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<fVov) S9s^, ùy.//o
HARVARD
COLLEGE
LIBRARY
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RAPPORT
SUR
L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1867,
A PARIS.
COMMISSION IMPERIALE.
RAPPORT
suit
L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1867,
A PARIS.
PRÉCIS DES OPÉRATIONS
ET LISTES DES COLLABORATEURS
AVEC
UN APPENDICE SUR L'AVBNIR DES EXPOSITIONS
LA STATISTIQUE DBS OP^BATIONS,
LES DOCUMENTS OFFICIELS ET LE PLAN DB L'EXPOSITION.
PARIS.
IMPRIMERIE IMPÉRIALE.
M DCCC LXIX.
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SOMMAIRE
(0
l'agcf.
AVEBT1SSKIIE^T 111
LtVKB l**. Précis des o|iëration8 i
Livu 11. Appendice sur Tavenir des ex[M)sitioiis 4 65
LivBB 111. Listes des collaborateurs de la Coniinission inipëriale 3â()
LivBB IV. Statistique des opérations 633
LivBE V. Documents officiels 56 1
Plan du Palais, du Parc et du Jardin (Champ de Mars).
*'^ Voir la lablc des iiialiùivs, à la lîii du voluine.
AVERTISSEMENT.
La Commission impériale, en publiant ce rapport, se pro-
pose surtout de conserver le souvenir des services rendus par
ses nombreux collaborateurs.
Le public, en trouvant, le i^' avril 1867, Tordre établi
dans le Palais, où la veille encore régnait la confusion, a com-
pris Ténergie des efforts qu'avait exigés une si rapide trans-
formation. Des efforts semblables, quoique moins apparents,
ont été accomplis presque sans interruption pendant trois
années.
Le succès, qui a été hautement acclamé par toutes les
nations ^'^ est dû en grande partie au concours gratuit de
'4,800 personnes ^^* occupant des situations élevées, en France
ou à rétranger, dans la vie privée comme dans la vie pu-
blique. Ija principale fonction de la Commission a été de
donner à toutes les aptitudes un champ dactivité bien défini
"' Voir pag^ 6ii9-(Î98, les discours prononcés par lord Gran ville, le ^6 octuhi*e
tHCy, au nom de MM. les Commissaires généraux des pays étrangers.
*' lie nombre des collaborateurs rétnbués pnr la Conmiission im|)ériale est i*esté
inleneiir à deux cenU.
IV AVERTISSEMENT.
et de les faire converger vers un même but. Son dernier devoir
est de rendre à tant de dëvouemenis un hommage public.
Ce rapport comprend deux parties principales : le précis
des opérations et la liste des collaborateurs qui en ont été
chargés. Il est complété par un appendice sur l'avenir des
expositions universelles, par la statistique des opérations et
par les documents officiels '*l
Paris, 3o juin 1869.
Le Sénateur, Commissaire générah
F. LE PLAY.
^'^ Voir lo sommaire à la pago 1 qui précèrk*.
RAPPORT
srn
L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1867,
A PARIS.
LIVRE PREMIER.
PRECIS DES OPERATIONS.
CHAPITRE PREMIER.
ORGANISATIO.
S r'. — Institution et o]*ganisation de la Commission impériale.
L'Empereur, par décrets en date du i*'' février et du U mars
18G0, rendus sur les rapports de LL. Exe. le Ministre de Ta-
griculture, du commerce et des travaux publics, et le Ministre
de la Maison de l'Empereur et des beaux-arts, a institué la
Commission impériale chargée de la direction et de la surveil-
lance de l'Exposition universelle de 1867 à Paris. Ces décrets
plaçaient la Commission sous la présidence de S. À. I. le
Prince Napoléon et de trois vice-présidents, LL. Exe. le Mi-
nistre d'Etat, le Ministre de Tagricullure , du commerce et
des travaux publics, et le Ministre de la Maison de l'Empe-
reur et des beaux-arts; ils fixaient à soixante le nombre des
membres de la Commission, en nommaient immédiatement
quarante et un, chargeaient un de ces membres des fonctions
de commissaire général et désignaient un secrétaire.
2 CHAPITRE 1. — ORGANISATION.
Le rapport de S. Exe. le Ministre de ragriciilture, du com-
irierce et des travaux publics, annexé au premier décret, po-
sait le principe d'une subvention à demander à TEtat et à
la ville de Paris; il prévoyait également la formation d'une
association garantissant la réunion du capital nécessaire k
Tentreprise et prenant éventuellement à sa charge les pertes
auxquelles cette entreprise pourrait donner lieu. Ce rapport
indiquait d'ailleurs que la nomination des dix- neuf membres
non encore désignés serait faite, par la Commission impériale,
parmi les principaux souscripteurs du capital de garantie, de
façon à représenter plus directement les intérêts de Tassbciation.
La Commission impériale s'est réunie le 7 avril i865, et,
conformément aux vues exposées dans le rapport, elle s'est im-
médiatement occupée de former l'association de garantie; elle
a arrêté le programme de l'opération et rédigé un projet de
statuts, attribuant à la Commission impériale les fonctions de
conseil d'administration. Les membres déjà institués par les
décrets se constituaient fondateurs par des souscriptions per-
sonnelles montant ensemble à 9^5,000 francs.
Une convention passée le 19 mars i865 entre S. Exe. le
Ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics,
agissant au nom et pour le compte de l'Etat, le sénateur préfet
de la Seine, agissant au nom et pour le compte de la ville de
Paris, et les membres de la Commission impériale fondateurs
de l'association de garantie, assurait à l'Exposition une sub-
vention de 1 2 millions à fournir par portions égales par l'Etat
et par la Ville, contre l'engagement pris de réaliser le capital
de garantie. Cette subvention devait être entièrement employée
avant qu'il pût être fait aucun appel de fonds aux associés ;
en outre, il était stipulé que, dans le cas où le produit des re-
cettes ajouté aux subventions excéderait le montant des dé-
s 1. — GOSlMISSION IMPÉRIALE. 3
penses, la différence serait considérée comme bénéfice el par-
tagée par tiers entre TËtat, la ville de Paris et l'association de
garantie.
Les bases de la combinaison financière étant ainsi posées,
la souscription fut ouverte par une circulaire du président
adressée aux préfets et par un appel au public, en date du
12 avril, dans lequel le commissaire général faisait connaître
le but et les conditions des adhésions individuelles, signalait
rinitialive prise par les membres de la Commission déjà
nommés, ainsi que le concours financier de la Ville et de TEtat,
et communiquait le projet de statuts. Le minimum du capital
à souscrire était fixé à 8 millions, divisés en huit mille parts de
t^ooo francs chacune. Chaque souscription de i,ooo francs
ne devait être accompagnée que d'un versement immédiat de
9o francs. Le produit de ces versements déposé à la société du
Crédit foncier, qui voulut bien se charger de les recevoir, ne
devait être employé, s'il y avait lieu, qu'après lépuisement de
la subvention et des recettes.
^De sérieuses garanties, disait cet appel, sont données aux
intérêts des souscripteurs ; admis, par un simple engagement
et un faible dépôt, à recueillir un tiers des bénéfices, ils ne
sont exposés qu'à des éventualités de pertes limitées, dont il
est permis de regarder la réalisation comme peu probable. En
offrant au pays une participation directe à cette grande fête du
travail et de la paix, la Commission impériale s'efforce de réa-
liser les intentions de l'Empereur. Elle a la confiance que cet
appel & l'initiative privée sera entendu, v
Cette espérance ne fut pas déçue. Les souscriptions afiluè-
reol; elles dépassèrent sensiblement le chiffre prévu, et attei-
gnirent, le 9o juillet i665, date officielle de la clôture des
listes, le total de 10,3/17,000 francs, sur lequel la Commis-
t.
/i CHAPITRE I. - ORGANISATION.
sion impériale, alors complëtëe, figurait pour t ,/i63,ooo francs
(liste 1, tabl. 53).
C'était là un bon exemple de dévouement au bien publie,
auquel ne venait se mêler aucun calcul intéressé, car la plu-
part des souscripteurs, soucieux seulement de la grandeur de
Tœuvre qui se préparait, étaient résolus à y coopérer au besoin
par des sacrifices.
Ainsi qu'on le verra plus loin, ces sacrifices leur ont été
épargnés; leur confiance dans la gestion de la Commission
impériale a été pleinement justifiée, et les promesses de lappel
au public ont été non-seulement tenues, mais dépassées (S By).
La marche rapide de la souscription a permis de présenter
au mois de juin le projet de loi, dont Tadoption rendait obliga-
toire la convention et constituait définitivement l'association de
garantie; cette loi, votée le 29 juin i865 par le Corps légis-
latif et le li juillet i865 par le Sénat, a été promulguée le
8 juillet de la même année (S 9 et docum. 1).
La Commission impériale avait procédé, le 9 juin i865, à
l'élection des dix -neuf souscripteurs appelés à la compléter;
celte élection fut approuvée par un décret du t" juillet 1 865
(liste 9),
S. A. L le Prince Napoléon avait donné sa démission le
1 o juin 1 865. Des décrets du 6 janvier 1866 ont pourvu à des
vacances qui s'étaient produites dans le sein de la Commission
impériale.
Enfin un décret, en date du 22 février 1866, a nommé
S. A. I. le Prince Impérial président d'honneur de la Com-
iiuHHion impériale.
\)h sa première séance, la Commission avait posé en prin-
ripo rinslitution de comités spéciaux chargés d'étudier avec
los viro-présidents et le commissaire général les projets des
s 2. — PRINCIPES GÉNÉRAUX. 5
règlements organiques et des mesures d'éxecution. Ces comités
n avaient d'ailleurs qu'une action dëiibérative , les fonctions
executives étant attribuées aux vice -présidents et au commis-
saire général.
Les onze comités qui ont été institués successivement avaient
pour attributions : les finances, le règlement général, les cons-
tructions, les travaux du Parc, les admissions, les installations
et cérémonies, les beaux-arts, les transports, les récompenses,
le contentieux et les réclamations.
Le compte rendu des travaux de ces comités (liste 3) sera
implicitement contenu dans les différents chapitres de ce
rapport.
s 'j. — Principes généraux et plan de TExposilion.
La Commission impériale a dû arrêter un plan général d'or-
ganisation, qui répondit aux besoins révélés par les expositions
antérieures.
Un projet, longuement étudié dans ce but, avait été pré-
paré [lar les soins du commissaire général , conformément aux
principes établis dans le rapport rédigé è la suite de l'Expo-
sition universelle de i855''^ Ce projet avait reçu, dès l'ori-
gine, l'approbation du Prince président. Il fut définitivement
adopté par la Commission impériale, sur la proposition d'une
sous-commission, et sur le rapport de l'un de ses membres,
architecte de l'Empereur.
Le plan qui formait le principal élément de ce projet avait
pour point de départ une classification méthodique, et pour
base un double groupement des produits par nature d'objets et
par nationalité. Cette condition a été réalisée par une disposition
liapport nr VExpOëition unirtrëelie de i Sô't , |)réseiil<' i\ rKni|)ereiir par S. A. 1. le
Priiioe >a|ioléoii, p. i6o.
6 CHAPITRE I. — ORGANISATION.
circulaire avec deux systèmes de divisions. Le premier ëtait
formé de zones concentriques, destinées à recevoir les groupes
de produits similaires de tous les pays; le second, de secteura
rayonnants, consacrés chacun à une nation différente. Dans
cette disposition, les voies de circulation concentriques, cor-
respondant aux lignes moyennes des diverses zones, facilitaient
Tétude comparative des produits dun même groupe; quant
aux voies rayonnantes traversant les secteurs successifs, elles
permettaient de passer en revue les différents groupes dans
chacun de ces pays.
La surface totale de l'espace à couvrir a été déduite d'une
multitude d'observations, recueillies aux expositions précé-
dentes, k Londres et à Paris. Depuis 1 85i, l'espace couvert en
1 855 et 1869 s'était successivement étendu de 96,000 mètres
carrés à 119,000 et iso,ooo mètres, y compris les plan-
chers d'étages; il a paru rationnel de fixer, pour le Palais de
1867, une surface couverte d'environ i5o,ooo mètres carrés.
La répartition de cet espace entre les nations a été établie
également d'après les résultats statistiques des expositions anté-
rieures. Quant à la distribution des matières par zones, on a
adopté des divisions assez peu nombreuses pour compenser les
inégalités que présentent chez les différents peuples les diverses
bniuches du travail.
Une question préalable, celle de la permanence de l'édifice,
u été longuement controversée dans le public. Il semblait re-
grollablû de vouer à une prompte démolition un palais qui
Hiirnil construit au prix de tant d'efforts et de tant de sacri-
llt'nrt. Mais, ainsi que l'a démontré devant le Corps législatif
(Néunco du 99 juin i865) S. Exe. le Ministre d'État, la con-
Morvdlion do ce palais entraînait encore de plus grands incon-
véhioulK. Kn effet, un édifice permanent, qui ne répondrait
s 2. — PRINCIPES GÉNÉRAUX. 7
pas à des besoins ëgalemenl permanents (append.), coûterait
plus cher à établir qu'un bâtiment provisoire; il entraînerait
eo outre des frais considérables d'entretien et de location de
terrains. Enfin, les besoins des expositions s'augmentent et se
transforment si vite, que le même local conviendrait difficile-
ment k deux solennités, alors même qu'elles ne seraient sépa-
rées que par un intervalle de quelques années. La Commission
impériale a décidé en conséquence que 1 édifice serait construit
en vue d'un service temporaire.
La Commission impériale a reconnu l'inconvénient des an-
ciennes dispositions en grandes halles , sous lesquelles les pro-
duits se trouvaient comme écrasés par l'ampleur du local et
n'avaient pas les conditions de milieu propres à les faire va-
loir : elle a donc adopté un système de salles distinctes, dis-
posées suivant les convenances des classes. Les voies concen-
triques et rayonnantes des zones et des sections constituaient
un réseau découpant le plan en quadrilatères, sorte d'îlots
dont l'aménagement intérieur pouvait s'adapter avec la plus
grande élasticité aux exigences de chaque exposition.
En outre, les expositions antérieures avaient révélé les sé-
rieux inconvénients de la disposition par étages, tant pour la
mise en place et l'éclairage des objets, que pour la commodité
des visiteurs. Il a donc été décidé que le nouveau bâtiment ne
contiendrait qu'un rez-de-chaussée.
Le plan général se subordonnait encore à d'autres considé-
rations, empruntées pour la plupart k la nature même de la clas-
sification projetée ($6). Ainsi, cette classification consacrait défi*
nilivement Funiondes beaux-arts et de l'industrie, déjà réalisée
k TExposition de i86â à Londres. Cette union était nécessaire
pour donner k l'Exposition son caractère d'universalité; de
plus, elle devait être profitable aux intérêts mêmes des artistes,
8 CHAPITRE I. - ORGAMSATION.
en raison de Tappui mutuel que se prêtaient les divers produits,
et de l'affluence considérable de visiteurs que ce rapproche-
ment assurait aux œuvres d'art. Ces œuvres nécessitaient un
espace d'une faible étendue relative : elles devaient donc occu-
per la zone intérieure. On convint d'ailleurs de ménager au
centre de l'édifice un espace libre qui serait un lieu de repos.
D'un autre côté, il importait de donner plus d'extension à
la mise en mouvement des machines, qui s'était progressive-
ment développée dans les expositions antérieures (S 96): il
fallait chercher à augmenter encore l'intérêt offert, en met-
tant en présence le travail mécanique et le travail manuel
(S a5). 11 fallait songer aussi à compléter lexposilion des
substances alimentaires, en y joignant une exposition compa-
rative des procédés de préparation chez les différents peuples
(S 37). Ces conditions fixaient d'elles-mêmes la place relative
de ces catégories de produits; elles assignaient aux machines
une zone spacieuse, servant en quelque sorte d'enceinte aux pré-
cédentes, et entourée, comme d'une ceinture, par les restau-
rants et autres établissements de consommation ouverts sur la
galerie extérieure.
Au milieu de la galerie du travail et dans toute sa longueur,
une plate-forme continue, dominant le massif central des ma-
chines en action, devait à la fois supporter les arbres de
transmission, former une \oie de circulation élevée, d'où l'on
pourrait avoir des vues d'ensemble (S 30).
Ainsi devaient être aménagées les deux galeries extrêmes
du Palais. Dans l'intervalle devaient se loger les autres pro-
duits, suivant les principes indiqués plus loin (S 6). Mais le
Palais ne répondait lui-même qu'à une partie des besoins de
l'Exposition.
Toutes les machines à mettre en mouvement ne pouvaient
s 2. — PRINCIPES GÉNÉRAUX. 9
trouver place dans l'espace couvert. Il fallait à certaines
dVnlre elles des emplacements spéciaux, notamment pour les
usines à feu, les appareils hydrauliques et les procédés de
Tari nautique. Il importait enfin, pour compléter le plan géné-
ral « dV adjoindre deux sections nouvelles : Thorticulture, qui
navait pas encore figuré dans les grandes expositions de
Paris et de Londres; Tagriculture, dont certaines branches
intéressantes, telles que les produits vivants de toute nature,
devaient obtenir, pour la première fois, une représentation
complète.
De là résultait la nécessité d'avoir autour des bâtiments un
vaste parc et un jardin (§S 1 3 et i /i) , sans préjudice de champs
dVxpériences plus ou moins éloignés (S i 6). A ce parc devait
s étendre la division en secteurs et en zones concentriques,
admise pour la partie couverte , mais seulement dans la me-
sure compatible avec les convenances de la décoration. C'est
dans ces espaces, ainsi affectés à leur nation, que les Com-
missions étrangères pourraient établir des spécimens d'habi-
tations et de constructions industrielles ou agricoles, qui don-
neraient au Parc une physionomie variée et pittoresque, el
caractériseraient les mœurs et la civilisation des divers pays.
Enfin, pour étendre au passé ce caractère encyclopédique,
on résolut d'organiser auprès des œuvres d'art un musée de
rbistoiredu travail (S 7); on résolut en même temps de conti-
nuer, en la développant, une idée posée eu i855, c'est-à-dire
de former une exposition spéciale et raisonnée des poids, des
mesures et des monnaies de tous les pays (S 3o).
La considération des moyens d'accès était d'une haute im-
portance ; il fallait des abords faciles et des moyens de trans-
port assez actifs (S 3()) pour suffire aux besoins d'une affluence
(considérable de visiteurs. De là. la convenance de se placer
10 CHAPITRE 1. - ORGAMSATION.
à proximité de la Seine, de façon à pouvoir organiser des ser-
vices de bateaux à vapeur. li fallait en outre, pour lamvage
et la mise en place des produits (S 35), établir, h Taide d'un
ou de plusieurs chemins de fer arrivant jusqu a Tintérieur du
Parc, des communications avec le centre de la métropole et les
grandes lignes du réseau continental; enGn il importait doflfrir
aux véhicules de tout genre des voles spacieuses et multipliées
et de vastes champs de stationnement placés dans le voisinage
des enceintes.
Le principe de Tattribution de récompenses de divers de-
grés précédemment adopté fut maintenu (S /i3). Mais lexpé-
rience avait montré les inconvénients d'une distribution faite
seulement après la clôture ; aussi fut-il résolu que cette céré-
monie aurait lieu , au moins pour les groupes de l'industrie et
des beaux-arts, vers le milieu de la durée de l'Exposition et
dans un local indépendant, assez vaste pour permettre de
déployer toute la pompe que comporte une solennité de ce
genre. Cette décision écartait la nécessité de réserver dans
l'enceinte même du Palais un emplacement convenable. Il
suffisait de ménager un passage au cortège de la cérémonie
d'ouverture : il était facile d'utiliser, à cet effet, les voies prin-
cipales établies dans les axes, la galerie des beaux-arts, libre
de tout obstacle, et la plate-forme continue élevée dans la
partie médiane de la galerie du travail (S 87).
s 3. — Principes d'administration de la Commission impériale.
Dans l'exécution de son plan, la Commission impériale a
désiré surtout laisser une large part aux efforts spontanés et à
l'initiative de collaborateurs intéressés à la réussite de l'œuvre.
Après avoir confié l'admission des produits et la répartition
des espaces de la section française à des comités qu'elle avait
s 3. — PRINCIPES D'ADMINISTRATION. 11
nommés, elle a charge du soin de diriger les installations de
chaque classe un certain nombre de dëlëgués désignes par les
exposants eux-mêmes. Ce système, substitué à celui des instal-
lations isolées autrefois en usage, permettait de laisser aux
intéressés la liberté d action compatible avec les convenances
générales; il affranchissait d ailleurs la Commission impériale
de l'obligation d'examiner directement chaque détail, et réser-
vait son contrôle pour les installations d'ensemble, en vue de
conjurer Teffet de contrastes choquants (S â/i).
La direction générale était réservée à une administration
centrale, à la tête de laquelle était placé le commissaire gé-
néral, et qui comprenait plusieurs services, destinés à faire
converger vers le but commun tous les efforts individuels ou
collectifs. Le commissaire général était d'ailleurs secondé par
un commissaire général adjoint.
Les services qui répondaient aux principaux besoins, et qui
furent créés dès lorigine, avaient pour objet : le secrétariat,
la comptabilité, les travaux du Palais, les travaux du Parc, les
sections étrangères, la section française et la galerie du travail.
Ces services furent plus tard complétés par d'autres, dont
on trouvera plus loin la désignation (liste Ix).
Chaque service, composé d'un certain nombre d'attachés à
ia Commission impériale, était dirigé par un chef, nommé,
comme les attachés, sur la proposition du commissaire gé-«
néral.
Diverses commissions ont été chargées en outre de certains
services, avec les titres indiqués au livre III (listes i3 à aB).
Elles ont eu pour attributions spéciales : l'agriculture, l'horti-
culture, l'histoire du travail, les poids, les mesures et les
monnaies, les œuvres musicales et les encouragements pour
les éludes des ouvriers.
12 CHAPITRE I. - ORGANISATION
S &. — Constitotion des coniiuissioiis étrangères.
Le !i mars i86d, la Commission impériale, autorisëe à cet
effet par l'Empereur, écrivit à S. Exe. le Ministre des affaires
étrangères pour le prier de convier les Gouvernements étran-
gers à TExposition universelle de 1867, en leur notifiant les
décrets qui l'avaient constituée
Cette invitation fut transmise aux pays les plus éloignés de
la France; presque tous répondirent à l'appel qui leur était
adressé. Jusqu'alors l'occident de l'Europe avait seul, pour ainsi
dire, pris part aux expositions internationales; car c'est à peine
si la Russie, la Turquie et les Etats-Unis y avaient été repré-
sentés. Une nation seule, la Chine, déclina l'honneur de figu-
rer au concours de 1867. On indiquera ultérieurement (S 93)
par quels moyens on a suppléé à son abstention. Les autres
peuples envoyèrent successivement leur adhésion, depuis le
3o mars i865, époque de l'acceptation de la Grande-Bre-
tagne, jusqu'au 1" mars 1866, qui apporta le consentement
du royaume hawaïen. Certaines de ces adhésions, par exemple
celle du sultan du Maroc et celle des princes du Japon, furent
données sur les rapports présentés à leur souverain par des
ambassades ou des missions extraordinaires envoyées à Paris
auprès du Gouvernement français pendant les préparatifs de
l'Exposition universelle.
Les pays étrangers, qui avaient accepté l'invitation de la
France, constituèrent des commissions nationales pour orga-
niser leur participation à l'Exposition universelle. Ces com-
missions furent composées, en général, d'hommes occupant
des situations éminentes dans l'agriculture, l'industrie, le com-
merce, les sciences, les arts et l'administration publique. Dix
d'entre elles, à l'exemple de la Commission impériale, eurent
> 'i. — CO\!MISSIO^S ÉTRANGÈRES. 13
à leur tête des princes du sang. Ce furent celles des Pays-Bas,
de la Belgique, de la Prusse, du Wurtemberg, de TAutriche,
du Portugal, de la Suède et de la Norwége, de la Russie, de
ritalie et de la Grande-Bretagne (liste 5).
Ces commissions entrèrent immédiatement en rapport avec
la Commission impériale et, pour la plupart, accréditèrent
auprès délie d'une façon permanente un représentant spécial,
le commissaire délégué.
Les commissaires délégués n'existaient pas dans les Exposi-
tions antérieures; Texpérience a démontré toute Tutilité de
leurs fonctions. Ces commissaires ont été constamment les
intermédiaires entre la Commission impériale et leur com-
mission nationale ; ils étaient chargés de faire connaître à
celle-ci les exigences de l'Exposition, à celle-là les besoins de
leurs compatriotes.
On les a vus sans cesse, animés d'un zèle et d'un dévoue-
ment qu'on ne saurait trop louer, s'enquérir des difficultés exis-
tantes et des moyens de les vaincre; tantôt, plaidant auprès de
la Commission impériale la cause de leurs exposants; tantôt,
expliquant à leur propre commission Tesprit des règlements
adoptés. La Commission impériale leur a toujours communiqué
les dispositions prises pour la section française et leur a faci-
lité ainsi les moyens d'en organiser de semblables.
C'est surtout aux commissaires délégués que l'on doit d'avoir
évité bien des malentendus, même des froissements involon-
taires^ et surtout d'avoir fondé le succès de l'Exposition sur le
concours du plus grand nombre de personnes que jamais entre-
prise semblable ait pu réunir (tabl. i ).
l/i CHAPITRE I. — ORGANISATION.
8 5. — Règlement gënëra).
Le règlement gënëral de l'ËxpositioD universelle a été dé-
libère en séance de la Commission impériale à la date du
7 juillet 1 865. Il a été approuvé, par décret impérial, le i s du
même mois. Ce document comprend trois sections dont la
troisième se subdivise en quatre titres (docum. s).
La première section rappelle les décrets d'organisation et
désigne le Champ de Mars comme lieu d'emplacement. Elle
fixe au 1*' avril 1867 la date d ouverture, et au 3i octobre
suivant la date de clôture de l'Exposition ; puis elle définit le
rôle des commissions des pays étrangers, et fait appel aux
administrations de l'Algérie et des colonies en vue d'obtenir
leur concours. Elle répartit ensuite les produits en dix groupes
et en quatre-vingt-quinze classes. Elle interdit toute reproduc-
tion des œuvres d'art ou des autres produits exposés, à moins
que cette reproduction n'ait été expressément autorisée par les
exposants. Elle établit le principe de la gratuité absolue pour
l'occupation de toutes les places attribuées, mais en laissant
à leur charge tous les frais d'installation et de décoration.
Enfin, elle supprime l'obligation de l'aiTranchissement pour
toutes les correspondances circulant sous le couvert du com-
missaire général dans l'étendue de l'Empire français.
La deuxième section fixe les conditions d'admission et d'ex-
clusion des œuvres d'art. Un jury est institué pour prononcer
l'admission des œuvres des artistes français exécutées depuis le
i*"' janvier i855.
La troisième détermine les dispositions relatives aux autres
produits : elle se subdivise en quatre titres.
Le premier titre institue des comités siégeant à Paris en
nombre égal à celui des classes composant les neuf derniers
i 5. — RÈGLEMENT GÉNÉRAL 15
groupes. Ces comités donnent leur avis sur les demandes d'ad-
mission des industriels et des agriculteurs. La Commission im-
périale seule prononce l'admission de toutes les catégories
d'exposants. Le même titre maintient les comités départemen-
taux, déjà existants en i855; mais il leur donne surtout pour
mission de provoquer autant que possible le concert des pro-
ducteurs des diverses circonscriptions, pour organiser des ma-
nifestations collectives de l'agriculture ou de l'industrie. Cette
pensée aurait trouvé son entier développement dans la divi-
sion de la France en grandes régions, analogues à celles qui
sont instituées en vue des concours annuels de l'agriculture.
Dans ces régions, réunissant autant que possible des condi-
tions analogues de production , l'on aurait pu former des com-
missions indépendantes ayant les mêmes attributions que les
commissions des pays étrangers. Ces commissions auraient été
chargées alors du soin de répartir, de disposer et d'aména-
ger les secteurs séparés, réservés à chaque région. Les usages,
les coutumes et les principales productions auraient fourni
des éléments de décoration aussi caractéristiques que pitto-
resques. Malheureusement, diverses difficultés résultant du
manque de temps et de l'absence d'institutions locales répon-
dant à ce groupement d'intérêts n'out pas permis de réaliser
ce programme (§ â/i).
Le titre II énonce les conditions d'expédition des colis et
laisse les frais de transport ainsi que ceux de mise en place , avec
tarifs réduits, à la charge des exposants. Il constitue d'ail-
leurs Tenceinte de l'Exposition en entrepôt réel des douanes.
H concède gratuitement aux exposants, pour les machines des-
tinées à fonctionner dans le Palais, l'eau, le gaz, la vapeur
et la force motrice qui leur sont nécessaires; il détermine
eoBn les conditions de l'installation et arrête les époques as»i-
16 CHAPITRE 1.- ORGANISATION.
gnëes aux opérations successives de TËxposition. Uu tableau
joint au règlement donne l'indication détaillée de ces diverses
époques. Il est permis d'indiquer dès l'abord que, malgré la
difficulté d'être prêt en temps voulu dans une telle entreprise,
les dates fixées à l'avance ont été rigoureusement observées,
ainsi qu'on le montrera plus loin en étudiant les diverses phases
des opérations de la Commission impériale.
Le titre III indique diverses dispositions d'administration in-
térieure et de surveillance ; il pose les bases du règlement des
entrées en ce qui concerne l'admission gratuite des exposants
et de leurs agents, et il prévoit l'institution du Jury interna-
tional des récompenses.
Le titre IV se rapporte à la clôture de l'Exposition ainsi
qu'à l'enlèvement des produits et des installations; il établit
que cet enlèvement doit commencer immédiatement après le
3i octobre 1867 ot être achevé le 3o novembre suivant.
s 6. — Classification des produits.
Le groupement des produits par nature d'objels dans les
zones concentriques du Palais a été la base du système de»
classification adopté. Ce système avait pour but de permettre
l'examen rapide et facile des diverses parties de l'Exposition,
tout en augmentant l'intérêt que cet examen pouvait présen-
ter pour le savant, le praticien et le simple curieux.
Ce groupement ne pouvait pas être arbitraire quant aux
caractères et au nombre de ses divisions; il devait au contraire
être subordonné à certains principes généraux.
Les grands concours internationaux ont principalement pour
objet de mettre en relief les ressources que l'industrie sait
créer pour satisfaire aux besoins de l'homme; c'est donc en
groupant ensemble les produits qui correspondent h chacun
s 6. — CLASSIFICATION DES PRODUITS. 17
Je ces besoins que Ton peut arriver à retracer sous la forme
la plus vraie et la plus saisissante le tableau complet de Tin-
(lustrie humaine.
Lies besoins, en effet, qui sont communs à tous les peu-
ples, et que Ton retrouve sans cesse et partout, peuvent se
(léOnir de la manière suivante en s'ëlevant des besoins phy-
siques aux besoins intellectuels : lalimentation; le vêtement;
rhabitation; les matières premières et leur élaboration, c'est-
à-dire le travail dans l'acception la plus gënërale; les arts
libëraux multipliant les forces de Tintelligence et du corps;
enûn les beaux-arts.
Cette analvse a servi de base à la distribution des locaux.
Il a suffi de consacrer une galerie circulaire à chacune de ces
divisions pour que, remontant de Tune à l'autre, on vit suc-
cessivement se dérouler le panorama complet de la produc-
tion universelle.
Ces sept groupes sont ainsi venus prendre place dans sept
galeries circulaires du Palais. Ils y ont étë rangés, à partir du
centre, dans l'ordre et sous les dénominations ci-après :
1*" Œuvres d'art;
ù"" Matériel et applications des arts libéraux;
S*" Meubles et autres objets destinés à l'habitation;
4"* Vêlements (tissus compris) et autres objets portés par la
personne;
5* Produits (bruts et ouvrés) des industries extractives ;
ë"" Instruments et procédés des arts usuels;
7® Aliments (frais ou conservés) à divers degrés de prépa-
ration.
Il est îiisé d'apprécier combien le plan général du Palais
(pi. I et 11) s'adaptait à cette classification et se pliait facile-
ment k ses exigences.
18 CHAPITRE I. — ORGANISATION.
Dans un plan circulaire, le périmètre et par suite la surface
des galeries concentriques, supposées de même largeur, va sans
cesse en croissant du centre à la circonférence. On voit donc
qu en disposant au cœur même du Palais les œuvres d'art et
le matériel des arts libéraux, comme au centre d'un foyer lu-
mineux duquel tout rayonne, les galeries suivantes se prêtaient
heureusement à l'installation des autres groupes, dont les pro-
duits deviennent de plus en plus nombreux et encombrants.
Il existait ainsi une corrélation intime entre la disposition des
lieux et le système de classification.
Tel a été le plan adopté pour les groupes que pouvait
abriter le Palais; mais ce plan serait resté imparfait, s'il n'eût
compris les diverses branches de l'agriculture et de l'horti-
culture appelées à figurer, ainsi qu'il a été dit déjà (Sa),
dans une exposition vraiment universelle. On a en conséquence
formé deux groupes nouveaux, ceux des produits vivants et des
spécimens d^ établissements de V agriculture et de F horticulture; on
leur a donné les numéros VIII et IX, et on les a répartis, en
dehors du Palais, dans le Parc, dans le Jardin et dans l'annexe
de Billancourt.
Chaque groupe a été ensuite subdivisé en un certain nombre
de classes consacrées à des catégories d'objets définis d'une
manière plus particulière et répondant, autant que possible, à
des industries distinctes (docuni. 3). Ainsi le premier groupe
a été divisé en cinq classes, conformément à la classification
ordinairement adoptée par l'administration des beaux-arts.
Dans le deuxième groupe on a réparti en huit classes diffé-
rentes les produits de l'imprimerie et de la librairie, les objets
de papeterie et les reliures, les applications du dessin et de la
plastique aux arts industriels, les photographies, les instru-
ments de musique, le matériel de l'art médical et celui de l'en-
s 6. — CLASSIFICATION DES PRODUITS. 19
seignement des sciences, enfin les caries et appareils de géo-
graphie et de cosmographie.
Le groupe III, forme de treize classes, comprenait les objets
de toute nature destinés à l'habitation : les meubles, les tapis
et tentures, les bronzes, Torfévrerie, la coutellerie, les cristaux
et les porcelaines, Thorlogerie, les appareils de chauffage et
d'éclairage, enfin tes objets de toilette ou de fantaisie qui pour
la plupart restent dans Thabitation et n'accompagnent pas le
costume.
Dans le groupe IV, divisé en treize classes, prenaient place
tous les éléments du vêtement et ses accessoires : les filés ou
les tissus de coton, de lin, de chanvre, de laine et de soie,
les dentelles et les broderies, les habillements confectionnés,
les bijoux, les armes portatives, les objets de campement.
Les produits minéraux et forestiers, les produits spontanés,
les produits agricoles non alimentaires, les produits des arts
chimiques, les cuirs et les peaux constituaient les sept classes
du cinquième groupe.
Les instruments et procédés des arts usuels étaient réunis
dans les vingt classes du groupe VI, représentant le matériel
du travail dans toute son activité mécanique et manuelle.
IjCS céréales, les aliments empruntés au règne animal ou
végétal, les condiments et les boissons étaient distribués dans
les sept classes du groupe VII.
Les neuf classes du groupe VIII comprenaient les spécimens
d'exploitations nirales, les races d'animaux domestiques, les
insectes utiles, les poissons vivants et les procédés de pisci-
culture.
Enfin, les six classes du groupe IX étaient consacrées aux
serres et au matériel de l'horticulture, aux plantes d'ornement,
aux arbres fruitiers et forestiers.
9.
20 CHAPITRE I. -« ORGANISATION.
Les neuf groupes ainsi constitues, la Commission impériale
a voulu compléter le système de classification par un groupe
nouveau, le groupe X, dont l'importance et la nouveauté mé-
ritent une mention particulière. Ce groupe renferme les objets
spécialement exposés en vue d'améliorer la condition physique et
morale de la population.
Déjà, à l'exposition de i855, une classe spéciale, ayant pour
titre. Produits de l'économie domestique , avait été ouverte aux
produits à bon marché, fabriqués en vue des classes peu aisées
de la société. L'Exposition de 1867 a repris cette tradition el
en a étendu l'application. La Commission impériale n'a pas cru
que sa tâche dût se borner à mettre en lumière, et par suite
à provoquer le progrès des arts usuels et des arts libéraux;
elle s'en est assigné encore une autre d'une portée au moins
égale : l'étude pratique des faits sociaux qui se rattachent à
l'amélioration matérielle, intellectuelle et morale du plus grand
nombre.
Tandis que les neuf premiers groupes comprennent les ins-
truments et les méthodes de travail perfectionnés, le dixième
ne renferme que les objets ou les instruments de production
qui s'adaptent spécialement aux besoins physiques ou moraux
des populations. Tous ces produits auraient pu être répartis
dans les groupes précédents, si l'expérience acquise en i855
n'avait montré l'utilité de leur réunion : le dixième groupe,
en effet, touche à tous les autres par les sept classes qui le
composent. Il étudie successivement les meilleurs moyens
d'instruire l'homme, de le nourrir, de le vêtir, de le loger, de
lui fournir les éléments de travail.
s 7. — Exposilion de l'histoire du travail.
La Commission impériale a pensé qu'il importe à la pratique
s 7. — HISTOIRE DU TRAVAIL. 21
des arts et à l'ëtude de leur histoire de faciliter la comparaison
des produits du travail de Thomme aux diverses ëpoques et
chez les différents peuples, d'ouvrir à Tart de nouvelles sources
d'inspiration, de fournir à tous les producteurs des modèles
à imiter, enfin de signaler à Tattention publique les personnes
qui recherchent et conservent les œuvres remarquables des
temps passes.
Cette pensëe a reçu sa réalisation par un arrêté de S Exe.
le Ministre d'Etat, vice-président de la Commission impériale,
en date du 8 janvier 1866, instituant une exposition des œu-
vres qui caractérisent les grandes époques de l'histoire du tra-
vail. Le dispositif de cet arrêté stipule qu'une galerie spéciale
sera réservée à cette exposition et recevra les objets produits
depuis les temps les plus reculés jusqu'à la fin du xviii® siècle;
il pose, en outre, le principe absolu de la division par natio-
nalités. Les œuvres anciennes doivent, comme les œuvres
modernes, être placées dans la portion de cette galerie qui
correspond au secteur occupé dans le reste du Palais par la
nation dont elles proviennent; enfin, elles doivent y être dis-
posées de manière à caractériser les époques principales de
l'histoire de chaque peuple.
Une semblable organisation établissait une diff^érence re-
marquable avec les expositions dites relrospectives faites précé-
demment, soit à Londres, soit à Paris. Ces expositions renfer-
maient de très-curieux monuments des siècles passés; mais ces
monuments étaient généralement rangés par collections, ce qui
diminuait la portée historique de cet enseignement. Le classe-
ment méthodique par nationalités et par époques était plus fa-
vorable à l'instruction du public, mieux approprié aux recher^
ches des savants* plus en harmonie avec la conception générale
du plan de l'Exposition.
22 CHAPITRE I. — ORGAMSATION".
Larrêlë du 8 janvier 1866 établit que Texposilioii des sec-
tions étrangères de l'histoire du travail sera faite par les soins
des commissions des divers pays; il nomme, pour la section
française , une commission spéciale chargée d'organiser Texpo-
sition des produits caractérisant les différentes époques de l'his-
toire du travail national (liste i3).
On indiquera plus loin les moyens employés par cette com-
mission (SS âo et 29) pour recueillir les œuvres les plus re-
marquables et pour les exposer au Champ de Mars, tout en
donnant aux propriétaires les garanties désirables. Il sufEt de
rappeler ici qu'aussitôt après sa formation, la commission de
l'histoire du travail adressa une circulaire aux amateurs d'œu-
vres d'art pour leur faire connaître son but et son programme.
Ce but, ce n'était pas seulement de rappeler, par la vue des
monuments qu'elles nous ont laissés, les époques principales
de l'art et de l'industrie des temps anciens; c'était, en outre,
de faire saisir, par un classement méthodique, la succession
chronologique des progrès, des transformations ou des déca-
dences du travail national. Quant au programme, il consistait
surtout dans le classement qui divisait la section française de
la galerie de l'histoire du travail en dix époques bien tranchées,
savoir : 1° la Gaule avant l'emploi des métaux; a"* la Gaule
indépendante; 3"" la Gaule pendant la domination romaine;
4° les Francs jusqu'au sacre de Charlemagne (800); 5° les
Carlovingiens, du commencement du ix^ à la fin du xi*' siècle;
6® le moyen âge, du commencement du \if siècle au règne
de Louis XI inclusivement (1483); 7° la Renaissance, depuis
Charles VIII jusqu'à la mort de Henri IV (1 6 1 o); 8*" les règnes
de Louis XIII et de Louis XIV (1610 à 1 7 1 5); 9° le règne de
Louis XV (1715 à 1776); 10° le règne de Louis XVI et la
Révolution (1776 à 1800).
s 8.— NOUVEL ORDRE DE RÉCOMPENSES. 23
Les nations étrangères ont répondu à Tappel de la Commis-
sion impériale : la plupart des pays de TEurope ont concouru
à l'exposition de l'histoire du travail; on n'a eu à regretter
que Tabstention de la Belgique , de la Prusse , de l'Espagne , de
la Grèce et de la Turquie. En dehors de l'Europe, les Répu-
bliques américaines ont fait acte de présence; Tunis a envoyé
des produits de l'ancienne Garthage; l'Egypte a exposé dans son
temple du Parc ses plus précieux trésors du musée de Boulâq.
s 8. — Nouvel ordre de récompenses.
Une des créations les plus importantes de l'Exposition de
1867 ^ ^'^ ^^^^^ ^"^ nouvel ordre de récompenses. Selon les
termes du rapport adressé à l'Empereur, la prospérité et les
bienfaits de l'agriculture et de l'industrie ne résultent pas
seulement de la bonne qualité des produits, de la perfection
des méthodes de travail, du bon marché des choses les plus
nécessaires à la vie ; ils dépendent aussi de l'heureuse condi-
tion de toutes les classes de producteurs et des bons rapports
qui les unissent.
Le nouvel ordre de récompenses a été créé en faveur des
établissements ou des localités qui, par une organisation ou
des institutions spéciales, ont développé la bonne harmonie
entre les personnes coopérant aux mêmes travaux, et qui ont
assuré aux ouvriers le bien-être matériel, moral et intellectuel.
Le bien-être et l'harmonie se produisent sous des formes
très- variées. Dans certaines contrées, des coutumes locales et
des traditions séculaires maintiennent l'union parmi les diverses
rali'gories de producteurs; dans d'autres, des efforts intelli-
gents portent remède à Tesprlt d'antagonisme qui s'y est pro-
pagé. Ici, élevés à la condition de chefs de métier, les ouvriers
trouvent en eux-mêmes tous les moyens de succès; là, au con-
24 CHAPITRE I. - ORGANISATION.
traire, attaches à de grandes usines, ils attendent en partie
leur sécurité de la sollicitude des patrons. Tantôt les produc-
teurs s'appliquent exclusivement soit au travail agricole, soit
au travail manufacturier; tantôt ils allient utilement ces deux
genres de travaux.
Mais, dans chacune de ces conditions si diverses, le bien-
être et l'harmonie offrent le même résultat : ils assurent tou-
jours aux producteurs de tout rang, et à la localité que leur
travail enrichit, le bienfait de la paix publique.
Tels sont les faits que le nouvel ordre de récompenses a eu
pour but de mettre en lumière; tels sont les efforts que, par
cette institution, on a voulu récompenser.
On verra plus loin (§46) les mesures prises pour comparer
et apprécier les mérites des concurrents, ainsi que la compo-
sition du jury spécial, chargé de procéder à cet examen et de
décerner les récompenses.
Toutes les Puissances se sont empressées de désigner les
personnes chargées de les représenter au sein de ce jury; la
Grande-Bretagne seule a décliné l'invitation. Aussi le jury a-t-il
dû s'abstenir de juger les nombreux dossiers envoyés par des
sujets anglais soit à la Commission impériale, soit à la com-
mission britannique. Tel est le motif pour lequel l'Angleterre
ne figure point parmi les nations qui ont obtenu des distinctions
dans le nouvel ordre de récompenses.
s 9. — CHOIX DE L^EMPLACEMENT. 25
CHAPITRE IL
CONSTRUCTION.
S 9. — Choix de l'emplacement au Champ de Mars.
La question de l'emplacement de l'Exposition universelle de
1867 a donne lieu à de longues et vives controverses. Dans
la période de février à juin 1 865 , on vit surgir de nombreuses
combinaisons. Chacune de ces solutions ralliait autour d'elle
un certain nombre d'adhérents, qui s'efforçaient de la faire
prévaloir par la voie des journaux et par des brochures.
Les projets qui occupèrent le plus l'attention publique à cette
époque avaient pour objet : l'un, d'utiliser le palais de l'expo-
sition permanente d'Auteuil; l'autre d'employer, en l'étendant
par des annexes, le palais des Champs-Elysées, ainsi que cela
s'était pratiqué en i855.
D'autres emplacements furent proposés. Nous nous borne-
rons à citer ceux du quartier Monceau, de Courbevoie près
du pont de Neuilly et du terrain des docks de Saint-Ouen.
Le compte rendu de ces discussions serait aujourd'hui sans
objet, comme sans intérêt, devant le succès du choix qui a
prévalu et que l'assentiment public a consacré. Il suffit de
rappeler, d'une façon générale, que l'emploi de constructions
eiistantes aurait opposé un obstacle presque absolu à la réa-
lisation d'un plan méthodique et rationnel. L'expérience de
1800 avait trop bien démontré l'inconvénient de recourir à
dos agrandissements successifs par des annexes, pour qu'il fût
sage de s'exposer aux mêmes embarras.
Quant aux autres emplacements qui furent alors discutés,
ils présentaient tous, outre leurs inconvénients particuliers,
26 CHAPITRE H. — CONSTRUCTION.
l'inconvënient général d'être en dehors des habitudes de la po-
pulation, d'être difficilement accessibles et de n'avoir qu'une
trop faible étendue. Au contraire, le Champ de Mars remplis-
sait h peu près toutes les conditions du programme que s'était
imposé la Commission impériale (§ s). 11 avait une surface
de 45 hectares et offrait de larges voies d'accès; la proximité
du fleuve lui assurait le bienfait des communications par eau ;
il était facile de le relier par un embranchement avec les che-
mins de fer du continent pour le transport des hommes et des
choses qui devaient affluer dans son enceinte : dispositions
commodes qui ont eu leur part dans le succès de l'Exposition.
Si les difficultés auxquelles cette solution pouvait donner
lieu ont été aplanies, on le doit surtout à la haute interven-
tion de l'Empereur; on le doit également aux grands pou-
voirs publics qui ont sanctionné le projet de loi soumis à
leurs délibérations. Cette question a suscité, les â 8 et â 9 juin
i865, au sein de la Chambre, de longs débats. S. Exe. le
Ministre d'Etat a pris une part considérable à la discussion;
il a exposé les conditions de l'œuvre à accomplir, et a montré
qu'au Champ de Mars seulement elles se trouvaient réunies.
La Chambre a adopté le projet de loi à une majorité de a 1 9
voix contre 26. Le Sénat l'a ratifié, le U juillet suivant, à
l'unanimité moins une voix. Ce double vote a assuré le succès
de l'Exposition, qui n'aurait pu avoir à beaucoup près, dans
un autre local , ni la même ampleur, ni le même éclat.
s 10. — Plan général de TExposition.
Le choix de l'emplacement une fois arrêté, la Commission
impériale a dû étudier en détail la manière de disposer le
Champ de Mars en vue de l'Exposition. Il fut convenu que le
Palais serait placé vers le milieu, qu'il sérail établi à une
s 10. — PLAN GÉNÉRAL DE L'EXPOSITION. 27
hauteur de SS^^^sâ au-dessus du niveau de ia mer, et qu'il
occuperait une surface de 166,000 mètres (tabl. 7). La forme
adoptée fut celle de deux demi-cercles, de 190 mètres de
rayon, relies par un rectangle de 38o mètres sur 110. Le
centre de ce rectangle, qui était aussi le centre de figure du
bâtiment tout entier, fut placé à 545 mètres du pont d'Iëna et
à 5do mètres de la façade de TËcole militaire. La porte prin-
cipale fut élevée, sur le grand axe du Champ de Mars, en face
du Trocadéro. Les trois autres portes monumentales corres-
pondaient à TËcole militaire et aux deux extrémités du petit
axe, c est-à-dire, à peu près k la rue Saint-Dominique et à
ia rue Desaix.
La partie du Champ de Mars non occupée par le Palais fut
destinée à être convertie en un vaste Parc (SS 3 et 1 3). Ce Parc
était découpé en quatre portions distinctes ou quarts, par deux
avenues tracées suivant le grand axe du Champ de Mars, et par
les deux entrées latérales. L'un de ces quarts , compris entre les
avenues de Labourdonnaye et de Lamothe-Piquet, fut destiné à
être occupé en majeure partie par un Jardin formant une en-
ceinte spéciale (S lU). Une portion du second quart, entre les
avenues de Lamothe- Piquet et de Suiïren, fut disposée pour
une exposition de lagriculture française. Les deux derniers
quarts et les portions disponibles des deux premiers furent
attribués aux différents pays.
Le principe de la répartition du Parc entre les diverses
nations fut le même que pour le Palais , c'est-à-dire que cha-
cune devait obtenir dans le Parc un espace correspondant au
prolongement du secteur qu'elle occupait dans le Palais. Seu-
lement, plusieurs circonstances empêchèrent d'appliquer ce
principe dans toute sa rigueur. D'une part, la forme même
du Champ de Mars, deux fois et demie plus long que large,
28 CHAPITRE II.— CONSTRUCTION.
r
n avait pas laissé de place dans le Parc aux Etats qui occu-
paient la portion rectangulaire du Palais. D autre part, certains
pays se montrèrent peu enclins à occuper tout l'emplacement
qui leur revenait, tandis que d autres trouvèrent insuffisant
celui qui leur ëtait attribue.
Le Parc devait être bordé, sur presque tout son périmètre,
par des hangars adossés à la clôture et pouvant abriter des
machines et des industries diverses. Il était accessible sur ses
quatre côtés par de grandes voies de circulation. Enfin, il fut
décidé qu'il communiquerait avec la berge de la Seine par une
tranchée, ainsi que par un tunnel.
Cette berge fut d'ailleurs affectée au matériel de l'art nau-
tique (S i5).
Certaines objections furent dirigées dès le principe contre
le projet d'établissement du Parc, que l'on représentait comme
devant entraîner des dépenses aussi élevées qu'improductives;
il resterait, disait-on, aride, sans ombrage, et par suite sans
attrait pour le visiteur. On a vu, au contraire, quel succès a
obtenu le Parc, vivifié par ses eaux, ses cascades, ses pelouses
toujours vertes, ses arbustes rares et ses aquariums. Après la
fatigue d'une visite dans les galeries , le public recherchait avi-
dement une promenade au grand air, dans laquelle il trouvait
un délassement agréable, tandis que son intérêt était excité à
chaque instant par un produit nouveau. On peut affirmer que
le Parc a contribué pour une large part au succès financier de
l'Exposition.
En résumé, le Champ de Mars fut divisé d'abord en quatre
parties principales, dont les dispositions spéciales restent à
examiner : le Palais, le Parc, le Jardin et la Berge.
s 11.— PLAN DU PALAIS. 29
Su. — Plan du Palais.
Le plan adopte par la Commission impériale ne se bornait
pas aux dispositions générales du Palais; il comprenait encore
les principaux détails d'application. Il fallait indiquer, d'une
façon précise, l'étendue superficielle qui convenait aux diffé-
rentes divisions, leur mode de séparation ou de jonction, les
conditions fondamentales que chacune devait remplir.
La largeur à donner aux galeries fut déterminée avec le
plus grand soin , d'après l'expérience des expositions antérieures
de i855 et de i86â. En consultant les éléments de statistique
recueillis, à cet effet, sur l'espace occupé dans ces deux exposi-
tions par les diverses classes de produits , et en tenant compte
des accroissements probables, on avait calculé avec une ap-
proximation, qui fut ultérieurement justifiée parla pratique,
la surface nécessaire aux différents groupes.
Le plan eût échoué cependant si Ton avait assigné des limites
fixes h chaque groupe , en le comprenant entre deux parois ver-
ticales concentriques, tracées d'avance à travers les secteurs.
La production des objets de toute sorte varie, en effet, suivant
les lieux. Tandis que, dans certains pays, les matières pre-
mières constituent la branche la plus importante de l'indus-
trie, ce sont les produits manufacturés qui dominent ailleurs.
Il fallait donc se réserver la possibilité de faire varier les limites
de chaque groupe de part et d'autre du chemin circulaire qui
le traversait, de telle sorte que la ligne de séparation de deux
groupes contigus put affecter une forme irrégulière et se prêter
à tous les besoins. D'ailleurs, le système de construction fut
combiné, comme nous le verrons plus loin (S lâ), de manière
à dissimuler ces irrégularités et à ne produire aucun effet cho-
quant.
30 CHAPITRE II. - CONSTRUCTION.
Par exception au plan qui vient d'êire décrit, la galerie des
œuvres d'art dut être isolée du reste du Palais au moyen de murs
en maçonnerie. Cette condition fut réclamée par les artistes
pour mieux préserver leurs ouvrages de l'incendie. La gale-
rie du travail dut offrir également une construction distincte.
Elle était destinée, en effet, à donner à l'édifice un caractère
monumental; elle devait se prêter en outre à certaines dispo-
sitions spéciales, telles que la mise en mouvement des machines
et l'installation de grands appareils. Enfin la galerie de l'his-
toire du travail , comprise entre le jardin central et la galerie
des beaux-arts, eut aussi nécesssairement des limites inva-
riables.
On fut conduit à adopter, pour les divers groupes, les lar-
geurs suivantes, dans le sens du rayon :
Galerie des œuvres d'art 1 5 mètres.
i" massif : arts libéraux 6
Voie concentrique des arts libéraux 5
s** massif : arts libéraux et mobilier 9 3
Voie concentrique du mobilier 5
3' massif : mobilier et vêlement aS
Voie concentrique du vêtement 5
4'massif: vêtement et matières premières a3
Galerie du travail 35
Galerie des aliments i o
Total i5o
En ajoutant à ce nombre : le rayon du jardin central, 2o"85 ;
la largeur du promenoir intérieur, 5"°65; celle du portique de
l'histoire du travail, 8°*5o; celle du promenoir extérieur,
5 mètres; soit ensemble, ûo mètres, on retrouve le rayon de
la partie circulaire du Palais égal à 190 mètres (§ 10), ce
qui fait pour le petit axe 38 o mètres.
La partie rectangulaire qui raccorde les deux demi-cercles
s H. — PLAN DU PALAIS. 31
ayant une longueur de i lo mètres, on obtient, pour le grand
axe du palais, 4 90 mètres.
Le plan approuve par la Commission impériale offrait
des dispositions essentiellement favorables à la libre et facile
circulation du public. Les expositions prëcëdentes avaient laisse
à dësirer sous ce rapport. On n'y pouvait à certains jours ëviter
Tencombrement et, tandis que quelques voies étaient obstruées,
la plupart des autres étaient peu fréquentées, quelques-unes
même entièrement désertes. Ce fait ne tenait pas seulement
au tracé des voies, mais encore à la difficulté pour les visiteurs
de se diriger au milieu des produits.
Pour assurer en tout temps la circulation , il fallait répartir
aussi également que possible dans le Palais les mouvements de
la foule, lui offrir en grand nombre de larges voies de déga-
gement; il fallait enfin diriger le public, dès l'entrée, par un
classement facile à indiquer et à comprendre. Le système des
galeries concentriques et rayonnantes, qui a été défini plus
haut (S s), et qui avait pour but l'arrangement méthodique
des produits, avait donc aussi l'avantage de se prêter, autant
qu^on pouvait le désirer, à la circulation. On verra plus loin
(S âÂ) comment, grâce à des inscriptions bien placées et
donnant la clef de tout ce système, le visiteur pouvait à tout
instant se rendre compte du lieu qu'il occupait et trouver celui
où il désirait se rendre. Pour faciliter encore cette recherche,
on avait donné aux voies rayonnantes des désignations ana-
logues k celles des rues d'une ville. C'étaient : pour la section
française, les noms de nos anciennes provinces; pour les sec-
tions étrangères, les noms des pays installés de l'un ou de
lautre coté de ces voies.
Le Palais présentait les voies suivantes (pi. I, 11) :
Un vestibule, de i5 mètres de largeur, établi suivant le
32 CHAPITRE II. — CONSTRUCTION.
grand axe du Palais, du côté de la Seine, et allant de la grande
porte au jardin central. Ce vestibule donnait accès aux divers
groupes de produits.
Trois voies rayonnantes de lo mètres, correspondant aux
axes du Palais et conduisant aussi au jardin central. Ces voies
portaient les noms de rue de Paris, rue de Belgique, rue
de Russie.
Douze autres voies rayonnantes de 5 mètres, distribuées
entre les précédentes. On les appelait rues d'Alsace, de Nor-
mandie, de Flandre, de Lorraine, de Provence, des Pays-Bas,
de Prusse, d'Autriche, de Suisse, d'Afrique, des Indes et d'An-
gleterre.
Trois galeries concentriques de 5 mètres, portant les noms
de galeries des arts libéraux, du mobilier et du vêtement.
Un promenoir extérieur de 5 mètres, longeant la galerie des
aliments et permettant, suivant la saison, aux visiteurs, soit
de s'y abriter contre les intempéries, soit d'y rechercher le soleil
ou la fraîcheur.
Un promenoir intérieur de 5°',6o, longeant la galerie de
rhistoire du travail et donnant accès du jardin central aux ex-
positions des diverses nations.
La forme circulaire du Palais offrait, par rapport aux dis-
positions rectangulaires usitées pour ces sortes d'édifices,
l'avantage considérable de ne présenter ni angles ni impasses;
de sorte que la foule n'était jamais forcée de revenir sur ses
pas. Si l'on joint à ces facilités exceptionnelles celles qu'ap-
portaient le Parc et le jardin central, on comprend que la
circulation n'ait jamais été gênée, même dans les jours de
plus grande afflluence (tabl. 3 et 54).
Le programme de la Commission impériale ne compre-
nait pas seulement les dispositions à adopter pour le Palais en
s 12. — CONSTRUCTION DU PALAIS. 33
surface horizontale; il commandait aussi certaines données
relatives à Télëvation. Ainsi la galerie du travail devait être
assez haute pour communiquer un aspect de grandeur à Tëdifice
dont elle formait la ceinture; celle des œuvres d'art devait
avoir une hauteur telle que les galeries intermédiaires ne
pussent pas être aperçues de l'intérieur du jardin central.
Les galeries intermédiaires n'avaient pas, comme les deux
autres, des hauteurs déterminées. L'essence même du système
était de ne pas construire de halles uniformes pour recevoir
(les produits variables d'aspect et de dimension (S 2). 11 con-
sistait à avoir des salles distinctes pour chaque catégorie de
produits similaires. Ces salles devaient satisfaire aux conve-
nances de hauteur, d'éclairage et de décoration, particulières à
la nature des objets; elles devaient être, par rapport aux ga-
leries concentriques, comme des maisons alignées des deux
cotés d'une rue. Malheureusement, on craignit que le temps ne
permit pas de réaliser ce programme, et, malgré les regrets ex-
primés dans le comité des constructions , le système du comble
uniforme fut adopté, sous la réserve de surélever ce comble
aux points où il serait jugé indispensable de le faire.
Enfin, le plan du Palais, qui a répondu si complètement
aux exigences du classement et de l'installation, s'est prêté
facilement à la mise en place des produits, à la mise en mou-
vement des machines, à l'écoulement des eaux, à l'éclairage
et â la ventilation (.^.^ 96, 3â k 35).
s I a. — Construction dn Palais.
Le caractère provisoire du Palais et des raisons importantes
iréconomie ont fait bannir de la construction toute recherche
de décoration architecturale. Les projets primitifs de dôme,
de façade principale, de porte monumentale, de portique in-
3
M CHAPITRE II. — CONSTRUCTION.
lërieup, ont ëtë successivement abandonnés, et Ton s'est dès
lors exclusivement préoccupé de satisfaire aux données du pro-
gramme technique.
Le visiteur qui se dirigeait du jardin central vers la circon-
férence du Palais rencontrait successivement les constructions
suivantes (pi. II et III).
Le promenoir intérieur, sorte de marquise de 5°',65 de
hauteur, soutenue par des colonnes de fonte.
La galerie de l'histoire du travail, construite en moellons
et en béton. Elle avait 8°*,5o de hauteur, et elle était éclairée
par un lanterneau de 4 mètres d'ouverture. Un vélum porté
sur les entraits tamisait la lumière.
La galerie des œuvres d'art, qui venait ensuite, était cons-
truite aussi en maçonnerie et haute sous entrait de i i^'So, avec
lanterneau de 8 mètres d'ouverture. La combinaison d'écrans
et de vélums, en usage à Paris dans les expositions annuelles
de beaux-arts, était employée dans toute la section française.
Dans la section anglaise, on avait préféré le système adopté
au musée de Kensington et à l'exposition de 1869 à Londres,
lequel consistait en un vélum tendu au-dessous du lanter-
neau.
Les galeries intermédiaires (arts libéraux, mobilier, vête-
ment) étaient composées de fermes métalliques, que suppor-
taient des colonnes de fonte, rangées le long des voies concen-
triques de 5 mètres. Ces colonnes étaient distantes de 7",5o
dans la partie rectangulaire: dans la partie circulaire, leur
écartement variait avec la courbure. La hauteur sous entrait
était de 7",68; le lanterneau était couvert en zinc et fermé
sur les côtés par des lames de jalousie. Les jours étaient pra-
tiqués dans le comble et y occupaient, de chaque côté du lan-
terneau, une bande d'une largeur moyenne de G^^ay, qui pou-
.s 12. — CONSTRUCTIOIN DU PALAIS. 35
vait varier suivant les besoins des salles à éclairer. Le comble
des galeries intermédiaires a été surélevé dans la section fran-
çaise pour l'exposition des tapis.
Les voies concentriques de 5 mètres, régnant entre deux
combles consécutifs, avaient une hauteur de 6 mètres. Leur
toiture ëtait vitrée, et elles portaient un chéneau placé sur
le faite, recevant les eaux des toits et les déversant dans les
colonnes creuses qui supportaient les combles.
Venait ensuite la galerie du travail avec deux constructions
adjacentes, qui formaient, vers l'intérieur, un côté de la ga-
lerie du vêtement et la galerie des matières premières; à
i extérieur, la galerie des aliments et le promenoir. La galerie
du travail consistait en un vaste comble de â5 mètres de hau-
teur et de 34 mètres de portée, sans entrait, dont les fermes
étaient de doubles arcs de tôle, soutenus sur des pilastres
carrés également de tôle. Dans la partie courbe, ces fermes
étaient espacées de iS^çSo sur Taxe de la galerie et dirigées
suivant les rayons; elles étaient distantes de i5 mètres dans la
partie rectangulaire. L'arc double, ayant 33 mètres de corde
et 6 mètres de flèche, était lixé aux pilastres creux de tôle
de t8*,5o de hauteur, et relié par des pannes aux deux fer-
mes voisines. Chaque pilastre était surmonté d'un clocheton,
auquel était fixé un tirant, noyé dans l'épaisseur des poutres,
allant d'un côté à l'autre de la galerie et annulant la poussée
des arcs. Les jours étaient verticaux et fournis par de grandes
baies qui existaient sur les deux côtés de la galerie, et qui
occupaient les sept dixièmes de l'intervalle compris entre les
pilastres. L'espace entre les piliers de la galerie du travail
était rempli par un mur, percé d'ouvertures plus ou moins
nombreuses suivant les nécessités de 1 installation. Quant aux
lieux constructions adjacentes hautes de 7™,5o, leurs fermes
3.
36 CHAPITRE II. — CONSTRUCTIOiV
étaient également de tôle, et servaient de contre-forts latéraux
aux arcs de la grande galerie.
Le grand vestibule, d'une largeur de i5 mètres et dune
hauteur de 16 mètres, était formé par une série de combles
surbaissés reposant sur des piliers de tôle. 11 oiïrait de chaque
côté douze arcades égales : quatre donnant accès dans les
galeries des arts libéraux, du mobilier, du vêtement et des
matières premières, et les huit autres destinées à recevoir
des spécimens d'expositions des divers groupes. Les fenêtres
situées au-dessus de ces arcades étaient réservées aux vitraux
peints. Le vestibule était la seule des seize galeries rayonnantes
qui fût accusée dans la construction; les quinze autres n'étaient
marquées que par la disposition des vitrines; aussi produisaient-
elles un effet moins heureux que les galeries concentriques.
Cet inconvénient, inévitable avec un comble uniforme, n'eût
pas existé dans le système des constructions isolées, qui avait
d'abord été projeté (S 9 ).
La toiture était de tôle ondulée dans la galerie du travail
et les constructions adjacentes, ainsi que dans le vestibule;
elle était de zinc et de vitres dans tout le reste du Palais.
Quant au revêtement du sol, il était de béton dans les ga-
leries de l'histoire du travail, des œuvres d'art, des aliments,
dans les promenoirs, dans le vestibule, dans les voies circu-
laires et rayonnantes. Il était formé par un parquet dans la
galerie du travail. Enfin, les parties réservées aux installa-
tions ont été recouvertes, par les exposants, d'un plancher
dont l'élégance et la disposition variaient avec la nature et
l'arrangement des produits.
Le Palais communiquait avec le jardin central et avec le
Parc au moyen de seize ouvertures, qui pouvaient être fermées
par de solides portes de fer (tabl. 3). Il était ainsi, chaque
s 12. — CONSTRUCTION DU PALAIS. 37
soir k partir d'une certaine heure et pour cause de sûreté,
rendu inaccessible au public.
Au-dessus de ces seize portes se lisaient les inscriptions qui
en indiquaient les noms aux visiteurs. D'autres inscriptions,
situées entre les porles, sur le bord des marquises, faisaient
connaître les pays qui exposaient dans Tinlervalle compris
entre deux chemins rayonnants. Des hampes, fixées aux piliers
de la galerie du travail, portaient les pavillons de ces pays,
dont les villes principales étaient rappelées par des écussons.
De nombreux essais furent faits pour la décoration de la
façade extérieure du Palais; on adopta, en dernier lieu, sur
les indications de S. M. l'Empereur, une couleur grise avec
reflets métalliques, dont refi*et parut généralement satisfaisant.
Le comité des constructions avait reçu , pour résoudre toutes
les questions relatives aux travaux, la délégation de la Com-
mission impériale.
Le 3 9 août i865, ce comité approuva le devis général. Ce
document contenait, sous cinq titres, les clauses et conditions
générales relatives aux adjudications, à l'exécution des tra-
vaux, au règlement des dépenses, aux payements, aux cas
litigieux. Le devis général devait servir de base à tous les mar-
chés, et <^lre communiqué aux personnes se présentant pour
soumissionner les diverses entreprises.
Quant au mode de conclusion des marchés, il avait été réglé
par la Commission impériale, dans la séance du 1 1 avril i865.
La Commission admit l'adjudication comme règle, et le mar-
ché de gré à gré comme exception.
Le système d'adjudication adopté fut celui de l'adjudica-
tion restreinte. Le comité des constructions dressait une liste
des entrepreneurs admis à soumissionner. La nécessité d'être
38 CHAPITRE 11. — GONSTRUCTIOiV
prêt à jour fixe obligeait d'apporter dans les choix une certaine
sévérité; trop d'indulgence eût pu compromettre le succès de
l'entreprise. La liste arrêtée, le service de la construction du
Palais (liste (i) adressait à chaque entrepreneur un modèle de
soumission que celui-ci devait remplir et dans lequel étaient
rappelées les conditions essentielles du marché. L'entrepre-
neur indiquait le rabais auquel il consentait. La soumission
cachetée était ouverte devant le comité des constructions, qui
se réservait la liberté de ne pas accepter le rabais le plus
élevé, si ce rabais lui semblait téméraire ou de nature à en-
traîner des mécomptes.
Les marchés de gré à gré devaient être soumis k l'appro-
bation du comité, sur un rapport qui en justifiait la nécessité
ou la convenance. La décision du comité était dans ce cas,
pour les marchés importants, soumise à l'approbation de la
Commission impériale.
Une des mesures générales adoptées par le comité des cons-
tructions fut de réserver à la Commission le droit d'acheter aux
entrepreneurs, à un prix déterminé, les matériaux fournis en
location. On voulait ainsi prévoir le cas où le bâtiment aurait
été conservé.
La Commission traita de gré à gré pour les grands travaux
métalliques, c'est-à-dire pour la galerie du travail et pour
les galeries intermédiaires. Il fallait, pour ces vastes entre-
prises, des maisons fournissant toutes les garanties désirables
par leur honorabilité et par leurs moyens de production. Le
temps pendant lequel la quantité considérable de métal à em-
ployer resterait engagée dans la construction, la perte d'intérêt
qui en résulterait pour le fournisseur, l'incertitude des prix à
la fin de l'entreprise, furent considérés comme des motifs pé-
remptoires pour exclure ici, comme peu profitable, tout marché
s l± — CONSTRUCTION DU PALAIS. 39
à loyer, el, par suite, pour imposer l'achat du métal comme
base du traite.
En conséquence de ces décisions, le lotissement des grands
travaux métalliques se fit de la manière suivante : trois entre-
preneurs pour la galerie du travail et pour les galeries adja-
centes; deux, pour les galeries intermédiaires.
Quant aux travaux de terrassement et de maçonnerie, ils
furent adjugés, sur série de prix, à un seul entrepreneur.
On prit un entrepreneur pour le chevronnage, un pour la
couverture de zinc, un pour la vitrerie, deux pour la pein-
ture, trois pour le revêtement du sol, quatre pour les portes,
un pour les paratonnerres.
En résumé, le nombre des entreprises fut de dix-neuf pour
le Palais.
Le bâtiment de TËxposition universelle, construit dans les
conditions qui viennentd'étre indiquées, a coûté 1 1,788,03/1 fr.
98 cent. 11 avait une surface couverte de 1 58, 1 88 mètres carrés,
ce qui fait ressortir la dépense à 76 fr. 81 cent, par mètre.
La dépense totale et la dépense spécifique se répartissent de
la manière suivante sur les différents chapitres de la cons-
truction :
Dt'penic
TerrassemeDtj», maçonneries , charpentes en p«n«touic. „4ire JJ^rac;, j
bois 1,854,768' 93'= 12' 10'
Charpentes métalliques 7i97^'799 ^^ ^^ ^^
Chevronnage, couverture de zinc, vitrerie.. . 87^,070 81 5 70
Peinture, vélum, décoration 667,890 89 3 71
Planchers, dallages, portes, dépenses di-
verses 206,697 34 1 34
Personnel et frais généraux 309,798 58 1 94
ToTALX 1 1,783,024' 93« 76' 81*^
40 CHAPITRE IL — CONSTRUCTION.
S 1 3. — Établissement du Parc.
Le Parc comprenait Tenceinte du Champ de Mars, déduc-
tion faîte du Palais et du Jardin. Le terrain y présentait géné-
ralement peu de relief, excepté dans la partie située à Tangle
du quai d'Orsay et de Tavenue de Labourdonnaye , où étaient
le vallonnement du lac et le passage conduisant à la Berge
(pL II).
Le Parc était sillonné par un double système de voies de
circulation : dix voies principales de 8 mètres et au-dessus,
portant le nom à'avemies et correspondant à des voies rayon-
nantes du Palais; des voies ayant moins de 8 mètres de largeur,
portant le nom à'alUes et découpant de la façon la plus variée
les espaces limités par les avenues. Une grande voie circulaire,
appelée le Grand boulevard^ formait, à une distance variant
de 5o à 90 mètres, une ceinture continue autour du Palais
et reliait entre elles les diverses avenues.
Le système qui avait fait donner aux voies rayonnantes du
Palais des noms de pays ou de province fut étendu au Parc.
Ainsi Ton avait : les avenues de Bourgogne, de Guyenne, de
Hollande, de Brabant, d'Europe, d'Allemagne, de Suisse,
d'Orient et des Etals-Unis. Les allées portaient des noms ana-
logues, indiqués au public par des écriteaux.
Trois boulevards de 8 mètres, désignés par les noms de
boulevard du Nord^ du Sud et de Wmst, séparaient le Parc
des annexes adossées à la clôture.
La ligne ferrée établie autour du Palais, pour le transport
et la mise en place des produits (S 35), se raccordait avec le
chemin de fer de ceinture et par suite avec le réseau du conti-
nent, au moyen de voies posées dans les avenues des Etats-
Unis et d'Orient. Le long du boulevard de l'Ouest s'élevait le
s 13. — ÉTABLISSEMENT DU PARC. /il
portique qui permettait aux visiteurs arrivant par la gare du
Champ de Mars de se rendre à couvert jusqu'au Palais. Deux
autres portiques, ceux de Labourdonnaye et de Suffren, ren-
daient le même service aux visiteurs arrivant par les avenues
extérieures de même nom; ils communiquaient avec le Palais
par six portiques perpendiculaires aux avenues et aboutissant
aux six rues intérieures de la partie rectangulaire.
Le public avait accès dans le Parc au moyen de douze
portes : la grande-porte et les portes de TUniversitë, Rapp,
Labourdonnaye, SaintrDominique , de TËcole, Dupleix, Kleber,
SufTren, Desaix, de la Gare, de Grenelle (pi. II et III).
Entre le Grand boulevard et le Palais étaient répartis les
huit groupes de générateurs à vapeur qui alimentaient les
machines motrices placées dans la galerie du travail. Les che-
minées de ces appareils étaient séparées du promenoir exté-
rieur par une distance de 3 o mètres environ , qui avait semblé
suffisante pour écarter les dangers d'incendie.
Les constructions et les industries caractéristiques de chaque
province et de chaque contrée étaient disséminées dans les sec-
lions respectives du Parc, d'après les convenances de la déco-
ration et de la perspective. On y voyait les types les plus divers :
risbah du paysan russe, la métairie hollandaise et les maisons
d*ouvriers de la France, de l'Autriche et de la Belgique; les
habitations de la Suède et de la Norwége; des maisons d'école,
une église catholique, un temple protestant. L'Orient lui-même
y était représenté, entre autres spécimens remarquables, par
une mosquée turque, un caravansérail égyptien, une maison
japonaise et le palais du bey de Tunis (§ ko).
Les industries que leur fonctionnement bruyant ou l'em-
ploi du feu excluaient du Palais avaient trouvé asile dans le
Parc: elles y élaboraient leurs produits sous les yeux du public.
/i2 CHAPITRE FI. — CONSTRUCTION.
C'est ainsi qu on pouvait suivre les opérations d une cristalle-
rie, d'une blanchisserie, d'un four à porcelaine, d'une fabrique
de glace artiflcielle, de plusieurs boulangeries. Quelques mé-
tiers manuels offrant un certain caractère d'originalité figu-
raient aussi dans le Parc; on remarquait surtout les tailleurs
de diamant de la Hollande et les artisans de l'Egypte et du
Soudan.
La région sud-est du Champ de Mars fut consacrée k divers
produits de l'agriculture française, dont la majeure partie était
exposée dans l'annexe de Billancourt (S 1 6). C'est là qu'avaient
été installés une ferme de la Brie avec son bétail, des lai-
teries, une basse-cour et divers spécimens de constructions
rurales.
Le Parc fut ainsi d'un très-grand secours pour certaines
expositions. On peut même dire que, par suite des exigences
multiples auxquelles la Commission n'a pu toujours résister,
il a été plus envahi par les constructions que ne l'eût voulu
la seule considération de l'effet pittoresque.
Cet empressement des exposants à rechercher des places
dans le Parc justifia pleinement le choix du Champ de Mars,
qui seul permettait de disposer d'un vaste espace autour du
Palais. Il montra, en outre, combien l'importance du concours
de 1867 avait été rapidement appréciée dans tous les pays.
La Commission se réserva d'ailleurs le contrôle et la révision
des plans fournis par les exposants, afin d'empêcher que l'har-
monie ne fût détruite par des constructions mal placées ou
de dimensions exagérées, qui seraient venues interrompre les
lignes de perspective ou former un contraste choquant avec
les bâtiments voisins. Un règlement spécial fut publié, à cet
effet, par la Commission impériale, le 29 mai 1866.
L'exécution de ce règlement fut confiée au service spécial
s IV — ÉTABLISSEMENT DU JARDIN. /i3
charge de rétablissemenl du Parc (liste U). C'est ce service
qui présida aux vallonnements, au trace des ailëes et des
rivières, à la disposition des pelouses et des massifs, à Tamé-
nageroent des cascades, à la plantation des grands arbres,
enfin, à la création du Jardin, dont il va être question
ci-après.
Le Parc a été, de l'avis de tous, l'un des principaux attraits
de l'Exposition : la meilleure preuve du succès qu'il obtint c'est
qu'il fut, avec le Jardin, la partie que le public a le plus regretté
de voir disparaître.
s ili, — Ëtablissemeut du Jardin.
Les plantes que l'on cultive, soit pour l'utilité de l'homme,
soit pour son agrément, ne peuvent être exposées comme les
autres produits industriels : pour les montrer à l'état vivant,
il faut obéir à des convenances spéciales. Aussi les expositions
antérieures à i85o ne les ont-elles point comprises dans leur
programme. La longue durée des concours, le défaut d'espace,
la difficulté et la cherté du transport des plantes, les soins
continuels que réclame leur entretien, la température élevée
dont quelques végétaux ont besoin pour ne pas périr, avaient
été des obstacles devant lesquels on s'était d'abord arrêté.
Une première tentative fut faite, en i855, par la société
impériale et centrale d'horticulture. Elle eut un plein succès.
Pendant cinq mois, on put admirer aux Champs-Elysées les
plantes et les fruits remarquables de l'Angleterre, de la Bel-
gique, de l'Allemagne et de quelques-unes de nos colonies.
Dopuis cette époque, d'autres expositions d'horticulture ont
été ouvertes : a Bruxelles en i864, à Amsterdam et à Erfurt
on i865; à Londres en 1866; mais elles n'ont duré que quel-
ques joui*s. Elles différaient des expositions organisées dans tous
!iU CHAPITRE IL — CONSTRUCTION.
fes pays de l'Europe, jusqu'alors, par la présence de végétaux
ou de fruits provenant de l'étranger, innovation qu'ont rendue
possible les nouveaux moyens de communications rapides.
Encouragée par ces précédents, la Commission impériale
de l'Exposition de 1867 décida la création du Jardin (S 10),
et y affecta une surface de 5 hectares environ , dans l'angle du
Champ de Mars compris entre les avenues de Labourdonnaye
et de Lamothe-Piquet.
Le but scientifique et industriel ne fut pas le seul que pour-
suivit la Commission ; elle voulut encore fournir un spécimen
aussi complet et aussi instructif que possible de l'art des jardins
et donner ainsi à l'Exposition un nouvel attrait.
La Commission impériale n'a rien négligé pour atteindre
ce double but : d'un terrain nu et plat elle a fait en quelque
sorte une vallée pittoresque. Une pelouse, semée de massifs
d'arbres ou d'arbustes, couvrit les côtés de cette vallée, au fond
de laquelle serpentait une rivière coupée de ponts artistiques.
Au milieu, sur un monticule qui dominait l'ensemble du Jar-
din, s'éleva une serre monumentale, ou palais de verre, desti-
née aux grands végétaux exotiques et précédée d'un élégant
vestibule. Cette serre abrita une partie des fleurs et des fruits
apportés pour les concours de quinzaine (S 67).
De chaque côté de la serre furent établis deux aquariums
alimentés, l'un par l'eau douce, l'autre par l'eau salée. L'aqua-
rium d'eau douce était une sorte de grotte autour de laquelle
on avait établi des bacs destinés aux diverses espèces de pois-
sons de rivière; le dessus de la grotte servait de belvédère. On
y arrivait par des escaliers taillés dans le roc, et le visiteur
voyait, sous ses pas, sourdre des filets d'eau qui retombaient
en cascade dans un lac orné de plantes aquatiques. L'aqua-
rium était alimenté, dans le principe, par l'eau de la Seine.
s 14. — ÉTABLISSEMENT DU JARDIN. Û5
Cette eau fut remplacée, au mois de juin, par celle de la
Dhuys, qui est beaucoup plus claire. Le remplissage des bacs
exigeait 176 mètres cubes d'eau par qU heures. L'établisse-
ment d'Huningue a fourni à l'aquarium d'eau douce 5,a/ii
poissons, crustacés, mollusques, etc. Une certaine quantité a
été en outre offerte par onze exposants. La mortalité a été
de i,o85.
L^aquarium consacré aux animaux de la mer fut alimenté
par 600 mètres cubes d'eau salée amenée des côtes de la
Normandie, et qui coûtèrent en moyenne i5 francs la tonne.
Lne pompe à vapeur faisait constamment remonter cette eau.
pour l'aérer, depuis le niveau du sol jusqu'au sommet de la
construction, d'où elle retombait dans les bacs; l'eau était
ainsi constamment agitée et pouvait être conservée pendant
plusieurs semaines assez pure pour entretenir la vie des pois-
sons. Cet aquarium se composait de deux grottes établies
aux deux extrémités d'un monticule de rochers sur lequel
étaient plantés des arbres verts. Entre les deux grottes, on
avait disposé une sorte de chambre aquatique, décorée de ro-
cailies, de stalactites et de stalagmites; le pourtour et le pla-
fond même de cette pièce souterraine étaient garnis Tde glaces,
de telle sorte que le visiteur pouvait se croire au fond de la
mer. 11 voyait, en effet, s'ébattre autour de lui, comme s'il
eût été plongé dans l'Océan, les raies, les squales, les crus-
tacés, au milieu de paysages formés par des rocs, des coraux,
des coquillages et des plantes marines.
Près de la clôture du Jardin on établit les serres et les
abris pour les plantes nées sous d'autres climats que celui de
Paris, ainsi qu'une immense tente consacrée aux expositions
de fleurs, de légumes et de fruits.
Enfin, les pelouses furent ornées de kiosques et de pavillons
^i6 CHAPITRE II. - CONSTRUCTION.
élégants. Dans des corbeilles ménagées autour de ces pelouses
vinrent successivement prendre place les végétaux utiles ou
d'agrément présentés par les exposants; quelques-uns de ces
emplacements furent couverts de tentes, destinées à protéger
les plantes fleuries contre les ardeurs du soleil ou contre la
pluie. Un vaste parallélogramme, près de TEcole-Militaire,
reçut une grande quantité d'arbres fruitiers taillés sous des
formes diverses; enfin, une galerie, ménagée dans le soubas-
sement de la grande serre, servit à l'exposition des instru-
ments usuels du jardinage.
La Commission impériale fît tous les frais de l'établisse-
ment du Jardin, en ce qui concernait les terrassements, les
allées, les ruisseaux et les pelouses. Pour les aquariums, elle
fut généreusement aidée par le Ministère de la marine et par
celui de l'agriculture, du commerce et des travaux publics.
Enfin elle contribua par une large subvention à la construc-
tion de la grande serre. Quant à ce qui avait trait aux expo-
sitions particulières, aux constructions et aux abris des arbres
et des fleurs, la dépense en fut laissée à la charge des expo-
sants eux-mêmes. Ceux-ci furent, en outre, soumis, comme
ceux du Parc, au règlement du 29 mai 1866 (§ i3) pour le
contrôle à exercer par la Commission impériale sur leurs projets
d'installation.
s if). — Etablissement de la Berge.
Le Champ de Mars n'étant séparé de la Seine que par le
quai d'Orsay, la Commission impériale voulut utiliser celte
proximité du fleuve pour doter l'Exposition de nouvelles faci-
lités d'accès et de nouveaux éléments d'intérêt (S 10). A cet
eff'et, il suffisait de relier le Parc à la Berge, de façon que les
visiteurs pussent passer de l'un à l'autre par des vallonnements
s J5. — ÉTABLISSEMENT DE LA BERGE. 47
à penle douce, que la chaussée d'Orsay franchirait sur un pont.
Celte Berge elle-même devait offrir un débarcadère pour les
passagers amenés par les bateaux à vapeur^ et un champ d'ex-
position parfaitement approprié à tous les objets auxquels
le Palais donnerait difficilement abri. Là furent placés les appa-
reils dont le fonctionnement ou Tinstallation réclame le voisi-
nage de Teau , tels que les machines hydrauliques, les machines
marines, les engins de sauvetage. Enfin la flottille de plaisance
y trouva un port de stationnement.
L'aménagement de la Berge consistait dans la confection
d une plate-forme insubmersible et défendue contre l'action du
courant sur toute l'étendue comprise entre les avenues de Suffren
et de Labourdonnaye. L'étiage de la Seine est à la cote 3 4°*,74
au-dessus du niveau de la mer. Depuis l'année 1669 j^^^^'en
1860, les plus fortes crues ont varié de 5",75 à 8°*,53 au-
dessus de cet étiage. Ces crues ont été presque toutes hivernales ;
il n'y a eu, pendant ce laps de temps, que deux crues impor-
tantes de printemps et d'été, et elles ont atteint respectivement
les hauteurs de 5°',87 et 5™,83. On pouvait donc pour ces
dernières sortes de crues admettre un chiffre d'environ 5",75,
qui correspondait à une hauteur de 3o™,5o au-dessus du
niveau de la mer, ou de a"", 7 a au-dessous du seuil du Palais,
placé, comme on l'a dit, à la cote 33°^,ââ ou à 8"", /i 8 au-dessus
de rétiage. C'est ce niveau qui fut adopté pour la plate-forme
et jugé suffisamment élevé pour la mettre h l'abri des hautes
eaui.
(>uant à la largeur de la plate-forme, elle était déterminée
par sa destination même. Cette plate-forme devait, en effet,
recevoir, adossé au mur du quai, un hangar de machines ma-
rines dont la largeur ne pouvait être moindre de 1 3 ou 16
mètres, d'après les dimensions mêmes des appareils à y instal-
48 CHAPITRE 11. — CONSTRUCTION. '
I
1er. En ménageant au devant de ces hangars une zone de 1 1
ou 1 â mètres pour la circulation du public, on arrivait à une
largeur de 26 mètres; c'est celle qu'on adopta.
En résumé, l'établissement de la Berge comprit la confection
d'un terre-plein long de 5oo mètres, large de â 5 et arasé à
5",5o au-dessus de l'étiage. L'exécution du travail fut mal-
heureusement traversée par les circonstances les plus défavo-
rables. Des pluies presque continuelles amenèrent une série
de crues au nombre de six, et d'une durée totale d'au moins
deux mois et demi, qui vinrent successivement détruire ou
compromettre les résultats obtenus précédemment. Ces crues,
dont le maximum ne s'éleva pas à plus de o"",9 5 au-dessus du
niveau adopté pour la plate-forme de la Berge, ont justifié le
choix de cette donnée. Malgré ces divers contre-temps, les tra-
vaux furent terminés dans les premiers jours d'avril, et la Berge
ne tarda pas à devenir le rendez-vous des visiteurs, qu'y atti-
raient le mouvement de la navigation sur le fleuve et la gran-
deur des installations établies dans les hangars.
Le Parc était mis en communication avec la Berge par une
petite vallée, au fond de laquelle était creusé un lac et sur la-
quelle était jeté le pont d'Orsay, Ce pont offrait la première
application de l'acier faite en France à une œuvre d'art. La
largeur du pont était de 21 mètres, dont 12 mètres étaient
occupés par les trottoirs et g mètres par la chaussée; l'arc
avait 26 mètres d'ouverture et 35 centimètres de hauteur à la
clef. Nonobstant une si grande légèreté, le pont d'Orsay résista
aux épreuves les plus sévères et supporta, pendant l'installa-
tion, des charges considérables sans se déformer. Le pont
d'Orsay avait été fourni en location; il a été, depuis lors, ré-
tabli sur une route départementale dans le département d'IUe-
et-Vilaine.
16. — ANNEXE DE BILLANCOURT. A9
Une seconde communication reliait, à l'aval du pont dlëna,
la Berge à la section anglaise du Parc. C'était un tunnel long
de 5o mètres, haut et large de 3 mètres, qui était établi sous
le quai.
De part et d'autre du pont d'Orsay, la Commission impé-
riale avait fait construire, pour les grandes machines marines,
deux hangars vitrés ayant une longueur de 78 mètres, une
largeur de i3"*,5o et une hauteur de 9 mètres sous entrait^*^
En outre, un petit pavillon en maçonnerie, contigu au pont
d'Iéna et destiné aux appareils de marine de petite dimension ,
faisait pendant au pavillon du service hydraulique. Cette der-
nière construction abritait les pompes qui alimentaient le ser-
vice haut du Champ de Mars (S 3â). Enfin, d'autres pavillons
établis sur la Berge étaient consacrés au matériel de la navi-
gation de plaisance et du sauvetage (S 3i), à celui des pompes
et appareils élévatoires de tout système, ainsi qu'à un labora-
toire de chimie, où eurent lieu des conférences intéressantes et
de curieuses expériences sur les procédés les plus nouveaux de
la science (pi. I, II et III).
s 16. — Établissement de Tannexe de Billancourt.
La représentation de l'agriculture avait été fort incomplète
aux expositions universelles qui ont précédé celle de 1867.
Ainsi Ton n'y voyait ni spécimens de constructions rurales ni
animaux vivants. En se bornant à exposer des produits et des
machines agricoles, on privait l'agriculture , non-seulement de
ses véritables moyens de manifestation, mais encore de son
plus grand attrait. Il fallait y joindre des modèles de fermes
ou d'usines agricoles; il fallait encore montrer en action les
' Chacno de ces pavillons a coAté, en location, a 6,000 francs, soit, par mètre
•op^ciel. 9 5 francs.
50 CHAPITRE II.— CONSTRUCTION.
appareils et les procèdes de culture. C est ainsi qu'on fut con-
duit à chercher dans la banlieue de Paris un vaste terrain pour
y constituer à la fois un champ d'expériences et une annexe
nécessaire à l'exposition complète du matériel agricole.
Parmi les emplacements offerts, la Commission fixa son
choix sur Tile de Billancourt, qui présentait, sur une étendue
de 3o hectares environ, un sol de consistance moyenne, propre
à des essais variés de culture. Cette île est éloignée environ
de U kilomètres du pont dléna et de i kilomètre des forti-
fications; elle est traversée par un pont jeté sur la Seine, de
telle sorte qu'on y accède facilement à pied ou en voiture. On
pouvait s'y rendre du Champ de Mars, soit par le chemin de
fer de ceinture, conduisant au Point-du-Jour, soit par le che-
min de fer américain, conduisant au boulevard des Princes,
soit par l'omnibus des Moulineaux, conduisant k l'île même.
Mais la voie la plus fréquentée, la plus agréable en été et la
plus économique, fut celle des bateaux à vapeur. La Commis-
sion impériale, qui avait fait créer une ligne de bateaux entre
Bercy et le Champ de Mars, décida la compagnie à prolonger
son service jusqu'à Billancourt. Cette ligne fonctionne encore
régulièrement entre le pont Napoléon et le Point-du-Jour
(§39).
L'ile de Billancourt servit à exposer à la fois les animaux,
les divers produits du travail agricole et les méthodes de pro-
duction; elle complétait le Parc pour les sixième et huitième
groupes. Certaines expositions étaient périodiques, par exemple,
celle des animaux vivants, pour lesquels il avait été institué
quatorze concours se succédant chaque quinzaine (S 47).
D'autres expositions étaient permanentes, comme celle des
constructions rurales et des machines agricoles. Celles de ces
machines qui se trouvaient au Champ de Mars pouvaient être
5 16. — ANNEXE DE BILLANCOURT. 61
transportées au champ d'expériences, à Tépoque des concours
d^nstrunients.
On a vu a Billancourt des animaux venus de différentes pro-
vinces de la France ainsi que des pays étrangers, et remar*
quables soit comme types reproducteurs, soit comme animaux
de service ou comme animaux gras. Des étables et des écuries
élaient construites d'après les systèmes les plus récents. Sous
des abris spéciaux fonctionnaient les batteuses, les hache-paille,
les coupe-racines, les cribleuses. A ces spécimens des travaux
de la ferme se rattachaient des expositions concernant les in-
dustries qui y sont souvent annexées, telles que les distilleries,
les sucreries, la Glature, la fabrication du beurre et des fro-
mages, celle des briques et des tuyaux de drainage, l'éduca-
tion des abeilles. Ailleurs étaient les instruments de labourage,
de culture et de récolte, mus par la vapeur ou par des ani-
maux; ailleurs encore, les spécimens de prairies naturelles et
artificielles, ainsi que les cultures perfectionnées de la vigne,
du tabac, du houblon, des céréales, des racines. Enfin, des
cultures de produits horticoles ou maraîchers qui n'avaient pu
trouver place dans le Jardin furent admises à Billancourt.
Une commission consultative internationale (liste i8) avait
été instituée pour organiser cette exposition; elle fut chargée
de la confection des plans, de l'installation des exposants et de
la direction des concours, et elle publia, dans un document
spécial, le programme de ses travaux.
Les frais d'aménagement généraux de Billancourt étaient
seuls à la charge de la Commission impériale ; ils ont été de
7&,o8o francs 7/1 centimes. Les exposants avaient naturelle-
ment à supporter eux-mêmes les dépenses de leur installa-
tion, c'est-à-dire : l'érection des constructions diverses, Taména-
gement du terrain, le service des animaux, les gazonnements,
52 CHAPITRE IL — CONSTRUCTION.
les semis, les plantations, les soins de culture. Toutefois, eu
vue de faciliter aux éleveurs les moyens d'exposer leurs pro-
duits et de les attirera ce concours, la Commission impériale
leur concéda gratuitement les emplacements et installations
nécessaires dans les abris qu'elle fit construire. En outre, pour
atténuer autant que possible les charges des exposants, la
Commission permit la vente journalière et la livraison immé-
diate des animaux vivants et des produits promptement alté-
rables; elle autorisa aussi cette vente et la livraison après rem-
placement pour les instruments agricoles. Elle se réserva,
comme pour le Parc et pour le Jardin, le contrôle des cons-
tructions, d'après un règlement spécial qui fut rendu à cet
effet le 2g mai 1866.
Telles furent les principales installations de l'île de Billan-
court. Bien que cette exposition n'ait pas eu auprès des gens
du monde un succès bruyant, auquel d'ailleurs elle ne pouvait
prétendre, elle a offert pour les gens spéciaux un sérieux inté-
rêt. A ce point de vue, le succès en a été réel, et, si on le me-
sure aux faits statistiques, qui en sont la meilleure expression
(S 2 1, tabl. 10 et 55), on peut dire que l'exposition de Billan-
court n'est restée au-dessous d'aucun des concours du même
genre qui l'ont précédée.
$ 17. — RÉPARTITION DES ESPACES. 53
CHAPITRE III.
ADMISSIOIN.
S 1 7. — Répartition des espaces entre les divers pays.
La répartition des espaces entre les divers pays a été l'une
des tâches les plus difficiles de la Commission impériale. Bien
que Tespace offert aux exposants, surtout en tenant compte
du Parc, du Jardin et de Billancourt, fût beaucoup plus con-
sidérable qu'aux expositions précédentes, ce partage a offert
de sérieuses difficultés, qui tiennent à deux motifs. En premier
lieu, plusieurs pays qui n'avaient figuré encore à aucune expo-
sition universelle se sont présentés cette fois et sont venus
augmenter le nombre des ayants droit; en second lieu, les
exposants des autres pays sont accourus en beaucoup plus grand
nombre que par le passé (tabl. 10 et 11).
Les avantages des expositions universelles étaient surtout
connus des Français et des Anglais; la notion ne s'en est pro-
pagée qu'avec le temps chez les peuples voisins. En outre , de
récents traités de commerce ont porté les agriculteurs et les
industriels étrangers à se présenter sur le marché français.
C'est à cette double cause qu'il faut notamment attribuer l'em-
pressement que les peuples allemands ont manifesté, même
après la guerre de 1866.
Dans la répartition du Palais entre les différentes nations,
on a fait entrer en ligne de compte bien des conditions di-
verses : ainsi l'espace occupé dans les expositions antérieures
|iar chaque pays, le nombre des demandes de ses exposants,
sa population, ses forces productives, ses exigences, son im-
portance politique, enfin sa proximité de Paris et les facilités
&& CHAPITRE III. — ADMISSION.
plus OU moins grandes qu'il avait pour y envoyer ses produits.
Ces données si complexes ont oblige de remanier le partage
plus de vingt fois.
Préoccupée, avant tout, d'exercer une large hospitalité à
regard des étrangers, la France s'est contentée, dans le Palais,
d'un espace sensiblement égal à celui qu'elle occupait en 1 855;
la suriface attribuée aux autres nations a été, au contraire,
augmentée en moyenne de 5o pour loo. Pour la première
fois, le pays qui organisait l'Exposition n'a gardé qu'un empla-
cement inférieur à la moitié de l'emplacement total; la France
n'avait, en effet, que 67,000 mètres carrés sur 1 53, 000, soit
environ /i3 pour 100 (tabl. 8).
En ce qui concerne la répartition du Parc entre les diffé-
rentes Puissances, des difficultés particulières se sont présen-
tées dès l'origine. En effet, contrairement aux prévisions de la
Commission impériale, on était généralement porté à croire,
en 1 865 , que les visiteurs aimeraient à rester dans le Palais et
n'éprouveraient nul désir d'en sortir; que d'ailleurs le Champ
de Mars, où il serait difficile d'improviser de la verdure et des
plantations, n'offrirait qu'un jardin peu agréable et aussi im-
praticable pendant la chaleur que pendant les jours de pluie.
Aussi les grandes nations ont-elles généralement refusé dès
le principe d'occuper dans le Parc les espaces proportionnels
à ceux qui leur avaient été attribués dans le Palais et dont
l'arrangement aurait entraîné de grandes dépenses et de grands
efforts.
Cette circonstance a permis de laisser des emplacements
plus considérables aux petites nations, qui les demandaient
instamment. Celles-ci voyaient, dans l'utilisation du Parc, le
moyen d'augmenter leur surface, trop restreinte dans le Palais,
et aussi l'occasion d'exposer des spécimens plus complets de
$ 18. — EXPOSANTS ÉTRANGERS. 55
leur industrie, des modèles en grandeur naturelle de leur ar-
chitecture nationale.
En somme la rëpartition du Parc a donne lieu à autant de
remaniements que celle du Palais. On a dû tout d'abord tenir
compte du caractère propre de chaque pays et de Toriginalitë
«
des constructions qu'il pouvait avoir à montrer; il a fallu, à
la fin, donner satisfaction dans une certaine mesure aux reven-
dications tardives d'espace qu'ont faites les grandes nations.
La Berge de la Seine et les emplacements réserves aux
expositions flottantes n'ont été occupés que par deux pays : la
France et TAngleterre.
Quant au Jardin, il n'a donné lieu à aucune répartition, en
raison même des convenances de l'aménagement. Il a été en-
tièrement disposé par les soins de la Commission impériale,
et les différentes nations n'ont eu qu'à apporter leurs produits
aux concours de quinzaine et k les installer dans des emplace-
ments réservés d'avance (S 47).
Huit pays ont pris part à l'exposition agricole de l'ile de Bil-
lancourt; mais la France et la Grande-Bretagne y étaient seules
représentées par un grand nombre d'exposants (tabl. 10 et 1 1).
s 18. — Admission des exposants étrangers.
Ladmission des exposants étrangers a été réglée d'après
deux principes différents. Tantôt on a fait un choix parmi les
producteurs, et l'on n'a admis que ceux qui ont été jugés les
plus dignes; tantôt, on a accueilli indistinctement toutes les
demandes. Ce dernier système a été suivi notamment pour
les Etats de ^Allemagne. Les commissaires chargés dans ces
Etats de ladmission des exposants ne se considéraient pas
comme ayant le droit de repousser la demande d'un seul agri-
celteur ou d'un seul industriel. Un tel système ne saurait être
56 CHAPITRE III. — ADMISSION.
g^nëralisé sans de véritables impossibilités pratiques ; car, le
nombre des candidats aux expositions augmentant de plus en
plus, on ne pourrait les admettre tous indistinctement sans ex-
céder les limites des plus vastes constructions, et sans encoura-
ger la mëdiiM^ritë aux dépens du mérite. Les plus belles instal-
lations, qui ont le plus besoin d'étendue, seraient inévitablement
mutilées pour faire place à celles que rien ne recommande.
Il est bon que la simple admission à une exposition universelle
soit considérée comme un honneur et une distinction.
Dlautres différences ^sont à signaler dans l'admission des
exposants étrangers. Tantôt le travail a été centralisé par une
commission siégeant dans la capitale et y recevant les de-
mandes des producteurs; tantôt il a été effectué par des comi-
tés locaux , sous la haute direction et le contrôle d'une commis-
sion centrale. Ces comités ont été quelquefois constitués spécia-
lement par les autorités locales, en vue de l'Exposition; d'autres
fois aussi , ils ont été formés au moyen de corporations ayant une
existence permanente, telles que les chambres de commerce,
les chambres d'agriculture, les sociétés d'ingénieurs.
Quel qu'ait été le mode employé, l'admission des exposants
a entraîné pour la plupart des pays des difficultés sérieuses,
en raison de la disproportion qui a presque partout existé
entre l'espace accordé et les demandes reçues.
s 19. — Admission des exposants français. (Groupes 11 à VII et X.)
L'admission des exposants français s'est faite d'après les
bases posées par le règlement général. La Commission impé-
riale commença par répartir la section française du Palais
entre les diverses classes de produits, et, le 3i juillet i865,
elle publia le tableau de cette répartition. Des comités d'ad-
mission furent ensuite institués à Paris (arrêtés du 3 1 juillet et
s 19. — EXPOSANTS FRANÇAIS. 57
du 5 août i86B), pour les produits de l'agriculture et de Tin-
dustrie (liste lo). Ces comitës ëlaient au nombre de quatre-
vingir-dix , ils correspondaient aux quatre-vingt-dix classes des
groupes II à X. Des comités spéciaux furent nommés, comme
nous le verrons ci-après (S so), pour l'admission des oeuvres
d art et des objets de l'histoire du travail.
Les comités d^ad mission avaient pour fonctions principales :
1 "* De donner leur avis sur les demandes adressées pour des
producteurs ou des groupes de producteurs, soit par les inté-
ressés eux-mêmes, soit par des corps ou sociétés qui se seraient
chargés de les réunir;
3^ De répartir, entre les personnes dont ils proposaient l'ad-
mission , l'espace attribué à chacune des classes de la section
française ;
3"" D organiser, comme il sera dit au chapitre suivant (S â4),
l'installation des produits de leurs classes respectives;
6^ D'examiner les réclamations portant sur les refus d'ad-
mission ou sur le classement adopté, et de transmettre un avis
motivé à la Commission impériale.
Ces diverses fonctions furent remplies avec un zèle dont on
n eut jamais qu'à se louer. Aucune institution ne montra mieux
la fécondité du principe d'administration , qui consista à asso-
cier aux efforts de la Commission impériale ceux d'un nombre
considérable de collaborateurs (S i, tabl. i).
I>es comités d'admission devaient être secondés en province
par les comités départementaux. La mission de ces derniers
comités est ainsi définie par l'article 3 du Règlement général :
i"" Faire connaître dans toute l'étendue du département les
mesures concernant l'organisation de l'Exposition , et distribuer
les formules de demande d'admission ainsi que les autres do-
cuments émanant de la Commission impériale;
58 CHAPITRE III. — ADMISSION.
3** Signaler, avant le 3i octobre i865, les principaux ar-
tistes, agriculteurs et manufacturiers, dont ladmission à l'Ex-
position universelle semblait particulièrement utile à Tëclat
de cette solennité;
3"* Provoquer les expositions de produits agricoles du dë-
partement;
4"* Instituer une commission de savants, d'agriculteurs, de
manufacturiers, de contre-maîtres et autres hommes spéciaux,
pour faire une étude particulière de TExposition universelle,
et pour publier un rapport sur les applications qui pourraient
être faites, dans le département, des enseignements qu'elle
aura fournis;
5** Préparer, par voie de souscription, de cotisation, ou par
toutes autres mesures, la création d'un fonds destiné à faci-
liter la visite et l'étude de l'Exposition universelle aux contre-
maîtres, cultivateurs et ouvriers du département, et à subve-
nir aux frais de publication du rapport mentionné ci-dessus.
En instituant ces comités, la Commission impériale voulait
se créer des correspondants dans les départements. Elle espérait
que, par leur entremise, elle se procurerait des informations
nombreuses et qu'elle exciterait l'initiative des producteurs.
Le 27 juillet 1 865 , le commissaire général adressa aux préfets
une circulaire pour les prier de l'aider dans la formation
de ces comités. Chenque préfet était invité à fournir une liste
de douze à vingt noms, classés par ordre de préférence, et
choisis parmi ceux des personnes notables, représentant les
beaux-arts, l'agriculture, l'industrie et le commerce du dépar-
tement.
La nomination des comités départementaux fut faite, d'après
un arrêté général du 7 août 1 865, et en vertu de 16 arrêtés
spéciaux (du 10 août i865 au 3i janvier 1866). Ces comités
s 19. — EXPOSANTS FRANÇAIS. 59
furent composes de membres choisis parmi les personnes qui
s'ëtaient fait remarquer aux expositions prëcédentes , parmi les
souscripteurs du capital de garantie, enfin parmi les per--
sonnes notables proposées par les préfets (liste 17).
Malgré le zèle déployé par la plupart des comités dépar-
tementaux, l'institution na pas produit tout le bien qu'on en
attendait dabord. C'est dans la faible étendue des circons-
criptions auxquelles elle s'appliquait qu'on en doit rechercher
la cause. En effet, les comités auraient rendu un inappréciable
service, s'ils avaient pu organiser des expositions collectives
de produits locaux, mettant en relief les objets caractéristiques
des différentes régions de la France, tels que les matières pre-
mières extraites du sol, des eaux, des forêts, et les produits
qu'elles servent h fabriquer. Mais il eût fallu, pour obtenir
une si utile manifestation, introduire quatre-vingt-neuf divi-
sions dans chacun des dix groupes, et il est facile de voir que
rinstallation n'aurait jamais pu se faire dans de semblables
conditions. On comprend, au contraire, que, si l'on avait eu
le temps d'organiser douze ou treize régions formées par le
groupement des départements entre eux, il eût été possible de
diviser la section française en un pareil nombre de sections
et d organiser les expositions de ces régions comme l'étaient
celles des différents pays, de manière à faire ressortir les carac-
tères propres à chacune d'elles. Un comité régional aurait pu
se charger de cette organisation et il eût été plus aisé, dans une
circonscription formée de plusieurs départements, de trouver
des hommes ayant les loisirs et les aptitudes nécessaires pour
se dévouer à cette entreprise, et des producteurs éminents ré-
|K)ndant aux grandes spécialités de la classification.
Il est juste de reconnaître cependant que certains comités
départementaux ont fait, dans le Palais et dans le Pair, des
ts..
.1. -ADMISSION.
^ «jue d'autres ont envoyé des dé-
V, ^ >.lioii au point de vue des intérêts de
. ,. 'b ), et ont publié sur ces études d'in-
X •
Paris et des départements qui voulaient
\j«o>ilion adressaient au commissaire gé-
.> lie demande d'admission, délivrés à Paris
• a C<>iamission impériale, et en province par
. ...u auMilaux; ces bulletins comprenaient une
wi»t otre signée des producteurs et par laquelle
x X •a^;a{j;eaient à se conformer au règlement gé-
..u iv{>lemen taire fixé pour la réception des de-
. \ ..ait le 3i octobre i865; toutefois il ne fut pas
.. V rij;ueur aux demandes tardives, dont un grand
•;.t ai .uliuises après cette époque, notamment jusqu'à
:. ^ v*<e m<)me année.
, v.axuulos étaient, à mesure de leur réception, ren-
. V.. sv'aulé dadmission compétent. Ce comité mettait à
.SX :x J'uloui^s dont le mérite ne laissait aucun doute;
. v\ v»,>t î Jv' l« valeur industrielle des producteurs moins
, ai K il di'ossait, pour sa classe, la liste des expo-
X • *' Mv^iHwall d'admettre à l'Exposition avec mention de
,,. s k uMnhuor À chacun d'eux. Ces listes furent adressées
,,,. a .vM^v ^;vnéral à partir du mois de janvier 1866.
* , X a 0 xVccupail ensuite de faire choisir par ces exposants
. ^\\\ In\^ dôléjjués chargés de préparer rinslallation; et
.V ..\ Hv al «jm^s que les détails de cette installation étaient
yNvjMU\^ MOUS le verrons dans le chapitre suivant, que
s* N^u sloluiillvo des exposants était prononcée par la Gom-
\ V , ^ nV
s 20. — OEUVRES D'ART ET HISTOIRE DU TRAVAIL. 61
S 90. — Admission des œuvres d'art et des objets de Fhistoire da travail.
Les règles générales qui viennent d'être développées pour
Tadmission des exposants ne s'appliquèrent aux œuvres d'art
et aux objets de l'histoire du travail qu'avec quelques modifi-
cations.
L'admission des artistes français fut réglée par un arrêté de
la Commission impériale en date du i3 mai i866. La Com-
mission délégua ses pouvoirs à un jury qui se composait de
cinquante-sept membres répartis en quatre sections : i° pein-
tures à l'huile, peintures diverses et dessins; 3** sculptures et
gravures sur médailles; 3® dessins et modèles d'architecture;
4" gravures et lithographies.
Ce jury fut lui-même constitué de la manière suivante, par
un décret du lo novembre i866 : deux tiers furent nommés
à l'élection par des artistes français membres de la Légion
d'honneur, ou ayant obtenu une médaille aux expositions des
beaux-arts de Paris; un tiers fut nommé directement par la
Commission impériale.
Le scrutin pour l'élection des membres à nommer par les
artistes demeura ouvert au Louvre le i*' et le 3 novembre
i866. Les artistes remplissant les conditions indiquées ci-
dessus furent admis à déposer leur vote, chacun pour la sec-
tion dans laquelle il avait obtenu précédemment des récom-
penses. Les électeurs qui ne pouvaient venir en personne,
avaient la faculté d'adresser sous pli cacheté leur bulletin de
vote à M. le surintendant des beaux-arts, membre de la Com-
mission impériale. Le dépouillement du scrutin eut lieu sous
la surveillance de trois membres de la Commission.
Les ouvrages présentés par les artistes français devaient être
déposés* avant le i5 octobre i866, au Palais de l'Industrie
- VUMISSION.
lou les opérations du jun d ad-
V commença ses travaux le lo no-
.\mou des œuvres d'art fut noliGée,
u du règlement général, avant le
. • o A 1 l).
sc^. il dos objets de Thistoire du travail, le
vi commission spéciale chargée d organiser
x^i^ i3). Les amateurs qui avaient le désir
. i nccÛou française des objets propres à spécifier
.au travail national furent invités à envoyer
. va \i, le surintendant des beaux-arts, président
.,N.v a de rhistoire du travail.
. .^ .v»al Tut constitué par cette commission, afin de
x.iuàoa dos œuvres proposées pour la section fran-
vv M>umeltre à un sévère contrôle (liste i/i). Ce
, ...\ vo vK^^ collectionneurs les plus éminents de Pa-
s^vir(ouioii(s« ainsi que des savants chargés de la
, uA\ luusoos et de la conservation de nos biblio*
i\i..o ou oiuq sortions, présidées chacune par un des
\\ cvuuiuission de l'histoire du travail. Sa mission
^ s » vs 4 U^ulo uMivre médiocre, et d'écarter toute pièce
; u i OiV pour la renvoyer à l'exposition du pays
^ ^ V ^ ^ J >> v\4loolions particulières, dont les propriétaires
txuioUMMUont à se dessaisir en partie pendant
\xx s\UluHlnih*54 ^t les églises de France voulurent
^ ,' V in\ IiÔmms, ou même temps que les principales
^ o....uto uiotluioul à la disposition de la commission
. * v\u^\x dorigiuo nationale, renfermés dans leui^s
SA
s 21. — AGRICULTURE ET HORTICULTURE.
63
musées et clans leurs bibliothèques ^^\ Ajoutons que bien des
collectionneurs étrangers n'hésitèrent pas, sans même y avoir
été conviés, à envoyer à la commission de l'histoire du travail
des suites complètes de précieux ouvrages français réunis par
leurs soins. La section française renfermait 53 â collections
provenant des galeries particulières, des musées municipaux,
des trésors d'églises, des sociétés archéologiques et des biblio-
thèques ^"l
Le catalogue (S 3/i) comprend , tant pour la section française
que pour les sections étrangères, environ 7,000 numéros,
dont la plupart se rattachent à des séries d'objets. On ne sau-
rait trop faire ressortir le généreux empressement de ces nom-
breux propriétaires de collections, qui n'ont pas hésité à expo-
ser aux risques du voyage des richesses dont la perte eût été
irréparable.
s a 1 . — Admission des produits de Tagriculture et de rtiorticnlture.
|j admission des produits de l'agriculture et de 1 horticulture
se fit dans des conditions spéciales, dont quelques-unes tenaient
au mode d'expositions successives usité dans certains cas.
') Quant aux objets appartenant à TÉ-
tat ou k ia Couronne, ils ne figurèrent
pas dans le musée de Thistoire du travail ,
et eela pour deux motifs. D'une part, les
règlements interrlisent de laisser sortir de
DOS établtssemenU publics les richesses
qu'ils renferment. D*aulre part, il y avait
mtérH k ne pas d^mir nos collections
publiques, au moment où des visiteurs
do noode entier allaient affluer à Paris.
'- Les musées de province qui ont
répondu à Tappel de la commission sont
an nombre de quarante-cinq, chiffre vrai-
considérable et qui dénote bien Tim-
portance attachée par les départements
à Tœuvre de la Commission.
Dû sociétés savantes , trois archives dé-
partementales, six bibliothèques publi-
ques, deux collèges, ont également en-
voyé des objets.
Le concours du haut clergé de France
a été, pour ainsi dire, unanime, et, parmi
les envois reçus des trésors d'églises e(
des établissements religieux , Ton compte
ceux de dix cathédrales, quatre commu-
nautés religieuses, trente- neuf églises,
six établissements hospitaliers et cinq sé-
minaires.
66 CHAPITRE III. — ADMISSION.
En ce qui concerne ragriculture, les produits devant être
exposes en permanence furent reçus d'après les règles qui ont
été indiquées déjà pour les produits de Imdustrie (S 19). Il y
eut toutefois cette différence que ladmission était prononcée,
pour le Parc du Champ de Mars, par les comités du groupe VIH
(liste 10); pour File de Billancourt, par la commission con-
sultative (liste 18).
L'exposition de Billancourt comprit des concours d'instru-
ments et des concours d'animaux. Les concours d'instruments
eurent lieu chaque quinzaine, depuis le 1*' avril jusqu'au
3i août (8 47). Les demandes d'admission pour ces concours
devaient être adressées au commissaire général avant le 2 o fé-
vrier 1867.
Quant aux concours d'animaux, ils se succédèrent égale-
ment de quinzaine en quinzaine, depuis le 1" avril jusqu'au
3i octobre (8 47). Les demandes d'admission devaient être
adressées au moins un mois avant l'époque de chaque concours;
les éleveurs devaient indiquer les concours dans lesquels ils
désiraient exposer leurs produits, ainsi que l'espèce, la race, le
sexe et l'âge de leurs animaux. Un règlement des concours
d'animaux, ainsi que tous les renseignements nécessaires,
était envoyé à chacun des éleveurs dont la demande avait été
agréée.
Le nombre des exposants de Billancourt a été de 1,110;
celui des machines agricoles s'est élevé à i,366, et celui des
animaux a atteint 8,778.
Pour résoudre toutes les questions relatives à l'exposition
d'horticulture, la Commission impériale nomma une commis-
sion consultative de six membres (liste 19). Cette commission
commença ses travaux en janvier 1866 et consacra la majeure
s 21. — AGRICULTURE ET HORTICULTURE. 65
partie de ses séances hebdomadaires à la rédaction d'un pro-
gramme générai.
D'après ce programme, l'Exposition comprit quatorze séries
de concours horticoles, se succédant de quinzaine en quinzaine,
du i*' avril au 3 1 octobre 1 867 (S 4 7). Les demandes des horti-
culteurs français devaient être adressées au commissaire général
deux mois au moins avant l'ouverture de chaque concours; un
mois avant cette ouverture, ils étaient informés de leur admis-
sion. Chaque demande indiquait, outre le nom et le domicile
de son auteur, l'espèce et la variété des produits qu'il désirait
exposer, le mode d'exposition que ces produits réclamaient,
l'espace nécessaire, le nombre de corbeilles, de groupes ou de
massifs que le demandeur proposait de garnir. Une première
déclaration, faite avant le 28 février 1867, avait dû mention-
ner les divers concours auxquels le candidat exposant avait
l'intention de prendre part pendant la durée de l'Exposition.
Les demandes des horticulteurs étrangers devaient être
adressées à leurs commissions respectives. La liste des expo-
sants admis, contenant les indications ci-dessus, était remise
par chaque commissaire étranger au commissaire général, un
mois avant l'ouverture du concours.
Les exposants français de l'horticulture ont été au nombre
de 4oo environ. On comptait en outre i9o exposants étran-
gers, ainsi répartis : Belgique, /i8; Allemagne du nord, 26;
Pays-Bas, 12; Suède, 12; Grande-Bretagne, 9; Autriche, 6;
Italie, 3; Danemark, 3; Portugal, 1 ; Turquie, 1 ; Uruguay, 1 .
Le nombre des lots de plantes présentés au Champ de Mars
a été de 2,080, dont 1,76/1 pour la France et 3i6 pour les
pays étrangers, d'après la répartition suivante : Belgique, 217;
Grande-Bretagne, 28; Allemagne du nord, 25; Pays-Bas, 21 ;
Suède, t f ; Italie, B; Autriche, 2 ; pays divers, 7.
5
\ . . . • V
«H IPITRE IH. — ADMISSION.
>o UiS oixi été divisés suivant les prescriptions du
;ono(aI« qui ouvrait 1,073 concours différents,
V Iv'uv tioi'î> ont été remplis. On peut évaluer à 5o en
.v i^ uoiubi'e des plantes contenues dans chaque lot;
X .V, ;)iuvv Jo 1 00,000 sujets avaient été soumis à Texamen
, \..»t:v. Paus ee chiffre n'est pas comptée la grande quan-
u.uUunU\< (garnissant les massifs destinés à lornementa-
5 22. ~ ORGANIvSATION DES SERVICES. 67
CHAPITRE IV.
INSTALLATIOIV.
5 99. — Organisation générale des services.
Le pian général étant arrêté et l'admission des exposants
prononcée, il fallut s'occuper de Tinstailation des produits.
Ce soin fut dévolu : pour les sections étrangères, aux commis-
sions des différents pays; pour la section française, aux syndi-
cats des diverses classes d'exposants. La Commission impériale
se réserva la surveillance de toutes ces installations, afin d'éta-
blir entre elles de l'harmonie. Elle arrêta pour les exposants
français des règles méthodiques qui seront indiquées plus loin
(S s/i). Les étrangers ne furent astreints à ces règles qu'en
quelques points; sur tous les autres la plus grande latitude
fut laissée aux commissaires (S â3). On leur demanda même
de donner à leurs installations une physionomie particulière,
tout en observant les conditions du programme. Les commis-
saires étrangers (liste 5) ont mis le plus grand empressement
à se conformer à cette recommandation, et ils ont donné ainsi
une nouvelle preuve de dévouement à l'œuvre commune.
La Commission impériale chargea plusieurs des services
qu'elle avait institués (S 3) de la surveillance générale qu'elle
était tenue d'exercer sur les installations. Trois services prin-
cipaux eurent pour départements respectifs les sections étran-
gères, la section française et la galerie du travail, qui formait
un tout homogène comprenant les expositions de la France et
de Tétranger. Un quatrième service avait dans ses attributions
le contrôle du plan d'installation de la section française et la
décoratioD de la galerie extérieure du Palais (liste It).
a.
68 CHAPITRE IV. ~ INSTALLATION.
D autres services furent créés en vue de besoins spéciaux, qui
se rattachaient à Tinstallation et qui se dëfinissaient de la ma-
nière suivante :
Il fallait distribuer l'eau et le gaz nécessaires à une ville de
100,000 âmes, assainir un Palais de i5 hectares, drainer un
Parc de 3o hectares. Il était à craindre que Tair du Palais,
vicié par des causes nombreuses, ne fût pas suffisamment re-
nouvelé par l'appel naturel ; on devait donc pourvoir à la salu-
brité de l'atmosphère par une ventilation artificielle lançant
par heure plusieurs centaines de mille mètres cubes d'air. En-
fin, les produits exposés, pesant ensemble plus de 20,000
tonnes, et quelques-uns d'un poids individuel considérable,
devaient arriver dans un espace de temps très-court, peu de
jours avant l'ouverture ; il fallait aménager des moyens assez
puissants pour avoir transporté et mis en place ces objets au
jour dit, sans encombrement ni désordre.
Pour résoudre ces divers problèmes, la Commission impé-
riale aurait pu, suivant le mode usité dans les expositions an-
térieures, se charger elle-même directement des divers ser-
vices, et y faire face, à l'aide de la régie et de l'entreprise, par
ses propres agents ou ses entrepreneurs. Elle a mieux aimé
tirer la solution de son œuvre même, et transformer ces ser-
vices en occasion de concours, en les confiant à forfait k des
exposants qu'elle associait ainsi à ses travaux. Ces coopérateurs
ont eu la plus grande liberté pour toutes les dispositions de
détail, mais à la condition de se conformer aux données d'un
programme fourni par la Commission impériale; de sorte que
le succès de ces services doit leur être attribué dans une cer-
taine mesure.
Cet appel à l'initiative privée, toujours plus féconde et plus
originale en ces matières que l'action administrative; cette
s 23. — SECTIONS ÉTRANGÈRES. 69
excitation salutaire de la concurrence entre les divers entrepre-
neurs exposants, rivalisant entre eux de zèle pour conquérir les
récompenses que décernent aux plus méritants Topinion pu-
blique et le Jury; cette association de nombreux collaborateurs,
intéressés à la réussite de l'œuvre commune, et y travaillant
de toutes leurs forces; en un mot, cette combinaison, qui a
réduit le rôle de la Commission impériale à la direction et à
la coordination des impulsions individuelles, a produit d'ex-
cellents résultats.
Il y a là une expérience significative, et qu'il est bon de ne
pas laisser passer inaperçue, parce qu'elle consacre une solu-
tion susceptible de plus d'une application.
Du moment que tous ces constructeurs d'appareils affectés
aux besoins de l'Exposition recevaient le titre d'exposants et
concouraient pour les récompenses, il devenait nécessaire de
leur assigner, dans le règlement général, une classe particu-
lière. Cette classe a été créée et porte dans le système de clas-
sification le n"" 53. Elle a été en quelque sorte le faisceau de
tous les services spéciaux qui seront analysés plus loin (SS 26
et 39 à 35).
s â3. ~ InstallatioD des sections étrangères.
Aux termes du règlement général (art. 7), les commissions
étrangères devaient fournir un plan représentant à l'échelle de
o"*,o9o pour 1 mètre les installations de leur section. Ces plans
furent successivement adressés à la Commission impériale, et,
grâce à cette mesure, il fut possible de faire respecter le sys-
tème de classification et de placer toujours, sur les deux côtés
de chaque voie circulaire, les objets du groupe correspondant.
En même temps qu'elles envoyaient leurs plans, les commis-
sions étrangères firent parvenir les dessins relatifs aux façades
70 CHAPITRE IV. - INSTALLATION.
de leur exposition. La Commission impériale avait eu une pen-
sée qui constitue une innovation importante de TËxposition de
1867. Aux divers pays ayant vue sur un chemin rayonnant
de 5 ou de 3 mètres, la Commission avait demandé de cons-
truire et de décorer leur façade sur ce chemin , dans le goût
de leur architecture nationale. Ce désir a été compris : TExpo-
sition de 1867 a mis en relief les caractères de Tarchitecture
spéciale à chaque peuple, et a fait mieux connaître certains
types qui avaient été jusqu'ici mal représentés. Elle a révélé
en outre le mérite d'architectes distingués qui étaient attachés
aux commissions étrangères (liste 97), et dont les travaux n'au-
ront pas été inutiles au progrès de l'art dans notre pays.
Les pays étrangers ont également adopté pour le Parc le
système proposé par la Commission impériale. On a fait res-
sortir plus haut (S 1 3) les éléments d'intérêt et de variété que
cette combinaison avait ajoutés à l'Exposition.
Au sujet de l'installation, la nécessité d'une entente entre
les commissions étrangères et la Commission impériale s'est
fait à tout instant sentir. Aucune autre circonstance n'a mieux
montré combien étaient utiles les commissaires délégués pour
discuter les détails d'exécution avec le service institué à cet
effet (liste 4) par la Commission impériale.
Un seul gouvernement, celui du Céleste-Empire, refusa de
prendre part au concours de 1 867. Pour combler cette lacune,
la Commission impériale chargea le commissaire général de
Tunis, du Maroc et du Japon, assisté de commissaires spéciaux,
de provoquer la réunion d'un certain nombre de produits chi-
nois. Le ministère de l'agriculture, du commerce et des travaux
publics vint généreusement donner son concours à cette entre-
prise, en allouant une somme de 5 8,0 00 francs pour l'installa-
tion et la décoration de la section chinoise. Sur ces entrefaites
$ 23. — SECTIONS ÉTRANGÈRES. 7J
arriva 4 Paris une mission conduite par un mandarin civil.
Accueillie avec ëgards par la Commission impériale et par les
commissaires de la Chine, elle Fut mise à même de saisir lo
but et Timportance de TËxposition, et, à son retour dans son
pays, elle obtint de la cour de Pékin que les produits chinois
destinas au* Champ de Mars seraient exempts des droits do
douane k la sortie. Grâce à ses correspondants de Fou-Tchou
et de Ning-Pô (liste 5), grâce au concours d'amateurs et de
marchands de Paris, la commission de la Chine a pu remplir
convenablement l'espace réservé k cette contrée dans l'Expo-
sition. Parmi les objets qu'elle était parvenue à réunir, un
certain nombre avaient été consignés directement par des né-
gociants chinois; ce fait, qui s'est produit pour la première
fois, mérite d'être signalé.
La Commission impériale a voulu épargner autant que pos-
sible aux exposants étrangers les difficultés et les frais résultant
de la surcharge excessive de travail qui pèserait sur les entre-
preneurs de Paris au moment de l'ouverture de l'Exposition.
L obstacle serait souvent insurmontable, et le succès de l'en-
treprise en pourrait être compromis. Aussi a-t-elle engagé les
commissions étrangères à faire exécuter dans leur pays res-
pectif la plus grande partie de leurs travaux d'installation.
Elle leur a même conseillé de faire monter leurs vitrines et
mettre en place leurs produits par des ouvriers de leur nation.
Un grand nombre de puissances ont adopté ce conseil. On a
vu arriver au Champ de Mars des ouvriers hollandais, anglais,
allemands, suédois, russes, égyptiens, japonais, tunisiens,
marocains, chargés d'ériger les façades, d'assembler les pièces
des machines, de monter les installations, d'élever, de peindre
et de décorer les constructions diverses.
Le conseil donné par la Commission impériale a été vive*
72 CHAPITRE IV. — liNSTALLATlON. 1
ment apprécie des commissaires étrangers , qui ont évite par
ià de graves inconvénients; il a été également suivi avec fruit
par les grands industriels et manufacturiers français, qui ont
eu recours à leurs propres ouvriers pour leur installation. II
faut ajouter que ce concours des entrepreneurs et ouvriers
étrangers a été surtout donné pour l'intérieur du Palais, où
les travaux consistaient principalement en menuiserie et en
peinture; les constructions du Parc, généralement en maçon-
nerie, ont été presque entièrement exécutées par des entre-
preneurs et des ouvriers français.
Grâce à ces précautions et malgré les grèves organisées par
divers corps d'état pendant la mise en place des produits , l'ins-
tallation a pu être terminée à jour fixe (S 87). Il est ban de
faire observer que les exposants qui, manquant de prévoyance,
avaient entrepris tardivement leurs travaux, ont dû subir les
plus lourdes exigences de la part des entrepreneurs et des ou-
vriers. Ce fait montre le danger des retards, parfois systéma-
tiques, de certains producteurs; c'est aussi un inconvénient
à ajouter à la liste des mécomptes que présentent les exposi-
tions temporaires (Append.).
s *i/i. — Installalion de la section française.
Les comités d'admission n'avaient pas seulement pour fonction
de faire un choix parmi les producteurs; ils devaient encore
assurer la bonne installation de leurs classes respectives (S 1 9).
Chaque comité dressait, à l'échelle de o,"o2o pour i mètre, un
plan indiquant la répartition, entre les exposants, de l'espace
total attribué à la classe et la forme dé remplacement réservé
à chacun d'eux. Il provoquait ensuite l'élection, par les expo-
sants, d'un ou de plusieurs délégués organisés en syndicat et
chargés d'exécuter les travaux d'installation (liste 16).
I
s 24. — SECTION FRANÇAISE. 73
Ces délégués opéraient avec l'assentiment de leurs man-
dants, sous la surveillance des comités d'admission et dun
service spécial (liste U). Grâce à leur zèle et à leur persé-
vérance, rinstallation fut partout appropriée à la nature des
produits : chaque salle eut, pour ainsi dire, un caractère mar-
qué d'individualité; et la section française présenta une variété
comparable à celle qu'on remarquait dans l'ensemble des sec-
lions étrangères. Déterminer, avec le concours d'habiles archi-
tectes ( liste â 7), les dimensions des tables , étagères ou vitrines ,
les formes générales pouvant s'harmoniser le mieux avec les
objets, Taménagement spécial à certaines installations diffi-
ciles, la hauteur des salles et leur mode d'éclairage, les motifs
des façades à élever sur les voies de circulation , le meilleur
s\ sterne de décoration et les couleurs les plus propices; telle
était la tâche combinée des comités d'admission et des délé-
gués des exposants. Les uns et les autres s'en acquittèrent
avec succès.
Les convenances de l'installation une fois arrêtées, les délé-
gués s'entendaient avec les entrepreneurs et les agents chargés de
iexécution des travaux et des autres services. Les exposants adhé-
raient individuellement à la dépense proposée par les délégués,
qu'ils reconnaissaient pour leurs mandataires, et ils signaient
une convention dont le cadre avait été arrêté par la Commis-
sion impériale, mais dont le texte variait suivant les classes.
Larticle 9 de cette convention énumérait, sous les titres sui-
vants, les charges auxquelles il était pourvu en commun :
Construction et décoration des vitrines, casiers, étagères,
tables et installations de tout genre destinées à recevoir les
produits exposés; accessoires de l'installation et décoration gé-
nérale; vélum ou plafond commun; plancher ou dallage; cloi-
sons et charpentes; fondations exigées pour l'installation de
74 CHAPITRE IV. — INSTALLATION.
produits lourds ou de machines; réception des colis à leur
arrivée au Champ de Mars et acquittement des frais qu'elle
peut comporter; mise en place et étalage des produits; service
de surveillance et d'entretien, comprenant la garde des pro-
duits; les renseignements à donner aux visiteurs; le nettoyage,
le balayage, le renouvellement des produits altérables, la
constatation des bris et dégâts; indemnité aux agents prépo-
posés à la sûreté des expositions de la classe; frais d'assurance;
enlèvement, conservation et retour des caisses vides; réembal-
lage des produits et réexpédition des colis jusqu'au domicile
des destinataires; frais d'administration et de gestion du syn-
dicat lui-même.
La convention signée et les marchés conclus avec les entre-
preneurs et agents, les délégués se présentaient devant un
comité spécial, choisi dans le sein de la Commission impé-
riale et présidé par S. Exe. le maréchal ministre de la Maison
de l'Empereur et des beaux-arts. Ils soumettaient à ce comité
les plans détaillés d'installation, les projets pour l'arrangement
et la décoration des salles, la convention et les marchés. Le
comité prononçait alors l'admission définitive des producteurs
et donnait aux délégués une sorte de consécration officielle.
A partir de ce moment, les délégués devenaient les représen-
tants de la classe auprès de la Commission impériale, comme
Tétaient, pour les commissions étrangères, les délégués nom-
més par les différents pays.
La Commission impériale mettait ensuite les délégués en
possession de l'emplacement de la classe, dont le périmètre
avait été préalablement tracé sur le sol. Cette remise de ter-
rain commença dès le i" novembre 1866. Les entrepreneurs
avaient alors à construire les cloisons séparatives des classes
et à placer les installations, à mesure qu'elles s'achevaient.
s 34. — SECTION FRANÇAISE. 75
L'installation des groupes II, III, IV et V eut lieu d'après
les règles qui précèdent; celle des groupes VIII et IX a été
suffisamment définie plus haut (§S i5 et 16); celle des grou-
pes VI , VII et X sera plus loin lobjet d'une description par-
ticulière (SS s 5, 97 et a 8).
L'installation de la galerie des beaux-arts fut faite par la
Commission impériale, qui posa à ses frais le vélum, les trin-
gles, les tablettes, les mains-courantes.
Le même principe fut appliqué, mais avec plus d'extension
encore, à l'installation de la section française de l'histoire du
travail. La Commission impériale prit à sa charge toutes les
dépenses d'arrangement, de vitrines, ainsi que les frais de
transport et de mise en place. Par une dérogation unique aux
principes qui étaient posés dans le règlement général et qui fai-
saient loi a l'égard de tous les exposants, elle accepta d'avance
la responsabilité des objets confiés à la commission de l'histoire
du travail , pour la valeur dont cette dernière avait agréé la dé-
claration préalable (S 39).
Les galeries rayonnantes ne doivent pas être oubliées dans
cette description sommaire de l'installation. Le grand vesti-
bule, la seule de ces galeries dont la destination fut marquée
à l'avance dans la construction , avait été décoré aux frais de
la Commission impériale. Au milieu de cette galerie était ran-
gée une série d'installations, formée des objets les plus élégants
de chaque groupe. La même disposition fut adoptée pour les
galeries de 10 mètres, correspondant aux trois autres demi-
axes du Palais. Quant aux douze galeries de 5 mètres, elles
étaient complètement libres pour la circulation; elles offraient
seulement dans les carrefours soit des sofas circulaires, soit
lies expositions d'objets décoratifs.
Dans le Parc^ les exposants admis eurent en général à faire
76 CHAPITRE IV. — INSTALLATION.
individuellement et par eux-mêmes leur installation. L'en-
tente commune se produisit cependant pour quelques installa-
tions collectives, et des délégués furent institués dans ce cas
comme pour les classes placées dans le Palais (S 9 5).
Il y a lieu d'indiquer, à propos de Tinstallation , les me-
sures prises par la Commission impériale, pour diriger le
public dans le Palais et dans le Parc par un système d'ins-
criptions aussi claires que possible. Les noms des seize voies
rayonnantes (pi. I et II) étaient tracés sur les murs des galeries
du travail, des œuvres d'art et de l'histoire du travail. Des écri-
teaux accrochés aux fermes, en travers des voies circulaires,
indiquaient au visiteur l'orientation, la galerie où il se trou-
vait, enfin les pays compris dans chaque section. Les noms de
ces mêmes pays étaient répétés : du côté du jardin central,
au-dessus de la marquise; du côté du Parc, au-dessus du pro-
menoir couvert. Dans chaque galerie et dans chaque pays,
d'autres écriteaux faisaient connaître, par des désignations
abrégées, le groupe et la classe auxquels chaque salle était
consacrée. Enfin des étiquettes, d'un modèle uniforme, appo-
sées sur chaque produit, indiquaient sa classe et son numéro
d'inscription au catalogue.
Un système analogue avait été suivi dans le Parc : des écri-
teaux indiquaient aussi les avenues et les allées (S i3); en
outre, des mâts, ornés d'écussons et de drapeaux, portaient
sur un cartouche le nom du pays dans la section duquel ils
étaient placés.
s â5. — Installation de ia galerie du travail.
L'installation du groupe VI, comparée à celle des autres
groupes, se compliquait de la nécessité de mettre en mouve-
ment les machines; elle était liée en outre aux dispositions
$ 25. — GALERIE DU TRAVAIL. 77
architecturales du vaisseau. La beauië de Tensemble ne pou-
vait plus, comme pour les autres galeries, résulter d'une série
darrangements élégants et ingénieusement variés; elle devait
surtout provenir du caractère grandiose que présentent de
nombreux appareils en action. L'activité mécanique manifestée
sous toutes ses formes, telle était la sujétion, mais tel devait
être aussi Fattrait de Tinstallation de ce groupe.
Cette sujétion se traduisait dans la pratique par des diffi-
cultés exceptionnelles et dont il est malaisé de comprendre,
après coup, toute la gravité. Tandis qu'en général, pour les
produits ordinaires, il suffit d'une vitrine où l'on apporte, au
dernier moment, les objets à exposer, les machines qui doivent
fonctionner ont besoin d'une assiette inébranlable et d'une
installation rigoureusement exacte. Il fallait donc avoir arrêté,
longtemps à l'avance, les plans d'installation jusque dans leurs
derniers détails, et les reporter sur le terrain avec une préci-
sion mathématique. Ceci fait, on devait procéder à l'exécution
des fondations, dont les profondeurs dépendaient de la nature
du sous-sol et des exigences de l'appareil à supporter. La plu-
part de ces fondations avaient 3 ou /( mètres de profondeur, mais
quelques-unes ont dû descendre jusqu'à y ou 8 mètres au-des-
sous du niveau du Palais et ont exigé des fouilles considérables^'^
Qu'on se représente tous ces chantiers non-seulement juxta-
posés, mais superposés (puisqu'on terminait le Palais sur la
tête des ouvriers travaillant au rez-de-chaussée); les accès
embarrassés, coupés par les fouilles; les ouvriers se gênant
les uns les autres; les approvisîonnemenis à pied d'oeuvre
^*' Les dëblats de ces fonilies ont éié ces déblais sur place, de tenir d abord le
mpioy<^ dans le Parc et sar la Berge , ou sol de remplacement réservé aux machines
même ont dû être transportés aux décbar- ^ 3o ou /îo centimètres en contre-bas de
g«s publiques. Il serait bon dorénavant, son niveau définitif,
pour éviter ces transports et pour utiliser
78
CHAPITRE IV. — INSTALLATION.
rendus presque impossibles ; les charrettes ne circulant qu'avec
danger, et le plus souvent remplacées par des brouettes; qu'on
se retrace cette grande galerie percée de fosses béantes où
sont entrés des milliers de mètres cubes de maçonneries '^^
sans que le public ait pu rien en soupçonner plus tard; quon
se figure toutes ces tranchées sillonnant la galerie pour réta-
blissement des conduites d'eau, de vapeur, de gaz'^', qui de-
vaient apporter le mouvement aux machines, et qu'on réflé-
chisse que, dans de telles conditions, il fallait non-seulement
terminer les travaux à temps, en six mois, et pendant l'hiver,
mais encore ne pas y commettre d'erreurs qui auraient pu
avoir, plus tard, des conséquences funestes pour la sécurité
des personnes ou la régularité de la marche des appareils : on
ne se fera encore qu'une idée incomplète des difficultés que
présente une installation de machines dans une exposition
comme celle de 1867.
Pour les sections étrangères, l'installation de la galerie du
travail eut lieu par les soins des diverses Commissions natio-
nales, et avec le concours du service du groupe VI (liste 4).
Pour la section française, les syndicats, assistés de ce même
service, ont pris une telle part à l'installation de cette galerie,
qu'il est juste d'insister sur leur rôle avec un peu plus de
détail qu'on ne l'a fait dans le paragraphe précédent.
En général, dans les autres groupes, le syndicat se chargeait
^'^ Les fondations ont été faites en gé-
néral en béton ordinaire ou aggloméré,
en moellons, en briques, et même en
pierres de taille. Le béton ordinaire , addi-
tionné de 35o kilogrammes de ciment de
Portland par mètre cube de mortier, a
donné des résultats très -satisfaisants
comme solidité et comme économie.
^*^ Avec des précautions, Tintroduclion
du gaz dans un palais d'Exposition ne
présente pas de dangers. Elle constitue
d'ailleurs une nécessité absolue pour l'or-
ganisation de certains ateliers de travail
manuel, et pour le fonctionnement de
certains moteurs adaptés à la petite in-
dustiîe.
5 25. —GALERIE DU TRAVAIL.
79
de tous les frais afférents k l'installation de ses exposants. Il
s agissait en effet d assigner à chacun de ces derniers une cer-
taine longueur de vitrine, dans laquelle il venait ranger ses
produits. On comprend que dès lors il fut facile de repartir
toutes les dépenses, en les rapportant au développement li-
néaire de la vitrine, pris pour unité de comparaison.
Les installations de la galerie du travail, au contraire, don-
naient lieu à deux natures de dépenses : les unes générales,
telles que le revêtement du sol, la décoration de la classe, la
suneillance des produits; les autre» spéciales à chaque expo-
sant, telles que les fondations des machines, leur montage,
les transmissions nécessaires à leur mise en mouvement, leur
démontage et leur réexpédition ^^K
Pour les dépenses spéciales , la variation des données rela-
tives au poids, à la forme, à la division des colis, à la nature
des emballages, aux exigences de la mise en place, ne permet-
tait pas de dresser un état, même approximatif, de l'importance
de ces frais. Chaque exposant pouvait seul en faire le calcul
avec quelque exactitude.
Au contraire, les dépenses générales étaient évaluées,
d après un devis approximatif, dans les projets de convention
soumis k la signature de chaque exposant , avant son admission,
et ont ressorti moyennement à â5 francs par mètre carré pour
les surfaces horizontales, et à lo francs pour les surfaces
' La CofDiniMioo impériale , dans son
régieineol g^^al , s*ëtait engagée à four-
ûr grataiteiuent la vapeur, Teaa et le gaz
oéeessaires k la production de la force
nwtriee. Pour toole autre consommation,
IVan et le gai étaient distribues à dfs
conditions très-modérées. Les eipoaants
•vaient d^aiiieors à fournir la poulie sur
Farbre de couche (formée de deux parties
pour se prêter a un ajustage après coup
sur cet arbre), les poulies conductrices.
Tarbre de transmission intermédiaire des-
tiné à régler la vitesse propre de l'appa-
reil , ainsi que les courroies nécessaires è
chacune de ces transmissions. (Art. &6.)
80 CHAPITRE IV. — INSTALLATION.
murales. On indiquait eu outre sur le même document les
surfaces proposées en faveur de Texposant, et, par suite, la
part qui lui incomberait dans les frais généraux de la classe.
Ces devis, qui ne s'élèvent pas ensemble à moins de 6 ou
700,000 francs pour les vingt classes du groupe VI, et qui,
en outre, étaient dressés sans précédents, à une époque éloi-
gnée des faits complexes qu'il s'agissait d'évaluer, n'ont pour-
tant donné lieu à aucun mécompte et, au contraire, les divers
syndicats du groupe VI ont pu restituer à leurs mandataires
des reliquats d'une certaine importance (tabl. 19).
Pour plusieurs de ces dépenses générales, entre autres celles
du revêtement du sol, de la séparation des classes entre elles,
les syndicats reconnurent la nécessité d'une entente préalable,
qui porterait à la fois sur le choix du système à adopter et
sur la désignation de l'entrepreneur chargé de l'exécution. Il
était clair, en effet, que, si chaque syndicat avait pris à ce sujet
des mesures différentes et recouru à un entrepreneur différend ,
il en serait résulté dans l'installation une disparate choquante,
et dans l'exécution, du désordre et une notable aggravation
de dépenses. Les syndicats se réunirent donc plusieurs fois
pour discuter ces points d'intérêt général et pour les arrêter
d'un commun accord.
Après examen des divers systèmes en présence pour le revê-
tement du sol''^, les syndicats ont adopté un plancher en sapin
de 3 centimètres d'épaisseur, fixé sur un grillage. Ce grillage
était composé de lambourdes et longrines, et reposait sur une
^'^ Voici quels étaient les prix de- seur, 3 francs; de 10 centimètres d^ëpais-
mandes pour les divers systèmes par seur, & fr. 5o cent.; plancher en sapin
mètre superficiel : dallage en bitume, en de 3 centimètres d'éj)aisseur sur lam-
utilisant les vieilles matières fournies par bourdes scellées au plâtre, en location,
le démontage des trottoirs, 3 fr. 5o cent. ; 5 francs,
béton aggloméré de 5 centimètres d^épais-
s 25. — GALERIE DU TRAVAIL. 81
couche de sable. Une adjudication a eu lieu entre divers entre^
preneurs. Celui dont la soumission a été agrëëe s est charge
d exécuter ce travail, en location, pour le prix très-modique de
h (t. 6o cent, par mètre carré. Il a conclu avec chaque syndicat
un marché distinct, rédigé d'après un type uniforme, et a éga-
lement été chargé par la Commission impériale de recouvrir
dans le même système les grands chemins rayonnants et cir-
culaires dont le revêtement incombait à la Commission. Ce
système de plancher a parfaitement réussi et s est prêté très-
bien aux nécessités de Tinstallation des machines par sa facilité
de raccord, de retaille et de redressement.
Pour la séparation des classes, il a été procédé de la même
manière. Les syndicats se sont arrêtés à une balustrade for-
mée de pilastres élégants en fonte, espacés de 3 mètres en
moyenne, et réunis par une corde en velours. Les pilastres
d angle recevaient en outre une hampe portant, au sommet,
lecriteau qui indiquait le nom de la classe. L'adjudicataire de
ce travail s'en est chargé, en location, pour un prix qui est
ressorti en moyenne à 6 francs par mètre linéaire '^l
Une autre dépense générale est celle des hangars établis
dans le Parc pour servir d'annexés aux classes qui se trouvaient
trop à letroit dans le Palais. Les syndicats de ces classes, dé-
libérant également en commun , reconnurent qu'il n'était pas
juste que les exposants du Parc, ayant déjà le désavantage de ne
pouvoir figurer dans le Palais, eussent encore à supporter seuls
le surcroit de charges qu'entraînerait la construction de leur
^*^ Les aatrei systèmes avaient rincoQ- tive, et ne dispensait pas les exposants
Téoieot d*étre coùteax et de manquer . de machines de disposer des grillages
d^^lmûàié pour des convenances aussi dtfensifs, des barrières, en un mot de
variables que celles avec lesqu^es on prendre toutes les précautions nécessaires
avait à compter. Cette balustrade en ve- pour prévenir les occidents.
loan toit purement limitative et déoora-
6
83 CHAPITRE IV. — INSTALLATION.
abri; ils dëcidèrent en conséquence que cette dépense serait
repartie indistinctement entre tous les exposants, quel que fut
remplacement assigne à leurs produits. Il devenait dès lors
nécessaire d'ëtabiir une entente entre les diverses classes pour
le type de hangar, et le choix d'un entrepreneur. Un projet
fut arrêté, adopté d'un commun accord et mis en adjudica-
tion. Les hangars, construits dans ces conditions, longeaient
l'avenue de Labourdonnaye, entre le quai d'Orsay et la venue
Rapp, sur 260 mètres de longueur. Ils étaient vitrés et recou-
verts de carton-bitume'^', larges de lâ mètres et hauts de
5 mètres sous entrait. Malgré ces dimensions , et grâce à la
simplicité de leur construction, qui n'excluait pas une certaine
élégance, ils sont revenus, en location, à i35 francs le mètre
courant, ou à 1 1 fr. 2 5 cent, le mètre superficiel couvert.
Une dernière dépense générale, qui a produit les meilleurs
résultats , et contribué au succès de l'installation du groupe VI,
est celle qui a trait à la nomination d'ingénieurs de syndicats.
Les délégués ne pouvaient, malgré leur dévouement, négliger
leurs occupations pour consacrer sans rétribution tout leur
temps aux intérêts des exposants et suivre les travaux. Ils ont
donc reconnu la nécessité d'instituer des agents rétribués sur
les frais généraux de la classe, et chargés, sous feur contrôle,
de tous les détails de l'installation et des relations avec les expo-
Hants et les entrepreneurs'^'. Ces ingénieurs ont constitué un
personnel actif, dévoué aux exposants et défendant avec zèle
(') L6 carton-bitume et le feutre-bi- de moindre importance et contigaês se
liiiiio ont rendu de notables services h groupaient pour confier leurs intérêts au
rti^poiiilion par leur bas prix et leur . même agent. Cest ainsi que les vhigl
liulib poidM, qui permet des charpentes classes du groupe VI ont donne lieu k h
to(}tS)'Hii. nomination de douze ingénieurs senle-
^"^ LtM clHëH6i les plus importantes ment.
H\aiHu( cliAcuHa leur ingénieur; les classes
s 25. — GALERIE DU TRAVAIL. 83
leure intëréts, mais aussi plein de dëfërence pour la Commis-
sion impériale et ses instructions.
L'organisation des syndicats a bien fonctionne ; elle mërite
d être recommandée comme un des traits saillants de TËxpo-
sition de 1 867, et comme un exemple à suivre pour les expo-
sitions à venir. Au point de vue des exposants, elle a eu le
très^ërieux avantage de remettre leurs intérêts entre leurs
mains ou celles de leurs mandataires, d'obtenir plus sûrement
satisfaction pour leurs plaintes , en leur donnant un organe au-
torisé qui les centralisait, enfin de les dispenser de recourir à
ces intermédiaires onéreux, qu'ils devaient subir autrefois, et
qui, pour des installations souvent modestes, prélevaient des
honoraires excessifs. Quant à la Commission impériale, l'avan-
tage des syndicats n'était pas moindre ; ils créaient entre elle et
les exposants une institution qui recevait le premier choc des
réclamations, les dépouillait, les coordonnait, et les lui trans-
mettait déjà élaborées par un travail* préalable. La respon-
sabilité de la Commission diminuait: à mesure qu'augmen-
tait celle des exposants ou de leurs mandataires. Les chantiers
dlnstailation , au lieu d'être livrés à là fantaisie individuelle,
étaient confiés à un petit nombre d'entrepreneurs et dirigés
d'après des règles méthodiques, qui fissuraient l'ordre, l'éco-
nomie, la célérité et, par suite, l'observation des délais.
Le premier soin des délégués, après leur nomination par
les exposants et leur reconnaissance par la Commission impé-
riale, fut d'envoyer à chaque exposant un questionnaire dé-
taillé avec commentaire , pour lui demander d'indiquer très-
exactement tous ses besoins en eau, gaz, vapeur, force motrice,
et de préciser son installation, sous le rapport des fondations,
des carneaux et des transmissions. Ce fut seulement après avoir
obtenu, non sans des rappels réitérés, les réponses à ces
6.
M CHAPITRE IV. — INSTALLATION.
diverses questions, que le syndicat put arrêter avec certitude
son plan d'installation définitif et en commencer l'exécution
au milieu des embarras décrits plus haut. La période d'exécu-
tion durait encore, quand commença celle du transport et du
montage des lourdes pièces des machines, qiii vint ajouter ses
complications à celles des travaux de fondation, dont les chan-
tiers durèrent presque jusque vers le milieu du mois de mars.
Pendant ces diverses phases, les délégués et leurs agents ont
été à la hauteur de toutes les exigences de la situation, et si
la galerie du travail a été prête au i '"^ avril , c'est en partie à
leur coopération qu'on le doit.
On vient de décrire, avec des détails qu'explique l'intérêt de
cette organisation nouvelle , les moyens mis en œuvre pour l'ins-
tallation de la grande galerie. Il reste à définir le cadre général
assigné par la Commission impériale à cette installation.
La largeur de la galerie du travail était subdivisée en un
massif central de â3 mètres et deux chemins latéraux de
5 mètres chacun , laissant en avant du soubassement un inter-
valle de 1 mètre , réservé à des tables ou à des vitrines adossées
aux parois. Le massif central était découpé par de nombreuses
voies d'accès, destinées à faciliter dans tous les sens la circula-
tion des visiteurs, tout en protégeant leur sécurité, et surtout
à permettre l'approche des machines les plus intéressantes ou
de celles qui, par la délicatesse de leurs organes et les circons-
tances de leur travail, exigeaient l'examen le plus attentif.
La zone moyenne du massif de 28 mètres était occupée par
une plate- forme centrale, large de U mètres, supportée par des
colonnes à une hauteur de 5 mètres au-dessus du sol et fai-
sant le tour de la galerie. Cette plate-forme avait un double
objet : 1° supporter la transmission principale de mouve-
ment; les dispositions qu'elle présentait à cet effet seront ulté-
s 25. — GALERIE DU TRAVAIL 85
rieurement indiquées (S 36); a"* permettre aux visiteurs d'em-
brasser d'un regard l'ensemble des appareils exposes et le
spectacle du travail : aussi était-elle libre de toute exposition
de produits, afin que la circulation n'y fût point entravée.
Pour les visiteurs fatigués et désireux de jouir commodément
de la vue de la galerie, on avait disposé sur la plate-forme
et dans chacun des seize secteurs du Palais, deux salons-
garages de 4 mètres sur 3 mètres, situés en regard l'un de
l'autre et garnis de sofas. Neuf escaliers tournants, de 3™,io
de diamètre, donnaient, tous les i5o mètres environ, des
moyens d'accès de la galerie à la plate-forme. En outre, deux
escaliers d'honneur, à volée droite, étaient disposés de part et
d^autre du vestibule principal , qui séparait la France des pays
étrangers; là se trouvait la seule interruption de la plate-
forme, établie sans discontinuité surtout le reste de la grande
galerie; celte plate-forme était même une sorte de théâtre par-
faitement approprié k la majesté des cortèges officiels. Elle a
joué un rôle important dans la cérémonie d'ouverture (S 87).
Des installations très-curieuses s'y rattachaient, comme mo-
tifs de décoration. On peut citer notamment, pour la section
française, la tribune des orgues, placée au-dessus de la rue de
Paris; les grands phares, les nappes hydrauliques, se déver-
sant de part et d'autre du promenoir; et, pour les sections
étrangères, les nombreux portiques sous lesquels passaient les
promeneurs. Ces portiques étaient construits dans les styles d'ar-
chitecture locale et ornés des pavillons nationaux; ils offraient
en général des lieux de repos s'ajoutant à ceux que la Commis*
sion impériale avait ménagés. La variété et l'élégance de ces ar-
rangements vinrent accroître la faveur que le public accorda,
dès le premier jour, à la plate-forme de la galerie du travail.
La Commission impériale fit tous ses efforts pour obtenir
86 CHAPtTRE IV. — INSTALLATION.
des exposants que le plus grand nombre possible de machines
fût mis en mouvement. Une semblable mesure avait pour ré-
sultat, dune part, de faire mieux comprendre les organes des
appareils en montrant les fonctions qu'ils remplissent; d'autre
part, de donner plus d*âttrait et de vie à la galerie du travail.
L'appel de la Commission fut entendu, et Ton peut dire que,
dans aucune exposition antérieure, le nombre des machines en
mouvement n'a été aussi considérable. La force motrice totale
distribuée dans la galerie du travail s'est élevée à 635 che-
vaux; si l'on y ajoute celle du Parc (919 chevaux), celle du
service des eaux (3 9 5 chevaux), et celle de la ventilation du
Palais (100 chevaux), on arrive au nombre considérable de
1,979 chevaux pour représenter le total de la force dépensée
dans l'Exposition de 1867 (tabl. 1/4 à 18).
Une innovation importante, qui sera décrite plus bas (S 96)
et que l'expérience a complètement justifiée, a donné au ser-
vice de la mise en action des machines une sécurité et une
facilité qu'il n'avait jamais présentées au même degré. Elle
comprenait deux points, essentiels : la répartition des généra-
teurs de force motrice en 1 5 ateliers distincts , disséminés au-
tour du Palais, la substitution du principe de l'entreprise à celui
de la régie, adopté dans les expositions antérieures (S 99).
Il ne suffisait pas de montrer aux visiteurs le travail méca-
nique avec ses caractères de puissance et de rapidité. Il fallait
placer en regard le travail de l'homme avec sa perfection de
goût, d'habileté manuelle et de précision intelligente. En s'ar-
rétant à ce projet, la Commission impériale crut à la fois com-
bler une lacune regrettable et ajouter à l'Exposition de 1867
un attrait d'un genre tout nouveau. Elle voulut provoquer ainsi
des rapprochements utiles et féconds, révéler la part qui re-
vient k l'ouvrier dans la production générale, et, au moment
s 25. — GALERIE DU TRAVAIL. 87
OU ia machine semble k la veille d'envahir toute Imdustrie,
démontrer que, pour certains travaux, la main de Thomme
peut dëfier toute concurrence mécanique.
En vue de ce rapprochement, une classe spéciale du groupe X,
la classe 90, fut exceptionnellement placée dans la galerie du
travail et fut ouverte aux procédés manuels les plus attrayants
et les plus ingénieux, à ceux-là surtout qui conviennent aux
ouvriers chefs de métier. Les ateliers de cette classe les plus
remarqués furent ceux de chapellerie, de chaussures, de com-
position et d'impression typographiques, de bijouterie, de ta-
bletterie et de fabrication de dentelles, d'objets en ivoire et
de fleurs artificielles (tabl. i3).
Au delà du chemin de 5 mètres, ménagé de chaque côté de
la galerie du travail , les tables et vitrines adossées aux murs
reçurent une multitude d'objets, machines ou appareils de pe-
tite dimension, qui auraient été perdus au milieu des grandes
ÎDstaliations du massif central. EnGn, les parois mêmes de cette
vaste galerie se prêtèrent à une exposition murale de dessins,
de trophées et d'objets de faible épaisseur.
Parmi ces dessins, il convient de citer les plans des exploita-
tions agricoles dont les propriétaires ou fermiers avaient obtenu
la prime d'honneur dans les concours régionaux. Cette collec-
tion, fournie par les exploitations les plus recommandables,
constituait un utile résumé des progrès récents de notre agricul-
ture. La Commission impériale invita chacun des lauréats de
la prime d'honneur à produire deux dessins, l'un représentant
Fensemble du domaine et son assolement, l'autre indiquant le
plan général et les détails des bâtiments ruraux. Pour que la
comparaison pût s'établir entre les dessins et permit au public
dapprécier d'un coup d'œil les rapports des surfaces et des
•otres données de l'exploitation, la Commission impériale en-
88 CHAPITRE IV. — INSTALLATION.
Yoya à chacun de ces exposants des instructions dëtailiées, pour
leur demander que tous ces plans fussent dressés d'après des
règles uniformes, au point de vue de l'orientation, des écri-
tures, des teintes conventionnelles et de Téchelle. Cette échelle
fut fixée de la manière suivante : yoTT P^^'' ^^ P^^'^ d'en-
semble du domaine; ytô P^^^ ^® P^^'^ général des bâtiments
de la ferme; ^-5-3- à -^ P^^^ ^^^ plans, coupes et élévations
détaillés des bâtiments.
Une dernière observation, qui s'applique à la galerie du
travail comme à toutes les autres, est relative à l'intersection
de ces galeries avec les chemins rayonnants. Ces carrefours,
surtout dans le grand et dans le petit axe de l'édifice, étaient
accusés par des installations originales ou grandioses, de
nature à impressionner le visiteur, dès ses premiers pas dans
la galerie. Ainsi à l'entrée principale, en avant du grand ves-
tibule, la section française était annoncée par des trophées
métallurgiques d'un grand effet et par des pyramides formées
avec des câbles de mines. Ces emplacements, situés le long
des chemins, étaient considérés comme des places d'honneur,
qui ne furent accordées qu'à des appareils dignes de les occu-
per par leur masse, leur hauteur ou leur attrait spécial.
s â6. Mise en mouvement des machines.
Il est à peu près impossible à la plupart des visiteurs de
comprendre l'usage auquel est destinée une machine qui reste
immobile. Les hommes spéciaux eux-mêmes ne peuvent tou-
jours se rendre un compte exact de la valeur d'organes qu'ils
ne voient pas fonctionner.
Le système adopté dans les expositions antérieures pour
mettre en mouvement une partie des appareils exposés pré-
sentait des inconvénients sérieux. En réunissant dans une
s S6. — MACHINES. 8»
même galerie les appareils qui devaient être mis en marche,
on sacrifiait tout classement méthodique : les machines les plus
dissemblables étaient rapprochées par cela seul qu elles mar-
chaient, et séparées des machines analogues qui étaient en
repos. En outre, les générateurs étaient tous réunis dans un bâ-*
timent spécial et envoyaient la vapeur, par des conduites sou-
terraines, aux appareils les plus éloignés. Malgré les précautions
prises pour protéger les tuyaux de distribution contre le refroi-
dissement, la longueur de ces tuyaux était trop grande pour
quon pût prévenir, surtout vers leurs extrémités, une grande
perte de pression et des condensations abondantes.
La Commission impériale de l'Exposition de 1867 se pro-
posa de généraliser le principe de la mise en mouvement, en
évitant les inconvénients révélés par Texpérience. Elle chargea ,
dès lorigine de ses travaux, un comité d'ingénieurs d'étudier
Torganisation du service mécanique et les différents modes
auxquels on pourrait recourir pour l'assurer.
Ce comité technique étudia d'abord l'emploi de l'air com-
primé. Mais cette solution, séduisante en apparence, ne put
résister à un examen approfondi; elle fut abandonnée en raison
des grandes difficultés d'application qu'elle présentait, sans
compter les dépenses considérables qu'elle eût entraînées. L'u-
sage de la vapeur d'eau fut reconnu présenter seul assez de
garanties de bon service. Ce principe établi, le comité examina
une solution qui consistait à placer aux angles du Champ de
Mars quatre machines k vapeur deiBoàâoo chevaux cha-
cune, dont la force eût été transmise aux arbres intérieurs de
l'Exposition par les câbles dits télodynamiqties , si usités en
Alsace et en Allemagne. Mais cette solution fut à son tour, après
examen, écartée comme impraticable, et l'on s'arrêta à l'em-
ploi de moteurs isolés d'une puissance ordinaire.
^10 CHAPITRE IV. — INSTALLATION.
Ou fut ainsi ramené à la combinaison, indiquée dès rori*
gine sur les plans dresses par le commissaire gënëral. Dès que
le principe du système eut été adopté, Texécution fut naturel-
leuieat confiée au comité d'admission de la classe 5d, dont le
rolo a été d'une grande importance (liste lo).
Le projet définitif, qui a été adopté sur la proposition dé
00 comité, comprenait neuf groupes de chaudières distribués
uulour du Palais, à 3o mètres environ de son enceinte exlé-
lii^ur<^ et dix -sept moteurs répartis dans la grande galerie,
ut rolioH aux chaudières par des conduites dune longueur
luasiuia do loo mètres. On évitait ainsi les inconvénients de
lu coudonsation et de la perte de pression; on conjurait les
chtiuces crinoondie par leloignement des foyers et celles de
luUtM ruption du service par son fractionnement même.
Lu roiiHorvation du classement méthodique des produits était
uuo ili^H couditions essentielles de 1 organisation du service mé-
OiuÛmuo; niais le problème se compliquait encore dune cir-
ooM^I«uico particulière : il n'était pas possible de profiter, pour
1 uritidlaliou dos moteurs, des deux parties de la galerie tra-
v.v^>9 vui li(pie droite, parallèlement au grand axe du Palais,
v\ .1 \ Mvi^ de celles qui présentaient le plus de facilités pour
\\'i.vlihnomeul de la transmission. Par suite de la forme ob-
\yy\\ ;uo du (Ihamp de Mars, qui s'est souvent présentée comme
^^\ s^l^»luolo [^ to), les espaces, demeurés libres entre le bâti-
\u\ u> \^ 1^^^ asoiiuos de Labourdonnaye et de Suffren, étaient
^^vu \'\\\^\W pour so prêter à la construction d'un bâtiment de
, ^v \u\l^s^u^« ol do sa cheminée, et avaient du être exclusivement
\0 ^^\^'• *\ l^U'^lidlalion des portiques latéraux; de sorte que,
L vs v\s^>\ >\v\iuMdohCO FAcheuse, tout ce qui concernait le service
^k\,^ s\\\sisy\^ UO pouvait être établi que dans les parties circu-
s S6. — MACHINES. 91
ËD tenant compte de ces sujétions nouvelles, la section fran-
çais a pu être divisée en huit lots ou ateliers, absorbant une
force totale de 3o5 chevaux.
Pour les sections étrangères, les ateliers furent répartis dé
la manière suivante : Belgique, do chevaux; Prusse et Etats du
nord de TAUemagne, 54 chevaux; Bade, Hesse, Wurtemberg
et Bavière, Uo chevaux; Autriche, 20 chevaux; Suisse, 17 che-
vaux; Etals-Unis, 5o chevaux; Angleterre, 100 chevaux. Total
pour les sections étrangères, 82 1 chevaux; total pour la section
française, 3o5 chevaux; total général pour les moteurs à va-
peur, 626 chevaux (tabl. i4 et 18).
Outre cette force demandée à la vapeur, on a recouru à
remploi des moteurs à gaz, dont Tinstallation est simple et
n entraîne rétablissement d'aucun générateur, pour les parties
de la galerie où il suffisait d'uiie faible puissance dynamique et
pour celles où le service était déjà organisé , quand des exigences
mécaniques se sont révélées tardivement. C est ainsi que cinq
moteurs dune puissance totale de 9 chevaux ont été répartis
dans la galerie du travail , savoir : 3 dans les sections étran-
gères et 2 dans la section française. L'un de ces derniers, d'une
force d'un demi-cheval , faisait mouvoir des modèles de marine;
l'autre^ de même force, a été disposé à dessein dans les pe-
tits ateliers de travail manuel (classe 95), qui sont le véri-
table domaine de ces moteurs, et où leur emploi peut rendre
de grands services en retenant l'ouvrier au foyer domestique.
Le règlement de l'Exposition avait arrêté d'une manière gé-
nérale que la force serait transmise par un arbre de couche,
mais sans préjuger en rien la disposition de cet arbre. Fallait-il
rétablir souterrainement ou le placer sur des colonnes à /i ou
5 mètres au-dessus du sol? Cette question fut étudiée avec la
plus grande attention et résolue en faveur de la transmission
9â CHAPITRE IV. — INSTALLATION.
aérieune. On a dû cependant recourir dans quelques cas par-
euliers» sur une longueur de 71 mètres, à une transmission
souterraine, et cette circonstance a permis d'en apprécier les
inconvénients et les dangers.
Enfin, rétablissement d'une transmission aérienne double
se liait naturellement à la construction de la plate-forme ou
promenoir central dont il a été parlé ci-dessus (S 2 5).
Le promenoir central avait une longueur totale de 1 ,1 gB mè-
tres, savoir : parties servant à la transmission, /ii3 mètres;
parties sans transmission, 789 mètres.
Les supports étaient espacés de 3"", 4 5 en moyenne, et dis-
posés suivant un polygone, dont les sommets correspondaient
aux fermes de la galerie et dont les côtés adjacents mesuraient
1 3"*,8o et comprenaient entre eux un angle de 5 degrés. Cette
longueur de 1 3"°,8o et cet angle de 5 degrés sont les données
qui définissaient la transmission générale. Les arbres de couche
avaient une longueur totale de 73 i mètres, ce qui donnait un
lotal (le près de 800 mètres, avec la transmission souterraine.
(loH arbres étaient en fer forgé; ils avaient 9 centimètres de
diuuuHre. Leur vitesse était de 1 00 tours par minute ; leur hau-
Umr au-dessus du sol de 4", 33.
L'attache des arbres de couche aux supports du promenoir
Olaii de nature à causer à Tensemble de la construction des
liôpidatioiis incommodes pour les promeneurs. En vue d'éviter
\'\\\ iiirouvonicnt, on avait disposé les supports, dans toutes les
|uulio»î nui rocovaient les arbres de couche, de manière à réa-
(^ 01 uuo iudéjïondance complète entre le promenoir proprement
\\\\ \A lo u^Mlènio (les transmissions. Grâce à cette précaution,
W'* \\^\W\\y^ parcouraient la plate-forme sans se douter que des
wAwv^ \W ouucho tournaient sous leurs pieds et communiquaient
K^ UU^^\oiuimU aux appareils répartis dans le massif central.
s 26. — MACHINES. 93
Le poids de mëtal entrant dans la construction de la plate-
forme ëtait pour la fonte de 1,017 tonnes, et pour le fei^ de
D 1 9 tonnes.
La dëpense totale, en y comprenant plancher, fondations,
escaliers et garages, a été de 63i,âi6 francs 98 centimes,
soit de 5â& francs par mètre courant (tabl. 62.)
Le travail a été divisé en trois lots, et confie à trois usines,
qui ont pris le dëlai assez court de sept mois pour les ëtudes
de dëtail et la fabrication , et de trois mois pour le montage.
Une fois les diverses questions servant de base à l'organi-
sation du service mécanique résolues, un projet de marché fut
soumis à un grand nombre de constructeurs, de manière à
appeler la concurrence et à faire entrer, dans le domaine de
l'Exposition proprement dite, la fourniture de la force motrice.
Quand les offres dès constructeurs eurent été acceptées par
la Commission impériale, la répartition des lots fut faite de
façon à mettre, autant que possible, ces entrepreneurs dans
les conditions où les plaçaient leurs relations de clientèle. C'est
ainsi que les constructeurs de Rouen et de Lille furent chargés
de faire marcher les appareils de filature et de tissage; les
constructeurs d'Alsace, les machines-outils.
Pour l'étranger, la Commission impériale attachait un grand
intérêt à ce que la force motrice fût organisée dans chaque sec-
tion par un exposant de la nation intéressée, de telle sorte
que Tentente pût être établie au moment même où chaque
Commission étrangère s'occuperait de son plan d'installation.
Cotait., en outre, donner au service mécanique un caractère
international, destiné à rehausser l'intérêt du concours. La
Belgique, la Prusse et l'Angleterre acceptèrent avec empresse-
ment cette combinaison. Pour l'Autriche, les Etats de l'Aile-
94 CHAPITRE IV. — INSTALLATION.
magne du sud, la Suisse et l'Âmërique, la Commission impé-
riale dut recourir à des exposants français.
Les marches de force motrice ont tous été faits sur un
type uniforme et moyennant une somme flxée à forfait et en
bloc à 600 francs par cheval vapeur, y compris Tinstallation de
labri des moteurs , les transmissions et la fourniture régulière
de la force motrice prévue au traité. La dépense totale sest
donc élevée k 877,809 francs 16 centimes; ce qui fait, avec
les frais de construction de la plate-forme une somme de
1 million environ pour l'ensemble du service mécanique et
rétablissement dune promenade indispensable au public, la-
quelle n'aurait pas coûté seule, indépendamment des trans-
missions, moins de 5 00,0 00 francs (tabl. 63).
En réponse à une préoccupation qui a été souvent exprimée
au sujet de la transmission de la force dans une galerie courbe,
il faut faire observer que la forme curviligne du Palais n'a été
pour personne un obstacle sérieux; presque tous les construc-
teurs ont adopté le genou à double suspension , dit joint de
Cardan, et les transmissions ont pu être prolongées sur un
point jusqu'à une longueur totale de lâo mètres, sans le
moindre inconvénient. Un des entrepreneurs a remplacé le joint
de Cardan par des engrenages coniques, formant entre eux un
angle de 0 degrés. Cette transmission a marché avec une ex-
trême douceur et ne donnerait probablement lieu qu'à un faible
entrelien , même au bout d'un long service.
En résumé , le problème de la force motrice a été résolu par
les constructeurs exposants d'une manière satisfaisante, et
toutes les conditions du programme imposé par la Commission
impériale ont été convenablement remplies.
Le service mécanique n'a pas cessé de fonctionner avec une
exacte régularité, chaque constructeur tenant k honneur dt
s 27.— GALÏRIE EXTÉRIEURE. 95
s'en acquitter d'une façon irréprochable. Il n a coûte k la Com-
mission impériale que des sacrifices modérés, et certainement
de beaucoup inférieurs à ceux qu'eût entraînés toute autre com-
binaison. Enfln il a respecté la sécurité des ouvriers et des visi-
teurs, et Ton ne saurait trop s'applaudir aujourd'hui que les
moteurs de cette grande usine aient pu marcher pendant toute
la durée de l'Exposition, sans explosion , ni rupture ou accident
qui mérite d'être signalé.
s Q7. — Installation de la galerie extérieure.
Le groupe Vil, intitulé Aliments à divers degrés de prépara^
tian^ était principalement exposé dans la galerie extérieure. Ce
groupe renfermait, comme dans toutes les expositions précé-
dentes, les céréales, les boissons fermentées, les sucres; mais
jusqu'alors les industries nombreuses ayant pour objet la pré-
paration des matières alimentaires avaient été en général exclues
de ces concours, parce que leurs produits ne peuvent êtve ap-
préciés qu'au moment même où ils viennent d'être préparés. Si
elles étaient intervenues, et encore d'une façon très-restreinte,
celait pour satisfaire aux besoins du public, mais sans offrir
aux consommateurs les garanties de la concurrence et sans
courir les chances de la lutte qui s'établit entre les divers
exposants. En 1867, le service des restaurants, buffets, limo-
nadiers, rentra dans l'exposition même, et les chefs de ces éta-
blissements concoururent entre eux pour des récompenses spé*
ciales (S 47).
En outre, ce concours ne fut pas borné k des restaurateurs
et limonadiers de Paris. La Commission impériale appela
toutes les nations exposantes à y prendre part. D'après le
système de classement, chaque nation occupait une certaine
façade sur le vaste pourtour de la galerie extérieure ; elle fut
96 CHAPITRE IV. — INSTALLATION.
conviée à y installer les industries alimentaires qui lui étaient
propres. Le but de la Commission impériale fut atteint et un
grand nombre de pays offrirent leurs mets nationaux et leurs
boissons caractéristiques. C'est ainsi que les visiteurs de l'Expo-
sition pouvaient prendre leurs rafraîchissements ou leur repas ,
un jour en Angleterre, un jour en Russie, d'autres fois en
Allemagne, en Hollande, en Danemark, en Italie ou en Es-
pagne, sans faire d'autre voyage que celui du Champ de Mars.
Sous la galerie Vil étaient pratiquées des caves comprenant
trois berceaux de 3 mètres environ de largeur, dont Tun était
affecté au service de la ventilation (§ 34), et dont les deux
autres étaient mis à la disposition des exposants restaurateurs
installés dans cette galerie. Une communication directe pou-
vait être pratiquée entre chaque établissement et la portion
de cave située au-dessous, si elle était affectée à son service.
En appelant à titre d'exposants les limonadiers et restaura-
teurs, la Commission impériale les soumit implicitement aux
prescriptions du règlement (docum. s ) et , par conséquent, laissa
à leur charge tous les frais relatifs à leur exposition. Outre ces
conditions générales, une instruction fixa les conditions parti-
culières concernant l'exercice des industries alimentaires dans
l'enceinte du Champ de Mars. Ainsi, la galerie extérieure de-
meurait ouverte au public jusqu'à onze heures du soir, c'est-à-
dire longtemps après que le Palais était fermé; les exposants
étaient tenus de l'éclairer, au moyen du gaz, sur toute la largeur
occupée par leur installation (S 33). Pour augmenter les espaces
propres à recevoir le public, ils étaient autorisés à établir
un plancher formant entresol au-dessus du rez-de-chaussée.
Le principe adopté pour la galerie extérieure excluait toute
idée de monopole; mais la concurrence ne pouvait être illi-
mitée, puisque, pour cette galerie comme pour les autres, la
8 28. — GROUPE X. 97
place ne l'ëtait pas. Afin de restreindre cette concurrence,
la Commission impériale exigea des restaurateurs un loyer
représentant à peu près le remboursement des frais de la
partie de la galerie et de la portion des caves occupées par
eux (S 53).
Le loyer des restaurants fut fixé, en général, à 3o francs
le mètre carré, pour les sections étrangères; les commissions
des divers pays pouvaient librement en choisir les concession-
naires; elles étaient seules responsables, envers la Commission
impériale, du payement de la redevance et de l'observation
des règlements. Les espaces attribués à la France et à l'Angle-
terre furent, à cause de leur position plus avantageuse, loués
plus cher, surtout dans la section française, où la compétition
entre les restaurateurs de Paris était fort grande pour l'obten-
tion d'une place. Ces concessions ont donné à la Commission
impériale plus d'un embarras, moins en raison d'un vice du
système que par suite de circonstances spéciales qui seront in-
diquées plus loin (S 53).
La galerie VII ne renfermait pas seulement les établisse-
ments alimentaires; elle contenait en outre certaines installa-
lions répondant h des besoins publics, telles que des salons de
lecture, des bureaux de poste, de change, de tabac; des postes
de police et de sapeurs-pompiers. La Commission impériale
aurait désiré que chaque puissance établit dans cette galerie
un salon meublé dans le goût national et destiné à servir de
lieu de repos ou de réunion, de conversation ou de lecture.
La Belgique et la Prusse furent les seules h répondre h ce désir.
s a8. — Installation du groupe X.
La nature même du groupe \ entraînait un mode spécial
dlnstallation. Composé d'objets appartenant à tous les groupes,
98 CHAPITRE IV. — INSTALLATION.
il devait rayonner à la fois sur toutes les galeries, attirant à
lui les produits qui joignent les qualités utiles au bon marché.
Les meilleurs moyens d'instruire Thomme, de le nourrir, de le
vêtir, de le loger, de lui fournir les éléments de travail, ressor-
tissaient à ce groupe , qui avait ainsi à puiser dans la galerie
des arts libéraux, dans les galeries des matières premières, du
mobilier, du vêtement et du travail , tout ce qui peut concourir
à la prospérité morale et matérielle du peuple. Aussi, dans la
section française, le dixième groupe, au lieu d'être, à l'exemple
des autres, renfermé dans une galerie circulaire , a-t-il occupé,
comme s'il constituait une nation distincte, l'un des secteurs
du Palais.
Les comités d'admission institués par la Commission im-
périale pour le groupe X ont rempli avec zèle la mission qui
leur était confiée. Dès le début de leurs travaux, ils com-
prirent que, poursuivant tous, dans leurs sphères respectives,
un but commun, ils devaient s'unir afin de donner k leur
œuvre l'harmonie nécessaire. Ils obtinrent de la Commission
impériale que les bureaux des sept classes du groupe pussent
former un comité central, qui fut composé des présidents,
vice-présidents et secrétaires, tous élus par leurs collègues
(liste 1 1).
Un des premiers soins des bureaux réunis des comités du
dixième groupe fut de publier, en janvier 1866, une instruc-
tion générale sur la nature de ce nouveau groupe et sur son
importance. Ensuite chacun des sept comités publia une ins-
truction spéciale, définissant la nature des objets à exposer
dans sa classe et les règles à suivre. L'indication des prix de
vente n'était obligatoire que pour les exposants de la classe 9 1 .
Néanmoins les comités du groupe X n'admirent dans les autres
classes que les exposants qui consentirent à fournir l'indication
« 28. — GROUPE X. 99
du prix quand elle leur fut demandée. Cette résolution répon-
dait au caractère spécial de ce groupe, qui, en tenant compte
de tous les intérêts légitimes, devait surtout mettre au pre-
mier rang l'intérêt des consommateurs.
Dans toutes leurs instructions, les comités du dixième groupe
faisaient appel au concours des comités départementaux, les
invitant à provoquer les envois et à éviter, autant que possible ,
les lacunes regrettables qui résulteraient de Tabstention de
certains producteurs.
La réunion des bureaux ne pensa pas que son action dût
se borner k obtenir une exposition matérielle d'objets relatifs
à Tamélioration physique et morale des populations. Elle s'at-
tacha aussi à réunir des renseignements authentiques et précis
sur les institutions de toute nature créées par des associations
libres ou des particuliers en faveur des ouvriers de l'agricul-
ture et de Tindustrie. Une circulaire, accompagnée d'un ques-
tionnaire détaillé, fut adressée dans ce but, le 97 avril 1866,
aux présidents des comités départementaux.
Plusieurs comités voulurent bien répondre k cet appel, et
un grand nombre de manufacturiers apportèrent leur concours
à cette œuvre utile. Grâce à ces collaborateurs, on put ras-
sembler pour la France plus de cent monographies donnant
de précieuses indications sur les classes ouvrières et sur leurs
rapports avec les patrons dans les diverses parties de l'Em-
pire. D'autre part, plusieurs Commissions étrangères vinrent
à leur tour participer à cette entreprise commune, en four-
nissant environ quatre-vingts monographies des différentes par-
ties du monde.
Les bureaux du groupe X eurent alors l'idée d'appliquer
aux matériaux recueillis la règle suivie dans les différentes
classes de l'Exposition, et d'en dresser la nomenclature sous
100 CHAPITRE IV. — INSTALLATION.
les formes d un catalogue analytique. Ils nommèrent une com-
mission de cinq membres chargée de résumer Tenquête et
d'en former un volume (liste 1 1.) Ce travail diffère essentiel-
lement de l'œuvre accomplie par le jury du nouvel ordre de
récompenses (S lxk)\ il n'est qu'une collection de faits rela-
tifs au bien-être des classes ouvrières, et l'on s'abstient de tout
jugement et de toute conclusion sociale sur l'ensemble de ces
faits. Le volume publié par le dixième groupe comprend : i** les
institutions relatives au culte, à l'éducation, à la prévoyance
et à l'assistance, dues en France à l'intervention des pouvoirs
publics et des associations non industrielles; â° les institu-
tions créées en France par l'initiative des chefs d'industrie et
des ouvriers; 3° enfin, les institutions similaires qui se sont
développées dans les pays étrangers.
On ne saurait parler du groupe X sans mentionner l'expo-
sition du Ministère de l'instruction publique de France. Ce
ministère n'a pas seulement, comme d'autres administrations
de la France et de l'étranger, présenté les meilleurs procédés
d'ordre matériel qui servent à l'instruction des enfants et des
adultes dans les écoles primaires publiques, il a en outre pro-
voqué la rédaction d'une enquête de haut intérêt.
Dans un rapport adressé, le 8 novembre i865, à l'Empe-
reur, S. Exe. M. le Ministre de l'instruction publique deman-
dait l'autorisation de faire rédiger, pendant l'Exposition de
1867, une série de rapports sur les progrès réalisés en France,
depuis vingt ans, dans les sciences et dans les lettres. Ces rap-
ports devaient faire connaître :
1** Les progrès accomplis par les sciences mathématiques,
physiques et naturelles ;
9® Les progrès accomplis par les sciences morales et poli-
tiques dans leurs applications aux besoins de la société;
s 28. — GROUPE X. 101
3** Le rôle des lettres françaises, qu'on étudierait, moins au
point de vue de la forme, ce qui est la tâche de la critique
littéraire, que dans leurs effets sur Te'ducation générale du
pays.
Des hommes éminents, appartenant au Sénat, au Conseil
d'Etat, à rinstitut et au haut enseignement, ont bien voulu se
charger d'exécuter le programme, et déjà vingt-huit rapports
ont été déposés, formant vingt-neuf volumes grand in-8®. Dix
rapports restent encore à paraître.
En même temps qu'il prenait une part si active à l'Exposi-
tion universelle de 1867, S. Exe. le Ministre de l'instruction
publique établissait, dans son hôtel même, une sorte d'annexé
au Champ de Mars, particulièrement destinée aux objets sco-
laires. Collections de cahiers d'élèves, photographies et, plans
d'écoles de divers genres, publications relatives à l'enseigne-
ment primaire, travaux d'aiguilles, plans d'études et d'orga-
nisation scolaires; telles étaient les principales divisions de
Texposition ministérielle, qu'ont pu examiner de près, sous la
direction d'hommes compétents, tous ceux qui se préoccupent
de l'instruction populaire.
Enfin, S. Exe. le Ministre de l'instruction publique a voulu
compléter son œuvre en. donnant aux instituteurs primaires de
notre pays les moyens de voir les merveilles de l'Exposition
universelle, d'y examiner particulièrement ce qui se rapportait
à leur profession, et d'étudier à loisir l'exposition spéciale du
ministère. Pour atteindre ce but, le Ministre provoqua la for-
mation d'un Comité de souscription, qui fut placé sous la pré-
sidence du secrétaire général de son département. Ce comité
réunit une somme de plus de 100,000 francs. Les instituteurs
désignèrent, par canton , un délégué, qui fut chargé de se rendre
h Paris, et dont le voyage eut lieu sous le patronage du comité.
lOâ CHAPITRE iV. — INSTALLATION.
En outre, un grand nombre d'instituteurs visitèrent l'exposition ,
soit k leurs frais, soit aux frais des communes ou à Taide de
souscriptions particulières.
Le nombre des instituteurs venus aux frais du comité de
souscription est d'environ 3,5oo; les compagnies de chemin
de fer leur accordèrent une réduction de moitié sur les tarifs.
Leur séjour à Paris était de huit jours. Ils étaient pendant ce
temps logés gratuitement dans les lycées et nourris dans ces
établissements, moyennant une somme de 3 francs par tête et
par jour payée par le comité. Enfin les instituteurs ont pu en-
core mettre à profit leur séjour dans la capitale en assistant à
des conférences qui, au nombre de cinquante environ, ont été
faites pour eux , k la Sorbonne , par des professeurs éminents.
Ces conférences, qui ont été publiées par l'initiative du Minis-
tère de l'instruction publique, portaient sur les sujets suivants :
1** législation scolaire, maisons d'école, hygiène; 3° organisa-
tion pédagogique des écoles; 3"" matières de l'enseignement.
s 39. — Installation de la section française de l'histoire du travail.
L'installation de la section française de la galerie de l'his-
toire du travail a présenté certaines particularités et a exigé,
de la part de la commission spéciale (liste 1 3), des efforts qui
méritent d'être mentionnés.
Un des soins les plus importants que la Commission eût à
prendre fut la rédaction des inventaires , à mesure de l'arrivée
des objets. Ces inventaires, n'ayant pour but que de faire recon-
naître ces objets, étaient fort brefs. Chaque objet, extrait des
caisses, était inscrit, dans une seule et même série de numéros
d'ordre, avec le nom du propriétaire, le lieu d'envoi et une dé-
signation aussi sommaire que possible; enfin, il recevait une
étiquette correspondant à son numéro d'ordre. Ce premier
i 39. — SECTION FRANÇAISE ET HISTOIRE DU TRAVAIL. 1«8
travail a compris plus de 7,000 numéros, représentant près
de so,ooo objets.
L'installation terminée, on a procédé à la transformation
de cet inventaire , en le reconstituant par nom de propriétaire
et par ordre alphabétique. En effet, les envois de chaque col-
lectionneur n'avaient pu être faits en bloc et les caisses n avaient
pas toujours été ouvertes avec suite; il en résultait que tous les
objets appartenant à la même personne ne se trouvaient pas
ioserits à la suite les uns des autres; de là un danger d erreur
pour le jour de la restitution. Le second inventaire a permis
de connaître exactement la collection des objets présentés par
chaque exposant.
Une autre opération importante de la commission de Tbis-
toire du travail a consisté dans la confection des vitrines. Ces
vitrines , dont la dépense , pour la section française , incombait
à la Commission impériale, et s'est élevée à 67,000 francs,
ont été jugées les meilleures qu on ait employées jusqu'ici pour
une semblable destination. La commission de l'histoire du
travail les avait prises en location, mais elle avait stipulé que,
sous certaines conditions , l'entrepreneur s'engageait à les aban-
donner en toute propriété. Plusieurs établissements publics
et quelques particuliers ont pu ainsi en acquérir à bon compte
la plus grande partie.
Deux dispositions de ces vitrines doivent être signalées.
Toutes les tablettes étaient de glace afin de ne pas projeter
d'ombre sur les objets placés au-dessous ; les potences de fer
qui les supportaient, étaient reliées par des bandes de fer, des-
tinées, dans le cas où l'une de ces tablettes viendrait à être
brisée par l'effet des changements de température ou par toute
autre cause, k empêcher la chute des morceaux de glace et
des objets d'art.
104 CHAPITRE IV. — INSTALLATION.
Les soins apportés à Tinveotaire, à Tinstallation , à la sur-
veillance et à la réexpédition des objets, ont été tels, qu'on na
eu à regretter ni perte, ni détournement, et qu'il ne s'est pro-
duit aucune avarie de quelque importance.
s 3o. — Exposition des poids, des mesures et des monnaies.
La Commission impériale a songé, dès le commencement
de ses travaux, à reprendre Tétude de certaines questions d'in-
térêt général , et notamment celle de la simplification des rap-
ports internationaux de commerce au moyen de communes
mesures d'échange.
Des conférences préparatoires, auxquelles ont pris part plu-
sieurs membres de l'association de i855 et les délégués accré-
dités auprès de la Commission impériale par les commissions
étrangères, se sont ouvertes à Paris, au mois de mai 1866, et
ont posé dans deux séances successives les bases des travaux à
entreprendre sous ce point de vue.
A la suite de ces conférences, un arrêté de S. Exe. le Mi-
nistre d'Etat, en date du 7 juin 1 866 , a attribué dans le Champ
de Mars un emplacement à une exposition des poids, des me-
sures et des monnaies de tous les pays.
Le même arrêté a institué un comité spécial pour présider
à l'organisation de cette exposition. Ce comité était en outre
appelé à rechercher les moyens les plus efficaces d'utiliser le
concours universel de 1867, pour l'adoption et la propaga-
tion d'un système uniforme de poids, de mesures et de mon-
naies.
Le comité fit immédiatement appel aux commissions étran-
gères, demanda leur participation à l'exposition collective qu'il
devait préparer et les pria de désigner dans leurs pays respec-
tifs des membres pour les représenter.
s 30. — POIDS, MESURES ET MONNAIES. 105
Les adhésions ne se firent point attendre; elles émanèrent de
presque toutes les nations qui figuraient à l'Exposition. Le choix
des représentants désignés par les diverses commissions montre
rimportance qu'elles attribuaient dès Torigine aux travaux du
comité. Ces choix furent ratifiés par deux nouveaux arrêtés, en
date du i4 février et du lo avril 1867, et le comité, définiti-
vement constitué (liste 91), put procéder à ses travaux.
L exposition internationale des poids, des mesures et des
monnaies, à été installée dans un pavillon circulaire placé dans
le jardin intérieur, au centre même de l'Exposition. Ce pa-
villon, entièrement vitré et surmonté d'une coupole hémisphé-
rique, était divisé en vingt secteurs appartenant chacun à des
pays ou à des groupes de pays différents, rangés dans le même
ordre que dans le Palais.
Le pavillon était à deux étages. On pénétrait au rez-de-
chaussée par deux portes ouvertes suivant le grand axe du
Palais. Ce rez-de-chaussée, formant une salle circulaire, était
d*ailleurs éclairé par les parois du pavillon , formées de glaces
à l'intérieur et à lextérieur; un escalier tournant, placé au
centre du pavillon, permettait de monter à l'étage supérieur.
Au rez-de-chaussée, l'on avait disposé dans chaque secteur :
1 • Les mesures de capacité , du moins celles que leur volume
avait permis d'admettre dans le soubassement de la vitrine ;
3* Les poids, arrangés en pyramide sur la tablette qui sur-
montait ce soubassement ;
3"* Les mesures de longueur, dressées verticalement contre
la glace intérieure de la vitrine. Les origines des divisions
étaient placées dans le même plan et sur la même base. Ces
mesures étaient soutenues par un double fil métallique tendu
à la hauteur du mètre, auquel on pouvait les comparer d'un
coup d^œil.
108 CHAPITRE IV. — INSTALLATION.
atteint une perfection telle, que l'exactitude de ces copies ré-
pond aux besoins de l'industrie et du commerce, et même aux
exigences de la science dans son état actuel.
IV. Comme toute économie de travail , tant matériel qu'in-
tellectuel, équivaut à une véritable augmentation de richesse,
l'adoption du système métrique, qui se range dans le même
ordre d'idées que les machines -outils, les voies ferrées, les
télégraphes, les tables logarithmiques, se recommande parti-
culièrement sous le point de vue économique.
Neuf propositions concernent les monnaies :
I. La première condition à remplir est l'adoption, par les
divers gouvernements intéressés dans cette question, d'une
même unité dans l'émission de leurs monnaies d'or.
II. Il est à désirer que ces monnaies soient partout frappées
au titre de neuf dixièmes.
III. Il est à désirer que chaque gouvernement introduise
parmi ses monnaies d'or au moins une pièce d'une valeur égale
à celle des pièces en usage parmi les autres gouvernements
intéressés, afin qu'il y ait ainsi entre tous les systèmes un point
de contact commun; partant de là, -chaque nation travaillerait
à assimiler graduellement son système de monnaies à celui qui
pourrait être choisi comme base uniforme.
