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Full text of "Rapport sur l'exposition universelle de 1867 à Paris : précis des opérations et listes des collaborateurs avec un appendice sur l'avenir des expositions, la statistique des operations, les documents officiels et le plan de l'exposition"

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RAPPORT 


SUR 


L'EXPOSITION  UNIVERSELLE  DE  1867, 


A  PARIS. 


COMMISSION   IMPERIALE. 

RAPPORT 

suit 

L'EXPOSITION   UNIVERSELLE   DE   1867, 
A  PARIS. 

PRÉCIS  DES  OPÉRATIONS 
ET   LISTES  DES  COLLABORATEURS 

AVEC 

UN  APPENDICE  SUR  L'AVBNIR  DES  EXPOSITIONS 

LA  STATISTIQUE  DBS  OP^BATIONS, 

LES  DOCUMENTS  OFFICIELS  ET  LE  PLAN  DB  L'EXPOSITION. 


PARIS. 

IMPRIMERIE    IMPÉRIALE. 


M  DCCC  LXIX. 


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SOMMAIRE 


(0 


l'agcf. 

AVEBT1SSKIIE^T 111 

LtVKB  l**.  Précis  des  o|iëration8 i 

Livu   11.  Appendice  sur  Tavenir  des  ex[M)sitioiis 4 65 

LivBB  111.  Listes  des  collaborateurs  de  la  Coniinission  inipëriale 3â() 

LivBB  IV.  Statistique  des  opérations 633 

LivBE   V.  Documents  officiels 56 1 

Plan  du  Palais,  du  Parc  et  du  Jardin  (Champ  de  Mars). 


*'^  Voir  la  lablc  des  iiialiùivs,  à  la  lîii  du  voluine. 


AVERTISSEMENT. 


La  Commission  impériale,  en  publiant  ce  rapport,  se  pro- 
pose surtout  de  conserver  le  souvenir  des  services  rendus  par 
ses  nombreux  collaborateurs. 

Le  public,  en  trouvant,  le  i^'  avril  1867,  Tordre  établi 
dans  le  Palais,  où  la  veille  encore  régnait  la  confusion,  a  com- 
pris Ténergie  des  efforts  qu'avait  exigés  une  si  rapide  trans- 
formation. Des  efforts  semblables,  quoique  moins  apparents, 
ont  été  accomplis  presque  sans  interruption  pendant  trois 
années. 

Le  succès,  qui  a  été  hautement  acclamé  par  toutes  les 
nations  ^'^  est  dû  en  grande  partie  au  concours  gratuit  de 
'4,800  personnes  ^^*  occupant  des  situations  élevées,  en  France 
ou  à  rétranger,  dans  la  vie  privée  comme  dans  la  vie  pu- 
blique. Ija  principale  fonction  de  la  Commission  a  été  de 
donner  à  toutes  les  aptitudes  un  champ  dactivité  bien  défini 

"'  Voir  pag^  6ii9-(Î98,  les  discours  prononcés  par  lord  Gran ville,  le  ^6  octuhi*e 
tHCy,  au  nom  de  MM.  les  Commissaires  généraux  des  pays  étrangers. 

*'  lie  nombre  des  collaborateurs  rétnbués  pnr  la  Conmiission  im|)ériale  est  i*esté 
inleneiir  à  deux  cenU. 


IV  AVERTISSEMENT. 

et  de  les  faire  converger  vers  un  même  but.  Son  dernier  devoir 
est  de  rendre  à  tant  de  dëvouemenis  un  hommage  public. 

Ce  rapport  comprend  deux  parties  principales  :  le  précis 
des  opérations  et  la  liste  des  collaborateurs  qui  en  ont  été 
chargés.  Il  est  complété  par  un  appendice  sur  l'avenir  des 
expositions  universelles,  par  la  statistique  des  opérations  et 
par  les  documents  officiels  '*l 

Paris,  3o  juin  1869. 

Le  Sénateur,  Commissaire  générah 

F.  LE  PLAY. 

^'^  Voir  lo  sommaire  à  la  pago  1  qui  précèrk*. 


RAPPORT 


srn 


L'EXPOSITION   UNIVERSELLE  DE   1867, 


A   PARIS. 


LIVRE  PREMIER. 


PRECIS    DES    OPERATIONS. 


CHAPITRE   PREMIER. 

ORGANISATIO. 
S  r'.  —  Institution  et  o]*ganisation  de  la  Commission  impériale. 

L'Empereur,  par  décrets  en  date  du  i*''  février  et  du  U  mars 
18G0,  rendus  sur  les  rapports  de  LL.  Exe.  le  Ministre  de  Ta- 
griculture,  du  commerce  et  des  travaux  publics,  et  le  Ministre 
de  la  Maison  de  l'Empereur  et  des  beaux-arts,  a  institué  la 
Commission  impériale  chargée  de  la  direction  et  de  la  surveil- 
lance de  l'Exposition  universelle  de  1867  à  Paris.  Ces  décrets 
plaçaient  la  Commission  sous  la  présidence  de  S.  À.  I.  le 
Prince  Napoléon  et  de  trois  vice-présidents,  LL.  Exe.  le  Mi- 
nistre d'Etat,  le  Ministre  de  Tagricullure ,  du  commerce  et 
des  travaux  publics,  et  le  Ministre  de  la  Maison  de  l'Empe- 
reur et  des  beaux-arts;  ils  fixaient  à  soixante  le  nombre  des 
membres  de  la  Commission,  en  nommaient  immédiatement 
quarante  et  un,  chargeaient  un  de  ces  membres  des  fonctions 
de  commissaire  général  et  désignaient  un  secrétaire. 


2  CHAPITRE  1.  —  ORGANISATION. 

Le  rapport  de  S.  Exe.  le  Ministre  de  ragriciilture,  du  com- 
irierce  et  des  travaux  publics,  annexé  au  premier  décret,  po- 
sait le  principe  d'une  subvention  à  demander  à  TEtat  et  à 
la  ville  de  Paris;  il  prévoyait  également  la  formation  d'une 
association  garantissant  la  réunion  du  capital  nécessaire  k 
Tentreprise  et  prenant  éventuellement  à  sa  charge  les  pertes 
auxquelles  cette  entreprise  pourrait  donner  lieu.  Ce  rapport 
indiquait  d'ailleurs  que  la  nomination  des  dix- neuf  membres 
non  encore  désignés  serait  faite,  par  la  Commission  impériale, 
parmi  les  principaux  souscripteurs  du  capital  de  garantie,  de 
façon  à  représenter  plus  directement  les  intérêts  de  Tassbciation. 

La  Commission  impériale  s'est  réunie  le  7  avril  i865,  et, 
conformément  aux  vues  exposées  dans  le  rapport,  elle  s'est  im- 
médiatement occupée  de  former  l'association  de  garantie;  elle 
a  arrêté  le  programme  de  l'opération  et  rédigé  un  projet  de 
statuts,  attribuant  à  la  Commission  impériale  les  fonctions  de 
conseil  d'administration.  Les  membres  déjà  institués  par  les 
décrets  se  constituaient  fondateurs  par  des  souscriptions  per- 
sonnelles montant  ensemble  à  9^5,000  francs. 

Une  convention  passée  le  19  mars  i865  entre  S.  Exe.  le 
Ministre  de  l'agriculture,  du  commerce  et  des  travaux  publics, 
agissant  au  nom  et  pour  le  compte  de  l'Etat,  le  sénateur  préfet 
de  la  Seine,  agissant  au  nom  et  pour  le  compte  de  la  ville  de 
Paris,  et  les  membres  de  la  Commission  impériale  fondateurs 
de  l'association  de  garantie,  assurait  à  l'Exposition  une  sub- 
vention de  1 2  millions  à  fournir  par  portions  égales  par  l'Etat 
et  par  la  Ville,  contre  l'engagement  pris  de  réaliser  le  capital 
de  garantie.  Cette  subvention  devait  être  entièrement  employée 
avant  qu'il  pût  être  fait  aucun  appel  de  fonds  aux  associés  ; 
en  outre,  il  était  stipulé  que,  dans  le  cas  où  le  produit  des  re- 
cettes ajouté  aux  subventions  excéderait  le  montant  des  dé- 


s  1.  — GOSlMISSION  IMPÉRIALE.  3 

penses,  la  différence  serait  considérée  comme  bénéfice  el  par- 
tagée par  tiers  entre  TËtat,  la  ville  de  Paris  et  l'association  de 
garantie. 

Les  bases  de  la  combinaison  financière  étant  ainsi  posées, 
la  souscription  fut  ouverte  par  une  circulaire  du  président 
adressée  aux  préfets  et  par  un  appel  au  public,  en  date  du 
12  avril,  dans  lequel  le  commissaire  général  faisait  connaître 
le  but  et  les  conditions  des  adhésions  individuelles,  signalait 
rinitialive  prise  par  les  membres  de  la  Commission  déjà 
nommés,  ainsi  que  le  concours  financier  de  la  Ville  et  de  TEtat, 
et  communiquait  le  projet  de  statuts.  Le  minimum  du  capital 
à  souscrire  était  fixé  à  8  millions,  divisés  en  huit  mille  parts  de 
t^ooo  francs  chacune.  Chaque  souscription  de  i,ooo  francs 
ne  devait  être  accompagnée  que  d'un  versement  immédiat  de 
9o  francs.  Le  produit  de  ces  versements  déposé  à  la  société  du 
Crédit  foncier,  qui  voulut  bien  se  charger  de  les  recevoir,  ne 
devait  être  employé,  s'il  y  avait  lieu,  qu'après  lépuisement  de 
la  subvention  et  des  recettes. 

^De  sérieuses  garanties,  disait  cet  appel,  sont  données  aux 
intérêts  des  souscripteurs  ;  admis,  par  un  simple  engagement 
et  un  faible  dépôt,  à  recueillir  un  tiers  des  bénéfices,  ils  ne 
sont  exposés  qu'à  des  éventualités  de  pertes  limitées,  dont  il 
est  permis  de  regarder  la  réalisation  comme  peu  probable.  En 
offrant  au  pays  une  participation  directe  à  cette  grande  fête  du 
travail  et  de  la  paix,  la  Commission  impériale  s'efforce  de  réa- 
liser les  intentions  de  l'Empereur.  Elle  a  la  confiance  que  cet 
appel  &  l'initiative  privée  sera  entendu,  v 

Cette  espérance  ne  fut  pas  déçue.  Les  souscriptions  afiluè- 
reol;  elles  dépassèrent  sensiblement  le  chiffre  prévu,  et  attei- 
gnirent, le  9o  juillet  i665,  date  officielle  de  la  clôture  des 
listes,  le  total  de  10,3/17,000  francs,  sur  lequel  la  Commis- 


t. 


/i  CHAPITRE  I.  -  ORGANISATION. 

sion  impériale,  alors  complëtëe,  figurait  pour  t  ,/i63,ooo  francs 
(liste  1,  tabl.  53). 

C'était  là  un  bon  exemple  de  dévouement  au  bien  publie, 
auquel  ne  venait  se  mêler  aucun  calcul  intéressé,  car  la  plu- 
part des  souscripteurs,  soucieux  seulement  de  la  grandeur  de 
Tœuvre  qui  se  préparait,  étaient  résolus  à  y  coopérer  au  besoin 
par  des  sacrifices. 

Ainsi  qu'on  le  verra  plus  loin,  ces  sacrifices  leur  ont  été 
épargnés;  leur  confiance  dans  la  gestion  de  la  Commission 
impériale  a  été  pleinement  justifiée,  et  les  promesses  de  lappel 
au  public  ont  été  non-seulement  tenues,  mais  dépassées  (S  By). 

La  marche  rapide  de  la  souscription  a  permis  de  présenter 
au  mois  de  juin  le  projet  de  loi,  dont  Tadoption  rendait  obliga- 
toire la  convention  et  constituait  définitivement  l'association  de 
garantie;  cette  loi,  votée  le  29  juin  i865  par  le  Corps  légis- 
latif et  le  li  juillet  i865  par  le  Sénat,  a  été  promulguée  le 
8  juillet  de  la  même  année  (S  9  et  docum.  1). 

La  Commission  impériale  avait  procédé,  le  9  juin  i865,  à 
l'élection  des  dix -neuf  souscripteurs  appelés  à  la  compléter; 
celte  élection  fut  approuvée  par  un  décret  du  t"  juillet  1  865 
(liste  9), 

S.  A.  L  le  Prince  Napoléon  avait  donné  sa  démission  le 
1  o  juin  1 865.  Des  décrets  du  6  janvier  1866  ont  pourvu  à  des 
vacances  qui  s'étaient  produites  dans  le  sein  de  la  Commission 
impériale. 

Enfin  un  décret,  en  date  du  22  février  1866,  a  nommé 
S.  A.  I.  le  Prince  Impérial  président  d'honneur  de  la  Com- 
iiuHHion  impériale. 

\)h  sa  première  séance,  la  Commission  avait  posé  en  prin- 
ripo  rinslitution  de  comités  spéciaux  chargés  d'étudier  avec 
los  viro-présidents  et  le  commissaire  général  les  projets  des 


s  2.  —  PRINCIPES  GÉNÉRAUX.  5 

règlements  organiques  et  des  mesures  d'éxecution.  Ces  comités 
n  avaient  d'ailleurs  qu'une  action  dëiibérative ,  les  fonctions 
executives  étant  attribuées  aux  vice -présidents  et  au  commis- 
saire général. 

Les  onze  comités  qui  ont  été  institués  successivement  avaient 
pour  attributions  :  les  finances,  le  règlement  général,  les  cons- 
tructions, les  travaux  du  Parc,  les  admissions,  les  installations 
et  cérémonies,  les  beaux-arts,  les  transports,  les  récompenses, 
le  contentieux  et  les  réclamations. 

Le  compte  rendu  des  travaux  de  ces  comités  (liste  3)  sera 
implicitement  contenu  dans  les  différents  chapitres  de  ce 
rapport. 

s  'j.  —  Principes  généraux  et  plan  de  TExposilion. 

La  Commission  impériale  a  dû  arrêter  un  plan  général  d'or- 
ganisation,  qui  répondit  aux  besoins  révélés  par  les  expositions 
antérieures. 

Un  projet,  longuement  étudié  dans  ce  but,  avait  été  pré- 
paré [lar  les  soins  du  commissaire  général ,  conformément  aux 
principes  établis  dans  le  rapport  rédigé  è  la  suite  de  l'Expo- 
sition universelle  de  i855''^  Ce  projet  avait  reçu,  dès  l'ori- 
gine, l'approbation  du  Prince  président.  Il  fut  définitivement 
adopté  par  la  Commission  impériale,  sur  la  proposition  d'une 
sous-commission,  et  sur  le  rapport  de  l'un  de  ses  membres, 
architecte  de  l'Empereur. 

Le  plan  qui  formait  le  principal  élément  de  ce  projet  avait 
pour  point  de  départ  une  classification  méthodique,  et  pour 
base  un  double  groupement  des  produits  par  nature  d'objets  et 
par  nationalité.  Cette  condition  a  été  réalisée  par  une  disposition 

liapport  nr  VExpOëition  unirtrëelie  de  i  Sô't ,  |)réseiil<'  i\  rKni|)ereiir  par  S.  A.  1.  le 
Priiioe  >a|ioléoii,  p.  i6o. 


6  CHAPITRE  I.  —  ORGANISATION. 

circulaire  avec  deux  systèmes  de  divisions.  Le  premier  ëtait 
formé  de  zones  concentriques,  destinées  à  recevoir  les  groupes 
de  produits  similaires  de  tous  les  pays;  le  second,  de  secteura 
rayonnants,  consacrés  chacun  à  une  nation  différente.  Dans 
cette  disposition,  les  voies  de  circulation  concentriques,  cor- 
respondant aux  lignes  moyennes  des  diverses  zones,  facilitaient 
Tétude  comparative  des  produits  dun  même  groupe;  quant 
aux  voies  rayonnantes  traversant  les  secteurs  successifs,  elles 
permettaient  de  passer  en  revue  les  différents  groupes  dans 
chacun  de  ces  pays. 

La  surface  totale  de  l'espace  à  couvrir  a  été  déduite  d'une 
multitude  d'observations,  recueillies  aux  expositions  précé- 
dentes, k  Londres  et  à  Paris.  Depuis  1 85i,  l'espace  couvert  en 
1 855  et  1869  s'était  successivement  étendu  de  96,000  mètres 
carrés  à  119,000  et  iso,ooo  mètres,  y  compris  les  plan- 
chers d'étages;  il  a  paru  rationnel  de  fixer,  pour  le  Palais  de 
1867,  une  surface  couverte  d'environ  i5o,ooo  mètres  carrés. 

La  répartition  de  cet  espace  entre  les  nations  a  été  établie 
également  d'après  les  résultats  statistiques  des  expositions  anté- 
rieures. Quant  à  la  distribution  des  matières  par  zones,  on  a 
adopté  des  divisions  assez  peu  nombreuses  pour  compenser  les 
inégalités  que  présentent  chez  les  différents  peuples  les  diverses 
bniuches  du  travail. 

Une  question  préalable,  celle  de  la  permanence  de  l'édifice, 
u  été  longuement  controversée  dans  le  public.  Il  semblait  re- 
grollablû  de  vouer  à  une  prompte  démolition  un  palais  qui 
Hiirnil  construit  au  prix  de  tant  d'efforts  et  de  tant  de  sacri- 
llt'nrt.  Mais,  ainsi  que  l'a  démontré  devant  le  Corps  législatif 
(Néunco  du  99  juin  i865)  S.  Exe.  le  Ministre  d'État,  la  con- 
Morvdlion  do  ce  palais  entraînait  encore  de  plus  grands  incon- 
véhioulK.  Kn  effet,  un  édifice  permanent,  qui  ne  répondrait 


s  2.  —  PRINCIPES  GÉNÉRAUX.  7 

pas  à  des  besoins  ëgalemenl  permanents  (append.),  coûterait 
plus  cher  à  établir  qu'un  bâtiment  provisoire;  il  entraînerait 
eo  outre  des  frais  considérables  d'entretien  et  de  location  de 
terrains.  Enfin,  les  besoins  des  expositions  s'augmentent  et  se 
transforment  si  vite,  que  le  même  local  conviendrait  difficile- 
ment k  deux  solennités,  alors  même  qu'elles  ne  seraient  sépa- 
rées que  par  un  intervalle  de  quelques  années.  La  Commission 
impériale  a  décidé  en  conséquence  que  1  édifice  serait  construit 
en  vue  d'un  service  temporaire. 

La  Commission  impériale  a  reconnu  l'inconvénient  des  an- 
ciennes dispositions  en  grandes  halles ,  sous  lesquelles  les  pro- 
duits se  trouvaient  comme  écrasés  par  l'ampleur  du  local  et 
n'avaient  pas  les  conditions  de  milieu  propres  à  les  faire  va- 
loir :  elle  a  donc  adopté  un  système  de  salles  distinctes,  dis- 
posées suivant  les  convenances  des  classes.  Les  voies  concen- 
triques et  rayonnantes  des  zones  et  des  sections  constituaient 
un  réseau  découpant  le  plan  en  quadrilatères,  sorte  d'îlots 
dont  l'aménagement  intérieur  pouvait  s'adapter  avec  la  plus 
grande  élasticité  aux  exigences  de  chaque  exposition. 

En  outre,  les  expositions  antérieures  avaient  révélé  les  sé- 
rieux inconvénients  de  la  disposition  par  étages,  tant  pour  la 
mise  en  place  et  l'éclairage  des  objets,  que  pour  la  commodité 
des  visiteurs.  Il  a  donc  été  décidé  que  le  nouveau  bâtiment  ne 
contiendrait  qu'un  rez-de-chaussée. 

Le  plan  général  se  subordonnait  encore  à  d'autres  considé- 
rations, empruntées  pour  la  plupart  k  la  nature  même  de  la  clas- 
sification projetée  ($6).  Ainsi,  cette  classification  consacrait  défi* 
nilivement  Funiondes  beaux-arts  et  de  l'industrie,  déjà  réalisée 
k  TExposition  de  i86â  à  Londres.  Cette  union  était  nécessaire 
pour  donner  k  l'Exposition  son  caractère  d'universalité;  de 
plus,  elle  devait  être  profitable  aux  intérêts  mêmes  des  artistes, 


8  CHAPITRE  I.  -  ORGAMSATION. 

en  raison  de  Tappui  mutuel  que  se  prêtaient  les  divers  produits, 
et  de  l'affluence  considérable  de  visiteurs  que  ce  rapproche- 
ment assurait  aux  œuvres  d'art.  Ces  œuvres  nécessitaient  un 
espace  d'une  faible  étendue  relative  :  elles  devaient  donc  occu- 
per la  zone  intérieure.  On  convint  d'ailleurs  de  ménager  au 
centre  de  l'édifice  un  espace  libre  qui  serait  un  lieu  de  repos. 

D'un  autre  côté,  il  importait  de  donner  plus  d'extension  à 
la  mise  en  mouvement  des  machines,  qui  s'était  progressive- 
ment développée  dans  les  expositions  antérieures  (S  96):  il 
fallait  chercher  à  augmenter  encore  l'intérêt  offert,  en  met- 
tant en  présence  le  travail  mécanique  et  le  travail  manuel 
(S  a5).  11  fallait  songer  aussi  à  compléter  lexposilion  des 
substances  alimentaires,  en  y  joignant  une  exposition  compa- 
rative des  procédés  de  préparation  chez  les  différents  peuples 
(S  37).  Ces  conditions  fixaient  d'elles-mêmes  la  place  relative 
de  ces  catégories  de  produits;  elles  assignaient  aux  machines 
une  zone  spacieuse,  servant  en  quelque  sorte  d'enceinte  aux  pré- 
cédentes, et  entourée,  comme  d'une  ceinture,  par  les  restau- 
rants et  autres  établissements  de  consommation  ouverts  sur  la 
galerie  extérieure. 

Au  milieu  de  la  galerie  du  travail  et  dans  toute  sa  longueur, 
une  plate-forme  continue,  dominant  le  massif  central  des  ma- 
chines en  action,  devait  à  la  fois  supporter  les  arbres  de 
transmission,  former  une  \oie  de  circulation  élevée,  d'où  l'on 
pourrait  avoir  des  vues  d'ensemble  (S  30). 

Ainsi  devaient  être  aménagées  les  deux  galeries  extrêmes 
du  Palais.  Dans  l'intervalle  devaient  se  loger  les  autres  pro- 
duits, suivant  les  principes  indiqués  plus  loin  (S  6).  Mais  le 
Palais  ne  répondait  lui-même  qu'à  une  partie  des  besoins  de 
l'Exposition. 

Toutes  les  machines  à  mettre  en  mouvement  ne  pouvaient 


s  2.  —  PRINCIPES  GÉNÉRAUX.  9 

trouver  place  dans  l'espace  couvert.  Il  fallait  à  certaines 
dVnlre  elles  des  emplacements  spéciaux,  notamment  pour  les 
usines  à  feu,  les  appareils  hydrauliques  et  les  procédés  de 
Tari  nautique.  Il  importait  enfin,  pour  compléter  le  plan  géné- 
ral «  dV  adjoindre  deux  sections  nouvelles  :  Thorticulture,  qui 
navait  pas  encore  figuré  dans  les  grandes  expositions  de 
Paris  et  de  Londres;  Tagriculture,  dont  certaines  branches 
intéressantes,  telles  que  les  produits  vivants  de  toute  nature, 
devaient  obtenir,  pour  la  première  fois,  une  représentation 
complète. 

De  là  résultait  la  nécessité  d'avoir  autour  des  bâtiments  un 
vaste  parc  et  un  jardin  (§S  1 3  et  i  /i) ,  sans  préjudice  de  champs 
dVxpériences  plus  ou  moins  éloignés  (S  i  6).  A  ce  parc  devait 
s  étendre  la  division  en  secteurs  et  en  zones  concentriques, 
admise  pour  la  partie  couverte ,  mais  seulement  dans  la  me- 
sure compatible  avec  les  convenances  de  la  décoration.  C'est 
dans  ces  espaces,  ainsi  affectés  à  leur  nation,  que  les  Com- 
missions étrangères  pourraient  établir  des  spécimens  d'habi- 
tations et  de  constructions  industrielles  ou  agricoles,  qui  don- 
neraient au  Parc  une  physionomie  variée  et  pittoresque,  el 
caractériseraient  les  mœurs  et  la  civilisation  des  divers  pays. 
Enfin,  pour  étendre  au  passé  ce  caractère  encyclopédique, 
on  résolut  d'organiser  auprès  des  œuvres  d'art  un  musée  de 
rbistoiredu  travail  (S  7);  on  résolut  en  même  temps  de  conti- 
nuer, en  la  développant,  une  idée  posée  eu  i855,  c'est-à-dire 
de  former  une  exposition  spéciale  et  raisonnée  des  poids,  des 
mesures  et  des  monnaies  de  tous  les  pays  (S  3o). 

La  considération  des  moyens  d'accès  était  d'une  haute  im- 
portance ;  il  fallait  des  abords  faciles  et  des  moyens  de  trans- 
port assez  actifs  (S  3())  pour  suffire  aux  besoins  d'une  affluence 
(considérable  de  visiteurs.  De  là.  la  convenance  de  se  placer 


10  CHAPITRE  1.  -  ORGAMSATION. 

à  proximité  de  la  Seine,  de  façon  à  pouvoir  organiser  des  ser- 
vices de  bateaux  à  vapeur.  li  fallait  en  outre,  pour  lamvage 
et  la  mise  en  place  des  produits  (S  35),  établir,  h  Taide  d'un 
ou  de  plusieurs  chemins  de  fer  arrivant  jusqu  a  Tintérieur  du 
Parc,  des  communications  avec  le  centre  de  la  métropole  et  les 
grandes  lignes  du  réseau  continental;  enGn  il  importait  doflfrir 
aux  véhicules  de  tout  genre  des  voles  spacieuses  et  multipliées 
et  de  vastes  champs  de  stationnement  placés  dans  le  voisinage 
des  enceintes. 

Le  principe  de  Tattribution  de  récompenses  de  divers  de- 
grés précédemment  adopté  fut  maintenu  (S  /i3).  Mais  lexpé- 
rience  avait  montré  les  inconvénients  d'une  distribution  faite 
seulement  après  la  clôture  ;  aussi  fut-il  résolu  que  cette  céré- 
monie aurait  lieu ,  au  moins  pour  les  groupes  de  l'industrie  et 
des  beaux-arts,  vers  le  milieu  de  la  durée  de  l'Exposition  et 
dans  un  local  indépendant,  assez  vaste  pour  permettre  de 
déployer  toute  la  pompe  que  comporte  une  solennité  de  ce 
genre.  Cette  décision  écartait  la  nécessité  de  réserver  dans 
l'enceinte  même  du  Palais  un  emplacement  convenable.  Il 
suffisait  de  ménager  un  passage  au  cortège  de  la  cérémonie 
d'ouverture  :  il  était  facile  d'utiliser,  à  cet  effet,  les  voies  prin- 
cipales établies  dans  les  axes,  la  galerie  des  beaux-arts,  libre 
de  tout  obstacle,  et  la  plate-forme  continue  élevée  dans  la 
partie  médiane  de  la  galerie  du  travail  (S  87). 

s  3.  —  Principes  d'administration  de  la  Commission  impériale. 

Dans  l'exécution  de  son  plan,  la  Commission  impériale  a 
désiré  surtout  laisser  une  large  part  aux  efforts  spontanés  et  à 
l'initiative  de  collaborateurs  intéressés  à  la  réussite  de  l'œuvre. 
Après  avoir  confié  l'admission  des  produits  et  la  répartition 
des  espaces  de  la  section  française  à  des  comités  qu'elle  avait 


s  3.  —  PRINCIPES  D'ADMINISTRATION.  11 

nommés,  elle  a  charge  du  soin  de  diriger  les  installations  de 
chaque  classe  un  certain  nombre  de  dëlëgués  désignes  par  les 
exposants  eux-mêmes.  Ce  système,  substitué  à  celui  des  instal- 
lations isolées  autrefois  en  usage,  permettait  de  laisser  aux 
intéressés  la  liberté  d  action  compatible  avec  les  convenances 
générales;  il  affranchissait  d  ailleurs  la  Commission  impériale 
de  l'obligation  d'examiner  directement  chaque  détail,  et  réser- 
vait son  contrôle  pour  les  installations  d'ensemble,  en  vue  de 
conjurer  Teffet  de  contrastes  choquants  (S  â/i). 

La  direction  générale  était  réservée  à  une  administration 
centrale,  à  la  tête  de  laquelle  était  placé  le  commissaire  gé- 
néral, et  qui  comprenait  plusieurs  services,  destinés  à  faire 
converger  vers  le  but  commun  tous  les  efforts  individuels  ou 
collectifs.  Le  commissaire  général  était  d'ailleurs  secondé  par 
un  commissaire  général  adjoint. 

Les  services  qui  répondaient  aux  principaux  besoins,  et  qui 
furent  créés  dès  lorigine,  avaient  pour  objet  :  le  secrétariat, 
la  comptabilité,  les  travaux  du  Palais,  les  travaux  du  Parc,  les 
sections  étrangères,  la  section  française  et  la  galerie  du  travail. 

Ces  services  furent  plus  tard  complétés  par  d'autres,  dont 
on  trouvera  plus  loin  la  désignation  (liste  Ix). 

Chaque  service,  composé  d'un  certain  nombre  d'attachés  à 
ia  Commission  impériale,  était  dirigé  par  un  chef,  nommé, 
comme  les  attachés,  sur  la  proposition  du  commissaire  gé-« 
néral. 

Diverses  commissions  ont  été  chargées  en  outre  de  certains 
services,  avec  les  titres  indiqués  au  livre  III  (listes  i3  à  aB). 
Elles  ont  eu  pour  attributions  spéciales  :  l'agriculture,  l'horti- 
culture, l'histoire  du  travail,  les  poids,  les  mesures  et  les 
monnaies,  les  œuvres  musicales  et  les  encouragements  pour 
les  éludes  des  ouvriers. 


12  CHAPITRE  I.  -  ORGANISATION 

S  &.  —  Constitotion  des  coniiuissioiis  étrangères. 

Le  !i  mars  i86d,  la  Commission  impériale,  autorisëe  à  cet 
effet  par  l'Empereur,  écrivit  à  S.  Exe.  le  Ministre  des  affaires 
étrangères  pour  le  prier  de  convier  les  Gouvernements  étran- 
gers à  TExposition  universelle  de  1867,  en  leur  notifiant  les 
décrets  qui  l'avaient  constituée 

Cette  invitation  fut  transmise  aux  pays  les  plus  éloignés  de 
la  France;  presque  tous  répondirent  à  l'appel  qui  leur  était 
adressé.  Jusqu'alors  l'occident  de  l'Europe  avait  seul,  pour  ainsi 
dire,  pris  part  aux  expositions  internationales;  car  c'est  à  peine 
si  la  Russie,  la  Turquie  et  les  Etats-Unis  y  avaient  été  repré- 
sentés. Une  nation  seule,  la  Chine,  déclina  l'honneur  de  figu- 
rer au  concours  de  1867.  On  indiquera  ultérieurement  (S  93) 
par  quels  moyens  on  a  suppléé  à  son  abstention.  Les  autres 
peuples  envoyèrent  successivement  leur  adhésion,  depuis  le 
3o  mars  i865,  époque  de  l'acceptation  de  la  Grande-Bre- 
tagne, jusqu'au  1"  mars  1866,  qui  apporta  le  consentement 
du  royaume  hawaïen.  Certaines  de  ces  adhésions,  par  exemple 
celle  du  sultan  du  Maroc  et  celle  des  princes  du  Japon,  furent 
données  sur  les  rapports  présentés  à  leur  souverain  par  des 
ambassades  ou  des  missions  extraordinaires  envoyées  à  Paris 
auprès  du  Gouvernement  français  pendant  les  préparatifs  de 
l'Exposition  universelle. 

Les  pays  étrangers,  qui  avaient  accepté  l'invitation  de  la 
France,  constituèrent  des  commissions  nationales  pour  orga- 
niser leur  participation  à  l'Exposition  universelle.  Ces  com- 
missions furent  composées,  en  général,  d'hommes  occupant 
des  situations  éminentes  dans  l'agriculture,  l'industrie,  le  com- 
merce, les  sciences,  les  arts  et  l'administration  publique.  Dix 
d'entre  elles,  à  l'exemple  de  la  Commission  impériale,  eurent 


>  'i.  —  CO\!MISSIO^S  ÉTRANGÈRES.  13 

à  leur  tête  des  princes  du  sang.  Ce  furent  celles  des  Pays-Bas, 
de  la  Belgique,  de  la  Prusse,  du  Wurtemberg,  de  TAutriche, 
du  Portugal,  de  la  Suède  et  de  la  Norwége,  de  la  Russie,  de 
ritalie  et  de  la  Grande-Bretagne  (liste  5). 

Ces  commissions  entrèrent  immédiatement  en  rapport  avec 
la  Commission  impériale  et,  pour  la  plupart,  accréditèrent 
auprès  délie  d'une  façon  permanente  un  représentant  spécial, 
le  commissaire  délégué. 

Les  commissaires  délégués  n'existaient  pas  dans  les  Exposi- 
tions antérieures;  Texpérience  a  démontré  toute  Tutilité  de 
leurs  fonctions.  Ces  commissaires  ont  été  constamment  les 
intermédiaires  entre  la  Commission  impériale  et  leur  com- 
mission nationale  ;  ils  étaient  chargés  de  faire  connaître  à 
celle-ci  les  exigences  de  l'Exposition,  à  celle-là  les  besoins  de 
leurs  compatriotes. 

On  les  a  vus  sans  cesse,  animés  d'un  zèle  et  d'un  dévoue- 
ment qu'on  ne  saurait  trop  louer,  s'enquérir  des  difficultés  exis- 
tantes et  des  moyens  de  les  vaincre;  tantôt,  plaidant  auprès  de 
la  Commission  impériale  la  cause  de  leurs  exposants;  tantôt, 
expliquant  à  leur  propre  commission  Tesprit  des  règlements 
adoptés.  La  Commission  impériale  leur  a  toujours  communiqué 
les  dispositions  prises  pour  la  section  française  et  leur  a  faci- 
lité ainsi  les  moyens  d'en  organiser  de  semblables. 

C'est  surtout  aux  commissaires  délégués  que  l'on  doit  d'avoir 
évité  bien  des  malentendus,  même  des  froissements  involon- 
taires^  et  surtout  d'avoir  fondé  le  succès  de  l'Exposition  sur  le 
concours  du  plus  grand  nombre  de  personnes  que  jamais  entre- 
prise semblable  ait  pu  réunir  (tabl.  i  ). 


l/i  CHAPITRE  I.  —  ORGANISATION. 

8  5.  —  Règlement  gënëra). 

Le  règlement  gënëral  de  l'ËxpositioD  universelle  a  été  dé- 
libère en  séance  de  la  Commission  impériale  à  la  date  du 
7  juillet  1 865.  Il  a  été  approuvé,  par  décret  impérial,  le  i  s  du 
même  mois.  Ce  document  comprend  trois  sections  dont  la 
troisième  se  subdivise  en  quatre  titres  (docum.  s). 

La  première  section  rappelle  les  décrets  d'organisation  et 
désigne  le  Champ  de  Mars  comme  lieu  d'emplacement.  Elle 
fixe  au  1*'  avril  1867  la  date  d ouverture,  et  au  3i  octobre 
suivant  la  date  de  clôture  de  l'Exposition  ;  puis  elle  définit  le 
rôle  des  commissions  des  pays  étrangers,  et  fait  appel  aux 
administrations  de  l'Algérie  et  des  colonies  en  vue  d'obtenir 
leur  concours.  Elle  répartit  ensuite  les  produits  en  dix  groupes 
et  en  quatre-vingt-quinze  classes.  Elle  interdit  toute  reproduc- 
tion des  œuvres  d'art  ou  des  autres  produits  exposés,  à  moins 
que  cette  reproduction  n'ait  été  expressément  autorisée  par  les 
exposants.  Elle  établit  le  principe  de  la  gratuité  absolue  pour 
l'occupation  de  toutes  les  places  attribuées,  mais  en  laissant 
à  leur  charge  tous  les  frais  d'installation  et  de  décoration. 
Enfin,  elle  supprime  l'obligation  de  l'aiTranchissement  pour 
toutes  les  correspondances  circulant  sous  le  couvert  du  com- 
missaire général  dans  l'étendue  de  l'Empire  français. 

La  deuxième  section  fixe  les  conditions  d'admission  et  d'ex- 
clusion des  œuvres  d'art.  Un  jury  est  institué  pour  prononcer 
l'admission  des  œuvres  des  artistes  français  exécutées  depuis  le 
i*"' janvier  i855. 

La  troisième  détermine  les  dispositions  relatives  aux  autres 
produits  :  elle  se  subdivise  en  quatre  titres. 

Le  premier  titre  institue  des  comités  siégeant  à  Paris  en 
nombre  égal  à  celui  des  classes  composant  les  neuf  derniers 


i  5.  —  RÈGLEMENT  GÉNÉRAL  15 

groupes.  Ces  comités  donnent  leur  avis  sur  les  demandes  d'ad- 
mission des  industriels  et  des  agriculteurs.  La  Commission  im- 
périale seule  prononce  l'admission  de  toutes  les  catégories 
d'exposants.  Le  même  titre  maintient  les  comités  départemen- 
taux, déjà  existants  en  i855;  mais  il  leur  donne  surtout  pour 
mission  de  provoquer  autant  que  possible  le  concert  des  pro- 
ducteurs des  diverses  circonscriptions,  pour  organiser  des  ma- 
nifestations collectives  de  l'agriculture  ou  de  l'industrie.  Cette 
pensée  aurait  trouvé  son  entier  développement  dans  la  divi- 
sion de  la  France  en  grandes  régions,  analogues  à  celles  qui 
sont  instituées  en  vue  des  concours  annuels  de  l'agriculture. 
Dans  ces  régions,  réunissant  autant  que  possible  des  condi- 
tions analogues  de  production ,  l'on  aurait  pu  former  des  com- 
missions indépendantes  ayant  les  mêmes  attributions  que  les 
commissions  des  pays  étrangers.  Ces  commissions  auraient  été 
chargées  alors  du  soin  de  répartir,  de  disposer  et  d'aména- 
ger les  secteurs  séparés,  réservés  à  chaque  région.  Les  usages, 
les  coutumes  et  les  principales  productions  auraient  fourni 
des  éléments  de  décoration  aussi  caractéristiques  que  pitto- 
resques. Malheureusement,  diverses  difficultés  résultant  du 
manque  de  temps  et  de  l'absence  d'institutions  locales  répon- 
dant à  ce  groupement  d'intérêts  n'out  pas  permis  de  réaliser 
ce  programme  (§  â/i). 

Le  titre  II  énonce  les  conditions  d'expédition  des  colis  et 
laisse  les  frais  de  transport  ainsi  que  ceux  de  mise  en  place ,  avec 
tarifs  réduits,  à  la  charge  des  exposants.  Il  constitue  d'ail- 
leurs Tenceinte  de  l'Exposition  en  entrepôt  réel  des  douanes. 
H  concède  gratuitement  aux  exposants,  pour  les  machines  des- 
tinées à  fonctionner  dans  le  Palais,  l'eau,  le  gaz,  la  vapeur 
et  la  force  motrice  qui  leur  sont  nécessaires;  il  détermine 
eoBn  les  conditions  de  l'installation  et  arrête  les  époques  as»i- 


16  CHAPITRE  1.- ORGANISATION. 

gnëes  aux  opérations  successives  de  TËxposition.  Uu  tableau 
joint  au  règlement  donne  l'indication  détaillée  de  ces  diverses 
époques.  Il  est  permis  d'indiquer  dès  l'abord  que,  malgré  la 
difficulté  d'être  prêt  en  temps  voulu  dans  une  telle  entreprise, 
les  dates  fixées  à  l'avance  ont  été  rigoureusement  observées, 
ainsi  qu'on  le  montrera  plus  loin  en  étudiant  les  diverses  phases 
des  opérations  de  la  Commission  impériale. 

Le  titre  III  indique  diverses  dispositions  d'administration  in- 
térieure et  de  surveillance  ;  il  pose  les  bases  du  règlement  des 
entrées  en  ce  qui  concerne  l'admission  gratuite  des  exposants 
et  de  leurs  agents,  et  il  prévoit  l'institution  du  Jury  interna- 
tional des  récompenses. 

Le  titre  IV  se  rapporte  à  la  clôture  de  l'Exposition  ainsi 
qu'à  l'enlèvement  des  produits  et  des  installations;  il  établit 
que  cet  enlèvement  doit  commencer  immédiatement  après  le 
3i  octobre  1867  ot  être  achevé  le  3o  novembre  suivant. 

s  6.  —  Classification  des  produits. 

Le  groupement  des  produits  par  nature  d'objels  dans  les 
zones  concentriques  du  Palais  a  été  la  base  du  système  de» 
classification  adopté.  Ce  système  avait  pour  but  de  permettre 
l'examen  rapide  et  facile  des  diverses  parties  de  l'Exposition, 
tout  en  augmentant  l'intérêt  que  cet  examen  pouvait  présen- 
ter pour  le  savant,  le  praticien  et  le  simple  curieux. 

Ce  groupement  ne  pouvait  pas  être  arbitraire  quant  aux 
caractères  et  au  nombre  de  ses  divisions;  il  devait  au  contraire 
être  subordonné  à  certains  principes  généraux. 

Les  grands  concours  internationaux  ont  principalement  pour 
objet  de  mettre  en  relief  les  ressources  que  l'industrie  sait 
créer  pour  satisfaire  aux  besoins  de  l'homme;  c'est  donc  en 
groupant  ensemble  les  produits  qui  correspondent  h  chacun 


s  6.  —  CLASSIFICATION  DES  PRODUITS.  17 

Je  ces  besoins  que  Ton  peut  arriver  à  retracer  sous  la  forme 
la  plus  vraie  et  la  plus  saisissante  le  tableau  complet  de  Tin- 
(lustrie  humaine. 

Lies  besoins,  en  effet,  qui  sont  communs  à  tous  les  peu- 
ples, et  que  Ton  retrouve  sans  cesse  et  partout,  peuvent  se 
(léOnir  de  la  manière  suivante  en  s'ëlevant  des  besoins  phy- 
siques aux  besoins  intellectuels  :  lalimentation;  le  vêtement; 
rhabitation;  les  matières  premières  et  leur  élaboration,  c'est- 
à-dire  le  travail  dans  l'acception  la  plus  gënërale;  les  arts 
libëraux  multipliant  les  forces  de  Tintelligence  et  du  corps; 
enûn  les  beaux-arts. 

Cette  analvse  a  servi  de  base  à  la  distribution  des  locaux. 
Il  a  suffi  de  consacrer  une  galerie  circulaire  à  chacune  de  ces 
divisions  pour  que,  remontant  de  Tune  à  l'autre,  on  vit  suc- 
cessivement se  dérouler  le  panorama  complet  de  la  produc- 
tion universelle. 

Ces  sept  groupes  sont  ainsi  venus  prendre  place  dans  sept 
galeries  circulaires  du  Palais.  Ils  y  ont  étë  rangés,  à  partir  du 
centre,  dans  l'ordre  et  sous  les  dénominations  ci-après  : 

1*"  Œuvres  d'art; 

ù""  Matériel  et  applications  des  arts  libéraux; 

S*"  Meubles  et  autres  objets  destinés  à  l'habitation; 

4"*  Vêlements  (tissus  compris)  et  autres  objets  portés  par  la 
personne; 

5*  Produits  (bruts  et  ouvrés)  des  industries  extractives  ; 

ë""  Instruments  et  procédés  des  arts  usuels; 

7®  Aliments  (frais  ou  conservés)  à  divers  degrés  de  prépa- 
ration. 

Il  est  îiisé  d'apprécier  combien  le  plan  général  du  Palais 
(pi.  I  et  11)  s'adaptait  à  cette  classification  et  se  pliait  facile- 
ment k  ses  exigences. 


18  CHAPITRE  I.  —  ORGANISATION. 

Dans  un  plan  circulaire,  le  périmètre  et  par  suite  la  surface 
des  galeries  concentriques,  supposées  de  même  largeur,  va  sans 
cesse  en  croissant  du  centre  à  la  circonférence.  On  voit  donc 
qu  en  disposant  au  cœur  même  du  Palais  les  œuvres  d'art  et 
le  matériel  des  arts  libéraux,  comme  au  centre  d'un  foyer  lu- 
mineux duquel  tout  rayonne,  les  galeries  suivantes  se  prêtaient 
heureusement  à  l'installation  des  autres  groupes,  dont  les  pro- 
duits deviennent  de  plus  en  plus  nombreux  et  encombrants. 
Il  existait  ainsi  une  corrélation  intime  entre  la  disposition  des 
lieux  et  le  système  de  classification. 

Tel  a  été  le  plan  adopté  pour  les  groupes  que  pouvait 
abriter  le  Palais;  mais  ce  plan  serait  resté  imparfait,  s'il  n'eût 
compris  les  diverses  branches  de  l'agriculture  et  de  l'horti- 
culture appelées  à  figurer,  ainsi  qu'il  a  été  dit  déjà  (Sa), 
dans  une  exposition  vraiment  universelle.  On  a  en  conséquence 
formé  deux  groupes  nouveaux,  ceux  des  produits  vivants  et  des 
spécimens  d^  établissements  de  V  agriculture  et  de  F  horticulture;  on 
leur  a  donné  les  numéros  VIII  et  IX,  et  on  les  a  répartis,  en 
dehors  du  Palais,  dans  le  Parc,  dans  le  Jardin  et  dans  l'annexe 
de  Billancourt. 

Chaque  groupe  a  été  ensuite  subdivisé  en  un  certain  nombre 
de  classes  consacrées  à  des  catégories  d'objets  définis  d'une 
manière  plus  particulière  et  répondant,  autant  que  possible,  à 
des  industries  distinctes  (docuni.  3).  Ainsi  le  premier  groupe 
a  été  divisé  en  cinq  classes,  conformément  à  la  classification 
ordinairement  adoptée  par  l'administration  des  beaux-arts. 

Dans  le  deuxième  groupe  on  a  réparti  en  huit  classes  diffé- 
rentes les  produits  de  l'imprimerie  et  de  la  librairie,  les  objets 
de  papeterie  et  les  reliures,  les  applications  du  dessin  et  de  la 
plastique  aux  arts  industriels,  les  photographies,  les  instru- 
ments de  musique,  le  matériel  de  l'art  médical  et  celui  de  l'en- 


s  6.  —  CLASSIFICATION  DES  PRODUITS.  19 

seignement  des  sciences,  enfin  les  caries  et  appareils  de  géo- 
graphie et  de  cosmographie. 

Le  groupe  III,  forme  de  treize  classes,  comprenait  les  objets 
de  toute  nature  destinés  à  l'habitation  :  les  meubles,  les  tapis 
et  tentures,  les  bronzes,  Torfévrerie,  la  coutellerie,  les  cristaux 
et  les  porcelaines,  Thorlogerie,  les  appareils  de  chauffage  et 
d'éclairage,  enfin  tes  objets  de  toilette  ou  de  fantaisie  qui  pour 
la  plupart  restent  dans  Thabitation  et  n'accompagnent  pas  le 
costume. 

Dans  le  groupe  IV,  divisé  en  treize  classes,  prenaient  place 
tous  les  éléments  du  vêtement  et  ses  accessoires  :  les  filés  ou 
les  tissus  de  coton,  de  lin,  de  chanvre,  de  laine  et  de  soie, 
les  dentelles  et  les  broderies,  les  habillements  confectionnés, 
les  bijoux,  les  armes  portatives,  les  objets  de  campement. 

Les  produits  minéraux  et  forestiers,  les  produits  spontanés, 
les  produits  agricoles  non  alimentaires,  les  produits  des  arts 
chimiques,  les  cuirs  et  les  peaux  constituaient  les  sept  classes 
du  cinquième  groupe. 

Les  instruments  et  procédés  des  arts  usuels  étaient  réunis 
dans  les  vingt  classes  du  groupe  VI,  représentant  le  matériel 
du  travail  dans  toute  son  activité  mécanique  et  manuelle. 

IjCS  céréales,  les  aliments  empruntés  au  règne  animal  ou 
végétal,  les  condiments  et  les  boissons  étaient  distribués  dans 
les  sept  classes  du  groupe  VII. 

Les  neuf  classes  du  groupe  VIII  comprenaient  les  spécimens 
d'exploitations  nirales,  les  races  d'animaux  domestiques,  les 
insectes  utiles,  les  poissons  vivants  et  les  procédés  de  pisci- 
culture. 

Enfin,  les  six  classes  du  groupe  IX  étaient  consacrées  aux 
serres  et  au  matériel  de  l'horticulture,  aux  plantes  d'ornement, 
aux  arbres  fruitiers  et  forestiers. 


9. 


20  CHAPITRE  I.  -«  ORGANISATION. 

Les  neuf  groupes  ainsi  constitues,  la  Commission  impériale 
a  voulu  compléter  le  système  de  classification  par  un  groupe 
nouveau,  le  groupe  X,  dont  l'importance  et  la  nouveauté  mé- 
ritent une  mention  particulière.  Ce  groupe  renferme  les  objets 
spécialement  exposés  en  vue  d'améliorer  la  condition  physique  et 
morale  de  la  population. 

Déjà,  à  l'exposition  de  i855,  une  classe  spéciale,  ayant  pour 
titre.  Produits  de  l'économie  domestique ,  avait  été  ouverte  aux 
produits  à  bon  marché,  fabriqués  en  vue  des  classes  peu  aisées 
de  la  société.  L'Exposition  de  1867  a  repris  cette  tradition  el 
en  a  étendu  l'application.  La  Commission  impériale  n'a  pas  cru 
que  sa  tâche  dût  se  borner  à  mettre  en  lumière,  et  par  suite 
à  provoquer  le  progrès  des  arts  usuels  et  des  arts  libéraux; 
elle  s'en  est  assigné  encore  une  autre  d'une  portée  au  moins 
égale  :  l'étude  pratique  des  faits  sociaux  qui  se  rattachent  à 
l'amélioration  matérielle,  intellectuelle  et  morale  du  plus  grand 
nombre. 

Tandis  que  les  neuf  premiers  groupes  comprennent  les  ins- 
truments et  les  méthodes  de  travail  perfectionnés,  le  dixième 
ne  renferme  que  les  objets  ou  les  instruments  de  production 
qui  s'adaptent  spécialement  aux  besoins  physiques  ou  moraux 
des  populations.  Tous  ces  produits  auraient  pu  être  répartis 
dans  les  groupes  précédents,  si  l'expérience  acquise  en  i855 
n'avait  montré  l'utilité  de  leur  réunion  :  le  dixième  groupe, 
en  effet,  touche  à  tous  les  autres  par  les  sept  classes  qui  le 
composent.  Il  étudie  successivement  les  meilleurs  moyens 
d'instruire  l'homme,  de  le  nourrir,  de  le  vêtir,  de  le  loger,  de 
lui  fournir  les  éléments  de  travail. 

s  7.  —  Exposilion  de  l'histoire  du  travail. 

La  Commission  impériale  a  pensé  qu'il  importe  à  la  pratique 


s  7.  —  HISTOIRE  DU  TRAVAIL.  21 

des  arts  et  à  l'ëtude  de  leur  histoire  de  faciliter  la  comparaison 
des  produits  du  travail  de  Thomme  aux  diverses  ëpoques  et 
chez  les  différents  peuples,  d'ouvrir  à  Tart  de  nouvelles  sources 
d'inspiration,  de  fournir  à  tous  les  producteurs  des  modèles 
à  imiter,  enfin  de  signaler  à  Tattention  publique  les  personnes 
qui  recherchent  et  conservent  les  œuvres  remarquables  des 
temps  passes. 

Cette  pensëe  a  reçu  sa  réalisation  par  un  arrêté  de  S  Exe. 
le  Ministre  d'Etat,  vice-président  de  la  Commission  impériale, 
en  date  du  8  janvier  1866,  instituant  une  exposition  des  œu- 
vres qui  caractérisent  les  grandes  époques  de  l'histoire  du  tra- 
vail. Le  dispositif  de  cet  arrêté  stipule  qu'une  galerie  spéciale 
sera  réservée  à  cette  exposition  et  recevra  les  objets  produits 
depuis  les  temps  les  plus  reculés  jusqu'à  la  fin  du  xviii®  siècle; 
il  pose,  en  outre,  le  principe  absolu  de  la  division  par  natio- 
nalités. Les  œuvres  anciennes  doivent,  comme  les  œuvres 
modernes,  être  placées  dans  la  portion  de  cette  galerie  qui 
correspond  au  secteur  occupé  dans  le  reste  du  Palais  par  la 
nation  dont  elles  proviennent;  enfin,  elles  doivent  y  être  dis- 
posées de  manière  à  caractériser  les  époques  principales  de 
l'histoire  de  chaque  peuple. 

Une  semblable  organisation  établissait  une  diff^érence  re- 
marquable avec  les  expositions  dites  relrospectives  faites  précé- 
demment, soit  à  Londres,  soit  à  Paris.  Ces  expositions  renfer- 
maient de  très-curieux  monuments  des  siècles  passés;  mais  ces 
monuments  étaient  généralement  rangés  par  collections,  ce  qui 
diminuait  la  portée  historique  de  cet  enseignement.  Le  classe- 
ment méthodique  par  nationalités  et  par  époques  était  plus  fa- 
vorable à  l'instruction  du  public,  mieux  approprié  aux  recher^ 
ches  des  savants*  plus  en  harmonie  avec  la  conception  générale 
du  plan  de  l'Exposition. 


22  CHAPITRE  I.  —  ORGAMSATION". 

Larrêlë  du  8  janvier  1866  établit  que  Texposilioii  des  sec- 
tions étrangères  de  l'histoire  du  travail  sera  faite  par  les  soins 
des  commissions  des  divers  pays;  il  nomme,  pour  la  section 
française ,  une  commission  spéciale  chargée  d'organiser  Texpo- 
sition  des  produits  caractérisant  les  différentes  époques  de  l'his- 
toire du  travail  national  (liste  i3). 

On  indiquera  plus  loin  les  moyens  employés  par  cette  com- 
mission (SS  âo  et  29)  pour  recueillir  les  œuvres  les  plus  re- 
marquables et  pour  les  exposer  au  Champ  de  Mars,  tout  en 
donnant  aux  propriétaires  les  garanties  désirables.  Il  sufEt  de 
rappeler  ici  qu'aussitôt  après  sa  formation,  la  commission  de 
l'histoire  du  travail  adressa  une  circulaire  aux  amateurs  d'œu- 
vres  d'art  pour  leur  faire  connaître  son  but  et  son  programme. 
Ce  but,  ce  n'était  pas  seulement  de  rappeler,  par  la  vue  des 
monuments  qu'elles  nous  ont  laissés,  les  époques  principales 
de  l'art  et  de  l'industrie  des  temps  anciens;  c'était,  en  outre, 
de  faire  saisir,  par  un  classement  méthodique,  la  succession 
chronologique  des  progrès,  des  transformations  ou  des  déca- 
dences du  travail  national.  Quant  au  programme,  il  consistait 
surtout  dans  le  classement  qui  divisait  la  section  française  de 
la  galerie  de  l'histoire  du  travail  en  dix  époques  bien  tranchées, 
savoir  :  1°  la  Gaule  avant  l'emploi  des  métaux;  a"*  la  Gaule 
indépendante;  3""  la  Gaule  pendant  la  domination  romaine; 
4°  les  Francs  jusqu'au  sacre  de  Charlemagne  (800);  5°  les 
Carlovingiens,  du  commencement  du  ix^  à  la  fin  du  xi*'  siècle; 
6®  le  moyen  âge,  du  commencement  du  \if  siècle  au  règne 
de  Louis  XI  inclusivement  (1483);  7°  la  Renaissance,  depuis 
Charles  VIII  jusqu'à  la  mort  de  Henri  IV  (1 6 1  o);  8*"  les  règnes 
de  Louis  XIII  et  de  Louis  XIV  (1610  à  1 7 1 5);  9°  le  règne  de 
Louis  XV  (1715  à  1776);  10°  le  règne  de  Louis  XVI  et  la 
Révolution  (1776  à  1800). 


s  8.—  NOUVEL  ORDRE  DE  RÉCOMPENSES.  23 

Les  nations  étrangères  ont  répondu  à  Tappel  de  la  Commis- 
sion impériale  :  la  plupart  des  pays  de  TEurope  ont  concouru 
à  l'exposition  de  l'histoire  du  travail;  on  n'a  eu  à  regretter 
que  Tabstention  de  la  Belgique ,  de  la  Prusse ,  de  l'Espagne ,  de 
la  Grèce  et  de  la  Turquie.  En  dehors  de  l'Europe,  les  Répu- 
bliques américaines  ont  fait  acte  de  présence;  Tunis  a  envoyé 
des  produits  de  l'ancienne  Garthage;  l'Egypte  a  exposé  dans  son 
temple  du  Parc  ses  plus  précieux  trésors  du  musée  de  Boulâq. 

s  8.  —  Nouvel  ordre  de  récompenses. 

Une  des  créations  les  plus  importantes  de  l'Exposition  de 
1867  ^  ^'^  ^^^^^  ^"^  nouvel  ordre  de  récompenses.  Selon  les 
termes  du  rapport  adressé  à  l'Empereur,  la  prospérité  et  les 
bienfaits  de  l'agriculture  et  de  l'industrie  ne  résultent  pas 
seulement  de  la  bonne  qualité  des  produits,  de  la  perfection 
des  méthodes  de  travail,  du  bon  marché  des  choses  les  plus 
nécessaires  à  la  vie  ;  ils  dépendent  aussi  de  l'heureuse  condi- 
tion de  toutes  les  classes  de  producteurs  et  des  bons  rapports 
qui  les  unissent. 

Le  nouvel  ordre  de  récompenses  a  été  créé  en  faveur  des 
établissements  ou  des  localités  qui,  par  une  organisation  ou 
des  institutions  spéciales,  ont  développé  la  bonne  harmonie 
entre  les  personnes  coopérant  aux  mêmes  travaux,  et  qui  ont 
assuré  aux  ouvriers  le  bien-être  matériel,  moral  et  intellectuel. 

Le  bien-être  et  l'harmonie  se  produisent  sous  des  formes 
très- variées.  Dans  certaines  contrées,  des  coutumes  locales  et 
des  traditions  séculaires  maintiennent  l'union  parmi  les  diverses 
rali'gories  de  producteurs;  dans  d'autres,  des  efforts  intelli- 
gents portent  remède  à  Tesprlt  d'antagonisme  qui  s'y  est  pro- 
pagé. Ici,  élevés  à  la  condition  de  chefs  de  métier,  les  ouvriers 
trouvent  en  eux-mêmes  tous  les  moyens  de  succès;  là,  au  con- 


24  CHAPITRE  I.  -  ORGANISATION. 

traire,  attaches  à  de  grandes  usines,  ils  attendent  en  partie 
leur  sécurité  de  la  sollicitude  des  patrons.  Tantôt  les  produc- 
teurs s'appliquent  exclusivement  soit  au  travail  agricole,  soit 
au  travail  manufacturier;  tantôt  ils  allient  utilement  ces  deux 
genres  de  travaux. 

Mais,  dans  chacune  de  ces  conditions  si  diverses,  le  bien- 
être  et  l'harmonie  offrent  le  même  résultat  :  ils  assurent  tou- 
jours aux  producteurs  de  tout  rang,  et  à  la  localité  que  leur 
travail  enrichit,  le  bienfait  de  la  paix  publique. 

Tels  sont  les  faits  que  le  nouvel  ordre  de  récompenses  a  eu 
pour  but  de  mettre  en  lumière;  tels  sont  les  efforts  que,  par 
cette  institution,  on  a  voulu  récompenser. 

On  verra  plus  loin  (§46)  les  mesures  prises  pour  comparer 
et  apprécier  les  mérites  des  concurrents,  ainsi  que  la  compo- 
sition du  jury  spécial,  chargé  de  procéder  à  cet  examen  et  de 
décerner  les  récompenses. 

Toutes  les  Puissances  se  sont  empressées  de  désigner  les 
personnes  chargées  de  les  représenter  au  sein  de  ce  jury;  la 
Grande-Bretagne  seule  a  décliné  l'invitation.  Aussi  le  jury  a-t-il 
dû  s'abstenir  de  juger  les  nombreux  dossiers  envoyés  par  des 
sujets  anglais  soit  à  la  Commission  impériale,  soit  à  la  com- 
mission britannique.  Tel  est  le  motif  pour  lequel  l'Angleterre 
ne  figure  point  parmi  les  nations  qui  ont  obtenu  des  distinctions 
dans  le  nouvel  ordre  de  récompenses. 


s  9.  —  CHOIX  DE  L^EMPLACEMENT.  25 


CHAPITRE    IL 

CONSTRUCTION. 
S  9.  —  Choix  de  l'emplacement  au  Champ  de  Mars. 

La  question  de  l'emplacement  de  l'Exposition  universelle  de 
1867  a  donne  lieu  à  de  longues  et  vives  controverses.  Dans 
la  période  de  février  à  juin  1 865 ,  on  vit  surgir  de  nombreuses 
combinaisons.  Chacune  de  ces  solutions  ralliait  autour  d'elle 
un  certain  nombre  d'adhérents,  qui  s'efforçaient  de  la  faire 
prévaloir  par  la  voie  des  journaux  et  par  des  brochures. 

Les  projets  qui  occupèrent  le  plus  l'attention  publique  à  cette 
époque  avaient  pour  objet  :  l'un,  d'utiliser  le  palais  de  l'expo- 
sition permanente  d'Auteuil;  l'autre  d'employer,  en  l'étendant 
par  des  annexes,  le  palais  des  Champs-Elysées,  ainsi  que  cela 
s'était  pratiqué  en  i855. 

D'autres  emplacements  furent  proposés.  Nous  nous  borne- 
rons à  citer  ceux  du  quartier  Monceau,  de  Courbevoie  près 
du  pont  de  Neuilly  et  du  terrain  des  docks  de  Saint-Ouen. 

Le  compte  rendu  de  ces  discussions  serait  aujourd'hui  sans 
objet,  comme  sans  intérêt,  devant  le  succès  du  choix  qui  a 
prévalu  et  que  l'assentiment  public  a  consacré.  Il  suffit  de 
rappeler,  d'une  façon  générale,  que  l'emploi  de  constructions 
eiistantes  aurait  opposé  un  obstacle  presque  absolu  à  la  réa- 
lisation d'un  plan  méthodique  et  rationnel.  L'expérience  de 
1800  avait  trop  bien  démontré  l'inconvénient  de  recourir  à 
dos  agrandissements  successifs  par  des  annexes,  pour  qu'il  fût 
sage  de  s'exposer  aux  mêmes  embarras. 

Quant  aux  autres  emplacements  qui  furent  alors  discutés, 
ils  présentaient  tous,  outre  leurs  inconvénients  particuliers, 


26  CHAPITRE  H.  —  CONSTRUCTION. 

l'inconvënient  général  d'être  en  dehors  des  habitudes  de  la  po- 
pulation, d'être  difficilement  accessibles  et  de  n'avoir  qu'une 
trop  faible  étendue.  Au  contraire,  le  Champ  de  Mars  remplis- 
sait h  peu  près  toutes  les  conditions  du  programme  que  s'était 
imposé  la  Commission  impériale  (§  s).  11  avait  une  surface 
de  45  hectares  et  offrait  de  larges  voies  d'accès;  la  proximité 
du  fleuve  lui  assurait  le  bienfait  des  communications  par  eau  ; 
il  était  facile  de  le  relier  par  un  embranchement  avec  les  che- 
mins de  fer  du  continent  pour  le  transport  des  hommes  et  des 
choses  qui  devaient  affluer  dans  son  enceinte  :  dispositions 
commodes  qui  ont  eu  leur  part  dans  le  succès  de  l'Exposition. 
Si  les  difficultés  auxquelles  cette  solution  pouvait  donner 
lieu  ont  été  aplanies,  on  le  doit  surtout  à  la  haute  interven- 
tion de  l'Empereur;  on  le  doit  également  aux  grands  pou- 
voirs publics  qui  ont  sanctionné  le  projet  de  loi  soumis  à 
leurs  délibérations.  Cette  question  a  suscité,  les  â 8  et  â 9  juin 
i865,  au  sein  de  la  Chambre,  de  longs  débats.  S.  Exe.  le 
Ministre  d'Etat  a  pris  une  part  considérable  à  la  discussion; 
il  a  exposé  les  conditions  de  l'œuvre  à  accomplir,  et  a  montré 
qu'au  Champ  de  Mars  seulement  elles  se  trouvaient  réunies. 
La  Chambre  a  adopté  le  projet  de  loi  à  une  majorité  de  a  1 9 
voix  contre  26.  Le  Sénat  l'a  ratifié,  le  U  juillet  suivant,  à 
l'unanimité  moins  une  voix.  Ce  double  vote  a  assuré  le  succès 
de  l'Exposition,  qui  n'aurait  pu  avoir  à  beaucoup  près,  dans 
un  autre  local ,  ni  la  même  ampleur,  ni  le  même  éclat. 

s  10.  —  Plan  général  de  TExposition. 

Le  choix  de  l'emplacement  une  fois  arrêté,  la  Commission 
impériale  a  dû  étudier  en  détail  la  manière  de  disposer  le 
Champ  de  Mars  en  vue  de  l'Exposition.  Il  fut  convenu  que  le 
Palais  serait  placé  vers  le  milieu,  qu'il  sérail  établi  à  une 


s  10.  —  PLAN  GÉNÉRAL  DE  L'EXPOSITION.  27 

hauteur  de  SS^^^sâ  au-dessus  du  niveau  de  ia  mer,  et  qu'il 
occuperait  une  surface  de  166,000  mètres  (tabl.  7).  La  forme 
adoptée  fut  celle  de  deux  demi-cercles,  de  190  mètres  de 
rayon,  relies  par  un  rectangle  de  38o  mètres  sur  110.  Le 
centre  de  ce  rectangle,  qui  était  aussi  le  centre  de  figure  du 
bâtiment  tout  entier,  fut  placé  à  545  mètres  du  pont  d'Iëna  et 
à  5do  mètres  de  la  façade  de  TËcole  militaire.  La  porte  prin- 
cipale fut  élevée,  sur  le  grand  axe  du  Champ  de  Mars,  en  face 
du  Trocadéro.  Les  trois  autres  portes  monumentales  corres- 
pondaient à  TËcole  militaire  et  aux  deux  extrémités  du  petit 
axe,  c est-à-dire,  à  peu  près  k  la  rue  Saint-Dominique  et  à 
ia  rue  Desaix. 

La  partie  du  Champ  de  Mars  non  occupée  par  le  Palais  fut 
destinée  à  être  convertie  en  un  vaste  Parc  (SS  3  et  1 3).  Ce  Parc 
était  découpé  en  quatre  portions  distinctes  ou  quarts,  par  deux 
avenues  tracées  suivant  le  grand  axe  du  Champ  de  Mars,  et  par 
les  deux  entrées  latérales.  L'un  de  ces  quarts ,  compris  entre  les 
avenues  de  Labourdonnaye  et  de  Lamothe-Piquet,  fut  destiné  à 
être  occupé  en  majeure  partie  par  un  Jardin  formant  une  en- 
ceinte spéciale  (S  lU).  Une  portion  du  second  quart,  entre  les 
avenues  de  Lamothe- Piquet  et  de  Suiïren,  fut  disposée  pour 
une  exposition  de  lagriculture  française.  Les  deux  derniers 
quarts  et  les  portions  disponibles  des  deux  premiers  furent 
attribués  aux  différents  pays. 

Le  principe  de  la  répartition  du  Parc  entre  les  diverses 
nations  fut  le  même  que  pour  le  Palais ,  c'est-à-dire  que  cha- 
cune devait  obtenir  dans  le  Parc  un  espace  correspondant  au 
prolongement  du  secteur  qu'elle  occupait  dans  le  Palais.  Seu- 
lement, plusieurs  circonstances  empêchèrent  d'appliquer  ce 
principe  dans  toute  sa  rigueur.  D'une  part,  la  forme  même 
du  Champ  de  Mars,  deux  fois  et  demie  plus  long  que  large, 


28  CHAPITRE  II.—  CONSTRUCTION. 

r 

n  avait  pas  laissé  de  place  dans  le  Parc  aux  Etats  qui  occu- 
paient la  portion  rectangulaire  du  Palais.  D  autre  part,  certains 
pays  se  montrèrent  peu  enclins  à  occuper  tout  l'emplacement 
qui  leur  revenait,  tandis  que  d  autres  trouvèrent  insuffisant 
celui  qui  leur  ëtait  attribue. 

Le  Parc  devait  être  bordé,  sur  presque  tout  son  périmètre, 
par  des  hangars  adossés  à  la  clôture  et  pouvant  abriter  des 
machines  et  des  industries  diverses.  Il  était  accessible  sur  ses 
quatre  côtés  par  de  grandes  voies  de  circulation.  Enfin,  il  fut 
décidé  qu'il  communiquerait  avec  la  berge  de  la  Seine  par  une 
tranchée,  ainsi  que  par  un  tunnel. 

Cette  berge  fut  d'ailleurs  affectée  au  matériel  de  l'art  nau- 
tique (S  i5). 

Certaines  objections  furent  dirigées  dès  le  principe  contre 
le  projet  d'établissement  du  Parc,  que  l'on  représentait  comme 
devant  entraîner  des  dépenses  aussi  élevées  qu'improductives; 
il  resterait,  disait-on,  aride,  sans  ombrage,  et  par  suite  sans 
attrait  pour  le  visiteur.  On  a  vu,  au  contraire,  quel  succès  a 
obtenu  le  Parc,  vivifié  par  ses  eaux,  ses  cascades,  ses  pelouses 
toujours  vertes,  ses  arbustes  rares  et  ses  aquariums.  Après  la 
fatigue  d'une  visite  dans  les  galeries ,  le  public  recherchait  avi- 
dement une  promenade  au  grand  air,  dans  laquelle  il  trouvait 
un  délassement  agréable,  tandis  que  son  intérêt  était  excité  à 
chaque  instant  par  un  produit  nouveau.  On  peut  affirmer  que 
le  Parc  a  contribué  pour  une  large  part  au  succès  financier  de 
l'Exposition. 

En  résumé,  le  Champ  de  Mars  fut  divisé  d'abord  en  quatre 
parties  principales,  dont  les  dispositions  spéciales  restent  à 
examiner  :  le  Palais,  le  Parc,  le  Jardin  et  la  Berge. 


s  11.—  PLAN  DU  PALAIS.  29 


Su.  —  Plan  du  Palais. 


Le  plan  adopte  par  la  Commission  impériale  ne  se  bornait 
pas  aux  dispositions  générales  du  Palais;  il  comprenait  encore 
les  principaux  détails  d'application.  Il  fallait  indiquer,  d'une 
façon  précise,  l'étendue  superficielle  qui  convenait  aux  diffé- 
rentes divisions,  leur  mode  de  séparation  ou  de  jonction,  les 
conditions  fondamentales  que  chacune  devait  remplir. 

La  largeur  à  donner  aux  galeries  fut  déterminée  avec  le 
plus  grand  soin ,  d'après  l'expérience  des  expositions  antérieures 
de  i855  et  de  i86â.  En  consultant  les  éléments  de  statistique 
recueillis,  à  cet  effet,  sur  l'espace  occupé  dans  ces  deux  exposi- 
tions par  les  diverses  classes  de  produits ,  et  en  tenant  compte 
des  accroissements  probables,  on  avait  calculé  avec  une  ap- 
proximation, qui  fut  ultérieurement  justifiée  parla  pratique, 
la  surface  nécessaire  aux  différents  groupes. 

Le  plan  eût  échoué  cependant  si  Ton  avait  assigné  des  limites 
fixes  h  chaque  groupe ,  en  le  comprenant  entre  deux  parois  ver- 
ticales concentriques,  tracées  d'avance  à  travers  les  secteurs. 
La  production  des  objets  de  toute  sorte  varie,  en  effet,  suivant 
les  lieux.  Tandis  que,  dans  certains  pays,  les  matières  pre- 
mières constituent  la  branche  la  plus  importante  de  l'indus- 
trie, ce  sont  les  produits  manufacturés  qui  dominent  ailleurs. 
Il  fallait  donc  se  réserver  la  possibilité  de  faire  varier  les  limites 
de  chaque  groupe  de  part  et  d'autre  du  chemin  circulaire  qui 
le  traversait,  de  telle  sorte  que  la  ligne  de  séparation  de  deux 
groupes  contigus  put  affecter  une  forme  irrégulière  et  se  prêter 
à  tous  les  besoins.  D'ailleurs,  le  système  de  construction  fut 
combiné,  comme  nous  le  verrons  plus  loin  (S  lâ),  de  manière 
à  dissimuler  ces  irrégularités  et  à  ne  produire  aucun  effet  cho- 
quant. 


30  CHAPITRE  II.  -  CONSTRUCTION. 

Par  exception  au  plan  qui  vient  d'êire  décrit,  la  galerie  des 
œuvres  d'art  dut  être  isolée  du  reste  du  Palais  au  moyen  de  murs 
en  maçonnerie.  Cette  condition  fut  réclamée  par  les  artistes 
pour  mieux  préserver  leurs  ouvrages  de  l'incendie.  La  gale- 
rie du  travail  dut  offrir  également  une  construction  distincte. 
Elle  était  destinée,  en  effet,  à  donner  à  l'édifice  un  caractère 
monumental;  elle  devait  se  prêter  en  outre  à  certaines  dispo- 
sitions spéciales,  telles  que  la  mise  en  mouvement  des  machines 
et  l'installation  de  grands  appareils.  Enfin  la  galerie  de  l'his- 
toire du  travail ,  comprise  entre  le  jardin  central  et  la  galerie 
des  beaux-arts,  eut  aussi  nécesssairement  des  limites  inva- 
riables. 

On  fut  conduit  à  adopter,  pour  les  divers  groupes,  les  lar- 
geurs suivantes,  dans  le  sens  du  rayon  : 

Galerie  des  œuvres  d'art 1 5  mètres. 

i"  massif  :  arts  libéraux 6 

Voie  concentrique  des  arts  libéraux 5 

s**  massif  :  arts  libéraux  et  mobilier 9  3 

Voie  concentrique  du  mobilier 5 

3'  massif  :  mobilier  et  vêlement aS 

Voie  concentrique  du  vêtement 5 

4'massif:  vêtement  et  matières  premières a3 

Galerie  du  travail 35 

Galerie  des  aliments i  o 

Total i5o 

En  ajoutant  à  ce  nombre  :  le  rayon  du  jardin  central,  2o"85  ; 
la  largeur  du  promenoir  intérieur,  5"°65;  celle  du  portique  de 
l'histoire  du  travail,  8°*5o;  celle  du  promenoir  extérieur, 
5  mètres;  soit  ensemble,  ûo  mètres,  on  retrouve  le  rayon  de 
la  partie  circulaire  du  Palais  égal  à  190  mètres  (§  10),  ce 
qui  fait  pour  le  petit  axe  38 o  mètres. 

La  partie  rectangulaire  qui  raccorde  les  deux  demi-cercles 


s  H.  —  PLAN  DU  PALAIS.  31 

ayant  une  longueur  de  i  lo  mètres,  on  obtient,  pour  le  grand 
axe  du  palais,  4 90  mètres. 

Le  plan  approuve  par  la  Commission  impériale  offrait 
des  dispositions  essentiellement  favorables  à  la  libre  et  facile 
circulation  du  public.  Les  expositions  prëcëdentes  avaient  laisse 
à  dësirer  sous  ce  rapport.  On  n'y  pouvait  à  certains  jours  ëviter 
Tencombrement  et,  tandis  que  quelques  voies  étaient  obstruées, 
la  plupart  des  autres  étaient  peu  fréquentées,  quelques-unes 
même  entièrement  désertes.  Ce  fait  ne  tenait  pas  seulement 
au  tracé  des  voies,  mais  encore  à  la  difficulté  pour  les  visiteurs 
de  se  diriger  au  milieu  des  produits. 

Pour  assurer  en  tout  temps  la  circulation ,  il  fallait  répartir 
aussi  également  que  possible  dans  le  Palais  les  mouvements  de 
la  foule,  lui  offrir  en  grand  nombre  de  larges  voies  de  déga- 
gement; il  fallait  enfin  diriger  le  public,  dès  l'entrée,  par  un 
classement  facile  à  indiquer  et  à  comprendre.  Le  système  des 
galeries  concentriques  et  rayonnantes,  qui  a  été  défini  plus 
haut  (S  s),  et  qui  avait  pour  but  l'arrangement  méthodique 
des  produits,  avait  donc  aussi  l'avantage  de  se  prêter,  autant 
qu^on  pouvait  le  désirer,  à  la  circulation.  On  verra  plus  loin 
(S  âÂ)  comment,  grâce  à  des  inscriptions  bien  placées  et 
donnant  la  clef  de  tout  ce  système,  le  visiteur  pouvait  à  tout 
instant  se  rendre  compte  du  lieu  qu'il  occupait  et  trouver  celui 
où  il  désirait  se  rendre.  Pour  faciliter  encore  cette  recherche, 
on  avait  donné  aux  voies  rayonnantes  des  désignations  ana- 
logues k  celles  des  rues  d'une  ville.  C'étaient  :  pour  la  section 
française,  les  noms  de  nos  anciennes  provinces;  pour  les  sec- 
tions étrangères,  les  noms  des  pays  installés  de  l'un  ou  de 
lautre  coté  de  ces  voies. 

Le  Palais  présentait  les  voies  suivantes  (pi.  I,  11)  : 

Un  vestibule,  de  i5  mètres  de  largeur,  établi  suivant  le 


32  CHAPITRE  II.  —  CONSTRUCTION. 

grand  axe  du  Palais,  du  côté  de  la  Seine,  et  allant  de  la  grande 
porte  au  jardin  central.  Ce  vestibule  donnait  accès  aux  divers 
groupes  de  produits. 

Trois  voies  rayonnantes  de  lo  mètres,  correspondant  aux 
axes  du  Palais  et  conduisant  aussi  au  jardin  central.  Ces  voies 
portaient  les  noms  de  rue  de  Paris,  rue  de  Belgique,  rue 
de  Russie. 

Douze  autres  voies  rayonnantes  de  5  mètres,  distribuées 
entre  les  précédentes.  On  les  appelait  rues  d'Alsace,  de  Nor- 
mandie, de  Flandre,  de  Lorraine,  de  Provence,  des  Pays-Bas, 
de  Prusse,  d'Autriche,  de  Suisse,  d'Afrique,  des  Indes  et  d'An- 
gleterre. 

Trois  galeries  concentriques  de  5  mètres,  portant  les  noms 
de  galeries  des  arts  libéraux,  du  mobilier  et  du  vêtement. 

Un  promenoir  extérieur  de  5  mètres,  longeant  la  galerie  des 
aliments  et  permettant,  suivant  la  saison,  aux  visiteurs,  soit 
de  s'y  abriter  contre  les  intempéries,  soit  d'y  rechercher  le  soleil 
ou  la  fraîcheur. 

Un  promenoir  intérieur  de  5°',6o,  longeant  la  galerie  de 
rhistoire  du  travail  et  donnant  accès  du  jardin  central  aux  ex- 
positions des  diverses  nations. 

La  forme  circulaire  du  Palais  offrait,  par  rapport  aux  dis- 
positions rectangulaires  usitées  pour  ces  sortes  d'édifices, 
l'avantage  considérable  de  ne  présenter  ni  angles  ni  impasses; 
de  sorte  que  la  foule  n'était  jamais  forcée  de  revenir  sur  ses 
pas.  Si  l'on  joint  à  ces  facilités  exceptionnelles  celles  qu'ap- 
portaient le  Parc  et  le  jardin  central,  on  comprend  que  la 
circulation  n'ait  jamais  été  gênée,  même  dans  les  jours  de 
plus  grande  afflluence  (tabl.  3  et  54). 

Le  programme  de  la  Commission  impériale  ne  compre- 
nait pas  seulement  les  dispositions  à  adopter  pour  le  Palais  en 


s  12.  —  CONSTRUCTION  DU  PALAIS.  33 

surface  horizontale;  il  commandait  aussi  certaines  données 
relatives  à  Télëvation.  Ainsi  la  galerie  du  travail  devait  être 
assez  haute  pour  communiquer  un  aspect  de  grandeur  à  Tëdifice 
dont  elle  formait  la  ceinture;  celle  des  œuvres  d'art  devait 
avoir  une  hauteur  telle  que  les  galeries  intermédiaires  ne 
pussent  pas  être  aperçues  de  l'intérieur  du  jardin  central. 

Les  galeries  intermédiaires  n'avaient  pas,  comme  les  deux 
autres,  des  hauteurs  déterminées.  L'essence  même  du  système 
était  de  ne  pas  construire  de  halles  uniformes  pour  recevoir 
(les  produits  variables  d'aspect  et  de  dimension  (S  2).  11  con- 
sistait à  avoir  des  salles  distinctes  pour  chaque  catégorie  de 
produits  similaires.  Ces  salles  devaient  satisfaire  aux  conve- 
nances de  hauteur,  d'éclairage  et  de  décoration,  particulières  à 
la  nature  des  objets;  elles  devaient  être,  par  rapport  aux  ga- 
leries concentriques,  comme  des  maisons  alignées  des  deux 
cotés  d'une  rue.  Malheureusement,  on  craignit  que  le  temps  ne 
permit  pas  de  réaliser  ce  programme,  et,  malgré  les  regrets  ex- 
primés dans  le  comité  des  constructions ,  le  système  du  comble 
uniforme  fut  adopté,  sous  la  réserve  de  surélever  ce  comble 
aux  points  où  il  serait  jugé  indispensable  de  le  faire. 

Enfin,  le  plan  du  Palais,  qui  a  répondu  si  complètement 
aux  exigences  du  classement  et  de  l'installation,  s'est  prêté 
facilement  à  la  mise  en  place  des  produits,  à  la  mise  en  mou- 
vement des  machines,  à  l'écoulement  des  eaux,  à  l'éclairage 
et  â  la  ventilation  (.^.^  96,  3â  k  35). 

s  I  a.  —  Construction  dn  Palais. 

Le  caractère  provisoire  du  Palais  et  des  raisons  importantes 
iréconomie  ont  fait  bannir  de  la  construction  toute  recherche 
de  décoration  architecturale.  Les  projets  primitifs  de  dôme, 
de  façade  principale,  de  porte  monumentale,  de  portique  in- 

3 


M  CHAPITRE  II.  —  CONSTRUCTION. 

lërieup,  ont  ëtë  successivement  abandonnés,  et  Ton  s'est  dès 
lors  exclusivement  préoccupé  de  satisfaire  aux  données  du  pro- 
gramme technique. 

Le  visiteur  qui  se  dirigeait  du  jardin  central  vers  la  circon- 
férence du  Palais  rencontrait  successivement  les  constructions 
suivantes  (pi.  II  et  III). 

Le  promenoir  intérieur,  sorte  de  marquise  de  5°',65  de 
hauteur,  soutenue  par  des  colonnes  de  fonte. 

La  galerie  de  l'histoire  du  travail,  construite  en  moellons 
et  en  béton.  Elle  avait  8°*,5o  de  hauteur,  et  elle  était  éclairée 
par  un  lanterneau  de  4  mètres  d'ouverture.  Un  vélum  porté 
sur  les  entraits  tamisait  la  lumière. 

La  galerie  des  œuvres  d'art,  qui  venait  ensuite,  était  cons- 
truite aussi  en  maçonnerie  et  haute  sous  entrait  de  i  i^'So,  avec 
lanterneau  de  8  mètres  d'ouverture.  La  combinaison  d'écrans 
et  de  vélums,  en  usage  à  Paris  dans  les  expositions  annuelles 
de  beaux-arts,  était  employée  dans  toute  la  section  française. 
Dans  la  section  anglaise,  on  avait  préféré  le  système  adopté 
au  musée  de  Kensington  et  à  l'exposition  de  1869  à  Londres, 
lequel  consistait  en  un  vélum  tendu  au-dessous  du  lanter- 
neau. 

Les  galeries  intermédiaires  (arts  libéraux,  mobilier,  vête- 
ment) étaient  composées  de  fermes  métalliques,  que  suppor- 
taient des  colonnes  de  fonte,  rangées  le  long  des  voies  concen- 
triques de  5  mètres.  Ces  colonnes  étaient  distantes  de  7",5o 
dans  la  partie  rectangulaire:  dans  la  partie  circulaire,  leur 
écartement  variait  avec  la  courbure.  La  hauteur  sous  entrait 
était  de  7",68;  le  lanterneau  était  couvert  en  zinc  et  fermé 
sur  les  côtés  par  des  lames  de  jalousie.  Les  jours  étaient  pra- 
tiqués dans  le  comble  et  y  occupaient,  de  chaque  côté  du  lan- 
terneau, une  bande  d'une  largeur  moyenne  de  G^^ay,  qui  pou- 


.s  12.  —  CONSTRUCTIOIN  DU  PALAIS.  35 

vait  varier  suivant  les  besoins  des  salles  à  éclairer.  Le  comble 
des  galeries  intermédiaires  a  été  surélevé  dans  la  section  fran- 
çaise pour  l'exposition  des  tapis. 

Les  voies  concentriques  de  5  mètres,  régnant  entre  deux 
combles  consécutifs,  avaient  une  hauteur  de  6  mètres.  Leur 
toiture  ëtait  vitrée,  et  elles  portaient  un  chéneau  placé  sur 
le  faite,  recevant  les  eaux  des  toits  et  les  déversant  dans  les 
colonnes  creuses  qui  supportaient  les  combles. 

Venait  ensuite  la  galerie  du  travail  avec  deux  constructions 
adjacentes,  qui  formaient,  vers  l'intérieur,  un  côté  de  la  ga- 
lerie du  vêtement  et  la  galerie  des  matières  premières;  à 
i  extérieur,  la  galerie  des  aliments  et  le  promenoir.  La  galerie 
du  travail  consistait  en  un  vaste  comble  de  â5  mètres  de  hau- 
teur et  de  34  mètres  de  portée,  sans  entrait,  dont  les  fermes 
étaient  de  doubles  arcs  de  tôle,  soutenus  sur  des  pilastres 
carrés  également  de  tôle.  Dans  la  partie  courbe,  ces  fermes 
étaient  espacées  de  iS^çSo  sur  Taxe  de  la  galerie  et  dirigées 
suivant  les  rayons;  elles  étaient  distantes  de  i5  mètres  dans  la 
partie  rectangulaire.  L'arc  double,  ayant  33  mètres  de  corde 
et  6  mètres  de  flèche,  était  lixé  aux  pilastres  creux  de  tôle 
de  t8*,5o  de  hauteur,  et  relié  par  des  pannes  aux  deux  fer- 
mes voisines.  Chaque  pilastre  était  surmonté  d'un  clocheton, 
auquel  était  fixé  un  tirant,  noyé  dans  l'épaisseur  des  poutres, 
allant  d'un  côté  à  l'autre  de  la  galerie  et  annulant  la  poussée 
des  arcs.  Les  jours  étaient  verticaux  et  fournis  par  de  grandes 
baies  qui  existaient  sur  les  deux  côtés  de  la  galerie,  et  qui 
occupaient  les  sept  dixièmes  de  l'intervalle  compris  entre  les 
pilastres.  L'espace  entre  les  piliers  de  la  galerie  du  travail 
était  rempli  par  un  mur,  percé  d'ouvertures  plus  ou  moins 
nombreuses  suivant  les  nécessités  de  1  installation.  Quant  aux 
lieux  constructions  adjacentes  hautes  de  7™,5o,  leurs  fermes 

3. 


36  CHAPITRE  II.  —  CONSTRUCTIOiV 

étaient  également  de  tôle,  et  servaient  de  contre-forts  latéraux 
aux  arcs  de  la  grande  galerie. 

Le  grand  vestibule,  d'une  largeur  de  i5  mètres  et  dune 
hauteur  de  16  mètres,  était  formé  par  une  série  de  combles 
surbaissés  reposant  sur  des  piliers  de  tôle.  11  oiïrait  de  chaque 
côté  douze  arcades  égales  :  quatre  donnant  accès  dans  les 
galeries  des  arts  libéraux,  du  mobilier,  du  vêtement  et  des 
matières  premières,  et  les  huit  autres  destinées  à  recevoir 
des  spécimens  d'expositions  des  divers  groupes.  Les  fenêtres 
situées  au-dessus  de  ces  arcades  étaient  réservées  aux  vitraux 
peints.  Le  vestibule  était  la  seule  des  seize  galeries  rayonnantes 
qui  fût  accusée  dans  la  construction;  les  quinze  autres  n'étaient 
marquées  que  par  la  disposition  des  vitrines;  aussi  produisaient- 
elles  un  effet  moins  heureux  que  les  galeries  concentriques. 
Cet  inconvénient,  inévitable  avec  un  comble  uniforme,  n'eût 
pas  existé  dans  le  système  des  constructions  isolées,  qui  avait 
d'abord  été  projeté  (S  9  ). 

La  toiture  était  de  tôle  ondulée  dans  la  galerie  du  travail 
et  les  constructions  adjacentes,  ainsi  que  dans  le  vestibule; 
elle  était  de  zinc  et  de  vitres  dans  tout  le  reste  du  Palais. 

Quant  au  revêtement  du  sol,  il  était  de  béton  dans  les  ga- 
leries de  l'histoire  du  travail,  des  œuvres  d'art,  des  aliments, 
dans  les  promenoirs,  dans  le  vestibule,  dans  les  voies  circu- 
laires et  rayonnantes.  Il  était  formé  par  un  parquet  dans  la 
galerie  du  travail.  Enfin,  les  parties  réservées  aux  installa- 
tions ont  été  recouvertes,  par  les  exposants,  d'un  plancher 
dont  l'élégance  et  la  disposition  variaient  avec  la  nature  et 
l'arrangement  des  produits. 

Le  Palais  communiquait  avec  le  jardin  central  et  avec  le 
Parc  au  moyen  de  seize  ouvertures,  qui  pouvaient  être  fermées 
par  de  solides  portes  de  fer  (tabl.  3).  Il  était  ainsi,  chaque 


s  12. —  CONSTRUCTION  DU  PALAIS.  37 

soir  k  partir  d'une  certaine  heure  et  pour  cause  de  sûreté, 
rendu  inaccessible  au  public. 

Au-dessus  de  ces  seize  portes  se  lisaient  les  inscriptions  qui 
en  indiquaient  les  noms  aux  visiteurs.  D'autres  inscriptions, 
situées  entre  les  porles,  sur  le  bord  des  marquises,  faisaient 
connaître  les  pays  qui  exposaient  dans  Tinlervalle  compris 
entre  deux  chemins  rayonnants.  Des  hampes,  fixées  aux  piliers 
de  la  galerie  du  travail,  portaient  les  pavillons  de  ces  pays, 
dont  les  villes  principales  étaient  rappelées  par  des  écussons. 

De  nombreux  essais  furent  faits  pour  la  décoration  de  la 
façade  extérieure  du  Palais;  on  adopta,  en  dernier  lieu,  sur 
les  indications  de  S.  M.  l'Empereur,  une  couleur  grise  avec 
reflets  métalliques,  dont  refi*et  parut  généralement  satisfaisant. 

Le  comité  des  constructions  avait  reçu ,  pour  résoudre  toutes 
les  questions  relatives  aux  travaux,  la  délégation  de  la  Com- 
mission impériale. 

Le  3  9  août  i865,  ce  comité  approuva  le  devis  général.  Ce 
document  contenait,  sous  cinq  titres,  les  clauses  et  conditions 
générales  relatives  aux  adjudications,  à  l'exécution  des  tra- 
vaux, au  règlement  des  dépenses,  aux  payements,  aux  cas 
litigieux.  Le  devis  général  devait  servir  de  base  à  tous  les  mar- 
chés, et  <^lre  communiqué  aux  personnes  se  présentant  pour 
soumissionner  les  diverses  entreprises. 

Quant  au  mode  de  conclusion  des  marchés,  il  avait  été  réglé 
par  la  Commission  impériale,  dans  la  séance  du  1 1  avril  i865. 
La  Commission  admit  l'adjudication  comme  règle,  et  le  mar- 
ché de  gré  à  gré  comme  exception. 

Le  système  d'adjudication  adopté  fut  celui  de  l'adjudica- 
tion restreinte.  Le  comité  des  constructions  dressait  une  liste 
des  entrepreneurs  admis  à  soumissionner.  La  nécessité  d'être 


38  CHAPITRE  11.  —  GONSTRUCTIOiV 

prêt  à  jour  fixe  obligeait  d'apporter  dans  les  choix  une  certaine 
sévérité;  trop  d'indulgence  eût  pu  compromettre  le  succès  de 
l'entreprise.  La  liste  arrêtée,  le  service  de  la  construction  du 
Palais  (liste  (i)  adressait  à  chaque  entrepreneur  un  modèle  de 
soumission  que  celui-ci  devait  remplir  et  dans  lequel  étaient 
rappelées  les  conditions  essentielles  du  marché.  L'entrepre- 
neur indiquait  le  rabais  auquel  il  consentait.  La  soumission 
cachetée  était  ouverte  devant  le  comité  des  constructions,  qui 
se  réservait  la  liberté  de  ne  pas  accepter  le  rabais  le  plus 
élevé,  si  ce  rabais  lui  semblait  téméraire  ou  de  nature  à  en- 
traîner des  mécomptes. 

Les  marchés  de  gré  à  gré  devaient  être  soumis  k  l'appro- 
bation du  comité,  sur  un  rapport  qui  en  justifiait  la  nécessité 
ou  la  convenance.  La  décision  du  comité  était  dans  ce  cas, 
pour  les  marchés  importants,  soumise  à  l'approbation  de  la 
Commission  impériale. 

Une  des  mesures  générales  adoptées  par  le  comité  des  cons- 
tructions fut  de  réserver  à  la  Commission  le  droit  d'acheter  aux 
entrepreneurs,  à  un  prix  déterminé,  les  matériaux  fournis  en 
location.  On  voulait  ainsi  prévoir  le  cas  où  le  bâtiment  aurait 
été  conservé. 

La  Commission  traita  de  gré  à  gré  pour  les  grands  travaux 
métalliques,  c'est-à-dire  pour  la  galerie  du  travail  et  pour 
les  galeries  intermédiaires.  Il  fallait,  pour  ces  vastes  entre- 
prises, des  maisons  fournissant  toutes  les  garanties  désirables 
par  leur  honorabilité  et  par  leurs  moyens  de  production.  Le 
temps  pendant  lequel  la  quantité  considérable  de  métal  à  em- 
ployer resterait  engagée  dans  la  construction,  la  perte  d'intérêt 
qui  en  résulterait  pour  le  fournisseur,  l'incertitude  des  prix  à 
la  fin  de  l'entreprise,  furent  considérés  comme  des  motifs  pé- 
remptoires  pour  exclure  ici,  comme  peu  profitable,  tout  marché 


s  l±  —  CONSTRUCTION  DU  PALAIS.  39 

à  loyer,  el,  par  suite,  pour  imposer  l'achat  du  métal  comme 
base  du  traite. 

En  conséquence  de  ces  décisions,  le  lotissement  des  grands 
travaux  métalliques  se  fit  de  la  manière  suivante  :  trois  entre- 
preneurs pour  la  galerie  du  travail  et  pour  les  galeries  adja- 
centes; deux,  pour  les  galeries  intermédiaires. 

Quant  aux  travaux  de  terrassement  et  de  maçonnerie,  ils 
furent  adjugés,  sur  série  de  prix,  à  un  seul  entrepreneur. 

On  prit  un  entrepreneur  pour  le  chevronnage,  un  pour  la 
couverture  de  zinc,  un  pour  la  vitrerie,  deux  pour  la  pein- 
ture, trois  pour  le  revêtement  du  sol,  quatre  pour  les  portes, 
un  pour  les  paratonnerres. 

En  résumé,  le  nombre  des  entreprises  fut  de  dix-neuf  pour 
le  Palais. 

Le  bâtiment  de  TËxposition  universelle,  construit  dans  les 
conditions  qui  viennentd'étre  indiquées,  a  coûté  1 1,788,03/1  fr. 
98  cent.  11  avait  une  surface  couverte  de  1 58, 1 88  mètres  carrés, 
ce  qui  fait  ressortir  la  dépense  à  76  fr.  81  cent,  par  mètre. 

La  dépense  totale  et  la  dépense  spécifique  se  répartissent  de 
la  manière  suivante  sur  les  différents  chapitres  de  la  cons- 
truction : 

Dt'penic 

TerrassemeDtj»,  maçonneries ,  charpentes  en  p«n«touic.  „4ire  JJ^rac;, j 

bois 1,854,768'  93'=  12'  10' 

Charpentes  métalliques 7i97^'799  ^^  ^^  ^^ 

Chevronnage,  couverture  de  zinc,  vitrerie..  .  87^,070  81  5  70 

Peinture,  vélum,  décoration 667,890  89  3  71 

Planchers,   dallages,  portes,   dépenses  di- 
verses    206,697  34  1   34 

Personnel  et  frais  généraux 309,798  58  1   94 

ToTALX 1 1,783,024' 93«      76' 81*^ 


40  CHAPITRE  IL  —  CONSTRUCTION. 

S  1 3.  —  Établissement  du  Parc. 

Le  Parc  comprenait  Tenceinte  du  Champ  de  Mars,  déduc- 
tion faîte  du  Palais  et  du  Jardin.  Le  terrain  y  présentait  géné- 
ralement peu  de  relief,  excepté  dans  la  partie  située  à  Tangle 
du  quai  d'Orsay  et  de  Tavenue  de  Labourdonnaye ,  où  étaient 
le  vallonnement  du  lac  et  le  passage  conduisant  à  la  Berge 
(pL  II). 

Le  Parc  était  sillonné  par  un  double  système  de  voies  de 
circulation  :  dix  voies  principales  de  8  mètres  et  au-dessus, 
portant  le  nom  à'avemies  et  correspondant  à  des  voies  rayon- 
nantes du  Palais;  des  voies  ayant  moins  de  8  mètres  de  largeur, 
portant  le  nom  à'alUes  et  découpant  de  la  façon  la  plus  variée 
les  espaces  limités  par  les  avenues.  Une  grande  voie  circulaire, 
appelée  le  Grand  boulevard^  formait,  à  une  distance  variant 
de  5o  à  90  mètres,  une  ceinture  continue  autour  du  Palais 
et  reliait  entre  elles  les  diverses  avenues. 

Le  système  qui  avait  fait  donner  aux  voies  rayonnantes  du 
Palais  des  noms  de  pays  ou  de  province  fut  étendu  au  Parc. 
Ainsi  Ton  avait  :  les  avenues  de  Bourgogne,  de  Guyenne,  de 
Hollande,  de  Brabant,  d'Europe,  d'Allemagne,  de  Suisse, 
d'Orient  et  des  Etals-Unis.  Les  allées  portaient  des  noms  ana- 
logues, indiqués  au  public  par  des  écriteaux. 

Trois  boulevards  de  8  mètres,  désignés  par  les  noms  de 
boulevard  du  Nord^  du  Sud  et  de  Wmst,  séparaient  le  Parc 
des  annexes  adossées  à  la  clôture. 

La  ligne  ferrée  établie  autour  du  Palais,  pour  le  transport 
et  la  mise  en  place  des  produits  (S  35),  se  raccordait  avec  le 
chemin  de  fer  de  ceinture  et  par  suite  avec  le  réseau  du  conti- 
nent, au  moyen  de  voies  posées  dans  les  avenues  des  Etats- 
Unis  et  d'Orient.  Le  long  du  boulevard  de  l'Ouest  s'élevait  le 


s  13.  —  ÉTABLISSEMENT  DU  PARC.  /il 

portique  qui  permettait  aux  visiteurs  arrivant  par  la  gare  du 
Champ  de  Mars  de  se  rendre  à  couvert  jusqu'au  Palais.  Deux 
autres  portiques,  ceux  de  Labourdonnaye  et  de  Suffren,  ren- 
daient le  même  service  aux  visiteurs  arrivant  par  les  avenues 
extérieures  de  même  nom;  ils  communiquaient  avec  le  Palais 
par  six  portiques  perpendiculaires  aux  avenues  et  aboutissant 
aux  six  rues  intérieures  de  la  partie  rectangulaire. 

Le  public  avait  accès  dans  le  Parc  au  moyen  de  douze 
portes  :  la  grande-porte  et  les  portes  de  TUniversitë,  Rapp, 
Labourdonnaye,  SaintrDominique ,  de  TËcole,  Dupleix,  Kleber, 
SufTren,  Desaix,  de  la  Gare,  de  Grenelle  (pi.  II  et  III). 

Entre  le  Grand  boulevard  et  le  Palais  étaient  répartis  les 
huit  groupes  de  générateurs  à  vapeur  qui  alimentaient  les 
machines  motrices  placées  dans  la  galerie  du  travail.  Les  che- 
minées de  ces  appareils  étaient  séparées  du  promenoir  exté- 
rieur par  une  distance  de  3  o  mètres  environ ,  qui  avait  semblé 
suffisante  pour  écarter  les  dangers  d'incendie. 

Les  constructions  et  les  industries  caractéristiques  de  chaque 
province  et  de  chaque  contrée  étaient  disséminées  dans  les  sec- 
lions  respectives  du  Parc,  d'après  les  convenances  de  la  déco- 
ration et  de  la  perspective.  On  y  voyait  les  types  les  plus  divers  : 
risbah  du  paysan  russe,  la  métairie  hollandaise  et  les  maisons 
d*ouvriers  de  la  France,  de  l'Autriche  et  de  la  Belgique;  les 
habitations  de  la  Suède  et  de  la  Norwége;  des  maisons  d'école, 
une  église  catholique,  un  temple  protestant.  L'Orient  lui-même 
y  était  représenté,  entre  autres  spécimens  remarquables,  par 
une  mosquée  turque,  un  caravansérail  égyptien,  une  maison 
japonaise  et  le  palais  du  bey  de  Tunis  (§  ko). 

Les  industries  que  leur  fonctionnement  bruyant  ou  l'em- 
ploi du  feu  excluaient  du  Palais  avaient  trouvé  asile  dans  le 
Parc:  elles  y  élaboraient  leurs  produits  sous  les  yeux  du  public. 


/i2  CHAPITRE  FI.  —  CONSTRUCTION. 

C'est  ainsi  qu  on  pouvait  suivre  les  opérations  d  une  cristalle- 
rie, d'une  blanchisserie,  d'un  four  à  porcelaine,  d'une  fabrique 
de  glace  artiflcielle,  de  plusieurs  boulangeries.  Quelques  mé- 
tiers manuels  offrant  un  certain  caractère  d'originalité  figu- 
raient aussi  dans  le  Parc;  on  remarquait  surtout  les  tailleurs 
de  diamant  de  la  Hollande  et  les  artisans  de  l'Egypte  et  du 
Soudan. 

La  région  sud-est  du  Champ  de  Mars  fut  consacrée  k  divers 
produits  de  l'agriculture  française,  dont  la  majeure  partie  était 
exposée  dans  l'annexe  de  Billancourt  (S  1 6).  C'est  là  qu'avaient 
été  installés  une  ferme  de  la  Brie  avec  son  bétail,  des  lai- 
teries, une  basse-cour  et  divers  spécimens  de  constructions 
rurales. 

Le  Parc  fut  ainsi  d'un  très-grand  secours  pour  certaines 
expositions.  On  peut  même  dire  que,  par  suite  des  exigences 
multiples  auxquelles  la  Commission  n'a  pu  toujours  résister, 
il  a  été  plus  envahi  par  les  constructions  que  ne  l'eût  voulu 
la  seule  considération  de  l'effet  pittoresque. 

Cet  empressement  des  exposants  à  rechercher  des  places 
dans  le  Parc  justifia  pleinement  le  choix  du  Champ  de  Mars, 
qui  seul  permettait  de  disposer  d'un  vaste  espace  autour  du 
Palais.  Il  montra,  en  outre,  combien  l'importance  du  concours 
de  1867  avait  été  rapidement  appréciée  dans  tous  les  pays. 

La  Commission  se  réserva  d'ailleurs  le  contrôle  et  la  révision 
des  plans  fournis  par  les  exposants,  afin  d'empêcher  que  l'har- 
monie ne  fût  détruite  par  des  constructions  mal  placées  ou 
de  dimensions  exagérées,  qui  seraient  venues  interrompre  les 
lignes  de  perspective  ou  former  un  contraste  choquant  avec 
les  bâtiments  voisins.  Un  règlement  spécial  fut  publié,  à  cet 
effet,  par  la  Commission  impériale,  le  29  mai  1866. 

L'exécution  de  ce  règlement  fut  confiée  au  service  spécial 


s  IV  —  ÉTABLISSEMENT  DU  JARDIN.  /i3 

charge  de  rétablissemenl  du  Parc  (liste  U).  C'est  ce  service 
qui  présida  aux  vallonnements,  au  trace  des  ailëes  et  des 
rivières,  à  la  disposition  des  pelouses  et  des  massifs,  à  Tamé- 
nageroent  des  cascades,  à  la  plantation  des  grands  arbres, 
enfin,  à  la  création  du  Jardin,  dont  il  va  être  question 
ci-après. 

Le  Parc  a  été,  de  l'avis  de  tous,  l'un  des  principaux  attraits 
de  l'Exposition  :  la  meilleure  preuve  du  succès  qu'il  obtint  c'est 
qu'il  fut,  avec  le  Jardin,  la  partie  que  le  public  a  le  plus  regretté 
de  voir  disparaître. 

s  ili,  —  Ëtablissemeut  du  Jardin. 

Les  plantes  que  l'on  cultive,  soit  pour  l'utilité  de  l'homme, 
soit  pour  son  agrément,  ne  peuvent  être  exposées  comme  les 
autres  produits  industriels  :  pour  les  montrer  à  l'état  vivant, 
il  faut  obéir  à  des  convenances  spéciales.  Aussi  les  expositions 
antérieures  à  i85o  ne  les  ont-elles  point  comprises  dans  leur 
programme.  La  longue  durée  des  concours,  le  défaut  d'espace, 
la  difficulté  et  la  cherté  du  transport  des  plantes,  les  soins 
continuels  que  réclame  leur  entretien,  la  température  élevée 
dont  quelques  végétaux  ont  besoin  pour  ne  pas  périr,  avaient 
été  des  obstacles  devant  lesquels  on  s'était  d'abord  arrêté. 

Une  première  tentative  fut  faite,  en  i855,  par  la  société 
impériale  et  centrale  d'horticulture.  Elle  eut  un  plein  succès. 
Pendant  cinq  mois,  on  put  admirer  aux  Champs-Elysées  les 
plantes  et  les  fruits  remarquables  de  l'Angleterre,  de  la  Bel- 
gique, de  l'Allemagne  et  de  quelques-unes  de  nos  colonies. 

Dopuis  cette  époque,  d'autres  expositions  d'horticulture  ont 
été  ouvertes  :  a  Bruxelles  en  i864,  à  Amsterdam  et  à  Erfurt 
on  i865;  à  Londres  en  1866;  mais  elles  n'ont  duré  que  quel- 
ques joui*s.  Elles  différaient  des  expositions  organisées  dans  tous 


!iU  CHAPITRE  IL  —  CONSTRUCTION. 

fes  pays  de  l'Europe,  jusqu'alors,  par  la  présence  de  végétaux 
ou  de  fruits  provenant  de  l'étranger,  innovation  qu'ont  rendue 
possible  les  nouveaux  moyens  de  communications  rapides. 

Encouragée  par  ces  précédents,  la  Commission  impériale 
de  l'Exposition  de  1867  décida  la  création  du  Jardin  (S  10), 
et  y  affecta  une  surface  de  5  hectares  environ ,  dans  l'angle  du 
Champ  de  Mars  compris  entre  les  avenues  de  Labourdonnaye 
et  de  Lamothe-Piquet. 

Le  but  scientifique  et  industriel  ne  fut  pas  le  seul  que  pour- 
suivit la  Commission  ;  elle  voulut  encore  fournir  un  spécimen 
aussi  complet  et  aussi  instructif  que  possible  de  l'art  des  jardins 
et  donner  ainsi  à  l'Exposition  un  nouvel  attrait. 

La  Commission  impériale  n'a  rien  négligé  pour  atteindre 
ce  double  but  :  d'un  terrain  nu  et  plat  elle  a  fait  en  quelque 
sorte  une  vallée  pittoresque.  Une  pelouse,  semée  de  massifs 
d'arbres  ou  d'arbustes,  couvrit  les  côtés  de  cette  vallée,  au  fond 
de  laquelle  serpentait  une  rivière  coupée  de  ponts  artistiques. 
Au  milieu,  sur  un  monticule  qui  dominait  l'ensemble  du  Jar- 
din, s'éleva  une  serre  monumentale,  ou  palais  de  verre,  desti- 
née aux  grands  végétaux  exotiques  et  précédée  d'un  élégant 
vestibule.  Cette  serre  abrita  une  partie  des  fleurs  et  des  fruits 
apportés  pour  les  concours  de  quinzaine  (S  67). 

De  chaque  côté  de  la  serre  furent  établis  deux  aquariums 
alimentés,  l'un  par  l'eau  douce,  l'autre  par  l'eau  salée.  L'aqua- 
rium d'eau  douce  était  une  sorte  de  grotte  autour  de  laquelle 
on  avait  établi  des  bacs  destinés  aux  diverses  espèces  de  pois- 
sons de  rivière;  le  dessus  de  la  grotte  servait  de  belvédère.  On 
y  arrivait  par  des  escaliers  taillés  dans  le  roc,  et  le  visiteur 
voyait,  sous  ses  pas,  sourdre  des  filets  d'eau  qui  retombaient 
en  cascade  dans  un  lac  orné  de  plantes  aquatiques.  L'aqua- 
rium était  alimenté,  dans  le  principe,  par  l'eau  de  la  Seine. 


s  14.  —  ÉTABLISSEMENT  DU  JARDIN.  Û5 

Cette  eau  fut  remplacée,  au  mois  de  juin,  par  celle  de  la 
Dhuys,  qui  est  beaucoup  plus  claire.  Le  remplissage  des  bacs 
exigeait  176  mètres  cubes  d'eau  par  qU  heures.  L'établisse- 
ment d'Huningue  a  fourni  à  l'aquarium  d'eau  douce  5,a/ii 
poissons,  crustacés,  mollusques,  etc.  Une  certaine  quantité  a 
été  en  outre  offerte  par  onze  exposants.  La  mortalité  a  été 
de  i,o85. 

L^aquarium  consacré  aux  animaux  de  la  mer  fut  alimenté 
par  600  mètres  cubes  d'eau  salée  amenée  des  côtes  de  la 
Normandie,  et  qui  coûtèrent  en  moyenne  i5  francs  la  tonne. 
Lne  pompe  à  vapeur  faisait  constamment  remonter  cette  eau. 
pour  l'aérer,  depuis  le  niveau  du  sol  jusqu'au  sommet  de  la 
construction,  d'où  elle  retombait  dans  les  bacs;  l'eau  était 
ainsi  constamment  agitée  et  pouvait  être  conservée  pendant 
plusieurs  semaines  assez  pure  pour  entretenir  la  vie  des  pois- 
sons. Cet  aquarium  se  composait  de  deux  grottes  établies 
aux  deux  extrémités  d'un  monticule  de  rochers  sur  lequel 
étaient  plantés  des  arbres  verts.  Entre  les  deux  grottes,  on 
avait  disposé  une  sorte  de  chambre  aquatique,  décorée  de  ro- 
cailies,  de  stalactites  et  de  stalagmites;  le  pourtour  et  le  pla- 
fond même  de  cette  pièce  souterraine  étaient  garnis Tde  glaces, 
de  telle  sorte  que  le  visiteur  pouvait  se  croire  au  fond  de  la 
mer.  11  voyait,  en  effet,  s'ébattre  autour  de  lui,  comme  s'il 
eût  été  plongé  dans  l'Océan,  les  raies,  les  squales,  les  crus- 
tacés, au  milieu  de  paysages  formés  par  des  rocs,  des  coraux, 
des  coquillages  et  des  plantes  marines. 

Près  de  la  clôture  du  Jardin  on  établit  les  serres  et  les 
abris  pour  les  plantes  nées  sous  d'autres  climats  que  celui  de 
Paris,  ainsi  qu'une  immense  tente  consacrée  aux  expositions 
de  fleurs,  de  légumes  et  de  fruits. 

Enfin,  les  pelouses  furent  ornées  de  kiosques  et  de  pavillons 


^i6  CHAPITRE  II.  -  CONSTRUCTION. 

élégants.  Dans  des  corbeilles  ménagées  autour  de  ces  pelouses 
vinrent  successivement  prendre  place  les  végétaux  utiles  ou 
d'agrément  présentés  par  les  exposants;  quelques-uns  de  ces 
emplacements  furent  couverts  de  tentes,  destinées  à  protéger 
les  plantes  fleuries  contre  les  ardeurs  du  soleil  ou  contre  la 
pluie.  Un  vaste  parallélogramme,  près  de  TEcole-Militaire, 
reçut  une  grande  quantité  d'arbres  fruitiers  taillés  sous  des 
formes  diverses;  enfin,  une  galerie,  ménagée  dans  le  soubas- 
sement de  la  grande  serre,  servit  à  l'exposition  des  instru- 
ments usuels  du  jardinage. 

La  Commission  impériale  fît  tous  les  frais  de  l'établisse- 
ment du  Jardin,  en  ce  qui  concernait  les  terrassements,  les 
allées,  les  ruisseaux  et  les  pelouses.  Pour  les  aquariums,  elle 
fut  généreusement  aidée  par  le  Ministère  de  la  marine  et  par 
celui  de  l'agriculture,  du  commerce  et  des  travaux  publics. 
Enfin  elle  contribua  par  une  large  subvention  à  la  construc- 
tion de  la  grande  serre.  Quant  à  ce  qui  avait  trait  aux  expo- 
sitions particulières,  aux  constructions  et  aux  abris  des  arbres 
et  des  fleurs,  la  dépense  en  fut  laissée  à  la  charge  des  expo- 
sants eux-mêmes.  Ceux-ci  furent,  en  outre,  soumis,  comme 
ceux  du  Parc,  au  règlement  du  29  mai  1866  (§  i3)  pour  le 
contrôle  à  exercer  par  la  Commission  impériale  sur  leurs  projets 
d'installation. 

s  if).  — Etablissement  de  la  Berge. 

Le  Champ  de  Mars  n'étant  séparé  de  la  Seine  que  par  le 
quai  d'Orsay,  la  Commission  impériale  voulut  utiliser  celte 
proximité  du  fleuve  pour  doter  l'Exposition  de  nouvelles  faci- 
lités d'accès  et  de  nouveaux  éléments  d'intérêt  (S  10).  A  cet 
eff'et,  il  suffisait  de  relier  le  Parc  à  la  Berge,  de  façon  que  les 
visiteurs  pussent  passer  de  l'un  à  l'autre  par  des  vallonnements 


s  J5.  —  ÉTABLISSEMENT  DE  LA  BERGE.  47 

à  penle  douce,  que  la  chaussée  d'Orsay  franchirait  sur  un  pont. 
Celte  Berge  elle-même  devait  offrir  un  débarcadère  pour  les 
passagers  amenés  par  les  bateaux  à  vapeur^  et  un  champ  d'ex- 
position parfaitement  approprié  à  tous  les  objets  auxquels 
le  Palais  donnerait  difficilement  abri.  Là  furent  placés  les  appa- 
reils dont  le  fonctionnement  ou  Tinstallation  réclame  le  voisi- 
nage de  Teau ,  tels  que  les  machines  hydrauliques,  les  machines 
marines,  les  engins  de  sauvetage.  Enfin  la  flottille  de  plaisance 
y  trouva  un  port  de  stationnement. 

L'aménagement  de  la  Berge  consistait  dans  la  confection 
d  une  plate-forme  insubmersible  et  défendue  contre  l'action  du 
courant  sur  toute  l'étendue  comprise  entre  les  avenues  de  Suffren 
et  de  Labourdonnaye.  L'étiage  de  la  Seine  est  à  la  cote  3  4°*,74 
au-dessus  du  niveau  de  la  mer.  Depuis  l'année  1669  j^^^^'en 
1860,  les  plus  fortes  crues  ont  varié  de  5",75  à  8°*,53  au- 
dessus  de  cet  étiage.  Ces  crues  ont  été  presque  toutes  hivernales  ; 
il  n'y  a  eu,  pendant  ce  laps  de  temps,  que  deux  crues  impor- 
tantes de  printemps  et  d'été,  et  elles  ont  atteint  respectivement 
les  hauteurs  de  5°',87  et  5™,83.  On  pouvait  donc  pour  ces 
dernières  sortes  de  crues  admettre  un  chiffre  d'environ  5",75, 
qui  correspondait  à  une  hauteur  de  3o™,5o  au-dessus  du 
niveau  de  la  mer,  ou  de  a"", 7 a  au-dessous  du  seuil  du  Palais, 
placé,  comme  on  l'a  dit,  à  la  cote  33°^,ââ  ou  à  8"", /i 8  au-dessus 
de  rétiage.  C'est  ce  niveau  qui  fut  adopté  pour  la  plate-forme 
et  jugé  suffisamment  élevé  pour  la  mettre  h  l'abri  des  hautes 
eaui. 

(>uant  à  la  largeur  de  la  plate-forme,  elle  était  déterminée 
par  sa  destination  même.  Cette  plate-forme  devait,  en  effet, 
recevoir,  adossé  au  mur  du  quai,  un  hangar  de  machines  ma- 
rines dont  la  largeur  ne  pouvait  être  moindre  de  1 3  ou  16 
mètres,  d'après  les  dimensions  mêmes  des  appareils  à  y  instal- 


48  CHAPITRE  11.  —  CONSTRUCTION.  ' 

I 

1er.  En  ménageant  au  devant  de  ces  hangars  une  zone  de  1 1 
ou  1  â  mètres  pour  la  circulation  du  public,  on  arrivait  à  une 
largeur  de  26  mètres;  c'est  celle  qu'on  adopta. 

En  résumé,  l'établissement  de  la  Berge  comprit  la  confection 
d'un  terre-plein  long  de  5oo  mètres,  large  de  â 5  et  arasé  à 
5",5o  au-dessus  de  l'étiage.  L'exécution  du  travail  fut  mal- 
heureusement traversée  par  les  circonstances  les  plus  défavo- 
rables. Des  pluies  presque  continuelles  amenèrent  une  série 
de  crues  au  nombre  de  six,  et  d'une  durée  totale  d'au  moins 
deux  mois  et  demi,  qui  vinrent  successivement  détruire  ou 
compromettre  les  résultats  obtenus  précédemment.  Ces  crues, 
dont  le  maximum  ne  s'éleva  pas  à  plus  de  o"",9  5  au-dessus  du 
niveau  adopté  pour  la  plate-forme  de  la  Berge,  ont  justifié  le 
choix  de  cette  donnée.  Malgré  ces  divers  contre-temps,  les  tra- 
vaux furent  terminés  dans  les  premiers  jours  d'avril,  et  la  Berge 
ne  tarda  pas  à  devenir  le  rendez-vous  des  visiteurs,  qu'y  atti- 
raient le  mouvement  de  la  navigation  sur  le  fleuve  et  la  gran- 
deur des  installations  établies  dans  les  hangars. 

Le  Parc  était  mis  en  communication  avec  la  Berge  par  une 
petite  vallée,  au  fond  de  laquelle  était  creusé  un  lac  et  sur  la- 
quelle était  jeté  le  pont  d'Orsay,  Ce  pont  offrait  la  première 
application  de  l'acier  faite  en  France  à  une  œuvre  d'art.  La 
largeur  du  pont  était  de  21  mètres,  dont  12  mètres  étaient 
occupés  par  les  trottoirs  et  g  mètres  par  la  chaussée;  l'arc 
avait  26  mètres  d'ouverture  et  35  centimètres  de  hauteur  à  la 
clef.  Nonobstant  une  si  grande  légèreté,  le  pont  d'Orsay  résista 
aux  épreuves  les  plus  sévères  et  supporta,  pendant  l'installa- 
tion, des  charges  considérables  sans  se  déformer.  Le  pont 
d'Orsay  avait  été  fourni  en  location;  il  a  été,  depuis  lors,  ré- 
tabli sur  une  route  départementale  dans  le  département  d'IUe- 
et-Vilaine. 


16.  —  ANNEXE  DE  BILLANCOURT.  A9 

Une  seconde  communication  reliait,  à  l'aval  du  pont  dlëna, 
la  Berge  à  la  section  anglaise  du  Parc.  C'était  un  tunnel  long 
de  5o  mètres,  haut  et  large  de  3  mètres,  qui  était  établi  sous 
le  quai. 

De  part  et  d'autre  du  pont  d'Orsay,  la  Commission  impé- 
riale avait  fait  construire,  pour  les  grandes  machines  marines, 
deux  hangars  vitrés  ayant  une  longueur  de  78  mètres,  une 
largeur  de  i3"*,5o  et  une  hauteur  de  9  mètres  sous  entrait^*^ 
En  outre,  un  petit  pavillon  en  maçonnerie,  contigu  au  pont 
d'Iéna  et  destiné  aux  appareils  de  marine  de  petite  dimension , 
faisait  pendant  au  pavillon  du  service  hydraulique.  Cette  der- 
nière construction  abritait  les  pompes  qui  alimentaient  le  ser- 
vice haut  du  Champ  de  Mars  (S  3â).  Enfin,  d'autres  pavillons 
établis  sur  la  Berge  étaient  consacrés  au  matériel  de  la  navi- 
gation de  plaisance  et  du  sauvetage  (S  3i),  à  celui  des  pompes 
et  appareils  élévatoires  de  tout  système,  ainsi  qu'à  un  labora- 
toire de  chimie,  où  eurent  lieu  des  conférences  intéressantes  et 
de  curieuses  expériences  sur  les  procédés  les  plus  nouveaux  de 
la  science  (pi.  I,  II  et  III). 

s  16.  —  Établissement  de  Tannexe  de  Billancourt. 

La  représentation  de  l'agriculture  avait  été  fort  incomplète 
aux  expositions  universelles  qui  ont  précédé  celle  de  1867. 
Ainsi  Ton  n'y  voyait  ni  spécimens  de  constructions  rurales  ni 
animaux  vivants.  En  se  bornant  à  exposer  des  produits  et  des 
machines  agricoles,  on  privait  l'agriculture ,  non-seulement  de 
ses  véritables  moyens  de  manifestation,  mais  encore  de  son 
plus  grand  attrait.  Il  fallait  y  joindre  des  modèles  de  fermes 
ou  d'usines  agricoles;  il  fallait  encore  montrer  en  action  les 

'    Chacno  de  ces  pavillons  a  coAté,  en  location,  a 6,000  francs,  soit,  par  mètre 
•op^ciel.  9  5  francs. 


50  CHAPITRE  II.—  CONSTRUCTION. 

appareils  et  les  procèdes  de  culture.  C  est  ainsi  qu'on  fut  con- 
duit à  chercher  dans  la  banlieue  de  Paris  un  vaste  terrain  pour 
y  constituer  à  la  fois  un  champ  d'expériences  et  une  annexe 
nécessaire  à  l'exposition  complète  du  matériel  agricole. 

Parmi  les  emplacements  offerts,  la  Commission  fixa  son 
choix  sur  Tile  de  Billancourt,  qui  présentait,  sur  une  étendue 
de  3o  hectares  environ,  un  sol  de  consistance  moyenne,  propre 
à  des  essais  variés  de  culture.  Cette  île  est  éloignée  environ 
de  U  kilomètres  du  pont  dléna  et  de  i  kilomètre  des  forti- 
fications; elle  est  traversée  par  un  pont  jeté  sur  la  Seine,  de 
telle  sorte  qu'on  y  accède  facilement  à  pied  ou  en  voiture.  On 
pouvait  s'y  rendre  du  Champ  de  Mars,  soit  par  le  chemin  de 
fer  de  ceinture,  conduisant  au  Point-du-Jour,  soit  par  le  che- 
min de  fer  américain,  conduisant  au  boulevard  des  Princes, 
soit  par  l'omnibus  des  Moulineaux,  conduisant  k  l'île  même. 
Mais  la  voie  la  plus  fréquentée,  la  plus  agréable  en  été  et  la 
plus  économique,  fut  celle  des  bateaux  à  vapeur.  La  Commis- 
sion impériale,  qui  avait  fait  créer  une  ligne  de  bateaux  entre 
Bercy  et  le  Champ  de  Mars,  décida  la  compagnie  à  prolonger 
son  service  jusqu'à  Billancourt.  Cette  ligne  fonctionne  encore 
régulièrement  entre  le  pont  Napoléon  et  le  Point-du-Jour 

(§39). 

L'ile  de  Billancourt  servit  à  exposer  à  la  fois  les  animaux, 
les  divers  produits  du  travail  agricole  et  les  méthodes  de  pro- 
duction; elle  complétait  le  Parc  pour  les  sixième  et  huitième 
groupes.  Certaines  expositions  étaient  périodiques,  par  exemple, 
celle  des  animaux  vivants,  pour  lesquels  il  avait  été  institué 
quatorze  concours  se  succédant  chaque  quinzaine  (S  47). 
D'autres  expositions  étaient  permanentes,  comme  celle  des 
constructions  rurales  et  des  machines  agricoles.  Celles  de  ces 
machines  qui  se  trouvaient  au  Champ  de  Mars  pouvaient  être 


5  16.  —  ANNEXE  DE  BILLANCOURT.  61 

transportées  au  champ  d'expériences,  à  Tépoque  des  concours 
d^nstrunients. 

On  a  vu  a  Billancourt  des  animaux  venus  de  différentes  pro- 
vinces de  la  France  ainsi  que  des  pays  étrangers,  et  remar* 
quables  soit  comme  types  reproducteurs,  soit  comme  animaux 
de  service  ou  comme  animaux  gras.  Des  étables  et  des  écuries 
élaient  construites  d'après  les  systèmes  les  plus  récents.  Sous 
des  abris  spéciaux  fonctionnaient  les  batteuses,  les  hache-paille, 
les  coupe-racines,  les  cribleuses.  A  ces  spécimens  des  travaux 
de  la  ferme  se  rattachaient  des  expositions  concernant  les  in- 
dustries qui  y  sont  souvent  annexées,  telles  que  les  distilleries, 
les  sucreries,  la  Glature,  la  fabrication  du  beurre  et  des  fro- 
mages, celle  des  briques  et  des  tuyaux  de  drainage,  l'éduca- 
tion des  abeilles.  Ailleurs  étaient  les  instruments  de  labourage, 
de  culture  et  de  récolte,  mus  par  la  vapeur  ou  par  des  ani- 
maux; ailleurs  encore,  les  spécimens  de  prairies  naturelles  et 
artificielles,  ainsi  que  les  cultures  perfectionnées  de  la  vigne, 
du  tabac,  du  houblon,  des  céréales,  des  racines.  Enfin,  des 
cultures  de  produits  horticoles  ou  maraîchers  qui  n'avaient  pu 
trouver  place  dans  le  Jardin  furent  admises  à  Billancourt. 

Une  commission  consultative  internationale  (liste  i8)  avait 
été  instituée  pour  organiser  cette  exposition;  elle  fut  chargée 
de  la  confection  des  plans,  de  l'installation  des  exposants  et  de 
la  direction  des  concours,  et  elle  publia,  dans  un  document 
spécial,  le  programme  de  ses  travaux. 

Les  frais  d'aménagement  généraux  de  Billancourt  étaient 
seuls  à  la  charge  de  la  Commission  impériale  ;  ils  ont  été  de 
7&,o8o  francs  7/1  centimes.  Les  exposants  avaient  naturelle- 
ment à  supporter  eux-mêmes  les  dépenses  de  leur  installa- 
tion, c'est-à-dire  :  l'érection  des  constructions  diverses,  Taména- 
gement  du  terrain,  le  service  des  animaux,  les  gazonnements, 


52  CHAPITRE  IL  —  CONSTRUCTION. 

les  semis,  les  plantations,  les  soins  de  culture.  Toutefois,  eu 
vue  de  faciliter  aux  éleveurs  les  moyens  d'exposer  leurs  pro- 
duits et  de  les  attirera  ce  concours,  la  Commission  impériale 
leur  concéda  gratuitement  les  emplacements  et  installations 
nécessaires  dans  les  abris  qu'elle  fit  construire.  En  outre,  pour 
atténuer  autant  que  possible  les  charges  des  exposants,  la 
Commission  permit  la  vente  journalière  et  la  livraison  immé- 
diate des  animaux  vivants  et  des  produits  promptement  alté- 
rables; elle  autorisa  aussi  cette  vente  et  la  livraison  après  rem- 
placement pour  les  instruments  agricoles.  Elle  se  réserva, 
comme  pour  le  Parc  et  pour  le  Jardin,  le  contrôle  des  cons- 
tructions, d'après  un  règlement  spécial  qui  fut  rendu  à  cet 
effet  le  2g  mai  1866. 

Telles  furent  les  principales  installations  de  l'île  de  Billan- 
court. Bien  que  cette  exposition  n'ait  pas  eu  auprès  des  gens 
du  monde  un  succès  bruyant,  auquel  d'ailleurs  elle  ne  pouvait 
prétendre,  elle  a  offert  pour  les  gens  spéciaux  un  sérieux  inté- 
rêt. A  ce  point  de  vue,  le  succès  en  a  été  réel,  et,  si  on  le  me- 
sure aux  faits  statistiques,  qui  en  sont  la  meilleure  expression 
(S  2 1,  tabl.  10  et  55),  on  peut  dire  que  l'exposition  de  Billan- 
court n'est  restée  au-dessous  d'aucun  des  concours  du  même 
genre  qui  l'ont  précédée. 


$  17.  —  RÉPARTITION  DES  ESPACES.  53 


CHAPITRE  III. 

ADMISSIOIN. 

S  1 7.  —  Répartition  des  espaces  entre  les  divers  pays. 

La  répartition  des  espaces  entre  les  divers  pays  a  été  l'une 
des  tâches  les  plus  difficiles  de  la  Commission  impériale.  Bien 
que  Tespace  offert  aux  exposants,  surtout  en  tenant  compte 
du  Parc,  du  Jardin  et  de  Billancourt,  fût  beaucoup  plus  con- 
sidérable qu'aux  expositions  précédentes,  ce  partage  a  offert 
de  sérieuses  difficultés,  qui  tiennent  à  deux  motifs.  En  premier 
lieu,  plusieurs  pays  qui  n'avaient  figuré  encore  à  aucune  expo- 
sition universelle  se  sont  présentés  cette  fois  et  sont  venus 
augmenter  le  nombre  des  ayants  droit;  en  second  lieu,  les 
exposants  des  autres  pays  sont  accourus  en  beaucoup  plus  grand 
nombre  que  par  le  passé  (tabl.  10  et  11). 

Les  avantages  des  expositions  universelles  étaient  surtout 
connus  des  Français  et  des  Anglais;  la  notion  ne  s'en  est  pro- 
pagée qu'avec  le  temps  chez  les  peuples  voisins.  En  outre ,  de 
récents  traités  de  commerce  ont  porté  les  agriculteurs  et  les 
industriels  étrangers  à  se  présenter  sur  le  marché  français. 
C'est  à  cette  double  cause  qu'il  faut  notamment  attribuer  l'em- 
pressement que  les  peuples  allemands  ont  manifesté,  même 
après  la  guerre  de  1866. 

Dans  la  répartition  du  Palais  entre  les  différentes  nations, 
on  a  fait  entrer  en  ligne  de  compte  bien  des  conditions  di- 
verses :  ainsi  l'espace  occupé  dans  les  expositions  antérieures 
|iar  chaque  pays,  le  nombre  des  demandes  de  ses  exposants, 
sa  population,  ses  forces  productives,  ses  exigences,  son  im- 
portance politique,  enfin  sa  proximité  de  Paris  et  les  facilités 


&&  CHAPITRE  III.  —  ADMISSION. 

plus  OU  moins  grandes  qu'il  avait  pour  y  envoyer  ses  produits. 
Ces  données  si  complexes  ont  oblige  de  remanier  le  partage 
plus  de  vingt  fois. 

Préoccupée,  avant  tout,  d'exercer  une  large  hospitalité  à 
regard  des  étrangers,  la  France  s'est  contentée,  dans  le  Palais, 
d'un  espace  sensiblement  égal  à  celui  qu'elle  occupait  en  1 855; 
la  suriface  attribuée  aux  autres  nations  a  été,  au  contraire, 
augmentée  en  moyenne  de  5o  pour  loo.  Pour  la  première 
fois,  le  pays  qui  organisait  l'Exposition  n'a  gardé  qu'un  empla- 
cement inférieur  à  la  moitié  de  l'emplacement  total;  la  France 
n'avait,  en  effet,  que  67,000  mètres  carrés  sur  1 53, 000,  soit 
environ  /i3  pour  100  (tabl.  8). 

En  ce  qui  concerne  la  répartition  du  Parc  entre  les  diffé- 
rentes Puissances,  des  difficultés  particulières  se  sont  présen- 
tées dès  l'origine.  En  effet,  contrairement  aux  prévisions  de  la 
Commission  impériale,  on  était  généralement  porté  à  croire, 
en  1 865 ,  que  les  visiteurs  aimeraient  à  rester  dans  le  Palais  et 
n'éprouveraient  nul  désir  d'en  sortir;  que  d'ailleurs  le  Champ 
de  Mars,  où  il  serait  difficile  d'improviser  de  la  verdure  et  des 
plantations,  n'offrirait  qu'un  jardin  peu  agréable  et  aussi  im- 
praticable pendant  la  chaleur  que  pendant  les  jours  de  pluie. 
Aussi  les  grandes  nations  ont-elles  généralement  refusé  dès 
le  principe  d'occuper  dans  le  Parc  les  espaces  proportionnels 
à  ceux  qui  leur  avaient  été  attribués  dans  le  Palais  et  dont 
l'arrangement  aurait  entraîné  de  grandes  dépenses  et  de  grands 
efforts. 

Cette  circonstance  a  permis  de  laisser  des  emplacements 
plus  considérables  aux  petites  nations,  qui  les  demandaient 
instamment.  Celles-ci  voyaient,  dans  l'utilisation  du  Parc,  le 
moyen  d'augmenter  leur  surface,  trop  restreinte  dans  le  Palais, 
et  aussi  l'occasion  d'exposer  des  spécimens  plus  complets  de 


$  18.  —  EXPOSANTS  ÉTRANGERS.  55 

leur  industrie,  des  modèles  en  grandeur  naturelle  de  leur  ar- 
chitecture nationale. 

En  somme  la  rëpartition  du  Parc  a  donne  lieu  à  autant  de 
remaniements  que  celle  du  Palais.  On  a  dû  tout  d'abord  tenir 
compte  du  caractère  propre  de  chaque  pays  et  de  Toriginalitë 

« 

des  constructions  qu'il  pouvait  avoir  à  montrer;  il  a  fallu,  à 
la  fin,  donner  satisfaction  dans  une  certaine  mesure  aux  reven- 
dications tardives  d'espace  qu'ont  faites  les  grandes  nations. 

La  Berge  de  la  Seine  et  les  emplacements  réserves  aux 
expositions  flottantes  n'ont  été  occupés  que  par  deux  pays  :  la 
France  et  TAngleterre. 

Quant  au  Jardin,  il  n'a  donné  lieu  à  aucune  répartition,  en 
raison  même  des  convenances  de  l'aménagement.  Il  a  été  en- 
tièrement disposé  par  les  soins  de  la  Commission  impériale, 
et  les  différentes  nations  n'ont  eu  qu'à  apporter  leurs  produits 
aux  concours  de  quinzaine  et  k  les  installer  dans  des  emplace- 
ments réservés  d'avance  (S  47). 

Huit  pays  ont  pris  part  à  l'exposition  agricole  de  l'ile  de  Bil- 
lancourt; mais  la  France  et  la  Grande-Bretagne  y  étaient  seules 
représentées  par  un  grand  nombre  d'exposants  (tabl.  10  et  1 1). 

s  18.  —  Admission  des  exposants  étrangers. 

Ladmission  des  exposants  étrangers  a  été  réglée  d'après 
deux  principes  différents.  Tantôt  on  a  fait  un  choix  parmi  les 
producteurs,  et  l'on  n'a  admis  que  ceux  qui  ont  été  jugés  les 
plus  dignes;  tantôt,  on  a  accueilli  indistinctement  toutes  les 
demandes.  Ce  dernier  système  a  été  suivi  notamment  pour 
les  Etats  de  ^Allemagne.  Les  commissaires  chargés  dans  ces 
Etats  de  ladmission  des  exposants  ne  se  considéraient  pas 
comme  ayant  le  droit  de  repousser  la  demande  d'un  seul  agri- 
celteur  ou  d'un  seul  industriel.  Un  tel  système  ne  saurait  être 


56  CHAPITRE  III.  —  ADMISSION. 

g^nëralisé  sans  de  véritables  impossibilités  pratiques  ;  car,  le 
nombre  des  candidats  aux  expositions  augmentant  de  plus  en 
plus,  on  ne  pourrait  les  admettre  tous  indistinctement  sans  ex- 
céder les  limites  des  plus  vastes  constructions,  et  sans  encoura- 
ger la  mëdiiM^ritë  aux  dépens  du  mérite.  Les  plus  belles  instal- 
lations, qui  ont  le  plus  besoin  d'étendue,  seraient  inévitablement 
mutilées  pour  faire  place  à  celles  que  rien  ne  recommande. 
Il  est  bon  que  la  simple  admission  à  une  exposition  universelle 
soit  considérée  comme  un  honneur  et  une  distinction. 

Dlautres  différences  ^sont  à  signaler  dans  l'admission  des 
exposants  étrangers.  Tantôt  le  travail  a  été  centralisé  par  une 
commission  siégeant  dans  la  capitale  et  y  recevant  les  de- 
mandes des  producteurs;  tantôt  il  a  été  effectué  par  des  comi- 
tés locaux ,  sous  la  haute  direction  et  le  contrôle  d'une  commis- 
sion centrale.  Ces  comités  ont  été  quelquefois  constitués  spécia- 
lement par  les  autorités  locales,  en  vue  de  l'Exposition;  d'autres 
fois  aussi ,  ils  ont  été  formés  au  moyen  de  corporations  ayant  une 
existence  permanente,  telles  que  les  chambres  de  commerce, 
les  chambres  d'agriculture,  les  sociétés  d'ingénieurs. 

Quel  qu'ait  été  le  mode  employé,  l'admission  des  exposants 
a  entraîné  pour  la  plupart  des  pays  des  difficultés  sérieuses, 
en  raison  de  la  disproportion  qui  a  presque  partout  existé 
entre  l'espace  accordé  et  les  demandes  reçues. 

s  19.  —  Admission  des  exposants  français.  (Groupes  11  à  VII  et  X.) 

L'admission  des  exposants  français  s'est  faite  d'après  les 
bases  posées  par  le  règlement  général.  La  Commission  impé- 
riale commença  par  répartir  la  section  française  du  Palais 
entre  les  diverses  classes  de  produits,  et,  le  3i  juillet  i865, 
elle  publia  le  tableau  de  cette  répartition.  Des  comités  d'ad- 
mission furent  ensuite  institués  à  Paris  (arrêtés  du  3 1  juillet  et 


s  19.  —  EXPOSANTS  FRANÇAIS.  57 

du  5  août  i86B),  pour  les  produits  de  l'agriculture  et  de  Tin- 
dustrie  (liste  lo).  Ces  comitës  ëlaient  au  nombre  de  quatre- 
vingir-dix ,  ils  correspondaient  aux  quatre-vingt-dix  classes  des 
groupes  II  à  X.  Des  comités  spéciaux  furent  nommés,  comme 
nous  le  verrons  ci-après  (S  so),  pour  l'admission  des  oeuvres 
d  art  et  des  objets  de  l'histoire  du  travail. 

Les  comités  d^ad mission  avaient  pour  fonctions  principales  : 

1  "*  De  donner  leur  avis  sur  les  demandes  adressées  pour  des 
producteurs  ou  des  groupes  de  producteurs,  soit  par  les  inté- 
ressés eux-mêmes,  soit  par  des  corps  ou  sociétés  qui  se  seraient 
chargés  de  les  réunir; 

3^  De  répartir,  entre  les  personnes  dont  ils  proposaient  l'ad- 
mission ,  l'espace  attribué  à  chacune  des  classes  de  la  section 
française  ; 

3""  D  organiser,  comme  il  sera  dit  au  chapitre  suivant  (S  â4), 
l'installation  des  produits  de  leurs  classes  respectives; 

6^  D'examiner  les  réclamations  portant  sur  les  refus  d'ad- 
mission ou  sur  le  classement  adopté,  et  de  transmettre  un  avis 
motivé  à  la  Commission  impériale. 

Ces  diverses  fonctions  furent  remplies  avec  un  zèle  dont  on 
n  eut  jamais  qu'à  se  louer.  Aucune  institution  ne  montra  mieux 
la  fécondité  du  principe  d'administration ,  qui  consista  à  asso- 
cier aux  efforts  de  la  Commission  impériale  ceux  d'un  nombre 
considérable  de  collaborateurs  (S  i,  tabl.  i). 

I>es  comités  d'admission  devaient  être  secondés  en  province 
par  les  comités  départementaux.  La  mission  de  ces  derniers 
comités  est  ainsi  définie  par  l'article  3  du  Règlement  général  : 

i""  Faire  connaître  dans  toute  l'étendue  du  département  les 
mesures  concernant  l'organisation  de  l'Exposition ,  et  distribuer 
les  formules  de  demande  d'admission  ainsi  que  les  autres  do- 
cuments émanant  de  la  Commission  impériale; 


58  CHAPITRE  III.  —  ADMISSION. 

3**  Signaler,  avant  le  3i  octobre  i865,  les  principaux  ar- 
tistes, agriculteurs  et  manufacturiers,  dont  ladmission  à  l'Ex- 
position universelle  semblait  particulièrement  utile  à  Tëclat 
de  cette  solennité; 

3"*  Provoquer  les  expositions  de  produits  agricoles  du  dë- 
partement; 

4"*  Instituer  une  commission  de  savants,  d'agriculteurs,  de 
manufacturiers,  de  contre-maîtres  et  autres  hommes  spéciaux, 
pour  faire  une  étude  particulière  de  TExposition  universelle, 
et  pour  publier  un  rapport  sur  les  applications  qui  pourraient 
être  faites,  dans  le  département,  des  enseignements  qu'elle 
aura  fournis; 

5**  Préparer,  par  voie  de  souscription,  de  cotisation,  ou  par 
toutes  autres  mesures,  la  création  d'un  fonds  destiné  à  faci- 
liter la  visite  et  l'étude  de  l'Exposition  universelle  aux  contre- 
maîtres, cultivateurs  et  ouvriers  du  département,  et  à  subve- 
nir aux  frais  de  publication  du  rapport  mentionné  ci-dessus. 

En  instituant  ces  comités,  la  Commission  impériale  voulait 
se  créer  des  correspondants  dans  les  départements.  Elle  espérait 
que,  par  leur  entremise,  elle  se  procurerait  des  informations 
nombreuses  et  qu'elle  exciterait  l'initiative  des  producteurs. 
Le  27  juillet  1 865 ,  le  commissaire  général  adressa  aux  préfets 
une  circulaire  pour  les  prier  de  l'aider  dans  la  formation 
de  ces  comités.  Chenque  préfet  était  invité  à  fournir  une  liste 
de  douze  à  vingt  noms,  classés  par  ordre  de  préférence,  et 
choisis  parmi  ceux  des  personnes  notables,  représentant  les 
beaux-arts,  l'agriculture,  l'industrie  et  le  commerce  du  dépar- 
tement. 

La  nomination  des  comités  départementaux  fut  faite,  d'après 
un  arrêté  général  du  7  août  1  865,  et  en  vertu  de  16  arrêtés 
spéciaux  (du  10  août  i865  au  3i  janvier  1866).  Ces  comités 


s  19.  —  EXPOSANTS  FRANÇAIS.  59 

furent  composes  de  membres  choisis  parmi  les  personnes  qui 
s'ëtaient  fait  remarquer  aux  expositions  prëcédentes ,  parmi  les 
souscripteurs  du  capital  de  garantie,  enfin  parmi  les  per-- 
sonnes  notables  proposées  par  les  préfets  (liste  17). 

Malgré  le  zèle  déployé  par  la  plupart  des  comités  dépar- 
tementaux, l'institution  na  pas  produit  tout  le  bien  qu'on  en 
attendait  dabord.  C'est  dans  la  faible  étendue  des  circons- 
criptions auxquelles  elle  s'appliquait  qu'on  en  doit  rechercher 
la  cause.  En  effet,  les  comités  auraient  rendu  un  inappréciable 
service,  s'ils  avaient  pu  organiser  des  expositions  collectives 
de  produits  locaux,  mettant  en  relief  les  objets  caractéristiques 
des  différentes  régions  de  la  France,  tels  que  les  matières  pre- 
mières extraites  du  sol,  des  eaux,  des  forêts,  et  les  produits 
qu'elles  servent  h  fabriquer.  Mais  il  eût  fallu,  pour  obtenir 
une  si  utile  manifestation,  introduire  quatre-vingt-neuf  divi- 
sions dans  chacun  des  dix  groupes,  et  il  est  facile  de  voir  que 
rinstallation  n'aurait  jamais  pu  se  faire  dans  de  semblables 
conditions.  On  comprend,  au  contraire,  que,  si  l'on  avait  eu 
le  temps  d'organiser  douze  ou  treize  régions  formées  par  le 
groupement  des  départements  entre  eux,  il  eût  été  possible  de 
diviser  la  section  française  en  un  pareil  nombre  de  sections 
et  d  organiser  les  expositions  de  ces  régions  comme  l'étaient 
celles  des  différents  pays,  de  manière  à  faire  ressortir  les  carac- 
tères propres  à  chacune  d'elles.  Un  comité  régional  aurait  pu 
se  charger  de  cette  organisation  et  il  eût  été  plus  aisé,  dans  une 
circonscription  formée  de  plusieurs  départements,  de  trouver 
des  hommes  ayant  les  loisirs  et  les  aptitudes  nécessaires  pour 
se  dévouer  à  cette  entreprise,  et  des  producteurs  éminents  ré- 
|K)ndant  aux  grandes  spécialités  de  la  classification. 

Il  est  juste  de  reconnaître  cependant  que  certains  comités 
départementaux  ont  fait,  dans  le  Palais  et  dans  le  Pair,  des 


ts.. 


.1.  -ADMISSION. 

^  «jue  d'autres  ont  envoyé  des  dé- 
V,  ^  >.lioii  au  point  de  vue  des  intérêts  de 
.  ,.  'b  ),  et  ont  publié  sur  ces  études  d'in- 


X  • 


Paris  et  des  départements  qui  voulaient 

\j«o>ilion  adressaient  au  commissaire  gé- 

.>  lie  demande  d'admission,  délivrés  à  Paris 

•   a  C<>iamission  impériale,  et  en  province  par 

.  ...u  auMilaux;  ces  bulletins  comprenaient  une 

wi»t  otre  signée  des  producteurs  et  par  laquelle 

x  X  •a^;a{j;eaient  à  se  conformer  au  règlement  gé- 

..u  iv{>lemen taire  fixé  pour  la  réception  des  de- 

.     \   ..ait  le  3i  octobre  i865;  toutefois  il  ne  fut  pas 

..  V  rij;ueur  aux  demandes  tardives,  dont  un  grand 

•;.t  ai  .uliuises  après  cette  époque,  notamment  jusqu'à 

:.    ^    v*<e  m<)me  année. 

,     v.axuulos  étaient,  à  mesure  de  leur  réception,  ren- 

.  V..  sv'aulé  dadmission  compétent.  Ce  comité  mettait  à 

.SX     :x  J'uloui^s  dont  le  mérite  ne  laissait  aucun  doute; 

.  v\  v»,>t  î  Jv'  l«  valeur  industrielle  des  producteurs  moins 

,      ai  K  il  di'ossait,  pour  sa  classe,  la  liste  des  expo- 

X     •  *'   Mv^iHwall  d'admettre  à  l'Exposition  avec  mention  de 

,,.  s    k  uMnhuor  À  chacun  d'eux.  Ces  listes  furent  adressées 

,,,.  a  .vM^v  ^;vnéral  à  partir  du  mois  de  janvier  1866. 

*     ,  X  a  0  xVccupail  ensuite  de  faire  choisir  par  ces  exposants 

.  ^\\\  In\^  dôléjjués  chargés  de  préparer  rinslallation;  et 

.V  ..\  Hv  al  «jm^s  que  les  détails  de  cette  installation  étaient 

yNvjMU\^  MOUS  le  verrons  dans  le  chapitre  suivant,  que 

s*  N^u  sloluiillvo  des  exposants  était  prononcée  par  la  Gom- 


\  V ,     ^  nV 


s  20.  —  OEUVRES  D'ART  ET  HISTOIRE  DU  TRAVAIL.  61 

S  90.  —  Admission  des  œuvres  d'art  et  des  objets  de  Fhistoire  da  travail. 

Les  règles  générales  qui  viennent  d'être  développées  pour 
Tadmission  des  exposants  ne  s'appliquèrent  aux  œuvres  d'art 
et  aux  objets  de  l'histoire  du  travail  qu'avec  quelques  modifi- 
cations. 

L'admission  des  artistes  français  fut  réglée  par  un  arrêté  de 
la  Commission  impériale  en  date  du  i3  mai  i866.  La  Com- 
mission délégua  ses  pouvoirs  à  un  jury  qui  se  composait  de 
cinquante-sept  membres  répartis  en  quatre  sections  :  i°  pein- 
tures à  l'huile,  peintures  diverses  et  dessins;  3**  sculptures  et 
gravures  sur  médailles;  3®  dessins  et  modèles  d'architecture; 
4"  gravures  et  lithographies. 

Ce  jury  fut  lui-même  constitué  de  la  manière  suivante,  par 
un  décret  du  lo  novembre  i866  :  deux  tiers  furent  nommés 
à  l'élection  par  des  artistes  français  membres  de  la  Légion 
d'honneur,  ou  ayant  obtenu  une  médaille  aux  expositions  des 
beaux-arts  de  Paris;  un  tiers  fut  nommé  directement  par  la 
Commission  impériale. 

Le  scrutin  pour  l'élection  des  membres  à  nommer  par  les 
artistes  demeura  ouvert  au  Louvre  le  i*'  et  le  3  novembre 
i866.  Les  artistes  remplissant  les  conditions  indiquées  ci- 
dessus  furent  admis  à  déposer  leur  vote,  chacun  pour  la  sec- 
tion dans  laquelle  il  avait  obtenu  précédemment  des  récom- 
penses. Les  électeurs  qui  ne  pouvaient  venir  en  personne, 
avaient  la  faculté  d'adresser  sous  pli  cacheté  leur  bulletin  de 
vote  à  M.  le  surintendant  des  beaux-arts,  membre  de  la  Com- 
mission impériale.  Le  dépouillement  du  scrutin  eut  lieu  sous 
la  surveillance  de  trois  membres  de  la  Commission. 

Les  ouvrages  présentés  par  les  artistes  français  devaient  être 
déposés*  avant  le  i5  octobre  i866,  au  Palais  de  l'Industrie 


-  VUMISSION. 

lou  les  opérations  du  jun  d  ad- 

V  commença  ses  travaux  le  lo  no- 

.\mou  des  œuvres  d'art  fut  noliGée, 

u  du  règlement  général,  avant  le 

.    •  o   A  1  l). 

sc^.  il  dos  objets  de  Thistoire  du  travail,  le 

vi  commission  spéciale  chargée  d  organiser 

x^i^  i3).  Les  amateurs  qui  avaient  le  désir 

.    i  nccÛou  française  des  objets  propres  à  spécifier 

.au  travail  national  furent  invités  à  envoyer 

.  va  \i,  le  surintendant  des  beaux-arts,  président 

.,N.v  a  de  rhistoire  du  travail. 

.   .^  .v»al  Tut  constitué  par  cette  commission,  afin  de 

x.iuàoa  dos  œuvres  proposées  pour  la  section  fran- 

vv  M>umeltre  à  un  sévère  contrôle  (liste  i/i).  Ce 

,  ...\  vo  vK^^  collectionneurs  les  plus  éminents  de  Pa- 

s^vir(ouioii(s«  ainsi  que  des  savants  chargés  de  la 

,    uA\  luusoos  et  de  la  conservation  de  nos  biblio* 

i\i..o  ou  oiuq  sortions,  présidées  chacune  par  un  des 
\\  cvuuiuission  de  l'histoire  du  travail.  Sa  mission 
^    s    »  vs  4  U^ulo  uMivre  médiocre,  et  d'écarter  toute  pièce 
;  u  i  OiV  pour  la  renvoyer  à  l'exposition  du  pays 

^  ^     V  ^    ^  J  >>  v\4loolions  particulières,  dont  les  propriétaires 

txuioUMMUont  à  se  dessaisir  en  partie  pendant 

\xx  s\UluHlnih*54  ^t  les  églises  de  France  voulurent 

^  ,'    V  in\  IiÔmms,  ou  même  temps  que  les  principales 

^     o....uto  uiotluioul  à  la  disposition  de  la  commission 

.         *  v\u^\x  dorigiuo  nationale,  renfermés  dans  leui^s 


SA 


s  21.  — AGRICULTURE  ET  HORTICULTURE. 


63 


musées  et  clans  leurs  bibliothèques  ^^\  Ajoutons  que  bien  des 
collectionneurs  étrangers  n'hésitèrent  pas,  sans  même  y  avoir 
été  conviés,  à  envoyer  à  la  commission  de  l'histoire  du  travail 
des  suites  complètes  de  précieux  ouvrages  français  réunis  par 
leurs  soins.  La  section  française  renfermait  53 â  collections 
provenant  des  galeries  particulières,  des  musées  municipaux, 
des  trésors  d'églises,  des  sociétés  archéologiques  et  des  biblio- 
thèques ^"l 

Le  catalogue  (S  3/i)  comprend ,  tant  pour  la  section  française 
que  pour  les  sections  étrangères,  environ  7,000  numéros, 
dont  la  plupart  se  rattachent  à  des  séries  d'objets.  On  ne  sau- 
rait trop  faire  ressortir  le  généreux  empressement  de  ces  nom- 
breux propriétaires  de  collections,  qui  n'ont  pas  hésité  à  expo- 
ser aux  risques  du  voyage  des  richesses  dont  la  perte  eût  été 
irréparable. 


s  a  1 .  —  Admission  des  produits  de  Tagriculture  et  de  rtiorticnlture. 

|j  admission  des  produits  de  l'agriculture  et  de  1  horticulture 
se  fit  dans  des  conditions  spéciales,  dont  quelques-unes  tenaient 
au  mode  d'expositions  successives  usité  dans  certains  cas. 


')  Quant  aux  objets  appartenant  à  TÉ- 
tat  ou  k  ia  Couronne,  ils  ne  figurèrent 
pas  dans  le  musée  de  Thistoire  du  travail , 
et  eela  pour  deux  motifs.  D'une  part,  les 
règlements  interrlisent  de  laisser  sortir  de 
DOS  établtssemenU  publics  les  richesses 
qu'ils  renferment.  D*aulre  part,  il  y  avait 
mtérH  k  ne  pas  d^mir  nos  collections 
publiques,  au  moment  où  des  visiteurs 
do  noode  entier  allaient  affluer  à  Paris. 

'-  Les  musées  de  province  qui  ont 
répondu  à  Tappel  de  la  commission  sont 
an  nombre  de  quarante-cinq,  chiffre  vrai- 
considérable  et  qui  dénote  bien  Tim- 


portance  attachée  par  les  départements 
à  Tœuvre  de  la  Commission. 

Dû  sociétés  savantes ,  trois  archives  dé- 
partementales, six  bibliothèques  publi- 
ques, deux  collèges,  ont  également  en- 
voyé des  objets. 

Le  concours  du  haut  clergé  de  France 
a  été,  pour  ainsi  dire,  unanime,  et,  parmi 
les  envois  reçus  des  trésors  d'églises  e( 
des  établissements  religieux ,  Ton  compte 
ceux  de  dix  cathédrales,  quatre  commu- 
nautés religieuses,  trente- neuf  églises, 
six  établissements  hospitaliers  et  cinq  sé- 


minaires. 


66  CHAPITRE  III.  —  ADMISSION. 

En  ce  qui  concerne  ragriculture,  les  produits  devant  être 
exposes  en  permanence  furent  reçus  d'après  les  règles  qui  ont 
été  indiquées  déjà  pour  les  produits  de  Imdustrie  (S  19).  Il  y 
eut  toutefois  cette  différence  que  ladmission  était  prononcée, 
pour  le  Parc  du  Champ  de  Mars,  par  les  comités  du  groupe  VIH 
(liste  10);  pour  File  de  Billancourt,  par  la  commission  con- 
sultative (liste  18). 

L'exposition  de  Billancourt  comprit  des  concours  d'instru- 
ments et  des  concours  d'animaux.  Les  concours  d'instruments 
eurent  lieu  chaque  quinzaine,  depuis  le  1*'  avril  jusqu'au 
3i  août  (8  47).  Les  demandes  d'admission  pour  ces  concours 
devaient  être  adressées  au  commissaire  général  avant  le  2  o  fé- 
vrier 1867. 

Quant  aux  concours  d'animaux,  ils  se  succédèrent  égale- 
ment de  quinzaine  en  quinzaine,  depuis  le  1"  avril  jusqu'au 
3i  octobre  (8  47).  Les  demandes  d'admission  devaient  être 
adressées  au  moins  un  mois  avant  l'époque  de  chaque  concours; 
les  éleveurs  devaient  indiquer  les  concours  dans  lesquels  ils 
désiraient  exposer  leurs  produits,  ainsi  que  l'espèce,  la  race,  le 
sexe  et  l'âge  de  leurs  animaux.  Un  règlement  des  concours 
d'animaux,  ainsi  que  tous  les  renseignements  nécessaires, 
était  envoyé  à  chacun  des  éleveurs  dont  la  demande  avait  été 
agréée. 

Le  nombre  des  exposants  de  Billancourt  a  été  de  1,110; 
celui  des  machines  agricoles  s'est  élevé  à  i,366,  et  celui  des 
animaux  a  atteint  8,778. 

Pour  résoudre  toutes  les  questions  relatives  à  l'exposition 
d'horticulture,  la  Commission  impériale  nomma  une  commis- 
sion consultative  de  six  membres  (liste  19).  Cette  commission 
commença  ses  travaux  en  janvier  1866  et  consacra  la  majeure 


s  21.  —  AGRICULTURE  ET  HORTICULTURE.        65 

partie  de  ses  séances  hebdomadaires  à  la  rédaction  d'un  pro- 
gramme générai. 

D'après  ce  programme,  l'Exposition  comprit  quatorze  séries 
de  concours  horticoles,  se  succédant  de  quinzaine  en  quinzaine, 
du  i*'  avril  au  3 1  octobre  1 867  (S  4 7).  Les  demandes  des  horti- 
culteurs français  devaient  être  adressées  au  commissaire  général 
deux  mois  au  moins  avant  l'ouverture  de  chaque  concours;  un 
mois  avant  cette  ouverture,  ils  étaient  informés  de  leur  admis- 
sion. Chaque  demande  indiquait,  outre  le  nom  et  le  domicile 
de  son  auteur,  l'espèce  et  la  variété  des  produits  qu'il  désirait 
exposer,  le  mode  d'exposition  que  ces  produits  réclamaient, 
l'espace  nécessaire,  le  nombre  de  corbeilles,  de  groupes  ou  de 
massifs  que  le  demandeur  proposait  de  garnir.  Une  première 
déclaration,  faite  avant  le  28  février  1867,  avait  dû  mention- 
ner les  divers  concours  auxquels  le  candidat  exposant  avait 
l'intention  de  prendre  part  pendant  la  durée  de  l'Exposition. 

Les  demandes  des  horticulteurs  étrangers  devaient  être 
adressées  à  leurs  commissions  respectives.  La  liste  des  expo- 
sants admis,  contenant  les  indications  ci-dessus,  était  remise 
par  chaque  commissaire  étranger  au  commissaire  général,  un 
mois  avant  l'ouverture  du  concours. 

Les  exposants  français  de  l'horticulture  ont  été  au  nombre 
de  4oo  environ.  On  comptait  en  outre  i9o  exposants  étran- 
gers, ainsi  répartis  :  Belgique,  /i8;  Allemagne  du  nord,  26; 
Pays-Bas,  12;  Suède,  12;  Grande-Bretagne,  9;  Autriche,  6; 
Italie,  3;  Danemark,  3;  Portugal,  1  ;  Turquie,  1  ;  Uruguay,  1 . 

Le  nombre  des  lots  de  plantes  présentés  au  Champ  de  Mars 
a  été  de  2,080,  dont  1,76/1  pour  la  France  et  3i6  pour  les 
pays  étrangers,  d'après  la  répartition  suivante  :  Belgique,  217; 
Grande-Bretagne,  28;  Allemagne  du  nord,  25;  Pays-Bas,  21  ; 
Suède,  t  f  ;  Italie,  B;  Autriche,  2  ;  pays  divers,  7. 


5 


\    . .    .  •  V 


«H  IPITRE  IH.  —  ADMISSION. 

>o   UiS  oixi  été  divisés  suivant  les  prescriptions  du 

;ono(aI«  qui  ouvrait  1,073  concours  différents, 

V   Iv'uv  tioi'î>  ont  été  remplis.  On  peut  évaluer  à  5o  en 

.v     i^  uoiubi'e  des  plantes  contenues  dans  chaque  lot; 

X     .V,  ;)iuvv  Jo  1 00,000  sujets  avaient  été  soumis  à  Texamen 

,   \..»t:v.  Paus  ee  chiffre  n'est  pas  comptée  la  grande  quan- 

u.uUunU\<  (garnissant  les  massifs  destinés  à  lornementa- 


5  22.  ~  ORGANIvSATION  DES  SERVICES.  67 


CHAPITRE  IV. 

INSTALLATIOIV. 

5  99.  —  Organisation  générale  des  services. 

Le  pian  général  étant  arrêté  et  l'admission  des  exposants 
prononcée,  il  fallut  s'occuper  de  Tinstailation  des  produits. 
Ce  soin  fut  dévolu  :  pour  les  sections  étrangères,  aux  commis- 
sions des  différents  pays;  pour  la  section  française,  aux  syndi- 
cats des  diverses  classes  d'exposants.  La  Commission  impériale 
se  réserva  la  surveillance  de  toutes  ces  installations,  afin  d'éta- 
blir entre  elles  de  l'harmonie.  Elle  arrêta  pour  les  exposants 
français  des  règles  méthodiques  qui  seront  indiquées  plus  loin 
(S  s/i).  Les  étrangers  ne  furent  astreints  à  ces  règles  qu'en 
quelques  points;  sur  tous  les  autres  la  plus  grande  latitude 
fut  laissée  aux  commissaires  (S  â3).  On  leur  demanda  même 
de  donner  à  leurs  installations  une  physionomie  particulière, 
tout  en  observant  les  conditions  du  programme.  Les  commis- 
saires étrangers  (liste  5)  ont  mis  le  plus  grand  empressement 
à  se  conformer  à  cette  recommandation,  et  ils  ont  donné  ainsi 
une  nouvelle  preuve  de  dévouement  à  l'œuvre  commune. 

La  Commission  impériale  chargea  plusieurs  des  services 
qu'elle  avait  institués  (S  3)  de  la  surveillance  générale  qu'elle 
était  tenue  d'exercer  sur  les  installations.  Trois  services  prin- 
cipaux eurent  pour  départements  respectifs  les  sections  étran- 
gères, la  section  française  et  la  galerie  du  travail,  qui  formait 
un  tout  homogène  comprenant  les  expositions  de  la  France  et 
de  Tétranger.  Un  quatrième  service  avait  dans  ses  attributions 
le  contrôle  du  plan  d'installation  de  la  section  française  et  la 
décoratioD  de  la  galerie  extérieure  du  Palais  (liste  It). 


a. 


68  CHAPITRE  IV.  ~  INSTALLATION. 

D  autres  services  furent  créés  en  vue  de  besoins  spéciaux,  qui 
se  rattachaient  à  Tinstallation  et  qui  se  dëfinissaient  de  la  ma- 
nière suivante  : 

Il  fallait  distribuer  l'eau  et  le  gaz  nécessaires  à  une  ville  de 
100,000  âmes,  assainir  un  Palais  de  i5  hectares,  drainer  un 
Parc  de  3o  hectares.  Il  était  à  craindre  que  Tair  du  Palais, 
vicié  par  des  causes  nombreuses,  ne  fût  pas  suffisamment  re- 
nouvelé par  l'appel  naturel  ;  on  devait  donc  pourvoir  à  la  salu- 
brité de  l'atmosphère  par  une  ventilation  artificielle  lançant 
par  heure  plusieurs  centaines  de  mille  mètres  cubes  d'air.  En- 
fin, les  produits  exposés,  pesant  ensemble  plus  de  20,000 
tonnes,  et  quelques-uns  d'un  poids  individuel  considérable, 
devaient  arriver  dans  un  espace  de  temps  très-court,  peu  de 
jours  avant  l'ouverture  ;  il  fallait  aménager  des  moyens  assez 
puissants  pour  avoir  transporté  et  mis  en  place  ces  objets  au 
jour  dit,  sans  encombrement  ni  désordre. 

Pour  résoudre  ces  divers  problèmes,  la  Commission  impé- 
riale aurait  pu,  suivant  le  mode  usité  dans  les  expositions  an- 
térieures, se  charger  elle-même  directement  des  divers  ser- 
vices, et  y  faire  face,  à  l'aide  de  la  régie  et  de  l'entreprise,  par 
ses  propres  agents  ou  ses  entrepreneurs.  Elle  a  mieux  aimé 
tirer  la  solution  de  son  œuvre  même,  et  transformer  ces  ser- 
vices en  occasion  de  concours,  en  les  confiant  à  forfait  k  des 
exposants  qu'elle  associait  ainsi  à  ses  travaux.  Ces  coopérateurs 
ont  eu  la  plus  grande  liberté  pour  toutes  les  dispositions  de 
détail,  mais  à  la  condition  de  se  conformer  aux  données  d'un 
programme  fourni  par  la  Commission  impériale;  de  sorte  que 
le  succès  de  ces  services  doit  leur  être  attribué  dans  une  cer- 
taine mesure. 

Cet  appel  à  l'initiative  privée,  toujours  plus  féconde  et  plus 
originale  en  ces  matières  que  l'action  administrative;  cette 


s  23.  —  SECTIONS  ÉTRANGÈRES.  69 

excitation  salutaire  de  la  concurrence  entre  les  divers  entrepre- 
neurs exposants,  rivalisant  entre  eux  de  zèle  pour  conquérir  les 
récompenses  que  décernent  aux  plus  méritants  Topinion  pu- 
blique et  le  Jury;  cette  association  de  nombreux  collaborateurs, 
intéressés  à  la  réussite  de  l'œuvre  commune,  et  y  travaillant 
de  toutes  leurs  forces;  en  un  mot,  cette  combinaison,  qui  a 
réduit  le  rôle  de  la  Commission  impériale  à  la  direction  et  à 
la  coordination  des  impulsions  individuelles,  a  produit  d'ex- 
cellents résultats. 

Il  y  a  là  une  expérience  significative,  et  qu'il  est  bon  de  ne 
pas  laisser  passer  inaperçue,  parce  qu'elle  consacre  une  solu- 
tion susceptible  de  plus  d'une  application. 

Du  moment  que  tous  ces  constructeurs  d'appareils  affectés 
aux  besoins  de  l'Exposition  recevaient  le  titre  d'exposants  et 
concouraient  pour  les  récompenses,  il  devenait  nécessaire  de 
leur  assigner,  dans  le  règlement  général,  une  classe  particu- 
lière. Cette  classe  a  été  créée  et  porte  dans  le  système  de  clas- 
sification le  n""  53.  Elle  a  été  en  quelque  sorte  le  faisceau  de 
tous  les  services  spéciaux  qui  seront  analysés  plus  loin  (SS  26 
et  39  à  35). 

s  â3.  ~  InstallatioD  des  sections  étrangères. 

Aux  termes  du  règlement  général  (art.  7),  les  commissions 
étrangères  devaient  fournir  un  plan  représentant  à  l'échelle  de 
o"*,o9o  pour  1  mètre  les  installations  de  leur  section.  Ces  plans 
furent  successivement  adressés  à  la  Commission  impériale,  et, 
grâce  à  cette  mesure,  il  fut  possible  de  faire  respecter  le  sys- 
tème de  classification  et  de  placer  toujours,  sur  les  deux  côtés 
de  chaque  voie  circulaire,  les  objets  du  groupe  correspondant. 

En  même  temps  qu'elles  envoyaient  leurs  plans,  les  commis- 
sions étrangères  firent  parvenir  les  dessins  relatifs  aux  façades 


70  CHAPITRE  IV.  -  INSTALLATION. 

de  leur  exposition.  La  Commission  impériale  avait  eu  une  pen- 
sée qui  constitue  une  innovation  importante  de  TËxposition  de 
1867.  Aux  divers  pays  ayant  vue  sur  un  chemin  rayonnant 
de  5  ou  de  3  mètres,  la  Commission  avait  demandé  de  cons- 
truire et  de  décorer  leur  façade  sur  ce  chemin ,  dans  le  goût 
de  leur  architecture  nationale.  Ce  désir  a  été  compris  :  TExpo- 
sition  de  1867  a  mis  en  relief  les  caractères  de  Tarchitecture 
spéciale  à  chaque  peuple,  et  a  fait  mieux  connaître  certains 
types  qui  avaient  été  jusqu'ici  mal  représentés.  Elle  a  révélé 
en  outre  le  mérite  d'architectes  distingués  qui  étaient  attachés 
aux  commissions  étrangères  (liste  97),  et  dont  les  travaux  n'au- 
ront pas  été  inutiles  au  progrès  de  l'art  dans  notre  pays. 

Les  pays  étrangers  ont  également  adopté  pour  le  Parc  le 
système  proposé  par  la  Commission  impériale.  On  a  fait  res- 
sortir plus  haut  (S  1 3)  les  éléments  d'intérêt  et  de  variété  que 
cette  combinaison  avait  ajoutés  à  l'Exposition. 

Au  sujet  de  l'installation,  la  nécessité  d'une  entente  entre 
les  commissions  étrangères  et  la  Commission  impériale  s'est 
fait  à  tout  instant  sentir.  Aucune  autre  circonstance  n'a  mieux 
montré  combien  étaient  utiles  les  commissaires  délégués  pour 
discuter  les  détails  d'exécution  avec  le  service  institué  à  cet 
effet  (liste  4)  par  la  Commission  impériale. 

Un  seul  gouvernement,  celui  du  Céleste-Empire,  refusa  de 
prendre  part  au  concours  de  1 867.  Pour  combler  cette  lacune, 
la  Commission  impériale  chargea  le  commissaire  général  de 
Tunis,  du  Maroc  et  du  Japon,  assisté  de  commissaires  spéciaux, 
de  provoquer  la  réunion  d'un  certain  nombre  de  produits  chi- 
nois. Le  ministère  de  l'agriculture,  du  commerce  et  des  travaux 
publics  vint  généreusement  donner  son  concours  à  cette  entre- 
prise, en  allouant  une  somme  de  5 8,0 00  francs  pour  l'installa- 
tion et  la  décoration  de  la  section  chinoise.  Sur  ces  entrefaites 


$  23.  —  SECTIONS  ÉTRANGÈRES.  7J 

arriva  4  Paris  une  mission  conduite  par  un  mandarin  civil. 
Accueillie  avec  ëgards  par  la  Commission  impériale  et  par  les 
commissaires  de  la  Chine,  elle  Fut  mise  à  même  de  saisir  lo 
but  et  Timportance  de  TËxposition,  et,  à  son  retour  dans  son 
pays,  elle  obtint  de  la  cour  de  Pékin  que  les  produits  chinois 
destinas  au*  Champ  de  Mars  seraient  exempts  des  droits  do 
douane  k  la  sortie.  Grâce  à  ses  correspondants  de  Fou-Tchou 
et  de  Ning-Pô  (liste  5),  grâce  au  concours  d'amateurs  et  de 
marchands  de  Paris,  la  commission  de  la  Chine  a  pu  remplir 
convenablement  l'espace  réservé  k  cette  contrée  dans  l'Expo- 
sition. Parmi  les  objets  qu'elle  était  parvenue  à  réunir,  un 
certain  nombre  avaient  été  consignés  directement  par  des  né- 
gociants chinois;  ce  fait,  qui  s'est  produit  pour  la  première 
fois,  mérite  d'être  signalé. 

La  Commission  impériale  a  voulu  épargner  autant  que  pos- 
sible aux  exposants  étrangers  les  difficultés  et  les  frais  résultant 
de  la  surcharge  excessive  de  travail  qui  pèserait  sur  les  entre- 
preneurs de  Paris  au  moment  de  l'ouverture  de  l'Exposition. 
L obstacle  serait  souvent  insurmontable,  et  le  succès  de  l'en- 
treprise en  pourrait  être  compromis.  Aussi  a-t-elle  engagé  les 
commissions  étrangères  à  faire  exécuter  dans  leur  pays  res- 
pectif la  plus  grande  partie  de  leurs  travaux  d'installation. 
Elle  leur  a  même  conseillé  de  faire  monter  leurs  vitrines  et 
mettre  en  place  leurs  produits  par  des  ouvriers  de  leur  nation. 
Un  grand  nombre  de  puissances  ont  adopté  ce  conseil.  On  a 
vu  arriver  au  Champ  de  Mars  des  ouvriers  hollandais,  anglais, 
allemands,  suédois,  russes,  égyptiens,  japonais,  tunisiens, 
marocains,  chargés  d'ériger  les  façades,  d'assembler  les  pièces 
des  machines,  de  monter  les  installations,  d'élever,  de  peindre 
et  de  décorer  les  constructions  diverses. 

Le  conseil  donné  par  la  Commission  impériale  a  été  vive* 


72  CHAPITRE  IV.  —  liNSTALLATlON.  1 


ment  apprécie  des  commissaires  étrangers ,  qui  ont  évite  par 
ià  de  graves  inconvénients;  il  a  été  également  suivi  avec  fruit 
par  les  grands  industriels  et  manufacturiers  français,  qui  ont 
eu  recours  à  leurs  propres  ouvriers  pour  leur  installation.  II 
faut  ajouter  que  ce  concours  des  entrepreneurs  et  ouvriers 
étrangers  a  été  surtout  donné  pour  l'intérieur  du  Palais,  où 
les  travaux  consistaient  principalement  en  menuiserie  et  en 
peinture;  les  constructions  du  Parc,  généralement  en  maçon- 
nerie, ont  été  presque  entièrement  exécutées  par  des  entre- 
preneurs et  des  ouvriers  français. 

Grâce  à  ces  précautions  et  malgré  les  grèves  organisées  par 
divers  corps  d'état  pendant  la  mise  en  place  des  produits ,  l'ins- 
tallation a  pu  être  terminée  à  jour  fixe  (S  87).  Il  est  ban  de 
faire  observer  que  les  exposants  qui,  manquant  de  prévoyance, 
avaient  entrepris  tardivement  leurs  travaux,  ont  dû  subir  les 
plus  lourdes  exigences  de  la  part  des  entrepreneurs  et  des  ou- 
vriers. Ce  fait  montre  le  danger  des  retards,  parfois  systéma- 
tiques, de  certains  producteurs;  c'est  aussi  un  inconvénient 
à  ajouter  à  la  liste  des  mécomptes  que  présentent  les  exposi- 
tions temporaires  (Append.). 

s  *i/i.  —  Installalion  de  la  section  française. 

Les  comités  d'admission  n'avaient  pas  seulement  pour  fonction 
de  faire  un  choix  parmi  les  producteurs;  ils  devaient  encore 
assurer  la  bonne  installation  de  leurs  classes  respectives  (S  1 9). 
Chaque  comité  dressait,  à  l'échelle  de  o,"o2o  pour  i  mètre,  un 
plan  indiquant  la  répartition,  entre  les  exposants,  de  l'espace 
total  attribué  à  la  classe  et  la  forme  dé  remplacement  réservé 
à  chacun  d'eux.  Il  provoquait  ensuite  l'élection,  par  les  expo- 
sants, d'un  ou  de  plusieurs  délégués  organisés  en  syndicat  et 
chargés  d'exécuter  les  travaux  d'installation  (liste  16). 


I 


s  24.  —  SECTION  FRANÇAISE.  73 

Ces  délégués  opéraient  avec  l'assentiment  de  leurs  man- 
dants, sous  la  surveillance  des  comités  d'admission  et  dun 
service  spécial  (liste  U).  Grâce  à  leur  zèle  et  à  leur  persé- 
vérance, rinstallation  fut  partout  appropriée  à  la  nature  des 
produits  :  chaque  salle  eut,  pour  ainsi  dire,  un  caractère  mar- 
qué d'individualité;  et  la  section  française  présenta  une  variété 
comparable  à  celle  qu'on  remarquait  dans  l'ensemble  des  sec- 
lions  étrangères.  Déterminer,  avec  le  concours  d'habiles  archi- 
tectes (  liste  â  7),  les  dimensions  des  tables ,  étagères  ou  vitrines , 
les  formes  générales  pouvant  s'harmoniser  le  mieux  avec  les 
objets,  Taménagement  spécial  à  certaines  installations  diffi- 
ciles, la  hauteur  des  salles  et  leur  mode  d'éclairage,  les  motifs 
des  façades  à  élever  sur  les  voies  de  circulation ,  le  meilleur 
s\ sterne  de  décoration  et  les  couleurs  les  plus  propices;  telle 
était  la  tâche  combinée  des  comités  d'admission  et  des  délé- 
gués des  exposants.  Les  uns  et  les  autres  s'en  acquittèrent 
avec  succès. 

Les  convenances  de  l'installation  une  fois  arrêtées,  les  délé- 
gués s'entendaient  avec  les  entrepreneurs  et  les  agents  chargés  de 
iexécution  des  travaux  et  des  autres  services.  Les  exposants  adhé- 
raient individuellement  à  la  dépense  proposée  par  les  délégués, 
qu'ils  reconnaissaient  pour  leurs  mandataires,  et  ils  signaient 
une  convention  dont  le  cadre  avait  été  arrêté  par  la  Commis- 
sion impériale,  mais  dont  le  texte  variait  suivant  les  classes. 
Larticle  9  de  cette  convention  énumérait,  sous  les  titres  sui- 
vants, les  charges  auxquelles  il  était  pourvu  en  commun  : 

Construction  et  décoration  des  vitrines,  casiers,  étagères, 
tables  et  installations  de  tout  genre  destinées  à  recevoir  les 
produits  exposés;  accessoires  de  l'installation  et  décoration  gé- 
nérale; vélum  ou  plafond  commun;  plancher  ou  dallage;  cloi- 
sons et  charpentes;  fondations  exigées  pour  l'installation  de 


74  CHAPITRE  IV.  —  INSTALLATION. 

produits  lourds  ou  de  machines;  réception  des  colis  à  leur 
arrivée  au  Champ  de  Mars  et  acquittement  des  frais  qu'elle 
peut  comporter;  mise  en  place  et  étalage  des  produits;  service 
de  surveillance  et  d'entretien,  comprenant  la  garde  des  pro- 
duits; les  renseignements  à  donner  aux  visiteurs;  le  nettoyage, 
le  balayage,  le  renouvellement  des  produits  altérables,  la 
constatation  des  bris  et  dégâts;  indemnité  aux  agents  prépo- 
posés  à  la  sûreté  des  expositions  de  la  classe;  frais  d'assurance; 
enlèvement,  conservation  et  retour  des  caisses  vides;  réembal- 
lage des  produits  et  réexpédition  des  colis  jusqu'au  domicile 
des  destinataires;  frais  d'administration  et  de  gestion  du  syn- 
dicat lui-même. 

La  convention  signée  et  les  marchés  conclus  avec  les  entre- 
preneurs et  agents,  les  délégués  se  présentaient  devant  un 
comité  spécial,  choisi  dans  le  sein  de  la  Commission  impé- 
riale et  présidé  par  S.  Exe.  le  maréchal  ministre  de  la  Maison 
de  l'Empereur  et  des  beaux-arts.  Ils  soumettaient  à  ce  comité 
les  plans  détaillés  d'installation,  les  projets  pour  l'arrangement 
et  la  décoration  des  salles,  la  convention  et  les  marchés.  Le 
comité  prononçait  alors  l'admission  définitive  des  producteurs 
et  donnait  aux  délégués  une  sorte  de  consécration  officielle. 
A  partir  de  ce  moment,  les  délégués  devenaient  les  représen- 
tants de  la  classe  auprès  de  la  Commission  impériale,  comme 
Tétaient,  pour  les  commissions  étrangères,  les  délégués  nom- 
més par  les  différents  pays. 

La  Commission  impériale  mettait  ensuite  les  délégués  en 
possession  de  l'emplacement  de  la  classe,  dont  le  périmètre 
avait  été  préalablement  tracé  sur  le  sol.  Cette  remise  de  ter- 
rain commença  dès  le  i"  novembre  1866.  Les  entrepreneurs 
avaient  alors  à  construire  les  cloisons  séparatives  des  classes 
et  à  placer  les  installations,  à  mesure  qu'elles  s'achevaient. 


s  34.  —  SECTION  FRANÇAISE.  75 

L'installation  des  groupes  II,  III,  IV  et  V  eut  lieu  d'après 
les  règles  qui  précèdent;  celle  des  groupes  VIII  et  IX  a  été 
suffisamment  définie  plus  haut  (§S  i5  et  16);  celle  des  grou- 
pes VI ,  VII  et  X  sera  plus  loin  lobjet  d'une  description  par- 
ticulière (SS  s 5,  97  et  a 8). 

L'installation  de  la  galerie  des  beaux-arts  fut  faite  par  la 
Commission  impériale,  qui  posa  à  ses  frais  le  vélum,  les  trin- 
gles, les  tablettes,  les  mains-courantes. 

Le  même  principe  fut  appliqué,  mais  avec  plus  d'extension 
encore,  à  l'installation  de  la  section  française  de  l'histoire  du 
travail.  La  Commission  impériale  prit  à  sa  charge  toutes  les 
dépenses  d'arrangement,  de  vitrines,  ainsi  que  les  frais  de 
transport  et  de  mise  en  place.  Par  une  dérogation  unique  aux 
principes  qui  étaient  posés  dans  le  règlement  général  et  qui  fai- 
saient loi  a  l'égard  de  tous  les  exposants,  elle  accepta  d'avance 
la  responsabilité  des  objets  confiés  à  la  commission  de  l'histoire 
du  travail ,  pour  la  valeur  dont  cette  dernière  avait  agréé  la  dé- 
claration préalable  (S  39). 

Les  galeries  rayonnantes  ne  doivent  pas  être  oubliées  dans 
cette  description  sommaire  de  l'installation.  Le  grand  vesti- 
bule, la  seule  de  ces  galeries  dont  la  destination  fut  marquée 
à  l'avance  dans  la  construction ,  avait  été  décoré  aux  frais  de 
la  Commission  impériale.  Au  milieu  de  cette  galerie  était  ran- 
gée une  série  d'installations,  formée  des  objets  les  plus  élégants 
de  chaque  groupe.  La  même  disposition  fut  adoptée  pour  les 
galeries  de  10  mètres,  correspondant  aux  trois  autres  demi- 
axes  du  Palais.  Quant  aux  douze  galeries  de  5  mètres,  elles 
étaient  complètement  libres  pour  la  circulation;  elles  offraient 
seulement  dans  les  carrefours  soit  des  sofas  circulaires,  soit 
lies  expositions  d'objets  décoratifs. 

Dans  le  Parc^  les  exposants  admis  eurent  en  général  à  faire 


76  CHAPITRE  IV.  —  INSTALLATION. 

individuellement  et  par  eux-mêmes  leur  installation.  L'en- 
tente commune  se  produisit  cependant  pour  quelques  installa- 
tions collectives,  et  des  délégués  furent  institués  dans  ce  cas 
comme  pour  les  classes  placées  dans  le  Palais  (S  9  5). 

Il  y  a  lieu  d'indiquer,  à  propos  de  Tinstallation ,  les  me- 
sures prises  par  la  Commission  impériale,  pour  diriger  le 
public  dans  le  Palais  et  dans  le  Parc  par  un  système  d'ins- 
criptions aussi  claires  que  possible.  Les  noms  des  seize  voies 
rayonnantes  (pi.  I  et  II)  étaient  tracés  sur  les  murs  des  galeries 
du  travail,  des  œuvres  d'art  et  de  l'histoire  du  travail.  Des  écri- 
teaux  accrochés  aux  fermes,  en  travers  des  voies  circulaires, 
indiquaient  au  visiteur  l'orientation,  la  galerie  où  il  se  trou- 
vait, enfin  les  pays  compris  dans  chaque  section.  Les  noms  de 
ces  mêmes  pays  étaient  répétés  :  du  côté  du  jardin  central, 
au-dessus  de  la  marquise;  du  côté  du  Parc,  au-dessus  du  pro- 
menoir couvert.  Dans  chaque  galerie  et  dans  chaque  pays, 
d'autres  écriteaux  faisaient  connaître,  par  des  désignations 
abrégées,  le  groupe  et  la  classe  auxquels  chaque  salle  était 
consacrée.  Enfin  des  étiquettes,  d'un  modèle  uniforme,  appo- 
sées sur  chaque  produit,  indiquaient  sa  classe  et  son  numéro 
d'inscription  au  catalogue. 

Un  système  analogue  avait  été  suivi  dans  le  Parc  :  des  écri- 
teaux indiquaient  aussi  les  avenues  et  les  allées  (S  i3);  en 
outre,  des  mâts,  ornés  d'écussons  et  de  drapeaux,  portaient 
sur  un  cartouche  le  nom  du  pays  dans  la  section  duquel  ils 
étaient  placés. 

s  â5.  —  Installation  de  ia  galerie  du  travail. 

L'installation  du  groupe  VI,  comparée  à  celle  des  autres 
groupes,  se  compliquait  de  la  nécessité  de  mettre  en  mouve- 
ment les  machines;  elle  était  liée  en  outre  aux  dispositions 


$  25.  —  GALERIE  DU  TRAVAIL.  77 

architecturales  du  vaisseau.  La  beauië  de  Tensemble  ne  pou- 
vait plus,  comme  pour  les  autres  galeries,  résulter  d'une  série 
darrangements  élégants  et  ingénieusement  variés;  elle  devait 
surtout  provenir  du  caractère  grandiose  que  présentent  de 
nombreux  appareils  en  action.  L'activité  mécanique  manifestée 
sous  toutes  ses  formes,  telle  était  la  sujétion,  mais  tel  devait 
être  aussi  Fattrait  de  Tinstallation  de  ce  groupe. 