IV. La série des monnaies d'or actuellement en usage en
France, se trouvant adoptée par une grande partie de la popu-
lation de l'Europe, se recommande comme base du système
uniforme cherché.
V. Considérant que, par suite d'une circonstance acciden-
telle et heureuse, les unités monétaires les plus importantes
peuvent s'adapter à la pièce d'or française de 5 francs, moyen-
nant des changements peu sensibles, cette pièce serait la plus
convenable pour servir de base au système monétaire et les
s 30. - POIDS, MESURES ET MONNAIES. 107
et mesures; la seconde, celle des monnaies; la troisième, celle
de 1 arëomëtrie, qui pouvait être considérée comme établissant
le lien entre les mesures commerciales et les mesures d usage
purement scientifique. ^
Ces sous-commissions ont préparé les propositions qui ont
été successivement examinées et définitivement formulées par
le comité. Des rapports à lappui ont été rédigés par chaque
sou&-€ommission.
Le comité, pour suivre la voie tracée par larrêté d'institu*
don , a convoqué à des conférences libres des personnes ,lîaut
placées dans les sciences, l'industrie et le commerce, choisies
en France et dans les pays étrangers, et leur a soumis les con-
clusions auxquelles il était arrivé.
S. Â. I. le prince Napoléon a bien voulu accepter la prési-
dence de ces conférences, dans lesquelles ont été examinées
et presque unanimement approuvées, après des discussions
approfondies, les propositions du comité.
Ces propositions sont au nombre de seize.
Quatre d entre elles concernent les poids et mesures :
L Le système décimal ou décadique, conforme au système
de numération universellement employé, est le plus propre à
exprimer les multiples et les sous-multiples des poids, des me-
sures et des monnaies.
II. Le système décimal métrique est parfaitement propre à
être universellement adopté, en raison des principes scienti-
fiques sur lesquels il est établi, de Thomogénéité qui règne
dans les rapports de toutes ses parties, de sa simplicité et de
la facilité de ses applications dans les sciences et dans les arts,
dans rindustrie et dans le commerce.
lU. Les instruments de précision et les méthodes employés
pour obtenir des copies des poids et mesures prototypes ont
110 CHAPITRE IV. — INSTALLATION.
la formation de sections nationales, dont le comité restait jus-
qu'à nouvel ordre le lien naturel. Diverses circonstances sont
déjà venues prouver que les travaux du comité n'ont pas été
sans influence sur l'avancement de la question d'unification.
Ainsi ses délibérations préliminaires sont visées dans l'acte du
congrès des Etats-Unis, qui a rendu légal l'usage du système
métrique dans l'union américaine. Les expositions universelles
de Paris, auront donc puissamment contribué au succès de cette
œuvre , et ce ne sera pas là le moindre de leurs bienfaits.
s «3 1 . — Expositions diverses.
Diverses expositions spéciales, qui ne se rattachaient pas aux
groupes précédemment décrits, méritent d'être signalées avec
quelques détails. De ce nombre sont les expositions des œuvres
musicales, du canal de Suez, des secours aux blessés militaires,
des missions évangéliques , de la navigation de plaisance.
Un arrêté de S. E\c. le Ministre d'Etat et des finances,
vice-président de la Commission impériale, en date du 1 8 fé-
vrier 1867, institua l'exposition des œuvres musicales et
nomma la commission chargée de l'organiser. Cette commis-
sion se composa de deux comités : 1° le comité de la com-
position musicale; 9® le comité de l'exécution musicale, divisé
en trois sections : les concerts avec orchestre et chœur; les fes-
tivals et concours orphéoniques; les fanfares et musiques d'har-
monie, ainsi que les musiques militaires.
Le comité de la composition musicale commença par mettre
au concours les paroles d'une Cantate sur VExpositxon et d'un
Hymne à la Paix. Il s'adjoignit des poètes et des auteurs dra-
matiques pour juger les œuvres présentées. 986 pièces de vers ,
parmi lesquelles 63o hymnes et âââ cantates, furent envoyées
au comité. Les auteurs des deux meilleurs hymnes reçurent
5 31. — EXPOSITIONS DIVERSES. 111
deux prix ex œquo, avec une somme d'argent de 5oo francs et
une grande médaille nominative. L'auteur de la cantate cou-
ronnée reçut une médaille et une somme de i,ooo francs. Les
trois pièces de vers furent publiées au Moniteur.
Quant à la musique de la cantate et de Thymne, le comité
fixa^ le 9 5 avril 1867, les conditions générales du concours.
Par suite du caractère international de ce concours, il s'adjoi-
gnit quatre membres étrangers représentant autant de groupes
de nations. 970 morceaux de musique, dont 807 hymnes et
109 cantates, furent adressés au comité. Aucun hymne ne pa-
rut mériter le prix. L'auteur de la cantate couronnée reçut une
grande médaille, une somme de 1,000 francs et une autre
somme de 9,000 francs pour faire exécuter son œuvre, h ses
risques et périls et par des artistes de son choix.
Le comité de l'exécution musicale fut chargé d'organiser,
moyennant un crédit de 60,000 francs qui lui fut alloué, la
partie musicale de la solennité du 1" juillet et un concert
ultérieur, qui fut donné le 1 1 juillet dans la grande nef du pa*
lais de rindustrie , aux Champs-Elysées. On connaît l'immense
succès qu'eut, k tous les points de vue, la première de ces so-
lennités; quant à la seconde, exclusivement musicale, elle attira
également une foule nombreuse. Dans toutes les deux, on exé-
cuta l'hymne inédit dédié à rEmpereur et à san vaillant peuple,
que Rossini voulut bien mettre à la disposition de la Commis-
sion impériale. Cet hymne, d'une grande inspiration, exigea
le concours de 1,661 exécutants, dont 7/19 pour l'orchestre et
919 pour le chant.
La Commission impériale passa avec le comité de l'exécu-
tion musicale une seconde convention par laquelle celui-ci se
chargeait d'organiser pour une somme de â5,&oo francs les
concours orphéoniques avec trois grands festivals. Ces festivals
112 CHAPITRE IV. — INSTALLATION.
eurent lieu les 5, 7 et 9 juillet au palais de Tlndustrie. Le
dernier festival fut suivi de la distribution des récompenses
affërentes à ces concours, et fut honore de la présence de
LL. MM. l'Empereur et l'Impératrice; les prix d'excellence
furent remis aux lauréats par l'Empereur. Une médaille com-
mémorative fut attribuée ensuite à chaque société chorale
ayant pris part au concours.
Enfin une troisième convention fut passée entre la Commis-
sion impériale et le comité de l'exécution musicale, qui se char-
gea d'organiser, moyennant une somme de 45,00 0 francs, les
concours et festivals civil et militaire. Le festival civil des fan-
fares et musiques d'harmonie eut lieu au palais de l'Industrie,
le i4 juillet, devant un public nombreux. Chaque corps de
musique reçut une médaille commémorative.
Le festival-concours des musiques militaires eut lieu avec
un grand succès, le 21 juillet, devant plus de â5,ooo per-
sonnes. Les pays représentés étaient les suivants :
France (Garde de Paris, Guides de la Garde impériale);
Autriche (Régiment du duc de Wurtemberg); Prusse (9^ Régi-
ment et Grenadiers de la Garde royale); Russie (Chevaliers-
Gardes); Be^iqu£ (Grenadiers); Espagne (Génie); Bavière
[i^^ Régiment d'Infanterie); Pays-Bas (Grenadiers et Chas-
seurs); Grand-Duché de Bade (Grenadiers de la Garde.)
Après le festival-concours, les membres du comité procé-
dèrent à la distribution des récompenses.
Encouragée par le succès obtenu le 3 1 juillet, la Commission
impériale décida, sur la demande du comité, qu'un second
festival militaire aurait lieu le dimanche suivant, 28 juillet. Elle
alloua une somme de 3 5, 000 francs pour payer une indemnité
de 1,000 francs à chaque corps de musique et subvenir aux
frais de séjour supplémentaires des musiciens. Chaque musi-
s 31. — EXPOSITIONS DIVERSES. 113
cien militaire, français ou étranger, reçut une médaille com-
mëmorative en argent.
Le comité de Texécution musicale a vu sa tâche facilitée
par les compagnies de chemins de fer, qui ont consenti à des
diminutions considérables de prix pour le transport des exé-
cutants, ainsi que par la commission d'encouragement pour
les études des ouvriers (liste 2 5), qui a mis à la disposition des
mêmes exécutants les logements de l'avenue Rapp.
L'exposition de la compagnie universelle du canal maritime
de Suez comprenait trois parties principales :
i"* Des plans en relief, des photographies, des dessins, des
modèles de machines et des cartes reproduisant le théâtre des
travaux, les moyens employés pour les exécuter, et le système
de traction adopté pour le passage des navires transportant
des marchandises d'une mer è l'autre;
a'' Diverses collections représentant l'histoire naturelle de
fisthme de Suez;
3"* Un diorama plus que suffisant pour dérouler sous les
yeux des visiteurs la partie de l'isthme traversée par les canaux
de la compagnie.
Cette exposition était installée au commencement des cons-
tructions orientales du Parc, formant ainsi, comme le canal
lui-même, une transition entre l'occident et l'orient. Elle n'a
cessé de recevoir un grand nombre de visiteurs; à partir du
mois de septembre, son enceinte fut remplie par une foule
considérable, qu'attiraient les conférences faites sur les travaux
de Fisthme par le président de la compagnie.
L*exposilion des sociétés de secours aux blessés militaires
des armées de terre et de mer fut faite par l'initiative de la
8
114 CHAPITRE IV. — INSTALLATION.
société française. Elle avait surtout pour but de propager la
grande pensée humanitaire émise par le congrès internatio-
nal de Genève : neutralisation des services qui se dévouent au
soulagement des blessés. On voulait, en outre, en exposant de
nombreux appareils de conservation, dont plusieurs avaient
déjà fait leurs preuves, affirmer l'existence pratique des socié-
tés de secours et montrer les moyens dont elles peuvent dis-
poser. Enfin, on espérait, en rapprochant les membres des
sociétés de divers pays, établir des liens de confraternité qui
pourraient être heureusement utilisés, à un moment donné,
au profit des blessés.
Par un rapprochement heureux, cette exposition était ins-
tallée dans le Parc près de celle du ministère de la guerre.
Elle avait été divisée en cinq sections : i"" livres, dessins, gra-
vures, photographies, modèles et plans; 2° denrées alimen-
taires, préparations médicinales; 3** matériel d'hôpitaux et
d'ambulances; U'' instruments et appareils de médecine et de
chirurgie ; 5° appareils de sauvetage. Les sociétés qui ont pris
part k l'exposition des secours aux blessés sont celles des pays
suivants : France, Belgique, Prusse, Bade, Hesse, Wurtem-
berg, Bavière, Autriche, Suisse, Espagne, Portugal, Dane-
mark, Suède, Italie, Etats-Unis et Grande-Bretagne.
L'exposition des missions evangéliques est due à l'initiative
de la société des missions de Paris. Elle avait pour but de
montrer l'état primitif des indigènes dans les diverses stations
des missionnaires et leur développement social, particulière-
ment sous le rapport moral et religieux, depuis l'introduction
du christianisme parmi eux.
Le musée des missions avait été établi dans l'angle nord-
ouest du Champ de Mars, à l'extrémité du quartier oriental.
s 31. — EXPOSITIONS DIVERSES. 115
Il se composait d objets recueillis par les missionnaires chez
les indigènes , et de publications rédigées en un grand nombre
de langues pour la propagation du christianisme. Les sociétés
de missions qui ont contribue à la formation de ce musëe sont
celles de la France, des Pays-Bas, de la Prusse, de la Suisse,
du Danemark, des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne.
Les progrès notables accomplis depuis quelques années en
France par la navigation de plaisance ont fait naître une im-
portante industrie. Il résulte, en effet, d'une statistique officielle,
arrêtée en novembre 1 865 et dressée par les soins du ministère
de la marine, que la France possède 4,6 9 6 bateaux de plai-
sance de toutes dimensions, inscrits dans les diverses circons-
criptions maritimes, et employant comme équipages 8,776 per-
sonnes, amateurs ou matelots classés. Dans ce nombre ne
Bgurent ni les embarcations de plaisance à la voile et à Tavi-
ron, ni les bateaux de plaisance à vapeur, qui sont spéciale-
ment consacrés à la navigation de rivière, et dont le nombre
excède 8,000.
La Commission impériale a pensé que cette industrie avait
droit de figurer au grand concours de 1867, et elle a chargé
un comité spécial (liste 9/1) d'en organiser l'exposition. Elle
a consacré à cette exposition un emplacement de & â o mètres
carrés sur la Berge, en avant du Champ de Mars. Cette
classe a compté i3o exposants, dont 1 aS français et 7 étran-
gers. S. M. l'Impératrice a daigné y figurer elle-même pour
une gondole vénitienne. Un port fut disposé en avant de la
Berge pour recevoir les embarcations appartenant aux types
les plus divers, parmi lesquels nous citerons les petits bateaux
à vapeur de S. A. R. le prince Oscar de Suède et la daha-
bieh de S. A. le vice-roi d'Egypte. Des régates à la voile et k
8.
116 CHAPITRE IV. — INSTALLATION.
l'aviron, auxquelles prirent part plusieurs sociëlës étrangères,
et des expériences de sauvetage, notamment sur les fusées porte-
amarres, se firent par les soins du comité qui fut organisé en
jury spécial (liste a 4) pour l'attribution des récompenses.
s Sa. — Service des eaux.
Les besoins auxquels devait satisfaire le service des eaux
pouvaient se ranger dans les trois catégories ci-après : i** ser-
vice du Parc, comprenant l'arrosage des pelouses, les cascades,
les rivières, les fontaines monumentales; q** service mécanique,
c'est-à-dire alimentation des générateurs et des condenseurs
des machines motrices; 3** service de la population proprement
dite, avec ses exigences de propreté et de boisson.
Les calculs faits sur la consommation probable de ces di-
vers services conduisaient à prévoir une dépense de io,ooo
mètres cubes par jour, savoir : pour le service du Parc, 5,5oo
mètres cubes; pour le service mécanique, qui a de grandes
exigences si l'on veut desservir largement la condensation (ce
qu'on n'avait jamais fait complètement dans les expositions an-
térieures), 3,900 mètres cubes; enfin, pour les besoins d'une
population, dont le chiffre n'était pas inférieur à 100,000
âmes, 1,3 00 mètres cubes.
Toutefois , ces divers services ne demandaient pas tous
la même pression : les uns, comme l'arrosage et l'alimenta-
tion des fontaines monumentales, exigeaient une charge d'au
moins i5 à âo mètres; d'autres, au contraire, comme le ser-
vice des condensations et des rivières, pouvaient s'effectuer
avec une très-faible pression dans les conduites. De là, l'idée
de diviser le service hydraulique en deux groupes ou étages,
ayant chacun son réseau distinct et affecté à des destinations
différentes. Chacun de ces étages devait répondre à une dis-
,S 32. — SERVICE DES EAUX. 117
tributioD d'environ 5,ooo mètres cubes, et pouvait d'ailleurs
être mis en communication avec l'autre ëtage , en cas de besoin.
Ces deux groupes ont reçu le nom de service bas et de service
haut.
Le service bas comprenait deux opérations successives. La
première consistait dans le remplissage du lac, au milieu du-
quel s'ëlevait le grand phare mëtallique et dont le niveau cons-
tant était d'à peu près 5 mètres au-dessus de l'étiage de la
Seine. La seconde était constituée par le refoulement de l'eau
du lac dans un réservoir placé lo mètres plus haut, soit à
1 5 mètres au-dessus de l'étiage, et en communication avec tout
le réseau du service, dont il réglait la pression. Cette division
du travail était nécessitée par des convenances de décoration ,
dont il est facile de se rendre compte : on ne pouvait songer à
mettre en communication directe le lac avec la Seine, dont
le niveau eût été trop bas par rapport au terre-plein du Champ
de Mars, et dont les variations auraient d'ailleurs, à tout ins-
tant, modifié l'aspect des berges du lac.
La première opération s'effectuait au moyen de la grande
pompe de la machine marine d'Indret, installée dans le han-
gar de la Berge (S i5), et, en cas de chômage de cette ma-
chine, par une pompe rotative que commandait, au moyen
d'un câble télodynamique (S 96), une machine locomobile,
située à une distance de 1 5o mètres. Quant à la seconde opé-
ration, elle s'effectuait au moyen de quatre pompes, disposées
de part et d'autre du pont d'Orsay (S i5).
\je réservoir de ce service bas était plutôt destiné à régu-
lariser la pression dans les conduites qu'à emmagasiner une
provision d'eau importante. Il était en tôle, offrait une conte-
nance de 55 mètres cubes, et avait été placé au centre d'une
construction figurant une tour on ruine.
118 CHAPITRE IV. — INSTALLATION.
La conduite de refoulement faisait le tour du Palais, diri-
geait des embranchements sur les condenseurs et les chau-
dières du service mécanique, et se terminait aux cascades du
Jardin, dont les eaux étaient recueillies par une rivière, puis
revenaient, après un parcours souterrain, dans la seconde
rivière du Parc, et rentraient enfin dans le lac doù elles
avaient été aspirées.
Cette organisation du service bas assurait une très-grande
sécurité à son fonctionnement; elle associait des exposants à
la satisfaction des besoins généraux du public, et mettait en
œuvre les éléments mêmes de l'Exposition. Enfin, elle avait
l'avantage d'être notablement plus économique que l'appel aux
ressources municipales ; car la Ville fournissait le mètre cube
d'eau au taux de dix centimes, tandis que cette eau na pas
coûté à la Commission impériale plus de deux centimes en
moyenne (tabl. 16); ce qui, pour un million de mètres cubes,
a produit une économie de 80,000 francs.
Quant au service haut, les difficultés d'organisation étaient
plus grandes, à cause de la nécessité d'une réserve assez consi-
dérable pour faire face à toutes les éventualités, surtout k celle
d'incendie.
La première question qu'on eut à se poser fut celle de savoir
s'il convenait de s'adresser uniquement à la Ville de Paris
pour alimenter l'étage élevé, ou s'il fallait, au contraire,
adopter un service distinct : cette deuxième solution prévalut
après mûre délibération. On venait, en effet, de traverser Tété
de i865, pendant lequel la Ville n'avait pu qu'avec peine
suffire à tous les besoins. Il n'eût donc pas été prudent d'im-
poser à la distribution urbaine une surcharge aussi lourde que
l'alimentation du Champ de Mars; la Commission impériale
se décida, en conséquence, à organiser un service hydraulique
s 32. — SERVICE DES EAUX. 119
spécial à l'Exposition et à faire appel pour le réaliser au con-
cours des exposants.
Celte solution obligea d'établir, à une altitude d'environ
39 mètres au-dessus de l'étiage, un vaste réservoir suffisant
pour lapprovisionnement d'une journée, c'est-à-dire contenant
environ U ou 5,ooo mètres cubes. Le réservoir, construit au
sommet du Trocadéro, avait une surface d'eau moyenne de
1 G ares et une profondeur de /i"',5o.
Le réservoir n'est revenu , sans compter le terrain ni l'égoût
établi près de ses abords, et en y comprenant les murs de clô-
ture et la chambre des vannes, qu'aune somme de 9 9,0 00 francs,
soit à 5 francs par mètre cube de capacité. Le loyer du terrain,
depuis le i** juillet i866 jusqu'au i" janvier i868, a coûté,
en outre, i&,ooo francs; ce qui fait, par mètre cube d'eau
emmagasinée, un total de 7 francs 5o centimes, et par mètre
d eau élevée, U centimes, en comptant sur une consommation
d^environ 900,000 mètres cubes pour le service haut.
L'usine hydrauli({ue a été créée sur la Berge, à l'aval du
pont dléna. Elle comprenait deux machines de Woolf accou-
plées, commandant des pompes à piston plongeur, qui as-
piraient directement l'eau de la Seine, et la refoulaient au
réservoir, distant de 760 mètres de l'usine. Le volume ainsi
élevé journellement était de 5, 000 mètres cubes et pouvait
être facilement doublé , si l'on faisait fonctionner jour et nuit
les deux pompes.
La conduite de refoulement, qui avait 35 centimètres de dia-
mètre « servait aussi d'artère de distribution et se ramifiait à
partir de l'usine dans le Champ de Mars, dont elle suivait les
principales allées en alimentant les nombreuses bouches d'ar-
rosage et les divers besoins. Elle traversait le Palais et pro-
jetait, dans chacune de ses voies rayonnantes, des branche-
120 CHAPITRE IV. — INSTALLATION.
ments qui aboutissaient à des bouches contre l'incendie, au-
près desquelles était approvisionne tout un matériel de boyaux
et de lances.
La différence entre le niveau du réservoir et celui du sol
du Palais était de 3 1^,78; ce qui donnait, même en dédui-
sant la perte de charge due au frottement, une pression très-
convenable pour un bon service de ces différents orifices de
consommation.
Le même tuyau servant à la fois, à partir de l'usine, au re-
foulement et à la distribution , on voit que l'eau élevée par la
machine se rendait au réservoir ou au Champ de Mars, sui-
vant que la consommation était ou non inférieure au volume
refoulé par les pompes.
Le service était dirigé de façon à laisser la nuit le réservoir
à moitié plein, pour parer à tous les besoins imprévus, et sur-
tout pour conjurer le danger d'incendie, qui, dans un palais
rempli des richesses du monde entier, devait tenir en éveil la
sollicitude de l'administration.
Le prix payé à l'entrepreneur à forfait pour le refoulement
au réservoir était de 5 centimes par mètre cube. En ajoutant
à ce prix les frais du réservoir et de la canalisation du Troca-
déro, on arrive à un total de 10 centimes, égal à celui que la
ville de Paris avait demandé à la Commission impériale; de
sorte que celle-ci n'a pas eu à payer une augmentation de
dépense pour le surcroît de sécurité que lui donnait l'organi-
sation d'un service distinct^'' (tabl. 16 et 63).
La Commission impériale n'a point voulu, d'ailleurs, se
^^^ La ville de Paris demandait , en de jonclion entre le Champ de Mars et la
outre, à la Commission impériale de sup- canalisation des réservoirs de Passy. Cette
porter la dépense évaluée à 3o ou 35, 000 somme a été entièrement économisée par
francs pour rétablissement de la conduite la combinaison qui a prévalu.
$ 32. — SERVICE DES EAUX. iSl
priver du concours que lui offrait la Ville avec beaucoup de
bon vouloir. Elle Ta, au contraire, largement mis à profit pour
assurer la distribution avant que le service fonctionnât dans
des conditions normales, et pour ajouter, en cas de besoin, le
contingent des ressources municipales au produit des appa-
reils élévatoires du Champ de Mars. A cet effet, les réseaux de
i^Exposition ont été branchés en six points différents sur ceux
de la Ville, de manière à recevoir, à certains moments, les eaux
de rOurcq, ou celles de la Seine, puisées soit à Chaillot, soit k
Neuilly, ou enfin celles de la Dhuys.
Les eaux de la Dhuys ont des qualités de transparence,
de fraîcheur, et de pureté qui les rendaient particulièrement
propres à la boisson et à Talimentation de Taquarium d'eau
douce. Dès qu'on les eut employées à ce dernier usage, on put
renoncer aux filtres avec lesquels on essayait de clarifier les
eaux de la Seine , et les bacs de Taquarium laissèrent voir de-
puis lors jusqu'aux moindres détails de la curieuse population
qu'ils renfermaient (S i&). En outre, un tuyau spécial ame-
nait Teau de la Dhuys h lune des douze fontaines gratuites,
installées autour du Palais et dans le Parc, à l'usage du public;
dans les jours de grande chaleur, cette fontaine, dont les eaux
étaient très-agréables et ne dépassaient pas iB degrés, était
toujours entourée par une foule nombreuse, avide de s'y ra-
fraichir (S 60).
La distribution d'eau qui vient d'être définie alimentait les
services généraux et les besoins des particuliers. L'eau était
concédée par abonnement à ces derniers au prix de 1 o centimes
par mètre cube, prix inférieur au prix de revient, si l'on ajoute
à la dépense d'élévation par les machines celle de la canali-
sation. Le nombre des abonnés était de cent cinquante, dont
einquante-quatre dans le Palais et quatre-vingt-seize dans le
_ i
122 CHAPITRE IV. — INSTALLATION.
Parc, et le volume qui leur était concédé par jour était d'envi-
ron 1,000 mètres cubes. On doit citer, parmi les diverses
consommations comprises dans ce total, celles des restaurants,
des urinoirs et water-closets, des fermes, de la blanchisserie,
des appareils réfrigérants, du lavage des laines, de la fabrique
de stéarine (tabl. 60).
La canalisation comprenait i5 kilomètres environ dont
iâ,8/ti mètres de conduites en fonte dun diamètre variant
entre 10 et 35 centimètres. Les robinets étaient au nombre de
/il 3, dont 3 1/1 en bronze et 99 en fonte. Le matériel de la
canalisation a été fourni en location et revient à un prix qui
représente les 3 7 centièmes du prix d'achat. La dépense totale
de ces tuyaux s'est élevée à 160,000 francs et coûte, par mètre
cube distribué, 8 centimes.
Après avoir insisté sur le système de la distribution des
eaux, il reste à indiquer succinctement les dispositions prises
pour assurer l'écoulement de ces eaux, quand elles ne pou-
vaient plus servir, et celui des eaux pluviales.
Le système général d'assainissement de l'Exposition était
rattaché au grand égout collecteur de TEcole-Militaire, qui
traverse le Champ de Mars à peu près en diagonale, et va
déboucher dans la Seine, à l'aval de la gare du quai d'Orsay,
Dans le Palais, un égout circulaire, répondant à la galerie
des beaux -arts, déversait dans ce collecteur le produit des
drains secondaires et tertiaires, qui communiquaient avec les
chéneaux des toits, les restaurants et les condenseurs. Dans
le Parc, des tuyaux en ciment et en poterie s'embranchaient
également sur le collecteur, et y amenaient les eaux de pluie
et les eaux ménagères, qui étaient recueillies par les bouches
d'égout disposées aux points bas.
Le cercle était ainsi fermé, et le drainage du Champ de
$ 33. — SERVICE DE LÉGLAIRAGE. 123
Mars n'était pas moins complet, grâce aux mille canaux qui le
desservaient, que sa distribution deau avec ses deux réseaux.
s 33. — Service de rëclairage.
Sans avoir l'importance de la distribution deau, la distri-
bution de gaz avait également des besoins nombreux et variés
à satisfaire. Eclairer le Parc sur une surface de â5 hectare
au moins; distribuer aux restaurants du promenoir couvert
du Palais et à ceux du Parc le gaz nécessaire au chauffage et
à réclairage ; fournir aux moteurs à gaz leur élément indispen-
sable : tel était le but du vaste réseau des canalisations de gaz.
La Commission impériale avait songé tout d'abord à or-
ganiser un service d'éclairage entièrement distinct de celui de
la ville de Paris : des usines à gaz, avec leurs appareils de distil-
lation et d'épuration, leurs gazomètres, pouvaient être instal-
lées dans le Parc; l'éclairage du pourtour extérieur du Palais,
ou de certaines parties du Parc, qui restait le soir ouvert au
public, pouvait permettre de montrer comparativement divers
procédés et appareils fondés sur l'emploi des divers combus-
tibles et de la lumière électrique.
Un examen approfondi dut faire renoncer à ce projet, qui
avait l'inconvénient d'exiger des dépenses considérables de
premier établissement et de créer à la Commission impériale
de lourdes responsabilités de toute nature.
La Commission s'est donc adressée à la compagnie parisienne
d'éclairage et de chauffage par le gaz, qui lui a fourni, moyen-
nant le prix de so centimes par mètre cube, le gaz nécessaire
à l'alimentation de l'Exposition universelle. Une conduite de
Do centimètres de diamètre, greffée sur la conduite du quai
de Billy, traversait le pont dléna, entrait dans l'enceinte de
TExposition, longeait la grande avenue et se divisait en deux
\2li CHAPITRE IV. - INSTALLATION.
conduites circulaires placées autour du Palais, Tune de lo cen-
timètres de diamètre, sous le grand boulevard, l'autre de
9 5 centimètres, sous le promenoir couvert. De ces deux grandes
artères se détachaient les ramifications qui distribuaient le gaz
dans la galerie extérieure du Palais et dans toute Tétendue
du Parc. Des raisons de la plus simple prudence avaient fait
proscrire le gaz dans Tintérieur du Palais; on n'avait fait
exception à cette règle que dans la galerie du travail , pour cer-
taines machines qui l'employaient comme force motrice, ainsi
que dans les caves et cuisines ménagées sous la galerie des ali-
ments; mais, dans ces deux genres d'application, les précau-
tions les plus minutieuses avaient été prises pour éviter les
fuites et conjurer le danger d'incendie.
La distribution de gaz, restreinte au Parc proprement dit,
à l'exclusion du Jardin , alimentait le service général de l'éclai-
rage public et satisfaisait aux besoins des particuliers. Le gaz
était concédé à ces derniers, par abonnement, moyennant
3o centimes par mètre cube, prix bien inférieur au prix de re-
vient, si l'on ajoute, au chiffre de ao centimes que payait la
Commission impériale à la compagnie parisienne, la dépense
des canalisations.
Les abonnements étaient réglés par des polices analogues à
celles qui sont adoptées dans la ville de Paris. Le nombre des
abonnés était de i ai, et le volume de gaz qu'ils consommaient
par mois était en moyenne de 4o,ooo mètres cubes. On doit
citer parmi les diverses consommations comprises dans ce to-
tal : celles des machines à gaz pour 2,000 mètres cubes par
mois, celles des restaurants pour i8,5oo mètres cubes, celles
des 71 abonnés du Parc pour 19,600 mètres cubes; quant
à la dépense de l'éclairage public, elle s'élevait par mois à
5o,ooo mètres cubes (tabl. 60).
$ 33. — SERVICE DE L'ÉCLAIRAGE. 12S
Le rëseau des canalisations de gaz comprenait i3,5oo mè-
tres de longueur, dont 5,8 oo mètres de conduites de fonte et
7,700 mètres de tuyaux de plomb. La Commission impériale
a confie les travaux de canalisation de gaz et d'eau au même
entrepreneur pour diminuer le nombre des chantiers du Parc,
éviter des contacts difficiles entre deux entreprises similaires, et
utiliser un même matériel. Elle a également admis pour les deux
canalisations un même système de conduites et de robinets.
La dépense de la canalisation , y compris les lanternes et les
candélabres, s'est élevée à 173,069 francs 3i centimes celle
de la consommation du gaz, à i3â,/ii7 francs âo centimes.
Sur les conduites maîtresses s'embranchaient des conduites
particulières qui alimentaient, soit les établissements privés,
soit les appareils d'éclairage public. Tous les travaux néces-
saires pour amener le gaz aux exposants ou concessionnaires
ont été exécutés aux frais de ces derniers; la canalisation exté-
rieure jusqu'au compteur, la prise sur la conduite publique
devaient être effectuées par les entrepreneurs de la Commis-
sion impériale, en location et aux mêmes conditions que les
conduites générales.
Toute lattenlion de la Commission impériale s'était portée
sur réclairage public. Les voies principales, telles que la grande
avenue, l'avenue d'Europe et le grand-boulevard, étaient éclai-
rées par une double rangée de candélabres; la marquise au-
tour du Palais par une double ligne d'appareils, consistant
en lyres suspendues au pourtour, ainsi qu'en girandoles à trois
branches^ appliquées sur la façade des boutiques et dont la
lumière était tamisée par des globes en émail; les allées du Parc
étaient suffisamment éclairées par des candélabres du modèle
de la ville de Paris, placés k une distance généralement infé-
rieure à 1 8 mètres.
126 CHAPITRE IV. ~ INSTALLATION.
Les compteurs et régulateurs avaient été mis gratuitement
par des exposants à la disposition de la Commission impériale,
et ont donné un bon service.
s 3&. — Ventilation du Palais.
La situation et le plan général du Palais de 1867 le pla-
çaient, au point de vue de la ventilation, dans des conditions
exceptionnelles. Ce Palais occupait une étendue de plus de
1 U hectares et présentait à l'action des rayons du soleil une
surface métallique très-absorbante. Il en résultait une cause
d'échauffement, mais en même temps une grande facilité ap-
portée à révacuation de 1 air par tirage vertical. D un autre
côté, le Palais était placé entre deux réservoirs d'air, le Parc
à Textérieur, le jardin central à l'intérieur. Il était enfin exposé
à tous les vents et présentait, tant au dehors qu'au dedans,
trente-deux portes parfaitement disposées pour la ventilation
naturelle (tabl. 3).
Outre ces communications si larges et si faciles de l'air ex-
térieur avec l'intérieur du Palais , il en existait de complémen-
taires provenant des lanterneaux des toitures et du réseau sou-
terrain dont il a été déjà question (S 11), mais qu'il est bon
de définir plus complètement.
Chacun des seize secteurs du Palais était superposé à un
secteur souterrain , formé d'une galerie rayonnante et de trois
galeries circulaires qui s'y embranchaient. Ces galeries étaient
placées au-dessous des chemins circulaires du Palais; leur at-
mosphère communiquait avec celle de l'édifice au moyen de
nombreuses ouvertures ou soupiraux pratiqués dans le dallage
de ces chemins et munis de grilles de bois. Toutes les galeries
rayonnantes débouchaient dans une galerie générale placée au
pourtour, sous la galerie des aliments, ayant 10 mètres de lar-
s 3A. — VENTILATION DU PALAIS. 127
geur^*' sur a^^ôo de hauteur, et communiquant avec le dehors
par 16 puits de prise d'air de 3 mètres carres de section, et
par 138 soupiraux additionnels, ayant chacun 35 décimètres
carrés de surface. Toutes les galeries souterraines avaient
6 mètres carrés de section : les grilles de bois, par lesquelles
Fair s'échappait dans les chemins circulaires du Palais, avaient
été établies de façon à présenter le même débouché de 6 mètres
carrés pour chacun des secteurs souterrains.
L'ensemble de toutes ces dispositions constituait les voies de
la ventilation naturelle. L'expérience a prouvé que cette venti-
lation était suffisante, excepté lorsque l'atmosphère avait un
calme complet. Par crainte des inconvénients qui pouvaient se
présenter alors et aussi dans le but d'avoir une ventilation plus
efficace , on résolut d'activer dans les galeries souterraines le
courant d'air naturel au moyen de procédés mécaniques*.
Le système employé a consisté à entraîner dans le Palais
l'air du réseau souterrain , à l'aide d'un puissant jet d'air com-
primé. Il se produisait autour du cône d'expansion du jet une
propulsion de l'air ambiant, comme par un piston fluide; de
sorte que, k une certaine distance de ce jet, le mélange de l'air
détendu et de l'air entraîné se trouvait posséder une vitesse
que Ton pouvait modérer jusqu'à la rendre acceptable dans
une enceinte habitée. Un jet d'eau pulvérisée , placé à côté du
jet d air, servait à le rafraîchir et à en précipiter les poussières.
IjOs appareils de compression étaient au nombre de quatre ;
ils étaient établis autour du Palais; ils consommaient ensemble
une force de loo chevaux (tabl. 17). Ils avaient été combinés
'' Une partie de cett^ largeur, sur de ces cuisines en sous-so) constituait un
on OQ deax tien, ëtait affectée au service problème des plus difficiles, qui n'a été
des caves et cuisines des restaurants, et qu'imparfaitement résolu, et qui a donné
fBe était séparée par une cloison de la lieu à d'assez Hérieux inconvénients.
partie destinée èi Taérage. La ventilation
128 CHAPITRE IV. — INSTALLATION.
avec les centres du service mëcanique , de façon à utiliser une
partie des aménagements déjà faits en Vue de la production de
la vapeur et de la force motrice; ce qui a permis d'obtenir de
notables économies sur la dépense d'installation et de fonc-
tionnement du système. A chacun des quatre centres corres-
pondait un réseau distinct de conduites de tôle et de bitume.
Ces conduites, placées en sous-sol, dans la galerie générale du
pourtour, offraient un diamètre variable de 3o à 60 centi-
mètres et elles étaient pourvues de branchements d'injection
à la rencontre de chaque galerie rayonnante.
La ventilation forcée introduisait dans le Palais de 55o à
600,000 mètres cubes d'air par heure.
C'est surtout dans les jours chauds, où l'air était immobile,
que la ventilation artificielle rendait des services bien caracté-
risés. Les observations faites dans ces circonstances ont prouvé
que la différence à l'avantage des parties ventilées artificielle-
ment était d'environ 3 degrés et demi , par rapport aux galeries
soumises seulement à la ventilation naturelle.
Cet abaissement de température n'est ni le seul ni le plus
important effet de la ventilation. Le corps humain est un orga-
nisme délicat et complexe, à réactions sensibles, qu'affectent
toutes les influences du milieu ambiant, non-seulement celle
de la chaleur, mais celle de la pureté de Tair, de la vapeur
d'eau qu'il contient. Un air chaud sera plus facilement toléré,
s'il est pur, qu'un air tiède et vicié; de sorte qu'un renouvel-
lement fréquent de l'air, quand il n'aurait pas pour effet d'en
abaisser la température, serait encore un bienfait physiolo-
gique très-apprécié du public.
Le service de la ventilation a coûté à la Commission impé-
riale environ 76,000 francs. Cette somme, qui fait revenir à
0^078 le prix de 1,000 mètres cubes d'air lancés dans le
s 35. — TRANSPORT DES PRODUITS. 129
Palais, se rapporte seulement à la fourniture en location d'une
tuyauterie de i,/(52 mètres, et des appareils de compression,
ainsi quau fonctionnement de ces derniers pendant i5o à
soc jours. Elle ne comprend pas les frais relatifs à la pro-
duction de la moitié environ de la force motrice nécessaire à
la marche des appareils, qui avait été fournie gratuitement
par le service mécanique. Elle ne comprend pas davantage la
dépense de premier établissement du réseau des galeries sou-
terraines, qui sont, il est vrai, indispensables à l'application
du système, mais qu'il ne serait pas juste de mettre au compte
du service de la ventilation , puisque leur construction se jus-
tifiait par des considérations autres que les nécessités de ce
service.
En résumé, la combinaison des deux modes de ventilation
naturelle et artificielle, qui agissaient simultanément, mais
dont l'action respective acquérait ou perdait de l'importance,
suivant les conditions atmosphériques, procurait au Palais une
aération mo venue satisfaisante. Le succès de la ventilation du
Palais a reçu de l'expérience une sanction définitive, rendue
plus intéressante encore par la forme et les dimensions excep-
tionnelles de l'édifice.
s 35. — Transport et mise en place des produits.
A l'Exposition de i855, la Commission impériale s'était
chargée des frais de transport des produits exposés. On se
souvient encore des embarras de ce service, alors sans pré-
cédent, et des retards qui en résultèrent pour l'ouverture de
ITlxposition.
K Londres, en 1869, le transport des produits français se
fit également aux frais de l'Etat; la Commission impériale
leffectua par ses propres soins et se constitua l'intermédiaire
130 CHAPITRE I\. — INSTALLATION.
entre les exposants et les compagnies de chemins de fer. Mais
cette centralisation d'un service aussi complexe lui imposa de
très-lourds sacrifices, et, ce qui est un inconvénient plus sé-
rieux encore, une grave responsabilité.
Instruite par l'expérience, et fidèle à son principe de laisser,
autant que possible, le champ libre à l'initiative privée, la
Commission impériale de l'Exposition de 1867 s'est abstenue
de toute immixtion entre les entrepreneurs de transport et les
exposants (règlement général, art. 4i). Ces derniers ont dû,
en conséquence, pourvoir, soit par eux-mêmes, soit par leurs
agents , à l'expédition , à la réception et à la réexpédition de
leurs colis.
Le champ est ainsi demeuré ouvert à la libre concurrence.
En tête des entrepreneurs qui ont pris part à ces opérations,
est venu se placer le service de la manutention de la chambre
de commerce de Paris. Presque toutes les Puissances étran-
gères et beaucoup de classes de la section française ont confié
la mise en place de leurs produits à cette entreprise, qui, grâce
à sa situation et à ses ressources, a pu donner satisfaction k
tous les intérêts, faciliter les formalités de douane et contri-
buer ainsi au succès de l'Exposition (liste â6).
Le règlement général fixait les différentes époques des arri-
vages et des installations. L'admission des produits, tant fran-
çais qu'étrangers, devait s'opérer du i5 janvier 1867 au
10 mars suivant, à l'exception des colis d'un poids supérieur
à 1,200 kilogrammes, qui ne devaient plus être reçus après
le 3 5 février. Passé le 10 mars, les colis retardataires ne pou-
vaient plus être admis sans autorisation spéciale de la Com-
mission impériale.
Les exposants se conformèrent difficilement à ces dates ré-
glementaires, et la Commission dut, par un arrêté du 20 fé-
$ 35. — TRANSPORT DES PRODUITS. 131
vrier, les informer qu'elle dresserait la liste de ceux qui n*au-
raient pas apporte leurs produits le ii mars, et prononcerait
leur exclusion du concours pour les récompenses. Cette me-
sure produisit de bons effets et excita lactivitë des exposants,
qui, sauf quelques rares exceptions, furent prêts à la date fixëe.
Les portes du Champ de Mars étaient ouvertes à Tentrëe des
colis de six heures du malin à six heures du soir. Les arrivages
avaient lieu, soit par voie ferrëe, soit par eau, soit par camion-
nage, soit à bras ou à dos d'homme.
L embranchement du Champ de Mars destine à amener les
voyageurs jusqu'aux portes de l'Exposition la mettait en com-
munication directe, par le chemin de ceinture, avec les lignes
de chemins de fer de la France et du continent. En outre, la
Commission impériale créa, dans l'intérieur même de l'Expo-
sition, un réseau de voies ferrées pour permettre aux wagons
d'arriver, autant que possible, h l'emplacement destiné à leur
contenu, et éviter ainsi les transbordements. Ce chemin de fer
fat relié à l'embranchement du Champ de Mars, construit par
la compagnie de l'Ouest. Assujetti à suivre, dans son parcours,
les sinuosités des allées du Parc, le tracé comportait une sé-
rie presque continue de courbes et de contre-courbes, dont les
rayons toutefois ne s'abaissaient pas au-dessous de 80 mètres,
et dont les plus fortes pentes ne dépassaient pas â centimètres
par mètre, de manière que l'exploitation pût en être faite par
le matériel ordinaire circulant sur les voies ferrées. C'est
ainsi que des wagons partis de Saint-Pétersbourg, de Berlin,
de Florence, de Madrid, arrivaient sans rompre charge jusqu'à
la place assignée à leurs produits dans le Champ de Mars.
A l'intérieur du Palais, pour desservir la partie française de
la galerie du travail, la Commission avait établi également
une voie ferrée dans chacun des deux chemins circulaires de
9
132 CHAPITRE IV. — INSTALLATION.
cette galerie , dont les lourdes machines exigeaient des facilites
exceptionnelles de transport. Ces voies ont été prolongées par-
tiellement par les Commissions étrangères et ont constitue ainsi
un second réseau intérieur, réuni aux voies extérieures par des
embranchements normaux et des plaques tournantes. Ce réseau,
formé de deux voies concentriques et de voies de jonction en
face de chacun des chemins rayonnants, régnait dans la ga-
lerie du travail sur g/io mètres et ne s'interrompait que sur
une longueur de 969 mètres dans la traversée des pays qui,
n'ayant point de lourds colis à recevoir, ont cru sans intérêt
pour eux d'avoir une voie ferrée dans leur section.
Le chemin de fer de l'Exposition, établi très-rapidement et
au milieu de difficultés de toute nature, avait un développe-
ment de plus de cinq kilomètres ; il comptait vingt-six plaques et
quatre changements de voie. A la traversée des galeries d'aé-
rage du pourtour du Palais, il a exigé la construction de neuf
ponts de dix mètres en briques. Il a été disposé de manière à
disparaître immédiatement après l'ouverture de l'Exposition,
et à pouvoir être utilisé pour la réexpédition. A cet effet, il a
été établi dans le Parc avec un faible relief au-dessus des
allées, puis enterré sous une couche de sable pendant toute la
durée de l'Exposition. Dans la galerie du travail, il a été placé
un peu en contre -bas du plancher, et recouvert au dernier
moment de panneaux mobiles. Cette voie, qui a coûté environ
85,000 francs à la Commission impériale, soit 17,000 francs
par kilomètre ('^, a complètement rempli son objet. On doit lui
^*^ Ce baH prix s'explique par les res- étrangères, enfin par les facilités que la
sources que les carrières du Champ de Commission impériale a trouvées auprès
Mars ont données pour le ballastage, de la compagnie de TOuest, qui lui a
par le remboursement d'une somme de fourni le matériel (rails, plaques, aiguilles)
1 5,635 fr. 18 cent, montant des travaux pour une somme de 98,986 fr. 3& cent,
effectués pour le compte des Commissions Ce matériel , qui représentait une valeur
$ 35. — TRANSPORT DES PRODUITS. 133
attribuer en partie l'ordre et la célërité, qui ont été les traits
distinctifs du transport et de la mise en place des colis à l'Ex-
position de 1867 (tabl. 19 et 62).
En ce qui concerne les conditions de transport sur les che-
mins de fer français et sur Tembranchement du Champ de Mars,
un arrête de S. Exe. le ministre de l'agriculture, du commerce
et des travaux publics, en date du 16 juin 1 866, les a exacte-
ment définies. Il a en outre apporté au tarif en vigueur une
réduction de 5o p. 0/0 pour les produits destinés à l'Exposition.
La déclaration des commissaires étrangers suffisait pour
faire bénéficier les produits, expédiés sous plomb de douane,
du tarif réduit.
Afin de jouir de ce même tarif, les exposants français étaient
tenus de remettre à la gare de départ, à l'appui de la note
ordinaire d'expédition, un bulletin justifiant de leur admis-
sion et mentionnant leur nom, le poids approximatif des colis
compris dans l'expédition , la ligne de chemin de fer qu'ils em-
pruntaient, et la gare où ils seraient reçus. Le bulletin devait,
de plus, porter la signature de l'un des délégués institués par
la Commission impériale pour la classe où figurait l'exposant,
on de l'ingénieur du syndicat de cette classe (S âS et liste 16).
Les colis destinés à l'Exposition arrivaient par les soins des
compagnies de chemins de fer dans les conditions suivantes,
fixées par l'arrêté du 16 juin 1866. Les colis pesant moins de
1,9 00 kilogrammes étaient conduits par camions. Les colis pe-
sant isolément 1,3 00 kilogrammes et au-dessus étaient trans-
|K>rtés par le chemin de fer de ceinture et l'embranchement du
de «00,000 francs, a subi un service très- seors. CependaDt, le montant des dëgra-
fatigaol, avant et même pendant TEx- dations et des pertes, dont la Commis-
poaitioo, aiirioQt en ce qui concerne les sion ëtait responsable, ne s^est ëlevë qu*à
plaques touinantes, soumises au passage 7,089 fr. qo cent. (tabl. 6â).
i\p> %'oltores et des muleaiu cumpres-
134 CHAPITRE IV. — INSTALLATIOiN.
Champ de Mars. Les parties d'un même tout, telles que les
pièces d'une machine, lorsqu'elles pesaient les unes plus, les
autres moins de i,soo kilogrammes, étaient réunies dans une
même expédition , et conduites par chemin de fer. Les wagons
complets, en provenance de l'étranger, plombés en douane et
adressés aux commissaires des divers pays, étaient amenés par
le chemin de fer de ceinture et remis, sur les voies de l'Expo-
sition, aux délégués des commissaires, lesquels avaient alors
à pourvoir au déchargement et à la distribution du contenu de
ces wagons.
Les wagons étaient dirigés jusqu'au point le plus rapproché
de la destination des colis, puis déchargés au moyen de grues
roulantes, ou, à défaut de ces engins, au moyen de la grue
fixe la plus voisine.
On voit donc que les produits transportés par les chemins
de fer parvenaient à l'Exposition , soit sur wagons , par l'embran-
chement du Champ de Mars; soit sur camions, à partir de la
gare d'arrivée. Le prix du transport dans Paris était le même,
quel que fût le mode adopté pour l'effectuer. Le premier mode
a été presque exclusivement suivi pour les arrivages des pays
étrangers, à cause de la simplification qu'il apportait aux for-
malités de douanes; l'autre n'a été, en général, appliqué que
pour les produits les plus lourds de la section française.
Les chemins de fer ont transporté en totalité, à destination de
l'Exposition, 1 5,918 tonnes, dont 9,686 sont arrivées au Champ
de Mars sur wagons , et 6, 2 7 7 sur camions (labl. 2 0 et ai).
Outre ce camionnage des chemins de fer, un mouvement
très-actif de voitures desservait les transports des exposants de
Paris et de sa banlieue. Pour éviter l'encombrement, les voi-
tures étaient assujetties à pénétrer dans l'Exposition par des
portes différentes, suivant leur destination.
s 35. — TRANSPORT DES PRODUITS. 135
Quant aux colis transportc^s à dos ou à bras d'homme , dont
ie nombre était considérable et échappe à toute évaluation,
leur introduction se faisait par ta porte la plus voisine de rem-
placement auquel ils étaient destinés.
Enfin, un certain nombre de colis de fort tonnage sont ar-
rivés par la Seine. Ils étaient déchargés soit à laide de la grue
installée au port de Grenelle , soit à Taide de la grue puissante
établie par le ministère de la marine sur la Berge, pour le
débarquement et la mise en place de ses lourdes machines
(tabl. 19).
Le total des arrivages par wagon, par eau et sur essieux,
s^est élevé au chiffre de â 9,23/1 tonnes de 1,000 kilogrammes,
sans compter les objets transportés à bras, par crochets ou par
baquets (tabl. 39). En i855, ce poids n avait été, pour les
vingt-sept classes de l'industrie (France et pays étrangers),
que de 7,898 tonnes. Il avait été en 186s, pour la section
française seule, de 3,218 tonnes.
Les colis amenés à l'Exposition par les exposants eux-mêmes,
ou par leurs agents, étaient admis sur la présentation, aux
portes d'entrée, d'un laissez -passer délivré par l'un des délé-
gués de la classe. L'exposant ou son agent dirigeait les colis
sur la place assignée à ses produits.
La réception des colis contenant les objets destinés à prendre
place dans le Palais se faisait sous le promenoir extérieur et,
autant que possible, sur la façade du secteur où était situé l'em-
placement qui leur était attribué. Il n'était fait d'exception que
pour les colis introduits par chemin de fer dans la galerie du
travail et destinés, soit à cette galerie, soit à la galerie des ma-
tières premières, contiguê à celle du travail. La réception de
ces colis avait lieu au point de la voie ferrée le plus rapproché
de leur emplacement définitif.
136 CHAPITRE IV. — INSTALLATION.
Les colis contenant les produits qui devaient être placés dans
le Parc étaient reçus dans les avenues, allées ou boulevards,
k proximité de leur lieu d'installation.
Enfin les colis en destination de la Berge ou du Jardin
étaient reçus le plus près possible de leurs emplacements res-
pectifs.
C'est sur les divers points qui viennent d'être indiqués pour
la réception des colis, que les délégués en signaient décharge
aux compagnies de chemin de fer. La quittance de décharge
pouvait toutefois être signée par l'agent ou l'entrepreneur
qu'avaient choisi les délégués, quand la demande préalable
en avait été faite par écrit aux compagnies intéressées, qui
ont mis beaucoup de bon vouloir à faciliter ces diverses opé-
rations.
Les colis étaient déchargés, soit à bras, soit à l'aide de plans
inclinés formés simplement de madriers, soit à l'aide de chan-
tiers composés de pièces de charpente superposées, soit enfin
à l'aide de grues.
Ce dernier mode de déchargement, de beaucoup le plus
employé, n'avait pas seulement l'avantage d'être rapide; il pré-
sentait autant de sécurité que de facilité pour la mise en place
des colis. Vingt-deux appareils de levage, répartis comme il
suit, ont concouru au déchargement : quinze grues fournies
par la Commission impériale, louées par elle ou mises gratui-
tement à sa disposition par les exposants (grues fixes, 9; grues
roulantes, 6) ; quatre grues roulantes employées par la Grande-
Bretagne; une grue de 3o tonnes, établie sur le port de Gre-
nelle; une grue de 45 tonnes, installée sur la Berge, pour le
déchargement des pièces destinées aux hangars des machines
marines françaises ; enfin une grue de la chambre de com-
merce de Paris (tabl. 1 9).
s 35. —TRANSPORT DES PRODUITS. 137
La Commission impériale a fait appel, pour la fourniture
des grues, aux exposants français et étrangers. Elle les a in-
vités à utiliser leurs appareils au déchargement des colis, et
a transformer ainsi cette opération en une expérience quoti-
dienne de plusieurs mois de durée, pendant laquelle toutes les
qualités des appareils de levage devaient se trouver mises en
relief.
Quelques exposants français ont répondu à cet appel; de
plus, parmi les puissances étrangères, l'Angleterre s'est en-
gagée à effectuer la mise en place de ses produits avec ses
propres ressources. Toutefois, le nombre des appareils offerts
par les exposants s'étant trouvé insuffisant, la Commission im-
périale a dû s'adresser directement à des constructeurs et leur
louer quatre grues fixes à étais de lo tonnes, et une grue
roulante à vapeur de 6 tonnes.
Cette intervention directe lui a coûté 26,791 francs, qui,
ajoutés à la dépense de 99,198 francs 87 centimes faite pour
rétablissement du réseau ferré du Champ de Mars, donnent
un total de 190,919 francs 87 centimes (tabl. 69).
En i855, ce service avait coûté à la Commission impériale
708,777 francs, savoir : pour le transport, /l s 9,966 francs;
pour la mise en place, 980,819 francs.
En 1869, la dépense avait été, pour le transport, de
9 9 9,/ii6 francs, et pour la mise en place, de 3&,69o francs:
ce qui avait fait, pour la section française seulement, un total
de 907,086 francs.
Ces simples indications suffisent à montrer la sagesse du
parti adopté par la Commission impériale, au point de vue de
1 économie et de Tirresponsabilité.
Aux termes des règlements, le déballage des colis devait se
faire sur les divers points signalés pour leur réception et leur
138 CHAPITRE IV. — INSTALLATION.
dëchargement ; le promenoir et les portiques extérieurs avaient
été notamment assignes aux colis destines aux galeries II, III,
IV, V et VU et à ceux de la galerie VI, quand leur poids n'excé-
dait pas i,aoo kilogrammes.
Aucun de* ces colis ne devait pénétrer dans le Palais; les
produits empaquetés, une fois extraits des caisses, devaient
être transportés immédiatement, soit sur des chariots ou des
rouleaux, soit au moyen de paniers, et déposés à la place
même de l'exposant. On n'admettait d'exception que pour les
colis destinés au musée de l'histoire du travail et à la galerie
des œuvres d'art. Ces colis, renfermant pour la plupart des
objets d'un grand prix, pouvaient être déballés dans leurs
salles respectives, où la place était moins strictement mesurée
qu'ailleurs.
Ces dispositions, qui interdisaient l'entrée du Palais aux
caisses et aux matériaux d'emballage, présentaient, aux yeux
de la Commission impériale, l'avantage d'éviter l'encombre-
ment dans les salles ainsi que la poussière, et de prévenir les
dangers d'incendie que pouvait créer l'accumulation de ma-
tières combustibles dans l'intérieur du Palais. Cette mesure ne
put être partout appliquée avec rigueur, eu égard à l'inachève-
ment d'un certain nombre d'installations intérieures, à l'oc-
cupation partielle du promenoir par les entrepreneurs des res-
taurants, et à l'insuffisance de l'espace correspondant, sous ce
promenoir, au secteur occupé par certains pays étrangers;
mais, même exécutée incomplètement, elle a produit d'excel-
lents résultats, qui en ont démontré toute l'opportunité.
L'entrée des voitures et des camions fut interdite dans l'en-
ceinte du Parc et du Jardin à partir du samedi 3o mars à trois
heures.
Afin de se réserver deux jours au moins pour le nettoyage et
s 36. — CATALOGUES. 139
la mise en ordre du Palais, et de permettre aux exposants
d'effectuer l'étalage des produits délicats les 29 et 3 o mars, la
Commission impériale prescrivit qu aucun colis ne pourrait
être introduit dans le Palais le 97 mars, ni les jours suivants.
Les objets entièrement déballés y seraient seuls admis. Les
colis antérieurement introduits devaient être déballés dans la
journée du s 7. Quant à ceux qui étaient abandonnés dans le
Palais, il fut porté à la connaissance du public qu'ils seraient
déballés d office si la place de Fexposant était prête, ou, dans
le cas contraire, enlevés et emmagasinés aux frais des exposants.
s 36. — Publication des catalogues.
Les catalogues publiés par les soins de la Commission im-
périale comprenaient le catalogue général et des catalogues
spéciaux.
Le catalogue général a eu deux éditions. La première était
en vente au Champ de Mars, dès le 1^ avril, le jour même de
louverture.
Dans les expositions précédentes, le catalogue général avait
été rédigé par nation , et n'était pour ainsi dire qu une agglo-
mération de catalogues spéciaux. Pour faciliter le travail du
Jury et les études des visiteurs, le catalogue de 1867 a été
publié par groupes, les exposants étant rangés dans chaque
groupe par nation et par classe.
La première édition formait deux volumes in- 1 â . En tête
se trouvaient placés le plan du Palais, le système de classifi-
cation extrait du règlement général (docum. 3), un aperçu
chronologique et statistique sur les expositions de Tindustrio
depuis leur origine; enfin un tableau indiquant, pour chaque
pays, Tespace attribué et le nombre des exposants dans le Palais
du Champ de Mars.
1/iO CHAPITRE IV. — INSTALLATION.
A Londres en i86â, le catalogue de la section Française
contenait, en tête de chaque classe, une notice destinée à fournir
aux visiteurs des indications succinctes sur l'industrie de cette
classe. Cette innovation avait eu le plus grand succès, et des
journaux anglais avaient reproduit ces renseignements. Une
mesure semblable a été adoptée en 1867. Les notices com-
prenaient, dans le cas le plus général, les divisions suivantes :
i"* énumération des produits exposés; â** lieux principaux de
production; 3** nature, origine et prix des matières premières;
4"* précis des méthodes de fabrication; 5** organisation du per-
sonnel des ateliers; 6"* commerce des produits; 7"* données
numériques sur la production et le commerce'; 8** améliora-
tions introduites dans Tindustrie depuis i855.
La première édition du catalogue offrait nécessairement des
lacunes, puisqu'elle paraissait avant l'achèvement de Tinstal-
lation. En effet, pendant le classement des produits, de nou-
velles admissions avaient eu lieu , en remplacement d'exposants
qui s'étaient retirés; en outre, certaines Puissances qui n'a-
vaient pas envoyé, avant le 1*' avril, la liste de leurs expo-
sants, l'ont fait parvenir postérieurement à cette date.
La Commission impériale, voulant avoir un inventaire exact
de l'Exposition de 1867, recueillit, dès les premiers jours
d'avril, les documents nécessaires pour fair« paraître une
deuxième édition du catalogue. Aussitôt que les comités fran-
çais et les commissions étrangères ont été en mesure de four-
nir les renseignements indispensables , cette deuxième édition
a été publiée. Elle forme un fort volume in-8'', qui a paru
avant la fermeture de l'Exposition.
Il a semblé nécessaire de condenser cette nouvelle édition
en un seul volume, afin d'en rendre la vente et le maniement
plus faciles. On a donc été obligé de supprimer les notices pla-
s 36.— CATALOGUES. Ul
cëes en tête des classes; on a ajouté quelques indications, et
notamment celle des espaces occupés par chaque pays dans le
Parc du Champ de Mars et dans l'île de Billancourt, de façon
à faire connaître les surfaces totales attribuées aux diverses
nations présentes à l'Exposition de 1867.
Chacune des deux éditions du catalogue a été publiée en
dix livraisons, correspondant aux dix groupes et se vendant
séparément.
Les catalogues spéciaux publiés par la Commission impé-
riale ont été relatifs à l'histoire du travail , à l'exposition de
Billancourt, aux concours de quinzaine de l'horticulture, à
l'exposition des poids et mesures.
Le catalogue de l'histoire du travail mérite une mention
particulière en raison des difficultés qu'il présentait.
La rédaction de ce catalogue exigeait le dénombrement et
la description détaillée des milliers d'objets précieux prêtés par
les collections publiques et privées. Cette rédaction ne pouvait
être faite, pour la section française, que par la commission de
l'histoire du travail; pour les sections étrangères, que par des
commissaires spécialement désignés à cet effet.
Le catalogue de l'histoire du travail a exigé la traduction
de nombreux documents écrits en langues étrangères et un
contrôle attentif qui en écartât les fausses attributions, si
difficiles à prévenir. La première partie a été publiée et mise
en vente dans le courant du mois de septembre 1867; elle
contient la description des deux tiers environ des collections
françaises, des dessins composant la série des monuments
historiques, ainsi que de plusieurs des collections rassem-
blées par les Puissances étrangères. La seconde partie n'a pu
être achevée et publiée qu'au moment même de la clôture
142 CHAPITRE IV. — INSTALLATION.
de TExposition; elle se termine par une liste alphabétique
des noms des propriétaires des objets figurant dans la section
française et une table des matières de louvrage entier.
Le catalogue de l'histoire du travail restera un inventaire
intéressant et authentique des richesses archéologiques qui
se sont trouvées un instant réunies dans le Palais du Champ
de Mars. Il conservera la mémoire du premier spécimen des
musées qui se constitueront tôt ou tard dans chaque province
de l'Europe. Associés à des bibliothèques renfermant la collec-
tion de tous les documents écrits ou imprimés sur la même
localité, ces musées offriront un jour les vrais fondements de
rhistoire.
$ 37. — OUVERTURE. 1/J3
CHAPITRE V.
EXPOSITION.
S 87. — Ouverture, le 1" avril.
Malgré les avis insérés au Moniteur universel ^ le public per-
sistait à croire que rExposition ne pourrait ouvrir le 1*' avril.
En effet, même dans les derniers jours du mois de mars, la
plupart des visiteurs qui, pendant la première quinzaine de ce
mois, étaient venus au Champ de Mars avaient trouvé les ins-
tallations si peu avancées, qu'ils considéraient comme inévi-
table une remise de la cérémonie d ouverture. Quelques-uns
même des collaborateurs étrangers de la Commission impériale
partageaient cet avis. Le temps semblait devoir leur donner
raison; il était fort mauvais et retardait tous les travaux.
Mais il s'est dépensé au dernier moment des efforts qu'on
peut dire surhumains. L'impulsion était telle que les derniers
jours ont valu des semaines, et les minutes des heures. Aussi
l'Exposition a-t-elle été ouverte à la date indiquée dès i865.
Ceux qui l'ont visitée vers la fin de mars et le i*"^ avril ont
compris, en voyant réalisé en si peu de temps un changement
si inattendu, ce qu'avait dû coûter d'énergie l'accomplissement
des engagements contractés. En se rappelant ces fatigues, on
est heureux de rendre justice aux collaborateurs de tout rang,
dont le dévouement a fait ces prodiges et qui n'ont voulu sen-
tir leur épuisement qu'après le succès.
La cérémonie d'ouverture a eu lieu au Champ de Mars.
A deux heures précises, LL. MM. l'Empereur et l'Impéra-
trice, accompagnés de LL. AA. le prince d'Orange, le comte
de Flandre, le duc de Leuchtenberg, le prince et la princesse
U& CHAPITRE V. — EXPOSITION.
Murât, arrivaient par le pont dlëna et descendaient de voiture
sous la porte du grand vestibule du Palais, où les attendaient
les membres de la Commission impériale et du commissariat
général .
Le cortège impérial, se mettant aussitôt en marche, parcou*
rut d abord la plate-forme de la galerie du travail .
Lorsqu'il s'engagea sur cette plate-forme, d'où il dominait
les flots de la foule qui se pressait au rez-de-chaussée, les
orgues le saluèrent de l'hymne national; les machines de cette
gigantesque usine se mirent en mouvement ; les vivats enthou-
siastes éclatèrent; la grande nef, hier encore chantier, aujour-
d'hui musée et atelier tout à la fois, s'emplit d'animation et de
vie. Ce fut là un beau spectacle, que n'oublieront jamais ceux
qui en furent les témoins.
Sur la plate -forme avaient pris place : les membres des
Commissions étrangères, les membres français des groupes
VI et X du Jury international et tous les membres étrangers
de ce Jury. A mesure que le cortège avançait, on présentait à
Leurs Majestés les commissaires et les jurés étrangers, qui
étaient groupés en face du secteur consacré à leur nation.
Tous les peuples de la terre avaient sur cette plate-forme
des représentants qui manifestaient, selon leurs usages natio-
naux, leur respect et leur enthousiasme. Pendant que les An-
glais remplissaient l'édifice de leurs hurrahs, les Siamois et les
Japonais se prosternaient en silence sur le passage de Leurs
Majestés.
Revenu au point de départ, le cortège s'engagea dans le
vestibule, où les autres membres français du Jury internatio-
nal et les divers comités institués près de la Commission impé-
riale furent présentés à l'Empereur et à l'Impératrice.
Leurs Majestés traversèrent ensuite la galerie des œuvres
s 38. — ADMINISTRATION. Ift5
darl, où se trouvaient réunies les personnes de leur Maison,
le Corps diplomatique, le Sënat, le Corps législatif et le Con-
seil d'Etat.
Âpres s'être un instant reposées et avoir exprimé leur sa-
tisfaction à la Commission impériale, Leurs Majestés remon-
tèrent en voiture et quittèrent le Champ de Mars.
Dès que Leurs Majestés furent parties, une foule énorme
se répandit de toutes parts; l'immense promenoir extérieur qui
régnait autour du Palais était trop étroit pour contenir tous
ceux qui s'y pressaient.
Telle fut cette belle journée, heureux présage du succès
qui attendait l'Exposition.
s 38. — Administration.
L'administration de l'Exposition, depuis l'ouverture jusqu'à
la clôture, avait surtout à pourvoir à la surveillance des ins-
tallations, au régime des entrées, à l'entretien du Palais et du
Parc, aux soins médicaux, à la sûreté générale, enfin à cer-
tains services accessoires , dont les principaux étaient ceux des
postes et des télégraphes.
La surveillance des expositions fut placée sous la direction
des trois services qui avaient présidé à l'installation des sec-
tions étrangères, de la section française et de la galerie du
travail (liste U). Quant à l'entretien du Palais et du Parc, il fut
confié à une partie du personnel qui avait été chargé des tra-
vaux de premier établissement (liste U).
Le service des entrées, qui, pendant la période d organi-
sation, constituait un service distinct (liste U), fut réuni à
celui de la comptabilité. 11 comprenait un nombre d'agents
variable suivant les heures du jour, et suivant l'aflluence pré-
sumée du public. Ce nombre était de /19 pour les entrées par
10
146 CHAPITRE V. — EXPOSITION.
cartes, et de 67 à 106 pour les entrées par les tourniquets
(S 59, tâbl. 2 5).
Le service médical fut organisé par un arrêté de S. Exe. le
ministre d'Etat, en date du 90 février 1867. H avait pour ob-
jet d'assurer les premiers secours, non-seulement aux agents
et aux ouvriers employés dans le Palais et dans le Parc, mais
encore aux visiteurs frappés de défaillance ou d'indispositions
subites. Il devait, après avoir donné les premiers soins, veiller
à ce que les malades ou les blessés fussent transportés, dans
des conditions convenables, à leur domicile ou aux hôpitaux.
Ce service comprenait un médecin en chef, professeur à la
faculté de médecine de Paris, sept médecins principaux,
agrégés à la même faculté, et vingt-huit médecins ordinaires,
docteurs en médecine (liste 26). Ces derniers se relevaient
à Tambulance à midi, à quatre heures, à huit heures du soir
et à huit heures du matin.
Le service médical était convenablement installé dans la
galerie située au pourtour extérieur du Palais; il disposait
du local nécessaire au médecin de service et à Tinfirmier, et,
en outre, d'une ambulance munie de lits et pourvue de tous
les médicaments et appareils requis pour un premier pan-
sement.
Du 1*^' avril au 3 novembre 1867, le service médical a soi-
gné 3,o/i8 personnes et donné 3,o3 5 consultations. Sa dé-
pense, intégralement payée parla Commission impériale, ne
s'est élevée qu'à une somme assez faible, grâce au désintéres-
sement des médecins, qui se sont contentés d'indemnités fort
modestes (tabl. 26).
A la fermeture de l'Exposition, le service médical, n'ayant
plus à pourvoir qu'aux éventualités du déménagement, et par
s 38. — ADMINISTRATION. IM
suite ne devant plus fonctionner que le jour, le nombre des
médecins ordinaires a été' réduit de moitié.
Le service de sûreté était fait par des agents de la police
et par des gardes de Paris (tabl. s? 7).
Les agents de la police étaient au nombre de 6â3, dont
534 sergents de ville; ils étaient placés sous la direction d'un
officier de paix spécialement attaché à l'Exposition. Ce person-
nel était réparti de la façon suivante :
Service de jour, de neuf heures du matin à cinq heures du
soir, 3o3 agents; i""*^ service de nuit, de cinq heures du soir
à une heure du matin, 183; 2*^ service de nuit, de une heure
a neuf heures du matin , 1 38.
Outre ces agents, la Préfecture de police a encore fourni,
pendant toute la durée de l'Exposition, 85 sergents de ville
des brigades centrales de Paris pour surveiller, de dix heures
du matin à cinq heures du soir, les abords du Champ de Mars
et régler le mouvement des voitures.
Quant aux gardes de Paris, ils étaient chargés de la sur-
veillance du Parc; 60 étaient détachés chaque jour au Champ
de Mars.
Dans Tintérieur du Palais, les mêmes agents avaient tou-
jours les mêmes points à surveiller; ils apprenaient ainsi à
connaître les exposants et leurs représentants et pouvaient,
par suite, prévenir les vols avec plus d'efficacité. Aussi les sous-
tractions commises pendant toute la durée de l'Exposition ont-
elles ëté, à une exception près, tout à fait insignifiantes, et sur
l^s I03 individus arrêtés pour délits commis dans le Champ
de Mars, '18 ont-ils été pris en flagrant délit.
Un poste principal de police était établi dans la galerie Vil
du Palais; deux autres postes étaient placés dans le Parc, l'un,
10.
U8 CHAPITRE V. _ EXPOSITION.
près de la grande entrëe, dans un bâtiment qu'il partageait
avec les sapeurs-pompiers; l'autre, à la porte de l'Ecole, dans
un local en partie occupé par la garde de Paris.
Le service d'incendie se composait de 65 hommes dont un
officier et trois sergents, détachés du régiment de sapeurs-
pompiers de la ville de Paris (tabl. 28). Il était réparti en trois
postes, situés dans la galerie des aliments et dans le Parc,
auprès de la grande entrée. Ces trois postes, occupés jour et
nuit, étaient reliés par des communications télégraphiques,
afin qu'à la moindre alerte tous les secours pussent être immé-
diatement concentrés sur le point menacé.
Seize sentinelles volantes étaient détachées des postes dans
le Palais. Elles suivaient un itinéraire qui les obligeait k pas-
ser à des intervalles très-rapprochés dans toutes les parties de
l'îlot qu'elles avaient à protéger; leur service était sans cesse
surveillé par les officiers supérieurs et par les capitaines de
ronde; il était de plus contrôlé mécaniquement par des ca-
drans compteurs, qu'il fallait pointer fréquemment.
Un matériel complet, de nombreuses bouches d'eau ali-
mentées par le réservoir du service hydraulique haut (S Sa)
complétaient l'ensemble des mesures adoptées contre l'incendie.
Enfin, on avait affiché sur tous les murs l'interdiction de fumer
dans le Palais, et les agents avaient l'ordre de faire exécuter
rigoureusement cette consigne.
Malgré l'ensemble de ces précautions, des craintes exagé-
rées avaient été émises. La Commission anglaise, notamment,
ne se rendant pas un compte assez exact du système préventif
auquel on s'était arrêté, hésitait à envoyer au Champ de Mars
les œuvres d'art et les objets précieux de l'histoire du travail.
Elle crut donc devoir recourir, pour sa section, à des disposi-
s 38. — ADMINISTRATION. 149
tioDsspëciales, dont on peut contester Futilité, surtout si Ton
songe que le personnel de sapeurs-pompiers affecté à l'enceinte
de l'Exposition était égal en nombre à la moitié de celui qui
existait alors dans toute la ville de Londres.
Les Compagnies d'assurances contribuaient de leur côté à
entretenir ces craintes, et avaient réussi à élever le taux de
leur prime de trois jusqu'à dix pour mille.
Toutefois, il ne faut pas méconnaître qu'aucune des périodes
de l'Exposition n'a été exempte de dangers sérieux d'incendie.
Ainsi, les travaux d'installation, exécutés pendant les mois ri-
goureux de l'hiver, ont exigé une surveillance incessante et
pénible, alors que les conduites d'eau étaient gelées et que les
ouvriers étaient obligés d'allumer des feux au milieu de toutes
sortes de débris combustibles. L'opération du déballage, celle
de l'emballage ont donné lieu à de nouveaux dangei*s. En^fin
l'Exposition, alors qu'elle était au complet, offrait des chances
d^incendie sur lesquelles il est inutile d'insister.
Cependant, depuis le â6 décembre 1866, date de l'origine
du service des sapeurs- pompiers, jusqu'au 1*' octobre 1868,
é{>oque où il a pris fin, il n'a été signalé dans le Palais ou
dans le Parc que dix commencements d'incendies, aussitôt
étouffés avant d'avoir causé de sérieux dommages.
Ln bureau de poste temporaire fut établi dans l'intérieur
du Parc, au rez-de-chaussée du bâtiment occupé par la Com-
mission impériale. Il a fonctionné du i5 mars 1867 au i"^ fé-
vrier 1868.
Ce bureau était ouvert de huit heures du matin h huit heures
du soir, les jours ouvrables, et de huit heures du matin à cinq
heures du soir, les dimanches et jours fériés. Il offrait au pu-
blie , pour les diverses opérations que comporte le service des
postes, toutes les facilités que peuvent procurer les bureaux
150 CHAPITRE V. — EXPOSITION.
de premier ordre : les affranchissements et les chargements de
toute nature y étaient reçus; il débitait des timbres-postes de
toutes les catégories, délivrait et payait les mandats d'argent
à destination ou provenant tant des bureaux français que des
bureaux étrangers, avec lesquels les conventions internationales
autorisent l'échange de ces mandats.
Le personnel attaché à ce bureau avait été choisi parmi les
agents connaissant diverses langues étrangères; il comprenait
en outre un interprète , qui possédait un grand nombre de lan-
gues, et qui se tenait à la disposition du public pour les rensei-
gnements relatifs au service des postes.
Les visiteurs et autres personnes admises dans Tenceinte
de l'Exposition pouvaient se faire adresser poste restante à ce
bureau des lettres ordinaires ou chargées, des journaux, des
imprimés, des échantillons, des papiers d'affaires, en un mot
tous les objets qui sont admis à circuler en France par la poste.
La correspondance adressée aux exposants établis dans le
Champ de Mars pouvait leur être remise, à la place même
qu'ils y occupaient, par l'intermédiaire des facteurs attachés
au bureau de l'Exposition universelle, lorsque cette place était
indiquée d'une manière précise sur l'adresse, ou lorsque les ex-
posants en avaient fait la demande écrite au receveur du bureau.
Il était effectué quotidiennement sept distributions et sept
levées de boîtes aux lettres.
Ces boîtes, au nombre de sept, indépendamment de celle
qui existait dans l'emplacement occupé par le bureau , étaient
installées dans l'enceinte du Palais.
Le bureau du Champ de Mars a reçu du i*' avril au 3i oc-
tobre 370,768 objets, et en a expédié 527,334 (tabl. 29).
Par la bonne organisation de ce service et par l'obligeance
avec laquelle elle a reçu dans les bureaux de Paris les lettres
s 38. — ADMIN [STRATION. 151
et documents expédies en franchise, Tadministration des postes
a donné un excellent concours à la Commission impériale.
Quant au bureau télégraphique , ii était installé dans un local
contigu à celui du bureau de poste et dans des conditions ana-
logues. Il a fonctionné du i'^' avril au lo décembre 1867. Il a
expédié ou reçu i3,35â dépêches de Paris pour Paris, 5,889
de Paris pour la province et réciproquement, et à^^Uj dé-
pêches internationales. L administration du télégraphe, dont
la complaisance n'a pas été moindre que celle de l'administra*
tion des postes, a organisé les communications télégraphiques
pour le service des pompiers; elle avait bien voulu aussi, pen-
dant la construction du Palais, établir un fil entre le Palais de
rindustrie et le Champ de Mars (tabl. 80).
On ne saurait terminer ce qui est relatif à l'administration
intérieure de l'Exposition , sans dire quelques mots de la pu-
blicité. Divers systèmes étaient en présence pour organiser ce
service. La Commission impériale a décidé, dans sa séance du
a 4 février 1866, qu'il convenait de rester dans le régime de
la libre concurrence et elle a repoussé, malgré l'offre de
sommes d'argent considérables, les projets tendant à créer un
organe spécial de publicité. Elle avait, toutefois, réservé les
questions de laflichage et du catalogue, qui pouvaient donner
lieu à des adjudications et à des exploitations privilégiées
(.S 53). Dès lors la publicité officielle se réduisait à l'insertion
dans le Moniteur des documents intéressant les exposants et
le public.
La Commission impériale n'a cherché d'ailleurs en aucune
façon à discuter les appréciations plus ou moins équitables de
ceiiains journaux à l'égard de ses actes; aussi n'a-t-elle pas
158 CHAPITRE V. — EXPOSITION.
voulu entrer dans la voie des communiqués, et s'en est-elle
remise à Tëloquence des faits et à Tapprëcialion d'un public
impartial et éclairé du soin de répondre à des imputations
inexactes ou malveillantes.
s 39. — Trausporl des visiteurs.
Le nombre des visiteurs qui se sont pressés dans l'enceinte
de l'Exposition a dépassé toutes les espérances.
Il faut d'abord signaler, comme un fait considérable, et dont
on ne saurait méconnaître l'heureuse influence pour affermir
la paix du monde, l'arrivée de la plupart des souverains et des
princes de l'Europe, qui sont venus tour à tour accepter l'hos-
pitalité de la France et rendre pour ainsi dire hommage à l'éclat
de cette solennité pacifique (tabl. 3i). Cet hommage ne s'est
pas borné à de simples visites. Un grand nombre de souve-
rains, à l'exemple de S. M. l'Empereur des Français, ont voulu
être eux-mêmes exposants (tabl. 12); en outre, ils ont engagé
ou autorisé les administrations publiques de leur pays à
prendre une part directe à l'Exposition.
Le total des entrées quotidiennes dans le Champ de Mars,
pendant les sept mois d'exposition, n'a pas été inférieur à
1 5 millions, dont 1 o millions par les tourniquets et 5 millions
avec les cartes gratuites qui étaient délivrées aux concession-
naires, aux exposants ou à leurs représentants et à leur person-
nel (tabl. 35). C'est par jour une moyenne de 70,000 entrées.
Mais cette moyenne a été souvent de beaucoup dépassée. C'est
ainsi que le nombre des entrées payantes seules a été de 1 1 8,9 s s
le lundi de la Pentecôte, et de 173,928 le dimanche 3 7 octobre.
Avec une telle affluence de public, la question de trans-
port était aussi difficile qu'essentielle à résoudre. Chaque visi-
teur donnant lieu à deux mouvements, l'aller et le retour, il
s 89. — TRANSPORT DES VISITEURS. 153
S agissait de mënager les moyens de transport pour un total de
3o millions de voyageurs, presque la population de la France,
et pour une moyenne de i/io,ooo personnes par jour, ce
nombre variable pouvant d'ailleurs être doublé dans certaines
occasions. C'était là un problème d'une complication mena-
çante, et bien fait pour éveiller la sollicitude de la Commission
impériale.
Aussi, dès le i5 avril i865, la Commission entamait-elie
avec diverses entreprises une série de négociations, dans le but
d'obtenir une circulation facile par omnibus, par voiture, par
chemin de fer et par bateaux à vapeur. Il est utile d'indiquer
sommairement les principales mesures qui furent adoptées à
cet effet.
La compagnie générale des omnibus prit les dispositions
suivantes pour assurer le service de l'Exposition :
i"* Elle détourna cinq lignes existantes contenant ensemble
tâ3 voitures à â8 places, et les fit stationner aux portes du
Champ de Mars;
â^ Elle créa, de la porte Rapp à la Madeleine, une ligne
spéciale desservie par 8 voitures;
3"^ Elle organisa, du pont d'Iéna au Palais-Royal, une ligne,
qui roulait sur voie ferrée à partir de la place de la Concorde
jusqu'au pont dléna et qui était desservie par lo voitures k
5 G places ;
&^ Elle mit en circulation chaque jour, de & à 6 heures du
soir, 3o voitures partant de la porte Rapp et allant soit à la
Madeleine, soit au Palais-Royal, soit à la place Saint-Sulpice.
Les voitures composant ces différents services ont effectué
jounieilement près de 3,ooo voyages, représentant environ
80.000 places mises à la disposition du public.
15& CHAPITRE V. — EXPOSITION.
La compagnie évalue à 7,169,606 le nombre total des per-
sonnes qu'elle a transportées au Champ de Mars, dont 4,685,786
par les services antérieurs à l'Exposition, et 9,533,8so parles
services créés en vue de l'Exposition (tabl. 34).
Quant à la circulation par voiture, M. le Préfet de la Seine
fit savoir, le 37 mai 1 865, à la Commission impériale, que les
ressources mises à la disposition du public parisien, pendant
l'Exposition, comprendraient : 3,ooo voitures de place, repré-
sentant, à raison de 10 courses par voiture et de a voyageurs
par course, 60,000 voyageurs; a,58o voitures de remise,
dont 3,080 à des loueurs particuliers et 5 00 à la compagnie,
et qui , à raison de 1 3 courses par voiture et de a voyageurs ,
représentaient 61,900 voyageurs. La Commission impériale
jugea ces ressources insuffisantes, et elle a lieu de penser que
ses instances réitérées n'ont pas été sans influence sur la sup-
pression du monopole des petites voitures, qui depuis plusieurs
années pesait d'une manière si fâcheuse sur la population. Par
délibération du 9 avril 1866, le Conseil municipal résilia le
traité qui avait organisé ce monopole. Un décret du 98 mai sui-
vant approuva celte délibération et restitua à tout individu la
faculté de mettre en circulation dans Paris des voitures de place
ou de remise. Cette conquête indirecte de l'Exposition mérite
d'être comptée au nombre des bons résultats qu'elle a produits.
Les voitures publiques ont transporté au Champ de Mars
1,486,000 personnes (tabl. 35).
Pour faciliter le stationnement de ces voitures ainsi que des
voitures de maître, la préfecture de la Seine mit à la disposi-
tion de la Commission impériale un vaste terrain qui était
situé à l'angle des avenues Rapp et de Labourdonnaye, et
que la Commission fil paver et approprier à cet usage.
s 39. — TRANSPORT DES VISITEURS. 155
Quant aux transports par voie de fer, les compagnies ont
fait tous leurs efforts pour les faciliter. Le chemin de fer du
Champ de Mars, dont il a été parle plus haut, reliait TËxposi-
tion à toutes les stations du chemin de fer de ceinture et par
conséquent à la zone de Paris voisine des fortifications et à tous
les villages de la banlieue. Ce chemin a transporté, du i**" avril
au 17 novembre 1867, 1,472,969 voyageurs (tabl. 83).
En ce qui concerne le réseau des chemins de fer français,
les compagnies ont organisé des trains spéciaux pour TExpo-
sition avec des réductions de prix variant de 5o à 75 p. 0/0,
suivant la distance parcourue. Quelques-unes d'entre elles ont
en outre établi des billets d aller et retour valables pour les
trains ordinaires et dont les réductions variaient entre â5 et
45 p. 0/0.
Le nombre des voyageurs transportés dans ces diverses con-
ditions, du i""^ avril au 3i novembre, a été de 44d,ooo,non
compris les voyageurs auxquels ne s'appliquaient pas les tarifs
réduits ou qui n'ont pas voulu en profiter (tabl. 34).
Un autre résultat de l'Exposition est d'avoir acclimaté h Paris
un service de bateaux-omnibus, dont l'organisation était rendue
possible par le relèvement du plan d'eau dû au barrage de
Suresne, et dont le succès ne fait plus de doute aujourd'hui.
Cette entreprise, concédée le 10 août 1866, a commencé, le
i4 avril 1867, à transporter les voyageurs entre le Champ de
Mars et l'Hôtel de Ville; mais elle n'a pu étendre sa ligne jus-
quau pont Napoléon, à Bercy, que le 9 juin suivant, faute de
matériel. Elle a employé, pour desservir le Champ de Mars et
nie de Billancourt, trente bateaux, dont chacun contenait
100 places, coûtait en moyenne 3 1 ,000 francs, et faisait quatre
\oyages par jour, aller et retour. Malgré deux avaries survenues
156 CHAPITRE V. — EXPOSITION.
au barrage de Suresnes, qui ont force de suspendre pendant
3o jours le service de ces bateaux en amont de THôtel de Ville,
ils ont transporté, du i& avril 1867 au 3 novembre suivant,
2,787,630 voyageurs (tabl. 33). Les bénéfices réalisés dès la
première année ont permis à ce service de survivre à l'Exposi-
tion et d'entrer dans les habitudes de la population parisienne.
Deux autres services fonctionnèrent en concurrence avec les
bateaux-omnibus et donnèrent aussi d'excellents résultats.
Malgré l'accroissement des moyens de transport existants et
la création de moyens nouveaux, la circulation des visiteurs n'eût
pas été suffisamment facilitée, si l'on n'avait obtenu de l'autorité
municipale un acte indispensable de tolérance. Cette tolérance
consistait à laisser les voitures que l'on nomme tapissières pren-
dre ou déposer des voyageurs aux portes du Champ de Mars.
Environ 2,328,000 personnes ont pu, grâce à cette facilité,
arriver à l'Exposition ou regagner leur domicile aux heures
où l'affluence du public était le plus considérable (tabl. 35).
En additionnant les nombres donnés ci-dessus, on voit que
les cinq modes de locomotion que nous venons d'examiner ont
transporté 1 5, 26/1, 000 voyageurs. En y ajoutant 1/1,756,000
personnes qui ont fait le chemin à pied ou dans leur propre
voiture, on retrouve le nombre de 3o millions de voyageurs
allant au Champ de Mars ou en revenant, ce qui correspond
aux 1 5 millions de visiteurs que l'Exposition a reçus (tabl. 35).
On peut dire que l'amélioration dans les moyens de trans-
port a contribué pour une large part au succès de l'Exposition
de 1867. Mais l'entreprise du Champ de Mars n'a pas seule
profité de ce succès; la ville de Paris, la France entière en ont
ressenti la bienfaisante influence. On s'en rend facilement
compte en comparant, pour les années 1866 et 1867 :
i** Les recettes des chemins de fer français (tabl. 37 et 38);
s /lO. — COUP DOEIL D'ENSEMBLE. 157
3** Les recettes de la compagnie générale des omnibus et
celles de la compagnie des voitures de Paris (tabl, 89 et lio);
3** Le nombre des voyageurs ayant logé dans les hôtels et
dans les maisons garnies de Paris (tabl. 61 et Uù);
4** Les recettes des théâtres et autres établissements de la
capitale soumis à la perception du droit des indigents (tabl. 45);
5° Les opérations effectuées par les bureaux de poste et par
les bureaux télégraphiques de Paris (tabl. 43 et 44).
Toutes ces comparaisons mettent en évidence des accroisse-
ments notables produits pendant Tannée de l'Exposition et dus
incontestablement à son influence.
Plusieurs personnes avaient émis la crainte qu'on ne se
trouvât fatalement en présence d un manque de logements,
d'une surélévation énorme du prix des loyers par suite de cette
affluence de visiteurs accourus de tous les points du monde ^ ;
mais les faits ont démontré l'exagération de cette opinion. Les
logements disponibles ont suffi pour cette masse de voyageurs
qu'on ne saurait évaluer à beaucoup moins de s millions et
demi au total, ou à 10,000 par jour, en moyenne^.
K &o. — Coap d'œii d'ensemble sur l'Exposition.
On a montré jusqu'ici l'organisation des divers services con-
courant k l'Exposition. Il reste maintenant à les faire voir k
lœuvre. Pour cela, il suffira de décrire les aspects successifs
^ «rll nous semble, disait M. le sénateur
•Prâist de la Seine, dans son mémoire du
rs déc4>mbre 1867, adressé à la commis-
-'sioo départementale de la Seine, toujours
-*voir, tant le tableau est encore près de
'oos rpgards, les larges voies, les quais,
*ies boulevards de la ville agrandie, suffi*
•&ant à peiue h la circulation des piétons
*ei des voitnrfft , soit que la fonle se près-
(rsât au devant des augustes HAtes de
tTEmpereur et de la France, soit qu*elle
trobéit incessamment à ce mouvement in-
(rdescriptible de flux et de reflux dont les
(T abords du Palais du Champ de Mars of-
ff fraient le spectacle. r>
' Ce chiflre est modéré, n Les décla-
ff rations des hôtels meublés ont donné,
(T pendant 8 mois , du commencement de
158
CHAPITRE V. — EXPOSITION.
qu'offrait le Champ de Mars pendant une journée de fortes
recettes, correspondant au beau temps ou à quelque solennité.
Dès le matin, vers six heures, le service des entrées prenait
ses dispositions et désignait les contrôleurs des cartes et les
receveurs des tourniquets qui devaient stationner à chaque
porte, aux diverses heures du jour, et suivant Tafiluence pro-
bable du public. Les caisses des tourniquets, enlevées la veille
pour compter les recettes, étaient remises en place, et les ca-
drans des compteurs ramenés à Torigine des divisions.
Vers sept heures commençait le nettoyage général du Palais
et du Parc. Des brigades de cantonniers, munies de lances et
plus souvent de petits tonneaux à bras, qui s alimentaient aux
diverses bouches d'eau répandues dans les galeries, arrosaient
avec soin les planchers et les dallages des chemins généraux,
dans lesquels les gardiens des diverses classes rejetaient les
détritus et la poussière des salles qu'ils avaient à entretenir.
Tous ces produits du balayage étaient portés, à la brouette,
par les cantonniers à l'extérieur et déposés sur le promenoir
couvert, où on les réunissait à ceux provenant des restaurants
et des cafés.
A neuf heures, des tombereaux circulaient autour du Palais
et dans le Parc et recueillaient ces divers tas, en suivant un
itinéraire convenu.
Pendant la durée du nettoyage, de sept heures à neuf heures,
trmars à la fin de novembre, une moyenne
trd'arrivée par jour de 7,000 personnes.
rrLe nombre des personnes logées ailleurs
rr ne saurait être évalué à un chiffre moin-
ffdre. — Mais, en portant le total h 1 0,000
rr seulement, on a encore, pour 8 mois.
(Tc'est à dire pour 960 jours, a, 600,000.
rrLes déclarations des hôtels garnis
(t donnent une durée de séjour qui est de
^ 1 o jours en moyenne. En généralisant
rr cette appréciation, nous trouvons que
rrla population flottante ajoutée k la po-
frpulation normale a été, en moyenne
rr constante , pendant 8 mois , de 1 00,000
rames. «(Rapport déjà cité de M. le Pré-
fet de la Seine en date du q décembre
1867.)
i 40. — COUP D'OEIL D'ENSEMBLE. 159
arrivaient à la file les approvisionnements de celte grande ville,
alors à peu près déserte , mais où la vie et ses exigences mul-
tiples allaient bientôt acquérir une si grande intensité.
A neuf heures, commençait à paraître le nombreux personnel
qui avait à jouer un rôle dans la journée : c'étaient les repré-
sentants ou agents des exposants, les garçons de restaurants,
les ouvriers attachés aux machines et ceux du travail manuel.
Tous se rendaient à leur place, découvraient les produits expo-
sés et donnaient leur soin au matériel qui leur était confié.
Pendant cette première partie de la journée , consacrée spé-
cialement au service intérieur et destinée à efl'acer les traces
de la journée précédente, le Champ de Mars était ouvert, à
certaines portes, à partir de huit heures, moyennant un prix
de â francs. Mais, en réalité, le public a peu profité de cette
faculté, et le nombre de ces entrées matinales n'a pas dé-
passé 6&,ooo.
Cependant il faut remarquer qu'à raison de l'absence d'en-
combrement, ces premières heures du jour ont été utilisées
avec fruit pour les études du Jury, pour la rédaction du cata-
logue des objets précieux, tels que ceux de l'histoire du travail,
dont il eût été imprudent d'ouvrir les vitrines devant la foule,
et pour certaines expériences, telles que l'essai des locomotives
routières.
A dix heures, le service des entrées était doublé ou triplé
suivant les cas. A un coup de sifllet donné par les machines
motrices, les arbres de couche se mettaient en mouvement.
I*e personnel entier des exposants, des ouvriers, des gardiens
et des surveillants se trouvait déjà à son poste.
Lue partie du public, qui stationnait aux portes, attendant
l*heure de l'ouverture, commençait à entrer. Les abords de
rE\poâition s'animaient. Les grandes voies d'accès, et notam*
160 CHAPITRE V. - EXPOSITION.
ment l'avenue Rapp, se remplissaient de véhicules de toutes
sortes. Â cette avenue aboutissaient quatre lignes d'omnibus
et d'innombrables tapissières, aux formes les plus étranges et
les plus variées. A certains moments, le public amené par ces
voitures et les piétons, affluant de toutes parts, s'agloméraient
en files continues sur cette avenue auparavant si déserte, et
aujourd'hui rendue à sa solitude première.
On avait craint à l'origine que l'avenue de Labourdonnaye ,
dont la largeur totale n'était que de 16 mètres, sauf en face
des entrées principales, ne fût trop étroite. Mais on n'a pas
tardé à s'apercevoir que cette avenue suffisait parfaitement à la
circulation, et l'on a renoncé aux mesures, d'ailleurs peu gê-
nantes, qui, pendant les premiers jours, y réglaient le mouve-
ment des voitures.
Les bateaux à vapeur faisaient en même temps le service
le plus actif; ils se succédaient souvent sans interruption et
amenaient à la fois cent cinquante visiteurs. Enfin, la compagnie
de l'Ouest avait organisé sur le chemin de fer du Champ de
Mars des trains qui se suivaient de demi-heure en demi-heure
et qui déversaient simultanément jusqu'à mille ou douze cents
voyageurs.
Amené par ces puissants moyens de locomotion, le public
se présentait aux tourniquets, dont, à certains moments de la
journée, le mouvement et le bruit ne s'arrêtaient pas.
Une fois admise dans l'enceinte de l'Exposition, la foule se
répandait dans le Palais, le Parc et le Jardin.
On peut dire qu'en général, peu préparé au spectacle qui
l'attendait, le visiteur exprimait, dès ses premiers pas dans
l'enceinte, sa surprise et son admiration. Ce Parc aux construc-
tions pittoresques, ce Jardin aux sites charmants, ce Palais
avec sa galerie du travail si vaste et si pleine d'activité, avec
ii 40. — COUP D'ŒIL D'ENSEMBLE. 161
ses magnifiques installations, ses œuvres dart, ses richesses des
temps anciens; tout cela dépassait lattente des visiteurs. Ceux
qui se souvenaient de ce qu ëtait auparavant le^Champ de Mars
se demandaient par quels efforts avait pu s'improviser cette
merveilleuse ville, dont les divers services, grâce au dévoue-
ment des milliers de collaborateurs de la Commission impé-
riale, étaient plus largement assurés qu'ils ne le sont dans plus
d'une grande cité.
Chaque visiteur se dirigeait vers Tobjet de ses préférences.
Dans le Palais, c'étaient les riches étoffes, les dentelles, les
bijoux, les armes, l'orfèvrerie et les meubles; puis les œuvres
d'art tant du présent que du passé ; puis encore les costumes
populaires, qui faisaient pour un moment revivre les traits
originaux de régions et de localités si diverses, menacés de
disparaître sous le flot montant de l'uniformité. Dans la ga-
lerie du travail, la foule se pressait autour de ces machines,
qui, puissantes ou ingénieuses, créaient devant elle leurs mer-
veilleux produits ^'\ Elle affluait autour de l'ascenseur méca-
nique, qui élevait les visiteurs jusque sur les toits du Palais,
d'où ils embrassaient un magnifique panorama. Ailleurs, dans
la même galerie, elle admirait les blocs d'acier, les canons
énormes, les tours de force de l'industrie métallurgique.
La faveur la plus constante a accompagné les ateliers du
travail manuel (classe 98), qui, pour la première fois, fonc-
tionnaient côte à côte avec le travail mécanique. L'aggloméra-
tion sur ce point était toujours considérable , et devenait elle-
"' LesappareOs expose» fonctionnaient Les machines étaient pourvues de moyens
pendant le même temps que les moteurs , d'arrêt instantanés , et munies de barrières
c'ett4-dire de dix heures du matin à cinq ou giîliages dëfensifs autour de ceux de
heures el demie du soir, avec une demi- leurs oi*ganes dont l'approche aurait pu
heure d'interruption pour le repos des être dangereuse pour le public. (Kègle-
oavriers, de onxe heures et demie à midi. ment du 1 7 avril 1 867.)
1 1
I
162
CHAPITRE V. -- EXPOSITION.
même une seconde cause d'attraction. Le public ne se lassait
pas d admirer ces tours de mains inimitables par la machine,
qui assurent encore une part importante au travail manuel
dans la production générale. Ces ateliers, au nombre de trente-
huit, occupaient cent dix-sept ouvriers et quarante ouvrières.
Malgré les frais d'installation, qui se sont élevés à 36,ooo
francs, les perles sur la main-d'œuvre et les faux frais, qui
n'ont pas été moindres de 1/10,000 francs, les exposants de
certains de ces ateliers ont réalisé un bénéfice net considé-
rable sur les ventes qu'ils furent exceptionnellement autorisés
h faire du produit de leur fabrication (tabl. i3), et qui ont at-
teint un total de 667,5 5 o francs ^'l
Le Palais contenait encore bien d'autres objets remar-
quables, qu'un catalogue seul peut énumérer. Il attirait l'at-
tention par son ordonnance et sa disposition, si commodes et
si rationnelles, que le visiteur qui pénétrait pour la première
fois dans son enceinte s'y dirigeait aussitôt sans hésitation,
et que le public le plus nombreux, le plus compacte, y circu-
lait sans cohue et sans désordre.
Dans le Parc, la foule se portait vers divers ateliers, où elle
retrouvait en activité l'industrie et ses procédés intéressants ,
tels que ceux de verrerie, de boulangerie, de taille de dia-
mants, de blanchisserie, de galvanoplastie, de fabrication do
^'^ Les fabricaiils ne soupçonnaient pas
eux-mêmes l'importance que pourraient
obtenir ces ventes. L'un d'eux, après
avoir inutilement propose h ses employas
(le s'en charger, moyennant une part
importante dans le bënëficc net, finit par
confier, dans les mêmes conditions, la
vente à on simple ouvrier, en lui garan-
tissant de pins son $;a1aire habituel. Les
opérations, commencées sous des auspices
aussi modestes, prirent des proportions
ines])ërées, et se sont élevées au chiffre de
1 1 5,000 francs, sur lequel le bénéfice net
est au moins de 3o h 4o p. 100. L'ouvrier
a dû prendi'e des aides pour l'assister et
s'est retiré, à la clôtui^ de TExposition,
avec une petite fortune.
s /lO. — COUP D'ORIL D'ENSEMBLE. 163
la glace (S i3). Elle se pressait dans le pavillon des forges du
Creusot, où le fer, dans toutes les phases de sa fabrication,
ëtait expose, avec un ensemble grandiose, depuis le minerai
brut jusqu a la locomotive.
Sur la Berge, elle se plaisait à suivre du regard les plongeurs
évoluant au sein dun aquarium, à examiner la flotille des
embarcations pittoresques, dont chacune présentait un spécimen
de Part naval chez les divers peuples. Mais elle éprouvait une
admiration recueillie devant la gigantesque machine marine
du Fi^tedland. Par un tour de force apprécié des ingénieurs,
et dû aux bonnes dispositions de ses organes, cette machine
avait pu être mise en marche et faire tourner avec régularité
dans Tair sa puissante hélice, malgré labsence du point d'appui
qu ejle trouve ordinairement dans l'eau qui l'entoure.
Les visiteurs moins sensibles à ces spectacles de l'activité
mécanique se dirigeaient de préférence vers les sections étran-
gères, dont ils étudiaient les constructions originales et élé-
gantes : le Bardo du bey de Tunis, le temple de Philé et l'Okel
égyptien, avec ses ouvriers façonnant, à l'aide de procédés pri-
mitifs, des objets artistiques; la mosquée turque et la maison
du Bosphore, le café tunisien, avec sa musique, ou plutôt
sa mélopée, au charme bizarre; l'isbah du moujik et la tente
du Tarlare, les écuries russes, le pavillon roumain, le chalet
de Gustave Wasa, les cottages anglais et hollandais.
Dans le Jardin, la première visite était pour la grande serre
ou palais de verre, qui formait le motif dominant de cette en-
ceinte et qui offrait aux regards le spectacle le plus frais et le
plus brillant. Puis venaient les aquariums d'eau douce et d'eau
de mer, dont les grottes étaient toujours pleines de curieux
(S i4). Les serres, les volières, les kiosques, les massifs, les
cascades, la rivière, attiraient également l'attention. Enfin, au-
11 .
164 CHAPITRE V. — EXPOSITION.
tour d'un ëlëgant kiosque, les musiques de Tarmée de Paris
venaient chaque jour donner des concerts.
L'Exposition offrait l'image et les ressources d'une véritable
cité. On a vu comment y furent organisés le service postal et le
service télégraphique (S 38). Des salons de repos, de corres-
pondance, de toilette, y étaient à la disposition du public. On
pouvait même y être malade, puisqu'un service médical était
préparé (S 38); mais on pouvait surtout s'y nourrir, et à
toutes les conditions.
Les personnes qui ne reculent pas devant une certaine dé-
pense pour leurs repas trouvaient, suivant leurs goûts, un
choix très-varié de restaurants français ou étrangers. Elles
pouvaient, et beaucoup l'ont entrepris, se livrer à une étude
comparative des cuisines nationales chez les divers peuples et
faire, à ce point de vue, le tour du monde en faisant le tour
de la galerie des aliments (S 97).
Les visiteurs de goûts ou de ressources plus modestes se
contentaient de recourir aux restaurants populaires, où ils se
faisaient servir un repas convenable pour une somme variant
de 1 fr. 9 5 cent, à 9 francs (S fa).
Enfin, d'autres personnes employaient des moyens encore
plus économiques. Les unes trouvaient aux abords de la salle
Suffren de petits établissements, offrant quelque analogie avec
ceux où se porte la foule le dimanche, en dehors des barrières.
D'autres, et notamment les gens de la campagne, apportaient
leurs vivres avec eux ou s'approvisionnaient par milliers dans
les boulangeries modèles de Paris et de Vienne. Ils s'établis-
saient en plein air sur un banc pour prendre leur repas, et
empruntaient leur boisson aux fontaines qui laissaient couler
les eaux de la Dhuys, fort appréciées des buveurs.
C'était un des traits les plus saillants de la physionomie de
s /il. — ÉTUDES DKS OUVRIERS. 165
TExposition que tous les rangs sociaux y fussent représentes.
De même qu'on y rencontrait des visiteurs de toutes lesjparties
du monde, l'ouvrier y coudoyait le patron; le paysan, le citadin;
rhomme à lesprit inculte, le savant; tous y trouvaient la sa-
tisfaction de leurs besoins intellectuels et physiques.
A cinq heures et demie, les machines e'taient arrêtées et
Ton faisait évacuer le Palais, dont les portes étaient formées à
six heures précises.
Le mouvement de départ commencé depuis une heure en-
viron s'accentuait alors dans toute son intensité. La foule sor-
tait par les diverses portes et se précipitait sur tous les moyens
de locomotion qui Tattendaient. C'était pendant quelque temps
une mêlée indescriptible aux abords du Champ de Mars; puis
récoulement s'opérait et chacun regagnait son logis.
Cependant le Parc, restant ouvert jusqu'à onze heures, re-
tenait encore un certain nombre de visiteurs qui désiraient y
dioer et jouir des quelques distractions qu'il offrait dans la
soirée.
La nuit venue, le pourtour du Palais s'illuminait d'une
ceinture de feux, à laquelle les restaurants ajoutaient l'éclat de
leurs lumières (S 33). Le grand phare du lac scintillait sur
Paris. Le jardin chinois et, pendant quelque temps, les concerts
donnés dans les salons du cercle international attiraient ou
retenaient quelques personnes. Puis les derniers visiteurs s'é-
loignaient à leur tour; et tout, jusqu'au lendemain, rentrait
dans le silence, qu'interrompaient seulement les rondes de la
police et des pompiers qui veillaient à la sûreté et à la con-
>er\atioD des richesses confiées à leur garde.
s Iti, — Eiicouragcmenl aux éliidos des ouvriers.
La Coininission impériale, qui. par la création du groiipi* \
166 CHAPITRE V. — EXPOSITION.
et du nouvel ^ ordre de récompenses, avait montré tant de
sollicitude pour les classes ouvrières, crut devoir compléter
son œuvre en mettant les ouvriers à même de visiter l'Exposi-
tion, de faire connaître leurs observations, d'exposer leurs be-
soins et d émettre leurs vœux. Les dispositions à prendre dans
ce but furent l'objet d'arrêtés, rendus le 99 novembre 1866 et
le 39 février 1867, par S. Exe. le Ministre d'Etat.
Le premier de ces arrêtés institua la commission d'encou-
ragement pour les études des ouvriers (liste 9 5), lui accorda
une subvention de 4o,ooo francs et l'autorisa à ouvrir une
souscription publique. LL. MM. l'Empereur et l'Impératrice
s'inscrivirent les premiers pour i5,ooo francs; cet exemple fut
suivi par i,5oo souscripteurs, presque tous négociants et in-
dustriels. La commission a reçu ainsi près de 1 /lio,ooo francs,
qui, ajoutés à la subvention de la Commission impériale, ont
mis à sa disposition une somme de 1 80,000 francs.
Un des premiers soins de la commission d'encouragement
fut de se mettre en rapport avec les comités départementaux
et avec les commissions étrangères et de leur offrir son con-
cours pour amener à l'Exposition le plus grand nombre pos-
sible d'ouvriers de tous pays.
Mais il ne suffisnit pas d'appeler les ouvriers; il fallait en-
core leur ménager des moyens d'existence à des prix modérés.
La commission se préoccupa donc d'assurer aux délégués la
nourriture, le logement et les soins médicaux.
Un restaurant fut construit dans le Champ de Mars même,
auprès de l'Ecole militaire, sous la direction de la commission
d'encouragement, par un concessionnaire, auquel le terrain et
le droit d'exploiter son industrie furent abandonnés gratuite-
ment, mais qui s'engageait en échange à se conformer à un
tarif des plus modérés. Le succès de ce restaurant fut complet.
s 41. — ÉTUDES DES OUVIUERS. 107
Le nombre de repas qu'il servait mensuellement s'éleva, de
juillet à septembre 1867, à près de 100,000, soit environ à
5,000 par jour, au prix moyen de 1 franc 5o centimes par
repas. Près de 800,000 consommateurs s'y sont succédé et y
ont dépensé environ 1,200,000 francs. Cette recette brute a
laissé un bénéfice net considérable au concessionnaire, après
déduction des frais d'exploitation et de premier établissement
du restaurant, qui se sont élevés à près de 1 20,000 francs.
En ce qui concerne le logement, la commission d'encourage-
ment suivit un système analogue; elle confia à un concession-
naire la construction et l'exploitation, d'après un tarif réduit^
de baraquements disposés le long de l'avenue Rapp. Seule-
ment, l'entreprise devant être moins fructueuse que la précé-
dente, à cause de la modicité du tarif, qui n'était que de 1 fr.
^)5 cent, par nuit, la commission alloua; au concessionnaire
une subvention de 4o,ooo francs. Elle ^e procura d'ailleurs
cette somme par la location, faite a divers industriels, d'empla-
cements non utilisés sur le terrain qui avait été mis à sa dis-
position pour accomplir son œuvre. La réalisation de cette
importante partie de son programme n a donc coûté aucun
sacrifice a la commission.
Les baraquements de lavenue Rapp contenaient 6^0 cham-
bres. Comme ils devinrent à un certain moment insuilisants,
la ville de Paris voulut bien y joindre la caserne Sully, alors
\acante et aujourd'hui démolie. Cette adjonction portait à
t,ooo le nombre des lits que la commission (rencouragement
pouvait mettre à la disposition des ouvriers; elle ne fut utilisée
que pendant deux mois environ, lors de la plus grande aflluencc
des visiteurs. A partir du mois de septembre, les baraquements
suffirent à toutes les exigences du service. Des mesures avaient
été prises d'ailleurs pour satisfaire à des besoins beau(*()up
168 CHAPITRE V. — EXPOSITION.
pins considérables, et divers établissernenls publics, désignés
à l'avance, auraient été successivement aménagés dans ce bul,
au fur et à mesure que ces besoins se seraient révélés.
La literie et les couchettes étaient fournies par ladminis-
tralion militaire, movennant une redevance de sîo centimes
par jour et par lit.
C'est dans ces bâtiments qu'ont été reçus : les délégués fran-
çais envoyés à Paris par les comités départementaux et les cham-
bres de commerce, par de grands industriels et diverses sociétés;
les ouvriers étrangers, venus des Pays-Bas, de la Belgique, de
la Prusse, de l'Allemagne du Sud, de l'Autriche, de la Suisse,
du Danemark, de l'Espagne, de la Russie, de l'Italie et de
l'Angleterre; les orphéonistes et les musiques militaires, qui
ont pris part aux concours internationaux ouverts au Palais de
l'Industrie; enfin, les 3oo francs- tireurs des Vosges; en tout
67,000 personnes, dont 97,000 Français (tabl. 36), qui
n'ont eu à payer, pendant leur séjour à Paris, que la somme
de 1 franc 20 centimes par nuit, à l'exception des francs-
tireurs des Vosges, au profit desquels S. Exe. le Ministre de la
guerre avait stipulé le logement gratuit pendant huit jours.
Le service médical pharmaceutique graluit, que la com-
mission établit avec le concours de M. le directeur de l'Assis-
tance publique, se composa de 80 médecins et de 80 pharma-
ciens distribués dans les 90 arrondissements de Paris. 11 eut à
soigner de nombreuses indispositions dues à des changements
de régime; mais il n'eut pas à combattre de maladie grave.
Enfin , la commission fit de nombreuses démarches auprès
des compagnies françaises de chemin de fer et obtint d'elles
une réduction de prix de 5o p. 0/0, au profit de tous les ou-
vriers voyageant seuls ou par groupe, et munis d'un titre qui
ronslatait leur qualité. Los doux compagnies anglaises dos
s 41. - ÉTUDES DES OUVRIERS. 169
South-Eastern , London Ghatbam and Dover Railways , suivirent
cet exemple.
Pendant qu elle organisait toutes ces mesures préparatoires,
la commission s'occupait du choix des délëgués. Elle conserva
toute sa liberté pour apprécier les titres de ceux qui lui
seraient envoyés de l'étranger ou de la province par les soins
des gouvernements, des chambres de commerce, des comices
agricoles, des corporations et des particuliers; mais, en ce qui
concernait le département de la Seine, on reprit la tradition
de l'exposition de 1862, en laissant aux ouvriers eux-mêmes le
droit de nommer leurs délégués. Les ouvriers furent libres de
se réunir, de constituer le bureau préparatoire et le bureau dé-
finitif de leurs assemblées, de discuter les candidats, de pro-
céder à l'élection, et cela sans aucune intervention de l'adminis-
tration ni de la commission d'encouragement, qui n'avait pas le
pouvoir et qui avait encore moins la volonté de gêner la liberté
de personne. C'est ainsi que les ouvriers se sont réunis dans
1 1 & professions et ont élu avec un ordre parfait 3 5 /i délégués.
Chaque ouvrier votant a reçu un billet d'entrée à l'Exposition;
des cartes de semaine ont été remises à tous les délégués, qui
ont reçu de plus, pour la plupart, une indemnité de travail de
00 francs. Enfin une distribution extraordinaire, faite dans le
mois d'octobre , a porté à près de 600,000 le nombre total des
billets délivrés gratuitement aux ouvriers français ou étrangers.
Les délégations ouvrières n'auraient pas atteint leur but, si
les études des délégués n'avaient dû servir qu'à eux-mêmes.
I^ commission leur proposa de faire imprimer leurs rapports.
Ces rapports sont au nombre de 100 environ, nombre égal à
celui des professions diverses ou spécialités entre lesquelles se
subdivise Tindustrie parisienne; ils forment un ouvrage en
3 \olnmes in-/i^ de près de 5oo pages chacun.
170 CHAPITRE V. — EXPOSITION.
Cet ouvrage est illustre de plus de 1,100 planche^^, dont
quelques-unes sont d'une éxecution remarquable. Les cli-
chés de ces planches, qui représentent une valeur d'environ
9 00,0 0 0 francs, ont été fournis presque tous gratuitement
par les exposants des objets ainsi reproduits.
Grâce à ce généreux concours, ainsi qu'au désintéressement
de l'éditeur, cet ouvrage , dont la dépense s'élèverait à près de
4 00,0 00 francs dans les conditions ordinaires, a pu être donné
à un grand nombre de personnes, et vendu à des prix très-
réduits.
Les rapports, rédigés sous la propre responsabilité des dé-
légués, sont au nombre des documents les plus curieux et les
plus instructifs de l'Exposition universelle. Ils contiennent en
général un précis historique placé en tête du travail, l'examen
des produits et l'exposé des vœux de la délégation.
Pour s'entendre sur les vœux à exprimer, les délégués se
sont réunis en assemblée générale le dimanche. Ils ont admis
dans ces réunions les délégués de Lyon et de Bordeaux, et les
femmes même que les questions à l'ordre du jour pouvaient in-
téresser. Ces séances se sont renouvelées seize fois dans l'espace
de trois mois : les sujets les plus délicats y ont été traités avec
un ordre et une modération dignes d'éloge; les conclusions des
divers corps d'état ont été, en général, consignées dans les
travaux publiés sous le patronage de la commission d'encou-
ragement.
En outre, le président de cette commission a résumé les
conclusions ainsi exprimées en les appuyant pour la plupart
dans son rapport du () mars 1868 adressé à l'Empereur.
Enfin, dans un rapport en date du 3o mars i368, S. Exe. le
Ministre de Tagriculture, du commerce et des travaux publies
a rendu com|)te à Sa Majoslé dos rosullals de Texamon auquel
s Al. — ÉTUDES DES OUVRIERS. 171
l'adminislraiion avait soumis les vœux des délégations ouvrières
avec la plus scrupuleuse et la plus bienveillante attention.
Ce rapport indiquait un certain nombre de mesures qui
étaient destinées à donner satisfaction à plusieurs de ces vœux,
et qui n'ont pas tardé à être mises à l'étude ou converties en
projets de loi. Quelques-unes de ces propositions sont sanction-
nées par des lois actuellement votées; d autres sont simplement
passées dans la pratique administrative, quand le recours au
législateur n'était pas nécessaire.
Ainsi larticle 1781 du code civil a été abrogé; une loi sur
la suppression des livrets obligatoires est en ce moment sou-
mise à Texamen des pouvoirs publics. Deux lois, Tune sur le
travail des enfants et des femmes, l'autre sur l'enseignement
professionnel, sont à l'étude; une commission s'occupe de la
question des prud'hommes; enfln les chambres syndicales d'ou-
vriers sont tolérées, comme l'étaient celles de patrons.
Les ouvriers sont donc redevables à l'Exposition de 1867 de
notables conquêtes législatives ou administratives, comme ils
lavaient été à celle de i86â de la liberté des coalitions.
EnGn, il importe de signaler comme dernier résultat de ces
visites à TExposition le rapprochement qu'elles ont opéré entre
les ouvriers des divers pays; elles ont contribué ainsi à dissiper
des préventions internationales, comme l'a hautement exprimé,
dans une lettre adressée à la Commission impériale, le délé-
gué des ouvriers anglais ^*^ représentant du Comité d'excursion
à Pari».
^'' L*eilrait suifaot indique comment trdu généreux accueil que les membres de
les elTorts de la commission d'eucourage- fia commission, les grands fabricants et
ment et les bienfaits moraux de TExposi- tries ouvriers de Paris ont fait à nos ou-
tioa oot été appréciés de Taufre côté du «rvriers anglais pendant Tannée 1 867. Les
délmit : ff rapports des ouvriers anglais, imprimés
•Noiw gniilerons un él#»mel souvenir " par In sociélt» dos art» et par noire comité.
172
CHAPITUE V. — EXPOSITION.
$ lifk. — Clôture, le 3 novembre.
La clôture de l'Exposition était fixée au 3i octobre par
l'article i*" du règlement général. Un assez grand nombre de
personnes avaient exprimé le désir que ce terme fût prolongé
au moins de quinze jours. La Commission impériale fut d'un
avis contraire; mais elle voulut connaître l'opinion des com-
missaires étrangers; leur sentiment ayant été qu'il convenait
de s'en tenir au règlement, la Commission fut heureuse de s'y
conformer et d'observer ainsi jusqu'à la fin les dates qu'elle
s'était imposées dès le principe.
Cependant, à cause des fêtes de la Toussaint, qui devaient
amener de nombreux visiteurs au Champ de Mars, elle consentit,
dans des vues de bienfaisance, à demander à l'Empereur une
prolongation de trois jours. Ce délai fut accordé par un décret
impérial en date du 3i octobre. La Commission ne voulut pas
profiter du produit des entrées, et elle versa la somme qui en
provint, près de 170,000 francs, dans la caisse de l'assistance
publique. Dès le U novembre, les exposants procédèrent à
l'emballage et à l'enlèvement de leurs produits.
Avant de se séparer, MM. les commissaires étrangers si-
gnèrent une adresse à l'Empereur et furent admis, le U août,
à la remettre eux-mêmes entre les mains de Sa Majesté, pour
La remercier de l'hospitalité de la France.
rront prouve à MM. les iiienjbi*es de la
rr Commission impériale combien nos ou-
ïr vriers onl su apprécier cette noble hos-
rr pitalité, et aussi combien les visites a Paris
front contribué à augmenter Testinie et laf-
«rfection de notre nation pour votre peuple,
(r J'ose dire, Monsieur, en mon nom et
f^au nom de ceux qui travaillent avec moi
tau progrès social , moral et intellectuel de
ffla classe ouvrière, que c'est dans Tenlre-
rr tien de tels sentiments entre les peuples
(rdes deux pays, aussi bien que dans les
rr immenses bienfaits matériels de TExposi-
rrlion de 1867, que nous devrons trouver
rrun résultat si merveilleux et si encouni-
r' géant pour rhumanité.«
s 'j2. — CLÔTURE. 173
Cette adresse ëtait ainsi conçue :
Si
RE,
T Parmi les grandes œuvres pacifiques dont le règne de
T Votre Majestë doit transmettre le souvenir à la postérité,
•^comptera en première ligne l'Exposition universelle de 1867.
r L'idée de ces réunions des nations, réalisée sous l'initiative
rde Votre Majesté, en France, en i855, a trouvé une expres-
''sion nouvelle et plus vaste.
T Peuples et souverains s'empressent de venir contempler
•'tant de merveilles réunies au Palais du Champ de Mars, qui,
-ainsi, est devenu le centre de toutes les forces morales du
"- monde.
^En daignant exposer Elle-même dans la classe des sciences
" sociales, Votre Majesté a non-seulement donné plus d'éclat à
r l'Exposition universelle, mais Elle en a fait encore le splen-
''dide témoignage de Sa sollicitude pour les classes ouvrières,
•* qui doivent déjà de si utiles et de si fécondes réformes à Votre
*• Majesté.
-Nous sommes touchés de voir l'auguste souveraine des
'•Français, l'Impératrice Eugénie, associée à toutes les œuvres
-de Votre Majesté, prendre un si haut intérêt à l'Exposition,
-ainsi que le Prince Impérial, à qui Votre Majesté a fait com-
- prendre, en associant son nom à nos travaux, quelle sera un
-jour sa tâche dans la voie du progrès et de la civilisation.
-Pénétrés de gratitude pour l'accueil plein de courtoisie
-qui leur a été fait au nom de Votre Majesté, les commissaires
-étrangers présents à Paris viennent prier Votre Majesté de
-recevoir avec bienveillance leurs remercîments empressés et
-respectueux.
-Ils prient également Votre Majesté de daigner accepter les
174 CHAPITRE V. — EXPOSITION.
rvœux sincères et ardents qu'ils forment pour son bonheur,
ff ainsi que pour celui de S, M. Tlmpëratrice et de S. A. le
cr Prince Impérial. 75
Sa Majesté a répondu en ces termes :
rr Messieurs,
cfLa démarche que vous faites auprès de moi me touche
rr profondément et me fournit l'occasion de rendre justice à
rf l'esprit de conciliation et d'amicale entente qui vous a cons-
rtamment animés dans l'exercice de vos délicates fonctions.
rSi vous rapportez chez vous un bon souvenir de l'accueil
rrque vous avez reçu en France, de notre côté, nous nous rap-
rrpellerons toujours avec plaisir cette grande fête internationale
rroù tant d'étrangers de distinction sont venus ajouter à son
rr éclat.
<T Représentants de la pensée et du travail dans toutes les
<T parties de l'univers, vous avez vécu quelque temps parmi nous
'^ d'une vie commune, et vous avez pu vous convaincre que toutes
r les nations civilisées tendent de plus en plus à ne former qu'une
»• seule famille. De ce concours d'intelligences si variées , de cette
"•fusion des intérêts de tous les peuples naîtra, je n'en doute
frpas, l'harmonie si nécessaire aux progrès de l'humanité.
rrJe vous remercie, Messieurs, des paroles que vous m'a-
fT dressez pour l'Impératrice et pour mon Fils; ils partagent
r^ma reconnaissance pour vos efforts, ma sympathie pour vos
rr personnes, et mes vœux pour la paix du monde.??
Les commissaires étrangers eurent également l'attention
d'offrir, le 26 octobre, à la Commission impériale et à ses
principaux fonctionnaires, un magnifique banquet présidé par
M. le comte Granville. Ce banquet, dont les dames rehaussaient
l'éclat par leur présence, fut lui-même une exposition inter-
s 42. — CLÔTL1RE. 175
nationale des mets et des procèdes culinaires des divers pays,
et donna lieu à un échange de toasts aussi courtois qu'ëlo-
quents (docum. 9).
Enfin, les commissaires étrangers pensèrent qu'il serait re-
grettable de rompre un faisceau si bien uni, et ils fondèrent,
le 3 5 novembre 1867, une association internationale, destinée
à survivre à l'Exposition, à conserver et à étendre des rapports
qui étaient un agrément social comme un principe de force.
Cette association s'est donné pour but le développement du
principe des expositions et l'étude des problèmes commerciaux
d'un intérêt international. Elle compte aujourd'hui environ
260 membres, tant de la France que des pays étrangers.
176 CHAPITRE VI. - RÉCOMPENSES.
CHAPITRE VI.
RÉCOMPENSES.
S 63. — Règlement.
Le principe des récompenses avait étë, dès i855, Tobjel
de critiques sérieuses, basées principalement sur ce que les
décisions d'un jury ne pouvaient jamais remplacer que d'une
manière imparfaite les jugements de l'opinion publique. Ce-
pendant les difficultés que présentait la suppression des dis-
tinctions, toujours ambitionnées par les industriels, avaient fait
maintenir l'usage précédemment suivi. Les mêmes critiques
se sont fait entendre en 1867. La Commission impériale n'a
voulu prendre aucune décision avant d'avoir recueilli l'avis des
exposants les plus compétents. Cet avis a été favorable au
maintien des récompenses; aussi la Commission a-t-elle dé-
claré, dans l'article 63 de son règlement général, que des ré-
compenses de divers degrés seraient décernées aux produits
de l'agriculture et de l'industrie, ainsi qu'aux œuvres d'art.
Un Jury international, à constituer ultérieurement, devait être
chargé de les répartir.
L'application du principe a été définie par un règlement
spécial, délibéré et voté le 7 juin 1866 (docum. k).
Ce règlement était divisé en quatre titres, consacrés : le
premier à des dispositions générales, le deuxième aux œuvres
d'art, le troisième à l'agriculture et à l'industrie, le quatrième
au nouvel ordre de récompenses; division motivée par la diver-
sité des expositions et par l'existence de trois échelles de prix
différentes.
Le titre P' déterminait la somme destinée aux récompenses,
s 43. — RÈGLEMENT. 177
constituait un Jury international dont les opérations devaient
ooramencer dès Touverture de l'Exposition, c'est-à-dire le
i*' avril 1867, ®* ^^^^^ ^^ 1" juillet la distribution solennelle
des récompenses.
La somme inscrite au budget était, dans le principe, de
800,000 francs, dont 200,000 francs applicables au nouvel
ordre de récompenses, 100,000 aux œuvres d'art, et 5oo,ooo
à Fagriculture et à l'industrie; elle a dû être augmentée par
la suite sur la demande du Jury (S 45, tabl. 63).
Le Jury était composé de six cents membres, répartis entre
les diverses nationalités proportionnellement à l'espace occupé
par chacune d'elles. Le nombre de six cents avait été admis
comme étant en rapport avec l'accroissement d'importance de
TExposition de 1867, relativement aux expositions antérieures.
Les membres français étaient nommés par la Commission
impériale, et les membres étrangers étaient désignés respecti-
vement par les Commissions des différents pays.
Le titre II établissait, pour les œuvres d'art, quatre caté-
gories de récompenses en argent et réglait en même temps la
répartition de ces récompenses entre les cinq classes du pre-
mier groupe, transformées en quatre sections par la réunion
des classes 1 et â (peintures et dessins).
La répartition des jurés français et étrangers dans les di-
verses sections était fixée par la Commission impériale , ainsi
que la désignation des jurés français, tous choisis parmi les
membres du Jury d'admission. Chaque section était présidée
par un de ses membres, nommé par la Commission impériale.
Deux des présidents étaient Français. Les quatre sections réu-
nies étaient présidées par un membre de la Commission im-
périale.
Les exposants ayant accepté les fonctions de membres du
11
178 CHAPITRE VI. — RÉCOMPENSES.
Jury international pour les œuvres d art n'étaient pas exclus du
concours.
Les dispositions du titre III, relatives à l'industrie et a
Tagricullure, étaient plus complexes.
Les récompenses mises à la disposition du Jury étaient su-
périeures en nombre et en importance à celles des expositions
précédentes. Elles comprenaient des grands prix et des alloca-
tions pécuniaires d'une valeur totale de â5o,ooo francs; puis
des médailles, ayant toutes le même module et le même type,
et se distinguant seulement par la nature du métal; enfin des
mentions honorables.
Les grands prix constituaient des récompenses exception-
nelles, destinées à constater le mérite des inventions ou des
perfectionnements, qui auraient fait faire un progrès réel à
Tune des branches de l'agriculture ou de l'industrie.
Le règlement avait prévu cent médailles d'or de 1,000 fr.
mille médailles d'argent, trois mille médailles de bronze el
cinq mille mentions.
Toutes les .médailles devaient avoir, dans le principe, un
module de 68 millimètres. Le type n'en a pas été mis au con-
cours; mais divers modèles ont été successivement examinés
par le comité des finances, auquel avait été adjoint spéciale-
ment pour cet objet le sénateur surintendant des beaux-arts,
membre de la Commission impériale. Le type adopté présente,
d'un côté, la tête laurée de S. M. l'Empereur, et de l'autre,
deux génies debout, portant un cartouche sur lequel a été
frappé en relief le nom du lauréat. Au-dessus de ce cartouche
est placée une couronne de laurier; au-dessous Taigle impériale,
les ailes étendues, repose sur un segment du globe terrestre.
L'attribution des récompenses pour les neuf groupes de l'in-
dustrie et de l'agriculture résultait des opérations successives
s /i3. — RÈGLEMENT. 179
(le jurys de classes, de jurys de groupe et d'un conseil supérieur,
c'esl-à-dire du concours de trois degrés de juridiction.
Le premier degré était formé par les jurés répartis entre les
différentes classes (liste 7). Ces jurés devaient se réunir à partir
(lu i*' avril, nommer dans chaque classe par voie d'élection un
président, un vice-président, un rapporteur et un secrétaire, et
procéder aussitôt après à leurs opérations d'examen et de clas-
sement. Ces jurés pouvaient s'adjoindre des associés ou des ex-
perts choisis, soit parmi les autres classes du Jury, soit en dehors
(le ce même Jury. Dans ce dernier cas, la nomination de l'as-
socié ou de l'expert devait être approuvée par la Commission
impériale (liste 8).
Les exposants faisant partie du Jury étaient par ce seul fait
mis hoi*s concours pour les récompenses; il en était de même
des associés et des experts, mais seulement pour les classes
daus lesquelles ils étaient appelés à donner leur avis. Toute-
fois, la Commission impériale se réservait le droit d'autoriser,
dans certaines circonstances, des exceptions à cette règle.
Les jurés de classe avaient pour mission essentielle de dres-
ser, dans chaque classe, une liste par ordre de mérite, sans eœ
œquoei sans distinction de nationalité, des exposants qui leur
paraissaient dignes d'une récompense; ils devaient également
dresser la liste des exposants mis hors concours et celle des
collaborateurs, contre -maîtres et ouvriers méritant d'être si-
gnalés, soit pour des services rendus à l'agriculture ou à l'in-
dustrie, soit pour leur participation à la production d'objets
récompensés.
Pour aider le Jury dans son travail, un certain nombre de
délégués, pris dans chaque classe et désignés, par la Commis-
Mon impériale pour la section française, par les commissions
des divers pays pour les sections étrangères, étaient chargés
19.
180 CHAPITRE VI. — RÉCOMPENSES.
de fournir tous les renseignements relatifs aux exposants des
diverses nationalités.
Les jurys de groupes, composant le deuxième degrë de ju-
ridiction, étaient formés des présidents et des rapporteurs des
jurys de classe; chacun d'eux était placé sous Tautorité d'un
président et de deux vice-présidents. Les présidents et vice-
présidents de groupes étaient au nombre de vingt-sept, dont
onze Français nommés directement par la Commission impé-
riale, et seize étrangers, institués par elle sur la proposition
des commissions nationales. Les jurys de groupes avaient pour
mission de réviser et de discuter les listes des jurys de classes,
enfin de proposer les récompenses. Les secrétaires des jurys
de groupes étaient nommés par la Commission impériale.
Enfin, les présidents et vice-présidents des jurys de groupes
constituaient le conseil supérieur, présidé par un des vice-pré-
sidents de la Commission impériale et chargé de prononcer en
dernier ressort; les fonctions de secrétaire étaient remplies par
les secrétaires de la Commission impériale.
Le travail du conseil supérieur, commencé le 39 avril, de-
vait être terminé le 5 mai. Les opérations du Jury devaient être
entièrement closes le i4 mai, afin de permettre la publication
de la liste des récompenses avant le 1 ^''^ juillet.
Des dispositions spéciales réglaient le fonctionnement du
Jury pour les exposants des classes 5 3 et 90 et pour ceux des
groupes VII, VIII et IX, dont les titres à une récompense ne
pouvaient être justement appréciés que vers la fin de l'Expo-
sition (S 47). En ce qui concerne les concours successifs, éta-
blis par quinzaine pendant la durée de l'Exposition pour les
classes 67 à 88, le règlement avait prévu la nomination d'as-
sociés temporaires , chargés de seconder les jurés titulaires.
Les jurés des groupes VII, VIII et IX et ceux des classes 5a
s A3. — RÈGLEMENT. 181
4
et 95, après avoir indiqué, seulement à titre de prévision,
avant le t" juillet le nombre des récompenses qu'il convien-
drait d attribuer à leurs exposants, devaient présenter au plus
tard le se octobre leurs propositions définitives.
Il importe de bien préciser le principe de la juridiction à
trois degrés, institué par le titre qui vient d'être analysé.
Le jury de classe devait se borner à l'appréciation pure et
simple des mérites et au classement des exposants, sans pro-
poser aucune application des catégories de récompenses. Ce
travail devait s'exécuter dans un temps très-court II était faci-
lité par la division des produits en quatre-vingt-quinze classes
et par l'enquête préalable faite au sujet de l'admission.
Le jury de groupe avait à revoir les propositions du jury de
classe, à entendre les réclamations et à régulariser les listes.
Chaque jury de classe tout entier était admis k soutenir ses
propositions devant le groupe , et de cette délibération résul-
taient le nombre et la proportion des diverses récompenses à
accorder.
Enfin, le conseil supérieur prononçait la répartition défi-
nitive , en s'attachant à équilibrer les propositions des jurys
de groupes.
Le titre IV du règlement concernait le nouvel ordre de ré-
compenses à décerner par un Jury spécial (S 8).
Ces récompenses comprenaient dix prix d'une valeur totale
de 100,000 francs, et vingt mentions honorables. De plus,
un grand prix indivisible de 100,000 francs pouvait être dé-
cerné à la personne, à rétablissement ou à la localité qui se
distinguerait par une supériorité hors ligne.
Le jury spécial, présidé par un des vice-présidents de la Com-
mission impériale, devait se composer, y compris le président,
de vingt-cinq membres, dont neuf Français et seize étrangers.
182 CHAPITRE VI. — RÉCOMPENSES.
ces derniers nommes sur la proposition de leurs commissions
respectives. Les fonctions de secre'taire étaient réservées aux
secrétaires de la Commission impériale.
Ce jury était à la fois chargé d'admettre et déjuger les con-
currents, qui avaient jusqu'au i " décembre 1866 pour adresser
leurs demandes au commissaire général; il devait tenir une
première session, le 1" décembre 1866, aûn de déterminer les
règles à suivre pour l'examen des demandes; il devait ensuite
arrêter définitivement la répartition des prix dans une seconde
et dernière session ouverte à partir du i5 avril 1867, ^^ ^^''^
sorte que la distribution de ces prix pût avoir lieu le i'^'^ juillet,
en même temps que celle des autres récompenses.
Un arrêté ministériel, en date du 5^9 novembre 1866, a
pourvu à la composition de la section française du jury spécial
(liste 6), ainsi qu'à la nomination et à la répartition des mem-
bres français du conseil supérieur et de ceux des jurys de classe,
pour les quatre-vingt-dix classes des produits de l'agriculture
et de l'industrie.
Le même arrêté a organisé les secrétariats des jurys de
groupes et ceux du conseil supérieur et du jury spécial; enfin
il a différé la nomination des membres français du jury des
récompenses des œuvres d'art, jusqu'à l'achèvement des travaux
du jury d'admission, dont la constitution avait été modifiée
précédemment par un décret impérial du 10 novembre (S 20,
liste 19).
Un autre arrêté, également en date du 39 novembre, a
réglé la répartition des membres étrangers du conseil supérieur
par pays et par groupe, et celle des membres étrangers des
jurys de classes par pays et par classe. Il a été pourvu ensuite
à la nomination de ces divers jurés par la Commission impé-
riale, sur la proposition des commissions étrangères.
.s 44. _ OPÉRATIONS DU JURY SPÉCIAL 183
Un arrête, en date du ti mars, a nomme les vingi-neuf mem-
bres français du premier groupe.
Enfin, un dernier arrête, à la date du a 5 mars, a fixe défi-
nitivement la liste du Jury, complétée par la nomination de
quarante-huit secrétaires de jurys de groupes, et a prescrit la
publication de cette liste au lo avril 1867, avec désignation
des présidents, vice-présidents, rapporteurs et secrétaires des
différents jurys de classes (liste 7).
Dans leurs propositions relatives à la répartition des mem-
bres du Jury, plusieurs pays étrangers ont demandé à désigner,
à côté de quelques jurés titulaires, des suppléants chargés de
les remplacer en cas d'absence ou d'empêchement. L'Angle-
terre surtout désirait que cette disposition fût appliquée d'une
manière générale en ce qui la concernait. Elle motivait sa de-
mande sur ce qu'elle avait désigné pour faire partie du Jury
un grand nombre de membres du Parlement , qui ne pourraient
assister aux séances avec l'assiduité nécessaire. Bien que cette
mesure ne fût pas prévue par le règlement, la Commission
impériale a consenti à l'admettre, mais sous la condition
expresse que les suppléants n'auraient voix délibéra tive qu'en
cas d'absence de leurs titulaires. De cette façon, rien ne devait
être changé à la répartition du nombre de voix acquises dans
chaque classe aux différents pays.
$ 44. — Opérations du jury spécial du nouvel ordre de récompenses.
Conformément aux termes de l'article 3 5 du règlement des
récompenses, le jury spécial du nouvel ordre de récompenses
a ouvert sa première session au Palais de l'Industrie le 1" dé-
cembre 1866, sous la présidence de S. Exe. le ministre d'Etat,
%ice-pré$ident de la Commission impériale.
Plus de deux cents demandes étaient déjà parvenues au
184 CHAPITRE VI. — RÉCOMPENSES.
commiBsaire général ou aux commissaires étrangers; mais,
d'importantes candidatures ayant été annoncées par plusieurs
membres, le jury décida que le terme du i*' décembre 1866,
fixé pour la remise des demandes et des pièces d'instruction ,
serait prorogé au 3i janvier 1867. Les demandes étrangères
devaient être envoyées au commissariat général par Tentre-
mise des commissions instituées par chaque gouvernement et
de leur délégué dans le jury spécial.
Le jury a cru devoir à cette occasion développer le pro-
gramme que la Commission impériale n'avait fait qu'indiquer.
Il a d abord établi en principe les règles è observer dans les
opérations du concours. Ces règles étaient les suivantes :
1** Tenir compte, dans l'ensemble des faits présentés, de
l'esprit de charité et de bienfaisance, sans se donner spéciale-
ment la mission de récompenser les actes de cette nature;
9** Ne considérer comme des titres à une récompense que
les faits résultant d'une initiative libre et spontanée, et non
de prescriptions législatives;
3® Rechercher, dans l'appréciation du mérite d'une œuvre,
non-seulement si elle est louable en elle-même, mais surtout
si elle se concilie avec une prospérité soutenue et croissante;
4** Prendre en considération les conditions du milieu dans
lequel se trouvent les concurrents; les améliorations intro-
duites là où il existait un état d'antagonisme ou de souffrance
n'étant pas moins méritoires que le maintien des conditions
traditionnelles d'harmonie et de bien-être.
Les principes généraux une fois posés, il importait de spé-
cifier, d'une manière précise, les conditions de nature à pro-
duire l'état d'harmonie et de bien-être dont on recherchait les
meilleurs exemples. Ces conditions ont été ainsi définies :
Pratiques et institutions de tous genres, telles que les caisses
s 44. — OPÉRATIONS DU JURY SPÉCIAL 185
de secours, de retraites, de participation aux assurances sur la
vie, tendant à améliorer la condition matérielle de l'ouvrier et
à assurer son avenir;
Efforts faits pour réprimer les habitudes vicieuses ou pour
en prévenir la propagation ;
Ecoles et autres institutions améliorant la condition intellecr-
tuelle et morale des ouvriers;
Systèmes de primes, de rétribution à la tâche, et autres
combinaisons de salaires propres k améliorer le travail et à
stimuler chez l'ouvrier l'énergie et l'esprit d'initiative;
Subventions et, en général, pratiques et institutions ayant
pour but de donner plus de stabilité à l'existence de l'ouvrier
et de pourvoir aux circonstances accidentelles;
Formation d'une épargne relativement considérable ;
Absence de débats irritants relatifs aux salaires ;
Longue durée de la coopération et permanence des bons
rapports entre les patrons et les ouvriers;
Alliance des travaux agricoles et manufacturiers ;
Propriété ou jouissance permanente de l'habitation, avec ou
sans dépendances rurales;
Habitudes et mesures ayant pour but de protéger les jeunes
filles appelées au dehors de la famille par le régime du
travail ;
Habitudes et mesures ayant pour but de concentrer au foyer
domestique l'activité de la mère de famille.
Le jury spécial termina le 1 5 décembre sa première session ,
en arrêtant les règles relatives au mode d'instruction des de-
mandes, au classement des candidatures et è l'attribution des
récompenses.
Il y avait un double but à atteindre : résumer chaque can-
didature par des appréciations concises et faciles à comparer
188 CHAPITRE VI. — RÉCOMPENSES.
exceptionnelles ont été proclamés dans la séance solennelle de
la distribution des récompenses (S 46 et tabl. 47).
Le jury spécial a décidé, à la fin de sa seconde session «
qu'il serait rédigé sur l'ensemble de son œuvre un rapport gé-
néral justifiant les appréciations portées sur le mérite des can-
didatures récompensées. Ce rapport devait comprendre égale-
ment 77 citations relatives à des établissements ou à des loca-
lités, qui, sans avoir paru dignes de l'un des trois degrés de
récompenses ci-dessus mentionnés, offrent pourtant des mérites
spéciaux qu'il est bon de signaler à l'attention publique.
Ce rapport, qui termine le premier volume de la collection
des rapports du jury international (S 69), contient les rensei-
gnements les plus authentiques et les plus consolants sur la
bonne organisation du travail manufacturier et agricole. C'est
un document d'un haut intérêt social, qui ne saurait être trop
médité par l'économiste et l'homme d'Etat.
s ko, — Opérations du jury des beaux-arts, de l'ag^ricuUure et de l'induslrie.
Les diverses sections du jury des œuvres d'art se sont réu-
nies le 9 avril et ont procédé à l'élection de leurs vice-prési-
dents, rapporteurs et secrétaires. Quant aux présidents, ils
avaient été nommés au préalable par la Commission impériale.
Les sections ont ensuite commencé l'examen des ouvrages ex-
posés et ont dressé la liste des mérites, conformément à l'ordre
indiqué par le règlement. Les récompenses mises k la dispo-
sition du Jury ont été réparties de la manière suivante entre
les classes :
Classes 1 et â réunies : 8 grands prix, i5 premiers prix,
20 deuxièmes prix, 2 4 troisièmes prix. — Classe 3 : k grands
prix, 8 premiers prix, 12 deuxièmes prix, 19 troisièmes prix.
— Classe U : 3 grands prix, 6 premiers prix, 8 deuxièmes prix.
% /i6. - OPÉRATIONS DU JURY SPÉCIAL. 187
la nationalité intëressëe, procëdait à de nouvelles évaluations,
dislincles des premières. — 3° La commission permanente ju-
geait chacun des chiffres et statuait directement sur les di-
vergences, qui, en fait, se sont toujours renfermées dans des
Kmites restreintes. — 4® Cette évaluation était à son tour
contrôlée par un comité de sept membres chargé, à partir du
i5 mars 1867, de résumer les travaux de la commission per-
manente et d'établir une liste de soixante candidatures ran-
gées par ordre de mérite. — 5"* Enfin le jury, dans sa dernière
session, siégeant tous membres réunis, recevait les propositions
quilui étaient faites, au nom du comité de sept membres, par un
dernier rapporteur, et arrêtait la liste du classement définitif.
La dernière session du jury spécial s'est ouverte le i5 avril
et a occupé douze séances. Le nombre des demandes exaniinées
était supérieur à six cents. Pour quelques-unes, Tinitiative
avait été prise par des tiers, qui dénonçaient des efforts et
des mérites trop discrets pour se produire eux-mêmes. Le jury
a reconnu l'opportunité de demander à la Commission impé-
riale que le nombre des prix fût porté à 1 2 et le nombre des
mentions à 94. Le grand prix indivisible de 100,000 francs
n a pas été décerné. Le jury a en même temps proposé d'ajou-
ter à la liste des récompenses cinq citations exceptionnelles
eo faveur d'institutions qui, ne s'appliquant pas directement
à des entreprises agricoles ou manufacturières, ont cependant
contribué à établir le bien-être et l'harmonie sociale.
Ces vœux et les propositions qui en étaient la conséquence
entêté approuvés par la Commission impériale dans la séance
du I y juin , et définitivement consacrés par un décret impérial
rendu, le 29 juin 1867, sur la proposition de LL. EE, les
Ministres, vice-présidents de la Commission impériale.
Les 12 prix, les 26 mentions honorables et les o citations
190 CHAPITRE VI. — RÉCOMPENSES.
sants ayant accepte les fonctions de jure ou celles d'associé
ou d'expert (S 43). La mise hors concours a ëté rëclamée
aussi pour les administrations publiques, parce que les con-
ditions dans lesquelles ces administrations opèrent ne permet-
tent pas de comparer leurs résultats avec ceux de l'industrie
privée. Après discussion de ces propositions par le conseil su-
périeur, il a été décidé que la mise hors concours serait pro-
noncée sans mention de classement, mais avec insertion au
catalogue officiel des récompenses.
On s'est ensuite occupé de la rédaction des listes d'exposants
et de collaborateurs par ordre de mérite et sans distinction de
nationalité. Il n'y a pas lieu de revenir ici sur les principes
suivis dans ces opérations, principes suffisamment développés
ci-dessus (S 43). Il convient toutefois de faire connaître les mo-
difications que le fonctionnement du système a fait introduire
dans les dispositions réglementaires.
Les jurys de classes ont apporté dans l'exécution de leur
mandat une activité et une conscience auxquelles il est juste de
rendre hommage; cependant ils n'ont pu tous se dégager des
errements suivis dans les précédentes expositions. Ainsi, il leur
a été difficile de se conformer strictement à la prescription de
ne dresser pour chaque classe qu'une seule et même liste
d'exposants, rangés suivant leurs mérites relatifs; ils n'ont pu
également s'abstenir de toute préoccupation quant à la nature
des récompenses, dont ce classement devait déterminer l'attri-
bution.
Plusieurs de ces jurys, craignant d'assumer une trop forte
responsabilité, ont cru devoir fractionner en plusieurs sections
distinctes les produits soumis à leur appréciation et ont dressé,
pour chacune de ces sections, une liste spéciale en laissant au
jury de groupe le soin de fondre ensemble ces listes séparées.
s 45. — OPÉRATIONS DU JURY. 191
D autres, et c'était le plus grand nombre, n'ont pu consentir à
rester étrangers à lattribution des récompenses, et ont présenté
des propositions de médailles, malgré les prescriptions du
règlement.
En présence de ces propositions, qui concluaient toutes à
une modification du nombre et de la valeur des récompenses,
les jurys de groupes se sont empressés, dès leurs premières
réunions, de donner leurs avis sur une question aussi impor-
tante pour leurs opérations. Ils ont été unanimes pour deman-
der une augmentation du nombre des médailles.
Les projets tendant à créer une seconde médaille d'or, ou à
rappeler les récompenses obtenues dans les expositions uni-
verselles de Paris et de Londres, ont été successivement mis en
avant et rejetés.
En dernier lieu, le conseil supérieur, désireux de répondre
aux vœux exprimés, sans altérer les principes fondamentaux
posés par la Commission impériale, s'est arrêté au parti d'aug-
menter considérablement le nombre des médailles, en abais-
sant leur module de 68 à 5o millimètres. Grâce à celte dimi-
nution du module, le nombre des médailles d'or a pu être
porté de loo à 1,176; celui des médailles d'argent, de 1,000 à
4,'io5, et celui des médailles de bronze, de 3, 000 à 7,434,
sans que les prévisions du budget aient été très-notablement
dépassées (tabl. U^).
Cette mesure satisfaisait d'ailleurs les intéressés, pour les-
quels le degré de la récompense avait plus d'importance que
sa valeur intrinsèque.
La proposition, transmise h la Commission impériale, a été
homologuée par elle et sanctionnée ensuite par un décret
impérial, en date du 39 juin (docum. 5).
Les nouvelles médailles, du module de 5o millimètres,
192 CHAPITRE VI. — RÉCOMPENSES.
portaient encore, d'un côte, la tête laurée de l'Empereur; de
l'autre se trouvait le nom de l'exposant récompense, avec la
lëgende : Exposition universelle de î86y à Paris, et à l'exergue
le mot : Récompenses.
Les anciennes médailles d'or de 68 millimètres étaient
transformées en grands prix.
Après avoir obtenu cette satisfaction, les jurys de groupes
ont révisé les listes des jurys de classes et les ont transmises au
conseil supérieur. Celui-ci s'est borné en général , pour les mé-
dailles d'argent ou de bronze, à en discuter le nombre; mais il
a examiné avec attention les propositions relatives aux mé-
dailles d'or. De plus, il a eu pour mission spéciale de dis-
cuter les propositions de grands prix, qui étaient présentées
par les présidents des différents groupes avec rapports écrits
k l'appui de chaque demande. Ce conseil a eu enfin à statuer
sur les propositions d'allocations en argent, dont la limite su-
périeure a été fixée à 0,000 francs, et dont le montant s'est
élevé à 75,000 francs.
Les modifications apportées au règlement ont obligé de pro-
longer les opérations au delà des termes indiqués. Néanmoins
le travail a pu être fini à temps pour être imprimé et publié
le 1*^ juillet.
Les opérations relatives aux classes présentant un caractère
exceptionnel de permanence ou de périodicité se sont naturel-
lement continuées au delà de celle date; elles feront l'objet
du paragraphe 67 ci-après.
s &6. — DblribttUoQ des récompenses, le 1*' juillet.
La distribution solennelle des recompenses décernées par le
Jury a eu lieu, conformément au règlement, le i*' juillet 1867,
aux Champs-Elvsées dans le Palais de Tlndustrie. Le Palais
5 46. — DISTRIBUTION DES RÉCOMPENSES. 198
avait été mis tout entier, pour cette cërëmonie , k la disposi-
tion de la Commission impériale, et a été spécialement amé-
nage en vue de cette destination par le service des fêtes (liste 4).
La nef centrale, disposée en amphithéâtre, offrait sur ses
quatre faces de nombreux gradins et de vastes loges, où plus
de â 5,000 personnes ont pu aisément trouver place dans des
stalles numérotées. Un palier de circulation entourait le terre-
plein de la nef au pied des gradins.
L'axe de la nef était occupé par de riches et élégants tro-
phées composés, à Taide des produits les plus remarquables
des dix groupes de TËxposition , par dix architectes habiles as-
sociés pour cet objet à l'architecte de la Commission impériale
(liste 97). Les différentes travées étaient ornées de velours
rouge frangé d'or; des écriteaux, ainsi que des trophées de
drapeaux, indiquaient les emplacements occupés par les mem-
bres des Commissions étrangères.
Le trône s'élevait au milieu du transept, du côté de la fa-
çade nord du Palais, sur une estrade surmontée d'un dais de
velours cramoisi.
Sur l'estrade, à droite et k gauche du trône, étaient réservés
des sièges pour les princes et princesses invités à la cérémonie.
En avant de l'estrade du trône étaient placés les ministres,
les membres du Conseil privé, les présidents du Sénat et du
Corps législatif, les maréchaux et amiraux, le grand chancelier
de la Légion d'honneur. Les femmes de ces hauts dignitaires
étaient assises devant eux.
Les premiers gradins étaient occupés par les membres de la
Commission impériale.
A droite et à gauche de l'estrade du trône se trouvaient : la
Maison de l'Empereur, le Sénat, le Corps législatif, le Conseil
d'Etat; les députations de la Cour de cassation, de la Cour des
i3
194 CHAPITRE VI. — RÉCOMPENSES.
comptes, du Conseil impérial de rinstruction publique, de
rinslitut de France, de la Cour impëriale de Paris, du clergë
de Paris, du conseil central des Églises réformées, du con-
sistoire de TEglise réformée et de la Confession d'Âugsbourg,
du consistoire central israélite; le conseil de préfecture du dé-
partement de la Seine, le conseil municipal, les maires et
adjoints de la ville de Paris; les députations des corps aca-
démiques, du tribunal de première instance et du tribunal de
commerce de la Seine , de la chambre de commerce de Paris ,
du conseil des prud'hommes, des administrations centrales,
des administrations départementales, delà garde nationale et
de Tarmée,
Le Corps diplomatique avait pris place dans la partie de
Tamphithéâtre faisant face au trône.
Un orchestre de 1,661 musiciens ou choristes (S 3i) occu-
pait l'extrémité orientale de la nef. A l'extrémité opposée, un
escalier mettait le palier et le terre-plein lui-même en com-
munication avec un salon où s'étaient réunis les exposants qui
avaient obtenu des grands prix et des médailles d'or.
' Â une heure et demie , les exposants récompensés , réunis par
groupes, sont venus, bannière en tête, prendre place auprès
des trophées de leurs groupes respectifs.
Les personnes qui avaient obtenu les récompenses du nou-
vel ordre se sont placées en face du trône.
A une heure trois quarts, le cortège de l'Empereur est sorti
du palais des Tuileries avec le cérémonial consacré. LL. MM.
l'Empereur et l'Impératrice, accompagnés de S. A. le Prince
Impérial , président d'honneur de la Commission impériale et
de S. A. I. le prince Napoléon, sont arrivés à deux heures
précises au Palais de l'Industrie , et ont été reçus par la Com-
mission impériale ayant h sa tête les ministres vice-présidents.
s A6. — DISTRIBUTION DES RÉCOMPENSES. 195
Les princes et princesses invites s'ëtaient déjà rendus dans
les salons attenants à Testrade du Trône.
A rentrée de TEmpereur, l'orchestre a exécuté l'hymne à
TËmpereur, œuvre inédite de Rossini (S 3i),
Leurs Majestés ont pris place à deux heures un quart.
L'Empereur avait à sa droite : S. M. I. le Sultan Abdul-Aziz-
Khan, empereur des Ottomans; S. A. R. le Prince de Galles,
S. A. R. le Prince d'Orange, S. A. R. le Prince de Saxe, S. A.
le Prince Impérial, S. A. L Madame la Grande-Duchesse Marie,
S. A. R. le duc d'Aoste, S. A. R. le duc de Cambridge, S. A. I.
Madame la Princesse Mathilde, S. A. S. le Prince de Teck. A
gauche de S. M, l'Impératrice se trouvaient : S. A. R. le Prince
royal de Prusse, S. A. R. Madame la Princesse de Saxe, S. A. R.
le Prince Humbert, S. A. I. Mehemmed-Tourad-Etfendi, prince
héritier; S. A. I. Madame la Princesse Clotilde, S. A. R. la Du-
chesse d'Aoste, S. A. I. le Duc de Leuchtenberg , S. A. L le
Prince Napoléon, S. A. le Prince Hermann de Saxe-Weimar,
S. A. I. Abdul-Hamid.
Derrière LL. MM. l'Empereur et l'Impératrice étaient : S. A. I.
Youssouf-Izzeddin-Effendi , fils du Sultan; S. A. I. le Prince
Toukougava, S. A. le Prince Lucien Murât, S. A. la princesse
Lucien Murât, S. A. le Prince Joachim Murai, S. A. le Prince
Murât, S. A. la Princesse Joachim Murât, S. A. le Prince Na-
poléon-Cbaries-Bonaparte, S. A. la Princesse Napoléon-Charles-
Bonaparte, S. A. le Prince Achille Murât.
Derrière les princes se tenaient : les grands officiers de la
couronne, l'adjudant général du Palais, les aides de camp de
l'Empereur ainsi que les officiers et dames de service des Mai •
sons impériales, les officiers de la suite du Sultan, les officiers
et dames des Maisons des princes et princesses étrangers.
S. Exe. M. Rouher, ministre d'Etat, vice- président de la
196 CHAPITRE VI. - RÉCOMPENSES.
Commission impériale, a lu un rapport détaille sur Tensemble
de l'Exposition et sur le résultat des opérations du Jury inter-
national (docum. 7).
La lecture de ce rapport terminée, l'Empereur a prononcé
le discours suivant :
r Messieurs ,
ce Après un intervalle de douze ans, je viens, pour la seconde
r fois, distribuer les récompenses à ceux qui se sont le plus dis-
r (ingués dans ces travaux qui enrichissent les nations, embel-
cr lissent la vie et adoucissent les mœurs.
ff Les poètes de l'antiquité célébraient avec éclat ces jeux so-
rrlennels où les différentes peuplades de la Grèce venaient se
ff disputer le prix de la course. Que diraient-ils aujourd'hui s'ils
ff assistaient à ces jeux olympiques du monde entier, où tous les
ff peuples, luttant par l'intelligence, semblent s'élancer à la fois
ff dans la carrière infinie du progrès, vers un idéal dont on ap-
ff proche sans cesse, sans jamais pouvoir l'atteindre?
ffDe tous les points de la terre, les représentants de la
ff science, des arts et de l'industrie sont accourus k Tenvi, et
tr l'on peut dire que peuples et rois sont venus honorer les efforts
ff du travail, et par leur présence les couronner d'une idée de
T conciliation et de paix.
ff En effet, dans ces grandes réunions qui paraissent n'avoir
•rpour objet que des intérêts matériels, c'est toujours une pen-
Tsée morale qui se dégage du concours des intelligences, pen-
ff sée de concorde et de civilisation. Les nations, en se rappro-
ff chant, apprennent à se connaître et à s'estimer; les haines
ff s'éteignent, et cette vérité s'accrédite de plus en plus, que la
ff prospérité de chaque pays contribue à la prospérité de tous.
ff L'Exposition de 1867 peut^ à juste titre, s'appeler univer--
s 46. — DISTRIBUTION DES RÉCOMPENSES. 197
'x selle; car elle rëunit les ëlëments de toutes les richesses du
rr globe. A côte des derniers perfectionnements de l'art moderne,
T apparaissent les produits des âges les plus recules, de sorte
'^qu'elle représente à la fois le génie de tous les siècles et de
f toutes les nations. Elle est universelle ; car, à côté des merveilles
rque le luxe enfante pour quelques-uns, elle s'est préoccupée de
Tce que réclament les nécessités du plus grand nombre. Jamais
?rles intérêts des classes laborieuses n'ont éveillé une plus vive
r sollicitude. Leurs besoins moraux et matériels, l'éducation, les
r conditions de l'existence à bon marché, les combinaisons les
« plus fécondes de l'association ont été l'objet de patientes re-
r cherches et de sérieuses études. Ainsi toutes les améliorations
rr marchent de front. Si la science, en asservissant la matière,
rr affranchit le travail, la culture de l'âme, en domptant les vices,
«ries préjugés et les passions vulgaires, affranchit l'humanité.
ff Félicitons-nous, Messieurs, d'avoir reçu parmi nous la
ft plupart des souverains et des princes de l'Europe et tant de
"" visiteurs empressés. Soyons fiers aussi de leur avoir montré la
T France telle qu'elle est, grande, prospère et libre. Il faut être
-f privé de toute foi patriotique pour douter de sa grandeur, fer-
'T mer les yeux à l'évidence pour nier sa prospérité, méconnaître
Tses institutions, qui parfois tolèrent jusqu'à la licence, pour
rne pas y voir la liberté.
frLes étrangers ont pu apprécier cette France jadis si in-
^ quiète et rejetant ses inquiétudes au delà de ses frontières,
'r aujourd'hui laborieuse et calme, toujours féconde en idées gé-
T néreuses, appropriant son génie aux merveilles les plus variées
fret ne se laissant jamais énerver par les jouissances matérielles.
rrLes esprits attentifs auront deviné sans peine que, malgré
T le développement de la richesse, malgré l'entraînement vers le
"bien-être, la fibre nationale y est toujours prête à vibrer dès
198 CHAPITRE VI. — RÉCOMPENSES.
ff qu'il s'agit d'honneur et de patrie ; mais celte noble susceptibi-
t( lité ne saurait être un sujet de crainte pour le repos du monde.
rrQue ceux qui ont vécu quelques instants parmi nous rap-
rr portent chez eux une juste opinion de notre pays; qu'ils soient
rr persuades des sentiments d'estime et de sympathie que nous
r entretenons pour les nations étrangères, et de notre sincère
rr désir de vivre en paix avec elles.
rrJe remercie la Commission impériale, les membres du
rr Jury et les différents comités, du zèle intelligent qu'ils ont dé-
rr ployé dans l'accomplissement de leur mission. Je les remercie
fT aussi au nom du Prince Impérial, que j'ai été heureux d'as-
ff socier, malgré son jeune âge, à cette grande entreprise, dont
çf il gardera le souvenir.
rr L'Exposition de 1867 marquera, je l'espère, une nouvelle
ff ère d'harmonie et de progrès. Assuré que la Providence bénit
ff les efforts de tous ceux qui, comme nous, veulent le bien, je
ff crois au triomphe définitif des grands principes de morale et
ff de justice qui, en satisfaisant toutes les aspirations légitimes,
ff peuvent seuls consolider les trônes, élever les peuples et en-
rr noblir l'humanité. ^
Sur l'ordre de l'Empereur, S. Exe. M. de Forcade, Ministre
de l'agriculture, du commerce et des travaux publics, vice-
président de la Commission impériale, a fait ensuite l'appel
des récompenses dans l'ordre suivant :
Beaux-Arts, 17 grands prix; — Agriculture et Industrie
(groupes II, m, IV, V, VI, VII, X), US grands prix (tabl. 48);
— Nouvel ordre de récompenses, 1 2 prix, 3 4 mentions hono-
rables et 5 citations.
A l'appel des exposants qui avaient obtenu des grands prix
succédait, pour chaque groupe, l'appel des exposants promus
ou nommés dans Tordre de la Légion d'honneur. Les groupes,
s &6. —DISTRIBUTION DES RÉCOMPENSES. 199
conduits par les présidents et les secrëtaires des jurys de grou-
pes, venaient successivement, en suivant le palier de pourtour,
se placer devant le trône. Les exposants qui avaient obtenu les
grands prix et ceux qui étaient promus aux grades d officier
ou de commandeur, montaient recevoir des mains de l'Empe-
reur leurs récompenses ou leurs décorations, qui étaient pré-
sentées à Sa Majesté par S. Ëxc. le maréchal Vaillant, Ministre
de la Maison de TËmpereur et des Beaux- Arts, vice-président
de la Commission impériale. L'Empereur remettait au prési-
dent du groupe les diplômes des autres récompenses.
Chaque groupe de récompensés venait ensuite, en faisant
le tour de la nef, reprendre sa place près de son trophée.
Un incident touchant a ému l'assemblée : lappel du prix
décerné par le Jury à l'Empereur, pour ses habitations ouvrières
et pour ses fermes-modèles, allait rester sans consécration effec-
tive, lorsque, par une heureuse inspiration, le Prince Impérial
a été prié de remettre le prix à Sa Majesté.
La distribution achevée, l'Empereur, llmpératrice et le
Sultan, accompagnés des Princes, ont fait le tour de la nef
en passant devant les sections de tous les pays. Â chaque sec-
tion, les commissaires étrangers, désignés par le commissaire
général , étaient présentés à Leurs Majestés par S. Exe. le Mi-
nistre d'Etat. Pendant le trajet du cortège impérial, les airs
nationaux exécutés par l'orchestre se mêlaient aux acclamations
des représentants des différentes nations.
La cérémonie s'est terminée à trois heures quarante mi-
nutes.
Avant de quittei le Palais de l'Industrie, l'Empereur a bien
voulu charger S. Exe. le Ministre d'Etat de témoigner sa satis-
faction à la Commission impériale.
La remise des médailles et des mentions a eu lieu au pavilloii
300 CHAPITRE VI. — RÉCOMPENSES.
du commissariat gënëral par les soins des secrétaires de la Com-
mission impériale, des secrétaires de groupe et dun certain
nombre de jurés ; elle a été faite directement aux exposants
français, et elle s'est effectuée, pour les exposants étrangers,
par l'intermédiaire de leurs commissions respectives.
Ces récompenses ont été délivrées dans Tordre suivant : les
médailles d'or, du 1 5 au 3 o novembre 1867; les médailles
d'argent, du 5 au 3 1 décembre 1 867 ; les médailles de bronze,
du 1 5 janvier au 39 février 1868; les mentions honorables,
du 1*' au 3i mars 1868.
Les récompenses non retirées dans ces délais ont été re-
mises , le 3 1 mars 1 8 6 8 , au ministère de l'agriculture , du com-
merce et des travaux publics, qui en a fait opérer la distribution
par le bureau du commerce extérieur jusqu'au 3 1 janvier 1 869,
époque où les récompenses déposées encore dans ce bureau
ont été transmises aux préfets des départements respectifs des
ayants droit.
S 47. — Opérations spéciales des jurys permanents.
Ainsi qu'on l'a dit plus haut, certaines classes présentant un
caractère exceptionnel de permanence ou de périodicité ont
donné lieu à des opérations spéciales. Mais la marche des opé-
rations n'a pu être la même pour toutes ces classes.
En ce qui concerne les classes 62 et gS, relatives aux ser-
vices mécaniques de l'Exposition et au travail manuel, le Jury
a procédé comme pour les groupes industriels; seulement il a
suspendu son jugement jusqu'au moment où la clôture de
l'Exposition mettait un terme aux travaux dont il devait appré-
cier le mérite.
Quant aux classes des produits vivants et du matériel de
l'agriculture et de l'horticulture, comprises dans les groupes
s 47. —OPÉRATIONS DES JURYS PERMANENTS. 201
VIII et IX, elles ont été soumises à un mode d examen essen-
tiellement distinct, dont il importe d'exposer le mécanisme.
Les récompenses réservées à ces deux groupes devaient être
accordées à la suite de concours temporaires, dont quelques-
uns exigeaient, outre Texamen des objets exposés, des épreuves
pratiques faites sur le terrain.
Ces concours se succédaient par quinzaines; ce qui portait,
dans chaque groupe, leur nombre k lU pour les sept mois de
TExpositiou.
Pour le groupe VIII, ces concours constituaient deux séries
simultanées et parallèles, dont Tune était relative aux appareils
agricoles et Tautre aux produits vivants. Les concours de la
première série avaient lieu dans Tîle de Billancourt, où toutes
les machines ont fonctionné sous les yeux du public pendant la
durée entière de l'Exposition. Cependant les concours de char-
rues k vapeur, de faucheuses et de moissonneuses, qui exi-
geaient des surfaces considérables, ont été reportés en dehors
de cette île. Celui de charrues à vapeur a eu lieu, du 1 5 au
3o avril, à la ferme impériale de Vincennes; ceux de fau-
cheuses et de moissonneuses à la ferme impériale de Pouil-
leuse ( Seine -et- Oise ) : le premier, du 1 5 au 3o mai, sur
dS hectares de luzerne; les seconds, du i5 au 3o juillet, sur
3o hectares de froment d'hiver.
Quant aux concours de la â^ série, ils ont été tenus dans
lile de Billancourt et se sont succédé dans Tordre suivant :
Avril : races ovines de boucherie (reproducteurs), animaux
gras; mai : races bovines laitières (reproducteurs), races ovines
à laine (reproducteurs); juin : races chevalines de trait, ani-
maux de basse-cour ; juiV/ef : races bovines de travail (repro-
ducteurs), races chevalines de luxe; août: chiens, bœufs de
travail; septembre: races porcines (reproducteurs), ânes, mu-
20S CHAPITRE VI.— RÉCOMPENSES.
lets, races chevaliaes mulassières; octobre: races bovines de
boucherie (animaux gras et reproducteurs), animaux divers
acclimatés ou susceptibles de Tétre.
Pour chacun de ces concours et cinq jours avant son ouver-
ture, la Commission impériale nommait, sur les propositions
du jury du groupe VIII, un comité international de jurés asso-
ciés, choisis parmi les notabilités agricoles de la France et de
Tétranger.
Ces jurés avaient pour mission de juger les produits pré-
sentés et de les classer, selon leur mérite, en quatre catégo-
ries, sous les titres : premiers, deuxièmes, troisièmes prix de
concours et mentions honorables.
Les opérations commençaient le jour même de l'ouverture
du concours, et les résultats étaient immédiatement rendus pu-
blics et affichés sur les produits récompensés.
Toutefois les prix ou mentions n'étaient que provisoires, et
ne devaient pas être décernés effectivement ; ils étaient portés
au dossier de Tcxposant et devenaient des titres pour l'obtention
d'une des récompenses qui ont été attribuées ultérieurement
par le Jury international.
En ce qui concerne le groupe IX, la Commission impériale
a voulu faire passer en revue au public les différentes plantes
qui sont du domaine de l'horticulture. Elle a donc reporté les
concours aux différentes époques où ces plantes devaient être
exposées de la façon la plus favorable. Ces concours pouvaient
être répétés pour beaucoup d'entre elles; mais une période
spéciale était assignée à chaque espèce. C'était k ce moment
qu'avait lieu pour les plantes de cette espèce le principal con-
cours, indiqué en tête du programme de chaque série; les
récompenses !cs plus élevées étaient d'ailleurs réservées aux
s 47. — OPÉRATIONS DES JURYS PERMANENTS. 203
plantes dont le nom servait à designer le concours sur les
programmes.
Les concours ont tous eu lieu dans Tenceinte du Jardin, et
les quatorze concours principaux se sont suivis dans Tordre ci-
après :
Avril, c^mëlias fleuris, conifères; mai, azalëes de Tlnde et
rhododendrons en fleur, palmiers et cycadëes; jWn^ orchidées
et pëlargoniums en fleurs, roses et pandanées; juillet, pelar-
goniums et fougères arborescentes, œillets et plantes de serre
chaude; août, fuchsias et glaïeuls, aroïdëes; septembre, dahlias
fleuris, araliacëes; octobre, fruits de toute espèce et chrysan-
thèmes de rinde, lëgumes de toute espèce.
Des jurés associés de quinzaine, désignes comme pour le
groupe VIII par la Commission impériale, étaient chargés de
classer les produits figurant à chaque concours, et d'indiquer
les éléments qui devaient servir à fixer lattribution définitive
des récompenses.
Les résultats ainsi recueillis par les comités temporaires ont
été soumis, à partir du âo octobre, aux jurys des groupes VIU
et IX. Ces derniers ont dressé pour chaque classe, conformé-
ment à larticle s/i du rè^ement des récompenses, la liste
d'ensemble des exposants, ainsi que celle des collaborateurs et
ouvriers, et ont décerné les récompenses mises k leur disposi-
tion par le conseil supérieur. Les récompenses ont consisté,
comme pour les groupes de lagriculture et de l'industrie , en
médailles dor, d'argent ou de bronze, et en mentions hono-
rables ; seulement, afin de se conformer aux traditions géné-
ralement admises dans les concours d'agriculture et d'horticul-
ture, la Commission impériale a joint des objets d'art à un
certain nombre de grands prix ou de médailles d'or. En outre,
par une disposition spéciale, les diplômes des récompenses ont
20& CHAPITRE VI. — RÉCOMPENSES.
été accompagnés d un certificat rappelant les prix et mentions
obtenus par le lauréat dans les concours partiels de quinzaine.
Dans le groupe Vil, lattribution des récompenses a dû être
également ajournée jusqu'à la fin de l'Exposition pour les
classes 70 et 7 1 , consacrées, Tune aux viandes et aux poissons,
l'autre aux légumes et aux fruits, c est-à-dire à des produits
dont les nécessités de la saison ne permettaient pas l'envoi
immédiat et simultané.
Dans le même groupe, cet ajournement était aussi commandé
pour l'appréciation du mérite des restaurateurs ou concession-
naires du même genre, qui, par une innovation expliquée plus
haut (S 97), devaient être considérés comme de véritables ex-
posants, et en cette qualité pouvaient prétendre à des récom-
penses. En effet, l'un des éléments de ce mérite consistait dans
la manière même dont chaque établissement aurait satisfait
aux exigences du public pendant toute la durée de l'Exposition.
Un jury spécial, composé de cinq membres et présidé par l'un
des vice-présidents de la Commission impériale (liste i5), fut
chargé d'attribuer k ces exposants des récompenses, qui ont
consisté en médailles d'or, d'argent ou de bronze, au module
uniforme de 5o millimètres, et qui ont été réparties entre dix-
huit concessionnaires appartenant à la France, aux Pays-Bas,
à la Prusse, à l'Autriche, à l'Espagne, au Danemark, à la Russie
et aux Républiques américaines.
s AS. — Distribution complëmentaire des récompenses, le 5 janvier 1868.
Le 5 janvier 1868 a eu lieu au Palais des Tuileries la dis-
tribution complémentaire des récompenses décernées par les
jurys permanents. Les récompenses de degrés supérieurs,
grands prix ou médailles d'or de 68 millimètres accompagnées
d'objets d'art, ont seules été délivrées effectivement dans cette
s 48.— DISTRIBUTION COMPLÉMENTAIRE DES RÉCOMPENSES. 205
c^rëmonie; les autres mëdailles dor ont été ensuite procla-
mëes. Les noms des exposants récompenses ont été insérés
an Moniteur du lendemain 6 janvier.
A une heure et demie, ont été admis dans la Salle des maré-
chaux : les membres de la Commission impériale et du com-
missariat général, les commissaires étrangers, les membres du
Jury international des classes 7/1 à 89 (groupe VIII), 83 à 88
(groupe IX), et des classes 69 du groupe VI, 70 et 71 du
groupe VII, 95 du groupe X; les membres des comités des
expositions de Tagriculture et de l'horticulture, et du comité
de la navigation de plaisance; les membres de la commission
d encouragement pour les études des ouvriers, ainsi que les
ouvriers délégués pour les études relatives à Tagriculture et k
rhorticulture ; enfin, les exposants et les coopérateurs appelés
à recevoir des récompenses du degré le plus élevé.
A deux heures, l'Empereur, accompagné du Prince Impérial ,
est entré dans la Salle des maréchaux, précédé des grands offi-
ciers de la Couronne, des officiers de service, du gouverneur
du Prince Impérial et de l'aide de camp de service , et suivi des
ministres en uniforme. S. Exe. le Ministre de l'agriculture,
du commerce et des travaux publics, vice-président de la Com-
mission impériale, a rappelé dans un rapport circonstancié
les motifs qui avaient fait différer, jusqu'après la clôture de
I Exposition, l'attribution des récompenses relatives à certaines
catégories de produits, et a rendu compte des travaux des jurys
chargés de l'examen de ces différents produits (docum. 8).
Après la lecture de ce rapport, l'Empereur a prononcé les
paroles suivantes :
'^Messieurs,
•'Le succès de l'Exposition universelle a rendu bien difficile
206 CHAPITRE VI. — RÉCOMPENSES.
crpour mon Gouvernement la tâche de récompenser tous les
rr mérites, tant ils sont nombreux et divers. Il a fallu faire un
ce choix entre les meilleurs , opération toujours délicate et qui
« laisse des regrets.
(T Aujourd'hui , j'ai voulu distribuer les récompenses accor
r dées par le Jury et donner la décoration de la Légion d'hon-
cc neur aux personnes qui ont le plus excellé dans l'agriculture
(T comme dans le travail manuel, et, parmi les délégués de la
reclasse ouvrière, à ceux qui se sont le plus distingués. J espère
crque ces encouragements porteront leurs fruits, que lagri-
(T culture et l'industrie continueront leur marche ascendante,
frque ceux qui travaillent à féconder la terre et à transformer
fcla matière verront leur sort s'améliorer, et que la France,
ce enrichie par leurs efforts, sera toujours au premier rang dans
rr les voies du progrès et de la civilisation, n
S. Ëxc. le Ministre d'Etat, vice-président de la Commission
impériale, a proclamé, dans l'ordre suivant, les noms des expo-
sants ayant obtenu des grands prix et des médailles d'or ac-
compagnées ou non d'objets d'art : groupe VIII (agriculture),
la grands prix, 3i médailles d'or avec objets d'art, 96 mé-
dailles d'or; groupe IX (horticulture), 5 grands prix, 11 mé-
dailles d'or avec objets d'art, Sa médailles d'or; groupe VI,
classe 5s (service mécanique de l'Exposition), 1 grand prix,
5 médailles d'or; groupe X, classe 95 (travail manuel), ao mé-
dailles d'or; expériences de sauvetage et navigation de plai-
sance, la médailles d'honneur.
A l'appel de leurs noms les exposants des deux premières
catégories venaient recevoir leurs récompenses des mains de
l'Empereur.
S. Exe. le ministre d'Etat a ensuite fait l appel des personnes
qui étaient nommées ou promues dans l'ordre de la Légion
$ M.— DISTRIBUTION COMPLÉMENTAIRE DES RÉCOMPENSES. 207
d'honneur, et qui sont venues recevoir leurs insignes des mains
de Sa Majestë.
La cérémonie s'est terminée à trois heures.
Les récompenses de degrés inférieurs ont été distribuées,
comme celles des autres groupes, au pavillon du commissariat
général.
Cette distribution du 5 janvier 1868 complétait le travail
des récompenses de TËxposition. On peut voir, aux tableaux 67,
US et 49, comment elles ont été réparties entre les diverses
classes et les divers pays, et quel est, pour chaque pays, le
rapport de leur nombre à celui des exposants.
Le nombre total des récompenses décernées a été, pour les
dix groupes des œuvres dart, de l'industrie et de lagriculture ,
de 19,776 (tabl. /17, kS et A9), dont 83 grands prix, 1,176
médailles dor, &,455 médailles d'argent, 7,/i3A médailles de
bronze, et 6,9/17 mentions honorables.
38 1 établissements publics ou exposants ont été déclarés
hors concours, conformément aux dispositions du rè^ement
général et à la décision du Jury international, et cette situa-
tion a été constatée, pour chacun d'eux, par un diplôme spé-
cial » qui était accompagné d'une grande médaille de bronze
présentant le même type que celle des grands prix et portant
à l'exergue : rHors concours 79 (S /i3).
Une première édition du catalogue officiel des exposants
récompensés avait été publiée aussitôt après le 1^' juillet 1867,
et une seconde édition, dans laquelle on s'est efforcé de coi^
riger les erreurs matérielles qui s'étaient glissées dans la pre-
mière, a paru après la cérémonie du 5 janvier 1868. Cette
édition renferme, outre l'indication des récompenses décernées
208 CHAPITRE VI. — RÉCOMPENSES.
par le jury spécial et par les dix groupes du jury des Beaux-
Arts, de l'Agriculture et de Tlndustrie, les listes des prix ou
récompenses attribués par les comités de l'exposition des œu-
vres musicales et par le comité des expériences de sauvetage
et de la navigation de plaisance.
s &9. — Rapports du Jury international.
Le règlement des récompenses avait prévu, dans son ar-
ticle 9 5 (docum. ti), la publication d'un rapport rédigé sur l'ex-
position des produits de l'agriculture et de l'industrie, et com-
plètement indépendant des opérations du Jury. Un membre
du conseil supérieur, nommé par la Commission impériale, a
été chargé de présider à cet important travail.
Chaque classe ou chaque section de classe a été décrite
par un rapporteur spécial, auquel était laissée une entière
liberté d'appréciation, le travail de chaque collaborateur de-
vant paraître sous son nom et sous sa responsabilité person-
nelle.
L'objet principal du rapport était de signaler les progrès
accomplis dans chaque branche de l'agriculture ou de l'in-
dustrie, depuis l'Exposition universelle de 1863. Il n'était pas
interdit toutefois de rappeler, comme points de comparaison,
certains traits particulièrement saillants de l'histoire indus-
trielle antérieurs à cette date.
Pour répondre à ce programme, il fallait s'attacher à éviter
les énumérations de récompenses qui n'eussent été que des
répétitions peu intéressantes du catalogue officiel , et se borner
à citer les noms qui personnifient dans une certaine mesure
le progrès lui-même. D'autre part, afin de compléter autant
que possible le tableau de l'état actuel de l'industrie, il con-
venait de ne pas omettre les découvertes utiles ou les faits
$ A9. — RAPPORTS DU JURY INTERNATIONAL 309
importants qui , pour un motif quelconque , n'auraient pas ëtë
représentes dans l'enceinte de l'Exposition.
Le caractère général du rapport devait être avant tout in-
ternational et l'œuvre devait tirer un de ses principaux élé-
ments d'intérêt de la comparaison des méthodes ou des résul-
tats offerts par les différents pays; cependant les rédacteurs
français avaient naturellement pour mission de mettre en re-
lief les enseignements qui présenteraient pour la France une
utilité plus directe.
Commencé aussitôt après la clôture des opérations du Jury,
le rapport a été terminé vers le milieu de Tannée 1868. Il
comprend treize volumes, dans lesquels toutes les catégories
d'objets exposés ont été analysées avec détail , appréciées avec
autant de compétence que d'impartialité, et ont souvent donné
lieu à des notices ou à des monographies remarquables. Il
est précédé d'une introduction substantielle et philosophique,
qui a été rédigée par le membre du conseil supérieur chargé
de la publication des rapports, et qui ouvre dignement cette
belle collection.
Deux cent quarante-six collaborateurs ont pris part à la
rédaction du rapport; sur ce nombre, on compte cent soixante
et dix membres français et vingt-six membres étrangers du Jury
international (liste 9).
Grâce à ce concours de dévouements, cet ouvrage constitue
une précieuse encyclopédie, qu'il sera toujours intéressant de
consulter pour connaître l'état des arts agricoles et manufac-
turiers à l'époque de l'Exposition.
i/i
210 CHAPITRE \ II. — LIQUIDATION.
CHAPITRE VIL
LIQlIIDATrO^.
S 5o. — RëexpédilioD des produits.
La clôture de l'Exposition eut Heu le 3 novembre. Dès le
lendemain commençait la rëexpëdition des produits exposés.
Quoique présentant moins de difficultés que celles de Tarri-
vée et de la mise en place (S 35), cette opération pouvait
encore donner lieu à des embarras, à des dangers d'incendie,
à des soustractions; elle exigeait en effet l'introduction dans le
Champ de Mars d'un personnel très-nombreux, et une grande
accumulation de matériaux d'emballage et d'autres objets com-
bustibles. Grâce aux mesures prises par la Commission impé-
riale et surtout, il faut le dire, aux bonnes dispositions du
Palais, tous ces dangers ont été évités et la réexpédition s'est
effectuée avec un ordre et une célérité qui, même après le
succès des opérations d'arrivage, ont été un sujet de surprise
et de satisfaction générales.
Dès le milieu d'octobre, la Commission avait arrêté et ré-
pandu ses instructions sur cette opération de l'enlèvement des
produits, de telle sorte que chacun de ceux qui devaient y
participer connût exactement son rôle et les formalités à rem-
plir. Aussi n'a-t-on remarqué ni hésitation ni tâtonnement,
pendant cette dernière phase de l'Exposition.
Le service du chemin de fer n'a pu être établi dès les pre-
miers jours. 11 fallait d'abord un certain temps pour découvrir
et réparer les voies , qui avaient disparu sous un parquet dans
le Palais ou sous le sable dans le Parc, et pour ajuster les
plaques tournantes, qui avaient beaucoup souffert (S 35). En
s 50. — RÉEXPÉDITION DES PRODUITS. 211
outre, il eût été très-imprudent de faire circuler des locomo-
tives au milieu de la foule qui encombrait toutes les voies
pour y procéder à l'emballage des produits. On a donc réservé
la période de huit jours, du /i au 12 novembre, à Tenlève-
ment des objets qui pouvaient se passer de la voie ferrée. Quant
aux machines et appareils d'un grand poids qui réclamaient
impérieusement l'emploi de cette voie, ces huit jours furent
employés à les démonter et à les disposer pour le départ.
Cet ajournement nécessaire a diminué dans une forte pro-
portion la masse des transports qui se sont effectués par che-
mins de fer, tant était grand l'empressement des exposants h
retirer leurs produits. Plutôt que d'attendre le rétablissement
des voies, un grand nombre de producteurs de la province ou
de l'étranger ont mieux aimé diriger par camions leurs colis
sur les gares. C'est ainsi que le chemin de fer du Champ de
Mars n'a donné passage au départ qu'à 918 wagons portant
!i,6ab tonnes, tandis qu'à l'arrivée la circulation y avait été de
12,091 wagons et de 9,686 tonnes (^) (S 35, tabl. âo à s/i). Il
a commencé à livrer passage aux locomotives le 1 3 novembre,
et son service a cessé le âi décembre 1867, après une durée
de trente-neuf jours.
L'enlèvement, pendant les premiers jours, a été d'une acti-
vité prodigieuse. Tous les moyens de transport avaient été mis
en réquisition; commissionnaires, baquets, camions, tapis-
sières avaient envahi le Palais et le Parc et s'en retournaient
avec leur chargement *'^^, de sorte que, dès le lendemain de la
' L'Angleterre, qui avait fait venir dans ses dépôts voisins du Champ de
par le chemin de fer du Champ de Mars Mars, 3o,ooo caisses vides dune conte-
S39 wagons, n*en a exp^ié sur cette voie nance moyenne de deux tiers de mètre
(pie 35 au dëpart. cube, et les a mises, en neuf jours,
'** Le service de la manutention de la à la disposition des commissions ^Iran -
c^iambte de commerce avait emmagasiné . gères.
212 CHAPITRE VIL — LIQUIDATION.
clôture, le Palais ëtait en plein déménagement; huit jours
après, il semblait désert.
Il est peut-être utile de dire un mot des mesures de police
et des formalités prescrites pour assurer Tordre et prévenir
les inconvénients que cet enlèvement pourrait entraîner.
Aucun objet ne pouvait être emporté du Champ de Mars
sans un bulletin de sortie. Pour les exposants français , le bul-
letin devait être signé par l'exposant ou son agent dûment
accrédité par le délégué de la classe , et visé par un chef de
service de la Commission impériale.
S'il s'agissait d'un exposant étranger, le bulletin de sortie
était délivré et signé par le commissaire de la section, contrôlé
en outre par le directeur de l'administration des douanes, et
visé par le chef du service des sections étrangères.
Les transports par chemins de fer se sont effectués, comme
à l'arrivée , aux prix et aux conditions du tarif spécial défini par
l'arrêté ministériel du 16 juin 1866 (S 35), mais seulement
pour les objets expédiés dans un délai de six mois à partir du
jour de la fermeture de l'Exposition.
Afin de jouir de la réduction accordée par ce tarif, les expo-
sants français devaient remettre à la gare du Champ de Mars
un bulletin d'expédition mentionnant le nom de l'exposant ,
le nom et l'adresse du destinataire, le poids des colis et la
nature de leur contenu. Ce bulletin était signé par l'exposant
ou son agent.
Dans le cas où le colis était transporté par camion et remis
à une autre gare que celle de l'Exposition , le bulletin devait
être certifié exact par l'un des délégués de la classe de l'ex-
posant ou par l'ingénieur du syndicat de cette classe. Le bul-
letin d'expédition des exposants étrangers était signé par le
s 50. — RÉEXPÉDITION DES PRODUITS. 213
commissaire de la section et contenait seulement la mention
sommaire des objets et de leur poids.
A l'arrivëe, les transports se faisaient en port payé. Pour la
réexpédition, dans un but de simplification, ils ont eu lieu en
port dû. Les poids mentionnés sur le bulletin d'expédition ser-
vaient seulement de base à la détermination des prix de trans*
port; ils étaient vérifiés, et les taxes rectifiées, s'il y avait lieu, à
la gare d'arrivée. Les wagons complets, à destination de l'étran-
ger, étaient expédiés, plombés en douane, par la voie de l'Ex-
position et le chemin de fer de ceinture, quel que fût le poids
indivis de leur contenu ''^ Les commissaires étrangers en opé-
raient le chargement à leurs frais , risques et périls ; les agents de
la compagnie de l'Ouest recevaient ces wagons sur les voies et
en donnaient décharge, après avoir vérifié contradictoirement,
avec les agents des Commissions étrangères, le conditionne-
ment extérieur des véhicules, l'état des plombs, cachets, cade-
nas et autres fermetures autorisées par la douane ; remise leur
était en même temps faite des pièces de douane et du bulletin
de sortie devant accompagner ces wagons.
Les colis k transporter par l'embranchement du Champ de
Mars et le chemin de fer de ceinture étaient amenés, par les
soins et aux frais des délégués des exposants, des exposants
eux-mêmes ou des commissaires étrangers, soit au pied des
grues fixes et roulantes, lorsque le chargement devait être fait
au moyen de ces appareils, soit au pied des wagons destinés
à les recevoir. Les colis qui devaient être dirigés par les soins
des compagnies sur les gares de départ de Paris étaient ame-
nés, dans les mêmes conditions, jusqu'au point où les camions
pouvaient s'avancer pour les prendre.
Sauf cette eicaption, les objets ex- de ceinture qu^autant que leur poids in-
poaét ne pooraieQt empronter le cbemin divis était supërieur iii ,900 kilog. (S 35).
au CHAPITRE Vil. — LIQUIDATION.
Les wagons vides étaient conduits par la compagnie du
chemin de fer de l'Ouest et repris par elle après leur char-
gement, tant dans la section française que dans les sections
étrangères, au point le plus rapproché de remplacement occupé
par les objets à expédier. 11 n était fait d exception à cette règle
que pour les wagons dont les dimensions excédaient celles qui
correspondaient aux plaques tournantes, ou pour les cas d'en-
combrement des voies extérieures.
Les faits et les détails qui précèdent concernent l'enlève-
ment des produits de l'agriculture et de l'industrie. Pour les
objets exposés dans la section française du musée de l'histoire
du travail, il fallait des précautions spéciales commandées par
leur valeur même et par la responsabilité qui pesait directe-
ment sur la Commission impériale. Gomme pour l'arrivée, ce
problème a été résolu de la manière la plus satisfaisante par
la commission spéciale (liste i3). A titre exceptionnel, les
transports avaient lieu à la charge de la Commission impé-
riale, qui en acquitta par avance le montant entre les mains
des compagnies '^^ afin d'éviter que, par erreur, ces frais ne
fussent réclamés aux intéressés.
Les expéditions ont eu lieu en petite vitesse pour les objets
ordinaires, en grande vitesse pour les objets fragiles ou très-
précieux.
Les soins les plus minutieux avaient d'ailleurs présidé à
l'emballage Aussi cette réexpédition , qui pouvait donner lieu
à de graves responsabilités, s'est-elle effectuée sans le moindre
^'^ Par suite d*aii maientenda , les impériale, dès quelle eut connaissance
choses se passèrent autrement sur le de ce fait, se hâta de faire rembourser,
réseau d'tme compagnie, qui fit payer a Taide de mandats de poste, toutes les
les frais de transports aux propriétaires sommes indûment acquittées par les ex-
des objete exposés. Mais la Commission posants.
s 50. - RÉEXPÉDITION DES PRODUITS. 815
accident. Les colis sont arrives, sans avarie de route et sans
erreur, à leurs destinataires, qui ont presque tous ëcrit à la
Commission impériale pour la remercier des précautions ap-
portées à cette opération.
On a indiqué plus haut le remarquable empressement
mis par les exposants à effectuer Fenlèvement des produits.
On peut dire que vers le 27 décembre le déménagement du
Palais était terminé. Cependant, comme pour Tinstallation,
ia Commission rencontra des retardataires obstinés qui refu*
salent de retirer leurs produits dans Tespoir de les vendre sur
place.
D après l'article 65 du règlement général, l'enlèvement des
produits devait être terminé avant le 3o novembre 1867.
Passé ce terme, les produits, les colis et les installations qui
D^auraient pas été retirés par les exposants devaient être enlevés
d'office et consignés dans un magasin public, aux frais et risques
des exposants. Les objets qui, au 3o juin 1 868, n'auraient pas
été retirés de ce magasin devaient être vendus publiquement,
et le produit net de la vente abandonné à une œuvre de bien-
faisance.
La Commission impériale n'a pas appliqué ces délais dans
toute leur rigueur. Elle a prévenu les exposants en retard par
des avis insérés dans les journaux, puis par des lettres indivi-
duelles. Elle ne s'est enfin décidée à faire transporter dans
uo magasin public les objets non retirés, que vers la fin de
janvier 1868, alors que le Palais allait disparaître.
Ces objets, presque tous encombrants et sans grande valeur,
étaient au nombre de cent soixante et treize. Ils appartenaient
pour la plupart à des exposants étrangers, qui en avaient en
quelque sorte fait l'abandon. Quelques*uns ont été repris par
leurs propriétaires; le surplus va faire prochainement l'objet
216 CHAPITRE VIL — LIQUIDATION.
d une vente publique, aux termes de 1 article 6& du règlement
général.
Pour les œuvres d'art qui n'avaient pas été retirées à temps,
elles furent, vers le i"""^ janvier 1868, transportées au Palais
de Findustrie des Champs Elysées, où la livraison s en fit suc-
cessivement aux artistes.
En somme, la réexpédition n a donné lieu à aucun embar-
ras sérieux. Le seul incident qui lait signalée est la chute de
la grande serre et du comble de tôle ondulée établi sur l'ave-
nue de Belgique, lors de l'ouragan qui s'est déchaîné sur Paris
le 1" décembre 1867, ^^^^ ^^^^ heures du soir. Une partie des
plantes de la grande serre s'y trouvaient encore et en ont beau-
coup souffert.