Cette  sujétion  se  traduisait  dans  la  pratique  par  des  diffi- 
cultés exceptionnelles  et  dont  il  est  malaisé  de  comprendre, 
après  coup,  toute  la  gravité.  Tandis  qu'en  général,  pour  les 
produits  ordinaires,  il  suffit  d'une  vitrine  où  l'on  apporte,  au 
dernier  moment,  les  objets  à  exposer,  les  machines  qui  doivent 
fonctionner  ont  besoin  d'une  assiette  inébranlable  et  d'une 
installation  rigoureusement  exacte.  Il  fallait  donc  avoir  arrêté, 
longtemps  à  l'avance,  les  plans  d'installation  jusque  dans  leurs 
derniers  détails,  et  les  reporter  sur  le  terrain  avec  une  préci- 
sion mathématique.  Ceci  fait,  on  devait  procéder  à  l'exécution 
des  fondations,  dont  les  profondeurs  dépendaient  de  la  nature 
du  sous-sol  et  des  exigences  de  l'appareil  à  supporter.  La  plu- 
part de  ces  fondations  avaient  3  ou  /(  mètres  de  profondeur,  mais 
quelques-unes  ont  dû  descendre  jusqu'à  y  ou  8  mètres  au-des- 
sous du  niveau  du  Palais  et  ont  exigé  des  fouilles  considérables^'^ 

Qu'on  se  représente  tous  ces  chantiers  non-seulement  juxta- 
posés, mais  superposés  (puisqu'on  terminait  le  Palais  sur  la 
tête  des  ouvriers  travaillant  au  rez-de-chaussée);  les  accès 
embarrassés,  coupés  par  les  fouilles;  les  ouvriers  se  gênant 
les  uns  les  autres;  les  approvisîonnemenis  à  pied  d'oeuvre 

^*'  Les  dëblats  de  ces  fonilies  ont  éié  ces  déblais  sur  place,  de  tenir  d  abord  le 

mpioy<^  dans  le  Parc  et  sar  la  Berge ,  ou  sol  de  remplacement  réservé  aux  machines 

même  ont  dû  être  transportés  aux  décbar-  ^  3o  ou  /îo  centimètres  en  contre-bas  de 

g«s  publiques.  Il  serait  bon  dorénavant,  son  niveau  définitif, 
pour  éviter  ces  transports  et  pour  utiliser 


78 


CHAPITRE  IV.  —  INSTALLATION. 


rendus  presque  impossibles  ;  les  charrettes  ne  circulant  qu'avec 
danger,  et  le  plus  souvent  remplacées  par  des  brouettes;  qu'on 
se  retrace  cette  grande  galerie  percée  de  fosses  béantes  où 
sont  entrés  des  milliers  de  mètres  cubes  de  maçonneries '^^ 
sans  que  le  public  ait  pu  rien  en  soupçonner  plus  tard;  quon 
se  figure  toutes  ces  tranchées  sillonnant  la  galerie  pour  réta- 
blissement des  conduites  d'eau,  de  vapeur,  de  gaz'^',  qui  de- 
vaient apporter  le  mouvement  aux  machines,  et  qu'on  réflé- 
chisse que,  dans  de  telles  conditions,  il  fallait  non-seulement 
terminer  les  travaux  à  temps,  en  six  mois,  et  pendant  l'hiver, 
mais  encore  ne  pas  y  commettre  d'erreurs  qui  auraient  pu 
avoir,  plus  tard,  des  conséquences  funestes  pour  la  sécurité 
des  personnes  ou  la  régularité  de  la  marche  des  appareils  :  on 
ne  se  fera  encore  qu'une  idée  incomplète  des  difficultés  que 
présente  une  installation  de  machines  dans  une  exposition 
comme  celle  de  1867. 

Pour  les  sections  étrangères,  l'installation  de  la  galerie  du 
travail  eut  lieu  par  les  soins  des  diverses  Commissions  natio- 
nales, et  avec  le  concours  du  service  du  groupe  VI  (liste  4). 

Pour  la  section  française,  les  syndicats,  assistés  de  ce  même 
service,  ont  pris  une  telle  part  à  l'installation  de  cette  galerie, 
qu'il  est  juste  d'insister  sur  leur  rôle  avec  un  peu  plus  de 
détail  qu'on  ne  l'a  fait  dans  le  paragraphe  précédent. 

En  général,  dans  les  autres  groupes,  le  syndicat  se  chargeait 


^'^  Les  fondations  ont  été  faites  en  gé- 
néral en  béton  ordinaire  ou  aggloméré, 
en  moellons,  en  briques,  et  même  en 
pierres  de  taille.  Le  béton  ordinaire ,  addi- 
tionné de  35o  kilogrammes  de  ciment  de 
Portland  par  mètre  cube  de  mortier,  a 
donné  des  résultats  très -satisfaisants 
comme  solidité  et  comme  économie. 


^*^  Avec  des  précautions,  Tintroduclion 
du  gaz  dans  un  palais  d'Exposition  ne 
présente  pas  de  dangers.  Elle  constitue 
d'ailleurs  une  nécessité  absolue  pour  l'or- 
ganisation de  certains  ateliers  de  travail 
manuel,  et  pour  le  fonctionnement  de 
certains  moteurs  adaptés  à  la  petite  in- 
dustiîe. 


5  25.  —GALERIE  DU  TRAVAIL. 


79 


de  tous  les  frais  afférents  k  l'installation  de  ses  exposants.  Il 
s  agissait  en  effet  d  assigner  à  chacun  de  ces  derniers  une  cer- 
taine longueur  de  vitrine,  dans  laquelle  il  venait  ranger  ses 
produits.  On  comprend  que  dès  lors  il  fut  facile  de  repartir 
toutes  les  dépenses,  en  les  rapportant  au  développement  li- 
néaire de  la  vitrine,  pris  pour  unité  de  comparaison. 

Les  installations  de  la  galerie  du  travail,  au  contraire,  don- 
naient lieu  à  deux  natures  de  dépenses  :  les  unes  générales, 
telles  que  le  revêtement  du  sol,  la  décoration  de  la  classe,  la 
suneillance  des  produits;  les  autre»  spéciales  à  chaque  expo- 
sant, telles  que  les  fondations  des  machines,  leur  montage, 
les  transmissions  nécessaires  à  leur  mise  en  mouvement,  leur 
démontage  et  leur  réexpédition  ^^K 

Pour  les  dépenses  spéciales ,  la  variation  des  données  rela- 
tives au  poids,  à  la  forme,  à  la  division  des  colis,  à  la  nature 
des  emballages,  aux  exigences  de  la  mise  en  place,  ne  permet- 
tait pas  de  dresser  un  état,  même  approximatif,  de  l'importance 
de  ces  frais.  Chaque  exposant  pouvait  seul  en  faire  le  calcul 
avec  quelque  exactitude. 

Au  contraire,  les  dépenses  générales  étaient  évaluées, 
d  après  un  devis  approximatif,  dans  les  projets  de  convention 
soumis  k  la  signature  de  chaque  exposant ,  avant  son  admission, 
et  ont  ressorti  moyennement  à  â5  francs  par  mètre  carré  pour 
les  surfaces  horizontales,  et  à  lo  francs  pour  les  surfaces 


'  La  CofDiniMioo  impériale ,  dans  son 
régieineol  g^^al ,  s*ëtait  engagée  à  four- 
ûr  grataiteiuent  la  vapeur,  Teaa  et  le  gaz 
oéeessaires  k  la  production  de  la  force 
nwtriee.  Pour  toole  autre  consommation, 
IVan  et  le  gai  étaient  distribues  à  dfs 
conditions  très-modérées.  Les  eipoaants 
•vaient  d^aiiieors  à  fournir  la  poulie  sur 


Farbre  de  couche  (formée  de  deux  parties 
pour  se  prêter  a  un  ajustage  après  coup 
sur  cet  arbre),  les  poulies  conductrices. 
Tarbre  de  transmission  intermédiaire  des- 
tiné à  régler  la  vitesse  propre  de  l'appa- 
reil ,  ainsi  que  les  courroies  nécessaires  è 
chacune  de  ces  transmissions.  (Art.  &6.) 


80  CHAPITRE  IV.  —  INSTALLATION. 

murales.  On  indiquait  eu  outre  sur  le  même  document  les 
surfaces  proposées  en  faveur  de  Texposant,  et,  par  suite,  la 
part  qui  lui  incomberait  dans  les  frais  généraux  de  la  classe. 
Ces  devis,  qui  ne  s'élèvent  pas  ensemble  à  moins  de  6  ou 
700,000  francs  pour  les  vingt  classes  du  groupe  VI,  et  qui, 
en  outre,  étaient  dressés  sans  précédents,  à  une  époque  éloi- 
gnée des  faits  complexes  qu'il  s'agissait  d'évaluer,  n'ont  pour- 
tant donné  lieu  à  aucun  mécompte  et,  au  contraire,  les  divers 
syndicats  du  groupe  VI  ont  pu  restituer  à  leurs  mandataires 
des  reliquats  d'une  certaine  importance  (tabl.  19). 

Pour  plusieurs  de  ces  dépenses  générales,  entre  autres  celles 
du  revêtement  du  sol,  de  la  séparation  des  classes  entre  elles, 
les  syndicats  reconnurent  la  nécessité  d'une  entente  préalable, 
qui  porterait  à  la  fois  sur  le  choix  du  système  à  adopter  et 
sur  la  désignation  de  l'entrepreneur  chargé  de  l'exécution.  Il 
était  clair,  en  effet,  que,  si  chaque  syndicat  avait  pris  à  ce  sujet 
des  mesures  différentes  et  recouru  à  un  entrepreneur  différend , 
il  en  serait  résulté  dans  l'installation  une  disparate  choquante, 
et  dans  l'exécution,  du  désordre  et  une  notable  aggravation 
de  dépenses.  Les  syndicats  se  réunirent  donc  plusieurs  fois 
pour  discuter  ces  points  d'intérêt  général  et  pour  les  arrêter 
d'un  commun  accord. 

Après  examen  des  divers  systèmes  en  présence  pour  le  revê- 
tement du  sol''^,  les  syndicats  ont  adopté  un  plancher  en  sapin 
de  3  centimètres  d'épaisseur,  fixé  sur  un  grillage.  Ce  grillage 
était  composé  de  lambourdes  et  longrines,  et  reposait  sur  une 

^'^  Voici  quels  étaient   les   prix  de-  seur,  3  francs;  de  10  centimètres  d^ëpais- 

mandes  pour  les  divers   systèmes   par  seur,  &  fr.  5o  cent.;  plancher  en  sapin 

mètre  superficiel  :  dallage  en  bitume,  en  de  3  centimètres  d'éj)aisseur  sur  lam- 

utilisant  les  vieilles  matières  fournies  par  bourdes  scellées  au  plâtre,  en  location, 

le  démontage  des  trottoirs,  3  fr.  5o  cent.  ;  5  francs, 
béton  aggloméré  de  5  centimètres  d^épais- 


s  25.  —  GALERIE  DU  TRAVAIL.  81 

couche  de  sable.  Une  adjudication  a  eu  lieu  entre  divers  entre^ 
preneurs.  Celui  dont  la  soumission  a  été  agrëëe  s  est  charge 
d exécuter  ce  travail,  en  location,  pour  le  prix  très-modique  de 
h  (t.  6o  cent,  par  mètre  carré.  Il  a  conclu  avec  chaque  syndicat 
un  marché  distinct,  rédigé  d'après  un  type  uniforme,  et  a  éga- 
lement été  chargé  par  la  Commission  impériale  de  recouvrir 
dans  le  même  système  les  grands  chemins  rayonnants  et  cir- 
culaires dont  le  revêtement  incombait  à  la  Commission.  Ce 
système  de  plancher  a  parfaitement  réussi  et  s  est  prêté  très- 
bien  aux  nécessités  de  Tinstallation  des  machines  par  sa  facilité 
de  raccord,  de  retaille  et  de  redressement. 

Pour  la  séparation  des  classes,  il  a  été  procédé  de  la  même 
manière.  Les  syndicats  se  sont  arrêtés  à  une  balustrade  for- 
mée de  pilastres  élégants  en  fonte,  espacés  de  3  mètres  en 
moyenne,  et  réunis  par  une  corde  en  velours.  Les  pilastres 
d  angle  recevaient  en  outre  une  hampe  portant,  au  sommet, 
lecriteau  qui  indiquait  le  nom  de  la  classe.  L'adjudicataire  de 
ce  travail  s'en  est  chargé,  en  location,  pour  un  prix  qui  est 
ressorti  en  moyenne  à  6  francs  par  mètre  linéaire '^l 

Une  autre  dépense  générale  est  celle  des  hangars  établis 
dans  le  Parc  pour  servir  d'annexés  aux  classes  qui  se  trouvaient 
trop  à  letroit  dans  le  Palais.  Les  syndicats  de  ces  classes,  dé- 
libérant également  en  commun ,  reconnurent  qu'il  n'était  pas 
juste  que  les  exposants  du  Parc,  ayant  déjà  le  désavantage  de  ne 
pouvoir  figurer  dans  le  Palais,  eussent  encore  à  supporter  seuls 
le  surcroit  de  charges  qu'entraînerait  la  construction  de  leur 

^*^  Les  aatrei  systèmes  avaient  rincoQ-  tive,  et  ne  dispensait  pas  les  exposants 

Téoieot  d*étre  coùteax  et  de  manquer  .     de  machines   de  disposer  des  grillages 

d^^lmûàié  pour  des  convenances  aussi  dtfensifs,  des  barrières,  en  un  mot  de 

variables  que  celles  avec  lesqu^es  on  prendre  toutes  les  précautions  nécessaires 

avait  à  compter.  Cette  balustrade  en  ve-  pour  prévenir  les  occidents. 
loan  toit  purement  limitative  et  déoora- 

6 


83  CHAPITRE  IV.  —  INSTALLATION. 

abri;  ils  dëcidèrent  en  conséquence  que  cette  dépense  serait 
repartie  indistinctement  entre  tous  les  exposants,  quel  que  fut 
remplacement  assigne  à  leurs  produits.  Il  devenait  dès  lors 
nécessaire  d'ëtabiir  une  entente  entre  les  diverses  classes  pour 
le  type  de  hangar,  et  le  choix  d'un  entrepreneur.  Un  projet 
fut  arrêté,  adopté  d'un  commun  accord  et  mis  en  adjudica- 
tion. Les  hangars,  construits  dans  ces  conditions,  longeaient 
l'avenue  de  Labourdonnaye,  entre  le  quai  d'Orsay  et  la  venue 
Rapp,  sur  260  mètres  de  longueur.  Ils  étaient  vitrés  et  recou- 
verts de  carton-bitume'^',  larges  de  lâ  mètres  et  hauts  de 
5  mètres  sous  entrait.  Malgré  ces  dimensions ,  et  grâce  à  la 
simplicité  de  leur  construction,  qui  n'excluait  pas  une  certaine 
élégance,  ils  sont  revenus,  en  location,  à  i35  francs  le  mètre 
courant,  ou  à  1 1  fr.  2  5  cent,  le  mètre  superficiel  couvert. 

Une  dernière  dépense  générale,  qui  a  produit  les  meilleurs 
résultats ,  et  contribué  au  succès  de  l'installation  du  groupe  VI, 
est  celle  qui  a  trait  à  la  nomination  d'ingénieurs  de  syndicats. 
Les  délégués  ne  pouvaient,  malgré  leur  dévouement,  négliger 
leurs  occupations  pour  consacrer  sans  rétribution  tout  leur 
temps  aux  intérêts  des  exposants  et  suivre  les  travaux.  Ils  ont 
donc  reconnu  la  nécessité  d'instituer  des  agents  rétribués  sur 
les  frais  généraux  de  la  classe,  et  chargés,  sous  feur  contrôle, 
de  tous  les  détails  de  l'installation  et  des  relations  avec  les  expo- 
Hants  et  les  entrepreneurs'^'.  Ces  ingénieurs  ont  constitué  un 
personnel  actif,  dévoué  aux  exposants  et  défendant  avec  zèle 

(')  L6  carton-bitume  et  le  feutre-bi-  de  moindre  importance  et  contigaês  se 

liiiiio  ont  rendu  de  notables  services  h  groupaient  pour  confier  leurs  intérêts  au 
rti^poiiilion   par  leur  bas  prix  et  leur    .    même  agent.  Cest  ainsi  que  les  vhigl 

liulib  poidM,  qui  permet  des  charpentes  classes  du  groupe  VI  ont  donne  lieu  k  h 

to(}tS)'Hii.  nomination   de  douze  ingénieurs  senle- 

^"^  LtM   clHëH6i   les  plus  importantes  ment. 
H\aiHu(  cliAcuHa  leur  ingénieur;  les  classes 


s  25.  —  GALERIE  DU  TRAVAIL.  83 

leure  intëréts,  mais  aussi  plein  de  dëfërence  pour  la  Commis- 
sion impériale  et  ses  instructions. 

L'organisation  des  syndicats  a  bien  fonctionne  ;  elle  mërite 
d  être  recommandée  comme  un  des  traits  saillants  de  TËxpo- 
sition  de  1  867,  et  comme  un  exemple  à  suivre  pour  les  expo- 
sitions à  venir.  Au  point  de  vue  des  exposants,  elle  a  eu  le 
très^ërieux  avantage  de  remettre  leurs  intérêts  entre  leurs 
mains  ou  celles  de  leurs  mandataires,  d'obtenir  plus  sûrement 
satisfaction  pour  leurs  plaintes ,  en  leur  donnant  un  organe  au- 
torisé qui  les  centralisait,  enfin  de  les  dispenser  de  recourir  à 
ces  intermédiaires  onéreux,  qu'ils  devaient  subir  autrefois,  et 
qui,  pour  des  installations  souvent  modestes,  prélevaient  des 
honoraires  excessifs.  Quant  à  la  Commission  impériale,  l'avan- 
tage des  syndicats  n'était  pas  moindre  ;  ils  créaient  entre  elle  et 
les  exposants  une  institution  qui  recevait  le  premier  choc  des 
réclamations,  les  dépouillait,  les  coordonnait,  et  les  lui  trans- 
mettait déjà  élaborées  par  un  travail* préalable.  La  respon- 
sabilité de  la  Commission  diminuait: à  mesure  qu'augmen- 
tait celle  des  exposants  ou  de  leurs  mandataires.  Les  chantiers 
dlnstailation ,  au  lieu  d'être  livrés  à  là  fantaisie  individuelle, 
étaient  confiés  à  un  petit  nombre  d'entrepreneurs  et  dirigés 
d'après  des  règles  méthodiques,  qui  fissuraient  l'ordre,  l'éco- 
nomie, la  célérité  et,  par  suite,  l'observation  des  délais. 

Le  premier  soin  des  délégués,  après  leur  nomination  par 
les  exposants  et  leur  reconnaissance  par  la  Commission  impé- 
riale, fut  d'envoyer  à  chaque  exposant  un  questionnaire  dé- 
taillé avec  commentaire ,  pour  lui  demander  d'indiquer  très- 
exactement  tous  ses  besoins  en  eau,  gaz,  vapeur,  force  motrice, 
et  de  préciser  son  installation,  sous  le  rapport  des  fondations, 
des  carneaux  et  des  transmissions.  Ce  fut  seulement  après  avoir 
obtenu,   non  sans  des  rappels  réitérés,  les  réponses  à  ces 

6. 


M  CHAPITRE  IV.  —  INSTALLATION. 

diverses  questions,  que  le  syndicat  put  arrêter  avec  certitude 
son  plan  d'installation  définitif  et  en  commencer  l'exécution 
au  milieu  des  embarras  décrits  plus  haut.  La  période  d'exécu- 
tion durait  encore,  quand  commença  celle  du  transport  et  du 
montage  des  lourdes  pièces  des  machines,  qiii  vint  ajouter  ses 
complications  à  celles  des  travaux  de  fondation,  dont  les  chan- 
tiers durèrent  presque  jusque  vers  le  milieu  du  mois  de  mars. 
Pendant  ces  diverses  phases,  les  délégués  et  leurs  agents  ont 
été  à  la  hauteur  de  toutes  les  exigences  de  la  situation,  et  si 
la  galerie  du  travail  a  été  prête  au  i  '"^  avril ,  c'est  en  partie  à 
leur  coopération  qu'on  le  doit. 

On  vient  de  décrire,  avec  des  détails  qu'explique  l'intérêt  de 
cette  organisation  nouvelle ,  les  moyens  mis  en  œuvre  pour  l'ins- 
tallation de  la  grande  galerie.  Il  reste  à  définir  le  cadre  général 
assigné  par  la  Commission  impériale  à  cette  installation. 

La  largeur  de  la  galerie  du  travail  était  subdivisée  en  un 
massif  central  de  â3  mètres  et  deux  chemins  latéraux  de 
5  mètres  chacun ,  laissant  en  avant  du  soubassement  un  inter- 
valle de  1  mètre ,  réservé  à  des  tables  ou  à  des  vitrines  adossées 
aux  parois.  Le  massif  central  était  découpé  par  de  nombreuses 
voies  d'accès,  destinées  à  faciliter  dans  tous  les  sens  la  circula- 
tion des  visiteurs,  tout  en  protégeant  leur  sécurité,  et  surtout 
à  permettre  l'approche  des  machines  les  plus  intéressantes  ou 
de  celles  qui,  par  la  délicatesse  de  leurs  organes  et  les  circons- 
tances de  leur  travail,  exigeaient  l'examen  le  plus  attentif. 

La  zone  moyenne  du  massif  de  28  mètres  était  occupée  par 
une  plate- forme  centrale,  large  de  U  mètres,  supportée  par  des 
colonnes  à  une  hauteur  de  5  mètres  au-dessus  du  sol  et  fai- 
sant le  tour  de  la  galerie.  Cette  plate-forme  avait  un  double 
objet  :  1°  supporter  la  transmission  principale  de  mouve- 
ment; les  dispositions  qu'elle  présentait  à  cet  effet  seront  ulté- 


s  25.  —  GALERIE  DU  TRAVAIL  85 

rieurement  indiquées  (S  36);  a"*  permettre  aux  visiteurs  d'em- 
brasser d'un  regard  l'ensemble  des  appareils  exposes  et  le 
spectacle  du  travail  :  aussi  était-elle  libre  de  toute  exposition 
de  produits,  afin  que  la  circulation  n'y  fût  point  entravée. 
Pour  les  visiteurs  fatigués  et  désireux  de  jouir  commodément 
de  la  vue  de  la  galerie,  on  avait  disposé  sur  la  plate-forme 
et  dans  chacun  des  seize  secteurs  du  Palais,  deux  salons- 
garages  de  4  mètres  sur  3  mètres,  situés  en  regard  l'un  de 
l'autre  et  garnis  de  sofas.  Neuf  escaliers  tournants,  de  3™,io 
de  diamètre,  donnaient,  tous  les  i5o  mètres  environ,  des 
moyens  d'accès  de  la  galerie  à  la  plate-forme.  En  outre,  deux 
escaliers  d'honneur,  à  volée  droite,  étaient  disposés  de  part  et 
d^autre  du  vestibule  principal ,  qui  séparait  la  France  des  pays 
étrangers;  là  se  trouvait  la  seule  interruption  de  la  plate- 
forme, établie  sans  discontinuité  surtout  le  reste  de  la  grande 
galerie;  celte  plate-forme  était  même  une  sorte  de  théâtre  par- 
faitement approprié  k  la  majesté  des  cortèges  officiels.  Elle  a 
joué  un  rôle  important  dans  la  cérémonie  d'ouverture  (S  87). 

Des  installations  très-curieuses  s'y  rattachaient,  comme  mo- 
tifs de  décoration.  On  peut  citer  notamment,  pour  la  section 
française,  la  tribune  des  orgues,  placée  au-dessus  de  la  rue  de 
Paris;  les  grands  phares,  les  nappes  hydrauliques,  se  déver- 
sant de  part  et  d'autre  du  promenoir;  et,  pour  les  sections 
étrangères,  les  nombreux  portiques  sous  lesquels  passaient  les 
promeneurs.  Ces  portiques  étaient  construits  dans  les  styles  d'ar- 
chitecture locale  et  ornés  des  pavillons  nationaux;  ils  offraient 
en  général  des  lieux  de  repos  s'ajoutant  à  ceux  que  la  Commis* 
sion  impériale  avait  ménagés.  La  variété  et  l'élégance  de  ces  ar- 
rangements vinrent  accroître  la  faveur  que  le  public  accorda, 
dès  le  premier  jour,  à  la  plate-forme  de  la  galerie  du  travail. 

La  Commission  impériale  fit  tous  ses  efforts  pour  obtenir 


86  CHAPtTRE  IV.  —  INSTALLATION. 

des  exposants  que  le  plus  grand  nombre  possible  de  machines 
fût  mis  en  mouvement.  Une  semblable  mesure  avait  pour  ré- 
sultat, dune  part,  de  faire  mieux  comprendre  les  organes  des 
appareils  en  montrant  les  fonctions  qu'ils  remplissent;  d'autre 
part,  de  donner  plus  d*âttrait  et  de  vie  à  la  galerie  du  travail. 
L'appel  de  la  Commission  fut  entendu,  et  Ton  peut  dire  que, 
dans  aucune  exposition  antérieure,  le  nombre  des  machines  en 
mouvement  n'a  été  aussi  considérable.  La  force  motrice  totale 
distribuée  dans  la  galerie  du  travail  s'est  élevée  à  635  che- 
vaux; si  l'on  y  ajoute  celle  du  Parc  (919  chevaux),  celle  du 
service  des  eaux  (3 9 5  chevaux),  et  celle  de  la  ventilation  du 
Palais  (100  chevaux),  on  arrive  au  nombre  considérable  de 
1,979  chevaux  pour  représenter  le  total  de  la  force  dépensée 
dans  l'Exposition  de  1867  (tabl.  1/4  à  18). 

Une  innovation  importante,  qui  sera  décrite  plus  bas  (S  96) 
et  que  l'expérience  a  complètement  justifiée,  a  donné  au  ser- 
vice de  la  mise  en  action  des  machines  une  sécurité  et  une 
facilité  qu'il  n'avait  jamais  présentées  au  même  degré.  Elle 
comprenait  deux  points,  essentiels  :  la  répartition  des  généra- 
teurs de  force  motrice  en  1  5  ateliers  distincts ,  disséminés  au- 
tour du  Palais,  la  substitution  du  principe  de  l'entreprise  à  celui 
de  la  régie,  adopté  dans  les  expositions  antérieures  (S  99). 

Il  ne  suffisait  pas  de  montrer  aux  visiteurs  le  travail  méca- 
nique avec  ses  caractères  de  puissance  et  de  rapidité.  Il  fallait 
placer  en  regard  le  travail  de  l'homme  avec  sa  perfection  de 
goût,  d'habileté  manuelle  et  de  précision  intelligente.  En  s'ar- 
rétant  à  ce  projet,  la  Commission  impériale  crut  à  la  fois  com- 
bler une  lacune  regrettable  et  ajouter  à  l'Exposition  de  1867 
un  attrait  d'un  genre  tout  nouveau.  Elle  voulut  provoquer  ainsi 
des  rapprochements  utiles  et  féconds,  révéler  la  part  qui  re- 
vient k  l'ouvrier  dans  la  production  générale,  et,  au  moment 


s  25.  —  GALERIE  DU  TRAVAIL.  87 

OU  ia  machine  semble  k  la  veille  d'envahir  toute  Imdustrie, 
démontrer  que,  pour  certains  travaux,  la  main  de  Thomme 
peut  dëfier  toute  concurrence  mécanique. 

En  vue  de  ce  rapprochement,  une  classe  spéciale  du  groupe  X, 
la  classe  90,  fut  exceptionnellement  placée  dans  la  galerie  du 
travail  et  fut  ouverte  aux  procédés  manuels  les  plus  attrayants 
et  les  plus  ingénieux,  à  ceux-là  surtout  qui  conviennent  aux 
ouvriers  chefs  de  métier.  Les  ateliers  de  cette  classe  les  plus 
remarqués  furent  ceux  de  chapellerie,  de  chaussures,  de  com- 
position et  d'impression  typographiques,  de  bijouterie,  de  ta- 
bletterie et  de  fabrication  de  dentelles,  d'objets  en  ivoire  et 
de  fleurs  artificielles  (tabl.  i3). 

Au  delà  du  chemin  de  5  mètres,  ménagé  de  chaque  côté  de 
la  galerie  du  travail ,  les  tables  et  vitrines  adossées  aux  murs 
reçurent  une  multitude  d'objets,  machines  ou  appareils  de  pe- 
tite dimension,  qui  auraient  été  perdus  au  milieu  des  grandes 
ÎDstaliations  du  massif  central.  EnGn,  les  parois  mêmes  de  cette 
vaste  galerie  se  prêtèrent  à  une  exposition  murale  de  dessins, 
de  trophées  et  d'objets  de  faible  épaisseur. 

Parmi  ces  dessins,  il  convient  de  citer  les  plans  des  exploita- 
tions agricoles  dont  les  propriétaires  ou  fermiers  avaient  obtenu 
la  prime  d'honneur  dans  les  concours  régionaux.  Cette  collec- 
tion, fournie  par  les  exploitations  les  plus  recommandables, 
constituait  un  utile  résumé  des  progrès  récents  de  notre  agricul- 
ture. La  Commission  impériale  invita  chacun  des  lauréats  de 
la  prime  d'honneur  à  produire  deux  dessins,  l'un  représentant 
Fensemble  du  domaine  et  son  assolement,  l'autre  indiquant  le 
plan  général  et  les  détails  des  bâtiments  ruraux.  Pour  que  la 
comparaison  pût  s'établir  entre  les  dessins  et  permit  au  public 
dapprécier  d'un  coup  d'œil  les  rapports  des  surfaces  et  des 
•otres  données  de  l'exploitation,  la  Commission  impériale  en- 


88  CHAPITRE  IV.  —  INSTALLATION. 

Yoya  à  chacun  de  ces  exposants  des  instructions  dëtailiées,  pour 
leur  demander  que  tous  ces  plans  fussent  dressés  d'après  des 
règles  uniformes,  au  point  de  vue  de  l'orientation,  des  écri- 
tures, des  teintes  conventionnelles  et  de  Téchelle.  Cette  échelle 
fut  fixée  de  la  manière  suivante  :  yoTT  P^^''  ^^  P^^'^  d'en- 
semble du  domaine;  ytô  P^^^  ^®  P^^'^  général  des  bâtiments 
de  la  ferme;  ^-5-3-  à  -^  P^^^  ^^^  plans,  coupes  et  élévations 
détaillés  des  bâtiments. 

Une  dernière  observation,  qui  s'applique  à  la  galerie  du 
travail  comme  à  toutes  les  autres,  est  relative  à  l'intersection 
de  ces  galeries  avec  les  chemins  rayonnants.  Ces  carrefours, 
surtout  dans  le  grand  et  dans  le  petit  axe  de  l'édifice,  étaient 
accusés  par  des  installations  originales  ou  grandioses,  de 
nature  à  impressionner  le  visiteur,  dès  ses  premiers  pas  dans 
la  galerie.  Ainsi  à  l'entrée  principale,  en  avant  du  grand  ves- 
tibule, la  section  française  était  annoncée  par  des  trophées 
métallurgiques  d'un  grand  effet  et  par  des  pyramides  formées 
avec  des  câbles  de  mines.  Ces  emplacements,  situés  le  long 
des  chemins,  étaient  considérés  comme  des  places  d'honneur, 
qui  ne  furent  accordées  qu'à  des  appareils  dignes  de  les  occu- 
per par  leur  masse,  leur  hauteur  ou  leur  attrait  spécial. 

s  â6.  Mise  en  mouvement  des  machines. 

Il  est  à  peu  près  impossible  à  la  plupart  des  visiteurs  de 
comprendre  l'usage  auquel  est  destinée  une  machine  qui  reste 
immobile.  Les  hommes  spéciaux  eux-mêmes  ne  peuvent  tou- 
jours se  rendre  un  compte  exact  de  la  valeur  d'organes  qu'ils 
ne  voient  pas  fonctionner. 

Le  système  adopté  dans  les  expositions  antérieures  pour 
mettre  en  mouvement  une  partie  des  appareils  exposés  pré- 
sentait des  inconvénients  sérieux.  En  réunissant  dans  une 


s  S6.  —  MACHINES.  8» 

même  galerie  les  appareils  qui  devaient  être  mis  en  marche, 
on  sacrifiait  tout  classement  méthodique  :  les  machines  les  plus 
dissemblables  étaient  rapprochées  par  cela  seul  qu  elles  mar- 
chaient, et  séparées  des  machines  analogues  qui  étaient  en 
repos.  En  outre,  les  générateurs  étaient  tous  réunis  dans  un  bâ-* 
timent  spécial  et  envoyaient  la  vapeur,  par  des  conduites  sou- 
terraines, aux  appareils  les  plus  éloignés.  Malgré  les  précautions 
prises  pour  protéger  les  tuyaux  de  distribution  contre  le  refroi- 
dissement, la  longueur  de  ces  tuyaux  était  trop  grande  pour 
quon  pût  prévenir,  surtout  vers  leurs  extrémités,  une  grande 
perte  de  pression  et  des  condensations  abondantes. 

La  Commission  impériale  de  l'Exposition  de  1867  se  pro- 
posa de  généraliser  le  principe  de  la  mise  en  mouvement,  en 
évitant  les  inconvénients  révélés  par  Texpérience.  Elle  chargea , 
dès  lorigine  de  ses  travaux,  un  comité  d'ingénieurs  d'étudier 
Torganisation  du  service  mécanique  et  les  différents  modes 
auxquels  on  pourrait  recourir  pour  l'assurer. 

Ce  comité  technique  étudia  d'abord  l'emploi  de  l'air  com- 
primé. Mais  cette  solution,  séduisante  en  apparence,  ne  put 
résister  à  un  examen  approfondi;  elle  fut  abandonnée  en  raison 
des  grandes  difficultés  d'application  qu'elle  présentait,  sans 
compter  les  dépenses  considérables  qu'elle  eût  entraînées.  L'u- 
sage de  la  vapeur  d'eau  fut  reconnu  présenter  seul  assez  de 
garanties  de  bon  service.  Ce  principe  établi,  le  comité  examina 
une  solution  qui  consistait  à  placer  aux  angles  du  Champ  de 
Mars  quatre  machines  k  vapeur  deiBoàâoo  chevaux  cha- 
cune, dont  la  force  eût  été  transmise  aux  arbres  intérieurs  de 
l'Exposition  par  les  câbles  dits  télodynamiqties ,  si  usités  en 
Alsace  et  en  Allemagne.  Mais  cette  solution  fut  à  son  tour,  après 
examen,  écartée  comme  impraticable,  et  l'on  s'arrêta  à  l'em- 
ploi de  moteurs  isolés  d'une  puissance  ordinaire. 


^10  CHAPITRE  IV.  —  INSTALLATION. 

Ou  fut  ainsi  ramené  à  la  combinaison,  indiquée  dès  rori* 
gine  sur  les  plans  dresses  par  le  commissaire  gënëral.  Dès  que 
le  principe  du  système  eut  été  adopté,  Texécution  fut  naturel- 
leuieat  confiée  au  comité  d'admission  de  la  classe  5d,  dont  le 
rolo  a  été  d'une  grande  importance  (liste  lo). 

Le  projet  définitif,  qui  a  été  adopté  sur  la  proposition  dé 

00  comité,  comprenait  neuf  groupes  de  chaudières  distribués 
uulour  du  Palais,  à  3o  mètres  environ  de  son  enceinte  exlé- 
lii^ur<^  et  dix -sept  moteurs  répartis  dans  la  grande  galerie, 
ut  rolioH  aux  chaudières  par  des  conduites  dune  longueur 
luasiuia  do  loo  mètres.  On  évitait  ainsi  les  inconvénients  de 
lu  coudonsation  et  de  la  perte  de  pression;  on  conjurait  les 
chtiuces  crinoondie  par  leloignement  des  foyers  et  celles  de 
luUtM ruption  du  service  par  son  fractionnement  même. 

Lu  roiiHorvation  du  classement  méthodique  des  produits  était 
uuo  ili^H  couditions  essentielles  de  1  organisation  du  service  mé- 
OiuÛmuo;  niais  le  problème  se  compliquait  encore  dune  cir- 
ooM^I«uico  particulière  :  il  n'était  pas  possible  de  profiter,  pour 

1  uritidlaliou  dos  moteurs,  des  deux  parties  de  la  galerie  tra- 
v.v^>9  vui  li(pie  droite,  parallèlement  au  grand  axe  du  Palais, 
v\  .1  \  Mvi^  de  celles  qui  présentaient  le  plus  de  facilités  pour 
\\'i.vlihnomeul  de  la  transmission.  Par  suite  de  la  forme  ob- 
\yy\\  ;uo  du  (Ihamp  de  Mars,  qui  s'est  souvent  présentée  comme 
^^\  s^l^»luolo  [^  to),  les  espaces,  demeurés  libres  entre  le  bâti- 
\u\  u>  \^  1^^^  asoiiuos  de  Labourdonnaye  et  de  Suffren,  étaient 
^^vu  \'\\\^\W  pour  so  prêter  à  la  construction  d'un  bâtiment  de 
,  ^v  \u\l^s^u^«  ol  do  sa  cheminée,  et  avaient  du  être  exclusivement 
\0  ^^\^'•  *\  l^U'^lidlalion  des  portiques  latéraux;  de  sorte  que, 
L  vs  v\s^>\  >\v\iuMdohCO  FAcheuse,  tout  ce  qui  concernait  le  service 
^k\,^  s\\\sisy\^  UO  pouvait  être  établi  que  dans  les  parties  circu- 


s  S6.  — MACHINES.  91 

ËD  tenant  compte  de  ces  sujétions  nouvelles,  la  section  fran- 
çais a  pu  être  divisée  en  huit  lots  ou  ateliers,  absorbant  une 
force  totale  de  3o5  chevaux. 

Pour  les  sections  étrangères,  les  ateliers  furent  répartis  dé 
la  manière  suivante  :  Belgique,  do  chevaux;  Prusse  et  Etats  du 
nord  de  TAUemagne,  54  chevaux;  Bade,  Hesse,  Wurtemberg 
et  Bavière,  Uo  chevaux;  Autriche,  20  chevaux;  Suisse,  17  che- 
vaux;  Etals-Unis,  5o  chevaux;  Angleterre,  100  chevaux.  Total 
pour  les  sections  étrangères,  82 1  chevaux;  total  pour  la  section 
française,  3o5  chevaux;  total  général  pour  les  moteurs  à  va- 
peur, 626  chevaux  (tabl.  i4  et  18). 

Outre  cette  force  demandée  à  la  vapeur,  on  a  recouru  à 
remploi  des  moteurs  à  gaz,  dont  Tinstallation  est  simple  et 
n  entraîne  rétablissement  d'aucun  générateur,  pour  les  parties 
de  la  galerie  où  il  suffisait  d'uiie  faible  puissance  dynamique  et 
pour  celles  où  le  service  était  déjà  organisé ,  quand  des  exigences 
mécaniques  se  sont  révélées  tardivement.  C  est  ainsi  que  cinq 
moteurs  dune  puissance  totale  de  9  chevaux  ont  été  répartis 
dans  la  galerie  du  travail ,  savoir  :  3  dans  les  sections  étran- 
gères et  2  dans  la  section  française.  L'un  de  ces  derniers,  d'une 
force  d'un  demi-cheval ,  faisait  mouvoir  des  modèles  de  marine; 
l'autre^  de  même  force,  a  été  disposé  à  dessein  dans  les  pe- 
tits ateliers  de  travail  manuel  (classe  95),  qui  sont  le  véri- 
table domaine  de  ces  moteurs,  et  où  leur  emploi  peut  rendre 
de  grands  services  en  retenant  l'ouvrier  au  foyer  domestique. 

Le  règlement  de  l'Exposition  avait  arrêté  d'une  manière  gé- 
nérale que  la  force  serait  transmise  par  un  arbre  de  couche, 
mais  sans  préjuger  en  rien  la  disposition  de  cet  arbre.  Fallait-il 
rétablir  souterrainement  ou  le  placer  sur  des  colonnes  à  /i  ou 
5  mètres  au-dessus  du  sol?  Cette  question  fut  étudiée  avec  la 
plus  grande  attention  et  résolue  en  faveur  de  la  transmission 


9â  CHAPITRE  IV.  —  INSTALLATION. 

aérieune.  On  a  dû  cependant  recourir  dans  quelques  cas  par- 
euliers»  sur  une  longueur  de  71  mètres,  à  une  transmission 
souterraine,  et  cette  circonstance  a  permis  d'en  apprécier  les 
inconvénients  et  les  dangers. 

Enfin,  rétablissement  d'une  transmission  aérienne  double 
se  liait  naturellement  à  la  construction  de  la  plate-forme  ou 
promenoir  central  dont  il  a  été  parlé  ci-dessus  (S  2  5). 

Le  promenoir  central  avait  une  longueur  totale  de  1 ,1  gB  mè- 
tres, savoir  :  parties  servant  à  la  transmission,  /ii3  mètres; 
parties  sans  transmission,  789  mètres. 

Les  supports  étaient  espacés  de  3"", 4 5  en  moyenne,  et  dis- 
posés suivant  un  polygone,  dont  les  sommets  correspondaient 
aux  fermes  de  la  galerie  et  dont  les  côtés  adjacents  mesuraient 
1 3"*,8o  et  comprenaient  entre  eux  un  angle  de  5  degrés.  Cette 
longueur  de  1 3"°,8o  et  cet  angle  de  5  degrés  sont  les  données 
qui  définissaient  la  transmission  générale.  Les  arbres  de  couche 
avaient  une  longueur  totale  de  73  i  mètres,  ce  qui  donnait  un 
lotal  (le  près  de  800  mètres,  avec  la  transmission  souterraine. 
(loH  arbres  étaient  en  fer  forgé;  ils  avaient  9  centimètres  de 
diuuuHre.  Leur  vitesse  était  de  1 00  tours  par  minute  ;  leur  hau- 
Umr  au-dessus  du  sol  de  4", 33. 

L'attache  des  arbres  de  couche  aux  supports  du  promenoir 
Olaii  de  nature  à  causer  à  Tensemble  de  la  construction  des 
liôpidatioiis  incommodes  pour  les  promeneurs.  En  vue  d'éviter 
\'\\\  iiirouvonicnt,  on  avait  disposé  les  supports,  dans  toutes  les 
|uulio»î  nui  rocovaient  les  arbres  de  couche,  de  manière  à  réa- 
(^  01  uuo  iudéjïondance  complète  entre  le  promenoir  proprement 
\\\\  \A  lo  u^Mlènio  (les  transmissions.  Grâce  à  cette  précaution, 
W'*  \\^\W\\y^  parcouraient  la  plate-forme  sans  se  douter  que  des 
wAwv^  \W  ouucho  tournaient  sous  leurs  pieds  et  communiquaient 
K^  UU^^\oiuimU  aux  appareils  répartis  dans  le  massif  central. 


s  26.  — MACHINES.  93 

Le  poids  de  mëtal  entrant  dans  la  construction  de  la  plate- 
forme ëtait  pour  la  fonte  de  1,017  tonnes,  et  pour  le  fei^  de 
D 1 9  tonnes. 

La  dëpense  totale,  en  y  comprenant  plancher,  fondations, 
escaliers  et  garages,  a  été  de  63i,âi6  francs  98  centimes, 
soit  de  5â&  francs  par  mètre  courant  (tabl.  62.) 

Le  travail  a  été  divisé  en  trois  lots,  et  confie  à  trois  usines, 
qui  ont  pris  le  dëlai  assez  court  de  sept  mois  pour  les  ëtudes 
de  dëtail  et  la  fabrication ,  et  de  trois  mois  pour  le  montage. 

Une  fois  les  diverses  questions  servant  de  base  à  l'organi- 
sation du  service  mécanique  résolues,  un  projet  de  marché  fut 
soumis  à  un  grand  nombre  de  constructeurs,  de  manière  à 
appeler  la  concurrence  et  à  faire  entrer,  dans  le  domaine  de 
l'Exposition  proprement  dite,  la  fourniture  de  la  force  motrice. 

Quand  les  offres  dès  constructeurs  eurent  été  acceptées  par 
la  Commission  impériale,  la  répartition  des  lots  fut  faite  de 
façon  à  mettre,  autant  que  possible,  ces  entrepreneurs  dans 
les  conditions  où  les  plaçaient  leurs  relations  de  clientèle.  C'est 
ainsi  que  les  constructeurs  de  Rouen  et  de  Lille  furent  chargés 
de  faire  marcher  les  appareils  de  filature  et  de  tissage;  les 
constructeurs  d'Alsace,  les  machines-outils. 

Pour  l'étranger,  la  Commission  impériale  attachait  un  grand 
intérêt  à  ce  que  la  force  motrice  fût  organisée  dans  chaque  sec- 
tion par  un  exposant  de  la  nation  intéressée,  de  telle  sorte 
que  Tentente  pût  être  établie  au  moment  même  où  chaque 
Commission  étrangère  s'occuperait  de  son  plan  d'installation. 
Cotait.,  en  outre,  donner  au  service  mécanique  un  caractère 
international,  destiné  à  rehausser  l'intérêt  du  concours.  La 
Belgique,  la  Prusse  et  l'Angleterre  acceptèrent  avec  empresse- 
ment cette  combinaison.  Pour  l'Autriche,  les  Etats  de  l'Aile- 


94  CHAPITRE  IV.  —  INSTALLATION. 

magne  du  sud,  la  Suisse  et  l'Âmërique,  la  Commission  impé- 
riale dut  recourir  à  des  exposants  français. 

Les  marches  de  force  motrice  ont  tous  été  faits  sur  un 
type  uniforme  et  moyennant  une  somme  flxée  à  forfait  et  en 
bloc  à  600  francs  par  cheval  vapeur,  y  compris  Tinstallation  de 
labri  des  moteurs ,  les  transmissions  et  la  fourniture  régulière 
de  la  force  motrice  prévue  au  traité.  La  dépense  totale  sest 
donc  élevée  k  877,809  francs  16  centimes;  ce  qui  fait,  avec 
les  frais  de  construction  de  la  plate-forme  une  somme  de 
1  million  environ  pour  l'ensemble  du  service  mécanique  et 
rétablissement  dune  promenade  indispensable  au  public,  la- 
quelle n'aurait  pas  coûté  seule,  indépendamment  des  trans- 
missions, moins  de  5 00,0 00  francs  (tabl.  63). 

En  réponse  à  une  préoccupation  qui  a  été  souvent  exprimée 
au  sujet  de  la  transmission  de  la  force  dans  une  galerie  courbe, 
il  faut  faire  observer  que  la  forme  curviligne  du  Palais  n'a  été 
pour  personne  un  obstacle  sérieux;  presque  tous  les  construc- 
teurs ont  adopté  le  genou  à  double  suspension ,  dit  joint  de 
Cardan,  et  les  transmissions  ont  pu  être  prolongées  sur  un 
point  jusqu'à  une  longueur  totale  de  lâo  mètres,  sans  le 
moindre  inconvénient.  Un  des  entrepreneurs  a  remplacé  le  joint 
de  Cardan  par  des  engrenages  coniques,  formant  entre  eux  un 
angle  de  0  degrés.  Cette  transmission  a  marché  avec  une  ex- 
trême douceur  et  ne  donnerait  probablement  lieu  qu'à  un  faible 
entrelien ,  même  au  bout  d'un  long  service. 

En  résumé ,  le  problème  de  la  force  motrice  a  été  résolu  par 
les  constructeurs  exposants  d'une  manière  satisfaisante,  et 
toutes  les  conditions  du  programme  imposé  par  la  Commission 
impériale  ont  été  convenablement  remplies. 

Le  service  mécanique  n'a  pas  cessé  de  fonctionner  avec  une 
exacte  régularité,  chaque  constructeur  tenant  k  honneur  dt 


s  27.—  GALÏRIE  EXTÉRIEURE.  95 

s'en  acquitter  d'une  façon  irréprochable.  Il  n  a  coûte  k  la  Com- 
mission impériale  que  des  sacrifices  modérés,  et  certainement 
de  beaucoup  inférieurs  à  ceux  qu'eût  entraînés  toute  autre  com- 
binaison. Enfln  il  a  respecté  la  sécurité  des  ouvriers  et  des  visi- 
teurs, et  Ton  ne  saurait  trop  s'applaudir  aujourd'hui  que  les 
moteurs  de  cette  grande  usine  aient  pu  marcher  pendant  toute 
la  durée  de  l'Exposition,  sans  explosion ,  ni  rupture  ou  accident 
qui  mérite  d'être  signalé. 

s  Q7.  —  Installation  de  la  galerie  extérieure. 

Le  groupe  Vil,  intitulé  Aliments  à  divers  degrés  de  prépara^ 
tian^  était  principalement  exposé  dans  la  galerie  extérieure.  Ce 
groupe  renfermait,  comme  dans  toutes  les  expositions  précé- 
dentes, les  céréales,  les  boissons  fermentées,  les  sucres;  mais 
jusqu'alors  les  industries  nombreuses  ayant  pour  objet  la  pré- 
paration des  matières  alimentaires  avaient  été  en  général  exclues 
de  ces  concours,  parce  que  leurs  produits  ne  peuvent  êtve  ap- 
préciés qu'au  moment  même  où  ils  viennent  d'être  préparés.  Si 
elles  étaient  intervenues,  et  encore  d'une  façon  très-restreinte, 
celait  pour  satisfaire  aux  besoins  du  public,  mais  sans  offrir 
aux  consommateurs  les  garanties  de  la  concurrence  et  sans 
courir  les  chances  de  la  lutte  qui  s'établit  entre  les  divers 
exposants.  En  1867,  le  service  des  restaurants,  buffets,  limo- 
nadiers, rentra  dans  l'exposition  même,  et  les  chefs  de  ces  éta- 
blissements concoururent  entre  eux  pour  des  récompenses  spé* 
ciales  (S  47). 

En  outre,  ce  concours  ne  fut  pas  borné  k  des  restaurateurs 
et  limonadiers  de  Paris.  La  Commission  impériale  appela 
toutes  les  nations  exposantes  à  y  prendre  part.  D'après  le 
système  de  classement,  chaque  nation  occupait  une  certaine 
façade  sur  le  vaste  pourtour  de  la  galerie  extérieure  ;  elle  fut 


96  CHAPITRE  IV.  —  INSTALLATION. 

conviée  à  y  installer  les  industries  alimentaires  qui  lui  étaient 
propres.  Le  but  de  la  Commission  impériale  fut  atteint  et  un 
grand  nombre  de  pays  offrirent  leurs  mets  nationaux  et  leurs 
boissons  caractéristiques.  C'est  ainsi  que  les  visiteurs  de  l'Expo- 
sition pouvaient  prendre  leurs  rafraîchissements  ou  leur  repas , 
un  jour  en  Angleterre,  un  jour  en  Russie,  d'autres  fois  en 
Allemagne,  en  Hollande,  en  Danemark,  en  Italie  ou  en  Es- 
pagne, sans  faire  d'autre  voyage  que  celui  du  Champ  de  Mars. 

Sous  la  galerie  Vil  étaient  pratiquées  des  caves  comprenant 
trois  berceaux  de  3  mètres  environ  de  largeur,  dont  Tun  était 
affecté  au  service  de  la  ventilation  (§  34),  et  dont  les  deux 
autres  étaient  mis  à  la  disposition  des  exposants  restaurateurs 
installés  dans  cette  galerie.  Une  communication  directe  pou- 
vait être  pratiquée  entre  chaque  établissement  et  la  portion 
de  cave  située  au-dessous,  si  elle  était  affectée  à  son  service. 

En  appelant  à  titre  d'exposants  les  limonadiers  et  restaura- 
teurs, la  Commission  impériale  les  soumit  implicitement  aux 
prescriptions  du  règlement  (docum.  s  )  et , par  conséquent,  laissa 
à  leur  charge  tous  les  frais  relatifs  à  leur  exposition.  Outre  ces 
conditions  générales,  une  instruction  fixa  les  conditions  parti- 
culières concernant  l'exercice  des  industries  alimentaires  dans 
l'enceinte  du  Champ  de  Mars.  Ainsi,  la  galerie  extérieure  de- 
meurait ouverte  au  public  jusqu'à  onze  heures  du  soir,  c'est-à- 
dire  longtemps  après  que  le  Palais  était  fermé;  les  exposants 
étaient  tenus  de  l'éclairer,  au  moyen  du  gaz,  sur  toute  la  largeur 
occupée  par  leur  installation  (S  33).  Pour  augmenter  les  espaces 
propres  à  recevoir  le  public,  ils  étaient  autorisés  à  établir 
un  plancher  formant  entresol  au-dessus  du  rez-de-chaussée. 

Le  principe  adopté  pour  la  galerie  extérieure  excluait  toute 
idée  de  monopole;  mais  la  concurrence  ne  pouvait  être  illi- 
mitée, puisque,  pour  cette  galerie  comme  pour  les  autres,  la 


8  28.  —  GROUPE  X.  97 

place  ne  l'ëtait  pas.  Afin  de  restreindre  cette  concurrence, 
la  Commission  impériale  exigea  des  restaurateurs  un  loyer 
représentant  à  peu  près  le  remboursement  des  frais  de  la 
partie  de  la  galerie  et  de  la  portion  des  caves  occupées  par 
eux  (S  53). 

Le  loyer  des  restaurants  fut  fixé,  en  général,  à  3o  francs 
le  mètre  carré,  pour  les  sections  étrangères;  les  commissions 
des  divers  pays  pouvaient  librement  en  choisir  les  concession- 
naires; elles  étaient  seules  responsables,  envers  la  Commission 
impériale,  du  payement  de  la  redevance  et  de  l'observation 
des  règlements.  Les  espaces  attribués  à  la  France  et  à  l'Angle- 
terre furent,  à  cause  de  leur  position  plus  avantageuse,  loués 
plus  cher,  surtout  dans  la  section  française,  où  la  compétition 
entre  les  restaurateurs  de  Paris  était  fort  grande  pour  l'obten- 
tion d'une  place.  Ces  concessions  ont  donné  à  la  Commission 
impériale  plus  d'un  embarras,  moins  en  raison  d'un  vice  du 
système  que  par  suite  de  circonstances  spéciales  qui  seront  in- 
diquées plus  loin  (S  53). 

La  galerie  VII  ne  renfermait  pas  seulement  les  établisse- 
ments alimentaires;  elle  contenait  en  outre  certaines  installa- 
lions  répondant  h  des  besoins  publics,  telles  que  des  salons  de 
lecture,  des  bureaux  de  poste,  de  change,  de  tabac;  des  postes 
de  police  et  de  sapeurs-pompiers.  La  Commission  impériale 
aurait  désiré  que  chaque  puissance  établit  dans  cette  galerie 
un  salon  meublé  dans  le  goût  national  et  destiné  à  servir  de 
lieu  de  repos  ou  de  réunion,  de  conversation  ou  de  lecture. 
La  Belgique  et  la  Prusse  furent  les  seules  h  répondre  h  ce  désir. 

s  a8.  —  Installation  du  groupe  X. 

La  nature  même  du  groupe  \  entraînait  un  mode  spécial 
dlnstallation.  Composé  d'objets  appartenant  à  tous  les  groupes, 


98  CHAPITRE  IV.  —  INSTALLATION. 

il  devait  rayonner  à  la  fois  sur  toutes  les  galeries,  attirant  à 
lui  les  produits  qui  joignent  les  qualités  utiles  au  bon  marché. 
Les  meilleurs  moyens  d'instruire  Thomme,  de  le  nourrir,  de  le 
vêtir,  de  le  loger,  de  lui  fournir  les  éléments  de  travail,  ressor- 
tissaient  à  ce  groupe ,  qui  avait  ainsi  à  puiser  dans  la  galerie 
des  arts  libéraux,  dans  les  galeries  des  matières  premières,  du 
mobilier,  du  vêtement  et  du  travail ,  tout  ce  qui  peut  concourir 
à  la  prospérité  morale  et  matérielle  du  peuple.  Aussi,  dans  la 
section  française,  le  dixième  groupe,  au  lieu  d'être,  à  l'exemple 
des  autres,  renfermé  dans  une  galerie  circulaire ,  a-t-il  occupé, 
comme  s'il  constituait  une  nation  distincte,  l'un  des  secteurs 
du  Palais. 

Les  comités  d'admission  institués  par  la  Commission  im- 
périale pour  le  groupe  X  ont  rempli  avec  zèle  la  mission  qui 
leur  était  confiée.  Dès  le  début  de  leurs  travaux,  ils  com- 
prirent que,  poursuivant  tous,  dans  leurs  sphères  respectives, 
un  but  commun,  ils  devaient  s'unir  afin  de  donner  k  leur 
œuvre  l'harmonie  nécessaire.  Ils  obtinrent  de  la  Commission 
impériale  que  les  bureaux  des  sept  classes  du  groupe  pussent 
former  un  comité  central,  qui  fut  composé  des  présidents, 
vice-présidents  et  secrétaires,  tous  élus  par  leurs  collègues 
(liste  1 1). 

Un  des  premiers  soins  des  bureaux  réunis  des  comités  du 
dixième  groupe  fut  de  publier,  en  janvier  1866,  une  instruc- 
tion générale  sur  la  nature  de  ce  nouveau  groupe  et  sur  son 
importance.  Ensuite  chacun  des  sept  comités  publia  une  ins- 
truction spéciale,  définissant  la  nature  des  objets  à  exposer 
dans  sa  classe  et  les  règles  à  suivre.  L'indication  des  prix  de 
vente  n'était  obligatoire  que  pour  les  exposants  de  la  classe  9 1 . 
Néanmoins  les  comités  du  groupe  X  n'admirent  dans  les  autres 
classes  que  les  exposants  qui  consentirent  à  fournir  l'indication 


«  28.  —  GROUPE  X.  99 

du  prix  quand  elle  leur  fut  demandée.  Cette  résolution  répon- 
dait au  caractère  spécial  de  ce  groupe,  qui,  en  tenant  compte 
de  tous  les  intérêts  légitimes,  devait  surtout  mettre  au  pre- 
mier rang  l'intérêt  des  consommateurs. 

Dans  toutes  leurs  instructions,  les  comités  du  dixième  groupe 
faisaient  appel  au  concours  des  comités  départementaux,  les 
invitant  à  provoquer  les  envois  et  à  éviter,  autant  que  possible , 
les  lacunes  regrettables  qui  résulteraient  de  Tabstention  de 
certains  producteurs. 

La  réunion  des  bureaux  ne  pensa  pas  que  son  action  dût 
se  borner  k  obtenir  une  exposition  matérielle  d'objets  relatifs 
à  Tamélioration  physique  et  morale  des  populations.  Elle  s'at- 
tacha aussi  à  réunir  des  renseignements  authentiques  et  précis 
sur  les  institutions  de  toute  nature  créées  par  des  associations 
libres  ou  des  particuliers  en  faveur  des  ouvriers  de  l'agricul- 
ture et  de  Tindustrie.  Une  circulaire,  accompagnée  d'un  ques- 
tionnaire détaillé,  fut  adressée  dans  ce  but,  le  97  avril  1866, 
aux  présidents  des  comités  départementaux. 

Plusieurs  comités  voulurent  bien  répondre  k  cet  appel,  et 
un  grand  nombre  de  manufacturiers  apportèrent  leur  concours 
à  cette  œuvre  utile.  Grâce  à  ces  collaborateurs,  on  put  ras- 
sembler pour  la  France  plus  de  cent  monographies  donnant 
de  précieuses  indications  sur  les  classes  ouvrières  et  sur  leurs 
rapports  avec  les  patrons  dans  les  diverses  parties  de  l'Em- 
pire. D'autre  part,  plusieurs  Commissions  étrangères  vinrent 
à  leur  tour  participer  à  cette  entreprise  commune,  en  four- 
nissant environ  quatre-vingts  monographies  des  différentes  par- 
ties du  monde. 

Les  bureaux  du  groupe  X  eurent  alors  l'idée  d'appliquer 
aux  matériaux  recueillis  la  règle  suivie  dans  les  différentes 
classes  de  l'Exposition,  et  d'en  dresser  la  nomenclature  sous 


100  CHAPITRE  IV.  —  INSTALLATION. 

les  formes  d  un  catalogue  analytique.  Ils  nommèrent  une  com- 
mission de  cinq  membres  chargée  de  résumer  Tenquête  et 
d'en  former  un  volume  (liste  1 1.)  Ce  travail  diffère  essentiel- 
lement de  l'œuvre  accomplie  par  le  jury  du  nouvel  ordre  de 
récompenses  (S  lxk)\  il  n'est  qu'une  collection  de  faits  rela- 
tifs au  bien-être  des  classes  ouvrières,  et  l'on  s'abstient  de  tout 
jugement  et  de  toute  conclusion  sociale  sur  l'ensemble  de  ces 
faits.  Le  volume  publié  par  le  dixième  groupe  comprend  :  i**  les 
institutions  relatives  au  culte,  à  l'éducation,  à  la  prévoyance 
et  à  l'assistance,  dues  en  France  à  l'intervention  des  pouvoirs 
publics  et  des  associations  non  industrielles;  â°  les  institu- 
tions créées  en  France  par  l'initiative  des  chefs  d'industrie  et 
des  ouvriers;  3°  enfin,  les  institutions  similaires  qui  se  sont 
développées  dans  les  pays  étrangers. 

On  ne  saurait  parler  du  groupe  X  sans  mentionner  l'expo- 
sition du  Ministère  de  l'instruction  publique  de  France.  Ce 
ministère  n'a  pas  seulement,  comme  d'autres  administrations 
de  la  France  et  de  l'étranger,  présenté  les  meilleurs  procédés 
d'ordre  matériel  qui  servent  à  l'instruction  des  enfants  et  des 
adultes  dans  les  écoles  primaires  publiques,  il  a  en  outre  pro- 
voqué la  rédaction  d'une  enquête  de  haut  intérêt. 

Dans  un  rapport  adressé,  le  8  novembre  i865,  à  l'Empe- 
reur, S.  Exe.  M.  le  Ministre  de  l'instruction  publique  deman- 
dait l'autorisation  de  faire  rédiger,  pendant  l'Exposition  de 
1867,  une  série  de  rapports  sur  les  progrès  réalisés  en  France, 
depuis  vingt  ans,  dans  les  sciences  et  dans  les  lettres.  Ces  rap- 
ports devaient  faire  connaître  : 

1**  Les  progrès  accomplis  par  les  sciences  mathématiques, 
physiques  et  naturelles  ; 

9®  Les  progrès  accomplis  par  les  sciences  morales  et  poli- 
tiques dans  leurs  applications  aux  besoins  de  la  société; 


s  28.  — GROUPE  X.  101 

3**  Le  rôle  des  lettres  françaises,  qu'on  étudierait,  moins  au 
point  de  vue  de  la  forme,  ce  qui  est  la  tâche  de  la  critique 
littéraire,  que  dans  leurs  effets  sur  Te'ducation  générale  du 
pays. 

Des  hommes  éminents,  appartenant  au  Sénat,  au  Conseil 
d'Etat,  à  rinstitut  et  au  haut  enseignement,  ont  bien  voulu  se 
charger  d'exécuter  le  programme,  et  déjà  vingt-huit  rapports 
ont  été  déposés,  formant  vingt-neuf  volumes  grand  in-8®.  Dix 
rapports  restent  encore  à  paraître. 

En  même  temps  qu'il  prenait  une  part  si  active  à  l'Exposi- 
tion universelle  de  1867,  S.  Exe.  le  Ministre  de  l'instruction 
publique  établissait,  dans  son  hôtel  même,  une  sorte  d'annexé 
au  Champ  de  Mars,  particulièrement  destinée  aux  objets  sco- 
laires. Collections  de  cahiers  d'élèves,  photographies  et,  plans 
d'écoles  de  divers  genres,  publications  relatives  à  l'enseigne- 
ment primaire,  travaux  d'aiguilles,  plans  d'études  et  d'orga- 
nisation scolaires;  telles  étaient  les  principales  divisions  de 
Texposition  ministérielle,  qu'ont  pu  examiner  de  près,  sous  la 
direction  d'hommes  compétents,  tous  ceux  qui  se  préoccupent 
de  l'instruction  populaire. 

Enfin,  S.  Exe.  le  Ministre  de  l'instruction  publique  a  voulu 
compléter  son  œuvre  en. donnant  aux  instituteurs  primaires  de 
notre  pays  les  moyens  de  voir  les  merveilles  de  l'Exposition 
universelle,  d'y  examiner  particulièrement  ce  qui  se  rapportait 
à  leur  profession,  et  d'étudier  à  loisir  l'exposition  spéciale  du 
ministère.  Pour  atteindre  ce  but,  le  Ministre  provoqua  la  for- 
mation d'un  Comité  de  souscription,  qui  fut  placé  sous  la  pré- 
sidence du  secrétaire  général  de  son  département.  Ce  comité 
réunit  une  somme  de  plus  de  100,000  francs.  Les  instituteurs 
désignèrent,  par  canton ,  un  délégué,  qui  fut  chargé  de  se  rendre 
h  Paris,  et  dont  le  voyage  eut  lieu  sous  le  patronage  du  comité. 


lOâ  CHAPITRE  iV.  —  INSTALLATION. 

En  outre,  un  grand  nombre  d'instituteurs  visitèrent  l'exposition , 
soit  k  leurs  frais,  soit  aux  frais  des  communes  ou  à  Taide  de 
souscriptions  particulières. 

Le  nombre  des  instituteurs  venus  aux  frais  du  comité  de 
souscription  est  d'environ  3,5oo;  les  compagnies  de  chemin 
de  fer  leur  accordèrent  une  réduction  de  moitié  sur  les  tarifs. 
Leur  séjour  à  Paris  était  de  huit  jours.  Ils  étaient  pendant  ce 
temps  logés  gratuitement  dans  les  lycées  et  nourris  dans  ces 
établissements,  moyennant  une  somme  de  3  francs  par  tête  et 
par  jour  payée  par  le  comité.  Enfin  les  instituteurs  ont  pu  en- 
core mettre  à  profit  leur  séjour  dans  la  capitale  en  assistant  à 
des  conférences  qui,  au  nombre  de  cinquante  environ,  ont  été 
faites  pour  eux ,  k  la  Sorbonne ,  par  des  professeurs  éminents. 
Ces  conférences,  qui  ont  été  publiées  par  l'initiative  du  Minis- 
tère de  l'instruction  publique,  portaient  sur  les  sujets  suivants  : 
1**  législation  scolaire,  maisons  d'école,  hygiène;  3°  organisa- 
tion pédagogique  des  écoles;  3""  matières  de  l'enseignement. 

s  39.  —  Installation  de  la  section  française  de  l'histoire  du  travail. 

L'installation  de  la  section  française  de  la  galerie  de  l'his- 
toire du  travail  a  présenté  certaines  particularités  et  a  exigé, 
de  la  part  de  la  commission  spéciale  (liste  1 3),  des  efforts  qui 
méritent  d'être  mentionnés. 

Un  des  soins  les  plus  importants  que  la  Commission  eût  à 
prendre  fut  la  rédaction  des  inventaires ,  à  mesure  de  l'arrivée 
des  objets.  Ces  inventaires,  n'ayant  pour  but  que  de  faire  recon- 
naître ces  objets,  étaient  fort  brefs.  Chaque  objet,  extrait  des 
caisses,  était  inscrit,  dans  une  seule  et  même  série  de  numéros 
d'ordre,  avec  le  nom  du  propriétaire,  le  lieu  d'envoi  et  une  dé- 
signation aussi  sommaire  que  possible;  enfin,  il  recevait  une 
étiquette  correspondant  à  son  numéro  d'ordre.   Ce  premier 


i  39.  — SECTION  FRANÇAISE  ET  HISTOIRE  DU  TRAVAIL.    1«8 

travail  a  compris  plus  de  7,000  numéros,  représentant  près 
de  so,ooo  objets. 

L'installation  terminée,  on  a  procédé  à  la  transformation 
de  cet  inventaire ,  en  le  reconstituant  par  nom  de  propriétaire 
et  par  ordre  alphabétique.  En  effet,  les  envois  de  chaque  col- 
lectionneur n'avaient  pu  être  faits  en  bloc  et  les  caisses  n  avaient 
pas  toujours  été  ouvertes  avec  suite;  il  en  résultait  que  tous  les 
objets  appartenant  à  la  même  personne  ne  se  trouvaient  pas 
ioserits  à  la  suite  les  uns  des  autres;  de  là  un  danger  d  erreur 
pour  le  jour  de  la  restitution.  Le  second  inventaire  a  permis 
de  connaître  exactement  la  collection  des  objets  présentés  par 
chaque  exposant. 

Une  autre  opération  importante  de  la  commission  de  Tbis- 
toire  du  travail  a  consisté  dans  la  confection  des  vitrines.  Ces 
vitrines ,  dont  la  dépense ,  pour  la  section  française ,  incombait 
à  la  Commission  impériale,  et  s'est  élevée  à  67,000  francs, 
ont  été  jugées  les  meilleures  qu  on  ait  employées  jusqu'ici  pour 
une  semblable  destination.  La  commission  de  l'histoire  du 
travail  les  avait  prises  en  location,  mais  elle  avait  stipulé  que, 
sous  certaines  conditions ,  l'entrepreneur  s'engageait  à  les  aban- 
donner en  toute  propriété.  Plusieurs  établissements  publics 
et  quelques  particuliers  ont  pu  ainsi  en  acquérir  à  bon  compte 
la  plus  grande  partie. 

Deux  dispositions  de  ces  vitrines  doivent  être  signalées. 
Toutes  les  tablettes  étaient  de  glace  afin  de  ne  pas  projeter 
d'ombre  sur  les  objets  placés  au-dessous  ;  les  potences  de  fer 
qui  les  supportaient,  étaient  reliées  par  des  bandes  de  fer,  des- 
tinées, dans  le  cas  où  l'une  de  ces  tablettes  viendrait  à  être 
brisée  par  l'effet  des  changements  de  température  ou  par  toute 
autre  cause,  k  empêcher  la  chute  des  morceaux  de  glace  et 
des  objets  d'art. 


104  CHAPITRE  IV.  —  INSTALLATION. 

Les  soins  apportés  à  Tinveotaire,  à  Tinstallation ,  à  la  sur- 
veillance et  à  la  réexpédition  des  objets,  ont  été  tels,  qu'on  na 
eu  à  regretter  ni  perte,  ni  détournement,  et  qu'il  ne  s'est  pro- 
duit aucune  avarie  de  quelque  importance. 

s  3o. —  Exposition  des  poids,  des  mesures  et  des  monnaies. 

La  Commission  impériale  a  songé,  dès  le  commencement 
de  ses  travaux,  à  reprendre  Tétude  de  certaines  questions  d'in- 
térêt général ,  et  notamment  celle  de  la  simplification  des  rap- 
ports internationaux  de  commerce  au  moyen  de  communes 
mesures  d'échange. 

Des  conférences  préparatoires,  auxquelles  ont  pris  part  plu- 
sieurs membres  de  l'association  de  i855  et  les  délégués  accré- 
dités auprès  de  la  Commission  impériale  par  les  commissions 
étrangères,  se  sont  ouvertes  à  Paris,  au  mois  de  mai  1866,  et 
ont  posé  dans  deux  séances  successives  les  bases  des  travaux  à 
entreprendre  sous  ce  point  de  vue. 

A  la  suite  de  ces  conférences,  un  arrêté  de  S.  Exe.  le  Mi- 
nistre  d'Etat,  en  date  du  7  juin  1 866 ,  a  attribué  dans  le  Champ 
de  Mars  un  emplacement  à  une  exposition  des  poids,  des  me- 
sures et  des  monnaies  de  tous  les  pays. 

Le  même  arrêté  a  institué  un  comité  spécial  pour  présider 
à  l'organisation  de  cette  exposition.  Ce  comité  était  en  outre 
appelé  à  rechercher  les  moyens  les  plus  efficaces  d'utiliser  le 
concours  universel  de  1867,  pour  l'adoption  et  la  propaga- 
tion d'un  système  uniforme  de  poids,  de  mesures  et  de  mon- 
naies. 

Le  comité  fit  immédiatement  appel  aux  commissions  étran- 
gères, demanda  leur  participation  à  l'exposition  collective  qu'il 
devait  préparer  et  les  pria  de  désigner  dans  leurs  pays  respec- 
tifs des  membres  pour  les  représenter. 


s  30.  —  POIDS,  MESURES  ET  MONNAIES.  105 

Les  adhésions  ne  se  firent  point  attendre;  elles  émanèrent  de 
presque  toutes  les  nations  qui  figuraient  à  l'Exposition.  Le  choix 
des  représentants  désignés  par  les  diverses  commissions  montre 
rimportance  qu'elles  attribuaient  dès  Torigine  aux  travaux  du 
comité.  Ces  choix  furent  ratifiés  par  deux  nouveaux  arrêtés,  en 
date  du  i4  février  et  du  lo  avril  1867,  et  le  comité,  définiti- 
vement constitué  (liste  91),  put  procéder  à  ses  travaux. 

L  exposition  internationale  des  poids,  des  mesures  et  des 
monnaies,  à  été  installée  dans  un  pavillon  circulaire  placé  dans 
le  jardin  intérieur,  au  centre  même  de  l'Exposition.  Ce  pa- 
villon, entièrement  vitré  et  surmonté  d'une  coupole  hémisphé- 
rique, était  divisé  en  vingt  secteurs  appartenant  chacun  à  des 
pays  ou  à  des  groupes  de  pays  différents,  rangés  dans  le  même 
ordre  que  dans  le  Palais. 

Le  pavillon  était  à  deux  étages.  On  pénétrait  au  rez-de- 
chaussée  par  deux  portes  ouvertes  suivant  le  grand  axe  du 
Palais.  Ce  rez-de-chaussée,  formant  une  salle  circulaire,  était 
d*ailleurs  éclairé  par  les  parois  du  pavillon ,  formées  de  glaces 
à  l'intérieur  et  à  lextérieur;  un  escalier  tournant,  placé  au 
centre  du  pavillon,  permettait  de  monter  à  l'étage  supérieur. 

Au  rez-de-chaussée,  l'on  avait  disposé  dans  chaque  secteur  : 

1  •  Les  mesures  de  capacité ,  du  moins  celles  que  leur  volume 
avait  permis  d'admettre  dans  le  soubassement  de  la  vitrine  ; 

3*  Les  poids,  arrangés  en  pyramide  sur  la  tablette  qui  sur- 
montait ce  soubassement  ; 

3"*  Les  mesures  de  longueur,  dressées  verticalement  contre 
la  glace  intérieure  de  la  vitrine.  Les  origines  des  divisions 
étaient  placées  dans  le  même  plan  et  sur  la  même  base.  Ces 
mesures  étaient  soutenues  par  un  double  fil  métallique  tendu 
à  la  hauteur  du  mètre,  auquel  on  pouvait  les  comparer  d'un 
coup  d^œil. 


108  CHAPITRE  IV.  —  INSTALLATION. 

atteint  une  perfection  telle,  que  l'exactitude  de  ces  copies  ré- 
pond aux  besoins  de  l'industrie  et  du  commerce,  et  même  aux 
exigences  de  la  science  dans  son  état  actuel. 

IV.  Comme  toute  économie  de  travail ,  tant  matériel  qu'in- 
tellectuel, équivaut  à  une  véritable  augmentation  de  richesse, 
l'adoption  du  système  métrique,  qui  se  range  dans  le  même 
ordre  d'idées  que  les  machines -outils,  les  voies  ferrées,  les 
télégraphes,  les  tables  logarithmiques,  se  recommande  parti- 
culièrement sous  le  point  de  vue  économique. 

Neuf  propositions  concernent  les  monnaies  : 

I.  La  première  condition  à  remplir  est  l'adoption,  par  les 
divers  gouvernements  intéressés  dans  cette  question,  d'une 
même  unité  dans  l'émission  de  leurs  monnaies  d'or. 

II.  Il  est  à  désirer  que  ces  monnaies  soient  partout  frappées 
au  titre  de  neuf  dixièmes. 

III.  Il  est  à  désirer  que  chaque  gouvernement  introduise 
parmi  ses  monnaies  d'or  au  moins  une  pièce  d'une  valeur  égale 
à  celle  des  pièces  en  usage  parmi  les  autres  gouvernements 
intéressés,  afin  qu'il  y  ait  ainsi  entre  tous  les  systèmes  un  point 
de  contact  commun;  partant  de  là, -chaque  nation  travaillerait 
à  assimiler  graduellement  son  système  de  monnaies  à  celui  qui 
pourrait  être  choisi  comme  base  uniforme. 

IV.  La  série  des  monnaies  d'or  actuellement  en  usage  en 
France,  se  trouvant  adoptée  par  une  grande  partie  de  la  popu- 
lation de  l'Europe,  se  recommande  comme  base  du  système 
uniforme  cherché. 

V.  Considérant  que,  par  suite  d'une  circonstance  acciden- 
telle et  heureuse,  les  unités  monétaires  les  plus  importantes 
peuvent  s'adapter  à  la  pièce  d'or  française  de  5  francs,  moyen- 
nant des  changements  peu  sensibles,  cette  pièce  serait  la  plus 
convenable  pour  servir  de  base  au  système  monétaire  et  les 


s  30.  -  POIDS,  MESURES  ET  MONNAIES.  107 

et  mesures;  la  seconde,  celle  des  monnaies;  la  troisième,  celle 
de  1  arëomëtrie,  qui  pouvait  être  considérée  comme  établissant 
le  lien  entre  les  mesures  commerciales  et  les  mesures  d  usage 
purement  scientifique.  ^ 

Ces  sous-commissions  ont  préparé  les  propositions  qui  ont 
été  successivement  examinées  et  définitivement  formulées  par 
le  comité.  Des  rapports  à  lappui  ont  été  rédigés  par  chaque 
sou&-€ommission. 

Le  comité,  pour  suivre  la  voie  tracée  par  larrêté  d'institu* 
don ,  a  convoqué  à  des  conférences  libres  des  personnes  ,lîaut 
placées  dans  les  sciences,  l'industrie  et  le  commerce,  choisies 
en  France  et  dans  les  pays  étrangers,  et  leur  a  soumis  les  con- 
clusions auxquelles  il  était  arrivé. 

S.  Â.  I.  le  prince  Napoléon  a  bien  voulu  accepter  la  prési- 
dence de  ces  conférences,  dans  lesquelles  ont  été  examinées 
et  presque  unanimement  approuvées,  après  des  discussions 
approfondies,  les  propositions  du  comité. 

Ces  propositions  sont  au  nombre  de  seize. 

Quatre  d  entre  elles  concernent  les  poids  et  mesures  : 

L  Le  système  décimal  ou  décadique,  conforme  au  système 
de  numération  universellement  employé,  est  le  plus  propre  à 
exprimer  les  multiples  et  les  sous-multiples  des  poids,  des  me- 
sures et  des  monnaies. 

II.  Le  système  décimal  métrique  est  parfaitement  propre  à 
être  universellement  adopté,  en  raison  des  principes  scienti- 
fiques sur  lesquels  il  est  établi,  de  Thomogénéité  qui  règne 
dans  les  rapports  de  toutes  ses  parties,  de  sa  simplicité  et  de 
la  facilité  de  ses  applications  dans  les  sciences  et  dans  les  arts, 
dans  rindustrie  et  dans  le  commerce. 

lU.  Les  instruments  de  précision  et  les  méthodes  employés 
pour  obtenir  des  copies  des  poids  et  mesures  prototypes  ont 


110  CHAPITRE  IV.  —  INSTALLATION. 

la  formation  de  sections  nationales,  dont  le  comité  restait  jus- 
qu'à nouvel  ordre  le  lien  naturel.  Diverses  circonstances  sont 
déjà  venues  prouver  que  les  travaux  du  comité  n'ont  pas  été 
sans  influence  sur  l'avancement  de  la  question  d'unification. 
Ainsi  ses  délibérations  préliminaires  sont  visées  dans  l'acte  du 
congrès  des  Etats-Unis,  qui  a  rendu  légal  l'usage  du  système 
métrique  dans  l'union  américaine.  Les  expositions  universelles 
de  Paris,  auront  donc  puissamment  contribué  au  succès  de  cette 
œuvre ,  et  ce  ne  sera  pas  là  le  moindre  de  leurs  bienfaits. 

s  «3 1 .  —  Expositions  diverses. 

Diverses  expositions  spéciales,  qui  ne  se  rattachaient  pas  aux 
groupes  précédemment  décrits,  méritent  d'être  signalées  avec 
quelques  détails.  De  ce  nombre  sont  les  expositions  des  œuvres 
musicales,  du  canal  de  Suez,  des  secours  aux  blessés  militaires, 
des  missions  évangéliques ,  de  la  navigation  de  plaisance. 

Un  arrêté  de  S.  E\c.  le  Ministre  d'Etat  et  des  finances, 
vice-président  de  la  Commission  impériale,  en  date  du  1 8  fé- 
vrier 1867,  institua  l'exposition  des  œuvres  musicales  et 
nomma  la  commission  chargée  de  l'organiser.  Cette  commis- 
sion se  composa  de  deux  comités  :  1°  le  comité  de  la  com- 
position musicale;  9®  le  comité  de  l'exécution  musicale,  divisé 
en  trois  sections  :  les  concerts  avec  orchestre  et  chœur;  les  fes- 
tivals et  concours  orphéoniques;  les  fanfares  et  musiques  d'har- 
monie, ainsi  que  les  musiques  militaires. 

Le  comité  de  la  composition  musicale  commença  par  mettre 
au  concours  les  paroles  d'une  Cantate  sur  VExpositxon  et  d'un 
Hymne  à  la  Paix.  Il  s'adjoignit  des  poètes  et  des  auteurs  dra- 
matiques pour  juger  les  œuvres  présentées.  986  pièces  de  vers , 
parmi  lesquelles  63o  hymnes  et  âââ  cantates,  furent  envoyées 
au  comité.  Les  auteurs  des  deux  meilleurs  hymnes  reçurent 


5  31.  —  EXPOSITIONS  DIVERSES.  111 

deux  prix  ex  œquo,  avec  une  somme  d'argent  de  5oo  francs  et 
une  grande  médaille  nominative.  L'auteur  de  la  cantate  cou- 
ronnée reçut  une  médaille  et  une  somme  de  i,ooo  francs.  Les 
trois  pièces  de  vers  furent  publiées  au  Moniteur. 

Quant  à  la  musique  de  la  cantate  et  de  Thymne,  le  comité 
fixa^  le  9  5  avril  1867,  les  conditions  générales  du  concours. 
Par  suite  du  caractère  international  de  ce  concours,  il  s'adjoi- 
gnit quatre  membres  étrangers  représentant  autant  de  groupes 
de  nations.  970  morceaux  de  musique,  dont  807  hymnes  et 
109  cantates,  furent  adressés  au  comité.  Aucun  hymne  ne  pa- 
rut mériter  le  prix.  L'auteur  de  la  cantate  couronnée  reçut  une 
grande  médaille,  une  somme  de  1,000  francs  et  une  autre 
somme  de  9,000  francs  pour  faire  exécuter  son  œuvre,  h  ses 
risques  et  périls  et  par  des  artistes  de  son  choix. 

Le  comité  de  l'exécution  musicale  fut  chargé  d'organiser, 
moyennant  un  crédit  de  60,000  francs  qui  lui  fut  alloué,  la 
partie  musicale  de  la  solennité  du  1"  juillet  et  un  concert 
ultérieur,  qui  fut  donné  le  1 1  juillet  dans  la  grande  nef  du  pa* 
lais  de  rindustrie ,  aux  Champs-Elysées.  On  connaît  l'immense 
succès  qu'eut,  k  tous  les  points  de  vue,  la  première  de  ces  so- 
lennités; quant  à  la  seconde,  exclusivement  musicale,  elle  attira 
également  une  foule  nombreuse.  Dans  toutes  les  deux,  on  exé- 
cuta l'hymne  inédit  dédié  à  rEmpereur  et  à  san  vaillant  peuple, 
que  Rossini  voulut  bien  mettre  à  la  disposition  de  la  Commis- 
sion impériale.  Cet  hymne,  d'une  grande  inspiration,  exigea 
le  concours  de  1,661  exécutants,  dont  7/19  pour  l'orchestre  et 
919  pour  le  chant. 

La  Commission  impériale  passa  avec  le  comité  de  l'exécu- 
tion musicale  une  seconde  convention  par  laquelle  celui-ci  se 
chargeait  d'organiser  pour  une  somme  de  â5,&oo  francs  les 
concours  orphéoniques  avec  trois  grands  festivals.  Ces  festivals 


112  CHAPITRE  IV.  —  INSTALLATION. 

eurent  lieu  les  5,  7  et  9  juillet  au  palais  de  Tlndustrie.  Le 
dernier  festival  fut  suivi  de  la  distribution  des  récompenses 
affërentes  à  ces  concours,  et  fut  honore  de  la  présence  de 
LL.  MM.  l'Empereur  et  l'Impératrice;  les  prix  d'excellence 
furent  remis  aux  lauréats  par  l'Empereur.  Une  médaille  com- 
mémorative  fut  attribuée  ensuite  à  chaque  société  chorale 
ayant  pris  part  au  concours. 

Enfin  une  troisième  convention  fut  passée  entre  la  Commis- 
sion impériale  et  le  comité  de  l'exécution  musicale,  qui  se  char- 
gea d'organiser,  moyennant  une  somme  de  45,00  0  francs,  les 
concours  et  festivals  civil  et  militaire.  Le  festival  civil  des  fan- 
fares et  musiques  d'harmonie  eut  lieu  au  palais  de  l'Industrie, 
le  i4  juillet,  devant  un  public  nombreux.  Chaque  corps  de 
musique  reçut  une  médaille  commémorative. 

Le  festival-concours  des  musiques  militaires  eut  lieu  avec 
un  grand  succès,  le  21  juillet,  devant  plus  de  â5,ooo  per- 
sonnes. Les  pays  représentés  étaient  les  suivants  : 

France  (Garde  de  Paris,  Guides  de  la  Garde  impériale); 
Autriche  (Régiment  du  duc  de  Wurtemberg);  Prusse  (9^  Régi- 
ment et  Grenadiers  de  la  Garde  royale);  Russie  (Chevaliers- 
Gardes);  Be^iqu£  (Grenadiers);  Espagne  (Génie);  Bavière 
[i^^  Régiment  d'Infanterie);  Pays-Bas  (Grenadiers  et  Chas- 
seurs); Grand-Duché  de  Bade  (Grenadiers  de  la  Garde.) 

Après  le  festival-concours,  les  membres  du  comité  procé- 
dèrent à  la  distribution  des  récompenses. 

Encouragée  par  le  succès  obtenu  le  3  1  juillet,  la  Commission 
impériale  décida,  sur  la  demande  du  comité,  qu'un  second 
festival  militaire  aurait  lieu  le  dimanche  suivant,  28  juillet.  Elle 
alloua  une  somme  de  3  5, 000  francs  pour  payer  une  indemnité 
de  1,000  francs  à  chaque  corps  de  musique  et  subvenir  aux 
frais  de  séjour  supplémentaires  des  musiciens.  Chaque  musi- 


s  31.  —  EXPOSITIONS  DIVERSES.  113 

cien  militaire,  français  ou  étranger,  reçut  une  médaille  com- 
mëmorative  en  argent. 

Le  comité  de  Texécution  musicale  a  vu  sa  tâche  facilitée 
par  les  compagnies  de  chemins  de  fer,  qui  ont  consenti  à  des 
diminutions  considérables  de  prix  pour  le  transport  des  exé- 
cutants, ainsi  que  par  la  commission  d'encouragement  pour 
les  études  des  ouvriers  (liste  2  5),  qui  a  mis  à  la  disposition  des 
mêmes  exécutants  les  logements  de  l'avenue  Rapp. 

L'exposition  de  la  compagnie  universelle  du  canal  maritime 
de  Suez  comprenait  trois  parties  principales  : 

i"*  Des  plans  en  relief,  des  photographies,  des  dessins,  des 
modèles  de  machines  et  des  cartes  reproduisant  le  théâtre  des 
travaux,  les  moyens  employés  pour  les  exécuter,  et  le  système 
de  traction  adopté  pour  le  passage  des  navires  transportant 
des  marchandises  d'une  mer  è  l'autre; 

a''  Diverses  collections  représentant  l'histoire  naturelle  de 
fisthme  de  Suez; 

3"*  Un  diorama  plus  que  suffisant  pour  dérouler  sous  les 
yeux  des  visiteurs  la  partie  de  l'isthme  traversée  par  les  canaux 
de  la  compagnie. 

Cette  exposition  était  installée  au  commencement  des  cons- 
tructions orientales  du  Parc,  formant  ainsi,  comme  le  canal 
lui-même,  une  transition  entre  l'occident  et  l'orient.  Elle  n'a 
cessé  de  recevoir  un  grand  nombre  de  visiteurs;  à  partir  du 
mois  de  septembre,  son  enceinte  fut  remplie  par  une  foule 
considérable,  qu'attiraient  les  conférences  faites  sur  les  travaux 
de  Fisthme  par  le  président  de  la  compagnie. 

L*exposilion  des  sociétés  de  secours  aux  blessés  militaires 
des  armées  de  terre  et  de  mer  fut  faite  par  l'initiative  de  la 

8 


114  CHAPITRE  IV.  —  INSTALLATION. 

société  française.  Elle  avait  surtout  pour  but  de  propager  la 
grande  pensée  humanitaire  émise  par  le  congrès  internatio- 
nal de  Genève  :  neutralisation  des  services  qui  se  dévouent  au 
soulagement  des  blessés.  On  voulait,  en  outre,  en  exposant  de 
nombreux  appareils  de  conservation,  dont  plusieurs  avaient 
déjà  fait  leurs  preuves,  affirmer  l'existence  pratique  des  socié- 
tés de  secours  et  montrer  les  moyens  dont  elles  peuvent  dis- 
poser. Enfin,  on  espérait,  en  rapprochant  les  membres  des 
sociétés  de  divers  pays,  établir  des  liens  de  confraternité  qui 
pourraient  être  heureusement  utilisés,  à  un  moment  donné, 
au  profit  des  blessés. 

Par  un  rapprochement  heureux,  cette  exposition  était  ins- 
tallée dans  le  Parc  près  de  celle  du  ministère  de  la  guerre. 
Elle  avait  été  divisée  en  cinq  sections  :  i""  livres,  dessins,  gra- 
vures, photographies,  modèles  et  plans;  2°  denrées  alimen- 
taires, préparations  médicinales;  3**  matériel  d'hôpitaux  et 
d'ambulances;  U''  instruments  et  appareils  de  médecine  et  de 
chirurgie  ;  5°  appareils  de  sauvetage.  Les  sociétés  qui  ont  pris 
part  k  l'exposition  des  secours  aux  blessés  sont  celles  des  pays 
suivants  :  France,  Belgique,  Prusse,  Bade,  Hesse,  Wurtem- 
berg, Bavière,  Autriche,  Suisse,  Espagne,  Portugal,  Dane- 
mark, Suède,  Italie,  Etats-Unis  et  Grande-Bretagne. 

L'exposition  des  missions  evangéliques  est  due  à  l'initiative 
de  la  société  des  missions  de  Paris.  Elle  avait  pour  but  de 
montrer  l'état  primitif  des  indigènes  dans  les  diverses  stations 
des  missionnaires  et  leur  développement  social,  particulière- 
ment sous  le  rapport  moral  et  religieux,  depuis  l'introduction 
du  christianisme  parmi  eux. 

Le  musée  des  missions  avait  été  établi  dans  l'angle  nord- 
ouest  du  Champ  de  Mars,  à  l'extrémité  du  quartier  oriental. 


s  31.  —  EXPOSITIONS  DIVERSES.  115 

Il  se  composait  d  objets  recueillis  par  les  missionnaires  chez 
les  indigènes ,  et  de  publications  rédigées  en  un  grand  nombre 
de  langues  pour  la  propagation  du  christianisme.  Les  sociétés 
de  missions  qui  ont  contribue  à  la  formation  de  ce  musëe  sont 
celles  de  la  France,  des  Pays-Bas,  de  la  Prusse,  de  la  Suisse, 
du  Danemark,  des  Etats-Unis  et  de  la  Grande-Bretagne. 

Les  progrès  notables  accomplis  depuis  quelques  années  en 
France  par  la  navigation  de  plaisance  ont  fait  naître  une  im- 
portante industrie.  Il  résulte,  en  effet,  d'une  statistique  officielle, 
arrêtée  en  novembre  1 865  et  dressée  par  les  soins  du  ministère 
de  la  marine,  que  la  France  possède  4,6 9 6  bateaux  de  plai- 
sance de  toutes  dimensions,  inscrits  dans  les  diverses  circons- 
criptions maritimes,  et  employant  comme  équipages  8,776  per- 
sonnes, amateurs  ou  matelots  classés.  Dans  ce  nombre  ne 
Bgurent  ni  les  embarcations  de  plaisance  à  la  voile  et  à  Tavi- 
ron,  ni  les  bateaux  de  plaisance  à  vapeur,  qui  sont  spéciale- 
ment consacrés  à  la  navigation  de  rivière,  et  dont  le  nombre 
excède  8,000. 

La  Commission  impériale  a  pensé  que  cette  industrie  avait 
droit  de  figurer  au  grand  concours  de  1867,  et  elle  a  chargé 
un  comité  spécial  (liste  9/1)  d'en  organiser  l'exposition.  Elle 
a  consacré  à  cette  exposition  un  emplacement  de  &  â  o  mètres 
carrés  sur  la  Berge,  en  avant  du  Champ  de  Mars.  Cette 
classe  a  compté  i3o  exposants,  dont  1  aS  français  et  7  étran- 
gers. S.  M.  l'Impératrice  a  daigné  y  figurer  elle-même  pour 
une  gondole  vénitienne.  Un  port  fut  disposé  en  avant  de  la 
Berge  pour  recevoir  les  embarcations  appartenant  aux  types 
les  plus  divers,  parmi  lesquels  nous  citerons  les  petits  bateaux 
à  vapeur  de  S.  A.  R.  le  prince  Oscar  de  Suède  et  la  daha- 
bieh  de  S.  A.  le  vice-roi  d'Egypte.  Des  régates  à  la  voile  et  k 

8. 


116  CHAPITRE  IV.  —  INSTALLATION. 

l'aviron,  auxquelles  prirent  part  plusieurs  sociëlës  étrangères, 
et  des  expériences  de  sauvetage,  notamment  sur  les  fusées  porte- 
amarres,  se  firent  par  les  soins  du  comité  qui  fut  organisé  en 
jury  spécial  (liste  a 4)  pour  l'attribution  des  récompenses. 

s  Sa.  —  Service  des  eaux. 

Les  besoins  auxquels  devait  satisfaire  le  service  des  eaux 
pouvaient  se  ranger  dans  les  trois  catégories  ci-après  :  i**  ser- 
vice du  Parc,  comprenant  l'arrosage  des  pelouses,  les  cascades, 
les  rivières,  les  fontaines  monumentales;  q**  service  mécanique, 
c'est-à-dire  alimentation  des  générateurs  et  des  condenseurs 
des  machines  motrices;  3**  service  de  la  population  proprement 
dite,  avec  ses  exigences  de  propreté  et  de  boisson. 

Les  calculs  faits  sur  la  consommation  probable  de  ces  di- 
vers services  conduisaient  à  prévoir  une  dépense  de  io,ooo 
mètres  cubes  par  jour,  savoir  :  pour  le  service  du  Parc,  5,5oo 
mètres  cubes;  pour  le  service  mécanique,  qui  a  de  grandes 
exigences  si  l'on  veut  desservir  largement  la  condensation  (ce 
qu'on  n'avait  jamais  fait  complètement  dans  les  expositions  an- 
térieures), 3,900  mètres  cubes;  enfin,  pour  les  besoins  d'une 
population,  dont  le  chiffre  n'était  pas  inférieur  à  100,000 
âmes,  1,3 00  mètres  cubes. 

Toutefois ,  ces  divers  services  ne  demandaient  pas  tous 
la  même  pression  :  les  uns,  comme  l'arrosage  et  l'alimenta- 
tion des  fontaines  monumentales,  exigeaient  une  charge  d'au 
moins  i5  à  âo  mètres;  d'autres,  au  contraire,  comme  le  ser- 
vice des  condensations  et  des  rivières,  pouvaient  s'effectuer 
avec  une  très-faible  pression  dans  les  conduites.  De  là,  l'idée 
de  diviser  le  service  hydraulique  en  deux  groupes  ou  étages, 
ayant  chacun  son  réseau  distinct  et  affecté  à  des  destinations 
différentes.  Chacun  de  ces  étages  devait  répondre  à  une  dis- 


,S  32.  —  SERVICE  DES  EAUX.  117 

tributioD  d'environ  5,ooo  mètres  cubes,  et  pouvait  d'ailleurs 
être  mis  en  communication  avec  l'autre  ëtage ,  en  cas  de  besoin. 
Ces  deux  groupes  ont  reçu  le  nom  de  service  bas  et  de  service 
haut. 

Le  service  bas  comprenait  deux  opérations  successives.  La 
première  consistait  dans  le  remplissage  du  lac,  au  milieu  du- 
quel s'ëlevait  le  grand  phare  mëtallique  et  dont  le  niveau  cons- 
tant était  d'à  peu  près  5  mètres  au-dessus  de  l'étiage  de  la 
Seine.  La  seconde  était  constituée  par  le  refoulement  de  l'eau 
du  lac  dans  un  réservoir  placé  lo  mètres  plus  haut,  soit  à 
1 5  mètres  au-dessus  de  l'étiage,  et  en  communication  avec  tout 
le  réseau  du  service,  dont  il  réglait  la  pression.  Cette  division 
du  travail  était  nécessitée  par  des  convenances  de  décoration , 
dont  il  est  facile  de  se  rendre  compte  :  on  ne  pouvait  songer  à 
mettre  en  communication  directe  le  lac  avec  la  Seine,  dont 
le  niveau  eût  été  trop  bas  par  rapport  au  terre-plein  du  Champ 
de  Mars,  et  dont  les  variations  auraient  d'ailleurs,  à  tout  ins- 
tant, modifié  l'aspect  des  berges  du  lac. 

La  première  opération  s'effectuait  au  moyen  de  la  grande 
pompe  de  la  machine  marine  d'Indret,  installée  dans  le  han- 
gar de  la  Berge  (S  i5),  et,  en  cas  de  chômage  de  cette  ma- 
chine, par  une  pompe  rotative  que  commandait,  au  moyen 
d'un  câble  télodynamique  (S  96),  une  machine  locomobile, 
située  à  une  distance  de  1 5o  mètres.  Quant  à  la  seconde  opé- 
ration, elle  s'effectuait  au  moyen  de  quatre  pompes,  disposées 
de  part  et  d'autre  du  pont  d'Orsay  (S  i5). 

\je  réservoir  de  ce  service  bas  était  plutôt  destiné  à  régu- 
lariser la  pression  dans  les  conduites  qu'à  emmagasiner  une 
provision  d'eau  importante.  Il  était  en  tôle,  offrait  une  conte- 
nance de  55  mètres  cubes,  et  avait  été  placé  au  centre  d'une 
construction  figurant  une  tour  on  ruine. 


118  CHAPITRE  IV.  —  INSTALLATION. 

La  conduite  de  refoulement  faisait  le  tour  du  Palais,  diri- 
geait des  embranchements  sur  les  condenseurs  et  les  chau- 
dières du  service  mécanique,  et  se  terminait  aux  cascades  du 
Jardin,  dont  les  eaux  étaient  recueillies  par  une  rivière,  puis 
revenaient,  après  un  parcours  souterrain,  dans  la  seconde 
rivière  du  Parc,  et  rentraient  enfin  dans  le  lac  doù  elles 
avaient  été  aspirées. 

Cette  organisation  du  service  bas  assurait  une  très-grande 
sécurité  à  son  fonctionnement;  elle  associait  des  exposants  à 
la  satisfaction  des  besoins  généraux  du  public,  et  mettait  en 
œuvre  les  éléments  mêmes  de  l'Exposition.  Enfin,  elle  avait 
l'avantage  d'être  notablement  plus  économique  que  l'appel  aux 
ressources  municipales  ;  car  la  Ville  fournissait  le  mètre  cube 
d'eau  au  taux  de  dix  centimes,  tandis  que  cette  eau  na  pas 
coûté  à  la  Commission  impériale  plus  de  deux  centimes  en 
moyenne  (tabl.  16);  ce  qui,  pour  un  million  de  mètres  cubes, 
a  produit  une  économie  de  80,000  francs. 

Quant  au  service  haut,  les  difficultés  d'organisation  étaient 
plus  grandes,  à  cause  de  la  nécessité  d'une  réserve  assez  consi- 
dérable pour  faire  face  à  toutes  les  éventualités,  surtout  k  celle 
d'incendie. 

La  première  question  qu'on  eut  à  se  poser  fut  celle  de  savoir 
s'il  convenait  de  s'adresser  uniquement  à  la  Ville  de  Paris 
pour  alimenter  l'étage  élevé,  ou  s'il  fallait,  au  contraire, 
adopter  un  service  distinct  :  cette  deuxième  solution  prévalut 
après  mûre  délibération.  On  venait,  en  effet,  de  traverser  Tété 
de  i865,  pendant  lequel  la  Ville  n'avait  pu  qu'avec  peine 
suffire  à  tous  les  besoins.  Il  n'eût  donc  pas  été  prudent  d'im- 
poser à  la  distribution  urbaine  une  surcharge  aussi  lourde  que 
l'alimentation  du  Champ  de  Mars;  la  Commission  impériale 
se  décida,  en  conséquence,  à  organiser  un  service  hydraulique 


s  32.  —  SERVICE  DES  EAUX.  119 

spécial  à  l'Exposition  et  à  faire  appel  pour  le  réaliser  au  con- 
cours des  exposants. 

Celte  solution  obligea  d'établir,  à  une  altitude  d'environ 
39  mètres  au-dessus  de  l'étiage,  un  vaste  réservoir  suffisant 
pour  lapprovisionnement  d'une  journée,  c'est-à-dire  contenant 
environ  U  ou  5,ooo  mètres  cubes.  Le  réservoir,  construit  au 
sommet  du  Trocadéro,  avait  une  surface  d'eau  moyenne  de 
1 G  ares  et  une  profondeur  de  /i"',5o. 

Le  réservoir  n'est  revenu ,  sans  compter  le  terrain  ni  l'égoût 
établi  près  de  ses  abords,  et  en  y  comprenant  les  murs  de  clô- 
ture et  la  chambre  des  vannes,  qu'aune  somme  de  9  9,0 00 francs, 
soit  à  5  francs  par  mètre  cube  de  capacité.  Le  loyer  du  terrain, 
depuis  le  i**  juillet  i866  jusqu'au  i"  janvier  i868,  a  coûté, 
en  outre,  i&,ooo  francs;  ce  qui  fait,  par  mètre  cube  d'eau 
emmagasinée,  un  total  de  7  francs  5o  centimes,  et  par  mètre 
d  eau  élevée,  U  centimes,  en  comptant  sur  une  consommation 
d^environ  900,000  mètres  cubes  pour  le  service  haut. 

L'usine  hydrauli({ue  a  été  créée  sur  la  Berge,  à  l'aval  du 
pont  dléna.  Elle  comprenait  deux  machines  de  Woolf  accou- 
plées, commandant  des  pompes  à  piston  plongeur,  qui  as- 
piraient directement  l'eau  de  la  Seine,  et  la  refoulaient  au 
réservoir,  distant  de  760  mètres  de  l'usine.  Le  volume  ainsi 
élevé  journellement  était  de  5, 000  mètres  cubes  et  pouvait 
être  facilement  doublé ,  si  l'on  faisait  fonctionner  jour  et  nuit 
les  deux  pompes. 

La  conduite  de  refoulement,  qui  avait  35  centimètres  de  dia- 
mètre «  servait  aussi  d'artère  de  distribution  et  se  ramifiait  à 
partir  de  l'usine  dans  le  Champ  de  Mars,  dont  elle  suivait  les 
principales  allées  en  alimentant  les  nombreuses  bouches  d'ar- 
rosage et  les  divers  besoins.  Elle  traversait  le  Palais  et  pro- 
jetait, dans  chacune  de  ses  voies  rayonnantes,  des  branche- 


120  CHAPITRE  IV.  —  INSTALLATION. 

ments  qui  aboutissaient  à  des  bouches  contre  l'incendie,  au- 
près desquelles  était  approvisionne  tout  un  matériel  de  boyaux 
et  de  lances. 

La  différence  entre  le  niveau  du  réservoir  et  celui  du  sol 
du  Palais  était  de  3 1^,78;  ce  qui  donnait,  même  en  dédui- 
sant la  perte  de  charge  due  au  frottement,  une  pression  très- 
convenable  pour  un  bon  service  de  ces  différents  orifices  de 
consommation. 

Le  même  tuyau  servant  à  la  fois,  à  partir  de  l'usine,  au  re- 
foulement et  à  la  distribution ,  on  voit  que  l'eau  élevée  par  la 
machine  se  rendait  au  réservoir  ou  au  Champ  de  Mars,  sui- 
vant que  la  consommation  était  ou  non  inférieure  au  volume 
refoulé  par  les  pompes. 

Le  service  était  dirigé  de  façon  à  laisser  la  nuit  le  réservoir 
à  moitié  plein,  pour  parer  à  tous  les  besoins  imprévus,  et  sur- 
tout pour  conjurer  le  danger  d'incendie,  qui,  dans  un  palais 
rempli  des  richesses  du  monde  entier,  devait  tenir  en  éveil  la 
sollicitude  de  l'administration. 

Le  prix  payé  à  l'entrepreneur  à  forfait  pour  le  refoulement 
au  réservoir  était  de  5  centimes  par  mètre  cube.  En  ajoutant 
à  ce  prix  les  frais  du  réservoir  et  de  la  canalisation  du  Troca- 
déro,  on  arrive  à  un  total  de  10  centimes,  égal  à  celui  que  la 
ville  de  Paris  avait  demandé  à  la  Commission  impériale;  de 
sorte  que  celle-ci  n'a  pas  eu  à  payer  une  augmentation  de 
dépense  pour  le  surcroît  de  sécurité  que  lui  donnait  l'organi- 
sation d'un  service  distinct^''  (tabl.  16  et  63). 

La  Commission  impériale  n'a  point  voulu,  d'ailleurs,  se 

^^^  La  ville  de  Paris  demandait ,  en  de  jonclion  entre  le  Champ  de  Mars  et  la 

outre,  à  la  Commission  impériale  de  sup-  canalisation  des  réservoirs  de  Passy.  Cette 

porter  la  dépense  évaluée  à  3o  ou  35, 000  somme  a  été  entièrement  économisée  par 

francs  pour  rétablissement  de  la  conduite  la  combinaison  qui  a  prévalu. 


$  32.  —  SERVICE  DES  EAUX.  iSl 

priver  du  concours  que  lui  offrait  la  Ville  avec  beaucoup  de 
bon  vouloir.  Elle  Ta,  au  contraire,  largement  mis  à  profit  pour 
assurer  la  distribution  avant  que  le  service  fonctionnât  dans 
des  conditions  normales,  et  pour  ajouter,  en  cas  de  besoin,  le 
contingent  des  ressources  municipales  au  produit  des  appa- 
reils élévatoires  du  Champ  de  Mars.  A  cet  effet,  les  réseaux  de 
i^Exposition  ont  été  branchés  en  six  points  différents  sur  ceux 
de  la  Ville,  de  manière  à  recevoir,  à  certains  moments,  les  eaux 
de  rOurcq,  ou  celles  de  la  Seine,  puisées  soit  à  Chaillot,  soit  k 
Neuilly,  ou  enfin  celles  de  la  Dhuys. 

Les  eaux  de  la  Dhuys  ont  des  qualités  de  transparence, 
de  fraîcheur,  et  de  pureté  qui  les  rendaient  particulièrement 
propres  à  la  boisson  et  à  Talimentation  de  Taquarium  d'eau 
douce.  Dès  qu'on  les  eut  employées  à  ce  dernier  usage,  on  put 
renoncer  aux  filtres  avec  lesquels  on  essayait  de  clarifier  les 
eaux  de  la  Seine ,  et  les  bacs  de  Taquarium  laissèrent  voir  de- 
puis lors  jusqu'aux  moindres  détails  de  la  curieuse  population 
qu'ils  renfermaient  (S  i&).  En  outre,  un  tuyau  spécial  ame- 
nait Teau  de  la  Dhuys  h  lune  des  douze  fontaines  gratuites, 
installées  autour  du  Palais  et  dans  le  Parc,  à  l'usage  du  public; 
dans  les  jours  de  grande  chaleur,  cette  fontaine,  dont  les  eaux 
étaient  très-agréables  et  ne  dépassaient  pas  iB  degrés,  était 
toujours  entourée  par  une  foule  nombreuse,  avide  de  s'y  ra- 
fraichir  (S  60). 

La  distribution  d'eau  qui  vient  d'être  définie  alimentait  les 
services  généraux  et  les  besoins  des  particuliers.  L'eau  était 
concédée  par  abonnement  à  ces  derniers  au  prix  de  1  o  centimes 
par  mètre  cube,  prix  inférieur  au  prix  de  revient,  si  l'on  ajoute 
à  la  dépense  d'élévation  par  les  machines  celle  de  la  canali- 
sation. Le  nombre  des  abonnés  était  de  cent  cinquante,  dont 
einquante-quatre  dans  le  Palais  et  quatre-vingt-seize  dans  le 


_  i 


122  CHAPITRE  IV.  —  INSTALLATION. 

Parc,  et  le  volume  qui  leur  était  concédé  par  jour  était  d'envi- 
ron 1,000  mètres  cubes.  On  doit  citer,  parmi  les  diverses 
consommations  comprises  dans  ce  total,  celles  des  restaurants, 
des  urinoirs  et  water-closets,  des  fermes,  de  la  blanchisserie, 
des  appareils  réfrigérants,  du  lavage  des  laines,  de  la  fabrique 
de  stéarine  (tabl.  60). 

La  canalisation  comprenait  i5  kilomètres  environ  dont 
iâ,8/ti  mètres  de  conduites  en  fonte  dun  diamètre  variant 
entre  10  et  35  centimètres.  Les  robinets  étaient  au  nombre  de 
/il 3,  dont  3 1/1  en  bronze  et  99  en  fonte.  Le  matériel  de  la 
canalisation  a  été  fourni  en  location  et  revient  à  un  prix  qui 
représente  les  3  7  centièmes  du  prix  d'achat.  La  dépense  totale 
de  ces  tuyaux  s'est  élevée  à  160,000  francs  et  coûte,  par  mètre 
cube  distribué,  8  centimes. 

Après  avoir  insisté  sur  le  système  de  la  distribution  des 
eaux,  il  reste  à  indiquer  succinctement  les  dispositions  prises 
pour  assurer  l'écoulement  de  ces  eaux,  quand  elles  ne  pou- 
vaient plus  servir,  et  celui  des  eaux  pluviales. 

Le  système  général  d'assainissement  de  l'Exposition  était 
rattaché  au  grand  égout  collecteur  de  TEcole-Militaire,  qui 
traverse  le  Champ  de  Mars  à  peu  près  en  diagonale,  et  va 
déboucher  dans  la  Seine,  à  l'aval  de  la  gare  du  quai  d'Orsay, 
Dans  le  Palais,  un  égout  circulaire,  répondant  à  la  galerie 
des  beaux -arts,  déversait  dans  ce  collecteur  le  produit  des 
drains  secondaires  et  tertiaires,  qui  communiquaient  avec  les 
chéneaux  des  toits,  les  restaurants  et  les  condenseurs.  Dans 
le  Parc,  des  tuyaux  en  ciment  et  en  poterie  s'embranchaient 
également  sur  le  collecteur,  et  y  amenaient  les  eaux  de  pluie 
et  les  eaux  ménagères,  qui  étaient  recueillies  par  les  bouches 
d'égout  disposées  aux  points  bas. 

Le  cercle  était  ainsi  fermé,  et  le  drainage  du  Champ  de 


$  33.  —  SERVICE  DE  LÉGLAIRAGE.  123 

Mars  n'était  pas  moins  complet,  grâce  aux  mille  canaux  qui  le 
desservaient,  que  sa  distribution  deau  avec  ses  deux  réseaux. 

s  33.  —  Service  de  rëclairage. 

Sans  avoir  l'importance  de  la  distribution  deau,  la  distri- 
bution de  gaz  avait  également  des  besoins  nombreux  et  variés 
à  satisfaire.  Eclairer  le  Parc  sur  une  surface  de  â5  hectare 
au  moins;  distribuer  aux  restaurants  du  promenoir  couvert 
du  Palais  et  à  ceux  du  Parc  le  gaz  nécessaire  au  chauffage  et 
à  réclairage  ;  fournir  aux  moteurs  à  gaz  leur  élément  indispen- 
sable :  tel  était  le  but  du  vaste  réseau  des  canalisations  de  gaz. 

La  Commission  impériale  avait  songé  tout  d'abord  à  or- 
ganiser un  service  d'éclairage  entièrement  distinct  de  celui  de 
la  ville  de  Paris  :  des  usines  à  gaz,  avec  leurs  appareils  de  distil- 
lation et  d'épuration,  leurs  gazomètres,  pouvaient  être  instal- 
lées dans  le  Parc;  l'éclairage  du  pourtour  extérieur  du  Palais, 
ou  de  certaines  parties  du  Parc,  qui  restait  le  soir  ouvert  au 
public,  pouvait  permettre  de  montrer  comparativement  divers 
procédés  et  appareils  fondés  sur  l'emploi  des  divers  combus- 
tibles et  de  la  lumière  électrique. 

Un  examen  approfondi  dut  faire  renoncer  à  ce  projet,  qui 
avait  l'inconvénient  d'exiger  des  dépenses  considérables  de 
premier  établissement  et  de  créer  à  la  Commission  impériale 
de  lourdes  responsabilités  de  toute  nature. 

La  Commission  s'est  donc  adressée  à  la  compagnie  parisienne 
d'éclairage  et  de  chauffage  par  le  gaz,  qui  lui  a  fourni,  moyen- 
nant le  prix  de  so  centimes  par  mètre  cube,  le  gaz  nécessaire 
à  l'alimentation  de  l'Exposition  universelle.  Une  conduite  de 
Do  centimètres  de  diamètre,  greffée  sur  la  conduite  du  quai 
de  Billy,  traversait  le  pont  dléna,  entrait  dans  l'enceinte  de 
TExposition,  longeait  la  grande  avenue  et  se  divisait  en  deux 


\2li  CHAPITRE  IV.  -  INSTALLATION. 

conduites  circulaires  placées  autour  du  Palais,  Tune  de  lo  cen- 
timètres de  diamètre,  sous  le  grand  boulevard,  l'autre  de 
9  5  centimètres,  sous  le  promenoir  couvert.  De  ces  deux  grandes 
artères  se  détachaient  les  ramifications  qui  distribuaient  le  gaz 
dans  la  galerie  extérieure  du  Palais  et  dans  toute  Tétendue 
du  Parc.  Des  raisons  de  la  plus  simple  prudence  avaient  fait 
proscrire  le  gaz  dans  Tintérieur  du  Palais;  on  n'avait  fait 
exception  à  cette  règle  que  dans  la  galerie  du  travail ,  pour  cer- 
taines machines  qui  l'employaient  comme  force  motrice,  ainsi 
que  dans  les  caves  et  cuisines  ménagées  sous  la  galerie  des  ali- 
ments; mais,  dans  ces  deux  genres  d'application,  les  précau- 
tions les  plus  minutieuses  avaient  été  prises  pour  éviter  les 
fuites  et  conjurer  le  danger  d'incendie. 

La  distribution  de  gaz,  restreinte  au  Parc  proprement  dit, 
à  l'exclusion  du  Jardin ,  alimentait  le  service  général  de  l'éclai- 
rage public  et  satisfaisait  aux  besoins  des  particuliers.  Le  gaz 
était  concédé  à  ces  derniers,  par  abonnement,  moyennant 
3o  centimes  par  mètre  cube,  prix  bien  inférieur  au  prix  de  re- 
vient, si  l'on  ajoute,  au  chiffre  de  ao  centimes  que  payait  la 
Commission  impériale  à  la  compagnie  parisienne,  la  dépense 
des  canalisations. 

Les  abonnements  étaient  réglés  par  des  polices  analogues  à 
celles  qui  sont  adoptées  dans  la  ville  de  Paris.  Le  nombre  des 
abonnés  était  de  i  ai,  et  le  volume  de  gaz  qu'ils  consommaient 
par  mois  était  en  moyenne  de  4o,ooo  mètres  cubes.  On  doit 
citer  parmi  les  diverses  consommations  comprises  dans  ce  to- 
tal :  celles  des  machines  à  gaz  pour  2,000  mètres  cubes  par 
mois,  celles  des  restaurants  pour  i8,5oo  mètres  cubes,  celles 
des  71  abonnés  du  Parc  pour  19,600  mètres  cubes;  quant 
à  la  dépense  de  l'éclairage  public,  elle  s'élevait  par  mois  à 
5o,ooo  mètres  cubes (tabl.  60). 


$  33.  —  SERVICE  DE  L'ÉCLAIRAGE.  12S 

Le  rëseau  des  canalisations  de  gaz  comprenait  i3,5oo  mè- 
tres de  longueur,  dont  5,8 oo  mètres  de  conduites  de  fonte  et 
7,700  mètres  de  tuyaux  de  plomb.  La  Commission  impériale 
a  confie  les  travaux  de  canalisation  de  gaz  et  d'eau  au  même 
entrepreneur  pour  diminuer  le  nombre  des  chantiers  du  Parc, 
éviter  des  contacts  difficiles  entre  deux  entreprises  similaires,  et 
utiliser  un  même  matériel.  Elle  a  également  admis  pour  les  deux 
canalisations  un  même  système  de  conduites  et  de  robinets. 

La  dépense  de  la  canalisation ,  y  compris  les  lanternes  et  les 
candélabres,  s'est  élevée  à  173,069  francs  3i  centimes  celle 
de  la  consommation  du  gaz,  à  i3â,/ii7  francs  âo  centimes. 

Sur  les  conduites  maîtresses  s'embranchaient  des  conduites 
particulières  qui  alimentaient,  soit  les  établissements  privés, 
soit  les  appareils  d'éclairage  public.  Tous  les  travaux  néces- 
saires pour  amener  le  gaz  aux  exposants  ou  concessionnaires 
ont  été  exécutés  aux  frais  de  ces  derniers;  la  canalisation  exté- 
rieure jusqu'au  compteur,  la  prise  sur  la  conduite  publique 
devaient  être  effectuées  par  les  entrepreneurs  de  la  Commis- 
sion impériale,  en  location  et  aux  mêmes  conditions  que  les 
conduites  générales. 

Toute  lattenlion  de  la  Commission  impériale  s'était  portée 
sur  réclairage  public.  Les  voies  principales,  telles  que  la  grande 
avenue,  l'avenue  d'Europe  et  le  grand-boulevard,  étaient  éclai- 
rées par  une  double  rangée  de  candélabres;  la  marquise  au- 
tour du  Palais  par  une  double  ligne  d'appareils,  consistant 
en  lyres  suspendues  au  pourtour,  ainsi  qu'en  girandoles  à  trois 
branches^  appliquées  sur  la  façade  des  boutiques  et  dont  la 
lumière  était  tamisée  par  des  globes  en  émail;  les  allées  du  Parc 
étaient  suffisamment  éclairées  par  des  candélabres  du  modèle 
de  la  ville  de  Paris,  placés  k  une  distance  généralement  infé- 
rieure à  1 8  mètres. 


126  CHAPITRE  IV.  ~  INSTALLATION. 

Les  compteurs  et  régulateurs  avaient  été  mis  gratuitement 
par  des  exposants  à  la  disposition  de  la  Commission  impériale, 
et  ont  donné  un  bon  service. 

s  3&.  —  Ventilation  du  Palais. 

La  situation  et  le  plan  général  du  Palais  de  1867  le  pla- 
çaient, au  point  de  vue  de  la  ventilation,  dans  des  conditions 
exceptionnelles.  Ce  Palais  occupait  une  étendue  de  plus  de 
1 U  hectares  et  présentait  à  l'action  des  rayons  du  soleil  une 
surface  métallique  très-absorbante.  Il  en  résultait  une  cause 
d'échauffement,  mais  en  même  temps  une  grande  facilité  ap- 
portée à  révacuation  de  1  air  par  tirage  vertical.  D  un  autre 
côté,  le  Palais  était  placé  entre  deux  réservoirs  d'air,  le  Parc 
à  Textérieur,  le  jardin  central  à  l'intérieur.  Il  était  enfin  exposé 
à  tous  les  vents  et  présentait,  tant  au  dehors  qu'au  dedans, 
trente-deux  portes  parfaitement  disposées  pour  la  ventilation 
naturelle  (tabl.  3). 

Outre  ces  communications  si  larges  et  si  faciles  de  l'air  ex- 
térieur avec  l'intérieur  du  Palais ,  il  en  existait  de  complémen- 
taires provenant  des  lanterneaux  des  toitures  et  du  réseau  sou- 
terrain dont  il  a  été  déjà  question  (S  11),  mais  qu'il  est  bon 
de  définir  plus  complètement. 

Chacun  des  seize  secteurs  du  Palais  était  superposé  à  un 
secteur  souterrain ,  formé  d'une  galerie  rayonnante  et  de  trois 
galeries  circulaires  qui  s'y  embranchaient.  Ces  galeries  étaient 
placées  au-dessous  des  chemins  circulaires  du  Palais;  leur  at- 
mosphère communiquait  avec  celle  de  l'édifice  au  moyen  de 
nombreuses  ouvertures  ou  soupiraux  pratiqués  dans  le  dallage 
de  ces  chemins  et  munis  de  grilles  de  bois.  Toutes  les  galeries 
rayonnantes  débouchaient  dans  une  galerie  générale  placée  au 
pourtour,  sous  la  galerie  des  aliments,  ayant  10  mètres  de  lar- 


s  3A.  —  VENTILATION  DU  PALAIS.  127 

geur^*'  sur  a^^ôo  de  hauteur,  et  communiquant  avec  le  dehors 
par  16  puits  de  prise  d'air  de  3  mètres  carres  de  section,  et 
par  138  soupiraux  additionnels,  ayant  chacun  35  décimètres 
carrés  de  surface.  Toutes  les  galeries  souterraines  avaient 
6  mètres  carrés  de  section  :  les  grilles  de  bois,  par  lesquelles 
Fair  s'échappait  dans  les  chemins  circulaires  du  Palais,  avaient 
été  établies  de  façon  à  présenter  le  même  débouché  de  6  mètres 
carrés  pour  chacun  des  secteurs  souterrains. 

L'ensemble  de  toutes  ces  dispositions  constituait  les  voies  de 
la  ventilation  naturelle.  L'expérience  a  prouvé  que  cette  venti- 
lation était  suffisante,  excepté  lorsque  l'atmosphère  avait  un 
calme  complet.  Par  crainte  des  inconvénients  qui  pouvaient  se 
présenter  alors  et  aussi  dans  le  but  d'avoir  une  ventilation  plus 
efficace ,  on  résolut  d'activer  dans  les  galeries  souterraines  le 
courant  d'air  naturel  au  moyen  de  procédés  mécaniques*. 

Le  système  employé  a  consisté  à  entraîner  dans  le  Palais 
l'air  du  réseau  souterrain ,  à  l'aide  d'un  puissant  jet  d'air  com- 
primé. Il  se  produisait  autour  du  cône  d'expansion  du  jet  une 
propulsion  de  l'air  ambiant,  comme  par  un  piston  fluide;  de 
sorte  que,  k  une  certaine  distance  de  ce  jet,  le  mélange  de  l'air 
détendu  et  de  l'air  entraîné  se  trouvait  posséder  une  vitesse 
que  Ton  pouvait  modérer  jusqu'à  la  rendre  acceptable  dans 
une  enceinte  habitée.  Un  jet  d'eau  pulvérisée ,  placé  à  côté  du 
jet  d  air,  servait  à  le  rafraîchir  et  à  en  précipiter  les  poussières. 

IjOs  appareils  de  compression  étaient  au  nombre  de  quatre  ; 
ils  étaient  établis  autour  du  Palais;  ils  consommaient  ensemble 
une  force  de  loo  chevaux  (tabl.  17).  Ils  avaient  été  combinés 

''  Une  partie  de  cett^  largeur,  sur  de  ces  cuisines  en  sous-so)  constituait  un 

on  OQ  deax  tien,  ëtait  affectée  au  service  problème  des  plus  difficiles,  qui  n'a  été 

des  caves  et  cuisines  des  restaurants,  et  qu'imparfaitement  résolu,  et  qui  a  donné 

fBe  était  séparée  par  une  cloison  de  la  lieu  à  d'assez  Hérieux  inconvénients. 
partie  destinée  èi  Taérage.  La  ventilation 


128  CHAPITRE  IV.  —  INSTALLATION. 

avec  les  centres  du  service  mëcanique ,  de  façon  à  utiliser  une 
partie  des  aménagements  déjà  faits  en  Vue  de  la  production  de 
la  vapeur  et  de  la  force  motrice;  ce  qui  a  permis  d'obtenir  de 
notables  économies  sur  la  dépense  d'installation  et  de  fonc- 
tionnement du  système.  A  chacun  des  quatre  centres  corres- 
pondait un  réseau  distinct  de  conduites  de  tôle  et  de  bitume. 
Ces  conduites,  placées  en  sous-sol,  dans  la  galerie  générale  du 
pourtour,  offraient  un  diamètre  variable  de  3o  à  60  centi- 
mètres et  elles  étaient  pourvues  de  branchements  d'injection 
à  la  rencontre  de  chaque  galerie  rayonnante. 

La  ventilation  forcée  introduisait  dans  le  Palais  de  55o  à 
600,000  mètres  cubes  d'air  par  heure. 

C'est  surtout  dans  les  jours  chauds,  où  l'air  était  immobile, 
que  la  ventilation  artificielle  rendait  des  services  bien  caracté- 
risés. Les  observations  faites  dans  ces  circonstances  ont  prouvé 
que  la  différence  à  l'avantage  des  parties  ventilées  artificielle- 
ment était  d'environ  3  degrés  et  demi ,  par  rapport  aux  galeries 
soumises  seulement  à  la  ventilation  naturelle. 

Cet  abaissement  de  température  n'est  ni  le  seul  ni  le  plus 
important  effet  de  la  ventilation.  Le  corps  humain  est  un  orga- 
nisme délicat  et  complexe,  à  réactions  sensibles,  qu'affectent 
toutes  les  influences  du  milieu  ambiant,  non-seulement  celle 
de  la  chaleur,  mais  celle  de  la  pureté  de  Tair,  de  la  vapeur 
d'eau  qu'il  contient.  Un  air  chaud  sera  plus  facilement  toléré, 
s'il  est  pur,  qu'un  air  tiède  et  vicié;  de  sorte  qu'un  renouvel- 
lement fréquent  de  l'air,  quand  il  n'aurait  pas  pour  effet  d'en 
abaisser  la  température,  serait  encore  un  bienfait  physiolo- 
gique très-apprécié  du  public. 

Le  service  de  la  ventilation  a  coûté  à  la  Commission  impé- 
riale environ  76,000  francs.  Cette  somme,  qui  fait  revenir  à 
0^078  le  prix  de  1,000  mètres  cubes  d'air  lancés  dans  le 


s  35.  —  TRANSPORT  DES  PRODUITS.  129 

Palais,  se  rapporte  seulement  à  la  fourniture  en  location  d'une 
tuyauterie  de  i,/(52  mètres,  et  des  appareils  de  compression, 
ainsi  quau  fonctionnement  de  ces  derniers  pendant  i5o  à 
soc  jours.  Elle  ne  comprend  pas  les  frais  relatifs  à  la  pro- 
duction de  la  moitié  environ  de  la  force  motrice  nécessaire  à 
la  marche  des  appareils,  qui  avait  été  fournie  gratuitement 
par  le  service  mécanique.  Elle  ne  comprend  pas  davantage  la 
dépense  de  premier  établissement  du  réseau  des  galeries  sou- 
terraines, qui  sont,  il  est  vrai,  indispensables  à  l'application 
du  système,  mais  qu'il  ne  serait  pas  juste  de  mettre  au  compte 
du  service  de  la  ventilation ,  puisque  leur  construction  se  jus- 
tifiait par  des  considérations  autres  que  les  nécessités  de  ce 
service. 

En  résumé,  la  combinaison  des  deux  modes  de  ventilation 
naturelle  et  artificielle,  qui  agissaient  simultanément,  mais 
dont  l'action  respective  acquérait  ou  perdait  de  l'importance, 
suivant  les  conditions  atmosphériques,  procurait  au  Palais  une 
aération  mo venue  satisfaisante.  Le  succès  de  la  ventilation  du 
Palais  a  reçu  de  l'expérience  une  sanction  définitive,  rendue 
plus  intéressante  encore  par  la  forme  et  les  dimensions  excep- 
tionnelles de  l'édifice. 

s  35.  —  Transport  et  mise  en  place  des  produits. 

A  l'Exposition  de  i855,  la  Commission  impériale  s'était 
chargée  des  frais  de  transport  des  produits  exposés.  On  se 
souvient  encore  des  embarras  de  ce  service,  alors  sans  pré- 
cédent, et  des  retards  qui  en  résultèrent  pour  l'ouverture  de 
ITlxposition. 

K  Londres,  en  1869,  le  transport  des  produits  français  se 
fit  également  aux  frais  de  l'Etat;  la  Commission  impériale 
leffectua  par  ses  propres  soins  et  se  constitua  l'intermédiaire 


130  CHAPITRE  I\.  —  INSTALLATION. 

entre  les  exposants  et  les  compagnies  de  chemins  de  fer.  Mais 
cette  centralisation  d'un  service  aussi  complexe  lui  imposa  de 
très-lourds  sacrifices,  et,  ce  qui  est  un  inconvénient  plus  sé- 
rieux encore,  une  grave  responsabilité. 

Instruite  par  l'expérience,  et  fidèle  à  son  principe  de  laisser, 
autant  que  possible,  le  champ  libre  à  l'initiative  privée,  la 
Commission  impériale  de  l'Exposition  de  1867  s'est  abstenue 
de  toute  immixtion  entre  les  entrepreneurs  de  transport  et  les 
exposants  (règlement  général,  art.  4i).  Ces  derniers  ont  dû, 
en  conséquence,  pourvoir,  soit  par  eux-mêmes,  soit  par  leurs 
agents ,  à  l'expédition ,  à  la  réception  et  à  la  réexpédition  de 
leurs  colis. 

Le  champ  est  ainsi  demeuré  ouvert  à  la  libre  concurrence. 
En  tête  des  entrepreneurs  qui  ont  pris  part  à  ces  opérations, 
est  venu  se  placer  le  service  de  la  manutention  de  la  chambre 
de  commerce  de  Paris.  Presque  toutes  les  Puissances  étran- 
gères et  beaucoup  de  classes  de  la  section  française  ont  confié 
la  mise  en  place  de  leurs  produits  à  cette  entreprise,  qui,  grâce 
à  sa  situation  et  à  ses  ressources,  a  pu  donner  satisfaction  k 
tous  les  intérêts,  faciliter  les  formalités  de  douane  et  contri- 
buer ainsi  au  succès  de  l'Exposition  (liste  â6). 

Le  règlement  général  fixait  les  différentes  époques  des  arri- 
vages et  des  installations.  L'admission  des  produits,  tant  fran- 
çais qu'étrangers,  devait  s'opérer  du  i5  janvier  1867  au 
10  mars  suivant,  à  l'exception  des  colis  d'un  poids  supérieur 
à  1,200  kilogrammes,  qui  ne  devaient  plus  être  reçus  après 
le  3  5  février.  Passé  le  10  mars,  les  colis  retardataires  ne  pou- 
vaient plus  être  admis  sans  autorisation  spéciale  de  la  Com- 
mission impériale. 

Les  exposants  se  conformèrent  difficilement  à  ces  dates  ré- 
glementaires, et  la  Commission  dut,  par  un  arrêté  du  20  fé- 


$  35.  —  TRANSPORT  DES  PRODUITS.  131 

vrier,  les  informer  qu'elle  dresserait  la  liste  de  ceux  qui  n*au- 
raient  pas  apporte  leurs  produits  le  ii  mars,  et  prononcerait 
leur  exclusion  du  concours  pour  les  récompenses.  Cette  me- 
sure produisit  de  bons  effets  et  excita  lactivitë  des  exposants, 
qui,  sauf  quelques  rares  exceptions,  furent  prêts  à  la  date  fixëe. 

Les  portes  du  Champ  de  Mars  étaient  ouvertes  à  Tentrëe  des 
colis  de  six  heures  du  malin  à  six  heures  du  soir.  Les  arrivages 
avaient  lieu,  soit  par  voie  ferrëe,  soit  par  eau,  soit  par  camion- 
nage, soit  à  bras  ou  à  dos  d'homme. 

L  embranchement  du  Champ  de  Mars  destine  à  amener  les 
voyageurs  jusqu'aux  portes  de  l'Exposition  la  mettait  en  com- 
munication directe,  par  le  chemin  de  ceinture,  avec  les  lignes 
de  chemins  de  fer  de  la  France  et  du  continent.  En  outre,  la 
Commission  impériale  créa,  dans  l'intérieur  même  de  l'Expo- 
sition, un  réseau  de  voies  ferrées  pour  permettre  aux  wagons 
d'arriver,  autant  que  possible,  h  l'emplacement  destiné  à  leur 
contenu,  et  éviter  ainsi  les  transbordements.  Ce  chemin  de  fer 
fat  relié  à  l'embranchement  du  Champ  de  Mars,  construit  par 
la  compagnie  de  l'Ouest.  Assujetti  à  suivre,  dans  son  parcours, 
les  sinuosités  des  allées  du  Parc,  le  tracé  comportait  une  sé- 
rie presque  continue  de  courbes  et  de  contre-courbes,  dont  les 
rayons  toutefois  ne  s'abaissaient  pas  au-dessous  de  80  mètres, 
et  dont  les  plus  fortes  pentes  ne  dépassaient  pas  â  centimètres 
par  mètre,  de  manière  que  l'exploitation  pût  en  être  faite  par 
le  matériel  ordinaire  circulant  sur  les  voies  ferrées.  C'est 
ainsi  que  des  wagons  partis  de  Saint-Pétersbourg,  de  Berlin, 
de  Florence,  de  Madrid,  arrivaient  sans  rompre  charge  jusqu'à 
la  place  assignée  à  leurs  produits  dans  le  Champ  de  Mars. 

A  l'intérieur  du  Palais,  pour  desservir  la  partie  française  de 
la  galerie  du  travail,  la  Commission  avait  établi  également 
une  voie  ferrée  dans  chacun  des  deux  chemins  circulaires  de 


9 


132  CHAPITRE  IV.  —  INSTALLATION. 

cette  galerie ,  dont  les  lourdes  machines  exigeaient  des  facilites 
exceptionnelles  de  transport.  Ces  voies  ont  été  prolongées  par- 
tiellement par  les  Commissions  étrangères  et  ont  constitue  ainsi 
un  second  réseau  intérieur,  réuni  aux  voies  extérieures  par  des 
embranchements  normaux  et  des  plaques  tournantes.  Ce  réseau, 
formé  de  deux  voies  concentriques  et  de  voies  de  jonction  en 
face  de  chacun  des  chemins  rayonnants,  régnait  dans  la  ga- 
lerie du  travail  sur  g/io  mètres  et  ne  s'interrompait  que  sur 
une  longueur  de  969  mètres  dans  la  traversée  des  pays  qui, 
n'ayant  point  de  lourds  colis  à  recevoir,  ont  cru  sans  intérêt 
pour  eux  d'avoir  une  voie  ferrée  dans  leur  section. 

Le  chemin  de  fer  de  l'Exposition,  établi  très-rapidement  et 
au  milieu  de  difficultés  de  toute  nature,  avait  un  développe- 
ment de  plus  de  cinq  kilomètres  ;  il  comptait  vingt-six  plaques  et 
quatre  changements  de  voie.  A  la  traversée  des  galeries  d'aé- 
rage  du  pourtour  du  Palais,  il  a  exigé  la  construction  de  neuf 
ponts  de  dix  mètres  en  briques.  Il  a  été  disposé  de  manière  à 
disparaître  immédiatement  après  l'ouverture  de  l'Exposition, 
et  à  pouvoir  être  utilisé  pour  la  réexpédition.  A  cet  effet,  il  a 
été  établi  dans  le  Parc  avec  un  faible  relief  au-dessus  des 
allées,  puis  enterré  sous  une  couche  de  sable  pendant  toute  la 
durée  de  l'Exposition.  Dans  la  galerie  du  travail,  il  a  été  placé 
un  peu  en  contre -bas  du  plancher,  et  recouvert  au  dernier 
moment  de  panneaux  mobiles.  Cette  voie,  qui  a  coûté  environ 
85,000  francs  à  la  Commission  impériale,  soit  17,000  francs 
par  kilomètre  ('^,  a  complètement  rempli  son  objet.  On  doit  lui 

^*^  Ce  baH  prix  s'explique  par  les  res-  étrangères,  enfin  par  les  facilités  que  la 

sources  que  les  carrières  du  Champ  de  Commission  impériale  a  trouvées  auprès 

Mars   ont  données  pour  le  ballastage,  de  la  compagnie  de  TOuest,  qui  lui  a 

par  le  remboursement  d'une  somme  de  fourni  le  matériel  (rails,  plaques,  aiguilles) 

1 5,635  fr.  18  cent,  montant  des  travaux  pour  une  somme  de  98,986  fr.  3&  cent, 

effectués  pour  le  compte  des  Commissions  Ce  matériel ,  qui  représentait  une  valeur 


$  35.  —  TRANSPORT  DES  PRODUITS.         133 

attribuer  en  partie  l'ordre  et  la  célërité,  qui  ont  été  les  traits 
distinctifs  du  transport  et  de  la  mise  en  place  des  colis  à  l'Ex- 
position de  1867  (tabl.  19  et  62). 

En  ce  qui  concerne  les  conditions  de  transport  sur  les  che- 
mins de  fer  français  et  sur  Tembranchement  du  Champ  de  Mars, 
un  arrête  de  S.  Exe.  le  ministre  de  l'agriculture,  du  commerce 
et  des  travaux  publics,  en  date  du  16  juin  1 866,  les  a  exacte- 
ment définies.  Il  a  en  outre  apporté  au  tarif  en  vigueur  une 
réduction  de  5o  p.  0/0  pour  les  produits  destinés  à  l'Exposition. 

La  déclaration  des  commissaires  étrangers  suffisait  pour 
faire  bénéficier  les  produits,  expédiés  sous  plomb  de  douane, 
du  tarif  réduit. 

Afin  de  jouir  de  ce  même  tarif,  les  exposants  français  étaient 
tenus  de  remettre  à  la  gare  de  départ,  à  l'appui  de  la  note 
ordinaire  d'expédition,  un  bulletin  justifiant  de  leur  admis- 
sion et  mentionnant  leur  nom,  le  poids  approximatif  des  colis 
compris  dans  l'expédition ,  la  ligne  de  chemin  de  fer  qu'ils  em- 
pruntaient, et  la  gare  où  ils  seraient  reçus.  Le  bulletin  devait, 
de  plus,  porter  la  signature  de  l'un  des  délégués  institués  par 
la  Commission  impériale  pour  la  classe  où  figurait  l'exposant, 
on  de  l'ingénieur  du  syndicat  de  cette  classe  (S  âS  et  liste  16). 

Les  colis  destinés  à  l'Exposition  arrivaient  par  les  soins  des 
compagnies  de  chemins  de  fer  dans  les  conditions  suivantes, 
fixées  par  l'arrêté  du  16  juin  1866.  Les  colis  pesant  moins  de 
1,9  00  kilogrammes  étaient  conduits  par  camions.  Les  colis  pe- 
sant isolément  1,3 00  kilogrammes  et  au-dessus  étaient  trans- 
|K>rtés  par  le  chemin  de  fer  de  ceinture  et  l'embranchement  du 

de  «00,000  francs,  a  subi  un  service  très-  seors.  CependaDt,  le  montant  des  dëgra- 

fatigaol,  avant  et  même  pendant  TEx-  dations  et  des  pertes,  dont  la  Commis- 

poaitioo,  aiirioQt  en  ce  qui  concerne  les  sion  ëtait  responsable,  ne  s^est  ëlevë  qu*à 

plaques  touinantes,  soumises  au  passage  7,089  fr.  qo  cent.  (tabl.  6â). 
i\p>  %'oltores  et  des  muleaiu   cumpres- 


134  CHAPITRE  IV.  —  INSTALLATIOiN. 

Champ  de  Mars.  Les  parties  d'un  même  tout,  telles  que  les 
pièces  d'une  machine,  lorsqu'elles  pesaient  les  unes  plus,  les 
autres  moins  de  i,soo  kilogrammes,  étaient  réunies  dans  une 
même  expédition ,  et  conduites  par  chemin  de  fer.  Les  wagons 
complets,  en  provenance  de  l'étranger,  plombés  en  douane  et 
adressés  aux  commissaires  des  divers  pays,  étaient  amenés  par 
le  chemin  de  fer  de  ceinture  et  remis,  sur  les  voies  de  l'Expo- 
sition, aux  délégués  des  commissaires,  lesquels  avaient  alors 
à  pourvoir  au  déchargement  et  à  la  distribution  du  contenu  de 
ces  wagons. 

Les  wagons  étaient  dirigés  jusqu'au  point  le  plus  rapproché 
de  la  destination  des  colis,  puis  déchargés  au  moyen  de  grues 
roulantes,  ou,  à  défaut  de  ces  engins,  au  moyen  de  la  grue 
fixe  la  plus  voisine. 

On  voit  donc  que  les  produits  transportés  par  les  chemins 
de  fer  parvenaient  à  l'Exposition ,  soit  sur  wagons ,  par  l'embran- 
chement du  Champ  de  Mars;  soit  sur  camions,  à  partir  de  la 
gare  d'arrivée.  Le  prix  du  transport  dans  Paris  était  le  même, 
quel  que  fût  le  mode  adopté  pour  l'effectuer.  Le  premier  mode 
a  été  presque  exclusivement  suivi  pour  les  arrivages  des  pays 
étrangers,  à  cause  de  la  simplification  qu'il  apportait  aux  for- 
malités de  douanes;  l'autre  n'a  été,  en  général,  appliqué  que 
pour  les  produits  les  plus  lourds  de  la  section  française. 

Les  chemins  de  fer  ont  transporté  en  totalité,  à  destination  de 
l'Exposition,  1 5,918  tonnes,  dont  9,686  sont  arrivées  au  Champ 
de  Mars  sur  wagons ,  et  6, 2 7 7  sur  camions  (labl.  2 0  et  ai). 

Outre  ce  camionnage  des  chemins  de  fer,  un  mouvement 
très-actif  de  voitures  desservait  les  transports  des  exposants  de 
Paris  et  de  sa  banlieue.  Pour  éviter  l'encombrement,  les  voi- 
tures étaient  assujetties  à  pénétrer  dans  l'Exposition  par  des 
portes  différentes,  suivant  leur  destination. 


s  35.  —  TRANSPORT  DES  PRODUITS.  135 

Quant  aux  colis  transportc^s  à  dos  ou  à  bras  d'homme ,  dont 
ie  nombre  était  considérable  et  échappe  à  toute  évaluation, 
leur  introduction  se  faisait  par  ta  porte  la  plus  voisine  de  rem- 
placement auquel  ils  étaient  destinés. 

Enfin,  un  certain  nombre  de  colis  de  fort  tonnage  sont  ar- 
rivés par  la  Seine.  Ils  étaient  déchargés  soit  à  laide  de  la  grue 
installée  au  port  de  Grenelle ,  soit  à  Taide  de  la  grue  puissante 
établie  par  le  ministère  de  la  marine  sur  la  Berge,  pour  le 
débarquement  et  la  mise  en  place  de  ses  lourdes  machines 
(tabl.  19). 

Le  total  des  arrivages  par  wagon,  par  eau  et  sur  essieux, 
s^est  élevé  au  chiffre  de  â 9,23/1  tonnes  de  1,000  kilogrammes, 
sans  compter  les  objets  transportés  à  bras,  par  crochets  ou  par 
baquets  (tabl.  39).  En  i855,  ce  poids  n avait  été,  pour  les 
vingt-sept  classes  de  l'industrie  (France  et  pays  étrangers), 
que  de  7,898  tonnes.  Il  avait  été  en  186s,  pour  la  section 
française  seule,  de  3,218  tonnes. 

Les  colis  amenés  à  l'Exposition  par  les  exposants  eux-mêmes, 
ou  par  leurs  agents,  étaient  admis  sur  la  présentation,  aux 
portes  d'entrée,  d'un  laissez -passer  délivré  par  l'un  des  délé- 
gués de  la  classe.  L'exposant  ou  son  agent  dirigeait  les  colis 
sur  la  place  assignée  à  ses  produits. 

La  réception  des  colis  contenant  les  objets  destinés  à  prendre 
place  dans  le  Palais  se  faisait  sous  le  promenoir  extérieur  et, 
autant  que  possible,  sur  la  façade  du  secteur  où  était  situé  l'em- 
placement qui  leur  était  attribué.  Il  n'était  fait  d'exception  que 
pour  les  colis  introduits  par  chemin  de  fer  dans  la  galerie  du 
travail  et  destinés,  soit  à  cette  galerie,  soit  à  la  galerie  des  ma- 
tières premières,  contiguê  à  celle  du  travail.  La  réception  de 
ces  colis  avait  lieu  au  point  de  la  voie  ferrée  le  plus  rapproché 
de  leur  emplacement  définitif. 


136  CHAPITRE  IV.  —  INSTALLATION. 

Les  colis  contenant  les  produits  qui  devaient  être  placés  dans 
le  Parc  étaient  reçus  dans  les  avenues,  allées  ou  boulevards, 
k  proximité  de  leur  lieu  d'installation. 

Enfin  les  colis  en  destination  de  la  Berge  ou  du  Jardin 
étaient  reçus  le  plus  près  possible  de  leurs  emplacements  res- 
pectifs. 

C'est  sur  les  divers  points  qui  viennent  d'être  indiqués  pour 
la  réception  des  colis,  que  les  délégués  en  signaient  décharge 
aux  compagnies  de  chemin  de  fer.  La  quittance  de  décharge 
pouvait  toutefois  être  signée  par  l'agent  ou  l'entrepreneur 
qu'avaient  choisi  les  délégués,  quand  la  demande  préalable 
en  avait  été  faite  par  écrit  aux  compagnies  intéressées,  qui 
ont  mis  beaucoup  de  bon  vouloir  à  faciliter  ces  diverses  opé- 
rations. 

Les  colis  étaient  déchargés,  soit  à  bras,  soit  à  l'aide  de  plans 
inclinés  formés  simplement  de  madriers,  soit  à  l'aide  de  chan- 
tiers composés  de  pièces  de  charpente  superposées,  soit  enfin 
à  l'aide  de  grues. 

Ce  dernier  mode  de  déchargement,  de  beaucoup  le  plus 
employé,  n'avait  pas  seulement  l'avantage  d'être  rapide;  il  pré- 
sentait autant  de  sécurité  que  de  facilité  pour  la  mise  en  place 
des  colis.  Vingt-deux  appareils  de  levage,  répartis  comme  il 
suit,  ont  concouru  au  déchargement  :  quinze  grues  fournies 
par  la  Commission  impériale,  louées  par  elle  ou  mises  gratui- 
tement à  sa  disposition  par  les  exposants  (grues  fixes,  9;  grues 
roulantes,  6)  ;  quatre  grues  roulantes  employées  par  la  Grande- 
Bretagne;  une  grue  de  3o  tonnes,  établie  sur  le  port  de  Gre- 
nelle; une  grue  de  45  tonnes,  installée  sur  la  Berge,  pour  le 
déchargement  des  pièces  destinées  aux  hangars  des  machines 
marines  françaises  ;  enfin  une  grue  de  la  chambre  de  com- 
merce de  Paris  (tabl.  1 9). 


s  35.  —TRANSPORT  DES  PRODUITS.  137 

La  Commission  impériale  a  fait  appel,  pour  la  fourniture 
des  grues,  aux  exposants  français  et  étrangers.  Elle  les  a  in- 
vités à  utiliser  leurs  appareils  au  déchargement  des  colis,  et 
a  transformer  ainsi  cette  opération  en  une  expérience  quoti- 
dienne de  plusieurs  mois  de  durée,  pendant  laquelle  toutes  les 
qualités  des  appareils  de  levage  devaient  se  trouver  mises  en 
relief. 

Quelques  exposants  français  ont  répondu  à  cet  appel;  de 
plus,  parmi  les  puissances  étrangères,  l'Angleterre  s'est  en- 
gagée à  effectuer  la  mise  en  place  de  ses  produits  avec  ses 
propres  ressources.  Toutefois,  le  nombre  des  appareils  offerts 
par  les  exposants  s'étant  trouvé  insuffisant,  la  Commission  im- 
périale a  dû  s'adresser  directement  à  des  constructeurs  et  leur 
louer  quatre  grues  fixes  à  étais  de  lo  tonnes,  et  une  grue 
roulante  à  vapeur  de  6  tonnes. 

Cette  intervention  directe  lui  a  coûté  26,791  francs,  qui, 
ajoutés  à  la  dépense  de  99,198  francs  87  centimes  faite  pour 
rétablissement  du  réseau  ferré  du  Champ  de  Mars,  donnent 
un  total  de  190,919  francs  87  centimes  (tabl.  69). 

En  i855,  ce  service  avait  coûté  à  la  Commission  impériale 
708,777  francs,  savoir  :  pour  le  transport,  /l s 9,966  francs; 
pour  la  mise  en  place,  980,819  francs. 

En  1869,  la  dépense  avait  été,  pour  le  transport,  de 
9  9  9,/ii6  francs,  et  pour  la  mise  en  place,  de  3&,69o  francs: 
ce  qui  avait  fait,  pour  la  section  française  seulement,  un  total 
de  907,086  francs. 

Ces  simples  indications  suffisent  à  montrer  la  sagesse  du 
parti  adopté  par  la  Commission  impériale,  au  point  de  vue  de 
1  économie  et  de  Tirresponsabilité. 

Aux  termes  des  règlements,  le  déballage  des  colis  devait  se 
faire  sur  les  divers  points  signalés  pour  leur  réception  et  leur 


138  CHAPITRE  IV.  —  INSTALLATION. 

dëchargement  ;  le  promenoir  et  les  portiques  extérieurs  avaient 
été  notamment  assignes  aux  colis  destines  aux  galeries  II,  III, 
IV,  V  et  VU  et  à  ceux  de  la  galerie  VI,  quand  leur  poids  n'excé- 
dait pas  i,aoo  kilogrammes. 

Aucun  de*  ces  colis  ne  devait  pénétrer  dans  le  Palais;  les 
produits  empaquetés,  une  fois  extraits  des  caisses,  devaient 
être  transportés  immédiatement,  soit  sur  des  chariots  ou  des 
rouleaux,  soit  au  moyen  de  paniers,  et  déposés  à  la  place 
même  de  l'exposant.  On  n'admettait  d'exception  que  pour  les 
colis  destinés  au  musée  de  l'histoire  du  travail  et  à  la  galerie 
des  œuvres  d'art.  Ces  colis,  renfermant  pour  la  plupart  des 
objets  d'un  grand  prix,  pouvaient  être  déballés  dans  leurs 
salles  respectives,  où  la  place  était  moins  strictement  mesurée 
qu'ailleurs. 

Ces  dispositions,  qui  interdisaient  l'entrée  du  Palais  aux 
caisses  et  aux  matériaux  d'emballage,  présentaient,  aux  yeux 
de  la  Commission  impériale,  l'avantage  d'éviter  l'encombre- 
ment dans  les  salles  ainsi  que  la  poussière,  et  de  prévenir  les 
dangers  d'incendie  que  pouvait  créer  l'accumulation  de  ma- 
tières combustibles  dans  l'intérieur  du  Palais.  Cette  mesure  ne 
put  être  partout  appliquée  avec  rigueur,  eu  égard  à  l'inachève- 
ment d'un  certain  nombre  d'installations  intérieures,  à  l'oc- 
cupation partielle  du  promenoir  par  les  entrepreneurs  des  res- 
taurants, et  à  l'insuffisance  de  l'espace  correspondant,  sous  ce 
promenoir,  au  secteur  occupé  par  certains  pays  étrangers; 
mais,  même  exécutée  incomplètement,  elle  a  produit  d'excel- 
lents résultats,  qui  en  ont  démontré  toute  l'opportunité. 

L'entrée  des  voitures  et  des  camions  fut  interdite  dans  l'en- 
ceinte du  Parc  et  du  Jardin  à  partir  du  samedi  3o  mars  à  trois 
heures. 

Afin  de  se  réserver  deux  jours  au  moins  pour  le  nettoyage  et 


s  36.  —  CATALOGUES.  139 

la  mise  en  ordre  du  Palais,  et  de  permettre  aux  exposants 
d'effectuer  l'étalage  des  produits  délicats  les  29  et  3 o  mars,  la 
Commission  impériale  prescrivit  qu  aucun  colis  ne  pourrait 
être  introduit  dans  le  Palais  le  97  mars,  ni  les  jours  suivants. 
Les  objets  entièrement  déballés  y  seraient  seuls  admis.  Les 
colis  antérieurement  introduits  devaient  être  déballés  dans  la 
journée  du  s 7.  Quant  à  ceux  qui  étaient  abandonnés  dans  le 
Palais,  il  fut  porté  à  la  connaissance  du  public  qu'ils  seraient 
déballés  d office  si  la  place  de  Fexposant  était  prête,  ou,  dans 
le  cas  contraire,  enlevés  et  emmagasinés  aux  frais  des  exposants. 

s  36.  —  Publication  des  catalogues. 

Les  catalogues  publiés  par  les  soins  de  la  Commission  im- 
périale comprenaient  le  catalogue  général  et  des  catalogues 
spéciaux. 

Le  catalogue  général  a  eu  deux  éditions.  La  première  était 
en  vente  au  Champ  de  Mars,  dès  le  1^  avril,  le  jour  même  de 
louverture. 

Dans  les  expositions  précédentes,  le  catalogue  général  avait 
été  rédigé  par  nation ,  et  n'était  pour  ainsi  dire  qu  une  agglo- 
mération de  catalogues  spéciaux.  Pour  faciliter  le  travail  du 
Jury  et  les  études  des  visiteurs,  le  catalogue  de  1867  a  été 
publié  par  groupes,  les  exposants  étant  rangés  dans  chaque 
groupe  par  nation  et  par  classe. 

La  première  édition  formait  deux  volumes  in- 1  â .  En  tête 
se  trouvaient  placés  le  plan  du  Palais,  le  système  de  classifi- 
cation extrait  du  règlement  général  (docum.  3),  un  aperçu 
chronologique  et  statistique  sur  les  expositions  de  Tindustrio 
depuis  leur  origine;  enfin  un  tableau  indiquant,  pour  chaque 
pays,  Tespace  attribué  et  le  nombre  des  exposants  dans  le  Palais 
du  Champ  de  Mars. 


1/iO  CHAPITRE  IV.  —  INSTALLATION. 

A  Londres  en  i86â,  le  catalogue  de  la  section  Française 
contenait,  en  tête  de  chaque  classe,  une  notice  destinée  à  fournir 
aux  visiteurs  des  indications  succinctes  sur  l'industrie  de  cette 
classe.  Cette  innovation  avait  eu  le  plus  grand  succès,  et  des 
journaux  anglais  avaient  reproduit  ces  renseignements.  Une 
mesure  semblable  a  été  adoptée  en  1867.  Les  notices  com- 
prenaient, dans  le  cas  le  plus  général,  les  divisions  suivantes  : 
i"*  énumération  des  produits  exposés;  â**  lieux  principaux  de 
production;  3**  nature,  origine  et  prix  des  matières  premières; 
4"*  précis  des  méthodes  de  fabrication;  5**  organisation  du  per- 
sonnel des  ateliers;  6"*  commerce  des  produits;  7"*  données 
numériques  sur  la  production  et  le  commerce';  8**  améliora- 
tions introduites  dans  Tindustrie  depuis  i855. 

La  première  édition  du  catalogue  offrait  nécessairement  des 
lacunes,  puisqu'elle  paraissait  avant  l'achèvement  de  Tinstal- 
lation.  En  effet,  pendant  le  classement  des  produits,  de  nou- 
velles admissions  avaient  eu  lieu ,  en  remplacement  d'exposants 
qui  s'étaient  retirés;  en  outre,  certaines  Puissances  qui  n'a- 
vaient pas  envoyé,  avant  le  1*'  avril,  la  liste  de  leurs  expo- 
sants, l'ont  fait  parvenir  postérieurement  à  cette  date. 

La  Commission  impériale,  voulant  avoir  un  inventaire  exact 
de  l'Exposition  de  1867,  recueillit,  dès  les  premiers  jours 
d'avril,  les  documents  nécessaires  pour  fair«  paraître  une 
deuxième  édition  du  catalogue.  Aussitôt  que  les  comités  fran- 
çais et  les  commissions  étrangères  ont  été  en  mesure  de  four- 
nir les  renseignements  indispensables ,  cette  deuxième  édition 
a  été  publiée.  Elle  forme  un  fort  volume  in-8'',  qui  a  paru 
avant  la  fermeture  de  l'Exposition. 

Il  a  semblé  nécessaire  de  condenser  cette  nouvelle  édition 
en  un  seul  volume,  afin  d'en  rendre  la  vente  et  le  maniement 
plus  faciles.  On  a  donc  été  obligé  de  supprimer  les  notices  pla- 


s  36.—  CATALOGUES.  Ul 

cëes  en  tête  des  classes;  on  a  ajouté  quelques  indications,  et 
notamment  celle  des  espaces  occupés  par  chaque  pays  dans  le 
Parc  du  Champ  de  Mars  et  dans  l'île  de  Billancourt,  de  façon 
à  faire  connaître  les  surfaces  totales  attribuées  aux  diverses 
nations  présentes  à  l'Exposition  de  1867. 

Chacune  des  deux  éditions  du  catalogue  a  été  publiée  en 
dix  livraisons,  correspondant  aux  dix  groupes  et  se  vendant 
séparément. 

Les  catalogues  spéciaux  publiés  par  la  Commission  impé- 
riale ont  été  relatifs  à  l'histoire  du  travail ,  à  l'exposition  de 
Billancourt,  aux  concours  de  quinzaine  de  l'horticulture,  à 
l'exposition  des  poids  et  mesures. 

Le  catalogue  de  l'histoire  du  travail  mérite  une  mention 
particulière  en  raison  des  difficultés  qu'il  présentait. 

La  rédaction  de  ce  catalogue  exigeait  le  dénombrement  et 
la  description  détaillée  des  milliers  d'objets  précieux  prêtés  par 
les  collections  publiques  et  privées.  Cette  rédaction  ne  pouvait 
être  faite,  pour  la  section  française,  que  par  la  commission  de 
l'histoire  du  travail;  pour  les  sections  étrangères,  que  par  des 
commissaires  spécialement  désignés  à  cet  effet. 

Le  catalogue  de  l'histoire  du  travail  a  exigé  la  traduction 
de  nombreux  documents  écrits  en  langues  étrangères  et  un 
contrôle  attentif  qui  en  écartât  les  fausses  attributions,  si 
difficiles  à  prévenir.  La  première  partie  a  été  publiée  et  mise 
en  vente  dans  le  courant  du  mois  de  septembre  1867;  elle 
contient  la  description  des  deux  tiers  environ  des  collections 
françaises,  des  dessins  composant  la  série  des  monuments 
historiques,  ainsi  que  de  plusieurs  des  collections  rassem- 
blées par  les  Puissances  étrangères.  La  seconde  partie  n'a  pu 
être  achevée  et  publiée  qu'au  moment  même  de  la  clôture 


142  CHAPITRE  IV.  —  INSTALLATION. 

de  TExposition;  elle  se  termine  par  une  liste  alphabétique 
des  noms  des  propriétaires  des  objets  figurant  dans  la  section 
française  et  une  table  des  matières  de  louvrage  entier. 

Le  catalogue  de  l'histoire  du  travail  restera  un  inventaire 
intéressant  et  authentique  des  richesses  archéologiques  qui 
se  sont  trouvées  un  instant  réunies  dans  le  Palais  du  Champ 
de  Mars.  Il  conservera  la  mémoire  du  premier  spécimen  des 
musées  qui  se  constitueront  tôt  ou  tard  dans  chaque  province 
de  l'Europe.  Associés  à  des  bibliothèques  renfermant  la  collec- 
tion de  tous  les  documents  écrits  ou  imprimés  sur  la  même 
localité,  ces  musées  offriront  un  jour  les  vrais  fondements  de 
rhistoire. 


$  37. —  OUVERTURE.  1/J3 


CHAPITRE  V. 

EXPOSITION. 

S  87.  —  Ouverture,  le  1"  avril. 

Malgré  les  avis  insérés  au  Moniteur  universel ^  le  public  per- 
sistait à  croire  que  rExposition  ne  pourrait  ouvrir  le  1*'  avril. 
En  effet,  même  dans  les  derniers  jours  du  mois  de  mars,  la 
plupart  des  visiteurs  qui,  pendant  la  première  quinzaine  de  ce 
mois,  étaient  venus  au  Champ  de  Mars  avaient  trouvé  les  ins- 
tallations si  peu  avancées,  qu'ils  considéraient  comme  inévi- 
table une  remise  de  la  cérémonie  d  ouverture.  Quelques-uns 
même  des  collaborateurs  étrangers  de  la  Commission  impériale 
partageaient  cet  avis.  Le  temps  semblait  devoir  leur  donner 
raison;  il  était  fort  mauvais  et  retardait  tous  les  travaux. 

Mais  il  s'est  dépensé  au  dernier  moment  des  efforts  qu'on 
peut  dire  surhumains.  L'impulsion  était  telle  que  les  derniers 
jours  ont  valu  des  semaines,  et  les  minutes  des  heures.  Aussi 
l'Exposition  a-t-elle  été  ouverte  à  la  date  indiquée  dès  i865. 
Ceux  qui  l'ont  visitée  vers  la  fin  de  mars  et  le  i*"^  avril  ont 
compris,  en  voyant  réalisé  en  si  peu  de  temps  un  changement 
si  inattendu,  ce  qu'avait  dû  coûter  d'énergie  l'accomplissement 
des  engagements  contractés.  En  se  rappelant  ces  fatigues,  on 
est  heureux  de  rendre  justice  aux  collaborateurs  de  tout  rang, 
dont  le  dévouement  a  fait  ces  prodiges  et  qui  n'ont  voulu  sen- 
tir leur  épuisement  qu'après  le  succès. 

La  cérémonie  d'ouverture  a  eu  lieu  au  Champ  de  Mars. 

A  deux  heures  précises,  LL.  MM.  l'Empereur  et  l'Impéra- 
trice, accompagnés  de  LL.  AA.  le  prince  d'Orange,  le  comte 
de  Flandre,  le  duc  de  Leuchtenberg,  le  prince  et  la  princesse 


U&  CHAPITRE  V.  —  EXPOSITION. 

Murât,  arrivaient  par  le  pont  dlëna  et  descendaient  de  voiture 
sous  la  porte  du  grand  vestibule  du  Palais,  où  les  attendaient 
les  membres  de  la  Commission  impériale  et  du  commissariat 
général . 

Le  cortège  impérial,  se  mettant  aussitôt  en  marche,  parcou* 
rut  d  abord  la  plate-forme  de  la  galerie  du  travail . 

Lorsqu'il  s'engagea  sur  cette  plate-forme,  d'où  il  dominait 
les  flots  de  la  foule  qui  se  pressait  au  rez-de-chaussée,  les 
orgues  le  saluèrent  de  l'hymne  national;  les  machines  de  cette 
gigantesque  usine  se  mirent  en  mouvement  ;  les  vivats  enthou- 
siastes éclatèrent;  la  grande  nef,  hier  encore  chantier,  aujour- 
d'hui musée  et  atelier  tout  à  la  fois,  s'emplit  d'animation  et  de 
vie.  Ce  fut  là  un  beau  spectacle,  que  n'oublieront  jamais  ceux 
qui  en  furent  les  témoins. 

Sur  la  plate -forme  avaient  pris  place  :  les  membres  des 
Commissions  étrangères,  les  membres  français  des  groupes 
VI  et  X  du  Jury  international  et  tous  les  membres  étrangers 
de  ce  Jury.  A  mesure  que  le  cortège  avançait,  on  présentait  à 
Leurs  Majestés  les  commissaires  et  les  jurés  étrangers,  qui 
étaient  groupés  en  face  du  secteur  consacré  à  leur  nation. 

Tous  les  peuples  de  la  terre  avaient  sur  cette  plate-forme 
des  représentants  qui  manifestaient,  selon  leurs  usages  natio- 
naux, leur  respect  et  leur  enthousiasme.  Pendant  que  les  An- 
glais remplissaient  l'édifice  de  leurs  hurrahs,  les  Siamois  et  les 
Japonais  se  prosternaient  en  silence  sur  le  passage  de  Leurs 
Majestés. 

Revenu  au  point  de  départ,  le  cortège  s'engagea  dans  le 
vestibule,  où  les  autres  membres  français  du  Jury  internatio- 
nal et  les  divers  comités  institués  près  de  la  Commission  impé- 
riale furent  présentés  à  l'Empereur  et  à  l'Impératrice. 

Leurs  Majestés  traversèrent  ensuite  la  galerie  des  œuvres 


s  38.  —  ADMINISTRATION.  Ift5 

darl,  où  se  trouvaient  réunies  les  personnes  de  leur  Maison, 
le  Corps  diplomatique,  le  Sënat,  le  Corps  législatif  et  le  Con- 
seil d'Etat. 

Âpres  s'être  un  instant  reposées  et  avoir  exprimé  leur  sa- 
tisfaction à  la  Commission  impériale,  Leurs  Majestés  remon- 
tèrent en  voiture  et  quittèrent  le  Champ  de  Mars. 

Dès  que  Leurs  Majestés  furent  parties,  une  foule  énorme 
se  répandit  de  toutes  parts;  l'immense  promenoir  extérieur  qui 
régnait  autour  du  Palais  était  trop  étroit  pour  contenir  tous 
ceux  qui  s'y  pressaient. 

Telle  fut  cette  belle  journée,  heureux  présage  du  succès 
qui  attendait  l'Exposition. 

s  38.  —  Administration. 

L'administration  de  l'Exposition,  depuis  l'ouverture  jusqu'à 
la  clôture,  avait  surtout  à  pourvoir  à  la  surveillance  des  ins- 
tallations, au  régime  des  entrées,  à  l'entretien  du  Palais  et  du 
Parc,  aux  soins  médicaux,  à  la  sûreté  générale,  enfin  à  cer- 
tains services  accessoires ,  dont  les  principaux  étaient  ceux  des 
postes  et  des  télégraphes. 

La  surveillance  des  expositions  fut  placée  sous  la  direction 
des  trois  services  qui  avaient  présidé  à  l'installation  des  sec- 
tions étrangères,  de  la  section  française  et  de  la  galerie  du 
travail  (liste  U).  Quant  à  l'entretien  du  Palais  et  du  Parc,  il  fut 
confié  à  une  partie  du  personnel  qui  avait  été  chargé  des  tra- 
vaux de  premier  établissement  (liste  U). 

Le  service  des  entrées,  qui,  pendant  la  période  d organi- 
sation, constituait  un  service  distinct  (liste  U),  fut  réuni  à 
celui  de  la  comptabilité.  11  comprenait  un  nombre  d'agents 
variable  suivant  les  heures  du  jour,  et  suivant  l'aflluence  pré- 
sumée du  public.  Ce  nombre  était  de  /19  pour  les  entrées  par 

10 


146  CHAPITRE  V.  —  EXPOSITION. 

cartes,  et  de  67  à  106  pour  les  entrées  par  les  tourniquets 
(S  59,  tâbl.  2  5). 

Le  service  médical  fut  organisé  par  un  arrêté  de  S.  Exe.  le 
ministre  d'Etat,  en  date  du  90  février  1867.  H  avait  pour  ob- 
jet d'assurer  les  premiers  secours,  non-seulement  aux  agents 
et  aux  ouvriers  employés  dans  le  Palais  et  dans  le  Parc,  mais 
encore  aux  visiteurs  frappés  de  défaillance  ou  d'indispositions 
subites.  Il  devait,  après  avoir  donné  les  premiers  soins,  veiller 
à  ce  que  les  malades  ou  les  blessés  fussent  transportés,  dans 
des  conditions  convenables,  à  leur  domicile  ou  aux  hôpitaux. 
Ce  service  comprenait  un  médecin  en  chef,  professeur  à  la 
faculté  de  médecine  de  Paris,  sept  médecins  principaux, 
agrégés  à  la  même  faculté,  et  vingt-huit  médecins  ordinaires, 
docteurs  en  médecine  (liste  26).  Ces  derniers  se  relevaient 
à  Tambulance  à  midi,  à  quatre  heures,  à  huit  heures  du  soir 
et  à  huit  heures  du  matin. 

Le  service  médical  était  convenablement  installé  dans  la 
galerie  située  au  pourtour  extérieur  du  Palais;  il  disposait 
du  local  nécessaire  au  médecin  de  service  et  à  Tinfirmier,  et, 
en  outre,  d'une  ambulance  munie  de  lits  et  pourvue  de  tous 
les  médicaments  et  appareils  requis  pour  un  premier  pan- 
sement. 

Du  1*^'  avril  au  3  novembre  1867,  le  service  médical  a  soi- 
gné 3,o/i8  personnes  et  donné  3,o3  5  consultations.  Sa  dé- 
pense, intégralement  payée  parla  Commission  impériale,  ne 
s'est  élevée  qu'à  une  somme  assez  faible,  grâce  au  désintéres- 
sement des  médecins,  qui  se  sont  contentés  d'indemnités  fort 
modestes  (tabl.  26). 

A  la  fermeture  de  l'Exposition,  le  service  médical,  n'ayant 
plus  à  pourvoir  qu'aux  éventualités  du  déménagement,  et  par 


s  38.  —  ADMINISTRATION.  IM 

suite  ne  devant  plus  fonctionner  que  le  jour,  le  nombre  des 
médecins  ordinaires  a  été'  réduit  de  moitié. 

Le  service  de  sûreté  était  fait  par  des  agents  de  la  police 
et  par  des  gardes  de  Paris  (tabl.  s?  7). 

Les  agents  de  la  police  étaient  au  nombre  de  6â3,  dont 
534  sergents  de  ville;  ils  étaient  placés  sous  la  direction  d'un 
officier  de  paix  spécialement  attaché  à  l'Exposition.  Ce  person- 
nel était  réparti  de  la  façon  suivante  : 

Service  de  jour,  de  neuf  heures  du  matin  à  cinq  heures  du 
soir,  3o3  agents;  i""*^  service  de  nuit,  de  cinq  heures  du  soir 
à  une  heure  du  matin,  183;  2*^  service  de  nuit,  de  une  heure 
a  neuf  heures  du  matin ,  1 38. 

Outre  ces  agents,  la  Préfecture  de  police  a  encore  fourni, 
pendant  toute  la  durée  de  l'Exposition,  85  sergents  de  ville 
des  brigades  centrales  de  Paris  pour  surveiller,  de  dix  heures 
du  matin  à  cinq  heures  du  soir,  les  abords  du  Champ  de  Mars 
et  régler  le  mouvement  des  voitures. 

Quant  aux  gardes  de  Paris,  ils  étaient  chargés  de  la  sur- 
veillance du  Parc;  60  étaient  détachés  chaque  jour  au  Champ 
de  Mars. 

Dans  Tintérieur  du  Palais,  les  mêmes  agents  avaient  tou- 
jours les  mêmes  points  à  surveiller;  ils  apprenaient  ainsi  à 
connaître  les  exposants  et  leurs  représentants  et  pouvaient, 
par  suite,  prévenir  les  vols  avec  plus  d'efficacité.  Aussi  les  sous- 
tractions commises  pendant  toute  la  durée  de  l'Exposition  ont- 
elles  ëté,  à  une  exception  près,  tout  à  fait  insignifiantes,  et  sur 
l^s  I03  individus  arrêtés  pour  délits  commis  dans  le  Champ 
de  Mars,  '18  ont-ils  été  pris  en  flagrant  délit. 

Un  poste  principal  de  police  était  établi  dans  la  galerie  Vil 
du  Palais;  deux  autres  postes  étaient  placés  dans  le  Parc,  l'un, 


10. 


U8  CHAPITRE  V.  _  EXPOSITION. 

près  de  la  grande  entrëe,  dans  un  bâtiment  qu'il  partageait 
avec  les  sapeurs-pompiers;  l'autre,  à  la  porte  de  l'Ecole,  dans 
un  local  en  partie  occupé  par  la  garde  de  Paris. 

Le  service  d'incendie  se  composait  de  65  hommes  dont  un 
officier  et  trois  sergents,  détachés  du  régiment  de  sapeurs- 
pompiers  de  la  ville  de  Paris  (tabl.  28).  Il  était  réparti  en  trois 
postes,  situés  dans  la  galerie  des  aliments  et  dans  le  Parc, 
auprès  de  la  grande  entrée.  Ces  trois  postes,  occupés  jour  et 
nuit,  étaient  reliés  par  des  communications  télégraphiques, 
afin  qu'à  la  moindre  alerte  tous  les  secours  pussent  être  immé- 
diatement concentrés  sur  le  point  menacé. 

Seize  sentinelles  volantes  étaient  détachées  des  postes  dans 
le  Palais.  Elles  suivaient  un  itinéraire  qui  les  obligeait  k  pas- 
ser à  des  intervalles  très-rapprochés  dans  toutes  les  parties  de 
l'îlot  qu'elles  avaient  à  protéger;  leur  service  était  sans  cesse 
surveillé  par  les  officiers  supérieurs  et  par  les  capitaines  de 
ronde;  il  était  de  plus  contrôlé  mécaniquement  par  des  ca- 
drans compteurs,  qu'il  fallait  pointer  fréquemment. 

Un  matériel  complet,  de  nombreuses  bouches  d'eau  ali- 
mentées par  le  réservoir  du  service  hydraulique  haut  (S  Sa) 
complétaient  l'ensemble  des  mesures  adoptées  contre  l'incendie. 
Enfin,  on  avait  affiché  sur  tous  les  murs  l'interdiction  de  fumer 
dans  le  Palais,  et  les  agents  avaient  l'ordre  de  faire  exécuter 
rigoureusement  cette  consigne. 

Malgré  l'ensemble  de  ces  précautions,  des  craintes  exagé- 
rées avaient  été  émises.  La  Commission  anglaise,  notamment, 
ne  se  rendant  pas  un  compte  assez  exact  du  système  préventif 
auquel  on  s'était  arrêté,  hésitait  à  envoyer  au  Champ  de  Mars 
les  œuvres  d'art  et  les  objets  précieux  de  l'histoire  du  travail. 
Elle  crut  donc  devoir  recourir,  pour  sa  section,  à  des  disposi- 


s  38.  —  ADMINISTRATION.  149 

tioDsspëciales,  dont  on  peut  contester  Futilité,  surtout  si  Ton 
songe  que  le  personnel  de  sapeurs-pompiers  affecté  à  l'enceinte 
de  l'Exposition  était  égal  en  nombre  à  la  moitié  de  celui  qui 
existait  alors  dans  toute  la  ville  de  Londres. 

Les  Compagnies  d'assurances  contribuaient  de  leur  côté  à 
entretenir  ces  craintes,  et  avaient  réussi  à  élever  le  taux  de 
leur  prime  de  trois  jusqu'à  dix  pour  mille. 

Toutefois,  il  ne  faut  pas  méconnaître  qu'aucune  des  périodes 
de  l'Exposition  n'a  été  exempte  de  dangers  sérieux  d'incendie. 
Ainsi,  les  travaux  d'installation,  exécutés  pendant  les  mois  ri- 
goureux de  l'hiver,  ont  exigé  une  surveillance  incessante  et 
pénible,  alors  que  les  conduites  d'eau  étaient  gelées  et  que  les 
ouvriers  étaient  obligés  d'allumer  des  feux  au  milieu  de  toutes 
sortes  de  débris  combustibles.  L'opération  du  déballage,  celle 
de  l'emballage  ont  donné  lieu  à  de  nouveaux  dangei*s.  En^fin 
l'Exposition,  alors  qu'elle  était  au  complet,  offrait  des  chances 
d^incendie  sur  lesquelles  il  est  inutile  d'insister. 

Cependant,  depuis  le  â6  décembre  1866,  date  de  l'origine 
du  service  des  sapeurs- pompiers,  jusqu'au  1*'  octobre  1868, 
é{>oque  où  il  a  pris  fin,  il  n'a  été  signalé  dans  le  Palais  ou 
dans  le  Parc  que  dix  commencements  d'incendies,  aussitôt 
étouffés  avant  d'avoir  causé  de  sérieux  dommages. 

Ln  bureau  de  poste  temporaire  fut  établi  dans  l'intérieur 
du  Parc,  au  rez-de-chaussée  du  bâtiment  occupé  par  la  Com- 
mission impériale.  Il  a  fonctionné  du  i5  mars  1867  au  i"^  fé- 
vrier 1868. 

Ce  bureau  était  ouvert  de  huit  heures  du  matin  h  huit  heures 
du  soir,  les  jours  ouvrables,  et  de  huit  heures  du  matin  à  cinq 
heures  du  soir,  les  dimanches  et  jours  fériés.  Il  offrait  au  pu- 
blie ,  pour  les  diverses  opérations  que  comporte  le  service  des 
postes,  toutes  les  facilités  que  peuvent  procurer  les  bureaux 


150  CHAPITRE  V.  —  EXPOSITION. 

de  premier  ordre  :  les  affranchissements  et  les  chargements  de 
toute  nature  y  étaient  reçus;  il  débitait  des  timbres-postes  de 
toutes  les  catégories,  délivrait  et  payait  les  mandats  d'argent 
à  destination  ou  provenant  tant  des  bureaux  français  que  des 
bureaux  étrangers,  avec  lesquels  les  conventions  internationales 
autorisent  l'échange  de  ces  mandats. 

Le  personnel  attaché  à  ce  bureau  avait  été  choisi  parmi  les 
agents  connaissant  diverses  langues  étrangères;  il  comprenait 
en  outre  un  interprète ,  qui  possédait  un  grand  nombre  de  lan- 
gues, et  qui  se  tenait  à  la  disposition  du  public  pour  les  rensei- 
gnements relatifs  au  service  des  postes. 

Les  visiteurs  et  autres  personnes  admises  dans  Tenceinte 
de  l'Exposition  pouvaient  se  faire  adresser  poste  restante  à  ce 
bureau  des  lettres  ordinaires  ou  chargées,  des  journaux,  des 
imprimés,  des  échantillons,  des  papiers  d'affaires,  en  un  mot 
tous  les  objets  qui  sont  admis  à  circuler  en  France  par  la  poste. 

La  correspondance  adressée  aux  exposants  établis  dans  le 
Champ  de  Mars  pouvait  leur  être  remise,  à  la  place  même 
qu'ils  y  occupaient,  par  l'intermédiaire  des  facteurs  attachés 
au  bureau  de  l'Exposition  universelle,  lorsque  cette  place  était 
indiquée  d'une  manière  précise  sur  l'adresse,  ou  lorsque  les  ex- 
posants en  avaient  fait  la  demande  écrite  au  receveur  du  bureau. 

Il  était  effectué  quotidiennement  sept  distributions  et  sept 
levées  de  boîtes  aux  lettres. 

Ces  boîtes,  au  nombre  de  sept,  indépendamment  de  celle 
qui  existait  dans  l'emplacement  occupé  par  le  bureau ,  étaient 
installées  dans  l'enceinte  du  Palais. 

Le  bureau  du  Champ  de  Mars  a  reçu  du  i*'  avril  au  3i  oc- 
tobre 370,768  objets,  et  en  a  expédié  527,334  (tabl.  29). 

Par  la  bonne  organisation  de  ce  service  et  par  l'obligeance 
avec  laquelle  elle  a  reçu  dans  les  bureaux  de  Paris  les  lettres 


s  38.  —  ADMIN  [STRATION.  151 

et  documents  expédies  en  franchise,  Tadministration  des  postes 
a  donné  un  excellent  concours  à  la  Commission  impériale. 

Quant  au  bureau  télégraphique ,  ii  était  installé  dans  un  local 
contigu  à  celui  du  bureau  de  poste  et  dans  des  conditions  ana- 
logues. Il  a  fonctionné  du  i'^'  avril  au  lo  décembre  1867.  Il  a 
expédié  ou  reçu  i3,35â  dépêches  de  Paris  pour  Paris,  5,889 
de  Paris  pour  la  province  et  réciproquement,  et  à^^Uj  dé- 
pêches internationales.  L administration  du  télégraphe,  dont 
la  complaisance  n'a  pas  été  moindre  que  celle  de  l'administra* 
tion  des  postes,  a  organisé  les  communications  télégraphiques 
pour  le  service  des  pompiers;  elle  avait  bien  voulu  aussi,  pen- 
dant la  construction  du  Palais,  établir  un  fil  entre  le  Palais  de 
rindustrie  et  le  Champ  de  Mars  (tabl.  80). 

On  ne  saurait  terminer  ce  qui  est  relatif  à  l'administration 
intérieure  de  l'Exposition ,  sans  dire  quelques  mots  de  la  pu- 
blicité. Divers  systèmes  étaient  en  présence  pour  organiser  ce 
service.  La  Commission  impériale  a  décidé,  dans  sa  séance  du 
a 4  février  1866,  qu'il  convenait  de  rester  dans  le  régime  de 
la  libre  concurrence  et  elle  a  repoussé,  malgré  l'offre  de 
sommes  d'argent  considérables,  les  projets  tendant  à  créer  un 
organe  spécial  de  publicité.  Elle  avait,  toutefois,  réservé  les 
questions  de  laflichage  et  du  catalogue,  qui  pouvaient  donner 
lieu  à  des  adjudications  et  à  des  exploitations  privilégiées 
(.S  53).  Dès  lors  la  publicité  officielle  se  réduisait  à  l'insertion 
dans  le  Moniteur  des  documents  intéressant  les  exposants  et 
le  public. 

La  Commission  impériale  n'a  cherché  d'ailleurs  en  aucune 
façon  à  discuter  les  appréciations  plus  ou  moins  équitables  de 
ceiiains  journaux  à  l'égard  de  ses  actes;  aussi  n'a-t-elle  pas 


158  CHAPITRE  V.  —  EXPOSITION. 

voulu  entrer  dans  la  voie  des  communiqués,  et  s'en  est-elle 
remise  à  Tëloquence  des  faits  et  à  Tapprëcialion  d'un  public 
impartial  et  éclairé  du  soin  de  répondre  à  des  imputations 
inexactes  ou  malveillantes. 

s  39.  —  Trausporl  des  visiteurs. 

Le  nombre  des  visiteurs  qui  se  sont  pressés  dans  l'enceinte 
de  l'Exposition  a  dépassé  toutes  les  espérances. 

Il  faut  d'abord  signaler,  comme  un  fait  considérable,  et  dont 
on  ne  saurait  méconnaître  l'heureuse  influence  pour  affermir 
la  paix  du  monde,  l'arrivée  de  la  plupart  des  souverains  et  des 
princes  de  l'Europe,  qui  sont  venus  tour  à  tour  accepter  l'hos- 
pitalité de  la  France  et  rendre  pour  ainsi  dire  hommage  à  l'éclat 
de  cette  solennité  pacifique  (tabl.  3i).  Cet  hommage  ne  s'est 
pas  borné  à  de  simples  visites.  Un  grand  nombre  de  souve- 
rains, à  l'exemple  de  S.  M.  l'Empereur  des  Français,  ont  voulu 
être  eux-mêmes  exposants  (tabl.  12);  en  outre,  ils  ont  engagé 
ou  autorisé  les  administrations  publiques  de  leur  pays  à 
prendre  une  part  directe  à  l'Exposition. 

Le  total  des  entrées  quotidiennes  dans  le  Champ  de  Mars, 
pendant  les  sept  mois  d'exposition,  n'a  pas  été  inférieur  à 
1 5  millions,  dont  1  o  millions  par  les  tourniquets  et  5  millions 
avec  les  cartes  gratuites  qui  étaient  délivrées  aux  concession- 
naires, aux  exposants  ou  à  leurs  représentants  et  à  leur  person- 
nel (tabl.  35).  C'est  par  jour  une  moyenne  de  70,000  entrées. 
Mais  cette  moyenne  a  été  souvent  de  beaucoup  dépassée.  C'est 
ainsi  que  le  nombre  des  entrées  payantes  seules  a  été  de  1 1 8,9  s  s 
le  lundi  de  la  Pentecôte,  et  de  173,928  le  dimanche  3  7  octobre. 

Avec  une  telle  affluence  de  public,  la  question  de  trans- 
port était  aussi  difficile  qu'essentielle  à  résoudre.  Chaque  visi- 
teur donnant  lieu  à  deux  mouvements,  l'aller  et  le  retour,  il 


s  89.  —  TRANSPORT  DES  VISITEURS.  153 

S  agissait  de  mënager  les  moyens  de  transport  pour  un  total  de 
3o  millions  de  voyageurs,  presque  la  population  de  la  France, 
et  pour  une  moyenne  de  i/io,ooo  personnes  par  jour,  ce 
nombre  variable  pouvant  d'ailleurs  être  doublé  dans  certaines 
occasions.  C'était  là  un  problème  d'une  complication  mena- 
çante, et  bien  fait  pour  éveiller  la  sollicitude  de  la  Commission 
impériale. 

Aussi,  dès  le  i5  avril  i865,  la  Commission  entamait-elie 
avec  diverses  entreprises  une  série  de  négociations,  dans  le  but 
d'obtenir  une  circulation  facile  par  omnibus,  par  voiture,  par 
chemin  de  fer  et  par  bateaux  à  vapeur.  Il  est  utile  d'indiquer 
sommairement  les  principales  mesures  qui  furent  adoptées  à 
cet  effet. 

La  compagnie  générale  des  omnibus  prit  les  dispositions 
suivantes  pour  assurer  le  service  de  l'Exposition  : 

i"*  Elle  détourna  cinq  lignes  existantes  contenant  ensemble 
tâ3  voitures  à  â8  places,  et  les  fit  stationner  aux  portes  du 
Champ  de  Mars; 

â^  Elle  créa,  de  la  porte  Rapp  à  la  Madeleine,  une  ligne 
spéciale  desservie  par  8  voitures; 

3"^  Elle  organisa,  du  pont  d'Iéna  au  Palais-Royal,  une  ligne, 
qui  roulait  sur  voie  ferrée  à  partir  de  la  place  de  la  Concorde 
jusqu'au  pont  dléna  et  qui  était  desservie  par  lo  voitures  k 
5  G  places  ; 

&^  Elle  mit  en  circulation  chaque  jour,  de  &  à  6  heures  du 
soir,  3o  voitures  partant  de  la  porte  Rapp  et  allant  soit  à  la 
Madeleine,  soit  au  Palais-Royal,  soit  à  la  place  Saint-Sulpice. 

Les  voitures  composant  ces  différents  services  ont  effectué 
jounieilement  près  de  3,ooo  voyages,  représentant  environ 
80.000  places  mises  à  la  disposition  du  public. 


15&  CHAPITRE  V.  —  EXPOSITION. 

La  compagnie  évalue  à  7,169,606  le  nombre  total  des  per- 
sonnes qu'elle  a  transportées  au  Champ  de  Mars,  dont  4,685,786 
par  les  services  antérieurs  à  l'Exposition,  et  9,533,8so  parles 
services  créés  en  vue  de  l'Exposition  (tabl.  34). 

Quant  à  la  circulation  par  voiture,  M.  le  Préfet  de  la  Seine 
fit  savoir,  le  37  mai  1  865,  à  la  Commission  impériale,  que  les 
ressources  mises  à  la  disposition  du  public  parisien,  pendant 
l'Exposition,  comprendraient  :  3,ooo  voitures  de  place,  repré- 
sentant, à  raison  de  10  courses  par  voiture  et  de  a  voyageurs 
par  course,  60,000  voyageurs;  a,58o  voitures  de  remise, 
dont  3,080  à  des  loueurs  particuliers  et  5 00  à  la  compagnie, 
et  qui ,  à  raison  de  1 3  courses  par  voiture  et  de  a  voyageurs , 
représentaient  61,900  voyageurs.  La  Commission  impériale 
jugea  ces  ressources  insuffisantes,  et  elle  a  lieu  de  penser  que 
ses  instances  réitérées  n'ont  pas  été  sans  influence  sur  la  sup- 
pression du  monopole  des  petites  voitures,  qui  depuis  plusieurs 
années  pesait  d'une  manière  si  fâcheuse  sur  la  population.  Par 
délibération  du  9  avril  1866,  le  Conseil  municipal  résilia  le 
traité  qui  avait  organisé  ce  monopole.  Un  décret  du  98  mai  sui- 
vant approuva  celte  délibération  et  restitua  à  tout  individu  la 
faculté  de  mettre  en  circulation  dans  Paris  des  voitures  de  place 
ou  de  remise.  Cette  conquête  indirecte  de  l'Exposition  mérite 
d'être  comptée  au  nombre  des  bons  résultats  qu'elle  a  produits. 

Les  voitures  publiques  ont  transporté  au  Champ  de  Mars 
1,486,000  personnes  (tabl.  35). 

Pour  faciliter  le  stationnement  de  ces  voitures  ainsi  que  des 
voitures  de  maître,  la  préfecture  de  la  Seine  mit  à  la  disposi- 
tion de  la  Commission  impériale  un  vaste  terrain  qui  était 
situé  à  l'angle  des  avenues  Rapp  et  de  Labourdonnaye,  et 
que  la  Commission  fil  paver  et  approprier  à  cet  usage. 


s  39.  —  TRANSPORT  DES  VISITEURS.  155 

Quant  aux  transports  par  voie  de  fer,  les  compagnies  ont 
fait  tous  leurs  efforts  pour  les  faciliter.  Le  chemin  de  fer  du 
Champ  de  Mars,  dont  il  a  été  parle  plus  haut,  reliait  TËxposi- 
tion  à  toutes  les  stations  du  chemin  de  fer  de  ceinture  et  par 
conséquent  à  la  zone  de  Paris  voisine  des  fortifications  et  à  tous 
les  villages  de  la  banlieue.  Ce  chemin  a  transporté,  du  i**"  avril 
au  17  novembre  1867,  1,472,969  voyageurs  (tabl.  83). 

En  ce  qui  concerne  le  réseau  des  chemins  de  fer  français, 
les  compagnies  ont  organisé  des  trains  spéciaux  pour  TExpo- 
sition  avec  des  réductions  de  prix  variant  de  5o  à  75  p.  0/0, 
suivant  la  distance  parcourue.  Quelques-unes  d'entre  elles  ont 
en  outre  établi  des  billets  d  aller  et  retour  valables  pour  les 
trains  ordinaires  et  dont  les  réductions  variaient  entre  â5  et 
45  p.  0/0. 

Le  nombre  des  voyageurs  transportés  dans  ces  diverses  con- 
ditions, du  i""^  avril  au  3i  novembre,  a  été  de  44d,ooo,non 
compris  les  voyageurs  auxquels  ne  s'appliquaient  pas  les  tarifs 
réduits  ou  qui  n'ont  pas  voulu  en  profiter  (tabl.  34). 

Un  autre  résultat  de  l'Exposition  est  d'avoir  acclimaté  h  Paris 
un  service  de  bateaux-omnibus,  dont  l'organisation  était  rendue 
possible  par  le  relèvement  du  plan  d'eau  dû  au  barrage  de 
Suresne,  et  dont  le  succès  ne  fait  plus  de  doute  aujourd'hui. 
Cette  entreprise,  concédée  le  10  août  1866,  a  commencé,  le 
i4  avril  1867,  à  transporter  les  voyageurs  entre  le  Champ  de 
Mars  et  l'Hôtel  de  Ville;  mais  elle  n'a  pu  étendre  sa  ligne  jus- 
quau  pont  Napoléon,  à  Bercy,  que  le  9  juin  suivant,  faute  de 
matériel.  Elle  a  employé,  pour  desservir  le  Champ  de  Mars  et 
nie  de  Billancourt,  trente  bateaux,  dont  chacun  contenait 
100  places,  coûtait  en  moyenne  3 1 ,000  francs,  et  faisait  quatre 
\oyages  par  jour,  aller  et  retour.  Malgré  deux  avaries  survenues 


156  CHAPITRE  V.  —  EXPOSITION. 

au  barrage  de  Suresnes,  qui  ont  force  de  suspendre  pendant 
3o  jours  le  service  de  ces  bateaux  en  amont  de  THôtel  de  Ville, 
ils  ont  transporté,  du  i&  avril  1867  au  3  novembre  suivant, 
2,787,630  voyageurs  (tabl.  33).  Les  bénéfices  réalisés  dès  la 
première  année  ont  permis  à  ce  service  de  survivre  à  l'Exposi- 
tion et  d'entrer  dans  les  habitudes  de  la  population  parisienne. 
Deux  autres  services  fonctionnèrent  en  concurrence  avec  les 
bateaux-omnibus  et  donnèrent  aussi  d'excellents  résultats. 

Malgré  l'accroissement  des  moyens  de  transport  existants  et 
la  création  de  moyens  nouveaux,  la  circulation  des  visiteurs  n'eût 
pas  été  suffisamment  facilitée,  si  l'on  n'avait  obtenu  de  l'autorité 
municipale  un  acte  indispensable  de  tolérance.  Cette  tolérance 
consistait  à  laisser  les  voitures  que  l'on  nomme  tapissières  pren- 
dre ou  déposer  des  voyageurs  aux  portes  du  Champ  de  Mars. 
Environ  2,328,000  personnes  ont  pu,  grâce  à  cette  facilité, 
arriver  à  l'Exposition  ou  regagner  leur  domicile  aux  heures 
où  l'affluence  du  public  était  le  plus  considérable  (tabl.  35). 

En  additionnant  les  nombres  donnés  ci-dessus,  on  voit  que 
les  cinq  modes  de  locomotion  que  nous  venons  d'examiner  ont 
transporté  1 5, 26/1, 000  voyageurs.  En  y  ajoutant  1/1,756,000 
personnes  qui  ont  fait  le  chemin  à  pied  ou  dans  leur  propre 
voiture,  on  retrouve  le  nombre  de  3o  millions  de  voyageurs 
allant  au  Champ  de  Mars  ou  en  revenant,  ce  qui  correspond 
aux  1 5  millions  de  visiteurs  que  l'Exposition  a  reçus  (tabl.  35). 

On  peut  dire  que  l'amélioration  dans  les  moyens  de  trans- 
port a  contribué  pour  une  large  part  au  succès  de  l'Exposition 
de  1867.  Mais  l'entreprise  du  Champ  de  Mars  n'a  pas  seule 
profité  de  ce  succès;  la  ville  de  Paris,  la  France  entière  en  ont 
ressenti  la  bienfaisante  influence.  On  s'en  rend  facilement 
compte  en  comparant,  pour  les  années  1866  et  1867  : 

i**  Les  recettes  des  chemins  de  fer  français  (tabl.  37  et  38); 


s  /lO.  —  COUP  DOEIL  D'ENSEMBLE.  157 

3**  Les  recettes  de  la  compagnie  générale  des  omnibus  et 
celles  de  la  compagnie  des  voitures  de  Paris  (tabl,  89  et  lio); 

3**  Le  nombre  des  voyageurs  ayant  logé  dans  les  hôtels  et 
dans  les  maisons  garnies  de  Paris  (tabl.  61  et  Uù); 

4**  Les  recettes  des  théâtres  et  autres  établissements  de  la 
capitale  soumis  à  la  perception  du  droit  des  indigents  (tabl.  45); 

5°  Les  opérations  effectuées  par  les  bureaux  de  poste  et  par 
les  bureaux  télégraphiques  de  Paris  (tabl.  43  et  44). 

Toutes  ces  comparaisons  mettent  en  évidence  des  accroisse- 
ments notables  produits  pendant  Tannée  de  l'Exposition  et  dus 
incontestablement  à  son  influence. 

Plusieurs  personnes  avaient  émis  la  crainte  qu'on  ne  se 
trouvât  fatalement  en  présence  d  un  manque  de  logements, 
d'une  surélévation  énorme  du  prix  des  loyers  par  suite  de  cette 
affluence  de  visiteurs  accourus  de  tous  les  points  du  monde  ^  ; 
mais  les  faits  ont  démontré  l'exagération  de  cette  opinion.  Les 
logements  disponibles  ont  suffi  pour  cette  masse  de  voyageurs 
qu'on  ne  saurait  évaluer  à  beaucoup  moins  de  s  millions  et 
demi  au  total,  ou  à  10,000  par  jour,  en  moyenne^. 


K  &o.  —  Coap  d'œii  d'ensemble  sur  l'Exposition. 

On  a  montré  jusqu'ici  l'organisation  des  divers  services  con- 
courant k  l'Exposition.  Il  reste  maintenant  à  les  faire  voir  k 
lœuvre.  Pour  cela,  il  suffira  de  décrire  les  aspects  successifs 


^  «rll  nous  semble,  disait  M.  le  sénateur 
•Prâist  de  la  Seine,  dans  son  mémoire  du 
rs  déc4>mbre  1867,  adressé  à  la  commis- 
-'sioo  départementale  de  la  Seine,  toujours 
-*voir,  tant  le  tableau  est  encore  près  de 
'oos  rpgards,  les  larges  voies,  les  quais, 
*ies  boulevards  de  la  ville  agrandie,  suffi* 
•&ant  à  peiue  h  la  circulation  des  piétons 
*ei  des  voitnrfft ,  soit  que  la  fonle  se  près- 


(rsât  au  devant  des  augustes  HAtes  de 
tTEmpereur  et  de  la  France,  soit  qu*elle 
trobéit  incessamment  à  ce  mouvement  in- 
(rdescriptible  de  flux  et  de  reflux  dont  les 
(T abords  du  Palais  du  Champ  de  Mars  of- 
ff  fraient  le  spectacle.  r> 

'  Ce  chiflre  est  modéré,  n  Les  décla- 
ff rations  des  hôtels  meublés  ont  donné, 
(T  pendant  8  mois ,  du  commencement  de 


158 


CHAPITRE  V.  —  EXPOSITION. 


qu'offrait  le  Champ  de  Mars  pendant  une  journée  de  fortes 
recettes,  correspondant  au  beau  temps  ou  à  quelque  solennité. 

Dès  le  matin,  vers  six  heures,  le  service  des  entrées  prenait 
ses  dispositions  et  désignait  les  contrôleurs  des  cartes  et  les 
receveurs  des  tourniquets  qui  devaient  stationner  à  chaque 
porte,  aux  diverses  heures  du  jour,  et  suivant  Tafiluence  pro- 
bable du  public.  Les  caisses  des  tourniquets,  enlevées  la  veille 
pour  compter  les  recettes,  étaient  remises  en  place,  et  les  ca- 
drans des  compteurs  ramenés  à  Torigine  des  divisions. 

Vers  sept  heures  commençait  le  nettoyage  général  du  Palais 
et  du  Parc.  Des  brigades  de  cantonniers,  munies  de  lances  et 
plus  souvent  de  petits  tonneaux  à  bras,  qui  s  alimentaient  aux 
diverses  bouches  d'eau  répandues  dans  les  galeries,  arrosaient 
avec  soin  les  planchers  et  les  dallages  des  chemins  généraux, 
dans  lesquels  les  gardiens  des  diverses  classes  rejetaient  les 
détritus  et  la  poussière  des  salles  qu'ils  avaient  à  entretenir. 
Tous  ces  produits  du  balayage  étaient  portés,  à  la  brouette, 
par  les  cantonniers  à  l'extérieur  et  déposés  sur  le  promenoir 
couvert,  où  on  les  réunissait  à  ceux  provenant  des  restaurants 
et  des  cafés. 

A  neuf  heures,  des  tombereaux  circulaient  autour  du  Palais 
et  dans  le  Parc  et  recueillaient  ces  divers  tas,  en  suivant  un 
itinéraire  convenu. 

Pendant  la  durée  du  nettoyage,  de  sept  heures  à  neuf  heures, 


trmars  à  la  fin  de  novembre,  une  moyenne 
trd'arrivée  par  jour  de  7,000  personnes. 
rrLe  nombre  des  personnes  logées  ailleurs 
rr  ne  saurait  être  évalué  à  un  chiffre  moin- 
ffdre. — Mais,  en  portant  le  total  h  1 0,000 
rr seulement,  on  a  encore,  pour  8  mois. 
(Tc'est  à  dire  pour  960  jours,  a, 600,000. 
rrLes  déclarations  des  hôtels  garnis 
(t  donnent  une  durée  de  séjour  qui  est  de 


^  1  o  jours  en  moyenne.  En  généralisant 
rr cette  appréciation,  nous  trouvons  que 
rrla  population  flottante  ajoutée  k  la  po- 
frpulation  normale  a  été,  en  moyenne 
rr  constante ,  pendant  8  mois ,  de  1 00,000 
rames. «(Rapport  déjà  cité  de  M.  le  Pré- 
fet de  la  Seine  en  date  du  q  décembre 
1867.) 


i  40.  —  COUP  D'OEIL  D'ENSEMBLE.  159 

arrivaient  à  la  file  les  approvisionnements  de  celte  grande  ville, 
alors  à  peu  près  déserte ,  mais  où  la  vie  et  ses  exigences  mul- 
tiples allaient  bientôt  acquérir  une  si  grande  intensité. 

A  neuf  heures,  commençait  à  paraître  le  nombreux  personnel 
qui  avait  à  jouer  un  rôle  dans  la  journée  :  c'étaient  les  repré- 
sentants ou  agents  des  exposants,  les  garçons  de  restaurants, 
les  ouvriers  attachés  aux  machines  et  ceux  du  travail  manuel. 
Tous  se  rendaient  à  leur  place,  découvraient  les  produits  expo- 
sés et  donnaient  leur  soin  au  matériel  qui  leur  était  confié. 

Pendant  cette  première  partie  de  la  journée ,  consacrée  spé- 
cialement au  service  intérieur  et  destinée  à  efl'acer  les  traces 
de  la  journée  précédente,  le  Champ  de  Mars  était  ouvert,  à 
certaines  portes,  à  partir  de  huit  heures,  moyennant  un  prix 
de  â  francs.  Mais,  en  réalité,  le  public  a  peu  profité  de  cette 
faculté,  et  le  nombre  de  ces  entrées  matinales  n'a  pas  dé- 
passé 6&,ooo. 

Cependant  il  faut  remarquer  qu'à  raison  de  l'absence  d'en- 
combrement, ces  premières  heures  du  jour  ont  été  utilisées 
avec  fruit  pour  les  études  du  Jury,  pour  la  rédaction  du  cata- 
logue des  objets  précieux,  tels  que  ceux  de  l'histoire  du  travail, 
dont  il  eût  été  imprudent  d'ouvrir  les  vitrines  devant  la  foule, 
et  pour  certaines  expériences,  telles  que  l'essai  des  locomotives 
routières. 

A  dix  heures,  le  service  des  entrées  était  doublé  ou  triplé 
suivant  les  cas.  A  un  coup  de  sifllet  donné  par  les  machines 
motrices,  les  arbres  de  couche  se  mettaient  en  mouvement. 
I*e  personnel  entier  des  exposants,  des  ouvriers,  des  gardiens 
et  des  surveillants  se  trouvait  déjà  à  son  poste. 

Lue  partie  du  public,  qui  stationnait  aux  portes,  attendant 
l*heure  de  l'ouverture,  commençait  à  entrer.  Les  abords  de 
rE\poâition  s'animaient.  Les  grandes  voies  d'accès,  et  notam* 


160  CHAPITRE  V.  -  EXPOSITION. 

ment  l'avenue  Rapp,  se  remplissaient  de  véhicules  de  toutes 
sortes.  Â  cette  avenue  aboutissaient  quatre  lignes  d'omnibus 
et  d'innombrables  tapissières,  aux  formes  les  plus  étranges  et 
les  plus  variées.  A  certains  moments,  le  public  amené  par  ces 
voitures  et  les  piétons,  affluant  de  toutes  parts,  s'agloméraient 
en  files  continues  sur  cette  avenue  auparavant  si  déserte,  et 
aujourd'hui  rendue  à  sa  solitude  première. 

On  avait  craint  à  l'origine  que  l'avenue  de  Labourdonnaye , 
dont  la  largeur  totale  n'était  que  de  16  mètres,  sauf  en  face 
des  entrées  principales,  ne  fût  trop  étroite.  Mais  on  n'a  pas 
tardé  à  s'apercevoir  que  cette  avenue  suffisait  parfaitement  à  la 
circulation,  et  l'on  a  renoncé  aux  mesures,  d'ailleurs  peu  gê- 
nantes, qui,  pendant  les  premiers  jours,  y  réglaient  le  mouve- 
ment des  voitures. 

Les  bateaux  à  vapeur  faisaient  en  même  temps  le  service 
le  plus  actif;  ils  se  succédaient  souvent  sans  interruption  et 
amenaient  à  la  fois  cent  cinquante  visiteurs.  Enfin,  la  compagnie 
de  l'Ouest  avait  organisé  sur  le  chemin  de  fer  du  Champ  de 
Mars  des  trains  qui  se  suivaient  de  demi-heure  en  demi-heure 
et  qui  déversaient  simultanément  jusqu'à  mille  ou  douze  cents 
voyageurs. 

Amené  par  ces  puissants  moyens  de  locomotion,  le  public 
se  présentait  aux  tourniquets,  dont,  à  certains  moments  de  la 
journée,  le  mouvement  et  le  bruit  ne  s'arrêtaient  pas. 

Une  fois  admise  dans  l'enceinte  de  l'Exposition,  la  foule  se 
répandait  dans  le  Palais,  le  Parc  et  le  Jardin. 

On  peut  dire  qu'en  général,  peu  préparé  au  spectacle  qui 
l'attendait,  le  visiteur  exprimait,  dès  ses  premiers  pas  dans 
l'enceinte,  sa  surprise  et  son  admiration.  Ce  Parc  aux  construc- 
tions pittoresques,  ce  Jardin  aux  sites  charmants,  ce  Palais 
avec  sa  galerie  du  travail  si  vaste  et  si  pleine  d'activité,  avec 


ii  40.  —  COUP  D'ŒIL  D'ENSEMBLE.  161 

ses  magnifiques  installations,  ses  œuvres  dart,  ses  richesses  des 
temps  anciens;  tout  cela  dépassait  lattente  des  visiteurs.  Ceux 
qui  se  souvenaient  de  ce  qu  ëtait  auparavant  le^Champ  de  Mars 
se  demandaient  par  quels  efforts  avait  pu  s'improviser  cette 
merveilleuse  ville,  dont  les  divers  services,  grâce  au  dévoue- 
ment des  milliers  de  collaborateurs  de  la  Commission  impé- 
riale, étaient  plus  largement  assurés  qu'ils  ne  le  sont  dans  plus 
d'une  grande  cité. 

Chaque  visiteur  se  dirigeait  vers  Tobjet  de  ses  préférences. 

Dans  le  Palais,  c'étaient  les  riches  étoffes,  les  dentelles,  les 
bijoux,  les  armes,  l'orfèvrerie  et  les  meubles;  puis  les  œuvres 
d'art  tant  du  présent  que  du  passé  ;  puis  encore  les  costumes 
populaires,  qui  faisaient  pour  un  moment  revivre  les  traits 
originaux  de  régions  et  de  localités  si  diverses,  menacés  de 
disparaître  sous  le  flot  montant  de  l'uniformité.  Dans  la  ga- 
lerie du  travail,  la  foule  se  pressait  autour  de  ces  machines, 
qui,  puissantes  ou  ingénieuses,  créaient  devant  elle  leurs  mer- 
veilleux produits  ^'\  Elle  affluait  autour  de  l'ascenseur  méca- 
nique, qui  élevait  les  visiteurs  jusque  sur  les  toits  du  Palais, 
d'où  ils  embrassaient  un  magnifique  panorama.  Ailleurs,  dans 
la  même  galerie,  elle  admirait  les  blocs  d'acier,  les  canons 
énormes,  les  tours  de  force  de  l'industrie  métallurgique. 

La  faveur  la  plus  constante  a  accompagné  les  ateliers  du 
travail  manuel  (classe  98),  qui,  pour  la  première  fois,  fonc- 
tionnaient côte  à  côte  avec  le  travail  mécanique.  L'aggloméra- 
tion sur  ce  point  était  toujours  considérable ,  et  devenait  elle- 

"'  LesappareOs  expose»  fonctionnaient  Les  machines  étaient  pourvues  de  moyens 

pendant  le  même  temps  que  les  moteurs ,  d'arrêt  instantanés ,  et  munies  de  barrières 

c'ett4-dire  de  dix  heures  du  matin  à  cinq  ou  giîliages  dëfensifs  autour  de  ceux  de 

heures  el  demie  du  soir,  avec  une  demi-  leurs  oi*ganes  dont  l'approche  aurait  pu 

heure  d'interruption  pour  le  repos  des  être  dangereuse  pour  le  public.  (Kègle- 

oavriers,  de  onxe  heures  et  demie  à  midi.  ment  du  1 7  avril  1 867.) 

1 1 


I 


162 


CHAPITRE  V. --  EXPOSITION. 


même  une  seconde  cause  d'attraction.  Le  public  ne  se  lassait 
pas  d admirer  ces  tours  de  mains  inimitables  par  la  machine, 
qui  assurent  encore  une  part  importante  au  travail  manuel 
dans  la  production  générale.  Ces  ateliers,  au  nombre  de  trente- 
huit,  occupaient  cent  dix-sept  ouvriers  et  quarante  ouvrières. 

Malgré  les  frais  d'installation,  qui  se  sont  élevés  à  36,ooo 
francs,  les  perles  sur  la  main-d'œuvre  et  les  faux  frais,  qui 
n'ont  pas  été  moindres  de  1/10,000  francs,  les  exposants  de 
certains  de  ces  ateliers  ont  réalisé  un  bénéfice  net  considé- 
rable sur  les  ventes  qu'ils  furent  exceptionnellement  autorisés 
h  faire  du  produit  de  leur  fabrication  (tabl.  i3),  et  qui  ont  at- 
teint un  total  de  667,5 5 o  francs ^'l 

Le  Palais  contenait  encore  bien  d'autres  objets  remar- 
quables, qu'un  catalogue  seul  peut  énumérer.  Il  attirait  l'at- 
tention par  son  ordonnance  et  sa  disposition,  si  commodes  et 
si  rationnelles,  que  le  visiteur  qui  pénétrait  pour  la  première 
fois  dans  son  enceinte  s'y  dirigeait  aussitôt  sans  hésitation, 
et  que  le  public  le  plus  nombreux,  le  plus  compacte,  y  circu- 
lait sans  cohue  et  sans  désordre. 

Dans  le  Parc,  la  foule  se  portait  vers  divers  ateliers,  où  elle 
retrouvait  en  activité  l'industrie  et  ses  procédés  intéressants , 
tels  que  ceux  de  verrerie,  de  boulangerie,  de  taille  de  dia- 
mants, de  blanchisserie,  de  galvanoplastie,  de  fabrication  do 


^'^  Les  fabricaiils  ne  soupçonnaient  pas 
eux-mêmes  l'importance  que  pourraient 
obtenir  ces  ventes.  L'un  d'eux,  après 
avoir  inutilement  propose  h  ses  employas 
(le  s'en  charger,  moyennant  une  part 
importante  dans  le  bënëficc  net,  finit  par 
confier,  dans  les  mêmes  conditions,  la 
vente  à  on  simple  ouvrier,  en  lui  garan- 
tissant de  pins  son  $;a1aire  habituel.  Les 


opérations,  commencées  sous  des  auspices 
aussi  modestes,  prirent  des  proportions 
ines])ërées,  et  se  sont  élevées  au  chiffre  de 
1 1 5,000  francs,  sur  lequel  le  bénéfice  net 
est  au  moins  de  3o  h  4o  p.  100.  L'ouvrier 
a  dû  prendi'e  des  aides  pour  l'assister  et 
s'est  retiré,  à  la  clôtui^  de  TExposition, 
avec  une  petite  fortune. 


s  /lO.  —  COUP  D'ORIL  D'ENSEMBLE.  163 

la  glace  (S  i3).  Elle  se  pressait  dans  le  pavillon  des  forges  du 
Creusot,  où  le  fer,  dans  toutes  les  phases  de  sa  fabrication, 
ëtait  expose,  avec  un  ensemble  grandiose,  depuis  le  minerai 
brut  jusqu  a  la  locomotive. 

Sur  la  Berge,  elle  se  plaisait  à  suivre  du  regard  les  plongeurs 
évoluant  au  sein  dun  aquarium,  à  examiner  la  flotille  des 
embarcations  pittoresques,  dont  chacune  présentait  un  spécimen 
de  Part  naval  chez  les  divers  peuples.  Mais  elle  éprouvait  une 
admiration  recueillie  devant  la  gigantesque  machine  marine 
du  Fi^tedland.  Par  un  tour  de  force  apprécié  des  ingénieurs, 
et  dû  aux  bonnes  dispositions  de  ses  organes,  cette  machine 
avait  pu  être  mise  en  marche  et  faire  tourner  avec  régularité 
dans  Tair  sa  puissante  hélice,  malgré  labsence  du  point  d'appui 
qu  ejle  trouve  ordinairement  dans  l'eau  qui  l'entoure. 

Les  visiteurs  moins  sensibles  à  ces  spectacles  de  l'activité 
mécanique  se  dirigeaient  de  préférence  vers  les  sections  étran- 
gères, dont  ils  étudiaient  les  constructions  originales  et  élé- 
gantes :  le  Bardo  du  bey  de  Tunis,  le  temple  de  Philé  et  l'Okel 
égyptien,  avec  ses  ouvriers  façonnant,  à  l'aide  de  procédés  pri- 
mitifs, des  objets  artistiques;  la  mosquée  turque  et  la  maison 
du  Bosphore,  le  café  tunisien,  avec  sa  musique,  ou  plutôt 
sa  mélopée,  au  charme  bizarre;  l'isbah  du  moujik  et  la  tente 
du  Tarlare,  les  écuries  russes,  le  pavillon  roumain,  le  chalet 
de  Gustave  Wasa,  les  cottages  anglais  et  hollandais. 

Dans  le  Jardin,  la  première  visite  était  pour  la  grande  serre 
ou  palais  de  verre,  qui  formait  le  motif  dominant  de  cette  en- 
ceinte et  qui  offrait  aux  regards  le  spectacle  le  plus  frais  et  le 
plus  brillant.  Puis  venaient  les  aquariums  d'eau  douce  et  d'eau 
de  mer,  dont  les  grottes  étaient  toujours  pleines  de  curieux 
(S  i4).  Les  serres,  les  volières,  les  kiosques,  les  massifs,  les 
cascades,  la  rivière,  attiraient  également  l'attention.  Enfin,  au- 


11 . 


164  CHAPITRE  V.  —  EXPOSITION. 

tour  d'un  ëlëgant  kiosque,  les  musiques  de  Tarmée  de  Paris 
venaient  chaque  jour  donner  des  concerts. 

L'Exposition  offrait  l'image  et  les  ressources  d'une  véritable 
cité.  On  a  vu  comment  y  furent  organisés  le  service  postal  et  le 
service  télégraphique  (S  38).  Des  salons  de  repos,  de  corres- 
pondance, de  toilette,  y  étaient  à  la  disposition  du  public.  On 
pouvait  même  y  être  malade,  puisqu'un  service  médical  était 
préparé  (S  38);  mais  on  pouvait  surtout  s'y  nourrir,  et  à 
toutes  les  conditions. 

Les  personnes  qui  ne  reculent  pas  devant  une  certaine  dé- 
pense pour  leurs  repas  trouvaient,  suivant  leurs  goûts,  un 
choix  très-varié  de  restaurants  français  ou  étrangers.  Elles 
pouvaient,  et  beaucoup  l'ont  entrepris,  se  livrer  à  une  étude 
comparative  des  cuisines  nationales  chez  les  divers  peuples  et 
faire,  à  ce  point  de  vue,  le  tour  du  monde  en  faisant  le  tour 
de  la  galerie  des  aliments  (S  97). 

Les  visiteurs  de  goûts  ou  de  ressources  plus  modestes  se 
contentaient  de  recourir  aux  restaurants  populaires,  où  ils  se 
faisaient  servir  un  repas  convenable  pour  une  somme  variant 
de  1  fr.  9  5  cent,  à  9  francs  (S  fa). 

Enfin,  d'autres  personnes  employaient  des  moyens  encore 
plus  économiques.  Les  unes  trouvaient  aux  abords  de  la  salle 
Suffren  de  petits  établissements,  offrant  quelque  analogie  avec 
ceux  où  se  porte  la  foule  le  dimanche,  en  dehors  des  barrières. 
D'autres,  et  notamment  les  gens  de  la  campagne,  apportaient 
leurs  vivres  avec  eux  ou  s'approvisionnaient  par  milliers  dans 
les  boulangeries  modèles  de  Paris  et  de  Vienne.  Ils  s'établis- 
saient en  plein  air  sur  un  banc  pour  prendre  leur  repas,  et 
empruntaient  leur  boisson  aux  fontaines  qui  laissaient  couler 
les  eaux  de  la  Dhuys,  fort  appréciées  des  buveurs. 

C'était  un  des  traits  les  plus  saillants  de  la  physionomie  de 


s  /il.  —  ÉTUDES  DKS  OUVRIERS.  165 

TExposition  que  tous  les  rangs  sociaux  y  fussent  représentes. 
De  même  qu'on  y  rencontrait  des  visiteurs  de  toutes  lesjparties 
du  monde,  l'ouvrier  y  coudoyait  le  patron;  le  paysan,  le  citadin; 
rhomme  à  lesprit  inculte,  le  savant;  tous  y  trouvaient  la  sa- 
tisfaction de  leurs  besoins  intellectuels  et  physiques. 

A  cinq  heures  et  demie,  les  machines  e'taient  arrêtées  et 
Ton  faisait  évacuer  le  Palais,  dont  les  portes  étaient  formées  à 
six  heures  précises. 

Le  mouvement  de  départ  commencé  depuis  une  heure  en- 
viron s'accentuait  alors  dans  toute  son  intensité.  La  foule  sor- 
tait par  les  diverses  portes  et  se  précipitait  sur  tous  les  moyens 
de  locomotion  qui  Tattendaient.  C'était  pendant  quelque  temps 
une  mêlée  indescriptible  aux  abords  du  Champ  de  Mars;  puis 
récoulement  s'opérait  et  chacun  regagnait  son  logis. 

Cependant  le  Parc,  restant  ouvert  jusqu'à  onze  heures,  re- 
tenait encore  un  certain  nombre  de  visiteurs  qui  désiraient  y 
dioer  et  jouir  des  quelques  distractions  qu'il  offrait  dans  la 
soirée. 

La  nuit  venue,  le  pourtour  du  Palais  s'illuminait  d'une 
ceinture  de  feux,  à  laquelle  les  restaurants  ajoutaient  l'éclat  de 
leurs  lumières  (S  33).  Le  grand  phare  du  lac  scintillait  sur 
Paris.  Le  jardin  chinois  et,  pendant  quelque  temps,  les  concerts 
donnés  dans  les  salons  du  cercle  international  attiraient  ou 
retenaient  quelques  personnes.  Puis  les  derniers  visiteurs  s'é- 
loignaient à  leur  tour;  et  tout,  jusqu'au  lendemain,  rentrait 
dans  le  silence,  qu'interrompaient  seulement  les  rondes  de  la 
police  et  des  pompiers  qui  veillaient  à  la  sûreté  et  à  la  con- 
>er\atioD  des  richesses  confiées  à  leur  garde. 

s  Iti,  —  Eiicouragcmenl  aux  éliidos  des  ouvriers. 

La  Coininission  impériale,  qui.  par  la  création  du  groiipi*  \ 


166  CHAPITRE  V.  —  EXPOSITION. 

et  du  nouvel  ^  ordre  de  récompenses,  avait  montré  tant  de 
sollicitude  pour  les  classes  ouvrières,  crut  devoir  compléter 
son  œuvre  en  mettant  les  ouvriers  à  même  de  visiter  l'Exposi- 
tion, de  faire  connaître  leurs  observations,  d'exposer  leurs  be- 
soins et  d  émettre  leurs  vœux.  Les  dispositions  à  prendre  dans 
ce  but  furent  l'objet  d'arrêtés,  rendus  le  99  novembre  1866  et 
le  39  février  1867,  par  S.  Exe.  le  Ministre  d'Etat. 

Le  premier  de  ces  arrêtés  institua  la  commission  d'encou- 
ragement pour  les  études  des  ouvriers  (liste  9  5),  lui  accorda 
une  subvention  de  4o,ooo  francs  et  l'autorisa  à  ouvrir  une 
souscription  publique.  LL.  MM.  l'Empereur  et  l'Impératrice 
s'inscrivirent  les  premiers  pour  i5,ooo  francs;  cet  exemple  fut 
suivi  par  i,5oo  souscripteurs,  presque  tous  négociants  et  in- 
dustriels. La  commission  a  reçu  ainsi  près  de  1  /lio,ooo  francs, 
qui,  ajoutés  à  la  subvention  de  la  Commission  impériale,  ont 
mis  à  sa  disposition  une  somme  de  1 80,000  francs. 

Un  des  premiers  soins  de  la  commission  d'encouragement 
fut  de  se  mettre  en  rapport  avec  les  comités  départementaux 
et  avec  les  commissions  étrangères  et  de  leur  offrir  son  con- 
cours pour  amener  à  l'Exposition  le  plus  grand  nombre  pos- 
sible d'ouvriers  de  tous  pays. 

Mais  il  ne  suffisnit  pas  d'appeler  les  ouvriers;  il  fallait  en- 
core leur  ménager  des  moyens  d'existence  à  des  prix  modérés. 
La  commission  se  préoccupa  donc  d'assurer  aux  délégués  la 
nourriture,  le  logement  et  les  soins  médicaux. 

Un  restaurant  fut  construit  dans  le  Champ  de  Mars  même, 
auprès  de  l'Ecole  militaire,  sous  la  direction  de  la  commission 
d'encouragement,  par  un  concessionnaire,  auquel  le  terrain  et 
le  droit  d'exploiter  son  industrie  furent  abandonnés  gratuite- 
ment, mais  qui  s'engageait  en  échange  à  se  conformer  à  un 
tarif  des  plus  modérés.  Le  succès  de  ce  restaurant  fut  complet. 


s  41.  —  ÉTUDES  DES  OUVIUERS.  107 

Le  nombre  de  repas  qu'il  servait  mensuellement  s'éleva,  de 
juillet  à  septembre  1867,  à  près  de  100,000,  soit  environ  à 
5,000  par  jour,  au  prix  moyen  de  1  franc  5o  centimes  par 
repas.  Près  de  800,000  consommateurs  s'y  sont  succédé  et  y 
ont  dépensé  environ  1,200,000  francs.  Cette  recette  brute  a 
laissé  un  bénéfice  net  considérable  au  concessionnaire,  après 
déduction  des  frais  d'exploitation  et  de  premier  établissement 
du  restaurant,  qui  se  sont  élevés  à  près  de  1  20,000  francs. 

En  ce  qui  concerne  le  logement,  la  commission  d'encourage- 
ment suivit  un  système  analogue;  elle  confia  à  un  concession- 
naire la  construction  et  l'exploitation,  d'après  un  tarif  réduit^ 
de  baraquements  disposés  le  long  de  l'avenue  Rapp.  Seule- 
ment, l'entreprise  devant  être  moins  fructueuse  que  la  précé- 
dente, à  cause  de  la  modicité  du  tarif,  qui  n'était  que  de  1  fr. 
^)5  cent,  par  nuit,  la  commission  alloua;  au  concessionnaire 
une  subvention  de  4o,ooo  francs.  Elle  ^e  procura  d'ailleurs 
cette  somme  par  la  location,  faite  a  divers  industriels,  d'empla- 
cements non  utilisés  sur  le  terrain  qui  avait  été  mis  à  sa  dis- 
position pour  accomplir  son  œuvre.  La  réalisation  de  cette 
importante  partie  de  son  programme  n  a  donc  coûté  aucun 
sacrifice  a  la  commission. 

Les  baraquements  de  lavenue  Rapp  contenaient  6^0  cham- 
bres. Comme  ils  devinrent  à  un  certain  moment  insuilisants, 
la  ville  de  Paris  voulut  bien  y  joindre  la  caserne  Sully,  alors 
\acante  et  aujourd'hui  démolie.  Cette  adjonction  portait  à 
t,ooo  le  nombre  des  lits  que  la  commission  (rencouragement 
pouvait  mettre  à  la  disposition  des  ouvriers;  elle  ne  fut  utilisée 
que  pendant  deux  mois  environ,  lors  de  la  plus  grande  aflluencc 
des  visiteurs.  A  partir  du  mois  de  septembre,  les  baraquements 
suffirent  à  toutes  les  exigences  du  service.  Des  mesures  avaient 
été  prises  d'ailleurs  pour  satisfaire  à  des   besoins  beau(*()up 


168  CHAPITRE  V.  —  EXPOSITION. 

pins  considérables,  et  divers  établissernenls  publics,  désignés 
à  l'avance,  auraient  été  successivement  aménagés  dans  ce  bul, 
au  fur  et  à  mesure  que  ces  besoins  se  seraient  révélés. 

La  literie  et  les  couchettes  étaient  fournies  par  ladminis- 
tralion  militaire,  movennant  une  redevance  de  sîo  centimes 
par  jour  et  par  lit. 

C'est  dans  ces  bâtiments  qu'ont  été  reçus  :  les  délégués  fran- 
çais envoyés  à  Paris  par  les  comités  départementaux  et  les  cham- 
bres de  commerce,  par  de  grands  industriels  et  diverses  sociétés; 
les  ouvriers  étrangers,  venus  des  Pays-Bas,  de  la  Belgique,  de 
la  Prusse,  de  l'Allemagne  du  Sud,  de  l'Autriche,  de  la  Suisse, 
du  Danemark,  de  l'Espagne,  de  la  Russie,  de  l'Italie  et  de 
l'Angleterre;  les  orphéonistes  et  les  musiques  militaires,  qui 
ont  pris  part  aux  concours  internationaux  ouverts  au  Palais  de 
l'Industrie;  enfin,  les  3oo  francs- tireurs  des  Vosges;  en  tout 
67,000  personnes,  dont  97,000  Français  (tabl.  36),  qui 
n'ont  eu  à  payer,  pendant  leur  séjour  à  Paris,  que  la  somme 
de  1  franc  20  centimes  par  nuit,  à  l'exception  des  francs- 
tireurs  des  Vosges,  au  profit  desquels  S.  Exe.  le  Ministre  de  la 
guerre  avait  stipulé  le  logement  gratuit  pendant  huit  jours. 

Le  service  médical  pharmaceutique  graluit,  que  la  com- 
mission établit  avec  le  concours  de  M.  le  directeur  de  l'Assis- 
tance publique,  se  composa  de  80  médecins  et  de  80  pharma- 
ciens distribués  dans  les  90  arrondissements  de  Paris.  11  eut  à 
soigner  de  nombreuses  indispositions  dues  à  des  changements 
de  régime;  mais  il  n'eut  pas  à  combattre  de  maladie  grave. 

Enfin ,  la  commission  fit  de  nombreuses  démarches  auprès 
des  compagnies  françaises  de  chemin  de  fer  et  obtint  d'elles 
une  réduction  de  prix  de  5o  p.  0/0,  au  profit  de  tous  les  ou- 
vriers voyageant  seuls  ou  par  groupe,  et  munis  d'un  titre  qui 
ronslatait  leur  qualité.    Los  doux    compagnies  anglaises  dos 


s  41.  -  ÉTUDES  DES  OUVRIERS.  169 

South-Eastern ,  London  Ghatbam  and  Dover  Railways ,  suivirent 
cet  exemple. 

Pendant  qu  elle  organisait  toutes  ces  mesures  préparatoires, 
la  commission  s'occupait  du  choix  des  délëgués.  Elle  conserva 
toute  sa  liberté  pour  apprécier  les  titres  de  ceux  qui  lui 
seraient  envoyés  de  l'étranger  ou  de  la  province  par  les  soins 
des  gouvernements,  des  chambres  de  commerce,  des  comices 
agricoles,  des  corporations  et  des  particuliers;  mais,  en  ce  qui 
concernait  le  département  de  la  Seine,  on  reprit  la  tradition 
de  l'exposition  de  1862,  en  laissant  aux  ouvriers  eux-mêmes  le 
droit  de  nommer  leurs  délégués.  Les  ouvriers  furent  libres  de 
se  réunir,  de  constituer  le  bureau  préparatoire  et  le  bureau  dé- 
finitif de  leurs  assemblées,  de  discuter  les  candidats,  de  pro- 
céder à  l'élection,  et  cela  sans  aucune  intervention  de  l'adminis- 
tration ni  de  la  commission  d'encouragement,  qui  n'avait  pas  le 
pouvoir  et  qui  avait  encore  moins  la  volonté  de  gêner  la  liberté 
de  personne.  C'est  ainsi  que  les  ouvriers  se  sont  réunis  dans 
1 1  &  professions  et  ont  élu  avec  un  ordre  parfait  3  5 /i  délégués. 
Chaque  ouvrier  votant  a  reçu  un  billet  d'entrée  à  l'Exposition; 
des  cartes  de  semaine  ont  été  remises  à  tous  les  délégués,  qui 
ont  reçu  de  plus,  pour  la  plupart,  une  indemnité  de  travail  de 
00  francs.  Enfin  une  distribution  extraordinaire,  faite  dans  le 
mois  d'octobre ,  a  porté  à  près  de  600,000  le  nombre  total  des 
billets  délivrés  gratuitement  aux  ouvriers  français  ou  étrangers. 

Les  délégations  ouvrières  n'auraient  pas  atteint  leur  but,  si 
les  études  des  délégués  n'avaient  dû  servir  qu'à  eux-mêmes. 
I^  commission  leur  proposa  de  faire  imprimer  leurs  rapports. 
Ces  rapports  sont  au  nombre  de  100  environ,  nombre  égal  à 
celui  des  professions  diverses  ou  spécialités  entre  lesquelles  se 
subdivise  Tindustrie  parisienne;  ils  forment  un  ouvrage  en 
3  \olnmes  in-/i^  de  près  de  5oo  pages  chacun. 


170  CHAPITRE  V.  —  EXPOSITION. 

Cet  ouvrage  est  illustre  de  plus  de  1,100  planche^^,  dont 
quelques-unes  sont  d'une  éxecution  remarquable.  Les  cli- 
chés de  ces  planches,  qui  représentent  une  valeur  d'environ 
9  00,0  0  0  francs,  ont  été  fournis  presque  tous  gratuitement 
par  les  exposants  des  objets  ainsi  reproduits. 

Grâce  à  ce  généreux  concours,  ainsi  qu'au  désintéressement 
de  l'éditeur,  cet  ouvrage ,  dont  la  dépense  s'élèverait  à  près  de 
4 00,0 00  francs  dans  les  conditions  ordinaires,  a  pu  être  donné 
à  un  grand  nombre  de  personnes,  et  vendu  à  des  prix  très- 
réduits. 

Les  rapports,  rédigés  sous  la  propre  responsabilité  des  dé- 
légués, sont  au  nombre  des  documents  les  plus  curieux  et  les 
plus  instructifs  de  l'Exposition  universelle.  Ils  contiennent  en 
général  un  précis  historique  placé  en  tête  du  travail,  l'examen 
des  produits  et  l'exposé  des  vœux  de  la  délégation. 

Pour  s'entendre  sur  les  vœux  à  exprimer,  les  délégués  se 
sont  réunis  en  assemblée  générale  le  dimanche.  Ils  ont  admis 
dans  ces  réunions  les  délégués  de  Lyon  et  de  Bordeaux,  et  les 
femmes  même  que  les  questions  à  l'ordre  du  jour  pouvaient  in- 
téresser. Ces  séances  se  sont  renouvelées  seize  fois  dans  l'espace 
de  trois  mois  :  les  sujets  les  plus  délicats  y  ont  été  traités  avec 
un  ordre  et  une  modération  dignes  d'éloge;  les  conclusions  des 
divers  corps  d'état  ont  été,  en  général,  consignées  dans  les 
travaux  publiés  sous  le  patronage  de  la  commission  d'encou- 
ragement. 

En  outre,  le  président  de  cette  commission  a  résumé  les 
conclusions  ainsi  exprimées  en  les  appuyant  pour  la  plupart 
dans  son  rapport  du  ()  mars  1868  adressé  à  l'Empereur. 
Enfin,  dans  un  rapport  en  date  du  3o  mars  i368,  S.  Exe.  le 
Ministre  de  Tagriculture,  du  commerce  et  des  travaux  publies 
a  rendu  com|)te  à  Sa  Majoslé  dos  rosullals  de  Texamon  auquel 


s  Al.  —  ÉTUDES  DES  OUVRIERS.  171 

l'adminislraiion  avait  soumis  les  vœux  des  délégations  ouvrières 
avec  la  plus  scrupuleuse  et  la  plus  bienveillante  attention. 

Ce  rapport  indiquait  un  certain  nombre  de  mesures  qui 
étaient  destinées  à  donner  satisfaction  à  plusieurs  de  ces  vœux, 
et  qui  n'ont  pas  tardé  à  être  mises  à  l'étude  ou  converties  en 
projets  de  loi.  Quelques-unes  de  ces  propositions  sont  sanction- 
nées par  des  lois  actuellement  votées;  d  autres  sont  simplement 
passées  dans  la  pratique  administrative,  quand  le  recours  au 
législateur  n'était  pas  nécessaire. 

Ainsi  larticle  1781  du  code  civil  a  été  abrogé;  une  loi  sur 
la  suppression  des  livrets  obligatoires  est  en  ce  moment  sou- 
mise à  Texamen  des  pouvoirs  publics.  Deux  lois,  Tune  sur  le 
travail  des  enfants  et  des  femmes,  l'autre  sur  l'enseignement 
professionnel,  sont  à  l'étude;  une  commission  s'occupe  de  la 
question  des  prud'hommes;  enfln  les  chambres  syndicales  d'ou- 
vriers sont  tolérées,  comme  l'étaient  celles  de  patrons. 

Les  ouvriers  sont  donc  redevables  à  l'Exposition  de  1867  de 
notables  conquêtes  législatives  ou  administratives,  comme  ils 
lavaient  été  à  celle  de  i86â  de  la  liberté  des  coalitions. 

EnGn,  il  importe  de  signaler  comme  dernier  résultat  de  ces 
visites  à  TExposition  le  rapprochement  qu'elles  ont  opéré  entre 
les  ouvriers  des  divers  pays;  elles  ont  contribué  ainsi  à  dissiper 
des  préventions  internationales,  comme  l'a  hautement  exprimé, 
dans  une  lettre  adressée  à  la  Commission  impériale,  le  délé- 
gué des  ouvriers  anglais  ^*^  représentant  du  Comité  d'excursion 
à  Pari». 

^''  L*eilrait  suifaot  indique  comment  trdu  généreux  accueil  que  les  membres  de 

les  elTorts  de  la  commission  d'eucourage-  fia  commission,  les  grands  fabricants  et 

ment  et  les  bienfaits  moraux  de  TExposi-  tries  ouvriers  de  Paris  ont  fait  à  nos  ou- 

tioa  oot  été  appréciés  de  Taufre  côté  du  «rvriers  anglais  pendant  Tannée  1 867.  Les 

délmit  :  ff  rapports  des  ouvriers  anglais,  imprimés 

•Noiw  gniilerons  un  él#»mel  souvenir  "  par  In  sociélt»  dos  art»  et  par  noire  comité. 


172 


CHAPITUE  V.  —  EXPOSITION. 


$  lifk.  —  Clôture,  le  3  novembre. 

La  clôture  de  l'Exposition  était  fixée  au  3i  octobre  par 
l'article  i*"  du  règlement  général.  Un  assez  grand  nombre  de 
personnes  avaient  exprimé  le  désir  que  ce  terme  fût  prolongé 
au  moins  de  quinze  jours.  La  Commission  impériale  fut  d'un 
avis  contraire;  mais  elle  voulut  connaître  l'opinion  des  com- 
missaires étrangers;  leur  sentiment  ayant  été  qu'il  convenait 
de  s'en  tenir  au  règlement,  la  Commission  fut  heureuse  de  s'y 
conformer  et  d'observer  ainsi  jusqu'à  la  fin  les  dates  qu'elle 
s'était  imposées  dès  le  principe. 

Cependant,  à  cause  des  fêtes  de  la  Toussaint,  qui  devaient 
amener  de  nombreux  visiteurs  au  Champ  de  Mars,  elle  consentit, 
dans  des  vues  de  bienfaisance,  à  demander  à  l'Empereur  une 
prolongation  de  trois  jours.  Ce  délai  fut  accordé  par  un  décret 
impérial  en  date  du  3i  octobre.  La  Commission  ne  voulut  pas 
profiter  du  produit  des  entrées,  et  elle  versa  la  somme  qui  en 
provint,  près  de  170,000  francs,  dans  la  caisse  de  l'assistance 
publique.  Dès  le  U  novembre,  les  exposants  procédèrent  à 
l'emballage  et  à  l'enlèvement  de  leurs  produits. 

Avant  de  se  séparer,  MM.  les  commissaires  étrangers  si- 
gnèrent une  adresse  à  l'Empereur  et  furent  admis,  le  U  août, 
à  la  remettre  eux-mêmes  entre  les  mains  de  Sa  Majesté,  pour 
La  remercier  de  l'hospitalité  de  la  France. 


rront  prouve  à  MM.  les  iiienjbi*es  de  la 
rr  Commission  impériale  combien  nos  ou- 
ïr vriers  onl  su  apprécier  cette  noble  hos- 
rr  pitalité,  et  aussi  combien  les  visites  a  Paris 
front  contribué  à  augmenter  Testinie  et  laf- 
«rfection  de  notre  nation  pour  votre  peuple, 
(r J'ose  dire,  Monsieur,  en  mon  nom  et 
f^au  nom  de  ceux  qui  travaillent  avec  moi 


tau  progrès  social ,  moral  et  intellectuel  de 
ffla  classe  ouvrière,  que  c'est  dans  Tenlre- 
rr  tien  de  tels  sentiments  entre  les  peuples 
(rdes  deux  pays,  aussi  bien  que  dans  les 
rr  immenses  bienfaits  matériels  de  TExposi- 
rrlion  de  1867,  que  nous  devrons  trouver 
rrun  résultat  si  merveilleux  et  si  encouni- 
r' géant  pour  rhumanité.« 


s  'j2.  — CLÔTURE.  173 

Cette  adresse  ëtait  ainsi  conçue  : 


Si 


RE, 


T  Parmi  les  grandes  œuvres  pacifiques  dont  le  règne  de 
T Votre  Majestë  doit  transmettre  le  souvenir  à  la  postérité, 
•^comptera  en  première  ligne  l'Exposition  universelle  de  1867. 

r L'idée  de  ces  réunions  des  nations,  réalisée  sous  l'initiative 
rde  Votre  Majesté,  en  France,  en  i855,  a  trouvé  une  expres- 
''sion  nouvelle  et  plus  vaste. 

T Peuples  et  souverains  s'empressent  de  venir  contempler 
•'tant  de  merveilles  réunies  au  Palais  du  Champ  de  Mars,  qui, 
-ainsi,  est  devenu  le  centre  de  toutes  les  forces  morales  du 
"-  monde. 

^En  daignant  exposer  Elle-même  dans  la  classe  des  sciences 
" sociales,  Votre  Majesté  a  non-seulement  donné  plus  d'éclat  à 
r  l'Exposition  universelle,  mais  Elle  en  a  fait  encore  le  splen- 
''dide  témoignage  de  Sa  sollicitude  pour  les  classes  ouvrières, 
•*  qui  doivent  déjà  de  si  utiles  et  de  si  fécondes  réformes  à  Votre 
*•  Majesté. 

-Nous  sommes  touchés  de  voir  l'auguste  souveraine  des 
'•Français,  l'Impératrice  Eugénie,  associée  à  toutes  les  œuvres 
-de  Votre  Majesté,  prendre  un  si  haut  intérêt  à  l'Exposition, 
-ainsi  que  le  Prince  Impérial,  à  qui  Votre  Majesté  a  fait  com- 
-  prendre,  en  associant  son  nom  à  nos  travaux,  quelle  sera  un 
-jour  sa  tâche  dans  la  voie  du  progrès  et  de  la  civilisation. 

-Pénétrés  de  gratitude  pour  l'accueil  plein  de  courtoisie 
-qui  leur  a  été  fait  au  nom  de  Votre  Majesté,  les  commissaires 
-étrangers  présents  à  Paris  viennent  prier  Votre  Majesté  de 
-recevoir  avec  bienveillance  leurs  remercîments  empressés  et 
-respectueux. 

-Ils  prient  également  Votre  Majesté  de  daigner  accepter  les 


174  CHAPITRE  V.  —  EXPOSITION. 

rvœux  sincères  et  ardents  qu'ils  forment  pour  son  bonheur, 
ff  ainsi  que  pour  celui  de  S,  M.  Tlmpëratrice  et  de  S.  A.  le 
cr  Prince  Impérial.  75 

Sa  Majesté  a  répondu  en  ces  termes  : 

rr  Messieurs, 

cfLa  démarche  que  vous  faites  auprès  de  moi  me  touche 
rr  profondément  et  me  fournit  l'occasion  de  rendre  justice  à 
rf  l'esprit  de  conciliation  et  d'amicale  entente  qui  vous  a  cons- 
rtamment  animés  dans  l'exercice  de  vos  délicates  fonctions. 

rSi  vous  rapportez  chez  vous  un  bon  souvenir  de  l'accueil 
rrque  vous  avez  reçu  en  France,  de  notre  côté,  nous  nous  rap- 
rrpellerons  toujours  avec  plaisir  cette  grande  fête  internationale 
rroù  tant  d'étrangers  de  distinction  sont  venus  ajouter  à  son 
rr  éclat. 

<T  Représentants  de  la  pensée  et  du  travail  dans  toutes  les 
<T  parties  de  l'univers,  vous  avez  vécu  quelque  temps  parmi  nous 
'^ d'une  vie  commune,  et  vous  avez  pu  vous  convaincre  que  toutes 
r  les  nations  civilisées  tendent  de  plus  en  plus  à  ne  former  qu'une 
»•  seule  famille.  De  ce  concours  d'intelligences  si  variées ,  de  cette 
"•fusion  des  intérêts  de  tous  les  peuples  naîtra,  je  n'en  doute 
frpas,  l'harmonie  si  nécessaire  aux  progrès  de  l'humanité. 

rrJe  vous  remercie,  Messieurs,  des  paroles  que  vous  m'a- 
fT dressez  pour  l'Impératrice  et  pour  mon  Fils;  ils  partagent 
r^ma  reconnaissance  pour  vos  efforts,  ma  sympathie  pour  vos 
rr  personnes,  et  mes  vœux  pour  la  paix  du  monde.?? 

Les  commissaires  étrangers  eurent  également  l'attention 
d'offrir,  le  26  octobre,  à  la  Commission  impériale  et  à  ses 
principaux  fonctionnaires,  un  magnifique  banquet  présidé  par 
M.  le  comte  Granville.  Ce  banquet,  dont  les  dames  rehaussaient 
l'éclat  par  leur  présence,  fut  lui-même  une  exposition  inter- 


s  42.  —  CLÔTL1RE.  175 

nationale  des  mets  et  des  procèdes  culinaires  des  divers  pays, 
et  donna  lieu  à  un  échange  de  toasts  aussi  courtois  qu'ëlo- 
quents  (docum.  9). 

Enfin,  les  commissaires  étrangers  pensèrent  qu'il  serait  re- 
grettable de  rompre  un  faisceau  si  bien  uni,  et  ils  fondèrent, 
le  3  5  novembre  1867,  une  association  internationale,  destinée 
à  survivre  à  l'Exposition,  à  conserver  et  à  étendre  des  rapports 
qui  étaient  un  agrément  social  comme  un  principe  de  force. 
Cette  association  s'est  donné  pour  but  le  développement  du 
principe  des  expositions  et  l'étude  des  problèmes  commerciaux 
d'un  intérêt  international.  Elle  compte  aujourd'hui  environ 
260  membres,  tant  de  la  France  que  des  pays  étrangers. 


176  CHAPITRE  VI.  -  RÉCOMPENSES. 


CHAPITRE   VI. 

RÉCOMPENSES. 
S  63.  —  Règlement. 

Le  principe  des  récompenses  avait  étë,  dès  i855,  Tobjel 
de  critiques  sérieuses,  basées  principalement  sur  ce  que  les 
décisions  d'un  jury  ne  pouvaient  jamais  remplacer  que  d'une 
manière  imparfaite  les  jugements  de  l'opinion  publique.  Ce- 
pendant les  difficultés  que  présentait  la  suppression  des  dis- 
tinctions, toujours  ambitionnées  par  les  industriels,  avaient  fait 
maintenir  l'usage  précédemment  suivi.  Les  mêmes  critiques 
se  sont  fait  entendre  en  1867.  La  Commission  impériale  n'a 
voulu  prendre  aucune  décision  avant  d'avoir  recueilli  l'avis  des 
exposants  les  plus  compétents.  Cet  avis  a  été  favorable  au 
maintien  des  récompenses;  aussi  la  Commission  a-t-elle  dé- 
claré, dans  l'article  63  de  son  règlement  général,  que  des  ré- 
compenses de  divers  degrés  seraient  décernées  aux  produits 
de  l'agriculture  et  de  l'industrie,  ainsi  qu'aux  œuvres  d'art. 
Un  Jury  international,  à  constituer  ultérieurement,  devait  être 
chargé  de  les  répartir. 

L'application  du  principe  a  été  définie  par  un  règlement 
spécial,  délibéré  et  voté  le  7  juin  1866  (docum.  k). 

Ce  règlement  était  divisé  en  quatre  titres,  consacrés  :  le 
premier  à  des  dispositions  générales,  le  deuxième  aux  œuvres 
d'art,  le  troisième  à  l'agriculture  et  à  l'industrie,  le  quatrième 
au  nouvel  ordre  de  récompenses;  division  motivée  par  la  diver- 
sité des  expositions  et  par  l'existence  de  trois  échelles  de  prix 
différentes. 

Le  titre  P'  déterminait  la  somme  destinée  aux  récompenses, 


s  43.  —  RÈGLEMENT.  177 

constituait  un  Jury  international  dont  les  opérations  devaient 
ooramencer  dès  Touverture  de  l'Exposition,  c'est-à-dire  le 
i*'  avril  1867,  ®*  ^^^^^  ^^  1"  juillet  la  distribution  solennelle 
des  récompenses. 

La  somme  inscrite  au  budget  était,  dans  le  principe,  de 
800,000  francs,  dont  200,000  francs  applicables  au  nouvel 
ordre  de  récompenses,  100,000  aux  œuvres  d'art,  et  5oo,ooo 
à  Fagriculture  et  à  l'industrie;  elle  a  dû  être  augmentée  par 
la  suite  sur  la  demande  du  Jury  (S  45,  tabl.  63). 

Le  Jury  était  composé  de  six  cents  membres,  répartis  entre 
les  diverses  nationalités  proportionnellement  à  l'espace  occupé 
par  chacune  d'elles.  Le  nombre  de  six  cents  avait  été  admis 
comme  étant  en  rapport  avec  l'accroissement  d'importance  de 
TExposition  de  1867,  relativement  aux  expositions  antérieures. 

Les  membres  français  étaient  nommés  par  la  Commission 
impériale,  et  les  membres  étrangers  étaient  désignés  respecti- 
vement par  les  Commissions  des  différents  pays. 

Le  titre  II  établissait,  pour  les  œuvres  d'art,  quatre  caté- 
gories de  récompenses  en  argent  et  réglait  en  même  temps  la 
répartition  de  ces  récompenses  entre  les  cinq  classes  du  pre- 
mier groupe,  transformées  en  quatre  sections  par  la  réunion 
des  classes  1  et  â  (peintures  et  dessins). 

La  répartition  des  jurés  français  et  étrangers  dans  les  di- 
verses sections  était  fixée  par  la  Commission  impériale ,  ainsi 
que  la  désignation  des  jurés  français,  tous  choisis  parmi  les 
membres  du  Jury  d'admission.  Chaque  section  était  présidée 
par  un  de  ses  membres,  nommé  par  la  Commission  impériale. 
Deux  des  présidents  étaient  Français.  Les  quatre  sections  réu- 
nies étaient  présidées  par  un  membre  de  la  Commission  im- 
périale. 

Les  exposants  ayant  accepté  les  fonctions  de  membres  du 


11 


178  CHAPITRE  VI. —  RÉCOMPENSES. 

Jury  international  pour  les  œuvres  d  art  n'étaient  pas  exclus  du 
concours. 

Les  dispositions  du  titre  III,  relatives  à  l'industrie  et  a 
Tagricullure,  étaient  plus  complexes. 

Les  récompenses  mises  à  la  disposition  du  Jury  étaient  su- 
périeures en  nombre  et  en  importance  à  celles  des  expositions 
précédentes.  Elles  comprenaient  des  grands  prix  et  des  alloca- 
tions pécuniaires  d'une  valeur  totale  de  â5o,ooo  francs;  puis 
des  médailles,  ayant  toutes  le  même  module  et  le  même  type, 
et  se  distinguant  seulement  par  la  nature  du  métal;  enfin  des 
mentions  honorables. 

Les  grands  prix  constituaient  des  récompenses  exception- 
nelles, destinées  à  constater  le  mérite  des  inventions  ou  des 
perfectionnements,  qui  auraient  fait  faire  un  progrès  réel  à 
Tune  des  branches  de  l'agriculture  ou  de  l'industrie. 

Le  règlement  avait  prévu  cent  médailles  d'or  de  1,000  fr. 
mille  médailles  d'argent,  trois  mille  médailles  de  bronze  el 
cinq  mille  mentions. 

Toutes  les  .médailles  devaient  avoir,  dans  le  principe,  un 
module  de  68  millimètres.  Le  type  n'en  a  pas  été  mis  au  con- 
cours; mais  divers  modèles  ont  été  successivement  examinés 
par  le  comité  des  finances,  auquel  avait  été  adjoint  spéciale- 
ment pour  cet  objet  le  sénateur  surintendant  des  beaux-arts, 
membre  de  la  Commission  impériale.  Le  type  adopté  présente, 
d'un  côté,  la  tête  laurée  de  S.  M.  l'Empereur,  et  de  l'autre, 
deux  génies  debout,  portant  un  cartouche  sur  lequel  a  été 
frappé  en  relief  le  nom  du  lauréat.  Au-dessus  de  ce  cartouche 
est  placée  une  couronne  de  laurier;  au-dessous  Taigle  impériale, 
les  ailes  étendues,  repose  sur  un  segment  du  globe  terrestre. 

L'attribution  des  récompenses  pour  les  neuf  groupes  de  l'in- 
dustrie et  de  l'agriculture  résultait  des  opérations  successives 


s  /i3.  —  RÈGLEMENT.  179 

(le  jurys  de  classes,  de  jurys  de  groupe  et  d'un  conseil  supérieur, 
c'esl-à-dire  du  concours  de  trois  degrés  de  juridiction. 

Le  premier  degré  était  formé  par  les  jurés  répartis  entre  les 
différentes  classes  (liste  7).  Ces  jurés  devaient  se  réunir  à  partir 
(lu  i*' avril,  nommer  dans  chaque  classe  par  voie  d'élection  un 
président,  un  vice-président,  un  rapporteur  et  un  secrétaire,  et 
procéder  aussitôt  après  à  leurs  opérations  d'examen  et  de  clas- 
sement. Ces  jurés  pouvaient  s'adjoindre  des  associés  ou  des  ex- 
perts choisis,  soit  parmi  les  autres  classes  du  Jury,  soit  en  dehors 
(le  ce  même  Jury.  Dans  ce  dernier  cas,  la  nomination  de  l'as- 
socié ou  de  l'expert  devait  être  approuvée  par  la  Commission 
impériale  (liste  8). 

Les  exposants  faisant  partie  du  Jury  étaient  par  ce  seul  fait 
mis  hoi*s  concours  pour  les  récompenses;  il  en  était  de  même 
des  associés  et  des  experts,  mais  seulement  pour  les  classes 
daus  lesquelles  ils  étaient  appelés  à  donner  leur  avis.  Toute- 
fois, la  Commission  impériale  se  réservait  le  droit  d'autoriser, 
dans  certaines  circonstances,  des  exceptions  à  cette  règle. 

Les  jurés  de  classe  avaient  pour  mission  essentielle  de  dres- 
ser, dans  chaque  classe,  une  liste  par  ordre  de  mérite,  sans  eœ 
œquoei  sans  distinction  de  nationalité,  des  exposants  qui  leur 
paraissaient  dignes  d'une  récompense;  ils  devaient  également 
dresser  la  liste  des  exposants  mis  hors  concours  et  celle  des 
collaborateurs,  contre -maîtres  et  ouvriers  méritant  d'être  si- 
gnalés, soit  pour  des  services  rendus  à  l'agriculture  ou  à  l'in- 
dustrie, soit  pour  leur  participation  à  la  production  d'objets 
récompensés. 

Pour  aider  le  Jury  dans  son  travail,  un  certain  nombre  de 
délégués,  pris  dans  chaque  classe  et  désignés,  par  la  Commis- 
Mon  impériale  pour  la  section  française,  par  les  commissions 
des  divers  pays  pour  les  sections  étrangères,  étaient  chargés 


19. 


180  CHAPITRE  VI.  —  RÉCOMPENSES. 

de  fournir  tous  les  renseignements  relatifs  aux  exposants  des 
diverses  nationalités. 

Les  jurys  de  groupes,  composant  le  deuxième  degrë  de  ju- 
ridiction, étaient  formés  des  présidents  et  des  rapporteurs  des 
jurys  de  classe;  chacun  d'eux  était  placé  sous  Tautorité  d'un 
président  et  de  deux  vice-présidents.  Les  présidents  et  vice- 
présidents  de  groupes  étaient  au  nombre  de  vingt-sept,  dont 
onze  Français  nommés  directement  par  la  Commission  impé- 
riale, et  seize  étrangers,  institués  par  elle  sur  la  proposition 
des  commissions  nationales.  Les  jurys  de  groupes  avaient  pour 
mission  de  réviser  et  de  discuter  les  listes  des  jurys  de  classes, 
enfin  de  proposer  les  récompenses.  Les  secrétaires  des  jurys 
de  groupes  étaient  nommés  par  la  Commission  impériale. 

Enfin,  les  présidents  et  vice-présidents  des  jurys  de  groupes 
constituaient  le  conseil  supérieur,  présidé  par  un  des  vice-pré- 
sidents de  la  Commission  impériale  et  chargé  de  prononcer  en 
dernier  ressort;  les  fonctions  de  secrétaire  étaient  remplies  par 
les  secrétaires  de  la  Commission  impériale. 

Le  travail  du  conseil  supérieur,  commencé  le  39  avril,  de- 
vait être  terminé  le  5  mai.  Les  opérations  du  Jury  devaient  être 
entièrement  closes  le  i4  mai,  afin  de  permettre  la  publication 
de  la  liste  des  récompenses  avant  le  1  ^''^  juillet. 

Des  dispositions  spéciales  réglaient  le  fonctionnement  du 
Jury  pour  les  exposants  des  classes  5  3  et  90  et  pour  ceux  des 
groupes  VII,  VIII  et  IX,  dont  les  titres  à  une  récompense  ne 
pouvaient  être  justement  appréciés  que  vers  la  fin  de  l'Expo- 
sition (S  47).  En  ce  qui  concerne  les  concours  successifs,  éta- 
blis par  quinzaine  pendant  la  durée  de  l'Exposition  pour  les 
classes  67  à  88,  le  règlement  avait  prévu  la  nomination  d'as- 
sociés temporaires ,  chargés  de  seconder  les  jurés  titulaires. 

Les  jurés  des  groupes  VII,  VIII  et  IX  et  ceux  des  classes  5a 


s  A3. —  RÈGLEMENT.  181 

4 

et  95,  après  avoir  indiqué,  seulement  à  titre  de  prévision, 
avant  le  t"  juillet  le  nombre  des  récompenses  qu'il  convien- 
drait d  attribuer  à  leurs  exposants,  devaient  présenter  au  plus 
tard  le  se  octobre  leurs  propositions  définitives. 

Il  importe  de  bien  préciser  le  principe  de  la  juridiction  à 
trois  degrés,  institué  par  le  titre  qui  vient  d'être  analysé. 

Le  jury  de  classe  devait  se  borner  à  l'appréciation  pure  et 
simple  des  mérites  et  au  classement  des  exposants,  sans  pro- 
poser aucune  application  des  catégories  de  récompenses.  Ce 
travail  devait  s'exécuter  dans  un  temps  très-court  II  était  faci- 
lité par  la  division  des  produits  en  quatre-vingt-quinze  classes 
et  par  l'enquête  préalable  faite  au  sujet  de  l'admission. 

Le  jury  de  groupe  avait  à  revoir  les  propositions  du  jury  de 
classe,  à  entendre  les  réclamations  et  à  régulariser  les  listes. 
Chaque  jury  de  classe  tout  entier  était  admis  k  soutenir  ses 
propositions  devant  le  groupe ,  et  de  cette  délibération  résul- 
taient le  nombre  et  la  proportion  des  diverses  récompenses  à 
accorder. 

Enfin,  le  conseil  supérieur  prononçait  la  répartition  défi- 
nitive ,  en  s'attachant  à  équilibrer  les  propositions  des  jurys 
de  groupes. 

Le  titre  IV  du  règlement  concernait  le  nouvel  ordre  de  ré- 
compenses à  décerner  par  un  Jury  spécial  (S  8). 

Ces  récompenses  comprenaient  dix  prix  d'une  valeur  totale 
de  100,000  francs,  et  vingt  mentions  honorables.  De  plus, 
un  grand  prix  indivisible  de  100,000  francs  pouvait  être  dé- 
cerné à  la  personne,  à  rétablissement  ou  à  la  localité  qui  se 
distinguerait  par  une  supériorité  hors  ligne. 

Le  jury  spécial,  présidé  par  un  des  vice-présidents  de  la  Com- 
mission impériale,  devait  se  composer,  y  compris  le  président, 
de  vingt-cinq  membres,  dont  neuf  Français  et  seize  étrangers. 


182  CHAPITRE  VI.  —  RÉCOMPENSES. 

ces  derniers  nommes  sur  la  proposition  de  leurs  commissions 
respectives.  Les  fonctions  de  secre'taire  étaient  réservées  aux 
secrétaires  de  la  Commission  impériale. 

Ce  jury  était  à  la  fois  chargé  d'admettre  et  déjuger  les  con- 
currents, qui  avaient  jusqu'au  i  "  décembre  1866  pour  adresser 
leurs  demandes  au  commissaire  général;  il  devait  tenir  une 
première  session,  le  1"  décembre  1866,  aûn  de  déterminer  les 
règles  à  suivre  pour  l'examen  des  demandes;  il  devait  ensuite 
arrêter  définitivement  la  répartition  des  prix  dans  une  seconde 
et  dernière  session  ouverte  à  partir  du  i5  avril  1867,  ^^  ^^''^ 
sorte  que  la  distribution  de  ces  prix  pût  avoir  lieu  le  i'^'^  juillet, 
en  même  temps  que  celle  des  autres  récompenses. 

Un  arrêté  ministériel,  en  date  du  5^9  novembre  1866,  a 
pourvu  à  la  composition  de  la  section  française  du  jury  spécial 
(liste  6),  ainsi  qu'à  la  nomination  et  à  la  répartition  des  mem- 
bres français  du  conseil  supérieur  et  de  ceux  des  jurys  de  classe, 
pour  les  quatre-vingt-dix  classes  des  produits  de  l'agriculture 
et  de  l'industrie. 

Le  même  arrêté  a  organisé  les  secrétariats  des  jurys  de 
groupes  et  ceux  du  conseil  supérieur  et  du  jury  spécial;  enfin 
il  a  différé  la  nomination  des  membres  français  du  jury  des 
récompenses  des  œuvres  d'art,  jusqu'à  l'achèvement  des  travaux 
du  jury  d'admission,  dont  la  constitution  avait  été  modifiée 
précédemment  par  un  décret  impérial  du  10  novembre  (S  20, 
liste  19). 

Un  autre  arrêté,  également  en  date  du  39  novembre,  a 
réglé  la  répartition  des  membres  étrangers  du  conseil  supérieur 
par  pays  et  par  groupe,  et  celle  des  membres  étrangers  des 
jurys  de  classes  par  pays  et  par  classe.  Il  a  été  pourvu  ensuite 
à  la  nomination  de  ces  divers  jurés  par  la  Commission  impé- 
riale, sur  la  proposition  des  commissions  étrangères. 


.s  44.  _  OPÉRATIONS  DU  JURY  SPÉCIAL  183 

Un  arrête,  en  date  du  ti  mars,  a  nomme  les  vingi-neuf  mem- 
bres français  du  premier  groupe. 

Enfin,  un  dernier  arrête,  à  la  date  du  a 5  mars,  a  fixe  défi- 
nitivement la  liste  du  Jury,  complétée  par  la  nomination  de 
quarante-huit  secrétaires  de  jurys  de  groupes,  et  a  prescrit  la 
publication  de  cette  liste  au  lo  avril  1867,  avec  désignation 
des  présidents,  vice-présidents,  rapporteurs  et  secrétaires  des 
différents  jurys  de  classes  (liste  7). 

Dans  leurs  propositions  relatives  à  la  répartition  des  mem- 
bres du  Jury,  plusieurs  pays  étrangers  ont  demandé  à  désigner, 
à  côté  de  quelques  jurés  titulaires,  des  suppléants  chargés  de 
les  remplacer  en  cas  d'absence  ou  d'empêchement.  L'Angle- 
terre surtout  désirait  que  cette  disposition  fût  appliquée  d'une 
manière  générale  en  ce  qui  la  concernait.  Elle  motivait  sa  de- 
mande sur  ce  qu'elle  avait  désigné  pour  faire  partie  du  Jury 
un  grand  nombre  de  membres  du  Parlement ,  qui  ne  pourraient 
assister  aux  séances  avec  l'assiduité  nécessaire.  Bien  que  cette 
mesure  ne  fût  pas  prévue  par  le  règlement,  la  Commission 
impériale  a  consenti  à  l'admettre,  mais  sous  la  condition 
expresse  que  les  suppléants  n'auraient  voix  délibéra tive  qu'en 
cas  d'absence  de  leurs  titulaires.  De  cette  façon,  rien  ne  devait 
être  changé  à  la  répartition  du  nombre  de  voix  acquises  dans 
chaque  classe  aux  différents  pays. 

$  44.  —  Opérations  du  jury  spécial  du  nouvel  ordre  de  récompenses. 

Conformément  aux  termes  de  l'article  3  5  du  règlement  des 
récompenses,  le  jury  spécial  du  nouvel  ordre  de  récompenses 
a  ouvert  sa  première  session  au  Palais  de  l'Industrie  le  1"  dé- 
cembre 1866,  sous  la  présidence  de  S.  Exe.  le  ministre  d'Etat, 
%ice-pré$ident  de  la  Commission  impériale. 

Plus  de  deux  cents  demandes  étaient  déjà  parvenues  au 


184  CHAPITRE  VI.  —  RÉCOMPENSES. 

commiBsaire  général  ou  aux  commissaires  étrangers;  mais, 
d'importantes  candidatures  ayant  été  annoncées  par  plusieurs 
membres,  le  jury  décida  que  le  terme  du  i*'  décembre  1866, 
fixé  pour  la  remise  des  demandes  et  des  pièces  d'instruction , 
serait  prorogé  au  3i  janvier  1867.  Les  demandes  étrangères 
devaient  être  envoyées  au  commissariat  général  par  Tentre- 
mise  des  commissions  instituées  par  chaque  gouvernement  et 
de  leur  délégué  dans  le  jury  spécial. 

Le  jury  a  cru  devoir  à  cette  occasion  développer  le  pro- 
gramme que  la  Commission  impériale  n'avait  fait  qu'indiquer. 
Il  a  d  abord  établi  en  principe  les  règles  è  observer  dans  les 
opérations  du  concours.  Ces  règles  étaient  les  suivantes  : 

1**  Tenir  compte,  dans  l'ensemble  des  faits  présentés,  de 
l'esprit  de  charité  et  de  bienfaisance,  sans  se  donner  spéciale- 
ment la  mission  de  récompenser  les  actes  de  cette  nature; 

9**  Ne  considérer  comme  des  titres  à  une  récompense  que 
les  faits  résultant  d'une  initiative  libre  et  spontanée,  et  non 
de  prescriptions  législatives; 

3®  Rechercher,  dans  l'appréciation  du  mérite  d'une  œuvre, 
non-seulement  si  elle  est  louable  en  elle-même,  mais  surtout 
si  elle  se  concilie  avec  une  prospérité  soutenue  et  croissante; 

4**  Prendre  en  considération  les  conditions  du  milieu  dans 
lequel  se  trouvent  les  concurrents;  les  améliorations  intro- 
duites là  où  il  existait  un  état  d'antagonisme  ou  de  souffrance 
n'étant  pas  moins  méritoires  que  le  maintien  des  conditions 
traditionnelles  d'harmonie  et  de  bien-être. 

Les  principes  généraux  une  fois  posés,  il  importait  de  spé- 
cifier, d'une  manière  précise,  les  conditions  de  nature  à  pro- 
duire l'état  d'harmonie  et  de  bien-être  dont  on  recherchait  les 
meilleurs  exemples.  Ces  conditions  ont  été  ainsi  définies  : 

Pratiques  et  institutions  de  tous  genres,  telles  que  les  caisses 


s  44.  —  OPÉRATIONS  DU  JURY  SPÉCIAL  185 

de  secours,  de  retraites,  de  participation  aux  assurances  sur  la 
vie,  tendant  à  améliorer  la  condition  matérielle  de  l'ouvrier  et 
à  assurer  son  avenir; 

Efforts  faits  pour  réprimer  les  habitudes  vicieuses  ou  pour 
en  prévenir  la  propagation  ; 

Ecoles  et  autres  institutions  améliorant  la  condition  intellecr- 
tuelle  et  morale  des  ouvriers; 

Systèmes  de  primes,  de  rétribution  à  la  tâche,  et  autres 
combinaisons  de  salaires  propres  k  améliorer  le  travail  et  à 
stimuler  chez  l'ouvrier  l'énergie  et  l'esprit  d'initiative; 

Subventions  et,  en  général,  pratiques  et  institutions  ayant 
pour  but  de  donner  plus  de  stabilité  à  l'existence  de  l'ouvrier 
et  de  pourvoir  aux  circonstances  accidentelles; 

Formation  d'une  épargne  relativement  considérable  ; 

Absence  de  débats  irritants  relatifs  aux  salaires  ; 

Longue  durée  de  la  coopération  et  permanence  des  bons 
rapports  entre  les  patrons  et  les  ouvriers; 

Alliance  des  travaux  agricoles  et  manufacturiers  ; 

Propriété  ou  jouissance  permanente  de  l'habitation,  avec  ou 
sans  dépendances  rurales; 

Habitudes  et  mesures  ayant  pour  but  de  protéger  les  jeunes 
filles  appelées  au  dehors  de  la  famille  par  le  régime  du 
travail  ; 

Habitudes  et  mesures  ayant  pour  but  de  concentrer  au  foyer 
domestique  l'activité  de  la  mère  de  famille. 

Le  jury  spécial  termina  le  1 5  décembre  sa  première  session , 
en  arrêtant  les  règles  relatives  au  mode  d'instruction  des  de- 
mandes, au  classement  des  candidatures  et  è  l'attribution  des 
récompenses. 

Il  y  avait  un  double  but  à  atteindre  :  résumer  chaque  can- 
didature par  des  appréciations  concises  et  faciles  à  comparer 


188  CHAPITRE  VI.  —  RÉCOMPENSES. 

exceptionnelles  ont  été  proclamés  dans  la  séance  solennelle  de 
la  distribution  des  récompenses  (S  46  et  tabl.  47). 

Le  jury  spécial  a  décidé,  à  la  fin  de  sa  seconde  session  « 
qu'il  serait  rédigé  sur  l'ensemble  de  son  œuvre  un  rapport  gé- 
néral justifiant  les  appréciations  portées  sur  le  mérite  des  can- 
didatures récompensées.  Ce  rapport  devait  comprendre  égale- 
ment 77  citations  relatives  à  des  établissements  ou  à  des  loca- 
lités, qui,  sans  avoir  paru  dignes  de  l'un  des  trois  degrés  de 
récompenses  ci-dessus  mentionnés,  offrent  pourtant  des  mérites 
spéciaux  qu'il  est  bon  de  signaler  à  l'attention  publique. 

Ce  rapport,  qui  termine  le  premier  volume  de  la  collection 
des  rapports  du  jury  international  (S  69),  contient  les  rensei- 
gnements les  plus  authentiques  et  les  plus  consolants  sur  la 
bonne  organisation  du  travail  manufacturier  et  agricole.  C'est 
un  document  d'un  haut  intérêt  social,  qui  ne  saurait  être  trop 
médité  par  l'économiste  et  l'homme  d'Etat. 

s  ko,  —  Opérations  du  jury  des  beaux-arts,  de  l'ag^ricuUure  et  de  l'induslrie. 

Les  diverses  sections  du  jury  des  œuvres  d'art  se  sont  réu- 
nies le  9  avril  et  ont  procédé  à  l'élection  de  leurs  vice-prési- 
dents, rapporteurs  et  secrétaires.  Quant  aux  présidents,  ils 
avaient  été  nommés  au  préalable  par  la  Commission  impériale. 
Les  sections  ont  ensuite  commencé  l'examen  des  ouvrages  ex- 
posés et  ont  dressé  la  liste  des  mérites,  conformément  à  l'ordre 
indiqué  par  le  règlement.  Les  récompenses  mises  k  la  dispo- 
sition du  Jury  ont  été  réparties  de  la  manière  suivante  entre 
les  classes  : 

Classes  1  et  â  réunies  :  8  grands  prix,  i5  premiers  prix, 
20  deuxièmes  prix,  2 4  troisièmes  prix.  —  Classe  3  :  k  grands 
prix,  8  premiers  prix,  12  deuxièmes  prix,  19  troisièmes  prix. 
—  Classe  U  :  3  grands  prix,  6  premiers  prix,  8  deuxièmes  prix. 


%  /i6.  -  OPÉRATIONS  DU  JURY  SPÉCIAL.  187 

la  nationalité  intëressëe,  procëdait  à  de  nouvelles  évaluations, 
dislincles  des  premières.  —  3°  La  commission  permanente  ju- 
geait chacun  des  chiffres  et  statuait  directement  sur  les  di- 
vergences, qui,  en  fait,  se  sont  toujours  renfermées  dans  des 
Kmites  restreintes.  —  4®  Cette  évaluation  était  à  son  tour 
contrôlée  par  un  comité  de  sept  membres  chargé,  à  partir  du 
i5  mars  1867,  de  résumer  les  travaux  de  la  commission  per- 
manente et  d'établir  une  liste  de  soixante  candidatures  ran- 
gées par  ordre  de  mérite.  —  5"*  Enfin  le  jury,  dans  sa  dernière 
session,  siégeant  tous  membres  réunis,  recevait  les  propositions 
quilui  étaient  faites,  au  nom  du  comité  de  sept  membres,  par  un 
dernier  rapporteur,  et  arrêtait  la  liste  du  classement  définitif. 
La  dernière  session  du  jury  spécial  s'est  ouverte  le  i5  avril 
et  a  occupé  douze  séances.  Le  nombre  des  demandes  exaniinées 
était  supérieur  à  six  cents.  Pour  quelques-unes,  Tinitiative 
avait  été  prise  par  des  tiers,  qui  dénonçaient  des  efforts  et 
des  mérites  trop  discrets  pour  se  produire  eux-mêmes.  Le  jury 
a  reconnu  l'opportunité  de  demander  à  la  Commission  impé- 
riale que  le  nombre  des  prix  fût  porté  à  1 2  et  le  nombre  des 
mentions  à  94.  Le  grand  prix  indivisible  de  100,000  francs 
n  a  pas  été  décerné.  Le  jury  a  en  même  temps  proposé  d'ajou- 
ter à  la  liste  des  récompenses  cinq  citations  exceptionnelles 
eo  faveur  d'institutions  qui,  ne  s'appliquant  pas  directement 
à  des  entreprises  agricoles  ou  manufacturières,  ont  cependant 
contribué  à  établir  le  bien-être  et  l'harmonie  sociale. 

Ces  vœux  et  les  propositions  qui  en  étaient  la  conséquence 
entêté  approuvés  par  la  Commission  impériale  dans  la  séance 
du  I  y  juin ,  et  définitivement  consacrés  par  un  décret  impérial 
rendu,  le  29  juin  1867,  sur  la  proposition  de  LL.  EE,  les 
Ministres,  vice-présidents  de  la  Commission  impériale. 

Les  12  prix,  les  26  mentions  honorables  et  les  o  citations 


190  CHAPITRE  VI.  —  RÉCOMPENSES. 

sants  ayant  accepte  les  fonctions  de  jure  ou  celles  d'associé 
ou  d'expert  (S  43).  La  mise  hors  concours  a  ëté  rëclamée 
aussi  pour  les  administrations  publiques,  parce  que  les  con- 
ditions dans  lesquelles  ces  administrations  opèrent  ne  permet- 
tent pas  de  comparer  leurs  résultats  avec  ceux  de  l'industrie 
privée.  Après  discussion  de  ces  propositions  par  le  conseil  su- 
périeur, il  a  été  décidé  que  la  mise  hors  concours  serait  pro- 
noncée sans  mention  de  classement,  mais  avec  insertion  au 
catalogue  officiel  des  récompenses. 

On  s'est  ensuite  occupé  de  la  rédaction  des  listes  d'exposants 
et  de  collaborateurs  par  ordre  de  mérite  et  sans  distinction  de 
nationalité.  Il  n'y  a  pas  lieu  de  revenir  ici  sur  les  principes 
suivis  dans  ces  opérations,  principes  suffisamment  développés 
ci-dessus  (S  43).  Il  convient  toutefois  de  faire  connaître  les  mo- 
difications que  le  fonctionnement  du  système  a  fait  introduire 
dans  les  dispositions  réglementaires. 

Les  jurys  de  classes  ont  apporté  dans  l'exécution  de  leur 
mandat  une  activité  et  une  conscience  auxquelles  il  est  juste  de 
rendre  hommage;  cependant  ils  n'ont  pu  tous  se  dégager  des 
errements  suivis  dans  les  précédentes  expositions.  Ainsi,  il  leur 
a  été  difficile  de  se  conformer  strictement  à  la  prescription  de 
ne  dresser  pour  chaque  classe  qu'une  seule  et  même  liste 
d'exposants,  rangés  suivant  leurs  mérites  relatifs;  ils  n'ont  pu 
également  s'abstenir  de  toute  préoccupation  quant  à  la  nature 
des  récompenses,  dont  ce  classement  devait  déterminer  l'attri- 
bution. 

Plusieurs  de  ces  jurys,  craignant  d'assumer  une  trop  forte 
responsabilité,  ont  cru  devoir  fractionner  en  plusieurs  sections 
distinctes  les  produits  soumis  à  leur  appréciation  et  ont  dressé, 
pour  chacune  de  ces  sections,  une  liste  spéciale  en  laissant  au 
jury  de  groupe  le  soin  de  fondre  ensemble  ces  listes  séparées. 


s  45.  —  OPÉRATIONS  DU  JURY.  191 

D  autres,  et  c'était  le  plus  grand  nombre,  n'ont  pu  consentir  à 
rester  étrangers  à  lattribution  des  récompenses,  et  ont  présenté 
des  propositions  de  médailles,  malgré  les  prescriptions  du 
règlement. 

En  présence  de  ces  propositions,  qui  concluaient  toutes  à 
une  modification  du  nombre  et  de  la  valeur  des  récompenses, 
les  jurys  de  groupes  se  sont  empressés,  dès  leurs  premières 
réunions,  de  donner  leurs  avis  sur  une  question  aussi  impor- 
tante pour  leurs  opérations.  Ils  ont  été  unanimes  pour  deman- 
der une  augmentation  du  nombre  des  médailles. 

Les  projets  tendant  à  créer  une  seconde  médaille  d'or,  ou  à 
rappeler  les  récompenses  obtenues  dans  les  expositions  uni- 
verselles de  Paris  et  de  Londres,  ont  été  successivement  mis  en 
avant  et  rejetés. 

En  dernier  lieu,  le  conseil  supérieur,  désireux  de  répondre 
aux  vœux  exprimés,  sans  altérer  les  principes  fondamentaux 
posés  par  la  Commission  impériale,  s'est  arrêté  au  parti  d'aug- 
menter considérablement  le  nombre  des  médailles,  en  abais- 
sant leur  module  de  68  à  5o  millimètres.  Grâce  à  celte  dimi- 
nution du  module,  le  nombre  des  médailles  d'or  a  pu  être 
porté  de  loo  à  1,176;  celui  des  médailles  d'argent,  de  1,000  à 
4,'io5,  et  celui  des  médailles  de  bronze,  de  3, 000  à  7,434, 
sans  que  les  prévisions  du  budget  aient  été  très-notablement 
dépassées  (tabl.  U^). 

Cette  mesure  satisfaisait  d'ailleurs  les  intéressés,  pour  les- 
quels le  degré  de  la  récompense  avait  plus  d'importance  que 
sa  valeur  intrinsèque. 

La  proposition,  transmise  h  la  Commission  impériale,  a  été 
homologuée  par  elle  et  sanctionnée  ensuite  par  un  décret 
impérial,  en  date  du  39  juin  (docum.  5). 

Les  nouvelles  médailles,  du  module  de  5o  millimètres, 


192  CHAPITRE  VI.  —  RÉCOMPENSES. 

portaient  encore,  d'un  côte,  la  tête  laurée  de  l'Empereur;  de 
l'autre  se  trouvait  le  nom  de  l'exposant  récompense,  avec  la 
lëgende  :  Exposition  universelle  de  î86y  à  Paris,  et  à  l'exergue 
le  mot  :  Récompenses. 

Les  anciennes  médailles  d'or  de  68  millimètres  étaient 
transformées  en  grands  prix. 

Après  avoir  obtenu  cette  satisfaction,  les  jurys  de  groupes 
ont  révisé  les  listes  des  jurys  de  classes  et  les  ont  transmises  au 
conseil  supérieur.  Celui-ci  s'est  borné  en  général ,  pour  les  mé- 
dailles d'argent  ou  de  bronze,  à  en  discuter  le  nombre;  mais  il 
a  examiné  avec  attention  les  propositions  relatives  aux  mé- 
dailles d'or.  De  plus,  il  a  eu  pour  mission  spéciale  de  dis- 
cuter les  propositions  de  grands  prix,  qui  étaient  présentées 
par  les  présidents  des  différents  groupes  avec  rapports  écrits 
k  l'appui  de  chaque  demande.  Ce  conseil  a  eu  enfin  à  statuer 
sur  les  propositions  d'allocations  en  argent,  dont  la  limite  su- 
périeure a  été  fixée  à  0,000  francs,  et  dont  le  montant  s'est 
élevé  à  75,000  francs. 

Les  modifications  apportées  au  règlement  ont  obligé  de  pro- 
longer les  opérations  au  delà  des  termes  indiqués.  Néanmoins 
le  travail  a  pu  être  fini  à  temps  pour  être  imprimé  et  publié 
le  1*^  juillet. 

Les  opérations  relatives  aux  classes  présentant  un  caractère 
exceptionnel  de  permanence  ou  de  périodicité  se  sont  naturel- 
lement continuées  au  delà  de  celle  date;  elles  feront  l'objet 
du  paragraphe  67  ci-après. 

s  &6.  —  DblribttUoQ  des  récompenses,  le  1*' juillet. 

La  distribution  solennelle  des  recompenses  décernées  par  le 
Jury  a  eu  lieu,  conformément  au  règlement,  le  i*' juillet  1867, 
aux  Champs-Elvsées  dans  le  Palais  de  Tlndustrie.  Le  Palais 


5  46.  —  DISTRIBUTION  DES  RÉCOMPENSES.  198 

avait  été  mis  tout  entier,  pour  cette  cërëmonie ,  k  la  disposi- 
tion de  la  Commission  impériale,  et  a  été  spécialement  amé- 
nage en  vue  de  cette  destination  par  le  service  des  fêtes  (liste  4). 
La  nef  centrale,  disposée  en  amphithéâtre,  offrait  sur  ses 
quatre  faces  de  nombreux  gradins  et  de  vastes  loges,  où  plus 
de  â 5,000  personnes  ont  pu  aisément  trouver  place  dans  des 
stalles  numérotées.  Un  palier  de  circulation  entourait  le  terre- 
plein  de  la  nef  au  pied  des  gradins. 

L'axe  de  la  nef  était  occupé  par  de  riches  et  élégants  tro- 
phées composés,  à  Taide  des  produits  les  plus  remarquables 
des  dix  groupes  de  TËxposition ,  par  dix  architectes  habiles  as- 
sociés pour  cet  objet  à  l'architecte  de  la  Commission  impériale 
(liste  97).  Les  différentes  travées  étaient  ornées  de  velours 
rouge  frangé  d'or;  des  écriteaux,  ainsi  que  des  trophées  de 
drapeaux,  indiquaient  les  emplacements  occupés  par  les  mem- 
bres des  Commissions  étrangères. 

Le  trône  s'élevait  au  milieu  du  transept,  du  côté  de  la  fa- 
çade nord  du  Palais,  sur  une  estrade  surmontée  d'un  dais  de 
velours  cramoisi. 

Sur  l'estrade,  à  droite  et  k  gauche  du  trône,  étaient  réservés 
des  sièges  pour  les  princes  et  princesses  invités  à  la  cérémonie. 

En  avant  de  l'estrade  du  trône  étaient  placés  les  ministres, 
les  membres  du  Conseil  privé,  les  présidents  du  Sénat  et  du 
Corps  législatif,  les  maréchaux  et  amiraux,  le  grand  chancelier 
de  la  Légion  d'honneur.  Les  femmes  de  ces  hauts  dignitaires 
étaient  assises  devant  eux. 

Les  premiers  gradins  étaient  occupés  par  les  membres  de  la 
Commission  impériale. 

A  droite  et  à  gauche  de  l'estrade  du  trône  se  trouvaient  :  la 
Maison  de  l'Empereur,  le  Sénat,  le  Corps  législatif,  le  Conseil 
d'Etat;  les  députations  de  la  Cour  de  cassation,  de  la  Cour  des 

i3 


194  CHAPITRE  VI.  —  RÉCOMPENSES. 

comptes,  du  Conseil  impérial  de  rinstruction  publique,  de 
rinslitut  de  France,  de  la  Cour  impëriale  de  Paris,  du  clergë 
de  Paris,  du  conseil  central  des  Églises  réformées,  du  con- 
sistoire  de  TEglise  réformée  et  de  la  Confession  d'Âugsbourg, 
du  consistoire  central  israélite;  le  conseil  de  préfecture  du  dé- 
partement de  la  Seine,  le  conseil  municipal,  les  maires  et 
adjoints  de  la  ville  de  Paris;  les  députations  des  corps  aca- 
démiques, du  tribunal  de  première  instance  et  du  tribunal  de 
commerce  de  la  Seine ,  de  la  chambre  de  commerce  de  Paris , 
du  conseil  des  prud'hommes,  des  administrations  centrales, 
des  administrations  départementales,  delà  garde  nationale  et 
de  Tarmée, 

Le  Corps  diplomatique  avait  pris  place  dans  la  partie  de 
Tamphithéâtre  faisant  face  au  trône. 

Un  orchestre  de  1,661  musiciens  ou  choristes  (S  3i)  occu- 
pait l'extrémité  orientale  de  la  nef.  A  l'extrémité  opposée,  un 
escalier  mettait  le  palier  et  le  terre-plein  lui-même  en  com- 
munication avec  un  salon  où  s'étaient  réunis  les  exposants  qui 
avaient  obtenu  des  grands  prix  et  des  médailles  d'or. 

'  Â  une  heure  et  demie ,  les  exposants  récompensés ,  réunis  par 
groupes,  sont  venus,  bannière  en  tête,  prendre  place  auprès 
des  trophées  de  leurs  groupes  respectifs. 

Les  personnes  qui  avaient  obtenu  les  récompenses  du  nou- 
vel ordre  se  sont  placées  en  face  du  trône. 

A  une  heure  trois  quarts,  le  cortège  de  l'Empereur  est  sorti 
du  palais  des  Tuileries  avec  le  cérémonial  consacré.  LL.  MM. 
l'Empereur  et  l'Impératrice,  accompagnés  de  S.  A.  le  Prince 
Impérial ,  président  d'honneur  de  la  Commission  impériale  et 
de  S.  A.  I.  le  prince  Napoléon,  sont  arrivés  à  deux  heures 
précises  au  Palais  de  l'Industrie ,  et  ont  été  reçus  par  la  Com- 
mission impériale  ayant  h  sa  tête  les  ministres  vice-présidents. 


s  A6.  — DISTRIBUTION  DES  RÉCOMPENSES.  195 

Les  princes  et  princesses  invites  s'ëtaient  déjà  rendus  dans 
les  salons  attenants  à  Testrade  du  Trône. 

A  rentrée  de  TEmpereur,  l'orchestre  a  exécuté  l'hymne  à 
TËmpereur,  œuvre  inédite  de  Rossini  (S  3i), 

Leurs  Majestés  ont  pris  place  à  deux  heures  un  quart. 

L'Empereur  avait  à  sa  droite  :  S.  M.  I.  le  Sultan  Abdul-Aziz- 
Khan,  empereur  des  Ottomans;  S.  A.  R.  le  Prince  de  Galles, 
S.  A.  R.  le  Prince  d'Orange,  S.  A.  R.  le  Prince  de  Saxe,  S.  A. 
le  Prince  Impérial,  S.  A.  L  Madame  la  Grande-Duchesse  Marie, 
S.  A.  R.  le  duc  d'Aoste,  S.  A.  R.  le  duc  de  Cambridge,  S.  A.  I. 
Madame  la  Princesse  Mathilde,  S.  A.  S.  le  Prince  de  Teck.  A 
gauche  de  S.  M,  l'Impératrice  se  trouvaient  :  S.  A.  R.  le  Prince 
royal  de  Prusse,  S.  A.  R.  Madame  la  Princesse  de  Saxe,  S.  A.  R. 
le  Prince  Humbert,  S.  A.  I.  Mehemmed-Tourad-Etfendi,  prince 
héritier;  S.  A.  I.  Madame  la  Princesse  Clotilde,  S.  A.  R.  la  Du- 
chesse d'Aoste,  S.  A.  I.  le  Duc  de  Leuchtenberg ,  S.  A.  L  le 
Prince  Napoléon,  S.  A.  le  Prince  Hermann  de  Saxe-Weimar, 
S.  A.  I.  Abdul-Hamid. 

Derrière  LL.  MM.  l'Empereur  et  l'Impératrice  étaient  :  S.  A.  I. 
Youssouf-Izzeddin-Effendi ,  fils  du  Sultan;  S.  A.  I.  le  Prince 
Toukougava,  S.  A.  le  Prince  Lucien  Murât,  S.  A.  la  princesse 
Lucien  Murât,  S.  A.  le  Prince  Joachim  Murai,  S.  A.  le  Prince 
Murât,  S.  A.  la  Princesse  Joachim  Murât,  S.  A.  le  Prince  Na- 
poléon-Cbaries-Bonaparte,  S.  A.  la  Princesse  Napoléon-Charles- 
Bonaparte,  S.  A.  le  Prince  Achille  Murât. 

Derrière  les  princes  se  tenaient  :  les  grands  officiers  de  la 
couronne,  l'adjudant  général  du  Palais,  les  aides  de  camp  de 
l'Empereur  ainsi  que  les  officiers  et  dames  de  service  des  Mai  • 
sons  impériales,  les  officiers  de  la  suite  du  Sultan,  les  officiers 
et  dames  des  Maisons  des  princes  et  princesses  étrangers. 

S.  Exe.  M.  Rouher,  ministre  d'Etat,  vice- président  de  la 


196  CHAPITRE  VI.  -  RÉCOMPENSES. 

Commission  impériale,  a  lu  un  rapport  détaille  sur  Tensemble 
de  l'Exposition  et  sur  le  résultat  des  opérations  du  Jury  inter- 
national (docum.  7). 

La  lecture  de  ce  rapport  terminée,  l'Empereur  a  prononcé 
le  discours  suivant  : 

r  Messieurs  , 

ce  Après  un  intervalle  de  douze  ans,  je  viens,  pour  la  seconde 
r  fois,  distribuer  les  récompenses  à  ceux  qui  se  sont  le  plus  dis- 
r  (ingués  dans  ces  travaux  qui  enrichissent  les  nations,  embel- 
cr lissent  la  vie  et  adoucissent  les  mœurs. 

ff  Les  poètes  de  l'antiquité  célébraient  avec  éclat  ces  jeux  so- 
rrlennels  où  les  différentes  peuplades  de  la  Grèce  venaient  se 
ff  disputer  le  prix  de  la  course.  Que  diraient-ils  aujourd'hui  s'ils 
ff  assistaient  à  ces  jeux  olympiques  du  monde  entier,  où  tous  les 
ff  peuples,  luttant  par  l'intelligence,  semblent  s'élancer  à  la  fois 
ff  dans  la  carrière  infinie  du  progrès,  vers  un  idéal  dont  on  ap- 
ff  proche  sans  cesse,  sans  jamais  pouvoir  l'atteindre? 

ffDe  tous  les  points  de  la  terre,  les  représentants  de  la 
ff  science,  des  arts  et  de  l'industrie  sont  accourus  k  Tenvi,  et 
tr  l'on  peut  dire  que  peuples  et  rois  sont  venus  honorer  les  efforts 
ff  du  travail,  et  par  leur  présence  les  couronner  d'une  idée  de 
T conciliation  et  de  paix. 

ff  En  effet,  dans  ces  grandes  réunions  qui  paraissent  n'avoir 
•rpour  objet  que  des  intérêts  matériels,  c'est  toujours  une  pen- 
Tsée  morale  qui  se  dégage  du  concours  des  intelligences,  pen- 
ff  sée  de  concorde  et  de  civilisation.  Les  nations,  en  se  rappro- 
ff chant,  apprennent  à  se  connaître  et  à  s'estimer;  les  haines 
ff  s'éteignent,  et  cette  vérité  s'accrédite  de  plus  en  plus,  que  la 
ff  prospérité  de  chaque  pays  contribue  à  la  prospérité  de  tous. 

ff  L'Exposition  de  1867  peut^  à  juste  titre,  s'appeler  univer-- 


s  46.  —  DISTRIBUTION  DES  RÉCOMPENSES.  197 

'x  selle;  car  elle  rëunit  les  ëlëments  de  toutes  les  richesses  du 
rr globe.  A  côte  des  derniers  perfectionnements  de  l'art  moderne, 
T apparaissent  les  produits  des  âges  les  plus  recules,  de  sorte 
'^qu'elle  représente  à  la  fois  le  génie  de  tous  les  siècles  et  de 
f  toutes  les  nations.  Elle  est  universelle  ;  car,  à  côté  des  merveilles 
rque  le  luxe  enfante  pour  quelques-uns,  elle  s'est  préoccupée  de 
Tce  que  réclament  les  nécessités  du  plus  grand  nombre.  Jamais 
?rles  intérêts  des  classes  laborieuses  n'ont  éveillé  une  plus  vive 
r  sollicitude.  Leurs  besoins  moraux  et  matériels,  l'éducation,  les 
r conditions  de  l'existence  à  bon  marché,  les  combinaisons  les 
«  plus  fécondes  de  l'association  ont  été  l'objet  de  patientes  re- 
r  cherches  et  de  sérieuses  études.  Ainsi  toutes  les  améliorations 
rr  marchent  de  front.  Si  la  science,  en  asservissant  la  matière, 
rr  affranchit  le  travail,  la  culture  de  l'âme,  en  domptant  les  vices, 
«ries  préjugés  et  les  passions  vulgaires,  affranchit  l'humanité. 

ff Félicitons-nous,  Messieurs,  d'avoir  reçu  parmi  nous  la 
ft  plupart  des  souverains  et  des  princes  de  l'Europe  et  tant  de 
""  visiteurs  empressés.  Soyons  fiers  aussi  de  leur  avoir  montré  la 
T France  telle  qu'elle  est,  grande,  prospère  et  libre.  Il  faut  être 
-f  privé  de  toute  foi  patriotique  pour  douter  de  sa  grandeur,  fer- 
'T  mer  les  yeux  à  l'évidence  pour  nier  sa  prospérité,  méconnaître 
Tses  institutions,  qui  parfois  tolèrent  jusqu'à  la  licence,  pour 
rne  pas  y  voir  la  liberté. 

frLes  étrangers  ont  pu  apprécier  cette  France  jadis  si  in- 
^ quiète  et  rejetant  ses  inquiétudes  au  delà  de  ses  frontières, 
'r aujourd'hui  laborieuse  et  calme,  toujours  féconde  en  idées  gé- 
T  néreuses,  appropriant  son  génie  aux  merveilles  les  plus  variées 
fret  ne  se  laissant  jamais  énerver  par  les  jouissances  matérielles. 

rrLes  esprits  attentifs  auront  deviné  sans  peine  que,  malgré 
T  le  développement  de  la  richesse,  malgré  l'entraînement  vers  le 
"bien-être,  la  fibre  nationale  y  est  toujours  prête  à  vibrer  dès 


198  CHAPITRE  VI.  —  RÉCOMPENSES. 

ff  qu'il  s'agit  d'honneur  et  de  patrie  ;  mais  celte  noble  susceptibi- 
t(  lité  ne  saurait  être  un  sujet  de  crainte  pour  le  repos  du  monde. 

rrQue  ceux  qui  ont  vécu  quelques  instants  parmi  nous  rap- 
rr  portent  chez  eux  une  juste  opinion  de  notre  pays;  qu'ils  soient 
rr  persuades  des  sentiments  d'estime  et  de  sympathie  que  nous 
r  entretenons  pour  les  nations  étrangères,  et  de  notre  sincère 
rr  désir  de  vivre  en  paix  avec  elles. 

rrJe  remercie  la  Commission  impériale,  les  membres  du 
rr  Jury  et  les  différents  comités,  du  zèle  intelligent  qu'ils  ont  dé- 
rr  ployé  dans  l'accomplissement  de  leur  mission.  Je  les  remercie 
fT aussi  au  nom  du  Prince  Impérial,  que  j'ai  été  heureux  d'as- 
ff  socier,  malgré  son  jeune  âge,  à  cette  grande  entreprise,  dont 
çf  il  gardera  le  souvenir. 

rr  L'Exposition  de  1867  marquera,  je  l'espère,  une  nouvelle 
ff  ère  d'harmonie  et  de  progrès.  Assuré  que  la  Providence  bénit 
ff  les  efforts  de  tous  ceux  qui,  comme  nous,  veulent  le  bien,  je 
ff  crois  au  triomphe  définitif  des  grands  principes  de  morale  et 
ff  de  justice  qui,  en  satisfaisant  toutes  les  aspirations  légitimes, 
ff  peuvent  seuls  consolider  les  trônes,  élever  les  peuples  et  en- 
rr  noblir  l'humanité.  ^ 

Sur  l'ordre  de  l'Empereur,  S.  Exe.  M.  de  Forcade,  Ministre 
de  l'agriculture,  du  commerce  et  des  travaux  publics,  vice- 
président  de  la  Commission  impériale,  a  fait  ensuite  l'appel 
des  récompenses  dans  l'ordre  suivant  : 

Beaux-Arts,  17  grands  prix;  —  Agriculture  et  Industrie 
(groupes  II,  m,  IV,  V,  VI,  VII,  X),  US  grands  prix  (tabl.  48); 
—  Nouvel  ordre  de  récompenses,  1 2  prix,  3  4  mentions  hono- 
rables et  5  citations. 

A  l'appel  des  exposants  qui  avaient  obtenu  des  grands  prix 
succédait,  pour  chaque  groupe,  l'appel  des  exposants  promus 
ou  nommés  dans  Tordre  de  la  Légion  d'honneur.  Les  groupes, 


s  &6.  —DISTRIBUTION  DES  RÉCOMPENSES.  199 

conduits  par  les  présidents  et  les  secrëtaires  des  jurys  de  grou- 
pes, venaient  successivement,  en  suivant  le  palier  de  pourtour, 
se  placer  devant  le  trône.  Les  exposants  qui  avaient  obtenu  les 
grands  prix  et  ceux  qui  étaient  promus  aux  grades  d  officier 
ou  de  commandeur,  montaient  recevoir  des  mains  de  l'Empe- 
reur leurs  récompenses  ou  leurs  décorations,  qui  étaient  pré- 
sentées à  Sa  Majesté  par  S.  Ëxc.  le  maréchal  Vaillant,  Ministre 
de  la  Maison  de  TËmpereur  et  des  Beaux- Arts,  vice-président 
de  la  Commission  impériale.  L'Empereur  remettait  au  prési- 
dent du  groupe  les  diplômes  des  autres  récompenses. 

Chaque  groupe  de  récompensés  venait  ensuite,  en  faisant 
le  tour  de  la  nef,  reprendre  sa  place  près  de  son  trophée. 

Un  incident  touchant  a  ému  l'assemblée  :  lappel  du  prix 
décerné  par  le  Jury  à  l'Empereur,  pour  ses  habitations  ouvrières 
et  pour  ses  fermes-modèles,  allait  rester  sans  consécration  effec- 
tive, lorsque,  par  une  heureuse  inspiration,  le  Prince  Impérial 
a  été  prié  de  remettre  le  prix  à  Sa  Majesté. 

La  distribution  achevée,  l'Empereur,  llmpératrice  et  le 
Sultan,  accompagnés  des  Princes,  ont  fait  le  tour  de  la  nef 
en  passant  devant  les  sections  de  tous  les  pays.  Â  chaque  sec- 
tion, les  commissaires  étrangers,  désignés  par  le  commissaire 
général ,  étaient  présentés  à  Leurs  Majestés  par  S.  Exe.  le  Mi- 
nistre d'Etat.  Pendant  le  trajet  du  cortège  impérial,  les  airs 
nationaux  exécutés  par  l'orchestre  se  mêlaient  aux  acclamations 
des  représentants  des  différentes  nations. 

La  cérémonie  s'est  terminée  à  trois  heures  quarante  mi- 
nutes. 

Avant  de  quittei  le  Palais  de  l'Industrie,  l'Empereur  a  bien 
voulu  charger  S.  Exe.  le  Ministre  d'Etat  de  témoigner  sa  satis- 
faction à  la  Commission  impériale. 

La  remise  des  médailles  et  des  mentions  a  eu  lieu  au  pavilloii 


300  CHAPITRE  VI.  —  RÉCOMPENSES. 

du  commissariat  gënëral  par  les  soins  des  secrétaires  de  la  Com- 
mission impériale,  des  secrétaires  de  groupe  et  dun  certain 
nombre  de  jurés  ;  elle  a  été  faite  directement  aux  exposants 
français,  et  elle  s'est  effectuée,  pour  les  exposants  étrangers, 
par  l'intermédiaire  de  leurs  commissions  respectives. 

Ces  récompenses  ont  été  délivrées  dans  Tordre  suivant  :  les 
médailles  d'or,  du  1 5  au  3 o  novembre  1867;  les  médailles 
d'argent,  du  5  au  3 1  décembre  1 867  ;  les  médailles  de  bronze, 
du  1 5  janvier  au  39  février  1868;  les  mentions  honorables, 
du  1*'  au  3i  mars  1868. 

Les  récompenses  non  retirées  dans  ces  délais  ont  été  re- 
mises ,  le  3 1  mars  1 8  6  8 ,  au  ministère  de  l'agriculture ,  du  com- 
merce et  des  travaux  publics,  qui  en  a  fait  opérer  la  distribution 
par  le  bureau  du  commerce  extérieur  jusqu'au  3 1  janvier  1 869, 
époque  où  les  récompenses  déposées  encore  dans  ce  bureau 
ont  été  transmises  aux  préfets  des  départements  respectifs  des 
ayants  droit. 

S  47.  —  Opérations  spéciales  des  jurys  permanents. 

Ainsi  qu'on  l'a  dit  plus  haut,  certaines  classes  présentant  un 
caractère  exceptionnel  de  permanence  ou  de  périodicité  ont 
donné  lieu  à  des  opérations  spéciales.  Mais  la  marche  des  opé- 
rations n'a  pu  être  la  même  pour  toutes  ces  classes. 

En  ce  qui  concerne  les  classes  62  et  gS,  relatives  aux  ser- 
vices mécaniques  de  l'Exposition  et  au  travail  manuel,  le  Jury 
a  procédé  comme  pour  les  groupes  industriels;  seulement  il  a 
suspendu  son  jugement  jusqu'au  moment  où  la  clôture  de 
l'Exposition  mettait  un  terme  aux  travaux  dont  il  devait  appré- 
cier le  mérite. 

Quant  aux  classes  des  produits  vivants  et  du  matériel  de 
l'agriculture  et  de  l'horticulture,  comprises  dans  les  groupes 


s  47.  —OPÉRATIONS  DES  JURYS  PERMANENTS.  201 

VIII  et  IX,  elles  ont  été  soumises  à  un  mode  d  examen  essen- 
tiellement distinct,  dont  il  importe  d'exposer  le  mécanisme. 

Les  récompenses  réservées  à  ces  deux  groupes  devaient  être 
accordées  à  la  suite  de  concours  temporaires,  dont  quelques- 
uns  exigeaient,  outre  Texamen  des  objets  exposés,  des  épreuves 
pratiques  faites  sur  le  terrain. 

Ces  concours  se  succédaient  par  quinzaines;  ce  qui  portait, 
dans  chaque  groupe,  leur  nombre  k  lU  pour  les  sept  mois  de 
TExpositiou. 

Pour  le  groupe  VIII,  ces  concours  constituaient  deux  séries 
simultanées  et  parallèles,  dont  Tune  était  relative  aux  appareils 
agricoles  et  Tautre  aux  produits  vivants.  Les  concours  de  la 
première  série  avaient  lieu  dans  Tîle  de  Billancourt,  où  toutes 
les  machines  ont  fonctionné  sous  les  yeux  du  public  pendant  la 
durée  entière  de  l'Exposition.  Cependant  les  concours  de  char- 
rues k  vapeur,  de  faucheuses  et  de  moissonneuses,  qui  exi- 
geaient des  surfaces  considérables,  ont  été  reportés  en  dehors 
de  cette  île.  Celui  de  charrues  à  vapeur  a  eu  lieu,  du  1 5  au 
3o  avril,  à  la  ferme  impériale  de  Vincennes;  ceux  de  fau- 
cheuses et  de  moissonneuses  à  la  ferme  impériale  de  Pouil- 
leuse (  Seine -et- Oise  )  :  le  premier,  du  1 5  au  3o  mai,  sur 
dS  hectares  de  luzerne;  les  seconds,  du  i5  au  3o  juillet,  sur 
3o  hectares  de  froment  d'hiver. 

Quant  aux  concours  de  la  â^  série,  ils  ont  été  tenus  dans 
lile  de  Billancourt  et  se  sont  succédé  dans  Tordre  suivant  : 

Avril  :  races  ovines  de  boucherie  (reproducteurs),  animaux 
gras;  mai  :  races  bovines  laitières  (reproducteurs),  races  ovines 
à  laine  (reproducteurs);  juin  :  races  chevalines  de  trait,  ani- 
maux de  basse-cour  ;  juiV/ef  :  races  bovines  de  travail  (repro- 
ducteurs), races  chevalines  de  luxe;  août:  chiens,  bœufs  de 
travail;  septembre:  races  porcines  (reproducteurs),  ânes,  mu- 


20S  CHAPITRE  VI.—  RÉCOMPENSES. 

lets,  races  chevaliaes  mulassières;  octobre:  races  bovines  de 
boucherie  (animaux  gras  et  reproducteurs),  animaux  divers 
acclimatés  ou  susceptibles  de  Tétre. 

Pour  chacun  de  ces  concours  et  cinq  jours  avant  son  ouver- 
ture, la  Commission  impériale  nommait,  sur  les  propositions 
du  jury  du  groupe  VIII,  un  comité  international  de  jurés  asso- 
ciés, choisis  parmi  les  notabilités  agricoles  de  la  France  et  de 
Tétranger. 

Ces  jurés  avaient  pour  mission  de  juger  les  produits  pré- 
sentés et  de  les  classer,  selon  leur  mérite,  en  quatre  catégo- 
ries, sous  les  titres  :  premiers,  deuxièmes,  troisièmes  prix  de 
concours  et  mentions  honorables. 

Les  opérations  commençaient  le  jour  même  de  l'ouverture 
du  concours,  et  les  résultats  étaient  immédiatement  rendus  pu- 
blics et  affichés  sur  les  produits  récompensés. 

Toutefois  les  prix  ou  mentions  n'étaient  que  provisoires,  et 
ne  devaient  pas  être  décernés  effectivement  ;  ils  étaient  portés 
au  dossier  de  Tcxposant  et  devenaient  des  titres  pour  l'obtention 
d'une  des  récompenses  qui  ont  été  attribuées  ultérieurement 
par  le  Jury  international. 

En  ce  qui  concerne  le  groupe  IX,  la  Commission  impériale 
a  voulu  faire  passer  en  revue  au  public  les  différentes  plantes 
qui  sont  du  domaine  de  l'horticulture.  Elle  a  donc  reporté  les 
concours  aux  différentes  époques  où  ces  plantes  devaient  être 
exposées  de  la  façon  la  plus  favorable.  Ces  concours  pouvaient 
être  répétés  pour  beaucoup  d'entre  elles;  mais  une  période 
spéciale  était  assignée  à  chaque  espèce.  C'était  k  ce  moment 
qu'avait  lieu  pour  les  plantes  de  cette  espèce  le  principal  con- 
cours, indiqué  en  tête  du  programme  de  chaque  série;  les 
récompenses  !cs  plus  élevées  étaient  d'ailleurs  réservées  aux 


s  47.  —  OPÉRATIONS  DES  JURYS  PERMANENTS.  203 

plantes  dont  le  nom  servait  à  designer  le  concours  sur  les 
programmes. 

Les  concours  ont  tous  eu  lieu  dans  Tenceinte  du  Jardin,  et 
les  quatorze  concours  principaux  se  sont  suivis  dans  Tordre  ci- 
après  : 

Avril,  c^mëlias  fleuris,  conifères;  mai,  azalëes  de  Tlnde  et 
rhododendrons  en  fleur,  palmiers  et  cycadëes;  jWn^  orchidées 
et  pëlargoniums  en  fleurs,  roses  et  pandanées;  juillet,  pelar- 
goniums  et  fougères  arborescentes,  œillets  et  plantes  de  serre 
chaude;  août,  fuchsias  et  glaïeuls,  aroïdëes;  septembre,  dahlias 
fleuris,  araliacëes;  octobre,  fruits  de  toute  espèce  et  chrysan- 
thèmes de  rinde,  lëgumes  de  toute  espèce. 

Des  jurés  associés  de  quinzaine,  désignes  comme  pour  le 
groupe  VIII  par  la  Commission  impériale,  étaient  chargés  de 
classer  les  produits  figurant  à  chaque  concours,  et  d'indiquer 
les  éléments  qui  devaient  servir  à  fixer  lattribution  définitive 
des  récompenses. 

Les  résultats  ainsi  recueillis  par  les  comités  temporaires  ont 
été  soumis,  à  partir  du  âo  octobre,  aux  jurys  des  groupes  VIU 
et  IX.  Ces  derniers  ont  dressé  pour  chaque  classe,  conformé- 
ment à  larticle  s/i  du  rè^ement  des  récompenses,  la  liste 
d'ensemble  des  exposants,  ainsi  que  celle  des  collaborateurs  et 
ouvriers,  et  ont  décerné  les  récompenses  mises  k  leur  disposi- 
tion par  le  conseil  supérieur.  Les  récompenses  ont  consisté, 
comme  pour  les  groupes  de  lagriculture  et  de  l'industrie ,  en 
médailles  dor,  d'argent  ou  de  bronze,  et  en  mentions  hono- 
rables ;  seulement,  afin  de  se  conformer  aux  traditions  géné- 
ralement admises  dans  les  concours  d'agriculture  et  d'horticul- 
ture, la  Commission  impériale  a  joint  des  objets  d'art  à  un 
certain  nombre  de  grands  prix  ou  de  médailles  d'or.  En  outre, 
par  une  disposition  spéciale,  les  diplômes  des  récompenses  ont 


20&  CHAPITRE  VI.  —  RÉCOMPENSES. 

été  accompagnés  d  un  certificat  rappelant  les  prix  et  mentions 
obtenus  par  le  lauréat  dans  les  concours  partiels  de  quinzaine. 

Dans  le  groupe  Vil,  lattribution  des  récompenses  a  dû  être 
également  ajournée  jusqu'à  la  fin  de  l'Exposition  pour  les 
classes  70  et  7 1 ,  consacrées,  Tune  aux  viandes  et  aux  poissons, 
l'autre  aux  légumes  et  aux  fruits,  c est-à-dire  à  des  produits 
dont  les  nécessités  de  la  saison  ne  permettaient  pas  l'envoi 
immédiat  et  simultané. 

Dans  le  même  groupe,  cet  ajournement  était  aussi  commandé 
pour  l'appréciation  du  mérite  des  restaurateurs  ou  concession- 
naires du  même  genre,  qui,  par  une  innovation  expliquée  plus 
haut  (S  97),  devaient  être  considérés  comme  de  véritables  ex- 
posants, et  en  cette  qualité  pouvaient  prétendre  à  des  récom- 
penses. En  effet,  l'un  des  éléments  de  ce  mérite  consistait  dans 
la  manière  même  dont  chaque  établissement  aurait  satisfait 
aux  exigences  du  public  pendant  toute  la  durée  de  l'Exposition. 
Un  jury  spécial,  composé  de  cinq  membres  et  présidé  par  l'un 
des  vice-présidents  de  la  Commission  impériale  (liste  i5),  fut 
chargé  d'attribuer  k  ces  exposants  des  récompenses,  qui  ont 
consisté  en  médailles  d'or,  d'argent  ou  de  bronze,  au  module 
uniforme  de  5o  millimètres,  et  qui  ont  été  réparties  entre  dix- 
huit  concessionnaires  appartenant  à  la  France,  aux  Pays-Bas, 
à  la  Prusse,  à  l'Autriche,  à  l'Espagne,  au  Danemark,  à  la  Russie 
et  aux  Républiques  américaines. 

s  AS.  —  Distribution  complëmentaire  des  récompenses,  le  5  janvier  1868. 

Le  5  janvier  1868  a  eu  lieu  au  Palais  des  Tuileries  la  dis- 
tribution complémentaire  des  récompenses  décernées  par  les 
jurys  permanents.  Les  récompenses  de  degrés  supérieurs, 
grands  prix  ou  médailles  d'or  de  68  millimètres  accompagnées 
d'objets  d'art,  ont  seules  été  délivrées  effectivement  dans  cette 


s  48.— DISTRIBUTION  COMPLÉMENTAIRE  DES  RÉCOMPENSES.  205 

c^rëmonie;  les  autres  mëdailles  dor  ont  été  ensuite  procla- 
mëes.  Les  noms  des  exposants  récompenses  ont  été  insérés 
an  Moniteur  du  lendemain  6  janvier. 

A  une  heure  et  demie,  ont  été  admis  dans  la  Salle  des  maré- 
chaux :  les  membres  de  la  Commission  impériale  et  du  com- 
missariat général,  les  commissaires  étrangers,  les  membres  du 
Jury  international  des  classes  7/1  à  89  (groupe  VIII),  83  à  88 
(groupe  IX),  et  des  classes  69  du  groupe  VI,  70  et  71  du 
groupe  VII,  95  du  groupe  X;  les  membres  des  comités  des 
expositions  de  Tagriculture  et  de  l'horticulture,  et  du  comité 
de  la  navigation  de  plaisance;  les  membres  de  la  commission 
d encouragement  pour  les  études  des  ouvriers,  ainsi  que  les 
ouvriers  délégués  pour  les  études  relatives  à  Tagriculture  et  k 
rhorticulture ;  enfin,  les  exposants  et  les  coopérateurs  appelés 
à  recevoir  des  récompenses  du  degré  le  plus  élevé. 

A  deux  heures,  l'Empereur,  accompagné  du  Prince  Impérial , 
est  entré  dans  la  Salle  des  maréchaux,  précédé  des  grands  offi- 
ciers de  la  Couronne,  des  officiers  de  service,  du  gouverneur 
du  Prince  Impérial  et  de  l'aide  de  camp  de  service ,  et  suivi  des 
ministres  en  uniforme.  S.  Exe.  le  Ministre  de  l'agriculture, 
du  commerce  et  des  travaux  publics,  vice-président  de  la  Com- 
mission impériale,  a  rappelé  dans  un  rapport  circonstancié 
les  motifs  qui  avaient  fait  différer,  jusqu'après  la  clôture  de 
I Exposition,  l'attribution  des  récompenses  relatives  à  certaines 
catégories  de  produits,  et  a  rendu  compte  des  travaux  des  jurys 
chargés  de  l'examen  de  ces  différents  produits  (docum.  8). 

Après  la  lecture  de  ce  rapport,  l'Empereur  a  prononcé  les 
paroles  suivantes  : 

'^Messieurs, 
•'Le  succès  de  l'Exposition  universelle  a  rendu  bien  difficile 


206  CHAPITRE  VI.  —  RÉCOMPENSES. 

crpour  mon  Gouvernement  la  tâche  de  récompenser  tous  les 
rr mérites,  tant  ils  sont  nombreux  et  divers.  Il  a  fallu  faire  un 
ce  choix  entre  les  meilleurs ,  opération  toujours  délicate  et  qui 
«  laisse  des  regrets. 

(T  Aujourd'hui ,  j'ai  voulu  distribuer  les  récompenses  accor 
r  dées  par  le  Jury  et  donner  la  décoration  de  la  Légion  d'hon- 
cc  neur  aux  personnes  qui  ont  le  plus  excellé  dans  l'agriculture 
(T comme  dans  le  travail  manuel,  et,  parmi  les  délégués  de  la 
reclasse  ouvrière,  à  ceux  qui  se  sont  le  plus  distingués.  J  espère 
crque  ces  encouragements  porteront  leurs  fruits,  que  lagri- 
(T culture  et  l'industrie  continueront  leur  marche  ascendante, 
frque  ceux  qui  travaillent  à  féconder  la  terre  et  à  transformer 
fcla  matière  verront  leur  sort  s'améliorer,  et  que  la  France, 
ce  enrichie  par  leurs  efforts,  sera  toujours  au  premier  rang  dans 
rr  les  voies  du  progrès  et  de  la  civilisation,  n 

S.  Ëxc.  le  Ministre  d'Etat,  vice-président  de  la  Commission 
impériale,  a  proclamé,  dans  l'ordre  suivant,  les  noms  des  expo- 
sants ayant  obtenu  des  grands  prix  et  des  médailles  d'or  ac- 
compagnées ou  non  d'objets  d'art  :  groupe  VIII  (agriculture), 
la  grands  prix,  3i  médailles  d'or  avec  objets  d'art,  96  mé- 
dailles d'or;  groupe  IX  (horticulture),  5  grands  prix,  11  mé- 
dailles d'or  avec  objets  d'art,  Sa  médailles  d'or;  groupe  VI, 
classe  5s  (service  mécanique  de  l'Exposition),  1  grand  prix, 
5  médailles  d'or;  groupe  X,  classe  95  (travail  manuel),  ao  mé- 
dailles d'or;  expériences  de  sauvetage  et  navigation  de  plai- 
sance, la  médailles  d'honneur. 

A  l'appel  de  leurs  noms  les  exposants  des  deux  premières 
catégories  venaient  recevoir  leurs  récompenses  des  mains  de 
l'Empereur. 

S.  Exe.  le  ministre  d'Etat  a  ensuite  fait  l  appel  des  personnes 
qui  étaient  nommées  ou  promues  dans  l'ordre  de  la  Légion 


$  M.— DISTRIBUTION  COMPLÉMENTAIRE  DES  RÉCOMPENSES.  207 

d'honneur,  et  qui  sont  venues  recevoir  leurs  insignes  des  mains 
de  Sa  Majestë. 

La  cérémonie  s'est  terminée  à  trois  heures. 

Les  récompenses  de  degrés  inférieurs  ont  été  distribuées, 
comme  celles  des  autres  groupes,  au  pavillon  du  commissariat 
général. 

Cette  distribution  du  5  janvier  1868  complétait  le  travail 
des  récompenses  de  TËxposition.  On  peut  voir,  aux  tableaux  67, 
US  et  49,  comment  elles  ont  été  réparties  entre  les  diverses 
classes  et  les  divers  pays,  et  quel  est,  pour  chaque  pays,  le 
rapport  de  leur  nombre  à  celui  des  exposants. 

Le  nombre  total  des  récompenses  décernées  a  été,  pour  les 
dix  groupes  des  œuvres  dart,  de  l'industrie  et  de  lagriculture , 
de  19,776  (tabl.  /17,  kS  et  A9),  dont  83  grands  prix,  1,176 
médailles  dor,  &,455  médailles  d'argent,  7,/i3A  médailles  de 
bronze,  et  6,9/17  mentions  honorables. 

38 1  établissements  publics  ou  exposants  ont  été  déclarés 
hors  concours,  conformément  aux  dispositions  du  rè^ement 
général  et  à  la  décision  du  Jury  international,  et  cette  situa- 
tion a  été  constatée,  pour  chacun  d'eux,  par  un  diplôme  spé- 
cial »  qui  était  accompagné  d'une  grande  médaille  de  bronze 
présentant  le  même  type  que  celle  des  grands  prix  et  portant 
à  l'exergue  :  rHors  concours  79  (S  /i3). 

Une  première  édition  du  catalogue  officiel  des  exposants 
récompensés  avait  été  publiée  aussitôt  après  le  1^' juillet  1867, 
et  une  seconde  édition,  dans  laquelle  on  s'est  efforcé  de  coi^ 
riger  les  erreurs  matérielles  qui  s'étaient  glissées  dans  la  pre- 
mière, a  paru  après  la  cérémonie  du  5  janvier  1868.  Cette 
édition  renferme,  outre  l'indication  des  récompenses  décernées 


208  CHAPITRE  VI.  —  RÉCOMPENSES. 

par  le  jury  spécial  et  par  les  dix  groupes  du  jury  des  Beaux- 
Arts,  de  l'Agriculture  et  de  Tlndustrie,  les  listes  des  prix  ou 
récompenses  attribués  par  les  comités  de  l'exposition  des  œu- 
vres musicales  et  par  le  comité  des  expériences  de  sauvetage 
et  de  la  navigation  de  plaisance. 

s  &9.  —  Rapports  du  Jury  international. 

Le  règlement  des  récompenses  avait  prévu,  dans  son  ar- 
ticle 9  5  (docum.  ti),  la  publication  d'un  rapport  rédigé  sur  l'ex- 
position des  produits  de  l'agriculture  et  de  l'industrie,  et  com- 
plètement indépendant  des  opérations  du  Jury.  Un  membre 
du  conseil  supérieur,  nommé  par  la  Commission  impériale,  a 
été  chargé  de  présider  à  cet  important  travail. 

Chaque  classe  ou  chaque  section  de  classe  a  été  décrite 
par  un  rapporteur  spécial,  auquel  était  laissée  une  entière 
liberté  d'appréciation,  le  travail  de  chaque  collaborateur  de- 
vant paraître  sous  son  nom  et  sous  sa  responsabilité  person- 
nelle. 

L'objet  principal  du  rapport  était  de  signaler  les  progrès 
accomplis  dans  chaque  branche  de  l'agriculture  ou  de  l'in- 
dustrie, depuis  l'Exposition  universelle  de  1863.  Il  n'était  pas 
interdit  toutefois  de  rappeler,  comme  points  de  comparaison, 
certains  traits  particulièrement  saillants  de  l'histoire  indus- 
trielle antérieurs  à  cette  date. 

Pour  répondre  à  ce  programme,  il  fallait  s'attacher  à  éviter 
les  énumérations  de  récompenses  qui  n'eussent  été  que  des 
répétitions  peu  intéressantes  du  catalogue  officiel ,  et  se  borner 
à  citer  les  noms  qui  personnifient  dans  une  certaine  mesure 
le  progrès  lui-même.  D'autre  part,  afin  de  compléter  autant 
que  possible  le  tableau  de  l'état  actuel  de  l'industrie,  il  con- 
venait de  ne  pas  omettre  les  découvertes  utiles  ou  les  faits 


$  A9.  —  RAPPORTS  DU  JURY  INTERNATIONAL  309 

importants  qui ,  pour  un  motif  quelconque ,  n'auraient  pas  ëtë 
représentes  dans  l'enceinte  de  l'Exposition. 

Le  caractère  général  du  rapport  devait  être  avant  tout  in- 
ternational et  l'œuvre  devait  tirer  un  de  ses  principaux  élé- 
ments d'intérêt  de  la  comparaison  des  méthodes  ou  des  résul- 
tats offerts  par  les  différents  pays;  cependant  les  rédacteurs 
français  avaient  naturellement  pour  mission  de  mettre  en  re- 
lief les  enseignements  qui  présenteraient  pour  la  France  une 
utilité  plus  directe. 

Commencé  aussitôt  après  la  clôture  des  opérations  du  Jury, 
le  rapport  a  été  terminé  vers  le  milieu  de  Tannée  1868.  Il 
comprend  treize  volumes,  dans  lesquels  toutes  les  catégories 
d'objets  exposés  ont  été  analysées  avec  détail ,  appréciées  avec 
autant  de  compétence  que  d'impartialité,  et  ont  souvent  donné 
lieu  à  des  notices  ou  à  des  monographies  remarquables.  Il 
est  précédé  d'une  introduction  substantielle  et  philosophique, 
qui  a  été  rédigée  par  le  membre  du  conseil  supérieur  chargé 
de  la  publication  des  rapports,  et  qui  ouvre  dignement  cette 
belle  collection. 

Deux  cent  quarante-six  collaborateurs  ont  pris  part  à  la 
rédaction  du  rapport;  sur  ce  nombre,  on  compte  cent  soixante 
et  dix  membres  français  et  vingt-six  membres  étrangers  du  Jury 
international  (liste  9). 

Grâce  à  ce  concours  de  dévouements,  cet  ouvrage  constitue 
une  précieuse  encyclopédie,  qu'il  sera  toujours  intéressant  de 
consulter  pour  connaître  l'état  des  arts  agricoles  et  manufac- 
turiers à  l'époque  de  l'Exposition. 


i/i 


210  CHAPITRE  \  II.  —  LIQUIDATION. 


CHAPITRE   VIL 

LIQlIIDATrO^. 
S  5o.  —  RëexpédilioD  des  produits. 

La  clôture  de  l'Exposition  eut  Heu  le  3  novembre.  Dès  le 
lendemain  commençait  la  rëexpëdition  des  produits  exposés. 

Quoique  présentant  moins  de  difficultés  que  celles  de  Tarri- 
vée  et  de  la  mise  en  place  (S  35),  cette  opération  pouvait 
encore  donner  lieu  à  des  embarras,  à  des  dangers  d'incendie, 
à  des  soustractions;  elle  exigeait  en  effet  l'introduction  dans  le 
Champ  de  Mars  d'un  personnel  très-nombreux,  et  une  grande 
accumulation  de  matériaux  d'emballage  et  d'autres  objets  com- 
bustibles. Grâce  aux  mesures  prises  par  la  Commission  impé- 
riale et  surtout,  il  faut  le  dire,  aux  bonnes  dispositions  du 
Palais,  tous  ces  dangers  ont  été  évités  et  la  réexpédition  s'est 
effectuée  avec  un  ordre  et  une  célérité  qui,  même  après  le 
succès  des  opérations  d'arrivage,  ont  été  un  sujet  de  surprise 
et  de  satisfaction  générales. 

Dès  le  milieu  d'octobre,  la  Commission  avait  arrêté  et  ré- 
pandu ses  instructions  sur  cette  opération  de  l'enlèvement  des 
produits,  de  telle  sorte  que  chacun  de  ceux  qui  devaient  y 
participer  connût  exactement  son  rôle  et  les  formalités  à  rem- 
plir. Aussi  n'a-t-on  remarqué  ni  hésitation  ni  tâtonnement, 
pendant  cette  dernière  phase  de  l'Exposition. 

Le  service  du  chemin  de  fer  n'a  pu  être  établi  dès  les  pre- 
miers jours.  11  fallait  d'abord  un  certain  temps  pour  découvrir 
et  réparer  les  voies ,  qui  avaient  disparu  sous  un  parquet  dans 
le  Palais  ou  sous  le  sable  dans  le  Parc,  et  pour  ajuster  les 
plaques  tournantes,  qui  avaient  beaucoup  souffert  (S  35).  En 


s  50.  —  RÉEXPÉDITION  DES  PRODUITS.  211 

outre,  il  eût  été  très-imprudent  de  faire  circuler  des  locomo- 
tives au  milieu  de  la  foule  qui  encombrait  toutes  les  voies 
pour  y  procéder  à  l'emballage  des  produits.  On  a  donc  réservé 
la  période  de  huit  jours,  du  /i  au  12  novembre,  à  Tenlève- 
ment  des  objets  qui  pouvaient  se  passer  de  la  voie  ferrée.  Quant 
aux  machines  et  appareils  d'un  grand  poids  qui  réclamaient 
impérieusement  l'emploi  de  cette  voie,  ces  huit  jours  furent 
employés  à  les  démonter  et  à  les  disposer  pour  le  départ. 

Cet  ajournement  nécessaire  a  diminué  dans  une  forte  pro- 
portion la  masse  des  transports  qui  se  sont  effectués  par  che- 
mins de  fer,  tant  était  grand  l'empressement  des  exposants  h 
retirer  leurs  produits.  Plutôt  que  d'attendre  le  rétablissement 
des  voies,  un  grand  nombre  de  producteurs  de  la  province  ou 
de  l'étranger  ont  mieux  aimé  diriger  par  camions  leurs  colis 
sur  les  gares.  C'est  ainsi  que  le  chemin  de  fer  du  Champ  de 
Mars  n'a  donné  passage  au  départ  qu'à  918  wagons  portant 
!i,6ab  tonnes,  tandis  qu'à  l'arrivée  la  circulation  y  avait  été  de 
12,091  wagons  et  de  9,686  tonnes  (^)  (S  35,  tabl.  âo  à  s/i).  Il 
a  commencé  à  livrer  passage  aux  locomotives  le  1 3  novembre, 
et  son  service  a  cessé  le  âi  décembre  1867,  après  une  durée 
de  trente-neuf  jours. 

L'enlèvement,  pendant  les  premiers  jours,  a  été  d'une  acti- 
vité prodigieuse.  Tous  les  moyens  de  transport  avaient  été  mis 
en  réquisition;  commissionnaires,  baquets,  camions,  tapis- 
sières avaient  envahi  le  Palais  et  le  Parc  et  s'en  retournaient 
avec  leur  chargement *'^^,  de  sorte  que,  dès  le  lendemain  de  la 

'   L'Angleterre,  qui  avait  fait  venir  dans  ses  dépôts  voisins  du  Champ  de 

par  le  chemin  de  fer  du  Champ  de  Mars  Mars,  3o,ooo  caisses  vides  dune  conte- 

S39  wagons,  n*en  a  exp^ié  sur  cette  voie  nance  moyenne  de  deux  tiers  de  mètre 

(pie  35 au  dëpart.  cube,  et  les  a  mises,  en  neuf  jours, 

'**  Le  service  de  la  manutention  de  la  à  la  disposition  des  commissions  ^Iran  - 

c^iambte  de  commerce  avait  emmagasiné .  gères. 


212  CHAPITRE  VIL  —  LIQUIDATION. 

clôture,  le  Palais  ëtait  en  plein  déménagement;  huit  jours 
après,  il  semblait  désert. 

Il  est  peut-être  utile  de  dire  un  mot  des  mesures  de  police 
et  des  formalités  prescrites  pour  assurer  Tordre  et  prévenir 
les  inconvénients  que  cet  enlèvement  pourrait  entraîner. 

Aucun  objet  ne  pouvait  être  emporté  du  Champ  de  Mars 
sans  un  bulletin  de  sortie.  Pour  les  exposants  français ,  le  bul- 
letin devait  être  signé  par  l'exposant  ou  son  agent  dûment 
accrédité  par  le  délégué  de  la  classe ,  et  visé  par  un  chef  de 
service  de  la  Commission  impériale. 

S'il  s'agissait  d'un  exposant  étranger,  le  bulletin  de  sortie 
était  délivré  et  signé  par  le  commissaire  de  la  section,  contrôlé 
en  outre  par  le  directeur  de  l'administration  des  douanes,  et 
visé  par  le  chef  du  service  des  sections  étrangères. 

Les  transports  par  chemins  de  fer  se  sont  effectués,  comme 
à  l'arrivée ,  aux  prix  et  aux  conditions  du  tarif  spécial  défini  par 
l'arrêté  ministériel  du  16  juin  1866  (S  35),  mais  seulement 
pour  les  objets  expédiés  dans  un  délai  de  six  mois  à  partir  du 
jour  de  la  fermeture  de  l'Exposition. 

Afin  de  jouir  de  la  réduction  accordée  par  ce  tarif,  les  expo- 
sants français  devaient  remettre  à  la  gare  du  Champ  de  Mars 
un  bulletin  d'expédition  mentionnant  le  nom  de  l'exposant , 
le  nom  et  l'adresse  du  destinataire,  le  poids  des  colis  et  la 
nature  de  leur  contenu.  Ce  bulletin  était  signé  par  l'exposant 
ou  son  agent. 

Dans  le  cas  où  le  colis  était  transporté  par  camion  et  remis 
à  une  autre  gare  que  celle  de  l'Exposition ,  le  bulletin  devait 
être  certifié  exact  par  l'un  des  délégués  de  la  classe  de  l'ex- 
posant ou  par  l'ingénieur  du  syndicat  de  cette  classe.  Le  bul- 
letin d'expédition  des  exposants  étrangers  était  signé  par  le 


s  50.  —  RÉEXPÉDITION  DES  PRODUITS.  213 

commissaire  de  la  section  et  contenait  seulement  la  mention 
sommaire  des  objets  et  de  leur  poids. 

A  l'arrivëe,  les  transports  se  faisaient  en  port  payé.  Pour  la 
réexpédition,  dans  un  but  de  simplification,  ils  ont  eu  lieu  en 
port  dû.  Les  poids  mentionnés  sur  le  bulletin  d'expédition  ser- 
vaient seulement  de  base  à  la  détermination  des  prix  de  trans* 
port;  ils  étaient  vérifiés,  et  les  taxes  rectifiées,  s'il  y  avait  lieu,  à 
la  gare  d'arrivée.  Les  wagons  complets,  à  destination  de  l'étran- 
ger, étaient  expédiés,  plombés  en  douane,  par  la  voie  de  l'Ex- 
position et  le  chemin  de  fer  de  ceinture,  quel  que  fût  le  poids 
indivis  de  leur  contenu ''^  Les  commissaires  étrangers  en  opé- 
raient le  chargement  à  leurs  frais ,  risques  et  périls  ;  les  agents  de 
la  compagnie  de  l'Ouest  recevaient  ces  wagons  sur  les  voies  et 
en  donnaient  décharge,  après  avoir  vérifié  contradictoirement, 
avec  les  agents  des  Commissions  étrangères,  le  conditionne- 
ment extérieur  des  véhicules,  l'état  des  plombs,  cachets,  cade- 
nas et  autres  fermetures  autorisées  par  la  douane  ;  remise  leur 
était  en  même  temps  faite  des  pièces  de  douane  et  du  bulletin 
de  sortie  devant  accompagner  ces  wagons. 

Les  colis  k  transporter  par  l'embranchement  du  Champ  de 
Mars  et  le  chemin  de  fer  de  ceinture  étaient  amenés,  par  les 
soins  et  aux  frais  des  délégués  des  exposants,  des  exposants 
eux-mêmes  ou  des  commissaires  étrangers,  soit  au  pied  des 
grues  fixes  et  roulantes,  lorsque  le  chargement  devait  être  fait 
au  moyen  de  ces  appareils,  soit  au  pied  des  wagons  destinés 
à  les  recevoir.  Les  colis  qui  devaient  être  dirigés  par  les  soins 
des  compagnies  sur  les  gares  de  départ  de  Paris  étaient  ame- 
nés, dans  les  mêmes  conditions,  jusqu'au  point  où  les  camions 
pouvaient  s'avancer  pour  les  prendre. 

Sauf  cette  eicaption,  les  objets  ex-       de  ceinture  qu^autant  que  leur  poids  in- 
poaét  ne  pooraieQt  empronter  le  cbemin       divis  était  supërieur  iii  ,900  kilog.  (S  35). 


au  CHAPITRE  Vil.  —  LIQUIDATION. 

Les  wagons  vides  étaient  conduits  par  la  compagnie  du 
chemin  de  fer  de  l'Ouest  et  repris  par  elle  après  leur  char- 
gement, tant  dans  la  section  française  que  dans  les  sections 
étrangères,  au  point  le  plus  rapproché  de  remplacement  occupé 
par  les  objets  à  expédier.  11  n  était  fait  d  exception  à  cette  règle 
que  pour  les  wagons  dont  les  dimensions  excédaient  celles  qui 
correspondaient  aux  plaques  tournantes,  ou  pour  les  cas  d'en- 
combrement  des  voies  extérieures. 

Les  faits  et  les  détails  qui  précèdent  concernent  l'enlève- 
ment  des  produits  de  l'agriculture  et  de  l'industrie.  Pour  les 
objets  exposés  dans  la  section  française  du  musée  de  l'histoire 
du  travail,  il  fallait  des  précautions  spéciales  commandées  par 
leur  valeur  même  et  par  la  responsabilité  qui  pesait  directe- 
ment sur  la  Commission  impériale.  Gomme  pour  l'arrivée,  ce 
problème  a  été  résolu  de  la  manière  la  plus  satisfaisante  par 
la  commission  spéciale  (liste  i3).  A  titre  exceptionnel,  les 
transports  avaient  lieu  à  la  charge  de  la  Commission  impé- 
riale, qui  en  acquitta  par  avance  le  montant  entre  les  mains 
des  compagnies '^^  afin  d'éviter  que,  par  erreur,  ces  frais  ne 
fussent  réclamés  aux  intéressés. 

Les  expéditions  ont  eu  lieu  en  petite  vitesse  pour  les  objets 
ordinaires,  en  grande  vitesse  pour  les  objets  fragiles  ou  très- 
précieux. 

Les  soins  les  plus  minutieux  avaient  d'ailleurs  présidé  à 
l'emballage  Aussi  cette  réexpédition ,  qui  pouvait  donner  lieu 
à  de  graves  responsabilités,  s'est-elle  effectuée  sans  le  moindre 


^'^  Par  suite   d*aii   maientenda ,    les  impériale,  dès  quelle  eut  connaissance 

choses   se   passèrent  autrement   sur  le  de  ce  fait,  se  hâta  de  faire  rembourser, 

réseau  d'tme  compagnie,  qui  fit  payer  a  Taide  de  mandats  de  poste,  toutes  les 

les  frais  de  transports  aux  propriétaires  sommes  indûment  acquittées  par  les  ex- 

des  objete  exposés.  Mais  la  Commission  posants. 


s  50.  -  RÉEXPÉDITION  DES  PRODUITS.  815 

accident.  Les  colis  sont  arrives,  sans  avarie  de  route  et  sans 
erreur,  à  leurs  destinataires,  qui  ont  presque  tous  ëcrit  à  la 
Commission  impériale  pour  la  remercier  des  précautions  ap- 
portées à  cette  opération. 

On  a  indiqué  plus  haut  le  remarquable  empressement 
mis  par  les  exposants  à  effectuer  Fenlèvement  des  produits. 
On  peut  dire  que  vers  le  27  décembre  le  déménagement  du 
Palais  était  terminé.  Cependant,  comme  pour  Tinstallation, 
ia  Commission  rencontra  des  retardataires  obstinés  qui  refu* 
salent  de  retirer  leurs  produits  dans  Tespoir  de  les  vendre  sur 
place. 

D après  l'article  65  du  règlement  général,  l'enlèvement  des 
produits  devait  être  terminé  avant  le  3o  novembre  1867. 
Passé  ce  terme,  les  produits,  les  colis  et  les  installations  qui 
D^auraient  pas  été  retirés  par  les  exposants  devaient  être  enlevés 
d'office  et  consignés  dans  un  magasin  public,  aux  frais  et  risques 
des  exposants.  Les  objets  qui,  au  3o  juin  1 868,  n'auraient  pas 
été  retirés  de  ce  magasin  devaient  être  vendus  publiquement, 
et  le  produit  net  de  la  vente  abandonné  à  une  œuvre  de  bien- 
faisance. 

La  Commission  impériale  n'a  pas  appliqué  ces  délais  dans 
toute  leur  rigueur.  Elle  a  prévenu  les  exposants  en  retard  par 
des  avis  insérés  dans  les  journaux,  puis  par  des  lettres  indivi- 
duelles. Elle  ne  s'est  enfin  décidée  à  faire  transporter  dans 
uo  magasin  public  les  objets  non  retirés,  que  vers  la  fin  de 
janvier  1868,  alors  que  le  Palais  allait  disparaître. 

Ces  objets,  presque  tous  encombrants  et  sans  grande  valeur, 
étaient  au  nombre  de  cent  soixante  et  treize.  Ils  appartenaient 
pour  la  plupart  à  des  exposants  étrangers,  qui  en  avaient  en 
quelque  sorte  fait  l'abandon.  Quelques*uns  ont  été  repris  par 
leurs  propriétaires;  le  surplus  va  faire  prochainement  l'objet 


216  CHAPITRE  VIL  —  LIQUIDATION. 

d  une  vente  publique,  aux  termes  de  1  article  6&  du  règlement 
général. 

Pour  les  œuvres  d'art  qui  n'avaient  pas  été  retirées  à  temps, 
elles  furent,  vers  le  i"""^  janvier  1868,  transportées  au  Palais 
de  Findustrie  des  Champs  Elysées,  où  la  livraison  s  en  fit  suc- 
cessivement aux  artistes. 

En  somme,  la  réexpédition  n  a  donné  lieu  à  aucun  embar- 
ras sérieux.  Le  seul  incident  qui  lait  signalée  est  la  chute  de 
la  grande  serre  et  du  comble  de  tôle  ondulée  établi  sur  l'ave- 
nue de  Belgique,  lors  de  l'ouragan  qui  s'est  déchaîné  sur  Paris 
le  1"  décembre  1867,  ^^^^  ^^^^  heures  du  soir.  Une  partie  des 
plantes  de  la  grande  serre  s'y  trouvaient  encore  et  en  ont  beau- 
coup souffert. 

Sauf  cet  incident,  dû  à  une  cause  de  force  majeure,  le  dé- 
ménagement s'est  opéré  avec  un  ordre  et  une  rapidité  qui 
avaient  été  également  les  traits  dominants  de  l'arrivage  et  de 
la  mise  en  place  des  produits,  et  qui  ont  eu  leur  part  impor- 
tante dans  le  succès  de  l'Exposition. 

s  5 1 .  —  Démolition  du  Palais. 

Une  fois  les  produits  enlevés,  la  Commission  impériale  dut 
s'occuper  de  faire  disparaître  les  traces  de  l'Exposition  et  de 
rendre  le  Champ  de  Mars  et  la  Berge  à  leur  destination  pri- 
mitive. 

Son  premier  soin  fut  de  vendre  tous  les  matériaux  et  ar- 
bustes lui  appartenant.  Elle  recourut  au  ministère  d'un  commis- 
saire-priseur  pour  une  partie  de  ces  ventes,  et  préféra  le 
mode  des  soumissions  de  gré  à  gré  pour  les  objets  dont  une 
vente  publique  ne  permettait  pas  de  tirer  un  assez  bon  parti. 
L'ensemble  de  ces  opérations  n'a  produit  qu'une  somme  de 
63,675  francs  3 V  centimes  (tabi.  61). 


s  51.  —  DÉMOLITION  DU  PALAIS.  217 

Pour  le  Palais,  la  question  ëtait  plus  grave  et  donna  lieu  à 
un  long  examen.  Les  matëriaux  qui  le  constituaient  ëtaient  la 
propriëté  de  la  Commission  impériale,  sauf  la  vitrerie,  la  toi- 
ture de  zinc  et  la  plate-forme  centrale  (S  19).  Il  répugnait 
tellement  à  Topinion  publique  de  voir  anéantir  le  fruit  de 
tant  d'efforts  et  de  tant  de  dépenses,  que  plusieurs  idées 
furent  mises  en  avant  pour  démonter  le  Palais  et  le  recons- 
truire ailleurs.  Mais  aucune  ne  put  aboutir  à  une  solution 
pratique. 

Convaincue  de  la  nécessité  de  livrer  Tédifice  aux  démolis- 
seurs, la  Commission  avait  songé  un  moment  à  le  dépecer  par 
lots  ou  même  à  en  opérer  la  démolition  en  régie  ou  à  l'entre- 
prise, pour  se  charger  ensuite  de  la  vente  des  matériaux  au 
détail.  Ces  deux  combinaisons,  qui  auraient  pu  conduire  sans 
doute  à  un  rendement  très-avantageux,  mais  qui  faisaient  assu- 
mer à  la  Commission  une  grave  responsabilité,  furent  défini- 
tivement écartées. 

La  Commission  prit  donc  le  parti  prudent  de  ne  faire  de 
tout  le  Palais  qu  un  seul  lot  et  d'en  céder  les  matériaux  k  un 
entrepreneur,  qui  lui  payerait  une  soulte  convenue  par  avance 
et  se  chargerait  de  tous  les  frais  de  la  démolition.  Elle  fit  ré- 
diger un  cahier  des  charges,  qui  définissait  exactement  les 
conditions  de  l'entreprise  et  devait  servir  de  base  à  l'adjudi- 
cation. Aucune  garantie  de  poids  n'était  donnée  à  l'entrepre- 
neur, qui  prenait  les  matériaux  dans  l'état  où  ils  se  trouvaient. 

La  question  du  délai  fut  débattue  avec  soin  par  les  concur- 
rents qui  se  mettaient  sur  les  rangs.  Elle  devait  en  effet  exer- 
cer une  grande  influence  sur  le  résultat  de  l'opération.  Avec 
de  longs  délais ,  la  démolition  serait  moins  onéreuse  et  la  vente 
plus  lucrative,  parce  que  l'entrepreneur  pourrait  attendre  les 
offres  des  acquéreurs,  au  lieu  de  subir  leurs  prétentions;  mais, 


218  CHAPITRE  VIL  —  LIQUIDATION. 

voulant  hâter  sa  liquidation  et  la  remise  du  Champ  de  Mars  à 
l'autoritë  militaire,  la  Commission  impériale  se  résigna  à  dé- 
courager quelques-uns  des  concurrents  et  à  diminuer  sensi- 
blement le  produit  qu'elle  pouvait  espérer  de  la  cession  du 
Palais,  et  elle  stipula  dans  son  cahier  des  charges  que  le  sou- 
missionnaire n  aurait  que  six  mois  pour  la  démolition,  Tenlè- 
vement  des  matériaux  et  de  tous  les  décombres. 

Une  adjudication  restreinte  (S  1 2  )  eut  lieu  le  1 3  février  1 868 
devant  S.  Exe.  le  Ministre  de  Tagriculture,  du  commerce  et 
des  travaux  publics.  Elle  fut  prononcée  au  profit  de  celui 
des  concurrents  qui  oiTrit  la  somme  la  plus  élevée,  soit 
1,010,886  francs  (tabl.  61);  mais  par  suite  du  retard  obstiné 
que  mirent  certains  exposants  à  retirer  leurs  installations, 
malgré  des  rappels  et  même  des  sommations  réitérées  (S  5o), 
le  soumissionnaire  ne  put  réellement  entrer  en  possession  de 
son  chantier  que  le  i**  mars  1868,  ce  qui  faisait  expirer  le 
3i  août  suivant  le  délai  dont  il  disposait. 

L'œuvre  de  démolition  commença.  Elle  fut  menée  avec  une 
grande  célérité,  grâce  aux  procédés  expéditifs  employés  par 
l'entrepreneur.  Au  lieu  de  démonter  soigneusement  les  char- 
pentes et  de  les  amener  sur  le  sol  avec  précaution,  il  les  y 
précipitait  en  général  brusquement,  au  risque  de  les  défor- 
mer, de  les  tordre  ou  de  les  briser. 

Tel  a  été  notamment  le  système  suivi  pour  les  fermes  de  la 
galerie  du  travail.  Les  ouvriers  se  hissaient  sur  ces  fermes, 
en  faisaient  sauter  les  rivets,  ou  retiraient  les  boulons  qui  les 
reliaient  au  reste  de  la  construction,  en  ne  laissant  subsister 
qu'une  faible  attache.  Chaque  ferme,  isolée  ainsi  complètement 
des  fermes  voisines,  était  saisie  par  deux  forts  câbles,  qui  se 
fixaient  sur  le  prolongement  des  piliers  au-dessus  des  naissances 
de  l'arc;  trente  hommes  tendaient  chacun  de  ces  cables  avec 


s  51.  —  DÉMOLITION  DU  PALAIS.  219 

ensemble  et  prëcision.  La  masse,  haute  de  97  mètres,  large  de 
36  mètres,  lourde  d'environ  33  tonnes,  s'ëbranlait  sous  ces 
efforts  rëitërës;  elle  tournait  sur  les  arêtes  de  ses  deux  piliers 
comme  autour  d'une  charnière,  s'inclinait  lentement  d'abord, 
puis.,  arrivée  à  un  certain  angle  sur  l'horizon ,  tombait  avec  fracas 
dune  chute  précipitée.  Aussitôt  qu'elle  était  à  terre,  ses  copeaux 
de  cornière  arrachés,  son  tirant  supérieur  brisé  ou  tordu,  des 
ouvriers  s'élançaient  sur  elle  pour  la  dépecer.  Us  faisaient  sauter 
les  rivets  et  mettaient  à  part  les  cornières  et  les  feuilles  de  tôle; 
en  un  mot,  ils  défaisaient  ce  qu'avaient  fait  trois  ans  avant  les 
entrepreneurs  chargés  de  la  construction. 

Pour  les  grands  murs  en  maçonnerie ,  on  employait  également 
un  procédé  rapide.  Un  pan  de  muraille,  ayant  une  hauteur  de 
1  o  à  1 9  mètres  et  une  longueur  de  1 5  à  90  mètres,  était  isolé 
des  murs  voisins  par  deux  entailles  ;  puis  on  disposait  sur  sa  face 
postérieure  deux  fortes  pièces  de  bois  inclinées,  dont  la  tête 
était  légèrement  engagée  dans  la  maçonnerie,  et  dont  le  pied 
butait  sur  un  cric  ou  sur  un  verrin.  A  un  signal  donné,  des 
ouvriers,  au  nombre  de  deux  ou  trois  seulement  par  cric, 
poussaient  d'une  façon  lente  mais  irrésistible  cette  pièce  de 
bois  qui  chassait  le  mur,  le  forçait  à  s'arracher  de  sa  base, 
puis  à  tomber  avec  une  violente  détonation,  due  en  partie  au 
brusque  déplacement  de  l'air. 

A  l'aide  de  tels  moyens  d'exécution,  le  Palais,  naguère 
meublé  avec  tant  d'ordre ,  d'harmonie ,  de  grandeur  et  d'élé- 
gance ,  n'a  pas  tardé  à  présenter  le  triste  spectacle  d'une  ville 
prise  d'assaut. 

Le  nombre  des  ouvriers  employés  à  la  démolition  a  été  moyen- 
nement de  189,  dont  119  à  la  journée  et  70  à  la  tâche.  Ces 
derniers  s'associaient  par  brigade  de  trois  à  cinq  et  entrepre- 
naient, pour  un  prix  convenu  à  raison  du  kilogramme  ou  du 


2S0  CHAPITRE  VIL  —  LIQUIDATION. 

nombre  de  rivets  coupes,  le  démontage  de  telle  ou  telle  partie 
de  la  construction  ^^\  Leur  journée  revenait  à  des  taux  excep- 
tionnels, qui  ont  atteint  jusqu'au  chiffre  de  âo  et  même  de 
3o  francs  (tabl.  5o). 

Malheureusement  ce  haut  prix  du  travail  ëtait  compensé 
par  ses  dangers.  Les  chantiers  de  démolition  sont,  on  le  sait, 
de  véritables  champs  de  bataille.  Celui  du  Palais,  bien  que 
n'ayant  pas  échappé  à  cette  loi,  et  ayant  dû  lui  payer  son 
douloureux  tribut,  n'a  pas  donné  lieu  à  autant  d'accidents  que 
l'on  aurait  pu  le  redouter,  ainsi  qu'en  feront  juger  les  chiffres 
ci-après. 

Un  service  médical  avait  été  organisé  par  les  soins  du  mé- 
decin en  chef,  qui  avait  été  déjà  chargé  de  diriger  celui  de 
l'Exposition.  L'ambulance  fut  transportée  dans  le  pavillon  du 
commissariat  général.  Un  seul  médecin  y  fut  attaché ,  avec  un 
infirmier  sous  ses  ordres.  Il  résulte  de  ses  observations  très- 
exactes,  que  l'entreprise  a  amené  3  morts  et  76  blessures, 
dont  19  graves  et  67  légères  t^'. 

L'adjudicataire  ne  présida  pas  seul  à  la  démolition.  Il  vendit 
plusieurs  portions,  à  charge  par  les  acquéreurs  d'en  opérer 
eux-mêmes  le  démontage  et  l'enlèvement. 

Les  matériaux  provenant  de  la  démolition  ont  eu  des  des- 


^'^  Ce  prix  a  été  en  moyenne,  par 
100  kilogrammes,  de  1  franc  pour  la 
grande  galerie ,  de  1  fr.  3g  cent,  pour  les 
autres  galeries,  de  1  fr.  yS  cent,  par  100 
rivets.  Quand  la  démolition  devait  être 
soignée,  en  vue  du  réemploi  ultérieur, 
le  prix  par  100  kilogrammes  s^élevait  à 
3  fr.  5o  cent. 

^)  ffEn  résumé,  a  dit  dans  son  rap- 
Tport  officiel  le  médecin  chargé  de  ce  ser- 
"Tvice,  il  est  à  remarquer  que  les  accidents 


(Tont  été  moins  nombreux  et  moins  graves 
ff  pendant  les  travaux  de  démolition  que 
rr  pendant  ceux  de  construction,  n  D  faut 
ajouter  que  plusieurs  des  accidents  sont 
dus  à  rimprudence  des  victimes.  C'est  ce 
qui  a  lieu  notamment  pour  plusieurs 
blessures  de  la  face  et  des  yeux ,  qui  au- 
raient été  évitées  si  les  ouvriers  n  avaient 
pas  résisté  à  l'invitation  qui  leur  était 
fréquemment  adressée  de  mettre  leur 
masque,  lorsqu'ils  coupaient. les  rivets. 


s  61.  —  DÉMOLITION  DU  PALAIS.  821 

tinatioDS  diverses.  Les  uns,  le  tiers  environ,  ont  servi  à  Tëdi- 
fication  de  constructions  complètes,  telles  que  verreries,  pape- 
teries, fermes,  usines,  non-seulement  en  France,  mais  jusque 
dans  le  nouveau  monde,  à  la  Plata'^^  Quant  aux  deux  autres 
tiers,  ils  ont  ëtë,  à  peu  près  par  parties  e'gales,  dépecés  pour 
être  de  nouveau  soumis  à  la  fusion  et  au  laminage,  ou  pour  être 
réemployés  par  morceaux ,  à  Tétat  d'éléments  de  construction. 

L'entreprise  a  été  fructueuse  pour  l'adjudicataire;  elle  com- 
prenait 1/1,000  tonnes  de  métal,  dont  1 1,000  tonnes  de  fer  et 
tôle,  1,000  tonnes  de  tôle  ondulée  et  2,000  tonnes  de  fonte.  En 
négligeant  même  toutes  les  autres  parties  du  Palais,  telles  que 
la  maçonnerie,  qui  ne  mesurait  pas  moins  de  iâ,ooo  mètres 
cubes,  la  charpente,  dont  le  cube  était  de  1 ,600  stères  (tabl.  â), 
on  voit  qu'au  prix  de  1,010,886  francs,  montant  de  l'adju- 
dication, le  kilogramme  du  métal  ressortait  à  près  de  7  cen- 
times. Si  Ton  ajoute  â  ou  3  centimes  au  plus  pour  la  démolition , 
le  rangement  et  l'enlèvement,  on  arrive  à  une  dépense  totale 
de  9  ou  1  o  centimes.  Or  le  prix  moyen  auquel  a  été  effectuée  la 
vente  des  parties  démontées  est  de  1 5  centimes.  Il  se  réduisait 
k  a  ou  iù  centimes  pour  le  fer  et  à  8  centimes  pour  la  fonte 
quand  le  démontage  incombait  k  l'acquéreur,  ce  qui  laissait 
une  marge  importante  pour  le  bénéfice  de  l'adjudicataire. 

Ce  dernier  avait  terminé  sa  démolition  vers  le  i5  juillet, 
mais  il  n'a  achevé  que  bien  après  les  délais  légaux  l'enlève- 
ment de  ses  matériaux  et  surtout  celui  des  décombres  qui 
provenaient  de  son  opération  et  dont  il  était  tenu  de  débar- 
rasser le  sol  du  Palais. 


'    Le  grand  vestibule  est  remonte  h  bevoie.  à   Mantes.  Ce  sont  sortoiit  les 

Brest,  pour  y  servir  de  chantier  de  cens-  combles  de  la  galerie  de  ThisJoire  du  tra- 

tmctioDs  natales.  Quelques  parties  des  vaii  qui  ont  M  ré'mploy^^. 
galènes  iolMeares  sont  rétablies  h  Cour- 


222  CHAPITRE  Vil.—  LIQUIDATION 


S  5a.  —  Remise  en  ëtat  du  Champ  de  Mars. 

En  même  temps  qu'elle  préparait  et  poursuivait  Tœuvre  de 
la  démolition  du  Palais,  la  Commission  impériale  s'occupait 
de  la  remise  en  ëtat  du  Champ  de  Mars.  Un  avant-projet  d'amé- 
nagement, dressé  par  ses  soins,  fit  Tobjet  d'un  procès-verbal 
de  conférence,  signé  le  9  février  1868,  et  rédigé  d'un  com- 
mun accord  entre  le  représentant  du  service  des  travaux  de 
la  Commission  (liste  Ix)  et  les  représentants  des  autres  services 
intéressés,  c'est-à-dire  le  génie  militaire  pour  le  champ  de 
manœuvres  proprement  dit,  et  le  service  municipal  pour  les 
contre-allées  et  les  voies  qui  l'entourent. 

Ce  procès- verbal ,  approuvé  le  10  mars  suivant  par  S.  Exe. 
le  Ministre  de  la  guerre,  au  nom  de  son  département,  et  le 
6  mars  par  M.  le  sénateur  préfet  de  la  Seine,  au  nom  de  la 
ville  de  Paris,  a  servi  de  base  au  projet  définitif  qui  a  été  mis 
en  adjudication  le  3o  mars. 

Pour  permettre  d'apprécier  complètement  le  nouveau  projet, 
il  est  indispensable  de  rappeler  sommairement  l'ancien  amé- 
nagement du  Champ  de  Mars. 

Avant  l'Exposition,  le  Champ  de  Mars  était  divisé  en  deux 
versants  par  la  ligne  de  faîte  située  dans  l'axe  du  pont  d'Iéna 
et  de  l'Ecole  militaire.  Chacun  de  ces  versants  écoulait  ses  eaux 
à  l'aide  d'un  ruisseau  pavé  qui  aboutissait,  à  100  mètres  en- 
viron de  distance  du  quai  d'Orsay,  à  la  grille  d'un  égout  cons- 
truit en  180 5,  et  débouchant  dans  la  Seine  en  aval  du  pont 
d'Iéna.  Ce  ruisseau,  long  de  7/io  mètres,  n'offrait  dans  ses 
derniers  3oo  mètres  qu'une  pente  de  3  millimètres  par  mètre, 
tout  à  fait  insuffisante  pour  l'assainissement  d'un  bassin  de 
2  9  hectares ,  sur  lequel  une  pluie  d'orage  répandait  plus  d'un 


s  52.  —  REMISE  EN  ÉTAT  DU  CHAMP  DE  MARS.  223 

mètre  cube  par  seconde.  Aussi  les  eaux  s'extravasaient- elles 
de  leur  lit,  qui  n'aurait  pas  dû  avoir,  auprès  de  son  embou- 
chure ,  moins  de  4  mètres  de  largeur  pour  les  contenir  ;  elles 
déposaient  dans  leur  parcours  le  sable  qu'elles  avaient  entraîné 
et  formaient  au  bas  des  cuvettes  du  Champ  de  Mars  de  véri- 
tables cloaques. 

Le  nouveau  projet  a  remédié  à  un  état  de  choses  aussi  peu 
satisfaisant  et  partage  le  Champ  de  Mars  en  quatre  versants, 
ayant  chacun  son  assainissement  distinct.  L'ancienne  ligne  de 
faîte  a  été  conservée,  mais  il  en  a  été  disposé  une  seconde, 
correspondant  au  petit  axe  du  Palais.  Les  pentes  ont  pu  ainsi 
être  sensiblement  augmentées  et  régularisées,  en  même  temps 
que  la  masse  des  eaux  était  divisée. 

Quant  à  l'écoulement  souterrain  des  eaux,  il  est  très-con- 
venablement assuré.  Celui  des  deux  bassins  rapprochés  du 
quai  d'Orsay  continuera  à  s'opérer  à  l'aide  des  anciens  égouts 
qui  assainissaient  seuls  autrefois  tout  le  Champ  de  Mars;  ce- 
lui des  deux  bassins  supérieurs  empruntera  le  grand  égout  de 
l'Ecole  militaire ,  qui  traversait  jusque-là  le  Champ  de  Mars 
sans  en  recevoir  les  eaux,  mais  qui  recevra  désormais,  par 
suite  de  la  construction  de  deux  petits  branchements,  les  eaux 
de  ces  deux  bassins  supérieurs. 

Les  égouts  construits  spécialement  par  la  Commission  im- 
périale avaient  un  tracé  ou  des  dimensions  qui  les  rendaient 
impropres  à  concourir  à  l'assainissement  du  Champ  de  Mars 
remis  en  état.  Ils  ont  donc  été  démolis  comme  les  autres  subs- 
tructions. 

En  effet,  le  procès-verbal  du  9  février  1868  a  stipulé  la 
démolition  de  toutes  les  constructions  enfouies  dans  le  sol, 
jusqu^à  00  centimètres  au-dessous  du  terrain  nivelé,  sans  en 
excepter  le  vaste  réseau  des  galeries  souterraines  établies  sous 


224  CHAPITRE  VII.  —  LIQUIDATION. 

le  Palais  et  mesurant  plus  de  5  kilomètres  de  développement^' 
sur  une  largeur  moyenne  de  3  mètres  et  une  hauteur  de  a^jôo. 

Le  service  militaire  ayant  exprimé  la  crainte  que  les  voûtes 
de  ces  galeries  ne  fussent  pas  en  état  de  supporter  le  poids 
des  pièces  d'artillerie,  il  fut  décidé  qu'elles  seraient  démolies 
et  l'intérieur  des  galeries  remblayé. 

Le  nouvel  aménagement  du  Champ  de  Mars  utilisait  les 
2  à3oo,ooo  mètres  cubes  de  remblais  répandus  sur  sa  sur- 
face pour  la  formation  du  terre- plein  du  Palais  et  pour  les 
vallonnements  du  Jardin  et  du  Parc.  Mais  il  exigeait  en  outre 
l'apport  supplémentaire  de  plus  de  870,000  mètres  cubes  de 
remblais,  de  façon  à  exhausser  le  centre  du  Champ  de  Mars 
de  2  mètres  par  rapport  k  son  ancien  niveau  ^^^  On  verra  plus 
loin  comment  la  Commission  impériale  a  pu  se  procurer  une 
masse  aussi  considérable  de  remblai,  dont  le  procès-verbal  a 
défini  soigneusement  les  qualités  et  le  mode  d'emploi. 

Après  l'achèvement  des  travaux  destinés  à  lui  donner  son 
relief  définitif,  le  Champ  de  Mars  doit  être  recouvert  d'une 
couche  de  sable.  Il  a  été  entendu  que  cette  couche  aurait  une 
épaisseur  de  5  centimètres  (ce  qui  représente  un  cube  de 
sable  supérieur  à  20,000  mètres),  qu'elle  pourrait  être 
extraite  de  carrières  à  ouvrir  dans  le  Champ  de  Mars  lui- 
même,  dont  le  sous-sol  est  sablonneux  sur  une  grande  profon- 
deur, et  qu'elle  serait  répandue  après  que  le  tassement  des 
terres  le  permettrait,  c'est-à-dire  en  dehors  de  l'intervention 
directe  de  la  Commission  impériale,  qui  payerait  au  départe- 

^*)  Au  pourtour  du  Palais,  sous  les  ^^^   La  cote  ancienne  du  Champ  de 

i^estaurants ,  régnait  une  galerie  de  1 0  mè-  Mars ,  à  l'intersection  des  deux  axes  du 

très  de  largeur,  longue  de  i,36o  mètres.  Palais,  était  de  39  mètres  au-dessus  du 

Les  autres  galeries  rayonnantes  et  circu-  niveau  de  la  mer;  celle  de  la  plate-forme 

laires  avaient  une  largeur  de  3  mètres  du  Palais  était  de  33",99;  celle  du  Champ 

et  une  longueur  totale  de  3,5oo  mètres.  de  Mars  remis  en  état  est  de  3'i  mètres. 


s  52.  —  REMISE  EN  ÉTAT  DU  CHAMP  DE  MARS.  225 

ment  de  la  guerre  une  souite ,  représentant  les  frais  de  cette 
main-d'œuvre. 

Le  procès-verbal  réglait  encore  ce  qui  était  relatif  aux 
contre-allées  du  Champ  de  Mars.  Ces  contre-allées,  plantées 
d'arbres,  ont  été  cédées  par  l'Etat  à  la  ville  de  Paris,  en  vertu 
d'une  loi  du  19  mars  i838.  Un  procès-verbal  de  bornage, 
en  date  du  ai  septembre  1862,  établi  de  concert  entre  le 
service  du  génie  et  le  service  municipal,  a  fixé  les  limites 
du  terrain  militaire  à  l'aplomb  de  la  contrescarpe  de  l'ancien 
fogsé. 

Les  travaux  de  l'Exposition  avaient  fait  disparaître  les  tertres 
des  contre-allées,  qui  formaient  saillie  sur  le  Champ  de  Mars 
et  détruit  en  partie  leurs  plantations,  en  ne  laissant  en  dehors 
des  clôtures  qu'une  bande  de  1 6  mètres  le  long  des  maisons 
particulières.  Cette  bande,  qui  forme  actuellement  les  avenues 
de  La  Bourdonnaye  et  de  SufTren ,  avait  été ,  à  l'occasion  de 
l'Exposition ,  macadamisée ,  garnie  de  trottoirs  et  plantée  de 
chaque  côté  d'une  rangée  d'arbres. 

Le  service  municipal  et  le  service  militaire  ont  demandé 
le  rétablissement  des  autres  lignes  de  plantations,  non  pas 
seulement  en  vue  d'un  avantage  décoratif,  mais  aussi  pour 
permettre  aux  troupes  de  se  reposer  à  l'ombre  dans  l'inter- 
valle des  manœuvres.  Il  a  donc  été  entendu  que  la  Commission 
impériale  ferait  exécuter,  sur  chacune  des  deux  lignes  de  plan- 
tations à  renouveler  de  chaque  côté  du  Champ  de  Mars,  une 
tranchée  continue  de  3  mètres  de  largeur,  qui  serait  remplie 
de  terre  végétale,  et  qu'elle  verserait  dans  la  caisse  municipale 
le  montant  des  travaux  proprement  dits  de  plantation,  dont  la 
Ville  se  chargerait  directement. 

Les  anciens  tertres  n'ont  pas  été  rétablis;  mais  le  sol  des 
contre-allées  est  tenu  au  niveau  des  trottoirs  et  se  relie  au 


i5 


226  CHAPITRE  Vil.  —  LIQUIDATION. 

Champ  de  Mars  par  de  petits  talus  adoucis  de  5o  à  80  cen* 
timètres  de  hauteur,  destines  à  les  bien  dëiimiter  et  à  proté- 
ger les  plantations. 

Enfin,  en  ce  qui  concerne  le  de'lai  de  remise  du  Champ  de 
Mars  à  Tautorité  militaire,  il  fut  stipule  qu'une  première  zone 
de  10  hectares,  voisine  de  l'Ecole  militaire,  lui  serait  livrée 
le  i5  juin  1868,  et  le  restant  du  terrain,  le  i5  mars  1869. 

Ces  délais  ont  été  respectés  et  même  devancés  notablement 
pour  une  partie  du  Champ  de  Mars.  La  remise  de  la  première 
zone  a  eu  lieu  le  19  juin  1868.  Une  deuxième  zone,  voisine 
du  quai  d'Orsay,  de  1 1  hectares  de  superficie,  a  été  livrée 
le  i5  septembre  1868,  c'est-à-dire  six  mois  avant  l'époque 
fixée  au  procès-verbal. 

Quant  à  la  zone  centrale,  son  aménagement  devait  être 
beaucoup  plus  long  à  raison  de  la  démolition  du  Palais  et 
des  galeries  souterraines,  du  cube  considérable  de  remblais  à 
apporter  dans  ces  galeries,  enfin  des  intempéries  et  de  la  briè- 
veté des  jours  pendant  la  saison  correspondant  à  ces  travaux. 

Malgré  ces  causes  de  retard,  la  livraison  de  ce  terrain  a  pu 
avoir  lieu  au  jour  dit,  le  i5  mars  1869,  et  aurait  eu  lieu 
bien  plus  tôt,  sans  la  lenteur  apportée  par  l'adjudicataire  de 
la  démolition  du  Palais  à  l'enlèvement  de  ses  matériaux  et 
des  décombres  provenant  de  son  entreprise  (S  5 1  ). 

Dans  cette  circonstance,  comme  dans  toutes  les  autres,  la 
Commission  a  tenu  à  honneur  de  respecter  les  délais  fixés 
par  avance  et  de  s'imposer  cette  stricte  ponctualité,  qui  doit 
être  désormais  la  règle  immuable  des  expositions. 

L'entrepreneur  de  la  remise  en  état  du  Champ  de  Mars ,  mis 
en  possession  de  son  chantier  dès  le  3o  mars  1868,  com- 
mença immédiatement  ses  travaux.  Les  embarras  les  plus  sé- 
rieux lui  furent  suscités  par  la  présence  de  toutes  les  construc- 


.s  52.  —  REMISE  EN  ÉTAT  DU  CHAMP  DE  MARS.  287 

lions  dont  le  Parc  ëtail  couvert,  et  que  leurs  propriétaires  ne 
se  hâtaient  pas  de  démolir.  Pour  quelques-unes  il  fallut  re- 
courir aux  tribunaux,  qui  autorisèrent  leur  démolition  et  leur 
vente  d'office. 

Les  constructions  qui  ont  subsisté  les  dernières  sur  la  sur- 
face du  Champ  de  Mars  sont  le  Bardo  du  bey  de  Tunis  et  le 
bâtiment  où  se  trouvaient  les  bureaux  de  la  Commission  im- 
périale et  ceux  du  Jury,  le  long  de  l'avenue  de  La  Bourdon- 
naye. 

Le  Bardo  a  été  acquis  par  la  ville  de  Paris  et  reconstruit  dans 
le  parc  de  Montsouris  pour  servir  d'observatoire  météorologique. 
Parmi  ces  élégants  pavillons  qui  décoraient  le  Champ  de  Mars 
et  qu'y  admirait  la  foule,  c'est  le  seul  qui  aura  échappé  à  la 
démolition  et  qui  ne  sera  pas  perdu  pour  le  public. 

Quant  au  bâtiment  du  commissariat  général,  le  personnel 
chargé  de  la  liquidation  y  est  resté  installé  jusqu'à  la  fin  de 
1868,  et  la  démolition  a  eu  lieu  dans  les  mois  de  janvier  et 
de  février  1869.  Ce  personnel  est  ensuite  retourné  au  Palais 
de  Findustrie,  Champs-Elysées,  porte  n**  IV,  où  les  divers  ser- 
vices avaient  résidé  pendant  la  première  partie  des  opérations. 

Les  travaux  proprement  dits  de  remise  en  état  n'ont  pré- 
senté d'autre  difficulté  que  celle  de  réunir  en  très-peu  temps 
une  niasse  considérable  de  remblais.  A  cet  effet,  le  Champ  de 
de  Mars  a  été  constitué  en  une  vaste  décharge  ^^^  où  il  est 
arrivé  dans  un  an,  du  i""'  avril  1867  au  t5  mars  1868,  des 
divers  points  de  Paris,  près  de  3 1 0,000  mètres  cubes  de  terre 

^'^  La  Commission  avait  abandonne  le  par  mètre  cube.  D*un  autre  côte,  lentre- 

droit  de  décharge  à  Tenlrepreneur,  moyen-  preneur  était  exposé  à  des  éventualités 

naot  une  redevance  qui  sVst  réduite  eifec-  menaçantes  :  ainsi  ses  travaux  pouvaient 

tivement  à  1 3  centimes  par  mètre  cube.  Ce  être  mis  en  régie  et  des  remblais  achetés 

droit  de  décharge  s^est  élevé  en  moyenne  à  ses  frais ,  si  les  décharges  étaient  deve- 

au  pro6t  de  reotrepreoeor  è  75  centimes  nues  insuffisantes. 

i5. 


228  CHAPITRE  VIL  —  LIQUIDATION. 

(labl.  5i).  Pendant  le  mois  de  mai  1868,  l'apport  quotidien 
a  dépassé  i,5oo  mètres  cubes;  il  s'est  élevé  jusqu'à  près  de 
1,800  mètres  cubes  en  février  1869.  Ce  sont  là  des  chiffres 
qu'il  est  intéressant  de  connaître,  pour  savoir  quel  est,  à  Paris, 
dans  des  circonstances  analogues,  le  rendement  approximatif 
sur  lequel  il  est  permis  de  compter. 

La  dépense  de  la  remise  en  état  du  Champ  de  Mars  propre- 
ment dite  a  été  de  170,349  francs  29  centimes,  soit  de  38  cen- 
times par  mètre  superficiel;  la  dépense  totale,  y  compris  celle 
de  la  remise  en  état  de  la  Berge,  s'est  élevée  à  la  somme  de 
393,978  francs  98  centimes  (tabl.  69). 

Les  travaux  étant  aujourd'hui  terminés,  on  peut  en  appré- 
cier les  résultats.  De  l'aveu  de  tous,  ils  constituent  une  notable 
amélioration  par  rapport  à  l'ancien  état  du  Champ  de  Mars.  Grâce 
aux  600,000  mètres  cubes  environ  de  remblai  déposés  sur  le  sol, 
le  relief  est  devenu  correct  et  se  prête  bien  à  l'écoulement  des 
eaux.  Au  point  de  vue  militaire,  cet  emplacement  a  beaucoup 
gagné  à  l'hospitalité  momentanée  qu'il  a  prêtée  à  l'Exposition. 

Les  quartiers  avoisinants  se  félicitent  aussi  du  nouvel  amé- 
nagement du  Champ  de  Mars.  Les  communications  de  l'avenue 
Rapp  à  la  rue  Desaix  se  font  maintenant  sur  un  sol  de  ni- 
veau, que  n'interrompt  aucun  ruisseau  et  qui  est  à  l'abri  de 
toute  stagnation  d'eau.  Si  l'Exposition  n'a  pas  été  pour  ces 
quartiers  l'occasion  de  cette  transformation  définitive  qu'ils 
avaient  rêvée,  ils  n'ont  pas  du  moins  à  lui  reprocher  d'avoir 
laissé  leur  situation  antérieure  sans  amélioration. 

Enfin  il  reste  un  mot  à  dire  du  rétablissement  de  la  Berge 
dans  son  état  primitif.  La  Commission  impériale  avait  espéré 
que'  la  Berge  pourrait ,  sauf  quelques  modifications ,  être  con- 
servée dans  son  nouvel  aménagement,  qui  aurait  offert  au  com- 
merce un  quai  insubmersible  (S  i5)  et  semblait  s'harmoniser, 


$  63.  —  CONTENTIEUX.  229 

par  ses  dispositions  décoratives,  avec  les  travaux  de  la  place 
du  Trocadéro.  L  administration  a  pensé,  au  contraire,  que  cette 
construction  rétrécissait  le  débouché  du  pont  dléna ,  et  qu'elle 
n'était  pas  disposée  en  vue  des  convenances  commerciales.  Elle 
a  donc  décidé,  le  16  mai  1868,  que  la  Berge  serait  rétablie 
telle  qu'elle  était  avant  son  affectation  provisoire  à  l'Exposition. 
Ces  travaux  ont  exigé  lenlèvement  de  4 0,0 00  mètres  cubes 
de  remblai  et  la  fermeture  des  deux  brèches,  pratiquées  dans 
le  mur  du  quai,  pour  rétablissement  du  pont  d'Orsay  de  2  5  mè- 
tres, et  du  tunnel  de  3  mètres,  qui  faisaient  communiquer  la 
Berge  et  le  Parc  (S  1  5).  La  dépense  s'est  élevée  à  la  somme 
de  107,658  francs  60  centimes  (tabl.  6â). 

s  53.  —  Contentieux. 

La  démolition  du  Palais  et  la  restitution  du  Champ  de  Mars 
et  de  ses  dépendances  à  leur  destination  primitive  étaient  des 
opérations  sans  doute  pénibles  pour  les  organisateurs  d'une 
entreprise,  dont  il  s'agissait  d'effacer  jusqu'aux  dernières  traces. 
Mais  elles  étaient  prévues  dès  l'origine;  elles  avaient  une  im- 
portance et  une  durée  qu'on  pouvait  leur  assigner  par  avance, 
et  elles  n  ont  en  somme  causé  à  la  liquidation  ni  mécomptes 
ni  retards. 

Il  n'en  a  pas  été,  à  beaucoup  près,  de  même  pour  les  pro- 
cès auxquels  la  Commission  impériale  a  été  en  butte,  et  qui 
ont  eu  un  certain  retentissement  dans  le  public.  Il  semble  donc 
utile  d'insister  avec  quelque  détail  sur  cette  fâcheuse  nouveauté 
de  l'Exposition  de  1867,  puisque  toutes  les  expositions  anté- 
rieures en  avaient  été  presque  entièrement  exemptes,  et  de 
faire  ressortir  les  enseignements  qu'on  en  peut  déduire  pour 
l'avenir. 

Si  Ton  y  réfléchit,  on  arrive  à  comprendre  sans  peine  qu'il 


230  CHAPITRE  VIL  —  LIQUIDATION. 

est  presque  inévitable  qu'une  entreprise  ayant  l'importance 
de  TËxposition  universelle  de  1867  donne  lieu  à  des  con- 
testations nombreuses.  En  effet,  agir  dans  des  conditions  ex- 
ceptionnelles d'urgence  et  de  célëritë,  sans  avoir  le  temps 
nécessaire  pour  peser  et  prévoir  toutes  les  conséquences  des 
marchés  et  tout  le  parti  qu'en  pourront  tirer  un  jour  la  mau- 
vaise foi  ou  l'habileté  d'un  adversaire  ;  subir  et  par  suite  im- 
poser aux  entrepreneurs  les  changements  qu'exige  le  dévelop- 
pement de  l'œuvre  ;  distribuer  l'espace  entre  tant  de  milliers 
d'intéressés  ;  présider  à  leur  installation  ;  surveiller  dans  une 
mesure  déterminée  l'arrivée ,  la  conservation ,  l'enlèvement  de 
leurs  produits  au  milieu  d'un  chaos  apparent;  régler  les  con- 
ditions de  l'entrée,  pour  les  exposants,  leurs  employés  et  les 
visiteurs  :  ce  sont  là  des  obligations  qui  peuvent  donner  nais- 
sance à  plus  d'un  conflit.  Mais  les  occasions  de  difficultés  con- 
tentieuses  s'augmentent  dans  une  large  proportion  dès  qu'il 
s'agit,  en  outre,  d'organiser  et  d'installer  tous  les  services  ré- 
clamés par  le  public;  d'en  faire  Tobjetde  concessions  obtenues 
à  prix  d'argent;  enfin  de  délimiter  tous  ces  intérêts  contigus, 
s'observant  avec  une  attention  jalouse,  et  toujours  prêts  à  em- 
piéter sur  leur  terrain  respectif.  Aussi  peut-on  s'étonner  à  bon 
droit,  non  pas  que  la  Commission  impériale  de  1867  ait  eu 
de  nombreux  procès  à  soutenir,  mais  bien  plutôt  que  les  expo- 
sitions antérieures  aient  pu  échapper  à  cet  embarras. 

Cette  différence  tient  certainement  aux  plus  vastes  propor- 
tions de  l'Exposition  de  1867;  elle  tient  aussi  à  la  sollicitude 
avec  laquelle  la  Commission  s'est  efforcée  de  satisfaire  aux  con- 
venances des  visiteurs,  en  créant  pour  la  première  fois  à  côté 
d'elle  de  nombreux  intérêts  privés,  et  par  suite  de  fréquentes 
occasions  de  litige. 

Mais  cette  différence  peut  surtout  être  imputée  à  ce  que  la 


s  53.—  CONTENTIEUX.  281 

Commission  impériale,  pour  abriter  sa  responsabilité,  a  pré- 
féré {adjudication  publique  à  la  concession  de  gré  à  gré,  qui 
avait  été  adoptée  dans  les  expositions  antérieures,  et  qui  assu- 
rait un  meilleur  choix  de  concessionnaires. 