Sauf cet incident, dû à une cause de force majeure, le dé-
ménagement s'est opéré avec un ordre et une rapidité qui
avaient été également les traits dominants de l'arrivage et de
la mise en place des produits, et qui ont eu leur part impor-
tante dans le succès de l'Exposition.
s 5 1 . — Démolition du Palais.
Une fois les produits enlevés, la Commission impériale dut
s'occuper de faire disparaître les traces de l'Exposition et de
rendre le Champ de Mars et la Berge à leur destination pri-
mitive.
Son premier soin fut de vendre tous les matériaux et ar-
bustes lui appartenant. Elle recourut au ministère d'un commis-
saire-priseur pour une partie de ces ventes, et préféra le
mode des soumissions de gré à gré pour les objets dont une
vente publique ne permettait pas de tirer un assez bon parti.
L'ensemble de ces opérations n'a produit qu'une somme de
63,675 francs 3 V centimes (tabi. 61).
s 51. — DÉMOLITION DU PALAIS. 217
Pour le Palais, la question ëtait plus grave et donna lieu à
un long examen. Les matëriaux qui le constituaient ëtaient la
propriëté de la Commission impériale, sauf la vitrerie, la toi-
ture de zinc et la plate-forme centrale (S 19). Il répugnait
tellement à Topinion publique de voir anéantir le fruit de
tant d'efforts et de tant de dépenses, que plusieurs idées
furent mises en avant pour démonter le Palais et le recons-
truire ailleurs. Mais aucune ne put aboutir à une solution
pratique.
Convaincue de la nécessité de livrer Tédifice aux démolis-
seurs, la Commission avait songé un moment à le dépecer par
lots ou même à en opérer la démolition en régie ou à l'entre-
prise, pour se charger ensuite de la vente des matériaux au
détail. Ces deux combinaisons, qui auraient pu conduire sans
doute à un rendement très-avantageux, mais qui faisaient assu-
mer à la Commission une grave responsabilité, furent défini-
tivement écartées.
La Commission prit donc le parti prudent de ne faire de
tout le Palais qu un seul lot et d'en céder les matériaux k un
entrepreneur, qui lui payerait une soulte convenue par avance
et se chargerait de tous les frais de la démolition. Elle fit ré-
diger un cahier des charges, qui définissait exactement les
conditions de l'entreprise et devait servir de base à l'adjudi-
cation. Aucune garantie de poids n'était donnée à l'entrepre-
neur, qui prenait les matériaux dans l'état où ils se trouvaient.
La question du délai fut débattue avec soin par les concur-
rents qui se mettaient sur les rangs. Elle devait en effet exer-
cer une grande influence sur le résultat de l'opération. Avec
de longs délais , la démolition serait moins onéreuse et la vente
plus lucrative, parce que l'entrepreneur pourrait attendre les
offres des acquéreurs, au lieu de subir leurs prétentions; mais,
218 CHAPITRE VIL — LIQUIDATION.
voulant hâter sa liquidation et la remise du Champ de Mars à
l'autoritë militaire, la Commission impériale se résigna à dé-
courager quelques-uns des concurrents et à diminuer sensi-
blement le produit qu'elle pouvait espérer de la cession du
Palais, et elle stipula dans son cahier des charges que le sou-
missionnaire n aurait que six mois pour la démolition, Tenlè-
vement des matériaux et de tous les décombres.
Une adjudication restreinte (S 1 2 ) eut lieu le 1 3 février 1 868
devant S. Exe. le Ministre de Tagriculture, du commerce et
des travaux publics. Elle fut prononcée au profit de celui
des concurrents qui oiTrit la somme la plus élevée, soit
1,010,886 francs (tabl. 61); mais par suite du retard obstiné
que mirent certains exposants à retirer leurs installations,
malgré des rappels et même des sommations réitérées (S 5o),
le soumissionnaire ne put réellement entrer en possession de
son chantier que le i** mars 1868, ce qui faisait expirer le
3i août suivant le délai dont il disposait.
L'œuvre de démolition commença. Elle fut menée avec une
grande célérité, grâce aux procédés expéditifs employés par
l'entrepreneur. Au lieu de démonter soigneusement les char-
pentes et de les amener sur le sol avec précaution, il les y
précipitait en général brusquement, au risque de les défor-
mer, de les tordre ou de les briser.
Tel a été notamment le système suivi pour les fermes de la
galerie du travail. Les ouvriers se hissaient sur ces fermes,
en faisaient sauter les rivets, ou retiraient les boulons qui les
reliaient au reste de la construction, en ne laissant subsister
qu'une faible attache. Chaque ferme, isolée ainsi complètement
des fermes voisines, était saisie par deux forts câbles, qui se
fixaient sur le prolongement des piliers au-dessus des naissances
de l'arc; trente hommes tendaient chacun de ces cables avec
s 51. — DÉMOLITION DU PALAIS. 219
ensemble et prëcision. La masse, haute de 97 mètres, large de
36 mètres, lourde d'environ 33 tonnes, s'ëbranlait sous ces
efforts rëitërës; elle tournait sur les arêtes de ses deux piliers
comme autour d'une charnière, s'inclinait lentement d'abord,
puis., arrivée à un certain angle sur l'horizon , tombait avec fracas
dune chute précipitée. Aussitôt qu'elle était à terre, ses copeaux
de cornière arrachés, son tirant supérieur brisé ou tordu, des
ouvriers s'élançaient sur elle pour la dépecer. Us faisaient sauter
les rivets et mettaient à part les cornières et les feuilles de tôle;
en un mot, ils défaisaient ce qu'avaient fait trois ans avant les
entrepreneurs chargés de la construction.
Pour les grands murs en maçonnerie , on employait également
un procédé rapide. Un pan de muraille, ayant une hauteur de
1 o à 1 9 mètres et une longueur de 1 5 à 90 mètres, était isolé
des murs voisins par deux entailles ; puis on disposait sur sa face
postérieure deux fortes pièces de bois inclinées, dont la tête
était légèrement engagée dans la maçonnerie, et dont le pied
butait sur un cric ou sur un verrin. A un signal donné, des
ouvriers, au nombre de deux ou trois seulement par cric,
poussaient d'une façon lente mais irrésistible cette pièce de
bois qui chassait le mur, le forçait à s'arracher de sa base,
puis à tomber avec une violente détonation, due en partie au
brusque déplacement de l'air.
A l'aide de tels moyens d'exécution, le Palais, naguère
meublé avec tant d'ordre , d'harmonie , de grandeur et d'élé-
gance , n'a pas tardé à présenter le triste spectacle d'une ville
prise d'assaut.
Le nombre des ouvriers employés à la démolition a été moyen-
nement de 189, dont 119 à la journée et 70 à la tâche. Ces
derniers s'associaient par brigade de trois à cinq et entrepre-
naient, pour un prix convenu à raison du kilogramme ou du
2S0 CHAPITRE VIL — LIQUIDATION.
nombre de rivets coupes, le démontage de telle ou telle partie
de la construction ^^\ Leur journée revenait à des taux excep-
tionnels, qui ont atteint jusqu'au chiffre de âo et même de
3o francs (tabl. 5o).
Malheureusement ce haut prix du travail ëtait compensé
par ses dangers. Les chantiers de démolition sont, on le sait,
de véritables champs de bataille. Celui du Palais, bien que
n'ayant pas échappé à cette loi, et ayant dû lui payer son
douloureux tribut, n'a pas donné lieu à autant d'accidents que
l'on aurait pu le redouter, ainsi qu'en feront juger les chiffres
ci-après.
Un service médical avait été organisé par les soins du mé-
decin en chef, qui avait été déjà chargé de diriger celui de
l'Exposition. L'ambulance fut transportée dans le pavillon du
commissariat général. Un seul médecin y fut attaché , avec un
infirmier sous ses ordres. Il résulte de ses observations très-
exactes, que l'entreprise a amené 3 morts et 76 blessures,
dont 19 graves et 67 légères t^'.
L'adjudicataire ne présida pas seul à la démolition. Il vendit
plusieurs portions, à charge par les acquéreurs d'en opérer
eux-mêmes le démontage et l'enlèvement.
Les matériaux provenant de la démolition ont eu des des-
^'^ Ce prix a été en moyenne, par
100 kilogrammes, de 1 franc pour la
grande galerie , de 1 fr. 3g cent, pour les
autres galeries, de 1 fr. yS cent, par 100
rivets. Quand la démolition devait être
soignée, en vue du réemploi ultérieur,
le prix par 100 kilogrammes s^élevait à
3 fr. 5o cent.
^) ffEn résumé, a dit dans son rap-
Tport officiel le médecin chargé de ce ser-
"Tvice, il est à remarquer que les accidents
(Tont été moins nombreux et moins graves
ff pendant les travaux de démolition que
rr pendant ceux de construction, n D faut
ajouter que plusieurs des accidents sont
dus à rimprudence des victimes. C'est ce
qui a lieu notamment pour plusieurs
blessures de la face et des yeux , qui au-
raient été évitées si les ouvriers n avaient
pas résisté à l'invitation qui leur était
fréquemment adressée de mettre leur
masque, lorsqu'ils coupaient. les rivets.
s 61. — DÉMOLITION DU PALAIS. 821
tinatioDS diverses. Les uns, le tiers environ, ont servi à Tëdi-
fication de constructions complètes, telles que verreries, pape-
teries, fermes, usines, non-seulement en France, mais jusque
dans le nouveau monde, à la Plata'^^ Quant aux deux autres
tiers, ils ont ëtë, à peu près par parties e'gales, dépecés pour
être de nouveau soumis à la fusion et au laminage, ou pour être
réemployés par morceaux , à Tétat d'éléments de construction.
L'entreprise a été fructueuse pour l'adjudicataire; elle com-
prenait 1/1,000 tonnes de métal, dont 1 1,000 tonnes de fer et
tôle, 1,000 tonnes de tôle ondulée et 2,000 tonnes de fonte. En
négligeant même toutes les autres parties du Palais, telles que
la maçonnerie, qui ne mesurait pas moins de iâ,ooo mètres
cubes, la charpente, dont le cube était de 1 ,600 stères (tabl. â),
on voit qu'au prix de 1,010,886 francs, montant de l'adju-
dication, le kilogramme du métal ressortait à près de 7 cen-
times. Si Ton ajoute â ou 3 centimes au plus pour la démolition ,
le rangement et l'enlèvement, on arrive à une dépense totale
de 9 ou 1 o centimes. Or le prix moyen auquel a été effectuée la
vente des parties démontées est de 1 5 centimes. Il se réduisait
k a ou iù centimes pour le fer et à 8 centimes pour la fonte
quand le démontage incombait k l'acquéreur, ce qui laissait
une marge importante pour le bénéfice de l'adjudicataire.
Ce dernier avait terminé sa démolition vers le i5 juillet,
mais il n'a achevé que bien après les délais légaux l'enlève-
ment de ses matériaux et surtout celui des décombres qui
provenaient de son opération et dont il était tenu de débar-
rasser le sol du Palais.
' Le grand vestibule est remonte h bevoie. à Mantes. Ce sont sortoiit les
Brest, pour y servir de chantier de cens- combles de la galerie de ThisJoire du tra-
tmctioDs natales. Quelques parties des vaii qui ont M ré'mploy^^.
galènes iolMeares sont rétablies h Cour-
222 CHAPITRE Vil.— LIQUIDATION
S 5a. — Remise en ëtat du Champ de Mars.
En même temps qu'elle préparait et poursuivait Tœuvre de
la démolition du Palais, la Commission impériale s'occupait
de la remise en ëtat du Champ de Mars. Un avant-projet d'amé-
nagement, dressé par ses soins, fit Tobjet d'un procès-verbal
de conférence, signé le 9 février 1868, et rédigé d'un com-
mun accord entre le représentant du service des travaux de
la Commission (liste Ix) et les représentants des autres services
intéressés, c'est-à-dire le génie militaire pour le champ de
manœuvres proprement dit, et le service municipal pour les
contre-allées et les voies qui l'entourent.
Ce procès- verbal , approuvé le 10 mars suivant par S. Exe.
le Ministre de la guerre, au nom de son département, et le
6 mars par M. le sénateur préfet de la Seine, au nom de la
ville de Paris, a servi de base au projet définitif qui a été mis
en adjudication le 3o mars.
Pour permettre d'apprécier complètement le nouveau projet,
il est indispensable de rappeler sommairement l'ancien amé-
nagement du Champ de Mars.
Avant l'Exposition, le Champ de Mars était divisé en deux
versants par la ligne de faîte située dans l'axe du pont d'Iéna
et de l'Ecole militaire. Chacun de ces versants écoulait ses eaux
à l'aide d'un ruisseau pavé qui aboutissait, à 100 mètres en-
viron de distance du quai d'Orsay, à la grille d'un égout cons-
truit en 180 5, et débouchant dans la Seine en aval du pont
d'Iéna. Ce ruisseau, long de 7/io mètres, n'offrait dans ses
derniers 3oo mètres qu'une pente de 3 millimètres par mètre,
tout à fait insuffisante pour l'assainissement d'un bassin de
2 9 hectares , sur lequel une pluie d'orage répandait plus d'un
s 52. — REMISE EN ÉTAT DU CHAMP DE MARS. 223
mètre cube par seconde. Aussi les eaux s'extravasaient- elles
de leur lit, qui n'aurait pas dû avoir, auprès de son embou-
chure , moins de 4 mètres de largeur pour les contenir ; elles
déposaient dans leur parcours le sable qu'elles avaient entraîné
et formaient au bas des cuvettes du Champ de Mars de véri-
tables cloaques.
Le nouveau projet a remédié à un état de choses aussi peu
satisfaisant et partage le Champ de Mars en quatre versants,
ayant chacun son assainissement distinct. L'ancienne ligne de
faîte a été conservée, mais il en a été disposé une seconde,
correspondant au petit axe du Palais. Les pentes ont pu ainsi
être sensiblement augmentées et régularisées, en même temps
que la masse des eaux était divisée.
Quant à l'écoulement souterrain des eaux, il est très-con-
venablement assuré. Celui des deux bassins rapprochés du
quai d'Orsay continuera à s'opérer à l'aide des anciens égouts
qui assainissaient seuls autrefois tout le Champ de Mars; ce-
lui des deux bassins supérieurs empruntera le grand égout de
l'Ecole militaire , qui traversait jusque-là le Champ de Mars
sans en recevoir les eaux, mais qui recevra désormais, par
suite de la construction de deux petits branchements, les eaux
de ces deux bassins supérieurs.
Les égouts construits spécialement par la Commission im-
périale avaient un tracé ou des dimensions qui les rendaient
impropres à concourir à l'assainissement du Champ de Mars
remis en état. Ils ont donc été démolis comme les autres subs-
tructions.
En effet, le procès-verbal du 9 février 1868 a stipulé la
démolition de toutes les constructions enfouies dans le sol,
jusqu^à 00 centimètres au-dessous du terrain nivelé, sans en
excepter le vaste réseau des galeries souterraines établies sous
224 CHAPITRE VII. — LIQUIDATION.
le Palais et mesurant plus de 5 kilomètres de développement^'
sur une largeur moyenne de 3 mètres et une hauteur de a^jôo.
Le service militaire ayant exprimé la crainte que les voûtes
de ces galeries ne fussent pas en état de supporter le poids
des pièces d'artillerie, il fut décidé qu'elles seraient démolies
et l'intérieur des galeries remblayé.
Le nouvel aménagement du Champ de Mars utilisait les
2 à3oo,ooo mètres cubes de remblais répandus sur sa sur-
face pour la formation du terre- plein du Palais et pour les
vallonnements du Jardin et du Parc. Mais il exigeait en outre
l'apport supplémentaire de plus de 870,000 mètres cubes de
remblais, de façon à exhausser le centre du Champ de Mars
de 2 mètres par rapport k son ancien niveau ^^^ On verra plus
loin comment la Commission impériale a pu se procurer une
masse aussi considérable de remblai, dont le procès-verbal a
défini soigneusement les qualités et le mode d'emploi.
Après l'achèvement des travaux destinés à lui donner son
relief définitif, le Champ de Mars doit être recouvert d'une
couche de sable. Il a été entendu que cette couche aurait une
épaisseur de 5 centimètres (ce qui représente un cube de
sable supérieur à 20,000 mètres), qu'elle pourrait être
extraite de carrières à ouvrir dans le Champ de Mars lui-
même, dont le sous-sol est sablonneux sur une grande profon-
deur, et qu'elle serait répandue après que le tassement des
terres le permettrait, c'est-à-dire en dehors de l'intervention
directe de la Commission impériale, qui payerait au départe-
^*) Au pourtour du Palais, sous les ^^^ La cote ancienne du Champ de
i^estaurants , régnait une galerie de 1 0 mè- Mars , à l'intersection des deux axes du
très de largeur, longue de i,36o mètres. Palais, était de 39 mètres au-dessus du
Les autres galeries rayonnantes et circu- niveau de la mer; celle de la plate-forme
laires avaient une largeur de 3 mètres du Palais était de 33",99; celle du Champ
et une longueur totale de 3,5oo mètres. de Mars remis en état est de 3'i mètres.
s 52. — REMISE EN ÉTAT DU CHAMP DE MARS. 225
ment de la guerre une souite , représentant les frais de cette
main-d'œuvre.
Le procès-verbal réglait encore ce qui était relatif aux
contre-allées du Champ de Mars. Ces contre-allées, plantées
d'arbres, ont été cédées par l'Etat à la ville de Paris, en vertu
d'une loi du 19 mars i838. Un procès-verbal de bornage,
en date du ai septembre 1862, établi de concert entre le
service du génie et le service municipal, a fixé les limites
du terrain militaire à l'aplomb de la contrescarpe de l'ancien
fogsé.
Les travaux de l'Exposition avaient fait disparaître les tertres
des contre-allées, qui formaient saillie sur le Champ de Mars
et détruit en partie leurs plantations, en ne laissant en dehors
des clôtures qu'une bande de 1 6 mètres le long des maisons
particulières. Cette bande, qui forme actuellement les avenues
de La Bourdonnaye et de SufTren , avait été , à l'occasion de
l'Exposition , macadamisée , garnie de trottoirs et plantée de
chaque côté d'une rangée d'arbres.
Le service municipal et le service militaire ont demandé
le rétablissement des autres lignes de plantations, non pas
seulement en vue d'un avantage décoratif, mais aussi pour
permettre aux troupes de se reposer à l'ombre dans l'inter-
valle des manœuvres. Il a donc été entendu que la Commission
impériale ferait exécuter, sur chacune des deux lignes de plan-
tations à renouveler de chaque côté du Champ de Mars, une
tranchée continue de 3 mètres de largeur, qui serait remplie
de terre végétale, et qu'elle verserait dans la caisse municipale
le montant des travaux proprement dits de plantation, dont la
Ville se chargerait directement.
Les anciens tertres n'ont pas été rétablis; mais le sol des
contre-allées est tenu au niveau des trottoirs et se relie au
i5
226 CHAPITRE Vil. — LIQUIDATION.
Champ de Mars par de petits talus adoucis de 5o à 80 cen*
timètres de hauteur, destines à les bien dëiimiter et à proté-
ger les plantations.
Enfin, en ce qui concerne le de'lai de remise du Champ de
Mars à Tautorité militaire, il fut stipule qu'une première zone
de 10 hectares, voisine de l'Ecole militaire, lui serait livrée
le i5 juin 1868, et le restant du terrain, le i5 mars 1869.
Ces délais ont été respectés et même devancés notablement
pour une partie du Champ de Mars. La remise de la première
zone a eu lieu le 19 juin 1868. Une deuxième zone, voisine
du quai d'Orsay, de 1 1 hectares de superficie, a été livrée
le i5 septembre 1868, c'est-à-dire six mois avant l'époque
fixée au procès-verbal.
Quant à la zone centrale, son aménagement devait être
beaucoup plus long à raison de la démolition du Palais et
des galeries souterraines, du cube considérable de remblais à
apporter dans ces galeries, enfin des intempéries et de la briè-
veté des jours pendant la saison correspondant à ces travaux.
Malgré ces causes de retard, la livraison de ce terrain a pu
avoir lieu au jour dit, le i5 mars 1869, et aurait eu lieu
bien plus tôt, sans la lenteur apportée par l'adjudicataire de
la démolition du Palais à l'enlèvement de ses matériaux et
des décombres provenant de son entreprise (S 5 1 ).
Dans cette circonstance, comme dans toutes les autres, la
Commission a tenu à honneur de respecter les délais fixés
par avance et de s'imposer cette stricte ponctualité, qui doit
être désormais la règle immuable des expositions.
L'entrepreneur de la remise en état du Champ de Mars , mis
en possession de son chantier dès le 3o mars 1868, com-
mença immédiatement ses travaux. Les embarras les plus sé-
rieux lui furent suscités par la présence de toutes les construc-
.s 52. — REMISE EN ÉTAT DU CHAMP DE MARS. 287
lions dont le Parc ëtail couvert, et que leurs propriétaires ne
se hâtaient pas de démolir. Pour quelques-unes il fallut re-
courir aux tribunaux, qui autorisèrent leur démolition et leur
vente d'office.
Les constructions qui ont subsisté les dernières sur la sur-
face du Champ de Mars sont le Bardo du bey de Tunis et le
bâtiment où se trouvaient les bureaux de la Commission im-
périale et ceux du Jury, le long de l'avenue de La Bourdon-
naye.
Le Bardo a été acquis par la ville de Paris et reconstruit dans
le parc de Montsouris pour servir d'observatoire météorologique.
Parmi ces élégants pavillons qui décoraient le Champ de Mars
et qu'y admirait la foule, c'est le seul qui aura échappé à la
démolition et qui ne sera pas perdu pour le public.
Quant au bâtiment du commissariat général, le personnel
chargé de la liquidation y est resté installé jusqu'à la fin de
1868, et la démolition a eu lieu dans les mois de janvier et
de février 1869. Ce personnel est ensuite retourné au Palais
de Findustrie, Champs-Elysées, porte n** IV, où les divers ser-
vices avaient résidé pendant la première partie des opérations.
Les travaux proprement dits de remise en état n'ont pré-
senté d'autre difficulté que celle de réunir en très-peu temps
une niasse considérable de remblais. A cet effet, le Champ de
de Mars a été constitué en une vaste décharge ^^^ où il est
arrivé dans un an, du i""' avril 1867 au t5 mars 1868, des
divers points de Paris, près de 3 1 0,000 mètres cubes de terre
^'^ La Commission avait abandonne le par mètre cube. D*un autre côte, lentre-
droit de décharge à Tenlrepreneur, moyen- preneur était exposé à des éventualités
naot une redevance qui sVst réduite eifec- menaçantes : ainsi ses travaux pouvaient
tivement à 1 3 centimes par mètre cube. Ce être mis en régie et des remblais achetés
droit de décharge s^est élevé en moyenne à ses frais , si les décharges étaient deve-
au pro6t de reotrepreoeor è 75 centimes nues insuffisantes.
i5.
228 CHAPITRE VIL — LIQUIDATION.
(labl. 5i). Pendant le mois de mai 1868, l'apport quotidien
a dépassé i,5oo mètres cubes; il s'est élevé jusqu'à près de
1,800 mètres cubes en février 1869. Ce sont là des chiffres
qu'il est intéressant de connaître, pour savoir quel est, à Paris,
dans des circonstances analogues, le rendement approximatif
sur lequel il est permis de compter.
La dépense de la remise en état du Champ de Mars propre-
ment dite a été de 170,349 francs 29 centimes, soit de 38 cen-
times par mètre superficiel; la dépense totale, y compris celle
de la remise en état de la Berge, s'est élevée à la somme de
393,978 francs 98 centimes (tabl. 69).
Les travaux étant aujourd'hui terminés, on peut en appré-
cier les résultats. De l'aveu de tous, ils constituent une notable
amélioration par rapport à l'ancien état du Champ de Mars. Grâce
aux 600,000 mètres cubes environ de remblai déposés sur le sol,
le relief est devenu correct et se prête bien à l'écoulement des
eaux. Au point de vue militaire, cet emplacement a beaucoup
gagné à l'hospitalité momentanée qu'il a prêtée à l'Exposition.
Les quartiers avoisinants se félicitent aussi du nouvel amé-
nagement du Champ de Mars. Les communications de l'avenue
Rapp à la rue Desaix se font maintenant sur un sol de ni-
veau, que n'interrompt aucun ruisseau et qui est à l'abri de
toute stagnation d'eau. Si l'Exposition n'a pas été pour ces
quartiers l'occasion de cette transformation définitive qu'ils
avaient rêvée, ils n'ont pas du moins à lui reprocher d'avoir
laissé leur situation antérieure sans amélioration.
Enfin il reste un mot à dire du rétablissement de la Berge
dans son état primitif. La Commission impériale avait espéré
que' la Berge pourrait , sauf quelques modifications , être con-
servée dans son nouvel aménagement, qui aurait offert au com-
merce un quai insubmersible (S i5) et semblait s'harmoniser,
$ 63. — CONTENTIEUX. 229
par ses dispositions décoratives, avec les travaux de la place
du Trocadéro. L administration a pensé, au contraire, que cette
construction rétrécissait le débouché du pont dléna , et qu'elle
n'était pas disposée en vue des convenances commerciales. Elle
a donc décidé, le 16 mai 1868, que la Berge serait rétablie
telle qu'elle était avant son affectation provisoire à l'Exposition.
Ces travaux ont exigé lenlèvement de 4 0,0 00 mètres cubes
de remblai et la fermeture des deux brèches, pratiquées dans
le mur du quai, pour rétablissement du pont d'Orsay de 2 5 mè-
tres, et du tunnel de 3 mètres, qui faisaient communiquer la
Berge et le Parc (S 1 5). La dépense s'est élevée à la somme
de 107,658 francs 60 centimes (tabl. 6â).
s 53. — Contentieux.
La démolition du Palais et la restitution du Champ de Mars
et de ses dépendances à leur destination primitive étaient des
opérations sans doute pénibles pour les organisateurs d'une
entreprise, dont il s'agissait d'effacer jusqu'aux dernières traces.
Mais elles étaient prévues dès l'origine; elles avaient une im-
portance et une durée qu'on pouvait leur assigner par avance,
et elles n ont en somme causé à la liquidation ni mécomptes
ni retards.
Il n'en a pas été, à beaucoup près, de même pour les pro-
cès auxquels la Commission impériale a été en butte, et qui
ont eu un certain retentissement dans le public. Il semble donc
utile d'insister avec quelque détail sur cette fâcheuse nouveauté
de l'Exposition de 1867, puisque toutes les expositions anté-
rieures en avaient été presque entièrement exemptes, et de
faire ressortir les enseignements qu'on en peut déduire pour
l'avenir.
Si Ton y réfléchit, on arrive à comprendre sans peine qu'il
230 CHAPITRE VIL — LIQUIDATION.
est presque inévitable qu'une entreprise ayant l'importance
de TËxposition universelle de 1867 donne lieu à des con-
testations nombreuses. En effet, agir dans des conditions ex-
ceptionnelles d'urgence et de célëritë, sans avoir le temps
nécessaire pour peser et prévoir toutes les conséquences des
marchés et tout le parti qu'en pourront tirer un jour la mau-
vaise foi ou l'habileté d'un adversaire ; subir et par suite im-
poser aux entrepreneurs les changements qu'exige le dévelop-
pement de l'œuvre ; distribuer l'espace entre tant de milliers
d'intéressés ; présider à leur installation ; surveiller dans une
mesure déterminée l'arrivée , la conservation , l'enlèvement de
leurs produits au milieu d'un chaos apparent; régler les con-
ditions de l'entrée, pour les exposants, leurs employés et les
visiteurs : ce sont là des obligations qui peuvent donner nais-
sance à plus d'un conflit. Mais les occasions de difficultés con-
tentieuses s'augmentent dans une large proportion dès qu'il
s'agit, en outre, d'organiser et d'installer tous les services ré-
clamés par le public; d'en faire Tobjetde concessions obtenues
à prix d'argent; enfin de délimiter tous ces intérêts contigus,
s'observant avec une attention jalouse, et toujours prêts à em-
piéter sur leur terrain respectif. Aussi peut-on s'étonner à bon
droit, non pas que la Commission impériale de 1867 ait eu
de nombreux procès à soutenir, mais bien plutôt que les expo-
sitions antérieures aient pu échapper à cet embarras.
Cette différence tient certainement aux plus vastes propor-
tions de l'Exposition de 1867; elle tient aussi à la sollicitude
avec laquelle la Commission s'est efforcée de satisfaire aux con-
venances des visiteurs, en créant pour la première fois à côté
d'elle de nombreux intérêts privés, et par suite de fréquentes
occasions de litige.
Mais cette différence peut surtout être imputée à ce que la
s 53.— CONTENTIEUX. 281
Commission impériale, pour abriter sa responsabilité, a pré-
féré {adjudication publique à la concession de gré à gré, qui
avait été adoptée dans les expositions antérieures, et qui assu-
rait un meilleur choix de concessionnaires.
D'un autre côté, la Commission, pénétrée de ses intentions
pacifiques et trop confiante peut-être dans celles des autres,
ne s'était pas suffisamment mise en garde contre les difficultés
dont elle pouvait être menacée. Elle avait réservé ses efforts et
son attention pour son œuvre véritable, telle que la construc-
tion, {^admission, l'installation, les récompenses, qui n'ont pas
donné lieu à de sérieuses contestations; mais elle ne s'était
point préoccupée, dès l'origine, de s'armer pour la lutte et
d'organiser fortement un service du contentieux, qui révisât
tous ses marchés et leur fît exactement rendre sa pensée, de
façon à défier toute interprétation qui en dénaturerait l'esprit.
N'ayant pas assez prévu ce déchaînement d'avidités sans pré-
cédents, la Commission impériale a cherché à le contenir en
instituant un service spécial (liste 4), qui, avec l'assistance
du comité du contentieux (liste 3), a transigé dans toutes
les affaires susceptibles d'être ainsi terminées, arrêté tous les
procès naissants, et suivi ceux qui étaient déjà engagés. Les
organisateurs des expositions futures, s'ils veulent créer une
œuvre aussi vaste et aussi complète, devront mettre à profit
cet enseignement, et ajouter à leurs préoccupations premières
celle du contentieux.
Après ces considérations générales, il convient de préciser
l'attitude qu'a prise la Commission impériale à l'égard des di-
verses catégories d'intéressés avec lesquels elle était en litige.
Les rapports de la Commission avec les exposants propre-
ment dits ont donné lieu à des contestations nombreuses (cent
treize), mais sans gravité (tabl. 5 a).
232 CHAPITRE VII. — LIQUIDATION.
Soixante- six de ces demandes tendaient à faire constituer
la Commission comme dépositaire d'un certain nombre d'ob-
jets exposes et frappés de saisie. La Commission a décliné cette
responsabilité devant les tribunaux, qui, à plusieurs reprises,
ont repoussé la prétention des demandeurs.
Neuf affaires , relatives à ladmission ou à Tinstallation , ont
été dirigées contre la Commission par des exposants qui lui
contestaient le droit de déplacer leurs produits en vue des con-
venances générales de l'Exposition.
Enfin, dans treize autres affaires, les exposants ont voulu
rendre la Commission responsable des avaries subies par leurs
objets, notamment à la suite d'infiltrations de la toiture.
Malgré tout le soin apporté à la construction, il est en effet
bien difficile de rendre absolument imperméable un toit de
1 5 hectares. En outre, des vitres sont cassées, des tuyaux d'eau
s'engorgent, et il en résulte, au moment des fortes pluies, des
projections d'eau, qui peuvent devenir préjudiciables aux ex-
posants.
Dans ces diverses circonstances, la Commission impériale a
cru devoir décliner la compétence des tribunaux ordinaires, et
faire considérer ces litiges comme administratifs. Le tribunal
civil et la cour ont accueilli sa prétention (jugements du 7 août
1868, du 38 janvier 1869, des lU et 29 avril 1869; arrêt
du 1" mars 1869).
En effet, dans ses rapports avec les exposants, la Commis-
sion impériale n'était, à vrai dire, que le représentant et le
délégué du Gouvernement lui-même, qui, par deux décrets
impériaux du 22 juin i863 et du 1*^' février i865, avait or-
donné et institué l'Exposition, et qui, par un autre décret du
1 2 juillet 1 865 , avait approuvé le règlement général. La Com-
mission, en assignant les places, en recevant les produits, en
s 53. - CONTENTIEUX. 233
les disposant dans Tenceinte du Champ de Mars, faisait œuvre
d^administration publique.
Les exposants, repoussés par les tribunaux ordinaires, n'ont
pas, jusqu'à présent du moins, porté leurs réclamations de-
vant le conseil de préfecture. Au surplus, à quelque juridic-
tion qu'ils se fussent adressés, il semble que leurs plaintes ne
devaient pas avoir la moindre chance de succès, car la fixation
de l'emplacement affecté à chaque produit ne pouvait donner
lieu à aucune action sérieuse contre la Commission impériale.
Quant à la responsabilité provenant des avaries, la Commis-
sion était suffisamment protégée par larticle 56 du règlement
général ainsi conçu '^' : crLa Commission impériale prendra les
'^mesures nécessaires pour garantir de toute avarie les pro-
'^duils exposés; mais elle ne sera, en aucune façon, respon-
- sable des incendies, accidents, dégâts ou dommages dont ils
T auraient à souffrir, quelle qu'en soit la cause ou Timportance.
'^Eile laisse aux exposants le soin d'assurer leurs produits, di-
'^rectement et à leurs frais, s'ils jugent à propos de recourir
♦^à cette garantie. Elle fera surveiller par le personnel néces-
''saire les produits exposés, mais elle ne sera pas responsable
^des vols et détournements qui pourraient être commis.?)
La Commission impériale a décliné également la compé-
tence des tribunaux ordinaires quand les contestations soule-
vées contre elle devaient entraîner l'interprétation de son rè-
glement général, approuvé par décret. Ainsi, des difficultés
se sont élevées avec un exposant et avec un concessionnaire
au sujet des cartes d'entrée gratuite auxquelles ils prétendaient
avoir droit pour leurs agents, en vertu des articles 58 et 69
du règlement. Le tribunal et la cour ont invariablement dé-
'' Il e»t bon de rappeler ici qu*avant demande dans laquelle ils 8*engageaient h
r»dMii»ion Ie9 exposants signaient une se conformer au i*èglement général (S 1 9).
234 CHAPITRE VIL— LIQUIDATION.
cidé qu'il ne leur appartenait pas de rechercher comment se
faisait Tattribution de ces cartes; qu'il s'agissait de l'applica-
tion d'un règlement gênerai d'administration et de police, au
sujet duquel l'administration seule était compe'tente. (Juge-
ment du 4 janvier et arrêt du 3i juillet 1868 ; jugement du
1*^' décembre 1868.)
Il importait de maintenir l'intégrité de ces principes de com-
pétence en vue des expositions futures, pendant lesquelles ces
questions peuvent se reproduire.
La Commission impériale aurait pu vraisemblablement se
prévaloir des mêmes règles dans la plupart des procès qui lui
ont été suscités. En effet, soit qu'elle traitât avec des cons-
tructeurs, soit qu'elle concédât des entreprises commerciales
qui devaient s'exploiter moyennant redevance dans l'enceinte
de l'Exposition, elle agissait encore comme déléguée de la
puissance publique, de qui elle tenait son existence et ses attri-
butions. Néanmoins, à raison de la présence de souscripteurs
garantissant les risques de l'entreprise, elle a cru plus conve-
nable d'accepter la juridiction de droit commun dans toutes
les causes où elle paraissait moins représenter l'autorité que
rechercher une source de revenus.
C'est ainsi que les tribunaux ordinaires ont jugé les contesta-
tions, d'ailleurs peu nombreuses et peu importantes, que la Com-
mission impériale a eu à soutenir contre les entrepreneurs de la
construction.il est juste, en effet, de remarquer qu'aucun des
traités pour l'établissement du Palais, du Parc, du Jardin et
de la Berge, n'a donné lieu à une difficulté importante. Sur
le total de /i8 millions environ représenté par l'addition du
budget des dépenses à celui des recettes, une seule partie a été
féconde en questions litigieuses. C'est celle d'un million à peu
près, correspondant au produit des concessions.
s 53. — CONTENTIEUX. 235
Les procès soulèves à loccasion de ces concessions ont at-
tiré l'attention publique par leur nombre, et le bruit qu'on a
fait autour d'eux.
La Commission a eu à répondre k UU instances de cette
nature, pour lesquelles le chiffre des demandes s'élevait à près
de 6 millions ^'^
A cette occasion, Ton a blâmé la Commission d'avoir adopté
le système des concessions privilégiées. Il est cependant impos-
sible de procéder autrement; car, dans une enceinte limitée et
où la place est strictement mesurée , on est bien forcé de limi-
ter aussi la concurrence. Dès lors, le seul parti à prendre est
de faire un choix parmi les entrepreneurs et de leur imposer
un loyer.
Le système n'est donc pas critiquable au fond, et l'on n'y
peut guère reprendre dans l'application que l'absence déjà si-
gnalée d'une organisation suffisante pour la révision des mar-
chés, et peut-être une trop large tolérance dans le choix des
personnes admises à l'adjudication , dont quelques-unes auraient
dû être écartées.
On ne peut ici entrer dans l'historique et le détail des di-
vers procès que la Commission impériale a été forcée de sou-
tenir au sujet des concessions; mais l'on croit cependant né-
cessaire d'en présenter quelques spécimens, pour montrer k
quelle coalition imprévue d'appétits la Commission s'est trou*
vée forcée de tenir tête.
'*' Ces chiffres se décomposent ainsi :
Nombfp. Chiffre rfcUmé.
Aflaires termioée* (3i jiiillel i8H(j) 35 3,5oo,ooo'
Affaires pendantes 9 9,3oo,ooo
ToTAii k^ 5,800,000
236 CHAPITRE VIL— LIQUIDATION.
Le procès des chaises, comme on la appelé, est celui qui a
le plus occupe Tattention publique.
La Commission avait concédé pour 35,ooo francs à un fer-
mier le droit de placer 6,000 chaises dans le Champ de Mars.
Les restaurateurs, pressés par Taffluence des consommateurs,
se croyant autorisés d'ailleurs par un usage général à Paris,
étaient bientôt sortis des limites assignées à leur local , et avaient
placé des tables et des chaises sur le promenoir extérieur. La
Commission impériale, qui pensait s'être réservé par son traité
le droit absolu de répartir les chaises dans l'enceinte du Parc
et du Palais, toléra cet empiétement.
Le fermier des chaises se crut lésé par cette tolérance , et
après de longs débats obtint gain de cause par un arrêt du
i3 août 1867, qui obligea la Commission à faire disparaître
les chaises des restaurateurs.
Cet enlèvement eut lieu le 28 août, non sans une certaine
émotion du public, accoutumé à consommer en plein air.
Le procès continua. La Commission fut condamnée en
première instance, par un jugement du 16 mai 1868, à
329,071 francs de dommages-intérêts, chiffre qui fut réduit
à 1 30,000 francs par un arrêt de la Cour du 5 janvier 1869.
Les restaurateurs, à leur tour, se plaignirent de l'enlève-
ment des chaises, et n'ayant pu faire accueillir leur demande
en référé (ordonnance du 38 août 1867), ils soulevèrent au
principal une instance, qui est actuellement pendante. De telle
sorte que la Commission, après avoir bénévolement défendu
leurs intérêts et souffert des empiétements qui ont entraîné
pour elle des embarras et des sacrifices considérables, se trouve
aujourd'hui en butte à un nouveau procès de la part de ceux
mêmes pour qui elle avait accepté la lutte , et qui prétendent
puiser un droit dans sa tolérance. La justice en décidera.
s 53. — CONTENTIEUX. 237
Ces difTicultës n'étaient pas les seules auxquelles la Com-
mission dut être en butte de la part des restaurateurs.
Plusieurs d entre eux, se fondant sur les règles du contrat de
bail, prétendirent que leur jouissance avait été altérée, notam-
ment parla construction des salles Suffren, qui leur enlevaient,
disaient-ils, l'air et le jour sur lesquels ils avaient compté, et
par la concurrence des établissements de consommation, ins-
tallés dans ce bâtiment. Ces restaurateurs appartiennent tous
aux sections étrangères; ils avaient traité non pas directement
avec la Commission impériale, mais chacun avec leur Com-
mission nationale. La réclamation de ces restaurateurs a été
accueillie par le tribunal de première instance et par la cour
jusqu'à concurrence d'une somme d'environ 80,000 francs de
dommages-intérêts (jugements des 3 o août 1 867 et 5 août 1868;
arrêt du 7 mai 1869).
Les concessions qui devaient exploiter la publicité ont aussi
fourni leur contingent d'embarras à la Commission impériale.
Celle du catalogue a donné lieu à des procès qui ont dû être
intentés par la Commission elle-même, pour faire respecter le
privilège du concessionnaire, et suivis avec des succès divers
devant le tribunal et la cour. Par suite de l'arrêt qui portait
une certaine atteinte au monopole qu'elle avait concédé, la
Commission fut amenée à apporter une large réduction à la
redevance stipulée dans le contrat.
La concession du droit d'affichage sur les vastes surfaces en
planches qui entouraient le Champ de Mars a également causé
à la Commission une perte assez grave. La difficulté de faire
respecter ce privilège par les tiers entraîna les réclamations
du titulaire. La Commission impériale accepta un jugement
par sentence arbitrale, qui la condamna à payer une somme
élevée de dommages-intérêts (sentence du 1 3 décembre 1867).
238 CHAPITRE VII. — LIQUIDATION.
L'exposition agricole de Billancourt suscita aussi un dëbat ju-
diciaire. Le concessionnaire des restaurants et autres établisse-
ments de rîle n'avait pas réussi dans son entreprise, et il voulut
rendre la Commission impériale responsable de ses mécomptes.
Un jugement du 3 mars 1869 a limité cette responsabilité à
la réparation d une concurrence, qui aurai^ été causée à l'expo-
sition agricole par les concours de machines à faucher et à
moissonner établis à Vincennes et à Pouilleuse.
Il semble que les procès s'engendrent les uns les autres, et
que l'idée de réclamer des dommages-intérêts à la Commission
ait pris faveur à l'Exposition de 1867. Toute industrie qui s'é-
tait promis des bénéfices exceptionnels croyait avoir un droit
à se faire indemniser de ses déceptions. C'est ainsi qu'il vient
d'être dirigé une demande de 800,000 francs de dommages-
intérêts contre la Commission impériale par les liquidateurs de
la société du cercle international. Cette société s'était constituée
spontanément et avait vivement sollicité de la Commission im-
périale la faveur de fonder un cercle dans l'enceinte du Champ
de Mars, pour offrir un lieu de réunion aux exposants et aux
visiteurs, spécialement aux étrangers. La Commission n'avait
exigé d'elle aucune redevance; la concession était donc pure-
ment désintéressée, et destinée uniquement au service du public.
Le cercle international a échoué, et les organisateurs voudraient
faire retomber sur la Commission le fardeau de leurs pertes. Ce
procès n'a pas encore reçu de solution.
La Commission impériale n'a pas été seulement en butte
aux plaintes et aux réclamations de ceux avec qui elle avait
contracté. Le goût de Tattaquer en justice s'est étendu aux
personnes mêmes avec lesquelles elle n'avait jamais eu de rap-
ports. Ainsi, pour contrôler l'entrée des abonnés, elle avait
adopté comme facultatif le système des portraits-cartes photo-
s 53. — CONTENTIEUX. 239
graphies, à l'aide desquels chacun pouvait se faire reconnaître
aux portes. Mais il paraît qu'à son insu un brevet d'invention
avait été pris pour ce moyen de contrôle. Le titulaire du brevet
se plaignit de contrefaçon. Il fut heureusement facile de faire
juger contre lui qu'un semblable proce'dé ne constituait pas
une découverte industrielle et ne pouvait faire l'objet d'un
brevet valable (jugement du 5 décembre i868). La cause est
encore pendante en appel.
De tels exemples prouvent que tous les prétextes ont paru
bons pour attaquer la Commission impériale, de manière à
obtenir par cette voie détournée une part des bénéflces dus k
la bonne gestion de l'entreprise.
En résumé, les concessions ont été pour l'Exposition de 1 867
une source d'embarras de toute nature, de sacrifices, de retards
et dlncertitudes dans la liquidation. Le produit qu'elles ont
rapporté est resté bien au-dessous de ce qu'a supposé l'opinion
publique (tabl. 58 et 5 9), et il est h peine supérieur à celui de
TExposition de 1863 (1,978,000 contre 1,009,000). Si on le
diminuait de toutes les réductions consenties ou subies par la
Commission , et des dommages-intérêts dont ils ont été l'occa-
sion, on verrait quel rôle insignifiant joue en définitive cette
recelte dans le budget de l'Exposition de 1867.
Cependant le système des concessions privilégiées doit sur-
vivre à ces inconvénients, mais sous les conditions suivantes :
I* Qu'il ne s'appliquera qu'à des services vraiment indis-
pensables à la satisfaction des visiteurs:
9** Qu'il réduira le privilège au strict nécessaire et n'enchaî-
nera que le moins possible la liberté de la Commission, en
même temps qu'il ne la rendra pas responsable des actes d'au-
tnii;
S-"" Que le choix du personnel des concessionnaires sera fait
240 CHAPITRE VII. — LIQUIDATIOX.
directement, sans adjudication et parmi des personnes offrant
toutes garanties par leurs précédents ;
U'' Enfin, que dès l'origine tous les termes des marchés
seront pesés et contrôlés par un service du contentieux forte-
ment organisé.
s 5&. — Médailles commëmoratives.
Après la clôture de l'Exposition et la distribution des récom-
penses aux exposants, la Commission impériale a voulu offrir
un souvenir de la grande œuvre qui venait de s'accomplir à
toutes les personnes dont le concours lui avait été acquis.
Le nombre de ces personnes a été considérable, car il a
compris les collaborateurs effectifs de la Commission impé-
riale, c'est-à-dire les membres des commissions nationales, des
jurys , des comités divers et des administrations publiques qui ,
directement ou indirectement, ont contribué au succès de cette
vaste entreprise (tabl. i).
La Commission a offert à ces différents collaborateurs des
médailles empruntées aux types frappés à l'occasion de l'Expo-
sition. Ces médailles ont été de trois sortes : la médaille de
68 millimètres aux deux génies, nominative, et portant à
l'exergue la mention : crPour services rendus;?» la médaille de
5o millimètres portant à l'exergue : cr Participation à l'œuvre
cr internationale, v et mentionnant, au centre, la nature de cette
participation; enfin la médaille commémoralive, tantôt de 5o,
tantôt de 36 millimètres, avec addition des mots : «Commission
impériale 75 dans la légende.
Les médailles frappées en or, en argent ou en bronze , ont été
réunies dans des écrins renfermant un, deux ou trois de ces
types, suivant la nature et l'importance des services à rappeler.
En général, les membres de la Commission impériale et
s 54.— MÉDAILLES COMMÉMORATIVES. Ui
des Commissions étrangères, ainsi que les membres du Jury,
ont reçu des séries de trois médailles, accompagnées d un di-
plôme; les séries de deux médailles ont été attribuées aux autres
catégories de personnes ; enfin une simple médaille nominative
ou anonyme de 5o millimètres a constaté les services rendus
par les agents secondaires de la Commission impériale ou des
commissariats étrangers.
Le nombre des écrins ainsi distribués a dépassé quatre mille
et a occasionné une dépense de 1 5 0,000 francs.
Il y avait lieu de comprendre dans la distribution des mé-
dailles commémoratives les établissements et les propriétaires
de collections qui avaient plus particulièrement concouru à
l'exposition de Tbistoire du travail.
Les objets figurant dans cette exposition ne pouvaient , par
leur nature, être assimilés aux produits industriels ni aux œuvres
d'art qui composaient les différents groupes, et qui étaient sou-
mis à Tappréciation du Jury international. Cependant il était
convenable de constater par un témoignage spécial le mérite
des collections formées avec le plus de science et de goût, et
d'offrir en même temps un remercîment aux amateurs éclairés,
qui avaient mis avec tant de désintéressement leurs richesses
à la disposition de la Commission impériale. La commission
supérieure de Tbistoire du travail fut cbargée de dresser la liste
des exposants auxquels il y avait lieu d'offrir ce témoignage et
ce remercîment. Des médailles du type et du module de celle
des grands prix et portant à Texergue : rr Histoire du travail ,
pour services rendus, r> furent remises, par les soins de la même
commission et au nom de la Commission impériale, aux per-
sonnes ou aux établissements figurant sur cette liste (liste 98).
Il a été distribué ainsi 969 médailles, dont 6 en or, 1 17 on
argent, et 891 en bronze.
î242 CHAPITRE Vil. ~ LIQUIDATION.
On rappelle ici qu'une mesure analogue avait élë prise pour
les 38 1 exposants déclares hors concours par le Jury interna-
tional (S 48).
Pour chacune des médailles nominatives, le nom du titu-
laire a été frappé en relief à l'aide d'un coin spécial, ainsi que
cela avait eu lieu pour les médailles décernées par le Jury (S 43).
Ce mode d'exécution , qui donne plus de prix à la médaille que
le procédé usuel de la gravure , a nécessité la confection de plus
de six mille coins.
s 55. — Clôture des opérations de la Commission impériale.
Après la remise en état du Champ de Mars (Sa 5i et 5â),
et indépendamment des soins qu'exigeaient les procès (S 53),
la Commission impériale eut encore, pour compléter sa tâche,
h s'occuper des opérations suivantes.
Dès le commencement de l'année t868, la Commission con-
naissait à peu près exactement les résultats financiers de sa ges-
tion, sauf en ce qui concernait les procès engagés ou à naître. Il
ne lui était donc pas possible d'tWaluer l'importance du bénéfice
réalisé, dont le chiffre dépendait de l'issue de ces procès; mais il
y avait tout lieu de croire que le compte de liquidation se sol-
derait en excédant. Dès lors la Commission décida que les
sommes versées par les membres de l'association de garantie,
soit 2 p. o/o du capital souscrit (S i), leur seraient rembour-
sées, avec les intérêts à 5 p. o/o calculés depuis le 20 juillet
i865, jour de la clôture de la souscription, jusqu'au 20 mars
1868, date de la délibération de la Commission impériale. Il
devait être ultérieurement statué sur la distribution des béné-
fices définitifs; mais il fallait auparavant que la liquidation fût
plus avancée, et que la situation fût dégagée de toute éven-
tualité.
s 55. — CLÔTURE DES OPÉRATIONS. 243
Cependant la Commission impériale n'a pas attendu jusque-
là pour indemniser les membres de son personnel et les agents
des administrations diverses qui lui avaient prête leur con-
cours. Le succès de l'entreprise et les résultats financiers étaient
dus en grande partie au zèle et au dévouement de nombreux
collaborateurs. Les services avaient été, pour la plupart, ou
faiblement rémunérés ou même entièrement gratuits. D'ail-
leurs les efforts déployés par le personnel administratif avaient
permis de réduire notablement le nombre des agents (S i ,
liste liy tabl. i ), et par suite de laisser les frais généraux fort
au-dessous des prévisions primitives. Enfin, une exposition
universelle , qui n'offre à ses agents qu'une occupation tempo-
raire et qui ne peut assurer leur avenir, est équitablement
tenue, en cas de succès, de leur allouer une certaine part du
profit réalisé.
Prenant en considération ces divers motifs, la Commission
a décidé, dans sa séance du 99 décembre 1868, qu'une somme
de 600,000 francs serait mise à la disposition du comité des
finances, chargé d'en opérer la répartition. Cette répartition a
porté sur environ 1 ,4 00 personnes, dont 3 60 appartenaient au
personnel de la Commission impériale et plus de 1 ,000 è celui
des administrations auxiliaires ^^K
Pendant que les opérations de la liquidation se poursui-
vaient, il était procédé à un dépouillement minutieux des
pièces et des papiers de toute sorte émanant des divers ser-
vices et au classement des documents présentant assez d'inté--
rét pour être conservés. Quant aux dessins, ils ont été réunis
en albums, au nombre de six, dont trois pour la construction,
<*' Ces adminîgtrations sont celles des delà police, des sapeurs-pompiers cl de
postes, des iél<<graphes , de Toclroi, des la garde de Paris,
douanes, de la chambre de commerce.
244 CHAPITRE VIL — LIQUIDATION.
concernant le Parc, le Palais et la plate-forme centrale, et
trois pour l'installation, relatifs à la galerie du travail, aux
sections étrangères et à la section française. Composés avec un
grand soin, ces albums donnent une représentation toujours
exacte et parfois pittoresque de toutes les parties de l'Exposi-
tion; cette précieuse collection est complétée par une vue en
perspective de l'ensemble du Cbamp de Mars, due au crayon
de Cicéri, et par de nombreuses photographies et vues stéréos-
copiques, enfin par le modèle de quelques travées de la plate-
forme centrale, modèle exécuté à l'échelle de i/io.
Aucune décision n'a encore été prise d'une manière définitive
au sujet de la destination à donner à ces archives et du lieu où
elles devront être déposées. Il conviendra, dans les dispositions
à prendre à cet égard, de ne pas perdre de vue le haut intérêt
que présentera cette collection pour les organisateurs des ex-
positions ultérieures. Il est regrettable que, faute d'une sem-
blable mesure, on n'ait pu jusqu'ici utiliser que d'une façon
incomplète les traditions et les enseignements des expositions
précédentes. L'on eût ainsi évité un travail considérable pour
retrouver des données déjà acquises. Il y a lieu d'espérer qu'un
local spécial sera consacré à réunir tous les documents affé-
rents à la gestion de la Commission impériale. Il serait utile
d'y joindre tous les ouvrages, catalogues, notices, rapports ou
mémoires, photographies, dessins et médailles dont l'Exposi-
tion universelle de 1867 a été l'occasion, tant en France qu'à
l'étranger. On constituerait ainsi un noyau auquel viendraient
successivement se joindre les documents analogues fournis par
les expositions futures et les pièces que l'on parviendrait à
rassembler sur les expositions passées. Il n'est pas douteux
que ce musée, une fois formé, ne fût enrichi par les dons des
particuliers.
s 55. — CLÔTURE DES OPÉRATIONS. 245
Enfin l'on a eu également à recueillir les données et les in-
dications devant servir à la publication du présent rapport. Ce
travail devait présenter une sorte de monographie détaillée
de l'Exposition et rappeler tous les faits accessoires qui pou-
vaient s'y rapporter. Il a fallu dès lors, afin d'avoir des ren-
seignements complets , coordonner les documents fournis par
les différents services , s'adresser aux Commissions étrangères
et aux syndicats de la section française; enfin recourir à plu-
sieurs administrations publiques et particulières , telles que les
compagnies des chemins de fer, des bateaux à vapeur, des omni-
bus, l'assistance publique, les administrations des douanes, des
postes et des télégraphes.
C'est ainsi qu'on est parvenu à composer, dans un temps re-
lativement court, cet ouvrage dans lequel on s'est non-seule-
ment attaché à relater les faits avec une rigoureuse exactitude,
mais encore à signaler les difficultés vaincues et les erreurs
commises; enfin à dégager les principes et les enseignements
que l'on pourra mettre à profit dans l'avenir.
Après avoir donné ses soins aux diverses opérations qui
viennent d'être énumérées, la Commission impériale, son
œuvre terminée, se serait alors dissoute, sans les procès en-
core pendants. La solution de ces divers litiges exigeait en
effet d^assez longs délais, qu'il ne dépendait pas d'elle d'abré-
ger.
La Commission aurait pu néanmoins résigner son mandat et
confier sa liquidation à quelques-uns de ses membres; mais
elle n*a pas cru devoir se désintéresser de cette dernière partie
de sa tâche , et elle a décidé qu'elle continuerait à veiller jus-
qu'à la fin aux intérêts dont elle était chargée.
Aussitôt que la Commission aura obtenu des tribunaux des
jugements sur les affaires qui leur sont déférées, elle aura à
246 CHAPITRE VII. - LIQUIDATION.
rëgler ses comptes dëfînitifs , à fixer le montant des bénéfices
rëalisés et à en opérer la répartition entre les ayants droit.
Cela fait, il lui restera à demander à l'Empereur de vouloir
bien, par un décret, la relever de son mandat.
s 56. - RÈGIJIMENT DE COMPTABILITÉ. 2A7
CHAPITRE VIIÏ.
FINANCES.
S 56. — Règlement de conipLnbilitë.
Dès le dëbut de ses opérations financières, la Comnfiission
împëriale a institue un règlement fixant les conditions à observer
dans la comptabilité des recettes et des dépenses. Ce règle-
ment, préparé par les soins du comité des finances, a été dé-
libéré et adopté le 9â juillet i865.
II comprend six titres, qui ont respectivement pour objet le
budget des recettes et des dépenses, la liquidation des dé-
penses, l'ordonnancement des dépenses, la tenue des écritures
de comptabilité, le contrôle des écritures et le compte général
des dépenses.
La première base du règlement était la formation d'un
budget divisé en recettes et en dépenses; chacune de ces par-
ties se subdivisait à son tour suivant la nature des recettes et
des dépenses et dans Tordre d'une nomenclature déterminée.
Le budget devait être préparé par le commissaire général,
examiné par le comité des finances et arrêté par la Commis-
sion impériale.
Toutes les recettes, quelle que fût leur nature, devaient
être versées chaque jour en compte courant à la caisse du
Crédit foncier de France.
Les dépenses ne devaient être autorisées que sur des crédits
spécialement ouverts à chacune d'elles par la Commission im-
périale; ces crédits ne pouvaient pas recevoir d'autre emploi,
sans un consentement préalable de la Commission.
Les traitements des fonctionnaires de la Commission impo-
248 CHAPITRE VIII. — FINANCES.
riale étaient dëterminës par des arrêtés pris, sur la proposi-
tion du commissaire général, par S. Exe. le Ministre d'Etat,
premier vice-président.
Les marchés , soumissions , traités ou conventions relatifs à
rExposition universelle, étaient préparés par les chefs des ser-
vices intéressés , et présentés par le commissaire général à l'ap-
probation du comité des finances; ils ne devenaient définitifs
qu'après la signature de S. Exe. le ministre d'Etat.
Malgré la présence dans le sein de la Commission d'indus-
triels considérables, et que leur importance désignait en pre-
mière ligne pour les grandes entreprises de l'Exposition, la
Commission, obéissant à un sentiment de haute convenance,
a décidé qu'aucun de ses membres ne pourrait concourir aux
travaux ni aux fournitures.
Le commissaire général liquidait les dépenses et délivrait
les ordonnances de payement, qui étaient soldées au moyen de
chèques sur la caisse du Crédit foncier.
Chacune des ordonnances de payement devait indiquer le
chapitre du budget qui supporterait la dépense et rappeler le
crédit ouvert à ce chapitre, ainsi que le solde restant dispo-
nible.
La comptabilité et la caisse étaient réunies sous une même
direction (liste 4).
Les écritures devaient être tenues en partie double avec
journal et grand-livre.
Une balance générale de toutes les écritures devait être
faite à la fin de chaque mois, et remise au premier vice-prési-
dent de la Commission impériale et au commissaire général.
L'entretien et la garde du matériel et des objets mobiliers ap-
partenant à la Commission impériale étaient confiés à un éco-
nome, chargé d'en dresser l'inventaire détaillé. La Commission
s 57. — ÉTABLISSEMENT DU BUDGET. 249
impériale avait d'ailleurs le droit de disposer comme elle len-
teodait de ces divers objets , soit pendant la durée de l'Expo-
sition, soit après sa clôture, et, en cas de vente, le produit en
devait être porté en recette, à un titre spécial du budget.
Le comité des finances était chargé de suivre et de vérifier,
au besoin, les opérations de la comptabilité et la situation de
la caisse.
Enfin, à la clôture des opérations de l'Exposition universelle,
un compte général des recettes et des dépenses devait être
établi par le service de la comptabilité et soumis par le com-
missaire général à l'approbation de la Commission impériale.
S 57. — Etablissement du budget.
Un aperçu du budget des dépenses avait été préparé dès
l'origine par les soins du commissaire général et présenté, le
18 juin i865, à la Commission impériale, en même temps que
l'avant-projet d'organisation. Cet aperçu portait le chiffre des
dépenses probables à 18 millions, sur lesquels 1 1 millions de-
vaient être consacrés à la construction du Palais. Ce dernier
chiffre avait été calculé en raison du prix approximatif du
mètre de terrain couvert par une construction en fer et vitrage,
prix qiû, pour le palais de Sydenham, édifié dans de sembla-
bles conditions, avait été de 70 francs. Les autres éléments du
chiffre total, répartis sur douze articles différents, avaient été
évalués d'après les indications fournies par les expositions an-
térieures.
Quelques mois plus tard, après que les adjudications eurent
été faites pour les principaux travaux , et pour diverses conces^
sioDS, ie comité des finances, en possession de données pré-
cises, put proposer un premier budget équilibré en recettes
et en dépenses. Ce budget , adopté par la Commission impériale
250 CHAPITRE VIII. — FINANCES.
le /(janvier 1866, ne différait pas sensiblement des premières
évaluations et s'élevait à 18,950,000 francs. Il comprenait
d'ailleurs, à son chapitre des dépenses, une somme à valoir de
1,855,930 francs, dont la plus forte partie était applicable
aux frais de construction. Cette réserve était destinée à faire
face aux éventualités, qu'il est prudent de prévoir dans une
entreprise aussi complexe qu'une exposition universelle.
La question de bénéfice à réaliser était d'ailleurs secon-
daire, le but poursuivi par les fondateurs étant d'une nature
trop élevée pour que l'on se préoccupât d'une semblable con-
sidération ; mais il importait essentiellement d'éviter en fin de
comptes un déficit qu'il eût fallu combler, soit avec un surcroît
de subvention à demander à l'Etat ou à la ville de Paris, soit
avec l'argent des souscripteurs. L'une ou l'autre de ces solu-
tions aurait mis sérieusement en jeu la responsabilité morale
de la Commission impériale; il était dès lors indispensable
de régler ses opérations avec un tel ordre et une telle écono-
mie que le chiffre des mécomptes possibles, soit en recettes,
soit en dépenses, n'excédât pas le fonds de réserve indiqué plus
haut.
Dans le budget du 4 janvier 1866, le chapitre des dépen-
ses se divisait en vingt et un articles, pour lesquels il serait
inutile d'entrer dans de longs détails, chacun d'eux ayant été
l'objet d'un examen spécial dans le cours du présent rapport.
Le chapitre des recettes se subdivisait en dix-huit articles,
classés eux-mêmes en quatre sections distinctes, savoir : les
deux subventions de l'Etat et de la ville de Paris, les souscrip-
tions de l'association de garantie, le produit des entrées, les
recettes diverse^.
Les 1 2 millions fournis, moitié par l'État, moitié parla Ville,
formaient une ressource fixe, qui ne pouvait être l'objet d'au-
s 57. -> ÉTABLISSEMENT DU BUDGET. 251
cune incertitude. Ces i a millions devaient être verses en trois
termes, 3 millions en 1 865, 6 en 1 866, et les 3 derniers
en 1867. Si la concordance de ces e'chëances avec les besoins
de l'Exposition n'ëtait pas telle qu'elle dût dispenser de recou-
rir aux avances du Crédit foncier, il était permis d'espërer
toutefois que le compte courant avec cet établissement ne don-
nerait pas lieu à une somme d'intérêts considérable, et, en
effet, il résulte des situations mensuelles que ce compte a été
presque constamment à l'avantage de la Commission impériale.
Le montant des souscriptions au capital de garantie s'est
élevé à 10,347,000 francs, divisés en parts d'intérêts de
1,000 francs chacune (S 1 , tabl. 53). Le versement de so francs
sur chacune des 10, 3 67 parts souscrites a donné la somme de
906,9/10 francs, qui a été remise k la société du Crédit foncier.
Ces sommes ne devaient pas figurer au budget des recettes et
n*y ont été portées que pour mémoire ; il fallait bien marquer
que le fonds social n'était qu'un fonds de garantie, une res-
source tout à fait subsidiaire, k laquelle on ne devrait recourir
qu'en cas d'absolue nécessité, après l'épuisement des subven-
tions et des autres recettes.
La section relative aux entrées devait attirer d'une façon
toute particulière la sollicitude de la Commission : elle renfer-
mait en effet le chiffre le plus important après celui des sub-
ventions; l'appréciation de ce chiffre reposait sur des éléments
incertains; enfin de sa valeur devait dépendre principalement
le succès de l'opération.
En réglant le tarif des entrées, il ne fallait pas perdre de
vue que l'Exposition devait s'adresser k toutes les classes de la
société, les moins aisées comme les plus riches, aux ouvriers et
aux patrons, aux savants et aux gens du monde; qu'ainsi, plus
on parviendrait k augmenter le nombre des visiteurs de ces
252
CHAPITRE VIII. — FINANCES.
diverses classes, tout en évitant le désordre et la confusion,
plus rExposition réussirait à tous égards ; car ici Fintérêt
moral et l'intérêt financier étaient solidaires.
Il fallait donc mettre les droits d'entrée à la portée de toutes
les bourses, sans cependant arriver à la gratuité, qui aurait eu
le double inconvénient de tarir les recettes et d'amener une
telle foule, et par suite un tel encombrement, que la visite de
l'Exposition aurait été rendue infructueuse pour l'étude, et
que la sécurité des exposants n'aurait plus été suffisamment
garantie, ainsi qu'ils l'ont déclaré à plusieurs reprises '*'.
Le tarif, arrêté dans cet esprit, comprenait les entrées du
matin, du jour et du soir, les abonnements pour une semaine
ou pour toute la durée de l'Exposition.
Les entrées du jour avaient lieu à partir de lo heures du
matin; moyennant un droit unique et à la condition de ne pas
sortir de l'enceinte du Champ de Mars, chaque visiteur pou-
vait rester dans le Palais, qui demeurait ouvert jusqu'à cinq
ou six heures, suivant la saison, et user des promenades du
soir dans le Parc. Le prix de ces entrées a été fixé uniformé-
ment à 1 franc par personne. En i855, le droit ordinaire
était également de i franc, mais pour l'exposition de l'in-
dustrie seulement; celle des beaux-arts, installée dans un
local distinct, donnait lieu à la perception d'un nouveau tarif
^*^ Dans les trois derniers jours de l'Ex-
position , la Commission avait donne libre
accès aux enfants des écoles municipales,
î^es visiteurs étaient en outre fort nom-
breux. Il en est résulté un tel encombre-
ment qu'il a été fort difficile de maintenir
Tordre, et que, dans un mouvement de la
foule , une statuette de la galerie de l'his-
toire du travail a été précipitée par •terre
et a reçu de graves avaries. Avec la gra-
tuité, ces accidents eussent été à redou-
ter journellement, sans compter les dan-
gers qu'auraient couru les personnes elles-
mêmes, à moins de fermer les portes dès
qu'un certain nombre de visiteurs au raie!) t
été introduits. Cette mesui'e aurait privé
du droit d'entrer tous ceux qui, après un
long déplacement, se seraient rendus nu
Champ de Mars, et aurait, par suite, ex-
cité d'universelles réclamations.
5 57.— ÉTABLISSEMENT DU BUDGET. 253
de 1 franc. li y avait doDC une très- sensible diminution du
péage en faveur de 1867.
Le prix demandé pour un spectacle unique au monde n avait
donc rien d'exagéré, même pour les plus humbles conditions
de fortune; il est d'ailleurs tout à fait insignifiant, comparé
aux dépenses considérables que fait chaque jour la partie de la
population parisienne la moins aisée, pour des spectacles moins
intéressants et surtout moins utiles. En se plaçant même au
point de vue exclusif des classes ouvrières, rien n'empêchait
que, pour les cas très-rares où ce prix, si restreint qu'il fût,
serait jugé inabordable, la Commission impériale ne prit des
mesures spéciales pour faciliter l'étude de l'Exposition. On a vu
(S /il) comment il a été pourvu depuis à cette nécessité, avec le
concours de la commission d'encouragement, par la distribution
gratuite de /ioo,ooo billets d'entrée. Pour les ouvriers des
départements ou de l'étranger, le prix d'entrée était encore plus
insignifiant, à côté des dépenses qu'entraînaient pour eux le
déplacement et le voyage. Aussi la véritable assistance à leur
donner devait-elle être demandée non à la gratuité, mais k l'or-
ganisation de services spéciaux destinés à diminuer les frais
du voyage et surtout du séjour. Il a été dit plus haut (S &i)
comment ce résultat avait été obtenu, par l'entente avec les
compagnies de chemins de fer, par la création de restaurants
et de logements à bon marché.
Les entrées du soir ont été fixées également à 1 franc, en
raison des spectacles et des divertissements qui devaient s'or-
ganiser dans le Parc et en faire une promenade recherchée du
public, surtout pendant la grande chaleur.
Enfin, il avait paru convenable d'accorder aux étrangers et
aux gens d étude la faculté d'entrer dans le Palais, moyennant
une augmentation de tarif, avant l'heure où l'on admettait le
254 CHAPITRE VIII. - FINANCES.
public. Les matinées sont favorables aux démonstrations, la
foule n'afflue pas auprès des objets les plus curieux, et Tétat
de repos des machines permet d'en étudier les détails; aussi
ces heures de calme relatif sont-elles habituellement recher-
chées par une certaine catégorie de visiteurs aisés. Le prix des
entrées du matin a été fixé à a francs ; il servait naturellement
pour la journée entière et pour la soirée, mais toujours à la
condition de ne pas quitter l'enceinte du Parc (S 4o).
Le produit des recettes résultant de Tapplication de ce tarif
a été arrêté approximativement à ii, 620,000 francs. Il était
permis d'affirmer que le chiffre inscrit au budget ne serait dans
aucun cas au-dessous de la réalité; car il était basé sur un
nombre de visiteurs à peine égal à celui de i855, et inférieur
à celui de 1869, qui s'était élevé à plus de 5 millions, et avait
produit, avec les abonnements, un total de 10 millions et
demi de francs (tabl. 63). L'on verra plus loin (S 58 ettabl. 63)
dans quelle proportion cette prévision a été dépassée, grâce à
l'attrait tout nouveau que l'Exposition de 1867 a offert aux
industriels, aux artistes, aux savants et aux ciirieux du monde
entier.
Gomme aux expositions antérieures, des abonnements, va-
lables pour toute la saison, ont été maintenus en 1867; ils
donnaient le droit d'assister à la cérémonie d'ouverture , d'en-
trer tous les jours dans les diverses parties de l'Exposition,
aux heures d admission générale du public et aux heures ré-
servées, et de visiter sans rétribution la plupart des expositions
à péages spéciaux; de plus, les premiers abonnés, jusqu'au
nombre de 5,ooo au moins , avaient droit à un billet de stalle
numérotée pour assister à la cérémonie de la distribution des
récompenses.
On était en droit de penser que ces divers avantages en-
s 57. - ÉTABLISSEMENT DU BUDGET. 255
gageraient un grand nombre de personnes à acquérir des cartes
d abonnement, même à un prix relativement ëleve'. Ce prix a
été régie à loo francs pour les hommes et à 60 francs pour
les femmes; après la distribution des récompenses, il a été
ramené uniformément à 60 francs; il a été ensuite réduit suc-
cessivement, à mesure que la saison avançait, k ko francs et
à 20 francs. La somme, portée en prévision pour le montant des
abonnements, était de 48 0,0 00 francs. Ce nombre, évidem-
ment très-modéré, formait environ le cinquième de ce que
les abonnements avaient produit à Londres, c'est-à-dire
9,33 1,000 francs (tabl. 67). Malgré la différence existant
entre les habitudes et les fortunes des deux pays, il était per-
mis d'espérer aussi, sur cet article, une certaine augmenta-
tion, et révénement a prouvé combien cette espérance était
fondée.
Par une innovation qui a produit d'excellents résultats. Ton
a créé des abonnements de semaine. Ces abonnements, dont le
prix a été fixé à 6 francs, permettaient de pénétrer librement
dans les diverses enceintes de l'Exposition pendant une semaine
entière.
La section des recettes diverses comprenait deux sources de
produits : les recettes accessoires, évaluées à 600,000 francs,
et la revente des matériaux du Parc et du Palais, portée à
1,3 5 0,000 francs d'après les évaluations fournies par le ser-
vice de la construction. On reviendra plus loin (SS 58 et 69)
sur quelques-unes de ces recettes.
Tel était, succinctement analysé dans ses traits essentiels, le
budget arrêté par la Commission impériale, le 6 janvier 1866.
Ces prévisions, établies à une époque éloignée des faits
qui devaient se produire, ont dû être rectifiées plus tard, dès
256 CHAPITRE VIII. — FINANCES.
que les résultats dëjà connus ont permis de préciser, d'une
manière plus certaine, les revenus et les charges de l'entre-
prise. Celte rectification a eu lieu le 3o juillet 1867. Le nou-
veau budget, balance également en recettes et en dépenses,
présente, par rapport au budget précédent, une augmentation
de près de 5 millions, et s'élève à 23,891,000 francs.
Pour le chapitre des recettes, cette augmentation était due
en grande partie aux abonnements et aux entrées. La somme
déjà réalisée de ce chef était de 5,5 18,000 francs, et Ton
pouvait d'après cela, sans crainte de mécompte, prévoir que
le chiffre total dépasserait 8 millions et demi.
Le chapitre des dépenses avait subi lui-même diverses aug-
mentations, par suite du développement qu'avaient pris cer-
taines parties de l'Exposition; ainsi, la création du Jardin ayant
été reconnue nécessaire pour organiser l'exposition des pro-
duits de l'horticulture , il a fallu en ajouter les frais d'établis-
sement à l'article du Parc; l'agriculture, qui a de même exigé
la formation d'une exposition séparée, et l'appropriation de
champs d'expériences , a obligé d'ouvrir des crédits nouveaux.
Les réclamations du Jury (§ Ub) ont conduit à augmenter les
crédits alloués pour les récompenses mises à sa disposition ;
enfin le chiffre relatif à la cérémonie du i*"^ juillet a été aussi
notablement augmenté, par suite de Téclat que l'on a voulu
donner à cette fête internationale.
Ces dépenses devaient être en partie couvertes par les éla-
blissements de péages spéciaux, fixés à 5o centimes pour Ten-
ceinte du Jardin et à 1 franc pour celle de Billancourt.
Vers la fin de l'année 1866, la Commission impériale avait
reçu diverses propositions relatives à l'affermage des recettes,
La plus importante de ces propositions consistait dans l'offre
d une somme de 8 millions, dont la moitié eût été payable le
s 58. — RÈGLEMENT DES ENTRÉES. 257
jour de la signature du contrat, et le complément, le jour de
Touverture de l'Exposition.
Le concessionnaire s'engageait à se conformer en tous points
au tarif fixe, et la Commission impériale conservait la faculté
d'accorder les entrées gratuites qu'elle croirait devoir donner
pour les besoins des divers services ou pour d'autres raisons
dont elle serait seule juge.
Cette proposition, quelque avantageuse qu'elle pût paraître,
fut repoussée le 5 novembre i866. La Commission impériale
a pensé que, au moment où cette offre se produisait, la situa-
tion financière était des plus rassurantes et ne commandait
pas un tel expédient; mais elle a reconnu surtout qu'en remet-
tant en d'autres mains la direction effective de l'entreprise, elle
semblerait déserter son poste, abandonner à la spéculation la
tâche qu'elle avait acceptée et en amoindrir ainsi le caractère
élevé.
Aussi n'a-t-elle voulu, pour se soustraire à certaines éven-
tualités, ni escompter l'avenir, ni abdiquer. Elle est restée en
possession complète de son mandat et elle a pu voir, dès le
début de son exploitation, qu'elle ne s'était pas trompée en
écartant des propositions qui s'offraient, dès l'abord, sous un
aspect séduisant.
s 58. — R^ement des entrées.
L'application du tarif des entrées nécessitait un règlement
spécial, définissant nettement les mesures à prendre pour
éviter les fraudes, répondre aux besoins du service et assurer
l'observation des principes posés. Ce règlement, composé de
six titres, a été délibéré et voté le 1 1 janvier 1 867.
Le titre I^' définissait les trois enceintes : le Parc, le Jardin
et Billancourt, et il énumérait les quinze portes extérieures
•7
258 CHAPITRE VIII. - FINANCES.
qui donnaient accès à Tenceinte du Parc, et dont une était spé-
cialement affectée à l'entrée du Jardin.
Il indiquait également que la perception du prix des entrées
sans cartes serait faite au moyen de tourniquets établis à toutes
les portes de chaque enceinte. Les entrées avec cartes devaient
avoir lieu par des guichets ménagés près des tourniquets, à
celles de ces portes qui seraient spécialement désignées pour
chaque catégorie de cartes. Les cartes d'entrée de toute catégorie
étaient d'ailleurs nominatives; elles devaient être signées par
le titulaire, qui était tenu de reproduire sa signature sur un
registre spécial à toutes réquisitions des agents chargés des
contrats. Toutefois, une innovation, qui a été fort goûtée du
public, permettait au porteur de la carte de s'affranchir de la
formalité du contrôle de la signature par le dépôt ou l'envoi
de son portrait photographié en double exemplaire, dont l'un
devait être appliqué sur la carte d'entrée (S 53).
Le titre II rappelait le tarif des entrées pour les diverses
enceintes, fixait exceptionnellement le prix de l'entrée pour
le jour de l'ouverture à a o francs , et pour les jours de la se-
maine suivante, du 2 au 7 avril, à 5 francs.
Les titres III et IV renfermaient les dispositions relatives
aux diverses catégories de billets d'abonnements; le titre IV spé-
cifiait expressément que la présentation du portrait-carte était
obligatoire pour les billets de semaine.
Le titre V attribuait une carte d'entrée gratuite à chaque
exposant ainsi qu'à l'agent désigné par lui pour le représenter.
Cette carte n'était valable que pour celle des trois enceintes
dans laquelle était située l'exposition du titulaire, et seulement
pendant la durée de cette exposition, si elle était temporaire.
Pour la section française, les cartes étaient délivrées dans
les bureaux du commissariat général, par le chef du service
s 58. — RÈGLEMENT DES ENTRÉES. 259
dont dépendait la classe des objets exposés. Pour les sections
étrangères, les cartes étaient remises aux commissaires délé-
gués, chargés d'en effectuer la répartition.
En6n le litre VI énumérait les catégories de personnes aux-
quelles il devait être délivré, suivant la nature des fonctions et
les besoins du service , des cartes de circulation générale ou
restreinte, valables pour toute la durée de l'Exposition ou pour
un temps limité. Ces catégories comprenaient les membres de
la Commission impériale et du commissariat général, les pré-
sidents, vice-présidents et secrétaires des Commissions étran-
gères, les membres des commissariats étrangers, enfin les
membres titulaires du Jurv international et les membres asso-
oies. Les cartes des associés au Jury pour des expositions tem-
poraires étaient limitées k la durée de leurs fonctions.
Indépendamment de ces cartes de circulation , il fallait, pour
répondre aux besoins quotidiens de l'Exposition, admettre
d'autres entrées gratuites. Celles-ci furent attribuées aux ou-
vriers employés à des travaux d'entretien ou de réparation,
aux gardiens de la section française et aux gens de service
des établissements de consommation. Les ouvriers entraient au
moyen de laissez-passer provisoires, mis à la disposition des
différents chefs de service; quant aux gardiens, ils étaient re-
vêtus d'un uniforme, qui suffisait à les faire reconnaître. Enfin,
en ce qui concerne les garçons des restaurants, cafés ou autres
établissements, le service de la comptabilité remettait tous les
soirs à chaque patron le nombre de cartes de service nécessaire
a son personnel; ces cartes devaient être présentées le lende-
main avant Theure de l'admission du public. Elles étaient re-
tirées par les agents du contrôle.
LVnsemble de ces mesures réglementaires, appliquées par
un service nombreux et bien dirigé (tabl. â5), a permis dévi-
«7
260 CHAPITRE VIII. ~ FINANCES.
ter les dësordres et les abus. Même aux jours de plus grande
affluence, ce service a constamment fonctionné avec régulante,
et cependant le mouvement de la foule aux diverses portes du
Champ de Mars a de beaucoup dépassé les prévisions; car le
nombre des visiteurs payants, depuis le i**" avril jusqu'au 3 no-
vembre 1 867, s'est élevé à près de 1 1 millions (tabl. 54 à 67).
s 59. — Recettes diverses.
Outre les subventions de la Ville et de l'Etat, la Commis-
sion impériale a encore encaissé un certain nombre de re-
cettes diverses, dont les tableaux financiers (tabl. 58, 60 à
63) donnent le détail, mais dont il est bon d'indiquer som-
mairement la nature et l'origine.
Ce sont d'abord les subventions accordées par le ministère
de l'agriculture, du commerce et des travaux publics pour l'ex-
position de Billancourt et pour l'exposition de la Chine, et celle
du ministère de la marine pour l'aquarium marin.
Ce sont ensuite les concessions, dont on a exposé avec dé-
veloppement (S 53) les mécomptes et les enseignements
(tabl. 58).
Ce sont encore les produits des abonnements d'eau et de
gaz (tabl. 60), et les remboursements des frais d'installation
avancés pour diverses commissions étrangères.
Enfin, c'est le produit des ventes, qui, par suite de la célé-
rité imprimée à la démolition du Palais, n'a pu toutefois at-
teindre le chiffre des prévisions (S 5i, tabl. 61).
Ces diverses sources de recettes se sont élevées à un total
d'environ 3 millions.
s 60. — VÉRIFICATION DES COMPTES. 261
S 60. — Recoavrement des fonds et vérification des comptes.
Pour réaliser les diverses recettes ënumërëes au paragraphe
qui précède, la Commission impériale a dû faire recouvrer,
pendant la durée de l'Exposition, un grand nombre de créan-
ces, dont beaucoup représentaient des sommes importantes.
Cette opération exigeait un examen minutieux et Texpérience
de ces sortes d'affaires. Aussi la Commission impériale a-t-elle
confié ce soin h un comité spécial (liste 29), qui fut chargé de
se mettre en rapport avec les divers débiteurs et d'apurer le
règlement des comptes en souffrance.
Le comité des recouvrements est entré en fonctions au mois
de juillet 1867. Il lui a été remis une série d'états montant
ensemble à 689,761 francs 1 9 centimes et comprenant 9,s/iâ
créances différentes. Ces états étaient répartis entre onze
comptes spéciaux, dont les plus importants étaient relatifs aux
restaurants étrangers, aux travaux du Parc et de Billancourt,
aux services des eaux et du gaz, aux bureaux de tabac, aux
réseaux de chemins de fer. Sur la somme totale à recouvrer,
le comité a fait rentrer 666,706 francs 83 centimes; il a
remis au service du contentieux (S 53) les titres afférents à
98,o3i francs 63 centimes, au sujet desquels il existait des
contestations judiciaires; enfin il a laissé, comme reliquat irré-
couvrable, une somme de 32,796 francs 81 centimes. Quant
au surplus, soit 182,397 francs 92 centimes, il représente
le montant des exonérations, réductions ou compenssation,
qui ont été prononcées par la Commission impériale au sujet
des créances remises au comité.
C'est à ce même comité, aussi compétent que zélé, qu'a été
confié, par décision de la Commission impériale, en date du
S mars 1868, le soin de contrôler les opérations de la comp-
S63 CHAPITRE VIII. -> FINANCES.
tabilitë et d'examiner les nombreuses pièces présentées à 1 ap-
pui des dépenses de toute nature. Ce travail a duré plus d'une
année, le comité ayant eu à examiner plus de 3 0,000 pièces
diverses. Le résultat de cette vérification , aussi précise et aussi
sévère que celle de la Cour des Comptes, a démontré Tentière
régularité de la gestion financière de la Commission impériale.
s 61. — Balance générale des opérations financières.
Le budget rectificatif du 3o juillet 1867, balancé en recettes
et en dépenses, s'était élevé à 38,891,000 francs; il avait été
établi en abaissant systématiquement les prévisions des re-
cettes et en forçant celles des dépenses. Les recettes, et en
particulier celles des entrées, ont éprouvé des augmentations
sensibles ; en même temps diverses dépenses n'ont pas atteint
la totalité des crédits qui leur avaient été ouverts. Il en est
résulté, en faveur du chapitre des recettes, un excédant
(tabl. 63) qui constitue pour l'ensemble des opérations finan-
cières un bénéfice important. Conformément à la loi consti-
tutive de la Commission impériale (docum. 1), ce bénéfice doit
être réparti par tiers entre l'Etat, la ville de Paris et les sous-
cripteurs du capital de garantie.
Ainsi s'est terminée, sur un succès financier, beureux com-
plément de son succès moral, celte vaste entreprise, qui n'aura
en somme coûté au pays qu'un sacrifice d'environ neuf millions.
Il ne rentre pas dans le cadre de ce travail d'analyser toutes
les conséquences de la grande solennité de 1867, tant au
point de vue des progrès de lart et de la science, que du rap-
prochement des peuples. Mais il semble du moins légitime de
finir, sur une réflexion économique, ce chapitre consacré aux
opérations financières.
Pour la première fois, dans une grande exposition univer-
s 61. — BALANCE GÉNÉRALE. 263
selle, les capitaux prives étaient associes à Tœuvre gouverne-
mentale. Afin de ménager Tavenir, il ëtait essentiel , bien que
cela parût invraisemblable au début, que le public n'eût pas
à se repentir de sa confiance , et Ton peut presque dire de son
désintéressement patriotique. En outre , au point de vue du
crédit général et de Tassiette du marché financier ébranlé par
plusieurs secousses, il devait être d'un haut intérêt de prouver
qu^une opération , même exposée aux chances les plus défavo-
rables, peut, lorsqu'elle est bien conduite, donner de bons
résultats.
Tel est le problème que s'est posé la Commission impériale :
c'est son honneur de l'avoir résolu avec un plein succès. Par
là , elle a donné au monde des affaires le plus salutaire exemple ;
elle a de plus constitué un heureux précédent, dont le public
ne perdra pas le souvenir, qui rassurera les capitaux privés,
jusqu'ici peu empressés de se lancer dans des entreprises ana-
logues, et qui facilitera beaucoup, à n'en pas douter, la tâche
des organisateurs des expositions futures.
LIVRE DEUXIÈME.
APPENDICE SUR L'AVENIR DES EXPOSITIONS.
CHAPITRE IX.
DÉFAUTS DES EXPOSITIOINS UNIVERSELLES TEMPORAIRES.
S ôa. — Dëvdoppement continu des expositions, dans ie passé.
Les expositions universelles réunissent périodiquement et
pour un temps limité les différentes manifestations de Tacti-
vité humaine chez les divers peuples ; elles répondent à un
besoin de publicité qui s'accroît à mesure qu'elles lui donnent
satisfaction ; aussi les visiteurs leur demandent-ils avant tout
d'être complètes, c est-à-dire d'embrasser toutes les nations
du monde et tout ce qu'il est intéressant de faire connaître.
Gomme on pouvait s'y attendre, ce vaste programme, impli-
citement compris dans le mot universel, est loin d'avoir été
réalisé complètement dès l'abord. Mais celles de ces solen-
nités qui se recommandaient par un progrès marqué dans
cette voie ont trouvé là leur principal élément de succès.
Tout en accueillant avec une grande faveur l'exposition
universelle de t85i, à Londres, le public avait regretté de
nombreuses lacunes. La commission française, en i855, s'ef-
força d'en combler plusieurs. Elle appela les beaux-arts , l'agri-
culture, l'enseignement, à figurer auprès des produits et des
méthodes du travail industriel. Une galerie spéciale réunit tous
les objets intéressant les besoins journaliers des classes peu
S66 CHAPITRE IX. — AVENIR DES EXPOSITIONS.
aisëes. Cette dernière catëgorie de produits ne fut pas comprise
dans le programme de l'exposition universelle de i86â, à
Londres; mais les beaux-arts, Tagriculture, renseignement, y
trouvèrent place. Sans doute, le succès de cette troisième solen-
nité internationale eût été plus marqué, si quelque innovation
1 eût signalée à l'attention publique.
La Commission impériale a eu à se féliciter de ses efforts
pour rendre l'Exposition universelle de 1867 plus complète
qu'aucune des expositions précédentes. Le public a vu avec
plaisir figurer, pour la première fois, dans un concours de ce
genre, les travaux manuels à côté des travaux mécaniques, les
produits vivants des diverses sortes de cultures, les spécimens
des constructions caractéristiques des divers pays, les exercices
et les procédés des arts nautiques, les produits du travail de
l'homme aux divers âges historiques , les manifestations de l'art
musical. Une sorte de popularité s'est attachée au groupe spé-
cial qui réunissait tous les objets exposés en vue de l'améliora-
tion physique et morale des populations. Enfin les plus sympa-
thiques témoignages ont accueilli l'institution d'un nouvel ordre
de récompenses en faveur des établissements ou des localités qui
ont développé la bonne harmonie entre les personnes coopé-
rant aux mêmes travaux, et qui ont assuré aux ouvriers le
bien-être matériel, intellectuel et moral.
L'histoire des quatre premières expositions peut donc se ré-
sumer en ces termes : le public a été satisfait, quand l'arène
ouverte k l'émulation des divers peuples a été élargie; il a
été déçu, lorsque l'une de ces solennités est restée dans les
limites de celle qui l'avait précédée.
DÉFAUTS DES EXPOSITIONS UNIVERSELLES TEMPORAIRES. S67
S 63. — Nécessite de rendre à l'avenir les expositions complètes.
Tout le monde comprend que le programme de 1 867, n ayant
plus Tattrait de la nouveauté, est désormais insuffisant. Bien
que beaucoup de personnes soient portées à croire que l'on
trouvera difficilement quelque chose à y ajouter, il y a lieu de
signaler divers compléments que le programme réalisé au
Champ de Mars peut utilement recevoir.
L'exposition des animaux vivants et des plantes en pleine
végétation peut prendre une extension profitable aux intérêts
de Tacclimatation et de Thistoire naturelle.
Le travail manuel réclame une représentation plus complète,
et toutes les productions de Tintelligence doivent trouver leur
place auprès de tous les chefs-d'œuvre de Tart.
Les spécimens relatifs à l'ethnographie et à l'amélioration
des rapports sociaux doivent compléter ce tableau de la vie
matérielle, intellectuelle et morale des peuples.
On peut affirmer, en un mot, que les organisateurs d une
nouvelle exposition universelle ne seront pas arrêtés par l'im-
possibilité d'étendre le cadre, déjà si large, qui a été rempli en
1867. Leur première préoccupation devra être, au contraire,
de le rendre véritablement complet. Mais l'extension du cadre
accroît les difficultés d'exécution ; et celles-ci sont déjà telles, que
beaucoup de personnes ne veulent plus croire au retour pos-
sible de ces concours internationaux.
s 6&. — Nécessité d*un grand emplacement.
Le développement des expositions universelles a eu pour con-
séquence naturelle une augmentation continue du nombre des
exposants et de la superficie qu'il a fallu mettre à leur dispo-
sition. Dans le tableau suivant, sont rappelés les chiffres con-
268
CHAPITRE IX. — AVENIR DES EXPOSITIONS.
cernant les quatre expositions internationales, qui ont atteint
d'assez larges proportions pour être considérées comme véri-
tablement universelles.
DÉSIGNATION
DBS BZP08ITI0N8 CHITEB8BLLB8.
NOMBRE
1>E8 BIPOSÂRTS
de
TOOnt lATIOll.
SUPERFICIE
du
TBBBAIfl OCCUPA.
Londres. i85i. Hvde-Park
1^,000
a6,ooo
So.ooo
5a,ooo
Mitres oarrÀ.
73,000
116,000
95,000
688,000
Parifl. i855. Ghamos-Élvsëes
Loadres. 1 86a , Cromwell road
Paris. i86'7. Ghamo de Mars
L'accroissement du nombre des exposants semble d'ailleurs
avoir toujours été entravé par l'insuffisance de l'emplacement.
Il a fallu prononcer des exclusions de plus en plus nombreuses
et imposer aux producteurs admis des restrictions d'espace
souvent regrettables. L'expérience du passé conduit donc à pré-
voir, pour une future exposition universelle, notablement plus
de 5 0,0 00 exposants et un emplacement supérieur à 700,000
mètres carrés.
s 65. — Impossibilité de trouver remplacement sufiisaot dans Tintérieur
des capitales.
La nécessité d'un si vaste emplacement fait naître, pour la
future exposition, une première difficulté. Déjà, aux trois ex-
positions précédentes, on a eu quelque peine à se procurer un
espace suffisant dans l'intérieur des deux capitales. En 1867,
lorsque, pour satisfaire à des réclamations multipliées, on a dû
ajouter une annexe de 220,000 mètres carrés aux 46 8,0 00
mètres carrés du Champ de Mars, c'est dans la banlieue de
Paris qu'il a fallu chercher le terrain. Ce n'est donc pas dans
DÉFAUTS DES EXPOSITIONS UNIVERSELLES TEMPORAIRES. 269
l'intérieur de Londres ou de Paris qu'on trouvera disponible
une surface de plus de 700,000 mètres. On ne saurait son-
ger à acquérir les terrains nécessaires aux conditions oné-
reuses qu on aurait k subir inévitablement en pareil cas. Il
faudrait donc renoncer à installer la nouvelle exposition uni-
verselle dans l'intérieur d une des deux grandes capitales où
ont eu lieu les expositions précédentes '^'.
5 66. — Disproportion entre l'importance de l'entreprise et le temps employé
h la préparer.
L'extension du plan des expositions universelles rend plus
évident chaque fois un des défauts essentiels de ces entreprises.
Dans la forme périodique qui leur est propre, chacune d'elles
est une œuvre de plus en plus vaste qu'il faut exécuter en un
court délai et pour une durée éphémère. Ainsi, en quelques
mois, il faut organiser une administration temporaire dont les
éléments sont mal préparés et se trouvent avec peine. Cette
administration improvisée doit néanmoins suffire à une tâche
qui réclame une grande somme de travail, et qui change de
nature à mesure que l'entreprise avance. La multiplicité des
questions qui se présentent à la fois excède bientôt les efforts
des personnes qui s'occupent de l'organisation générale. Les
chefs des principaux services, absorbés par des devoirs in-
nombrables dont l'urgence n'admet aucun délai, ne peuvent
établir entre eux le concert qui doit présider à une œuvre si
complexe, dont toutes les parties se tiennent si étroitement.
La précipitation d'un pareil travail a même parfois compro-
mis la santé et la vie des personnes qui y ont pris part.
'^ A Londres, où de vastes cultures où le régime de Toctroi a couveKlaban*
sont contignës aux dernières constnic- lieue d'une multitude d'habitations, il y
tions urbaines, il n y a qu'une difficulté aura impossibilité absolue.
D»i«sant de Téloignement rv^latif. A Paris,
270 CHAPITRE IX. — AVENIR DES EXPOSITIONS.
En outre, le temps ne permet jamais de réaliser complète-
ment les plans, même les mieux arrêtes. C'est ainsi qu'en 1867
on dut, en ce qui concernait le bâtiment principal, renoncer
h mettre entièrement à exécution les projets qui avaient été
adoptés. L'expérience des expositions antérieures a démontré
les inconvénients d une construction uniforme, recouvrant tous
les produits sans tenir compte de leur diversité infinie. Au lieu
d'adapter des constructions légères et variées à la nature des
objets qu'il faut abriter, on élève une sorte de monument ba-
nal, capable de recevoir en chaque lieu les pièces les plus vo-
lumineuses. Ne pouvant donner à l'édifice le mérite d'une
heureuse appropriation à la nature des choses, les organisa-
teurs s'appliquent à frapper par des dimensions exagérées les
regards du public, et grèvent inutilement les finances de l'en-
treprise.
Convaincue des vices de ce système, la Commission impé-
riale de 1867 avait préparé un plan tout différent, mais qui
exigeait une entente préalable entre les exposants de chaque
section, pour établir le long des voies générales de circulation
des constructions variables selon les besoins. On n'a pas eu
le temps d'établir cette entente. On a craint de ne pas être
prêt à l'époque indiquée; et il a fallu se résigner à construire
encore une de ces vastes halles que l'on pouvait être certain
d'achever dans le délai voulu.
Ces inconvénients, qu'on a subis encore en 1867, avaient été
plus marqués aux trois expositions précédentes, dont les tra-
vaux préparatoires avaient été commencés trop tardivement. En
un mot, le temps a toujours manqué pour mûrir le plan géné-
ral de l'entreprise. Les exposants eux-mêmes viennent ajouter
aux difficultés de cette situation, d'abord par leurs hésitations
et par leurs incertitudes, puis par leurs demandes exagé-
DÉFAUTS DES EXPOSITIONS UNIVERSELLES TEMPORAIRES. 271
rées d'espace. Les renonciations tardives de plusieurs d'entre
eux sont une autre source d'embarras : elles ont pour consé-
quence un remaniement considérable des plans de détail au
dernier moment, lorsqu'il serait le plus nécessaire d'être fixé
et de procéder sans entraves à une rapide exécution. Ces re-
maniements de la dernière heure entraînent une déperdition
de main-d'œuvre et des dépenses énormes qu'il faudrait éviter.
En résumé l'expérience des expositions antérieures enseigne
que, pour préparer une nouvelle entreprise de ce genre, ce ne
serait pas trop d'une période de six ou huit ans, c'est-à-dire
qu'il faudrait autant d'années environ de travaux préparatoires
que l'exposition pourrait compter de mois. Il y a là une dis-
proportion choquante entre le temps d'élaboration et la durée
de l'entreprise.
S 67. — Rëpngnançe des iotëressës à commencer à temps les travaux
de chaque exposition.
Les organisateurs d'une exposition, même s'ils disposaient
du délai nécessaire pour la préparer, rencontreraient une dif-
ficulté nouvelle. Les producteurs , aussi bien que les gouverne-
ments dont le concours est indispensable, ont toujours répugné
à se préoccuper si longtemps d'avance d'une solennité éphé-
mère. Les intérêts et les besoins de chaque jour l'ont emporté
sur des prévisions à longue échéance. Après avoir donné ren-
dez-vous aux visiteurs des divers pays à une date fixe, on a tou-
jours perdu un temps précieux, et l'on a préparé ainsi la re-
grettable précipitation des derniers mois. Lorsque enfin les
organisateurs de l'entreprise commencent leurs pénibles tra-
vaux , et s'efforcent de réparer le temps perdu , ils ne trouvent
pas chez les exposants le concours qui leur serait nécessaire.
\jo\n de se croire obligés d'être prêts au jour indiqué « un
272 CHAPITRE IX. — AVENIR DES EXPOSITIONS.
grand nombre tiennent à exposer tardivement, afin d'ëviter la
poussière des travaux d'installation et les risques qui en peu-
vent résulter. Quelques-uns même semblent être mus, dans ces
retards calcules , par le désir de dérober à leurs concurrents la
vue de leurs produits, ou encore de tirer parti de ce qui peut
être exposé par des rivaux plus exacts. La commission qui
préside à ces travaux précipités d'installation a donc la mission
presque impossible de tenir envers le public un engagement
qui ne dépend pas d'elle seule, et que des milliers de volontés
particulières s'étudient à éluder. Cependant les visiteurs sont
fidèles au rendez-vous donné; ils arrivent au jour dit, tenant à
honneur d'assister à l'ouverture , et disposés à payer d'un haut
prix cette faveur. Leur déception n'en est que plus bruyante :
dès lors se répand partout la nouvelle que rien n'est prêt et
qu'il faut différer sa visite. Ainsi le succès de l'entreprise est
compromis gravement dès le début, et parfois d'une manière
définitive. C'est là une difficulté immense; la Commission im-
périale de 1 867 ne l'a levée qu'au prix des plus pénibles efforts.
Cette difficulté grandira, dans une nouvelle exposition, pro-
portionnellement à l'extension qu'on lui aura donnée, et les
mêmes embarras donneront lieu aux mêmes mécomptes.
S 68. — Disproportion entre la grandeur de la dépense et la durée du résultat.
Difficiles à préparer, peu propres à satisfaire les exposants
et les visiteurs, les expositions universelles entraînent, en outre,
par leur durée temporaire et leur périodicité, des dépenses
toujours croissantes; il faut recommencer chaque fois une
œuvre analogue à celle qui a été détruite quelques années
auparavant. Une future exposition ne retrouvera plus rien
des travaux exécutés en 1867, au prix de frais énormes. Plus
l'entreprise sera vaste, plus les dépenses qu'elle exigera se-
DÉFAUTS DBS EXPOSITIONS UNIVERSELLES TEMPORAIRES. 27S
ront considërables. On ne pourra guère demander aux gou-
vernements ni aux villes des subventions proportionnées à de
pareilles prévisions, et il sera plus que jamais nécessaire de
faire appel à des souscriptions publiques volontaires. Pour
les obtenir, il faut offrir aux souscripteurs l'espoir de recou-
vrer leurs avances. On ne peut donc accroître les dépenses
quen raison des recettes probables; mais ces dernières ne
sauraient guère s'élever au-dessus du chiffre qu'elles ont atteint
en 1867, si l'exposition ne reste ouverte au public que durant
quelques mois. Il ne faut pas espérer, d'ailleurs, qu'on puisse
augmenter le tarif des droits d'entrée sans diminuer la clien-
tèle, et par suite le produit de ces droits. Il semble donc fort
difficile, dans une exposition nouvelle, de faire face aux dé-
penses qu'il y a lieu de prévoir si, comme par le passé, l'on
restreint à un court délai la perception des revenus de l'entre-
prise.
Les organisateurs des expositions ne souffrent pas seuls de
ces mauvaises conditions financières; les exposants ont à sup-
porter des frais d'installation qui se renouvellent inutilement
d chaque exposition et qu'on ne peut amortir en quelques mois.
Ces frais sont d'autant plus lourds que, dans la précipitation
des dernières semaines, la main-d'œuvre renchérit en dehors
de toutes les prévisions, et que les exposants sont alors entiè-
rement à la merci des entrepreneurs et des ouvriers. La dis-
proportion des dépenses avec le résultat qu'on en peut espé-
rer est un des traits inhérents aux expositions; l'étendue plus
grande donnée à l'entreprise ne fera que l'accuser plus for-
tement.
18
27/1 CHAPITRE IX. — AVENIR DES EXPOSITIONS.
S 6g. - • Disproportion colie renseignement offert au public et lutilttë
qu il en retire.
La durëe limitée des expositions compromet encore d'une
manière regrettable d'autres avantages qu'on en a surtout
attendus. Le rapprochement de tant de produits, le spectacle
comparatif de tant de faits concernant les méthodes de pro-
duction et les rapports sociaux, semblent devoir offrir au pu-
blic une source toute spéciale d'enseignements. Mais lexpë-
rience a montré que cet espoir est déçu faute de temps. Il
faudrait pouvoir, dès l'ouverture de l'exposition, fournir aux vi-
siteurs des catalogues et des guides remplis de renseignements
utiles et exacts, des leçons et des démonstrations faites par
des hommes instruits dans chaque genre d'industrie et con-
naissant parfaitement les objets exposés ; il faudrait enfin assu-
rer à chacun le loisir de visiter l'exposition dans toutes ses par-
ties, sans être entraîné dans un tourbillon de curieux qui rend
l'étude presque impossible. Plus l'entreprise est vaste et s'em-
pare de la faveur publique, moins ces conditions se réalisent.
L'arrivée tardive des documents, surtout de ceux qui concer-
nent les nations étrangères, les hésitations et les changements
des exposants rendent la rédaction du catalogue très-difficile.
D'un autre côté, les hommes d'étude, au milieu de l'affluence
de visiteurs que provoquent ces solennités temporaires, peu-
vent à peine trouver chaque jour deux heures pendant les-
quelles un examen attentif soit possible. Jamais, en si peu de
temps, ils n'ont pu suffire à observer les faits innombrables
momentanément offerts à leurs méditations. C'est tout au plus
s'ils parviennent enfin à se reconnaître dans cette immense
réunion d'objets instructifs le jour où ils ont le regret de les
voir se disperser.
DÉFAUTS DES EXPOSITIONS UNIVERSELLES TEMPORAIRES. 275
S 70. — En invitant chaque peuple à présenter ses produits accessoires avec ses pro-
duits fondamentaux, les expositions servent mal les intérêts du commerce.
L enseignement destine au public n'est pas le seul but des
expositions; elles devraient avoir sur les relations commerciales
une influence considérable. Mais lobligation de satisfaire à
ces deux intérêts, dans un temps limité, compromet le second
aussi bien que le premier. Chaque peuple, périodiquement
convoqué à ces concours internationaux, veut y faire connaître
tout ce qu'il produit; il craint de laisser ignorer quelqu'une de
ses industries, quelque modeste qu'elle soit. Ainsi une grande
quantité d'objets de consommation locale viennent prendre la
place qu'auraient plus utilement remplie des produits dignes
d'être offerts au commerce international. Au fond, chaque
peuple ne devrait exposer que ce qu'il excelle k produire et
ce que les autres peuples peuvent lui acheter. Les visiteurs
qu'appellent les besoins commerciaux se préoccupent unique-
ment de ces produits fondamentaux, dont les échantillons ne
sont jamais assez variés pour eux; ils regrettent avec raison
de leur voir disputer la place par des produits accessoires qui
arrêtent les yeux, sans ofl'rir de véritable intérêt.
(71.- • Les expositioas rapprochent beaucoup d'hommes, sans grand profit social
et non sans inconvénients.
Le double caractère théorique et pratique des expositions
leur assure le privilège de rapprocher beaucoup d'hommes
le nalionalilé difi*érente, voués à l'étude ou engagés dans le
maniement des afl*aires. Aucune autre solennité n'oiïre une pa-
reille occasion, et cependant, jusqu'ici, ce contact, qui semble
devoir être si utile, est demeuré à peu près stérile. Chaque expo-
sîtioD passe comme une crise de travail et de curiosité. Absorbés
iB.
276 CHAPITRE IX. — AVENIR DES EXPOSITIONS.
par les soins multiples d'une organisation difficile, et par leurs
devoirs administratifs et financiers, les membres des diverses
commissions nationales n'ont pas un instant de loisir pour éta-
blir des relations utiles avec leurs collègues des autres nations.
Quant aux visiteurs, ils n'ont pas plus le temps de se rencontrer
que de voir suffisamment ce qu'ils sont venus chercher parfois
de fort loin. Chacun est bientôt rappelé chez lui, et l'occasion
momentanément offerte a échappé sans retour prochain. Mais,
outre que ce rapprochement de beaucoup d'hommes ne donne
pas tout le profit social qu'on pourrait espérer, il produit
encore de notables inconvénients. Les expositions universelles
ne durent ordinairement que six ou sept mois, et ce n'est guère
que pendant quatre mois que les visiteurs arrivent en grand
nombre. Cette affluence simultanée renchérit les logements,
la nourriture et les transports; elle rend la vie peu commode
pour les étrangers, en même temps qu'elle jette le trouble
dans l'exislence des habitants de la cité.
S 7s. — losuflIsaDce de la publicité qui attire les exposants et les visiteurs.
Les expositions universelles, malgré l'éclat qu'elles ont jeté,
sont loin d'avoir été suffisamment connues de tous et en tous
lieux. Après l'ouverture, et presque jusqu'au terme de leur
durée, se produisent de nouvelles demandes d'exposer. Chaque
jour révèle à un nouveau producteur, plus ou moins éloigné
ou étranger aux bruits du monde, l'existence de la solennité
où il aurait intérêt à figurer. Mais Tépoque de la clôture ar-
rive; il est déjà trop tard. De même beaucoup de personnes se
seraient décidées à venir visiter l'exposition, qui n'ont jamais
connu son existence; beaucoup encore, trop peu renseignées
sur l'intérêt qu'elle pouvait offrir, ne le comprennent et ne
songent à se déplacer qu'au moment où elle ferme. En un
DÉFAUTS DES EXPOSITIONS UNIVERSELLES TEMPORAIRES. 277
mot, la publicité qui attire les exposants et les visiteurs s'ao
croît notablement pendant l'exposition et grandit précisément
vers Tépoque où elle devient sans objet. Le jour de la clôture,
tout ce qu on a obtenu à cet égard est aussitôt perdu. Quel-
ques années plus tard, il faudra recommencer pour une nou-
velle entreprise , qui prendra fin aussi lorsqu'elle commencera
à être connue.
s 73. — Dur^ insuffisante de la poblicité crëëe en faveur des exposants.
Les mêmes inconvénients naissent pour les exposants eux-
mêmes de la durée temporaire des expositions. Si une telle en-
treprise conquiert à peine une publicité suffisante , à plus forte
raison les exposants qui y prennent part ne s'emparent-ils que
lentement de lattention publique; et, une fois qu'ils y sont
parvenus , leur plus grand intérêt serait de conserver un tel élé-
ment de succès. Ce serait le prix légitime des efforts et des dé-
penses qu'entraîne l'exposition. Rien n'est plus funeste que d'in*
terrompre une publicité naissante, et tous les sacrifices seraient
acceptés pour la continuer. C'est précisément pour remédier
k cet inconvénient des expositions universelles que les expo-
sitions partielles vont se multipliant d'année en année, sans
épuiser la faveur publique ni lasser le zèle des exposants.
Malgré des embarras toujours renaissants, des frais toujours
nouveaux, au milieu des soucis de leurs afi*aires privées, les
producteurs vont de ville en ville montrer au public ce qu'ils
ont intérêt à lui faire connaître. Ils arrivent ainsi, par des
combinaisons extrêmement onéreuses, à exposer d'une façon
permanente, en dépit du caractère temporaire qui est propre
aux expositions.
278 CHAPITRE IX. — AVENIR DES EXPOSITIONS.
S 7/1* — - La nécessite de stimuler chaque fois la curiosité par des contrastes
est pour les expositions une cause de faiblesse.
La përiodicitë des expositions et ia courte durée de chacune
d'elles font naître le besoin de stimuler chaque fois la curiosité
des visiteurs. Au lieu d'entretenir par des perfectionnements pro-
gressifs Tattention éveillée une première fois, il faut, à chaque
solennité, imprimer une secousse à l'opinion publique, et triom-
pher des souvenirs qu'ont pu laisser les expositions précédentes,
en faisant quelque chose de nouveau qui offre l'attrait de Tin-
connu. Il en résulte que, plus une exposition a été bien conçue
et heureusement exécutée, plus il y a de difficultés à en en-
treprendre une nouvelle. Si l'on suppose même que l'on soit
arrivé au meilleur plan et aux meilleures mesures d'organisa-
tion, il faudra, sous peine de trouver le public indifférent,
changer encore ce plan et ces mesures à l'exposition suivante;
mais ces changements ne seront plus que des atteintes aux vé-
ritables dispositions qu'on aurait dû suivre, et dès lors le be-
soin de piquer la curiosité publique par des contrastes devient
une véritable cause de décadence.
s 75. — La coïncidence fortuite des calamités publiques et des expositions
est toujours pour ces solennités un danger imminent.
Le résultat de tant de travaux et de tant de dépenses est
d'ailleurs soumis à toutes les chances des événements exté-
rieurs. En organisant une exposition universelle, il est impos-
sible de compter avec sécurité sur le succès le mieux préparé.
Un événement public important, une guerre, une épidémie,
peuvent tout à coup ruiner tous les projets, faire échouer l'en-
treprise et rendre stériles les sommes dépensées et les efforts
faits pour assurer la réussite.
MUSEES GÉNÉRAUX ET COMMERCIAUX. â79
CHAPITRE X.
REMPLACEMENT DES EXPOSITIONS TEMPORAIRES PAR DES EXPOSITIONS
PERMANENTES, DITES MUSÉES GENERAUX OU COMMERCIAUX.
S 76. — Restées nécessaires, mais devenues très-difficiles sous leur ancienne forme,
les expositions doivent être continuées sous une forme nouvelle.
Les difficultës énuDiérëes dans le chapitre précédent sont
telles, que les expositions sont devenues, sous leur ancienne
forme, d une exécution très-difficile. Faut-il donc renoncer à
cette institution, qui a rendu des services si importants au
commerce, à l'industrie et aux arts?
Plusieurs personnes s y résigneraient sans regret; elles
croient qu'il est impossible de surpasser et même d'égaler le
succès de la dernière exposition; elles se persuadent que les
efforts et les sacrifices qu'elle a coûtés ont découragé pour ja-
mais les producteurs de prendre part a des concours de ce
genre. Ces personnes commettent une grande erreur. Elles
oublient que dans peu d'années aura surgi une nouvelle série
d'industriels ou d'artistes qui voudront, eux aussi, se produire
à la publicité. Ceux mêmes qui ont participé à la lutte, sans
y remporter les premières récompenses ^ sont impatients de
prendre leur revanche, et méditent déjà de nouvelles combi*
naisons pour triompher de leurs émules plus heureux.
La publicité est le premier besoin des producteurs, et il
n^en est pas qui respecte mieux leur dignité que celle d'une
exposition. Cette nécessité est tellement sentie de tous les inté-
resses, qu'au lendemain de la solennité de 1867 les expositions
ont surgi de tous côtés. D'après une enquête incomplète entre-
prise k ce sujet, on n'en comptait pas, en 1868, moins do
vingt-huit pour l'Europe {^ 1 a ).
280 CHAPITRE X. — AVENIR DES EXPOSITIONS.
En rësumë, s'il est vrai que les expositions, telles qu'elles
ont été réalisées jusqu'ici, ont fait leur temps, il ne Test pas
moins qu'elles répondent à un besoin réel auquel les gouver-
nements ne peuvent refuser leur attention. On se trouvera donc
conduit à les continuer, mais sous une forme nouvelle, qui évite
leurs défauts et conserve leurs avantages.
s 77. — Le caractère lemporaire des expositions est la source commune
de leurs défauts.
Les défauts des expositions universelles tiennent tous à leur
caractère temporaire. Il suffit, pour s'en convaincre, de se re-
porter à l'analyse qui en a été faite au chapitre ix.
C'est parce qu'elles sont temporaires qu'elles exigent des
efforts excessifs pour la conception, l'organisation et l'aména-
gement. Eu égard à leur faible durée, elles ne donnent pas le
temps d'amortir les dépenses, et ne peuvent porter qu'une
partie de leurs fruits au point de vue de l'enseignement, de la
publicité et des relations internationales. Enfin elles ne com-
portent pas des revenus assez considérables, en compensation
des sacrifices qu'elles exigent.
Le remède à ces défauts est tout indiqué : le bon sens pu-
blic l'a déjà pressenti à la clôture de l'Exposition de 1 867 : c'est
la permanence.
s 78. — La permanence, qui corrige les défauts des expositions universelies,
n*exclut aucun de leurs avantages.
La permanence corrige les défauts tenant au caractère tem-
poraire des expositions; elle rend vraiment féconds la publicité,
l'enseignement et le rapprochement des hommes; elle permet,
par les facilités d'amortissement qu'elle doune, des dépenses
très-importantes de premier établissement. Mais n'exclut-elle
MUSÉES GÉNÉRAUX ET COMMERCIAUX. 281
pas d'autres avantages, qui ont fait la force et le succès des
expositions universelles? Le public, qui veut du nouveau, et qui
ne se presse jamais tant dans les lieux de réunion que la veille
de leur fermeture, ne se lassera-t-il pas d'un spectacle perma-
nent, et du local toujours le même où il lui sera offert? Les pro-
ducteurs, n'étant plus stimulés par Tattrait des récompenses,
consentiront-ils à se déplacer? L'exposition permanente ne de-
viendra-t-elle pas comme un bazar monotone, où rien n'aiguil-
lonnera la curiosité?
Ces objections ne résistent pas à un sérieux examen de la
question. La permanence, et c'est là un de ses mérites, ne sa-
tisfait pas cette curiosité stérile et inquiète qui ne veut plus de
ce qui est bien, et demande autre chose pour le simple plaisir
de changer; mais elle n'exclut pas l'attraction de la nouveauté
légitime, qui respecte les améliorations acquises, et elle peut
Taccepter comme une des conditions de son programme; elle
n'exclut pas davantage le stimulant puissant du jury des récom-
penses, et elle doit lui faire une place dans son organisation.
La permanence, en supprimant les défauts des expositions,
ne supprimera pas en même temps ce qui les fait vivre. Grâce
à des institutions qui vont faire l'objet des développements
ultérieurs (chap. xi à xiv), elle peut, au contraire, conserver
tous les avantages des expositions, et en créer même qui sont
inconnus jusqu'ici.
S 79. — Les expoeitions permanentes peuvent exister sons deux formes :
ies musées généraux et les musées commerciaux.
Les institutions permanentes, qui semblent appelées à rem-
placer les expositions périodiques, peuvent affecter deux formes
différentes.
Si elles sont complètes, conformément à la tendance des
282 CHAPITRE X. — AVENIR DES EXPOSITIONS.
expositions universelles (S 63), il est difficile de les établir
dans rintérieur des grandes villes (S 65). L'emplacement
considérable qu'elles exigent, les dépenses énormes qu'elles
entraînent, le concours qu'elles réclament d'un grand nombre
d'hommes, en font de vastes entreprises, qui ne peuvent être
installées que dans une banlieue rurale, à proximité d'une ca-
pitale et reliées à cette capitale par de puissants moyens d'accès
(S io6 à io8). Sous cette forme, on peut les désigner par le
nom de Musées généraux.
Le défaut d'espace ne permet de faire dans une capitale que
des expositions restreintes ; mais de telles expositions peuvent
rendre encore de grands services , si elles sont conçues et orga-
nisées de façon à répondre aux besoins bien constatés du com-
merce, et à offrir une représentation abrégée, mais exacte, de
tous les pays. Elles sont décrites ci-après (chap. xiv), avec
cette seconde forme, sous le nom de Musées commerciaux,
s 8o. — Les essais d'exposition permanente tentés en France et en Angleterre
ne prouvent rien contre les musëes généraux ni contre les musées commerciaux.
Ce n'est pas d'aujourd'hui seulement qu'on a aperçu les dé-
fauts de la périodicité des expositions, et qu'on a songé à les
corriger par la permanence.
Le Palais de cristal, qui avait abrité l'exposition anglaise
de i85i, ne pouvait être conservé dans son emplacement pri-
mitif d'Hyde-Park. Mais, comme on répugnait à le détruire, on
prit le parti de le démonter et de le transporter à Sydenham,
à 9 kilomètres au midi de Londres. Là, placé au milieu d'un
vaste parc, il renferme des produits manufacturés, des collec-
tions d'histoire naturelle , des reproductions de l'architecture de
divers pays et de diverses époques , enfin de magnifiques jar-
dins. Si cette belle entreprise n'a pas eu un plus grand succès.
MUSÉES GÉNÉRAUX ET COMMERCIAUX. 283
il faut Tattribuer à ce qiie le plan n'a pas ëté conçu, de façon à
donner une satisfaction assez complète aux intérêts des arts et
de rindustrie, ni à fournir un aliment suffisant à la curiosité
et à rinstruction du public.
Les Anglais ont adopté le même parti pour leur édifice
de 1862, dont la portion métallique vient d'être remontée
dans le parc d'Alexandra, au nord de Londres. Les regrets
unanimes qua inspirés, en 1867, aux commissaires étrangers
la destruction de l'œuvre à laquelle ils avaient coopéré, ont
décidé une compagnie anglaise à installer, dans ce nouveau
palais d'Alexandra , une exposition ethnographique permanente.
En France, une tentative d'exposition permanente a eu lieu
vers 1863, et elle a malheureusement échoué avec un tel
bruit, qu'elle a inspiré à beaucoup de personnes des préjugés
persistants contre l'idée elle-même. 11 est juste pourtant de
reconnaître que l'insuccès tient, non au principe, mais à l'ap-
plication qui en a été faite, et surtout à l'insuffisance de l'or-
ganisation financière , qui n'a même pas permis de mener l'en-
treprise jusqu'à l'ouverture de l'exposition.
En résumé, ces diverses tentatives ne prouvent rien contre
la permanence. Elles démontrent, au contraire, qu'elle constitue
un besoin pressenti depuis l'origine des expositions univer-
selles. La permanence n'attend, pour réussir et porter ses
fruits, que cette bonne organisation, sans laquelle les meilleures
idées restent toujours stériles, et qui est surtout essentielle au
succès de tout principe nouveau.
284 CHAPITRE XI. - AVENIR DES EXPOSITIONS.
CHAPITRE XL
CARACTÈRES ET AVANTAGES DES MUSÉES GENERAUX.
t 9
S 81. — Les Musées généraux doivent comprendre tout ce qu'il y a intérêt,
pour les producteurs à exposer, et pour les visiteurs à connaître.
Les expositions ont ëtë jusqu'ici incomplètes, faute de temps
pour en élargir le cadre et satisfaire à toutes les convenances,
faute d'espace pour contenir un nombre plus considérable d'ob-
jets. Ces deux conditions ne manqueront pas aux Musées géné-
raux, qui constitueront une institution permanente, et qui ne
devront pas être nécessairement établis au sein même des capi-
tales. Dès lors, il sera possible d'y comprendre tous les produits
du travail, toutes les manifestations de l'intelligence humaine,
tout ce qui peut servir à faire connaître chaque peuple ou à ac-
croître sa production. Certains objets ont une valeur commer-
ciale; ceux qui les fabriquent ou qui les vendent ont intérêt à
les exposer. D'autres objets ont surtout une valeur scientifique ,
et ne sauraient toujours donner lieu à des transactions profita-
bles aux exposants; mais ils sont susceptibles de captiver l'atten-
tion des hommes spéciaux ou la curiosité du plus grand nombre.
On peut compter sur l'intérêt des producteurs pour réunir des
collections aussi nombreuses que possible des premiers; on ob-
tiendra les seconds en invoquant, au nom de la science, le zèle
des particuliers, des corporations ou des pouvoirs publics.
s 89. — Les Musées généraux comprendront quatre catégories principales
d'expositions.
Les Musées généraux comprendront d'une façon permanente
les produits qui répondent aux intérêts dont il vient d'être
CARACTÈRES DES MUSÉES GÉNÉRAUX. 285
question. Ces produits , dont la classification sera ultërieurement
indiquée (S 91), se rattachent à trois catégories principales :
Produits commerciaux qui sont l'objet de transactions in-
ternationales ;
Plantes et animaux à exposer dans l'intérêt de la science
ou de Tacclimatation ;
Manifestations destinées à faire connaître les travaux des
arts usuels, la culture des arts libéraux et les habitudes de la
vie sociale.
Si les Musées généraux évitent l'écueil signalé plus haut
(S 76), s'ils repoussent les innovations réclamées par un sté-
rile besoin de changement, ils doivent donner satisfaction,
dans une juste mesure, au besoin de nouveauté qui a, jus-
qu'ici, formé lattrait des expositions universelles, et susciter
périodiquement l'émulation salutaire d'un concours interna-
tional. On atteindra ce but en appelant, à des époques déter-
minées, toutes les nations du monde à exposer concurremment
certains produits. Ces expositions spéciales annuelles formeront
une quatrième catégorie d'expositions comprises dans les Mu-
sées généraux.
S 83. — 1'' cat^orie : Produite commerciaux qui sont l'objet de Iransactioos
internationales.
Nous avons vu (S 70) que, dans les expositions universelles,
les diverses nations exposent k la fois leurs produits fondamen-
taux et leurs produits accessoires. Elles tiennent toutes à hon-
neur d'être représentées, dans chaque classe , par quelques spé-
cimens. Bien que n'ayant rien de remarquable à faire connaître,
les exposants pensent que le jury voudra tenir compte k leur
pays de leurs efforts, et qu'une récompense d'un degré quel-
conque leur sera accordée.
286 CHAPITRE XI. — AVENIR DES EXPOSITIONS.
Il n'en sera pas de même dans la partie permanente des
Musées généraux. Ici il n y aura plus Tattrait des médailles
pour provoquer de stériles tentatives, et les charges qu'entraî-
nerait l'exposition de produits difficiles à vendre resteraient
sans compensation. On sera donc conduit à n exposer dans
cette première section que les produits commerciaux pouvant
donner lieu à des transactions internationales, c'est-à-dire ceux
qui se recommandent par leur utilité, par leur bonne fabrica-
tion ou par leur bon marché. La force des choses en exclura
généralement ceux qui ne sont pas d'un usage courant, ou qui
sont obtenus d'une façon trop imparfaite ou à des prix trop
élevés.
Cette partie du Musée ne comprendra pas seulement les
produits des arts usuels; elle recevra également les livres, les
tableaux, les statues et les autres produits des arts libéraux,
qui ne trouvent guère aujourd'hui, dans le monde civilisé, de
marchés convenables. Un splendide Musée, ouvert journelle-
ment près d'une capitale et fréquenté par les classes riches
du monde entier serait le meilleur marché pour ces objets de
science et d'art, que désirent vendre beaucoup de détenteurs ou
de producteurs. La réunion de ces objets constituerait en même
temps, pour chaque nation, une exposition fort attrayante.
S SU. — a* catégorie : Plantes et animaux à exposer dans rintërét de la science
et de Tacclimatation.
On a, pour la première fois, en 1 855 , ajouté au programme
des expositions universelles l'exposition des animaux et des
plantes (§ 63). Cette addition a été maintenue, en 1867, par
l'introduction de deux groupes spéciaux dans le système de
classification. En outre, on a consacré à ces groupes un espace
relativement considérable. L'ile de Billancourt a été aménagée
CARACTÈRES DES MUSÉES GÉNÉRAUX. 287
k Veffet de faire connaître par des concours de quinzaine les dif-
férentes races d'animaux (SS 16 et ^7), et, maigre Moigne-
ment et Imsuffisance des moyens de transport, cette partie de
l'Exposition a reçu plus de 200,000 visiteurs. Quant au Jardin
réservé pour les expositions d'horticulture, personne n'ignore la
faveur dont il a joui.
Il semble opportun de suivre la progression commencée et
d'aller même plus loin dans les Musées généraux. Combien de
plantes et d'animaux d'un grand intérêt n'ont pu, faute de
temps ou d'espace, figurer à l'Exposition de 1 867 ! Il serait fort
intéressant de les rencontrer à la suite des produits naturels,
car ils feraient connaître les parties utiles de la faune ou de la
flore des diverses régions. La science étudierait les espèces cu-
rieuses réunies par les soins des hommes spéciaux de toutes les
nations. L'art tirerait profit de celles de ces espèces qui sont
susceptibles de s'acclimater dans la région du globe où est
situé le Musée général. Enfin le Musée profiterait lui-même de
l'attrait que la vue des plantes et des animaux vivants exerce
sur les visiteurs.
s 85. — 3* calorie : Manifestations destinées à faire connaître les travaux des arts
usuels, la culture des arts libéraux el les habitudes de la vie sociale.
Si la première catégorie de produits est plus restreinte que
la catégorie correspondante des objets ordinairement compris
dans les expositions universelles, la troisième est, au contraire,
plus étendue. Elle renferme d'abord le travail des arts usuels,
tel qull a été exposé en 1867, mais sous une forme encore plus
complète et plus intelligible. Ainsi les machines, mises autant
que possible en mouvement, montreraient dans leurs détails
les procédés de fabrication. On chercherait à représenter la
plupart des industries manuelles, celles-là surtout qui sontca-
288 CHAPITRE XI. — AVENIR DES EXPOSITIONS.
ractéristiques pour une nation ou pour une province. La vente
des produits fabriqués sous les yeux des visiteurs, vente qui eut
un si grand succès en 1867 (S Uo), notamment dans les sec-
tions orientales, ajouterait à l'attrait de l'ensemble, et contribue-
rait, avec l'aide des subventions accordées par les différents pays ,
à assurer le succès de ce genre de représentation. On compren-
drait très-utilement dans la même catégorie les inventions ré-
cemment introduites dans les instruments et les procédés de
travail, de façon à en dresser le bilan annuel et à offrir aux
inventeurs la publicité dont ils ont tant besoin et qu'il leur est
si difficile et si coûteux de se procurer aujourd'hui.
Les matières premières, séparées jusqu'ici des travaux qui
les élaborent, seraient plus convenablement placées dans la
même galerie. Rapprochées à la fois de l'opérateur et du pro-
duit, elles contribueraient plus efficacement à l'instruction des
visiteurs.
Les arts libéraux n'ont été représentés, jusqu'à ce jour, que
d'une manière insuffisante ; il serait désirable d'en faire com-
prendre les applications. Tel est le cas pour les instruments
ou les œuvres de l'art musical et pour les produits relatifs aux
sciences ou à l'enseignement, dont la signification échappe au
public, si l'on se borne à les lui montrer sans explications. Des
conférences permettraient d'en faire connaître le principe, le
mode de construction et l'emploi. En outre, elles retraceraient
l'histoire des arts et elles en constateraient la décadence ou le
progrès. A l'appui de semblables études, le Musée général com-
prendrait une collection d'objets ou de modèles analogues à ceux
qu'offrait la galerie de l'histoire du travail en 1867, c'est-
à-dire les produits que nous ont légués les siècles passés.
Enfin, il y a lieu de donner suite, en les développant encore,
aux manifestations dont les comités d'admission du dixième
CARACTÈRES DES MUSÉES GÉNÉRAUX. 289
groupe et le jury du nouvel ordre de récompenses ont pris
Finitiative en 1867 avec tant de succès. Un Musëe général com-
prendra utilement ce qui a trait aux habitudes de la vie chez
chaque peuple, et surtout ce qui est relatif à l'amélioration
des rapports sociaux dans les ateliers de travail. Dans ce groupe,
doivent trouver place les bibliothèques et les tableaux ethno-
graphiques, les documents relatifs aux faits d'harmonie et de
bien-être des populations; il semble même qu'autour du com-
missariat de chaque pays devraient être groupées les salles de
conversation et de conférence , où les hommes de ce pays pour-
raient se rencontrer et échanger leurs idées (8 127).
s 86. — &* catégorie : Expositions spéciales annuelles.
Si les objets ayant un caractère commercial peuvent seuls
figurer dans la première catégorie susmentionnée (S 83), il est
intéressant et utile de voir à certaines époques, pour telle ou
telle branche d'industrie, l'état de la production chez tous les
peuples. Les concours périodiques, partiels quant aux objets,
universels quant aux exposants de chaque spécialité, aurait, en
outre, l'avantage de satisfaire ce besoin de variété qu'éprouve
le public. Cette variété serait fort marquée assurément dans
l'exposition permanente, qui se renouvellerait sans cesse par
i apparition des nouveaux produits ou des récentes inventions;
mais elle serait encore plus prononcée dans les expositions spé*
ciales annuelles. Grâce à cette organisation , le Musée général
serait à la fois stable et mobile comme la production elle-même.
Les Etats européens ont pour production principale les objets
manufacturés; les autres fournissent surtout des matières
premières. Cependant chaque peuple fait de constants efforts
pour se suffire a lui-même; et les concours périodiques des
Musées généraux seraient éminemment utiles pour mettre en
»9
290 CHAPITRE XL — AVENIR DES EXPOSITIONS.
lumière le résultat de ces efforts. En un cycle de quelques
années, apparaîtraient successivement l'agriculture, l'horticul-
ture, les machines, les minéraux et la métallurgie, les tissus,
les meubles, et en général les arts usuels et les arts libéraux
de tous les peuples. Les diverses nations occuperaient suc-
cessivement la place importante. On ne verrait pas toujours
les mêmes pays absorber, à peu près dans le même ordre, le
même nombre de récompenses. Beaucoup auraient la satisfac-
tion de voir proclamer tour à tour leur supériorité, soit qu'elle
résulte des dons de la nature, soit qu'elle se présente comme
une conquête de l'esprit humain.
L'institution des récompenses aurait ici sa vraie place. Dans
les expositions universelles , les jurés , comme les autres coopé-
rateurs, voient croître la difficulté de leur tâche, à mesure que
l'entreprise s'étend. D'une part, en effet, le nombre des pro-
duits à examiner est tellement considérable que, malgré la di-
vision du travail, les décisions sont trop précipitées, en même
temps qu'elles se font trop attendre ; d'autre part , il faut céder,
dans une certaine mesure, à des considérations en quelque
sorte politiques, et donner satisfaction à tous les pays en leur
attribuant, dans l'ensemble, un minimum de récompenses.
Au contraire, dans les concours restreints des Musées géné-
raux, l'examen des produits serait facile , et les verdicts du jury
fieraient médités. Un pays se consolerait de n'avoir, dans une
branche de travail , qu'un petit nombre de récompenses par l'es-
poir d'en obtenir un plus grand nombre dans une autre spé-
cialité.
S 87. — Les Musées gënëraux peuvent prospérer à Textérieiir des capitales.
Les expositions temporaires ne peuvent avoir lieu que dans
des centres de population. En effet, c'est là seulement qu'elles
CARACTÈRES DES MUSÉES GÉNÉRAUX. 291
trouvent, à uq moment donne, les ressources dont elles ont
besoin , notamment : un nombre considérable d'ouvriers pour la
construction de Tédifice et pour Tinstallation des produits , des
moyens commodes de transport, les logements et les approvi-
sionnements, les distractions nécessaires aux visiteurs , dont Tin-
fluence est elle-même indispensable au succès de l'entreprise.
Il en serait autrement d'une création permanente qui pour-
rait compter sur l'aide du temps. Le Musée général, placé
k l'extérieur de la capitale, devrait être rattaché à celle-ci par
un chemin de fer, qui ferait en quelque sorte du Musée un
nouveau quartier. La plupart des étrangers ou des indigènes,
tout en habitant la capitale , visiteraient le Musée général aussi
facilement que les Parisiens visitaient, en 1867, l'Exposition
du Champ de Mars. Ceux qui voudraient faire une étude plus
assidue trouveraient des hôtels convenables dans la nouvelle
ville qui se fonderait bientôt autour du Musée.
s 88. — La permaneoce des Musées généraux compense les charges d'établissement.
Etablis dans ces conditions, les Musées généraux entraîne-
raient des dépenses beaucoup plus considérables que celles
des expositions; mais ce supplémentde charges serait largement
compensé par les avantages dérivant de la permanence.
Un Musée général pourrait répartir sur un grand nombre
d^années Tamortissement des ses frais de premier établissement.
Le temps dont on disposerait permettrait, en outre, avec les
dépenses données, d'obtenir des constructions mieux faites, des
installations plus soignées, et, en général, un service meilleur.
S 89. — La penoanence donne Tefficacité désirable à renseignement, è la publicité
et an rapprocbement des bommes.
Dans une exposition universelle on n'a pas le temps de voir,
«y-
292 CHAPITRE XL— AVENIR DES EXPOSITIONS.
encore moins celui d'ëtudier. Dans un Musëe gënëral, au con-
traire, on pourrait examiner à loisir les produits exposés et
suivre sur place les explications données par les ouvrages spé-
ciaux, par les exposants ou des professeurs; on aurait, en outre,
dans le catalogue, un moyen d'information très-supérieur au do-
cument incomplet dont on a dû se contenter jusqu'à ce jour. Il
est absolument impossible, quelque effort que Ton fasse, d'ob-
tenir en temps utile des exposants, quand leur nombre s'élève
à 5o,ooo, les renseignements nécessaires à la confection d'un
bon catalogue. On a été, à cet égard, dans les expositions an-
térieures, placé entre deux systèmes : publier au commence-
ment un catalogue inexact, ou bien publier à la fin un cata-
logue complet. L'Angleterre a toujours suivi le premier système;
en 1 86 2 et 1 867, la France l'a suivi également, et de tous les
catalogues , le sien a paru le premier, le jour même de l'ou-
verture. Les autres puissances ont, en général, adopté le se-
cond système; c'est à l'époque de la clôture qu'ont paru les
listes d'exposants et leurs notices.
De ces deux systèmes, le dernier est le moins satisfaisant;
mais le premier n'est pas irréprochable. Il est évident que le
catalogue d'un musée permanent pourrait être fort exact. Il
pourrait même constituer une publication du plus haut intérêt.
Rédigé sans précipitation, à l'aide des renseignements fournis
par les hommes compétents de tous les pays, il contiendrait la
nomenclature exacte des producteurs et des produits, ainsi que
des notices annexes sur les établissements importants, sur
les industries diverses, sur les forces productives des nations.
Il serait certainement ainsi la source d'informations la plus
complète que l'on puisse trouver sur l'ensemble des manifesta-
tions de l'activité humaine; il en offrirait, à un moment donné,
le tableau fidèle et la mesure exacte ; il marquerait k la fois
CARACTÈRES DES MUSÉES GÉNÉRAUX. 393
les progrès réalises par les producteurs et les progrès qui sont
en voie de s accomplir.
Il ne resterait plus à faire paraître à jour fixe que le cata-
logue de Texposition spéciale annuelle; mais l'exemple du ca-
talogue de la section française de 1 862 et des catalogues d'agri-
culture et d'horticulture de 1867 a montré qu'avec un nombre
peu considérable d'exposants, une semblable publication n'a
rien d'impossible.
La publicité ne gagnerait pas moins que l'enseignement à
la permanence des Musées généraux. Jusque dans les plus
petits hameaux de nos provinces et des régions voisines , jusque
dans les contrées les plus reculées, on finirait par savoir qu'un
Musée général se prépare ou existe. La publicité ordinaire des
journaux suffirait certainement pour atteindre ce but. On aurait
d'ailleurs le temps, qui a manqué jusqu'ici, d'organiser une
publicité spéciale, plus active, plus puissante, faisant appel
jusqu'aux extrémités du monde aux Ëtats, aux provinces, aux
corporations, aux industriels, aux visiteurs.
Cette utile publicité, que l'exposant recherche au prix de
lourds sacrifices, que le consommateur accueille avec confiance
parce qu'elle se fonde sur des objets et non sur des assertions
contestables, cette publicité est, comme on l'a vu (S 78), d'une
durée insuffisante dans les expositions temporaires. Elle devien-
drait plus féconde dans les Musées généraux, puisqu'elle serait
permanente.
Enfin, dans les expositions universelles, le rapprochement
des hommes n'a jamais produit les résultats qu'on en pouvait
attendre. Dans les Musées généraux les personnes chargées
d'organiser la participation des divers pays auraient le temps
de se voir et d'étudier ensemble une foule de questions d'inté-
rêt international. Il en serait de même pour les exposants et
294 CHAPITRE XL — AVENIR DES EXPOSITIONS.
les visiteurs, qui pourraient se rëunir par groupes, suivant
leur spe'cialitë, et donner, sur les questions de commerce et
d'industrie, des renseignements qu'aucune enquête locale ne
saurait fournir.
s 90. — La permanence modère utilement raffluenee des visiteurs
et diminue ieffet désastreux des calamités publiques.
Les inconvénients qu'entraîne, dans les expositions univer-
selles, l'affluence simultanée d'un grand nombre de visiteurs
ne seraient pas à craindre pour un Musée général. Les visites
s'échelonneraient sur de longues périodes au plus grand avan-
tage de tous. On se rend un jour à une exposition, et l'on y
revient le lendemain pour y revenir encore, car elle ne dure
qu'un temps très-court. La satiété naît de ces courses très-rap-
prochées, lorsque l'attrait du premier coup d'oeil est épuisé; on
se fatigue, on voit mal et l'on est mécontent de ce qu'on a vu.
Si l'on n'était pas obligé de se presser, on examinerait avec
plus de fruit, on sortirait plus satisfait, et l'on reviendrait plus
souvent.
Si une guerre ou une épidémie viennent à éclater pendant
les préparatifs d'une exposition universelle, les exposants ne se
présentent pas ou le public fait défaut. Dans les deux cas, l'en-
treprise avorte. Avec un Musée général, au contraire, le succès
peut être ralenti, mais il renaît dès que les circonstances se
montrent plus favorables.
Si toute autre cause que des calamités publiques apporte
du retard, si l'on n'est pas prêt à temps, le dommage est bien
plus grand pour une exposition universelle que pour l'expo-
sition spéciale annuelle comprise dans le programme d'un
Musée général. D'ailleurs une telle éventualité n'est guère a
prévoir dans ce dernier cas, puisque les concours annuels
ORGANISATION DES MUSÉES GÉNÉRAUX. 297
que Ion pourrait appeler : Aliments et denrées de cùnsomnuh
tien domestique.
On maintiendrait les deux groupes désignes par les titres :
Mobilier et objets dépendants de Vhabitation^ Vêlements et autres
objets fartés par la personne.
Les deux autres groupes consacrés, en 1 867, à lagriculture
et à rhorticulture , seraient heureusement remplacés par deux
groupes ayant pour titres : Plantes et Animaux. Ce seraient
les groupes des produits exposés à Tétat vivant.
Enfin, les objete exposés en vue de l'amélioration physique
et morale des populations, qui constituaient le dixième groupe
de la classification suivie en 1867 (S 6), n'auraient plus à
former un groupe distinct, par suite du développement que
trouverait chacune de leurs principales catégories dans les dif-
férents groupes du Musée général; ainsi, le groupe affecté aii
matériel, aux procédés et aux produits des arts libéraux, com-
prendrait les objets relatifs à l'enseignement des enfants et
des adultes. Dans les groupes consacrés au mobilier, au vête-
ment, aux aliments et aux denrées de consommation domes-
tique, aux matières premières, aux instruments et aux procédés
des arts usuels, ne manqueraient pas de figurer les produits
qui se recommandent aux consommateurs par leurs qualités
utiles unies au bon marché. Le groupe des vêtements s'enri-
chirait heureusement des costumes nationaux populaires. C'est
dans tous les groupes d'un Musée général que les produits
divers fabriqués par des ouvriers chefs de métier se feraient
leur place et l'occuperaient mieux encore qu'en 1867. Quant
aux travaux manuels, ils seraient naturellement compris dans
le groupe consacré aux travaux des arts usuels, et la perma-
nence du Musée général leur préparerait le développement qui
a été mentionné plus haut (S 85).
296 CHAPITRE XII. — AVENIR DES EXPOSITIONS.
CHAPITRE XII.
ORGANISATION DES MUSÉES GENERAUX.
/ •
S 91. — Classification servant de base à Torganisation des Musées généraux.
Uorganisation des Musées généraux devra reposer sur les
principes consacrés par le succès de TËxposition universelle
de 1867. Destiné à offrir au public une réunion immense
d'objets de toutes sortes, un Musée général les présentera
méthodiquement classés, et groupés à la fois par nature de
produits et par nationalité. Une concordance exacte sera éta-
blie entre la disposition des diverses parties du Musée général
et la classification adoptée pour les objets appelés à y figurer.
L'expérience heureuse qui a été faite et l'habitude que les
exposants et les visiteurs ont déjà contractée recommandent la
classification suivie par la Commission impériale de 1867.
Mais il conviendrait de la simplifier encore pour la mettre
mieux à portée du public et pour éviter les lacunes qu'on pou-
vait remarquer en 1867 dans certains pays. Ainsi l'on réuni-
rait en un seul groupe, où tous les peuples pourraient être
représentés, les œuvres d'art, le matériel et les procédés des
travaux intellectuels. On désignerait ce groupe sous le titre :
Matériel , produits et procédés des arts libératuv.
Les matières premières devraient être réunies aux procédés
de fabrication dans un groupe qui pourrait être nommé : Ma-
tières premières y instruments et procédés des arts usuels.
Les denrées qui se consomment chaque jour pour le chauf-
fage, l'éclairage et les autres besoins des familles, prendraient
place auprès des aliments et des boissons, qui sont la base
de la consommation domestique. Ainsi serait formé un groupe
ORGANISATION DES MUSÉES GÉNÉRAUX. 297
que Ion pourrait appeler : Aliments et denrées de consommon
tien domestique.
On maintiendrait les deux groupes désignes par les titres :
Mobilier et objets dépendants de F habitation. Vêtements et autres
objets portés par la personne.
Les deux autres groupes consacrés, en 1 867, à l'agriculture
et à rhorticulture, seraient heureusement remplacés par deux
groupes ayant pour titres : Plantes et Animaux. Ce seraient
les groupes des produits exposés à Tétat vivant.
Enfin, les objets exposés en vue de l'amélioration physique
et morale des populations, qui constituaient le dixième groupe
de la classification suivie en 1867 (^ ^)' n'auraient plus à
former un groupe distinct, par suite du développement que
trouverait chacune de leurs principales catégories dans les dif-
férents groupes du Musée général; ainsi, le groupe affecté aii
matériel, aux procédés et aux produits des arts libéraux, com-
prendrait les objets relatifs à l'enseignement des enfants et
des adultes. Dans les groupes consacrés au mobilier, au vête-
ment, aux aliments et aux denrées de consommation domes-
tique, aux matières premières, aux instruments et aux procédés
des arts usuels, ne manqueraient pas de figurer les produits
qui se recommandent aux consommateurs par leurs qualités
utiles unies au bon marché. Le groupe des vêtements s'enri-
chirait heureusement des costumes nationaux populaires. C'est
dans tous les groupes d'un Musée général que les produits
divers fabriqués par des ouvriers chefs de métier se feraient
leur place et l'occuperaient mieux encore qu'en 1867. Quant
aux travaux manuels, ils seraient naturellement compris dans
le groupe consacré aux travaux des arts usuels, et la perma-
nence du Musée général leur préparerait le développement qui
a été mentionné plus haut (S 85).
298 CHAPITRE XII. — AVENIR DES EXPOSITIONS.
Un groupe spécial , sous le titre : Spécimens relatifs au per-
fectionnement des habitations y comprendrait, en premier lieu,
les habitations qui se recommandent soit par un caractère de
nationalité ou par un intérêt historique, soit par les bonnes
conditions hygiéniques unies au bon marché; en second lieu,
les constructions destinées aux travaux des ouvriers, telles
qu usines, ateliers, chantiers. Ces expositions seraient faites en
vue du perfectionnement des habitations chez les divers peuples
et chez les diverses catégories d'ouvriers urbains ou ruraux.
Au chapitre III a été mentionné un ordre tout spécial de
faits et de documents qui formerait un neuvième groupe, sous
le titre : Ethnographie et spécimens relatifs à ramélioratian des
rapports sociaux.
Enfin un autre groupe comprendrait les Objets temporaire-
ment présentés en vue du concours annuel.
Cette classification des produits en dix groupes servirait de
base à la disposition des locaux du Musée général. Cette dis-
position serait en partie commandée par la nature et par les
dimensions des objets. L'ordre de succession des dix groupes
obéirait donc en même temps à des nécessités matérielles et à
des convenances scientifiques ou sociales. Cet ordre est indiqué
dans les paragraphes suivants.
s 9a. — Distribution des locaux en un jardin central et douze zones circukires
concentriques.
Le plan adopté pour 1 Exposition de 1867 a été incontes-
tablement une des principales causes du succès obtenu. Il y a
donc lieu de le conserver, en le simplifiant conformément aux
principes qui viennent d'être indiqués.
L'établissement du Musée général sera composé de sections
rayonnantes, comprenant chacune les expositions d'une même
ORGANISATION DES MUSÉES GÉNÉRAUX. 299
nation , et divisées transversalement par douze zones concen-
triques, entièrement circulaires, sans partie droite. Dix de ces
zones correspondront aux dix groupes du système de classifi-
cation. Les deux autres seront réservées exclusivement à la
circulation des visiteurs, ainsi qu'au service de Tentretien et
de la surveillance. Ces zones auront, pour centre commun, un
lieu de repos analogue au jardin central que le public a tant
recherché à l'exposition de 1867. On va les énumérer sommai-
rement du centre à la circonférence.
S 93. — Jardin centrai.
Le lieu central de repos et de réunion, tout en conservant
le caractère de jardin de plaisance, devra être aménagé de façon
à préserver le public des intempéries de la mauvaise saison :
ce sera un jardin couvert y d'environ 100 mètres de rayon. Au
centre, un vaste espace libre se prêterait aux réunions et aux
cérémonies, qui accompagnent habituellement les expositions.
C'est dans la construction de l'abri du jardin central que
devra s'exercer le talent de l'architecte , pour obtenir un de ces
effets que le public aime à trouver dans les lieux préparés pour
le recevoir : ce sera la seule partie du Musée général à laquelle
OD pourrait encore chercher k maintenir le nom traditionnel
de Palais. Dans les autres parties, il faudrait s'attacher à réali-
ser complètement le plan que le Commissaire général a soumis
k la Commission impériale de 1867, et que le temps n'a pas
permis d'exécuter dans tous ses détails.
Du jardin central rayonneraient les diverses sections natio-
nales jusqu'à la circonférence même de l'établissement. Chaque
section affectée à une nation serait parcourue par une ou plu-
sieurs voies rayonnantes d'une largeur de 5 à 8 mètres, dont
le nom rappellerait le pays auquel la section appartiendrait.
300 CHAPITRE XII. — AVENIR DES EXPOSITIONS.
Ces voies rectilignes indiqueraient les diverses nationalités
aussi nettement que, dans le Plan de 1867, les voies con-
centriques indiquaient les subdivisions du classement. Quatre
larges voies générales, également rayonnantes et orientées
d'après les points cardinaux, partiraient du jardin central pour
se terminer à la zone extérieure. Ces grandes voies de circu-
lation, n'appartenant à aucun peuple, porteraient chacune le
nom du point de Thorizon vers lequel elles seraient dirigées,
et permettraient au visiteur de s'orienter aisément.
Dans toutes les sections seraient élevées des constructions
légères formant des salles, qui seraient traversées, dans chaque
zone, par la galerie circulaire affectée à un même groupe de
produits. Ces constructions, destinées aux objets qui réclament
un abri , formeraient une sorte de quartier national bien ca-
ractérisé, disposé au gré de chaque pays et selon ses propres
convenances.
8 gk. — 1" zone : Ethnographie et spécimens relattfe à l*améUoration
des rapports sociaux.
Autour du jardin central seraient groupées, dans une pre-
mière zone, les collections d'ethnographie et les diverses expo-
sitions qui se lient à l'étude des rapports sociaux. Dans les
salles de cette zone seraient déposés tous les documents des-
tinés à faire connaître les établissements ou les localités qui
offrent de précieux exemples d'harmonie entre les personnes
coopérant aux mêmes travaux , exemples si justement signalés
à l'attention de tous les peuples, en 1867, par l'institution
du nouvel ordre de récompenses (S 8). On y trouverait aussi
tous les dessins et les produits, qui peuvent le mieux défi-
nir les qualités distinctives des races d'hommes dans chaque
contrée et à chaque époque de leur histoire.
ORGANISATION DES MUSÉES GÉNÉRAUX. 301
S 95. — s' zone : Travaux des arts libëraui (matériel, produits et procèdes).
Celte deuxième zone grouperait les productions intellec-
tuelles, ainsi que les objets et les instruments nécessaires aux
producteurs. Les œuvres d'art, tableaux, sculptures, gravures
et dessins y prendraient leur place auprès du matëriel des arts
libc^raux. La musique serait représentée par les instruments
divers, les livres et partitions. Les ouvrages littéraires et les
collections scientifiques viendraient compléter cet ensemble,
auquel se joindrait le matériel des divers enseignements tech-
niques.
S 96. — 3' zone : Mobilier et objets dépendants de Thabitation.
La troisième zone abriterait le groupe du mobilier et des
objets dépendants de l'habitation : meubles et ameublements,
tentures et papiers peints, verreries et produits céramiques,
ustensiles d usage domestique, appareils de chauffage et d'é-
clairage, orfèvrerie et bronzes d'ornement.
S 97. — &* zone : Vêtements et autres objets portes par la personne.
La quatrième zone, sous le titre général de Vêtements,
comprendrait les tissus de tous genres, les accessoires du
vêtement, les habillements des deux sexes, les costumes na-
tionaux des diverses contrées, les bijoux et tous les autres
objets destinés à être portés par la personne.
$ 98. — 5' zone : Aliments et denrées de consommation domestique.
Une cinquième zone recevrait le groupe des objets jour-
nellement consommés au foyer de la famille. C'est là que fi-
gureraient les farines et les fécules et tous leurs dérivés, les pro-
duits de la boulangerie, de la pâtisserie, de la confiserie, les
302 CHAPITRE XII. — AVENIR DES EXPOSITIONS.
viandes et poissons frais ou conserves , les boissons fermentëes ,
ainsi que les huiles d'éclairage et les combustibles d'un usage
domestique.
s 9g. — 6* zone : Travaux des arts usuels (matières premières,
instruments et procédés).
La galerie des travaux des arts usuels, telle que la vue
l'Exposition de 1867, serait remplacée par une suite de vastes
ateliers de travaux mécaniques ou manuels, conservant le
caractère de la contrée où ils existent, et entièrement aména-
gés selon les mœurs industrielles de ces divers pays. En joi-
gnant dans un même groupe les matières premières aux ins-
truments et aux procédés de fabrication , au lieu de les séparer
comme on Ta fait jusqu'ici, on rendrait plus instructif ce spec-
tacle du travail mécanique ou manuel, et l'on ferait mieux
comprendre le rôle et l'emploi des matières premières dans les
diverses industries. La permanence des Musées généraux serait
particulièrement favorable à un beau développement des expo-
sitions de ce groupe, et la représentation des travaux des arts
usuels serait plus complète qu'elle n'a jamais été.
La nécessité de mettre en mouvement les machines, qui
occuperont une large place dans ce groupe, exige que l'on se
préoccupe de la production des forces motrices. Le système
des moteurs multiples, à rayon d'action restreint, a donné, en
1867, de bons résultats : il y aurait lieu de l'appliquer d'une
manière plus complète encore dans un établissement perma-
nent. Les générateurs, ne pouvant être placés dans la sixième
zone , seraient installés dans la zone suivante , à proximité des
machines motrices.
ORGANISATION DES MUSÉES GÉNÉRAUX. 303
S 100. — 7* zone : Promenoir.
Une septième zone, exclusivement affectée à la circulation
du public, formerait autour des six premières un vaste prome-
noir, qui aurait une largeur de 34 mètres. De chaque côté de
ce promenoir, dont la partie médiane serait à ciel ouvert, des
marquises peu ëlevëes, dispose'es en portiques uniformes, four-
niraient aux visiteurs un abri efficace contre le soleil ou Tin-
tempërie des saisons. Du côte de la sixième zone, ce portique
extérieur serait surmonté de décorations d'un caractère natio-
nal , propres à faire nettement reconnaître chaque section et à
en bien accuser les limites.
Au centre de cette grande voie de circulation, en partie sou-
terrains et cachés sous des massifs de verdure, seraient placés
les générateurs de vapeur, dans chacune des sections qui au-
raient besoin de force motrice. Ainsi disposés, ils pourraient
fournir la vapeur aux moteurs des sixième et huitième zones.
S 101. — 8' zone : Exposition spéciale des objets présentes
en vue du concours annuel.
L'exposition des objets temporairement présentés en vue du
concours annuel occuperait la huitième zone, elle aurait pour
abri une galerie, disposée de façon à se prêter aussi complète-
ment que possible aux besoins variés des produits qui s y suc-
céderont d'année en année. Il importerait, par exemple, de di-
minuer, autant que Ion pourra, le nombre des points d appui,
afin de laisser toute liberté d'approprier aux besoins de chaque
exposition annuelle l'espace couvert de cette galerie.
En tenant compte de la nature des objets et de la conve-
nance de ramener plus ou moins fréquemment pour quelques-
uns d'entre eux le concours international, on pourrait établir
304 CHAPITRE XII. — AVENIR DES EXPOSITIONS.
un cycle de dix années se reproduisant régulièrement de la
manière suivante :
Première année : Agriculture (y compris les machines agri-
coles et les aliments) ;
Deuxième année : Horticulture et beaux-arts ;
Troisième année : Travaux des arts usuels;
Quatrième année : Horticulture et beaux-arts;
Cinquième année : Agriculture;
Sixième année : Horticulture et arts libéraux;
Septième année : Mobilier et vêtements ;
Huitième année : Horticulture et beaux-arts;
Neuvième année : Agriculture ;
Dixième année : Horticulture , beaux-arts et concours pour
le nouvel ordre de récompenses.
S loâ. -^ 9* zone : Sp^imens relatifs au perfectionnement des habitations.
Une neuvième zone, située extérieurement à la galerie des
expositions annuelles, recevrait à ciel ouvert les spécimens rela-
tifs au perfectionnement des habitations. Ce groupe devrait
offrir à l'examen des visiteurs, dans chaque section nationale,
les meilleurs exemples des habitations destinées aux ouvriers
urbains ou ruraux ; il n'exclurait pas les édifices de toute autre
destination, qui seraient jugés propres à mettre en lumière le
style architectural particulier à chaque peuple. Le bâtiment
destiné à loger le commissaire délégué par le gouvernement
auquel appartient cette section donnerait l'occasion naturelle
de montrer ces traits distinctifs des habitudes nationales. Les
constructions plus modestes se grouperaient autour de ce bâti-
ment. A ces constructions se mêleraient des spécimens d'ateliers ,
d'abris pour le travail collectif ou isolé. Là encore trouveraient
place les salles destinées aux conférences , aux expériences scien-
ORGANISATION DES MUSÉES GÉNÉRAUX. 305
tifiques, aux concerts, au\ diverses représentations nécessaires
pour faire connaître au public des productions littéraires ou
scientifiques, des compositions musicales jugées dignes de fixer
Tattention. Chaque pays pourrait seul, ou réuni à d'autres,
compléter ainsi les manifestations propres à faire connaître son
génie national. Enfin, c'est encon^ dans cette zone que seraient
établis les salons de réunion, les restaurants, les lieux de dé-
lassement conformes aux mœurs locales. On organiserait ainsi
la zone des hameaux , qui, faute de temps et d'espace, n'a pu
Hre qu'ébauchée en 1867, ^'*'^"î cependant a vivement excité
Imtérét du public, notamment dans les sections des Pays-Bas,
de TAutriche , des États Scandinaves , de la Russie , de la Turquie ,
de l'Egypte et de Tunis.
$ io3. -» 10' zone : Parc pour l'exposition des plantes et des animaux.
Au delà de la zone des hameaux s'étendrait un parc destiné
à Texposition des produits et des méthodes de culture agricole
et de culture horticole. Dans divers compartiments de ce parc
viendraient figurer les plantes qui offrent un intérêt écono-
mique ou scientifique. Grâce au concours de chaque peuple, on
aurait bientôt dans celte zone un jardin d'acclimatation sans
rival. Chaque section du parc affectée à une nation prendrait,
par la nature même dos plantes qui s'y trouveraient réunies
autant que le permettrait le climat, l'aspect distinct de la flore
locale et formerait un paysage d'un genre spécial. L'ensemble
du Parc tirerait avantage de ces détails pittoresques, s'ils
étaient conçus avec art et combinés sur un plan général.
i toh. — n* xone : Galerie extérieure complétant la 10* zone et donnant abri
aux plantes, aux animaux et aux objets d'histoire naturelle.
Cette nouvelle zone, sorte de dépendance de la précédente.
90
306 CHAPITRE Xll. — AVENIR DES EXPOSITIONS.
donnerait un abri aux animaux et aux plantes qui ne peuvent
rester en plein air. C'est là que se montreraient les spécimens
des races d'animaux domestiques et des autres types les plus
intéressants de la faune locale, de manière à compléter, au
point de vue de l'acclimatation, l'exposition de la dixième zone.
Des serres, des écuries, des étables et autres constructions ana-
logues, fourniraient elles-mêmes de nouveaux motifs d'exposi-
tion : elles recevraient le matériel spécial de l'horticulture, et
de l'élevage des divers animaux. Les ruchers, les magnaneries,
les aquariums, viendraient naturellement se ranger dans cette
partie du parc. Enfin, près de ces expositions permanentes
d'animaux et de plantes, se formeraient rapidement de pré-
cieuses collections d'histoire naturelle, véritables archives des
deux règnes organiques, qui constitueraient pour la science
un magnifique complément de celte zone.
s io5. — lâ* zone : Annexes (magasins, dépôts et logements).
Au pourtour de la onzième zone et à la limite extérieure de
l'établissement serait la douzième et dernière zone circulaire,
qui serait destinée aux bâtiments de service, aux maisons d'habi-
tation des personnes obligées de résider dans le Musée général,
aux laboratoires et aux magasins de toutes sortes. Un chemin
de service, en facile communication avec le dehors, traverse-
rait toute cette zone.
Enfin le vaste établissement dont le plan vient d'être es-
quissé serait entouré d'une clôture d'un aspect riant, propre
à en rendre le voisinage agréable. Une large voie publique
se développerait autour de cette clôture; elle relierait entre
elles les quatre grandes portes placées à l'entrée des voies
rayonnantes principales, aboutissant au jardin central. En outre,
quatre portes secondaires correspondraient à des voies rayon-
ORGANISATION DES MUSÉES GÉNÉRAUX. 307
liantes, qui multiplieraient les moyens d'accès, mais ne pëné-
Ireraienl pas au delà du Promenoir (7* zone),
S 106. — Principes relatifs au choix de remplacement.
Les indications qui viennent d'être données sur l'organisa-
tion des Musées généraux sont indépendantes de tout pays, de
tout emplacement spécial. On peut réaliser un tel projet dans
toutes les localités où les voyageurs ont une certaine tendance
à se porter. Mais il faut cependant remarquer que, par le grand
nombre des volontés dont il réclame le concours et des intérêts
qu'il met en jeu, ce projet ne peut offrir des chances suffisantes
de succès, que s'il réunit certaines conditions fondamentales.
Quelques-unes de ces conditions vont être indiquées.
s 1 07. — Proximité d'une capitale.
Il a été établi (S 65) qu'il fallait renoncer à trouver dans
l'intérieur d'une grande capitale les vastes terrains qu'exige
rétablissement d'un Musée général ; ce fait a été signalé comme
un inconvénient fondamental des expositions universelles. Il est
indispensable d'écarter cette difficulté dans l'organisation des
Musées généraux, sans perdre toutefois le bénéfice des res-
sources qu offrent les grands centres de population. Les fonda-
teurs d'un tel établissement devront regarder comme une con-
dition essentielle de succès le voisinage d'une capitale; et ils ne
s'en éloigneront que juste assez pour acquérir, dans des condi-
tions avantageuses, les grandes étendues de terrain nécessaires
à l'entreprise.
s 108. — Crëatiou de moyens spéciaux d'accès.
Les fondateurs devront rechercher tous les moyens possibles
de relier le Musée général avec la capitale par des voies de
ao.
308 CHAPITRE XII. — AVENIR DES EXPOSITIONS.
communication nombreuses et bien desservies. Le but à at-
teindre, c'est d'écarter tous les inconvénients de la distance, et
de faire, en quelque sorte, du Musée général un quartier ou
un faubourg de la capitale.
Parmi les moyens d'accès indispensables, il faut citer, en
première ligne, un chemin de fer qui partirait nécessairement
de l'intérieur et même du centre de la capitale, pour arriver
dans l'enceinte du Musée général. Il ne faut pas craindre de
consacrer à l'établissement de cette voie une partie importante
du capital de l'entreprise; un Musée général privé de ce moyen
indispensable échouerait infailliblement, du moins comme ins-
titution internationale.
Le voisinage d'un fleuve ou d'un cours d'eau navigable peut
être mis à profit pour la création d'un service de bateaux à
vapeur. C'est un moyen de communication agréable et qui peut
être livré au public à des prix modérés. Un canal creusé pour
le service spécial du Musée permettrait utilement aux voya-
geurs et aux marchandises de parvenir à peu de frais dans l'en-
ceinte même de l'établissement.
s log. — CrëatioD d'un nouveau centime de population.
Un Musée général ne restera certainement pas isolé au mi-
lieu d'une contrée rurale. Les intérêts qu'il fera naître et le
courantde visiteui's qu'il amènera réuniront, avec le temps, dans
la localité, une population considérable. En efl'et, cet établis-
sement ofl*rira un aliment continuel à la curiosité publique; il
fournira en grand nombre des moyens de récréation et d'étude;
il formera une sorte de rendez-vous des personnes aisées de toutes
les nations; son vaste Parc créera, à lui seul, les distractions que
recherche le monde élégant dans certains lieux de plaisance,
qui sont loin d'offrir les mêmes ressources. Cette localité sera
ORGANISATION DES MUSÉES GÉNÉRAUX. 309
également recherchée par cette classe nombreuse de personnes
qui, étant appelées à la ville par des occupations journalières,
veulent cependant trouver dans leur habitation les avantages
de la campagne. Il y aura donc toute chance de créer au-
tour du Musée général une cité de villas et d'habitations de
famille.
Cette idéefournit le principe d'une combinaison très-impor-
tante pour créer les capitaux nécessaires à l'entreprise. Le dé-
veloppement de ce centre nouveau de population donnera, en
quelques années, aux terrains voisins du Musée général une
plus-value considérable, dont il faut assurer le bénéfice entier
à la compagnie chargée de l'entreprise. Pour cela il faut que
cette compagnie achète dès l'origine, au taux des terrains d'ex-
ploitation rurale, une vaste étendue territoriale, de façon à y
trouver l'emplacement du Musée général , et à demeurer en pos-
session de l'excédant nécessaire pour asseoir le nouveau centre
de population. Ces terrains, convenablement divisés et pourvus
deau, de gaz, de voies publiques et d'égouts, pourraient évi-
demment être revendus avec un bénéfice qui croîtrait à mesure
que l'entreprise réussirait mieux. Un capital immense naîtrait
ainsi des progrès mêmes de l'opération et lui donnerait une
base solide.
s 110. — CombiDaisons qui peuvent favonser Tacquisition de l'emplaceinenl
nécessaire.
^acquisition d'une étendue de terrain , capable de répondre
aux prévisions qui viennent d'être énoncées, offrira des diffi-
cultés sérieuses. Il est évident que la perspective de rétablisse-
ment d'un Musée général, dans un emplacement déterminé,
ferait naître chez les propriétaires du sol des prétentions qui
rendraient l'opération impossible. Le seul moyen de lever cette
310 CHAPITRE XIL— AVENIR DES EXPOSITIONS.
difficulté est d'éviter toute désignation préalable d'emplace-
ment et de maintenir une sorte de concurrence entre diverses
localités plus ou moins propres à la réalisation de Tentreprise.
Dans ce but, on pourrait rechercher, autour de la capitale
près de laquelle on se proposerait de fonder un Musée géné-
ral, une zone de pays propices à cette fondation. On indique-
rait dans cette zone un certain nombre de localités qui pour-
raient être choisies. Puis on ferait connaître au public l'intention
d'acquérir les terrains à un prix moyen, calculé de façon à
offrir une certaine plus-value sur la valeur moyenne actuelle
des terrains de ces localités. On provoquerait les propriétaires
des pays désignés à former des syndicats locaux prenant envers
la compagnie l'engagement de vendre leurs terrains au prix
moyen indiqué, et c'est à l'un des syndicats ainsi formés que
l'on achèterait l'emplacement.
«s 1 1 1 . — Le Musëe général ne fait concurrence ni aux entrepôts ni aux magasins
de la capitale.
Placé à une certaine distance de la capitale, approvisionné
d'échantillons de toute provenance, le Musée général conserve
son caractère de marché international, bien distinct du marché
local de cette capitale elle-même. Loin de faire concurrence à
ce marché, il le complète et lui ouvre de nouveaux débouchés.
Un courant régulier de visiteurs, entretenu par l'attrait du
Musée général , accroît le chiffre de celte population flottante
si précieuse pour le commerce d'une grande ville, et donne un
large essor aux transactions sur les produits indigènes, qui
continuent naturellement à se vendre dans la capitale. Mieux
que les expositions universelles (S 78), le Musée général offrira
un complément de publicité aux magasins de la cité qui vou-
dront s'y faire représenter, A ce titre, il pourra prendre de-
ORGANISATION DES MUSÉES GÉNÉRAUX. 311
vant ces magasins et devant la capitale elle-même le rôle mo-
deste d'auxiliaire : dans aucun cas, il ne saurait devenir un
concurrent.
«< 119. — Le Masëe général crée de nouveaux moyens d^actioo pour les établissements
consacrés aux lettres , aux sciences et aux arts.
Les hommes de lettres, les savants, les artistes, sans redou-
ter la concurrence au même point de vue que les industriels et
les négociants, sont jaloux de conserver dans tout leur éclat les
établissements qui ont pu assurer à leur pays une place distin-
guée dans Testime des autres peuples. Us verraient avec peine
les académies, les musées, les grands établissements d'ensei-
gnement, que peut posséder la capitale, menacés par une ins-
titution nouvelle qui tendrait à s'y substituer. Leur désir est de
maintenir ce qui existe et d'en assurer le développement pro-
gressif pour agrandir le champ des travaux intellectuels. C'est
précisément à cette aspiration légitime que répond un Musée
général. Sa spécialité est de multiplier les échanges d'idées
entre les hommes de pays différents, d'appeler de toutes les
contrées du monde les objets et les produits qui leur sont
propres. Au lieu de poursuivre les études internationales par
des missions toujours coûteuses et limitées dans leurs résul-
tats, il les prépare en rapprochant des hommes de diverses
contrées.
.\insi, par exemple, le Muséum d'histoire naturelle de Paris
trouverait, dans la fondation d'un Musée général aux environs
de cette capitale, le meilleur complément qu'il puisse recevoir.
Les objets qu'il se procure avec peine à l'étranger arriveraient
naturellement en France, par l'intervention des commissions
nationales. Il en serait de même pour tous les autres établis-
sements scientifiques de TEurope. Partout les Musées généraux
312 CHAPITRE Xil. ~ AVENIR DES EXPOSITIONS.
assureraient aux sciences ethnographiques, a la géographie, à
l'histoire naturelle, des moyens de progrès tout nouveaux et
d'une grande puissance.
s 1 13. — f^es Musées gënëraui doiveDt être confiés à des corporations déclarées
d utilité publique.
Le plan d'organisation indiqué aux paragraphes précédents,
bien que réalisé par une compagnie privée, caractérise par son
ampleur un établissement d'utilité publique. Un Musée géné-
ral est véritablement une fondation nationale, qui possède à la
fois les deux rares mérites d'intéresser toutes les branches de
l'activité humaine et de profiter à tous les peuples.
Un établissement de ce genre, en réunissant une multitude
d'objets épars aujourd'hui sur la surface du globe, offrira une
utilité immédiate au commerce et aux arts usuels, aux arts
libéraux et à l'économie domestique. Mais cette utilité s'accroî-
tra singulièrement lorsque, aux moyens d'attraction créés jus-
qu'ici par les expositions universelles, se joindront ceux qui
naissent de la permanence de l'institution. Les personnes, qui
se plaisent à rapprocher dans des collections méthodiques cer-
tains produits de l'art ou de la nature, trouveront, dans un
Musée général, le lieu le plus convenable pour conserver, avec
leur nom, l'œuvre de leur vie. Cette disposition générale du
cœur humain sera un des éléments de succès de la nouvelle
institution. Une foule de personnes voudront contribuer direc-
tement par des dons ou des legs à la fondation ou au déve-
loppement des Musées généraux. Chaque Musée ne recevra
pas seulement les dons provenant de la nation qui l'aura fondé.
En raison de son caractère international, il pourra également
compter sur le bienveillant patronage du monde entier. Pour
la première fois, on verra la science et l'art rattacher à une
ORGANISATION DES MUSÉES GÉNÉRAUX. 313
institution locale ces sympathies universelles que, jusqu a pré-
sent, la religion seule a pu créer!
Il importe d'écarter tout ce qui pourrait entraver ces heu-
reuses tendances, et d'en assurer, au contraire, les effets par
l'accomplissement des formalités requises. Dans ce but, il y
aurait lieu d'ériger les Musées généraux en institutions d'uti-
lité publique, capables d'acquérir tous les biens nécessaires à
l'accomplissement de leur mission, et de les transmettre inté-
gralement aux générations futures.
314 CHAPITRE XIII. - AVENIR DES EXPOSITIONS.
CHAPITRE XIII.
DIFFICULTÉS D'ÉTABLISSEMENT ET ÉLÉMENTS DE SUCCÈS
DES MUSÉES GÉNÉRAUX.
S 1 1 /i . — Difficultés d'établissement.
La rëalisatiou du plan qui précède rencontrera certaine-
ment de grands obstacles , tant au point de vue de Texécutioii
proprement dite, qu'au point de vue financier. Simple par la
conception générale, mais complexe par les détails, une sem-
blable entreprise soulèvera des difficultés nombreuses prove-
nant des hommes et des choses. Nous allons examiner celles de
ces difficultés qui devront d'abord attirer l'attention des fonda-
teurs de rétablissement.
s 1 15. — 1** difficulté : Iinwensitë de lentreprise.
La première de ces difficultés résulte de la grandeur même
de l'œuvre. Nous avons vu qu'un Musée général doit être un
tout complet, une sorte de microcosme; qu'il doit être ratta-
ché à la capitale par de puissants moyens de communication
et devenir le centre d'une population agglomérée. Ainsi les
conditions à remplir sont bien plus nombreuses que dans les
expositions universelles. C'est là un grave obstacle. Un autre
obstacle non njoins sérieux réside dans les rapports à entrete-
nir avec les gouvernements étrangers, avec les exposants, avec
le public.
Ces deux difficultés augmentent beaucoup avec Tétendue
de Tenlreprise. En effet, une œuvre semblable ne peut réussir
qu'avec une direction très-concentrée : or celle-ci devient d'au-
tant plus difficile à exercer, que l'œuvre s'élargit davantage.
DIFFICULTÉS ET ÉLÉMEiNTS DE SUCCÈS. 315
En outre, les fondateurs ne seront probablement pas encoura-
ge's, et trouveront même des résistances du côté de l'opinion
publique; on doutera longtemps qu'un Musée général puisse
réussir; ici, comme en bien des choses, on ne croira au succès
que lorsqu'il sera obtenu.
Par tous ces motifs, on conçoit combien les difficultés crois-
sent avec l'immensité de l'œuvre , et combien doivent croître
également les efforts à faire pour les surmonter.
$ 1 16. — a* difficaltë : Nécessite de ratlacber à l'entreprise une multitude
de volontés.
Il n'est pas d'entreprise qui exige autant qu'un Musée géné-
ral le concours d'un grand nombre de volontés. Ces volontés
sont de deux sortes : celles des pouvoirs publics, celles des in-
dividus.
Le premier Musée général s'ouvrira sans doute dans la ca-
pitale d'un grand pays; s'il réussit, il ne sera pas sans exercer
quelque influence utile sur l'état intellectuel ou économique
de ce pays. Il faut que les gouvernements étrangers consen-
tent à y prendre part. Il faut qu'ils comprennent que ce succès
aura des résultats universels, qu'il importe à tous les peuples,
qu'il est d'ailleurs une condition nécessaire pour le renouvelle-
ment des tentatives analogues dans d'autres Etals. Cette néces-
sité d'un concours unanime n'a presque pas existé pour les ex-
positions universelles à cause de leur caractère temporaire; on
doit s'attendre à la rencontrer quand il s'agira d'une exposition
permanente. Il ne faut pas toutefois désespérer de la vaincre.
Si, par exemple, le gouvernement d'un grand pays refusait de
participer à une semblable entreprise, il est légitime de pen-
ser que des compagnies particulières ou des syndicats privés
s'organiseraient pour suppléer à l'abstention de l'Etat.
316 CHAPFTIIE XllI. — AVKNIR DES EXPOSITIONS.
Les gouvernements, une fois rallies à Tentreprise, pourront
puissamment l'aider en y rattachant les sympathies et les inté-
rêts de leurs nationaux. Grâce à cette haute intervention appuyée
par les corporations scientifiques et commerciales, on consti-
tuera peu à peu, dans les divers pays, le personnel capable de
remplir la tâche qui a été si heureusement confiée, en 1867,
aux comités d'admission et d'installation , ainsi qu'aux commis-
sions nationales. Si une semblable entreprise exige une direction
très-centralisée, un contrôle énergique, elle exige aussi une
multitude d'efforts partiels ; il n'en est pas qui se fonde à un
si haut degré sur l'initiative individuelle. Le travail consiste à
grouper les efforts, à susciter d'abord, à faire converger en-
suite ces volontés multiples. Pour une entreprise plus vaste,
on sera obligé de requérir un concours plus étendu, et, comme
le nombre des hommes de bonne volonté, ayant des loisirs suflB-
sants pour se dévouer à une œuvre de bien public, n'est pas
illimité, il y aura, sous ce rapport, dans les Musées généraux,
un surcroît de difficultés qu'il importe de prévoir avant de pro-
céder à l'exécution de ces entreprises.
s 1 17. — 3' difficultë : Nécessite de dépenses immédiates en présence
de recettes éloignées.
L'Exposition de 1867 s'est faite avec une subvention de
1 9 millions et la garantie d'un certain nombre de souscrip-
teurs. Ne devant durer que sept mois , elle ne pouvait procu-
rer le remboursement de toutes les sommes dépensées. Il était
donc indispensable que l'excédant prévu des dépenses sur les
recettes fût couvert par une subvention; il fallait aussi que
l'avance des fonds à rembourser par les recettes présumées fût
assurée par une garantie donnée à l'établissement de crédit.
Une semblable nécessité n'existerait plus pour un Musée ge-
DIFFICULTÉS ET ÉLÉMENTS DE SUCCÈS. 317
nëral. Ici ramortissement devrait être calculé sur une longue
période, de telle sorte que les recettes de chaque exercice
pourraient, à la rigueur, être uniquement consacrées à payer
les frais généraux, l'annuité et l'intérêt du capital engagé. On
parviendrait peut-être à se passer du concours financier des
pouvoirs publics, en se bornant à faire appel à des souscrip-
teurs privés. Cependant il ne faut pas écarter, en principe, la
probabilité de ce concours. Les Etats et les grandes villes ont
plus à gagner à rétablissement des Musées généraux qu'à celui
des expositions universelles décennales, qu'ils ont largement
dotées jusqu'ici. Ils se décideraient probablement à donner
encore cette subvention sous forme d'annuité, si ce genre de
concours était jugé nécessaire à la nouvelle création.
Ici toutefois se présente une difficulté sérieuse. En effet, la
fondation d'un Musée général exigerait un temps considérable
pour les achats de terrain, les constructions, les aménagements
intérieurs, les jardins, les voies de communication et tous
les préparatifs d'une si vaste entreprise. Pendant toute cette pé-
riode, les dépenses seraient considérables et les recettes presque
nulles. Le succès prévu pourrait être retardé par beaucoup d'inci-
dents, et, par exemple, par l'une des calamités publiques dont il
a été question ci-dessus (S 76). On peut dire que, dans tous les
cas, les bénéfices se feraient longtemps attendre. On ne souscri-
rait donc pas à une semblable entreprise, si l'on avait en vue des
résultats immédiats. Ceux qui recherchent les placements à
courte échéance ne les trouveraient pas dans la fondation d'un
Musée général. 11 faudrait que les adhérents fussent inspirés
par le même esprit, le même sentiment du bien public qui a
animé les souscripteurs du capital de garçmtie de l'Exposition
de 1867. Non-seulement ceux-ci ne comptaient pas sur des
bénéfices prochains, mais encore un certain nombre y avaient
;m8 chapitre \in. — avemr des expositions.
renoncé devance, et avaient même fait le sacrifice de leur
premier versement (S8 i et 6i). Les fondateurs d'un Musée
général devraient pouvoir se passer complètement de Imtérêt
de leur capital, et même, au besoin, de ce capital, en pré-
voyant les éventualités, même les moins probables, qui pour-
raient ruiner Tentreprise.
s 118. — A* difficulté : Danger que peut offrir Tesprît de spéculation
chez les fondateurs.
Il faut encore signaler une dernière difficulté, et c'est peut-
être la plus grande qu'un Musée général puisse rencontrer.
Autant le succès est à espérer, si les fondateurs ont les senti-
ments du père de famille et du bon citoyen, s'ils veulent
créer à la longue une entreprise , qui pourra devenir profitable
pour eux, mais qui sera surtout utile à leur pays; autant l'é-
chec est à prévoir, s'ils ne recherchent qu'une occasion de gain
immédiat. Sans exclure la perspective de bénéfices légitimes,
les souscripteurs doivent avoir surtout en vue l'intérêt scien-
tifique et l'intérêt social. ïl ne faut pas que l'entreprise soit
considérée comme une affaire de terrains ; il ne faut pas qu'on
restreigne trop la dépense sur les constructions et sur les amé-
nagements, au détriment du but élevé qu'il s agit d'atteindre:
il ne faut pas que le capital soit divisé en un nombre considé-
rable de titres négociables à la bourse et se prêtant à l'agio-
tage. En un mot, la fondation d'un Musée général est une
œuvre de bien public et de patriotisme, et non une source de
spéculation.
s 11g. — Éléments de succès.
S'il faut tenir un grand compte des difficultés qui viennent
d'être signalées, il ne faut pas perdre de vue les éléments de
succès. On les trouvera dans les intérêts publics aussi bien
DIFFICULTÉS ET ÉLÉMENTS DE SUCCÈS. 319
que dans les intérêts privés. S'il est prudent de ne pas se dis-
simuler les obstacles, il est juste de n'en pas exagérer la gra-
vité et de tenir compte des moyens qu'on a de les surmonter.
s 190. — 1** éiëment de succès : Importance croissante des intérêts privés
qui ne peuvent être satisfaits par d'autres institutions.
Nous avons vu (S§ 62 et 76) que les expositions se sont dé-
veloppées, jusqu'ici, d'une façon continue, et que les intérêts
privés en réclament de plus en plus le retour. Par leur per-
manence les Musées généraux donneront à ces intérêts des sa-
tisfactions que ne sauraient offrir les expositions universelles.
Ils permettront, en effet, plus complètement que jamais, aux
producteurs et aux inventeurs, de montrer leurs produits et
leurs procédés; aux commerçants, de connaître la nature et le
prix des marchandises à échanger avec tous les pays (notam-
ment avec ces contrées de l'extrême Orient qui avaient été,
pour ainsi dire, fermées jusqu'à ce jour), aux artistes, aux
hommes de lettres et aux savants, d'admirer les chefs-d'œuvre
et de se rendre compte des progrès intellectuels de tous les
peuples; enfin, aux voyageurs, de se réunir avec leurs com-
patriotes en un lieu qui, par la nature ou la disposition des
produits, leur rappellera le pays natal.
Ces intérêts croissent de plus en plus à mesure que les
moyens de communication se développent. Ils ne sauraient être
satisfaits par les musées ordinaires, par les conservatoires, par
les jardins zoologiques, par les bibliothèques. Toutes ces insti-
tutions conserveront l'utilité qu'elles doivent à leur spécialité
et à leur éparpillement sur la surface de chaque pays; mais
elles ne sauraient suppléer aux avantages propres à un éta-
blissement, qui en groupera tous les éléments essentiels en un
!»eui faisceau. Aussi est-il vrai de dire que les difficultés de
320 CHAPITRE XIII. — AVENIR DES EXPOSITIONS.
l'entreprise auront pour première compensation l'importance
des intérêts prives auxquels elle répond.
s 191. — 9' ëlëment de succès : Grandeur des intérêts publics qui rëdament
rëtablissement des Musées généraux.
Les intérêts publics forment un second ëlëment de succès.
Tous les peuples sont intéresses, comme nations, au développe-
ment des arts usuels et libéraux. Les pays qui auront ouvert chez
eux un Musée générai se créeront ainsi un moyen incontestable
d'influence. Ceux-là même qui ne feront que prendre part à un
Musée fondé à l'étranger y trouveront une source de richesse.
Enfin les relations internationales gagneront au contact perma-
nent, qui s'établira ainsi, dans quelques grandes villes, entre les
personnes de toute condition qui représenteront les divers pays.
Il en résultera, à la longue, une certaine communauté dmté-
rets, d'idées, de sentiments, dont on a pu apprécier déjà la bien-
faisante influence à l'époque de l'Exposition de 1867 (^ ^^)-
Cet élément de succès serait plus grand encore, si le Musée
général était placé sous le patronage d'une association ana-
logue à la Société des arts de Londres, et composée de com-
merçants, d'industriels, d'agriculteurs, de savants, de littéra-
teurs et d'artistes de tous les pays (SS 55, 198).
s 199. — 3* élément ^e succès : Choix judicieux de la localité et des cooditicoa
dans lesquelles un premier succès pourra être obt<>nu.
Le succès d'une entreprise dépend le plus souvent de ses
débuts. Si elle peut, dès le principe, être connue et appréciée*
l'avenir en est assuré. La faveur publique dépendra beau-
coup de la localité où se fondera le premier Musée général.
Il semble que le programme à remplir consiste à rétablir à
proximité d'une grande capitale, située dans un beau pays et
DIFFICULTÉS ET ÉLÉMENTS DE SUCCÈS. 321
SOUS un climat agréable ; place'e au centre d'un rëseau de voies
de communication ; habitée par une société riche et pourvue
de moyens d'attraction variés; possédant des industries renom-
mées et des marchés fréquentés par les commerçants; ayant
jeté un certain éclat dans les lettres, les sciences, les arts; par-
lant une langue répandue en Europe; considérée enfin par les
voyageurs de tous pays comme un séjour envié.
s 19 3. — Le capital consacre au Musëe gëaëral, fonde dans les meilleures conditions,
fructifiera beaucoup h Taide du temps.
Si le Musée est organisé d'après le plan qui vient d'être
décrit, s'il est placé dans un site agréable et à pro^cimité d'une
capitale réunissant les conditions avantageuses énumérées ci-
dessus, si surtout les fondateurs sont animés de Tamour de la
science et de l'esprit de patriotisme, on surmontera toutes les
difficultés, et l'institution aura le succès qu'on est en droit d'es-
pérer. Elle rendra vraisemblablement à la longue les avances
qu'elle aura exigées; elle donnera plus de bénéfices que ne
le font bien des entreprises dont on vante les chances d'avenir,
dont on s'empresse de cueillir les fruits avant qu'ils soient
mûrs, et qui aboutissent trop souvent à des déceptions ou k
des désastres. Les fondateurs du Musée général ne trouveraient
pas seulement, au point de vue financier, la légitime récom-
pense de leur initiative, ils auraient encore la satisfaction d'ob-
lenir l'estime due à l'accomplissement d'une œuvre de bien
public.
fli
3-20
renlr<'|':
des iii!'
r iXPOSITlONS
S 1
I
Tnl
lit'
-XS COMMERCIAUX.
..rr-ntJj-onl trois divisions principales.
. - floraux rencontrera des obsta-
- : -exécution qu'au point de vue
.1 premier succès serait obtenu,
•" se reproduire dans toutes les
. -^ jîr une autre institution perma-
•[•j^aniser, qui satisferait, dans une
-, . ,^ publicité ressenti par les produc-
e répondrait aux aspirations les plus
- ..ernational. Beaucoup de commer-
• j déplorer, notamment en France,
^ .'iichant les autres pays, et le prëju-
> jiTaires d'exportation. Ils regrettent
'. ^vîsle, soit entre les diverses classes
•-rulleurs, soit entre ces classes et
-^ irtistes.
• u. établi, non dans une banlieue ru-
^.^ -^néraux, mais au centre même d'une
•^ , : les notions générales de commerce
. . :>n>cherait utilement les hommes de
, .; pays.
^ , : tonde le Musée commercial possédait
. .;r une semblable destination , le mieux
» CJ?^ S il ^^^^^ nécessaire d'en construire
M ; lui donner une superficie d'environ
^ « iriv^i et le distribuer en trois zones ou
— I
ORGANISATION DES MUSÉES COMMERCIAUX. 3:23
locaux distincts, correspoDdant aux trois divisions principales
du Musée commercial.
s ta 5. — i'* division : Exposition géographique permanente.
La première division serait consacrée à une exposition géo-
graphique permanente, installée dans la nef de l'édifice, sur
une surface d'environ dix mille mètres carrés. Cette exposition
mettrait en relief par des échantillons aussi variés que possible,
par des reproductions artificielles, par des dessins, des photo-
graphies et des documents authentiques, les productions natu-
relles du sol dans les divers pays, la race et les habitudes carac-
téristiques des populations. Elle s'attacherait à montrer les
produits commerciaux essentiels qui peuvent donner lieu à
d'importantes transactions internationales, c'est-à-dire ceux qui
se recommandent par leur utilité, par leur bonne fabrication et
par leur bon marché. Elle exclurait ces nombreux produits ac-
cessoires (S 70) qui, ne pouvant être Tobjet d'un grand com-
merce , encombrent peu utilement les expositions universelles.
Des cartes géographiques indiqueraient la distribution des lieux
de production, ainsi que les moyens de transport par les voies
les plus directes ou les plus économiques.
Chaque pays occuperait une section de la nef, et y organise-
rait son exposition par les soins d'une commission nationale. Le
pays où se trouverait le Musée commercial se réserverait, sui-
vant Tusage, la moitié environ de cette nef, ainsi que des deux
autres parties de l'édifice. Ce ne seraient pas toujours des Etats
définis d'après leur configuration politique; ce seraient aussi
des provinces, des colonies qui auraient leur représentation
distincte. Ainsi, l'on pourrait former des expositions spéciales
avec les produits du Languedoc et de la Normandie, de la Dal-
laatie et de la Bohême, avec ceux de l'Australie et du Canada,
Al .
^±h CHAPITRE XIV. — AVENIR DES EXPOSITIONS.
sans effacer pourtant la trace du lien politique qui unit ces
différentes régions.
Pour certaines plantes commerciales, qu'on voudrait exposer
à rétat naturel , et qui exigeraient une température assez élevée,
il serait possible d'établir, au centre même de la nef, une serre
chaude, qui, ornée d'autres produits, formerait une sorte de
jardin d'hiver.
s 196. — "}.' division : Expositions temporaires.
Le Musée commercial serait, comme le Musée général, com-
plété par des expositions partielles internationales, montrant
au public, dans un cycle de dix années par exemple, les ob-
jets exposés jusqu'ici simultanément. Ces concours successifs
donneraient une grande variété et un attrait sans cesse renais-
sant au Musée; ils affranchiraient en même temps tous les
pays des grands efforts qu'exige l'organisation des expositions
universelles.
Les expositions partielles se feraient dans une galerie en-
tourant la nef, divisée, comme celle-ci, en sections natio-
nales, et couvrant une surface de quinze mille mètres carrés
environ.
Les expositions d'oeuvres d'art, qui se tiennent périodique-
mou t dans diverses capitales de l'Europe, deviendraient ainsi
vorltablement internationales; elles réuniraient les produits ar-
tiMtu[uos du monde entier. Elles profiteraient, en outre, de la
cuiii^Hité excitée par l'exposition géographique, et recevraient
plus do visiteurs qu'aujourd'hui. Enfin, mis en contact avec un
^ruiul uiunbre de riches étrangers, les artistes auraient égale-
n\KH\l plus de facilité pour placer leurs œuvres.
IVs HVautages analogues existeraient pour les expositions
y\ hvulicuUure, qui se renouvellent si fréquemment de tous cô-
ORGANISATION DES IMUSÉES COMMERCIAUX. 325
tes. Un Musée commercial servirait donc d'une façon générale
toutes les classes de producteurs, qui verraient leur marché
s'étendre et leur publicité s'accroître.
s 137. — 3* division : Cercles nationaux.
Chaque pays ne se bornerait pas à figurer dans la collection
géographique et à participer aux expositions partielles; il pos-
séderait encore, dans sa propre section, des salons de conver-
sation, de lecture, de conférences, où se réuniraient les per-
sonnes qui ont des relations avec ce pays. Ces salons offriraient
une superficie de quinze mille mètres environ. Là se rencon-
treraient les commerçants, les industriels, les savants et les
artistes; et ainsi s'uniraient, pour le développement des forces
productives, les ressources de la finance et de l'esprit pra-
tique à celles de la science et de l'art (8 lùk).
Dans ces sortes de cercles, on trouverait une collection aussi
complète que possible des journaux et des revues de tous pays,
les documents statistiques et administratifs, qui sont relatifs au
commerce des diverses nations et qu'il serait difficile de se pro-
curer ailleurs. On s'y renseignerait sur les débouchés et sur les
conditions d'échange des marchandises.
Dans cette même zone, on devrait placer une institution que
réclament presque partout les besoins du commerce. En effet,
si le haut enseignement industriel est organisé sur les bases
les plus larges, le haut enseignement commercial fait défaut
dans la plupart des Etats de TËurope; et cette lacune nuit
beaucoup au développement de leurs transactions avec les pays
étrangers. Une sorte d'université commerciale serait donc uti-
lement annexée à la division géographique; elle aurait pour
professeurs des savants éminents de tous |>ays, qui, en présence
de^ matières premières elles-niém(».s et de tous les |>roduits du
■*"% «^
,>
* v^
— -\ h.MR DES EXPOSITIONS.
i^-'Huces ou des cours sur les questions
!*->• t^ooDomiques, judiciaires, sociales,
^ îiafières relatives au commerce ou aux
- . uircourir serait des plus vastes et des
.\ [tii le réaliseraient combleraient une
1 iraient puissamment aides dans leur
-♦. H ;Mojjraphique permanente.
. i> celte même portion de la troisième zone
.» H^ les grandes fêles destinées à réunir les
.r* innlucteurs do toutes les nations. On y or-
!!• »!t lies réceptions, par les soins des diverses
, « .ta les.
...itnaux. répartis comme les deux autres divi-
. :p»u\eraient place dans des salles extérieures
..tMV»'; dVxposilion. La moitié de ces salles.