D'un  autre  côté,  la  Commission,  pénétrée  de  ses  intentions 
pacifiques  et  trop  confiante  peut-être  dans  celles  des  autres, 
ne  s'était  pas  suffisamment  mise  en  garde  contre  les  difficultés 
dont  elle  pouvait  être  menacée.  Elle  avait  réservé  ses  efforts  et 
son  attention  pour  son  œuvre  véritable,  telle  que  la  construc- 
tion, {^admission,  l'installation,  les  récompenses,  qui  n'ont  pas 
donné  lieu  à  de  sérieuses  contestations;  mais  elle  ne  s'était 
point  préoccupée,  dès  l'origine,  de  s'armer  pour  la  lutte  et 
d'organiser  fortement  un  service  du  contentieux,  qui  révisât 
tous  ses  marchés  et  leur  fît  exactement  rendre  sa  pensée,  de 
façon  à  défier  toute  interprétation  qui  en  dénaturerait  l'esprit. 
N'ayant  pas  assez  prévu  ce  déchaînement  d'avidités  sans  pré- 
cédents, la  Commission  impériale  a  cherché  à  le  contenir  en 
instituant  un  service  spécial  (liste  4),  qui,  avec  l'assistance 
du  comité  du  contentieux  (liste  3),  a  transigé  dans  toutes 
les  affaires  susceptibles  d'être  ainsi  terminées,  arrêté  tous  les 
procès  naissants,  et  suivi  ceux  qui  étaient  déjà  engagés.  Les 
organisateurs  des  expositions  futures,  s'ils  veulent  créer  une 
œuvre  aussi  vaste  et  aussi  complète,  devront  mettre  à  profit 
cet  enseignement,  et  ajouter  à  leurs  préoccupations  premières 
celle  du  contentieux. 

Après  ces  considérations  générales,  il  convient  de  préciser 
l'attitude  qu'a  prise  la  Commission  impériale  à  l'égard  des  di- 
verses catégories  d'intéressés  avec  lesquels  elle  était  en  litige. 

Les  rapports  de  la  Commission  avec  les  exposants  propre- 
ment dits  ont  donné  lieu  à  des  contestations  nombreuses  (cent 
treize),  mais  sans  gravité  (tabl.  5 a). 


232  CHAPITRE  VII.  —  LIQUIDATION. 

Soixante- six  de  ces  demandes  tendaient  à  faire  constituer 
la  Commission  comme  dépositaire  d'un  certain  nombre  d'ob- 
jets exposes  et  frappés  de  saisie.  La  Commission  a  décliné  cette 
responsabilité  devant  les  tribunaux,  qui,  à  plusieurs  reprises, 
ont  repoussé  la  prétention  des  demandeurs. 

Neuf  affaires ,  relatives  à  ladmission  ou  à  Tinstallation ,  ont 
été  dirigées  contre  la  Commission  par  des  exposants  qui  lui 
contestaient  le  droit  de  déplacer  leurs  produits  en  vue  des  con- 
venances générales  de  l'Exposition. 

Enfin,  dans  treize  autres  affaires,  les  exposants  ont  voulu 
rendre  la  Commission  responsable  des  avaries  subies  par  leurs 
objets,  notamment  à  la  suite  d'infiltrations  de  la  toiture. 
Malgré  tout  le  soin  apporté  à  la  construction,  il  est  en  effet 
bien  difficile  de  rendre  absolument  imperméable  un  toit  de 
1 5  hectares.  En  outre,  des  vitres  sont  cassées,  des  tuyaux  d'eau 
s'engorgent,  et  il  en  résulte,  au  moment  des  fortes  pluies,  des 
projections  d'eau,  qui  peuvent  devenir  préjudiciables  aux  ex- 
posants. 

Dans  ces  diverses  circonstances,  la  Commission  impériale  a 
cru  devoir  décliner  la  compétence  des  tribunaux  ordinaires,  et 
faire  considérer  ces  litiges  comme  administratifs.  Le  tribunal 
civil  et  la  cour  ont  accueilli  sa  prétention  (jugements  du  7  août 
1868,  du  38  janvier  1869,  des  lU  et  29  avril  1869;  arrêt 
du  1"  mars  1869). 

En  effet,  dans  ses  rapports  avec  les  exposants,  la  Commis- 
sion impériale  n'était,  à  vrai  dire,  que  le  représentant  et  le 
délégué  du  Gouvernement  lui-même,  qui,  par  deux  décrets 
impériaux  du  22  juin  i863  et  du  1*^'  février  i865,  avait  or- 
donné et  institué  l'Exposition,  et  qui,  par  un  autre  décret  du 
1 2  juillet  1 865 ,  avait  approuvé  le  règlement  général.  La  Com- 
mission, en  assignant  les  places,  en  recevant  les  produits,  en 


s  53.  -  CONTENTIEUX.  233 

les  disposant  dans  Tenceinte  du  Champ  de  Mars,  faisait  œuvre 
d^administration  publique. 

Les  exposants,  repoussés  par  les  tribunaux  ordinaires,  n'ont 
pas,  jusqu'à  présent  du  moins,  porté  leurs  réclamations  de- 
vant le  conseil  de  préfecture.  Au  surplus,  à  quelque  juridic- 
tion qu'ils  se  fussent  adressés,  il  semble  que  leurs  plaintes  ne 
devaient  pas  avoir  la  moindre  chance  de  succès,  car  la  fixation 
de  l'emplacement  affecté  à  chaque  produit  ne  pouvait  donner 
lieu  à  aucune  action  sérieuse  contre  la  Commission  impériale. 
Quant  à  la  responsabilité  provenant  des  avaries,  la  Commis- 
sion était  suffisamment  protégée  par  larticle  56  du  règlement 
général  ainsi  conçu '^'  :  crLa  Commission  impériale  prendra  les 
'^mesures  nécessaires  pour  garantir  de  toute  avarie  les  pro- 
'^duils  exposés;  mais  elle  ne  sera,  en  aucune  façon,  respon- 
-  sable  des  incendies,  accidents,  dégâts  ou  dommages  dont  ils 
T  auraient  à  souffrir,  quelle  qu'en  soit  la  cause  ou  Timportance. 
'^Eile  laisse  aux  exposants  le  soin  d'assurer  leurs  produits,  di- 
'^rectement  et  à  leurs  frais,  s'ils  jugent  à  propos  de  recourir 
♦^à  cette  garantie.  Elle  fera  surveiller  par  le  personnel  néces- 
''saire  les  produits  exposés,  mais  elle  ne  sera  pas  responsable 
^des  vols  et  détournements  qui  pourraient  être  commis.?) 

La  Commission  impériale  a  décliné  également  la  compé- 
tence des  tribunaux  ordinaires  quand  les  contestations  soule- 
vées contre  elle  devaient  entraîner  l'interprétation  de  son  rè- 
glement général,  approuvé  par  décret.  Ainsi,  des  difficultés 
se  sont  élevées  avec  un  exposant  et  avec  un  concessionnaire 
au  sujet  des  cartes  d'entrée  gratuite  auxquelles  ils  prétendaient 
avoir  droit  pour  leurs  agents,  en  vertu  des  articles  58  et  69 
du  règlement.  Le  tribunal  et  la  cour  ont  invariablement  dé- 

''  Il  e»t  bon  de  rappeler  ici  qu*avant  demande  dans  laquelle  ils  8*engageaient  h 
r»dMii»ion  Ie9  exposants  signaient  une        se  conformer  au  i*èglement  général  (S  1 9). 


234  CHAPITRE  VIL—  LIQUIDATION. 

cidé  qu'il  ne  leur  appartenait  pas  de  rechercher  comment  se 
faisait  Tattribution  de  ces  cartes;  qu'il  s'agissait  de  l'applica- 
tion d'un  règlement  gênerai  d'administration  et  de  police,  au 
sujet  duquel  l'administration  seule  était  compe'tente.  (Juge- 
ment du  4  janvier  et  arrêt  du  3i  juillet  1868  ;  jugement  du 
1*^' décembre  1868.) 

Il  importait  de  maintenir  l'intégrité  de  ces  principes  de  com- 
pétence en  vue  des  expositions  futures,  pendant  lesquelles  ces 
questions  peuvent  se  reproduire. 

La  Commission  impériale  aurait  pu  vraisemblablement  se 
prévaloir  des  mêmes  règles  dans  la  plupart  des  procès  qui  lui 
ont  été  suscités.  En  effet,  soit  qu'elle  traitât  avec  des  cons- 
tructeurs, soit  qu'elle  concédât  des  entreprises  commerciales 
qui  devaient  s'exploiter  moyennant  redevance  dans  l'enceinte 
de  l'Exposition,  elle  agissait  encore  comme  déléguée  de  la 
puissance  publique,  de  qui  elle  tenait  son  existence  et  ses  attri- 
butions. Néanmoins,  à  raison  de  la  présence  de  souscripteurs 
garantissant  les  risques  de  l'entreprise,  elle  a  cru  plus  conve- 
nable d'accepter  la  juridiction  de  droit  commun  dans  toutes 
les  causes  où  elle  paraissait  moins  représenter  l'autorité  que 
rechercher  une  source  de  revenus. 

C'est  ainsi  que  les  tribunaux  ordinaires  ont  jugé  les  contesta- 
tions, d'ailleurs  peu  nombreuses  et  peu  importantes,  que  la  Com- 
mission impériale  a  eu  à  soutenir  contre  les  entrepreneurs  de  la 
construction.il  est  juste,  en  effet,  de  remarquer  qu'aucun  des 
traités  pour  l'établissement  du  Palais,  du  Parc,  du  Jardin  et 
de  la  Berge,  n'a  donné  lieu  à  une  difficulté  importante.  Sur 
le  total  de  /i8  millions  environ  représenté  par  l'addition  du 
budget  des  dépenses  à  celui  des  recettes,  une  seule  partie  a  été 
féconde  en  questions  litigieuses.  C'est  celle  d'un  million  à  peu 
près,  correspondant  au  produit  des  concessions. 


s  53.  — CONTENTIEUX.  235 

Les  procès  soulèves  à  loccasion  de  ces  concessions  ont  at- 
tiré l'attention  publique  par  leur  nombre,  et  le  bruit  qu'on  a 
fait  autour  d'eux. 

La  Commission  a  eu  à  répondre  k  UU  instances  de  cette 
nature,  pour  lesquelles  le  chiffre  des  demandes  s'élevait  à  près 
de  6  millions  ^'^ 

A  cette  occasion,  Ton  a  blâmé  la  Commission  d'avoir  adopté 
le  système  des  concessions  privilégiées.  Il  est  cependant  impos- 
sible de  procéder  autrement;  car,  dans  une  enceinte  limitée  et 
où  la  place  est  strictement  mesurée ,  on  est  bien  forcé  de  limi- 
ter aussi  la  concurrence.  Dès  lors,  le  seul  parti  à  prendre  est 
de  faire  un  choix  parmi  les  entrepreneurs  et  de  leur  imposer 
un  loyer. 

Le  système  n'est  donc  pas  critiquable  au  fond,  et  l'on  n'y 
peut  guère  reprendre  dans  l'application  que  l'absence  déjà  si- 
gnalée d'une  organisation  suffisante  pour  la  révision  des  mar- 
chés, et  peut-être  une  trop  large  tolérance  dans  le  choix  des 
personnes  admises  à  l'adjudication ,  dont  quelques-unes  auraient 
dû  être  écartées. 

On  ne  peut  ici  entrer  dans  l'historique  et  le  détail  des  di- 
vers procès  que  la  Commission  impériale  a  été  forcée  de  sou- 
tenir au  sujet  des  concessions;  mais  l'on  croit  cependant  né- 
cessaire d'en  présenter  quelques  spécimens,  pour  montrer  k 
quelle  coalition  imprévue  d'appétits  la  Commission  s'est  trou* 
vée  forcée  de  tenir  tête. 


'*'  Ces  chiffres  se  décomposent  ainsi  : 

Nombfp.  Chiffre  rfcUmé. 

Aflaires  termioée*  (3i  jiiillel  i8H(j) 35  3,5oo,ooo' 

Affaires  pendantes 9  9,3oo,ooo 

ToTAii k^  5,800,000 


236  CHAPITRE  VIL—  LIQUIDATION. 

Le  procès  des  chaises,  comme  on  la  appelé,  est  celui  qui  a 
le  plus  occupe  Tattention  publique. 

La  Commission  avait  concédé  pour  35,ooo  francs  à  un  fer- 
mier le  droit  de  placer  6,000  chaises  dans  le  Champ  de  Mars. 
Les  restaurateurs,  pressés  par  Taffluence  des  consommateurs, 
se  croyant  autorisés  d'ailleurs  par  un  usage  général  à  Paris, 
étaient  bientôt  sortis  des  limites  assignées  à  leur  local ,  et  avaient 
placé  des  tables  et  des  chaises  sur  le  promenoir  extérieur.  La 
Commission  impériale,  qui  pensait  s'être  réservé  par  son  traité 
le  droit  absolu  de  répartir  les  chaises  dans  l'enceinte  du  Parc 
et  du  Palais,  toléra  cet  empiétement. 

Le  fermier  des  chaises  se  crut  lésé  par  cette  tolérance ,  et 
après  de  longs  débats  obtint  gain  de  cause  par  un  arrêt  du 
i3  août  1867,  qui  obligea  la  Commission  à  faire  disparaître 
les  chaises  des  restaurateurs. 

Cet  enlèvement  eut  lieu  le  28  août,  non  sans  une  certaine 
émotion  du  public,  accoutumé  à  consommer  en  plein  air. 

Le  procès  continua.  La  Commission  fut  condamnée  en 
première  instance,  par  un  jugement  du  16  mai  1868,  à 
329,071  francs  de  dommages-intérêts,  chiffre  qui  fut  réduit 
à  1 30,000  francs  par  un  arrêt  de  la  Cour  du  5  janvier  1869. 

Les  restaurateurs,  à  leur  tour,  se  plaignirent  de  l'enlève- 
ment des  chaises,  et  n'ayant  pu  faire  accueillir  leur  demande 
en  référé  (ordonnance  du  38  août  1867),  ils  soulevèrent  au 
principal  une  instance,  qui  est  actuellement  pendante.  De  telle 
sorte  que  la  Commission,  après  avoir  bénévolement  défendu 
leurs  intérêts  et  souffert  des  empiétements  qui  ont  entraîné 
pour  elle  des  embarras  et  des  sacrifices  considérables,  se  trouve 
aujourd'hui  en  butte  à  un  nouveau  procès  de  la  part  de  ceux 
mêmes  pour  qui  elle  avait  accepté  la  lutte ,  et  qui  prétendent 
puiser  un  droit  dans  sa  tolérance.  La  justice  en  décidera. 


s  53. —  CONTENTIEUX.  237 

Ces  difTicultës  n'étaient  pas  les  seules  auxquelles  la  Com- 
mission dut  être  en  butte  de  la  part  des  restaurateurs. 

Plusieurs  d  entre  eux,  se  fondant  sur  les  règles  du  contrat  de 
bail,  prétendirent  que  leur  jouissance  avait  été  altérée,  notam- 
ment parla  construction  des  salles  Suffren,  qui  leur  enlevaient, 
disaient-ils,  l'air  et  le  jour  sur  lesquels  ils  avaient  compté,  et 
par  la  concurrence  des  établissements  de  consommation,  ins- 
tallés dans  ce  bâtiment.  Ces  restaurateurs  appartiennent  tous 
aux  sections  étrangères;  ils  avaient  traité  non  pas  directement 
avec  la  Commission  impériale,  mais  chacun  avec  leur  Com- 
mission nationale.  La  réclamation  de  ces  restaurateurs  a  été 
accueillie  par  le  tribunal  de  première  instance  et  par  la  cour 
jusqu'à  concurrence  d'une  somme  d'environ  80,000  francs  de 
dommages-intérêts  (jugements  des  3  o  août  1 867  et  5  août  1868; 
arrêt  du  7  mai  1869). 

Les  concessions  qui  devaient  exploiter  la  publicité  ont  aussi 
fourni  leur  contingent  d'embarras  à  la  Commission  impériale. 
Celle  du  catalogue  a  donné  lieu  à  des  procès  qui  ont  dû  être 
intentés  par  la  Commission  elle-même,  pour  faire  respecter  le 
privilège  du  concessionnaire,  et  suivis  avec  des  succès  divers 
devant  le  tribunal  et  la  cour.  Par  suite  de  l'arrêt  qui  portait 
une  certaine  atteinte  au  monopole  qu'elle  avait  concédé,  la 
Commission  fut  amenée  à  apporter  une  large  réduction  à  la 
redevance  stipulée  dans  le  contrat. 

La  concession  du  droit  d'affichage  sur  les  vastes  surfaces  en 
planches  qui  entouraient  le  Champ  de  Mars  a  également  causé 
à  la  Commission  une  perte  assez  grave.  La  difficulté  de  faire 
respecter  ce  privilège  par  les  tiers  entraîna  les  réclamations 
du  titulaire.  La  Commission  impériale  accepta  un  jugement 
par  sentence  arbitrale,  qui  la  condamna  à  payer  une  somme 
élevée  de  dommages-intérêts  (sentence  du  1 3  décembre  1867). 


238  CHAPITRE  VII.  —  LIQUIDATION. 

L'exposition  agricole  de  Billancourt  suscita  aussi  un  dëbat  ju- 
diciaire. Le  concessionnaire  des  restaurants  et  autres  établisse- 
ments de  rîle  n'avait  pas  réussi  dans  son  entreprise,  et  il  voulut 
rendre  la  Commission  impériale  responsable  de  ses  mécomptes. 
Un  jugement  du  3  mars  1869  a  limité  cette  responsabilité  à 
la  réparation  d une  concurrence,  qui  aurai^  été  causée  à  l'expo- 
sition agricole  par  les  concours  de  machines  à  faucher  et  à 
moissonner  établis  à  Vincennes  et  à  Pouilleuse. 

Il  semble  que  les  procès  s'engendrent  les  uns  les  autres,  et 
que  l'idée  de  réclamer  des  dommages-intérêts  à  la  Commission 
ait  pris  faveur  à  l'Exposition  de  1867.  Toute  industrie  qui  s'é- 
tait promis  des  bénéfices  exceptionnels  croyait  avoir  un  droit 
à  se  faire  indemniser  de  ses  déceptions.  C'est  ainsi  qu'il  vient 
d'être  dirigé  une  demande  de  800,000  francs  de  dommages- 
intérêts  contre  la  Commission  impériale  par  les  liquidateurs  de 
la  société  du  cercle  international.  Cette  société  s'était  constituée 
spontanément  et  avait  vivement  sollicité  de  la  Commission  im- 
périale la  faveur  de  fonder  un  cercle  dans  l'enceinte  du  Champ 
de  Mars,  pour  offrir  un  lieu  de  réunion  aux  exposants  et  aux 
visiteurs,  spécialement  aux  étrangers.  La  Commission  n'avait 
exigé  d'elle  aucune  redevance;  la  concession  était  donc  pure- 
ment désintéressée,  et  destinée  uniquement  au  service  du  public. 
Le  cercle  international  a  échoué,  et  les  organisateurs  voudraient 
faire  retomber  sur  la  Commission  le  fardeau  de  leurs  pertes.  Ce 
procès  n'a  pas  encore  reçu  de  solution. 

La  Commission  impériale  n'a  pas  été  seulement  en  butte 
aux  plaintes  et  aux  réclamations  de  ceux  avec  qui  elle  avait 
contracté.  Le  goût  de  Tattaquer  en  justice  s'est  étendu  aux 
personnes  mêmes  avec  lesquelles  elle  n'avait  jamais  eu  de  rap- 
ports. Ainsi,  pour  contrôler  l'entrée  des  abonnés,  elle  avait 
adopté  comme  facultatif  le  système  des  portraits-cartes  photo- 


s  53.  —  CONTENTIEUX.  239 

graphies,  à  l'aide  desquels  chacun  pouvait  se  faire  reconnaître 
aux  portes.  Mais  il  paraît  qu'à  son  insu  un  brevet  d'invention 
avait  été  pris  pour  ce  moyen  de  contrôle.  Le  titulaire  du  brevet 
se  plaignit  de  contrefaçon.  Il  fut  heureusement  facile  de  faire 
juger  contre  lui  qu'un  semblable  proce'dé  ne  constituait  pas 
une  découverte  industrielle  et  ne  pouvait  faire  l'objet  d'un 
brevet  valable  (jugement  du  5  décembre  i868).  La  cause  est 
encore  pendante  en  appel. 

De  tels  exemples  prouvent  que  tous  les  prétextes  ont  paru 
bons  pour  attaquer  la  Commission  impériale,  de  manière  à 
obtenir  par  cette  voie  détournée  une  part  des  bénéflces  dus  k 
la  bonne  gestion  de  l'entreprise. 

En  résumé,  les  concessions  ont  été  pour  l'Exposition  de  1 867 
une  source  d'embarras  de  toute  nature,  de  sacrifices,  de  retards 
et  dlncertitudes  dans  la  liquidation.  Le  produit  qu'elles  ont 
rapporté  est  resté  bien  au-dessous  de  ce  qu'a  supposé  l'opinion 
publique  (tabl.  58  et  5  9),  et  il  est  h  peine  supérieur  à  celui  de 
TExposition  de  1863  (1,978,000  contre  1,009,000).  Si  on  le 
diminuait  de  toutes  les  réductions  consenties  ou  subies  par  la 
Commission ,  et  des  dommages-intérêts  dont  ils  ont  été  l'occa- 
sion, on  verrait  quel  rôle  insignifiant  joue  en  définitive  cette 
recelte  dans  le  budget  de  l'Exposition  de  1867. 

Cependant  le  système  des  concessions  privilégiées  doit  sur- 
vivre à  ces  inconvénients,  mais  sous  les  conditions  suivantes  : 

I*  Qu'il  ne  s'appliquera  qu'à  des  services  vraiment  indis- 
pensables à  la  satisfaction  des  visiteurs: 

9**  Qu'il  réduira  le  privilège  au  strict  nécessaire  et  n'enchaî- 
nera que  le  moins  possible  la  liberté  de  la  Commission,  en 
même  temps  qu'il  ne  la  rendra  pas  responsable  des  actes  d'au- 
tnii; 

S-""  Que  le  choix  du  personnel  des  concessionnaires  sera  fait 


240  CHAPITRE  VII.  —  LIQUIDATIOX. 

directement,  sans  adjudication  et  parmi  des  personnes  offrant 
toutes  garanties  par  leurs  précédents  ; 

U''  Enfin,  que  dès  l'origine  tous  les  termes  des  marchés 
seront  pesés  et  contrôlés  par  un  service  du  contentieux  forte- 
ment organisé. 

s  5&.  —  Médailles  commëmoratives. 

Après  la  clôture  de  l'Exposition  et  la  distribution  des  récom- 
penses aux  exposants,  la  Commission  impériale  a  voulu  offrir 
un  souvenir  de  la  grande  œuvre  qui  venait  de  s'accomplir  à 
toutes  les  personnes  dont  le  concours  lui  avait  été  acquis. 

Le  nombre  de  ces  personnes  a  été  considérable,  car  il  a 
compris  les  collaborateurs  effectifs  de  la  Commission  impé- 
riale, c'est-à-dire  les  membres  des  commissions  nationales,  des 
jurys ,  des  comités  divers  et  des  administrations  publiques  qui , 
directement  ou  indirectement,  ont  contribué  au  succès  de  cette 
vaste  entreprise  (tabl.  i). 

La  Commission  a  offert  à  ces  différents  collaborateurs  des 
médailles  empruntées  aux  types  frappés  à  l'occasion  de  l'Expo- 
sition. Ces  médailles  ont  été  de  trois  sortes  :  la  médaille  de 
68  millimètres  aux  deux  génies,  nominative,  et  portant  à 
l'exergue  la  mention  :  crPour  services  rendus;?»  la  médaille  de 
5o  millimètres  portant  à  l'exergue  :  cr Participation  à  l'œuvre 
cr  internationale,  v  et  mentionnant,  au  centre,  la  nature  de  cette 
participation;  enfin  la  médaille  commémoralive,  tantôt  de  5o, 
tantôt  de  36  millimètres,  avec  addition  des  mots  :  «Commission 
impériale  75  dans  la  légende. 

Les  médailles  frappées  en  or,  en  argent  ou  en  bronze ,  ont  été 
réunies  dans  des  écrins  renfermant  un,  deux  ou  trois  de  ces 
types,  suivant  la  nature  et  l'importance  des  services  à  rappeler. 

En  général,  les  membres  de  la  Commission  impériale  et 


s  54.—  MÉDAILLES  COMMÉMORATIVES.  Ui 

des  Commissions  étrangères,  ainsi  que  les  membres  du  Jury, 
ont  reçu  des  séries  de  trois  médailles,  accompagnées  d un  di- 
plôme; les  séries  de  deux  médailles  ont  été  attribuées  aux  autres 
catégories  de  personnes  ;  enfin  une  simple  médaille  nominative 
ou  anonyme  de  5o  millimètres  a  constaté  les  services  rendus 
par  les  agents  secondaires  de  la  Commission  impériale  ou  des 
commissariats  étrangers. 

Le  nombre  des  écrins  ainsi  distribués  a  dépassé  quatre  mille 
et  a  occasionné  une  dépense  de  1 5 0,000  francs. 

Il  y  avait  lieu  de  comprendre  dans  la  distribution  des  mé- 
dailles commémoratives  les  établissements  et  les  propriétaires 
de  collections  qui  avaient  plus  particulièrement  concouru  à 
l'exposition  de  Tbistoire  du  travail. 

Les  objets  figurant  dans  cette  exposition  ne  pouvaient ,  par 
leur  nature,  être  assimilés  aux  produits  industriels  ni  aux  œuvres 
d'art  qui  composaient  les  différents  groupes,  et  qui  étaient  sou- 
mis à  Tappréciation  du  Jury  international.  Cependant  il  était 
convenable  de  constater  par  un  témoignage  spécial  le  mérite 
des  collections  formées  avec  le  plus  de  science  et  de  goût,  et 
d'offrir  en  même  temps  un  remercîment  aux  amateurs  éclairés, 
qui  avaient  mis  avec  tant  de  désintéressement  leurs  richesses 
à  la  disposition  de  la  Commission  impériale.  La  commission 
supérieure  de  Tbistoire  du  travail  fut  cbargée  de  dresser  la  liste 
des  exposants  auxquels  il  y  avait  lieu  d'offrir  ce  témoignage  et 
ce  remercîment.  Des  médailles  du  type  et  du  module  de  celle 
des  grands  prix  et  portant  à  Texergue  :  rr  Histoire  du  travail , 
pour  services  rendus,  r>  furent  remises,  par  les  soins  de  la  même 
commission  et  au  nom  de  la  Commission  impériale,  aux  per- 
sonnes ou  aux  établissements  figurant  sur  cette  liste  (liste  98). 
Il  a  été  distribué  ainsi  969  médailles,  dont  6  en  or,  1 17  on 
argent,  et  891  en  bronze. 


î242  CHAPITRE  Vil.  ~  LIQUIDATION. 

On  rappelle  ici  qu'une  mesure  analogue  avait  élë  prise  pour 
les  38 1  exposants  déclares  hors  concours  par  le  Jury  interna- 
tional (S  48). 

Pour  chacune  des  médailles  nominatives,  le  nom  du  titu- 
laire a  été  frappé  en  relief  à  l'aide  d'un  coin  spécial,  ainsi  que 
cela  avait  eu  lieu  pour  les  médailles  décernées  par  le  Jury  (S  43). 
Ce  mode  d'exécution ,  qui  donne  plus  de  prix  à  la  médaille  que 
le  procédé  usuel  de  la  gravure ,  a  nécessité  la  confection  de  plus 
de  six  mille  coins. 

s  55.  —  Clôture  des  opérations  de  la  Commission  impériale. 

Après  la  remise  en  état  du  Champ  de  Mars  (Sa  5i  et  5â), 
et  indépendamment  des  soins  qu'exigeaient  les  procès  (S  53), 
la  Commission  impériale  eut  encore,  pour  compléter  sa  tâche, 
h  s'occuper  des  opérations  suivantes. 

Dès  le  commencement  de  l'année  t868,  la  Commission  con- 
naissait à  peu  près  exactement  les  résultats  financiers  de  sa  ges- 
tion, sauf  en  ce  qui  concernait  les  procès  engagés  ou  à  naître.  Il 
ne  lui  était  donc  pas  possible  d'tWaluer  l'importance  du  bénéfice 
réalisé,  dont  le  chiffre  dépendait  de  l'issue  de  ces  procès;  mais  il 
y  avait  tout  lieu  de  croire  que  le  compte  de  liquidation  se  sol- 
derait en  excédant.  Dès  lors  la  Commission  décida  que  les 
sommes  versées  par  les  membres  de  l'association  de  garantie, 
soit  2  p.  o/o  du  capital  souscrit  (S  i),  leur  seraient  rembour- 
sées, avec  les  intérêts  à  5  p.  o/o  calculés  depuis  le  20  juillet 
i865,  jour  de  la  clôture  de  la  souscription,  jusqu'au  20  mars 
1868,  date  de  la  délibération  de  la  Commission  impériale.  Il 
devait  être  ultérieurement  statué  sur  la  distribution  des  béné- 
fices définitifs;  mais  il  fallait  auparavant  que  la  liquidation  fût 
plus  avancée,  et  que  la  situation  fût  dégagée  de  toute  éven- 
tualité. 


s  55.  —  CLÔTURE  DES  OPÉRATIONS.  243 

Cependant  la  Commission  impériale  n'a  pas  attendu  jusque- 
là  pour  indemniser  les  membres  de  son  personnel  et  les  agents 
des  administrations  diverses  qui  lui  avaient  prête  leur  con- 
cours. Le  succès  de  l'entreprise  et  les  résultats  financiers  étaient 
dus  en  grande  partie  au  zèle  et  au  dévouement  de  nombreux 
collaborateurs.  Les  services  avaient  été,  pour  la  plupart,  ou 
faiblement  rémunérés  ou  même  entièrement  gratuits.  D'ail- 
leurs les  efforts  déployés  par  le  personnel  administratif  avaient 
permis  de  réduire  notablement  le  nombre  des  agents  (S  i , 
liste  liy  tabl.  i  ),  et  par  suite  de  laisser  les  frais  généraux  fort 
au-dessous  des  prévisions  primitives.  Enfin,  une  exposition 
universelle ,  qui  n'offre  à  ses  agents  qu'une  occupation  tempo- 
raire et  qui  ne  peut  assurer  leur  avenir,  est  équitablement 
tenue,  en  cas  de  succès,  de  leur  allouer  une  certaine  part  du 
profit  réalisé. 

Prenant  en  considération  ces  divers  motifs,  la  Commission 
a  décidé,  dans  sa  séance  du  99  décembre  1868,  qu'une  somme 
de  600,000  francs  serait  mise  à  la  disposition  du  comité  des 
finances,  chargé  d'en  opérer  la  répartition.  Cette  répartition  a 
porté  sur  environ  1 ,4 00  personnes,  dont  3 60  appartenaient  au 
personnel  de  la  Commission  impériale  et  plus  de  1 ,000  è  celui 
des  administrations  auxiliaires  ^^K 

Pendant  que  les  opérations  de  la  liquidation  se  poursui- 
vaient, il  était  procédé  à  un  dépouillement  minutieux  des 
pièces  et  des  papiers  de  toute  sorte  émanant  des  divers  ser- 
vices et  au  classement  des  documents  présentant  assez  d'inté-- 
rét  pour  être  conservés.  Quant  aux  dessins,  ils  ont  été  réunis 
en  albums,  au  nombre  de  six,  dont  trois  pour  la  construction, 

<*'  Ces  adminîgtrations  sont  celles  des       delà  police,  des  sapeurs-pompiers  cl  de 
postes,  des  iél<<graphes ,  de  Toclroi,  des        la  garde  de  Paris, 
douanes,  de  la  chambre  de  commerce. 


244  CHAPITRE  VIL  —  LIQUIDATION. 

concernant  le  Parc,  le  Palais  et  la  plate-forme  centrale,  et 
trois  pour  l'installation,  relatifs  à  la  galerie  du  travail,  aux 
sections  étrangères  et  à  la  section  française.  Composés  avec  un 
grand  soin,  ces  albums  donnent  une  représentation  toujours 
exacte  et  parfois  pittoresque  de  toutes  les  parties  de  l'Exposi- 
tion; cette  précieuse  collection  est  complétée  par  une  vue  en 
perspective  de  l'ensemble  du  Cbamp  de  Mars,  due  au  crayon 
de  Cicéri,  et  par  de  nombreuses  photographies  et  vues  stéréos- 
copiques,  enfin  par  le  modèle  de  quelques  travées  de  la  plate- 
forme centrale,  modèle  exécuté  à  l'échelle  de  i/io. 

Aucune  décision  n'a  encore  été  prise  d'une  manière  définitive 
au  sujet  de  la  destination  à  donner  à  ces  archives  et  du  lieu  où 
elles  devront  être  déposées.  Il  conviendra,  dans  les  dispositions 
à  prendre  à  cet  égard,  de  ne  pas  perdre  de  vue  le  haut  intérêt 
que  présentera  cette  collection  pour  les  organisateurs  des  ex- 
positions ultérieures.  Il  est  regrettable  que,  faute  d'une  sem- 
blable mesure,  on  n'ait  pu  jusqu'ici  utiliser  que  d'une  façon 
incomplète  les  traditions  et  les  enseignements  des  expositions 
précédentes.  L'on  eût  ainsi  évité  un  travail  considérable  pour 
retrouver  des  données  déjà  acquises.  Il  y  a  lieu  d'espérer  qu'un 
local  spécial  sera  consacré  à  réunir  tous  les  documents  affé- 
rents à  la  gestion  de  la  Commission  impériale.  Il  serait  utile 
d'y  joindre  tous  les  ouvrages,  catalogues,  notices,  rapports  ou 
mémoires,  photographies,  dessins  et  médailles  dont  l'Exposi- 
tion universelle  de  1867  a  été  l'occasion,  tant  en  France  qu'à 
l'étranger.  On  constituerait  ainsi  un  noyau  auquel  viendraient 
successivement  se  joindre  les  documents  analogues  fournis  par 
les  expositions  futures  et  les  pièces  que  l'on  parviendrait  à 
rassembler  sur  les  expositions  passées.  Il  n'est  pas  douteux 
que  ce  musée,  une  fois  formé,  ne  fût  enrichi  par  les  dons  des 
particuliers. 


s  55.  —  CLÔTURE  DES  OPÉRATIONS.  245 

Enfin  l'on  a  eu  également  à  recueillir  les  données  et  les  in- 
dications devant  servir  à  la  publication  du  présent  rapport.  Ce 
travail  devait  présenter  une  sorte  de  monographie  détaillée 
de  l'Exposition  et  rappeler  tous  les  faits  accessoires  qui  pou- 
vaient s'y  rapporter.  Il  a  fallu  dès  lors,  afin  d'avoir  des  ren- 
seignements complets ,  coordonner  les  documents  fournis  par 
les  différents  services ,  s'adresser  aux  Commissions  étrangères 
et  aux  syndicats  de  la  section  française;  enfin  recourir  à  plu- 
sieurs administrations  publiques  et  particulières ,  telles  que  les 
compagnies  des  chemins  de  fer,  des  bateaux  à  vapeur,  des  omni- 
bus, l'assistance  publique,  les  administrations  des  douanes,  des 
postes  et  des  télégraphes. 

C'est  ainsi  qu'on  est  parvenu  à  composer,  dans  un  temps  re- 
lativement court,  cet  ouvrage  dans  lequel  on  s'est  non-seule- 
ment attaché  à  relater  les  faits  avec  une  rigoureuse  exactitude, 
mais  encore  à  signaler  les  difficultés  vaincues  et  les  erreurs 
commises;  enfin  à  dégager  les  principes  et  les  enseignements 
que  l'on  pourra  mettre  à  profit  dans  l'avenir. 

Après  avoir  donné  ses  soins  aux  diverses  opérations  qui 
viennent  d'être  énumérées,  la  Commission  impériale,  son 
œuvre  terminée,  se  serait  alors  dissoute,  sans  les  procès  en- 
core pendants.  La  solution  de  ces  divers  litiges  exigeait  en 
effet  d^assez  longs  délais,  qu'il  ne  dépendait  pas  d'elle  d'abré- 
ger. 

La  Commission  aurait  pu  néanmoins  résigner  son  mandat  et 
confier  sa  liquidation  à  quelques-uns  de  ses  membres;  mais 
elle  n*a  pas  cru  devoir  se  désintéresser  de  cette  dernière  partie 
de  sa  tâche ,  et  elle  a  décidé  qu'elle  continuerait  à  veiller  jus- 
qu'à la  fin  aux  intérêts  dont  elle  était  chargée. 

Aussitôt  que  la  Commission  aura  obtenu  des  tribunaux  des 
jugements  sur  les  affaires  qui  leur  sont  déférées,  elle  aura  à 


246  CHAPITRE  VII.  -  LIQUIDATION. 

rëgler  ses  comptes  dëfînitifs ,  à  fixer  le  montant  des  bénéfices 
rëalisés  et  à  en  opérer  la  répartition  entre  les  ayants  droit. 
Cela  fait,  il  lui  restera  à  demander  à  l'Empereur  de  vouloir 
bien,  par  un  décret,  la  relever  de  son  mandat. 


s  56.    -  RÈGIJIMENT  DE  COMPTABILITÉ.  2A7 


CHAPITRE  VIIÏ. 

FINANCES. 
S  56.  —  Règlement  de  conipLnbilitë. 

Dès  le  dëbut  de  ses  opérations  financières,  la  Comnfiission 
împëriale  a  institue  un  règlement  fixant  les  conditions  à  observer 
dans  la  comptabilité  des  recettes  et  des  dépenses.  Ce  règle- 
ment, préparé  par  les  soins  du  comité  des  finances,  a  été  dé- 
libéré et  adopté  le  9â  juillet  i865. 

II  comprend  six  titres,  qui  ont  respectivement  pour  objet  le 
budget  des  recettes  et  des  dépenses,  la  liquidation  des  dé- 
penses, l'ordonnancement  des  dépenses,  la  tenue  des  écritures 
de  comptabilité,  le  contrôle  des  écritures  et  le  compte  général 
des  dépenses. 

La  première  base  du  règlement  était  la  formation  d'un 
budget  divisé  en  recettes  et  en  dépenses;  chacune  de  ces  par- 
ties se  subdivisait  à  son  tour  suivant  la  nature  des  recettes  et 
des  dépenses  et  dans  Tordre  d'une  nomenclature  déterminée. 
Le  budget  devait  être  préparé  par  le  commissaire  général, 
examiné  par  le  comité  des  finances  et  arrêté  par  la  Commis- 
sion impériale. 

Toutes  les  recettes,  quelle  que  fût  leur  nature,  devaient 
être  versées  chaque  jour  en  compte  courant  à  la  caisse  du 
Crédit  foncier  de  France. 

Les  dépenses  ne  devaient  être  autorisées  que  sur  des  crédits 
spécialement  ouverts  à  chacune  d'elles  par  la  Commission  im- 
périale; ces  crédits  ne  pouvaient  pas  recevoir  d'autre  emploi, 
sans  un  consentement  préalable  de  la  Commission. 

Les  traitements  des  fonctionnaires  de  la  Commission  impo- 


248  CHAPITRE  VIII.  —  FINANCES. 

riale  étaient  dëterminës  par  des  arrêtés  pris,  sur  la  proposi- 
tion du  commissaire  général,  par  S.  Exe.  le  Ministre  d'Etat, 
premier  vice-président. 

Les  marchés ,  soumissions ,  traités  ou  conventions  relatifs  à 
rExposition  universelle,  étaient  préparés  par  les  chefs  des  ser- 
vices intéressés ,  et  présentés  par  le  commissaire  général  à  l'ap- 
probation du  comité  des  finances;  ils  ne  devenaient  définitifs 
qu'après  la  signature  de  S.  Exe.  le  ministre  d'Etat. 

Malgré  la  présence  dans  le  sein  de  la  Commission  d'indus- 
triels considérables,  et  que  leur  importance  désignait  en  pre- 
mière ligne  pour  les  grandes  entreprises  de  l'Exposition,  la 
Commission,  obéissant  à  un  sentiment  de  haute  convenance, 
a  décidé  qu'aucun  de  ses  membres  ne  pourrait  concourir  aux 
travaux  ni  aux  fournitures. 

Le  commissaire  général  liquidait  les  dépenses  et  délivrait 
les  ordonnances  de  payement,  qui  étaient  soldées  au  moyen  de 
chèques  sur  la  caisse  du  Crédit  foncier. 

Chacune  des  ordonnances  de  payement  devait  indiquer  le 
chapitre  du  budget  qui  supporterait  la  dépense  et  rappeler  le 
crédit  ouvert  à  ce  chapitre,  ainsi  que  le  solde  restant  dispo- 
nible. 

La  comptabilité  et  la  caisse  étaient  réunies  sous  une  même 
direction  (liste  4). 

Les  écritures  devaient  être  tenues  en  partie  double  avec 
journal  et  grand-livre. 

Une  balance  générale  de  toutes  les  écritures  devait  être 
faite  à  la  fin  de  chaque  mois,  et  remise  au  premier  vice-prési- 
dent de  la  Commission  impériale  et  au  commissaire  général. 

L'entretien  et  la  garde  du  matériel  et  des  objets  mobiliers  ap- 
partenant à  la  Commission  impériale  étaient  confiés  à  un  éco- 
nome, chargé  d'en  dresser  l'inventaire  détaillé.  La  Commission 


s  57.  — ÉTABLISSEMENT  DU  BUDGET.  249 

impériale  avait  d'ailleurs  le  droit  de  disposer  comme  elle  len- 
teodait  de  ces  divers  objets ,  soit  pendant  la  durée  de  l'Expo- 
sition, soit  après  sa  clôture,  et,  en  cas  de  vente,  le  produit  en 
devait  être  porté  en  recette,  à  un  titre  spécial  du  budget. 

Le  comité  des  finances  était  chargé  de  suivre  et  de  vérifier, 
au  besoin,  les  opérations  de  la  comptabilité  et  la  situation  de 
la  caisse. 

Enfin,  à  la  clôture  des  opérations  de  l'Exposition  universelle, 
un  compte  général  des  recettes  et  des  dépenses  devait  être 
établi  par  le  service  de  la  comptabilité  et  soumis  par  le  com- 
missaire général  à  l'approbation  de  la  Commission  impériale. 

S  57.  —  Etablissement  du  budget. 

Un  aperçu  du  budget  des  dépenses  avait  été  préparé  dès 
l'origine  par  les  soins  du  commissaire  général  et  présenté,  le 
18  juin  i865,  à  la  Commission  impériale,  en  même  temps  que 
l'avant-projet  d'organisation.  Cet  aperçu  portait  le  chiffre  des 
dépenses  probables  à  18  millions,  sur  lesquels  1 1  millions  de- 
vaient être  consacrés  à  la  construction  du  Palais.  Ce  dernier 
chiffre  avait  été  calculé  en  raison  du  prix  approximatif  du 
mètre  de  terrain  couvert  par  une  construction  en  fer  et  vitrage, 
prix  qiû,  pour  le  palais  de  Sydenham,  édifié  dans  de  sembla- 
bles conditions,  avait  été  de  70  francs.  Les  autres  éléments  du 
chiffre  total,  répartis  sur  douze  articles  différents,  avaient  été 
évalués  d'après  les  indications  fournies  par  les  expositions  an- 
térieures. 

Quelques  mois  plus  tard,  après  que  les  adjudications  eurent 
été  faites  pour  les  principaux  travaux ,  et  pour  diverses  conces^ 
sioDS,  ie  comité  des  finances,  en  possession  de  données  pré- 
cises, put  proposer  un  premier  budget  équilibré  en  recettes 
et  en  dépenses.  Ce  budget ,  adopté  par  la  Commission  impériale 


250  CHAPITRE  VIII.  —  FINANCES. 

le  /(janvier  1866,  ne  différait  pas  sensiblement  des  premières 
évaluations  et  s'élevait  à  18,950,000  francs.  Il  comprenait 
d'ailleurs,  à  son  chapitre  des  dépenses,  une  somme  à  valoir  de 
1,855,930  francs,  dont  la  plus  forte  partie  était  applicable 
aux  frais  de  construction.  Cette  réserve  était  destinée  à  faire 
face  aux  éventualités,  qu'il  est  prudent  de  prévoir  dans  une 
entreprise  aussi  complexe  qu'une  exposition  universelle. 

La  question  de  bénéfice  à  réaliser  était  d'ailleurs  secon- 
daire, le  but  poursuivi  par  les  fondateurs  étant  d'une  nature 
trop  élevée  pour  que  l'on  se  préoccupât  d'une  semblable  con- 
sidération ;  mais  il  importait  essentiellement  d'éviter  en  fin  de 
comptes  un  déficit  qu'il  eût  fallu  combler,  soit  avec  un  surcroît 
de  subvention  à  demander  à  l'Etat  ou  à  la  ville  de  Paris,  soit 
avec  l'argent  des  souscripteurs.  L'une  ou  l'autre  de  ces  solu- 
tions aurait  mis  sérieusement  en  jeu  la  responsabilité  morale 
de  la  Commission  impériale;  il  était  dès  lors  indispensable 
de  régler  ses  opérations  avec  un  tel  ordre  et  une  telle  écono- 
mie que  le  chiffre  des  mécomptes  possibles,  soit  en  recettes, 
soit  en  dépenses,  n'excédât  pas  le  fonds  de  réserve  indiqué  plus 
haut. 

Dans  le  budget  du  4  janvier  1866,  le  chapitre  des  dépen- 
ses se  divisait  en  vingt  et  un  articles,  pour  lesquels  il  serait 
inutile  d'entrer  dans  de  longs  détails,  chacun  d'eux  ayant  été 
l'objet  d'un  examen  spécial  dans  le  cours  du  présent  rapport. 

Le  chapitre  des  recettes  se  subdivisait  en  dix-huit  articles, 
classés  eux-mêmes  en  quatre  sections  distinctes,  savoir  :  les 
deux  subventions  de  l'Etat  et  de  la  ville  de  Paris,  les  souscrip- 
tions de  l'association  de  garantie,  le  produit  des  entrées,  les 
recettes  diverse^. 

Les  1 2  millions  fournis,  moitié  par  l'État,  moitié  parla  Ville, 
formaient  une  ressource  fixe,  qui  ne  pouvait  être  l'objet  d'au- 


s  57. ->  ÉTABLISSEMENT  DU  BUDGET.  251 

cune  incertitude.  Ces  i  a  millions  devaient  être  verses  en  trois 
termes,  3  millions  en  1 865,  6  en  1 866,  et  les  3  derniers 
en  1867.  Si  la  concordance  de  ces  e'chëances  avec  les  besoins 
de  l'Exposition  n'ëtait  pas  telle  qu'elle  dût  dispenser  de  recou- 
rir aux  avances  du  Crédit  foncier,  il  était  permis  d'espërer 
toutefois  que  le  compte  courant  avec  cet  établissement  ne  don- 
nerait pas  lieu  à  une  somme  d'intérêts  considérable,  et,  en 
effet,  il  résulte  des  situations  mensuelles  que  ce  compte  a  été 
presque  constamment  à  l'avantage  de  la  Commission  impériale. 

Le  montant  des  souscriptions  au  capital  de  garantie  s'est 
élevé  à  10,347,000  francs,  divisés  en  parts  d'intérêts  de 
1,000  francs  chacune  (S  1 ,  tabl.  53).  Le  versement  de  so  francs 
sur  chacune  des  10, 3 67  parts  souscrites  a  donné  la  somme  de 
906,9/10  francs,  qui  a  été  remise  k  la  société  du  Crédit  foncier. 
Ces  sommes  ne  devaient  pas  figurer  au  budget  des  recettes  et 
n*y  ont  été  portées  que  pour  mémoire  ;  il  fallait  bien  marquer 
que  le  fonds  social  n'était  qu'un  fonds  de  garantie,  une  res- 
source tout  à  fait  subsidiaire,  k  laquelle  on  ne  devrait  recourir 
qu'en  cas  d'absolue  nécessité,  après  l'épuisement  des  subven- 
tions et  des  autres  recettes. 

La  section  relative  aux  entrées  devait  attirer  d'une  façon 
toute  particulière  la  sollicitude  de  la  Commission  :  elle  renfer- 
mait en  effet  le  chiffre  le  plus  important  après  celui  des  sub- 
ventions; l'appréciation  de  ce  chiffre  reposait  sur  des  éléments 
incertains;  enfin  de  sa  valeur  devait  dépendre  principalement 
le  succès  de  l'opération. 

En  réglant  le  tarif  des  entrées,  il  ne  fallait  pas  perdre  de 
vue  que  l'Exposition  devait  s'adresser  k  toutes  les  classes  de  la 
société,  les  moins  aisées  comme  les  plus  riches,  aux  ouvriers  et 
aux  patrons,  aux  savants  et  aux  gens  du  monde;  qu'ainsi,  plus 
on  parviendrait  k  augmenter  le  nombre  des  visiteurs  de  ces 


252 


CHAPITRE  VIII.  — FINANCES. 


diverses  classes,  tout  en  évitant  le  désordre  et  la  confusion, 
plus  rExposition  réussirait  à  tous  égards  ;  car  ici  Fintérêt 
moral  et  l'intérêt  financier  étaient  solidaires. 

Il  fallait  donc  mettre  les  droits  d'entrée  à  la  portée  de  toutes 
les  bourses,  sans  cependant  arriver  à  la  gratuité,  qui  aurait  eu 
le  double  inconvénient  de  tarir  les  recettes  et  d'amener  une 
telle  foule,  et  par  suite  un  tel  encombrement,  que  la  visite  de 
l'Exposition  aurait  été  rendue  infructueuse  pour  l'étude,  et 
que  la  sécurité  des  exposants  n'aurait  plus  été  suffisamment 
garantie,  ainsi  qu'ils  l'ont  déclaré  à  plusieurs  reprises  '*'. 

Le  tarif,  arrêté  dans  cet  esprit,  comprenait  les  entrées  du 
matin,  du  jour  et  du  soir,  les  abonnements  pour  une  semaine 
ou  pour  toute  la  durée  de  l'Exposition. 

Les  entrées  du  jour  avaient  lieu  à  partir  de  lo  heures  du 
matin;  moyennant  un  droit  unique  et  à  la  condition  de  ne  pas 
sortir  de  l'enceinte  du  Champ  de  Mars,  chaque  visiteur  pou- 
vait rester  dans  le  Palais,  qui  demeurait  ouvert  jusqu'à  cinq 
ou  six  heures,  suivant  la  saison,  et  user  des  promenades  du 
soir  dans  le  Parc.  Le  prix  de  ces  entrées  a  été  fixé  uniformé- 
ment à  1  franc  par  personne.  En  i855,  le  droit  ordinaire 
était  également  de  i  franc,  mais  pour  l'exposition  de  l'in- 
dustrie seulement;  celle  des  beaux-arts,  installée  dans  un 
local  distinct,  donnait  lieu  à  la  perception  d'un  nouveau  tarif 


^*^  Dans  les  trois  derniers  jours  de  l'Ex- 
position ,  la  Commission  avait  donne  libre 
accès  aux  enfants  des  écoles  municipales, 
î^es  visiteurs  étaient  en  outre  fort  nom- 
breux. Il  en  est  résulté  un  tel  encombre- 
ment qu'il  a  été  fort  difficile  de  maintenir 
Tordre,  et  que,  dans  un  mouvement  de  la 
foule ,  une  statuette  de  la  galerie  de  l'his- 
toire du  travail  a  été  précipitée  par  •terre 
et  a  reçu  de  graves  avaries.  Avec  la  gra- 


tuité, ces  accidents  eussent  été  à  redou- 
ter journellement,  sans  compter  les  dan- 
gers qu'auraient  couru  les  personnes  elles- 
mêmes,  à  moins  de  fermer  les  portes  dès 
qu'un  certain  nombre  de  visiteurs  au  raie!)  t 
été  introduits.  Cette  mesui'e  aurait  privé 
du  droit  d'entrer  tous  ceux  qui,  après  un 
long  déplacement,  se  seraient  rendus  nu 
Champ  de  Mars,  et  aurait,  par  suite,  ex- 
cité d'universelles  réclamations. 


5  57.— ÉTABLISSEMENT  DU  BUDGET.  253 

de  1  franc.  li  y  avait  doDC  une  très- sensible  diminution  du 
péage  en  faveur  de  1867. 

Le  prix  demandé  pour  un  spectacle  unique  au  monde  n  avait 
donc  rien  d'exagéré,  même  pour  les  plus  humbles  conditions 
de  fortune;  il  est  d'ailleurs  tout  à  fait  insignifiant,  comparé 
aux  dépenses  considérables  que  fait  chaque  jour  la  partie  de  la 
population  parisienne  la  moins  aisée,  pour  des  spectacles  moins 
intéressants  et  surtout  moins  utiles.  En  se  plaçant  même  au 
point  de  vue  exclusif  des  classes  ouvrières,  rien  n'empêchait 
que,  pour  les  cas  très-rares  où  ce  prix,  si  restreint  qu'il  fût, 
serait  jugé  inabordable,  la  Commission  impériale  ne  prit  des 
mesures  spéciales  pour  faciliter  l'étude  de  l'Exposition.  On  a  vu 
(S  /il)  comment  il  a  été  pourvu  depuis  à  cette  nécessité,  avec  le 
concours  de  la  commission  d'encouragement,  par  la  distribution 
gratuite  de  /ioo,ooo  billets  d'entrée.  Pour  les  ouvriers  des 
départements  ou  de  l'étranger,  le  prix  d'entrée  était  encore  plus 
insignifiant,  à  côté  des  dépenses  qu'entraînaient  pour  eux  le 
déplacement  et  le  voyage.  Aussi  la  véritable  assistance  à  leur 
donner  devait-elle  être  demandée  non  à  la  gratuité,  mais  k  l'or- 
ganisation de  services  spéciaux  destinés  à  diminuer  les  frais 
du  voyage  et  surtout  du  séjour.  Il  a  été  dit  plus  haut  (S  &i) 
comment  ce  résultat  avait  été  obtenu,  par  l'entente  avec  les 
compagnies  de  chemins  de  fer,  par  la  création  de  restaurants 
et  de  logements  à  bon  marché. 

Les  entrées  du  soir  ont  été  fixées  également  à  1  franc,  en 
raison  des  spectacles  et  des  divertissements  qui  devaient  s'or- 
ganiser dans  le  Parc  et  en  faire  une  promenade  recherchée  du 
public,  surtout  pendant  la  grande  chaleur. 

Enfin,  il  avait  paru  convenable  d'accorder  aux  étrangers  et 
aux  gens  d  étude  la  faculté  d'entrer  dans  le  Palais,  moyennant 
une  augmentation  de  tarif,  avant  l'heure  où  l'on  admettait  le 


254  CHAPITRE  VIII.  -  FINANCES. 

public.  Les  matinées  sont  favorables  aux  démonstrations,  la 
foule  n'afflue  pas  auprès  des  objets  les  plus  curieux,  et  Tétat 
de  repos  des  machines  permet  d'en  étudier  les  détails;  aussi 
ces  heures  de  calme  relatif  sont-elles  habituellement  recher- 
chées par  une  certaine  catégorie  de  visiteurs  aisés.  Le  prix  des 
entrées  du  matin  a  été  fixé  à  a  francs  ;  il  servait  naturellement 
pour  la  journée  entière  et  pour  la  soirée,  mais  toujours  à  la 
condition  de  ne  pas  quitter  l'enceinte  du  Parc  (S  4o). 

Le  produit  des  recettes  résultant  de  Tapplication  de  ce  tarif 
a  été  arrêté  approximativement  à  ii, 620,000  francs.  Il  était 
permis  d'affirmer  que  le  chiffre  inscrit  au  budget  ne  serait  dans 
aucun  cas  au-dessous  de  la  réalité;  car  il  était  basé  sur  un 
nombre  de  visiteurs  à  peine  égal  à  celui  de  i855,  et  inférieur 
à  celui  de  1869,  qui  s'était  élevé  à  plus  de  5  millions,  et  avait 
produit,  avec  les  abonnements,  un  total  de  10  millions  et 
demi  de  francs  (tabl.  63).  L'on  verra  plus  loin  (S  58  ettabl.  63) 
dans  quelle  proportion  cette  prévision  a  été  dépassée,  grâce  à 
l'attrait  tout  nouveau  que  l'Exposition  de  1867  a  offert  aux 
industriels,  aux  artistes,  aux  savants  et  aux  ciirieux  du  monde 
entier. 

Gomme  aux  expositions  antérieures,  des  abonnements,  va- 
lables pour  toute  la  saison,  ont  été  maintenus  en  1867;  ils 
donnaient  le  droit  d'assister  à  la  cérémonie  d'ouverture ,  d'en- 
trer tous  les  jours  dans  les  diverses  parties  de  l'Exposition, 
aux  heures  d  admission  générale  du  public  et  aux  heures  ré- 
servées, et  de  visiter  sans  rétribution  la  plupart  des  expositions 
à  péages  spéciaux;  de  plus,  les  premiers  abonnés,  jusqu'au 
nombre  de  5,ooo  au  moins ,  avaient  droit  à  un  billet  de  stalle 
numérotée  pour  assister  à  la  cérémonie  de  la  distribution  des 
récompenses. 

On  était  en  droit  de  penser  que  ces  divers  avantages  en- 


s  57.  -  ÉTABLISSEMENT  DU  BUDGET.  255 

gageraient  un  grand  nombre  de  personnes  à  acquérir  des  cartes 
d  abonnement,  même  à  un  prix  relativement  ëleve'.  Ce  prix  a 
été  régie  à  loo  francs  pour  les  hommes  et  à  60  francs  pour 
les  femmes;  après  la  distribution  des  récompenses,  il  a  été 
ramené  uniformément  à  60  francs;  il  a  été  ensuite  réduit  suc- 
cessivement, à  mesure  que  la  saison  avançait,  k  ko  francs  et 
à  20  francs.  La  somme,  portée  en  prévision  pour  le  montant  des 
abonnements,  était  de  48 0,0 00  francs.  Ce  nombre,  évidem- 
ment très-modéré,  formait  environ  le  cinquième  de  ce  que 
les  abonnements  avaient  produit  à  Londres,  c'est-à-dire 
9,33 1,000  francs  (tabl.  67).  Malgré  la  différence  existant 
entre  les  habitudes  et  les  fortunes  des  deux  pays,  il  était  per- 
mis d'espérer  aussi,  sur  cet  article,  une  certaine  augmenta- 
tion, et  révénement  a  prouvé  combien  cette  espérance  était 
fondée. 

Par  une  innovation  qui  a  produit  d'excellents  résultats.  Ton 
a  créé  des  abonnements  de  semaine.  Ces  abonnements,  dont  le 
prix  a  été  fixé  à  6  francs,  permettaient  de  pénétrer  librement 
dans  les  diverses  enceintes  de  l'Exposition  pendant  une  semaine 
entière. 

La  section  des  recettes  diverses  comprenait  deux  sources  de 
produits  :  les  recettes  accessoires,  évaluées  à  600,000  francs, 
et  la  revente  des  matériaux  du  Parc  et  du  Palais,  portée  à 
1,3 5 0,000  francs  d'après  les  évaluations  fournies  par  le  ser- 
vice de  la  construction.  On  reviendra  plus  loin  (SS  58  et  69) 
sur  quelques-unes  de  ces  recettes. 

Tel  était,  succinctement  analysé  dans  ses  traits  essentiels,  le 
budget  arrêté  par  la  Commission  impériale,  le  6  janvier  1866. 

Ces  prévisions,  établies  à  une  époque  éloignée  des  faits 
qui  devaient  se  produire,  ont  dû  être  rectifiées  plus  tard,  dès 


256  CHAPITRE  VIII.  —  FINANCES. 

que  les  résultats  dëjà  connus  ont  permis  de  préciser,  d'une 
manière  plus  certaine,  les  revenus  et  les  charges  de  l'entre- 
prise. Celte  rectification  a  eu  lieu  le  3o  juillet  1867.  Le  nou- 
veau budget,  balance  également  en  recettes  et  en  dépenses, 
présente,  par  rapport  au  budget  précédent,  une  augmentation 
de  près  de  5  millions,  et  s'élève  à  23,891,000  francs. 

Pour  le  chapitre  des  recettes,  cette  augmentation  était  due 
en  grande  partie  aux  abonnements  et  aux  entrées.  La  somme 
déjà  réalisée  de  ce  chef  était  de  5,5 18,000  francs,  et  Ton 
pouvait  d'après  cela,  sans  crainte  de  mécompte,  prévoir  que 
le  chiffre  total  dépasserait  8  millions  et  demi. 

Le  chapitre  des  dépenses  avait  subi  lui-même  diverses  aug- 
mentations, par  suite  du  développement  qu'avaient  pris  cer- 
taines parties  de  l'Exposition;  ainsi,  la  création  du  Jardin  ayant 
été  reconnue  nécessaire  pour  organiser  l'exposition  des  pro- 
duits de  l'horticulture ,  il  a  fallu  en  ajouter  les  frais  d'établis- 
sement à  l'article  du  Parc;  l'agriculture,  qui  a  de  même  exigé 
la  formation  d'une  exposition  séparée,  et  l'appropriation  de 
champs  d'expériences ,  a  obligé  d'ouvrir  des  crédits  nouveaux. 
Les  réclamations  du  Jury  (§  Ub)  ont  conduit  à  augmenter  les 
crédits  alloués  pour  les  récompenses  mises  à  sa  disposition  ; 
enfin  le  chiffre  relatif  à  la  cérémonie  du  i*"^  juillet  a  été  aussi 
notablement  augmenté,  par  suite  de  Téclat  que  l'on  a  voulu 
donner  à  cette  fête  internationale. 

Ces  dépenses  devaient  être  en  partie  couvertes  par  les  éla- 
blissements  de  péages  spéciaux,  fixés  à  5o  centimes  pour  Ten- 
ceinte  du  Jardin  et  à  1  franc  pour  celle  de  Billancourt. 

Vers  la  fin  de  l'année  1866,  la  Commission  impériale  avait 
reçu  diverses  propositions  relatives  à  l'affermage  des  recettes, 
La  plus  importante  de  ces  propositions  consistait  dans  l'offre 
d  une  somme  de  8  millions,  dont  la  moitié  eût  été  payable  le 


s  58.  —  RÈGLEMENT  DES  ENTRÉES.  257 

jour  de  la  signature  du  contrat,  et  le  complément,  le  jour  de 
Touverture  de  l'Exposition. 

Le  concessionnaire  s'engageait  à  se  conformer  en  tous  points 
au  tarif  fixe,  et  la  Commission  impériale  conservait  la  faculté 
d'accorder  les  entrées  gratuites  qu'elle  croirait  devoir  donner 
pour  les  besoins  des  divers  services  ou  pour  d'autres  raisons 
dont  elle  serait  seule  juge. 

Cette  proposition,  quelque  avantageuse  qu'elle  pût  paraître, 
fut  repoussée  le  5  novembre  i866.  La  Commission  impériale 
a  pensé  que,  au  moment  où  cette  offre  se  produisait,  la  situa- 
tion financière  était  des  plus  rassurantes  et  ne  commandait 
pas  un  tel  expédient;  mais  elle  a  reconnu  surtout  qu'en  remet- 
tant en  d'autres  mains  la  direction  effective  de  l'entreprise,  elle 
semblerait  déserter  son  poste,  abandonner  à  la  spéculation  la 
tâche  qu'elle  avait  acceptée  et  en  amoindrir  ainsi  le  caractère 
élevé. 

Aussi  n'a-t-elle  voulu,  pour  se  soustraire  à  certaines  éven- 
tualités, ni  escompter  l'avenir,  ni  abdiquer.  Elle  est  restée  en 
possession  complète  de  son  mandat  et  elle  a  pu  voir,  dès  le 
début  de  son  exploitation,  qu'elle  ne  s'était  pas  trompée  en 
écartant  des  propositions  qui  s'offraient,  dès  l'abord,  sous  un 
aspect  séduisant. 

s  58.  —  R^ement  des  entrées. 

L'application  du  tarif  des  entrées  nécessitait  un  règlement 
spécial,  définissant  nettement  les  mesures  à  prendre  pour 
éviter  les  fraudes,  répondre  aux  besoins  du  service  et  assurer 
l'observation  des  principes  posés.  Ce  règlement,  composé  de 
six  titres,  a  été  délibéré  et  voté  le  1 1  janvier  1 867. 

Le  titre  I^'  définissait  les  trois  enceintes  :  le  Parc,  le  Jardin 
et  Billancourt,  et  il  énumérait  les  quinze  portes  extérieures 

•7 


258  CHAPITRE  VIII.  -  FINANCES. 

qui  donnaient  accès  à  Tenceinte  du  Parc,  et  dont  une  était  spé- 
cialement affectée  à  l'entrée  du  Jardin. 

Il  indiquait  également  que  la  perception  du  prix  des  entrées 
sans  cartes  serait  faite  au  moyen  de  tourniquets  établis  à  toutes 
les  portes  de  chaque  enceinte.  Les  entrées  avec  cartes  devaient 
avoir  lieu  par  des  guichets  ménagés  près  des  tourniquets,  à 
celles  de  ces  portes  qui  seraient  spécialement  désignées  pour 
chaque  catégorie  de  cartes.  Les  cartes  d'entrée  de  toute  catégorie 
étaient  d'ailleurs  nominatives;  elles  devaient  être  signées  par 
le  titulaire,  qui  était  tenu  de  reproduire  sa  signature  sur  un 
registre  spécial  à  toutes  réquisitions  des  agents  chargés  des 
contrats.  Toutefois,  une  innovation,  qui  a  été  fort  goûtée  du 
public,  permettait  au  porteur  de  la  carte  de  s'affranchir  de  la 
formalité  du  contrôle  de  la  signature  par  le  dépôt  ou  l'envoi 
de  son  portrait  photographié  en  double  exemplaire,  dont  l'un 
devait  être  appliqué  sur  la  carte  d'entrée  (S  53). 

Le  titre  II  rappelait  le  tarif  des  entrées  pour  les  diverses 
enceintes,  fixait  exceptionnellement  le  prix  de  l'entrée  pour 
le  jour  de  l'ouverture  à  a  o  francs ,  et  pour  les  jours  de  la  se- 
maine suivante,  du  2  au  7  avril,  à  5  francs. 

Les  titres  III  et  IV  renfermaient  les  dispositions  relatives 
aux  diverses  catégories  de  billets  d'abonnements;  le  titre  IV  spé- 
cifiait expressément  que  la  présentation  du  portrait-carte  était 
obligatoire  pour  les  billets  de  semaine. 

Le  titre  V  attribuait  une  carte  d'entrée  gratuite  à  chaque 
exposant  ainsi  qu'à  l'agent  désigné  par  lui  pour  le  représenter. 
Cette  carte  n'était  valable  que  pour  celle  des  trois  enceintes 
dans  laquelle  était  située  l'exposition  du  titulaire,  et  seulement 
pendant  la  durée  de  cette  exposition,  si  elle  était  temporaire. 

Pour  la  section  française,  les  cartes  étaient  délivrées  dans 
les  bureaux  du  commissariat  général,  par  le  chef  du  service 


s  58.  —  RÈGLEMENT  DES  ENTRÉES.  259 

dont  dépendait  la  classe  des  objets  exposés.  Pour  les  sections 
étrangères,  les  cartes  étaient  remises  aux  commissaires  délé- 
gués, chargés  d'en  effectuer  la  répartition. 

En6n  le  litre  VI  énumérait  les  catégories  de  personnes  aux- 
quelles il  devait  être  délivré,  suivant  la  nature  des  fonctions  et 
les  besoins  du  service ,  des  cartes  de  circulation  générale  ou 
restreinte,  valables  pour  toute  la  durée  de  l'Exposition  ou  pour 
un  temps  limité.  Ces  catégories  comprenaient  les  membres  de 
la  Commission  impériale  et  du  commissariat  général,  les  pré- 
sidents, vice-présidents  et  secrétaires  des  Commissions  étran- 
gères, les  membres  des  commissariats  étrangers,  enfin  les 
membres  titulaires  du  Jurv  international  et  les  membres  asso- 
oies.  Les  cartes  des  associés  au  Jury  pour  des  expositions  tem- 
poraires étaient  limitées  k  la  durée  de  leurs  fonctions. 

Indépendamment  de  ces  cartes  de  circulation ,  il  fallait,  pour 
répondre  aux  besoins  quotidiens  de  l'Exposition,  admettre 
d'autres  entrées  gratuites.  Celles-ci  furent  attribuées  aux  ou- 
vriers employés  à  des  travaux  d'entretien  ou  de  réparation, 
aux  gardiens  de  la  section  française  et  aux  gens  de  service 
des  établissements  de  consommation.  Les  ouvriers  entraient  au 
moyen  de  laissez-passer  provisoires,  mis  à  la  disposition  des 
différents  chefs  de  service;  quant  aux  gardiens,  ils  étaient  re- 
vêtus d'un  uniforme,  qui  suffisait  à  les  faire  reconnaître.  Enfin, 
en  ce  qui  concerne  les  garçons  des  restaurants,  cafés  ou  autres 
établissements,  le  service  de  la  comptabilité  remettait  tous  les 
soirs  à  chaque  patron  le  nombre  de  cartes  de  service  nécessaire 
a  son  personnel;  ces  cartes  devaient  être  présentées  le  lende- 
main avant  Theure  de  l'admission  du  public.  Elles  étaient  re- 
tirées par  les  agents  du  contrôle. 

LVnsemble  de  ces  mesures  réglementaires,  appliquées  par 
un  service  nombreux  et  bien  dirigé  (tabl.  â5),  a  permis  dévi- 


«7 


260  CHAPITRE  VIII.  ~  FINANCES. 

ter  les  dësordres  et  les  abus.  Même  aux  jours  de  plus  grande 
affluence,  ce  service  a  constamment  fonctionné  avec  régulante, 
et  cependant  le  mouvement  de  la  foule  aux  diverses  portes  du 
Champ  de  Mars  a  de  beaucoup  dépassé  les  prévisions;  car  le 
nombre  des  visiteurs  payants,  depuis  le  i**"  avril  jusqu'au  3  no- 
vembre 1 867,  s'est  élevé  à  près  de  1 1  millions  (tabl.  54  à  67). 

s  59.  —  Recettes  diverses. 

Outre  les  subventions  de  la  Ville  et  de  l'Etat,  la  Commis- 
sion impériale  a  encore  encaissé  un  certain  nombre  de  re- 
cettes diverses,  dont  les  tableaux  financiers  (tabl.  58,  60  à 
63)  donnent  le  détail,  mais  dont  il  est  bon  d'indiquer  som- 
mairement la  nature  et  l'origine. 

Ce  sont  d'abord  les  subventions  accordées  par  le  ministère 
de  l'agriculture,  du  commerce  et  des  travaux  publics  pour  l'ex- 
position de  Billancourt  et  pour  l'exposition  de  la  Chine,  et  celle 
du  ministère  de  la  marine  pour  l'aquarium  marin. 

Ce  sont  ensuite  les  concessions,  dont  on  a  exposé  avec  dé- 
veloppement (S  53)  les  mécomptes  et  les  enseignements 
(tabl.  58). 

Ce  sont  encore  les  produits  des  abonnements  d'eau  et  de 
gaz  (tabl.  60),  et  les  remboursements  des  frais  d'installation 
avancés  pour  diverses  commissions  étrangères. 

Enfin,  c'est  le  produit  des  ventes,  qui,  par  suite  de  la  célé- 
rité imprimée  à  la  démolition  du  Palais,  n'a  pu  toutefois  at- 
teindre le  chiffre  des  prévisions  (S  5i,  tabl.  61). 

Ces  diverses  sources  de  recettes  se  sont  élevées  à  un  total 
d'environ  3  millions. 


s  60.  —  VÉRIFICATION  DES  COMPTES.  261 

S  60.  —  Recoavrement  des  fonds  et  vérification  des  comptes. 

Pour  réaliser  les  diverses  recettes  ënumërëes  au  paragraphe 
qui  précède,  la  Commission  impériale  a  dû  faire  recouvrer, 
pendant  la  durée  de  l'Exposition,  un  grand  nombre  de  créan- 
ces, dont  beaucoup  représentaient  des  sommes  importantes. 
Cette  opération  exigeait  un  examen  minutieux  et  Texpérience 
de  ces  sortes  d'affaires.  Aussi  la  Commission  impériale  a-t-elle 
confié  ce  soin  h  un  comité  spécial  (liste  29),  qui  fut  chargé  de 
se  mettre  en  rapport  avec  les  divers  débiteurs  et  d'apurer  le 
règlement  des  comptes  en  souffrance. 

Le  comité  des  recouvrements  est  entré  en  fonctions  au  mois 
de  juillet  1867.  Il  lui  a  été  remis  une  série  d'états  montant 
ensemble  à  689,761  francs  1 9  centimes  et  comprenant  9,s/iâ 
créances  différentes.  Ces  états  étaient  répartis  entre  onze 
comptes  spéciaux,  dont  les  plus  importants  étaient  relatifs  aux 
restaurants  étrangers,  aux  travaux  du  Parc  et  de  Billancourt, 
aux  services  des  eaux  et  du  gaz,  aux  bureaux  de  tabac,  aux 
réseaux  de  chemins  de  fer.  Sur  la  somme  totale  à  recouvrer, 
le  comité  a  fait  rentrer  666,706  francs  83  centimes;  il  a 
remis  au  service  du  contentieux  (S  53)  les  titres  afférents  à 
98,o3i  francs  63  centimes,  au  sujet  desquels  il  existait  des 
contestations  judiciaires;  enfin  il  a  laissé,  comme  reliquat  irré- 
couvrable, une  somme  de  32,796  francs  81  centimes.  Quant 
au  surplus,  soit  182,397  francs  92  centimes,  il  représente 
le  montant  des  exonérations,  réductions  ou  compenssation, 
qui  ont  été  prononcées  par  la  Commission  impériale  au  sujet 
des  créances  remises  au  comité. 

C'est  à  ce  même  comité,  aussi  compétent  que  zélé,  qu'a  été 
confié,  par  décision  de  la  Commission  impériale,  en  date  du 
S  mars  1868,  le  soin  de  contrôler  les  opérations  de  la  comp- 


S63  CHAPITRE  VIII.  ->   FINANCES. 

tabilitë  et  d'examiner  les  nombreuses  pièces  présentées  à  1  ap- 
pui des  dépenses  de  toute  nature.  Ce  travail  a  duré  plus  d'une 
année,  le  comité  ayant  eu  à  examiner  plus  de  3 0,000  pièces 
diverses.  Le  résultat  de  cette  vérification ,  aussi  précise  et  aussi 
sévère  que  celle  de  la  Cour  des  Comptes,  a  démontré  Tentière 
régularité  de  la  gestion  financière  de  la  Commission  impériale. 

s  61.  —  Balance  générale  des  opérations  financières. 

Le  budget  rectificatif  du  3o  juillet  1867,  balancé  en  recettes 
et  en  dépenses,  s'était  élevé  à  38,891,000  francs;  il  avait  été 
établi  en  abaissant  systématiquement  les  prévisions  des  re- 
cettes et  en  forçant  celles  des  dépenses.  Les  recettes,  et  en 
particulier  celles  des  entrées,  ont  éprouvé  des  augmentations 
sensibles  ;  en  même  temps  diverses  dépenses  n'ont  pas  atteint 
la  totalité  des  crédits  qui  leur  avaient  été  ouverts.  Il  en  est 
résulté,  en  faveur  du  chapitre  des  recettes,  un  excédant 
(tabl.  63)  qui  constitue  pour  l'ensemble  des  opérations  finan- 
cières un  bénéfice  important.  Conformément  à  la  loi  consti- 
tutive de  la  Commission  impériale  (docum.  1),  ce  bénéfice  doit 
être  réparti  par  tiers  entre  l'Etat,  la  ville  de  Paris  et  les  sous- 
cripteurs du  capital  de  garantie. 

Ainsi  s'est  terminée,  sur  un  succès  financier,  beureux  com- 
plément de  son  succès  moral,  celte  vaste  entreprise,  qui  n'aura 
en  somme  coûté  au  pays  qu'un  sacrifice  d'environ  neuf  millions. 
Il  ne  rentre  pas  dans  le  cadre  de  ce  travail  d'analyser  toutes 
les  conséquences  de  la  grande  solennité  de  1867,  tant  au 
point  de  vue  des  progrès  de  lart  et  de  la  science,  que  du  rap- 
prochement des  peuples.  Mais  il  semble  du  moins  légitime  de 
finir,  sur  une  réflexion  économique,  ce  chapitre  consacré  aux 
opérations  financières. 

Pour  la  première  fois,  dans  une  grande  exposition  univer- 


s  61.  —  BALANCE  GÉNÉRALE.  263 

selle,  les  capitaux  prives  étaient  associes  à  Tœuvre  gouverne- 
mentale. Afin  de  ménager  Tavenir,  il  ëtait  essentiel ,  bien  que 
cela  parût  invraisemblable  au  début,  que  le  public  n'eût  pas 
à  se  repentir  de  sa  confiance ,  et  Ton  peut  presque  dire  de  son 
désintéressement  patriotique.  En  outre ,  au  point  de  vue  du 
crédit  général  et  de  Tassiette  du  marché  financier  ébranlé  par 
plusieurs  secousses,  il  devait  être  d'un  haut  intérêt  de  prouver 
qu^une  opération ,  même  exposée  aux  chances  les  plus  défavo- 
rables, peut,  lorsqu'elle  est  bien  conduite,  donner  de  bons 
résultats. 

Tel  est  le  problème  que  s'est  posé  la  Commission  impériale  : 
c'est  son  honneur  de  l'avoir  résolu  avec  un  plein  succès.  Par 
là ,  elle  a  donné  au  monde  des  affaires  le  plus  salutaire  exemple  ; 
elle  a  de  plus  constitué  un  heureux  précédent,  dont  le  public 
ne  perdra  pas  le  souvenir,  qui  rassurera  les  capitaux  privés, 
jusqu'ici  peu  empressés  de  se  lancer  dans  des  entreprises  ana- 
logues, et  qui  facilitera  beaucoup,  à  n'en  pas  douter,  la  tâche 
des  organisateurs  des  expositions  futures. 


LIVRE  DEUXIÈME. 


APPENDICE   SUR  L'AVENIR  DES   EXPOSITIONS. 


CHAPITRE  IX. 

DÉFAUTS  DES  EXPOSITIOINS  UNIVERSELLES  TEMPORAIRES. 
S  ôa.  —  Dëvdoppement  continu  des  expositions,  dans  ie  passé. 

Les  expositions  universelles  réunissent  périodiquement  et 
pour  un  temps  limité  les  différentes  manifestations  de  Tacti- 
vité  humaine  chez  les  divers  peuples  ;  elles  répondent  à  un 
besoin  de  publicité  qui  s'accroît  à  mesure  qu'elles  lui  donnent 
satisfaction  ;  aussi  les  visiteurs  leur  demandent-ils  avant  tout 
d'être  complètes,  c est-à-dire  d'embrasser  toutes  les  nations 
du  monde  et  tout  ce  qu'il  est  intéressant  de  faire  connaître. 
Gomme  on  pouvait  s'y  attendre,  ce  vaste  programme,  impli- 
citement compris  dans  le  mot  universel,  est  loin  d'avoir  été 
réalisé  complètement  dès  l'abord.  Mais  celles  de  ces  solen- 
nités qui  se  recommandaient  par  un  progrès  marqué  dans 
cette  voie  ont  trouvé  là  leur  principal  élément  de  succès. 

Tout  en  accueillant  avec  une  grande  faveur  l'exposition 
universelle  de  t85i,  à  Londres,  le  public  avait  regretté  de 
nombreuses  lacunes.  La  commission  française,  en  i855,  s'ef- 
força d'en  combler  plusieurs.  Elle  appela  les  beaux-arts ,  l'agri- 
culture, l'enseignement,  à  figurer  auprès  des  produits  et  des 
méthodes  du  travail  industriel.  Une  galerie  spéciale  réunit  tous 
les  objets  intéressant  les  besoins  journaliers  des  classes  peu 


S66  CHAPITRE  IX.  —  AVENIR  DES  EXPOSITIONS. 

aisëes.  Cette  dernière  catëgorie  de  produits  ne  fut  pas  comprise 
dans  le  programme  de  l'exposition  universelle  de  i86â,  à 
Londres;  mais  les  beaux-arts,  Tagriculture,  renseignement,  y 
trouvèrent  place.  Sans  doute,  le  succès  de  cette  troisième  solen- 
nité internationale  eût  été  plus  marqué,  si  quelque  innovation 
1  eût  signalée  à  l'attention  publique. 

La  Commission  impériale  a  eu  à  se  féliciter  de  ses  efforts 
pour  rendre  l'Exposition  universelle  de  1867  plus  complète 
qu'aucune  des  expositions  précédentes.  Le  public  a  vu  avec 
plaisir  figurer,  pour  la  première  fois,  dans  un  concours  de  ce 
genre,  les  travaux  manuels  à  côté  des  travaux  mécaniques,  les 
produits  vivants  des  diverses  sortes  de  cultures,  les  spécimens 
des  constructions  caractéristiques  des  divers  pays,  les  exercices 
et  les  procédés  des  arts  nautiques,  les  produits  du  travail  de 
l'homme  aux  divers  âges  historiques ,  les  manifestations  de  l'art 
musical.  Une  sorte  de  popularité  s'est  attachée  au  groupe  spé- 
cial qui  réunissait  tous  les  objets  exposés  en  vue  de  l'améliora- 
tion physique  et  morale  des  populations.  Enfin  les  plus  sympa- 
thiques témoignages  ont  accueilli  l'institution  d'un  nouvel  ordre 
de  récompenses  en  faveur  des  établissements  ou  des  localités  qui 
ont  développé  la  bonne  harmonie  entre  les  personnes  coopé- 
rant aux  mêmes  travaux,  et  qui  ont  assuré  aux  ouvriers  le 
bien-être  matériel,  intellectuel  et  moral. 

L'histoire  des  quatre  premières  expositions  peut  donc  se  ré- 
sumer en  ces  termes  :  le  public  a  été  satisfait,  quand  l'arène 
ouverte  k  l'émulation  des  divers  peuples  a  été  élargie;  il  a 
été  déçu,  lorsque  l'une  de  ces  solennités  est  restée  dans  les 
limites  de  celle  qui  l'avait  précédée. 


DÉFAUTS  DES  EXPOSITIONS  UNIVERSELLES  TEMPORAIRES.        S67 
S  63.  —  Nécessite  de  rendre  à  l'avenir  les  expositions  complètes. 

Tout  le  monde  comprend  que  le  programme  de  1 867,  n  ayant 
plus  Tattrait  de  la  nouveauté,  est  désormais  insuffisant.  Bien 
que  beaucoup  de  personnes  soient  portées  à  croire  que  l'on 
trouvera  difficilement  quelque  chose  à  y  ajouter,  il  y  a  lieu  de 
signaler  divers  compléments  que  le  programme  réalisé  au 
Champ  de  Mars  peut  utilement  recevoir. 

L'exposition  des  animaux  vivants  et  des  plantes  en  pleine 
végétation  peut  prendre  une  extension  profitable  aux  intérêts 
de  Tacclimatation  et  de  Thistoire  naturelle. 

Le  travail  manuel  réclame  une  représentation  plus  complète, 
et  toutes  les  productions  de  Tintelligence  doivent  trouver  leur 
place  auprès  de  tous  les  chefs-d'œuvre  de  Tart. 

Les  spécimens  relatifs  à  l'ethnographie  et  à  l'amélioration 
des  rapports  sociaux  doivent  compléter  ce  tableau  de  la  vie 
matérielle,  intellectuelle  et  morale  des  peuples. 

On  peut  affirmer,  en  un  mot,  que  les  organisateurs  d  une 
nouvelle  exposition  universelle  ne  seront  pas  arrêtés  par  l'im- 
possibilité d'étendre  le  cadre,  déjà  si  large,  qui  a  été  rempli  en 
1867.  Leur  première  préoccupation  devra  être,  au  contraire, 
de  le  rendre  véritablement  complet.  Mais  l'extension  du  cadre 
accroît  les  difficultés  d'exécution  ;  et  celles-ci  sont  déjà  telles,  que 
beaucoup  de  personnes  ne  veulent  plus  croire  au  retour  pos- 
sible de  ces  concours  internationaux. 

s  6&.  —  Nécessité  d*un  grand  emplacement. 

Le  développement  des  expositions  universelles  a  eu  pour  con- 
séquence naturelle  une  augmentation  continue  du  nombre  des 
exposants  et  de  la  superficie  qu'il  a  fallu  mettre  à  leur  dispo- 
sition. Dans  le  tableau  suivant,  sont  rappelés  les  chiffres  con- 


268 


CHAPITRE  IX.  —  AVENIR  DES  EXPOSITIONS. 


cernant  les  quatre  expositions  internationales,  qui  ont  atteint 
d'assez  larges  proportions  pour  être  considérées  comme  véri- 
tablement universelles. 


DÉSIGNATION 
DBS   BZP08ITI0N8   CHITEB8BLLB8. 

NOMBRE 

1>E8  BIPOSÂRTS 
de 

TOOnt  lATIOll. 

SUPERFICIE 
du 

TBBBAIfl  OCCUPA. 

Londres.  i85i.  Hvde-Park 

1^,000 
a6,ooo 
So.ooo 
5a,ooo 

Mitres  oarrÀ. 
73,000 

116,000 

95,000 

688,000 

Parifl.  i855.  Ghamos-Élvsëes 

Loadres.  1 86a ,  Cromwell  road 

Paris.  i86'7.  Ghamo  de  Mars 

L'accroissement  du  nombre  des  exposants  semble  d'ailleurs 
avoir  toujours  été  entravé  par  l'insuffisance  de  l'emplacement. 
Il  a  fallu  prononcer  des  exclusions  de  plus  en  plus  nombreuses 
et  imposer  aux  producteurs  admis  des  restrictions  d'espace 
souvent  regrettables.  L'expérience  du  passé  conduit  donc  à  pré- 
voir, pour  une  future  exposition  universelle,  notablement  plus 
de  5 0,0 00  exposants  et  un  emplacement  supérieur  à  700,000 
mètres  carrés. 


s  65.  — Impossibilité  de  trouver  remplacement  sufiisaot  dans  Tintérieur 

des  capitales. 

La  nécessité  d'un  si  vaste  emplacement  fait  naître,  pour  la 
future  exposition,  une  première  difficulté.  Déjà,  aux  trois  ex- 
positions précédentes,  on  a  eu  quelque  peine  à  se  procurer  un 
espace  suffisant  dans  l'intérieur  des  deux  capitales.  En  1867, 
lorsque,  pour  satisfaire  à  des  réclamations  multipliées,  on  a  dû 
ajouter  une  annexe  de  220,000  mètres  carrés  aux  46 8,0 00 
mètres  carrés  du  Champ  de  Mars,  c'est  dans  la  banlieue  de 
Paris  qu'il  a  fallu  chercher  le  terrain.  Ce  n'est  donc  pas  dans 


DÉFAUTS  DES  EXPOSITIONS  UNIVERSELLES  TEMPORAIRES.       269 

l'intérieur  de  Londres  ou  de  Paris  qu'on  trouvera  disponible 
une  surface  de  plus  de  700,000  mètres.  On  ne  saurait  son- 
ger à  acquérir  les  terrains  nécessaires  aux  conditions  oné- 
reuses qu  on  aurait  k  subir  inévitablement  en  pareil  cas.  Il 
faudrait  donc  renoncer  à  installer  la  nouvelle  exposition  uni- 
verselle dans  l'intérieur  d  une  des  deux  grandes  capitales  où 
ont  eu  lieu  les  expositions  précédentes  '^'. 

5  66.  —  Disproportion  entre  l'importance  de  l'entreprise  et  le  temps  employé 

h  la  préparer. 

L'extension  du  plan  des  expositions  universelles  rend  plus 
évident  chaque  fois  un  des  défauts  essentiels  de  ces  entreprises. 
Dans  la  forme  périodique  qui  leur  est  propre,  chacune  d'elles 
est  une  œuvre  de  plus  en  plus  vaste  qu'il  faut  exécuter  en  un 
court  délai  et  pour  une  durée  éphémère.  Ainsi,  en  quelques 
mois,  il  faut  organiser  une  administration  temporaire  dont  les 
éléments  sont  mal  préparés  et  se  trouvent  avec  peine.  Cette 
administration  improvisée  doit  néanmoins  suffire  à  une  tâche 
qui  réclame  une  grande  somme  de  travail,  et  qui  change  de 
nature  à  mesure  que  l'entreprise  avance.  La  multiplicité  des 
questions  qui  se  présentent  à  la  fois  excède  bientôt  les  efforts 
des  personnes  qui  s'occupent  de  l'organisation  générale.  Les 
chefs  des  principaux  services,  absorbés  par  des  devoirs  in- 
nombrables dont  l'urgence  n'admet  aucun  délai,  ne  peuvent 
établir  entre  eux  le  concert  qui  doit  présider  à  une  œuvre  si 
complexe,  dont  toutes  les  parties  se  tiennent  si  étroitement. 
La  précipitation  d'un  pareil  travail  a  même  parfois  compro- 
mis la  santé  et  la  vie  des  personnes  qui  y  ont  pris  part. 

'^  A  Londres,  où  de  vastes  cultures  où  le  régime  de  Toctroi  a  couveKlaban* 

sont  contignës  aux  dernières  constnic-  lieue  d'une  multitude  d'habitations,  il  y 

tions  urbaines,  il  n  y  a  qu'une  difficulté  aura  impossibilité  absolue. 
D»i«sant  de  Téloignement  rv^latif.  A  Paris, 


270  CHAPITRE  IX.  —  AVENIR  DES  EXPOSITIONS. 

En  outre,  le  temps  ne  permet  jamais  de  réaliser  complète- 
ment les  plans,  même  les  mieux  arrêtes.  C'est  ainsi  qu'en  1867 
on  dut,  en  ce  qui  concernait  le  bâtiment  principal,  renoncer 
h  mettre  entièrement  à  exécution  les  projets  qui  avaient  été 
adoptés.  L'expérience  des  expositions  antérieures  a  démontré 
les  inconvénients  d  une  construction  uniforme,  recouvrant  tous 
les  produits  sans  tenir  compte  de  leur  diversité  infinie.  Au  lieu 
d'adapter  des  constructions  légères  et  variées  à  la  nature  des 
objets  qu'il  faut  abriter,  on  élève  une  sorte  de  monument  ba- 
nal, capable  de  recevoir  en  chaque  lieu  les  pièces  les  plus  vo- 
lumineuses. Ne  pouvant  donner  à  l'édifice  le  mérite  d'une 
heureuse  appropriation  à  la  nature  des  choses,  les  organisa- 
teurs s'appliquent  à  frapper  par  des  dimensions  exagérées  les 
regards  du  public,  et  grèvent  inutilement  les  finances  de  l'en- 
treprise. 

Convaincue  des  vices  de  ce  système,  la  Commission  impé- 
riale de  1867  avait  préparé  un  plan  tout  différent,  mais  qui 
exigeait  une  entente  préalable  entre  les  exposants  de  chaque 
section,  pour  établir  le  long  des  voies  générales  de  circulation 
des  constructions  variables  selon  les  besoins.  On  n'a  pas  eu 
le  temps  d'établir  cette  entente.  On  a  craint  de  ne  pas  être 
prêt  à  l'époque  indiquée;  et  il  a  fallu  se  résigner  à  construire 
encore  une  de  ces  vastes  halles  que  l'on  pouvait  être  certain 
d'achever  dans  le  délai  voulu. 

Ces  inconvénients,  qu'on  a  subis  encore  en  1867,  avaient  été 
plus  marqués  aux  trois  expositions  précédentes,  dont  les  tra- 
vaux préparatoires  avaient  été  commencés  trop  tardivement.  En 
un  mot,  le  temps  a  toujours  manqué  pour  mûrir  le  plan  géné- 
ral de  l'entreprise.  Les  exposants  eux-mêmes  viennent  ajouter 
aux  difficultés  de  cette  situation,  d'abord  par  leurs  hésitations 
et  par  leurs  incertitudes,  puis  par  leurs  demandes  exagé- 


DÉFAUTS  DES  EXPOSITIONS  UNIVERSELLES  TEMPORAIRES.        271 

rées  d'espace.  Les  renonciations  tardives  de  plusieurs  d'entre 
eux  sont  une  autre  source  d'embarras  :  elles  ont  pour  consé- 
quence un  remaniement  considérable  des  plans  de  détail  au 
dernier  moment,  lorsqu'il  serait  le  plus  nécessaire  d'être  fixé 
et  de  procéder  sans  entraves  à  une  rapide  exécution.  Ces  re- 
maniements de  la  dernière  heure  entraînent  une  déperdition 
de  main-d'œuvre  et  des  dépenses  énormes  qu'il  faudrait  éviter. 
En  résumé  l'expérience  des  expositions  antérieures  enseigne 
que,  pour  préparer  une  nouvelle  entreprise  de  ce  genre,  ce  ne 
serait  pas  trop  d'une  période  de  six  ou  huit  ans,  c'est-à-dire 
qu'il  faudrait  autant  d'années  environ  de  travaux  préparatoires 
que  l'exposition  pourrait  compter  de  mois.  Il  y  a  là  une  dis- 
proportion choquante  entre  le  temps  d'élaboration  et  la  durée 
de  l'entreprise. 

S  67.  —  Rëpngnançe  des  iotëressës  à  commencer  à  temps  les  travaux 

de  chaque  exposition. 

Les  organisateurs  d'une  exposition,  même  s'ils  disposaient 
du  délai  nécessaire  pour  la  préparer,  rencontreraient  une  dif- 
ficulté nouvelle.  Les  producteurs ,  aussi  bien  que  les  gouverne- 
ments dont  le  concours  est  indispensable,  ont  toujours  répugné 
à  se  préoccuper  si  longtemps  d'avance  d'une  solennité  éphé- 
mère. Les  intérêts  et  les  besoins  de  chaque  jour  l'ont  emporté 
sur  des  prévisions  à  longue  échéance.  Après  avoir  donné  ren- 
dez-vous aux  visiteurs  des  divers  pays  à  une  date  fixe,  on  a  tou- 
jours perdu  un  temps  précieux,  et  l'on  a  préparé  ainsi  la  re- 
grettable précipitation  des  derniers  mois.  Lorsque  enfin  les 
organisateurs  de  l'entreprise  commencent  leurs  pénibles  tra- 
vaux ,  et  s'efforcent  de  réparer  le  temps  perdu ,  ils  ne  trouvent 
pas  chez  les  exposants  le  concours  qui  leur  serait  nécessaire. 
\jo\n  de  se  croire  obligés  d'être  prêts  au  jour  indiqué  «  un 


272  CHAPITRE  IX.  —  AVENIR  DES  EXPOSITIONS. 

grand  nombre  tiennent  à  exposer  tardivement,  afin  d'ëviter  la 
poussière  des  travaux  d'installation  et  les  risques  qui  en  peu- 
vent résulter.  Quelques-uns  même  semblent  être  mus,  dans  ces 
retards  calcules ,  par  le  désir  de  dérober  à  leurs  concurrents  la 
vue  de  leurs  produits,  ou  encore  de  tirer  parti  de  ce  qui  peut 
être  exposé  par  des  rivaux  plus  exacts.  La  commission  qui 
préside  à  ces  travaux  précipités  d'installation  a  donc  la  mission 
presque  impossible  de  tenir  envers  le  public  un  engagement 
qui  ne  dépend  pas  d'elle  seule,  et  que  des  milliers  de  volontés 
particulières  s'étudient  à  éluder.  Cependant  les  visiteurs  sont 
fidèles  au  rendez-vous  donné;  ils  arrivent  au  jour  dit,  tenant  à 
honneur  d'assister  à  l'ouverture ,  et  disposés  à  payer  d'un  haut 
prix  cette  faveur.  Leur  déception  n'en  est  que  plus  bruyante  : 
dès  lors  se  répand  partout  la  nouvelle  que  rien  n'est  prêt  et 
qu'il  faut  différer  sa  visite.  Ainsi  le  succès  de  l'entreprise  est 
compromis  gravement  dès  le  début,  et  parfois  d'une  manière 
définitive.  C'est  là  une  difficulté  immense;  la  Commission  im- 
périale de  1 867  ne  l'a  levée  qu'au  prix  des  plus  pénibles  efforts. 
Cette  difficulté  grandira,  dans  une  nouvelle  exposition,  pro- 
portionnellement à  l'extension  qu'on  lui  aura  donnée,  et  les 
mêmes  embarras  donneront  lieu  aux  mêmes  mécomptes. 

S  68.  —  Disproportion  entre  la  grandeur  de  la  dépense  et  la  durée  du  résultat. 

Difficiles  à  préparer,  peu  propres  à  satisfaire  les  exposants 
et  les  visiteurs,  les  expositions  universelles  entraînent,  en  outre, 
par  leur  durée  temporaire  et  leur  périodicité,  des  dépenses 
toujours  croissantes;  il  faut  recommencer  chaque  fois  une 
œuvre  analogue  à  celle  qui  a  été  détruite  quelques  années 
auparavant.  Une  future  exposition  ne  retrouvera  plus  rien 
des  travaux  exécutés  en  1867,  au  prix  de  frais  énormes.  Plus 
l'entreprise  sera  vaste,  plus  les  dépenses  qu'elle  exigera  se- 


DÉFAUTS  DBS  EXPOSITIONS  UNIVERSELLES  TEMPORAIRES.        27S 

ront  considërables.  On  ne  pourra  guère  demander  aux  gou- 
vernements ni  aux  villes  des  subventions  proportionnées  à  de 
pareilles  prévisions,  et  il  sera  plus  que  jamais  nécessaire  de 
faire  appel  à  des  souscriptions  publiques  volontaires.  Pour 
les  obtenir,  il  faut  offrir  aux  souscripteurs  l'espoir  de  recou- 
vrer leurs  avances.  On  ne  peut  donc  accroître  les  dépenses 
quen  raison  des  recettes  probables;  mais  ces  dernières  ne 
sauraient  guère  s'élever  au-dessus  du  chiffre  qu'elles  ont  atteint 
en  1867,  si  l'exposition  ne  reste  ouverte  au  public  que  durant 
quelques  mois.  Il  ne  faut  pas  espérer,  d'ailleurs,  qu'on  puisse 
augmenter  le  tarif  des  droits  d'entrée  sans  diminuer  la  clien- 
tèle, et  par  suite  le  produit  de  ces  droits.  Il  semble  donc  fort 
difficile,  dans  une  exposition  nouvelle,  de  faire  face  aux  dé- 
penses qu'il  y  a  lieu  de  prévoir  si,  comme  par  le  passé,  l'on 
restreint  à  un  court  délai  la  perception  des  revenus  de  l'entre- 
prise. 

Les  organisateurs  des  expositions  ne  souffrent  pas  seuls  de 
ces  mauvaises  conditions  financières;  les  exposants  ont  à  sup- 
porter des  frais  d'installation  qui  se  renouvellent  inutilement 
d  chaque  exposition  et  qu'on  ne  peut  amortir  en  quelques  mois. 
Ces  frais  sont  d'autant  plus  lourds  que,  dans  la  précipitation 
des  dernières  semaines,  la  main-d'œuvre  renchérit  en  dehors 
de  toutes  les  prévisions,  et  que  les  exposants  sont  alors  entiè- 
rement à  la  merci  des  entrepreneurs  et  des  ouvriers.  La  dis- 
proportion des  dépenses  avec  le  résultat  qu'on  en  peut  espé- 
rer est  un  des  traits  inhérents  aux  expositions;  l'étendue  plus 
grande  donnée  à  l'entreprise  ne  fera  que  l'accuser  plus  for- 
tement. 


18 


27/1  CHAPITRE  IX. —  AVENIR  DES  EXPOSITIONS. 


S  6g.  - •  Disproportion  colie  renseignement  offert  au  public  et  lutilttë 

qu  il  en  retire. 

La  durëe  limitée  des  expositions  compromet  encore  d'une 
manière  regrettable  d'autres  avantages  qu'on  en  a  surtout 
attendus.  Le  rapprochement  de  tant  de  produits,  le  spectacle 
comparatif  de  tant  de  faits  concernant  les  méthodes  de  pro- 
duction et  les  rapports  sociaux,  semblent  devoir  offrir  au  pu- 
blic une  source  toute  spéciale  d'enseignements.  Mais  lexpë- 
rience  a  montré  que  cet  espoir  est  déçu  faute  de  temps.  Il 
faudrait  pouvoir,  dès  l'ouverture  de  l'exposition,  fournir  aux  vi- 
siteurs des  catalogues  et  des  guides  remplis  de  renseignements 
utiles  et  exacts,  des  leçons  et  des  démonstrations  faites  par 
des  hommes  instruits  dans  chaque  genre  d'industrie  et  con- 
naissant parfaitement  les  objets  exposés  ;  il  faudrait  enfin  assu- 
rer à  chacun  le  loisir  de  visiter  l'exposition  dans  toutes  ses  par- 
ties, sans  être  entraîné  dans  un  tourbillon  de  curieux  qui  rend 
l'étude  presque  impossible.  Plus  l'entreprise  est  vaste  et  s'em- 
pare de  la  faveur  publique,  moins  ces  conditions  se  réalisent. 
L'arrivée  tardive  des  documents,  surtout  de  ceux  qui  concer- 
nent les  nations  étrangères,  les  hésitations  et  les  changements 
des  exposants  rendent  la  rédaction  du  catalogue  très-difficile. 
D'un  autre  côté,  les  hommes  d'étude,  au  milieu  de  l'affluence 
de  visiteurs  que  provoquent  ces  solennités  temporaires,  peu- 
vent à  peine  trouver  chaque  jour  deux  heures  pendant  les- 
quelles un  examen  attentif  soit  possible.  Jamais,  en  si  peu  de 
temps,  ils  n'ont  pu  suffire  à  observer  les  faits  innombrables 
momentanément  offerts  à  leurs  méditations.  C'est  tout  au  plus 
s'ils  parviennent  enfin  à  se  reconnaître  dans  cette  immense 
réunion  d'objets  instructifs  le  jour  où  ils  ont  le  regret  de  les 
voir  se  disperser. 


DÉFAUTS  DES  EXPOSITIONS  UNIVERSELLES  TEMPORAIRES.        275 


S  70.  —  En  invitant  chaque  peuple  à  présenter  ses  produits  accessoires  avec  ses  pro- 
duits fondamentaux,  les  expositions  servent  mal  les  intérêts  du  commerce. 

L  enseignement  destine  au  public  n'est  pas  le  seul  but  des 
expositions;  elles  devraient  avoir  sur  les  relations  commerciales 
une  influence  considérable.  Mais  lobligation  de  satisfaire  à 
ces  deux  intérêts,  dans  un  temps  limité,  compromet  le  second 
aussi  bien  que  le  premier.  Chaque  peuple,  périodiquement 
convoqué  à  ces  concours  internationaux,  veut  y  faire  connaître 
tout  ce  qu'il  produit;  il  craint  de  laisser  ignorer  quelqu'une  de 
ses  industries,  quelque  modeste  qu'elle  soit.  Ainsi  une  grande 
quantité  d'objets  de  consommation  locale  viennent  prendre  la 
place  qu'auraient  plus  utilement  remplie  des  produits  dignes 
d'être  offerts  au  commerce  international.  Au  fond,  chaque 
peuple  ne  devrait  exposer  que  ce  qu'il  excelle  k  produire  et 
ce  que  les  autres  peuples  peuvent  lui  acheter.  Les  visiteurs 
qu'appellent  les  besoins  commerciaux  se  préoccupent  unique- 
ment de  ces  produits  fondamentaux,  dont  les  échantillons  ne 
sont  jamais  assez  variés  pour  eux;  ils  regrettent  avec  raison 
de  leur  voir  disputer  la  place  par  des  produits  accessoires  qui 
arrêtent  les  yeux,  sans  ofl'rir  de  véritable  intérêt. 

(71.-  •  Les  expositioas  rapprochent  beaucoup  d'hommes,  sans  grand  profit  social 

et  non  sans  inconvénients. 

Le  double  caractère  théorique  et  pratique  des  expositions 
leur  assure  le  privilège  de  rapprocher  beaucoup  d'hommes 
le  nalionalilé  difi*érente,  voués  à  l'étude  ou  engagés  dans  le 
maniement  des  afl*aires.  Aucune  autre  solennité  n'oiïre  une  pa- 
reille occasion,  et  cependant,  jusqu'ici,  ce  contact,  qui  semble 
devoir  être  si  utile,  est  demeuré  à  peu  près  stérile.  Chaque  expo- 
sîtioD  passe  comme  une  crise  de  travail  et  de  curiosité.  Absorbés 

iB. 


276  CHAPITRE  IX.  —  AVENIR  DES  EXPOSITIONS. 

par  les  soins  multiples  d'une  organisation  difficile,  et  par  leurs 
devoirs  administratifs  et  financiers,  les  membres  des  diverses 
commissions  nationales  n'ont  pas  un  instant  de  loisir  pour  éta- 
blir des  relations  utiles  avec  leurs  collègues  des  autres  nations. 
Quant  aux  visiteurs,  ils  n'ont  pas  plus  le  temps  de  se  rencontrer 
que  de  voir  suffisamment  ce  qu'ils  sont  venus  chercher  parfois 
de  fort  loin.  Chacun  est  bientôt  rappelé  chez  lui,  et  l'occasion 
momentanément  offerte  a  échappé  sans  retour  prochain.  Mais, 
outre  que  ce  rapprochement  de  beaucoup  d'hommes  ne  donne 
pas  tout  le  profit  social  qu'on  pourrait  espérer,  il  produit 
encore  de  notables  inconvénients.  Les  expositions  universelles 
ne  durent  ordinairement  que  six  ou  sept  mois,  et  ce  n'est  guère 
que  pendant  quatre  mois  que  les  visiteurs  arrivent  en  grand 
nombre.  Cette  affluence  simultanée  renchérit  les  logements, 
la  nourriture  et  les  transports;  elle  rend  la  vie  peu  commode 
pour  les  étrangers,  en  même  temps  qu'elle  jette  le  trouble 
dans  l'exislence  des  habitants  de  la  cité. 

S  7s.  —  losuflIsaDce  de  la  publicité  qui  attire  les  exposants  et  les  visiteurs. 

Les  expositions  universelles,  malgré  l'éclat  qu'elles  ont  jeté, 
sont  loin  d'avoir  été  suffisamment  connues  de  tous  et  en  tous 
lieux.  Après  l'ouverture,  et  presque  jusqu'au  terme  de  leur 
durée,  se  produisent  de  nouvelles  demandes  d'exposer.  Chaque 
jour  révèle  à  un  nouveau  producteur,  plus  ou  moins  éloigné 
ou  étranger  aux  bruits  du  monde,  l'existence  de  la  solennité 
où  il  aurait  intérêt  à  figurer.  Mais  Tépoque  de  la  clôture  ar- 
rive; il  est  déjà  trop  tard.  De  même  beaucoup  de  personnes  se 
seraient  décidées  à  venir  visiter  l'exposition,  qui  n'ont  jamais 
connu  son  existence;  beaucoup  encore,  trop  peu  renseignées 
sur  l'intérêt  qu'elle  pouvait  offrir,  ne  le  comprennent  et  ne 
songent  à  se  déplacer  qu'au  moment  où  elle  ferme.  En  un 


DÉFAUTS  DES  EXPOSITIONS  UNIVERSELLES  TEMPORAIRES.       277 

mot,  la  publicité  qui  attire  les  exposants  et  les  visiteurs  s'ao 
croît  notablement  pendant  l'exposition  et  grandit  précisément 
vers  Tépoque  où  elle  devient  sans  objet.  Le  jour  de  la  clôture, 
tout  ce  qu  on  a  obtenu  à  cet  égard  est  aussitôt  perdu.  Quel- 
ques années  plus  tard,  il  faudra  recommencer  pour  une  nou- 
velle entreprise ,  qui  prendra  fin  aussi  lorsqu'elle  commencera 
à  être  connue. 

s  73.  —  Dur^  insuffisante  de  la  poblicité  crëëe  en  faveur  des  exposants. 

Les  mêmes  inconvénients  naissent  pour  les  exposants  eux- 
mêmes  de  la  durée  temporaire  des  expositions.  Si  une  telle  en- 
treprise conquiert  à  peine  une  publicité  suffisante ,  à  plus  forte 
raison  les  exposants  qui  y  prennent  part  ne  s'emparent-ils  que 
lentement  de  lattention  publique;  et,  une  fois  qu'ils  y  sont 
parvenus ,  leur  plus  grand  intérêt  serait  de  conserver  un  tel  élé- 
ment de  succès.  Ce  serait  le  prix  légitime  des  efforts  et  des  dé- 
penses qu'entraîne  l'exposition.  Rien  n'est  plus  funeste  que  d'in* 
terrompre  une  publicité  naissante,  et  tous  les  sacrifices  seraient 
acceptés  pour  la  continuer.  C'est  précisément  pour  remédier 
k  cet  inconvénient  des  expositions  universelles  que  les  expo- 
sitions partielles  vont  se  multipliant  d'année  en  année,  sans 
épuiser  la  faveur  publique  ni  lasser  le  zèle  des  exposants. 
Malgré  des  embarras  toujours  renaissants,  des  frais  toujours 
nouveaux,  au  milieu  des  soucis  de  leurs  afi*aires  privées,  les 
producteurs  vont  de  ville  en  ville  montrer  au  public  ce  qu'ils 
ont  intérêt  à  lui  faire  connaître.  Ils  arrivent  ainsi,  par  des 
combinaisons  extrêmement  onéreuses,  à  exposer  d'une  façon 
permanente,  en  dépit  du  caractère  temporaire  qui  est  propre 
aux  expositions. 


278  CHAPITRE  IX.  —  AVENIR  DES  EXPOSITIONS. 

S  7/1*  — -  La  nécessite  de  stimuler  chaque  fois  la  curiosité  par  des  contrastes 

est  pour  les  expositions  une  cause  de  faiblesse. 

La  përiodicitë  des  expositions  et  ia  courte  durée  de  chacune 
d'elles  font  naître  le  besoin  de  stimuler  chaque  fois  la  curiosité 
des  visiteurs.  Au  lieu  d'entretenir  par  des  perfectionnements  pro- 
gressifs Tattention  éveillée  une  première  fois,  il  faut,  à  chaque 
solennité,  imprimer  une  secousse  à  l'opinion  publique,  et  triom- 
pher des  souvenirs  qu'ont  pu  laisser  les  expositions  précédentes, 
en  faisant  quelque  chose  de  nouveau  qui  offre  l'attrait  de  Tin- 
connu.  Il  en  résulte  que,  plus  une  exposition  a  été  bien  conçue 
et  heureusement  exécutée,  plus  il  y  a  de  difficultés  à  en  en- 
treprendre une  nouvelle.  Si  l'on  suppose  même  que  l'on  soit 
arrivé  au  meilleur  plan  et  aux  meilleures  mesures  d'organisa- 
tion, il  faudra,  sous  peine  de  trouver  le  public  indifférent, 
changer  encore  ce  plan  et  ces  mesures  à  l'exposition  suivante; 
mais  ces  changements  ne  seront  plus  que  des  atteintes  aux  vé- 
ritables dispositions  qu'on  aurait  dû  suivre,  et  dès  lors  le  be- 
soin de  piquer  la  curiosité  publique  par  des  contrastes  devient 
une  véritable  cause  de  décadence. 

s  75.  —  La  coïncidence  fortuite  des  calamités  publiques  et  des  expositions 
est  toujours  pour  ces  solennités  un  danger  imminent. 

Le  résultat  de  tant  de  travaux  et  de  tant  de  dépenses  est 
d'ailleurs  soumis  à  toutes  les  chances  des  événements  exté- 
rieurs. En  organisant  une  exposition  universelle,  il  est  impos- 
sible de  compter  avec  sécurité  sur  le  succès  le  mieux  préparé. 
Un  événement  public  important,  une  guerre,  une  épidémie, 
peuvent  tout  à  coup  ruiner  tous  les  projets,  faire  échouer  l'en- 
treprise et  rendre  stériles  les  sommes  dépensées  et  les  efforts 
faits  pour  assurer  la  réussite. 


MUSEES  GÉNÉRAUX  ET  COMMERCIAUX.  â79 


CHAPITRE  X. 

REMPLACEMENT  DES  EXPOSITIONS  TEMPORAIRES  PAR  DES  EXPOSITIONS 
PERMANENTES,  DITES  MUSÉES  GENERAUX  OU  COMMERCIAUX. 

S  76.  —  Restées  nécessaires,  mais  devenues  très-difficiles  sous  leur  ancienne  forme, 
les  expositions  doivent  être  continuées  sous  une  forme  nouvelle. 

Les  difficultës  énuDiérëes  dans  le  chapitre  précédent  sont 
telles,  que  les  expositions  sont  devenues,  sous  leur  ancienne 
forme,  d  une  exécution  très-difficile.  Faut-il  donc  renoncer  à 
cette  institution,  qui  a  rendu  des  services  si  importants  au 
commerce,  à  l'industrie  et  aux  arts? 

Plusieurs  personnes  s  y  résigneraient  sans  regret;  elles 
croient  qu'il  est  impossible  de  surpasser  et  même  d'égaler  le 
succès  de  la  dernière  exposition;  elles  se  persuadent  que  les 
efforts  et  les  sacrifices  qu'elle  a  coûtés  ont  découragé  pour  ja- 
mais les  producteurs  de  prendre  part  a  des  concours  de  ce 
genre.  Ces  personnes  commettent  une  grande  erreur.  Elles 
oublient  que  dans  peu  d'années  aura  surgi  une  nouvelle  série 
d'industriels  ou  d'artistes  qui  voudront,  eux  aussi,  se  produire 
à  la  publicité.  Ceux  mêmes  qui  ont  participé  à  la  lutte,  sans 
y  remporter  les  premières  récompenses  ^  sont  impatients  de 
prendre  leur  revanche,  et  méditent  déjà  de  nouvelles  combi* 
naisons  pour  triompher  de  leurs  émules  plus  heureux. 

La  publicité  est  le  premier  besoin  des  producteurs,  et  il 
n^en  est  pas  qui  respecte  mieux  leur  dignité  que  celle  d'une 
exposition.  Cette  nécessité  est  tellement  sentie  de  tous  les  inté- 
resses, qu'au  lendemain  de  la  solennité  de  1867  les  expositions 
ont  surgi  de  tous  côtés.  D'après  une  enquête  incomplète  entre- 
prise k  ce  sujet,  on  n'en  comptait  pas,  en  1868,  moins  do 
vingt-huit  pour  l'Europe  {^  1  a  ). 


280  CHAPITRE  X.  —  AVENIR  DES  EXPOSITIONS. 

En  rësumë,  s'il  est  vrai  que  les  expositions,  telles  qu'elles 
ont  été  réalisées  jusqu'ici,  ont  fait  leur  temps,  il  ne  Test  pas 
moins  qu'elles  répondent  à  un  besoin  réel  auquel  les  gouver- 
nements ne  peuvent  refuser  leur  attention.  On  se  trouvera  donc 
conduit  à  les  continuer,  mais  sous  une  forme  nouvelle,  qui  évite 
leurs  défauts  et  conserve  leurs  avantages. 

s  77.  —  Le  caractère  lemporaire  des  expositions  est  la  source  commune 

de  leurs  défauts. 

Les  défauts  des  expositions  universelles  tiennent  tous  à  leur 
caractère  temporaire.  Il  suffit,  pour  s'en  convaincre,  de  se  re- 
porter à  l'analyse  qui  en  a  été  faite  au  chapitre  ix. 

C'est  parce  qu'elles  sont  temporaires  qu'elles  exigent  des 
efforts  excessifs  pour  la  conception,  l'organisation  et  l'aména- 
gement. Eu  égard  à  leur  faible  durée,  elles  ne  donnent  pas  le 
temps  d'amortir  les  dépenses,  et  ne  peuvent  porter  qu'une 
partie  de  leurs  fruits  au  point  de  vue  de  l'enseignement,  de  la 
publicité  et  des  relations  internationales.  Enfin  elles  ne  com- 
portent pas  des  revenus  assez  considérables,  en  compensation 
des  sacrifices  qu'elles  exigent. 

Le  remède  à  ces  défauts  est  tout  indiqué  :  le  bon  sens  pu- 
blic l'a  déjà  pressenti  à  la  clôture  de  l'Exposition  de  1 867  :  c'est 
la  permanence. 

s  78.  —  La  permanence,  qui  corrige  les  défauts  des  expositions  universelies, 

n*exclut  aucun  de  leurs  avantages. 

La  permanence  corrige  les  défauts  tenant  au  caractère  tem- 
poraire des  expositions;  elle  rend  vraiment  féconds  la  publicité, 
l'enseignement  et  le  rapprochement  des  hommes;  elle  permet, 
par  les  facilités  d'amortissement  qu'elle  doune,  des  dépenses 
très-importantes  de  premier  établissement.  Mais  n'exclut-elle 


MUSÉES  GÉNÉRAUX  ET  COMMERCIAUX.  281 

pas  d'autres  avantages,  qui  ont  fait  la  force  et  le  succès  des 
expositions  universelles?  Le  public,  qui  veut  du  nouveau,  et  qui 
ne  se  presse  jamais  tant  dans  les  lieux  de  réunion  que  la  veille 
de  leur  fermeture,  ne  se  lassera-t-il  pas  d'un  spectacle  perma- 
nent, et  du  local  toujours  le  même  où  il  lui  sera  offert?  Les  pro- 
ducteurs, n'étant  plus  stimulés  par  Tattrait  des  récompenses, 
consentiront-ils  à  se  déplacer?  L'exposition  permanente  ne  de- 
viendra-t-elle  pas  comme  un  bazar  monotone,  où  rien  n'aiguil- 
lonnera la  curiosité? 

Ces  objections  ne  résistent  pas  à  un  sérieux  examen  de  la 
question.  La  permanence,  et  c'est  là  un  de  ses  mérites,  ne  sa- 
tisfait pas  cette  curiosité  stérile  et  inquiète  qui  ne  veut  plus  de 
ce  qui  est  bien,  et  demande  autre  chose  pour  le  simple  plaisir 
de  changer;  mais  elle  n'exclut  pas  l'attraction  de  la  nouveauté 
légitime,  qui  respecte  les  améliorations  acquises,  et  elle  peut 
Taccepter  comme  une  des  conditions  de  son  programme;  elle 
n'exclut  pas  davantage  le  stimulant  puissant  du  jury  des  récom- 
penses, et  elle  doit  lui  faire  une  place  dans  son  organisation. 

La  permanence,  en  supprimant  les  défauts  des  expositions, 
ne  supprimera  pas  en  même  temps  ce  qui  les  fait  vivre.  Grâce 
à  des  institutions  qui  vont  faire  l'objet  des  développements 
ultérieurs  (chap.  xi  à  xiv),  elle  peut,  au  contraire,  conserver 
tous  les  avantages  des  expositions,  et  en  créer  même  qui  sont 
inconnus  jusqu'ici. 

S  79.  —  Les  expoeitions  permanentes  peuvent  exister  sons  deux  formes  : 
ies  musées  généraux  et  les  musées  commerciaux. 

Les  institutions  permanentes,  qui  semblent  appelées  à  rem- 
placer les  expositions  périodiques,  peuvent  affecter  deux  formes 
différentes. 

Si  elles  sont  complètes,  conformément  à  la  tendance  des 


282  CHAPITRE  X.  —  AVENIR  DES  EXPOSITIONS. 

expositions  universelles  (S  63),  il  est  difficile  de  les  établir 
dans  rintérieur  des  grandes  villes  (S  65).  L'emplacement 
considérable  qu'elles  exigent,  les  dépenses  énormes  qu'elles 
entraînent,  le  concours  qu'elles  réclament  d'un  grand  nombre 
d'hommes,  en  font  de  vastes  entreprises,  qui  ne  peuvent  être 
installées  que  dans  une  banlieue  rurale,  à  proximité  d'une  ca- 
pitale et  reliées  à  cette  capitale  par  de  puissants  moyens  d'accès 
(S  io6  à  io8).  Sous  cette  forme,  on  peut  les  désigner  par  le 
nom  de  Musées  généraux. 

Le  défaut  d'espace  ne  permet  de  faire  dans  une  capitale  que 
des  expositions  restreintes  ;  mais  de  telles  expositions  peuvent 
rendre  encore  de  grands  services ,  si  elles  sont  conçues  et  orga- 
nisées de  façon  à  répondre  aux  besoins  bien  constatés  du  com- 
merce, et  à  offrir  une  représentation  abrégée,  mais  exacte,  de 
tous  les  pays.  Elles  sont  décrites  ci-après  (chap.  xiv),  avec 
cette  seconde  forme,  sous  le  nom  de  Musées  commerciaux, 

s  8o.  —  Les  essais  d'exposition  permanente  tentés  en  France  et  en  Angleterre 
ne  prouvent  rien  contre  les  musëes  généraux  ni  contre  les  musées  commerciaux. 

Ce  n'est  pas  d'aujourd'hui  seulement  qu'on  a  aperçu  les  dé- 
fauts de  la  périodicité  des  expositions,  et  qu'on  a  songé  à  les 
corriger  par  la  permanence. 

Le  Palais  de  cristal,  qui  avait  abrité  l'exposition  anglaise 
de  i85i,  ne  pouvait  être  conservé  dans  son  emplacement  pri- 
mitif d'Hyde-Park.  Mais,  comme  on  répugnait  à  le  détruire,  on 
prit  le  parti  de  le  démonter  et  de  le  transporter  à  Sydenham, 
à  9  kilomètres  au  midi  de  Londres.  Là,  placé  au  milieu  d'un 
vaste  parc,  il  renferme  des  produits  manufacturés,  des  collec- 
tions d'histoire  naturelle ,  des  reproductions  de  l'architecture  de 
divers  pays  et  de  diverses  époques ,  enfin  de  magnifiques  jar- 
dins. Si  cette  belle  entreprise  n'a  pas  eu  un  plus  grand  succès. 


MUSÉES  GÉNÉRAUX  ET  COMMERCIAUX.  283 

il  faut  Tattribuer  à  ce  qiie  le  plan  n'a  pas  ëté  conçu,  de  façon  à 
donner  une  satisfaction  assez  complète  aux  intérêts  des  arts  et 
de  rindustrie,  ni  à  fournir  un  aliment  suffisant  à  la  curiosité 
et  à  rinstruction  du  public. 

Les  Anglais  ont  adopté  le  même  parti  pour  leur  édifice 
de  1862,  dont  la  portion  métallique  vient  d'être  remontée 
dans  le  parc  d'Alexandra,  au  nord  de  Londres.  Les  regrets 
unanimes  qua  inspirés,  en  1867,  aux  commissaires  étrangers 
la  destruction  de  l'œuvre  à  laquelle  ils  avaient  coopéré,  ont 
décidé  une  compagnie  anglaise  à  installer,  dans  ce  nouveau 
palais  d'Alexandra ,  une  exposition  ethnographique  permanente. 

En  France,  une  tentative  d'exposition  permanente  a  eu  lieu 
vers  1863,  et  elle  a  malheureusement  échoué  avec  un  tel 
bruit,  qu'elle  a  inspiré  à  beaucoup  de  personnes  des  préjugés 
persistants  contre  l'idée  elle-même.  11  est  juste  pourtant  de 
reconnaître  que  l'insuccès  tient,  non  au  principe,  mais  à  l'ap- 
plication qui  en  a  été  faite,  et  surtout  à  l'insuffisance  de  l'or- 
ganisation financière ,  qui  n'a  même  pas  permis  de  mener  l'en- 
treprise jusqu'à  l'ouverture  de  l'exposition. 

En  résumé,  ces  diverses  tentatives  ne  prouvent  rien  contre 
la  permanence.  Elles  démontrent,  au  contraire,  qu'elle  constitue 
un  besoin  pressenti  depuis  l'origine  des  expositions  univer- 
selles. La  permanence  n'attend,  pour  réussir  et  porter  ses 
fruits,  que  cette  bonne  organisation,  sans  laquelle  les  meilleures 
idées  restent  toujours  stériles,  et  qui  est  surtout  essentielle  au 
succès  de  tout  principe  nouveau. 


284  CHAPITRE  XI.   -  AVENIR  DES  EXPOSITIONS. 


CHAPITRE  XL 

CARACTÈRES  ET  AVANTAGES  DES  MUSÉES  GENERAUX. 


t  9 


S  81.  —  Les  Musées  généraux  doivent  comprendre  tout  ce  qu'il  y  a  intérêt, 
pour  les  producteurs  à  exposer,  et  pour  les  visiteurs  à  connaître. 

Les  expositions  ont  ëtë  jusqu'ici  incomplètes,  faute  de  temps 
pour  en  élargir  le  cadre  et  satisfaire  à  toutes  les  convenances, 
faute  d'espace  pour  contenir  un  nombre  plus  considérable  d'ob- 
jets. Ces  deux  conditions  ne  manqueront  pas  aux  Musées  géné- 
raux, qui  constitueront  une  institution  permanente,  et  qui  ne 
devront  pas  être  nécessairement  établis  au  sein  même  des  capi- 
tales. Dès  lors,  il  sera  possible  d'y  comprendre  tous  les  produits 
du  travail,  toutes  les  manifestations  de  l'intelligence  humaine, 
tout  ce  qui  peut  servir  à  faire  connaître  chaque  peuple  ou  à  ac- 
croître sa  production.  Certains  objets  ont  une  valeur  commer- 
ciale; ceux  qui  les  fabriquent  ou  qui  les  vendent  ont  intérêt  à 
les  exposer.  D'autres  objets  ont  surtout  une  valeur  scientifique , 
et  ne  sauraient  toujours  donner  lieu  à  des  transactions  profita- 
bles aux  exposants;  mais  ils  sont  susceptibles  de  captiver  l'atten- 
tion des  hommes  spéciaux  ou  la  curiosité  du  plus  grand  nombre. 
On  peut  compter  sur  l'intérêt  des  producteurs  pour  réunir  des 
collections  aussi  nombreuses  que  possible  des  premiers;  on  ob- 
tiendra les  seconds  en  invoquant,  au  nom  de  la  science,  le  zèle 
des  particuliers,  des  corporations  ou  des  pouvoirs  publics. 

s  89.  —  Les  Musées  généraux  comprendront  quatre  catégories  principales 

d'expositions. 

Les  Musées  généraux  comprendront  d'une  façon  permanente 
les  produits  qui  répondent  aux  intérêts  dont  il  vient  d'être 


CARACTÈRES  DES  MUSÉES  GÉNÉRAUX.  285 

question.  Ces  produits ,  dont  la  classification  sera  ultërieurement 
indiquée  (S  91),  se  rattachent  à  trois  catégories  principales  : 

Produits  commerciaux  qui  sont  l'objet  de  transactions  in- 
ternationales ; 

Plantes  et  animaux  à  exposer  dans  l'intérêt  de  la  science 
ou  de  Tacclimatation  ; 

Manifestations  destinées  à  faire  connaître  les  travaux  des 
arts  usuels,  la  culture  des  arts  libéraux  et  les  habitudes  de  la 
vie  sociale. 

Si  les  Musées  généraux  évitent  l'écueil  signalé  plus  haut 
(S  76),  s'ils  repoussent  les  innovations  réclamées  par  un  sté- 
rile besoin  de  changement,  ils  doivent  donner  satisfaction, 
dans  une  juste  mesure,  au  besoin  de  nouveauté  qui  a,  jus- 
qu'ici, formé  lattrait  des  expositions  universelles,  et  susciter 
périodiquement  l'émulation  salutaire  d'un  concours  interna- 
tional. On  atteindra  ce  but  en  appelant,  à  des  époques  déter- 
minées, toutes  les  nations  du  monde  à  exposer  concurremment 
certains  produits.  Ces  expositions  spéciales  annuelles  formeront 
une  quatrième  catégorie  d'expositions  comprises  dans  les  Mu- 
sées généraux. 

S  83.  —  1''  cat^orie  :  Produite  commerciaux  qui  sont  l'objet  de  Iransactioos 

internationales. 

Nous  avons  vu  (S  70)  que,  dans  les  expositions  universelles, 
les  diverses  nations  exposent  k  la  fois  leurs  produits  fondamen- 
taux et  leurs  produits  accessoires.  Elles  tiennent  toutes  à  hon- 
neur d'être  représentées,  dans  chaque  classe ,  par  quelques  spé- 
cimens. Bien  que  n'ayant  rien  de  remarquable  à  faire  connaître, 
les  exposants  pensent  que  le  jury  voudra  tenir  compte  k  leur 
pays  de  leurs  efforts,  et  qu'une  récompense  d'un  degré  quel- 
conque leur  sera  accordée. 


286  CHAPITRE  XI.  —  AVENIR  DES  EXPOSITIONS. 

Il  n'en  sera  pas  de  même  dans  la  partie  permanente  des 
Musées  généraux.  Ici  il  n  y  aura  plus  Tattrait  des  médailles 
pour  provoquer  de  stériles  tentatives,  et  les  charges  qu'entraî- 
nerait l'exposition  de  produits  difficiles  à  vendre  resteraient 
sans  compensation.  On  sera  donc  conduit  à  n  exposer  dans 
cette  première  section  que  les  produits  commerciaux  pouvant 
donner  lieu  à  des  transactions  internationales,  c'est-à-dire  ceux 
qui  se  recommandent  par  leur  utilité,  par  leur  bonne  fabrica- 
tion ou  par  leur  bon  marché.  La  force  des  choses  en  exclura 
généralement  ceux  qui  ne  sont  pas  d'un  usage  courant,  ou  qui 
sont  obtenus  d'une  façon  trop  imparfaite  ou  à  des  prix  trop 
élevés. 

Cette  partie  du  Musée  ne  comprendra  pas  seulement  les 
produits  des  arts  usuels;  elle  recevra  également  les  livres,  les 
tableaux,  les  statues  et  les  autres  produits  des  arts  libéraux, 
qui  ne  trouvent  guère  aujourd'hui,  dans  le  monde  civilisé,  de 
marchés  convenables.  Un  splendide  Musée,  ouvert  journelle- 
ment près  d'une  capitale  et  fréquenté  par  les  classes  riches 
du  monde  entier  serait  le  meilleur  marché  pour  ces  objets  de 
science  et  d'art,  que  désirent  vendre  beaucoup  de  détenteurs  ou 
de  producteurs.  La  réunion  de  ces  objets  constituerait  en  même 
temps,  pour  chaque  nation,  une  exposition  fort  attrayante. 

S  SU.  —  a*  catégorie  :  Plantes  et  animaux  à  exposer  dans  rintërét  de  la  science 

et  de  Tacclimatation. 

On  a,  pour  la  première  fois,  en  1 855 ,  ajouté  au  programme 
des  expositions  universelles  l'exposition  des  animaux  et  des 
plantes  (§  63).  Cette  addition  a  été  maintenue,  en  1867,  par 
l'introduction  de  deux  groupes  spéciaux  dans  le  système  de 
classification.  En  outre,  on  a  consacré  à  ces  groupes  un  espace 
relativement  considérable.  L'ile  de  Billancourt  a  été  aménagée 


CARACTÈRES  DES  MUSÉES  GÉNÉRAUX.  287 

k  Veffet  de  faire  connaître  par  des  concours  de  quinzaine  les  dif- 
férentes races  d'animaux  (SS  16  et  ^7),  et,  maigre  Moigne- 
ment  et  Imsuffisance  des  moyens  de  transport,  cette  partie  de 
l'Exposition  a  reçu  plus  de  200,000  visiteurs.  Quant  au  Jardin 
réservé  pour  les  expositions  d'horticulture,  personne  n'ignore  la 
faveur  dont  il  a  joui. 

Il  semble  opportun  de  suivre  la  progression  commencée  et 
d'aller  même  plus  loin  dans  les  Musées  généraux.  Combien  de 
plantes  et  d'animaux  d'un  grand  intérêt  n'ont  pu,  faute  de 
temps  ou  d'espace,  figurer  à  l'Exposition  de  1 867  !  Il  serait  fort 
intéressant  de  les  rencontrer  à  la  suite  des  produits  naturels, 
car  ils  feraient  connaître  les  parties  utiles  de  la  faune  ou  de  la 
flore  des  diverses  régions.  La  science  étudierait  les  espèces  cu- 
rieuses réunies  par  les  soins  des  hommes  spéciaux  de  toutes  les 
nations.  L'art  tirerait  profit  de  celles  de  ces  espèces  qui  sont 
susceptibles  de  s'acclimater  dans  la  région  du  globe  où  est 
situé  le  Musée  général.  Enfin  le  Musée  profiterait  lui-même  de 
l'attrait  que  la  vue  des  plantes  et  des  animaux  vivants  exerce 
sur  les  visiteurs. 

s  85.  —  3*  calorie  :  Manifestations  destinées  à  faire  connaître  les  travaux  des  arts 
usuels,  la  culture  des  arts  libéraux  el  les  habitudes  de  la  vie  sociale. 

Si  la  première  catégorie  de  produits  est  plus  restreinte  que 
la  catégorie  correspondante  des  objets  ordinairement  compris 
dans  les  expositions  universelles,  la  troisième  est,  au  contraire, 
plus  étendue.  Elle  renferme  d'abord  le  travail  des  arts  usuels, 
tel  qull  a  été  exposé  en  1867,  mais  sous  une  forme  encore  plus 
complète  et  plus  intelligible.  Ainsi  les  machines,  mises  autant 
que  possible  en  mouvement,  montreraient  dans  leurs  détails 
les  procédés  de  fabrication.  On  chercherait  à  représenter  la 
plupart  des  industries  manuelles,  celles-là  surtout  qui  sontca- 


288  CHAPITRE  XI.  —  AVENIR  DES  EXPOSITIONS. 

ractéristiques  pour  une  nation  ou  pour  une  province.  La  vente 
des  produits  fabriqués  sous  les  yeux  des  visiteurs,  vente  qui  eut 
un  si  grand  succès  en  1867  (S  Uo),  notamment  dans  les  sec- 
tions orientales,  ajouterait  à  l'attrait  de  l'ensemble,  et  contribue- 
rait, avec  l'aide  des  subventions  accordées  par  les  différents  pays , 
à  assurer  le  succès  de  ce  genre  de  représentation.  On  compren- 
drait très-utilement  dans  la  même  catégorie  les  inventions  ré- 
cemment introduites  dans  les  instruments  et  les  procédés  de 
travail,  de  façon  à  en  dresser  le  bilan  annuel  et  à  offrir  aux 
inventeurs  la  publicité  dont  ils  ont  tant  besoin  et  qu'il  leur  est 
si  difficile  et  si  coûteux  de  se  procurer  aujourd'hui. 

Les  matières  premières,  séparées  jusqu'ici  des  travaux  qui 
les  élaborent,  seraient  plus  convenablement  placées  dans  la 
même  galerie.  Rapprochées  à  la  fois  de  l'opérateur  et  du  pro- 
duit, elles  contribueraient  plus  efficacement  à  l'instruction  des 
visiteurs. 

Les  arts  libéraux  n'ont  été  représentés,  jusqu'à  ce  jour,  que 
d'une  manière  insuffisante  ;  il  serait  désirable  d'en  faire  com- 
prendre les  applications.  Tel  est  le  cas  pour  les  instruments 
ou  les  œuvres  de  l'art  musical  et  pour  les  produits  relatifs  aux 
sciences  ou  à  l'enseignement,  dont  la  signification  échappe  au 
public,  si  l'on  se  borne  à  les  lui  montrer  sans  explications.  Des 
conférences  permettraient  d'en  faire  connaître  le  principe,  le 
mode  de  construction  et  l'emploi.  En  outre,  elles  retraceraient 
l'histoire  des  arts  et  elles  en  constateraient  la  décadence  ou  le 
progrès.  A  l'appui  de  semblables  études,  le  Musée  général  com- 
prendrait une  collection  d'objets  ou  de  modèles  analogues  à  ceux 
qu'offrait  la  galerie  de  l'histoire  du  travail  en  1867,  c'est- 
à-dire  les  produits  que  nous  ont  légués  les  siècles  passés. 

Enfin,  il  y  a  lieu  de  donner  suite,  en  les  développant  encore, 
aux  manifestations  dont  les  comités  d'admission  du  dixième 


CARACTÈRES  DES  MUSÉES  GÉNÉRAUX.  289 

groupe  et  le  jury  du  nouvel  ordre  de  récompenses  ont  pris 
Finitiative  en  1867  avec  tant  de  succès.  Un  Musëe  général  com- 
prendra utilement  ce  qui  a  trait  aux  habitudes  de  la  vie  chez 
chaque  peuple,  et  surtout  ce  qui  est  relatif  à  l'amélioration 
des  rapports  sociaux  dans  les  ateliers  de  travail.  Dans  ce  groupe, 
doivent  trouver  place  les  bibliothèques  et  les  tableaux  ethno- 
graphiques, les  documents  relatifs  aux  faits  d'harmonie  et  de 
bien-être  des  populations;  il  semble  même  qu'autour  du  com- 
missariat de  chaque  pays  devraient  être  groupées  les  salles  de 
conversation  et  de  conférence ,  où  les  hommes  de  ce  pays  pour- 
raient se  rencontrer  et  échanger  leurs  idées  (8  127). 

s  86.  —  &*  catégorie  :  Expositions  spéciales  annuelles. 

Si  les  objets  ayant  un  caractère  commercial  peuvent  seuls 
figurer  dans  la  première  catégorie  susmentionnée  (S  83),  il  est 
intéressant  et  utile  de  voir  à  certaines  époques,  pour  telle  ou 
telle  branche  d'industrie,  l'état  de  la  production  chez  tous  les 
peuples.  Les  concours  périodiques,  partiels  quant  aux  objets, 
universels  quant  aux  exposants  de  chaque  spécialité,  aurait,  en 
outre,  l'avantage  de  satisfaire  ce  besoin  de  variété  qu'éprouve 
le  public.  Cette  variété  serait  fort  marquée  assurément  dans 
l'exposition  permanente,  qui  se  renouvellerait  sans  cesse  par 
i  apparition  des  nouveaux  produits  ou  des  récentes  inventions; 
mais  elle  serait  encore  plus  prononcée  dans  les  expositions  spé* 
ciales  annuelles.  Grâce  à  cette  organisation ,  le  Musée  général 
serait  à  la  fois  stable  et  mobile  comme  la  production  elle-même. 

Les  Etats  européens  ont  pour  production  principale  les  objets 
manufacturés;  les  autres  fournissent  surtout  des  matières 
premières.  Cependant  chaque  peuple  fait  de  constants  efforts 
pour  se  suffire  a  lui-même;  et  les  concours  périodiques  des 
Musées  généraux  seraient  éminemment  utiles  pour  mettre  en 

»9 


290  CHAPITRE  XL  —  AVENIR  DES  EXPOSITIONS. 

lumière  le  résultat  de  ces  efforts.  En  un  cycle  de  quelques 
années,  apparaîtraient  successivement  l'agriculture,  l'horticul- 
ture, les  machines,  les  minéraux  et  la  métallurgie,  les  tissus, 
les  meubles,  et  en  général  les  arts  usuels  et  les  arts  libéraux 
de  tous  les  peuples.  Les  diverses  nations  occuperaient  suc- 
cessivement la  place  importante.  On  ne  verrait  pas  toujours 
les  mêmes  pays  absorber,  à  peu  près  dans  le  même  ordre,  le 
même  nombre  de  récompenses.  Beaucoup  auraient  la  satisfac- 
tion de  voir  proclamer  tour  à  tour  leur  supériorité,  soit  qu'elle 
résulte  des  dons  de  la  nature,  soit  qu'elle  se  présente  comme 
une  conquête  de  l'esprit  humain. 

L'institution  des  récompenses  aurait  ici  sa  vraie  place.  Dans 
les  expositions  universelles ,  les  jurés ,  comme  les  autres  coopé- 
rateurs,  voient  croître  la  difficulté  de  leur  tâche,  à  mesure  que 
l'entreprise  s'étend.  D'une  part,  en  effet,  le  nombre  des  pro- 
duits à  examiner  est  tellement  considérable  que,  malgré  la  di- 
vision du  travail,  les  décisions  sont  trop  précipitées,  en  même 
temps  qu'elles  se  font  trop  attendre  ;  d'autre  part ,  il  faut  céder, 
dans  une  certaine  mesure,  à  des  considérations  en  quelque 
sorte  politiques,  et  donner  satisfaction  à  tous  les  pays  en  leur 
attribuant,  dans  l'ensemble,  un  minimum  de  récompenses. 
Au  contraire,  dans  les  concours  restreints  des  Musées  géné- 
raux, l'examen  des  produits  serait  facile ,  et  les  verdicts  du  jury 
fieraient  médités.  Un  pays  se  consolerait  de  n'avoir,  dans  une 
branche  de  travail ,  qu'un  petit  nombre  de  récompenses  par  l'es- 
poir d'en  obtenir  un  plus  grand  nombre  dans  une  autre  spé- 
cialité. 

S  87.  —  Les  Musées  gënëraux  peuvent  prospérer  à  Textérieiir  des  capitales. 

Les  expositions  temporaires  ne  peuvent  avoir  lieu  que  dans 
des  centres  de  population.  En  effet,  c'est  là  seulement  qu'elles 


CARACTÈRES  DES  MUSÉES  GÉNÉRAUX.  291 

trouvent,  à  uq  moment  donne,  les  ressources  dont  elles  ont 
besoin ,  notamment  :  un  nombre  considérable  d'ouvriers  pour  la 
construction  de  Tédifice  et  pour  Tinstallation  des  produits ,  des 
moyens  commodes  de  transport,  les  logements  et  les  approvi- 
sionnements, les  distractions  nécessaires  aux  visiteurs ,  dont  Tin- 
fluence  est  elle-même  indispensable  au  succès  de  l'entreprise. 
Il  en  serait  autrement  d'une  création  permanente  qui  pour- 
rait compter  sur  l'aide  du  temps.  Le  Musée  général,  placé 
k  l'extérieur  de  la  capitale,  devrait  être  rattaché  à  celle-ci  par 
un  chemin  de  fer,  qui  ferait  en  quelque  sorte  du  Musée  un 
nouveau  quartier.  La  plupart  des  étrangers  ou  des  indigènes, 
tout  en  habitant  la  capitale ,  visiteraient  le  Musée  général  aussi 
facilement  que  les  Parisiens  visitaient,  en  1867,  l'Exposition 
du  Champ  de  Mars.  Ceux  qui  voudraient  faire  une  étude  plus 
assidue  trouveraient  des  hôtels  convenables  dans  la  nouvelle 
ville  qui  se  fonderait  bientôt  autour  du  Musée. 

s  88.  —  La  permaneoce  des  Musées  généraux  compense  les  charges  d'établissement. 

Etablis  dans  ces  conditions,  les  Musées  généraux  entraîne- 
raient des  dépenses  beaucoup  plus  considérables  que  celles 
des  expositions;  mais  ce  supplémentde  charges  serait  largement 
compensé  par  les  avantages  dérivant  de  la  permanence. 

Un  Musée  général  pourrait  répartir  sur  un  grand  nombre 
d^années  Tamortissement  des  ses  frais  de  premier  établissement. 
Le  temps  dont  on  disposerait  permettrait,  en  outre,  avec  les 
dépenses  données,  d'obtenir  des  constructions  mieux  faites,  des 
installations  plus  soignées,  et,  en  général,  un  service  meilleur. 

S  89.  —  La  penoanence  donne  Tefficacité  désirable  à  renseignement,  è  la  publicité 

et  an  rapprocbement  des  bommes. 

Dans  une  exposition  universelle  on  n'a  pas  le  temps  de  voir, 

«y- 


292  CHAPITRE  XL—  AVENIR  DES  EXPOSITIONS. 

encore  moins  celui  d'ëtudier.  Dans  un  Musëe  gënëral,  au  con- 
traire, on  pourrait  examiner  à  loisir  les  produits  exposés  et 
suivre  sur  place  les  explications  données  par  les  ouvrages  spé- 
ciaux, par  les  exposants  ou  des  professeurs;  on  aurait,  en  outre, 
dans  le  catalogue,  un  moyen  d'information  très-supérieur  au  do- 
cument incomplet  dont  on  a  dû  se  contenter  jusqu'à  ce  jour.  Il 
est  absolument  impossible,  quelque  effort  que  Ton  fasse,  d'ob- 
tenir en  temps  utile  des  exposants,  quand  leur  nombre  s'élève 
à  5o,ooo,  les  renseignements  nécessaires  à  la  confection  d'un 
bon  catalogue. On  a  été,  à  cet  égard,  dans  les  expositions  an- 
térieures, placé  entre  deux  systèmes  :  publier  au  commence- 
ment un  catalogue  inexact,  ou  bien  publier  à  la  fin  un  cata- 
logue complet.  L'Angleterre  a  toujours  suivi  le  premier  système; 
en  1 86 2  et  1 867,  la  France  l'a  suivi  également,  et  de  tous  les 
catalogues ,  le  sien  a  paru  le  premier,  le  jour  même  de  l'ou- 
verture. Les  autres  puissances  ont,  en  général,  adopté  le  se- 
cond système;  c'est  à  l'époque  de  la  clôture  qu'ont  paru  les 
listes  d'exposants  et  leurs  notices. 

De  ces  deux  systèmes,  le  dernier  est  le  moins  satisfaisant; 
mais  le  premier  n'est  pas  irréprochable.  Il  est  évident  que  le 
catalogue  d'un  musée  permanent  pourrait  être  fort  exact.  Il 
pourrait  même  constituer  une  publication  du  plus  haut  intérêt. 
Rédigé  sans  précipitation,  à  l'aide  des  renseignements  fournis 
par  les  hommes  compétents  de  tous  les  pays,  il  contiendrait  la 
nomenclature  exacte  des  producteurs  et  des  produits,  ainsi  que 
des  notices  annexes  sur  les  établissements  importants,  sur 
les  industries  diverses,  sur  les  forces  productives  des  nations. 
Il  serait  certainement  ainsi  la  source  d'informations  la  plus 
complète  que  l'on  puisse  trouver  sur  l'ensemble  des  manifesta- 
tions de  l'activité  humaine;  il  en  offrirait,  à  un  moment  donné, 
le  tableau  fidèle  et  la  mesure  exacte  ;  il  marquerait  k  la  fois 


CARACTÈRES  DES  MUSÉES  GÉNÉRAUX.        393 

les  progrès  réalises  par  les  producteurs  et  les  progrès  qui  sont 
en  voie  de  s  accomplir. 

Il  ne  resterait  plus  à  faire  paraître  à  jour  fixe  que  le  cata- 
logue de  Texposition  spéciale  annuelle;  mais  l'exemple  du  ca- 
talogue de  la  section  française  de  1 862  et  des  catalogues  d'agri- 
culture et  d'horticulture  de  1867  a  montré  qu'avec  un  nombre 
peu  considérable  d'exposants,  une  semblable  publication  n'a 
rien  d'impossible. 

La  publicité  ne  gagnerait  pas  moins  que  l'enseignement  à 
la  permanence  des  Musées  généraux.  Jusque  dans  les  plus 
petits  hameaux  de  nos  provinces  et  des  régions  voisines ,  jusque 
dans  les  contrées  les  plus  reculées,  on  finirait  par  savoir  qu'un 
Musée  général  se  prépare  ou  existe.  La  publicité  ordinaire  des 
journaux  suffirait  certainement  pour  atteindre  ce  but.  On  aurait 
d'ailleurs  le  temps,  qui  a  manqué  jusqu'ici,  d'organiser  une 
publicité  spéciale,  plus  active,  plus  puissante,  faisant  appel 
jusqu'aux  extrémités  du  monde  aux  Ëtats,  aux  provinces,  aux 
corporations,  aux  industriels,  aux  visiteurs. 

Cette  utile  publicité,  que  l'exposant  recherche  au  prix  de 
lourds  sacrifices,  que  le  consommateur  accueille  avec  confiance 
parce  qu'elle  se  fonde  sur  des  objets  et  non  sur  des  assertions 
contestables,  cette  publicité  est,  comme  on  l'a  vu  (S  78),  d'une 
durée  insuffisante  dans  les  expositions  temporaires.  Elle  devien- 
drait plus  féconde  dans  les  Musées  généraux,  puisqu'elle  serait 
permanente. 

Enfin,  dans  les  expositions  universelles,  le  rapprochement 
des  hommes  n'a  jamais  produit  les  résultats  qu'on  en  pouvait 
attendre.  Dans  les  Musées  généraux  les  personnes  chargées 
d'organiser  la  participation  des  divers  pays  auraient  le  temps 
de  se  voir  et  d'étudier  ensemble  une  foule  de  questions  d'inté- 
rêt international.  Il  en  serait  de  même  pour  les  exposants  et 


294  CHAPITRE  XL  —  AVENIR  DES  EXPOSITIONS. 

les  visiteurs,  qui  pourraient  se  rëunir  par  groupes,  suivant 
leur  spe'cialitë,  et  donner,  sur  les  questions  de  commerce  et 
d'industrie,  des  renseignements  qu'aucune  enquête  locale  ne 
saurait  fournir. 

s  90.  —  La  permanence  modère  utilement  raffluenee  des  visiteurs 
et  diminue  ieffet  désastreux  des  calamités  publiques. 

Les  inconvénients  qu'entraîne,  dans  les  expositions  univer- 
selles, l'affluence  simultanée  d'un  grand  nombre  de  visiteurs 
ne  seraient  pas  à  craindre  pour  un  Musée  général.  Les  visites 
s'échelonneraient  sur  de  longues  périodes  au  plus  grand  avan- 
tage de  tous.  On  se  rend  un  jour  à  une  exposition,  et  l'on  y 
revient  le  lendemain  pour  y  revenir  encore,  car  elle  ne  dure 
qu'un  temps  très-court.  La  satiété  naît  de  ces  courses  très-rap- 
prochées,  lorsque  l'attrait  du  premier  coup  d'oeil  est  épuisé;  on 
se  fatigue,  on  voit  mal  et  l'on  est  mécontent  de  ce  qu'on  a  vu. 
Si  l'on  n'était  pas  obligé  de  se  presser,  on  examinerait  avec 
plus  de  fruit,  on  sortirait  plus  satisfait,  et  l'on  reviendrait  plus 
souvent. 

Si  une  guerre  ou  une  épidémie  viennent  à  éclater  pendant 
les  préparatifs  d'une  exposition  universelle,  les  exposants  ne  se 
présentent  pas  ou  le  public  fait  défaut.  Dans  les  deux  cas,  l'en- 
treprise avorte.  Avec  un  Musée  général,  au  contraire,  le  succès 
peut  être  ralenti,  mais  il  renaît  dès  que  les  circonstances  se 
montrent  plus  favorables. 

Si  toute  autre  cause  que  des  calamités  publiques  apporte 
du  retard,  si  l'on  n'est  pas  prêt  à  temps,  le  dommage  est  bien 
plus  grand  pour  une  exposition  universelle  que  pour  l'expo- 
sition spéciale  annuelle  comprise  dans  le  programme  d'un 
Musée  général.  D'ailleurs  une  telle  éventualité  n'est  guère  a 
prévoir  dans  ce  dernier  cas,  puisque  les  concours  annuels 


ORGANISATION  DES  MUSÉES  GÉNÉRAUX.  297 

que  Ion  pourrait  appeler  :  Aliments  et  denrées  de  cùnsomnuh 
tien  domestique. 

On  maintiendrait  les  deux  groupes  désignes  par  les  titres  : 
Mobilier  et  objets  dépendants  de  Vhabitation^  Vêlements  et  autres 
objets  fartés  par  la  personne. 

Les  deux  autres  groupes  consacrés,  en  1 867,  à  lagriculture 
et  à  rhorticulture ,  seraient  heureusement  remplacés  par  deux 
groupes  ayant  pour  titres  :  Plantes  et  Animaux.  Ce  seraient 
les  groupes  des  produits  exposés  à  Tétat  vivant. 

Enfin,  les  objete  exposés  en  vue  de  l'amélioration  physique 
et  morale  des  populations,  qui  constituaient  le  dixième  groupe 
de  la  classification  suivie  en  1867  (S  6),  n'auraient  plus  à 
former  un  groupe  distinct,  par  suite  du  développement  que 
trouverait  chacune  de  leurs  principales  catégories  dans  les  dif- 
férents groupes  du  Musée  général;  ainsi,  le  groupe  affecté  aii 
matériel,  aux  procédés  et  aux  produits  des  arts  libéraux,  com- 
prendrait les  objets  relatifs  à  l'enseignement  des  enfants  et 
des  adultes.  Dans  les  groupes  consacrés  au  mobilier,  au  vête- 
ment, aux  aliments  et  aux  denrées  de  consommation  domes- 
tique, aux  matières  premières,  aux  instruments  et  aux  procédés 
des  arts  usuels,  ne  manqueraient  pas  de  figurer  les  produits 
qui  se  recommandent  aux  consommateurs  par  leurs  qualités 
utiles  unies  au  bon  marché.  Le  groupe  des  vêtements  s'enri- 
chirait heureusement  des  costumes  nationaux  populaires.  C'est 
dans  tous  les  groupes  d'un  Musée  général  que  les  produits 
divers  fabriqués  par  des  ouvriers  chefs  de  métier  se  feraient 
leur  place  et  l'occuperaient  mieux  encore  qu'en  1867.  Quant 
aux  travaux  manuels,  ils  seraient  naturellement  compris  dans 
le  groupe  consacré  aux  travaux  des  arts  usuels,  et  la  perma- 
nence du  Musée  général  leur  préparerait  le  développement  qui 
a  été  mentionné  plus  haut  (S  85). 


296  CHAPITRE  XII.  —  AVENIR  DES  EXPOSITIONS. 


CHAPITRE  XII. 

ORGANISATION  DES  MUSÉES  GENERAUX. 


/        • 


S  91.  —  Classification  servant  de  base  à  Torganisation  des  Musées  généraux. 

Uorganisation  des  Musées  généraux  devra  reposer  sur  les 
principes  consacrés  par  le  succès  de  TËxposition  universelle 
de  1867.  Destiné  à  offrir  au  public  une  réunion  immense 
d'objets  de  toutes  sortes,  un  Musée  général  les  présentera 
méthodiquement  classés,  et  groupés  à  la  fois  par  nature  de 
produits  et  par  nationalité.  Une  concordance  exacte  sera  éta- 
blie entre  la  disposition  des  diverses  parties  du  Musée  général 
et  la  classification  adoptée  pour  les  objets  appelés  à  y  figurer. 

L'expérience  heureuse  qui  a  été  faite  et  l'habitude  que  les 
exposants  et  les  visiteurs  ont  déjà  contractée  recommandent  la 
classification  suivie  par  la  Commission  impériale  de  1867. 
Mais  il  conviendrait  de  la  simplifier  encore  pour  la  mettre 
mieux  à  portée  du  public  et  pour  éviter  les  lacunes  qu'on  pou- 
vait remarquer  en  1867  dans  certains  pays.  Ainsi  l'on  réuni- 
rait en  un  seul  groupe,  où  tous  les  peuples  pourraient  être 
représentés,  les  œuvres  d'art,  le  matériel  et  les  procédés  des 
travaux  intellectuels.  On  désignerait  ce  groupe  sous  le  titre  : 
Matériel ,  produits  et  procédés  des  arts  libératuv. 

Les  matières  premières  devraient  être  réunies  aux  procédés 
de  fabrication  dans  un  groupe  qui  pourrait  être  nommé  :  Ma- 
tières  premières  y  instruments  et  procédés  des  arts  usuels. 

Les  denrées  qui  se  consomment  chaque  jour  pour  le  chauf- 
fage, l'éclairage  et  les  autres  besoins  des  familles,  prendraient 
place  auprès  des  aliments  et  des  boissons,  qui  sont  la  base 
de  la  consommation  domestique.  Ainsi  serait  formé  un  groupe 


ORGANISATION  DES  MUSÉES  GÉNÉRAUX.  297 

que  Ion  pourrait  appeler  :  Aliments  et  denrées  de  consommon 
tien  domestique. 

On  maintiendrait  les  deux  groupes  désignes  par  les  titres  : 
Mobilier  et  objets  dépendants  de  F  habitation.  Vêtements  et  autres 
objets  portés  par  la  personne. 

Les  deux  autres  groupes  consacrés,  en  1 867,  à  l'agriculture 
et  à  rhorticulture,  seraient  heureusement  remplacés  par  deux 
groupes  ayant  pour  titres  :  Plantes  et  Animaux.  Ce  seraient 
les  groupes  des  produits  exposés  à  Tétat  vivant. 

Enfin,  les  objets  exposés  en  vue  de  l'amélioration  physique 
et  morale  des  populations,  qui  constituaient  le  dixième  groupe 
de  la  classification  suivie  en  1867  (^  ^)'  n'auraient  plus  à 
former  un  groupe  distinct,  par  suite  du  développement  que 
trouverait  chacune  de  leurs  principales  catégories  dans  les  dif- 
férents groupes  du  Musée  général;  ainsi,  le  groupe  affecté  aii 
matériel,  aux  procédés  et  aux  produits  des  arts  libéraux,  com- 
prendrait les  objets  relatifs  à  l'enseignement  des  enfants  et 
des  adultes.  Dans  les  groupes  consacrés  au  mobilier,  au  vête- 
ment, aux  aliments  et  aux  denrées  de  consommation  domes- 
tique, aux  matières  premières,  aux  instruments  et  aux  procédés 
des  arts  usuels,  ne  manqueraient  pas  de  figurer  les  produits 
qui  se  recommandent  aux  consommateurs  par  leurs  qualités 
utiles  unies  au  bon  marché.  Le  groupe  des  vêtements  s'enri- 
chirait heureusement  des  costumes  nationaux  populaires.  C'est 
dans  tous  les  groupes  d'un  Musée  général  que  les  produits 
divers  fabriqués  par  des  ouvriers  chefs  de  métier  se  feraient 
leur  place  et  l'occuperaient  mieux  encore  qu'en  1867.  Quant 
aux  travaux  manuels,  ils  seraient  naturellement  compris  dans 
le  groupe  consacré  aux  travaux  des  arts  usuels,  et  la  perma- 
nence du  Musée  général  leur  préparerait  le  développement  qui 
a  été  mentionné  plus  haut  (S  85). 


298  CHAPITRE  XII.  —  AVENIR  DES  EXPOSITIONS. 

Un  groupe  spécial ,  sous  le  titre  :  Spécimens  relatifs  au  per- 
fectionnement des  habitations  y  comprendrait,  en  premier  lieu, 
les  habitations  qui  se  recommandent  soit  par  un  caractère  de 
nationalité  ou  par  un  intérêt  historique,  soit  par  les  bonnes 
conditions  hygiéniques  unies  au  bon  marché;  en  second  lieu, 
les  constructions  destinées  aux  travaux  des  ouvriers,  telles 
qu  usines,  ateliers,  chantiers.  Ces  expositions  seraient  faites  en 
vue  du  perfectionnement  des  habitations  chez  les  divers  peuples 
et  chez  les  diverses  catégories  d'ouvriers  urbains  ou  ruraux. 

Au  chapitre  III  a  été  mentionné  un  ordre  tout  spécial  de 
faits  et  de  documents  qui  formerait  un  neuvième  groupe,  sous 
le  titre  :  Ethnographie  et  spécimens  relatifs  à  ramélioratian  des 
rapports  sociaux. 

Enfin  un  autre  groupe  comprendrait  les  Objets  temporaire- 
ment présentés  en  vue  du  concours  annuel. 

Cette  classification  des  produits  en  dix  groupes  servirait  de 
base  à  la  disposition  des  locaux  du  Musée  général.  Cette  dis- 
position serait  en  partie  commandée  par  la  nature  et  par  les 
dimensions  des  objets.  L'ordre  de  succession  des  dix  groupes 
obéirait  donc  en  même  temps  à  des  nécessités  matérielles  et  à 
des  convenances  scientifiques  ou  sociales.  Cet  ordre  est  indiqué 
dans  les  paragraphes  suivants. 

s  9a.  —  Distribution  des  locaux  en  un  jardin  central  et  douze  zones  circukires 

concentriques. 

Le  plan  adopté  pour  1  Exposition  de  1867  a  été  incontes- 
tablement une  des  principales  causes  du  succès  obtenu.  Il  y  a 
donc  lieu  de  le  conserver,  en  le  simplifiant  conformément  aux 
principes  qui  viennent  d'être  indiqués. 

L'établissement  du  Musée  général  sera  composé  de  sections 
rayonnantes,  comprenant  chacune  les  expositions  d'une  même 


ORGANISATION  DES  MUSÉES  GÉNÉRAUX.  299 

nation ,  et  divisées  transversalement  par  douze  zones  concen- 
triques, entièrement  circulaires,  sans  partie  droite.  Dix  de  ces 
zones  correspondront  aux  dix  groupes  du  système  de  classifi- 
cation. Les  deux  autres  seront  réservées  exclusivement  à  la 
circulation  des  visiteurs,  ainsi  qu'au  service  de  Tentretien  et 
de  la  surveillance.  Ces  zones  auront,  pour  centre  commun,  un 
lieu  de  repos  analogue  au  jardin  central  que  le  public  a  tant 
recherché  à  l'exposition  de  1867.  On  va  les  énumérer  sommai- 
rement du  centre  à  la  circonférence. 

S  93.  —  Jardin  centrai. 

Le  lieu  central  de  repos  et  de  réunion,  tout  en  conservant 
le  caractère  de  jardin  de  plaisance,  devra  être  aménagé  de  façon 
à  préserver  le  public  des  intempéries  de  la  mauvaise  saison  : 
ce  sera  un  jardin  couvert  y  d'environ  100  mètres  de  rayon.  Au 
centre,  un  vaste  espace  libre  se  prêterait  aux  réunions  et  aux 
cérémonies,  qui  accompagnent  habituellement  les  expositions. 

C'est  dans  la  construction  de  l'abri  du  jardin  central  que 
devra  s'exercer  le  talent  de  l'architecte ,  pour  obtenir  un  de  ces 
effets  que  le  public  aime  à  trouver  dans  les  lieux  préparés  pour 
le  recevoir  :  ce  sera  la  seule  partie  du  Musée  général  à  laquelle 
OD  pourrait  encore  chercher  k  maintenir  le  nom  traditionnel 
de  Palais.  Dans  les  autres  parties,  il  faudrait  s'attacher  à  réali- 
ser complètement  le  plan  que  le  Commissaire  général  a  soumis 
k  la  Commission  impériale  de  1867,  et  que  le  temps  n'a  pas 
permis  d'exécuter  dans  tous  ses  détails. 

Du  jardin  central  rayonneraient  les  diverses  sections  natio- 
nales jusqu'à  la  circonférence  même  de  l'établissement.  Chaque 
section  affectée  à  une  nation  serait  parcourue  par  une  ou  plu- 
sieurs voies  rayonnantes  d'une  largeur  de  5  à  8  mètres,  dont 
le  nom  rappellerait  le  pays  auquel  la  section  appartiendrait. 


300  CHAPITRE  XII.  —  AVENIR  DES  EXPOSITIONS. 

Ces  voies  rectilignes  indiqueraient  les  diverses  nationalités 
aussi  nettement  que,  dans  le  Plan  de  1867,  les  voies  con- 
centriques indiquaient  les  subdivisions  du  classement.  Quatre 
larges  voies  générales,  également  rayonnantes  et  orientées 
d'après  les  points  cardinaux,  partiraient  du  jardin  central  pour 
se  terminer  à  la  zone  extérieure.  Ces  grandes  voies  de  circu- 
lation, n'appartenant  à  aucun  peuple,  porteraient  chacune  le 
nom  du  point  de  Thorizon  vers  lequel  elles  seraient  dirigées, 
et  permettraient  au  visiteur  de  s'orienter  aisément. 

Dans  toutes  les  sections  seraient  élevées  des  constructions 
légères  formant  des  salles,  qui  seraient  traversées,  dans  chaque 
zone,  par  la  galerie  circulaire  affectée  à  un  même  groupe  de 
produits.  Ces  constructions,  destinées  aux  objets  qui  réclament 
un  abri ,  formeraient  une  sorte  de  quartier  national  bien  ca- 
ractérisé, disposé  au  gré  de  chaque  pays  et  selon  ses  propres 
convenances. 

8  gk.  —  1"  zone  :  Ethnographie  et  spécimens  relattfe  à  l*améUoration 

des  rapports  sociaux. 

Autour  du  jardin  central  seraient  groupées,  dans  une  pre- 
mière zone,  les  collections  d'ethnographie  et  les  diverses  expo- 
sitions qui  se  lient  à  l'étude  des  rapports  sociaux.  Dans  les 
salles  de  cette  zone  seraient  déposés  tous  les  documents  des- 
tinés à  faire  connaître  les  établissements  ou  les  localités  qui 
offrent  de  précieux  exemples  d'harmonie  entre  les  personnes 
coopérant  aux  mêmes  travaux ,  exemples  si  justement  signalés 
à  l'attention  de  tous  les  peuples,  en  1867,  par  l'institution 
du  nouvel  ordre  de  récompenses  (S  8).  On  y  trouverait  aussi 
tous  les  dessins  et  les  produits,  qui  peuvent  le  mieux  défi- 
nir les  qualités  distinctives  des  races  d'hommes  dans  chaque 
contrée  et  à  chaque  époque  de  leur  histoire. 


ORGANISATION  DES  MUSÉES  GÉNÉRAUX.  301 

S  95.  —  s'  zone  :  Travaux  des  arts  libëraui  (matériel,  produits  et  procèdes). 

Celte  deuxième  zone  grouperait  les  productions  intellec- 
tuelles, ainsi  que  les  objets  et  les  instruments  nécessaires  aux 
producteurs.  Les  œuvres  d'art,  tableaux,  sculptures,  gravures 
et  dessins  y  prendraient  leur  place  auprès  du  matëriel  des  arts 
libc^raux.  La  musique  serait  représentée  par  les  instruments 
divers,  les  livres  et  partitions.  Les  ouvrages  littéraires  et  les 
collections  scientifiques  viendraient  compléter  cet  ensemble, 
auquel  se  joindrait  le  matériel  des  divers  enseignements  tech- 
niques. 

S  96.  —  3'  zone  :  Mobilier  et  objets  dépendants  de  Thabitation. 

La  troisième  zone  abriterait  le  groupe  du  mobilier  et  des 
objets  dépendants  de  l'habitation  :  meubles  et  ameublements, 
tentures  et  papiers  peints,  verreries  et  produits  céramiques, 
ustensiles  d usage  domestique,  appareils  de  chauffage  et  d'é- 
clairage, orfèvrerie  et  bronzes  d'ornement. 

S  97.  —  &*  zone  :  Vêtements  et  autres  objets  portes  par  la  personne. 

La  quatrième  zone,  sous  le  titre  général  de  Vêtements, 
comprendrait  les  tissus  de  tous  genres,  les  accessoires  du 
vêtement,  les  habillements  des  deux  sexes,  les  costumes  na- 
tionaux des  diverses  contrées,  les  bijoux  et  tous  les  autres 
objets  destinés  à  être  portés  par  la  personne. 

$  98.  —  5'  zone  :  Aliments  et  denrées  de  consommation  domestique. 

Une  cinquième  zone  recevrait  le  groupe  des  objets  jour- 
nellement consommés  au  foyer  de  la  famille.  C'est  là  que  fi- 
gureraient les  farines  et  les  fécules  et  tous  leurs  dérivés,  les  pro- 
duits de  la  boulangerie,  de  la  pâtisserie,  de  la  confiserie,  les 


302  CHAPITRE  XII.  —  AVENIR  DES  EXPOSITIONS. 

viandes  et  poissons  frais  ou  conserves ,  les  boissons  fermentëes , 
ainsi  que  les  huiles  d'éclairage  et  les  combustibles  d'un  usage 
domestique. 

s  9g.  —  6*  zone  :  Travaux  des  arts  usuels  (matières  premières, 

instruments  et  procédés). 

La  galerie  des  travaux  des  arts  usuels,  telle  que  la  vue 
l'Exposition  de  1867,  serait  remplacée  par  une  suite  de  vastes 
ateliers  de  travaux  mécaniques  ou  manuels,  conservant  le 
caractère  de  la  contrée  où  ils  existent,  et  entièrement  aména- 
gés selon  les  mœurs  industrielles  de  ces  divers  pays.  En  joi- 
gnant dans  un  même  groupe  les  matières  premières  aux  ins- 
truments et  aux  procédés  de  fabrication ,  au  lieu  de  les  séparer 
comme  on  Ta  fait  jusqu'ici,  on  rendrait  plus  instructif  ce  spec- 
tacle du  travail  mécanique  ou  manuel,  et  l'on  ferait  mieux 
comprendre  le  rôle  et  l'emploi  des  matières  premières  dans  les 
diverses  industries.  La  permanence  des  Musées  généraux  serait 
particulièrement  favorable  à  un  beau  développement  des  expo- 
sitions de  ce  groupe,  et  la  représentation  des  travaux  des  arts 
usuels  serait  plus  complète  qu'elle  n'a  jamais  été. 

La  nécessité  de  mettre  en  mouvement  les  machines,  qui 
occuperont  une  large  place  dans  ce  groupe,  exige  que  l'on  se 
préoccupe  de  la  production  des  forces  motrices.  Le  système 
des  moteurs  multiples,  à  rayon  d'action  restreint,  a  donné,  en 
1867,  de  bons  résultats  :  il  y  aurait  lieu  de  l'appliquer  d'une 
manière  plus  complète  encore  dans  un  établissement  perma- 
nent. Les  générateurs,  ne  pouvant  être  placés  dans  la  sixième 
zone ,  seraient  installés  dans  la  zone  suivante ,  à  proximité  des 
machines  motrices. 


ORGANISATION  DES  MUSÉES  GÉNÉRAUX.  303 

S  100.  —  7*  zone  :  Promenoir. 

Une  septième  zone,  exclusivement  affectée  à  la  circulation 
du  public,  formerait  autour  des  six  premières  un  vaste  prome- 
noir, qui  aurait  une  largeur  de  34  mètres.  De  chaque  côté  de 
ce  promenoir,  dont  la  partie  médiane  serait  à  ciel  ouvert,  des 
marquises  peu  ëlevëes,  dispose'es  en  portiques  uniformes,  four- 
niraient aux  visiteurs  un  abri  efficace  contre  le  soleil  ou  Tin- 
tempërie  des  saisons.  Du  côte  de  la  sixième  zone,  ce  portique 
extérieur  serait  surmonté  de  décorations  d'un  caractère  natio- 
nal ,  propres  à  faire  nettement  reconnaître  chaque  section  et  à 
en  bien  accuser  les  limites. 

Au  centre  de  cette  grande  voie  de  circulation,  en  partie  sou- 
terrains et  cachés  sous  des  massifs  de  verdure,  seraient  placés 
les  générateurs  de  vapeur,  dans  chacune  des  sections  qui  au- 
raient besoin  de  force  motrice.  Ainsi  disposés,  ils  pourraient 
fournir  la  vapeur  aux  moteurs  des  sixième  et  huitième  zones. 

S  101.  —  8'  zone  :  Exposition  spéciale  des  objets  présentes 

en  vue  du  concours  annuel. 

L'exposition  des  objets  temporairement  présentés  en  vue  du 
concours  annuel  occuperait  la  huitième  zone,  elle  aurait  pour 
abri  une  galerie,  disposée  de  façon  à  se  prêter  aussi  complète- 
ment que  possible  aux  besoins  variés  des  produits  qui  s  y  suc- 
céderont d'année  en  année.  Il  importerait,  par  exemple,  de  di- 
minuer, autant  que  Ion  pourra,  le  nombre  des  points  d appui, 
afin  de  laisser  toute  liberté  d'approprier  aux  besoins  de  chaque 
exposition  annuelle  l'espace  couvert  de  cette  galerie. 

En  tenant  compte  de  la  nature  des  objets  et  de  la  conve- 
nance de  ramener  plus  ou  moins  fréquemment  pour  quelques- 
uns  d'entre  eux  le  concours  international,  on  pourrait  établir 


304  CHAPITRE  XII.  —  AVENIR  DES  EXPOSITIONS. 

un  cycle  de  dix  années  se  reproduisant  régulièrement  de  la 
manière  suivante  : 

Première  année  :  Agriculture  (y  compris  les  machines  agri- 
coles et  les  aliments)  ; 

Deuxième  année  :  Horticulture  et  beaux-arts  ; 

Troisième  année  :  Travaux  des  arts  usuels; 

Quatrième  année  :  Horticulture  et  beaux-arts; 

Cinquième  année  :  Agriculture; 

Sixième  année  :  Horticulture  et  arts  libéraux; 

Septième  année  :  Mobilier  et  vêtements  ; 

Huitième  année  :  Horticulture  et  beaux-arts; 

Neuvième  année  :  Agriculture  ; 

Dixième  année  :  Horticulture ,  beaux-arts  et  concours  pour 
le  nouvel  ordre  de  récompenses. 

S  loâ.  -^  9*  zone  :  Sp^imens  relatifs  au  perfectionnement  des  habitations. 

Une  neuvième  zone,  située  extérieurement  à  la  galerie  des 
expositions  annuelles,  recevrait  à  ciel  ouvert  les  spécimens  rela- 
tifs au  perfectionnement  des  habitations.  Ce  groupe  devrait 
offrir  à  l'examen  des  visiteurs,  dans  chaque  section  nationale, 
les  meilleurs  exemples  des  habitations  destinées  aux  ouvriers 
urbains  ou  ruraux  ;  il  n'exclurait  pas  les  édifices  de  toute  autre 
destination,  qui  seraient  jugés  propres  à  mettre  en  lumière  le 
style  architectural  particulier  à  chaque  peuple.  Le  bâtiment 
destiné  à  loger  le  commissaire  délégué  par  le  gouvernement 
auquel  appartient  cette  section  donnerait  l'occasion  naturelle 
de  montrer  ces  traits  distinctifs  des  habitudes  nationales.  Les 
constructions  plus  modestes  se  grouperaient  autour  de  ce  bâti- 
ment. A  ces  constructions  se  mêleraient  des  spécimens  d'ateliers , 
d'abris  pour  le  travail  collectif  ou  isolé.  Là  encore  trouveraient 
place  les  salles  destinées  aux  conférences ,  aux  expériences  scien- 


ORGANISATION  DES  MUSÉES  GÉNÉRAUX.  305 

tifiques,  aux  concerts,  au\  diverses  représentations  nécessaires 
pour  faire  connaître  au  public  des  productions  littéraires  ou 
scientifiques,  des  compositions  musicales  jugées  dignes  de  fixer 
Tattention.  Chaque  pays  pourrait  seul,  ou  réuni  à  d'autres, 
compléter  ainsi  les  manifestations  propres  à  faire  connaître  son 
génie  national.  Enfin,  c'est  encon^  dans  cette  zone  que  seraient 
établis  les  salons  de  réunion,  les  restaurants,  les  lieux  de  dé- 
lassement conformes  aux  mœurs  locales.  On  organiserait  ainsi 
la  zone  des  hameaux ,  qui,  faute  de  temps  et  d'espace,  n'a  pu 
Hre  qu'ébauchée  en  1867,  ^'*'^"î  cependant  a  vivement  excité 
Imtérét  du  public,  notamment  dans  les  sections  des  Pays-Bas, 
de  TAutriche ,  des  États  Scandinaves ,  de  la  Russie ,  de  la  Turquie , 
de  l'Egypte  et  de  Tunis. 

$  io3.  -»  10'  zone  :  Parc  pour  l'exposition  des  plantes  et  des  animaux. 

Au  delà  de  la  zone  des  hameaux  s'étendrait  un  parc  destiné 
à  Texposition  des  produits  et  des  méthodes  de  culture  agricole 
et  de  culture  horticole.  Dans  divers  compartiments  de  ce  parc 
viendraient  figurer  les  plantes  qui  offrent  un  intérêt  écono- 
mique ou  scientifique.  Grâce  au  concours  de  chaque  peuple,  on 
aurait  bientôt  dans  celte  zone  un  jardin  d'acclimatation  sans 
rival.  Chaque  section  du  parc  affectée  à  une  nation  prendrait, 
par  la  nature  même  dos  plantes  qui  s'y  trouveraient  réunies 
autant  que  le  permettrait  le  climat,  l'aspect  distinct  de  la  flore 
locale  et  formerait  un  paysage  d'un  genre  spécial.  L'ensemble 
du  Parc  tirerait  avantage  de  ces  détails  pittoresques,  s'ils 
étaient  conçus  avec  art  et  combinés  sur  un  plan  général. 

i  toh.  —  n*  xone  :  Galerie  extérieure  complétant  la  10*  zone  et  donnant  abri 
aux  plantes,  aux  animaux  et  aux  objets  d'histoire  naturelle. 

Cette  nouvelle  zone,  sorte  de  dépendance  de  la  précédente. 


90 


306  CHAPITRE  Xll.  — AVENIR  DES  EXPOSITIONS. 

donnerait  un  abri  aux  animaux  et  aux  plantes  qui  ne  peuvent 
rester  en  plein  air.  C'est  là  que  se  montreraient  les  spécimens 
des  races  d'animaux  domestiques  et  des  autres  types  les  plus 
intéressants  de  la  faune  locale,  de  manière  à  compléter,  au 
point  de  vue  de  l'acclimatation,  l'exposition  de  la  dixième  zone. 
Des  serres,  des  écuries,  des  étables  et  autres  constructions  ana- 
logues, fourniraient  elles-mêmes  de  nouveaux  motifs  d'exposi- 
tion :  elles  recevraient  le  matériel  spécial  de  l'horticulture,  et 
de  l'élevage  des  divers  animaux.  Les  ruchers,  les  magnaneries, 
les  aquariums,  viendraient  naturellement  se  ranger  dans  cette 
partie  du  parc.  Enfin,  près  de  ces  expositions  permanentes 
d'animaux  et  de  plantes,  se  formeraient  rapidement  de  pré- 
cieuses collections  d'histoire  naturelle,  véritables  archives  des 
deux  règnes  organiques,  qui  constitueraient  pour  la  science 
un  magnifique  complément  de  celte  zone. 

s  io5.  —  lâ*  zone  :  Annexes  (magasins,  dépôts  et  logements). 

Au  pourtour  de  la  onzième  zone  et  à  la  limite  extérieure  de 
l'établissement  serait  la  douzième  et  dernière  zone  circulaire, 
qui  serait  destinée  aux  bâtiments  de  service,  aux  maisons  d'habi- 
tation des  personnes  obligées  de  résider  dans  le  Musée  général, 
aux  laboratoires  et  aux  magasins  de  toutes  sortes.  Un  chemin 
de  service,  en  facile  communication  avec  le  dehors,  traverse- 
rait toute  cette  zone. 

Enfin  le  vaste  établissement  dont  le  plan  vient  d'être  es- 
quissé serait  entouré  d'une  clôture  d'un  aspect  riant,  propre 
à  en  rendre  le  voisinage  agréable.  Une  large  voie  publique 
se  développerait  autour  de  cette  clôture;  elle  relierait  entre 
elles  les  quatre  grandes  portes  placées  à  l'entrée  des  voies 
rayonnantes  principales,  aboutissant  au  jardin  central.  En  outre, 
quatre  portes  secondaires  correspondraient  à  des  voies  rayon- 


ORGANISATION  DES  MUSÉES  GÉNÉRAUX.  307 

liantes,  qui  multiplieraient  les  moyens  d'accès,  mais  ne  pëné- 
Ireraienl  pas  au  delà  du  Promenoir  (7*  zone), 

S  106.  —  Principes  relatifs  au  choix  de  remplacement. 

Les  indications  qui  viennent  d'être  données  sur  l'organisa- 
tion des  Musées  généraux  sont  indépendantes  de  tout  pays,  de 
tout  emplacement  spécial.  On  peut  réaliser  un  tel  projet  dans 
toutes  les  localités  où  les  voyageurs  ont  une  certaine  tendance 
à  se  porter.  Mais  il  faut  cependant  remarquer  que,  par  le  grand 
nombre  des  volontés  dont  il  réclame  le  concours  et  des  intérêts 
qu'il  met  en  jeu,  ce  projet  ne  peut  offrir  des  chances  suffisantes 
de  succès,  que  s'il  réunit  certaines  conditions  fondamentales. 
Quelques-unes  de  ces  conditions  vont  être  indiquées. 

s  1 07.  —  Proximité  d'une  capitale. 

Il  a  été  établi  (S  65)  qu'il  fallait  renoncer  à  trouver  dans 
l'intérieur  d'une  grande  capitale  les  vastes  terrains  qu'exige 
rétablissement  d'un  Musée  général  ;  ce  fait  a  été  signalé  comme 
un  inconvénient  fondamental  des  expositions  universelles.  Il  est 
indispensable  d'écarter  cette  difficulté  dans  l'organisation  des 
Musées  généraux,  sans  perdre  toutefois  le  bénéfice  des  res- 
sources qu  offrent  les  grands  centres  de  population.  Les  fonda- 
teurs d'un  tel  établissement  devront  regarder  comme  une  con- 
dition essentielle  de  succès  le  voisinage  d'une  capitale;  et  ils  ne 
s'en  éloigneront  que  juste  assez  pour  acquérir,  dans  des  condi- 
tions avantageuses,  les  grandes  étendues  de  terrain  nécessaires 
à  l'entreprise. 

s  108.  —  Crëatiou  de  moyens  spéciaux  d'accès. 

Les  fondateurs  devront  rechercher  tous  les  moyens  possibles 
de  relier  le  Musée  général  avec  la  capitale  par  des  voies  de 


ao. 


308  CHAPITRE  XII.  —  AVENIR  DES  EXPOSITIONS. 

communication  nombreuses  et  bien  desservies.  Le  but  à  at- 
teindre, c'est  d'écarter  tous  les  inconvénients  de  la  distance,  et 
de  faire,  en  quelque  sorte,  du  Musée  général  un  quartier  ou 
un  faubourg  de  la  capitale. 

Parmi  les  moyens  d'accès  indispensables,  il  faut  citer,  en 
première  ligne,  un  chemin  de  fer  qui  partirait  nécessairement 
de  l'intérieur  et  même  du  centre  de  la  capitale,  pour  arriver 
dans  l'enceinte  du  Musée  général.  Il  ne  faut  pas  craindre  de 
consacrer  à  l'établissement  de  cette  voie  une  partie  importante 
du  capital  de  l'entreprise;  un  Musée  général  privé  de  ce  moyen 
indispensable  échouerait  infailliblement,  du  moins  comme  ins- 
titution internationale. 

Le  voisinage  d'un  fleuve  ou  d'un  cours  d'eau  navigable  peut 
être  mis  à  profit  pour  la  création  d'un  service  de  bateaux  à 
vapeur.  C'est  un  moyen  de  communication  agréable  et  qui  peut 
être  livré  au  public  à  des  prix  modérés.  Un  canal  creusé  pour 
le  service  spécial  du  Musée  permettrait  utilement  aux  voya- 
geurs et  aux  marchandises  de  parvenir  à  peu  de  frais  dans  l'en- 
ceinte même  de  l'établissement. 

s  log.  —  CrëatioD  d'un  nouveau  centime  de  population. 

Un  Musée  général  ne  restera  certainement  pas  isolé  au  mi- 
lieu d'une  contrée  rurale.  Les  intérêts  qu'il  fera  naître  et  le 
courantde  visiteui's  qu'il  amènera  réuniront,  avec  le  temps,  dans 
la  localité,  une  population  considérable.  En  efl'et,  cet  établis- 
sement ofl*rira  un  aliment  continuel  à  la  curiosité  publique;  il 
fournira  en  grand  nombre  des  moyens  de  récréation  et  d'étude; 
il  formera  une  sorte  de  rendez-vous  des  personnes  aisées  de  toutes 
les  nations;  son  vaste  Parc  créera,  à  lui  seul,  les  distractions  que 
recherche  le  monde  élégant  dans  certains  lieux  de  plaisance, 
qui  sont  loin  d'offrir  les  mêmes  ressources.  Cette  localité  sera 


ORGANISATION  DES  MUSÉES  GÉNÉRAUX.  309 

également  recherchée  par  cette  classe  nombreuse  de  personnes 
qui,  étant  appelées  à  la  ville  par  des  occupations  journalières, 
veulent  cependant  trouver  dans  leur  habitation  les  avantages 
de  la  campagne.  Il  y  aura  donc  toute  chance  de  créer  au- 
tour du  Musée  général  une  cité  de  villas  et  d'habitations  de 
famille. 

Cette  idéefournit  le  principe  d'une  combinaison  très-impor- 
tante pour  créer  les  capitaux  nécessaires  à  l'entreprise.  Le  dé- 
veloppement de  ce  centre  nouveau  de  population  donnera,  en 
quelques  années,  aux  terrains  voisins  du  Musée  général  une 
plus-value  considérable,  dont  il  faut  assurer  le  bénéfice  entier 
à  la  compagnie  chargée  de  l'entreprise.  Pour  cela  il  faut  que 
cette  compagnie  achète  dès  l'origine,  au  taux  des  terrains  d'ex- 
ploitation rurale,  une  vaste  étendue  territoriale,  de  façon  à  y 
trouver  l'emplacement  du  Musée  général ,  et  à  demeurer  en  pos- 
session de  l'excédant  nécessaire  pour  asseoir  le  nouveau  centre 
de  population.  Ces  terrains,  convenablement  divisés  et  pourvus 
deau,  de  gaz,  de  voies  publiques  et  d'égouts,  pourraient  évi- 
demment être  revendus  avec  un  bénéfice  qui  croîtrait  à  mesure 
que  l'entreprise  réussirait  mieux.  Un  capital  immense  naîtrait 
ainsi  des  progrès  mêmes  de  l'opération  et  lui  donnerait  une 
base  solide. 

s  110.  —  CombiDaisons  qui  peuvent  favonser  Tacquisition  de  l'emplaceinenl 

nécessaire. 

^acquisition  d'une  étendue  de  terrain ,  capable  de  répondre 
aux  prévisions  qui  viennent  d'être  énoncées,  offrira  des  diffi- 
cultés sérieuses.  Il  est  évident  que  la  perspective  de  rétablisse- 
ment d'un  Musée  général,  dans  un  emplacement  déterminé, 
ferait  naître  chez  les  propriétaires  du  sol  des  prétentions  qui 
rendraient  l'opération  impossible.  Le  seul  moyen  de  lever  cette 


310  CHAPITRE  XIL— AVENIR  DES  EXPOSITIONS. 

difficulté  est  d'éviter  toute  désignation  préalable  d'emplace- 
ment et  de  maintenir  une  sorte  de  concurrence  entre  diverses 
localités  plus  ou  moins  propres  à  la  réalisation  de  Tentreprise. 
Dans  ce  but,  on  pourrait  rechercher,  autour  de  la  capitale 
près  de  laquelle  on  se  proposerait  de  fonder  un  Musée  géné- 
ral, une  zone  de  pays  propices  à  cette  fondation.  On  indique- 
rait dans  cette  zone  un  certain  nombre  de  localités  qui  pour- 
raient être  choisies.  Puis  on  ferait  connaître  au  public  l'intention 
d'acquérir  les  terrains  à  un  prix  moyen,  calculé  de  façon  à 
offrir  une  certaine  plus-value  sur  la  valeur  moyenne  actuelle 
des  terrains  de  ces  localités.  On  provoquerait  les  propriétaires 
des  pays  désignés  à  former  des  syndicats  locaux  prenant  envers 
la  compagnie  l'engagement  de  vendre  leurs  terrains  au  prix 
moyen  indiqué,  et  c'est  à  l'un  des  syndicats  ainsi  formés  que 
l'on  achèterait  l'emplacement. 

«s  1 1 1 .  —  Le  Musëe  général  ne  fait  concurrence  ni  aux  entrepôts  ni  aux  magasins 

de  la  capitale. 

Placé  à  une  certaine  distance  de  la  capitale,  approvisionné 
d'échantillons  de  toute  provenance,  le  Musée  général  conserve 
son  caractère  de  marché  international,  bien  distinct  du  marché 
local  de  cette  capitale  elle-même.  Loin  de  faire  concurrence  à 
ce  marché,  il  le  complète  et  lui  ouvre  de  nouveaux  débouchés. 
Un  courant  régulier  de  visiteurs,  entretenu  par  l'attrait  du 
Musée  général ,  accroît  le  chiffre  de  celte  population  flottante 
si  précieuse  pour  le  commerce  d'une  grande  ville,  et  donne  un 
large  essor  aux  transactions  sur  les  produits  indigènes,  qui 
continuent  naturellement  à  se  vendre  dans  la  capitale.  Mieux 
que  les  expositions  universelles  (S  78),  le  Musée  général  offrira 
un  complément  de  publicité  aux  magasins  de  la  cité  qui  vou- 
dront s'y  faire  représenter,  A  ce  titre,  il  pourra  prendre  de- 


ORGANISATION  DES  MUSÉES  GÉNÉRAUX.  311 

vant  ces  magasins  et  devant  la  capitale  elle-même  le  rôle  mo- 
deste d'auxiliaire  :  dans  aucun  cas,  il  ne  saurait  devenir  un 
concurrent. 

«<  119.  —  Le  Masëe  général  crée  de  nouveaux  moyens  d^actioo  pour  les  établissements 

consacrés  aux  lettres ,  aux  sciences  et  aux  arts. 