Il vos où rétablissement aurait lieu (S i 2 5),
*» de la société qui aurait pris l'initiative de
^ i-»S. — Moyens d'exécution.
L»r\ îaL dont l'organisation vient d être indi-
LM>, comme le Musée général, un capital
. ...\o. Lt dépense serait même fort réduite, si Ton
^» u:i tnlitice déjà existant. Dans ce dernier
» .-n;.^ rîs" rtH*lamerait pas un capital supérieur à
'»! ivwit lace, avec cette somme, aux frais gêné-
^ .»vi vu du bâtiment et d'installation des objets.
^v .- V iKilos de premier établissement, tombant à
X .^* ttv^teurs de l'entreprise, seraient : l'installa-
V v>. ^i^ .v^H^graphique, dont les exposants, les éta-
. \.^ ,m les commissions des divers pays fourni-
• «
• Il tîv*
• « \.
ORGANISATION DES MUSÉES COMMERCIAUX. 327
raient presque entièrement les produits ; la construction d'un
jardin d'hiver au centre de la nef; l'appropriation intérieure
de l'ëdifice. C'est aux commissions nationales qu'incomberaient,
outre l'envoi des produits à l'exposition géographique, les frais
des expositions temporaires, la distribution et l'ameublement
des divers cercles.
Les principaux articles de la dépense annuelle de l'entre-
prise seraient l'intérêt et l'amortissement du capital, l'entre-
tien du bâtiment et des installations et les frais généraux d'ad-
ministration.
Les sources principales de receltes seraient : les droits per-
çus à l'entrée de la nef (S 12 5) et de la galerie d'exposition
(S 196), la location de la galerie aux exposants et des salles
aux commissions nationales. Ces diverses commissions recou-
vreraient les frais de location au moyen d'une part dans les
tarifs prélevés sur la visite des expositions temporaires et sur
{admission dans les cercles.
Le bénéûce de l'entreprise pourrait être divisé en quatre
parts, que la société affecterait respectivement : au loyer de
rédifice, dans le cas où celui-ci aurait d'abord été fourni à
titre gratuit; au capital, à titre de supplément d'intérêts et
d'amortissement; au personnel administratif et aux agents de
la société, à titre d'indemnité; enfin, à une série d'encourage-
ments accordés au commerce et aux arls.
La corporation qui fonderait l'entreprise pourrait trouver
d'utiles éléments d'organisation auprès de la Société des arts de
Londres. Elle fournirait naturellement les membres des commis-
sions, des comités techniques et des jurys de récompenses, qui
auraient h organiser le Musée et à en apprécier les produits. Elle
compléterait son œuvre par des séances et des publications, où
seraient discutées, par exemple, les questions relatives au com-
3i8 CHAPITRE XIV.— AVENIR DES EXPOSITIONS.
merce international. Elle établirait des cours relatifs à ces
questions, publierait des journaux et des revues, iostituerait
des prix pour les découvertes géographiques et scientifiques.
Si les grandes maisons de finance et de commerce cher-
chaient à fonder des Musées commerciaux, en s'inspirant
exclusivement du bien public et en restant étrangères à toute
idée de spéculation immédiate, le commerce et les arts se
trouveraient dotés, par la seule initiative privée, d'une insti-
tution féconde. Le succès de cette institution serait assuré; car
elle répondrait à des besoins unanimement ressentis;, elle offri-
rait un aliment constant à la curiosité publique; enfin, elle
s'appuierait sur le concours des plus honorables représentants
du commerce, de l'industrie manufacturière, de l'agriculture,
de la science et de l'art.
LIVRE ni
LISTES DES COLLABORATEURS
DE LA COMMISSION IMPÉRIALE.
LISTE 1.
SOUSCRIPTEURS AU CAPITAL DE GARANTIE.
SOUSCRIPTtOIl DE LA COMMISSION IMPÉRIALE.
S. A. I. M** le priuce MAPoiio.x 1 00,000^
S. Exe. M. RooRER, ministre d'Etat,
vicê-prétident 95,ooo
S. Exe. M. BsHic , ministre de ragrieiil-
tare, da commerce et des travaux
publics, vic^prétidtnt 95,ooo
S. Exe. le maréchal VâiLu^, ministre
de la Maison de f Empereur et des
beaui-arts, rie^préndfnt 96,000
M. F. La Plat, sénateur, inspecteur
(général au corps impérial des mines ,
rommtssdttre général 96,000
\tJonbià ( Le duc d*), député au GorpA
législatif, vice-président de la com-
pagnie du canal de Suci
Asiis-DijrooB, ancien négociant, mem-
bre de la chambre de commerce do
Lyon
BiKsiia, conseiller d*Etat, directeur
glanerai des douanes et des contri-
butions indireclcs
Bitocai ( S. Exe. M.) , garde des sceaux ,
ministre de la justice et des cultes. .
Btstnia , président du tribunal de com-
merce de la Seine
Roimui , préfet de police
Bsossrr atné (J.), président de la
rbambre de commerce de Lyon ....
Caiv«ufta( Michel), sénateur, membre
de riustitat
Catvà^tia M VALoa^HK, disputé au
<'*»rps législatif, sylvicultcMir
5o,ooo
90,000
6,000
96,000
96,000
96,000
1 0,000
96,000
•iô.OOU
MM.
l)%iLLT (G. A. ), maître de la poste aux
chevaux, agriculteur 10,000'
Davillibb , président de \» chambre de
commerce do Paris 96,000
DehiAbb, ancien président du tribunal
de commerce de la Seine, membre
du conseil municipal de Paris 96,000
Dbrion do Pib , administrateur des Mes-
sageries impériales 96,000
DBsfosstf , fabricant de papiers peints ,
membre du conseil municipal de
Paris 96,000
Devi?[cb, ancien député an Corps légis-
latif, membre du conseil municipal
de Paris 96,000
DoLLFUs (Jean) , manufacturier, maire
de Mulhouse 96,000
DcMAs , sénateur, membre de Tlnstitut,
président du conseil municipal de
Paris. 96,000
Du Put db Lômb, conseiller d'Etat, di-
recteur des constructions navales. . 96,000
éuB DE Bbadhoat , sénateur, secrétaire
perpétuel de rAcaUémie des sciences,
inspecteur ('«'néral au corps impérial
des mines 96,000
K1.EOBT (Le général), sénateur, aide de
camp de TEmpereur, directeur gé-
néral des haras 90,000
Foi'LD (S. Kxc. M.) , uiinistredes tinances. 96,000
KbéLmt, cons<Mller d'État, gouverneur du
Crédit foncier de Franco 96,000
330
Gabnibb , négociant ea métaux , membre
du conseil municipal de Paris
Gadtibb, conseiller d'Etat, secrétaire
général du ministère de la Muison
de TEmpereur et des beaux-arts. . .
Gebvais (de Gaen), directeur de Tccoie
supérieure de commerce
Gocin (Ernest) , constructeur de machi-
nes , membre de la chambre de com-
merce et du conseil municipal de
Paris
GoiBAL (Cfa.) , juge au tribunal de com-
merce de Paris
HiLPHBN (G.), négociant à Paris
ilAcss]iA?(iir ( Le baron) , sénateur, préfet
de la Seine
FIbbbet, conseiller d'État, directeur des
consulats et affaires commerciales . .
KuHuiA5if , président de la chambre de
commerce de Lille
La BoifciÈBB LK NoDBT ( Lc contre-amiral ,
baron de), directeur an ministère
de la marine et des colonies
La Valette (S. Exe. M. le marquis de) ,
ministre de l'intérieur
Lbbaddt, raffineur, membre du conseil
municipal de Paiis
Lepuel, membre de Tlnstilut, archi-
tecte de l'Empereur.
Maës, fabricant de cristaux, membre
de la chambre de commerce do Paris.
Magne (S. Exe. M.), membre du conseil
privé , sénateur
Mahe (Alfred), imprimeur-éditeur, vice-
président de la chambre de com-
merce de Toui*8
LISTE 1.
NiEowEBUBKB ( Le comte de ) , sénateur,
s6,ooo^ membre de l'Institut, surintendant
des beaux-arts a5,ou(/
OsnioT, ancien manufacturier, membre
5,000 du conseil municipal de Paris 5,ooo
OzERifB, conseiller d'Etat, directeur du
a5,ooo commerce extérieur 5,ooo
Pastbé (J.-B.), président de la chambre
de commerce de Marseille 9.*>,ooi)
Pbrdonkbt (a.), directeur de l'École
95,000 centrale des arts et manufactures. . 9Ô,ooo
Pereibe (Emile) , député au Corps légis-
1 ,000 latif 1 00,000
'i5,ooo RoHDOT ( Nalalis) , délégué de la chambre
de commerce de Lyon aS.ooo
a 5,000 Rothschild ( Le baron James de), ban-
quier 1 00,000
5,000 Sallardeouze db Lamorkaix (Octave),
fabricant de tapisseries, maire d'Au-
a5,ooo busson 9,ooo
ScuKEiDBB , yice-présideul du Corps lé-
gislatif a5,ooo
a5,oou TuABOT (Paulin), député au Corps lé-
gislatif, directeur général du chemin
a5,ooo de fer de Paris h Lyon et à la Médi-
lorranée 3o,ooo
a5,ooo TnocvEHEL, sénateur, président de la
(^iompagnie des chemins de fer de
a5,ouo l'Est 95,00(1
a5,ooo Degdikb de Chancoubtois , ingénieur en
chef au corps impérial des raines,
a5,ouo itecrétaire de la Comnùsiion o,ooo
Total. i,^ft3,ooo
10,000 ,..i._^M
SOLSCRIFTiOi>S PRIVEES.
A
MM.
Adam (A.), plomberie. Paris i,ooo^
AG?iBLLET frères , manufacturiers. Paris. 2,000
Akebmann (F.-A.) , receveur général du
Nord 1 ,000
Albabet ( A.-B.) , ingénieur-mécanicien.
Lianconrt (Oise) 3,ouo
ALCXAifDBB (P.-F.-V.), éventailliste.
Paris a5,uuo
Ai.L\i?i-MoDLARD (L.-A.-F.), nouvitau-
lés. Paris i,oon
MM.
Allabd (E.) et Crombé ( A. ), fabricants.
Roubaix a. 000'
Ahic et G'*, tanneurs. Toulon 3,ooo
An(.badx (E.), filateur. Saint- Masmes
( Marne) 1 ,000
Ancelle (N.-D.), maire du NcuiUy (Seine). 1 ,000
André (F.-E.), député au Corps légis-
latif. Paris 30,000
Arbel (L.), maître de forges. Rive-de-
Gier (Loire) 1,000
SOUSCRIPTEURS VU
Abct ( D') , receveor général de l'Allier. i ,000'
\non (J--J-)* bauqiiier. Paris -i '1,000
Au i5, dépoté au Corps législatif. Paris, ao.ooo
AaMtïi-CALUàT (T.-J.), orff^vitoi-ie d'é-
glise. Lyoo 1 ,000
iaiiAiio (E.-J.), tapis et étoffes poar
meubles. Nimes 5,ooo
AcBC pèro (P.), laiueii. Elbeuf. 1 ,ono
AoasfiT, Gbiabo et C'*, maoufacluriere.
Paris.. u3,ooo
BicaBLBT (L.), orfèvrerie. Paris iu,ooo'
Bamcbbau (M.-P.-L.), imprimeur-
lithographe. Paria a,ooo
Rauiiib fib (Cb.), juge suppléant an
tribunal de commerce. Paria 1,000
Bak^ce db Fbakck. Paris. 900,000
BiFTiaoaaBa (J.-F. ), manafaetarier.
Briare ( Loiret) 5,ooo
Babbboibusb (F.), bronses. Paris 5o,ooo
Babbeiit (G.-H.), fontes de fer. Paris. 3o,ooo
Babboc (P.-G.) , opticien. Paris 1,000
BuocsB (A.), receveur général du Cal-
vados 3,ouu
n%i04.ai ( E. ). Parif* 10,000
Babbal (J.-A.), membre de la Société
impériale et centrale d'agricultnre.
Paris D,ouu
BiBivoLOiiT (J.-F.), président de la
compagnie d'Orléans. Paris 90,000
But jeune cl C'\ filateurs. Le Mans.. 5,ooo
BiBT-VÉaiAS (De), rubans. Guebwiller
(Maut-Bbiu) 9,000
Bise»BT [J.), juge au tribunal de rom-
owrce. Paris 1 ,uuu
BuTCRBBcHC (J.>P.-C.), r«c«veur gé-
néral des Bass**s-' Pyrénées i.ouu
BiTo^iiBB ( J.-C. ), propriétaire. Amiens. 1 ,000
Baobom (P.-J.). Héry (Yonne) 1,000
BitBOB et fils ( F. ) , appamils de cbauf-
Csge. Paria 1,000
BicaoT-M «BiLLS (L.), confiseur. Ver-
dun 1 ,000
BiocBARB (G.), joaillier. Paria 3 0,000
BunxB (M.), négociant, ancien pré-
Bèdcnl dn tribunal de eommerce.
Rouen 90,000
Bciuatar <Db), député au Corps lé-
gislatif Paris 1 5,000
CAPITAL DE GARAiNTIE. S31
AoBRr (F.), négociant. Paris ao,ooo'
Aubbï (J.), faïences. Bellevue près
Toul (Meurtbe) a,ooo
Aucoc (L.), nécessaires. Paris 10,000
AuDiFTBET (F.-J.). Paris 3,ooo
AoDiPFBET (C* d'), recev. gén. du Var. 6,000
Addiffret (G.-L.-G., marquis d*),
sénateur. Paris 90,000
AuDBESSET et fils, uégociauts en laines.
Louviers a.uoo
B
BBOUN-DurLos, toiles. Armentières
(Nord) 1,000'
Bicum (L.-J.-H.), fondé de pouvoirs
du receveur général du Var 1,000
Bblla ( F.-L. ) , directeur de l'Ecole im-
périale d'agricultnre de Grignon
(Seine-et-Oise) a.ooo
Belust-Benoist (E.) et C", draps.
Elbeuf 1,000
Bblyallette frôres, voitures. Paris. . . 9,000
Bbltallbttb frères. Boulogne - sur -
Mer 9,000
Behoist ( L.-Ë. ) , manufacturier. Reims. 1 ,000
BmoiST et C'*, filateurs. Reims 1,000
Bbhoist et Walbaoh, manufacturiers.
Reims 1,000
Berchoud el Gdbbbbau ( L. ), étoffes pour
ameublements. Paris 1 ,000
Bebobb-Levrault (F.-G.-O.), libraire.
Strasbourg 9,000
BBBGEBOR-Dintit't (A. -A.), receveur
général de la Meuse 9,000
Bbrjot (F.), pharmacien à Caen 1,000
Bbbhabb (F.-L.), propriétaire. Bon-
logoe-sur-Mer 1,000
Bbbbabi) (H.), membre de la chambre
de commerce de Lille 5,ooo
Bebrabd (L.), bourrelier. Paris 1,000
Bebbabd (A.) et Dbvos frères, toiles.
Lille S,ooo
Bbbrds frères (A. ) , dessinateurs. Paris. 1 ,000
Bebtrohibu (J.-E.), avocat. Béliers.. . 10,000
Bebtbard-Milcent, toiles et batistes.
Cambrai 9,000
Bbsrabd et Ge?ibst (F.), filateurs. An-
gara 1 .uoo
Best(J.), graveur-imprimeur Paris.. 10,000
BErRDCLCT [ L.-A.-A . ) , néfçoriant. Paris. 4, 000
333
fiiviLLi (L.-A.-A.-Â.-Y.t baroo os),
reecTeur général de méraolt
Bb41iço!i frères, eémse. Paris
BitADLT (J.-M.-F.). papiers peints.
Paris
BiénY (L.) , cbàles et cachemires. Paris.
Bioifoii (L.), agricalteor. Tbeneoille
(Aiiier)
BiNDBR (L.), ancien jage au tribanal
de commerce. Paris
Bmo (A.), administrateur du Crédit
mobilier. Paris
Bmo (M.), ingénieur civil. Paris
Blacbi, AifDaé et LemaItib, velours.
Lyon
Blaisi (des Vosges) (A.-G.). Paris. . .
Blarchbt (J.-B.), bonneterie. Paris.. .
Blarit et G", plumes d*acier. Boulogne-
sur-Mer
Blo?idbau (A. db), maître de forges.
S'-Hippolyte-Bur-le-Doubs ( Doubs ).
Blo?idbao (A.-L.), secrétaire de ia
chambre de commerce de Lille
Blodnt (E.) et G", banquiers. Paris. .
BocQDBT (F.), filature de lin. Ailly-
sur-Somme
BoissAD (G.), charbonnages bvlges.
Paris
BoissiisB (A.), négociant, membre de
la chambre consultative de Boubaix.
BoiTTELLB (A.), président du conseil
d'administration de la Compagnie
des mines de Béthune. Paris
BoKALD (6. db), receveur général de
l'Yonne
Borhomiib (L.-D.), entrepreneur de
menuiserie. Paris
BofiTB (A.), négociant, membre de la
chambre de commerce de Lille ....
BonTBMPS (G.), ancien manufacturier.
Paris
Bord (J.-D.), pianos. Paris
BoRDiR-TissART, vinaigrier-distillalcur.
Paria
BoDCBAaT-FLOBiii (C.-E.-A.), fabricant.
Tourcoing (Nord )
BoucHBR (E.-A.-D. ), manufacturier.
Fumay (Ardonncs)
BoucHKROT (F.), brasseur. Pulcaux
(Seine)
UouDAULT (P.-G.), juge au tribunal de
commerce. Pari^
LISTE 1.
BoDPrARD, FuuBR et G'*, négociants.
&,ooo' Paris 9,ooo'
I ,ooo BouHBT ( E. ) , construetear-mécanicien.
Paris 9,000
i,ooo BoDiLLET (J.-B.), confections. Paris.. . 9,000
1,000 B0UIS (A. de). Paris. 10,000
BoDLLAT ( E. ) , juge suppléant au tribo-
5o,ooo nal de commerce. Paris 1,000
BouLLAT frères, vins. Paris 9,000
6,000 BoDLOGRB et Hoopin . teinturiers. Reims. 1 ,000
BoDLt - Lepagb et G'*, bonneterie. Mo-
10,000 reuil (Somme) 1 ,000
5,000 BoDRCABT (J.-J.), fabricant. GuebwiUer
( Haut-Rhin) 1,000
1 ,000 BouRooif ( E.), eonstroeteor-mécanicien.
to,ooo Paris 6,000
1,000 Bourdon (P.-M. ), président de ia
chambre de oommeree. ElbeuL .... t ,000
1 0,000 BovRGAn (Jean-Baptiste) , bijouterie en
acier fin. Paris 9,oou
1,000 Bourgeois frères et G'*, cbàles. Paris. . 6,000
BouBGEois-Bon ( E. ) , cardes. Reims. . t ,000
5,000 BouTARD et Lassallb, cbàles. Bohain
90,000 ( Aisne ) 9,000
BoDTARBL (A.), manufacturier. Paris. 5.oou
10,000 BouviBR frères, draps. Vienne (Isère). 1,000
BoYBB (E.-J.), produits chimiques. Paris. 1 ,000
1,000 Botssor-d'Bcolb , receveur général du
Doubs 9,000
5,000 Brabart-Hurez et fils, manufacturiers.
Cambrai 9,000
Bra.iiski ( Le comte X. ) , administrateur
{i 5,000 du Crédit foncier. Paris 5o,ooo
Braqdbnié frères, tapis. Paris 96,000
:^,ooo Brault (A.), eaux-de-vie. Pons (Cha-
rente-Inférieure) 'J,000
9,000 Bbeto?! frères et G", papiers. Le Pont-
dc-Claix ( Isère) 9,000
5,000 Brecvart (A.), filatour. Armentières
(Nord) i,ooo
1 9,000 Brica rt ( Ë.-L. ) , quincaillerie. Paris . . 1 ,000
*2,oco Bruret (E. de), iiégociauL Keims. — 1,000
Brchswick et C'*, machines à coudre.
1 ,000 Paris 1 ,000
BucQDET ( M.-P.-E. ) , juge suppléant au
u,ooo tribunal de commerce. Paris 1,000
BuDifi, receveur général de la Savoie.. 1,000
5,000 BnrFET (Â.) neveu, fabricant. Reims.. 1,000
BusMERE (Le vicomte dk), i-eceveur
90,000 général du Haut-Rhin 1,000
BoTAuiLLE ( Fi. ) , membre de la Chambre
1,000 ronBuilati\o. Douai 1,000
SOUSCRIPTEURS AU CAPITAL DR (ÎARANTIK.
333
C
Caukol (J.>M.)« fabricant de sca-
phandres. Paris 1 ,000'
Car» (d'Anvers) (M.-J.), banquier.
Paris 95,000
Cailutit» mailre de forges. GhÀtilion-
sar-Seine (Côte-d'Or) 1,000
CaUUGI, L*H0II9tUB, FlARÇOlSE et C'%
chàies. Paris 3,ooo
Calla (G.-F.), membre de la chambre
de eommeree. Paris &,ooo
Caujuact (Ch. )t machines à coudre.
Paris 1,000
Cam (J.*€.), opticien. Paris 1,000
CABBAciais (S. Exe. le duc dk), grand
maître dee cérémonies de l'Empereur. 5,ooo
Cavcs (Ch. ) et C, produits chimiques.
Paris 1 0,000
Cahhoh (F. ), banquier. Reims 1,000
CAmoanna, juge suppléant an tribu-
nal de eommeree. Paris 1,000
CAQcn-VADXBLU, Boicries. Lyon 9,000
Cabborr (F. dk), recerenr général de
la Haute-Garonne 9,000
Cabcirac (H.-G.). Paris 9&,ooo
CàB»injiAC (E. ), coutelier -orfèvre.
Paris 9.000
Cabuu^ (I.), n^ociant. Paris 10,000
CABstf-CABABn et G", tissus. Paris. . . . 1,000
Cabtui-Bbksoii (G.-M.), cotons. Pa-
ris 9,000
Casss (J. ) et fils, luauufscturierj.
Fivea-Lille 95,ooo
CAfTiLTBrxno (J.-L. DE), rrc4'v«*ur g«>-
néral des A)pes-Maritimei< 1 ,000
Castob (à.), ingéuienr civil. Paris. . . 10,000
Cavabé (V.), draps. Paris 96,000
CiABUT (J.), juge an tribunal de eom-
meree. Parii. 1 ,000
CiABaii frères, appareils pour le gai.
Paris 10,000
CaAHWB N comfBaas d'Amibes 9,000
Cbasbu m connacB db Biiinm 1 ,000
CSAMm M COmBBCB db Doclo«sb-90b-
MiB 1 ,000
CsAnu M côMHBacB DB Cabr 1,000
CSAnat Dl COlOiBBCB DB Co^STlTriHB.. 1,000
CiAnai M comBBCB d'Elbsct 1,000
CaiaBBB M r.omnBi:B db LtQ% 10,000
Ohambbb DB comiBRCB DE Nabtes , repré-
senlée par M. Vordz aîné, président. 6,000'
Chambre de commerce de NImes 3,ooo
Chambre de commbrck de Paris 60,000
Chamrre de commerce de Saiiit- Quen-
tin 6,000
Chambre db commerce dr Strvsbourg . . 6,000
Chambre de commerce db Toulocse .... 6,000
<!1haMDRB db commerce de VaLENCIBIVNES . 90,000
Chambre consultative des abts bt mand-
FACTUREs DE TocBcoi50 , représentée
par dix de ses membres 1 &,ooo
Chapblueb, manufacturier. MasnièrcH
( Nord ) 9,000
Cbapbon (L.-D.), mouehoirs. Puris. . . 10,000
Grabbin et TaouBAT, velours unis. Lyon. 1 ,000
GHABPB!rniB (P.-A.), horloger de l'Em-
pereur. Paris 1,000
CHABPBtmEB et G'*, bronaes. Paris. . . . 6,000
Gbarpiixo!! (L.-E.), ancien notaire.
Saiul-Bris (Yonne) 1,000
GH^BBiiBB (J.-J.)t instruments de cbi-
mrgie. Paris 6,000
Ghabvbt (J.-G.), chemisier. Paris. . . . 1,000
Gbacssée (De la), conseiller référen-
daire à la Gour des comptes 10,000
Ghaeadd (A.), receveur général du
Pas-de-Galais 9,000
Gh^bbt (P.-F.), propriéUirc. Moire-
mont (Marne) 1,000
CBERHETiiBB ( T. ) , fils , drsps. Ëlbouf. . 1 ,000
Cmsi fils (L-J.), produits chimiques.
Paris 1,000
Cbbvet (G.-J.), comestibles. PariK.. . . 6,000
Ghoquebl ( L.), imprimeur sur étofles.
Puleaux (Seine) 1,000
Choieçki (G.-E.), bibliothécaire du
Sénat. Paris 1,000
Ghoquabt ( C.-F. ) , chocolat». Paris... b,ooo
Ghofbi (J.-M.), directeur général des
contributions directes. Paris 1 ,000
Gbbistoplb et G'*, orfèvrerie. Paris ... 1 00,000
CuPABÉDB (F.), constructeur-mécani-
eien. Saint-Denis (Seine) 1,000
Gladdor (G.), vins et eaux -de -vie.
Paris 1,000
Clacxbl (E. ). reC4>vuur général de
l'Aude 1,000
âr./i
LISTE 1.
(Ilkrc (J.), membre du conseil supé-
rieur du commerce. Paris
Glifp frères et fiis , apprétcani. Saint-
Quentin
GocHKTEDX (F.) fils et G", tissus. Tem-
pleuve (Nord)
GoBZ (D.)t extraits de bois de teintnre.
Saint-Denis (Seine)
GoH» (A.), ancien négociant Paris. .
GoioNBT père el fils et G'*. Paris
Goirtmac-Bbrruikiir (P.), soieries.
Paris
GoLLET-DoBOis et G'*t manufacturiers,
àmiens
GoLLBT - Varenkb frèrcB , fabricants.
Reims
GoLLETTE (A.), fabricant de sacre. Se-
clin (Nord)
Gollir ( a. ) , cotons et calicots. Paris. .
GoLUK (A.-F.), horloger- mécanicien.
Paris
GOUPAGFIIB DBS CHKMIMS DE FER DE L*EsT.
GOMPAGKIE DBS CHEMINS DE PBR DU MiDI .
GOMPAONIE DES CHEMINS DE FER DU NoBD.
COMPAGRIE DBS CHEMINS DE FER DE L Ol EST.
GOMPAGNIB DBS CHEMINS DE FER DE PaRIS
À Lyon et à la Méditerranée
GOMPAGNIE DC CHEMIH DE KER DE PaRIS À
Orlkans
Compagnie du chemin de fer de l\ Ven-
dée
GOHPAGNIB du canal DE SUEZ. Paris.. . .
Compagnie des forges et chantiers db
LA Méditerranée. Paris
Compagnie générale des Omnibus de
Paris
Compagnie les glaces de SAiNr-GosAn ,
Ghauny et Giret. Paris
GoMPAGHiB iMMOBiLiiRE. Paris
Compagnie parisienne du gaz. Paris.. . .
Compagnie des services mvritimes db^
Mbssagehibs impériales. Pai'is
Comptoir d'Escompte de Paris
Conte de la Maisonfort, r<^ceveur gé-
néral du Morbihan
Goim (E.), receveur général de la
5,000^ Corse 3,ooo'
CosDiBB (C.-F.-C.). Tours 1,000
9,000 GoBDONifiEK (L.), manafÎBctiirier. Rou-
bail 9,000
1 ,000 Corknwindib ( B. ) , chimiste. Haubour-
din (Nord) 1,000
1,000 GoRMODLS-HouLàs père et fils, manu-
5,000 facturiers. Maïamet (Tarn) 1 0,000
9,000 GoRHiLLBAU aloé (L.), manufacturier.
Le Mans 1 ,000
1,000 GosNAc (Le comte db), agriculteur. Le
Pin (Gorrèxe) 95,ooo
9,000 Gosse (L.), draps et paletots. Elbeuf.. 1,000
GossÉ (Ch.-F.), tissus. Paris S,ooo
1,000 GouDBRc DE Saint-Chamaiit, rccevour
général de la Moselle 1 ,000
5,000 CouDBHC et SoucAiR filt, BlatenTs de
3,000 soie. Montauban 9,000
GoDRREiiB et fils et G**, produits cbi-
9,000 miqucs. Cherbourg 1 ,000
5oo,ooo CouRROUTB (L.), expert juré. Paris. . . 5,ooo
100,000 Courtois (E.) et G'*, cuirs vernis. Pa-
5oo,ooo ris 5,000
3oo,ooo GoinvoisiBR ( P.) et G'*, gants de peau.
Paris 1 ,000
3oo,ooo CouRvoisiER (K.) et Curlibr frères,
eaux-de-vie. Jarnac (Charente). . . . to.oou
3oo,ooo Crédit agricole. Paris 5o,ooo
Crédit foncier db France. Paris i5o,ooo
19,000 Crépt, receveur général des Anlcwnes. 1,000
100,000 Grespbl-Tillot, mnnufncturier, prési-
dent du tribunal de commerce de
5o,ooo Lille 5,ooo
Cboutellb neveu, fîlateur. Reims t,ooo
95,000 Cubain (R.) et G", négociants. Paris. . t,ooo
CuiLLK ( G. ) , directeur de la ferme-école
5o,ooo de Germainville ( Pyrénées - Orien-
1 00,000 taies) 1 ,ot>o
100,000 GuiLUBR (A.), GiROLD (G.) et C", rafli-
neurs de sucre. Douai 1 ,000
100,000 GuRRiBR (L. ), recevcnr génér»! de
5o,r)oo TEure 9 cou
CuTiLLiiR frères (H.), négociants. Pa-
3,000 ris 9 ,o<io
D
Dachès pèro et fils, châles. Paris
Daguin (J.-B.-E.), juge au tribunal de
commerce. Paris
1,000' Dauphard (M.), manofactunVr. Rade
pont ( Eure) 1 ,000'
i,c>ou 1)A^EL (L.), imprimoiir. Lille G 000
SOUSCRIPTEURS AU CAPITAL DE (GARANTIE.
335
D«iisiTTK (H.-J.)« toiles de lin. Ar-
meotières (Nord) 9,000'
D411UT (A.-S.) , membre de la chambre
de commerce. Paris 95,000
D ivniE ( E. ) , manofaclurier. Paris. . . 1 0,000
Diron (E.-F.). Paris 1 ,000
DiCDDi (F.-L.-H.), propriétaire. Châ-
teau de Pouifly (Oise) a,ooo
DACDii (A.-J.-B.), ancien négociant.
Paris 5,000
DiCPRHOT (A.), vice -président du
conseil des prud'hommes. Reims. . . 1 ,000
D«cpBi!iOT (J.-S.), président du tribu-
nal de commerce. Reims 1 ,000
Dacpbiiiot frères , manufaclnriers.
Reims 1 ,000
Diruia (Le baron), directeur de la
bergerie impériale de Rambouillet.. 9,000
Dat» (F.), manufacturier. Paris 5. 000
Dtuii!! (A.-F.), facteur d*orgues. I^a-
ris 1,000
DiGBon (J.) , banquier. Lille 6,000
DîrosGC (A.-A.), fabricant. Paris. . . . 1,000
niri»!!! (P.), manufacturier, prési-
dent de la chambre consultative de
Roubaix 5,ooo
DiGorsitt. cl LUIRENT (Ch.), ini^unieti *:«
civils. Paris 9,000
Dm \imx ( F. ) . charbons de terre. Paris. 5,ooo
DtucorR (F.) et Bulbh, armes
blanches, éerans, etc. Paris 9,000
DtLir^oa (V.-P.), nouveautés. Paris. 1,000
DtLiFoirrAnE (A.-M.), bronzes. Paris. 96,000
DiLàBAim (G.). Paris 5o,ooo
DiUBom et Failli, appréteurs. Reims. 9,000
DtLimi (F.-A.), propriétaire. Paris. 1,000
DiLimi (H.) pèn* et fils, manufactu-
riers. Roubaix 5,ooo
Dilrt(P.-J ), agrtcullcur. Moulbilly
(Marne) i.noo
DiiiFnt, rere>eiir général du Cher. . 5,ooo
DiLUALLB (E.), manufacturier, mem-
bre de la chambre de commerce.
IJile 5,000
DiussuT (B.)t juge suppléant an tri-
bunal de commerce. Paris i ,noo
Dtiros«B (A.), membre de la chambre
eonsnllalive de Roubaiz 6,000
Dàjconrr ( E. ) , vire-présideut du con-
seil dea pnid*homffles. Parts ^,oou
l>iUMMi (H.), receveur géiiércl de I.1
Haata-Saône) 1,000
Delo?s (A.-C), membre de la chambre
de commerce. Paris
Dbmar (L.) , membre de la chambre de
commerce. Elbeuf
DEPLacHiN - Lbtoiibe (J.-B.), construc-
teur-mécanicien. Roubaix
Depeet (C. ) , administrateur de la com-
pagnie transatlantique. Paris
Deqcot (J.), filateur, toiles. Lille. . . .
Deren (U>), manufacturier. Armen-
tières ( Nord )
Derbiey ( J.-C. ) , graveur-fondeur. Paris.
DrSDois (P.-A.), draperie. Elbeuf. . . .
DE<4r.Avps (A.), manufacturier. Lille. .
Descahps - CuESPEL (A.), membre du
conseil des prud'hommes de Lille. .
Descat (C), membre de la chambre
consultative de Roubaix
Descat frères, appréteurs. Roubaix. . .
Descat -Lelbux (F.), membre de la
chambre de commerce de Lille. . . .
Descocrs (L.), député au Corps légis-
latif. Paris
Despossiî (J.), manufacturier. Paris. .
DBSFOssé et Karth , manufacturiers.
Paris
Dbsmedt- Wall VERT, (ilaUuir. Lille
Deshoctis, fabricant. Paris
DESTECQrB et Bouchez , fabric'*. Reims.
DBT0L'(He (G.-L.), horloger. Paris. . . .
Dbttwiller (J.-D.), chocolats. Pans..
DicESo?! et C'*, manufacturiers. Coude-
kerque-Branche ( Nord )
DiEDDONR^ (F.) et Dorerlot (G.) , bois.
Paris
DiG?iBY frères et C'*, appareils télégra-
phiques. Paris
DoGxn et C'*, fabricants. Paris
Doistau, RBArRAiif et Gct, distillateurs.
Parif
Dolu (J.-R.), fabricant, maire de
CauUery (Nord)
Doll (Gh.), directeur de la Siuikou-
lifnnt, Mulhouse
DomAim (F.), juge suppléant au
tribunal de commerce. Paris
Dosoii (P.-A.), président de la Société
des dépôts et comptes courants.
Paris
DoRiiTiT, receveur général des Ba^ses-
Alpet.
DoRUBi IL rrèn>«. Paris .
à,ooo'
1 0,000
1,000
95,000
5,000
9,000
1,000
5,000
5,000
9,000
6,000
95,000
5,000
10,000
95,000
9 '1,000
5,000
9,000
1,000
90,000
5,000
•ÎOjOOO
1,000
9,000
3,000
3,000
1,000
9,000
1,000
.1o,ooo
9,000
lu, 000
336
DoRR ( L. ) , caUivaleur. Grânboflf ( Mo-
selle)
DoDMEiic (A.) , directeur des papeterios
du Marais et de Sainte-Marie ( Seine-
et-Marne)
Dbeton aîné (E.)i teinturier. Lyou. . .
Diouifi (J.), juge au tribunal de com-
merce. Paris
Dru (A.-Sl-J.), in(jénieur rivil, eiilre-
prenenr de sondages. Paria
Do BoGHiT (V.). Paris
Dubois (A.-L.-V.), négociant. Paris . .
DuBOSc (F.) et G'\ produits chimiques.
Paris
DucoHHun DU LocLB, receveur gt'^néral
des Vosges
DuuiAT (A.), papiers peints. Paris. . .
DuMOirr (G.), draperie. Paris
Ddmoulu - Fbomiiit (P.), instruments
de précision. Paris
BcEMAN (L.), membre de la chambre
consultative de Roubaix
ÉeROT (É.-A.), appareils. Paris
ÉBABD-ScHABrrER , pianos. Paris
Ebhoult (J.-B. ), appréteur. Rou-
baix
Erroult-Bayart et Hiâ, a[ii;rùLeiis-s.
Roubaix
LISTE 1.
DcTpBTT, Theobbt-Gbuviii, Bodcror et
1 ,ooo' G'*, meules. La Ferté-soui-Joaarre. . i ,ooo'
DcPLAN (F.), tapisseries d'Anboason.
Paris 10,000
10,000 Dupont (L.), banquier. Douai 1,000
1,000 Dupont (Paul), imprimeur. Paris. . . . t^ooo
Dupont (A.) et G'*, papiers. Paris. . . . 1,000
1,000 Dupont et Dbbttus, maîtres de forges.
Ars-sur-Moselle et Apremont (Ar-
3,000 dennes ) 9&,ooo
10,000 Dupuis (S.) et G", chaussures à vis.
5,000 Paris tcooo
DuBAND frères (A. et L.), cuirs. Paris. 96,000
1,000 DuBBifNB (A.), maJtre de forges. Paria. i5,ooo
DuBBiKD , receveur général du Bas-Rhin. 5,ooo
5,000 Ddtilleul (P.), receveur général de la
5,000 Haute-Marne 1 ,000
3,000 DuvAL (F.-R.), ingeuieor. Paris 5,ooo
DuvAL frères, tapissiers. Paris 1,000
1,000 DuvELLEROT (P.), évcntaiis. Paris 10,000
E
Estivant frères, cuivre. Givet (Ar-
5,000' dennes) 10,000'
9,000 EsTRANOiN DE RoBEBTT ( K. ) , directeur
5o,ooo de l'agence du crédit agricole. Mar-
seille 1 ,000
1,000 EvETTE Gis (T.), juge suppléant au tri-
bunal de commerce. Paris 1,000
9,000 Evrard (N.-E.), opticien. Paris 9,000
Faribn (Les flls de), chaussures. Paris. 10,000^^
Fabcot et ses fils , constructeurs-méca-
niciens. Saint-Ouen (Seine) io,oou
Fauche (G.-G.), agent de cbai)(ye hono-
raire. Paris a,ooo
Fauleb (J.-F.), président de la 5" scclion
de la commission des valeurs. Paris. 95,ooo
Fauqueux (G.-A.), propriétaire. Paris. 1,000
Fauvelle-Delbbabbb , peignes. Paris. . . 5,ooo
Favarcq (F.), négociant. Lille /i.ooo
Favrot ( Gh. ) , pharmacien. Paris 1 ,000
Febat et G'*, manufacturiers. Essonncs
(Seine-et-Oise) 1,000
Fébb, membre de la chsmbro de ruui-
merce. Paris 4,ooo
FiaoN, receveur général de lu Somme. i,oou
FiBouELLE et Rolland, blanc de coton.
Paris 9,000
FiivBT ( G. ), agrienlteur. Masoy ( Nord ). 1 ,000'
FiNET (V.-A.-F.), agent international
au chemin de fer du Nord. Paris. . . 1 ,000
FiBiNO (J.-B.), administrateur du Gré-
dit foncier de France. Paris 1,000
FiRMiN-DiDOT (P.), juge suppléant au
tribunal de commerce. Paris 1,000
Flaud (H.), ingénieur, constructeur de
machines. Paris 100,000
Flaviony (Gh.) et fils, manufacturiers.
Elbeuf 1 2,000
Fl4XL4nd (E.), négociant. Paris 1,000
Fontaine (E.), chaussures. Gambrai. . 10,000
FoRTAMPS, membre du Sénat de Bel-
gique, président de la commission
belge de l'exposition de 1867.. .... 10,000
FoBTiN ( G.) , papetier. Paris 1 ,000
Fossir (J.-J.-F.), propriétaire. Paris. . 10,000
SOUSCRIPTEURS AU
Foccan (L.) père et fils et Houa, fii-
bricants. Elbeaf 1,000'
FoDBCâDi (A.), produits ehimiqaes.
Paris 9,000
FoQiBiiiou fils (H.)t sculpteur, ameu-
blemeots. Paris 96,000
Fonmr et BocasRi, manufacturiers.
Lisîeux 9,000
Focisin (A.-M.-E.), tapissier. Paris.. 5,ooo
Fomimn-LAïairr et G**, produits acé-
tiques. Conrrâle (Eure-et-Loir).. . . 1,000
Gaghbau ( E. ) , lampes et bronxes. Paris. 9 5,ooo'
GkQWKt (L.-0.), soieries. Paris 95,ooo
Gaildbaud, nouveautés. Paris 1,000
Gauxabd, juge au tribunal de com-
merce. Paris 1 ,000
Gaolab» (F.), manufacturier. Paris. . 5,ooo
Gaujui (N.) et C, tannerie. Lonju-
meau (Seine-et-Oise) 1 ,000
Gaixiïba (Le duc di), vice-président
du eonseil d^administration de la
Compagnie de ]*Est Paris 96,000
GiLom (H.), négociant Paris. ..... 1,000
GuAAni (J.-M.), percepteur. Napoléon-
vflle (Morbihan) 1,000
Gamot (Ch.), receveur général des
Boncbea-dtt-Rb6ne 1,000
Gas^illot et C*, fers creux. Paris 9,000
GASTirioa (E), ingénieur civil, eons-
traetear de matérid agricole. Paris. 6,000
GAinuxon ( D. ) , apprèteur. Lyon i ,000
Gabst jeune et Lilooius, vins. Paris. 9,000
GAtfBL-CuimviÉai (A.), draps nou-
veautés. Blbeuf. 1,000
GAsm^-RtiiiTTi (L.-J.), fabricant
d*ames. Paris 16,000
GAmuAT et C^, eartonrbes et cap-
tnirs. Paris 6,000
G«rsaB« (M.). Paris 10,000
Girma (A.) cultivateur. Le Pugetde-
Coert (Var) 1,000
GAcnn (L.) , taillanderie. Parts 1,000
GimfB (J.) et G'*, velours. Lyon. . . . 1,000
GArma-BocciABa , cémscs, couleurs.
Paris 9,000
Gim«T aJoé (P.-L.), instruroenU de
musique. Paris 1 ,000
Gifvr (F.), armes. Paris 1,000
Gtfus (A.), produits chimiques. Paris. 9,000
CAPITAL DE GARANTIE. 337
Fbahcilloii et G^*, teinturiers. Poteaux
(Seine) 5,ooo'
FRAifQOBTiLLi (Gh. de), audîteur au
Gouscil d*état. Paris 9,000
Friboubo (G.-A.), bijoutier. Paris.. . 1,000
Fbioard (F.-A.), soies pour blondes et
dentelles. Gaen 1 ,000
Fbomagk ( L. ) et G**, tissus élastiques.
Rouen 1,000
Frohent-Mbubicb et G'*, orfèvres joail-
liers. Paris 96,000
G
GsLii atné et G'*, parfumerie. Paris. . 9,000'
GtLiÀE frères, galncrie Paris 1,000
Gborgb (J.-A.) , membre de la chambre
de commerce. Paris &,ooo
G^REirriT et GoioifBT, nibans. Saint-
Etienne 1 ,000
G^Rn-RosB, draps. Elbeuf 5,ooo
GsRimiT (Le comte db), receveur gé-
néral de la Seine-Inférieure 1 ,000
Gbbvais (F.) , juge au tribunal de com-
merce. Paris 1 ,000
Gbvblot ( J.-F. ) , négociant. Paris 90,000
GiBOBT (F.), tailleur. Paris 1,000
GiLBBRT (G.), entrepreneur de menui-
serie. Paris 10,000
GiLBBBT (A.) et On., laine peignée.
Reims 1,000
Gius frères et Rochbb, draps. Paris. . 6,000
GnxB jeune ( J.-M. ) , porcelaine. Paris. 6,000
GiLLBT fils aine, banquier. Paris 1,000
GiLLKT-PiBRBOH, teinturier. Lyon 1,000
GiLLOD fils et THOBiiLLBB, papiers
peints. Paris 1 0,000
GiBABD (A. -A.), juge au tribunal de
commerce. Paris 1 ,000
Gibabd-Tbibault (E.-C.), filets. Paris . 1,000
GiBABDin (Emile db), ancien député
au Gorps législatif. Paris 96,000
GiRAm> (S.-G.), maroquins. Paris. . . . 1,000
GiBAUDB4C (E.), négociant. Paris 1,000
GiBOD (L.-P.), receveur particulier.
Limoux 9,000
GiBODOH (A.), négociant. Lyon 10,000
GtvBLBT, DasTECQrR, Dauphinot et G'*,
manufacturiers. Reims 1 ,000
GoDABD ( A.-T.) , batistes. Paria 9,000
GoD4BT (L.)t tissns. Reims 1,000
GoBBBBT (R.-G.), fabricant. Reims i ,000
9*i
338
GoDDB aîné et fils, négociants. Tarare
(Rhône)
Godillot (A.)f oianiifaclurier. Paria. .
GoLDE5BiR0 (G.), grosse qoincaiilerie.
Le Zornhoff , prés Saverne ( BaB-
Rhin)
GoRTABD (À. -F.)* savon. Saint -Oaen
(Seine)
GaiDos (L.), ingénieur civil. Paris. . .
GRArom (F.-M.), grains et fourrages.
Paris
Grbllod (H.), mercerie. Paris
GBoné (G.), menbies. Paris
Gbos , OniEB f RoMAii et G'*, manufactu-
riers. Wesseriing (Haut-Rhin)
Gbosltbb (J.-B.), propriétaire. Paris..
Groult (G.), pâtes alimentaires. Paris.
GBUBL-ENOKLHAifN (A.), reliure. Paris.
Gbuybb (A. -A.), parapluies et om-
brelles. Paris
GuiBBT frères , meubles. Paris
GniRiH (l.-J.)t propriétaire. Paris.. . .
GuiKRiH-BoDTROii (M.-L.-A.), chocolats.
Paris
Haas (J.), chapeaux et casquettes.
Paris
Hachette et G*', libraires - éditeurs.
Paris
Hadot, receveur général de Seine* et-
Marne
Hadrot (L.) jeune, Bonret et Boaoikr,
bronzes. Paris
Hallst-Dbsfobtaiiies (G.-G.), horio-
gerie. Paris
Halpbeh (C.) et G'*, orfèvrerie. Bornel
(Oise)
Hambliii (N.-S.), étoffes pour ameuble-
ments. Paris
Hamblin (A.) fils, soies. Paris. Les An-
delys (Eure)
Hauottb (Y.), membre de la chambre
consultative. Douai
Habmel frères, filateurs. Le Val-des-
Bois près Bazancourt (Marne)
Hartoo (G.-J.) et C'% boutons. Paris.
Hatem (S.) , cols et chemises. Paris. . .
Hi^BiRT (E.-F.), fabricant de châles,
juge an tribunal de commerce. Paris.
HraiiDBRT (E.) , draps. Elbeuf
LISTE 1.
GuiIbik-Dblabocu (V.-F.-X.), ciiirs
1 ,ooo' vernis . Paris i «ooo'
5,000 GnIlRiN et Jodault, fabricants au Gâteau
(Nord) i,ooo
Gu^RorLT ( N. ) , teinturerie. Rouen. ... i ,ooo
95,000 Gobbbb (J.-B.-G.), couteUerie. Lao-
gres 5,ooo
5,ooo GoiBAL ( P.-D.-A. ), propriétaire. Castres
1,000 (Tarn) i,ooo
GmcBABo (E.), architecte -décoralenr.
10,000 Paria ^^qoc
95,000 GniLLAUMi (J.), impressions. Sainte
3O.000 Denis (Seine) i ,ooo
Gdilladmbt (J.-P.), teinturerie. Pu-
90,000 . to • \
teaux ( Scme ) 9,000
A,ooo ^ , . . ,. 1 1 «
Gdtllemui (A.), directeur de la ferme-
' école des Basses-Pyrénées , à Gan . . s ,000
1,000
Gdillot ( p. ) , rentier. Paris 1 ,000
1 000 GciLLOUT (E.), fabricant de biscuits.
1,000 P»"" '»o<>o
3,000 GnLMOTO (N.-F.), juge au tribunal de
commerce. Paris 1 ,000
6,000 . GrmET et G'*, batistes. Paris 96,000
H
Henrecabt (J.-F.), ancien membre du
5,000' tribunal de commerce. Paris 5,ooo'
HENiiEQnir (H.), manufacturier. Paris. 5,ooo
90,000 H^Noc (G.-A.), plumeaux. Paris «,000
HéNocQDE , Arlot aiué et G", voitures
1,000 et sellerie. Paris 1 ,000
Henbiet (L.-J.), avoué. Paris 1,000
1 ,000 HBiniT ( E. ) et Martui ( J. ) , instruments
de musique. Paris , 9,000
9,000 HEHRT-LEPAtTE, horiogerie , phares.
Paris 1,000
95,000 Herbelot ( P.-F. ) , tulles. Calnis 1 ,000
HERLntcouRT (Le baron d*), cultivateur,
5,000 député au Gorps législatif. Éterpigny
( Pas-de-Calais ) 9^,000
5,000 Hermanh-Lacbapbllb et Gloveb, cons^
tructeurs. Paris 5,ooo
1,000 H^bodabt (F.), peausserie. Paris 1,000
Hbrrekschmidt ( Les fils de G.-F. ), cuirs.
1 ,000 Strasbourg 10,000
10,000 HEBvi-M'.sooîi , iii(;éuieur au corps im-
10,000 périal des ponts et chaussées. Paris. 3,ooo
Hbbvibu, Potabd et Dbbd, soieries.
1 ,000 Paris • • 3,000
1 ,000 Hbuobl ( j.) , éditeur de musique. Paris. 4 ,000
SOUSCRIPTEURS AU CAPITAL DE GARANTIE.
339
HiTLiSST el SiTTEB, coDftmcteun de
macbinet agiicoles. Golmar i,ooo'
HoLMH et fils, manufactnrierB. Reims. 10,000
HoopEB (G.), Gaboz et Taboubibb , ma-
nuCBctariera. Paris 9,000
HoscBiD^ , BiiMORT el G'% nouvcaulés.
Paris 5,000
HonniGCEB et C'% banquiers. Paris. . . 35,ooo
Honm et G'*, eoirs vernis. Paris .... a5,ooo
Uonxna - Bl&iichabd , arquebusier.
Paris. 6,000
Hociiiu (J.), tissus. Reims 1,000
Hdard (J.) et G'*, ebaudronnerje mé-
canique. Paris 1,000'
HuBiN ( E.) , métaux. Paris 1,000
HcMANN, receveur général de la Loire. 9,000
HuMBBBT (E.) , fil à coudre. Lille 3,ooo
HuMBLOT-GoRT^ et G^', crayons. Paris. . 1,000
Hci«BBBLLB (J.) aioé, ingénieur cons-
tructeur de chemins de fer. Paris. . 1 s ,000
Hdbbbt-Laoachb (E.), manufacturier.
Pont-de-Briques près Boulogne s'-M. 1 .000
HossBiOT (J.-D.-T.), négociant, jage
au tribunal de commerce. Paris ... 1 ,000
I
Ibub frères et G", eboeolats. Paris. . . 5,ooo'
JâCQCiT (N.-J.), iîibricaDt. Reims .... 1,000'
J*nR, G0BAH1», Lamotte et G**, maîtres
de forges. Paris 1 ,000
Jalamit (J.-J.-L.-A.), docteur en mé-
derine. Géton (Orne) 1 ,000
Jabissor fils (J.), mousselines. Tarare. 1,000
Jabboi, Blabcoud, graveurs. Paris. . . . 1,000
iiTAL (L.), député au Gorps législatif.
Paris 95,000
JoLT fils ( T.), JoLT (G.) et Dblapot ( L.),
constructeurs en fer. Argenteuil
(Seine-el-Oise) 5o,ooo
JoscLis , flovBLACQUB et G' , manufac-
turiers. Armenlières (Nord) 5,ooo
kiBOoauT (Le comte J.-F.-H. os) , an-
rien député au Gorps législatif. Paris. 90,000'
Kima (T.), directeur dn Gomptoir
d'escompte de Lille 5,ooo
Kun (P.), ancien jage au tribunal de
eomnierce. Paris 3,ooo
LitiC (J.), sous-directeur de la ferme-
école de Germainriile (Pyrénées-
Orientales) 1 ,000'
Ltmi et Joaun (E.), négociants. P»ris. 5,ooo
Lkwhavn et G**, pharmaciens. Paris.. 1,000
LtMoatr, RoBiBB et Lacassb. travonx
publics. Paris 6,000
K
Imhaus (G.), draps. Elbeuf 1,000'
JouBOE (P.), négociant, juge au tribu-
nal de commerce. Paris 1.000'
JouBDiBB (A.), agronome publiciste.
Versailles 9,000
JonviR et G** (veuve X.), gants. Pa-
ris 5,000
Jouvnr, DoTOR et G^, gants. Paris 10,000
JoHBL-DisHABBs, président de la cham-
bre consultative. Vire 1 ,000
JuMBLLB (F.-G.), cuirs vernis. Vincennes
( Seine) 1 ,000
JoQDAU (E.), agriculteur. Gbâteau de
Saint-Laetenein (Indre) 1,000
KoBMGswABTBB (M.-J.), membre du
conseil municipal. Paris 5, 000'
Kbbtlt (M. -L.- A.), fabricant de déco-
rations. Paris 1 ,000
Kbiboblstbtr père et fils (J.-G.-G.-A.),
pianos. Paris 9,000
LacabbiAbi (A.), père et fils et G'*, ap-
pareils à gai. Paris 1 0,000'
Lacassaorb-Dbschahps , Salwilli et G",
châles. Paris 5,ooo
Laciapiulb ( H.) , manufacturier. Reims. 1 ,000
Lacbitbllb (G.-E.), directeur de la
société des houillères de la Haute-
99 .
3&0
Loire. Groe-IféDil, près Lempdes
(Haote-Loire)
Lagiox ( J.-A.) , papiers. Paris
Lafittiau-Lep&dchbux (J.-P.-A.-A.), ar-
quebasier. Paris
Lapor et DopoHT, lissas. Paris
LiFORTAIHI (G.), PatfTOST, MAaTlIIIT et
G'% banquiers. Paris
Laoacbb fils ( J.) , fabricant Roiibaix. . .
Làni (J.-B.), arqnebusier. Paris
Lalubb (A.), négociant. Cambrai
Lalou (J.-P.), recevenr général de
TAube
Lambkbt (S.), étain en feoilles. Paris..
Lambih et Lbpàybb (J.-B.-F.), selliers.
Paris
Lanoubbbiu et G'*, bronzes. Paris
LARQUBnN (E.) , membre de la cbambre
de commerce. Paris
Larskigiib frères, négociants. Paris. . .
Lapostolbt (P.), négociant. Paris. . . .
Labbhaudiébb (G.- p.- F. db), ancien
JDge au tribunal de commerce. Paris.
Labocbb (E.), dessinateur industriel.
Paris
Labsorbibb , membre de la chambre de
commerce. Paris
Lassbbbb (Y.), propriétaire. Daz
(Landes).
Latbbbiébb (J. db), manufacturier.
Paris
Latihibb dd GiisiBux « receveur général
des Gâte»-da-Nord
Latodb ( P.) , chaussures. Paris
Latbt (Gh.-F.), fabricant Paris
Latbissiébb et fils (J.-J-)f métaux.
Paris
Latillb, Pbtr el Gbbspu, chapeaux.
Paris
Latdbxbb (J.-J.), directeur général des
forêts. Paris
Lbbbau (J.), négociant Boulogne-sur-
Mer
Lbbbl (F.-J.), membre de la chambre
de commerce. Paris
Lbbodchbb (J.-G.-J.), literie. Paris.. . .
LiGBBr (J.), président du tribunal de
commerce. Kbeuf.
LiouBQ (J.-B.), maltro mécanicien do
la marine impériale, on retraite.
Toulon
LioiiBB'BooMiBB, fabricant Reimp . .
LISTE 1.
LBr.oirrB et C'*, instruments de mu-
1,000' signe. Paris 1,000'
1,000 LbcOHTB DB FoiTTAQnHOBBAO (P. -A.),
agent de brevets d'invention. Paris, à 0,000
9,000 Lbcoq (E.), ingénieur-mécanicien. Pa-
9,000 ris • . 1,000
Lb Gobrbc (P.-M.), agriculteur, maire
1 0,000 de IMourhan ( Gôtes-du-Nord ) 1 ,000
5,000 Lbcobhbub , Ou viBB et C*, draps. Elbeuf. 1 ,000
9,000 LBcoDTBrx (H.), mécanicien. Paris.. . . 10,000
9,000 Lbcbosrixi (M.-L.), toiles cirées. Le
Bourget (Seine) 1 ,000
9,000 LBFtfsDBB (A.) et fils, dentelles. Paris. 60,000
3,000 Lbpbbvbb (A.), produits chimiques.
Gorbehem ( Pas-de-Galais) 9,000
9,000 Lb Fbbvre ( L.-L.) , receveur général du
i ,000 Rhône 5,ooo
LtrEBVBB (L.), membre de la rJiambre
&,ooo consultative de Roubaix 5,ooo
1,000 Lbfbbvbb jeune (C.) et G'*, négociants.
1,000 Paris 1 ,000
Lbfbbvbb , DocATTBAD , filatouTS et fabri-
1 ,000 cents de tissus. Roubaix 96,000
Lbfbvbe ( H.-J.) , filaleur. Reims 1 ,000
1,000 LBFLAiirB ( P.), toarneur en bois. Semur
(Gôte-d'Or) i,ooo
A, 000 Lbpobt ( Veuve L.-P.) , tulles et blondes.
Grand*-Gouronne ( Seine-Inférieure ). 1 ,000
5,000 LBFBAifc et G", vernis, couleurs. Paris. 1,000
Lbgestil (A. -F.). Paris 9,000
5,000 Lbobard (A.), mérinos. Cambrai 1,000
Lbcbabd (P. -A.), broderies de soie.
1,000 Paris i«ooo
4,000 Lbgbard db Villbbs, receveur général
1 ,000 de la Gironde 1 ,000
Lboris et Maurel, manurarturicrs. EI-
a5,ooo benf 1 ,000
Lbgbos (A.), photographe. Paris 9,000
10,000 Lb Hoii (Le comte), dépoté au Corps
législatif. Paris 96,000
1,000 Lrlargb (P.) et Adobr (A.), manufac-
turiers. Reims 1,000
1 ,000 Lbmaistbb-Cbabbrt ( A.-E.) , président de
la Société des sciences, arts et agri-
^,000 culture du Bas-Rhin. Strasbourg.. . 1,000
9,000 LBHAlTRE-DsiiBESTèRB , toiles et linges de
table. Lille 6,000
1,000 Lbmbslb (D.), boutons. Paris.. . ..... 1,000
Lbmoirb (H.-A.), ébénisterie. Paris... 10,000
LxHouiB-MoiiTioiiv, propriétaire. Paris.. 1,000
f ,000 Lbpaob fi-ères, armes. Paris 1,000
1.000 I.BPAII (II.), métinx. Lilli' 9,000
SOUSCRIPTEURS AU CAPITAL DE GARANTIE.
SAl
Li Pnoun ( F.-C.) , pharmacieo. Paris.
Le Pbotcmt m Laorat (A.), préfet da
Cdradot.
LuoLLi (L.), bronxes. Paris
LuoT (G.), boagies. Gentilly (Seine).
LooT (I.), papiers peints. Paris
LnoT M Là Buàu, reeeveor général
de la Vendée
Ltsn 01 Moumo (G.-L.-G.), recevear
général de l'Ain
La TiLuiB-DiLàrossi ( L.-A.-A.) , secré-
taire général da Crédit foncier et du
Crédit agricole. Paris
La TiLUn-DiLAFossi ( P.-L.) , président
de la 3* section de la commission des
valeiirs. Paris
Lristo (M.-A.-E.), pompes. Paris
Lncoamui frères (C. et G.), meubles
en fer
LéramM (L.). Paris
10,000
1,000
95,000
9,000
9,000
1,000
1,000
1,000
6,000
95,000
10,000
5,000
LiTiBD (A.) et G**, guita-percha. Paris. 1,000'
LiTiBsoR (J.-M.), diamants. Paris.... 5,ooo
Lrtibs (E.), sous-gouverneur du Crédit
foncier de France. Paris 95,ooo
LiMBT, LAPPARiiui et G'*, limes. Paris. 1,000
LipPHARR (R.), agriculteur. Stras-
bourg 1,000
Lui ( G.) , négociant. Elbeuf. 1,000
LocHET frères, fabricants. Beims 1,000
LoHBABD (A.), propriétaire. Paris.... 1,000
LoROuiT ( A.-J.). Reims 1,000
LoDGHiT ( E.) , receveur général d*Ule-
et-Vilaine 1 ,000
LoDSDiL (E.) et Liu>drt(F.), négociants.
Paris 1 ,000
LoTRR (U.)« filateur et membre de la
chambre de commerce de Lille. . . . 6,000
Lucas frères, manufacturiers. Reims.. 1,000
LocT-SÉoiLLOT (L.-L-P.), membre de
la cbambre de commerce. Paris. . . • 4,ooo
M
Maoi aîné ( A.), toiles métalliques. Lyon. 1 ,000'
Maori (L.-A.), reeeveor général du
Loiret -. 1,000
llàino-DiUReRB, filateur et fabricant.
Armeotiéres (Nord) 5,ooo
Mallbt ( A.-A.-P.) , produits chimiques.
Paris. 1,000
Vallst (A.), membre de la chambre
de commerce. Paris 1 ,000
Habciot frères oi G^, pianos. Nancy.. 3,ooo
M&RCPACTcai Di Foicr, porcelaines.
Foëey (Cher) 95,ooo
Mabouro ( e. - J. - B. ) , distillateur. Pa-
ris 1 ,000
Mabcbarb (L.), bronses. Paris 6,000
MABcoia», ÀMOtâ et G", banquiers.
Paris 95,000
Uabootir (A.-E.), appréteur. Reims.. 1,000
Maburval (L.-0.), vic»-présideot de la
cbambre syndicale des fleurs et
plumes. Paris 1,000
Habior (A.) , négociant Paris 9,000
U tBRAS ( L. BB ) , procureur général près
la eour impériale. Psris 1 ,000
MsaroR (G.-A. db), receveur général
de la Haute-Vienne 9,000
Vabbbl frères , maîtres de furijes. Ri%(v
de-Gier ( Loire) 90,000
MsaiBAr (A.), négociant Reims i,o(io
Mabtir (J.-B. et P.), manufacturiers.
Tarare 10,000'
Mabtih (J.-A.), ingénieur an corps im-
périal des pouts et chaussées. Péri-
gueux 1,000
Massbz ( M.), chaussures. Paris 10,000
Massiro frères et G**, peluches. Putte-
lange ( Moselle ) • . . . 1 ,000
MissoR (P. -F.), teinturier en soie.
Paris 1,000
Massor et Gabt, négociants. Paris. . . . 5,ooo
Massor (V.) et fils, libraires-éditeurs.
Paris 8,000
Massorrbao ( L. ) , commissionnaire.
Paris 1,000
Matbabbl (Db), receveur général du
Gard 1,000
Hatbibo (F.), confection pour dames.
Paris 5,000
Matiibu ( II.-F.) , fumisterie. Paris. . . . 9,000
Matbikd ( L.nJ.), instruments de chirur-
gie. Paris 9,000
MAUcnR (E.), laines filées. Paris 1,000
Maopboo (Db), receveur général du
Jura 1,000
Maiwbll (L.-F.), propriétaire. Ba-
i;nères-de-Bigorre (Hsules-Py rénées). 9,000
.Mazaboz-Ribailubb et G'*, meubles.
Paris. 4,000
3tii
MAioMt-Murai , fabricant Roubaix.. .
MiLOR DB Pbadou, joge au tribunal de
commerce. Pany
Mbrgih-Ligibclx , général de division.
Paris
Miifiia (B.-J.), prodaito chimiques.
Paris
Mb!«iibs80r(J.), commissionnaire. Reims.
MiBcnsa (A.), ingénieur-mécanicien.
Looviers ( Eure)
Mbrcikb ( A.-E.) , joge suppléant au tri-
bunal de commerce. Paris
Mbrcibb (G.-V.), tabstières. Paris
Mebmiluod frères, coutellerie. Le
Prieuré , commune de Genon
(Vienne)
M^o (J.-D.), négociant. Grasse
Mbbt SiHsoiit manufacturier. Lisieux
(Galvados)
Mbuhibb et G", fabricants de rideaux.
Tarare
Mbthabd (G.), ameublements. Paris.. .
MicHiD (J.-L.), juge au tribunal de
commerce. Paris
Michel (Le baron R.-L.-V.), receveur
particulier. Âlais (Gard)
MiDOGQ (N.-E.) et Gaillabd (A.-E.),
trousses de voyage. Paris
MiBULLi (L.>A. db), receveur général
de la Loire-Inférieore
MiGifOH (J.) et RouART (H.), machines.
Paris
MiLUSCAMPS (L.-T.), membre de la
chambre de commerce. Paris
MiLUOH (J.-P-) et Sbbvixr. Lyon
MiLLT (L.-A.db), manufacturier. Paris.
MiLoif ( P.-D.) aine , bonneterie. Paris.
MiHBS DB BocxwiLLBR (Bas-Rhiu)
MniBs DB u GrardXombb (Société ano-
nyme des). Paris
Mires de la Loire (Société anonyme
des). Paris.
Narav (G.), ingénieur civil. Paris. . .
Nbevo ( Le baron de) , receveur général
da GanUl
Non. (V.-F.-G.), notaire honoraire de
TEmpereur. Paris
LISTE 1.
1 ,000' Monus ( E. DE ) , secrétaire d*ambaa8ade.
Paris 1,000'
i,ooo MomoEABD (G.), voitures. Paris 9,000
MoissET-FoTE. Paris 5,ooo
1,000 MoHDOLLOT (A. -A.), appareils pour
eaux gazeuses. Paris a,ooo
1 00,000 Morot ( E.-S.) , cristaux. Pantin ( Seine ). 5,ooo
1,000 MoRSBiGRAT (Ds), aucion député au
Gorps législatif. Rodex ( Aveyron ) . . 1 ,000
96,000 MoRTARDOH frèrcs, ressorts pour horio-
gcrie. Paris 9,000
1,000 MoHTBssoT (A.) et Ghomer (A.), soie-
1,000 ries. Lyon 1 ,000
MoirruoR (Le marquis de), vice^rési-
du conseil général de TAllier. Ghà-
9,000 leau de Lyonne (Allier) 1,000
1,000 MoBXAC (E.-F.), juge suppléant au tri-
bunal de commerce. Paris 1,000
96,000 MoREAD père (T.-F.), ancien membre
du conseil général de la Seine. Pa>
9,000 ris 1,000
9,000 MoBEL (E.), meunier. Essonne (Seine-
et-Oise) 1,000
1 ,000 MoBEL et G^*, peigneurs de laine. Rou-
baix 3,000
1,000 MoREL Bexb fils atné et G'*, fabricanU.
Elbeuf. 1,000
9,000 MoRET et Pater , soieries. Paris 5,ooo
MoRiR (P.) et G'*, dumininm. Nanterre
1,000 (Seine) 10,000
Motte (A.) et G^, teinturiers appré-
10,000 teurs. Roubaix 9,000
Motte -BossoT, manufacturier. Ron-
A,ooo baix 9,000
9,000 MocRCE\u (S.), manufacturier. Paris. . 10,000
1 0,000 MouRGUEs ( J.-A.-G.-P. de ) , imprimeur,
6,000 juge au tribunal de commerce. Pa-
5,000 ris 1 ,000
Multedo (J.), receveur général des
90,000 Landes 1,000
Muret (H.). Paris 10,000
10,000 McROR (G.), soieries. Paris 3,ooo
5.000' NoiREr-GHOPHR et G'*, filature de laine.
Relhel ( Ardennes) 9,000'
1 ,000 NoBMiXD ( F.) , propriétaire. Paris 1 0,000
NoRMi!ni et Ghirdor, cachemires et
1 ,000 dentelles. Paris R.ooo
SOUSCRIPTEURS AU CAPITAL DE GARANTIE.
343
0
Omot (G.-G.-E.) , orfèvre. Paris 90,000'
QEscHcu, MisDàCH et G", métaux.
Paria 1 ,000
OaBAD frères, tanneurs. Paris 5,ooo
OuiTi ( A.-C.), faïences anglaises. Paris. 3,ooo
Opiboh (L.-L.), propriétaire. Amiens. 1,000
OiuoA (L.), membre de la tbambre
de commerce. Bastia 1 .000
OsMon (A.) et LunoiAix (G.), fabri-
cants. Elbeuf. 1 ,000
PâiUABB (A.-Y.), bromes. Paris 1,000'
Pânnii-LAiocu ( A. - B. ) , négociant.
Paris Q,ooo
Paioub , RAïunT et G**, passemente-
rie. Pans 1,000
Paimt (A.) et EàMtt, bontons. Paris.. &,ooo
PàiisR, receTeur des finances. Gastel-
naudary (Aude) 1,000
Paiisot (E.) et Gallois (E.), coutelle-
rie. Paris a3,ooo
Paiissot et G** (maison de la BelleJar-
dinière). Paris 19,000
Patoot (A.), membre de la ebambra
oonsultatîve de Douai. Anicbe (Nord). 5,ooo
Pato, soieries. Paris 96,000
Pato ( A.), membre de Tlnstitut . . . . 9,000
PiLLrfiBiR ( L.-A.-V.) , employé an Gi-é-
dit Ibneier de France 1 ,000
PiLLRui 01 KiiiiEiU5( Le baron), mé-
decin do G redit foncier de France.
Paris 9,000
PnxiTin et Suuoh. manufacturiers.
Elbeuf 1,000
PiLTOBAO (E.-P.), cuirs. Cbàleau-Re-
nault ( Indre-et-Loire) 1,000
Pncanoa ( A.) , receveur général de la
Cbirenie-Inférieore 1,000
Pbbii (J.-L.), mécanicien. Paris 9,000
Pbbis (L.), armurier. Paris 1,000
Pian (J.) «t G'*, eéruse. Fives-Lille
( Nord ) 1 ,000
Pisiia (E.), professeur de chimie in-
dustrielle. Valenciennes 9.000
Pu» (H.) G AUDIT et G'*, maîtres de
fbffea. Rive-de-Oier ( Loire) 9o 000
PlnT ( G.-P.) , fleurs artificielles. Paris. 1 ,000
OcACHÉB (L.-U.), exploitant de car-
rièreii. Paris 9,000'
OcDBT ( G.-F.-L.) , directeur de Tusioc
éiectro - mélallurgique d'Auteuil.
Paris 95,00(1
Outdinik-Ghalarddb père, propriétairo
des papeteries de Geneaiile, Ghevroi
cl Savoyeux (Doubs) &,ooo
Ouvre de Sairt-Qoehtli (P.-L.-G.)« re-
ceveur général d'Eure-et-Loir. • . . 1 000
Petit ( P.) , photographe. Paris 9,000'
Pbht de LArossB (Le baron) , receveur
général de l'Aveyron 9,000
PirtTDiDin ( F.) , teinturier. Paris 1 ,000
Pbtitb4D (E.) et G", joailliers. Paris.. . 5,ooo
Pbcgeot frères , manufacturiers. Valen-
tigney (Doubs) 1 ,000
Philippb (L.-G.), ingénieur an eorps
impérial des ponts et chaussées. Bé-
darieux ( Hérault) 5,ooo
Phiuppb ( g . ) et G^*, négociants. Nantes. 1 ,000
Phiuppot ( J.«M . ) , fabricants. Reims . . 1 ,000
PiCACLT (G.), coutellerie. Paris 5,ooo
Picciom (A.), docteur en médecine.
Pino (Gorse) 9,000
PicoT (L.), membre de la chambre
consultative de Douai. Somain (Nord). 1 ,000
Picot et G", tanneurs. Paris 1,000
Pubbakd Parpaitb et fils , manufactu-
riers. Reims 1,000
PiLLBT-WiLL et G'*, banquiers. Paris. . 95,ooo
PiLuvriT et G'*, porcelaines. Paris.. . . 96,000
PiLTBB (T.), machines agricoles an-
glaises. Paris 1 ,000
Pn (A.) et G'*, châles brochés. Lyon. . 1,000
P»ABD et G'*, maître de forges. Mar-
quise ( Pas-de-Galais) 6,000
PnAm et Mbtib, parfumerie. Paris. . 6,000
PiKBT (F.-J.-L.), chaussures. Paris. . . 1,000
Pi?iET (J. ) fils, constructeur de ma-
chines agricoles. Abiliy (Indre-et-
Loire) 5,000
Pno!i frèrts, fabriciiiits. Reims 1,000
PiTBB (A.), parfumeur. Paris 16,000
Plou ( h. ) , imprimeur. Paris 60,000
PoiBiEB (E ), maire de S*-Mandé. (Paris). A, 000
SOUSCRIPTEURS AU CAPITAL DE GARANTIE.
3^5
lUwiLiT (G.) , Garo frères, Gbanmiaii,
Imt et C*% maoniaetarierf. Reims.. 1,000'
RoMi et Gauit, psHîiiDears. Paris. . . s,ooo
Roula» (E*)« directeur général des
tabacs. Paris. 9,000
Roaicr ( Db) , rece? eor géDéral da Puy-
d»-Déme 1,000
RomuT (J.-B.>E.), notable commer-
çant Paris 9,000
Ron ( C.-X. ) , banquier. Cambrai .... 9,000
Ronui (F.-M.), négociant Paris. . . . 10,000
RociLLOH (F.) et C**, ganterie. Gre-
noble 1 ,000
RocLAii» (G.), receveur général des
Deox-Séfres t,ooo
RocuT et CaAPomiiÉBB , bniles et savons.
Marseille 9,000
RocuiAC (E.), membre de la chambre
de commerce. Paris 6,000
RocQcis (A.), teinturier. Clichy-ia-
Garenne, près Paris. 1 ,000
R0DS8IAU (E.), porcelaines et Cuenees.
Paris
RoussiL (F.), membre de la cbambre
consoltatiTe de Roobaiz
RoDssKL (H.-F.), constructeur. Paris. .
RoDSST (F. Di), directeur général de
la comptabilité publique. Paris. . . .
RouYiiiAT (F.-P.-L.), joaillerie. Paris.
RoDX (G.) fils, savons. Marseille
Roux DB Glassatbs (A.), ancien membre
du conseil supérieur du commerce.
Paris
Rot (E.), directeur général do Tenre-
gistrement, des domaines et du
timbre. Paris
Rot (G.), négociant Paris.
Rdbolpbi (F.-A.) fils, bijouterie, orf^
vrerie. Paris
R11D01.PB1 (F.J. ) , bijouterie , orfèvrerie.
Paris
RuzAiiD (H.), avoué. Valence (Dréme).
9,000'
5,000
5,000
9,000
3o,ooo
9,000
3,000
9,000
95,000
9,000
3,000
5,000
Sabatibb père et fils , coutellerie. Thiers
(Poy-de-Ddme) 1,000'
Sabocboi (L.-D.), banquier. Paris 9,000
$Ain-BaicB (J. ob), membre de la
chambre de commerce. Bastia 1,000
SAmr-LiaBB (A. db), agriculteur,
membre du conseil général de la
Nièvre. Saint-Léger (Nièvre) 95,ooo
SAHR-Lioa ( V. ) , filateur de lio. Lille. 5,ooo
SâiBTB-CBoa DB Rbhocabd ( Le marquis
L.-M.-P.-E. db) , receveur général de
la Mayenne i,ooo
Sadtoiii frères , confiseurs. Oriéaus . . . 3, 000
Sajou ( Cabib , successeur de la maison ) ,
dessins et tapisseries. Paris 1,000
Sajoc (J.-S.), ancien négociant Paris. 1,000
Sal&majica (Le marquis db). Madrid. . 5,ooo
Sauioji (G.), juge suppléant au tri-
bunal de commerce. Paris 1,000
SiaBBDocBSB d*Acdbtiixb et G'*, raffi-
nerie. Pantin, près Paris 5, 000
SâTABiH (L.-A.), comptable. Valen-
dennes ( Nord) 1,000
SArTBET (A.-T.), manufacturier. Betbe-
niviUe (Marne) 1,000
Sauvasb (P. -G. -M.), membre de la
chambre de commerce. Paris. â,ooo
SiX ( A.) , propriétaire. Paris 95,ooo
Sat ( Gonstant) , membre de la chambre
de commerce de Paris 4,ooo'
Sat (Léon), administrateur du chemin
de fer du Nord. Paris 8,000
ScBUBAT (A.), chaussures. Mets 1,000
ScHLOss (S.) et neveu, maroquinerie
et tabletterie. Paris 1 ,000
ScHLOSsMAcBBB ( J. ) , Umpcs et brouEes.
Paris 1 0,000
ScBHBiDER et G", usines du Greusot. . 95,ooo
ScBWAB (F.), consul de Bavière. Paris. 1,000
ScBKPXL-RocssxL ct G^, &bricants et
filateurs. Roubaix 5,ooo
ScBivB-BiGO (D.), membre de la
cbambre de commerce de Ldle . . . 5,ooo
Sbhit-Dbbrbvadx ( P. ) » tissus. Roubaix. 1 ,000
S^ft^, Depoih, Domootibb et MabiM,
banquiers. Pontoise ( Seioe-et-Oise ) . 1 ,000
Sebpbtti, Locbua!id, Labbat et G",
savouD. Nantes 1 ,000
S^BcscLAT ( L.), filateur. Etoile ( Drdme ). 1 ,000
Sbbvant ( a. ) , pelleteries en gros. Paris. 95,ooo
Sebvibb (E.-A.), ingénieur, sous -chef
à la Compagnie parisienne du gas.
Paris. 1 ,000
SBBviR-A6SEoo.<fD ct fils, corroycurs.
Paris. 1,000
SàvB et C'*, velours. Lyon 1,000
PouKBB et Ghappat fils, négociants.
Paris
Pousoii (S.-A.'H.), receveur général
de la Manche
PoLLiT (J.-G.), recevear général de la
Dordogne
PoHciT (L.), LinoiB (?.) et G**, soie-
ries. Lyon«
PopoR (N.), bromes. Paris
PoBQDR (J.-F.), juge de paix. Saint-
Sever ( Galvados)
PoBTALis (Le baron) , receveur général
de Seine-et-Oise
PoncHAiif (Y.), manufacturier. Armen-
tières (Nord)
PoDLAiH (L.-A.), architecte^ntrepre-
neur. Paris
QniRHBSSBN (F.-A.), fabricant. Paris. .
QuKiosLi frères et Mabquart, fabri-
cants. Reims
Rappbhbad-Dbuu et G". Arras
Rafpt (M.-L.) , conseiller d'arrondisse-
ment Étrepagny (Eure)
Ragubt ( E. ), manufacturier. Gorbehem ,
par Yitry (Pa»-de-<]alais)
RAnBBBT (L.-J.), soies. Paris
Rairoo frères , bronzes. Paris
Ramibb (P.-A.), entrepreneur d'éclai-
rage. Paris
Raoul (G.-A.). Saint-Bris (Yonne) . . .
Rapui (P.), vérificateur des grands
travaux au ministère de la Maison
de TEmpereur. Paris
RATisBoioni (E.), receveur général de
la Marne
Rbbodbs (J.), conserves alimentaires.
Paris
R^GHAULT (L.), receveur particulier.
Falaise ( Galvados)
Renàbd ( h. - L. - F. ) , entrepreneur.
Paris
Rkrabd père et fils, verreries. Fresnes
(Nord)
Reradld-Glodtibb (A.), commis prin-
cipal retraité du ministère de la
guerre. Paris.
LISTE 1.
PoDLA» frères (H. et L.), tissus. Pa-
à,ooo' ris 1,000'
PocLUBB-LoRGHATB, filatour de lin.
10,000 Lille 3,000
PocssiBLGDi-RosAHD, offévrerie pour
5,000 églises. Paris 60,000
Pocssn ( A. ) , manufacturier. Looviers . 1 ,000
1,000 Pocssiii (A.), manufacturier. Elbeuf. . 1,000
1,000 Pbévillk (A.-L.), gants. Paris. 1,000
Pb^vost ( J.-R.), décorateur de porce-
1 ,000 laines. Paris 1,000
PanuB neveu (L.), banquier. Elbeot. t,ooo
10,000 PsoDHOMMB (F.), imprimeur. Paris. . . 1,000
Pbodvost (A.) et G'*, peigoeurs de
3,000 laine. Ronbaix 1,000
PuBiAU (L.-(x.), cbapdier. Paris 1,000
1,000
Q
a,ooo' QoiLLACQ (L.-A. ), constructeur de
machines. Anzin (Nord) 9,000'
t,ooo
R
1 ,000' Rbqdillabt, Roussel et g bocqdul , tapis.
Paris 10,000'
9,000 RiQuiLLABT-ScBipBL, membre de la
chambre consultative de Boubaix. . 5,ooo
95,000 RivBiLHAc (P.) , métaux. Paris 4, 000
5,000 lUvTL (G.) et G'*, filateurs do bourre
95,000 de soie. Amilly, près Moolargis
( Loiret) 9,000
10,000 Bhorié (G.-L.). Paris 9,000
1,000 RiFAULT (P.) , directeur de l'indicateur
le Train 1 ,000
RiGAULT (J.), receveur général de
5,000 Maine-et-Loire 10,000
Rimmel (E.), parfumeur. Paris 5,ooo
90,000 RisLBB (G.-E.), propriétaire. Galères,
près Nyon , canton de Vaud ( Suisse ). 1 0,000
1,000 RivAUD DB LA RAFFiifiiBX (Le comto),
préfet des Gôtes-du-Nord 1,000
1 ,000 Robert (E.) , chàles. Paris 9,000
Robbbt-Faubb ( g. ) , négociant Paris . . 9,000
95,000 RoBiLLABD, Varloo et G**, négociants
ébénistes. Paris 5,ooo
9,000 RoBTRS (J.) chef de bureau à la caisse
générale des assurances agricoles.
Paris 1 ,000
1,000 RoGBLET (V.), manufacturier. Rdms.. 1,000
SOUSCRIPTEURS AU CAPITAL DE GARANTIE.
3A5
Rmilit ( G.) , Gahd frères , GiAmuiAii ,
Imt et G**, manniactnrien. Reims.. 1,000'
Roen et Gallst, parfumeurs. Paris. . . 9,000
Roula» (8-), directeur général des
tabacs^ Paris. 9,000
RoHicr ( Da) • reeevenr géuéral du Puy-
de-IMme 1,000
RoaaiLiT (J.-B.-E.), oolable commer-
çant Paris 9,000
Rom (G.>X.), banquier. Cambrai. . . . 9,000
Romui (P.-M.), négociant. Paris. . . . 10,000
RociLum (F.) et C**, ganterie. Gre-
noble 1 ,000
RoTLiHB (6.), receveur général des
Denz-SèYres 1 ,000
RociiT et Gaipomnio , boiles et serons.
Marseifle 9,000
RonaiG (B.), membre de la chambre
de commerce. Paris A,ooo
RocQins (A.), teinturier. Glichy-la-
Garenne , près Paris. 1,000
R0U8SIAO (E.), porcelaines et faïences.
Paris
RoDBSBL (F.), membre de la chambre
consultative de Roubaix
R0CS8BL (H.-F.), constructeur. Paris. .
RoDssT (F. Di), directeur général de
la comptabilité publique. Paris. . . .
RoDYKivAT (F.-P.-L.), joaillerie. Paris.
Roox (C.) fils, savons. Marseille
Roui DB Glâksatbb (A.), ancien membre
du conseil supérieur du commerce.
Paris
Rot ( E. ) , directeur général do Tenre-
gislrement, des domaines et du
timbre. Paris
Rot (G. ) , négociant Paris.
Ru]M>LPHi ( F.-A. ) fils , bijouterie , orfè-
vrerie. Paris
RuaoLPBi (F.-J. ) , bijouterie , orfèvrerie.
Paris
RuxASD (H.), avoué. Valence (Drème).
9,000'
5,000
5,000
9,000
3o,ooo
9,000
3,000
9,000
95,000
9,000
3,000
5,000
SAiATna père et ttb , eontellerie. Thien
(Pay-de-Ddme) 1,000'
Sabocboi (L.-D.), banquier. Paris. . . . 9,000
Saot- Baies (J. »i), membre de la
chambre de commerce. Bastia 1,000
SA0r-Li0n (A. m), agriculteur,
membre da conseil général de la
Nièrre. Saint-Léger (Nièvre) 95,ooo
SAm-LiGia (T. ) , filateur de lin. Lille. 5,ooo
S4mi*CBoa Di RmooABD ( Le marquis
L-M.-P.-E. Di) , receveur général de
la Mayenne 1,000
Simon frères, conAsenn. Oriéaus. . . 3, 000
Saioc ( Caboi , successeur de la maison ) ,
dessins et tapisseries. Paris 1,000
Suce (J.-S.), ancien négociant Paris. 1,000
Saiosasca (Le marquis di). Madrid. . 5,ooo
S&uMW (G.), juge suppléant au tri-
bunal de commerce. Paris 1,000
SâsanocasB d'Acdstius et G'*, rafii-
ocrie. Pantin , près Paris. 5,ooo
SiTABCi (L.-A.), comptable. Valen-
ciranes (Nord) 1,000
Sactmt (A.-T.), manufacturier. Bethe-
iiirille (Marne) 1,000
SAcvtaa (P. -G. -M.), membre de la
chambre de coDuierce. Paris. 4, 000
8a ( A. ), propriétaire. Paris 95,ooo
Sat ( Gonstant) , membre de la chambre
de commerce de Paris 4,ooo'
Sat ( Léon ) , administrateur du chemin
de fer du Nord. Paris 8,000
ScBuaAT (A.), chaussures. Metz 1,000
ScHLOss (S.) et neveu, maroquinerie
et tabletterie. Paris 1 ,000
Scm.os8iiACBBa ( J. ) , lampes et bronxes.
Paris 10,000
ScBRBiDBa et C'*, usines du Greusot. . 95,ooo
Schwab ( F. ) , consul de Bavière. Paris. 1 ,000
ScatfPBL-RoDSSBL et G'*, fSibricants et
filateurs. Roubaix 5,ooo
ScaiTi-Bieo (D.), membre de la
chambre de commerce de Lille . . . 5,ooo
Sbhit-Dbbbbvaox ( p. ) , tissus. Roubaix. 1 ,000
Siai, DBPon, DuMocnBi et Mabi^,
banquiers. Pontoise ( Seine-et-Oise ) . 1 ,000
Sbbpbttb, LooauAiiD, Labbat et G**,
savons. Nantes 1 ,000
SiirscLAT ( L.), filateur. Etoile ( Drôme ). f ,000
SBBVAirr ( A. ) , pelleteries en gros. Paris. 95,ooo
Sebtibb (E.-A.), ingénieur, sous-chef
à la Gompagnie parisienne du gai.
Paria. 1 ,000
SsBTiH-AssBooin» et fils, corroyeurs.
Paris 1,000
SàvB et G", velours. Lyon 1 ,000
3A6
LISTE 1,
Srdoox ( a.) f uanafacturier, maire du
Catean (Nord) 9,000'
SixiMcx , Siun et G**, tisaïu. An Ca-
teaa (Nord) 5o*ooo
SiLTESTiB ( L.-E.) , syndic des courtiers
de eommerce de Paris 1,000
SiMORAiiD ( J . - F. - M . ) , propriétaire.
Paris i,ooo
SnT, Lbabs et G**, compteurs pour le
gai. Paris 10,000
SocïM cKsnkiM des bétons agglo-
mérés 9,000
SocUbl^ D'racoDRAGBMKrr pour l'indus-
trie nationale. Paris 96,000
Société G^siiAU du Grédit mobilier.
Paris 100,000
Sori^TÉ GÉ(^LB pour favoriser le dé-
veloppement du commerce et de
rindnstrie en France. Paris 100,000'
Socifrtf DS PoiLLT, Di Fitz-Jahes r
LiHAun. Folembrey (Aisne) 6,000
SoDUTBAii (Le baron G. di), sons-
gonvemeor du Grédit foncier de
France, dépnté an Corps légisbtif.
Paris 95,000
SnvKBLTHCK - DsLBcaoa , négociant
Lille 6,000
Stbohl, forges. Audincoort (Doubs). . 5,ooo
Sdbub (T.), cuirs vernis. Paris 9,000
SuBBB (H.), tannerie, corroierie et
chaussures. Nantes 1,000
Sthdicat des agents de change de Paris. 3o,ooo
TAoaàan (J.), receveur particulier des
finances. Uiès( Gard) 5,ooo'
TiBiH (A.), ébéniste de TEmpereur.
Paris 5,000
TiiLBons (E.), bonneterie. Paris a,ooo
Talhocët (Le comte de), receveur gé-
néral de la Nièvre 1 ,000
Tabdied (A.), doyen de la Faculté de
médecine. Paris &,ooo
Tadbuibs (A.), appareils de précision.
Paris 1 ,000
Tavbbribb (P.-E.), receveur général de
la Gharente a,ooo
TEBimicK (H.), manufacturier. Rou-
baix 35,000
Tbtbsieb DBS Farces ( 6. ) , propriétaire-
agriculteur. Beauliou (Seine-et-
Marne) 9,000
Thibaut (G.-N.), membre du conseil
municipal. Paris 5,ooo
Thibout (A.) et G^*, pianos. Paris 9,000
THiÏBAirr (V.-A.), fondeur en cuivre.
Paris 90,000
Tbibiez (J.), père et fils, manufactu-
riers. LQle 3,000'
Thibior (A.-R.), pompes. Paris 1,000
TenLiiiBR (¥.) , receveur particulier des
finances. Saint-Pol (Pas-de-Calais). 1,000
Tbuilueb et Jacquemart, négociants.
Reims 1 ,000
ToFFLU frères (L.), tulles et toiles.
Caudry (Nord) 1 ,000
Torhbueb ( m .-X. ) , banquier. Laon. . . 1 ,000
ToDAiLLON (G.), ingénieor-mécantcicn.
Paris 1.000
TouLBMoifDE-NoLLET, membre de ia
chambre consultative de Roubaix. . 5, 000
Todrargin (R.-V.), receveur général
de rOrne 0,000
Triefus et Ettunger , tabletterie. Paris. 9,000
Tbippibr (F.), glacier. Paris A,ooo
TnoNCBOR (N.-J.), constructeur. Paris. i9«ooo
TuRGAN (F.-J.), propriétaire. Boulogne
(Seine) 1,000
TuBGis (E.), membre de la chambre
de commerce. Elbeuf 1 ,000
Vacheron (C.-P.-J.), receveur général
de la Gdle-d'Or
Valéry (J.), président de la chambre
de commerce. Bastia
Vaixerard Di u Fosse, conseiller ré-
férendaire à U Cour des comptes.
Paris.
1,000'
9,000
5,000
Varderdobpbl ( a. - G. ) , papiers dorés.
Paris 1 ,000'
Vakdergouie (A.), membre correspon-
dant do la Société impériale et ren-
trale d'agriculture. Dunkerque 1 0,000
Varderbagbe!! (A.-A.-J.)f membre de
la chambre de commerce d«* Lille. . 5, 000
SOUSCRIPTEURS AU CAPITAL DE GARANTIE.
347
Vakil (L.)« étoffés. Lyon 1,000'
Vatir ( F. ) jeune et G^*, mannfacturiers.
Paris 5,000
Vacocelir (P.)« nianafactnrier. Elbeuf. 36,000
YiDiL (Le eomle db), chef de division
an ministère de Tiniérieur 5,ooo
Veso^-Deubli frères et G'*, dentelles.
Pans 5,000
Vkubt (F.), receveur général. Yau-
eluse 1 ,000
VitLiT ( G.-D. ) , ancien président de la
chambre de commerce de Lille 5,ooo
Vuns (F.) » bauquier. Paris 96,000
VusTBABTi (E.-E.), filaleur de lin.
Lomme-iez-Ulle (Nord) 5,ooo
VfTBAT (A. ), orfèvrerie. Paris 9,000
ViALATTi (A.-A.), receveur particulier.
NapoléoDville ( Morbihan ) 1 ,000
YiLLEimoT - HcABD , membre de la
chambre de commerce. Reims 1 ,000
ViLLBMSBiis (J.-F.), ancien fabricant do
bronzes. Paris 19,000'
ViLHOBiH - Andbieox et G'*, grainiers.
Paris 9,000
ViMT et G'*, chocolats (Compagnie colo-
niale). Paris 10,000
ViOT (G.), marbres et onyx d'Algérie.
Paris. 5o,ooo
YiBET frères, fondeurs en caractères.
Paris 9,000
YivABEz (J.-F.-E.), négociant. Gelte.. . 9,000
YoGEL et G'*, fabricants. Beauvais (ar-
rondissement de Gambrai) 1 5,ooo
YoBDz aine (J.), constructeur mécani-
cien. Nantes 6,000
Ybad (P.) , fil à coudre. Lille 96,000
YuiLLEH» ( E. ), président de la chambre
consultative de Douai. Auberchi-
oourt (Nord) 6,000
w
Walui ( W.) , articles de voyage et de
campement Paris 9,000'
Wauuamd ( L. - J. ) , manufacturier.
Cambrai 9,000
Waubz, Ddbocx et Dagb, tapisseries.
Neuiily (Seine) 10,000
WABiim, négociant Reims 1 ,000
WAfmni'Bossirr, filateur, membre de
la chambre de conuneree de Lille.
Roubaix 96,000
Wbbib (G .-A.), toiles métalliques. Nancy. 1 ,000
Wbblb ( M.-E. ) , négociant Reims .... 1 ,000'
Wbitb ( A.-B. ) , négociant. Paris 1 ,000
YVhitb ( J.-F. ) , rentier. Londres 1 ,000
Whttb ( M.-A. ) , rentière. Londres. ... i ,000
WxBADX-FLoara (D.), fiiateur et fabri-
cant Roubaix 9,000
WiBTB frères, bois sculptés. Paris. . . . 1,000
Yioirr ( A. ) , pianos. Paris 10,000
WoLOwsKi, membre de Tlnstitut Pa-
ris 1 0,000
Yt4Ii (Le docteur). Paris.
4,000'
Total c^rebal au 90 juillet 1866 io,3&7,ooo'
3â8
LISTE 2.- COMMISSION IMPÉRIALE.
LISTE 2.
COMMISSION IMPÉRIALE,
SODS LA PRESIDENCE D'HONNEUR DE 8. A. LE PRINCE IMPiRUL.
S. ExG. Li MiHum d'État, vieê-prétidênL
S. EZC. LB MofISTU DB L^ACBIGOLTOBB , DD COHIIBBGB
ET DBS TBAt AUX PDBUC8 , vice-préttdent.
s. ExG. LB MnUTBB DB LA MAISON DB L*EllPBBBUB ET
DBS BBAUX-ABT8, vic»'prétid0nL
M. F. Lb Plat, sénateur, inspecteur général au
corps impérial des mines, eommiMotre général.
MM.
ALBonÎBA (Le duc d*), député au Corps législatif,
▼ice-présidentdela compagnie du canal de Sues.
ABLis-DupoDB , membre de la chambre de com-
merce de Lyon.
Babbibb, sénateur, ancien directeur général des
douanes et des contributions indirectes.
Baboghb (S. Exe. M.), garde des sceaux, ministre
de la justice et des cultes.
Bimc , sénateur, ancien ministre de ragricnlture ,
du commerce et des travaux publics.
Bbbthibb, ancien président du tribunal de com-
merce de la Seine.
BoriTBLLB, sénateur.
Bbosbbt aine, fabricant, président de la chambre
de conuuerce de Lyon.
GflBTALiBB (Michel), sénateur, membre de l'Institut ,
inspecteur général au corps impérial des mines.
Ghbvardibb db Yalorôhb, député au Corps légis-
latif.
CouRMOirr, ancien directeur des beaux-arts.
CowLBT (S. Exe. le comte), ambassadeur de S. M.
Britannique, à Paris.
Daillt (Adolphe), agriculteur.
Datujjeb (Henri) , négociant, ancien président de
la chambre de commerce de Paris.
DBiiiàBB, fabricant, président de la chambre de
conunerce de Paris, membre du conseil muni-
cipal de Paris.
Oeriou du Pin, administrateur des Messageries
impériales.
Dbspossiî, fabricant, membre du conseil muni-
cipal de Paris.
Dbtirck, fabricant, ancien président du tribunal
de commerce de la Seine, membre du conseil
municipal de Paris.
MM.
Dollpds (Jean), iabrieant, maire de Molhoute.
DcMAs, sénateur, secrétaire perpétuel de l'acadé-
mie des sciences, président du conseil maniai-
pal de Paris.
Do Put db Lôhb, conseiller d*Etat, membre de
rinslitut, directeur des constructioDS navales.
Ëlib db BBAnoRT, sénateur, secrétaire perpétuel
de TAcadémie des sciences, inspecteur général
au corps impérial des mines.
Yàyi (Le général), aide de camp de l'Empereur,
commandant de l'Ecole polytechnique.
Flbubt ( S. Exe. le général ), sénateur, grand-éeoyer,
premier aide de camp de l'Empereur.
FonLD(S. Exe. M.), membre du Conseil privé,
sénateur.
Fruit, député au Corps légiriatif, gouverneur du
Crédit foncier de France.
Garribb, négociant, membre du conseil municipal
de Paris.
Gadtibb , conseiller d'Etat , secrétaire général du
ministère de la Maison de l'Empereur et des
beaux-arts.
GERV4I8 (de Caen ) , directeur de l'École supérieure
de commerce.
Gf4ii«vuj.B (S. Exe. le comte), membre du Conseil
privé de S. M. Britannique.
Gros (Aimé), fabricant, député au Corps légis-
latif.
GuuAL, fabricant, juge au tribunal de commerce
de la Seine.
Halphen (Georges), négociant, membre de la
chambre de commerce de Paris.
Hadssmarn ( Le baron ) , sénateur, préfet de la Seine.
Herret, conseiller d'Etat , directeur des consulats
et affaires commerciales.
KuHLMAHii, fabricant, président de la chambre de
commerce de Lille.
La BoHciiEB LE NocRY (Le vice-amiral baron db),
commandant en chef Tescadre cuirassée de la
Manche.
La Valbttb (S. Exe. le marquis de), ministre de
l'intérieur.
LISTE 3. — COMITÉS DE LA COMMISSION IMPERIALK. 349
LuicDT, fabricant, membre do conseil municipal
de Paris.
Lircn., membre de rinstitotf architecte de TEm-
perenr.
Li Rocx (Alfi^), vice-président da Corps légis-
latif, président de la Compagnie des chemins
de fer de TOuest.
Haês, fabricant, membre de la chambre de com-
merce de Paris.
Macvi (S. Exe. M.), membre du Conseil privé,
sénateur, ministre des finances.
IIami (Alfred), imprimcnr^diteur, vico président
de la chambre de commerce de Tours.
Morcir (Le duc db).
NiEcwnaaEB (Le comte db), sénateur, membre
de rinstilut , surintendant des beaux-arts.
OsnoY, membre du conseil municipal de Paris.
Ouvn, conseiller d*État, directeur du commerce
extérieur.
PàSTRJ, armateur, président de la chambre de
commerce de Marseille.
PsiBomiiT, directeur de TEcole impériale centrale
des arts et manufactures.
Pniiai ( émile) , député au Corps législatif, prési-
dent de la Compagnie des chemins de fer du
Midi.
Pi^TRi, préfet de police.
RoiiDOT ( Natalis ) , négociant , délégué de la chambra
de commerce de Lyon.
Rothschild (Le baron Jahbs de), président de la
Compagnie des chemins de fer du Nord.
Sallandrodzb de Lamobraix (0.), fabricant, maire
d*Âubu88on.
ScnREtDER ( S. Exe. M.), président du Corps légis-
Utif.
Talabot ( Paulin), député au Corps législatif , direc-
teur général du chemin de fer de Paris à Lyon
et à la Méditerranée.
Thocvenel, sénateur, ancien ministre des affaires
étrangères.
Walbwrki (S. Exe. le comte), membre du Conseil
privé, sénateur.
R^GUTiR db Chargourtois, ingénieur en chef an
corps impérid des mines, professeur à TEcole
des mines, 9ecréUnre»
Cdmbrgb, ingénieur au corps impérial des mi-
nes, secrétaire adjoint.
Martblbt, ingénieur au corps impérial des mines ,
iecrét4tire od/otiU.
LISTE 3.
COMITÉS DE LA COMMISSION IMPERIALE.
COMlli DES FINANCES.
DivnjjBB (Henri).
DBvmcc.
fêiaj.
IsHori (Alfred).
IIa«iib(S. Exc. m.).
PiREiiK(^jDile).
conni des co?rsTROCTio:«s.
MM.
Banc.
Dnus.
Db Pbt »■ Ltei.
HAt»«un (Le baron).
NnrwnnuB (Le comte m).
PbvIib Taubot.
COMITE DD BècLEMENT G^N^RAL.
MM.
Babbibr.
Cbbvaubr (Michel).
Flsubt (S. Exc. le général).
Hbrbbt.
QfBimB.
RoRDOT (Natalis).
COMITE DBS TRAVAOX DU PARC.
MM.
Davilubr (Henri).
Derièrb.
Davinci.
FBtfvT.
Lb Rotx (Alfred).
M. Magrb (S. Exc).
NixDWBBKBBBB (Le comtf* db).
Pbrbibb (Emile).
350 LISTE 3. — COMITÉS DE LA COMMISSION IMPÉRIALE.
COMITés DB H^VISION POUR LES ADMISSIONS.
«'* section (groupes II et III).
MM.
DBSPOSSi.
ElIB DB BlAUMORT.
Haipbbh (Georges).
Hbubt.
Maks.
Magri (S. Exe. M.).
Mame (Alfred).
MoucHT (Le duc db).
Sallahdboozb db Lahorraix (0.).
•* leetion (groopn IV et V ).
ÀBLig-DnPOUB.
Bbossbt aîné.
DOLLTDB (J.).
GAniflKB.
Gros ( A. ).
KoHuiAini.
O^FBOT.
Roudot (NaUHe).
S* section (groupe VI).
AlbuHra (Le dac d*).
boittelle.
Daillt.
Dsifioif DD Pin.
GCIBAL.
La RoRciiRB LB NonBT (l<e vice-amiral baron de).
Pbrdornet.
Talabot(P.).
h' section (groupes VUI et IX).
Chbtaiidibb db Valdrôve.
Daillt.
Fleubt ( S. Exe. le général ).
Lbbaddt.
Pastri!.
COMITÉ DES INSTALLATIONS
ET DES céR^MONIES.
MM.
Daillt.
Detince.
Do Pdt de LAmb.
Gdibal.
Herbet.
Lepdel.
Le Bodx (Alfred).
Maorb (S. Exe. M.).
Modcht (Le duc de).
Nieuwbrebbee (Le comte d-).
SCHNEIDBB (S. Exe. M.).
COMITli DBS BBAOX-ARTS.
MM.
BoriTBLLB.
GOIUMORT.
CowLBT (S. Exe. le comte).
FooLD (S. Exe. M.).
Gadtieb.
Gbantillb (S. Exe. le comte).
La Vauttb (S. Exe. le marquis de).
Lefuel.
MoucHT (Le duc db).
NiEuwBBEERXB (Lc comte db).
Rothschild (Le baron James de).
Schneider (S. Exe. M.).
Walrwsei (S. Exe. le comte.)
COMITE DES TRANSPORTS.
MM.
Albut^ra ( Le duc d* ).
Boiitelle.
Dumas.
FAvi(Le général).
Gertais (de Caen).
Perdorhet.
COMITÉ DD RkCLEHENT DES RÉCOMPE.NSES.
MM.
Barbier.
Cbevaueb (Michel).
Dayillibb (H.).
Dbti?(ck.
Fleurt (S. Exe. le général).
Fr^mt.
Herbet.
Lb Roux (Alfred).
Magne (S. Exe. M.).
OZERIIB.
PÉREinB (Emile).
RoxDOT (Natalis).
COMITÉ l>C CONTENTIEUX.
MM.
Barbier.
Baroche (S. Exe. M.).
Deniers.
Guibal.
Magne (S. Exe. M.).
OZErfNE.
Ciietalier (Michel).
Nota. — M. Dolai», membre da conseil mnniripHi ,
nncieu prûstident de la chambre des agréés, a rempli
les fonctions de membre adjoint auprès dudit comité.
COMITÉ DES RÉCLAMATIONS.
Les comités réunis du contentieux et des finances.
LISTE â. — COMMISSARIAT GÉNÉRAL.
351
LISTE 4.
COMMISSARIAT GENERAL ".
MM.
F. Le Plat, sénateur, membre île la Commission
impériale, inspeeleur général au corps impérial
de« mines , commiêtaire général.
Hn^ii-Mkneon , ingénieur en chef au corps impé-
rial des ponts et chaussées, eomm'ssaire général
adjoint, de mai i865 à juillet 1867.
(«). — SERYICES DC SECRÉTARIAT.
ButsB (des Vosges), directeur, de février à juin
1865.
Mosmn, maître des requêtes au conseil d*Etat,
directeur, k partir de juillet i665.
H. M0510D fts MoRnicBEB, avocat, chfdt tervice,
Di BaLT, auditeur à la Cour des comptes , chef
de eervice adjoint.
Mattiiel, auditeur au conseil d*Etat, chef de ser-
vice adjoint.
i. R. RoHACLT, êouê^hef de eerviee ( n ).
H. MojioD, avocat, attaché.
DEjqiorLt!is , archiriête.
BoiiLLEKs, expéditionnaire.
Bkutustii?! , expéditionnaire.
EspiioiLLiiRB, expéditionnaire.
Momu, expéditionnaire.
RorsHAU, expéditionnaire.
Taukac , expéditionnaire.
L J. Dnuissui, expéditionnaire.
(i). - SERVICES DE LA < COMPTABILITÉ.
J. T\G%AaD, rereveur des finances, directeur (', n).
CAISSE.
Go!mii Saist-Mabtiii , chef de eerviee {l, q).
FiooDiT, caÎMMr.
COMPTABILITE.
HtanBa , premier eomptaô^.
DrrrACft , comptable
CatrMT, eon^tablê.
0. T*6!iAB0, attaché.
^novAT.
Geor^ges Casbib!i, regieeeur.
(e). - SERVICES DES TRAVAUX DU PALAIS.
Krartz, ingénieur en chef au corps impérial des
ponts et chaussées , tUrecteur.
CORSTRUCTIOIf.
Duval, ingénieur au corps impérial des ponts et
chaussées , êoiu-directeur.
Paulor, conducteur des ponts et chaussées, ehej
de eerviee.
VALLiiRB , chef de section.
Mathê, souS'chefde section.
Causel, sous-chef de section.
PoiDATi, comptable.
Allbmarbod, vérificateur.
DisAROLB , piqueur.
JcLUBR, dessinateur.
ViLUAUMii, dessinateur.
ComrDRADDAT, expéditionnaire.
Lacrou, expéditionnaire.
CHARRiiRB, expéditionnaire.
ARCHmCTURE ET BHTRBTIEH.
Hardt, architecte, sous^irecteur.
Raour, architecte.
MopRAS , architecte-vérificateur.
Plassb, inspecteur.
Coquet, dessinateur.
BiABiRi , dessinateur.
Talporb, dessinateur.
{d). — SERVICES DU PARC.
Alphard, ingénieur en chef au corps impérial des
ponts et chaussées , directeur de la voie publique
et des promenades de Paris , directeur.
DiBCBL, ingénieur an corps impérial des ponts et
chaussées, ingénieur en chef de la voie publique
et des promenades de Paris, directeur adjoint.
TBATAnC.
ForRRilI , ingénieur au corps impérial des ponts et
chaussées , sous-direrfettr.
GrésARD, ingénieur au corps impérial des ponts
et chaussérs, chef de service adjoint.
"• L#t iHtm ilaliqon pUc^M cotre psrrntkèM», à la suit» dm Domt de eerlaint foDelionntim dt U Commitsimi
iBpérijtc. MH.l de* rm^ott aax autres lervicM, dont le titre eut pr^éd^ de la niéme lettre, cl dont ces fonclionoaircs
«01 «plmneul fait partie.
352
LISTE h.
HDTBixm, conducteur dee ponts et choussées,
toui-ehêfde tervice (p),
MoNïioT, conducteur des ponts et chaussées , chef
de tecHan,
DiWABLB , conducteur des ponts et chaussées , moum-
chefde tecUon.
Gacbbiot, conducteur des ponts et chaussées , tout-
chef de teetion.
Lalo, conducteur des ponts et chaussées, tout-
chef de teetion.
RcBMRiLD DE RoMENTHAL, couducteur des pouts et
chaussées, tout-chef de teetion.
Ronis, conducteur des ponts et chaussées, tout-
chtfdê teetion.
RnoiEB, comptable.
LoBiBOis, dêttinateur.
Chabas , expéditionnaire.
Rabier, expéditionnaire.
Jean Bohhet, turveiUant principal.
MiRiEux, chef cantonnier.
ABGHITECTUBE.
Hochebeau, architecte.
Rocher, intpecteur.
AQDABICll.
Lamarqdb, lieutenant de vaisseau, détaché prêt la
Committion impériaie.
De Dax , intpecteur de Vaquarium marin.
Gassieb , intpecteur de V aquarium d*eau douce.
JABDIlfAGE.
Babillet , jardinier en chef de la ville de Paris ,
jardinier en chef.
Layialle , chef de bureau.
Raparir , jardinier principal.
Sellier , jardinier principal.
Var Gelst, jardinier principal.
Lehighbz, expéditioftnaire.
QcERAT, expéditionnaire.
(•). — SERVICES DES SECTIONS ÉTRANGÈRES.
Léon DoNRAT, ingénieur des mines , directeur (k, n).
Bbbgeb, ingénieur, tout-directeur {l, m).
bure AUX.
Léon MoRiLLOT, auditeur au conseil d*Etat, chef
de tervice.
Georges Brame, auditeur au conseil d*état, chef
de tervice at^'oint.
Le docteur Dbsortiauz, chrf de tervice adjnint.
Rbulle, expéditionnaire.
SniOQUET, expéditionnaire.
nSTALLATIOlf.
Bauvarr , intpecteur principal.
Gober , intpecteur.
GoirroR , dêttinateur,
HuTiR, deteinateur.
Lbbbdr , dêttinateur.
MoHREBOR , dêttinateur.
if). — SERVICES DE LA SECTION FRANÇAISE.
Ad. FociLLOR, professeur de TUniveraité , direc-
teur.
Aldbophb, architecte de la Committion impériale
[m).
BUBEAIll.
Gbatbau, ingénieur des mines, chef de tervice.
P. Ghampotseau , attaché.
Marcel de la Massde , attaché.
Jadmb , commit d* ordre.
IRSTALLATIOH.
Descbamps, ingénieur des arts et manufactures,
chef de tervice {g).
Lâcha PELLE, inspecteur.
Dauphir, dêttinateur.
ig). — SERVICES DES MACHINES.
E. Chetssor , ingénieur au corps impérial des pools
et chaussées, directeur [n, o, p).
BUREAUX.
GouiLLARD, conducteur des ponts et ehanssées,
chef de tervice (n).
FoRBST, ingénieur, attaché.
ÂTOUDE, dêttinateur.
Boisseau, dêttinateur.
Brisor Ris , dêttinateur.
FoTTAT, dêttinateur.
LBsàBLB, dêttinateur.
Metssat, dêttinateur.
Ogier, dêttinateur.
ÀBDB^iRB, expéditionnaire.
Brisor père, comptable.
GouDERT, expéditionnaire.
Ma COIS . expéditionnaire.
CORSTRUCTIOR.
(Plaie-forme oenlrale, bei^ge, chemiDS cl« fer.)
Gauciieb , conducteur principal des ponta et chaus-
sées, chef de service [p).
Baudet, conducteur des ponts et chaussées, chef
de teetion.
COMMISSARIAT GÉNÉRAL
353
DàKECDU, couducleur des ponts et chaussées,
chef de metion,
Cadmgaithu , agent réceptionnain.
BiftHàiDiR, agent réeeptimmaire.
Gamieb , agent réceptionnaire.
Yiclor RiuDi, êvrveiUant.
HpGcrr père , êwrveilhmt.
RicHABDOT, eurveiltant.
mSTALLATIOR.
^Sfnice musique, senice hydraoliqoe, iostallatioD
<Jcs Mctioot fraoçaÎM et élnngère daiu la galerie
dn traniJ.)
Hamcaii), ingénieur des arts et mannfiictures ,
thê/de eervice {g).
DnoiM, inepecteur.
L«s€L0i8, hupecteur.
Mascbmay, inepecteur,
Waldduk, inepecteur.
GfÉBTii, eurveiUant.
MAROTBIlTIOlf.
0&!iOAU>, chef de eerviee (g).
DL(4uuaps, chef de eervice (/).
Daluahcb, chef de la gare du Champ de Mam.
VniTILATIOil DU palais.
(^uasos Di MoRDÙii, ingénieur au corps impé-
rial des ponts et chaussées , ingénieur coneeii.
l^ vicomte d*Ussel, ingénieur au corps impérial
des ponts et chaussées, chrfde eervice adjoint.
{h). ^ SERVICE DBS OEUVRES D*ART.
U marquis de Cuinii?iiBBs , eonserratenr-adjoint
des musées impériaoi , directeur.
Brox, inspecteur^djoint des beaux-arts, sons-ins-
pecteor des eiposilions annuelles , chef de eer-
vite.
U comte Clément di Ris, attaché an mnséc du
Loorre et aux expositions annnelles.
Di Taoxia.
DcPn».
BiLUIk »■ la CRA^ieNDII.
RtTtiai.
DtQlXT.
l>rTmia.
Dl TODBSBMnt.
MiBtT LB RiCHB.
\>l S4T«é.
(i). - SERVICE DE L'HISTOIRE DU TRAVAIL.
Du SoMMBBABD , directeur du musée des Thermes
et de Thôtel de Cluny, commieeaire délégué par
la Commission de Thistoire du travail.
Darcel, iecrétaire de la Commieeion.
Dblahob, inepecteur.
MoRTiLLET, inepecteur.
Âspx, commie.
«». - SERVICE DE BILLANCOURT
Bbouabdbl , chef de eervice.
BouLABD , inepecteur.
GocHARo , tiMpecfeur.
Poteau , ehefdee eurveillante.
M\Uîxo\iy commie.
Sabtory, comptable.
(k). - SERVICE DU CATALOGDB.
L. DoifHAT, directeur (c).
Ladta , chef de eervice.
Laviallb db LAMBiLLàsB, toiif-cfc^(20 tsrricf .
Bbllot.
Blumbibo.
BOBBBL.
Fdciibt.
MOUTOR U BASnOE.
L.-P. MOUBET.
V. PatI
Radat.
Tbemblot.
(I). - SERVICES DES ENTRÉES.
Beboeb, directeur, de janvier à mai 1867 (s, m).
Taghabd, directeur, k partir du mois de mai 18G7
{b,n).
ABORRBMIRTS.
GoKTiBB SAtRT*MABTiR , chef de eervice (h,q).
ToNHB, ancien chef de bataillon.
Di Roux.
CORSTATATIOR DBH BBCBTTBS.
Lbhaibi, inepecteur principal.
Pbgabs, inepecteur principal
ViTOR de jASSiUB, in^Mcteur princ^tal.
Marur.
Dabucaiérb.
BRTIÙS PAR US TODRRIQUBTS.
D*A«0RRUX, inepecteur.
Gautubr , tmpscfmr.
•
Lecatalbb, inepecteur.
GcuT, inepecteur.
•j3
354
LISTE 'i.
nmëlS PAB CilTES.
Tasroh, iout-chêfde ierviee.
CoDiTiN , inspecteur.
Yaluib, impecteur.
DBLAYiiu, êoue-intpectewr.
DcBÂiO) , eouê-intpectewr.
HuABDf êOtti-inspecleur.
Lebouboiois, êouê-in»pecteur.
(m). — SERYICE
DE LA FÉTB DES RÉCOMPENSES.
Aldbophb , architecte de la Commieeion impériale (/).
DuTROu, architecte da Palais de Tlndastrie.
Bbrgkb, ingéoieur (0, 0*
LiTOUX , deeeinaleur principal.
Alhommb, deeeinateur.
MoRHiBOii, deetinatetur.
Stbir, deeeinatmir.
Vkuit, dettinatewr.
LIQUIDATION.
(»). — SERVICE GÉNÉRAL.
( RMaetion du rapport administratif. — Comptabilité. —
RëclamotioDs. — Arrhivea. )
E. Chkissor , directeur des services des machines
(ff>o,p).
L. Donhat, directeur des services des sections élraii-
gèrts.
Taghabd, directeur des services financiers (b,l).
CouiLLABo, chef de service {g).
J. R. RoHAULT, rédacteur {a),
MoTTiBB , ejcpéditioHnaire,
Bbison père , expéditimmaire,
(0). - SERVICE DU CONTENTIBDX.
E. CuTssoii, directeur {g, n, p).
GoojOR, avocat, chef de eertice.
(/>). ■- SERVICE DE LA REMISE EN ÉTAT
DU CHAMP DE MARS.
E. Genssoii, directeur {g, n, 0).
Gadcbsi, conducteur principal des ponta et chaus-
sées, chef de eermce (g).
HuTELLiBB, conducteur des ponts et chaussées,
êoue-che/de eercice {d).
Jean Boiwbt , eurveillant général.
Panl BoRRBT, eurveiUant.
iq). - SERVICE DE LA CAISSE.
GoHTiiR SAnrT-MABrni, tréeorier {b,l).
L.-J. DiEussB^ . expéditionnaire.
lEcOIfOMAT.
G. Casbdbr, régiteewr.
LISTE 5.
COMMISSIONS ET COMMISSARIATS DES PAYS ETRANGERS.
ROYAUME DES PAYS-BAS.
GO 11 MISSION À LA HATE, SOUS LA PRÉSIDBBGB D^HON-
IKEUB DE S. A. R. LE PBl?iCR D^ORANGE.
MM.
Van Oobdt, conseiller d'État, président .
Von Badmhacbb, secrétaire de la société néerlan-
daise des sciences.
Bbsibb , colonel d*état-major.
Bludensteiii , manufacturier.
F. Var dbh Bbobk, consul général des Pays-Bas,
à Paris.
Mabhr Gostbb , négociant
EiGEMAR, président de la société des industriels
néerlandais.
Eutrovbn, manufacturier.
MM.
Var ErK, président de la société du palais de
riodustrie d'Amsterdam.
Getebs Dbyroot, secrétaire général de la société
hollandaise d'agriculture.
Gboll, directeur de la société du chemin de fer
des Indes orientales.
De Hbcs , manufacturier, membre des Etats pro-
vinciaux et du conseil communal d'Ulrecbt
Kbblage , président de la société générale poar la
culture des oignons à fleurs, i Haarlem.
Lbdbboeb , manufacturier.
Stabiro , chef de division au ministère de l'inté-
rieur.
WiTTBBiRO, secrétaire honoraire de Tacadémie
royale des beaux-arts d* Amsterdam.
COMMISSIONS ET COMMISSARIATS DKS PAYS ÉTRANGERS. 355
WoLPso!!, directeur de la «ociéié néerlandaiBe de
baleaai à vapeur.
IsaAKLS , artiste peintre , membre adjoint pour les
beaux-arts.
Linn, directeur du musée Boymans, à Rotter-
dam, mfmbre adjoint pour les boaax-arls.
TntvEn, artiste peintre, membre adjoint pour les
beaux-arts.
Yin DKB Kelleu, membre adjoint pour Tbistoire du
trarail.
COmiSS&BUT k PARIS.
F. Var dih BaoEK, membre de la commission
royale, commiêsaire délégué jusqu*au 3o juillet
1867.
M«BTi!i CosTBB , mcuibre de la commission royale ,
commissaire deUguéh partir du 3o juillet 18G7.
MensLAtR, architecte.
Di Rcus, attaché.
ROYAUME DE BELGIQUE.
cou Mission k BIUXILLBS, 80FS LA PSésiDERCE
D^HORNBlJfi ht 8. A. B. LE DUC DE BRABANT, BT,
<PBès rAféREMERT DU ROI LéOPOt.D II, DE S.
A. R. LB COMTE DE PL^^DRE.
MM.
1* osTAMp!» , sénateur, présidmi,
JicQCBVTRS, membre de la chambra des représen-
lanis président de la société agricole de la
Flandre uricntale, vice-frésideni pour Tiadus-
trie.
RonstRO , directoor général honoraire des beaux-
arts, des lettres et des se tentes, vice-président
pour les be4ux-arta.
Db CiRBABT d'Hamalb, séuateur, président de la
ntciéti' agricole du Nord.
JoosTt.1^, HMiateur, membre de la chambre de
eommerre d'Anvers.
Le comte D*ÂsPBLMO!rr-LTRDE!i , sénateur, membre
du conseil supérieur d'agriculture.
l^ baron GniKnEa-LRFCBvas, sénateur, président
de la chambre de commerce de Gand.
Laocbbix, Ȏnatenr.
IH PimcB»>Bi«AEBrs, sénateur, membre du con-
seil sopérienr d'agriculture.
SprrABLS. anciefl sénateur.
Baif4»!iiBB, membre de la chambre des représen-
laoU et do conseil siip<*ricur de l'industrie et
du commeree.
Jamar, membre de la chambre des représen-
tants, président du tribunal de commerce de
Bruxelles.
Jakssens, fabricant, membre de la chambre des
représentants.
Lo comte de Liedekerke-Beadport, membre de la
chambre des représentants.
N^Lis, membre do la chambre des représentants,
président de la chambre de commerce de Ni-
velles.
Sabatieb, industriel, membre de la chambre des
représentants.
Van Isbghem , membre de la chambre des repré-
sentants, bourgmestre d*Ostende.
Vbbmeirb . membre de la chambre des représen-
tants, président de la chambre de commerce
de Turmondc.
Adar, directeur général de radmiotstration des
contributions directes, douanes et acdaes.
Breb , président de la chambre de commerce et
bourgmestre d'Ypres.
Bellbproid , directeur général de ragricrilarc et
de rindustrie.
BossuBT, artiste peintre, professeur de racadémie
royale des beaux-arts de Bruxelles.
Briilmort, lieutenant -colonel do corpe d'état-
major.
Bittse-Vaii IssELanm, président de la chambre de
commerce de Gourtrai.
Gobr-Yardebmaerbr , ancien juge do tribunal de
commerce de Bruxelles.
GoMORT, président de la chambra de commerce
d'Alost.
Daubresse , fabricant , membre do la chambra de
commerce de Mons.
De Brocckebe, président de la chambra de com-
merce de Roulers.
De Gnoux, artiste peintre, à Brtuelles.
De Ketseb, fabricant, membre de la chambre
de commerce d*Andenarde.
Dellotb-Mathiec, fabricant , membre de la chambre
de commerce de Liège.
De Mathblir , agronome, membre do eonaeil au*
périeur d'agriculture.
DoBOT de Bucqot, président delà eommisaiou pro-
rinciale d'agricnltore do Hainaiit
DcHATOH-BamiPAUT, fabricant de dentelles.
DtJABDiR , président de la chambre de commerce
de Bruges, membre du conseil supérieur de
l'industrie et du commerce.
De Paé, ingénieur en chef houoraira des ponts et
chaussées.
356
LISTE 5.
Fassuux, directeur général de radministratioD
des chemins de fer, postes et télégraphes.
GiLURT, membre de la chambre de commerce de
Loovain.
GoDYY, fabricant , président de ta chambre de com-
merce de Yerviers.
Kbgeuah, président de la chambre de commerce
de Namar.
KiiiBT, inspecteur de Tindastrie.
Lkclbbg, inspecteur de l'agriculture et des che-
mins vicinaux.
Le baron Lbts , artiste peintre , membre de l'aca-
démie royale des sciences, des lettres et des
beaaz-^rts.
Loos, ancien représentant, président du cercle
artistique, à Anvers.
Malbbbib , fabricant d'armes.
MozHiT, directeur du commerce extérieur et des
consulats.
Patbh , membre de l'académie royale des sciences ,
des lettres et des beaux-arts, professeur d'archi-
tecture k l'académie royale des beaux -arts de
Bruxelles.
Le baron Pbbbs, agronome, membre du conseil
supérieur d'agriculture, président de la com-
mission provinciale d'agriculture de la Flandre
occidentale.
Pbbbot, membre de la commission centrale de
statistique.
Sgribb, membre de la chambre de commerce de
Gand.
SiMoms , artiste sculpteur, directeur de l'académie
des beaux-arts de Bruxelles, membre de l'a-
cadémie royale des sciences, des lettres et des
beaux-arts.
Sungbiibïbb , artiste peintre.
Stas, membre de l'académie des sciences, des
lettres et des beaux-arts.
SwiBTS , artiste peintre.
Tbdwbus, industriel, président de la chambre de
commerce de Hasselt.
Vardbrbobobt, fabricant, membre de la chambre
de commerce de Tournai.
Van Soust db Borkbufbld , faisant fonctions d'ins-
pecteur des beaux-arts.
Vbbbbtt, président de la chambre de rommerce de
Bruxelles.
Wibrbb , artiste graveur et statuaire.
ZouDB, fabricant, membre de la chambre de com-
merce d'Arlon.
et CLBBFBrr, attaché au ministère del'intérieui',
tecrétairet.
COMMISSABIAT A PABIS.
Du Psi, membre délégué de la CommisBÎon bdge,
commissaire.
Arthur Rbrier, élève consul; secrétain dv com-
missariat,
Bbckbrs, ingénieur honoraire des ponts et chaus-
sées , inspecleur pour les produits industriels.
Lbloop, chef de section de première dasse & Vad-
mioistralion des chemins de fer deVÉtat belge,
inspecteur pour les machines.
Dbbo-Bbcbbb , directeur dês instaUatiims.
DrLiBD , chef de bureau au ministère de l'intérieur.
PRUSSE ET CONFÉDÉRATION DE L'AL-
LEMAGNE DU NORD.
COMHISSIOTI CENTRALE X BERLIN, 60D6 LA PRÉSI-
DEACE D^BONNEOR DR 8. A. E. LI PlINCI lOTAL
DR PRISSE.
MM.
Dblbrcck, directeur au ministère du commerce,
membre du conseil d'Etat, présamU.
MosER, conseiller intime an ministère du com-
merce, vice -président, devenu président après
la nomination de M. Delbriick au poste de pré-
sident de la Chancellerie fédérale.
Bergmahn , conseiller de commerce.
De Garl , conseiller intime de commerce.
CoHRAD , conseiller intime de commerce , préaident
de la chambre de commerce de Berlin.
Dabgb, professeur, vice- directeur de Tacadémie
royale des arts.
DiBTRicH, conseiller de commerce, membre de la
■y
chambre de commerce de Berlin.
Jdbhleb , directeur de l'horticulture.
KocH, conseiller intime au ministère du com-
merce.
Lampsor, négociant.
LiBBERMAmi , membre de la chambre de commerce
de Berlin.
Le docteur Magrus, conseiller intime, membre de
l'acudémie des sciences.
Magrcs, membre du conseil municipal et de la
chambre de commerce de Berlin.
Le docteur Pirosa, conseiller intime au ministère
du commerce.
Bavera, conseiller de commerce, membre de la
chambre de commerce de BeHin.
REicHERHEni , membre de la chambre de commerce
de Berlin.
COMMISSIONS ET COMMISSARIATS DES PAYS ÉTRANGERS. 357
Di Salhati, eonsciller intime, secrétaire général
da eomité ccnird de i*agricaltare.
TioKis , membre de la chambre de commerce de
Berlin.
Wedbim, eonsaiUer intime, direcleur de Timpri-
merie royale.
Le docteur Wiovoie, profeaseor à Tacadémio
royale dei mines.
COBMUS&aiAT À PAIIS.
Bnzoc, conseiller intime au ministère du com-
merce , comnûsiavt royal.
Hcrraa, banquier, eommii$aire délégué.
Di WiicKn, conseiller de régence, commiêsairc
adJoÎMt.
PruDMi et Kfixitiiiii, architectes, commigêain'f;
inffénman.
koci , professeur, délégué êpécial pour Vhorticul-
turt.
Di SALTun , conseiller intime de régence , et le
docteur WnruACK, deléguég spéciaux pour Vagri-
cuUure.
El KL, professeur, intpecteur, chargé de l'installa-
tion des œuvres d*art.
Nnpaiscui , architecte - paysajpgte , impeeteur ,
chargé de rinstallation du jardin.
HopHAin et HiTTORp, ingénieurs .* ifujMctoirf ,
chargés de Tinstallation des machines,
koca, secrétaire intime, chef de bureau.
Le baron de Gasliuz, attaché.
Le cheralier di LiTiTA-REcimif , conseiller intime
de justice, avocat.
Le docteur Wnssiiii, conseiUer de régence, oom-
iNtsaaire de la Saxe rojale.
MAi-GiTmia, architecte, commtsMtrs ingénieur
de la Saxe royale.
Dim, ScBAUCBG-UiBuiao et Hiimaiiii, eommts-
êaireê du tfaofclemhoorg^iSchwrto.
Gnsoii, consul général, comfmteairt de ••xo«
GRAND-DICHÉ DE HESSE.
COMMISSION SPéciALI ï DARMSTADT.
MM.
Le docteur Ecimabdt, conseiller intime, président
de la société centrale pour rencooragemenl des
métiers et de Tindustrie nationale (décédé au
mois de décembre 1 866 ).
S^MLiUKUAcna, conseiller au ministère des A-
nan<v«, dire^'lenr du musée grand-ducal, pré-
sident de la société centrale pour Tencourage-
ment des métiers et de l'industrie nationale.
François Fiiik , conseiller du commerce , secrétaire
généra] de la société centrale pour Tencoura-
gement des métiers et de Tindustrie nationale.
GOMMISSIOII DB REPBjfsBRTATIOR À PABIS.
ScHLEiEiiMACHEB , membre de la Commission natio-
nale.
François Fihk , membre de la Commission natio-
nale.
Aug. EwALD, consul de Hcssc à Paris , commÏMmrs
délégué.
Pka.mibdec.kbr, romviisêaire sp'^cial pour l'agricul-
ture.
Le baron de Gagebn et Micdell, attachés.
(iRAND-DUCHE DE BADE.
COMUISSIOM KATIORALB A GARLSRUHB.
MM.
Le docteur R. Dibtz, conseiller intime de S. A. R.
le Grand-Duc et membre dirigeant du minis-
tère du commerce de Bade, président.
Louis TuBBAR, conseiller au ministère du com-
merce.
Zbbb , secrétaire au ministère du commerce.
Le docteur Meidirgeb , professeur de technologie ,
directeur do l'exposition permanente du grand-
duché k Carisrnhe.
COMMISSABUT À PARIS.
Le docteur R. Dibib, président de la Commission
nationale, commi»saire général.
Louis ToRBAR , membre de la Commission natio-
nale , commissaire général adjoint.
Zehr, membre de la Commission nationale, «ecre-
taire du commiuariat.
Théodore Dietz, peintre de S. A. R. le Grand-
Duc, professeur à l'école des bcaux-arla de
Carismbe , commissaire spécial pour les œuvres
d'art.
MoRSTADT, ancien directeur de fabrique, le doc-
teur Ladrrdcro , professeur de chimie à l'Uni-
versité de Heidelberg, et Gars, commerçant,
attachés.
358
LISTE 5.
ROYAUME DE WURTEMBERG.
COmilSSIOIl HATIONALB ï 8TUTTCABT, SOUS LE
PROTBCTORAT ET LA PnésiDERGE O^HORNBUR DE
S. A. LE PRIKGB HERMA7IH DE SAXE-WEIHAR.
MM.
Le docteur db Stbiiibkis, président du conseil royal
pour rindastrie et le commerce, du conseil
royal pour les écoles professionnelles et de la
commission pour les brevets d*invention, pré-
sident.
HoLLARD, conseiller du gouvernement, membre
du conseil royal pour Tindustrie et le commerce.
DiEF£!i6ACB, membre du gouvernement, membre
du conseil royal pour Tindustrie et le commerce.
Le docteur de Feblirg, conseiller intime , membre
du conseil royal pour l'industrie et le commerce.
ViscHEB , membre du gouvernement , membre du
conseil royal pour Tindustrie et le commerce.
Le docteur MiEBSLEii, professeur, membre du
conseil royal pour Tindustric et le commerce.
D'Oppel, directeur, membre du conseil royal
d'agriculture.
De Reinhabdt, conseiller de régence, membre du
conseil royal d'agriculture.
Werneb , directeur de l'Académie de Hohenheini ,
membre du conseil royal d'agriculture.
Faber , négociant et fabricant.
Gross, ni^gociant.
De Kes<:ler , directeur de la société anonyme pour
la fubrication de machines , à Esslingcn.
Liesching , libraire.
De Neber , professeur à l'école des beaux-arts.
ScmEDUATEB, fabricant.
ScHHiDT, fabricant.
Ferd. Schuidt, fabricant.
SiEGEL, fabricant.
Ybttbb , fabricant.
COMUISSAHIAT À PARIS.
Le docteur de Stei?ibeis , président de la commis-
sion royale , commiuaire général.
Charles SEKrrr, inspecteur du musée industriel
de Stuttgart, eommûsaire adjoint.
Lbins , conseiller supérieur d'architecture , profes-
seur h l'école polytechnique de Stuttgart, ar-
chitecte.
Le docteur IIack , référendaire du gouvernement ,
et Scbott, employé du musée industriel, sccrc-
taireê.
MoBRiciE, (]mv> el Ma^er, apout? à Paris.
ROYAUME DE BAVIERE.
COHM188IO!il SPéciALB ï MUHICH.
MM.
F.-X. DE Haihdl, directeur de la Monnaie.
Paul DE Bbaun, conseiller au ministère du com<
merce et des travaux publics.
Mebz, directeur de l'institut d'optique.
Large , professeur de l'académie des beaux-arts ,
délégué de l'académie des beaox-arts.
WioRMARTi , professeur de l'académie des beaux-arts,
délégué de l'académie des beaox-arla.
JoDLBACBR , assetseur au ministère du commerce
et des travaux publics, délégué du comité gé-
néral de la société agricole de Bavière.
Lacbebmatbr, fabricant de machines, délégué de
la société agricole.
COMITIÉ POUR LES BEAUX-JRTS, À MOHICII.
PiLorr, professeur de l'académie des beanx-aris,
président.
HonscBELT , membre honoraire de racadémie des
beaux-arts.
Kholl, sculpteur.
ScHLBicB, membre honoraire de l'académie des
beaux-arts.
Bambergbr, peintre.
L^RGE, professeur do l'académie des beaux<arts.
WiDKHARN, professeur de l'académie des beaux-
arts.
MiJLLER, professeur et membre honoraire de l'ara -
demie des beaux-arts.
NEDSTiCDTER , artiste peintre, Mecrétaire.
COMMISSARIAT À PARIS.
Paul DB Bbauk , membre de la commission , eom-
miuaire général,
F.-X. DE Hairdl, membre de la commission,
«u6s(t(u( du commissaire général
F. Scbwab, consul de Bavière à Paris, commissaire
adjoint.
Nedstadter , artiste peintre , rornnuisairs pmir les
œuvres d'art.
.Mayer, Schels, Obermaier, Charles Haibdl, atta-
chés.
COMiMISSIONS ET COMMISSARUTS DES PAYS ÉTRANGERS. 359
EMPIRE D'AUTRICHE.
COMHIWIOH IMPiaiALIBT lOTALB X TIBRHE, SOUS
LB raOTBCTOBAT DB 8. A. I. R. LMRCDIDUG
CBABLBS-LOCIS.
S. Exc. le comte dk VVigumdbo , conseiller intime ,
prémdêfU.
MM.
Le baroD di Bcbg , canseiUer aulique , vice-prési-
dent.
Bach, oégociant
Db BrjAHOTicB, conseUler aulique.
Le baroo Dobuioft-Dibb , conseUler intime.
FiLB, conseiller I.-R. de section.
BiTiLiSBGn M EoELSBEBO , professeuF et directeur
du musée d*art et d*industrie.
Le chevalier db Fbibdlard , sénéchal du Palais.
FccBS« professeur.
Habpkb, fabricant.
HiESEB, professeur et architecte.
UoiGBB, secrétaire au ministère des finances.
HoBBio, professeur.
Kbbbtic, secrétaire auli^pie.
HoLDOTAii, conseiller impérial et aulique.
Pabst, eooseiller ministériel.
Le chevalier db Pabbirthb , conseiller ministériel.
Rbckbsscicss , conseiller impérial et royal.
ScnoTTO, professeur.
Staih, curateur du musée I.-R. d'art et d'indus-
trie.
Le cheralier de Wbbtbbih » fabricanL
Le baron di Wodiarbb, vice -gouverneur de la
banque nationale, à Vienne.
Le comte db Wbbha , conseiller I.-R. intime.
ChaHes ZonnaMAiiii , directeur de la banque natio-
nal de Tienne.
comussion ispiaiALB bt botale à pab».
S. Eie. le comte de Wickbiibcbg , préndent.
Le chevalier db ScH.crPBB , conseiller aulique , corn-
tnitsmrt impérial.
Le comte db Fbstbtics, conseiller intime et mi-
nistre.
Le comte Kobgacb, conseiller impérial et royal
intime.
L^cbi'valier ds Fbibdlabd, Harpib, Hor^io, Rbc-
BB^ncarsaJc chevalier de WEBTBBiit, Charles Ziu '
■BBiKUi» , membres de la commission de Vienne.
Le comte Henry Zicbt , conseiller impérial et roynl
intime.
HivBirLBiM. pMiil ni Tbbk) et db Roska, <fW«>^Ni>ji
4e Im
Dévide , Jakic et Félix Lay , délégués de la Croatie.
FiNALY , délégué de la Transylvanie.
GOMMISSABIAT IIIPÏBIAL ET BOTAL À PAB18.
Le chevalier de ScsArFEB , commissaire impérial et
royal.
Thaa , secrétaire.
Klepbczka, comptable.
Le baron Gerotte et le chevalier de Lôwerteld ,
attachés.
Hbihrich , chef du bureau du Palais.
IIiESBR et Webbb, architectes.
De ThOMAR?!, OtlO HiESER, GbcSEA, VlRTSCUCiBR et
Hiasny, architectes adjoints.
WoTTiTZ, ingénieur.
BiEDERiiAKN, le chevalier de Matbb, Berbovic et
MicK , ingénieurs adjoints.
FniEDL^SDEr. , chef de la division des beaux-arts.
NBUMA5, NoBAK, chevaliorDE Sibpski, Corbad, Ri-
DBLi , WoTTiTz , VVagnbr , inspecteurs des groupes I
à VU.
Wesely et Voler, tiupecteiirs du Pare.
Berdeb I chef de la manutention ; Fbbiiklbr , Sgbrei-
deb et Dbmetbb, o^^oiiUs.
CONFÉDÉRATION SUISSE.
GOMMISSIOR FénàBALB ï BBBRB.
MM.
Scberk, onsc'iller fédéral et chef du département
fédcrul de rintéricur, président,
Fber-Herzoo , conseiller national.
FiBBz, conseiller national.
GoiaERBACH, colonel.
JORGBïISBR.
Kgbcbli-Geigt, conseiller d'Etat.
Petbb im IIop, conseiller national.
RossEL, fabricant d'horiogerie.
Bucdseb, peintre.
ZcNDT, peintre.
De Salis, conseiller national.
Delarageaz, conseiller national.
Gemscb, commandant.
Karl&h , conseiller national.
C0BBIS9AR1AT k PARIS.
Fbbr-Hbrzog, membre delà commission fédérale,
commissaire gênerai.
A. RoTO , commissaire général adjoint.
R. Wibla?id et Ch. Merk , «OMa-commrMoir««.
Aug. Borgeai d . secrétaire.
F. J.e6ER, nrchifecte, adjoint an commissariat.
360
LISTE 5.
ROYAUME D'ESPAGNE.
COMMISSION cénéBALE A MADRID.
S. Exc. Manuel db Seuas Loxaro , président.
S. Exc. Pasccal Madoz.
S. Exc. le marquis de PiiiALBs.
S. Exc. Francisco de Ldxar.
S. Exc. Giandio Motaro.
S. Exc Fermin Gaballero.
S. Exc. José Gateda.
S. Exc. Gonstaotino jDB ârdaraz.
MM*
Le directeur général de ragricuUnre , de Tindus-
trie et du commerce.
Le directeur général de l'instruction publique.
Le directeur général des travaux publics.
Le directeur général de la statistique.
S. Exc. le marquis de la Mbsa.
Augustin Pascual.
Fernando Bocgherini.
Antonio Brusi t Ferrer.
Francisco de Pacla Mbllado.
Ponciano Porzaro.
Federico de Madrazo.
Jeronimo oe la Gardara.
Braulio-Anton Ramibez, secrétaire.
S. Exc. le comte de Yega-Mar.
S. Exc. le marquis de O'Gabar .
Le chef de section de Tad min istra lion du minis-
tère des colonies.
Amalio Maestre.
COHMMISSARIAT À PARIS.
S. Exc. le marquis de Bedmar , commiêiaire royal
Le comte de Moriara, marquis de Gilleruelo,
vice-€ommiê»aire royal.
Anton Ramirez , eecrétaire général.
José DE EcHEVERBiA, ingénieur eu chef des pools et
chaussées, vice-secrétaire.
Bazar, ingénieur, chargé des installations.
ROYAUME DE PORTUGAL.
commission centrale a LISBONNE, SOUS LA PRlS-
SIDBNCB D^BONNEUn DE S. M. LE ROI DON FER-
NANDO.
PREMIERE SECTION. — AGRICULTURE.
MM.
Le conseiller Rodrigo de Morabs Soares , direc-
teur général du commerce et de Tindustrie nu
ministère des travaux publics , président.
José DE Mbllo Gocveia, admioistratear générai
des foréta de i'État , «aerrfCatrs.
Le marquis de Ficalho , pair du royaume.
Le comte de Pigalho, directeur de Tinstitol agri-
cole.
Joèo DE Ardbadb Gobvo , ministre d'Etat honoraire
et professeur à Tinstitut agriede.
Maouel-Joaé Ribbuo , professeur à riuslitot agri-
cole.
Joào-Ignacio Febebiba-Lapa , professeur à Tinstitot
agricole.
Silvestre Bbbhabdo Lima, professeur k Tinstitut
agricole.
Le conseiller Bernardino-Anionio Gomes.
Thomas-Gaetano Bomgbs de Socsa.
Le conseiller José-Maria do Gasal Riebuo , ministre
d'état l)onoraire.
Olympio de Sampaio Lefte , employé du ministèrp
des travaiu publies.
Aybbs de Sa Noqueira.
Estevào-Antonio de Ouvieba Junior.
Geraldo-José Braagamp.
DEUXlioiB SECTION. — INDUSTRIE MANCPACTURlÈBE.
Le conseiller Joào Palha de Paria Lacerda, chef
de division du commerce et de l'industrie au
ministère des travaux publics, /;rést<ie«i<.
Francisco-Auggsio Floride da Moita e Vasconcbl-
Los , employé au ministère des travaux publics ,
secrétaire.
Lo vicomte de Yilla Maiob , membre du conseil
général du commerce , éc. l'industrie et de l'a-
griculture, pair du royaume.
José RiBEiRo DA GuNBA , membre du conseil géné-
ral du commerce, de l'industrie et de l'agricul-
ture , pair du royaume.
Joaquim-Julio Pereira de Garvalbo, membre du
conseil général du commerce , de l'industrie rt
de l'agriculture , pair du royaume , directeur
de l'institut industriel de Lisbonne.
José DE ToRREs , chef de division de la statistique
au ministère des travaux publics.
Francisco-Antonio de Vasconcellos , employé au
ministère des travaux publica.
Luiz DE Almeida e Albuqderqie , professeur à
l'école polytechnique de Lisbonne.
Le conseiller Antonio de SerpaPimentel, ministre
d'Etat honoraire.
Le conseiller Firmo-Anguslo Perbiia Mabecos,
administrateur de l'imprimerie nationale de
Lisbonne.
José-Elias dos Sartos-Mirandv, romm«*rçAnt.
COMMISSIONS ET COMMISSARIATS DES PAYS ETRANGERS. 36t
Antonio-LopM Febbbiba dos Ahjos, commerçant.
Danie] Goediibo Tno , fabrirant.
AgostÎDho Roio, fabricaot
TlODiiBB SECTION. — IIVDUSTIII DBS Mnesi, DES
CO^STROCnOES IT DES MACRtHES À TAPEDB.
Cailos Ribbibo , chef de \a division des mines au
ministère des travaux publics , présidetit.
José-Aiigusto DAS Nevbs Cash al, ingénieur des
mines, ascr^taire.
Francisco-Antonio Pebbiba da Costa , membre du
conseil des mines.
José DA Pom HoBTA, professeur à l*éco1e poly-
technique de Lisbonne.
Francisro da Porte Hobta, professeur à l'école
polytechnique de Lisbonne.
Joéo-Maria Lbitâo , ingénieur.
Frédérico-Augnsto de Vascoivcellos Alm:.ida Pe-
EEiBA Cabbal, ingénieur.
Joaquim-Filippe-Nery da Ercabraçào Dklg\do,
ingénieur.
Joaquim-Nuom de Aochb, ingénieur.
Jayme Labcbeb, ingénieur,
Jwé-Mauricio YiEnit, conservateur de Tiiistitut
industriel de Lisbonne.
Francisco da Fohscca BEïiETiDàs, professeur à l'ins-
titut industriel de Lisbonne.
Antonio-AugustoDB Aciiib, profesf^eur à l'institut
industriel de Lisbonne.
Francisco deOliteiba Ghwico, négociant.
Antonio-José de Socii Aievedo, chef de bureau
au ministère des travaux publics.
QCATEIBHE SECTION. — SEACX-ABTS.
Le marquis de Soc»\ b Holsteib, sous-iuspeclenr
de r Académie des beaux-arta de Lisbonne,
pré^idtHt.
Joaqnim-Pedro de Socs4 , chef de division de la
direction générale de l'instruction publique,
«srrMotrs.
Le eonaeiller lorge Hdssoe da Cah4ba , chaîné d'af-
faires en disponibilité.
Anselmo-José Bbaamcahp, ministre d'Etat bono-
raire.
ly vicomte de Meeexes.
Mârriano-Henriquei da Silta , professeur à l'aca-
démie des beanx-arts.
Victor Bastos, professeur à Tacadémie des beaux-
arts.
Tbooiaa^Joaé da A^cncuçAo, professeur à Taca-
dénue d«^ beaux-arls
Jobé da Costa Sequeiba.
Francisco de Assis Rodeioues.
Miguel-Angelo Lupi.
Joaquim-Possidonio-Narciso da Silta, architecte
de la maison royale.
Luiz-Auguslo Rebello da Silva , pair du royaume.
Le comte de Fabrobo , pair du royaume.
CIlfQClîtHB section. — PBODUITS DES PEOVINCES
D'OUTRE-HER.
José^oaquim da Silva Gdardado , membre du con-
seil des colonies , prétident.
Antonio-Julio de Castbo Pirto de MagalhIbs, se-
crétaire du conseil des colonies, député aux
Certes, secrétaire.
Autonio-Maria Babreiros Arrob\s, membre du
conseil des colonies.
Joâo Tavares de Almeida, député aux Gortès.
Antonio-José de Seixas, député aux Cortès.
Gaximiro D4 Silva Mabqdbs, négociant.
Francisco Rodbigces Batalha , négociant.
Agoslinho-Vicente Loubebço, professeur a l'école
polytechnique.
Sebastiào-Lopes Galbeibos de Meebibs, directeur
de l'école polytechnique , et ministre des travaux
publics.
Joaquim-José-Oonçalves de Matos Goeebia, pro-
fesseur à l'école navale , député aux Gortès.
Bernardo-Francisco A bb arches , député aux Gortès.
Joaquim Pinto de MaoalhAes, député aux Gortès.
Gaetano- Francisco Pebeiba Gabcez, député aux
Gort4*s.
Joaquim-José Rodbioobs da Gamaea, député aux
Gortès.
Francisco-Luiz Gohbs, député aux Gortès.
José-Viceiitc BiRBOZA do Boc\ge.
COHMISSABIAT À P4B1S.
S. Exc. le Comte d'Avila, pair du royaume, com-
miaaotrs roya/.
Le conseiller Joio Palea db Fabia Laceeda , viVe-
commtssojrs royal.
Lo baron de Sabtos, commtsfairSHu(^'oifi(.
De Vascorcellos etOA MorrA b Vasconcellob, inê-
pecteurt , délégués pour donner des informations
au Jury.
Jo(o Purro DB MaoalhIes, itupectewr pour la sec-
tion coloniale.
Pedro de Soi sa, ifupectair pour les œuvres d'art.
Teixeiea d'Abagao, intpecteur pour l'histoire du
travail.
362
LISTE 5.
FlODBUA FoBTOHà, le barOD D'àLCOCHRTE, M Paha
Akacjo, vi'kLMMmk Sartob et Bodkbiol, attaehéi.
Victor RcMPEUUTU, architecte.
ROYAUME DE GRÈCE.
COHMI88IOK 1 ATBÀNBS.
MM.
D. GoBisTioèfl , prétidêtU.
A. R. RAROABi.
S. Spiliotakm.
G. Mbtaxa.
D. SCAUOTIBIS.
A. G. DOBUTTl.
A. Mausolas, Mcr«(air0.
C0M1II88ABIAT À PABI8.
Théodore P. Dbltaihiis , commiMoûv général.
Le baron Emile d*Ebi.\!(6Bb et S. Spiuotakis, com-
mmairet.
J. Apostolopoulos, Lapas et Dobotibis , commiê-
tairei-adjointê.
Le colonel CoBonios, commisiaire délégué , à litre
provisoire, en i865.
ROYAUME DE DANEMARK.
COHMISSIOlf .nationale \ COPEXBAGUE.
MM.
HoHMEL, conseiller d*Etat, directeur de l'école po-
\yiechmt\VLe t prétident.
WoLFBAOEii , chambellan , vicê-présidênt.
Le comte de Holstein-Holsteirbobo.
Le baron de Zttjcheh Adeleb.
0. B. ScHB, conseiller d'Etat.
E. NïBOP, professeur.
Hansen, architecle.
6. CHRISTR^sE?( , directeur de l'arsenal.
S. G. Leixd, fabricant.
C. A. Rames, fabricant.
P. F. WnisTBUP , fabricant.
COMUSSABIAT À PARIS.
p. Galor , consul , commiisaire-délégué.
Le Maire, vice-commiêsaire.
G. J. Uloall, tecrétaire.
V. ScHMiDTS, commisêaire pour l'hbtoire du tra-
vail.
Gallois, architecte.
ROYAUMES- UNIS DE SUÈDE
ET DE NORWÉGE.
GOIIHISSIOKS CSBTBALBS ï STOCKHOLM BT 1 CHBI»-
TIANIA, sons LA PHisiDCBCB DB 8. A. B. LE
PRinCB OSCAR, PRIKGB HERiDITAIBB DB SUiOB
BT DB NORwéCE, DUC D^OSTBOGOTHIB.
coMMissiorr , poor la suèdb, i stocbhoui.
MM.
Le baron Kbtt Bonde , grand gentilhomme de la
chambre du roi , vice^éndetU.
F. DE Dabdel, surintendant, président de l'Aca-
démie des beaux-arts, chambellan dn roi.
Le baron A. U. de Fock , professeur.
L. J. DE IIiERTA , député.
G. Palmst£dt, professeur.
K. Sttppe , directeur de l'institut polytechnique.
F. W. ScHOLANDEB , professeur de l'académie des
beaux-arts.
J. BoLDiDBB, (abricant.
J. W. Bergstbôm, fabricant.
K. A. Almorer , fabricant.
G. F. LuNDSTRÔM, fabricant.
G. F. WoEBH , négociant.
0. DicKsoR, négociant.
J. Lekrieo , fabricant.
E. SwABTZ, fabricant.
F. U. KocKDii, fabricant.
J. E. Lin«DSTRÔM , fabricant.
J. G. Heuestrahd, fabricant.
G. ExiiA!!, maître de forges.
A. DE .Mare, maître de forges.
R. Rettio , consul.
J.ARBBE!<icis,profes8ourderacadémied'agricul(iire.
Ph. Beobliro , fabricant.
K. Edbebg, fabricant
E. Fbostell, Kcrétaire.
COHMISSIOIf , POUR LA ROBWÏCE, À CBBISTIAIIIA.
Le docteur 0. J. Bbocb, ministre de la marine,
président.
H. Gbristie, professeur de l'Université de Ghris-
tiania , vice-préiident.
Le baron H. de Wedel Jarlsebro, propriétaire.
H. ScDon , fabricant
Th. Chbistierser , chambellan, chef de bureau au
ministère des finances, secrétaint»
COMMISSARIAT DE SUÈDE ET DB HOBWEGB, À PABIi.
Le baron G. N. d'Adelsward, envoyé extraordi-
naire et ministre plénipotentiaire k Paris, corn*
mi*9aire général deê deux pays.
Jules Blanc, commissaire-adjoint.
COMMISSIONS ET COMMISSARIATS DES PAYS ETRANGERS.
363
COmiUABUT Dl BUÈDB, À PAU5.
Cb. m Fabubuiui, chambellaD , cmtuniêsain royal.
W. HorpsTiDT, ingéniear, eommuain-adjoint.
L. RinoH , ingéoiear des mines, commisêaire spé-
cial (métallaii^e).
E. Jacobsor, adjoint de Tacadéniie des beaux-
arls, architecte.
C. J. CEDEaoaiH , chrf de» conttructionê.
COHHISSAMAT DB ROIWIIgB , À PABIS.
M. UoLnuuBn, cbambellao, commitaaire dclègué.
H. Baabs, oégociaot, comminaire spécial (pèrbcs
et navigation ).
J. Forcni et FiscHia, aéijoints.
EMPIRE DE RUSSIE.
COSMISSlOlf CB^TRALB ï SAlRT-PéTEBSBOURG, SOrS
L4 PBésiDKROB D^HOIf^Bl'B DB 8. A. I. LE PRIXCB
NICOLAS MAXIIIILIAIIOTITCU ROIIAROPPSKT, Dt C
DB LBtCRTBNBERG.
MM.
4letandre Bonowsu, conseiller privé, directeur
du dép3rtemeut do commerce et de l'industrie ,
prtmdsHt,
^oKOLOwsar, lieutenant général du corps du génio
dea mines.
Db ScBBtEB , conseiller privé , membre du conseil
des manuCartnres.
Otto!i fon EvEBs, Conseiller privé do ministère
des nlTairps étrangères.
Brc%i, conseiller privé, recteur de Facadémie im-
périale des beaux-arts de Saint-Pétersbourg.
SiisKorr, conseiller privé, directeur des fabriques
impériales.
Dk TnaiiB, conseill(*r d'Etat actuel, vice-dircr-
leur du département des douanes.
Ea«&Borp, conseiller d*État actuel, vice-directeur
du département du commerce et de Tiodustrie.
VB»aniAiopp, conseiller de collège, vice-directeur
do département de Tagricolture.
TciBBinAïKrr. conseiller d*État actuel, directeur
do mosée agricole de Saint-Pétersbourg.
Cbarlf^ DB BiiLsKT, conseiller d'État actuel, do
ministère des finances, secrctmrt général,
Robert db TiAt, conseiller d'Etat actuel.
GajDoaofrrcB , do ministère des finances.
Pi^rrv MotaoBB, général, aide de camp de TEm-
perenr, M^gue en chef pour l'sxposition Ai/' -
KoPTBFP, conseiller d*État actuel, Sbriavibb, capi-
taine de cavalerie , et Ignatepp, médecin vété-
rinaire , dt'h'gués pour Vejcposition hippiqus.
FuiMOROFF, conseiller de collège, délégué pour
Vhistoire du travail.
Nicolas Van - dbb - Ylibt, Dmitry TimBiAnrr,
Alexandre Nebolsihb, Alexandre Stever, Simon
KoROCJLBPP, SvEBTGOKOPr et Alexis Potemeiiib,
attachés.
PB^SIDEIITS ET D^^GDIIS DES COUIlis ADXIUAIBF.S.
TUUa : le général major, Pbirce Sbbgb Tboubbii-
Eor, président et délégué ;
le conseiller de cour Sitowsei , délégué.
Moscou : le conseiller d'État actuel Victor Boo-
TOWSEï , président et délégué.
▼onovle : Wotda, président;
le comte Jules Ldbiebsei, délégué.
OdoMa : le cbambellan Pbirob Basiu Dabua, pré-
sident.
Bharkow : le comte Alexandre Sibtbbs , gouver-
neur de Kbarkow, jirtffùisnr.
Moa : le conseiller des manufactures Adolphe
Thilo.
Omak : (Soos la direction de radminiatration de
la Sibérie orientale. )
Irkootak : le général major Kookel, prétidêHi.
HoWiioiorB : le général major MïKWim , président ;
AuTBAR, délégué.
Oranboarg : le colonel Zalbssopp, présidênL
COMITÉ SP^IAL POCB LA PABTIB AOBICOLB.
Le général major StMEnorr, président; le conseiller
de cour Solskt et le colonel Notitiet, délégués.
COmiSSABIAT k PARIS.
Robert de Tbal, commissaire délégué.
Gbioobovitcb , rommissatre o^^'oinr.
Mabix, inspecteur, cbargé de la partie commer-
ciale.
Bér ABD , architecte.
ROYAU.ME D'ITALIE.
COMIUSSIOR BOYALB À PLOBBRCB, 60CS LA PRéSh
DE?(CB D*nORNEUR Dl 8. A. B. LB PBIRCB HCN-
BBBT DB 8AT01B.
MM.
Db%ircbrxi , député, directeur du musée royal in-
dustriel iLilien , président.
Le comte Auiiri oi M^clu^o. député.
36â
LISTE 5.
Le baron di DoRSAPOOiTi-Aauzo-DupucBES, séna-
teur.
Vito BiLTBAin , ex-député.
GiBUlfCA.
Gambbata-Scotabo, député.
GiBPi, ex-député.
GoHBXiiTi, conseiller d*état, député.
G0B8I, avocat, député.
Le comte db Gou-PAiniiuin, sénateur.
Db Ldga, avocat, député.
FxRzi, ex-député.
Le comte Démetrie FiifoccHiBrn.
Le marquis Gihori Libci , sénateur.
Le docteur Mabstbi, directeur de la statistique
générale du royaume.
Le baron Malabbt, envoyé extraordinaire et mi-
nistre plénipotentiaire de S. M. l'Empereur des
Français auprès de S. M. le roi d'Italie.
Le marquis Malaspoia , conseiller d*Etat.
Le comte MAinom, sénateur.
Massabi, député.
Obosi, professeur.
Palbzi , peintre.
Pbotokotari, professeur.
Alexandre Rossi, député, fabricant de draps.
Salabis, député.
Le docteur SALVAGRou-MABCiisTri , député.
SOBMAIII MOBBTTI, député.
Targiohi-Tozzetti , professeur.
Tbcghio, avocat, député.
ToBBioiAiu, député et profcgsour.
Le comte Amédée Ghiavabiba di Rcbiaui, secre-
taire.
M. DsTiNCBRii a élé nommé, dans le mois de février
de 1867, minislre des travaux publics, et il a cessé
d'être président de la commission royale, sans B\oir
été remplacé.
COMITÉ BXBCOTIF, À FLORENCE.
Le comte Amédée Chiavartha di Rubiaua, secré-
taire de la commission royale , directeur.
Le comte db Gobi Paihiiliki.
Le docteur Pierre Mabstri.
Le professeur TARGiom-TozzErn.
Le professeur Oaosi.
L*avocat Paul Boselli, «ecrélaù'e.
GOMMISSARUT À PARIS.
Le comte Amédée Ghiavabiha di Rcbiana, séna-
teur, secrétaire de la commission , commisMtre
roya!.
GiOBOAHO, inspecteur général des mines, dàreetewr
de» iitatoUatioiia.
L*avocat Paul BosBUi , eêeréuàre du
ÉTATS PONTIFICAUX.
COHHISSIOH PORTIFICAt.1, À BOHB.
MM.
Le baron Baldiri , ministre du commerce et des
travaux publics , préndent.
Tosi , substitut du ministère du commerce.
Gbifi , secrétaire généra] du ministère du com-
merce, eecrétaire.
MiHABDi , inspecteur des musées de Rome.
YiSGOim , commissaire des antiquités romaines.
TBRBBAin, directeur général dos galeries et des
musées pontificaux.
PoLBm, membre du conseil des arts, et profes-
seur d'arebitecture à Tacadémie de Saint-Lne.
PoDBsn , ex-président de racadémie de Saint-Lac.
Db Bossi , conseiller de la commission consultative
des beaux-arts.
YESPieiiAin , conseiller de la commission consolta-
tivo des beaux-arts.
Le duc Massimo , président de la chambre du eom-
merce de Rome.
Flbdby, directeur de Tacadémie impériale de
France.
Gavaubbi Sar-Bebtolo, président du conseil de^
arts.
Tbocchi, ex-président de la chambre du com-
merce de Borne.
Le professeur Jacobiiu , membre de la commissioD
d*agriculture.
Le professeur Viau-Pbéla, membre de la com-
mission dMndustrie.
Le professeur Ratti, membre de la commission
d'industrie.
Le professeur Poiizi, membre de la commission
d'industrie.
COmiISSIOR À PABIS.
Le baron du Havblt, commiseaire généraL
Le vicomte de Ghoost, comnÙMêmre général ad-
joint.
Db ScHBDOin db Gahiazzo dbs Fbbbabbsi, eommù*-
eaire général auxiliaire.
Herrb!<g db Boisgérard et le comte AiiTonuj,
attaché».
Daumbt et Laishb , architecte».
Bablocgi , inq^teur.
COMMISSIONS ET COMMISSARIATS DES PAYS ÉTRAISGERS. 365
PRINCIPAUTES ROUMAINES.
COHMISSIOil \ B0CHABI8T ET COMMISSARIAT k PARIS.
MM.
Odoirsco, aneien ministre et conseiller d'Etat,
commutotre générai.
Le lieutenant colonel J. Alrcsaitdri , ancien agent
diplomatique de la Roumanie à Paris , commU-
•otrt délégué.
AcaiLUSO, directeur de Técole d'agriculture de
Pantdeimon à Bncharest , commiuaire adjoint.
St^iiai»!, ancien secrétaire de Tagcnee diploma-
tique de Roumanie i Paris , iecrétaire.
A. Bacdrt , architecie.
TURQUIE.
COMHISSIOll ï CONSTAHTINOPLB ET COMMISSARIAT
ï PARIS.
S. Exe. Krmbm Pacba, ministre des travaux publics ,
préndttU»
MM.
S. Exe. Salahbddui Brt, eommùsmre impérial.
Raocp Bit.
Le lieutenant colonel Essad Bit.
Cmauiu, chancelier de Tambassade de Turquie.
Ha»ii Bit.
Ibmi Bit.
Di Lacrat.
Le baron dr BomuMAnis.
OmaIRIRS TCTSSOXIAI.
Haoi Brt.
pARTiuiR, «refcttoels.
EGYPTE.
MIMMISSIOR Ar CAIRR ET COMMISSARIAT X PARIS.
S. Exc. Niiar-Pacba , ministre des affaires étran-
gères tpréndent.
MM.
Charles-Edmond Cmoiiçki , eomwÛMsmre général.
MARtirrt-BRT, directeur do musée des antiquités
égyptiennes su Caire.
Le culonel Mircrsr, chef de la mission militaire
française en Egypte.
flOARI-BBT.
Joseph Cuii»R, négociant k Alexandrie.
Ti»AL, ingénieur, sscrrtairg.
Drrtit, mxhitêctÊ.
Sav9t , ttttrfpi^tnttir général.
ROYAUME DE PERSE.
COMMISSARIAT 1 PARIS.
MM.
AuBERGiRR, doyen de la faculté des sciences de
Clermont-Ferrand , commiêiaire.
Le docteur Dj&sortiaux et le marquis or Laisrr ,
commi»soires adjoints.
Dr Blocqcryilli , tnjpscfsur.
Brbtbblin , architecte.
CHINE, JAPON. MAROC. TUNIS.
COMMISSARIAT X PARIS.
MM.
Pour lea quatre paya*
Le baron Jules db Lrssrps, commiêiaire général,
Alfred Chapon, commiitaire-a^joint et arefùtectg.
Gustave Robrrt, iecrétaire général.
Georges Crucmr , tecrétaire-adjoint.
MÉRRL, eecrétaire-interpréte.
Four la CfaiBe.
Le marquis d'HRRTRT dr SAnrr-DRRVS , comminairt
ipécial.
GiRRTTR, commissatrs-oi^oifif.
Le baron de M^itbrs, commiaain corrapondant
en Chine.
Pour le Japon.
Flurt-H^rarr , commitioirê-adjoint.
Chrvrilloh, comimasotre correipofidaiit, au Japon.
Four le Maroc
Germain Halphrh , eommissatrs-aiffottil.
Mohammed Caragr, eomminaire corrêtpondttnt ,
au Maroc.
Le baron Emile d*Rrlahgrr, eommtssatr^aif/btfil.
G. Valirsi. commissotre corrsipoiuiafil, k Tunis.
LdmrrosOt commisêoin cormpondant, à Marseille.
ROYAUME DE SIAM.
COMMISSARIAT 1 PARIS.
MM.
GRiiAR, consul de Siam à Paris, commissctrs.
Le mandarin Kmooh Smci . coimiitssatrf-«4Miil.
Alfred Giapor. MrcfciiscCs.
Daniel Virmob , tnlsf^fs.
Rioo , artiste pmnlre.
5()()
LISTE 5.
ÉTATS-UMS D'AMÉRIQUE.
COM MISSION CERTRALK.
MM.
Bbgkwitb , do New-York , préndent.
QoABB^ d'Aligri , délégué de Tétat de Miehigan.
Babr&bi» , délégué de l'état de New- York.
BovBN, délégué de Tétat de rillinois.
BcDD , délégué de l'état de New^York.
Fdbezb , délégué de l'état de New-Jersey.
Gabbisoh, délégué de l'état de New-York.
Hewitt, délégué de l'état de New-York.
Ker!vbdt , délégué de l'étal de Baltimore.
Leslet, délégué de l'état de Pensylvanie.
Leslib, délégué de l'état de New-York.
McDOE , délégué de l'état de Massachusetts.
Nortor, délégué de l'état de New-York.
RcoGLEs , délégué de l'état de New- York.
Sethoub , délégué de l'état de New-York.
Sladb, délégué de l'état de Ohio.
SmTHf délégué de l'état de Reotucky.
Steyers, délégué de l'état de Massachusetts.
Stewabt, délégué de l'état de New- York.
Bibhbt, è Paris.
Etars , à Paris.
GooDWiR, h Paris.
Valehtirb, â Londres.
DEBBTf agent général t k New -York.
COmnSSABTAT À PABIS.
Becewith , président de la commission , commiuaire
général.
MuLAT et Gdrrel , ingémeun-archilecteê.
Proeschel, secrétaire.
EMPIRE DU BRÉSIL.
COMMISSION ï BIO-JARBIBO.
MM.
De Soiiza Ramob, du conseil de S. M. l'Empereur,
sénateur, ex-ministre d'État, préeident.
Do CouTO Ferbaz, du conseil de S. M. l'Empereur,
conseiller d'Etat, chambellan de S. M. l'Impé-
ratrice , vice-prétident.
De Sodza Reoo , docteur en médecine , officier de
la secrétairerie d'Etat des finances , premier ee-
erétaire,
Febebiba Reoo Jcriob , secrétaire général de la so-
ciété auxiiiatrice de Tinduatrie nationale, m*
c(md secrétaire.
Fbrbeira Lagos, premier officier de la secrétairerie
d'état des affaires étrangères, directeur de la
société d'anatomie comparée et de toologie du
musée national.
Da Cdrha , stéréométre de la douane de Bio-de-
Janeiro.
GalvIo fils, ingénieur civil, directeur des cons-
tructions de la douane de Rio-de-Jaueiro.
De Villa Nota Machâdo, capitaine d'êtat-m^jor
d'artillerie, professeur à l'école centrale.
De Aietedo, second vico-président de la société
auxiiiatrice de l'industrie nationale.
C0MM1SSI0R i PARIS.
Le baron de Peredo , du conseil de S. M. l'Empe-
reur, envoyé extraordinaire et ministre pléni-
potentiaire du Brésil à la cour de Londres,
président, remplacé en octobre 1867 par :
Le baron d'iTAJCBA, chambellan de S. M. l'Em-
pereur, membre de son conseil, son envoyé
extraordinaire à la cour des Toileries.
Le vicomte de Barbacera, grand de Tempin*,
membre de la direction de l'institot impérial
Fluminense d'agriculture.
RiBEno DA Stlva , ministre résident en disponibi-
lité.
Villereuvb , chargé d'affaires du Brésil en Suisse.
De Abaujo Porto-Alegre , consul général du Bré-
sil à Lisbonne, membre de l'institut historique
et géographique du Brésil.
Febreiba Lagos , membre de la commission dtrer-
trice.
Ferreiba Lagb , colonel de la garde nationale et
directeur-président de la compagnie «Union et
Industrie. «
Da Silva CocTiRno ; da Silta, capitaine de génie;
DE Saldarha da Gama Filbo, gentilhomme du
palais; Martirs, docteur en mathématiques,
et Cbvves PiROiiRO , professeur de statuai rr â
l'académie des beaux-arls, attachés.
Alfred Chapor , architecte.
REPUBLIQUE DE BOLIVIE.
COMMI8SIOH À PARIS.
MM.
Albert Armar, consul général de Bolivie à Bor-
deaux , président,
L16ER DE LiREssABT, consul de Bolivie k Paris,
comimssotfv délégué.
COMMFSSIO^S ET COMMISSARIATS DES PAYS ETRANGERS.
367
RÉPUBLIQUE DU CHILI.
C0IIIII86AB1AT 1 PABIS.
M. RoiAiis, ancien ministre plénipotenliaire da
Chili , eommiêêaire.
RÉPUBLIQUE DE LA CONFÉDÉRATION
ARGENTINE.
COMMISSION A BCmOS-ATRBS.
MM.
GcTUBBix , recteur de Taniversité de Boenos-
AjnB, prétidênt,
Geetacio a. db Posadas, directeur général de Tad-
ministration des postea de la république.
Edtiardo Outiba.
Léonardo Pbbbiba.
Daniel Maxwbll.
Melcbior G. Rom.
Ju3n Habuab.
Damitn Ucbmb.
Samuel B. H au.
Antonio Socii.
COMMISSIOH À PARIS.
Balcabcb, ministre plénipoleotiaire de la répu-
blique Argentine , prémdmd.
M&BCO DBL POR.
Olto Bbmbbbq.
BnBBicT Gaubt bb Kultubb.
Alfred Dbmbbsat.
Philippe Aobb.
Le docteur Martin db Moosst, commûaatfv délégué.
REPUBLIQUE DE COSTA-RICA.
COMMISSABIAT \ PABIS.
M. Mùin, manufacturier i Paris, eommûtairv.
RÉPUBLIQUE DE L'EQUATEUR.
COUMISSABIAT À PABIS.
M. PocBQCVT, consul de TÉquateur à Paris, cùm-
migtmrt.
RÉPUBLIQUE D'HAÏTI.
COMMISSABIAT ï PABIS.
M. Le général Dubois, ministre plénipolentiaire
d*HBiti à Paris, cowmitttirt.
RÉPUBLIQUE DU NICARAGUA
COMMISSABIAT ï PABIS.
M. M^hb, manafactorier a Paris, commiuaire.
RÉPUBLIQUE DU PARAGUAY.
COMMISSABIAT ï PARIS.
M. Ttni , consul du Paraguay à Paris , commissotr*.
RÉPUBLIQUE DU PÉROU.
COMMISSARIAT X PARIS.
M. RiTBBO , miiiiHtre plénipotentiaire du Pérou à
Paris, commissaire.
RÉPUBLIQUE DU SALVADOR.
COMMISSIO!! ï SAR-SALTADOB.
S. E. le D' Arbizc , ministre des affaires étrangères ,
président.
MM.
Ojbda, vice-recteur de l'Université, secrétairs.
Le docteur Aguilar , ancien ministre.
FlOBAC.
COMMISSABIAT À PABIS.
Victor Hbbraii , ministre plénipotentiaire du Salva-
dor et du Honduras A Paris , commtsfajrs général.
RÉPUBLIQUE ORIENTALE
DE L'URUGUAY.
COMMISSION \ PABIS.
MM«
Le contre^miral Cbaimbao , commandant en chef
Tescadro française du Brésil et de la Plata,
président honoraire.
TiBBBomRR AciBBMABB , cousul général de la répu-
blique de l'Uruguay à Paris, président.
Nbill, consul général de la république de l'Uru-
guay A Londres.
Jules Webrbb, consul de Saxe A Montevideo, com-
mtssmrf délégué.
RÉPUBLIQUE DE VENEZUELA.
COMMISSABIAT ï PABIS.
M. Thibior , consul de Vonesuela A Paris, commis^
soirs.
368
LISTE 5.
COmiISSIOlf 8TIIDICALI DBS Bà>UBLIQUlS Dl L^AllilIQIII
CBlfTBiLB BT VâUDIOB ALB , À PABI8.
MM.
Victor Hbbbah. commiaBaire da Salvador, prénr-
dmt.
Le D' Martin db Moosst, commissaire de la Confé-
dératioD Argentine, délégué.
Albert Abmah, commissaire de la Bolivie.
RoxAiis, commissaire du Chili.
MânBB, commissaire de Gosta-Rica et du Nica-
ragua.
FonRQUBT, commissaire de TÉquateur.
Le général Dubois, commissaire d*Haïti.
Tbnbï , commissaire du Paraguay.
RiTBBO , commissaire du Pérou.
TiBBBGHiBif-AcBBBMAiiH , président de la commission
de rUruguay.
Waionn , commissaire de l'Uruguay, délégné.
Thibion, commissaire de Venezaela.
Alfred Ghapou , architecte.
Ddbâssib, intpecteur.
BocTBT, eecrétahre.
ROYAUME HAWAÏEN.
COMMISSARIAT X PARIS.
MM.
WiLUAM Mabtih, chargé d affaires d*Hawaï en
France , commieiaire.
BoDTBT, architecte.
DuRASSii, inepecteur.
ROYAUME-UNI DE GRANDE-BRETAGNE
ET D'IRUNDE.
GOMHISSIOlf ROTALB A LONDRES.
S. A. R. LB Pbincb db Gallbs.
S. A. R. le duc d'Edimbourg.
S. A. R. le duc db Gambridob.
MM.
Lb pb^idbrt du consbil PRivi.
Lb prbsidbrt du burbau du Gommbbcb.
Lb pbihcipal SBCRirAiRB d'Etat dbs colokibs.
Le due db Sutbbrlahd.
Lb PBisiDBlfT DB l'aSSOGIATIOR ABCeiOLOOIQUE BRI-
TAIINIQUB.
Le marquis db Salisbdbt.
Le marquis db Hebtpord.
Le comte db Dbbbt.
Lb pb^idert db la sociM dbs artiquairbs.
Le comte db Glarbrdoh.
Le comte db Rossb.
Le comte db Gbbt rt Ripor.
Le comte Gbarvilu.
Le comte Gowlrt.
Le comte Rossell.
Lb commissairb br chef des thataoe porucs.
Lord Gordon Lbrrox, membre du parlement
Le nCB-PRisiDERT DU COMITE DU CORSEIL niH POCB
l'^ducatior.
Le pbihcipal sbcb^airb d'Etat des appaibes biiaii-
oiEBS.
Lord Elcho, membre du pariement.
Le prbsidbrt de l'irshtut abch^olooique de Gbahde-
Bbbtaorb et d*Irlardr.
Lord PORTMAH.
Lord OVBRSTORB.
Lord Taurtor.
Lord Houohtor.
Lr sbcrétairr d'Etat de la guerre.
Le principal sBCBirAiBB d'État de l*Irdb dars u
conseil privk.
Lr premieb loed de l'amirauté.
Lr charceubb de L'icSIQUlBB.
Sir George Clbre, baronnet
William Gladstone, membre du pariement
Milner Gibsor, membre du parlement
Edward Gardwell, membre du pariement.
Francis Cooper , membre du parlement
Robert Lowr , membre du pariement
Bowiter-Addeblet, membre du pariement
Austin Bbuge , membre du pariement
Joachim Goschen , membre du pariement
Sir Young Spearmar , baronnet
Sir Morlon Peto, baronnet, membre du parle-
ment
Sir Wentwobth Dilee, baronnet, membre du par-
lement
Sir Impbt MuRcmsoN , baronnet.
Le président du conseil de la sociiTi des abts.
Sir Francis Sandpobd , chevalier.
Le PRliSIDERT DE l'aCAD^IB ROTALR.
Lyon Platfair.
Edgard-Alfred Bowrirg.
Lr Lord maire de la cit^ de Lordrbs.
Le lobd PRivÔT de la cit^ d'Edimbourg.
Le lord maire de la ari de Dubur.
Le PR^SmENT DE LA CHAMBRE DE COMMERCE DE HA-
LIFAX.
Henry Ashwobth , ancien président de la chambre
de commerce de Manchester.
Thomas Baring, membre du pariement.
Thomas Bazley, membre du pariement.
COMMISSIONS ET COMMISSARIATS DES PAYS ÉTRANGERS. 369
Ll ralblDIRT Dl LA CBAMnB DB COMMIKCE DE NlW-
CASTLI.
Lb MAhU Dl LA COBPOIATIOH DBS COtlTBLIBBS DB
George Clabc.
Thomaa Fauiaibii.
Charles Foibtbb , membre da paiiement.
Ll PBisiDBHT DB LA SOCIÉTÉ DBS UOilIlEUBS CIVILS.
Thomas Foxii Giisoir.
William Gbboobt, membre du parlement.
William Haultoii, ancien président de la société
géologique.
William Hawbs, ancien président du conseil de
la sodëté des arts.
Lb nisiDBHT db u chambib db commbbgb dbs pote-
BIBS DB StOKE-SUB-TbERT.
Lb paismERT db L«iiisTiTrr botal des abcbi-
Lb PBiSDBirr DB LA CBAIIBBB DB COMIIBBCE DB LiTBB-
POOL
Charles Lawsor , ancien tord prévôt d*édiroboarg.
Lb pbbsidbiit db la chaibbb de commbbcb db Wol-
Lb PtÉSIDERT DB LA CBAMBEE DB COMHBBCE DB LbBDS.
Lb PBisDBBT DB LA CHAMBBE DE COIOIBICB DB BEL-
FAST.
John-Fraocia IfAornaE, membre du parlement.
1^ PB^lDBirr DE LA CHAMBBB DE COMHEBCB DB HUD-
Lb nisiDBBT de la cbaiibbb de comhbbce de Bbistol.
Lb PBêsDBirr de la gbambbb de commbbcb de Not-
TOGEAM.
Robert Napoe , ancien président de Tinslitut dos
ingénieurs mécaniciens.
Richard Ridcbavb, conservateur des tableaux
royaux.
Lb piisiDin db u ciambbb de commebge db Bbad-
rOBD.
La PateDBRT DE LA CBAHBBB DE COMMEBCB DE GlAS-
eow.
Ls pBtfsiDEirr de la cbahbbb de cohmeece de Li-
MBBICE.
Lb pitfsABrr db la sociM botalb.
Lb pBismiBT de la cbahbbb de commbbcb de Bn-
MIMBAM.
Le raûiDBVT db u sociirÉ GioLoaiQUB.
Lb paisiDSBT de u Mciiri des peiiitbes d*aqoa-
Le nâunan de u sociéni boyalb d'agricoltdbe.
Henry TBano.
William Tnt, membre du parlement, ancien pré-
de rinstitol royal des arrhiti*ctes.
Henry-Hussey Viviah, membre du parlement.
Le Pbésideiit de la chambre de commbhcb db Duhdbe.
Le présidbrt de l^institdt des lio^bibcbs m^abi-
CISN8.
Honry Cole, secrétaire.
R. Wtlde, tecrétaire adjoint.
Alan CoLB, employé.
commissariat à pabis.
Henry Cole, commtssatr's exécutif.
R. Thompson et P. CuinjppB Owbh, oommtisatrss
exécutai adjointe.
R. Wtlde , tecrétaire.
Bartlett et Trerdkll, employée eupériêurg.
Piercb, interprète.
Gabparisi , Gundall , Pbirgle , Ibwih , Dubein ,
employés.
SiMKiRs, comptable; Bowleb, comptable at^oint à
Paris.
Williams, teneur de livres.
Le capitaine Festibo, ingénieur, inspecteur des
constructions et du Parc.
Gilbert Rbdobave , inspecteur des travaux d'archi-
tecture.
Rooeb , Wiluamson , Hale , dessinateurs.
Le lieutenantrcolonel Ewabt, inspecteur général de
la manutention; Mathard, Wbktwobtb Cole,
WoBSHOP, a4joints.
Wbigbt, inspecteur de rinstallatiou ; Walus,
Matcbwice, C. Thompson, Bdrt, Towhshend,
adjoints.
Sardbam, tnapacCeur des machines en repos.
Le capitaine Beaumont, inspecteur des machines en
mouvement; Le Nevb Fosteb jeune, adjoint.
Le capitaine Hicbbms , impecteur de TarrangenAent.
S. Redgbave , inspecteur général des beaux-arts et
de l'histoire du travail; le capitaine Hichbhs,
FowxE, aé^oints pour les beaux-arts; Wallis,
WoBsifop, adjomlê pour Thistoire du travail.
DcNCOMBB, Lack, Cuhdall, éditeur et rédacteurs du
catalogué.
Le révérend Bbooxpibld, Colurs, Alah Cole,
VnHOH, ifilipectoHrs des collections typogra-
phifjues.
A un Cole, inspecteur des collections d'orfèvrerie
moderne et de vitraux.
Brabdbbth Gibbs, inspecteur des machines agricoles
au Champ de Mars et à BiUancoort; Piolaibe,
adjoint.
Le eapitaioe Dooglas Galtor, le colonel Yodng-
musbavd, le contrôleur de la marine Habdt, le
370
LISTE 6.
capitaine Glosb, impecteurë du matériel de
guerre.
Le capitaine Hou, officier de marine, attaché à
Tambassade anglaise, inspecteur du matériel
naval.
Le capitaine Webbbr, irupectaur des essais de
chauffage et d'éclairage; Rowden, adjoint.
Le capitaine Dokhelly , tecrétaire pour le jury ;
Bamtlet, aé^oint.
Gappi, agent a Paris.
comissÀiaES de l'ihde et des colories anglaises.
iDde. MM. le docteur Forbes Waysor , commiêeaire
en chef; Dowliaus , commitsaire de la prétidenee
du Bengale; le major Micbael, eommisêaire de
la prétidenee de Madrat; George B»dwood,
comm»«atr« de U préeidenee de Bombay.
Anstralie da 8ad. MM. Ânas, Watbehodsb, An-
tony Foiana , Tobrehs.
Babamas. M. Habbis.
Canada. MM. Thomas D*A.ncT mac Gbe, mini;<tre
de Tagricultore à Ottawa , président de la com-
miuion; Tach^, sous-ministre de ragrieulture
à Ottawa ; BoccHEm, commissaire en chef des
douanes à Ottawa; Gustave Bossahgb; Thomas
Pattesob; Dalbt.
Gap d« BoiuM-Capéranoa. MM. Gorrbt, Goldmar,
SB Pass.
Ouyana antflaJfle. M. Waleeb, ancien secrétaire du
goQveriierofnt.
Malte. Sir Victor Houlton, président de Im corn
mission; M. le capitaine Hobe.
Manrlce. MM. Félix BBDiPoriBLD, présideni de la
commission; FABQcnAB Sha5i», ckief justice k
Maurice; Diceson, procureur impérial à Mau-
rice ; James Mobbxs.
Matai. MM. Shbpstohe; Sabgeauiit; Maihi.
MoaveUe-Oaltes du Bod. MM. MoBBAT ; le capitaine
May»; Mottehobb; Charles Moobb.
Nonvelle-Bélande. MM. les gouverneurs de pro-
vince; John MoBBissoN.
Moavone-Écoaae. MM. le docteur HoBEnuB, Wil-
liam GUKABD.
Qoeimaland. MM. 0*Gohkel, président de Im com-
mission ; Mabsb; Wyndbam Hbbbbbt; Sir Charles
Nicbolsor, baronnet; M. Arthur HoMSOii.
Terre-Meave. MM. Edouard Mobbis; Gisbobkb;
Bevkett.
Trinité. M. ie docteur Coubt.
Victoria. Sir Redmond Babbt, président de la
commission; Pahb db Saus; Thomas Rasvdali.;
Thomas Sbllab; Lewis.
AOBRTS.
MM. DoTTON , agent général de VAustraKê éa Sud;
SuMORiiB, agent de V Australie du Sud, ds la
Guyane, de la NouveUe-Galles , de la NouMe-
Zelande, de Quaensland, ds Trimté et da Victoria ;
Raphaël db Atala, agent des Barbades et de
Saint'Vineant.
LISTE 6.
JURY SPECIAL DU NOUVEL ORDRE DE RÉCOMPENSES"».
PaisiDBlITS.
s. Exe. M. RocHEB, ministre d'Etat, vice-prési-
sident de la Gommiaaion impériale. — France.
S. ExG. M. Di FoBOADB U RoQUiTTi, ministre de
ragricidtare, du commerce et des travaux pu-
blics, vice-président de la Gommisaion impé-
riale. — France.
S. Exe. le maréchd Vaillart, ministre de la Mai-
son de l'Empereur et des beaux^arts , membre
du conieil privé, viee-président de la Gommia-
sioD impériale. — FV«fica.
S. Exe. Mgr Dabbot, archevêque de Paris, graud-
aumônier, sénateur. — France.
MM.
F. Lb Plat, sénateur, inspecteur général ao corps
impérial des minea , membre de la Gommiaiion
impériale. — France.
Alfred Lb Rocx, vice-président dn Gorps légida-
tif, membre de la Gommisaion impériale. —
France.
S. Exe. M. Maobb, membre du conaeil privé, sé-
'') Les nation» ont été rangées tnr cette li»te d*aprèa Tordre topograpbique que lettre produits oerupaient dans le
Pulais.
JURY SPÉCIAL DU NOUVEL ORDRE DE RÉCOMPENSES. 371
Dateur, membre de la Comroisaion impériale.
S. Eir. M. ScnmviR , prémdent da Corps législa-
tif« membre de la Commiwion impériale. —
rTÛHCt,
P. Talabot, dépalé an Corps législatif, membre
de la Commission impériale. — France.
Ch. Fades, membre de Tacadémie royale des
sciences , lettres et beaiix^arts de Belgique , an-
cien ministre de la justice , premier avocat gé-
néral à la eonr de cassation. — Payi-Ba* et
Belffiqme.
Hbmm, eoDseiUer intime an ministère du com-
merce, de rindoslrie et des travaux publics.
— Onfidàrotùm du États de VAttêtnagne du
Nord.
Di Stmoiis, préaident du conseil royal de Wur-
temberg pour le commerce et Tinduatrie. —
ikatê, Bmdê, Wurtemberg, Bopièn.
Le ehoTalier »b ScHJima , eousetller aulique. —
Autnekê.
J.-J. DvBOciR, riee-préaident de la société helvé-
tique de bienfaisance , président du comité exé-
cstif de raaile suisse des rieillarda , è Paris. —
Le comte d'AviLA, pair do royaume de Portugal,
miaiitre de 8. M. le roi de Portugal, à Madrid.
— PùHi^êI et Grétt.
Le eonla »b Mobiaka, marquis de Culbruiu). —
BêpÊgm.
Le dodaar Cbarlea Dicxaoïi, membre du sloribing
de Norwége. — Danemark, Suéde et ^or-
wégt.
Suppléant : di Fabnbiublm , chambellan au service
de S. M. le roi de Suède et de Norwége.
V. DE PoROCBiRB , professeuf d'économie politique.
— Russie.
Le chevalier Marco Mingbeiti , député au parie-
ment italien, ancien président du conseil des
ministres, membre correspondant de Tlnstitut
de France. — Itatie.
S. Exe. Djbhil-Pacha , ambassadeur de Turquie,
à Paris. — Turquie, Prinàpauiés roumaines,
Egypte, Perse, Tunis et Maroc.
MooKAPODYAHA Hayatochau, plénipotentiaire de
S. A.leTaïcoun du Japon. — Japon, Chine, Siam.
Charles PEauifs. — États-Unis d'Amérique.
Le baron du Pbkkdo, envoyé extraordinaire et
ministre plénipotentiaire de S. M. FEmporeur
du Brésil, à Londres. — Amérique centrale et
méridionale.
SBCBBTAIBBS.
E. BtfecrBB de Charcoubtcis , ingénieur en chef au
corps impérial des mines , secrétaire de la Com-
mission impériale.
E. CuMBROB, ingénieur au corps impérial des
mines, secrétaire -adjoint de la Commission
impériale.
SBOBéTABia ras mqaktu.
I^éon DomiAT, ingénieur des mines, secrétaire de
la Société internationale d'économie aociale.
L. Lep^bceb , auditeur an conseil d'Etat.
Fr. Moimiu, maître des requêtes au conseil d'état.
Albert Matubu, adjoint.
..'/
1 .
372
LISTE 7. — JURY DES BEAUX-4RTS, ETC.
LISTE 7.
JURY DES BEAUX- ARTS, DE TAGRICULTURE ET DE L'INDUSTRIE.
MEMBRES TITULAIRES <»'.
FRANCE. Il g- Il
MM. ùm W ^ g
Agoado ( Le comte Olympe ) ,
membre de la société de photo-
graphie P. 9
AiBUFÏBA (Le duc d*), dépulé au
Corps législatif, membre de la
Commission impériale ^•^•ft- ^'I
Algah, professeur au Conservatoire
impérial des arts et métiers. ... P. 55
Aldiopoi, architecte P. ig
ALI.4RD (Le général), président de
section au Conseil d'État P. kS
Alpbahd , ingénieur en chef an corps
impérial des ponts et chaussées. P. 83
Aatàs-DuPOCB , membre de la
chambre de commerce de Lyon ,
membre de la Commission im-
périale V.P. g. IV
A RVARiK-DDiuitUQ, artiste peintre.. P. 99
AcBBT (Félix) , fabricant P. 33
Adbrt-Lbcomtb, commiKsaire-adjoiut
delà marine, conservateur de Tex-
position permanente des colonies. S. 95
Accoc (Louis), iabricant S. R. 96
Badin, directeur des manufactures
impénales des Gobelins et de
Bcanvais P. 18
Balaro , membre de Tlnstitut , pro-
fesseur au Collège de France et
à la Faculté des sciences R. h h
Ballu, architecte M. A
MM.
Balsar, fabricant M.
Baltabd, architecte, membre de
rinstitut R.
BABBEDinm, fabricant R.
Babillbt, jardinier en chef de la
Ville de Paris S. R.
Babbeswil, membre do comité con-
sultatif des arts et manuCsctores. R.
Babtb , sculpteur M.
Baddb (Le baron), ingénieur an
corps impérial des ponts et
chaussées, professeur à TÉcole
des ponts et chaussées et à VÉ-
cole des beaiu-arts S.
Bacobahv, fabricant, juge an tri-
bunal de commerce de la Seine. R.
BiAOVAU (Le prince db), député
au Corps législatif P.
Bbgqdbrbl (Edmond), membre de
l'Institut S. R.
Bbbb (De), membre de la commis-
sion consultative de Texposition
d agriculture S. g.
Bblla, directeur de Técole impé-
riale d*agricuUure de Grignon. .
Bbbobb , ingénieur S. g.
BiDA , artiste-peintre M.
BiLLT (De), inspeclenr généra] au
corps impérial des mines M.
Bi?idbr (Louis), fabricant P.
Blanchard (Emile), membre de
l'Institut R.
35
6
tt
88
95
3
65
36
61
66
VIIl
78
VU
1 et 9
ho
6t
81
(') Les ooiDSMDt rangés par ordre «ipbabdtique dans chaque nation ; lee nationi lonl rangées dans Tordre topogra-
phiqne qoe leurs produits occupaient dans le Palais.
Voir, pour la composition du conseil supérieur d<>H jurys de groupe et des jurys de classe, le tableau général publié
avec le catalogue officiel des eiposanls récompensés ou avec ie Recueil des rapports du Jury.