Les  hommes  de  lettres,  les  savants,  les  artistes,  sans  redou- 
ter la  concurrence  au  même  point  de  vue  que  les  industriels  et 
les  négociants,  sont  jaloux  de  conserver  dans  tout  leur  éclat  les 
établissements  qui  ont  pu  assurer  à  leur  pays  une  place  distin- 
guée dans  Testime  des  autres  peuples.  Us  verraient  avec  peine 
les  académies,  les  musées,  les  grands  établissements  d'ensei- 
gnement, que  peut  posséder  la  capitale,  menacés  par  une  ins- 
titution nouvelle  qui  tendrait  à  s'y  substituer.  Leur  désir  est  de 
maintenir  ce  qui  existe  et  d'en  assurer  le  développement  pro- 
gressif pour  agrandir  le  champ  des  travaux  intellectuels.  C'est 
précisément  à  cette  aspiration  légitime  que  répond  un  Musée 
général.  Sa  spécialité  est  de  multiplier  les  échanges  d'idées 
entre  les  hommes  de  pays  différents,  d'appeler  de  toutes  les 
contrées  du  monde  les  objets  et  les  produits  qui  leur  sont 
propres.  Au  lieu  de  poursuivre  les  études  internationales  par 
des  missions  toujours  coûteuses  et  limitées  dans  leurs  résul- 
tats, il  les  prépare  en  rapprochant  des  hommes  de  diverses 
contrées. 

.\insi,  par  exemple,  le  Muséum  d'histoire  naturelle  de  Paris 
trouverait,  dans  la  fondation  d'un  Musée  général  aux  environs 
de  cette  capitale,  le  meilleur  complément  qu'il  puisse  recevoir. 
Les  objets  qu'il  se  procure  avec  peine  à  l'étranger  arriveraient 
naturellement  en  France,  par  l'intervention  des  commissions 
nationales.  Il  en  serait  de  même  pour  tous  les  autres  établis- 
sements scientifiques  de  TEurope.  Partout  les  Musées  généraux 


312  CHAPITRE  Xil.  ~  AVENIR  DES  EXPOSITIONS. 

assureraient  aux  sciences  ethnographiques,  a  la  géographie,  à 
l'histoire  naturelle,  des  moyens  de  progrès  tout  nouveaux  et 
d'une  grande  puissance. 

s  1 13.  —  f^es  Musées  gënëraui  doiveDt  être  confiés  à  des  corporations  déclarées 

d  utilité  publique. 

Le  plan  d'organisation  indiqué  aux  paragraphes  précédents, 
bien  que  réalisé  par  une  compagnie  privée,  caractérise  par  son 
ampleur  un  établissement  d'utilité  publique.  Un  Musée  géné- 
ral est  véritablement  une  fondation  nationale,  qui  possède  à  la 
fois  les  deux  rares  mérites  d'intéresser  toutes  les  branches  de 
l'activité  humaine  et  de  profiter  à  tous  les  peuples. 

Un  établissement  de  ce  genre,  en  réunissant  une  multitude 
d'objets  épars  aujourd'hui  sur  la  surface  du  globe,  offrira  une 
utilité  immédiate  au  commerce  et  aux  arts  usuels,  aux  arts 
libéraux  et  à  l'économie  domestique.  Mais  cette  utilité  s'accroî- 
tra singulièrement  lorsque,  aux  moyens  d'attraction  créés  jus- 
qu'ici par  les  expositions  universelles,  se  joindront  ceux  qui 
naissent  de  la  permanence  de  l'institution.  Les  personnes,  qui 
se  plaisent  à  rapprocher  dans  des  collections  méthodiques  cer- 
tains produits  de  l'art  ou  de  la  nature,  trouveront,  dans  un 
Musée  général,  le  lieu  le  plus  convenable  pour  conserver,  avec 
leur  nom,  l'œuvre  de  leur  vie.  Cette  disposition  générale  du 
cœur  humain  sera  un  des  éléments  de  succès  de  la  nouvelle 
institution.  Une  foule  de  personnes  voudront  contribuer  direc- 
tement par  des  dons  ou  des  legs  à  la  fondation  ou  au  déve- 
loppement des  Musées  généraux.  Chaque  Musée  ne  recevra 
pas  seulement  les  dons  provenant  de  la  nation  qui  l'aura  fondé. 
En  raison  de  son  caractère  international,  il  pourra  également 
compter  sur  le  bienveillant  patronage  du  monde  entier.  Pour 
la  première  fois,  on  verra  la  science  et  l'art  rattacher  à  une 


ORGANISATION  DES  MUSÉES  GÉNÉRAUX.  313 

institution  locale  ces  sympathies  universelles  que,  jusqu  a  pré- 
sent, la  religion  seule  a  pu  créer! 

Il  importe  d'écarter  tout  ce  qui  pourrait  entraver  ces  heu- 
reuses tendances,  et  d'en  assurer,  au  contraire,  les  effets  par 
l'accomplissement  des  formalités  requises.  Dans  ce  but,  il  y 
aurait  lieu  d'ériger  les  Musées  généraux  en  institutions  d'uti- 
lité publique,  capables  d'acquérir  tous  les  biens  nécessaires  à 
l'accomplissement  de  leur  mission,  et  de  les  transmettre  inté- 
gralement aux  générations  futures. 


314  CHAPITRE  XIII.  -  AVENIR  DES  EXPOSITIONS. 


CHAPITRE  XIII. 

DIFFICULTÉS  D'ÉTABLISSEMENT  ET  ÉLÉMENTS  DE  SUCCÈS 

DES  MUSÉES  GÉNÉRAUX. 

S  1 1  /i .  —  Difficultés  d'établissement. 

La  rëalisatiou  du  plan  qui  précède  rencontrera  certaine- 
ment de  grands  obstacles ,  tant  au  point  de  vue  de  Texécutioii 
proprement  dite,  qu'au  point  de  vue  financier.  Simple  par  la 
conception  générale,  mais  complexe  par  les  détails,  une  sem- 
blable entreprise  soulèvera  des  difficultés  nombreuses  prove- 
nant des  hommes  et  des  choses.  Nous  allons  examiner  celles  de 
ces  difficultés  qui  devront  d'abord  attirer  l'attention  des  fonda- 
teurs de  rétablissement. 

s  1 15.  —  1**  difficulté  :  Iinwensitë  de  lentreprise. 

La  première  de  ces  difficultés  résulte  de  la  grandeur  même 
de  l'œuvre.  Nous  avons  vu  qu'un  Musée  général  doit  être  un 
tout  complet,  une  sorte  de  microcosme;  qu'il  doit  être  ratta- 
ché à  la  capitale  par  de  puissants  moyens  de  communication 
et  devenir  le  centre  d'une  population  agglomérée.  Ainsi  les 
conditions  à  remplir  sont  bien  plus  nombreuses  que  dans  les 
expositions  universelles.  C'est  là  un  grave  obstacle.  Un  autre 
obstacle  non  njoins  sérieux  réside  dans  les  rapports  à  entrete- 
nir avec  les  gouvernements  étrangers,  avec  les  exposants,  avec 
le  public. 

Ces  deux  difficultés  augmentent  beaucoup  avec  Tétendue 
de  Tenlreprise.  En  effet,  une  œuvre  semblable  ne  peut  réussir 
qu'avec  une  direction  très-concentrée  :  or  celle-ci  devient  d'au- 
tant plus  difficile  à  exercer,  que  l'œuvre  s'élargit  davantage. 


DIFFICULTÉS  ET  ÉLÉMEiNTS  DE  SUCCÈS.  315 

En  outre,  les  fondateurs  ne  seront  probablement  pas  encoura- 
ge's,  et  trouveront  même  des  résistances  du  côté  de  l'opinion 
publique;  on  doutera  longtemps  qu'un  Musée  général  puisse 
réussir;  ici,  comme  en  bien  des  choses,  on  ne  croira  au  succès 
que  lorsqu'il  sera  obtenu. 

Par  tous  ces  motifs,  on  conçoit  combien  les  difficultés  crois- 
sent avec  l'immensité  de  l'œuvre ,  et  combien  doivent  croître 
également  les  efforts  à  faire  pour  les  surmonter. 

$  1 16.  —  a*  difficaltë  :  Nécessite  de  ratlacber  à  l'entreprise  une  multitude 

de  volontés. 

Il  n'est  pas  d'entreprise  qui  exige  autant  qu'un  Musée  géné- 
ral le  concours  d'un  grand  nombre  de  volontés.  Ces  volontés 
sont  de  deux  sortes  :  celles  des  pouvoirs  publics,  celles  des  in- 
dividus. 

Le  premier  Musée  général  s'ouvrira  sans  doute  dans  la  ca- 
pitale d'un  grand  pays;  s'il  réussit,  il  ne  sera  pas  sans  exercer 
quelque  influence  utile  sur  l'état  intellectuel  ou  économique 
de  ce  pays.  Il  faut  que  les  gouvernements  étrangers  consen- 
tent à  y  prendre  part.  Il  faut  qu'ils  comprennent  que  ce  succès 
aura  des  résultats  universels,  qu'il  importe  à  tous  les  peuples, 
qu'il  est  d'ailleurs  une  condition  nécessaire  pour  le  renouvelle- 
ment des  tentatives  analogues  dans  d'autres  Etals.  Cette  néces- 
sité d'un  concours  unanime  n'a  presque  pas  existé  pour  les  ex- 
positions universelles  à  cause  de  leur  caractère  temporaire;  on 
doit  s'attendre  à  la  rencontrer  quand  il  s'agira  d'une  exposition 
permanente.  Il  ne  faut  pas  toutefois  désespérer  de  la  vaincre. 
Si,  par  exemple,  le  gouvernement  d'un  grand  pays  refusait  de 
participer  à  une  semblable  entreprise,  il  est  légitime  de  pen- 
ser que  des  compagnies  particulières  ou  des  syndicats  privés 
s'organiseraient  pour  suppléer  à  l'abstention  de  l'Etat. 


316  CHAPFTIIE  XllI.  —  AVKNIR  DES  EXPOSITIONS. 

Les  gouvernements,  une  fois  rallies  à  Tentreprise,  pourront 
puissamment  l'aider  en  y  rattachant  les  sympathies  et  les  inté- 
rêts de  leurs  nationaux.  Grâce  à  cette  haute  intervention  appuyée 
par  les  corporations  scientifiques  et  commerciales,  on  consti- 
tuera peu  à  peu,  dans  les  divers  pays,  le  personnel  capable  de 
remplir  la  tâche  qui  a  été  si  heureusement  confiée,  en  1867, 
aux  comités  d'admission  et  d'installation ,  ainsi  qu'aux  commis- 
sions nationales.  Si  une  semblable  entreprise  exige  une  direction 
très-centralisée,  un  contrôle  énergique,  elle  exige  aussi  une 
multitude  d'efforts  partiels  ;  il  n'en  est  pas  qui  se  fonde  à  un 
si  haut  degré  sur  l'initiative  individuelle.  Le  travail  consiste  à 
grouper  les  efforts,  à  susciter  d'abord,  à  faire  converger  en- 
suite ces  volontés  multiples.  Pour  une  entreprise  plus  vaste, 
on  sera  obligé  de  requérir  un  concours  plus  étendu,  et,  comme 
le  nombre  des  hommes  de  bonne  volonté,  ayant  des  loisirs  suflB- 
sants  pour  se  dévouer  à  une  œuvre  de  bien  public,  n'est  pas 
illimité,  il  y  aura,  sous  ce  rapport,  dans  les  Musées  généraux, 
un  surcroît  de  difficultés  qu'il  importe  de  prévoir  avant  de  pro- 
céder à  l'exécution  de  ces  entreprises. 

s  1 17.  —  3'  difficultë  :  Nécessite  de  dépenses  immédiates  en  présence 

de  recettes  éloignées. 

L'Exposition  de  1867  s'est  faite  avec  une  subvention  de 
1 9  millions  et  la  garantie  d'un  certain  nombre  de  souscrip- 
teurs. Ne  devant  durer  que  sept  mois ,  elle  ne  pouvait  procu- 
rer le  remboursement  de  toutes  les  sommes  dépensées.  Il  était 
donc  indispensable  que  l'excédant  prévu  des  dépenses  sur  les 
recettes  fût  couvert  par  une  subvention;  il  fallait  aussi  que 
l'avance  des  fonds  à  rembourser  par  les  recettes  présumées  fût 
assurée  par  une  garantie  donnée  à  l'établissement  de  crédit. 
Une  semblable  nécessité  n'existerait  plus  pour  un  Musée  ge- 


DIFFICULTÉS  ET  ÉLÉMENTS  DE  SUCCÈS.  317 

nëral.  Ici  ramortissement  devrait  être  calculé  sur  une  longue 
période,  de  telle  sorte  que  les  recettes  de  chaque  exercice 
pourraient,  à  la  rigueur,  être  uniquement  consacrées  à  payer 
les  frais  généraux,  l'annuité  et  l'intérêt  du  capital  engagé.  On 
parviendrait  peut-être  à  se  passer  du  concours  financier  des 
pouvoirs  publics,  en  se  bornant  à  faire  appel  à  des  souscrip- 
teurs privés.  Cependant  il  ne  faut  pas  écarter,  en  principe,  la 
probabilité  de  ce  concours.  Les  Etats  et  les  grandes  villes  ont 
plus  à  gagner  à  rétablissement  des  Musées  généraux  qu'à  celui 
des  expositions  universelles  décennales,  qu'ils  ont  largement 
dotées  jusqu'ici.  Ils  se  décideraient  probablement  à  donner 
encore  cette  subvention  sous  forme  d'annuité,  si  ce  genre  de 
concours  était  jugé  nécessaire  à  la  nouvelle  création. 

Ici  toutefois  se  présente  une  difficulté  sérieuse.  En  effet,  la 
fondation  d'un  Musée  général  exigerait  un  temps  considérable 
pour  les  achats  de  terrain,  les  constructions,  les  aménagements 
intérieurs,  les  jardins,  les  voies  de  communication  et  tous 
les  préparatifs  d'une  si  vaste  entreprise.  Pendant  toute  cette  pé- 
riode, les  dépenses  seraient  considérables  et  les  recettes  presque 
nulles.  Le  succès  prévu  pourrait  être  retardé  par  beaucoup  d'inci- 
dents, et,  par  exemple,  par  l'une  des  calamités  publiques  dont  il 
a  été  question  ci-dessus  (S  76).  On  peut  dire  que,  dans  tous  les 
cas,  les  bénéfices  se  feraient  longtemps  attendre.  On  ne  souscri- 
rait donc  pas  à  une  semblable  entreprise,  si  l'on  avait  en  vue  des 
résultats  immédiats.  Ceux  qui  recherchent  les  placements  à 
courte  échéance  ne  les  trouveraient  pas  dans  la  fondation  d'un 
Musée  général.  11  faudrait  que  les  adhérents  fussent  inspirés 
par  le  même  esprit,  le  même  sentiment  du  bien  public  qui  a 
animé  les  souscripteurs  du  capital  de  garçmtie  de  l'Exposition 
de  1867.  Non-seulement  ceux-ci  ne  comptaient  pas  sur  des 
bénéfices  prochains,  mais  encore  un  certain  nombre  y  avaient 


;m8         chapitre  \in.  —  avemr  des  expositions. 

renoncé  devance,  et  avaient  même  fait  le  sacrifice  de  leur 
premier  versement  (S8  i  et  6i).  Les  fondateurs  d'un  Musée 
général  devraient  pouvoir  se  passer  complètement  de  Imtérêt 
de  leur  capital,  et  même,  au  besoin,  de  ce  capital,  en  pré- 
voyant les  éventualités,  même  les  moins  probables,  qui  pour- 
raient ruiner  Tentreprise. 

s  118.  —  A*  difficulté  :  Danger  que  peut  offrir  Tesprît  de  spéculation 

chez  les  fondateurs. 

Il  faut  encore  signaler  une  dernière  difficulté,  et  c'est  peut- 
être  la  plus  grande  qu'un  Musée  général  puisse  rencontrer. 
Autant  le  succès  est  à  espérer,  si  les  fondateurs  ont  les  senti- 
ments du  père  de  famille  et  du  bon  citoyen,  s'ils  veulent 
créer  à  la  longue  une  entreprise ,  qui  pourra  devenir  profitable 
pour  eux,  mais  qui  sera  surtout  utile  à  leur  pays;  autant  l'é- 
chec est  à  prévoir,  s'ils  ne  recherchent  qu'une  occasion  de  gain 
immédiat.  Sans  exclure  la  perspective  de  bénéfices  légitimes, 
les  souscripteurs  doivent  avoir  surtout  en  vue  l'intérêt  scien- 
tifique et  l'intérêt  social.  ïl  ne  faut  pas  que  l'entreprise  soit 
considérée  comme  une  affaire  de  terrains  ;  il  ne  faut  pas  qu'on 
restreigne  trop  la  dépense  sur  les  constructions  et  sur  les  amé- 
nagements, au  détriment  du  but  élevé  qu'il  s  agit  d'atteindre: 
il  ne  faut  pas  que  le  capital  soit  divisé  en  un  nombre  considé- 
rable de  titres  négociables  à  la  bourse  et  se  prêtant  à  l'agio- 
tage. En  un  mot,  la  fondation  d'un  Musée  général  est  une 
œuvre  de  bien  public  et  de  patriotisme,  et  non  une  source  de 
spéculation. 

s  11g.  —  Éléments  de  succès. 

S'il  faut  tenir  un  grand  compte  des  difficultés  qui  viennent 
d'être  signalées,  il  ne  faut  pas  perdre  de  vue  les  éléments  de 
succès.  On  les  trouvera  dans  les  intérêts  publics  aussi  bien 


DIFFICULTÉS  ET  ÉLÉMENTS  DE  SUCCÈS.  319 

que  dans  les  intérêts  privés.  S'il  est  prudent  de  ne  pas  se  dis- 
simuler les  obstacles,  il  est  juste  de  n'en  pas  exagérer  la  gra- 
vité et  de  tenir  compte  des  moyens  qu'on  a  de  les  surmonter. 

s  190.  —  1**  éiëment  de  succès  :  Importance  croissante  des  intérêts  privés 
qui  ne  peuvent  être  satisfaits  par  d'autres  institutions. 

Nous  avons  vu  (S§  62  et  76)  que  les  expositions  se  sont  dé- 
veloppées, jusqu'ici,  d'une  façon  continue,  et  que  les  intérêts 
privés  en  réclament  de  plus  en  plus  le  retour.  Par  leur  per- 
manence les  Musées  généraux  donneront  à  ces  intérêts  des  sa- 
tisfactions que  ne  sauraient  offrir  les  expositions  universelles. 
Ils  permettront,  en  effet,  plus  complètement  que  jamais,  aux 
producteurs  et  aux  inventeurs,  de  montrer  leurs  produits  et 
leurs  procédés;  aux  commerçants,  de  connaître  la  nature  et  le 
prix  des  marchandises  à  échanger  avec  tous  les  pays  (notam- 
ment avec  ces  contrées  de  l'extrême  Orient  qui  avaient  été, 
pour  ainsi  dire,  fermées  jusqu'à  ce  jour),  aux  artistes,  aux 
hommes  de  lettres  et  aux  savants,  d'admirer  les  chefs-d'œuvre 
et  de  se  rendre  compte  des  progrès  intellectuels  de  tous  les 
peuples;  enfin,  aux  voyageurs,  de  se  réunir  avec  leurs  com- 
patriotes en  un  lieu  qui,  par  la  nature  ou  la  disposition  des 
produits,  leur  rappellera  le  pays  natal. 

Ces  intérêts  croissent  de  plus  en  plus  à  mesure  que  les 
moyens  de  communication  se  développent.  Ils  ne  sauraient  être 
satisfaits  par  les  musées  ordinaires,  par  les  conservatoires,  par 
les  jardins  zoologiques,  par  les  bibliothèques.  Toutes  ces  insti- 
tutions conserveront  l'utilité  qu'elles  doivent  à  leur  spécialité 
et  à  leur  éparpillement  sur  la  surface  de  chaque  pays;  mais 
elles  ne  sauraient  suppléer  aux  avantages  propres  à  un  éta- 
blissement, qui  en  groupera  tous  les  éléments  essentiels  en  un 
!»eui  faisceau.  Aussi  est-il  vrai  de  dire  que  les  difficultés  de 


320  CHAPITRE  XIII.  —  AVENIR  DES  EXPOSITIONS. 

l'entreprise  auront  pour  première  compensation  l'importance 
des  intérêts  prives  auxquels  elle  répond. 

s  191.  —  9'  ëlëment  de  succès  :  Grandeur  des  intérêts  publics  qui  rëdament 

rëtablissement  des  Musées  généraux. 

Les  intérêts  publics  forment  un  second  ëlëment  de  succès. 
Tous  les  peuples  sont  intéresses,  comme  nations,  au  développe- 
ment des  arts  usuels  et  libéraux.  Les  pays  qui  auront  ouvert  chez 
eux  un  Musée  générai  se  créeront  ainsi  un  moyen  incontestable 
d'influence.  Ceux-là  même  qui  ne  feront  que  prendre  part  à  un 
Musée  fondé  à  l'étranger  y  trouveront  une  source  de  richesse. 
Enfin  les  relations  internationales  gagneront  au  contact  perma- 
nent, qui  s'établira  ainsi,  dans  quelques  grandes  villes,  entre  les 
personnes  de  toute  condition  qui  représenteront  les  divers  pays. 
Il  en  résultera,  à  la  longue,  une  certaine  communauté  dmté- 
rets,  d'idées,  de  sentiments,  dont  on  a  pu  apprécier  déjà  la  bien- 
faisante influence  à  l'époque  de  l'Exposition  de  1867  (^  ^^)- 

Cet  élément  de  succès  serait  plus  grand  encore,  si  le  Musée 
général  était  placé  sous  le  patronage  d'une  association  ana- 
logue à  la  Société  des  arts  de  Londres,  et  composée  de  com- 
merçants, d'industriels,  d'agriculteurs,  de  savants,  de  littéra- 
teurs et  d'artistes  de  tous  les  pays  (SS  55,  198). 

s  199.  —  3*  élément  ^e  succès  :  Choix  judicieux  de  la  localité  et  des  cooditicoa 
dans  lesquelles  un  premier  succès  pourra  être  obt<>nu. 

Le  succès  d'une  entreprise  dépend  le  plus  souvent  de  ses 
débuts.  Si  elle  peut,  dès  le  principe,  être  connue  et  appréciée* 
l'avenir  en  est  assuré.  La  faveur  publique  dépendra  beau- 
coup de  la  localité  où  se  fondera  le  premier  Musée  général. 
Il  semble  que  le  programme  à  remplir  consiste  à  rétablir  à 
proximité  d'une  grande  capitale,  située  dans  un  beau  pays  et 


DIFFICULTÉS  ET  ÉLÉMENTS  DE  SUCCÈS.  321 

SOUS  un  climat  agréable  ;  place'e  au  centre  d'un  rëseau  de  voies 
de  communication  ;  habitée  par  une  société  riche  et  pourvue 
de  moyens  d'attraction  variés;  possédant  des  industries  renom- 
mées et  des  marchés  fréquentés  par  les  commerçants;  ayant 
jeté  un  certain  éclat  dans  les  lettres,  les  sciences,  les  arts;  par- 
lant une  langue  répandue  en  Europe;  considérée  enfin  par  les 
voyageurs  de  tous  pays  comme  un  séjour  envié. 

s  19 3.  —  Le  capital  consacre  au  Musëe  gëaëral,  fonde  dans  les  meilleures  conditions, 

fructifiera  beaucoup  h  Taide  du  temps. 

Si  le  Musée  est  organisé  d'après  le  plan  qui  vient  d'être 
décrit,  s'il  est  placé  dans  un  site  agréable  et  à  pro^cimité  d'une 
capitale  réunissant  les  conditions  avantageuses  énumérées  ci- 
dessus,  si  surtout  les  fondateurs  sont  animés  de  Tamour  de  la 
science  et  de  l'esprit  de  patriotisme,  on  surmontera  toutes  les 
difficultés,  et  l'institution  aura  le  succès  qu'on  est  en  droit  d'es- 
pérer. Elle  rendra  vraisemblablement  à  la  longue  les  avances 
qu'elle  aura  exigées;  elle  donnera  plus  de  bénéfices  que  ne 
le  font  bien  des  entreprises  dont  on  vante  les  chances  d'avenir, 
dont  on  s'empresse  de  cueillir  les  fruits  avant  qu'ils  soient 
mûrs,  et  qui  aboutissent  trop  souvent  à  des  déceptions  ou  k 
des  désastres.  Les  fondateurs  du  Musée  général  ne  trouveraient 
pas  seulement,  au  point  de  vue  financier,  la  légitime  récom- 
pense de  leur  initiative,  ils  auraient  encore  la  satisfaction  d'ob- 
lenir  l'estime  due  à  l'accomplissement  d'une  œuvre  de  bien 
public. 


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3-20 

renlr<'|': 
des  iii!' 


r  iXPOSITlONS 


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-XS  COMMERCIAUX. 
..rr-ntJj-onl  trois  divisions  principales. 

.   -      floraux  rencontrera  des  obsta- 

-  : -exécution  qu'au  point  de  vue 

.1  premier  succès  serait  obtenu, 

•"  se  reproduire  dans  toutes  les 

.  -^  jîr  une  autre  institution  perma- 

•[•j^aniser,  qui  satisferait,  dans  une 

-,    .  ,^  publicité  ressenti  par  les  produc- 

e  répondrait  aux  aspirations  les  plus 

-     ..ernational.  Beaucoup  de  commer- 

•  j  déplorer,  notamment  en  France, 

^        .'iichant  les  autres  pays,  et  le  prëju- 

>  jiTaires  d'exportation.  Ils  regrettent 

'.  ^vîsle,  soit  entre  les  diverses  classes 

•-rulleurs,  soit  entre  ces  classes  et 

-^  irtistes. 

•  u.  établi,  non  dans  une  banlieue  ru- 

^.^  -^néraux,  mais  au  centre  même  d'une 

•^   ,  :  les  notions  générales  de  commerce 

.     .  :>n>cherait  utilement  les  hommes  de 

,  .;  pays. 
^   ,  :  tonde  le  Musée  commercial  possédait 

.  .;r  une  semblable  destination ,  le  mieux 
»  CJ?^  S  il  ^^^^^  nécessaire  d'en  construire 

M  ;  lui  donner  une  superficie  d'environ 
^  «  iriv^i  et  le  distribuer  en  trois  zones  ou 


— I 


ORGANISATION  DES  MUSÉES  COMMERCIAUX.  3:23 

locaux  distincts,  correspoDdant  aux  trois  divisions  principales 
du  Musée  commercial. 

s  ta 5.  —  i'*  division  :  Exposition  géographique  permanente. 

La  première  division  serait  consacrée  à  une  exposition  géo- 
graphique permanente,  installée  dans  la  nef  de  l'édifice,  sur 
une  surface  d'environ  dix  mille  mètres  carrés.  Cette  exposition 
mettrait  en  relief  par  des  échantillons  aussi  variés  que  possible, 
par  des  reproductions  artificielles,  par  des  dessins,  des  photo- 
graphies et  des  documents  authentiques,  les  productions  natu- 
relles du  sol  dans  les  divers  pays,  la  race  et  les  habitudes  carac- 
téristiques des  populations.  Elle  s'attacherait  à  montrer  les 
produits  commerciaux  essentiels  qui  peuvent  donner  lieu  à 
d'importantes  transactions  internationales,  c'est-à-dire  ceux  qui 
se  recommandent  par  leur  utilité,  par  leur  bonne  fabrication  et 
par  leur  bon  marché.  Elle  exclurait  ces  nombreux  produits  ac- 
cessoires (S  70)  qui,  ne  pouvant  être  Tobjet  d'un  grand  com- 
merce ,  encombrent  peu  utilement  les  expositions  universelles. 
Des  cartes  géographiques  indiqueraient  la  distribution  des  lieux 
de  production,  ainsi  que  les  moyens  de  transport  par  les  voies 
les  plus  directes  ou  les  plus  économiques. 

Chaque  pays  occuperait  une  section  de  la  nef,  et  y  organise- 
rait son  exposition  par  les  soins  d'une  commission  nationale.  Le 
pays  où  se  trouverait  le  Musée  commercial  se  réserverait,  sui- 
vant Tusage,  la  moitié  environ  de  cette  nef,  ainsi  que  des  deux 
autres  parties  de  l'édifice.  Ce  ne  seraient  pas  toujours  des  Etats 
définis  d'après  leur  configuration  politique;  ce  seraient  aussi 
des  provinces,  des  colonies  qui  auraient  leur  représentation 
distincte.  Ainsi,  l'on  pourrait  former  des  expositions  spéciales 
avec  les  produits  du  Languedoc  et  de  la  Normandie,  de  la  Dal- 
laatie  et  de  la  Bohême,  avec  ceux  de  l'Australie  et  du  Canada, 


Al . 


^±h  CHAPITRE  XIV.  —  AVENIR  DES  EXPOSITIONS. 

sans  effacer  pourtant  la  trace  du  lien  politique  qui  unit  ces 
différentes  régions. 

Pour  certaines  plantes  commerciales,  qu'on  voudrait  exposer 
à  rétat  naturel ,  et  qui  exigeraient  une  température  assez  élevée, 
il  serait  possible  d'établir,  au  centre  même  de  la  nef,  une  serre 
chaude,  qui,  ornée  d'autres  produits,  formerait  une  sorte  de 
jardin  d'hiver. 

s  196.  —  "}.'  division  :  Expositions  temporaires. 

Le  Musée  commercial  serait,  comme  le  Musée  général,  com- 
plété par  des  expositions  partielles  internationales,  montrant 
au  public,  dans  un  cycle  de  dix  années  par  exemple,  les  ob- 
jets exposés  jusqu'ici  simultanément.  Ces  concours  successifs 
donneraient  une  grande  variété  et  un  attrait  sans  cesse  renais- 
sant au  Musée;  ils  affranchiraient  en  même  temps  tous  les 
pays  des  grands  efforts  qu'exige  l'organisation  des  expositions 
universelles. 

Les  expositions  partielles  se  feraient  dans  une  galerie  en- 
tourant la  nef,  divisée,  comme  celle-ci,  en  sections  natio- 
nales, et  couvrant  une  surface  de  quinze  mille  mètres  carrés 
environ. 

Les  expositions  d'oeuvres  d'art,  qui  se  tiennent  périodique- 
mou  t  dans  diverses  capitales  de  l'Europe,  deviendraient  ainsi 
vorltablement  internationales;  elles  réuniraient  les  produits  ar- 
tiMtu[uos  du  monde  entier.  Elles  profiteraient,  en  outre,  de  la 
cuiii^Hité  excitée  par  l'exposition  géographique,  et  recevraient 
plus  do  visiteurs  qu'aujourd'hui.  Enfin,  mis  en  contact  avec  un 
^ruiul  uiunbre  de  riches  étrangers,  les  artistes  auraient  égale- 
n\KH\l  plus  de  facilité  pour  placer  leurs  œuvres. 

IVs  HVautages  analogues  existeraient  pour  les  expositions 
y\  hvulicuUure,  qui  se  renouvellent  si  fréquemment  de  tous  cô- 


ORGANISATION  DES  IMUSÉES  COMMERCIAUX.  325 

tes.  Un  Musée  commercial  servirait  donc  d'une  façon  générale 
toutes  les  classes  de  producteurs,  qui  verraient  leur  marché 
s'étendre  et  leur  publicité  s'accroître. 

s  137.  —  3*  division  :  Cercles  nationaux. 

Chaque  pays  ne  se  bornerait  pas  à  figurer  dans  la  collection 
géographique  et  à  participer  aux  expositions  partielles;  il  pos- 
séderait encore,  dans  sa  propre  section,  des  salons  de  conver- 
sation, de  lecture,  de  conférences,  où  se  réuniraient  les  per- 
sonnes qui  ont  des  relations  avec  ce  pays.  Ces  salons  offriraient 
une  superficie  de  quinze  mille  mètres  environ.  Là  se  rencon- 
treraient les  commerçants,  les  industriels,  les  savants  et  les 
artistes;  et  ainsi  s'uniraient,  pour  le  développement  des  forces 
productives,  les  ressources  de  la  finance  et  de  l'esprit  pra- 
tique à  celles  de  la  science  et  de  l'art  (8  lùk). 

Dans  ces  sortes  de  cercles,  on  trouverait  une  collection  aussi 
complète  que  possible  des  journaux  et  des  revues  de  tous  pays, 
les  documents  statistiques  et  administratifs,  qui  sont  relatifs  au 
commerce  des  diverses  nations  et  qu'il  serait  difficile  de  se  pro- 
curer ailleurs.  On  s'y  renseignerait  sur  les  débouchés  et  sur  les 
conditions  d'échange  des  marchandises. 

Dans  cette  même  zone,  on  devrait  placer  une  institution  que 
réclament  presque  partout  les  besoins  du  commerce.  En  effet, 
si  le  haut  enseignement  industriel  est  organisé  sur  les  bases 
les  plus  larges,  le  haut  enseignement  commercial  fait  défaut 
dans  la  plupart  des  Etats  de  TËurope;  et  cette  lacune  nuit 
beaucoup  au  développement  de  leurs  transactions  avec  les  pays 
étrangers.  Une  sorte  d'université  commerciale  serait  donc  uti- 
lement annexée  à  la  division  géographique;  elle  aurait  pour 
professeurs  des  savants  éminents  de  tous  |>ays,  qui,  en  présence 
de^  matières  premières  elles-niém(».s  et  de  tous  les  |>roduits  du 


■*"%  «^ 


,> 


*  v^ 


—   -\  h.MR  DES  EXPOSITIONS. 

i^-'Huces  ou  des  cours  sur  les  questions 

!*->•  t^ooDomiques,  judiciaires,  sociales, 

^  îiafières  relatives  au  commerce  ou  aux 

-   .    uircourir  serait  des  plus  vastes  et  des 

.\    [tii  le  réaliseraient  combleraient  une 

1  iraient  puissamment  aides  dans  leur 

-♦.    H   ;Mojjraphique  permanente. 

.  i>  celte  même  portion  de  la  troisième  zone 

.»  H^  les  grandes  fêles  destinées  à  réunir  les 

.r*   innlucteurs  do  toutes  les  nations.  On  y  or- 

!!•  »!t  lies  réceptions,  par  les  soins  des  diverses 

,  «  .ta les. 

...itnaux.  répartis  comme  les  deux  autres  divi- 

.  :p»u\eraient  place  dans  des  salles  extérieures 

..tMV»';  dVxposilion.  La  moitié  de  ces  salles. 

Il   vos  où  rétablissement  aurait  lieu  (S  i  2  5), 

*»  de  la  société  qui  aurait  pris  l'initiative  de 


^  i-»S.  —  Moyens  d'exécution. 

L»r\  îaL  dont  l'organisation  vient  d  être  indi- 

LM>,  comme  le  Musée  général,  un  capital 

.    ...\o.  Lt  dépense  serait  même  fort  réduite,  si  Ton 

^»    u:i  tnlitice  déjà    existant.    Dans  ce   dernier 

»    .-n;.^  rîs"  rtH*lamerait  pas  un  capital  supérieur  à 

'»!   ivwit  lace,  avec  cette  somme,  aux  frais  gêné- 

^  .»vi  vu  du  bâtiment  et  d'installation  des  objets. 

^v   .-  V  iKilos  de  premier  établissement,  tombant  à 

X    .^*  ttv^teurs  de  l'entreprise,  seraient  :  l'installa- 

V  v>.   ^i^  .v^H^graphique,  dont  les  exposants,  les  éta- 

.     \.^  ,m  les  commissions  des  divers  pays  fourni- 


•  « 


•     Il   tîv* 


•  «    \. 


ORGANISATION  DES  MUSÉES  COMMERCIAUX.  327 

raient  presque  entièrement  les  produits  ;  la  construction  d'un 
jardin  d'hiver  au  centre  de  la  nef;  l'appropriation  intérieure 
de  l'ëdifice.  C'est  aux  commissions  nationales  qu'incomberaient, 
outre  l'envoi  des  produits  à  l'exposition  géographique,  les  frais 
des  expositions  temporaires,  la  distribution  et  l'ameublement 
des  divers  cercles. 

Les  principaux  articles  de  la  dépense  annuelle  de  l'entre- 
prise seraient  l'intérêt  et  l'amortissement  du  capital,  l'entre- 
tien du  bâtiment  et  des  installations  et  les  frais  généraux  d'ad- 
ministration. 

Les  sources  principales  de  receltes  seraient  :  les  droits  per- 
çus à  l'entrée  de  la  nef  (S  12 5)  et  de  la  galerie  d'exposition 
(S  196),  la  location  de  la  galerie  aux  exposants  et  des  salles 
aux  commissions  nationales.  Ces  diverses  commissions  recou- 
vreraient les  frais  de  location  au  moyen  d'une  part  dans  les 
tarifs  prélevés  sur  la  visite  des  expositions  temporaires  et  sur 
{admission  dans  les  cercles. 

Le  bénéûce  de  l'entreprise  pourrait  être  divisé  en  quatre 
parts,  que  la  société  affecterait  respectivement  :  au  loyer  de 
rédifice,  dans  le  cas  où  celui-ci  aurait  d'abord  été  fourni  à 
titre  gratuit;  au  capital,  à  titre  de  supplément  d'intérêts  et 
d'amortissement;  au  personnel  administratif  et  aux  agents  de 
la  société,  à  titre  d'indemnité;  enfin,  à  une  série  d'encourage- 
ments accordés  au  commerce  et  aux  arls. 

La  corporation  qui  fonderait  l'entreprise  pourrait  trouver 
d'utiles  éléments  d'organisation  auprès  de  la  Société  des  arts  de 
Londres.  Elle  fournirait  naturellement  les  membres  des  commis- 
sions, des  comités  techniques  et  des  jurys  de  récompenses,  qui 
auraient  h  organiser  le  Musée  et  à  en  apprécier  les  produits.  Elle 
compléterait  son  œuvre  par  des  séances  et  des  publications,  où 
seraient  discutées,  par  exemple,  les  questions  relatives  au  com- 


3i8  CHAPITRE  XIV.—  AVENIR  DES  EXPOSITIONS. 

merce  international.  Elle  établirait  des  cours  relatifs  à  ces 
questions,  publierait  des  journaux  et  des  revues,  iostituerait 
des  prix  pour  les  découvertes  géographiques  et  scientifiques. 

Si  les  grandes  maisons  de  finance  et  de  commerce  cher- 
chaient à  fonder  des  Musées  commerciaux,  en  s'inspirant 
exclusivement  du  bien  public  et  en  restant  étrangères  à  toute 
idée  de  spéculation  immédiate,  le  commerce  et  les  arts  se 
trouveraient  dotés,  par  la  seule  initiative  privée,  d'une  insti- 
tution féconde.  Le  succès  de  cette  institution  serait  assuré;  car 
elle  répondrait  à  des  besoins  unanimement  ressentis;,  elle  offri- 
rait un  aliment  constant  à  la  curiosité  publique;  enfin,  elle 
s'appuierait  sur  le  concours  des  plus  honorables  représentants 
du  commerce,  de  l'industrie  manufacturière,  de  l'agriculture, 
de  la  science  et  de  l'art. 


LIVRE  ni 


LISTES   DES    COLLABORATEURS 

DE  LA  COMMISSION  IMPÉRIALE. 


LISTE  1. 


SOUSCRIPTEURS  AU  CAPITAL  DE  GARANTIE. 


SOUSCRIPTtOIl  DE  LA  COMMISSION  IMPÉRIALE. 


S.  A.  I.  M**  le  priuce  MAPoiio.x 1 00,000^ 

S.  Exe.  M.  RooRER,  ministre  d'Etat, 
vicê-prétident 95,ooo 

S.  Exe.  M.  BsHic ,  ministre  de  ragrieiil- 
tare,  da  commerce  et  des  travaux 
publics,  vic^prétidtnt 95,ooo 

S.  Exe.  le  maréchal  VâiLu^,  ministre 
de  la  Maison  de  f  Empereur  et  des 
beaui-arts,  rie^préndfnt 96,000 

M.  F.  La  Plat,  sénateur,  inspecteur 
(général  au  corps  impérial  des  mines , 
rommtssdttre  général 96,000 


\tJonbià  (  Le  duc  d*),  député  au  GorpA 
législatif,  vice-président  de  la  com- 
pagnie du  canal  de  Suci 

Asiis-DijrooB,  ancien  négociant,  mem- 
bre de  la  chambre  de  commerce  do 
Lyon 

BiKsiia,  conseiller  d*Etat,  directeur 
glanerai  des  douanes  et  des  contri- 
butions indireclcs 

Bitocai  (  S.  Exe.  M.) ,  garde  des  sceaux , 
ministre  de  la  justice  et  des  cultes. . 

Btstnia ,  président  du  tribunal  de  com- 
merce de  la  Seine 

Roimui ,  préfet  de  police 

Bsossrr  atné  (J.),  président  de  la 
rbambre  de  commerce  de  Lyon .... 

Caiv«ufta( Michel),  sénateur,  membre 
de  riustitat 

Catvà^tia  M  VALoa^HK,  disputé  au 
<'*»rps  législatif,  sylvicultcMir 


5o,ooo 

90,000 

6,000 
96,000 

96,000 
96,000 

1 0,000 

96,000 

•iô.OOU 


MM. 

l)%iLLT  (G.  A.  ),  maître  de  la  poste  aux 
chevaux,  agriculteur 10,000' 

Davillibb  ,  président  de  \»  chambre  de 

commerce  do  Paris 96,000 

DehiAbb,  ancien  président  du  tribunal 
de  commerce  de  la  Seine,  membre 
du  conseil  municipal  de  Paris 96,000 

Dbrion  do  Pib  ,  administrateur  des  Mes- 
sageries impériales 96,000 

DBsfosstf ,  fabricant  de  papiers  peints , 
membre  du  conseil  municipal  de 
Paris 96,000 

Devi?[cb,  ancien  député  an  Corps  légis- 
latif, membre  du  conseil  municipal 
de  Paris 96,000 

DoLLFUs  (Jean)  ,  manufacturier,  maire 

de  Mulhouse 96,000 

DcMAs ,  sénateur,  membre  de  Tlnstitut, 
président  du  conseil  municipal  de 
Paris.   96,000 

Du  Put  db  Lômb,  conseiller  d'Etat,  di- 
recteur des  constructions  navales. .     96,000 

éuB  DE  Bbadhoat  ,  sénateur,  secrétaire 
perpétuel  de  rAcaUémie  des  sciences, 
inspecteur  ('«'néral  au  corps  impérial 
des  mines 96,000 

K1.EOBT  (Le  général),  sénateur,  aide  de 
camp  de  TEmpereur,  directeur  gé- 
néral des  haras 90,000 

Foi'LD  (S.  Kxc.  M.) , uiinistredes tinances.     96,000 

KbéLmt,  cons<Mller  d'État, gouverneur  du 
Crédit  foncier  de  Franco 96,000 


330 

Gabnibb  ,  négociant ea  métaux ,  membre 
du  conseil  municipal  de  Paris 

Gadtibb,  conseiller  d'Etat,  secrétaire 
général  du  ministère  de  la  Muison 
de  TEmpereur  et  des  beaux-arts. . . 

Gebvais  (de Gaen), directeur  de  Tccoie 
supérieure  de  commerce 

Gocin  (Ernest) ,  constructeur  de  machi- 
nes ,  membre  de  la  chambre  de  com- 
merce et  du  conseil  municipal  de 
Paris 

GoiBAL  (Cfa.) ,  juge  au  tribunal  de  com- 
merce de  Paris 

HiLPHBN  (G.),  négociant  à  Paris 

ilAcss]iA?(iir  (  Le  baron) ,  sénateur,  préfet 
de  la  Seine 

FIbbbet,  conseiller  d'État,  directeur  des 
consulats  et  affaires  commerciales . . 

KuHuiA5if ,  président  de  la  chambre  de 
commerce  de  Lille 

La  BoifciÈBB  LK  NoDBT  (  Lc  contre-amiral , 
baron  de),  directeur  an  ministère 
de  la  marine  et  des  colonies 

La  Valette  (S.  Exe.  M.  le  marquis  de)  , 
ministre  de  l'intérieur 

Lbbaddt,  raffineur,  membre  du  conseil 
municipal  de  Paiis 

Lepuel,  membre  de  Tlnstilut,  archi- 
tecte de  l'Empereur. 

Maës,  fabricant  de  cristaux,  membre 
de  la  chambre  de  commerce  do  Paris. 

Magne  (S.  Exe.  M.),  membre  du  conseil 
privé ,  sénateur 

Mahe  (Alfred),  imprimeur-éditeur,  vice- 
président  de  la  chambre  de  com- 
merce de  Toui*8 


LISTE  1. 

NiEowEBUBKB  (  Le  comte  de  ) ,  sénateur, 
s6,ooo^  membre  de  l'Institut,  surintendant 

des  beaux-arts a5,ou(/ 

OsnioT,  ancien  manufacturier,  membre 

5,000  du  conseil  municipal  de  Paris 5,ooo 

OzERifB,  conseiller  d'Etat,  directeur  du 

a5,ooo  commerce  extérieur 5,ooo 

Pastbé  (J.-B.),  président  de  la  chambre 

de  commerce  de  Marseille 9.*>,ooi) 

Pbrdonkbt  (a.),   directeur  de  l'École 
95,000  centrale  des  arts  et  manufactures. .     9Ô,ooo 

Pereibe  (Emile) ,  député  au  Corps  légis- 

1 ,000  latif 1 00,000 

'i5,ooo  RoHDOT  (  Nalalis) ,  délégué  de  la  chambre 

de  commerce  de  Lyon aS.ooo 

a 5,000           Rothschild  (  Le  baron  James  de),  ban- 
quier     1 00,000 

5,000  Sallardeouze  db  Lamorkaix  (Octave), 

fabricant  de  tapisseries,  maire  d'Au- 

a5,ooo  busson 9,ooo 

ScuKEiDBB ,  yice-présideul  du  Corps  lé- 
gislatif       a5,ooo 

a5,oou  TuABOT  (Paulin),  député  au  Corps  lé- 

gislatif, directeur  général  du  chemin 

a5,ooo  de  fer  de  Paris  h  Lyon  et  à  la  Médi- 

lorranée 3o,ooo 

a5,ooo  TnocvEHEL,   sénateur,  président  de  la 

(^iompagnie  des  chemins  de  fer  de 

a5,ouo  l'Est 95,00(1 

a5,ooo            Degdikb  de  Chancoubtois  ,  ingénieur  en 
chef  au  corps  impérial  des  raines, 
a5,ouo  itecrétaire  de  la  Comnùsiion o,ooo 

Total. i,^ft3,ooo 

10,000  ,..i._^M 


SOLSCRIFTiOi>S    PRIVEES. 


A 


MM. 

Adam  (A.),  plomberie.  Paris i,ooo^ 

AG?iBLLET  frères ,  manufacturiers.  Paris.       2,000 
Akebmann  (F.-A.) ,  receveur  général  du 

Nord 1 ,000 

Albabet  (  A.-B.) ,  ingénieur-mécanicien. 

Lianconrt  (Oise) 3,ouo 

ALCXAifDBB  (P.-F.-V.),    éventailliste. 

Paris a5,uuo 

Ai.L\i?i-MoDLARD  (L.-A.-F.),  nouvitau- 

lés.  Paris i,oon 


MM. 

Allabd  (E.)  et  Crombé  (  A.  ),  fabricants. 

Roubaix a. 000' 

Ahic  et  G'*,  tanneurs.  Toulon 3,ooo 

An(.badx  (E.),  filateur.  Saint- Masmes 

(  Marne) 1 ,000 

Ancelle  (N.-D.),  maire  du  NcuiUy  (Seine).       1 ,000 
André  (F.-E.),  député  au  Corps  légis- 
latif. Paris 30,000 

Arbel  (L.),  maître  de  forges.  Rive-de- 

Gier  (Loire) 1,000 


SOUSCRIPTEURS  VU 

Abct  (  D')  ,  receveor  général  de  l'Allier.  i  ,000' 

\non  (J--J-)*  bauqiiier.  Paris -i '1,000 

Au  i5,  dépoté  au  Corps  législatif.  Paris,  ao.ooo 
AaMtïi-CALUàT  (T.-J.),  orff^vitoi-ie  d'é- 
glise. Lyoo 1 ,000 

iaiiAiio  (E.-J.),  tapis  et  étoffes  poar 

meubles.  Nimes 5,ooo 

AcBC  pèro  (P.),  laiueii.  Elbeuf. 1  ,ono 

AoasfiT,  Gbiabo  et  C'*,  maoufacluriere. 

Paris.. u3,ooo 

BicaBLBT  (L.),  orfèvrerie.  Paris iu,ooo' 

Bamcbbau  (M.-P.-L.),  imprimeur- 

lithographe.  Paria a,ooo 

Rauiiib  fib  (Cb.),  juge  suppléant  an 

tribunal  de  commerce.  Paria 1,000 

Bak^ce  db  Fbakck.  Paris. 900,000 

BiFTiaoaaBa   (J.-F.  ),   manafaetarier. 

Briare  (  Loiret) 5,ooo 

Babbboibusb  (F.),  bronses.  Paris 5o,ooo 

Babbeiit  (G.-H.),  fontes  de  fer.  Paris.     3o,ooo 

Babboc  (P.-G.)  ,  opticien.  Paris 1,000 

BuocsB  (A.),  receveur  général  du  Cal- 
vados        3,ouu 

n%i04.ai  (  E.  ).  Parif* 10,000 

Babbal  (J.-A.),  membre  de  la  Société 
impériale  et  centrale  d'agricultnre. 

Paris D,ouu 

BiBivoLOiiT  (J.-F.),   président  de  la 

compagnie  d'Orléans.  Paris 90,000 

But  jeune  cl  C'\  filateurs.  Le  Mans..       5,ooo 
BiBT-VÉaiAS  (De),  rubans. Guebwiller 

(Maut-Bbiu) 9,000 

Bise»BT  [J.),  juge  au  tribunal  de  rom- 

owrce.  Paris 1  ,uuu 

BuTCRBBcHC  (J.>P.-C.),  r«c«veur  gé- 
néral des  Bass**s-' Pyrénées i.ouu 

BiTo^iiBB  (  J.-C.  ),  propriétaire.  Amiens.       1 ,000 

Baobom  (P.-J.).  Héry  (Yonne) 1,000 

BitBOB  et  fils  (  F.  ) ,  appamils  de  cbauf- 

Csge.  Paria 1,000 

BicaoT-M  «BiLLS  (L.),  confiseur.  Ver- 
dun         1 ,000 

BiocBARB  (G.),  joaillier.  Paria 3 0,000 

BunxB  (M.),  négociant,  ancien  pré- 
Bèdcnl  dn  tribunal  de   eommerce. 

Rouen 90,000 

Bciuatar  <Db),  député  au  Corps  lé- 
gislatif Paris 1 5,000 


CAPITAL  DE  GARAiNTIE.  S31 

AoBRr  (F.),  négociant.  Paris ao,ooo' 

Aubbï   (J.),   faïences.   Bellevue   près 

Toul  (Meurtbe) a,ooo 

Aucoc  (L.),  nécessaires.  Paris 10,000 

AuDiFTBET  (F.-J.).  Paris 3,ooo 

AoDiPFBET  (C*  d'),  recev.  gén.  du  Var.  6,000 
Addiffret   (G.-L.-G.,   marquis  d*), 

sénateur.  Paris 90,000 

AuDBESSET  et  fils,  uégociauts  en  laines. 

Louviers a.uoo 

B 

BBOUN-DurLos,    toiles.    Armentières 

(Nord) 1,000' 

Bicum  (L.-J.-H.),  fondé  de  pouvoirs 

du  receveur  général  du  Var 1,000 

Bblla  (  F.-L.  ) ,  directeur  de  l'Ecole  im- 
périale   d'agricultnre    de    Grignon 

(Seine-et-Oise) a.ooo 

Belust-Benoist  (E.)   et   C",    draps. 

Elbeuf 1,000 

Bblyallette  frôres,  voitures.  Paris. . .  9,000 
Bbltallbttb    frères.    Boulogne  -  sur  - 

Mer 9,000 

Behoist  (  L.-Ë.  ) ,  manufacturier.  Reims.       1 ,000 

BmoiST  et  C'*,  filateurs.  Reims 1,000 

Bbhoist  et  Walbaoh,  manufacturiers. 

Reims 1,000 

Berchoud  el  Gdbbbbau  (  L.  ),  étoffes  pour 

ameublements.  Paris 1 ,000 

Bebobb-Levrault  (F.-G.-O.),  libraire. 

Strasbourg 9,000 

BBBGEBOR-Dintit't  (A. -A.),   receveur 

général  de  la  Meuse 9,000 

Bbrjot  (F.),  pharmacien  à  Caen 1,000 

Bbbhabb  (F.-L.),  propriétaire.  Bon- 

logoe-sur-Mer 1,000 

Bbbbabi)  (H.),  membre  de  la  chambre 

de  commerce  de  Lille 5,ooo 

Bebrabd  (L.),  bourrelier.  Paris 1,000 

Bebbabd  (A.)  et  Dbvos  frères,  toiles. 

Lille S,ooo 

Bbbrds  frères  (A.  ) ,  dessinateurs.  Paris.  1 ,000 
Bebtrohibu  (J.-E.),  avocat.  Béliers.. .  10,000 
Bebtbard-Milcent,   toiles  et  batistes. 

Cambrai 9,000 

Bbsrabd  et  Ge?ibst  (F.),  filateurs.  An- 
gara        1  .uoo 

Best(J.),  graveur-imprimeur  Paris..  10,000 
BErRDCLCT  [  L.-A.-A .  ) ,  néfçoriant.  Paris.       4, 000 


333 

fiiviLLi  (L.-A.-A.-Â.-Y.t  baroo  os), 

reecTeur  général  de  méraolt 

Bb41iço!i  frères,  eémse.  Paris 

BitADLT  (J.-M.-F.).  papiers  peints. 

Paris 

BiénY  (L.) ,  cbàles  et  cachemires.  Paris. 
Bioifoii   (L.),  agricalteor.  Tbeneoille 

(Aiiier) 

BiNDBR  (L.),  ancien  jage  au  tribanal 

de  commerce.  Paris 

Bmo  (A.),  administrateur  du  Crédit 

mobilier.  Paris 

Bmo  (M.),  ingénieur  civil.  Paris 

Blacbi,   AifDaé  et  LemaItib,  velours. 

Lyon 

Blaisi  (des  Vosges)  (A.-G.).  Paris. . . 
Blarchbt  (J.-B.),  bonneterie.  Paris.. . 
Blarit  et  G",  plumes  d*acier.  Boulogne- 

sur-Mer 

Blo?idbau  (A.  db),  maître  de  forges. 

S'-Hippolyte-Bur-le-Doubs  (  Doubs ). 
Blo?idbao    (A.-L.),    secrétaire   de  ia 

chambre  de  commerce  de  Lille 

Blodnt  (E.)  et  G",  banquiers.  Paris.  . 
BocQDBT  (F.),  filature  de  lin.  Ailly- 

sur-Somme 

BoissAD    (G.),    charbonnages    bvlges. 

Paris 

BoissiisB  (A.),  négociant,  membre  de 

la  chambre  consultative  de  Boubaix. 
BoiTTELLB  (A.),  président  du   conseil 

d'administration   de   la   Compagnie 

des  mines  de  Béthune.  Paris 

BoKALD  (6.  db),  receveur  général  de 

l'Yonne 

Borhomiib  (L.-D.),  entrepreneur  de 

menuiserie.  Paris 

BofiTB  (A.),  négociant,  membre  de  la 

chambre  de  commerce  de  Lille .... 
BonTBMPS  (G.),  ancien  manufacturier. 

Paris 

Bord  (J.-D.),  pianos.  Paris 

BoRDiR-TissART,  vinaigrier-distillalcur. 

Paria 

BoDCBAaT-FLOBiii  (C.-E.-A.),  fabricant. 

Tourcoing  (Nord ) 

BoucHBR  (E.-A.-D.  ),  manufacturier. 

Fumay  (Ardonncs) 

BoucHKROT   (F.),    brasseur.    Pulcaux 

(Seine) 

UouDAULT  (P.-G.),  juge  au  tribunal  de 

commerce.  Pari^ 


LISTE  1. 

BoDPrARD,  FuuBR  et  G'*,  négociants. 

&,ooo'              Paris 9,ooo' 

I  ,ooo  BouHBT  (  E.  ) ,  construetear-mécanicien. 

Paris 9,000 

i,ooo           BoDiLLET  (J.-B.),  confections.  Paris.. .  9,000 

1,000           B0UIS  (A.  de).  Paris. 10,000 

BoDLLAT  (  E.  ) ,  juge  suppléant  au  tribo- 

5o,ooo               nal  de  commerce.  Paris 1,000 

BouLLAT  frères,  vins.  Paris 9,000 

6,000           BoDLOGRB  et  Hoopin .  teinturiers.  Reims.  1 ,000 
BoDLt  -  Lepagb  et  G'*,  bonneterie.  Mo- 

10,000               reuil  (Somme) 1 ,000 

5,000  BoDRCABT  (J.-J.), fabricant.  GuebwiUer 

(  Haut-Rhin) 1,000 

1 ,000  BouRooif  (  E.),  eonstroeteor-mécanicien. 

to,ooo                Paris 6,000 

1,000  Bourdon   (P.-M.  ),   président   de   ia 

chambre  de  oommeree.  ElbeuL ....  t  ,000 
1 0,000            BovRGAn  (Jean-Baptiste) ,  bijouterie  en 

acier  fin.  Paris 9,oou 

1,000            Bourgeois  frères  et  G'*,  cbàles.  Paris. .  6,000 

BouBGEois-Bon  ( E.  ) ,  cardes.  Reims. .  t  ,000 
5,000           BouTARD  et  Lassallb,  cbàles.  Bohain 

90,000                (  Aisne  ) 9,000 

BoDTARBL  (A.),  manufacturier.  Paris.  5.oou 

10,000           BouviBR  frères,  draps.  Vienne  (Isère).  1,000 

BoYBB  (E.-J.),  produits  chimiques.  Paris.  1 ,000 
1,000            Botssor-d'Bcolb  ,  receveur  général  du 

Doubs 9,000 

5,000  Brabart-Hurez  et  fils,  manufacturiers. 

Cambrai 9,000 

Bra.iiski  (  Le  comte  X.  ) ,  administrateur 

{i 5,000                du  Crédit  foncier.  Paris 5o,ooo 

Braqdbnié  frères,  tapis.  Paris 96,000 

:^,ooo            Brault  (A.),  eaux-de-vie.  Pons  (Cha- 
rente-Inférieure)    'J,000 

9,000  Bbeto?!  frères  et  G",  papiers.  Le  Pont- 

dc-Claix  (  Isère) 9,000 

5,000  Brecvart  (A.),  filatour.  Armentières 

(Nord) i,ooo 

1 9,000            Brica  rt  (  Ë.-L.  ) ,  quincaillerie.  Paris . .  1 ,000 

*2,oco            Bruret  (E.  de),  iiégociauL  Keims.  —  1,000 
Brchswick  et  C'*,  machines  à  coudre. 

1 ,000                Paris 1 ,000 

BucQDET  (  M.-P.-E.  ) ,  juge  suppléant  au 

u,ooo               tribunal  de  commerce.  Paris 1,000 

BuDifi,  receveur  général  de  la  Savoie..  1,000 

5,000            BnrFET  (Â.)  neveu,  fabricant.  Reims..  1,000 
BusMERE  (Le   vicomte  dk),   i-eceveur 

90,000                général  du  Haut-Rhin 1,000 

BoTAuiLLE  (  Fi.  ) ,  membre  de  la  Chambre 

1,000                ronBuilati\o.  Douai 1,000 


SOUSCRIPTEURS  AU  CAPITAL  DR  (ÎARANTIK. 


333 


C 


Caukol  (J.>M.)«  fabricant  de  sca- 
phandres. Paris 1 ,000' 

Car»  (d'Anvers)  (M.-J.),  banquier. 
Paris 95,000 

Cailutit»  mailre  de  forges.  GhÀtilion- 
sar-Seine  (Côte-d'Or) 1,000 

CaUUGI,  L*H0II9tUB,    FlARÇOlSE  et  C'% 

chàies.  Paris 3,ooo 

Calla  (G.-F.),  membre  de  la  chambre 

de  eommeree.  Paris &,ooo 

Caujuact  (Ch.  )t  machines  à  coudre. 

Paris 1,000 

Cam  (J.*€.),  opticien.  Paris 1,000 

CABBAciais  (S.  Exe.  le  duc  dk),  grand 

maître  dee  cérémonies  de  l'Empereur.       5,ooo 
Cavcs  (Ch.  )  et  C,  produits  chimiques. 

Paris 1 0,000 

Cahhoh  (F. ),  banquier.  Reims 1,000 

CAmoanna,  juge  suppléant  an  tribu- 
nal de  eommeree.  Paris 1,000 

CAQcn-VADXBLU,  Boicries.  Lyon 9,000 

Cabborr  (F.  dk),  recerenr  général  de 

la  Haute-Garonne 9,000 

Cabcirac  (H.-G.).  Paris 9&,ooo 

CàB»injiAC    (E.  ),    coutelier -orfèvre. 

Paris 9.000 

Cabuu^  (I.),  n^ociant.  Paris 10,000 

CABstf-CABABn  et  G",  tissus.  Paris. . . .       1,000 
Cabtui-Bbksoii  (G.-M.),  cotons.  Pa- 
ris         9,000 

Casss   (J.  )    et    fils,    luauufscturierj. 

Fivea-Lille 95,ooo 

CAfTiLTBrxno  (J.-L.  DE),  rrc4'v«*ur  g«>- 

néral  des  A)pes-Maritimei< 1 ,000 

Castob  (à.),  ingéuienr  civil.  Paris.  . .      10,000 

Cavabé  (V.),  draps.  Paris 96,000 

CiABUT  (J.),  juge  an  tribunal  de  eom- 
meree. Parii. 1 ,000 

CiABaii  frères,  appareils  pour  le  gai. 

Paris 10,000 

CaAHWB  N  comfBaas  d'Amibes 9,000 

Cbasbu  m  connacB  db  Biiinm 1 ,000 

CSAMm  M  COmBBCB  db  Doclo«sb-90b- 

MiB 1 ,000 

CsAnu  M  côMHBacB  DB  Cabr 1,000 

CSAnat  Dl  COlOiBBCB  DB  Co^STlTriHB..  1,000 

CiAnai  M  comBBCB  d'Elbsct 1,000 

CaiaBBB  M  r.omnBi:B  db  LtQ% 10,000 


Ohambbb  DB  comiBRCB  DE  Nabtes  ,  repré- 

senlée  par  M.  Vordz  aîné,  président.  6,000' 

Chambre  de  commerce  de  NImes 3,ooo 

Chambre  de  commbrck  de  Paris 60,000 

Chamrre  de  commerce  de  Saiiit- Quen- 
tin    6,000 

Chambre  db  commerce  dr  Strvsbourg  . .  6,000 

Chambre  de  commerce  db  Toulocse  ....  6,000 

<!1haMDRB  db  commerce  de  VaLENCIBIVNES  .        90,000 

Chambre  consultative  des  abts  bt  mand- 
FACTUREs  DE  TocBcoi50 ,  représentée 

par  dix  de  ses  membres 1  &,ooo 

Chapblueb,  manufacturier.  MasnièrcH 

(  Nord  ) 9,000 

Cbapbon  (L.-D.),  mouehoirs.  Puris. . .     10,000 
Grabbin  et  TaouBAT,  velours  unis.  Lyon.       1 ,000 
GHABPB!rniB  (P.-A.),  horloger  de  l'Em- 
pereur. Paris 1,000 

CHABPBtmEB  et  G'*,  bronaes.  Paris. . . .       6,000 
Gbarpiixo!!   (L.-E.),  ancien    notaire. 

Saiul-Bris  (Yonne) 1,000 

GH^BBiiBB  (J.-J.)t  instruments  de  cbi- 

mrgie.  Paris 6,000 

Ghabvbt  (J.-G.),  chemisier.  Paris. . . .        1,000 
Gbacssée  (De  la),  conseiller  référen- 
daire à  la  Gour  des  comptes 10,000 

Ghaeadd  (A.),   receveur   général   du 

Pas-de-Galais 9,000 

Gh^bbt  (P.-F.),  propriéUirc.  Moire- 
mont  (Marne) 1,000 

CBERHETiiBB  ( T.  ) ,  fils ,  drsps.  Ëlbouf. .        1 ,000 
Cmsi  fils  (L-J.),  produits  chimiques. 

Paris 1,000 

Cbbvet  (G.-J.),  comestibles.  PariK.. . .       6,000 
Ghoquebl  (  L.),  imprimeur  sur  étofles. 

Puleaux  (Seine) 1,000 

Choieçki   (G.-E.),   bibliothécaire  du 

Sénat.  Paris 1,000 

Ghoquabt  ( C.-F. ) ,  chocolat».  Paris...       b,ooo 
Ghofbi  (J.-M.),  directeur  général  des 

contributions  directes.  Paris 1 ,000 

Gbbistoplb  et  G'*,  orfèvrerie.  Paris  ...   1 00,000 
CuPABÉDB  (F.),  constructeur-mécani- 

eien.  Saint-Denis  (Seine) 1,000 

Gladdor   (G.),  vins  et  eaux -de -vie. 

Paris 1,000 

Clacxbl   (E.  ).    reC4>vuur    général    de 

l'Aude 1,000 


âr./i 


LISTE  1. 


(Ilkrc  (J.),  membre  du  conseil  supé- 
rieur du  commerce.  Paris 

Glifp  frères  et  fiis ,  apprétcani.  Saint- 
Quentin 

GocHKTEDX  (F.)  fils  et  G",  tissus.  Tem- 
pleuve  (Nord) 

GoBZ  (D.)t  extraits  de  bois  de  teintnre. 
Saint-Denis  (Seine) 

GoH»  (A.),  ancien  négociant  Paris. . 

GoioNBT  père  el  fils  et  G'*.  Paris 

Goirtmac-Bbrruikiir  (P.),  soieries. 
Paris 

GoLLET-DoBOis  et  G'*t  manufacturiers, 
àmiens 

GoLLBT  -  Varenkb  frèrcB ,  fabricants. 
Reims 

GoLLETTE  (A.),  fabricant  de  sacre.  Se- 
clin  (Nord) 

Gollir  (  a.  ) ,  cotons  et  calicots.  Paris. . 

GoLUK  (A.-F.),  horloger- mécanicien. 
Paris 

GOUPAGFIIB  DBS  CHKMIMS  DE  FER  DE  L*EsT. 
GOMPAGKIE  DBS  CHEMINS  DE  PBR  DU  MiDI . 
GOMPAONIE  DES  CHEMINS  DE  FER  DU  NoBD. 
COMPAGRIE  DBS  CHEMINS  DE  FER  DE  L  Ol  EST. 
GOMPAGNIB  DBS  CHEMINS  DE  FER  DE   PaRIS 

À  Lyon  et  à  la  Méditerranée 

GOMPAGNIE  DC  CHEMIH  DE  KER  DE  PaRIS  À 
Orlkans 

Compagnie  du  chemin  de  fer  de  l\  Ven- 


dée 


GOHPAGNIB  du  canal  DE  SUEZ.  Paris..  .  . 

Compagnie  des  forges  et  chantiers  db 
LA  Méditerranée.  Paris 

Compagnie  générale  des  Omnibus  de 
Paris 

Compagnie  les  glaces  de  SAiNr-GosAn , 
Ghauny  et  Giret.  Paris 

GoMPAGHiB  iMMOBiLiiRE.  Paris 

Compagnie  parisienne  du  gaz.  Paris.. . . 

Compagnie  des  services  mvritimes  db^ 
Mbssagehibs  impériales.  Pai'is 

Comptoir  d'Escompte  de  Paris 

Conte  de  la  Maisonfort,  r<^ceveur  gé- 
néral du  Morbihan 


Goim  (E.),   receveur  général   de  la 

5,000^  Corse 3,ooo' 

CosDiBB  (C.-F.-C.).  Tours 1,000 

9,000  GoBDONifiEK  (L.),  manafÎBctiirier.  Rou- 

bail 9,000 

1 ,000  Corknwindib  (  B. ) ,  chimiste.  Haubour- 

din  (Nord) 1,000 

1,000  GoRMODLS-HouLàs  père  et  fils,  manu- 

5,000  facturiers.  Maïamet  (Tarn) 1 0,000 

9,000  GoRHiLLBAU  aloé  (L.),  manufacturier. 

Le  Mans 1 ,000 

1,000  GosNAc  (Le  comte  db),  agriculteur.  Le 

Pin  (Gorrèxe) 95,ooo 

9,000  Gosse  (L.),  draps  et  paletots.  Elbeuf..        1,000 

GossÉ  (Ch.-F.),  tissus.  Paris S,ooo 

1,000  GouDBRc  DE  Saint-Chamaiit,  rccevour 

général  de  la  Moselle 1 ,000 

5,000  CouDBHC  et  SoucAiR  filt,  BlatenTs  de 

3,000  soie.  Montauban 9,000 

GoDRREiiB  et  fils  et  G**,  produits  cbi- 

9,000  miqucs.  Cherbourg 1 ,000 

5oo,ooo  CouRROUTB  (L.),  expert  juré.  Paris. . .        5,ooo 

100,000  Courtois  (E.)  et  G'*,  cuirs  vernis.  Pa- 

5oo,ooo  ris 5,000 

3oo,ooo  GoinvoisiBR  (  P.)  et  G'*,  gants  de  peau. 

Paris 1 ,000 

3oo,ooo  CouRvoisiER   (K.)    et  Curlibr   frères, 

eaux-de-vie.  Jarnac  (Charente). . . .      to.oou 

3oo,ooo  Crédit  agricole.  Paris 5o,ooo 

Crédit  foncier  db  France.  Paris i5o,ooo 

19,000  Crépt,  receveur  général  des  Anlcwnes.       1,000 

100,000  Grespbl-Tillot,  mnnufncturier,  prési- 

dent du  tribunal  de  commerce  de 

5o,ooo  Lille 5,ooo 

Cboutellb  neveu,  fîlateur.  Reims t,ooo 

95,000  Cubain  (R.)  et  G",  négociants.  Paris. .        t,ooo 

CuiLLK  (  G.  ) ,  directeur  de  la  ferme-école 
5o,ooo  de   Germainville   (  Pyrénées  -  Orien- 

1 00,000  taies) 1  ,ot>o 

100,000  GuiLUBR  (A.),  GiROLD  (G.)  et  C",  rafli- 

neurs  de  sucre.  Douai 1 ,000 

100,000  GuRRiBR    (L. ),    recevcnr   génér»!   de 

5o,r)oo  TEure 9  cou 

CuTiLLiiR  frères  (H.),  négociants.  Pa- 
3,000  ris 9  ,o<io 


D 


Dachès  pèro  et  fils,  châles.  Paris 

Daguin  (J.-B.-E.),  juge  au  tribunal  de 
commerce.  Paris 


1,000'  Dauphard  (M.),  manofactunVr.  Rade 

pont  ( Eure) 1 ,000' 

i,c>ou  1)A^EL  (L.),  imprimoiir.  Lille G  000 


SOUSCRIPTEURS  AU  CAPITAL  DE  (GARANTIE. 


335 


D«iisiTTK  (H.-J.)«  toiles  de  lin.  Ar- 

meotières  (Nord) 9,000' 

D411UT  (A.-S.) ,  membre  de  la  chambre 

de  commerce.  Paris 95,000 

D  ivniE  (  E.  ) ,  manofaclurier.  Paris. . .     1 0,000 

Diron  (E.-F.).  Paris 1 ,000 

DiCDDi  (F.-L.-H.),  propriétaire.  Châ- 
teau de  Pouifly  (Oise) a,ooo 

DACDii  (A.-J.-B.),  ancien  négociant. 

Paris 5,000 

DiCPRHOT   (A.),    vice -président   du 

conseil  des  prud'hommes.  Reims. . .        1 ,000 
D«cpBi!iOT  (J.-S.),  président  du  tribu- 
nal de  commerce.  Reims 1 ,000 

Dacpbiiiot     frères ,     manufaclnriers. 

Reims 1 ,000 

Diruia  (Le  baron),  directeur  de  la 
bergerie  impériale  de  Rambouillet..       9,000 

Dat»  (F.),  manufacturier.  Paris 5. 000 

Dtuii!!  (A.-F.),  facteur  d*orgues.  I^a- 

ris 1,000 

DiGBon  (J.) ,  banquier.  Lille 6,000 

DîrosGC  (A.-A.),  fabricant.  Paris. . . .        1,000 
niri»!!!  (P.),  manufacturier,  prési- 
dent de  la  chambre  consultative  de 

Roubaix 5,ooo 

DiGorsitt.  cl  LUIRENT  (Ch.),  ini^unieti  *:« 

civils.  Paris 9,000 

Dm \imx  (  F.  ) .  charbons  de  terre.  Paris.       5,ooo 
DtucorR    (F.)    et    Bulbh,     armes 

blanches,  éerans,  etc.  Paris 9,000 

DtLir^oa  (V.-P.),  nouveautés.  Paris.        1,000 
DtLiFoirrAnE  (A.-M.),  bronzes.  Paris.     96,000 

DiLàBAim  (G.).  Paris 5o,ooo 

DiUBom  et  Failli, appréteurs. Reims.       9,000 
DtLimi  (F.-A.),  propriétaire.  Paris.        1,000 
DiLimi  (H.)  pèn*  et  fils,  manufactu- 
riers. Roubaix 5,ooo 

Dilrt(P.-J  ),  agrtcullcur.  Moulbilly 

(Marne) i.noo 

DiiiFnt,  rere>eiir  général  du  Cher. .       5,ooo 
DiLUALLB  (E.),  manufacturier,  mem- 
bre de  la  chambre  de  commerce. 

IJile 5,000 

DiussuT  (B.)t  juge  suppléant  an  tri- 
bunal de  commerce.  Paris i  ,noo 

Dtiros«B  (A.),  membre  de  la  chambre 

eonsnllalive  de  Roubaiz 6,000 

Dàjconrr  (  E.  ) ,  vire-présideut  du  con- 
seil dea  pnid*homffles.  Parts ^,oou 

l>iUMMi  (H.),  receveur  géiiércl  de  I.1 
Haata-Saône) 1,000 


Delo?s  (A.-C),  membre  de  la  chambre 
de  commerce.  Paris 

Dbmar  (L.) ,  membre  de  la  chambre  de 
commerce.  Elbeuf 

DEPLacHiN - Lbtoiibe  (J.-B.),  construc- 
teur-mécanicien. Roubaix 

Depeet  (C.  ) ,  administrateur  de  la  com- 
pagnie transatlantique.  Paris 

Deqcot  (J.),  filateur,  toiles.  Lille. . . . 

Deren  (U>),  manufacturier.  Armen- 
tières  (  Nord  ) 

Derbiey  (  J.-C.  ) ,  graveur-fondeur.  Paris. 

DrSDois  (P.-A.),  draperie.  Elbeuf. . . . 

DE<4r.Avps  (A.),  manufacturier.  Lille. . 

Descahps  -  CuESPEL  (A.),  membre  du 
conseil  des  prud'hommes  de  Lille. . 

Descat  (C),  membre  de  la  chambre 
consultative  de  Roubaix 

Descat  frères,  appréteurs.  Roubaix. . . 

Descat -Lelbux  (F.),  membre  de  la 
chambre  de  commerce  de  Lille. . . . 

Descocrs  (L.),  député  au  Corps  légis- 
latif. Paris 

Despossiî  (J.),  manufacturier.  Paris. . 

DBSFOssé  et  Karth  ,  manufacturiers. 
Paris 

Dbsmedt- Wall  VERT,  (ilaUuir.  Lille 

Deshoctis,  fabricant.  Paris 

DESTECQrB  et  Bouchez  ,  fabric'*.  Reims. 

DBT0L'(He  (G.-L.),  horloger.  Paris. . . . 

Dbttwiller  (J.-D.),  chocolats.  Pans.. 

DicESo?!  et  C'*,  manufacturiers.  Coude- 
kerque-Branche  (  Nord  ) 

DiEDDONR^  (F.)  et  Dorerlot  (G.) ,  bois. 
Paris 

DiG?iBY  frères  et  C'*,  appareils  télégra- 
phiques. Paris 

DoGxn  et  C'*,  fabricants.  Paris 

Doistau,  RBArRAiif  et  Gct,  distillateurs. 
Parif 

Dolu  (J.-R.),  fabricant,  maire  de 
CauUery  (Nord) 

Doll  (Gh.),  directeur  de  la  Siuikou- 
lifnnt,  Mulhouse 

DomAim  (F.),  juge  suppléant  au 
tribunal  de  commerce.  Paris 

Dosoii  (P.-A.),  président  de  la  Société 
des  dépôts  et  comptes  courants. 
Paris 

DoRiiTiT,  receveur  général  des  Ba^ses- 


Alpet. 


DoRUBi  IL  rrèn>«.  Paris . 


à,ooo' 

1 0,000 

1,000 

95,000 

5,000 

9,000 
1,000 
5,000 
5,000 

9,000 

6,000 
95,000 

5,000 

10,000 
95,000 

9 '1,000 
5,000 
9,000 
1,000 

90,000 
5,000 

•ÎOjOOO 
1,000 
9,000 

3,000 
3,000 

1,000 

9,000 

1,000 

.1o,ooo 

9,000 
lu, 000 


336 

DoRR  (  L.  ) ,  caUivaleur.  Grânboflf  (  Mo- 
selle)  

DoDMEiic  (A.) ,  directeur  des  papeterios 
du  Marais  et  de  Sainte-Marie  (  Seine- 
et-Marne) 

Dbeton  aîné  (E.)i  teinturier.  Lyou. . . 

Diouifi  (J.),  juge  au  tribunal  de  com- 
merce. Paris 

Dru  (A.-Sl-J.),  in(jénieur  rivil,  eiilre- 
prenenr  de  sondages.  Paria 

Do  BoGHiT  (V.).  Paris 

Dubois  (A.-L.-V.),  négociant.  Paris  . . 

DuBOSc  (F.)  et  G'\  produits  chimiques. 
Paris 

DucoHHun  DU  LocLB,  receveur  gt'^néral 
des  Vosges 

DuuiAT  (A.),  papiers  peints.  Paris. . . 

DuMOirr  (G.),  draperie.  Paris 

Ddmoulu  -  Fbomiiit  (P.),  instruments 
de  précision.  Paris 

BcEMAN  (L.),  membre  de  la  chambre 
consultative  de  Roubaix 

ÉeROT  (É.-A.),  appareils.  Paris 

ÉBABD-ScHABrrER ,  pianos.  Paris 

Ebhoult  (J.-B.  ),  appréteur.  Rou- 
baix  

Erroult-Bayart  et  Hiâ,  a[ii;rùLeiis-s. 
Roubaix 


LISTE  1. 

DcTpBTT,  Theobbt-Gbuviii,  Bodcror  et 

1  ,ooo'              G'*,  meules.  La  Ferté-soui-Joaarre. .  i  ,ooo' 

DcPLAN  (F.),  tapisseries  d'Anboason. 

Paris 10,000 

10,000            Dupont  (L.),  banquier.  Douai 1,000 

1,000           Dupont  (Paul),  imprimeur.  Paris. . . .  t^ooo 

Dupont  (A.)  et  G'*,  papiers.  Paris. . . .  1,000 
1,000           Dupont  et  Dbbttus,  maîtres  de  forges. 
Ars-sur-Moselle  et  Apremont  (Ar- 

3,000                dennes  ) 9&,ooo 

10,000  Dupuis  (S.)  et  G",  chaussures  à  vis. 

5,000               Paris tcooo 

DuBAND  frères  (A.  et  L.),  cuirs.  Paris.  96,000 

1,000            DuBBifNB  (A.),  maJtre  de  forges.  Paria.  i5,ooo 

DuBBiKD ,  receveur  général  du  Bas-Rhin.  5,ooo 
5,000            Ddtilleul  (P.),  receveur  général  de  la 

5,000               Haute-Marne 1 ,000 

3,000           DuvAL  (F.-R.),  ingeuieor.  Paris 5,ooo 

DuvAL  frères,  tapissiers.  Paris 1,000 

1,000           DuvELLEROT  (P.),  évcntaiis.  Paris 10,000 

E 

Estivant   frères,   cuivre.    Givet   (Ar- 

5,000'  dennes) 10,000' 

9,000            EsTRANOiN  DE  RoBEBTT  (  K.  ) ,  directeur 
5o,ooo                de  l'agence  du  crédit  agricole.  Mar- 
seille         1 ,000 

1,000            EvETTE  Gis  (T.),  juge  suppléant  au  tri- 
bunal de  commerce.  Paris 1,000 

9,000  Evrard  (N.-E.),  opticien.  Paris 9,000 


Faribn  (Les  flls  de),  chaussures.  Paris.  10,000^^ 
Fabcot  et  ses  fils ,  constructeurs-méca- 
niciens. Saint-Ouen  (Seine) io,oou 

Fauche  (G.-G.),  agent  de  cbai)(ye  hono- 
raire. Paris a,ooo 

Fauleb  (J.-F.), président  de  la  5"  scclion 

de  la  commission  des  valeurs.  Paris.  95,ooo 

Fauqueux  (G.-A.),  propriétaire.  Paris.  1,000 

Fauvelle-Delbbabbb  ,  peignes.  Paris. . .  5,ooo 

Favarcq  (F.),  négociant.  Lille /i.ooo 

Favrot  ( Gh. ) ,  pharmacien.  Paris 1 ,000 

Febat  et  G'*,  manufacturiers.  Essonncs 

(Seine-et-Oise) 1,000 

Fébb,  membre  de  la  chsmbro  de  ruui- 

merce.  Paris 4,ooo 

FiaoN,  receveur  général  de  lu  Somme.  i,oou 
FiBouELLE  et  Rolland,  blanc  de  coton. 

Paris 9,000 


FiivBT  (  G.  ),  agrienlteur.  Masoy  (  Nord  ).       1 ,000' 
FiNET  (V.-A.-F.),  agent  international 

au  chemin  de  fer  du  Nord.  Paris. . .        1 ,000 
FiBiNO  (J.-B.),  administrateur  du  Gré- 
dit  foncier  de  France.  Paris 1,000 

FiRMiN-DiDOT  (P.),  juge  suppléant  au 

tribunal  de  commerce.  Paris 1,000 

Flaud  (H.),  ingénieur,  constructeur  de 

machines.  Paris 100,000 

Flaviony  (Gh.)  et  fils,  manufacturiers. 

Elbeuf 1 2,000 

Fl4XL4nd  (E.),  négociant.  Paris 1,000 

Fontaine  (E.),  chaussures.  Gambrai. .      10,000 
FoRTAMPS,  membre  du  Sénat  de  Bel- 
gique, président  de  la  commission 
belge  de  l'exposition  de  1867.. ....     10,000 

FoBTiN  ( G.) ,  papetier.  Paris 1 ,000 

Fossir  (J.-J.-F.),  propriétaire.  Paris. .     10,000 


SOUSCRIPTEURS  AU 

Foccan  (L.)  père  et  fils  et  Houa,  fii- 
bricants.  Elbeaf 1,000' 

FoDBCâDi  (A.),  produits  ehimiqaes. 
Paris 9,000 

FoQiBiiiou  fils  (H.)t  sculpteur,  ameu- 
blemeots.  Paris 96,000 

Fonmr  et  BocasRi,  manufacturiers. 
Lisîeux 9,000 

Focisin  (A.-M.-E.),  tapissier.  Paris..       5,ooo 

Fomimn-LAïairr  et  G**,  produits  acé- 
tiques. Conrrâle  (Eure-et-Loir).. . .       1,000 


Gaghbau  (  E.  ) ,  lampes  et  bronxes.  Paris.  9 5,ooo' 

GkQWKt  (L.-0.),  soieries.  Paris 95,ooo 

Gaildbaud,  nouveautés.  Paris 1,000 

Gauxabd,  juge  au  tribunal  de  com- 
merce. Paris 1 ,000 

Gaolab»  (F.),  manufacturier.  Paris. .  5,ooo 
Gaujui  (N.)  et  C,  tannerie.  Lonju- 

meau  (Seine-et-Oise) 1 ,000 

Gaixiïba  (Le  duc  di),  vice-président 
du  eonseil   d^administration   de  la 

Compagnie  de  ]*Est  Paris 96,000 

GiLom  (H.),  négociant  Paris. .....  1,000 

GuAAni  (J.-M.),  percepteur. Napoléon- 

vflle  (Morbihan) 1,000 

Gamot  (Ch.),  receveur  général  des 

Boncbea-dtt-Rb6ne 1,000 

Gas^illot  et  C*,  fers  creux.  Paris 9,000 

GASTirioa  (E),  ingénieur  civil,  eons- 

traetear  de  matérid  agricole.  Paris.  6,000 

GAinuxon  (  D.  ) ,  apprèteur.  Lyon i  ,000 

Gabst  jeune  et  Lilooius,  vins.  Paris.  9,000 
GAtfBL-CuimviÉai  (A.),  draps  nou- 
veautés. Blbeuf. 1,000 

GAsm^-RtiiiTTi    (L.-J.),   fabricant 

d*ames.  Paris 16,000 

GAmuAT  et  C^,  eartonrbes  et  cap- 

tnirs.  Paris 6,000 

G«rsaB«  (M.).  Paris 10,000 

Girma  (A.)  cultivateur.  Le  Pugetde- 

Coert  (Var) 1,000 

GAcnn  (L.) ,  taillanderie.  Parts 1,000 

GimfB  (J.)  et  G'*,  velours.  Lyon. . . .  1,000 
GArma-BocciABa ,  cémscs,  couleurs. 

Paris 9,000 

Gim«T  aJoé  (P.-L.),  instruroenU  de 

musique.  Paris 1 ,000 

Gifvr  (F.),  armes.  Paris 1,000 

Gtfus  (A.),  produits  chimiques.  Paris.  9,000 


CAPITAL  DE  GARANTIE.  337 

Fbahcilloii  et  G^*,  teinturiers.  Poteaux 

(Seine) 5,ooo' 

FRAifQOBTiLLi  (Gh.  de),  audîteur  au 

Gouscil  d*état.  Paris 9,000 

Friboubo  (G.-A.),  bijoutier.  Paris.. .         1,000 
Fbioard  (F.-A.),  soies  pour  blondes  et 

dentelles.  Gaen 1 ,000 

Fbomagk  (  L.  )  et  G**,  tissus  élastiques. 

Rouen 1,000 

Frohent-Mbubicb  et  G'*,  orfèvres  joail- 

liers.  Paris 96,000 

G 

GsLii  atné  et  G'*,  parfumerie.  Paris. .  9,000' 

GtLiÀE  frères,  galncrie  Paris 1,000 

Gborgb  (J.-A.)  ,  membre  de  la  chambre 

de  commerce.  Paris &,ooo 

G^REirriT  et  GoioifBT,  nibans.   Saint- 
Etienne 1 ,000 

G^Rn-RosB,  draps.  Elbeuf 5,ooo 

GsRimiT  (Le  comte  db),  receveur  gé- 
néral de  la  Seine-Inférieure 1 ,000 

Gbbvais  (F.) ,  juge  au  tribunal  de  com- 
merce. Paris 1 ,000 

Gbvblot  (  J.-F.  ) ,  négociant.  Paris 90,000 

GiBOBT  (F.),  tailleur.  Paris 1,000 

GiLBBRT  (G.),  entrepreneur  de  menui- 
serie. Paris 10,000 

GiLBBBT  (A.)  et  On.,  laine  peignée. 

Reims 1,000 

Gius  frères  et  Rochbb,  draps.  Paris. .  6,000 

GnxB  jeune  (  J.-M.  ) ,  porcelaine.  Paris.  6,000 

GiLLBT  fils  aine,  banquier.  Paris 1,000 

GiLLKT-PiBRBOH,  teinturier.  Lyon 1,000 

GiLLOD    fils    et    THOBiiLLBB,    papiers 

peints.  Paris 1 0,000 

GiBABD  (A. -A.),  juge  au  tribunal  de 

commerce.  Paris 1 ,000 

Gibabd-Tbibault  (E.-C.),  filets.  Paris  .  1,000 
GiBABDin  (Emile  db),   ancien   député 

au  Gorps  législatif.  Paris 96,000 

GiRAm>  (S.-G.),  maroquins.  Paris. . . .  1,000 

GiBAUDB4C  (E.),  négociant.  Paris 1,000 

GiBOD  (L.-P.),  receveur  particulier. 

Limoux 9,000 

GiBODOH  (A.),  négociant.  Lyon 10,000 

GtvBLBT,  DasTECQrR,  Dauphinot  et  G'*, 

manufacturiers.  Reims 1 ,000 

GoDABD  (  A.-T.) ,  batistes.  Paria 9,000 

GoD4BT  (L.)t  tissns.  Reims 1,000 

GoBBBBT  (R.-G.),  fabricant.  Reims i  ,000 

9*i 


338 

GoDDB  aîné  et  fils,  négociants.  Tarare 
(Rhône) 

Godillot  (A.)f  oianiifaclurier.  Paria. . 

GoLDE5BiR0  (G.),  grosse  qoincaiilerie. 
Le  Zornhoff ,  prés  Saverne  (  BaB- 
Rhin) 

GoRTABD  (À. -F.)*  savon.  Saint -Oaen 
(Seine) 

GaiDos  (L.),  ingénieur  civil.  Paris. . . 

GRArom  (F.-M.),  grains  et  fourrages. 
Paris 

Grbllod  (H.),  mercerie.  Paris 

GBoné  (G.),  menbies.  Paris 

Gbos  ,  OniEB  f  RoMAii  et  G'*,  manufactu- 
riers. Wesseriing  (Haut-Rhin) 

Gbosltbb  (J.-B.),  propriétaire.  Paris.. 

Groult  (G.),  pâtes  alimentaires.  Paris. 

GBUBL-ENOKLHAifN  (A.),  reliure.  Paris. 

Gbuybb  (A. -A.),  parapluies  et  om- 
brelles. Paris 

GuiBBT  frères ,  meubles.  Paris 

GniRiH  (l.-J.)t  propriétaire.  Paris.. . . 

GuiKRiH-BoDTROii  (M.-L.-A.),  chocolats. 
Paris 

Haas    (J.),   chapeaux  et   casquettes. 

Paris 

Hachette   et  G*',    libraires  -  éditeurs. 

Paris 

Hadot,  receveur  général  de  Seine*  et- 

Marne 

Hadrot  (L.)  jeune,  Bonret  et  Boaoikr, 

bronzes.  Paris 

Hallst-Dbsfobtaiiies  (G.-G.),   horio- 

gerie.  Paris 

Halpbeh  (C.)  et  G'*,  orfèvrerie.  Bornel 

(Oise) 

Hambliii  (N.-S.),  étoffes  pour  ameuble- 
ments. Paris 

Hamblin  (A.)  fils,  soies.  Paris.  Les  An- 

delys  (Eure) 

Hauottb  (Y.),  membre  de  la  chambre 

consultative.  Douai 

Habmel  frères,  filateurs.  Le  Val-des- 

Bois  près  Bazancourt  (Marne) 

Hartoo  (G.-J.)  et  C'%  boutons.  Paris. 
Hatem  (S.) ,  cols  et  chemises.  Paris. . . 
Hi^BiRT  (E.-F.),  fabricant  de  châles, 

juge  an  tribunal  de  commerce.  Paris. 
HraiiDBRT  (E.) ,  draps.  Elbeuf 


LISTE  1. 

GuiIbik-Dblabocu  (V.-F.-X.),  ciiirs 

1  ,ooo'  vernis .  Paris i  «ooo' 

5,000  GnIlRiN  et  Jodault,  fabricants  au  Gâteau 

(Nord) i,ooo 

Gu^RorLT  (  N.  ) ,  teinturerie.  Rouen. ...       i  ,ooo 
95,000  Gobbbb  (J.-B.-G.),  couteUerie.  Lao- 

gres 5,ooo 

5,ooo  GoiBAL  (  P.-D.-A.  ),  propriétaire.  Castres 

1,000  (Tarn) i,ooo 

GmcBABo  (E.),  architecte -décoralenr. 
10,000  Paria ^^qoc 

95,000  GniLLAUMi   (J.),    impressions.    Sainte 

3O.000  Denis  (Seine) i  ,ooo 

Gdilladmbt  (J.-P.),  teinturerie.   Pu- 

90,000  .  to   •       \ 

teaux  (  Scme  ) 9,000 

A,ooo  ^  ,  .  .     ,.  1    1    « 

Gdtllemui  (A.),  directeur  de  la  ferme- 

'  école  des  Basses-Pyrénées ,  à  Gan . .        s  ,000 

1,000 

Gdillot  (  p.  ) ,  rentier.  Paris 1 ,000 

1  000  GciLLOUT  (E.),  fabricant  de  biscuits. 

1,000               P»"" '»o<>o 

3,000  GnLMOTO  (N.-F.),  juge  au  tribunal  de 

commerce.  Paris 1 ,000 

6,000  .          GrmET  et  G'*,  batistes.  Paris 96,000 

H 

Henrecabt  (J.-F.),  ancien  membre  du 

5,000'  tribunal  de  commerce.  Paris 5,ooo' 

HENiiEQnir  (H.),  manufacturier.  Paris.       5,ooo 

90,000  H^Noc  (G.-A.),  plumeaux.  Paris «,000 

HéNocQDE ,  Arlot  aiué  et  G",  voitures 

1,000  et  sellerie.  Paris 1 ,000 

Henbiet  (L.-J.),  avoué.  Paris 1,000 

1 ,000  HBiniT  (  E.  )  et  Martui  (  J.  ) ,  instruments 

de  musique.  Paris , 9,000 

9,000  HEHRT-LEPAtTE,    horiogerie ,  phares. 

Paris 1,000 

95,000  Herbelot  (  P.-F.  ) ,  tulles.  Calnis 1 ,000 

HERLntcouRT  (Le baron  d*),  cultivateur, 
5,000  député  au  Gorps  législatif.  Éterpigny 

(  Pas-de-Calais  ) 9^,000 

5,000  Hermanh-Lacbapbllb  et  Gloveb,  cons^ 

tructeurs.  Paris 5,ooo 

1,000  H^bodabt  (F.),  peausserie.  Paris 1,000 

Hbrrekschmidt  (  Les  fils  de  G.-F.  ),  cuirs. 

1 ,000  Strasbourg 10,000 

10,000  HEBvi-M'.sooîi ,  iii(;éuieur  au  corps  im- 

10,000  périal  des  ponts  et  chaussées.  Paris.       3,ooo 

Hbbvibu,   Potabd  et  Dbbd,    soieries. 

1 ,000  Paris • •       3,000 

1 ,000  Hbuobl  (  j.)  ,  éditeur  de  musique.  Paris.       4 ,000 


SOUSCRIPTEURS  AU  CAPITAL  DE  GARANTIE. 


339 


HiTLiSST  el  SiTTEB,  coDftmcteun  de 

macbinet  agiicoles.  Golmar i,ooo' 

HoLMH  et  fils,  manufactnrierB.  Reims.  10,000 
HoopEB  (G.),  Gaboz  et  Taboubibb  ,  ma- 

nuCBctariera.  Paris 9,000 

HoscBiD^ ,  BiiMORT  el  G'%  nouvcaulés. 

Paris 5,000 

HonniGCEB  et  C'%  banquiers.  Paris. . .  35,ooo 

Honm  et  G'*,  eoirs  vernis.  Paris ....  a5,ooo 
Uonxna  -  Bl&iichabd  ,      arquebusier. 

Paris. 6,000 

Hociiiu  (J.),  tissus.  Reims 1,000 


Hdard  (J.)  et  G'*,  ebaudronnerje  mé- 
canique. Paris 1,000' 

HuBiN  ( E.) ,  métaux.  Paris 1,000 

HcMANN,  receveur  général  de  la  Loire.  9,000 

HuMBBBT  (E.) ,  fil  à  coudre.  Lille 3,ooo 

HuMBLOT-GoRT^  et  G^',  crayons.  Paris. .  1,000 
Hci«BBBLLB  (J.)  aioé,  ingénieur  cons- 
tructeur de  chemins  de  fer.  Paris. .  1  s ,000 
Hdbbbt-Laoachb  (E.),  manufacturier. 

Pont-de-Briques  près  Boulogne  s'-M.  1 .000 
HossBiOT  (J.-D.-T.),  négociant,  jage 

au  tribunal  de  commerce.  Paris  ...  1 ,000 


I 


Ibub  frères  et  G",  eboeolats.  Paris. . .       5,ooo' 


JâCQCiT  (N.-J.),  iîibricaDt.  Reims  ....       1,000' 
J*nR,  G0BAH1»,  Lamotte  et  G**,  maîtres 

de  forges.  Paris 1 ,000 

Jalamit  (J.-J.-L.-A.),  docteur  en  mé- 

derine.  Géton  (Orne) 1 ,000 

Jabissor  fils  (J.),  mousselines.  Tarare.  1,000 
Jabboi,  Blabcoud,  graveurs.  Paris. . . .  1,000 
iiTAL  (L.),  député  au  Gorps  législatif. 

Paris 95,000 

JoLT  fils  (  T.),  JoLT  (G.)  et  Dblapot  (  L.), 
constructeurs    en    fer.    Argenteuil 

(Seine-el-Oise) 5o,ooo 

JoscLis ,  flovBLACQUB  et  G' ,  manufac- 
turiers. Armenlières  (Nord) 5,ooo 


kiBOoauT  (Le  comte  J.-F.-H.  os) ,  an- 
rien  député  au  Gorps  législatif.  Paris.     90,000' 

Kima  (T.),  directeur  dn  Gomptoir 
d'escompte  de  Lille 5,ooo 

Kun  (P.),  ancien  jage  au  tribunal  de 
eomnierce.  Paris 3,ooo 

LitiC  (J.), sous-directeur  de  la  ferme- 
école  de  Germainriile  (Pyrénées- 
Orientales) 1 ,000' 

Ltmi  et  Joaun  (E.), négociants.  P»ris.       5,ooo 
Lkwhavn  et  G**,  pharmaciens.  Paris..       1,000 
LtMoatr,  RoBiBB  et  Lacassb.  travonx 
publics.  Paris 6,000 


K 


Imhaus  (G.),  draps.  Elbeuf 1,000' 

JouBOE  (P.),  négociant,  juge  au  tribu- 
nal de  commerce.  Paris 1.000' 

JouBDiBB  (A.),  agronome  publiciste. 
Versailles 9,000 

JonviR  et  G**  (veuve  X.),  gants.  Pa- 
ris        5,000 

Jouvnr,  DoTOR  et  G^,  gants.  Paris 10,000 

JoHBL-DisHABBs,  président  de  la  cham- 
bre consultative.  Vire 1 ,000 

JuMBLLB  (F.-G.),  cuirs  vernis.  Vincennes 

(  Seine) 1 ,000 

JoQDAU  (E.),  agriculteur.  Gbâteau  de 

Saint-Laetenein  (Indre) 1,000 

KoBMGswABTBB  (M.-J.),  membre  du 

conseil  municipal.  Paris 5, 000' 

Kbbtlt  (M. -L.- A.),  fabricant  de  déco- 
rations. Paris 1 ,000 

Kbiboblstbtr  père  et  fils  (J.-G.-G.-A.), 

pianos.  Paris 9,000 

LacabbiAbi  (A.),  père  et  fils  et  G'*,  ap- 
pareils à  gai.  Paris 1 0,000' 

Lacassaorb-Dbschahps  ,  Salwilli  et  G", 
châles.  Paris 5,ooo 

Laciapiulb  (  H.) ,  manufacturier.  Reims.       1 ,000 

Lacbitbllb  (G.-E.),  directeur  de  la 
société  des  houillères  de  la  Haute- 

99  . 


3&0 

Loire.  Groe-IféDil,  près  Lempdes 
(Haote-Loire) 

Lagiox  ( J.-A.)  ,  papiers.  Paris 

Lafittiau-Lep&dchbux  (J.-P.-A.-A.),  ar- 
quebasier.  Paris 

Lapor  et  DopoHT,  lissas.  Paris 

LiFORTAIHI  (G.),  PatfTOST,  MAaTlIIIT   et 

G'%  banquiers.  Paris 

Laoacbb  fils  (  J.)  ,  fabricant  Roiibaix. . . 

Làni  (J.-B.),  arqnebusier.  Paris 

Lalubb  (A.),  négociant.  Cambrai 

Lalou  (J.-P.),  recevenr  général  de 

TAube 

Lambkbt  (S.),  étain  en  feoilles.  Paris.. 
Lambih  et  Lbpàybb  (J.-B.-F.),  selliers. 

Paris 

Lanoubbbiu  et  G'*,  bronzes.  Paris 

LARQUBnN  (E.) ,  membre  de  la  cbambre 

de  commerce.  Paris 

Larskigiib  frères,  négociants.  Paris. . . 
Lapostolbt  (P.),  négociant.  Paris. . . . 
Labbhaudiébb   (G.- p.- F.   db),   ancien 

JDge  au  tribunal  de  commerce.  Paris. 
Labocbb  (E.),  dessinateur  industriel. 

Paris 

Labsorbibb  ,  membre  de  la  chambre  de 

commerce.  Paris 

Lassbbbb     (Y.),    propriétaire.     Daz 

(Landes). 

Latbbbiébb    (J.    db),    manufacturier. 

Paris 

Latihibb  dd  GiisiBux  «  receveur  général 

des  Gâte»-da-Nord 

Latodb  (  P.) ,  chaussures.  Paris 

Latbt  (Gh.-F.),  fabricant  Paris 

Latbissiébb  et  fils   (J.-J-)f   métaux. 

Paris 

Latillb,  Pbtr  el  Gbbspu,  chapeaux. 

Paris 

Latdbxbb  (J.-J.),  directeur  général  des 

forêts.  Paris 

Lbbbau  (J.),  négociant  Boulogne-sur- 

Mer 

Lbbbl  (F.-J.),  membre  de  la  chambre 

de  commerce.  Paris 

Lbbodchbb  (J.-G.-J.),  literie.  Paris.. . . 
LiGBBr  (J.),  président  du  tribunal  de 

commerce.  Kbeuf. 

LiouBQ  (J.-B.),  maltro  mécanicien  do 
la   marine  impériale,  on   retraite. 

Toulon 

LioiiBB'BooMiBB,  fabricant  Reimp  . . 


LISTE  1. 

LBr.oirrB  et  C'*,  instruments  de  mu- 
1,000'  signe.  Paris 1,000' 

1,000  LbcOHTB    DB     FoiTTAQnHOBBAO    (P. -A.), 

agent  de  brevets  d'invention.  Paris,     à 0,000 
9,000  Lbcoq  (E.),  ingénieur-mécanicien.  Pa- 

9,000  ris • .       1,000 

Lb  Gobrbc  (P.-M.),  agriculteur,  maire 

1 0,000  de  IMourhan  (  Gôtes-du-Nord  ) 1 ,000 

5,000  Lbcobhbub  ,  Ou viBB  et  C*,  draps.  Elbeuf.       1 ,000 

9,000  LBcoDTBrx  (H.),  mécanicien.  Paris.. . .     10,000 

9,000  Lbcbosrixi  (M.-L.),  toiles  cirées.  Le 

Bourget  (Seine) 1 ,000 

9,000  LBFtfsDBB  (A.)  et  fils,  dentelles.  Paris.     60,000 

3,000  Lbpbbvbb    (A.),   produits    chimiques. 

Gorbehem  (  Pas-de-Galais) 9,000 

9,000  Lb  Fbbvre  (  L.-L.)  ,  receveur  général  du 

i  ,000  Rhône 5,ooo 

LtrEBVBB  (L.),  membre  de  la  rJiambre 

&,ooo  consultative  de  Roubaix 5,ooo 

1,000  Lbfbbvbb  jeune  (C.)  et  G'*,  négociants. 

1,000  Paris 1 ,000 

Lbfbbvbb  ,  DocATTBAD ,  filatouTS  et  fabri- 

1 ,000  cents  de  tissus.  Roubaix 96,000 

Lbfbvbe  (  H.-J.) ,  filaleur.  Reims 1 ,000 

1,000  LBFLAiirB  (  P.),  toarneur  en  bois.  Semur 

(Gôte-d'Or) i,ooo 

A, 000  Lbpobt  (  Veuve  L.-P.) ,  tulles  et  blondes. 

Grand*-Gouronne  (  Seine-Inférieure  ).       1 ,000 
5,000  LBFBAifc  et  G",  vernis,  couleurs.  Paris.       1,000 

Lbgestil  (A. -F.).  Paris 9,000 

5,000  Lbobard  (A.),  mérinos.  Cambrai 1,000 

Lbcbabd  (P. -A.),  broderies  de  soie. 

1,000  Paris i«ooo 

4,000  Lbgbard  db  Villbbs,  receveur  général 

1 ,000  de  la  Gironde 1 ,000 

Lboris  et  Maurel,  manurarturicrs.  EI- 

a5,ooo  benf 1 ,000 

Lbgbos  (A.),  photographe.  Paris 9,000 

10,000  Lb  Hoii  (Le  comte),  dépoté  au  Corps 

législatif.  Paris 96,000 

1,000            Lrlargb  (P.)  et  Adobr  (A.),  manufac- 
turiers. Reims 1,000 

1 ,000  Lbmaistbb-Cbabbrt  (  A.-E.) ,  président  de 

la  Société  des  sciences,  arts  et  agri- 
^,000  culture  du  Bas-Rhin.  Strasbourg.. .        1,000 

9,000  LBHAlTRE-DsiiBESTèRB ,  toiles  et  linges  de 

table.  Lille 6,000 

1,000  Lbmbslb  (D.),  boutons.  Paris.. . .....       1,000 

Lbmoirb  (H.-A.),  ébénisterie.  Paris...     10,000 
LxHouiB-MoiiTioiiv,  propriétaire.  Paris..       1,000 

f  ,000  Lbpaob  fi-ères,  armes.  Paris 1,000 

1.000  I.BPAII  (II.),  métinx.  Lilli' 9,000 


SOUSCRIPTEURS  AU  CAPITAL  DE  GARANTIE. 


SAl 


Li  Pnoun  (  F.-C.) ,  pharmacieo.  Paris. 

Le  Pbotcmt  m  Laorat  (A.),  préfet  da 
Cdradot. 

LuoLLi  (L.),  bronxes.  Paris 

LuoT  (G.),  boagies.  Gentilly  (Seine). 

LooT  (I.),  papiers  peints.  Paris 

LnoT  M  Là  Buàu,  reeeveor  général 
de  la  Vendée 

Ltsn  01  Moumo  (G.-L.-G.),  recevear 
général  de  l'Ain 

La  TiLuiB-DiLàrossi  (  L.-A.-A.) ,  secré- 
taire général  da  Crédit  foncier  et  du 
Crédit  agricole.  Paris 

La  TiLUn-DiLAFossi  (  P.-L.) ,  président 
de  la  3*  section  de  la  commission  des 
valeiirs.  Paris 

Lristo  (M.-A.-E.),  pompes.  Paris 

Lncoamui  frères  (C.  et  G.),  meubles 
en  fer 

LéramM  (L.).  Paris 


10,000 

1,000 

95,000 

9,000 

9,000 

1,000 
1,000 


1,000 


6,000 

95,000 

10,000 
5,000 


LiTiBD  (A.)  et  G**,  guita-percha.  Paris.  1,000' 

LiTiBsoR  (J.-M.),  diamants.  Paris....  5,ooo 
Lrtibs  (E.),  sous-gouverneur  du  Crédit 

foncier  de  France.  Paris 95,ooo 

LiMBT,  LAPPARiiui  et  G'*,  limes.  Paris.  1,000 
LipPHARR  (R.),    agriculteur.    Stras- 
bourg   1,000 

Lui  (  G.) ,  négociant.  Elbeuf. 1,000 

LocHET  frères,  fabricants.  Beims 1,000 

LoHBABD  (A.),  propriétaire.  Paris....  1,000 

LoROuiT  (  A.-J.).  Reims 1,000 

LoDGHiT  (  E.) ,  receveur  général  d*Ule- 

et-Vilaine 1 ,000 

LoDSDiL  (E.)  et  Liu>drt(F.),  négociants. 

Paris 1 ,000 

LoTRR  (U.)«  filateur  et  membre  de  la 

chambre  de  commerce  de  Lille. . . .  6,000 

Lucas  frères,  manufacturiers.  Reims..  1,000 
LocT-SÉoiLLOT  (L.-L-P.),  membre  de 

la  cbambre  de  commerce.  Paris. . .  •  4,ooo 


M 


Maoi  aîné  (  A.),  toiles  métalliques.  Lyon.       1 ,000' 
Maori  (L.-A.),  reeeveor  général  du 

Loiret  -. 1,000 

llàino-DiUReRB,  filateur  et  fabricant. 

Armeotiéres  (Nord) 5,ooo 

Mallbt  (  A.-A.-P.) ,  produits  chimiques. 

Paris. 1,000 

Vallst  (A.),  membre  de  la  chambre 

de  commerce.  Paris 1 ,000 

Habciot  frères  oi  G^,  pianos.  Nancy..       3,ooo 
M&RCPACTcai    Di    Foicr,   porcelaines. 

Foëey  (Cher) 95,ooo 

Mabouro  (  e.  - J.  -  B.  ) ,  distillateur.  Pa- 
ris         1 ,000 

Mabcbarb  (L.),  bronses.  Paris 6,000 

MABcoia»,  ÀMOtâ  et  G",   banquiers. 

Paris 95,000 

Uabootir  (A.-E.),  appréteur.  Reims..       1,000 
Maburval  (L.-0.),  vic»-présideot  de  la 

cbambre    syndicale   des   fleurs    et 

plumes.  Paris 1,000 

Habior  (A.) ,  négociant  Paris 9,000 

U  tBRAS  (  L.  BB  ) ,  procureur  général  près 

la  eour  impériale.  Psris 1 ,000 

MsaroR  (G.-A.  db),  receveur  général 

de  la  Haute-Vienne 9,000 

Vabbbl  frères ,  maîtres  de  furijes.  Ri%(v 

de-Gier  (  Loire) 90,000 

MsaiBAr  (A.),  négociant  Reims i,o(io 


Mabtir  (J.-B.  et  P.),  manufacturiers. 
Tarare 10,000' 

Mabtih  (J.-A.),  ingénieur  an  corps  im- 
périal des  pouts  et  chaussées.  Péri- 
gueux 1,000 

Massbz  ( M.),  chaussures.  Paris 10,000 

Massiro  frères  et  G**,  peluches.  Putte- 

lange  (  Moselle  ) • . . .       1 ,000 

MissoR  (P. -F.),   teinturier  en   soie. 

Paris 1,000 

Massor  et  Gabt,  négociants.  Paris. . . .       5,ooo 

Massor  (V.)  et  fils,  libraires-éditeurs. 
Paris 8,000 

Massorrbao  (  L.  ) ,  commissionnaire. 
Paris 1,000 

Matbabbl  (Db),  receveur  général  du 

Gard 1,000 

Hatbibo  (F.),  confection  pour  dames. 

Paris 5,000 

Matiibu  (  II.-F.) ,  fumisterie.  Paris. . . .       9,000 

Matbikd  (  L.nJ.),  instruments  de  chirur- 
gie. Paris 9,000 

MAUcnR  (E.),  laines  filées.  Paris 1,000 

Maopboo  (Db),  receveur  général  du 
Jura 1,000 

Maiwbll  (L.-F.),  propriétaire.  Ba- 
i;nères-de-Bigorre  (Hsules-Py  rénées).       9,000 

.Mazaboz-Ribailubb  et  G'*,  meubles. 
Paris. 4,000 


3tii 

MAioMt-Murai ,  fabricant  Roubaix.. . 
MiLOR  DB  Pbadou,  joge  au  tribunal  de 

commerce.  Pany 

Mbrgih-Ligibclx  ,  général  de  division. 

Paris 

Miifiia  (B.-J.),  prodaito  chimiques. 

Paris 

Mb!«iibs80r(J.),  commissionnaire.  Reims. 
MiBcnsa  (A.),  ingénieur-mécanicien. 

Looviers  ( Eure) 

Mbrcikb  ( A.-E.)  ,  joge  suppléant  au  tri- 
bunal de  commerce.  Paris 

Mbrcibb  (G.-V.),  tabstières.  Paris 

Mebmiluod    frères,    coutellerie.     Le 
Prieuré ,     commune     de     Genon 

(Vienne) 

M^o  (J.-D.),  négociant.  Grasse 

Mbbt  SiHsoiit  manufacturier.  Lisieux 

(Galvados) 

Mbuhibb  et  G",  fabricants  de  rideaux. 

Tarare 

Mbthabd  (G.),  ameublements.  Paris.. . 
MicHiD  (J.-L.),  juge  au  tribunal  de 

commerce.  Paris 

Michel  (Le  baron  R.-L.-V.),  receveur 

particulier.  Âlais  (Gard) 

MiDOGQ  (N.-E.)  et  Gaillabd  (A.-E.), 

trousses  de  voyage.  Paris 

MiBULLi  (L.>A.  db),  receveur  général 

de  la  Loire-Inférieore 

MiGifOH  (J.)  et  RouART  (H.),  machines. 

Paris 

MiLUSCAMPS  (L.-T.),  membre  de   la 

chambre  de  commerce.  Paris 

MiLUOH  (J.-P-)  et  Sbbvixr.  Lyon 

MiLLT  (L.-A.db),  manufacturier.  Paris. 
MiLoif  (  P.-D.)  aine ,  bonneterie.  Paris. 

MiHBS  DB  BocxwiLLBR  (Bas-Rhiu) 

MniBs  DB  u  GrardXombb  (Société  ano- 
nyme des).  Paris 

Mires  de  la  Loire  (Société  anonyme 
des).  Paris. 


Narav  (G.),  ingénieur  civil.  Paris. . . 
Nbevo  (  Le  baron  de)  ,  receveur  général 

da  GanUl 

Non.  (V.-F.-G.),  notaire  honoraire  de 

TEmpereur.  Paris 


LISTE  1. 

1 ,000'  Monus  (  E.  DE  ) ,  secrétaire  d*ambaa8ade. 

Paris 1,000' 

i,ooo  MomoEABD  (G.),  voitures.  Paris 9,000 

MoissET-FoTE.  Paris 5,ooo 

1,000  MoHDOLLOT   (A. -A.),   appareils  pour 

eaux  gazeuses.  Paris a,ooo 

1 00,000  Morot  (  E.-S.) ,  cristaux.  Pantin  (  Seine  ).      5,ooo 

1,000  MoRSBiGRAT  (Ds),  aucion   député  au 

Gorps  législatif.  Rodex  (  Aveyron  ) . .       1 ,000 
96,000  MoRTARDOH  frèrcs,  ressorts  pour  horio- 

gcrie.  Paris 9,000 

1,000  MoHTBssoT  (A.)  et  Ghomer  (A.),  soie- 

1,000  ries.  Lyon 1 ,000 

MoirruoR  (Le  marquis  de),  vice^rési- 
du  conseil  général  de  TAllier.  Ghà- 

9,000  leau  de  Lyonne  (Allier) 1,000 

1,000           MoBXAC  (E.-F.),  juge  suppléant  au  tri- 
bunal de  commerce.  Paris 1,000 

96,000  MoREAD  père  (T.-F.),  ancien  membre 

du  conseil  général  de  la  Seine.  Pa> 

9,000  ris 1,000 

9,000  MoBEL  (E.),  meunier.  Essonne  (Seine- 

et-Oise) 1,000 

1 ,000           MoBEL  et  G^*,  peigneurs  de  laine.  Rou- 
baix         3,000 

1,000  MoREL  Bexb  fils  atné  et  G'*,  fabricanU. 

Elbeuf. 1,000 

9,000  MoRET  et  Pater  ,  soieries.  Paris 5,ooo 

MoRiR  (P.)  et  G'*,  dumininm.  Nanterre 

1,000  (Seine) 10,000 

Motte  (A.)  et  G^,  teinturiers  appré- 

10,000  teurs.  Roubaix 9,000 

Motte -BossoT,  manufacturier.  Ron- 

A,ooo  baix 9,000 

9,000  MocRCE\u  (S.),  manufacturier.  Paris. .     10,000 

1 0,000  MouRGUEs  ( J.-A.-G.-P.  de  ) ,  imprimeur, 

6,000  juge  au  tribunal  de  commerce.  Pa- 

5,000  ris 1 ,000 

Multedo    (J.),    receveur  général  des 

90,000  Landes 1,000 

Muret  (H.).  Paris 10,000 

10,000  McROR  (G.),  soieries.  Paris 3,ooo 

5.000'  NoiREr-GHOPHR  et  G'*,  filature  de  laine. 

Relhel  (  Ardennes) 9,000' 

1 ,000  NoBMiXD  (  F.) ,  propriétaire.  Paris 1 0,000 

NoRMi!ni   et  Ghirdor,  cachemires   et 
1 ,000  dentelles.  Paris R.ooo 


SOUSCRIPTEURS  AU  CAPITAL  DE  GARANTIE. 


343 


0 


Omot  (G.-G.-E.) ,  orfèvre.  Paris 90,000' 

QEscHcu,  MisDàCH   et  G",  métaux. 

Paria 1 ,000 

OaBAD  frères,  tanneurs.  Paris 5,ooo 

OuiTi  (  A.-C.),  faïences  anglaises.  Paris.  3,ooo 

Opiboh  (L.-L.),  propriétaire.  Amiens.  1,000 
OiuoA  (L.),  membre  de  la  tbambre 

de  commerce.  Bastia 1 .000 

OsMon  (A.)  et  LunoiAix  (G.),  fabri- 
cants. Elbeuf. 1 ,000 

PâiUABB  (A.-Y.),  bromes.  Paris 1,000' 

Pânnii-LAiocu  (  A.  -  B.  ) ,  négociant. 
Paris Q,ooo 

Paioub  ,  RAïunT  et  G**,  passemente- 
rie. Pans 1,000 

Paimt  (A.) et  EàMtt,  bontons.  Paris..       &,ooo 

PàiisR,  receTeur  des  finances.  Gastel- 
naudary  (Aude) 1,000 

Paiisot  (E.)  et  Gallois  (E.),  coutelle- 
rie. Paris a3,ooo 

Paiissot  et  G**  (maison  de  la  BelleJar- 

dinière).  Paris 19,000 

Patoot  (A.),  membre  de  la  ebambra 
oonsultatîve  de  Douai.  Anicbe  (Nord).      5,ooo 

Pato,  soieries.  Paris 96,000 

Pato  (  A.),  membre  de  Tlnstitut . . . .       9,000 
PiLLrfiBiR  (  L.-A.-V.) ,  employé  an  Gi-é- 

dit  Ibneier  de  France 1 ,000 

PiLLRui  01  KiiiiEiU5( Le  baron),  mé- 
decin do  G  redit  foncier  de  France. 

Paris 9,000 

PnxiTin  et  Suuoh.  manufacturiers. 

Elbeuf 1,000 

PiLTOBAO  (E.-P.),  cuirs.  Cbàleau-Re- 

nault  (  Indre-et-Loire) 1,000 

Pncanoa  ( A.) ,  receveur  général  de  la 

Cbirenie-Inférieore 1,000 

Pbbii  (J.-L.),  mécanicien.  Paris 9,000 

Pbbis  (L.),  armurier.  Paris 1,000 

Pian  (J.)   «t  G'*,  eéruse.  Fives-Lille 

(  Nord  ) 1 ,000 

Pisiia  (E.),  professeur  de  chimie  in- 
dustrielle. Valenciennes 9.000 

Pu»  (H.)  G  AUDIT  et  G'*,  maîtres  de 

fbffea.  Rive-de-Oier  ( Loire) 9o  000 

PlnT  (  G.-P.) ,  fleurs  artificielles.  Paris.       1 ,000 


OcACHÉB  (L.-U.),  exploitant  de  car- 

rièreii.  Paris 9,000' 

OcDBT  (  G.-F.-L.) ,  directeur  de  Tusioc 
éiectro  -  mélallurgique  d'Auteuil. 
Paris 95,00(1 

Outdinik-Ghalarddb  père,  propriétairo 
des  papeteries  de  Geneaiile,  Ghevroi 
cl  Savoyeux  (Doubs) &,ooo 

Ouvre  de  Sairt-Qoehtli  (P.-L.-G.)«  re- 
ceveur général  d'Eure-et-Loir.  •    . .        1  000 


Petit  (  P.) ,  photographe.  Paris 9,000' 

Pbht  de  LArossB  (Le  baron) ,  receveur 

général  de  l'Aveyron 9,000 

PirtTDiDin  (  F.) ,  teinturier.  Paris 1 ,000 

Pbtitb4D  (E.)  et  G",  joailliers.  Paris.. .  5,ooo 
Pbcgeot  frères ,  manufacturiers.  Valen- 

tigney  (Doubs) 1 ,000 

Philippb  (L.-G.),  ingénieur  an  eorps 
impérial  des  ponts  et  chaussées.  Bé- 

darieux  (  Hérault) 5,ooo 

Phiuppb  (  g  .  )  et  G^*,  négociants.  Nantes.  1 ,000 

Phiuppot  (  J.«M .  ) ,  fabricants.  Reims . .  1 ,000 

PiCACLT  (G.),  coutellerie.  Paris 5,ooo 

Picciom  (A.),  docteur  en  médecine. 

Pino  (Gorse) 9,000 

PicoT  (L.),  membre  de  la  chambre 

consultative  de  Douai.  Somain  (Nord).  1 ,000 

Picot  et  G",  tanneurs.  Paris 1,000 

Pubbakd  Parpaitb  et  fils ,  manufactu- 
riers. Reims 1,000 

PiLLBT-WiLL  et  G'*,  banquiers.  Paris. .  95,ooo 
PiLuvriT  et  G'*,  porcelaines.  Paris.. . .  96,000 
PiLTBB  (T.),  machines  agricoles  an- 
glaises. Paris 1 ,000 

Pn  (A.)  et  G'*,  châles  brochés.  Lyon. .  1,000 
P»ABD  et  G'*,  maître  de  forges.  Mar- 
quise (  Pas-de-Galais) 6,000 

PnAm  et  Mbtib,  parfumerie.  Paris. .  6,000 
PiKBT  (F.-J.-L.),  chaussures.  Paris. . .  1,000 
Pi?iET  (J.  )  fils,  constructeur  de  ma- 
chines agricoles.  Abiliy  (Indre-et- 
Loire) 5,000 

Pno!i  frèrts,  fabriciiiits.  Reims 1,000 

PiTBB  (A.),  parfumeur.  Paris 16,000 

Plou  (  h.  ) ,  imprimeur.  Paris 60,000 

PoiBiEB  (E  ),  maire  de  S*-Mandé.  (Paris).  A, 000 


SOUSCRIPTEURS  AU  CAPITAL  DE  GARANTIE. 


3^5 


lUwiLiT  (G.) ,  Garo  frères,  Gbanmiaii, 

Imt  et  C*%  maoniaetarierf.  Reims..       1,000' 

RoMi  et  Gauit,  psHîiiDears.  Paris. . .       s,ooo 

Roula»  (E*)«  directeur  général  des 

tabacs.  Paris. 9,000 

Roaicr  (  Db)  ,  rece? eor  géDéral  da  Puy- 

d»-Déme 1,000 

RomuT  (J.-B.>E.),  notable  commer- 
çant Paris 9,000 

Ron  (  C.-X.  ) ,  banquier.  Cambrai ....       9,000 

Ronui  (F.-M.),  négociant  Paris. . . .     10,000 

RociLLOH  (F.)  et  C**,  ganterie.  Gre- 
noble         1 ,000 

RocLAii»  (G.),  receveur  général  des 

Deox-Séfres t,ooo 

RocuT  et  CaAPomiiÉBB ,  bniles  et  savons. 

Marseille 9,000 

RocuiAC  (E.),  membre  de  la  chambre 

de  commerce.  Paris 6,000 

RocQcis  (A.),  teinturier.  Clichy-ia- 
Garenne,  près  Paris. 1 ,000 


R0DS8IAU  (E.),  porcelaines  et  Cuenees. 

Paris 

RoussiL  (F.),  membre  de  la  cbambre 

consoltatiTe  de  Roobaiz 

RoDssKL  (H.-F.),  constructeur.  Paris. . 
RoDSST  (F.  Di),  directeur  général  de 

la  comptabilité  publique.  Paris. . . . 
RouYiiiAT  (F.-P.-L.),  joaillerie.  Paris. 

RoDX  (G.)  fils,  savons.  Marseille 

Roux  DB  Glassatbs  (A.),  ancien  membre 

du  conseil  supérieur  du  commerce. 

Paris 

Rot  (E.),  directeur  général  do  Tenre- 

gistrement,    des   domaines  et  du 

timbre.  Paris 

Rot  (G.),  négociant  Paris. 

Rdbolpbi  (F.-A.)  fils,  bijouterie,  orf^ 

vrerie.  Paris 

R11D01.PB1  (F.J.  ) ,  bijouterie ,  orfèvrerie. 

Paris 

RuzAiiD  (H.),  avoué.  Valence  (Dréme). 


9,000' 

5,000 
5,000 

9,000 

3o,ooo 

9,000 


3,000 


9,000 
95,000 

9,000 

3,000 
5,000 


Sabatibb  père  et  fils ,  coutellerie.  Thiers 

(Poy-de-Ddme) 1,000' 

Sabocboi  (L.-D.),  banquier.  Paris 9,000 

$Ain-BaicB  (J.  ob),  membre  de  la 
chambre  de  commerce.  Bastia 1,000 

SAmr-LiaBB  (A.  db),  agriculteur, 
membre  du  conseil  général  de  la 
Nièvre.  Saint-Léger  (Nièvre) 95,ooo 

SAHR-Lioa  (  V.  ) ,  filateur  de  lio.  Lille.      5,ooo 

SâiBTB-CBoa  DB  Rbhocabd  (  Le  marquis 
L.-M.-P.-E.  db)  ,  receveur  général  de 
la  Mayenne i,ooo 

Sadtoiii  frères ,  confiseurs.  Oriéaus . . .       3, 000 

Sajou  (  Cabib  ,  successeur  de  la  maison  ) , 
dessins  et  tapisseries.  Paris 1,000 

Sajoc  (J.-S.),  ancien  négociant  Paris.      1,000 

Sal&majica  (Le  marquis  db).  Madrid. .       5,ooo 

Sauioji  (G.),  juge  suppléant  au  tri- 
bunal de  commerce.  Paris 1,000 

SiaBBDocBSB  d*Acdbtiixb  et  G'*,  raffi- 
nerie. Pantin,  près  Paris 5, 000 

SâTABiH  (L.-A.),  comptable.  Valen- 
dennes  ( Nord) 1,000 

SArTBET  (A.-T.),  manufacturier.  Betbe- 
niviUe  (Marne) 1,000 

Sauvasb  (P. -G. -M.),  membre  de  la 
chambre  de  commerce.  Paris. â,ooo 

SiX  (  A.) ,  propriétaire.  Paris 95,ooo 


Sat  (  Gonstant) ,  membre  de  la  chambre 

de  commerce  de  Paris 4,ooo' 

Sat  (Léon),  administrateur  du  chemin 

de  fer  du  Nord.  Paris 8,000 

ScBUBAT  (A.),  chaussures.  Mets 1,000 

ScHLOss  (S.)  et  neveu,  maroquinerie 

et  tabletterie.  Paris 1 ,000 

ScHLOSsMAcBBB  (  J.  ) ,  Umpcs  et  brouEes. 

Paris 1 0,000 

ScBHBiDER  et  G",  usines  du  Greusot. .  95,ooo 
ScBWAB  (F.),  consul  de  Bavière.  Paris.  1,000 
ScBKPXL-RocssxL  ct  G^,  &bricants  et 

filateurs.  Roubaix 5,ooo 

ScBivB-BiGO   (D.),    membre    de    la 

cbambre  de  commerce  de  Ldle  . . .  5,ooo 
Sbhit-Dbbrbvadx  (  P.  )  »  tissus.  Roubaix.  1 ,000 
S^ft^,   Depoih,  Domootibb  et  MabiM, 

banquiers.  Pontoise  (  Seioe-et-Oise  ) .  1 ,000 
Sebpbtti,  Locbua!id,   Labbat   et  G", 

savouD.  Nantes 1 ,000 

S^BcscLAT  (  L.),  filateur.  Etoile  (  Drdme  ).  1 ,000 
Sbbvant  (  a.  ) ,  pelleteries  en  gros.  Paris.  95,ooo 
Sebvibb  (E.-A.),  ingénieur,  sous -chef 

à  la  Compagnie  parisienne  du  gas. 

Paris. 1 ,000 

SBBviR-A6SEoo.<fD   ct  fils,  corroycurs. 

Paris. 1,000 

SàvB  et  C'*,  velours.  Lyon 1,000 


PouKBB  et  Ghappat  fils,  négociants. 

Paris 

Pousoii  (S.-A.'H.),  receveur  général 

de  la  Manche 

PoLLiT  (J.-G.),  recevear  général  de  la 

Dordogne 

PoHciT  (L.),  LinoiB  (?.)  et  G**,  soie- 
ries. Lyon« 

PopoR  (N.),  bromes.  Paris 

PoBQDR  (J.-F.),  juge  de  paix.  Saint- 

Sever  (  Galvados) 

PoBTALis  (Le  baron) ,  receveur  général 

de  Seine-et-Oise 

PoncHAiif  (Y.), manufacturier.  Armen- 

tières  (Nord) 

PoDLAiH  (L.-A.),  architecte^ntrepre- 

neur.  Paris 

QniRHBSSBN  (F.-A.),  fabricant.  Paris. . 
QuKiosLi  frères  et  Mabquart,  fabri- 
cants. Reims 

Rappbhbad-Dbuu  et  G".  Arras 

Rafpt  (M.-L.) ,  conseiller  d'arrondisse- 
ment Étrepagny  (Eure) 

Ragubt  (  E.  ),  manufacturier.  Gorbehem , 
par  Yitry  (Pa»-de-<]alais) 

RAnBBBT  (L.-J.),  soies.  Paris 

Rairoo  frères ,  bronzes.  Paris 

Ramibb  (P.-A.),  entrepreneur  d'éclai- 
rage. Paris 

Raoul  (G.-A.).  Saint-Bris  (Yonne) . . . 

Rapui  (P.),  vérificateur  des  grands 
travaux  au  ministère  de  la  Maison 
de  TEmpereur.  Paris 

RATisBoioni  (E.),  receveur  général  de 
la  Marne 

Rbbodbs  (J.),  conserves  alimentaires. 
Paris 

R^GHAULT  (L.),  receveur  particulier. 
Falaise  ( Galvados) 

Renàbd  (  h.  -  L.  -  F.  ) ,  entrepreneur. 
Paris 

Rkrabd  père  et  fils,  verreries.  Fresnes 
(Nord) 

Reradld-Glodtibb  (A.),  commis  prin- 
cipal retraité  du  ministère  de  la 
guerre.  Paris. 


LISTE  1. 

PoDLA»  frères  (H.  et  L.),  tissus.  Pa- 

à,ooo'              ris 1,000' 

PocLUBB-LoRGHATB,  filatour  de  lin. 

10,000               Lille 3,000 

PocssiBLGDi-RosAHD,  offévrerie  pour 

5,000               églises.  Paris 60,000 

Pocssn  (  A.  ) ,  manufacturier.  Looviers .  1 ,000 

1,000           Pocssiii  (A.),  manufacturier.  Elbeuf. .  1,000 

1,000           Pbévillk  (A.-L.),  gants.  Paris. 1,000 

Pb^vost  (  J.-R.),  décorateur  de  porce- 

1 ,000               laines.  Paris 1,000 

PanuB  neveu  (L.),  banquier.  Elbeot.  t,ooo 

10,000           PsoDHOMMB  (F.),  imprimeur.  Paris. . .  1,000 

Pbodvost  (A.)   et  G'*,  peigoeurs  de 

3,000               laine.  Ronbaix 1,000 

PuBiAU  (L.-(x.),  cbapdier.  Paris 1,000 

1,000 

Q 

a,ooo'  QoiLLACQ  (L.-A.  ),   constructeur  de 

machines.  Anzin  (Nord) 9,000' 

t,ooo 

R 

1 ,000'  Rbqdillabt,  Roussel  et  g  bocqdul  ,  tapis. 

Paris 10,000' 

9,000  RiQuiLLABT-ScBipBL,   membre  de  la 

chambre  consultative  de  Boubaix. .       5,ooo 

95,000  RivBiLHAc  (P.) ,  métaux.  Paris 4, 000 

5,000  lUvTL  (G.)  et  G'*,  filateurs  do  bourre 

95,000  de   soie.   Amilly,    près    Moolargis 

(  Loiret) 9,000 

10,000  Bhorié  (G.-L.).  Paris 9,000 

1,000  RiFAULT  (P.) ,  directeur  de  l'indicateur 

le  Train 1 ,000 

RiGAULT   (J.),   receveur    général   de 

5,000  Maine-et-Loire 10,000 

Rimmel  (E.),  parfumeur.  Paris 5,ooo 

90,000  RisLBB  (G.-E.),  propriétaire.  Galères, 

près  Nyon ,  canton  de  Vaud  (  Suisse  ).     1 0,000 
1,000  RivAUD  DB  LA  RAFFiifiiBX  (Le  comto), 

préfet  des  Gôtes-du-Nord 1,000 

1 ,000  Robert  (E.) ,  chàles.  Paris 9,000 

Robbbt-Faubb  (  g.  ) ,  négociant  Paris . .       9,000 
95,000  RoBiLLABD,  Varloo  et  G**,  négociants 

ébénistes.  Paris 5,ooo 

9,000  RoBTRS  (J.)  chef  de  bureau  à  la  caisse 

générale  des  assurances  agricoles. 

Paris 1 ,000 

1,000  RoGBLET  (V.),  manufacturier.  Rdms..       1,000 


SOUSCRIPTEURS  AU  CAPITAL  DE  GARANTIE. 


3A5 


Rmilit  (  G.) ,  Gahd  frères ,  GiAmuiAii , 
Imt  et  G**,  manniactnrien.  Reims..       1,000' 

Roen  et  Gallst,  parfumeurs.  Paris. . .       9,000 

Roula»  (8-),  directeur  général  des 
tabacs^  Paris. 9,000 

RoHicr  (  Da)  •  reeevenr  géuéral  du  Puy- 
de-IMme 1,000 

RoaaiLiT  (J.-B.-E.),  oolable  commer- 
çant Paris 9,000 

Rom  (G.>X.),  banquier.  Cambrai. . . .       9,000 

Romui  (P.-M.),  négociant.  Paris. . . .     10,000 

RociLum  (F.)  et  C**,  ganterie.  Gre- 
noble         1 ,000 

RoTLiHB  (6.),  receveur  général  des 
Denz-SèYres 1 ,000 

RociiT  et  Gaipomnio ,  boiles  et  serons. 
Marseifle 9,000 

RonaiG  (B.),  membre  de  la  chambre 
de  commerce.  Paris A,ooo 

RocQins  (A.),  teinturier.  Glichy-la- 
Garenne ,  près  Paris. 1,000 


R0U8SIAO  (E.),  porcelaines  et  faïences. 
Paris 

RoDBSBL  (F.),  membre  de  la  chambre 
consultative  de  Roubaix 

R0CS8BL  (H.-F.),  constructeur.  Paris. . 

RoDssT  (F.  Di),  directeur  général  de 
la  comptabilité  publique.  Paris. . . . 

RoDYKivAT  (F.-P.-L.),  joaillerie.  Paris. 

Roox  (C.)  fils,  savons.  Marseille 

Roui  DB  Glâksatbb  (A.),  ancien  membre 
du  conseil  supérieur  du  commerce. 
Paris 

Rot  (  E.  ) ,  directeur  général  do  Tenre- 
gislrement,  des  domaines  et  du 
timbre.  Paris 

Rot  (G. ) ,  négociant  Paris. 

Ru]M>LPHi  (  F.-A.  )  fils ,  bijouterie ,  orfè- 
vrerie. Paris 

RuaoLPBi  (F.-J.  ) ,  bijouterie ,  orfèvrerie. 
Paris 

RuxASD  (H.),  avoué.  Valence  (Drème). 


9,000' 

5,000 
5,000 

9,000 

3o,ooo 

9,000 


3,000 


9,000 
95,000 

9,000 

3,000 
5,000 


SAiATna  père  et  ttb ,  eontellerie.  Thien 
(Pay-de-Ddme) 1,000' 

Sabocboi  (L.-D.),  banquier.  Paris. . . .       9,000 

Saot- Baies  (J.  »i),  membre  de  la 
chambre  de  commerce.  Bastia 1,000 

SA0r-Li0n  (A.  m),  agriculteur, 
membre  da  conseil  général  de  la 
Nièrre.  Saint-Léger  (Nièvre) 95,ooo 

SAm-LiGia  (T.  ) ,  filateur  de  lin.  Lille.      5,ooo 

S4mi*CBoa  Di  RmooABD  (  Le  marquis 
L-M.-P.-E.  Di) ,  receveur  général  de 
la  Mayenne 1,000 

Simon  frères,  conAsenn.  Oriéaus. . .       3, 000 

Saioc  (  Caboi  ,  successeur  de  la  maison  ) , 
dessins  et  tapisseries.  Paris 1,000 

Suce  (J.-S.),  ancien  négociant  Paris.       1,000 

Saiosasca  (Le  marquis  di).  Madrid. .       5,ooo 

S&uMW  (G.),  juge  suppléant  au  tri- 
bunal de  commerce.  Paris 1,000 

SâsanocasB  d'Acdstius  et  G'*,  rafii- 
ocrie.  Pantin ,  près  Paris. 5,ooo 

SiTABCi  (L.-A.),  comptable.  Valen- 
ciranes  (Nord) 1,000 

Sactmt  (A.-T.),  manufacturier.  Bethe- 
iiirille  (Marne) 1,000 

SAcvtaa  (P. -G. -M.),  membre  de  la 
chambre  de  coDuierce.  Paris. 4, 000 

8a  (  A. ),  propriétaire.  Paris 95,ooo 


Sat  (  Gonstant) ,  membre  de  la  chambre 

de  commerce  de  Paris 4,ooo' 

Sat  (  Léon  ) ,  administrateur  du  chemin 

de  fer  du  Nord.  Paris 8,000 

ScBuaAT  (A.),  chaussures.  Metz 1,000 

ScHLOss  (S.)  et  neveu,  maroquinerie 

et  tabletterie.  Paris 1 ,000 

Scm.os8iiACBBa  (  J.  ) ,  lampes  et  bronxes. 

Paris 10,000 

ScBRBiDBa  et  C'*,  usines  du  Greusot. .  95,ooo 

Schwab  (  F.  ) ,  consul  de  Bavière.  Paris.  1 ,000 
ScatfPBL-RoDSSBL  et  G'*,  fSibricants  et 

filateurs.  Roubaix 5,ooo 

ScaiTi-Bieo   (D.),   membre    de    la 

chambre  de  commerce  de  Lille  . . .  5,ooo 

Sbhit-Dbbbbvaox  (  p.  ) ,  tissus.  Roubaix.  1 ,000 
Siai,   DBPon,  DuMocnBi  et  Mabi^, 

banquiers.  Pontoise  (  Seine-et-Oise  ) .  1 ,000 
Sbbpbttb,  LooauAiiD,   Labbat  et  G**, 

savons.  Nantes 1 ,000 

SiirscLAT  (  L.),  filateur.  Etoile  (  Drôme  ).  f  ,000 

SBBVAirr  (  A.  ) ,  pelleteries  en  gros.  Paris.  95,ooo 
Sebtibb  (E.-A.),  ingénieur,  sous-chef 

à  la  Gompagnie  parisienne  du  gai. 

Paria. 1 ,000 

SsBTiH-AssBooin»   et  fils,  corroyeurs. 

Paris 1,000 

SàvB  et  G",  velours.  Lyon 1 ,000 


3A6 


LISTE  1, 


Srdoox  ( a.)  f  uanafacturier,  maire  du 

Catean  (Nord) 9,000' 

SixiMcx ,  Siun  et  G**,  tisaïu.  An  Ca- 

teaa  (Nord) 5o*ooo 

SiLTESTiB  (  L.-E.) ,  syndic  des  courtiers 

de  eommerce  de  Paris 1,000 

SiMORAiiD  (  J .  -  F.  -  M .  ) ,  propriétaire. 
Paris i,ooo 

SnT,  Lbabs  et  G**,  compteurs  pour  le 

gai.  Paris 10,000 

SocïM  cKsnkiM  des  bétons  agglo- 
mérés         9,000 

SocUbl^  D'racoDRAGBMKrr  pour  l'indus- 
trie nationale.  Paris 96,000 

Société  G^siiAU  du  Grédit  mobilier. 

Paris 100,000 


Sori^TÉ  GÉ(^LB  pour  favoriser  le  dé- 
veloppement du  commerce  et  de 
rindnstrie  en  France.  Paris 100,000' 

Socifrtf  DS  PoiLLT,  Di  Fitz-Jahes  r 

LiHAun.  Folembrey  (Aisne) 6,000 

SoDUTBAii  (Le  baron  G.  di),  sons- 
gonvemeor  du  Grédit  foncier  de 
France,  dépnté  an  Corps  légisbtif. 
Paris 95,000 

SnvKBLTHCK  -  DsLBcaoa ,      négociant 

Lille 6,000 

Stbohl,  forges.  Audincoort  (Doubs). .       5,ooo 

Sdbub  (T.),  cuirs  vernis.  Paris 9,000 

SuBBB  (H.),  tannerie,  corroierie  et 
chaussures.  Nantes 1,000 

Sthdicat  des  agents  de  change  de  Paris.     3o,ooo 


TAoaàan  (J.),  receveur  particulier  des 
finances.  Uiès( Gard) 5,ooo' 

TiBiH  (A.),  ébéniste  de  TEmpereur. 

Paris 5,000 

TiiLBons  (E.),  bonneterie.  Paris a,ooo 

Talhocët  (Le  comte  de),  receveur  gé- 
néral de  la  Nièvre 1 ,000 

Tabdied  (A.),  doyen  de  la  Faculté  de 

médecine.  Paris &,ooo 

Tadbuibs  (A.),  appareils  de  précision. 

Paris 1 ,000 

Tavbbribb  (P.-E.),  receveur  général  de 

la  Gharente a,ooo 

TEBimicK  (H.),   manufacturier.  Rou- 

baix 35,000 

Tbtbsieb  DBS  Farces  (  6.  ) ,  propriétaire- 
agriculteur.  Beauliou  (Seine-et- 
Marne) 9,000 

Thibaut  (G.-N.),  membre  du  conseil 

municipal.  Paris 5,ooo 

Thibout  (A.)  et  G^*,  pianos.  Paris 9,000 

THiÏBAirr  (V.-A.),  fondeur  en  cuivre. 
Paris 90,000 


Tbibiez  (J.),  père  et  fils,  manufactu- 
riers. LQle 3,000' 

Thibior  (A.-R.),  pompes.  Paris 1,000 

TenLiiiBR  (¥.) ,  receveur  particulier  des 

finances.  Saint-Pol  (Pas-de-Calais).        1,000 
Tbuilueb  et  Jacquemart,  négociants. 

Reims 1 ,000 

ToFFLU  frères  (L.),  tulles  et  toiles. 

Caudry  (Nord) 1 ,000 

Torhbueb  (  m .-X.  ) ,  banquier.  Laon. . .       1 ,000 
ToDAiLLON  (G.),  ingénieor-mécantcicn. 

Paris 1.000 

TouLBMoifDE-NoLLET,   membre   de   ia 

chambre  consultative  de  Roubaix. .       5, 000 
Todrargin  (R.-V.),  receveur  général 

de  rOrne 0,000 

Triefus  et  Ettunger  ,  tabletterie.  Paris.       9,000 

Tbippibr  (F.),  glacier.  Paris A,ooo 

TnoNCBOR  (N.-J.),  constructeur.  Paris.     i9«ooo 
TuRGAN  (F.-J.),  propriétaire.  Boulogne 

(Seine) 1,000 

TuBGis  (E.),  membre  de  la  chambre 

de  commerce.  Elbeuf 1 ,000 


Vacheron  (C.-P.-J.),  receveur  général 
de  la  Gdle-d'Or 

Valéry  (J.),  président  de  la  chambre 
de  commerce.  Bastia 

Vaixerard  Di  u  Fosse,  conseiller  ré- 
férendaire à  U  Cour  des  comptes. 


Paris. 


1,000' 
9,000 

5,000 


Varderdobpbl  (  a.  -  G.  ) ,  papiers  dorés. 

Paris 1 ,000' 

Vakdergouie  (A.),  membre  correspon- 
dant do  la  Société  impériale  et  ren- 
trale  d'agriculture.  Dunkerque 1 0,000 

Varderbagbe!!  (A.-A.-J.)f  membre  de 
la  chambre  de  commerce  d«*  Lille. .       5, 000 


SOUSCRIPTEURS  AU  CAPITAL  DE  GARANTIE. 


347 


Vakil  (L.)«  étoffés.  Lyon 1,000' 

Vatir  (  F.  )  jeune  et  G^*,  mannfacturiers. 

Paris 5,000 

Vacocelir  (P.)«  nianafactnrier.  Elbeuf.  36,000 
YiDiL  (Le  eomle  db),  chef  de  division 

an  ministère  de  Tiniérieur 5,ooo 

Veso^-Deubli  frères  et  G'*,  dentelles. 

Pans 5,000 

Vkubt  (F.),  receveur  général.  Yau- 

eluse 1 ,000 

VitLiT  (  G.-D.  ) ,  ancien  président  de  la 

chambre  de  commerce  de  Lille 5,ooo 

Vuns  (F.) »  bauquier.  Paris 96,000 

VusTBABTi  (E.-E.),   filaleur  de  lin. 

Lomme-iez-Ulle  (Nord) 5,ooo 

VfTBAT  (A.  ),  orfèvrerie.  Paris 9,000 

ViALATTi  (A.-A.),  receveur  particulier. 

NapoléoDville  (  Morbihan  ) 1 ,000 

YiLLEimoT  -  HcABD ,    membre    de    la 

chambre  de  commerce.  Reims 1 ,000 


ViLLBMSBiis  (J.-F.),  ancien  fabricant  do 
bronzes.  Paris 19,000' 

ViLHOBiH  -  Andbieox  et  G'*,  grainiers. 

Paris 9,000 

ViMT  et  G'*,  chocolats  (Compagnie  colo- 
niale). Paris 10,000 

ViOT  (G.),  marbres  et  onyx  d'Algérie. 

Paris. 5o,ooo 

YiBET  frères,  fondeurs  en  caractères. 

Paris 9,000 

YivABEz  (J.-F.-E.),  négociant.  Gelte.. .       9,000 

YoGEL  et  G'*,  fabricants.  Beauvais  (ar- 
rondissement de  Gambrai) 1 5,ooo 

YoBDz  aine  (J.),  constructeur  mécani- 
cien. Nantes 6,000 

Ybad  (P.) ,  fil  à  coudre.  Lille 96,000 

YuiLLEH»  (  E.  ),  président  de  la  chambre 
consultative  de  Douai.  Auberchi- 
oourt  (Nord) 6,000 


w 


Walui  ( W.) ,  articles  de  voyage  et  de 

campement  Paris 9,000' 

Wauuamd    (  L.  -  J.  ) ,    manufacturier. 

Cambrai 9,000 

Waubz,  Ddbocx  et  Dagb,  tapisseries. 

Neuiily  (Seine) 10,000 

WABiim,  négociant  Reims 1 ,000 

WAfmni'Bossirr,  filateur,  membre  de 

la  chambre  de  conuneree  de  Lille. 

Roubaix 96,000 

Wbbib  (G  .-A.),  toiles  métalliques.  Nancy.       1 ,000 


Wbblb  (  M.-E.  ) ,  négociant  Reims ....  1 ,000' 

Wbitb  (  A.-B.  ) ,  négociant.  Paris 1 ,000 

YVhitb  ( J.-F.  ) ,  rentier.  Londres 1 ,000 

Whttb  (  M.-A.  ) ,  rentière.  Londres. ...  i  ,000 
WxBADX-FLoara  (D.),  fiiateur  et  fabri- 
cant Roubaix 9,000 

WiBTB  frères,  bois  sculptés.  Paris. . . .  1,000 

Yioirr  ( A. ) ,  pianos.  Paris 10,000 

WoLOwsKi,  membre  de  Tlnstitut  Pa- 
ris   1 0,000 


Yt4Ii  (Le  docteur).  Paris. 


4,000' 


Total  c^rebal  au  90  juillet  1866 io,3&7,ooo' 


3â8 


LISTE  2.-  COMMISSION  IMPÉRIALE. 


LISTE  2. 

COMMISSION  IMPÉRIALE, 

SODS  LA  PRESIDENCE  D'HONNEUR  DE  8.  A.  LE  PRINCE  IMPiRUL. 


S.  ExG.  Li  MiHum  d'État,  vieê-prétidênL 

S.  EZC.  LB  MofISTU  DB  L^ACBIGOLTOBB ,  DD  COHIIBBGB 

ET  DBS  TBAt AUX  PDBUC8 ,  vice-préttdent. 

s.  ExG.  LB  MnUTBB  DB  LA  MAISON  DB  L*EllPBBBUB  ET 

DBS  BBAUX-ABT8,  vic»'prétid0nL 

M.  F.  Lb  Plat,  sénateur,  inspecteur  général  au 
corps  impérial  des  mines,  eommiMotre  général. 
MM. 

ALBonÎBA  (Le  duc  d*),  député  au  Corps  législatif, 
▼ice-présidentdela  compagnie  du  canal  de  Sues. 

ABLis-DupoDB ,  membre  de  la  chambre  de  com- 
merce de  Lyon. 

Babbibb,  sénateur,  ancien  directeur  général  des 
douanes  et  des  contributions  indirectes. 

Baboghb  (S.  Exe.  M.),  garde  des  sceaux,  ministre 
de  la  justice  et  des  cultes. 

Bimc ,  sénateur,  ancien  ministre  de  ragricnlture , 
du  commerce  et  des  travaux  publics. 

Bbbthibb,  ancien  président  du  tribunal  de  com- 
merce de  la  Seine. 

BoriTBLLB,  sénateur. 

Bbosbbt  aine,  fabricant,  président  de  la  chambre 
de  conuuerce  de  Lyon. 

GflBTALiBB  (Michel),  sénateur,  membre  de  l'Institut , 
inspecteur  général  au  corps  impérial  des  mines. 

Ghbvardibb  db  Yalorôhb,  député  au  Corps  légis- 
latif. 

CouRMOirr,  ancien  directeur  des  beaux-arts. 

CowLBT  (S.  Exe.  le  comte),  ambassadeur  de  S.  M. 
Britannique,  à  Paris. 

Daillt  (Adolphe),  agriculteur. 

Datujjeb  (Henri) ,  négociant,  ancien  président  de 
la  chambre  de  commerce  de  Paris. 

DBiiiàBB,  fabricant,  président  de  la  chambre  de 
conunerce  de  Paris,  membre  du  conseil  muni- 
cipal de  Paris. 

Oeriou  du  Pin,  administrateur  des  Messageries 
impériales. 

Dbspossiî,  fabricant,  membre  du  conseil  muni- 
cipal de  Paris. 

Dbtirck,  fabricant,  ancien  président  du  tribunal 
de  commerce  de  la  Seine,  membre  du  conseil 
municipal  de  Paris. 


MM. 
Dollpds  (Jean),  iabrieant,  maire  de  Molhoute. 
DcMAs,  sénateur,  secrétaire  perpétuel  de  l'acadé- 
mie des  sciences,  président  du  conseil  maniai- 
pal  de  Paris. 
Do  Put  db  Lôhb,  conseiller  d*Etat,  membre  de 

rinslitut,  directeur  des  constructioDS  navales. 
Ëlib  db  BBAnoRT,  sénateur,  secrétaire  perpétuel 

de  TAcadémie  des  sciences,  inspecteur  général 

au  corps  impérial  des  mines. 
Yàyi  (Le  général),  aide  de  camp  de  l'Empereur, 

commandant  de  l'Ecole  polytechnique. 
Flbubt  (  S.  Exe.  le  général  ),  sénateur,  grand-éeoyer, 

premier  aide  de  camp  de  l'Empereur. 
FonLD(S.  Exe.  M.),  membre  du  Conseil  privé, 

sénateur. 
Fruit,  député  au  Corps  légiriatif,  gouverneur  du 

Crédit  foncier  de  France. 
Garribb,  négociant,  membre  du  conseil  municipal 

de  Paris. 
Gadtibb  ,  conseiller  d'Etat ,  secrétaire  général  du 

ministère  de  la  Maison  de  l'Empereur  et  des 

beaux-arts. 
GERV4I8  (de  Caen  ) ,  directeur  de  l'École  supérieure 

de  commerce. 
Gf4ii«vuj.B  (S.  Exe.  le  comte),  membre  du  Conseil 

privé  de  S.  M.  Britannique. 
Gros  (Aimé),  fabricant,  député  au  Corps  légis- 
latif. 
GuuAL,  fabricant,  juge  au  tribunal  de  commerce 

de  la  Seine. 
Halphen  (Georges),   négociant,  membre  de  la 

chambre  de  commerce  de  Paris. 
Hadssmarn  (  Le  baron  ) ,  sénateur,  préfet  de  la  Seine. 
Herret,  conseiller  d'Etat ,  directeur  des  consulats 

et  affaires  commerciales. 
KuHLMAHii,  fabricant,  président  de  la  chambre  de 

commerce  de  Lille. 
La  BoHciiEB  LE  NocRY  (Le  vice-amiral  baron  db), 

commandant  en  chef  Tescadre  cuirassée  de  la 

Manche. 
La  Valbttb  (S.  Exe.  le  marquis  de),  ministre  de 

l'intérieur. 


LISTE  3. —  COMITÉS  DE  LA  COMMISSION  IMPERIALK.     349 


LuicDT,  fabricant,  membre  do  conseil  municipal 
de  Paris. 

Lircn.,  membre  de  rinstitotf  architecte  de  TEm- 
perenr. 

Li  Rocx  (Alfi^),  vice-président  da  Corps  légis- 
latif, président  de  la  Compagnie  des  chemins 
de  fer  de  TOuest. 

Haês,  fabricant,  membre  de  la  chambre  de  com- 
merce de  Paris. 

Macvi  (S.  Exe.  M.),  membre  du  Conseil  privé, 
sénateur,  ministre  des  finances. 

IIami  (Alfred),  imprimcnr^diteur,  vico  président 
de  la  chambre  de  commerce  de  Tours. 

Morcir  (Le  duc  db). 

NiEcwnaaEB  (Le  comte  db),  sénateur,  membre 
de  rinstilut ,  surintendant  des  beaux-arts. 

OsnoY,  membre  du  conseil  municipal  de  Paris. 

Ouvn,  conseiller  d*État,  directeur  du  commerce 
extérieur. 

PàSTRJ,  armateur,  président  de  la  chambre  de 
commerce  de  Marseille. 

PsiBomiiT,  directeur  de  TEcole  impériale  centrale 
des  arts  et  manufactures. 

Pniiai  (  émile) ,  député  au  Corps  législatif,  prési- 
dent de  la  Compagnie  des  chemins  de  fer  du 
Midi. 


Pi^TRi,  préfet  de  police. 

RoiiDOT  (  Natalis  ) ,  négociant ,  délégué  de  la  chambra 

de  commerce  de  Lyon. 
Rothschild  (Le  baron  Jahbs  de),  président  de  la 

Compagnie  des  chemins  de  fer  du  Nord. 
Sallandrodzb  de  Lamobraix  (0.),  fabricant,  maire 

d*Âubu88on. 
ScnREtDER  ( S.  Exe.  M.),  président  du  Corps  légis- 

Utif. 
Talabot  (  Paulin),  député  au  Corps  législatif ,  direc- 
teur général  du  chemin  de  fer  de  Paris  à  Lyon 

et  à  la  Méditerranée. 
Thocvenel,  sénateur,  ancien  ministre  des  affaires 

étrangères. 
Walbwrki  (S.  Exe.  le  comte),  membre  du  Conseil 

privé,  sénateur. 


R^GUTiR  db  Chargourtois,  ingénieur  en  chef  an 
corps  impérid  des  mines,  professeur  à  TEcole 
des  mines,  9ecréUnre» 

Cdmbrgb,  ingénieur  au  corps  impérial  des  mi- 
nes, secrétaire  adjoint. 

Martblbt,  ingénieur  au  corps  impérial  des  mines , 
iecrét4tire  od/otiU. 


LISTE  3. 


COMITÉS  DE   LA  COMMISSION   IMPERIALE. 


COMlli  DES  FINANCES. 


DivnjjBB  (Henri). 

DBvmcc. 

fêiaj. 

IsHori  (Alfred). 

IIa«iib(S.  Exc.  m.). 
PiREiiK(^jDile). 

conni  des  co?rsTROCTio:«s. 

MM. 

Banc. 

Dnus. 

Db  Pbt  »■  Ltei. 

HAt»«un  (Le  baron). 


NnrwnnuB  (Le  comte  m). 
PbvIib  Taubot. 


COMITE  DD  BècLEMENT  G^N^RAL. 

MM. 

Babbibr. 

Cbbvaubr  (Michel). 

Flsubt  (S.  Exc.  le  général). 

Hbrbbt. 

QfBimB. 

RoRDOT  (Natalis). 

COMITE  DBS  TRAVAOX  DU  PARC. 

MM. 
Davilubr  (Henri). 
Derièrb. 
Davinci. 

FBtfvT. 

Lb  Rotx  (Alfred). 
M.  Magrb  (S.  Exc). 
NixDWBBKBBBB  (Le  comtf*  db). 
Pbrbibb  (Emile). 


350      LISTE  3.  —  COMITÉS  DE  LA  COMMISSION  IMPÉRIALE. 


COMITés  DB  H^VISION  POUR  LES  ADMISSIONS. 

«'*  section  (groupes  II  et  III). 
MM. 

DBSPOSSi. 

ElIB  DB  BlAUMORT. 

Haipbbh  (Georges). 

Hbubt. 

Maks. 

Magri  (S.  Exe.  M.). 

Mame  (Alfred). 

MoucHT  (Le  duc  db). 

Sallahdboozb  db  Lahorraix  (0.). 

•*  leetion  (groopn  IV  et  V  ). 
ÀBLig-DnPOUB. 
Bbossbt  aîné. 

DOLLTDB  (J.). 
GAniflKB. 

Gros  (  A.  ). 
KoHuiAini. 

O^FBOT. 

Roudot  (NaUHe). 

S*  section  (groupe  VI). 

AlbuHra  (Le  dac  d*). 
boittelle. 
Daillt. 
Dsifioif  DD  Pin. 

GCIBAL. 

La  RoRciiRB  LB  NonBT  (l<e  vice-amiral  baron  de). 

Pbrdornet. 

Talabot(P.). 

h'  section  (groupes  VUI  et  IX). 

Chbtaiidibb  db  Valdrôve. 

Daillt. 

Fleubt  (  S.  Exe.  le  général  ). 

Lbbaddt. 

Pastri!. 

COMITÉ   DES   INSTALLATIONS 

ET  DES  céR^MONIES. 
MM. 
Daillt. 
Detince. 
Do  Pdt  de  LAmb. 
Gdibal. 
Herbet. 
Lepdel. 

Le  Bodx  (Alfred). 
Maorb  (S.  Exe.  M.). 
Modcht  (Le  duc  de). 
Nieuwbrebbee  (Le  comte  d-). 

SCHNEIDBB  (S.  Exe.  M.). 


COMITli  DBS  BBAOX-ARTS. 
MM. 

BoriTBLLB. 
GOIUMORT. 

CowLBT  (S.  Exe.  le  comte). 

FooLD  (S.  Exe.  M.). 

Gadtieb. 

Gbantillb  (S.  Exe.  le  comte). 

La  Vauttb  (S.  Exe.  le  marquis  de). 

Lefuel. 

MoucHT  (Le  duc  db). 

NiEuwBBEERXB  (Lc  comte  db). 

Rothschild  (Le  baron  James  de). 

Schneider  (S.  Exe.  M.). 

Walrwsei  (S.  Exe.  le  comte.) 

COMITE  DES  TRANSPORTS. 
MM. 
Albut^ra  (  Le  duc  d*  ). 

Boiitelle. 

Dumas. 

FAvi(Le  général). 

Gertais  (de  Caen). 

Perdorhet. 

COMITÉ  DD  RkCLEHENT  DES  RÉCOMPE.NSES. 

MM. 
Barbier. 

Cbevaueb  (Michel). 

Dayillibb  (H.). 

Dbti?(ck. 

Fleurt  (S.  Exe.  le  général). 

Fr^mt. 

Herbet. 

Lb  Roux  (Alfred). 

Magne  (S.  Exe.  M.). 

OZERIIB. 

PÉREinB  (Emile). 
RoxDOT  (Natalis). 

COMITÉ  l>C  CONTENTIEUX. 

MM. 

Barbier. 

Baroche  (S.  Exe.  M.). 

Deniers. 

Guibal. 

Magne  (S.  Exe.  M.). 

OZErfNE. 

Ciietalier  (Michel). 

Nota.  —  M.  Dolai»,  membre  da  conseil  mnniripHi , 
nncieu  prûstident  de  la  chambre  des  agréés,  a  rempli 
les  fonctions  de  membre  adjoint  auprès  dudit  comité. 

COMITÉ  DES  RÉCLAMATIONS. 
Les  comités  réunis  du  contentieux  et  des  finances. 


LISTE  â.  — COMMISSARIAT  GÉNÉRAL. 


351 


LISTE  4. 


COMMISSARIAT   GENERAL  ". 


MM. 

F.  Le  Plat,  sénateur,  membre  île  la  Commission 
impériale,  inspeeleur  général  au  corps  impérial 
de«  mines ,  commiêtaire  général. 

Hn^ii-Mkneon ,  ingénieur  en  chef  au  corps  impé- 
rial des  ponts  et  chaussées,  eomm'ssaire  général 
adjoint,  de  mai  i865  à  juillet  1867. 


(«).  —  SERYICES  DC  SECRÉTARIAT. 

ButsB  (des  Vosges),  directeur,  de  février  à  juin 
1865. 

Mosmn,  maître  des  requêtes  au  conseil  d*Etat, 
directeur,  k  partir  de  juillet  i665. 

H.  M0510D  fts  MoRnicBEB,  avocat,  chfdt  tervice, 

Di  BaLT,  auditeur  à  la  Cour  des  comptes ,  chef 
de  eervice  adjoint. 

Mattiiel,  auditeur  au  conseil  d*Etat,  chef  de  ser- 
vice adjoint. 

i.  R.  RoHACLT,  êouê^hef  de  eerviee  (  n  ). 

H.  MojioD,  avocat,  attaché. 

DEjqiorLt!is ,  archiriête. 

BoiiLLEKs,  expéditionnaire. 

Bkutustii?!  ,  expéditionnaire. 

EspiioiLLiiRB,  expéditionnaire. 

Momu,  expéditionnaire. 

RorsHAU,  expéditionnaire. 

Taukac  ,  expéditionnaire. 

L  J.  Dnuissui,  expéditionnaire. 

(i).  -  SERVICES  DE  LA  < COMPTABILITÉ. 
J.  T\G%AaD,  rereveur  des  finances,  directeur  (',  n). 

CAISSE. 

Go!mii  Saist-Mabtiii  ,  chef  de  eerviee  {l,  q). 
FiooDiT,  caÎMMr. 

COMPTABILITE. 

HtanBa ,  premier  eomptaô^. 
DrrrACft ,  comptable 
CatrMT,  eon^tablê. 
0.  T*6!iAB0,  attaché. 

^novAT. 
Geor^ges  Casbib!i,  regieeeur. 


(e).  -  SERVICES  DES  TRAVAUX  DU  PALAIS. 

Krartz,  ingénieur  en  chef  au  corps  impérial  des 
ponts  et  chaussées ,  tUrecteur. 

CORSTRUCTIOIf. 

Duval,  ingénieur  au  corps  impérial  des  ponts  et 

chaussées ,  êoiu-directeur. 
Paulor,  conducteur  des  ponts  et  chaussées,  ehej 

de  eerviee. 
VALLiiRB ,  chef  de  section. 
Mathê,  souS'chefde  section. 
Causel,  sous-chef  de  section. 
PoiDATi,  comptable. 
Allbmarbod,  vérificateur. 
DisAROLB ,  piqueur. 
JcLUBR,  dessinateur. 
ViLUAUMii,  dessinateur. 
ComrDRADDAT,  expéditionnaire. 
Lacrou,  expéditionnaire. 
CHARRiiRB,  expéditionnaire. 

ARCHmCTURE  ET  BHTRBTIEH. 

Hardt,  architecte,  sous^irecteur. 

Raour,  architecte. 

MopRAS ,  architecte-vérificateur. 

Plassb,  inspecteur. 

Coquet,  dessinateur. 

BiABiRi ,  dessinateur. 

Talporb,  dessinateur. 

{d).  —  SERVICES  DU  PARC. 

Alphard,  ingénieur  en  chef  au  corps  impérial  des 
ponts  et  chaussées ,  directeur  de  la  voie  publique 
et  des  promenades  de  Paris ,  directeur. 

DiBCBL,  ingénieur  an  corps  impérial  des  ponts  et 
chaussées,  ingénieur  en  chef  de  la  voie  publique 
et  des  promenades  de  Paris,  directeur  adjoint. 

TBATAnC. 

ForRRilI ,  ingénieur  au  corps  impérial  des  ponts  et 

chaussées ,  sous-direrfettr. 
GrésARD,  ingénieur  au  corps  impérial  des  ponts 

et  chaussérs,  chef  de  service  adjoint. 


"•  L#t  iHtm  ilaliqon  pUc^M  cotre  psrrntkèM»,  à  la  suit»  dm  Domt  de  eerlaint  foDelionntim  dt  U  Commitsimi 
iBpérijtc.  MH.l  de*  rm^ott  aax  autres  lervicM,  dont  le  titre  eut  pr^éd^  de  la  niéme  lettre,  cl  dont  ces  fonclionoaircs 
«01  «plmneul  fait  partie. 


352 


LISTE  h. 


HDTBixm,  conducteur  dee  ponts  et  choussées, 

toui-ehêfde  tervice  (p), 
MoNïioT,  conducteur  des  ponts  et  chaussées ,  chef 

de  tecHan, 
DiWABLB ,  conducteur  des  ponts  et  chaussées ,  moum- 

chefde  tecUon. 
Gacbbiot,  conducteur  des  ponts  et  chaussées ,  tout- 

chef  de  teetion. 
Lalo,  conducteur  des  ponts  et  chaussées,  tout- 
chef  de  teetion. 
RcBMRiLD  DE  RoMENTHAL,  couducteur  des  pouts  et 

chaussées,  tout-chef  de  teetion. 
Ronis,  conducteur  des  ponts  et  chaussées,  tout- 

chtfdê  teetion. 
RnoiEB,  comptable. 
LoBiBOis,  dêttinateur. 
Chabas  ,  expéditionnaire. 
Rabier,  expéditionnaire. 
Jean  Bohhet,  turveiUant  principal. 
MiRiEux,  chef  cantonnier. 

ABGHITECTUBE. 

Hochebeau,  architecte. 
Rocher,  intpecteur. 

AQDABICll. 

Lamarqdb,  lieutenant  de  vaisseau,  détaché  prêt  la 

Committion  impériaie. 
De  Dax  ,  intpecteur  de  Vaquarium  marin. 
Gassieb  ,  intpecteur  de  V aquarium  d*eau  douce. 

JABDIlfAGE. 

Babillet  ,  jardinier  en  chef  de  la  ville  de  Paris , 

jardinier  en  chef. 
Layialle  ,  chef  de  bureau. 
Raparir  ,  jardinier  principal. 
Sellier  ,  jardinier  principal. 
Var  Gelst,  jardinier  principal. 
Lehighbz,  expéditioftnaire. 
QcERAT,  expéditionnaire. 

(•).  —  SERVICES  DES  SECTIONS  ÉTRANGÈRES. 

Léon  DoNRAT,  ingénieur  des  mines ,  directeur  (k,  n). 
Bbbgeb,  ingénieur,  tout-directeur  {l,  m). 

bure AUX. 

Léon  MoRiLLOT,  auditeur  au  conseil  d*Etat,  chef 

de  tervice. 
Georges  Brame,  auditeur  au  conseil  d*état,  chef 

de  tervice  at^'oint. 
Le  docteur  Dbsortiauz,  chrf  de  tervice  adjnint. 
Rbulle,  expéditionnaire. 
SniOQUET,  expéditionnaire. 


nSTALLATIOlf. 

Bauvarr  ,  intpecteur  principal. 
Gober  ,  intpecteur. 
GoirroR ,  dêttinateur, 
HuTiR,  deteinateur. 
Lbbbdr  ,  dêttinateur. 
MoHREBOR ,  dêttinateur. 

if).  —  SERVICES  DE  LA  SECTION  FRANÇAISE. 

Ad.  FociLLOR,  professeur  de  TUniveraité ,  direc- 
teur. 


Aldbophb,  architecte  de  la  Committion  impériale 
[m). 

BUBEAIll. 

Gbatbau,  ingénieur  des  mines,  chef  de  tervice. 
P.  Ghampotseau  ,  attaché. 
Marcel  de  la  Massde  ,  attaché. 
Jadmb  ,  commit  d* ordre. 

IRSTALLATIOH. 

Descbamps,  ingénieur  des  arts  et  manufactures, 

chef  de  tervice  {g). 
Lâcha  PELLE,  inspecteur. 
Dauphir,  dêttinateur. 

ig).  —  SERVICES  DES  MACHINES. 

E.  Chetssor  ,  ingénieur  au  corps  impérial  des  pools 
et  chaussées,  directeur  [n,  o,  p). 

BUREAUX. 

GouiLLARD,  conducteur  des  ponts  et  ehanssées, 

chef  de  tervice  (n). 
FoRBST,  ingénieur,  attaché. 
ÂTOUDE,  dêttinateur. 
Boisseau,  dêttinateur. 
Brisor  Ris ,  dêttinateur. 
FoTTAT,  dêttinateur. 
LBsàBLB,  dêttinateur. 
Metssat,  dêttinateur. 
Ogier,  dêttinateur. 
ÀBDB^iRB,  expéditionnaire. 
Brisor  père,  comptable. 
GouDERT,  expéditionnaire. 
Ma  COIS .  expéditionnaire. 

CORSTRUCTIOR. 
(Plaie-forme  oenlrale,  bei^ge,  chemiDS  cl«  fer.) 

Gauciieb  ,  conducteur  principal  des  ponta  et  chaus- 
sées, chef  de  service  [p). 

Baudet,  conducteur  des  ponts  et  chaussées,  chef 
de  teetion. 


COMMISSARIAT  GÉNÉRAL 


353 


DàKECDU,  couducleur  des  ponts  et  chaussées, 

chef  de  metion, 
Cadmgaithu  ,  agent  réceptionnain. 
BiftHàiDiR,  agent  réeeptimmaire. 
Gamieb  ,  agent  réceptionnaire. 
Yiclor  RiuDi,  êvrveiUant. 
HpGcrr  père ,  êwrveilhmt. 
RicHABDOT,  eurveiltant. 

mSTALLATIOR. 

^Sfnice  musique,  senice  hydraoliqoe,  iostallatioD 
<Jcs  Mctioot  fraoçaÎM  et  élnngère  daiu  la  galerie 
dn  traniJ.) 

Hamcaii),  ingénieur  des  arts   et  mannfiictures , 

thê/de  eervice  {g). 
DnoiM,  inepecteur. 
L«s€L0i8,  hupecteur. 
Mascbmay,  inepecteur, 
Waldduk,  inepecteur. 
GfÉBTii,  eurveiUant. 

MAROTBIlTIOlf. 

0&!iOAU>,  chef  de  eerviee  (g). 

DL(4uuaps,  chef  de  eervice  (/). 

Daluahcb,  chef  de  la  gare  du  Champ  de  Mam. 

VniTILATIOil  DU  palais. 

(^uasos  Di  MoRDÙii,  ingénieur  au  corps  impé- 
rial des  ponts  et  chaussées ,  ingénieur  coneeii. 

l^  vicomte  d*Ussel,  ingénieur  au  corps  impérial 
des  ponts  et  chaussées,  chrfde  eervice  adjoint. 

{h).  ^  SERVICE  DBS  OEUVRES  D*ART. 

U  marquis  de  Cuinii?iiBBs ,  eonserratenr-adjoint 

des  musées  impériaoi ,  directeur. 
Brox,  inspecteur^djoint  des  beaux-arts,  sons-ins- 

pecteor  des  eiposilions  annuelles ,  chef  de  eer- 

vite. 
U  comte  Clément  di  Ris,  attaché  an  mnséc  du 

Loorre  et  aux  expositions  annnelles. 
Di  Taoxia. 
DcPn». 

BiLUIk  »■  la  CRA^ieNDII. 

RtTtiai. 

DtQlXT. 

l>rTmia. 

Dl  TODBSBMnt. 
MiBtT  LB  RiCHB. 

\>l  S4T«é. 


(i).  -  SERVICE  DE  L'HISTOIRE  DU  TRAVAIL. 

Du  SoMMBBABD ,  directeur  du  musée  des  Thermes 
et  de  Thôtel  de  Cluny,  commieeaire  délégué  par 
la  Commission  de  Thistoire  du  travail. 

Darcel,  iecrétaire  de  la  Commieeion. 

Dblahob,  inepecteur. 

MoRTiLLET,  inepecteur. 

Âspx,  commie. 

«».  -  SERVICE  DE  BILLANCOURT 

Bbouabdbl  ,  chef  de  eervice. 
BouLABD ,  inepecteur. 
GocHARo ,  tiMpecfeur. 
Poteau  ,  ehefdee  eurveillante. 
M\Uîxo\iy  commie. 
Sabtory,  comptable. 

(k).  -  SERVICE  DU  CATALOGDB. 

L.  DoifHAT,  directeur  (c). 

Ladta  ,  chef  de  eervice. 

Laviallb  db  LAMBiLLàsB,  toiif-cfc^(20  tsrricf . 

Bbllot. 

Blumbibo. 

BOBBBL. 

Fdciibt. 

MOUTOR  U  BASnOE. 
L.-P.  MOUBET. 

V.  PatI 

Radat. 

Tbemblot. 

(I).  -  SERVICES  DES  ENTRÉES. 

Beboeb,  directeur,  de  janvier  à  mai  1867  (s,  m). 
Taghabd,  directeur,  k  partir  du  mois  de  mai  18G7 
{b,n). 

ABORRBMIRTS. 

GoKTiBB  SAtRT*MABTiR ,  chef  de  eervice  (h,q). 
ToNHB,  ancien  chef  de  bataillon. 
Di  Roux. 

CORSTATATIOR  DBH  BBCBTTBS. 

Lbhaibi,  inepecteur  principal. 

Pbgabs,  inepecteur  principal 

ViTOR  de  jASSiUB,  in^Mcteur  princ^tal. 

Marur. 

Dabucaiérb. 

BRTIÙS  PAR  US  TODRRIQUBTS. 

D*A«0RRUX,  inepecteur. 
Gautubr  ,  tmpscfmr. 

• 

Lecatalbb,  inepecteur. 
GcuT,  inepecteur. 

•j3 


354 


LISTE  'i. 


nmëlS  PAB  CilTES. 

Tasroh,  iout-chêfde  ierviee. 
CoDiTiN ,  inspecteur. 
Yaluib,  impecteur. 
DBLAYiiu,  êoue-intpectewr. 
DcBÂiO) ,  eouê-intpectewr. 
HuABDf  êOtti-inspecleur. 
Lebouboiois,  êouê-in»pecteur. 

(m). —  SERYICE 
DE  LA  FÉTB  DES  RÉCOMPENSES. 

Aldbophb  ,  architecte  de  la  Commieeion  impériale  (/). 
DuTROu,  architecte  da  Palais  de  Tlndastrie. 
Bbrgkb,  ingéoieur  (0,  0* 


LiTOUX ,  deeeinaleur  principal. 
Alhommb,  deeeinateur. 
MoRHiBOii,  deetinatetur. 
Stbir,  deeeinatmir. 
Vkuit,  dettinatewr. 


LIQUIDATION. 

(»).  —  SERVICE  GÉNÉRAL. 

(  RMaetion  du  rapport  administratif.  —  Comptabilité. — 
RëclamotioDs.  —  Arrhivea.  ) 

E.  Chkissor  ,  directeur  des  services  des  machines 
(ff>o,p). 


L.  Donhat,  directeur  des  services  des  sections  élraii- 

gèrts. 
Taghabd,  directeur  des  services  financiers  (b,l). 
CouiLLABo,  chef  de  service  {g). 
J.  R.  RoHAULT,  rédacteur  {a), 
MoTTiBB ,  ejcpéditioHnaire, 
Bbison  père ,  expéditimmaire, 

(0).  -  SERVICE  DU  CONTENTIBDX. 

E.  CuTssoii,  directeur  {g,  n,  p). 
GoojOR,  avocat,  chef  de  eertice. 

(/>).  ■-  SERVICE  DE  LA  REMISE  EN  ÉTAT 
DU  CHAMP  DE  MARS. 

E.  Genssoii,  directeur  {g,  n,  0). 

Gadcbsi,  conducteur  principal  des  ponta  et  chaus- 
sées, chef  de  eermce  (g). 

HuTELLiBB,  conducteur  des  ponts  et  chaussées, 
êoue-che/de  eercice  {d). 

Jean  Boiwbt  ,  eurveillant  général. 

Panl  BoRRBT,  eurveiUant. 

iq).  -  SERVICE  DE  LA  CAISSE. 

GoHTiiR  SAnrT-MABrni,  tréeorier  {b,l). 
L.-J.  DiEussB^ .  expéditionnaire. 

lEcOIfOMAT. 

G.  Casbdbr,  régiteewr. 


LISTE  5. 


COMMISSIONS  ET  COMMISSARIATS  DES  PAYS  ETRANGERS. 


ROYAUME  DES  PAYS-BAS. 

GO 11  MISSION  À  LA  HATE,  SOUS  LA  PRÉSIDBBGB  D^HON- 
IKEUB  DE  S.  A.  R.  LE  PBl?iCR  D^ORANGE. 

MM. 

Van  Oobdt,  conseiller  d'État,  président . 

Von  Badmhacbb,  secrétaire  de  la  société  néerlan- 
daise des  sciences. 

Bbsibb  ,  colonel  d*état-major. 

Bludensteiii  ,  manufacturier. 

F.  Var  dbh  Bbobk,  consul  général  des  Pays-Bas, 
à  Paris. 

Mabhr  Gostbb  ,  négociant 

EiGEMAR,  président  de  la  société  des  industriels 
néerlandais. 

Eutrovbn,  manufacturier. 


MM. 

Var  ErK,  président  de  la  société  du  palais  de 
riodustrie  d'Amsterdam. 

Getebs  Dbyroot,  secrétaire  général  de  la  société 
hollandaise  d'agriculture. 

Gboll,  directeur  de  la  société  du  chemin  de  fer 
des  Indes  orientales. 

De  Hbcs  ,  manufacturier,  membre  des  Etats  pro- 
vinciaux et  du  conseil  communal  d'Ulrecbt 

Kbblage  ,  président  de  la  société  générale  poar  la 
culture  des  oignons  à  fleurs,  i  Haarlem. 

Lbdbboeb  ,  manufacturier. 

Stabiro  ,  chef  de  division  au  ministère  de  l'inté- 
rieur. 

WiTTBBiRO,  secrétaire  honoraire  de  Tacadémie 
royale  des  beaux-arts  d* Amsterdam. 


COMMISSIONS  ET  COMMISSARIATS  DKS  PAYS  ÉTRANGERS.         355 


WoLPso!!,  directeur  de  la  «ociéié  néerlandaiBe  de 
baleaai  à  vapeur. 


IsaAKLS ,  artiste  peintre ,  membre  adjoint  pour  les 
beaux-arts. 

Linn,  directeur  du  musée  Boymans,  à  Rotter- 
dam, mfmbre  adjoint  pour  les  boaax-arls. 

TntvEn,  artiste  peintre,  membre  adjoint  pour  les 
beaux-arts. 

Yin  DKB  Kelleu,  membre  adjoint  pour  Tbistoire  du 
trarail. 

COmiSS&BUT  k  PARIS. 

F.  Var  dih  BaoEK,  membre  de  la  commission 
royale,  commiêsaire  délégué  jusqu*au  3o  juillet 
1867. 

M«BTi!i  CosTBB ,  mcuibre  de  la  commission  royale , 
commissaire  deUguéh  partir  du  3o  juillet  18G7. 

MensLAtR,  architecte. 

Di  Rcus,  attaché. 


ROYAUME  DE  BELGIQUE. 

cou  Mission  k  BIUXILLBS,  80FS  LA  PSésiDERCE 
D^HORNBlJfi  ht  8.  A.  B.  LE  DUC  DE  BRABANT,  BT, 
<PBès  rAféREMERT  DU  ROI  LéOPOt.D  II,  DE  S. 
A.  R.  LB  COMTE  DE  PL^^DRE. 

MM. 

1*  osTAMp!» ,  sénateur,  présidmi, 

JicQCBVTRS,  membre  de  la  chambra  des  représen- 
lanis  président  de  la  société  agricole  de  la 
Flandre  uricntale,  vice-frésideni  pour  Tiadus- 
trie. 

RonstRO ,  directoor  général  honoraire  des  beaux- 
arts,  des  lettres  et  des  se  tentes,  vice-président 
pour  les  be4ux-arta. 

Db  CiRBABT  d'Hamalb,  séuateur,  président  de  la 
ntciéti'  agricole  du  Nord. 

JoosTt.1^,  HMiateur,  membre  de  la  chambre  de 
eommerre  d'Anvers. 

Le  comte  D*ÂsPBLMO!rr-LTRDE!i ,  sénateur,  membre 
du  conseil  supérieur  d'agriculture. 

l^  baron  GniKnEa-LRFCBvas,  sénateur,  président 
de  la  chambre  de  commerce  de  Gand. 

Laocbbix,  Ȏnatenr. 

IH  PimcB»>Bi«AEBrs,  sénateur,  membre  du  con- 
seil sopérienr  d'agriculture. 

SprrABLS.  anciefl  sénateur. 

Baif4»!iiBB,  membre  de  la  chambre  des  représen- 
laoU  et  do  conseil  siip<*ricur  de  l'industrie  et 
du  commeree. 


Jamar,  membre  de  la  chambre  des  représen- 
tants, président  du  tribunal  de  commerce  de 
Bruxelles. 

Jakssens,  fabricant,  membre  de  la  chambre  des 
représentants. 

Lo  comte  de  Liedekerke-Beadport,  membre  de  la 
chambre  des  représentants. 

N^Lis,  membre  do  la  chambre  des  représentants, 
président  de  la  chambre  de  commerce  de  Ni- 
velles. 

Sabatieb,  industriel,  membre  de  la  chambre  des 
représentants. 

Van  Isbghem  ,  membre  de  la  chambre  des  repré- 
sentants, bourgmestre  d*Ostende. 

Vbbmeirb  .  membre  de  la  chambre  des  représen- 
tants, président  de  la  chambre  de  commerce 
de  Turmondc. 

Adar,  directeur  général  de  radmiotstration  des 
contributions  directes,  douanes  et  acdaes. 

Breb  ,  président  de  la  chambre  de  commerce  et 
bourgmestre  d'Ypres. 

Bellbproid  ,  directeur  général  de  ragricrilarc  et 
de  rindustrie. 

BossuBT,  artiste  peintre,  professeur  de  racadémie 
royale  des  beaux-arts  de  Bruxelles. 

Briilmort,  lieutenant -colonel  do  corpe  d'état- 
major. 

Bittse-Vaii  IssELanm,  président  de  la  chambre  de 
commerce  de  Gourtrai. 

Gobr-Yardebmaerbr  ,  ancien  juge  do  tribunal  de 
commerce  de  Bruxelles. 

GoMORT,  président  de  la  chambra  de  commerce 
d'Alost. 

Daubresse  ,  fabricant ,  membre  do  la  chambra  de 
commerce  de  Mons. 

De  Brocckebe,  président  de  la  chambra  de  com- 
merce de  Roulers. 

De  Gnoux,  artiste  peintre,  à  Brtuelles. 

De  Ketseb,  fabricant,  membre  de  la  chambre 
de  commerce  d*Andenarde. 

Dellotb-Mathiec,  fabricant ,  membre  de  la  chambre 
de  commerce  de  Liège. 

De  Mathblir ,  agronome,  membre  do  eonaeil  au* 
périeur  d'agriculture. 

DoBOT  de  Bucqot, président  delà  eommisaiou  pro- 
rinciale  d'agricnltore  do  Hainaiit 

DcHATOH-BamiPAUT,  fabricant  de  dentelles. 

DtJABDiR ,  président  de  la  chambre  de  commerce 
de  Bruges,  membre  du  conseil  supérieur  de 
l'industrie  et  du  commerce. 

De  Paé,  ingénieur  en  chef  houoraira  des  ponts  et 
chaussées. 


356 


LISTE  5. 


Fassuux,  directeur  général  de  radministratioD 
des  chemins  de  fer,  postes  et  télégraphes. 

GiLURT,  membre  de  la  chambre  de  commerce  de 
Loovain. 

GoDYY,  fabricant ,  président  de  ta  chambre  de  com- 
merce de  Yerviers. 

Kbgeuah,  président  de  la  chambre  de  commerce 
de  Namar. 

KiiiBT,  inspecteur  de  Tindastrie. 

Lkclbbg,  inspecteur  de  l'agriculture  et  des  che- 
mins vicinaux. 

Le  baron  Lbts  ,  artiste  peintre ,  membre  de  l'aca- 
démie royale  des  sciences,  des  lettres  et  des 
beaaz-^rts. 

Loos,  ancien  représentant,  président  du  cercle 
artistique,  à  Anvers. 

Malbbbib  ,  fabricant  d'armes. 

MozHiT,  directeur  du  commerce  extérieur  et  des 
consulats. 

Patbh  ,  membre  de  l'académie  royale  des  sciences , 
des  lettres  et  des  beaux-arts,  professeur  d'archi- 
tecture k  l'académie  royale  des  beaux -arts  de 
Bruxelles. 

Le  baron  Pbbbs,  agronome,  membre  du  conseil 
supérieur  d'agriculture,  président  de  la  com- 
mission provinciale  d'agriculture  de  la  Flandre 
occidentale. 

Pbbbot,  membre  de  la  commission  centrale  de 
statistique. 

Sgribb,  membre  de  la  chambre  de  commerce  de 
Gand. 

SiMoms ,  artiste  sculpteur,  directeur  de  l'académie 
des  beaux-arts  de  Bruxelles,  membre  de  l'a- 
cadémie royale  des  sciences,  des  lettres  et  des 
beaux-arts. 

Sungbiibïbb  ,  artiste  peintre. 

Stas,  membre  de  l'académie  des  sciences,  des 
lettres  et  des  beaux-arts. 

SwiBTS ,  artiste  peintre. 

Tbdwbus,  industriel,  président  de  la  chambre  de 
commerce  de  Hasselt. 

Vardbrbobobt,  fabricant,  membre  de  la  chambre 
de  commerce  de  Tournai. 

Van  Soust  db  Borkbufbld  ,  faisant  fonctions  d'ins- 
pecteur des  beaux-arts. 

Vbbbbtt,  président  de  la  chambre  de  rommerce  de 
Bruxelles. 

Wibrbb  ,  artiste  graveur  et  statuaire. 

ZouDB,  fabricant,  membre  de  la  chambre  de  com- 
merce d'Arlon. 


et  CLBBFBrr, attaché  au  ministère  del'intérieui', 
tecrétairet. 

COMMISSABIAT  A  PABIS. 

Du  Psi,  membre  délégué  de  la  CommisBÎon  bdge, 
commissaire. 

Arthur  Rbrier,  élève  consul;  secrétain  dv  com- 
missariat, 

Bbckbrs,  ingénieur  honoraire  des  ponts  et  chaus- 
sées ,  inspecleur  pour  les  produits  industriels. 

Lbloop,  chef  de  section  de  première  dasse  &  Vad- 
mioistralion  des  chemins  de  fer  deVÉtat  belge, 
inspecteur  pour  les  machines. 

Dbbo-Bbcbbb  ,  directeur  dês  instaUatiims. 


DrLiBD ,  chef  de  bureau  au  ministère  de  l'intérieur. 


PRUSSE  ET  CONFÉDÉRATION  DE  L'AL- 
LEMAGNE DU  NORD. 