. (* Explication do signes employés. — Conseil tnpérintr el Jwry di groupa ; P. g., président de groupe , membre du
C0BS*n1 supérieur; V. P. g., vice-président du groupe, membre du conseil supérieur; S. c. s., secrétaire du conseil
supérieur; S. g. cb., secrétaire de groupe, chef de service; S. g., secrétaire de groupe. — Jmry i* diuta : P.. prési-
dent; V. P., vico-président ; S. R., secrétaire rapporteur; R., rapporteur; S., secrétaire; M., membre.
(') Loi chiffres romain^ indiquent les groupes, et les chiffres arabes les classes.
MEMBRES TITULAIRES DU JURY.
373
BLAiMBsifiu (Van), ingénieur en
chef au corps impérial des ponts
el chaussées. ..
Zk
••••■•■••■•
BoiTiL, inspecteur généra] de Ta-
gricolture
Boiiii!!, sénateur, président de
fhambre i la Cour de cassation.
Boinups (Georges), ancien labri-
cent
Bout (Victor), rédacteur en chef
de rÉdio agricole
Booca&n-HcuiD (L.), secrétaire
général de la société impériale
centrale d'horticulture ........
BoorriB», négociant
Bomui (Le comte ni), proprié-
taire-agriculteur
BocuT ( Henry ), inspecteur général
des écoles impériales vétérinaires.
BoiRiiciAD, ingénieur en chef su
corps împérisl des ponts et
chaussées
BocssraciDLT, membre de Tlnstitut,
proleMeur au Con8errat9ire des
arts et métiers. .•..« •>«..■..•
BoDTàaiL (Aimé), manuiacturier. .
Biifion, horioger, membre du bu-
reau des longitudes
BaouesuiT (Adolphe), membre de
rinstitnt, professeur au Muséum
d*histoire naturelle
Baonr (Di), négociant, membre
de la chambre de commerce et
du conseil municipal de Reims. .
BcoK , inapeeteor-adjoint des beaux-
S.R.
95
M.
hS
P.
9»
R.
16
M.
U
S. g.
IX
M.
9»
P.
77
S.R.
7C
P.
p.
V.P.
8.
P.
BeTBTU. (Le baron di), sénateur.
CftBàJiiL, ariisle-peintre, membre
de rinstitut
Cailor , ingénieur en chef au corps
impérial des mines , professeur à
réeole des mines
Cau4M (Ch.), ingénieur civil, pro-
feseenr k racole centrale des arts
et manufactures
Ctasàctfais (S. Exe. le duc di),
grand maître des cérémonies,
séosturr
C Aurs , ingénieur au corps impérial
des ponts et chaussées , sous-di-
redcar de la Compagnie pari*
■ienae do gas
P.
:»8
ôo
65
93
8'i
M. 99
S. g. 1
P. 99
M. 1 et 9
47
V. P. 60
91
i3
98
V
3
89
VII
S.
9^
Gabcenag , ancien négociant M.
Gablbuh, négociant, président de
la chambre syndicale des tissus. S.
Gabsb , manufacturier S. R,
Gavar^ fils, ingénieur S. g.
Caviliib, sculpteur, membre de
rinstitut M.
Cbampbacx (Db) , capitaine de vais-
seau P.
CHAMPOisBAn ( Pèdre) S. g.
Gharcodbtois (Bbootbb db), ingé-
nieur en chef au corps impérial
des mines, professeur à TEcolc
des mines , secrétaire de la Com-
mission impériale S. c. s. 1 1 ù X
Gh%tiii, membre de l'académie im-
périale de médecine, pharmacien
en chef de l'Hôtel-Dieu V. P.
Ghautt, secrétaire particulier de
S. Exe. le Ministre d*état S. g.
CHBRHBViiBBs (Lo marquis db),
conservateur-adjoint des musées
impériaux S.g. ch.
Gbbvaubb (Michel), sénateur,
membre de rinstitut, membre
de la Commission impériale. ... P. g.
Ghitssoh ( E.) , ingénieur au corps
impérial des ponts et chaussées. S.g.ch.
GuisTorLB ( P.) , fabricant S. R.
Glbbgbt, membre du conseil de la
société d'encouragement P.
Cochib (Aog.), membre de l'Ins-
titut R.
CoLUN (Alfred), négociant S. g.
CoMBBs, membre de rinstitut, ins-
pecteur général au corps impé-
rial des mines, directeur de
l'Ecole des mines P
»
Coim, conseiller d'Etat, chef du
cabinet de S. M. l'Empereur . . .
CoBHD (Sébastien), peintre d*his-
toire
CosTB, membre de l'Institut, pro-
fesseur au Collège de France. . .
CoocBB, ingénieur en chef au corps
impérial des mines S.
CouMBs , inspecteur général au corps
impérial des ponts et chaussées. R.
CooRTOis*Gin\RD , négociant R.
CruBRcc, iii{;riiieur au corps impé-
rial des mines, secrétaire-adjoint
de la Commissiou impériale.. . . S. r. s. 11 à X
88
X
I
VI
VI
91
9&
9»
IV
5)
P. 93
M.
90
P. 49
63
374
Dagv», ingénieur civil, juge au
tribonal de commerce de la Seine.
DuiBLAY jeune, député au Corps
législatif
DmcEL , ingénieur au corps impé-
rial des ponts et chaussées
Daumoit (Alfred) , député au Corps
légidatif
Daibodx (V.), officier d'adminis-
tration principal du service de
rbabillement et du campement.
Diusaii , membre de i'Iostitat, ins-
pecteur général au corps impé-
pénal des mines, professeur au
Muséum et à TÉcole des mines. .
Davahiie, membre de la société de
photographie
DicAnHi, membre de Tlnstitut,
professeur au Muséum d'histoire
naturelle
DioaARD , ingénieur au corps impé-
rial des ponts et chaussées
Dblabobdi ( Le vicomte H.) , conser-
vateur des estampes à la Biblio-
thèque impériale
DiLABOcn (Ph.), attaché au minis-
tère des affaires étrangères ....
Dblattbb père (H.), ancien manu-
facturier
Dblbrock (Jules), auteur d'ou-
vrages spéciaux
Dblissi , ingénieur en chef au corps
impérial des mines
DiuGOUBT, président du conseil des
prud'hommes de Paris (produits
chimiques)
Dbmabqdat, chirurgien en chef de
la Maison municipale de saule et
du Conseil d'État
DBHiiBB, membre du conseil muni-
cipal , membre de la Commission
uuptsrittfto ••••••••••■•••••••
DiBBii^iiBsifiL , chef du service des
travaux k l'Imprimerie impériale,
Dbschamps, ingénieur des arts et
manufactures
Dbsvbbbat, secrétaire de la com-
mission d'encouragement pour
les études des ouvriers
Dbvdvck , membre du conseil muni-
cipal de Paris, membre de la
Commission impériale
LISTE 7.
DitfriBLB, artiste -peintre décora-
S. kh tenr S. R.
DoLUPDS (Jean) , maire de Mulhouse,
P. 67 membre de la Commission impé-
S. 83 DoMMAxmr, négociant, juge au tri-
bunal de commerce de la Seine. M.
P. g5 DocHBBc (Augufie), directeur des
papeteries du Marais et de Sainte-
Marie S.
M. 9 1 DaibiLB (Ernest) , pnblidsle S. R.
DoBAN , architecte , membre de Tlna-
titut P.
DoBocQ, ingénieur en chef au eoqis
V. P. 4o impérial des mines. 8. R.
Doc, architecte, membre de Tlns-
S. g. H titnt M.
DucHABTBB, membre de Hnstitat,
professeur à la Facidté des scien-
P. 86 ces de Paris P.
Doocnio, économiste S.
S. R. 93 Dumas, sénateur, membre de l'Ins-
titut, président du conseil mu-
nicipal de Paris, membre de la
V. P. 5 Commission impériale P. g.
Doaoïrr, seolptear, membre de Tins-
S. g. III litut V. P.
DmioosTiBB , chef de division au
M. 99 ministère de l'agriculture, dn
conunerce et des travaux publics. V. P.
S. R. 39 Du Put Db Lôhi, conseiller d'éut,
membre de riostitut, direetaor
M. 65 des constructions navales, mem-
bre de la Commission impériale. P. g.
Dosautot, fournisseur d'habillé-
V. P. 19 ments pour les armées P.
Do SomiBBABD , directeur du musée
des Thermes et do l'hôtel de
M. 90 Clony P.
DoTBLLBBOT , fabricant P.
Élib db Bbadmort, sénateur, secré-
V . P . g. III taire perpétud de l'Académie des
sciences, inspecteur général au
R. 6 Corps impérial des mines, mem-
bre de la Commission impé-
S. g. IV riale P. g.
Fadlxb, ancien fabricant P.
FAUQuxT-LxMAiTBB, manufacturiei*. S. R.
S. g. X Fbbri-Pisari , colonel d'état-major. S. R.
Flacbat (Eugène), ingénieur-con-
seil des chemins de fer de TOoest
V. P.g. IX et du Midi M.
i5
X
n
59
k
90
&9
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V
3
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VI.
35
i4
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II
&6
«7
i3
6."^
MEMBRES
PuNWB, eoDaeiiler d'État P.
FociLUNi (àd.) profBiBettr de l'Uni-
veraité S. g. ch.
FoMoi , aneien Idirittot V. P.
Fomir, chef de di vif ion aa inioia-
iàre de ragrieoltnre , du eoiD>
meree ei des traraiu pubiica. . . S. R.
FoccACLT, membre de rinaliiut. . . M.
FooQoitB (Alex.), maître des re-
quêtes an Conseil d*État S.
FooicAM, mannfrelmier S. g.
Fooionoi , iagéoienr civil M.
FaAiçAtB, artisle-peintre M.
FBBOimLU (Da), ioDSHiireet«or à
rieole dn génie laritime S. R.
FbAr, membre 4« rinstitot, pro-
fesseur i rSeole polytechnique et
au Muséom d*bistoirs nstnrelle. P.
Faomns, artiste-peintre M.
FcKBs (Sdmond), ingénieur au
cnrpa impérial des mines, pro-
fesseur à rÉoole des mines .... S. g.
G AUMT ( Ds ) , membre de la société
d*hortieultare de Tlsére S. g.
Gacssbi (Max.), ancien febricaot. R.
GAonsa (Théophile), homme de
lettres S.
GAfAST, inspecteur général au corps
impérial dea ponta et chaus-
sées P.
GkfwrtMB (Ob), inspecteur des fo-
réU S. R.
GoM, préparateur an Collège de
France R.
GMai, artiste-peintre M.
GiaAaa (Aimé), répélilenr de chi-
mie à récole polytechnique ... S. g.
GiSAVMAV (F.), chef de bureau au
cabinet de S. Exe. le Ministre
d^t S. g.
GiioMU, négociant M.
GoMLLOT (A.), fabricant M.
Gouantao , fabricant P.
Gona , ingénieur - constructeur ,
meoibre du conseil municipal do
Paris V.P.
GaiRMAC (L.), docteur es sciences
H docteur en médecine S. H.
Gtftnic, iiigêuieur des mines. ... S. |r.
Gftoaa , febricant M.
tiiiftAio, itif^énirur au corps impé-
rial dm ponts et chaussées S. g.
TITULAIRES DU JURY. 375
89 GoiaoïonàBi (Le vicomte db la),
aénateur P. 6
Vu ** Il GuiunsHT (Le baron ni) M. k
36 GoiLLAUMB, sculpteur, membre de
rinsdlut M. 3
GciOD ( Le général) R. ao
66 GnTOT (Le docteur), viticulteur. . . R. 86
13 GuTOT- MoRTPATioox , Secrétaire de
la réunion des bureaux du
37 groupe X S.g.ch. X
V Haas (M.), fabricant S. 67
53 Hahoaid , ingéniear des arts et ma-
1 et a nufactures S. g. VI
Habdt ( Amédée ) , architecte S. g. III
()G Haboy, chef des culturea impériales
au potager de Versailles R. 83
Havbuicoubt (Lo marquis d*), dé-
5i puté au Corps légidatif P. 7&
1 et 9 HBimiQDiirDoFOiif, graveur, mem-
bre de rinstitnt P. 5
Hnvtf DB KiBooiLAT (Lo eomte),
V propriétaire-agriculteur V. P. 73
Hiav^-MARooR, ingénieur en chef
IX au corps impérial des ponta et
3s chaussées M. 48
Hnxiti (Gus'.ave), membre de la
3 aociété impériale et centrale d'a-
griculture S. g. VII
H0S8011, membre de Tlostitut, di-
63 recteur de l'adminisi ration géné-
rale de Taspistance publique. ... P. 68
87 Jagqhui , ingénieur au corpa impé-
rial des ponts el chaussées, di-
89 recteur de rexploitelion des che-
1 et 9 mins de fer de l'Est S. R. 61
Jacqoir fils, fabricant R. 71
III Jadis (Godefroid), peintre do la
vénerie impériale P. 80
JoupmoT, sculpteur, membre de
X riustitut M. 8
3i J0UBDAIH ( Fréd. ), ancien fabricant M. gt
38 Kastrbb, membre de l'Institut ... M. to
ko KoBCHLUi (Joies), manufacturier. . M. a7
KuiLMARU, président de la chambre
de commerce de Lille, membre
&9 de la Commission impériale. ... V. P. g. VIII
Ladoolub (Ch.), ancien fabricaut. P. 69
ôi Lab. ingénieur au corps impérial
II des mines M. ^7
95 LiniiOMiiBn( G.), fabricant, membre
de la eliauibre do commerce' de
IX Paris P. 9t)
376
Latour, fabricaut M.
Ladour « membro de llnatiiai et du
bureau des loogitudes P.
Lavillb , fabricant M.
LATOuis (Charles), administrateur
de la compagnie générale des
omnibus M.
Leblanc, mattre des requêtes au
Conseil d*élat S. R.
Le Bleu , ingénieur au corps impé-
rial des mines S. g.
Lep€EL, membre de l'Institut, ar-
chitecte de l'Empereur, membre
de la Commission impériale V. P. g.
Lbobrdbe ( a. ) I membre du conseil
municipal de Paris M.
Legertil fils, membre du comité
consultatif des arts et manufac-
tures '. . M.
Le Hor (Le comte L.), député au
Corps législatif R.
Lbroir (Albert) S.
Li Pl.at (Albert), secrétaire de la
commission consultative de l'ex-
position d'agriculture S. g.
Lbstibodoois, conseiller d'État ... P.
Lieten-Delbatb, ancien fabricant. M.
LissAJODs , professeur au lycée Saint-
Louis S. R.
LoBuuuET, directeur de l'École impé-
riale d'agriculture de la Saulsaie. S.
LooTET, président du tribunal de
commerce de la Seine S. R.
LoTER (Henri), membre de la
chambre de commerce de Lille. M.
LucT, propriétaire-horticulteur M.
Luurr, ingénieur au corps impérial
des mines S.
Magïie, directeur de l'École vétéri-
naire d'Alfort S. R.
Maison (Le marquis) V. P.
Mantion , ingénieur au corps impé-
rial des ponts et chaussées M.
M ARCILLE S.
Marourrir, directeur de l'École mu-
nicipale Turgot M.
Marin , ingénieur au corps impérial
des ponts et chaussées S. g.
Martelet (J.), ingénieur au corps
impérial des mines. S. g.
Martinet (Achille), graveur, mem-
bre de l'Institut M.
10
4i
7>
71
3
LISTE 7.
35 Martbillb de Calvuc(Db) S. g. VII
Mathieu, député an Corpe iégida-
a3 tif. P. 96
36 Matbibu ( Henri ) , ingénieur au che-
min de fer du Midi S. g. VI
Mbissonieb, artiste -peintre, mem-
61 bre de Tlnstilut M. 1 et 9
Mellinet (Le général), sénateur,
60 commandant supérieur de la
garde nationale de la Seine. ... P.
VI Meloubs (Des), conservateur des
forêts n.
Mbrier , fabricant, commissaire des
VI républiques de Nicaragua et
deCosta-Rica P.
70 Mercier (A.), constructeur-méca-
nicien M.
MBBctBB , juge au tribunal de corn-
38 merce de la Seine.. S.
Michaux, chef de la aeetion des
79 beaux-arts à la préfecture de la
4 Seine M.
Milne-Edwabds, membre de l'Insti-
tut, doyen de la Faculté des
VIII sciences de Paris P. ta
AS Mdibbbl fils, manufacturier S. g. IV
33 Mofras (De), secrétaire d^ambas-
sade S. 90
la Moll, professeur au Conservatoire
impérial des arts et métiers. ... R. A3
5o MONOD DE MONTRICHER S. g. II
Montagnac (De), député au Corps
33 législatif M. 3o
MoRANDiiRB (Jules), ingénieur ci-
37 vil S. g. VI
8& MoREAU (Fréd.), négociant, juge
au tribunal de commerce de la
53 Seine V. P. 87
Moréno-Hknriquès, directeur de la
77 manutention de la chambre de
1 et a commerce de Paris M. 91
MoRiN (Le général), membre de
5a l'Institut, directeur du Conser-
5 vatoire impérial des arls et mé-
tiers P.
89 MouiLLEBON, lithographe M.
Nélaton, chirurgien ordinaire de
VI l'Empereur, professeur à la Fa-
culté de médecine de Paris,
V membre de l'Académie impériale
de médecine P. 11
3 NlEPCE DE S.VINT-VlCTOfi M. Q
5&
5
MEMBRES TITULAIRES DU JURY.
377
NmrwmiBiB (Le comte di) , séna-
leur, membre de l'Institot , sarin-
tendant des beaoï-arts, membre
de le CommiMion impériale ....
Nourm, direetear des ateliers et
des eoDstraetiooB de la compa-
gnie générale des omnibus
!^0BBA» (Àng.), eonstmetear de
navires
NoiMuiii (F.), ancien eonstracteur-
mécanicien
Ouifin (Elysée), (sbrieant
Piais (Le vice-amiral), membre de
rinstilot, directeur général au
hipài des cartes de la marine. .
Pabisot, fabricant
Pismn, membre de l'Institut , di-
recteur des études scientifiques à
fEoole normale supérieure
Patui, membre de l'Institut , pro-
iessenran Conservatoire impérial
des arts et métien et à l'Ecole
impériale centrale des arts et ma-
nufactures
PkJïïst ( Alpbonse ) , négociant , mem-
bre de la cbambre de commerce
de Paris
Pbmot, membre de l'Institut, pro-
fesseur au Gonservstoire impérial
des arts et métien et k l'École
ia|>ériale centrale des arts et ma-
ttolaclnres
Pnom, membre de l'Institut, pré-
sident de la commission des mon-
naies et médailles
Ptfpn , cbef des cultures au Muséum
d'bistoire naturelle
Pnsot , professeur au Gonservstoire
impérial des arts et métiers ....
PRim (Anselme), conseiller d'É-
tat, directeur de l'Imprimerie
impériale
Pinr (Cb.), fabricant
Pmr ( Guillaume ) , député su Corps
lég^latif
PicnoT (Pierre)
Pua, artifte-peiotre
Plia ( Léon ) , publicisie
Po««tiU, inspecteur général de la
pbarmarie militaire
Poupts (Pb.), directeur de récole
profcesionnelle d'Ivry
S.R.
M.
R.
S. g.
V.P.
S. g.
M.
P.
P.
I
69
66
111
i3
X
73
70
P. 3i
16
M.
6t
M.
7»
P.
hb
M.
7
S.R.
35
V.P.
3o
R.
80
M.
1 et a
M.
89
S.R.
69
R.
fto
67
5o
79
YIII
II
8t
3i
PoRLUR , chef de bureau au minis-
tère de l'agriculture, du com-
merce et des travaux publics. ... S. R.
PouRTALàs (Le comte R. di), pro-
priéluire-agriculteur R.
Prévost (Florent), aide-naturaliste
au Muséum d'histoire naturelle. R.
PiiLUBOX , membre de la commission
consultative de l'exposition d'agri-
culture S. g.
Pbivat-Deschaiibl , professeur de
l'Université S. g.
QuATREFiGEs DE Bread (De), mem-
bre de l'Institut, professeur au
Muséum d'histoire naturelle. . . P.
HuMBBBT (Jules), négociant S. R.
Reghault, membre de l'Institut, in-
génieur en chef au corps impé-
rial des mines, directeur de la
manufacture impériale de Sè-
vres, professeur au Collège de
France p.
RiUR (Fr.), conservateur des mu-
sées impériaux au Louvre M.
Rbraro, entrepreneur de travaux
publies S. R.
RnoDAiD DI Bussmii (Le baron ) ,
dépolé au Corps législatif, direc-
teur de la Monnaie de Paris. ... M.
Rbiftal, professeur à l'Acole vétéri-
naire d'Alfort - . . . R.
RiTRADD, inspecteur général au corps
impérial des ponts et chaussées,
professeur à l'École polytechnique
et à l'École des ponts et chaussées. P. 6ô
RiCBAiD, attaché au ministère de la
Maison de l'Empereur et des
beaux-arts
RicoBO , juge au tribunal de com-
merce de la Seine
RiLii (Laurent di), président ho-
noraire de l'association des or-
phéons do la Seine
Ris (Le comte Clément oi)
RiTiisB ( Auguste) , jardinier en chef
du jardin du Luxembourg. . . .
RiTOT, ingénieur en chef au eorps
impérial des minos , professeur è
l'Ecole des mines M. ho
Robert (Chu ries), conseiller d'État,
secrétaire général au ministère
de l'instruction publique P. 90
>7
1 et 1
58
64
78
S. g.
YIII
V.P.
46
M.
89
S. g.
I
p.
85
378
RoRDitBT, fabric«Dl,juge au tribu-
nal de commerce de la Seine S. g.
RonacBiLD ( Le baron Gastave di ) . M .
RoDLBàc , négociant » membre de la
chambre de commerce de Paris. V. P.
R0DB8IAIT ( Tbéod. ) , artiste^peintre. M .
Root, chef de dÏTiaion à Tadminie-
tratioo des haras P.
Rot (Gastave) , négociant P.
SiOALiT, sons -chef du cabinet de
S. M. l'Empereur S. g.
SAiifT-LioBB (A. m), propriétaire-
agriculteur p.
Saut-Yigtob (Paul db), homme de
lettres M.
Saibt-Ytbs , ingénieur au corps im-
périal des ponts et chaussées. . . S.
Santb - Cuibb Dbtiub ( Henri ) ,
membre de rinalitut, professeur
à la Faculté des sciences M.
SiLMOR fils (Gastave), négociant,
juge an tribunal de commerce de
la Seine S.
Schldbbfbobb (Nicolas), oonstruc-
tear-mécanicien M.
SoBiVB ( Henri) , fabricant S. R.
StfeuiBB (Le baron), membre de
rinslitut P.
SsiLLiiBi (Aimé), fabricant M.
Sbk (Louis), ingénieur de Tadmi-
tration de Tassistance publique. S. g.
Sbbv&rt, négociant S.
Sbtim>dx ( Charles ) , mannfacturier . R.
SuiOBs, propriétaire-Agriculteur... S. R.
SoMB, avocate la Cour impériale. S g.
Tabodbibb , fabricant S. g.
Taiobt (Éd.), maître des requêtes
au Conseil d'Éut S.
Tailbodis ( B. ) , fabricant R.
Tabbb DBS Sablons, audileur au
Conseil d'KUt S. |j.
Tabdibu, président de TAcadéniie
impériale de médecine, profes-
seur à la Faculté d« médecine de
Paris, médecin consultant de
TEmpereur S. R.
TBisso!i!iiàBB , membre du conseil
municipal de Paris, président de
la commission des vins R.
Tbstob , chef de bureau au ministère
de la guerre , commissaire de Tex-
position permanente de rAl|Ȏrie. S. R.
LISTE 7.
Thetiabd ( Arnonld) S. g. VI
IV Tbibaot ( Germain ) , syndic du oon-
16 seil municipal de la Seine P. Sa
Tbomas (Ambroise), membre de
7 riustitot, professeur au Gonser-
1 et 9 vatoire impérial de musique et
de déclamation V. P. 10
76 TissBBABD, chef de la division des
97 établissements agricoles de la
Couronne bu niinittèradeU Mai-
X son de l'Empereur et des beaux-
arts V.P. ^h
76 Tb^lor, ancien fiibricant P. 39
Tbbsga , soos-direelrar et professeur
1 et 9 au Conservatoire impérial des
arts et métiers 8. R. bk
9& Tbbdilu db Rbaoubo (Le général
baron) P. 37
Vabib, négociant, membre du eoo-
hk seil municipal de Paris V.P. 98
Vaoqdbldi , fabricant. R. 3o
ViBBATB (Le marquis db), proprié-
A7 taire-sylvicullear P. &i
ViLLBHUKff-HoABT, manufsctarier . . P. 56
56 VioLLBMB-Doc , architecte M. 65
56 ViTo (Auguste) , pnbliciste V. P. gk
VooGT (Le vicomte db), directeur
57 général des lignes télégraphiquee. P. 64
91 Wattbvxub (Le baron db) , chef de
bureau au ministère de rinstnie-
III tion publique S. g. 1
49 Wbllbs db Lavalbttb (Le comte),
99 député au Corps législatif. M. 1 et 9
75 WiLUAHSoif , administrateur du mo-
X biiier de la Couronne M. tk
X WoLOWsKi, membre de rinatitot,
professeur au Conservatoire im-
8 périal des arts et métiers P. 96
3& Wdbtz, doyen de la Faculté de mé-
decine de Paris, membre de
IX l'Académie impériale de méde-
cine P. 69
PAYS-BAS.
MM.
1 1 Raombaco ( Von ) , membre de TA-
cadémie des sciences des Pays-
Ras M. 44
73 Gbvbrs-Detvoot (D. R.>, membre
de la Commission royale M. hZ
LBDBBOaa (A.), fabricant, membre
38 de la Commission royale.. ..... II. 99
MEMBRES TITULAIRES DU JURY.
379
m
Oounr ( Yan ) , eonaeiUer d*Elat , pré-
•ideot de la Commtsaion royale . M.
WiTriBiii«(J.) M.
66
1 et 9
MM.
BELGIQUE.
M.
Aroins, proffliieor à VttiAe spé-
ciale du géoie cifil de rUoiver-
•ité de Gand
Boa (Da), membre do Conseil de
perfectionnemeoi de i*enseigne-
ment moyen S. R.
BaAaâaDàii(DB), ancien fabricant. M.
Càmàn •'Hahui ( Di), membre in.
Sénat P.
CiAPBiLOi , profBaaeor à rUnÎTorâté
d^Uége S.R.
DaiAioinBaoRrâiiT, fabricant V. P.
Dv Patf , ingéniear en ebef honoraire
des poota ot cbanaiées, commis-
anire royal P.
Fnu, directear do Conaenralaire
royal do moaiqQe de BniioUes . . R.
PoCTAVs , membre dn Sénat , prési-
dent de la Commiaaion royale. . . T. P. g.
Cnaiiii, inspecleor général des
miDca P.
âàoqmÊMim, membre de la Chambre
des repraaentanfa • •««•«•••>•• V. P>
iâsia, membre de la Chambre des
repréoentanta M.
JoatT, membre de la Chambre des
rsprcaentmits M.
KÉECii (LedoctenrAoguate), pro-
faaaor à rUniverailé de Gand . . M.
iLivar, inspecleor général de Fin-
daalrie V. P.
laocani, membre du Sénat P.
LAfnm<Da) S.
Lactoc , inapecteor général de Ta-
gricidtnre et des chemins vicinanx S. R.
Looa M.
Narms, colonel de Tétat- major de
rartillerie, direcleor de la fon-
derie royale de canons de Liégo. R.
RooKso (E.), vice-président de la
Commission royale P.
S 8IB8 ( G. ) « membre de la chambre
de commerce de Gand .*.«>.«. S. R.
Srn&iLs , ancien membre du Sénat. V. P.
TsàtKwna , professeur à TU ni%ersité
drMé,;«i V. P.
5'i
96
86
•7
33
5a
10
IV
47
9»
6
i6
45
34
3o
1 et 9
48
3
37
i5
65
63
K3
PRUSSE ET CONFÉDÉRATION DE L'AL-
LEMAGNE DU NORD.
MM.
Altgilt, conseiller intime de ré-
gence , 4 Dûflseldorf
BBieHAim (J.-H.-A.) , fabricant
BLonn (R.), conseiller sapérienr
des mines, à Bonn
BiADv ( M. ) , ingénieur en chef de la
société La Vieille-Montagne
Ciima (R. ) , architecte , conseiller.
DoYB (H.-W.), membre de TAca-
demie royale des sciences, con-
seiller intime
EaaBABDT» professeur
BumB TO!i Gaoaow, propriétaire
agricultenr
Eicii (Th.), fabricant
Faocbu (Le docteur J.)
GiiMNi(D.), négociant
Gomuim , profoMour 4 rSeole des
arts et métiers de Chemniti. . . .
Habdt ( J.-H.), négociant
HASunufia (Le docteur), direc-
tear général de la société ano-
nyme Rhonanifl
HomAm ( Le docteur A.-W. ) , mem-
bre de TAcadémie royale des
sciences
HonsioiuBV-SioHAaiiiaiii (S. A. R.
le prince)
HôacH (E.), fabricant
HoasAon ( G. ) , artiste reçu 4 1* Aca-
démie royale des beaui-arta de
Berlin
KABULwm , professeur à TEcole des
contra -maîtres de fabrique de
Chemniti
Kabmabscb (Le docteur K.) , direc-
teur de rÉcole polytechnique de
Hanovre
KocH (Le docteur S. ) , professeur à
rUniversité de Beriin
KcRBiui (Le docteur L.-A.-H. ), fa-
bricant
LaiDiH (D.), négociant
LusuB ( F.) , fabricant
Maords (B.), professeur, membre
de TAcadëmie royale des beaux-
arts
V.P.
M.
R.
M.
M.
V.P. g.
P.
V.P.
89
33
4o
M.
47
M.
4
P.
i3
M.
5
V.P.
67
M.
34
M.
9»
S.
3a
3o
16
III
7
91
56
V.P.
90
S.R.
84
M.
44
R.
16
P.
73
M. t < l 9
380
LISTE 7.
«7
6t
98
Màgiii» (G.), membre de TAcadé-
mie royale des Bcieaees, cooseS-
ier intime Y. P.
Mabch ( Paul) , fabricant M.
MBRGiLBm ( Gnillaame ) , fabri -
eant S.
M1TI88BH ( 6. ) , eoDBeiller intime. . . P.
Ratimb (S. Â. S. le duc db), prince
de Coirey V. P. g. IX
RATiHi (L.)« négociant, membre
de la chambre de commerce de
Beriin S.
Rbicbbrhbim (L.)i fabricant, mem-
bre de la chambre de commerce
de Berlin M.
Rbulkaux (F.), professeur k l'Aca-
démie polytechnique de Beriin . . R.
. ScHOUirBLDBB (B.), ingénieur, con-
seiller intime au ministère des
travaux publics V. P. R.
SmiBBs (Le docteur E.-W.) , fabri-
cant, membre de la chambre de
commerce de Reriin M.
Stobwassbb (G.) , fabricant V. P.
Stoll , inspecteur royal des jardins ,
k Breslau M.
Yabbbrtbipp (Le docteur), profes-
seur à récde polytechnique de
Brunswick S.
VoeBL (Le docteur H.)> professeur
à l'Académie polytechnique de
Beriin S.R.
Wbishadpt (Th.), ingénieur des che-
mins de fer, conseiller intime.. . M.
Wbybbsbbbg ( F. ) , fabricant M.
WiHXLBB , fabricant M.
WoifF ( E. ) , professeur, membre de
TAcadémie des beaux-arts M.
Wourp (F.), fabricant, membre de
la chambre de commerce de
Giadbach M.
Wbbdb ( L. ) , ancien fabricant V. P.
BADE.
HESSE.
aa
kb
63
65
64
7*
9
63
37
37
7Q
MM.
FniK , conseiller de conmierce
M.
46
KifUssMAini (Wolfgang), fabricant. .
M.
i4
Kb^mbb (Le docteur), secrétaire
général des comices agricoles du
grand-duché
M.
60
MM.
Fbigk (Le docteur), membre du
conseâ supérieur de rinstruetion
publique
LABGSDOBfT (Db), Secrétaire de la
Société agricole de Bade
M.
WURTEMBERG.
HH.
DuFiRBACB, ingénieur au conseil
royal pour Tindustrie et le com-
merce
Emu (Georgee), chef d*une maison
d^exportalion de bijouterie
Fbbuho (Le professeur db) , conseil-
ler intime
Laro (Gharies), fobricant
Lbibs, conseiller supérieur, archi-
tecte
ScHiBDHATBB (Julos), fabricant. . .
BAVIÈRE.
MM.
AUTRICHE.
MM.
a3
43
M.
53
M.
36
P.
44
M.
a8
M.
90
M.
10
HOBSGHBLT(Th.) M. t et S
L1BBI6 (Le baron J. db), conseiller
intime, président de TAcadémie
des sciences de Bavière. P. g.
ScRMiDT ( Hermann ) , iabricant . ... M.
Stoblzbl ( Gh. ) , président de la So-
ciété industrielle de Nuremberg. M.
Waorbb ( Rudolph ) , professeur. ... V. P.
35
a6
5i
Baobb (J.-J.), négociant, membre
de la chambre de commerce de
Vienne , conseiller L R M. a6
Bdbo (Le baron db), conseiller au-
lique V.P.g. m
EiiGBBTB (Ed.), professeur à l'Aca-
démie des beaux-arts M. 1 et a
Fbiedlahd (Le chevdierDB), membre
du comité consultatif du musée
I. R. de rindustrie et des beaux-
arts V.P. aa
Fdchs ( Le docteur Ad. ) , professeur
à l'Ecole polytechnique de Vienne. V. P. 48
Harsuck (Le docteur E.), profes-
seur de l'histoire de la musique
à l'Université do Vienne ....... S. io
MEMBRES TITULAIRES DU JURY.
381
Haipkb ( AnL ) , membre de la cham-
bre de eommerce de Tienne,
eonaeiUer I. R
Hicsn (Théoph.), arehiteete
Hbco
JraiiT, profesaenr i TÉcole polytech-
nique de Vienne
Koaimn , profeisear à TÉcole po-
lytechnique de Tienne
MiUMo (A.), conseiller mnnicipai
à Tienne
Mman (H.) , figibricant
Rakh, labricant
RieniABDT, membre delà chambre
de commerce de Tienne, con*
ieillerl. R
RomT ( Florentin ) , fabricant
ScnoBT (Fr.), profeasear d'ar-
chitecture à récole dea beau-
•rta.
ScBDvr (H.-D.)» eonstractear de
machinée
ScioLLia (Le chevalier Gnst. di),
fabricant
ScBBdmi ( Le docteur) , professeur.
SfAcn (Fr.) , architecte
Snaa (Fr.), fabricant
Tcnm (Le chevalier P. ra), direc-
teur de TAcadémie des mines de
Léoben
DB.(Fr^.)
Um. (Roman), boulanger de la
eonr
Wiifoni (Le chevalier Fr. db),
vice-préaident de la chambre de
commerce de Tienne
WiMiLT (Joseph), inspecteur gé-
néral des domaines
ZiGUT ( Le comte Edmond ) , membre
du comité consultatif dn musée
I. R. de Tinduatrie et des beaux-
aria.
(Le comte Henri)
(Ch.)
SUISSE
MM.
RiTTin (Eog.)
BouMr (P.), professeur à 1*
polytechnique de Zurich. .
Bovi (Antoine), graveur. .
M.
3i
M.
65
M.
A3
M.
53
M.
90
V.P.
9
M.
7
M.
i6
M.
98
M.
7a
M.
73
M.
k
M.
63
S.
3o
M.
hU
M.
ik
S.R.
'tù
M.
ho
T. P.
35
V.P.
T. p.
M.
M.
68
59
kl
TU
67
«7
R.
M.
Si
8
FBKa-HBBzoo, membre do Conseil
fédéral T. P. g.
Glbtrb M.
GoRZBRBiCH ( Db ) , président do
Directoire commercial, à Sainte
Gai M.
KuBSTEifiBR , manufacturier M.
Orhohd (Louis), négociant, pro-
priétaire agricallenr M.
RipoHD (Jos.), membre de la Com-
mission fédérale M.
WABTMAini, profe88<*ur de physique
à l'Académie de Genève R.
WiLD SiBBB (J.), manufacturier. . . M.
WiLLB (Cb.-A.), fabricant M.
ESPAGNE.
MM.
Alhagubi (Le marquis db)
AidcoLLAB (Le marquis db)
Rbdhab (S. Ezc. le marquis db).. . .
Cabdbbbba (Mariano)
Elobza t Aociibb (S. Exe. le gé-
néral)
SiHGU (Nemesio)
SoBiARO T Mdullo (Rcnito)
PORTUGAL
MM.
FiGALio (Le comte db)
Labcbsb (Ramiro)
Nbvbs Caibal ( J.-A.-C. das) , ingé-
nieur en chef des mines
Tilu-Maiob (Le vicomte db)
T. P.
P.
P.
M.
GRÈGE.
HH.
Apostolopoclos, directeur de racole
d*agricnltnre de Tyrinthe T. P.
Pbovbioal (Joseph), consul de
Grèce à Rordeanx M.
Rota ( Le docteur) M.
ZAMiiGos (Le docteur) M.
DANEMARK.
aifli.
Bbce (J.-A.), conseiller de justice.
Bbbtouci (Le baron db), chambel-
lan de S. M. le Roi
Caloh (Paol), consul de Danemark
è Paria
Gbobr (L.-J.), manufacturier
M.
M.
M.
M.
Il
1 et 9
87
33
78
69
93
55
93
06
7«
3
90
38
P.
S. 99
M. 1 et 9
M.
67
M.
3o
M.
ho
M.
73
99
h9
h
3
hh
7«
â9
3«
:W2
NORWEGE.
MM*
DANfEUsn (Leprofemnr), médedo
en chef M.
Grau ( Cbristen ) , consul M.
HmTB ( Tb8.4oh. ) , ni^gociant M.
SUÈDE.
MM.
Dabdbl(db) M.
JoBUif-DAiniFBLT, membre rappor-
teur de rA.eadémie royale d*agri-
culture M.
LoHDSTBOEM ( G.-F.) « fabricant M.
Sttfpb ( K. ) , cbef de Tlnstitat poly-
technique de Stockholm S.
RUSSIE.
MM.
AitDBBiirp , membre du Conseil des
manofaetares M.
BAJASorr, professeur à riDstilul agri-
cole de Saiot-Péterabom^ M.
BoDTAKOT (Le viee-amiral) P.
BocTowsD (Di), direetenr du dé-
partement do commeree et des
manufactures M.
Bbdiii, recteur de TAcadémie des
beaux-arts de Saint-Péterabooi^. M .
GoDOURi, général-major, membre
du Comité d*artUlerîe M.
KocuBuiB, ingénieur des mines,
professeur à Tinstitul des mines
de Saint-Pétersbourg M.
MoBBDiB ( Le général ) « aide de camp
de S. M. l'empereur ^.V. ^^.
ScHBREB, membre du Conseil des
manufactures M.
SéiaAvmi ( Le capitaine L. »b) M.
TcHBBiUAiBPr, directeur du musée
agricole de Saint-Pétersbourg. . M.
Vos ( Dblla ) , professeur à TAcadé-
mie agricole de Moscou V. P.
Znini , membre de l'Académie des
sciences de Saint-Pétersbourg . . \l.
ITALIE.
MM.
Bbbiuii (Le chevalier) M.
Bebtorb db Sambut (Le marquis E.) ,
président du Comice agricole de
Turiu M.
LISTE 7.
Cartohi ( Le chevalier Gaétan ) , pro-
fesseur d'agriculture au musée
royal industriel de Turin Y. P. So
CirtuA (Le cheTilier Gabriel), dit
^^ ifoMMlao M. 58
10 Gjpolla ( Le chevalier Antoine ) , in-
** génieur. M. 65
CuBiom (Le commandeur J.), ae-
crétaire de Tlnstitut lombard dee
« • A. sciences, lettres et arts M. ho
Dupsi ( Le chevalier Jean ) M. 3
FiRoccHiBTTi (Le comte), gouver-
^g neur de S. M. le Roi M. ik
2^ Goit-pAHiiiLiin (Le comte Auguste
db) , sénateur du royaume ▼• P* g* Vil
,i ^ Gbattohi (Le commandeur Séverin ) ,
ingénieur, dépoté au parlement. M. 74
LocA (Le commandeur J. db), di-
recteur des constructions uh-
vales M. 55
3q Mabstbi (Le commandeur Pierro),
directeur de la statistique et du
/^g eommeree M. 91
66 MoBiLU (Le chevalier) M. 1 et 1
Oaoai (Le chevalier Joseph), pro-
fesseur de chimie à TUnivenité
35 royale de Pise M. 68
Parlatobi ( Le chevalier Philippe) ,
1 et 9 profeaaear de botaniqoe à llns-
titut royal de Florence V. P. 43
3.^ Rossi ( Le chevalier A. ) , fabricant ,
député au Parlement M. 19
Salvagrou - Mabcbbtti (Le cheva-
^^Q lier), docteur, dépoté au Parle-
ment M. 94
ym SiBooRi (Jean-Charies) M. 87
TAROiORi-ToBsim (Le chevalier),
g^ professeur à l'Institut royal de
^:, Florence M. 67
Tasca (Le commandeur J.-B.), pré-
^g sident de la chambre de com-
merce de Turin M. 3i
6a ToBBieiARi (Le chevalier Pierre),
professeur, député au Parie-
/iG »nent V. P. 96
VuxABi (Le chevalier Pascal), pro-
fesseur à l'Institut royal de Flo-
rence M. 89
1 et Q
ÉTATS PONTIFICAUX.
M.
ti«, ScB!nni( Victor) M. 1 et 9
MEMBRES TITULAIRES DU JURY.
383
PRINCIPALTËS ROUMAINES.
M.
ÂuuuASO, direclear de Técole d*a-
çriculliire k Bokarest S. R. 7&
MM.
TURQUIE.
R.
M.
Baual , directeur du jooroal VAgri-
mtoire
BonnHAaw (Le barou di), maire
du X.Vr arrondissement de Pa«
ris
Cabasia (Di), iogénieor, profes-
•eor
EfiaA»-BiT (Le colonel), directeur
des étades militaires ottomanes,
à Paris V. P
Laihui (Dt), attaché au Conseil
des travaux publics, membre de
la eommisaion ottomane
OuAimis EmiiDi Tutssdzuii , mem-
bre de la commission otto-
h3
95
M. 33
M.
EGYPTE.
Cionçn (Cbarlee-Bdfflond), mem-
bredo la fommîiiion égyptienne.
MABiBfn-BiT (A.)
PERSE.
M.
M.
BtAmMiT ( Adalbertde) M.
CHINE.
HAimii (Gennatn) M.
JAPON.
TiioossiBA MAaoTAaoc.
M.
TUNIS.
67
9*
16
*7
99
CftiioM M MonMiAiic (Le comte
wa) M. 96
MAROC.
M.
?Stssm SiMAHA (Le général comte
Cu») M. ^6
ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE.
MM.
Adams(W.-A.) M.
B4it!tARD (Li* professeur) M.
Evans (Tbomas-W.), médecin-den*
liste de S. M. l'Empereur des
Français M.
GooDwiîi (C.-r..) M.
Holmes (J.-E.) V.P.
Hoppiii(W.-F.) M.
Hlnt(T.-M.) M.
KB!CNBDY (J.-P.) M.
Lbslbt (J.-P.), membre de l'Aca-
démie nationale M.
Ll8LlB(F) M.
QuARai d'Aliort ( F. ) B.
Sladb(W.) M.
Smith (Le professeur J. -Lawrence). V. P. g.
9
la
1 1
59
5&
t el 'i
k
3
5i
5
67
90
V
BRÉSIL.
MM.
Founn lia (Emile)
SiLTA GoonaBo (Joio-MoilinsDA).
S.
M.
Al
/|9
AMÉRIQUE CENTRALE ET MÉRIDIONALE.
MM.
hloussT ( Martin n) S. B. 70
TBiBi(L.)ûls M. 4o
WBHHia (J.-G.) M. 43
GRANDE-BRETAGNE.
MM.
Aiios ( James-C.) , csq
Aaaow ( Lo capitaine F. )
Rakbr (Sir s.)
Balpodb (Le professeur), M. D. . .
BiTsa (C.-F.), esq
BiDDLB (Daniel), esq
Blacewbll (S.-H.), esq
BaooBi (C.),esq. M. A., K. R. S. .
CAmiiiiss (Le comte db)
CARTBaaimr ( Lord )
Cuasuaii (W.>H.), esq
CLaviLAND (Le duc db), K. G
Glowis (George) , esq
CooEB (E.-W.), R. A., F. R. S
Cowraa (Hon.-Speneer)
Cbacb (J.-G.), esq
Crans ( M.) , esq
DiAiioaD (Le docteur Hu.;li-\N.)- • •
DtesT Wt4Tt ( Matth. ) , esq. P. .s. A. M.
M.
90
M.
Gr>
M.
38
M.
83
P.
60
M.
3.r
M.
ho
M.
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M.
b'i
M.
9»
V.P.
39
P.R.
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V.P.
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V.P.
16
M.
1 et 9
S. B.
«9
M.
r.6
M.
1)
10
38Û
LISTE 7. — MEMBRES TITULAIRES DU JURY.
Dbcci ( J.) , esq
Dddlit (Le comte )
Ewâbt ( Le lieutenant - colonel ) ,
R.E
Ferh (Le capitaine)
P06DS8011 (James) , esq
FnxGUALD (Lord Gerald)
FaAifUAiiD (Le docteur), F. R. S. .
FaoDSBAM (G.) , esq
GuDRORB ( Le très - bon. W.- E . ) ,
GoBBOR (Le major général Sir),
K. C
Gbaham (Peter) , esq
6u«0BT (G.-H.)t esq. y. P. Inst
CE
GaosTBiioE (Lord Richard), M. P..
HAiraiiaT (D.), esq
Haidiuoi (Lord)
HuAHs (G.-W.), esq. M. I. G. E. .
HicHiHs , esq. R. E
Hiocnis (M.) , esq
Hoom (Le docteur J.-D.), F. R. S.
Hoopn ( G.-N.) , esq.
HowABD (Hon. H.-G.)
HocoBTOR (Lord)
HuDSOR (Le lieutenant-colonel). . .
UuTB (Edward), esq
Kahi (Sir Robert), F. R. S
Kat Sbcttlbwoith (Sir J.-P.) , Bart.
Kbàhi (Le colonel hon. H.-F.).. . .
Latabd (A.-H.), esq. M. P
Mac Gb (Hon. F.-D.)
Mallet (Robert), esq. M. L C. E..
MAKcmsTEB ( Le duc di)
MAasBALL ( Julian) , esq
Mabsbau. (R.-D.) , esq
M.
67
P.
36
V. P.
68
M.
69
M.
&
M.
10
M.
kk
V. P.
93
V. p.
V. p.
V. p.
M.
V. p. g.
M.
P.
M.
M.
M.
P.
V. P. R.
M.
V. P. g.
M.
M.
M.
V.P.g.
V. P.
M.
M.
M.
P. g.
M.
V. P.
37
18
65
Vï
A3
1 et 9
6&
5
76
87
61
73
II
35
3o
A5
X
49
3
ài
53
IV
5
55
Mac Goriibll (J.-E.), esq. M. I.
CE
MorPATT (G.), esq. M. P
MoEBis ( W. ) , esq
McRDBLLA (A.-J.) esq
NoBBis (Le rér. chanoine), M. A. .
Odurg (Le docteur W.)
Ollippb (Sir J.-F.) , M. D
Paob ( Edward) , esq
PiBCT DoTia (W.)
Pbillips (Sir B.-S.)
Platpaib (Le docteur Lyon), C B.,
F.R.S
PoLLEH (J.-H.) , esq
Rbdobayb ( R.) , R. A
RicBABDS (Le capitaine G.-H.), R.
^ •, r . M. o. •••««■••■•■••••.
R06BBS (Le révérend W.), M. A. .
Ross (Malcolm), esq
RussBLL ( J.-Scott) , esq. M. A., F.
R. S
Spottbh (William), esq
oTAnuBi (•.~M>i, esq.* ••«.«.....
Tait (Peter), eeq
Tthdall (J.), LL. d. F. R. S
Ybitgb (James) , esq
Wabiiigtor (W.-Smylh), t»sq. M. A.,
tm 11. 9.^ t res. (i. 9.... *.•...*
Wabbbh di la Roi, F. R. S
Watsob (Le docteur Forbes), A. M.,
F. R. S
WBBATSTom (G.) , esq. F. R. S. . . .
WiLSOR (Jacob) , esq
WosnRBOLii (G. ) , esq
Wtrdbam (S.-Portal), esq
Wtvillb Tbomsor (Le professeur),
F. R. S
R.
S.
M.
M.
M.
P.
V.P.
M.
M.
V.P.
S.R.
P.
M.
V.P.
V.P.
M.
M.
V.P.
V.P.
M.
M.
V.P.
S. R.
M.
V.P.
M.
M.
M.
63
79
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3&
89
95
11
38
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Si
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59
98
96
67
9^
88
47
7
46
6«
48
90
69
T. P. k*
USTE 8. — MEMBRES SUPPLÉANTS ET ASSOCIÉS AU JURY. 885
LISTE 8.
JURY DES BEAUX-ARTS, DE L'AGRICULTURE ET DE L'INDUSTRIE.
MEMBRES SUPPLÉANTS ET ASSOCIÉS.
FRANCE.
MM.
AiMT (Le docteur) , viee-président de
la ioeiété impériale et centrale d*hor-
ticciltare de France A 8&
AmoLT A 75
BiMOiLLàBi», propriétaire borticulleur,
à Corbeny ( Aiioe) A 88
Bacrlit père, fabricant d'orfèvrerie
religieuse A 96
BâBnn (Ch.) , directeur de l'école corn-
mooaledtt 9* arrondissement de Paris. A
BiaiAL (Georges) A
Bai&al (Louis) A
Baiiois (Th.), fabricant A
BiBnÉLUT, médecin vétérinaire i A
B^oon (Alfred) A
BncMAJi , cbef des cultures du cbétean
de Ferrières (Seine-et-Marne) A
BuTiAx», propriétaire agriculteur, à la
Quene-en-Brie (Seine-et-Marne). . . A
BieHOH (Louis), propriétaire agricul-
teur, à Tbenenille (Allier) S
Buist (des Vosges) , homme de lettres. A
Bunr , fabricant A
BoMnir, fabricant A
BenwiLLWiXJ» , architecte , inspecteur
général des mooumenta historiques
de France A
Boasoi, propriétaire horticulteur, à
Meolan (Sein»«t-Mame) A
BocciàBUT, horticaltear, à Lyon A
Booiui (Le comte m), propriétaire
i«riciiHear A
Bocuf (H.), inspecteur général des
éeoW vétérinaires, à l'École d*Alfort A
Baior, jardinier chef des pépinières im-
périales , k Trianon (Seine-ei-Oise) . A
, peintre mouleur de fruits. . . A
73
88
37
75
95
8/^-88
88
7*
95
7
87
t6
86
86
76
75
«7
86
MM.
BuREL (Eugène) , ingénieur ciril
CAciin, horticulteur, à Angers
Gappi, jardinier chef de l'école des
arbres fruitiers au Muséum d'histoire
naturelle
GABiiiai, chef des pépinières au Mu-
séum d'histoire naturelle
GAViiLii-Gou, fabricant d'instruments
de musique
GiVAii père, ancien négociant
Gavuitou
Ghambhllaiit, inspecteur général de
l'agriculture
Ghampion
Ghaidoh, propriétaire horticulteur, à
Ghàtiilon (Seine)
Ghauvièbi, propriétaire hoi*ticulteur, à
Paris
GnvR, propriétaire horticulteur, i
Paris
GnBADB, négociant
Gladdor, négociant
GoMDDiT (Le vicomte) , conseiUer d'État ,
propriétaire agriculteur
GoDBAiiT, propriétaire horticulteur, à
Poissy (Seino-et-Oise)
GODBTBVILLI (Dl)
CusiH, secrétaire do congrès pomolo-
giqne de Lyon
Darlos
Daubibr (Le baron), directeur de la
bergerie impériale de Rambouillet. .
Dacturi- Dotal, horticulteur, A Ver-
saillei (Seine-et-Oise)
DiBAn, facteur de pianos
DIL4HAB1I (H.), homme de lettres . .
DiuuTR (Ad.), fabricant de dentelles.
DiHAT, horticulteur, à Arras (Nord).. .
A
9«
A
86
A
86
A
87
A
10
A
3o
A
73
A
74
A
70
A
86
A
88
A
86
A
69
S
78
A
76
A
8&
A
89
A
86
A
77
A 77
A 88
A 10
A 96
A 88
A 88
'■ Eiplicalioo des dgiiM employé* : A , joré tMorié ; S , joré tuppléunt. — Les chiiïrN arabct iodtqocnl la daise , tt
l*« rbiffm roBtint le groopp.
•r5
386
Dbsvial, propriétaire horUcuiteur, à
Grenoble (Isère) Â
D*HunaiT Â
DiETZ-MoRiini, fabricant de qaincaiilerie
et d*horlogerie A.
DiTOT, négociant A
DoMAOBf propriétaire horticulteur, à
Montrouge-Paris A
DoBOSGQ , opticien A
DnBBBviL, professeur d*arboricuUure de
la ville de Paris A
DucLos, propriét'iire agriculteur A
Ddpoht (Adolphe), inspecteur général
des haras impériaux A
Ddput-Jamâiii, horticulteur, à Paris. . . A
DomTRK , directeur de la bergerie im-
périale du Haut-Tingry (Pas-de-
Calais) A
Etb\t, propriétaire horticulteur A
FàVBB A
FàBB, membre de la chambre de com-
merce de Paris A
F^BOUBLLB fils, fabricant A
FoiBST, jardinier au jardin du Luxem-
bourg A
FoBCBviLLB (Le vicomte db), proprié-
taire horticulteur, à Amiens A
FouRifiBR , jardinier chef au château de
Rocqueocourt (Seine-et-Ois?* ) A
Fbiedbl, conservateur à TEcole des
mines A
Galbebt (Le comte db), propriétaire, à
Grenoble (Isère) A
Gatabd A
Gatot, membre de la Société, d'agricul-
ture de Troyes A
Gbrmaih, fabricant de maroquinerie.. . A
GiauzBZ A
Gbrvais (Paul) A
Gillbt db Grardmokt, docteur en méde-
cine A
Gladt , propriétaire horticulteur, k Bor-
deaux A
GoRTiBR, propriétaire horticulteur, à
Paris A
GossBLin, propriétaire horticulteur, à
Paris A
GiAifDToniHBT, professeur à TÉcole im-
périale d*agriculture de Grignon.. . . A
Gbodlt ( C. ) , fabricant de pètes alimen-
taires A
Gunieuiif (Db) A
LISTE 8.
Gu^sonx (Eug.)i propriélaire hortical-
88 teur, àParis A Sh
ai GoiMBT.fabric* de produits chimiques.. A kh
Habdt (Éd.) A 6o
9 Hardy (d'Alger), inspecteur général
^ d'agriculture en Algérie A 88
Haro , négociant A 7
84
Hatbh (S.) aîné, fabricant A S&
HiBBBT(Fr.) fils, fabricant, juge au tri-
go bunal de commerce A 3^
^5 H^TE, jardinier chef au Muséum d*hi8-
toire naturelle A 84
>y5 Hi£rault A 75
86 Hervibu A 3i
Hbrz (Henri), facteur de pianos A 10
HoRTOiis fils, pépiniériste, à Montpel-
77 lier (Hérault) A 86
85 Houllbt, chef des serres au Muséum
kk d'histoire naturelle A 88
HoDBBAU, professeur d'agriculture, è
kk Rouen (Seine-Inférieure) A 70
37 HuBT, ingénieur au corps impérial des
ponts et chaussées A 60
SU floBSBROT père, fabricant, juge au tri-
bunal de commerce A 3s
87 Jacqdb (Charies), peintre graveur. ... A 79
Jamir (J.-L.), horticulteur pépiniériste,
85 à Bourg-la-Reine A 86
Jourdier A 75, 78
fiU Rlébrr, fabricant de papiers S 7
Lacoir, propriétaire horticulteur A 85
86 Lacroix A 90
91 Laizier, horticulteur maraîcher, à Cli-
chy (Seine) A 85
•^9 Lahbbrtyb (Le comte db), préaident de
a6 la société d'horticulture de la Marne. A 86
80 Larsezecr , horticulteur, a Rennes .... A 88
83 Lapahoubb (Le vicomte de), inspecteur
des forêts , à Rambouillet A 8&
hg Larret (Le baron Hipp.), membre de
l'Institut A 11
86 Latry aîné , fabricant A 96
LwBRRiiRE, bibliothécaire de la société
85 impériale et centrale d'agriculture de
France A 7S
S Q LEcocQ-DniBSRiL , propriétaire horticul-
teur A 8i
76 Legokdtre, professeur à l'Ecole des arts
et manufactures A 53
91 Lbfebvrb (Gh.), agriculteur, à Saint-
88 Escobille (Seine-ft-Oiso) A 77
MEMBRES SUPPLÉANTS ET ASSOCIÉS AU JURY.
88
88
88
8/1
95
86
88
74
&3
85
LuDAT (Le iMroo Léon), président de
b ■ociété d*hortieulture d'Alençon
(Orne) A
Luomi, holiicdtear , à Nancy
(Meorthe) A
Li Prit, propriétaire horticiilt«ar, à
Caan A
Lmmni, eonMiratear des collections
à TEcole polytechnique A
Iatoixi(L.) «fiançant de bromes d*art A
LooT (André), pépiniériste, k Angers
( Maine-et-Loire) A
LnoT (Isidore), jardinier chef chez
M. Gibert, k Passy A
LiSACi , aoas-chaf de la division des éta-
blissements agricoles de la Couronne. A
LmiiDiiDois (Jules), auditeur au Con-
seil d'ÉUt A
Ldiaob (G. di), propriétaire, député au
Corps légidatif A
LoTCPÎBin (A. m), consenraleur du
nosée des antiques an Musée du
LoQfre. A
LooESSi A
Loiiai ( Le comte di la) A
MAWiji, chef d*escAdron d*artil]erie,
directeur de Tatelier des modèles
d'annes au dépùt central S
Mabiui (Ad.) A 9, 13
MAim-CADOT, jardinier psysagiste.. . . A 88
Mas, préâdeut de la société d*horticul-
Inre de Boaig (Ain) A
MAfmo, vétérinaire A
MtfBo(J.).Cibricant A
MioBLOi , secrétaire du congrès pomo-
logique de France A
MiLU , ingénieur en chef au corps im-
périal des ponts et chaussées A
MoLT (Di), Csbricant de bougies et
savons A
MoRTioKT (Le comte di), inspecteur
général des écoles de dressage des
barae impériaux A
MoEAs. trésorier de la société impériale
et centrale d'horticulture de France . A
Mouin, professeur d'agriculture à
Rooon (Seine-Ioférieurc) A
Mcun , ingénieur civil A
N%LLn, propriélaire horticulteur A
Ricuàtii (Louis), jardinier aux serres
do Muséum d'histoire naturelle. ... A 88
0*BiiuT, anrieneonstnieteardeserres. A 83
91
86
86
87
86
77
86
7''
hk
7î'
8/1
«9
83
86
387
Pabvilli (Di), homme de lettres A 96
PxuGOT ( Henri ) , ingénieur ciril A a4
PiiBOT DB Tbarhbbbg , inspecteur géné-
ral des haras impériaux A 75
Pbbsoz fils A A5
PiCAULT, fabricant de coutellerie A 90
PiVBB, parfumeur A 95
Poghbt-Dbsrochbs , propriétaire horti-
culteur A 86
PoLii A 78
PoMMB, membre du conseil d'adminis-
tration de la société zoologique d'ac-
climatation A 79
Pb^vost (Florent), aide-naturaliste an
Muséum d'histoire naturelle A 78
Ramoicd, auditeur au Conseil d'État. . . A 10
Rapbt A 89
RivBiL (0.), sénateur, pré^dent du
congrès pomologiqne de France. ... A 86
Rbtbal, professeur à l'École vétérinaire
d'Alfort A 76
RoBBBT ( L. ) , chef des travaux de pein-
ture à la manufacture impériale de
Sèvres A 9
RoBUBT, membre de l'Académie impé-
riale de médecine A 8t
RoLLAim , manufacturier. A 97
Rouit A 80
RooiLLABD , secrétaire du congrès pomo-
logique de France A 88
R0D88BAD (B.), (abrieaot de faïences
d'art A 96
ROI'SSBT A 78
Saiitt-Lcqbb (Victor) A 98
Sajoo, fabricant de dessins de tapisse-
ries et de broderies A 96
Sallibb, jardinier chef au Val -Saint-
Germain (Seine-el- Oise) A 88
Sabsal (Di), propriétaire horticultenr. A 8&
Saicson A 76
Sauvbstbb (Gh.) , publiciste A 90
SciLOss (Simon), fabricant A 96
Sc&tfriB , facteur de pianos A 10
SiauBiia (Le comte), commissaire rap-
porteur près la commission perma-
nente du colportage A 90
SiUBBMAmi, président de la société
d'horticulture de Strasbourg A 8&
SiMOB (Éd.), ingénieur A 55
TisnBÀift, chef dt la division dos éta-
blissements agricoles de la Couronne. A 76, 77
9».
388
LISTE 8.
TouAOLOif fils (G.-H.), coDstracteur de
moalins A 67
ToDAiLLOU père (Ch.), ingénieur eoiu-
tnictear A 5o
TBDFPADTf horticulteur, k Versailles. . . A S h
Vatkl A 7B, 76
Vk&lot, chef de Técole de botanique au
Muséum d'histoire naturelle A S h
VlGHOLB A 8i
ViLLBBMor* membre de la société d'hor-
ticulture de Lyon A 86
YlHCHBlfT A 64
VuiLLAUMi (J.-B.), fabricant d'instru-
ments de musique A 10
WoLFF, facteur de pianos. A 10
WoEHS DB RoHiLLT, ingénieur au corps
impérial des mines A 53
•
PAYS-BAS.
GsoBHBYn, horticulteur, à Amsterdam. A 88
WlTHBB A 88
BELGIQUE.
Glbbfbtt A ] 8
Gev&ibt, compositeur de musique S 10
Gbabt-Bbacq ( De) , horticulteur, è Gand. A 88
Gbbllb (Gh. de) A 96
Matbeuh (De), vice-président du con-
seil supérieur d'agriculture S hS
MoBBBii, professeur à l'Université de
Uége S 88
Nius (Grégoire), propriétaire horticul-
teur, è Jodoigne A 86
OFFiBHàRN, membre de la chambre de
commerce de Verriers S 3o
OsT (Le baron Éd.), propriétaire, à
Anvers A Bh
PiHABET, professeur i l'école d'horticul-
ture de Gand A 88
Pibor-Vardbbtoii A 8
Porcelet, ingénieur en chef des ponts
et chaussées S 63
RoNRBEBO, chef de division de l'agricul-
ture an ministère de l'intérieur ....
SCRRAMM
Van Gbbbt, horticulteur, à Anvers. . . .
Van DEM Hbckb , président de la société
d'horticulture de Gand
Van Houtte, horticulteur, è Gand
Van ScnEVERiEEL Tira , ingénieur prin-
cipal des mines S 47
A
85
A
89
A
8&
A
88
A
88
Vadtieb (Le capitaine), professeur à
l'école militaire de Belgique S 37
WABOQuii (A.), membre de la Ghambre
des représentants A 88
ViLDEB ( Db) A 9
BAVIÈRE.
KoLB, jardinier eo chef du Jardin de
Munich A 88
BADE.
Màteb, jardinier eo chef du Jardin de
Garlsruhe A 88
PRUSSE ET CONFÉDÉRATION DE L'AL-
LEMAGNE DU NORD.
Gabbot, jardinier chef, k Moabit près
Beriin A 88
Goba (J.-A.) A 78
GûBTL ( Le docteur) A 11
Mabtics (Le docteur) A kh
MoTTABD (Le docteur) A hk
Reicheiibach , proresseur d'horticulture
à Hambourg A 88
Stbbkeii (Hermann ) A 3o
Valençat et DE Saoab (Le duc de) S TU
Wjbceeb A 75
WmACE ( Le docteur) S 71 , 8â
AUTRICHE.
Bbbb A 8S
GoLDscHMiDT (Le chevalîer Th. de).. . . S 63
H^iN (Le prince de).. A 76
Kabkabsch A 65
KoBN (F.) A 60
PoLUE A 86
Wagreb (De) A 76
WOTTITI A 48
SUISSE.
De LA Rite A ta
M0TRIEB (Henri) A I9
ESPAGNE.
Mabstbb A Bl
Sâbs de MoRTAiu A 44
Santos (De) S 74
VlLLARCETA A 8b
RUSSIE.
FaniscR A 44
jACOn(H.) A 19
MEMBRES SUPPLÉANTS ET ASSOCIÉS AU JURY.
389
Komrr (Basile Di) A 76
MisTCHBiiiOFr S ho
HonDn (Le général) A 80
TiAL (R. Dl) A 80
ITALIE.
Bkors A
Coiii&UA A
Babi (Marcello) A
Sarto Gaiotahio, directeor du Jardin
botanique de Pavie A
ÉTATS-UNIS.
Hoproi(W.-F.) S
Mat (Gharlae-H.) S
BinouM A
Snan-Hon (Le doctenr T.) S
75
81
9
88
9
ao
61
BRÉSIL
Lacos.
GRAND£-BRIi;TAG>E.
AaaiaaoR (John), Esq
Aacm ( Le profeaaear T.-G.)
AaBwoan^Esq
ÀMnaiC), Esq
Bailui CouARi, Ekj. m. P
Baub (Eric), Esq
Bail (Thomaa), Esq
Bbaimort (Le capitaine), R. E
Baciwm (E.-L.)» Esq
Bowuta (H.-A.). Eaq
EaA»T (F.-W.). E»q
BaooiniLD (Le révérend W.-H. )
Caimi MAasiAU. (W.), Esq. R. A
Cahuo* (Le doetear)
CinwLL (Sir Donald). Barl
Camphil ( Minlon)
Cailit (G.^.)> E«]
Cbaicb (Henry), Esq
Cauoa (Hngh-G.-E.)* Eaq. M. P
Clibei (Le major A.) , R. E
CocBBauL ( Le capitaine)
Cooa (Le Ueotenani-cobnel), R. E. . .
Dicsaos (Le major général G.), G. B. .
EawAaM (Le major J.-B.), R. B
EnBau»(J.). Eaq
A 81
S 53. 5&
S 5t
83
90
II
7a
33
5a
78
8
88
59
3
65
63
61
91
16
VI
65
A
S
S
S
s
s
s
s
s
s
s
s
s
s
s
s
s
s
s 75
s i3
s 37
s '49
s «16
GiBson (Le lientenanl-colonel G.)
GoKOOR (Le lieulenanUcolonel G. ) , G. B.
GôscHEM (Henry) , Esq
Hadbr (G.-S.) , Esq
HAHttT(F.), Esq
Herdbrsoii , Esq
HiGiuas, Esq
HoAaB(J.-P.), Esq
HoTT (Le très-honorable Sir W.), M. P.
K. G. B
JoBHsoH (E.-G.)> Esq
John (Owen ) , Esq
Law ( J. ) , Esq
Li Nbvb Poster ( C. ) « Esq
Lbsub ( John) , Esq
Lloyd (R.), Esq
Mac Lbod op mac Leod , Esq
Masbeltnb ( N.-H.-M.-S. ) , Esq
Maxwbll Mastbbs, Esq
MicHABL ( Le major)
Mrcbbll (Le révérend M.)> M. A
MooBB (Le docteur)
Nassau J. Sbriob , Esq
PlOLAIRB
PoPSORBT Gox (Le capitaine), R. E.. . .
Pbicb (Le doctear David)
Rttbbs Wilsor (G.), Eaq
R0BOI8OH ( J.-G. ) , Esq
RoDBH (Le capitaine W.-S.)
Rousses, Esq. horticoltour
Rtdbb (L'amiral) , G. B
Sackville G^cil (Lord)
Scott ( Le lieutenani-coloncl), R. E...
Sbtmoub Eobbtor (L'bon.)
SlMMORM (P.-L.), Esq
Smith, Esq. jardinier en chef, à Rew-
Garden
Stbahgb (Le iientenant-colonel)
Thomsor (Le doctoor T.), Esq
ViRCBRT (S.), Eiq
Walus (George), Esq
WAT(H.-S.),Esq
Wbbb (Thomaa), Esq
WB8T(F.),Esq
WoOLLBT (Le révérend J.), LL. D
WOOLLOTOR (G.), Esq
WBBiiHoBiniB (G.)
' a • • •
A
88
S
9
S
69
S
3i
s
7
A
88.
s
5
s
39
s
IV
s
89
s
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s
39
s
h^
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L et 9
s
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38
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36
A
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s
49
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90
s
87
s
9»
A
80
s
57
s
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A
88
S
94
s
64
s
4
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10
s
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A
84
s
19
s
83
s
1 et 9
s
98
s
3o
s
48
s
96
s
C6
s
67
S uo
390
LISTE 9.
LISTE 9.
REDACTEURS DES RAPPORTS DU JURY DE L'EXPOSITION.
M. MicBiL Ghivauib, sénateur, membre de la
GommisrioD impériale, membre de Unatilat,
inspecteur général an corps impérial des mines ,
a été chargé par la Commission impériale de
présider k la rédaction et à la publication des
rapports.
MM.
Algar, professeur au Conservatoire des arts et
métiers.
Aldbopbb, architecte de la GoDunission impériale.
AuGHT (Henri-F.-Q. d'), ingénieur au corps im-
périal des mines.
AaacoLUB ( Le marquis d* ) , membre du jury pour
l'Espagne.
ABMurD-DcMiassQ , artiste peintre.
Aoaii, président de la société industrielle d'El-
beuf.
AciRT (Félix), ancien juge au tribunal de com-
merce de la Seine.
AncoG, fabricant.
Auii^LiAHO, directeur de Técole d'agriculture de
Roumanie, à Bucarest
Badir, directeur des manufactures impériales des
Gobdins et de Beauvais.
BiUR (Eric).
Balard , membre de l'Institut
Balsar, manufacturier.
Baltau) (Victor), membre de l'institut
BAïUDinniB, fabricant
Babbiib (Charles), instituteur municipal.
Barbal (J.-A.), publiciste.
Barrb , graveur général à la Monnaie de Paris.
Barbrswil, membre du comité consultatif des arts
et manufactures.
Badmhaubr (Von), membre de l'Académie des
sciences des Pays-Bas.
Baddb (Le baron Elphége), ingénieur en chef au
corps impérial des ponts et chaussées.
Baugbaiid, joaillier bijoutier, juge au tribunal de
commerce de la Seine.
Bbcquibbl (Edmond), membre de rinstitnt.
Bbbthelot, membre de l'Académie de médecine.
Brbtbood (Henri ), homme de lettres.
BiGROif (L.), agriculteur.
MM.
BmDBB (Louis), ancien juge au tribunal de com-
merce de la Seine.
Blarghabd (Emile), membre de rinstitut
BoB8Wiu.wAiJ>, architecte, inspecteur général des
monuments historiques.
BoiTBAU (Paul), pnblidsie.
BorrEL, inspecteur générai de Tagriculhire.
BoRTRMPS (Georges), ancien manudcturier.
BoBiB (Victor), publiciste.
BoucHABo-HuzABD (L.), membre de la commission
consultative de l'exposition d'horticulture.
BouFFABO, négociant, ancien juge au tribunal de
commerce de la Seine.
BouLBT (Henri), membre de l'Institut, membre
de l'Académie de médecine.
BocTABBL (Aimé) , teinturier.
Briquet , membre du bureau des longitudes.
Brororiabt (Edouard), inspecteur du service de
l'enseignement du dessin dans les écoles muni-
cipales de Paris.
Calloh , ingénieur en chef au corps impérial des
mines.
Calloh (Charies), ingénieur civil.
Garcerac, ancien négociant, ancien juge au tri-
bunal de commerce de la Seine.
Garlhiar, négociant
Casse , manufacturier.
Cavar^ fils, ingénieur.
Ghalletor de Brughat, ingénieur civil.
Champbaux (Palasne db), capitaine de vaisseau,
sous-directeur au ministère de la marine.
Ghampoisead (Pèdre).
Gbandelor, professeur à l'Université de Liège,
membre de l'Académie royale de médecine.
Gbatir , professeur de l'École de pharmacie, phar-
macien en chef de l'Hôtel-Dieu.
GmbiED (Emile), avocat à la Cour impéride de
Paris.
CHBSREAn (Ernest), publiciste.
Chbtssor , ingénieur au corps impérial des ponts
et chaussées.
Chocqdbbl (W.), manufacturier, membre de la
commission des valeurs.
Ghbistofle (Paul), orfèvre.
REDACTEURS DES RAPPORTS DU JURY DE L'EXPOSITION. 391
CLiiii>oii (GofUve), négociant
CocBCi (A.), membre de rinetitut
Coocn (E.) , ingénieur en chef au corps impériai
des mines.
Conns, inspecteur général au corps impérial des
pools el chaussées.
CoiTBTOis-GùuBD , grainier-flcoriste.
CocnRHO (J.-M. DA Sil¥a).
Dabcxl, ingénieur au corps impérial des ponts et
chaussées.
Dabosdiau , ingénieur hydrographe eu chef de la
marine impériale, membre du bureau des lon-
gitudes.
DAiaocx (Y.), officier principal d'administration
du service de Thabillement et du campement.
DtcBBtfs, membre de Tlnstitut, inspecteur général
au corps impérial des mines.
Dat %if HE, chimiste, vice-président de la société de
photographie.
DuABOCHB (Philippe), attaché au ministère des
affaires étrangères.
DBOBàav, ingénieur au corps impérial des ponts
et chaussées.
Db Laibb, chimiste.
Db Lien AT, attaché au conseil des travaux publics.
Dilbrcci (Jules), publiciste.
Dblemb, ingénieur en chef au corps impérial des
des mines.
Delabue, ancien manufacturier.
DEHiBQCAf (I^ docteur), chirurgien en chef de
la Maison municipale de santé el du Conseil
d'éut
Debcbakm (E.), ingénieur des arts el manufactures.
DiiTBBLB, artiste peintre-décorateur.
Dmst-Wiatt, membre de la société des arta de
Londres.
DoaaABTUi (P.), manufacturier, jugo au tribunal
de eonmeree de la Seine.
DocvBBc (Auguste), directeur des papeteries du
Marais el de Sainte-Marie.
DfBOCQ, ingénieur en chef au corps impérial des
Docnao, publiciste.
Dorii;, ancien directeur de rinstitut des aveugles
de Paria.
Drats, sénateur, membre de rinslitui, président
du eonseil municipal de Paris, membre de la
CoaimissioD impériale.
DnMKansa , chef de division an ministère de Ta-
griculture, do commerce et des travaux pu-
blies.
DcBBAC (B.)« publiciste.
Ddsautoy (Auguste), fabricant d'hablUements mi-
litaires.
DdSommeb-bd (E.), directeur du musée des Thermes
et de l'hôtel de Cluny.
DuvELLBRor, fabricant.
Ebgel-Dollfds (de la maison Dollfu», MiegetC"),
manuûicturier.
EvAHs (Le docteur Thomas-W. ) , médecin-dentiste
de S. M. l'Empereur.
Fadchbb (Le docleor Julios), de Beriin.
Facleb, ancien manufacturier, ancien juge au
tribunal do commerce de la Seine.
Fbbbi-Pisani , colonel d'état-major.
F^Tis, membre de l'Académie royale des sciences,
des lettres et des beaux-arts, directeur du con-
scrvatoire royal de musiqne de Bruxelles.
Flachat (Eugène), ingénieur-conseil des chemins
de fer de l'Ouest et du Midi.
Fogolon (A.), directeur de Técole municipale
GolborL
FossiN , ancien juge au tribunal de commerce de
la Seine.
FocBEBT, chef de division au ministère de l'agri-
culture , du commerce et des traraux publics.
FoDBCADB (Alphonse), fabricant.
FouB?iiBR (Emile), membre du conseil général de
rflérauU, commissaire du Pérou à Teiposition
universelle de t855.
Fbançois (Jules), inspecteur générai au corps
impérial des mines.
FnÉMiHviLLB (A. de), sous-directeur de TÉcole du
génie maritime.
Fb^mt, membre de l'inBtitut.
FccBs (Edmond), ingénieur au corps impérial
des mines , professeur à l'Ecole des mines.
FcBODZB, docleor on médecine.
Galbebt (Le vicomte de), membre de la société
d'horticulture de l'Isère.
Gacsseb (Maxime), ancien manufacturier, ancien
membre do la chambre do commerce de Paris.
Gatitieb (De), inspecteur des forêts.
G^BABC (G.), manufacturier.
Ger!«aebt, inspecteur général des mines de Bel-
gique.
Gebsoh (David), négociant
GiLLXT DE Grardmont, docleur en médecine.
GiRABD (Aimé), répétiteur de chimie à TÉcolo
polytechnique.
GiBàRD (Charles), chimiste.
GiBOBO^, ancien membre de la chambre de com-
merce do Lyun.
GoLDBHBERb , manufacturior.
393
LISTE 9.
GoLDScmoTB (Théodore de) , ingénieur de la com-
pagnie des chemins de fer do sud de l'Aulriche.
GBAifDyoniifBT (J.-Â.), professeur de génie rural
à rÉcole de Grignon.
Gbatead, ingénieur civil des mines.
Gu^RARD, ingénieur au corps impérial des ponts
et chaussées.
GuicHARD ( E. ) t président de funiou centrale des
arts appliqués à Tinduslrie.
GuTOT (Jules), docteur en médecine.
Hahoaro (E.), ingénieur des arts et manufac-
tures.
Hatem atné, négociant.
Heuzé (Gustave), membre de la société impériale
et centrale d'agriculture, inspecteur général
adjoint de Tagricullure.
HoPHAiiN (Le docteur Â.-W.), mcmbra de l'Aca-
démie royale des sciences de Berlin.
HcET, ingénieur au corps impéiial des ponts et
chaussées.
Hussoii, membre de l'Institut, directeur généra]
de Tossistance publique.
Jacobi (H.), membre do l'Académie des sciences
de Saint-Pétersbourg.
Jacqmin , ingénieur au corps impérial des ponts et
chaussées, directeur de l'eiploitalion du che-
min de fer de l'Est.
Jacquir fils, fabricant.
Jourdain (Frédéric), ancien manufacturier.
KoBCHLiN (Jules), manufacturier.
Kohh (Ferdinand), ingénieur civil à Londres.
KoPTEFP (Basile db), conseiller d'Etat actuel, atta-
ché à l'administration des haras impériaux de
Russie et délégué de la commission russe.
Labodlatb (Ch.), ancien fondeur.
Lan (Charles), ingénieur au corps impérial des
mines.
Larseigne, négociant, ancien juge au tribunal de
comm<>rce de la Seine.
Lappàreht (De), ingénieur au corps impérial des
mines.
Larsonmibb , manufacturier, membre de la chambre
de commerce de Paris.
LAUREirr (Gh.), ingénieur.
Laubeut de Riui , président honoraire de l'asso-
ciation des orphéons de la Seine.
LiTEBRiiiBE, bibliothécaire de la société impériale
et centrale d'agriculture de France.
Lavillb, manufacturier.
LAvouiE (Charles), administrateur de la compa-
nie générale des omnibus.
Lebaddt, constructeur-mécanicien.
Leblbu, ingénieur an corps impérial des mines.
Lecobdvbb , ingénieur civil.
Legentil (A.-F.), membre du comité consaltatif
des arts et manufactures.
Le Put (Albert) , docteur en médecine , secrétaire
de la commission consultative de Texposition
d'agriculture.
Le Roux (Alfred), vice-président du Corps légis-
latif, membre de la Commission impériale.
Lesagb, membre de la commission consultative
de l'exposition d'agriculture.
Lestibocdois (Jules), auditeur au Conseil d'Etat.
Lbstiboudois (Thémistode) , conseiller d'Etat
LiEBio (Le baron Justns de), président de IWca-
défflie des sciences de Bavière.
LissAJODs , professeur au lycée Saint-Louis.
LoovET, ancien manufacturier, président du tri-
bunal de commerce de la Seine.
LuDiT, ingénieur au corps impérial des mines.
Magre, directeur de l'Ecole impériale vétérinaire
d'Alfort.
Marir, ingénieur au corps impérial des |ionts et
chaussées.
.Martelet, ingénieur au corps impérial des raines.
Marth ( William ) , consul du royaume hawaicn.
Martin de Mousst, docteur en médecine.
Mathieu (Henri), ingénieur au chemin de fer du
Midi.
MiÎNiER (Emile), manufacturier.
Mille, ingénieur en chef du corps impérial des
ponts et chaussées.
MiMEREL fils , roanufaclurier à Roubaix.
MoFRAS (De), secrétaire d'ambassade.
MoLL, professeur au Conservatoire impérial des
arts et métiers.
MoBANDiàRE (Jules), ingénieur civil, attaché à la
compagnie du chemin de fer du Nord.
MoREAD (Frédéric), juge au tribunal de commerc«
de la Seine.
MoRBNO-HENRiQuàs, directeur de la manutention
de la chambre de commerce de Paris, à la
douane et à l'Exposition universelle de 1867.
MoRREN, professeur de botanique à l'Université de
Liège.
Motard, fabricant.
McLLER , ingénieur-constructeur.
^ÉLATON (Le docteur), membre de Tlnstitut, chi-
rurgien ordinaire de S. M. TEmpereur, profes-
seur à la Faculté de médecine de Paris , membre
de l'Académie impériale de médecine.
Noisette, ingénieur, directeur des ateliers de la
compagnie générale des omnibus.
REDACTEURS DES RAPPORTS DU JURY DE L'EXPOSITION. 393
Noibà^d, ancien couslrurlenr-méeanicien.
OujFra (Sir Joseph), M. D.
OuoiT, direcleur de l'oiine éleciro-mélallurgique
d*AuteuU.
Pabqi:ur»-Vadvilliu, ingénieur eu chef au rorpB
impérial des ponts et chaussées.
Patu (Alphonse), négociant, membre de la
chambre de commerce de Paris.
Pavci (Anselme), membro de l'Institut.
Piuwn ( E) , membre de l'Institut.
PiueoT ( Henri) , ingénieur civil.
PiLorzB (Eugène), administrateur de la Compa-
gnie parisienne pour Tédairage et le chauffage
par le gas.
Pina, chef des cultures an Muséum d'histoire
naturelle, membre de la société impériale et
centrale d'agriculture de France.
PaaaAULT ( A ) , tanneur.
Pnsos (J.) fils, chimiste.
Pnrr (Charles), oMuuiaetarier.
PirrrcASD, ingénieur civil.
PicaoT ( Pierre) , publiciste.
Po6Giit4i, membre de TAcadémic de médecine et
du conseil de santé des armées, inspecteur gé-
uéral de la pharmacie militaire.
PotLn (J.-H.).
PoHrtfi (Philibert), ancien direcleur de l'Ecole
Torgot, membre du conseil supérieur de per-
Cectionnemenl de l'enseignement secondaire
spécial, vice- président de Tassocialion poly-
lediniqne.
Pbkvost ( Florent ) , aide naturaliste au Moséom
d'histoire naturelle , membre de la société im>
pénale et centrale d'agriculture de France.
pRiLum ( Ed. ) , membre de la commission con-
sultative de Teiposilion d'agriculture.
PsivAT-DbCBASiL, professonr au lycée Louis-le-
Grand.
<^ATBBri6ts ai BaiAD (Ds) , membre de l'Institut,
pn»fesscur au muséum d'histoire naturelle.
RtraauT (Jules), négociant
RiTVAi., profrsseur à l'Ecole impériale vétérinaire
d'Ailbrt, membre de la société impériale et cen-
trale d'agriculture de France.
Rkt^âc» (Léonce), inspecteur général au corps
impérial des ponts et chaussées.
RnoT, ingénieur en chef au corps impérial des
mines, directeur des laboratoires et du bureau
des essais à l'Ecole des minas.
RosttT (Charles), conseiller d'Etat, serrétnire
louerai do mini«lrn* de l'instrurtion pu-
bli<|iie.
RoBiNfr, membre de l'Académie impériale de mé-
decine.
RoinDBLKT, manufacturier.
RocLHAC, négociant, ancien juge eu tribunal de
commerce de I<1 Seine, membre de Is chambre
de commerce de Paris.
Rour, chef de division A l'administration des ha-
ras.
Rot ( Gustave) , membre du comité consultatif des
arts et manufactures.
SAnrn-GLAiHiDBTiLLB (Henri), membre de l'Ins-
titut
Saiitt-Yves (Armand), ingénieur au corps impé-
rial des ponts et chaussées.
SAMson (André), publicisle.
Sadvestbb (Charles), publiciste.
SsiLLiàRB (Aimé), manufacturier.
Sbb (Lon-s), in'fénieur de l'administration de
l'assistance publif|ue.
.S'ÉRCRiER ( Le comte), anrien préfet , président de
la commission du colportage.
SiavAL, chef de bureau au ministère des finances.
SiavAirr, négociant
SiTnoui (J.-E.-Gharles), manufacturier.
Simon (Edouard), ingénieur.
Smn (J. Lawrence), professeur de chimie aux
états-Unis.
Taigrt ( Edmond) , maître des requêtes au Conseil
d'état.
Tailbocts, manufacturier.
Tabdibo (Ambroise), docteur en médecine, pré-
sident de l'Académie de médecine, membre de
la Faculté de médecine de Paris.
TBissonmàRB , membre de la commission des vins,
membre do conseil municipal de Paris.
Tbston , chef de bureau au ministère do la guerre,
directeur de l'exposition permanente de l'Al-
gérie.
TnibiAan (Arnonid).
ThÉ!«ab» (Le baron), membre de l'Institut
Thomas, phannacien militaire.
TiLL^cx (Le docteur), chirurgien en chef de
l'hospice de Bicéire.
TtssBBA^D (Eugène), chef de la division des éta-
blûiAemenls sgricoles de la Couronne.
Tr^lon , manufacturier.
Tbbsca, soos-dii-eclenr et professeur au Conser*
vatoire impérial des arts et métiers.
TaBiiLLE DB BBirUBi' ( Le baron ) , général d'ar-
tillerie.
TiTSsctiAiv (Ohaniiès-Eflendi), membre de li
commission ottomane.
39â
LISTE 10.
UssBL (Le vicomte d*), ingénieur au corps impé-
rial des ponU et cbaossées.
Vah BLABBifBiiiGHB , ingénieur en chef au corps
impérial des ponts et chaussées.
Vadqdblir , manufacturier.
Vis (Amédée), vice-président de la société d'éco-
nomie politique , chef de division à l'assistance
publique.
r
Veblot (B.), jardinier-chef de TEcole de bota-
nique du Muséum d'histoire naturelle, secré-
taire général adjoint de la société impériale et
centrale d'horticulture de France.
ViOLLBT-LB-Dcc , architecte.
ViTD (Auguste), publiciste.
VoDOT (Le vicomte db). directeur général des
lignes télégraphiques.
Waitevillb (Le baron Oscar db), «hef do bomo
des souscriptions et du dépdt légal au minislère
de l'instruction publique.
WiTTHiCK (Le docteur L.)*
WoBHs DB BoMLLT, ingénieur au corps impérid
des mines.
PUBLICATION.
BoiTBAn, publiciste.
Gh^ibu (Emile), avocat à la cour impériale do
Paris.
J. Padtbt, sous-préfet honoraire.
Bbboon.
LISTE 10.
COMITÉS D'ADMISSIOK.
MM. Clasçcsi.
AcuADO (Le comte Olympe), membre de la
Société de photographie 9
Alabd , professeur au Conservatoire impérial
lie musique 10
Alcan, professeur au Conservatoire impérial
des arts et métiers 55
Aldbophe , architecte 98
Alexardbb Mdller , fabricant 34
AixABD, général de division 68
Allez, quincailler 91
Alphand , ingénieur en chef au corps impérial
des ponts et chaussées 83
Amiot (Le baron), inspecteur général des li-
gnes télégraphiques 6/i
Ahdrt (Le docteur), secrétaire de la Société
d'horticulture impériale et centrale de
France 86
Ahmakd-Ddmarescq , artiste peintre 99
ARRACD-iBATiTi pèrc , membre du conseil muni-
cipal O7
Arrodi , bibliothécaire de l'Union centrale des
beaux-arts appliqués à l'industrie 91
Arnoux , négociant 94
AuBRT (Félix) , négociant 33
Aubry-Lbcomte, conservateur de l'Exposition
permanente des colonies. 38
AuGOc ( Louis) , fabricant -26
AvBZAc (D*), vice -président de la société do
géographie 1 3
Bac, fabricant 7
MM. ClMMi.
Bagbelbt, fabricant d*orfévrerie 96
Badih , directeur des manufactures imyiériales
des Gobelins et de BeauvaiB. 18
Balabd , membre de l'Institut kh
Balsam , fabricant 3o
Bapst (Alfred) , joaillier 36
Barbbdibhhb , fabricant 19
Babbezat, maître de forges et fondeur 99
Barbier , directeur de l'école communale du 9*
arrondissement de Paris. 89
Babbirr (L.-N.), chef d'atelier à Tlnstitution
impériale des sourds-muets 94
Barillet, jardinier en chef de la ville de Paris. 83
Barbal 43
BARBBsif il, membre du Comité consultatif des
arts et manufactures ^5
Baode ( Le baron ) , ingénieur an corps impérial
des ponts et chaussées 65
Baudouin, inspecteur général de l'enseigne-
ment primaire 89
Bauobabd , joaillier bijoutier 36
Bazin , ouvrier typographe 90
Becquerel ( Edmond ), membre de l'institut. . 64
Brhagcb (De) , propriétaire agriculteur.. .... 70
Bella, directeur de l'Ecole impériale d'agri-
culture de Grignoii 78
Bellaht ( Léon ) , boucher 70
BBLVALLBrrE, carrossier 61
BiiRARGEB , négociant 67
Bebger , ingénieur civil 71
COMITÉS D
Claisei.
BaoïMW (JqIm), iiieiiil»re de rAcadémie de
médecine 1 1
BniiARD ( Léopold) , fabricant 87
BiBiCB ( Aotony) , desaioateor 8
BttniLOT, professeur aa Goflëge impérial de
France et k TEcole de pharmacie 5i
BaTiR (Edooard), homme de lettres go
BisT, libraire imprimeur 6
Bifiixi (Le baron Tveiin de), général de di*
TÎsion , aide de camp de l'Empereor i3
BiONOR (Ixrais) , propriétaire agriculteur «yi
BoMa (Louis), ancien juge au tribunal de
eommeree 61
Bl&isi ( des Vosges) , homme de lettres 90
BuKHÂiD, membre de Tlnstitat 81
Blosbil (Le général), conseiller d*état i3
BorriL, inspeetenr général de Tagrienltare. . . 48
Boirmps (Georges) , ancien fabricant 16
Boan (Victor) , homme de lettres 68
BoscBAasAT, membre de l'Académie de méde-
cine 73
Boorpta», négociant, ancien juge au tribunal
de commerce 99
BoriAsen , artiste peintre 99
BocLATianiu , conseiller d*État 93
BooiBT (Henry), membre de l'Académie de
médecine 76
BoomciAD, ingénieur en chef au corps impé-
rial des ponts et chaussées 65
BocEBALOCB, ingénieur 19
BocnoiB fils, négociant 69
BocBDOR, ingénieur mécanicien 53
BocssucAULT, membre de l'Institut 5o
BoTTAEiL (Aimé) , teinturier A5
BaAQCtini (Alexandre) , fabricant 8
Bawinr, membre du Bureau des longitudes.. aS
Bairoa, libraire éditeur 6
6. Bâton , artiste peintre 99
BaocA, chirurgien en chef è Thospice de la
vieillesM 11
Baoseauar (Adolphe), membre de l'Institut. Sh
Brc^tiT, négociant, juge an tribunal de com-
merce A3
BccQccr (Paul), inspecteur général dee éta-
bUssements de bieniaisance 93
BoeuT, peintre décorateur gh
BrBAT (Amédée), professeur à l'Ecole centrale
des ar(8 et manufactures. &7
BcBCL ( Eogétie ), ingénieur dvil 56
Boseiiaat (Le baron Renouard ni) , dépoté au
Corps légiaUtif. 60
BcasT, nembra de Tlnstilut 5i
^ADMISSION. 395
CUsscg.
BomiTAL (Le baron db), oonseilier d*Etat. . . 17
Cahoues, examinateur à l'École polytechnique. 5i
Gallor (Gh.), ingénieur civil 59
Gallon, ingénieur en chef au corps impérial
des mines h'j
Gamub, ingénieur au corps impérial des ponts
et chaussées 9&
Gabcirao , ancien négociant 91
Gailbia5, négociant 18
Gaior (Le capitaine) A7
Gabsi , Ihbricant 98
GATAié aîné , ancien négociant 80
Gnns, administrateur dee forêts &i
GuAiAro, président de la Gommission des dé-
légations ouvrières à l'Exposition de Lon-
dres en 1869 93
Ghampaost (le comte Napoléon ni), dépoté au
Gorps législatif. 76
Ghathi. membre de l'Académie de médecine. 88
Gbiissor (E.), ingénieur au Gorps impérial
des ponts et chaussées 59
GantAra, négociant 69
Ghocqciil, fabricant. 18
Gbbistoplk (Paul) , orfèvre at
Gladdor (Gnstave) , négociant 78
Glatb , imprimeur 69
GiiaMONT (Db) , négociant 69
Gocim (Augustin), membre de Tlnstilut. ... 91
GoeiOBT, fabricant ho
GomB, honmie de lettres 90
GoLUR (Alfred) , négociant 97
GoiDBs , membre de l'Institot 53
GoBTi, conseiller d'État, chef do cabinet de
S. M. l'Empereur 98
GosTB , membre de l'Institut 89
GoiTBTOis (E.), fabricant 46
Gonarois-G^ABD , négociant 85
Goux ( Le comte oa ) , propriétaire agricidleor . 75
GuHEiiGB ( E. ) , ingénieur au corps impérial des
mines. 95
Gcsco, chirurgien en chef de l'hépital Lari-
boisière 90
Daouiii , propriétaire de salines 4ft
Dallos (Paul), homme de lettres 95
Dabblat jeune , député au Gorps législatif. ... 74
Dakuor , député an Gorps législatif. 98
Dabordxao , ingénieur hydrographe en chef. . . 1 3
Dabboux (Victor), officier d'administration
principal dn service de l'habillement et do
campement 91
DAUBBii, membre de l'Institut &o
DAcnm, propriétaire sylviculteur 87
396 LISTE
Classes.
Dator , fiiatear 96
DicAiBiiE , membre de llnsliUil 86
Dbciutillb , agriculteur 60
Dbgbâhd , iDgéniear an corps impérial des ponts
et chaussées 98
DiUBoni , propriétaire agriculteur 69
DuAMABBB (Casimir), homme de lettres 89
DU.A1UBU (Théodore) , artiste peintre 8
Dklattbb (Henri), manufacturier 99
Dbladhat, membre de Tlnstitut 54
Dblbbdck (Jules), auteur d*ouvragCB spéciaux. 89
Dilbssb , ingénieur en chef au corps impérial
des mines 66
Dblbssb, ouvrier cordonnier, chef d'atelier. . . 96
Dblbssbbt (Benjamin), juge au tribunal de
commerce 9
DiuGOOBT, ancien fabricant 19
Dblislb (Léopold), membre de l'Institut. . • . 96
Dbmabqdat, chirurgien en chef de la maison
municipale de santé et du Conseil d'Etat. . . 11
DBRTn (E.), libraire éditeur 6
DBBEiililiBsiiiL (Félix), chef du service des tra-
vaux à l'Imprimerie impériale 6
Dbscat (Constantin), teinturier et appréteur. &5
Dbvillb (Henri SAiirri-CLAiBB-), membre de
l'Institut kh
Diinau (Jules), artiste peintre décorateur. . 8
Dun-MoiiBiif, fabricant de quincaillerie et
d'horiogerie 9A
DoiSBBAD, ancien syndic de la boulangerie de
Paris 68
Dourus (Mathieu), ancien manufacturier. . . 97
DoMAOB , propriétaire 8 A
Dornuam, négociant, juge au tribunal de
commerce 17
DoiiifAT (Léon), ingénieur civil des mines.. . . 93
DoDMXRC (Aug.), directeur des papeteries du
Marais et de Sainte-Marie 7
Dbéollb ( Ernest) , homme de lettres 93
Daouni ( Victor) , contre-maître mécanicien ... 90
Ddbiep, inspecteur de l'Académie de Paris. . . 89
Ddboscq , opticien 9
Du Bebtbibb, maître des requêtes au Conseil
d'État àg
Du BuAT, membre du conseil général d'agricul-
ture 76
Ddchabtrb , membre de l'Institut h'i
Ddcuiro, homme de lettres 91
DuPAD, directeur honoraire de l'Institut impé-
rial des jeunes aveugles 89
A. DcHiau , professeur au Muséum d'histoire
naturelle Aa
10.
Du MiBAL, député au Corps législatif. 76
Dopuis (Sylvain) , fabricant 67
DcBABD (Léon ) , tanoaur eorroyeur à6
DuBBRiiB, maître de forges 99
Ddbbrhb, mécanicien 96
DuBoim, pharmacien 96
DuBAOTOT, tailleur 35
Du SomnaABO, directeur du musée des Thermes
et de rhdtelde Cluny i4
DoTXBTRX , adjoint à l'inspection générale de 1*8-
griculture 77
DuTAL (Jules), membre de la société de géo-
graphie i3
DuTBLLBBOT, fabricant S&
En (Ch.), colonel d'artillerie 65
Fartr, ingénieur. 53
Faulbb, ancien fabricant &6
FAunLLB-DELBBABBB, fabricant 96
Fbssabt, ingénieur en chef au corps impérial
des ponts et chauBséee • . . 59
Fbuolbt (Octave) , membre de l'Institut go
Flagbat, ingénieur-conseil des chemins de fer
de l'Ouest et du Midi 63
Flabdin, conseiller d'Etat 89
Flacd, constructeur demachines. 96
FociLLOH (Ad.), professeur au lycée impérial
Loois-le-6rand 89
Fossm, ancien joge au tribunal de commerce. 36
FouBEBT, chef du bureau des subsistances.. . . 68
Foucault ( Léon ) , membre de l'Institut 19
FoncHi, ouvrier sculpteur 89
FouQuiBB (iUexandre), maître des requêtes au
Conseil d'État 37
FouBGADB , fabricant. kh
FouBoufOis père, sculpteur sur bois crt fabri-
cant ih
FouBSBL, inspecteur général au corps impérial
des mines i3
FouBBBTBOif , ingénieur civil 59
Fbançois (Jules), ingénieur en chef au corps
impérial des mines , &7
Fbahquxtillb (Charles m), auditeur an Con-
seU d'État 89
Fbéurvillb (Db) , sousKlirecteur de l'École du
génie maritime 66
FaiifT, membre de l'Institut 5t
Frighot, directeur de la filature do lin de
Pont-Remy 55
GASTOim-RBifBTTE, arqucbusier 37
Gausser (Max.), ancien fabricant 35
Gautbot aîné, fabricant d'instruments do mu-
sique 9&
COMITÉS D
CiMMt.
Gatart, iiif|iccteiir général ao corps impérial
dei ponte et chansiéet 65
GiomoT-SAOïT-Haiiui, direelear da jardin
loologîqae d*aceUmatation 80
G^iao, (abritant 61
GiiK, préparateur an Collège impérial de
France 81
Gtfaéat, artiste peintre 99
On VAIS (F.), joge an tribnnal de commerce
de la Seine 84
GnuT •■ GaASDHOPT, doeteor en médecine. . 49
GnAa» (Aimé), répétitear de chimie et con-
•enraleor des collections à TEcole polytech-
nique 19
GooAB» , ancien (iibricant 18
60MIXOT ( Alexis), fabricant 57
Goûtante, fiU>ricant Ho
Gocrré, ancien pâtissier.. 68
Gomm, ouTrier sculpteur dorenr. 96
GtASMAO , docteur èa sciences 61
GaïuoD (H.), négociant Si
Gais (A.), aide-naturaliste an Muséom dliis-
toirs naturelle 88
Gioaé , fabricant d'ébénisterie 94
Gbodlt (C), fabricant de pèles alimentaires. 91
Gcian^Bomoa, fabricant 5o
Gcéan (Ernest), fiibricant de chairs et méri-
nos 94
Gcéaomnàai ( Le vicomte ni u ) , sénateur ... 6
GacBAB», architecte décorateur i5
Gnuraio , juge au tribunal de commerce de la
Seine 94
Gcion (Le général) 90
GrroT-MomrATiocx , homme de lettres
Baas , fabricant de chapeanz
Hai»t, jardinier en chef an potager impérial
de Versailles 83
Habo, négociant 7
HATincootT ( Marquis a* ) , dépoté au Corps lé-
gidalîf 74
HATn aîné (S.), fabricant 34
BiwÊtit ffls (E. Fréd.), fabricant, joge an tri*
bonal de commerce Sa
HuBAKs, conslmclenr mécanicien 58
Btvïïà (G.); proflMseor h racole impériale d*a-
grieulture de Grignon 67
Bonn, ingénieur mécanicien 54
HooiTTB ( Ad.) , tanneur corroyeur 46
HooLur, jardinier en chef des serres an Mu-
séum d'histoire naturelle 88
flosnn , directeur du théâtre do Ghâtelet. ... 99
Hum pare, sculpteur ornemaniste i5
^ADMISSION. 397
CUmm.
HossmoT , fabricsnt , juge au tribunal de com-
merce. 89
HoTOT, ingénieur des mines » 95
Jacqmoi , ingénieur au corps impérial des ponts
et chaussées 59
Jacqub ( Charies) , peintre graveur 79
Jacquel (Nicolaa) , négociant 16
Jacquir fils, fabricant 79
Jamoi, proCBSseor de physique â la Faculté dea
sciences et â TEcole polytechnique 1 9
Jahih (Laurent), jardinier 71
Javal (Léopdd), député au Corps législatif. . 91
JourraoT, membre de Tlnstitut 58
KneoiLAT (Le comte Hervé de), membre des
jurys intemationanx de i85i et i855 78
KneosLAT (Le comte L. di), président de la
Société internationale des études pratiques
d'économie sociale 9S
Kliu, ancien juge an tribunal de commerce. 45
Laioulate (Gh.), membre do jury internatio-
nal de 1 869 59
Labocbr (Albert) , architecte 8
Labodbbt, entrepreneur de constructions 65
Laiiibb, jardinier maraîcher 85
Lahbih , sellier 69
Lar, ingénieur au corps impérial des mines.. 47
LAHGii (Aylic), chef de bureau au ministère
de rintérieur 89
Larquihr (aie), négociant en nos 78
Labsokribb (Gustave) , fabricant 99
Latocb , fabricant 35
Lauoiib , membre de l'Institut aS
Laubbrçot, fabricant 60
Ladbbrt (Gh.) , ingénieur 47
Ladbbrt db Hiui , compositeur de musique. . 89
Lavadx, ancien marchand de grains 67
LAVBissiàaB (J.), fabricant 4o
Laviborb ( L. bb ) , membre de Tlnstitul 96
Lavuxi, fabricant S5
LATOuia ( Charles) , administrateur de la com-
pagnie générale des omnibus 61
Lbblbd, iogénieur des mines 53
Lbblaro, maître dea requêtes au Conseil d'État 60
LxcQBuvBB, professeur â l'École centrale dea
arts et mannbctures 54
Lbciatbubb, ingénieur en chef au corps impé-
rial des mines 53
Lbcoq bb Boisbaddbar, professeur â l'Ecole
impériale de dessin 90
Lbcoutboli bb Cartbud (Le comte), proprié-
taire agriculteur. 80
LspéBUBB , auditeur au Conaeil d'Etat 90
398 LISTE
Glancf.
UwimmB (GonsUmt) , febrietot 33
LfPDTiB, agrienltear 77
Lbfdvki Suim-MABn, directeur géoéral de
ragrieolture.aa minintère de ragricidtare,
du commerce et des travaux publics 76
LBFkYU-POHTAUS ( A.) QO
Lbgbaiid (Arthur), aoditear au Conseil d*État 89
Lb Hoh (Le comte Léopold) , député an Corps
législatif. 79
Lblbdx ( a.) , artiste peintre 99
Lbmbbcibb , imprimeur lithographe 69
LBHOinv, ancien fabricant de meubles 91
LBPàsB, jardinier i . . 86
Lbboub, fabricant de bromes d*art. ....... 9&
Lbbodx (Adrien) , ouvrier tailleur 91
Lb Roux, répétiteur à l'Ecole polytechnique.. 96
Lbbocxbl, ouvrier ébéniste 91
Lbstdouiiois (Th.) , conseiller d'État /i3
LiiiiAiD, dessinateur sculpteur gk
LiBTBR-DBLBiTB, Bucien fabricant ... 33
Luàtbag (Paulin), homme de lettres 93
LoBMBB , chef et dessinateur de rhabillement à
rOpéra 99
LouvBT, fabricant, juge au tribunal de com-
merce 33
LuGT , vice-président de la Société d'horticul-
ture impériale et centrale de France 8â
Madbb (Le comte db) g3
Maorb, membre de l'Académie de médecine.. 77
HBBVili-MAROoii , ingénieur an corps impérial
des ponts et chaussées &8
Maniel , ingénieur au corps impérial des ponts
et chaussées 53
Mantion, ingénieur en chef an corps impérial
des ponts et chaussées 59
Mabgdbb», directeur de l'école municipale
Turgot
Mabibnval-Flambt ( L. ) , fiibricant
Mabtblbt (J.), ingénieur au corps impérial
des mines ào
Mabtblbt père, vice-président de l'Association
polytechnique 90
Mabtbhot, ingénieur civil des mines itS
Massor (Victor) , libraire éditeur 6
Mathibu (Henri), ingénieur au chemin de fer
du Midi 63
Mblurbt (Le général) , sénateur 10
Mbloh db Pbadou, juge au tribunal de com-
merce de la Seine 2k
Mbloh (Le vicomte db), membre de la Com-
mission supérieure d'encouragement et de
sunreâlaoce des sociélés de secoors mutuels. 98
10.
Clûutt,
Màmn, fabricant 79
MiBGiBB, fabricant 71
Mbbgiib , cottstmetenr mécanicien 55
Mbsubb (P.) , fabricant 97
Michbl (Adolphe), cootre-maltre fabricant de
chiles 95
Millb, ingénieur en chef au corps impérial des
ponts et chaussées 7&
Millbt, vice-président de la section de pisci-
culture de la Société zoologique d'acclima-
tation 70
Mmn-EDWABDS, membre de l'Inslitot 19
MnoT, fabricant d'objets d'art de bronze et
de zinc 91
MoFBAs ( Dz) , secrétaire d'ambassade 90
MoLBT jeune, ancien négociant 91
Moll, professeur au Conservatoire impérial
des arts et métiers 43
Mo!iCHAUssiB , tapissier décorateur 1 5
Moujeah , directeur du collège Chaptal 89
MomuER (Frédéric), auditeur an Consefl d'É-
tat„ 89
MoHHT DB MoBJiAT, directeur général de l'agri-
culture au ministère de l'agriculture 7A
MoRTAORAc (Db), fabricant, député au Corps
législatif. 3o
MoRBAD fils (Frédéric) , négociant, juge au tri-
bunal de commerce de la Seine 61
MoRiRO-HamiQuàs, directeur de la manuten-
tion de la Chambre de commerce de Paris. 91
MoB» (Le général) , membre de l'Institut. . . bh
MoDBCBAD, fabricant 18
MoDBouBs (Ch. db) , imprimeur 6
MuuBB ( Emile) , ingénieur constructeur. .... 9&
Mdrbt (Jules) , cultivateur 96
McBON (Casimir) , négociant 3t
Narqdbttb, directeur de l'École impériale fo-
restière ki
Naud0, membre de l'Institut 85
Neppiibb , homme de lettres 90
NoBLBMAiBB, ingénieur au corps impérial des
mines 63
NoisBTTB, directeur des ateliers et des eona-
tructions de la compagnie générale des om-
nibus 69
F. Normard 59
Odbrt, fabricant 7
Oluyibb (Emile), député au Corps légidatif. . 89
Paoès ( Léon) , orientaliste 96
Paillard (Victor), fabricant 99
PIris (Le vice-amiral), membre del'Institat. 66
Pabibot, eoutdier 91
COMITÉS D
Closs».
Paiibsot fiis, gérant da magasin de la Belle-
Jardinière 9 1
Pabtillk (H. de), homme de lettres gS
Pasticb , membre de rinstltut 7?
Patiii (Alphonse), négociant, membre de la
chambra de commerce de Paris '6k
Paibi ( Ans.) , membre de l'Institut 70
Pbu«ot, membre de l'Institut 16
PiLOuzE, membre de Hnstitut 16
PiLLSTA!! Di Klikeuh (Le baron), médecin
en chef do Thàpitol de la Charité. 98
Ptfpm, chef des cultures au Muséum d'histoire
naturelle 87
Pinii Li Hallbcb (Ernest), propriétaire agri-
culteur 5(1
Piiini (Eugène), député au Corps législa-
tif 66
P^m (Paul), membre de la Société de pho>
lographie 9
Pdsoi, professeur au Contervatoire impérial
des arts et métiers 'iô
Prit (Cb.), fabricant 35
Pmr (Charles) , cultivateur 96
Pmr (Gnfltaume), fabricant, député an Corps
législatif. 3o
Pritsahv , ingénieur civil 96
Pecciot (Emile) , manufacturier 91
Pbcluib , fabrirant 17
PuLUPS, ingénieur au corps impérial des
mines 5^
PiCACLT, fabricant de coutellerie 90
PicBOT ( H. Pierre) 80
PiLUTurr, fabricant 17
PiOBiBT (Le général ), membre de l'Institut . . 56
Pi960T, inspecteur des forêts 87
Pivn, parfumeur a5
PLA!rn (Gaston) , chimiste 9'i
Piii (Léon), homme de lettres 89
Purent (Emile), cultivateur 95
Poo«iiLi, membre de TAradémit* de mcdoriiio
et du Conseil de santé des armées 69
Pwsr, ouvrier ciseleur en bronie 91
Poni, membre du conseil d*admini»tratoh
de la Société zoologique d'acclimatation. . . 79
Poarii (Philibert), fondateur et directeur de
rÉcole professionnelle d*Ivry Hij
PoBun, chef de bureau au ministère de Pagri-
rulture, du rommcrre et des travaux pu-
blics 67
PoTO!iu père, membre de la rommission pcr-
min«>nlp des» vali'Urs de douane 91
PocLor. constnirteur mécanicien 69
ADMISSION. 399
Classes .
Pou8sibloub-Rdsa!(d, orfèvre et fabricant de
bronzes ai
Prévost (Florent), aide -naturaliste au Mu-
séum d'histoire naturelle 79
Privât- Descdakel, professeur au lycée impé-
rial Louis le Grand 1 a
De Qdatrepaors dk Bbbau , membre de Tlnsti-
tut 81
Rabourdl^ fils , cultivateur 48
Raimbert (Jules) , négociant 3i
Rairgo (Victor), fabricant de bronzes 91
Ravinel ( Le baron db), député au Corps légia-
latif w 60
Rathal ( Db ) , premier avocat général à la Cour
de cassation 5o
Rbonault, membre de Tlnstitut 17
Rbnard, entrepreneur do travaux publica. ... 68
Rr!«dc, inspecteur général de Tagriculture. . . 78
Retbaud (Louis), membre de l'Institut 93
Rbinal, professeur k TÉcole vétérinaire d*Al>
fort 76
RicHABD (du Cantal), propriétaire agriculteur. 76
RicoBD, négociant, juge au tribunal de com-
merce de la Seine 46
Riviiai ( Aug. ), jardinier en chef du jardin du
Luxembourg. ,. 86
RnroT, ingénieur en chef au corps impérial des
mines A7
RoBBBT ( L. ) , chef des travaux de peinture i la
in:inuf{icture impériale de Sèvres 9
Robert, directeur de l'Fcole commerciale fon-
dée par lu chambre de commerce 89
RoBEBT (Chnries) , conseiller d'état 90
RoBiBET, membre de l'Académie de médecine. Bi
RoDBiouBS (Edouard), vice -président de la
Commis^tion de renspij^ncment musical .... 89
RoMAR (G.) (Maison Gros, Odier, Roman
etC") «7
RoxDBLKT ( Maison Biais aîné ) 33
Rose (Le général) 38
UossAT, membre du conseil impérial de l'ins-
truction publique 89
RoiLBvc (E.) , négociant 7
RocssBAD ( E. ) , fabricant de faïences d'art. . . . 9&
R0UVB.1AT ( L. ) , joailler bij jutior 30
Rorr , chef de division à la direction générale
des haras 75
Roi (Gubtave), négociant o^
Saibt-Léger (Albert de) , propriétaire agricul-
teur 76
Sajou, fabricant de dessins de tapisseries et de
broderies 9^
400 LISTE 11.— RÉUNION DES
Classes.
SiUAiiBiocii-LBHonxic, (abricaDl 56
Saumh (Aog.), néi^ocuiDt ko
Sujon, directeur de la boolaogerie générale
des hoepicef. 68
Sauitat, chef de« travaux chimiques à la ma-
nufacture impériale de Sèvres 17
Su ( Constant ),raffi lieu r 7a
Sat (Léon), administrateur du chemin de fer
du Nord 98
ScMBrriB, facteur de pianos 10
ScHLOss (Simon), fabricant s6
ScunuEBon ( N . ) , constructeur mécanicien . 55
Scum, propriétaire agricole 76
SciiTi (H.), fabricant 55
Sa«ciia ( Le baron ) , membre de Tlnstitut. ... 95
Ssa (Louis), ingénieur de Tadministration de
TAssistauee publique a '1
Skâiuu ( Le comte) , ancien préfet 90
StaxàL, soua^hef à la direction générale des
lof^ 48
SuiANT, négociant &9
Sui09(S (Alex. ) , propriétaire agriculteur 80
Si!i«ia ( Henri) , homme de lettres 99
TàiuN , ftibricaut 96
T410.M (Ed.), maître des requêtes au Conseil
a*Kt«l 8
TàOBOVis, fabricant 34
Takmuv , membre de l'Académie de médecine . 1 1
l^ttfON, chef d« bureau au ministère de la
guerre, dii^ctour dtt l'Exposition perma-
uento de l'Algérie 38
Tu^KAaJk (Le bai*ou)i membre de l'Institut. . . 5o
TuiiuuT (Genuaiu), ancien fabricant 39
Thiûadt (Victor), fondeur en cuivre t>9
tHik«H\-MiM (Cktarlea), fabricant 90
THOMAS ( Ambm«4«) , membre de rinsUlut. . . 10
BUREAUX DU GROUPE X.
GlasMs.
TiLLAUX , chirurgien en chef i Thospice de la
Vieillesse 11
TissBEARD, chef de la division des établisse-
ments agricoles de la couronne 7 A
TouAiLLON, constructeur de moulins 67
TocLONOBON (Le marquisDi), général de brigade, bg
ToDRHBux (Prosper), inspecteur général des
chemins de fer 63
Ta&AT ( Emile) , architecte 65
TaiLoif , ancien fabricant, ancien juge an tri-
bunal de commerce de la Seine 39
Tresga , sous -directeur et professeur an Con-
servatoire impérial des arts et métiers .... 54
Tbbcille db Bbauubo (Le général baron), colo-
nel d*artillcrie 37
Vab Blabbrbbbghb, ingénieur en chef au corps
impérial des ponts et chaussées 96
Varloo , fabricant 68
Yabiii , négociant 98
Vauqdblin, fabricant 3o
ViBBATB (Le marquis db), propriétaire sylri-
culteur kl
ViLLBHraoT-HuABT, manufacturier. 56
ViLMOBUf ( Henri ) , négociant 88
VnrçABD (Pierre) , ancien ouvrier graveur sur
bois 89
ViTU (Auguste), vice -président de la Société
des gens de lettres 96
VocGT (Le vicomte db), directeur général des
lignes télégraphiques 64
Wbil (Frédéric) , ingénieur chimiste 4o
WiLUAMsoR, administrateur du mobilier de la
couronne i4
WimrBRL, horloger de la marine. 93
WoLLF , facteur de pianos to
WoLowsKi , membre de Tlnstitut 7
Wdrtz, membre de TAcadémie de médecine. . 44
LISTE 11.
IIVHKVIV UKI)N1S DES COMITES D ADMISSION DU GROUPE X.
V uAu, vv'u*vUU'r UKl^t. iwHMH^tHiii» dc l'Empereur,
..K^ vlu vxtNiiul vit» S(4 \l«jtMité, président de la
u ,» w.^»a. ^.x'uwillvr d'iJtat, secrétaire gé-
. ,» K u.t4;>.uHv vIm riuatruction publique,
MM.
Le baron S^guibb , membre de l'Institut, président
de la classe 96 , viee^prétident.
GuTOT-MoirrPATROOX, secrétaire de la classe 89,
secrétaire.
Abhard Ddhabbscq, artiste peintre, président de
la classe 99.
LISTE 12. - JURY DADMISSION DES OEUVRES D'ART.
AOl
BocLATiORiBi, conseiller d*Etat, vieo-président de
la datse gS.
Aof. CocaiN, membre de rinstitiit, président de
la classe 91.
Diinoa, dépoté ao Corps législatif, TÎce-président
de la chambre syndicale de la quincaillerie, se-
crétaire de la classe gh.
Léon DoRRAT, ingénieur des mines, secrétaire de
la classe gS.
Em. DiBOLLi, secrétaire de la classe 99.
Fr. Dlcdirg , secrétaire de la classe 9 1 .
FuoiMS , conseiller d'état , {président de la classe 89 .
Cb. SB FaANQciYiLLi , audîteur au conseil d'Etat,
secrétaire de la classe 89.
GbohM, fabricant d'ébénisterie , vice-président de
la classe gà.
Léonce de Latiiohb, membre de rinstilot, vice-
président de la classe 96.
Lafi%Bi-PoRTAUs, secrétaire de la classe 90.
MoBKRO-HEiBiQiJàs, directeur de Tenquéte de la
chambre de commerce, vice- président de la
classe 91.
Emile Olliviir, député au Corps législolif, vice-
président do la classe 89.
Henri db Pabtillb, sccrétiire de la classe 96.
Pla>t£, chimiste, secrétaire de la rlosse gA.
Poip^b, directeur de l'École professionnelle dMvry,
vice-président de la classe 90.
PoTORi^, membre de la commission permanente
des valeurs de douane, vice-secrétaire de la
classe 91.
Sajou, fabricant dé dessins de broderies' et do ta-
pisseries, président de la classe gA.
Le comte Sbritribb , ancien préfet, commiaaaire du
Gouvernement près la conmiission permanente
du colportage au ministère de Tintérieur, vice-
président de la classe go.
Le baron 0. db Watfbvillb , chef de bureau an
ministère de l'instruction publique, seerétaire
de la classe 90.
COMMISSION D'ENQUÊTE.
CoRTi, président de la classe gZ^préttànt.
Charles Robbp.t, président de la classe 90.
Léon DoHRAT, secrétaire de la classe gS.
Fr. DuGuiRG, secrétaire de la classe gi.
Gdtot-Mortpayroux, secrétaire de la clisse 8g.
De Chaidbbr, auditeur à la Cour des comptes,
aftr^tetrs de la commission d^enquélê.
Cohpaighor m Mabcbbvilli, docteur en droit, an
diteur au conseil d'Etat, aecré'mre de la corn-
miêsUm d*en^uéte.
Léon Mobillot, docteur en droit, auditeur au
conseil d'État, sscrstatrs <b la commisrion éTên-
quétê.
Sazbbac db Forob, auditeur au conseil d'Etat,
aecrétairt de la rommisston d'enquélt.
Sddbb , avocat à la cour impériale , mcrétain de
la commifsiofl d'tnquélê.
LISTE 12.
JURY DADMISSION DES OEUVRES D'ART.
MM.
LeCfimle db Nied«brbbbbb, séuateur, mambrc d**
rinslitot. turiuteudanl des beaux-arts , membre
de la Commisbiou impérinii; , prtêident.
Baujo, architecte k
Baani sculpteur 3
Bacdrt, artiste |)eintr<* 1 et a
Ad. DB Bbaduort 5
Bida, artiste dessinateur s et 4
Charles Buao , membre de l'Institut (Sec-
tion libre) 3
BoMASSiBCi , membre de l'Iiislitut (Sculp-
ture; 3
MM. <>lju«*.
Jules BsKTOH, artiste poiulro 1 et a
BaiOR , artiste peintre 1 et 9
Cab^rel, membre de l'Institut (IVinliire). 1 et s
Cabbt, sculpteur 3
Db Caouort, président do la sociélû fran-
çaise d'archéologie &
Cavblibb, membre de l'instilul ( Snilpturo). 3
Maurice Cottibb 1 et a
CoiTt-BB, artiste peintre t et a
Dadzats, artiste peintre 1 vt a
Le vicomte H. Dblaiobdb, conservateur
des ËHtauipas à la Bibliothèque Impé-
riale • ^
tib
402 LISTE 13. — COMMISSION DE L'HISTOIRE DU TRAVAIL.
PciàM, DMOibra dt Tlnstitut (Arehitec-
tare) h
Dec , membre de rinstitat (Architecture). h
Ddmoht , membre de l'iDstitut ( Scalp tare ) . 8
FBARçiJi, artiste peiotre i et a
Alphonse Faauço» , graTcar 5
Fioaunir, artiste peiotre i et a
GabhiiBi architecte h
GiucHBBiL, graveur. 6
Théophile GAcriKa, homme de lettres.. . . 3
Giaôm , membre de Tlnstitut ( Peinture ). . i et a
GuTiB, artiste-peintre i et s
Le baron de Guilhieiit h
GuiULAum, membre de Tlnstitat (Sculp-
ture) 3
Joseph Haiphbii i et a
Hinar i et a
HuTUQoiir-DupoivT, membre de Tlnstitiit
(Gravure) - 5
Ch. JiGQDi , peintre et graveur 6
jALiuaT, artiste peintre i et a
JoDFTioT, membre de Tlnstitat (Scalp-
tare) 3
Henri Labiodsti, membre de l'fnstitot
( Àrchiteetare ) k
Lioin 1 Pt a
Albert Lnioii, membre de T Institut (Sec-
tion libre) &
Charles Lbbocx, artiite peintre, député
au Corps législatif. . . ^ i et a
Db LoRGnùuKB , membre de linstitat ( lo»-
criplions et belles-lettres) 3
Le marquis Maisoh t et a
Mabcilli 5
Achille MABTonT, membre de l'Instiiat
(Gravure) 5
MnssoRin, membre de Tlnstitut (Pein-
ture) I et 9
MicBAux, chef de la section dee berax-
arts à la préfecture de la Seine 3
MoiriLLiaoi , lithographe 5
PasHADD, membre de Tlnstilut (Sculp-
ture) 3
PiLs, membre de l'Institut (Peinture). . . i et a
Frédéric Riisir, conservateur des musées
impériaux au Louvre i et a
Théodore Boussbau, artiste peintre. i et a
Paul Di SAnrr-VicTOi , homme de lettres., t et a
SoRonx , sculpteur 3
Soijui , conservateur du musée historique
de Versailles 3
Thomas , sculpteur 3
Vaudotu, membre de nnstitat( Architec-
ture k
Le comte Wiuis n la YAUm, dépoté
au Corps législatif. teta
LISTE 13.
COMMISSION DE L'HISTOIRE DU TRAVAIL.
MM.
Le comte di Nibdwiakieki , sénateur, membre de
rinstitot, surintendant des heanx-arts, prém-
dent.
Le marquis Léon di Lambob, membre de Tlns-
titut, directeur général des Archives de TEm-
pire.
Labtbt, membre de la Commission du musée de
Saint-Germain.
MM.
A. DE LoRCP^Bisn, membre de Tlnstitut, conser-
vateur des antiques au musée du Loovre.
Du SoanaAiiD , directeur du masée des Therme
et de l'hôtel de Cluny.
Alfred Dabcbl, attaché à la conservation dee nia-
sées impériaux , têcrétain.
JURY D'ADMISSION DE L'HISTOIRE DU TRAVAIL.
A03
LISTE 14.
JURY D*ADMIS8I0N DE L'HISTOIRE DU TRAVAII^
MM.
Le comte di Niiowuuui, séoatear, membre de
tlotUtot, fnriDteQdaot des beaax-arts, prési-
deDt de li eommitnoD impérinle des moaumenls
hutoriqaes de Fnoce et de la eommiasioo de
rhistoire do trtyail, ^renient.
Alfred Dabcil, attaché i la eontervatioD des mu-
tées impériaux, membre do comité impérial
des travaux historiques , iêerétair»,
Pimiiai 8BGT101I. (XCTBBS DBS TBMP8
ARTi-aiSTOBIQIlBS.
MM.
LAim, membre de la Commission du musée de
Saiot4îermain , prétidtni,
Bbbtbabo, conservateur -adjoint an musée de
Saint-Germain.
Ed. COMMl.
Dmonss, membrs de l'Institut.
fwmaàÊM u RirrTB.
Le marquis db Tibuatb.
G. »B MoanuBT, meréimhr:
CaiSTiT, tecrétmrê
•BUltàlB BiCnOll. SCIXPTCRB.
«!«, tUtoMt btt-rdicCi en «ariirt, pierre,
ivoire, brooie, boit, terre euile, cire, etc.
A. »B LoMrtfaiBB, membre de Flnstitut, conser-
vateur des antiques an musée du Louvre,
membre de la Commissbn impériale des mo-
namsots historiques de France, préndtnt.
BiSBiT DB iocT, conservateur au musûe du
Louvre.
Anatole m BiBntfLBMT.
CiâaoaiXBT, conservateur sous-directeur du ca-
binet des médailles antiques.
Ed. FocLO, député au Corps législatif.
B. DB MOBTILU.
C. OfnBHAXII.
Ds Saclct, sénateur, membre de Tlnstitot, vice-
président de la Commission impériale des mo-
numents historiques.
Heori H LoMptfaiBa, êteréuUrê.
FttiBMVT, ascrtffeir» m^mt,
C«BB«R9, asrrrteirv-eil/em/.
TBOISlâMB SBCTIOn. — PBINTUBB.
Portreita hisloriqoce, miniataree, manuscrits, chartes,
imprimée, gravâtes, etc.
MM.
Le baron Alphonse db Rothschild , préndent.
Ph. Bdbtt.
Léopold Dbuslx , membre de l'Institut.
A. FlRMIlf-DlDOT.
E. Galichon.
F. RxisBT, conservateur au musée du Louvre.
Le baron James Ed. db Rotbschiu).
Joseph DB Ladobdb, teeréUàrt.
Emile Matbb, sscr^tatrf-M(^'oml.
QUATBiàNB SBCTIOH. — OBPévRBRIB.
Armes, serrurerie, bijooi , objets osods
en métal ouvré.
MM.
lie marquis Léon db Labobdb, membre de rins«
titut, directeur général des Archives de l'Em-
pire , membre de la Commission des monuments
historiques de France , préndent.
Le comte D'AsHAïui.
Edouard db Bbachoht.
Le prince Ciabtobiski.
•Eugène DirroiT.
Jules Lababtb.
Le colonel Puouuxt l'Habidob, conservateur du
musée d'artillerie.
Le baron Jérôme Pighoh.
Le baron Gustave db Rotuchild.
Le comte db Sairt-Sbibb.
Frédéric SBiuiàsB , ascr^tetrf.
Bbobdblbt, sscrélatrs luf/stnl.
SmxBB, merétairê a4ioMi.
Stbauss, aêcréUmrê a^ni.
CI!fQUlèMB SBCTIOR. AMBOBLlHBflT.
Meublai, eérBBÛqoo, Yerrerie, éasus, vitnn .
lapisMriss et tisms.
BIM.
Du Sohhbbabd, directeur du musée des Thermes
et de Thôtel de Cluny, membre de la Commis-
sion impériale des monuments historiques de
France, préiidml.
96.
UOk
LISTE 16. — SYNDICATS D'INSTALLATION
<i. VlCOU.
A. DK Basoiwsu.
<^b. DwiLun.
Leopoiii OoDiuL
Le tuarquii» d Hurrroio.
L. Lnoci.
MiiLLBT-DcBoni^r.
Le eomte m Noutos.
YvoH.
Albert JACQcnun, têeréuire.
Cari Dblahqb, Mcréimn ëé^dnt.
Charles MAinmini, wicritMrt odjoini.
LISTE 16.
JIRY DES ÉTABLISSEMENTS ALIMENTAIRES.
(Arrêté du «7 octobre 1867.)
UA4.rbSA \ Le duc » 1, lAenibre de U Commissioo
-uit>«frwle. vtc«-pmideu(iiu janr du groupe VII.
Vanc^UK i Le mar^ui» 9') , |iré«iden( du jory de
llte^K iMt luMioJau (Le vomie), président du
MM.
Li Play ( F. ) , sénateur, commissaire général d<'
TExposilion.
Mimn, président du jury de la claisse 79.
Pater, membre de Tlnstitut, président du jury
de la classe 70.
ZiGHT (Le comte Edmond) , président do jury du
groupe VÎI.
LISTE 16.
SYNDICATS D'INSTALLATION^'».
MK\l»ttKS 1>KS SYNDICATS.
MM.
V. ^\. ^«Wvmk'ui au C^i^ervatuire iui-
V. tvu Ui* AiU tti uictier^ 55 et 56
V V «X. \^<l VkVH'<l«Xik
V K Ni^ KH^ik^My, «kl lutte (ttfiutre
Vs>l»Mtet«^ ,
^v «! h\ \ UC(^\H'MUt. , .
.. st -voJit^, cvUvMM'^ateur deTEiposi-
V ,s NM^AsuuuW^ vUm» <,\4imi«a
>v\ V v>A (aNi ustut. ....,,.,,
A ,^. lUvAUi U'hivvK' vtuuuiuuale..
V .,, v.xiu.vi oM çhof iW la ville de
V
.Vv Ui Cv>uMte MMisulia-
s s,* -SX Ui^jvaiour ail corps
4. Ss»»K K .h«(U.VltMM.
i3
9»
IX
33
38
«9
89
IX
A3
73
a5
65
MM.
Baobor a4
Bauorit , constructeur 65
Belvallette , carrossier 61
BiaBHGBR (marquia de) 9
Bbrgbb, ingénieur civil 7uel 71
Bbruard (Léopold), fabricant d'armes. . 37
Besnard et Gerest , filatenrs 55 et 56
Best, libraire-éditeur G
Bionon (Louis), propriétaire agriculteur. 70 et 71
Birder (Louis), ancien carrossier 61
BoiSGLAvr, fabricant de cbàles.. . Sa
Boudieb , fabricant •jG
BoRTBMPS (G.), ancien fabricant 1 G
BoRBEL 93
BossuT, manufacturier 99
BouBET , constructeur hh
BoDuuGBR , fiibricant 96
BouTABEL, teinturier hb
Bbaqdbnib, fabricant 8
UsIk(mvuI K* y^mpe et 1« ehiiïret arabes la rlassw.
SYNDICATS D'INSTALLATION.
A05
Bbeto!! , libi-airc-éditeur
Bbcloh
Cahbol, fahricanL
Calldacd , bbrieaot
CAUonaBi, bbrieant
Caumit, cooftruetcar
Cablbuii, oégociant
CAiramn , représentant Tiuine de Graf-
fenstaden
CkËMi (Ferdinand) , conatnicteur
Casa , fabricaot
Castoi, eonstnicteiir
CATAii aîné , ancien négociant
CHABBii, entrepreneur d*éclairage
CiABiBB, constructeur
Cbabus (Georges)
CiAiBiiai, fabricant d'instruments de
cfairuqpe
CiâCTissAienis , inspecteur des lignes té-
légraphiques
CnTAUiB-CuiLcs, constmrieur
Chitmoh, ingénieur au corps impérial
des ponts et cbaossées
CoiBADi, négociant
CuisTOPLi ( Paul) , orfèvre
CoLLiT (Gh.)* manufacturier
CoLLDi (Alfred), négociant
C0IJi.R.
DAcnis
Dacpbdiot (Ad.), manulaeturier
Davaii!ib, membre de la Société de pho-
tographie.
DiBUs, fabricant de pianos.
Di Bni, membre de la commission
consultative de l'Exposition d'agricul-
ture.
Ds CutaoïiT, négociant
Db FaàinmLLi , sous-directeur de TEcole
du génie maritime
!)• GATma , inspecteur des forêts
DiLàcsAvi (Gharies), libraire-éditeur.. .
Dnjafcft (iules), auteur d'ouvrages spé-
riau
Ditimn père, constructeur
DiucociT, ancien fabricant
Di MiSTAiRo, ingénieur
Dnom^iB, ingénieur des tabacs
DBaaiiT(Ch.)
Dnn-MomiH , fabricant de quincaillerie
et d'horlogerie
DissT , ronstructeur
DomASTni, D^o<iant
6
9»
'•9
5:
55 et 56
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98
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VIII
49
66
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«9
39
Ô3
«9
5o
5t
6
î)4
6à
•7
Donnât (liéon), ingénieur des mines.. . gS
Do BuTniBB, maître des requêtes au
Conseil d'État hg
DuLos, graveur 96
DUMODLIN-FBOnNT 19
DiTPDis (Sylvain) , fabricant 67
DuBAND (Léon) A6
DcRBNHB, maître de forges 99 el 53
Ddbozoz, pharmacien 95
DusAUTor, fournisseur d'habillements pour
les armées 35
Du SoMMERABD, directeur du musée des
Thermes et de l'hôtel de Gluoy U-i 5
DoTABTBB, constructeur 69
DrvBLLEROT , fabricant ik
Engblmann 6
Ennbmont ( Richard ) 3 1
Facleb , ancien fabricant A6
Fellot, ingénieur civil 63
Flaud , constructeur 53
Fossni , ancien juge au tribunal de com-
merce de la Seine 36
FoDQuiBB (Alexandre), maître des re-
quêtes au Conseil d'État 37
FouBCADB, fabricant A&
Fbahçois (Durand), constructeur 65 et £6
Gaorbaux bA
Gaiixabd (Paul), l 9
Gastinrb-Rbiiittb, arquebusier 37
Gadssbn (Maxime), ancien fabricant. . . 35
Gbnbst (E.), fabricant de fumisterie. ... 94
G^iABP. fabricant 5t
Gbbmaih (E.) , fabricant a6
Gbbson , fabricant 96
Gillbt db Geandhort, docteur en méde-
cine Ag
GiBABD , fabricant 47
GiBABD (Aimé), professeur à l'École po-
lytechnique 19
GoNDOuiR, fabricant 60
Gbandbao, docteur és-sciences 5t
Gbelloi' ( Henri ) , négociant 91
GuiLLOCT, fabricant de biscuits 68
Gdinibb , fabricant 60
Haas, fabricant de chapeaux 67 et 96
UALniBR (Salomon ) 91
Habdt, constructeur laetÔft
Habo, négociant 7
Hateh aîné (S.) , fabricant SA
Hbnbt 10
HcBT, ini;énieiir 47
HcooN, constructeur 53
M16
LISTE 16.— SYNDICATS D'INSTALLATION.
Iacqco fib.
JocAras, iByenigT
Liiocur (Albert), «rehitecie
LàMÊÊÊ , seiiier
Li»
LiMLOis, architecte
LkTOCB. &bncaiit àe chaossares
LiCUBtt * membre de le Société de pho-
tographie
LiiBKiçoT» &bncant
LiOBBtr M Raii, compoiiteiir de ma-
si«ttte.
LkvujLB . fabricant
Li^oujù y Charlw ) » adminialratear de la
Coutpaifiii» geoérale des omnibiis. . . .
La Blm) > ijj^tiitf«r aa coq» impérial des
yimt»
UaLtAu^na . prvÂMaiNtr à rÉede eentrale
ik* «iiH» ttt wwittttf^tiirea
L)M.iK, Q\m(»lruclif«ir
Lkik m l^4Mt«Ar»aA5» diiectear de TÉcole
iiu(»erijli» de d^r^sia
Liujit\. ^t»li»-peiDtre
LuxxàttfbM r ktt^j^vttîeur des minea.
Lv>if%*Y. t^bncsAut
MAiUM*k«.u-l'VuitTt fiftbncaiit
M/uiiuAt iJ«>twph)» i»(péttieur au corpe
lUk^i t«l (jk« miiMa
MiUitkNaT, ui|^«utv'«tr
V|%hli.\« iXMIaUHACtv^r.
M<ttu^t , tAbiiMut.
HkJUkA , lah^'ioaiit
>ibjiv,iui, cvMt.tUucU'Uk^ uu'caiùcieD
Ha^^iMi \ H. K iabrKMiit.
Mv^Uvhal t t'abruvAttt
Vtv% Hx. tal , fiihi-àCtUlt
V^•ikuk. Uuocleur Uv» ateliirra de la
v.u4U|M^4uo ifotiDittle d^wommboa. . . .
V^vki'w. Auciva CKMittIruclettr.
.V«i >UviiiUt«lUU)«CI\ ................
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^ K ^- ' ;i'V\VsU4l. ..........
V V «^i . .. .*» « « . * » ...
^\.\\.^ .........
vS
79 PuBOT, eonaerratear da bois de Bon-
61 logne IX
8 Prit, fabricant 96
69 PoooiALi, iDq>eetear général de la pbar-
1 3 maeie militaire 69
60 PoiPKB (Philibert), directeur de 1*^16
36 profiseaioniieile dTrry 90
PouBsitLGiJi-RosAn, orférre 91
9 PaiLUiux, membre de la Coomiiarion
60 consnltatiTe de Texposition d*agricid-
ture ?III
89 QniLLAc (L.-A.) , coostroctenr A7
36 RimiiaT (J.) , négodant 3i
Rbrabs , entrepreneur de traTaux 68
61 RiTOLLiEB jeane, eonstmctear (7
BiGHAiD , attaché au Ministère de la Mai-
63 son de rEmpereoT Tffl
RicoBD, négociant 46
6â RoRDBLrr, fabricant 33
69 RoRDOT ( Nataiis ) , délégué de la chambre
de commerce de Lyon. 3i
90 RosB (A.) 16
99 RoDFnr , eonstmctear 53
66 RoDLHAC , négociant 7
33 R0D8SF.AD , fabricant 61
36et96 RoDzii (Hilaire) 68
Rot (Gustave) , négociant 97
ho Saobbit, ingénieur 66
48 Suoo , fabricant de dessins et de tapis-
63 séries 9)
1 1 Sauuixb 93
91 et 79 Saottebs , constnicteor 65
65 et 66 Savallb fils , constructeur 5o
97 Sayoyb 93
49 ScBivB, fabricaot 66 et56
1 8 Sbbval , sous-chef À la direction générale
des forêts à8
69 Servaht, négociant h%
59 SiGAUT, fabricant de biscuits 68
99 Sihgbb , homme de lettres 99
99 Stbbbub , constructeur 65 et 56
9 1 Suc , constructeur 53
99 SUBLOPPB 16
3i Taboubibz 99
Tailbocis, fabricant 3A
9 Tbstob, commissaire de Texposition per-
5^ manente de l'Algérie 38
35 Thi(nabd (Le baron), membre de Tlna-
66 litul 5o
17 THiisAirr (Victor), fondeur en cuivre.. . 99
90 Tbirbt, fabricant de coutellerie 90
96 Thibiob , constructeur 53
LISTE 17. — COMITÉS DÉPARTEMENTAUX.
407
TocAiLLOii (Charies) fiU , ingéoiear 5o
TooAiuM pèr« , eoMtrueCeor de tnoulioB. 67
TooBT, fabricant 35
Tsnps, ancian iSdirieaDt. 89
Yab BLAïuanOTi, ingénieur en chef au
corps impérial de» ponts et chaassé'-s. g5
▼Ain jeune, mannCacturier 99
▼auqvbuii, fabricant 3o
YiLuaoïOT-HDàBT , filatenr 55 et 56
VmT jeune 90
WAAfn, entrepreneur 65
WAnnt-BossiiT, manufacturier 99
WouT, (acteur de pianos 10
INGÉNIEURS DES SYNDICATS.
Babbdi, ingénieur ciril 67, 60, 95
DiLAimOT, conducteur des ponts et
chaussées , dâégué pour TExposition
du Ministère des traTSux publics 65
Dnois, ingénieur-adjoint 65
Dubaud, ingénieur-adjoint 65 et 56
Fabas, ingénieur de l*École centrale des
arts et manufactures 6 1 et 69
GuAUSBAU , ingénieur de TÉcole centrale
des arts et manuractnres 49
Labetbib, garde-mines 53
Lakdbiad, ingénieur^djoint A 8
Lbpaiiitbdb, ingénieur de l'École cen-
trale des arts et manufactures &7 et 59
Mabtirot jeune, ingénieur civil 53
BUtbibsobh , ingénieur civil 65 et 66
RouTBB, ingénieur de TÉcole centrale
des arts et manufactures &8 et 5o
Sahbdg , ingénieur civil 63
Sinon, ingénieur deTEcole centrale des
arts et manufactures 55 et 56
SiiiGBOLLB , ingénieur de TEcole centrale
des arts et manufactures 54
Thomas, ingénieur de l'École centrale
des arts et manufactures 5i
VAiLLAirr, ingénieur civil Uo
LISTE 17.
PRESIDENTS ET SECRETAIRES DES COMITES DEPARTEMENTAUX.
AIN.
MM.
(Le comte), député an Corps législatif,
BoMB, député au Corps législatif, vict-prétident.
Pkoujt, êfcréUùr$ adjonU.
AISNE.
Havt-Pusiu (Do), ingénieur en chef au corps
impérial des ponts et chaussées, frétiiUnt.
DinoLAni, membre du conseil généra], maire
de Soissons , ricê-jrrsnifNt.
DvcnsHB, membre du conseil gjénéral, maire de
VenrittSi viet-fréiidenL
GBiaaoïs (Db), oiaire de Château-Thierry, rt'ce-
PiCAB» (Cb.), président de la chambre de com-
merça de Saiot-Qneotin , meê-fréàdnU.
Basiov, oiembre du conseil général, maire de
Guiae, meréimr$,
MaiioBcx (Henri), négociant, sscr^irf.
MM.
Mabsaux , membre du eonseil général , mentéir».
Vauebaro , agriculteur, «scrétawv.
VnicHOB , maire de Laon , êecrétair».
ALLIER.
Dbsuabocx db Gacuhr, député au Corps légis-
latif, préiidnU.
RiTHABii , ingénieur en chef au corps impérial des
ponts et chaussées, viet'prétidêni.
Labhiiiat(Db), rice-président de la société d'agri-
culture, êecrétmre.
GoDTBBAiB (Db), ingénieur au corps impérial de«
mines , aecrtffairt a^^otnl.
ALPES (BASSES).
Clippub , membre du conseil général , prémdmt,
Rabbact-Lakgb , directeur de la ferme -école de
Paillerols , vice-préiûCni/.
Lottob, architecte, secrétaire.
&08
LISTE 17.
ALPES (HAUTES).
GiRTiL, ingénieur en chef an corps impérial des
ponts et chaussées, prétident,
Aluib, directeur de la ferme-écolo de Berthaud,
vicê-prétident.
Amat, membre du conseil général, tfice-préêidênt.
GouLAiH, architecte du département, ieerétaire,
ALPES-MARITIMES.
Malacssïiia, membre du conseil général, maire
de Nice , préndent.
Abbo, président de la chambre de commerce,
vice-préndent.
GoRTB-GnAiivcHAMPS , ingénieur en chef au corps
impérial des ponts et chaussées, vic0-préndent.
Gazah , membre du conseil général , vice-ffréndetU.
Piuki, négociant, vice-préndenL
RoRHAiRB, membre de la société d*agricultore ,
Kcrétairt.
ARDÈCHE.
Blauchon , filateur et moulinier, prétident.
'Alleo!! (Henry), ancien président du tribunal de
commerce, viee-prétident.
CucHET (Gabriel), président du tribunal de com-
merce, vice'prémdent.
Dsjoui, président de la société d'agriculture,
vic9-préndent.
DiSTREm , propriétaire-agriculteur, vice-prétident.
Lap'RGb (Dr), fabricant de chaux hydraulique,
vice-préndênt.
NlBB, maire de Privas, vice-préâdent.
BoNGAREL, ingénieur en chef au corps impérial
des ponts et chaussées , aecrétairc.
ARDENNES.
Cumn-Gridaine , fabricant de draps, prétidenl.
EsTiTAirr (Ed.), manufacturier, vice-prétident.
Lbcrabtbub, maire de Charleville, vice-président.
Colle , ingénieur au corps impérial des ponts et
chaussées, êecrétaire.
MiALABET, agent-voycr en chef, êecrétaire.
ARIÉGE.
Laobbhs, président de la société d'agriculture,
président.
EspT (Dominique), membre du conseil général,
dee-prétident.
Mercadibh (Auguste), maire de Foix, vice-prési-
dent.
Bbcq (Laurent), négociant, secrétaire.
Mossr , ingénieur ou corps impérial des mines , ar-
créUiire.
Yidalot, ingénieur an corps impérial des pont*
et chaussées, secrétaire.
AUBE.
Abgbrcb, membre de la société d'agriculture,
maire de Troyes , président.
FoirrAiiiE (Félix), président do tribunal do com-
merce, vice'président.
Blebzt , inspecteur des lignes télégraphiques , êe-
crétaire.
Saossier (Louis), juge au tribunal de commerce.
secrétaire adjoint.
AUDE.
Roqces-Saltaza , député au Corps législatif, maire
de Carcassonne, président.
Gastbl, membre de la chambre de commerce et
du conseil général , viee-présidênt.
SkTQi , membre du conseil municipal de Carcas-
sonne , secrétaire»
Cobbbt-Pbtbdssb, vice-président de la société d'a-
griculture , secrétaire o^foml.
AVEYRON.
MoHSBiORAT ( Db) , membre du conseil général , pré-
sident.
BoissB , ingénieur civil , secrétaire.
Dblbstbac , ingénieur en chef au corps impérial
des ponts et chaussées, secrétaire.
BOUCHES-DU-RHONE.
Armahd, vire-président de la chambre de com-
mprce , président.
GnMiG (Jules), membre de la chambre de com-
merce , vice-préndent.
LoiuoR, ingénieur eu chef au corps impérial des
ponts et chaussées, secrétaire.
Mbissonnirr, ingénieur en chef au corps impérial
des mines, secrétaire.
CALVADOS.
BxADJODR (David), président du tribunal de com-
merce de Gaen , président.
Pierre (Isidore) , correspondant de rinslitnt, n'es-
président.
MoRiBBB, professeur de In faculté des sciences,
secrétaire.
COMITÉS DÉPARTEMENTAUX.
/i09
CANTAL.
EêQi'iBoo Di Pabud, député au Corps léj^slatif,
mairo d'Aurillae , préaident.
CatczBT, membre du cooaeil général, député au
Corpa législatif, vi€9-prétid$nt.
DiLALo, membre du conaeil générai, rice-prén-
DcBiF, membre du conseil d'arrondissement, vice-
prénienL
Lkspijcassi, maire de Murât, vice-prétident.
DrasiriL, ingénieur, aecrétain.
MiiAKDi (Dominique), avoeat, iecrétaire.
CHARENTE.
GiLUKBT DBS Sbgctrb, député au Corps législatif,
préêidemt.
Hbbiibmt (Auguste), négociant, vire-préiident.
I.cc4!(, ingénieur au rorps impérial des ponts et
rbanssées , uerétairt.
CHARENTE-INFÉRIEURE.
EunsT, membre du conseil général , prenV/fn/.
FocBHiBB, membre du conseil d*arroudi88oment,
aprrfCoTrV.
AniOL, directeur des constructions navales, rtce-
frtmdent.
GciUBHiu , ingénieur au rorps impérial des ponts
et chaussées, êêcréUtire.
CHER.
Nbslb (lie comte db), député au Corps législatif,
président.
BocBBALOCB , ingénieur civil , vice-préndmt.
Cbabas, ingénieur en chef au corps impérial des
ponts et ebaussé(*fl, vice-préêident.
D'HAB4.n6ciBB DB QmcEiioT, président delà société
d'agriculture, tiee-président.
GftiuciBB, ingénieur civil, êecréiaire.
RoccB, architecte, seiréiaire,
CORRÈZE.
VouBBABOB, ingénieur en chef au corpa impérial
des ponta et chaussées, préndent.
LBoiBB, HMOubre du conseil général, vit^-prén"
demt
UarocuaiB , capitaine d*artiilerie , viceprctidfnt
Lacossb, archiviste, aecrétain.
CORSE.
?o«i>, ingénieur en chef au corps impérial des
pools Pi chaussées, prràdtnt.
FnASSETo, ancien président de la société d'agri-
culture , vice-préaident.
BoDTRY, architecte, secrétaire.
KoziOROwicz, ingénieur au corps impérial des
ponts et chaussées, secrétaire.
Kbapft, ingénieur au corps impérial des ponta et
chaussées, secrétaire.
CÔTE-D'OR.
Thénard (Le baron Paul), membre de l'Institut,
président.
Gaulir , président du comité central d'agriculture
de Dijon , vice-président.
MaItrb (A.), président du comité d'agriculture de
Chàtillon , vice-président.
Pbrct(Db), vice-président du comité d'agricul-
ture de Sémur, vice-président.
VEnoRETTE DE LA MoTTE (Lo vicomtc de), iugéuieur
au corps impérial des mines, vice-président.
Ladbbt, professeur à la faculté des sciences de
Dijon, secrétaire.
COTES DU- NORD.
Lègue , conseiller de préfecture , secrétaire géné-
ral , président,
DujABDni, ingénieur en chef au corps impérial
des ponts et chaussées, vice-président.
Gacltibb do Mottat, membre du conseil général ,
secrétaire.
CREUSE.
SALLARDEorzE DB Labmoriiaix, dépulé au Corpt*
législatif, président.
SoLLiEBs (Lo général De), propriétaire -agricul-
teur, vice-président.
Pbbathon (Crprien), président de la chambre
consultative des arts et manufactures, secré-
taire.
DORDOGNE.
Mabbot, inspecteur (général drs mines en retraite ,
président.
CBâiODX (De), président de la société d'agricul-
ture de Périgueux, vice-président.
GciLLBBOT DB Nebville, ingénieur rn chef au corps
impérial des mines, secrétaire.
DOUBS.
Bbbtillot, uiouibr.' du conseil général , président.
Vkvcounit commandant- d artillerie en retraite,
rirs'présideirt.
AlO
LISTE 17.
SnoLH , président du comité d«s forges k Aodio-
court , vic»-prétident,
Gastan , inspectenr deê archives communales, m-
erétaire.
Ghabaud-Latocr (Db), fabricant d'horlogerie, as-
crétaire.
GimifOT, ingénieur aa corps impérial des ponts et
chaussées, tecréuùrt.
RibAL, ingénieur au corps impérial des mines,
iecréuùre,
DRÔME.
Dopstf DB LoiBB , président de la société d'agricul-
ture, président.
Labragb (Le comte ob), propriétaire agriculteur,
ffice-préiidênt.
SÉRDSCLAT, président de la chambre des arts et
manufactures , vice-président,
Gberbvibb, imprimeur, secrétairs.
Lambbbt, filateur, secrétaire.
EURE.
Pbtit (Guillaume), député au Gorps législatif,
présidsnt.
Ghadybl, manufacturier, vice-jfrésident.
Davilubbs, manufaclarier, vice-président.
Abibaut, ingénieur en chef au corps impérial des
ponts et chaussées, secrétaire.
EURE-ET-LOIR.
Rbillb (Le vicomte), député au Gorps législatif ,
président,
BiLLABD DB Saibt-Lacmbr , maire de Ghartres, vies-
président.
Lbvibb-Hdet, membre du conseil général, pré-
sident du tribunal de commerce , vice-président.
BoDTET, vétérinaire , secrétaire.
ViSsiAH (Db), ingénieur au corps impérial des
ponts et chaussées , Hcréiaire.
FINISTÈRE.
Lb Gi'AT ( p.) , conseiller de préfecture , président.
Bbiot, président de la société d'agriculture , oicc-
président.
HoMOif, négociant, viee-jwïfsûienf.
KEBjéou (L. db), directeur de ferme-école, vice-
président.
ADMAhuB, ingénieur en chef au corps impérial
des ponts et chaussées, secrétaire.
Rabot ( Gh. ) , conseiller de préfecture , secréteùre.
GARD.
LiBAcm (Db), premier présideot de la Goor im-
périale, président.
Acais, ingénieur en chef au corps impérial des
ponts et chaussées, vice-préeidsnL
Bbau, membre du conseil général, tiiBS-préeiàemt.
Mathabbl (Db), receveur général,
sorisr.
RivoiL, architecte du gouvernement,
RoassBL (Ernest) , secrétaire adjoint,
GARONNE (HAUTE).
FiuiOL , président de l'Académie des seienees .
préeident.
B\CH , professeur d'architecture i l'école des beaui-
arls, vice-président.
Gazb, président de la société d'agricullore, vcor-
président.
RoQDBMADBBL (Db), Capitaine de vaisseau en re-
traite, vice-président.
Baillbt, professeur à l'école vétérinaire, secré-
taire.
Babbt, professeur à la (acuité des lettres, secre-
taire.
Mathbr , lamineur de cuivre , secrétaire,
PuxBT (Db), membre de la chambre de com-
merce, secrétaire.
RoscHACH, inspecteur des antiquités, secrétaire.
GERS.
Roque-Ordam (Le comte db l()> président de la
société départementale d'agriculture, prMisnl.
Bobdas (Db), ingénieur en chef au corps impérial
des ponts et chaussées, viet-préeideni.
PnQUBPAL, ingénieur au corps impérial des ponts
et chaussées, secrétaire.
GIRONDE.
Bbochon , maire de Bordeaux , président.
GoBTBz, membre de la chambre de commerce,
vice-président.
Malaubb, ingénieur en chef an coi|m impérial
des ponts et chaussées , oioS'presùiMt.
LïoB (Alex.), membre du conseil général, ssers-
taire.
RoBAOUA , ingénieur au corps impérial des ponts
et chaussées, secrétaire.
SouBGBT (Adrien), ancien adjoint, eeerétmre.
YiBiLLABD (Albert), manufaeturir, sicrrflstins.
COMITÉS DÉPARTEMENTAUX.
/j11
HERAULT.
PkQin (Jales), dépalé au Corps légiriatif, préti-
dtnt.
Ri«T, iDgéoieor en chef ao eorpa impérial des
pools et chaussées, vie§-prétident,
YuLLà (Louis), président de la société d'agricul-
tare , vie§-prémdgnt.
LniriAivr (Ernest), propriétaire, teerétain.
Siorr-Pimi (CamiUe), professeur agrégé & la
lacntlé de médedoe, ieeréiairt.
ILLE ETVILAINE.
BomiOT ra SAorr-Cn , maire de Rennes , prétidenL
Li Tasodult, président de la chambre de com-
merce , viee-prûidênt,
BossiT, ingénieur en chef au corps impérial des
mines, atcr^lMT*.
▼ossiBi, ingénieur au oorpe impérial des ponls
et chaussées , atcrétotrs MQoin/.
INDRE.
TiiTia (Amédée), sénateur, j^rêiidlMl.
VmuT (JosI), membre du conseil général, vice-
prêtidêtU.
La Gtiro (Gustave), agent-voyer en chef du dé-
partement, têcrétairf.
INDRE-ET-LOIRE.
Gooi^ (Eugène), président de la chambre de
commerce , pténdênL
Aaai4MiAn.T, président du comice agricole de
Loches , vke-prétidetu.
PiLTtBi4C (Placide), négociant, vieê-prédâtnt,
QmiaoïiT (Le marquis db), député an Corps lé-
gislatif, viet-jnréêidênt
CiAMMar, flMmbre du conseil municipal de Tours,
M AU (Paul) fils, imprimeur, têcrétmre.
Rociui-CoraM, ancien négociant, mcrétairt,
ISÈRE.
Barrai, ingénieur en chef au corps impérial
des ponts et chaussées , primdênt.
Dhamil, négociant, président du tribunal de
commerce, tiee-préMdent.
BinisoT, ingénieur ao corps impérial des mines.
JLRA.
Bonis, ingénieur en chef su corps impérial des
ponts et chaussées, préméêmt.
jBAirm (Théodore), président de la chambre
consultative des arts et manufactures de Saint-
Claude, vioe-préndenL
Lamt, membre du conseil d'arrondissement de
Saint-Claude, vicê-prétident.
JoBBz (Alphonse), maître de forges, vtce-préndml.
TiNSBâu (Db), propriétaire d'usines, membre du
conseil général, vice-président.
CtBBTAïf, président du tribunal de commeree,
iécrétain.
Oo^RiB!! (Le frère), directeur des écoles chré-
tiennes , acréiairt.
LANDES.
Marbast (Adolphe), membre du conseil général,
préndenL
GuiLLOCTBT (Db), député au Corps législatif, eies-
prétident.
Cbodzbt, ingénieur en chef au corps impérial des
ponts et chaussées, tecréiairt,
DivB, secrétaire de la société d'agriculture, ssere-
foire.
Rima, ingénieur an corps impérial des ponts et
chaussées, fecréfairs.
LOIR-ET-CHER.
ViBBATB (Le marquis db), préaident du comice
agricole , prémdtfU,
Hbuit, ingénieur au corps impérial des ponts et
chaussée)!, vire-prétident.
Nadaillac ( Le marquis db ) , membre de la société
archéologique , vic9-pré$idenL
S«LTAT, scT rétaire du comice agricole, oics-pre-
tidetU.
JoLLois, il génienr au corps impérial des ponts et
chaussées, mcréfirt.
PorBBT, ingénieur au corps impérial des ponts
et chaussées , «ecrélatre.
LOIRE.
Balat (Francisque), député au Corps législatif,
prémdent
DccBETALABD, membre du conseil général, vies-
prétiàent.
JocrriAT, colonel d'artillerie , vicê-prétidêni.
YouGT (Le comte m) , président de la société d'a-
griculture , riee-prétident.
Cacarbik , ingénieur en chef au corps impérial des
mines , tecrétaire.
EcTBBTB , sous-directeur des forges de Terrenoire ,
GBBB?rrBT, fahrirant , tenrtaire.
ài^
LISTE 17.
LOIRE (HAUTE-).
Calehâbd di LàrATBTTB (Cbailes), membre du
conseil général , prétideni.
Audr^-Gourtial, président da conseil des pru-
d'hommes, vice-prémdent.
Atmard, membre de la société d'agriculture, vies-
président.
Chodtoii , directeur de la ferme-école de Nolhac ,
vice-préiident.
Balme (Louis), propriétaire, êecrétaire.
RoBSRT ((^hnrles), fabricant, êecrétaire adjoint.
LOIRE-INFÉRIEURE.
AaHODs-RiTiiaB, membre du conseil général , pré-
Mdenl.
Sbsm lisons (le comte db), président de la société
d'agriculture, vice-préndent.
BoBiBBEB, professeur de chimie, nerétaire.
Marioxnbad , seci'étaire de la Commission des mu-
sées, êecrétaire.
LOIRET.
Daddibb , manufacturier, président de la chambre
de commerce , président.
PsBBOT, vice-président de la chambre d'agricul-
ture, vice-président.
ViGRAT, membre du conseil général , maire d'Or-
léans, vice-préêident.
Saiiuor, ingénieur au corps impérial des ponts et
chaussées, êecrétaire.
Largaluib (Db), directeur du uiuséc do peinture ,
sfCTftoJrs adjoint.
LOT.
Mlrat (Le comte Joachim), député au Corps lé-
gislatif, membre du conseil général , président.
Caviole, docteur en médecine, vice-président.
Materre, membre du conseil général, vice-prési-
dent.
RoLL\ifD, juge de paix, vice-président.
Dbmeacx, président de comice agricole, secrétaire.
Boi'rGCBS, agriculteur, secrétaire adjoint.
Cartaril, chef de bureau de la société agricole,
êecrétaire adjoint.
liARR, juge, soci*étairo de la société agricole, se-
crétaire adjoint.
LACARRiiai, juge de paix, êecrétaire adjoint.
LOT-ET-GARONNE.
Amblarb ( Chéri ) , propriétaire-agriculteur, préni-
dent.
BoRHomiB, propriétaire-agriculteur, vice-preeident.
Laroqub (Charles dr), propriétaire-agricolteor,
vice-préêident.
Goux, vétérinaire, êecrétaire.
Mager , pharmacien , êecrétaire.
LOZÈRE.
Odilor DR Gbarpal, mt'mbre du conseil général,
préêident.
Rodssbl (Théophile), membre du conseil géné-
ral, vice-préêident.
Lbsciirb ( Dr), membre de la chambre consultative ,
à Monde, êecrétaire.
Tastc, ingénieur au corps impérial des pools et
chaussées, êecrétaire.
MAINE-ET-LOIRE.
Lair^-Lirochr, vice-président de la chambre d**
commerce , président.
CooRTiLUER (Auguste), vice-président du comice
agricole de Saumur, vice-président.
Loyrr, président de la chambre consultative des
ails et manufactures, vice-président.
Bessor (Léon), président du tribunal de com-
merce, êecrétaire.
Blavirr , ingénieur au corps impérial des mines ,
secrétaire.
Brossard DR CoRRiGRT, ingénieur au corps impé-
rial des mines, secrétaire.
FoKTENEiU, président de la sociélù d'horticulture
de Chnlet, secrétaire.
MANCHE.
AuvRAT, négociant, vice-président.
Saiiit-Geriiai?! (Dr), député au Corps législatif,
vice-président.
Tocqibville ( Le comte dr) , membre du conseil
général, vice-président.
Didier , architecte et conservateur du musée , se-
crétaire.
Lephcard, chef de division à In préfecture, secré-
taire.
Rdprlle (De la), |)ayeur, secretaiit.
MARNE.
WERii , député au Corps législatif, président.
Pbrrirr (Charles), membra du conseil général,
maire d'Epernay, vice-président.
Perrier (Eugène), membre de la chambre de
commerce, vice-président.
Pic ART, président du comice agricole de Sainte-
Menehould , vice-président.
COMITÉS DÉPARTEMENTAUX.
AÏS
Cbaudor di BiiAiLLU ( Pâul), iiégociant , iecrétoire.
DccHATiox , président du comice agricole de Reims,
•ferefoirr.
SiTT, ageotnvoyer eo chef, êtcréUttre.
MARNE (HAUTE).
MioR, président du tribunal de commerce, pré-
ùJtni.
DcrotcQ, ingénieur an corps impérial des mines,
■M.I flflli V.
MAYENNE.
MBacin (Le baron), député au Corps législatif,
prtaident,
Lblassecx , membre du conseil général , vice-pré-
ndent.
RoossiL, membre du conseil général, viee-prén-
déni.
TovTAiii (Gb. ), président de la chambre et du tri-
bunal de commerce, vicê-préndent.
Focaiiiia, maire do Ghéteao-GoDtier, ëeerétain.
Labocol'I , ingénieur au corps impérial des ponts
et chaussées, êecréUdre.
SiBccs ( Le baron de ), président de la société d'agri-
culture et de la sociét«^ arcbéologiqne , êterétain.
MEURTHE.
BcooiT ( Le baron ), député au Corps législatif, pr^
Dbooot (Le ricomto), député au Corps législatif,
Éub.Baou, président de la chambre de com-
merce, vict-préiidênt.
BcQCir (Paul), directeur de la saline de Dieuie,
armftatrr.
MinaoBoa di Dombasli, fabricant d'instruments
aratoires, âeeréîairf,
MEUSE.
BoBPA» (Henry), président de la chambre de
commerce , prénâtni.
BiasT (Paul), membre de la chambre et du tri-
banal de commerce, viee-prégideut.
JuoiOT (iules), président du tribunal de eom-
meree. riet-presidenL
DtfaosiT, ingénieur civil et architecte, tecrétairt.
Lft«oiiai-ViRLr, fabricant, tecrétairt,
MORBIHAN.
LâunmiT, maire de Vannes, prêmdent.
BuuwD, ingénieur en chef an corps impérial
des pools «t chaussées , vitê-prtndmH,
Masaabiad, secrétaire général de la préfecture-,
vicB-prétiditnt.
FoDQriT (Le docteur), président de la société d*a-
griculturn , iecrétaire.
MOSELLE.
Mab^chal (Félit), membre du conseil général,
maire de Metz , préaident.
DiDioii ( Le général ) , membre du conseil munici-
pal, vice-préêident.
MiBcus, membre du conseil général, vice-préti-
dent.
Babiik, ingénieur au corps impérial des mines,
secrétaire,
WoRMS, membre de la chambre du commerce,
fecrétahre adjoint.
NIÈVRE.
BoucADMOfiT, député au Corps législatif, prétident.
Bexoist d'Axy (Le comte), propriétaire-agricul-
teur, viee-préeident.
Mabiblle, directeur des constructions navales,
vice-prindent.
Saint-Prallb ( Le marquis de) , membre du conseil
général, vice-prnident.
BoccAUMONT (Adolphe), ingénieur en chef au corps
impérial des ponts et chaussées, iêcrétaire.
NORD.
Cbbspel (Ch.), président du tribunal de com-
merce, vicê-préndent.
Ebboclt-Batabt, appréteur et filateur, maire de
Roubaix, vice-président.
CoBERWiHDEB , agronome , eecrétaire.
GiBABDiN , doyen de la facnlté des sciences , tecré-
taire.
OISE.
Bblloiv, maire de Beauvais, préeideni,
CoBBEBov (Le baron de), député au Corps légis-
latif, vice-prciident.
Plabcy (Le vicomte pb), député au Corps légis-
latif, viet-prèndent.
GoiWiR, professeur d'agriculture, êtcrétaire.
Salis (Le vicomte Paul de), propriétaire-agricul-
teur, eecretaire «u^oint.
ORNE.
Le Rat db Miokitot, préfet, préeidênt.
Saipt-Cuib (De), ingénieur en rbef au corps im-
périal des ponts et chaussées, vicê-préeident.
àik
LISTE 17.
Sicofiàu (Léon m la), membre du conseil gé-
néral, vicê'préêidmL
ÀiiiouL, architecte du déparlement, neriuûre,
La Gdat (Le baron), membre do conieil général ,
Êtcréiaire,
PAS-DE-GAUIS.
HiaLiHcocBT ( Le baron d' ) , député an Corps légis-
latif, président.
DicBOHncQUB , membre du conseil d'arrondisse-
ment, vieê-prénd$nt,
JouBDAtR, député au Corps légidatif, mce^pr^
ndtnU
RArmntiu db Lislb, président da tribunal de
commerce, secrétaire.
Waillt (Db), ingénieur an corps impérial des
ponts et chaussées , ucréiairt.
PUY-DE-DÔME.
Lbcoq, président de la chambre de commerce,
fréndtnt,
Rbhoux, président du tribunal de commerce,
vù»-fréndtnL
Jaloustbb, chef de dirision à la préfecture, ieeré-
Uttr$.
PYRÉNÉES (BASSES-).
Dabistb , sénateur, prinient.
L4BAT, membre du conseil général, vicê'préiidenL
Labbabubb, député au Corps législatif, vice-pré-
tidirU.
Gbrbbau , ingénieur au corps impérial des mines
«icr^tatrtf.
Sbbs , président du comice agricole , secr^fairs.
PYRÉNÉES (HAUTES).
Cabtblmobb (Db), président du comice agricole,
préndtnt,
Gbbczbt fils , manubcturier, vice-présidmL
BuBO DB Labbit, sous-directeur de la ferme-école
de Yiscos, tecrétaire,
Fbossabo , êecrétairB,
Pbsldi, ingénieur au coi^ impérial des mines,
mcrMre.
PYRÉNÉES-ORIENTALES.
Passaha , maire de Perpignan , préêidMnt.
Noi, membre du conseil général, aecr^tatre.
Vieirou, architecte du département, «icrétaire.
RHIN (BAS-).
CoDiiis, ingénieur en chef an «Hpt in^érial des
ponts et chaoBsées, jvrMdml.
Ddbocq , ingénieur en chef an corps impérial des
mines, 99créUùr9.
RHIN (HAUT-).
Pacsabd, préfet, jirMtdenX Wowormre.
RiBDBB (Amédée), manufacturier, jNiMdmt.
DoLLPcs (Auguste), président de la société indus-
trielle de Mnlhouse , ucréuûm,
RHÔNE.
BomiBT (Jules), président du conaeU des pru-
d'hommes, pré^dtnt.
JouaoBDiL , directeur du musée d*art et d'industrie ,
iecréudre.
SAÔNE (HAUTE).
BoumB (Le baron), membre do emneûféoéral,
préààtnt,
Ain»BUBBB(Le marquis n'), député an Gorpa lé-
gislatif, viee-préndtnt.
Mabtblbt, banquier, maire de Lure, vice^pridiua.
Rbtoii, membre du conseil général, maire de
Gray, viee-primdênt,
DoBMOT, ingénieur au corps impérial des mioea,
iecrétaire.
Bbsançoh, membre du conseil général, âeerilmn.
Pbbbon, receveur municipal, sscrMaàit.
SAÔNE-ET-LOIRE.
CHAPUTs-MoRTunLui ( LebaTOu db). sénateor, pré-
ndent,
Ghaoot (Jules), député au Corps législatif, vtce-
préëidânt.
CeisBinL (Db), député au Corps législatif, mcs-
prétidenL
Dbsbillioht, directeur des établissements du Creu-
set, vieê-prétident.
GoicHAiD-PoTiaaBT, président de la ehambre de
commerce, vicê'prétidnU.
PioT, membre du conseU général , maire de Ma-
çon , vtc#-^»r^tidsii(.
Chaisb (Db Li), ingénieur an eorpa impérial des
ponts et chaussées, sserAaIr».
PiLLoid (Ch.), conseiller de préfecture,
(inrs.
COMITÉS DÉPARTEMENTAUX.
A15
SARTHE.
CiALOf-PÂSQini, membre du eooseâ général,
maire do Mani, prétidna.
Timun, membre da conseil général, vice-
friÊiitmt.
Jcuni, ingénieur an oorpe impérial des mines,
Mcréfeuns.
HmaiiauM, ingénieur cîtA, mtrétmrt aijoint.
SAVOIE.
AuxAiDBT (D*), maire de Ghambéry, préndent.
CiAPmoH , président du tribanal et de la chambre
de commerce, vicê'préridtnt.
BouiAH, secrétaire perpétuel de la société cen-
trale d'agriculture, êeerétaire.
TocHON (Pierre), conseiller d*arrondittement,
aecrétatre adjoint.
SAVOIE (HAUTE-).
LAoniAL , président du comice agricole , préiidênt.
BimoLon, député au Co^m législatif, mcê-pré-
jidmt
LAurra père, membre du conseil général, vice-
pri$UI»nt.
Pusàai», député au Corps législatif, vice-prémdenl.
BAGJur( François), tanneur, iecrétairc
SEINE.
BiANCBi (4llred), conseiller d*état, secrétaire
général de la préfecture , préêident.
Dabslat jeune, dépoté au Corps légidatif, virs-
pféêuUHtm
Pujoob, membre do conseil général, vie^-pré-
Poisso!! (Le baron), ancien officier d*artillerie,
membre do conseil général, Mcrétaire.
TviBACT (Germain), membre do conaeU général,
sscrtiein.
RocBBBOn, chef do boreao de TagricoUore et do
commerce à la préfecture, meréuâm adjomi.
SEINE-ET MARNE.
Mabx, ingénieur en chef ao corps impérial des
pools et chaoasées, frétiàÊnt,
Làffoua , secrétaire do comice agricole de Mdon ,
DcvBROER , ingénieur en chef au corps impérial
des ponts et chaussées, vicê-prétidÊnt.
PooRTALàs (Le comte de) , membre du eomice
agricole, vice-prmdent.
Dbsscs , chef du cabinet cl de la division du secré-
tariat, secrétaire.
Gbatiot (Amédée), direcleur^gérant de la pape-
terie d'Essonncs, secrétaire,
JoLT (T.), constructeur mécanicien, secrétaire.
Richard de Joitvajvck , ingénieur civil , secrétaire
archiviste da comice agricole , secrétaire.
SEINE-INFÉRIEURE.
Barsbt (Henry), député au Corps légidatif , pr^
sident.
Bocrdo!! ( Mathieu ) , président de la chambre de
commerce d*Elbeuf , vice-président.
PocTER-QniRTnR , député au Corps légi^tif , vica-
président.
CoRDiBR ( Alph.) , membre de la chambre de com-
merce de Rouen , secrétaire.
Faucbbt, président de la société centrale d*8gri-
culture , secrétaire adjoint.
Larolois d'Estaihtot, président de la société
d'émulation du commerce et de l'industrie, se-
crétaire adjoint.
SÈVRES (DEUX-).
DaoLADDi, ingénieur en chef au eorps impérial
des ponts et chaussées, /yr^jùimf.
MucmaR (Di), docteur en médecine, tficepré
sidênt.
DAicouaT, chef de la division du aeerétariat A la
préfecture, ascrtffatrs.
SOMME.
CoanoAD, conseiller d'état, préfet, présidtnt.
VrLn^ii-MoLLRT, membre du conseil général,
vice-président.
PoRCBi (Narcisse) , membre du conseil municipal ,
secrétaire.
Thuillibb, professeur d'agricidture , secrétaire
adjoint.
TARN.
SEINE-ET-OISE.
Paaort (I^ duc bb), vif r - présideul du conseil
géorral , président.
GiscLABD, chimiste,
OiiOUBL, membre du conseil général, vie^'préri»
dent.
Voi»i5is-Lavbrbiéri (Db), président du eomice
agricole de Laveur, rite-préndent.
&16
LISTE 17. — COMITÉS DÉPARTEMENTAUX.
DiCAZM (Le baron), préaident du comice agricole
d*Àlby, iecréîaire.
FiAifCB (De), directeur de la ferme -école de
Mandool, êecréUttre.
TARN-ET-GARONNE.
ScEUBSiHd, ingéniear en chef au corps impérial
des ponts et chaussées , prétidênt,
GATDBSBf président du comice agricole, maire de
Moissac, vice-président.
DoDHiic, président da tribunal de commerce,
vice-préêident.
Tadpuc (Louis), président du comice agricole
de Gasldsarrasin , vice-prétidenL
Dmni , iccrétaire.
LàCBàoK-FossAT, membre de la chambre consul-
tative de Moissac, secrétaire.
Raby (Elisée), membre de la chambre consulta-
tive de Moissac, tecrétaire.
VAR.
Golut-Mbtgbit, ingénieur en chef au corps im-
périal des ponts et chaussées , président.
GADssEMni^-AMiG , négociant, vice-président.
Mathibc , membre du conseil générol , vice-prési-
detit.
Pons-Petruc , ingénieur civil , président de la
chambre et du tribunal de commerce de Tou-
lon , vice-président.
BiAGHAS, membre du conseil d'arrondissement,
secrétaire.
GoiRiN, ingénieur civil, architecte du départe-
ment, secrétaire.
Modbaillb, constructeur de machines, secrétaire.
Rayuaud (Victor), agronome, membre de la so-
ciété d'agriculture , secrétaire.
VAUCLUSE.
Vbbdbt, président de la chambra de commerce,
président.
Gehdarmb, ingénieur en chef au corps impérial
des ponts et chaussées , vice- président.
Pavbe de Thierrbns, négociant, secrétaire.
VENDEE.
FoBESTiEB, ingénienr en chef au corps impérial
des ponts et chaussées , président.
Majod de La DéaDTBBiB, maire do Rochetréjoux ,
vice-président.
Pequih (Léon), filalcor, maire de Cogand, vice-
président.
MnL\!io (Charles), président de la société d*bor-
ticuUure, eecrétenre.
QcBBQui, membre du conseil général, maire de
Puybelliard , secrétaire.
VIENNE.
RoBEiT DB Bbadcrâmp, député au Corps législatif,
président.
BoDRBBAU, président du comice agricole de Saiot-
Geoi*ges, vice-président.
Fbbbabd , ingénieur en chef au corps impérial des
ponts et chaussées, vice-préddent.
M^KABO , ancien proviseur, secrétaire.
Labcladsb (Db), directeur de 1j fenne^cole de
Monts, secrétaire aé^oinL
Malapbbt, chimiste , secrétaire aJfjoint.
VIENNE (HAUTE).
Petit ( Léon ) , président du tribunal de commerce ,
président.
Bouillon (Jules), maître de forges, préaident de
la chambre de commerce, vice-président.
Pour AT (Emile), fabricant, vice-préndent.
AucAUD (Victor), fabricant, sea^taire
Ardant (Henri), fabricant, secrétaire.
VOSGES.
BiTFBT, député an Corps législatif, préeident,
Geuot, membre du conseil général , vice-prémdent.
Madd'heux, maira d'Épiiial, vice-président.
JoDBKBT, membre du conseil d'arrondissement, .
secrétaire.
Laurent (Jules), directeur do musée, secrétaire.
Prud'homme, ingénieur eu chef au corps impérial
des ponts et chaussées , secrétaire.
Pruines (De), maître de forges, membre du con-
seil général , secrétaire.
YONNE.
Martireau DBS GHBSini (Le baron), membre du
conseil général, maire d'Auxerre, président.
Gouturat , membre du conseil général , maire de
Joigny, vice-président,
Deuoand, membre du conseil général, maire de
Sens , vice-^nrésidenl.
Cotte AU, juge A Auxerre, ascrstotr».
LepArb, secrétaire du comice agricole et vtticole
de rarrondisscmeni d'Auxerre, secrétaire.
LISTE 19. — COMMISSION CONSULTATIVE.
417
LISTE 18.
COMMISSION CONSULTATIVE POUR LES EXPOSITIONS D'AGRICULTURE,
CHARGÉE DE LA CONFECTION DES PLANS, DE L'INSTALLATION DES
PRODUITS ET DE LA DIRECTION DES CONCOURS.
MM •
Albert di SAi>T-Li«u, propriétaire-agriculteur,
membre du conaeii général de la Nièvre , préêi-
étni. — Fronof .
Althato, ingénieur en chef an corps impérial des
poDt« et chauMées , chef du service des prome-
nades et plantations de la vUlc de Paris, vic^
prendent. — Francs.
DccLos, propriétaire agricultear, vtca-jrésûbnt. —
Frmnet.
Do Patf , iogénienr eu chef honoraire des ponts et
chaussées, vic0-prénd€nL — Bdgique.
Bin (Di), propriétaire agriculteur, membre du
conseil général du Morbihan. — France.
Boui (Victor), rédacteur en chef de rÉeko agri-
DicACTiLLi , propriétaire agriculteur. — France.
LiSAoi , soQS-ehef de la division des établissements
agricoles de la Couronne. — France.
Magjib , membre de TAcadémie impériale de mé-
decine , directeur de l'Éeole vétérinaire d'Alfort.
— rronce.
pLDcor, propriétaire-agricttlteor. — France.
MM.
Pbuxiidx (Ed.), propriétaire. — France.
Ti8SEBA!«D , chef de la division des établissements
agricoles de la Couronne. — France.
Tbodssbao (G.), administrateur et directeur des
fermes et cultures de la Compagnie générale
des omnibus. — France,
Vrn den Brou, consul général, membre de la
commission royale. — Pays-Bas.
HûrpiB, commissaire délégué. — iViisss et Confé-
dération de VAUiemagnê du Nord.
GioBDARo, inspecteur général des mines, commia-
saire délégué. — Italie.
BicEwm, président de la commission centrale
des États-Unis d'Amérique, commissaire. —
Éiatê-Unie d^Amériqaa.
BBARDBirH-Oms, inspectear des machines agri-
coles au Champ de Mars et à Billancourt —
Grande-Bretagne.
Albert Li Plat, docteur en médecine, proprié-
taire agriculteur, eeerétaire.
RiciABD, attaché au ministère de la Maison de
TBmpereur et des beaux-arla, eecrétait^e n^m.
LISTE 19.
COMMISSlOxN CO?iSULTATIYE POUR LES EXPOSITIONS D'HORTICULTURE
CHARGÉE DE LA DIRECTION DES CONCOURS.
BaoaaaiABT, membre de rinstitut, professeur au
aausénm d'histoire natnrdle, préeidenL
A vu A», ingénieur en chef au corps impérial des
ponts et chaussées, chef du serrice des prome-
nades et plantations de la rille de Paris, vios-
BocciAa»-llnAao (L.), secrétaire général de la
aaciélé d*hortiealtnre impériale et centrale de
France.
GAvrm (Dt), ioapaclauf dsa forêts.
MM«
Habat, jardinier en chef au potager impérial do
Versailles.
LuoT (Isidore), pépiniériste.
PissoT, inspecteur des forêts, conservateur du
bois de Boulogne.
RiTiàai (Aug.), jardinier en chef du Jardin du
Luxembourg.
VuMaii (Henri), négociant
Bamuit, jardinier en chef de la ville de Paria,
«7
1 :ii~ i J':«T»>=. DIKBOBICILTI'BE
aL..li»;J 3€ U MRECTIO:^ DES C0\
f a flrff du jtFjlU du
ibn *» ■ .-«l» «cm; *■ il C.-.*^r.b- 0
r.>t> il r&OrmigM' da Nord.
ntrr. prefc«f«r a FE-olf piJrtfrfc-ï-nw,
>rb Hn
'.B]d<-. I
:k«i>Tty N b Bin^.
adjoint du Dutemiri.
dr USoMi-.
I» de 11 >or«^.
ÉUI ictDd. mnabrr d.
da KWDm de Saml-PrlcnlKnrt.
Le .rrarfil Bijar Clmiott, tflDHmtcar da df-
pi4 il* (tikwa Wf^u de* poidi et nuiiu. ■
FiiHia Mauun. reiteor de TAcadéaip <b
RfiH*. pou- fltilia.
GiDUiMi. iiHfieclmr génfnl dai mil ■ . ns-
DHsairt d*lulie.
Lcrolanel E»t>-Bir. dirertear di l'École si1>-
laire olt«aiDe ■ Pirif.
Jo«vpli CuntE, u^gfKiJDt» membre de le l-uft
mÎMioD ^npbenne.
Le giDérdcsmtacudNiHniSaiii.fHMrlrMui'
Di Panv-JUWM. pou- )■ Br^nl.
LISTE 23. — EXPOSITION DES OEUVRES MUSICALES. AID
Samoel B. Rcgglis, Eaq. , pour ies Étals- Un»
d'Amérique.
Leone Lbti , profesMor de droit eommercial an
King'i Collée k Loudres , doelear eo économie
politiqoe, êeerétmrt.
Le coloael Tocr«busb44^o , pour la Grande- Bre-
tagne.
Gh. Di BiLLT, auditeur à la Cour des complet ,
êocréUùrt aé^ini.
Di Lafparirt, ingénieur au corps impérial des
minea, tecrétairê adjoint.
PuoHi, lieutenant d'artillerie, teerétairê a^oint.
Le Ticomte d'Uwil, ingénieur au eorpe impérial
des ponts et chaussées, 9êeréUiir9 a^oini.
LISTE 22.
»
COMITÉ DE VENTILATION.
Mol.
CàLLon (J.), ingénieur en chef au corps impérial
des mines, préddtnt,
CkiLon (Gh.), professeui à TEcole centrale des
arts et noannCsetures.
CasTSSOH ( E. ) f ingénieur au corps impérial des
ponte et chaussées.
HooiBAV, chimiste.
Piârboh di MoHDisu , ingénieur au corps impérial
des ponte et chaussées.
TaiscA , sous-directeur du Conservatoire impérial
des arte et métiers.
D*Us8BL (Le vicomte), ingénieur au corps impé-
rial des ponte et chaussées, tecrétair$.
LISTE 23.
COMITES DE LEXPOSITION DES OEUVRES MUSICALES.
C4IH1TB DE LA COMPOSITION MUSICALE.
MM.
Roésoii , membre de llnsUtut, prmdent d*konnêur,
Arisa, membre de Tlnslitut, prétidmL
Th. M BA^mux , honune de lettres,
i. BAKKia , homme de lettres.
Biauox, membre de Tlnstitut.
Casafa , membre de l'Institut.
Félicien Dat» , membre de l'IuFtitut.
Eugène Gaitiib, professeur au Gonservatoire im-
périal do musique.
Théophile GAcnia, homme de lettres.
Georges KAsmia , membre de Tlnstitut.
Le général MnLniT, sénateur.
Le prince Pohiatowsu , sénateur.
Rmi , membre de Tlnstitut.
Di SAiirr-Gsotois, homme de lettres.
Ed. Tmiubt, administrateur général du théâtre
Français.
Ambroise Thomas, membre de l'Institut.
Vbim, membre de l'Institut
Ernest L'Éran, conseiller référendaire à la cour
des cooptes , mcrétoirê.
R AMOii»,auditoar au conseil d'Etat,isrrtftatre^4^oml.
COMITE DB L'IxicUTIOll MDSIGALK.
%'* >«clion. — Goucerli «fec orehestre cl rlioiun.
MM*
Félicien Hhmb^préêidùnU
Victor Mass^, professeur au Gonservatoire iin|i^-
rial de musique.
Mbbmr, compositeur de musique.
Edouard Rodmgobs.
Georges Haml, chef d'orchestre de l'Académie im-
périale de muaique, têcrétaire.
9* aectioD. — Fcitivals et concerta orpbdoaiques.
Ambroise Thomas, membre de l*Instilnl, prr«i-
dent.
Le marquis ni BtfrmsT.
BoïiLDiEU , compositeur de musique.
Jules GoBVf, professeur au Gonservatoire impé-
rial de musique.
Léon Yinn.
Le général de Laitioub.
Licovn.
LAOïEirr DI RiLii, compositeur de musique, nêcré-
«7-
&20
LISTE 35.— ÉTUDES DES OUVRIERS.
3* MctioB. — Faaiiuv et nosiqo«» d'Iunnonie .
masiqnc* miliUim.
Le général Millihet, séoalear, prnidênt.
George» Kisno , membre de rinslitot.
Oecar ConmrAirr, homme de lettres.
Le géDéral Ijcnui.
PkUA s , chef de mnjiqae de b Garde de Pans.
Le général Ron.
Di YnuRs.
Emile Joxas, iDspecleor de musique mAttairr,
crrttùr.
LISTE 24.
COMITÉS DE LA NAVIGATION DE PLAISANCE ET DES EXPÉRIENCES
DE SAUVETAGE.
COBiré DUDIl&SIO.H.
0191 •
Gabriel Baoh-CEUÊrf, président.
Albert CiBPmnn.
Charles Daut.
Adrien FiximiT.
Lucien Moib.
Eogène Pfoioiioic.
Gilbert Tiaid, tecrétaire.
coairé iRSTiTvtf e^ irar s^éciiL.
MM.
Gabriel Bnotr-CaAMrT, prémdent,
Bintai.
ComriBs.
Ch. Dassi.
Ei^. PiaiG^o^.
POTHIEB.
Adrien FuciiT, «rrrefaire.
LISTE 25.
COIIMfSSION D'ENCOURAGEMEiNT POUR LES ÉTL'DBS DBS OUVRIERS.
MM.
DiTCicK, ancien président do tribonal de com-
merce de la Seine, membre de la Commission
impériale , prénient.
DoLAis (Yiclor), membre du conseil municipal de
Paris, eecrétmre.
Baociahd, membre do jury des réeompenses, a«-
crétûite.
DismuAT ( Amoold ), chef de service prés la Com-
mission impériale, mcréteàrt.
AiiiACiHjB4!m, membre du conseil municipal de
Paris.
Balsar, membre do jnry des récompenses.
BianDiKinis, membre do jnry des récompenses.
Basbezat, mailre de forges et fondeur.
BittHOH (l^uis) , membre suppléant do jory des ré-
compenses.
Bumn, membre do jury des récompenses.
Blaiss (des Vosges), homme de lettres.
BoTAT, secrétaire au Moniteur univeneL
Caixou, négociant.
G iBUUii , membre do jory des récompenses.
CnriT, ancien négociant
CuisTorLi, membre du jory des récompenses.
Mil.
Dlntc , libraire-editenr.
DoHiKTUi, membre do jury des récompensrs.
DtîouB, membre du jory des récompeosrs.
DccciHO, membre do jory des récompenars.
DoiEsin , maître de forges.
DosAUTOT, membre du jury des réeflaipaoi««.
Facub, membre do jory des récompenses.
Fuiu», négociant
FocaDinois, fabricant
FBOME!rr-MiUBici (Emile), fabricant
GiSMin, fabricant
GiLLoo, manufoctnrier.
GiBABDM (émile de), ancien dépoté ao Corps W-
gîsbtit
Godillot, membre du jury des récompenses.
GoGiTV , membre do jory des réeompeiiies.
Gbblloo, négociant
Gboolt, fabricant
Haas, membre do jory des récompenses.
Halpbbb (Gcncain), membre do jury des rietn-
penses.
Klbi!i« adjoint au maire du IVI* airoadiawwFaî
de Paris.
LISTE 26. — SERVICES DIVERS.
A21
KonaMWAiTU, membre du eoneeil moDieipti de
Pâlie.
JiRTT, diredear gérMot da journal U P^nce.
liAieiMiim , membre da jury dee récompeoscs.
LATon, membre du jury dee récompensée.
LATiLUf membre do jury dee récompenses.
LiiAiJDT (J.), maottfactarier.
Ldil, mftire do XIII* arrondissement de Paris.
Unon , membre do conseil municipal de Paris.
làn (Fr.), maire do XI* arrondissement de Paris.
Lomr, président dn tribonol de commerce de la
Seine, membre do jury des récompenses.
Ménn , membre du jury des récompenses.
MicBiD, juge au tribanal de commerce de la
Seine.
MiciBL (Léon), rédacteur au Moniteur unwerteL
MonÉRO-HniiiQiÉs, membre du jury des réeom>
penses.
MuBOP (Casimir), néf^ianl.
MorociAD, négociant.
NoiMAiiD, membre du jury des récompenses.
Pater (Alph.) , membre du jury des récompenses.
PiBiiBS (Henri).
PicAâD , membre du conseil municipal de Paris.
Plia (Léon), membre du jury des récompenses.
Ratadt, membre da conseil municipal de Paris.
Rdiabd , membre du jory des récompenses.
RoRMLBT, manufacturier.
RooLBAc, membre du jury des récompensée.
RouvENAT, joaillier-bijoutier.
Salmoh, membre du jury des récompenses.
Sactagb, membre de la chambre de commerce de
Paris.
SsaTAirr, membre dn jury des récompenses.
TiissoifiniBi , membre du jury des récompenses.
Thibaut ((«ermain), membre do jury des récom-
penses.
TiiÙACT, maire du X* arrondissement de Paris.
Vabir, membre du jury des récompenses.
YiTu ( Auguste ) , membre du jury des récompenses.
LISTE 26.
SERVICES DIVERS.
SERVICE MÉDICAL.
IfiDIClX EN CUBr.
M. Gossbuh, professeor à la Faculté de médecine
de Paris, cbirurgien de l'hépilal de la Charité,
mcnibre de TÀcadémie de médecine.
MiDBCINS PBI1ICIPAU.\.
MM.
Blacbo , agrégé à la Faculté de médecine de Pa-
ris, médecin du bureaa central.
DiSMS, médecin des hôpitaux.
GooAOLT, médecin des hôpitaux.
Horii., agrégé k la Faculté de médecine de Paris.
LàMÊâ , agrégé à la Faculté, chirurfpeo de Thôpital
Saiot-Antoine.
pAOi, agrégé à la Faculté, médecin des hôpitaux.
TauDX, agrégé i la Faculté, chirurgien de Tbô-
pital Saint'Antoine.
Mioiciifs.
MM.
Eabbbc-Dcioobo, ancien interne des hôpitaux.
BiMBO!! (Henri), ancien interne des hôpitaux.
Bmaoui, ancien intsma des hôpitaux.
BOOCAI».
BBiMORD.
COIUEU.
Coom^.
Datbshi.
Dbsobtiadx.
DiUABDiN-BBADHEn, chef de clinique à la Faculté
do médecine de Paris.
EUBAUMB.
Fabbb.
Gallois.
GoDBAUD , ancien interne des hôpitaux.
HCLOT.
JaBBIA9D.
Lbt.
MAimfni, ancien interne des hôpitaux.
Mabtib (Aimé), ancien intente des hôpitaux.
MoTHiEB (Eug.), ancien interne des hôpitaux.
NiCAisE, prosecteur à Tamphithéàtre des hôpitaux.
PoBTBFAlX.
Sadbel.
ToruiAiT, ancien interne des hôpitaux.
VACBéxL (Db), ancien interne des hôpitaux.
Vbbuag, ancien interne des hôpitaux.
Wbbthbim.
Sihoqibt, in/irmier.
LISTE 28.
^EBVIrB 3K !_1 MTILICITÉ.
n-rat-Vonruuei. -■« ir Hnùm de Uiri
3BBVICES DBLBfiLiS PAR NTnSBS ADW^K
THâTlCWS MJBLHÏTEÎî
'intingéai
EsrumuMME. xamnommur,. Bu , direriaur du bore., d, po.ie
:>ERHlE3 des -lElLiMinn-
Di CunmoB, pgis m TMmn. dinvinm *i
barwra lélégnphiqiir.
.laom, conlnllem- priotipil de* it
11 3QIUUI. « i) w-ir,. Cumà.». tootriAnnr d^ Tottroi.
r. I ■■!■'■' Hauno-HmiQtis , dïmtmr de U biiiu
Dmam. «pwu ,ie ), ehiatre d« raaBwna ife Pirii.
LISTE 27.
»r<:hith:tbs chargés de coxposeb les trophées
de la ckbémo^ib des bëc0mpe»se8.
. ^«'•- «Doûrt»™ . thd d. «.ma d« riMUBib»
. lU. - L. HoQ , 4n:i»t«w d. b «rdoo ^™^ '"■ ~ """■ ' ""'*'«*• * l» C«— »
âoa aaCrMliieiiBt.
M I'. — L^ro PviTUiâ. «TbiU-cto d« la ti™p« TIH. — Cocrtrti, irrhilntc <k b «"
iniDKMVd otlMnaoï- •"" f™>t«i«-
w "■ — iilnii CBvm. «rrbitette df« Cum- fimape LV — Hocnuir. •nfailerla MtacU n
»iua> Jb Tunis, dn Wjiw. Jr Li Chuie.du ieriiie da p«re,
«n . J» Sa», . Jm B™1 ^ ta rypabb.,u^ 6ra.pt X. - R,-..*™, «rArtert, d* U Co--
IÎTlBLlSi>EHF>TS ET PEItM)>_>iES Qll 0.^T PARTICIPÉ A LEXP08ITIO>
DES (XLTRES DE TBISTOiRE DL TRAVAIL".
FRWrE-
■iiLionnitM.
•o d> h Coandinii <k l^inoJR
COLLABORATEURS A L'HISTOIRE DU TRAVAIL.
&33
BoLMnàQDi N Pomna.
BnuoTiiQin m Rima.
BnuoTviQini di Tions.
BinJOTSiQUI M YnSAILLES.
CATIlioRALB.^
CA-n^iAU
Cathïdhali
CA-raiDBALI
Cath^drau
CATHioiAU
Cath^dbali
CAnfoRALI
CATBiOBALB
CATHiDBALB
CATHioiAUl
D*All6nB.
]>*ACCH.
DI Gbabtues.
M LuOtiED.
DI RlIIIS.
DI Roou.
DI STlASIOrRG.
DI Sers.
DI SoiMOKS.
DI TlOIlS.
GOLliGIS.
Gouioi uni DI BiLiiOH (Puy-de-Dômo).
Goixéei DI ViiYns (Aisne).
C0MHDNADTé9.
B^HI^DICTIRES DI VkMICIL (EUTe).
Damis Adodstiiiu d*Aibas.
Ubscures d'Auas.
ic LISES.
Éfiusi D^A^msii (Nord),
iausi d'Ascq (Nord).
iausi d'Ayishi-li-Gohti (Pas-de-Galais).
Éfiusi DE BuxAROD ( Haute-Loire ).
Eousi DE BocsBECQUEs (Nord).
ÉcusE DI CiLUTTB (LoiT-ei-Gher).
écusE OB GaAMAïuiBEs (Puy-de-Dôoïc).
Ecusi DI GhJLtead-Porsat (Haule-VicDoc).
#
Eglub di la Ghauss^b (Indre-et-Loire).
écusi DI Gbilleb (Seine-et-Maroe).
iausi DI GoRQUES ( Aveyron).
Egusi di u Godtubb (ie Mans).
éfiusB DB GiuacRT-Lis-PaBs (Loiret).
écusi DI GiARDfAL ( Pay-do-Dôme ).
EcusE DI Maqxac (Pay-de-Dôme).
ÉsuiB DB Neowiubb ( Bas-Rhin ).
Égusb de Neior (Hauie-Yienne).
EfiusB vi NoBOT (Oise).
E^usB DI Notbb-Dami-u-Majob (Arles).
ÉcusE DB Padlb (Côtes-du-Nord).
Eglise db Plourac (Gdles-da-Nord).
EcusE DB PLOOfBz (Gôles-dii-Nord).
écusB DB Saut-Ardoghi DB Sadlibo (Gdte-d*Or).
Égusb db Sairt-Bohaibb (Loir-et-Gber).
écLisB DB Sairt-Jbar DBS Baisarts (MaDchf).
Église db Sairt4bab dd Doiot (FlDistère).
Égusb db Sairt-Julhii dm Bbiocdb ( Pay-de-Dôme).
Église db Sairt-Mabcil (Indre).
iiAun DB Sairt-Maitir db RoiiBAa.
Égusb de SAnT-MAXiUR (Yar).
Égusb db Sairt-Nicolas d*Abb;.s.
Égusb Sairt-Obbrs d*Aiigh.
m
Egusb db Sairt-Rbkt db Rbdis.
Égusb db Sairt-Roiiair db Rooer.
Égusb db SAiRT-SuLricE-LBs-FBOiLLBS (H^-Yienoe).
Église de Sairt-Taubir (Ëvreox).
Égusb db Saiht-Tbophdib (Aries).
Égusb db YiLLBRBOTB-LBaBBOH (Puy-de-Dôme).
Égusb de Yitb^ (lUe-el-Yilaine).
6BAKDB CHÂHCBLLIIIB DB LA LéclOR D'HOFIKBUB.
HÔTBL»-DIBU, H0SPICI8 BT HÔPITAUX.
HÔTBL-DlBD D*AU1BBBB.
HÔTBL-DiBU DB Reims.
HÔTEL-DiBC DB TbOTES.
Hospice db Limoges.
Hospice db Tohrbbib.
HÔPITAL GÏRiBAL DB LlMOfiBS.
MIRlSTiBI DB LA MAISOK DB L^IMPDIUB
BT DR8 BBACX-ABT8.
G0MH1S8I0R IMPÉBIALB D18 HORUMIRTS
0IST0BIQUB8.
MUSEES MURICIPAUX OC DiPAlTEMBRTAOX.
MusiB d*Argbbs.
Mds^ d*Arrbci ( Haote-Savotc).
Mdsïe d*Ables.
MusÏB d*Abba8.
MUSIÎB D*AOTUR.
McsiB d*Alxbbbb.
McsiB DB Bbjurb (Gôte-d*Or).
MOS^E DB BeADTAIS.
Musée de Bobdbaux.
Mdséb db Boulogrb-gub-Mbb.
Musbb de Gbaitbbs.
Musée db Dieppe.
Musée de Dbagog^ar.
0
Musée d*Etbeux.
MCSÉB DE FaLAISB.
Mdséb de Lille.
MusÉB DB Limoges.
Mdsée de Ltor (mosée d'antiquités).
Musée de Ltor (masôe d*art et dlodoBliip ).
Musée du Mars (musée archéoiogiqQe).
J*,
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fcï<*WT . EdMvd). Tiilef.pyT«c (Hmdi).
BwidU» (Gwuv^i.
COLLABORATEURS À L'HISTOIRE DU TRAVAIL.
A25
BonoEois ( L*abM ).
BoDiGoin, scuipiear.
BouBQOiLOT (Félix), profeseear k l'école des char-
tes, membre da comité des travaux histo*
ncpies.
Boum.
BiiTAiD (M*'), évéque de Goatances.
Bi^àrrl Strasbourg.
BuTomiKAU (M** Teave).
BaiiHcaoïi. Grachet-le-Valasie (Seine-Inférieure).
BaocA (Le docteur).
Baon (Victor).
Baonr. Reims.
Bcoms (Noe! di).
BurroR ( Henri NADArtT ds ) , substitut du procu-
reur impérial. Rennes.
Bquiot, conservateur du musée, correspondant de
la Commission. Autun.
BnxL ( Bugène).
Cakbis-Alais (M** la comtesse db).
Cajuto (L'abbé), vicaire général. Auch.
CABPoar (Le comte n).
Cassaiib, correspondant de la Commission. Lyon.
CABBiiiB. Nimes.
Cakbo. Melun.
Cabtaiuuc et Aivcbsst. Toulouse
Caitiboii. Saulx-le-Duc (Cdte-d'Or).
Castilbajag (M** la comtesse wt).
CAsnuAin, commissaire ordonnateur de Texposi-
bon italienne.
CuADX (M"* Hortense de). I^asseube (Gers).
Cbuat (M"*). Ilvreux.
CuAiaiiBES.
Cbabos (L'abbé), curé de Saint-Marcel (Indre).
Ciabvr, adjoint au jury d'admission.
ChItxl ( Victor ). HoUot-en-Auge (Calvados).
Cbacvead (Le comte Charles db).
CiAinm(WUrrid).
Crkvaliib. Jublains (Mayenne).
Chxvbibb (Iules). Chàlon-sur-Sadnc.
Coisn.
CnoT. Melun.
Claudi. Auxerre.
CiiMim-u-SAin', architecte. Nantes.
Cuac (Le vicomte), sous-caissier du Trésor.
CLBBMoirr-ToNnaM (M** la duchesse n).
Clicqoot (Eugène). Reims.
CuMHADXuc (Le docteur). Vannes.
Cocaiî (I/abbé), membre correspondant de la
Commission. Rouen.
Cous (L*abbé), chanoine, directeur du musée
féramiqne. Rouen.
COLUROT.
Comni (Auguste). Toulouse.
CoKDi (Le baron de).
CoQDxiiT (Le docteur).
CoBBm.
CoarLBT (Charles).
Costa di Bbaueboasd (Le comte). Psris.
Costa db Bbadbboabd (Le marquis). Neauphle-le-
Chéteau (Seioe-et-Oise).
ConBAD. Anierre.
CoDiTOis. Melun.
CooTEDx (M** la baronne Lb).
CuaiiiBs (Alfred db).
Czabtobtsei (Prince).
Darjoo db la GABEMm. Fougères (llle-et-Vilaine).
Darcel (M-* Alfred).
DADpmROT, correspondant de la Commission. Reims.
Daveidoirg.
David (M*'), évéque de Saint-Brienc.
Davilubb (Charles), membre du jury d'admission.
Daviluer ( Léopold).
DxLAHOCHB. Beauvais.
Delamabe.
Delarob ( M"*).
Delaurat (E.). Rouen.
Delaurat (L'abbé), curé de S-Étienne-du-Mont.
Delaurat (L'abbé) , professeur an collège de Pont-
Levoy (Loir-et-Cher).
Delobt.
Desiouvit. Lille.
Desroters (L'abbé). Orléans.
Dessigrollbs. Auxerre.
Détbotat.
DroiBB. Poris.
DiDOT (Ambroise-Firmin), membre du jury d'ad-
mission.
DiDBOR, peintre sur verre.
Double (Lropold), membre du jury d'admis-
sion.
Double (Lucien).
DaBTPts (GusUve), membre du jui'y d'admis-
sion.
Dbuelli. Niort
DuBoucHi. Jamac (Charente).
DucAMP (M** Paul).
Dugel.
DuGAHSEAU, conservateur du musée. Le Mans.
DuMORT. Melun.
Dcparlocp (M"), évéque d'Orléans.
DUPLAR.
Dupuis.
DcQCERELLB. Rcims.
A36
LISTE 28.
DuBU. Auxerre .
Ddtiir (Eagène). Roaen.
DUTAUCIBI..
DmruuBOT.
DiiALTHSKA (La oomiflsse), née prinoeflae Giabtobisea.
EaifoiniOT, architecte da département de rAllicr,
correspondant de ia Commiaaion. Moalins.
EaTAMPia (Le comte Théodore d').
Ebtotpp (Le baron d*). Weinfelden (Suiaae).
Etibiihi.
Étarb-Lombb db Btluigb (M*').
Fabbb, peintre sur verre. GlermonUFerrand.
Fâiilt (M"* veuve).
Fadchbb (Le docteur). Emmerin (Nord).
Faulorb (DbLa).
FitfiiBLON (La marqniae db).
FBvmoBB (Le docteur). Moulina.
FiBAL-CrosAC, peintre.
Fbbbaoi». Dragaignan.
FBUABOAirr.
FiGHBT.
FiuiOL(Le docteur), maire de Toidouae.
FiLLOR (Benjamin). Fontenay-lc-Comle (Vendée).
FOHTAIBB.
FoiiTAUfB (Gabriel db). Fonteoay-le-Comte (Vendée).
FoirriBBLLi (Db la), inspecteur du mobilier de la
Couronne.
FoBGBAia (Arthur).
FoDLC. Nimea.
FouLD (Edouard), député au Corps législatif,
membre du jury d^admisaion.
FODLLBT.
FocQDB (Charles).
FocQDBT. Sinceny (Aisne).
FOOBAD.
FooBHBT (Le docteur).
FCTBTADO (M"*).
Galbbbt (Le comte db). Grenoble.
Gabangeb. Clermont-Ferrand.
Gabbioou (Le docteur). Toulouse.
Gashaclt (Paul).
Gassibs. Melun.
Gatteaux, statuaire, membre de Tlnstitiit.
Gai'chot aîné. Digoin (Saônc-et-Loire).
Gaddklbt, peintre sur verre. Lille.
Gat (Victor), architecte.
Gatbt.
Gatot (Amédée).
Gbbbadlt. Reims.
GBrrriL-DBSCAiips. Lille.
GiBEBTB (Alfred), peintre sur vrrre.
GiBLBB. Maeseyrh (Belgique).
GiBARCODBT (Db), membre do conaeil général.
Rouen.
GiBABDOT (Le baron db), secrétaire générsl de la
préfeetnre. Nantes.
GiBAUDBAu (Femand), chef du cabinet au mini»-
tèred*État
Gubuub ( Léonce db). Rooeo.
Glbbbs-Chambut, au ehiteau do Castidel (Aude
GODIBB.
GoMMEcocBT (Le baron db). Abbeville (Sommi^V
GoBDiiBB (L*abbé), curé de Marrhemoot (Ois^*).
GouKLLAiB (Gustave). Rooen.
GoDBOima (Le comte db).
Gbaiidjbar(H'^).
Gbabdbbht. Melon.
Gbahgb (Db la)
Gbabobb. Clennoot-Ferrand.
Gbassbt aine, conservateur du roosée à V»ny
(Nièvre).
Gbadx-Mablt, fabricant de bronses.
6BAVliBB(DB U).
GaiAU ( Jides).
GanuLDi (Le marqois db).
GooLOT-RAirr. Couches (Eure).
Gotot-Saoiv-Cbablbs.
Habbbt, anden notaire. Troyes.
Haqdbttb. Sèvres.
Habgbvillb (M** D*).
HteBT.
Hbbz (Henri).
UippBAu , secrétaire do comité des Ijaran histo
riques , correspondant de la Commission.
HoDDOT (Le docteur). UBe.
Hodib-db-l'AouioIt (Aimé).
BucHBB (Eugène) , conservateur da musée d'arthtv-
logie, correspondant de la Commission. Lellan»
Hdillibb.
HmiT et RosKBLL, joailliers. Londrss.
HoBTBBL d'Abboval. Ronen.
J ACQCBHABT ( Albert ), membre do jory d'admissMo
Jacqobhabt (Jules), graveor.
Jadih. Mdnn.
JonH (L*abbé), chanoine, oorres|wmdant de b
Commission. Evrenx.
JoDBDAm. Rooen.
JoBiBAL (AchiHe), député an Corps légiaUtit
Jdbnal (M** Achille).
Jdbtb, restaurateur d'armes anciennes.
Kbbcabiou ( Le eomte db) , ao chAleao de Beon^-
bau (lile-^t-Vitaine).
KiBGBiBB DB Plabta (Lo barou).
KBA!fT (Veuve).
COLLABORATEURS À L'HISTOIRE DU TRAVAIL.
&37
l.ad ( L'iibbé ) , direeteor du petit sémtDaire
d'Yvelot (Seioe>Inférieare).
Uiorciiit (Henri).
I.AKcciiiBi (M** Henri).
U Forci ( Le dac di ).
LiPoifis. LyoQ.
Lamitoi (Le doetear). Le Havre.
LiPÙocn ( Di ). Boarey ( Ain ).
LiiTfT, membre de la Gooimifaioii.
LtssEiaB. Panasiac (Gers).
La5tic-Sâi]it-Jal (Le vicomte di). Toidouse.
La Tora i>*AcTa6HB (M*'), archevêque de Boargea.
LAmspoi Di Tbact (Le comte).
LArtmcEAr (Le baron de). Poitiers.
La Yacu (Le comte di).
UfiRtfa.
Lavoc&t (Capitaine).
La Bail (Veuve). Ploaharmei (Morbihan).
Li Blotoii* Melon.
Luarn-DAUAiniE , correapondani de U Commis-
ftion. Troyfc.
LBconrrai-DopoiiT. Poitiers.
LarcavBi-TiuiaAOLT. Mdnn.
LiacAT (M**).
Lejeal (Le docteur).
Lkieob (Augnata), architecte de la Légion d'hon-
neur.
LanAisrai (AlCred).
LmiBE. évreui.
Le MiBi (Jnlea), membre du conaeil général.
Pont-de-Poitte (Jura).
Lepic (Le baroo), ancien préfet
Lipic (La baronne).
Liaoci (L.)« membre du jury d'admission.
Lb Telueb db la Fossb, secrétaire général du
Crédit foncier.
Letuh» (Le capitaine). Londres.
Ubvillb (De). Paris.
Limas (Charies db), correspondant de la Commis-
sion. Arras.
LoavsTBB (P.-P.)- Amsterdam (Hollande).
LoBSpàiiBB (Adrien de), membre de la Commis-
sion.
LrcT (Adrien), régent de la Banque de France.
LoAim. Reims.
MABsni (Frani).
Maolbt dp Boollat, membre du jury d'admission.
Malbxsstb (L^ romte db) , au château de Lamer-
tbe(Vaodu8e).
MATruxiBB, directeur du musée, con-espondanl
de la Commiff«ion. Orléans.
Marchabt (Le docteur). Dijon.
Mabaobbib (Marquis db).
Mabihi-H^bbbt.
Mabtoi (émfle).
Macrt (G. de).
Mais (Alphonse).
MBCELERBouBo-SciiwBBnf (S. A. R. le duc Geor-
ges de).
Mbrou (De), an cbAtcau des Faares (Dordogne).
Miallit.
MiBO. Saiut-Jean-d'Angély (Charente-Inférieure).
MoBTAiGLOii (A. de), Secrétaire de l'école des
chartes, membre du comité des travaux histo-
riques.
Mobtault (Comtesse de).
MOBBAD.
MOBBL.
MoBLBT ( Le colonel de) , correspondant de la Corn*
mission. Strasbourg.
MoocHT (Le duc de).
MooiLLBBOR (Adolphe).
Napolibb (M** André). T.irare (Rhône).
Naebt. Bécheret (Marne).
Noiurr.
NoBMARD (M"'). Pacy-sor-Euro (Euro).
NouBT (Qb). Orléans.
OuviEB. Béions (Seine-et-Oise).
Oppbbhahh (Le commandant).
0iT(M"*AUce).
PiCCADEAD DE l'IsLB.
Peighb-Delacoubt. Ourscamp ( Aisoe) .
Peroh frères.
l^pm.
Perillieihi-Micbelee , membre du Conseil munici-
pal de Paris.
Petit (Victor). Fontainebleau.
Philippe (Jules). Annecy (Haute-Savoie).
PiceoB (Baron Jérôme), membre do jury d'ad-
mission.
Piebbb (Le vicomte db Saott-).
PiooBT (Le docteur).
PLtRTD (L'abbé), curé de Saint-Jean- du- Doigt
(Finistère).
Pohmebol.
PoRORAK ( Edouard ). Vincell ( Marne) .
PoRT^cocLAiiT (Le marquis de).
Portoibacd (Le comte db), au château de Foula-
nay (Manche).
Pohtoh D'AiiicocBT (Le vicomte de).
Pottier (Feu André), bibliothécaire; conserva-
teur du musée d antiquités , correspondant de
la Commission. Rouen.
&S8
LISTE i8.
POCLIT.
Pouin-QunTiBB, député au Goips légifUlif.
Rouen.
PftiAcx (L*abbé), curé de Saint-Taurin , Éfronx.
PuBL (Lo docteur).
Pots-Yaillaiit (Do). Poitiers.
PoiOL (Jules). Toulouse.
PcLUOHT (Le vicomte Bi ) , au château du Gheanay
(Eure).
QcAimTi (Mox.), archiviste du département « ror«
reepondant de la Commission. Anxerre.
QciHSOR. Lille.
QuBêiitf(M-*). nbeur.
^kMi {K\tnA)f substitut du procureur général ,
correspondant de la Commission. Rennes.
Râvtf (M**AlfM).
RAiiwoinn(M**).
Riaovx.
Riisn (Le comte »k), ministre plénipotentiaire,
château du Breuil-de-Narcilly (Eure).
Rirai». Reims.
RsvoiL (Henri), architecte du département, cor-
res(>ondant de la Commission. Nîmes.
Rivo!< (Louis), conservateur du musée, Aonecy
(Haute-Savoie).
Rit-Mastir. Montluel (Ain).
Riart(M** veuve).
RiorlAIs. Vinioutiers (Orne).
Roatar (Eugène).
RouRT (Victor).
RoMRTi ( Arthur) , (leiiitre.
RoBiUARB, vice - président au tribunal civil.
Reims,
RmHxaavRi (B. dx), dessinateur-graveur. Fonte-
iiay-ie^Comte (Vendée ).
RorNxropCArLD (Dk Là ), duc de Bisaccia.
RootR>DisotRiTTRs. Saint-Maur (Seine).
Roexa M Sivai (Le baron).
ROLUR.
RoTARTS , avocat , correspondant de la Commission ,
Rennes.
RosTAR, correspondant do la Commission. Saint-
Maximin (Var).
Rothschild (Baron Alphonse de), membre de la
Commission.
RonsciiLft (Baron Gustave di), membre du jury
d'admission.
Rothschild ( Baron James di ).
RoTRMBiLD (M** la baronne Salomon db).
RoiMii (Le comte Louis db).
RoDJOi*. Choisy-le-Roi (Seine).
Salmti ( Hippehir • Ti
Saum! (Philippe), ^ria.
'}àm^kêm
tTu
ée U
Sa»ato(1I*' DCl
SADuân (ir* Te«v«^
ScBT (Le eoaale dk).
Châtel(HMle^sâoe^
Sawifo (Leberoa m).
SniAsnASO et Lcca.
SécHAR, peintre-ëécorDlesr.
SiaoïAHT DR Momoân < Ls). Arra*.
SBvmiR ( Eroest).
Siconàu (Di la). Alenroo.
Sniea.
Smith (ValentÎD).
SoLABD (Aimé db). Angvs (!
SouLTiAn (Le comte db).
CommiasioD. Lyea.
Spitbbb , adjoint a« jiry d*!
Stbir (Charles).
Stbribr ( Max ). Moaieh.
STBTmiBa (Henri).
SriAOss, adjoint au jury d*]
SuBomi DR MissBBT. Tfoyes,
Sdtrruh. Strasbourg.
Taliodr (Le marquis db), dépvté au Corps Ir-
gislatif, an château dn Laide (Sartke).
Tbrto (La comtesse db), au cbâtoau de Terta
(Orne).
Tbatbb, sénateur.
Thbis (Le baron db) . an châleBa et rAvcature
(Aisne).
Thiac (Eugène db).
Toouior (BonÀ db).
TouBRAL (P. ) , conserratear da musée , eorrespoa*
dant de la Commiaaion. Marbenne.
TBàlBAU DB ROCHBBBDRB. AogOolâlDa.
TBom (Charles).
TossBAV (Le vicomte db). Aivianx (llaioe-ei-Loirc).
Ubrich (Le colonel). Strasbourg.
Valtoçor.
Var Drival (L*abbé).
Varibb.
Vabahkaor. Eu (Seine-ln(eriettre).
Vacdocabd (Henri db).
Vatuérb (L*abbé). Soisaons ( Aisoo).
ViBBAiB (Marquis de).
Viujrhirot, sculpteur.
Villbstbiox (Le baron dk u ).
VOISIR.
Voeîii (Comte db).
Watblbt. Soiseons (Aisn<*S
COLLABORATEURS À L'HISTOIRE DU TRAVAIL.
U'29
WioB M Sadcut. Dieppe.
Yton (D. d*), inspecteur dti mobilier de la Cou-
ronne.
PAYS-BAS.
S. A. B. le prince FeiDiaic dm Pata-Bas.
SoCliTi^ lOTALB D'AICBiOLOeil.
SoClM miSONHI D*B1ST0IBI ET D'ABCHÏOLOOII.
RoTADVt DIS Pays-Bas.
ViLLi d*Amstbiu>a«.
ViixB d'Abhbbii.
ViLLI DE FbASEIIB.
ViLLB DB GsoiniiGni.
VlUI DB HaBLBM.
Ville db la Haye.
Ville de NiMiooB.
Ville de Bottbbdam.
Vilu de Vebbe.
D. YAH DEE RbILEV.
A. OEMnR.
A. -P. Hebmars-Smits.
L.-M.-C. YAE deb Booaebdb.
D.-F.-A. YAK DRR Booabbde-Mobrokslil.
Jos. JrrtA.
Baron Gebickb yah Hbb:oyki.
P. Cdypebs.
A. ViLLET.
J.-P. Sîx.
M. COSTEB.
L.-M. Bebls.
A.-J. ElISCIIlDK.
Ch. Moisson. Paris.
CONFÉDÉRATION DE L^ALLEMAGNE
DU NORD.
S. A. le grand-duc de Meckfrnnbourg'Schnmn.
SmcEL.
BAVIÈRE.
AUTRICHE.
S. M. rEBKBEL'B.
Le TBisoE np^BUL.
La princesse de DimicasYsiif.
llO?tOBlE.
La DlàTB DC BOTAUME DE HoBOBlK.
Le Mos^ batioral de Pesth.
Florian Bomb.
AcADiin BORCBOISB des BCIBEtU.
Joseph Baiio.
François di Kinoiai.
éméric Hbbseliiah«.
SUISSE.
Clëme^t.
MeISSIKOMIIBB de WBmE05.
Uruiaii?!
SCHYVAB.
Desob.
RlYYSB.
ESPAGNE.
Sonérâ BoBifA-Umoii.
BiBLioTHiQUE hatiouau de MAnaiD.
Doc DE Febhabd NnifBi.
Amelio Mabstbk.
Antonio Machado.
M** veuve Petba de Mbreses Mbndibya.
Francisco Dobda.
José BoDBiorEZ Zobdo.
A. GlFTDBOI.
PORTUGAL.
s. M. LE Bol.
AcADÉmE DBS BEAUI-ABTS.
Académie des sciemces de Lisbornb.
Absehal de lubmïb. Lisbonne.
SOCIM ABCBiOLOeiQDE P0BTU0AI8E.
AbCBIYES du BOYACIIE DE POBTFGAL.
BnUOTBiqUE NATIOIIALE de JilSBORBB.
BlBUOTfliQDB d'ByOBA.
(IaîB^BALE DB LlSBOHBE.
Cath^dbale d'Etoba.
TEixirkA DE Abagao.
Marquis de Socza-Holsteir.
Jean Palba Fabia de Lacebda.
Comte DE Perapiel.
Marquis d'Alcocbètb.
De Vascoivcbllos.
DANEMARK.
MdSÉI BOYAL D'AMTIQCTTils DE Co#BRHAOUl.
Mdsijb boyal d«abtiu.bbii DB CoptmiAauB.
MusiE boyal d*btbro6bapub DB GoniiiAeiiB.
Valdimab Scbhidt.
WOBSAAB.
WlCBPlLD.
Habbo.
SUÈDE.
s. M. u Boi.
s. A. B. le prince Oscab, duc D*OsnoeaniE.
McsiIb rahoral.
MOS^E DE GoTHBRBOVSG.
Musia d*Up8al.
MOSEE D'ABYILLimiB.
Mus^ DB Falord.
Mds^ DB Gailseiora.
à\8
LISTE 21.— POIDS, MESURES ET MONNAIES.
LISTE 20.
COMMISSION CONSULTATIVE POUR LES EXPOSITIONS D'ARBORICULTURE
ET DE CULTURE MARAÎCHÈRE CHARGÉE DE LA DIRECTION DES CON-
COURS.
GÀTmEB (Db), inspecteur des forêts.
P188OT, inspecteur des forêts , conservateur du bois
de Boulogne.
MM.
RmBBs(Aug.), jardinier en chef du jardin da
Luxembourg.
LISTE 21.
COMITE DES POIDS, MESURES ET MONNAIES.
MM.
Mathieu, membre de l'Institut et du bureau des
longitudes, préndnU.
Edmond Bbcquebil, membre de l'Institut, pro-
fesseur an Conservatoire impérial des arts et
métiers, êecrétaire.
Baddbillart, membre de llnstitut, professeur au
Collège de France, êecrétaire,
B. M Chahcourtois, ingénieur en chef et profes-
seur à réeule impériale des mines, secrétaire
de la Commission impériale.
Jduir, directeui* du commerce intérieur au mi-
nistère de l'agriculture, du commerce et des
travaux publics.
PÏUGOT, membre do l'Institut, vérificateur des
essais k la Monnaie do Paris.
E.-H. TON Badhhacbr , membre de l'Académie des
sciences et de la Commission royale des Pays-
Bas.
Du Pb]£, ingénieur on chef des ponts et chaussées,
commissaire do la Belgique.
G. Magnds, membre de l'Académie royale des
sciences et professeur à l'Université de Berlin ,
membre du Comité central de la Confédération
des États de l'Allemagne du Nord.
Vabbbrtbàpp, professeur à l'Ecole polytechnique,
À Brunswick.
Max Gûrtheb, ingénieur, pour la Hesse, Bade, le
Wurtemberg et la Bavière.
MM.
Le baron ds Bubo, conseiller anlique, vice-prési-
dent de la commission I. B. d'Autriche.
Le baron Hock, pour l'Autriche.
Le chevalier db Pabhxiitibb , pour l'Autriche.
Fbbb-Hebeo6 , conseiller national k Aarau , com-
missaire de la Suisse.
Bamor db la Saoba , pour l'Espagne.
G ORRBBBO , intendant honoraire des finances, pour
l'Espagne.
Le Maibb, commissaire adjoint du Danemark.
Dx Fabiibbjblm , commissaire de la Suède.
Chbistiensbh , commissaire de la Norwége.
B. Jacobi, conseiller d'Etat actuel, membre de
l'Académie des sciences de Saint-Pétersbourg.
Le général major Glockopp, conservateur du dé-
pôt des étalons légaux des poids et mesures, à
Saint-Pélersbourg.
Faustin Malagdti, recteur de l'Académie de
Bennes, pour l'Italie.
Giobdano, inspecteur général des minet, com-
missaire d'Italie.
Le colonel Essad-Bbt , directeur de l'École mili-
taire ottomane à Paris.
Joseph CuuDB, négociant, membre de la Com-
mission égyptienne.
Le général comte caïd Nissm Sem axa, pour le Maroc .
Yalbnsi, commissaire pour Tunis.
De Pobto-Als0U, pour le Brésil.
LISTE 23. — EXPOSITION DES ŒUVHES MUSICALES. âl'J
Samuel B. Rcg€LB8, Esq. , poar les États-Unis
d'Amériqiie.
Leone Lbiti, professear de droit commercial an
King*i CoOgge à Londres , docteur eo économie
politique, têcréUm.
Le colonel YooiieoosBAHD , pour la Grande-Bre-
tagne.
Gh. DB BtLLT , auditeur à la Gour des compte» ,
êecrétair^ tu^'oint.
Db Lappirbut, ingénieur au corps impérial des
mines, iscrétatre adjoint.
Pbigr^, lieutenant d'artillerie, êeerétam aé^oinl.
Le vicomte d'Ussbl, ingénieur au eon>8 impérial
des ponts et chaussées, secrétairt aé^int.
LISTE 22.
COMITÉ DE VENTILATION.
MU.
Callor (J.), ingénieur en chef au corps impérial
des mines , préndent.
Calloh (Ch.), professeui à TEcoIe centrale des
arts et manufactures.
CiiTssoR (E.)« ingénieur au corps impéiial des
ponts et chaussées.
Hoohao, chimiste.
PiARROR OR MoRD^siR, ingéiûeuT au corps impérial
des ponts et chaussées.
Trbbga , sous-directeur du Conservatoire impérial
des arts et métiers.
D*UssiL (Le vicomte), ingénieur au corps impé-
rial des ponts et chaussées , s«crf<atr«.
LISTE 23.
COMITES DE ^EXPOSITION DES OEUVRES MUSICALES.
CflMlTE DB LA COMPOSITION MUSICALE.
Bofsoa , membre de Tlnstitut , prétidnU é^Konneur.
A CRU, membre de Flnstitut, préndmt.
Th. DB Barvillb , homme de lettres.
J. Barbibb , homme de lettres.
Bnuoa, membre de Tlnstitut.
Caiafa , membre de l'Institut.
Fâicieo David, membre de Tln^titut.
Eugène Gavtibr, professeur au Conservatoire im-
pénal do musique.
Théophile GArrua, homme de lettres.
Georges Kasirbi , membre de Tlnstitot.
Le général Mblliir, sénateur.
Le prince Porutowsii , sénateur.
Rrbo , membre de Tlnstitut.
Db SAUfT-GBOROcs, homme de lettres.
Ed. Tmibdrt, administrateur général du théâtre
Français.
Afflbroise Thomas, membre de Tlustitut.
▼BtDfl, membre de l*Institat
Ernest L*Érai, conseiller référendaire à la cour
des eovples , 9tcréi4ir€.
B AMOR», auditeur au conseil d*Etii,iêcréUùr0^oiHt,
COMITE DE L^niciiTIOlf MUSIGALB.
I'* fscUoD. — Goyotrtt arse orebeslrt ot rhoiuti.
MM.
Félicien David, jiréstifsn/.
Victor MASstf, professeur an Gonservatoiro im|i^-
rial de musique.
Mbbhbt, compositeur de musique.
Edouard Bodrisobs.
Geoiiges Hairl, chef d'orchestre de rAcadémie im-
périale de musique, 9$erélmr$.
È* «MtioD. — Festivals tt concerts ori»béoaii|tt«.
Ambroise Thomas, membre de Tlnstitut, pmi-
dsni.
Le marquis di BénnsT.
BoÏBLDiFU, compositeur do musique.
Jules CoHBR , professeur au Conservatoire impé-
rial de musique.
Léon F^RRT.
I^ général db Lartigcb.
Lbcomti.
Ladrfrt db Biui, compositeur de muâque, »êcré-
fttfV.
«7-
&20
LISTE 25.— ÉTUDES DES OUVRIERS.
9* MctioD. — FanlarM et mnsiquM d'harmoDit* ,
mmiques militaim.
Le général Mblloibt, sénaleor, préêident.
Georges Kastrbr , membre derinsliiiit.
Oscar CoHUBiTAirr, homme de lettres.
Le général LicnL».
PAUf.rs , chef de musique de la Garde de Paris.
Le général Rosi.
Db Vilubrs.
Emile Joras, inspecteur de mosiqae militaire,
crétairc.
LISTE 24.
COMITÉS DE L\ NAVIGATION DE PLAISANCE ET DES EXPÉRIENCES
DE SAUVETAGE.
COMITi DUDIIlSSI05i.
MM.
Gabriel BbroIt-Gbampt, prétident.
Albert CARPiimBR.
Charles Dasst.
Adrien Fleurbt.
Lucien Morb.
Eugène P^rioror.
Gilbert Viard, ucrétaire.
COMITE IKSTITUll B.<« JURT SPfeUL.
MM.
Gabriel BeroIt-Cbaiipt, prémdent.
BarriRR.
CORVERS.
Gh. Dassy.
Eog. PliRIGRON.
POTBIER.
Adrien Flbcrrt, netrétaire.
LISTE 25.
COMMtSSION D'ENCOURAGEMENT POUR LES ÉTUDES DES OUVRIERS.
MM.
Driîtick, ancien président du tribunal de com-
merce de la Seine , membre de la Commission
impériale, prétident.
DiLLAis ( Victor ), membre du conseil municipal de
Paris, tecréUdre.
Baugrard, membre du jury des récompenses, «a-
crétmre.
Dbstbrrat ( Arnould ), chef de service près la Com-
mission impériale, êecrétaire.
ARRACD-jRAim, membre du conseil municipal de
Paris.
Balsah , membre du jury des récompenses.
Barbrdibrre, membre du jury des récompenses.
Barreiat, maître de forges et fondeur.
BioROR (Louis) , membre suppléant du jury des ré-
compenses.
Birdbr, membre du JU17 des récompenses.
Blaisz (des Vosges), homme de lettres.
BoTAT, secrétaire an Moniteur univenel.
Callod, négociant.
CvELBiAR, membre du jury des récompenses.
Cbbtbt, ancien négociant.
Christoplb , membre du jury des récompenses.
MM.
Db.\to , libraire-éditeur.
DoMM^RTiK, membre du jury des récompenses.
Dr^ollr, membre du jury des récompenstMi.
DuciiiRG, membre du jury des récompenses.
DuRERRR , maître de forges.
D0SAOTOT, membre du jury des récompenses.
Fai'lrr, membre du jury des récompenses.
Flaxlard , négociant.
FocRDiRois , fabricant.
Froiie!«t-Mbdricr (émile), fabricant
Germ^ui, fabricant.
GiLLOU, manufactnrier.
Girard» (Emile de), ancien député au Corps lé-
gislatif.
Godillot, membre du jury des récompenses.
Gocm, membre du jury des récompenses.
Grellod, négociant
Groult, fabricant.
Haas, membre du jury des récompenses.
IIalprrn (Germain), membre dn jury des récom-
penses.
Kleh, adjoint au maire du XVI* arrondiaaement
de Paris.
LISTE 26. — SERVICES DIVERS.
&21
KcBaMWAtTiB, membre da conseil municipal de
Parie.
JgRTT, directeur gérant du journal la P^ane0.
LiBMxnniB, membre da jury des récompenso».
Latocb, membre du jury des récompenses.
Latiui, membre du jury des récompenses.
LiaAVDT (J.), manufactorier.
Ldkl, maire do XIII* arrondissement de Paris.
LnoiB, membre du conseil municipal de Paris.
L<TT (Fr), maire da W arrondissement de Paris.
LorrsT, président da tribansi de commerce de la
Seine, membre du jury des récompenses.
Méim , membre du jnry des récompenses.
Micfliij, juge au tribnoal de commerce de la
Seine.
Micm. (Léon), rédacteur au Moniteur unwei'xcl.
Mointo-HinuQuis, membre du jury des récom>
penses.
MmuMi (Casimir), négociant.
MomcBAU, négociant.
NoauAKo , membre du jury des récompenses.
Pater (Â,Iph.) , membre du jury des récompenses.
Pkbuhb (Henri).
PicABO , membre du conseil municipal de Paris.
PUb (Léon), membre du jury des récompenses.
Rataut, membre du conseil municipal de Paris.
Rbbabo, membre du jury des récompenses.
RoRDBLBT, manufacturier.
Roolhac, membre du jnry des récompenses.
RouvE!i.iT, joaillier-bijoutier.
Salmor, membre du jury des récompenses.
Sacvage, membre de la chambre de commerce de
Paris.
Sebt\rt, membre du jury des récompenses.
TEisso?iRiiAB , membre du jury des récompenses.
Thibaut (Ciermain), membre du jury des récom-
penses.
Tbiébact, maire du X* arrondissement de Paris.
Yabir , membre du jury des récompenses.
ViTc ( auguste ) , membre du jury des récompenses.
LISTE 26.
SERVICES DIVERS.
SERVICE MÉDICAL.
MEDECIN E!l CHEF.
M. GoisiLn , profesaeur à la Faculté de médecine
de Paris, chirurgien de rhdpital de la Charité,
oMOibre da TAcadémie de médecine.
M^ECINS PBINCIPAUX.
MM.
Blacbes , agrégé à la Faculté de médecine de Pa-
ris, médecin du bureau centrai.
DBSBOi, médecin des hôpitaui.
GonàCLT, médecin des h^itaux.
HoriL, agrégé à la Faculté de médecine de Paris.
Lânrf , agrégé à la Faculté, chiruitpen de Fhôpital
Saiot-Antoine.
Fabl, agrégé à la Faculté, médecin des hôpitaux.
TiUACX, agrégé i la Faculté, chirurgien de Vhà-
pital Saint'Antoioe.
«éOBCIlfS.
Babbk-Dcboob», anden interne dee hôpitaux.
BnoMR (Heori), ancien interne des hôpitaux.
BMiMtui, ancien iattrne des hôpitaux.
BaiMORD.
COBUEU.
COOTTIJI.
Datbsrb.
Dbsobtiadx.
DuabdirDbachbtx, chef de clinique à la Faculté
de médecine de Paris.
Eluacub.
Fabbb.
Gallois.
GorBAUD, ancien interne des hôpitaux.
Hdlot.
Jabbiabd.
Let.
MalhM, ancien interne des hôpitaux.
Mabtir (Aimé), ancien interne des hôpitaux.
MoTBiEB ( Eug. ) , ancien interne des hôpitaux.
NiCAisB, prosecleur à Famphithéàtre des hôpitaux.
PuBTBTAlX.
Saubel.
TopiRABT, ancien interne des hôpitaux.
VAUsiAL (Db), ancien interne des hôpilauK.
Vbbuac, ancieu interne des hôpitaux.
Wbbtbbih.
SiROQiBT, in/irmm'.
A22
LISTE 28.
SERVICE DE LA PUBLICITÉ.
MM.
GuTOT-MosTPâTiODi, chtf de terviet de février
1866 à août 1867.
Ed. SuDBB, avocat, touê^ksfdê iovict.
R. Di SAiin-Fiux a'âhorbiix, rédaettwr.
R. FEsniRB , attaché.
EsPàBGiuiàiiB , expéditionnairt.
SERVICES DES RÉCLAMATIONS ET DES
CONCESSIONS.
MM.
Aroould Dbsvbbhat, chef de êervice.
Lbdbiitd , rédacteur.
André DiiLisaBii, expéditionnaire.
SERVICES DÉLÉGUÉS PAR DIVERSES ADMIMS
TRATIONS PUBLIQUES.
MM.
Abchbb , officier de paix.
Sairt-Cuib , capitaine-ingéoieur des Bapeurs-poin-
piers.
Rax , directeur du bareau de poste.
Db Gbauvbboii, puia db Thibbbt, directeurs du
bureau télégraphique.
LBSPiHBTn, sous-inspecieor des douaoes.
Lbboteb, contrôleur principal des douanes.
Gabbbbb, contrôleur de FocUroi.
MoBiRO-HBNRiQiis, directeur de la manutention
de la chambre de commerça de Paris.
LISTE 27.
ARCHITECTES CHARGÉS DE COMPOSER LES TROPHÉES
DE LA CÉRÉMONIE DES RÉCOMPENSES.
(Ces troph^ représenlairnt les différents groupes de U cUssification.)
MM.
Groupe I. — Aloropiib, architecte de la Commis-
sion impériale.
Groupe II. — Drbtbt, architecte de la Commis-
sion égyptienne.
Groupe III. — Lb Roox , architecte de la section
française.
Groupe lY. — Léon PABTiuiB, architecte de la
Commission ottomane.
Groupe V. — Alfred Chapon , architecte des Com-
missions de Tunis , du Maroc , de la Chine , du
Japon , de Siam , du Brésil et des républiques
américaines.
MM.
Groupe YI. — Haboabd, ingénieur des arts et
manufactures, chef du serricede finstâllation
dans la galerie du Travail.
Groupe VII. — Hibsbb , architecte de la Coaunis-
sion autrichienne.
Gronpe YIII. — CoiJBTà>ite, architecte de la sec-
tion française.
Groupe IX. — Hochbbbac , architecte atlaehé au
service du Parc.
Groupe X. — Rowblmatbb, architecte de la Com-
mission portugaise.
LISTE 28.
ÉTABLISSEMENTS ET PERSONNES QUI ONT PARTICIPÉ A LEXPOSITION
DES OEUVRES DE L'HISTOIRE DU TRAVAIL".
FRANCE.
ÉTABLISSEMENTS PUBLICS.
ABCBIVBS.
AbCUTIS db la YlBllIfB.
AscniTBS DE lToniib.
Abchitbs dc Gabd.
bibl10thbqdb8.
BoUOniàQCB D*AC1BBBB.
BiBUOTHBQUB DE LaOR.
(') Voir la iialc i3 , page &os , pour la composition de la Commission de rhistoire du travail , en y ajoutatil M tiotit
(le M. le baron Alphonse de Rothsehild , omis par errenr lur rette liste.
COLLABORATEURS À L'HISTOIRE DU TRAVAIL.
&33
BnuoniQiii m PornuB.
BnuonàQOB fti Rbub.
BnuoTviQDi M Tkotu.
BiHJOTHiQUB Dl VUSAILLES.
Cathïbbali
Catbïdeali
CATViDAAU
CAfliDEAU
CAniDRAU
Cath^iau
CATHiDKALB
CftnnEDBAi.1
Cathédraub
CAniDKAU
CATIliDRALBS.
D*All6llB.
d'Adch.
DB GbaBTBBS.
DB LniOGES.
DB RbIMS.
DB RoOBB.
DB STBABBOrRG.
DB Sers.
DB SOIBSORS.
DB TbOIBS.
COLLiGBB.
CouicB UBBB DB BiLLOM ( Pay^e-Ddme ).
Coui«B DB VBBvns (Aiioe).
COMMDRADTés.
BÉobicTMBs DB Verbbcil (Eoto).
Dambs ÂrousnBBB d^Abbab.
UBBruPEs d*Abbas.
BfiUSB
é«UBB
éausB
EfiUSB
éauBB
0
ECLISB
E«USB
ÉSUSB
EsusB
tmsM
ÉCLISB
#
ESUSE
éatàtë
E«UBE
C«»LUB
icLlSE
E«UftB
EcufB
éC LISES.
D*AiiRExiB(Nord).
D*àflCQ (Nord).
D*ATBfaB-LB-CoiiTB (Pas-de-Galaîs).
DB BiiJUR«BB (Haaie-Loire).
DB BocsBECQDBs (Nord).
DB Cbllbttb (Loir^el-Cber).
DB CbamaiuAbes (Puy-de-Dôme).
DB CbAtbad-Porsat (Hauto-Vicnue).
DB LA CoACSBiE (lodre-et-Loire).
DE Chblleb (Seioe-el'Marae).
DB CoRQUEs (Areyron).
DB LA Coimna (le Mans).
DB Gebmiort-lb^-Pr^ (Loiret).
DB GBARDtAL (Poy-de-Ddme).
DB Maoac (Puy-de-Dôme).
DE Neowuxbb (Baa-Rhin).
DE Neioh (Hauie-Vienno).
DB NoBOT (Oise).
DE Notee-Damd-u-Majob (Arles).
w PAULB(CACeB-du-Nord).
DB PtooiAG (Côtet-do-Nord).
DB PiociBi (Côles-du-Nord).
DB Saut-Abdoub de Saoubo (Côie-d*Or).
DB SAorr-BouAiBB (Loir-et-Cher).
DR Saiht-Jear DR9 Raisarts (Maochf).
GoLUB vt, Sairt-Jbab dd Doigt (Finûtère).
Église de Sairt-Juueh db Bbioude (Puy-de-Dôme).
Egusb de Sadit-Mabcbl (Indre).
ÉeusE DE Saiht-Mabtir de ROUBAIX.
Egusb de Sairt-Maxiiiir (Var).
Église de Sairt-Nigolas d'Arb/j.
ÉousE Sairt-Orehs d'Auge.
Egusb de Sairt-Rbiit de Reims.
Église de Sairt-Romair db Roobr.
Égusb de Sairt-Sulpige-us-Frdillbs (H^*-Tienne).
Église de Sairt-Taurir (tivreux).
Égusb de Sairt-Tbophihb (Arles).
Éguse de Yillihbove-Lbhbbor (Puy-de-Dôme).
m
Egusb de Vitr^ (lUe-el-Vilaino).
grande CBAKCBLLBRIB db là LiciGH DmOPCKBUB.
hôtbls-dibu, hospices bt hôpitaux.
HÔTBL-DnU D*AUXBBBB.
Hôtbl-Dbd db Redis.
Hôtel-Dieu de Tbotes.
Hospice db Limoges.
Hospice de Torhbbrb.
HÔPITAL oifltfBAL DB LoiOttBS.
MlRlBTàBI DB LA MAISOR DE L«EHPniI)R
BT DBS BEAUX- A BIS.
C0MMIS8I0R IHPéBlALB BBS MORUMIRTS
HIBTOBIQUBS.
musées huhicipaux ou dipabtembhtaux.
Musée d'Argbbs.
Musée d*Arregi ( Haute-Savoie).
Musée d* Arles.
Musée d*Abbas.
Musée d'Aotur.
Musée d*Aixebre.
Musée de Bbjure (Gôte-d*Or).
Musée de Bbautais.
Musée de Bobdeaux.
Musée db Boulogrb-bur-Mbr.
Musée de Chartres.
Musée de Dieppe.
Musée de Dbaguio^ar.
Musée d*Etreux.
Musée de Falaise.
Musée de Liub.
Musée de Limcoes.
Musée de Lyor (musée d'aiiliquilés).
MusÉR DB Ltor (musée d*art et d'iodoBtiir).
Musée du Mars (musée archéologique).
&3&
LISTE S8.
MmiË DO Maiis ( muiée municipal ).
Mosil Dl H lADX.
Mosii SI Meluh.
Mnsil Dl MoifTAVIAR.
Musii Dl MoULIRt.
Mroii Dl NAiioimi.
Mo8tfi Dl Ninis.
MD8Ù{ Dl Ninis.
MOSÏI D*0BliAll8.
Mcstfi Dl Pomiu.
MuBÙ Dl Pionm.
MCS^I Dl RlU8.
Moséi Dl Rouir (masée d^rtemental d'anti-
quités).
MmiE Dl Rouir (musée céramique municipal).
Mustfi Dl Sairt-LÔ.
Musii Dl Saut-Oiid.
Musii Dl Satiiri.
Musil Dl SiHUS.
Musii Dl SOISSORS.
Mustfl Dl TOULOUSB.
Musii Dl TouLOUsi (musée archéologique).
Musii Dl TOUBS.
Musii Dl TiOTis.
Mosii Dl Yarrii.
SàaRAin d'Autur.
S^MiRArai Dl Nhns.
StfllIRAIRI Dl RlIMS.
StfllIRAIII Dl SoiSSORS.
PlTlT SâORAIBI D*YtITOT.
SOGlMs 8A?A!«TB6 BT COMITis ABCHéOLOGIQUES.
CoMIlK ABCH^OLOOIQCI Dl SlRLlS (Oise).
Sociéxtf DIS ArTIQUAIBES Dl NORMARDIB.
SoGi^tf DBS Artiquairbs db l*Ocbst.
SoCI^i ABGH^OLOOIQUB DB SbIRE-KT-MaBRB.
SoCliT^ ABCB^OLOGIQUB DB TaBR-BT-GaBOR».
SOCI^TB ABGH^OLOGIQUB DB ToULOCSB.
SOCIM POUB U CORSBBTAnOR DIS MORUMIRTS B18T0-
BIQUBS DB L*Al8ACB.
SOCI^T^ DB L*Hl8T0lBB DU PB0TB8TANTI811I PBARÇAI8.
SOCIIM P0LTHATH1QUI DU MOBBOIAR.
Socitfr^ DB sTAnsnQUB dbs Obux-Sétbis.
f ILLB Dl PABIS.
AMATEURS.
MM.
Aguado (M** la comtesse).
AioRBAUX (Le TÎcomte d*).
AiGoiH , membre du jury d'admission , chef du ca-
binet du président du Corps législatit
Aum (Db Saui^), bibliothécaire de S. M. rimpé-
ratrice.
ALBXARDBB(Léon). Bordeaux.
Aimiii (Alfired).
Ardb^ (Edouard).
Argbb (M'"*).
Arsbl. Douai.
Abdart (Feu Maurice), archiviste de la préfec-
ture. Limoges.
ABMAïui (Le comte d*), membre du jury d'ad-
mission.
Abordbl.
Adbbt, juge au tribunal dril. Lorieiit.
AniBBLB (Le docteur). Issoodon.
AussART (Le docteur). Rennes.
AUTBAT.
Ayissbau.
Baiubau (Le docteur). Moulin».
Babkbb. Rennes.
Babbt (Edouard), professeur à la faculté de»
lettres de Toulouse.
Babt (Victor). ?ersaille«.
Basilbwski (E. db).
Bassit.
Baudbt (Alfred). Rouen.
Baumb-Plutirbl (Le marquis db ik).
Baub.
BAzm. Anxerre.
Bbadlaircoubt (Le comte db).
Bbaussibb (Le comte db).
Bbllaigub db Bugras (Alexandre), au château d^
Varasse (Puy-de-Dôme).
Beixbgabdb (Albert db). Rouen.
Bbllbrot.
Bellbymb (Auguste de).
Bbroist. Poitiers.
Behtigrat, architecte, correspondant de la Com-
mission, A Lille.
B^ACDiBRE (Le comte db u).
Bebtbard. Moulins.
Bbubdiut, adjoint au jury d'admission.
BiARCBi (M** Nina).
BiGLB.
BuuABD. Rouen.
BiLLT (Db) , inspecteur général des mines.
BiscHOFF (Edouard). Villereyrac (Hérault).
Blordbl (Évariste).
BoCTLLET, directeur du musée de Clermont-Kcr-
rand.
BouLABD (Gustave).
COLLABORATEURS À L'HISTOIRE DU TRAVAIL.
i25
Boim«ioif (Labbé).
BoraGOiH , Kolpiear.
BooBQCiLOT (Félix), professeari l'école des char-
tes, membre du comité des travaux histo-
n<pies.
Bouwr.
BiATABD (M**), évéque de Coatances.
Ba/Airtf. Strasbourg.
BuTomiKAD ( M** veuve).
BuAHceoH. Gnicbet-le-Yalasse (Seine-Inférienre).
Baoc* (Le docteur).
Biim (Victor).
Bbchit. Reims.
Brcins (Noël m).
Bcvroii ( Heori Nadâclt db ) , substitut du procu-
reur impérial. Rennes.
BvuiOT, conservateur du musée , eorrespondant de
la Commission. Autun.
BcBBL (Bngène).
CAms-Atus ( M"* la comtesse »■ ).
Canbtd (L*abbé), vicaire général. Aueh.
CABroBT (Le comte db).
Cakbabi, correspondant de la Commission. Lyon.
CABBiàBB. Nimes.
Carbo. Melnn.
Cabtaiuuc et Argbsst. Toulouse
CABmoB. Sanh-Ie-Duc (Cdte-d*Or).
Castblbuag (M** U eomtesM m).
Castbllahi, commissaire ordonnateur de l'exposi-
tion italienne.
Caxacx (M"' Hortense db). liBsseube (Gers).
Cbbsat (M**), lîvreux.
CuiBuiau.
CiABOs (L*abbé), curé de Saint-Marcel (Indre).
CiABvn, adjoint au jury d^odmission.
Cnlm. (Virlor). HoUot-en-Ange (Calvados).
Cbacvbai; (Le comte Charles db).
CmàtnM (Wilfrid).
CnvAUBB. Jublains (Mayenne).
CnsvBiBB (Iules). CbAlon-sur-Saéne.
CuiSTI.
CnoT. Hdun.
CLàCDS. Aoxerre.
CiiaBrr-fca-SAirr, architecte. Nantes.
Clbbc (Le vicomte), sous-caissier dn Tréior.
CLSBMWV-TouRBaBB ( M** Is duchosso db).
CucQOOT (Eugène). Reims.
Cummadboc (Le docteur). Vannes.
Cocnr (L*abbé), membre corre!qK>ndant de la
Commission. Rooen.
CoLU (L*abbé), chanoînr, direrl<>ur du mtt*ép
«^ramiqne. Rouen.
GOLUROT.
GoMim (Auguste). Toulouse.
Gordi^ (Le baron de).
CoQUEBBT (Le docteur).
COBBTlf.
GoRPLBT (Charles).
Costa db Bbaurbgard (Le comle). Paris.
Costa de Beaurboard (Le maix^uis). Neauphle-le-
Cbâteau (Seine-et-Oise).
Cotteau. Auxerre.
Courtois. Melun.
CocTEDx (M** la baronne La).
CuBiàRBs (Alfred db).
Czartortski (Prince).
Daiuod db la Garekrb. Fougères (llle-et-Vilaine).
Darcbl(M-* Alfred).
Dadphirot, correspondantde la Commission. Reims.
Davbbdoixg.
David (M*'), évéque de Sainl-Brieuc.
Davillibb (Charles), membre du jury d'admission.
Davilubb (Léopold).
Dblabbbchb. Beauvais.
Dbuhabb.
Dblahgb (M**).
Delauray (E.). Rouen.
Dblauikay (L*abbé), curé de S'-Étienne-du-Mont.
Deladbat (L*abbé), profeaaeur an collège de Pont-
Levoy (Loir-et-Cher).
Delobt.
Dbsbouvby. Lille.
Desbotbrs (L'abbé). Orléans.
Dbssigrollbs. Aaxerre.
Dbtbotat.
DiDiD. Paris.
DiDOT (Ambroise-Firmin), membre du jury d ad-
mission.
DiDROR, peintre sur verre.
DouBLB (Lropold), membre du jury d'admis-
sion.
Double (Lucien).
Dbbytis (Gustave), membre du jury d'admis-
sion.
DBrBLLB. Niort
Dusouchï. Jamac (Charente).
DccAir (M"'Paul).
Dccbl.
Dcoahsbau, conaenraieur du musée. Le Maii#.
DniORT. Mdun.
DceARLOCP (M**), évéque d'Orléans.
DOPLAR.
Dums.
DcQCCRBLU. Reiius.
/k26
LISTE 28.
Ddbu. Auxerre.
DoTun (Eogène). Rouen.
DUTADGHEL.
DUYBILBBOT.
DzuLTiiSKA (La comtesse), née princesse Gzartokiska.
EsMoimoT, architecte da département de l'Allier,
correspondant de la Commission. Moulins.
EsTAMPBS (Le comte Théodore d').
EsTOTFP (Le baron d*). Weiofelden (Suisse).
ÈrtEnvE.
ÉtARS-LoMBE DB BrLAHGB (M**).
Fabrb, peintre sur verre. Clermonl-Ferrand.
Failli (M"' veuve).
Facghbb (Le docteur). Emmerin (Nord).
Faulotts (Db La).
F^RBLOii (La marquise db).
Fbbirgbb (Le docteur). Moulins.
FibLAL-CussAC, peintre.
Fbbbadd. Dragnignan.
Fbcabdaitt.
FiCHBT.
FiLHOL (Le docteur), maire de Toulouse.
Fillor (Benjamin). Fontenay*le-Comle (Vendée).
FORTAIBB.
FoifTAQiB (Gabriel db). Fontenay-le-Comte (Vendée).
FoirrniBLLB (Db la), inspecteur du mobilier de la
Couronne.
FoBOBAis (Arthur).
FouLc. Nîmes.
FooLD (Edouard), député au Corps légidatif,
membre du jury d'admission.
FOULLBT.
FouQUE (Charles).
FouQDET. Sinceny (Aisne).
FODBAD.
FoDRKBT (Le docteur).
FUBTADO (M"*).
Galbbbt (Le comte db). Grenoble.
Gabanger. Clermont-Ferrand.
Gabbigou (Le docteur). Toulouse.
Gasrault (Paul).
Gassibs. Melun.
Gatteaux, statuaire, membre de l'Institut.
Gaccrot aîné. Digoin (Saône-et-Loire).
Gaudelbt, peintre sur verre. Lille.
Gat (Victor), architecte.
Gaybt.
Gatot (Amédée).
Gerbadlt. Reims.
Gbrtil-Dbscaiips. Lille.
GMberte (Alfred), peintre sur verre.
Giblbr. Maeseych (Belgique).
GiBAHCODBT (De), membre du conseil géoéral.
Rouen.
GoABDOT (Le baron db), secrétaire géDéni de la
préfecture. Nantes.
Gibaudbad (Fernand), chef du cabinet au minis-
tère d'État
Gurvolb (Léonce db). Rouen.
Glbbbs-Cbambbbt, au ch&teau du Castdet (Aude
GODIRE.
Gommecoubt (Le baron db). Abbeville (Somme).
GoBDiiBB (L'abbé), curé de Marrhemont (Oise).
GouELLAiR (GusiaTe). Rouen.
GouBGCBs (Le comte db).
Gbardjbar (M"').
Gbahdbbmt. Mdun.
Gbargb (Db la)
Gbabobb. Clermont-Ferrand.
Gbassbt aîné, conservateur du musée n Vany
(Nièvre).
Gbaux-Mablt, fabricant de bronses.
Geavi^bb (Db la).
Gb^u (Jules).
GanuLDi (Le marquis db).
Gdillot-Raivt. Couches (Eure).
Gutot-Sairt-Cbablbs.
Habbbt, ancien notaire. Troyes.
Haqdbtte. Sèvres.
Habgbvillb (M** D*).
HiBBBT.
Hebz (Henri).
HipPEAU , secrétaire du comité des travaux histo-
riques , correspondant de la Commisaion.
HoDDOT (Le docteur). LiUe.
Hodzb-db-l'AulhoIt (Aimé).
BucBBB (Eugène) , conservateur du musée d'archéo-
logie, correspoudant de la Commission. Le Mans.
HUILLIBB.
HuRT et RosKEiL, joailliers. Londres.
HORTBBL d'AbBOVAL. RoilOU.
Jacquemaet ( Albert), membre du jury d'admission.
Jacqdemabt (Jules), graveur.
Jadir. Mdun.
Jouer (L'abbé), chanoine, correspondant de la
Commission. Evrenx.
JoDRDAiR. Rouen.
Jdbiral (Achille), député an Corps législatif.
JuBiRAL (M** Achille).
Juste , restaurateur d'armes anciennes.
Kebgabiou ( Le comte db) , au château de Bouna-
bau (lUe-et-Vilaine).
RiBGBRBB DB Plarta (Lc baron).
Kbart (Veuve).
COLLABORATEURS À L'HISTOIRE DU TRAVAIL.
&27
Luai ( L*iibbé ) , direeteor da petit eéminairo
d*YTetot (Seioe-Inférieare).
LAMccniii (Henri).
LABODGDiii (M** Henri).
La Forcb (Le duc di).
Lapoiob. Lyon.
Lahjetiii (Le docteur). Le Havre.
LâniBAD.
Lapïbodse (Di). Bourey (Ain).
LitTBT, membre de la CommissioD.
Lasseue. Panaesac (Gers).
Lastic-Sabit-Jal (Le vicomte de). Toulouse.
La Ton d*Aittii«m (M*'), archevêque de Bourges.
LAnEspm DE Tbact (Le comte).
Lacbehcb^u (Le baron de). Poitiers.
La îacli (Le comte de).
Laviw^.
Lavocat ( Capitaine ).
Li Bail (Veuve). Plouharmel (Morbihan).
Le Bumidel. Melun.
LBEam-DALEAiniB , rorreapondant de la Commis*
sion. Troyea.
LtconrrEB-DupoET. Poitiers.
LBPBBVBB-TlltfaADLT. MdoO.
Leodat(M-).
Lbjeal (Le docteur).
Lejeithb (Aognata), architecte de la Légion d'hon-
neur.
Lbmaistbb (Alfred).
LmiBE. Bvreox.
Lb IfiBB (Jalea), membre du conseil général.
Pont-d<^Poittp (Jura).
Lbpic ( Le baron ) , ancien préfet
Lepic (La baronne).
Laaori (L.), membre du jury d'admission.
Lb Telueb bb u Fomb, secrétaire général du
Crédit foncier.
Lbtub» (Le capitaine). Londres.
LmviuB (Da). Paris.
LiBAS (Charies de), correspondant de la Coaunis-
sion. Arras.
LoBVBTEB (P.-P.). Amsterdam (Hollaude).
LonopiasB (Adricu de), membre de la Commis-
sion.
LrcT (Adrien) , n^nt de la Banque de France.
LcxABBi. Rf'ims.
MAEsni (Franz).
MAitXBT Dv BoDLLiT, membre du jury d'admission.
Malbobte (L« romte db) , au château de Lamor-
tlie(Vjioduse).
Mavibuibs, directeur du musée, r>orrespondanl
dr la Commi*«ion. OHéans.
Mabcrabt (Le docteur). Dijon.
Mabodbbib (Marquis de).
MABINI-HéSBBT.
Mabtib (Emile).
Maunt (G. de).
Maze (Alphonse).
Mecklebboubg-Schwbbiii (S. A. R. le duc Geor-
ges de).
Me!(ou (De), au cbàtcau des Faaros (Dordogne).
MiALLBT.
MiHO. Saiut-Jean-d'Angély (Charente-Inférieure).
MoRTAiGLOR (A. db). Secrétaire de l'école des
chartes, membre du comité des travaux histo-
riques.
MOBTADLT (ComtCJ^SO DB).
MOBBAU.
MOBBL.
MoBLBT (Le colonel de), correspondant de la Com-
mission. Strasbourg.
MoncBT (Le duc de).
MouiLLBBOH (Adolphe).
Napoubb (M"* André). T.irare (Rhdno).
Nabet. Béeheret (Marne).
NOLUtT.
NoBMARD (M*'). Pacy-sor-Euro (Eure).
NouBT (Qb). Oriéans.
OuviEB. Bezons (Seine-et-Oise).
OppBaMABH (Le commandant).
OzY(M"'Alice).
Peccadead DB l'Islb.
Pbigh^-Delagodbt. Ourscamp ( Aisne) .
Peboh frères.
Pepiii.
Pbbillibcx-Micbelb , membre du Conseil munici-
pal de Paris.
Petit (Victor). Fontainebleau.
Pbiuppb (Jules). Annecy (Hante-Savoie).
PicBOB (Baron Jérôme), membre du jury d'ad-
mission.
Pibbbb (Le vicomte di Sadit-).
PiooBT (Le docteur).
Plabtc ( L*abbé ) , curé de S<i in t - Jean - du - Doigt
(Finistère).
PomiEBOL.
PoRORAB (Edouard ). Vincell ( Marne).
PonricoiXAirr (Le marquis de).
PoBTOiBAUD (Le comte db), au château de Ponte-
nay (Manche).
PoirroR D'AifiGOCBT (Le vicomte de).
PoTTiBB (Feu André), bibliothécaire; conserva-
teur dit musée d'antiquités , correapondant de
la Comniittsion. Rouen.
&28
LISTE 28.
Poulet.
PoufBR-QciBmi, dépoté au Corps légiriatif.
Rouen.
PiiACi (L*abbé), curé de Saint-Taurin , Évrouz.
Poil (Le docteur).
Puis-Yaillaiit (Du). Poitiers.
PuJOL (Jules). Toulouse.
PuLUGRT (Le vicomte db), au château du Chesnay
(Eure).
QuÀHTiif (Max.), archiviste du département, cor-
respondant de la Commission. Auxerre.
Qdbiisoii. Lille.
QuBsicé(M**). Elbeuf.
RAid (Alfred), substitut du procureur généra) ,
correspondant de la Commission. Rennes.
Ram^ (M- Alfred).
RlTISBOaRB (M**).
RlMUl.
Rbisbt (Le comte de), ministre plénipotentiaire,
château du Rreuil-do-Narciiiy (Eure).
Rehabd. Reims.
Rbvoil (Henri), architecte du département, cor-
respondant de la Commission. Nîmes.
Retok (Louis), conservateur du musée, Annecy
(Haute-Savoie).
Rbt-Mabtiii. Monlluel (Ain).
RuRT (M** veuve).
RiDXL fils. Vimoutiers ( Orne ).
Robebt (Eugène).
Robert (Victor).
RoBBBTi (Arthur) , peintre.
RoBiLLARD, vice -président au tribunal civil.
Reims.
RocHBBRUHB (E. db), dessinsteur-gravour. Fonte-
nay-le-Comte ( Vendée ).
Rochbpoucadld (De la ), duc de Bisaccia.
Roobr-Dbsobrbttbs. Saint-Maur (Seine).
RooEB DE SiVBT ( Le baron ).
ROLUR.
Ropabtz , avocat, correspondant de la Commission ,
Rennes.
RosTAR, correspondant do la Commission. Sainl-
Maximin (Var).
Rothschild (Baron Alphonse de), membre de 1h
Commission.
Rothschild (Baron Gustave de), membre du jury
d'admission.
Rothschild (Baron James de).
RoTHSCHiU) (M** la baronne Salomon de).
RouGiS (Le comle Louis de).
RouJOD. Choisy-le-Roi (Soinc).
RuTTEri.
Salmor (Hippolytc) Vannes. (Morbihan).
Salhor (Philippe). Paris.
Samabsoh. lograode-sar-Vienne (Vienne).
Sampato (M** de).
SAUuâBB (M** veuve).
ScBT (Le comte de), château de Chauvirey^e-
Châtel(Haute-SA6oe).
ScHwiTBB (Le baron de).
Sbbastiaro et Luca.
SilicHAR, peintre-décorateur.
Sbbgbart db MoRRBcévB (Le). Arras.
Sbvbribb ( Ernest).
SiconÈBB (Db la). Alençon.
SiROBB.
SiOTH (Valeutin).
SoLARD (Aimé de). Angers (Maine-et-Loire).
SouLTBATr (Le comte de), correspondant de la
Commission. Lyon.
Spitbeb , adjoint au jury d'admission.
Stbtr (Charles).
Stehiu (Max). Munich.
Stbttireb (Henri).
Stbauss , adjoint au jury d'admission.
SuBBMn DB MissBBT. Troycs.
Suttbblir. Strasbourg.
Talhodit (Le marquis de), député au Corps lé-
gislatif, au château du Lnde(Sarthe).
Tebtu (La comtesse db), au château de Tertn
(Orne).
Thàtbb, sénateur.
Thbis (Le baron db) , au château de l'Aventure
(Aisne).
Thiac (Eugène db).
TouLMOR (Bottée de).
Todbral (F. ) , conservateur du musée , correspon-
dant de la Commission. Narbonne.
TiubiBAU DE RoGHBBBURE. Angoulèmo.
Tbotir (Charles).
Tusseau (Le vicomte de). Aiviaoi (Maine-et-Loire).
Uhbich (Le colonel). Strasbourg.
Valpirçoh.
Var Dbhal (L'abbé).
Varibb.
Vabahxaor. Eu (Seine-Inférieure).
Vacdouabd (Henri de).
VATBiâBB (L'abbé). Soissons (Aisne).
ViBBATB (Marquis de).
Villbmirot, sculpteur.
ViLLBSTBBui ( Le baron dk la ).
VoisiR.
VoeiJii (Comte db).
Watelbt. Soissons (Aisno).
COLLABORATEURS A L'HISTOIRE DU TRAVAIL.
629
WioD DB Sacciit. Dieppe.
Yvon (0. D*), inspecleur du mobilier de la Coa-
roniie.
PAYS-BAS.
S. A. B. le prince Fb^dbuc db« Pats-Bai.
SoClBTli BOTALB D'iBCHltOLOOlB.
SociM PBISOmiB D*R1CT0IBB BT D'ABCH^OLOOIB.
KoiACTR DBB Pays-Bas.
ViLLB D*AllSTBBDAH.
Viiu i»*Abhbbii.
VnxB DE Fbabekbb.
ViLLB DB GbORINOUB.
VlUB DB HiBLBM.
ViLLB DB LA HaTB.
VlLLB DB NlMioCB.
ViLLB DB BoTTBBDAIf.
ViLLB DB VbBBB.
D. tab dbb Kbluw.
A. Dbmmui.
A. -p. Hbbmars-Siiits.
I..-M.-C. TAR DBII BOOABRDB.
D.-F.-A. TAlt DER BoflAEBDB-MOEROESLEL.
Joi. JiTTA.
Baron Gbbiceb tar Heb-:otre.
P. COTPBBS.
A. VlIXBT.
J.-P. Sn.
M. GOSTEB.
L.-.M. Beei^.
A.-J. Erschedb.
Cb. lloiMOH. Paria.
CONFÉDÉRATION DE L'ALLEMAGNE
DU NORD.
S. A. le grtndHiae de ¥(icilritmèoicr^-SrJbvmii.
BAVIÈRE.
SmcEL.
AUTRICHE.
S. M. rCwBBBCB.
Lb tbAiob ihpébul.
La princetae de DimiCBBTBiR.
La Difcn do boiavhb de HoReRiE.
Lb MoaÙ RkTIORAL DB PesTS.
Florian Rombb.
AC-iD<MIB aOBCBOUB DU M.lBRf U.
ioaqih Babo.
Fraofoia m Koomi.
Hbrsuurr.
SUISSE.
CUme^t.
MBISSIEOmiEB DB WeTZIEOR.
Uhlmanr
Schwab.
Desor.
RlTTBR.
ESPAGNE.
Soc.ifr;^ Bl'ena-Unior.
BiBLioTHàgrE ratioralb de M\T)H1D.
Duc DE Fehrard Ndrex.
AmelJo Mabstiik.
Antonio Maghado.
M"^ veuve Petra de Mereses Merdibta.
Kraocisco Dobda.
Joae RoDRiGi'Ez Zubdo.
A. GiRDBOZ.
PORTUGAL.
s. M. LB Bol.
acadêmib dbs uaitc-abts.
Académie des scjercbs de Lisborhe.
Abseral de L'ARMiiE. LisboDoe.
SociM ABCfltfOLOeiQOB P0BTUQAI8B.
ArcHITBS du BOTACHB de POBTCeAL.
BOUOTHÉQUE RATIORALE DB I«ISBORRE.
BlBUOTHÉQDB D*EvOBA.
(^ATH^DBALE DB LuBORRB.
GA-raiDBAU d'Etoba.
TEai!iiA DE Abaoao.
Marquis de SonA-HoLSTBiR.
Jean Palha Fabia de Lacbbda.
Comte DE Perarel.
Marquis D*ALC0CBàTB.
Db Yascorcillos.
DANEMARK.
MvêiÊ BOTiL DURTIQUrrits DB COMBIABDI.
MUSIÎB BOTAL D*ABTILLBBn DB COMmAttOB.
MOS^ BOTAL D*BnWOOBAraiB DB COPfnABUB.
Valdbhab ScmiiDT.
WOBSAAB.
WlCHflLD.
Habdo.
SUÈDE.
S. M. LB Roi.
S. A. B. le prince Oscab, due d'Obibomtcib.
McsIIb rahoral.
Mus^B DE GoTHUBOCne.
Mcs^ d'Lpsau
MCSBB D'ABTUUBIB.
MosiB DB Faldrd.
Unââ 01 Caiubiora.
AâO
LFSTE iS.
MoniM Dl WllCOE.
GATHiDftALI Al SkABA.
GaTH^BALB de SuPTCIfA.
Gath^dbali db Stbbhgbabs.
Gath^dbalb db Wbstbbas.
EeLisB db Wissukgsoe.
ÉCUSB DB TbTDE.
EeuBB DB Hdsaby.
EOUSE DB WaDSTIBA.
ÉgUSB db WlSTOBP.
éousb db hobgstad.
Eglise de Nobkcbpihg
Eguse db Moblbt.
Eglise de Wibstad.
Eguse de Waxtobp.
Eguse d*Askbbsurd.
Église de Bbbga.
Eglise de Mbdblplana.
MusiE DE Skaba.
Fabbiqde de Roebstband.
BlBUOniQUE BOTALE.
Wbitkb.
Gavaluis.
Mabdblobbii.
WlITLOCX.
Eckebboh.
NORWÉGE.
Le chambellaD Holst.
RUSSIE.
S. A. I. la graiide-dachesse âleiaudba Pktkowra
9
Musée d*abt et dmrdostrib de l'Ecole de dessik
TEGHBlQnB StEOGANOY.
Musée pubuc de Moscou.
BlBUOniiQUE IHFÉBIALE DB SAIKT-PÉTEft^BOURG.
BlBUOraàQOB PATBIABCAIB DE MoSCOU.
BlBUOTHÉQUB DB l'AcADBIIIE ECGlisiASTlQDB DE SaIM-
pétbbsboubg.
Gathédbalb db l'Abchahgb, à Moscou.
Gathédbale de L*AiuioiiciATioif , à Moscou.
Église Spasso Nbbeditxk de Novgobod.
Église db la Pbésertation de la Vierge de Pb-
bbiaslay.
MoRASTiBE Spasso-Epimiev Soizdal.
MoHAsriBB TcHOUDOT , à Moscou .
MoRAsràBB Saint- Abtoire , à Novgorod.
CoLLBcnoN DB l*Ebmitaue IMPÉRIAL, à Saiiit-Fc-
tenbourg.
Palais des Abmubes db Moscou.
Abebhal db Tiabskoe-Sklo.
FumoHOv.
A.-D. O&BBSKY.
P.-A. KoTSCBOCBBt.
Gomte A.-J. Moossuib-Podscbeirk.
A. SOBOEIKE.
B. Pboeobov.
A. YiCTOBOT.
RoBTor.
Jaboslav.
ITALIE.
Le chevalier Nigba , miiÛBlre d'Italie à Paris.
MimSTàBB DES FlNAlICBS.
École d'appucatiob des iRGÉRiEmis db Tlri<i.
Académie des beaux-arts de Bologne.
GbaPITBB de la CATHÉDBALE de GlTIDiLL.
MOSÉB CIVIQUE DE TUBIN.
MusÉB d'Imola.
Mdséb db Naplbs.
A. Castellari.
A. Gebtiu.
Fr. Gamubiiii.
LAPrao-LAPon.
Rev. P. IcmNA.
L. Zdcchi.
Gastaldi.
PoMPEO Abu.
J.-B. GAMOSn-VERTOtlA
Sbgusini.
Ghtilanda Silva.
Gavalbbi.
Albitbs.
Montbmubici.
Sola.
Arhoni.
Alloati.
Gaburca.
Sabdiri.
GUBINI.
Da Pobto.
Raimohdi.
Abbighi.
mogerigo.
D'Ancoka.
Gartelu.
M.-P. LioY.
Barorb.
Giov. Paolosi.
Gaguabdi et Rivet.
ÉTATS PONTIFICAUX.
Gbevalier Michel Stepharo de Rossi
LbmaItbb.
COLLABORATEURS A L'HISTOIRE DU TRAVAIL.
â31
GoBleue DB GAffiGUOIO-GOLORKA.
GoniLU.
Dnehfflse m ConoruHO.
Loimo Mbiolu.
PRINCIPAUTÉS ROUMAINES.
CovTin DB BimnzA.
GouTurr ab Caldaiucbani.
Covnan D*ABDGècBB.
CODTBJIT DB ConOCHIlfl.
COCTBIIT DB HOBBI.
COUTBIIT DB C0II4.
CODTBXT DB GOVOYA.
BiBUonÉQUB DB Saut-Sata.
MciÉi D*AiTiQDiTi8. Bucbarest.
L.-C. Jbah Albcbahdbi.
Major D. Pappaioold.
A. Odobuco.
BaroDoe db Rccehahii.
EGYPTE.
Aug. MABniTB.
Ch.-Ed]n. CaonçKi.
CHINE.
Le nuit|aiB d'Hibtbt db Sairt-Dbiit».
Le maïqnis db Notf.
E. Tai«it.
Le baroD db Bousibu.
PAUnUB.
FOBUBIBB.
TUNIS.
S. Exe. SiDi Mobahhbd.
AMERIQUE
CENTRALE ET MÉRIDIONALE.
COBUSaiOR DB LA BoUtlB.
GociBUBiiBirr db l'Equatbob.
GotrVBBHBHBin DD NlCABAOOA.
GocfBBirtIiBiiT DB Sah-Saltadob.
TauBA.
Eog. TuaioB.
ORANDE-BRETAGNE.
s. M. LA Rbiib.
BanuB MusBim.
Som KrasiBOTOii MnnOM.
TOCB DB LOBDBBS.
AcADÙnS aOTALB nLlHDAUB.
C«uieB DB Sauit-Golcmbi.
Couiaa db u Taonn i Dcblir.
IloOTiiC CoLLtfoB D*OirOBD.
All. Solls Goixeob Oxford.
Pembboxb Gollegb à Gambridgi.
GoBpDs Gbbisti Gollbob à Oxpobd.
WincHurrBB Gollbob.
Royal irstitutioii.
T.-H. PamciPAL bt SiRAT db L'UmfBBsrrf db Glas
60W.
GORPOBATIOII DB KlII6*8 LtRN.
gobporatior d*yokk.
cobporation de norwich.
Corporation db Bath.
Corporation de Morpbth.
Doter et Chapitre de Wirche&teh.
DoYBR ET Chapitre de Wblls.
Mbrcbr'r Coupant.
Mbbchart Taylor*8 Coupant.
Clothworur's Compart.
Fl8BllORGBR*8 GOMPART.
Gabpbrtbr'8 Compart.
r
ECOLB D*ART DB NoTTUtOBAM.
Lord Talbot de Mauudb.
Comte AmiBBn.
Sir Pucttal babt Dtxb Baronnet.
RéT. évéque Kiliadpp.
Rév. docteur Todd.
Loi'd FiTz Habdihge.
R.-H.-S. Smith Esq.
W. Fobstbb Esq.
Due DE Dbtorsbirx.
S.-P. évéque BoTLBR.
Ph.-H. Howard Etq.
H.-Robert Gurzoh.
Comte DB Wabwilk.
Lord DB l'Islb bt Doduy.
Robert Uurtbb.
Watbrhoosb.
ReV. W.-C. BlRGHAM.
Lady Rokbwoodb gage.
Rey. J. Bbgk.
Baron Liorbl db Rothschild.
J.-P. Dextbb Esq.
G. MofPAT Esq.
H. Dambt Sbthoob Esq.
R. Paiurps Esq.
F. Dtbb Edwabds Esq.
Samuel Addirosor Esq.
G. WiRGFiBLD Digbt Esq.
Joliu Jones Esq.
Comte DB GospoBD.
Uetwood Hawxirs E»q.
Due DB Mancbbstbr.
Comte Spbtceb.
432 LISTE 29. — COMITÉS POUR LA VÉRIFICATION DES COMPTES.
Comte DE GBisneniLD
Comte CowLBT.
Lord HoDOBTON.
Lord Criwi.
Sir W.-C. Tabyiltak Baronnet.
M*' Stàcebouse Acton.
Joseph BoHD Esq.
Paul BuTLEB Esq.
R. DicKBB Esq.
Henri Dublaghbr.
R. TiMPLB frÂre Esq.
R. Netillb Gbehvillb Eaq.
Ralph Srbtd Esq.
B. Edwabd Doke.
Sir HàBBT Ybbhet Baronnet.
W. Towulbt Mittobd Eaq.
E.-SL-John MiLDMÀT Eaq.
Duc DB Mablbobodoh.
Duc DE RlCHMOHD.
R.-S. HoLPOBD Eaq.
Rcv. Waltbb Srbtd.
W.-H. PoLB Clarbw Eaq.
Doc DE Cletelara.
Comle DE Stampobd et Warbirotoh.
Loi'd Hbhriebb.
Sir W.-W. Wtrr Baronnet.
Comte Dartbet.
M"' Feabeb.
M»- Webb.
Alexandre Babkeb Eaq.
Sir DoDLET Courra Mabtobibarks Baronnet.
J. jAinfl Esq.
R. Rose Eaq.
M. Harcock.
George Wauis Esq.
Lord CsBaBAM.
L' Col. H. HopB Cbialock.
B.-G. BoHii Eaq.
William Mbtbb Esq.
M*** ROBBBTSOR MaCDORAU».
M"* FOBD.
Sir George Docker Baronnet.
Lady Mabrt Ross.
Capitaine L. Sbthoob Dawsor Davbb.
Capitaine SnEAnviu».
M"" Lawbbhgi.
Frederick Tatub Eaq.
M** Dacbbs.
M** Bdbt Palubeb.
Sethoub Hadeh Esq.
Comte DE Zbtlard.
Rev. MoRTAQCE Tatlob.
C. Natlob Esq.
F.-R. Elus.
HUGB W. DUMORB Esq.
T.-H.-W.-E. GUDSTORB.
Sir T.-W. HoLBDBRB Baronnet.
Lady Dobotbt Nbtill.
M"" Hailslorb.
M.-G. COOPEB.
Charles Yillubs Batlt Eaq.
C0L0HIB8 ANOLAISBB.
E.-J. Lord SumoRDa.
Marks.
John Wtrdbav.
Opficbb.
R.-B. Smtth.
Walrb Hill.
LISTE 29.
COiMITÉS POUR LE RECOUVREMENT DES FONDS
ET LA VÉRIFICATION DES COMPTES
RECOUVREMENT DBS PONDS.
MM.
KLEni , ancien juge au tribunal de commerce, ad-
joint au maire du XVI* arrondissement de
Paria, ftréndent.
Germain Halpber , ancien juge au tribunal de com-
merce, sacr^tatrs.
Flaxlard, négociant.
VERIFICATION DES COMPTES.
MM.
Dbtirgi, membre de la Commianon impériale,
membre du Comité dea finances, prteidsiir.
Flaxlabd, rapporteur.
Germain HALraER.
Klbir.
LIVRE IV.
STATISTIQUE DES OPÉRATIONS,
Chapitre ^'. — Organisation.
Tablkau n" 1 . — État numérique des collaborateurs de la Commmùm impériale.
H
9
10
11
i«
i3
\\
tS
iC
•7
•y
If
r
•6
•7
LISTES
00 CAtéMUM SI COLLAWlâTID».
8oofcn|ilenrs au capiUl de giranlM.
CoDmitnoa impériale
NOMBRE
de*
COLLAIOBATSUM
de chaque
catégorie.
(•)
Comité* de la Commitvun im|iériale
Commisaariat géoéral
Commissions et eommUsarials (>(nii)g4>r4
Jary ipécial do noovel ordre de récompenac*
Jaiy des bciai-«rU agricatlore, iodiulrie : membres lilolaires.
Jary des beaoï-arts , de Pagricullure et de l'industrie : membres
sappléants et associi^
RMartears des rapports du Jury du l'Ëtposiliou
Comités d'admÎMioo
Boreaus réunis des eomités d'admi)t>ioii dti (groupe X
Jury d*admission des œuvres d'art
CommisaioD de rhistdre du travail
Jorf d'admission de l'histoire du travail
Jary dea établissements alimentaires
Syndicale d'installation
Présideato et secrétaires des comités dépariemeotaai
Commission pour \n expo«ilions d'agriralture
Commisaion pour les expositions d'horticulture
(îommissiou poar les eipositioos d'arhuriculture
Comité des poids , des mesures et des monnaies
Comité de ventilation
Comité de reiposition des ceuTre* musicales
Comité de la navigation de plaisance et drseipérienevs de sauvetage.
Commission d'^ncourageroent pour les éludes des ouvriers
Service* divers
AreUtedes chai^ de composer les trophées de la cérémonie des
KipoMDls de Thistoire da travail
Comité poor le rceooTreiiieot dea fonds et la véri6eatioo des
eompies
Tôt A 01
ioS6
66
lai
an
95A
So
6s9
3.7
s5o
&6q
8?
58
6
59
7
IQO
so
10
s
36
7
Ao
i4
10
868
NOMBRE
DIS COLLABOIATIUIS
non compris
dan& une catégorie
précédente.
firançais.
ioS3
10
1
i86
aS
3
at6
i&a
V
too
s
•7
a
Al
4sa
1
a
w
O
a
•9
10
8
«9
5o3
étraogen.
■99»
S
a
85
ait
\
TOTAUX.
iiS
i
3o6
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io36
la
i86
88a
11
As8
a65
t6o
3
•7
a
A8
7Î
«sa
1
•
m
11
t
•9
10
8
49
a
4&09
W
' CcUs coloDoe présente le chiffre intégral de tooa les collaborateurs compris sur cltorunr ili^v lt«ios Kurressif es.
bnis ces colonnes, chaque collaborateur, français ou étranger, qui occupe des fonctions dans deux oa plnfieurs
n'I^ories, ne figure numériquement que sur la lisle où son nom parait pour la première foi^.
Dans ne nombre ne sont pas compris les emploies et agents des lervicet de surveillance d'incimlie, des postes, des
^'érrsphes et des douanes, qai s'élèvent à 8A1 ; ceclitfTre, joint au total r\ dessus, forme un en««mble de 5,s&o colla*
174 seulement ont été rétribuée. Indépendamment il«s collaborateurs
divers agents, tels que les receveurs ani entrées, les prr^poaéa A
aquartnms et da janlùi.'les garçons de bureau et les ganliens du Palais, qui préaenttut un
iM'l d'sasiroa 4oo.
«"«rrspfeca et des ilouaocs, qai s élèvent a 8A1 ; ce ch
^'«-kUuri, parmi lesquels, fait di^ne de remarque, i-;
•''pr'aiint dits, la i>»mmission impériale a employé
l'm'MMi des serres , des aquarinms et da jardin , le
98
liU
STATISTIQUE
Chapitre II. — Constrïction.
Tableau n® 2. — Données numériques concernant le Palais,
DESIGNATION
DBS OALBBIBR.
Grand TetUbule
Promenoir inlérif ur
Galerie (le l'httUrire du travail.
Galerie des œavrec d*arl . . . .
Galerie des arts libéraax. . .
1 ''galerie de a 8* de largeur.
9* idem
3'idem
3 chemins circulaires de 5".
Galerie du travail
Galerie des aliments H pro-
menoir extérieur
Diven.
ToTADx rr motbmrrs. . .
Loscuxca.
mitfta.
m
S67.67
898,1»
^79,00
538,00
660,59
836,Â&
1,019,35
750,47
1,183,70
1,367,46
899,94
LiaOBDB.
ni fret.
•
6,00
8,5o
i5,oo
6,00
93,00
93,00
93,00
i5,ool^)
35,00
17,00
SVlFAOi.
mil. earr.
3,599
9,906
3,384
7,080
3,998
15,199
i9i»38
93,984
11,957
4i,43o
93,947
171,50
1 53,1 38
aiTOR
moyen.
93,5o
30,75
49, 5o
53,00
79,50
100, 5o
i98,5o
86,5o
147, 5o
i83,5o
106,95
BAirriira
BOUS
entrait.
16,00
5,80
8,6»
11, 5o
7.68
7.68
7.56
7,5o
6,90
95,00
7,5o
16,00
POIDS DES MéTADX
BBTBiNT DAirS Lk COBBTB CCTIOB H.
19,55
Fer, lAle
et
coruières
assemblées.
roiTB.
toBDM
da 1,000 k.
toane.
ia 1 ,OiiO k.
991,97
11,37
84,33
98,59
77.70
19,85
180,99
44,97
96,57
190,53
549,09
4l9,tl
653,66
687,99
t,085,99
to3,68
«90,35
181, t4
6,886,18
904,96
i,o46,o9
83,93
19,15
•
ti,t8A,So
1,739,95
ondaléc.
tannea
4a 1,000 k.
de
nac
wtèt, car.
•9t79 \
19,19
15,49
19,55
680,47
«49,75
0,1&
1,000,39
58,91 5
68,91 &
(*> Ije cube des bois se décomposait ainsi :
Bois de charpente 1 ,653**
Rois pour planchera , cloisons , ete 7,&68
Total.
9,191
lia surface de vitrage était 67,354"^
Celle des dallages So,483
Le cube des maçonneries 54,539***
Celui des terrassements bS4,oi5
i**' Les chemins circulaires des galeries de s3 mèlras étaient au nombre de trois, ayant chacun une largenr de 5 métras.
liCur développement total était de 9,9St*,4i
Si Ton ajoute à ce développement :
1* Celui dos chemins circulaires de la galerie du travail *t^^ i^o
9" Celui (les chemins circulaires de la galerie des œuvres d*art A79 ,00
3* Celui dos chemins circulaires de la galerie de Thistoire du travail > • 398 ,19
4* Celui de ta plate-forme centrale de la galerie du travail '*'95 «00
5* Celui des deux promenoira 1,806 ,3o
6' Celui d(*s chemins rayonnnnis ■ t ,808 ,00
on trouve, pour les chemins ayant au moins 5 mètres de largeur, un développement total de 10,898 ,iS
Bans compter les voies intérieures avant des Inrgcim variant de 1 à 5 mètres, et dont le dérdoppement total était an
moins le quintuple de celui des cheroms ci-ilessus.
(*) Le prix du métal , par kilogramme , a été pour le fer de 0,69, pour la fonte de 0,8871, pour la lAle ondulée de 0,71.
DES OPÉRATIONS.
a:}5
Chapitre II. — Construction.
Tableau n* 3. — Importofice de$ débauchés linéaires offerts par les partes extérieures du Palais.
DÉSIGNATION DBS PORTES.
Grande porte
Porte de Belgique
Porte de Paris et de Ruane.
Ptirles îolemi^diaireB.
TOTACI ET HOTBRXIS.
NOMBRE
DIS FOBTIt
•emblabiet.
(•)
3('>
6«
19
98
OUVERTURE
DM MITtl.
mkrea.
9»«o
a,95
3,00
9/i5
â,5o
3,3o
DÉBOUCHÉ
VABTIIt.
mètref.
9iio
i3,5o
9,00
14,70
ff
TOTAL
mètm.
99,60
93,70
54,00
100
,3oW
t^ Lm gtiiMie porte corm|ioo<Uil ao grand aie du Palais {talé de la Seioe). Elle comprenail uoe baie cralrale de 9*,to
d Mvertoiv, et sii baies lalérales , réparties , par groupe de trois , de cbaqae cMé de Taie et ayaot ehacaoe t*,tS.
(*' La porte de Belgique eorreapoodait k rexti^mité do grand aie (tUé de PKrole niilitiiiiT). Elle se eompotait dt
trob botes égales , chacoDe de S mètres.
*l Les portes de Paria et de Roaaie étaient situées aux deox eitrémilés da petit axe da palais ( cAtés des avenues de La
Bowdonnoyo 1 1 de SnlTren). Elles eompreoaient , eomoie la porle de Bdgiqoe, trots baies égales, rbacuoe de a*, 45.
**■ L« rbilTre do débonrbé offert par les portes du Palais dépasse trè«-nol«blemeot le rbiffre correspondant des fipoii-
tiriM aniéneures. Il explique les farililés remarquables que chacun a pu constater, tant pour récoulemeot des foules Ica
pins compactes que pour TinlrtMlnction des eolis dans la période la plus active de Tinstallation. On peut affirmer que c*eal
U an des éléments qui ont eoucoura à rendre le Palais parraileroent approprié k sa destination.
98.
/i36
STATISTIQUE
Chapitre 11. — Construction.
Tablsad n° 4. — Nombre des oumers employés sur les chantiers du Champ de Mars
pendant Fêté de 1866 (').
DéSIGNATlON DES ENTREPRISES.
Partie métallique ,
TerraaseroenU et maçonnerin.
Vitrerie.
Toiture en lioc.
Charpente
Voâtes dee cave* et dallages.
Entrepriaes divenea
Totaux .
NOMBRE
D«OIITIIBBII
employés
»«
a
>38
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90
S
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H
3«5
3&5
ia5
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ho
470
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5o
ho
i5
as
1,477
NOMBRE D'OUVRIERS.
•ttivant les quartiers babilés par m» ,
et la diatanee
de leur résidcooe au Cliamp de Mars.
Mi
31
'O
o
oo
a5
i5o
10
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TOTAUX,
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9
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5
ito
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3S
3o
7
10
4«a
1,477
C) L*ouvertttre des chantiers du Champ de Mars a eu lieu vers la fin dWtobre 1 865, et au coromeoeement de décembre 1866
ies traraux de construction du Palais pouvaient être considérés comme terminés ; Piustallation commençait déjè.
Jusqu'au mois d'avril 1866 , le nombrv des ouvriers employés k ces travaux n'a pas dépassé 800 ; d'avril à juillet , il a'eaC
élevé è près de i,5oo , ainsi qu'il résulte du présent tableau.
Cette grande agglomération d'ouvriers n'a apporté , dans les condition* économiques des quartiers voisins du Cbamp
de Mars, aucune perturbation sensible; Tétai sanitaire sur les chantiers a loujour» été, grAce aux mesurée spéciales prises
par la Commission impériale, des plus satisfaisants, malgré l'apparition du choléra et d'autres maladies épidémiques dau
plusieurs quartiers de Paris.
BH
DES OPÉRATIONS.
A37
Chapitre II. — Construction.
Tableau h** 5. — Dtmnées mmériques concernant le Parc et le Jardin,
DBS1G!«ATI0NS.
TIAVAUI DB JAlOmiGI
VallooMmenli
(•).
T«n«végA«le(«>. . ..
Ttrr» de bruyère
Arbns àê hante fotaie. .
Cb«OMéet pavées. . . .
CbeoMéet empierrée* .
aUée*....
Sarlaee dce flolfl
Sarft<« dei niMnfs
SaHar» dm peloosea. . . .
Loafiwvr dct riTÏèm. . .
SttHace dca pièeca d*«ao.
CARALISITIOR D*I1IJ
l^)
LoagMor d«i Utjaox eo fonte. .
Loagveur de* tnvaox en plomb.
Robittfto h boUnan ea bronie.. .
Robittfto eo Conte
^ocnbrt de boocbai d'arromge. .
CâRALISATIOli M GAZ
W
■I
l4Nifiicar dca tayanx en fonte. . . .
Loofaeor dca (ojaox en plomb. . .
Robiacta-vaunca
RobiiMla en Kronie
Voohre dea baca de gai
VMnbre dca If rea et dea girandolei
da promenoir eitérieur
u>a-
ausuia
■AlTM.
i38
it,i6i
A,5o8
B,8oo
7.70c
PARC.
•uaPACis.
■Al. crnaé»,
aA5,i7&
363
•
■
8,670
5,568
M
•
44,191
7,646
m
•
•7»79«
m
161,016
m
a8,686
•
4i,3o4
3,5oo
cran.
mit. ealMB.
gi,479(M
38,to5
QDAR-
mes.
740
JARDIN
LOR-
ODBUBS.
■Atru.
307
79
lae
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4o
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S, 100
355
1,680
suarACBS.
crai
48,35o
37,478
ai,i33
5o8
11
37
4
a3
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35o
5oo
000
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QUAR-
TITÎS.
95
7
*
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TOTADX.
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1*8,967
59,*38
608
835
363
«,670
5,588
44,191
9,846
38,79*
198,366
33,186
64,3o4
493
4,800
i*,84i
4,5o8
3i4
79
i48
5,800
7t7«»
a3
*4o
55o
600
*** La dépense d'établissement do Pare s*est élevée (y compris les frais de el6lare et de canalisation d*eaa et de gai)
* 1 ,9*8,088' bo*
MU dn Jardio à 949,040 00
L# prix de revient da mMrr carré de Parc , j compris ses plantations et ses cbausséaa, ressort k B 00
Criai dn Jardin . y compris ses installations , ressort à 19 ao
A titre da comparsison tl semble utile d^indiquer que le prix d^éublissement dea aqnares de Pari* s^élève par mkn cairé ,
ss»mr :
Pour celui de Sainl^acques-de-la-Boncherie fc «4 franrs; reloi dn Temple h 19 francs: celui de Sainta-ClotiMa à
• R francs ; celui de* Arts et Métiers k 77 francs; celui des Innocrnts k 97 franrs; celui de Louvois k 3t fiancs; celui da
Viaiiaufie k 1 7 francs ; soit en moyenne a 4 1 franc*.
^ Ikana ce cbilfre ne sont pas compris les terrassemeols faits pour b coaslruction du Palais et pour le* remblais daa
aWr4s dn quai d'Orsay, par d/'cbarge* publiques.
'*' Ls |»rit du mètre rube de terre végétale , ntndu au Champ de Mars . ressort k 4' 00*
^ Le matériel a été fourni en location et revient k un pru qui représente 87 p. 0/0 du prix d*acbal, ai fait rsasortir
I* prii do mètre cube d'eau distribuée k 8 n»ntimcs , son compris les frais d'élévation.
* ComaM Mwr l'eau , le matériel a été fourni en location ; le prix da revient , comprenant la location , b poae , IVn-
tf^Hien ft l'cnlèveBent, représente k pan pris las */6 dn prix d'acbat.
Â38
STATISTIQUE
Chapitre II. — Construction.
Tableau n* 6. — Données numériques sur la plateforme oentrafe de la Galerie du travail.
DÉSIGNATION.
LONGCEUB.
LARGEUR.
SURFACE.
Lonr^ueur des travées sans traosinission
mèlres.
376,00
891,00
mètres.
a
H
H
a
a
6,00
3,95
9
a
a
u
0
9
u
a
a
a
a
16,77
536,66
a
5,3 18,00
9
9
Longueur des travées avec transmission
DéveloDDement total de l*ouvraee
1,195,00
9,663,00
85,00
a
5,16
a
i56,oo
«
5,106
o,o3
DéveloDoement du sardc-coros
Nombre de travées
Idrffeur entre ffarde-coros
Surface de chaciue êolon-ffortu^ê
Surface des 39 anlont'f^ftrdt^êf -, ,
Longueur des canapés placés dans ces salons
Surface totale de la olate-forme
Hauteur du plancher au-dessus du sol
Jeu minimum entre les supports de la transmission
et ceux de la nlate-forme
DÉSIGNATION.
NOMBRE.
POIDS.
PRIX.
Nombre d^escaliers tournants
10
9
i5
796
9,636
•;
//
II
a
a
u
9
kilogr.
a
a
9
a
II
663,000
985,000
a
a
»
a
II
fr.
a
a
a
y
a
u
a
0,66
0,9 a 5
95,69
598,91
63 1,91 6,00 <•>
Nombre d^escaliers d^honncur
Nombre de ponts sur les chemins rayonnants
Nombre de piliers
Nombre de grands boulons de fondation
Poids total du fer
Poids total de la fonte
Prii moven du kilofframme de fer
Prix moven du kilogramme de fonte
Prix du ffarde-coros car mètre courant
Prix total de Touvrage par mètre courant
Prix total de Touvrafire
DES OPÉRATIONS.
'j3î)
Chapitre III. Admissioiv.
Tablbad !f^ 7. — Swfaces affectées aux différentes parties de F Exposition.
DÉSIGNATION DES EMPLACEMENTS.
À. CHAMP DE MARS.
PALAIS.
Grand Tntibolé
Gieiaioi njoonaoU
Chcfliiof cirrulairef
Prottcooir eil^rieor
Promenoir iolérieur
Galerie de rhisloirc du travail ^
Galerie dr« (ruvri'C d^art
Galertrt de* arts libéraux . do mobilier, da télement et dea nialières premières.
Galerie da travail
Gttierie de* alimenta
Sorface da Palais proprement dit.
Cntrte et portiqœt converti
Jardin eentral
Snrfiiee da Palais et de aes dépendances.
9 PARC.
il.U. y -pri. U, .1M« d. «ia. d, S-.50 . . . { f^J^ JJ^'J.-
Chaaasée* de 8 m^rea et aa-detsui.
Allées de pins de S*,&o
Sorface du Pare
3* JAIIDI5.
Sorf4rca rouvertes .
SorCaeea découiertet.
Soifact do jardin y compris les chemins
Sorlace do Champ de Mars , limitée par la paliisade
A* BBRGI.
S«rCarfs dVtposiUon convertM 3,978
KtpoMlion flottante 9j5
Restaurants... 1,016
Chemins et terrasses.
SURFACES BRCTES
PAITIIU.IS.
ai4tr«i tmrtit.
3,5<
1&.S65
so,663
io,7ii8
a, 906
1,690 >)
5,731 W
5A,ioÂ
16,965
ii,i5A
t53,i38
6,935
5,743
165,816
59,ii3
ii8,5o8
170,691
^6,761
§7,791
•45,i7&
7,i5o
4t,ioo
A8,35o
Sorface de la berige.
5,919
1,476
8,895
B. iLE DE BILLANCOURT.
Sarfaera dViposilion couvertes. . .
Sorf»c»« dVipo»ition décou'ertes.
Burvaui. revtaufMO's. l)ouhi|ui^.
Chemins et allées
SorCsce •fleclce k reipositi«ni de Billancoort ,
Sorface totale de l'Ei position
5,58o
i36,6io
5,55o
71,350
110,100
TOTALia.
milrck etrréfl.
i65,8i6
945,174
48,35o
459,340
8,89$
•10,100
687,835
'^ Dèdoetion Taite seulement des chemins njoooanls, tandis qu'on a déduit pour les aotras galeries les chemins rayon-
oauls et les rh^min^ rirculaires.
&/iO
STATISTIQUE
Chapitre III. — Admission.
Tableau n* 8. — Surface$ aUrUnties, dam le Cha$np de Mars, à chaque paye.
I
PAYSl'I.
France
Pay»-Ba8
Belgique
Ailemngne du IMonl
Hesee
Bade
Wurtemberg
Bovière
Autriche
Suùse
Espagne
Portugal
Grèce
Danemark
Suède el Norw(^go
Russie
IUlie
États pontificaux
Principautés Roumaines.
Turquie
Kgipte
Perse
Chine
Japon
Siam
Tunis
Maroc
Rtats-Unis d'Amérique. .
Républiques américaines.
Brésil
Royaume Hawaïen
Grande-Bretagne.
Totaux rABTiBLs..
L
Totaux «Mbaux.
80RFACBS OGGUPEBS
DARS
1 53,1 38
tl
~'
COQ-
PALAIS.
vertes.
41. cArréa.
a4l. tênéê.
67toa5
'*» «7,891
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veries.
met. carre t. met. cairei.
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800
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4oo
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674
3,479
4,759
ii8,5o8
170,691
w 4,3 11
"•) 1,608
5,9»9
soarACis
totales.
net. oarria.
1 57,546
6,990
t6,5o8
91,887
t,i56
893
9,398
9,3i4
17,496
6,496
3,393
9,016
696
t,467
4,646
6,991
6,990
899
9,591
4,i3i
6,455
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9,453
1,749
4o7
9,947
1,598
8,984
7o4
470
68
37,919
399,678
OBSERVATIONS.
<*> Dans ce tableau et dans les taUcaax
suirants , les pays ont été rangés d*aprèi
la situation topographiqne qu^ils oer&-
paient dans le Pauis.
(^) Ge chiffre comprend, oot<« Ifs
annexes eonstmilcs par les exposants,
les concessions diveraes, telles qne le
théâtre, le cercle, les restaurants, les
J générateurs k vapeur des eotreprenenn
rançais ; Pexposition de Tisthniede Soex ;
les bureaux de la Commission impériale.
■*) Y compris les resiaumnts.
{*] Y compris Texposilion flotlanle.
DES OPÉRATIONS.
A&l
Chapitre III. — Admission.
Tableau n"* 9. — SwifwnU horizontales utiles occupées dans le Palais , par pays et par groupe.
PAYS.
Fraoee
Vhf-Bu
B<-tgi^M
Ailcinagiie da Iford
IMe
Wartcnb^i^. •••■
Barière
Aatricfae
*^f»«
Poiiogal.
Gris. ...•
Dancmafk
SoU* et Rorw^
RUMÏ*
luiie
ÉUto Poatificaox
Priodpsuyi Roonaiom
Tai^i«
^HfTP««
Pri»»
Cbioc
Japott
TUM
Maroc
éuu-loit d*AmëriqM
RipobiH|iMi de l'Am^riqor roitrele et
Béridioiiale
Brésil
RoyaosM Hawaîni
TotAVS. . .
HISTOIRE
da
TBATAIL.
■i4t. ««ST^*.
80
10
55
10
•5
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196
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10
10
5o
9
•
8
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8
8
88
48
18
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' Tl.
m. earr.
8,947
974
956
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190
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98
980
93
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17,810
TU.
m. e«n.
3,799
180
180
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93
89
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70
80
80
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75
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10
10
80
98
«9
«9
m
58
95o
1,698
7,457
I.
n. MR.
1,106
6
970
1,389
TOTAUX.
a4t. MffrA».
93,118
787
9,o3o
8,879
339
4i3
349
3i3
t. 708
695
458
990
166
995
548
646
1,99&
i3o
i46
437
901
36
7«
9»
48
80
•*7
819
i63
93
49
8,795
49,980
f^) Le Cfwi|w 1, epR^rlaot arnioal BMapoaitiao naraU, n*a pat M eomprig dana ce lablcao, non plue que lee
fraspetVIU al IX, q«i cormpoDdaiaal 4 r^grienUora el à l*boitieQltora al o^avaieot paa d^eaplacemenl dana le Palaia.
'i42
STATISTIQUE
Chapitre III.
Tableau n"" 10. — Kmbn det
PAYS.
France
Pays-Bas
Bel^qne
Allemagoe da riord
Hease
Bade
Wurtemberg ,
Bavière
Autriche
Suisse
Espagne
Portugal
Grèce
Danemark
Suède et Norwégc
Russie
lUlie
États pontificaux
Principantës roumaines.
Turquie
%PI«
Perse
Chine
Japon...
Siam.
Tunis
Maroc.
Étals-Uais d'Amérique..
Républiques amériraines
Brésil
Royaume hawaiien
Grande-Bretagne
Total X. . .
BUTOmi
du travail.
5i9
1
6
1
i6
7
i5
6
4i
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• I
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3
11
10
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1*01 A
1S9
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75
68
1
ai
8
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9
•1
54
Al
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10
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5
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1,076
GROUPE I.
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h
98
385
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a
1
a
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11.
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1,878
1,498
58
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34
48
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187
93
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64
38
95
93
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37
107
100
79
101
386
33o
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94
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93
19
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5
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99
47
3
9
5
9
38
6
87
5i
49
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38
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10
9
733
794
4,965
4,947
IT.
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9,o84
9,o44
89
101
459
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499
845
19
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43
58
4i
37
64
994
491
i46
193
174
677
191
877
79
111
45
«7
99
167
944
483
509
911
96
18
808
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1,799
»t«i7
11
7
8
5
18
11
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19
4
11
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54
,57
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i46
81
536
7
11
i,o43
1,383
8,3o6
ii,4oi
Tl.
vn.
«,870
9,953
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90
349
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399
995
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99
45
91
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178
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1,906
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543
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33
36
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936
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t,ii5
1
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7»
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800
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1
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6
4
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4
6
5
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7«
91
89
68
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8
864
598
6,196
9,35 1
rnx.
11.
I.
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i,58o
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3
1
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34
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4
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5
19
11
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1
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108
94
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1,349
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9,33o
TOTACX.
«5,969
5ot
«
1,918
• .4S<i
a45
9o4
965
407
a.o4^
i«oo6
a.648
1,883
489
.93
i,o83
s,4i4
4,t4o
186
i,o6t
4.946
93
■7
87
i45
•9
4i|
75
705
455
1.339
53
6,077
59,aoo
(*) Lea exposants de ces diverses Bi^publiques se décomposent comme il suit :
Confédération Argentine.
Chili
Uruguay
Haïti
Paraguay
195
96
45
91
96
Report s43
Costa-Rica 9
Pérou i3
Nicaragua 90
San Salvador 48
Report 333
Veneiuela 88
Bolivie 9
Equateur 5
Nouvelle-Grenade
l
A reporter 943
A reporter.
333
ToUlégal 455
Lorsqu'un exposant figurait 4 la fois dans plusieurs clnsiies, il a été compté dans chacune d'elles. — Lorsqu'au prodac-
teur avait dans une même classe plusieurs expositions , il n'a été compté que pour un exposant.
Dans rn lableou ne sont pas compris le grand-ilurhé de Luxembourg ni la république d'Andore, qui avaient, le pre-
mier se|>t exposants, et la seconde un seul. Il v a lieu également d'ajouter Texposition séparée, faite par la société de
secours aux blessés militaires, qui comptait dix-huit exposant^.
DES OPÉRATIONS.
467
Chapitre. IV. — Installation.
Tableau n* 12. — Spécimen de la gestion des syndicats d^instaUation.
(Classes du travail mécanique.)
DKSIG!«iAT10N
An
CLifMS.
i 5&
55-56
5?
Sg. . . .
6o
6i
r>3
SURFACE
■OBIlOnAtI
utilisa.
PALAIS.
met. «ar.
8o6
rAic.
mit. e«r.
3/11
PRODUITS EXPOSES.
Kcoinii.
1,895
*j38
53H
9>
00
hCyg
179
A08
i).)9
ifiH
0(»7
67
TOLCm
P0ID4.
en
rrèlres
cubes.
Tonnei
de 1,000
kilog.
■dAi. cttb.
618
//
3oo
800
•j6
lAo
*9
77
VALlUn.
francs.
833,5^3
4oo,ooo
DÉPENSES.
CÎ^IBBiLU
de
Ia classe (".
fmnrs.
3/1.118
89,375
53
9&0
160
80
73 '1
59 9,35o
8si,3io
383.^60
8,903
SPBCIALBS
à chaque
exposant.
francs.
13,000
95,861
A,'ji8
91,98^ 0
1,069,000
l3,99&
TOTALIS.
francs.
937,863
/i 6,1 18
91,696
6,979
99,596
79*095
8,690
108,686
'^ Lm dépenses générales de rhaqae classe eoœpreoaîeot : le rev^Cement dn sol (plancher oq dallage), la baliislrade eo-
loaraot k classe, les accessoires de la dêcoretîoo générale , les frais de surveillance et de gestion do syndicat , et les dépenses
i* constroclMM des anneies du parc , lorsque les espaces alloués n'ataienl pas paru suffisants aoi syndicats. Le syndicat gé-
nit Mo-senienent les inléréu générant de la classe, mais il faisait encora exécuter, pour le compte des expceauli qni lui
m {aisiirnt ia demande, les Infant d*in«liillalion parlieuliera k chacun d'eoi.
^ Ce chiffre ne comprend que les colis eipédiés par chemin de fer.
l^'^
STATISTIQUE
Cbapitbc I\ . —
Tablbal >"* 20. — Tramspari du moitAuu. ^i
(Répartitioo par
•N
^OVBII DEWIGOXS
it
I j-.i I do 3i
I ...} >
tir», ifr* ï* *"■ »• »■
as 16 I ■■•3 aaSo
m.
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36
18
63
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••
& I
i.>i
t 3
33
!.. •
t 1
^
m «
DES OPÉRATIONS.
âA9
— Installation.
In gtition de$ syndicats JtmstaUation,
travail roanud.)
NOMBRE
DÉPENSES
NOMBRE
DB JODU
1
DÉPENSES
TDtâUS
aOTlM
de
fonclionDement
en
OBSERVATIONS.
d'installation.
d'oQvrien.
de
chaque atelier.
■AIR-D'OiCTM.
tt.
fr.
6^6
3
900
3,600
(*) Ces deux ateliers s'étaient installés sur PemplacemaDt
707
&
900
6,000
laissé vucant par un exposant de chapellerie.
«,70a
609
10
900
10,000
<^> Ce nombre , qui eomprunait , en moyenne 1 17 hommes
6
5,000
et ko femmes , s'est plusieurs fois éieté jusqu'à aoo , soit
lors des opérations du Jury, soit le jour de la tisite de
900
i,ir>5
8
900
6,^00
quelque grand personnage.
3.3f9
19
900
16,800
(*) Le nombre des journées de trtTail effectif a été de
786
5
900
600
>8,54A.
616
9
900
9,000
(^) Ce chiffre ne comprend que le salaire des ouTriers,
993
9
900
9,000
qui a été en moyenne , pour les hommes , de 7 fr. 85 cent.
3o3
3
900
1,600
par jour, et pour les femmes, de k fr. 96 cent.
La oerte subie sur la main-d'ouvre peut être éraluée ,
pour la journée d'un homme , è 3 fr. ou S fr. Bo cent.,
H J
3;»o
3
900
5,aoo
pour celle d'une frmme à 1 fr. on a fr. 5o ecat.
3^6
II
ko
1,980
Pour les travaux artistiques , ne pouvant pas être Tobjet
t,Cii
9
160
10,000
d'un fabrication courante, cette perte a été par journée
d'environ 5 francs.
100
9
100
i,5oo
Les ateliers exigeant l'emploi de la forot motrice ont suhi
h\o
3
900
A,aoo
une perte uu peu plus élevée , parce que leur travail ne
3,ooq
8
900
9,600
pouvait commencer qu'à dix heures , moment de la mise en
marche des machines.
Vi\
3
900
3,600
A ces pertes sur la main-d'œuvre , il eonrient d'ajouter
les frais ae diverses natures occasionnés par l'alimentation
3«3
3
900
9,5oo
9,794
de ce^ ateliers, le transport dos ouvriers, etc \ cette non-
19
900
90,000 1
vrile dépense ne s'est pas élevée i moins de 180,000 francs.
i,76H
8
900
8,090
La vente aux visiteurs dn ohj^ls fabriqués sur place a
9,9^9
1.U9
3
900
5,760
8,000
produit une somme de 667, 55o francs, qui est venue am-
plement couvrir les frais faits par un asseï grand nombre
900
d'expcaants; quelques-uns même ont réalisé an bénéfice
1,903
6
900
7,900
réel sur l«^uel ils n'avaient pas compté.
1,975
8
900
11,900
9.393
9
900
16,7^10
1.981
9
900
A, 190
'»«9
1
i5o
i,5oo
♦',87
9
i6n
1,600
%^'\
1
160
1,600
996
1
900
800
904
3
1
900
3,noo
169
1
9O0
1,900
100
1
100
1,000
470
1 i
900
800
i5^
9
900
9,5oo
6^19
1
60
3oo
4oo
9
\ho
9,000
i6r>
9
5o
600
.'^^.901
i57<''
6,790 <•>
188.1 90 t')
•9
&50
STATISTIQUE
Chapitre IV. —
Tablkai ?iM4. —
EMPLACEMENT DE LUNSTALLATION.
DimeRATioii
des
quart!.
Qairi fniDçiiit.
QuaK belge.
Quart allemand . . .
Quart anglaii.
ROMiaoi
de*
•eetears.
1
h
5
6
7
7
7
8
9
10
1
1
1
1
1
1
tS
i5
i6
i6
f6
dea
cloMet.
55-56
Idem.
5 1-59
5o-5i
66
«7-58
5&
54-58
95-57-60
95
Gr. VI.
Idtm.
litm.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
NATURE DES APPAREILS
MOTIOai.
a machine* veriirales à balancier. .
Machine verticale k balancier,
9 cvlindre».
Machine lie riiontalektolant denté
et k t cylindres dans une seule
enveloppe.
Machine horiiontale de M. Do-
tergier.
Madiine k gai pyslèroe Lenoir. . ■
Machine verticale k • cylindres.
Machine hurizontale
Idem
Idem
Machine à gax système l<euoir. . .
Machine horitontalek a cylindres.
Bfachine horiiontale à 1 cylindre.
idem
Idem
Idem
Machine h gai système Lenoir. . .
cinsaAtiDBS.
Chaadière k foyer intérieur
Chaudière tnbniairc de MM. Lau-
rent «t Thomas.
Chaudière tubulaire de M. Meu-
nier.
• chaudières tubulairesk foyers is-
tirieurs amovibUs de M. Che-
valier.
Chaudière k bouilleur*
Chaudièrca k bouilleurs et tubes
réchauffeurs.
Chaudière tubulaire • .
Chaudière k bouilleurs
Chaudière tubulaire.
Idem
ia chaudières tubnlaires k foyer |
^ intérieur et f^iseauii tnbo-
\ laires mobiles, système FarooC
Idem.
Cbainliôro mixte, système Lerherf
Idem
Machines k a cylindre^ obliques.
Mnchinr horiiontale k 1 cylindre.
'<'*'" ICliaudièreadadivers systèmes ins-
a lociimobiles k 1 et a cylindres. . ^ lallées dans une construction
Machine horisonlale k t cylindre. \ «»•"">»"«
Machine horiiontale k s cylindres. '
TOTAOX,
FORCE
n CitTkci
de
75 Lgm-
60
^s
3o
I
3
to
3$
3o
3«
i
ho
ao
»7
3
3
a
5o
too
635
DES OPÉRATIONS.
&51
:«STALLATIOX.
icmre mécamiqttê du Palms,
LO>GLEUR RÉELLE
»■ LA TBAaaOMtOI >1
l'n^Tio*'.
MÏO-
Umint.
i38
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>S8
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•
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II
•7
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V
totale.
i38
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58
55
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t8
.•j
iM
LOMCBUI
delà
caoaliia-
tion
de tepear
depai*
leg^
néreteor
juiqa*ia
moteur.
56
56
44
169
bk
79
79
70
!•
hh
75
65
9«
NOMS
0II IITKirBIIIVIt
eipOMDlt.
MM.
TbomaiietT. Powdl.
Lecoatenx
Legevrian et fils.
Chevalier et Doveigier.
1A8
Compagnie du gai
Qoillaeq
De BuMierre et Mcaeiner. .
M** V** de CoatM*
Boycr
Compagnie do gai
Hougct et Teston
Demeuie , Houget et C^. .
Fareot et les fila
Idem
Idem
Compagnie da gat
Uem
idfai.
Flaod
IHinck, HargreavetelC**. .
Fox.WalkeretC**
< RaofOflBea et Sim«
IC. T. Porter
Gallowayei 81a...
NOMS DES PAYS
IHPU>TiRT
la
force motrioe.
(
■ • ■ •
France.
Idem.
Idtm.
Idem,
h
Idem.
iwtm*
■ 0MI.
Belgique.
Prutte.
Allemagne du Sud.
Autriche.
Suitie.
Espagne.
SoMe al Norwëge.
Roumanie.
ÉUtt-Cnifl.
GraDdeSretagne.
OBSERVATIONS.
(*) La diamHra dea aigres de
couche éCall da 0*109.
Leur litaife était, par minuta, de
1 00 tour*.
Ili étaient formée d*élémenta
polygonaux ayant une longueur
moyenne de 18,798 et embraaiant
entre eux un angla da «7^* 58' 5i*.
Leur hauteur au-deaaus du aol
était de 4-,84A.
La diatanea horiiontale da deux
nrhres conjuguée, litoée de part et
d*autf« de la plate-forme • était de
4*,7io.
(^) Ga chiffra ne repréeenta pw
la force réelle dont diipoaait la aee-
tion hritannique. Les générateura
pouvaient fournir aoo chevaux en-
viron , et l«a niachinei motricei re-
présentaient mime une force nomi-
nale supérieure.
«9
&5â
STATISTIQUE
Chapitre IV. —
Tableau w* 1 5. —
■i
4
EMPLACEMENT
de
LflItTALLâTIOH.
NUMÉROS
des
CLASSES
corres-
poodanles.
BoaleTsrd
du Nord.
Quart
français.
Grand
Boulevard.
Allëe
d'Artois.
Allée
de Bretagne.
Quart belge.
Quart allemand
Quart anglais.
Jardin
Berge de la Seine. .\
59
59
5o
Si
5o
4?
59
5o
58
58
5i
5i
65
95
53
59
53
65
65
53
66
NATURE DES APPAREILS
MOTBUBS.
Machine Terlicale avec chaudière. . . .
fl machines demi-fixe avec chaudière
Machine & vapeur pélrisaeuse de MM. Lebaudy
et Landry.
' Looomobile de M. Durcnne
Locomobile de M** t** de Goster
Locomohile de MM. Warral, Elwell et Poulot.
Machine è vapeur de M. Artige
Machine à gax, système Lenoir, de M. Hugon.
Locomohile
Locomohile de M. Chevalier
Machine k vapeur fixe
Locomohile.
liem
Machine fixe
Locomohile
Locomohile de M. Calla
Machine fixe
Machine è air comprimé
S locomohiles de M. Calla
Locomohile de M. Durenne
Locomohile
Idem.
Machine à vapeur fixe
Locomohile
Madiioe è papier. ....
Presses typographiques.
Boulangerie mo<lèle. ..
Maebioef-ontiJs.
Idtm
Idim
Bonlaogerie.
Meules à grains. )
Pélriaseur )
Machine à casser les pierres . ■
Presses typographiques
Appareils k fabriquer la glace
Outils pour la f^bricalioo des ni«ahle>.
Idim.
Stéarinerie
Dégraissage de laines
Pompede MM. Faroot alimaotaDt lafaoUiB^.
Taillerie de diamants
Roue hydraulique
Machine à papier
Appareils de la classe 60
Phare électrique
Id0m.
Pompe de cuivra à a eorpa. .
Machine marine
ToTâJ..
DES OPÉRATIONS.
/i53
XSTALLATIOff.
ifrvice mécanique du Parc,
FORCE
Il Cllfâl'l
de
75 kgm.
sa
ij
11
6
10
3
6
6
6
6
6
1"»
h
(•
10
6
»d
i«
1*
10
6
C
• •9
NOMS DES EXPOSANTS.
MM.
Aknsii. .
Bntal et MariDonL.
Bergeron et C** (Société de la boulaogcrie
générale).
Syndicat dV&poaantâ.
lémm ,
Yaary et Ploain (Manntantioa civile et mi-
litaire.
HiMt cl Geyler
Syndicat det expoaaots.
Mignon et Rooart
Syndicat des eipocanta .
Idm,
Morane
Chandet et Thntlier-Gellée.
Dnrenoe
Martin Coeter
Toelter (H.) el Decker frèrea et C^.
Syndicat det azpoaanla
Grande-Bretagne
France
Thirion
Ptna
KOMS DES PAYS
IMPLOT ART
la force motrice.
France.
Id«m.
Idtm.
Idem.
I4tm.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Paya-Baa.
Belgique.
Wurtemberg.
France.
Grande-Bretagne.
France.
Idem,
Grande-Bretagne.
OBSERVATIONS.
Dans ce tableau ne lont pas eompria
lea moteun fonctionnant pour leur
propre démonstration etaani produira
de force utile , tels que les machines
motrices exposées dans Tannexe du
Para de la classe 53 » lea nachinrs
marines , etc.
/i5&
STATISTIQUE
Chapitre IV.—
Tableau h* 16. >-
EMPLACEMENT
de
L'IltTALLATIM.
NATURE DE8 APPAREILS.
■OtBUIS.
Beive de la Seiqe .
(aval au pont dUéni).
1 8BRVICI HAUT.
Machine Woolf à ba-
lancier et à deux
cylindres.
roHm.
FORCE
IR CIITAOl
de
75 kilogm.
Deux pompes à pis-
ton plongeur, mon
tées sur le bâtis
même de la ma-
chine motrice . . .
Distribution d^eau de Seine par le service
municipal de la ville de Paris
Parc. - Quart français
(près le pont d'Orsay).
Idêtn.
Idem,
Idem.
Idem.
Berge de la Seine.
9* SBRTICB BAS.
Locomobile
de M. Galla.
Locomobile.
Locomobile
de M. Galla.
Locomobile
de M. Rouflet.
Machine
semi-locomobile.
Deux pompes à force
centrifuge
Deux pompes hëli-
çoïdes centrifuges.
Pompe à deux corps.
Pompe à balancier
de M. Thirion. . .
Appareil dVpuise -
ment compose de
quatre corps de
pompes
Pompe de cale.
Machine marine
du Friedland.
Distribution d*eau de TOurcq et de la Dhuys
par le service municipal de la ville de Paris
Totaux et moyennes.
100
//
95
90
95
10
i5
i3o
395
VOLUME D*EAC
MUTAIT
être életé
joarnrl-
leoMOt.
oM, cubes.
6,800
6,000
i,95o
9,000
i,95o
9,000
19,600
99,900
inr wn
par joor.
OMt. CBPeS.
3,160
6t9
9,379
653
1,633
593
178
6,000
759
1 5,660 î'î
lo^Alik.
mèC. cabe.
659.^3*'
i3o,86i
698,4
'"•o.
90,17g
3 60,9 j'
109,911
37,iii)
1,960,000
i59,3fif'
3,991, 33«»
DES OPÉRATIONS.
Â55
^STALLATIOX.
mke des eaux.
HAUTEUR
• ticnsioa
laoi perte
dr charge.
mètres.
^0
M
19
1:}
13
LOSGOeUB
de«
coud ailes.
BCim.
870
16/179
i7'3'»9
DBPRNSE
MÎm cvn
d*MU.
fr.
o,o5i
0,100
0,011
TOTALE.
fr.
33,690
1 3,086
0,100
0.0:17
15.987
NOM
de
L<MTBKPBmtB
exposant.
MM.
Thomas ScoU.
Service municipal do
la ville de Paris.
Neut et Dumont.
Coignard (L.).
LelesUi.
*^'^^^ ( Rouffet et Thirion.
Nilliis le Jeune.
Marine impériale.
OBSERVATIONS.
Service municipal d<*
la villo de Paris.
88,937 «•)
(*) Ce cube de i5,66o par jour représaote la
distributioo d*ane tille de plus de i5o,ooo Ames
alimenta à niioii de 100 litres par jour el par
habitant.
(^) Cetta quantité de 3,191 i8So mètres cabcs
se d^mpose ainsi , savoir :
Gobe foami par le senriee hydraulique de
TExpuaitioD, 8,001, io3, 801191 p. 0/0.
Cube demandé h la dlstribation d*eaa da la
ville de Paris, •90,ia7, soit 9 p. 0/0.
(*) Cette dépense ne comprend que les frais
d'élévation d*eaa ; si Ton y ajoute ceux da rins>
lallation du service, soit 871,398 francs, on
trouve noe dépense totale de 36o,ooo francs,
qui (ait ressortir la mètre cuba d*aan à o', 1 1 .
^i56
STATISTIQUE
Chapitre IV.—
Tableau r"" 17.—
EMPLACEMENT
de
LURSTAIiLATlOR.
1*' CENTRE.
Parc. - Quart français.
3* CEIVTBE.
Parc. - Quart belge.
3* CENTRE.
Palais. - Secteur X.
(Allemagne du sud.)
4' GRHTRE.
Parc. - Quart anglais.
NATURE DES APPAREILS
XOTIOU.
COMPMIUDU D*A».
Locomobile, système I Deux petits ventila-
Farcot. teurs doubles , sys-
tème Perrigault. •
Moteur adhérent a
Tappareil com -
presseur, prélevant
sa vapeur sur celle
que foumissaieni
au service méca-
nique les chau-
dières de la section
belge.
Eihausteur à gai à
trois cylindres à
air
Transmission géné-
rale du Palais.
Deux grands ventila-
teurs doubles, sys-
tème Perrigault. .
Machine à vapeur Machine sou£Qante
demi-fixe.
composée de deux
pompes à air. . . .
Totaux et moyennes,
FORCE
UBTAVX
de
7$ kilogrin
i5
90
'JO
NOMBRE
de
JETS DU»
DIAULTAE
de
'CIIAÇUI JIT.
HQ
100
a
3
la
i r
XOMBBE <
M KIT» I
I
d'inné I
pftor pr «* '
I
d'air.
H
eent. carrés.
195
75
8o
1,19
i3o i
DES OPÉRATIONS.
/i57
^STALLATION.
laUilation du Palais.
VITESSE
■oinii
d» l*ir
daiiji
la ^Irrir
•
T
PRESSION
PS LUI!
en
cenlimètret
9,95
âo
9,95
80
CONDDITES D*AIR.
UMCDIOI.
1&6
395
pumàrtM.
SECTEURS
du
PALAIS TUTa^.
o,3oào,6o
Idem.
a,9j
35
9i95 I 60
9,90
46
358
553
1,459
Idem,
Idêtn,
a el 3
5,6, 7,8
NOMS
des
KRTIBPaBIlBUBS
exposants.
Farcot et ses fils.
Gargan et C'
9» >o
o,3oâo,6o
i3, 1/4 i5 et 16
19
(•)
Farcot et ses tils.
Gauthier, Philippon
et C*.
OBSERVATIONS.
(*) Lessectenrsi, 4, iiettt
n'ont pu élre ventila par suite
des odeurs qne les cuisines des
restaurants, établis dans ces
secteurs, répandaient dans la
^lerie de Tentilation, dont elles
n'étaient séparées que par ane
mince cloison.
I«e volnnM d'air introduit
par heure dans le Palais au
moyen des douse jets fonction-
nants a été dVnTiron 600,000
mètres cubes, j compris to,ooo
mètres employés k la ventila-
lion des eavea de qoelqaas rea-
taorants.
Le prix de t,ooo cubes d*air
ressort en moyenne à o',io.
La surface totale des puits et
grilles servant il la rentrée de
Pair était de 80 mètres carrés.
Celle de l'introduction dans
les galeries du Palais de 1 0 & met
carrés.
A58
STATISTIQUE
Ghapitrb IV. — Installation.
Tableau n° 18. — Force motrice employée par les divers services de TExpomûim.
DÉSIGNATION DES SERVICES.
I. SBRf tCBS Oè LA PRODUCTION DE LA FOHCB MOTBICE
ÉTAIT À LA CHARGE DE LA C0IIHI96I0li IMPERIALE.
FORCE MOTRICE
BI CBITA0Z
de 75 kilogrammitres.
Partielle.
Service mécanique du Palais ('\
Service de la veolilatioa du Palais (^).
Service hydraulique ^^^
Total de la force motrice dont la pro-
duction incombait à la Commission
impériaie
II. SlRTlGB Oè LA PRODUCTION DE LA PORCE MO-
TRICE ÉTAIT \ LA CHARGE DES EXPOSANTS.
Service mécanique du parc
(«)
Total
3o6
ko
hk
îxo
90
3
3
5o
100
//
a
160
10
6
a5
18
ToUle.
635
100
335
919
i»a79
NOMS DES PATS
nt LOTAvr Li roaoi wn\
France.
Belgique.
Allemagne du Nord.
AUemagne du Sud.
Autriche.
Suisse.
Espagne.
Suède et Norwëge.
Principautés roumaines
États-Unis d* Amérique.
Grande-Bretagne.
France.
Pays-Bas.
Belgique.
Allemagne du Sud.
Grande-Bretagne.
(*' Le «er^irc mécaninuc du Palais a élë confié k des cnlreprenenn exposants qni ont reçu une alloctiioo à brCaii de
600 francs par force de clieval, soit ensemble de 377,3og fr. i5 cent.
C*) Le tertice hy*lnialique et le service de la Tentilation oot été, comme le senrice mécanique, confiés 4 des entrepreneurs
exposants qui ont reçu une allocalion calculée ii raison du travail utile accompli par eux.
En dehors du volume fourni par la ville de Paris, et qui est ressorti à o fr. toc. par mètre cube, le senrice hydraulique
a rodté à la Commission impériale &&,9a& francs, soit par mitre cut)e o,oi5.
Le service de la ventilation a occasionné one dépense lotalr de 39,18a francs pour rinsLillalion et 1« fonclionoenient . cr
qui fait pour Tensemble de la production de la force motrice à la charge de la Commission impériale un total de &6t ,4t5 f. 1 5 e.
pour 1,060 chevaux, soit par chvval une 5omme de &5o francs.
(') La Commission impériale, ne devant fournir la force motrice nécessaire aux exposants que dans le Palais, n*csl point
intiTvenue dons rinstallalion des moteurs du Parc et a laissé aux exposants le soin de si> pn curer, selon leurs convenances,
la force motrice dont ils pourraient avoir besoin.
DES OPÉRATIONS.
A59
Chapitre IV. — Installation.
Tablbau n^ 19. — EiabUuemmt du chemin de fer et des grues du Champ de Mars.
VOIES DE FER ET GRDES.
CHEMINS DE PEB.
Développement général de la voie ferrée
Dont:
Voies ordinaires rectilignes ou courbes. . . . /i,ooo'
Voies avec contre-rail pour passages à niveau i ,o5o
Total ^gal 5,o5o
Voies placées dans Tintérieur du palais .... 1,160
Voies placées à Textérieur 3,890
Total égal 5,o5o
Longueur du plus grand rayon des courbes
Longueur du plus petit rayon des courbes
Nombre des croisements de voie
Nombre des plaques tournantes
Dont : Je ^'^So de diamètre 9/1
de 5",95 de diamètre 9
Total ÉGAL 96
Poids total des nils employés
Poids des cotissinels ordinaires
Poids des coussinets doubles
Poids des cbevilletles et crampons
Nombre des coins
Nombre des traverses en bois
GRCES.
Nombre des grues
Dont : roulantes 6
fiies 9
Total égal 1 5
Korce des grues fixes
Force des grues roulantes
NOMBRES
et
QCAlITm^.
5,o5o-{")
3oo
80
6
•46
670,000'
ioA,8oo
38,570
7.725
1 3,800
5,000
i5W
68*—
9
OBSERVATIONS.
C« maléricl , d'uor «aleur approvimativr de
too,ooo fr. • M fourui eo localion par la com-
pagnie de l'Ouett, poar aiie aomine totale
de fl8,a86'SA', à laquelle il faut ajouter, pour
détéiioralion du matériel , 7,089' ao*.
En leoaiit compte de toutes lot dépeniea ,
le kilomètre de voie ferrée resMirl à 19,6^3 f.
ce qui conalilne uoe dépeoae totale de 99, « 99 f.
^ La fowpegnie de rOur«t nVlait char^ de l*etérution du chemin de fer devant dptwnrtr rE&poflition , q iVn dHiora du
CKampd^ Hart; le« travaux eiécutés par cette compagnie, et dont il n'est pai quenlion ici, commenfaicul au pawagv k ni-
dr t'a «roue de Suflîren.
«rau
L^ OalfF In qoint» grue* fournie* et inutaliér* par la ComniiMion impériale , nopt anirrt de «ce apparrilt ont été éguleinent
piDplo)é« a la nanulriition de* cnli« : quatre de cnt grue* »upplémeiila'n*i apporionn-rnl au& »r<*lJon« rtranpôres et tUifut
■uliM^rt per ell«^. LVn^i^mble de ces grues a donné heu pour la Coromiaaiun im|Klriali- à une dépens** de «6,771 frauca.
'i60
DÉS1G?(ATI0N
des
COMPAGHIIS.
Ouest.
Nord.
Est.
Lyon
Oriëan».
TOTADI.
STATISTIQUE
CflAPITRE IV. —
Tableau >° 20. — Tramport àe$ marckan£m,
(RéjNirtilion par seiiui&r
1
NOMBRE DE WAGONS
du I"
au
flfëv.
du 3
au
gfét.
8
>6
daio
du 17
du
tAfëv.
du 3
du 10
au
au
au 9
an 16
au a
i6fëv.
i3fév.
mars.
mars.
mars
38
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du 17
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du 7
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tWàlT.
«9
33
SS'i
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i>i
sSÂ
53
a, 09"
DES OPÉRATIOiNS.
461
SST\LLAT10N.
r arrivée j sur k chemin de fer du Champ de Mars.
i par compagnie. )
• 1 t"
NOMBRE Dï
\ TO>?iES DE 1000 KIL
OG.
du3i
du 7
-
OBSERVATIONS.
da3
«la 10
dai7
do
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du 17
(Iufl&
lAfër.
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TOTAUl.
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i6r<^.
tS r^v.
mars.
man.
man.
mars.
mars.
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avril.
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•S(t
169
t65
591
C81
485
• 58
if
»
•,7*8
"^ C€ lableau n« comprend qae
le lonoag« arrtré an Champ de
Mare par voie ferrée, mais n'in-
dique pas k totalité des trans-
ports faits par les eompa^ics
des chemins de fer pour TExpo-
*H
ii6
3i9
788
i,o5i
1.087
3o&
180
H
i34
4,011
silion ; une partie des objeU
qu'elles avaient amené» snr lean
rails aj^ant ét^ camionnés snr
essieux depuis la gare d'arrivée
jusqu'au Champ de Man.
Le tonnage des colis arrivés
9
kk
101
1S9
SAo
ti3
lao
76
H
fi
i,«A7
ainsi an Champ de Mara est de
6, «77 tonnes, qui sont partis
des gares ci-après :
Orléans 398*
Nord 953
i8
i&
1 1
108
958
487
873
«7
11
i,s98
Est 1 .fia*
Lyon t,i63
Ouest 1,076
1
ToTU iau.... 6,177
1 "
; •«
m
«<
11
i35
60
60
S
*
.33«
Si Ton ajoute à ce
chiffre le tonnage arrivé
1
1
par le rhemin de fer dn
1
Champ de Man 9.686
1
1
on troQve pour le poids
i
total des oolis transport
tés par chemin de fer. 1 5,918*
1
1
1
1
465
6o3
i.ftS
•,3ot
07^
♦,45''.
9^7
•0
146
9,686 (*)
A62
STATISTIQUE
Ghapithb IV. —
Tablkau n® 21. — Trantport des marckaudim.
(Répartition par semai»
DESIGNATION
Uei
FAT a.
France
Pays-Bas
Belgique
Prusse
Hesse.
Bade
Wortenbcrg •••
Bavière
AaLriche. . .
Siiisne
Espagne
Portugal
Grèce
Danemark
Suède el Norw^
Rosaie
lUlie
États pontificaux
PrincipanUt roumaines
Turquie
•
Etals divers de l'Afrique
éuts divers de TAsie
États-Unis
Républiques de PAmérique cra-
traie et méridionale
NOMBRE DE WAGONS
du i"
au
afév.
Brésil
Grande-Bretagne.
TOTATII.
du 3
au
Qfér.
9
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du 17
au
au
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«.091
DES OPÉRATIONS.
463
NSTALLATION.
r arrivée y sur le chemin de fer du Champ de Mars,
i |Mr pays.)
BB
NOMBRE DE TONNES DE 1000 KILOG.
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49
4o8
36
55
47
60
99
a,i38
9,636' •)
OBSERVATIONS.
(*) Ce tableau ne comprend que
le tounage arrive an Cbamp-do-
Mara par voie ferrie ; mata n*iii-
dique pas la totalité des Irans-
porla faita par las compagniea
des chemius de fer pour TExpo-
sition ; une partie des objets
qn*elles avaient am«n^ fur leure
rails, et d*un poids total de
6,a77 tonnes, a ét^ camionna
sur essieux depnis la gare d'ar-
rivé juaqu*aa Cbamp de Mars,
ce qni doone pour le tonnage
total transporta par les compa-
gnies de efaemina de fer, k desti-
nation de rExpoaition , un chiffra
de 15,91 3 tounaa.
Wi
STATISTIQUE
[DÉSIGNATION
DBS r&Ts.
France
Pays-Bas
Belgique
Prusse et Allem. du Nord.
Hesse
Bade
Wurtemberg
Bavière
Autriche
Suisse
Espagne
Portugal
Grèce
Danemark
Suède et Norw ége
Russie
IlaUe
Etats pontificaux
Principautés roumaines . .
Turquie
États divers de TAfrique .
Étals divers de TAsie. . . .
États-Unis
Républiques de T Amérique {
centrale et méridionale.!
Chapitre IV. —
Tablrad n^ 22. — Transpart des marckandim,
(Rëpartilion par seoiaiD^
Brésil
Grande-Bretagne
Totaux
NOMBRE DE COLIS REÇUS PAR ROUTE DE TERRE
du 3
ao
da 10
aa
do 17
aa
da
%k féTrier
au
da 3
ao
do 10
ao
9 féfrier.
16 février.
i3 février.
1 mart.
9 mart.
16 mar».
336
a
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8,91 3
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194
1,908
891
1,398
a
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19,189
10,086
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„ I
1
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1.')
1*9
16! I
n,70<>
ToxNAGi TOTAL des colû Â Tarrivée
DES OPÉRATIONS.
A65
hsTALLATlON.
à Tarmiey 9wr Im diœnw voies,
elptrp«y8.)
TOTAUX.
3^.396
170
76'!
96.")
•il G
66
378
7,8
5,0 a 8
3io
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3oj
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*
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•i.'io'i
3,795
*»o.i'i5
NOMBRE DE TONNESC
(d« 1,000 kilogr.)
AUJf in AU CIAHP Dl MAU
le chemin de fer
da
Cbampdellan.
«,369
978
1,^93
1,55/i
7»
53
^^
par roQte
de terre (*).
3/1
i53
193
63
9
76
A35
1,006
919
69
3
100
7
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M
193
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hg
998
608
61
36
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55
3
h^
98
60
6
99
kSt
9,i38
759
9.636
1 0,099 (')
TOTAL.
8,8/18
3l9
1,6/16
1,7/^7
11/^
69
i5o
189
1,/i/ii
974
109
98
95o
977
^169
36
58
75
6/j
58o
•,«97
19,665
par
ia Seine.
j 2,559
(»•)
9,559
99,99& tonnes ^'^K
OBSERVATIONS.
(*) Le eontrAle n^a pn s*exercer qoe sur le
des colis arriva par lerre et par eau , et non sur
leur poids; on a admis que le poids moyen d^na
colis pouvait être fixe à aoo kilogrammes, ainsi
qu'il ressort des obsenratioDS faites aux expositions
de i855 et i86a.
(N l> chiffre eomprend , satoir :
Exposition de la marine impériale. 691 tonnes.
Expomtion des chantiers et ateliers
derOc^n ii8
Exposition des forges et chantien de
la MMiterrauée g
Exposition de M. Claparède ao
Exposition du service des phares. . . a 4
Colis décharge hors de la Berge par
les grues do quai de Grenelle et
autres 647
Embarcations de plaisance, et ex-
position anglaise de la Berge. . . i,oao
Total Isal a, 669
(*) IjO poids des colis provenant de Paris flgurt
dans ce chiffre, environ pour 3,75a tonnes.
Celui des colis, arriva par che-
mins de fer, et transportas sur es-
sieux des gares au Champ de Man ,
est de fi,*77
Total ^Isal «0,039
^^ En i865, le poids total des produits pxpos^
n*avait M que de 7,898 tonnes. Le poids de attasA
tonnes ne comprend pas toos les matériaux de oons-
traction qui ont M expédiés par des prodneleors
français ou étrangers , et sont entrés , à titre d*oh*
jets exposés , dans la compoaitioo de pavillons du
Parc on dMnstallations du Palais. 11 ne annprend
pas non plus les machinée motrices , les génératenrs ,
les grufs, etc. , qui ont été trsnsportés el installés
an Champ de Mars, avant Tépoque ou coomeaco
le tableau ci-contre.
3o
/i66
STATISTIOUE
Ghâpitbs IV. —
Tableau n® 23. -^ Trofujport det marckauditet a
(Répartition pir semaine
DESIGNATION
dos
coMPifiinis.
Ouest.
Noi-d.
Est.
Lyon
Orléans
TOTACI
NOMBRE J)E WAGONS
da i3
aa
17 novembrr.
16
19
da 18
■a
a 4 aotembre.
iiZ
du
a 5 ootembre
•a
i*' déeeinbra.
do
69
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8 décembre.
3o
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1 5 décembre.
ai décembre.
90
7
89
59
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8
19
170
10&
ftfttm.
109
398
170
l&i
kl
913
DES OPÉRATIONS.
467
^~STALLATIO!<(.
H
le ekemm de fer du Ckmnp de Mari
oompigBÎe.)
NOMBRE DE TONNES
(de t,ooo kilogr.)
wmm
da a3
8^
35
dai8
do
•S novembre
■■
an
lA BOftmbn-.
1 * déceiB bra.
\ho
9^11
337
358
37
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soS
•77
39
99«
«97
t«7
55
1,008
da ■
•D
8 déceiBore*
918
349
l39
io5
53
da 9
du 16
■n
•a
TOTAOS.
i5 dtombre.
iid^embrc.
108
39
83o
488
389
1
«»949
180
i4o
67
85o I 983
64
58
'•9
•>99
845
734
967
OBSERVATIONS.
(*) Ce lahleea ne compreod
qae le nombre de tonnée pertiet
directement du Cbamp de Mare
par voie ferrée} il n*indiqne
pae la totalité dee traneporte
faila par lea eompagniee de ciie-
mini de fer pour rExpocitioo ;
one partie des eolis ont, en
effet, é\à ebaiféa aar ramione
an Cbamp de Mare et trane-
porte ans diOérratee gares,
pour prendre i& •eolement la
voie ferrée. Il montre do pins
qoe , an départ , le voie ferrée
a été bconcoop moine fréquen-
tée qo*4 Parrivée.
4,695 W
3o.
668
STATISTIQUE
!■■
DÉSIGNATION DES PAYS.
France ...
Pays-Bas
Belgique
Prusse et Allemagne du Nord
Hesse
Bade
Wurtemberg.
Bavière ....
Autriche. . . .
Suisse
Espagne. . . .
Portugal . . . .
Grèce
^..
Danemark
Suède et Norvège
Russie
iUlie
Tableau n» 24.
Chapitre 1\. -
Tramport des mardumJim.
(Répartition par semais'
^
Etats pontiBcaux
Principautés Roumaines
Turquie
États divers de TAfrique.
Etals divers de PAsie
États-Unis
République de l* Amérique centrale et méndioaale.
Brésil
Grande-Bretagne
ToTAn.
NOMBBB DB WAGONS
du iS
do 18
au
an
17 DOV.
•4 DOV.
98
87
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1 1
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To!nA€i toTAL d«*s o..!i* .4U dfparl
DES OPÉRATIONS.
&69
STALLATION.
départ y sur tes diverses voies.
par pays.)
NOHBHK DB TO>>ES DE 1,000 KILOGIUMMES EXPÉDIÉES PAR
iiS
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terre.
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1,900
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66
635
9,353
11,694
TOTAUX.
5,598
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1,639
1,706
116
69
i5o
189
1,661
975
109
67
98
95l
978
669
36
58
75
66
58o
3,896
la
Seine.
9,559
1 6,991
1,559
i8,85o
OBSERVATIONS.
ha différence entre 1«e ton-
nages & rarriYëe et an départ
■^explique par laaTentet failei
pendant l*Bxpo«ition , parlV
bandon de matériaax ajant
■enri à la comlraction on k
rinstallaliou , enfin par Ten-
li%ement à brai de divera eo-
Itf , dont le poids n*a pu être
oonslaté.
A70
STATISTIQUE
Chapitre V. — Exposition.
Tablbau 11® 25. — Service des EtUrieë,
INDICATION DES PORTES.
NOMBRE D'EMPLOYES AFFECTES AU SERYIGE DE CHAQUE PORTE.
tsancB Ml siméa rii ABonmiirr.
P0BTS8 DU PARC.
GriDde porte
Univenité
Ortsy ( 0€I]^). t ••
Rcttaoraut des Princes ( Beiigtr )
Th^tM
ï^«PP
La Bonrdonaaye
SaiDl-Dominique
Toanrill«(JaidiD)
éeole militaire
Dapletx
Saffren
Gare. ,
Grenelle
Cercle ,
P0KTB8 BirnS LB PABC
BT LB JABDIN.
i" TOoa.
De
6 heures
k
10 heures.
Commissariat.
Aqoarium
Colibris ,
Serre
EolréM de Ttle de Billaneoait. ,
Totaux.
s* TOOB.
De
10 heuras
A
k heures.
(M
8*V0DB.
De
4 heures
à la frr-
melure.
1 e( •
h
m
freteC)
m
k
m
a
a
a
d
Nombre
totel.
a
a
a
a
SiaVIOl BBS BBTBIbs rAB bis TOUBflXQOlTS.
Nombre
d'employés,
serrice
ordJnaire(^).
3
3
s
1
1
1
a
Agi-)
9
Aupnen-
tatioo
pour
le senriee
ex Ira-
ordinaire.
7
a
a
a
m
9
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5
a
a
A
A
11
Nombre
toUl.
H
a
6
a
■
9
Totel
pour
les
deux
lerriees.
106
ao
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6
S
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10
A
h
•7
5
NOMBRE
TOUBSlfiCSTa.
7
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G
t
•
S
t
a
a
1
I
t
5
1
a
1
I
1
3
38
(*i Dans eca deux colonnes, a désigne remployé dn i"* Umr; k, les employés du 1* tour; e, ceux du a* tour; il, Ton de
rettx dn s* tour.
(^) Le senriee ordinaire commençait à 9 heures t/k dn malin et finiasail A 6 heures dn soir. Le serrice extraordinaire ae m
faisait qu'A quelques portes et éUit divisé en deux périodes , la première de 7 heures A 3 heures , et la seconde de a hrares t/A
è 6 , 8 et 10 heures du soir.
(*) A eetto porto le serriee du soir étoil diviié en deux, de A heures à 8 heurei, et de 8 heures à la fermeture.
t') Ce nombre a varié dans des lioùtes de iS ou ao en plus on en moins , idon la plus ou moins grande aflinenoe des viiiteun.
DES OPÉRATIONS.
Ml
Chapitre V. — Exposition.
Tableau h** 26. — Service midicaL
DÉSIGNATION DES PÉRIODES.
d*oién.
(•)
W
3rt
AW
9ATIS.
Du i" aTiil 1866 au i** avril 1867.
Du 1" avril au 3 novembre 1867 . . .
Du 3 novembre 1 867 au 1" mars 1 868.
Du 1*' mars an 1*' octobre 1868. . . .
Total des dépenses.
NOMBRE
de
Mtnwcm.
36
39
NOMBRE
de
rnioiiRis
toignëes.
837
9,068
609
36 1
Je
CORSULTA-
TIORl.
7.395
3,095
538
A76
DEPENSES DU SERVICE
ï LA CBABCB
des
enlrepre-
neura.
1 1,956
9,100
iâ,o56
ï LA CIAICI
delà
Commission
impériale.
9,101
{*)
6,750
3,180
19,03l
TOTALIS.
iA,o57
6,750
3,180
9,100
96,087
M Grie* «ox mcsaret saniuires adoptées par le serrioe médical pendant eelle première période, qui va jusqu'à ToaTer-
larv de TBipOttlioD , les dbanlien ont été préserrés des ravages du choiera qui a sévi à Paris pendant Pété de 1866 , et a fait
d*a«et nooibreiisos victimes dans les qoartiers voisins.
^ Les finis en serrioe devaient être entièrement à la chai^ge des entrepreneurs ; mais il n*a pas été possible d'opérer sur
ma. U raeonvfeosent inlégral daa sommes qu'ils devaient , et la Commtssiou impériale a dû prendra à sa charge le corn-
II, soit SfioA francs.
'*) Pendant esUe période, qui comprend toute la durée de TExposition proprement dile, le service a été organisé en vue
d'amarar non aenlement les premiers secours aux ouvriers employés dans le Palais et le Pare , mais encore aux visiteurs. Les
médcdas étaient groupés en sept séries , composées chacune d*un médecin principal , agrégé è U Faculté de médecine , et de quatre
médcôns ofdinaipes , qui se relevaient alternativement k Tambulanee, à midi , è heures , 8 heures du soir et 8 heures du matin.
Ce serriee était très-conibriahlemeot installé dans la galerie située an pourtour extérieur du Palais (quart Belge) et dis-
poeail d« local nécessaire an médecin de service et h Tinfirmier, et en outre d*nne ambulance munie de lits et ponrvne de tous
Isa médira mm! s et appareils nécessaires k un premier pansement.
Pendant tonte cette période et la suivante , les frais dn service ont été exclusivement supportés par la Commission impé-
rial*. S*ils n« se sont élevés qu*è la somme modique indiquée ci-dessus , c'est grâce an désintéressement des médecins cora-
le service , lesquels se sont contentés d'indemnités fort modestes. Ce chiffra ne comprend pas d'ailleura les frais de
et d'aménagement dn local affecté an service.
t^ A la frfmeUnv de ITxpooilion , le service médical n'ayant plus à pourvoir qu'aux éventualités du déménagement , et par
ne devant pins fonctionner que pendant le jour, le nombra des médecins oïdtnairea a pu étra réduit de moitié. Le service
a enntinné k avoir son aiéfe dnno le local dn Palais.
I*) La quatrième et demièra période de fonctionnement du service médicol commence avec les travaux de démolition du
Palais , et ne se termine qu'après leur entier achèvement ; il n'exista plus guèra au Champ de Mars , durant cettr période, que
denx chaotiofB , ceini de la démolition et celui de la ramise des lieux en état, qui ont supporté les dépenses dn service presque
par saeslîé. Le eerviee n'a plus été représenté que par un médecin , et l'ambulance a été transférée dans le pavillon voisin
dn quai d*Ormy (quart français) , oà se trouvaient antérieurement l« postas de la police et dm mpenre-pompiera.
472
STATISTIQUE
GhAPITBB V. ËXP08ITI0H.
Tablbao n^ 27. — Semice de police.
DÉSIGNATIONS.
Le nombre de sergents de ville disant le ser-
vice du Champ de Mars ëtait :
Le i" février 1 867, de
lie 1 1 février, ii a été augmenté de
Le 1" mars
Le 1 1 mars
Le 16 mars
Le 18 mars
Le a8 mars
Le 6 avril.
Supplément fourni par le 7* arrondissement. .
NoHBBB TOTAL de sepgeuts de ville
Agents auxiliaires
Agents du service de sûreté
Agents du service des mœurs
Brigadiers
Sous-Brigadiers
Total de Teffectif du service
Ce personnel était réparti comme il suit :
Service de jour, de 9 heures à 5 heures
1*' service de nuit (de 5 h. à 1 h. du matin).
9* service de nuit (de 1 h. du matin à 9 h.).. . .
Total égal .....
Nombre d^arreslations opérées
Savoir:
Pour vob ou tentatives de vol
Pour abus de confiance
Pour outrage public à la pudeur
Pour coups et blessures
Total é^
QUAKTITés.
5o
34
57
56
5
196
78
100
98
53&
8
6
96
693
3o3
189
i38
693
109
7*
«9
3
9
109
OBSERVATIONS.
Josqa'itt t*' fiéfrier 1867 , le werncé àt police a
été &ùt entièrement par les agents dn 7* anundi*-
lenent , et il a oecppé co moyenne As agent* ptr
jour. A partir da 1" février, Tefleclif dn penanari
a été augmenté sueeewiTement , comme Tindiqnc le
tableau , dVgenta pria parmi les anciens sergents dr
ville des divers arrondissements de Péris , oh ib oot
été remplacés perdes agents nonveanx , et il est ainsi
arrivé an chiffre iota! de 6aS ponr le eervice iaté-
rieor de TExposition.
A ce chiffre il faat ajouter 60 gardes de Pari«
détachés chaque jour an Champ de Mars , el char|s«
de la surveillance du Pare.
Ce uombreui personnel était placé aous la diret^
tion d*nn officier de paix spécialement désigné pour
le service de TEiposilion.
Indépendamment de ces divers services , la Pré-
fecture de police a encore fourni , pendant tonte la
durée de l'Exposition , 85 sergents de rille des bri-
gades centrales , pour surveiller, de to heures do
matin k 5 heures du soir, les abords dn Champ de
Mars et faire la police des toitures.
Dans Tintérieur dn Palais, les mêmes agents
avaient toujours les mêmes points è sarreiller, et
I*on a eu Toecasion de reconnaître les avantages de
ce mode de procéder; ces agents apprenaient à con-
naître les exposants et leurs représentants ; ils pou-
vaient, par suite, s^oppoaer d*nne manière plus
efficace au déplacement des objets exposés par tout
autre que le propriétaire de ces objets ; en effet in
soustractions commises pendant toute la durée de
TExposition ont été , k une exception prb, iosigoî-
Gantes , et sur les 1 os individus arrêtés pour délits
commis dans le Champ de Mars, 18 lont élé en
flagrant délit.
Pendant tonte la durée de TExpoeitian , on poste
prindpal a existé dans le Palais même , galerie TU,
secteur 8 (Belgique) , et deux antres dans le Parc,
Tun près de la grande entrée, dans on bâtiment
commun avec les sapeurfr^pompien , et Tanlre à la
porte de TÉcole, dans un local dont une partie
servait Clément de poste à la garde de Paris.
m
DES OPÉRATIONS.
473
Chapitre V. — Exposition.
Tabliàd h" 28. — Service (Tincendie.
DESIGNATIONS.
\OIIBBE.
Le personnel du service était ainsi composé :
Officiers.
Sergents
Caporaux ou sapeui*s.
Clairons
Total.
Le nombre des postas de surveillance était de. .
Celui des sentinelles volantes de.
Le nombre de commencements d^incendie a ét(>
de
60
65
i6
10
OBSERVATIONS.
Le scrvire d*incendie a eommeneé à fonctionner
le 9& décembre 1866, avec on penonnel de 9 m-
pear»-pompien , qui forent iosUilÀ , avec l^ur iso-
lëriel , dam le bAlimcnt occupa par les bnreoui de
la Commission tropëriale au Champ de Mare. Dès
que ravaocemenl des constructions le permit , l'ins-
tallalioD définitive du Ber>-ice eut lieu dans trois
(Kwles distincts , dont deux étaient siluÀ dans le
Palais (Galerie des Aliments) , Tun dans Iv secteur
belge, Paulre dans le secteur anglais, et dont le
troisième était établi dans un psTiIlon siiécial,
commun à la fois au service d'incendie et à cri ni de
la police, et situé en bordure du quâi d*Oriay,
quart français.
Ces trois postes étaient reliés par des conimaoî-
catious télégraphiques , afin qu*k la moindre alerte
tous les secoure pussent être immédiatement con-
centrés sur le point menacé.
Les sentinelles volantes suivaient un itinéraire
qui les obligeait à passer à des intervalles trèo-rap-
prochés dans toutes les parties de Tilol qirelles
avaient k protéger ; leur service était sans <rsv snr^
veillé par 1rs officiera supérieure et par les capil aines
de ronde; il était, de plus, contrôlé rotVaniquo-
ment par les cadrans coropleure, du système Collin ,
qu'il fallait pointer de minute en minute.
Un matériel complet, de nombreuses bouches
d'eau alimentées par le réservoir du service hydrau-
lique haut (81 mètres de pression), complétaient
les mesure» préventives adoptées, et sur les dix
commenremeuta d'incendie qui ont éclaté dans l'Ex-
position , pas un seul n*a occasionné de dommages
de quelque importance.
ii74
STATISTIQUE
MOIS.
Avril 1867.
Mai
Juio.
JuUlet.
Août.
Septeiiibi*e
Octobre.
Total K.
Chapitre V. — Exposition.
Tableau n"" 29. — Semce det Po$ties.
^BMB
NOMBRE D'OBJETS
refus.
5,36/i
37,67»
AA,79o
53,963
33,333
3o,5â6
76,133
370,768
expédiés.
10,706
71,574
8A,s53
88,3iA
9o»90o
63,960
117,630
537,334
NOMBRE
de
ClàMmUITS
ou
de Tsleors
cotées.
665
671
766
683
776
669
783
6,809
NOMBRE D*ARTICLES D'ARGENT
riAVÇAIS
reças.
i5i
901
969
966
376
3ii
379
1,83 1
payés.
86
190
i63
i38
137
161
37
800
reçus.
90
35
68
5i
59
53
133
383
pftyés.
8
38
RECETTES
5,836
9,088
11,755
11,767
19,633
13,107
ii,it9
75,3o3
Le bareou établi aa Champ de Mars a fooetionné do i5 mars 1867 au i** féTrier 1868; mcii û n*« été toiu uu compta
spécial de ses opérations que pour la période comprise entre le 1" avril et la i** novemlire, e*csi4-dire pendant Tépoque
qui poufait offrir véritablvment de Tintérét, le bureau n'ayant été conservé postérieurameot an 1* novembre que
pour les convenances de la Commission impériale et des commissions étrangères. L'état ci-dessus résume les opératioos de
ce bumu pendant celle période. A l'arrivée, le mouvement des correspondances a été ascensionnel pendant les mois de
mai , de juin el de juillet; il a faibli pendant les mois d'août cl de septembre , et il fc'esl relevé d'une manière très-aenaifalc
pendant le mois d'octobre. Pour le départ, ce mouvement n'a faibli qu'au mois de septembre et il s'est fortement
pendant le mois d'octobre.
DES OPÉRATIONS.
475
Chapitre V. — Exposition.
Tablbàd n* 30. — Service des Téîégrapheê.
MOIS.
Arril 1867. . . .
Mai
Juin
JuiUel
Août
Scptembra • . •
Octobre
.Novembre.
Déeembre (jus-
TOTAOI . • •
NOMBRE TOTAL
»■> niricmt»
iatériram.
«,f»90
3,991
3,918
9,897
9,t88
1,706
9,070
7&5
55
i8,69i(''}
interiMtio-
nalct.
738
668
686
594
661
A99
569
967
99
4,547
TAXES PERÇUES
io PBom PD rniêou fkahçais
pour dépôchet
iatérieDref.
fr. c.
9,459 75
9,63o 90
9,81880
9,587 ^^
9,1 13 60
1,660 00
1,977 ^^
73875
7875
17,064 65
intamatio-
oalci.
fr. c.
1,898 95
1,733 5o
1,845 00
1,607 ^^
1,499 95
1,963 5o
1,495 5o
711 00
69 00
i9,o45 00
AD paoriT
da
Pélraogvr.
fr. c.
1,766 09
1.796 o5
1,96880
9,19870
1,549 06
1,98696
1,444 i3
981 5i
80 00
i3,o53 53
■■■Booa-
TOTAL
SIMBIT
dn
dn taxes
dcB
■ ICITTIt.
dépêches
à déduire.
fr. e.
fr. c.
6,194 09
4 00
6,15975
95 5o
6,697 60
54 00
6,387 90
4175
5,14791
91 95
4,909 76
69 00
4,847 93
95 00
9,43i 96
3i 75
99775
800
49,i63 18
980 95
PRODUIT
RIT.
fr. e.
6,190 09
6,i84 95
6,573 60
6,346 i5
5,19666
4,i4o 76
4,899 93
9,39961
91975
41,88993
M L« bsTHO lélégrapliiqoe établi au Champ d« Man a fooclionné du 1" avril au 10 dëfembre 1867.
•^' S«r e» oonbrt iS.SSa dép^hca ool été eipédi^ de Paris pour Paris; c*eat la viogUioie environ do cellct qui ooi
Mé é€hmmg4m àm divera poiota de celle capitale.
La Maabf* été dépéchea adftaiéti do Paria aa boreao de rEtposilioo a été de S,S75.
Le prix oioyen d«« dépéelict à dcalinatioo de la Fraoce ressort & 0^,91*
Cdai des dépécbes ioterDalioualea è S',5i
/i76
STATISTIQUE
Chapitre V. — Exposition.
Tableau n"" 31. — Visites des Souverains à l'Exposition.
sm
DÉSIG^iATlOIH
DIS MITTIBAIRS.
LL. MM.
DATES DES VISITES.
ATBIL.
1, 3, 10,
L'Empereur des FruDç^is W j \'j ,5®
JOTR.
1, i6, fo, « «
.3. î*' "* 'S-
L'Impt-raJrifc des Françaii j * ' **5 '* J **» •». «^'T ' "9.*^'
La Rpîne de Hollande.
LeBoi des Belges (■>).
IjB Beine des Belges.
Le Boi de Pruuet*).
La Beine de Prusse
L*cx-Boi de Hanovre (''1
Le Boi de Wurtemberg
La Beinp de Wurtemberg. . . .
Le Boi de Bavière
î i5, 17, ai,
i3, 17. «3, 87, 3o,
»
L'ex-Boi de Bavière (Louis 1"). .
L'Empereur d'AulrirheO. ....
Le Boi de Portugal
Lh Beine de Portugal
Le Boi des Hellènes
Le Boi do Suède
L'Empereur de Bussie ('). . . .
Le Sultan W
LL. AA.
Le Prinee Iiupérial
Le Prince Napoléon
La Princesse Clotildc Napoléon (^).
La Princesse Malhilde
Le Prince Alexandre de Hollande. .
Le Prinee d'Orange (''
3i. i
i5, «3, 3o.
S.
11, t5.
iG, s3.
JOILUR.
ta, 19, i3,
:i:
AOàt.
8, ta, i5,
<9> >9-
6, 7, 8, to,
ta, i3.
il, i3, i5,
16, 17.
10, la, i3,
i5, 16, 17.
^ 18, IQ, 11,
ja4, aS, a6,
•7. t8.
•id, b5, a6.
6. 7. ii.
Xh, 91, 18.
i5.
i3.
4, 8.
S.
5, 10.
•^'î
4,5
8, 9
I
i4, 16, «7,
18, 19.
16, t8, 19,
i4.
•1, i4.
8, 19.
5, 10.
il a.
i8, at.
4 5 6 »8.a«,a4.
3» a, 5, 7'
8, 9, 10,
tt, 11, tS.
ilO, 9», 93,
i4, iS, 96,
97, 18.
99.
6, 7,
10,
5, 11, «6,
•7» "S, 99.
96, t7,s8.
|«6. t7,
•9-
96, 98, 99,
So.
•
i4, *8,So,
3i.
9,5,0,19,
i4, iD, 99.
it s, II.
95.
99,96,97,
98.
96.
(*) Les 10 , 91, 3o mars et le 9 novembre.
^ Le 93 mai avec l'Empereur des Français.
(*) Avec sa suite.
C) Avec l'ex-Beine.
(*) Le 9 novembre avec l'Erop-reur des Français.
(^ Le 8 juin avec l'Empereur dea Français.
(*) Avec Ba suite.
(^) Le 1 5 mai avec la Beine de Portugal.
(M Le3o mars iSôr.
DES OPÉRATIONS.
477
Chapitre V. — Exposition.
TiBiiBAU R* SI. — Visitée des Souverains à VExposùàm. (Sditb.)
DÉSIGNATION
»n toornAus.
DATES DES VISITES.
1
ATia.
nii.
tau.
JUILLBT.
aoAt.
SSrTBHBBB.
OCTOBBS.
LL. AA. (Suite).
.17, 18, 19,;
Le CoinU> de Flandre
r
190, 99, s3, f
J94, 96, 97,»
(
9-
^k^^r ^^^VSSB^V ^v^» s •^•■■^•* w • •••■■•••■•
' _ •9- - '
La ComtcMe de Flandre
•
10, 99, 9b,
•7' *9-
«
i s5, t6, 17.
1, 9, 3, 4,)
Le Pnnee roral do Prane (*<
• s8, S9, 8o«
81.
6,7,8, {
10, 19, l3.)
M
(
La Priaeeaae royale de Pnuae. . . .
96, 99, 3o,
81.
1, 9, S, 4,
7. . :
•
Le Prince Albert de PruNe
•
•
93, 94, 97, , , 8
3o. 3i. '»•'»•
_ A
Le Prince Charles de Pmsse
»
«
•T.'».»-!".*.'.»'."'! -
.0,90.99,
sa. 95, 96,
97, 98, 3o.
Le Prince de Saie
•
3.
La Princeese de Saie
•
•
99, 95, 96.
80.
S, 7, 19,
Le Prince de Saxe-Weimar
16, 17.
Le Dacde Meckle mbonr^-Schweriu.
t8.
m
•
Le Prioc« de liesae
•
>0, 99.
8.
5, 8.
18, 19, 90.
91.
•
•
«
La Prinrwsr de Ucsse
Le Grand-Duc de Bade.
L*ArtUdacL<Hii».Victd'Antriche<*' .
■
•
•
•4. «5.97,
98,80,81.
L'AftliidncC]i.-Loaisd*Aotriebe. .
■
•
•
95,97,98,
8o,ii(«).
Le Prince Oscar de Soède
17, 1.^. 95,
96. 97.
10, il. t4.
«5, 16.
«
a
Le Prince Impérial de Roasie C . . .
•
•
4, 5, 8, 10.
a
Le Prince Vladimir de Rossie. ....
■
5.
a
•
Le Crsnd-Dnc Constantin de Russie.
•
•
97, 99, 81.
■ « 9*
U G^-Ducbcase Marie de Russie. .
181 t6.
i4, i5, 18,
94. 95.
9, 98.
La Princesse Hélène de Rome. . . .
•
a
•
7» *•• «7-
«
La Princesse Catherine de Russie. .
«
•
«
19, 16, 17.
Le Priaee Hamhert d'Italie
»
lA, i5, 18.
99. 94.
•
S, 9«
Le Doe d*Aoste
m
'M:*''l -.«.s-
fk
La DacbeMt d'Aoste
m
m
m
99, 94, 97,
98.
94. 99.
•
5.
m
Sa.
'
•
Le Prince Arthar
U Prince Michel de Servie
1 17, 90, 91,1
1
■
U Vice-Roi d'Egypte
• J99, 9A, 98,/ 4.
II
Le Frère da TailLoan (Japon ) . . . .
(
»9-
■9.
•
19, 9S.
9-
8.I.. 1
U Pnnee de Gallf*
i4. 16.
i4, 98.
1*7. 18.
a
: 1
Le Prince Alfred d'Aairleterre . . . .
» /» «V.
99. •
U Prioeem de Camhridge
a
1
•
*' Le 17 oni avec Tlibpératriee des Fiançti*. ^l Bt le 1 aovemhre. 1
â78
STATISTIQUE
Chapitre V. — Exposition.
TABLBàC N** 32. — NoîKibre de tnnteurs amené» par le chemin de fer du Champ de Mars,
MOIS.
Avril 1867.
Mai.
Juin.
Jaiiiet
Aoât.
Septembre.
Octobre
Novembre,
TOTACX.
NOMBRE DE VOYAGEGRS
AD GIAMP Dl
PAIT»
DO aiilIP M MAI!.
47,711
94,9a4
11 6,538
119,6/^0
io5,855
107,975
119,761
19,8S9
717,396
75,385
169,701
NOMBRE TOTAL.
iôi,o69
95.7*9
93,330
86,1^7
9»»93«
11,357
755,6/i3
193,096
9&M9S
967,600
915,169
199,185
193,699
905,693
94,179
1,679,969
DES OPÉRATIONS.
&79
Ghapitrb V. — Exposition.
Tablbad If"* 33. ^- Nombre de viiiteurs amenét par les bateaux à vapeur omntbui.
MOIS.
Avril 1867 (dut h au3o)
Joio
Juillet
AoAl
Septembre
Octobre
(diii*ao 3)..
Totaux
NOMBRE DE VOYAGEURS
ABinis
AO ClAMr Dl HAIS.
98,000
196,740
196,6/io
991,6àO
390,990
989,770
9 60,33 O
96,670
i,59A,3io
rAITIS
DD ClAMr Dl MAIS.
86,000
166,370
165,390
195,680
916,700
977,160
i56,o3o
96,o3o
1,963,3 10
NOMBRE TOTAL.
177,000
339,110
990,080
617,070
535,690
559,980
6i6,36o
59,5oo
9,787,690
Ua da réMltoli de l*Kspo«llM •olvcrwlt* wn d*ivoir doU la popnlalioD pirificofM da Mrriee des btlMoz-ômnibat ,
d«at l« MMck M dit plu dovto ■ajoard*hai. Ib ooi tnnaforié co t868 an toUl dt 8,5i8,856 Toyifciin «t ool cocaind
tJ«,ooo rnaci. Ctit U ffdqocDUlioa H U nccUt moyenne d^uoe ligne ordinaire d'onnibai de terra. Le nonbn de ba-
taaas art do iS , Mr laM|iiels tô seoleaBeat eoni en larfiee. Lear machine est de e5 à 80 chevaai , chaque balaaa coûte par
jov 49 fr. 84 e»t. de comboatiMe, 77 fr. 76 cent, de perwnnel et de fraie fteératu , et 19 fr. 7t cent. d*intér4l et d^aoMi^
limaBcat, eoit ca toat i46 fr. 81 cent.
Ose lifse ofdinaira d^omnihoi lerratrca emploie eo moyenne 18 Yoitom et 170 cheTaui ; dMM|ue omnih«u coAte, par jour,
poOT Uf chevaai Si fianci , po«r le perMsaal tt lea Iraia |énéfa«z et TinléffK 85 fr. 74 cent , toit eofemhie 86 fr. 74 cent.
ladépendammeat do eerrice dea balean-omniboa, deos astrea eerriece diMenraient le Champ de Man eC Billaoeoiirt.
/t80
STATISTIQUE
Chantre V. — Exposition.
Tableau n® 3A. — Nombre des vi$iteurs amenés par lês omnibus de Paris.
DESIGNATION
des
LIGRU D^OHHIBOt.
NOMBRE DES VOYAGELBS TRANSPORTES
ITINÉRAIRES.
S 1*'. SbBTICBS ARTéniECBS X L^EXPOSITIOH.
Ligoe B.
Ligtie Y . .
Li|;ue Z . .
Li^ne AC .
Lj|;ue AD
Lignn de la binlieue (nur
Voie fcrrëe. )
Du pont dléna au chemin de
ferderEst
De la porte de Tooniile à la
porte Saint-Martin
De la porte de Tourville à la
Bastille
n 1867.
De la porte Uopp à la Petite-
Villetle
Du Château -d'Eau au pont
deTAIma
Passant par le ponl d*lëna.. .
La Compagnie admet quMI faut compter comme transportes
par iics voitures à destination du Champ de Mars :
1* L'eicédant de 1867 par rapport à 1866 , soit ...
a* En outre un nombre de
( I<e complément correspondrait k la circulation intermédiaire. )
S 2. Sbbticbs cuiés m tcb db l'Exposition.
..... (De TExpotition à la Madeleine.
boTncet fonctionnant toute) _ , .,,. « , • « 1
la journée *>" P>?1 f I*»» ■« P«l»»i-Roytl
( ( voie ferrée)
De r Exposition k la Madeleine.
Sonices spéciaux fonction- Y DerExpositionauPalaia>Royal
nantde&è 6 heuresdu soir. J DsPExposiUon i la place Saint-
Sulpice
ToTiox.
s,&Ss,866
fl.SgA.ois
a,6ot,o68
i,757,a85
i,638(t6s
tk,357,5i^»
467,061
i,7iS,S6j
75,890
169,65*
108,37a
a,533,8ao
1866.
a,ooo,8oA
t,8o6,ao8
it9A*.9>&
i,303,&85
1,417,7*0
3,1*3,791
11,764,91*
16,891,361
11,764,9*1
MrréMMKM
en ftvMir
de 1867.
43i,o6i
587,804
658,154
393,800
ito,44i
Si 0,358
1,591,610
467,061
1,718,345
75,390
169,651
108,371
1,533,810
5,ii6,44o
NOMBRE
TOTAL
des vofag«v«
transportes
■a
Champ de Mar*.
1,591,6*0
i,o43,t66
1. 533,8a o
7,169,606-
C) Ce chiffre répond 4 une mo^'enne par jour de 35,ooo voyageurs, tant à Palier qu'an retoor, et se dérompow ainsi d'après
los appréciations de la Compagnie :
Porte Tourville 1,611,870
Porte Rapp i,i45,4Ô6
Ortndc porte 3,4oi ,740
TOTAI. ÛM. 7,169,606
Pour assurer le senice spécial de l'Exposition , la Compagnie des omnibus a pris les mesnrsi suivante» :
1* Elle a détourné et fait stationner aux portes du Champ de Mars les cinq lignes désignées ei-dess«s , eonpUat
•amble ti3 omnibus;
1* Ell« a créé une ligne spéciale de la port^ R*pp 4 la Madeleine, desservie par 8 omnibus;
3* Elle a organisé un* ligne du pont d léna an Palai»-~
et desservie par 10 voitures à 5o places;
— — — — — V — -™~— - -- I — - ^ ^— ,
-Royal , empruntant la voie ferrée jusqu'à la place de la Concorde,
4* Elle a mis en cirrulalion chaque jour, de 4 à 6 heures du soir, 3o omnibus partant de la porta Bapp et allant 4 la M»-
deleine , au Palais-Royal ou 4 Saint-Sulpicc.
Lea voitures compoMut ces différeols service* ont effectué journellement pris de 3,ooo départs, représentant environ 80,000
places 4 la dispoaitioQ du public.
DES OPÉRATIONS.
'hS\
Chapitre V. — Exposition.
TABLBàc h" 35. — Répartition du nombre total des visiteurs entre les divers modes de locomotion.
dBV
DIVERS MODES
M TU mon.
Gheaiîn de fer da Champ de
Mars
Bateaui-omnibus ,
OoiDibiis.
Tapiasiém,
Yoitaret publique» i,& 86,000
REPARTITION
cuire
LU MfBU MODES Dl LOCOXOTIO!!
des 1 5*000,000 ") do visiteurs ,
•oit do 3o, 000,000 de voyagea»
dans les deux sens ,
OBSERVATIONS.
pendant
tonte la durfe
de rBxposillon.
i,ft7a,969t'')
a,787,6«o <**)
7,169,606 t»")
a,3a8,ooo ('
Voitorea de maître ,
Viaiteara veoua A pied 1 &,384,8o5
371,000
TOTAOt 30,0O0fO00
1
en moyenne
par jour.
6,788
i9,8A6
33,0/îi
10,706
6,868
UT^o
66,991
i38,9A8
(*) Ce chiffre s*ëlablit approximativement eomme
il suit :
I* Le nombre des abonnements de saison a
été de 5,46i, eten supposant qne chaque abonné
ait usé de u carte «n moyenne six Tois par nsoîs,
on trouve un nombre de visilcs de. . ae^fSGa
a* Le nombre des cartes de se-
maine a été de 9«,a4i, et cbacnne
peut représenter six visites 54 1, 446
S* VisileurB entrés par les lonrni-
niquets 10,089,051
4* Le nombre des exposants était
dVnviron 5o,ooo; on trouve, en
supposant que les s/5 seulement
aient visilé rExponlion et qne cha-
cun d*eux ait fait en moyenne 10 vi-
sites par mois 1 ,4oOtOoo
5* Personne de service, ouvriers. •,S4o,i4t
6* Billeta distribués par la rom-
mission dVnconragoment 4oo,ooo
Total t5,ooo,ooo
(^ Ces trob chiffrse résullcal respectivement des
Ubieaux n*" 33, 83, 84 ; les entras sont déduite
d*obe^rvations dirrcles faites aux portes dn Champ
de Mars.
(*) Les tapissières ont reodn un trin-^fud ser-
vice à la population et ont pcnnia de conjurer Tin-
suffisance des antres moyens de tranapiNl.
mmStaB^ÊB
3i
68!2
STATISTIQUE
Tableau n° 36. —
Chapitre V. — Exposition.
Nombre des ouvriers délégués qui ont occupé les logements
de la Commission d'encouragetnent»
DATKS.
Du iG au 3i mai 1867.
Du i*'au 3o juin.
Du 1*' au 3t juillet.
NOMBRE D'OrVBIERS
riARÇAU.
Du i*'au3i août.
Du i*'au 3o septembre.
Du 1*' octobre au 7 novembre.
Totaux . .
3,700
3,81/1
6,0 8 -j
7,837
5,367
1 ,3 1 5
mAiisus.
37,116 «
3,935
17,078
10,764
6,/i86
i,7tû
2,700
71739
93,160
1 8,60 1
11,853
3,099
39,967
0»)
67,089
(*) Lr» ouvrière français ont ët^ envoyer par des comiK^s dëpartemenlaax , par des Rociétcs indastrielles , par des mana-
faclariere et par des propriétaires de grandes ezploitalions rurales. On a compris également dans ce nombre les iostttnieBrs
Commananx et les orphéonistes logés par les soins de la CommisMon d*eDCOuragement.
(^) Ce nombre de 39,967 se répartit de la manière suivante entre les différents pays :
Pay<^Bas 1 ,55& Suisse
Belgique A199A
Allemagne du TiorJ 1 ,434
Grand-duché de Bade 715
Bavière 689
Autriche 1 ,A t &
7*4
Espagne i,t&6
Danemark *,93s
Russie t ,6€i
Italie 95s
GrandivBretagne et Étals-Unis • 1,75s
Les Beigfi ont été envoyés , partie par leur GouverLement, partie par l'administration de Tarsenal de Matines; la
siens, les Badois, les Ravorois, les Autrichiens, les Espagnols, les Danois et les Russes, par leur Gonvememenl ; la
Hollandais, les Suisses et les llnliens, par des Comités établis dans diverses municipalités.
La Commission d'encouragement avait fait construire dei logements provisoires sur un terrain situé k proximité du Champ de
Mars, entre les avenues Rapp et La Uourdonnaye, et y avait installé 700 lits; elle disposait de Soo autres lits k la easeriM de
Sully, et elle a pu ainsi pourvoir an coucher, pendant la durée de TExposition, de plus de 67,000 onvrien et antres visitevrs.
DES OPÉRATIONS.
483
Chapitre V. — Exposition.
Tablbau n° 37. — Résultats comparés de Texploitatwn des chemins de/er français
eni866 eti86j.
DÉSIGNATION DES ÉLÉMENTS.
I. El^viiits méEis,
I* Loogo^or do râteau
t* ToyagMira:
lloaibfv.
Rccctlcs(')
S* Miffhindiifi ( petite iritan*) :
Tooocf
BmcUcs
i* Rcrrttet loUlm ^
il. EUbBIITS liDDlTS RT ■AHBllifl
k LA LOROOICI DU ■<SIAD Ifl 1 866.
I* Loogarar ém rétna
t* Voyageon :
NoabM.
RcrtUet
3* MaidHUMlMei { pclit« tilow) :
TOOOM
■ésCLTATS DE L'BXPL01TATI0:<(
pendanl les ODDi'es
1867.
1 6,ôot'"
99*000,000*
fta,6oo,ooo'
39,800,000*
347,500,000'
659,000,000'
18,915'
91,000,000*
907,000,000'
87,000,000*
8a3,too,ooo'
6o8,4oo,ooo'
1866.
18,91 5^"
86,5oo,ooo*
i8fl,Aoo,ooo'
88,000,000*
84a,Aoo,ooo'
606,000,000'
18,916*-
86,600,000*
i8«,Aoo,ooo'
88,ooot00o*
S4t ,000,000'
600,000.000'
DirriaincB absolus
■H nv»
au profit de PanDéo
1867.
1,087'
11,600,000*
&o,ioo,ooo'
1,800,000*
5,100,000'
53,000,000'
5,5oo,ooo*
iA,4oo,ooo'
8,Aoo,ooo'
1866.
t, 000,000*
18,800,000'
DIPPÉnENCB
noroaTioRHBLu
f>n plus
ao profit de ranoée
1867.
7-5 •/.
4.5 V.
i.6V.
8%
7%
i3.6V,C'
0.8 •/,
1866.
«V.
*> Loi rKcUct Mot indiqoéci , dëdaction faite do rimpôt da 10* et des danses d^ordre.
^ Lo diflpreaee ratro loi recctlci toUlea K la loaiiDe dn recette! dct voyagcon et det marrhandiiri k petilo fitene pre
It» weiltea actenoirn (Iwgaffe, ■MMOgerici, beatiant).
""^ L*aocmiiaeiaeut ai inan|ii< de* racHlcs dei foyafeort tirat 4 riipontloo ODhenelle de 1867. Giice 4 eatta plaa-va!«e ,
la ganatie de l*Btat , qai éUit pré%ae de Si niilioDt poar rnereiea 1^7, n*a éU m réalité qoe de 16,818,8 te fr. to cent.
3i.
iiSh
STATISTIQUE
Chapitre V. — Exposition.
Tableau ?î° 38. — Recettes brutes des chemins de fer français, de i86i à i86g.
DÉSIGNATION
des
ARiiim.
186A
186S,
t866.
1867.
1868.
LONGUEUR MOYENNE
DD lisBAC
EXPLOITA DAIS LUnil.
Aocien
Nouveau
r^Moa.
rétean.
•
S
kilom.
kilom.
7.683
4,741
7,688
5,564
7.5t4
6,4<S
7.699
7.845
ToUl.
4
kilom.
ia,374
i3,aoa
i3,9i5
> 5,00a
7,846
8,010
1 5,856
RECRITE BRUTE
PAB KiLOHàrai.
Ancien
rësean.
5
fr.
55,809
58,oga
6a,453
65,6o5
Nouveau
réaeau.
6
fr.
a 1,077
ao,9a4
ai,i4i
80,956
6S,3a4
■0,989
Moyenne
F^'
1 en-
lemble
du
réseau.
fr.
4a, 475
4a,4a7
4S,4a7
4S,8o6
4 1,938
RECETTES BRUTES
TOTALIS
rëeliea.
8
fr.
5a5,58o,63o
56o,ia6,ai8
605,680,443
659,017,446
664,968,043
ramena
à ia lon^eur
du réseau
exploilé
en i864C).
9
fr.
5a5,58o,63o
54a,8oi,i46
57a,4a5,65o
6o3,o64,9a6
591,884,345
DIFFÉRENCES
*K8 aiomB
( inscrilea k la coloiuie 9 )
d*one aanée
•ar la précédcole.
En plus.
10
fr.
t7,aao,5i6
a9,6a4,5o4
30,689,876
En
il
ta,i8o,S8i
(*) On a obtenu les reeelles inscrites dans la colonne 9 en retranchant , de la recelte effective , le produit de ralloogcincat
total du réseau depuis i864 par la recette moyenne du nouveau rësean.
Nota. Le revenu du nouveau réseau reste stationnaire , tandis que celui de Tanden réseau avait augmenté en noyannc de
5 p. 0/0 par an jusqu*en 1867. Tout Taccroissement constaté ci-dessus est imputable à Pancien réseau.
DES OPERATIONS.
â85
Chapitre V. — Exposition.
Tableau n^ 39. — Opérations de la Compagnie des omnibus de Paris, de t866 à i86g.
Nombre de voyageurs d^impëriale
Nombre de voyageurs d*intérieur.
NOHNITOTAL^*}.
Nombre de voilores en drculation
Nombre maximom de chevaux.
Nombre de journées de voiture
Parcours iimuel des voilures.
ReceUe moyenne par voyageur.
Recette moyenne par journée de voiture. . .
Recette effectuée pendant Tannée entière . .
Recelte effectuée pendant les sept mois cor-
respondant à rExpoûtion ^^^
61,0/18,081
66,163,998
107,919,076
66 & voitures
9,656 chevaux
389,680 journées
9 1,97 1,998 kilom.
o'i855
83 06
91,365,058 73
19,633,373 93
EXERCICE 1867.
67,889,193
5o,635,i79
118,317,379
753 voitures
10,198 chevaux
961,573 journées
93.733,988 Idlom.
o'i885
86 76
a'i,i56,66o 95
15,906,785 89
EXERCICE 1868.
66,861,799
68,986,969
n3,368,o6i
696 voitures
9,356 chevaux
969,677 journées
9>i767,677kilom.
o'i855
86 39
99,869,999 61
18,619,698 18
I*) La BOfcoM d« nombre drt voyagean de 1866 d 1868 ^eol d'environ 110 millione, 00 peal admetlre qnc la ploi-
%>lm mr et nonbre dne k rSKpoûtion eel de 8 millioot » loil de plat de 7 p. 0/0 du total. Celle ptat<*Talae eorreipood k
aa rappléntat de iveeUai de près de i,5oo,ooo francs.
^ Non eoapm Ica foica ferrées de Boologne , Sivm et SainlXIouil.
486
STATISTIQUE
Chapitre V. — Exposition.
Tableau n^ àO. — Opérations de la Compagnie générale des voitures de Paris en 1866 et 186^,
DÉSIGNATIOPf.
Recelte brute de la totalité des voitures en 1 867 .
Recette brute de la totalité des voitures en 1 866 .
DiprésBRCB en &veur de 1867
Recette journalière moyenne de chaque voiture,
défalcation faite du salaire du cocher :
Pour les voitures de place
Pour les voitures de remise
Pour les voitures de grande remise.
Moyenne par voiture
En 1866, cette moyenne a été de
AuoMBKiTATio?! OU faveur de 1 867
Nombre de journées de voiture en 1 867.
Savoir :
Pour la place
Pour la petite remise.
Pour les équipages de grande
remise
Total égal
1,003,679
166,689
96,613
■H
QUANTITES.
16,909,978 35
3,965,919 90^*)
16 10
16 Al
98 59
16 hi
i3 59
a 89
1,186,774
i,i86,774
OBSERVATIONS.
(*) Le premier trinwilre de 1867
s*etl foMë per une perte
de too,9sS'33*
A partir d'avril , le Invail renell tTcc
l'oaverture de rExpontion. En wp(
moif , malgré le prix exorintent àa
avoinei et les fraii tnpplëmeolains
néeeMÎtéi par !«• draonstaneet , k
Compagnie réilÎM un chiffiv de béné-
fiees nrU de S,i a t ,6W 79'
que nenoent diminoer
de 74a,aS& 00
les deux mon àe diAmage qui ter-
minent Tann^.
La noarritnre des dievaox reawt
en 1867, par voiture , à. . . • 7' 97*
en 1866 , die n'était que de. 7*64
an 1865, de 6,Ao
et en i86&,de... 6,i&
An S 1 décembre t866 , Tef-
fectif des chevaux de la Com-
pagnie était de io,7&t
pendant les mds de mai et
de juin 1867, c*est4-dire au
plus fort de TExposition , il a
alleintlediiflre maximum de. ii,fleo
il a été réduit ensuite , au fur
et à mesure de la diminution
du trivail, pour arriver, au
81 décembre 1867, au dûffre
de io,3SS
DES OPÉRATIONS.