COMHISSIOTI  CENTRALE  X  BERLIN,  60D6  LA  PRÉSI- 
DEACE  D^BONNEOR  DR  8.  A.  E.  LI  PlINCI  lOTAL 
DR  PRISSE. 

MM. 

Dblbrcck,  directeur  au  ministère  du  commerce, 
membre  du  conseil  d'Etat,  présamU. 

MosER,  conseiller  intime  an  ministère  du  com- 
merce, vice -président,  devenu  président  après 
la  nomination  de  M.  Delbriick  au  poste  de  pré- 
sident de  la  Chancellerie  fédérale. 

Bergmahn  ,  conseiller  de  commerce. 

De  Garl  ,  conseiller  intime  de  commerce. 

CoHRAD ,  conseiller  intime  de  commerce ,  préaident 
de  la  chambre  de  commerce  de  Berlin. 

Dabgb,  professeur,  vice- directeur  de  Tacadémie 
royale  des  arts. 

DiBTRicH,  conseiller  de  commerce,  membre  de  la 

■y 

chambre  de  commerce  de  Berlin. 
Jdbhleb  ,  directeur  de  l'horticulture. 
KocH,  conseiller  intime  au  ministère  du  com- 
merce. 
Lampsor,  négociant. 
LiBBERMAmi ,  membre  de  la  chambre  de  commerce 

de  Berlin. 
Le  docteur  Magrus,  conseiller  intime,  membre  de 

l'acudémie  des  sciences. 
Magrcs,  membre  du  conseil  municipal  et  de  la 

chambre  de  commerce  de  Berlin. 
Le  docteur  Pirosa,  conseiller  intime  au  ministère 

du  commerce. 
Bavera,  conseiller  de  commerce,  membre  de  la 

chambre  de  commerce  de  BeHin. 
REicHERHEni ,  membre  de  la  chambre  de  commerce 

de  Berlin. 


COMMISSIONS  ET  COMMISSARIATS  DES  PAYS  ÉTRANGERS.         357 


Di  Salhati,  eonsciller  intime,  secrétaire  général 

da  eomité  ccnird  de  i*agricaltare. 
TioKis ,  membre  de  la  chambre  de  commerce  de 

Berlin. 
Wedbim,  eonsaiUer  intime,  direcleur  de  Timpri- 

merie  royale. 
Le  docteur  Wiovoie,  profeaseor  à  Tacadémio 

royale  dei  mines. 

COBMUS&aiAT  À  PAIIS. 

Bnzoc,  conseiller  intime  au  ministère  du  com- 
merce ,  comnûsiavt  royal. 
Hcrraa,  banquier,  eommii$aire  délégué. 
Di  WiicKn,  conseiller  de  régence,  commiêsairc 

adJoÎMt. 
PruDMi  et  Kfixitiiiii,  architectes,  commigêain'f; 

inffénman. 
koci ,  professeur,  délégué  êpécial  pour  Vhorticul- 

turt. 
Di  SALTun ,  conseiller  intime  de  régence ,  et  le 

docteur  WnruACK,  deléguég  spéciaux  pour  Vagri- 

cuUure. 
El  KL,  professeur,  intpecteur,  chargé  de  l'installa- 
tion des  œuvres  d*art. 
Nnpaiscui ,   architecte  -  paysajpgte ,    impeeteur , 

chargé  de  rinstallation  du  jardin. 
HopHAin   et   HiTTORp,    ingénieurs  .*  ifujMctoirf , 

chargés  de  Tinstallation  des  machines, 
koca,  secrétaire  intime,  chef  de  bureau. 
Le  baron  de  Gasliuz,  attaché. 
Le  cheralier  di  LiTiTA-REcimif ,  conseiller  intime 

de  justice,  avocat. 
Le  docteur  Wnssiiii,  conseiUer  de  régence,  oom- 

iNtsaaire  de  la  Saxe  rojale. 
MAi-GiTmia,  architecte,  commtsMtrs  ingénieur 

de  la  Saxe  royale. 
Dim,  ScBAUCBG-UiBuiao  et  Hiimaiiii,  eommts- 

êaireê  du  tfaofclemhoorg^iSchwrto. 
Gnsoii,  consul  général,   comfmteairt  de  ••xo« 


GRAND-DICHÉ  DE  HESSE. 

COMMISSION     SPéciALI    ï    DARMSTADT. 

MM. 

Le  docteur  Ecimabdt,  conseiller  intime,  président 
de  la  société  centrale  pour  rencooragemenl  des 
métiers  et  de  Tindustrie  nationale  (décédé  au 
mois  de  décembre  1 866  ). 

S^MLiUKUAcna,  conseiller  au  ministère  des  A- 
nan<v«,  dire^'lenr  du  musée  grand-ducal,  pré- 


sident de  la  société  centrale  pour  Tencourage- 
ment  des  métiers  et  de  l'industrie  nationale. 
François  Fiiik  ,  conseiller  du  commerce ,  secrétaire 
généra]  de  la  société  centrale  pour  Tencoura- 
gement  des  métiers  et  de  Tindustrie  nationale. 

GOMMISSIOII  DB  REPBjfsBRTATIOR  À  PABIS. 

ScHLEiEiiMACHEB ,  membre  de  la  Commission  natio- 
nale. 

François  Fihk  ,  membre  de  la  Commission  natio- 
nale. 

Aug.  EwALD,  consul  de  Hcssc  à  Paris ,  commÏMmrs 
délégué. 

Pka.mibdec.kbr,  romviisêaire  sp'^cial  pour  l'agricul- 
ture. 

Le  baron  de  Gagebn  et  Micdell,  attachés. 


(iRAND-DUCHE  DE  BADE. 

COMUISSIOM    KATIORALB   A   GARLSRUHB. 
MM. 

Le  docteur  R.  Dibtz,  conseiller  intime  de  S.  A.  R. 
le  Grand-Duc  et  membre  dirigeant  du  minis- 
tère du  commerce  de  Bade,  président. 

Louis  TuBBAR,  conseiller  au  ministère  du  com- 
merce. 

Zbbb  ,  secrétaire  au  ministère  du  commerce. 

Le  docteur  Meidirgeb  ,  professeur  de  technologie , 
directeur  do  l'exposition  permanente  du  grand- 
duché  k  Carisrnhe. 

COMMISSABUT  À  PARIS. 

Le  docteur  R.  Dibib,  président  de  la  Commission 
nationale,  commi»saire  général. 

Louis  ToRBAR ,  membre  de  la  Commission  natio- 
nale ,  commissaire  général  adjoint. 

Zehr,  membre  de  la  Commission  nationale,  «ecre- 
taire  du  commiuariat. 

Théodore  Dietz,  peintre  de  S.  A.  R.  le  Grand- 
Duc,  professeur  à  l'école  des  bcaux-arla  de 
Carismbe ,  commissaire  spécial  pour  les  œuvres 
d'art. 

MoRSTADT,  ancien  directeur  de  fabrique,  le  doc- 
teur Ladrrdcro  ,  professeur  de  chimie  à  l'Uni- 
versité  de  Heidelberg,  et  Gars,  commerçant, 
attachés. 


358 


LISTE  5. 


ROYAUME  DE  WURTEMBERG. 

COmilSSIOIl  HATIONALB  ï  8TUTTCABT,  SOUS  LE 
PROTBCTORAT  ET  LA  PnésiDERGE  O^HORNBUR  DE 
S.  A.  LE  PRIKGB  HERMA7IH  DE  SAXE-WEIHAR. 

MM. 

Le  docteur  db  Stbiiibkis,  président  du  conseil  royal 
pour  rindastrie  et  le  commerce,  du  conseil 
royal  pour  les  écoles  professionnelles  et  de  la 
commission  pour  les  brevets  d*invention,  pré- 
sident. 

HoLLARD,  conseiller  du  gouvernement,  membre 
du  conseil  royal  pour  Tindustrie  et  le  commerce. 

DiEF£!i6ACB,  membre  du  gouvernement,  membre 
du  conseil  royal  pour  Tindustrie  et  le  commerce. 

Le  docteur  de  Feblirg,  conseiller  intime ,  membre 
du  conseil  royal  pour  l'industrie  et  le  commerce. 

ViscHEB ,  membre  du  gouvernement ,  membre  du 
conseil  royal  pour  Tindustrie  et  le  commerce. 

Le  docteur  MiEBSLEii,  professeur,  membre  du 
conseil  royal  pour  Tindustric  et  le  commerce. 

D'Oppel,  directeur,  membre  du  conseil  royal 
d'agriculture. 

De  Reinhabdt,  conseiller  de  régence,  membre  du 
conseil  royal  d'agriculture. 

Werneb  ,  directeur  de  l'Académie  de  Hohenheini , 
membre  du  conseil  royal  d'agriculture. 

Faber  ,  négociant  et  fabricant. 

Gross,  ni^gociant. 

De  Kes<:ler  ,  directeur  de  la  société  anonyme  pour 
la  fubrication  de  machines ,  à  Esslingcn. 

Liesching  ,  libraire. 

De  Neber  ,  professeur  à  l'école  des  beaux-arts. 

ScmEDUATEB,  fabricant. 

ScHHiDT,  fabricant. 

Ferd.  Schuidt,  fabricant. 

SiEGEL,  fabricant. 

Ybttbb  ,  fabricant. 

COMUISSAHIAT  À  PARIS. 

Le  docteur  de  Stei?ibeis  ,  président  de  la  commis- 
sion royale ,  commiuaire  général. 

Charles  SEKrrr,  inspecteur  du  musée  industriel 
de  Stuttgart,  eommûsaire  adjoint. 

Lbins  ,  conseiller  supérieur  d'architecture ,  profes- 
seur h  l'école  polytechnique  de  Stuttgart,  ar- 
chitecte. 

Le  docteur  IIack  ,  référendaire  du  gouvernement , 
et  Scbott,  employé  du  musée  industriel,  sccrc- 
taireê. 

MoBRiciE,  (]mv>  el  Ma^er,  apout?  à  Paris. 


ROYAUME  DE  BAVIERE. 

COHM188IO!il    SPéciALB   ï    MUHICH. 

MM. 

F.-X.  DE  Haihdl,  directeur  de  la  Monnaie. 

Paul  DE  Bbaun,  conseiller  au  ministère  du  com< 
merce  et  des  travaux  publics. 

Mebz,  directeur  de  l'institut  d'optique. 

Large  ,  professeur  de  l'académie  des  beaux-arts , 
délégué  de  l'académie  des  beaox-arts. 

WioRMARTi ,  professeur  de  l'académie  des  beaux-arts, 
délégué  de  l'académie  des  beaox-arla. 

JoDLBACBR ,  assetseur  au  ministère  du  commerce 
et  des  travaux  publics,  délégué  du  comité  gé- 
néral de  la  société  agricole  de  Bavière. 

Lacbebmatbr,  fabricant  de  machines,  délégué  de 
la  société  agricole. 

COMITIÉ  POUR  LES  BEAUX-JRTS,  À  MOHICII. 

PiLorr,  professeur  de  l'académie  des  beanx-aris, 
président. 

HonscBELT ,  membre  honoraire  de  racadémie  des 
beaux-arts. 

Kholl,  sculpteur. 

ScHLBicB,  membre  honoraire  de  l'académie  des 
beaux-arts. 

Bambergbr,  peintre. 

L^RGE,  professeur  do  l'académie  des  beaux<arts. 

WiDKHARN,  professeur  de  l'académie  des  beaux- 
arts. 

MiJLLER,  professeur  et  membre  honoraire  de  l'ara - 
demie  des  beaux-arts. 

NEDSTiCDTER ,  artiste  peintre,  Mecrétaire. 

COMMISSARIAT  À  PARIS. 

Paul  DB  Bbauk  ,  membre  de  la  commission ,  eom- 
miuaire  général, 

F.-X.  DE  Hairdl,  membre  de  la  commission, 
«u6s(t(u(  du  commissaire  général 

F.  Scbwab,  consul  de  Bavière  à  Paris,  commissaire 
adjoint. 

Nedstadter  ,  artiste  peintre ,  rornnuisairs  pmir  les 
œuvres  d'art. 

.Mayer,  Schels,  Obermaier,  Charles  Haibdl,  atta- 
chés. 


COMiMISSIONS  ET  COMMISSARUTS  DES  PAYS  ÉTRANGERS.         359 


EMPIRE  D'AUTRICHE. 

COMHIWIOH  IMPiaiALIBT  lOTALB  X  TIBRHE,  SOUS 
LB  raOTBCTOBAT  DB  8.  A.  I.  R.  LMRCDIDUG 
CBABLBS-LOCIS. 

S.  Exc.  le  comte  dk  VVigumdbo  ,  conseiller  intime , 
prémdêfU. 
MM. 

Le  baroD  di  Bcbg  ,  canseiUer  aulique ,  vice-prési- 
dent. 

Bach,  oégociant 

Db  BrjAHOTicB,  conseUler  aulique. 

Le  baroo  Dobuioft-Dibb  ,  conseUler  intime. 

FiLB,  conseiller  I.-R.  de  section. 

BiTiLiSBGn  M  EoELSBEBO ,  professeuF  et  directeur 
du  musée  d*art  et  d*industrie. 

Le  chevalier  db  Fbibdlard  ,  sénéchal  du  Palais. 

FccBS«  professeur. 

Habpkb,  fabricant. 

HiESEB,  professeur  et  architecte. 

UoiGBB,  secrétaire  au  ministère  des  finances. 

HoBBio,  professeur. 

Kbbbtic,  secrétaire  auli^pie. 

HoLDOTAii,  conseiller  impérial  et  aulique. 

Pabst,  eooseiller  ministériel. 

Le  chevalier  db  Pabbirthb  ,  conseiller  ministériel. 

Rbckbsscicss  ,  conseiller  impérial  et  royal. 

ScnoTTO,  professeur. 

Staih,  curateur  du  musée  I.-R.  d'art  et  d'indus- 
trie. 

Le  cheralier  de  Wbbtbbih  »  fabricanL 

Le  baron  di  Wodiarbb,  vice -gouverneur  de  la 
banque  nationale,  à  Vienne. 

Le  comte  db  Wbbha  ,  conseiller  I.-R.  intime. 

ChaHes  ZonnaMAiiii ,  directeur  de  la  banque  natio- 
nal de  Tienne. 

comussion  ispiaiALB  bt  botale  à  pab». 

S.  Eie.  le  comte  de  Wickbiibcbg  ,  préndent. 

Le  chevalier  db  ScH.crPBB ,  conseiller  aulique ,  corn- 
tnitsmrt  impérial. 

Le  comte  db  Fbstbtics,  conseiller  intime  et  mi- 
nistre. 

Le  comte  Kobgacb,  conseiller  impérial  et  royal 
intime. 

L^cbi'valier  ds  Fbibdlabd,  Harpib,  Hor^io,  Rbc- 
BB^ncarsaJc  chevalier  de  WEBTBBiit,  Charles  Ziu  ' 
■BBiKUi» ,  membres  de  la  commission  de  Vienne. 

Le  comte  Henry  Zicbt  ,  conseiller  impérial  et  roynl 
intime. 

HivBirLBiM.  pMiil  ni  Tbbk)  et  db  Roska,  <fW«>^Ni>ji 
4e  Im 


Dévide  ,  Jakic  et  Félix  Lay  ,  délégués  de  la  Croatie. 
FiNALY ,  délégué  de  la  Transylvanie. 

GOMMISSABIAT  IIIPÏBIAL  ET  BOTAL   À   PAB18. 

Le  chevalier  de  ScsArFEB ,  commissaire  impérial  et 

royal. 
Thaa  ,  secrétaire. 
Klepbczka,  comptable. 
Le  baron  Gerotte  et  le  chevalier  de  Lôwerteld  , 

attachés. 
Hbihrich  ,  chef  du  bureau  du  Palais. 
IIiESBR  et  Webbb,  architectes. 

De  ThOMAR?!,  OtlO   HiESER,  GbcSEA,  VlRTSCUCiBR  et 

Hiasny,  architectes  adjoints. 
WoTTiTZ,  ingénieur. 
BiEDERiiAKN,  le  chevalier  de  Matbb,  Berbovic  et 

MicK ,  ingénieurs  adjoints. 
FniEDL^SDEr. ,  chef  de  la  division  des  beaux-arts. 
NBUMA5,  NoBAK,  chevaliorDE  Sibpski,  Corbad,  Ri- 

DBLi ,  WoTTiTz ,  VVagnbr  ,  inspecteurs  des  groupes  I 

à  VU. 
Wesely  et  Voler,  tiupecteiirs  du  Pare. 
Berdeb  I  chef  de  la  manutention  ;  Fbbiiklbr  ,  Sgbrei- 

deb  et  Dbmetbb,  o^^oiiUs. 


CONFÉDÉRATION  SUISSE. 

GOMMISSIOR   FénàBALB  ï  BBBRB. 

MM. 

Scberk,  onsc'iller  fédéral  et  chef  du  département 

fédcrul  de  rintéricur,  président, 
Fber-Herzoo  ,  conseiller  national. 
FiBBz,  conseiller  national. 
GoiaERBACH,  colonel. 

JORGBïISBR. 

Kgbcbli-Geigt,  conseiller  d'Etat. 
Petbb  im  IIop,  conseiller  national. 
RossEL,  fabricant  d'horiogerie. 
Bucdseb,  peintre. 
ZcNDT,  peintre. 
De  Salis,  conseiller  national. 
Delarageaz,  conseiller  national. 
Gemscb,  commandant. 
Karl&h  ,  conseiller  national. 

C0BBIS9AR1AT  k  PARIS. 

Fbbr-Hbrzog,  membre  delà  commission  fédérale, 

commissaire  gênerai. 
A.  RoTO ,  commissaire  général  adjoint. 
R.  Wibla?id  et  Ch.  Merk  ,  «OMa-commrMoir««. 
Aug.  Borgeai  d  .  secrétaire. 
F.  J.e6ER,  nrchifecte,  adjoint  an  commissariat. 


360 


LISTE  5. 


ROYAUME  D'ESPAGNE. 

COMMISSION  cénéBALE  A  MADRID. 

S.  Exc.  Manuel  db  Seuas  Loxaro  ,  président. 

S.  Exc.  Pasccal  Madoz. 

S.  Exc.  le  marquis  de  PiiiALBs. 

S.  Exc.  Francisco  de  Ldxar. 

S.  Exc.  Giandio  Motaro. 

S.  Exc  Fermin  Gaballero. 

S.  Exc.  José  Gateda. 

S.  Exc.  Gonstaotino  jDB  ârdaraz. 
MM* 

Le  directeur  général  de  ragricuUnre ,  de  Tindus- 
trie  et  du  commerce. 

Le  directeur  général  de  l'instruction  publique. 

Le  directeur  général  des  travaux  publics. 

Le  directeur  général  de  la  statistique. 

S.  Exc.  le  marquis  de  la  Mbsa. 

Augustin  Pascual. 

Fernando  Bocgherini. 

Antonio  Brusi  t  Ferrer. 

Francisco  de  Pacla  Mbllado. 

Ponciano  Porzaro. 

Federico  de  Madrazo. 

Jeronimo  oe  la  Gardara. 

Braulio-Anton  Ramibez,  secrétaire. 

S.  Exc.  le  comte  de  Yega-Mar. 

S.  Exc.  le  marquis  de  O'Gabar . 

Le  chef  de  section  de  Tad min istra lion  du  minis- 
tère des  colonies. 

Amalio  Maestre. 

COHMMISSARIAT  À  PARIS. 

S.  Exc.  le  marquis  de  Bedmar  ,  commiêiaire  royal 
Le  comte  de  Moriara,  marquis  de  Gilleruelo, 

vice-€ommiê»aire  royal. 
Anton  Ramirez  ,  eecrétaire  général. 
José  DE  EcHEVERBiA,  ingénieur  eu  chef  des  pools  et 

chaussées,  vice-secrétaire. 
Bazar,  ingénieur,  chargé  des  installations. 


ROYAUME  DE  PORTUGAL. 

commission  centrale  a  LISBONNE,  SOUS  LA  PRlS- 
SIDBNCB  D^BONNEUn  DE  S.  M.  LE  ROI  DON  FER- 
NANDO. 

PREMIERE  SECTION.  —  AGRICULTURE. 

MM. 
Le  conseiller  Rodrigo  de  Morabs  Soares  ,  direc- 
teur général  du  commerce  et  de  Tindustrie  nu 
ministère  des  travaux  publics ,  président. 


José  DE  Mbllo  Gocveia,  admioistratear  générai 
des  foréta  de  i'État ,  «aerrfCatrs. 

Le  marquis  de  Ficalho  ,  pair  du  royaume. 

Le  comte  de  Pigalho,  directeur  de  Tinstitol  agri- 
cole. 

Joèo  DE  Ardbadb  Gobvo  ,  ministre  d'Etat  honoraire 
et  professeur  à  Tinstitut  agriede. 

Maouel-Joaé  Ribbuo  ,  professeur  à  riuslitot  agri- 
cole. 

Joào-Ignacio  Febebiba-Lapa  ,  professeur  à  Tinstitot 
agricole. 

Silvestre  Bbbhabdo  Lima,  professeur  k  Tinstitut 
agricole. 

Le  conseiller  Bernardino-Anionio  Gomes. 

Thomas-Gaetano  Bomgbs  de  Socsa. 

Le  conseiller  José-Maria  do  Gasal  Riebuo  ,  ministre 
d'état  l)onoraire. 

Olympio  de  Sampaio  Lefte  ,  employé  du  ministèrp 
des  travaiu  publies. 

Aybbs  de  Sa  Noqueira. 

Estevào-Antonio  de  Ouvieba  Junior. 

Geraldo-José  Braagamp. 

DEUXlioiB  SECTION.  —  INDUSTRIE  MANCPACTURlÈBE. 

Le  conseiller  Joào  Palha  de  Paria  Lacerda,  chef 
de  division  du  commerce  et  de  l'industrie  au 
ministère  des  travaux  publics, /;rést<ie«i<. 

Francisco-Auggsio  Floride  da  Moita  e  Vasconcbl- 
Los ,  employé  au  ministère  des  travaux  publics , 
secrétaire. 

Lo  vicomte  de  Yilla  Maiob  ,  membre  du  conseil 
général  du  commerce ,  éc.  l'industrie  et  de  l'a- 
griculture, pair  du  royaume. 

José  RiBEiRo  DA  GuNBA ,  membre  du  conseil  géné- 
ral du  commerce,  de  l'industrie  et  de  l'agricul- 
ture ,  pair  du  royaume. 

Joaquim-Julio  Pereira  de  Garvalbo,  membre  du 
conseil  général  du  commerce ,  de  l'industrie  rt 
de  l'agriculture ,  pair  du  royaume ,  directeur 
de  l'institut  industriel  de  Lisbonne. 

José  DE  ToRREs ,  chef  de  division  de  la  statistique 
au  ministère  des  travaux  publics. 

Francisco-Antonio  de  Vasconcellos  ,  employé  au 
ministère  des  travaux  publica. 

Luiz  DE  Almeida  e  Albuqderqie ,  professeur  à 
l'école  polytechnique  de  Lisbonne. 

Le  conseiller  Antonio  de  SerpaPimentel,  ministre 
d'Etat  honoraire. 

Le  conseiller  Firmo-Anguslo  Perbiia  Mabecos, 
administrateur  de  l'imprimerie  nationale  de 
Lisbonne. 

José-Elias  dos  Sartos-Mirandv,  romm«*rçAnt. 


COMMISSIONS  ET  COMMISSARIATS  DES  PAYS  ETRANGERS.         36t 


Antonio-LopM  Febbbiba  dos  Ahjos,  commerçant. 
Danie]  Goediibo  Tno ,  fabrirant. 
AgostÎDho  Roio,  fabricaot 

TlODiiBB    SECTION.    —     IIVDUSTIII    DBS    Mnesi,    DES 
CO^STROCnOES  IT  DES  MACRtHES  À  TAPEDB. 

Cailos  Ribbibo  ,  chef  de  \a  division  des  mines  au 
ministère  des  travaux  publics ,  présidetit. 

José-Aiigusto  DAS  Nevbs  Cash  al,  ingénieur  des 
mines,  ascr^taire. 

Francisco-Antonio  Pebbiba  da  Costa  ,  membre  du 
conseil  des  mines. 

José  DA  Pom  HoBTA,  professeur  à  l*éco1e  poly- 
technique de  Lisbonne. 

Francisro  da  Porte  Hobta,  professeur  à  l'école 
polytechnique  de  Lisbonne. 

Joéo-Maria  Lbitâo  ,  ingénieur. 

Frédérico-Augnsto  de  Vascoivcellos  Alm:.ida  Pe- 
EEiBA  Cabbal,  ingénieur. 

Joaquim-Filippe-Nery  da  Ercabraçào  Dklg\do, 
ingénieur. 

Joaquim-Nuom  de  Aochb,  ingénieur. 

Jayme  Labcbeb,  ingénieur, 

Jwé-Mauricio  YiEnit,  conservateur  de  Tiiistitut 
industriel  de  Lisbonne. 

Francisco  da  Fohscca  BEïiETiDàs,  professeur  à  l'ins- 
titut industriel  de  Lisbonne. 

Antonio-AugustoDB  Aciiib,  profesf^eur  à  l'institut 
industriel  de  Lisbonne. 

Francisco  deOliteiba  Ghwico,  négociant. 

Antonio-José  de  Socii  Aievedo,  chef  de  bureau 
au  ministère  des  travaux  publics. 

QCATEIBHE  SECTION.  —  SEACX-ABTS. 

Le  marquis  de  Soc»\  b  Holsteib,  sous-iuspeclenr 
de  r Académie  des  beaux-arta  de  Lisbonne, 
pré^idtHt. 

Joaqnim-Pedro  de  Socs4  ,  chef  de  division  de  la 
direction  générale  de  l'instruction  publique, 
«srrMotrs. 

Le  eonaeiller  lorge  Hdssoe  da  Cah4ba  ,  chaîné  d'af- 
faires en  disponibilité. 

Anselmo-José  Bbaamcahp,  ministre  d'Etat  bono- 
raire. 

ly  vicomte  de  Meeexes. 

Mârriano-Henriquei  da  Silta  ,  professeur  à  l'aca- 
démie des  beanx-arts. 

Victor  Bastos,  professeur  à  Tacadémie  des  beaux- 
arts. 

Tbooiaa^Joaé  da  A^cncuçAo,  professeur  à  Taca- 
dénue  d«^  beaux-arls 


Jobé  da  Costa  Sequeiba. 
Francisco  de  Assis  Rodeioues. 
Miguel-Angelo  Lupi. 
Joaquim-Possidonio-Narciso  da  Silta,  architecte 

de  la  maison  royale. 
Luiz-Auguslo  Rebello  da  Silva  ,  pair  du  royaume. 
Le  comte  de  Fabrobo  ,  pair  du  royaume. 

CIlfQClîtHB  section.  —  PBODUITS  DES  PEOVINCES 
D'OUTRE-HER. 

José^oaquim  da  Silva  Gdardado  ,  membre  du  con- 
seil des  colonies ,  prétident. 

Antonio-Julio  de  Castbo  Pirto  de  MagalhIbs,  se- 
crétaire du  conseil  des  colonies,  député  aux 
Certes,  secrétaire. 

Autonio-Maria  Babreiros  Arrob\s,  membre  du 
conseil  des  colonies. 

Joâo  Tavares  de  Almeida,  député  aux  Gortès. 

Antonio-José  de  Seixas,  député  aux  Cortès. 

Gaximiro  D4  Silva  Mabqdbs,  négociant. 

Francisco  Rodbigces  Batalha  ,  négociant. 

Agoslinho-Vicente  Loubebço,  professeur  a  l'école 
polytechnique. 

Sebastiào-Lopes  Galbeibos  de  Meebibs,  directeur 
de  l'école  polytechnique ,  et  ministre  des  travaux 
publics. 

Joaquim-José-Oonçalves  de  Matos  Goeebia,  pro- 
fesseur à  l'école  navale ,  député  aux  Gortès. 

Bernardo-Francisco  A bb arches  ,  député  aux  Gortès. 

Joaquim  Pinto  de  MaoalhAes,  député  aux  Gortès. 

Gaetano- Francisco  Pebeiba  Gabcez,  député  aux 
Gort4*s. 

Joaquim-José  Rodbioobs  da  Gamaea,  député  aux 
Gortès. 

Francisco-Luiz  Gohbs,  député  aux  Gortès. 

José-Viceiitc  BiRBOZA  do  Boc\ge. 

COHMISSABIAT  À  P4B1S. 

S.  Exc.  le  Comte  d'Avila,  pair  du  royaume,  com- 
miaaotrs  roya/. 

Le  conseiller  Joio  Palea  db  Fabia  Laceeda  ,  viVe- 
commtssojrs  royal. 

Lo  baron  de  Sabtos,  commtsfairSHu(^'oifi(. 

De  Vascorcellos  etOA  MorrA  b  Vasconcellob,  inê- 
pecteurt ,  délégués  pour  donner  des  informations 
au  Jury. 

Jo(o  Purro  DB  MaoalhIes,  itupectewr  pour  la  sec- 
tion coloniale. 

Pedro  de  Soi  sa,  ifupectair  pour  les  œuvres  d'art. 

Teixeiea  d'Abagao,  intpecteur  pour  l'histoire  du 
travail. 


362 


LISTE  5. 


FlODBUA  FoBTOHà,  le  barOD  D'àLCOCHRTE,  M  Paha 

Akacjo,  vi'kLMMmk  Sartob  et  Bodkbiol,  attaehéi. 
Victor  RcMPEUUTU,  architecte. 


ROYAUME  DE  GRÈCE. 

COHMI88IOK  1  ATBÀNBS. 

MM. 

D.  GoBisTioèfl ,  prétidêtU. 

A.  R.  RAROABi. 

S.  Spiliotakm. 
G.  Mbtaxa. 

D.  SCAUOTIBIS. 
A.  G.  DOBUTTl. 

A.  Mausolas,  Mcr«(air0. 

C0M1II88ABIAT  À  PABI8. 

Théodore  P.  Dbltaihiis  ,  commiMoûv  général. 

Le  baron  Emile  d*Ebi.\!(6Bb  et  S.  Spiuotakis,  com- 

mmairet. 
J.  Apostolopoulos,  Lapas  et  Dobotibis  ,  commiê- 

tairei-adjointê. 
Le  colonel  CoBonios,  commisiaire  délégué ,  à  litre 

provisoire,  en  i865. 


ROYAUME  DE  DANEMARK. 

COHMISSIOlf  .nationale  \  COPEXBAGUE. 

MM. 
HoHMEL,  conseiller  d*Etat,  directeur  de  l'école  po- 

\yiechmt\VLe  t  prétident. 
WoLFBAOEii ,  chambellan ,  vicê-présidênt. 
Le  comte  de  Holstein-Holsteirbobo. 
Le  baron  de  Zttjcheh  Adeleb. 
0.  B.  ScHB,  conseiller  d'Etat. 
E.  NïBOP,  professeur. 
Hansen,  architecle. 

6.  CHRISTR^sE?( ,  directeur  de  l'arsenal. 
S.  G.  Leixd,  fabricant. 
C.  A.  Rames,  fabricant. 
P.  F.  WnisTBUP ,  fabricant. 

COMUSSABIAT  À  PARIS. 

p.  Galor  ,  consul ,  commiisaire-délégué. 
Le  Maire,  vice-commiêsaire. 
G.  J.  Uloall,  tecrétaire. 

V.  ScHMiDTS,  commisêaire  pour  l'hbtoire  du  tra- 
vail. 
Gallois,  architecte. 


ROYAUMES- UNIS  DE  SUÈDE 
ET  DE  NORWÉGE. 

GOIIHISSIOKS  CSBTBALBS  ï  STOCKHOLM  BT  1  CHBI»- 
TIANIA,  sons  LA  PHisiDCBCB  DB  8.  A.  B.  LE 
PRinCB  OSCAR,  PRIKGB  HERiDITAIBB  DB  SUiOB 
BT  DB  NORwéCE,  DUC  D^OSTBOGOTHIB. 


coMMissiorr ,  poor  la  suèdb,  i  stocbhoui. 
MM. 
Le  baron  Kbtt  Bonde  ,  grand  gentilhomme  de  la 
chambre  du  roi ,  vice^éndetU. 

F.  DE  Dabdel,  surintendant,  président  de  l'Aca- 
démie des  beaux-arts,  chambellan  dn  roi. 

Le  baron  A.  U.  de  Fock  ,  professeur. 
L.  J.  DE  IIiERTA ,  député. 

G.  Palmst£dt,  professeur. 

K.  Sttppe  ,  directeur  de  l'institut  polytechnique. 

F.  W.  ScHOLANDEB ,  professeur  de  l'académie  des 
beaux-arts. 

J.  BoLDiDBB,  (abricant. 
J.  W.  Bergstbôm,  fabricant. 
K.  A.  Almorer  ,  fabricant. 

G.  F.  LuNDSTRÔM,  fabricant. 
G.  F.  WoEBH ,  négociant. 

0.  DicKsoR,  négociant. 
J.  Lekrieo  ,  fabricant. 

E.  SwABTZ,  fabricant. 

F.  U.  KocKDii,  fabricant. 
J.  E.  Lin«DSTRÔM ,  fabricant. 
J.  G.  Heuestrahd,  fabricant. 

G.  ExiiA!!,  maître  de  forges. 

A.  DE  .Mare,  maître  de  forges. 

R.  Rettio  ,  consul. 

J.ARBBE!<icis,profes8ourderacadémied'agricul(iire. 

Ph.  Beobliro  ,  fabricant. 

K.  Edbebg,  fabricant 

E.  Fbostell,  Kcrétaire. 

COHMISSIOIf ,  POUR  LA  ROBWÏCE,  À  CBBISTIAIIIA. 

Le  docteur  0.  J.  Bbocb,  ministre  de  la  marine, 

président. 
H.  Gbristie,  professeur  de  l'Université  de  Ghris- 

tiania ,  vice-préiident. 
Le  baron  H.  de  Wedel  Jarlsebro,  propriétaire. 
H.  ScDon ,  fabricant 
Th.  Chbistierser ,  chambellan,  chef  de  bureau  au 

ministère  des  finances,  secrétaint» 

COMMISSARIAT  DE  SUÈDE  ET  DB  HOBWEGB,  À  PABIi. 

Le  baron  G.  N.  d'Adelsward,  envoyé  extraordi- 
naire et  ministre  plénipotentiaire  k  Paris,  corn* 
mi*9aire  général  deê  deux  pays. 

Jules  Blanc,  commissaire-adjoint. 


COMMISSIONS  ET  COMMISSARIATS  DES  PAYS  ETRANGERS. 


363 


COmiUABUT  Dl  BUÈDB,  À  PAU5. 

Cb.  m  Fabubuiui,  chambellaD ,  cmtuniêsain  royal. 

W.  HorpsTiDT,  ingéniear,  eommuain-adjoint. 

L.  RinoH ,  ingéoiear  des  mines,  commisêaire  spé- 
cial (métallaii^e). 

E.  Jacobsor,  adjoint  de  Tacadéniie  des  beaux- 
arls,  architecte. 

C.  J.  CEDEaoaiH ,  chrf  de»  conttructionê. 

COHHISSAMAT  DB  ROIWIIgB  ,  À  PABIS. 

M.  UoLnuuBn,  cbambellao,  commitaaire  dclègué. 
H.  Baabs,  oégociaot,  comminaire  spécial  (pèrbcs 

et  navigation  ). 
J.  Forcni  et  FiscHia,  aéijoints. 


EMPIRE  DE  RUSSIE. 

COSMISSlOlf  CB^TRALB  ï  SAlRT-PéTEBSBOURG,  SOrS 
L4  PBésiDKROB  D^HOIf^Bl'B  DB  8.  A.  I.  LE  PRIXCB 
NICOLAS  MAXIIIILIAIIOTITCU  ROIIAROPPSKT,  Dt  C 
DB  LBtCRTBNBERG. 

MM. 
4letandre  Bonowsu,  conseiller  privé,  directeur 

du  dép3rtemeut  do  commerce  et  de  l'industrie , 

prtmdsHt, 
^oKOLOwsar,  lieutenant  général  du  corps  du  génio 

dea  mines. 
Db  ScBBtEB ,  conseiller  privé ,  membre  du  conseil 

des  manuCartnres. 
Otto!i  fon  EvEBs,  Conseiller  privé  do  ministère 

des  nlTairps  étrangères. 
Brc%i,  conseiller  privé,  recteur  de  Facadémie  im- 
périale des  beaux-arts  de  Saint-Pétersbourg. 
SiisKorr,  conseiller  privé,  directeur  des  fabriques 

impériales. 
Dk  TnaiiB,  conseill(*r  d'Etat  actuel,  vice-dircr- 

leur  du  département  des  douanes. 
Ea«&Borp,  conseiller  d*État  actuel,  vice-directeur 

du  département  du  commerce  et  de  Tiodustrie. 
VB»aniAiopp,  conseiller  de  collège,  vice-directeur 

do  département  de  Tagricolture. 
TciBBinAïKrr.  conseiller  d*État  actuel,  directeur 

do  mosée  agricole  de  Saint-Pétersbourg. 
Cbarlf^  DB  BiiLsKT,  conseiller  d'État  actuel,  do 

ministère  des  finances,  secrctmrt  général, 
Robert  db  TiAt,  conseiller  d'Etat  actuel. 
GajDoaofrrcB ,  do  ministère  des  finances. 
Pi^rrv  MotaoBB,  général,  aide  de  camp  de  TEm- 

perenr,  M^gue  en  chef  pour  l'sxposition  Ai/'  - 


KoPTBFP,  conseiller  d*État  actuel,  Sbriavibb,  capi- 
taine de  cavalerie ,  et  Ignatepp,  médecin  vété- 
rinaire ,  dt'h'gués  pour  Vejcposition  hippiqus. 

FuiMOROFF,  conseiller  de  collège,  délégué  pour 
Vhistoire  du  travail. 

Nicolas  Van  -  dbb  -  Ylibt,  Dmitry  TimBiAnrr, 
Alexandre  Nebolsihb,  Alexandre  Stever,  Simon 
KoROCJLBPP,  SvEBTGOKOPr  et  Alexis  Potemeiiib, 
attachés. 

PB^SIDEIITS  ET  D^^GDIIS  DES  COUIlis  ADXIUAIBF.S. 

TUUa  :  le  général  major,  Pbirce  Sbbgb  Tboubbii- 
Eor,  président  et  délégué  ; 
le  conseiller  de  cour  Sitowsei  ,  délégué. 
Moscou  :  le  conseiller  d'État  actuel  Victor  Boo- 

TOWSEï ,  président  et  délégué. 
▼onovle  :  Wotda,  président; 

le  comte  Jules  Ldbiebsei,  délégué. 
OdoMa  :  le  cbambellan  Pbirob  Basiu  Dabua,  pré- 
sident. 
Bharkow  :  le  comte  Alexandre  Sibtbbs  ,  gouver- 
neur de  Kbarkow,  jirtffùisnr. 
Moa  :  le  conseiller  des  manufactures  Adolphe 

Thilo. 
Omak  :  (Soos  la  direction  de  radminiatration  de 

la  Sibérie  orientale.  ) 
Irkootak  :  le  général  major  Kookel,  prétidêHi. 
HoWiioiorB  :  le  général  major  MïKWim ,  président  ; 

AuTBAR,  délégué. 
Oranboarg  :  le  colonel  Zalbssopp,  présidênL 

COMITÉ  SP^IAL  POCB  LA  PABTIB  AOBICOLB. 

Le  général  major  StMEnorr,  président;  le  conseiller 
de  cour  Solskt  et  le  colonel  Notitiet,  délégués. 

COmiSSABIAT  k  PARIS. 

Robert  de  Tbal,  commissaire  délégué. 
Gbioobovitcb  ,  rommissatre  o^^'oinr. 
Mabix,  inspecteur,  cbargé  de  la  partie  commer- 
ciale. 
Bér ABD ,  architecte. 


ROYAU.ME  D'ITALIE. 

COMIUSSIOR  BOYALB  À  PLOBBRCB,  60CS  LA  PRéSh 
DE?(CB  D*nORNEUR  Dl  8.  A.  B.  LB  PBIRCB  HCN- 
BBBT  DB  8AT01B. 

MM. 

Db%ircbrxi  ,  député,  directeur  du  musée  royal  in- 
dustriel iLilien ,  président. 
Le  comte  Auiiri  oi  M^clu^o.  député. 


36â 


LISTE  5. 


Le  baron  di  DoRSAPOOiTi-Aauzo-DupucBES,  séna- 
teur. 
Vito  BiLTBAin ,  ex-député. 

GiBUlfCA. 

Gambbata-Scotabo,  député. 

GiBPi,  ex-député. 

GoHBXiiTi,  conseiller  d*état,  député. 

G0B8I,  avocat,  député. 

Le  comte  db  Gou-PAiniiuin,  sénateur. 

Db  Ldga,  avocat,  député. 

FxRzi,  ex-député. 

Le  comte  Démetrie  FiifoccHiBrn. 

Le  marquis  Gihori  Libci  ,  sénateur. 

Le  docteur  Mabstbi,  directeur  de  la  statistique 
générale  du  royaume. 

Le  baron  Malabbt,  envoyé  extraordinaire  et  mi- 
nistre plénipotentiaire  de  S.  M.  l'Empereur  des 
Français  auprès  de  S.  M.  le  roi  d'Italie. 

Le  marquis  Malaspoia  ,  conseiller  d*Etat. 

Le  comte  MAinom,  sénateur. 

Massabi,  député. 

Obosi,  professeur. 

Palbzi  ,  peintre. 

Pbotokotari,  professeur. 

Alexandre  Rossi,  député,  fabricant  de  draps. 

Salabis,  député. 

Le  docteur  SALVAGRou-MABCiisTri ,  député. 

SOBMAIII  MOBBTTI,  député. 

Targiohi-Tozzetti  ,  professeur. 
Tbcghio,  avocat,  député. 
ToBBioiAiu,  député  et  profcgsour. 
Le  comte  Amédée  Ghiavabiba  di  Rcbiaui,  secre- 
taire. 

M.  DsTiNCBRii  a  élé  nommé,  dans  le  mois  de  février 
de  1867,  minislre  des  travaux  publics,  et  il  a  cessé 
d'être  président  de  la  commission  royale,  sans  B\oir 
été  remplacé. 

COMITÉ  BXBCOTIF,  À  FLORENCE. 

Le  comte  Amédée  Chiavartha  di  Rubiaua,  secré- 
taire de  la  commission  royale ,  directeur. 
Le  comte  db  Gobi  Paihiiliki. 
Le  docteur  Pierre  Mabstri. 
Le  professeur  TARGiom-TozzErn. 
Le  professeur  Oaosi. 
L*avocat  Paul  Boselli,  «ecrélaù'e. 

GOMMISSARUT  À  PARIS. 

Le  comte  Amédée  Ghiavabiha  di  Rcbiana,  séna- 
teur, secrétaire  de  la  commission ,  commisMtre 
roya!. 


GiOBOAHO,  inspecteur  général  des  mines,  dàreetewr 

de»  iitatoUatioiia. 
L*avocat  Paul  BosBUi ,  eêeréuàre  du 


ÉTATS  PONTIFICAUX. 

COHHISSIOH  PORTIFICAt.1,  À    BOHB. 

MM. 

Le  baron  Baldiri  ,  ministre  du  commerce  et  des 
travaux  publics ,  préndent. 

Tosi ,  substitut  du  ministère  du  commerce. 

Gbifi  ,  secrétaire  généra]  du  ministère  du  com- 
merce, eecrétaire. 

MiHABDi ,  inspecteur  des  musées  de  Rome. 

YiSGOim ,  commissaire  des  antiquités  romaines. 

TBRBBAin,  directeur  général  dos  galeries  et  des 
musées  pontificaux. 

PoLBm,  membre  du  conseil  des  arts,  et  profes- 
seur d'arebitecture  à  Tacadémie  de  Saint-Lne. 

PoDBsn ,  ex-président  de  racadémie  de  Saint-Lac. 

Db  Bossi  ,  conseiller  de  la  commission  consultative 
des  beaux-arts. 

YESPieiiAin ,  conseiller  de  la  commission  consolta- 
tivo  des  beaux-arts. 

Le  duc  Massimo  ,  président  de  la  chambre  du  eom- 
merce  de  Rome. 

Flbdby,  directeur  de  Tacadémie  impériale  de 
France. 

Gavaubbi  Sar-Bebtolo,  président  du  conseil  de^ 
arts. 

Tbocchi,  ex-président  de  la  chambre  du  com- 
merce de  Borne. 

Le  professeur  Jacobiiu  ,  membre  de  la  commissioD 
d*agriculture. 

Le  professeur  Viau-Pbéla,  membre  de  la  com- 
mission dMndustrie. 

Le  professeur  Ratti,  membre  de  la  commission 
d'industrie. 

Le  professeur  Poiizi,  membre  de  la  commission 
d'industrie. 

COmiISSIOR   À   PABIS. 

Le  baron  du  Havblt,  commiseaire  généraL 

Le  vicomte  de  Ghoost,  comnÙMêmre  général  ad- 
joint. 

Db  ScHBDOin  db  Gahiazzo  dbs  Fbbbabbsi,  eommù*- 
eaire  général  auxiliaire. 

Herrb!<g  db  Boisgérard  et  le  comte  AiiTonuj, 
attaché». 

Daumbt  et  Laishb  ,  architecte». 

Bablocgi  ,  inq^teur. 


COMMISSIONS  ET  COMMISSARIATS  DES  PAYS  ÉTRAISGERS.        365 


PRINCIPAUTES  ROUMAINES. 

COHMISSIOil  \  B0CHABI8T  ET  COMMISSARIAT  k  PARIS. 

MM. 

Odoirsco,  aneien  ministre  et  conseiller  d'Etat, 
commutotre  générai. 

Le  lieutenant  colonel  J.  Alrcsaitdri  ,  ancien  agent 
diplomatique  de  la  Roumanie  à  Paris ,  commU- 
•otrt  délégué. 

AcaiLUSO,  directeur  de  Técole  d'agriculture  de 
Pantdeimon  à  Bncharest ,  commiuaire  adjoint. 

St^iiai»!,  ancien  secrétaire  de  Tagcnee  diploma- 
tique de  Roumanie  i  Paris ,  iecrétaire. 

A.  Bacdrt  ,  architecie. 


TURQUIE. 

COMHISSIOll   ï  CONSTAHTINOPLB    ET   COMMISSARIAT 

ï  PARIS. 

S.  Exe.  Krmbm  Pacba,  ministre  des  travaux  publics , 
préndttU» 
MM. 
S.  Exe.  Salahbddui  Brt,  eommùsmre  impérial. 
Raocp  Bit. 

Le  lieutenant  colonel  Essad  Bit. 
Cmauiu,  chancelier  de  Tambassade  de  Turquie. 
Ha»ii  Bit. 
Ibmi  Bit. 
Di  Lacrat. 
Le  baron  dr  BomuMAnis. 

OmaIRIRS  TCTSSOXIAI. 

Haoi  Brt. 

pARTiuiR,  «refcttoels. 


EGYPTE. 

MIMMISSIOR   Ar  CAIRR   ET  COMMISSARIAT   X   PARIS. 

S.  Exc.  Niiar-Pacba  ,  ministre  des  affaires  étran- 
gères tpréndent. 
MM. 

Charles-Edmond  Cmoiiçki  ,  eomwÛMsmre  général. 

MARtirrt-BRT,  directeur  do  musée  des  antiquités 
égyptiennes  su  Caire. 

Le  culonel  Mircrsr,  chef  de  la  mission  militaire 
française  en  Egypte. 

flOARI-BBT. 

Joseph  Cuii»R,  négociant  k  Alexandrie. 
Ti»AL,  ingénieur,  sscrrtairg. 
Drrtit,  mxhitêctÊ. 
Sav9t  ,  ttttrfpi^tnttir  général. 


ROYAUME  DE  PERSE. 

COMMISSARIAT  1  PARIS. 


MM. 


AuBERGiRR,  doyen  de  la  faculté  des  sciences  de 

Clermont-Ferrand ,  commiêiaire. 
Le  docteur  Dj&sortiaux  et  le  marquis  or  Laisrr  , 

commi»soires  adjoints. 
Dr  Blocqcryilli  ,  tnjpscfsur. 
Brbtbblin  ,  architecte. 


CHINE,  JAPON.  MAROC.  TUNIS. 

COMMISSARIAT  X  PARIS. 


MM. 


Pour  lea  quatre  paya* 


Le  baron  Jules  db  Lrssrps,  commiêiaire  général, 
Alfred  Chapon,  commiitaire-a^joint  et  arefùtectg. 
Gustave  Robrrt,  iecrétaire  général. 
Georges  Crucmr  ,  tecrétaire-adjoint. 
MÉRRL,  eecrétaire-interpréte. 

Four  la  CfaiBe. 

Le  marquis  d'HRRTRT  dr  SAnrr-DRRVS ,  comminairt 

ipécial. 
GiRRTTR,  commissatrs-oi^oifif. 
Le  baron  de  M^itbrs,  commiaain  corrapondant 

en  Chine. 

Pour  le  Japon. 

Flurt-H^rarr  ,  commitioirê-adjoint. 

Chrvrilloh,  comimasotre  correipofidaiit,  au  Japon. 

Four  le  Maroc 

Germain  Halphrh  ,  eommissatrs-aiffottil. 
Mohammed  Caragr,  eomminaire  corrêtpondttnt , 
au  Maroc. 


Le  baron  Emile  d*Rrlahgrr,  eommtssatr^aif/btfil. 
G.  Valirsi.  commissotre  corrsipoiuiafil,  k  Tunis. 
LdmrrosOt  commisêoin  cormpondant,  à  Marseille. 


ROYAUME  DE  SIAM. 

COMMISSARIAT  1  PARIS. 


MM. 


GRiiAR,  consul  de  Siam  à  Paris,  commissctrs. 
Le  mandarin  Kmooh  Smci .  coimiitssatrf-«4Miil. 
Alfred  Giapor.  MrcfciiscCs. 
Daniel  Virmob  ,  tnlsf^fs. 
Rioo ,  artiste  pmnlre. 


5()() 


LISTE  5. 


ÉTATS-UMS  D'AMÉRIQUE. 


COM MISSION   CERTRALK. 


MM. 


Bbgkwitb  ,  do  New-York ,  préndent. 
QoABB^  d'Aligri  ,  délégué  de  Tétat  de  Miehigan. 
Babr&bi»  ,  délégué  de  l'état  de  New- York. 
BovBN,  délégué  de  Tétat  de  rillinois. 
BcDD ,  délégué  de  l'état  de  New^York. 
Fdbezb  ,  délégué  de  l'état  de  New-Jersey. 
Gabbisoh,  délégué  de  l'état  de  New-York. 
Hewitt,  délégué  de  l'état  de  New-York. 
Ker!vbdt  ,  délégué  de  l'étal  de  Baltimore. 
Leslet,  délégué  de  l'état  de  Pensylvanie. 
Leslib,  délégué  de  l'état  de  New-York. 
McDOE ,  délégué  de  l'état  de  Massachusetts. 
Nortor,  délégué  de  l'état  de  New-York. 
RcoGLEs ,  délégué  de  l'état  de  New- York. 
Sethoub  ,  délégué  de  l'état  de  New-York. 
Sladb,  délégué  de  l'état  de  Ohio. 
SmTHf  délégué  de  l'état  de  Reotucky. 
Steyers,  délégué  de  l'état  de  Massachusetts. 
Stewabt,  délégué  de  l'état  de  New- York. 
Bibhbt,  è  Paris. 
Etars  ,  à  Paris. 
GooDWiR,  h  Paris. 
Valehtirb,  â  Londres. 
DEBBTf  agent  général  t  k  New -York. 

COmnSSABTAT  À  PABIS. 

Becewith  ,  président  de  la  commission ,  commiuaire 

général. 
MuLAT  et  Gdrrel  ,  ingémeun-archilecteê. 
Proeschel,  secrétaire. 


EMPIRE  DU  BRÉSIL. 

COMMISSION  ï  BIO-JARBIBO. 


MM. 


De  Soiiza  Ramob,  du  conseil  de  S.  M.  l'Empereur, 
sénateur,  ex-ministre  d'État,  préeident. 

Do  CouTO  Ferbaz,  du  conseil  de  S.  M.  l'Empereur, 
conseiller  d'Etat,  chambellan  de  S.  M.  l'Impé- 
ratrice ,  vice-prétident. 

De  Sodza  Reoo  ,  docteur  en  médecine ,  officier  de 
la  secrétairerie  d'Etat  des  finances ,  premier  ee- 
erétaire, 

Febebiba  Reoo  Jcriob  ,  secrétaire  général  de  la  so- 
ciété auxiiiatrice  de  Tinduatrie  nationale,  m* 
c(md  secrétaire. 

Fbrbeira  Lagos,  premier  officier  de  la  secrétairerie 


d'état  des  affaires  étrangères,  directeur  de  la 
société  d'anatomie  comparée  et  de  toologie  du 
musée  national. 

Da  Cdrha  ,  stéréométre  de  la  douane  de  Bio-de- 
Janeiro. 

GalvIo  fils,  ingénieur  civil,  directeur  des  cons- 
tructions de  la  douane  de  Rio-de-Jaueiro. 

De  Villa  Nota  Machâdo,  capitaine  d'êtat-m^jor 
d'artillerie,  professeur  à  l'école  centrale. 

De  Aietedo,  second  vico-président  de  la  société 
auxiiiatrice  de  l'industrie  nationale. 

C0MM1SSI0R  i  PARIS. 

Le  baron  de  Peredo  ,  du  conseil  de  S.  M.  l'Empe- 
reur, envoyé  extraordinaire  et  ministre  pléni- 
potentiaire du  Brésil  à  la  cour  de  Londres, 
président,  remplacé  en  octobre  1867  par  : 

Le  baron  d'iTAJCBA,  chambellan  de  S.  M.  l'Em- 
pereur, membre  de  son  conseil,  son  envoyé 
extraordinaire  à  la  cour  des  Toileries. 

Le  vicomte  de  Barbacera,  grand  de  Tempin*, 
membre  de  la  direction  de  l'institot  impérial 
Fluminense  d'agriculture. 

RiBEno  DA  Stlva  ,  ministre  résident  en  disponibi- 
lité. 

Villereuvb  ,  chargé  d'affaires  du  Brésil  en  Suisse. 

De  Abaujo  Porto-Alegre  ,  consul  général  du  Bré- 
sil à  Lisbonne,  membre  de  l'institut  historique 
et  géographique  du  Brésil. 

Febreiba  Lagos  ,  membre  de  la  commission  dtrer- 
trice. 

Ferreiba  Lagb  ,  colonel  de  la  garde  nationale  et 
directeur-président  de  la  compagnie  «Union  et 
Industrie.  « 

Da  Silva  CocTiRno  ;  da  Silta,  capitaine  de  génie; 
DE  Saldarha  da  Gama  Filbo,  gentilhomme  du 
palais;  Martirs,  docteur  en  mathématiques, 
et  Cbvves  PiROiiRO ,  professeur  de  statuai rr  â 
l'académie  des  beaux-arls,  attachés. 

Alfred  Chapor  ,  architecte. 


REPUBLIQUE  DE  BOLIVIE. 

COMMI8SIOH  À  PARIS. 
MM. 

Albert  Armar,  consul  général  de  Bolivie  à  Bor- 
deaux ,  président, 

L16ER  DE  LiREssABT,  consul  de  Bolivie  k  Paris, 
comimssotfv  délégué. 


COMMFSSIO^S  ET  COMMISSARIATS  DES  PAYS  ETRANGERS. 


367 


RÉPUBLIQUE  DU  CHILI. 

C0IIIII86AB1AT  1   PABIS. 

M.  RoiAiis,  ancien  ministre  plénipotenliaire  da 
Chili ,  eommiêêaire. 


RÉPUBLIQUE  DE  LA   CONFÉDÉRATION 

ARGENTINE. 

COMMISSION  A  BCmOS-ATRBS. 

MM. 

GcTUBBix ,  recteur  de  Taniversité  de  Boenos- 

AjnB,  prétidênt, 
Geetacio  a.  db  Posadas, directeur  général  de  Tad- 

ministration  des  postea  de  la  république. 
Edtiardo  Outiba. 
Léonardo  Pbbbiba. 
Daniel  Maxwbll. 
Melcbior  G.  Rom. 
Ju3n  Habuab. 
Damitn  Ucbmb. 
Samuel  B.  H  au. 
Antonio  Socii. 

COMMISSIOH   À  PARIS. 

Balcabcb,  ministre  plénipoleotiaire  de  la  répu- 
blique Argentine ,  prémdmd. 

M&BCO  DBL  POR. 

Olto  Bbmbbbq. 

BnBBicT  Gaubt  bb  Kultubb. 

Alfred  Dbmbbsat. 

Philippe  Aobb. 

Le  docteur  Martin  db  Moosst,  commûaatfv  délégué. 


REPUBLIQUE  DE  COSTA-RICA. 

COMMISSABIAT  \  PABIS. 

M.  Mùin,  manufacturier  i Paris,  eommûtairv. 


RÉPUBLIQUE  DE  L'EQUATEUR. 

COUMISSABIAT  À  PABIS. 

M.  PocBQCVT,  consul  de  TÉquateur  à  Paris,  cùm- 
migtmrt. 


RÉPUBLIQUE  D'HAÏTI. 

COMMISSABIAT  ï  PABIS. 

M.  Le  général  Dubois,  ministre  plénipolentiaire 
d*HBiti  à  Paris,  cowmitttirt. 


RÉPUBLIQUE  DU  NICARAGUA 

COMMISSABIAT  ï  PABIS. 

M.  M^hb,  manafactorier  a  Paris,  commiuaire. 


RÉPUBLIQUE  DU  PARAGUAY. 

COMMISSABIAT  ï  PARIS. 

M.  Ttni ,  consul  du  Paraguay  à  Paris ,  commissotr*. 


RÉPUBLIQUE  DU  PÉROU. 

COMMISSARIAT  X  PARIS. 

M.  RiTBBO ,  miiiiHtre  plénipotentiaire  du  Pérou  à 
Paris,  commissaire. 


RÉPUBLIQUE  DU  SALVADOR. 

COMMISSIO!!  ï  SAR-SALTADOB. 

S.  E.  le  D'  Arbizc  ,  ministre  des  affaires  étrangères , 
président. 
MM. 
Ojbda,  vice-recteur  de  l'Université,  secrétairs. 
Le  docteur  Aguilar  ,  ancien  ministre. 

FlOBAC. 

COMMISSABIAT  À  PABIS. 

Victor  Hbbraii  ,  ministre  plénipotentiaire  du  Salva- 
dor et  du  Honduras  A  Paris ,  commtsfajrs  général. 


RÉPUBLIQUE  ORIENTALE 
DE  L'URUGUAY. 

COMMISSION  \  PABIS. 
MM« 

Le  contre^miral  Cbaimbao  ,  commandant  en  chef 
Tescadro  française  du  Brésil  et  de  la  Plata, 
président  honoraire. 

TiBBBomRR  AciBBMABB ,  cousul  général  de  la  répu- 
blique de  l'Uruguay  à  Paris,  président. 

Nbill,  consul  général  de  la  république  de  l'Uru- 
guay A  Londres. 

Jules  Webrbb,  consul  de  Saxe  A  Montevideo,  com- 
mtssmrf  délégué. 

RÉPUBLIQUE  DE  VENEZUELA. 

COMMISSABIAT  ï  PABIS. 

M.  Thibior  ,  consul  de  Vonesuela  A  Paris,  commis^ 
soirs. 


368 


LISTE  5. 


COmiISSIOlf  8TIIDICALI  DBS  Bà>UBLIQUlS  Dl   L^AllilIQIII 
CBlfTBiLB  BT  VâUDIOB ALB ,  À  PABI8. 

MM. 

Victor  Hbbbah.  commiaBaire  da  Salvador,  prénr- 
dmt. 

Le  D' Martin  db  Moosst,  commissaire  de  la  Confé- 
dératioD  Argentine,  délégué. 

Albert  Abmah,  commissaire  de  la  Bolivie. 

RoxAiis,  commissaire  du  Chili. 

MânBB,  commissaire  de  Gosta-Rica  et  du  Nica- 
ragua. 

FonRQUBT,  commissaire  de  TÉquateur. 

Le  général  Dubois,  commissaire  d*Haïti. 

Tbnbï  ,  commissaire  du  Paraguay. 

RiTBBO ,  commissaire  du  Pérou. 

TiBBBGHiBif-AcBBBMAiiH ,  président  de  la  commission 
de  rUruguay. 

Waionn ,  commissaire  de  l'Uruguay,  délégné. 

Thibion,  commissaire  de  Venezaela. 

Alfred  Ghapou  ,  architecte. 

Ddbâssib,  intpecteur. 

BocTBT,  eecrétahre. 


ROYAUME  HAWAÏEN. 

COMMISSARIAT  X  PARIS. 


MM. 


WiLUAM    Mabtih,  chargé  d  affaires  d*Hawaï    en 

France ,  commieiaire. 
BoDTBT,  architecte. 
DuRASSii,  inepecteur. 


ROYAUME-UNI  DE  GRANDE-BRETAGNE 
ET  D'IRUNDE. 

GOMHISSIOlf  ROTALB  A  LONDRES. 

S.  A.  R.  LB  Pbincb  db  Gallbs. 
S.  A.  R.  le  duc  d'Edimbourg. 
S.  A.  R.  le  duc  db  Gambridob. 

MM. 
Lb  pb^idbrt  du  consbil  PRivi. 
Lb  prbsidbrt  du  burbau  du  Gommbbcb. 
Lb  pbihcipal  SBCRirAiRB  d'Etat  dbs  colokibs. 
Le  due  db  Sutbbrlahd. 

Lb   PBisiDBlfT   DB   l'aSSOGIATIOR    ABCeiOLOOIQUE    BRI- 
TAIINIQUB. 

Le  marquis  db  Salisbdbt. 

Le  marquis  db  Hebtpord. 

Le  comte  db  Dbbbt. 

Lb  pb^idert  db  la  sociM  dbs  artiquairbs. 

Le  comte  db  Glarbrdoh. 


Le  comte  db  Rossb. 

Le  comte  db  Gbbt  rt  Ripor. 

Le  comte  Gbarvilu. 

Le  comte  Gowlrt. 

Le  comte  Rossell. 

Lb  commissairb  br  chef  des  thataoe  porucs. 

Lord  Gordon  Lbrrox,  membre  du  parlement 

Le  nCB-PRisiDERT  DU  COMITE  DU  CORSEIL  niH  POCB 

l'^ducatior. 
Le  pbihcipal  sbcb^airb  d'Etat  des  appaibes  biiaii- 

oiEBS. 

Lord  Elcho,  membre  du  pariement. 
Le  prbsidbrt  de  l'irshtut  abch^olooique  de  Gbahde- 
Bbbtaorb  et  d*Irlardr. 

Lord  PORTMAH. 
Lord  OVBRSTORB. 

Lord  Taurtor. 

Lord  Houohtor. 

Lr  sbcrétairr  d'Etat  de  la  guerre. 

Le  principal  sBCBirAiBB  d'État  de  l*Irdb  dars  u 
conseil  privk. 

Lr  premieb  loed  de  l'amirauté. 

Lr  charceubb  de  L'icSIQUlBB. 

Sir  George  Clbre,  baronnet 

William  Gladstone,  membre  du  pariement 

Milner  Gibsor,  membre  du  parlement 

Edward  Gardwell,  membre  du  pariement. 

Francis  Cooper  ,  membre  du  parlement 

Robert  Lowr  ,  membre  du  pariement 

Bowiter-Addeblet,  membre  du  pariement 

Austin  Bbuge  ,  membre  du  pariement 

Joachim  Goschen  ,  membre  du  pariement 

Sir  Young  Spearmar  ,  baronnet 

Sir  Morlon  Peto,  baronnet,  membre  du  parle- 
ment 

Sir  Wentwobth  Dilee,  baronnet,  membre  du  par- 
lement 

Sir  Impbt  MuRcmsoN ,  baronnet. 

Le  président  du  conseil  de  la  sociiTi  des  abts. 

Sir  Francis  Sandpobd  ,  chevalier. 

Le  PRliSIDERT  DE  l'aCAD^IB  ROTALR. 

Lyon  Platfair. 

Edgard-Alfred  Bowrirg. 

Lr  Lord  maire  de  la  cit^  de  Lordrbs. 

Le  lobd  PRivÔT  de  la  cit^  d'Edimbourg. 

Le  lord  maire  de  la  ari  de  Dubur. 

Le  PR^SmENT  DE  LA  CHAMBRE  DE  COMMERCE  DE  HA- 
LIFAX. 

Henry  Ashwobth  ,  ancien  président  de  la  chambre 

de  commerce  de  Manchester. 
Thomas  Baring,  membre  du  pariement. 
Thomas  Bazley,  membre  du  pariement. 


COMMISSIONS  ET  COMMISSARIATS  DES  PAYS  ÉTRANGERS.  369 


Ll  ralblDIRT  Dl  LA  CBAMnB  DB  COMMIKCE  DE  NlW- 

CASTLI. 
Lb   MAhU    Dl  LA    COBPOIATIOH   DBS   COtlTBLIBBS    DB 


George  Clabc. 

Thomaa  Fauiaibii. 

Charles  Foibtbb  ,  membre  da  paiiement. 

Ll  PBisiDBHT  DB  LA  SOCIÉTÉ  DBS  UOilIlEUBS  CIVILS. 

Thomas  Foxii  Giisoir. 

William  Gbboobt,  membre  du  parlement. 

William  Haultoii,  ancien  président  de  la  société 

géologique. 
William  Hawbs,  ancien  président  du  conseil  de 

la  sodëté  des  arts. 
Lb  nisiDBHT  db  u  chambib  db  commbbgb  dbs  pote- 

BIBS  DB  StOKE-SUB-TbERT. 

Lb    paismERT    db    L«iiisTiTrr    botal   des    abcbi- 


Lb  PBiSDBirr  DB  LA  CBAIIBBB  DB  COMIIBBCE  DB  LiTBB- 
POOL 

Charles  Lawsor  ,  ancien  tord  prévôt  d*édiroboarg. 
Lb  pbbsidbiit  db  la  chaibbb  de  commbbcb  db  Wol- 


Lb  PtÉSIDERT  DB  LA  CBAMBEE  DB  COMHBBCE  DB  LbBDS. 
Lb  PBisDBBT  DB   LA  CHAMBBE  DE  COIOIBICB  DB   BEL- 
FAST. 

John-Fraocia  IfAornaE,  membre  du  parlement. 

1^  PB^lDBirr  DE  LA   CHAMBBB  DE  COMHEBCB  DB  HUD- 


Lb  nisiDBBT  de  la  cbaiibbb  de  comhbbce  de  Bbistol. 
Lb  PBêsDBirr  de  la  gbambbb  de  commbbcb  de  Not- 

TOGEAM. 

Robert  Napoe  ,  ancien  président  de  Tinslitut  dos 

ingénieurs  mécaniciens. 
Richard    Ridcbavb,   conservateur   des   tableaux 

royaux. 
Lb  piisiDin  db  u  ciambbb  de  commebge  db  Bbad- 

rOBD. 
La  PateDBRT  DE  LA  CBAHBBB  DE  COMMEBCB  DE  GlAS- 

eow. 
Ls  pBtfsiDEirr  de  la  cbahbbb  de  cohmeece  de  Li- 

MBBICE. 

Lb  pitfsABrr  db  la  sociM  botalb. 

Lb  pBismiBT  de  la  cbahbbb  de  commbbcb  de  Bn- 

MIMBAM. 

Le  raûiDBVT  db  u  sociirÉ  GioLoaiQUB. 

Lb  paisiDSBT  de  u  Mciiri  des  peiiitbes  d*aqoa- 


Le  nâunan  de  u  sociéni  boyalb  d'agricoltdbe. 
Henry  TBano. 

William  Tnt,  membre  du  parlement,  ancien  pré- 
de  rinstitol  royal  des  arrhiti*ctes. 


Henry-Hussey  Viviah,  membre  du  parlement. 
Le  Pbésideiit  de  la  chambre  de  commbhcb  db  Duhdbe. 
Le  présidbrt  de  l^institdt  des  lio^bibcbs  m^abi- 

CISN8. 


Honry  Cole,  secrétaire. 

R.  Wtlde,  tecrétaire  adjoint. 

Alan  CoLB,  employé. 

commissariat  à  pabis. 

Henry  Cole,  commtssatr's  exécutif. 

R.  Thompson  et  P.  CuinjppB  Owbh,  oommtisatrss 

exécutai  adjointe. 
R.  Wtlde  ,  tecrétaire. 

Bartlett  et  Trerdkll,  employée  eupériêurg. 
Piercb,  interprète. 
Gabparisi  ,    Gundall  ,    Pbirgle  ,    Ibwih  ,   Dubein  , 

employés. 
SiMKiRs,  comptable;  Bowleb,  comptable  at^oint  à 

Paris. 
Williams,  teneur  de  livres. 
Le  capitaine  Festibo,  ingénieur,  inspecteur  des 

constructions  et  du  Parc. 
Gilbert  Rbdobave  ,  inspecteur  des  travaux  d'archi- 
tecture. 
Rooeb  ,  Wiluamson  ,  Hale  ,  dessinateurs. 
Le  lieutenantrcolonel  Ewabt,  inspecteur  général  de 

la  manutention;  Mathard,  Wbktwobtb  Cole, 

WoBSHOP,  a4joints. 
Wbigbt,    inspecteur   de    rinstallatiou  ;    Walus, 

Matcbwice,  C.  Thompson,  Bdrt,  Towhshend, 

adjoints. 
Sardbam,  tnapacCeur  des  machines  en  repos. 
Le  capitaine  Beaumont,  inspecteur  des  machines  en 

mouvement;  Le  Nevb  Fosteb  jeune,  adjoint. 
Le  capitaine  Hicbbms  ,  impecteur  de  TarrangenAent. 
S.  Redgbave  ,  inspecteur  général  des  beaux-arts  et 

de  l'histoire  du  travail;  le  capitaine  Hichbhs, 

FowxE,  aé^oints  pour  les  beaux-arts;  Wallis, 

WoBsifop,  adjomlê  pour  Thistoire  du  travail. 
DcNCOMBB,  Lack,  Cuhdall,  éditeur  et  rédacteurs  du 

catalogué. 
Le  révérend  Bbooxpibld,  Colurs,  Alah  Cole, 

VnHOH,   ifilipectoHrs  des   collections   typogra- 

phifjues. 
A  un  Cole,  inspecteur  des  collections  d'orfèvrerie 

moderne  et  de  vitraux. 
Brabdbbth  Gibbs,  inspecteur  des  machines  agricoles 

au  Champ  de  Mars  et  à  BiUancoort;  Piolaibe, 

adjoint. 
Le  eapitaioe  Dooglas  Galtor,  le  colonel  Yodng- 

musbavd,  le  contrôleur  de  la  marine  Habdt,  le 


370 


LISTE  6. 


capitaine   Glosb,   impecteurë  du  matériel  de 

guerre. 
Le  capitaine  Hou,  officier  de  marine,  attaché  à 

Tambassade  anglaise,   inspecteur  du  matériel 

naval. 
Le  capitaine  Webbbr,  irupectaur  des  essais  de 

chauffage  et  d'éclairage;  Rowden,  adjoint. 
Le  capitaine  Dokhelly  ,  tecrétaire  pour  le  jury  ; 

Bamtlet,  aé^oint. 
Gappi,  agent  a  Paris. 

comissÀiaES  de  l'ihde  et  des  colories  anglaises. 

iDde.  MM.  le  docteur  Forbes  Waysor  ,  commiêeaire 
en  chef;  Dowliaus  ,  commitsaire  de  la  prétidenee 
du  Bengale;  le  major  Micbael,  eommisêaire  de 
la  prétidenee  de  Madrat;  George  B»dwood, 
comm»«atr«  de  U  préeidenee  de  Bombay. 

Anstralie  da  8ad.  MM.  Ânas,  Watbehodsb,  An- 
tony  Foiana ,  Tobrehs. 

Babamas.  M.  Habbis. 

Canada.  MM.  Thomas  D*A.ncT  mac  Gbe,  mini;<tre 
de  Tagricultore  à  Ottawa ,  président  de  la  com- 
miuion;  Tach^,  sous-ministre  de  ragrieulture 
à  Ottawa  ;  BoccHEm,  commissaire  en  chef  des 
douanes  à  Ottawa;  Gustave  Bossahgb;  Thomas 
Pattesob;  Dalbt. 

Gap  d«  BoiuM-Capéranoa.  MM.  Gorrbt,  Goldmar, 
SB  Pass. 

Ouyana  antflaJfle.  M.  Waleeb,  ancien  secrétaire  du 
goQveriierofnt. 


Malte.   Sir  Victor  Houlton,  président  de  Im  corn 
mission;  M.  le  capitaine  Hobe. 

Manrlce.  MM.  Félix  BBDiPoriBLD,  présideni  de  la 
commission;  FABQcnAB  Sha5i»,  ckief  justice  k 
Maurice;  Diceson,  procureur  impérial  à  Mau- 
rice ;  James  Mobbxs. 

Matai.  MM.  Shbpstohe;  Sabgeauiit;  Maihi. 

MoaveUe-Oaltes  du  Bod.  MM.  MoBBAT  ;  le  capitaine 
May»;  Mottehobb;  Charles  Moobb. 

Nonvelle-Bélande.  MM.  les  gouverneurs  de  pro- 
vince; John  MoBBissoN. 

Moavone-Écoaae.  MM.  le  docteur  HoBEnuB,  Wil- 
liam GUKABD. 

Qoeimaland.  MM.  0*Gohkel,  président  de  Im  com- 
mission ;  Mabsb;  Wyndbam  Hbbbbbt;  Sir  Charles 
Nicbolsor,  baronnet;  M.  Arthur  HoMSOii. 

Terre-Meave.  MM.  Edouard  Mobbis;  Gisbobkb; 
Bevkett. 

Trinité.  M.  ie  docteur  Coubt. 

Victoria.  Sir  Redmond  Babbt,  président  de  la 
commission;  Pahb  db  Saus;  Thomas  Rasvdali.; 
Thomas  Sbllab;  Lewis. 

AOBRTS. 

MM.  DoTTON ,  agent  général  de  VAustraKê  éa  Sud; 
SuMORiiB,  agent  de  V Australie  du  Sud,  ds  la 
Guyane,  de  la  NouveUe-Galles ,  de  la  NouMe- 
Zelande,  de  Quaensland,  ds  Trimté  et  da  Victoria  ; 
Raphaël  db  Atala,  agent  des  Barbades  et  de 
Saint'Vineant. 


LISTE  6. 

JURY  SPECIAL  DU  NOUVEL  ORDRE  DE  RÉCOMPENSES"». 


PaisiDBlITS. 

s.  Exe.  M.  RocHEB,  ministre  d'Etat,  vice-prési- 
sident  de  la  Gommiaaion  impériale.  —  France. 

S.  ExG.  M.  Di  FoBOADB  U  RoQUiTTi,  ministre  de 
ragricidtare,  du  commerce  et  des  travaux  pu- 
blics, vice-président  de  la  Gommisaion  impé- 
riale. —  France. 

S.  Exe.  le  maréchd  Vaillart,  ministre  de  la  Mai- 
son de  l'Empereur  et  des  beaux^arts ,  membre 
du  conieil  privé,  viee-président  de  la  Gommia- 
sioD  impériale.  —  FV«fica. 


S.  Exe.  Mgr  Dabbot,  archevêque  de  Paris,  graud- 

aumônier,  sénateur.  —  France. 
MM. 
F.  Lb  Plat,  sénateur,  inspecteur  général  ao  corps 

impérial  des  minea ,  membre  de  la  Gommiaiion 

impériale.  —  France. 
Alfred  Lb  Rocx,  vice-président  dn  Gorps  légida- 

tif,  membre  de  la  Gommisaion  impériale.  — 

France. 
S.  Exe.  M.  Maobb,  membre  du  conaeil  privé,  sé- 


'')  Les  nation»  ont  été  rangées  tnr  cette  li»te  d*aprèa  Tordre  topograpbique  que  lettre  produits  oerupaient  dans  le 
Pulais. 


JURY  SPÉCIAL  DU  NOUVEL  ORDRE  DE  RÉCOMPENSES.       371 


Dateur,  membre  de  la  Comroisaion  impériale. 

S.  Eir.  M.  ScnmviR ,  prémdent  da  Corps  législa- 
tif«  membre  de  la  Commiwion  impériale.  — 

rTÛHCt, 

P.  Talabot,  dépalé  an  Corps  législatif,  membre 
de  la  Commission  impériale.  —  France. 

Ch.  Fades,  membre  de  Tacadémie  royale  des 
sciences ,  lettres  et  beaiix^arts  de  Belgique ,  an- 
cien ministre  de  la  justice ,  premier  avocat  gé- 
néral à  la  eonr  de  cassation.  —  Payi-Ba*  et 
Belffiqme. 

Hbmm,  eoDseiUer  intime  an  ministère  du  com- 
merce, de  rindoslrie  et  des  travaux  publics. 
—  Onfidàrotùm  du  États  de  VAttêtnagne  du 
Nord. 

Di  Stmoiis,  préaident  du  conseil  royal  de  Wur- 
temberg pour  le  commerce  et  Tinduatrie.  — 
ikatê,  Bmdê,  Wurtemberg,  Bopièn. 

Le  ehoTalier  »b  ScHJima ,  eousetller  aulique.  — 
Autnekê. 

J.-J.  DvBOciR,  riee-préaident  de  la  société  helvé- 
tique de  bienfaisance ,  président  du  comité  exé- 
cstif  de  raaile  suisse  des  rieillarda ,  è  Paris.  — 


Le  comte  d'AviLA,  pair  do  royaume  de  Portugal, 

miaiitre  de  8.  M.  le  roi  de  Portugal,  à  Madrid. 

—  PùHi^êI  et  Grétt. 
Le  eonla  »b  Mobiaka,  marquis  de  Culbruiu).  — 

BêpÊgm. 
Le  dodaar  Cbarlea  Dicxaoïi,  membre  du  sloribing 

de   Norwége.   —   Danemark,   Suéde  et  ^or- 

wégt. 


Suppléant  :  di  Fabnbiublm  ,  chambellan  au  service 

de  S.  M.  le  roi  de  Suède  et  de  Norwége. 
V.  DE  PoROCBiRB ,  professeuf  d'économie  politique. 

—  Russie. 
Le  chevalier  Marco  Mingbeiti  ,  député  au  parie- 

ment  italien,  ancien  président  du  conseil  des 

ministres,  membre  correspondant  de  Tlnstitut 

de  France.  —  Itatie. 
S.  Exe.  Djbhil-Pacha ,  ambassadeur  de  Turquie, 

à  Paris.  —  Turquie,  Prinàpauiés  roumaines, 

Egypte,  Perse,  Tunis  et  Maroc. 
MooKAPODYAHA    Hayatochau,   plénipotentiaire   de 

S.  A.leTaïcoun  du  Japon. —  Japon,  Chine,  Siam. 
Charles  PEauifs.  —  États-Unis  d'Amérique. 
Le  baron  du  Pbkkdo,  envoyé  extraordinaire  et 

ministre  plénipotentiaire  de  S.  M.  FEmporeur 

du  Brésil,  à  Londres.  —  Amérique  centrale  et 

méridionale. 

SBCBBTAIBBS. 

E.  BtfecrBB  de  Charcoubtcis  ,  ingénieur  en  chef  au 
corps  impérial  des  mines ,  secrétaire  de  la  Com- 
mission impériale. 

E.  CuMBROB,  ingénieur  au  corps  impérial  des 
mines,  secrétaire -adjoint  de  la  Commission 
impériale. 

SBOBéTABia  ras  mqaktu. 

I^éon  DomiAT,  ingénieur  des  mines,  secrétaire  de 

la  Société  internationale  d'économie  aociale. 
L.  Lep^bceb  ,  auditeur  an  conseil  d'Etat. 
Fr.  Moimiu,  maître  des  requêtes  au  conseil  d'état. 
Albert  Matubu,  adjoint. 


..'/ 


1 . 


372 


LISTE  7.  —  JURY  DES  BEAUX-4RTS,  ETC. 


LISTE  7. 

JURY  DES  BEAUX- ARTS,  DE  TAGRICULTURE  ET  DE  L'INDUSTRIE. 

MEMBRES  TITULAIRES  <»'. 


FRANCE.  Il  g-    Il 

MM.  ùm  W         ^    g 

Agoado  (  Le  comte  Olympe  ) , 
membre  de  la  société  de  photo- 
graphie        P.         9 

AiBUFÏBA  (Le  duc  d*),  dépulé  au 
Corps  législatif,  membre  de  la 
Commission  impériale ^•^•ft-    ^'I 

Algah,  professeur  au  Conservatoire 
impérial  des  arts  et  métiers. ...       P.        55 

Aldiopoi,  architecte P.         ig 

ALI.4RD  (Le  général),  président  de 

section  au  Conseil  d'État P.         kS 

Alpbahd  ,  ingénieur  en  chef  an  corps 

impérial  des  ponts  et  chaussées.       P.         83 

Aatàs-DuPOCB ,  membre  de  la 
chambre  de  commerce  de  Lyon  , 
membre  de  la  Commission  im- 
périale  V.P.  g.     IV 

A RVARiK-DDiuitUQ,  artiste  peintre..      P.        99 

AcBBT  (Félix) ,  fabricant P.        33 

Adbrt-Lbcomtb,  commiKsaire-adjoiut 
delà  marine,  conservateur  de  Tex- 
position  permanente  des  colonies.      S.         95 

Accoc  (Louis),  iabricant S.  R.      96 

Badin,  directeur  des  manufactures 
impénales  des  Gobelins  et  de 
Bcanvais P.         18 

Balaro  ,  membre  de  Tlnstitut ,  pro- 
fesseur au  Collège  de  France  et 
à  la  Faculté  des  sciences R.        h  h 

Ballu,  architecte M.         A 


MM. 

Balsar,  fabricant M. 

Baltabd,  architecte,  membre  de 
rinstitut R. 

BABBEDinm,  fabricant R. 

Babillbt,  jardinier  en  chef  de  la 
Ville  de  Paris S.  R. 

Babbeswil,  membre  do  comité  con- 
sultatif des  arts  et  manuCsctores.     R. 

Babtb  ,  sculpteur M. 

Baddb  (Le  baron),  ingénieur  an 
corps  impérial  des  ponts  et 
chaussées,  professeur  à  TÉcole 
des  ponts  et  chaussées  et  à  VÉ- 
cole  des  beaiu-arts S. 

Bacobahv,  fabricant,  juge  an  tri- 
bunal de  commerce  de  la  Seine.     R. 

BiAOVAU  (Le  prince  db),  député 
au  Corps  législatif P. 

Bbgqdbrbl  (Edmond),  membre  de 
l'Institut S.  R. 

Bbbb  (De),  membre  de  la  commis- 
sion consultative  de  Texposition 
d  agriculture S.  g. 

Bblla,  directeur  de  Técole  impé- 
riale d*agricuUure  de  Grignon. . 

Bbbobb  ,  ingénieur S.  g. 

BiDA ,  artiste-peintre M. 

BiLLT  (De),  inspeclenr  généra]  au 
corps  impérial  des  mines M. 

Bi?idbr  (Louis),  fabricant P. 

Blanchard  (Emile),  membre  de 
l'Institut R. 


35 

6 

tt 

88 

95 

3 


65 
36 
61 
66 

VIIl 

78 
VU 

1  et  9 

ho 
6t 

81 


(')  Les  ooiDSMDt  rangés  par  ordre  «ipbabdtique  dans  chaque  nation  ;  lee  nationi  lonl  rangées  dans  Tordre  topogra- 
phiqne  qoe  leurs  produits  occupaient  dans  le  Palais. 

Voir,  pour  la  composition  du  conseil  supérieur  d<>H  jurys  de  groupe  et  des  jurys  de  classe,  le  tableau  général  publié 
avec  le  catalogue  officiel  des  eiposanls  récompensés  ou  avec  ie  Recueil  des  rapports  du  Jury. 

.  (*  Explication  do  signes  employés.  —  Conseil  tnpérintr  el  Jwry  di  groupa  ;  P.  g.,  président  de  groupe ,  membre  du 
C0BS*n1  supérieur;  V.  P.  g.,  vice-président  du  groupe,  membre  du  conseil  supérieur;  S.  c.  s.,  secrétaire  du  conseil 
supérieur;  S.  g.  cb.,  secrétaire  de  groupe,  chef  de  service;  S.  g.,  secrétaire  de  groupe.  —  Jmry  i*  diuta  :  P..  prési- 
dent; V.  P.,  vico-président ;  S.  R.,  secrétaire  rapporteur;  R.,  rapporteur;  S.,  secrétaire;  M.,  membre. 

(')  Loi  chiffres  romain^  indiquent  les  groupes,  et  les  chiffres  arabes  les  classes. 


MEMBRES  TITULAIRES  DU  JURY. 


373 


BLAiMBsifiu  (Van),  ingénieur  en 
chef  au  corps  impérial  des  ponts 
el  chaussées. .. 


Zk 


••••■•■••■• 


BoiTiL,  inspecteur  généra]  de  Ta- 
gricolture 

Boiiii!!,  sénateur,  président  de 
fhambre  i  la  Cour  de  cassation. 

Boinups  (Georges),  ancien  labri- 

cent 

Bout  (Victor),  rédacteur  en  chef 
de  rÉdio  agricole 

Booca&n-HcuiD  (L.),  secrétaire 
général  de  la  société  impériale 
centrale  d'horticulture ........ 

BoorriB»,  négociant 

Bomui  (Le  comte  ni),  proprié- 
taire-agriculteur   

BocuT  (  Henry  ),  inspecteur  général 
des  écoles  impériales  vétérinaires. 

BoiRiiciAD,  ingénieur  en  chef  su 
corps  împérisl  des  ponts  et 
chaussées 

BocssraciDLT,  membre  de  Tlnstitut, 
proleMeur  au  Con8errat9ire  des 
arts  et  métiers.  .•..«  •>«..■..• 

BoDTàaiL  (Aimé),  manuiacturier. . 

Biifion,  horioger,  membre  du  bu- 
reau des  longitudes 

BaouesuiT  (Adolphe),  membre  de 
rinstitnt,  professeur  au  Muséum 
d*histoire  naturelle 

Baonr  (Di),  négociant,  membre 
de  la  chambre  de  commerce  et 
du  conseil  municipal  de  Reims. . 

BcoK ,  inapeeteor-adjoint  des  beaux- 


S.R. 

95 

M. 

hS 

P. 

9» 

R. 

16 

M. 

U 

S.  g. 

IX 

M. 

9» 

P. 

77 

S.R. 

7C 

P. 


p. 

V.P. 
8. 


P. 


BeTBTU.  (Le  baron  di),  sénateur. 

CftBàJiiL,  ariisle-peintre,  membre 
de  rinstitut 

Cailor  ,  ingénieur  en  chef  au  corps 
impérial  des  mines ,  professeur  à 
réeole  des  mines 

Cau4M  (Ch.),  ingénieur  civil,  pro- 
feseenr  k  racole  centrale  des  arts 
et  manufactures 

Ctasàctfais  (S.  Exe.  le  duc  di), 
grand  maître  des  cérémonies, 
séosturr 

C  Aurs ,  ingénieur  au  corps  impérial 
des  ponts  et  chaussées ,  sous-di- 
redcar  de  la  Compagnie  pari* 
■ienae  do  gas 


P. 


:»8 


ôo 
65 

93 


8'i 


M.        99 

S.  g.        1 
P.         99 

M.  1  et  9 


47 


V.  P.      60 


91 


i3 

98 

V 

3 

89 
VII 


S. 


9^ 


Gabcenag  ,  ancien  négociant M. 

Gablbuh,  négociant,  président  de 
la  chambre  syndicale  des  tissus.      S. 

Gabsb  ,  manufacturier S.  R, 

Gavar^  fils,  ingénieur S.  g. 

Caviliib,  sculpteur,  membre  de 
rinstitut M. 

Cbampbacx  (Db)  ,  capitaine  de  vais- 
seau       P. 

CHAMPOisBAn  ( Pèdre) S.  g. 

Gharcodbtois  (Bbootbb  db),  ingé- 
nieur en  chef  au  corps  impérial 
des  mines,  professeur  à  TEcolc 
des  mines ,  secrétaire  de  la  Com- 
mission impériale S.  c.  s.  1 1  ù  X 

Gh%tiii,  membre  de  l'académie  im- 
périale de  médecine,  pharmacien 
en  chef  de  l'Hôtel-Dieu V.  P. 

Ghautt,  secrétaire  particulier  de 
S.  Exe.  le  Ministre  d*état S.  g. 

CHBRHBViiBBs  (Lo  marquis  db), 
conservateur-adjoint  des  musées 
impériaux S.g.  ch. 

Gbbvaubb  (Michel),  sénateur, 
membre  de  rinstitut,  membre 
de  la  Commission  impériale. ...    P.  g. 

Ghitssoh  (  E.) ,  ingénieur  au  corps 

impérial  des  ponts  et  chaussées.  S.g.ch. 

GuisTorLB  (  P.) ,  fabricant S.  R. 

Glbbgbt,  membre  du  conseil  de  la 
société  d'encouragement P. 

Cochib  (Aog.),  membre  de  l'Ins- 
titut       R. 

CoLUN  (Alfred),  négociant S.  g. 

CoMBBs,  membre  de  rinstitut,  ins- 
pecteur général  au  corps  impé- 
rial  des    mines,  directeur  de 

l'Ecole  des  mines P 

» 

Coim,  conseiller  d'Etat,  chef  du 
cabinet  de  S.  M.  l'Empereur . . . 

CoBHD  (Sébastien),  peintre  d*his- 
toire 

CosTB,  membre  de  l'Institut,  pro- 
fesseur au  Collège  de  France. . . 

CoocBB,  ingénieur  en  chef  au  corps 
impérial  des  mines S. 

CouMBs ,  inspecteur  général  au  corps 
impérial  des  ponts  et  chaussées.       R. 

CooRTOis*Gin\RD ,  négociant R. 

CruBRcc,  iii{;riiieur  au  corps  impé- 
rial des  mines,  secrétaire-adjoint 
de  la  Commissiou  impériale.. . .  S.  r.  s.  11  à  X 


88 
X 

I 

VI 
VI 

91 

9& 


9» 
IV 


5) 


P.        93 


M. 


90 


P.        49 


63 


374 

Dagv»,  ingénieur  civil,  juge  au 
tribonal  de  commerce  de  la  Seine. 

DuiBLAY  jeune,  député  au  Corps 
législatif 

DmcEL ,  ingénieur  au  corps  impé- 
rial des  ponts  et  chaussées 

Daumoit  (Alfred) ,  député  au  Corps 
légidatif 

Daibodx  (V.),  officier  d'adminis- 
tration principal  du  service  de 
rbabillement  et  du  campement. 

Diusaii ,  membre  de  i'Iostitat,  ins- 
pecteur général  au  corps  impé- 
pénal  des  mines,  professeur  au 
Muséum  et  à  TÉcole  des  mines. . 

Davahiie,  membre  de  la  société  de 
photographie 

DicAnHi,  membre  de  Tlnstitut, 
professeur  au  Muséum  d'histoire 
naturelle 

DioaARD ,  ingénieur  au  corps  impé- 
rial des  ponts  et  chaussées 

Dblabobdi  (  Le  vicomte  H.) ,  conser- 
vateur des  estampes  à  la  Biblio- 
thèque impériale 

DiLABOcn  (Ph.),  attaché  au  minis- 
tère des  affaires  étrangères .... 

Dblattbb  père  (H.),  ancien  manu- 
facturier  

Dblbrock  (Jules),  auteur  d'ou- 
vrages spéciaux 

Dblissi  ,  ingénieur  en  chef  au  corps 
impérial  des  mines 

DiuGOUBT,  président  du  conseil  des 
prud'hommes  de  Paris  (produits 
chimiques) 

Dbmabqdat,  chirurgien  en  chef  de 
la  Maison  municipale  de  saule  et 
du  Conseil  d'État 

DBHiiBB,  membre  du  conseil  muni- 
cipal ,  membre  de  la  Commission 
uuptsrittfto  ••••••••••■••••••• 

DiBBii^iiBsifiL ,  chef  du  service  des 
travaux  k  l'Imprimerie  impériale, 

Dbschamps,  ingénieur  des  arts  et 
manufactures 

Dbsvbbbat,  secrétaire  de  la  com- 
mission d'encouragement  pour 
les  études  des  ouvriers 

Dbvdvck  ,  membre  du  conseil  muni- 
cipal de  Paris,  membre  de  la 
Commission  impériale 


LISTE  7. 

DitfriBLB,  artiste -peintre  décora- 
S.        kh  tenr S.  R. 

DoLUPDS  (Jean) ,  maire  de  Mulhouse, 
P.        67  membre  de  la  Commission  impé- 

S.        83  DoMMAxmr,  négociant,  juge  au  tri- 

bunal de  commerce  de  la  Seine.     M. 
P.        g5  DocHBBc  (Augufie),  directeur  des 

papeteries  du  Marais  et  de  Sainte- 
Marie S. 

M.       9 1  DaibiLB  (Ernest) ,  pnblidsle S.  R. 

DoBAN ,  architecte ,  membre  de  Tlna- 

titut P. 

DoBocQ,  ingénieur  en  chef  au  eoqis 

V.  P.      4o  impérial  des  mines. 8.  R. 

Doc,  architecte,  membre  de  Tlns- 

S.  g.       H  titnt M. 

DucHABTBB,  membre  de  Hnstitat, 
professeur  à  la  Facidté  des  scien- 

P.        86  ces  de  Paris P. 

Doocnio,  économiste S. 

S.  R.      93  Dumas,  sénateur,  membre  de  l'Ins- 

titut, président  du  conseil  mu- 
nicipal de  Paris,  membre  de  la 

V.  P.       5  Commission  impériale P.  g. 

Doaoïrr,  seolptear,  membre  de  Tins- 

S.  g.      III  litut V.  P. 

DmioosTiBB ,  chef  de  division  au 
M.        99  ministère  de  l'agriculture,  dn 

conunerce  et  des  travaux  publics.    V.  P. 
S.  R.      39  Du  Put  Db  Lôhi,  conseiller  d'éut, 

membre  de  riostitut,  direetaor 
M.        65  des  constructions  navales,  mem- 

bre de  la  Commission  impériale.    P.  g. 
Dosautot,    fournisseur    d'habillé- 

V.  P.       19  ments  pour  les  armées P. 

Do  SomiBBABD ,  directeur  du  musée 
des  Thermes   et   do   l'hôtel  de 

M.       90  Clony P. 

DoTBLLBBOT ,  fabricant P. 

Élib  db  Bbadmort,  sénateur,  secré- 
V .  P .  g.    III  taire  perpétud  de  l'Académie  des 

sciences,  inspecteur  général  au 
R.         6  Corps  impérial  des  mines, mem- 

bre de   la  Commission    impé- 

S.  g.       IV  riale P.  g. 

Fadlxb,  ancien  fabricant P. 

FAUQuxT-LxMAiTBB,  manufacturiei*.    S. R. 
S.  g.       X  Fbbri-Pisari  ,  colonel  d'état-major.    S.  R. 

Flacbat  (Eugène),  ingénieur-con- 
seil des  chemins  de  fer  de  TOoest 
V.  P.g.     IX  et  du  Midi M. 


i5 
X 

n 
59 

k 

90 


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9« 


V 

3 

66 


VI. 
35 


i4 
3^ 


II 

&6 

«7 
i3 


6."^ 


MEMBRES 

PuNWB,  eoDaeiiler  d'État P. 

FociLUNi  (àd.)  profBiBettr  de  l'Uni- 
veraité S.  g.  ch. 

FoMoi ,  aneien  Idirittot V.  P. 

Fomir,  chef  de  di  vif  ion  aa  inioia- 
iàre  de  ragrieoltnre ,  du  eoiD> 
meree  ei  des  traraiu  pubiica.  . .    S.  R. 

FoccACLT,  membre  de  rinaliiut. . .      M. 

FooQoitB  (Alex.),  maître  des  re- 
quêtes an  Conseil  d*État S. 

FooicAM,  mannfrelmier S.  g. 

Fooionoi ,  iagéoienr  civil M. 

FaAiçAtB,  artisle-peintre M. 

FBBOimLU  (Da),  ioDSHiireet«or  à 
rieole  dn  génie    laritime S.  R. 

FbAr,  membre  4«  rinstitot,  pro- 
fesseur i  rSeole  polytechnique  et 
au  Muséom  d*bistoirs  nstnrelle.      P. 

Faomns,  artiste-peintre M. 

FcKBs  (Sdmond),  ingénieur  au 
cnrpa  impérial  des  mines,  pro- 
fesseur à  rÉoole  des  mines ....      S.  g. 

G  AUMT  (  Ds  ) ,  membre  de  la  société 
d*hortieultare  de  Tlsére S.  g. 

Gacssbi  (Max.),  ancien  febricaot.      R. 

GAonsa  (Théophile),  homme  de 
lettres S. 

GAfAST,  inspecteur  général  au  corps 
impérial  dea  ponta  et  chaus- 
sées       P. 

GkfwrtMB  (Ob),  inspecteur  des  fo- 
réU S.  R. 

GoM,  préparateur  an  Collège  de 
France R. 

GMai,  artiste-peintre M. 

GiaAaa  (Aimé),  répélilenr  de  chi- 
mie à  récole  polytechnique  ...    S.  g. 

GiSAVMAV  (F.),  chef  de  bureau  au 
cabinet  de  S.  Exe.  le  Ministre 
d^t S.  g. 

GiioMU,  négociant M. 

GoMLLOT  (A.),  fabricant M. 

Gouantao ,  fabricant P. 

Gona ,  ingénieur  -  constructeur , 
meoibre  du  conseil  municipal  do 
Paris V.P. 

GaiRMAC  (L.),  docteur  es  sciences 
H  docteur  en  médecine S.  H. 

Gtftnic,  iiigêuieur  des  mines. ...    S.  |r. 

Gftoaa ,  febricant M. 

tiiiftAio,  itif^énirur  au  corps  impé- 
rial dm  ponts  et  chaussées S.  g. 


TITULAIRES  DU  JURY.  375 

89  GoiaoïonàBi  (Le  vicomte  db  la), 

aénateur P.         6 

Vu **  Il         GuiunsHT  (Le  baron  ni) M.        k 

36  GoiLLAUMB,  sculpteur,  membre  de 

rinsdlut M.  3 

GciOD  ( Le  général) R.  ao 

66  GnTOT  (Le  docteur),  viticulteur. . .      R.  86 

13  GuTOT- MoRTPATioox ,  Secrétaire  de 

la    réunion    des    bureaux    du 

37  groupe  X S.g.ch.  X 

V  Haas  (M.),  fabricant S.        67 

53  Hahoaid  ,  ingéniear  des  arts  et  ma- 

1  et  a  nufactures S.  g.       VI 

Habdt  (  Amédée  ) ,  architecte S.  g.      III 

()G  Haboy,  chef  des  culturea  impériales 

au  potager  de  Versailles R.        83 

Havbuicoubt  (Lo  marquis  d*),  dé- 

5i  puté  au  Corps  légidatif P.         7& 

1  et  9         HBimiQDiirDoFOiif,  graveur,  mem- 
bre de  rinstitnt P.         5 

Hnvtf  DB  KiBooiLAT  (Lo  eomte), 

V  propriétaire-agriculteur V.  P.      73 

Hiav^-MARooR,  ingénieur  en  chef 

IX  au  corps  impérial  des  ponta  et 

3s  chaussées M.        48 

Hnxiti  (Gus'.ave),  membre  de  la 
3                aociété  impériale  et  centrale  d'a- 
griculture     S.  g.      VII 

H0S8011,  membre  de  Tlostitut,  di- 
63  recteur  de  l'adminisi ration  géné- 

rale de  Taspistance  publique. ...      P.        68 
87  Jagqhui  ,  ingénieur  au  corpa  impé- 

rial des  ponts  el  chaussées,  di- 
89  recteur  de  rexploitelion  des  che- 

1  et  9  mins  de  fer  de  l'Est S.  R.      61 

Jacqoir  fils,  fabricant R.        71 

III  Jadis  (Godefroid),  peintre  do  la 

vénerie  impériale P.        80 

JoupmoT,   sculpteur,   membre    de 

X  riustitut M.         8 

3i  J0UBDAIH  ( Fréd.  ),  ancien  fabricant      M.       gt 

38  Kastrbb,  membre  de  l'Institut ...      M.        to 
ko            KoBCHLUi  (Joies),  manufacturier. .      M.        a7 

KuiLMARU,  président  de  la  chambre 
de  commerce  de  Lille,  membre 
&9  de  la  Commission  impériale. ...  V.  P.  g.   VIII 

Ladoolub  (Ch.),  ancien  fabricaut.      P.        69 
ôi  Lab.  ingénieur  au  corps  impérial 

II  des  mines M.        ^7 

95            LiniiOMiiBn( G.),  fabricant,  membre 
de  la  eliauibre  do  commerce'  de 
IX  Paris P.         9t) 


376 

Latour,  fabricaut M. 

Ladour  «  membro  de  llnatiiai  et  du 
bureau  des  loogitudes P. 

Lavillb  ,  fabricant M. 

LATOuis  (Charles),  administrateur 
de  la  compagnie  générale  des 
omnibus M. 

Leblanc,  mattre  des  requêtes  au 
Conseil  d*élat S.  R. 

Le  Bleu  ,  ingénieur  au  corps  impé- 
rial des  mines S.  g. 

Lep€EL,  membre  de  l'Institut,  ar- 
chitecte de  l'Empereur,  membre 
de  la  Commission  impériale V.  P.  g. 

Lbobrdbe  (  a.  )  I  membre  du  conseil 
municipal  de  Paris M. 

Legertil  fils,  membre  du  comité 
consultatif  des  arts  et  manufac- 
tures  '. .      M. 

Le  Hor  (Le  comte  L.),  député  au 
Corps  législatif R. 

Lbroir  (Albert) S. 

Li  Pl.at  (Albert),  secrétaire  de  la 
commission  consultative  de  l'ex- 
position d'agriculture S.  g. 

Lbstibodoois,  conseiller  d'État  ...      P. 

Lieten-Delbatb,  ancien  fabricant.       M. 

LissAJODs ,  professeur  au  lycée  Saint- 
Louis  S.  R. 

LoBuuuET,  directeur  de  l'École  impé- 
riale d'agriculture  de  la  Saulsaie.      S. 

LooTET,  président  du  tribunal  de 
commerce  de  la  Seine S.  R. 

LoTER  (Henri),  membre  de  la 
chambre  de  commerce  de  Lille.      M. 

LucT,  propriétaire-horticulteur M. 

Luurr,  ingénieur  au  corps  impérial 
des  mines S. 

Magïie,  directeur  de  l'École  vétéri- 
naire d'Alfort S.  R. 

Maison  (Le  marquis) V.  P. 

Mantion  ,  ingénieur  au  corps  impé- 
rial des  ponts  et  chaussées M. 

M  ARCILLE S. 

Marourrir,  directeur  de  l'École  mu- 
nicipale Turgot M. 

Marin  ,  ingénieur  au  corps  impérial 
des  ponts  et  chaussées S.  g. 

Martelet  (J.),  ingénieur  au  corps 
impérial  des  mines. S.  g. 

Martinet  (Achille),  graveur,  mem- 
bre de  l'Institut M. 


10 


4i 


7> 

71 
3 


LISTE  7. 

35  Martbillb  de  Calvuc(Db) S.  g.      VII 

Mathieu,  député  an  Corpe  iégida- 

a3  tif. P.        96 

36  Matbibu  (  Henri  ) ,  ingénieur  au  che- 

min de  fer  du  Midi S.  g.      VI 

Mbissonieb,  artiste -peintre,  mem- 

61  bre  de  Tlnstilut M.     1  et  9 

Mellinet  (Le  général),  sénateur, 
60  commandant    supérieur   de    la 

garde  nationale  de  la  Seine. ...      P. 
VI  Meloubs  (Des),  conservateur  des 

forêts n. 

Mbrier  ,  fabricant,  commissaire  des 
VI  républiques    de    Nicaragua    et 

deCosta-Rica P. 

70            Mercier  (A.),  constructeur-méca- 
nicien       M. 

MBBctBB ,  juge  au  tribunal  de  corn- 

38  merce  de  la  Seine.. S. 

Michaux,   chef  de  la  aeetion  des 
79  beaux-arts  à  la  préfecture  de  la 

4  Seine M. 

Milne-Edwabds,  membre  de  l'Insti- 
tut,  doyen   de   la  Faculté  des 

VIII  sciences  de  Paris P.  ta 

AS  Mdibbbl  fils,  manufacturier S.  g.  IV 

33  Mofras  (De),  secrétaire  d^ambas- 

sade S.  90 

la  Moll,  professeur  au  Conservatoire 

impérial  des  arts  et  métiers. ...  R.  A3 

5o  MONOD  DE  MONTRICHER S.  g.  II 

Montagnac  (De),  député  au  Corps 

33  législatif M.        3o 

MoRANDiiRB  (Jules),  ingénieur  ci- 

37  vil S.  g.       VI 

8&  MoREAU   (Fréd.),  négociant,  juge 

au  tribunal  de  commerce  de  la 

53  Seine V.  P.       87 

Moréno-Hknriquès,  directeur  de  la 
77  manutention  de  la  chambre  de 

1  et  a  commerce  de  Paris M.        91 

MoRiN   (Le  général),  membre  de 
5a  l'Institut,  directeur  du  Conser- 

5  vatoire  impérial  des  arls  et  mé- 
tiers       P. 

89  MouiLLEBON,  lithographe M. 

Nélaton,  chirurgien  ordinaire  de 

VI  l'Empereur,  professeur  à  la  Fa- 

culté  de   médecine    de    Paris, 

V  membre  de  l'Académie  impériale 

de  médecine P.         11 

3  NlEPCE  DE  S.VINT-VlCTOfi M.  Q 


5& 
5 


MEMBRES  TITULAIRES  DU  JURY. 


377 


NmrwmiBiB  (Le  comte  di)  ,  séna- 
leur,  membre  de  l'Institot ,  sarin- 
tendant  des  beaoï-arts,  membre 
de  le  CommiMion  impériale .... 

Nourm,  direetear  des  ateliers  et 
des  eoDstraetiooB  de  la  compa- 
gnie générale  des  omnibus 

!^0BBA»  (Àng.),  eonstmetear  de 
navires 

NoiMuiii  (F.),  ancien  eonstracteur- 
mécanicien 

Ouifin  (Elysée),  (sbrieant 

Piais  (Le  vice-amiral),  membre  de 
rinstilot,  directeur  général  au 
hipài  des  cartes  de  la  marine. . 

Pabisot,  fabricant 

Pismn,  membre  de  l'Institut ,  di- 
recteur  des  études  scientifiques  à 
fEoole  normale  supérieure 

Patui,  membre  de  l'Institut ,  pro- 
iessenran  Conservatoire  impérial 
des  arts  et  métien  et  à  l'Ecole 
impériale  centrale  des  arts  et  ma- 
nufactures  

PkJïïst  (  Alpbonse  ) ,  négociant ,  mem- 
bre de  la  cbambre  de  commerce 
de  Paris 

Pbmot,  membre  de  l'Institut,  pro- 
fesseur au  Gonservstoire  impérial 
des  arts  et  métien  et  k  l'École 
ia|>ériale  centrale  des  arts  et  ma- 
ttolaclnres 

Pnom,  membre  de  l'Institut,  pré- 
sident de  la  commission  des  mon- 
naies et  médailles 

Ptfpn ,  cbef  des  cultures  au  Muséum 
d'bistoire  naturelle 

Pnsot ,  professeur  au  Gonservstoire 
impérial  des  arts  et  métiers .... 

PRim  (Anselme),  conseiller  d'É- 
tat, directeur  de  l'Imprimerie 
impériale 

Pinr  (Cb.),  fabricant 

Pmr  (  Guillaume  ) ,  député  su  Corps 
lég^latif 

PicnoT  (Pierre) 

Pua,  artifte-peiotre 

Plia  (  Léon  ) ,  publicisie 

Po««tiU,  inspecteur  général  de  la 
pbarmarie  militaire 

Poupts  (Pb.),  directeur  de  récole 
profcesionnelle  d'Ivry 


S.R. 

M. 

R. 
S.  g. 

V.P. 
S.  g. 

M. 


P. 


P. 


I 

69 
66 

111 


i3 
X 


73 


70 


P.        3i 


16 


M. 

6t 

M. 

7» 

P. 

hb 

M. 

7 

S.R. 

35 

V.P. 

3o 

R. 

80 

M. 

1  et  a 

M. 

89 

S.R. 

69 

R. 

fto 

67 

5o 
79 

YIII 
II 


8t 
3i 


PoRLUR ,  chef  de  bureau  au  minis- 
tère de  l'agriculture,  du  com- 
merce et  des  travaux  publics. ...    S.  R. 

PouRTALàs  (Le  comte  R.  di),  pro- 
priéluire-agriculteur R. 

Prévost  (Florent),  aide-naturaliste 
au  Muséum  d'histoire  naturelle.      R. 

PiiLUBOX ,  membre  de  la  commission 
consultative  de  l'exposition  d'agri- 
culture S.  g. 

Pbivat-Deschaiibl  ,  professeur  de 
l'Université S.  g. 

QuATREFiGEs  DE  Bread  (De),  mem- 
bre de  l'Institut,  professeur  au 
Muséum  d'histoire  naturelle. . .      P. 

HuMBBBT  (Jules),  négociant S.  R. 

Reghault,  membre  de  l'Institut,  in- 
génieur en  chef  au  corps  impé- 
rial des  mines,  directeur  de  la 
manufacture  impériale  de  Sè- 
vres, professeur  au  Collège  de 
France p. 

RiUR  (Fr.),  conservateur  des  mu- 
sées impériaux  au  Louvre M. 

Rbraro,  entrepreneur  de  travaux 
publies S.  R. 

RnoDAiD  DI  Bussmii  (Le  baron ) , 
dépolé  au  Corps  législatif,  direc- 
teur de  la  Monnaie  de  Paris. ...      M. 

Rbiftal,  professeur  à  l'Acole  vétéri- 
naire d'Alfort - . . .      R. 

RiTRADD,  inspecteur  général  au  corps 
impérial  des  ponts  et  chaussées, 
professeur  à  l'École  polytechnique 
et  à  l'École  des  ponts  et  chaussées.     P.        6ô 

RiCBAiD,  attaché  au  ministère  de  la 
Maison  de  l'Empereur  et  des 
beaux-arts 

RicoBO ,  juge  au  tribunal  de  com- 
merce de  la  Seine 

RiLii  (Laurent  di),  président  ho- 
noraire de  l'association  des  or- 
phéons do  la  Seine 

Ris  (Le  comte  Clément  oi) 

RiTiisB  (  Auguste) ,  jardinier  en  chef 
du  jardin  du  Luxembourg. . .    . 

RiTOT,  ingénieur  en  chef  au  eorps 
impérial  des  minos ,  professeur  è 
l'Ecole  des  mines M.        ho 

Robert  (Chu ries),  conseiller  d'État, 
secrétaire  général  au  ministère 
de  l'instruction  publique P.        90 


>7 
1  et  1 

58 

64 
78 


S.  g. 

YIII 

V.P. 

46 

M. 

89 

S.  g. 

I 

p. 

85 

378 

RoRDitBT,  fabric«Dl,juge  au  tribu- 
nal de  commerce  de  la  Seine S.  g. 

RonacBiLD  (  Le  baron  Gastave  di  ) .      M . 

RoDLBàc ,  négociant  »  membre  de  la 
chambre  de  commerce  de  Paris.    V.  P. 

R0DB8IAIT  (  Tbéod.  ) ,  artiste^peintre.      M . 

Root,  chef  de  dÏTiaion  à  Tadminie- 
tratioo  des  haras P. 

Rot  (Gastave) ,  négociant P. 

SiOALiT,  sons -chef  du  cabinet  de 
S.  M.  l'Empereur S.  g. 

SAiifT-LioBB  (A.  m),  propriétaire- 
agriculteur p. 

Saut-Yigtob  (Paul  db),  homme  de 
lettres M. 

Saibt-Ytbs  ,  ingénieur  au  corps  im- 
périal des  ponts  et  chaussées. . .      S. 

Santb  -  Cuibb  Dbtiub  (  Henri  ) , 
membre  de  rinalitut,  professeur 
à  la  Faculté  des  sciences M. 

SiLMOR  fils  (Gastave),  négociant, 
juge  an  tribunal  de  commerce  de 
la  Seine S. 

Schldbbfbobb  (Nicolas),  oonstruc- 
tear-mécanicien M. 

SoBiVB  ( Henri) ,  fabricant S.  R. 

StfeuiBB  (Le  baron),  membre  de 
rinslitut P. 

SsiLLiiBi  (Aimé),  fabricant M. 

Sbk  (Louis),  ingénieur  de  Tadmi- 
tration  de  Tassistance  publique.    S.  g. 

Sbbv&rt,  négociant S. 

Sbtim>dx  (  Charles  ) ,  mannfacturier .      R. 

SuiOBs,  propriétaire-Agriculteur...    S.  R. 

SoMB,  avocate  la  Cour  impériale.    S  g. 

Tabodbibb  ,  fabricant S.  g. 

Taiobt  (Éd.),  maître  des  requêtes 
au  Conseil  d'Éut S. 

Tailbodis  (  B.  ) ,  fabricant R. 

Tabbb  DBS  Sablons,  audileur  au 
Conseil  d'KUt S.  |j. 

Tabdibu,  président  de  TAcadéniie 
impériale  de  médecine,  profes- 
seur à  la  Faculté  d«  médecine  de 
Paris,  médecin  consultant  de 
TEmpereur S.  R. 

TBisso!i!iiàBB ,  membre  du  conseil 
municipal  de  Paris,  président  de 
la  commission  des  vins R. 

Tbstob  ,  chef  de  bureau  au  ministère 
de  la  guerre ,  commissaire  de  Tex- 
position  permanente  de  rAl|Ȏrie.    S.  R. 


LISTE  7. 

Thetiabd  ( Arnonld) S.  g.       VI 

IV  Tbibaot  (  Germain  ) ,  syndic  du  oon- 

16  seil  municipal  de  la  Seine P.        Sa 

Tbomas  (Ambroise),  membre  de 

7  riustitot,  professeur  au  Gonser- 
1  et  9  vatoire  impérial  de  musique  et 

de  déclamation V.  P.      10 

76           TissBBABD,  chef  de  la  division  des 
97               établissements  agricoles   de  la 
Couronne  bu  niinittèradeU  Mai- 
X                son  de  l'Empereur  et  des  beaux- 
arts V.P.      ^h 

76  Tb^lor,  ancien  fiibricant P.        39 

Tbbsga  ,  soos-direelrar  et  professeur 
1  et  9  au  Conservatoire  impérial   des 

arts  et  métiers 8.  R.      bk 

9&  Tbbdilu  db  Rbaoubo  (Le  général 

baron) P.        37 

Vabib,  négociant,  membre  du  eoo- 

hk  seil  municipal  de  Paris V.P.      98 

Vaoqdbldi  ,  fabricant. R.        3o 

ViBBATB  (Le  marquis  db),  proprié- 

A7  taire-sylvicullear P.         &i 

ViLLBHUKff-HoABT,  manufsctarier . .      P.        56 
56  VioLLBMB-Doc ,  architecte M.        65 

56  ViTo  (Auguste) ,  pnbliciste V.  P.      gk 

VooGT  (Le  vicomte  db),  directeur 

57  général  des  lignes  télégraphiquee.      P.        64 
91            Wattbvxub  (Le  baron  db)  ,  chef  de 

bureau  au  ministère  de  rinstnie- 

III  tion  publique S.  g.       1 

49  Wbllbs  db  Lavalbttb  (Le  comte), 

99  député  au  Corps  législatif. M.      1  et  9 

75  WiLUAHSoif ,  administrateur  du  mo- 

X  biiier  de  la  Couronne M.        tk 

X  WoLOWsKi,  membre  de  rinatitot, 

professeur  au  Conservatoire  im- 

8  périal  des  arts  et  métiers P.         96 

3&  Wdbtz,  doyen  de  la  Faculté  de  mé- 

decine de   Paris,    membre   de 

IX               l'Académie  impériale  de  méde- 
cine       P.        69 

PAYS-BAS. 

MM. 
1 1            Raombaco  (  Von  ) ,  membre  de  TA- 
cadémie  des  sciences  des  Pays- 
Ras M.        44 

73  Gbvbrs-Detvoot  (D.  R.>,  membre 

de  la  Commission  royale M.        hZ 

LBDBBOaa  (A.),  fabricant,  membre 
38  de  la  Commission  royale.. .....      II.        99 


MEMBRES  TITULAIRES  DU  JURY. 


379 


m 

Oounr  (  Yan  ) ,  eonaeiUer  d*Elat ,  pré- 

•ideot  de  la  Commtsaion  royale  .      M. 
WiTriBiii«(J.) M. 


66 
1  et  9 


MM. 


BELGIQUE. 


M. 


Aroins,  proffliieor  à  VttiAe  spé- 
ciale du  géoie  cifil  de  rUoiver- 
•ité  de  Gand 

Boa  (Da),  membre  do  Conseil  de 
perfectionnemeoi  de  i*enseigne- 
ment  moyen S.  R. 

BaAaâaDàii(DB),  ancien  fabricant.     M. 

Càmàn  •'Hahui  (  Di),  membre  in. 
Sénat P. 

CiAPBiLOi ,  profBaaeor  à  rUnÎTorâté 
d^Uége S.R. 

DaiAioinBaoRrâiiT,  fabricant V.  P. 

Dv  Patf ,  ingéniear  en  ebef  honoraire 
des  poota  ot  cbanaiées,  commis- 
anire  royal P. 

Fnu,  directear  do  Conaenralaire 
royal  do  moaiqQe  de  BniioUes . .      R. 

PoCTAVs ,  membre  dn  Sénat ,  prési- 
dent de  la  Commiaaion  royale. . .  T.  P.  g. 

Cnaiiii,  inspecleor  général  des 
miDca P. 

âàoqmÊMim,  membre  de  la  Chambre 
des  repraaentanfa  •  •««•«•••>••    V.  P> 

iâsia,  membre  de  la  Chambre  des 
repréoentanta M. 

JoatT,  membre  de  la  Chambre  des 
rsprcaentmits M. 

KÉECii  (LedoctenrAoguate),  pro- 
faaaor  à  rUniverailé  de  Gand . .      M. 

iLivar,  inspecleor  général  de  Fin- 
daalrie V.  P. 

laocani,  membre  du  Sénat P. 

LAfnm<Da) S. 

Lactoc ,  inapecteor  général  de  Ta- 
gricidtnre  et  des  chemins  vicinanx   S.  R. 

Looa M. 

Narms,  colonel  de  Tétat- major  de 
rartillerie,  direcleor  de  la  fon- 
derie royale  de  canons  de  Liégo.     R. 

RooKso  (E.),  vice-président  de  la 
Commission  royale P. 

S  8IB8  (  G.  )  «  membre  de  la  chambre 
de  commerce  de  Gand  .*.«>.«.    S.  R. 

Srn&iLs ,  ancien  membre  du  Sénat.    V.  P. 

TsàtKwna ,  professeur  à  TU  ni%ersité 

drMé,;«i V.  P. 


5'i 


96 
86 

•7 
33 

5a 

10 

IV 

47 

9» 
6 

i6 

45 

34 

3o 
1  et  9 

48 
3 

37 
i5 

65 
63 

K3 


PRUSSE  ET  CONFÉDÉRATION  DE  L'AL- 
LEMAGNE DU  NORD. 


MM. 

Altgilt,  conseiller  intime  de  ré- 
gence ,  4  Dûflseldorf 

BBieHAim  (J.-H.-A.) ,  fabricant 

BLonn  (R.),  conseiller  sapérienr 
des  mines,  à  Bonn 

BiADv  (  M.  ) ,  ingénieur  en  chef  de  la 
société  La  Vieille-Montagne 

Ciima  (R. ) ,  architecte ,  conseiller. 

DoYB  (H.-W.),  membre  de  TAca- 
demie  royale  des  sciences,  con- 
seiller intime 

EaaBABDT»  professeur 

BumB  TO!i  Gaoaow,  propriétaire 
agricultenr 

Eicii (Th.),  fabricant 

Faocbu (Le  docteur  J.) 

GiiMNi(D.),  négociant 

Gomuim ,  profoMour  4  rSeole  des 
arts  et  métiers  de  Chemniti. . . . 

Habdt  ( J.-H.),  négociant 

HASunufia  (Le  docteur),  direc- 
tear général  de  la  société  ano- 
nyme Rhonanifl 

HomAm  (  Le  docteur  A.-W.  ) ,  mem- 
bre de  TAcadémie  royale  des 
sciences 

HonsioiuBV-SioHAaiiiaiii  (S.  A.  R. 
le  prince) 

HôacH  (E.),  fabricant 

HoasAon  (  G.  ) ,  artiste  reçu  4 1* Aca- 
démie royale  des  beaui-arta  de 
Berlin 

KABULwm , professeur  à  TEcole  des 
contra -maîtres  de  fabrique  de 
Chemniti 

Kabmabscb  (Le  docteur  K.) ,  direc- 
teur de  rÉcole  polytechnique  de 
Hanovre 

KocH  (Le  docteur  S.  ) ,  professeur  à 
rUniversité  de  Beriin 

KcRBiui  (Le  docteur  L.-A.-H.  ),  fa- 
bricant  

LaiDiH  (D.),  négociant 

LusuB  (  F.) ,  fabricant 

Maords  (B.),  professeur,  membre 
de  TAcadëmie  royale  des  beaux- 
arts 


V.P. 
M. 

R. 


M. 
M. 


V.P.  g. 


P. 


V.P. 


89 

33 
4o 


M. 

47 

M. 

4 

P. 

i3 

M. 

5 

V.P. 

67 

M. 

34 

M. 

9» 

S. 

3a 

3o 


16 


III 

7 

91 

56 


V.P. 

90 

S.R. 

84 

M. 

44 

R. 

16 

P. 

73 

M.     t  <  l  9 


380 


LISTE  7. 


«7 
6t 

98 


Màgiii»  (G.),  membre  de  TAcadé- 
mie  royale  des  Bcieaees,  cooseS- 
ier  intime Y.  P. 

Mabch  ( Paul) ,  fabricant M. 

MBRGiLBm  (  Gnillaame  ) ,  fabri  - 
eant S. 

M1TI88BH  (  6.  ) ,  eoDBeiller  intime. . .      P. 

Ratimb  (S.  Â.  S.  le  duc db), prince 
de  Coirey V.  P.  g.    IX 

RATiHi  (L.)«  négociant,  membre 
de  la  chambre  de  commerce  de 
Beriin S. 

Rbicbbrhbim  (L.)i  fabricant,  mem- 
bre de  la  chambre  de  commerce 
de  Berlin M. 

Rbulkaux  (F.),  professeur  k  l'Aca- 

démie  polytechnique  de  Beriin . .      R. 
.  ScHOUirBLDBB  (B.),  ingénieur,  con- 
seiller intime  au  ministère  des 
travaux  publics V.  P.  R. 

SmiBBs  (Le  docteur  E.-W.) ,  fabri- 
cant, membre  de  la  chambre  de 
commerce  de  Reriin M. 

Stobwassbb  (G.) ,  fabricant V.  P. 

Stoll  ,  inspecteur  royal  des  jardins , 
k  Breslau M. 

Yabbbrtbipp  (Le  docteur),  profes- 
seur à  récde  polytechnique  de 
Brunswick S. 

VoeBL  (Le  docteur  H.)>  professeur 
à  l'Académie  polytechnique  de 
Beriin S.R. 

Wbishadpt  (Th.),  ingénieur  des  che- 
mins  de  fer,  conseiller  intime.. .      M. 

Wbybbsbbbg  (  F.  ) ,  fabricant M. 

WiHXLBB ,  fabricant M. 

WoifF  (  E.  ) ,  professeur,  membre  de 
TAcadémie  des  beaux-arts M. 

Wourp  (F.),  fabricant,  membre  de 
la  chambre  de  commerce  de 
Giadbach M. 

Wbbdb  (  L.  ) ,  ancien  fabricant V.  P. 


BADE. 


HESSE. 


aa 

kb 
63 

65 

64 

7* 


9 

63 
37 


37 

7Q 


MM. 

FniK ,  conseiller  de  conmierce 

M. 

46 

KifUssMAini  (Wolfgang),  fabricant. . 

M. 

i4 

Kb^mbb  (Le   docteur),  secrétaire 

général  des  comices  agricoles  du 

grand-duché 

M. 

60 

MM. 


Fbigk  (Le  docteur),  membre  du 
conseâ  supérieur  de  rinstruetion 
publique 

LABGSDOBfT  (Db),  Secrétaire  de  la 
Société  agricole  de  Bade 


M. 


WURTEMBERG. 


HH. 


DuFiRBACB,  ingénieur  au  conseil 
royal  pour  Tindustrie  et  le  com- 
merce  

Emu  (Georgee),  chef  d*une  maison 
d^exportalion  de  bijouterie 

Fbbuho  (Le professeur  db) ,  conseil- 
ler intime 

Laro  (Gharies),  fobricant 

Lbibs,  conseiller  supérieur,  archi- 
tecte  

ScHiBDHATBB  (Julos),  fabricant. . . 


BAVIÈRE. 


MM. 


AUTRICHE. 


MM. 


a3 
43 


M. 

53 

M. 

36 

P. 

44 

M. 

a8 

M. 

90 

M. 

10 

HOBSGHBLT(Th.) M.      t  et  S 

L1BBI6  (Le  baron  J.  db),  conseiller 
intime,  président  de  TAcadémie 
des  sciences  de  Bavière. P.  g. 

ScRMiDT  (  Hermann  ) ,  iabricant . ...      M. 

Stoblzbl  (  Gh.  ) ,  président  de  la  So- 
ciété industrielle  de  Nuremberg.      M. 

Waorbb  (  Rudolph  ) ,  professeur. ...    V.  P. 


35 

a6 
5i 


Baobb  (J.-J.),  négociant,  membre 
de  la  chambre  de  commerce  de 
Vienne ,  conseiller  L  R M.        a6 

Bdbo  (Le  baron  db),  conseiller  au- 
lique V.P.g.    m 

EiiGBBTB  (Ed.),  professeur  à  l'Aca- 
démie des  beaux-arts M.     1  et  a 

Fbiedlahd  (Le  chevdierDB),  membre 
du  comité  consultatif  du  musée 
I.  R.  de  rindustrie  et  des  beaux- 
arts V.P.      aa 

Fdchs  (  Le  docteur  Ad.  ) ,  professeur 
à  l'Ecole  polytechnique  de  Vienne.    V.  P.      48 

Harsuck  (Le  docteur  E.),  profes- 
seur de  l'histoire  de  la  musique 
à  l'Université  do  Vienne .......      S.         io 


MEMBRES  TITULAIRES  DU  JURY. 


381 


Haipkb  (  AnL  ) ,  membre  de  la  cham- 
bre de  eommerce  de  Tienne, 
eonaeiUer  I.  R 

Hicsn  (Théoph.),  arehiteete 

Hbco 

JraiiT,  profesaenr  i  TÉcole  polytech- 
nique de  Vienne 

Koaimn ,  profeisear  à  TÉcole  po- 
lytechnique de  Tienne 

MiUMo  (A.),  conseiller  mnnicipai 
à  Tienne 

Mman  (H.) ,  figibricant 

Rakh,  labricant 

RieniABDT,  membre  delà  chambre 
de  commerce  de  Tienne,  con* 
ieillerl.  R 

RomT  (  Florentin  ) ,  fabricant 


ScnoBT  (Fr.),  profeasear  d'ar- 
chitecture à  récole  dea  beau- 
•rta. 

ScBDvr  (H.-D.)»  eonstractear  de 
machinée 

ScioLLia  (Le  chevalier  Gnst.  di), 
fabricant 

ScBBdmi  (  Le  docteur) ,  professeur. 

SfAcn  (Fr.) ,  architecte 

Snaa  (Fr.),  fabricant 

Tcnm  (Le  chevalier  P.  ra),  direc- 
teur de  TAcadémie  des  mines  de 
Léoben 

DB.(Fr^.) 

Um.  (Roman),  boulanger  de  la 
eonr 

Wiifoni  (Le  chevalier  Fr.  db), 
vice-préaident  de  la  chambre  de 
commerce  de  Tienne 

WiMiLT  (Joseph),  inspecteur  gé- 
néral des  domaines 

ZiGUT  (  Le  comte  Edmond  ) ,  membre 
du  comité  consultatif  dn  musée 
I.  R.  de  Tinduatrie  et  des  beaux- 
aria. 

(Le  comte  Henri) 

(Ch.) 


SUISSE 
MM. 

RiTTin  (Eog.) 

BouMr  (P.),  professeur  à  1* 

polytechnique  de  Zurich. . 

Bovi  (Antoine),  graveur. . 


M. 

3i 

M. 

65 

M. 

A3 

M. 

53 

M. 

90 

V.P. 

9 

M. 

7 

M. 

i6 

M. 

98 

M. 

7a 

M. 

73 

M. 

k 

M. 

63 

S. 

3o 

M. 

hU 

M. 

ik 

S.R. 

'tù 

M. 

ho 

T.  P. 

35 

V.P. 
T.  p. 


M. 
M. 


68 

59 
kl 


TU 

67 

«7 


R. 
M. 


Si 

8 


FBKa-HBBzoo,  membre  do  Conseil 
fédéral T.  P.  g. 

Glbtrb M. 

GoRZBRBiCH  (  Db  ) ,  président  do 
Directoire  commercial,  à  Sainte 
Gai M. 

KuBSTEifiBR ,  manufacturier M. 

Orhohd  (Louis),  négociant,  pro- 
priétaire agricallenr M. 

RipoHD  (Jos.),  membre  de  la  Com- 
mission fédérale M. 

WABTMAini,  profe88<*ur  de  physique 
à  l'Académie  de  Genève R. 

WiLD  SiBBB  (J.),  manufacturier. . .      M. 

WiLLB  (Cb.-A.),  fabricant M. 


ESPAGNE. 


MM. 


Alhagubi  (Le  marquis  db) 

AidcoLLAB  (Le  marquis  db) 

Rbdhab  (S.  Ezc.  le  marquis  db)..  . . 

Cabdbbbba  (Mariano) 

Elobza  t  Aociibb  (S.  Exe.  le  gé- 
néral)  

SiHGU  (Nemesio) 

SoBiARO  T  Mdullo  (Rcnito) 

PORTUGAL 

MM. 

FiGALio  (Le  comte  db) 

Labcbsb  (Ramiro) 

Nbvbs  Caibal  ( J.-A.-C.  das)  ,  ingé- 
nieur en  chef  des  mines 

Tilu-Maiob  (Le  vicomte  db) 


T.  P. 
P. 
P. 

M. 


GRÈGE. 


HH. 


Apostolopoclos,  directeur  de  racole 

d*agricnltnre  de  Tyrinthe T.  P. 

Pbovbioal    (Joseph),    consul    de 

Grèce  à  Rordeanx M. 

Rota  (  Le  docteur) M. 

ZAMiiGos  (Le  docteur) M. 


DANEMARK. 


aifli. 


Bbce  (J.-A.),  conseiller  de  justice. 

Bbbtouci  (Le  baron  db),  chambel- 
lan de  S.  M.  le  Roi 

Caloh  (Paol),  consul  de  Danemark 
è  Paria 

Gbobr  (L.-J.),  manufacturier 


M. 

M. 

M. 
M. 


Il 
1  et  9 


87 

33 
78 

69 

93 

55 

93 


06 

7« 
3 

90 


38 


P. 

S.        99 

M.     1  et  9 


M. 

67 

M. 

3o 

M. 

ho 

M. 

73 

99 

h9 
h 
3 


hh 

7« 

â9 
3« 


:W2 

NORWEGE. 

MM* 
DANfEUsn  (Leprofemnr),  médedo 

en  chef M. 

Grau  (  Cbristen  ) ,  consul M. 

HmTB  (  Tb8.4oh.  ) ,  ni^gociant M. 

SUÈDE. 
MM. 

Dabdbl(db) M. 

JoBUif-DAiniFBLT,  membre  rappor- 
teur de  rA.eadémie  royale  d*agri- 
culture M. 

LoHDSTBOEM  (  G.-F.)  «  fabricant M. 

Sttfpb  (  K.  ) ,  cbef  de  Tlnstitat  poly- 
technique de  Stockholm S. 

RUSSIE. 
MM. 

AitDBBiirp ,  membre  du  Conseil  des 
manofaetares M. 

BAJASorr,  professeur  à  riDstilul agri- 
cole de  Saiot-Péterabom^ M. 

BoDTAKOT  (Le  viee-amiral) P. 

BocTowsD  (Di),  direetenr  du  dé- 
partement do  commeree  et  des 
manufactures M. 

Bbdiii,  recteur  de  TAcadémie  des 
beaux-arts  de  Saint-Péterabooi^.      M . 

GoDOURi,  général-major,  membre 
du  Comité  d*artUlerîe M. 

KocuBuiB,  ingénieur  des  mines, 
professeur  à  Tinstitul  des  mines 
de  Saint-Pétersbourg M. 

MoBBDiB  (  Le  général  )  «  aide  de  camp 
de  S.  M.  l'empereur ^.V.  ^^. 

ScHBREB,  membre  du  Conseil  des 
manufactures M. 

SéiaAvmi  (  Le  capitaine  L.  »b) M. 

TcHBBiUAiBPr,  directeur  du  musée 
agricole  de  Saint-Pétersbourg. .      M. 

Vos  (  Dblla  ) ,  professeur  à  TAcadé- 
mie  agricole  de  Moscou V.  P. 

Znini ,  membre  de  l'Académie  des 
sciences  de  Saint-Pétersbourg  . .       \l. 

ITALIE. 
MM. 

Bbbiuii  (Le  chevalier) M. 

Bebtorb  db  Sambut  (Le  marquis  E.) , 
président  du  Comice  agricole  de 
Turiu M. 


LISTE  7. 

Cartohi  (  Le  chevalier  Gaétan  ) ,  pro- 
fesseur d'agriculture  au  musée 

royal  industriel  de  Turin Y.  P.      So 

CirtuA  (Le  cheTilier  Gabriel),  dit 

^^  ifoMMlao M.        58 

10  Gjpolla  (  Le  chevalier  Antoine  ) , in- 

**  génieur. M.       65 

CuBiom  (Le  commandeur  J.),  ae- 
crétaire  de  Tlnstitut  lombard  dee 

«  •  A.  sciences,  lettres  et  arts M.       ho 

Dupsi  (  Le  chevalier  Jean  ) M.         3 

FiRoccHiBTTi  (Le  comte),  gouver- 

^g  neur  de  S.  M.  le  Roi M.        ik 

2^  Goit-pAHiiiLiin  (Le  comte  Auguste 

db)  ,  sénateur  du  royaume ▼•  P*  g*   Vil 

,i  ^  Gbattohi  (Le  commandeur  Séverin  ) , 

ingénieur,  dépoté  au  parlement.      M.       74 
LocA  (Le  commandeur  J.  db),  di- 
recteur  des  constructions    uh- 

vales M.        55 

3q  Mabstbi  (Le  commandeur  Pierro), 

directeur  de  la  statistique  et  du 

/^g  eommeree M.       91 

66  MoBiLU  (Le  chevalier) M.     1  et  1 

Oaoai  (Le  chevalier  Joseph),  pro- 
fesseur de  chimie  à  TUnivenité 

35  royale  de  Pise M.       68 

Parlatobi  (  Le  chevalier  Philippe) , 
1  et  9  profeaaear  de  botaniqoe  à  llns- 

titut  royal  de  Florence V.  P.      43 

3.^  Rossi  (  Le  chevalier  A.  ) ,  fabricant , 

député  au  Parlement M.        19 

Salvagrou - Mabcbbtti  (Le  cheva- 
^^Q                lier),  docteur,  dépoté  au  Parle- 
ment        M.        94 

ym  SiBooRi  (Jean-Charies) M.        87 

TAROiORi-ToBsim  (Le  chevalier), 
g^  professeur  à  l'Institut  royal  de 

^:,  Florence M.        67 

Tasca  (Le  commandeur  J.-B.),  pré- 
^g                sident  de  la  chambre  de  com- 
merce de  Turin M.        3i 

6a  ToBBieiARi  (Le  chevalier  Pierre), 

professeur,    député    au    Parie- 

/iG  »nent V.  P.      96 

VuxABi  (Le  chevalier  Pascal),  pro- 
fesseur à  l'Institut  royal  de  Flo- 
rence       M.        89 

1  et  Q 

ÉTATS  PONTIFICAUX. 
M. 
ti«,  ScB!nni(  Victor) M.      1  et  9 


MEMBRES  TITULAIRES  DU  JURY. 


383 


PRINCIPALTËS  ROUMAINES. 

M. 
ÂuuuASO,  direclear  de  Técole  d*a- 

çriculliire  k  Bokarest S.  R.      7& 


MM. 


TURQUIE. 


R. 


M. 


Baual  ,  directeur  du  jooroal  VAgri- 
mtoire 

BonnHAaw  (Le  barou  di),  maire 
du  X.Vr  arrondissement  de  Pa« 
ris 

Cabasia  (Di),  iogénieor,  profes- 
•eor 

EfiaA»-BiT  (Le  colonel),  directeur 
des  étades  militaires  ottomanes, 
à  Paris V.  P 

Laihui  (Dt),  attaché  au  Conseil 
des  travaux  publics,  membre  de 
la  eommisaion  ottomane 

OuAimis  EmiiDi  Tutssdzuii  ,  mem- 
bre   de    la    commission    otto- 


h3 

95 

M.        33 


M. 


EGYPTE. 


Cionçn  (Cbarlee-Bdfflond),  mem- 

bredo  la  fommîiiion  égyptienne. 

MABiBfn-BiT  (A.) 

PERSE. 


M. 
M. 


BtAmMiT  ( Adalbertde) M. 


CHINE. 


HAimii  (Gennatn) M. 


JAPON. 


TiioossiBA  MAaoTAaoc. 


M. 


TUNIS. 


67 


9* 


16 


*7 


99 


CftiioM  M  MonMiAiic  (Le  comte 

wa) M.        96 

MAROC. 
M. 

?Stssm  SiMAHA  (Le  général  comte 

Cu») M.        ^6 


ÉTATS-UNIS  D'AMÉRIQUE. 

MM. 

Adams(W.-A.) M. 

B4it!tARD  (Li*  professeur) M. 

Evans  (Tbomas-W.),  médecin-den* 
liste  de  S.  M.  l'Empereur  des 

Français M. 

GooDwiîi  (C.-r..) M. 

Holmes  (J.-E.) V.P. 

Hoppiii(W.-F.) M. 

Hlnt(T.-M.) M. 

KB!CNBDY  (J.-P.) M. 

Lbslbt  (J.-P.),  membre  de  l'Aca- 
démie nationale M. 

Ll8LlB(F) M. 

QuARai  d'Aliort  (  F.  ) B. 

Sladb(W.) M. 

Smith  (Le  professeur  J. -Lawrence).  V.  P.  g. 


9 
la 


1 1 

59 

5& 

t  el  'i 

k 

3 

5i 
5 

67 

90 

V 


BRÉSIL. 
MM. 

Founn lia  (Emile) 

SiLTA  GoonaBo  (Joio-MoilinsDA). 


S. 
M. 


Al 

/|9 


AMÉRIQUE  CENTRALE  ET  MÉRIDIONALE. 

MM. 

hloussT  ( Martin  n) S.  B.  70 

TBiBi(L.)ûls M.  4o 

WBHHia  (J.-G.) M.  43 


GRANDE-BRETAGNE. 
MM. 

Aiios  ( James-C.) ,  csq 

Aaaow  (  Lo  capitaine  F.  ) 

Rakbr  (Sir s.) 

Balpodb  (Le  professeur),  M.  D. . . 

BiTsa  (C.-F.),  esq 

BiDDLB  (Daniel),  esq 

Blacewbll  (S.-H.),  esq 

BaooBi  (C.),esq.  M.  A.,  K.  R.  S. . 

CAmiiiiss  (Le  comte  db) 

CARTBaaimr  (  Lord  ) 

Cuasuaii  (W.>H.),  esq 

CLaviLAND  (Le  duc  db),  K.  G 

Glowis  (George) ,  esq 

CooEB  (E.-W.),  R.  A.,  F.  R.  S 

Cowraa  (Hon.-Speneer) 

Cbacb  (J.-G.),  esq 

Crans  (  M.) ,  esq 

DiAiioaD  (Le  docteur  Hu.;li-\N.)-  •  • 
DtesT  Wt4Tt  (  Matth. ) ,  esq.  P.  .s.  A.      M. 


M. 

90 

M. 

Gr> 

M. 

38 

M. 

83 

P. 

60 

M. 

3.r 

M. 

ho 

M. 

l'i 

M. 

b'i 

M. 

9» 

V.P. 

39 

P.R. 

l\ 

V.P. 

6 

V.P. 

16 

M. 

1  et  9 

S.  B. 

«9 

M. 

r.6 

M. 

1) 

10 


38Û 


LISTE  7.  —  MEMBRES  TITULAIRES  DU  JURY. 


Dbcci  ( J.)  ,  esq 

Dddlit  (Le  comte ) 

Ewâbt   (  Le  lieutenant  -  colonel  ) , 

R.E 

Ferh  (Le  capitaine) 

P06DS8011  (James) ,  esq 

FnxGUALD  (Lord  Gerald) 

FaAifUAiiD  (Le  docteur),  F.  R.  S. . 

FaoDSBAM  (G.) ,  esq 

GuDRORB  (  Le  très  -  bon.  W.-  E .  ) , 

GoBBOR  (Le  major  général  Sir), 
K.  C 

Gbaham  (Peter) ,  esq 

6u«0BT  (G.-H.)t  esq.  y.  P.  Inst 
CE 

GaosTBiioE  (Lord  Richard),  M.  P.. 

HAiraiiaT  (D.),  esq 

Haidiuoi  (Lord) 

HuAHs  (G.-W.),  esq.  M.  I.  G.  E. . 

HicHiHs ,  esq.  R.  E 

Hiocnis  (M.) ,  esq 

Hoom  (Le  docteur  J.-D.),  F.  R.  S. 

Hoopn  (  G.-N.) ,  esq. 

HowABD  (Hon.  H.-G.) 

HocoBTOR  (Lord) 

HuDSOR  (Le  lieutenant-colonel). . . 

UuTB  (Edward),  esq 

Kahi  (Sir  Robert),  F.  R.  S 

Kat  Sbcttlbwoith  (Sir  J.-P.) ,  Bart. 

Kbàhi  (Le  colonel  hon.  H.-F.).. . . 

Latabd  (A.-H.),  esq.  M.  P 

Mac  Gb  (Hon.  F.-D.) 

Mallet  (Robert),  esq.  M.  L  C.  E.. 

MAKcmsTEB  ( Le  duc  di) 

MAasBALL ( Julian) ,  esq 

Mabsbau.  (R.-D.)  ,  esq 


M. 

67 

P. 

36 

V.  P. 

68 

M. 

69 

M. 

& 

M. 

10 

M. 

kk 

V.  P. 

93 

V.  p. 

V.  p. 
V.  p. 

M. 

V.  p.  g. 

M. 

P. 

M. 

M. 

M. 

P. 
V.  P.  R. 

M. 
V.  P.  g. 

M. 

M. 

M. 

V.P.g. 

V.  P. 

M. 

M. 

M. 

P.  g. 
M. 

V.  P. 


37 
18 

65 
Vï 
A3 
1  et  9 
6& 
5 

76 
87 
61 

73 
II 

35 

3o 

A5 

X 

49 
3 

ài 

53 

IV 

5 

55 


Mac  Goriibll  (J.-E.),  esq.  M.  I. 

CE 

MorPATT  (G.),  esq.  M.  P 

MoEBis  (  W.  ) ,  esq 

McRDBLLA  (A.-J.)  esq 

NoBBis  (Le  rér.  chanoine), M.  A. . 

Odurg  (Le  docteur  W.) 

Ollippb  (Sir  J.-F.) ,  M.  D 

Paob  (  Edward) ,  esq 

PiBCT  DoTia  (W.) 

Pbillips  (Sir  B.-S.) 

Platpaib  (Le  docteur  Lyon),  C  B., 

F.R.S 

PoLLEH  (J.-H.) ,  esq 

Rbdobayb  (  R.) ,  R.  A 

RicBABDS  (Le  capitaine  G.-H.),  R. 

^  •,  r .  M.  o. •••««■••■•■••••. 
R06BBS  (Le  révérend  W.),  M.  A. . 

Ross  (Malcolm),  esq 

RussBLL  (  J.-Scott) ,  esq.  M.  A.,  F. 

R.  S 

Spottbh  (William),  esq 

oTAnuBi  (•.~M>i,  esq.*  ••«.«..... 

Tait  (Peter),  eeq 

Tthdall  (J.),  LL.  d.  F.  R.  S 

Ybitgb  (James) ,  esq 

Wabiiigtor  (W.-Smylh),  t»sq.  M.  A., 

tm  11.  9.^  t  res.  (i.  9.... *.•...* 

Wabbbh  di  la  Roi,  F.  R.  S 

Watsob  (Le docteur  Forbes),  A.  M., 

F.  R.  S 

WBBATSTom  (G.) ,  esq.  F.  R.  S. . . . 

WiLSOR  (Jacob) ,  esq 

WosnRBOLii  (G.  ) ,  esq 

Wtrdbam  (S.-Portal),  esq 

Wtvillb  Tbomsor  (Le  professeur), 

F.  R.  S 


R. 

S. 

M. 

M. 

M. 

P. 
V.P. 

M. 

M. 
V.P. 


S.R. 
P. 

M. 
V.P. 
V.P. 


M. 
M. 

V.P. 
V.P. 

M. 

M. 

V.P. 
S.  R. 

M. 
V.P. 
M. 
M. 
M. 


63 
79 

»9 
3& 

89 

95 

11 

38 

91 

Si 

5i 
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8 

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98 
96 

67 

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88 

47 

7 

46 
6« 

48 

90 

69 


T.  P.      k* 


USTE  8.  —  MEMBRES  SUPPLÉANTS  ET  ASSOCIÉS  AU  JURY.      885 


LISTE  8. 


JURY  DES  BEAUX-ARTS,  DE  L'AGRICULTURE  ET  DE  L'INDUSTRIE. 

MEMBRES  SUPPLÉANTS  ET  ASSOCIÉS. 


FRANCE. 


MM. 


AiMT  (Le  docteur) ,  viee-président  de 
la  ioeiété  impériale  et  centrale  d*hor- 

ticciltare  de  France A     8& 

AmoLT A     75 

BiMOiLLàBi»,  propriétaire  borticulleur, 

à  Corbeny  (  Aiioe) A     88 

Bacrlit  père,   fabricant  d'orfèvrerie 

religieuse A    96 

BâBnn  (Ch.) ,  directeur  de  l'école  corn- 
mooaledtt  9*  arrondissement  de  Paris.  A 

BiaiAL  (Georges) A 

Bai&al  (Louis) A 

Baiiois  (Th.),  fabricant A 

BiBnÉLUT,  médecin  vétérinaire i  A 

B^oon  (Alfred) A 

BncMAJi ,  cbef  des  cultures  du  cbétean 

de  Ferrières  (Seine-et-Marne) A 

BuTiAx»,  propriétaire  agriculteur,  à  la 

Quene-en-Brie  (Seine-et-Marne). . .   A 
BieHOH  (Louis),  propriétaire  agricul- 
teur, à  Tbenenille  (Allier) S 

Buist  (des  Vosges) ,  homme  de  lettres.  A 

Bunr ,  fabricant A 

BoMnir,  fabricant A 

BenwiLLWiXJ» ,  architecte  ,   inspecteur 
général  des  mooumenta  historiques 

de  France A 

Boasoi,    propriétaire  horticulteur,    à 

Meolan  (Sein»«t-Mame) A 

BocciàBUT,  horticaltear,  à  Lyon A 

Booiui    (Le  comte  m),   propriétaire 

i«riciiHear A 

Bocuf  (H.),   inspecteur  général   des 

éeoW  vétérinaires,  à  l'École  d*Alfort  A 
Baior,  jardinier  chef  des  pépinières  im- 
périales ,  k  Trianon  (Seine-ei-Oise) .   A 
,  peintre  mouleur  de  fruits. . .  A 


73 

88 
37 
75 

95 
8/^-88 

88 

7* 
95 

7 

87 

t6 

86 

86 

76 

75 

«7 
86 


MM. 

BuREL  (Eugène) ,  ingénieur  ciril 

CAciin,  horticulteur,  à  Angers 

Gappi,  jardinier  chef  de  l'école   des 

arbres  fruitiers  au  Muséum  d'histoire 

naturelle 

GABiiiai,  chef  des  pépinières  au  Mu- 
séum d'histoire  naturelle 

GAViiLii-Gou,  fabricant  d'instruments 

de  musique 

GiVAii  père,  ancien  négociant 

Gavuitou 

Ghambhllaiit,    inspecteur    général    de 

l'agriculture 

Ghampion 

Ghaidoh,  propriétaire  horticulteur,  à 

Ghàtiilon  (Seine) 

Ghauvièbi,  propriétaire  hoi*ticulteur,  à 

Paris 

GnvR,    propriétaire    horticulteur,    i 

Paris 

GnBADB,  négociant 

Gladdor,  négociant 

GoMDDiT  (Le  vicomte) ,  conseiUer  d'État , 

propriétaire  agriculteur 

GoDBAiiT,   propriétaire  horticulteur,  à 

Poissy  (Seino-et-Oise) 

GODBTBVILLI  (Dl) 

CusiH,  secrétaire  do  congrès  pomolo- 
giqne  de  Lyon 

Darlos  

Daubibr  (Le  baron),  directeur  de  la 
bergerie  impériale  de  Rambouillet. . 

Dacturi- Dotal,  horticulteur,  A  Ver- 
saillei  (Seine-et-Oise) 

DiBAn,  facteur  de  pianos 

DIL4HAB1I  (H.),  homme  de  lettres   . . 

DiuuTR  (Ad.),  fabricant  de  dentelles. 

DiHAT,  horticulteur,  à  Arras  (Nord).. . 


A 

9« 

A 

86 

A 

86 

A 

87 

A 

10 

A 

3o 

A 

73 

A 

74 

A 

70 

A 

86 

A 

88 

A 

86 

A 

69 

S 

78 

A 

76 

A 

8& 

A 

89 

A 

86 

A 

77 

A  77 

A  88 

A  10 

A  96 

A  88 

A  88 


'■  Eiplicalioo  des  dgiiM  employé*  :  A ,  joré  tMorié  ;  S ,  joré  tuppléunt.  —  Les  chiiïrN  arabct  iodtqocnl  la  daise ,  tt 
l*«  rbiffm  roBtint  le  groopp. 

•r5 


386 

Dbsvial,   propriétaire   horUcuiteur,   à 

Grenoble  (Isère) Â 

D*HunaiT Â 

DiETZ-MoRiini,  fabricant  de  qaincaiilerie 

et  d*horlogerie A. 

DiTOT,  négociant A 

DoMAOBf   propriétaire   horticulteur,   à 

Montrouge-Paris A 

DoBOSGQ ,  opticien A 

DnBBBviL,  professeur  d*arboricuUure  de 

la  ville  de  Paris A 

DucLos,  propriét'iire  agriculteur A 

Ddpoht  (Adolphe),  inspecteur  général 

des  haras  impériaux A 

Ddput-Jamâiii,  horticulteur,  à  Paris. . .  A 
DomTRK ,  directeur  de  la  bergerie  im- 
périale du  Haut-Tingry  (Pas-de- 
Calais) A 

Etb\t,  propriétaire  horticulteur A 

FàVBB A 

FàBB,  membre  de  la  chambre  de  com- 
merce de  Paris A 

F^BOUBLLB  fils,  fabricant A 

FoiBST,  jardinier  au  jardin  du  Luxem- 
bourg   A 

FoBCBviLLB  (Le  vicomte  db),  proprié- 
taire horticulteur,  à  Amiens A 

FouRifiBR ,  jardinier  chef  au  château  de 

Rocqueocourt  (Seine-et-Ois?*  ) A 

Fbiedbl,    conservateur  à  TEcole  des 

mines A 

Galbebt  (Le  comte  db),  propriétaire,  à 

Grenoble  (Isère) A 

Gatabd A 

Gatot,  membre  de  la  Société,  d'agricul- 
ture de  Troyes A 

Gbrmaih,  fabricant  de  maroquinerie.. .   A 

GiauzBZ A 

Gbrvais  (Paul) A 

Gillbt  db  Grardmokt,  docteur  en  méde- 
cine    A 

Gladt  ,  propriétaire  horticulteur,  k  Bor- 
deaux     A 

GoRTiBR,  propriétaire  horticulteur,  à 

Paris A 

GossBLin,  propriétaire  horticulteur,  à 

Paris A 

GiAifDToniHBT,  professeur  à  TÉcole  im- 
périale d*agriculture  de  Grignon.. . .   A 
Gbodlt  (  C.  ) ,  fabricant  de  pètes  alimen- 
taires    A 

Gunieuiif  (Db) A 


LISTE  8. 

Gu^sonx  (Eug.)i  propriélaire  hortical- 

88  teur,  àParis A  Sh 

ai  GoiMBT.fabric*  de  produits  chimiques..  A  kh 

Habdt  (Éd.) A  6o 

9  Hardy   (d'Alger),    inspecteur  général 

^  d'agriculture  en  Algérie A    88 

Haro  ,  négociant A      7 

84 

Hatbh  (S.)  aîné,  fabricant A    S& 

HiBBBT(Fr.)  fils,  fabricant,  juge  au  tri- 
go  bunal  de  commerce A    3^ 

^5  H^TE,  jardinier  chef  au  Muséum  d*hi8- 

toire  naturelle A  84 

>y5  Hi£rault A  75 

86  Hervibu A  3i 

Hbrz  (Henri),  facteur  de  pianos A  10 

HoRTOiis  fils,  pépiniériste,  à  Montpel- 

77  lier  (Hérault) A     86 

85  Houllbt,  chef  des  serres  au  Muséum 

kk  d'histoire  naturelle A     88 

HoDBBAU,  professeur   d'agriculture,  è 

kk  Rouen  (Seine-Inférieure) A     70 

37  HuBT,  ingénieur  au  corps  impérial  des 

ponts  et  chaussées A    60 

SU             floBSBROT  père,  fabricant,  juge  au  tri- 
bunal de  commerce A    3s 

87  Jacqdb  (Charies),  peintre  graveur. ...  A     79 
Jamir  (J.-L.),  horticulteur  pépiniériste, 

85  à  Bourg-la-Reine A     86 

Jourdier A  75,  78 

fiU            Rlébrr,  fabricant  de  papiers S  7 

Lacoir,  propriétaire  horticulteur A  85 

86  Lacroix A  90 

91  Laizier,  horticulteur  maraîcher,  à  Cli- 

chy  (Seine) A     85 

•^9  Lahbbrtyb  (Le  comte  db),  préaident  de 

a6  la  société  d'horticulture  de  la  Marne.  A     86 

80  Larsezecr  ,  horticulteur,  a  Rennes ....  A     88 

83  Lapahoubb  (Le  vicomte  de),  inspecteur 

des  forêts ,  à  Rambouillet A     8& 

hg  Larret  (Le  baron  Hipp.),  membre  de 

l'Institut A     11 

86  Latry  aîné ,  fabricant A     96 

LwBRRiiRE,  bibliothécaire  de  la  société 
85  impériale  et  centrale  d'agriculture  de 

France A    7S 

S  Q             LEcocQ-DniBSRiL ,  propriétaire  horticul- 
teur   A     8i 

76  Legokdtre,  professeur  à  l'Ecole  des  arts 

et  manufactures A     53 

91  Lbfebvrb  (Gh.),  agriculteur,  à  Saint- 

88  Escobille  (Seine-ft-Oiso) A     77 


MEMBRES  SUPPLÉANTS  ET  ASSOCIÉS  AU  JURY. 


88 

88 

88 

8/1 
95 

86 
88 
74 
&3 
85 


LuDAT  (Le  iMroo  Léon),  président  de 
b   ■ociété   d*hortieulture  d'Alençon 

(Orne) A 

Luomi,      holiicdtear ,      à      Nancy 

(Meorthe) A 

Li  Prit,  propriétaire  horticiilt«ar,  à 

Caan A 

Lmmni,  eonMiratear  des  collections 

à  TEcole  polytechnique A 

Iatoixi(L.)  «fiançant  de  bromes  d*art  A 
LooT  (André),  pépiniériste,  k  Angers 

(  Maine-et-Loire) A 

LnoT  (Isidore),  jardinier  chef  chez 

M.  Gibert,  k  Passy A 

LiSACi ,  aoas-chaf  de  la  division  des  éta- 
blissements agricoles  de  la  Couronne.  A 
LmiiDiiDois  (Jules),  auditeur  au  Con- 
seil d'ÉUt A 

Ldiaob  (G.  di),  propriétaire,  député  au 

Corps  légidatif A 

LoTCPÎBin  (A.  m),  consenraleur  du 
nosée  des  antiques  an  Musée  du 

LoQfre. A 

LooESSi A 

Loiiai  ( Le  comte  di  la) A 

MAWiji,   chef  d*escAdron  d*artil]erie, 
directeur  de  Tatelier  des   modèles 

d'annes  au  dépùt  central S 

Mabiui  (Ad.) A  9, 13 

MAim-CADOT,  jardinier  psysagiste.. . .  A     88 
Mas,  préâdeut  de  la  société  d*horticul- 

Inre  de  Boaig  (Ain) A 

MAfmo,  vétérinaire A 

MtfBo(J.).Cibricant A 

MioBLOi ,  secrétaire  du  congrès  pomo- 

logique  de  France A 

MiLU ,  ingénieur  en  chef  au  corps  im- 
périal des  ponts  et  chaussées A 

MoLT  (Di),   Csbricant  de  bougies  et 

savons A 

MoRTioKT  (Le  comte  di),  inspecteur 
général  des  écoles  de  dressage  des 

barae  impériaux A 

MoEAs.  trésorier  de  la  société  impériale 

et  centrale  d'horticulture  de  France .  A 
Mouin,    professeur    d'agriculture   à 

Rooon  (Seine-Ioférieurc) A 

Mcun ,  ingénieur  civil A 

N%LLn,  propriélaire  horticulteur A 

Ricuàtii  (Louis),  jardinier  aux  serres 

do  Muséum  d'histoire  naturelle. ...  A    88 
0*BiiuT,  anrieneonstnieteardeserres.  A    83 


91 

86 
86 


87 


86 

77 


86 


7'' 


hk 


7î' 


8/1 

«9 
83 

86 


387 

Pabvilli  (Di),  homme  de  lettres A    96 

PxuGOT  (  Henri  ) ,  ingénieur  ciril A     a4 

PiiBOT  DB  Tbarhbbbg  ,  inspecteur  géné- 
ral des  haras  impériaux A     75 

Pbbsoz  fils A    A5 

PiCAULT,  fabricant  de  coutellerie A     90 

PiVBB,  parfumeur A     95 

Poghbt-Dbsrochbs  ,  propriétaire  horti- 
culteur   A     86 

PoLii A     78 

PoMMB,  membre  du  conseil  d'adminis- 
tration de  la  société  zoologique  d'ac- 
climatation     A     79 

Pb^vost  (Florent),  aide-naturaliste  an 

Muséum  d'histoire  naturelle A     78 

Ramoicd,  auditeur  au  Conseil  d'État. . .  A     10 

Rapbt A     89 

RivBiL  (0.),  sénateur,   pré^dent  du 

congrès  pomologiqne  de  France. ...   A     86 
Rbtbal,  professeur  à  l'École  vétérinaire 

d'Alfort A     76 

RoBBBT  (  L.  ) ,  chef  des  travaux  de  pein- 
ture à  la  manufacture  impériale  de 

Sèvres A       9 

RoBUBT,  membre  de  l'Académie  impé- 
riale de  médecine A     8t 

RoLLAim ,  manufacturier. A     97 

Rouit A    80 

RooiLLABD ,  secrétaire  du  congrès  pomo- 

logique  de  France A     88 

R0D88BAD  (B.),   (abrieaot  de  faïences 

d'art A     96 

ROI'SSBT A     78 

Saiitt-Lcqbb  (Victor) A     98 

Sajoo,  fabricant  de  dessins  de  tapisse- 
ries et  de  broderies A    96 

Sallibb,  jardinier  chef  au  Val -Saint- 

Germain  (Seine-el- Oise) A     88 

Sabsal  (Di),  propriétaire  horticultenr.  A    8& 

Saicson A     76 

Sauvbstbb  (Gh.) ,  publiciste A    90 

SciLOss  (Simon),  fabricant A     96 

Sc&tfriB ,  facteur  de  pianos A     10 

SiauBiia  (Le  comte),  commissaire  rap- 
porteur près  la  commission  perma- 
nente du  colportage A     90 

SiUBBMAmi,    président    de   la    société 

d'horticulture  de  Strasbourg A     8& 

SiMOB  (Éd.),  ingénieur A    55 

TisnBÀift,  chef  dt  la  division  dos  éta- 
blissements agricoles  de  la  Couronne.  A  76, 77 


9». 


388 


LISTE  8. 


TouAOLOif  fils  (G.-H.),  coDstracteur  de 

moalins A    67 

ToDAiLLOU  père  (Ch.),  ingénieur  eoiu- 

tnictear A     5o 

TBDFPADTf  horticulteur,  k  Versailles. . .  A     S  h 

Vatkl A  7B,  76 

Vk&lot,  chef  de  Técole  de  botanique  au 

Muséum  d'histoire  naturelle A    S  h 

VlGHOLB A     8i 

ViLLBBMor*  membre  de  la  société  d'hor- 
ticulture de  Lyon A     86 

YlHCHBlfT A     64 

VuiLLAUMi  (J.-B.),  fabricant  d'instru- 
ments de  musique A     10 

WoLFF,  facteur  de  pianos. A     10 

WoEHS  DB  RoHiLLT,  ingénieur  au  corps 
impérial  des  mines A     53 

• 

PAYS-BAS. 

GsoBHBYn,  horticulteur,  à  Amsterdam.  A     88 
WlTHBB A     88 

BELGIQUE. 

Glbbfbtt A     ]  8 

Gev&ibt,  compositeur  de  musique S     10 

Gbabt-Bbacq  (  De)  ,  horticulteur,  è  Gand.  A     88 

Gbbllb  (Gh.  de) A     96 

Matbeuh  (De),  vice-président  du  con- 
seil supérieur  d'agriculture S     hS 

MoBBBii,  professeur  à  l'Université  de 
Uége S     88 

Nius  (Grégoire),  propriétaire  horticul- 
teur, è  Jodoigne A     86 

OFFiBHàRN,  membre  de  la  chambre  de 

commerce  de  Verriers S     3o 

OsT  (Le  baron   Éd.),  propriétaire,  à 

Anvers A     Bh 

PiHABET,  professeur  i  l'école  d'horticul- 
ture de  Gand A     88 

Pibor-Vardbbtoii A      8 

Porcelet,  ingénieur  en  chef  des  ponts 

et  chaussées S     63 

RoNRBEBO,  chef  de  division  de  l'agricul- 
ture an  ministère  de  l'intérieur .... 

SCRRAMM  

Van  Gbbbt,  horticulteur,  à  Anvers. . . . 

Van  DEM  Hbckb  ,  président  de  la  société 
d'horticulture  de  Gand 

Van  Houtte,  horticulteur,  è  Gand 

Van  ScnEVERiEEL  Tira ,  ingénieur  prin- 

cipal  des  mines S     47 


A 

85 

A 

89 

A 

8& 

A 

88 

A 

88 

Vadtieb  (Le  capitaine),  professeur  à 

l'école  militaire  de  Belgique S  37 

WABOQuii  (A.),  membre  de  la  Ghambre 

des  représentants A  88 

ViLDEB  (  Db) A       9 

BAVIÈRE. 

KoLB,  jardinier  eo  chef  du  Jardin  de 

Munich A  88 

BADE. 

Màteb,  jardinier  eo  chef  du  Jardin  de 

Garlsruhe A  88 

PRUSSE  ET  CONFÉDÉRATION  DE  L'AL- 
LEMAGNE DU  NORD. 

Gabbot,  jardinier  chef,  k  Moabit  près 

Beriin A  88 

Goba  (J.-A.) A  78 

GûBTL  (  Le  docteur) A  11 

Mabtics  (Le  docteur) A  kh 

MoTTABD  (Le  docteur) A  hk 

Reicheiibach  ,  proresseur  d'horticulture 

à  Hambourg A  88 

Stbbkeii  (Hermann ) A  3o 

Valençat  et  DE  Saoab  (Le  duc  de) S  TU 

Wjbceeb A  75 

WmACE  (  Le  docteur) S  71 ,  8â 

AUTRICHE. 

Bbbb A  8S 

GoLDscHMiDT  (Le  chevalîer  Th.  de)..  . .  S  63 

H^iN  (Le  prince  de).. A  76 

Kabkabsch A  65 

KoBN  (F.) A  60 

PoLUE A  86 

Wagreb  (De) A  76 

WOTTITI A  48 

SUISSE. 

De  LA  Rite A  ta 

M0TRIEB  (Henri) A  I9 

ESPAGNE. 

Mabstbb A  Bl 

Sâbs  de  MoRTAiu A  44 

Santos  (De) S  74 

VlLLARCETA A  8b 

RUSSIE. 

FaniscR A  44 

jACOn(H.) A  19 


MEMBRES  SUPPLÉANTS  ET  ASSOCIÉS  AU  JURY. 


389 


Komrr  (Basile  Di) A  76 

MisTCHBiiiOFr S  ho 

HonDn  (Le  général) A  80 

TiAL  (R.  Dl) A  80 


ITALIE. 

Bkors A 

Coiii&UA A 

Babi  (Marcello) A 

Sarto  Gaiotahio,  directeor  du  Jardin 
botanique  de  Pavie A 

ÉTATS-UNIS. 

Hoproi(W.-F.) S 

Mat  (Gharlae-H.) S 

BinouM A 

Snan-Hon  (Le  doctenr  T.) S 


75 
81 

9 
88 


9 
ao 

61 


BRÉSIL 


Lacos. 


GRAND£-BRIi;TAG>E. 

AaaiaaoR  (John),  Esq 

Aacm  ( Le  profeaaear  T.-G.) 

AaBwoan^Esq 

ÀMnaiC),  Esq 

Bailui  CouARi,  Ekj.  m.  P 

Baub  (Eric),  Esq 

Bail  (Thomaa),  Esq 

Bbaimort  (Le  capitaine),  R.  E 

Baciwm  (E.-L.)»  Esq 

Bowuta  (H.-A.).  Eaq 

EaA»T  (F.-W.).  E»q 

BaooiniLD  (Le  révérend  W.-H. ) 

Caimi  MAasiAU.  (W.),  Esq.  R.  A 

Cahuo*  (Le  doetear) 

CinwLL  (Sir  Donald).  Barl 

Camphil  (  Minlon) 

Cailit  (G.^.)>  E«] 

Cbaicb  (Henry),  Esq 

Cauoa  (Hngh-G.-E.)*  Eaq.  M.  P 

Clibei  (Le  major  A.) ,  R.  E 

CocBBauL  (  Le  capitaine) 

Cooa  (Le  Ueotenani-cobnel),  R.  E. . . 
Dicsaos  (Le  major  général  G.),  G.  B. . 

EawAaM  (Le  major  J.-B.),  R.  B 

EnBau»(J.).  Eaq 


A     81 


S  53.  5& 
S     5t 

83 

90 

II 

7a 

33 
5a 

78 

8 

88 

59 
3 
65 
63 
61 

91 
16 

VI 
65 


A 

S 
S 
S 

s 
s 
s 
s 
s 
s 
s 
s 
s 
s 
s 
s 
s 
s 


s  75 

s  i3 

s  37 

s  '49 

s  «16 


GiBson  (Le lientenanl-colonel  G.) 

GoKOOR  (Le  lieulenanUcolonel  G.  ) ,  G.  B. 

GôscHEM  (Henry) ,  Esq 

Hadbr  (G.-S.) ,  Esq 

HAHttT(F.),  Esq 

Herdbrsoii  ,  Esq 

HiGiuas,  Esq 

HoAaB(J.-P.),  Esq 

HoTT  (Le  très-honorable  Sir  W.),  M.  P. 

K.  G.  B 

JoBHsoH  (E.-G.)>  Esq 

John  (Owen ) ,  Esq 

Law  (  J.  ) ,  Esq 

Li  Nbvb  Poster  (  C.  )  «  Esq 

Lbsub  ( John) ,  Esq 

Lloyd  (R.),  Esq 

Mac  Lbod  op  mac  Leod  ,  Esq 

Masbeltnb  (  N.-H.-M.-S.  ) ,  Esq 

Maxwbll  Mastbbs,  Esq 

MicHABL  (  Le  major) 

Mrcbbll  (Le  révérend  M.)>  M.  A 

MooBB  (Le  docteur) 

Nassau  J.  Sbriob  ,  Esq 

PlOLAIRB 

PoPSORBT  Gox  (Le  capitaine),  R.  E.. . . 

Pbicb  (Le  doctear  David) 

Rttbbs  Wilsor  (G.),  Eaq 

R0BOI8OH  (  J.-G.  ) ,  Esq 

RoDBH  (Le  capitaine  W.-S.) 

Rousses,  Esq.  horticoltour 

Rtdbb  (L'amiral) ,  G.  B 

Sackville  G^cil  (Lord) 

Scott ( Le  lieutenani-coloncl),  R.  E... 
Sbtmoub  Eobbtor  (L'bon.) 

SlMMORM  (P.-L.),  Esq 

Smith,  Esq.  jardinier  en  chef,  à  Rew- 

Garden 

Stbahgb  (Le  iientenant-colonel) 

Thomsor  (Le  doctoor  T.),  Esq 

ViRCBRT  (S.),  Eiq 

Walus  (George),  Esq 

WAT(H.-S.),Esq 

Wbbb  (Thomaa),  Esq 

WB8T(F.),Esq 

WoOLLBT  (Le  révérend  J.),  LL.  D 

WOOLLOTOR  (G.),  Esq 

WBBiiHoBiniB  (G.) 


'  a    •    •    • 


A 

88 

S 

9 

S 

69 

S 

3i 

s 

7 

A 

88. 

s 

5 

s 

39 

s 

IV 

s 

89 

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i& 

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39 

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L  et  9 

s 

66 

s 

38 

s 

36 

A 

8& 

s 

49 

s 

90 

s 

87 

s 

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A 

80 

s 

57 

s 

Hk 

s 

6 

s 

<7 

s 

ho 

A 

88 

S 

94 

s 

64 

s 

4 

s 

10 

s 

4t 

A 

84 

s 

19 

s 

83 

s 

1  et  9 

s 

98 

s 

3o 

s 

48 

s 

96 

s 

C6 

s 

67 

S     uo 


390 


LISTE  9. 


LISTE  9. 


REDACTEURS  DES  RAPPORTS  DU  JURY  DE  L'EXPOSITION. 


M.  MicBiL  Ghivauib,  sénateur,  membre  de  la 
GommisrioD  impériale,  membre  de  Unatilat, 
inspecteur  général  an  corps  impérial  des  mines , 
a  été  chargé  par  la  Commission  impériale  de 
présider  k  la  rédaction  et  à  la  publication  des 
rapports. 


MM. 

Algar,  professeur  au  Conservatoire  des  arts  et 
métiers. 

Aldbopbb,  architecte  de  la  GoDunission  impériale. 

AuGHT  (Henri-F.-Q.  d'),  ingénieur  au  corps  im- 
périal des  mines. 

AaacoLUB  (  Le  marquis  d*  ) ,  membre  du  jury  pour 
l'Espagne. 

ABMurD-DcMiassQ ,  artiste  peintre. 

Aoaii,  président  de  la  société  industrielle  d'El- 
beuf. 

AciRT  (Félix),  ancien  juge  au  tribunal  de  com- 
merce de  la  Seine. 

AncoG,  fabricant. 

Auii^LiAHO,  directeur  de  Técole  d'agriculture  de 
Roumanie,  à  Bucarest 

Badir,  directeur  des  manufactures  impériales  des 
Gobdins  et  de  Beauvais. 

BiUR  (Eric). 

Balard  ,  membre  de  l'Institut 

Balsar,  manufacturier. 

Baltau)  (Victor),  membre  de  l'institut 

BAïUDinniB,  fabricant 

Babbiib  (Charles),  instituteur  municipal. 

Barbal  (J.-A.),  publiciste. 

Barrb  ,  graveur  général  à  la  Monnaie  de  Paris. 

Barbrswil,  membre  du  comité  consultatif  des  arts 
et  manufactures. 

Badmhaubr  (Von),  membre  de  l'Académie  des 
sciences  des  Pays-Bas. 

Baddb  (Le  baron  Elphége),  ingénieur  en  chef  au 
corps  impérial  des  ponts  et  chaussées. 

Baugbaiid,  joaillier  bijoutier,  juge  au  tribunal  de 
commerce  de  la  Seine. 

Bbcquibbl  (Edmond),  membre  de  rinstitnt. 

Bbbthelot,  membre  de  l'Académie  de  médecine. 

Brbtbood  (Henri  ),  homme  de  lettres. 

BiGROif  (L.),  agriculteur. 


MM. 

BmDBB  (Louis),  ancien  juge  au  tribunal  de  com- 
merce de  la  Seine. 

Blarghabd  (Emile),  membre  de  rinstitut 

BoB8Wiu.wAiJ>,  architecte,  inspecteur  général  des 
monuments  historiques. 

BoiTBAU  (Paul),  pnblidsie. 

BorrEL,  inspecteur  générai  de  Tagriculhire. 

BoRTRMPS  (Georges),  ancien  manudcturier. 

BoBiB  (Victor),  publiciste. 

BoucHABo-HuzABD  (L.),  membre  de  la  commission 
consultative  de  l'exposition  d'horticulture. 

BouFFABO,  négociant,  ancien  juge  au  tribunal  de 
commerce  de  la  Seine. 

BouLBT  (Henri),  membre  de  l'Institut,  membre 
de  l'Académie  de  médecine. 

BocTABBL  (Aimé) ,  teinturier. 

Briquet  ,  membre  du  bureau  des  longitudes. 

Brororiabt  (Edouard),  inspecteur  du  service  de 
l'enseignement  du  dessin  dans  les  écoles  muni- 
cipales de  Paris. 

Calloh  ,  ingénieur  en  chef  au  corps  impérial  des 
mines. 

Calloh  (Charies),  ingénieur  civil. 

Garcerac,  ancien  négociant,  ancien  juge  au  tri- 
bunal de  commerce  de  la  Seine. 

Garlhiar,  négociant 

Casse  ,  manufacturier. 

Cavar^  fils,  ingénieur. 

Ghalletor  de  Brughat,  ingénieur  civil. 

Champbaux  (Palasne  db),  capitaine  de  vaisseau, 
sous-directeur  au  ministère  de  la  marine. 

Ghampoisead  (Pèdre). 

Gbandelor,  professeur  à  l'Université  de  Liège, 
membre  de  l'Académie  royale  de  médecine. 

Gbatir  ,  professeur  de  l'École  de  pharmacie,  phar- 
macien en  chef  de  l'Hôtel-Dieu. 

GmbiED  (Emile),  avocat  à  la  Cour  impéride  de 
Paris. 

CHBSREAn  (Ernest),  publiciste. 

Chbtssor  ,  ingénieur  au  corps  impérial  des  ponts 
et  chaussées. 

Chocqdbbl  (W.),  manufacturier,  membre  de  la 
commission  des  valeurs. 

Ghbistofle  (Paul),  orfèvre. 


REDACTEURS  DES  RAPPORTS  DU  JURY  DE  L'EXPOSITION.    391 


CLiiii>oii  (GofUve),  négociant 

CocBCi  (A.),  membre  de  rinetitut 

Coocn  (E.) ,  ingénieur  en  chef  au  corps  impériai 

des  mines. 
Conns,  inspecteur  général  au  corps  impérial  des 

pools  el  chaussées. 
CoiTBTOis-GùuBD ,  grainier-flcoriste. 
CocnRHO  (J.-M.  DA  Sil¥a). 
Dabcxl,  ingénieur  au  corps  impérial  des  ponts  et 

chaussées. 
Dabosdiau  ,  ingénieur  hydrographe  eu  chef  de  la 

marine  impériale,  membre  du  bureau  des  lon- 
gitudes. 
DAiaocx  (Y.),  officier  principal  d'administration 

du  service  de  Thabillement  et  du  campement. 
DtcBBtfs,  membre  de  Tlnstitut,  inspecteur  général 

au  corps  impérial  des  mines. 
Dat %if HE, chimiste,  vice-président  de  la  société  de 

photographie. 
DuABOCHB  (Philippe),  attaché  au  ministère  des 

affaires  étrangères. 
DBOBàav,  ingénieur  au  corps  impérial  des  ponts 

et  chaussées. 
Db  Laibb,  chimiste. 

Db  Lien  AT,  attaché  au  conseil  des  travaux  publics. 
Dilbrcci  (Jules),  publiciste. 
Dblemb,  ingénieur  en  chef  au  corps  impérial  des 

des  mines. 
Delabue,  ancien  manufacturier. 
DEHiBQCAf  (I^  docteur),  chirurgien  en  chef  de 

la  Maison  municipale  de  santé  el  du  Conseil 

d'éut 

Debcbakm  (E.),  ingénieur  des  arts  el  manufactures. 
DiiTBBLB,  artiste  peintre-décorateur. 
Dmst-Wiatt,  membre  de  la  société  des  arta  de 

Londres. 
DoaaABTUi  (P.),  manufacturier,  jugo  au  tribunal 

de  eonmeree  de  la  Seine. 
DocvBBc  (Auguste),  directeur  des  papeteries  du 

Marais  el  de  Sainte-Marie. 
DfBOCQ,  ingénieur  en  chef  au  corps  impérial  des 


Docnao,  publiciste. 

Dorii;,  ancien  directeur  de  rinstitut  des  aveugles 
de  Paria. 

Drats,  sénateur,  membre  de  rinslitui,  président 
du  eonseil  municipal  de  Paris,  membre  de  la 
CoaimissioD  impériale. 

DnMKansa ,  chef  de  division  an  ministère  de  Ta- 
griculture,  do  commerce  et  des  travaux  pu- 
blies. 

DcBBAC  (B.)«  publiciste. 


Ddsautoy  (Auguste),  fabricant  d'hablUements mi- 
litaires. 

DdSommeb-bd  (E.),  directeur  du  musée  des  Thermes 
et  de  l'hôtel  de  Cluny. 

DuvELLBRor,  fabricant. 

Ebgel-Dollfds  (de  la  maison  Dollfu»,  MiegetC"), 
manuûicturier. 

EvAHs  (Le  docteur  Thomas-W. ) ,  médecin-dentiste 
de  S.  M.  l'Empereur. 

Fadchbb  (Le  docleor  Julios),  de  Beriin. 

Facleb,  ancien  manufacturier,  ancien  juge  au 
tribunal  do  commerce  de  la  Seine. 

Fbbbi-Pisani  ,  colonel  d'état-major. 

F^Tis,  membre  de  l'Académie  royale  des  sciences, 
des  lettres  et  des  beaux-arts,  directeur  du  con- 
scrvatoire  royal  de  musiqne  de  Bruxelles. 

Flachat  (Eugène), ingénieur-conseil  des  chemins 
de  fer  de  l'Ouest  et  du  Midi. 

Fogolon  (A.),  directeur  de  Técole  municipale 
GolborL 

FossiN ,  ancien  juge  au  tribunal  de  commerce  de 
la  Seine. 

FocBEBT,  chef  de  division  au  ministère  de  l'agri- 
culture ,  du  commerce  et  des  traraux  publics. 

FoDBCADB  (Alphonse),  fabricant. 

FouB?iiBR  (Emile),  membre  du  conseil  général  de 
rflérauU,  commissaire  du  Pérou  à  Teiposition 
universelle  de  t855. 

Fbançois  (Jules),  inspecteur  générai  au  corps 
impérial  des  mines. 

FnÉMiHviLLB  (A.  de),  sous-directeur  de  TÉcole  du 
génie  maritime. 

Fb^mt,  membre  de  l'inBtitut. 

FccBs  (Edmond),  ingénieur  au  corps  impérial 
des  mines ,  professeur  à  l'Ecole  des  mines. 

FcBODZB,  docleor  on  médecine. 

Galbebt  (Le  vicomte  de),  membre  de  la  société 
d'horticulture  de  l'Isère. 

Gacsseb  (Maxime),  ancien  manufacturier,  ancien 
membre  do  la  chambre  do  commerce  de  Paris. 

Gatitieb  (De),  inspecteur  des  forêts. 

G^BABC  (G.),  manufacturier. 

Ger!«aebt,  inspecteur  général  des  mines  de  Bel- 
gique. 

Gebsoh  (David),  négociant 

GiLLXT  DE  Grardmont,  docleur  en  médecine. 

GiRABD  (Aimé),  répétiteur  de  chimie  à  TÉcolo 
polytechnique. 

GiBàRD  (Charles),  chimiste. 

GiBOBO^,  ancien  membre  de  la  chambre  de  com- 
merce do  Lyun. 

GoLDBHBERb ,  manufacturior. 


393 


LISTE  9. 


GoLDScmoTB  (Théodore  de)  ,  ingénieur  de  la  com- 
pagnie des  chemins  de  fer  do  sud  de  l'Aulriche. 

GBAifDyoniifBT  (J.-Â.),  professeur  de  génie  rural 
à  rÉcole  de  Grignon. 

Gbatead,  ingénieur  civil  des  mines. 

Gu^RARD,  ingénieur  au  corps  impérial  des  ponts 
et  chaussées. 

GuicHARD  (  E.  )  t  président  de  funiou  centrale  des 
arts  appliqués  à  Tinduslrie. 

GuTOT  (Jules),  docteur  en  médecine. 

Hahoaro  (E.),  ingénieur  des  arts  et  manufac- 
tures. 

Hatem  atné,  négociant. 

Heuzé  (Gustave),  membre  de  la  société  impériale 
et  centrale  d'agriculture,  inspecteur  général 
adjoint  de  Tagricullure. 

HoPHAiiN  (Le  docteur  Â.-W.),  mcmbra  de  l'Aca- 
démie royale  des  sciences  de  Berlin. 

HcET,  ingénieur  au  corps  impéiial  des  ponts  et 
chaussées. 

Hussoii,  membre  de  l'Institut,  directeur  généra] 
de  Tossistance  publique. 

Jacobi  (H.),  membre  do  l'Académie  des  sciences 
de  Saint-Pétersbourg. 

Jacqmin  ,  ingénieur  au  corps  impérial  des  ponts  et 
chaussées,  directeur  de  l'eiploitalion  du  che- 
min de  fer  de  l'Est. 

Jacquir  fils,  fabricant. 

Jourdain  (Frédéric),  ancien  manufacturier. 

KoBCHLiN  (Jules),  manufacturier. 

Kohh  (Ferdinand),  ingénieur  civil  à  Londres. 

KoPTEFP  (Basile  db),  conseiller  d'Etat  actuel,  atta- 
ché à  l'administration  des  haras  impériaux  de 
Russie  et  délégué  de  la  commission  russe. 

Labodlatb  (Ch.),  ancien  fondeur. 

Lan  (Charles),  ingénieur  au  corps  impérial  des 
mines. 

Larseigne,  négociant,  ancien  juge  au  tribunal  de 
comm<>rce  de  la  Seine. 

Lappàreht  (De),  ingénieur  au  corps  impérial  des 
mines. 

Larsonmibb  ,  manufacturier,  membre  de  la  chambre 
de  commerce  de  Paris. 

LAUREirr  (Gh.),  ingénieur. 

Laubeut  de  Riui ,  président  honoraire  de  l'asso- 
ciation des  orphéons  de  la  Seine. 

LiTEBRiiiBE,  bibliothécaire  de  la  société  impériale 
et  centrale  d'agriculture  de  France. 

Lavillb,  manufacturier. 

LAvouiE  (Charles),  administrateur  de  la  compa- 
nie  générale  des  omnibus. 

Lebaddt,  constructeur-mécanicien. 


Leblbu,  ingénieur  an  corps  impérial  des  mines. 

Lecobdvbb  ,  ingénieur  civil. 

Legentil  (A.-F.),  membre  du  comité  consaltatif 
des  arts  et  manufactures. 

Le  Put  (Albert) ,  docteur  en  médecine ,  secrétaire 
de  la  commission  consultative  de  Texposition 
d'agriculture. 

Le  Roux  (Alfred),  vice-président  du  Corps  légis- 
latif, membre  de  la  Commission  impériale. 

Lesagb,  membre  de  la  commission  consultative 
de  l'exposition  d'agriculture. 

Lestibocdois  (Jules),  auditeur  au  Conseil  d'Etat. 

Lbstiboudois  (Thémistode) ,  conseiller  d'Etat 

LiEBio  (Le  baron  Justns  de),  président  de  IWca- 
défflie  des  sciences  de  Bavière. 

LissAJODs ,  professeur  au  lycée  Saint-Louis. 

LoovET,  ancien  manufacturier,  président  du  tri- 
bunal de  commerce  de  la  Seine. 

LuDiT,  ingénieur  au  corps  impérial  des  mines. 

Magre,  directeur  de  l'Ecole  impériale  vétérinaire 
d'Alfort. 

Marir,  ingénieur  au  corps  impérial  des  |ionts  et 
chaussées. 

.Martelet,  ingénieur  au  corps  impérial  des  raines. 

Marth  (  William ) ,  consul  du  royaume  hawaicn. 

Martin  de  Mousst,  docteur  en  médecine. 

Mathieu  (Henri),  ingénieur  au  chemin  de  fer  du 
Midi. 

MiÎNiER  (Emile),  manufacturier. 

Mille,  ingénieur  en  chef  du  corps  impérial  des 
ponts  et  chaussées. 

MiMEREL  fils ,  roanufaclurier  à  Roubaix. 

MoFRAS  (De),  secrétaire  d'ambassade. 

MoLL,  professeur  au  Conservatoire  impérial  des 
arts  et  métiers. 

MoBANDiàRE  (Jules),  ingénieur  civil,  attaché  à  la 
compagnie  du  chemin  de  fer  du  Nord. 

MoREAD  (Frédéric), juge  au  tribunal  de  commerc« 
de  la  Seine. 

MoRBNO-HENRiQuàs,  directeur  de  la  manutention 
de  la  chambre  de  commerce  de  Paris,  à  la 
douane  et  à  l'Exposition  universelle  de  1867. 

MoRREN,  professeur  de  botanique  à  l'Université  de 
Liège. 

Motard,  fabricant. 

McLLER ,  ingénieur-constructeur. 

^ÉLATON  (Le  docteur),  membre  de  Tlnstitut,  chi- 
rurgien ordinaire  de  S.  M.  TEmpereur,  profes- 
seur à  la  Faculté  de  médecine  de  Paris ,  membre 
de  l'Académie  impériale  de  médecine. 

Noisette,  ingénieur,  directeur  des  ateliers  de  la 
compagnie  générale  des  omnibus. 


REDACTEURS  DES  RAPPORTS  DU  JURY  DE  L'EXPOSITION.     393 


Noibà^d,  ancien  couslrurlenr-méeanicien. 

OujFra  (Sir  Joseph),  M.  D. 

OuoiT,  direcleur  de  l'oiine  éleciro-mélallurgique 
d*AuteuU. 

Pabqi:ur»-Vadvilliu,  ingénieur  eu  chef  au  rorpB 
impérial  des  ponts  et  chaussées. 

Patu  (Alphonse),  négociant,  membre  de  la 
chambre  de  commerce  de  Paris. 

Pavci  (Anselme),  membro  de  l'Institut. 

Piuwn  (  E) ,  membre  de  l'Institut. 

PiueoT  ( Henri) ,  ingénieur  civil. 

PiLorzB  (Eugène),  administrateur  de  la  Compa- 
gnie parisienne  pour  Tédairage  et  le  chauffage 
par  le  gas. 

Pina,  chef  des  cultures  an  Muséum  d'histoire 
naturelle,  membre  de  la  société  impériale  et 
centrale  d'agriculture  de  France. 

PaaaAULT  (  A  ) ,  tanneur. 

Pnsos  (J.)  fils,  chimiste. 

Pnrr  (Charles),  oMuuiaetarier. 