USl
Chapitre V. — Exposition.
Tablbao t^ ai. — Mouvement comparatif des voyageurs dans les hôtels garnis de Paris,
de 1866 à 1868,
MOIS.
Avril.
Mai. .
Juin. •
JniUeL
Aoàt..
Septembre
Octobre .
TOTAOX
I
INOMBRE DE VOYAGEURSC
riHDAHT LIS AIIHBBS
1866.
53,3o5
â8,53a
39,863
43,760
65,A85
51,986
3â9,65o
1867.
56,633
73,757
77,668
83,8a3
io3,ai9
99,6o5
88,919
589,ao6 (*)
1868.
66,365
61.696
38.769
6i,Q6a
69,053
68,667
59.138
3 1 8,690 W
*) Lm Dombra aecufé* d-donos sont eeoi d«i rele^t^ faiU p«r le Mnrice de U potiee fur let rrgitlrct de* maltref d*liAlel
ott des UMisoDt garntet. Ib doivent être ■it'drssoat de U ^étiXé , en premier lien parce que les batelière inacriveot d'habitude
chaque fanille aous le non île ion cbcf, et en tecood li« u parce que les eonslalations ne comprennent pas les Toyageur»,
saas doote aases Dombreni , qui ont été raçus dans des maisons parliculièrea. — Même réduit an ebiffre ci-«onlre , ce monve-
awBl o« laiaoe pas que d*ètre eonûdérable.
^ Sur ce nombre les étrangers figurent pour 90o,346
Les Pranfau figurent pour S81 ,858
Total %al 58a, ao&
^ Dans son rapport à rassemblée générale des actîonnaiies de la eom|Mgnte immobilière (séance du 3o avril 1869) , M. le
eoiDlc Cb.de Germioy, téoaleur et prnident du eoniril d'adminblralion , s'exprimait en ces termes sur rinfériorilé des résul-
Uts prodoits en 1868 par resploilation des h^ls de la compagnie et comparés à cens de 1867: «rCet affaiblissement
^moatenLané de vos rrcetlcs sVipliquo de lui-iiiétne sprès le moaTcrocnl et rafllnence si empressée des vovageurs
•pradant la durée de TEiposilion nnivenelle. L'arlion et la réarlion se suivent rn toute chose, inévilabl<>mont. A une annéa
•de proipérité eiceptionnelle devaient aoecréder un temps d'arrél et une diminution de revenu pour Tinduslrie des liAlels k
•Paris.*
&88
STATISTIQUE
Chapitre V. — Exposition.
Tableau n"* â2. — Mouvement comparatif des étrangers dans les Aoteb gonds de Paris
pendant les Expositions de i855 et î86j.
DESIGNATION DES PAYS.
Paya-Bas
Belgique .
Allemagne du Nord
Hesse
Bade
Wurtembei^
Bavière
Autriche.
Suisse
Espagne.
Portugal
Grèce.
Danemark,
Suède et Norwége,
Russie,
Italie.
Principautés Roumaines,
Turquie
États divers de l'Afrique
Etats divera de TAsie. . .
Étals-Unis.
NOMBRE DES VOYAGEURS
TIIIVl ï PABU
pendiDl rEipoiiUon
Républiques de T Amérique centrale et inc-
ridionale
Brésil
Royaume Hawaïen
Grande-Bretagne .
T0T41X.
d« t855.
3,i83
11,898
18,574
5,454
4o,5i8
100,507^''^
de 1867.
7.» 93
97,386
45,789
5,338
10,106
4,358
7»7^9
38o
1,936
3o6
7^9
5ia
1,900
i,ao4
1.9^9
397
6,619
7,1 35
10,457
a
u
37a
737
387
837
307
910
a84
5i4
i3,5o3
63,4o9
9oo,346<'^
OBSERVATIONS.
(•) Lei chUIref de ee Ubicn
eoaiportaiit U mém* obtervalÎM
qoeceox do tablcsa préoédcnl,
el ne s^appliqnent égalcacnt
qu'au rdevdi fiuU par le •ervice
de la police lor lai ivgiatraa àm
bôtnicfi et des loseon en carai.
DES OPÉRATIONS.
489
Chapitre V. — Exposition.
Tableau n* i3. — Opérations effectuées par les bureaux de poste de Paris, en 1866 et 186 j»
DÉSIGNATION.
Nombre d^objeti distribues à domicile
Nombre d^objeU distribues au guichet
Nombre d^objets de correspondance expédiés |)ar les
bureau! de Paris
Produit de la vente des timbres-poste
Avril
Mai
Juin
Produit brut de la taxe des lettres . ^ Juillet
Août
Septembre. . . .
\ Oclobrt»
TOTAIX
1866.
70,002,1 19
i,/î68,6i8
:ll J,!l6l,3!i9
fr.
12,767,336
1,466,658
i,538,g83
i/j86,6oo
i,5ti3,653
1/17M93
i,5i!i,o56
i,6or>,639
•i3,353,3i'i
1867.
82,183,99:1
i,65o,o8/i
a36,68 1,985
fr.
16,728,108
1,708,6 '10
1,639,671
1,570,169
1,779,60.')
i,6!!6,5or)
i,63i,3aK
i,738,r)'j5
AUGMENTATION
roti 1867.
•16, '12 1,351
i2,i8i,8o3
2ci,666
22,620,663
fr.
1,960,776
261,78a
100,689
85,569
255,953
i5a,i 19
119,372
i3a,886
3,069,037
4prr« «loir >aln uo Inuft* d'urrrl pendant In moi* «Ir j.imirr et dt- février 1867, l« mouveinfiil postal c»t entre dam
•0r Mttt prngtr«Mif« ilè» le mois de laan, et c'est pendant l«s mois d*u\rii , de juilKt, de novembre et de di^enibr.' qoe re
«o«i»meol a été le plot prononré. En lomme, le chiffre d*^ prodnita réalitéi à Paris rn 1867, »ur les f)l>jets de corre«pon-
éêure reçtta et eipédiés, a dépassé <1« S,&o4,i36 fr celui des produits réalisés en t866 sur les mêmes objets.
(>• chtdTrra léaMigneot haalemeot de riiiflueuce i|u'a eue , sur Peniemble du aervico postal , h Paris , le grand nombra dt
imlMir« qui s*j sont rendus de la France et de l'étrangir pendant la durée de rKxposilion uoitrrsellr.
&90
STATISTIQUE
Ghapitrb V. — Exposition.
Tableau n^ àà. — Opérations effectuées par les bureaux télégraphiques de
en 1866 et î86j.
MOIS.
Avril
Un<
Juin
Joillel.
Août.
Septembre.
Octobre.
PRODUIT BRUT
iR 1865.
Totaux. . . .
fr. c.
flt&,ft6i AS
•oi,o65 io
• i4,t58 6i
«09,991 tS
908,108 08
930,371 43
i,&79,8«7 93
■■ 1866.
fr. c
ti9,3i7 17
803,899 t6
•61,007 ^^
•8i,363 15
•87,700 18
• ii,75o77
119,791 17
IH 1867.
fr. e.
801,888 i5
3ii,&3A &6
«98,767 68
196,795 S9
300,916 65
•70,4i3 69
3&9,3i6 i3
1,761,330 16
•,189,531 35
DIFFÉRENCES
1866 lui 1865
en plot.
fr. c.
^7,745 oh
88,987 83
60,941 16
70,to4 64
•7»7«9 >*
4,64^ 69
3oo,o8i 59
ennrains.
fr. c.
10,579 ^6
10,579 16
i89,5oa' 33
r .•••
1867 ivft 1866
en plot.
fr. c.
59,571 08
i8,o85 ao
36,750 3i
i^,43^ t4
6S,^^6 87
57,661 91
ii9,5^4 06
377,101 09
Let taxe* perçues dans les bureaux des départements pendant ces mêmes mois aont :
Année i865 :],869,3o4' 98*
Ainëe 18C6 3 o38,537 86
Année 1867 3,ai4,753 59
L'augmentation des recettes de la télégraphie a été : en i865, de 14,17 p. ®/° *^^ i864; en 1866, de 7,19 p. 0/0
•nr i865, et de ti,5a pendant les sept mois de durée de l'Exposition sur la période correapoodante en 1866.
DES OPÉRATIONS.
Ii9:i
Chapitre VI. — Ri^gompexsrs.
Table\l n* m, — Etat des récompenses par pays et par classe.
PA^S
r r j uc^
I^«>^Ba1
!•• K"iur< •«••
Pni««e et AlteuugncdoNord.
Hr^M.
^> art«>Dibcrg
Autricb*
SuiM*
Ecpt^gne
iircc^v •«•«•■•«••.•■•«••
DaiMiBArk. •■•..
Saède et Rorwége
Riune
lUli«
ÉUU pontilicaDi
Prinetpaatét Roamaiaei.. . .
^ Q^Q 11 Iv • •••••• •••••••*!
^p*«
P«rw
t>nni€ et Jftpoo •••>•«•••••
TooM
Maroc
BUto-Cni» d'Aïuériqae
BfMI
IWpobiiaaM de rAm^riqac
centrale et néridioflale. . .
RpyaaiM hawûiii.. .
Gr»iMfo-Bret4fne. . .
NODVEL
OID»
de
récompenses.
HC
• • • •
TOTACS.
M C
10
tt
■A
GROUPE I.
CLASdRS 1 et 9
réunies.
GP IP
8
8
2P
10
1
1
1
i&
CL&SSI 3.
31» GP
10
1
•0
1 p
2P
8
3P
it
'cLèSSB A.
GP
tt
IP
ap
3P
8
CLASSK 5 .
GP
ip
2P
8P
lÀ*nm : BC, bon eoocoan. — P, prii. — M, OMntionii.^ C, riUlion». — GP, gnods prix. ~ IP, prmicrs prit. —
SP, dewiiiagj prix. — SP, troisièiDcs prix.
/i92
STATISTIQUE
Chapitre VI. — Récompenses.
Tableau h** 46. — État des Jurés titulaires de classes par pays et par groupe.
PAYS.
Vnace
Pays-Bas
Belgique
Prusse ot Allemagne du Nord.
HcMC
Bade
Warlemberg.
Bavière
Autriche
Suisse
Espagne
Portugal
Grèce
Danenaark
Suède et Norw^.
Russie
Italie
États pontificaux
Principautés Roumaines. . . .
Turquie
Égypie
Chine cl Japon
Siam
Tunis
Maroc
Etats-Unis d'Amérique
Brésil
Républiques de TAroérique
centrale et méridionale. . .
Royaume hawaïen
Grande-Bretngne
TOTAU
61
8
61
19
6&
i3
58
110
58
a3
90
45
11
st
On n'a pM (
dans cette énura^v-
tioo le Cooseil myi-
rieor du Jary, com-
posé des 3 Hiiiiatres ,
nce-prëKdenli de la
Gonmiaioo înap^
riale, de «7 nembrrs
françaîa et élna|cn .
et de a Scer&taûcs de
la GommûsMfi ijBpé>
riale. (Voir lisle 7,
I note.)
Qoant aux Secré-
taires des JofTB de
Groupes qui apparie-
naieat tou à la Fran-
ce, ils étaient aa
Dombra de A9 » dont
4 Cbe6 de aerriee et
45 Secrétaires, ainsi
répartis :
Groupe I a
n A
• III 5
— - l? 4
V 4
— n 6
Yli.... 4
VIII... 4
IX A
X 8
Totiii A3
77
5A9
DES OPÉRATIONS.
un
Chapitre VI. — Récompenses.
Tableau n" A7. — État des récompenses par pays et par classe.
PAYS
Vnocë
IWgiqoe
Prusw ci AlIcoMfue do Nord.
Waitenbcrg
Antiicb»
E«p»gn«
■ onoBSi •••.• •••••.•••*
Grèce
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Soèdc et Norwéye.
RoMÎe
Italie
Éuu poalifiaai
Priod]M«l4f Roanoiocf .. . .
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P«n«
Cbine et Japoo
•"•w. •••••■ ••«■•»..••(
Tbbû
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Buu-Uob d*Ain«riqii«
"•"Il ♦••• ••.......•••••
IWpaMiaaet de TAm^qoe
ccnlraie et méndioMle. . .
RoyaaiiM kawaim.
Grando-Bittagne
NOUVEL
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r^mpenses.
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9P. dmiioMt prii. — IP , troifièiDca prit.
un
STATISTIQUE
Ghapitbe VI. —
Tableau n"" Â7. — État du riamfenm
I
^
PAYS.
France.
Belgique
Prusse et Allemagne da Nord. .
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Wurlembei^ ^.
Bavière
Autriche
E^QiMe. .•..•••••■••••*•••.•
Espagne
A onugai» •• •«•■•••■«•■»••.
vPBce» .*•••.••••••••••.••
Danemark
Suide et Norw^
Russie
IUlie
États pontificaux
Principantés Roumaines
Turquie.
Egypte
Perse
Chine et Japon
Siam
X lUlISa %»•••••••#••••••••••
Rlfl 1a)C • ••••••■••••••■•■•••■
États-Unis d^Amérique
Brésil
Républiques de l^Araérique een-
trale et méridionale
Royaume hawaïen
Grande-Bretagne
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LioiRDi : HC , hors concours. — GP. grands prix. — 0, médailles d*or. — A , médailles d^argent. — B, médailles de brooae. — ;
MH, mentions b<»iorables. 1
DES OPÉRATIONS.
695
eCONPBNSES.
rpdyi et par classe, (Suite.)
.01 l'R 11.
cum 9.
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* Dont I fo ptrtiripitioa ■*<€ b BilgiifM.
t^t I «o participalioa iTte U Praoce.
STATISTIQUE
Chapithb VI.—
Tablbau n° 47. — Etal de$ rinmynfi
Soin.....
Bftga,...
ÉUU pooIiEun
PriiKi|MDU* Ro
*«IP>»
P.™..
China «t II poD.
Tniiii
M>r«
ÉUU-Dnùd'ABMiliw...
»ttù\
BJpuUiqun de l'Ara^ni
l.lsmi ! HC . hon UDUun. — GP, gmi prit. — 0 . niMiilL» d'or. — A , iuMnlIa d'irt«t. -
DES OPÉRATIONS.
ri97
{ÉCOMPENSES.
w pays et par classe. (Suite.)
GROCPK m.
CT.tSSI i8.
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* D«o( 1 (u partinpiitioD avec la Praiiv el Bade.
' 1> 01 I PO participalioa avec le Danemark.
:ia
498
STATISTIQUE
Chapitre VI.
Tabuau if &1. — État de$ rkimfrnt**
A
PAYS.
GROUPE III.
I
CLAMl tS.
HC
Franee
Ë SYv~lNI0« •••••••••••••••
Prusse et Allemagne du Nord.
DftuC ■••••••••■■■••■•• ••
WncteoftMrij. •»•
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AQmCOVe •••••■■•••■• ■ ••
Suisse
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Portogml
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Dsoemark. ••••••
Suéde et Norwége
Russie
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Piindpanlës Roumaines. . . .
M. UruUie •.•••••••*.••••■
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Chine et Japon
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JUmIvC* ••••a«««*«a««*«a«
États-Unis d^ Amérique
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Rëpablioues de l'Amérique
centrale et méridionale. . .
Royaume hawaïen
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MH , mentions honorables
■^■B
DES OPÉRATIONS.
"Wlf»*
«. (Suite.)
CBOCPB lï, 1
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500
STATISTIQUE
Chapitre VI. —
Tableau n* 47. — Étai des Réromp^i^*
r\YS.
Frvticr
Prusse et AI!«iiM^e du Nord. .
H*-**
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Dfiueiiiark. » .
Su^v et ^onikége
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Pituci|Kiuté(t Roumaines
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- (iP , grandi prix. — 0 , médailles d'or. — A , mÀlailIei d*arg«nt. — B, médaillei de brooce. —
RECOKPBNSKa.
Mir payt et par cloue. (Suite).
DES OPÉRATIONS.
lie CP 0 A , B
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Tabliau tf àl. — État dm
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PruH it AlltnugH du
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- GP, pua* prli. — 0 , midùlla d'«. — A , aUiilla d'utat — B . ntdûlls ii knMt. -
DES OPERATIONS.
503
RiCOMPBNSES.
$ar patfê et far cloue. (Suite.)
ROrPE V.
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* Dont 1 en parlkipotion avee U Pra9se.
^ Doot I «a portkipalioB otoc la France.
* Dnoi 1 aa rof aaaie de Siam , 1 à Tcmpirt d*Aoiiaiii et 1 an royaame de Cambodge.
' Ooot t CB pariicipatMO atec ia ProMc.
Classe VI.
Tabluo n* &7. — État det
C GP 0 A B MB
[nudiprii. — 0. mMlillMd'or. - A, isMillIii d'iifCBl. — B,i
DES OPÉRATIONS.
{kcovpeksbs.
«- payt fi par elatte. ( Suite. )
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Ghapitbb VI. —
TtiLUO ■• 47. — État det rwwi^»'"
HCCP 0 H B HB
HCGP O A B HH
SCGP 0 1 B MB
HCGt O 1 I ilï
Uf .(niidaprii. — O, mMiiUad'Dr. — A,iBWdllad'«tal.— B.mUûUBdibnut.-
DES OPÉRATIONS.
507
RicOMPERSBS.
par payt et par cbuse. (Suite.)
GROUPE TI.
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^ DmI i en participttioo avae la Graade-Brilapie.
508
STATISTIQIIE
CUÀPITBB VI.
Tableau n"* â7. — Étatdeiri
^B^
PAYS.
France
Payi-Bai. . . .
Belgique ...
Prusse et Allemagne du
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Bavière
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Grèce
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Suède et Norwëge ....
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Italie
Etats PontiGcauz . . « . .
Principautés Roumaines
Turquie
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Perse
Chine et Jbpon . . .
Siam. . • > • .
Tunis
Maroc
Ëlats-Cnis d^Amëriqiip
Brésil
• • • ■
Bëpubliques de PAroériq
traie et luëridionale.
Royaume hawaïen . . . .
Grande-Bretagne. . . . .
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LtfoBNDi : HC , hors concours. — GP, grands prix. — 0 , médailles d*or. — A , médailles d*ai^nt. — B , médailles de hr«iue. -
MH, mentions honorables.
H
DES OPÉRATIONS.
509
U:COIIPB>SES.
mr payé et par classe. (Suile.)
GROGPE Yll.
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Royaume hawaïen
Grand»>Bretagne
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Liaorni : HG , hon eooooun. ~ GP, grands prix. — 0 , médaillée d*or. -> A , médaillea d^aiyent. — B , médaUla de brou».
MH , mentions honorablea.
DES OPÉRATIONS.
Hécompbhses.
m fmf§ etpearelane. (Suite.)
GRODPEVItl. 1
u.«7B.
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(L..<. Sa.
CUHI 8<.
cit«8i.
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512
STATISTIQUE
Chapitre VI. —
Tablbau n^ il. — ÉUU de* récao^^
PAYS.
France
Pays-Btf
Belgique
PrusM et Allemagne du Nord
HcMe
Bade
Warlembei^.
Baviire
Autriche
Suiiae
Espagne
Portugal
Grèce
Danemark
Suède et Norw%e
BuMÏe
Italie
Etala Pontificaax
Principautëa Roumunes
Turquie
Egypte
Perae
Chine et Japon
Siam
Tunii
Maroc
BtaUi-Unit d* Amérique
Br^il
Républiques de l'Amérique centrale et
méridionale
Royaume hawaïen
Grand^Brelagae
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UeuM : HG , bon cooeovn. — GP , grtods prix. — 0 . médnfllM d*or. — A, médailles d'aifral B , méduUai de braue. -
MH , maolàona hoMftbles.
H
DES OPÉRATIONS.
513
Récompenses.
MT paifs et par ela$$e. (Suite.)
ROUPR IX.
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CUAMM 85.
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51/1
STATISTIQUE
Chapitre VI.--
Tablbau n"" Â7. — État des récomp^Mn
PAYS.
PniDoe
• BjS'OIIb ••••••■•••••.•..••
Belgique
Prusse et Allomagne du Nord. .
ISade
Wurtemberg
Bavière
Attlriche
Espagne
I onugai •.••••■••••.•......
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Danemark
Suède el Norwége
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Klnls PoniiGcaux.
Principautés Roumaines
Turquie
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Perse
Chine el Japon •....
Siam
Tunis
I*lHivC« ••■•••#•■•••••••■••■
Ktiils-Unis d'Amérique
Républiques de TAmériqae cen-
trale el méridionale
Rornnme hawaïen
Grande-Bretagne
Totaux
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LécnDi : HC , hors concours. — GP, grands prix. — 0, roétl.iill(>s d*ur. — A, médailles d'argi>nL — B, médailles d« broov -
MH, mentions honorables.
^
DES OPERATIONS.
515
COMPENSES.
' pays et par classe. (Suile.)
OIPK X.
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516
STATISTIQUE
Chapitbe VI. ~
Tableau n* 48. — État des récomp^nt^
PAYS.
FroDce
Pays-Bas
Belgique
Prusse et Allemagne du Nord.
He^sc
Bade
Wurtemberg
Bavière.
Autricfafl
Suisse
Espagne
Portugal
Grèce
Danemark
Suède et Norwége
Russie
IUlie
États Pontificaux
Principauté Roumaines
Turquie
^ffypi*
Perse
Chine et Japon
o om •.•.•••i*...(. .(.,..
Tunis
Maroc
Etals-Unis d'Amérique
Brésil
Républiques de I^Amërique
centrale et roëridionale.. . ,
Royaume hawaïen , . .
Grande-Bretagne
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LiGKXDB : GP, grands prix. — IP, premiers prix. — 2P, deuxièmes prix. — 3P, troisièmes prix. — HG, hors eoaeoon. —
0 , médailles d*or. — A , médailles d'argent. — B , médailles de bronxe. > M H , mentions honorables.
mi
DES OPÉRATIONS.
517
lÉGOMPBNSES.
Hir pays et par groupe.
GROUPE IV.
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GROUPE
V.
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GROOPE VI.
GROUPE Vil.
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918
8i3
STATISTIQUE
Chapitre VI. — RécoMPEKSEs.
— État des récompentei parpay» et par groupe. (Suite.)
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République» Je l'Aioériqn*
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Gnndf-BRUgne
LiiiiDI : GP. gnndt |>rii
GROUPE VIII.
DES OPERATIONS.
519
Chapitre VI. — Récompenses.
Tableau n" â9. — États des récompenses de divers degrés par pays.
PAYS.
France
Pa7»-Bat
DHg^ique
Pru««c «t Allemagne du Nord |
Ilrtse
Bad«.
Wariemberg
RaM«re
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Portugal
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Danemark
Suède el Norwëge
Rusdc
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Kuij Pootificani
Principaglét Roumaine*.
Tttrv^uie
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Prne
(>hioe et Japoo
Sum , ADoaai et Cunibodge
Tuoii
Maroc
K!iaU-Coi« d*AiDériqa«
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R'^puhltfian de TAai^riqoe centrale et
ménilionale
Rnviame hawaïen.
Gnnde-Brelagnr.
ToTACi.
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IIOBS ORAXDS
coHcODis. raix.
1
MEDAILLES
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MENTIONS
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* Le» ymnien prii àtxeiué* aai eipvwiib du ^i>>up> 1 viul roiiipri» iKiii^ !<< rliilTre des mcdnillrs d'or, le» deuiiriiiet
pnt <Un4 relui de« m^Uille* d'arg«>nl , et le« Iroi^fuiei prit dam relui des m^laiHe^ «le bronae.
5i*)
STATISTIQUE
Chapitre VIL — Liquidation.
Tableau if^ 50. — Démolition du Palais.
DéSIGNATION.
l" DJHOLITIO!! PBOPIIMCHT DITE ^*\
Nombre d'ouvriers A la journée occupés chaque jour à la démolition 1 1 a
Nombre moyen d^ouvriers A la lAcLe employés journellement au même b^vail 70
Soit en tout 189
:>4ijùi>» moyen des ouvriers.
Sdlaiiv J*» ouvriers à la tAche
\*r%x :iiov^u de la démolition, A la lAche, du kilogramme de métal
^^iA >ii^,^ett de k démolition du kilogramme de tôle de la grande galerie
V\ix 'uo%t4i de la déiuoUtion soignée, en vue de réemploi, du kilogramme de métal,
pcu4 W ;jAlvries intérieuree
Vai^tw «.Iv rUote coupés
j Wu ;m4 x 00 met»
'*ïa iMu- par l\u^ut?iv«r du Palais.
a* MTBHTB DBS MATÊBIAUX.
1^(\ mou'u de» teiH ot («Me« lo démontage A la charge de Tacheteur (par 1 00 kilog.).
'•i »\ juou'u vU^îk loales» K» démontage A la charge de Tacheleur
^\ k\ uou'u vlv> U i> et t^Me* démontés
X- «4v^ 'K'wivHUrtie do j(nkH*tes vendues pour être remontées
QUAUTITÉS.
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1 o' A 35' 00*
o'oi39
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o,os5
i,3oo,ooo
1 ' 7.V
1,010,886'
11' 5o'à ti'oo'
8' 00'
i5'oo'
47,700"'^'^
, V .. >. ixs^ta^ixui vW MM!^ri«ai da Palais n'a poiut fait opérer lui-même la démolition de (oot Tédifice; àîSé-
\ ^o«i.u<x<à. à '^» <-H4r|^> par les acquéreurs d'en efiectuer eux-mêmes la démolition et renliveneol. C'e<(
i . ... t\ \ 1 .Nv««|H-4 v^uv «W U grande galerie des machine» et de quelques portions des galeries inlérieores.
> v.t,i %v«k V V ' MMrs i^tiS et Ta terminé le i5 juillet; mais les matériaux Q*ont été entièrement enlevM
\t 4.U,
\ »V • «\
v\*v(uv W !««'?« ihi Palais ; les parties reroonlées ailleurs dans leur forme el leurs dispofiliooi
«N <va,iN^( «W ><M(vri««, de papeteries, d^usines, non-seulement en i'rance, mais jusque daoi ie
» 11» 4. ^wmU imx ok^\ autm tiers, ils ont été, à pu près par parties égales, dépecés pour être no-
« s. « «i i»«u«)ui^v « Ml pour être réemployés par morceaux , comme éléments de construction.
DES OPÉRATIONS.
531
Chapitre VII. — Liquidation.
Tablbad 11** 51. — Apport des décharges publiques dans le Champ de Mars,
MOIS.
Avril.
Mai
Jnin.
Juillet.
Août
Septembre.
Octobre.
Novembre.
Décembre.
Jaoïier.
Février.
Mar».
l" QUINZAINE,
mètres eubes.
1 3,343
91,593
91,3&9
19,93t
3,764
6,000
8,659
8,o59
7,oi3
18,775
9.5,543
ii,93<
3* QUINZAINE.
mMrcs cub«i.
16,933
99,769
16,770
l,'l4o
4, 950
11,836
10,081
6,3 1 5
11,781
91,557
1 9, 1 1 8
6,885
Total
TOTAUX
PâR MOIS.
mètres cqIms.
30,976
44,999
38,119
13,671
8,01 4
17.836
18,740
14,367
18,794
4o,339
44,661
i8,8i5
307,910
^B
Chapitre VU. — Liquidatiob.
Tablbad 11° 52. — StatUtiqtte du contentieux au 3i juUlfl i8i
AFFAIRES COMENTlF.liSES 15TE:*TBEa
NATUBK
„„„„,«.
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.L...,ch.„«™™«»-
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1'^ U difT^ndc.: «Il» 1. loiniiic riclamé< <i 1
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DES OPÉRATIONS.
523
Ghapitbe VIII. — Finances.
Tablbau n*" 53. — Etat des souscripteurs au capital de garantie.
DESIGNATION
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MiKMmtias.
ConmîuioD impériale ... .
Aitminulralioni publiqors . .
Cbambm ci Iribunaux il*-
pocnin<*ro9 • •
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A^icull^ar* rt MMcialioip
•gricolct. .«
ProfrftiiAas libi-raln
ToTftCl PâlTIlUI.. .
NOMBRE DE SOUSCRIPTEURS
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Certifié conforme aux ëcrilurcs, le 3i juillet 1869.
/• rf rêveur dfi finaner» , dir^cienr dêê tervictê de la eomptahdilr.
Sif;n<* : Taghard.
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STATISTIQUE
Chapitre VIII. — Finances.
Tableau n** 5/i. — Produit quotidien des entrées par les Ummiquetê.
DATKS.
1866.
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Juaqu*au 18 diScpuibn* 1866, les ouvrien élaienl entr^ libremeiit dans le Champ de Mars, eu indiqaanl seulement aax
gardiens des portes te nom de Tcntreprcneur qui les employait. I<e public lai-méme ëtait admis dans Penoeinie sur la préaen-
taUon d*UQ permis d^livHi ou commissariat général. Mais les installations intérieures du palais commencèrent, à cette
époque, à prendre une aciivilé considérable; en même temps, les obsessions des visiteurs devinrent si pressantes et si nom-
breuses, qu'il fat néceswiri* de réglementer les entrées et d'en faire cesser la gratuité pour en restreindre le nombre; en
conséquence un arrêté en dole du 18 décembre t866 6xa à 1 franc l'entrée du Champ de Mars pour toute personne non munie
de carte ; cet arrêté re^ut son application à partir du s A du même mois , et dès lors il ne fut plus délivré de permis d^cotrée
qu'aux ei|HMauts et è ct*ux qu'ils employaient.
DES OPÉRATIONS.
535
Chapitre VIII. — Finances.
Tableau n® bU. — Produit quotidien des entrées par les tourniquets. (Suite).
DATES.
1867.
Report.
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526
STATISTIQUE
Chapitre VIII. — Finances.
TABLBàU N° 54. — Produit quotidien des Entrées par les tourmquets. (Suite.)
1867.
Report. . .
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RECETTES PAR LES T011R.MQCETS
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DES OPERATIONS.
527
CUAPITHE Vlil. FllSANCKS.
Tablbal y° 5^1. — Produit quotidien des Entrées par les tourniquets. (Suite.)
DATKS.
1867.
Report. . .
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1,681 00
1,960 00
1,664 00
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119,639 70
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TOTAL.
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4,545 00
1,681 00
1,960 00
1,664 00
3,970 00
7,901 00
119,639 70
A partir da 10 man, Tcotr^ da Champ d« Man fat inlcpliU; à toute pcnoniM ^(raofire aas tnftoi dHDtUlbtioo qid
•*T faiMMot ; le Pabii ri le Parc faitnt livret •leluiiveineal aai eipoMota et à leun OQTrien.
5S8
STATISTIQUE
Chapitre VIII. — Finances.
Tableau n" 5à. — Produit quotiJ^ des Entrées par ki UmmifueU, (Suite.)
1
DATES.
1867.
Report. .
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13,747
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14,174
14,469
18,670
ii,i48
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RECETTES PAR LES TOURNIQUETS
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11,196 00
ii,i36 00
1 4,741 00
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1 4,880 00
18,978 00
81,847 00
1 4,81 4 00
14,574 00
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18,811 00
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Jardin.
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Le prix d'nne entrée était de ao francs, le 1" avril ; du a an 7 incInsÎTement, il était de 6 francs; à partir dn 8, il a
M invariablement fixé k 1 franc pour les entrées dans le parc et 4 Billancourt aux heures ordinaires , et à • fnioca poar
les entrées du matin (entre 6 heures et dix heures). Le prix d*entrée, de rextérieur dans le jardin , élait de 1 fr. 5o c
aux heures ordinaires, et de a fr. 5o c. de 6 hean r du matin à 10 heures. Pour les entrées , de Pintérieur du Pare dans
le Jardin , la perception était de 5*) eenlimca.
DES OPÉRATIONS.
539
Chapitre VIII. — Finances.
Tableau n* 54. — Produit quotidien des Entrées par les tourniquets, (Suite.)
DATES.
1867.
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530
STATISTIQUE
Chapitre VIII. — Finances.
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Chapitre VIII. — Finances.
Tableau n* 54. — Produit quotidien des Entrées par les tourniquets. (Suite.)
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1867.
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45,954 00
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41,795 00
40,943 00
35,769 00
89,508 00
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38.696 00
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36.
532
STATISTIQUE
Chapitre VIU. — Finances.
Tableau n* 5â. — Produit quotidien des Entrées par les tourniquets. (Suite.)
DATES.
1867.
Report. .
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33,789
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RECETTES PAR LES TOURNIQUETS
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5.33
Chapitre VIII. - - Finances.
Tableau n** 5â. — Produit quotidien des Entrées par les tourniquets. (Suite.)
1867.
Report. .
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RECETTES PAR LES TOURNIQUETS
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STATISTIQUE
Chapitre VIIL — FiNAUiCES.
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1867.
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00
16,161
00
73,799
00
46,690
00
64,8ii
00
•9.5^8
60
60,906
00
3o,o68
00
45,961
00
174,174
00
i3«,758
00
117,334
00
i33,54i
00
188,719
00
8,8i5,o65 46
Jardin.
fr. c.
536,357 5o
4,4o5 00
4.178 00
8,897 ^®
•,801 00
a, 88a 00
5,737 00
8,585 00
8,i46 00
8,58i 00
1,847 00
3,388 5o
1,685 00
6,60a 00
4,681 00
4,807 ^^
8,75s 00
1,860 00
8.179 *^^
1,966 00
8,55i 00
5,4i8 00
5,699 ®^
3.798 5o
7,691 00
3,85i 00
5,888 00
17,346 00
1 3,656 00
ii,3i5 00
14,896 00
9,047 00
714,106 So
Totales.
fr. c.
7,696,709 95
88,616 00
89,567 00
35,091 00
81,719 00
80,01a 00
7a,8o4 00
83,533 00
So,i66 00
8a, 119 00
a9,44i 00
3 1,464 00
18,811 00
^7,609 00
4i,i8i 00
86,853 00
84,o5o 00
81, 834 00
81,469 ^^
89,117 00
8a,86t 00
5a, 008 00
5o,5ao 00
88,367 ^^
68,697 ^^
88,919 00
5i,845 00
191.610 00
i46,4t4 00
189,6)9 00
147,987 00
141,766 00
9,689.171 96
&
SUXA1<
OOrRT.
fr.
95,887
346
497
171
a56
807
4aa
100
•7«
394
ail
364
19S
870
8t8
8o8
•79
168
358
34o
385
4io
kih
i4i
S60
108
364
48s
443
388
486
45i
TOT Al.
fr. c.
; 7.791,696 5c
38.961 00
4o,o64 00
35.864 00
81,975 oc
80,319 00
71,716 00
38,635 00
8o,4i7 00
3i.4i3 oo
19,661 00
3i,8i8 00
18,5 16 00
67,979 •<>
41.499 ^^
87,161 00
84,3i9 00
Si.ooi 00
3a, 817 00
39,457 00
81,736 00
5a,4i8 00
S4,o54 00
35,648 00
65,88i 00
36,887 00
5i,95i 00
174, 4o5 00
140,780 00
iS3,oo3 00
140.578 00
i4i,a45 00
io6,a46 .9.645,417 93
DES OPÉRATIONS.
535
Chapitre VIII. — Finances.
Tablbau n* 54. — Produit quotidien des Entrées par les tourniquets. (Suite.)
1867.
Report. •
t" DOTcmbre
•
3
h
5
6
8
9
10
ti ,
i3
li
iS
i6
«7
i8
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»o
tJ
TOTAVI...
NOMBRE D'ENTREES
par ie« lourniquels
•Q
h
CÊkur
BIUA*-
BIMAM.
OOVBT.
8,7t9,4$o
io6,tA6
6fl,o5i
•5&
5o,83i
i5)
93.795
186
t,3s5
gti
i,t57
1,160
785
•99
s,643
9&1
t,o88
773
961
673
Sif
i,6t6
t,«iA
• ,S3i
• ,*a&
i,53s
8,966,1 18
io6,82
»/
TOTAL.
8,835,67b
6t,3oC
5o,&8j
93,981
i,3s5
919
1,157
1,160
735
«99
a,6&3
9&1
1,088
773
961
673
Sis
1,616
i,Ai4
1,534
i,t*4
i,53«
9,06*, 965
RECETTES PAR LES TOURNIQUETS
AU (OAMP Dl HABl.
Part
•
Jardin.
(r. c.
fr. c.
8,8s5,o65 AS
71^,106 So
48,39a 00
3,660 70
37,47& 00
a, 857 00
75,967 60
5,498 00
66a So
46 1 00
578 95
5 80 00
367 So
t49 So
i,3ai 45
470 55
544 00
386 So
48 1 00
336 So
a 56 00
8i3 00
707 00
767 00
86a 00
766 80
8,986,89^
1 o5
736,633 4:.
Totales.
fr. c.
9,539,171 95
5a,o5a 70
4o,33i 00
81, 465 60
66a So
46i 00
578 95
S80 00
367 5o
149 So
1,3a 1 45
470 55
544 00
886 5
48i 00
336 So
•56 00
8i3 00
707 00
767 00 !
86a 00
766 80
à
BILLAR-
CODBT.
fr.
io6,a46
aS4
iSi
186
TOTAt.
fr. e.
9,64S,4i7 95
Sa,So6 70
4o,48a 00
8t,6Si 60
66a 5o
46 1 00
578 95
S80 00
367 So
149 So
i,3ai 45
470 SS
544 00
886 So
48i 00
836 So
aS6 00
818 00
707 00
767 00
86a 00
766 80
9,7a8,53a So ! 106,8.17 9.K.'*im.?69 5o
yotà. — Lea recrues poatérieuRB au 3 ooTraibrr aonl dort aai entrées dans le Jardin. Ce< entrées ont Hé mainlf'uuet ,
r la liwnandr dn paMic , pendant que les exposants do Palais et da Parc enleraienl leurs produits.
Certifié conforme aui écritures, le 3o juin 1869.
Le r9ctt€ur dnjmaneeê, directeur det tervicet de la comptnhiUu
Signé : TAG^inn.
/
536
STATISTIQUE
Chapitre \ III
Tableau n® 55. — Produit total des RuréespÊrla
DESIGNATION
DSI POBTH.
Grande Porte
Porte de rUniveraité.
Rapp
La Bourdonnaye. . .
Saint-Dominique. .
Tourviiie
de l'École Militaire.
Dupleix..
Suffren . • .
delà Gare.
de Grenelle . •
de la Berge
Café restaurant de la Berge . .
Entrées du parc dans le jardin.
Billancourt
Totaux.
1 3 PB. 5o cnrT.
Nombre
des entr^.
a
II
II
/î,oao
II
II
II
II
6,090
Rewttce.
a
II
a
H
n
io,o5o'
a
u
it
.7
e
u
io,o5o
iS
Nombre
des entrées.
95,879
108
97,399
a
n
a
7,9&9
f
9
2,009
ff
//
63,069
Beeetli^.
116
f
xhMh
K
1$
5.O1S
n6,i3!<
(*) La peiTt*ptioa de o',5o" avait liea pour le passage de l'encdote da Parc dans celle do Jardin. Les visitears soamis à Mt»
taxe, étant déjà dans ronceiate de TExposilion, 6gurent donc dans le chiffre des entrées d*ane des portes quelconques dn Champ d« Mj».
(^) Si à ce chiffre de 565,696 ,00'
169 886 5o t »7«»936 ,1
.M
on trouve , four le produit des entrées directes par les tourniquets dans le Jardin , la somme de 736,63s ,»o
Certifié conforme aux écritures, le 3o juin 1869.
DES OPÉRATIONS.
537
— FlN4!«CBS.
mjiiqueU aux d^érenUê portes de V Exposition.
:^TRBES
i 1 ra. 50 cm.
des entrée*.
108,591
108,691
Recellct.
»
9
f
f
§
i6s,886'5o
t
M
f
i
ë
9
f
Ê
i6«,886,5o
ï 1 nuBc.
Funnbre
des eotréei.
9,&98,53d
370,003
9,86i,âii
6ai,o5i
396,085
a
863,397
i55,i88
93.889
598,780
117,901
61 5,838
91,686
H
10,967
Recettes.
9,698,533'00*
370,008 00
9,861,611 00
69i,o5i 00
396,085 00
§
863,397 00
i55,i88 00
99,889 00
598,785 00
117,901 00
61 5,838 00
91,686 00
a
10,967 00
106,837 i 106,83700
8,967,599 8,967,59900
1 0 m. 60 cm.
Nombre
des entrées.
Il
a
a
II
H
(•)
Recettes.
//
//
n
»
II
II
g
II
0
563,696
ff
TOTAUX.
Nombre
dei entrées.
563,696«
9, 656, 609
370,1 11
9,888,769
69i,o5i
396,085
119,611
85o,569
i55,i88
9a.898
531,996
117,901
61 5,838
91,686
II
10,967
106,837
Recettes.
9,163,979^
9,680,991^00'"
370,919 00
9,916,055 00
69i,o5i 00
896,085 00
179,93650
857,811 00
1 55, 188 00
99,907 00
533,8o3 00
117,901 00
6i5,838oo
91,686 00
563,696 00
10,967 00
106,837 00
9,83o,369,5o
' D* ee chiffre 9»i4Si*79
Il rMi«irot ik«l«doii« eHot de 8o,8t«
p^tfftvnt d'ratréte à to fr. et è S fr. lors des premien jours d*ODYertare, da 1" eu 7 avril inclas, et figannt
•U»t 1« total ci-cootrB poar des entrée* 4 1 fr. ; il reste ainsi pour le nombre réel des entrées 9,06*1965
l/« pni moyen d*Bii« entrée est de 1' o84*.
Ijf recfVêur HeiJitumreM, dirfcteur Hea êerricet de la compuAiUlê.
Signé : Tag^ard.
538
STATISTIQUE
GuAPiTRB VIII. — Finances.
T&BLBAu H* 56. — Produit des entrées par abotmement.
r
DATES.
ROMBRB DBS ABONN EMBMTS
BB SAIIOlC)
Du 10 «D s6 jtDTier 1867. . .
Du «7 janvier aa 1 février . .
Du S BU g février
Du 10 au 16 février
Du 17 au «3 février
Du la février au 1 mon. . . .
Du 3 au 9 man
Du to MU 16 mars
Du 1 7 au b3 mars
Du 10 au 3o man
Du 3i mars au 6 avril
Du 7 aa t3 avril
Du t4 au ao avril
Du a 1 au 37 avril
Du «8 avril au & mai
Du 5 au 11 mai
Du ta au t8 mai
Du 10 au a5 mai
Du ao mai an 1" juin
Du a au 8 juin
Du 9 au 1 5 juin
Du 16 au aa juin
Du a3 au ag juiu
Du 3o juin au 6 juillet
Du 7 au i3 juillet
Du i& an ao juillet
Du a t au 37 juillet
Du a8 juillet ou 3 août
Du 6 au 10 août
Dn 1 1 au 1 7 août.
Du 18 au ai août
Du a5 au 3i août
Du i*'au 7 septembre
Du 8 au ih septembre
Du i5 au ai septembre
Du as au a8 septembre
Du ag septembre au 5 octobre
Du 6 au 1 fl octobre
Du i3 au 19 octobre
Du ao au ao octobre
Du 97 au 3i oclolm^
Totale
4 100 fr.
AaOfr.
363
B99
106
88
85
6Â
i5d
lao
i
68
.78
7»
to5
119
18&
i3i
536
5i5
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93l
68
56
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5
i3
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1
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5
3
57
190
5o3
3&3
h
s
1
M
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2,8Sr>
9,865
è 40 fr.
k SS fr.
0
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•
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91
83
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s§
11
60
190
5o3
343
4
a
i3
i3
iS
8
8
11
a
93
83
53
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a
1
5,449 (^'
HOHBBB
bb« acoiiiskit»
pu «cMsiat
4 i Ir.
0
•95
4ai
948
715
iio33
1,490
■,378
a,5i3
3,199
S.agS
3,098
9,786
3,000
3,373
3,téo
3,008
3,93o
4,6i4
5,818
4,548
3,65 1
4.43Q
4,616
4,oi5
3,368
9,608
9,t63
9,35o
9,46i
111
83,079
é 4 fr.
5
5i4
475
177
904
754
999
176
ail
918
918
1,695
i63
160
990
979
900
9*0
199
«•9
i55
i44
396
7.167
99S
491
94s
715
i,o33
1,490
«,378
a,5i8
3,7» 3
3,768
S,ao5
9<9io
4.0Ô4
3,593
3.336
3,309
ZMS
A.8S9
7,443
4,711
3,81 1
4,7t9
kM'i
4,3o5
3,608
»,8o7
9,399
9,5o5
«,6o5
437
90,939
(*) Le prix des ■bonuamenU dt s;.i>oa a été 4 l'origina fii4 4 loo frano penr le* bomntt et 4 fio fraacB pour lu A«nta. Il a été téàah.
4 6o fraoea pevr les hoiunica «t matntcaa 4 ca prix posr les damas 4 partir da i4 joia. A partir du i5 jaillat, e« prix aat daaeaaAa ■« taax
noiforme da 4o francs ; dn 7 as la sapUmbre , il a été rédait 4 aS fraaea , tt da il arptembra j«a5p'4 la fta d« TExpaaitiAB 4 ao franc».
i}) Le Bcmbra total des aboaaamcats de aaisoa a été , aavoix 1
Abanaenaata ponr baBaaas • «•• S«sSf
Aboaaaaaats pear daaea ■ i,ite
Toulégal 5,44»
L*9t prodnît a ité «a Btoyeeae de 76 fraaes , at aa totalité da .« ...•..*.•• 4o7,9&4>'
La prix das aboaaemeata da scmaiae a été iavariablaaaaat fixé 4 6 fraaea, aaaf poar las royagtara arsivda par laa Iraïas
apéeîaax organisés par ia Cooipagaie du Hord. Cas aboaaeaiaiits aat prodnit aal. &S7, ii'O
Le prodaJl total daa eatrées par aboaacneata a doae été da 93S,«Jo
Certifié conforme aux écritures, le 3o juin 1869.
Lt receveur deê finance» , directeur de» eervicei de la comptabilité.
Signé : Tag541id.
DES OPÉRATIONS.
539
Tableau n* 57. —
Chapitre VIII. — Finances •
État comparatif du produit des entrées aux Expositions
de i855, i86!à et iSCj.
TCATDBS
0» raraiit.
pnix
NOMBRE DE BILLETS
ou n TtSITBl'BS.
PiSTIXL.
TOTAL.
EXPOSITION DE 1855.
Eolrécs
pa r aboniMiMoU. . .
par toanuqneU. . • .
à So francf . . .
à *5 francs. . .
à 5 fraoct. . . .
k È francs . . . .
à i franc
à5o esntiims.
à 10 centimes.
Enlréas graUntas
3,175
1,668
38,9«6
95,668
•,io3,585
•6,8ii
•1* 9^*795
1 39,467
)
«.8i3
1,588,733
ToTàlK.
EXPOSITION DE 1862.
è 5 goinécs (i3i (r. 5o c). .
k 3 gainées ( 78 fr. 75 e. ) . .
k 5o fkellings (6s fr. Soc). .
k 3o shellings ( S7 fr. 5o c.) .
è 10 shelliogs ( 1 s fr. 5o c.\ .
Eatrécs ptr loaraiqaets (1 fr. 6t c.)
par aboancoients..
5,773
»7.7»9
s6
9*9
8,363
ToTArx .
s 7, 800
5,010, i3i
5,037,981
EXPOSITION DE 1867.
Entr^
psr ftboffDfiD'nts.
BilleU de saison k loo fraor<>.
._^^^____- è6ofnnci>..
k ko francs
, à sS francs .
_.._^_ à to francs. .
Entrées
par loonûqncts.
Billets de semaine k 6 franc <
..^«^_^_«-^ à k frauff
à s Cr. 5o cent
k s francs
è 1 fr. 5o cent
k 1 fnnc
à 5o eentioies
•,•85
•,865
7«
s
• 19
83,07a
7.167
4,090
63,069
108,591
8,967,599
95,688
9,ti8,t79
TotAVX,
9,988,967
SOMMES ENCAISSÉES.
PASTIILLIS.
4,598,576
1 58, 750' 00'
41,700 00
169,644 00
191,411 00
9,108,891 00
i3,i63 00
443,819 00
76,107 00
757,706 00
1,895,871 00
1,695 00
84,463 00
49,087 °®
998,500 00
171,900 00
8,190 00
5o 00
4,880 00
498,489 00
98,668 00
io,o5o 00
196,188 00
169,886 60
8.967,599 00
563,696 00
TOTALIS.
900, 45o' 00*
8,oo9,o85 00
8,909,486 00
9,s3l,909'00*
8,991, 45o 00
10,459,659 00
985to5o' 00*
9,880,869 (o
10,765,419 5«
Certifié cooforme aox écritures, te 3o juin 1869.
L$ rêetfmar dmjmmeeê, êir9etêur dm êêrvieu iU ta evmjplMité.
Signé : Tag^iahd.
bkO
STATISTIQUE
CUAPITBB VIII. —
Tablbau !!• 58. — ProM
NATURE
PI LA COHCBSSIOa.
PAYS.
EMPLACEMENT
M ték cùwcnaom.
GhAPITBB V DU BOBGR DIS lICITTt*
Limonadier....
Restaurant. . . .
Idem
Brasserie
Restaurant . . . .
Idem
Idem
Brasserie
Café restaurant.
Idem
Restaurant. . . .
Idem
Idem
Idem
Idem
Idem
Idem
Idem
Brasserie
Idem
Restaurant . . .
Idem
Idem
Idem
Idem
Idem
Idem
Café
Thés
Brasserie
Restaurant. . . .
Idem
Idem
Brasserie
Idem
Restaurant. . . .
Divers
France
Idem
Idem
Idem
Idem
Idem
Idem
Idem
Idem. . . . ,
Idem
Idem
Idem
Pays-Bas
Prusse
Bavière
Idem
Autriche. ......
Idem
Idem
Suisse
Espagne
Danemark
Suède etNorwége.
Russie
Italie
Roumanie
Turquie
Tunis
Chine
États-Unis
Amérique du Sud.
Angleterre
Idem
Idem
Idem
Idem
PalaÎB, secteors I et II
Idem
Idem
Palais, secteur III. ...
Palais, secteur IV
Jardin réservé
Palais, secteur V
Palais, secteur VI
Berge
Idem. ... ;
Près de TÉcole militaire
Parc
Palais, secteur VIII
Palais, secteur IX
Palais, secteur X
Idem..
Idem
Idem.
Parc
Palais, secteur XI
Palais, secteur XII
Idem
Idem
Idem
Palais, secteur XIII
Idem
Idem
Idem
Idem
Palais, secteur XIV
Idem. ,
Idem
Palais, secteur XV
Palais, secteur XVI
Idem
Idem
A reporter
DES OPÉRATIONS.
5/il
I>\!<ICES.
ei coticeêtwns.
ETENDUE
M LA COICBSSIOI.
h i-df-chau99^.
Gares.
on PAS uknïï
de
reE-de-«haiu.«^ .
de cave.
REDEVANCE
DUI KM TOTALITE.
■rnCTIVIlIgST BSCAUSÀ ,
h raison d'exonéraliousoudc non-valean,
par articles.
par cbapilrea.
— Restai iiTCi 19 et umoxadiers.
Cuy2-
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5,990 00
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9,610 00
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8,63o 00
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6,3 60 00
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3,930 00
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68,595 00
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• 100
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37,680 00 ,
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17,856 37
17,856 37 '
675,397' 37"
675,397 37
5A3
STATISTIQUE
Chapitre Vlli. —
Tableau h" 58. — Pnèà
H
NATURE
m LA OOIGMtlOX.
BMPLACEHfiHT
MtA
Fruits, vins fins et gâteaux France
Chocolals , Idem. . ,
Idem,
Idem,
Idem,
Pâtisserie modèle
Vins de Touraine
Vins de Champagne
Vins de Bourgogne ' Idem,
Vins de Bordeaux | Idem,
Gaves de la classe 73 ' Idem
Charcuterie I Idem
Fabrication de gaufres
Boulangerie
Idem
Dég" de vins d^ Autriche et de Hongrie ....
Boulangerie
Café
Vins
Salle de conférences
Cercle international
Concert
Bestaurant > Idem > Idem
Buvette
Théâtre international | Idem | Idem
Salles Sufiren . . .
Idem
Idem
Idem
Autriche et Hon-
grie
Autriche
Espagne
Grande-Bretagne.
France
Idem
Palais, secteur III.
Palais, secteur VI.
Idem
Idem
Idem,
Idem,
Idem
Idem
Palais, secteur VII
Parc (kiosque) . . .
Parc
Idem
Ghapitu VI. —
Report.
Palais, secteur XI.
Parc
Idem
Palais, secteur XV
Parc
Idem
Bureaux de change
Idem
France
Idem,, ,
Palais, secteur VII
Portes d'entrée . . .
Ghapitii Ylî. -
Chaises et sièges | France ,
Fauteuils roulants et petites voitures.
Ghapitei VIII. —
I Parc et rei de chaussée du Palais |
Gbapitu IX- "
France ,
Parc et Palais.
A reporter. • .
DES OPÉRATIONS.
Wi
IN\>iCES.
» concfttùmt. (Suite.)
1
ETENDUE
Dl LA C01CISU0B.
DVI PAI MBTBI
R->(-d<'^blllM^.
CtTCS.
de
rei-de-chanss^.
de caTe.
REDEYANCE
DDI*BX TOTALITE.
XPPBCTinimT IRCAISSil ,
h raison d'eioDéroUoni oudenoD-valenni,
par article*.
par chapilref .
nions n Boutiques.
a a" 00'
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9/400' 00'
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Facti.
lu BOI LARn.
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5,000 00
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58i,3à7 37
5ltà
STATISTIQUE
Ghapitbb Mil. —
Tableac h* 58. — iWi'ai:
i
NATURE
Dl U COKOMIOM.
EHPLACBIfBIlT
M tA
GiAPRmB X. —
Bureaux de tabac
France
Parc et Palais.
Report.
Ghapitks XI. —
AflBchage mural | France
Parc.
GaAriTax XII. —
CSatalogue officiel (Champ de Mars et Bil-I
lancourt France
CflAPins xm —
Médailles commémoratives
I France | Parc et Palais.
PhotMTanhie
France
Gmapitu XIV. —
Parc
IdemT. ....:
Idem.
Idmm
Water-dosets
Vestiaires.
1 France
France.
France
CBAPiTmc XEL —
; Palais, secteurs m et VII
CaAPiTmx XX. —
Parc et portiipe de Snfiren et de La Boar-
donnaye
GiAPiTas XXL —
De de Billaneourt
Total
Concessions à Billancourt
Certifié conforme aux écritures, le 3o juin 1 8^.
DES OPÉRATIONS.
545
F
INANCKS.
lie* concesêions. (Suite.)
ÉTBNDUB
M Là COICI
REDEVA.'^CE
K«.*i ~<l«r-r ha a»^.
CSTM.
I (Je
rei-de- chaussée.
DCI l!l TOTàUTJ.
imCTITBMBRT inCAUStl,
k raison dVxonération on de non-valeurs.
par articles.
par chapitres.
r>l RKUI DB TAIAC.
70,000' 00*
70,000 00'
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70,000 00
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^ ,M* >iiK *it r<«lleiiienl encaisse par la Commission impériale, «t
. ^ . .-à». •• 58.)
^*. Utrtrtettr de» »nt>iren de la rninplabilitê ^
DES OPÉRATIONS.
5&7
Chapitre VIII. -- - Financbs.
Tablbau n° 60. — Produit des abonnements ieau et de gaz.
SIGRATION
Mt coacmioin.
FRANCE.
Machines et appareils ....
Restaurants.
Water-dosets
Arrosage , pièces d*eau , etc.
Établissements divers. . . . .
PAYS ÉTRANGERS.
Machines et appareils.
Restaurants
Water-doaets
Arrosage, pièces d*eau , etc. .
ElablisMmenls divers
Commissions ëtrtngèrps. . . .
TOTAUI.
Non-Valeurs, exonérations, etc.
Sounu enetiaBées<
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<*' L*Mn était eoacédét pir «booatmmt , pour let bcfoiut pertlcdicn de* 4uhliiMiiMD(t du Ptlais tt ds Vun , an prii dt
•o c««liiD«i ptr mètre cnbt , prii ioMneor ao prii d« mi«nC, ù l*on tient compta dea frais da la caDalimtioo (laM. n* «6).
La oambc» d«a abonoÀ a iU da 1 5o. La volama d*eaa utilisé joornellfmaiil était d^anviroa 1 ,000 mètrea. Las aaadoitea priocH
paloi aal été éuUif* par la 0ommission impériale , at les braDchements partiraliers sont restés k la ebaifa dcaeaocassiooBairas.
^ L» fBi a été (narai aoi diverses ibstallalioos do Champ da Mars , par abonnement, à raison de So eeolimaa la milrs
c«be. Le nombre drs abonnés a été de ii4 , et le cobede gat consommé par eu a éléjourocnementd^anviroo 1,400 màtrasT
Certifia conforme aui écritures, le 3o juin 1869.
Lt rtretftir dira fiMmetê, dinetêur an tervicn if lu cemyîâbilih,
Signé : Tao^iaid.
33.
546
STATlM-rcTUTî.
Chapitre VIII. — Finances.
Tableau n"* 59. — Etat comparatif des recettes produites par Us concessions aux Expositions
de i86q et 186 j.
DÉSIGNATION DES RECETTES.
Rest^iuraleurs el limonadiers. . . .
Salons et boutiques
Bureaux de change
Chaises el sié(;e8
Fauteuils roulants
Bureaux de tahac
Affichage mural
Catalogue officiel
Médailles commi*niorati\es
Ateliers photographiques
Water-closels
Vesliaires
Concessions à Billancourt
Location de lorgnettes
Bureau télégraphique
Receltes accidentelles
ToTAIX
PRODUIT
DIS Bicims irricTuÉEs (*)
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1/1,861 60
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976,181^99
(*) Ijes chiflTres indiqués dans la colonne 3 sont ceux qui ont élë réellement encaisse par la Commission impériale, et
non renx qui figuraient sur les Irailés de concessions. (Voir tabl. n* 58.)
Certifié conforme aux écritures, le 3o juin 1869.
IjC rrcfireHr dptfmnuren^ dirrctpur den nervicfi» de la minplabilité ^
Sijjné : TiCKAno.
DES OPÉRATIONS.
547
Chapitre VIII. — Finances.
Tablrau n" 60. — Produit des abonnements d!eau et de gaz.
OÉSIGRATION
Mt COICBMIOm.
FRANCE.
Machines et appareils ....
Restaurants
Water-closets.
Arrosage , pièces d*eau , etc.
Etablissements divers.. . . .
BAL'C.
rilTlgLUt.
7,199' 09'
i,oâo 7A
79& 00
17 00
1,999 96
PA\S ÉTRANGERS.
Machines et appareils.
Restauranls
Water-dctsets
Arrosage, pièces d'eau , etc. .
Ëtablisseoiento divers
Commissions ëlrangères. . . .
6,178 83
1,170 o5
189 00
938 55
774 08
TOTADI.
Noo-valeun, exonérations, etc.
SoniMeneussëes.
MWIS
TOTAUM.
io,f66'79*
8,690 5i
18,757 3o
18,757 3o
GAZ(^).
SOHVIt
PAITIMAE».
3,355' 91*
65,091 67
7,901 36
t
16,678 16
i,63(j 60
69,399 90
696 00
#
1,376 93
6,717 00
•OBMBI
TOTAUS.
79,756 6o*
59,555 63
i39,3ii 83
3 1,857 ^^
100,656 69 (^)
f*' L*Ma 4uil oy<d4s pir abooBWBcnl , pour lei bctoiof ptiticalicn dct établlMcmeDlt do Pftlait et da tac , •■ prii dt
10 «culioMi p^r B^trc cabt , prix inftrieor ta prii à» revient , d l*oii tient eomplt des fnit dt la CMulmtioo (laU. n* 16).
\m wkwmhn an «booDÀ • M d« 1 60. Le volnme d*atu nliliié joanidicnent éteit d*eoTiroa 1 ,000 mètm. Lm coaduilM piind-
pnfai est M AabliM per h floamUeion inpériaJe , et Ice brancbemeott perlicttliers iont retléi ft la cbeife dceeooettnooaaire».
^ Le fM a M Inonii aai diveraet ibttaltatioM da Champ de Man , par abonnement, à raiaon de 80 ceottmea le nkfa
cabe. Le nombre dr« abonné a Aé de i«4 , et le cobede gai eonaomméper eux a étëjoomdlementd*aBtJRHi itAoo mèlnÉ*
C^fi^ conforme am écritures, le 3o juin 1869.
Ls rtrtttttr dtê finofteeê, éir^têur en »frvicPi de la eomptahililf ,
Signé : Taoxasd.
33.
5^8
STATISTIQUE
Chapitre VIII. — Finances.
Tableau n** 6 1 . — Produit des ventes opérées par la Commission impériale.
DÉSIGNATIONS.
Matériaux du Palais
Végétaux
Terre végétale et de bruyère
Bois
Métaux , ,
Glaces de Taquarium
Fen de Taquarium
Serre de Taquarium
Matériaux de la Berge
Matériaux des serres
Gôture du Champ de Mars
Portiques et abris des tourniquets
Bordures de trottoirs
Divers
TOTAOI
VENTE DES MATÉRIAUX DE DÉMOLITION.
riLiit.
f ->*•
1,010,886^00
8oo 00
93 89
1,011,779 Sa
rABC n.
io,à36'a5*
i,4o7 5o
7,55& 57
9,588 00
7,700 00
i,5oo 00
&,ooo 00
A,s83 00
7.47* *7
8,890 00
5oo 00
\hh 99
63,675 5i
f QO«
1,075,955^33
(*) Cet fente*, ft Texception de celle dee roaltfrieux ilu Palais, qai a éU Tobjet d*ane adjndiraUoa poUiqae, ont M
par IMotennédiaire d*an eommisiaire-priseur.
Certifié conforme aux écritures , le 3o juin 1 869.
Le receveur det financée, directeur dee iermeee de la comptabilité,
Signé : Taotiaid.
DES OPÉRATIONS.
5A9
Chapitre VIII. — Finances.
Tablbad n* 62. — Etat géniral Au dépeiuet par ehapùre au 3o jum t86g.
\
DESIGNATION
DU MTIMM OATécOBin VI Démit».
CHAPITRE n.
SCBTBinOHS FOUI »ltTAU.AnOIIS IHTillBUBBS.
k. Galtm dt rffiHoira do InTÛl. . .
6. Cloiioo é» la pleri» àm •Uoirato.
6. Inflallalioa d« la elana 73
7. . claiM 90
8. claiM 91
9. elaMe 9a
0. cbiaa 94
1 . ,_^— . cIbm 95
a. Ki|MMliofl ebinoÎM ,
S. PartHoo dai OMniva, poidi ai nioaiiaiaa.
k. Meoratfoa da gnnd vaitibola. .........
5. Urioom H walar^loaala.
€. ftcrilaan , travaux da idpanUon , diven.
CHAPITRES III ET IV.
IRSTALLATIOII DIS HACBIRIS.
CHAPITRE I".
GonmucrioR du palais.
1 . TeriasMinenUi maçoooariea , charpcnlea en bois
a. Charpaotai mélalliquca
3. ChevroDuaga J« la toitnra
A. OoTragcs eo line de la toilore.
5. ViUarie
6. Pciolorp •
7. VélaoM el plaCDoda en toile.
8. Carialidei , eonaolei ^ piedeslanx « mAla « ete •.
9. Pbnchcfa el dalbfea.
10. Parfea d*anUi<e
11. Paialooneires •
le. Baaia de malérianx , dAhires piwviioirea et diten
18. Peiaonnel el fraia ^jhénnt
Art. 1 . — Pîaté/ormê eenlraU d« la gûierie du travail,
17. TcrraMcaieoto el ■açennariei 66,080' 65*
•8. Ckarpcnle et ■enniwrie 9*1969 o&
«9. PkriieBtelliqM «78,167 a8
A reporter
SOMMES
par
AancLB.
1,854,768' i8«
7»97o»799 08
109,167 89
5i&,999 61
849,908 81
897,188 71
98,400 81
177,867 97
180,834 36
34,84o 00
16,8*^ 18
85,316 86
809,798 58
99,890' 8A«
1,986 89
1,000 00
5,000 00
3,4oo 00
8,689 5o
8,i43 55
10,446 75
35,889 38
6,060 o5
85,384 89
6,454 85
84,187 86
63i,8i6'98*
63i,8i6 98
par
caAnrti.
11,788,084' 98*
898,878 80
18,075,897 18
550
STATISTIQUE
Chapitre VIII. — Finances.
TABLBàu !«^ 63. — Etat général des dépenses par chapitre. (Suite.)
DhSlGNATION
DM OiriUtt CiTliflOMIS ftl DinHti».
Report.
Art. 9. -— Misê en mouvement det moehinee,
So. France . .- 183,716' 17*
3i. Belgique t&,ooo 00
3t. Allemagne do Nord 96,000 00
83 et S&. Allemagne da Sud , Anlriche et Suisse Si.goS 6S
35. ÉUto-Untt 3o,i8o 00
36. Groudi^BreUgae • . 60,000 00
87. Dépenses en régie. i|5o7 33
Ar(. 3. — Ckemm de fer du Champ de Mare et manutention.
85,iot'35*
n . ,- i Triv«nx 57,116' 01*
•a ( Conilrueliofl J , .. , 1 . j
"• do chemin de fer. ^»»<>" «^* "''■ •* ''^ « ^^ ,,
' ( plaques i8,a86 SA
/ TraYiui et déti^rloralions
Enlèveroenl 1 des traTcnes 6,707 8a
89.
du chemin de fer. \ D^rioralions des rails
18,796 59
rt des plaques 74089 to
Total pour le chemin de fer 991 198 87 )
4o. I/KQ lion des grues 96.791 01 i
Arl. H. — Ventitation,
kï. Installtlion et fonriionncmoiil des appareils 89,181' 00* .
as. Canalisation 95,57& 89
AS. Dépensas en régie 10,609 As )
A ni>porter.
SOMMES
AJTICkt.
P«'
cB*rnat.
68 1,9 16' 98' 19.075,997^-»'
877,809 i5 !")
195.919 R8 *•»
75,866 9A
1,909,819 95 : 19,076,997 i3
(*) Celle dépense doit être diiuinuvo du montant de deux allocations ,
Tune de. . . 6,000' pajée par la S.uisse,
et Tantre de i5,ooo payée par les Étata-Ûois;
rt qui la réduit è % 8S6,8o9' i5
'.«;«
(^1 A la dépcnsi» qu^a occasionnée l'établissement de la voie ferrée , soit 99, 108' 87'
il convient d'ajouter la dépcuw supportée par les élrang«*rs pour leur voie spéciale , soit i5,A39 18
DarsRSi totalb de la construction do chemin d« fer du Champ de Mars t iA,63A o5
DES OPÉRATIONS.
551
Chapitbb VIII. — Finances.
Tablbao f^ 62. — - État général des dépenses par chapitre. (Suite.)
DÉSIGNATION
wn Mfims CATMOBiM M oipiiitit.
R«port.
Art. 5. — Àmênagmumt de la galerie deê machinée.
kk. IMnMement de U galerie 1,890' 3o*
AS. PUncher dee chcminii 85,S&7 10
A€. Écritreax '. i&,o65 75
h-]. Tribone dei orgnei «6,71 1 &5
&8. AmeaMeineul des ulone-geregcs de U pUle-briDe 7,A45 09
49. Dépeniee en régie 1 1,785 76
CHAPITRE V.
8I1VICB DBS BAGX.
SOMMES
Art. I . — RéêêrwnrM.
So. Snvici lAOT. TerreieemeDU '. 18,977' *^*
Si . . Égoal da réterroir 6,So3 85
Se. ,1 . Rerélciiieate eo béton 7,066 00 \ 41,998' 81*
98. ^_— .^_ Loeelion do lerraio i4,ooo 00
54. .^_^^— _ Dépeoiee difenee 961 te
55. SuTica BAS. Locetioad*an réeerroiren tAle. ... 1,800 00 )
56. liMUlUlioo et enlèTeoieot 58o 00 ) *
Art. 9. — CamaUêation d*êau,
57. SnneB «1». Coodoilpe en fonle 81,950 81
58. Coodoilei ea plomb. 18,695 19
59. RobineU en fonle 8,988 11 .
60. RobineU en bronie i,i38 4o . "**®9
61. .^-^—^^ Boocbei dMneendie et d*armige. . . 6,908 46 1
6«. TriTeai divers t,5i 4 60 /
68. Sntici Bâf. Conduites en fonle 4s, 448 19
64. Conduites en plomb 8,788 18
65. ^— ^-^^_ Robinets en fonte t,66i t9 ) 49,610 65
66. . Robinets en bronie 86s 17
67. ^^-^.^..^..^^ TravBU diters s55 7s
f*S. BniKbenwnts sur les conduites de In ville 6,iso 10
69. Locution de doose fontaines rt filtrage 7,aoo 00 \ «6,991 00
70. iaotallations et réparations diverses 14,67 ' 9®
A reporter
par
ABT1CU.
1,109,819' aS*
187,745 65 CI
P*'
oumu.
11,076,997' i8*
1,847,667 80
48,6i8' 8i*
187,698 18
a8i,ii7 o4
•8,4i9,854 98
*^ On doit dédmrs de cette dépense la somme de 3,i85 fr. 16 ecnt. sur l« avanees faites par la eommiMÎon impi>
nale pn«r des tnvuu d'aménafsmsnt qui ineombaient ani aipomnta 00 an enownissions étrangèrea.
I-' va a
nale p*ar
55S
STATISTIQUE
Chapitre VIII. — Fimanges.
Tableau n° 62. — État général des dépemeê par chapitre. (Suite.)
DESIGNATION
DM Divnm cATécoun di Dtframw.
Report.
Art. 3. — Fourniture tTeau.
7t. Smtici lâtT. Fourniture par rentreprenear SS.&go'ii* ) i£ c «r c
7i. FoomiUirv par la Ville iS,o85 98 j » 7 «9 /
73. SiiTicii BAS. Foomilare par let enlrepreneurs. . i6,4i& ta
•jh. .—-___ Foomittire par la Ville i5,9S6 60
4a,36o 7a
\
Art. 6. — Exploitation,
75. Travaux dVntrelien 18,699 18
76. Peraoanel 7.371 10
CHAPITRE VI.
SËlf ICI DL' GAZ.
Art. 1 . — CanaUiotion du gai.
77. ConJuilei en fonte 48,i58 99
78. Condoitca en plomb et tranchëea «3,788 9A
79. Robineta en fonte et en bronie e,oo4 i5
80. BranchementJi intérieurs et poae de candëlahrea 10,860 00
81 . Pose et fourniture des lanternes des candélabres S,85o 00
8a. Loeatioo de candélabres ia,5t6 ao
83 Lanternes du promenoir S8,aoo 00
84. Canalisation de Taquariom marin 3,i86 o3
Art. 9. — Fourniture de gaz,
85. Gui fourni par la Compagnie parisienne
Art. 3. — Exploitation,
86. Allumage des bocs ao,6i6'6o*
87. Entretien 11,7*8 o5
88. Dépenses et tritvaux divers i,a>9 So
89. Personnel 5,o58 1 h
CHAPITRE VII.
CLOTURE DU PABC.
90. Clôture en planciics
91. Murs de «oulenemant at divers
A reporter.
SOMMES
par
ABT1CLB.
a3i,ta7'oA*
88.936 81
a5,970 38
174,059^31
tu,*
i3a,&i7 ao
Al, 63a 09
47,688' a<
s,3i6 86
par
cainr».
i3,iss.85âV
3A6,i3& a3
3&6,io8 60
60,000 00
1 A, 165,097 7^
DES OPÉRATIONS.
553
Chapitre VIII. — Finances.
Tableau n® 62. — Etal généi-al des dépenses par chapitre» (Suite.)
DÉSIGISATION
»n uviksu CATKOun oi depihb».
Report.
CHAPITRE VIII.
ériBLlSSCHKIlT DU PARC.
Art. 1 . — Travaux d*établis$fment du Parc propi*emctU dit.
9». Fournilon* de la lerr« végétale i5S,oi8'39*
93. TerraMcmeoU et jardinage 3si,di5 ht
9*. ChvuM^t et alU*ci 917,967 3«
95. Plaolations i5&,770 35
96. Kgoula et revclemeot de bauins 68,938 89
97 . Bordore* de trottoir 96,389 98
99. R^«s «C dépenses difenes. 17,389 87
Art. s. — CÀ>nitrueiioM dan* le Parc,
99. Invtallation det entrrâi prinripale» i86,39& 97
100. Dallages 61,610 96
ICI. PorU-f et barrière 39,634 68
I09. Po%ln de police, de pompiers, bureau de poste et «U (éit^ra-
pbie 99,066 u3
to3. Volum de la grande avenue 53, 000 00
to6. Borp.iux du service du Pare • 7,653 76
1 o5. Nitt , ^riieaui , ^uswns 63, 1 96 66
t'>6. 1 Dfta II a tiont des bouches d'air a7»t09 16
107. Dq>^nsrs diverses 97,06a 87
Art. 3. — Jardiné du Palaii et de teê abordi.
loS. Tfrr.atvrtuents et jardinngp 99,835 68
f**}. Koirrtiea ei dépenses direrses 8,636 65
\rt. h. — Entretien du Parc.
1 to. Kf umitun' de malrriel . ^^^^^ ^^
1 f I . Fofirnilare ilc roaU'riauv 3o,ooi 93
I is. BâlaTag^^ et enlètenient des ordures 66,995 88
1 13. r4>nr«^tH>n du pirr de la «cclion tunisienne 6,197 61
ii(. Tnfaai dners 10,600 56
ii>. Tir lona.rr^ et jtiiilin'rr» 78,066 58
A reporter
I
SOMMES
par
ABTICLI.
par
CBAPITâl.
16, 166,097' 76«
937.809' 65*
669,669 39
31,679 33
197, i3i 99
1,635.957 09
1^165,097 76
55/1
STATISTIQUE
Chapitre VIII. — Finances*
Tableau n^ 62. — État général dei dépmmipar chapitre. (Suite,)
Bl
DÉSIGNATION
DiTiun CATleoiin di vimun.
116.
i»7.
s 19.
180.
ISI.
Itl.
is3.
it&.
ifS
i«6.
117.
ti8.
Reporta •••••...••
Arl. 5. — Jardin.
1' AméotgcincaU généraux :
TerrasMinenla
Fourniture de terre végétale
Fourniture et transport de plantes
RcTélement de bassins et rivières
Travaux d^entre tien
Dépenses et travaux divers
Personnel des surveillants , jardiniers , elc
a* Installations spéciales :
Grottes , cascades et rochers
AQUABiin MARiii. Maçonnerie 98,877' a6*
_ - Serrurerie 8fl,9&8 18
Fourniture de glaces 35,678 97
Pose de glaces 1 0,197 9^
Canalisation 9ii45 65
Elévation de Trau de mer pour
Taércr 11,181 ^5
Eau de mer et poisaons S9,&07 90
— Aménagements divers 87,867 85
AoiiiaiOM d'iau DoicB. Construction è forfait... 5i,ooo 00
Glaces, aménagement, etc. 7,1 35 56
Suais. Indemnités aux constructeurs 9^*9^7 73
. Fondations et maçonneries &t,f 18 71
-. Aménagements , chauffage , «te 15,376 3o
40,198' 45*
86,717 34
i4,4i9 76
9,988 70
10,980 91
14,890 5o
t85,o3i 07
17,900 00
3i9,3o5 5o o]
1S9.
i3o.
i3i.
i3i.
i33.
i34.
i35.
i36.
187.
i38.
189
i&o.
i4i.
i4s.
lis.
I 58,
i35 56
175,914 61
. Portique de la grande serre 13,871 86
KiosQOKs. Orchestre is,ooo 00
Hangars d*expo9iliou, abris de fleurs. 9,35i 17
Volière 9,895 45
DiORAMA BOTANiQui. Vucs et photographies i,665 10
Appareils d*optique. ..... . 15,94078
Construction et installation. 9,5oo 00
3i,i47 71
•8,io5 98
Arl. 6. — Dêpeniêê générales.
1 44. Personnel général du service du Parc 89,661 4i
1&5. Frais de bureau et dépense! diverses 17*965 16
i46. Album du Parc 4,55i 00
A reporter.
SOMMES
Airtoii.
1,685,957' 09'
t^^»
?■«•
t4,i65,o97'67
tju«
950, 846 10
111,179 67
•.698,981 86
1 4, 165,097 7^
(') La dépense à la charge de la CommiMion impériale a été réduite pour Taquarium marin à s49,3o5',so*, par aaite d*aiie
sabvention de 70,000 francs que le Ministère de la marine et des colonies a allouée pour ce travail.
DES OPÉRATIONS.
555
Chapitre VllI. — Finances.
Tablbad h** 62. — État général des dépenses par chapitre, (Suite.)
DESIGNATION
»U MVUSES CATKCOWn »K DKPSIf^IS.
1*7.
lia.
iSi.
i&>.
1^3.
Si.
Report
Ari. 7. — Aménagement de la Berge,
PUle-fbnD« et revêtement des lalas 1 00,971)' ^^*
llangara dft machiDc* marioee franraiw9 et anglaÎMs 65,8i3 gi
Pri«e d*eatt dn lenire hydraulique haut 1,800 00
Touoel totta le quai d'Onaj i4,oi3 3s
CHAPITRE IX.
ro^T 9i:b lb quai d*odsay.
O>n»truclioo
Réfection de la cbaïuaée
R<^if ei dép<>08es tlivcrsea
CHAPITRE X.
SCBVCBTIOIIS POCB V0TACB8 D^OCVBIKBS éTBA^CERS.
Rapatriement dea Chinois envoyw i TExpotition
CHAPITRE XI.
IMPRESSIO.^S ET P0BLIGIt6.
iSS.
157.
f S9.
IwprpsMoot de cireuloires . . . .
Impressions de caries d*entrfe. .
Impftisioo da rappoK dn Jury.
ArUat de ratalo^es
1S9.
CHAPITRE XH.
ADMI5I8TBATI0IV BT RUBf BILLA^CE.
Peiaonnel a'Jminivlratif •
CHAPITRE Xni.
MArÉBIBL BT FRAIS DE BlRCAtX.
160.
161.
16t.
i63.
t6S.
!'"»«.
167.
MoUlier
Cbaafbgv
KHairage. •
Firamitores de bamaz
Frais de missions , d« déplacements , de,
Taies de leilrrs
Habillement da personnel secondai rr ...
AasQran<et et dépens» «liTenes
par
AaTIGLI.
par
CBAPITBB.
8,698,989^86* I&, 165,097^76
r„Ac
i8o,638 66C)
59,65o' 75*
i,&8o 00
8,1^7 5i
Ai,7cj3'5r»'
8,806 10
1 50,983 io
i3,6s9 oTi
11,059' 85* '
17,098 73
6,539 70
41,796 78
11,985 oS
5,49S A9
4,895 83
Ss,8oi s8
s, 879,611 5a
69,178 s6
io,s33 s5
si5.so5 11
919,331 79
t3«,5s9 78
A n>|iortrr 18,891,19747
'*'!! convient ded^uira de c«>tle d^p^'i'M' la §ul>t niton «Ir 70.000 Tninr» allourr par la ronimi«9<nn df lj Grande Brelagna
trsTaui , dnni le nMNit<«ii( « la charKi^df la (^oinini»«i.>n impi^riale >>r lmu\<*ain»i rc«l'iii à ii0i638' 66*.
556
STATISTIQUE
Chapitre VIII. — Finangbs.
Tableau m"* 62. — Etat général de$ dépemes par chapitre. (Suite.)
DESIGNATION
ou DiYecsc^ CATicoBin Di uànutu.
SOMMES
Report.
CHAPITRE XIV.
bItimbikt des buriaux au champ db mars.
1 68. Coii«lruc(ioii da bAlim«iil
169. AiD4iiageni«nU inl^riean
CHAPITRE XV.
FRAIS SPKCIAIX ï L^BXPOBITIOH DBS BBAGX-ARTS.
1 70. l'enonnd
171. Malériel, frais de IrantpoK.
CHAPITRE XVI.
EXPÉniENCES AGRICOLES ET SUBTBRTlOlfS ï LA COMIIISSIO!!
D'EKCOCBAOBMIRT.
17t. Location d'uue porlioo de Tile de Biiltncoart
173. Personnel attaché à crlto exposition
1 7&. GouslrueUonis dans Pile
175. Concours et récompeuset
176. Dépenses imprëTuos
177. R^tes
178. Subvention h la commission d'encouragement pour la Tisite da TExpoaiUon par
ira ouTricrs
CHAPITRE XVII.
MÉDAILLES ET RicOMPBHSBS.
17g. Gravure de médailles
180. Prappage des roédiiilles et founiture du métal; diplAmes,
181. Objets d*art ot prix en argent
CHAPITRE XVIII.
GRATlPlCATIOttS.
18». Indemuilé de licenciement aux ageuta français .
CHAPITRE XIX.
PRAIS DB nEPRéSKRTATIOff.
t83. Diiiera, bals et concerts ches LL. EExc. les ministres Tice-présidenls de !::
Commission impériale
I
A re|K)iU'r,
P«'
ABTICI.I.
90,000' 00*
ifl,iAa 91
45,167 ^
9t,5oo'oo'
•9,734 84
74,680 74
87,077 87
11, 184 Sa
19,780 00
4oi,468 00
49,1 56' 00'
7i6,46t 58
816,576 00
pw
18,891, 997' 47"
ioa,94a 91
9«.H5 A8
597,410 «7
«,08s, 199 58
555,884 70
174,680 09
90,995,803 45
DES OPÉRATIONS.
J'OJ
Chapitre VIII. — Finances.
Tableau n* 62. — Etat général des dépenses par chapitre, (Suite.)
t9t. Frais é» proeédart
1 93. lodcBm^t dt teiMMlioa pour ëteiaùra des proc^
194. ladnutiléi pajéci à U ville d« Paris
195. Modèit dt la plala foriDc eaotrale
19^. DiVMV. •••••••••
CHAPITRE XXIV.
nruTiui DO rAUM.
197. Fraii d*«ati«lien da dHHrtaIca partiaa ils Mais
CHAPITRE XXV.
IMISI IH iTAT DD GIAHP DB M A M.
ArU t. — DémoUttan du patU d*Or$€tjf.
u H pavagat nr la qoai 1,810' 00* .
199. raimia •• bab S,65o 00 '
too. n^r** ^ d^paom dii(>r»r« 1 ««oa So 1
A rppoffter.
t%^t
6.67a' So
6.(i7« Su
79,5W 87
11,690,:*^ Il
558
STATISTIQUE
Chapitre VIII. — Finances.
Tableau s"* 62. — Etat géfiéral des dépeïises par chapitre. (Suite.)
DÉSIGNATION
»ii ftnrntn c*Té«oiin di Déra«tu.
Report.
Art. ^3. — Réfection de Vêgoûl de PEcoU militaire.
aoi . Tnvaai de maçonnerie
Art. 3. — Dêitiolition du Pâlot*,
loa. Régie et travaux diven
Art. ^1. — Rentiêe en état du Champ de Mars.
aoS. TerrasaemenU
Èoh. Maçonneries pt pavages
I •9,77a' 55"
in, 569 "jh
Art. 5. — Remise en état de la Berge.
io5. Temasemeuta. 66,897 60
ao6. Pavages 801 6&
807. Réferiion du mur de quai Aa,7&8 00
ao8. Régie et travaux divert 7.71 1 1 6
SOMMES
par
Aincu.
OUrfRB.
6,67a' 80*
m^t
a9,69o,S4a'*i
f..«
3,086 og
5,566 70
t7o,$ia ag
107,658 ko
•98,a7S 78
Total général des dépenses an 80 juin 1869 99,983.817 99 ^
C Us chapitras XI, Xll, XIII, XVII, XTIII, XXIII, XXV et XXVI restent ouverts api^ ia 3o juin 1869. (Voir l«ar
valeur définitive ci-après, Doc. n* tt).
Certifie confomie aux ëcritares, le 3o juin 1869.
Le receveur dee financée , directeur des $ervic$» de la comptalnUté,
Signé. Tagram.
DES OPERATIONS.
55»
Tableau Ti"* 63.
Chapitre VIII. — Finances.
Dalmèce fféfwrale des recettes et (les dépenses au 3o juin 18 Cg,
RECETTES.
CIIAPITBSS.
L
I.
11.
jii.
IV.
V.
VI.
VII.
VIII.
IX.
X.
XI.
XII.
XIII.
XÏV.
XV.
XVI.
XVII.
XVIIL
XIX.
XX.
XXI.
XXIÏ.
XXIII.
XXIV.
DESIGNATION DES TITRES.
Subvention de PÉtal
Subvention de la ville de Paris
Entrées par abonnement (*)
Entrt^ par tourniquels ^^^
Restaurateurs et limonadiers ^''^
Salons et t)ouliquos ("^
Bureaux de change ^'^
Chaises^'^
Fauteuils roulants ^') (''
Bureaux de tabac^'^
Aflichage mural ^''^
Catalogue officiel ^'^
Médailles commémoralives ^'^
Ateliers photographiques^*^)
Concessions d*eau (')(')
Concessions de gaz^'^ ^^
Matériaux de démolition du Palais ^*^
Matériaux de démolition du Parc (')
Waler-closets ^'^
Vestiaires ^'^
Concessions à Billancourt ^'^
lotén^ts produits par les comptes courants ^^. . .
Concerts de musique
Recettes diverses ^^
Total
HECKTTKS.
c.
fr.
6,000,000 00
6,000,000 00
935,000 00
9,83o,.'U)9 5o
475,827 37
/io,oao 00
a5,ooo 00
36, 000 00
5,000 00
70,000 00
75,000 00
3 «j 3, 000 00
i4,36i 60
85,000 00
18,757 3o
ioo,'i56 A 9
1,011,779 89
63, '17 5 5i
a 5,0 11 o5
35,000 00
70,000 00
369,808 89
106,617 60
519,839 16
*i6, 1 1 '1,66a 09 ^'
OBSKRVATIONS.
C) Tobloau n" 56.
«^' Tableaux n»'5Art 55.
(<) Tableau n* 58.
(*>> Tableau n*> 6o.
W Tableau n* 6i.
C) Le» chapitres I\, XV,
XVI, XXII el XXIV ratent
ouverts apr^s le 3o juin
1869. (Voir leur valeur dë-
fiiiiliveri-aprt's , Doc. n*i 1 .)
Certifié conforme aux écritures, le 3o juin 1869.
/• vrm'pHv iimftunnrrt^ tlivi'clpuv //ri xt-rrirt» (h In rntnptnhil //•',
Si,*;ni'' : Tu.^^Ann.
500
STATISTIQUK
Chapitre VIII. — Finaî^ces.
fABLEAr îi° 63. — Balatice générale des recettes et des dépemes au 3o juin iHGtj,
DÉPENSES.
CHAPITRE».
1.
H.
IIMV.
V.
VI.
VH.
VIII.
IX.
X.
XI.
XII.
XIII.
XIV.
XV.
XVI.
XVII.
XVIII.
XIX.
XX.
XXI.
XXII.
XXIII.
XXIV.
XXV.
XXVI.
DÉSIGNATION DES TITRES.
Construction da Palais
Subventions pour installations intérieure« ....
Installation des machines
Service des eaux
Service du jjaz
Clôture du Parc
Etablissement du Parc •
Pont sur le quai d^Orsay
Subventions pour voyages d^ouvriera étrangers .
Impressions et publicité (**■
Administration et surveillance ^''^
Matériel et frais de bureaux
Bâtiment des bureaux au Champ de Mars
Frais spéciaux à Pexposition des beaux-arts.. . .
Expériences agricoles et subvention à la Com-
mission d'encouragement
Médailles et récompenses ^^^
Gratifications ^^^
Frais de représentation
Cérémonie des récompenses
Intérêts payés pour avances du Crédit foncier. .
Exposition miisicalo
I)épei:scs non prévues ^^^
Enlrelieii du Pillais
Remise en éljil du Chnuip dr Mîm»^**^
Excédant dos rrrelles sur les dép<»nscs ^'^
TOTAI
DÉPENSES'-),
fr. e.
1 1,783,09& 93
990,973 90
1,347,557 80
366,i3& 33
346,to8 60
5o,ooo 00
9,879,691 09
69,978 96
10,933 95
9l5,905 11
919,331 79
139.529 78
109,9^9 91
99,595 68
597,410 97
1,089,199 53
555,384 70
,174,680 09
578.530 38
10,353 99
190,900 59
835,369 57
79,584 37
293,27.") 78
3,1 00,8 'l'i 10
a 6,1 1 4,662 09 ^^'
OBSERVATIONS.
(*) \ otr, poar le détail «1^
d^pentei par rhspilrrsft [hir
article, le tableau o* €4.
>'>)Letchapitrefl\I,\U,
XIII. XVII, XYllI.XXIIl.
XXV et XXVI rrsU^nt 00-
verlt apr^ le 3o juin 1S69.
( Voir leur valcar définitif?
ci-aprèf , Doc o* ti).
Cerlifié conforme aux écritures, le 3o juin 1869.
Lr rpcevpnv den finance , dii*ectenr de$ nervice» dr in comptahililè ,
Sijiin'» : Tau.nard.
LIVRE V.
DOCUMENTS OFFICIELS.
N^ 1.
LOI QUI APPBOCTK LA CONVENTION PASSES ENTRE L'ETAT, LA VILLE DE PARIS
ET LES FONDATEURS DE L'ASSOCIATION DE GARANTIE,
ET DECRETS CONSTITUTIFS.
Du 8 juillet i865.
NAPOLÉON , par la grâce de Dieu et la volonté nationale, Empereur des Français,
A tous présents et à venir, salut.
Avons sanctionna et sanctionnons, promulgua et promulguons ce qui suit :
LOL
nTBAIT DD PlOCis-VBMAL DO CORPS LifiMtATIP.
Le Corps LicisLATiF a adopta le projet de loi dont la teneur suit :
Article 1*. — Est approuvée la Convention passée, le 19 mars i865, entre le Mi-
nistre de Tagricuiture, du commerce et des travaux publics, représentant TEtat, le sé-
nateur Préfet de la Seine, reprt^sentant la Ville de Paris, et les fondateurs de TAssocia-
tîoD de garantie instituée pour rExposition universelle de 1867.
Art. s. — Les droits d'entrée et recettes diverses de l'Exposition seront perçus, au
nom et pour le compte de la Commission impériale instituée pour diriger TExposition
de 1867, suivant les tarifs arrêtés par ladite Commission.
Dans le cas où le montant de ces perceptions, ajouté à Tallocation de douze millions
(19,000,000') conjointement accordée par TÉtat et par la Ville de Paris, excéderait
les dépenses de toute nature de TExposition universelle, le tiers de la plus-value serait
réservé au Trésor.
Art. 3. — Est approuvé le r^ement de TAssociation de garantie annexé à la pré-
sente loi.
Art. à. — Les actes à réaliser par la Commission impériale, à raison de Tadminir-
IratioD qui lui a été confiée, seront timbrés et enregistrés gratis.
36
662 LIVRE V. — DOCUMENTS OFFICIELS.
Les certificato de souscription délivrés aux membres de T Association de garantie sont
exempts d'enregistrement et de timbre.
Délibéré en séance publique, à Paris, le qq juin i865.
Lbê Seerétairet, e* i c
Signé ScBiriiDBm.
Signé SéTBtm Abbàtugci, comte Lb Pblb-
TIBB d'AuNAY, LaFOUD DB SillfT-
Mûr, Alfbed Dardior.
BXTRAIT DD PBOCès-TBBBAL DU S^HAT.
Le Sénat ne s*oppose pas à la promulgation de la loi qui approuve la Convention
passée entre TÉlat, la Ville de Paris et la Société de garantie instituée pour TExposition
universelle de 1867.
Délibéré et voté en séance, an palais du Sénat, le & jufflet i865.
UPrMIeni,
Lêê Secrétmrm, 55^,^ Tboplow.
Signé P. BouDBT, Dumas,
le comte de B^abn .
Vu et scellé du sceau du Sénat :
Le Sénateur Secrétaire ,
Signé P. BouDBT.
Mandons et ordonnons que les présentes , revêtues du sceau de TÉtat et insérées au
Bulletin des lois , soient adressées aux cours , aux tribunaux et aux autorités adminis-
tratives , pour qu'ils les inscrivent sur leurs registres, les observent et les fassent obser>
ver, et notre Ministre secrétaire d'État au département de la justice et des cultes est
chargé d'en surveiller la publication.
Fait au palais des Tuileries, le 8 juillet i865.
Signé NAPOLÉON.
Vu et scellé du grand sceau : Par l'Empereur :
Le Garde deê eceaux, Mmietre ieeréUure d'Etat [^ MinUtre d^État
au département de la justice et det cuUee,
Signé J. Baroche.
Signé E. BooHER.
N- 1. 563
PREMIÈRE ANNEXE.
COKTKlfTIOn PASSis ENTRE LE MINISTRE DE L'AGRICULTURE, DU COMMERCE ET DES TRA-
VAUX PUBLICS, LE SENATEUR PrIpET DE LA SEINE ET L'ASSOCIATION DE GARANTIE
INSTITUEE POUR L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1867.
Lan i865 et le ig mars,
Entre :
M. le Ministre de ragricalture, du commerce et des travaux publics, au nom et pour
le compte de TÉtat, et M. le sénateur Préfet de la Seine, au nom et pour le compte de
la Ville de Paris, en vertu d'une délibération du conseil municipal, en date du 17 fé-
vrier i865, agissant conjointement,
De première part ;
Et MM. les membres de la Commission impériale instituée par décret du 1*' fé-
vrier i865 ^*^ pour diriger et surveiller FEiposition universelle qui doit avoir lieu à
Paris en 1867, lesdits membres agissant en qualité de fondateurs et stipulant au nom
et pour le compte d*ane Association de garantie pour TExposition de 1867,
De deuxième part,
Il a âé dit et convenu ce qui suit :
Article 1". — Pour la réalisation des voies et moyens de TExposition universelle
des produits de Tagriculture, de Tindnstrie et des beaux-arts, qui doit avoir lieu à
Paris, en 1867, aux termes des décrets des a a juin i863 ^'^ et 1" février i865 ^*\
M. le Ministre de Tagriculture, du commerce et des travaux publics, agissant au
iMMn de l'Etat, et M. le sénateur Préfet de la Seine, agissant au nom de la Ville de
Paris, s'engagent à contribuer conjointement et par portions égales aux dépenses de
FExposition universelle de 1867 pour une somme de douze millions de francs.
Ladite subvention sera payable comme suit :
En i865 3,000,000'
En 1866 6,000,000
En 1867 3,000,000
Total 19,000,000
Le produit des droits d'entrée et des recettes de toute nature de l'Exposition univer-
selle de 1867 est abandonné k la Commission impériale, sous la réserve portée à
Fartidea.
Les membres de la Commission impériale, stipulant au nom et pour le compte de
r Association, s'engagent à couvrir, jusqu'à concurrence d'une somme qui ne pourra
t ' BiiU. 11173, n* is,99t. — ^'' Bail. 1173, n* ii,993. — ^'^ BuU. it7t, n* 11,970.
36.
564 LIVRE V. — DOCUMENTS OFFICIELS.
dépasser huit millions de francs, la dépense excédant les sommes réunies des douse mil-
lions alloués par TÉtat et par la Ville de Paris, et du produit des droits d*entrée et des
receltes diverses de l'Exposition; ils renoncent, pour cette garantie, à toute répétition
ultérieure contre le Trésor public et la Ville de Paris.
U est stipulé que les allocations de l'État et de la Ville de Paris seront employées à
subvenir aux premièi^s dépenses de TExposition et qu'il ne sera fait aucun appel à
TAssociation de garantie qu'après épuisement de ces allocations.
Art. 2. — Dans le cas où le produit des recettes de l'Exposition , ajouté aux subven-
tions d'ensemble douze millions h fournir par le Trésor public et la Ville de Paris,
excéderait le montant des dépenses de toute nature de ladite Exposition et des frais de
gestion de l'Association de garantie , la différence sera considérée comme bénéfice et
attribuée , savoir :
Un tiers au Trésor public ,
Un tiers à la Ville de Paris,
Et un tiers à l'Association de garantie.
Art. 3. — Dans aucun cas , les dépenses de toute nature ne pourront excéder le
chiffre de vingt millions.
Art. U, — La direction et la surveillance de l'Exposition universdle de 1867 étant
attribuées par les décrets du 1" février i8G5 à la Commission impériale, l'Association
de garantie sera administrée et gérée par cette Commission, complétée par une délé-
gation de souscripteurs à l'Association de garantie , constituée ainsi qu'il est dit au rè-
glement de l'Association.
DEUXIEME ANNEXE.
REGLEMENT FORMANT STATUTS DE L'ASSOCIATION DE GARANTIE
DE L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1867, A PARIS.
Article i". — Il est formé, sous les auspices de la Commission impâîale instituée
par les décrets des i" février ^^^ et li mars i865 ^^\ une Association ayant pour objet
de garantir, dans la limite d'une dépense totale de vingt millions de francs au maximum ,
et jusqu'à concurrence de huit millions de francs, la portion des frais de l'Exposition
universelle des produits de l'agricultiu'e , de l'industrie et des beaux-arts de 1867 ^
ne serait pas couverte, i"* par les subventions de l'État et de la Ville de Paris, s^élevant
ensemble è douze millions de francs ; a* par le produit des droits d'entrée et des re-
cettes de toute nature de l'Exposition.
Cette Association prend le nom de : Association de garantie de l'Exposition unwerweUe
de î86j.
Art. 2. — L'Association se compose de toutes les personnes qui, dans les délais dé-
(') Bull. iQ73,n»ia,99a.— W Bull 1274, n*» i3,oi3.
N« 1. 565
termines par la Commission impériale, auront souscrit une ou plusieurs parts d'intérêt
et versé une somme de vingt francs par chaque part d'intérêt souscrite.
La somme totale à souscrire est illimitée ; elle ne peut toutefois être inférieure h
huit millions de francs.
Les parts d'intérêt dans l'Association de garantie sont de mille francs chacune ; il ne
sera admis aucune souscription pour une somme moindre.
Ait. 3. — La souscription d'une ou plusieurs parts d'intérêt dans l'Association em-
porte de plein droit adh^ion au présent règlement et aux décisions de la Commission
impâiale concernant ladite Association.
La souscription d'une ou plusieurs parts d'intérêt implique en outre l'engagement
de solder, à la première réquisition de la Commission impériale, faisant fonctions de
Conseil d'administration, conmie il est dit article 6 , et ce jusqu'à concurrence du mon-
tant de chaque part d'intérêt, les sommes nécessaires pour couvrir, sous déduction des
subventions et recettes indiquées à l'article i", les frais et dépenses de toute nature de
l'Exposition universelle de 1867.
U est expressément stipulé que les subventions, ensemble de douze millions, accor-
dées par l'État et par la Ville de Paris seront d'abord employées aux dépenses de l'Ex-
position, et qu'il ne sera fait appel à l'Association de garantie qu'après épuisement de
ces douze millions.
La somme à verser par le souscripteur de chaque part d'intérêt sera déterminée par
la Commission impériale, d'après les comptes de l'Exposition, dressés sons sa surveQ-
lanoe et arrêtés par elle.
Chaque associé n'est responsable que jusqu'à concurrence du montant de sa sous-
cription.
Ait. à, — Tout propriétaire de part aura droit, dans la proportion de son intérêt
dans l'Association, à une quote-part dans le tiers des bénéfices de l'Exposition réservé à
r Association de garantie par la Convention, en date du 19 mars i865 , passée entre le
Ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics, représentant TÉtat, le
sénateur Préfet de la Seine, agissant au nom et pour le compte de la Ville de Paris, et
les fondateurs de l'Association de garantie.
Cette répartition de bénéGces aura lieu, comme la répartition de pertes, par la Com-
mission impériale, d'une manière définitive et sans recours.
Ait. 5. — Les parts d'intérêt dans l'Association de garantie resteront nominatives.
Elles seront représentées par des certificats de souscription non négociables.
Aat. 6. — La Commission impériale instituée par les décrets des 1*' février et
h mars i865, et complétée par l'adjonction de dix-neuf membres désignés ainsi qu'il
est dit à l'article suivant, représente l'Association de garantie.
Ait. 7. — Les dix-neuf membres destinés, conformément au décret du f** fé-
vrier i865, à bire partie de la Commission impériale en qualité de représentants des
souscripteurs à PAssociation de garantie, seront âus parmi les souscripteurs à cette
Association, tant de Paris que des départements.
L'élection sera faite à la majorité des voix par les membres de la Commission impé-
566 LIVRE V. — DOCUMENTS OFFICIELS.
riaie, instituée par les décrets des i*' et & mars 1866, auiqaeb délation expresse
est donnée à cet effet par le présent r^ement, en leur qualité de fondateurs de TAsao-
ciation de garantie.
Art. 8. — Tous pouvoirs sont conférés à la Commission impériale pour gérer et
administrer, tant activement que passivement, les affaires de T Association, ainsi que
pour la représenter en justice, et notamment pour recouvrer et percevoir les sommes
dues par les associés en raison de leur garantie.
Elle détermine les formes, les délais et les conditions dans lesquels sera ouverte la
souscription au capital de garantie.
Elle fixe les sonmies à verser, soit avant, soit après le règlement des oooqitei de
TExposition.
Pour l'exécution de ses décisions, elle dél^ue ses pouvoirs sok à un on piusieun de
ses membres, soit à toutes autres personnes.
Art. 9. — Jusqu'à l'élection et à Tinstallation des dix-neuf membres qui doivent la
compléter, ainsi qu'il est dit plus haut, la Commission impériale, telle qu'eBe est com-
posée par les décrets des i*' février et & mars 1866 , fonctionnera comme Conseil d'ad-
ministration de TAssociation et exercera les pouvoirs conférés audit Conseil par Tartide
qui précède.
Vu pour être annexé au projet de loi adopté par le Corps l^fislatif , dans sa séance
du 99 juin i865.
UVie$-Préiident,
Lu Secrétaire , Signé ScHRIiaia.
Signé Comte Lb Pelbtibr d'Adh at, Lafond
DB Saint-Mûr, Alprbd Dabimoii,
SivBRui Abbatucgi.
Vu pour être annexé à la loi qui approuve la Convention passée entre l'Etat, la Ville
de Paris et la Société de garantie instituée pour l'Exposition universelle de 1867.
Lb Senaiêwr Seerétmrê dm SémU,
Signé P. BoDDBT.
Vu pour être annexé à la loi du 8 juillet i865.
LeMiniitrBd'Étaty
Signé E. RouuBA.
N* 1. 567
TROISIEME ANNEXE.
DiCRITS CONSTITUTIFS ET RAPPOBTS A L'APPUI.
A. oicBIT INSTITUANT L'BXPOSITION UNIVERSELLE DE L'AGRICULTURE ET DE L'INDOSTRIB.
Napoléon, par la grâce de Diea et la volonté nationale, Empereur des Fran^iaih,
A tous présents et h venir, salut :
Sot le rapport de notre Ministre de Tagriculture, du commerce et des travaux
publics,
Avons oicB^Ti et DicaiTONS ce qui suit :
Ajiticlb 1*'. — Une Exposition universelle des produits agricoles et industriels s*ou
vrira à Paris, dans le palais de llndustrie, au carre de Marigny, le i*' mai 1867, et
sera close le 3o septembre suivant ^*K
Les produits de toutes les nations seront admis k cette Exposition.
Abt. s. — Un décret ultérieur déterminera les conditions dans lesqudles se fera
TExposition universelle, le régime sous lequd seront placées les marchandises expo-
sées, et les divers genres de produits susceptibles d*étre admis.
Abt. 3. — Notre Ministre de Tagriculture, du commerce et des travaux publics est
chargé de Texécution du présent décret.
Fait au palais de Fontainebleau, le aa juin i863.
Signé NAPOLÉON.
Par rEmpereur :
Le Miniêlre de Vagrieulture, du commerce et dm trawMX pubUci,
Signé E. RouBEB.
rapport à L'BHPEBBOB, joint ad décret PRicéDENT.
Sire,
Après la clAlure de l'Exposition de Londres et avant la distribution des récompenses
iaite, le aS janvier dernier, par Votre Majesté, les principaux exposants manifestèrent
le désir qu'une Exposition universelle îAi ouverte i Paris en 1867. Plusieurs d'entre
eux se réunirent pour délibérer à ce sujet, et offrirent à la Commission impériale
d ouvrir une souscription dans le cas où le gouvernement admettrait une compagnie à
participer aux charges de cette entreprise. Ils présentèrent à lappui de ce projet des
<*> Aox teruMs do RèglemmU général (voir prendra les œuvres d'art; elle aura lieu au
plus toîn» Doc. D* • , approuvé par décret Champ de Mars; die sera ouverte le 1" avril
impérial du 1 a juillci i865, TExpontion com- 1 867 et sera close le 3i octobre suivant
568 LIVRE V. — DOCUMENTS OFFICIELS.
listes d'adhésion portant les noms de beaucoup de maisons importantes de Paris et des
départements.
Ces vœux ont rencontré chez les membres de la Commission impériale an accueil
sympathique, et son Président, S. A. I. M'' le Prince Napoléon, avait même consenti
k les transmettre à Votre Majesté. Le départ de Son Altesse Ta empêché de donner
suite à cette affaire. Si je la reprends en son absence , c'est que la Commission impé-
riale terminera vraisemblablement ses travaux avant le retour du Prince à Paris.
Avant de les formuler, j'ai cru devoir consulter la Commission impériale sur fntililé
d'une Exposition universelle et sur l'époque à laquelle il serait convenable d'en fixer
l'ouverture.
La Commission, qui s'est réunie le 5 juin, a pensé, d'un avis unanime, que les
avantages industriels et moraux des Expositions universelles se manifestent de plus en
plus. Les producteurs en ont retiré une grande utilité pratique pour eux-mêmes, pour
leurs contre-maîtres et pour leurs ouvriers; ils y ont trouvé le moyen d'améliorer leurs
procédés de fabrication et d'étendre le cercle de leurs opérations commerciales. Enfin
les savants et les artistes qui composaient le jury international s'accordent en général
h penser que ces concours stimulent le progrès des sciences et des arts.
En outre, si cette Exposition est faite de manière à attirer un grand nombre de
nationaux et d'étrangers , elle sera pour la ville de Paris une source considâ^le de
profits, en même temps qu'elle favorisera l'influence de la nation française et le déve-
loppement de ses relations de tout genre.
La Commission a pensé qu'un sentiment de juste émulation doit, après l'Exposition
de i86a comme après celle de i85i, porter la France à succéder à l'Angleterre et à
tenter pour la seconde fois cette grande entreprise.
Enfin, à cêté de ses avantages généraux, il en est d'autres que la réunion des sa-
vants et des industriels de tous les pays permet d'obtenir. C'est ainsi que la Commis-
sion internationale des poids et mesures, instituée en i855 près l'Exposition aniver-
selle, a contribué par ses travaux à propager en Europe l'adoption du système métrique.
Des questions importantes de science, de commerce et de finances pourraient encore
être traitées utilement dans des conférences semblables.
En résumé, en me fondant sur l'avis de la Commission impériale et sur l'opinion
unanime du commerce et de l'industrie, j'ai l'honneur de proposer à Votre Majesté de
décider :
r Qu'une Exposition ait lieu à Paris en 1867;
Q** Qu'elle soit plus complètement universelle que les précédentes, et. à cet effet,
qu'elle comprenne, autant que possible, les œuvres d'art, les produits industriels de
tontes les contrées et, en général, les manifestations de toutes les branches de l'activité
humaine;
S"" Que l'avis de cette Exposition soit immédiatement publié, afin que tous les pro-
ducteurs, y compris ceux des nations les plus éloignées, aient le temps de s'y préparer.
Je dois ajouter, en terminant, qu'une Exposition des Beaux-Arts devra avoir lieu en
môme temps que l'Exposition agricole et industrielle. M. le Ministre d'Etat, auquel
«• 1. 569
appartient de prendre les mesures à cet ëgard, soumettra incessamment à Voire Ma-
jesté le décret spécial autorisant cette Exposition.
Je suis avec le plus profond respect ,
Sire,
De Votre Majesté,
Le très-humble et très-obéissant serviteur et fidèle sujet,
Le Minùtre de V agriculture , du commerce et de» travaux publia.
Signé E. RoDHBR.
B. DrfCBBT INSTITUANT L*BXP0SITI0N UNIVERSELLE DES BEAUX-ARTS.
Napolbon, par la grâce de Dieu et la volonté nationale, Empereur des Français,
A tous présents et à venir, salut :
Vu le décret du as jum i863, relatif i TExposition universelle des produits agri-
coles et industriels ;
Sur le rapport du Ministre de notre Maison et des Beaux-Arts,
Avons hécfàti et D^caéTONS ce qui suit :
Article l**. — Une Exposition universelle des Beaux-Arts s'ouvrira à Paris, en
même temps que l'Exposition agricole et industrielle, le i" mai 1867, et elle sera
close le 3o septembre suivant.
Abt. 3. — Un décret ultérieur déterminera les conditions dans lesquelles se fera
celte Exposition.
Abt. 3. — Le Ministre de notre Maison et des Beaux- Arts est chargé de Texécutioa
du présent décret.
Fait au palais des Tuileries, le i*' février i865.
Signé NAPOLÉON.
Par PEmpereur :
Le Maréchal de France,
Mitùêtre de la Maiion de V Empereur et de$ Beaux-Àrte ,
Signé Vaillant.
BAPPOBT À L'EMPEBEUB, JOINT AU D^CBET PRECEDENT.
SlBE,
Votre Majesté ayant ordonné qu'une Exposition universelle serait ouverte k Paris en
1 ^67. mi décret en date du q3 juin i863, rendu sur la proposition du Ministre de
570 LIVRE V. — DOCUMENTS OFFICIELS.
ragriculture^ du commerce et des travaux publics, a fixe au i*' mai 1867 rExpositioo
des produits agricoles et industriels.
I] est conforme aux intentions de FEmpereur que les Beaux- Arts, qui trouvent dans
le concours de tous les artistes du monde un des moyens les plus efficaces d'ëmnlation
et de progrès, prennent part à cette grande solennité internationale. En conséquence,
j*ai rhonneur de soumettre à fapprobation de Votre Majesté un projet de décret qui
dispose qu une Exposition universelle des œuvres d*art aura lieu en même temps que
TExposition agricole et industrielle.
Je suis avec respect,
Sire,
De Votre Majesté,
Le très-humble , très-obéissant serviteur et 6dèle sujet ,
Le Maréchal de France,
Miniitre de la Maiton de V Empereur «I dee Beaux-ArU,
Signé VAUiLiNT.
N*» 2.
RÈGLEMENT GÉNÉRAL.
PREMIBRB SECTION.
DISPOSITIONS GÉN^RILES ET STSTkMB DE CLASSIFICATION.
Article 1". — L'Exposition universelle, instituée à Paris pour Tannée 1867, rece-
vra les œuvres d'art et les produits de Tagriculture et de findustrie de toutes les
nations.
Elle aura lieu au Champ de Mars, dans un édifice temporaire. Autour du Palais de
l'Exposition sera disposé un Parc destiné à recevoir les animaux et les plantes à Fétat
vivant, ainsi que les établissements et les objets qu'il n'est pas possible d' installa* dans
Fédifice principal.
L'Exposition ouvrira le 1" avril 1867, et fermera le 3i octobre de la même année.
Art. 2. — L'Exposition universelle de 1867 est placée sous la direction delà Com-
mission impériale, instituée par le décret du 1" février i865.
Le Commissaire général, nommé par le même décret, est chargé de procéder à Fexé-
cution des mesures adoptées par la Commission impériale.
Art. 3. — Dans chaque département de l'Empire français, la Commission impériale
constituera , avant le 9 5 aoàt 1 865 ^'^ un Comité départemental , qui aura pour mission :
(') Voir, pour la corrélation des dates mentionnées ici et dans les articles suivants, la pièce A«
annexée au pr^nt règlement.
N" 2. 571
1* De (airs connattre dans toute retendue du dëpartenient les mesures conceruani
Torgaïusation de TExposition , et de distribuer les formules de demande d'admiêsiott ,
ainsi que les autres documents émanant de la Commission impériale;
9* De signala*, avant le 3i octobre i865 , les principaux artistes, agriculteurs et
manufrcturiers, dont ladmission à TExposition universelle semblerait particulièrement
atile à Tédat de cette solennité;
3* De provoquer, comme il est dit à l'article 39, les expositions des produits agri-
coles du département ;
6* D*instituer une commission de savants , d'agriculteurs , de manufacturiers , de
eoDtre-mattres et autres hommes spéciaiLx , pour faire une étude particulière de l'Ex-
position universelle et pour publier un rapport sur les applications qui pourraient être
faites , dans le département , des enseignements qu'elle aura fournis ;
5* De préparer, par voie de souscription , de cotisation et par toutes autres mesures,
la création d'un fonds destiné à faciliter la visite et l'étude de l'Exposition universelle
aux cootre-mattres, cultivateurs et ouvriers du département, et à subvenir aux frais
de publication du rapport mentionné ci-dessus.
Ait. &. — La Commission impériale s'entendra avec les ministères de la Guerre et
de la Marine , pour Torganisation du concours de TAlgérie et des Colonies françaises
à TExposition universelle.
Ait. 6. — Les Commissions constituées par les divers Gouvernements étrangers
pour diriger la participation de leurs nationaux à l'Exposition universelle correspondent
directement avec la Commission impériale pour tout ce qui concerne Texposition des
œuvres d'art et des antres produits de leur pays. En conséquence, la Commission im-
péride oe correspond pas avec les exposants étrangers.
Tout produit présenté par un producteur étranger n'est admis que par Tintervention
de la Commission étrangère , dont celui-ci relève comme exposant.
Les Commissaires étrangers pourvoient, d ailleurs, selon leurs convenances, au
transport, à la récepti<M) , à l'installation et i la réexpédition des produits de leurs na-
tionaux, en se conformant toutefois aux mesures d'ordre prescrites par la Commission
impériale.
Aat. 6. — Les Commissaires étrangers sont invités a se mettre le plus tôt possible
en relation avec la Commission impériale et ë se faire représenter auprès d'elle par un
déléjgué. Ce dél<^é sera chargé de traiter les questions qui intéressent les exposants
étrangers, et notamment celles qui sont relatives à la répartition de l'espace total entre
les diverses nations et au mode d'installation de chaque section nationale dans le Palais
et dans le Parc.
Abt. 7. — Pour faciliter la répartition de t'espace attribué à chaque nation eiiti'e les
diverses classes de produits indiquées à l'article 1 1 , la ( commission iuipériale tient à In
disposition des délégués, à titre de renseignement, le plan d'installation, à l'échelle dr
o*,ooa par mètre, adopté pour la section française, du Palais. Ce plan indique la dis-
position des vitrines ou tables affectées à chaque classe de produits , ainsi que la forme,
la hauteur et les autres dimensions des salles réservées à chaque classe.
572 LIVRE V. — DOCUMENTS OFFICIELS.
Un plan analogue d'installation , déterminant les subdivisions de ta partie da Palais
destinée à chaque nation, devra être remis è la Commission impériale, par chaque
Commission étrangère, avant le 3i octobre i865.
Des plans de détail, à Téchelle de o'fOao par mètre, indiquant la place attribuée à
chaque exposant et chaque installation individuelle , devront égalem^t être remis ,
avec la liste des exposants, par chaque Conunission étrangère, avant le 3i janvier
1 866 , pour que, dans les aménagements intérieurs du Palais, la Commission impériale
puisse tenir compte des besoins de chaque nation.
Art. 8. — Chaque nation peut réclamer, pour en faire son parc spécial , la portion
du Champ de Mars attenant à remplacement qui lui est attribué dans le Palais.
Le délégué de chaque Commission étrangère se concertera avec le Commissaire gé-
néral pour arrêter le plan des voies publiques de circulation et des terrassements qui
doivent être exécutés aux frais et par les soins de la Commission impériale.
Chaque délégué se concertera paiement avec le Commissaire* général pour laîaso' à
la disposition de la Commission impériale les portions de terrains qui excéderaient les
besoins de ses nationaux, ou pour obtenir un supplément de terrain dans les surfaces
auxquelles d'autres délégués auraient renoncé.
Pour faciliter autant que possible Tinstallation des exposants étrangers dans les por-
tions du Parc qui leur sont attribua, la Commission impériale tiendra k la dispo»>
tion des délégués, h titre de renseignement, les plans adoptés par les exposants fran-
çais pour rinslallation des animaux, des plantes, des spécimens d'habitation, etc.
(Pièce B.)
Art. 9. — Il sera dressé un Catalogue oflBciel des produits de toutes les nations ,
indiquant la place qu'ils occupent dans le Palais ou dans le Pare. Ce catalogue conti^o-
dra deux répertoires alphabétiques , l'un des exposants , l'antre des produits. Les Com-
missaires étrangers sont invités à envoyer les renseignements nécessaires à la rédaction
du Catalogue avant le 3i janvier i866.
Art. 10. — Les États qui ne peuvent se faire représenter, en 1867, à Paris, que
par un petit nombre d'exposants, et qui sont d'ailleurs dans une même sîtoation géo-
graphique, sont invités à se concerter pour assurer le groupement méthodique des pro-
duits de même nature.
La Commission impériale tient à la disposition des déliés des Commissions de ces
États les plans qu'elle a préparés en vue de concilier les avantages d'un pareil groupe»
ment avec la règle fondamentale de la représentation par nationalité.
La Commission impériale invite les Commissaires de ces mêmes États, dans le cas
où ils approuveraient ces plans, à constituer à Paris, pour chaque groupe , un syndicat
chargé de procéder à leur exécution. Elle mettra gratuitement à la disposition de ces
syndicats ses architectes et ses employés.
Art. 11. — Dans chaque section consacrée aux exposants d'une même nation, les
objets seront répartis en 10 groupes et en 95 classes; savoir :
1" Groupe. — Œuvres d'art. (Classes 1 à 5.)
9* Groupe. — Matériel et applications des arts libéraux. (Classes 6 à i3.)
N* 2. 573
3' Groupe. — Menbles et autres objets destinés à Thabitation. (Classes 1 6 à 96.)
A* Groupe. — Vêtements (tissus compris) et autres objets port^ par la personne.
(Classes 97 a Sg.)
5* Groupe. — Produits (bruts et ouvrés) des industries extractives. (Classes &o
à&6.)
6* Groupe. — Instruments et procédés des arts usuels. (Classes iy à 66.)
7* Groupe. — Aliments (frais ou conservés) h divers degrés de préparation. (Classes
67^73.)
8* Groupe. — Produits vivants et spécimens d^établissements de l'agriculture. (Classes
7& à 89.)
9* Groupe. — Produits vivants et spécimens d'établissements de lliorticulture.
(Classes 83 à 88.)
1 0* Groupe. — Objets spécialement exposés en vue d'améliorer la condition physique
et morale des populations. (Classes 89 à 98.)
Les objets qui se rapportent à ces groupes sont indiqués en détail dans le Système
de classification (pièce B) annexé au prient Règlement.
La Commission impériale , afin de tenir compte des observations qui lui seraient
adressées parles exposants français et les Commissaires étrangers, se réserve d'édaircir,
dans des éditions successives de ce document, les doutes que la première rédaction
pourrait soulever.
Art. 12. — Aucune œuvre d'art, aucun produit exposé dans le Palais oa dans le
Parc, ne peut être dessiné, copié ni reproduit sous une forme quelconque, sans une
autorisation de l'exposant qui en est l'auteur. La Commission impériale se réserve d'au-
toriser la reproduction des vues d'ensemble.
Abt. 13.— Aucune œuvre d'art, aucun produit exposé ne peut être retiré avant la
d6tare de l'Exposition sans une autorisation spéciale de la Commission impériale.
Art. 1&. — Les exposants français ou étrangers n'ont à payer aucun loyer pour la
place qu'ils occupent à l'Exposition ; mais tous les frais d'installation et de décoration ,
dans le Palais on dans le Parc , sont à leur charge.
Art. 15. — Les Français et les étrangers , en acceptant la qualité d'exposants, dé-
clarent, par cela même, adhérer aux dispositions du présent Règlement.
Art. 16. — La Commission impériale correspond avec les Préfets et autres autorités
de l'Empire français par l'intermédiaire du Président ou du Commissaire général.
Art, 17. — Toute communication relative à l'Exposition doit être adressée à M, le
CoÊueiller d'Etat, Commissaire général de V Exposition universelle de i86j, à Paris.
L'affranchissement n'est pas nécessaire dans le ressort du service postal français.
DBUXIBMB SBCTION.
DISPOSITIONS SP^IAL» AUX GBUVRBS D'ART.
Art. 18. — Sont admissibles à l'Exposition les œuvres des artistes français et étran-
gers exécutées depuis le 1'' janvier i856.
57/i LIVRE V. — DOCUMENTS OFFICIELS.
Art. 19. — Sont exclus :
1* Ia» copies , même celles qui reproduisent un ouvrage dans un genre différent de
celui de Toriginal ;
3** Les tableaux àThuile, miniatures, aquarelles, pastels, dessins et cartons de vi-
traux et de fresques, lorsqu'ils ne sont pas encadrés ;
3* Les sculptures en terre non cuile.
Art. 20. — La Commission impériale statue , avec le concours d*ttn Jury spécial,
sur l'admission des œuvres des artistes français.
La composition et la nomination de ce Jury, ainsi que les formalités qu'auront à
remplir les Français pour demander l'admission d'une œuvre d'art k l'Exposition, se-
ront fixées par un règlement ultérieur; ce règlement fera connaître le mode d'expédition
et de réception des œuvres d'art.
Art. 21. — La Commission impériale notifiera aux intéressés, avant le i** janvier
1867, les décisions qu'elle aura prises sur les demandes d'admission concernant les
œuvres d'art.
Art. 22. — Il sera statué ultérieurement sur le nombre et la nature des récom-
penses qui pourront être décernées au sujet des œuvres d'art, ainsi que sur la constila-
tion du Jury international qui sera appelé à les juger.
TROISIÈME section.
DISPOSITIONS SPECIALES AUX PRODUITS DE L*AORfCDLTURE ET DE L*mDU8TElE.
TITRE PREMIER.
ADHISSIOIf ET CLASSVMBKT DBS PRODUITS.
Art. 23. — Sont admissibles à l'Exposition tous les produits de l'agriculture et de
l'industrie , sauf les exceptions et les réserves mentionnées i l'article suivant.
Art. 26. — Sont exclues les matières détonantes, fulminantes et toute autre matière
jugée dangereuse.
Ne sont reçus que dans des vases solides, appropriés et de dimensions restreintes,
les esprits ou alcools, les builes et les essences , les matièi'es corrosives et généralement
les corps qui peuvent altérer les autres produits exposés ou incommoder le public.
Les capsules , les pièces d'artifice , les allumettes chimiques et autres objets analogaes,
ne peuvent être reçus qu'à l'état d'imitation et sans aucune addition de matière inflam-
mable.
Art. 25. — Les exposants de pioduits incommodes ou insalubres doivent se confor-
mer en tout temps aux mesures de sûreté qui leur sont prescrites.
La Commission impériale se réserve le droit de faire retirer les produits de toute
provenance qui , par leur nature ou leur masse, lui paraîtraient nuisibles ou incom-
patibles avec le but et les convenances de l'Exposition.
Art. 26. — Avant le i5 août i865, la Commission impériale notifiera aux Gom-
N* 2. 575
misions étrangères l'espace accorde à chacune d'elles pour exposer le produit de ses
nationaux.
Avant le a 5 aodt i865, la Commission impériale publiera un tableau des espaces
attribués, dans l'emplacement de la section française, à chacune des classes 6 à 78,
indiquées k l'article 1 1 .
Abt. 27. — Après cette publication , le? producteurs français exerçant les indus-
tries comprises dans une même classe sont invités à s'entendre entre eux pour faire un
projet d'installation dans l'emplacement qui aura été affecté à leur classe. S'ils se sont
mis d'accord sur le choix des exposants que cet emplacement permet d'admettre , et
sur l'espace qui devra être alloué à chacun d'eux , ils désigneront un ou plusieurs délé-
gués pour prendre les informations nécessaires auprès de la Commission impériale , lui
soumettre leur plan et leur liste d'exposants, et, en général, représenter auprès d'elle
les intérêts communs de ces derniers.
Art. 28. — A dé&ut de réunions spontanées prévues à l'article précédent , les auto-
rités municipales des centres manufacturiers, les chambres de commerce , les chambres
consultatives des arts et manufactures , les sociétés artistiques ou industrielles , les so-
ciétés et comices agricoles , sont invités à provoquer le concert des producteurs de leur
circonscription.
Art. 29. — Les comités départementaux (art. 3) recevront de la Commission im-
périale et communiqueront aux chambres consuftatives d'agriculture, aux sociétés et
aux comices agricoles du département, les plans adoptés pour représenter l'agriculture
des diverses r^ons de la France, aGn qu'ils concourent h la réalisation de ces pians.
Ils inviteront surtout ces sociétés et ces comices à préparer des expositions collectives
des types d'animaux et de plantes, d'établissements ruraux et d'usines agricoles.
Les comité départementaux d'une grande région agricole se concerteront, autant
que possible, pour représenter, sans double emploi, les traits caractéristiques de l'agri-
culture de cette r^on.
Art. 30. — Les demandes d'admission se rapportant aux installations mentionnées
aux artides 97, 98 , <ig , sont faites par les délégués des intéressés qui se sont entendus,
ou par ceux des corps ou sociétés qui en ont pris l'initiative. A cet effet, les délégués
feront remplir et signer par chaque exposant, en double expédition, la demande d'ad-
mission , dont le modèle ( pièce C) est annexé an présent Règlement. Ils adresseront ces
demandes au Commissaire général, ë Paris (art. 17).
Art. 31. — Toute installation préparée soit par une entente spontanée des produc-
teurs d'une même classe , soit sous l'influence des comités départementaux , des auto-
rités municipales , des chambres de commerce , des chambres consultatives , dos socié-
tés on comices agricoles, des sociétés artistiques ou industrielles, sera acceptée par la
Communion impériale, si aucune réclamation ne se produit, et si, d'ailleurs, les con-
venances générales de l'Exposition sont observées.
Art. 32. — Les expositions ainsi conçues en commun se composent d'installations
individuelles et distinctes , li moins qu'il ne convienne à tous les intéressés de faire une
576 LIVRE V. — DOCUMENTS OFFICIELS.
exposition rëanissant, sans désignation de personnes, les produits d*ane localité oa
d*une région.
Art. 33. -» Dans le cas des expositions faites conformément aux articles 97, a8 et
a g, les producteurs qui auraient & présenter une réclamation Tadresseront directemeut
au Commissaire général, qui la soumettra & la Commission impériale.
Art. 3&. — Dans le cas où le concert prévu par les articles 37, 28 et ag n'aurait
pas eu lieu, les producteurs rempliront et signeront individuellement deux expëditioDs
de la demande d'admission (art. 3o); ces deux expéditions seront adressées an Com-
missaire général , & Paris ( art. 17).
Art. 35. — Les demandes d'admission, les réclamations et toutes les pièces qui s'y
rapportent, doivent être adressées & Paris avant le 3i octobre i865.
Passé cette date, toute demande ou réclamation ne pourra être accueillie que par
décision spéciale de la Commission impériale.
Art. 36. — Les constructeurs d'appareils exigeant l'emploi de Teau , du gaz ou de
la vapeur, doivent déclarer, en faisant leur demande d'admission, la quantité d'eau, de
gaz ou de vapeur, qui leur est nécessaire. Ceux qui veulent mettre des machines en
mouvement indiqueront quelle sera la vitesse propre de chacune de ces machines et la
force motrice dont elle aura besoin.
Art. 37. — Des Comités d'admission, institua par la Commission impériale, pour
les neuf groupes de l'agriculture et de l'industrie (art. 1 1), donnent leur avis sur les
demandes individuelles d'admission et sur les réclamations mentionnées à l'article 33.
La Commission impériale prononce seule l'admission des exposants.
Art. 38. — Chaque exposant français recevra, avant le 3i décembre i865, un
MkHn d'expoêont portant son numéro d'ordre, les dimensions de Fespace mis è sa dis-
position et l'adresse qui devra être placée sur les colis à expédier.
TITRB II.
BHTOl, BéciPTIOll BT IIISTALLiTIOR DBS PB0DU1T8 AU PALAIS BT DA1I8 LB PABC.
Art. 39. — L'emballage et le transport des produits envoyés h TExposition et des
produits qui y ont figuré sont à la charge des exposants, tant pour l'aller que pour le
retour.
Art. &0. — Les colis d'origine française renfermant des produits destinés à l'Expo-
sition, doivent porter, comme marques, les lettres E.U. entourées d'un cerde ^Uj;
ils portent, en ou!re , le numéro d'ordre de l'exposant et l'adresse de l'Exposition , iàk
qu'elle est indiquée sur le bulletin d'exposant (art. 38).
La lettre de voiture accompagnant le colis répétera avec le nom de l'exposant ce nu-
méro d'ordre et cette adresse.
L'expéditeur devra fixer sur deux des faces du colis l'étiquette qui lui aura été en-
voyée en double, k cet effet, par les soins de la Commission impériale.
Art. 41. — Pour ce qui concerne l'expédition et la réception des produits, laCom-
N- 2. 577
niissiou impériale s abstient de toute immixtion entre les entrepreneurs de transport et
les exposants.
Les exposants doivent en conséquence pourvoir, soit par eux-mêmes, soit par leurs
agents, à lexpédilion et à la réception des colis et à la reconnaissance de leur contenu.
Si le destinataire ou son agent n est pas présent pour recevoir les colis à leur arrivée
dans l'enceinte de TExposition , l'entrepreneur de transport est tenu de les remporter
immédiatement.
Art. â2. — Les colis d'origine étrangère devront tous porter l'indication bien visible
de leur provenance. La Commission impériale se concertera avec les Commissaires étran-
gers pour que l'expédition de ces colis se fasse conformément aux règles indiquées h
l'article Ao pour les colis d'origine française; toutefois, sur ce point, les Commissaires
étrangers adopteront le régime qu'ils jugeront le plus convenable.
Art. /i3. — Les produits tant français qu'étrangers seront admis dans l'enceinte de
l'Exposition , à partir du 1 5 janvier 1867, jusques et y compris le 10 mars suivant.
Ces dates pourront être , par des dispositions spéciales, devancées pour les objets
dont Tinstallalion est diflTicile, ou différées pour les objets de grande valeur.
Art. UU. — L'enceinte de l'Exposition est constituée en entrepôt réel de douane.
l.i€8 produits étrangers destinés h l'Exposition seront admis, à ce titre, jusqu'au
5 mars 1867, par les ports et villes frontières désignés ci-après :
Dunkerque. — Lille, — Valenciennes . — Feignies, — Jeumont, — Vireux, —
Givet, — Longwy. — Thionville. — Forbach, — Wissembourg, — Strasbourg, —
Saint-Louis , — Ponlarlier, — Bellegarde , — Saint-Michel , — Nice , — Marseille ,
— Cette, — LePerlhus, — Hendaye^'', — Bayonne, — Bordeaux, — Nantes, —
Saint-Nazaire. — Granville. — Le Havre, — Dieppe, — Rouen, — Boulogne. —
Calais.
Art. 65. — La Commission impériale déterminera, par des instructions spéciales,
Tépoque à laquelle les matériaux destinés aux constructions formant objet d'exposition ,
les machines et appareils démontés , les objets lourds et encombrants , ceux qui exigent
des massifs ou des fondations particulières devront être amenés dans l'enceinte de l'Ex-
position.
Ces travaux de construction et d'installation seront exécutés par les exposants et à
leurs frais, conformément aux plans présentés par eux h l'approbation de la Commission
impériale.
Art. /i6. — La Commission impériale fournit gratuitement l'eau , le gaz , la vapeur
et la force motrice pour les machines qui ont donné lieu à la déclaration mentionnée à
l'article 36. Cette force est, en général , transmise par un arbre de couche dont la Com-
mission impériale fera connaître, avant le 3i décembre 1 865 , le diamètre et le nombre
de tours par minute.
Les exposants ont à fournir la poulie sur l'arbre de couche , les poulies conductrices,
"' l'a bureau de douane, â établir sur le chemin de fer en ronstrucliun de Raixeione à Per-
pignan, sers ullén<7u renient desigm*.
37
578 LIVRE V. — DOCUMENTS OFFICIELS.
1 arbre de transmission intermëdiaire destiné à régler la vitesse propre de Tappareil ,
ainsi que les courroies nécessaires à chacune de ces transmissions.
Les machines à vapeur qui devraient être alimentées par leurs propres chaudières ,
ne pouvant être exposées dans le Palais , seront lobjet d'instructions spéciales.
Art. Ul, — Tous les autres frais tels que : manutention dans l'Exposition, réception
et ouverture des colis , enlèvement et conservation des caisses et emballages , conslnic-
tion de tables , estrades , vitrines ou casiers , inslallaiion des produits dans le Palais et
dans le Parc, décoration des emplacements, réexpédition des produits, sont à la charge
des exposants , tant français qu'étrangers.
Art. A8. — Les arrangements et Tomementation des installations de la section fran-
çaise, dans le Palais et dans le Parc, ne peuvent être exécutés que conformément au
plan général et sous la surveillance des agents de la Commission impériale.
La Commission impériale indiquera aux exposants qui en feront la demande , des
entrepreneurs pour lexécution de leurs travaux et pour la manutention de leurs colis;
mais les exposants resteront libres d'employer des entrepreneurs ou des ouvriers de
leur choix.
Art. 49. — Les installations diverses pourront être mises en place dans le Palais au
fur et h mesure de Tachèvement des constructions ; elles devront être commencées au
plus tard le i" décembre 1 866, et être prêtes à recevoir les produits avant le i5 jan-
vier 1867.
Art. 50. — Les espaces réservés en dehors des installations de produits étant stric-
tement calculés pour les besoins de la circulation , il est interdit d'y laisser stationner
les colis ou les caisses vides.
En conséquence , les Colis devront être déballés au fur et à mesure de leur réception.
La Commission impériale procédera d'office , pour le compte des exposants et à leurs
risques el périls, au déballage des colis abandonnés par eux sur les voies de circu-
lation.
Du 11 au â 8 mars 1867, les produits déjà déballés et placés dans les installations
devront y être arrangés et étalés pour l'Exposition. Le 2g et le 3o mars sont réservés
pour un nettoyage général. La révision de toute l'Exposition aura lieu le 3i mars.
La Commission impériale prendra toutes les mesures nécessaires pour que l'Exposi-
tion soit complète au 98 mars, dans toutes ses parties. En conséquence , elle disposera
de tout emplacement qui, au i& janvier 18G7, ne serait pas occupé par une installa-
tion toute prête, ou de toute installation qui, au 10 mars, n'aurait pas reçu des pro-
duits en quantité suffisante.
Art. 51 . — Aussitôt après le déballage , les caisses ayant servi au transport des pro^
duits de toute provenance doivent être emportées par les exposants ou leurs agents.
Faute par eux d'y pourvoir immédiatement, la Commission impériale fait enlever les
caisses et emballages , sans prendre aucune responsabilité pour leur conservation.
Art. 52. — Des instructions spéciales seront publiées ultérieurement pour l'oi^ni-
sation et l'installation des produits et des objets d'exposition qui doivent prendre place
dans le Parc.
N* ± 579
TITRE III.
ADHIHlSTRATIO^r BT POLICE.
Abt. 53. — Les produits sont exposes sous le nom du producteur. Ils peuvent,
avec l'agrément de ce dernier, porter, en outre ^ le nom du négociant qui en est le dé-
positaire habituel.
La Commission impériale se concerte au besoin avec des négociants pour faire figu-
rer sous leur nom , à TEiposition , des produits qui ne seraient pas présentés par les
producteurs.
Art. 54. — Les exposants sont invités à inscrire, h la suite de leur nom ou de leur
raison sociale, les noms des personnes qui ont contribué d'une manière spéciale au mé-
rite des produits exposés , soit h titre d'inventeur, soit par le dessin des modèles , soit
par les procédés d'exécution, soit par l'habileté exceptionnelle du li*avail manuel.
Art. 55. — Le prix de vente au comptant et le lieu de vente peuvent être indiqués
sur les objets exposés. Cette indication est exigée pour tous les objets compris dans la
classe gt. Dans toutes les classes, les prix, s'ils sont indiqués, sont obligatoires pour
l'exposant à l'égard de l'acheteur, sous peine d'exclusion du concours.
Les objets vendus ne peuvent être enlevés avant la fin de l'Exposition, à moins d'une
autorisation spéciale de la Commission impériale.
Art. 56. — La Commission impériale prendra les mesures nécessaires pour garan-
tir de tonte avarie les produits exposés ; mais elle ne sera , en aucune façon , responsable
des incendies, accidents, dégâts ou dommages dont ils aui*aient«h souffrir, quelle qu'en
soit la cause ou l'importance. Elle laisse aux exposants le soin d'assurer leurs produits ,
directement et à leurs frais , s'ils jugent à propos de recourir à cette garantie.
Elle fera surveiller, par le personnel nécessaire, les produits exposés , mais elle ne
!»era pas responsable des vols et détournements qui pourraient être commis.
Art. 57. — Un Règlement spécial, affiché dans le Palais et dans le Parc, détermi-
nera l'ordre du service intérieur. Il fera connaître les agents chargés de venir en aide
aux exposants et de veiller à la sécurité de l'Exposition.
Art. 58. — Une carte d'entrée gratuite à TExposition est délivrée à chaque expo-
sant. Cette carte est |)er8onnelle. Elle est retirée , s'il est constaté qu'elle a été prêtée ou
c«klée k une autre personne, le tout sans préjudice des poursuites de droit.
Pour assurer cette partie du service, la carte d'entrée est signée par le titulaire.
Celui-ci est tenu d'entrer par des portes déterminées, et il peut être requis d'établir
son identité en apposant sa signature sur une feuille de contrôle.
.4rt. 59. — Les exposants ont la faculté de faire garder leurs produits par des agents
de leur choix , qui devront être agréés par la Commission impériale.
Des cartes d'entrée gratuites et personnelles sont délivrées à ces agents , sous la con-
dition énoncée dans l'article précédent.
Un agent d'exposant ne peut avoir plus d'une carte d'entrée , quel que soit le nombre
des exposants qu'il représente.
37.
580 LIVRE V. — DOCUMENTS OFFICIELS.
Art. 60. — Les exposants ou leurs agents s'abstiendront de provoquer les visiteurs
à fairo des achats; ils se borneront à répondre aux questions , à délivrer les adresses .
prospectus et prix courants qui leur seront demandes.
Art. 61. — La Commission impériale fixera ultérieurement le tarif des prix d'entrée
que les visiteurs auront à payer pour être admis dans Tenceinte de l'Exposition.
Art. 62. — Il sera institué un Jury international des récompenses , partagé en neuf
groupes correspondant aux neuf groupes des produits de l'agriculture et de Tindustrie
dénommés dans le Système de classification (art. 1 1 et pièce B).
Un Règlement ultérieur déterminera le nombre, la nature et les divers degrés de
récompenses , ainsi que la constitution et les attributions du Jury chargé de les ré-
partir.
Art. 63. — Il sera procédé h des études et h des expériences, sous la direction des
membres du Jury des récompenses et d'une commission scientifique, agricole et indus-
trielle , nommée par la Commission impériale. Des publications feront connaître les ré-
sultats d'intérêt général signalés par ces travaux.
Art. 6k. — Des conférences et des démonstrations pourront être faites dans les
diverses parties de rExposition. Des cours et des lectures pourront être, en outre, or-
ganisés dans une salle construite à cet effet. Ces divers enseignements ne pourront être
donnés qu'en vertu d'autorisations personnelles délivrées par la Commission impériale.
TITRE IV.
Cl^TCRB DE L^EXPOSITIOR ET ERLèvEMERT DES PRODUITS.
Art. 65. — Aussitôt après la clôture de l'Exposition, les exposants doivent procéder
à l'emballage et h l'enlèvement de leurs produits et de leurs installations.
Cette opération devra être terminée avant le 3o novembre 1867.
Passé ce terme, les produits, les colis et les installations qui n'auraient pas été retirés
par les exposants ou leurs agents, seront enlevés d'office et consignés dans un magasin
public, aux frais et risques des exposants. Les objets qui, au 3o juin 1868, n'auraient
pas été retirés de ce magasin , seront vendus publiquement ; le produit net de la vente
sera appliqué à une œuvre de bienfaisance.
Fait et délibéré par la Commission impériale, le 7 juillet i865.
U MinUtre d'État, Viee-Prtndmt ,
Le ComeUler d'État, Commimatre général , Signé E. RoUHER.
Signé F. Lk Play.
[jC tecrétairp de la Commission impériale ,
Signé E. B. DE Chancodrtois.
N- 3. 581
N° 3.
SYSTBMB DB GLASSIFlCATlOfC.
1- GROUPE.
OBUYRES D'ART.
CLASSE 1". — Pbinturks à l'huile.
(Palais, Galerie I.)
Peintures sur toiles, sur panneaux, sur enduits divers.
CLASSE 2. — Peintures diverses et dessins.
(Palais, Galerie I.)
Miniatures, aquarelles; pastels et dessins de tous genres; peintures sur email, sur
faïence et sur porcelaine ; cartons de vitraux et de fresques.
CLASSE 3. — Sculptures et gravures sur médailles.
(Palais, Galerie I.)
Sculptures en ronde-bosse. Bas-reliefs. Sculptures repoussées et ciselées.
Médailles , camées ; pierres gravées. Nielles.
CLASSE h. — Dessins et modèles d'architecture.
(Palais, Galerie I.)
Études et fragments. Représentations et projets d'édifices. Restauration d après des
ruines ou des documents.
CLASSE 5. — Gravures et lithographies.
(Palais, Galerie I.)
Gravures en noir; gravures polychromes.
Lithographies en noir, au crayon et au pinceau. Chromo-lithographies.
2- GROUPE.
matériel RT APPtlCATlO.N DES ARTS LIBERAI \.
(ÎLASSE 6. — Produits d*iiipriiibrib et de librairie.
(Palais, Galerie II.)
Spécimens de typographie; épreuves autographiques ; éprouves de lithographies, en
noir ou en couleur; épreuves de gravures.
Livres nouveaux et éditions nouvelles de Ii\re8 déjà connus; collections d'ouvrages
formant des bibliothèques spéciales; publications périodiques. Dessins, allas et albums
piihlif^ dans un but technique ou pédagogique.
582 LIVRE V.— DOCUMENTS OFFICIELS.
CLASSE 7. — Objets de papbtevie; reliures; mat^bibl des arts de u pbintdbe
ET DD DESSIN.
(Palais, Galerie H.)
Papiei*s; cartes et cartons; encres; craies, crayons, pasteis; fournitures de bureau;
articles de bureau : encriers , pèse-lettres , etc. Presses à copier.
Objets confectionnes en papier : abat-jour, lanternes, cacbe-pots, etc.
Registres, cahiers, albums et carnets. Reliures. Reliures mobiles, ëtuis.
Produits divers pour lavis et aquarelles; couleurs en pains, en pastilles, en vessies,
en tubes, en écailles. Instruments et appareils à Fusage des peintres, dessinateurs, gra-
veurs et modeleurs.
CLASSE 8. — Application dd dessin et de la plastique aux arts usuels.
(Palais, Galerie II.)
Dessins industriels. Dessins obtenus, reproduits ou réduits par procédés méca-
niques. Peintures de décors. Lithographies ou graviu^ industrielles. Modèles et
maquettes pour figures, ornements, etc.
Objets sculptés. Camées , cachets et objets divers décorés par la gravure. Objets de
plastique industrielle obtenus par des procédés mécaniques : réductions, photosculp-
tures, etc. Objets moulés.
CLASSE 9. — Epreuves et appareils de photographie.
( Palais , Galerie II. )
Photographies sur papier, sur verre, sur bois, sur étoffe, sur émail. Gravures hé-
liographiques. Epreuves lithophotographiques. Clichés photographiques. Épreuves sté-
réoscopiques et stéréoscopes. Epreuves obtenues par amplification.
Instruments, appareils et matières premières de la photographie. Matériel des ateliers
de photographes.
CLASSE 10. — Instruments de musique.
(Palais, Galerie H).
Instruments à vent non métalliques : à embouchure simple, à bec de sifflet, ë anches
avec ou sans réservoir d'air. Instruments à vent métalliques : simples, à rallonges, a
coulisses, h pistons, à clefs, à anches. Instruments à vent à clavier : oi^ues, accor-
déons, etc. Instruments h cordes, pincées ou à archet, sans clavier. Instruments è
cordes, à clavier : pianos, etc. Instruments à percussion ou à frottement. Instruments
automatiques : orgues de barbarie, serinettes, etc. Pièces détachées et objets du maté-
riel des orchestres.
CLASSE 11. — Appareils et instruments de l'abt MioicAL.
( Palais , Galerie II. )
Appareils et instruments de pansement et de petite chirurgie. Instruments d'explo-
ration médicale. Appareils et instruments de chirurgie.
N- 3. 583
Trousses et caisses d'instruments et de médicanients spécialement destinées aux chi-
rurgiens de Tannée et de la marine, aux vétérinaires, aux dentistes, aux oculistes , etc.
Appareils de secours aux noyés et aux asphyxiés , etc. Appareils d'électi^otbérapie. Appa-
reils d'anesthésie locale et générale. Appareils de prothèse plastique et mécanique. Appa-
reils d'orthopédie, bandages herniaires, etc. Appareils divers destinés aux malades, aux
infirmes, aux aliénés. Objets accessoires du service médical , chirurgical et pharmaceu-
tique des hôpitaux et inârmeries.
Matériel des recherches anatomiques. Appareils destinés aux recherches de médecine
légale.
Matériel spécial de la médecine vétérinaire.
Appareils balnéatoires , bydrothérapiques , etc.
Appareils et instruments destinés à l'éducation physique des enfants; gymnastique
médicale et hygiénique.
Matériel des secours à donner aux blessés sur le champ de bataille. Ambulances
civiles et militaires , destinées au service des armées de terre et de nier.
CLASSE 13. — Instruments de précision bt matériel de l'enseignement des sciences.
(Palais, Galerie II.)
Instruments de géométrie pratique : compas, verniers, vis micrométriques, plaiii-
mètres , machines à calculer, etc. Appareils et instruments d'arpentage , de topographie,
de géodésie et d'astronomie. Matériel des divers observatoires.
Appareils et instruments des arts de précision. Mesures et poids des divei*8 pa\8«
Monnaies et médailles.
Balances de précision. Appareils et instruments de physique et de météréologie. Ins-
truments d*optique usuels.
Matériel de l'enseignement des sciences physiques, de la géométrie élémentaire, de
la géométrie descriptive, de la stéréotomie, de la mécanique.
Modèles et instruments destinés è renseignement technologique en général.
Collections pour l'enseignement des sciences naturelles. Figures et modèles pour l'en-
seignement des sciences médicales : pièces d auatornie clnstique , etc.
CLASSE 13. — Cartes et appareils de oiouKUPHie, et db cosmographie.
(Palais, Galerie 11.)
Cartes et atlas topographiques, géographiques, géologiques, hydrographiques,
astronomiques, etc. Cartes marines. Cartes physiques de toutes sortes. Plans en relief.
Globes et sphères terrestres et célestes. Appareils pour Tétude de la cosmographie.
Ouvrages et tableaux de statistique. Tables et éphémérides à l'usage des astronomes
«i des marins.
58/1 LÎVRK V. — DOCUMENTS OFFICIELS..
3* GROUPE.
MEUBLES ET AUTRES OBJETS DESTINES A L'HABITATION
'-- " (U
CLASSE l'i. — Meubles de luxe.
(Palais, Galerie III.)
BufTets, bibliolhèques , tables, toilettes; lits; canapés; sièges; billards, elc.
CLASSE 15. — Ouvrages de tapissier et de décorateur.
(Palais, Galerie III.)
Objets de literie. Siëges garnis, baldaquins, rideaux, tentures d'étoffes et de tapis-
series.
Objets de décoration et d'ameublement en pierres et en matières précieuses. Pâtes
moulées et objets de décoration en plâtre, carton pierre, etc. Cadres. Peintures en
décors.
Meubles , ornements et décors pour les services religieux.
CLASSE 16. — Cristaux, verrerie de luxe et vitraux.
(Palais. Galène III.)
Gobeleterie de cristal, cristaux taillés, cristaux doublés, cristaux montés, etc.
Gobeleterie ordinaire, verrerie commune et bouteilles.
Verres à vitres et à glaces. Verres façonnés, émaillés, craquelés , filigranes, etc.
Verres , cristaux d'optique , objets d'ornement , etc.
Vitraux peints.
CLASSE 17. — Porcelaines, faïences et autres poteries de luxe.
(Palais, Galerie 111.)
Biscuits. Porcelaines dures et porcelaines tendres.
Faïences fines à couverte colorée, etc. Biscuits de faïence. Terres cuites. ï*ave»i
émaillés.
Grès cérames.
CLASSE 18. — Tapis, tapisseries et autres tissus d'ameublement.
(Palais, Galerie UI.)
Tapis , moquettes , tapisseries , épingles ou veloutés. Tapis de feutre , de drap , de ton-
tisse, de soie ou de bourre de soie. Tapis de sparterie, nattes. Tapis de caoutchouc.
Tissus d'ameublement, de coton, de laine ou de soie, unis ou façonnés. Tissus de
enn.
Cuirs végétaux, moleskines, etc. Cuirs de tenture et d'ameublement. Toiles cirées.
(') Les objets d^usage courant destinés à méthodiquement exposés duns la clas^ 91
rhabilation, et qui se recommandent par les i^ow^t 10).
qualités utiles unies au bon marche*, sont
N" 3. 585
«
CI^ASSK 19. — PAPiKns pelms.
(Palais, Galerie m.)
Papiers imprimes k h planche, au rouleau, à la machine. Papiers veloulës, mar-
bres, veines, etc. Papiers pour cartonnantes, reliures, etc. Papiers h sujets artistiques.
Stores peints ou imprimes.
CLASSE 20. (lOL'TELLERir.
(Palais, Galerie 111.)
Couteaux, canifs, ciseaux, rasoirs, etc. Produits divers de la coutellerie.
CLASSK 21 . — Orfèvrerie
(Palaifi, Galerie III.)
Orfëvrerie religieuse, orfèvrerie de décoration et de table, orfèvrerie pour ustensiles
de toilette, de bureau, etc.
CFjASSE 22. — Bronzes d'art, foxtes d'art diverses et odvrages
en metaux repoussas.
(Palais, Galerie III.)
Statues et bas-reliefs de bnmze, de fonte de fer, de zinc, etc. Bronzes de décoration
OU d'ornement.
Imitations de bronzes en fonte, en zinc, etc. Fontes i*evétues d'enduits métalliques
par galvanoplastie.
Repoussés en cuivre, en plomb, en zinc, etc.
(ILASSR 23. — HoRLor.ERiE.
(Palais, Galerie III.)
Pièces détachées d'horlo^ferie. Horlo^jes, pendules, montres, chronomètres, régula-
teurs. Compteurs à secondes, a pointage, etc. Appareils pour la mesure du temps :
sabliers, clepsydres. Horloges électriques.
CLASSE 24. — Appareils et procédés de chauffage et d'éclairage.
(Palais, Galerie m.)
Foyers, cheminées, poêles et calorifères. Objets accessoires du chao/Tage. Fourneaux.
Appareils pour le chauffage au gaz.
Appareils de chauffage par circulation d'eau chaude et d'air chaud. Appareils de
ventilation. Appareils de dessiccation; étuves.
I>ani|>es d'émaillenr, chalumeaux , forges |>oi*tatiYes.
Lampes servant à l'éclairage au moyen des huiles animales, végétales ou minérales.
Accessoires de l'éclairage. Allumettes.
\ppareils et objets accessoires de l'éclairage an gaz.
LHmpe> photo-électriques. Appareils pour l'érlairage au moyen du magnésium, etc.
586 LIVRE V.— DOCUMENTS OFFICIELS.
CLASSE 25. — Pabfumerie.
(Potain, Galerie III.)
Cosmétiques et pommades. Huiles pnrfîimëes; essences paifumëes, extraits et eaui de
senteur, vinaigres aix)mati$ës; pâtes d'amandes, poudres, pastilles et sachets parfumés;
parfums à brûler. Savons de toilette.
CLASSE 26. — Objets de maboqui.nerie , de tabletterie et de vanfierik.
(Palais, Gderi? III.)
Nécessaires et petits meubles de fantaisie, caves à liqueurs, boîtes à gants, coffreis.
Trousses et sacs , écrins. Porte-monnaie , portefeuilles , carnets , porte-cigares.
Objets tournés, guillochés, sculptés, gravés, en bois, en ivoire, en écaille, etc.
Tabatières , pipes.
Peignes de luxe ; objets de brosserie (ine de toilette.
Objets divers en laque.
Corbeilles et paniers de fantaisie, ciissages et objets de sparterie fine.
4* GROUPE.
VETEMENTS (tISSUS GOMPRIs) ^'^ ET AUTRES OBJETS PORTAS PAR LA PERSONNE.
CLASSE 27. — Fils et tissds de coton.
(Palais, Galerie IV.)
Cotons préparés et filés.
Tissus de colon pur, unis ou façonnés. Tissus de coton mâangé.
Velours de coton.
Rubanerie de coton.
CLASSE 28. — Fils et tissus de lin , de chanvre, etc.
(Palais, Galerie IV.)
Lins , chanvres et autres fibres végétales filées.
Toiles et coutils. Batistes. Tissus de fil avec mélange de coton ou de soie.
Tissus de fibres végétales , équivalents du lin et du chanvre.
CLASSE 29. — Fils et tissus de laine PEiGNés.
(Palais, Galerie IV.)
Laines peignées ; fils de laine peignée.
Mousselines, cachemires d'Ecosse, mérinos, serges, etc. Rubans et galons de laine
mélangée de coton ou de fil , de soie ou de bourre de soie. Tissus de poils purs ou
mélangés.
(') Les objets d^ usage courant destinés au méthodiquement eiposes dans la classe 91
vêlement, et qui se recommandent par les (groupe 10).
qualités utiles unies au bon marché, sont
iV 3. 587
CLASSE 30. — Fils et tissus de laine cardée.
(Palais, Galerie I Y.)
Laines cardëes; fils de laine cardée.
Draps et autres tissus de laine cardée. Couvertures. Feutres de laine ou poil pour
tapis, chapeaux, chaussons.
Tissus de laine cardée non foulés ou jurement foulés; flanelles ^tartans, molletons.
CLASSE 31. — Soies et tissds de soie.
(Palais, Galerie lY.
Soies gréges et moulinées. Fils de bourre de soie.
Tissus de soie pure, unis, façonnés, brochés. Ëtofles de soie mélangée d'or, d ar-
gent, de coton , de laine, de fil. Tissus de bourre de soie, pure ou mélangée.
Velours et peluches.
Rubans de soie pure ou mélangée.
CLASSE S± — Châles.
(PalaU, Galerie lY.)
Châles de laine pure ou mélangée. Châles de cachemire.
Châles de soie, etc.
CLASSE 33. — Dentelles, tulles, broderies et pas$ehe?(terie.
(Palaia. Galerie I Y.)
Dentelles de fil ou de coton faites au fuseau , à Taiguille ou à la mécanique. Dentelles
de soie, de laine ou de poil de chèvre. Dentelles d'or ou d'argent.
Tulles de soie ou de coton , unis ou brochés.
Broderies au plumetis, au crochet, etc. Broderies d'or, d'argent, de soie. Broderies -
tapisseries et autres ouvrages à la main.
Passementeries de soie, bourre de soie, laine, poil de chèvre, crin, fil et coton;
lacets. Passementeries en fin et en faux. Passementeries spéciales pour équipements mili-
taires.
CLASSE 3à. — Articlbsde bonneterie et de Liivr.RRiB; objets accessoires du vItembbt.
(Palais, Galerie lY.)
Bonneterie de coton, de fil de laine ou de cachemire, de soie ou de bourre de soie,
pars oo mélangés.
Lingerie confectionnée pour hommes , pour femmes et pour enfents. Layettes.
Confections de flanelles et autres tissus de laine.
Corsets. Cravates. Gants. Guêtres.
Eventails; écrans. Parapluies, ombrelles, cannes, etc.
CLASSE 35. — Habulbments des dedy sexes.
(Palais, Galerie 1 Y.)
Habits d^hommes; habits de femmes.
588 LIVRE V. -- DOCUMENTS OFFICIELS.
Coiffures d'iiomnies , coiffures de ieninies.
Perruques et ouvrages en cheveux.
Chaussures.
Confections pour eiifauts.
Vêtements spéciaux aux diverses professions.
CLASSE 36. — Joaillerie et buodterib.
(Palais, Galerie IV.)
Bijoux en métaux précieux (or, platine, aident, aluminium), ciselés, filigrane:»,
ornés de pierres fmes, etc. Bijoux en doublé et en faux. Bijoux en jayet, ambre, corail,
nacre, acier, etc.
Diamants , pierres fînes , perles et imitations.
CLASSE 37. — Armes portatives.
(Palais, Galerie IV.)
Armes défensives : boucliers, cuirasses, casques.
Armes contondantes : massues , casse-tête.
Armes blanches : fleurets, épées, sabres, baïonnettes, lances, haches. Couteaux de
chasse.
Armes de jet : arcs , arbalètes , frondes.
Arrties à feu : fusils, carabines, pistolets, revolvers.
Objets accessoires d'arquebuserie : poudrières, moules à baltes. Projectiles sphé-
riques, oblongs, creux, explosibles. Capsules, amorces , cartouches.
CLASSE 38. — Objets de voyage et de campement.
(Palais, Galerie IV. 1
Malles , valises , sacoches , etc. Nécessaires et trousses de voyage. Objets divers : cou-
vertures de voyage; coussins; coiffures; costumes et chaussures de voyage, bâtons
ferrés et à grappin , parasols , etc.
Matériel portatif spécialement destiné aux voyages et expéditions scientifiques :
appareils de photographie , instruments pour les observations astronomiques et météoro-
logiques; nécessaires et bagages du géologue, du minéralogiste, du naturaliste, du
colon pionnier, etc.
Tentes et objets de campement. Mobilier des tentes militaires : lits, hamacs, sî^es
pliantb. Cantines : moulins , fours de campagne , etc.
CLASSE 39. — Bimbeloterie.
(Palais, Galerie IV.)
Poupées et jouets. Figures de cire et figurines. Jeux destinés aux i*écréations des
enfants ou des adultes.
Jouets instructifs.
.%• 3. 589
5- GROUPE.
PBODUITS (bruts ET OCVRés) DES l!«iDDSTRlKS BXTHACTIVES.
CLASSE AO. ~ Produits de l'exploitation des mines et de la mI^tallorgie.
( Palais , Galerie V. )
Collections et ëchaotillons de roches, minëraux et minerais. Roches d'oniement :
marbres, serpentines, onyx. Roches dures. Mal(^riaux rëfraclaires. Terres et argiles.
Produits minéraux divers. Soufre brut. Sel gemme . sel des sources salées. Bitumes
et pëlroles.
Échantillons de combustibles crus et carbonise's. Agglomérés de houille.
Métaux bruts : fontes, fers, aciers, fers aciéreux. cuivre, plomb, argent, zinc, etc.
Alliciges métalliques.
Produits de Fart du laveur de cendres et de Taflineur de métaux précieux, du bat-
teur d'or, etc.
Produits de Télectro-métnllurgie : objets dorés, argentés, cuivrés, aciérés, etc. par
la galvanoplastie.
Produits de Télaboration des métaux bruts : fontes moulées; cloches; fers marchands;
fers spéciaux; tAles et fers-blancs; tôles extra pour blindages et constructions. Tôles de
cuivre, de plomb, de zinc.
Métaux ouvrés : pièces de forge et de grosse serrurerie; roues et bandages; tubes
sans soudure, chaînes, etc.
Produits de la tréfilerie. Aiguilles, épingles; treillages, tissus métalliques. Tôles
perforées.
Produits de la quincaillerie, de la taillanderie, de la ferronnerie, de la chaudron-
nerie, de la tôlerie et de la ferblanterie. Métaux ouvrés divers.
CLASSE &1. — Prodhits des exploitations et des industries porestiàrbs.
(Palais, Galerie T.^
Échantillons d'essences forestières. Bois d' œuvre, de chauffage et de construction.
Bois ouvrés pour la marine; merrains, bois de fente. Lièges; écorces textiles. Matières
tannantes, colorantes, odorantes, résineuses, etc.
Produits des industries forestières : bois lorréliés et charbons; potasses brutes; objets
de boissellerie, de vannerie, de sparterie; sabots, etc.
CLASSE tii, — Produits de la chasse, de la pêche et des cueillettes.
(Palais, Galrrio V.)
Collections et dessins d'animaux terrestres et amphibies, d'oiseaux, d'oeufs, de pois-
M)ns , de cétacés . de mollusques et de crustacés.
Produits de la chasse : fourrures et pelleteries, poils, crins, plumes, duvets; cornes,
dent», ivoire, os; écaille, mosc, castoréuni et produits analogues.
590 LIVRE V.— DOCUMENTS OFFICIELS.
Produits de ta pèche : huile de baleine, sperma ceti, etc.; fanons de baleine; ambre
gris; coquilles de mollusques, perles, nacres, sépia, pourpre; coraux , éponges.
Produits des cueillettes ou récoltes obtenues sans culture : champignons, truffes,
fruits sauvages, lichens employés pour teintures, aliments et fourrages; sèves fermen-
tées; quinquinas; écorces et filaments utiles; cires, gommes résines; caoutchouc brut,
gutta percha, etc.
CLASSE AS. — Produits AGRICOLES (non alihbntaibes), dr fagilb gonskevation.
(Palais, Galerie y.)
Matières textiles : cotons bruts, lins et chanvres teilles et non teilles, fibres végétales
textiles de toute nature; laines brûles lavées ou non lavées; cocons de vero à soie.
Produits agricoles divers, employés dans Tindustrie, dans la pharmacie et dans
réconomie domestique : plantes oléagineuses, huiles, cires, résines.
Tabacs en feuilles ou fabriqués. Amadous. Matières tannantes et tinctoriales.
Fourrages conserva et matières spécialement destinées à la nourriture des bestiaux.
CLASSE àli. — Produits CBiiiiQCBS ET pharmaceutiques.
(Palais, Galerie V.)
Acides , alcalis. Sels de toutes sortes. Sels marins et produits de rexplottatton des
eaux-mères.
Produits divers des industries chimiques : cires et corps gras; savons et bougies;
matières premières de la parfumerie; résines, goudrons et corps dérivés; essences et
vernis; enduits divers, cirages. Produits de l'industrie du caoutchouc et de la gutta
percha ; substances tinctoriales et couleurs.
Eaux minérales et eaux gazeuses, naturelles ou artificielles. Matières premières de
la pharmacie. Médicaments simples et composés.
CLASSE lib. — Spécimens des procédés chimiques de blanchiment, drteintfrr,
d'impression et d'apprAt.
(Palais, Galerie y.)
Échantillons de fils et tissus teints. Échantillons de préparations pour la teinture.
Toiles imprimées ou teintes. Tissus de coton, pur ou mélangé, imprimés. Tissas de
laine, pure ou mélangée, peignée ou cardée, imprimés. Tissus de soie, pure ou
mélangée, imprimés.
Tapis de feutre ou de drap imprimés. Toiles cirées.
Nota. On n^exposera dans celte classe que les spécimens strictement nécenaires pour
faire apprécier la valeur des procédés.
CLASSE à6. — Cuirs et peaux.
(Palais, Galerie V.)
Matières premières employées dans la préparation des peaux et des cuirs.
Peaux vertes, peaux salées. Cuirs tannés, corroyés, apprêtés ou teints. Cuirs vernis.
N- 3. 591
Maroquins et basanes. Peaux hongroyëes, chamoisëes, mëgissëes, apprêtées ou
teintes. Peaux préparées pour la ganterie. Pelleteries et fourrures apprêtées et teintes.
Parchemins.
Articles de boyauderie : cordes pour instruments de musique, baudruches, nerfs de
bœuf, etc.
6- GROUPE.
INSTRUMENTS ET PROCEDES DES ARTS USUELS.
CLASSE 47. — Matériel et procèdes de l'exploitation des mines
ET DE LA MIEtALLDRGIE.
(Palais, Galerie VI; Parc.)
Matériel des sondages pour recherches , pour puits artésiens et pour puits à grande
section. Machines à forer les trous de mine, o abattre la houille et à débiter les roches.
Appareils pour le tirage électrique des mines.
Modèles, pians et vues de travaux d'exploitation de mines et carrières. Travaux de
captage des eaux minérales. Échelles de mines mues par des machines. Matériel de
Textraction. Machines d'épuisement, pompes. Appareils d'aérage; ventilateurs. Lampes
de sûreté, lampes photo-électriques. Appareils de sauvetage, parachutes, signaux.
Appareils de préparation mécanique des minerais et des combustibles minéraux.
Appareils à agglomérer les combustibles.
Appareib pour la carbonisation des combustibles. Foyers et fourneaux métallur-
giques ; appareils fumivores. Matériel des usines métallurgiques. Matériel spécial des
forges et fonderies.
Appareils d'électro-métallurgie.
Matériel des ateliers d'élaboration des métaux sous toutes les formes.
CLASSE â8. — MATéaiEL bt procédas des exploitations rdr4les rt roRRSTiàRis.
(Palais, Galerie VI.)
Plans de cuitore, assolements et aménagements agricoles. Matériel et travaux du
génie agricole : dessèchements, drainage, irrigations. Plans et modèles de bâtiments
mraux.
Outils, instruments, machines et appareils servant au labourage et autres façons
données h la terre, à l'ensemencement et aux plantations, à la récolte, h la préparation'
et à la conservation des produits de la culture. Matériel des charrois et des transports
ruraux. Machines locomobiles et manèges.
Matières fertilisantes d'origine organique on minérale.
Appareils pour l'étude physique et chimique des sols.
Plans de systèmes de reboisement, d'aménagement, de culture des forêt**.
Matériel des exploitations et des industries forestières.
592 LIVHK \.— DOCUMENTS OFFICIELS.
('LASSE ^i9. — Engins et instruments de la chasse, uk li ptcHt
ET des cueillettes.
( Palaifl , Galerie VI ; Parc. )
Armes , piëges , engins et équipements de chasse.
Lignes et hameçons. Harpons. Filets. Appareils et appAts de pèche.
Appareils et instruments pour la rëcolte des produits obtenus sans culture.
CLASSE 50. — Matériel et procédés des usines agricoles et des industries
alimentaires.
(Palais, Galerie VI.)
Matériel des usines agricoles : fabriques d'engrab artificiels, de tuyaux de drainage;
fromageries et laiteries; minoteries, féculeries, amidonneries; huileries; brasseries,
distilleries; sucreries, raffineries; ateliers pour la préparation des matières textiles;
magnaneries, etc.
Matériel de la fabrication des produits alimentaires : pétrisseurs et fours mécaniques
pour boulangers , ustensiles de pâtisserie et de confiserie. Appareils pour la fabrication
des pâtes alimentaires. Machines h faire le biscuit de mer. Machines à préparer le
chocolat. Appareils pour la torréfaction du café. Préparation des glaces et des sorbets;
fabrication de la glace.
CLASSE 51. — Matériel des arts chimiques, de la pharmacie et de la tannerie.
(Palais, Galerie VI; Pare.)
Ustensiles et appareils de laboratoire. Appareils et instruments destina aux essais
industriels et commerciaux.
Matériel et appareils des fabriques de produits chimiques, de savons, de bougies.
Matériel et procédés de la fabrication des essences, des vernis, des objets en caout-
chouc et en gutta percha.
Matériel et appareils des usines à gaz.
Matériel et procédés des blanchisseries.
Matériel de la préparation des produits pharmaceutiques.
Matériel des ateliers de tannerie et de mégisserie.
Matériel et procédés des verreries et des fabriques de produits céramiques.
CLASSE 52. — Moteurs, générateurs et appareils m^gariqurs spécialement
adaptés aux besoins de L'EXPOSITION.
(Palais, Galerie VI; Parc.)
Chaudières et générateurs de vapeur avec leurs appareils de sûretë. Conduites de
vapeur et appareils accessoires.
Arbres de couche. Poulies de renvoi, courroies. Organes de mise en marche, d'arrêt,
d'embrayage et de débrayage.
Moteurs employés pour fournir Teau et la force motrice nécessaires dans les diverses
parties du Palais et du Parc.
N- 3. 593
Grues et appareib de toutes sortes proposés pour ta manutention des colis.
Rails el plaques tournantes proposés pour la manutention des colis, des fourrages,
des fumiers, et pour les autres services du Palais et du Parc.
CLASSE 53. — Machines et appareils de la miîcaniqde g^^rale.
(Palais, Galerie VI.)
Pièces de mécanismes détachées: supports, galets, glissières, excentriques, engre-
nages, bielles, parallélogrammes et joints, courroies, systèmes funiculaires, etc.
Embrayages, déclics, etc. Régulateurs et modérateurs de mouvement. Appareils de
graissage.
Compteurs et enregistreurs. Dynamomètres, manomètres, appareils de pesage. Ap-
pareils de jaugeage des liquides et des gaz.
Machines servant à la manœuvre des fardeaux.
Machines hydrauliques élévatoires : norias, pompes, tympans, béliers hydrau-
liques, etc. Récepteurs hydrauliques : roues, turbines, machines à colonne d'eau.
Machines motrices à vapeur. Chaudières , générateurs de vapeur et appareils acces-
soires. Appareils de condensation des vapeurs. Machines à vapeur d*éther, de chloro-
forme, d*ammoniaque ; à vapeurs combinées.
Machines à gaz, à air chaud, à air comprimé. Moteurs électro-magnétiques. Moulins
à vent et panémones. Aérostats.
CLASSE 5&. — Machinbs-odtils.
(Palais, Galerie Yl.)
Machines-outils servant au travail préparatoire des bois. Tours et machines à aléser
et à raboter. Machines à mortaiser, à percer, h découper. Machines à tarauder, à fileter,
à river. Outils divers des ateliers de constructions mécaniques.
Outils, machines et appareils servant à presser, à broyer, à malaxer, à scier, è po-
lir, etc. Machines-outils spéciales à diverses industries.
CLASSE 55. — Matériel et prog^d^s du filage et de la corderib.
(Palais. Galerie VI.)
Matériel du filage h la main. Pièces détachées appartenant au matériel des filatures.
Machines et appareils servant à la préparation et k la filature des matières textiles.
Appareils et procédés destinés aux opérations complémentaires : étirage, dévidage,
retordage, moulinage, apprêts mécaniques. Appareils pour le conditionnement et le
titrage des fib.
Matériel des ateliers de corderie. Câbles ronds, plats, diminués, cordes et ficelles,
eâbles en fib métafiiques, câbles à âme métallique, mèches à feu, étoupilles, etc.
CLASSE 56. — Matériel et PROcioés du tissaoe.
(PalaU, Galerie ?I.)
Appareib destinés aux opérations préparatoires du tissage : machines à ourdir, k
bobiner. Lisages.
38
594 LIVRE V.— DOCUMENTS OFFICIELS.
Métiers ordinaires et mécaniques pour la fabrication des tissus unis. Métiers pour la
fabrication des étoffes façonnées et brochées, battants-brocheurs, métiers électriques.
Métiers h fabriquer les lapis et tapisseries.
Métiers h mailles pour la fabrication de la bonneterie et des tulles. Matériel de la
fabrication de la dentelle. Matériel des fabriques de passementerie.
Métiers de haute lisse et procédés d'espoulinage.
Appareils accessoires : machines à foder, calandrer, gaufrer, moirer, métr^,
plier, etc.
CLASSE 57. — Matériel et pROcéois de la coutubb et db la coitfectioii
DES vêtehents.
(Palais, Galerie VI.)
Outils ordinaires des ateliers de couture et de confection. Machines à coudre <, à pi-
quer, à ourler, à broder.
Scies h découper les étoffes et les cuirs pour la confection des vêlements et chaus-
sures. Machines h faire, à clouer et à visser les chaussures.
CLASSE 58. — Matériel et proc^d^s de la confection des objets de mobilieb
et D'HABITATION.
(Palais, Galerie Vf.)
Machines à débiter les bois de placage. Scies h découper, à chantourner, etc. Ma-
chines à faire les moulures, les baguettes de cadre, les feuilles de parquet, les meu-
bles, etc. Tours et appareils divers des ateliers de menuiserie et d^ébénisterie.
Machines à estamper et h emboutir. Machines et appareils pour le travail du stoc.
du carton-pâte, de l'ivoire, de Tos, de la corne.
Machines à mettre au point, à sculpter, à réduire les statues, à graver, h goilkn
cher, etc.
Machines à scier et polir les pierres dures, les oiarbres, etc.
CLASSE 59. — Matériel et procédés ob la PibPBTBBiB, Dta TiiffroBan
ET DES impressions.
(Palais, Galerie VI.)
Matériel de l'impression des papiers peints et des tissus. Machines à graver les rou-
leaux d'impression.
Matériel du blanchiment, de la teinture et de Tapprét des papiers et des tissus.
Matériel de la fabrication du papier à la cuve et à la machine. Appareils pour gaxt-
frer, régler, glacer, moirer le papier. Machines k découper, rogner, timbrer les
papiei*s , etc.
Matériel, appareils et produits des fonderies en caractères, clichés, etc. Madiines et
appareils employés dans la typographie, la stéréotypie, l'impression en taille douce,
Tautographie, la lithographie, la chalcographie, la paniconographie , la chromolitho-
graphie, etc. Impression des timbres-poste. Machines à composer et à trier les
caractères.
N" 3. 595
CLASSE 60. — Machinbs, instrgments et PRocéoés usités dans divers travaux.
(Palais, Gnlerie VI.)
Presses nionëtaii*es.
Machines servant h la fabrication des boutons, des plumes, des épingles, des enve-
loppes de lettres, à empaqueter, h confectionner les brosses, les cardes, h fabriquer les
capsules, à plomber les marchandises, à boucher les bouteilles, etc.
Outillages et procèdes de la fabrication des objets d'horlogerie, de bimbeloterie, de
marqueterie, de vannerie, etc.
CLASSE 61 . — Carrosserie et charronnagf.
(Palais, Galerie VI.)
Pièces détachées de charronnage et de carrosserie : roues , bandages , essieux , bottes
de roues, ferrui^es, etc. Ressorts et systèmes divers de suspension. Systèmes d'attelage.
Freins.
Produits du charronnage: chariots, tombereaux, camions, véhicules à destination
spéciale.
Produits de la carrosserie : voilures publiques, voitures d'apparat, voitures particu-
lières; chaises à porteurs, litières, traîneaux, etc.; vélocipèdes.
CLASSE 62. — Bourrellerie et sellerie.
(Palais, Galerie VI.)
Articles de harnachement et d'éperonnerie ; bâts, selles, cacolets; brides et harnais
pour montures, pour bétes de somme et de trait; étriers, éperons; fouets et cravaches.
CLASSE 63. — Matériel des chemins de fer.
(Palais, Galerie Vl.)
Pièces détachées : ressorts, tampons, freins, etc.
Matériel fixe : rails, coussinets, éclisses, changements de voie, aiguilles, plaques
tournantes; tampons de choc; grues d'alimentation et réservoirs; signaux optiques et
acoustiques.
Matériel roulant : wagons à terrassement, h marchandises, à bestiaux, à voyageurs;
locomotives, tenders.
Mcichines spéciales et outillage des ateliers d'entretien, de réparation et de cons-
truction du matériel.
Matériel et machines pour pinns inclinés et plans automoteurs; matériel et machines
pour chemins de fer atmosphériques ; modèles de machines , de systèmes de traction ,
d*appareils relatifs aux voies ferrées.
Modèles, plans et dessins de gares, de stations, de remises et de dépendances de
reiploitation des chemins de fer.
CLASSE 6fl, — MaTIÎRIBL et procédas de la TélÉGRAPaiE.
(Palais, Galerie VI.)
Appareils de télégraphie fondés sur la transmission de la lumière, du son, etc.
38.
5% LIVRE \.— DOCUMENTS OFFICIELS.
Matériel delà télégraphie électrique: supports, conducteurs, tendeurs, etc.; pile^
électriques pour la télégraphie ; appareils manipulateurs et récepteurs. Sonneries et
signaux électriques.
Objets accessoires des services télégraphiques: parafoudres, commutateurs, papiers
préparés pour télégraphes imprimants et transmissions autographiques. Matériel spécial
de la lélégi*aphie sou s- marine.
CLASSE 65. — MATj^RieL et procédas dd génie civil, des travaux publics
RT DE L'ARCHITECTURE.
(Palais, Galerie VI.)
Matériaux de construction : roches , bois , métaux ; pierres d'ornement ; chaux .
mortiers, ciments, pierres artificielles et hétons; tuiles, briques, carreaux; ardoises,
cartons et feutres pour couvertures. Matériel et produits des procédés employés pour
la conservation des bois. Appareils et instruments pour Tessai des matériaux de cons-
truction.
Matériel des travaux de terrassement ; excavateurs. Appareils des chantiers de con»-
tniction. Outillages et procédés de Tappareilleur, du tailleur de pierres, du maçon, du
charpentier, du couvreur, du serrurier, du menuisier, du vitrier, du plombier, du
peintre en bâtiments, etc.
Serrurerie fine : serrures, cadenas; grilles, balcons, rampes d'escalier, etc.
Matériel et engins des travaux de fondations : sonnettes, pilotis , pieux h vis; pompes,
appareils pneumatiques ; dragues , etc. Matériel des travaux hydrauliques , des ports de
mer, des canaux , des rivières.
Matériel et appareils servant aux distributions d'eau et de gaz. Matériel de Tentretien
des routes , des plantations et des promenades.
Modèles, plans et dessins de travaux publics : ponts, viaducs, aqueducs, ^[outs,
ponts-canaux, etc.; phares; monuments publics de destination spéciale; constructions
civiles; hôtels et maisons à loyer; cités ouvrières, etc.
CLASSE 66. — Matériel de la navigation et du sauvetagr.
(Palais, Galerie YI; Parc.)
Dessins et modèles de cales, bassins de radoub, docks flottants, etc.
Dessins et modèles des bâtiments de tous genres usit^ pour la navigation fluviale et
maritime. Types et modèles des systèmes de construction adoptés dans la marine. Ap-
pareils employés dans la navigation.
Canots et embarcations.
Matériel du gréement des navires. Pavillons et signaux.
Bouées, balises , etc.
Matériel et exercices de natation, de plongeage et de sauvetage; flotteurs, ceintures
de natation, etc. Cloches à plongeur; nautilus, scaphandres, etc. Bateaux sons-marins.
Matériel du sauvetage maritime, porte-amarres, bateaux dits Ufe-boats, etc. Matériel
du sauvetage pour les incendies et autres accidents de divers genres.
!N- 3. 597
7* CiROUPK.
ALIMENTS (frais OU GONSBRYEs) À DIVERS DEGrIs OE PREPARATION.
CLASSE 67. — CiRKALBs et autres produits farineux combstirles, avec leurs d^riv^s.
(Palais, Galerie VII.)
Froment, seigle, orge, riz, maïs, millet et autres céréales en grains et en farines.
Grains mondés et gruaux.
Fécules de pommes de terre, de riz, de lentilles, etc. Gluten. Tapioca, sagou,
arrow-root, cassave et autres iécules. Produits farineux mixtes, etc.
PAtes dites dltalie, semoules, vermicelles, macaronis.
Préparations alimentaires propres à remplacer le pain : nouilles, bouillies, pâtes de
fabrication domestique, etc.
CLASSE 68. — Produits de la eoulangerie et de la pâtisserie.
(Palaia, Galerie VIL)
Paios divers, avec ou sans levain. Pains de fantaisie et pains façonnés. Pains com-
primés pour voyages, campagnes militaires, etc. Biscuits de mer.
Produits divers de pâtisserie propres à chaque nation. Pains d'épice et gâteaux secs
susceptibles de se conserver.
CLASSE 69. — Corps gras alimentaires; laitages et gbdfs.
(PaUia, Galerie VII.)
Graisses et huiles comestibles.
Laits frais et conserves. Beurres frais et salés. Fromages.
Œufs de toutes sortes.
CLASSE 70. — Viandes et poissons.
(Palais, Galerie VII.)
Viandes fraîches et salées de toute nature. Viandes conservées par divers procédés.
Tablettes de viande et de bouillon. Jambons et préparations de viandes.
Volailles et gibiers.
Poissons frais, poissons salés, encaqués : morues, harengs, etc. Poissons conservés
dans rhuile : sardines, thon mariné, etc.
Crustacés et coquillages: homards, crevettes, hutlres; conserves d'huttres, d an-
chois, etc.
CLASSE 71. — LEGUMES et fruits.
(Palais, Galerie VII.)
Tubercules : pommes de terre, etc. Légumes farineux secs : haricots, lentilles, etc.
I>^imes verts ë cuire : choux, etc. Légumes racines: carottes, navets, etc. Légumes
598 LIVRE V. — DOCUMENTS OFFICIELS.
épices : oignons, ail, etc. Salades. Cucurbitacëes : citrouilles, mdons, etc. Légumes
conserves parie sel, parle vinaigre ou par la fermentation acétique : choucroute, etc.
Légumes conservés par divers procédés.
Fruits à Tétat frais. Fruits secs et préparés : prunes, figues, raisins, etc. Fruits
conservés sans le secours du sucre.
CLASSE 72. — Condiments et stimulants; sdcres et produits de la confiserie.
(Palais, Galerie YII.)
Épices : poivres, cannelle, piments, etc. Sel de table. Vinaigres. Condiments et sti-
mulants composés : moutardes, kari, sauces anglaises, etc.
Thés, cafés et boissons aromatiques. Cafés de chicorée et de glands doux.
Chocolats.
Sucres destinés aux usages domestiques. Sucres de raisin, de lait, etc.
Produits divers de la confiserie: dragées, bonbons de sucre, fondants, nougats,
ongélique, anis, etc. Confitures et gelées. Fruits confits : cédrats, citrons, oranges,
ananas. Fruits à Teau-de-vie. Sirops et liqueurs sucrées.
CLASSE 73. — Boissons fermentées.
(Paldis, Galerie YH.)
Vins ordinaires, rouges et blancs. Vins de liqueur et vins cuits. Vins mousseux.
Cidres, poirés et autres boissons tirées des fruits.
Bières et autres boissons tirées des céréales. Boissons fermentées tirées des sèves
v^étales, du lait et des matières sucrées de toute nature.
Eaux-de-vie et alcools. Boissons spiritueuses, genièvre, rhum, tafia, kirsch, etc.
8« GROUPE.
produits vivants et spécimens D'Établissements de l'agriculture.
CLASSE 7^. — Spécimens d'exploitations rurales et d'usines agricoles.
(Parc.)
Types des bâtiments ruraux des diverses contrées. Matériel des écuries, ëtables.
chenils, etc. Appareils pour préparer la nourriture des animaux.
Machines agricoles en mouvement : charrues à vapeur, moissonneuses, faucheuses,
faneuses, batteuses, etc. ^*'
Types d'usines agricoles : distilleries, sucreries, raffineries; brasseries; minoteries,
féculeries, amidonneries ; magnaneries, etc.
Pressoirs pour le vin, le cidre, Thuile. elc.
(') Ces machines sont mentionnées ici au (loinl de vue de leur installation. Leor jugement
appartient à la classe /i8.
N- 3. 599
CLASSE 75. — CuEVÂOi, ânes, .mulets, etc.
(Parc.)
Animaux présenlës comme spëcimens caractéristiques de l'art de l'éleveur dans
chaque conti'ée.
Types d'écuries.
CLASSE 76. — BoEOFs, buffles, etc.
(Pare.)
Animaux présentés comme spécimens caractéristiques de Tart de l'éleveur dans
chaque contrée.
Types d^élables.
CLASSE 77. — Moutons, CHàvEss.
(Parc.)
Animaax présentés comme spécimens caractéristiques de l'art de l'éleveur dans
chaque contrée.
Types de bergeries, de parcs h moutons et d'établissements analogues.
CLASSE 78. — Porcs, lapins, etc.
(Pare.)
Animaux présentés comme spécimens caractéristiques de l'art de l'éleveur dans
chaque contrée.
Types de porcheries et des établissements propres à l'élevage des animaux de cette
dasae.
CLASSE 79. — Oiseaux de basse-cour.
(Pare.)
Animaux priantes comme spécimens caractéristiques de l'art de l'éleveur dans
chaqoe contrée.
Types des poalaiUerB, des pigeonniers, des faisanderies, etc. Appareils d'éclosion
artificielle.
CLASSE 80. — Chiens de chasse bt de gahbi.
(Pare.)
Chiens de berger, chiens de garde.
Chiens de chasse.
Types de chenils et engins de dressage.
CLASSE 81. — Insectes utiles.
( Pare. )
Abeilles. Vers h soie et bombyx divers. Cochenilles, insectes producteurs de laque, etc.
Matériel de Télevage des abeilles et des vers h soie.
CL.ASSE 82. — Poissons, crustacés et mollusques.
(Pare.)
Animaax aquatiques utiles, è l'état vivant.
Aqnariams. Matériel de l'élevage des poissons, des mollusques et des sangsues.
600 LIVRE V. -~ DOCUMENTS OFFICIELS.
9* GROUPE.
PRODUITS VIVANTS ET SPÉCIMENS D^^TABLISSEMENTS DE L'HORTICULTURE.
CLASSE 83. — Serres et matériel de l*horticulture.
(Parc.)
OatUs du jardinier, du pépiniériste et de Fhorlicuiteur. Appareils d'arrosemeDl .
d'entretien des gazons, etc.
Grandes serres et leurs accessoires. Petites serres d'appartement et de fenétro.
Aquariums pour plantes aquatiques.
Jeux d*eau et autres appareils pour Tomementation des jardins.
CLASSE 8i!i. — Fleurs et plantes d'orhehert.
(Parc.)
Espèces de plantes et spécimens de cultures rappelant les types caractéristiqaes des
jardins et des habitations de chaque contrée.
CLASSE 85. — Plantes potagIeres.
(Parc.)
Espèces de plantes et spécimens de culture rappelant les types caractéristiques des
jardins potagers de chaque contrée.
CLASSE 86. — Fruits et arsres fruitiers.
(Parc.)
Espèces de plantes et spécimens de produits de cultures rappelant les types Garacté-
ristiques des vergers de chaque contrée.
CLASSE 87. — Graines et plants d'essences porestiàres.
(Parc.)
Espèces de plantes et spécimens de produits de cultures rappdant les procédés de
repeuplement des forêts, usités dans chaque pays.
CLASSE 88. — Plantes de serres.
(Pare.)
Spécimens des cultures usitées dans divers pays, en vue de Tagrément ou de
Tutilité.
10- GROUPE.
OBJETS SPÉCIALEMENT EXPOSÉS EN VUE D'AMELIORER LA CONDITION PHYSIQUE
ET MORALE DE LA POPULATION.
CLASSE 89. — Matériel et méthodes de l'enseignement des bnpants.
(Palaia, Galerie II; Pare.)
Plans et modèles de bâtiments scolaires. Mobiliers d'école.
N* 3. 601
Appareils, iasiraineDto, modèles, cartes murales conçus en vue de faciliter rensei-
gnement des enfants. Collections ëlëmentaires propres h l'enseignement des notions
bcientifiqnes usuelles. Modèles de dessin. Tableaux et appareils propres à renseignement
du chant et de la musique.
Appareils et tableaux propres è renseignement des aveugles et des sourds-muets.
Livres d*ëcole, atlas, cartes et tableaux.
Publications périodiques et journaux d'éducation.
Travaux d'âèves des deux sexes.
CLASSE 90. — Bibliothèques et MiTiRiBL de L'EifSEicifEMENT DONNi aux adultes
DANS LA FAMILLE, L*ATBLIER, LA COMMUNE OU LA COEPORATIOff.
(Palais, Galerie II.)
Ouvrages propres à former la bibliothèque usuelle du chef de famille, du chef
d'atelier, du cultivateur, de Tinstiluteur communal, du marin, du naturaliste voya-
geur, etc.
Almanaehs, aide-mémoire et autres publications utiles destinées au colportage.
Matériel des bibliothèques scolaires, communales, etc.
Matériel des cours techniques nécessaires à Texercice de certaines professions ma-
nuelles.
CLASSE 91. — Meubles, vêtements et auments de toute origine DisTiNCuis
PAR LES QUALITE UTILES, UNIES AU BON MARCOi.
( PaUia , Galeriet III , lY et VII.)
Collection méthodique d'objets (énumérés aux 3', A* et 7* groupes) livrés au com-
meree par de grandes fabriques ou par des ouvriers chefs de métier et spécialement
recommandés au point de vue d'une bonne économie domestique.
Nota. Les prix et le lieu de veute doivent être indiqués pour chaque objet
.CLASSE 92. — SpiciMENS des costumes populaires des diverses CONTRiRS.
(Palais, Galerie IV.)
Collection méthodique de costumes des deux sexes, pour tous les âges et pour les
professions les plus caractéristiques de chaque contrée.
N'oTA. On choisira les costumes qui satisfont le mieux aux conveninces du climat ou de la
profenioD, aoi eiigeooes do goût particulier de chaque peuple, et qui, à ces divers titres, sont
le plut eo hannooie, dans chaque contrée, avec la tradition nationale. On exposera autant que
poadMe ces eosCames sur des mannequins.
CLASSE 93. SpicIMBNS D*BAB1TATI0NS CARACTéRIséES PAR LE BON MARCHE
UNI AUX CONDITIONS D*HT6làNB ET DE BlBN-âTRE.
(Parv.)
Types d'habitations de famille, propres aux diverses classes de travailleurs de chaque
contrée.
602 LIVRE V. — DOCUMENTS OFFICIELS.
Types d*habitatioDs proposées pour les ouvriers des manufectures orfeaiues ou
rurales.
CLASSE 9 A. — Produits db toute sorte fabriques par dis odvribes
CHEFS hE métier.
( PalaiB et Parc. )
Collection méthodique de produits (énumërés aux groupes précédents) fabricpës par
des ouvriers travaillant à leur propre compte, soit seuls, soit avec le concoors de leur
famille ou d un apprenti , pour le commerce ou pour la consommation domestique.
Nota. On admetlra seulement dans cette dasse les produits qui se recommandent par leur
qualité propre, par la nouveauté ou la perfection des procédés de travail, ou par Pinfluence uble
que ce travail exerce sur la condition physique et morale de la population.
CLASSE 95. — Instruments et PRociDis de travail, spécuux aux ouvriers
CHEFS DE METIER.
(Palais, Galerie YI; Parc.)
Instruments et procédés (énumérés au 6' groupe) employés babituellemeat par des
ouvriers travaillant à leur propre compte, ou spécialement adaptés aux conveDwioes du
travail exécuté, en famille, au foyer domestique.
Travaux manuels, où se manifestent, avec un caractère particulier d'excellence, la
dextérité, Vintelligence ou le goût de Touvrier.
Travaux manuels qui, par diverses causes, ont le mieux résisté, jusqu'à Tépoque
actuelle, à la concurrence des machines.
\° â.
REGLEMENT FIXANT LA NATURE DBS RECOMPENSES ET ORGAltlSAHT LES iURTS
CHARGES DE LES REPARTIR.
TITRE PREMIER.
DISPOSITIONS G^N^RALES.
Article 1". — Une somme de huit cent mille francs (800,000') est consacrée aui
réi'ouipenses qui doivent être décernées à loccasion de l'Exposition universelle de 1867.
Art. s. — Il est institué un Jury international chargé d attribuer les récompenses.
Le Jury international est composé de six cents membres, répartis entre les différentes
nations , d'après la proportion des surfaces occupées par les produits de chacune dalles.
Le résultat de la répartition est indiqué par les tableaux A et B annexés au présent
Règlement.
N- h, 603
Art. 3. — Les membres français du Jury international des récompenses sont nom-
mes par ta Commission impériale.
Les membres étrangers sont désignés respectivement par la Commission nationale de
chaque pays.
Toutes les nominations doivent être faites avant le i" décembre 1866.
La Commission impériale, après s être concertée avec les diverses Commissions étran-
gères, répartit les membres du Jury entre les Classes.
Art. h, — Le Jury international doit accomplir ses travaux du 1" avril au i& mai
1867.
Toutefois, en ce qui concerne les Classes 5 9, 67 à 88 et gS ^^^ les opérations du
Jury se poursuivront pendant toute la durée de l'Exposition.
Art. 5. — La distribution solennelle des récompenses est fixée au 1" juillet 1867.
TITRE H.
DISPOSITIONS SPÉCIALES C0NGBRNA7IT LE GROUPE DES OEUVRES D'ART.
Art. 6. — Les récompenses mises k la disposition du Jury inlernational , pour les
œuvres d'Art, sont réglées comme suit :
17 grands prix, chacun d'une valeur de â,ooo'
3a première prix, chacun d'une valeur de 800
kk deuxièmes prix, chacun d'une valeur de 5 00
66 troisièmes prix, chacun d'une valeur de koo
Art. 7. — Les récompenses instituées à l'article 6 sont réparties comme il suit entre
les quatre sections des Beaux-Arts qui correspondent aux Classes du 1*' Groupe :
1" Section. — Classes 1 et 1 réunies : 8 grands prix, i5 premiers prix, 90
deuxièmes prix, a/i troisièmes prix;
9' Section. — Classe 3 : h grands prix, 8 premiers prix. 19 deuxièmes prix, 19
troisièmes prix;
3* Section. — Classe 6 : 3 grands prix, 6 premiers prix. 8 deuxièmes prix, 6 troi-
sièmes prix;
h' Section. — Classe 5 : -x gi-ands prix, 3 premiers prix, k deuxièmes prix, k troi-
sièmes prix.
Art. 8. — l^e Jury pour le Groupe des œuvres d'Art comprend soixante-trois
membi*es.
•'^ (classe Sa : Moteurs, générateurs et ap- PagricuUurc. — Classes 83 à 88 : 9* Groupe,
pareils ro(H»oiques spécialement adaptés aux Produits vivants et spécimens dVtahlissonicnts
besoins de rExposilion. — Classes 67 à 73 : de Tborticullure. — Classe 96 : Instniments et
7* firoape, Aliments à divers degrés de prépa- procédés de travail spéciaux aux ouvriers chefs
ration. — Classes 76 à 89 : 8* Groupe, Pro- de métier.
doits viwols et spécimens dVtablissements de
604 LIVRE V. — DOCUMENTS OFFICIELS.
La proportion noniërique des membres français et étrangers, dans chacune de
quatre sections , est indiquée par le tableau A annexe au Règlement.
Les membres français des quatre sections sont nommés par la Commission impériale
parmi les membres du Jury d'admission. D seront choisis, en nombre égal, sur chacune
des ti*ois listes qui auront concouru h la formation de ce Jury, institué conformément à
la décision du 13 mai 1866.
Les exposants ayant accepté les fonctions de membre du Jury international pour les
œuvres d*Art ne sont pas exclus du concours pour les récompenses.
Chacune des quatre sections est présidée par un de ses membres, choisi par la Cooi-
mission impériale. Deux des présidents sont Français.
Art. 9. — Les quatre sections peuvent se réunir pour proposer, s*il y a lien, des
modifications à la répartition des récompenses, telle quelle est établie à Tarticle 7.
La Commission im[)ériale daigne un de ses membres pour présider les quatre sec-
tions réunies.
TITRE in.
DISPOSITIONS SPÉCIALES COIfCEBNANT LES NEUF GROUPES DES PRODDITS DE L'AGRICDLTt'BE
ET DE L'INDUSTRIE.
Art. 10. — Les récompenses mises à la disposition du Jury international, pour \&
produits de Tagnculture et de Tindustrie, sont réglées comme suit :
Grands prix et allocations en argent d'une valeur totale de deux cent cinquante
mille francs (35o,ooo');
Cent médailles dor, d'une valeur de mille francs chacune;
Mille médailles d'argent;
Trois mille médailles de bronze ;
Cinq mille mentions honorables, au plus.
Toutes les médailles ont le même module.
Art. 11. — Les grands prix sont destinés à récompenser le mérite des inventions
ou des perfectionnements qui ont apporté une amélioration considérable dans la qualité
des produits ou dans les procédés de fabrication.
Art. 12. — L'attribution des récompenses instituées à l'article 10 pour les neof
Groupes de l'Agriculture et de l'Industrie résulte des opérations successives de Jurys
de Cloêse, de Jurys de Groupe et d'un Conseil supérieur.
Art. 13. — La proportion numérique des membres français et étrangers dans cha-
cun des Jurys de Classe est fixée par le tableau A annexé au présent Règlement.
Art. 14. — Chaque Jury de Classe se réunit à partir du i*' avril 1867.
Dans sa première réunion, il nomme un président, un vice-président et un secré-
taire. U nomme ultérieurement un rapporteur, dont l'élection doit avoir lieu avant le
10 avril.
Art. 15. — Les Jurys de Classe peuvent s'adjoindre des associés ou des experts
choisis, soit parmi les auti*es Classes du Jury international, soit en dehors de ce Jury :
V fi. 605
dans ce dernier cas, la nomination de Tassocië ou de l'expei't doit être approuvée par
la Commission impériale.
Art. 16. — Les exposants qui ont accepte les fonctions de membres du Jury inter-
national sont, par ce seul fait, mis hors de concours pour les récompenses.
Les exposants adjoints à un Jury de Classe, à titre d'associés ou d'experts, sont éga-
lement exclus du concours, en ce qui concerne les produits de la Classe où ils sont
appelés à donner leur avis.
Toutefois la Commission impériale se réserve d'autoriser certaines exceptions aux
exclusions mentionnées dans les paragraphes précédents.
Art. 17. — Les Commissions étrangères sont invitées h désigner, auprès de chacun
des Jurys de Classe, des délégués chargés de fournir tous les renseignements de nature
à édairer le Jury, en ce qui touche les exposants de leiu* pays. Le domicile de ces dé-
légués devra être notifié à la Commission impériale avant le qo mars 1867.
Les mêmes fonctions, pour la section française, sont remplies auprès de chaque
Jury de Classe par le Comité d'admission correspondant.
Art. 18. — Du 1*' au 1 ^1 avril, chaque Jury de Classe des Groupes a, 3, A, 5, 6
et 10 procède h Texamen des produits et fait, sans distinction de nationalité, le classe-
ment des exposants qui lui paraissent dignes de récompenses.
Le Jury de Classe dresse ensuite la liste des exposants qui, par application de l'ar-
ticle 1 6 , se trouvent mis hors de concours , et propose les exceptions qu'il juge néces-
saires.
H classe enfin, sans distinction de nationalité, les collaborateurs, contre-mattres e(
ouvriers , qu'il croit devoir signaler, soit pour des services rendus à Tagriculture ou h
l'industrie, soit pour leur participation h la production d'objets remarquables, figurant
k TExposition.
Les listes de classement, revêtues de la signature des membres qui ont pris part au
travail, seront déposées, par le rapporteur, au Commissariat général, au plus tard le
1 A avril 1867.
Les Jurys de Classe des Classes bù et 95 fournissent seulement les renseignements
nécessaires pour fixer le nombre des récompenses qu'il convient d*attribuer à ces
('Jasses. et proposent les associés qui doivent les seconder pour l'exnmen permanent
que réclame la nature des objets exposés.
Si un Jury de Classe n'avait pas présenté, le li avril, les listes indiquées ci-dessus,
la Commission im|)ériale pourvoirait d'office è l'établissement de ces listes.
Ait. 19. — Du 1*' au 1 & avril, chaque Jury de Classe des Groupes 7, 8 et 9 dresse
la liste des associés dont il demande l'adjonction pour l'examen successif des produits
pendant la durée de l'Exposition , et fournit les renseignements nécessaires pour fixer
le nombre des récompenses.
Art. 20. — Les présidents et rapporteurs des Jurys de Classe sont les membres des
Jurys de Gmupe; les présidents sont, en cas d'absence, remplacés par les vire-prési-
denU.
606 LIVRE V. — DOCUMENTS OFFICIELS.
Un président et deux vice-présidents sont nommés, en dehors de ces membres, pour
chaque Jury de Groupe.
La répartition des présidents et vice-présidents des Jurys de Groupe entre les dilTé-
i*entes nations est fixée par le tableau B annexé au présent Règlement (colonnes ( et c).
Conformément à l'article 3, les présidents et vice-présidents français sont nommés
directement par la Commission impériale; les étrangers sont désignés par les CommiiH
sions nationales étrangères.
Le secrétaire de chaque Jury de Groupe est nommé par la Commission impériale.
Art. 21. — Du i5 au 98 avril, chaque Jury de Groupe des Groupes a, 3, A, 5,
6 et 1 0 examine les réclamations qui sont de sa compétence , arrête les listes de classe-
ment dressées par les Jurys de Classe, et inscrit en regard de chaque nom la récom-
pense qu'il propose d'accorder. Pour les Classes Sa et 96 , il arrête seulement le nombre
des récompenses.
Il s'adjoint successivement chaque Jury de Classe pour les délibérations qui le con-
cernent. Les membres ainsi adjoints ont voix délibérative;
Ces premières opérations des Jurys de Groupe doivent être terminées et le résultat
doit en être remis au Commissariat général le a 8 avril au plus tanl. Si les travaux ne
sont pas achevés dans ce délai , la Commission impériale y |K>urvoil d'urgence.
Art. 22. — Du 1 5 au 98 avril, chaque Jury de Groupe des Groupes 7, 8 et 9 arrête
les listes d'associés dressées par les Jurys de Classe, et remet au Commissariat général
les propositions relatives au nombre de récompenses qu'il convient d'attribuer à chaque
Classe.
Art. 23. — Les présidents et vice-présidents des Jurys de Groupe sont appelés à
constituer le Conseil supérieur du Jury.
La présidence de ce Conseil appartient à Tun des vice-présidents de la Commission
impériale.
Les fonctions de secrétaire sont remplies par le secrétaire et le secrétaire adjoint de
la Commission impériale.
Art. 2'i. — Du 29 avril au 5 mai, le Conseil supmeur répartit entre les divers
Groupes le nombre total des récompenses.
Le Conseil peut, s'il paraît utile d'augmenter le nombre des médailles, proposer à
la Commission impériale de prélever, à cet eOet, 5 0,000 francs, au maximum, sur la
somme affectée aux grands prix et aux allocations en argent.
Ces travaux du Conseil supérieur doivent être terminés le 5 mai au plus tard.
Art. 25. — Un Rapport sur l'Exposition des produits de l'agriculture et de l'indus-
trie sera publié sous la direction et la surveillance d'un Comité dont les membres seront
nommés par la Commission impériale . sur la proposition du Conseil supérieur.
Art. 26. — Du 6 au 19 mai, chacun des Jurys de Groupe mentionné) k Tartide 91
répartit entre les Classes qui le concernent les récompenses fixées par le Conseil ma-
rieur.
Le résultat de ce travail est remis au Commissariat général le 1 & mai au plus tard.
Art. 27. — Pendant toute la duiée de l'Exposition, la Commission impériale nomme
iN' /i. 607
tous les quinze joara les associes temporaires charge de seconder les Jurys de CUsse
dans l'examen des produits, procédés on instruments de travail des Classes 67 è 88,
présentés à l'Exposition pour le concours de la quinzaine correspondante.
Ces associés sont choisis d'après les listes arrêtées conformément à l'article 99.
Dès le second jour de chaque quinzaine, chaque Comité temporaire formé des jurés
et des associés classe les exposants , collaborateurs et ouvriers qu il juge dignes de ré-
compenses, et les range en quatre catégories, sous les titres : Premiers prix , Deuxihnes
prix, TrtnsHmes prix. Mentions honorabks, de concours partiel. Cette liste pourra être
immédiatement rendue publique.
Art. 28. — Du iS au 10 octobre, les Jurys de Grovpe des Groupes 7, 8 et 9,
diaprés les relevés des prix et des mentions honorables attribués par les Comités tem-
poraires, en conformité de l'article précédent, dressent pour chaque Classe la liste d'en-
semble des exposants, ainsi que celles des collaborateurs et ouvriers, et décernent les
récompenses que le Conseil supérieur a mises à leur disposition.
Le diplême porte un rappel des prix et mentions que les divers Comités temporaires
ont attribués au lauréat pendant la durée de TExposilion.
Art. S9. — Les Jurys de Classe des Classes 59 et gS présentent, le 30 octobre au
plus tard, à la Conmiission impériale, les propositions relatives aux récompenses que
le Jury de Groupe leur a réservées.
La Commission impériale statue immédiatement sur ces propositions.
TITRE IV.
DISPOSITIONS SP^IALES CONCERNANT ON NOUVEL ORDRE DE R^OMPENSBS.
Art. 30. — Un ordre distinct de récompenses est créé en faveur des personnes, des
établissements ou des localités qui, par une organisation ou des institutions spéciales,
ont développé la bonne harmonie entre tous ceux qui coopèrent aux mêmes travaux ,
et ont assuré aux ouvrio^ le bien-être matériel , moral et intellectuel.
Ces récompenses compreiment : dix prix d'une valeur totale de cent mille francs
(100,000'), et vingt mentions honorables.
Un grand prix indivisible de cent mille francs (t 00,000') pourra être en outre
décerné h la personne, l'établissement ou la localité qui se distinguerait, sous ce rap-
port, par une supériorité hors ligne.
Art. 31. — Un Jury spécial apprécie les mérites qui sont signalés pour cet ordre
de récompenses et détermine la quotiU^ des prix et la forme sous laquelle ils sont dé-
cernés.
La présidence de ce Jui*y appartient à l'un des vice-présidents de la Commission
impériale.
Le nombre total des membres est fixé h vingt-cinq , y compris le président.
La répartition entre les diverses nations est fixée dans le tableau B (colonne e).
Les fonctions de secrétaire sont remplies par le secrétaire de la (Commission impé-
riale.
608 LIVRE \. - DOCUMENTS OFFICIELS.
Art. 32. — A défaut de noinûiation notifiée avant le i*' déoeiubre t866, confor-
mément à Tarticle 3 , la Commission impériale choisit les Jurés étrangers parmi les
personnes accréditées auprès d eUe par les divers Gouvernements.
Abt. 33. — Le nombre de membres présents nécessaire pour rendre valables les
décisions du Jury est fixé à dix-huit. Les prix et les mentions honorables sont attribués
à la majorité des voix. Le grand prix ne peut être décerné qu'à la majorité des deux
tiers.
Art. Sh, — Les demandes et documents destinés à signaler, pour le nonvd ordre
de récompenses, une personne, un établissement ou une localité, doivent être adressa,
avant le i" décembre i8G6, au Conseiller d'État, Commissaire général.
Art. 35. — Le Jury tient une première session le i" décembre i866, afin d*arrèter
les règles h suivre pour Tinslruction des demandes et de commencer leur examoi.
Art. 36. — Dans une seconde et dernière session, du i5 avril au i& mai 1867, le
Jury arrête définitivement la répartition et la destination des prix. Ces prix sont distri-
bues en même temps que les autres récompenses, le i*' juillet 1867.
Fait et délibéré par la Commission impériale, le 7 juin 1866.
I^e Ministre d*Elat, Viee-PréÊiilent ,
[a Comeilkr d'Etat, Commiuairê général , Signé E. RoOHBR.
Signé F. Le Play.
Le Secrétaire de la Commiênon impériale ,
Signé E. B. de Chancodrtois.
N" A.
609
PIECES AINMEXEES
AU BàGLBIlECT FIXANT LA IIATUBB DES BécOMPBNSES ET OROAHISART LES JDRT8 CBABGÉ8 DE LES B^PABTIB.
Tableau A.
Nombres de» membre» français et étrangers dan» chaque 8ubdtvi»ion du Jury international.
GBOUPIft ET CLASSES.
(Tmr l« êj§»àm» d« clMiiAMli«B uacjii •■ BAglcn«at géotfrkl. )
NOMBRE
par da^M.
a
-ta
S
w
m
S
M
NOMBRE
par kérit* de elaucs.
.3
0
m
u
h.
e
A
a
•i
a
u
JURY DES BEAUX-ARTS. (Titrb II.)
^Mlioiu iM Ary et /iiry à» Groupe.
Ii"S«clioii , ClaMW 1 et s réaoiet
9* S«CttOB t ClatM S
3* Section , CUsm 4 ; 4* Section , CUbm S. . . . .
Clasuê i à i
I Prrialdeat da Jory de Groupe
JURY DE L*AGRICULTURE ET DE L'INDUSTRIE. (Titm
Junfi de QmiMt,
Ir.laaeei 6, 7, 8, 9, 10, 11 et i3
ClesM 19
a* Giovri Clouté 6 à i3
ICIaaeee i4 , 16 , 17, 18 , 9s , 34 et 96
Cleeies 16 , 19 , 90 1 >< i s3 et »5
3* GMOVPI Cla»f» i4 à 96
IClaMe* 97, 9S , 99 , So , 3t « 33 et 54
Clatsct 39 , 36, 37, 38 et 39
Cle»*e 36
4* GROVPI Clauei 97 à 39
ICIesaet 4o, 43 et 44
Clu»c9 4i et 46
ClsMee 49 et 4o
5* Gaom Classe» 4o à 46
CtaM«e 47. 4S , 3o, 5 1 , &9 , 83 , 54 « 56 , 39 , 63 et 65 .
Cla»9et 4<{ . 60 , 61 , 69 , 64 et 66
CiaMee 55 , 67 et M
6« GBOVPB Cloues 47 à 66
I Clease» 67, 68, 69, 70 « 71» 79 et 73
7* GkOVPS classes 67 à 73
IClatMi 74, 75, 76, 77, 7», 79, «o, M et 89. ...
8* GBOOPB Clauts 74 Ù89
I Claeacs 83 , 84 . 85 , 86 , l<7 et A8
9» GftOVPK Cloues 83 à H«
Clawee 89 , 90 et 96
Cla>»e 91
Cia»ee* 99 » 93 et 94
10^ GBOVPK Classts C9 à 96
TOTAL dea membres des Jurys de Classe
IIL)
9
5
7
5
4
l
10
7
4
5
6
4
5
4
4
4
7
9
4
14
91
33
3
4
7
i4
11
35
19
11
94
91
98
49
10
10
90
5
5
10
9
19
91
4
4
8
4
6
10
33
33
68
19
19
94
6
9
i5
14
14
98
18
18
36
19
19
94
9
19
91
4
5
9
6
6
19
939
978
5.7
Jurys it Groupt.
4*
6»
9*
Cuacru.
eaoopi.
Gaocpt.
Gsocrc.
CH<'vrc.
GMirrc.
G*oi ri .
Gaocri.
Geocrt.
Merabrvs : Le* présidents et rapportears des
Membres : Idem
Membres: Idem i3 Idem
Menbrei : idem 7 Idem
Membres : id m 90 dem
Membres : idem 7 Idem
Membres : Idem 9 Idtm
Membre» : Idem t / fem
Membres : 'dem 7 idem
Vire-(>ré«ident* de» 9 Jurys de Groupe
Préaidenls des 9 Jurys de Groupe ,
Conseil
8 Jurys de Classe.
i3 !• em
GaOQPBSS A lOw I Membres : Les présidents et vice-pré«i(lents des 9 Jurys de Gruupe. ,
I Président: L'un des vice-pr4»idenls de U Commission impériale.. ..|
JURY SPÉCIAL DU NOUVEL ORDRE DE RÉCOMPENSES. (Tirai IV.)
Pf sa*dent : L'na des vice- président s de la Commission impériale.
TOTAVX
Bdeerve
TOTAL OAIÉIAI...
NOMBRES
TOT A 0 1.
9
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«7
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l':|'*l*îl I I
8
1
16
960
3io
94
1
570
So
600
39
610
LIVRE V. — DOCUMENTS OFFICIELS.
Tableau B.
>
Rkpàrtition de» membre» du Jcitr intebkationàl entre le» différente Etats ^
baaée mr le» eepace» que ce» Etat» occupent dan» VEjj>o»itiùn,
wm
DÉSIGNATION DBS ÉTATS.
(Rang^ suitanl Tordre des emplaeemeols oecupës
dans le palais du Champ de Mars.)
Empire Français
Royaume des Pays-Bas
Royaume de Belgique
Royaume de Prusse
États secondaires de 1* Allemagne
Empire d^Âutriche
Confédération Suisse
Royaume d'Espagne
Boyaume de Portugal
Royaume de Grèce
Royaume de Danemark
Royaumes-unis de Suède et de Norw<^
Empire de Russie
Royaume dllalie
États Pontificaux
Principautés Roumaines
Empire Ottoman
Vice-royauté d'Egypte
États divers de TAsie
Empire persan
États divers de l'Afrique et de TOcéanie
États-Unis d'Amérique
États divers de l'Amérique
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande. . .
Totaux,
JURYS DES BEAUX-ARTS,
M LtAaaiGVLTcta
IT DB L*niBCflTini.
(Titras II e( III.)
«2
**3
Réserve
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A* B
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6
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3o
600
«. T^es asiérisaoea avec nom^n» de rniToi indiqaeot les groaperoenli de pajt qoe Ton a dA dire pour pe pat
dépaver le nomibre a5 daoi la d^i^atk» des Jurés pour le nooTel ordre de récoiapcnses. L^attribalioo do
Jnré ad\paya le plus largement représenté u'est iaite ici que poar ordre.
j
iV /i.
611
Tableau C.
RécAPiTCLATiOM deê ipotfueê Jixèeê pour la nomination et In travaux du Junr iiUTunNATio^iAL.
NATURE DKS OPKR ATiO^S.
Nomination des membres du Jury international (article 3);
membres des JnrijM de Cloue (articles 8 et i3); prési-
dents et vice-présidents des Jury» de Groupe (articles 9 et
ao); membres da Jwry Mpêciai (articles 3i et Sa)
Ouverture de la première session du Jury tpécial du nouvel
ordre de récompenses. (Article 35.)
Dt'^signation des délégués étrangers auprès des Jurys de
Qaue. (Arlicle 17.)
Ouverture des opérations des Jurys de Classe, coïncidant
avec Tomerture de TExposition. ( Articles /i , i/i et 18.).
Élection des rapporteurs des Jurys de Classe, (Arlicle ih,).
Clôture des opérations des Jurys de Classe de Tagriculhire et
de rindustrie, et remise des listes de classement par les
rapporteurs. ( Article 18.)
Ouverture des opérations des Jurys de Groupe de Tagricul-
ture et de l'industrie. (Articles 91 et 39.)
Ouverture de la deuxième session du Jury spécial du nouvel
ordre de récompenses. (Article 36.)
Clôture des premières opérations des Jurys de Groupe de
Tagriculture et de Tindustrie, et remise des listes de clas-
sement arrêtées, avec Tindication des récompenses pro-
posées. (Articles 91 et aa.)
Ouverture de la session du Conseil supérieur de Pagriciilture
et de rindustrie. (Article aâ.)
Clôture des opérations du Conseil supérieur pour la réparti-
' tion du nombre total des rt'compenses entre les neuf
Groupes. ( Arlicle a '1.)
Ouverture de la deuxième scission des Jurys de Groupe de
fagriculture et de Tindustrie. (Article a6.)
Clôture des opérations des Jurys de Groupe pour la réparti-
lion des récompenses entre les Classes. (Article 96.). . .
Remise des ré.^ultats du la répartition déBnitivede toutes les
récompenses au Commiss;iriat général. (Titres II, III
et IV.)
Disiribniion solennelle des ii'cumpcnses. ( Article 3.)
EP0QUK8 FIXEES.
Avant lo i" décembre i8()6.
Le 1*^ décembre.
Avant le 90 mars 1867.
Le 1" avril.
Avant le 10 a\nl.
Au plus tard le 1 6 avril.
Le i5 avril.
Le i5 avril.
Au plus tard le a8 a\ril.
Le 99 avril.
Le 5 mai.
Le G mai.
1^0 la mai.
Au plus lard le 1 '1 mai.
U 1" juillet.
•39.
61:2 LIVRE V. — DOCUMENTS OFFICIELS.
\« 5.
DÉCRET PORTANT MODIFICATION AU NOMBRE BT À LA VALEUR DE8 RBG0MPEN8KS.
NAPOLÉON, par la grâce de Dieu et la volonté nationale. Empereur des FRA^çius,
A tous présents et h venir, saldt :
Vu les articles lo et 3o du règlement fixant la nature des récompenses de TExpo^i-
tiou universelle de 1867 et organisant les jurys chargés de les répartir, approuvé par
le décret du g juin 1866;
Vu les délibérations de la Commission impériale en date du 1 1 mai et du 17 juin
1867, qui approuvent les vœux émis par le Conseil supérieur du Jury de Tagriculture
et de rindustrie et le Jury spécial du nouvel ordre de récompenses ;
Sur la proposition de notre Ministre d'État et des fmances, Vice-Président de ia
Commission impériale,
Avons DécRÉTÉ et décrétons ce qui suit :
Article premier. — Le nombre des récompenses mises à la disposition du Jury in-
ternational, pour les produits de Tagriculture et de l'industrie, est augmenté confor-
mément aux propositions du Jury approuvées par la Commission impériale.
La valeur des médailles d'or sera réduite conformément aux propositions du Conseil
supérieur du Jury, approuvées ])ar la Commission impériale.
Art. 2. — Le nombre des prix du nouvel onlre des récompenses est porté de dix à
douze.
Le nombre des mentions honorables du même ordre des récompenses est porté de
vingt h vingt-quatre.
Pourront en outre figurer sur la liste des récompenses de cet ordre des citations
concernant des candidatures dont les mérites ne rempliraient pas les conditions du pro-
gramme.
Art. 3. — Notre Ministre d'État et des finances, notre Ministre de l'agriculture, du
commerce et des travaux publics, le Ministre de notre Maison et des beaux-arts, Vice-
Présidents de la Commission impériale, sont chargés de l'exécution du présent décret.
Fait au Palais des Tuileries, le 99 juin 1867.
Signé NAPOLÉON.
Par r Empereur :
Le Marécliûl de France ,
Ministre de la Mai$on de V Empereur et des ieaux-arU .
Vice-Président de la Commission impériale,
Signé Vaillant.
Le Ministre de r agriculture , du comtnerce et , %g „,; # /.
, ... ir. r» . • I II Le Mtnistre d ttat et des nnatwes ^
des travaur publics, f ice-ntsttient de ta « ., , , ^ • • , ■ .
., .1 rtce-Préstdent de la Commission tmpertate.
LommiHswii impériale ,
Signé De Forcadk. Signé E. Rouber.
N- 6.
613
N« 6.
^NUMéRATION DBS HERITES SUR LESQUELS PORTAIT L'EXAMEN DU JURY SPECIAL
DU NOUVEL ORDRE DE RECOMPENSES.
BNUMÉRATION DES MÉRITES A RÉCOMPENSER.
I. IllSTITCTIOllS BBMfouilT 1 L*IHPB<T0TAIICB KT AU DÉRUMENT.
Gaines de secours, pour les cas de maladie et de blessure, subventionnées
par les ouvriers ou par les patrons. — Hôpitaux. — Secours aui remmes en
couche. — Soins aux nouveau-nés. — Participation aux assurances sur la vie.
— Pensions de retraite. — Pensions aux veuves et aux oiphelius. — Sociétés
funéraires. — Bains et lavoirs. — Sociétés coopératives de consommation ot
de crédit — Installation hygiénique des ateliers, etc
II. InSTlTUTlORS BBHKDIAAT AU VICB.
Bqiressîon de Tivrognerie. — Sociétés spéciales. — Éloignement et sui^
veîllance des cabarets. — Mesures tendant à conjurer le concubinage. — Asso-
ciation créée parmi les ouvriers pour réprimer les habitudes vicieuses. —
Suppression des chômages du lundi. — Bons exemples des patrons. ^- Action
personnelle. — Bonne discipline des ateliers (choix des contre-maîtres, sévé-
rité pour rincondnite, suppression des occasions de désordre). — Transfor-
mation morale de certaines individualités particulièrement corrompues. —
Primes pour la bonne tenue des habitations
m. — IbBTITUTIOBS AHéuOBAKT LESTAT IBTKLLBCTUBL BT HOBAL.
Soins donnés i Tinstmction religieuse et au culte. — Construction de cha-
pelles.— Aumônier attaché i rétablissement. — Création de salles d*asile. —
Subventions aux écoles locales. — Cours d'adultes. — Enseignement profes-
sionnel. — Ouvroirs pour les filles. — Ateliers d'apprentissage. — Patronage
des apprentis. — Bibliothèques. — Salles de lecture. — Cercles. — Divertisse-
ments honnêtes fournis aux ouvriers. — Sociétés de musique et de gymnas-
tique
COEFFICIENT
la faleor relatÎTé
des mérites.
61&
|B9
LIVRE V. — DOCUMENTS OFFICIELS.
ENUMÉRATION DES MÉRITES A RÉCOMPENSER.
IV. — OBOAnBATlOH Dl TBÀTAUI ET Dl 8ALAItl8 TINDART ï ÉUTIl
u coromoH di lh>utbibe.
Travail & la tâche. — Primea, gratificationa. — Bonne oi^niaation du tra-
vail. — Syatèmes d^entrepriae dea travaux , élevant , en quelque aorte , Touvrier
à la condition de maître. — Accroiasement du salaire avec la durée des eer-
vicea. — Ouvriera admis à participer aux produita ou aux béné&cea. — Goa-
ditiona de propreté et de décence introduites dana la conatniction et dans la
tenue des atdiers, réagissant sur la condition morale des ouvriers. ......
V. — SuBVlHTlOaS TBHDART ï BXBDBB STABLB LA COflDITlOn DB L*0UVBIBB.
Avances d*argent faites aux ouvriers pour leur faciliter Fachat on la construc-
tion d*une habitation , Tacquisition de terres et de bestiaux , ou pour leur per-
mettre de s*exonérer du service militaire. — Logements avec dépendances
rurales loués à des conditions avantageuses ou foumia gratuitement ainsi que
le chauffiige. — Fourneaux économiques. — Denréea alimentaires, telles que
blé, pommes de terre, etc. et objets d^habillement vendus à prix réduits. —
Assurances contre Tincendie du mobilier des ouvriers aux frais du patron. —
Dots aux jeunes ouvrières qui se marient. — Sacrifices faits en vue d^éviter
le chômage. — Vêlements spéciaux pour le travail fournis à Touvrier
VI. HaBITLDBS D'iPARGRB.
Caisse d^épai^^Qe établie dans Tusine ou dans la localité. ^- Chiffre élevé des
dépôts. — Systèmes divers d^encouragement — Habitudes dVpargne attes-
tées par des acquisitions foncières ou par des achats de valeurs mobilières. .
VU. — Habhorib bhtbb lbs pbbsonsbs coopéraht aux hImbs tbavaci.
Absence de grèves et de débats. — Entente complète. — Tiravail non in-
terrompu même au milieu des troubles politiques. — Comités institués pour
prévenir et trancher toutes les difficultés
VIII. — Pbbiianbrci m8 boks bapports bbtbb lbs pbbsomrbs
COOPéRAST AUX HÉMBS TBAVADX.
Attachement traditionnel des ouvriers à rétablissement où ils sont en»-
ployés. — Générations se succédant de père en fils dans le même établisse-
ment. — Rapports personnels des ouvriers et du patron. — Faits particuliers
de reconnaissance et d'union
GOEPFIGIBirr
IIDIQCABT
la taleur ralaUve
dat méiitn.
3
N' 6.
615
ÉNUNÉRàTlON DES MÉRITES X RÉCOMPENSER.
IX. AlLIARGI DBS TBÀYAUX AeBICOLES £T MANUFACTURIERS.
Ouvrière employés dans les manufactures, cullivaut les jardins qui leur
sont loués ou vendus avec Thabitalion, possédant des terres et les exploitant.
— Vaaie domaine agricole uni à rétablissement industriel et exploité par le
patron ou les ouvriers. — Ouvrière agriculteure exploitant diverses indus-
tries manufacturières
X. — PaopBiiré db l^iiabitatiofi oo pebmaxehcb.pes locations.
Construction d^habitations pour les ouvriers. — Système de libération par
annuités. — Ouvrière propriétaires de maisons et de terres. — Familles
d^oavriere se perpétuant au même foyer
XI. RbSPBCT ACCOBDé AU CABACrâRB DB LA JBCKB PILLB.
KUbliasemenls n'employant pas de jeunes filles, même au détriment de
rindustrie. — Ateliere spéciaux pour celles qui travaillent à Tusine. — Sur-
veillance sévère et bien exercée. — Orphelinat pour recevoir les jeunes filles
qui sont sans famille. — Réfectoires particulière. — Direction exercée par une
personne respectable. — Bonnes mœure conservées. — Absence de naissances
illégitimes
XII. — Respect AccoBDé au cABACTàRB de la MâsB db famille.
Adirité de la mère de famille concentrée au foyer domestique. — Travail
i domicile donné par le patron. — Conditions particulières faites aux mères
de famille qui travaillent dans les ateliere. — Possibilité pour elles de vaquer
aux soins du ménage
XIII. MéaiTBS PABTICIUERS.
Esprit religieux répandu et enraciné. — Influence pratique et journalière
de cet esprit sur la conduite de chacun. — Conditions traditionnelles d'har-
OMMiie, de bien-être et de moralité maintenues intactes dans une localité et
associées i une prospérité soutenue et progressive. — Sollicitude témoignée
par le patron pour la santé de Touvrier dans la construction et Tinstallation
des ateliere. — Vastes élaliliasements industriels créés dans des centres
ruraux, y apportant Paisance, sans compromettre les bonnes mceure. —
Avantages marqués dérivant de la grande propriété rurale unie â Tindustric.
— Avantages marqués dérivant de la petite propriété mrale unie à l'indus-
trie. — Localité transformée, au point de vue du bien-être et de Tharmonie,
par les efforts d'un grand propriétaire ou d'un chef d'industrie. — Grande
fécondité des iamilles et aptitudes particulières pour la colonisation riche .
COEFFICIENT
INDIQUANT
It valeur relative
des mëritet.
5
5
.5
Daot chaque
eai particulier, oo
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porteor le loio d«
propoaer l« coefli-
cieotqai convenait
à ce gmre <!• m^
rite*.
616 LIVRE V. — DOCUMENTS OFFICIELS. "-"
N* 7.
BAPPORT DE S. EXG. LE MINISTRE D'ETAT, YICB-PRESIDENT DE LA COMtflSSlO!! IMPERIALE,
LU À LA DISTRIBUTION DES RECOMPENSES, LE 1*' JUILLET 1867.
Sire,
Au début de cette solennité, le devoir de la Commission instituée sous la présidence
d'honneur de Son Altesse le Prince impérial, que nous voyons avec tant de joie auprès
de l'Empereur, est de retracer, en traits rapides , les efforts qu'elle a faits pour accom-
plir la mission qui lui a été conGée par Votre Majesté , de signaler les concours empres-
sés et utiles qui ont facilité la réalisation de son œuvre ; enfîn, d'indiquer les caractères
et les résultats principaux de cette grande exhibition internationale.
Les obstacles que la Commission impériale avait à surmonter étaient considérables.
Il fallait transformer le Champ de Mars , y élever toutes ces constructions qui sont For-
nement du Parc, édifier le Palais, vaste monument qui s'étend sur une surface de
i5 hectares, pois y installer et y classer les produits exposés ; enfîn prévoir et satisfaire
les besoins créés par cette immense agglomération de choses et de personnes.
Le temps pour parvenir à un tel résultat nous était parcimonieusement mesuré :
quelques mois seulement nous étaient accordés , et des intempéries prolongées devaient
encore venir en gêner Temploi.
Les proportions de l'entreprise étaient d'ailleurs bien supérieures à celles des exposi-
tions précédentes.
L'énonciation de quelques chiffres suffira pour les déterminer.
La surface occupée parle Palais et ses dépendances était, en i855, de i5 hectares,
de 19 hectares et demi en i86â ; elle atteint, en 1867, plus de Uo hectares, dont le
Palais couvre plus du tiers.
Le nombre des exposants, dont le chiffre était de 99,000 en i855, et de 98,000
en 1 869 , atteint aujourd'hui celui de 60,000.
Le poids des produits exposés ne doit pas être évalué à moins de 98,000 tonnes. La
communication établie entre le Palais et les chemins de fer du continent a pu seule
fournir le moyen de conduire et d'installer, avec la célérité et le soin nécessaires, cette
énorme quantité d'objets , arrivés, pour la plus grande partie, dans les derniers jours
du mois de mars.
La force motrice installée pour la mise en mouvement des machines représente plus
de 1 ,000 chevaux-vapeur. Le service hydraulique est établi sur la base d'une distribu-
tion d'eau suffisante pour défrayer abondamment les besoins d'une ville de 1 00,000 âmes.
Malgré les gigantesques travaux qu'expliquent de telles nécessités, l'œuvre s'est
trouvée prête au terme fixé. Mais le succès a-t-il couronné l'entreprise ? Ces efforts réunis
N* 7. 617
ont-ils mérite la double et précieuse récompense qu'ib poursuivaient : Tapprobation de
Votre Majesté, les suffrages de Fopinion publique ?
Si nous ne nous Ceiisons illusion , le jugement est aujourd'hui prononcé. Tout le monde
a été frappé de la conception du plan général et des facilités qu'il offre à la comparaison
et h Tétode. Chacun approuve cette loi d'unité qui rapproche , au Champ de Mars , les
beaux-arts, findustrie, l'agriculture, l'horticulture, autrefois disséminés dans des lo-
caux distincts, et qui présente dans la même enceinte toutes les manifestations de l'acti-
vité humaine.
L'opinion publique reconnaît que l'édiGce, un instant critiqué, est parfaitement ap-
proprié à sa destination; elle comprend que les conditions nécessaires d'un classement
méthodique et clair des nations et de leurs produits ne pouvaient être sacrifiées à la
recherche d'un aspect monumental , et que de vastes nefs auraient écrasé les objets
exposés, au lieu de les mettre en relief dans leur véritable milieu.
Une nef à hautes dimensions devait être exclusivement réservée aux machines, h ces
engins puissants de l'industrie moderne qui exigent une installation proportionnée à
leur masse, et un espace dans lequel leur force et leur précision puissent s'exercer sans
confusion, sans entraves et sans danger.
Les dimensions hardies de la galerie circulaire, sillonnée par une plate-forme qui
isole et protège le public du contact des machines, ont heureusement réalisé ce pro-
gramme, et démontré tout à la fois la perfection atteinte par nos constructions en fer
et le haut mérite de l'ingénieur qui a dirigé ces travaux.
La bveur des visiteurs français et étrangers a également consacré le succès des ate-
liers du travail manuel , où l'on voit l'habileté de l'ouvrier transformer ingénieusement
la matière et lutter avec les machines de perfection et de rapidité; des galeries de l'his-
toire du travail , riches des trésors empruntés aux collections publiques et particulières;
du Parc, avec ses cités ouvrières, ses types de constructions des divers pays, si origi-
naux et si pittoresques ; du Jardin réservé , sorte d'oasis improvisée au milieu de ter-
rains arides; des mesures prises pour profiter de l'heureux voisinage de la Seine, qui
donne k ces tableaux variés le cadre même du fleuve « animé par les pavillons de sa
flottille de plaisance; enfin, de l'Exposition de Billancourt, où l'agriculteur peut voir
fonctionner les outils qui l'intéressent et suivre Fexpérimentation des divers systèmes
d'exploitation.
Il nous est permis, Sire, sans blesser les règles de la modestie, d'énumérer avec
quelque complaisance tous ces éléments de succès. Les efforts de la Conunission impé-
riale, la haute expérience et le dévouement du Commissaire général, le zèle soutenu de
ses collaborateurs n'auraient pas suffi pour surmonter les difficultés de l'entreprise.
Nous n'avons & l'ceuvre qu'une part secondaire ; l'honneur principal en appartient à
d'autres, et nous voulons consigner ici l'expression de noire reconnaissance envers eux.
Les commissions étrangères , composées d'hommes éminents de tous les pays , ont eu ,
dans leurs sections respectives, la latitude la plus entière. C'est donc à elles que revient
le mérite de toutes ces installations originales et élégantes qui ont, par leur variété,
tant contribué à la beauté de l'ensemble.
618 LIVRE V. — DOCUMENTS OFFICIELS.
Dans la section française, le travail des admissions a été préparé par des oomitës
spéciaux avec zèle et conscience.
L'admission une fois prononcée, il fallait procéder à la récepticm et i rinstallation
des produits. Au lieu de centraliser entre ses mains ce travail délicat, la Commission
impériale la conGé k des syndicats de délégués , librement élus on acceptés par les
exposants, et qui se sont acquittés de leurs mandats avec un désintéressement et une
impartialité unanimement reconnus.
Mais les véritables créateurs de toutes ces splendeurs qu'admirent les flots pressés
de visiteurs, ce sont les héros de cette grande solennité, ces cinquante mille artistes,
industriels, fabricants, et leurs millions d'ouvriers, dont les travaux constituent à la
fois la richesse des peuples et Tbistoire de la civilisation.
U fallait choisir les plus dignes entre tous ces compétiteurs. La mission était hé-
rissée d'obstacles; elle a été confiée à un jury international, vaste et imposant tribunal,
composé de six cents membres choisis parmi les notabilités scientifiques, industrielles,
commerciales, artistiques, sociales, de tous les pays. Ce tribunal a fonctionné sans re-
lâche, n a su s'élever dans ces hautes et sereines r^ons où toute partialité disparaît,
oii l'esprit de patriotisme lui-même s'efface avec respect devant un sentiment plus noble
encore, celui de la justice. Sous cette généreuse inspiration, les questions les plus con-
troversées de prééminence entre les diverses industries exercées chez des nations rivales
ont été abordées et résolues avec une haute sûreté de vues.
Grâce à une activité qui a surmonté toutes les fatigues, les décisions demandées au
Jury pour le i*' juillet sont toutes rendues, et le résultat peut en être proclamé aujour-
d'hui devant Votre Majesté.
Le Jury a attribué aux exposants ^'^ :
64 grands prix,
883 médailles d'or,
3,653 médailles d'argent ,
6,565 médailles de bronze ,
5,8oi mentions honorables.
Malgré ce grand nombre de récompenses, le Jury a dû borner ses choix et laisser en
dehors de toute désignation d'intéressantes exhibitions, des mérites distingués, des
efforts industriels dignes des plus sérieux encouragements.
Le Jury du nouvel ordre de récompenses a rempli non moins dignement sa tâche,
compliquée d'investigations difilciles , puisqu'il s'agissait pour lui , non d'examiner des
produits industriels, mais d'analyser et de comparer des faits sociaux. Il a accordé
douze prix , vingt-quatre mentions honorables et quatre citations.
La solennité actuelle trouve son couronnement dans la proclamation de récompenses
(0 Dans les chiffres suivants ne sont pas com- clôture de TEiposition. Les grands prix des
prises les récompenses concernant les 8* et 9* Beaux-Arts sont compris dans les 64 grands
groupes (agriculture et horticulture), la classe prix. Les i*% s* et 3* prix ont été comptés
5a et la classe 96, qui seront décernées' â la avec les médailles.
N- 7. 619
pliis hautes eooore. Votre Majeslé a daigne accorder aux plus ëminenls des concurrents
de cette lutte pacifique son ordre impérial de la Légion d'honneur.
La Commission impériale dépose au pied du Trône ses plus humbles remerclments
pour de tels témoignages d*une auguste sympathie.
Pennettez-nous, Sire, avant de terminer ce rapport, d'émettre quelques apprécia-
tions sur le caractère et les résultats principaux de l'Exposition universelle, sans tou-
tefois prétendre en mesurer toute la portée politique et internationale. Un de ses titres
a Tatteotion des contemporains et de la postérité est certainement son caractère d'uni-
versalité. L'Europe n'a pas seule pris part à ce concours; le Nouveau Monde, l'Afri-
que, lexlrème Orient sont venus ajouter des traits nouveaux à sa physionomie.
Les États-Unis d'Amérique, éloignés, en 1869 , des émulations pacifiques par une
grande guerre, ont réclamé à l'Exposition de 1867 la place que leur assigne dans le
monde leur importance politique et industrielle, et ils ont noblement tenu leur rang.
Les Etats de l'Amérique centrale et méridionale , qui avaient confié au zèle d'un syn-
dicat leurs intérêts collectifs, ont donné è leur exhibition un éclat exceptionnel.
L'Empire ottoman et les États musulmans de l'ouest et du nord de l'Afrique ne se
sont pas bornés k nous envoyer leurs produits ; ils nous ont en quelque sorte initiés à
leur civilisation en transplantant au milieu du Champ de Mars leurs monuments, leurs
habitations et le spectacle de leur vie domestique. L'honneur de ces innovations revient
À rintervention personnelle des souverains de ces États, qui ont voulu présider par
eux-mêmes à l'organisation de leur exposition.
Les pays de l'extrême Orient, qui s'étaient tenus jusqu'ici en dehors de nos exhibi-
tions internationales, ont été amenés par le zèle de nos agents consulaires, de nos né-
gociants, de nos missionnaires, de nos savants, à prendre part à ce concours des peu-
pies. Le génie des inventions a multiplié le temps et comblé les distances. Ces grandes
et industrieuses nations qu'on appelle la Perse, la Chine, le Japon et leurs satellites,
sont désormais attirées dans l'orbite de notre civilisation, au grand avantage de la
prospérité et du progrès universels. Cette réunion dans une même enceinte de tous les
peuples n'ayant d'autre ambition que celle du bien, d'autre rivalité que celle du mieux,
et étalant h l'envi leurs produits, leurs ressources, leurs inventions, se présente à l'in-
telligence étonnée et à l'âme émue comme le tableau grandiose des conquêtes succes-
sives du travail des siècles et des progrès incessants de la perfectibilité humaine.
L'organisation du dixième groupe et l'institution de récompenses spéciales ont eu
pour objet la manifestation solennelle de ces améliorations morales qui sont h la fois le
devoir et l'honneur de l'humanité.
Ije dixième groupe comprend les objets qui intéressent particulièrement la condition
physique, matérielle et morale des populations. 11 suit le travailleur dans les diverses
phases de son existence : écoles d'enfants , d'adultes , objeU h bon marché d'usage do-
mestique, habitations, costumes, produits, instruments et procédés du travail. Ce plan,
consciencieusement rempli , met |)Our la première fois dans une complète lumière ces
éléments modestes, mais puissants, de progrès social, à peu près négligés dans le sys-
tème des expositions précédentes.
620 LIVRE V. — DOCUMENTS OFFICIELS.
La création da nouvel ordre de récompenses a en pour but de signaler les services
rendus par les personnes, les établissements, les contrées qui, par mie organisation on
des institutions spéciales, ont posé les bases et assuré le développement de la bonne
harmonie entre ceux qui coopèrent aux mêmes travaux.
Cette création a donné lieu à une vaste et minutieuse enquête poursuivie pendant
six mois par le jury dans les principaux pays qui ont pris part à ce concours, et sur
tous les faits intéressant ce problème dont l'équitable solution importe à la stabilité des
sociétés modernes. Notre travail ne sera point stérile. Il aura des imitateurs. Il ouvrira
de nouveaux horizons aux explorations des bons esprits et des ccsurs généreux. Ce sera
Honneur de l'Exposition universelle de 1867 d'avoir frayé la voie à ces hautes investi-
gations internationales.
Ainsi l'Exposition universelle rév^e des procédés industriels nouveaux et des initia-
tives qui, sans elle, auraient pu rester impuissantes ou ignorées; met en lumière cette
loi de la division du travail aussi féconde entre les nations qu'entre les individus ; donne
une éclatante consécration à ces principes de liberté commerciale hardiment inaugurés
en France par Votre Majesté; multiplie entre les peuples les relations économiques, et
marque, à une date prochaine, la solutioïi féconde du problème de l'unification des
poids , dés mesures et des monnaies.
L'Exposition internationale produit des fruits plus précieux encore : elle dissipe des
préjugés invétérés, renverse des haines séculaires, et fait naître des sentiments d'estime
réciproque. Les peuples, attirés par ce spectacle extraordinaire dans cette capitale splen-
dide, y cherchent vainement les traces des révolutions passées, et y trouvent partout
cette grandeur et cette prospérité que produisent la sécurité du présent et la juste con-
fiance dans l'avenir. Les princes et les souverains, attirés par une noble hospitalité,
viennent tour à tour échanger dans ce temple de la civilisation ces paroles amies qui
ouvrent à toutes les activités humaines de calmes horizons et affermissent la paix du
monde.
A tous ces titres. Sire, l'Exposition universelle de 1867 fournira une page brillante
à l'histoire du règne de Votre Majesté e des grandeurs du xix* siècle.
iV 8. 621
N'8.
BAPPORT DE S. EXC. LE MINISTRE DE L^AGRIGULTURE, DU COMMERCE ET DES TRAVAUX
PLBLICS, VICE- PRESIDENT DE LA COMMISSION IMPERIALE, LU À LA DISTRIBUTION
COMPLEMENTAIRE DES RECOMPENSES, LE 5 JANVIER l868.
Sire,
Dans la sëance solennelle de la distribution des récompenses de rExposilion univer-
selle qui a eu lieu le i*' juillet dernier. Votre Majesté a daigné accorder un certain
nombre de promotions et nominations dans Tordre impérial de la Légion d'honneur.
Cette distribution n*a pas compris toutes les classes de produits exposés.
L agriculture et Thorticulture ont donné lieu pendant toute la durée de l'Exposition
à une série de concours partiels qui se sont prolongés jusqu'à la fin du mois d'octobre
dernier. D'autres exposants, appelés à exécuter devant le public des travaux mécaniques
oo manuels, n'ont pu être jugés définitivement qu'à l'époque de la clôture. Ces expo-
sants appartiennent aux catégories suivantes :
Groupe VIII (classes 'jk à 8a). — Produits vivants et spécifnens d*élablissements ds
f agriculture.
Groupe IX (classes 83 à 88). — Produits vivants et spécimens d'itahlissetnents de
Vkorticulture.
Groupe VI (classe 5 a). — Moteurs, ffénerateurs et appareils mécaniques spécialement
affectés aux besoins de l'Exposition,
Groupe \ (classe 96). — Instruments et procédés de travail spéciaux aux ouvriers
chefs de métiers.
Les jurys internationaux ont déjà désigné, parmi les exposants de ces divers grou|ies,
ceux qui ont mérité d*oblenir les grands prix , les objets d'art et les médailles accordés
par la Commission impériale.
Votre Majesté a bien voulu décider en outre que de nouvelles distinctions honorifiques
seraient données à plusieurs des exposants dont le mérite a été constaté dans cet exa-
men complémentaire du Jury international.
L'Empereur a [lensé également qu'il ne conviendrait pas de laisser en dehors de ces
distinctions d autres mérites d'un caractère particulier, mais non moins dignes d'être
récompensés.
La (commission d'encouragement, instituée par le déci'et impérial du *ij novembre
1 866 , pour les études à entreprendre par les ouvriers , contre-maftres roo|KTaleiu^ de
fi22 LIVRE V. — DOCUMENTS OFFICIELS.
Tagricuiture et de l'industrie, a signalé à l'attention de Votre Majesté les services rendus
et les travaux exécutés par leurs délégués. Des rapports remarquables sur diverses
parties de l'Exposition française et étrangère ont été remis par eux à la Commission
d'encouragement, qui a reconnu que ces rapports contenaient des éléments précieux
pour le progrès de l'industrie et en a ordonné l'impression. Les décorations demandées
pour cette nature de services sont comprises dans ce travail complémentaire.
Au moment oii la Commission impériale est sur le point de terminer sa tâche la-
borieuse, elle se félicite de pouvoir une fois de plus exprimer à l'Empereur sa profonde
reconnaissance pour les nouveaux témoignages de la haute bienveillance de Voti*e Ma-
jesté.
N°9.
DISCOURS PRONONCÉS AU BANQUET DES COMMISSAIRES ÉTRANGERS.
(Elirait da Moniteur des 37 et 98 octobre 1867.)
Aujourd'hui samedi â6 octobre 1867, a eu lieu, dans les salons de l'hôlel du
Louvre, le grand banquet d'adieu offert par les commissaires étrangers à la Commis-
sion impériale de l'Exposition universelle.
Cette fête magnifique, qui réunissait plus de trois cents convives, était présidée par
lord Granville.
Au dessert , lord Granville s'est levé et a porté le premier toast en ces ternies :
rr Monsieur le ministre d'Etat, vice-président de la Commission impériale,
rr Messieurs,
rrJ'ai l'honneur, au nom des commissaires étrangers, de vous porter un toast. Ce
serait présomptueux de ma part, ce serait presque un manque d'esprit de vous parler
des grandes qualités personnelles de l'Empereur, des quahtés élevées et charmantes de
l'Impératrice et des dispositions pleines d'espérances du Prince Impérial.
(T L'Empereur a voulu cette année renouveler et dépasser les succès de i855. Il a
désiré rendre l'Exposition digne de la France, cette France si bien disposée à offrir une
noble hospitalité aux simples ouvriers comme aux grands princes de tous les pays.
C'est à l'Empereur que l'Exposition doit son existence; c'est le Prince Impérial qui en
est l'auguste président.
(t Je vous propose de boire à la santé de LA Famille impériale.
rrViVE l'Empereur!
rrVivE l'Impératrice I
(tVivr i.r Prince Impérial I»
N* 9. 623
Son Exe. M. Roiiher a pris ensuite la parole :
(TxUbSSIKITRS,
«r Notre honorable président vient de porter en termes ëlevës et chaleureux un toast
h FEmperetu* et è la Famille impériale. Vous avez répondu par les plus sympathiques
acclamations.
(T Permettez k un ancien serviteur de TEmpire de vous remercier avec efiusion de ces
ovations légitimes.
ff A mon tour, j*ai llionneur de vous proposer la santé des souverains et des chefs
des gouvernements étrangers alliés de la France. Ces deux toasts sont, Tun et l'autre,
des vceux d*union et de concorde. Il résument dans leur plus haute philosophie les
enseignements de TExposition universelle.
«En effet. Messieurs, étudiez cet immense ensemble des chefs-d*œuvre du travail
humain, dont les premiers remontent h ces siècles que l'histoire pénètre d*une lumière
indécise. Interrogez chez les divers peuples les manifestations de leur industrie et de
leur agriculture, constatez tour à tour les lacunes, les défaillances, les temps d arrêt
ou les progrès rapides, les développements de fart, les découvertes de la science et du
génie; point n'est besoin de consulter lliistoire de ces nations et de lui demander les
causes de telles oscillations. Les unes sont dues aux anarchies intérieures , ce fléau de
tous le plus désolant, ou à de douloureuses guerres internationales qui ont alangui et
paralysé la vie; les autres ont pour mobile la sécurité et la quiétude sociales qui ont
conservé au labeur de l'homme sa féconde virilité. Sans doute Tespoir d'affranchir l'hu-
maniié des calamités de la guerre serait une illusion; la tâche est plus bornée et plus
modeste : on ne doit aspirer qu'è l'attéuuation du mal. Mais placer sous les yeux du
moode le spectacle magnifique et émouvant des grandeurs du travail, n'est-ce pas
répandre dans les Ames cette foi vivifiante que la mission supérieure de ceux qui gou-
vernent est le maintien de la paix entre les nations? ( Vifs appUmiissements.)
«rCes paroles semblent i^ecevoir des événements du jour une contradiction et un
démenti. Quelques-uns redoutent qu'une nation voisine assume la lourde responsabilité
d'une guerre avec la France. Cette inquiétude est, je crois, sans fondement.
<rLe but unique des résolutions impériales est d'arrêter la marche désordonnée de
révolutionnaires dangereux, individualités sans mandat, qui osent violer la foi jurée
par les pouvoirs r^^liers de leur pays. (Apphudiêsementê prolongés.) La nation ita-
lienne et son souverain savent, grâce à Dieu, que ces anarchistes aveugles menacent
autant Florence que Rome , et Fexislence de l'Italie monarchique aussi bien que celle
des États Pontificaux. Tai, pour mon compte, confiance dans la sagesse de ce peuple
auquel nous avons donné de si nombreux témoignages de sympathie. Il ne se laissera
pas traîner à la remorque des passions mauvaises. L'épreuve que nous traversons ne
servira qu*è la consolidation de la paix , en comprimant ces violences déréglées et per«
torbatrices auxquelles on ne saurait sans honte et sans péril abandonner les intérêts de
l'Europe et de la civilisation. (Applaudùsements.)
<^Donc, nous tous qui avons participé et concouru h l'Exposition internationale de
62& LIVRE V. — DOCUMENTS OFFICIELS.
1867, soutenons de nos vœux , de nos efforts, de notre loyale influence ces saines doc-
trines qui ne font de la force des États que Tannure de leur indépendance ; favorisons ,
chacun dans notre sphère, ces grands courants pacifiques qui assurent à Factivitë
humaine la sécurité, le hien-étre et la richesse, et qui font fructifier ces grands prin*
cipes de bonne harmonie écrits dans le cœur de Thomme par la volonté divine.
ir Je bois 1 Là SANT^ DBS SOUVERAINS BT DBS CHEFS DB GOUVBHICBHBNTS iTRANGBRS klLlÉS
DB LA FRANCE, n
Lord GranviUe a répondu :
tr Monsieur lb Ministre d'Etat.
ff Messieurs,
crEn entendant, au milieu de ce banquet, la musique allemande, si savamment
artistique, une scène de Shakespeare m'est revenue à la mémoire. C'est celle où Hamiet,
pour se débarrasser d'un courtisan importun , lui présente une flûte et le prie de hii
faire rendre les sons mélodieux qu'un maître habile vient d'en tirer.
fr Votre belle langue française me représente cette flàte. Elle vient de nous frapper
les oreilles avec toute la justesse et toute la grâce qui lui sont propres, alors qu^un
Français et surtout un habile orateur en fait usage. Je vous prie donc de ne pas vous
arrêter à mes expressions; mais de croire h la sincérité de mes sentiments. Je vais
tâcher de vous exposer brièvement et simplement quelques-uns des motifs du toast que
j'ai l'honneur de vous porter au nom des commissaires étrangers.
ffLes expositions. Messieurs, de même que les jours, se suivent et ne se ressemblent
pas.
crCe serait peut-être de l'érudition puérile de vous dire que ce lut Sully qui le pre-
mier en eut l'idée.
rrPlus tard, en 1798, la première fois que cette idée fut réalisée, on comptait
110 exposants h l'exposition de Paris, au lieu des Ao à 5o,ooo qui se sont réunis
cette année.
rrJe me plais à vous rappeler, Messieurs et Mesdames, que ce fut le prince Albert,
dont la mémoire sera toujours vénérée dans son pays d'adoption {Applaudiuements)^
qui a réussi avec votre concours à rendre les expositions internationales.
(rOui, Messieurs, nous vous avons demandé des leçons, nous nous sommes efforcés
d'en profiter; mais il faut reconnaître que vous nous donnez des exemples de plus en
plus difficiles à suivre.
ffEn i85i, je n'étais pas de ceux qui croyaient assister h l'inauguration de la paix
universelle. M. le Ministre d'Élat a bien dit que les combinaisons terrestres ne sont
pas faites pour détruire d'un seul coup les passions humaines. Cependant je suis con-
vaincu qu'en étendant et en développant les rapports industriels de tous les pays, les
expositions ont augmenté le nombre des hommes qui apprécient les bienfaits de la
paix.
Aussi, Messieurs, c'est un beau spectacle de voir le souverain et le peuple d'un grand
y 9. iiûb
pays qui a tant de droits h se sentir rassasie de la gloire militaire (Applaudusements) ^
abandonnant son Champ de Mars aux luttes généreuses et pacifiques qui marquent les
progrès de sa civilisation et qui réaliseront le bonheur et le bien-être général. Et si,
par malheur,, dans le cours de cette exposition pacifique, quelques nuages ont semblé
SQi^ à rhorizon, espérons, comme disent les montagnards du Nord, qu'ils présente-
root leur frange argentée au soleil , et que le ciel en deviendra et plus pur et plus se-
rein. (ApplaudiiêemenU.)
«r Je me suis déjà permis de dire que TËmpereur a voulu rendre celle Exposition
digne de la France et de ses hôtes. Dans ce but, il a nommé une Commission composée
d^hommes politiques, de militaires et de représentants des classes scientifique, artis-
tique, productrice et commerçante du pays. Il en a nommé comme présidents succes-
sivement deux Princes de la Famille impériale , comme vice-président M. le Ministre
d'État, un des hommes de VEurope qui ont le plus fait pour briser les obstacles s op-
posant au commerce international. ( Vioe approbation.)
«^ C'est à cette Commission impériale que j ai Thonneur de porter un toast au nom des
commissaires étrangers. Nous voulons leur témoigner notre admiration d'avoir orga-
nisé Fexposiiion la plus grande, la plus riche, la mieux ordonnée et la plus instructive
qui ait eu lieu jusqu'ici; celle qui de tous les points du globe a amené le concours le
phis brillant et le plus universel.
irNous sommes reconnaissants du spectacle solennel et plein d'iiilérêt offert par Ja
distribution des prix.
•rNons les remercions surtout de la cordialité avec laquelle ils ont accepté notre invi-
tation de ce soir, et de la courtoisie qu'ils ont mise à ne pas dédaigner, malgré les tra-
ditions classiques de la vieille cuisine française, de goûter à quelques-uns des mets
moins orthodoxes que nous avons eu la témérité de leur offrir.
frNous ne considérons pas leur bienveillance comme une politique banale. Nous
croyons qu'elle a une portée plus grande : nous nous plaisons à y reconnaître une sym-
pathie vraie et croissante pour le génie industriel de nos patries re«|)ectivos , el nous
en tirons le meilleur augure pour l'avenir.
vViVR LA COMMISSIO>« IMPERIALE If)
s. Exe. M. de Forcade La Roquette. Ministre de l'agriculture, du commerce et des
travaux publics, vice-président de la Commission impériale, s'est ensuite exprimé
ainsi :
«"Mesdaurs rt Mrssikijrs,
*Je voudrais pouvoir élre le fidèle interpi^te de la Commission impériale en remer-
ciant l'honorable et illustre Président de ce banquet. Les paroles pleines do courtoisie
qu'il vient de prononcer, les sentiments qu'il vient d'exprimer, l'appréciation si bien-
veillante et si sympathique des travaux de la Commission im|)ériale. sont pour elle la
meilleure de;* récompenses de ses eiforls; elles ajoutenf un souvenir précieux ë tons
GiO LIVHE V. — DOCUMENTS OFFICIELS.
ceux que rKxposition universelle de 1 8G7 Iniftsern dans nos esprits el dans nos ctt^ttn.
( Vive approbation.)
trMais, si la Commission im[K^ni»ie est heureuse d*avoir pu mërtter vos éloges, elle
considère comme un devoir de reconnaître de son c6lë et de dire hmitement que sa
tâche a é\é rendue facile par le concours qu elle a reçu de tous ceux qaî ont participé
à cette grande œuvre internationale. Le principal hcmneur, Thonneor d'un succès écla-
tant, appartient surtout aux représentants des arts et de l'industrie , de ragncoliiire et
du commerce, aux exposants qui , è Tétra^er comme en France, ofol rivalisé d*eflforts,
d'habileté, quelquefois de génie, dans ce concours universel ouvert aux émulations ft-
condes qui enfantent les chefs-d'œavre, créent la richesse et élèvent le nivAsu de la
puissance humaine. {AeeiamatioM.)
fr côté des exposants, il est juste de placer les collaborateurs, officiers ou soMati
de cette grande armée des travailleurs qui, cette année, a occupé le Champ de Mars et
Taura rempli de ses merveilleux produits comme pour rappeler au monde tes biehfaits
de la paix, du travail et de la civilisation. (Applaudissementê,)
ir Aussi, Mesdames et Messieurs, au nom de la Commission impériale, je viens
acquitter une dette de reconnaissance en vous proposant de boire à )a santé des eipo-
sants et de réunir dans un même toast commun, dans une même pensée et dons un
même souvenir, les exposants de toutes les nations, ceux qui sont les hôtes et ceux qui
sont les enfants de la France.
rris PORTE L'N TOAST AUX EXPOSANTS. 7)
(^es paroles ont été accueillies par de vifs et sympathiques applaudissements.
Lord Granville a repris la parole :
rr Malgré les compliments flatteurs, peu mérités, que M. le Ministre du commerce vient
d'avoir la bonté de m'adresser dans son discours si remarquable par son éloquence et
sa cordialité à Tégard des étrangers, je suis honteux de recommencer sitôt à abuser de
votre indulgence. Heureusement le toast que j'ai Thonneur de vous porter au nom des
commissaires étrangers ne demande aucun commentaire prolongé.
rr Je viens d avoir Thonneur de vous dire ce que je pensais de l'Exposition. Tous nous
en avons admiré les merveilles. Presque tous nous savons la part qui en revient è M. le
Commissaire général (Applaudissementê) et è MM. les fonctionnaires de la Conimissioii.
rrM. Le Play est un ancien collaborateur a moi. J ai constamment eu l'occasion de
remarquer sa capacité , sa fermeté et sa grande expérience. Si vous me demandez quels
sont ses talents d'adminirtrateur, je vous dirai : Regardez l'Exposition telle qu'elle est.
Si vous me demandez encore quelle est la puissance de sa volonté : il a su inspirer la
qualité de l'exactitude, même aux exposants. Nous offrons nos \ives félicitations à M. Le
i'Iay et à ses dignes associés. A leur triomphe!
«rVivKNT M. LE ComUUSSAIRR Gl£;<léRAI. ET MM. LES F0?rCTI0\NAIRRS »K LA Coil«ISSIO\
I «PÉRI Ai.E ! ( Applaudissements,)
M- 1). {^"11
§
Kn réponse k ces f'ëiicitalionf « M. Li^ Play. roiiM^îHer tl'Klat . (iOiiiiiiissuire gt-iiiTal , n
fMris la parole et s'est oxpnm<$ ainsi :
n>Mc<iDAMES RT MESSIEURS.
irNoas sommes fort honorés, mes collaborateurs et moi, du témoignage (fetitime qui
noat est donné; et nous prions Thonorable Président du banquet d'agréer, à ce sujet,
nos remerclments sincères.
irPour acquérir quelques droits à ce témoignage, nous avons obéi, autant que le
comporte la fragilité humaine, à lespril de concorde.
rNous nous sommés, en outre, inspirés de cette pensée, que le bien et le beau, loi*s-
qu'ils n émanent pas directement de la bonté divine, proviennent surtout du bon
exempte, et qu'en conséquence la prospérité de chaque exposant est intimement liée à
la prospérité de ses émules des autres pays.
frCes mêmes sentiments d'harmonie et de solidarité se sont manifestés chez nos col-
lègues de toutes les nations , et ils ont contribtié pour une part considérable au succès
de Toeuvre commune.
fr Aussi. Mesdames et Messieurs, ai-je accepté avec empressement In mission de vous
proposer le toast suivant :
«rA MM. LIS Commissaires ^tr^ngrrs et à tous leurs habiles collaborateurs! t»
Son Exe. le maréchal Vaillant, ministre de la Maison de l'Empereur et des beaux-
arts, vice-président de la Commission impériale, a porté en ces termes la santé de lord
Cran ville :
rr Messieurs.
«Je réponds certainement à votre pensée en vous proposant la santé du comte
Cranvitle.
<r Notre illnalre collègue, dont FEurope entière connaît la grande et ulile existence,
et qui a présidé avec tant d*éclat, dans sou pays, l'Exposition universelle de 1 86a , était
particulièrement désigné au choix de S. M. l'Empereur pour représenter l'Angleterre
dans notre commission française; et il a répondu è l'appel de la France avec une cour-
toisie et un empressement dont le Gouvernement impérial a été k la fois heureux et
fier. Je ne crois pas pouvoir être taxé de flatterie en ajoutant que la présence de lord
OranviHe au milieu de nous a été pour ses compatriotes un mobHe de plus pour con-
courir a cette lutte paciGque des arts et de Pinduslrie, dont nous avons été les oi^ani-
sateiirs, et dans laquelle le peuple anglais a acquis, comme toujours, de nouveaux titres
à Testime et à l'admiration de ses rivaux.
•^Quelles que soient les hautes dignités qui ont honoré la carrière de notre collègue
et récompensé les importants services qu'il a rendus dans les conseils de sa très-gracieuse
Souveraine, l'ancien ministre des affaires étrangères, l'ancien président du conseil, le
|7ardien des cinq |K)rts de la Grande-Bretagne voudra bien, je l'espère, se rappeler
qiielquefoi<» les travaux de notice Commission.
'lO.
♦;:28 LIVRE V. — UOCUMENTS OFFICIELS.
rrPoiir nuiis, niiiiislres de TËmpereur et nioriibi-es de la Commission iin|>ëriale, nous
Lunserverons le plus agréable et lepluspr(^cieiix souvenir de cette collaboration si pleine de
cordialité; aussi nous remercions MM. les Commissaires étrangers qui, avant de quitter
notre pays , ont voulu nous oflrir un banquet fraternel , d'avoir choisi pour nous adresser
leur bienveillant adieu un organe aussi autorisé et aussi éloquent que le noble lord.
fr Aidez-nous donc. Messieurs, à acquitter notre dette de reconnaissance en portant
ensemble In santé de notre éminent collègue.
"A LORD GranvilleIt»
Lord Gran ville s'est ensuite levé et a porté ainsi la santé drs dames :
ff Monsieur lk Ministre d'État.
cr Messieurs et Mesdames,
rrLas paroles trop flatteuses de M. le Maréchal et le bon ticcueil que vous avez bieu
voulu leur accorder m ont vivement touché.
(T r^n héritant du nom de mon pèi*e , il me semble avoir aussi recueilli Théritage de
cette bienveillance que, dans votre pays. Ton a de tout temps témoignée h nia famille.
rr C'est ce sentiment qui m'a fait agi*éer avec empressejnent ma nomination comme
membre honoraire de la Commission impériale et me rend si agréables vos bontés de
ce soir.
ff Faible interprète des sentiments de tous les Commissaires étrangers, votre indnl-
|[cnce plaidera ma cause auprès d'eux.
ffPermetlez-moi de vous porter un dernier toasL Vous le recevrez avec une ^Taie
unanimité internationale.
rr Malgré lesprit inventif de M. Le Play, il n'a pas osé proposer un Jury chai*gé de
donner des prix aux beautés de toutes les nations.
rll y a eu sans doute prudence de sa part, en les mettant toutes hors de concours;
car ou aurait-il pu ^îherchcr des juges impartiaux? Peut-être aussi a-t-il eu en vue une
sage économie; car où aurait-il cherché des médailles assez belles et assez nombreuses?
rrl^s dames des différentes nations qui ont bien voulu nous honorer de leur pré-
sence, ce soir, me semblent offrir la preuve irrécusable qu'une pareille adjudication
n'aurait pas été possible.
rrNous les rcmcrcious du charme et de Téclat qu'elles ont apportés à notre i^uniou.
Qu'elles daignent no,us pardonner l'ennui que nos longs discours leur ont causé, et nous
leur pardonnons les distractions qu'elles nous ont données. ^
DOCUMENT OFFICIELS. 6^29
.\« 10.
QUrriiS DÉLIVRÉ PAR LA COMMISSION IMPERIALE AU DIRRCTKUK DK.4 SKRVICKS
l)K L% COMPTABILITÉ. RRCLEMKNT SUR LA COMPTABILITÉ ET ARRÊTÉ ANNEXES.
ENTRAIT Dr PnOCKS-VKnB.iL DK LA SEANCE DE LA COMMISSION lUrÉllIALE
K?( DATK DU 7 SEPTEMBRE 1 869.
Présidence «le S. Ëxc. le uiapécliat Vaillant, Minislre de la .Maison de rKiii[)ereui' vl
des beaux-jirts.
L*ordre du jour appelle Texanien des comptes du direcleur des services de lu coinp-
Ubilité.
Lb Président donne la parole h M. Devinck, rapporteur du Coniilé des /iiiai)C(*s,
chargé de faire connaître Tétat de la question et de proposer une résolution motivée.
M. Dbvihck expose que, aux ternies de Farticle ^3 , titre Vdu règlement de compta-
bilité délibéré par la Commission impériale le q*j juillet i865^^\ le Comité des (inances
f*st chargé de suivre et de vérifier au besoin les ofiérations relatives a la comptabilité de
la Commission impériale, ainsi que la situation de la caisse. Aux termes de l'article ûti
du titre VI du même règlement, un compte général des recettes et des dépenses doit
iHre, à la clôture des opérations de rEx{)osition universelle, établi par le Receveur des
linances, chargé du service de la caisse et de la comptabilité, et soumis è la Commis-
sion impériale par le Commissaire général. C'est donc à la Commission impériale qu'il
appartient de donner au Directeur des services de la comptabilité le quitus attestant la
n^larité de ses écritures.
La délivrance de ce quitus exigeant au préalable un travail considérable de vérifica-
tion, le Comité des finances a senti, dès Tannée dernière, la nécessité de se faire aider
dans cette tAche par des collaborateurs dévoués et compétents. Il a demandé, dans sa
séance du 5 mars 1868, qu'il lât institué, sous la présidence de M. Devinck, un Sous-
comité composé de MM. Klein, Germain Halphen et Flaxland, dont le dévouement
ei les lumières s'étaient déjà affirma dans la délicate mission du recouvrement des
crëanecs difficiles.
Cette proposition du Comité des finances a été sanctionnée par arrêté de S. Exe. M. le
Ministre d'État , vice-président de la Commission impériale , en date du 1 3 mars 1 868 ^*K
Le Sous^omité ainsi institué s'est mis aussitôt k l'œuvre. Sa vérification , sévère et
laborieuse, n'a pas porté sur moins de 3o,ooo pièces, où il a apposé son visa, après
s'être assuré de leur concordance. Ces pièces se composaient de h^jkS oi*donnances et
des décomptes, mémoires, certificats de payement à l'appui. Le Comité des finances, qui
a constamment suivi ces travaux, sait ce qu'ils ont coûté de temps et d'eflbrts a leurs
auteurs, c^est-è-dire h MM. Klein, G. Halphen et Flaxland, qui en ont supporté tout
le poids, le président s'étant borné à leur donner son assistance morale et ses conseil»
sur les incidents qui pouvaient surgir.
^•^ l> rôglemeiil v»i i-rprodiiit ci-apK's, p. G.'Ja. — **^ Cet arn^U; est rf|irodiiit ri-^pK's, |». t).'<7.
()30 LIVRK V. — DOCUMKINTS OFFICIELS.
Rapporteur du Sous-comitë de vérification, M. Flaxiaiid a rendu couiple de ses o|ié-
rations dans un intëressant rapport qui est dépose sur ie bureau.
Le Soufr-comitë déclare qu'il a reconnu exacte et régulière la comptabilité de V Exposi-
tion universelle de i86j et propose, à Tégard des comptes vérifiés, de donner quitus au
Direcleur de la comptabilité, dont il apprécie la gestion avec des éloges bien mérités.
Le SonsH^omité établit ainsi qu'il suit la balance financière au 3o juin 1869 :
Les recettes générales de TExposition se sont élevées à a6,i 1 /i,66!)' 09'
Savoir''^ : Subventions 1 a, 000,000' 00"
Entrées io,765,&i9 5o
(Concessions et receltes diverses .... 3,378,987 a 6
Matériaux de démolition i,075,q55 33
Total kgal <i6,ii&,66a' 09'
^') Les chiffres résumés des recettes sont furmés par les groupemeDts suivants des cbapitre9 An
budget.
Chapitre L Subvention de TKlat 6,000,000' 00'
il. Subvention de la Ville 6,000,000 00
Total 1 9,000,000 00
III. Billets d*abounemcnls 935,o5o' 00'
IV. Enti^ées , 9,880,369 5o
Total 10,765,419 5o
V. Heslaurarits, c(c 475,397' 37*
VI. Salons et boiiliqiies 4o,090 00
Vf I. Bureaux de change 26,000 00
VIll. Chaises et fauteuils 36,ooo 00
IX. Fauteuils roulants 5,ooo 00
X. Bureaux de tabac 70,000 00
XL Droit d^allîchage 75,000 00
XII. Cdlalogiic 393,000 00
XIII. Médailles commémoratives i/i,36i Oo
XIV. Ateliers photographiques 85,ooo 00
XV. Fourniture d'eau 18,757 3o
XVI. Fourniture de gaz 1 oo,454 69
XIX. Waler-closots 95,oi i o5
XX. Vestiaii^es 35,ooo 00
XXL (>>nce86ion des établissements de BillancouK 70,000 00
XXII. Intérêts produits par les comptes courants 9^9,808 89
XXIII. Concerts de Texposition musicale 106,417 4o
XXIV. Recettes diverses 519,899 16
ToTAi 9,973,987 96
XVII. Matériaux de démolition du Palais 1,01 1*779' 89*
X\ III. Malériaiix dt* démolition du Parc. . « 63,470 5t
Total 1,075,955 33
N- 10. (i31
Repoli des recetles 526,1 1 /i,6Gd' 09'
Les dëpemes générales ont atleiut ie chiffre de *i!2,983,8i7 99
Mivoir'') : Établissement de TËxposition 1 7, /i 99.8(38' 80'
Son fonctionnement 3,*ja5,8i 6 0 1
Récompenses 2.tj58,i33 18
Total icki 9-^,983,817' 99'
Il en rësuhe un excédant de recettes de 3,i 3o,8/îi!i' i o'
déposé, sauf un encaisse de 19,301' o3% en compte courant au Trésor.
^') Les chiffres résuroés des dépenses sont formés par les groujtemcnts suivants des cliapiU'es
du budget.
Chapitre L Construction du Palais 1 1,788,03/1'^ 93°
IL Subventions pour installations, etc 299,373 30
III et IV. Plate-forme centrale, etc. .'. 1,8/17,557 80
V. Service des eaux 8â6,i3â 38
VL Service du gai 366,io8 60
VII. GIMure du Parc 5o,ooo 00
VIII. Élablissement du Parc 9,879,691 53
IX. Pont reliant la berge au Parc 69,978 96
XV. Beaux-arts 99*595 68
XXV. Remise en état du Champ de Mars 998,975 78
Total 17,499,868 80
X. Subventions pour voyages d'ouvriers étrangers 10,988' 95*
XL Impressions et publicité 9i5,9o5 1 1
XII. Administration et surveillance 919,881 79
XIII. Matériel et frais de bureaux 189,539 78
XIV. Logement des bureaux et du Jury 109,9/19 91
XVIIL Gratifications aux agents français 555,38/i 70
XIX. Prais de représentation 17^,680 09
XXL Intérêts pour avances io,358 99
XXIL Exposition musicale 190,900 59
XXIII. Dépenses non prévues au budget 885,869 ^7
XXIV. Entrelien du Palais 79,58A 87
Total 3,995,8 16 01
XVI. Expériences agricoles etsubventions à la Commission
d'encouragement 597,/! 1 o' 97'
XVII Médailles et récompenses 1,083,199 58
\X. Cérémonie d<>s it^compenscs 578,580 88
Total 3,958, 1 83 18
632 LIVRE V. — DOCUMENTS OFFICIELS.
Dans son appel au public, en avril i865, la Commission impériale dtfclarait que do
sérieuses garanties étaient données aux intérêts des souscripteurs : «Admis, disait-^lle.
rrpour un simple engagement et un faible dépôt à recueillir un tiers des bénéfîces, ils
rrne sont exposés qu'^ des éventualités de pertes limitées, et dont la réalisation semble
«•peu probable.»
Les résultats qui précèdent montrent que la Commission impériale a tenu et au delà
ses promesses, et que le succès financier a été le complément du succès moral, que
personne ne conteste aujourd'hui.
Trois millions de bénéGces, telle serait donc la somme à distribuer entre TËiat, la
Ville et les souscripteurs, si les procès encore pendants, et contre lesquels doit lutter la
Commission , ne lui faisaient une loi d'ajourner cette distribution jusqu'au moment où
elle aura obtenu les décisions judiciaires, qu'elle presse de tout son pouvoir.
Le rapport du Sous-comité de vérification a été soumis au Comité des finances dans
la séance du sa juillet 1869, présidée pnr S. Exe. M. le maréchal Vaillant, ministre
de la Maison de TEmpereur et des beaux -arts, et h laquelle assistait S. Exe. M. Magne,
ministre des finances.
Adoptant les conclusions du Sous-comité, le Comité des finances a chargé son r&\y-
porteur de les soumettre h la Commission impériale et de lui proposer de donner qui-
tus au Directeur des services de la comptabilité.
La (Commission impériale, après en avoir délibéi*é, approuve cette proposition et
prend la décision suivante :
Quitus, jusqu'au 3ojuin 1869, est donné à M. Tagnard, directeur des services de
In comptabilité.
La Commission impériale vote ensuite des remercîments à MM. Klein, Gennain
Halphen, Flaxiand, membres du sous-comité de vérification, pour le soin avec lequel
ils se sont acquittés de la mission délicate et laborieuse qu'ils avaient bien voulu accepter.
La Commission, sur la proposition du Président, appuyée par MM. liC Play, Dumas
ot Béhic, saisit d'ailleurs cette occasion |)our remercier hautement M. Devinck du con-
cours actif cl particulièrement eflicace qu'il a constamment donnée tous les travaux in-
liMTssant la gestion financière.
Pour extrait conformr du procès-verbal de la st'ance du 7 septembre i86q :
Le êecrétaire de la Commisnon impériale.
Signé K. B. DE Chancourtois.
PREMIÈUE ANNKXK.
RÈr.LEME<ST SVR LA COMPTABILITE DES RECETTES ET DES DEPENSES.
TITRE PREMIER.
DU Bl'DtiKT DES HEGETTES ET DES DEPEKSES.
Article premier. — Les lecelles elles dc[»ensps dp In Coniniissioii impériale de l'Ex-
position iiniveiSHlIe de 1867 su ccinjinsfMil :
N- 10» 633
Foor les recettes ,
Produit delà subvention de FÉtat;
Produit de la subvention de la Ville de Paris ;
Produit de TAssociation de g^arantie;
Produit des entrées;
Recettes diverses.
Pour les dépenses.
Personnel administratif;
Matériel ;
Construction du Palais de TExposition ;
Dépenses spéciales de l'Exposition (médailles et récompenses, transport des pro-
duits des beaux-arts, etc.).
Le budget de ces recettes et de ces dépenses est pi'éparé par le Commissaire géné-
ral , examiné par le Comité des finances et approuvé par la Commission impériale.
Ait. 3. — Toutes les recettes, quelle que soit leur origine, seront versées chaque
jour en compte courant au Crédit foncier de France par Tintermédiaire du Receveur
des finances chargé du service de la caisse et de celui de la comptabilité, placés sous
sa direction et sous sa responsabilité.
Art. 3. — Les dépenses ne devront être autorisées que sur des crédits arrêtés par
la Commission impériale, et ne pourront être acquittées que sur des crédits ouverts h
chacune d'elles, ni ces crédits être employés à d'autres dépenses.
Le payement des dépenses, sauf celles du personnel et les menues dépenses du ser-
vice intérieur, sera effectué par le Crédit foncier au moyen de chèques délivrés par le
Receveur des finances chargé des services de la caisse et de la comptebilité, et visés par
le Conseiller d'Étet, Commissaire général de l'Exposition universelle.
TITRE II.
DB LA LIQUIDATIO?! DK8 D^BXSBS.
Art. à, — Aucune dépense h la charge de la Commission impériale de l'Exposition
iiuiverselle ne peut être faite que d'après l'autorisation du Président ou d'un membre
de la Commission délégué par le Président.
Ijes services de dépenses s'exécutent sous la direction du Conseiller d'Etet, Com-
missaire général.
I.ies traitements ou indemnités des agents de la Commission impériale sont déter-
niioés par des arrêtés pris par le Président.
Art. 5. -- > Les marchés, soumissions, traités ou conventions relatifs n rEx|iosilion
universelle seront préparés par les chefs de service et visés par le Receveur des finances
rhargé des services de la caisse et de la comptobilitc'. Ces marchés, soumissions, trai-
té» on conventions ne deviendront effectifs qu'apnV lapprolKilion du Prési<lent ou de
M>n dék^ué. Ils devront exprimer lobligation, |M)ur tout entrepreneur ou fournisseur,
•le proiluire les Wiros jiislificnlifs de In cn»niiro n'snllfint de lexérution du sorviro.
6S& LIVRE V. — DOCUMENTS OFFICIELS.
dans le mois qui suit i*achèvenieot des travaux ou fournitures, afin de rapprocher
autant que possible de Tëpoque de Texëcution celle de la liquidation définitive de*
dépenses.
Art. 6. — Les travaux et fournitures relatifs à TËxposition universelle seront con-
fiés à des personnes étrangères à la Commission impériale. Les agents placés sîoiis les or-
dres de la Commission ne pourront avoir aucun intérêt dans les travaux et Iburiiitores.
Art. 7. — Aucune créance à la charge de la Commission impériale ne peut être
liquidée que par le Commissaire général ou son délégué.
Art. 8. ^— Aucun payement ne pouvant être effectué que pour Tacquittenient d*un
service fait, la constatation des droits des créanciers doit toujours précéder rémission
des ordonnances de payement.
Art. 9. — l^a constatation des droits résulte des décomptes de tiquidatioo appuyés
de pièces justificatives que le Conseiller d'État, Commissaire général, ou son AAégaé,
établit pour chaque espèce de dépense.
Art. 10. — Les litres de chaque Jiquidatipn doiveni o(lt*ir la preuve deê droits
acquis aux créanciers de la Commission impériale, et être établis coofonnémeot aux
instructions sur la comptabilité publique.
Art. 11. — La production des pièces de dépense ne s'efliectue légalemenl ifue par
le dépôt dans les bureaux de la Commission impériale ; la date de cette prodoctioa est
constatée au moyen de Finsciiption qui en est faite sur un regiatj^ tenu à cet effet
dans les bureaux du service de la comptabilité.
Art. 12. — Les traitements ou indemnités se liquident par mois et sont payables à
terme échu ; chaque mois, quel que soit le nombre de jours dont il se oompoae, compte
|M)ur trente jours; les droits d'un titulaire d'emploi h la jouissance du tml^Dent
s'éteignent In (eademain du jour de la cessation dM sei^vLoe par suite, soit de décès.
soit de révocation , suspension ou abandon de fonctions.
titrk uj.
DE L''OBI>0>M.\CBM£HT DES DÉPE^SES.
Art. 13. — Aucune dépense ne peut être acquittée si elle n a été préalablement
ordonnancée par le Conseiller d'Etat, Commissaire général.
Art. 1^. — Le Commissaire général fera acquitter les dépenses en délivrant des
ordonnances de payement ((ui seront soldées au moyen de chèques sur la caisse du
Crédit foncier, ainsi qu'il est dit h l'article 3 du présent règlemenL
Art. 15. — Les ordonnances de payement indiqueront le chapitre du budget qui
doit supporter la dépense, et désigneront le titulaire de la créance par son nom, et au
besoin par ses prénoms , si sa qualité , qui doit aussi être énoncée , ne suffit pas |N>ur
eu faire connaître l'individualité.
Art. 16. — Les pièces justificatives des dépenses sont déterminées par naiura de
service et d après les bases suivantes, savoir,
Pour les dépenses du personnel : états nominatifs énonçiuit lu position tle présence,
le service fait, la durée du service, la sonune due en vertu <le i'airétd du Président;
IS* 10. 635
Ppur les ilépeitfes du matériel et les dépenses générales de r}!!)L|H>sUiou :
1* Soumissioos et procès- verbaux d'adjudication, conventions pu nuirchés, s'il y a
lieu, dùmeot approuvés par le Président ou son délégué;
9* Décompte de livraisons, de règlement el de liquidation, énonçant le service fait
et la sonune due pour àHX)u)pte ou pour solde.
Ait. 17. — Toute ordonnance de payement doit indiquer le cliapitre du budget et
rappeler le crédit ouvert à ce chapitre, ainsi que le nombre et la nature des pièce»
justificatives qui se trouvent jointes k Tordonnance.
Abt. 18. — Les ordonnances ont pour objet des payemjçnts pour dépense intégrale,
des payements d'à-compte, pour solde, et des payements d avance.
Ait. 19. — Les ordonnances délivrées pour le payement int^ral d^un service fait
seront accompagnées de toutes les pièces justificatives qui établissent le droit du
créancier.
Abt. 20. — Les ordonnances délivrées pour un service en cours d'exécution don-
neront lieu au payement d'à-compte.
Aucun marché, aucune convention pour travaux et fournitures ne doit stipuler
d'à-compte que pour un service fait.
Les èi-comp(e ne devront pas excéder les neuf--dixièmes (9/10) des droits consCaiés
|*ar pièces régulières , présentant le décompte du service fait.
Les ordonnances de payement pour solde devront être, en cas de marché ou de con-
vention, appuyées du procès-verbal de réception définitive des travaux et du décompte
général de Tentreprise , et accompagnées de la remise de toutes les pièces du marché
ou convention demeurées entre les mains de Fentrepreneur.
Art. 21 . — Les ordounaoces délivrées pour un service k faire donneront lieu aiu
payements d'avance.
Des avances pourront être laites, pour frais de déplacement, aux agents de la Com-
mission impériale chargés de missions spéciales, et |)our les menues dépenses du ser-
vice intérieur.
TITRK IV.
DES ÉCIITVIIS DK LA COMPTABILITB.
Art. 2S. — Tontes les opérations de recette et de dépense sont centralisées par le
Receveur des finances chargé des services de la caisse et de la comptabilité.
Afin d'assurer le contrôle de ces opérations, les écritures sont tenues eu partie
double.
Elles comportent un journal général , un grand-livre et des livres auxiliaires.
Le grand-livre ne présente que des comptes généraux et des résultats sonnnaii'es.
Les développements sont consignés sur les livres auxiliaires, dont le nombre et la forme
sont déterminés par la nature des services.
Une balance générale dn comptes du grand-livre et des livres auxiliniiTs est établie
à la fin de chaque mois el remise an Président de la Oommission impériale et au Com-
missaire général.
li est dressé par TFicniionH* de la Commission inqiériale, coiifonnéiiient hu modèle
.h V— DOCIMENTS OFFICIEI.n
V II.
•!•> RRIIBTTES ET BW» DCPCISBS Ik LA CLÂTI ■£ »» OPBAATIONS
LB & FÉrmin 1879.
RECETTES.
I.
X V
\\
\ î
^Mv'U'nlJon de rÊtal
^•a>keuiioo de k ville de Paris
i*iv^ par abtfoneuent
'iu>î%» pttT toiimiqueU ,
>t*>4jiurateurs et limonadiers
NàM>us>> e4 boutiques
>uf>*4ux de change
r)4i>es,.
^autevil» roulants
{ui>Miui de tabac
uiichage
liauloguo
Hi liailNn cwmnémorafives
f'tMiognifihes ,
Louc«»ioii8 d^eau ,
OoiÉCtisîons de gaz
Matériaux de démolition du Palais
Matériaux de démolition du Parc
\\ at«r<)ose(s
Vestiaires
t.\MK«6sions à Billancourt
hiteri^ts produits par les comptes courants.
Cs>ttceHs de musique
!t*\vtt«t diverses
TOTAI
6,000,000 00
6,000,000 00
935,060 00
9fS3o,369 5o
^75,327 37
^0,090 00
25,000 00
36,000 00
10,000 00
70,000 00
75,000 00
393,000 00
iâ,36i 60
85,ooo 00
18,767 3o
108,322 07
1,011,779 82
63,476 5i
95,011 o5
36,000 00
70,000 00
36â,8ii 32
106,617 ho
634,102 «6
eiiftaml entra cet ^t
d^ reoeUf* rt odoi en
Ublcan 63(rMlnMit,
p. 559) portent nr
les chapitra IX, XV.
XVI, tXIIelXXIV,
qui n'avaient pn être
cloi le So jnin 1869.
Voir les ehiflres des
le 80 jnin 1869 an
lablenn àt ia Batmmn
gmirmUéiÊ «fétaHùmê
d-«prb,p.66o,66i.)
Voir aa nénie la-
hitnm k ■■■teoB 4fl
aOQscriplenn dn
tal (lepranlie. Le pro-
duit de ee wnement de
1 p. 0/0, bien que com-
pri« dans les opéntioos
tie Gnaoee , a dd rester
en ddiors dn cadre
budgétaire. Aprk être
demeura en dépAt, il
• été rembonné avec
les intérêts, et les purU
de rembourtenent non
réclamées i la cMtare
des opérations , soit
■.719^.45 centrent
seules ici pour ordrr
dans le total des re-
celles dÎTerars.
Déduction dite de
ces 1,719 fr. 45 c. le
total général des re-
rpceUcseitt :
96,956,8or) 30 i»6,fiB^j,o8.7^ j^
• \
^M M»\H^ dans la délibération complémentaire du Comité des finances en date du A fé-
* . vvufonnément A la délibération de la Commission impériale en date du 7 sep-
VK^ a a la délibéralion finale do la haufo Commission en date dn h août 1871. (Voir
^ 10 et m.)
.N I
DOCUMENTS OFFICIELS.
639
NM1. (Suite.)
BALANCE GKNÉRALK DES RECETTES ET DÈS DEPENSES A LA CLÔTURE DES OPERATIONS
LE k FKTRIBR 1879.
DEPENSES.
DÉSIGNATION DES CHAPITRES DU BUDGET.
I. Construction fin Palais
II. Subventions pour insUllations intérieures. .
III -IV. Inslallation des machines
V. S«nrice dea eaui
Yl. Service du gaa • • .
VU. Cldlure du Parc
Vlll. Etablissement flu Parc
1\. Pont sur le quai d'Orsay
X. Subventions pour voyages d^ouvriers
XI. Impressions et publicité
XII. Administration et surveillance
XIII. Matériel et frais do bureaui
XIV. Bâtiment des bureaui au Champ de Mars. .
X V . Frais spéciaux à Texposition des beaux-arts. .
XVI. Expériences, Commission d'encouragement.
XVII. Médailles et récompense»
XVIII. Gratificationa
.XIX. Frais de représentation
XX. Cérémonie des récompenses
XXI. Intérêts payés pour avances du Crédit foncier .
XXII. Exposition musicale
XXIII. Dépenses non prévues
XXIV. Entretien du Palais
XXV. Remise en état du Champ de Mars
XXVI. Bénéfice net constituant les dividendes. . . .
Fonds de réserve pour cas imprévus ou pour
une œuvre de bien public
Total
DEPENSES K
fr. c.
1 i»783,oa/i ()3
9()a,il73 30
1,3/17,557 80
346,i3/i 93
3^6, f 08 60
5o,ooo 00
9,879,691 59
69,978 96
10,933 95
979,397 A3
957,^1 3 1 o^i
i3(),3i6 05
i02,9/j9 91
99,595 liH
597,^10 97
1,089,643 88
6l5,90i^ 90
176,680 09
578,530 38
10,353 99
190,900 59
1,099,087 3i
79,58/1 37
390,189 96
f?,706 000 00
/i7,a83 00
96,9âO,8or> MO
OBSERVATIONS.
S
(^) Len dilKr«(ieè«
nûlant entre cet éUH
de dépens» et celui du
lableea 63 (ci-detnif,
(). 56o) portent sur
MchapilnM XI, XII,
XIII. XVII, XVIII,
XXIII, XXV et XXVI,
ni n'aviMot pu être
o» le 96 jvÎD «B69.
Voir les cUftrci ém
dépenses liquid<(es
•prAs le 80 juin 1 869,
au laUMa de ta fia-
lance ginènAt du opé-
raMNS^Maneiekist ^lloc.
n* I a ci-après , p. 660,
661).
Voir an méine ta-
bltfau : la mention du
remboarsenient des a
p. 0/0 du e«ipital de ga-
rantie qui ont été ver-
sés . DMifl dont le reli-
quat, 8,719 fr. 45 c,
a dA seal étrr ici porté
en compte <*'.
Voir aussi au même
tableau la r^partitiou
des divjdeodes. r( enfin
la destination des som>
mes non réclamées qui
sont mises à la dispo-
sition du Ministre du
comoaree , avec la soo^
me de 47. 183 francs,
reliquat de la fomme
réienrée pour les dé-
penses imprévues de
la liquidation.
Déduction faite de<
1,719 fr. AS c. men«
lionnes ci-dessus le to-
tal des ilépciiiirs est :
^Ct^UÔftfOH'/ 7,'î*
Tableau arrêté dans la délibération complémentaire du Comité des finances en date du '1 fi'»*
>rier 1879, conformément à la dc^libéralion de la Commission impériale en dale du 7 .sep-
leinbre 1869 et a la délibération finale de la b,inle Commission en date du h «loul 1S71. ( Voir
t)«H-init(*n|4 n** 1 o e| 1 *». )
038
LIVKK V, — nOCLIMENTS OFFICIELS.
N- 11.
BALANCE OR!^RRALR DKS RRCRTTKS RT DES DÉPBNMS À LA CLÔTURE DBS OPBUATIONS
LE U FÉTIIIER 1879.
RECETTES.
DÉSIGNATION DES CHAPITRES DU BDDGET.
I. Siibvdnlion de TÉial
H. Subvention de la ville de Paris
IH. Entrées par abunneinenl
IV. Entrées par tourniquets. . .
V. Restaurateurs et limonadiers
VI. Salons et boutiques
VIL Bureaui de change
VIIL Chawes
IX. Fauteuils roulants
X. Bureaux de tabac
XL Affichage
XII. Catalogue
XIII. MédaiUes oommémorttives
XIV. Photographes
XV. Concessions d^eau
XVI. Concessions de gax
XVII. Matériaux de démolition du Palais
XVIII. Matériaux de démolition du Parc
XIX. Water-closels
XX. Vestiaires
XXL Concessions à Billancourt
XXII. Intérêts produits par les comptes courants.
XXIII. Concerts de musique
XXIV. Recettes diverses
Total
RECBTTE.S("J.
fr. c.
6,ooo,oou 00
6,000,000 00
935,o5o 00
9,830,369 5o
675,327 37
/io,o9o 00
35,000 00
36,000 00
10,000 00
70,000 00
75,000 00
393,000 00
iâ,36i 60
85,ooo 00
18,757 3o
108,393 07
1,011,779 89
63,675 5i
95,011 o5
35,000 00
70,000 00
366,811 39
106,617 60
536,109 ;!6
96,956,80.') 90
OBSKRTATIO^fS.
M Ln dilKi
exitUnt eoUr cet état
éf. recetln H cHoi en
tablMn63(ri-d(«<n,
p. SS9) pdiledt sar
la chapitres IX.XV,
XVI, iXIIel XXtV.
qui n*aTai«nt pa être
cIm fe So juia «869.
Voir In ehiffre» de»
rcceUct effecto^aprà
le 80 juin 1869 aa
laUeau de l
générale et»
/■MieifrM ( Doc. n* « t .
ci-après , p. 660, €€t .)
Voir an oite* la-
la
•ouKripIcars da capi-
Ul deg^Fanlie. L« pro-
dott d« ce «iraemeat de
• p. 0/0, bien que com-
pri* daot Ica opîératîoos
de finance , a dd mier
en dehors da cadre
bttdgélaîrp. Anrèa èUt
demeuré en dépAt, il
a éU remboané awc
les tnlérêU, ci les paria
de rambouraeneni wm
réclamées i la cldtore
des opéraliont , aoit
t.7i9rr. &5 centrent
féales id ponr erdrr
dans le total des ra-
ceites divenes.
Dédaclion bile de
ces s,7i9 fr. hh c. le
total général des re-
recettes est :
.9^,90^,0^.7^ J.î'
Tableau arrélé dans la délibération complémenlaire du Comité des finances en date du 6 fé-
vrier 1879, conformément à la délibération de la Commission impériale en date du 7 sep-
tembre 1869, et à la délibération finale de la hniilo Commission en date du 6 aoi*it 1871. (Voir
Doriiiiieiils II** 10 el ifî.)
DOCUMENTS OFFICIELS.
639
NM1. (Siiile.)
lALANCE GKXÉKALB DES RECETTES ET DES DEPENSES A LA CLÔTURE DE8 OPÉRATIONS
LE b FEVRIER 1879.
DEPENSES.
DÉSIGNATION DES CHAPITRES DU RUDGET.
I. Construction dn Palais
II. Subvenlions pour inslaliations intérieures . .
III -IV. Installation <)es machines
V. Service dm eaux
Yl. Service du gii
VIL Clôture du Parc
VIIL Etablissement du Parc
IX. Pont sur le quai d'Orsay
X. Subvenlions pour voyag&s d*ouvriers
XL Impressions et publicité
XII. Administralion et surveillance
XIII. Matériel el frais de bureaui
XIV. Bâtiment des bureaux au Champ de Mars . .
XV. Frais spéciaux à Texposition des beaux-arts. .
XVI. Expériences, Commission d*encouragemen t.
XVII. Médailles el récoropenscf
XVIII. Gratifications
.MX. Frais de représentation
XX. Cérémonie des récompenses
XXL Inléréis payés pour avances du Crédit foncier .
XXIL Exposition musicale
XXIIL Dépenses non prévues
XXIV. Entrelien du Palais
XXV. Remise en état du Champ de Mars
XWL Bénéfice net constituant les dividendes. . . .
Fonds de réserve pour cas imprévus ou pour
une œuvre de bien public
Total
DÉPENSES K
fr. c.
11,788,00/1 ()3
91)3,973 30
1,3/17,557 80
366, 1 3 /i fi3
3/iG,io8 60
5o,ooo 00
9,879,691 59
69,978 96
10,933 95
979,397 A3
957, /i3i o/i
139,3 16 65
102,3/12 91
99,595 48
597,610 27
1,089,663 88
61 5, 906 90
176,680 09
578,530 38
10,353 99
190,900 59
1,099,087 3i
79,586 37
390,189 96
«,766.000 00
67,383 00
96,956,80.') î!0
OBSERVATIONS.
(^1 Le» éillérétetê
piMlanl entre cet éUH
de dépenMs et celui du
Ublcan 68 (ci-de«ini,
t>. 56o) portent sur
es efaapttrt* XI , XII ,
XIII, XVII, XVIII,
[XXIII. XXV «C XXVI,
qui n^avaÎMit pu élra
nos (e 9ù joio «869.
Voir les dûKrat ém
dépenses liquidités
•pris le 80 juin 1 869,
■u toblèaa de la Ai.
Unu$ générmU iti opé-
rt^imujbtmtàèrm {wk.
n* t s «-«près , p. 660,
661).
Voir an même ta-
Meau : la mention du
remboursement «les a
p. 0/0 du capital de ga-
rantie qui ont iié %er-
ai>i . mais dont le cli-
quât, 1,719 fr. 45 e.,
a dA seni être ici porti
en compte et.
Voir aussi au même
tableau ta répartiliou
des dÎTidendes. et enfin
la di*stinalion des som-
mes non réclamées qui
sont mises à la dispo-
sition du Ministre du
eommeree , avec la toi^
me de &7.b83 francs,
reliquat de la somme
r^rvée pour les dé-
penses imprévues de
la liquidation.
Déduction faite de«
•,719 fr. 15 c. men-
tion iit*4 ci-JcsRUS le to-
tal des dépends est t
96\ii.î.^,osy 75*
Tableau arrêté dans la dëlibéralion complémentaire du Comité des finances en date du '1 ft'**
\rier 1H79, conformément â la délibération de la Commission impériale en dale du 7 sep-
lemlire 1869 et à la délibération finale de la baille Commii^sion en dale dii 6 noiil 1871. (Voir
Dm iini«*nt4 n** t o et 1 «». )
640 LIVHE V, ^ DOCUMENTS OFFICIELS.
i\" 12.
DFXRKTS CONCRRNANT LA CONSTITUTION ET LA DISSOLUTION
DE LA COMMISSION IMP^BIALE ET PIECES ANNEXEES.
DÉCRET INSTITUANT LA COMMISSION IMPERIALE ET NOMMANT TRBNTE-BDIT MEMBRES.
NAPOLÉON, par la grâce de Diea et la volonlë nationale. Empereur des Français,
A tous présents et h venir, salut :
Sur la proposition de notre Ministre de Tagricultiire, du commerce et des Iravaiix
publics;
Vu notre décret en date du 9Q juin i863, portant qu'il sera ouvert à Paris, le
i" mai 1867 ^'^ une Exposition universelle des produits agricoles et industriels;
Vu notre décret en date de ce jour, portant qu une Exposition universelle des beaux-
arts s'ouvrira a Paris le 1" mai 1867 ^^\ en même temps que TExposition agricole H
industrielle,
Avons décrété et décrétons ce qui suit :
Article 1". — L'Exposition universelle des produits de l'agriculture, de Tindustrie
et des beaux-arts est placée sous la direction et la surveillance d'une Commission qui
sera présidée par notre bien-aimé cousin le Prince Napoléon.
Art. 2. — Sont nommés membres de celte Commission :
Son Exe. le Ministre d'Etat.
Son Exe. le Ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics.
Son Exe. le Ministre de notre Maison et des beaux-arts.
M. Barbier, conseiller d'Etat, directeur général des douanes et des contributions in-
directes.
Son Exe. M. Baroche, garde des sceaux, ministre de la justice et des cultes.
MM. Elie de Beaumont, sénateur, membre de l'Institut.
Boitellb, préfet de police.
Michel Chevalier, sénateur, membre de l'Institut.
R. Cobden, membre de la Chambre des Communes d'AngleteiTe.
Son Exe. Lord Cowley, ambassadeur de Sn Majesté Britannique à Paris.
MM. DENikRE, ancien président du tribunal de commerce, secrétaire de la chambre de
commerce, membre du conseil municipal de Paris.
Denion du Pin , administrateur des messageries impériales.
Devinck, ancien député, ancien président du tribunal de commerce, membre du
conseil municipal de Paris.
{"
*' Dalo avancw ;iii 1" avril iSOy. (Voir D'X". 11" 1, j». î>t)7.)
y i± (i/ii
MM. Jean Dollfus, manufacturier.
Arles Dufour, ineiubre de la chambre de commerce de Lyon.
DrHAS, sénateur, président du conseil municipal de Paris.
DcpuY DE LÔMB, conseiller d*État, directeur des constructions navales.
Favé, colonel d'artillerie, aide de camp de f Empereur.
IjC général Fledry, aide de camp de TEmpereur, directeur général des haras.
Son Exe. M. FouLD, ministre des finances.
MM. FRiMy, gouverneur du Crédit foncier.
Garnibr, négociant en métaux, membre du conseil municipal de Paris.
Gervais (deCaen), directeur de fécole supérieure du commerce.
Gouiii, membre de la chambre de commerce, constructeur de machines, membre
du conseil municipal de Paris.
Son Ëxc. Lord Granville , président du conseil de la Reine d'Angleterre.
lie baron Hadsshann , sénateur, préfet de la Seine.
MM. Hbrbbt, conseiller d'État, directeur des consulats et des affaires commerciales.
Ingres, membre de l'Institut.
Le contre-amiral baron de La Rongiere Le Noury, directeur au ministère de la marine.
Le marquis de La Valette, sénateur.
MM. Lbbaddy, raffineur, membre du conseil municipal de Paris.
Lbfdbl, membre de l'Institut.
Le Play, conseiller d'Etat.
Son Exe. le duc de Morny, président du Corps législatif.
Son Exe. M. Magne, membre du Conseil privé.
MVL OiipROY, ancien manufacturier, membre du conseil municipal de Paris.
OzBNNE, conseiller d'État, directeur du commerce extérieur.
Le Président de la chambre de commerce de Paris.
Ijc Président do tribunal de commerce de Paris.
MM. Schneider, vice-président du Corps législatif.
Thodvenel, sénateur.
La Commission sera ultérieurement portée au nombre de soixante membres , outre
M>o Président, le Ministre d*É(at, le Ministre de l'agriculture, du commerce et des tra-
vaux publics, et le Ministre de notre Maison et des beaux-arts.
Art. 3. — En cas d'absence de S. A. I. M'' le Prince Napoléon , la Commission sera
présidée par le Ministre d'État ou par l'un des deux Ministres de l'agriculture , du com-
merce et des travaux publics , et de notre Maison et des beaux-arts.
Art. â. — M. Le Play est nommé commissaire générai.
Art. 5. — M. de Chancoobtois, ingénieur en chef des mines, est nommé secré-
taire.
/il
C/i2 LIVBE V. — DOCUMENTS OFFICIELS.
Art. g. — Noire Ministre d*État, notre Ministre de l'agriculture, du commerce et
des travoux publics, et le Ministre de notre Maison et des beaux -arts sont cliargés,
chacun en ce qui le concerne, de Texëculion du présent décret.
Fait au palais des Tuileries, le i" février i865.
Signé NAPOLÉON.
Par r Empereur :
Lv Ministre de Vagricnlture, du commerce et des travaux publics.
Signé Armand Héhic.
RAPPORT À l/KMPRRG(]R, JOiMT AU DECRET PR^CRDENT.
SniK ,
Conformément aux ordres de Votre Majesté, j'ai en Thonneur de prévenir S. A. L
M^' le Prince Napoléon que le moment était venu de prendre la présidence d'une Com-
mission qui sera chargée de mettre à exécution le décret du qs juin i863, instituant
pour 1867 une Exposition universelle. J'ai prié Son Altesse Impériale de vouloir bien
me communiquer les vues générales que pouvait lui suggérer lexpérience acquise en
i855 et en 1869, puis de faire discuter par une réunion d'hommes compétents les
premières questions qu une telle entreprise soulève. Je viens soumettre à Votre Majesté
les conclusions qui se déduisent de ces études préparatoires.
Le point de départ devant se trouver dans une bonne organisation financière, je me
suis reporté aux résultats constatés à cet égard, pour les deux expositions de Londres
et pour celle de Paris.
A Londres, en i85i, comme en 1869, l'initiative est venue d'une compagnie quia
constitué un capital de garantie , à l'aide duquel on a obtenu de la banque d'Angleterre,
h un taux modique d'intérêt, tous les fonds nécessaires.
La compagnie de i85i a fait une construction temporaire ofli'ant une surlace cou-
verte de plancher (rez-de-chaussée et premier étage) de 96,000 mètres carrés. Elle a
obtenu une recette de 1^,700,000 francs et réalisé un bénéfice de 5,3oo,ooo francs.
La compagnie de 1869 a fait une construction de 191,000 mètres carrés (rez-de-
chaussée et premier étage), dont une partie, devait être permanente. La recette qu'dJe
a obtenue, complétée par une allocation de 976,000 francs fournie par l'entrepreneur,
a strictement suiH à couvrir une dépense totale de 1 i,5oo,ooo francs.
A Paris, en i855, TÉlat, en se chargeant de l'entreprise, a dû faire 80,000 mètres
carrés (rez-de-chaussée et premier étage) de constructions temporaires pour com-
pléter les 50,000 mètres carrés (rez-de-chaussée et premier étage) du palais perma-
nent bâti par une compagnie. Il a obtenu une recette de 3, 900,000 francs et subi une
perte de 8,100,000 francs. 11 a dû ultérieurement consacrer au rachat du palais une
souimc de 1 1 millions de francs. La dépense totale, montant à 99 millions de francs,
est couverte en partie par la possession du Palais de l'Industi'ie.
En présence de ces faits , je me suis d'abord demandé s'il y a lieu d'adopter, pour la
N" 12. 6.'i:5
riitare exposilion, le régfime des compagnies, qui a dëjà pennis, en Angleterre, de faire
deux expositions avec profit ou sans perte; mais j'ai été bicnlAt amène, par les molifs
énonces ci-après, à conclure négativement.
En Angleterre, le public paye volontiers des prix élevés pour se procurer des
moyens d'instruction ou pour visiter des établissements consacrés à Tart et à la science.
Ainsi à Londres, en i86a, on a obtenu de six millions de visiteurs une recette de
10,900,000 francs, produits à peu près également d'un côté par le tarif minimum
d'entrée de 1 fr. sS , de l'autre, par des abonnements et par des tarifs d'entrée variant
de 3 fr. 10 à a5 francs. En France, jusqu'à ces derniers temps, le public était peu
enclin à supporter ce genre de cbarges. Ainsi, à Paris, en i855, /i,6oo,ooo visiteurs
ont seulement payé 3i90o,ooo francs; les entrées à 20 centimes et h 1 franc ont pro-
duit 9,600,000 francs, tandis que les abonnements et les entrées h 9 francs et à
S francs n'ont donné que 600,000 francs. Assurément, on peut attendre de meilleurs
résultats en 1867 : la paix sera plus féconde que la guerre, qui régnait en 1 85 5 ; on
ne retombera pas dans les erreurs d'un tarif défectueux; enfin on pourra mieux compter
sur la faveur du public, si une administration habile inaugure ponctuellement au jour
convenu le palais de l'Exposition ; si elle résout le problème d'y classer dans un ordre
utile et attrayant tous les produits de l'art et de l'industrie; si surtout elle y représente
le travail de toutes les contrées du globe plus complètement qu'on ne l'a fait aux solen-
nités précédentes. Cependant il semble prudent de prévoir que, même dans ces con-
ditions, on n'arrivera pas à Paris, en 1867, aux recettes réalisées h Londres en i85i
et en 1869.
Ijc succès financier de i85t a été obtenu dans des circonstances qui, évidemment,
ne se reproduiront plus. On a pu alors satisfaire, avec une construction de 98,000 mè-
tres carrés (rez-de-chaussée et premier étage), aux demandes des exposants, tandis
qu'en 1869 une surface de 191,000 mètres carrés (rez-de-chaussée et premier étage)
a été insuffisante, au point que les exposants français ont à peine reçu la moitié de l'es-
pace qui leur était nécessaire. Les exigences des exposants de toutes les nations ont
donc augmenté en même temps que la curiosité du public restait stationnai re. Ces deux
tendances donnent lieu de prévoir un déficit considérable dans toutes les futures exposi-
tions et il semble que le moyen de l'atténuer, en 1867, consistera surtout h développer tes
branches d'exposition qui augmenteront la recette dans une proportion plus forte que
la dépense. Pour atteindre ce but, il y aura lieu vraisemblablement de porter la sur-
face couverte à iào,ooo mètres carrés (rez-de-chaussée).
A Londres, la recette principale produite par les entrées a été complétée par divers
prél«>vements faits au profit de la compagnie sur les entrepreneurs des restaurants, des
catalogues et d# sept autres services de moindre importance. En 1869, par exemple,
ces recettes accessoires se sont élevées h 1 million. Je ne pense pas qu'en 1867, plus
quVn i855, il convienne de recourir h cps moyens financiers : ceux-ci ne i^cntrenl
gu/Tf* dans nos traditions. En organisant des monopoles, ils créent de mauvais services ;
ih iiNVonlenlent par conséquent le public et nuisent a la principale recelte, (^es sorties
»rim|>Ats pèsent d*ailleurs en partie sin* les exposants ou sur leurs rrprésenlaiiU linbi-
C42 LIVBE ^
Art. g. — Noire Minist
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chacun en ce qui le conc-
Fait au palais des T
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. .^r-''"'*" . inéxilMes par une subveption directe ou indirecte au moins
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;û y^*"'^/"^ -^^nce dans la préparation el dans la conduite de ro|)éralion.
^v.wf '^''^'*'' i/n?a"fi '^ caractère d'intéiêt public qui motive la participation
«,,-ïr f"'*^^*'^ Jrtienses que celte opération entraîne ne permet pas au Gonver-
f^^H'f^^'-'^ . ,;r(^ser; et d'ailleurs il est permis de douler que cet abandon pro-
..>«/ '''''''"*'..'.» flii succès de l'Exposilion.
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^.j^/joD'"*^ . jgg contrôles, on pourra, cette fois encore, ivaliser de notables
"^'""^fréyisiomàn budget,
^k^^^^^ * nnsilions a été clairement démontrée par les considérations développt''(
l'iilili^^' "^ ^^p prédécesseur a eu l'honneur de soumet li'e à l'Empereur
^os '^ ^^\ j, 9.J juin i863. En me référant 0 ces considérations, je trouve que
l'ip^^^. jp Paris ont un intérêt su (lisant à la réalisation de la pensée de Votre
l%i»i*^'^ . ..fer leur participation à la dépense au moyen d'une subvention.
\l9J^'f^^^ • n limitée à iQ millions de francs, serait répartie par portions égales
(>(le î^"»^* . y-jjg^ qui, au moyen de cette allocation, seraient dégagés de toute
eiiirp'^ ^ , . ivnlreprisc venait h entraîner des mécomptes. M. le préfet de la Seine.
0ie
' ur ce point, n'hésite pas h penser que le conseil municipal de Paris,
qu
I
ours disposé aux choses utiles et généreuses , ue déclinerait pas cette
las des frais, évalués à 6 ou 8 millions, ils seraient couverts |)ar les
^ les droits d'enlréo, el, en cas d'insuflîsance , par la
auspices de la Commission impériale.
«rt'«("'*" .......s
QaBi^^ ^"'" * (jg5 droits d'enlréo, el, en cas d'insuflîsance, par la garantie d'une
^lles f^ formée à rel effet sous les auspices de la Commission impériale.
SorH'
V 1:2. (jtib
.loiitanl des receltes réalisées, comparé iivec le sur[*liis des dépenses
'1 millions de subvention accordée par l'Etal et par la Ville, laisse-
.le, ce bénéfice, dii à la favem* du public et \x la bonne administration
ait attribué par parts égales à l'Etat, à la \ ille de Paris et à la Société de»
^irocédé. Sire, l'industrie et le conunerce, qui sont appelés ù contribuer \\
î cette solennité et à en recueillir les avantages, se trouveraient en même teuïps
cl intéressés, dans la seule mesure que comportent encore les habitiules de notre
s, à son organisation et aux chances heureuses ou adverses qu'elle peut oiïrir au point
.e vue financier.
(]e serait à la fois un premier pas fait dans la voie de rinitiatise parcourue par nos
voisins avec tant de fermeté et de succès, et im honunage rondii à IVspiil d'asso-
ciation.
La cons<*quence naturelle de cette organisation sei'ait de tlcumer à la Société de ga-
rantie, dans la gestion et la surveillance de l'opération . une part proporlionnée \\ son
intérêt.
La Commission impériale pourrait donc se composer, outre son Président et les
ministres que leurs attributions appellent à siéger, de quarante et nne personnes
choisies par TEmpereur parmi les notabilités compétentes de TElat et de la ville de
Paris, et de dix-neuf pei*sonnes qui seraient ultérieurement désignées par la Société de ga-
rantie, par la voie de Télection et suivant le mode qui aura été reconnu le plus prati-
cable.
Oo augmentera les chances de succès des futures expositions en adjoignant, chaque
fois, au pouvoir dirigeant, des persomies possédant la tradition des expositions faites
antérieurement en d'autres pays. L*Angleterre étant la seule nation étrangère (pii,
jusfju'à présent, ait abordé ces sortes d'entreprises, je propose à Votre Majesté de
comprendre trois Anglais dans le personnel de la Commission im|KM*iale.
Si Votre Majesté approuve les conclusions de ce rapport, je La prie de vouloir bien
signer le décret ci-annexé.
»
Je suis a\ec le plus profond respect.
Sire ,
De Votre Majeslé.
|je très-humble, tn's-obéissiuit ser>iteur et lidèle sujel.
\éC MituMirr de Vu(rncHUuvc ^ du commerce ri dea Iravnii.r /tnhiirx ,
Signé \nM%M) Hkiik..
C^i'i LIVRE V. — DOCUMENTS OFFICIELS.
fuels; et il semble peu judicieux de grever ainsi beaucoup de personnes qu*il importe d'nN
lirer h ces grands concours, et qui s'imposent, souvent par un pur sentiment de patrio-
tisme, les charges considérables qui en résultenL
A Londres, aux deux expositions précédentes, on na décerné aux exposants que deii
récompenses sans valeur intrinsèque. En France, depuis lorigine des expositions on a
toujours joint aux médailles de bronze des médailles d'or et d'argent. Je pense qu'il v
a lieu de persévérer dans cette coutume; j'aperçois même qu'il convient d'angmentei-
la somme consacrée aux récompenses données sous d'autres formes.
En me fondant sur ces considérations, je prévois que l'Exposition de 1867 p^^^iira
exiger une dépense de 1 8 millions. J'ajoute que les éventualités défavorables qui peu-
vent survenir dans ces sortes d'entreprises ne semblent pas pouvoir porter cette dépense
nu delà de so millions. Quant aux recettes, elles s'élèveront vraisemblablement de 7 à
9 millions. J'en conclus que l'entreprise pourra donner un déficit de 1 9 millions.
Ces évaluations ne sauraient varier sensiblement selon qu'on les applique à une en-
treprise toute privée ou a une exposition faite avec l'attache et sous la haute direction
du (jouvernement. Aucune compagnie, n'ayant d'autre mobile que la s[)éculalion . ne
se proposerait donc pour entreprendre TExposition universelle de 1S67, à moins d*étre
garantie contre des pertes inévitables par une subvcotion directe ou indirecte au niDins
égale au déficit prévu. Ainsi, au point de vue financier, l'Etat n'aurait rien h gagner à
se dessaisir de toute influence dans la préparation et dans la conduite de l'opération.
Peut-être pourrait-on dire que le caractère d'intéiêt public qui motive la participation
(lu Trésor public aux dépenses que cette opération entraîne ne permet pas au Gouver-
nement de s'en désintéresser ; et d'ailleurs il est |)ermis de douter que cet abandon pro-
filât à Téclat, à l'utilité et au succès de l'Exposition.
D'un autre côté, il n'y a rien d'exagéré à admettre qu'en suivant le système d^aduii-
nistration adopté par la France en 1863, c'est-à-dire en maintenant fermement Tunili^
d'action et fénergie des contrôles, on pourra, cette fois encore, réaliser de notables
améliorations sur les prévisions du budget.
L'utilité des expositions a été clairement démontrée par les cous idéi*atioos développées
dans le rapport que mon prédécesseur a eu l'honneur de soumettre à TEmpereor à
l'appui du décret du atx juin i863. En me référant à ces considérations, je trouve que
l'État et la Ville de Paris ont un intérêt suflisanl à la réalisation de la pensée de Votre
Majesté pour justifier leur participation à la dépense au moyen d'une subvention.
Cette subvention, limitée à iq milHons de francs, serait répartie par portions égales
entre le Trésor et la Ville, qui, au moyen de cette allocation, seraient dégagés de toute
responsabilité si l'entreprise venait à entraîner des mécomptes. M. le préfet de la Seine,
que j'ai consulté sur ce point, n'hésite pas à penser que le conseil municipal de Paris,
qu on trouve toujoui^ disposé aux choses utiles et généreuses , ue déclinerait pas cette
participation.
Quant au surplus des frais, évalués à 6 ou 8 millions, ils seraient couverts par les
recettes provenant des droits d'entrée, et, en cas d'insuffisance, par la garantie d'une
Société qui serait formée à cet effet sous les auspices de la Commission impériale.
N* 12. 6/i5
Dans le cas où le iiiontant des recettes ri^aiisées, compare^ avec le sur[»his des dépenses
Faites au delà des la millions de subvention accordée par TEtal et par la Ville, laisse-
rait une plus-value, ce bénéfice, dû à la faveur du public et à la bonne administration
de FafTaire, serait attribué par parts égales à l'État, à la Ville de Paris et à la Sociélé de
garantie.
Par ce procédé. Sire, l'industrie et le commerce, qui sont ap])clés à coulribuer \\
l'éclat de cette solennité et à en recueillir les avantages, se trouveraient en même temps
mêlés cl intéressés, dans la seule mesure que comportent encore les habitudes de noire
pays, à j-on organisation et aux chances heureuses ou adverses (ju'elle peut oflVir au point
de vue fmancier.
(3e serait à la fois un premier pas fait dans lu voie de rinilialive |)arcounio par nos
voisins avec tant de fermeté et de succès, et un honnuage rend-n à l'cspril d'asso-
eiation.
La cons(;queuce naturelle de cette organisation serait de donner à la Société de ga-
rantie, dans la gestion et la surveillance de Topératioii . une part proportionnée \\ son
intérêt.
La Commission impériale pourrait donc se composer, outre son Président et les
ministres que leurs attributions appellent à siéger, de quarante et une personnes
choisies par l'Empereur parmi les notabilités compétentes de TÉtat et de la ville de
Paris, et de dix-neuf personnes qui seraient ultérieurement désignées par la Société de ga-
rantie, par la voie de l'élection et suivant le mode qui aura été reconnu le plus prati-
cable.
On augmentera les chances de succès des futures expositions en adjoignant, chaque
fois, au pouvoir dirigeant, des pei'sonnes possédant la tradition des expositions laites
antérieurement en d'autres pays. L*Angleterre étant la seule nation étrangère qui,
jusqu'à présent, ait abordé ces sortes d'entreprises, je propose à Votre Majesti* de
comprendre trois Anglais dans le personnel de la Commission inqiériale.
Si Votre Majesté approuve les conclusions de ce rapport, je La prie de vouloir bien
signer le ilécret ci-annexé.
Je suis a\er le plus profond respect,
Sin» ,
De Votre Majesté.
1^ très-humble, tn's-obéissant serviteur et litlèle sujet.
Ac Mifiifttir (le rtf/fficuiturc , du comwcrcc et des Inuaiur /tHhlira ,
Signé ViiMUi) Bkiiii..
G/if) LIVRE V. — DOCUMENTS OFFICIELS.
DÉCRET NOMMANT TROIS MKMBRKS DE LA COMMISSION IMP^BULB.
NAPOLÉON, parla grâce de Dieu et la volonté nationale, Empereur des Fra:«çais.
A tous présents et à venir, salut :
Vu notre décret en dale du i" février i865, portant que l'Exposition universelle
des produits de Tagriculture , de Tindustrie et des beaux-arts, qui s'ouvrira à Paris eo
1867, sera placée sous la direction et la surveillance d'une Commission qui sera pré-
sidée par notre bien-aimé cousin le Prince Napoléon ;
Considérant que la Commission impériale instituée par le déci^t précité doit se com-
poser, outre son président et les Ministres que leurs attributions appeUent h y si^r,
de quarante et un membres choisis par TEmpereur, et qu'il reste trois nominations à
faire ;
Sur la proposition de notre Ministre de ragriculjLure, du commerce et des travaux
publics , et du Ministre de notre Maison et des beaux-arts ,
Avons décrété et décrétons ce qui suit :
Article 1". — Sont nommés membres de la Commission chargée de la direction et
de la surveillance de l'Exposition universelle de 1867, savoir :
Le Surintendant des beaux-ahts ,
Le Secrétaire général du ministère de la maison de l'Empereur et des beaux-arts,
Le Directeur de L'administration des beaux-abts.
Art. 2. Notre Ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics et le
Ministre de notre Maison et des beaux -arts, sont chargés, chacun en ce qui le con-
cerne , de l'exécution du présent décret.
Fait au palais des Tuileries, le h mars i865.
Signé NAPOLÉON.
Par TËmperenr :
Le Maréchal de France ,
U Miimive ile l' agriculture, Miniitre de h Maison de l'Empereur
ilu commerce et des travaur jmblic», et des heaux-arts^
Signe Arma>d Béhic. Signé Vaillent.
DÉCRET nommant DIX-NEUF MEMBRES DE LA C0MM1S8I0!S IMPÉRIALE DÉSIONÉS PAR ÉLECTION.
r
NAPOLEON, par la grâce de Dieu ot la volonté nationale. Empereur des Fram:ais,
A tons présents et à venir, salut :
Sur le rapport de notre Ministre sccrotiiiro d'Etat au département do ragriciilliirp,
du romniercc et des travaux publics.
N- 12. 647
Vu notre déci*et du as juin 1 863 , portant qu il sera ouvert a Paris, le i" mai i SG7,
une Ex|Nisitiou universelle des produits agricoles et industriels;
Vu le rapport de notre Ministre de iafj^riculture, du commerce et des travaux pu-
blics, et du Ministre de noti*e Maison et des beaiu-ar(s, concernant la nomination dos
dix-neuf membres destines h compléter la Commission impériale, conforinément aux
dispositions des articles 6 et 7 du règlement de Tassocialion de garantie de rRxpositioii
nnivei*selle de 1 867 ^*K
A%o!«s DECRETE et DECRETONS cc qui suit :
Article 1". — Sont nommés membres de la Commission impériale :
MM.
Le duc d*Albdfbra, vice-président de la compagnie du canal de Sue/.;
Brossbt (aîné), fabricant d'étolTes de soie, pi'osidcnt de la chambre de comineire
de Lyon;
Ciieva?idier de Valdrôhe, propriéUiire sylviculteur;
Adolphe Dailly, agriculteur;
Dbsfossé, fabricant de papiers peints, membre du conseil nmnicipal de Paris;
Aimé Gros, fabricant de tissus à VVesserling (Haut-Rhin) ;
(lUiBAL, fabricant de caoutchouc, juge an tribunal de commerce de la Seine;
Georges Halphen , négociant h Paris ;
Klhlmann, fabricant de produits chimiques, président de la chambre de commerce
de Lille;
Alfred Leroux, vice-président du Corps législatif, président de la compagnie des
chemins de fer de fOuest;
MâÊs, fabricant de cristaux, membre de la chambre de commerce de Paris;
Alfred Mahe, imprimeur -éditeur, vice -président de la chambre de commerce de
Tours ;
Pastré, armateur, président de la chambre de commerce de Marseille;
Perdon^ibt, dirccleur de TEcole im|HTiale centrale des arts et manufactures;
l^inile Pereire, président de la compagnie des chemins de for du Midi;
Natalis Rordot, délégué de la chambre de commerce de Lyon;
Le baron James de Rothschild, président de la compagnie des chemins de i'er du
.N(»rd;
Octjive SaL%^DROLZE de Lamornai\, fabricant de tapisseries, mairc d^Vubiisson;
Paulin Talawit, tli rôdeur général du chemin de \ov dp Paris \\ Lyon ni à la Médi-
t»Trnn«N*.
'' l/i>l«'< linii (li'.n ri<Mnt;iii\ rii"iiilMi'N H\tUi «'ii lien tlan» la «^sinir ijn c) juin iSdri.
6/Î8 LIVRE V. — DOCUMENTS OFFICIELS.
Art. 2. — Notre Ministre de ragriciiUure, du commerce et des travaux public:»,
et le Ministre de notre Maison et des beaux-arts , sont chargés de lexëcution du pr^nt
décret.
Fait au palais des Tuileries, le i" juillet 186.S.
Signé NAPOLÉON.
Par l'Empereur :
Le Maréchal de France^
U Mitiittie de ragricultwr. MimMre de la MaÎMon de VEmjterenr
du commerce et det travaux puhlicM, et de§ beaux-artây
Signé Armand Bénie. Signé Vaillant.
DÉCRETS NOMMANT QUATRK MEMBRES DE LA COMMISSION IMPÉRIALE POUR POURVOIR À QUATRE
VACANCES SUCCESSIVES.
NAPOLÉON , par la grâce de Dieu et la volonté nationale. Empereur des Français,
A tous présents et à venir, salut :
Sur la proposition de notre Ministi'e de lagriculture, du commerce et des travaux
publics;
Vu notre décret du 1" février i865,
Avons décrété et décrétons ce qui suit :
Article 1". — Son Exe. M. le comte Walewski, président du Corps législatif, est
nommé membre de la Commission impériale chargée de la direction de l'Exposition uni-
verselle de 1867.
Art. 2. — Notre Ministre secrétaire d'État au département de lagriculture , du com-
merce et des travaux publics est chargé de Texécution du présent décret.
Fait nu palais des Tuileries, \o 6 janvier 1866.
Signé NAPOLÉON.
Par r Empereur :
Ijp Ministre de rajrricuUure, dit commerce et det travatir publia ,
Signé Armand Béiiic.
NAPOLÉON, par la grâce de Dieu et la volonté nationale, Empereur des Français,
A tous présents et à venir, salut :
Sur la proposition de notre Ministre de Tagriculture , du commerce et des travaux
publics;
Vu notre décret du 1 " février 1 865 ,
Avons décrété et décrétons ce qui suit :
Article 1*'. — M. le duc de Mouchy est nommé membre de la Commission impé-
riale chargée de la direction de TExposilion univei-selle de 1867.
iV 12. 6/iî)
Art. 2. — Notre Miuislre secrétaire d'État au dëpartemeiit de rogriciilture, du coni-
iiierce et dt-s travaux publics est chargé de i exécution du présent décret.
Fait au palais des Tuileries, le 6 janvier i866.
Signé NAPOLÉON.
Par TEmpereur :
Le Mitûêtre de V agriculture y du commerce et det travmix publicê ,
Signé Armand Béuic.
NAPOLÉON, par la grâce de Dieu el la volonté nationale. Empereur des Français,
A tous présents et à venir, salut :
Sur la proposition de notre Ministre de Tagriculture , du comniei*ce et des travaux
publics;
Vu notre décret du i*' février 1 865 ,
Avons oicaM et DécR^TONs ce qui suit :
Article 1**. — M. te Préfet de police est nommé membre de la Commission impé-
riale chargée de la direction de l'Exposition universelle de 1867.
Art. 2. — Notre Ministre secrétaire d'État au département de Tagriculture, du corn-
luerce et des travaux publics est chargé de l'exécution du présent décret.
Fait au palais des Tuileries, le 19 décembre 1866.
Signé NAPOLÉON.
Par r Empereur :
fjT Miniêtre de rafpncuitun' , du commerce el deë travaux publics ,
Signé Armand Biuic.
NAPOLÉON, |Nir la grâce de Dieu et la volonté nationale, Empereur des Franv4is;
A tous présents et à venir, salut :
Sur le rapport de notre Ministre secrétaire d'État au département de l'agriculture,
du commerce et des travaux publics;
Vu notre décret du 1" février i865.
Avons oécRÉTi et DscnéTONs ce qui suit :
Article 1". — M. Béiiic, nncien ministre de l'agriculturr, du commerce et «les Ira-
vaux publics, est nommé membre dr In (lomniission impériale rliargéo d<* la dire<*tioii
d<> rKx|M»sition univeiNHIi» t\o 1867.
650 LIVRE V. — DOCUMENTS OFFICIELS.
Abt. 2. — Notre Miaislre secrëlaire d'Étal au dëparleiuent de i agriculture, du coiii-
merce et des travaux publics est chargé de lexëcution du présent décret.
Fait au palais des Tuileries, le 9 février iSOy.
Signé NAPOLÉON.
Par r Empereur :
Le Miniêtre dp Vagricullnre, du commerce et de» travaux puhlvt.
Signé DE FORCAOK.
DBCRKT !«OHMANT LK PR^SIDRNT D'HOIÏNKUR DB LA COMMISSION IHPKRIALE.
NAPOLÉON, par la grâce de Dieu et la voloulé nationale, Emperbur dbs Franvais;
A tous présents et à venir, salut :
Sur le rapport de notre Ministre de Tagriculture , du commerce et des travaux puUics ,
et du Ministre de notre Maison et des beaux-arts.
Avons oBCR^Ti et décrétons ce qui suit :
Article 1". — Son Altbssb Impérialb lb Pringb Napol^r-Ëogene-Louis, Prince
Imp^Irial, notre (ils bien-aimé, est nommé Président d^bonnetir de la Commission impt^
riale de l'Exposition internationale universelle de 1867.
Les fonctions de président seront exercées par notre Ministre d'Etat, et, en cas d*cui-
péchement, par notre Ministre de Fagricultui'e, du commerce et des travaux publics,
ou par le Ministre de notre Maison et des beaux-arts, vice-présidents delà Commission
impériale.
Art. 2. — Notre Ministre de lagriculture , du commerce et des travaux publics, et
le Ministre de notre Maison et des beaux -arts, sont chargés, chacun en ce qui le con-
cerne, de Texécution du présent décret.
Fait au palais des Tuileries, le â-jt févri(*r 18G6.
Signé NAPOLEON.
Par TEmpcreur :
Ije Maréchal de France ,
Lp Miniêire de V agi-icullure , Ministre de la Maùon de rKmftrrrur
dti commerce et dr» trnvan r publias , et tien beau r - arlê ,
Sigué Armand Bkmh:. Signé Vaillant.
N" lî2. 651
OBSERVATION RELATIVE AV CHANGEMENT DE RÉGIME SURVENU
AVANT LA CLÔTURE DES OPÉRATIONS.
L'impression du présent rapport, commencée en 186 y et dont le tirage avait
été effectué au fur et à mesure de la correction des feuilles jusqu'à la quarantième,
se trouvait, en août î8yo, arrêtée à la page 65o.
La clôture des opérations de liquidation ayant été retardée par suite du siège
de Paris, la dernière partie des documents compris sous le numéro îù , qui con-
cerne la dissolution de la Commission impériale de l'Exposition universelle de
î86j, n'a pu être imprimée qu'en juillet i8ja.
DECRUT PRONONÇANT LA DISSOLUTION DK LA COMMISSION IMPBRIALIi.
m
Le Pr^ident de la République française.
Sur le rapport du Ministre de Tapiculture et du commerce.
Vu les décrets des 1*' février, 4 mars et 1" juillet i865, 6 janvier, 93 février et
19 décembre 1866 et 9 février 1867, instituant la Commission impériale de TExposi-
tion universelle de 1867 à Paris, et nommant les membres de cette Commission ;
Vu la loi dn 8 juillet i865, qui approuve la convention passée le 19 mars i865,
entre le Ministre de Tagriculture, du commerce et des travaux publics, et les Fonda*
leurs de TAssociation de garantie instituée pour TExposition universelle de 1867;
Vu le r^ement formant statut de TAssociation de garantie annexé à cette loi;
Vu la délibération en date du h août 1871. par laquelle la Commission impériale,
après avoir arrêté la balance générale des o|)érations financières et confié Texécution
des mesures d'ordre finales h son Comité des finances, prononce la clôture de ses tra-
vaux .
l>ÉORtTK :
Article 1". — La Coiuniission instituët* par les cl(^:n'ls ci-dessus visés osl. sur s«i
deriKinde, relevée de son mandat et demeure dissoute.
\rt. â. — Le solde iiel de ses ojiératioiis, coiiiprenuiit le fonds de ivsorve el 1rs
MHiimes iimi encore m*laiii(''es, sera dé|K)sé à lu Caisse des dépôts el consigna lions pour
Hrv tV|»arti enirf» I«îs «'lyaiils droit pai* h*s soins dn Ministre t\o rogricullnro v{ du coiii-
m#»rrr.
65î2 LIVRK V.— DOCUMENTS OFFICIELS.
Art. 3. — Après 1 expiration des ddlais iëgaux, l'emploi des sommes rcsLaiit alors
disponibles sera détermine par une loi.
Art. à. — Est approuvé le dépôt aux Archives nationale des piècess et documents
qui ont un caractère historique ou que le public peut avoir intérêt à consulter.
Art. 5. — Le Ministre de Tagriculture et du commerce est chargé de Texécutiuu du
[)résent décret.
Fait à Vereailles le iî2 juillet 1873.
Signé A. THIERS.
Par le Président de la Répuliliquc :
Ijp Minûtre de l* agriculture et du coimnerre »
Signé E. Tbisserbnc de Bort.
PREMIÈRE ANNEXE.
rapport au président de la république française joint au deoret précédent,
qui prononce la dissolution de la commission imperiale.
Monsieur le Président,
La Commission instituée par le décret impérial du 1" février i865 pour diriger et
surveiller l'Exposition universelle de 1867 à Paris a terminé Tœuvre quelle avait été
chargée d'accomplir; et, conformément aux vœux qu'elle a exprimés, j'ai l'honneur de
vous proposer de la relever de son mandat.
En raison du caractère qu'a pris la Commission comme représentant des iuléréls pri-
vés, je crois devoir rappeler succinctement les principes et la marche des opérations
financières.
Une subvention de lâ millions de francs avait été accoi^dée à l'œuvre internationale
par l'Etat et la Ville de Paris.
Une association de souscripteui*s s'était d'autre part constituée dès le principe soub
les auspices de la Commission impériale, dans le but de garantir le payement d'un
excédant éventuel des dépenses sur les recettes. Le capital souscrit par cette association
a été de 10,3/17,000 francs.
Les recettes totales, y compris la subvention , se sont élevées à a6,*i5/(,o85 fr. 75 cent,
tandis que les dépenses, y compris une réserve de 67,383 francs pour dernières dé-
penses imprévues, ayant été limitées à q3,/i88,o85 fr. 75 cent., ont laissé un e\C4^
dant de 3,766,000 francs.
Il n'a donc pas été nécessaire de faire ap[>cl au capital souscrit, et, sous ce rapjwrl,
l'intervention des souscripteurs s'est réduite à un vei'sement de a p. 0/0 sur la somme
souscrite, soit de 306,960 francs, qui ont été remboursés avec les int«»r(^ts échus «lès qiir
le succès liiiancior a pu être ré||uliènMnpnl ronsl.ifé.
L>xc(^daiildesreco(tPs sur les dépenses a fourni un premier dividende de ù,lioo,ooo fr.
et un second dividende de 366, ooo francs, qui ont éié repartis par tiers conformément
aux stipulations du contrat intervenu entre l'État, la Ville de Paris et TAssociation de
garantie.
L'État et la Ville de Paris ont reçu chacun la somme de qqs^ooo francs. La Com-
mission, en versant au Crédit foncier une pareille somme de 9*20,000 francs, a pourvu
au payement des parts de dividende qui reviennent aux souscripteurs de l'Association
de garantie, soit 89 fr. o5 cent, pour la somme de so francs versée sur chaque part.
Mais, d'après ce que Ton a pu constater dans le payement du premier dividende, on doit
prévoir que les paWs uon réclamées atteindront un chiffre notable; et d'un autre côté,
grâce aux soins scrupuleux que le comité des finances a apportés dans la liquidation
dont la Commission lavait chargé, et à la véritication rigoureuse de la comptabilité
opérée par un sous-comité spécial, la réserve de lij,ùS3 francs, placée également au
Crédit foncier pour faire face aux dernières dépenses de liquidation imprévues ne sera
sans doute que très-faiblement entamée.
L'ensemble des sommes laissées disponibles en principal, accru par l'accumulation
des intérAts pendant le cours dès délais légaux , pourra donc arriver à constituer un
produit total d'une certaine importance.
La Commission , dans le but de faciliter la visite de l'Exposition aux classes peu aisées,
avait provoqué Tinstitution d'une Société dite d'Encouragement , h l'œuvre de laquelle
elle a contribué par une subvention et des remises de billets d'entrée gratuite d'une
valeur totale de 600.000 francs. Elle avait, de plus, admis a titre gratuit ou a prix
réduit les écoles qui lui en avaient fait la demande. Guidée par les sentiments du même
ordre qui, Hors de la clôture de l'Exposition, ont valu à l'Assistance publique un don de
169,1 sS fr. QO cent., la Commission a émis le vœu que le Ministère du commerce repré-
>enlanl l'État put être chargé d'appliquer le produit définitif des sommes restées dispo-
nibles h une œuvre de bien public, en mémoire de l'Exposition universelle de 1867.
Tout en rendant justice à la pensée élevée qui a inspiré le vœu de la Commission,
il ne m'a pas paru qu'il fût possible d'y donner satisfaction. En effet, la somme réservée
pour les dépenses imprévues, et qui s'élève à àj.^S^ francs, n'appartient pas à l'État
seul. Il n'y a droit que pour un tiers; les deux autres tiers appartiennent : un tiers h
la Ville et un tiers aux souscripteurs. La Commission ne peut donc en disposer au
profit de TEtat; elle a un compte à rendre de cette sonune ccmme des auti*es. D'ail-
leurs , rien ne garantit qu'elle n'est pas susceptible d'être absorbée par des réclamations.
Quant aux sommes non réclamées par les ayants droit, et qui se montent à &ti,ooo fr.
elles appaWiennent exclusivement aux souscripteurs.
L'article U du i*èglement porte textuellement :
•'Tout propriétaire de part aura droit, dans la proportion de son inl(*itH dans l'Asso-
*5ia(ion, à une quote-part dans le tiers des bénéfices de l'Exposition.''
Il n'est pas possible d'enlever ce droit à ceux auxquels il a été aussi formel iement ar-
rnnlé. \ai donation, d'ailleurs, ne pourrait Atre qu'éventuelle. Mais si \rs propriétaires
()54 LIVKE V.— DOCUMENTS OFFICIELS.
(les parts non encore perçues venaient à les réclamer, PËtat, qui les aurait enipln>iys.
devrait les rendre, et, pour cela, il faudrait avoir recours h des demandes de crédits
spéciaux. En tout cas, la donation éventuelle faite dans de semblables circonstances
d'une somme dont le donateur n'a pas la disponibilité absolue , ne me paraît pas accep-
table.
Dans cette situation , fadministration, en consentant à poursuivre et à terminer la liqui-
dation de l'Exposition de 1867, ne doit pas n^Jiger les précautions nécessaires pour
sauvegarder les intérêts des tiers engagés dans la question. Ce but me semble devoir
être atteint par les articles s et 3 du décret ci-annexé.
En dehors de la question financière, la Commission a pris les mesures d'ordre que.
comportait Tachèvement de ses travaux, et je dois signaler parmi ces mesures le dé|)ât
fait aux Archives nationales des documents qui ont un caractère historique et que le
pubh'e peut avoir inléi'ét h consulter.
Ainsi qu'on le voit par ce résumé succinct, la Commission a terminé ses travaux, et
il y a lieu, dès lors, de la relever du mandat qu'elle a bien voulu accepter et qu'elle a
rempli avec un zèle et un dévouement qu'on ne saurait trop louer.
Dans cet ordre d'idées, j'ai rédigé le projet de décret ci-joint. Si vous voulez bien
en approuver les termes, je vous prierai. Monsieur le Président, de le revêtir de votrr
signature.
Veuillez agréer. Monsieur le Président, l'hommage de mon profond respect.
/^ Miniêire de V agriculture el du eotnmercf ,
Signé E. T BISSER ENc de Robt.
DEUXIEMK ANNEXE.
D^«UBÉRATIO?l FINALE DE LA QUARANTE-TROISlIîME ET DERNIERE SEANCE DE LA COMMISSION IMPKRIAI.K,
EN DATE DD II AOÛT 1 871 , À VERSAILLES, VISEE PAR LE DECRET DE DISSOLUTION I>RÉCKDE%T.
PRisiDENCB de M. Victor Lefranc, Ministre de ragriculture et du commei*ce.
La séance est ouverte à neuf heures et demie.
Sont présents : MM. Élie de Beaumont, Berlhier, Boitelle, Cbevandier de V'aldrôme,
Adolphe Dailly, Henri Davillier, Denière, Denion Dupin, Desfossé, Devinck, Dumas,
le général Favé, Gautier, l'amiral de La Koncière le Noury. Lefiiel, Le Play, le comte de
Nieuwerkerke, Onfroy, Sallondrouze de Lainornaix. — M. de Chancourlois, secrctm'rp.
Assistent à la séance : MM. Flaxinud, (iermain Halphen cl Klein, membres du
Sous-comité de vérification des comptes; Cheysson et Tai>nard, directeurs des services
de liquidation et de comptabilité.
Le Président donne la parole à M. Dovinok pour présenter le rapjiort du (!oinilé
des finances relatif « la liquidation.
V \± G55
M. DevncK donne lecture du rapport. (Les conclusions de ce ra])port, dont le texte
est au procès-verbal précédent de la séance du Comité des linnnces, sont reproduites
avec la balance générale des opérations financières dans la délibération finale de la
présente séance. )
M. Lb Play, CoimissAiikE g^n^ral ajoute quelques explications concernant les mesures
d'ordre. (Ces mesures sont mentionnées dans la délibération finale.)
La délibération est ouverte sur les conclusions du rapport.
M. LE Mi!«isTnB PRiisiDBiiT, aucun membre ne demandant la parole, la prend lui-
même pour adhérer aux propositions du Comité.
Un point du rapport appelle de sa part quelques observations.
Après avoir pourvu au payement des rémunérations , des dividendes et des dépenses
de liquidation, y compris les gratifications aux collaborateurs, le Comité des finances
propose de confier au Ministre du commerce le soin d'employer le solde de la réserve
et des sommes placées au Crédit foncier; c'est le une mission délicate que le Ministre
pourrait hésiter ii accepter, tout en remerciant la haute Commission , pour lui et ses
successeurs, de la confiance quelle leur témoigne.
La mesure est inusitée; cependant elle peut s'expliquer par le caractèro exceptionnel
n tous égards de fœuvre dont elle est la conséquence. Il semble possible de donner au
solde prévu une destination qui dégage toutes les responsabilités et réponde h la pre-
mière peosée de fœuvre. La somme restée disponible , augmentée par les intérêts ac-
cumulés pendant le cours des délais légaux , deviendrait sans doute assez importante
pour être employée à une nouvelle œuvre de bien public rappclont la gloire de ce qui
a été faîL
Ce n*est pas sans une émotion très-douloureuse que fon peut penser à cette gloire,
et se reporter aujourd'hui aux souvenirs de f Exposition universelle de 1867.
Dans cette concentration inouïe des efforts productifs de l'humanité entière, on
espérait voir le point de départ de l'union des peuples, conviés par la France h se vouer
désormais aux seules luttes pacifiques de la civilisation; et pourtant, au milieu du plus
splendide épanouissement des arts de la paix , on aurait pu apercevoir on ne sait quelle
menace et comme un avertissement. Introduits sons couleur de progrès industriel et
|M>ur ainsi dire en contravention aux dispositions r^lementaires qui les avaient soigneu-
sement écartés du programme, de monstrueux engins de guerre apparaissaient comme
un sinistre présage.
La Commission est réunie aujourd'hui dans des sentiments de tristesse, mais aussi
certainement de courage, de ce courage qui, écartant les folles pensées de revanches
guerrières, de conquêtes, — nous ne devons pas même y rêver dans le présent, — se
propose un seul but : relever plus haut que jamais la dignité du pays. Il nous faut faire
de ce qui reste de la France quelque chose de si beau, de si pur, où chacun se montro
«i bien disposé h remplir son devoir, que tous les peuples nous portent envie.
1^ France , malgré ses amertumes , ne doit pas ro|)ousser les étrangers ; elle ne doit pas
<w» départir de ta voie si lai*gement ouverte par fKxposition universelle. Qn elle n»slo l«*
mitre de In vraie entente internationale, celle qui vient du travail et ths jouissann^s
656 LIVRE V. — DOCUMENTS OFFICIELS.
noblement ëchangdes. C'est sa mission comme aussi c'ëtail son devoir do vaincre cello
conspiration socialiste , de briser la fureur de ces malheureux insensés qui , d'une quali-
fication consacrant implicitement l'existence individuelle des nationalités, ont fait pour
toute la société civilisée on ne sait quel mot d'ordi*e , on ne sait quelle menace de disso-
lution et de retour h la barbarie, où Ton oublie la patrie native en allant a la recherche
du bien-être, et oii Ton ravage la patrie nouvelle pour la conquérir.
La haute Commission a été la manifestation active de l'initiative privée. Elle en re-
cueille aujourd'hui une gloire d'autant mieux méritée, queUe a eu è lutter contre
l'opinion qui a longtemps persisté à croire téméraire la garantie dont on a o$o aasa-
mer la responsabilité.
Elle donne en môme temps un exemple précieux pour les circonstances actuelles,
toutes différentes qu'elles sont de celles qui ont présidé à ses premiers actes; c'est le
propre des choses excellentes que de pouvoir instruire dans la bonne comme dans la
mauvaise fortune.
Il y a des moments où les nations vivent pour ainsi dire insoucieuses, conOantes en
la puissance que leur a value une longue suite de jours heureux; s il est périlleux de
se laisser aveugler par ces prospérités, il est légitime d'en proGter; à côté des leçons
que l'avenir réserve, il y a aussi les germes de développement qui ne périssent jamais
tout entiers.
Nous sommes à l'opposé de cette situation; il ne faut pas pour cela perdre confiance,
et, h la place des efforts destinés à grandir encore la patrie heureuse, nous devons,
pjur guérir la patrie blessée, faire appel à toute l'énergie de l'esprit conservateur.
Il faut, sans se souvenir des^ origines, mettre à profit tout ce qui a vécu utilement
pour développer tout ce qui vit sainement. Il faut aussi que le souvenir des mauvais
jours nous préserve de nous enorgueillir dès que nous rentrerons dans lUie ère de
prospérité.
Il faut, on peut le dire, faire en chaque chose ce que la haute Commission a su faire
dans son entreprise : marcher, dans le simple et juste sentiment de ses forces, veis un
but d'intérêt public nettement déGni, en s'appuyant sur l'expérience spéciale et faisant
appel à tous les dévouements. Il faut enfin , comme elle , par un succès matériel et in-
tellectuel incontestable, sinon aussi éclatant que celui de l'Exposition de 1867, con-
firmer dans l'esprit de tous la valeur morale de l'exemple donné et la vitalité d*un
pays qui aura su le donner et le suivre.
M. BoiTELLE, ému comme ses collègues des souvenirs évoqués par M. le Ministre,
souhaite ardemment que les gouvernements qui suivront puissent ramener la France
au degré de prospérité qu'elle avait atteint h l'époque de l'Exposition.
M. LE Ministre Président ne doute pas de la prospérité future de la France, parce
que l'on saura y conserver, comme il croit lui-même l'avoir fait dans ses paroles, avec
les sentiments de justice qui sont dus au passé, la foi en l'avenir justifiée |Kir la fer^
meté dans le présent.
Le Président pose ensuite lo (|(ie$lion do l'approbaliou du rapport.
iV 12. 657
M. CoEVANDiBR DE Valdrômr (Icniaude s'il appnrlienl à In Cotnniission de iiKHlifiei'
les conditions de prescription.
M. Le Plat, Commissaire g^n^ral, fait remarquer que les propositions du Comité
n introduisent sons ce rapport aucune innovation. Dans leur esprit, le Ministre repré-
sentant Tétat donataire des sommes disponibles, deviendra juge de toutes les décisions
à adopter; c*est ainsi notamment qu'il lui appartiendra de fixer Tépoque où la pres-
cription sera acquise.
M. LE Ministre Président essaye de limiter en la définissant la |>orlée de celte sorte
d'abandon de solde. Le Comité propose simplement de prier le Ministre de faire ac-
cepter par l'État l'abandon éventuel. L'acceptation, une fois conclue en ce sens, il
appartiendrait au Ministre de veiller au moment oii les fonds seront libérés et de faire,
avant de les appliquer, r^ulariser les déchéances.
M. Dénigre rappelle que la loi établit deux délais de prescriptions : cinq ans h l'égard
des sociétés et trente ans, en thèse générale. Il conviendrait, suivant lui, de demander
au Comité des finances l'étude d'un projet de liquidation tenant compte de ces délais.
M. Devhck répond que l'abandon éventuel a principalement pour objet la réserve,
et que la Commission , qui réunit tous les pouvoirs des associés , ayant créé cette ré-
serve pour la sûreté de ses dernières opérations de liquidation , a le droit et le devoir
d^en disposer après l'apurement de ses comptes. Les sommes non réclamées par les
membres de l'association de garantie accroîtront sans doute notablement le reliquat, u
en juger par le résultat actuel de la distribution du premier dividende; mais à l'égard
de ces sommes, que le Comité propose de comprendre dans l'abandon éventuel, la
Commission ne fait que devancer le retour à l'État, qui aurait lieu de plein droit si
elles n'étaient l'objet d'aucune disposition.
Le Comité ne propose donc rien que de normal au fond comme dans la forme. La
donation appellera toutefois d'une manière particulière, sur l'emploi de fonds dont sera
chargé le Crédit foncier, la surveillance exercée à titre général par le Gouvernement.
E3le mettra d'ailleurs l'État en mesure de disposer des fonds s'il le juge convenable et ,
dès lors, sous sa propre responsabilité, à une époque antérieure à l'expiration du
délai de prescription.
Quant h la durée de ce délai, elle ne saurait être mise en question. F^a loi la fixe ù
trente ans. Elle ne pourra être réduite par aucun système de liquidation. La haute
Commission ne peut évidemment songer h prolonger sa gestion pendant un tel intervalle.
ni par elle-même, ni par une délégation particulière, et il n'y a que la marche propost^e
qui, avec ime entière sécurité pour toutes les parties, lui permette d'être, comme il
importe h tous ^ards, relevée sans plus tarder de son mandat, par un acte gotivrr-
nemenCaJ du même ordre que l'acte qui l'a instituée.
M. B01TELI.B, appuyant les conclusions du rapport, est d'avis que le Ministre du
commerce fera incontestablement, on tout temps, avec la plus grande opportunité ot
de la manière la plus régulière et la plus conforme aux intentions de la haute Com-
mi.«»ion. l'emploi du reliquat placé au Cré<lit foncier. Il croit exprimer la |)!^nséede tons
ne* mllègnes en ajoutant que la pnsentr séance doit être la dernière.
'ij
658 LIVRE V. — DOCUMENTS OFFICIELS.
Le PRÉsiDEifT met aux voix les conclusîoiiadu rapport, qui sont adoptées Ji rananiuiitë.
Le Secrétaire donne ensuite lecture du projet de délibération finminlé par le bureau
conformément k ces concluBi<Hi8.
Est approuvée à Tunanimité la rédaction de cette délibéralùmjmale, arréiée comme
suit :
La haute CoMMissioif,
Après avoir entendu :
Le rapport présenté sur les opérations de la liquidation par M. Devinck, prMdetU
et rapporteur de son Comité des financée ;
Les explications de M. Le Play, commissaire général, concernant les mesures d ordre
finales;
Les observations de M. Victor Lefranc, ministre de Tagricullure et du commerce,
président;
Considérant,
Que toutes les instances judiciaires introduites contre elle sont tenninées;
Que la balance des comptes peut dès lors être définitivement arrêtée;
Qu aux termes de Farticle & des statuts de TAssociation de garantie annexés à la loi
du 8 juillet i865, la répartition des bénéfices doit avoir lieu par la Commîasioa d*une
manière définitive et sans recours.
Que d'après Tartide a de la convention du 19 mars i865, paiement annexée à la
loi précitée, les bénéfices doivent être attribués : un ii&rs au Trésor public, un tiers à
la Ville de Paris, un tiers à T Association de garantie;
Que le 3 mars 1868, dès que Texistence d'un bénéfice a pu être sâreme&t cons-
tatée, il a été procédé au remboursement préalable de la sonune de ao francs versée
sur chacune des parts de 1,000 francs de la souscription au capital de garantie, avec
payement des intérêts échus ^'^
Que d'après la balance des comptes établie au 3o juin 186g la répartition d*Qa divi-
dende de 3, A 00,000 francs a été décidée par la Coomiission impériale, dans sa séance
du a6 avril 1870;
Que sur cette somme, 800,000 francs ont été versés au Trésor au compte deTÉtat,
et 800,000 francs ont été versés à la caisse de la Ville de Paris;
Que Ton a versé au Crédit foncier la part revenant aux associés du fonds de garantie
jusqu'à concurrence des sommes par eux réclamées ^'^ ;
Que la balance établie aujourd'hui, en tenant compte des dépenses qui restent à
payer ^^^ ; des sommes non touchées par les ayants droit et d'une réserve de plus de
60,000 fr. ^^^ pour dernières dépenses imprévues, fait ressortir un actif de 366,ooo fr.;
Que cet actif constitue un second dividende qui doit être réparti par tiers, comme
le premier, entre l'État, la Ville de Paris et l'Association de garantie;
Qu'il y a lieu : i** d'effectuer immédiatement le payement des sommes dues à des
(I
) Voir 1c tableau ci-après (p. Oôo, 661). — ^^^ ^'^ ^*^ Voir le tableau ci-après (p* 6<m ).
N* 12. 659
tiers; a* de payer ensuite h TÉtat et h la Ville de Paris leurs paris de dividende, mon-
tant chacune à laa^ooo francs;
Qu'il y a lieu et qu'il convient de verser en même lemps au Crédit foncier, pour
être répartie entre les membres de TAssociation de garantie , comme le premier divi-
dende, la somme de i9q,ooo francs, qui leur revient au total;
Qu'il convient de déposer également au Crédit foncier le solde des opérations, en y
comprenant le fonds de réserve et toute somme non réclamée par les ayants droit;
Que, après l'expiration des dâais légaux, il conviendra d'appliquer à ime œuvre
d'assistance on de bien public ^'^ les sommes non réclamées ou non employées, et que
le total des sommes disponibles deviendra peut-être assez important ^'^ pour que son
application puisse recevoir le caractère d'un acte commémoratif ;
Considérant d'autre part.
Que M. le Ministre du commerce veut bien se montrei' disposé à faire accepter par
l'État la donation éventuelle des sommes qui resteront sans emploi et h en faire l'appli-
cation à une œuvre de bien public, en mémoire de TExposition;
Que la Société du Crédit foncier, qui s'est chargée à l'origine de recueillir les sous-
criptions et dont fintervention présente toute sécurité, devra, dans les conditions indi-
quées, rendre compte au Ministre des sommes qu'elle aura reçues en dép^t;
Que, par conséquent, les payements et dépAts effectués, la liquidation de la Société
devra être considérée comme terminée;
Que cependant cette liquidation ne pourra être prononcée avant que la comptabilité,
d^à vériGée pour toutes les opérations antérieures au 3o juin 1869, n'ait été égale-
ment vérifiée pour les opérations postérieures à cette date, et que le Sous-comité, ins-
titué par arrêté ministériel du 1 8 mars 1 868 pour procéder h la vérification des
comptes, a commencé son travail complémentaire sur l'invitation que lui a adressée
le Comité des finances le 17 août 1870, après l'achèvement des procès, mais a besoin
d'un certain délai pour présenter ses conclusions;
Fixe au chiflre de 366,ooo francs le deuxième et dernier dividende;
Établit en conséquence, dans le cadre suivant, les chiffres provisoirement fixés de la
BÀLâffCB GBNBRALB DBS OPÉRATIONS FiNANciinBs, divisécs eu tTois périodes depuis Ton*-
gine jusqu'à la clôture; sous réserve des calculs d'intérêts, qui ne peuvent être faits
qu'à la clôture effective et des modifications et des régularisations de chifEres qui résulte-
ront des opérations finales de la liquidation et de la vérification des comptes :
<') La CoramiMion impériale a déjà verse
dan* les caisses de TAssislance publique une
MONne de 169,110 fr. so eenL Elle a eootri-
bu<^ i Tœuvre de la commÎMion dite d^Encou-
rfl^fWMMl (voir S 6 1 , p. 1 65 ) par une subven-
tion et des remises de billets d^enlrée d*unc
valeur totale de i^oa»653 francs. Elle a enfin
admis, à titre gratuit ou à prix réduit, le»
«Vnli>« qui en ont fait la demande.
<*) Plusieurs souscripteurs au capital de
garantie ont notifié au Commissaire général
rialention d^attribuer leur pari de eapsial , d*in-
téréts ou de bénéfices à des œuvres de bien
public. D^autres, ayant les mêmes ialestians,
ont omis de les manifester, et leur part pourra
rester disponible. — Voir au tableau ci-aprAs
(p. 660, 661 ) les somnMS non encore rérla-
méesan 3i juillet 1871.
'1 1 ,
660
LIVRE V.— DOCUMENTS OFFICIELS.
(Suite de la délibération du à aoùi tSp.)
BALANCE GENERALE J
DEPUIS I*OJU
RECETTES.
PREUIBRE PÉRIODE. DE LW/tl
Subventions 1 9,000,000^ 00' '
Entrées 1 0,765,4 1 9 5o • ^ , , ,^,
Concessions et recettes diverses 9,973,987 96 ' ^ , 1 1 J, » >3
Matériaux de démolition 1,076,955 33
Versement des 9 p. 100 du capital de garantie et intérêts ^ (Pour mémoire.)
DEUXIÈME PERIODE. Dl
Intérêts du compte courant en 1869 6â,o3/i'99'
Intérêts du compte courant en 1870 39,â5o 69
Solde de la concession des fauteuils roulants 5,ooo 00 ) 11 o,5!ij
Solde de la concession de fourniture de gai 7^867 58
Divers 1 ,1 89 ^9
TROISIEME PÉRIODE. DL
Intérêts de fonds i8,5i6' 75* ) u^ ^ c <
ivers I o,36a 16) ^
Total t') 96,25ù,oHry 3
Somme non réclamée sur le capital du versement de 9 p. 100 ^**) 9,4oo^ 00' \ (h) . < >
Somme non réclamée sur les intérêts du même capital (**) 3i9 45 ( '^ •
Total (') 96.a56,Ku:. *i
(*) Les groapemenls de chiffres adoptés poiir rësomer les opéreUoDS de celte période sont établis «a docament n* 10 (p. i?->-^
d'après le tableau n* 63 ( p. 559-&60 ) , qui donne le détail des recettes et des dépenses , par chapitre , du budget,
(^) Les souscripteurs du capital de garantie se sont eneagés pour une somme totale de io,3&7,ooo francs. Ils ont (mH, <■ «^
vant, un versement de 9 p. 100, soit «06,9/10 francs. Lsi Commission impériale, ne devant disposer du fonds de ganmb? qs«*i 1
d*insu£Bsance des ressources budgétaires , a maintenu ce dép^t en dehors des cadres de son budget. G^est par ee motif que U >'r>rni
total de •o6,9&o francs et le remboursement de la même somme, avec les intérêts montant k 11,944 fr. 19 oeoL , figurmi v-b ^m
pour mémoire , et que le solde du dépôt reçu et remboursé directement par le Crédit foncitr n*a pas lui-même été annfr* ^<:<i
balance arrêtée au 3o juin 1869. Mais dans la balance finale de la liquidation , il devient indispensable de fiùre fi^«rer pour ^rH. {
receltes comme aux dépenses prévues de la 3* période, les paris non réclamées au 3i juillet 1871, qui moulaient en pm.i'> '
intérêts à 9,719 fr. 45 cent.
(*) Chiffres régularisés d*après les résultats des opérations finales de liquidation et de vérification dans la séance oovplciae'- - v;
Comité des finances, en date du 4 février 1879.
N- 12.
661
'Eri{TIOi\S FINANCIERES
tfl'i LÀ CUPTVRB.
( Voir le documeiU n" il , paf^e 638.)
DEPENSES.
fiiBîEB i865) AV 3o jvifi iSffp ^'•
i-xtiiput de TEiposilion
.: >ttoeiiieol
■i'{»*niv»s
(-><if>einent avec iiitërots de ia somme de a p. i oo du capital de
înnt»<» versée par les souscripteurs^''^ ^'^
* tSC,(j Ai: 3l JUILLET iSjl.
Impressions, matériel et frais de bureau
L««r> ritesb
lut I»IV1DC^DB.
:««!> PRC^l'ES
Administration et surveillance.
Gratifications, médailles et récompenses
Procès et autres dépenses non prévues au
budget
Rétablissement du Gbamp-de-Mars
Remis à TÉtat
Remis à la Ville de Paris
Distribué aux souscripteurs (''
UT iSjt â LA CLOTURE.
Honoraires et frais dus au personnel des procès .
Indemnités au personnel de la Commission . . .
Indemnités aui collaborateurs de la Commission.
Soldes des comptes de fournisseurs
Frais du classement définitif des papiers
A remettre, le jour de la rJôture, à rÉtat. . . .
A remettre, le même jour, à la Ville de Paris.
A distribuer aux souscripteurs par les soins du
crédit foncier ^*^
sur le capital du verse-
ment de a p. 1 oo ^^K .
sur les intérêts du capital
de a p. 100^^^
\ de 800,000 fr
Somme en réserve, pour les cas imprévus, cl
pour une œuvre de bien public ^'^
17,-^99,868^80'
3,aa5,8i6 01 J 2a»983,8i7' 99'
a,a58,i33 18
(Pour mémoire. )
9,363' 8a'= \
36, 2/49 3 5
i7,3o3 85
ai9,a8o 69
36,907 18
800,000 00
800,000 00
753,133 90
•j,66a,a38' Ui)'
^'' 391,880' 07'
Itl DUIBEHOC.
Bi a rriiirltre, le
Il 4j«> !.-« r lût lire, à
'» rirLf du (irédil
^ *r r{iiirnclis|M>-
» •« t 'U l*^ in«truc-
»«.!.> M. Ip.Miiiiftn:
'fiiim^rre
Sommes non rëclamées
p«r \t% ayaaU dmil,
•u 3 1 jaillet, p( réwr-
\én éTpntaellpmenl
»ttr une vuvre de
39,417' 70*
i6,33n 00
39,700 00
59,a8a 37
3,i5o 00
133,000 00
193,000 00
10 3,000 00 \
a, 600 00
3i9 45 ) ^'^ a 18,868' 55'
46.866 10
4 7, a 83 00
Total écal^'^ a6,a56,8o5' ao*
I . .r !<>• mn*iAir*nU àr \m drliWralioa { d-<le«>«ii« |i. &'i^ ) et \n Aff'mon» (d-apr^ p. 6Ct ).
u** i'-* •uamrt k payer dirrrlenient , régula ris*' d'après les r^allaU des opéra lions finales do liquidation et de vérificalion , dan<
••» «•>f**l«lrfn«otairF da r^milé des finanre* en date du à février 187t.
:.'«! «t*^ •ofniDcs k verser au Cr^lil fonrier, r^ulahsé comme le préeMenl.
,• '«»ium<-. les souscripteurs au eapilal de gnr«nli«, après avoir obleuu le remboursement de la somme qu'ils avaiml «rr^H*,
—a • u#u< bcr le* «NDOMs snitantes :
InU'f^U d 5 p. 100 du capital M^né •i,9A&' «9*
(*' ditidetide : un ti«*rs 8un,ouo 00
s* ditidetide : un lier» 1 s s, 000 00
' ■• i«^ «(minie de 1000 fr. souscrite on de so fr. vers^, iU auront reço, ootir le mnbourM'meut de rette deniièn' AOtiiiiie :
tnt^rpu à 5 p. 100 s'il'
B^iéfire , ro deui dttidriiijes 8<j o û
602 LIVRE V. — DOCUMENTS OFFICIELS.
Approuve le pavement direct : i* des dépenses prévues; a* des deux parts de divi-
dende, de iaa,ooo francs chacune, qui reviennent à FÉtat et à la Ville de Paris;
Approuve le versement au Crédit foncier de la part de 193,000 francs qui revient
à l'Association de garantie, pour ladite somme être repartie comme le premier divi-
dende, par les soins de cet établissement, entre les membres de FAssociation;
Approuve également le dépôt au Crédit foncier de la réserve et des sommes non ré-
damées formant le solde de toutes les opérations;
Décide que la réserve et les sommes qui ne seraient pas réclamées par les ayante
droit sont mises à la disposition du Ministre du conmierce pour être, après expiration
des délais légaux , appliquées par lui à une œuvre d'assistance ou à toute autre ceuvre
de bien public qu'il jugera convenable de fonder ou d encourager en mémoire de VExpo-
iition universeUe de i86y à Parie;
Donne pouvoir an Comité des finances de recevoir le rapport du Son»-eomilé de véri-
fication, et, dans le cas de conclusion approbative de ce Sons-comité, Fautorise à don-
ner quitus définitif au Receveur des finances chargé de la comptabilité;
Autorise enfin le Comité des finances à faire le nécessaire pour terminer la liquidation
conformément aux décisions précédentes et à fixer définitivement, à la date de la clôture
effective, les chiffres de la balance gbnbralb dbs opérations FiNANciàuBs.
La haute Commission confie ensuite au Comité des finances et au Commissaire gé-
néral Fexécution des mbsvrbs dh)bdrb finalbs dont elle arrête le programme comme suit :
Distribution complémentaire des publications de la Commission impériale aux colla-
borateurs de FExposition ;
Gassement aux Archives nationales des pièces et documents qui ont un caractère
historique , ou que le public peut avoir intérêt à consulter; et destruction , suivant les r^es
adoptées par les administrations publiques, des papiers d*un intérêt momentané qui ont
été déposés d'urgence aux Archives par suite des derniers événements.
La haute Commission, estimant que, par les résolutions prises dans celte séance,
elle a pourvu h l'accomplissement des dernières obligations de la mission qu'elle avait
acceptée, décide à Funanimité qu'elle n'a plus lieu de se réunir;
Elle recommande au Comité des finances et au Commissaire général la plus prompte
exécution des mesures dont ils restent chargés ;
Elle prie enfin M. le Ministre du commerce de vouloir bien , dès que les opérations
du Comité des finances seront terminées, soumettre à la signature du Chef du pouvoir
exécutif le décret qui la relèvera de son mandat.
La séance est levée à onxe heures.
Pour copie conforme du procès-verbal dé la Ù3I' «ri demiire séance de la Commission , en
date du ù août tS'ji, approuvé, après la régidarisation finale des chiffres de la Uamt
générale des opérations financières , dans la séance complémentaire du Comité des finances, m
date du â février tS'ja.
Le Secrétaire de la Commission impériale.
Signé E. B. i>8 Cha^courtois.
TABLE DES MATIÈRES.
SoMMAiaB.
Pag».
1
AvJUmSSBMBlVT 11[
LIVRE PREMIER.
PRECIS DR8 OPÉRATIONS.
Ghapitrr I". — Organisation.
S 1*'. Institution et organisation de la Commission impériale i
a. Principes généraux et plan de l'Exposition 5
3. Principes d administration de la Commission impériale lo
6. Constitution des commissions étrangères ta
5. Règlement général 1 4
6. Classification des produits i6
7. Exposition de Thistoire du travail 90
8. Nouvel ordre de récompenses sS
Chapitrr II. — Construction.
S 9. Choix de remplacement du Champ-de-Mars â5
0. Plan général de f Exposition a6
1. Plan du Palais 99
9. Construction du Palais 33
,3. Etablissement du Parc ho
4. Établissement du Jardin &3
5. Établissement de la Berge A6
6. Etablissement de Tannexe de Billancourt Ag
Chapitre III. — Admission.
$ 17. Répartition des espaces entre les divers pays 53
18. Admission des exposants étrangers 55
19. Admission des exposants firançais 5G
90. Admission des œuvres d'art et des objets de Thistoire du travail 61
91. Admission des produits de lagricuiture et de Thorticulture 63
66A TABLE DES MATIERES.
Chapitre IV. — Installatioiv.
Page».
S «J3. Oi^anisalion générale des semces 67
â3. Installation des sections étrangèi^ .... 69
ùl^. Installation de la section française 7a
95. Installation de la galerie du travail 76
q6. Mise en mouvement des machines HS
97. Installation de la galerie extérieure 96
98. Installation du groupe X 97
Q9. Installation de la section française de Thistoire du travail loa
30. Installation du pavillon des poids et mesures et des monnaies tok
3 1 . Expositions diverses 110
3ii. Service des eaux ti6
33. Service de Téclairage 193
3â. Ventilation du palais 136
35. Transport et mise en place des produits 1 39
3C. Publication des catalogues 1 89
Chapitre V. — Exposition.
S 37. Ouverture le 1" avril 1 43
38. Administration 1 65
39. Transport des visiteurs i53
ho. Coup d'œil d'ensemble sur l'Exposition 1 57
k\ . Encouragement aux études des ouvriers iG5
As. Clôture le 3 novembre 1 73
Chapitre VI. — RicoMPENSEs.
S 43. Règlement 176
44. Opérations du jury spécial du nouvel ordre de récompenses i83
45. Opérations du jury des beaux-arts, de Tagriculture et de l'industrie. . . 188
46. Distribution des récompenses le 1*' juillet 193
47. Opérations spéciales des jurys permanents soo
48. Distribution complémentaire des récompenses, le 5 janvier 1868 3o4
49. Rapports du jury international 308
Chapitre VII. — Liquidation.
S 5o. Réexpédition des produits 3 1 o
5i . Démolition du palais 316
53. Remise en état du Champ de Mars 333
53. Contentieux 339
54. Médailles commémoratives 34o
55. Clôture des opérations de la Commission impériale 343
TABLE DES MATIÈRES. 665
Chapitre VIII. — Finances.
Pages.
S 56. Règlement de coniptabilitë 3^7
57. Établissement du budget 3/19
58. Règlement des entrées 967
5g. Recettes diverses a6o
60. Reconvrement des fonds et vëriGcation des comptes a6i
61. Balance générale des opérations fmancières a6a
LIVRE IL
APPENDICE SUR LUYENIR DES EXPOSITIONS.
Chapitre IX. — Défauts des expositions universelles temporaires.
S 6q. Développement continu des expositions dans le passé a 65
63. Nécessité de rendre, à Tavenir, les expositions complètes 967
66. Nécessité d*un grand emplacement 967
65. Impossibilité de trouver remplacement suffisant dans Tintérieur des capi-
tales 968
66. Disproportion entre l'importance de Tentreprise et le temps employé à la
préparer 969
67. Répugnance des intéressés à commencer à temps les travaux de chaque
exposition 971
68. Disproportion entre la grandeur de la dépense et la durée du résultat. ... 979
69. Disproportion entre renseignement offert au public et Tutilité qu'il en retire . 97 A
70. En invitant chaque peuple à présenter ses produits accessoires avec ses pro-
duits fondamentaux , les expositions servent mal les intérêts du com-
merce 975
71. Les expositions rapprochent beaucoup d'hommes sans grand profit social,
et non sans grands inconvénients 975
79. Influence de la publicité, qui attire les exposants et les visiteurs 976
73. Durée insuffisante de la publicité créée en faveur des exposants 977
7&. La nécessité de stimuler chaque fois la curiosité par des contrastes est, pour
les expositions, une cause de faiblesse • 978
75. La coïncidence fortuite des calamités publiques et des expositions est tou-
jours, pour ces solennités, un danger imminent 978
Chapitre X. — Remplacement des expositions temporaires par des expositions
permanentes, dites: MCSÉBS GË^dRAVX OV COVMKRCUV.l.
s 76. Restées nécessaires, mais devenues très-difficiles sous leur ancienne forme.
les expositions doivent ^Ire ronlinuées sous une forme nouvelle 979
666 TABLE DES MATIÈRES.
S 77. Le caractère temporaire des expositions est la source commune de leurs
défauts â8o
78. La permanence, qui corrige les défauts des expositions universelles, n*exclat
aucun de leurs avantages 380
79. Les expositions permanentes peuvent exister sous deux formes : les musées
généraux et les musées commerciaux 981
80. Les essais d^exposition permanente tentés en France et en Angleterre ne
prouvent rien contre les musées généraux ni contre les musées com-
merciaux 989
Chapitre XI. — Garactbrbs bt avantages des musses GiiiiRAux.
S 81. Les Musées généraux doivent comprendre tout ce qu'il y a intérêt, pour
les producteurs à exposer, et pour les visiteurs à connaître 98Â
89. Les Musées généraux contiendront quatre calories principales d^exposi-
tions • «84
83. 1" cat^rie : Produits commerciaux qui sont lobjet de transactions inter-
nationales 985
84. 9* cat^ne : Plantes et animaux à exposer dans l'intérêt de la science et
de Tacclimatation 986
85. 3* catégorie : Manifestations destinées à faire connaître les travaux des arts
usuels, la culture des arts libéraux et les habitudes de la vie sociale. . . 987
86. k* calorie : Expositions spéciales annuelles 98g
87. Les Musées généraux peuvent prospérer à Textérieur des capitales 990
88. La permanence des Musées généraux compense les charges d'établisae-
ment 991
89. La permanence donne Tefficacité désirable à renseignement, à la publicité
et au rapprochement des hommes 991
90. La permanence modère utilement Taffluence des visiteurs et diminue Teffet
désastreux des cidamités publiques 996
Chapitre XII. — Organisation des Musses GisiRAUx.
S 91. ClassiGcation servant de base à Torganisation des Musto généraux 996
99. Distribution des locaux en un jardin central et douze zones circulaires con-
centriques 998
93. Jardin central 999
9&. i*"* zone : Ethnographie et spécimens relatifs à Tamélioration des rapports
sociaux 3oo
95. 9* zone : Travaux des arts libéraux (matériel, produits et procédés). ... 3oi
96. 3' zone : Mobilier et objets dépendants de l'habitation 3oi
97. k* zone : Vêtements et autres objets portés par la personne.. Soi
98. 5* zone : Aliments et denrées de consommation domestique 3oi
TABLE DES MATIÈRES. 667
S 99. 6* zone : Travaux des arts usuels (matières premières, instruments et pro-
cédés) 3o9
100. 7* zone : Promenoir 3o3
ioi. 8* zone : Exposition spéciale des objets présentés en vue du concours an-
nuel 3o3
109. 9* zone : Spécimens relatifs au perfectionnement des habitations SoU
io3. 10* zone : Parc pour l'exposition des plantes et des animaux 3o5
10&. 11* zone : Galerie extérieure complétant la 10* zone et donnant abri aux
plantes, aux animaux et aux objets d'histoire naturelle 3o5
io5. 19* zone : Annexes (magasins, dépôts et logements) 3o6
106. Principes relatifs au choix de remplacement Soy
1 07. Proximité d'une capitale 307
108. Création de moyens spéciaux d'accès 307
109. Création d'un nouveau centre de population 3o8
110. Combinaisons qui peuvent favoriser l'acquisition de remplacement néces-
saire 309
1 1 1 . Le Musée général ne fait concurrence ni aux entrepôts ni aux magasins de
la capitale 3io
119. Le Mutée général crée de nouveaux moyens d'action pour les établisse-
ments consacrés aux lettres, aux artset aux sciences 3ii
11 3. Les Musées généraux doivent être confiés à des corporations déclarées
d'utilité publique 3i9
Chapitbb XUI. — Difficultés D^irABUSSBHSNT et iiiMsicTS db SDCcis
DBS MDsiBS G^NéBAUX.
S 1 i/î. DiflkultÀ d'établissement 3ii
1 15. 1" difficulté : Immensité de l'entreprise 3tU
116. 9* difficulté: Nécessité de rattacher à Teotreprise une multitude de vo-
lontés 3i5
117. 3' difficulté : Nécessité de dépenses immédiates en présence de recettes
éloignées 3i6
118. à* difficulté : Dangers que peut offrir l'esprit de spéculation chez les fon-
dateurs 3i8
119. Éléments de succès 3i 8
190. 1" élément de succès: Importance croissante des intérêts privés qui ne
peuvent être satisGoiits par d'autres institutions 319
191. 9* élément de succès : Grandeur des intérêts publics qui réclament l'éta-
blissement des musées généraux 390
199. 3* élément de succès : Choix judicieux de la localité et des conditions dans
lesquelles un premier succès pourra être obtenu 3*io
I ^3. I>e capital consacré an musée général fondé dans les meilleures conditions
(ructifiera beaucoup h Tnide du temps 3*j 1
668 TABLE DES MATIÈRES.
Chapitre XIV. — Organisation dbs hds^es cohherciaui.
S iâ&. Les Musëes commerciaux comprendront trois divisions principales 3:i*i
1 a5. i" division : Exposition géographique permanente 393
1 ù6. s' division : Expositions temporaires 3sâ
1 97. 3' division : Cercles nationaux 3>jS
1 a8. Moyens d'exécution 3^6
LIVRE IIL
LISTES DBS COLLABORATEURS DE LA COMIIISSION IMPERIALE.
Liste 1 . Souscripteurs au capital de garantie 3^9
3. Commission impériale 348
3. Comités de la Commission impériale 3&9
h. Commissariat général 35 1
5. Commissions et commissariats des pays étrangers 356
6. Jury spécial du nouvel ordre des récompenses 371
7 . Jury des beaux-arts , de Tagriculture et de l'industrie. Membres titulaires 37 1
8. Jury des beaux-arts , de l'agriculture et de l'mdnstrie. — Membres sup-
pléants et associés 385
9. Rédacteurs des rapports du Jury de l'Exposition 390
1 0. Comités d'admission 396
1 1 . Bureaux réunis des comités d'admission du groupe X /îoo
19. Jury d'admission des œuvres d'art &01
i3. Commission de l'histoire du travail 60a
tk. Jury d'admission des œuvres d'art caractérisant les grandes époques
de l'histoire du travail Ao3
i5. Jury des établissements alimentaires koh
16. Syndicats d'installation &o&
17. Présidents et secrétaires des comités départementaux 607
18. Commission consultative pour les expositions d'agriculture kfj
19. Commission consultative pour les expositions d'horticulture 617
âo. Commission consultative pour les expositions d'arboriculture et de cul-
ture maraîchère A î8 .
3 1 . Comité des poids et mesures et des monnaies âi8
99 . Comité de ventilation 619
9 3. Comité de l'exposition des œuvres musicales &19
9 II . Comités de la navigation de plaisance et des expériences de sauvetage . . & 9 0
95. Conmiission d'encouragement pour les études des ouvriers 690
96. Services divers /i9t
97. Architectes chargés de composer les trophées de la cérémonie des ré-
compenses 499
TABLE DES MATIÈRES. 669
Pagw.
Liste s 8. Etablissements et personnes qui ont particnlièrement concouru à l'ex-
position des œuvres de Thistoire du travail /iq3
29. Comités pour le recouvrement des fonds et la vërification des comptes. /i3d
LIVRE IV.
STATISTIQUE DBS OPERATIONS.
Chapitre I. — Organisation.
Tabi.eau n* 1. État numérique des collaborateurs de la Commission impériale. /i33
Chapitre IL — Construction.
Tableau n* 9. Données numériques concernant le Palais ^3&
3. Importance des débouchés linéaires offerts par les portes exté-
rieures du Palais /i35
6. Nombre des ouvriers employés sur les chantiers du Champ de
Mars pendant Tété de 1866 /î36
5. Données numériques concernant le Parc et le Jardin ti3j
6. Données numériques sur la plate-forme centrale de la galerie du
travail 438
Chapitre III. — Admission.
Tableau n* 7. Surfaces affectées aux différentes parties de TExposition A 3 9
8. Surfaces attribuées dans le Champ de Mars à chaque pays. ... hUo
9. Surfaces horizontales utiles occupées dans le Palais, par pays et
par groupes AAi
t o. Nombre des exposants, par pays et par classe A&a
1 1 . Nombre des exposants . par pays et par groupe A&6
Chapitre IV. — Installation.
Tablr4u n** 19. Spécimen delà gestion des syndicats d'installation (classes du
travail mécanique) A A7
i3. Spécimen de la gestion des syndicats d'installation (classe du
travail manuel) & A8
1 A. Service mécanique du Palais A5o
1 5. Service mécanique du Parc A5a
16. Service des eaux A5A
17. Ventilation du Palais A56
18. Force motrice employée par les divers services de T Exposition.. A 58
ig. Établissement du chemin de fer et des grues du Champ de Mars. A .^9
Qo. Transport des marchandises, à l'arrivée, sur le chemin de fer du
(ihanip de Mars (répartition par semaine et pnr compagnie). A 60
670 TABLE DES MATIÈRES.
Pagn.
Tablbau n' 91. Transport des marchandises, ë Tarrivée, sur le chemin de fer du
Champ de Mars (répartition par semaine et par pays) 669
99. Transport des marchandises, k Farrivée, sur les dî^rerses voies
(répartition par semaine et par pays) . • . • &6&
93. Transport des marchandises, au départ, sur le chemin de fer da
Champ de Mars (répartition par semaine et par compagnie). 466
96. Transport des marchandises, an départ, sur les diverses voies
(répartition par semaine et par pays) 468
Chapitre V. — Exposition.
Tableau n" 96. Service des entrées Ayo
96. Service médical kyi
97. Service de police 679
98. Service dlncendie 478
99. Service des postes 474
3o. Service des té^graphes à'jo
3i. Visite des souverains k l'Exposition 476
da. Nombre de visiteurs amenés par le chemin de fer du Champ de
Mars 478
33. Nombre de visiteurs amenés par les bateaux à vapeur omnibus. • 479
34. Nombre de visiteurs amenés par les omnibus de Paris 48o
35. Répartition du nombre total des visiteurs entre las divers modes
de locomotion 48i
36. Nombre des ouvriers délégués qui ont oecopë les iqgements de la
Commission d'encouragement 489
37 . Résultats comparés de l'exploitation des ehemins de fer français
en 1866 et 1867 483
38. Recettes brutes des chemins de fer français, de i864 h 1869. . 484
39. Opérations de la Compagnie des onmibus de Paris, de 1866 à
1869 485
40. Opérations de la Compagnie générale des voitures de Paris en
1866 et 1867 486
4 1 . Mouvement comparatif des voyageurs dans les hôtds garnis de
Paris, de 1866 h 1869 487
49. Mouvement comparatif des étrangers dans les hôtels garnis de
Paris, pendant les expositions de i855 et 1867 488
43. Opérations effectuées par les bureaux de poste de Paris en 1866
et 1867 489
44. Opérations effectuées par les bureaux tél^fraphiques de Paris en
1866 et 1867 490
4f). Receltes des théâtres de Paris de 1866 k 1868 491
TABLE DES MATIÈRES. 671
Chapitre VI. — Récompenses.
Tableau n* &6. Etat des jures titulaires par pays et par groupe Â93
U'j, État des récompenses par pays et par classe UgS
68. État des récompenses par pays et par groupe 5i6
69. État des récompenses de divers degrés par pays 619
Chapitre VIL — Liquidation.
Tableau n* 5o. Démolition du Palais 590
5i. Apport des décharges publiques dans le Champ de Mars 5âi
5a. Statistique du contentieux au 3i juillet 1869 ^^^
Chapitre VIII. — Finaucbs.
Table4u n* 53. État des souscripteurs au capital de garantie 5a3
SA. Produit quotidien des entrées par les tourniquets Ssi
55. Produit total des entrées par lea tourniquets aux différentes portes
de rExposition 636
56. Produit des entrées par abonnement 538
57. État comparatif du produit des entrées aux expositions de 1 856 ,
186a et 1867 539
58. Produit des concessions Sic
69. État comparatif des recettes produites par les concessions aux
expositions de 1869 et 1867 5&6
60. Produit des abonnements d*eau et de gaz 667
61. Produit des ventes opérées par la Commission impériale 6i8
6q. État général des dépenses par chapitre au 3i juillet 1869. ... 5A9
63. Balance générale des recettes et des dépenses au 3i juillet 1869. 669
LIVRE V.
documents OPriClRLS.
Document n* 1. — Loi du 8 juillet i865 qui approuve la convention passée, le
19 mars t865 , entre le Ministre de ragricultiire, du commerce et des travaux
publics, représentant TÉtat; le Préfet de la Seine, représentant la ville de Paris,
et les fondateurs de Tassociation de garantie instituée pour TExposition uni-
verselle de 1867. — Convention, règlement de Fassociation, décrets constitu-
tifs et rapports ministériels annexés 56i
Document n* 2. — Règlement général délibéré le 7 juillet 1 865 , approuvé par
décret impérial le 1 9 juillet 1 865 566
Document n* 3. — Système de classiGcation 677
Document n* A. — Règlement fixant la nature des récompenses et organisant les
jurys chargés de les répartir, délibéré le 7 juin 1866, approuvé par décret
impérial du 9 juin 1 866 698
672 TABLE DES MATIÈRES.
Document n° 5. — Décret portant modîGcation au nombre et k la valeur des ré-
compenses 608
Document n** 6. — Enumëration et valeur relative des mérites sur lesquels portait
Texamen du jury spécial pour le nouvel ordre de récompenses 609
Document n° 7. — Rapport de Son Exe. le Ministre d'État, vice -président de la
Commission impériale, lu à la distribution solennelle des récompenses, le
1" juillet 1867 619
Document n° 8. — Rapport de Son Exe. le Ministre de Fagriculture, du commerce
et des travaux publics, vice-président de la Commission impériale, lu h la dis-
tribution complémentaire des récompenses, le 5 janvier 1868 616
Document n° 9. — Discours prononcés au banquet des Commissaires étrangers par
Son Exe. lord Granville, président du banquet, LL. EExc. M. Rouher, M. de
Forcade, M. le maréchal Vaillant, Ministres, vice-présidents de la Commission
impériale, et M. Le Play, conseiller d'État, Commissaire général 618
Document n** 10. — Quitus donné par la Commission impériale au directeur des
services de la comptabOité. — Règlement sur la comptabilité et arrêté annexés. 699
Document n"" 1 1 . — Balance générale des recettes et des dépenses è la clôture
des opérations, le U févriw 187a 638-639
Document n*" 1 2. — Décrets concernant la constitution et la dissolution de la Com-
mission impériale et pièces annexées 6&0
Décrets impériaux des 1" février, h mars et T' juillet i865 , 6 janvier, a 3 fé-
vrier et 19 décembre 1866 et 9 février 1867, qui instituent la Commission
impériale et en nomment les membres. — Rapport ministériel joint au décret
d'institution du 1 " février 1 865 64o
Observation relative au changement de régime survenu avant !a clôture des opérations. 65 1
Décret présidentiel du 1 a juillet 1879 , prononçant la dissolution de la Com-
mission impériale de l'Exposition universelle de 1867 h Paris. — Rapport mi-
nistériel joint au décret de dissolution précédent. — Délibération finale de la
quarante-troisième et dernière séance de la Commission impériale, en date du
k août 18/1, visée par le même décret de dissolution 65 1
Plan du Palais, du Parc et du Jardin (Champ de Mare). (Planches I, Il et II! rénnies
en deuœ feuilles,)
FIN.
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