PirrrcASD,  ingénieur  civil. 

PicaoT  (  Pierre) ,  publiciste. 

Po6Giit4i,  membre  de  TAcadémic  de  médecine  et 
du  conseil  de  santé  des  armées,  inspecteur  gé- 
uéral  de  la  pharmacie  militaire. 

PotLn  (J.-H.). 

PoHrtfi  (Philibert),  ancien  direcleur  de  l'Ecole 
Torgot,  membre  du  conseil  supérieur  de  per- 
Cectionnemenl  de  l'enseignement  secondaire 
spécial,  vice- président  de  Tassocialion  poly- 
lediniqne. 

Pbkvost  (  Florent  ) ,  aide  naturaliste  au  Moséom 
d'histoire  naturelle ,  membre  de  la  société  im> 
pénale  et  centrale  d'agriculture  de  France. 

pRiLum  (  Ed.  ) ,  membre  de  la  commission  con- 
sultative de  Teiposilion  d'agriculture. 

PsivAT-DbCBASiL,  professonr  au  lycée  Louis-le- 
Grand. 

<^ATBBri6ts  ai  BaiAD  (Ds) ,  membre  de  l'Institut, 
pn»fesscur  au  muséum  d'histoire  naturelle. 

RtraauT  (Jules),  négociant 

RiTVAi.,  profrsseur  à  l'Ecole  impériale  vétérinaire 
d'Ailbrt,  membre  de  la  société  impériale  et  cen- 
trale d'agriculture  de  France. 

Rkt^âc»  (Léonce),  inspecteur  général  au  corps 
impérial  des  ponts  et  chaussées. 

RnoT,  ingénieur  en  chef  au  corps  impérial  des 
mines,  directeur  des  laboratoires  et  du  bureau 
des  essais  à  l'Ecole  des  minas. 

RosttT  (Charles),  conseiller  d'Etat,  serrétnire 
louerai  do  mini«lrn*  de  l'instrurtion  pu- 
bli<|iie. 


RoBiNfr,  membre  de  l'Académie  impériale  de  mé- 
decine. 

RoinDBLKT,  manufacturier. 

RocLHAC,  négociant,  ancien  juge  eu  tribunal  de 
commerce  de  I<1  Seine,  membre  de  Is  chambre 
de  commerce  de  Paris. 

Rour,  chef  de  division  A  l'administration  des  ha- 
ras. 

Rot  (  Gustave) ,  membre  du  comité  consultatif  des 
arts  et  manufactures. 

SAnrn-GLAiHiDBTiLLB  (Henri),  membre  de  l'Ins- 
titut 

Saiitt-Yves  (Armand),  ingénieur  au  corps  impé- 
rial des  ponts  et  chaussées. 

SAMson  (André),  publicisle. 

Sadvestbb  (Charles),  publiciste. 

SsiLLiàRB  (Aimé),  manufacturier. 

Sbb  (Lon-s),  in'fénieur  de  l'administration  de 
l'assistance  publif|ue. 

.S'ÉRCRiER  (  Le  comte),  anrien  préfet ,  président  de 
la  commission  du  colportage. 

SiavAL,  chef  de  bureau  au  ministère  des  finances. 

SiavAirr,  négociant 

SiTnoui  (J.-E.-Gharles),  manufacturier. 

Simon  (Edouard),  ingénieur. 

Smn  (J.  Lawrence),  professeur  de  chimie  aux 
états-Unis. 

Taigrt  (  Edmond) ,  maître  des  requêtes  au  Conseil 
d'état. 

Tailbocts,  manufacturier. 

Tabdibo  (Ambroise),  docteur  en  médecine,  pré- 
sident de  l'Académie  de  médecine,  membre  de 
la  Faculté  de  médecine  de  Paris. 

TBissonmàRB ,  membre  de  la  commission  des  vins, 
membre  do  conseil  municipal  de  Paris. 

Tbston  ,  chef  de  bureau  au  ministère  do  la  guerre, 
directeur  de  l'exposition  permanente  de  l'Al- 
gérie. 

TnibiAan  (Arnonid). 

ThÉ!«ab»  (Le  baron),  membre  de  l'Institut 

Thomas,  phannacien  militaire. 

TiLL^cx  (Le  docteur),  chirurgien  en  chef  de 
l'hospice  de  Bicéire. 

TtssBBA^D  (Eugène),  chef  de  la  division  des  éta- 
blûiAemenls  sgricoles  de  la  Couronne. 

Tr^lon  ,  manufacturier. 

Tbbsca,  soos-dii-eclenr  et  professeur  au  Conser* 
vatoire  impérial  des  arts  et  métiers. 

TaBiiLLE  DB  BBirUBi'  ( Le  baron ) ,  général  d'ar- 
tillerie. 

TiTSsctiAiv  (Ohaniiès-Eflendi),  membre  de  li 
commission  ottomane. 


39â 


LISTE  10. 


UssBL  (Le  vicomte  d*),  ingénieur  au  corps  impé- 
rial des  ponU  et  cbaossées. 

Vah  BLABBifBiiiGHB ,  ingénieur  en  chef  au  corps 
impérial  des  ponts  et  chaussées. 

Vadqdblir  ,  manufacturier. 

Vis  (Amédée),  vice-président  de  la  société  d'éco- 
nomie politique ,  chef  de  division  à  l'assistance 
publique. 

r 

Veblot  (B.),  jardinier-chef  de  TEcole  de  bota- 
nique du  Muséum  d'histoire  naturelle,  secré- 
taire général  adjoint  de  la  société  impériale  et 
centrale  d'horticulture  de  France. 

ViOLLBT-LB-Dcc ,  architecte. 

ViTD  (Auguste),  publiciste. 


VoDOT  (Le  vicomte  db).  directeur  général  des 

lignes  télégraphiques. 
Waitevillb  (Le  baron  Oscar  db),  «hef  do  bomo 

des  souscriptions  et  du  dépdt  légal  au  minislère 

de  l'instruction  publique. 
WiTTHiCK  (Le  docteur  L.)* 
WoBHs  DB  BoMLLT,  ingénieur  au  corps  impérid 

des  mines. 

PUBLICATION. 

BoiTBAn,  publiciste. 

Gh^ibu  (Emile),  avocat  à  la  cour  impériale  do 

Paris. 
J.  Padtbt,  sous-préfet  honoraire. 
Bbboon. 


LISTE  10. 

COMITÉS  D'ADMISSIOK. 


MM.  Clasçcsi. 

AcuADO  (Le  comte  Olympe),  membre  de  la 

Société  de  photographie 9 

Alabd  ,  professeur  au  Conservatoire  impérial 

lie  musique 10 

Alcan,  professeur  au  Conservatoire  impérial 

des  arts  et  métiers 55 

Aldbophe  ,  architecte 98 

Alexardbb  Mdller  ,  fabricant 34 

AixABD,  général  de  division 68 

Allez,  quincailler 91 

Alphand  ,  ingénieur  en  chef  au  corps  impérial 

des  ponts  et  chaussées 83 

Amiot  (Le  baron),  inspecteur  général  des  li- 
gnes télégraphiques 6/i 

Ahdrt  (Le  docteur),  secrétaire  de  la  Société 
d'horticulture    impériale    et    centrale    de 

France 86 

Ahmakd-Ddmarescq  ,  artiste  peintre 99 

ARRACD-iBATiTi  pèrc ,  membre  du  conseil  muni- 
cipal    O7 

Arrodi  ,  bibliothécaire  de  l'Union  centrale  des 

beaux-arts  appliqués  à  l'industrie 91 

Arnoux  ,  négociant 94 

AuBRT  (Félix) ,  négociant 33 

Aubry-Lbcomte,  conservateur  de  l'Exposition 

permanente  des  colonies. 38 

AuGOc  (  Louis) ,  fabricant -26 

AvBZAc  (D*),  vice -président  de  la  société  do 

géographie 1 3 

Bac,  fabricant 7 


MM.  ClMMi. 

Bagbelbt,  fabricant  d*orfévrerie 96 

Badih  ,  directeur  des  manufactures  imyiériales 

des  Gobelins  et  de  BeauvaiB. 18 

Balabd  ,  membre  de  l'Institut kh 

Balsam  ,  fabricant 3o 

Bapst  (Alfred) ,  joaillier 36 

Barbbdibhhb  ,  fabricant 19 

Babbezat,  maître  de  forges  et  fondeur 99 

Barbier  ,  directeur  de  l'école  communale  du  9* 

arrondissement  de  Paris. 89 

Babbirr  (L.-N.),  chef  d'atelier  à  Tlnstitution 

impériale  des  sourds-muets 94 

Barillet,  jardinier  en  chef  de  la  ville  de  Paris.  83 

Barbal 43 

BARBBsif  il,  membre  du  Comité  consultatif  des 

arts  et  manufactures ^5 

Baode  (  Le  baron  ) ,  ingénieur  an  corps  impérial 

des  ponts  et  chaussées 65 

Baudouin,  inspecteur  général  de  l'enseigne- 
ment primaire 89 

Bauobabd  ,  joaillier  bijoutier 36 

Bazin  ,  ouvrier  typographe 90 

Becquerel  (  Edmond  ),  membre  de  l'institut. .  64 

Brhagcb  (De) ,  propriétaire  agriculteur.. ....  70 

Bella,  directeur  de  l'Ecole  impériale  d'agri- 
culture de  Grignoii 78 

Bellaht  (  Léon  ) ,  boucher 70 

BBLVALLBrrE,  carrossier 61 

BiiRARGEB ,  négociant   67 

Bebger  ,  ingénieur  civil 71 


COMITÉS  D 

Claisei. 
BaoïMW  (JqIm),  iiieiiil»re  de  rAcadémie  de 

médecine 1 1 

BniiARD  (  Léopold) ,  fabricant 87 

BiBiCB  (  Aotony) ,  desaioateor 8 

BttniLOT,  professeur  aa  Goflëge  impérial  de 

France  et  k  TEcole  de  pharmacie 5i 

BaTiR  (Edooard),  homme  de  lettres go 

BisT,  libraire  imprimeur 6 

Bifiixi  (Le  baron  Tveiin  de),  général  de  di* 

TÎsion ,  aide  de  camp  de  l'Empereor i3 

BiONOR  (Ixrais) ,  propriétaire  agriculteur «yi 

BoMa  (Louis),  ancien  juge  au  tribunal  de 

eommeree 61 

Bl&isi  (  des  Vosges) ,  homme  de  lettres 90 

BuKHÂiD,  membre  de Tlnstitat 81 

Blosbil  (Le  général),  conseiller  d*état i3 

BorriL,  inspeetenr  général  de  Tagrienltare. . .  48 

Boirmps  (Georges) ,  ancien  fabricant 16 

Boan  (Victor) ,  homme  de  lettres 68 

BoscBAasAT,  membre  de  l'Académie  de  méde- 
cine   73 

Boorpta»,  négociant,  ancien  juge  au  tribunal 

de  commerce 99 

BoriAsen ,  artiste  peintre 99 

BocLATianiu ,  conseiller  d*État 93 

BooiBT  (Henry),  membre  de  l'Académie  de 

médecine 76 

BoomciAD,  ingénieur  en  chef  au  corps  impé- 
rial des  ponts  et  chaussées 65 

BocEBALOCB,  ingénieur 19 

BocnoiB  fils,  négociant 69 

BocBDOR,  ingénieur  mécanicien 53 

BocssucAULT,  membre  de  l'Institut 5o 

BoTTAEiL  (Aimé) ,  teinturier A5 

BaAQCtini  (Alexandre) ,  fabricant 8 

Bawinr,  membre  du  Bureau  des  longitudes..  aS 

Bairoa,  libraire  éditeur 6 

6.  Bâton ,  artiste  peintre 99 

BaocA,  chirurgien  en  chef  è  Thospice  de  la 

vieillesM 11 

Baoseauar  (Adolphe),  membre  de  l'Institut.  Sh 
Brc^tiT,  négociant,  juge  an  tribunal  de  com- 
merce   A3 

BccQccr  (Paul),  inspecteur  général  dee  éta- 

bUssements  de  bieniaisance 93 

BoeuT,  peintre  décorateur gh 

BrBAT  (Amédée),  professeur  à  l'Ecole  centrale 

des  ar(8  et  manufactures. &7 

BcBCL  ( Eogétie  ),  ingénieur  dvil 56 

Boseiiaat  (Le  baron  Renouard  ni) ,  dépoté  au 

Corps  légiaUtif. 60 

BcasT,  nembra  de  Tlnstilut 5i 


^ADMISSION.  395 

CUsscg. 
BomiTAL  (Le  baron  db),  oonseilier  d*Etat. . .   17 

Cahoues,  examinateur  à  l'École  polytechnique.  5i 

Gallor  (Gh.),  ingénieur  civil 59 

Gallon,  ingénieur  en  chef  au  corps  impérial 

des  mines h'j 

Gamub,  ingénieur  au  corps  impérial  des  ponts 

et  chaussées 9& 

Gabcirao  ,  ancien  négociant 91 

Gailbia5,  négociant 18 

Gaior  (Le  capitaine) A7 

Gabsi  ,  Ihbricant 98 

GATAié  aîné ,  ancien  négociant 80 

Gnns,  administrateur  dee  forêts &i 

GuAiAro,  président  de  la  Gommission  des  dé- 
légations ouvrières  à  l'Exposition  de  Lon- 
dres en  1869 93 

Ghampaost  (le  comte  Napoléon  ni),  dépoté  au 

Gorps  législatif. 76 

Ghathi.  membre  de  l'Académie  de  médecine.  88 
Gbiissor  (E.),  ingénieur  au  Gorps  impérial 

des  ponts  et  chaussées 59 

GantAra,  négociant 69 

Ghocqciil,  fabricant. 18 

Gbbistoplk  (Paul) ,  orfèvre at 

Gladdor  (Gnstave) ,  négociant 78 

Glatb  ,  imprimeur 69 

GiiaMONT  (Db) ,  négociant 69 

Gocim  (Augustin),  membre  de  Tlnstilut. ...  91 

GoeiOBT,  fabricant ho 

GomB,  honmie  de  lettres 90 

GoLUR  (Alfred) ,  négociant 97 

GoiDBs ,  membre  de  l'Institot 53 

GoBTi,  conseiller  d'État,  chef  do  cabinet  de 

S.  M.  l'Empereur 98 

GosTB ,  membre  de  l'Institut 89 

GoiTBTOis  (E.),  fabricant 46 

Gonarois-G^ABD ,  négociant 85 

Goux  (  Le  comte  oa  ) ,  propriétaire  agricidleor .  75 
GuHEiiGB  (  E.  ) ,  ingénieur  au  corps  impérial  des 

mines. 95 

Gcsco,  chirurgien  en  chef  de  l'hépital  Lari- 

boisière 90 

Daouiii  ,  propriétaire  de  salines 4ft 

Dallos  (Paul),  homme  de  lettres 95 

Dabblat  jeune ,  député  au  Gorps  législatif. ...  74 

Dakuor  ,  député  an  Gorps  législatif. 98 

Dabordxao  ,  ingénieur  hydrographe  en  chef. . .  1 3 
Dabboux    (Victor),    officier  d'administration 
principal  dn  service  de  l'habillement  et  do 

campement 91 

DAUBBii, membre  de  l'Institut &o 

DAcnm,  propriétaire  sylviculteur 87 


396  LISTE 

Classes. 
Dator  ,  fiiatear 96 

DicAiBiiE ,  membre  de  llnsliUil 86 

Dbciutillb  ,  agriculteur 60 

Dbgbâhd  ,  iDgéniear  an  corps  impérial  des  ponts 

et  chaussées 98 

DiUBoni ,  propriétaire  agriculteur 69 

DuAMABBB  (Casimir),  homme  de  lettres 89 

DU.A1UBU  (Théodore) ,  artiste  peintre 8 

Dklattbb  (Henri),  manufacturier 99 

Dbladhat,  membre  de  Tlnstitut 54 

Dblbbdck  (Jules),  auteur  d*ouvragCB spéciaux.  89 
Dilbssb  ,  ingénieur  en  chef  au  corps  impérial 

des  mines 66 

Dblbssb,  ouvrier  cordonnier,  chef  d'atelier. . .  96 
Dblbssbbt  (Benjamin),  juge  au  tribunal  de 

commerce 9 

DiuGOOBT,  ancien  fabricant 19 

Dblislb  (Léopold),  membre  de  l'Institut. .  • .   96 
Dbmabqdat,  chirurgien  en  chef  de  la  maison 
municipale  de  santé  et  du  Conseil  d'Etat. . .   11 

DBRTn  (E.),  libraire  éditeur 6 

DBBEiililiBsiiiL  (Félix),  chef  du  service  des  tra- 
vaux à  l'Imprimerie  impériale 6 

Dbscat  (Constantin),  teinturier  et  appréteur.  &5 
Dbvillb  (Henri  SAiirri-CLAiBB-),  membre  de 

l'Institut kh 

Diinau  (Jules),  artiste  peintre  décorateur. .     8 
Dun-MoiiBiif,  fabricant  de  quincaillerie  et 

d'horiogerie 9A 

DoiSBBAD,  ancien  syndic  de  la  boulangerie  de 

Paris 68 

Dourus  (Mathieu),  ancien  manufacturier. . .   97 

DoMAOB ,  propriétaire 8 A 

Dornuam,  négociant,  juge  au  tribunal  de 

commerce 17 

DoiiifAT  (Léon), ingénieur  civil  des  mines.. . .  93 
DoDMXRC  (Aug.),  directeur  des  papeteries  du 

Marais  et  de  Sainte-Marie 7 

Dbéollb  (  Ernest) ,  homme  de  lettres 93 

Daouni  (  Victor) ,  contre-maître  mécanicien ...   90 
Ddbiep,  inspecteur  de  l'Académie  de  Paris. . .  89 

Ddboscq  ,  opticien 9 

Du  Bebtbibb,  maître  des  requêtes  au  Conseil 

d'État àg 

Du  BuAT,  membre  du  conseil  général  d'agricul- 
ture    76 

Ddchabtrb ,  membre  de  l'Institut h'i 

Ddcuiro,  homme  de  lettres 91 

DuPAD,  directeur  honoraire  de  l'Institut  impé- 
rial des  jeunes  aveugles 89 

A.  DcHiau ,  professeur  au  Muséum  d'histoire 
naturelle Aa 


10. 

Du  MiBAL,  député  au  Corps  législatif. 76 

Dopuis  (Sylvain) ,  fabricant 67 

DcBABD  (Léon  ) ,  tanoaur  eorroyeur à6 

DuBBRiiB,  maître  de  forges 99 

Ddbbrhb,  mécanicien 96 

DuBoim,  pharmacien 96 

DuBAOTOT,  tailleur 35 

Du  SomnaABO,  directeur  du  musée  des  Thermes 

et  de  rhdtelde  Cluny i4 

DoTXBTRX ,  adjoint  à  l'inspection  générale  de  1*8- 

griculture 77 

DuTAL  (Jules),  membre  de  la  société  de  géo- 
graphie   i3 

DuTBLLBBOT,  fabricant S& 

En  (Ch.),  colonel  d'artillerie 65 

Fartr,  ingénieur. 53 

Faulbb,  ancien  fabricant &6 

FAunLLB-DELBBABBB,  fabricant 96 

Fbssabt,  ingénieur  en  chef  au  corps  impérial 

des  ponts  et  chauBséee • . .  59 

Fbuolbt  (Octave) ,  membre  de  l'Institut go 

Flagbat,  ingénieur-conseil  des  chemins  de  fer 

de  l'Ouest  et  du  Midi 63 

Flabdin,  conseiller  d'Etat 89 

Flacd,  constructeur  demachines. 96 

FociLLOH  (Ad.),  professeur  au  lycée  impérial 

Loois-le-6rand 89 

Fossm,  ancien  joge  au  tribunal  de  commerce.  36 

FouBEBT,  chef  du  bureau  des  subsistances.. . .  68 

Foucault  (  Léon  ) ,  membre  de  l'Institut 19 

FoncHi, ouvrier  sculpteur 89 

FouQuiBB  (iUexandre),  maître  des  requêtes  au 

Conseil  d'État 37 

FouBGADB ,  fabricant. kh 

FouBoufOis  père,  sculpteur  sur  bois  crt  fabri- 
cant   ih 

FouBSBL,  inspecteur  général  au  corps  impérial 

des  mines i3 

FouBBBTBOif ,  ingénieur  civil 59 

Fbançois  (Jules),  ingénieur  en  chef  au  corps 

impérial  des  mines , &7 

Fbahquxtillb  (Charles  m),  auditeur  an  Con- 

seU  d'État 89 

Fbéurvillb  (Db)  ,  sousKlirecteur  de  l'École  du 

génie  maritime 66 

FaiifT,  membre  de  l'Institut 5t 

Frighot,  directeur  de  la  filature  do  lin  de 

Pont-Remy 55 

GASTOim-RBifBTTE,  arqucbusier 37 

Gausser  (Max.),  ancien  fabricant 35 

Gautbot  aîné,  fabricant  d'instruments  do  mu- 
sique   9& 


COMITÉS  D 

CiMMt. 

Gatart,  iiif|iccteiir  général  ao  corps  impérial 

dei  ponte  et  chansiéet 65 

GiomoT-SAOïT-Haiiui,  direelear  da  jardin 

loologîqae  d*aceUmatation 80 

G^iao,  (abritant 61 

GiiK,  préparateur  an  Collège  impérial  de 

France 81 

Gtfaéat,  artiste  peintre 99 

On  VAIS  (F.),  joge  an  tribnnal  de  commerce 

de  la  Seine 84 

GnuT  •■  GaASDHOPT,  doeteor  en  médecine. .  49 
GnAa»  (Aimé),  répétitear  de  chimie  et  con- 
•enraleor  des  collections  à  TEcole  polytech- 
nique    19 

GooAB» ,  ancien  (iibricant 18 

60MIXOT  ( Alexis),  fabricant 57 

Goûtante,  fiU>ricant Ho 

Gocrré,  ancien  pâtissier.. 68 

Gomm,  ouTrier  sculpteur  dorenr. 96 

GtASMAO ,  docteur  èa  sciences 61 

GaïuoD  (H.),  négociant Si 

Gais  (A.),  aide-naturaliste  an  Muséom  dliis- 

toirs  naturelle 88 

Gioaé ,  fabricant  d'ébénisterie 94 

Gbodlt  (C),  fabricant  de  pèles  alimentaires.  91 

Gcian^Bomoa,  fabricant 5o 

Gcéan  (Ernest),  fiibricant  de  chairs  et  méri- 
nos   94 

Gcéaomnàai  (  Le  vicomte  ni  u  ) ,  sénateur ...     6 

GacBAB»,  architecte  décorateur i5 

Gnuraio ,  juge  au  tribunal  de  commerce  de  la 

Seine 94 

Gcion  (Le  général) 90 

GrroT-MomrATiocx ,  homme  de  lettres 

Baas  ,  fabricant  de  chapeanz 

Hai»t,  jardinier  en  chef  an  potager  impérial 

de  Versailles 83 

Habo,  négociant 7 

HATincootT  (  Marquis  a*  ) ,  dépoté  au  Corps  lé- 

gidalîf 74 

HATn  aîné  (S.),  fabricant 34 

BiwÊtit  ffls  (E.  Fréd.),  fabricant,  joge  an  tri* 

bonal  de  commerce Sa 

HuBAKs,  conslmclenr  mécanicien 58 

Btvïïà  (G.);  proflMseor  h  racole  impériale  d*a- 

grieulture  de  Grignon 67 

Bonn,  ingénieur  mécanicien 54 

HooiTTB  ( Ad.) ,  tanneur  corroyeur 46 

HooLur,  jardinier  en  chef  des  serres  an  Mu- 
séum d'histoire  naturelle 88 

flosnn ,  directeur  du  théâtre  do  Ghâtelet. ...  99 
Hum  pare,  sculpteur  ornemaniste i5 


^ADMISSION.  397 

CUmm. 
HossmoT ,  fabricsnt ,  juge  au  tribunal  de  com- 
merce.   89 

HoTOT,  ingénieur  des  mines » 95 

Jacqmoi  ,  ingénieur  au  corps  impérial  des  ponts 

et  chaussées 59 

Jacqub  (  Charies) ,  peintre  graveur 79 

Jacquel  (Nicolaa) ,  négociant 16 

Jacquir  fils,  fabricant 79 

Jamoi,  proCBSseor  de  physique  â  la  Faculté  dea 

sciences  et  â  TEcole  polytechnique 1 9 

Jahih  (Laurent),  jardinier 71 

Javal  (Léopdd),  député  au  Corps  législatif. .  91 

JourraoT,  membre  de  Tlnstitut 58 

KneoiLAT  (Le  comte  Hervé  de),  membre  des 

jurys  intemationanx  de  i85i  et  i855 78 

KneosLAT  (Le  comte  L.  di),  président  de  la 
Société  internationale  des  études  pratiques 

d'économie  sociale 9S 

Kliu,  ancien  juge  an  tribunal  de  commerce.  45 
Laioulate  (Gh.),  membre  do  jury  internatio- 
nal de  1 869 59 

Labocbr  (Albert) ,  architecte 8 

Labodbbt,  entrepreneur  de  constructions 65 

Laiiibb,  jardinier  maraîcher 85 

Lahbih  ,  sellier 69 

Lar,  ingénieur  au  corps  impérial  des  mines..  47 
LAHGii  (Aylic),  chef  de  bureau  au  ministère 

de  rintérieur 89 

Larquihr  (aie),  négociant  en  nos 78 

Labsokribb  (Gustave) ,  fabricant 99 

Latocb  ,  fabricant 35 

Lauoiib  ,  membre  de  l'Institut aS 

Laubbrçot,  fabricant 60 

Ladbbrt  (Gh.) ,  ingénieur 47 

Ladbbrt  db  Hiui ,  compositeur  de  musique. .  89 

Lavadx,  ancien  marchand  de  grains 67 

LAVBissiàaB  (J.),  fabricant 4o 

Laviborb  (  L.  bb  ) ,  membre  de  Tlnstitul 96 

Lavuxi,  fabricant S5 

LATOuia  ( Charles) ,  administrateur  de  la  com- 
pagnie générale  des  omnibus 61 

Lbblbd,  iogénieur  des  mines 53 

Lbblaro,  maître  dea  requêtes  au  Conseil  d'État  60 
LxcQBuvBB,  professeur  â  l'École  centrale  dea 

arts  et  mannbctures 54 

Lbciatbubb,  ingénieur  en  chef  au  corps  impé- 
rial des  mines 53 

Lbcoq  bb  Boisbaddbar,   professeur  â  l'Ecole 

impériale  de  dessin 90 

Lbcoutboli  bb  Cartbud  (Le  comte),  proprié- 
taire agriculteur. 80 

LspéBUBB ,  auditeur  au  Conaeil  d'Etat 90 


398  LISTE 

Glancf. 
UwimmB  (GonsUmt) ,  febrietot 33 

LfPDTiB,  agrienltear 77 

Lbfdvki  Suim-MABn,  directeur  géoéral  de 

ragrieolture.aa  minintère  de  ragricidtare, 

du  commerce  et  des  travaux  publics 76 

LBFkYU-POHTAUS  (  A.) QO 

Lbgbaiid  (Arthur),  aoditear  au  Conseil  d*État  89 
Lb  Hoh  (Le  comte  Léopold) ,  député  an  Corps 

législatif. 79 

Lblbdx  (  a.) ,  artiste  peintre 99 

Lbmbbcibb  ,  imprimeur  lithographe 69 

LBHOinv,  ancien  fabricant  de  meubles 91 

LBPàsB,  jardinier i . .  86 

Lbboub,  fabricant  de  bromes  d*art. .......  9& 

Lbbodx  (Adrien) ,  ouvrier  tailleur 91 

Lb  Roux,  répétiteur  à  l'Ecole  polytechnique..  96 

Lbbocxbl,  ouvrier  ébéniste 91 

Lbstdouiiois  (Th.) ,  conseiller  d'État /i3 

LiiiiAiD,  dessinateur  sculpteur gk 

LiBTBR-DBLBiTB,  Bucien  fabricant ...  33 

Luàtbag  (Paulin),  homme  de  lettres 93 

LoBMBB ,  chef  et  dessinateur  de  rhabillement  à 

rOpéra 99 

LouvBT,  fabricant,  juge  au  tribunal  de  com- 
merce   33 

LuGT ,  vice-président  de  la  Société  d'horticul- 
ture impériale  et  centrale  de  France 8â 

Madbb  (Le  comte  db) g3 

Maorb,  membre  de  l'Académie  de  médecine..  77 
HBBVili-MAROoii ,  ingénieur  an  corps  impérial 

des  ponts  et  chaussées &8 

Maniel  ,  ingénieur  au  corps  impérial  des  ponts 

et  chaussées 53 

Mantion,  ingénieur  en  chef  an  corps  impérial 

des  ponts  et  chaussées 59 

Mabgdbb»,  directeur  de   l'école  municipale 

Turgot 

Mabibnval-Flambt  (  L.  ) ,  fiibricant 

Mabtblbt  (J.),  ingénieur  au  corps  impérial 

des  mines ào 

Mabtblbt  père,  vice-président  de  l'Association 

polytechnique 90 

Mabtbhot,  ingénieur  civil  des  mines itS 

Massor  (Victor) ,  libraire  éditeur 6 

Mathibu  (Henri),  ingénieur  au  chemin  de  fer 

du  Midi 63 

Mblurbt  (Le  général) ,  sénateur 10 

Mbloh  db  Pbadou,  juge  au  tribunal  de  com- 
merce de  la  Seine 2k 

Mbloh  (Le  vicomte  db),  membre  de  la  Com- 
mission supérieure  d'encouragement  et  de 
sunreâlaoce  des  sociélés  de  secoors  mutuels.  98 


10. 

Clûutt, 
Màmn,  fabricant 79 

MiBGiBB,  fabricant 71 

Mbbgiib  ,  cottstmetenr  mécanicien 55 

Mbsubb  (P.) ,  fabricant 97 

Michbl  (Adolphe), cootre-maltre  fabricant  de 

chiles 95 

Millb,  ingénieur  en  chef  au  corps  impérial  des 

ponts  et  chaussées 7& 

Millbt,  vice-président  de  la  section  de  pisci- 
culture de  la  Société  zoologique  d'acclima- 
tation    70 

Mmn-EDWABDS,  membre  de  l'Inslitot 19 

MnoT,  fabricant  d'objets  d'art  de  bronze  et 

de  zinc 91 

MoFBAs  (  Dz) ,  secrétaire  d'ambassade 90 

MoLBT  jeune,  ancien  négociant 91 

Moll,  professeur  au  Conservatoire  impérial 

des  arts  et  métiers 43 

Mo!iCHAUssiB ,  tapissier  décorateur 1 5 

Moujeah  ,  directeur  du  collège  Chaptal 89 

MomuER  (Frédéric),  auditeur  an  Consefl  d'É- 

tat„ 89 

MoHHT  DB  MoBJiAT,  directeur  général  de  l'agri- 
culture au  ministère  de  l'agriculture 7A 

MoRTAORAc  (Db),  fabricant,  député  au  Corps 

législatif. 3o 

MoRBAD  fils  (Frédéric) ,  négociant, juge  au  tri- 
bunal de  commerce  de  la  Seine 61 

MoRiRO-HamiQuàs,  directeur  de  la  manuten- 
tion de  la  Chambre  de  commerce  de  Paris.  91 
MoB»  (Le  général) ,  membre  de  l'Institut. . .  bh 

MoDBCBAD,  fabricant 18 

MoDBouBs  (Ch.  db)  ,  imprimeur 6 

MuuBB  ( Emile) ,  ingénieur  constructeur. ....   9& 

Mdrbt  (Jules) ,  cultivateur 96 

McBON  (Casimir) ,  négociant 3t 

Narqdbttb,  directeur  de  l'École  impériale  fo- 
restière    ki 

Naud0,  membre  de  l'Institut 85 

Neppiibb  ,  homme  de  lettres 90 

NoBLBMAiBB,  ingénieur  au  corps  impérial  des 

mines 63 

NoisBTTB,  directeur  des  ateliers  et  des  eona- 
tructions  de  la  compagnie  générale  des  om- 
nibus  69 

F.  Normard 59 

Odbrt,  fabricant 7 

Oluyibb  (Emile),  député  au  Corps  légidatif. .  89 

Paoès  ( Léon) ,  orientaliste 96 

Paillard  (Victor), fabricant 99 

PIris  (Le  vice-amiral),  membre  del'Institat.  66 
Pabibot,  eoutdier 91 


COMITÉS  D 

Closs». 
Paiibsot  fiis,  gérant  da  magasin  de  la  Belle- 
Jardinière 9 1 

Pabtillk  (H.  de),  homme  de  lettres gS 

Pasticb  ,  membre  de  rinstltut 7? 

Patiii  (Alphonse),  négociant,  membre  de  la 

chambra  de  commerce  de  Paris '6k 

Paibi  (  Ans.) ,  membre  de  l'Institut 70 

Pbu«ot,  membre  de  l'Institut 16 

PiLOuzE,  membre  de  Hnstitut 16 

PiLLSTA!!  Di  Klikeuh  (Le  baron),  médecin 

en  chef  do  Thàpitol  de  la  Charité. 98 

Ptfpm,  chef  des  cultures  au  Muséum  d'histoire 

naturelle 87 

Pinii  Li  Hallbcb  (Ernest),  propriétaire  agri- 
culteur   5(1 

Piiini  (Eugène),  député  au  Corps  législa- 
tif   66 

P^m  (Paul),  membre  de  la  Société  de  pho> 

lographie 9 

Pdsoi,  professeur  au  Contervatoire  impérial 

des  arts  et  métiers 'iô 

Prit  (Cb.), fabricant 35 

Pmr  (Charles) ,  cultivateur 96 

Pmr  (Gnfltaume),  fabricant,  député  an  Corps 

législatif. 3o 

Pritsahv  ,  ingénieur  civil 96 

Pecciot (Emile) ,  manufacturier 91 

Pbcluib  ,  fabrirant 17 

PuLUPS,  ingénieur   au    corps  impérial  des 

mines 5^ 

PiCACLT,  fabricant  de  coutellerie 90 

PicBOT  (  H.  Pierre) 80 

PiLUTurr,  fabricant 17 

PiOBiBT  (Le  général ),  membre  de  l'Institut . .  56 

Pi960T,  inspecteur  des  forêts 87 

Pivn, parfumeur a5 

PLA!rn  (Gaston) , chimiste 9'i 

Piii  (Léon),  homme  de  lettres 89 

Purent  (Emile),  cultivateur 95 

Poo«iiLi,  membre  de  TAradémit*  de  mcdoriiio 

et  du  Conseil  de  santé  des  armées 69 

Pwsr,  ouvrier  ciseleur  en  bronie 91 

Poni,  membre  du  conseil  d*admini»tratoh 

de  la  Société  zoologique  d'acclimatation. . .  79 
Poarii  (Philibert),  fondateur  et  directeur  de 

rÉcole  professionnelle  d*Ivry Hij 

PoBun,  chef  de  bureau  au  ministère  de  Pagri- 
rulture,  du  rommcrre  et  des  travaux  pu- 
blics    67 

PoTO!iu  père,  membre  de  la  rommission  pcr- 

min«>nlp  des»  vali'Urs  de  douane 91 

PocLor.  constnirteur  mécanicien 69 


ADMISSION.  399 

Classes  . 
Pou8sibloub-Rdsa!(d,  orfèvre  et  fabricant  de 

bronzes ai 

Prévost  (Florent),  aide -naturaliste  au  Mu- 
séum d'histoire  naturelle 79 

Privât- Descdakel,  professeur  au  lycée  impé- 
rial Louis  le  Grand 1  a 

De  Qdatrepaors  dk  Bbbau  ,  membre  de  Tlnsti- 

tut 81 

Rabourdl^  fils ,  cultivateur 48 

Raimbert  (Jules) ,  négociant 3i 

Rairgo  (Victor),  fabricant  de  bronzes 91 

Ravinel  (  Le  baron  db),  député  au  Corps  légia- 

latif w 60 

Rathal  (  Db  ) ,  premier  avocat  général  à  la  Cour 

de  cassation 5o 

Rbonault,  membre  de  Tlnstitut 17 

Rbnard,  entrepreneur  do  travaux  publica. ...  68 
Rr!«dc,  inspecteur  général  de  Tagriculture. . .  78 

Retbaud  (Louis),  membre  de  l'Institut 93 

Rbinal,  professeur  k  TÉcole  vétérinaire  d*Al> 

fort 76 

RicHABD  (du  Cantal),  propriétaire  agriculteur.  76 
RicoBD,  négociant,  juge  au  tribunal  de  com- 
merce de  la  Seine 46 

Riviiai  (  Aug.  ),  jardinier  en  chef  du  jardin  du 

Luxembourg. ,. 86 

RnroT,  ingénieur  en  chef  au  corps  impérial  des 

mines A7 

RoBBBT  (  L.  ) ,  chef  des  travaux  de  peinture  i  la 

in:inuf{icture  impériale  de  Sèvres 9 

Robert,  directeur  de  l'Fcole  commerciale  fon- 
dée par  lu  chambre  de  commerce 89 

RoBEBT  (Chnries) ,  conseiller  d'état 90 

RoBiBET,  membre  de  l'Académie  de  médecine.  Bi 
RoDBiouBS  (Edouard),  vice -président  de  la 

Commis^tion  de  renspij^ncment  musical ....   89 
RoMAR  (G.)    (Maison   Gros,    Odier,   Roman 

etC") «7 

RoxDBLKT  (  Maison  Biais  aîné  ) 33 

Rose  (Le  général) 38 

UossAT,  membre  du  conseil  impérial  de  l'ins- 
truction publique 89 

RoiLBvc  (E.) ,  négociant 7 

RocssBAD  (  E.  ) ,  fabricant  de  faïences  d'art. . . .  9& 

R0UVB.1AT  (  L.  ) ,  joailler  bij  jutior 30 

Rorr ,  chef  de  division  à  la  direction  générale 

des  haras 75 

Roi  (Gubtave),  négociant o^ 

Saibt-Léger  (Albert  de) ,  propriétaire  agricul- 
teur    76 

Sajou,  fabricant  de  dessins  de  tapisseries  et  de 
broderies 9^ 


400       LISTE  11.—  RÉUNION  DES 

Classes. 
SiUAiiBiocii-LBHonxic,  (abricaDl 56 

Saumh  (Aog.),  néi^ocuiDt ko 

Sujon,  directeur  de  la  boolaogerie  générale 

des  hoepicef. 68 

Sauitat,  chef  de«  travaux  chimiques  à  la  ma- 
nufacture impériale  de  Sèvres 17 

Su  ( Constant ),raffi lieu r 7a 

Sat  (Léon),  administrateur  du  chemin  de  fer 

du  Nord 98 

ScMBrriB,  facteur  de  pianos 10 

ScHLOss  (Simon),  fabricant s6 

ScunuEBon  (  N .  ) ,  constructeur  mécanicien .   55 

Scum,  propriétaire  agricole 76 

SciiTi  (H.), fabricant 55 

Sa«ciia  (  Le  baron  ) ,  membre  de  Tlnstitut. ...   95 
Ssa  (Louis),  ingénieur  de  Tadministration  de 

TAssistauee  publique a  '1 

Skâiuu  ( Le  comte) ,  ancien  préfet 90 

StaxàL,  soua^hef  à  la  direction  générale  des 

lof^ 48 

SuiANT,  négociant &9 

Sui09(S  (Alex. ) ,  propriétaire  agriculteur 80 

Si!i«ia  ( Henri) ,  homme  de  lettres 99 

TàiuN ,  ftibricaut 96 

T410.M  (Ed.),  maître  des  requêtes  au  Conseil 
a*Kt«l 8 

TàOBOVis,  fabricant 34 

Takmuv  ,  membre  de  l'Académie  de  médecine .  1 1 
l^ttfON,  chef  d«  bureau  au  ministère  de  la 
guerre,  dii^ctour  dtt  l'Exposition  perma- 

uento  de  l'Algérie 38 

Tu^KAaJk  (Le  bai*ou)i  membre  de  l'Institut. . .  5o 

TuiiuuT  (Genuaiu),  ancien  fabricant 39 

Thiûadt  (Victor),  fondeur  en  cuivre t>9 

tHik«H\-MiM  (Cktarlea),  fabricant 90 

THOMAS  (  Ambm«4«) ,  membre  de  rinsUlut. . .  10 


BUREAUX  DU  GROUPE  X. 

GlasMs. 
TiLLAUX ,  chirurgien  en  chef  i  Thospice  de  la 

Vieillesse 11 

TissBEARD,  chef  de  la  division  des  établisse- 
ments agricoles  de  la  couronne 7 A 

TouAiLLON,  constructeur  de  moulins 67 

TocLONOBON  (Le  marquisDi),  général  de  brigade,  bg 
ToDRHBux  (Prosper),  inspecteur  général  des 

chemins  de  fer 63 

Ta&AT  ( Emile) ,  architecte 65 

TaiLoif ,  ancien  fabricant,  ancien  juge  an  tri- 
bunal de  commerce  de  la  Seine 39 

Tresga  ,  sous -directeur  et  professeur  an  Con- 
servatoire impérial  des  arts  et  métiers  ....  54 
Tbbcille  db  Bbauubo  (Le  général  baron),  colo- 
nel d*artillcrie 37 

Vab  Blabbrbbbghb,  ingénieur  en  chef  au  corps 

impérial  des  ponts  et  chaussées 96 

Varloo  ,  fabricant 68 

Yabiii  ,  négociant 98 

Vauqdblin,  fabricant 3o 

ViBBATB  (Le  marquis  db),  propriétaire  sylri- 

culteur kl 

ViLLBHraoT-HuABT,  manufacturier. 56 

ViLMOBUf  (  Henri  ) ,  négociant 88 

VnrçABD  (Pierre) ,  ancien  ouvrier  graveur  sur 

bois 89 

ViTU  (Auguste),  vice -président  de  la  Société 

des  gens  de  lettres 96 

VocGT  (Le  vicomte  db),  directeur  général  des 

lignes  télégraphiques 64 

Wbil  (Frédéric) ,  ingénieur  chimiste 4o 

WiLUAMsoR,  administrateur  du  mobilier  de  la 

couronne i4 

WimrBRL,  horloger  de  la  marine. 93 

WoLLF ,  facteur  de  pianos to 

WoLowsKi ,  membre  de  Tlnstitut 7 

Wdrtz,  membre  de  TAcadémie  de  médecine. .   44 


LISTE  11. 


IIVHKVIV  UKI)N1S  DES  COMITES  D  ADMISSION  DU  GROUPE  X. 


V  uAu,  vv'u*vUU'r  UKl^t.  iwHMH^tHiii»  dc  l'Empereur, 
..K^  vlu  vxtNiiul  vit»  S(4  \l«jtMité,  président  de  la 

u    ,»    w.^»a.  ^.x'uwillvr  d'iJtat,  secrétaire  gé- 
.  ,»    K   u.t4;>.uHv  vIm  riuatruction  publique, 


MM. 
Le  baron  S^guibb  ,  membre  de  l'Institut,  président 

de  la  classe  96 ,  viee^prétident. 
GuTOT-MoirrPATROOX,  secrétaire  de  la  classe  89, 

secrétaire. 
Abhard  Ddhabbscq,  artiste  peintre,  président  de 

la  classe  99. 


LISTE  12.  -  JURY  DADMISSION  DES  OEUVRES  D'ART. 


AOl 


BocLATiORiBi,  conseiller  d*Etat,  vieo-président  de 
la  datse  gS. 

Aof.  CocaiN,  membre  de  rinstitiit,  président  de 
la  classe  91. 

Diinoa,  dépoté  ao  Corps  législatif,  TÎce-président 
de  la  chambre  syndicale  de  la  quincaillerie,  se- 
crétaire de  la  classe  gh. 

Léon  DoRRAT,  ingénieur  des  mines,  secrétaire  de 
la  classe  gS. 

Em.  DiBOLLi,  secrétaire  de  la  classe  99. 

Fr.  Dlcdirg  ,  secrétaire  de  la  classe  9 1 . 

FuoiMS ,  conseiller  d'état ,  {président  de  la  classe  89 . 

Cb.  SB  FaANQciYiLLi ,  audîteur  au  conseil  d'Etat, 
secrétaire  de  la  classe  89. 

GbohM,  fabricant  d'ébénisterie ,  vice-président  de 
la  classe  gà. 

Léonce  de  Latiiohb,  membre  de  rinstilot,  vice- 
président  de  la  classe  96. 

Lafi%Bi-PoRTAUs,  secrétaire  de  la  classe  90. 

MoBKRO-HEiBiQiJàs,  directeur  de  Tenquéte  de  la 
chambre  de  commerce,  vice- président  de  la 
classe  91. 

Emile  Olliviir,  député  au  Corps  législolif,  vice- 
président  do  la  classe  89. 

Henri  db  Pabtillb,  sccrétiire  de  la  classe  96. 

Pla>t£,  chimiste,  secrétaire  de  la  rlosse  gA. 

Poip^b,  directeur  de  l'École  professionnelle  dMvry, 
vice-président  de  la  classe  90. 

PoTORi^,  membre  de  la  commission  permanente 
des  valeurs  de  douane,  vice-secrétaire  de  la 
classe  91. 


Sajou,  fabricant  dé  dessins  de  broderies' et  do  ta- 
pisseries, président  de  la  classe  gA. 

Le  comte  Sbritribb  ,  ancien  préfet,  commiaaaire  du 
Gouvernement  près  la  conmiission  permanente 
du  colportage  au  ministère  de  Tintérieur,  vice- 
président  de  la  classe  go. 

Le  baron  0.  db  Watfbvillb  ,  chef  de  bureau  an 
ministère  de  l'instruction  publique,  seerétaire 
de  la  classe  90. 

COMMISSION  D'ENQUÊTE. 

CoRTi,  président  de  la  classe  gZ^préttànt. 
Charles  Robbp.t,  président  de  la  classe  90. 
Léon  DoHRAT,  secrétaire  de  la  classe  gS. 
Fr.  DuGuiRG,  secrétaire  de  la  classe  gi. 
Gdtot-Mortpayroux,  secrétaire  de  la  clisse  8g. 


De  Chaidbbr,  auditeur  à  la  Cour  des  comptes, 

aftr^tetrs  de  la  commission  d^enquélê. 
Cohpaighor  m  Mabcbbvilli,  docteur  en  droit,  an 

diteur  au  conseil  d'Etat,  aecré'mre  de  la  corn- 

miêsUm  d*en^uéte. 
Léon  Mobillot,  docteur  en  droit,  auditeur  au 

conseil  d'État,  sscrstatrs  <b  la  commisrion  éTên- 

quétê. 
Sazbbac  db   Forob,  auditeur  au  conseil  d'Etat, 

aecrétairt  de  la  rommisston  d'enquélt. 
Sddbb  ,  avocat  à  la  cour  impériale ,  mcrétain  de 

la  commifsiofl  d'tnquélê. 


LISTE  12. 

JURY  DADMISSION  DES  OEUVRES  D'ART. 


MM. 
LeCfimle  db  Nied«brbbbbb,  séuateur,  mambrc  d** 
rinslitot.  turiuteudanl  des  beaux-arts ,  membre 
de  la  Commisbiou  impérinii; ,  prtêident. 

Baujo,  architecte k 

Baani  sculpteur 3 

Bacdrt,  artiste  |)eintr<* 1  et  a 

Ad.  DB  Bbaduort 5 

Bida,  artiste  dessinateur s  et  4 

Charles  Buao ,  membre  de  l'Institut  (Sec- 
tion libre) 3 

BoMASSiBCi ,  membre  de  l'Iiislitut  (Sculp- 
ture;   3 


MM.  <>lju«*. 

Jules  BsKTOH,  artiste  poiulro 1  et  a 

BaiOR ,  artiste  peintre 1  et  9 

Cab^rel,  membre  de  l'Institut (IVinliire).  1  et  s 

Cabbt,  sculpteur 3 

Db  Caouort,  président  do  la  sociélû  fran- 
çaise d'archéologie & 

Cavblibb,  membre  de  l'instilul  ( Snilpturo).  3 

Maurice  Cottibb 1  et  a 

CoiTt-BB,  artiste  peintre t  et  a 

Dadzats,  artiste  peintre 1  vt  a 

Le  vicomte  H.  Dblaiobdb,  conservateur 
des  ËHtauipas  à  la  Bibliothèque  Impé- 
riale   •  ^ 

tib 


402      LISTE  13. —  COMMISSION  DE  L'HISTOIRE  DU  TRAVAIL. 


PciàM,  DMOibra  dt  Tlnstitut  (Arehitec- 

tare) h 

Dec ,  membre  de  rinstitat  (Architecture).  h 

Ddmoht  ,  membre  de  l'iDstitut  ( Scalp  tare  ) .  8 

FBARçiJi,  artiste  peiotre i  et  a 

Alphonse  Faauço»  ,  graTcar 5 

Fioaunir,  artiste  peiotre i  et  a 

GabhiiBi  architecte h 

GiucHBBiL,  graveur. 6 

Théophile  GAcriKa,  homme  de  lettres.. . .  3 

Giaôm ,  membre  de  Tlnstitut  (  Peinture  ). .  i  et  a 

GuTiB,  artiste-peintre i  et  s 

Le  baron  de  Guilhieiit h 

GuiULAum,  membre  de  Tlnstitat  (Sculp- 
ture)   3 

Joseph  Haiphbii i  et  a 

Hinar i  et  a 

HuTUQoiir-DupoivT,  membre  de  Tlnstitiit 

(Gravure) -     5 

Ch.  JiGQDi ,  peintre  et  graveur 6 

jALiuaT,  artiste  peintre i  et  a 

JoDFTioT,  membre  de  Tlnstitat  (Scalp- 
tare) 3 

Henri   Labiodsti,  membre  de  l'fnstitot 

(  Àrchiteetare  ) k 

Lioin 1  Pt  a 

Albert  Lnioii,  membre  de  T Institut  (Sec- 
tion libre) & 


Charles  Lbbocx,  artiite  peintre,  député 

au  Corps  législatif. . .  ^ i  et  a 

Db  LoRGnùuKB ,  membre  de  linstitat  (  lo»- 

criplions  et  belles-lettres) 3 

Le  marquis  Maisoh t  et  a 

Mabcilli 5 

Achille  MABTonT,  membre  de  l'Instiiat 

(Gravure) 5 

MnssoRin,  membre  de  Tlnstitut  (Pein- 
ture)     I  et  9 

MicBAux,  chef  de  la  section  dee  berax- 

arts  à  la  préfecture  de  la  Seine 3 

MoiriLLiaoi ,  lithographe 5 

PasHADD,   membre  de  Tlnstilut  (Sculp- 
ture)   3 

PiLs,  membre  de  l'Institut  (Peinture). . .    i  et  a 
Frédéric  Riisir,  conservateur  des  musées 

impériaux  au  Louvre i  et  a 

Théodore  Boussbau,  artiste  peintre. i  et  a 

Paul  Di  SAnrr-VicTOi ,  homme  de  lettres.,    t  et  a 

SoRonx ,  sculpteur 3 

Soijui ,  conservateur  du  musée  historique 

de  Versailles 3 

Thomas  ,  sculpteur 3 

Vaudotu,  membre  de  nnstitat(  Architec- 
ture   k 

Le  comte  Wiuis  n  la  YAUm,  dépoté 

au  Corps  législatif. teta 


LISTE  13. 


COMMISSION  DE  L'HISTOIRE  DU  TRAVAIL. 


MM. 
Le  comte  di  Nibdwiakieki  ,  sénateur,  membre  de 
rinstitot,  surintendant  des  heanx-arts,  prém- 
dent. 


Le  marquis  Léon  di  Lambob,  membre  de  Tlns- 
titut,  directeur  général  des  Archives  de  TEm- 
pire. 

Labtbt,  membre  de  la  Commission  du  musée  de 
Saint-Germain. 


MM. 

A.  DE  LoRCP^Bisn,  membre  de  Tlnstitut,  conser- 
vateur des  antiques  au  musée  du  Loovre. 

Du  SoanaAiiD ,  directeur  du  masée  des  Therme 
et  de  l'hôtel  de  Cluny. 


Alfred  Dabcbl,  attaché  à  la  conservation  dee  nia- 
sées  impériaux ,  têcrétain. 


JURY  D'ADMISSION  DE  L'HISTOIRE  DU  TRAVAIL. 


A03 


LISTE  14. 


JURY  D*ADMIS8I0N  DE  L'HISTOIRE  DU  TRAVAII^ 


MM. 

Le  comte  di  Niiowuuui,  séoatear,  membre  de 
tlotUtot,  fnriDteQdaot  des  beaax-arts,  prési- 
deDt  de  li  eommitnoD  impérinle  des  moaumenls 
hutoriqaes  de  Fnoce  et  de  la  eommiasioo  de 
rhistoire  do  trtyail,  ^renient. 

Alfred  Dabcil,  attaché  i  la  eontervatioD  des  mu- 
tées impériaux,  membre  do  comité  impérial 
des  travaux  historiques ,  iêerétair», 

Pimiiai  8BGT101I.  (XCTBBS  DBS  TBMP8 

ARTi-aiSTOBIQIlBS. 

MM. 

LAim,  membre  de  la  Commission  du  musée  de 

Saiot4îermain ,  prétidtni, 
Bbbtbabo,   conservateur -adjoint  an   musée   de 

Saint-Germain. 

Ed.  COMMl. 

Dmonss,  membrs  de  l'Institut. 
fwmaàÊM  u  RirrTB. 
Le  marquis  db  Tibuatb. 
G.  »B  MoanuBT,  meréimhr: 
CaiSTiT,  tecrétmrê 


•BUltàlB  BiCnOll. SCIXPTCRB. 

«!«,  tUtoMt  btt-rdicCi  en  «ariirt,   pierre, 
ivoire,  brooie,  boit,  terre  euile,  cire,  etc. 

A.  »B  LoMrtfaiBB,  membre  de  Flnstitut,  conser- 
vateur des  antiques  an  musée  du  Louvre, 
membre  de  la  Commissbn  impériale  des  mo- 
namsots  historiques  de  France,  préndtnt. 

BiSBiT  DB  iocT,  conservateur  au  musûe  du 
Louvre. 

Anatole  m  BiBntfLBMT. 

CiâaoaiXBT,  conservateur  sous-directeur  du  ca- 
binet des  médailles  antiques. 

Ed.  FocLO,  député  au  Corps  législatif. 

B.  DB  MOBTILU. 

C.  OfnBHAXII. 

Ds  Saclct,  sénateur,  membre  de  Tlnstitot,  vice- 
président  de  la  Commission  impériale  des  mo- 
numents historiques. 

Heori  H  LoMptfaiBa,  êteréuUrê. 

FttiBMVT,  ascrtffeir»  m^mt, 

C«BB«R9,  asrrrteirv-eil/em/. 


TBOISlâMB  SBCTIOn.  —  PBINTUBB. 

Portreita  hisloriqoce,  miniataree,  manuscrits,  chartes, 

imprimée,  gravâtes,  etc. 
MM. 

Le  baron  Alphonse  db  Rothschild  ,  préndent. 

Ph.  Bdbtt. 

Léopold  Dbuslx  ,  membre  de  l'Institut. 

A.  FlRMIlf-DlDOT. 

E.  Galichon. 

F.  RxisBT,  conservateur  au  musée  du  Louvre. 
Le  baron  James  Ed.  db  Rotbschiu). 

Joseph  DB  Ladobdb,  teeréUàrt. 
Emile  Matbb,  sscr^tatrf-M(^'oml. 

QUATBiàNB  SBCTIOH.  —  OBPévRBRIB. 

Armes,  serrurerie,  bijooi ,  objets  osods 
en  métal  ouvré. 

MM. 

lie  marquis  Léon  db  Labobdb,  membre  de  rins« 
titut,  directeur  général  des  Archives  de  l'Em- 
pire ,  membre  de  la  Commission  des  monuments 
historiques  de  France ,  préndent. 

Le  comte  D'AsHAïui. 

Edouard  db  Bbachoht. 

Le  prince  Ciabtobiski. 
•Eugène  DirroiT. 

Jules  Lababtb. 

Le  colonel  Puouuxt  l'Habidob,  conservateur  du 
musée  d'artillerie. 

Le  baron  Jérôme  Pighoh. 

Le  baron  Gustave  db  Rotuchild. 

Le  comte  db  Sairt-Sbibb. 

Frédéric  SBiuiàsB ,  ascr^tetrf. 

Bbobdblbt,  sscrélatrs  luf/stnl. 

SmxBB,  merétairê  a4ioMi. 

Stbauss,  aêcréUmrê  a^ni. 

CI!fQUlèMB  SBCTIOR.  AMBOBLlHBflT. 

Meublai,  eérBBÛqoo,  Yerrerie,  éasus,  vitnn  . 

lapisMriss  et  tisms. 

BIM. 

Du  Sohhbbabd,  directeur  du  musée  des  Thermes 
et  de  Thôtel  de  Cluny,  membre  de  la  Commis- 
sion impériale  des  monuments  historiques  de 
France,  préiidml. 

96. 


UOk 


LISTE  16. —  SYNDICATS  D'INSTALLATION 


<i.    VlCOU. 

A.  DK  Basoiwsu. 
<^b.  DwiLun. 
Leopoiii  OoDiuL 

Le  tuarquii»  d  Hurrroio. 


L.  Lnoci. 

MiiLLBT-DcBoni^r. 

Le  eomte  m  Noutos. 

YvoH. 

Albert  JACQcnun,  têeréuire. 

Cari  Dblahqb,  Mcréimn  ëé^dnt. 

Charles  MAinmini,  wicritMrt  odjoini. 


LISTE   16. 

JIRY  DES  ÉTABLISSEMENTS  ALIMENTAIRES. 

(Arrêté  du  «7  octobre  1867.) 


UA4.rbSA  \  Le  duc  »  1,  lAenibre  de  U  Commissioo 
-uit>«frwle.  vtc«-pmideu(iiu  janr  du  groupe  VII. 

Vanc^UK  i  Le  mar^ui»  9') ,  |iré«iden(  du  jory  de 
llte^K  iMt  luMioJau  (Le  vomie),  président  du 


MM. 
Li  Play  (  F.  ) ,  sénateur,  commissaire  général  d<' 

TExposilion. 
Mimn,  président  du  jury  de  la  claisse  79. 
Pater,  membre  de  Tlnstitut,  président  du  jury 

de  la  classe  70. 
ZiGHT  (Le  comte  Edmond) ,  président  do  jury  du 

groupe  VÎI. 


LISTE  16. 

SYNDICATS  D'INSTALLATION^'». 


MK\l»ttKS  1>KS  SYNDICATS. 
MM. 
V.   ^\.  ^«Wvmk'ui  au  C^i^ervatuire  iui- 

V.  tvu  Ui*  AiU  tti  uictier^ 55 et  56 


V  V  «X.  \^<l    VkVH'<l«Xik 

V  K  Ni^    KH^ik^My,  «kl  lutte  (ttfiutre 

Vs>l»Mtet«^  , 

^v       «!  h\  \    UC(^\H'MUt.  ,  . 

..  st      -voJit^,  cvUvMM'^ateur  deTEiposi- 

V  ,s    NM^AsuuuW^  vUm»  <,\4imi«a 

>v\  V v>A   (aNi ustut. ....,,.,, 

A    ,^.      lUvAUi  U'hivvK' vtuuuiuuale.. 

V  .,,  v.xiu.vi  oM  çhof  iW  la  ville  de 


V 


.Vv   Ui  Cv>uMte  MMisulia- 
s    s,* -SX      Ui^jvaiour  ail  corps 

4.     Ss»»K    K  .h«(U.VltMM. 


i3 

9» 
IX 

33 

38 

«9 

89 

IX 
A3 

73 
a5 
65 


MM. 

Baobor a4 

Bauorit  ,  constructeur 65 

Belvallette  ,  carrossier 61 

BiaBHGBR  (marquia  de) 9 

Bbrgbb,  ingénieur  civil 7uel  71 

Bbruard  (Léopold),  fabricant  d'armes. .  37 

Besnard  et  Gerest  ,  filatenrs 55  et  56 

Best,  libraire-éditeur G 

Bionon  (Louis),  propriétaire  agriculteur.  70 et  71 

Birder  (Louis),  ancien  carrossier 61 

BoiSGLAvr,  fabricant  de  cbàles.. .    Sa 

Boudieb  ,  fabricant •jG 

BoRTBMPS  (G.),  ancien  fabricant 1 G 

BoRBEL 93 

BossuT,  manufacturier 99 

BouBET ,  constructeur hh 

BoDuuGBR ,  fiibricant 96 

BouTABEL,  teinturier hb 

Bbaqdbnib,  fabricant 8 


UsIk(mvuI  K*  y^mpe  et  1«  ehiiïret  arabes  la  rlassw. 


SYNDICATS  D'INSTALLATION. 


A05 


Bbeto!!  ,  libi-airc-éditeur 

Bbcloh 

Cahbol,  fahricanL 

Calldacd  ,  bbrieaot 

CAUonaBi,  bbrieant 

Caumit,  cooftruetcar 

Cablbuii,  oégociant 

CAiramn ,  représentant  Tiuine  de  Graf- 

fenstaden 

CkËMi  (Ferdinand) ,  conatnicteur 

Casa  ,  fabricaot 

Castoi,  eonstnicteiir 

CATAii  aîné ,  ancien  négociant 

CHABBii,  entrepreneur  d*éclairage 

CiABiBB,  constructeur 

Cbabus  (Georges) 

CiAiBiiai,  fabricant   d'instruments  de 

cfairuqpe 

CiâCTissAienis  ,  inspecteur  des  lignes  té- 
légraphiques  

CnTAUiB-CuiLcs,  constmrieur 

Chitmoh,  ingénieur  au  corps  impérial 

des  ponts  et  cbaossées 

CoiBADi,  négociant 

CuisTOPLi  ( Paul) ,  orfèvre 

CoLLiT  (Gh.)*  manufacturier 

CoLLDi  (Alfred),  négociant 

C0IJi.R. 

DAcnis 

Dacpbdiot  (Ad.),  manulaeturier 

Davaii!ib,  membre  de  la  Société  de  pho- 
tographie.  

DiBUs,  fabricant  de  pianos. 

Di  Bni,  membre  de  la  commission 
consultative  de  l'Exposition  d'agricul- 
ture.   

Ds  CutaoïiT,  négociant 

Db  FaàinmLLi ,  sous-directeur  de  TEcole 
du  génie  maritime 

!)•  GATma ,  inspecteur  des  forêts 

DiLàcsAvi  (Gharies),  libraire-éditeur.. . 

Dnjafcft  (iules),  auteur  d'ouvrages  spé- 
riau 

Ditimn  père,  constructeur 

DiucociT,  ancien  fabricant 

Di  MiSTAiRo,  ingénieur 

Dnom^iB,  ingénieur  des  tabacs 

DBaaiiT(Ch.) 

Dnn-MomiH ,  fabricant  de  quincaillerie 
et  d'horlogerie 

DissT ,  ronstructeur 

DomASTni,  D^o<iant 


6 

9» 
'•9 

5: 

55  et  56 
i8 

bk 
ôo 

98 

65 
3o 
a'i 
65 
11 

1 1 

6'i 
63 

59 

69 

«9 
«7 
9» 

39 

>9 

9 
10 


VIII 

49 

66 
'm 

«9 

39 
Ô3 

«9 
5o 

5t 

6 

î)4 
6à 

•7 


Donnât  (liéon),  ingénieur  des  mines.. .  gS 
Do   BuTniBB,   maître  des  requêtes  au 

Conseil  d'État hg 

DuLos,  graveur 96 

DUMODLIN-FBOnNT 19 

DiTPDis  (Sylvain) ,  fabricant 67 

DuBAND  (Léon) A6 

DcRBNHB,  maître  de  forges 99  el  53 

Ddbozoz,  pharmacien 95 

DusAUTor,  fournisseur  d'habillements  pour 

les  armées 35 

Du  SoMMERABD,  directeur  du  musée  des 

Thermes  et  de  l'hôtel  de  Gluoy U-i  5 

DoTABTBB,  constructeur 69 

DrvBLLEROT ,  fabricant ik 

Engblmann 6 

Ennbmont  (  Richard  ) 3 1 

Facleb  ,  ancien  fabricant A6 

Fellot,  ingénieur  civil 63 

Flaud  ,  constructeur 53 

Fossni ,  ancien  juge  au  tribunal  de  com- 
merce de  la  Seine 36 

FoDQuiBB  (Alexandre),  maître  des  re- 
quêtes au  Conseil  d'État 37 

FouBCADB,  fabricant A& 

Fbahçois  (Durand),  constructeur 65 et £6 

Gaorbaux bA 

Gaiixabd  (Paul),  l 9 

Gastinrb-Rbiiittb,  arquebusier 37 

Gadssbn  (Maxime),  ancien  fabricant. . .  35 

Gbnbst  (E.),  fabricant  de  fumisterie. ...  94 

G^iABP.  fabricant 5t 

Gbbmaih  (E.) ,  fabricant a6 

Gbbson  ,  fabricant 96 

Gillbt  db  Geandhort,  docteur  en  méde- 
cine    Ag 

GiBABD ,  fabricant 47 

GiBABD  (Aimé),  professeur  à  l'École  po- 
lytechnique   19 

GoNDOuiR,  fabricant 60 

Gbandbao,  docteur  és-sciences 5t 

Gbelloi'  (  Henri  ) ,  négociant 91 

GuiLLOCT,  fabricant  de  biscuits 68 

Gdinibb  ,  fabricant 60 

Haas,  fabricant  de  chapeaux 67 et 96 

UALniBR  (Salomon ) 91 

Habdt,  constructeur laetÔft 

Habo,  négociant 7 

Hateh  aîné  (S.) ,  fabricant SA 

Hbnbt 10 

HcBT,  ini;énieiir 47 

HcooN,  constructeur 53 


M16 


LISTE  16.— SYNDICATS  D'INSTALLATION. 


Iacqco  fib. 

JocAras,  iByenigT 

Liiocur  (Albert),  «rehitecie 

LàMÊÊÊ ,  seiiier 

Li» 

LiMLOis,  architecte 

LkTOCB.  &bncaiit  àe  chaossares 

LiCUBtt  *  membre  de  le  Société  de  pho- 
tographie  

LiiBKiçoT»  &bncant 

LiOBBtr  M  Raii,  compoiiteiir  de  ma- 

si«ttte. 

LkvujLB .  fabricant 

Li^oujù  y  Charlw  )  »  adminialratear  de  la 

Coutpaifiii»  geoérale  des  omnibiis. . . . 
La  Blm)  >  ijj^tiitf«r  aa  coq»  impérial  des 

yimt» 

UaLtAu^na .  prvÂMaiNtr  à  rÉede  eentrale 

ik*  «iiH»  ttt  wwittttf^tiirea 

L)M.iK,  Q\m(»lruclif«ir 

Lkik  m  l^4Mt«Ar»aA5»  diiectear  de  TÉcole 

iiu(»erijli»  de  d^r^sia 

Liujit\.  ^t»li»-peiDtre 

LuxxàttfbM  r  ktt^j^vttîeur  des  minea. 

Lv>if%*Y.  t^bncsAut 

MAiUM*k«.u-l'VuitTt  fiftbncaiit 

M/uiiuAt  iJ«>twph)»  i»(péttieur  au  corpe 

lUk^i  t«l  (jk«  miiMa 

MiUitkNaT,  ui|^«utv'«tr 

V|%hli.\«  iXMIaUHACtv^r. 

M<ttu^t ,  tAbiiMut. 

HkJUkA ,  lah^'ioaiit 

>ibjiv,iui,  cvMt.tUucU'Uk^  uu'caiùcieD 

Ha^^iMi  \  H. K  iabrKMiit. 

Mv^Uvhal  t  t'abruvAttt 

Vtv%  Hx.  tal  ,  fiihi-àCtUlt 

V^•ikuk.  Uuocleur  Uv»  ateliirra  de   la 

v.u4U|M^4uo  ifotiDittle  d^wommboa. . . . 

V^vki'w.  Auciva  CKMittIruclettr. 

.V«i     >UviiiUt«lUU)«CI\ ................ 

■\  «  ^  ,^   Vu liM  ) ,  t'Abi icaul 

'\v    .1»  vvu.vhc* .................. 

"\v      •  «\    lu.uuUAcUutor 

1^.    V   «V    >    litiiu^v  \tv  U  SHnoltf  de 

»  V. 


\           .             .«  \..  .\  \4i                              <  •    «          ....... 

^    K       ^-   '        ;i'V\VsU4l.  .......... 

V    V        «^i    .  ..  .*»             «  «      .  *  »     ... 

^\.\\.^  ......... 


vS 


79         PuBOT,  eonaerratear  da  bois  de  Bon- 

61             logne IX 

8  Prit,  fabricant 96 

69         PoooiALi,  iDq>eetear  général  de  la  pbar- 

1 3             maeie  militaire 69 

60         PoiPKB  (Philibert),  directeur  de  1*^16 

36             profiseaioniieile  dTrry 90 

PouBsitLGiJi-RosAn,  orférre 91 

9  PaiLUiux,  membre  de  la   Coomiiarion 

60  consnltatiTe  de  Texposition  d*agricid- 

ture ?III 

89  QniLLAc  (L.-A.) ,  coostroctenr A7 

36         RimiiaT  (J.) ,  négodant 3i 

Rbrabs  ,  entrepreneur  de  traTaux 68 

61  RiTOLLiEB  jeane,  eonstmctear (7 

BiGHAiD ,  attaché  au  Ministère  de  la  Mai- 

63             son  de  rEmpereoT Tffl 

RicoBD,  négociant 46 

6â          RoRDBLrr,  fabricant 33 

69  RoRDOT  (  Nataiis  ) ,  délégué  de  la  chambre 

de  commerce  de  Lyon. 3i 

90  RosB  (A.) 16 

99         RoDFnr ,  eonstmctear 53 

66          RoDLHAC ,  négociant 7 

33          R0D8SF.AD ,  fabricant 61 

36et96          RoDzii  (Hilaire) 68 

Rot  (Gustave) ,  négociant 97 

ho         Saobbit,  ingénieur 66 

48  Suoo ,  fabricant  de  dessins  et  de  tapis- 

63             séries 9) 

1 1          Sauuixb 93 

91  et  79         Saottebs  ,  constnicteor 65 

65  et  66          Savallb  fils ,  constructeur 5o 

97          Sayoyb 93 

49  ScBivB, fabricaot 66 et56 

1 8         Sbbval  ,  sous-chef  À  la  direction  générale 

des  forêts à8 

69          Servaht,  négociant h% 

59          SiGAUT,  fabricant  de  biscuits 68 

99          Sihgbb  ,  homme  de  lettres 99 

99  Stbbbub  ,  constructeur 65  et 56 

9 1  Suc ,  constructeur 53 

99          SUBLOPPB 16 

3i          Taboubibz 99 

Tailbocis,  fabricant 3A 

9         Tbstob,  commissaire  de  Texposition  per- 

5^              manente  de  l'Algérie 38 

35  Thi(nabd  (Le  baron),  membre  de  Tlna- 

66              litul 5o 

17          THiisAirr  (Victor),  fondeur  en  cuivre.. .  99 

90         Tbirbt,  fabricant  de  coutellerie 90 

96         Thibiob  ,  constructeur 53 


LISTE  17. —  COMITÉS  DÉPARTEMENTAUX. 


407 


TocAiLLOii  (Charies)  fiU ,  ingéoiear 5o 

TooAiuM  pèr« ,  eoMtrueCeor  de  tnoulioB.  67 

TooBT,  fabricant 35 

Tsnps,  ancian  iSdirieaDt. 89 

Yab  BLAïuanOTi,  ingénieur  en  chef  au 

corps  impérial  de»  ponts  et  chaassé'-s.  g5 

▼Ain  jeune,  mannCacturier 99 

▼auqvbuii,  fabricant 3o 

YiLuaoïOT-HDàBT ,  filatenr 55  et  56 

VmT  jeune 90 

WAAfn,  entrepreneur 65 

WAnnt-BossiiT,  manufacturier 99 

WouT,  (acteur  de  pianos 10 

INGÉNIEURS  DES  SYNDICATS. 

Babbdi,  ingénieur  ciril 67, 60, 95 

DiLAimOT,    conducteur   des    ponts   et 
chaussées ,  dâégué  pour  TExposition 

du  Ministère  des  traTSux  publics 65 

Dnois,  ingénieur-adjoint 65 


Dubaud,  ingénieur-adjoint 65  et  56 

Fabas, ingénieur  de  l*École  centrale  des 

arts  et  manufactures 6 1  et  69 

GuAUSBAU ,  ingénieur  de  TÉcole  centrale 

des  arts  et  manuractnres 49 

Labetbib,  garde-mines 53 

Lakdbiad,  ingénieur^djoint A  8 

Lbpaiiitbdb,  ingénieur  de  l'École  cen- 
trale des  arts  et  manufactures &7  et  59 

Mabtirot  jeune,  ingénieur  civil 53 

BUtbibsobh  ,  ingénieur  civil 65  et  66 

RouTBB,  ingénieur  de  TÉcole  centrale 

des  arts  et  manufactures &8  et  5o 

Sahbdg  ,  ingénieur  civil 63 

Sinon,  ingénieur  deTEcole  centrale  des 

arts  et  manufactures 55  et  56 

SiiiGBOLLB ,  ingénieur  de  TEcole  centrale 

des  arts  et  manufactures 54 

Thomas,  ingénieur  de  l'École  centrale 

des  arts  et  manufactures 5i 

VAiLLAirr,  ingénieur  civil Uo 


LISTE  17. 


PRESIDENTS  ET  SECRETAIRES  DES  COMITES  DEPARTEMENTAUX. 


AIN. 


MM. 


(Le  comte),  député  an  Corps  législatif, 

BoMB,  député  au  Corps  législatif,  vict-prétident. 
Pkoujt,  êfcréUùr$  adjonU. 

AISNE. 

Havt-Pusiu  (Do),  ingénieur  en  chef  au  corps 
impérial  des  ponts  et  chaussées,  frétiiUnt. 

DinoLAni,  membre  du  conseil  généra],  maire 
de  Soissons ,  ricê-jrrsnifNt. 

DvcnsHB,  membre  du  conseil  gjénéral,  maire  de 
VenrittSi  viet-fréiidenL 

GBiaaoïs  (Db),  oiaire  de  Château-Thierry,  rt'ce- 


PiCAB»  (Cb.),  président  de  la  chambre  de  com- 
merça de  Saiot-Qneotin ,  meê-fréàdnU. 

Basiov,  oiembre  du  conseil  général,  maire  de 
Guiae,  meréimr$, 

MaiioBcx  (Henri),  négociant,  sscr^irf. 


MM. 

Mabsaux  ,  membre  du  eonseil  général ,  mentéir». 
Vauebaro  ,  agriculteur,  «scrétawv. 
VnicHOB ,  maire  de  Laon ,  êecrétair». 

ALLIER. 

Dbsuabocx  db  Gacuhr,  député  au  Corps  légis- 
latif, préiidnU. 

RiTHABii ,  ingénieur  en  chef  au  corps  impérial  des 
ponts  et  chaussées,  viet'prétidêni. 

Labhiiiat(Db),  rice-président  de  la  société  d'agri- 
culture, êecrétmre. 

GoDTBBAiB  (Db),  ingénieur  au  corps  impérial  de« 
mines ,  aecrtffairt  a^^otnl. 

ALPES  (BASSES). 

Clippub  ,  membre  du  conseil  général ,  prémdmt, 
Rabbact-Lakgb  ,  directeur  de  la  ferme -école  de 

Paillerols ,  vice-préiûCni/. 
Lottob,  architecte,  secrétaire. 


&08 


LISTE  17. 


ALPES  (HAUTES). 

GiRTiL,  ingénieur  en  chef  an  corps  impérial  des 

ponts  et  chaussées,  prétident, 
Aluib,  directeur  de  la  ferme-écolo  de  Berthaud, 

vicê-prétident. 
Amat,  membre  du  conseil  général,  tfice-préêidênt. 
GouLAiH,  architecte  du  département,  ieerétaire, 

ALPES-MARITIMES. 

Malacssïiia,  membre  du  conseil  général,  maire 

de  Nice ,  préndent. 
Abbo,  président  de   la  chambre  de  commerce, 

vice-préndent. 
GoRTB-GnAiivcHAMPS ,  ingénieur  en  chef  au  corps 

impérial  des  ponts  et  chaussées,  vic0-préndent. 
Gazah  ,  membre  du  conseil  général ,  vice-ffréndetU. 
Piuki,  négociant,  vice-préndenL 
RoRHAiRB,  membre  de  la  société  d*agricultore , 

Kcrétairt. 

ARDÈCHE. 

Blauchon  ,  filateur  et  moulinier,  prétident. 

'Alleo!!  (Henry),  ancien  président  du  tribunal  de 
commerce,  viee-prétident. 

CucHET  (Gabriel),  président  du  tribunal  de  com- 
merce, vice'prémdent. 

Dsjoui,  président  de  la  société  d'agriculture, 
vic9-préndent. 

DiSTREm ,  propriétaire-agriculteur,  vice-prétident. 

Lap'RGb  (Dr),  fabricant  de  chaux  hydraulique, 
vice-préndênt. 

NlBB,  maire  de  Privas,  vice-préâdent. 

BoNGAREL,  ingénieur  en  chef  au  corps  impérial 
des  ponts  et  chaussées ,  aecrétairc. 

ARDENNES. 

Cumn-Gridaine ,  fabricant  de  draps,  prétidenl. 
EsTiTAirr  (Ed.),  manufacturier,  vice-prétident. 
Lbcrabtbub,  maire  de  Charleville,  vice-président. 
Colle  ,  ingénieur  au  corps  impérial  des  ponts  et 

chaussées,  êecrétaire. 
MiALABET,  agent-voycr  en  chef,  êecrétaire. 

ARIÉGE. 

Laobbhs,  président  de  la  société  d'agriculture, 
président. 

EspT  (Dominique),  membre  du  conseil  général, 
dee-prétident. 

Mercadibh  (Auguste),  maire  de  Foix,  vice-prési- 
dent. 


Bbcq  (Laurent),  négociant,  secrétaire. 

Mossr ,  ingénieur  ou  corps  impérial  des  mines ,  ar- 

créUiire. 
Yidalot,  ingénieur  an  corps  impérial  des  pont* 

et  chaussées,  secrétaire. 

AUBE. 

Abgbrcb,  membre  de  la  société  d'agriculture, 
maire  de  Troyes ,  président. 

FoirrAiiiE  (Félix),  président  do  tribunal  do  com- 
merce, vice'président. 

Blebzt  ,  inspecteur  des  lignes  télégraphiques ,  êe- 
crétaire. 

Saossier  (Louis),  juge  au  tribunal  de  commerce. 
secrétaire  adjoint. 

AUDE. 

Roqces-Saltaza  ,  député  au  Corps  législatif,  maire 
de  Carcassonne,  président. 

Gastbl,  membre  de  la  chambre  de  commerce  et 
du  conseil  général ,  viee-présidênt. 

SkTQi ,  membre  du  conseil  municipal  de  Carcas- 
sonne ,  secrétaire» 

Cobbbt-Pbtbdssb,  vice-président  de  la  société  d'a- 
griculture ,  secrétaire  o^foml. 

AVEYRON. 

MoHSBiORAT  (  Db)  ,  membre  du  conseil  général ,  pré- 
sident. 

BoissB ,  ingénieur  civil ,  secrétaire. 

Dblbstbac  ,  ingénieur  en  chef  au  corps  impérial 
des  ponts  et  chaussées,  secrétaire. 

BOUCHES-DU-RHONE. 

Armahd,  vire-président  de  la  chambre  de  com- 
mprce ,  président. 

GnMiG  (Jules),  membre  de  la  chambre  de  com- 
merce ,  vice-préndent. 

LoiuoR,  ingénieur  eu  chef  au  corps  impérial  des 
ponts  et  chaussées,  secrétaire. 

Mbissonnirr,  ingénieur  en  chef  au  corps  impérial 
des  mines,  secrétaire. 

CALVADOS. 

BxADJODR  (David),  président  du  tribunal  de  com- 
merce de  Gaen ,  président. 

Pierre  (Isidore) ,  correspondant  de  rinslitnt,  n'es- 
président. 

MoRiBBB,  professeur  de  In  faculté  des  sciences, 
secrétaire. 


COMITÉS  DÉPARTEMENTAUX. 


/i09 


CANTAL. 

EêQi'iBoo  Di  Pabud,  député  au  Corps  léj^slatif, 

mairo  d'Aurillae ,  préaident. 
CatczBT,  membre  du  cooaeil  général,  député  au 

Corpa  législatif,  vi€9-prétid$nt. 
DiLALo,  membre  du  conaeil  générai,  rice-prén- 

DcBiF,  membre  du  conseil  d'arrondissement,  vice- 

prénienL 
Lkspijcassi,  maire  de  Murât,  vice-prétident. 
DrasiriL,  ingénieur,  aecrétain. 
MiiAKDi  (Dominique),  avoeat,  iecrétaire. 

CHARENTE. 

GiLUKBT  DBS  Sbgctrb,  député  au  Corps  législatif, 

préêidemt. 
Hbbiibmt  (Auguste),  négociant,  vire-préiident. 
I.cc4!(,  ingénieur  au  rorps  impérial  des  ponts  et 

rbanssées ,  uerétairt. 

CHARENTE-INFÉRIEURE. 

EunsT,  membre  du  conseil  général ,  prenV/fn/. 
FocBHiBB,  membre  du  conseil  d*arroudi88oment, 

aprrfCoTrV. 
AniOL,  directeur  des  constructions  navales,  rtce- 

frtmdent. 
GciUBHiu ,  ingénieur  au  rorps  impérial  des  ponts 

et  chaussées,  êêcréUtire. 

CHER. 

Nbslb  (lie  comte  db), député  au  Corps  législatif, 
président. 

BocBBALOCB ,  ingénieur  civil ,  vice-préndmt. 
Cbabas,  ingénieur  en  chef  au  corps  impérial  des 

ponts  et  ebaussé(*fl,  vice-préêident. 
D'HAB4.n6ciBB  DB  QmcEiioT,  président  delà  société 

d'agriculture,  tiee-président. 
GftiuciBB,  ingénieur  civil,  êecréiaire. 
RoccB,  architecte,  seiréiaire, 

CORRÈZE. 

VouBBABOB,  ingénieur  en  chef  au  corpa  impérial 

des  ponta  et  chaussées,  préndent. 
LBoiBB,  HMOubre  du  conseil  général,  vit^-prén" 

demt 
UarocuaiB ,  capitaine  d*artiilerie ,  viceprctidfnt 
Lacossb,  archiviste,  aecrétain. 

CORSE. 

?o«i>,  ingénieur  en  chef  au  corps  impérial  des 
pools  Pi  chaussées,  prràdtnt. 


FnASSETo,  ancien  président  de  la  société  d'agri- 
culture ,  vice-préaident. 

BoDTRY,  architecte,  secrétaire. 

KoziOROwicz,  ingénieur  au  corps  impérial  des 
ponts  et  chaussées,  secrétaire. 

Kbapft,  ingénieur  au  corps  impérial  des  ponta  et 
chaussées,  secrétaire. 

CÔTE-D'OR. 

Thénard  (Le  baron  Paul),  membre  de  l'Institut, 
président. 

Gaulir  ,  président  du  comité  central  d'agriculture 
de  Dijon ,  vice-président. 

MaItrb  (A.),  président  du  comité  d'agriculture  de 
Chàtillon ,  vice-président. 

Pbrct(Db),  vice-président  du  comité  d'agricul- 
ture de  Sémur,  vice-président. 

VEnoRETTE  DE  LA  MoTTE  (Lo  vicomtc  de),  iugéuieur 
au  corps  impérial  des  mines,  vice-président. 

Ladbbt,  professeur  à  la  faculté  des  sciences  de 
Dijon,  secrétaire. 

COTES  DU- NORD. 

Lègue  ,  conseiller  de  préfecture ,  secrétaire  géné- 
ral ,  président, 

DujABDni,  ingénieur  en  chef  au  corps  impérial 
des  ponts  et  chaussées,  vice-président. 

Gacltibb  do  Mottat,  membre  du  conseil  général , 
secrétaire. 

CREUSE. 

SALLARDEorzE  DB  Labmoriiaix,  dépulé  au  Corpt* 
législatif,  président. 

SoLLiEBs  (Lo  général  De),  propriétaire -agricul- 
teur, vice-président. 

Pbbathon  (Crprien),  président  de  la  chambre 
consultative  des  arts  et  manufactures,  secré- 
taire. 

DORDOGNE. 

Mabbot,  inspecteur  (général  drs  mines  en  retraite , 
président. 

CBâiODX  (De),  président  de  la  société  d'agricul- 
ture de  Périgueux,  vice-président. 

GciLLBBOT  DB  Nebville,  ingénieur  rn  chef  au  corps 
impérial  des  mines,  secrétaire. 

DOUBS. 

Bbbtillot,  uiouibr.'  du  conseil  général ,  président. 
Vkvcounit  commandant-  d artillerie  en  retraite, 
rirs'présideirt. 


AlO 


LISTE  17. 


SnoLH ,  président  du  comité  d«s  forges  k  Aodio- 

court ,  vic»-prétident, 
Gastan ,  inspectenr  deê  archives  communales,  m- 

erétaire. 
Ghabaud-Latocr  (Db),  fabricant  d'horlogerie,  as- 

crétaire. 
GimifOT,  ingénieur  aa  corps  impérial  des  ponts  et 

chaussées,  tecréuùrt. 
RibAL,  ingénieur  au  corps  impérial  des  mines, 

iecréuùre, 

DRÔME. 

Dopstf  DB  LoiBB ,  président  de  la  société  d'agricul- 
ture, président. 

Labragb  (Le  comte  ob),  propriétaire  agriculteur, 
ffice-préiidênt. 

SÉRDSCLAT,  président  de  la  chambre  des  arts  et 
manufactures ,  vice-président, 

Gberbvibb,  imprimeur,  secrétairs. 

Lambbbt,  filateur,  secrétaire. 

EURE. 

Pbtit  (Guillaume),  député  au  Gorps  législatif, 

présidsnt. 
Ghadybl,  manufacturier,  vice-jfrésident. 
Davilubbs,  manufaclarier,  vice-président. 
Abibaut,  ingénieur  en  chef  au  corps  impérial  des 

ponts  et  chaussées,  secrétaire. 

EURE-ET-LOIR. 

Rbillb  (Le  vicomte),  député  au  Gorps  législatif , 
président, 

BiLLABD  DB  Saibt-Lacmbr  ,  maire  de  Ghartres,  vies- 
président. 

Lbvibb-Hdet,  membre  du  conseil  général,  pré- 
sident du  tribunal  de  commerce ,  vice-président. 

BoDTET,  vétérinaire ,  secrétaire. 

ViSsiAH  (Db),  ingénieur  au  corps  impérial  des 
ponts  et  chaussées ,  Hcréiaire. 

FINISTÈRE. 

Lb  Gi'AT  (  p.)  ,  conseiller  de  préfecture ,  président. 

Bbiot,  président  de  la  société  d'agriculture ,  oicc- 
président. 

HoMOif,  négociant,  viee-jwïfsûienf. 

KEBjéou  (L.  db),  directeur  de  ferme-école,  vice- 
président. 

ADMAhuB,  ingénieur  en  chef  au  corps  impérial 
des  ponts  et  chaussées,  secrétaire. 

Rabot  (  Gh.  ) ,  conseiller  de  préfecture ,  secréteùre. 


GARD. 

LiBAcm  (Db),  premier  présideot  de  la  Goor  im- 
périale, président. 

Acais,  ingénieur  en  chef  au  corps  impérial  des 
ponts  et  chaussées,  vice-préeidsnL 

Bbau,  membre  du  conseil  général,  tiiBS-préeiàemt. 

Mathabbl  (Db),  receveur  général, 
sorisr. 

RivoiL,  architecte  du  gouvernement, 

RoassBL  (Ernest) ,  secrétaire  adjoint, 

GARONNE  (HAUTE). 

FiuiOL ,  président  de  l'Académie  des  seienees . 
préeident. 

B\CH ,  professeur  d'architecture  i  l'école  des  beaui- 
arls,  vice-président. 

Gazb,  président  de  la  société  d'agricullore,  vcor- 
président. 

RoQDBMADBBL  (Db),  Capitaine  de  vaisseau  en  re- 
traite, vice-président. 

Baillbt,  professeur  à  l'école  vétérinaire,  secré- 
taire. 

Babbt,  professeur  à  la  (acuité  des  lettres,  secre- 
taire. 

Mathbr  ,  lamineur  de  cuivre ,  secrétaire, 

PuxBT  (Db),  membre  de  la  chambre  de  com- 
merce, secrétaire. 

RoscHACH,  inspecteur  des  antiquités,  secrétaire. 

GERS. 

Roque-Ordam  (Le  comte  db  l()>  président  de  la 
société  départementale  d'agriculture,  prMisnl. 

Bobdas  (Db),  ingénieur  en  chef  au  corps  impérial 
des  ponts  et  chaussées,  viet-préeideni. 

PnQUBPAL,  ingénieur  au  corps  impérial  des  ponts 
et  chaussées,  secrétaire. 

GIRONDE. 

Bbochon  ,  maire  de  Bordeaux ,  président. 
GoBTBz,  membre  de  la  chambre  de  commerce, 

vice-président. 
Malaubb,  ingénieur  en  chef  an  coi|m  impérial 

des  ponts  et  chaussées ,  oioS'presùiMt. 
LïoB  (Alex.),  membre  du  conseil  général,  ssers- 

taire. 
RoBAOUA ,  ingénieur  au  corps  impérial  des  ponts 

et  chaussées,  secrétaire. 
SouBGBT  (Adrien),  ancien  adjoint,  eeerétmre. 
YiBiLLABD  (Albert),  manufaeturir,  sicrrflstins. 


COMITÉS  DÉPARTEMENTAUX. 


/j11 


HERAULT. 

PkQin  (Jales),  dépalé  au  Corps  légiriatif,  préti- 

dtnt. 
Ri«T,  iDgéoieor  en  chef  ao  eorpa  impérial  des 

pools  et  chaussées,  vie§-prétident, 
YuLLà  (Louis),  président  de  la  société  d'agricul- 

tare ,  vie§-prémdgnt. 
LniriAivr  (Ernest),  propriétaire,  teerétain. 
Siorr-Pimi  (CamiUe),  professeur  agrégé  &  la 

lacntlé  de  médedoe,  ieeréiairt. 

ILLE  ETVILAINE. 

BomiOT  ra  SAorr-Cn ,  maire  de  Rennes ,  prétidenL 

Li  Tasodult,  président  de  la  chambre  de  com- 
merce ,  viee-prûidênt, 

BossiT,  ingénieur  en  chef  au  corps  impérial  des 
mines,  atcr^lMT*. 

▼ossiBi,  ingénieur  au  oorpe  impérial  des  ponls 
et  chaussées ,  atcrétotrs  MQoin/. 

INDRE. 

TiiTia  (Amédée),  sénateur,  j^rêiidlMl. 

VmuT  (JosI),  membre  du  conseil  général,  vice- 
prêtidêtU. 

La  Gtiro  (Gustave),  agent-voyer  en  chef  du  dé- 
partement, têcrétairf. 

INDRE-ET-LOIRE. 

Gooi^  (Eugène),  président  de  la  chambre  de 
commerce ,  pténdênL 

Aaai4MiAn.T,  président  du  comice  agricole  de 
Loches ,  vke-prétidetu. 

PiLTtBi4C  (Placide),  négociant,  vieê-prédâtnt, 

QmiaoïiT  (Le  marquis  db),  député  an  Corps  lé- 
gislatif, viet-jnréêidênt 

CiAMMar,  flMmbre  du  conseil  municipal  de  Tours, 


M  AU  (Paul)  fils,  imprimeur,  têcrétmre. 
Rociui-CoraM,  ancien  négociant,  mcrétairt, 

ISÈRE. 

Barrai,  ingénieur  en  chef  au  corps  impérial 

des  ponts  et  chaussées ,  primdênt. 
Dhamil,  négociant,  président  du  tribunal  de 

commerce,  tiee-préMdent. 
BinisoT,  ingénieur  ao  corps  impérial  des  mines. 


JLRA. 

Bonis,  ingénieur  en  chef  su  corps  impérial  des 
ponts  et  chaussées,  préméêmt. 


jBAirm  (Théodore),  président  de  la  chambre 
consultative  des  arts  et  manufactures  de  Saint- 
Claude,  vioe-préndenL 

Lamt,  membre  du  conseil  d'arrondissement  de 
Saint-Claude,  vicê-prétident. 

JoBBz  (Alphonse),  maître  de  forges,  vtce-préndml. 

TiNSBâu  (Db),  propriétaire  d'usines,  membre  du 
conseil  général,  vice-président. 

CtBBTAïf,  président  du  tribunal  de  commeree, 
iécrétain. 

Oo^RiB!!  (Le  frère),  directeur  des  écoles  chré- 
tiennes ,  acréiairt. 

LANDES. 

Marbast  (Adolphe),  membre  du  conseil  général, 

préndenL 
GuiLLOCTBT  (Db),  député  au  Corps  législatif,  eies- 

prétident. 
Cbodzbt,  ingénieur  en  chef  au  corps  impérial  des 

ponts  et  chaussées,  tecréiairt, 
DivB,  secrétaire  de  la  société  d'agriculture,  ssere- 

foire. 
Rima,  ingénieur  an  corps  impérial  des  ponts  et 

chaussées,  fecréfairs. 

LOIR-ET-CHER. 

ViBBATB  (Le  marquis  db),  préaident  du  comice 

agricole ,  prémdtfU, 
Hbuit,  ingénieur  au  corps  impérial  des  ponts  et 

chaussée)!,  vire-prétident. 
Nadaillac  (  Le  marquis  db  ) ,  membre  de  la  société 

archéologique ,  vic9-pré$idenL 
S«LTAT,  scT rétaire  du  comice  agricole,  oics-pre- 

tidetU. 
JoLLois,  il  génienr  au  corps  impérial  des  ponts  et 

chaussées,  mcréfirt. 
PorBBT,  ingénieur  au  corps  impérial  des  ponts 

et  chaussées ,  «ecrélatre. 

LOIRE. 

Balat  (Francisque),  député  au  Corps  législatif, 
prémdent 

DccBETALABD,  membre  du  conseil  général,  vies- 
prétiàent. 

JocrriAT,  colonel  d'artillerie ,  vicê-prétidêni. 

YouGT  (Le  comte  m)  ,  président  de  la  société  d'a- 
griculture ,  riee-prétident. 

Cacarbik  ,  ingénieur  en  chef  au  corps  impérial  des 
mines ,  tecrétaire. 

EcTBBTB ,  sous-directeur  des  forges  de  Terrenoire , 

GBBB?rrBT,  fahrirant ,  tenrtaire. 


ài^ 


LISTE  17. 


LOIRE  (HAUTE-). 

Calehâbd  di  LàrATBTTB  (Cbailes),  membre  du 
conseil  général ,  prétideni. 

Audr^-Gourtial,  président  da  conseil  des  pru- 
d'hommes, vice-prémdent. 

Atmard,  membre  de  la  société  d'agriculture,  vies- 
président. 

Chodtoii  ,  directeur  de  la  ferme-école  de  Nolhac , 
vice-préiident. 

Balme  (Louis),  propriétaire,  êecrétaire. 

RoBSRT  ((^hnrles),  fabricant,  êecrétaire  adjoint. 

LOIRE-INFÉRIEURE. 

AaHODs-RiTiiaB,  membre  du  conseil  général ,  pré- 
Mdenl. 

Sbsm lisons  (le  comte  db),  président  de  la  société 
d'agriculture,  vice-préndent. 

BoBiBBEB,  professeur  de  chimie,  nerétaire. 

Marioxnbad  ,  seci'étaire  de  la  Commission  des  mu- 
sées, êecrétaire. 

LOIRET. 

Daddibb  ,  manufacturier,  président  de  la  chambre 
de  commerce ,  président. 

PsBBOT,  vice-président  de  la  chambre  d'agricul- 
ture, vice-président. 

ViGRAT,  membre  du  conseil  général ,  maire  d'Or- 
léans, vice-préêident. 

Saiiuor,  ingénieur  au  corps  impérial  des  ponts  et 
chaussées,  êecrétaire. 

Largaluib  (Db),  directeur  du  uiuséc  do  peinture , 
sfCTftoJrs  adjoint. 

LOT. 

Mlrat  (Le  comte  Joachim),  député  au  Corps  lé- 
gislatif, membre  du  conseil  général ,  président. 

Caviole,  docteur  en  médecine,  vice-président. 

Materre,  membre  du  conseil  général,  vice-prési- 
dent. 

RoLL\ifD,  juge  de  paix,  vice-président. 

Dbmeacx,  président  de  comice  agricole,  secrétaire. 

Boi'rGCBS,  agriculteur,  secrétaire  adjoint. 

Cartaril,  chef  de  bureau  de  la  société  agricole, 
êecrétaire  adjoint. 

liARR,  juge,  soci*étairo  de  la  société  agricole,  se- 
crétaire adjoint. 

LACARRiiai,  juge  de  paix,  êecrétaire  adjoint. 

LOT-ET-GARONNE. 

Amblarb  (  Chéri  ) ,  propriétaire-agriculteur,  préni- 
dent. 


BoRHomiB,  propriétaire-agriculteur,  vice-preeident. 
Laroqub  (Charles  dr),  propriétaire-agricolteor, 

vice-préêident. 
Goux,  vétérinaire,  êecrétaire. 
Mager  ,  pharmacien ,  êecrétaire. 

LOZÈRE. 

Odilor  DR  Gbarpal,  mt'mbre  du  conseil  général, 
préêident. 

Rodssbl  (Théophile),  membre  du  conseil  géné- 
ral, vice-préêident. 

Lbsciirb  ( Dr),  membre  de  la  chambre  consultative , 
à  Monde,  êecrétaire. 

Tastc,  ingénieur  au  corps  impérial  des  pools  et 
chaussées,  êecrétaire. 

MAINE-ET-LOIRE. 

Lair^-Lirochr,  vice-président  de  la  chambre  d** 
commerce ,  président. 

CooRTiLUER  (Auguste),  vice-président  du  comice 
agricole  de  Saumur,  vice-président. 

Loyrr,  président  de  la  chambre  consultative  des 
ails  et  manufactures,  vice-président. 

Bessor  (Léon),  président  du  tribunal  de  com- 
merce, êecrétaire. 

Blavirr  ,  ingénieur  au  corps  impérial  des  mines , 
secrétaire. 

Brossard  DR  CoRRiGRT,  ingénieur  au  corps  impé- 
rial des  mines,  secrétaire. 

FoKTENEiU,  président  de  la  sociélù  d'horticulture 
de  Chnlet,  secrétaire. 

MANCHE. 

AuvRAT,  négociant,  vice-président. 

Saiiit-Geriiai?!  (Dr),  député  au  Corps  législatif, 
vice-président. 

Tocqibville  (  Le  comte  dr)  ,  membre  du  conseil 
général,  vice-président. 

Didier  ,  architecte  et  conservateur  du  musée ,  se- 
crétaire. 

Lephcard,  chef  de  division  à  In  préfecture,  secré- 
taire. 

Rdprlle  (De  la),  |)ayeur,  secretaiit. 

MARNE. 

WERii ,  député  au  Corps  législatif,  président. 
Pbrrirr  (Charles),  membra  du  conseil  général, 

maire  d'Epernay,  vice-président. 
Perrier  (Eugène),  membre  de  la  chambre  de 

commerce,  vice-président. 
Pic  ART,  président  du  comice  agricole  de  Sainte- 

Menehould ,  vice-président. 


COMITÉS  DÉPARTEMENTAUX. 


AÏS 


Cbaudor  di  BiiAiLLU  (  Pâul),  iiégociant ,  iecrétoire. 
DccHATiox ,  président  du  comice  agricole  de  Reims, 

•ferefoirr. 
SiTT,  ageotnvoyer  eo  chef,  êtcréUttre. 

MARNE  (HAUTE). 

MioR,  président  du  tribunal  de  commerce,  pré- 

ùJtni. 
DcrotcQ,  ingénieur  an  corps  impérial  des  mines, 

■M.I  flflli  V. 

MAYENNE. 

MBacin  (Le  baron),  député  au  Corps  législatif, 
prtaident, 

Lblassecx  ,  membre  du  conseil  général ,  vice-pré- 
ndent. 

RoossiL,  membre  du  conseil  général,  viee-prén- 
déni. 

TovTAiii  (Gb.  ),  président  de  la  chambre  et  du  tri- 
bunal de  commerce,  vicê-préndent. 

Focaiiiia,  maire  do  Ghéteao-GoDtier,  ëeerétain. 

Labocol'I  ,  ingénieur  au  corps  impérial  des  ponts 
et  chaussées,  êecréUdre. 

SiBccs  (  Le  baron  de  ),  président  de  la  société  d'agri- 
culture et  de  la  sociét«^  arcbéologiqne ,  êterétain. 

MEURTHE. 
BcooiT  (  Le  baron  ),  député  au  Corps  législatif,  pr^ 


Dbooot  (Le  ricomto),  député  au  Corps  législatif, 


Éub.Baou,  président  de  la  chambre  de  com- 
merce, vict-préiidênt. 

BcQCir  (Paul),  directeur  de  la  saline  de  Dieuie, 
armftatrr. 

MinaoBoa  di  Dombasli,  fabricant  d'instruments 
aratoires,  âeeréîairf, 

MEUSE. 

BoBPA»  (Henry),  président  de  la  chambre  de 
commerce ,  prénâtni. 

BiasT  (Paul),  membre  de  la  chambre  et  du  tri- 
banal  de  commerce,  viee-prégideut. 

JuoiOT  (iules),  président  du  tribunal  de  eom- 
meree.  riet-presidenL 

DtfaosiT,  ingénieur  civil  et  architecte,  tecrétairt. 

Lft«oiiai-ViRLr,  fabricant,  tecrétairt, 

MORBIHAN. 

LâunmiT,  maire  de  Vannes,  prêmdent. 
BuuwD,  ingénieur  en  chef  an  corps  impérial 
des  pools  «t  chaussées ,  vitê-prtndmH, 


Masaabiad,  secrétaire  général  de  la  préfecture-, 

vicB-prétiditnt. 
FoDQriT  (Le  docteur),  président  de  la  société  d*a- 

griculturn ,  iecrétaire. 

MOSELLE. 

Mab^chal  (Félit),  membre  du  conseil  général, 
maire  de  Metz ,  préaident. 

DiDioii  (  Le  général  ) ,  membre  du  conseil  munici- 
pal, vice-préêident. 

MiBcus,  membre  du  conseil  général,  vice-préti- 
dent. 

Babiik,  ingénieur  au  corps  impérial  des  mines, 
secrétaire, 

WoRMS,  membre  de  la  chambre  du  commerce, 
fecrétahre  adjoint. 

NIÈVRE. 

BoucADMOfiT,  député  au  Corps  législatif,  prétident. 

Bexoist d'Axy  (Le  comte),  propriétaire-agricul- 
teur, viee-préeident. 

Mabiblle,  directeur  des  constructions  navales, 
vice-prindent. 

Saint-Prallb  (  Le  marquis  de)  ,  membre  du  conseil 
général,  vice-prnident. 

BoccAUMONT  (Adolphe),  ingénieur  en  chef  au  corps 
impérial  des  ponts  et  chaussées,  iêcrétaire. 

NORD. 

Cbbspel  (Ch.),  président  du  tribunal  de  com- 
merce, vicê-préndent. 

Ebboclt-Batabt,  appréteur  et  filateur,  maire  de 
Roubaix,  vice-président. 

CoBERWiHDEB ,  agronome ,  eecrétaire. 

GiBABDiN ,  doyen  de  la  facnlté  des  sciences ,  tecré- 
taire. 

OISE. 

Bblloiv,  maire  de  Beauvais,  préeideni, 

CoBBEBov  (Le  baron  de),  député  au  Corps  légis- 
latif, vice-prciident. 

Plabcy  (Le  vicomte  pb),  député  au  Corps  légis- 
latif, viet-prèndent. 

GoiWiR,  professeur  d'agriculture,  êtcrétaire. 

Salis  (Le  vicomte  Paul  de),  propriétaire-agricul- 
teur, eecretaire  «u^oint. 

ORNE. 

Le  Rat  db  Miokitot,  préfet,  préeidênt. 
Saipt-Cuib  (De),  ingénieur  en  rbef  au  corps  im- 
périal des  ponts  et  chaussées,  vicê-préeident. 


àik 


LISTE  17. 


Sicofiàu  (Léon  m  la),  membre  du  conseil  gé- 
néral, vicê'préêidmL 
ÀiiiouL,  architecte  du  déparlement,  neriuûre, 
La  Gdat  (Le  baron),  membre  do  conieil  général , 
Êtcréiaire, 

PAS-DE-GAUIS. 

HiaLiHcocBT  (  Le  baron  d'  ) ,  député  an  Corps  légis- 
latif, président. 

DicBOHncQUB ,  membre  du  conseil  d'arrondisse- 
ment, vieê-prénd$nt, 

JouBDAtR,  député  au  Corps  légidatif,  mce^pr^ 
ndtnU 

RArmntiu  db  Lislb,  président  da  tribunal  de 
commerce,  secrétaire. 

Waillt  (Db),  ingénieur  an  corps  impérial  des 
ponts  et  chaussées ,  ucréiairt. 

PUY-DE-DÔME. 

Lbcoq,  président  de  la  chambre  de  commerce, 

fréndtnt, 
Rbhoux,  président  du    tribunal  de  commerce, 

vù»-fréndtnL 
Jaloustbb,  chef  de  dirision  à  la  préfecture,  ieeré- 

Uttr$. 

PYRÉNÉES  (BASSES-). 

Dabistb  ,  sénateur,  prinient. 

L4BAT,  membre  du  conseil  général,  vicê'préiidenL 

Labbabubb,  député  au  Corps  législatif,  vice-pré- 

tidirU. 
Gbrbbau  ,  ingénieur  au  corps  impérial  des  mines 

«icr^tatrtf. 
Sbbs  ,  président  du  comice  agricole ,  secr^fairs. 

PYRÉNÉES  (HAUTES). 

Cabtblmobb  (Db),  président  du  comice  agricole, 

préndtnt, 
Gbbczbt  fils ,  manubcturier,  vice-présidmL 
BuBO  DB  Labbit,  sous-directeur  de  la  ferme-école 

de  Yiscos,  tecrétaire, 
Fbossabo  ,  êecrétairB, 
Pbsldi,  ingénieur  au  coi^  impérial  des  mines, 

mcrMre. 

PYRÉNÉES-ORIENTALES. 

Passaha  ,  maire  de  Perpignan ,  préêidMnt. 
Noi,  membre  du  conseil  général,  aecr^tatre. 
Vieirou,  architecte  du  département,  «icrétaire. 


RHIN  (BAS-). 

CoDiiis,  ingénieur  en  chef  an  «Hpt  in^érial  des 

ponts  et  chaoBsées,  jvrMdml. 
Ddbocq  ,  ingénieur  en  chef  an  corps  impérial  des 

mines,  99créUùr9. 

RHIN  (HAUT-). 

Pacsabd,  préfet,  jirMtdenX  Wowormre. 
RiBDBB  (Amédée),  manufacturier,  jNiMdmt. 
DoLLPcs  (Auguste),  président  de  la  société  indus- 
trielle de  Mnlhouse ,  ucréuûm, 

RHÔNE. 

BomiBT  (Jules),  président  du  conaeU  des  pru- 
d'hommes, pré^dtnt. 

JouaoBDiL ,  directeur  du  musée  d*art  et  d'industrie , 
iecréudre. 

SAÔNE  (HAUTE). 

BoumB  (Le  baron),  membre  do  emneûféoéral, 
préààtnt, 

Ain»BUBBB(Le  marquis n'), député  an  Gorpa  lé- 
gislatif, viee-préndtnt. 

Mabtblbt,  banquier,  maire  de  Lure,  vice^pridiua. 

Rbtoii,  membre  du  conseil  général,  maire  de 
Gray,  viee-primdênt, 

DoBMOT,  ingénieur  au  corps  impérial  des  mioea, 
iecrétaire. 

Bbsançoh,  membre  du  conseil  général,  âeerilmn. 

Pbbbon,  receveur  municipal,  sscrMaàit. 

SAÔNE-ET-LOIRE. 

CHAPUTs-MoRTunLui  (  LebaTOu  db).  sénateor,  pré- 
ndent, 

Ghaoot  (Jules),  député  au  Corps  législatif,  vtce- 
préëidânt. 

CeisBinL  (Db),  député  au  Corps  législatif,  mcs- 
prétidenL 

Dbsbillioht,  directeur  des  établissements  du  Creu- 
set, vieê-prétident. 

GoicHAiD-PoTiaaBT,  président  de  la  ehambre  de 
commerce,  vicê'prétidnU. 

PioT,  membre  du  conseU  général ,  maire  de  Ma- 
çon ,  vtc#-^»r^tidsii(. 

Chaisb  (Db  Li),  ingénieur  an  eorpa  impérial  des 
ponts  et  chaussées,  sserAaIr». 

PiLLoid  (Ch.),  conseiller  de  préfecture, 
(inrs. 


COMITÉS  DÉPARTEMENTAUX. 


A15 


SARTHE. 

CiALOf-PÂSQini,  membre  du  eooseâ  général, 

maire  do  Mani,  prétidna. 
Timun,  membre  da   conseil  général,  vice- 

friÊiitmt. 
Jcuni,  ingénieur  an  oorpe  impérial  des  mines, 

Mcréfeuns. 
HmaiiauM,  ingénieur  cîtA,  mtrétmrt  aijoint. 

SAVOIE. 

AuxAiDBT  (D*),  maire  de  Ghambéry,  préndent. 

CiAPmoH ,  président  du  tribanal  et  de  la  chambre 
de  commerce,  vicê'préridtnt. 

BouiAH,  secrétaire  perpétuel  de  la  société  cen- 
trale d'agriculture,  êeerétaire. 

TocHON  (Pierre),  conseiller  d*arrondittement, 
aecrétatre  adjoint. 

SAVOIE  (HAUTE-). 

LAoniAL ,  président  du  comice  agricole ,  préiidênt. 
BimoLon,  député  au  Co^m  législatif,  mcê-pré- 

jidmt 
LAurra  père,  membre  du  conseil  général,  vice- 

pri$UI»nt. 
Pusàai»,  député  au  Corps  législatif,  vice-prémdenl. 
BAGJur( François),  tanneur,  iecrétairc 

SEINE. 

BiANCBi  (4llred),  conseiller  d*état,  secrétaire 
général  de  la  préfecture ,  préêident. 

Dabslat  jeune,  dépoté  au  Corps  légidatif,  virs- 
pféêuUHtm 

Pujoob,  membre  do  conseil  général,  vie^-pré- 

Poisso!!  (Le  baron),  ancien  officier  d*artillerie, 
membre  do  conseil  général,  Mcrétaire. 

TviBACT  (Germain),  membre  do  conaeU  général, 
sscrtiein. 

RocBBBOn,  chef  do  boreao  de  TagricoUore  et  do 
commerce  à  la  préfecture,  meréuâm  adjomi. 

SEINE-ET  MARNE. 

Mabx,  ingénieur  en  chef  ao  corps  impérial  des 

pools  et  chaoasées,  frétiàÊnt, 
Làffoua ,  secrétaire  do  comice  agricole  de  Mdon , 


DcvBROER ,  ingénieur  en  chef  au  corps  impérial 
des  ponts  et  chaussées,  vicê-prétidÊnt. 

PooRTALàs  (Le  comte  de)  ,  membre  du  eomice 
agricole,  vice-prmdent. 

Dbsscs  ,  chef  du  cabinet  cl  de  la  division  du  secré- 
tariat, secrétaire. 

Gbatiot  (Amédée),  direcleur^gérant  de  la  pape- 
terie d'Essonncs,  secrétaire, 

JoLT  (T.),  constructeur  mécanicien,  secrétaire. 

Richard  de  Joitvajvck  ,  ingénieur  civil ,  secrétaire 
archiviste  da  comice  agricole ,  secrétaire. 

SEINE-INFÉRIEURE. 

Barsbt  (Henry),  député  au  Corps  légidatif , pr^ 
sident. 

Bocrdo!!  (  Mathieu  ) ,  président  de  la  chambre  de 
commerce  d*Elbeuf ,  vice-président. 

PocTER-QniRTnR ,  député  au  Corps  légi^tif ,  vica- 
président. 

CoRDiBR  (  Alph.) ,  membre  de  la  chambre  de  com- 
merce de  Rouen ,  secrétaire. 

Faucbbt,  président  de  la  société  centrale  d*8gri- 
culture ,  secrétaire  adjoint. 

Larolois  d'Estaihtot,  président  de  la  société 
d'émulation  du  commerce  et  de  l'industrie,  se- 
crétaire adjoint. 

SÈVRES  (DEUX-). 

DaoLADDi,  ingénieur  en  chef  au  eorps  impérial 

des  ponts  et  chaussées, /yr^jùimf. 
MucmaR  (Di),  docteur  en  médecine,  tficepré 

sidênt. 
DAicouaT,  chef  de  la  division  du  aeerétariat  A  la 

préfecture,  ascrtffatrs. 

SOMME. 

CoanoAD,  conseiller  d'état,  préfet,  présidtnt. 
VrLn^ii-MoLLRT,  membre   du  conseil  général, 

vice-président. 
PoRCBi  (Narcisse) ,  membre  du  conseil  municipal , 

secrétaire. 
Thuillibb,    professeur    d'agricidture ,   secrétaire 

adjoint. 

TARN. 


SEINE-ET-OISE. 

Paaort  (I^  duc  bb),  vif r  -  présideul  du  conseil 
géorral ,  président. 


GiscLABD,  chimiste, 

OiiOUBL,  membre  du  conseil  général,  vie^'préri» 

dent. 
Voi»i5is-Lavbrbiéri   (Db),   président   du   eomice 

agricole  de  Laveur,  rite-préndent. 


&16 


LISTE  17.  —  COMITÉS  DÉPARTEMENTAUX. 


DiCAZM  (Le baron),  préaident  du  comice  agricole 

d*Àlby,  iecréîaire. 
FiAifCB  (De),  directeur  de  la  ferme -école  de 

Mandool,  êecréUttre. 

TARN-ET-GARONNE. 

ScEUBSiHd,  ingéniear  en  chef  au  corps  impérial 
des  ponts  et  chaussées ,  prétidênt, 

GATDBSBf  président  du  comice  agricole,  maire  de 
Moissac,  vice-président. 

DoDHiic,  président  da  tribunal  de  commerce, 
vice-préêident. 

Tadpuc  (Louis),  président  du  comice  agricole 
de  Gasldsarrasin ,  vice-prétidenL 

Dmni ,  iccrétaire. 

LàCBàoK-FossAT,  membre  de  la  chambre  consul- 
tative de  Moissac,  secrétaire. 

Raby  (Elisée),  membre  de  la  chambre  consulta- 
tive de  Moissac,  tecrétaire. 

VAR. 

Golut-Mbtgbit,  ingénieur  en  chef  au  corps  im- 
périal des  ponts  et  chaussées ,  président. 

GADssEMni^-AMiG ,  négociant,  vice-président. 

Mathibc  ,  membre  du  conseil  générol ,  vice-prési- 
detit. 

Pons-Petruc  ,  ingénieur  civil ,  président  de  la 
chambre  et  du  tribunal  de  commerce  de  Tou- 
lon ,  vice-président. 

BiAGHAS,  membre  du  conseil  d'arrondissement, 
secrétaire. 

GoiRiN,  ingénieur  civil,  architecte  du  départe- 
ment, secrétaire. 

Modbaillb,  constructeur  de  machines,  secrétaire. 

Rayuaud  (Victor),  agronome,  membre  de  la  so- 
ciété d'agriculture ,  secrétaire. 

VAUCLUSE. 

Vbbdbt,  président  de  la  chambra  de  commerce, 

président. 
Gehdarmb,  ingénieur  en  chef  au  corps  impérial 

des  ponts  et  chaussées ,  vice- président. 
Pavbe  de  Thierrbns,  négociant,  secrétaire. 

VENDEE. 

FoBESTiEB,  ingénienr  en  chef  au  corps  impérial 

des  ponts  et  chaussées ,  président. 
Majod  de  La  DéaDTBBiB,  maire  do  Rochetréjoux , 

vice-président. 


Pequih  (Léon),  filalcor,  maire  de  Cogand,  vice- 
président. 

MnL\!io  (Charles),  président  de  la  société  d*bor- 
ticuUure,  eecrétenre. 

QcBBQui,  membre  du  conseil  général,  maire  de 
Puybelliard ,  secrétaire. 

VIENNE. 

RoBEiT  DB  Bbadcrâmp,  député  au  Corps  législatif, 

président. 
BoDRBBAU,  président  du  comice  agricole  de  Saiot- 

Geoi*ges,  vice-président. 
Fbbbabd  ,  ingénieur  en  chef  au  corps  impérial  des 

ponts  et  chaussées,  vice-préddent. 
M^KABO ,  ancien  proviseur,  secrétaire. 
Labcladsb  (Db),  directeur  de  1j  fenne^cole  de 

Monts,  secrétaire  aé^oinL 
Malapbbt,  chimiste ,  secrétaire  aJfjoint. 

VIENNE  (HAUTE). 

Petit  (  Léon  ) ,  président  du  tribunal  de  commerce , 

président. 
Bouillon  (Jules),  maître  de  forges,  préaident  de 

la  chambre  de  commerce,  vice-président. 
Pour  AT  (Emile),  fabricant,  vice-préndent. 
AucAUD  (Victor),  fabricant,  sea^taire 
Ardant  (Henri),  fabricant,  secrétaire. 

VOSGES. 

BiTFBT,  député  an  Corps  législatif,  préeident, 

Geuot,  membre  du  conseil  général ,  vice-prémdent. 

Madd'heux,  maira  d'Épiiial,  vice-président. 

JoDBKBT,  membre  du  conseil   d'arrondissement, . 
secrétaire. 

Laurent  (Jules),  directeur  do  musée,  secrétaire. 

Prud'homme,  ingénieur  eu  chef  au  corps  impérial 
des  ponts  et  chaussées ,  secrétaire. 

Pruines  (De),  maître  de  forges,  membre  du  con- 
seil général ,  secrétaire. 

YONNE. 

Martireau  DBS  GHBSini  (Le  baron),  membre  du 

conseil  général,  maire  d'Auxerre,  président. 
Gouturat  ,  membre  du  conseil  général ,  maire  de 

Joigny,  vice-président, 
Deuoand,  membre  du  conseil  général,  maire  de 

Sens ,  vice-^nrésidenl. 
Cotte  AU,  juge  A  Auxerre,  ascrstotr». 
LepArb,  secrétaire  du  comice  agricole  et  vtticole 

de  rarrondisscmeni  d'Auxerre,  secrétaire. 


LISTE  19.  — COMMISSION  CONSULTATIVE. 


417 


LISTE  18. 

COMMISSION  CONSULTATIVE  POUR  LES  EXPOSITIONS  D'AGRICULTURE, 
CHARGÉE  DE  LA  CONFECTION  DES  PLANS,  DE  L'INSTALLATION  DES 
PRODUITS  ET  DE  LA  DIRECTION  DES  CONCOURS. 


MM  • 

Albert  di  SAi>T-Li«u,  propriétaire-agriculteur, 
membre  du  conaeii  général  de  la  Nièvre ,  préêi- 
étni.  —  Fronof . 

Althato,  ingénieur  en  chef  an  corps  impérial  des 
poDt«  et  chauMées ,  chef  du  service  des  prome- 
nades et  plantations  de  la  vUlc  de  Paris,  vic^ 
prendent.  —  Francs. 

DccLos,  propriétaire  agricultear,  vtca-jrésûbnt.  — 
Frmnet. 

Do  Patf ,  iogénienr  eu  chef  honoraire  des  ponts  et 
chaussées,  vic0-prénd€nL  —  Bdgique. 

Bin  (Di),  propriétaire  agriculteur,  membre  du 
conseil  général  du  Morbihan.  —  France. 

Boui  (Victor),  rédacteur  en  chef  de  rÉeko  agri- 

DicACTiLLi ,  propriétaire  agriculteur.  —  France. 

LiSAoi ,  soQS-ehef  de  la  division  des  établissements 
agricoles  de  la  Couronne.  —  France. 

Magjib  ,  membre  de  TAcadémie  impériale  de  mé- 
decine ,  directeur  de  l'Éeole  vétérinaire  d'Alfort. 
—  rronce. 

pLDcor,  propriétaire-agricttlteor.  —  France. 


MM. 

Pbuxiidx  (Ed.),  propriétaire.  —  France. 

Ti8SEBA!«D ,  chef  de  la  division  des  établissements 
agricoles  de  la  Couronne.  —  France. 

Tbodssbao  (G.),  administrateur  et  directeur  des 
fermes  et  cultures  de  la  Compagnie  générale 
des  omnibus.  —  France, 

Vrn  den  Brou,  consul  général,  membre  de  la 
commission  royale.  —  Pays-Bas. 

HûrpiB,  commissaire  délégué.  —  iViisss  et  Confé- 
dération de  VAUiemagnê  du  Nord. 

GioBDARo,  inspecteur  général  des  mines,  commia- 
saire  délégué.  —  Italie. 

BicEwm,  président  de  la  commission  centrale 
des  États-Unis  d'Amérique,  commissaire.  — 
Éiatê-Unie  d^Amériqaa. 

BBARDBirH-Oms,  inspectear  des  machines  agri- 
coles au  Champ  de  Mars  et  à  Billancourt  — 
Grande-Bretagne. 

Albert  Li  Plat,  docteur  en  médecine,  proprié- 
taire agriculteur,  eeerétaire. 

RiciABD,  attaché  au  ministère  de  la  Maison  de 
TBmpereur  et  des  beaux-arla,  eecrétait^e  n^m. 


LISTE  19. 

COMMISSlOxN  CO?iSULTATIYE  POUR  LES  EXPOSITIONS  D'HORTICULTURE 

CHARGÉE  DE  LA  DIRECTION  DES  CONCOURS. 


BaoaaaiABT,  membre  de  rinstitut,  professeur  au 
aausénm  d'histoire  natnrdle,  préeidenL 

A  vu  A»,  ingénieur  en  chef  au  corps  impérial  des 
ponts  et  chaussées,  chef  du  serrice  des  prome- 
nades et  plantations  de  la  rille  de  Paris,  vios- 


BocciAa»-llnAao  (L.),  secrétaire  général  de  la 
aaciélé  d*hortiealtnre  impériale  et  centrale  de 
France. 

GAvrm  (Dt),  ioapaclauf  dsa  forêts. 


MM« 

Habat,  jardinier  en  chef  au  potager  impérial  do 

Versailles. 
LuoT  (Isidore),  pépiniériste. 
PissoT,  inspecteur  des  forêts,  conservateur  du 

bois  de  Boulogne. 
RiTiàai  (Aug.),  jardinier  en  chef  du  Jardin  du 

Luxembourg. 
VuMaii  (Henri),  négociant 
Bamuit,  jardinier  en  chef  de  la  ville  de  Paria, 


«7 


1  :ii~  i  J':«T»>=.  DIKBOBICILTI'BE 
aL..li»;J    3€  U  MRECTIO:^    DES  C0\ 


f    a     flrff    du  jtFjlU    du 


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r.>t>  il  r&OrmigM'  da  Nord. 

ntrr.  prefc«f«r  a  FE-olf  piJrtfrfc-ï-nw, 


>rb  Hn 


'.B]d<-.  I 


:k«i>Tty  N  b  Bin^. 


adjoint  du  Dutemiri. 

dr  USoMi-. 

I»  de  11  >or«^. 

ÉUI  ictDd.   mnabrr  d. 

da  KWDm  de  Saml-PrlcnlKnrt. 

Le  .rrarfil  Bijar  Clmiott,  tflDHmtcar  da  df- 

pi4  il*  (tikwa  Wf^u  de*  poidi  et  nuiiu.  ■ 

FiiHia     Mauun.    reiteor    de    TAcadéaip   <b 

RfiH*.  pou-  fltilia. 
GiDUiMi.   iiHfieclmr  génfnl  dai  mil  ■ .  ns- 

DHsairt  d*lulie. 
Lcrolanel  E»t>-Bir.  dirertear  di  l'École  si1>- 

laire  olt«aiDe  ■  Pirif. 
Jo«vpli  CuntE,  u^gfKiJDt»  membre  de  le  l-uft 

mÎMioD  ^npbenne. 
Le  giDérdcsmtacudNiHniSaiii.fHMrlrMui' 

Di  Panv-JUWM.  pou-  )■  Br^nl. 


LISTE  23.  —  EXPOSITION  DES  OEUVRES  MUSICALES.       AID 


Samoel  B.  Rcgglis,  Eaq. ,  pour  ies  Étals- Un» 
d'Amérique. 

Leone  Lbti  ,  profesMor  de  droit  eommercial  an 
King'i  Collée  k  Loudres ,  doelear  eo  économie 
politiqoe,  êeerétmrt. 

Le  coloael  Tocr«busb44^o  ,  pour  la  Grande- Bre- 
tagne. 


Gh.  Di  BiLLT,  auditeur  à  la  Cour  des  complet , 

êocréUùrt  aé^ini. 
Di  Lafparirt,  ingénieur  au  corps  impérial  des 

minea,  tecrétairê  adjoint. 
PuoHi,  lieutenant  d'artillerie,  teerétairê  a^oint. 
Le  Ticomte  d'Uwil,  ingénieur  au  eorpe  impérial 

des  ponts  et  chaussées,  9êeréUiir9  a^oini. 


LISTE  22. 

» 

COMITÉ  DE  VENTILATION. 


Mol. 

CàLLon  (J.),  ingénieur  en  chef  au  corps  impérial 

des  mines,  préddtnt, 
CkiLon  (Gh.),  professeui  à  TEcole  centrale  des 

arts  et  noannCsetures. 
CasTSSOH  (  E.  )  f  ingénieur  au  corps  impérial  des 

ponte  et  chaussées. 
HooiBAV,  chimiste. 


Piârboh  di  MoHDisu ,  ingénieur  au  corps  impérial 
des  ponte  et  chaussées. 

TaiscA ,  sous-directeur  du  Conservatoire  impérial 
des  arte  et  métiers. 

D*Us8BL  (Le  vicomte),  ingénieur  au  corps  impé- 
rial des  ponte  et  chaussées,  tecrétair$. 


LISTE  23. 


COMITES  DE  LEXPOSITION  DES  OEUVRES  MUSICALES. 


C4IH1TB  DE  LA  COMPOSITION  MUSICALE. 

MM. 

Roésoii ,  membre  de  llnsUtut,  prmdent  d*konnêur, 

Arisa,  membre  de  Tlnslitut,  prétidmL 
Th.  M  BA^mux ,  honune  de  lettres, 
i.  BAKKia ,  homme  de  lettres. 
Biauox,  membre  de  Tlnstitut. 
Casafa  ,  membre  de  l'Institut. 
Félicien  Dat»  ,  membre  de  l'IuFtitut. 
Eugène  Gaitiib,  professeur  au  Gonservatoire  im- 
périal do  musique. 
Théophile  GAcnia,  homme  de  lettres. 
Georges  KAsmia ,  membre  de  Tlnstitut. 
Le  général  MnLniT,  sénateur. 
Le  prince  Pohiatowsu  ,  sénateur. 
Rmi ,  membre  de  Tlnstitut. 
Di  SAiirr-Gsotois,  homme  de  lettres. 
Ed.  Tmiubt,  administrateur  général  du  théâtre 

Français. 
Ambroise  Thomas,  membre  de  l'Institut. 
Vbim,  membre  de  l'Institut 
Ernest  L'Éran,  conseiller  référendaire  à  la  cour 

des  cooptes ,  mcrétoirê. 
R  AMOii»,auditoar  au  conseil  d'Etat,isrrtftatre^4^oml. 


COMITE  DB  L'IxicUTIOll  MDSIGALK. 

%'*  >«clion.  —  Goucerli  «fec  orehestre  cl  rlioiun. 

MM* 

Félicien  Hhmb^préêidùnU 

Victor  Mass^,  professeur  au  Gonservatoire  iin|i^- 
rial  de  musique. 

Mbbmr,  compositeur  de  musique. 

Edouard  Rodmgobs. 

Georges  Haml,  chef  d'orchestre  de  l'Académie  im- 
périale de  muaique,  têcrétaire. 

9*  aectioD.  —  Fcitivals  et  concerta  orpbdoaiques. 

Ambroise  Thomas,  membre  de  l*Instilnl,  prr«i- 
dent. 

Le  marquis  ni  BtfrmsT. 

BoïiLDiEU ,  compositeur  de  musique. 

Jules  GoBVf,  professeur  au  Gonservatoire  impé- 
rial de  musique. 

Léon  Yinn. 

Le  général  de  Laitioub. 

Licovn. 

LAOïEirr  DI  RiLii,  compositeur  de  musique,  nêcré- 

«7- 


&20 


LISTE  35.—  ÉTUDES  DES  OUVRIERS. 


3*  MctioB.  —  Faaiiuv  et  nosiqo«»  d'Iunnonie . 
masiqnc*  miliUim. 

Le  général  Millihet,  séoalear,  prnidênt. 
George»  Kisno ,  membre  de  rinslitot. 
Oecar  ConmrAirr,  homme  de  lettres. 


Le  géDéral  Ijcnui. 

PkUA  s ,  chef  de  mnjiqae  de  b  Garde  de  Pans. 
Le  général  Ron. 
Di  YnuRs. 

Emile  Joxas,  iDspecleor  de  musique  mAttairr, 
crrttùr. 


LISTE  24. 

COMITÉS  DE  LA  NAVIGATION  DE  PLAISANCE  ET  DES  EXPÉRIENCES 

DE  SAUVETAGE. 


COBiré  DUDIl&SIO.H. 


0191  • 


Gabriel  Baoh-CEUÊrf,  président. 

Albert  CiBPmnn. 

Charles  Daut. 

Adrien  FiximiT. 

Lucien  Moib. 

Eogène  Pfoioiioic. 

Gilbert  Tiaid,  tecrétaire. 


coairé  iRSTiTvtf  e^  irar  s^éciiL. 

MM. 
Gabriel  Bnotr-CaAMrT,  prémdent, 
Bintai. 
ComriBs. 
Ch.  Dassi. 
Ei^.  PiaiG^o^. 

POTHIEB. 

Adrien  FuciiT,  «rrrefaire. 


LISTE  25. 

COIIMfSSION  D'ENCOURAGEMEiNT  POUR  LES  ÉTL'DBS  DBS  OUVRIERS. 


MM. 

DiTCicK,  ancien  président  do  tribonal  de  com- 
merce de  la  Seine,  membre  de  la  Commission 
impériale ,  prénient. 

DoLAis  (Yiclor), membre  du  conseil  municipal  de 
Paris,  eecrétmre. 

Baociahd,  membre  do  jury  des  réeompenses,  a«- 
crétûite. 

DismuAT  (  Amoold  ),  chef  de  service  prés  la  Com- 
mission impériale,  mcréteàrt. 

AiiiACiHjB4!m,  membre  du  conseil  municipal  de 
Paris. 

Balsar,  membre  do  jnry  des  récompenses. 

BianDiKinis,  membre  do  jnry  des  récompenses. 

Basbezat,  mailre  de  forges  et  fondeur. 

BittHOH  (l^uis) ,  membre  suppléant  do  jory  des  ré- 
compenses. 

Bumn,  membre  do  jury  des  récompenses. 

Blaiss  (des  Vosges),  homme  de  lettres. 

BoTAT,  secrétaire  au  Moniteur  univeneL 

Caixou,  négociant. 

G  iBUUii ,  membre  do  jory  des  récompenses. 

CnriT,  ancien  négociant 

CuisTorLi,  membre  du  jory  des  récompenses. 


Mil. 

Dlntc  ,  libraire-editenr. 

DoHiKTUi,  membre  do  jury  des  récompensrs. 

DtîouB,  membre  du  jory  des  récompeosrs. 

DccciHO,  membre  do  jory  des  récompenars. 

DoiEsin ,  maître  de  forges. 

DosAUTOT,  membre  du  jury  des  réeflaipaoi««. 

Facub,  membre  do  jory  des  récompenses. 

Fuiu»,  négociant 

FocaDinois,  fabricant 

FBOME!rr-MiUBici  (Emile),  fabricant 

GiSMin,  fabricant 

GiLLoo,  manufoctnrier. 

GiBABDM  (émile  de),  ancien  dépoté  ao  Corps  W- 

gîsbtit 
Godillot,  membre  du  jury  des  récompenses. 
GoGiTV ,  membre  do  jory  des  réeompeiiies. 
Gbblloo,  négociant 
Gboolt,  fabricant 

Haas,  membre  do  jory  des  récompenses. 
Halpbbb  (Gcncain),  membre  do  jury  des  rietn- 

penses. 
Klbi!i«  adjoint  au  maire  du  IVI*  airoadiawwFaî 

de  Paris. 


LISTE  26. —  SERVICES  DIVERS. 


A21 


KonaMWAiTU,  membre  du  eoneeil  moDieipti  de 

Pâlie. 
JiRTT,  diredear  gérMot  da  journal  U  P^nce. 
liAieiMiim ,  membre  da  jury  dee  récompeoscs. 
LATon,  membre  du  jury  dee  récompensée. 
LATiLUf  membre  do  jury  dee  récompenses. 
LiiAiJDT  (J.),  maottfactarier. 
Ldil,  mftire  do  XIII*  arrondissement  de  Paris. 
Unon ,  membre  do  conseil  municipal  de  Paris. 
làn  (Fr.),  maire  do  XI*  arrondissement  de  Paris. 
Lomr,  président  dn  tribonol  de  commerce  de  la 

Seine,  membre  do  jury  des  récompenses. 
Ménn ,  membre  du  jury  des  récompenses. 
MicBiD,  juge  au  tribanal  de  commerce  de  la 

Seine. 
MiciBL  (Léon),  rédacteur  au  Moniteur  unwerteL 
MonÉRO-HniiiQiÉs,  membre  du  jury  des  réeom> 

penses. 
MuBOP  (Casimir),  néf^ianl. 
MorociAD,  négociant. 


NoiMAiiD,  membre  du  jury  des  récompenses. 

Pater  (Alph.) ,  membre  du  jury  des  récompenses. 

PiBiiBS  (Henri). 

PicAâD ,  membre  du  conseil  municipal  de  Paris. 

Plia  (Léon),  membre  du  jury  des  récompenses. 

Ratadt,  membre  da  conseil  municipal  de  Paris. 

Rdiabd  ,  membre  du  jory  des  récompenses. 

RoRMLBT,  manufacturier. 

RooLBAc,  membre  du  jury  des  récompensée. 

RouvENAT,  joaillier-bijoutier. 

Salmoh,  membre  du  jury  des  récompenses. 

Sactagb,  membre  de  la  chambre  de  commerce  de 
Paris. 

SsaTAirr,  membre  dn  jury  des  récompenses. 

TiissoifiniBi ,  membre  du  jury  des  récompenses. 

Thibaut  ((«ermain),  membre  do  jury  des  récom- 
penses. 

TiiÙACT,  maire  du  X*  arrondissement  de  Paris. 

Vabir,  membre  du  jury  des  récompenses. 

YiTu  (  Auguste  ) ,  membre  du  jury  des  récompenses. 


LISTE  26. 


SERVICES  DIVERS. 


SERVICE  MÉDICAL. 

IfiDIClX  EN  CUBr. 

M.  Gossbuh,  professeor  à  la  Faculté  de  médecine 
de  Paris,  cbirurgien  de  l'hépilal  de  la  Charité, 
mcnibre  de  TÀcadémie  de  médecine. 

MiDBCINS   PBI1ICIPAU.\. 

MM. 

Blacbo  ,  agrégé  à  la  Faculté  de  médecine  de  Pa- 
ris, médecin  du  bureaa  central. 

DiSMS,  médecin  des  hôpitaux. 

GooAOLT,  médecin  des  hôpitaux. 

Horii.,  agrégé  k  la  Faculté  de  médecine  de  Paris. 

LàMÊâ ,  agrégé  à  la  Faculté,  chirurfpeo  de  Thôpital 
Saiot-Antoine. 

pAOi,  agrégé  à  la  Faculté,  médecin  des  hôpitaux. 

TauDX,  agrégé  i  la  Faculté,  chirurgien  de  Tbô- 
pital  Saint'Antoine. 


Mioiciifs. 


MM. 


Eabbbc-Dcioobo,  ancien  interne  des  hôpitaux. 


BiMBO!!  (Henri),  ancien  interne  des  hôpitaux. 
Bmaoui,  ancien  intsma  des  hôpitaux. 

BOOCAI». 


BBiMORD. 
COIUEU. 

Coom^. 
Datbshi. 
Dbsobtiadx. 

DiUABDiN-BBADHEn,  chef  de  clinique  à  la  Faculté 
do  médecine  de  Paris. 

EUBAUMB. 

Fabbb. 

Gallois. 

GoDBAUD ,  ancien  interne  des  hôpitaux. 

HCLOT. 
JaBBIA9D. 

Lbt. 

MAimfni,  ancien  interne  des  hôpitaux. 

Mabtib  (Aimé),  ancien  intente  des  hôpitaux. 

MoTHiEB  (Eug.),  ancien  interne  des  hôpitaux. 

NiCAisE,  prosecteur  à  Tamphithéàtre  des  hôpitaux. 

PoBTBFAlX. 

Sadbel. 

ToruiAiT,  ancien  interne  des  hôpitaux. 

VACBéxL  (Db),  ancien  interne  des  hôpitaux. 

Vbbuag,  ancien  interne  des  hôpitaux. 

Wbbthbim. 


Sihoqibt,  in/irmier. 


LISTE  28. 

^EBVIrB  3K  !_1  MTILICITÉ. 


n-rat-Vonruuei.    -■«  ir   Hnùm  de   Uiri 


3BBVICES  DBLBfiLiS   PAR   NTnSBS  ADW^K 
THâTlCWS  MJBLHÏTEÎî 


'intingéai 
EsrumuMME.    xamnommur,.  Bu ,  direriaur  du  bore.,  d,  po.ie 


:>ERHlE3  des  -lElLiMinn- 


Di  CunmoB,  pgis  m  TMmn.  dinvinm  *i 
barwra  lélégnphiqiir. 


.laom,  conlnllem-  priotipil  de*  it 
11  3QIUUI.  «  i)  w-ir,.  Cumà.».  tootriAnnr  d^  Tottroi. 

r.    I ■■!■'■'  Hauno-HmiQtis ,  dïmtmr  de  U   biiiu 

Dmam.  «pwu ,ie  ),  ehiatre  d«  raaBwna  ife  Pirii. 

LISTE  27. 

»r<:hith:tbs  chargés  de  coxposeb  les  trophées 
de  la  ckbémo^ib  des  bëc0mpe»se8. 


.  ^«'•-  «Doûrt»™ .  thd  d.  «.ma  d«  riMUBib» 

.  lU.  -   L.   HoQ ,  4n:i»t«w  d.  b  «rdoo  ^™^  '"■  ~  """■  '  ""'*'«*•  *  l»  C«— » 
âoa  aaCrMliieiiBt. 

M  I'.  —  L^ro   PviTUiâ.  «TbiU-cto  d«   la  ti™p«  TIH.  —   Cocrtrti,  irrhilntc  <k  b  «" 

iniDKMVd  otlMnaoï-  •""  f™>t«i«- 

w  "■  —  iilnii  CBvm.  «rrbitette  df«  Cum-  fimape  LV  —   Hocnuir.  •nfailerla  MtacU  n 

»iua>  Jb  Tunis,  dn  Wjiw.  Jr  Li  Chuie.du  ieriiie  da  p«re, 

«n .  J»  Sa», .  Jm  B™1  ^   ta  rypabb.,u^  6ra.pt  X.  -    R,-..*™,  «rArtert,  d*  U  Co-- 


IÎTlBLlSi>EHF>TS   ET    PEItM)>_>iES   Qll    0.^T   PARTICIPÉ   A    LEXP08ITIO> 
DES  (XLTRES  DE  TBISTOiRE  DL   TRAVAIL". 


FRWrE- 


■iiLionnitM. 


•o  d>  h  Coandinii  <k  l^inoJR 


COLLABORATEURS  A  L'HISTOIRE  DU  TRAVAIL. 


&33 


BoLMnàQDi  N  Pomna. 
BnuoTiiQin  m  Rima. 
BnuoTviQini  di  Tions. 

BinJOTSiQUI  M  YnSAILLES. 


CATIlioRALB.^ 


CA-n^iAU 
Cathïdhali 

CA-raiDBALI 

Cath^drau 

CATHioiAU 

Cath^dbali 

CAnfoRALI 
CATBiOBALB 
CATHiDBALB 
CATHioiAUl 


D*All6nB. 
]>*ACCH. 

DI  Gbabtues. 

M  LuOtiED. 
DI  RlIIIS. 

DI  Roou. 

DI  STlASIOrRG. 

DI  Sers. 

DI  SoiMOKS. 
DI  TlOIlS. 


GOLliGIS. 


Gouioi  uni  DI  BiLiiOH  (Puy-de-Dômo). 
Goixéei  DI  ViiYns  (Aisne). 

C0MHDNADTé9. 
B^HI^DICTIRES   DI  VkMICIL  (EUTe). 

Damis  Adodstiiiu  d*Aibas. 
Ubscures  d'Auas. 

ic  LISES. 

Éfiusi  D^A^msii  (Nord), 
iausi  d'Ascq  (Nord). 
iausi  d'Ayishi-li-Gohti  (Pas-de-Galais). 
Éfiusi  DE  BuxAROD  (  Haute-Loire  ). 
Eousi  DE  BocsBECQUEs  (Nord). 
ÉcusE  DI  CiLUTTB  (LoiT-ei-Gher). 
écusE  OB  GaAMAïuiBEs  (Puy-de-Dôoïc). 
Ecusi  DI  GhJLtead-Porsat  (Haule-VicDoc). 

# 

Eglub  di  la  Ghauss^b  (Indre-et-Loire). 

écusi  DI  Gbilleb  (Seine-et-Maroe). 

iausi  DI  GoRQUES  (  Aveyron). 

Egusi  di  u  Godtubb  (ie  Mans). 

éfiusB  DB  GiuacRT-Lis-PaBs  (Loiret). 

écusi  DI  GiARDfAL  (  Pay-do-Dôme  ). 

EcusE  DI  Maqxac  (Pay-de-Dôme). 

ÉsuiB  DB  Neowiubb  (  Bas-Rhin  ). 

Égusb  de  Neior  (Hauie-Yienne). 

EfiusB  vi  NoBOT  (Oise). 

E^usB  DI  Notbb-Dami-u-Majob  (Arles). 

ÉcusE  DB  Padlb  (Côtes-du-Nord). 

Eglise  db  Plourac  (Gdles-da-Nord). 

EcusE  DB  PLOOfBz  (Gôles-dii-Nord). 

écusB  DB  Saut-Ardoghi  DB  Sadlibo  (Gdte-d*Or). 

Égusb  db  Sairt-Bohaibb  (Loir-et-Gber). 

écLisB  DB  Sairt-Jbar  DBS  Baisarts  (MaDchf). 


Église  db  Sairt4bab  dd  Doiot  (FlDistère). 

Égusb  db  Sairt-Julhii  dm  Bbiocdb  (  Pay-de-Dôme). 

Église  db  Sairt-Mabcil  (Indre). 

iiAun  DB  Sairt-Maitir  db  RoiiBAa. 

Égusb  de  SAnT-MAXiUR  (Yar). 

Égusb  db  Sairt-Nicolas  d*Abb;.s. 

Égusb  Sairt-Obbrs  d*Aiigh. 

m 

Egusb  db  Sairt-Rbkt  db  Rbdis. 

Égusb  db  Sairt-Roiiair  db  Rooer. 

Égusb  db  SAiRT-SuLricE-LBs-FBOiLLBS  (H^-Yienoe). 

Église  de  Sairt-Taubir  (Ëvreox). 

Égusb  db  Saiht-Tbophdib  (Aries). 

Égusb  db  YiLLBRBOTB-LBaBBOH  (Puy-de-Dôme). 

Égusb  de  Yitb^  (lUe-el-Yilaine). 

6BAKDB  CHÂHCBLLIIIB  DB  LA  LéclOR   D'HOFIKBUB. 

HÔTBL»-DIBU,  H0SPICI8  BT  HÔPITAUX. 
HÔTBL-DlBD  D*AU1BBBB. 

HÔTBL-DiBU  DB  Reims. 

HÔTEL-DiBC  DB  TbOTES. 

Hospice  db  Limoges. 
Hospice  db  Tohrbbib. 

HÔPITAL  GÏRiBAL  DB  LlMOfiBS. 

MIRlSTiBI  DB  LA  MAISOK  DB  L^IMPDIUB 
BT  DR8  BBACX-ABT8. 

G0MH1S8I0R  IMPÉBIALB  D18  HORUMIRTS 
0IST0BIQUB8. 

MUSEES  MURICIPAUX  OC  DiPAlTEMBRTAOX. 

MusiB  d*Argbbs. 

Mds^  d*Arrbci  (  Haote-Savotc). 

Mdsïe  d*Ables. 

MusÏB  d*Abba8. 

MUSIÎB  D*AOTUR. 

McsiB  d*Alxbbbb. 

McsiB  DB  Bbjurb  (Gôte-d*Or). 

MOS^E  DB  BeADTAIS. 

Musée  de  Bobdbaux. 
Mdséb  db  Boulogrb-gub-Mbb. 
Musbb  de  Gbaitbbs. 
Musée  db  Dieppe. 
Musée  de  Dbagog^ar. 

0 

Musée  d*Etbeux. 

MCSÉB  DE  FaLAISB. 

Mdséb  de  Lille. 

MusÉB  DB  Limoges. 

Mdsée  de  Ltor  (mosée  d'antiquités). 

Musée  de  Ltor  (masôe  d*art  et  dlodoBliip  ). 

Musée  du  Mars  (musée  archéoiogiqQe). 


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BwidU»  (Gwuv^i. 


COLLABORATEURS  À  L'HISTOIRE  DU  TRAVAIL. 


A25 


BonoEois  (  L*abM  ). 

BoDiGoin,  scuipiear. 

BouBQOiLOT  (Félix),  profeseear  k  l'école  des  char- 
tes, membre  da  comité  des  travaux  histo* 
ncpies. 

Boum. 

BiiTAiD  (M*'),  évéque  de  Goatances. 

Bi^àrrl  Strasbourg. 

BuTomiKAU  (M**  Teave). 

BaiiHcaoïi.  Grachet-le-Valasie  (Seine-Inférieure). 

BaocA  (Le  docteur). 

Baon  (Victor). 

Baonr.  Reims. 

Bcoms  (Noe!  di). 

BurroR  (  Henri  NADArtT  ds  ) ,  substitut  du  procu- 
reur impérial.  Rennes. 

Bquiot,  conservateur  du  musée,  correspondant  de 
la  Commission.  Autun. 

BnxL  (  Bugène). 

Cakbis-Alais  (M**  la  comtesse  db). 

Cajuto  (L'abbé),  vicaire  général.  Auch. 

CABPoar  (Le  comte  n). 

Cassaiib,  correspondant  de  la  Commission.  Lyon. 

CABBiiiB.  Nimes. 

Cakbo.  Melun. 

Cabtaiuuc  et  Aivcbsst.  Toulouse 

Caitiboii.  Saulx-le-Duc  (Cdte-d'Or). 

Castilbajag  (M**  la  comtesse  wt). 

CAsnuAin,  commissaire  ordonnateur  de  Texposi- 
bon  italienne. 

CuADX  (M"*  Hortense  de).  I^asseube  (Gers). 

Cbuat  (M"*).  Ilvreux. 

CuAiaiiBES. 

Cbabos  (L'abbé),  curé  de  Saint-Marcel  (Indre). 

Ciabvr,  adjoint  au  jury  d'admission. 

ChItxl  ( Victor ).  HoUot-en-Auge  (Calvados). 

Cbacvead  (Le  comte  Charles  db). 

CiAinm(WUrrid). 

Crkvaliib.  Jublains  (Mayenne). 

Chxvbibb  (Iules).  Chàlon-sur-Sadnc. 

Coisn. 

CnoT.  Melun. 

Claudi.  Auxerre. 

CiiMim-u-SAin',  architecte.  Nantes. 

Cuac  (Le  vicomte),  sous-caissier  du  Trésor. 

CLBBMoirr-ToNnaM  (M** la  duchesse  n). 

Clicqoot  (Eugène).  Reims. 

CuMHADXuc  (Le  docteur).  Vannes. 

Cocaiî  (I/abbé),  membre  correspondant  de  la 
Commission.  Rouen. 

Cous  (L*abbé),  chanoine,  directeur  du  musée 
féramiqne.  Rouen. 


COLUROT. 

Comni  (Auguste).  Toulouse. 

CoKDi  (Le  baron  de). 

CoQDxiiT  (Le  docteur). 

CoBBm. 

CoarLBT  (Charles). 

Costa  di  Bbaueboasd  (Le  comte).  Psris. 

Costa  db  Bbadbboabd  (Le  marquis).  Neauphle-le- 
Chéteau  (Seioe-et-Oise). 

ConBAD.  Anierre. 

CoDiTOis.  Melun. 

CooTEDx  (M**  la  baronne  Lb). 

CuaiiiBs  (Alfred  db). 

Czabtobtsei  (Prince). 

Darjoo  db  la  GABEMm.  Fougères  (llle-et-Vilaine). 

Darcel  (M-*  Alfred). 

DADpmROT,  correspondant  de  la  Commission.  Reims. 

Daveidoirg. 

David  (M*'),  évéque  de  Saint-Brienc. 

Davilubb  (Charles),  membre  du  jury  d'admission. 

Daviluer  (  Léopold). 

DxLAHOCHB.  Beauvais. 

Delamabe. 

Delarob  (  M"*). 

Delaurat  (E.).  Rouen. 

Delaurat  (L'abbé),  curé  de  S-Étienne-du-Mont. 

Delaurat  (L'abbé) ,  professeur  an  collège  de  Pont- 
Levoy  (Loir-et-Cher). 

Delobt. 

Desiouvit.  Lille. 

Desroters  (L'abbé).  Orléans. 

Dessigrollbs.  Auxerre. 

Détbotat. 

DroiBB.  Poris. 

DiDOT  (Ambroise-Firmin),  membre  du  jury  d'ad- 
mission. 

DiDBOR,  peintre  sur  verre. 

Double  (Lropold),  membre  du  jury  d'admis- 
sion. 

Double  (Lucien). 

DaBTPts  (GusUve),  membre  du  jui'y  d'admis- 
sion. 

Dbuelli.  Niort 

DuBoucHi.  Jamac  (Charente). 

DucAMP  (M**  Paul). 

Dugel. 

DuGAHSEAU,  conservateur  du  musée.  Le  Mans. 

DuMORT.  Melun. 

Dcparlocp  (M"),  évéque  d'Orléans. 

DUPLAR. 

Dupuis. 
DcQCERELLB.  Rcims. 


A36 


LISTE  28. 


DuBU.  Auxerre . 

Ddtiir  (Eagène).  Roaen. 

DUTAUCIBI.. 

DmruuBOT. 

DiiALTHSKA  (La  oomiflsse),  née  prinoeflae  Giabtobisea. 

EaifoiniOT,  architecte  da  département  de  rAllicr, 

correspondant  de  ia  Commiaaion.  Moalins. 
EaTAMPia  (Le  comte  Théodore  d'). 
Ebtotpp  (Le  baron  d*).  Weinfelden  (Suiaae). 
Etibiihi. 

Étarb-Lombb  db  Btluigb  (M*'). 
Fabbb,  peintre  sur  verre.  GlermonUFerrand. 
Fâiilt  (M"*  veuve). 

Fadchbb  (Le  docteur).  Emmerin  (Nord). 
Faulorb  (DbLa). 
FitfiiBLON  (La  marqniae  db). 
FBvmoBB  (Le  docteur).  Moulina. 
FiBAL-CrosAC,  peintre. 
Fbbbaoi».  Dragaignan. 
FBUABOAirr. 

FiGHBT. 

FiuiOL(Le  docteur),  maire  de  Toidouae. 
FiLLOR  (Benjamin).  Fontenay-lc-Comle  (Vendée). 

FOHTAIBB. 

FoiiTAUfB  (Gabriel  db).  Fonteoay-le-Comte  (Vendée). 
FoirriBBLLi  (Db  la),  inspecteur  du  mobilier  de  la 

Couronne. 
FoBGBAia  (Arthur). 
FoDLC.  Nimea. 
FouLD  (Edouard),  député  au  Corps  législatif, 

membre  du  jury  d^admisaion. 

FODLLBT. 

FocQDB  (Charles). 
FocQDBT.  Sinceny  (Aisne). 

FOOBAD. 

FooBHBT  (Le  docteur). 

FCTBTADO  (M"*). 

Galbbbt  (Le  comte  db).  Grenoble. 

Gabangeb.  Clermont-Ferrand. 

Gabbioou  (Le  docteur).  Toulouse. 

Gashaclt  (Paul). 

Gassibs.  Melun. 

Gatteaux,  statuaire,  membre  de  Tlnstitiit. 

Gai'chot  aîné.  Digoin  (Saônc-et-Loire). 

Gaddklbt,  peintre  sur  verre.  Lille. 

Gat  (Victor),  architecte. 

Gatbt. 

Gatot  (Amédée). 

Gbbbadlt.  Reims. 

GBrrriL-DBSCAiips.  Lille. 

GiBEBTB  (Alfred),  peintre  sur  vrrre. 

GiBLBB.  Maeseyrh  (Belgique). 


GiBARCODBT  (Db),  membre  do  conaeil  général. 

Rouen. 
GiBABDOT  (Le  baron  db),  secrétaire  générsl  de  la 

préfeetnre.  Nantes. 
GiBAUDBAu  (Femand),  chef  du  cabinet  au  mini»- 

tèred*État 
Gubuub  (  Léonce  db).  Rooeo. 
Glbbbs-Chambut,  au  ehiteau  do  Castidel  (Aude 

GODIBB. 

GoMMEcocBT  (Le  baron  db).  Abbeville  (Sommi^V 

GoBDiiBB  (L*abbé),  curé  de  Marrhemoot  (Ois^*). 

GouKLLAiB  (Gustave).  Rooen. 

GoDBOima  (Le  comte  db). 

Gbaiidjbar(H'^). 

Gbabdbbht.  Melon. 

Gbahgb  (Db  la) 

Gbabobb.  Clennoot-Ferrand. 

Gbassbt  aine,  conservateur  du   roosée  à  V»ny 

(Nièvre). 
Gbadx-Mablt,  fabricant  de  bronses. 

6BAVliBB(DB  U). 

GaiAU  (  Jides). 
GanuLDi  (Le  marqois  db). 
GooLOT-RAirr.  Couches  (Eure). 
Gotot-Saoiv-Cbablbs. 
Habbbt,  anden  notaire.  Troyes. 
Haqdbttb.  Sèvres. 
Habgbvillb  (M**  D*). 
HteBT. 

Hbbz  (Henri). 

UippBAu ,  secrétaire  do  comité  des  Ijaran  histo 

riques ,  correspondant  de  la  Commission. 
HoDDOT  (Le  docteur).  UBe. 
Hodib-db-l'AouioIt  (Aimé). 
BucHBB  (Eugène) ,  conservateur  da  musée  d'arthtv- 

logie,  correspondant  de  la  Commission.  Lellan» 
Hdillibb. 

HmiT  et  RosKBLL,  joailliers.  Londrss. 
HoBTBBL  d'Abboval.  Ronen. 
J ACQCBHABT  (  Albert  ),  membre  do  jory  d'admissMo 
Jacqobhabt  (Jules),  graveor. 
Jadih.  Mdnn. 
JonH  (L*abbé),  chanoine,  oorres|wmdant  de  b 

Commission.  Evrenx. 
JoDBDAm.  Rooen. 

JoBiBAL  (AchiHe),  député  an  Corps  légiaUtit 
Jdbnal  (M**  Achille). 
Jdbtb,  restaurateur  d'armes  anciennes. 
Kbbcabiou  (  Le  eomte  db)  ,  ao  chAleao  de  Beon^- 

bau  (lile-^t-Vitaine). 
KiBGBiBB  DB  Plabta  (Lo  barou). 
KBA!fT  (Veuve). 


COLLABORATEURS  À  L'HISTOIRE  DU  TRAVAIL. 


&37 


l.ad  (  L'iibbé  ) ,  direeteor  du   petit  sémtDaire 

d'Yvelot  (Seioe>Inférieare). 
Uiorciiit  (Henri). 
I.AKcciiiBi  (M**  Henri). 
U  Forci  (  Le  dac  di  ). 
LiPoifis.  LyoQ. 
Lamitoi  (Le  doetear).  Le  Havre. 

LiPÙocn  (  Di  ).  Boarey  (  Ain  ). 

LiiTfT,  membre  de  la  Gooimifaioii. 

LtssEiaB.  Panasiac  (Gers). 

La5tic-Sâi]it-Jal  (Le  vicomte  di).  Toidouse. 

La  Tora i>*AcTa6HB (M*'),  archevêque  de  Boargea. 

LAmspoi  Di  Tbact  (Le  comte). 

LArtmcEAr  (Le  baron  de).  Poitiers. 

La  Yacu  (Le  comte  di). 

UfiRtfa. 

Lavoc&t  (Capitaine). 

La  Bail  (Veuve).  Ploaharmei  (Morbihan). 

Li  Blotoii*  Melon. 

Luarn-DAUAiniE ,  correapondani  de  U  Commis- 
ftion.  Troyfc. 

LBconrrai-DopoiiT.  Poitiers. 

LarcavBi-TiuiaAOLT.  Mdnn. 

LiacAT  (M**). 

Lejeal  (Le  docteur). 

Lkieob  (Augnata),  architecte  de  la  Légion  d'hon- 
neur. 

LanAisrai  (AlCred). 

LmiBE.  évreui. 

Le   MiBi  (Jnlea),  membre  du  conaeil  général. 
Pont-de-Poitte  (Jura). 

Lepic  (Le  baroo),  ancien  préfet 

Lipic  (La  baronne). 

Liaoci  (L.)«  membre  du  jury  d'admission. 

Lb  Telueb  db  la  Fossb,  secrétaire  général  du 
Crédit  foncier. 

Letuh»  (Le  capitaine).  Londres. 

Ubvillb  (De).  Paris. 

Limas  (Charies  db),  correspondant  de  la  Commis- 
sion. Arras. 

LoavsTBB  (P.-P.)-  Amsterdam  (Hollande). 

LoBSpàiiBB  (Adrien  de),  membre  de  la  Commis- 
sion. 

LrcT  (Adrien),  régent  de  la  Banque  de  France. 

LoAim.  Reims. 

MABsni  (Frani). 

Maolbt  dp  Boollat,  membre  du  jury  d'admission. 

Malbxsstb  (L^  romte  db)  ,  au  château  de  Lamer- 
tbe(Vaodu8e). 

MATruxiBB,  directeur  du  musée,  con-espondanl 
de  la  Commiff«ion.  Orléans. 


Marchabt  (Le  docteur).  Dijon. 

Mabaobbib  (Marquis  db). 

Mabihi-H^bbbt. 

Mabtoi  (émfle). 

Macrt  (G.  de). 

Mais  (Alphonse). 

MBCELERBouBo-SciiwBBnf  (S.  A.  R.  le  duc  Geor- 
ges de). 

Mbrou  (De),  an  cbAtcau  des  Faares  (Dordogne). 

Miallit. 

MiBO.  Saiut-Jean-d'Angély  (Charente-Inférieure). 

MoBTAiGLOii  (A.  de),  Secrétaire  de  l'école  des 
chartes,  membre  du  comité  des  travaux  histo- 
riques. 

Mobtault  (Comtesse  de). 

MOBBAD. 
MOBBL. 

MoBLBT  (  Le  colonel  de)  ,  correspondant  de  la  Corn* 

mission.  Strasbourg. 
MoocHT  (Le  duc  de). 
MooiLLBBOR  (Adolphe). 
Napolibb  (M**  André).  T.irare  (Rhône). 
Naebt.  Bécheret  (Marne). 
Noiurr. 

NoBMARD  (M"').  Pacy-sor-Euro  (Euro). 
NouBT  (Qb).  Orléans. 
OuviEB.  Béions  (Seine-et-Oise). 
Oppbbhahh  (Le  commandant). 
0iT(M"*AUce). 

PiCCADEAD  DE  l'IsLB. 

Peighb-Delacoubt.  Ourscamp  (  Aisoe) . 

Peroh  frères. 

l^pm. 

Perillieihi-Micbelee  ,  membre  du  Conseil  munici- 
pal de  Paris. 

Petit  (Victor).  Fontainebleau. 

Philippe  (Jules).  Annecy  (Haute-Savoie). 

PiceoB  (Baron  Jérôme),  membre  do  jury  d'ad- 
mission. 

Piebbb  (Le  vicomte  db  Saott-). 

PiooBT  (Le  docteur). 

PLtRTD  (L'abbé),  curé  de  Saint-Jean- du- Doigt 
(Finistère). 

Pohmebol. 

PoRORAK  ( Edouard ).  Vincell  (  Marne) . 

PoRT^cocLAiiT  (Le  marquis  de). 

Portoibacd  (Le  comte  db),  au  château  de  Foula- 
nay  (Manche). 

Pohtoh  D'AiiicocBT  (Le  vicomte  de). 

Pottier  (Feu  André),  bibliothécaire;  conserva- 
teur du  musée  d  antiquités ,  correspondant  de 
la  Commission.  Rouen. 


&S8 


LISTE  i8. 


POCLIT. 

Pouin-QunTiBB,   député   au    Goips  légifUlif. 

Rouen. 
PftiAcx  (L*abbé),  curé  de  Saint-Taurin ,  Éfronx. 
PuBL  (Lo  docteur). 
Pots-Yaillaiit  (Do).  Poitiers. 
PoiOL  (Jules).  Toulouse. 
PcLUOHT  (Le  vicomte Bi ) ,  au  château  du  Gheanay 

(Eure). 
QcAimTi  (Mox.),  archiviste  du  département  «  ror« 

reepondant  de  la  Commission.  Anxerre. 
QciHSOR.  Lille. 
QuBêiitf(M-*).  nbeur. 
^kMi  {K\tnA)f  substitut  du  procureur  général , 

correspondant  de  la  Commission.  Rennes. 
Râvtf  (M**AlfM). 
RAiiwoinn(M**). 
Riaovx. 
Riisn  (Le  comte  »k),  ministre  plénipotentiaire, 

château  du  Breuil-de-Narcilly  (Eure). 
Rirai».  Reims. 
RsvoiL  (Henri),  architecte  du  département,  cor- 

res(>ondant  de  la  Commission.  Nîmes. 
Rivo!<  (Louis),  conservateur  du  musée,  Aonecy 

(Haute-Savoie). 
Rit-Mastir.  Montluel  (Ain). 
Riart(M**  veuve). 
RiorlAIs.  Vinioutiers  (Orne). 
Roatar  (Eugène). 
RouRT  (Victor). 
RoMRTi  (  Arthur) ,  (leiiitre. 
RoBiUARB,    vice  -  président    au    tribunal    civil. 

Reims, 
RmHxaavRi  (B.  dx),  dessinateur-graveur.  Fonte- 

iiay-ie^Comte  (Vendée  ). 
RorNxropCArLD  (Dk  Là  ),  duc  de  Bisaccia. 
RootR>DisotRiTTRs.  Saint-Maur  (Seine). 
Roexa  M  Sivai  (Le  baron). 

ROLUR. 

RoTARTS ,  avocat ,  correspondant  de  la  Commission , 

Rennes. 
RosTAR,  correspondant  do  la  Commission.  Saint- 

Maximin  (Var). 
Rothschild  (Baron  Alphonse  de),  membre  de  la 

Commission. 
RonsciiLft  (Baron  Gustave  di),  membre  du  jury 

d'admission. 
Rothschild  (  Baron  James  di  ). 
RoTRMBiLD  (M**  la  baronne  Salomon  db). 
RoiMii  (Le  comte  Louis  db). 
RoDJOi*.  Choisy-le-Roi  (Seine). 


Salmti  (  Hippehir  •  Ti 
Saum!  (Philippe),  ^ria. 


'}àm^kêm 


tTu 


ée  U 


Sa»ato(1I*'  DCl 
SADuân  (ir*  Te«v«^ 
ScBT  (Le  eoaale  dk). 

Châtel(HMle^sâoe^ 
Sawifo  (Leberoa  m). 
SniAsnASO  et  Lcca. 
SécHAR,  peintre-ëécorDlesr. 
SiaoïAHT  DR  Momoân  <  Ls).  Arra*. 
SBvmiR  (  Eroest). 
Siconàu  (Di  la).  Alenroo. 
Sniea. 

Smith  (ValentÎD). 
SoLABD  (Aimé  db).  Angvs  (! 
SouLTiAn  (Le  comte  db). 

CommiasioD.  Lyea. 
Spitbbb  ,  adjoint  a«  jiry  d*! 
Stbir  (Charles). 
Stbribr  (  Max  ).  Moaieh. 
STBTmiBa  (Henri). 
SriAOss,  adjoint  au  jury  d*] 
SuBomi  DR  MissBBT.  Tfoyes, 
Sdtrruh.  Strasbourg. 
Taliodr  (Le  marquis  db),  dépvté  au  Corps  Ir- 

gislatif,  an  château  dn  Laide  (Sartke). 
Tbrto  (La  comtesse  db),  au  cbâtoau  de  Terta 

(Orne). 
Tbatbb,  sénateur. 
Thbis  (Le  baron  db)  .  an  châleBa  et  rAvcature 

(Aisne). 
Thiac  (Eugène  db). 
Toouior  (BonÀ  db). 
TouBRAL  (P.  ) ,  conserratear  da  musée ,  eorrespoa* 

dant  de  la  Commiaaion.  Marbenne. 

TBàlBAU  DB  ROCHBBBDRB.  AogOolâlDa. 

TBom  (Charles). 

TossBAV  (Le  vicomte  db).  Aivianx  (llaioe-ei-Loirc). 

Ubrich  (Le  colonel).  Strasbourg. 

Valtoçor. 

Var  Drival  (L*abbé). 

Varibb. 

Vabahkaor.  Eu  (Seine-ln(eriettre). 

Vacdocabd  (Henri  db). 

Vatuérb  (L*abbé).  Soisaons  (  Aisoo). 

ViBBAiB  (Marquis  de). 

Viujrhirot,  sculpteur. 

Villbstbiox  (Le  baron  dk  u ). 

VOISIR. 

Voeîii  (Comte  db). 
Watblbt.  Soiseons  (Aisn<*S 


COLLABORATEURS  À  L'HISTOIRE  DU  TRAVAIL. 


U'29 


WioB  M  Sadcut.  Dieppe. 
Yton  (D.  d*),  inspecteur  dti  mobilier  de  la  Cou- 
ronne. 

PAYS-BAS. 

S.  A.  B.  le  prince  FeiDiaic  dm  Pata-Bas. 

SoCliTi^  lOTALB  D'AICBiOLOeil. 

SoClM  miSONHI  D*B1ST0IBI  ET  D'ABCHÏOLOOII. 

RoTADVt  DIS  Pays-Bas. 
ViLLi  d*Amstbiu>a«. 
ViixB  d'Abhbbii. 

ViLLI  DE  FbASEIIB. 

ViLLB  DB  GsoiniiGni. 

VlUI  DB  HaBLBM. 

Ville  db  la  Haye. 
Ville  de  NiMiooB. 
Ville  de  Bottbbdam. 
Vilu  de  Vebbe. 

D.  YAH  DEE  RbILEV. 

A.  OEMnR. 

A. -P.  Hebmars-Smits. 

L.-M.-C.  YAE  deb  Booaebdb. 

D.-F.-A.  YAK  DRR  Booabbde-Mobrokslil. 

Jos.  JrrtA. 

Baron  Gebickb  yah  Hbb:oyki. 

P.  Cdypebs. 

A.  ViLLET. 

J.-P.  Sîx. 

M.  COSTEB. 

L.-M.  Bebls. 

A.-J.  ElISCIIlDK. 

Ch.  Moisson.  Paris. 

CONFÉDÉRATION  DE  L^ALLEMAGNE 
DU  NORD. 

S.  A.  le  grand-duc  de  Meckfrnnbourg'Schnmn. 


SmcEL. 


BAVIÈRE. 
AUTRICHE. 


S.  M.  rEBKBEL'B. 

Le  TBisoE  np^BUL. 

La  princesse  de  DimicasYsiif. 

llO?tOBlE. 
La  DlàTB  DC  BOTAUME  DE  HoBOBlK. 

Le  Mos^  batioral  de  Pesth. 
Florian  Bomb. 

AcADiin  BORCBOISB  des  BCIBEtU. 

Joseph  Baiio. 
François  di  Kinoiai. 
éméric  Hbbseliiah«. 


SUISSE. 
Clëme^t. 

MeISSIKOMIIBB  de  WBmE05. 

Uruiaii?! 

SCHYVAB. 

Desob. 

RlYYSB. 

ESPAGNE. 

Sonérâ  BoBifA-Umoii. 

BiBLioTHiQUE  hatiouau  de  MAnaiD. 

Doc  DE  Febhabd  NnifBi. 

Amelio  Mabstbk. 

Antonio  Machado. 

M**  veuve  Petba  de  Mbreses  Mbndibya. 

Francisco  Dobda. 

José  BoDBiorEZ  Zobdo. 

A.  GlFTDBOI. 

PORTUGAL. 

s.  M.  LE  Bol. 

AcADÉmE  DBS  BEAUI-ABTS. 

Académie  des  sciemces  de  Lisbornb. 
Absehal  de  lubmïb.  Lisbonne. 

SOCIM  ABCBiOLOeiQDE  P0BTU0AI8E. 
AbCBIYES  du  BOYACIIE  DE  POBTFGAL. 
BnUOTBiqUE  NATIOIIALE  de  JilSBORBB. 
BlBUOTfliQDB  d'ByOBA. 
(IaîB^BALE  DB  LlSBOHBE. 

Cath^dbale  d'Etoba. 
TEixirkA  DE  Abagao. 
Marquis  de  Socza-Holsteir. 
Jean  Palba  Fabia  de  Lacebda. 
Comte  DE  Perapiel. 
Marquis  d'Alcocbètb. 
De  Vascoivcbllos. 

DANEMARK. 

MdSÉI  BOYAL  D'AMTIQCTTils  DE  Co#BRHAOUl. 

Mdsijb  boyal  d«abtiu.bbii  DB  CoptmiAauB. 
MusiE  boyal  d*btbro6bapub  DB  GoniiiAeiiB. 
Valdimab  Scbhidt. 

WOBSAAB. 
WlCBPlLD. 

Habbo. 

SUÈDE. 
s.  M.  u  Boi. 

s.  A.  B.  le  prince  Oscab,  duc  D*OsnoeaniE. 

McsiIb  rahoral. 

MOS^E  DE  GoTHBRBOVSG. 

Musia  d*Up8al. 

MOSEE  D'ABYILLimiB. 

Mus^  DB  Falord. 
Mds^  DB  Gailseiora. 


à\8 


LISTE  21.—  POIDS,  MESURES  ET  MONNAIES. 


LISTE  20. 

COMMISSION  CONSULTATIVE  POUR  LES  EXPOSITIONS  D'ARBORICULTURE 
ET  DE  CULTURE  MARAÎCHÈRE  CHARGÉE  DE  LA  DIRECTION  DES  CON- 
COURS. 


GÀTmEB  (Db),  inspecteur  des  forêts. 
P188OT,  inspecteur  des  forêts ,  conservateur  du  bois 
de  Boulogne. 


MM. 

RmBBs(Aug.),  jardinier  en  chef  du  jardin  da 
Luxembourg. 


LISTE  21. 


COMITE  DES  POIDS,  MESURES  ET  MONNAIES. 


MM. 

Mathieu,  membre  de  l'Institut  et  du  bureau  des 
longitudes,  préndnU. 

Edmond  Bbcquebil,  membre  de  l'Institut,  pro- 
fesseur an  Conservatoire  impérial  des  arts  et 
métiers,  êecrétaire. 

Baddbillart,  membre  de  llnstitut,  professeur  au 
Collège  de  France,  êecrétaire, 

B.  M  Chahcourtois,  ingénieur  en  chef  et  profes- 
seur à  réeule  impériale  des  mines,  secrétaire 
de  la  Commission  impériale. 

Jduir,  directeui*  du  commerce  intérieur  au  mi- 
nistère de  l'agriculture,  du  commerce  et  des 
travaux  publics. 

PÏUGOT,  membre  do  l'Institut,  vérificateur  des 
essais  k  la  Monnaie  do  Paris. 

E.-H.  TON  Badhhacbr  ,  membre  de  l'Académie  des 
sciences  et  de  la  Commission  royale  des  Pays- 
Bas. 

Du  Pb]£,  ingénieur  on  chef  des  ponts  et  chaussées, 
commissaire  do  la  Belgique. 

G.  Magnds,  membre  de  l'Académie  royale  des 
sciences  et  professeur  à  l'Université  de  Berlin , 
membre  du  Comité  central  de  la  Confédération 
des  États  de  l'Allemagne  du  Nord. 

Vabbbrtbàpp,  professeur  à  l'Ecole  polytechnique, 
À  Brunswick. 

Max  Gûrtheb,  ingénieur,  pour  la  Hesse,  Bade,  le 
Wurtemberg  et  la  Bavière. 


MM. 

Le  baron  ds  Bubo,  conseiller  anlique,  vice-prési- 
dent de  la  commission  I.  B.  d'Autriche. 

Le  baron  Hock,  pour  l'Autriche. 

Le  chevalier  db  Pabhxiitibb  ,  pour  l'Autriche. 

Fbbb-Hebeo6  ,  conseiller  national  k  Aarau ,  com- 
missaire de  la  Suisse. 

Bamor  db  la  Saoba  ,  pour  l'Espagne. 

G ORRBBBO ,  intendant  honoraire  des  finances,  pour 
l'Espagne. 

Le  Maibb,  commissaire  adjoint  du  Danemark. 

Dx  Fabiibbjblm  ,  commissaire  de  la  Suède. 

Chbistiensbh  ,  commissaire  de  la  Norwége. 

B.  Jacobi,  conseiller  d'Etat  actuel,  membre  de 
l'Académie  des  sciences  de  Saint-Pétersbourg. 

Le  général  major  Glockopp,  conservateur  du  dé- 
pôt des  étalons  légaux  des  poids  et  mesures,  à 
Saint-Pélersbourg. 

Faustin  Malagdti,  recteur  de  l'Académie  de 
Bennes,  pour  l'Italie. 

Giobdano,  inspecteur  général  des  minet,  com- 
missaire d'Italie. 

Le  colonel  Essad-Bbt  ,  directeur  de  l'École  mili- 
taire ottomane  à  Paris. 

Joseph  CuuDB,  négociant,  membre  de  la  Com- 
mission égyptienne. 

Le  général  comte  caïd  Nissm  Sem  axa,  pour  le  Maroc . 

Yalbnsi,  commissaire  pour  Tunis. 

De  Pobto-Als0U,  pour  le  Brésil. 


LISTE  23.  —  EXPOSITION  DES  ŒUVHES  MUSICALES.       âl'J 


Samuel  B.  Rcg€LB8,  Esq. ,  poar  les  États-Unis 
d'Amériqiie. 

Leone  Lbiti,  professear  de  droit  commercial  an 
King*i  CoOgge  à  Londres ,  docteur  eo  économie 
politique,  têcréUm. 

Le  colonel  YooiieoosBAHD ,  pour  la  Grande-Bre- 
tagne. 


Gh.  DB  BtLLT ,  auditeur  à  la  Gour  des  compte» , 

êecrétair^  tu^'oint. 
Db  Lappirbut,  ingénieur  au  corps  impérial  des 

mines,  iscrétatre  adjoint. 
Pbigr^,  lieutenant  d'artillerie,  êeerétam  aé^oinl. 
Le  vicomte  d'Ussbl,  ingénieur  au  eon>8  impérial 

des  ponts  et  chaussées,  secrétairt  aé^int. 


LISTE  22. 

COMITÉ  DE  VENTILATION. 


MU. 

Callor  (J.),  ingénieur  en  chef  au  corps  impérial 

des  mines ,  préndent. 
Calloh  (Ch.),  professeui  à  TEcoIe  centrale  des 

arts  et  manufactures. 
CiiTssoR  (E.)«  ingénieur  au  corps  impéiial  des 

ponts  et  chaussées. 
Hoohao,  chimiste. 


PiARROR  OR  MoRD^siR,  ingéiûeuT  au  corps  impérial 
des  ponts  et  chaussées. 

Trbbga  ,  sous-directeur  du  Conservatoire  impérial 
des  arts  et  métiers. 

D*UssiL  (Le  vicomte),  ingénieur  au  corps  impé- 
rial des  ponts  et  chaussées ,  s«crf<atr«. 


LISTE  23. 


COMITES  DE  ^EXPOSITION  DES  OEUVRES  MUSICALES. 


CflMlTE  DB  LA  COMPOSITION  MUSICALE. 

Bofsoa ,  membre  de  Tlnstitut ,  prétidnU  é^Konneur. 

A  CRU,  membre  de  Flnstitut,  préndmt. 

Th.  DB  Barvillb  ,  homme  de  lettres. 

J.  Barbibb  ,  homme  de  lettres. 

Bnuoa,  membre  de  Tlnstitut. 

Caiafa  ,  membre  de  l'Institut. 

Fâicieo  David,  membre  de  Tln^titut. 

Eugène  Gavtibr,  professeur  au  Conservatoire  im- 
pénal do  musique. 

Théophile  GArrua,  homme  de  lettres. 

Georges  Kasirbi  ,  membre  de  Tlnstitot. 

Le  général  Mblliir,  sénateur. 

Le  prince  Porutowsii  ,  sénateur. 

Rrbo  ,  membre  de  Tlnstitut. 

Db  SAUfT-GBOROcs,  homme  de  lettres. 

Ed.  Tmibdrt,  administrateur  général  du  théâtre 
Français. 

Afflbroise  Thomas,  membre  de  Tlustitut. 

▼BtDfl,  membre  de  l*Institat 

Ernest  L*Érai,  conseiller  référendaire  à  la  cour 
des  eovples ,  9tcréi4ir€. 

B  AMOR»,  auditeur  au  conseil  d*Etii,iêcréUùr0^oiHt, 


COMITE  DE  L^niciiTIOlf  MUSIGALB. 

I'*  fscUoD.  —  Goyotrtt  arse  orebeslrt  ot  rhoiuti. 

MM. 

Félicien  David, jiréstifsn/. 

Victor  MASstf,  professeur  an  Gonservatoiro  im|i^- 
rial  de  musique. 

Mbbhbt,  compositeur  de  musique. 

Edouard  Bodrisobs. 

Geoiiges  Hairl,  chef  d'orchestre  de  rAcadémie  im- 
périale de  musique,  9$erélmr$. 

È*  «MtioD.  —  Festivals  tt  concerts  ori»béoaii|tt«. 

Ambroise  Thomas,  membre  de  Tlnstitut,  pmi- 
dsni. 

Le  marquis  di  BénnsT. 

BoÏBLDiFU,  compositeur  do  musique. 

Jules  CoHBR ,  professeur  au  Conservatoire  impé- 
rial de  musique. 

Léon  F^RRT. 

I^  général  db  Lartigcb. 

Lbcomti. 

Ladrfrt  db  Biui,  compositeur  de  muâque,  »êcré- 

fttfV. 

«7- 


&20 


LISTE  25.—  ÉTUDES  DES  OUVRIERS. 


9*  MctioD.  —  FanlarM  et  mnsiquM  d'harmoDit* , 
mmiques  militaim. 

Le  général  Mblloibt,  sénaleor,  préêident. 
Georges  Kastrbr  ,  membre  derinsliiiit. 
Oscar  CoHUBiTAirr,  homme  de  lettres. 


Le  général  LicnL». 

PAUf.rs ,  chef  de  musique  de  la  Garde  de  Paris. 
Le  général  Rosi. 
Db  Vilubrs. 

Emile  Joras,  inspecteur  de  mosiqae  militaire, 
crétairc. 


LISTE  24. 

COMITÉS  DE  L\  NAVIGATION  DE  PLAISANCE  ET  DES  EXPÉRIENCES 

DE  SAUVETAGE. 


COMITi  DUDIIlSSI05i. 

MM. 

Gabriel  BbroIt-Gbampt,  prétident. 

Albert  CARPiimBR. 

Charles  Dasst. 

Adrien  Fleurbt. 

Lucien  Morb. 

Eugène  P^rioror. 

Gilbert  Viard,  ucrétaire. 


COMITE  IKSTITUll  B.<«  JURT  SPfeUL. 

MM. 

Gabriel  BeroIt-Cbaiipt,  prémdent. 
BarriRR. 

CORVERS. 

Gh.  Dassy. 

Eog.  PliRIGRON. 
POTBIER. 

Adrien  Flbcrrt,  netrétaire. 


LISTE  25. 

COMMtSSION  D'ENCOURAGEMENT  POUR  LES  ÉTUDES  DES  OUVRIERS. 


MM. 

Driîtick,  ancien  président  du  tribunal  de  com- 
merce de  la  Seine ,  membre  de  la  Commission 
impériale,  prétident. 

DiLLAis  (  Victor  ),  membre  du  conseil  municipal  de 
Paris,  tecréUdre. 

Baugrard,  membre  du  jury  des  récompenses,  «a- 
crétmre. 

Dbstbrrat  (  Arnould  ),  chef  de  service  près  la  Com- 
mission impériale,  êecrétaire. 

ARRACD-jRAim,  membre  du  conseil  municipal  de 
Paris. 

Balsah  ,  membre  du  jury  des  récompenses. 

Barbrdibrre,  membre  du  jury  des  récompenses. 

Barreiat,  maître  de  forges  et  fondeur. 

BioROR  (Louis) ,  membre  suppléant  du  jury  des  ré- 
compenses. 

Birdbr,  membre  du  JU17  des  récompenses. 

Blaisz  (des  Vosges),  homme  de  lettres. 

BoTAT,  secrétaire  an  Moniteur  univenel. 

Callod,  négociant. 

CvELBiAR,  membre  du  jury  des  récompenses. 

Cbbtbt,  ancien  négociant. 

Christoplb  ,  membre  du  jury  des  récompenses. 


MM. 

Db.\to  ,  libraire-éditeur. 

DoMM^RTiK,  membre  du  jury  des  récompenses. 

Dr^ollr,  membre  du  jury  des  récompenstMi. 

DuciiiRG,  membre  du  jury  des  récompenses. 

DuRERRR ,  maître  de  forges. 

D0SAOTOT,  membre  du  jury  des  récompenses. 

Fai'lrr,  membre  du  jury  des  récompenses. 

Flaxlard  ,  négociant. 

FocRDiRois ,  fabricant. 

Froiie!«t-Mbdricr  (émile),  fabricant 

Germ^ui,  fabricant. 

GiLLOU,  manufactnrier. 

Girard»  (Emile  de),  ancien  député  au  Corps  lé- 
gislatif. 

Godillot,  membre  du  jury  des  récompenses. 

Gocm,  membre  du  jury  des  récompenses. 

Grellod,  négociant 

Groult,  fabricant. 

Haas,  membre  du  jury  des  récompenses. 

IIalprrn  (Germain),  membre  dn  jury  des  récom- 
penses. 

Kleh,  adjoint  au  maire  du  XVI*  arrondiaaement 
de  Paris. 


LISTE  26. —  SERVICES  DIVERS. 


&21 


KcBaMWAtTiB,  membre  da  conseil  municipal  de 

Parie. 
JgRTT,  directeur  gérant  du  journal  la  P^ane0. 
LiBMxnniB,  membre  da  jury  des  récompenso». 
Latocb,  membre  du  jury  des  récompenses. 
Latiui,  membre  du  jury  des  récompenses. 
LiaAVDT  (J.),  manufactorier. 
Ldkl,  maire  do  XIII*  arrondissement  de  Paris. 
LnoiB,  membre  du  conseil  municipal  de  Paris. 
L<TT  (Fr),  maire  da  W  arrondissement  de  Paris. 
LorrsT,  président  da  tribansi  de  commerce  de  la 

Seine,  membre  du  jury  des  récompenses. 
Méim ,  membre  du  jnry  des  récompenses. 
Micfliij,  juge  au  tribnoal  de  commerce  de  la 

Seine. 
Micm.  (Léon),  rédacteur  au  Moniteur  unwei'xcl. 
Mointo-HinuQuis,  membre  du  jury  des  récom> 

penses. 
MmuMi  (Casimir),  négociant. 
MomcBAU,  négociant. 


NoauAKo ,  membre  du  jury  des  récompenses. 

Pater  (Â,Iph.) ,  membre  du  jury  des  récompenses. 

Pkbuhb  (Henri). 

PicABO ,  membre  du  conseil  municipal  de  Paris. 

PUb  (Léon),  membre  du  jury  des  récompenses. 

Rataut,  membre  du  conseil  municipal  de  Paris. 

Rbbabo,  membre  du  jury  des  récompenses. 

RoRDBLBT,  manufacturier. 

Roolhac,  membre  du  jnry  des  récompenses. 

RouvE!i.iT,  joaillier-bijoutier. 

Salmor,  membre  du  jury  des  récompenses. 

Sacvage,  membre  de  la  chambre  de  commerce  de 
Paris. 

Sebt\rt,  membre  du  jury  des  récompenses. 

TEisso?iRiiAB ,  membre  du  jury  des  récompenses. 

Thibaut  (Ciermain),  membre  du  jury  des  récom- 
penses. 

Tbiébact,  maire  du  X*  arrondissement  de  Paris. 

Yabir  ,  membre  du  jury  des  récompenses. 

ViTc  (  auguste  ) ,  membre  du  jury  des  récompenses. 


LISTE  26. 


SERVICES  DIVERS. 


SERVICE  MÉDICAL. 

MEDECIN  E!l  CHEF. 

M.  GoisiLn ,  profesaeur  à  la  Faculté  de  médecine 
de  Paris,  chirurgien  de  rhdpital  de  la  Charité, 
oMOibre  da  TAcadémie  de  médecine. 

M^ECINS   PBINCIPAUX. 

MM. 

Blacbes  ,  agrégé  à  la  Faculté  de  médecine  de  Pa- 
ris, médecin  du  bureau  centrai. 

DBSBOi,  médecin  des  hôpitaui. 

GonàCLT,  médecin  des  h^itaux. 

HoriL,  agrégé  à  la  Faculté  de  médecine  de  Paris. 

Lânrf ,  agrégé  à  la  Faculté,  chiruitpen  de  Fhôpital 
Saiot-Antoine. 

Fabl,  agrégé  à  la  Faculté,  médecin  des  hôpitaux. 

TiUACX,  agrégé  i  la  Faculté,  chirurgien  de  Vhà- 
pital  Saint'Antoioe. 

«éOBCIlfS. 


Babbk-Dcboob»,  anden  interne  dee  hôpitaux. 


BnoMR  (Heori),  ancien  interne  des  hôpitaux. 
BMiMtui,  ancien  iattrne  des  hôpitaux. 


BaiMORD. 

COBUEU. 
COOTTIJI. 

Datbsrb. 

Dbsobtiadx. 

DuabdirDbachbtx,  chef  de  clinique  à  la  Faculté 

de  médecine  de  Paris. 
Eluacub. 
Fabbb. 
Gallois. 

GorBAUD,  ancien  interne  des  hôpitaux. 
Hdlot. 
Jabbiabd. 
Let. 

MalhM,  ancien  interne  des  hôpitaux. 
Mabtir  (Aimé),  ancien  interne  des  hôpitaux. 
MoTBiEB  (  Eug.  ) ,  ancien  interne  des  hôpitaux. 
NiCAisB,  prosecleur  à  Famphithéàtre  des  hôpitaux. 

PuBTBTAlX. 

Saubel. 

TopiRABT,  ancien  interne  des  hôpitaux. 

VAUsiAL  (Db),  ancien  interne  des  hôpilauK. 

Vbbuac,  ancieu  interne  des  hôpitaux. 

Wbbtbbih. 

SiROQiBT,  in/irmm'. 


A22 


LISTE  28. 


SERVICE  DE  LA  PUBLICITÉ. 


MM. 


GuTOT-MosTPâTiODi,  chtf  de  terviet  de  février 

1866  à  août  1867. 
Ed.  SuDBB,  avocat,  touê^ksfdê  iovict. 
R.  Di  SAiin-Fiux  a'âhorbiix,  rédaettwr. 
R.  FEsniRB ,  attaché. 
EsPàBGiuiàiiB ,  expéditionnairt. 

SERVICES  DES  RÉCLAMATIONS  ET  DES 

CONCESSIONS. 
MM. 
Aroould  Dbsvbbhat,  chef  de  êervice. 
Lbdbiitd  ,  rédacteur. 
André  DiiLisaBii,  expéditionnaire. 


SERVICES  DÉLÉGUÉS  PAR  DIVERSES  ADMIMS 
TRATIONS  PUBLIQUES. 

MM. 
Abchbb  ,  officier  de  paix. 
Sairt-Cuib  ,  capitaine-ingéoieur  des  Bapeurs-poin- 

piers. 
Rax  ,  directeur  du  bareau  de  poste. 
Db  Gbauvbboii,  puia  db  Thibbbt,  directeurs  du 

bureau  télégraphique. 
LBSPiHBTn,  sous-inspecieor  des  douaoes. 
Lbboteb,  contrôleur  principal  des  douanes. 
Gabbbbb,  contrôleur  de  FocUroi. 
MoBiRO-HBNRiQiis,  directeur  de  la  manutention 

de  la  chambre  de  commerça  de  Paris. 


LISTE  27. 

ARCHITECTES  CHARGÉS  DE  COMPOSER  LES  TROPHÉES 
DE  LA  CÉRÉMONIE  DES  RÉCOMPENSES. 

(Ces  troph^  représenlairnt  les  différents  groupes  de  U  cUssification.) 


MM. 


Groupe  I.  —  Aloropiib,  architecte  de  la  Commis- 
sion impériale. 

Groupe  II.  —  Drbtbt,  architecte  de  la  Commis- 
sion égyptienne. 

Groupe  III.  —  Lb  Roox  ,  architecte  de  la  section 
française. 

Groupe  lY.  —  Léon  PABTiuiB,  architecte  de  la 
Commission  ottomane. 

Groupe  V.  —  Alfred  Chapon  ,  architecte  des  Com- 
missions de  Tunis ,  du  Maroc ,  de  la  Chine ,  du 
Japon ,  de  Siam ,  du  Brésil  et  des  républiques 
américaines. 


MM. 

Groupe  YI.  —  Haboabd,  ingénieur  des  arts  et 
manufactures,  chef  du  serricede  finstâllation 
dans  la  galerie  du  Travail. 

Groupe  VII.  —  Hibsbb  ,  architecte  de  la  Coaunis- 
sion  autrichienne. 

Gronpe  YIII.  —  CoiJBTà>ite,  architecte  de  la  sec- 
tion française. 

Groupe  IX.  —  Hochbbbac  ,  architecte  atlaehé  au 
service  du  Parc. 

Groupe  X.  —  Rowblmatbb,  architecte  de  la  Com- 
mission portugaise. 


LISTE  28. 

ÉTABLISSEMENTS  ET   PERSONNES  QUI    ONT  PARTICIPÉ   A   LEXPOSITION 

DES  OEUVRES  DE  L'HISTOIRE  DU  TRAVAIL". 


FRANCE. 

ÉTABLISSEMENTS  PUBLICS. 

ABCBIVBS. 
AbCUTIS  db  la  YlBllIfB. 


AscniTBS  DE  lToniib. 
Abchitbs  dc  Gabd. 

bibl10thbqdb8. 

BoUOniàQCB  D*AC1BBBB. 
BiBUOTHBQUB  DE  LaOR. 


(')  Voir  la  iialc  i3 ,  page  &os  ,  pour  la  composition  de  la  Commission  de  rhistoire  du  travail ,  en  y  ajoutatil  M  tiotit 
(le  M.  le  baron  Alphonse  de  Rothsehild ,  omis  par  errenr  lur  rette  liste. 


COLLABORATEURS  À  L'HISTOIRE  DU  TRAVAIL. 


&33 


BnuoniQiii  m  PornuB. 
BnuonàQOB  fti  Rbub. 
BnuoTviQDi  M  Tkotu. 

BiHJOTHiQUB  Dl  VUSAILLES. 


Cathïbbali 
Catbïdeali 

CATViDAAU 
CAfliDEAU 
CAniDRAU 

Cath^iau 

CATHiDKALB 

CftnnEDBAi.1 
Cathédraub 

CAniDKAU 


CATIliDRALBS. 
D*All6llB. 

d'Adch. 

DB  GbaBTBBS. 
DB  LniOGES. 
DB  RbIMS. 
DB  RoOBB. 
DB  STBABBOrRG. 

DB  Sers. 

DB  SOIBSORS. 
DB  TbOIBS. 

COLLiGBB. 


CouicB  UBBB  DB  BiLLOM  (  Pay^e-Ddme  ). 
Coui«B  DB  VBBvns  (Aiioe). 

COMMDRADTés. 

BÉobicTMBs  DB  Verbbcil  (Eoto). 
Dambs  ÂrousnBBB  d^Abbab. 
UBBruPEs  d*Abbas. 


BfiUSB 
é«UBB 

éausB 

EfiUSB 


éauBB 

0 

ECLISB 
E«USB 

ÉSUSB 

EsusB 
tmsM 

ÉCLISB 

# 

ESUSE 

éatàtë 

E«UBE 
C«»LUB 
icLlSE 
E«UftB 

EcufB 


éC  LISES. 

D*AiiRExiB(Nord). 

D*àflCQ  (Nord). 

D*ATBfaB-LB-CoiiTB  (Pas-de-Galaîs). 

DB  BiiJUR«BB  (Haaie-Loire). 

DB  BocsBECQDBs  (Nord). 

DB  Cbllbttb  (Loir^el-Cber). 

DB  CbamaiuAbes  (Puy-de-Dôme). 

DB  CbAtbad-Porsat  (Hauto-Vicnue). 

DB  LA  CoACSBiE  (lodre-et-Loire). 

DE  Chblleb  (Seioe-el'Marae). 

DB  CoRQUEs  (Areyron). 

DB  LA  Coimna  (le  Mans). 

DB  Gebmiort-lb^-Pr^  (Loiret). 

DB  GBARDtAL  (Poy-de-Ddme). 

DB  Maoac  (Puy-de-Dôme). 

DE  Neowuxbb  (Baa-Rhin). 

DE  Neioh  (Hauie-Vienno). 

DB  NoBOT  (Oise). 

DE  Notee-Damd-u-Majob  (Arles). 

w  PAULB(CACeB-du-Nord). 

DB  PtooiAG  (Côtet-do-Nord). 

DB  PiociBi  (Côles-du-Nord). 

DB  Saut-Abdoub  de  Saoubo  (Côie-d*Or). 

DB  SAorr-BouAiBB  (Loir-et-Cher). 

DR  Saiht-Jear  DR9  Raisarts  (Maochf). 


GoLUB  vt,  Sairt-Jbab  dd  Doigt  (Finûtère). 

Église  de  Sairt-Juueh  db  Bbioude  (Puy-de-Dôme). 

Egusb  de  Sadit-Mabcbl  (Indre). 

ÉeusE  DE  Saiht-Mabtir  de  ROUBAIX. 

Egusb  de  Sairt-Maxiiiir  (Var). 

Église  de  Sairt-Nigolas  d'Arb/j. 

ÉousE  Sairt-Orehs  d'Auge. 

Egusb  de  Sairt-Rbiit  de  Reims. 

Église  de  Sairt-Romair  db  Roobr. 

Égusb  de  Sairt-Sulpige-us-Frdillbs  (H^*-Tienne). 

Église  de  Sairt-Taurir  (tivreux). 

Égusb  de  Sairt-Tbophihb  (Arles). 

Éguse  de  Yillihbove-Lbhbbor  (Puy-de-Dôme). 

m 

Egusb  de  Vitr^  (lUe-el-Vilaino). 

grande   CBAKCBLLBRIB  db  là  LiciGH   DmOPCKBUB. 

hôtbls-dibu,  hospices  bt  hôpitaux. 

HÔTBL-DnU  D*AUXBBBB. 

Hôtbl-Dbd  db  Redis. 
Hôtel-Dieu  de  Tbotes. 
Hospice  db  Limoges. 
Hospice  de  Torhbbrb. 

HÔPITAL  oifltfBAL  DB  LoiOttBS. 

MlRlBTàBI  DB  LA  MAISOR   DE  L«EHPniI)R 
BT  DBS  BEAUX- A  BIS. 

C0MMIS8I0R  IHPéBlALB  BBS  MORUMIRTS 
HIBTOBIQUBS. 

musées  huhicipaux  ou  dipabtembhtaux. 

Musée  d'Argbbs. 

Musée  d*Arregi  (  Haute-Savoie). 

Musée  d* Arles. 

Musée  d*Abbas. 

Musée  d'Aotur. 

Musée  d*Aixebre. 

Musée  de  Bbjure  (Gôte-d*Or). 

Musée  de  Bbautais. 

Musée  de  Bobdeaux. 

Musée  db  Boulogrb-bur-Mbr. 

Musée  de  Chartres. 

Musée  de  Dieppe. 

Musée  de  Dbaguio^ar. 

Musée  d*Etreux. 

Musée  de  Falaise. 

Musée  de  Liub. 

Musée  de  Limcoes. 

Musée  de  Lyor  (musée  d'aiiliquilés). 

MusÉR  DB  Ltor  (musée  d*art  et  d'iodoBtiir). 

Musée  du  Mars  (musée  archéologique). 


&3& 


LISTE  S8. 


MmiË  DO  Maiis  (  muiée  municipal  ). 

Mosil  Dl  H lADX. 

Mosii  SI  Meluh. 

Mnsil  Dl  MoifTAVIAR. 
Musii  Dl  MoULIRt. 

Mroii  Dl  NAiioimi. 
Mo8tfi  Dl  Ninis. 

MD8Ù{  Dl  Ninis. 
MOSÏI  D*0BliAll8. 

Mcstfi  Dl  Pomiu. 
MuBÙ  Dl  Pionm. 

MCS^I  Dl  RlU8. 

Moséi  Dl  Rouir  (masée  d^rtemental  d'anti- 
quités). 
MmiE  Dl  Rouir  (musée  céramique  municipal). 
Mustfi  Dl  Sairt-LÔ. 
Musii  Dl  Saut-Oiid. 
Musii  Dl  Satiiri. 

Musil  Dl  SiHUS. 
Musii  Dl  SOISSORS. 
Mustfl  Dl  TOULOUSB. 

Musii  Dl  TouLOUsi  (musée  archéologique). 

Musii  Dl  TOUBS. 

Musii  Dl  TiOTis. 
Mosii  Dl  Yarrii. 

SàaRAin  d'Autur. 
S^MiRArai  Dl  Nhns. 

StfllIRAIRI  Dl  RlIMS. 
StfllIRAIII  Dl  SoiSSORS. 
PlTlT  SâORAIBI  D*YtITOT. 

SOGlMs    8A?A!«TB6  BT  COMITis   ABCHéOLOGIQUES. 

CoMIlK  ABCH^OLOOIQCI  Dl  SlRLlS  (Oise). 
Sociéxtf  DIS  ArTIQUAIBES  Dl  NORMARDIB. 

SoGi^tf  DBS  Artiquairbs  db  l*Ocbst. 

SoCI^i  ABGH^OLOOIQUB  DB  SbIRE-KT-MaBRB. 
SoCliT^  ABCB^OLOGIQUB  DB  TaBR-BT-GaBOR». 
SOCI^TB  ABGH^OLOGIQUB  DB  ToULOCSB. 
SOCIM  POUB  U  CORSBBTAnOR  DIS  MORUMIRTS  B18T0- 

BIQUBS  DB  L*Al8ACB. 
SOCI^T^  DB  L*Hl8T0lBB  DU  PB0TB8TANTI811I  PBARÇAI8. 
SOCIIM  P0LTHATH1QUI  DU  MOBBOIAR. 

Socitfr^  DB  sTAnsnQUB  dbs  Obux-Sétbis. 

f  ILLB  Dl  PABIS. 

AMATEURS. 

MM. 

Aguado  (M**  la  comtesse). 
AioRBAUX  (Le  TÎcomte  d*). 


AiGoiH ,  membre  du  jury  d'admission ,  chef  du  ca- 
binet du  président  du  Corps  législatit 

Aum  (Db  Saui^),  bibliothécaire  de  S.  M.  rimpé- 
ratrice. 

ALBXARDBB(Léon).  Bordeaux. 

Aimiii  (Alfired). 

Ardb^  (Edouard). 

Argbb  (M'"*). 

Arsbl.  Douai. 

Abdart  (Feu  Maurice),  archiviste  de  la  préfec- 
ture. Limoges. 

ABMAïui  (Le  comte  d*),  membre  du  jury  d'ad- 
mission. 

Abordbl. 

Adbbt,  juge  au  tribunal  dril.  Lorieiit. 

AniBBLB  (Le  docteur).  Issoodon. 

AussART  (Le  docteur).  Rennes. 

AUTBAT. 

Ayissbau. 

Baiubau  (Le  docteur).  Moulin». 

Babkbb.  Rennes. 

Babbt  (Edouard),  professeur  à  la  faculté  de» 
lettres  de  Toulouse. 

Babt  (Victor).  ?ersaille«. 

Basilbwski  (E.  db). 

Bassit. 

Baudbt  (Alfred).  Rouen. 

Baumb-Plutirbl  (Le  marquis  db  ik). 

Baub. 

BAzm.  Anxerre. 

Bbadlaircoubt  (Le  comte  db). 

Bbaussibb  (Le  comte  db). 

Bbllaigub  db  Bugras  (Alexandre),  au  château  d^ 
Varasse  (Puy-de-Dôme). 

Beixbgabdb  (Albert  db).  Rouen. 

Bbllbrot. 

Bellbymb  (Auguste  de). 

Bbroist.  Poitiers. 

Behtigrat,  architecte,  correspondant  de  la  Com- 
mission, A  Lille. 

B^ACDiBRE  (Le  comte  db  u). 

Bebtbard.  Moulins. 

Bbubdiut,  adjoint  au  jury  d'admission. 

BiARCBi  (M**  Nina). 

BiGLB. 

BuuABD.  Rouen. 

BiLLT  (Db)  ,  inspecteur  général  des  mines. 

BiscHOFF  (Edouard).  Villereyrac  (Hérault). 

Blordbl  (Évariste). 

BoCTLLET,  directeur  du  musée  de  Clermont-Kcr- 

rand. 
BouLABD  (Gustave). 


COLLABORATEURS  À  L'HISTOIRE  DU  TRAVAIL. 


i25 


Boim«ioif  (Labbé). 

BoraGOiH ,  Kolpiear. 

BooBQCiLOT  (Félix),  professeari  l'école  des  char- 
tes, membre  du  comité  des  travaux  histo- 
n<pies. 

Bouwr. 

BiATABD  (M**),  évéque  de  Coatances. 

Ba/Airtf.  Strasbourg. 

BuTomiKAD  (  M**  veuve). 

BuAHceoH.  Gnicbet-le-Yalasse  (Seine-Inférienre). 

Baoc*  (Le  docteur). 

Biim  (Victor). 

Bbchit.  Reims. 

Brcins  (Noël  m). 

Bcvroii  (  Heori  Nadâclt  db  ) ,  substitut  du  procu- 
reur impérial.  Rennes. 

BvuiOT,  conservateur  du  musée ,  eorrespondant  de 
la  Commission.  Autun. 

BcBBL  (Bngène). 

CAms-Atus  (  M"*  la  comtesse  »■  ). 

Canbtd  (L*abbé),  vicaire  général.  Aueh. 

CABroBT  (Le  comte  db). 

Cakbabi,  correspondant  de  la  Commission.  Lyon. 

CABBiàBB.  Nimes. 

Carbo.  Melnn. 

Cabtaiuuc  et  Argbsst.  Toulouse 

CABmoB.  Sanh-Ie-Duc  (Cdte-d*Or). 

Castblbuag  (M**  U  eomtesM  m). 

Castbllahi,  commissaire  ordonnateur  de  l'exposi- 
tion italienne. 

Caxacx  (M"'  Hortense  db).  liBsseube  (Gers). 

Cbbsat  (M**),  lîvreux. 

CuiBuiau. 

CiABOs  (L*abbé),  curé  de  Saint-Marcel  (Indre). 

CiABvn,  adjoint  au  jury  d^odmission. 

Cnlm.  (Virlor).  HoUot-en-Ange  (Calvados). 

Cbacvbai;  (Le  comte  Charles  db). 

CmàtnM  (Wilfrid). 

CnvAUBB.  Jublains  (Mayenne). 

CnsvBiBB  (Iules).  CbAlon-sur-Saéne. 

CuiSTI. 

CnoT.  Hdun. 

CLàCDS.  Aoxerre. 

CiiaBrr-fca-SAirr,  architecte.  Nantes. 

Clbbc  (Le  vicomte),  sous-caissier  dn  Tréior. 

CLSBMWV-TouRBaBB  ( M**  Is  duchosso  db). 

CucQOOT  (Eugène).  Reims. 

Cummadboc  (Le  docteur).  Vannes. 

Cocnr  (L*abbé),  membre  corre!qK>ndant  de  la 

Commission.  Rooen. 
CoLU  (L*abbé),  chanoînr,  direrl<>ur  du  mtt*ép 

«^ramiqne.  Rouen. 


GOLUROT. 

GoMim  (Auguste).  Toulouse. 
Gordi^  (Le  baron  de). 
CoQUEBBT  (Le  docteur). 

COBBTlf. 

GoRPLBT  (Charles). 

Costa  db  Bbaurbgard  (Le  comle).  Paris. 

Costa  de  Beaurboard  (Le  maix^uis).  Neauphle-le- 
Cbâteau  (Seine-et-Oise). 

Cotteau.  Auxerre. 

Courtois.  Melun. 

CocTEDx  (M**  la  baronne  La). 

CuBiàRBs  (Alfred  db). 

Czartortski  (Prince). 

Daiuod  db  la  Garekrb.  Fougères  (llle-et-Vilaine). 

Darcbl(M-*  Alfred). 

Dadphirot,  correspondantde  la  Commission.  Reims. 

Davbbdoixg. 

David  (M*'),  évéque  de  Sainl-Brieuc. 

Davillibb  (Charles),  membre  du  jury  d'admission. 

Davilubb  (Léopold). 

Dblabbbchb.  Beauvais. 

Dbuhabb. 

Dblahgb  (M**). 

Delauray  (E.).  Rouen. 

Dblauikay  (L*abbé),  curé  de  S'-Étienne-du-Mont. 

Deladbat  (L*abbé),  profeaaeur  an  collège  de  Pont- 
Levoy  (Loir-et-Cher). 

Delobt. 

Dbsbouvby.  Lille. 

Desbotbrs  (L'abbé).  Orléans. 

Dbssigrollbs.  Aaxerre. 

Dbtbotat. 

DiDiD.  Paris. 

DiDOT  (Ambroise-Firmin),  membre  du  jury  d  ad- 
mission. 

DiDROR,  peintre  sur  verre. 

DouBLB  (Lropold),  membre  du  jury  d'admis- 
sion. 

Double  (Lucien). 

Dbbytis  (Gustave),  membre  du  jury  d'admis- 
sion. 

DBrBLLB.  Niort 

Dusouchï.  Jamac  (Charente). 

DccAir  (M"'Paul). 

Dccbl. 

Dcoahsbau,  conaenraieur  du  musée.  Le  Maii#. 

DniORT.  Mdun. 

DceARLOCP  (M**),  évéque  d'Orléans. 

DOPLAR. 

Dums. 
DcQCCRBLU.  Reiius. 


/k26 


LISTE  28. 


Ddbu.  Auxerre. 

DoTun  (Eogène).  Rouen. 

DUTADGHEL. 
DUYBILBBOT. 

DzuLTiiSKA  (La  comtesse),  née  princesse  Gzartokiska. 
EsMoimoT,  architecte  da  département  de  l'Allier, 

correspondant  de  la  Commission.  Moulins. 
EsTAMPBS  (Le  comte  Théodore  d'). 
EsTOTFP  (Le  baron  d*).  Weiofelden  (Suisse). 
ÈrtEnvE. 

ÉtARS-LoMBE  DB  BrLAHGB  (M**). 

Fabrb,  peintre  sur  verre.  Clermonl-Ferrand. 

Failli  (M"' veuve). 

Facghbb  (Le  docteur).  Emmerin  (Nord). 

Faulotts  (Db  La). 

F^RBLOii  (La  marquise  db). 

Fbbirgbb  (Le  docteur).  Moulins. 

FibLAL-CussAC,  peintre. 

Fbbbadd.  Dragnignan. 

Fbcabdaitt. 

FiCHBT. 

FiLHOL  (Le  docteur),  maire  de  Toulouse. 
Fillor  (Benjamin).  Fontenay*le-Comle  (Vendée). 

FORTAIBB. 

FoifTAQiB  (Gabriel  db).  Fontenay-le-Comte  (Vendée). 
FoirrniBLLB  (Db  la),  inspecteur  du  mobilier  de  la 

Couronne. 
FoBOBAis  (Arthur). 
FouLc.  Nîmes. 
FooLD  (Edouard),   député  au  Corps  légidatif, 

membre  du  jury  d'admission. 

FOULLBT. 

FouQUE  (Charles). 
FouQDET.  Sinceny  (Aisne). 

FODBAD. 

FoDRKBT  (Le  docteur). 

FUBTADO  (M"*). 

Galbbbt  (Le  comte  db).  Grenoble. 

Gabanger.  Clermont-Ferrand. 

Gabbigou  (Le  docteur).  Toulouse. 

Gasrault  (Paul). 

Gassibs.  Melun. 

Gatteaux,  statuaire,  membre  de  l'Institut. 

Gaccrot  aîné.  Digoin  (Saône-et-Loire). 

Gaudelbt,  peintre  sur  verre.  Lille. 

Gat  (Victor),  architecte. 

Gaybt. 

Gatot  (Amédée). 

Gerbadlt.  Reims. 

Gbrtil-Dbscaiips.  Lille. 

GMberte  (Alfred),  peintre  sur  verre. 

Giblbr.  Maeseych  (Belgique). 


GiBAHCODBT  (De),  membre  du  conseil  géoéral. 
Rouen. 

GoABDOT  (Le  baron  db),  secrétaire  géDéni  de  la 
préfecture.  Nantes. 

Gibaudbad  (Fernand),  chef  du  cabinet  au  minis- 
tère d'État 

Gurvolb  (Léonce  db).  Rouen. 

Glbbbs-Cbambbbt,  au  ch&teau  du  Castdet  (Aude 

GODIRE. 

Gommecoubt  (Le  baron  db).  Abbeville  (Somme). 

GoBDiiBB  (L'abbé),  curé  de  Marrhemont  (Oise). 

GouELLAiR  (GusiaTe).  Rouen. 

GouBGCBs  (Le  comte  db). 

Gbardjbar  (M"'). 

Gbahdbbmt.  Mdun. 

Gbargb  (Db  la) 

Gbabobb.  Clermont-Ferrand. 

Gbassbt  aîné,  conservateur  du   musée  n  Vany 

(Nièvre). 
Gbaux-Mablt,  fabricant  de  bronses. 
Geavi^bb  (Db  la). 
Gb^u  (Jules). 
GanuLDi  (Le  marquis  db). 
Gdillot-Raivt.  Couches  (Eure). 
Gutot-Sairt-Cbablbs. 
Habbbt,  ancien  notaire.  Troyes. 
Haqdbtte.  Sèvres. 
Habgbvillb  (M**  D*). 

HiBBBT. 

Hebz  (Henri). 

HipPEAU ,  secrétaire  du  comité  des  travaux  histo- 
riques ,  correspondant  de  la  Commisaion. 

HoDDOT  (Le  docteur).  LiUe. 

Hodzb-db-l'AulhoIt  (Aimé). 

BucBBB  (Eugène) ,  conservateur  du  musée  d'archéo- 
logie, correspoudant  de  la  Commission.  Le  Mans. 

HUILLIBB. 

HuRT  et  RosKEiL,  joailliers.  Londres. 

HORTBBL  d'AbBOVAL.  RoilOU. 

Jacquemaet  (  Albert),  membre  du  jury  d'admission. 

Jacqdemabt  (Jules),  graveur. 

Jadir.  Mdun. 

Jouer  (L'abbé),  chanoine,  correspondant  de  la 

Commission.  Evrenx. 
JoDRDAiR.  Rouen. 

Jdbiral  (Achille),  député  an  Corps  législatif. 
JuBiRAL  (M**  Achille). 
Juste  ,  restaurateur  d'armes  anciennes. 
Kebgabiou  (  Le  comte  db)  ,  au  château  de  Bouna- 

bau  (lUe-et-Vilaine). 
RiBGBRBB  DB  Plarta  (Lc  baron). 
Kbart  (Veuve). 


COLLABORATEURS  À  L'HISTOIRE  DU  TRAVAIL. 


&27 


Luai  (  L*iibbé  ) ,  direeteor  da   petit  eéminairo 

d*YTetot  (Seioe-Inférieare). 
LAMccniii  (Henri). 
LABODGDiii  (M**  Henri). 
La  Forcb  (Le  duc  di). 
Lapoiob.  Lyon. 
Lahjetiii  (Le  docteur).  Le  Havre. 

LâniBAD. 

Lapïbodse  (Di).  Bourey  (Ain). 

LitTBT,  membre  de  la  CommissioD. 

Lasseue.  Panaesac  (Gers). 

Lastic-Sabit-Jal  (Le  vicomte  de).  Toulouse. 

La  Ton d*Aittii«m  (M*'),  archevêque  de  Bourges. 

LAnEspm  DE  Tbact  (Le  comte). 

Lacbehcb^u  (Le  baron  de).  Poitiers. 

La  îacli  (Le  comte  de). 

Laviw^. 

Lavocat  (  Capitaine  ). 

Li  Bail  (Veuve).  Plouharmel  (Morbihan). 

Le  Bumidel.  Melun. 

LBEam-DALEAiniB ,  rorreapondant  de  la  Commis* 

sion.  Troyea. 
LtconrrEB-DupoET.  Poitiers. 

LBPBBVBB-TlltfaADLT.  MdoO. 

Leodat(M-). 

Lbjeal  (Le  docteur). 

Lejeithb  (Aognata),  architecte  de  la  Légion  d'hon- 
neur. 

Lbmaistbb  (Alfred). 

LmiBE.  Bvreox. 

Lb  IfiBB  (Jalea),  membre  du  conseil  général. 
Pont-d<^Poittp  (Jura). 

Lbpic  (  Le  baron  ) ,  ancien  préfet 

Lepic  (La  baronne). 

Laaori  (L.),  membre  du  jury  d'admission. 

Lb  Telueb  bb  u  Fomb,  secrétaire  général  du 
Crédit  foncier. 

Lbtub»  (Le  capitaine).  Londres. 

LmviuB  (Da).  Paris. 

LiBAS  (Charies  de),  correspondant  de  la  Coaunis- 
sion.  Arras. 

LoBVBTEB  (P.-P.).  Amsterdam  (Hollaude). 

LonopiasB  (Adricu  de),  membre  de  la  Commis- 
sion. 

LrcT  (Adrien) ,  n^nt  de  la  Banque  de  France. 

LcxABBi.  Rf'ims. 

MAEsni  (Franz). 

MAitXBT  Dv  BoDLLiT,  membre  du  jury  d'admission. 

Malbobte  (L«  romte  db)  ,  au  château  de  Lamor- 
tlie(Vjioduse). 

Mavibuibs,  directeur  du  musée,  r>orrespondanl 
dr  la  Commi*«ion.  OHéans. 


Mabcrabt  (Le  docteur).  Dijon. 
Mabodbbib  (Marquis  de). 

MABINI-HéSBBT. 

Mabtib  (Emile). 
Maunt  (G.  de). 
Maze  (Alphonse). 

Mecklebboubg-Schwbbiii  (S.  A.  R.  le  duc  Geor- 
ges de). 
Me!(ou  (De),  au  cbàtcau  des  Faaros  (Dordogne). 

MiALLBT. 

MiHO.  Saiut-Jean-d'Angély  (Charente-Inférieure). 

MoRTAiGLOR  (A.  db).  Secrétaire  de  l'école  des 
chartes,  membre  du  comité  des  travaux  histo- 
riques. 

MOBTADLT  (ComtCJ^SO  DB). 

MOBBAU. 

MOBBL. 

MoBLBT  (Le  colonel  de),  correspondant  de  la  Com- 
mission. Strasbourg. 
MoncBT  (Le  duc  de). 
MouiLLBBOH  (Adolphe). 
Napoubb  (M"*  André).  T.irare  (Rhdno). 
Nabet.  Béeheret  (Marne). 

NOLUtT. 

NoBMARD  (M*').  Pacy-sor-Euro  (Eure). 

NouBT  (Qb).  Oriéans. 

OuviEB.  Bezons  (Seine-et-Oise). 

OppBaMABH  (Le  commandant). 

OzY(M"'Alice). 

Peccadead  DB  l'Islb. 

Pbigh^-Delagodbt.  Ourscamp  (  Aisne) . 

Peboh  frères. 

Pepiii. 

Pbbillibcx-Micbelb  ,  membre  du  Conseil  munici- 
pal de  Paris. 

Petit  (Victor).  Fontainebleau. 

Pbiuppb  (Jules).  Annecy  (Hante-Savoie). 

PicBOB  (Baron  Jérôme),  membre  du  jury  d'ad- 
mission. 

Pibbbb  (Le  vicomte  di  Sadit-). 

PiooBT  (Le  docteur). 

Plabtc  (  L*abbé  ) ,  curé  de  S<i  in  t  -  Jean  -  du  -  Doigt 
(Finistère). 

PomiEBOL. 

PoRORAB  (Edouard ).  Vincell  ( Marne). 

PonricoiXAirr  (Le  marquis  de). 

PoBTOiBAUD  (Le  comte  db),  au  château  de  Ponte- 

nay  (Manche). 
PoirroR  D'AifiGOCBT  (Le  vicomte  de). 
PoTTiBB  (Feu  André),  bibliothécaire;   conserva- 

teur  dit  musée  d'antiquités ,  correapondant  de 

la  Comniittsion.  Rouen. 


&28 


LISTE  28. 


Poulet. 

PoufBR-QciBmi,  dépoté  au  Corps  légiriatif. 
Rouen. 

PiiACi  (L*abbé),  curé  de  Saint-Taurin ,  Évrouz. 

Poil  (Le  docteur). 

Puis-Yaillaiit  (Du).  Poitiers. 

PuJOL  (Jules).  Toulouse. 

PuLUGRT  (Le  vicomte db),  au  château  du  Chesnay 
(Eure). 

QuÀHTiif  (Max.),  archiviste  du  département,  cor- 
respondant de  la  Commission.  Auxerre. 

Qdbiisoii.  Lille. 

QuBsicé(M**).  Elbeuf. 

RAid  (Alfred),  substitut  du  procureur  généra) , 
correspondant  de  la  Commission.  Rennes. 

Ram^  (M- Alfred). 

RlTISBOaRB  (M**). 

RlMUl. 

Rbisbt  (Le  comte  de),  ministre  plénipotentiaire, 
château  du  Rreuil-do-Narciiiy  (Eure). 

Rehabd.  Reims. 

Rbvoil  (Henri),  architecte  du  département,  cor- 
respondant de  la  Commission.  Nîmes. 

Retok  (Louis),  conservateur  du  musée,  Annecy 
(Haute-Savoie). 

Rbt-Mabtiii.  Monlluel  (Ain). 

RuRT  (M**  veuve). 

RiDXL  fils.  Vimoutiers  (  Orne  ). 

Robebt  (Eugène). 

Robert  (Victor). 

RoBBBTi  (Arthur) ,  peintre. 

RoBiLLARD,  vice -président  au  tribunal  civil. 
Reims. 

RocHBBRUHB  (E.  db),  dessinsteur-gravour.  Fonte- 
nay-le-Comte  (  Vendée  ). 

Rochbpoucadld  (De  la ),  duc  de  Bisaccia. 

Roobr-Dbsobrbttbs.  Saint-Maur  (Seine). 

RooEB  DE  SiVBT  (  Le  baron  ). 

ROLUR. 

Ropabtz  ,  avocat,  correspondant  de  la  Commission , 

Rennes. 
RosTAR,  correspondant  do  la  Commission.  Sainl- 

Maximin  (Var). 
Rothschild  (Baron  Alphonse  de),  membre  de  1h 

Commission. 
Rothschild  (Baron  Gustave  de),  membre  du  jury 

d'admission. 
Rothschild  (Baron  James  de). 
RoTHSCHiU)  (M**  la  baronne  Salomon  de). 
RouGiS  (Le  comle  Louis  de). 
RouJOD.  Choisy-le-Roi  (Soinc). 

RuTTEri. 


Salmor  (Hippolytc)  Vannes.  (Morbihan). 

Salhor  (Philippe).  Paris. 

Samabsoh.  lograode-sar-Vienne  (Vienne). 

Sampato  (M**  de). 

SAUuâBB  (M**  veuve). 

ScBT  (Le  comte  de),  château  de  Chauvirey^e- 

Châtel(Haute-SA6oe). 
ScHwiTBB  (Le  baron  de). 
Sbbastiaro  et  Luca. 
SilicHAR,  peintre-décorateur. 
Sbbgbart  db  MoRRBcévB  (Le).  Arras. 
Sbvbribb  (  Ernest). 
SiconÈBB  (Db  la).  Alençon. 

SiROBB. 

SiOTH  (Valeutin). 

SoLARD  (Aimé  de).  Angers  (Maine-et-Loire). 

SouLTBATr  (Le  comte  de),  correspondant  de  la 
Commission.  Lyon. 

Spitbeb  ,  adjoint  au  jury  d'admission. 

Stbtr  (Charles). 

Stehiu  (Max). Munich. 

Stbttireb  (Henri). 

Stbauss  ,  adjoint  au  jury  d'admission. 

SuBBMn  DB  MissBBT.  Troycs. 

Suttbblir.  Strasbourg. 

Talhodit  (Le  marquis  de),  député  au  Corps  lé- 
gislatif, au  château  du  Lnde(Sarthe). 

Tebtu  (La  comtesse  db),  au  château  de  Tertn 
(Orne). 

Thàtbb,  sénateur. 

Thbis  (Le  baron  db)  ,  au  château  de  l'Aventure 
(Aisne). 

Thiac  (Eugène  db). 

TouLMOR  (Bottée  de). 

Todbral  (F.  ) ,  conservateur  du  musée ,  correspon- 
dant de  la  Commission.  Narbonne. 

TiubiBAU  DE  RoGHBBBURE.  Angoulèmo. 

Tbotir  (Charles). 

Tusseau  (Le  vicomte  de).  Aiviaoi  (Maine-et-Loire). 

Uhbich  (Le  colonel).  Strasbourg. 

Valpirçoh. 

Var  Dbhal  (L'abbé). 

Varibb. 

Vabahxaor.  Eu  (Seine-Inférieure). 

Vacdouabd  (Henri  de). 

VATBiâBB  (L'abbé).  Soissons  (Aisne). 

ViBBATB  (Marquis  de). 

Villbmirot,  sculpteur. 

ViLLBSTBBui  (  Le  baron  dk  la  ). 

VoisiR. 

VoeiJii  (Comte  db). 

Watelbt.  Soissons  (Aisno). 


COLLABORATEURS  A  L'HISTOIRE  DU  TRAVAIL. 


629 


WioD  DB  Sacciit.  Dieppe. 
Yvon  (0.  D*),  inspecleur  du  mobilier  de  la  Coa- 
roniie. 

PAYS-BAS. 

S.  A.  B.  le  prince  Fb^dbuc  db«  Pats-Bai. 

SoClBTli  BOTALB  D'iBCHltOLOOlB. 

SociM  PBISOmiB  D*R1CT0IBB  BT  D'ABCH^OLOOIB. 

KoiACTR  DBB  Pays-Bas. 

ViLLB  D*AllSTBBDAH. 

Viiu  i»*Abhbbii. 
VnxB  DE  Fbabekbb. 

ViLLB  DB  GbORINOUB. 
VlUB  DB  HiBLBM. 
ViLLB  DB  LA  HaTB. 
VlLLB  DB  NlMioCB. 
ViLLB  DB  BoTTBBDAIf. 
ViLLB  DB  VbBBB. 

D.  tab  dbb  Kbluw. 

A.  Dbmmui. 

A. -p.  Hbbmars-Siiits. 

I..-M.-C.  TAR  DBII  BOOABRDB. 

D.-F.-A.  TAlt  DER  BoflAEBDB-MOEROESLEL. 

Joi.  JiTTA. 

Baron  Gbbiceb  tar  Heb-:otre. 

P.  COTPBBS. 
A.  VlIXBT. 

J.-P.  Sn. 

M.  GOSTEB. 

L.-.M.  Beei^. 
A.-J.  Erschedb. 
Cb.  lloiMOH.  Paria. 

CONFÉDÉRATION  DE  L'ALLEMAGNE 
DU  NORD. 

S.  A.  le  grtndHiae  de  ¥(icilritmèoicr^-SrJbvmii. 

BAVIÈRE. 
SmcEL. 

AUTRICHE. 

S.  M.  rCwBBBCB. 

Lb  tbAiob  ihpébul. 

La  princetae  de  DimiCBBTBiR. 

La  Difcn  do  boiavhb  de  HoReRiE. 

Lb  MoaÙ  RkTIORAL  DB  PesTS. 

Florian  Rombb. 

AC-iD<MIB  aOBCBOUB  DU  M.lBRf  U. 

ioaqih  Babo. 
Fraofoia  m  Koomi. 
Hbrsuurr. 


SUISSE. 
CUme^t. 

MBISSIEOmiEB  DB  WeTZIEOR. 

Uhlmanr 
Schwab. 
Desor. 

RlTTBR. 

ESPAGNE. 

Soc.ifr;^  Bl'ena-Unior. 

BiBLioTHàgrE  ratioralb  de  M\T)H1D. 

Duc  DE  Fehrard  Ndrex. 

AmelJo  Mabstiik. 

Antonio  Maghado. 

M"^  veuve  Petra  de  Mereses  Merdibta. 

Kraocisco  Dobda. 

Joae  RoDRiGi'Ez  Zubdo. 

A.  GiRDBOZ. 

PORTUGAL. 

s.  M.  LB  Bol. 

acadêmib  dbs  uaitc-abts. 
Académie  des  scjercbs  de  Lisborhe. 
Abseral  de  L'ARMiiE.  LisboDoe. 

SociM  ABCfltfOLOeiQOB  P0BTUQAI8B. 
ArcHITBS  du  BOTACHB  de  POBTCeAL. 
BOUOTHÉQUE  RATIORALE  DB  I«ISBORRE. 
BlBUOTHÉQDB  D*EvOBA. 
(^ATH^DBALE  DB  LuBORRB. 

GA-raiDBAU  d'Etoba. 
TEai!iiA  DE  Abaoao. 
Marquis  de  SonA-HoLSTBiR. 
Jean  Palha  Fabia  de  Lacbbda. 
Comte  DE  Perarel. 
Marquis  D*ALC0CBàTB. 
Db  Yascorcillos. 

DANEMARK. 

MvêiÊ  BOTiL  DURTIQUrrits  DB  COMBIABDI. 
MUSIÎB  BOTAL  D*ABTILLBBn  DB  COMmAttOB. 
MOS^  BOTAL  D*BnWOOBAraiB  DB  COPfnABUB. 

Valdbhab  ScmiiDT. 

WOBSAAB. 
WlCHflLD. 

Habdo. 

SUÈDE. 
S.  M.  LB  Roi. 

S.  A.  B.  le  prince  Oscab,  due  d'Obibomtcib. 

McsIIb  rahoral. 

Mus^B  DE  GoTHUBOCne. 

Mcs^  d'Lpsau 

MCSBB  D'ABTUUBIB. 

MosiB  DB  Faldrd. 
Unââ  01  Caiubiora. 


AâO 


LFSTE  iS. 


MoniM  Dl  WllCOE. 
GATHiDftALI  Al  SkABA. 
GaTH^BALB  de  SuPTCIfA. 

Gath^dbali  db  Stbbhgbabs. 
Gath^dbalb  db  Wbstbbas. 
EeLisB  db  Wissukgsoe. 

ÉCUSB  DB  TbTDE. 

EeuBB  DB  Hdsaby. 

EOUSE  DB  WaDSTIBA. 
ÉgUSB  db  WlSTOBP. 

éousb  db  hobgstad. 
Eglise  de  Nobkcbpihg 
Eguse  db  Moblbt. 
Eglise  de  Wibstad. 
Eguse  de  Waxtobp. 
Eguse  d*Askbbsurd. 
Église  de  Bbbga. 
Eglise  de  Mbdblplana. 
MusiE  DE  Skaba. 
Fabbiqde  de  Roebstband. 

BlBUOniQUE  BOTALE. 

Wbitkb. 

Gavaluis. 

Mabdblobbii. 

WlITLOCX. 

Eckebboh. 

NORWÉGE. 
Le  chambellaD  Holst. 

RUSSIE. 
S.  A.  I.  la  graiide-dachesse  âleiaudba  Pktkowra 

9 

Musée  d*abt  et  dmrdostrib  de  l'Ecole  de  dessik 

TEGHBlQnB  StEOGANOY. 

Musée  pubuc  de  Moscou. 

BlBUOniiQUE  IHFÉBIALE  DB  SAIKT-PÉTEft^BOURG. 
BlBUOraàQOB  PATBIABCAIB  DE  MoSCOU. 
BlBUOTHÉQUB  DB  l'AcADBIIIE  ECGlisiASTlQDB  DE  SaIM- 

pétbbsboubg. 
Gathédbalb  db  l'Abchahgb,  à  Moscou. 
Gathédbale  de  L*AiuioiiciATioif ,  à  Moscou. 
Église  Spasso  Nbbeditxk  de  Novgobod. 
Église  db  la  Pbésertation  de  la  Vierge  de  Pb- 

bbiaslay. 
MoRASTiBE  Spasso-Epimiev  Soizdal. 
MoHAsriBB  TcHOUDOT ,  à  Moscou  . 
MoRAsràBB  Saint- Abtoire  ,  à  Novgorod. 
CoLLBcnoN  DB  l*Ebmitaue  IMPÉRIAL,  à  Saiiit-Fc- 

tenbourg. 
Palais  des  Abmubes  db  Moscou. 
Abebhal  db  Tiabskoe-Sklo. 
FumoHOv. 


A.-D.  O&BBSKY. 
P.-A.  KoTSCBOCBBt. 

Gomte  A.-J.  Moossuib-Podscbeirk. 

A.  SOBOEIKE. 

B.  Pboeobov. 

A.  YiCTOBOT. 

RoBTor. 
Jaboslav. 

ITALIE. 
Le  chevalier  Nigba  ,  miiÛBlre  d'Italie  à  Paris. 

MimSTàBB  DES  FlNAlICBS. 

École  d'appucatiob  des  iRGÉRiEmis  db  Tlri<i. 
Académie  des  beaux-arts  de  Bologne. 

GbaPITBB  de  la  CATHÉDBALE  de  GlTIDiLL. 
MOSÉB  CIVIQUE  DE  TUBIN. 

MusÉB  d'Imola. 
Mdséb  db  Naplbs. 
A.  Castellari. 
A.  Gebtiu. 
Fr.  Gamubiiii. 
LAPrao-LAPon. 
Rev.  P.  IcmNA. 
L.  Zdcchi. 
Gastaldi. 
PoMPEO  Abu. 

J.-B.  GAMOSn-VERTOtlA 

Sbgusini. 

Ghtilanda  Silva. 

Gavalbbi. 

Albitbs. 

Montbmubici. 

Sola. 

Arhoni. 

Alloati. 

Gaburca. 

Sabdiri. 

GUBINI. 

Da  Pobto. 

Raimohdi. 

Abbighi. 

mogerigo. 

D'Ancoka. 

Gartelu. 

M.-P.  LioY. 

Barorb. 

Giov.  Paolosi. 

Gaguabdi  et  Rivet. 

ÉTATS  PONTIFICAUX. 

Gbevalier  Michel  Stepharo  de  Rossi 
LbmaItbb. 


COLLABORATEURS  A  L'HISTOIRE  DU  TRAVAIL. 


â31 


GoBleue  DB  GAffiGUOIO-GOLORKA. 

GoniLU. 

Dnehfflse  m  ConoruHO. 

Loimo  Mbiolu. 

PRINCIPAUTÉS  ROUMAINES. 

CovTin  DB  BimnzA. 
GouTurr  ab  Caldaiucbani. 
Covnan  D*ABDGècBB. 

CODTBJIT  DB  ConOCHIlfl. 
COCTBIIT  DB  HOBBI. 
COUTBIIT  DB  C0II4. 
CODTBXT  DB  GOVOYA. 

BiBUonÉQUB  DB  Saut-Sata. 
MciÉi  D*AiTiQDiTi8.  Bucbarest. 
L.-C.  Jbah  Albcbahdbi. 
Major  D.  Pappaioold. 
A.  Odobuco. 
BaroDoe  db  Rccehahii. 

EGYPTE. 

Aug.  MABniTB. 
Ch.-Ed]n.  CaonçKi. 

CHINE. 

Le  nuit|aiB  d'Hibtbt  db  Sairt-Dbiit». 

Le  maïqnis  db  Notf. 

E.  Tai«it. 

Le  baroD  db  Bousibu. 

PAUnUB. 
FOBUBIBB. 

TUNIS. 
S.  Exe.  SiDi  Mobahhbd. 

AMERIQUE 
CENTRALE  ET  MÉRIDIONALE. 

COBUSaiOR  DB  LA  BoUtlB. 

GociBUBiiBirr  db  l'Equatbob. 

GotrVBBHBHBin  DD  NlCABAOOA. 

GocfBBirtIiBiiT  DB  Sah-Saltadob. 

TauBA. 

Eog.  TuaioB. 

ORANDE-BRETAGNE. 

s.  M.  LA  Rbiib. 

BanuB  MusBim. 

Som  KrasiBOTOii  MnnOM. 

TOCB  DB  LOBDBBS. 
AcADÙnS  aOTALB  nLlHDAUB. 

C«uieB  DB  Sauit-Golcmbi. 
Couiaa  db  u  Taonn  i  Dcblir. 

IloOTiiC  CoLLtfoB  D*OirOBD. 


All.  Solls  Goixeob  Oxford. 

Pembboxb  Gollegb  à  Gambridgi. 

GoBpDs  Gbbisti  Gollbob  à  Oxpobd. 

WincHurrBB  Gollbob. 

Royal  irstitutioii. 

T.-H.  PamciPAL  bt  SiRAT  db  L'UmfBBsrrf  db  Glas 

60W. 
GORPOBATIOII  DB  KlII6*8  LtRN. 

gobporatior  d*yokk. 
cobporation  de  norwich. 
Corporation  db  Bath. 
Corporation  de  Morpbth. 
Doter  et  Chapitre  de  Wirche&teh. 
DoYBR  ET  Chapitre  de  Wblls. 
Mbrcbr'r  Coupant. 
Mbbchart  Taylor*8  Coupant. 
Clothworur's  Compart. 

Fl8BllORGBR*8  GOMPART. 

Gabpbrtbr'8  Compart. 

r 

ECOLB  D*ART  DB  NoTTUtOBAM. 

Lord  Talbot  de  Mauudb. 

Comte  AmiBBn. 

Sir  Pucttal  babt  Dtxb  Baronnet. 

RéT.  évéque  Kiliadpp. 

Rév.  docteur  Todd. 

Loi'd  FiTz  Habdihge. 

R.-H.-S.  Smith  Esq. 

W.  Fobstbb  Esq. 

Due  DE  Dbtorsbirx. 

S.-P.  évéque  BoTLBR. 

Ph.-H.  Howard  Etq. 

H.-Robert  Gurzoh. 

Comte  DB  Wabwilk. 

Lord  DB  l'Islb  bt  Doduy. 

Robert  Uurtbb. 

Watbrhoosb. 

ReV.  W.-C.  BlRGHAM. 

Lady  Rokbwoodb  gage. 

Rey.  J.  Bbgk. 

Baron  Liorbl  db  Rothschild. 

J.-P.  Dextbb  Esq. 

G.  MofPAT  Esq. 

H.  Dambt  Sbthoob  Esq. 

R.  Paiurps  Esq. 

F.  Dtbb  Edwabds  Esq. 
Samuel  Addirosor  Esq. 

G.  WiRGFiBLD  Digbt  Esq. 
Joliu  Jones  Esq. 
Comte  DB  GospoBD. 
Uetwood  Hawxirs  E»q. 
Due  DB  Mancbbstbr. 
Comte  Spbtceb. 


432       LISTE  29.  —  COMITÉS  POUR  LA  VÉRIFICATION  DES  COMPTES. 


Comte  DE  GBisneniLD 

Comte  CowLBT. 

Lord  HoDOBTON. 

Lord  Criwi. 

Sir  W.-C.  Tabyiltak  Baronnet. 

M*'  Stàcebouse  Acton. 

Joseph  BoHD  Esq. 

Paul  BuTLEB  Esq. 

R.  DicKBB  Esq. 

Henri  Dublaghbr. 

R.  TiMPLB  frÂre  Esq. 

R.  Netillb  Gbehvillb  Eaq. 

Ralph  Srbtd  Esq. 

B.  Edwabd  Doke. 

Sir  HàBBT  Ybbhet  Baronnet. 

W.  Towulbt  Mittobd  Eaq. 

E.-SL-John  MiLDMÀT  Eaq. 

Duc  DB  Mablbobodoh. 

Duc  DE  RlCHMOHD. 

R.-S.  HoLPOBD  Eaq. 

Rcv.  Waltbb  Srbtd. 

W.-H.  PoLB  Clarbw  Eaq. 

Doc  DE  Cletelara. 

Comle  DE  Stampobd  et  Warbirotoh. 

Loi'd  Hbhriebb. 

Sir  W.-W.  Wtrr  Baronnet. 

Comte  Dartbet. 

M"'  Feabeb. 

M»-  Webb. 

Alexandre  Babkeb  Eaq. 

Sir  DoDLET  Courra  Mabtobibarks  Baronnet. 

J.  jAinfl  Esq. 

R.  Rose  Eaq. 

M.  Harcock. 

George  Wauis  Esq. 


Lord  CsBaBAM. 
L'  Col.  H.  HopB  Cbialock. 
B.-G.  BoHii  Eaq. 
William  Mbtbb  Esq. 

M***  ROBBBTSOR  MaCDORAU». 
M"*  FOBD. 

Sir  George  Docker  Baronnet. 

Lady  Mabrt  Ross. 

Capitaine  L.  Sbthoob  Dawsor  Davbb. 

Capitaine  SnEAnviu». 

M""  Lawbbhgi. 

Frederick  Tatub  Eaq. 

M**  Dacbbs. 

M**  Bdbt  Palubeb. 

Sethoub  Hadeh  Esq. 

Comte  DE  Zbtlard. 

Rev.  MoRTAQCE  Tatlob. 

C.  Natlob  Esq. 

F.-R.  Elus. 

HUGB  W.  DUMORB  Esq. 
T.-H.-W.-E.  GUDSTORB. 

Sir  T.-W.  HoLBDBRB  Baronnet. 
Lady  Dobotbt  Nbtill. 
M""  Hailslorb. 

M.-G.  COOPEB. 

Charles  Yillubs  Batlt  Eaq. 

C0L0HIB8    ANOLAISBB. 

E.-J.  Lord  SumoRDa. 

Marks. 

John  Wtrdbav. 

Opficbb. 

R.-B.  Smtth. 

Walrb  Hill. 


LISTE  29. 

COiMITÉS  POUR  LE  RECOUVREMENT  DES   FONDS 
ET  LA  VÉRIFICATION  DES  COMPTES 


RECOUVREMENT  DBS  PONDS. 
MM. 
KLEni ,  ancien  juge  au  tribunal  de  commerce,  ad- 
joint au  maire   du   XVI*  arrondissement  de 
Paria,  ftréndent. 
Germain  Halpber  ,  ancien  juge  au  tribunal  de  com- 
merce, sacr^tatrs. 
Flaxlard,  négociant. 


VERIFICATION  DES  COMPTES. 
MM. 
Dbtirgi,  membre  de  la  Commianon  impériale, 

membre  du  Comité  dea  finances,  prteidsiir. 
Flaxlabd,  rapporteur. 
Germain  HALraER. 
Klbir. 


LIVRE  IV. 

STATISTIQUE   DES  OPÉRATIONS, 


Chapitre  ^'.  —  Organisation. 

Tablkau  n"  1 .  —  État  numérique  des  collaborateurs  de  la  Commmùm  impériale. 


H 


9 

10 

11 
i« 

i3 
\\ 
tS 
iC 

•7 
•y 

If 

r 

•6 

•7 


LISTES 


00   CAtéMUM  SI  COLLAWlâTID». 


8oofcn|ilenrs  au  capiUl  de  giranlM. 
CoDmitnoa  impériale 


NOMBRE 
de* 

COLLAIOBATSUM 

de  chaque 
catégorie. 

(•) 


Comité*  de  la  Commitvun  im|iériale 

Commisaariat  géoéral 

Commissions  et  eommUsarials  (>(nii)g4>r4 

Jary  ipécial  do  noovel  ordre  de  récompenac* 

Jaiy  des  bciai-«rU    agricatlore,  iodiulrie  :  membres  lilolaires. 
Jary  des  beaoï-arts ,  de  Pagricullure  et  de  l'industrie  :  membres 

sappléants  et  associi^ 

RMartears  des  rapports  du  Jury  du  l'Ëtposiliou    

Comités  d'admÎMioo 

Boreaus  réunis  des  eomités  d'admi)t>ioii  dti  (groupe  X 

Jury  d*admission  des  œuvres  d'art 

CommisaioD  de  rhistdre  du  travail 

Jorf  d'admission  de  l'histoire  du  travail 

Jary  dea  établissements  alimentaires 

Syndicale  d'installation 

Présideato  et  secrétaires  des  comités  dépariemeotaai 

Commission  pour  \n  expo«ilions  d'agriralture 

Commisaion  pour  les  expositions  d'horticulture 

(îommissiou  poar  les  eipositioos  d'arhuriculture 

Comité  des  poids ,  des  mesures  et  des  monnaies 

Comité  de  ventilation 

Comité  de  reiposition  des  ceuTre*  musicales 

Comité  de  la  navigation  de  plaisance  et  drseipérienevs  de  sauvetage. 

Commission  d'^ncourageroent  pour  les  éludes  des  ouvriers 

Service*  divers 

AreUtedes  chai^  de  composer  les  trophées  de  la  cérémonie  des 


KipoMDls  de  Thistoire  da  travail 

Comité  poor  le  rceooTreiiieot  dea  fonds  et  la  véri6eatioo  des 
eompies 


Tôt  A  01 


ioS6 
66 
lai 
an 
95A 
So 
6s9 

3.7 

s5o 

&6q 

8? 

58 
6 

59 

7 

IQO 

so 

10 

s 

36 

7 
Ao 

i4 


10 

868 


NOMBRE 

DIS  COLLABOIATIUIS 

non  compris 

dan&  une  catégorie 

précédente. 


firançais. 


ioS3 

10 

1 

i86 

aS 

3 
at6 

i&a 

V 

too 

s 

•7 

a 

Al 

4sa 
1 

a 

w 

O 

a 
•9 

10 

8 
«9 


5o3 


étraogen. 


■99» 


S 

a 


85 
ait 


\ 


TOTAUX. 


iiS 

i 


3o6 


i5i8 


io36 

la 

i86 

88a 

11 

As8 

a65 

t6o 
3 

•7 

a 

A8 

7Î 

«sa 

1 

• 

m 
11 

t 

•9 

10 

8 
49 

a 


4&09 


W 


'  CcUs  coloDoe  présente  le  chiffre  intégral  de  tooa  les  collaborateurs  compris  sur  cltorunr  ili^v  lt«ios  Kurressif  es. 
bnis  ces  colonnes,  chaque  collaborateur,  français  ou  étranger,  qui  occupe  des  fonctions  dans  deux  oa  plnfieurs 
n'I^ories,  ne  figure  numériquement  que  sur  la  lisle  où  son  nom  parait  pour  la  première  foi^. 

Dans  ne  nombre  ne  sont  pas  compris  les  emploies  et  agents  des  lervicet  de  surveillance  d'incimlie,  des  postes,  des 
^'érrsphes  et  des  douanes,  qai  s'élèvent  à  8A1  ;  ceclitfTre,  joint  au  total  r\  dessus,  forme  un  en««mble  de  5,s&o  colla* 

174  seulement  ont  été  rétribuée.  Indépendamment  il«s  collaborateurs 
divers  agents,  tels  que  les  receveurs  ani  entrées,  les  prr^poaéa  A 
aquartnms  et  da  janlùi.'les  garçons  de  bureau  et  les  ganliens  du  Palais,  qui  préaenttut  un 
iM'l  d'sasiroa  4oo. 


«"«rrspfeca  et  des  ilouaocs,  qai  s  élèvent  a  8A1  ;  ce  ch 
^'«-kUuri,  parmi  lesquels,  fait  di^ne  de  remarque,  i-; 
•''pr'aiint  dits,  la  i>»mmission  impériale  a  employé 
l'm'MMi  des  serres ,  des  aquarinms  et  da  jardin ,  le 


98 


liU 


STATISTIQUE 


Chapitre  II.  —  Constrïction. 


Tableau  n®  2.  —  Données  numériques  concernant  le  Palais, 


DESIGNATION 


DBS   OALBBIBR. 


Grand  TetUbule 

Promenoir  inlérif  ur 

Galerie  (le  l'httUrire  du  travail. 
Galerie  des  œavrec  d*arl . . . . 
Galerie  des  arts  libéraax.  . . 
1 ''galerie  de  a 8*  de  largeur. 

9*  idem 

3'idem 

3  chemins  circulaires  de  5". 
Galerie  du  travail 


Galerie  des  aliments  H  pro- 
menoir extérieur 


Diven. 


ToTADx  rr  motbmrrs.  . . 


Loscuxca. 


mitfta. 

m 
S67.67 
898,1» 
^79,00 

538,00 
660,59 
836,Â& 

1,019,35 
750,47 

1,183,70 

1,367,46 


899,94 


LiaOBDB. 


ni  fret. 

• 

6,00 

8,5o 
i5,oo 

6,00 
93,00 

93,00 

93,00 

i5,ool^) 

35,00 

17,00 


SVlFAOi. 


mil.  earr. 

3,599 
9,906 

3,384 
7,080 
3,998 
15,199 
i9i»38 
93,984 
11,957 
4i,43o 

93,947 


171,50 


1 53,1 38 


aiTOR 


moyen. 


93,5o 

30,75 

49, 5o 

53,00 

79,50 

100, 5o 

i98,5o 

86,5o 

147, 5o 

i83,5o 


106,95 


BAirriira 


BOUS 


entrait. 


16,00 
5,80 

8,6» 
11, 5o 
7.68 
7.68 
7.56 
7,5o 

6,90 

95,00 

7,5o 
16,00 


POIDS  DES    MéTADX 

BBTBiNT    DAirS    Lk    COBBTB  CCTIOB  H. 


19,55 


Fer,  lAle 

et 

coruières 
assemblées. 

roiTB. 

toBDM 

da  1,000  k. 

toane. 
ia  1  ,OiiO  k. 

991,97 

11,37 

84,33 

98,59 

77.70 

19,85 

180,99 

44,97 

96,57 

190,53 

549,09 

4l9,tl 

653,66 

687,99 

t,085,99 

to3,68 

«90,35 

181, t4 

6,886,18 

904,96 

i,o46,o9 

83,93 

19,15 

• 

ti,t8A,So 

1,739,95 

ondaléc. 


tannea 
4a  1,000  k. 


de 
nac 


wtèt,  car. 


•9t79  \ 


19,19 

15,49 

19,55 

680,47 
«49,75 

0,1& 


1,000,39 


58,91 5 


68,91  & 


(*>  Ije  cube  des  bois  se  décomposait  ainsi  : 

Bois  de  charpente 1 ,653** 

Rois  pour  planchera ,  cloisons ,  ete 7,&68 


Total. 


9,191 


lia  surface  de  vitrage  était 67,354"^ 

Celle  des  dallages So,483 

Le  cube  des  maçonneries 54,539*** 

Celui  des  terrassements bS4,oi5 

i**'  Les  chemins  circulaires  des  galeries  de  s3  mèlras  étaient  au  nombre  de  trois,  ayant  chacun  une  largenr  de  5  métras. 
liCur  développement  total  était  de 9,9St*,4i 

Si  Ton  ajoute  à  ce  développement  : 

1*  Celui  dos  chemins  circulaires  de  la  galerie  du  travail *t^^  i^o 

9"  Celui  (les  chemins  circulaires  de  la  galerie  des  œuvres  d*art A79  ,00 

3*  Celui  dos  chemins  circulaires  de  la  galerie  de  Thistoire  du  travail >  •  398  ,19 

4*  Celui  de  ta  plate-forme  centrale  de  la  galerie  du  travail '*'95  «00 

5*  Celui  des  deux  promenoira 1,806  ,3o 

6'  Celui  d(*s  chemins  rayonnnnis ■  t  ,808  ,00 


on  trouve,  pour  les  chemins  ayant  au  moins  5  mètres  de  largeur,  un  développement  total  de 10,898  ,iS 

Bans  compter  les  voies  intérieures  avant  des  Inrgcim  variant  de  1  à  5  mètres,  et  dont  le  dérdoppement  total  était  an 
moins  le  quintuple  de  celui  des  cheroms  ci-ilessus. 

(*)  Le  prix  du  métal ,  par  kilogramme ,  a  été  pour  le  fer  de  0,69,  pour  la  fonte  de  0,8871,  pour  la  lAle  ondulée  de  0,71. 


DES  OPÉRATIONS. 


a:}5 


Chapitre  II. — Construction. 

Tableau  n*  3.  — Importofice  de$  débauchés  linéaires  offerts  par  les  partes  extérieures  du  Palais. 


DÉSIGNATION  DBS  PORTES. 


Grande  porte 


Porte  de  Belgique 


Porte  de  Paris  et  de  Ruane. 


Ptirles  îolemi^diaireB. 


TOTACI  ET  HOTBRXIS. 


NOMBRE 


DIS    FOBTIt 


•emblabiet. 


(•) 


3('> 


6« 


19 


98 


OUVERTURE 


DM  MITtl. 


mkrea. 


9»«o 


a,95 


3,00 


9/i5 


â,5o 


3,3o 


DÉBOUCHÉ 


VABTIIt. 


mètref. 


9iio 


i3,5o 


9,00 


14,70 


ff 


TOTAL 


mètm. 


99,60 


93,70 


54,00 


100 


,3oW 


t^  Lm  gtiiMie  porte  corm|ioo<Uil  ao  grand  aie  du  Palais  {talé  de  la  Seioe).  Elle  comprenail  uoe  baie  cralrale  de  9*,to 
d  Mvertoiv,  et  sii  baies  lalérales ,  réparties ,  par  groupe  de  trois ,  de  cbaqae  cMé  de  Taie  et  ayaot  ehacaoe  t*,tS. 

(*'  La  porte  de  Belgique  eorreapoodait  k  rexti^mité  do  grand  aie  (tUé  de  PKrole  niilitiiiiT).  Elle  se  eompotait  dt 
trob  botes  égales ,  chacoDe  de  S  mètres. 

*l  Les  portes  de  Paria  et  de  Roaaie  étaient  situées  aux  deox  eitrémilés  da  petit  axe  da  palais  (  cAtés  des  avenues  de  La 
Bowdonnoyo  1 1  de  SnlTren).  Elles  eompreoaient ,  eomoie  la  porle  de  Bdgiqoe,  trots  baies  égales,  rbacuoe  de  a*, 45. 

**■  L«  rbilTre  do  débonrbé  offert  par  les  portes  du  Palais  dépasse  trè«-nol«blemeot  le  rbiffre  correspondant  des  fipoii- 
tiriM  aniéneures.  Il  explique  les  farililés  remarquables  que  chacun  a  pu  constater,  tant  pour  récoulemeot  des  foules  Ica 
pins  compactes  que  pour  TinlrtMlnction  des  eolis  dans  la  période  la  plus  active  de  Tinstallation.  On  peut  affirmer  que  c*eal 
U  an  des  éléments  qui  ont  eoucoura  à  rendre  le  Palais  parraileroent  approprié  k  sa  destination. 


98. 


/i36 


STATISTIQUE 


Chapitre  11.  — Construction. 

Tablsad  n°  4.  —  Nombre  des  oumers  employés  sur  les  chantiers  du  Champ  de  Mars 

pendant  Fêté  de  1866  ('). 


DéSIGNATlON  DES  ENTREPRISES. 


Partie  métallique , 


TerraaseroenU  et  maçonnerin. 


Vitrerie. 


Toiture  en  lioc. 


Charpente 

Voâtes  dee  cave*  et  dallages. 
Entrepriaes  divenea 


Totaux . 


NOMBRE 

D«OIITIIBBII 

employés 


»« 


a 


>38 
i45 


90 


S 

a 


^ 


87 


aoo 


38o 


a8 


5 

o 

H 


3«5 

3&5 

ia5 

•o 

ho 

470 

t5 

5o 

ho 

i5 

as 


1,477 


NOMBRE  D'OUVRIERS. 

•ttivant  les  quartiers  babilés  par  m» , 

et  la  diatanee 
de  leur  résidcooe  au  Cliamp  de  Mars. 


Mi 
31 


'O 


o 
oo 


a5 


i5o 


10 


ta 


i5o 


i5 
h 
8 

la 


391 


• 

» 

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res. 

0  ? 

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5o 

10 

100 

• 

10 

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• 

i5o 

(K, 

• 

• 

• 

• 

6 

« 

« 

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• 

* 

594 

90 

»5 

e  S 

G    ® 

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ao 


«I 

11 


I 


100 


5o 


100 


too 


•c 


CL  ± 

■a  Ê 


i5 
5 


60 
eS 
S5 
So 

7 
10 


•et 


TOTAUX, 


S 


8 


•96 


BIO 


ItO 


a5 


4o 


860 


tS 

10 

8 

ta 


1,075 


9 

o 


rr 


3o 
iS 

5 


ito 
•S 

3S 
3o 

7 

10 


4«a 


1,477 


C)  L*ouvertttre  des  chantiers  du  Champ  de  Mars  a  eu  lieu  vers  la  fin  dWtobre  1 865,  et  au  coromeoeement  de  décembre  1866 
ies  traraux  de  construction  du  Palais  pouvaient  être  considérés  comme  terminés  ;  Piustallation  commençait  déjè. 

Jusqu'au  mois  d'avril  1866 ,  le  nombrv  des  ouvriers  employés  k  ces  travaux  n'a  pas  dépassé  800  ;  d'avril  à  juillet ,  il  a'eaC 
élevé  è  près  de  i,5oo ,  ainsi  qu'il  résulte  du  présent  tableau. 

Cette  grande  agglomération  d'ouvriers  n'a  apporté ,  dans  les  condition*  économiques  des  quartiers  voisins  du  Cbamp 
de  Mars,  aucune  perturbation  sensible;  Tétai  sanitaire  sur  les  chantiers  a  loujour»  été,  grAce  aux  mesurée  spéciales  prises 
par  la  Commission  impériale,  des  plus  satisfaisants,  malgré  l'apparition  du  choléra  et  d'autres  maladies  épidémiques  dau 
plusieurs  quartiers  de  Paris. 


BH 


DES  OPÉRATIONS. 


A37 


Chapitre  II.  —  Construction. 

Tableau  h**  5.  —  Dtmnées  mmériques  concernant  le  Parc  et  le  Jardin, 


DBS1G!«ATI0NS. 


TIAVAUI   DB  JAlOmiGI 
VallooMmenli 


(•). 


T«n«végA«le(«>.  .    .. 

Ttrr»  de  bruyère 

Arbns  àê  hante  fotaie. . 


Cb«OMéet  pavées. . . . 
CbeoMéet  empierrée* . 
aUée*.... 


Sarlaee  dce  flolfl 

Sarft<«  dei  niMnfs 

SaHar»  dm  peloosea. . . . 
Loafiwvr  dct  riTÏèm. . . 
SttHace  dca  pièeca  d*«ao. 


CARALISITIOR    D*I1IJ 


l^) 


LoagMor  d«i  Utjaox  eo  fonte.  . 
Loagveur  de*  tnvaox  en  plomb. 
Robittfto  h  boUnan  ea  bronie.. . 

Robittfto  eo  Conte 

^ocnbrt  de  boocbai  d'arromge. . 


CâRALISATIOli    M    GAZ 


W 


■I 


l4Nifiicar  dca  tayanx  en  fonte. . . . 

Loofaeor  dca  (ojaox  en  plomb.  . . 

Robiacta-vaunca 

RobiiMla  en  Kronie 

Voohre  dea  baca  de  gai 

VMnbre  dca  If  rea  et  dea  girandolei 
da  promenoir  eitérieur 


u>a- 
ausuia 


■AlTM. 


i38 


it,i6i 
A,5o8 


B,8oo 
7.70c 


PARC. 


•uaPACis. 


■Al.  crnaé», 

aA5,i7& 


363 

• 

■ 

8,670 

5,568 

M 

• 

44,191 

7,646 

m 

• 

•7»79« 

m 

161,016 

m 

a8,686 

• 

4i,3o4 

3,5oo 


cran. 


mit.  ealMB. 

gi,479(M 
38,to5 


QDAR- 

mes. 


740 


JARDIN 


LOR- 
ODBUBS. 


■Atru. 


307 
79 

lae 


» 
a3 

4o 
55o 

600 


S, 100 


355 


1,680 


suarACBS. 


crai 


48,35o 

37,478 

ai,i33 

5o8 


11 

37 
4 

a3 


000 
35o 
5oo 
000 


i,3oo 


QUAR- 
TITÎS. 


95 


7 

* 

a6 


TOTADX. 


893,5*4 

1*8,967 

59,*38 

608 

835 

363 

«,670 

5,588 

44,191 

9,846 

38,79* 

198,366 

33,186 

64,3o4 

493 

4,800 


i*,84i 

4,5o8 

3i4 


79 
i48 


5,800 

7t7«» 
a3 

*4o 

55o 

600 


***  La  dépense  d'établissement  do  Pare  s*est  élevée  (y  compris  les  frais  de  el6lare  et  de  canalisation  d*eaa  et  de  gai) 

* 1 ,9*8,088'  bo* 

MU  dn  Jardio  à 949,040  00 

L#  prix  de  revient  da  mMrr  carré  de  Parc ,  j  compris  ses  plantations  et  ses  cbausséaa,  ressort  k B  00 

Criai  dn  Jardin .  y  compris  ses  installations ,  ressort  à 19  ao 

A  titre  da  comparsison  tl  semble  utile  d^indiquer  que  le  prix  d^éublissement  dea  aqnares  de  Pari*  s^élève  par  mkn  cairé , 

ss»mr  : 
Pour  celui  de  Sainl^acques-de-la-Boncherie  fc  «4  franrs;  reloi  dn  Temple  h  19  francs:  celui  de  Sainta-ClotiMa  à 

•  R  francs  ;  celui  de*  Arts  et  Métiers k  77  francs;  celui  des  Innocrnts  k  97  franrs;  celui  de  Louvois  k  3t  fiancs;  celui  da 

Viaiiaufie  k  1 7  francs  ;  soit  en  moyenne  a  4 1  franc*. 
^  Ikana  ce  cbilfre  ne  sont  pas  compris  les  terrassemeols  faits  pour  b  coaslruction  du  Palais  et  pour  le*  remblais  daa 

aWr4s  dn  quai  d'Orsay,  par  d/'cbarge*  publiques. 

'*'  Ls  |»rit  du  mètre  rube  de  terre  végétale ,  ntndu  au  Champ  de  Mars  .  ressort  k 4'  00* 

^  Le  matériel  a  été  fourni  en  location  et  revient  k  un  pru  qui  représente  87  p.  0/0  du  prix  d*acbal,  ai  fait  rsasortir 

I*  prii  do  mètre  cube  d'eau  distribuée  k  8  n»ntimcs ,  son  compris  les  frais  d'élévation. 
*  ComaM  Mwr  l'eau ,  le  matériel  a  été  fourni  en  location  ;  le  prix  da  revient ,  comprenant  la  location ,  b  poae ,  IVn- 

tf^Hien  ft  l'cnlèveBent,  représente  k  pan  pris  las  */6  dn  prix  d'acbat. 


Â38 


STATISTIQUE 


Chapitre  II.  —  Construction. 


Tableau  n*  6.  —  Données  numériques  sur  la  plateforme  oentrafe  de  la  Galerie  du  travail. 


DÉSIGNATION. 

LONGCEUB. 

LARGEUR. 

SURFACE. 

Lonr^ueur  des  travées  sans  traosinission 

mèlres. 
376,00 

891,00 

mètres. 

a 

H 
H 

a 
a 

6,00 
3,95 

9 
a 
a 
u 

0 

9 
u 

a 

a 
a 
a 
16,77 

536,66 
a 
5,3 18,00 

9 

9 

Longueur  des  travées  avec  transmission 

DéveloDDement  total  de  l*ouvraee 

1,195,00 

9,663,00 
85,00 
a 

5,16 
a 
i56,oo 
« 
5,106 

o,o3 

DéveloDoement  du  sardc-coros 

Nombre  de  travées 

Idrffeur  entre  ffarde-coros 

Surface  de  chaciue  êolon-ffortu^ê 

Surface  des  39  anlont'f^ftrdt^êf -,  , 

Longueur  des  canapés  placés  dans  ces  salons 

Surface  totale  de  la  olate-forme 

Hauteur  du  plancher  au-dessus  du  sol 

Jeu  minimum  entre  les  supports  de  la  transmission 
et  ceux  de  la  nlate-forme 

DÉSIGNATION. 

NOMBRE. 

POIDS. 

PRIX. 

Nombre  d^escaliers  tournants 

10 

9 

i5 

796 

9,636 

•; 
// 
II 
a 
a 
u 

9 

kilogr. 
a 
a 
9 

a 
II 

663,000 

985,000 

a 

a 
» 
a 

II 

fr. 

a 

a 
a 
y 
a 
u 
a 

0,66 
0,9  a  5 
95,69 
598,91 
63 1,91 6,00  <•> 

Nombre  d^escaliers  d^honncur 

Nombre  de  ponts  sur  les  chemins  rayonnants 

Nombre  de  piliers 

Nombre  de  grands  boulons  de  fondation 

Poids  total  du  fer 

Poids  total  de  la  fonte 

Prii  moven  du  kilofframme  de  fer 

Prix  moven  du  kilogramme  de  fonte 

Prix  du  ffarde-coros  car  mètre  courant 

Prix  total  de  Touvrage  par  mètre  courant 

Prix  total  de  Touvrafire 

DES  OPÉRATIONS. 


'j3î) 


Chapitre  III.      Admissioiv. 

Tablbad  !f^  7.  —  Swfaces  affectées  aux  différentes  parties  de  F  Exposition. 


DÉSIGNATION   DES  EMPLACEMENTS. 


À.  CHAMP  DE  MARS. 


PALAIS. 


Grand  Tntibolé 

Gieiaioi  njoonaoU 

Chcfliiof  cirrulairef 

Prottcooir  eil^rieor 

Promenoir  iolérieur 

Galerie  de  rhisloirc  du  travail ^ 

Galerie  dr«  (ruvri'C  d^art 

Galertrt  de*  arts  libéraux .  do  mobilier,  da  télement  et  dea  nialières  premières. 

Galerie  da  travail 

Gttierie  de*  alimenta 


Sorface  da  Palais  proprement  dit. 

Cntrte  et  portiqœt  converti 

Jardin  eentral 


Snrfiiee  da  Palais  et  de  aes  dépendances. 


9     PARC. 


il.U.  y  -pri.  U,  .1M«  d.  «ia.  d,  S-.50 . . .  {  f^J^  JJ^'J.- 


Chaaasée*  de  8  m^rea  et  aa-detsui. 
Allées  de  pins  de  S*,&o 

Sorface  du  Pare 


3*  JAIIDI5. 


Sorf4rca  rouvertes    . 
SorCaeea  découiertet. 


Soifact  do  jardin  y  compris  les  chemins 

Sorlace  do  Champ  de  Mars ,  limitée  par  la  paliisade 

A*   BBRGI. 

S«rCarfs  dVtposiUon  convertM 3,978 

KtpoMlion  flottante 9j5 

Restaurants... 1,016 

Chemins  et  terrasses. 


SURFACES  BRCTES 


PAITIIU.IS. 


ai4tr«i  tmrtit. 


3,5< 


1&.S65 

so,663 

io,7ii8 

a, 906 

1,690  >) 

5,731  W 
5A,io 
16,965 
ii,i5A 


t53,i38 
6,935 
5,743 


165,816 


59,ii3 
ii8,5o8 


170,691 
^6,761 
§7,791 


•45,i7& 


7,i5o 
4t,ioo 


A8,35o 


Sorface  de  la  berige. 


5,919 
1,476 


8,895 


B.  iLE  DE  BILLANCOURT. 


Sarfaera  dViposilion  couvertes. . . 
Sorf»c»«  dVipo»ition  décou'ertes. 
Burvaui.  revtaufMO's.  l)ouhi|ui^. 
Chemins  et  allées 


SorCsce  •fleclce  k  reipositi«ni  de  Billancoort , 

Sorface  totale  de  l'Ei position 


5,58o 

i36,6io 

5,55o 

71,350 


110,100 


TOTALia. 


milrck  etrréfl. 


i65,8i6 


945,174 


48,35o 


459,340 


8,89$ 


•10,100 


687,835 


'^  Dèdoetion  Taite  seulement  des  chemins  njoooanls,  tandis  qu'on  a  déduit  pour  les  aotras  galeries  les  chemins  rayon- 
oauls  et  les  rh^min^  rirculaires. 


&/iO 


STATISTIQUE 


Chapitre  III.  —  Admission. 


Tableau  n*  8.  —  Surface$  aUrUnties,  dam  le  Cha$np  de  Mars,  à  chaque  paye. 

I 


PAYSl'I. 


France 

Pay»-Ba8 

Belgique 

Ailemngne  du  IMonl 

Hesee 

Bade 

Wurtemberg 

Bovière 

Autriche 

Suùse 

Espagne 

Portugal 

Grèce 

Danemark 

Suède  el  Norw(^go 

Russie 

IUlie 

États  pontificaux 

Principautés  Roumaines. 
Turquie 

Kgipte 

Perse 

Chine 

Japon  

Siam 

Tunis 

Maroc 

Rtats-Unis  d'Amérique.  . 

Républiques  américaines. 

Brésil 

Royaume  Hawaïen 

Grande-Bretagne. 


Totaux  rABTiBLs.. 


L 


Totaux  «Mbaux. 


80RFACBS  OGGUPEBS 


DARS 


1 53,1 38 


tl 

~' 

COQ- 

PALAIS. 

vertes. 

41.  cArréa. 

a4l.  tênéê. 

67toa5 

'*»  «7,891 

t,so8 

909 

7,336 

a,&i6 

11,79» 

896 

i,o3s 

•0 

8s3 

• 

i,3is 

4>8 

1,178 

565 

8,569 

1.686 

<,948 

i,4ia 

•,oi5 

578 

696 

157 

696 

• 

i,o&9 

18 

1,010 

469 

3,i45 

1,439 

A,o3o 

438 

&19 

64 

901 

58 

1.347 

35a 

555 

1,634 

io5 

A 

36a 

7.5 

591 

107 

137 

87 

439 

65i 

7a6 

198 

3,870 

i,64b 

7o4 

m 

A70 

• 

63 

* 

a3,586 

7,«73 

« 

5a,iiS 

DARS  LB  PABC. 


déeoa- 
veries. 


met.  carre  t.     met.  cairei. 


sua 

LA 


58,3i9 

3,8o3 

6.756 

8,900 

io4 

m 

588 

571 
7,«4i 
a,i36 

800 
1.163 

• 

4oo 
•,167 
1,707 

9,59* 

346 
1,639 

9,439 

4,966 

1,366 
i,o5i 

i83 
1,857 

674 
3,479 


4,759 


ii8,5o8 


170,691 


w  4,3  11 


"•)  1,608 


5,9»9 


soarACis 


totales. 


net.  oarria. 

1 57,546 
6,990 

t6,5o8 

91,887 

t,i56 

893 
9,398 
9,3i4 
17,496 
6,496 
3,393 
9,016 

696 
t,467 
4,646 
6,991 
6,990 

899 
9,591 
4,i3i 
6,455 

io5 
9,453 
1,749 

4o7 
9,947 
1,598 
8,984 

7o4 

470 

68 

37,919 


399,678 


OBSERVATIONS. 


<*>  Dans  ce  tableau  et  dans  les  taUcaax 
suirants ,  les  pays  ont  été  rangés  d*aprèi 
la  situation  topographiqne  qu^ils  oer&- 
paient  dans  le  Pauis. 

(^)  Ge  chiffre  comprend,  oot<«  Ifs 
annexes  eonstmilcs  par  les  exposants, 
les  concessions  diveraes,  telles  qne  le 
théâtre,  le  cercle,  les  restaurants,  les 

J générateurs  k  vapeur  des  eotreprenenn 
rançais  ;  Pexposition  de  Tisthniede  Soex  ; 
les  bureaux  de  la  Commission  impériale. 

■*)  Y  compris  les  resiaumnts. 

{*]  Y  compris  Texposilion  flotlanle. 


DES  OPÉRATIONS. 


A&l 


Chapitre  III.  —  Admission. 


Tableau  n"*  9.  —  SwifwnU  horizontales  utiles  occupées  dans  le  Palais ,  par  pays  et  par  groupe. 


PAYS. 


Fraoee 

Vhf-Bu 

B<-tgi^M 

Ailcinagiie  da  Iford 

IMe 

Wartcnb^i^.  •••■ 

Barière 

Aatricfae 

*^f»« 

Poiiogal. 

Gris.  ...• 

Dancmafk 

SoU*  et  Rorw^ 

RUMÏ* 

luiie 

ÉUto  Poatificaox 

Priodpsuyi  Roonaiom 

Tai^i« 

^HfTP«« 

Pri»» 

Cbioc 

Japott 

TUM 

Maroc  

éuu-loit  d*AmëriqM 

RipobiH|iMi  de  l'Am^riqor  roitrele  et 
Béridioiiale 

Brésil 

RoyaosM  Hawaîni 


TotAVS. . . 


HISTOIRE 


da 


TBATAIL. 


■i4t.  ««ST^*. 

80 

10 


55 
10 
•5 

3o 
• 
ai 
88 
46 
too 

94 

4o 


157 


ito6a 


II. 


m.  tui. 
•  ,110 

98 

io4 
•79 

49 

48 
89 

44 

97 
96 

89 

i4 
16 

94 

70 

91 
90 

44 
44 
49 
6 
« 
4 
8 
8 

19 
19 

59 

94 

i4 

* 
545 


9,956 


lU. 


m.  cmir, 

3,335 

48 

989 

437 
48 
65 
37 
5o 

879 
45 
80 
83 

«9 
68 

5o 
to5 
188 

99 

99 
58 
5o 
36 
18 
i5 
8 
16 

93 

84 

59 

»7 
i»8o9 


6,849 


GROUPES  P) 


IV. 


m.  MIT. 
3,596 

65 

369 

583 

56 

70 

87 
16 

*9« 

190 

io3 
5o 
4i 

91 

55 
89 

191 
10 
10 
96 
94 
• 

i5 
11 
10 
16 
18 
108 

91 

91 

90 

1,879 


7,558 


f. 


B.  carr. 

It509 
109 
196 
967 

3o 

49 

4o 
5o 

949 

190 

83 
16 
80 

90 

4o 

199 

101 

10 

10 

5o 

9 

• 

8 

a 
9 
8 
8 
88 

48 
18 

99 

778 


4,713 


'      Tl. 


m.  earr. 

8,947 
974 

956 
1,190 

199 

t46 

73 

191 
1,999 

934 
i55 

47 
3o 

56 

990 

190 

474 

10 

10 

io4 

119 


4i 
6 

98 

98 

980 

93 
93 

• 

3,011 


17,810 


TU. 


m.  e«n. 

3,799 
180 
180 

ao3 
84 

49 

93 

89 

994 

70 
80 
80 

3o 

i5 

75 

i43 

900 
10 
10 
80 


98 

«9 
«9 

m 

58 
95o 


1,698 


7,457 


I. 


n.  MR. 
1,106 

6 

970 


1,389 


TOTAUX. 


a4t.  MffrA». 

93,118 
787 

9,o3o 

8,879 

339 
4i3 
349 
3i3 
t. 708 
695 
458 

990 
166 
995 

548 
646 

1,99& 

i3o 
i46 
437 

901 

36 

7« 

9» 
48 

80 

•*7 
819 

i63 
93 

49 

8,795 


49,980 


f^)  Le  Cfwi|w  1,  epR^rlaot  arnioal  BMapoaitiao  naraU,  n*a  pat  M  eomprig  dana  ce  lablcao,  non  plue  que  lee 
fraspetVIU  al  IX,  q«i  cormpoDdaiaal  4  r^grienUora  el à  l*boitieQltora  al  o^avaieot  paa  d^eaplacemenl  dana  le  Palaia. 


'i42 


STATISTIQUE 


Chapitre  III. 


Tableau  n""  10.  —  Kmbn  det 


PAYS. 


France 

Pays-Bas 

Bel^qne 

Allemagoe  da  riord 

Hease 

Bade 

Wurtemberg , 

Bavière 

Autriche 

Suisse 

Espagne 

Portugal 

Grèce 

Danemark 

Suède  et  Norwégc 

Russie 

lUlie 

États  pontificaux 

Principantës  roumaines. 
Turquie 

%PI« 

Perse 

Chine 

Japon... 

Siam. 

Tunis 

Maroc. 

Étals-Uais  d'Amérique.. 

Républiques  amériraines 

Brésil 

Royaume  hawaiien 

Grande-Bretagne 

Total X. . . 


BUTOmi 


du  travail. 


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STATISTIQUE 


Chapitre  111 


Tableau  r^  10.  —  Nomhre  de$ 


GROUPR  V. 

CLAStU 


4 


PAYS. 


Fraaœ. 

Paya-Bas 

Belgique 

Allemagne  du  Noixl 

Hesse 

Bade 

Wurlembeig 

Barière 

Aulricbe 

Saisie 

Espagne 

Portugal 

Grèce 

Danemark 

Suède  el  Norwëge 

Russie 

IUlie 

États  pontificaux 

Principautés  roumaines 

Turquie 

Egypte 

Perse 

Chine 

Japon 

Siam 

Tunis 

Maroc 

étau-Unis  d'Amérique 

Républiques  américaines 

Brésil 

Royaume  hawaïen 

Grande-Bretagne 

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GROUPE  Vil. 

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GROUPE 
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GROUPE 
IX. 

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697 

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590 

570 

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.^.•^ 

m 

1 

1.388 

1 

&46 


STATISTIQUE 


Chapitre  III.  —  Admission. 

Tableai  :^°  11.  —  Notnbre  des  exposants  par  pays  et  par  grwspe. 


PAYS. 


Fronce 

Pays-Bas. 

Belgique 

Allemagne  du  Nord 

He&st' 

Bade 

Wurlemiwrg 

Bavière.  « 

Autriche 

Suisse 

Ripagoe 

PoKagal 

Grèce 

Danemark 

Suède  et  ?îorwége 

Russie 

Italie 

Étala  pontificaux 

Principautés  roamaiDca.. . 
Turquie 

Egypte 

Perse 

Chine 

Japon 

Siam 

Tunis 

Maroc 

Etala-Unis  d'Amérique.  . . 
Républiques  américaines**). 

Brésil 

Royaume  hawaïen 

Grande-Bretagne 


TOTADI. 


5i9 
A? 


1 
6 

i6 

7 
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m 

6 
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II 

10 

« 
i33 


1,01& 


DÉSIGNATION  DBS  GROUPES. 


I. 


558 

94 

117 

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5 

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108 

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63 

65 

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54 

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16 

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34 

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33 

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991 

187 

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905 

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38 

95 

93 

18 

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37 

107 

100 

79 

101 

386 

33o 

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94 

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9 

5 

9 

38 

6 

87 

5i 

49 

35 

38 

44 

10 

9 

733 

794 

4,965 

4,947 

IT. 

». 

9,o84 

9,o44 

89 

101 

459 

44o 

499 

845 

19 

5i 

i3 

43 

58 

4i 

37 

64 

994 

491 

i46 

193 

174 

677 

191 

877 

79 

111 

45 

«7 

99 

167 

944 

483 

509 

911 

96 

18 

808 

•77 

1,799 

»t«i7 

11 

7 

8 

5 

18 

11 

•7 

i4 

4 

S 

19 

4 

11 

6 

54 

,57 

90 

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81 

536 

7 

11 

i,o43 

1,383 

8,3o6 

ii,4oi 

Tl. 

vn. 

«,870 

9,953 

48 

90 

349 

908 

399 

995 

i3 

197 

99 

45 

91 

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«7 

96 

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811 

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178 

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1,906 

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543 

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918 

33 

36 

037 

1S7 

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7« 

91 

89 

68 

359 

7 

8 

864 

598 

6,196 

9,35 1 

rnx. 

11. 

I. 

i,ii5 

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■ 

1 

108 

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«9 

1,349 

791 

9,33o 

TOTACX. 


«5,969 

5ot 

« 

1,918 

•  .4S<i 

a45 

9o4 

965 

407 

a.o4^ 

i«oo6 

a.648 

1,883 

489 

.93 

i,o83 

s,4i4 

4,t4o 

186 

i,o6t 

4.946 

93 

■7 

87 
i45 

•9 

4i| 

75 
705 

455 

1.339 

53 

6,077 


59,aoo 


(*)  Lea  exposants  de  ces  diverses  Bi^publiques  se  décomposent  comme  il  suit  : 


Confédération  Argentine. 

Chili 

Uruguay 

Haïti 

Paraguay 


195 

96 
45 

91 
96 


Report s43 

Costa-Rica 9 

Pérou i3 

Nicaragua 90 

San  Salvador 48 


Report 333 

Veneiuela 88 

Bolivie 9 

Equateur 5 

Nouvelle-Grenade 


l 


A  reporter 943 


A  reporter. 


333 


ToUlégal 455 


Lorsqu'un  exposant  figurait  4  la  fois  dans  plusieurs  clnsiies,  il  a  été  compté  dans  chacune  d'elles.  —  Lorsqu'au  prodac- 
teur  avait  dans  une  même  classe  plusieurs  expositions ,  il  n'a  été  compté  que  pour  un  exposant. 

Dans  rn  lableou  ne  sont  pas  compris  le  grand-ilurhé  de  Luxembourg  ni  la  république  d'Andore,  qui  avaient,  le  pre- 
mier se|>t  exposants,  et  la  seconde  un  seul.  Il  v  a  lieu  également  d'ajouter  Texposition  séparée,  faite  par  la  société  de 
secours  aux  blessés  militaires,  qui  comptait  dix-huit  exposant^. 


DES  OPÉRATIONS. 


467 


Chapitre.  IV.  —  Installation. 

Tableau  n*  12.  —  Spécimen  de  la  gestion  des  syndicats  d^instaUation. 

(Classes  du  travail  mécanique.) 


DKSIG!«iAT10N 
An 

CLifMS. 


i  5& 


55-56 


5? 


Sg. . .  . 


6o 


6i 


r>3 


SURFACE 

■OBIlOnAtI 

utilisa. 


PALAIS. 


met.  «ar. 


8o6 


rAic. 


mit.  e«r. 


3/11 


PRODUITS  EXPOSES. 


Kcoinii. 


1,895 


*j38 


53H 


9> 


00 


hCyg 


179 


A08 


i).)9 


ifiH 


0(»7 


67 


TOLCm 

P0ID4. 

en 

rrèlres 
cubes. 

Tonnei 

de  1,000 

kilog. 

■dAi.  cttb. 

618 

// 

3oo 

800 

•j6 


lAo 


*9 


77 


VALlUn. 


francs. 


833,5^3 


4oo,ooo 


DÉPENSES. 


CÎ^IBBiLU 

de 
Ia  classe (". 


fmnrs. 


3/1.118 


89,375 


53 


9&0 


160 


80 


73 '1 


59  9,35o 


8si,3io 


383.^60 


8,903 


SPBCIALBS 

à  chaque 
exposant. 


francs. 


13,000 


95,861 


A,'ji8 


91,98^  0 


1,069,000 


l3,99& 


TOTALIS. 


francs. 


937,863 


/i  6,1 18 


91,696 


6,979 


99,596 


79*095 


8,690 


108,686 


'^  Lm  dépenses  générales  de  rhaqae  classe  eoœpreoaîeot  :  le  rev^Cement  dn  sol  (plancher  oq  dallage),  la  baliislrade  eo- 
loaraot  k  classe,  les  accessoires  de  la  dêcoretîoo  générale ,  les  frais  de  surveillance  et  de  gestion  do  syndicat ,  et  les  dépenses 
i*  constroclMM  des  anneies  du  parc ,  lorsque  les  espaces  alloués  n'ataienl  pas  paru  suffisants  aoi  syndicats.  Le  syndicat  gé- 
nit  Mo-senienent  les  inléréu  générant  de  la  classe,  mais  il  faisait  encora  exécuter,  pour  le  compte  des  expceauli  qni  lui 
m  {aisiirnt  ia  demande,  les  Infant  d*in«liillalion  parlieuliera  k  chacun  d'eoi. 

^  Ce  chiffre  ne  comprend  que  les  colis  eipédiés  par  chemin  de  fer. 


l^'^ 


STATISTIQUE 


Cbapitbc  I\  .  — 

Tablbal  >"*  20.  —  Tramspari  du  moitAuu.  ^i 

(Répartitioo  par 


•N 


^OVBII  DEWIGOXS 


it 


I  j-.i  I  do  3i 


I ...}  > 


tir»,     ifr*      ï*  *"■    »•  »■ 


as  16  I  ■■•3     aaSo 
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116 


36 


18 


63 


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&    I 


i.>i 


t      3 


33 


!..     • 


t    1 


^ 


m     « 


DES  OPÉRATIONS. 


âA9 


—  Installation. 

In  gtition  de$  syndicats  JtmstaUation, 
travail  roanud.) 


NOMBRE 

DÉPENSES 

NOMBRE 

DB  JODU 

1 

DÉPENSES 

TDtâUS 

aOTlM 

de 
fonclionDement 

en 

OBSERVATIONS. 

d'installation. 

d'oQvrien. 

de 
chaque  atelier. 

■AIR-D'OiCTM. 

tt. 

fr. 

6^6 

3 

900 

3,600 

(*)  Ces  deux  ateliers  s'étaient  installés  sur  PemplacemaDt 

707 

& 

900 

6,000 

laissé  vucant  par  un  exposant  de  chapellerie. 

«,70a 
609 

10 

900 

10,000 

<^>  Ce  nombre ,  qui  eomprunait ,  en  moyenne  1 17  hommes 

6 

5,000 

et  ko  femmes ,  s'est  plusieurs  fois  éieté  jusqu'à  aoo ,  soit 
lors  des  opérations  du  Jury,  soit  le  jour  de  la  tisite  de 

900 

i,ir>5 

8 

900 

6,^00 

quelque  grand  personnage. 

3.3f9 

19 

900 

16,800 

(*)  Le  nombre  des  journées  de  trtTail  effectif  a  été  de 

786 

5 

900 

600 

>8,54A. 

616 

9 

900 

9,000 

(^)  Ce  chiffre  ne  comprend  que  le  salaire  des  ouTriers, 

993 

9 

900 

9,000 

qui  a  été  en  moyenne ,  pour  les  hommes ,  de  7  fr.  85  cent. 

3o3 

3 

900 

1,600 

par  jour,  et  pour  les  femmes,  de  k  fr.  96  cent. 

La  oerte  subie  sur  la  main-d'ouvre  peut  être  éraluée , 
pour  la  journée  d'un  homme ,  è  3  fr.  ou  S  fr.  Bo  cent., 

H                  J 

3;»o 

3 

900 

5,aoo 

pour  celle  d'une  frmme  à  1  fr.  on  a  fr.  5o  ecat. 

3^6 

II 

ko 

1,980 

Pour  les  travaux  artistiques ,  ne  pouvant  pas  être  Tobjet 

t,Cii 

9 

160 

10,000 

d'un  fabrication  courante,  cette  perte  a  été  par  journée 
d'environ  5  francs. 

100 

9 

100 

i,5oo 

Les  ateliers  exigeant  l'emploi  de  la  forot  motrice  ont  suhi 

h\o 

3 

900 

A,aoo 

une  perte  uu  peu  plus  élevée ,  parce  que  leur  travail  ne 

3,ooq 

8 

900 

9,600 

pouvait  commencer  qu'à  dix  heures ,  moment  de  la  mise  en 
marche  des  machines. 

Vi\ 

3 

900 

3,600 

A  ces  pertes  sur  la  main-d'œuvre ,  il  eonrient  d'ajouter 
les  frais  ae  diverses  natures  occasionnés  par  l'alimentation 

3«3 

3 

900 

9,5oo 

9,794 

de  ce^  ateliers,  le  transport  dos  ouvriers,  etc  \  cette  non- 

19 

900 

90,000         1 

vrile  dépense  ne  s'est  pas  élevée  i  moins  de  180,000  francs. 

i,76H 

8 

900 

8,090 

La  vente  aux  visiteurs  dn  ohj^ls  fabriqués  sur  place  a 

9,9^9 

1.U9 

3 

900 

5,760 
8,000 

produit  une  somme  de  667, 55o  francs,  qui  est  venue  am- 
plement couvrir  les  frais  faits  par  un  asseï  grand  nombre 

900 

d'expcaants;  quelques-uns  même  ont  réalisé  an  bénéfice 

1,903 

6 

900 

7,900 

réel  sur  l«^uel  ils  n'avaient  pas  compté. 

1,975 

8 

900 

11,900 

9.393 

9 

900 

16,7^10 

1.981 

9 

900 

A, 190 

'»«9 

1 

i5o 

i,5oo 

♦',87 

9 

i6n 

1,600 

%^'\ 

1 

160 

1,600 

996 

1 

900 

800 

904 

3 

1 

900 

3,noo 

169 

1 

9O0 

1,900 

100 

1 

100 

1,000 

470 

1              i 

900 

800 

i5^ 

9 

900 

9,5oo 

6^19 

1 

60 

3oo 

4oo 

9 

\ho 

9,000 

i6r> 

9 

5o 

600 

.'^^.901 

i57<'' 

6,790  <•> 

188.1  90  t') 

•9 


&50 


STATISTIQUE 


Chapitre  IV.  — 


Tablkai  ?iM4.   — 


EMPLACEMENT  DE  LUNSTALLATION. 


DimeRATioii 

des 

quart!. 


Qairi  fniDçiiit. 


QuaK  belge. 


Quart  allemand . . . 


Quart  anglaii. 


ROMiaoi 

de* 
•eetears. 


1 


h 
5 
6 

7 

7 

7 
8 

9 

10 

1 

1 

1 

1 

1 

1 

tS 

i5 

i6 

i6 

f6 


dea 

cloMet. 


55-56 
Idem. 

5 1-59 
5o-5i 


66 

«7-58 

5& 

54-58 
95-57-60 

95 
Gr.  VI. 

Idtm. 

litm. 

Idem. 

Idem. 

Idem. 

Idem. 

Idem. 

Idem. 

Idem. 

Idem. 

Idem. 

Idem. 

Idem. 


NATURE  DES  APPAREILS 


MOTIOai. 


a  machine*  veriirales  à  balancier. . 

Machine  verticale  k  balancier, 
9  cvlindre». 

Machine  lie riiontalektolant denté 
et  k  t  cylindres  dans  une  seule 
enveloppe. 

Machine  horiiontale  de  M.  Do- 
tergier. 


Madiine  k  gai  pyslèroe  Lenoir. .  ■ 
Machine  verticale  k  •  cylindres. 
Machine  hurizontale 

Idem 

Idem 

Machine  à  gax  système  l<euoir. . . 
Machine  horitontalek  a  cylindres. 
Bfachine  horiiontale  à  1  cylindre. 

idem 

Idem 

Idem 

Machine  h  gai  système  Lenoir. . . 


cinsaAtiDBS. 


Chaadière  k  foyer  intérieur 

Chaudière  tnbniairc  de  MM.  Lau- 
rent «t  Thomas. 

Chaudière  tubulaire  de  M.  Meu- 
nier. 

•  chaudières  tubulairesk  foyers  is- 
tirieurs  amovibUs  de  M.  Che- 
valier. 


Chaudière  k  bouilleur* 

Chaudièrca  k  bouilleurs  et  tubes 
réchauffeurs. 

Chaudière  tubulaire • . 

Chaudière  k  bouilleurs 


Chaudière  tubulaire. 
Idem 


ia   chaudières  tubnlaires  k  foyer  | 
^     intérieur    et   f^iseauii   tnbo- 
\     laires  mobiles,  système  FarooC 


Idem. 


Cbainliôro  mixte,  système  Lerherf 


Idem 

Machines  k  a  cylindre^  obliques. 
Mnchinr  horiiontale  k  1  cylindre. 

'<'*'" ICliaudièreadadivers  systèmes  ins- 

a  lociimobiles  k  1  et  a  cylindres. .  ^     lallées  dans  une  construction 

Machine  horisonlale  k  t  cylindre.  \     «»•"">»"« 

Machine  horiiontale  k  s  cylindres.  ' 


TOTAOX, 


FORCE 
n  CitTkci 

de 
75  Lgm- 


60 


^s 


3o 


I 

3 

to 
3$ 

3o 

3« 

i 


ho 

ao 

»7 
3 

3 

a 
5o 


too 


635 


DES  OPÉRATIONS. 


&51 


:«STALLATIOX. 


icmre  mécamiqttê  du  Palms, 


LO>GLEUR  RÉELLE 

»■  LA  TBAaaOMtOI  >1 


l'n^Tio*'. 

MÏO- 

Umint. 

i38 

m 

>S8 


t8 

• 

•8 


SS 


lU 


II 


•7 


•6 


•o 


t8 


V 


totale. 


i38 
iS8 


•7 

a 

i6 
55 

58 

55 
•8 
to 
b8 
t8 


.•j 


iM 


LOMCBUI 

delà 
caoaliia- 

tion 

de  tepear 

depai* 

leg^ 

néreteor 

juiqa*ia 

moteur. 


56 
56 

44 


169 
bk 

79 
79 

70 

!• 

hh 

75 

65 


9« 


NOMS 


0II  IITKirBIIIVIt 


eipOMDlt. 


MM. 

TbomaiietT.  Powdl. 

Lecoatenx 


Legevrian  et  fils. 


Chevalier  et  Doveigier. 


1A8 


Compagnie  du  gai 

Qoillaeq 

De  BuMierre  et  Mcaeiner. . 

M**  V**  de  CoatM* 

Boycr 

Compagnie  do  gai 

Hougct  et  Teston 

Demeuie ,  Houget  et  C^. . 

Fareot  et  les  fila 

Idem 

Idem 

Compagnie  da  gat 

Uem 

idfai. 

Flaod 

IHinck,  HargreavetelC**. . 
Fox.WalkeretC** 

<  RaofOflBea  et  Sim« 

IC.  T.  Porter 

Gallowayei  81a... 


NOMS  DES  PAYS 

IHPU>TiRT 

la 
force  motrioe. 


( 


■  •  ■  • 


France. 
Idem. 

Idtm. 

Idem, 
h 


Idem. 

iwtm* 

■  0MI. 

Belgique. 

Prutte. 

Allemagne  du  Sud. 

Autriche. 

Suitie. 

Espagne. 

SoMe  al  Norwëge. 

Roumanie. 

ÉUtt-Cnifl. 


GraDdeSretagne. 


OBSERVATIONS. 


(*)  La  diamHra  dea  aigres  de 
couche  éCall  da  0*109. 

Leur  litaife  était,  par  minuta,  de 
1 00  tour*. 

Ili  étaient  formée  d*élémenta 
polygonaux  ayant  une  longueur 
moyenne  de  18,798  et  embraaiant 
entre  eux  un  angla  da  «7^*  58'  5i*. 

Leur  hauteur  au-deaaus  du  aol 
était  de  4-,84A. 

La  diatanea  horiiontale  da  deux 
nrhres  conjuguée,  litoée  de  part  et 
d*autf«  de  la  plate-forme  •  était  de 
4*,7io. 

(^)  Ga  chiffra  ne  repréeenta  pw 
la  force  réelle  dont  diipoaait  la  aee- 
tion  hritannique.  Les  générateura 
pouvaient  fournir  aoo  chevaux  en- 
viron ,  et  l«a  niachinei  motricei  re- 
présentaient mime  une  force  nomi- 
nale supérieure. 


«9 


&5â 


STATISTIQUE 


Chapitre  IV.  — 


Tableau  w*  1 5.  — 


■i 


4 


EMPLACEMENT 


de 


LflItTALLâTIOH. 


NUMÉROS 

des 

CLASSES 

corres- 
poodanles. 


BoaleTsrd 
du  Nord. 


Quart 
français. 


Grand 
Boulevard. 


Allëe 
d'Artois. 


Allée 
de  Bretagne. 


Quart  belge. 


Quart  allemand 


Quart  anglais. 


Jardin 

Berge  de  la  Seine.  .\ 


59 
59 
5o 


Si 


5o 

4? 
59 

5o 

58 

58 

5i 

5i 

65 

95 

53 

59 

53 
65 

65 

53 

66 


NATURE  DES  APPAREILS 


MOTBUBS. 


Machine  Terlicale  avec  chaudière. . . . 
fl  machines  demi-fixe  avec  chaudière 


Machine  &  vapeur  pélrisaeuse  de  MM.  Lebaudy 
et  Landry. 

'  Looomobile  de  M.  Durcnne 

Locomobile  de  M**  t**  de  Goster 

Locomohile  de  MM.  Warral,  Elwell  et  Poulot. 

Machine  è  vapeur  de  M.  Artige 

Machine  à  gax,  système  Lenoir,  de  M.  Hugon. 

Locomohile 

Locomohile  de  M.  Chevalier 

Machine  k  vapeur  fixe 

Locomohile. 

liem 

Machine  fixe 

Locomohile 

Locomohile  de  M.  Calla 

Machine  fixe 

Machine  è  air  comprimé 

S  locomohiles  de  M.  Calla 

Locomohile  de  M.  Durenne 

Locomohile 

Idem. 

Machine  à  vapeur  fixe 

Locomohile 


Madiioe  è  papier. .... 
Presses  typographiques. 
Boulangerie  mo<lèle.  .. 


Maebioef-ontiJs. 

Idtm 

Idim 


Bonlaogerie. 


Meules  à  grains.  ) 

Pélriaseur ) 

Machine  à  casser  les  pierres .  ■ 

Presses  typographiques 

Appareils  k  fabriquer  la  glace 

Outils  pour  la  f^bricalioo  des  ni«ahle>. 


Idim. 


Stéarinerie 

Dégraissage  de  laines 

Pompede  MM.  Faroot  alimaotaDt  lafaoUiB^. 

Taillerie  de  diamants 

Roue  hydraulique 

Machine  à  papier 

Appareils  de  la  classe  60 

Phare  électrique 


Id0m. 


Pompe  de  cuivra  à  a  eorpa. . 
Machine  marine 


ToTâJ.. 


DES  OPÉRATIONS. 


/i53 


XSTALLATIOff. 


ifrvice  mécanique  du  Parc, 


FORCE 

Il    Cllfâl'l 

de 
75  kgm. 


sa 


ij 

11 

6 


10 

3 

6 

6 

6 

6 

6 

1"» 

h 

(• 

10 

6 

»d 

i« 

1* 

10 

6 

C 

•  •9 


NOMS  DES  EXPOSANTS. 


MM. 

Aknsii. . 


Bntal  et  MariDonL. 


Bergeron  et  C**  (Société  de  la  boulaogcrie 
générale). 


Syndicat  dV&poaantâ. 
lémm , 


Yaary  et  Ploain  (Manntantioa  civile  et  mi- 
litaire. 


HiMt  cl  Geyler 

Syndicat  det  expoaaots. 

Mignon  et  Rooart 

Syndicat  des  eipocanta . 


Idm, 


Morane 

Chandet  et  Thntlier-Gellée. 

Dnrenoe 

Martin  Coeter 


Toelter  (H.)  el  Decker  frèrea  et  C^. 

Syndicat  det  azpoaanla 

Grande-Bretagne 

France 

Thirion 

Ptna 


KOMS  DES  PAYS 


IMPLOT ART 


la  force  motrice. 


France. 
Id«m. 
Idtm. 

Idem. 
I4tm. 

Idem. 

Idem. 
Idem. 
Idem. 
Idem. 
Idem. 
Idem. 

Idem. 

Paya-Baa. 

Belgique. 

Wurtemberg. 

France. 

Grande-Bretagne. 

France. 

Idem, 

Grande-Bretagne. 


OBSERVATIONS. 


Dans  ce  tableau  ne  lont  pas  eompria 
lea  moteun  fonctionnant  pour  leur 
propre  démonstration  etaani  produira 
de  force  utile ,  tels  que  les  machines 
motrices  exposées  dans  Tannexe  du 
Para  de  la  classe  53  »  lea  nachinrs 
marines ,  etc. 


/i5& 


STATISTIQUE 


Chapitre  IV.— 


Tableau  h*  16.  >- 


EMPLACEMENT 


de 


L'IltTALLATIM. 


NATURE  DE8  APPAREILS. 


■OtBUIS. 


Beive  de  la  Seiqe  . 
(aval  au  pont  dUéni). 


1     8BRVICI  HAUT. 

Machine  Woolf  à  ba- 
lancier et  à  deux 
cylindres. 


roHm. 


FORCE 

IR  CIITAOl 

de 
75  kilogm. 


Deux  pompes  à  pis- 
ton plongeur,  mon 
tées  sur  le  bâtis 
même  de  la  ma- 
chine motrice . . . 


Distribution  d^eau  de  Seine  par  le  service 
municipal  de  la  ville  de  Paris 


Parc.  -  Quart  français 
(près  le  pont  d'Orsay). 

Idêtn. 


Idem, 
Idem. 

Idem. 


Berge  de  la  Seine. 


9*  SBRTICB  BAS. 

Locomobile 
de  M.  Galla. 

Locomobile. 


Locomobile 

de  M.  Galla. 

Locomobile 

de  M.  Rouflet. 

Machine 
semi-locomobile. 


Deux  pompes  à  force 
centrifuge 


Deux  pompes  hëli- 
çoïdes  centrifuges. 

Pompe  à  deux  corps. 

Pompe  à  balancier 
de  M.  Thirion. .  . 

Appareil  dVpuise  - 
ment  compose  de 
quatre  corps  de 
pompes 


Pompe  de  cale. 


Machine  marine 
du  Friedland. 


Distribution d*eau  de  TOurcq  et  de  la  Dhuys 
par  le  service  municipal  de  la  ville  de  Paris 


Totaux  et  moyennes. 


100 


// 


95 

90 
95 

10 


i5 


i3o 


395 


VOLUME  D*EAC 


MUTAIT 

être  életé 
joarnrl- 
leoMOt. 


oM,  cubes. 


6,800 


6,000 


i,95o 


9,000 


i,95o 


9,000 

19,600 


99,900 


inr  wn 


par  joor. 


OMt.  CBPeS. 


3,160 


6t9 


9,379 


653 


1,633 


593 


178 
6,000 


759 


1 5,660  î'î 


lo^Alik. 


mèC.  cabe. 


659.^3*' 


i3o,86i 


698,4 


'"•o. 


90,17g 

3  60,9  j' 
109,911 


37,iii) 
1,960,000 


i59,3fif' 


3,991, 33«» 


DES  OPÉRATIONS. 


Â55 


^STALLATIOX. 

mke  des  eaux. 


HAUTEUR 
•  ticnsioa 

laoi  perte 
dr  charge. 

mètres. 


^0 


M 
19 

1:} 


13 


LOSGOeUB 

de« 
coud  ailes. 


BCim. 


870 


16/179 


i7'3'»9 


DBPRNSE 


MÎm  cvn 

d*MU. 

fr. 


o,o5i 


0,100 


0,011 


TOTALE. 


fr. 


33,690 


1  3,086 


0,100 


0.0:17 


15.987 


NOM 
de 

L<MTBKPBmtB 

exposant. 


MM. 


Thomas  ScoU. 


Service  municipal  do 
la  ville  de  Paris. 


Neut  et  Dumont. 

Coignard  (L.). 
LelesUi. 

*^'^^^    (  Rouffet  et  Thirion. 


Nilliis  le  Jeune. 


Marine  impériale. 


OBSERVATIONS. 


Service  municipal  d<* 
la  villo  de  Paris. 


88,937  «•) 


(*)  Ce  cube  de  i5,66o  par  jour  représaote  la 
distributioo  d*ane  tille  de  plus  de  i5o,ooo  Ames 
alimenta  à  niioii  de  100  litres  par  jour  el  par 
habitant. 

(^)  Cetta  quantité  de  3,191  i8So  mètres  cabcs 
se  d^mpose  ainsi ,  savoir  : 

Gobe  foami  par  le  senriee  hydraulique  de 
TExpuaitioD,  8,001, io3,  801191  p.  0/0. 

Cube  demandé  h  la  dlstribation  d*eaa  da  la 
ville  de  Paris,  •90,ia7,  soit  9  p.  0/0. 

(*)  Cette  dépense  ne  comprend  que  les  frais 
d'élévation  d*eaa  ;  si  Ton  y  ajoute  ceux  da  rins> 
lallation  du  service,  soit  871,398  francs,  on 
trouve  noe  dépense  totale  de  36o,ooo  francs, 
qui  (ait  ressortir  la  mètre  cuba  d*aan  à  o',  1 1 . 


^i56 


STATISTIQUE 


Chapitre  IV.— 


Tableau  r""  17.— 


EMPLACEMENT 


de 


LURSTAIiLATlOR. 


1*'  CENTRE. 


Parc.  -  Quart  français. 


3*  CEIVTBE. 

Parc.  -  Quart  belge. 


3*  CENTRE. 

Palais.  -  Secteur  X. 
(Allemagne  du  sud.) 


4'  GRHTRE. 

Parc.  -  Quart  anglais. 


NATURE  DES  APPAREILS 


XOTIOU. 


COMPMIUDU  D*A». 


Locomobile,  système  I    Deux  petits  ventila- 
Farcot.  teurs  doubles ,  sys- 

tème Perrigault.  • 


Moteur  adhérent  a 
Tappareil  com  - 
presseur,  prélevant 
sa  vapeur  sur  celle 
que  foumissaieni 
au  service  méca- 
nique les  chau- 
dières de  la  section 
belge. 


Eihausteur  à  gai  à 
trois  cylindres  à 
air 


Transmission   géné- 
rale du  Palais. 


Deux  grands  ventila- 
teurs doubles,  sys- 
tème Perrigault. . 


Machine    à    vapeur     Machine     sou£Qante 


demi-fixe. 


composée  de  deux 
pompes  à  air. . . . 


Totaux  et  moyennes, 


FORCE 

UBTAVX 

de 
7$  kilogrin 


i5 


90 


'JO 


NOMBRE 
de 

JETS  DU» 


DIAULTAE 
de 

'CIIAÇUI   JIT. 


HQ 


100 


a 


3 


la 


i r 

XOMBBE  < 

M  KIT»     I 

I 

d'inné     I 

pftor  pr  «*  ' 

I 
d'air. 


H 


eent.  carrés. 


195 


75 


8o 


1,19 


i3o       i 


DES  OPÉRATIONS. 


/i57 


^STALLATION. 


laUilation  du  Palais. 


VITESSE 
■oinii 
d»  l*ir 

daiiji 
la  ^Irrir 

• 


T 


PRESSION 

PS  LUI! 

en 

cenlimètret 


9,95 


âo 


9,95 


80 


CONDDITES  D*AIR. 


UMCDIOI. 


1&6 


395 


pumàrtM. 


SECTEURS 
du 

PALAIS  TUTa^. 


o,3oào,6o 


Idem. 


a,9j 


35 


9i95      I  60 


9,90 


46 


358 


553 


1,459 


Idem, 


Idêtn, 


a  el  3 


5,6,  7,8 


NOMS 
des 

KRTIBPaBIlBUBS 

exposants. 


Farcot  et  ses  fils. 


Gargan  et  C' 


9»  >o 


o,3oâo,6o 


i3,  1/4  i5  et  16 


19 


(•) 


Farcot  et  ses  tils. 


Gauthier,  Philippon 
et  C*. 


OBSERVATIONS. 


(*)  Lessectenrsi,  4,  iiettt 
n'ont  pu  élre  ventila  par  suite 
des  odeurs  qne  les  cuisines  des 
restaurants,  établis  dans  ces 
secteurs,  répandaient  dans  la 
^lerie  de  Tentilation,  dont  elles 
n'étaient  séparées  que  par  ane 
mince  cloison. 

I«e  volnnM  d'air  introduit 
par  heure  dans  le  Palais  au 
moyen  des  douse  jets  fonction- 
nants a  été  dVnTiron  600,000 
mètres  cubes,  j  compris  to,ooo 
mètres  employés  k  la  ventila- 
lion  des  eavea  de  qoelqaas  rea- 
taorants. 

Le  prix  de  t,ooo  cubes d*air 
ressort  en  moyenne  à  o',io. 

La  surface  totale  des  puits  et 
grilles  servant  il  la  rentrée  de 
Pair  était  de  80  mètres  carrés. 

Celle  de  l'introduction  dans 
les  galeries  du  Palais  de  1 0  &  met 
carrés. 


A58 


STATISTIQUE 


Ghapitrb  IV.  —  Installation. 

Tableau  n°   18.  —  Force  motrice  employée  par  les  divers  services  de  TExpomûim. 


DÉSIGNATION  DES  SERVICES. 


I.  SBRf  tCBS  Oè  LA  PRODUCTION  DE  LA  FOHCB  MOTBICE 
ÉTAIT  À  LA  CHARGE  DE  LA  C0IIHI96I0li  IMPERIALE. 


FORCE  MOTRICE 

BI  CBITA0Z 

de  75  kilogrammitres. 


Partielle. 


Service  mécanique  du  Palais  ('\ 


Service  de  la  veolilatioa  du  Palais  (^). 
Service  hydraulique  ^^^ 


Total  de  la  force  motrice  dont  la  pro- 
duction incombait  à  la  Commission 
impériaie 


II.    SlRTlGB    Oè    LA    PRODUCTION  DE    LA    PORCE    MO- 
TRICE ÉTAIT  \  LA  CHARGE  DES  EXPOSANTS. 


Service  mécanique  du  parc 


(«) 


Total 


3o6 
ko 
hk 

îxo 

90 

3 
3 

5o 
100 

// 

a 


160 
10 

6 
a5 

18 


ToUle. 


635 


100 

335 


919 


i»a79 


NOMS  DES  PATS 


nt LOTAvr  Li  roaoi  wn\ 


France. 

Belgique. 

Allemagne  du  Nord. 

AUemagne  du  Sud. 

Autriche. 

Suisse. 

Espagne. 

Suède  et  Norwëge. 

Principautés  roumaines 

États-Unis  d*  Amérique. 

Grande-Bretagne. 


France. 
Pays-Bas. 
Belgique. 

Allemagne  du  Sud. 
Grande-Bretagne. 


(*'  Le  «er^irc  mécaninuc  du  Palais  a  élë  confié  k  des  cnlreprenenn  exposants  qni  ont  reçu  une  alloctiioo  à  brCaii  de 
600  francs  par  force  de  clieval,  soit  ensemble  de  377,3og  fr.  i5  cent. 

C*)  Le  tertice  hy*lnialique  et  le  service  de  la  Tentilation  oot  été,  comme  le  senrice  mécanique,  confiés  4  des  entrepreneurs 
exposants  qui  ont  reçu  une  allocalion  calculée  ii  raison  du  travail  utile  accompli  par  eux. 

En  dehors  du  volume  fourni  par  la  ville  de  Paris,  et  qui  est  ressorti  à  o  fr.  toc.  par  mètre  cube,  le  senrice  hydraulique 
a  rodté  à  la  Commission  impériale  &&,9a&  francs,  soit  par  mitre  cut)e  o,oi5. 

Le  service  de  la  ventilation  a  occasionné  one  dépense  lotalr  de  39,18a  francs  pour  rinsLillalion  et  1«  fonclionoenient .  cr 
qui  fait  pour  Tensemble  de  la  production  de  la  force  motrice  à  la  charge  de  la  Commission  impériale  un  total  de  &6t  ,4t5  f.  1 5  e. 
pour  1,060  chevaux,  soit  par  chvval  une  5omme  de  &5o  francs. 

(')  La  Commission  impériale,  ne  devant  fournir  la  force  motrice  nécessaire  aux  exposants  que  dans  le  Palais,  n*csl  point 
intiTvenue  dons  rinstallalion  des  moteurs  du  Parc  et  a  laissé  aux  exposants  le  soin  de  si>  pn  curer,  selon  leurs  convenances, 
la  force  motrice  dont  ils  pourraient  avoir  besoin. 


DES  OPÉRATIONS. 


A59 


Chapitre  IV.  —  Installation. 

Tablbau  n^  19.  —  EiabUuemmt  du  chemin  de  fer  et  des  grues  du  Champ  de  Mars. 


VOIES  DE  FER   ET  GRDES. 


CHEMINS  DE  PEB. 

Développement  général  de  la  voie  ferrée 

Dont: 
Voies  ordinaires  rectilignes  ou  courbes. . . .   /i,ooo' 
Voies  avec  contre-rail  pour  passages  à  niveau  i  ,o5o 

Total  ^gal 5,o5o 

Voies  placées  dans  Tintérieur  du  palais ....    1,160 
Voies  placées  à  Textérieur 3,890 

Total  égal 5,o5o 

Longueur  du  plus  grand  rayon  des  courbes 

Longueur  du  plus  petit  rayon  des  courbes 

Nombre  des  croisements  de  voie 

Nombre  des  plaques  tournantes 

Dont  :  Je  ^'^So  de  diamètre 9/1 

de  5",95  de  diamètre 9 

Total  ÉGAL 96 

Poids  total  des  nils  employés 

Poids  des  cotissinels  ordinaires 

Poids  des  coussinets  doubles 

Poids  des  cbevilletles  et  crampons 

Nombre  des  coins 

Nombre  des  traverses  en  bois 

GRCES. 

Nombre  des  grues 

Dont  :  roulantes 6 

fiies 9 

Total  égal 1 5 

Korce  des  grues  fixes 

Force  des  grues  roulantes 


NOMBRES 
et 


QCAlITm^. 


5,o5o-{") 


3oo 

80 

6 
•46 


670,000' 

ioA,8oo 

38,570 

7.725 

1 3,800 
5,000 

i5W 


68*— 

9 


OBSERVATIONS. 


C«  maléricl ,  d'uor  «aleur  approvimativr  de 
too,ooo  fr.  •  M  fourui  eo  localion  par  la  com- 
pagnie de  l'Ouett,  poar  aiie  aomine  totale 
de  fl8,a86'SA',  à  laquelle  il  faut  ajouter,  pour 
détéiioralion  du  matériel ,  7,089'  ao*. 

En  leoaiit  compte  de  toutes  lot  dépeniea , 
le  kilomètre  de  voie  ferrée  resMirl  à  19,6^3  f. 
ce  qui  conalilne  uoe  dépeoae  totale  de  99,  «  99  f. 


^   La  fowpegnie  de  rOur«t  nVlait  char^  de  l*etérution  du  chemin  de  fer  devant  dptwnrtr  rE&poflition ,  q  iVn  dHiora  du 
CKampd^  Hart;  le«  travaux  eiécutés  par  cette  compagnie,  et  dont  il  n'est  pai  quenlion  ici,  commenfaicul  au  pawagv  k  ni- 
dr  t'a  «roue  de  Suflîren. 


«rau 


L^  OalfF  In  qoint»  grue*  fournie*  et  inutaliér*  par  la  ComniiMion  impériale ,  nopt  anirrt  de  «ce  apparrilt  ont  été  éguleinent 
piDplo)é«  a  la  nanulriition  de*  cnli«  :  quatre  de  cnt  grue*  »upplémeiila'n*i  apporionn-rnl  au&  »r<*lJon«  rtranpôres  et  tUifut 
■uliM^rt  per  ell«^.  LVn^i^mble  de  ces  grues  a  donné  heu  pour  la  Coromiaaiun  im|Klriali-  à  une  dépens**  de  «6,771  frauca. 


'i60 


DÉS1G?(ATI0N 


des 


COMPAGHIIS. 


Ouest. 


Nord. 


Est. 


Lyon 


Oriëan». 


TOTADI. 


STATISTIQUE 


CflAPITRE  IV.  — 

Tableau  >°  20.  —  Tramport  àe$  marckan£m, 

(RéjNirtilion  par  seiiui&r 


1 


NOMBRE  DE  WAGONS 


du  I" 
au 

flfëv. 


du  3 

au 

gfét. 


8 


>6 


daio 

du  17 

du 
tAfëv. 

du  3 

du  10 

au 

au 

au  9 

an  16 

au  a 

i6fëv. 

i3fév. 

mars. 

mars. 

mars 

38 

hk 

35 

9» 

83 

la 

133 

ai3 

a&6 

3a5 

i8 

•7 

•7 

8a 

37 

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3 

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63 

3 

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5 

3 

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96 

108 

a83 

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5t8 

du  17 
aua3 
mars. 


dua& 
anSo 
man. 


64 


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So 


116 


9 


3«& 


a5 


36 


18 


63 


10 


i'ù9 


du  Z\ 


au  6 

avriJ. 


du  7 


aat3 


avril. 


tWàlT. 


«9 


33 


SS'i 


t«ti& 


i>i 


sSÂ 


53 


a, 09" 


DES  OPÉRATIOiNS. 


461 


SST\LLAT10N. 

r arrivée  j  sur  k  chemin  de  fer  du  Champ  de  Mars. 
i  par  compagnie.  ) 


•  1  t" 


NOMBRE  Dï 

\  TO>?iES  DE  1000  KIL 

OG. 
du3i 

du  7 

- 

OBSERVATIONS. 

da3 

«la  10 

dai7 

do 

du  3 

du  10 

du  17 

(Iufl& 

lAfër. 

man 

aa 

■n 

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ou  16 

aaaS 

au3o 

au  i3 

TOTAUl. 

au  • 

au  6 

gféw. 

i6r<^. 

tS  r^v. 

mars. 

man. 

man. 

mars. 

mars. 

avril. 

avril. 

ho 

•S(t 

169 

t65 

591 

C81 

485 

•  58 

if 

» 

•,7*8 

"^  C€  lableau  n«  comprend  qae 
le  lonoag«  arrtré  an  Champ  de 
Mare  par  voie  ferrée,  mais  n'in- 
dique pas  k  totalité  des  trans- 
ports faits  par  les  eompa^ics 
des  chemins  de  fer  pour  TExpo- 

*H 

ii6 

3i9 

788 

i,o5i 

1.087 

3o& 

180 

H 

i34 

4,011 

silion  ;   une   partie   des    objeU 
qu'elles  avaient  amené»  snr  lean 
rails  aj^ant  ét^  camionnés  snr 
essieux  depuis  la  gare  d'arrivée 
jusqu'au  Champ  de  Man. 
Le  tonnage  des  colis  arrivés 

9 

kk 

101 

1S9 

SAo 

ti3 

lao 

76 

H 

fi 

i,«A7 

ainsi  an  Champ  de  Mara  est  de 
6, «77  tonnes,  qui   sont    partis 
des  gares  ci-après  : 

Orléans 398* 

Nord 953 

i8 

i& 

1 1 

108 

958 

487 

873 

«7 

11 

i,s98 

Est 1  .fia* 

Lyon t,i63 

Ouest 1,076 

1 

ToTU  iau....     6,177 

1    " 

;  •« 

m 

«< 

11 

i35 

60 

60 

S 

* 

.33« 

Si  Ton  ajoute  à  ce 
chiffre  le  tonnage  arrivé 

1 

1 

par  le  rhemin  de  fer  dn 

1 

Champ  de  Man 9.686 

1 

1 

on  troQve  pour  le  poids 

i 

total  des  oolis  transport 

tés  par  chemin  de  fer.   1 5,918* 

1 

1 

1 

1 

465 

6o3 

i.ftS 

•,3ot 

07^ 

♦,45''. 

9^7 

•0 

146 

9,686  (*) 

A62 


STATISTIQUE 


Ghapithb  IV.  — 

Tablkau  n®  21.  —  Trantport  des  marckaudim. 

(Répartition  par  semai» 


DESIGNATION 


Uei 


FAT  a. 


France 

Pays-Bas 

Belgique 

Prusse 

Hesse. 

Bade 

Wortenbcrg  ••• 

Bavière 

AaLriche. . . 

Siiisne 

Espagne 

Portugal 

Grèce 

Danemark 

Suède  el  Norw^ 

Rosaie 

lUlie 

États  pontificaux 

PrincipanUt  roumaines 

Turquie 

• 

Etals  divers  de  l'Afrique 

éuts  divers  de  TAsie 

États-Unis 

Républiques  de  PAmérique  cra- 
traie  et  méridionale 


NOMBRE  DE  WAGONS 


du  i" 

au 

afév. 


Brésil 

Grande-Bretagne. 


TOTATII. 


du  3 

au 

Qfér. 

9 


i6 


du  10 

du  17 

au 

au 

i6fév. 

•3  féf . 

i8 

»7 

• 

5 

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« 

10 

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t6 


96 


57 


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du 

aAfév. 

an  a 

mars. 


87 

• 

39 
86 
la 

9 
8 
t 

a 
6 


du  3 
au  9 
mars. 


la 


70 


i83 


95 
t 

9A 
6a 


a 

a 

So 

11 


8 


it8 


&&6 


dnto 

du  17 

du  a  A 

dnSt 

an  t6 

ana3 

aaSo 

ours 
an  6 

mars. 

man. 

man. 

avril. 

ia8 

89 

59 

S 

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95 

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1 

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6 

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• 

• 

• 

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78 

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3 

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18 

• 

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a 

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a 

S 

a 

161 

64 

a8 

5a8 

Uk 

iSa 

3 

da7 
avi3 

avril. 


a5 
3 


33 


VOTaCI. 


i5    I 


Su 
ȉ 

ta 

9 
1 

S 

6« 

Si 

I 

t 

S 

So 

tt 
100 

ti 

18 
li 


t« 


SS9 


«.091 


DES  OPÉRATIONS. 


463 


NSTALLATION. 

r arrivée  y  sur  le  chemin  de  fer  du  Champ  de  Mars, 
i  |Mr  pays.) 


BB 


NOMBRE  DE  TONNES  DE  1000  KILOG. 


da  i« 

an 


du  3 
au 

6i 


du  10 
as 


99 

10 

65 


du  17 

an 
•8  téf. 

116 

m 


95 


18 


68 


tJI 


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•  iS 


6«3 


da 

si  fév. 

au  > 

man. 


ail 

.87 


a 

18 
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mare. 


A63 

1 

48o 

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7* 
53 

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18 

a38 

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• 

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• 

• 

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68 

•79 

5&6 

i«afl5 

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do  17 

nu  16 

aut3 

mais. 

mari. 

7" 

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177 

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• 

• 

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H 

60 

h 

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691 

186 

t,S74 

i,A56 

doaA 
au  3o 
mare. 


a&6 
1 

87 
•7» 


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55 
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9*7 


da3i 

ma» 
au  6 
avril. 


ao 


ao 


da  7 
aai3 
avril. 


la 


i3i 


i46 


TOTIOX. 


a. 869* 

•78 
1,493 

i,65& 

7» 
53 

74 

45 

435 

ata 


a8 

ia3 

49 

4o8 

36 

55 
47 
60 


99 


a,i38 


9,636'  •) 


OBSERVATIONS. 


(*)  Ce  tableau  ne  comprend  que 
le  tounage  arrive  an  Cbamp-do- 
Mara  par  voie  ferrie  ;  mata  n*iii- 
dique  pas  la  totalité  des  Irans- 
porla  faita  par  las  compagniea 
des  chemius  de  fer  pour  TExpo- 
sition  ;  une  partie  des  objets 
qn*elles  avaient  am«n^  fur  leure 
rails,  et  d*un  poids  total  de 
6,a77  tonnes,  a  ét^  camionna 
sur  essieux  depnis  la  gare  d'ar- 
rivé juaqu*aa  Cbamp  de  Mars, 
ce  qni  doone  pour  le  tonnage 
total  transporta  par  les  compa- 
gnies de  efaemina  de  fer,  k  desti- 
nation de  rExpoaition ,  un  chiffra 
de  15,91 3  tounaa. 


Wi 


STATISTIQUE 


[DÉSIGNATION 


DBS    r&Ts. 


France 

Pays-Bas 

Belgique 

Prusse  et  Allem.  du  Nord. 

Hesse 

Bade 

Wurtemberg 

Bavière 

Autriche 

Suisse 

Espagne 

Portugal 

Grèce 

Danemark 

Suède  et  Norw ége 

Russie 

IlaUe 

Etats  pontificaux 

Principautés  roumaines . . 

Turquie 

États  divers  de  TAfrique . 

Étals  divers  de  TAsie. . . . 

États-Unis 

Républiques  de  T  Amérique  { 
centrale  et  méridionale.! 


Chapitre  IV.  — 

Tablrad  n^  22.  —  Transpart  des  marckandim, 

(Rëpartilion  par  seoiaiD^ 


Brésil 

Grande-Bretagne 


Totaux 


NOMBRE  DE  COLIS  REÇUS  PAR   ROUTE  DE  TERRE 


du  3 
ao 

da  10 
aa 

do  17 
aa 

da 

%k  féTrier 

au 

da  3 
ao 

do  10 
ao 

9  féfrier. 

16  février. 

i3  février. 

1  mart. 

9  mart. 

16   mar». 

336 

a 

5o 

687 

8,91 3 

6,9  tl 

« 

B 

l&O 

a 

fi 

9 

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u 

80 

8 

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95 

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199 

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II 

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99 

99 

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a 

u 

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39 

7 

II 

a 

3a 

a 

965 

906 

H 

H 

a/i 

II 

790 

569 

a 

II 

// 

u 

9 

9 

u 

II 

// 

a 

a 

i4o 

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9 

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a 

a 

a 

f 

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II 

II 

a 

i 

9 

a 

a 

3 

18 

39 

61 

u 

II 

388 

•'>9 

90 

5i5 

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a 

a 

a 

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a 

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a 

a 

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II 

tt 

II 

§ 

k 

H 

II 

» 

a 

60 

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ff 

a 

a 

a 

11 

6 

807 

II 

.67 

II 

915 

997 

i55 

II 

1 5 

194 

1,908 

891 

1,398 

a 

1,167 

98. J 

19,189 

10,086 

da  17 

■a 

a3  onr*. 


7,798 
10 

69 

i35 

16 

Ê 

11 

iih 

1,538 

110 

io4 

7 

a 

9« 

919 

1^5 
3o 


7 
38 


916 


1,071 


du  si 
la 

So  mxn. 


8,i6i 
9 

\ 

ioi 

9, 1 1 1 


„  I 


1 
39 

166 
1.') 

1*9 


16!  I 


n,70<> 


ToxNAGi  TOTAL  des  colû  Â  Tarrivée 


DES  OPÉRATIONS. 


A65 


hsTALLATlON. 

à  Tarmiey  9wr  Im  diœnw  voies, 

elptrp«y8.) 


TOTAUX. 


3^.396 

170 
76'! 

96.") 

•il  G 

66 

378 

7,8 

5,0  a  8 

3io 

5oi 

195 

1 

i38 

i.iVi 
3oj 


i3«) 

* 

18 


•i.'io'i 


3,795 


*»o.i'i5 


NOMBRE    DE    TONNESC 
(d«  1,000  kilogr.) 

AUJf  in  AU  CIAHP  Dl  MAU 


le  chemin  de  fer 

da 
Cbampdellan. 


«,369 

978 

1,^93 

1,55/i 

7» 
53 

^^ 


par  roQte 

de  terre  (*). 


3/1 
i53 

193 

63 

9 
76 


A35 

1,006 

919 

69 

3 

100 

7 

39 

98 

M 

193 

197 

hg 

998 

608 

61 

36 

0 

55 

3 

h^ 

98 

60 

6 

99 

kSt 

9,i38 

759 

9.636 

1 0,099  (') 

TOTAL. 


8,8/18 
3l9 

1,6/16 

1,7/^7 

11/^ 

69 

i5o 

189 

1,/i/ii 

974 

109 

98 
95o 

977 

^169 

36 

58 

75 
6/j 

58o 
•,«97 


19,665 


par 
ia  Seine. 


j      2,559 


(»•) 


9,559 


99,99&  tonnes  ^'^K 


OBSERVATIONS. 


(*)  Le  eontrAle  n^a  pn  s*exercer  qoe  sur  le 
des  colis  arriva  par  lerre  et  par  eau ,  et  non  sur 
leur  poids;  on  a  admis  que  le  poids  moyen  d^na 
colis  pouvait  être  fixe  à  aoo  kilogrammes,  ainsi 
qu'il  ressort  des  obsenratioDS  faites  aux  expositions 
de  i855  et  i86a. 

(N  l>  chiffre  eomprend ,  satoir  : 

Exposition  de  la  marine  impériale.     691  tonnes. 

Expomtion  des  chantiers  et  ateliers 
derOc^n ii8 

Exposition  des  forges  et  chantien  de 
la  MMiterrauée g 

Exposition  de  M.  Claparède ao 

Exposition  du  service  des  phares. . .       a 4 

Colis  décharge  hors  de  la  Berge  par 
les  grues  do  quai  de  Grenelle  et 
autres 647 

Embarcations  de  plaisance,  et  ex- 
position anglaise  de  la  Berge. . .  i,oao 

Total  Isal a, 669 

(*)  IjO  poids  des  colis  provenant  de  Paris  flgurt 
dans  ce  chiffre,  environ  pour 3,75a  tonnes. 

Celui  des  colis,  arriva  par  che- 
mins de  fer,  et  transportas  sur  es- 
sieux des  gares  au  Champ  de  Man , 
est  de fi,*77 

Total  ^Isal «0,039 


^^  En  i865,  le  poids  total  des  produits  pxpos^ 
n*avait  M  que  de  7,898  tonnes.  Le  poids  de  attasA 
tonnes  ne  comprend  pas  toos  les  matériaux  de  oons- 
traction  qui  ont  M  expédiés  par  des  prodneleors 
français  ou  étrangers ,  et  sont  entrés ,  à  titre  d*oh* 
jets  exposés ,  dans  la  compoaitioo  de  pavillons  du 
Parc  on  dMnstallations  du  Palais.  11  ne  annprend 
pas  non  plus  les  machinée  motrices ,  les  génératenrs , 
les  grufs,  etc. ,  qui  ont  été  trsnsportés  el  installés 
an  Champ  de  Mars,  avant  Tépoque  ou  coomeaco 
le  tableau  ci-contre. 


3o 


/i66 


STATISTIOUE 


Ghâpitbs  IV.  — 

Tableau  n®  23.  -^  Trofujport  det  marckauditet  a 

(Répartition  pir  semaine 


DESIGNATION 


dos 


coMPifiinis. 


Ouest. 


Noi-d. 


Est. 


Lyon 


Orléans 


TOTACI 


NOMBRE  J)E  WAGONS 


da  i3 


aa 


17  novembrr. 


16 


19 


da  18 


■a 


a  4  aotembre. 


iiZ 


du 
a  5  ootembre 

•a 
i*' déeeinbra. 


do 


69 


Aa 


/18 


8 


»97 


65 


73 


hS 


an  a 

■a 

8  décembre. 


3o 


905 


Al 


99 


98 


»9 


196 


da9 

do  t6 

•a 

M 

1 5  décembre. 

ai  décembre. 

90 

7 

89 

59 

97 

i3 

96 

i3 

8 

19 

170 

10& 

ftfttm. 


109 


398 


170 


l&i 


kl 


913 


DES  OPÉRATIONS. 


467 


^~STALLATIO!<(. 


H 


le  ekemm  de  fer  du  Ckmnp  de  Mari 
oompigBÎe.) 


NOMBRE  DE  TONNES 
(de  t,ooo  kilogr.) 


wmm 


da  a3 


8^ 


35 


dai8 

do 

•S  novembre 

■■ 

an 

lA  BOftmbn-. 

1  *  déceiB  bra. 

\ho 

9^11 

337 

358 

37 


.«7 


soS 


•77 


39 


99« 


«97 


t«7 


55 


1,008 


da  ■ 

•D 

8  déceiBore* 


918 


349 


l39 


io5 


53 


da  9 

du  16 

■n 

•a 

TOTAOS. 

i5  dtombre. 

iid^embrc. 

108 

39 

83o 

488 

389 

1 

«»949 

180 


i4o 


67 


85o     I       983 


64 


58 


'•9 


•>99 


845 


734 


967 


OBSERVATIONS. 


(*)  Ce  lahleea  ne  compreod 
qae  le  nombre  de  tonnée  pertiet 
directement  du  Cbamp  de  Mare 
par  voie  ferrée}  il  n*indiqne 
pae  la  totalité  dee  traneporte 
faila  par  lea  eompagniee  de  ciie- 
mini  de  fer  pour  rExpocitioo  ; 
one  partie  des  eolis  ont,  en 
effet,  é\à  ebaiféa  aar  ramione 
an  Cbamp  de  Mare  et  trane- 
porte ans  diOérratee  gares, 
pour  prendre  i&  •eolement  la 
voie  ferrée.  Il  montre  do  pins 
qoe ,  an  départ ,  le  voie  ferrée 
a  été  bconcoop  moine  fréquen- 
tée qo*4  Parrivée. 


4,695  W 


3o. 


668 


STATISTIQUE 


!■■ 


DÉSIGNATION   DES  PAYS. 


France ... 

Pays-Bas 

Belgique 

Prusse  et  Allemagne  du  Nord 
Hesse 


Bade 

Wurtemberg. 
Bavière .... 
Autriche. . . . 

Suisse 

Espagne. . . . 
Portugal . . . . 
Grèce 


^.. 


Danemark 

Suède  et  Norvège 

Russie 

iUlie 


Tableau  n»  24. 


Chapitre  1\.  - 

Tramport  des  mardumJim. 

(Répartition  par  semais' 


^ 


Etats  pontiBcaux 

Principautés  Roumaines 

Turquie 

États  divers  de  TAfrique. 

Etals  divers  de  PAsie 

États-Unis 

République  de  l* Amérique  centrale  et  méndioaale. 

Brésil 

Grande-Bretagne 


ToTAn. 


NOMBBB  DB  WAGONS 


du  iS 

do  18 

au 

an 

17  DOV. 

•4  DOV. 

98 

87 

6 

1 1 

II 

ûl 

1 

8 

u 

s 

5 

à 

3 

7 

7 

h 

Ê 

» 

0 

9 

9 

19 

§ 

5 

J 

a 

ê 

9 

3 

95 

^3 

'97 

da 
aS  DOT. 

an 
i-drfe. 


53 

6 

&l 

i3 


da  • 

au 

8d^. 


36 
3 

99 
1 

a 

19 

k 

5 

H 

Ê 

a 


5 


1 1 


a 
a 


* 
a 

8 


t8   I     31    I      11 


I 


da  9 

an 
i5  d^. 


33 

7 
^9 

19 

a 
a 

1 

9 

8 

9 

0 


9 

i3 
16 


90Ô  196     I     169 

I 


da  i6 

an 
Sidée. 


91 

ff 

35 
9 

a 

8 

i 
ff 

3  ' 

V 

19 

a 

8 


TOTIS: 


90> 

65 

M 

10    II 

ù 


I- 


9 


B 

a 
a 


3i 


qj 


100    !     0<^ 


•■^ 


To!nA€i  toTAL  d«*s  o..!i*  .4U  dfparl 


DES  OPÉRATIONS. 


&69 


STALLATION. 


départ  y  sur  tes  diverses  voies. 

par  pays.) 


NOHBHK  DB  TO>>ES  DE  1,000   KILOGIUMMES   EXPÉDIÉES  PAR 


iiS 


ùtt\. 


«9 

10 


u  cuati  w  rn  »v  CMkmr  m  mibs 


■a 

ii  DOt. 


31 


A85 
35 

199 
96 
i3 
t5 
33 

91 

ht 

93 

f 

9 

t 


7 
66 


§ 
9 


i33 


da 

•5  DOT. 

•a 


996 

96 

993 

1A9 

35 

9 
Uo 
hZ 
35 

90 

/r 
ff 

f 

39 

5 
6^1 


» 

Ê 


38 


io3 


I 


I 


1,109 


da  t 

dn  9 

•a 

•tt 

8  oct 

iSdëe. 

90& 

188 

l5 

98 

961 

170 

167 

77 

3 

M 

u 

0 

39 

38 

xh 

6 

ê 

38 

39 

11 

a 

Uh 

0 

a 

a 

a 

36 

66 

16 

A9 

56 

73 

H 

« 

» 

« 

ë 

f 

r 

# 

39 

5o 

900 

7» 

1,089 

889 

da  16 

■a 

TOTAVI. 

8t  déc. 

11/1 

1,4 1/1 

r 

i9â 

303 

986 

87 

5o/i 

u 

5i 

r 

39 

tt 

i5o 

u 

U 

19 

196 

n 

86 

ho 

8A 

tt 

a 

a 

0 

it 

190 

69 

139 

ta 

981 

;» 

a 

a 

0 

a 

a 

a 

a 

19 

165 

16 

563 

566 

6,869 

■ODTI8 

de 

terre. 


6,116 

188 

666 

1,900 

63 

3o 

II 

lOÔ 

1 ,3 1 5 

189 

18 

67 

98 

i3i 

139 

188 

36 

58 

V' 
66 

635 

9,353 


11,694 


TOTAUX. 


5,598 
3l9 

1,639 
1,706 

116 
69 

i5o 

189 
1,661 

975 

109 


67 
98 

95l 

978 

669 

36 

58 

75 
66 


58o 
3,896 


la 
Seine. 


9,559 


1 6,991 


1,559 


i8,85o 


OBSERVATIONS. 


ha  différence  entre  1«e  ton- 
nages &  rarriYëe  et  an  départ 
■^explique  par  laaTentet  failei 
pendant  l*Bxpo«ition ,  parlV 
bandon  de  matériaax  ajant 
■enri  à  la  comlraction  on  k 
rinstallaliou  ,  enfin  par  Ten- 
li%ement  à  brai  de  divera  eo- 
Itf ,  dont  le  poids  n*a  pu  être 
oonslaté. 


A70 


STATISTIQUE 


Chapitre  V.  —  Exposition. 
Tablbau  11®  25.  —  Service  des  EtUrieë, 


INDICATION  DES  PORTES. 


NOMBRE  D'EMPLOYES  AFFECTES  AU  SERYIGE  DE  CHAQUE  PORTE. 


tsancB  Ml  siméa  rii  ABonmiirr. 


P0BTS8  DU  PARC. 


GriDde  porte 

Univenité 

Ortsy  ( 0€I]^). t     •• 

Rcttaoraut  des  Princes  (  Beiigtr  ) 
Th^tM 

ï^«PP 

La  Bonrdonaaye 

SaiDl-Dominique 

Toanrill«(JaidiD) 

éeole  militaire 

Dapletx 

Saffren 

Gare. , 

Grenelle 

Cercle , 

P0KTB8    BirnS    LB    PABC 
BT  LB  JABDIN. 


i"  TOoa. 

De 
6  heures 

k 
10  heures. 


Commissariat. 

Aqoarium 

Colibris , 

Serre 

EolréM  de  Ttle  de  Billaneoait. , 


Totaux. 


s*  TOOB. 

De 

10  heuras 

A 

k  heures. 
(M 


8*V0DB. 

De 

4  heures 
à  la  frr- 
melure. 


1  e(  • 
h 


m 
freteC) 

m 
k 

m 
a 
a 
a 
d 


Nombre 
totel. 


a 
a 
a 
a 


SiaVIOl  BBS  BBTBIbs  rAB  bis  TOUBflXQOlTS. 


Nombre 
d'employés, 

serrice 
ordJnaire(^). 


3 
3 


s 
1 
1 
1 

a 


Agi-) 


9 


Aupnen- 

tatioo 

pour 

le  senriee 

ex  Ira- 
ordinaire. 


7 


a 
a 
a 

m 

9 


67 


5 

a 
a 
A 
A 


11 


Nombre 
toUl. 


H 


a 
6 

a 
■ 

9 


Totel 

pour 

les 

deux 

lerriees. 


106 


ao 
8 
6 
S 
8 

t8 
6 
8 

10 

10 
A 
h 

•7 
5 


NOMBRE 


TOUBSlfiCSTa. 


7 
3 

t 

it 


iS5 


G 

t 
• 

S 
t 
a 
a 
1 
I 
t 
5 
1 
a 


1 
I 
1 

3 


38 


(*i  Dans  eca  deux  colonnes,  a  désigne  remployé  dn  i"*  Umr;  k,  les  employés  du  1*  tour;  e,  ceux  du  a*  tour;  il,  Ton  de 
rettx  dn  s*  tour. 

(^)  Le  senriee  ordinaire  commençait  à  9  heures  t/k  dn  malin  et  finiasail  A  6  heures  dn  soir.  Le  serrice  extraordinaire  ae  m 
faisait  qu'A  quelques  portes  et  éUit  divisé  en  deux  périodes ,  la  première  de  7  heures  A  3  heures ,  et  la  seconde  de  a  hrares  t/A 
è  6 ,  8  et  10  heures  du  soir. 

(*)  A  eetto  porto  le  serriee  du  soir  étoil  diviié  en  deux,  de  A  heures  à  8  heurei,  et  de  8  heures  à  la  fermeture. 

t')  Ce  nombre  a  varié  dans  des  lioùtes  de  iS  ou  ao  en  plus  on  en  moins ,  idon  la  plus  ou  moins  grande  aflinenoe  des  viiiteun. 


DES  OPÉRATIONS. 


Ml 


Chapitre  V.  —  Exposition. 
Tableau  h**  26.  —  Service  midicaL 


DÉSIGNATION  DES  PÉRIODES. 


d*oién. 


(•) 


W 


3rt 


AW 


9ATIS. 


Du  i"  aTiil  1866  au  i**  avril  1867. 
Du  1"  avril  au  3  novembre  1867 . . . 
Du  3  novembre  1 867  au  1"  mars  1 868. 


Du  1*' mars  an  1*' octobre  1868. . . . 


Total  des  dépenses. 


NOMBRE 

de 
Mtnwcm. 


36 


39 


NOMBRE 


de 
rnioiiRis 

toignëes. 


837 


9,068 


609 


36 1 


Je 

CORSULTA- 
TIORl. 


7.395 


3,095 


538 


A76 


DEPENSES  DU  SERVICE 


ï  LA  CBABCB 

des 

enlrepre- 

neura. 


1 1,956 


9,100 


iâ,o56 


ï  LA   CIAICI 

delà 

Commission 

impériale. 


9,101 


{*) 


6,750 


3,180 


19,03l 


TOTALIS. 


iA,o57 
6,750 


3,180 


9,100 


96,087 


M  Grie*  «ox  mcsaret  saniuires  adoptées  par  le  serrioe  médical  pendant  eelle  première  période,  qui  va  jusqu'à  ToaTer- 
larv  de  TBipOttlioD ,  les  dbanlien  ont  été  préserrés  des  ravages  du  choiera  qui  a  sévi  à  Paris  pendant  Pété  de  1866 ,  et  a  fait 
d*a«et  nooibreiisos  victimes  dans  les  qoartiers  voisins. 


^  Les  finis  en  serrioe  devaient  être  entièrement  à  la  chai^ge  des  entrepreneurs  ;  mais  il  n*a  pas  été  possible  d'opérer  sur 
ma.  U  raeonvfeosent  inlégral  daa  sommes  qu'ils  devaient ,  et  la  Commtssiou  impériale  a  dû  prendra  à  sa  charge  le  corn- 
II,  soit  SfioA  francs. 


'*)  Pendant  esUe  période,  qui  comprend  toute  la  durée  de  TExposition  proprement  dile,  le  service  a  été  organisé  en  vue 
d'amarar  non  aenlement  les  premiers  secours  aux  ouvriers  employés  dans  le  Palais  et  le  Pare ,  mais  encore  aux  visiteurs.  Les 
médcdas  étaient  groupés  en  sept  séries ,  composées  chacune  d*un  médecin  principal ,  agrégé  è  U  Faculté  de  médecine ,  et  de  quatre 
médcôns  ofdinaipes ,  qui  se  relevaient  alternativement  k  Tambulanee,  à  midi ,  è  heures ,  8  heures  du  soir  et  8  heures  du  matin. 

Ce  serriee  était  très-conibriahlemeot  installé  dans  la  galerie  située  an  pourtour  extérieur  du  Palais  (quart  Belge)  et  dis- 
poeail  d«  local  nécessaire  an  médecin  de  service  et  h  Tinfirmier,  et  en  outre  d*nne  ambulance  munie  de  lits  et  ponrvne  de  tous 
Isa  médira  mm!  s  et  appareils  nécessaires  k  un  premier  pansement. 

Pendant  tonte  cette  période  et  la  suivante ,  les  frais  dn  service  ont  été  exclusivement  supportés  par  la  Commission  impé- 
rial*. S*ils  n«  se  sont  élevés  qu*è  la  somme  modique  indiquée  ci-dessus ,  c'est  grâce  an  désintéressement  des  médecins  cora- 
le  service ,  lesquels  se  sont  contentés  d'indemnités  fort  modestes.  Ce  chiffra  ne  comprend  pas  d'ailleura  les  frais  de 
et  d'aménagement  dn  local  affecté  an  service. 


t^  A  la  frfmeUnv  de  ITxpooilion ,  le  service  médical  n'ayant  plus  à  pourvoir  qu'aux  éventualités  du  déménagement ,  et  par 
ne  devant  pins  fonctionner  que  pendant  le  jour,  le  nombra  des  médecins  oïdtnairea  a  pu  étra  réduit  de  moitié.  Le  service 
a  enntinné  k  avoir  son  aiéfe  dnno  le  local  dn  Palais. 


I*)  La  quatrième  et  demièra  période  de  fonctionnement  du  service  médicol  commence  avec  les  travaux  de  démolition  du 
Palais ,  et  ne  se  termine  qu'après  leur  entier  achèvement  ;  il  n'exista  plus  guèra  au  Champ  de  Mars ,  durant  cettr  période,  que 
denx  chaotiofB ,  ceini  de  la  démolition  et  celui  de  la  ramise  des  lieux  en  état,  qui  ont  supporté  les  dépenses  dn  service  presque 
par  saeslîé.  Le  eerviee  n'a  plus  été  représenté  que  par  un  médecin ,  et  l'ambulance  a  été  transférée  dans  le  pavillon  voisin 
dn  quai  d*Ormy  (quart  français) ,  oà  se  trouvaient  antérieurement  l«  postas  de  la  police  et  dm  mpenre-pompiera. 


472 


STATISTIQUE 


GhAPITBB  V. ËXP08ITI0H. 

Tablbao  n^  27.  —  Semice  de  police. 


DÉSIGNATIONS. 


Le  nombre  de  sergents  de  ville  disant  le  ser- 
vice du  Champ  de  Mars  ëtait  : 

Le  i"  février  1 867,  de 

lie  1 1  février,  ii  a  été  augmenté  de 

Le  1"  mars 

Le  1 1  mars  

Le  16  mars  

Le  18  mars 

Le  a8  mars 

Le  6  avril. 

Supplément  fourni  par  le  7*  arrondissement. . 

NoHBBB  TOTAL  de  sepgeuts  de  ville 

Agents  auxiliaires 

Agents  du  service  de  sûreté 

Agents  du  service  des  mœurs 

Brigadiers 

Sous-Brigadiers 

Total  de  Teffectif  du  service 

Ce  personnel  était  réparti  comme  il  suit  : 

Service  de  jour,  de  9  heures  à  5  heures 

1*'  service  de  nuit  (de  5  h.  à  1  h.  du  matin). 
9*  service  de  nuit  (de  1  h.  du  matin  à  9  h.).. . . 

Total  égal .....    

Nombre  d^arreslations  opérées 

Savoir: 

Pour  vob  ou  tentatives  de  vol 

Pour  abus  de  confiance 

Pour  outrage  public  à  la  pudeur 

Pour  coups  et  blessures 

Total  é^ 


QUAKTITés. 


5o 
34 

57 
56 

5 

196 

78 

100 
98 


53& 

8 

6 
96 


693 


3o3 

189 
i38 


693 


109 


7* 

«9 
3 

9 


109 


OBSERVATIONS. 


Josqa'itt  t*'  fiéfrier  1867 ,  le  werncé  àt  police  a 
été  &ùt  entièrement  par  les  agents  dn  7*  anundi*- 
lenent ,  et  il  a  oecppé  co  moyenne  As  agent*  ptr 
jour.  A  partir  da  1"  février,  Tefleclif  dn  penanari 
a  été  augmenté  sueeewiTement ,  comme  Tindiqnc  le 
tableau ,  dVgenta  pria  parmi  les  anciens  sergents dr 
ville  des  divers  arrondissements  de  Péris ,  oh  ib  oot 
été  remplacés  perdes  agents  nonveanx ,  et  il  est  ainsi 
arrivé  an  chiffre  iota!  de  6aS  ponr  le  eervice  iaté- 
rieor  de  TExposition. 

A  ce  chiffre  il  faat  ajouter  60  gardes  de  Pari« 
détachés  chaque  jour  an  Champ  de  Mars ,  el  char|s« 
de  la  surveillance  du  Pare. 

Ce  uombreui  personnel  était  placé  aous  la  diret^ 
tion  d*nn  officier  de  paix  spécialement  désigné  pour 
le  service  de  TEiposilion. 

Indépendamment  de  ces  divers  services ,  la  Pré- 
fecture de  police  a  encore  fourni ,  pendant  tonte  la 
durée  de  l'Exposition ,  85  sergents  de  rille  des  bri- 
gades centrales ,  pour  surveiller,  de  to  heures  do 
matin  k  5  heures  du  soir,  les  abords  dn  Champ  de 
Mars  et  faire  la  police  des  toitures. 

Dans  Tintérieur  dn  Palais,  les  mêmes  agents 
avaient  toujours  les  mêmes  points  è  sarreiller,  et 
I*on  a  eu  Toecasion  de  reconnaître  les  avantages  de 
ce  mode  de  procéder;  ces  agents  apprenaient  à  con- 
naître les  exposants  et  leurs  représentants  ;  ils  pou- 
vaient, par  suite,  s^oppoaer  d*nne  manière  plus 
efficace  au  déplacement  des  objets  exposés  par  tout 
autre  que  le  propriétaire  de  ces  objets  ;  en  effet  in 
soustractions  commises  pendant  toute  la  durée  de 
TExposition  ont  été ,  k  une  exception  prb,  iosigoî- 
Gantes ,  et  sur  les  1  os  individus  arrêtés  pour  délits 
commis  dans  le  Champ  de  Mars,  18  lont  élé  en 
flagrant  délit. 

Pendant  tonte  la  durée  de  TExpoeitian ,  on  poste 
prindpal  a  existé  dans  le  Palais  même ,  galerie  TU, 
secteur  8  (Belgique) ,  et  deux  antres  dans  le  Parc, 
Tun  près  de  la  grande  entrée,  dans  on  bâtiment 
commun  avec  les  sapeurfr^pompien ,  et  Tanlre  à  la 
porte  de  TÉcole,  dans  un  local  dont  une  partie 
servait  Clément  de  poste  à  la  garde  de  Paris. 


m 


DES  OPÉRATIONS. 


473 


Chapitre  V.  — Exposition. 


Tabliàd  h"  28.  —  Service  (Tincendie. 


DESIGNATIONS. 


\OIIBBE. 


Le  personnel  du  service  était  ainsi  composé  : 


Officiers. 


Sergents 


Caporaux  ou  sapeui*s. 


Clairons 


Total. 


Le  nombre  des  postas  de  surveillance  était  de. . 


Celui  des  sentinelles  volantes  de. 


Le  nombre  de  commencements  d^incendie  a  ét(> 
de 


60 


65 


i6 


10 


OBSERVATIONS. 


Le  scrvire  d*incendie  a  eommeneé  à  fonctionner 
le  9&  décembre  1866,  avec  on  penonnel  de  9  m- 
pear»-pompien ,  qui  forent  iosUilÀ ,  avec  l^ur  iso- 
lëriel ,  dam  le  bAlimcnt  occupa  par  les  bnreoui  de 
la  Commission  tropëriale  au  Champ  de  Mare.  Dès 
que  ravaocemenl  des  constructions  le  permit ,  l'ins- 
tallalioD  définitive  du  Ber>-ice  eut  lieu  dans  trois 
(Kwles  distincts ,  dont  deux  étaient  siluÀ  dans  le 
Palais  (Galerie  des  Aliments)  ,  Tun  dans  Iv  secteur 
belge,  Paulre  dans  le  secteur  anglais,  et  dont  le 
troisième  était  établi  dans  un  psTiIlon  siiécial, 
commun  à  la  fois  au  service  d'incendie  et  à  cri  ni  de 
la  police,  et  situé  en  bordure  du  quâi  d*Oriay, 
quart  français. 

Ces  trois  postes  étaient  reliés  par  des  conimaoî- 
catious  télégraphiques ,  afin  qu*k  la  moindre  alerte 
tous  les  secoure  pussent  être  immédiatement  con- 
centrés sur  le  point  menacé. 

Les  sentinelles  volantes  suivaient  un  itinéraire 
qui  les  obligeait  à  passer  à  des  intervalles  trèo-rap- 
prochés  dans  toutes  les  parties  de  Tilol  qirelles 
avaient  k  protéger  ;  leur  service  était  sans  <rsv  snr^ 
veillé  par  1rs  officiera  supérieure  et  par  les  capil  aines 
de  ronde;  il  était,  de  plus,  contrôlé  rotVaniquo- 
ment  par  les  cadrans  coropleure,  du  système  Collin , 
qu'il  fallait  pointer  de  minute  en  minute. 

Un  matériel  complet,  de  nombreuses  bouches 
d'eau  alimentées  par  le  réservoir  du  service  hydrau- 
lique haut  (81  mètres  de  pression),  complétaient 
les  mesure»  préventives  adoptées,  et  sur  les  dix 
commenremeuta  d'incendie  qui  ont  éclaté  dans  l'Ex- 
position ,  pas  un  seul  n*a  occasionné  de  dommages 
de  quelque  importance. 


ii74 


STATISTIQUE 


MOIS. 


Avril  1867. 


Mai 


Juio. 


JuUlet. 


Août. 


Septeiiibi*e 


Octobre. 


Total  K. 


Chapitre  V.  —  Exposition. 


Tableau  n""  29.  —  Semce  det  Po$ties. 


^BMB 


NOMBRE  D'OBJETS 


refus. 


5,36/i 


37,67» 


AA,79o 


53,963 


33,333 


3o,5â6 


76,133 


370,768 


expédiés. 


10,706 


71,574 


8A,s53 


88,3iA 


9o»90o 


63,960 


117,630 


537,334 


NOMBRE 
de 

ClàMmUITS 

ou 

de  Tsleors 

cotées. 


665 


671 


766 


683 


776 


669 


783 


6,809 


NOMBRE  D*ARTICLES  D'ARGENT 


riAVÇAIS 


reças. 


i5i 


901 


969 


966 


376 


3ii 


379 


1,83 1 


payés. 


86 


190 


i63 


i38 


137 


161 


37 


800 


reçus. 


90 


35 


68 


5i 


59 


53 


133 


383 


pftyés. 


8 


38 


RECETTES 


5,836 
9,088 
11,755 
11,767 
19,633 
13,107 
ii,it9 


75,3o3 


Le  bareou  établi  aa  Champ  de  Mars  a  fooetionné  do  i5  mars  1867  au  i**  féTrier  1868;  mcii  û  n*«  été  toiu  uu  compta 
spécial  de  ses  opérations  que  pour  la  période  comprise  entre  le  1"  avril  et  la  i**  novemlire,  e*csi4-dire  pendant  Tépoque 
qui  poufait  offrir  véritablvment  de  Tintérét,  le  bureau  n'ayant  été  conservé  postérieurameot  an  1*  novembre  que 
pour  les  convenances  de  la  Commission  impériale  et  des  commissions  étrangères.  L'état  ci-dessus  résume  les  opératioos  de 
ce  bumu  pendant  celle  période.  A  l'arrivée,  le  mouvement  des  correspondances  a  été  ascensionnel  pendant  les  mois  de 
mai ,  de  juin  el  de  juillet;  il  a  faibli  pendant  les  mois  d'août  cl  de  septembre ,  et  il  fc'esl  relevé  d'une  manière  très-aenaifalc 
pendant  le  mois  d'octobre.  Pour  le  départ,  ce  mouvement  n'a  faibli  qu'au  mois  de  septembre  et  il  s'est  fortement 
pendant  le  mois  d'octobre. 


DES  OPÉRATIONS. 


475 


Chapitre  V.  —  Exposition. 

Tablbàd  n*  30.  —  Service  des  Téîégrapheê. 


MOIS. 


Arril  1867. . . . 


Mai 


Juin 


JuiUel 


Août 


Scptembra  • .  • 


Octobre 


.Novembre. 


Déeembre  (jus- 


TOTAOI . •  • 


NOMBRE  TOTAL 
»■>  niricmt» 


iatériram. 


«,f»90 


3,991 


3,918 


9,897 


9,t88 


1,706 


9,070 


7&5 


55 


i8,69i(''} 


interiMtio- 
nalct. 


738 


668 


686 


594 


661 


A99 


569 


967 


99 


4,547 


TAXES  PERÇUES 


io  PBom  PD  rniêou  fkahçais 
pour  dépôchet 


iatérieDref. 


fr.    c. 
9,459  75 

9,63o  90 
9,81880 
9,587  ^^ 
9,1 13  60 
1,660  00 
1,977  ^^ 
73875 

7875 


17,064  65 


intamatio- 

oalci. 

fr.     c. 

1,898  95 

1,733  5o 

1,845  00 

1,607  ^^ 

1,499  95 

1,963  5o 

1,495  5o 

711  00 

69  00 

i9,o45  00 

AD  paoriT 

da 
Pélraogvr. 


fr.    c. 
1,766  09 

1.796  o5 

1,96880 
9,19870 

1,549  06 

1,98696 

1,444  i3 

981  5i 

80  00 


i3,o53  53 


■■■Booa- 

TOTAL 

SIMBIT 

dn 

dn  taxes 
dcB 

■  ICITTIt. 

dépêches 
à  déduire. 

fr.    e. 

fr.    c. 

6,194  09 

4  00 

6,15975 

95  5o 

6,697  60 

54  00 

6,387  90 

4175 

5,14791 

91  95 

4,909  76 

69  00 

4,847  93 

95  00 

9,43i  96 

3i  75 

99775 

800 

49,i63  18 

980  95 

PRODUIT 


RIT. 


fr.  e. 
6,190  09 

6,i84  95 
6,573  60 
6,346  i5 
5,19666 
4,i4o  76 
4,899  93 
9,39961 

91975 


41,88993 


M  L«  bsTHO  lélégrapliiqoe  établi  au  Champ  d«  Man  a  fooclionné  du  1"  avril  au  10  dëfembre  1867. 

•^'  S«r  e»  oonbrt  iS.SSa  dép^hca  ool  été  eipédi^  de  Paris  pour  Paris;  c*eat  la  viogUioie  environ  do  cellct  qui  ooi 
Mé  é€hmmg4m  àm  divera  poiota  de  celle  capitale. 
La  Maabf*  été  dépéchea  adftaiéti  do  Paria  aa  boreao  de  rEtposilioo  a  été  de  S,S75. 

Le  prix  oioyen  d««  dépéelict  à  dcalinatioo  de  la  Fraoce  ressort  & 0^,91* 

Cdai  des  dépécbes  ioterDalioualea  è S',5i 


/i76 


STATISTIQUE 


Chapitre  V.  —  Exposition. 

Tableau  n""  31.  —  Visites  des  Souverains  à  l'Exposition. 


sm 


DÉSIG^iATlOIH 


DIS  MITTIBAIRS. 


LL.  MM. 


DATES  DES  VISITES. 


ATBIL. 


1,  3,  10, 


L'Empereur  des  FruDç^is  W j    \'j    ,5® 


JOTR. 


1, i6, fo,   «      « 
.3.       î*'  "*  'S- 


L'Impt-raJrifc  des  Françaii j  *  '  **5  '*   J  **»  •».  «^'T  '  "9.*^' 


La  Rpîne  de  Hollande. 


LeBoi  des  Belges  (■>). 


IjB  Beine  des  Belges. 
Le  Boi  de  Pruuet*). 


La  Beine  de  Prusse 

L*cx-Boi  de  Hanovre  (''1 

Le  Boi  de  Wurtemberg 

La  Beinp  de  Wurtemberg. . . . 
Le  Boi  de  Bavière 


î  i5,  17,  ai, 
i3,  17.       «3,  87,  3o, 


» 


L'ex-Boi  de  Bavière  (Louis  1"). . 

L'Empereur  d'AulrirheO.     .... 

Le  Boi  de  Portugal 

Lh  Beine  de  Portugal 

Le  Boi  des  Hellènes 

Le  Boi  do  Suède 


L'Empereur  de  Bussie  ('). . . . 
Le  Sultan  W 


LL.  AA. 
Le  Prinee  Iiupérial 

Le  Prince  Napoléon 


La  Princesse  Clotildc  Napoléon  (^). 
La  Princesse  Malhilde 

Le  Prince  Alexandre  de  Hollande. . 

Le  Prinee  d'Orange  ('' 


3i.        i 
i5,  «3,  3o. 


S. 


11,  t5. 


iG,  s3. 


JOILUR. 


ta,  19,  i3, 


:i: 


AOàt. 


8,  ta,  i5, 
<9>  >9- 


6,  7,  8,  to, 
ta,  i3. 


il,  i3,  i5, 
16,  17. 


10,  la,  i3, 
i5,  16,  17. 


^  18,    IQ,   11, 

ja4,  aS,  a6, 
•7.  t8. 

•id,  b5,  a6. 


6.  7.  ii. 
Xh,  91,  18. 

i5. 

i3. 


4,  8. 


S. 
5,  10. 


•^'î 


4,5 
8,  9 


I 


i4,  16,  «7, 
18,  19. 

16,  t8,  19, 

i4. 

•1,  i4. 

8,  19. 


5,  10. 


il  a. 


i8,  at. 


4    5    6       »8.a«,a4. 


3»  a,  5,  7' 
8,  9,  10, 
tt,  11,  tS. 

ilO,  9»,  93, 

i4,  iS,  96, 
97,  18. 


99. 


6,  7, 
10, 


5,  11,  «6, 

•7»  "S,  99. 


96,  t7,s8. 


|«6.  t7, 
•9- 


96,  98,  99, 
So. 


• 


i4,  *8,So, 
3i. 


9,5,0,19, 

i4,  iD,  99. 
it  s,  II. 

95. 

99,96,97, 
98. 

96. 


(*)  Les  10 ,  91,  3o  mars  et  le  9  novembre. 

^  Le  93  mai  avec  l'Empereur  des  Français. 

(*)  Avec  sa  suite. 

C)  Avec  l'ex-Beine. 

(*)  Le  9  novembre  avec  l'Erop-reur  des  Français. 


(^  Le  8  juin  avec  l'Empereur  dea  Français. 
(*)  Avec  Ba  suite. 

(^)  Le  1 5  mai  avec  la  Beine  de  Portugal. 
(M  Le3o  mars  iSôr. 


DES  OPÉRATIONS. 


477 


Chapitre  V.  —  Exposition. 


TiBiiBAU  R*  SI.  —  Visitée  des  Souverains  à  VExposùàm.  (Sditb.) 


DÉSIGNATION 
»n  toornAus. 

DATES  DES  VISITES. 

1 

ATia. 

nii. 

tau. 

JUILLBT. 

aoAt. 

SSrTBHBBB. 

OCTOBBS. 

LL.  AA.  (Suite). 

.17,  18,  19,; 

Le  CoinU>  de  Flandre 

r 

190,  99,  s3,  f 
J94, 96, 97,» 

( 

9- 

^k^^r     ^^^VSSB^V       ^v^»     s    •^•■■^•*  w  •       •••■■•••■• 

'    _   •9-    -   ' 

La  ComtcMe  de  Flandre 

• 

10,  99,  9b, 

•7'  *9- 

« 

i  s5,  t6,  17. 

1,  9,  3,  4,) 

Le  Pnnee  roral  do  Prane  (*< 

•           s8,  S9,  8o« 
81. 

6,7,8,    { 

10,  19,  l3.) 

M 

( 

La  Priaeeaae  royale  de  Pnuae.  . . . 

96,  99,  3o, 
81. 

1,  9,  S,  4, 

7.     .  : 

• 

Le  Prince  Albert  de  PruNe 

• 

• 

93,  94,  97,       ,     ,     8 

3o.  3i.         '»•'»• 

_         A 

Le  Prince  Charles  de  Pmsse 

» 

« 

•T.'».»-!".*.'.»'."'!      - 

.0,90.99, 

sa.  95,  96, 
97,  98,  3o. 

Le  Prince  de  Saie 

• 

3. 

La  Princeese  de  Saie 

• 
• 

99,  95,  96. 
80. 

S,  7,  19, 

Le  Prince  de  Saxe-Weimar 

16,  17. 

Le  Dacde  Meckle  mbonr^-Schweriu. 

t8. 

m 

• 

Le  Prioc«  de  liesae 

• 

>0,  99. 

8. 
5,  8. 

18,  19,  90. 
91. 

• 
• 

« 

La  Prinrwsr  de  Ucsse 

Le  Grand-Duc  de  Bade. 

L*ArtUdacL<Hii».Victd'Antriche<*' . 

■ 

• 

• 

•4.  «5.97, 
98,80,81. 

L'AftliidncC]i.-Loaisd*Aotriebe.  . 

■ 

• 

• 

95,97,98, 
8o,ii(«). 

Le  Prince  Oscar  de  Soède 

17, 1.^.  95, 

96. 97. 

10,  il.  t4. 
«5,  16. 

« 

a 

Le  Prince  Impérial  de  Roasie  C  . . . 

• 

• 

4,  5,  8, 10. 

a 

Le  Prince  Vladimir  de  Rossie. .... 

■ 

5. 

a 

• 

Le  Crsnd-Dnc  Constantin  de  Russie. 

• 

• 

97,  99,  81. 

■  «  9* 

U  G^-Ducbcase  Marie  de  Russie. . 

181  t6. 

i4,  i5,  18, 

94.  95. 

9,  98. 

La  Princesse  Hélène  de  Rome. . . . 

• 

a 

• 

7»  *••  «7- 

« 

La  Princesse  Catherine  de  Russie. . 

« 

• 

« 

19,  16,  17. 

Le  Priaee  Hamhert  d'Italie 

» 

lA,  i5,  18. 
99.  94. 

• 

S,  9« 

Le  Doe  d*Aoste 

m 

'M:*''l  -.«.s- 

fk 

La  DacbeMt  d'Aoste 

m 

m 
m 

99,  94,  97, 

98. 
94.  99. 

• 

5. 

m 

Sa. 

' 

• 

Le  Prince  Arthar 

U  Prince  Michel  de  Servie 

1  17,  90,  91,1 

1 

■ 

U  Vice-Roi  d'Egypte 

•         J99,  9A,  98,/         4. 

II 

Le  Frère  da  TailLoan  (Japon  ) . . . . 

( 

»9- 

■9. 

• 

19,  9S. 

9- 

8.I..                     1 

U  Pnnee  de  Gallf* 

i4.  16. 
i4,  98. 

1*7.  18. 

a 

:   1 

Le  Prince  Alfred  d'Aairleterre .  . . . 

»  /»     «V. 

99.                • 

U  Prioeem  de  Camhridge 

a 

1 

• 

*'  Le  17  oni  avec  Tlibpératriee  des  Fiançti*.                             ^l  Bt  le  1  aovemhre.                                                           1 

â78 


STATISTIQUE 


Chapitre  V.  —  Exposition. 


TABLBàC  N**  32.  —  NoîKibre  de  tnnteurs  amené»  par  le  chemin  de  fer  du  Champ  de  Mars, 


MOIS. 


Avril  1867. 


Mai. 


Juin. 


Jaiiiet 


Aoât. 


Septembre. 


Octobre 


Novembre, 


TOTACX. 


NOMBRE  DE  VOYAGEGRS 


AD  GIAMP  Dl 


PAIT» 


DO  aiilIP  M  MAI!. 


47,711 


94,9a4 


11 6,538 


119,6/^0 


io5,855 


107,975 


119,761 


19,8S9 


717,396 


75,385 


169,701 


NOMBRE  TOTAL. 


iôi,o69 


95.7*9 


93,330 


86,1^7 


9»»93« 


11,357 


755,6/i3 


193,096 


9&M9S 


967,600 


915,169 


199,185 


193,699 


905,693 


94,179 


1,679,969 


DES  OPÉRATIONS. 


&79 


Ghapitrb  V.  —  Exposition. 

Tablbad  If"*  33.  ^-  Nombre  de  viiiteurs  amenét  par  les  bateaux  à  vapeur  omntbui. 


MOIS. 


Avril  1867  (dut  h  au3o) 

Joio 

Juillet 

AoAl 

Septembre 

Octobre 

(diii*ao  3).. 

Totaux 


NOMBRE  DE  VOYAGEURS 


ABinis 


AO  ClAMr   Dl  HAIS. 


98,000 


196,740 


196,6/io 


991,6àO 


390,990 


989,770 


9  60,33  O 


96,670 


i,59A,3io 


rAITIS 


DD   ClAMr  Dl  MAIS. 


86,000 


166,370 


165,390 


195,680 


916,700 


977,160 


i56,o3o 


96,o3o 


1,963,3 10 


NOMBRE  TOTAL. 


177,000 


339,110 


990,080 


617,070 


535,690 


559,980 


6i6,36o 


59,5oo 


9,787,690 


Ua  da  réMltoli  de  l*Kspo«llM  •olvcrwlt*  wn  d*ivoir  doU  la  popnlalioD  pirificofM  da  Mrriee  des  btlMoz-ômnibat , 
d«at  l«  MMck  M  dit  plu  dovto  ■ajoard*hai.  Ib  ooi  tnnaforié  co  t868  an  toUl  dt  8,5i8,856  Toyifciin  «t  ool  cocaind 
tJ«,ooo  rnaci.  Ctit  U  ffdqocDUlioa  H  U  nccUt  moyenne  d^uoe  ligne  ordinaire  d'onnibai  de  terra.  Le  nonbn  de  ba- 
taaas  art  do  iS ,  Mr  laM|iiels  tô  seoleaBeat  eoni  en  larfiee.  Lear  machine  est  de  e5  à  80  chevaai ,  chaque  balaaa  coûte  par 
jov  49  fr.  84  e»t.  de  comboatiMe,  77  fr.  76  cent,  de  perwnnel  et  de  fraie  fteératu ,  et  19  fr.  7t  cent.  d*intér4l  et  d^aoMi^ 
limaBcat,  eoit  ca  toat  i46  fr.  81  cent. 

Ose  lifse  ofdinaira  d^omnihoi  lerratrca  emploie  eo  moyenne  18  Yoitom  et  170  cheTaui  ;  dMM|ue  omnih«u  coAte,  par  jour, 
poOT  Uf  chevaai  Si  fianci ,  po«r  le  perMsaal  tt  lea  Iraia  |énéfa«z  et  TinléffK  85  fr.  74  cent ,  toit  eofemhie  86  fr.  74  cent. 

ladépendammeat  do  eerrice  dea  balean-omniboa,  deos  astrea  eerriece  diMenraient  le  Champ  de  Man  eC  Billaoeoiirt. 


/t80 


STATISTIQUE 


Chantre  V.  —  Exposition. 

Tableau  n®  3A.  —  Nombre  des  vi$iteurs  amenés  par  lês  omnibus  de  Paris. 


DESIGNATION 
des 

LIGRU  D^OHHIBOt. 


NOMBRE  DES  VOYAGELBS  TRANSPORTES 


ITINÉRAIRES. 


S  1*'.    SbBTICBS  ARTéniECBS  X  L^EXPOSITIOH. 
Ligoe  B. 


Ligtie  Y .  . 
Li|;ue  Z . . 
Li^ne  AC . 
Lj|;ue  AD 


Lignn  de  la  binlieue  (nur 
Voie  fcrrëe.  ) 


Du  pont  dléna  au  chemin  de 
ferderEst 

De  la  porte  de  Tooniile  à  la 
porte  Saint-Martin 

De  la  porte  de  Tourville  à  la 
Bastille 


n  1867. 


De  la  porte  Uopp  à  la  Petite- 
Villetle 


Du  Château -d'Eau  au  pont 
deTAIma 

Passant  par  le  ponl  d*lëna.. . 


La  Compagnie  admet  quMI  faut  compter  comme  transportes 
par  iics  voitures  à  destination  du  Champ  de  Mars  : 

1*  L'eicédant  de  1867  par  rapport  à  1866 ,  soit ... 

a*  En  outre  un  nombre  de 

(  I<e  complément  correspondrait  k  la  circulation  intermédiaire.  ) 

S  2.  Sbbticbs  cuiés  m  tcb  db  l'Exposition. 

.....  (De  TExpotition  à  la  Madeleine. 

boTncet  fonctionnant  toute)    _         ,  .,,.         «  ,  •   «      1 

la  journée *>"  P>?1  f  I*»»  ■«  P«l»»i-Roytl 

(        ( voie  ferrée) 


De  r Exposition  k  la  Madeleine. 
Sonices  spéciaux  fonction- Y    DerExpositionauPalaia>Royal 
nantde&è  6  heuresdu  soir.  J    DsPExposiUon i  la  place Saint- 

Sulpice 


ToTiox. 


s,&Ss,866 
fl.SgA.ois 
a,6ot,o68 
i,757,a85 
i,638(t6s 


tk,357,5i^» 


467,061 

i,7iS,S6j 

75,890 

169,65* 

108,37a 


a,533,8ao 


1866. 


a,ooo,8oA 
t,8o6,ao8 

it9A*.9>& 
i,303,&85 

1,417,7*0 
3,1*3,791 


11,764,91* 


16,891,361 


11,764,9*1 


MrréMMKM 

en  ftvMir 

de  1867. 


43i,o6i 

587,804 

658,154 

393,800 

ito,44i 
Si  0,358 


1,591,610 


467,061 

1,718,345 

75,390 

169,651 

108,371 


1,533,810 


5,ii6,44o 


NOMBRE 

TOTAL 

des  vofag«v« 

transportes 

■a 

Champ  de  Mar*. 


1,591,6*0 
i,o43,t66 


1. 533,8a  o 


7,169,606- 


C)  Ce  chiffre  répond  4  une  mo^'enne  par  jour  de  35,ooo  voyageurs,  tant  à  Palier  qu'an  retoor,  et  se  dérompow  ainsi  d'après 
los  appréciations  de  la  Compagnie  : 

Porte  Tourville 1,611,870 

Porte  Rapp i,i45,4Ô6 

Ortndc  porte 3,4oi  ,740 


TOTAI.  ÛM. 7,169,606 


Pour  assurer  le  senice  spécial  de  l'Exposition ,  la  Compagnie  des  omnibus  a  pris  les  mesnrsi  suivante»    : 
1*   Elle  a  détourné  et  fait  stationner  aux  portes  du  Champ  de  Mars  les  cinq  lignes  désignées  ei-dess«s ,  eonpUat 
•amble  ti3  omnibus; 


1*  Ell«  a  créé  une  ligne  spéciale  de  la  port^  R*pp  4  la  Madeleine,  desservie  par  8  omnibus; 
3*  Elle  a  organisé  un*  ligne  du  pont  d  léna  an  Palai»-~ 
et  desservie  par  10  voitures  à  5o  places; 


—  — — —  —  V    — -™~—  -  --     I — -     ^     ^— , 

-Royal ,  empruntant  la  voie  ferrée  jusqu'à  la  place  de  la  Concorde, 


4*  Elle  a  mis  en  cirrulalion  chaque  jour,  de  4  à  6  heures  du  soir,  3o  omnibus  partant  de  la  porta  Bapp  et  allant  4  la  M»- 
deleine ,  au  Palais-Royal  ou  4  Saint-Sulpicc. 

Lea  voitures  compoMut  ces  différeols  service*  ont  effectué  journellement  pris  de  3,ooo  départs,  représentant  environ  80,000 
places  4  la  dispoaitioQ  du  public. 


DES  OPÉRATIONS. 


'hS\ 


Chapitre  V.  —  Exposition. 


TABLBàc  h"  35.  —  Répartition  du  nombre  total  des  visiteurs  entre  les  divers  modes  de  locomotion. 


dBV 


DIVERS   MODES 


M  TU  mon. 


Gheaiîn  de  fer  da  Champ  de 
Mars 


Bateaui-omnibus , 


OoiDibiis. 


Tapiasiém, 


Yoitaret  publique» i,&  86,000 


REPARTITION 
cuire 

LU  MfBU   MODES    Dl  LOCOXOTIO!! 

des  1 5*000,000  ")  do  visiteurs , 

•oit  do  3o, 000,000  de  voyagea» 

dans  les  deux  sens , 


OBSERVATIONS. 


pendant 

tonte  la  durfe 

de  rBxposillon. 


i,ft7a,969t'') 


a,787,6«o  <**) 


7,169,606  t»") 


a,3a8,ooo  (' 


Voitorea  de  maître , 


Viaiteara  veoua  A  pied 1  &,384,8o5 


371,000 


TOTAOt 30,0O0fO00 


1 


en  moyenne 
par  jour. 


6,788 


i9,8A6 


33,0/îi 


10,706 


6,868 


UT^o 


66,991 


i38,9A8 


(*)  Ce  chiffre  s*ëlablit  approximativement  eomme 
il  suit  : 

I*  Le  nombre  des  abonnements  de  saison  a 
été  de  5,46i,  eten  supposant  qne  chaque  abonné 
ait  usé  de  u  carte  «n  moyenne  six  Tois  par  nsoîs, 
on  trouve  un  nombre  de  visilcs  de. .  ae^fSGa 

a*  Le  nombre  des  cartes  de  se- 
maine a  été  de  9«,a4i,  et  cbacnne 
peut  représenter  six  visites 54 1, 446 

S*  VisileurB  entrés  par  les  lonrni- 
niquets 10,089,051 

4*  Le  nombre  des  exposants  était 
dVnviron  5o,ooo;  on  trouve,  en 
supposant  que  les  s/5  seulement 
aient  visilé  rExponlion  et  qne  cha- 
cun d*eux  ait  fait  en  moyenne  10  vi- 
sites par  mois 1 ,4oOtOoo 

5*  Personne  de  service,  ouvriers.       •,S4o,i4t 

6*  Billeta  distribués  par  la  rom- 
mission  dVnconragoment 4oo,ooo 

Total t5,ooo,ooo 

(^  Ces  trob  chiffrse  résullcal  respectivement  des 
Ubieaux  n*"  33,  83,  84  ;  les  entras  sont  déduite 
d*obe^rvations  dirrcles  faites  aux  portes  dn  Champ 
de  Mars. 

(*)  Les  tapissières  ont  reodn  un  trin-^fud  ser- 
vice à  la  population  et  ont  pcnnia  de  conjurer  Tin- 
suffisance  des  antres  moyens  de  tranapiNl. 


mmStaB^ÊB 


3i 


68!2 


STATISTIQUE 


Tableau  n°  36.  — 


Chapitre  V.  —  Exposition. 

Nombre  des  ouvriers  délégués  qui  ont  occupé  les  logements 
de  la  Commission  d'encouragetnent» 


DATKS. 


Du  iG  au  3i  mai  1867. 


Du  i*'au  3o  juin. 


Du  1*'  au  3t  juillet. 


NOMBRE  D'OrVBIERS 


riARÇAU. 


Du  i*'au3i  août. 


Du  i*'au  3o  septembre. 


Du  1*'  octobre  au  7  novembre. 


Totaux . . 


3,700 


3,81/1 


6,0  8 -j 


7,837 


5,367 


1 ,3 1 5 


mAiisus. 


37,116  « 


3,935 


17,078 


10,764 


6,/i86 


i,7tû 


2,700 


71739 


93,160 


1 8,60 1 


11,853 


3,099 


39,967 


0») 


67,089 


(*)  Lr»  ouvrière  français  ont  ët^  envoyer  par  des  comiK^s  dëpartemenlaax ,  par  des  Rociétcs  indastrielles ,  par  des  mana- 
faclariere  et  par  des  propriétaires  de  grandes  ezploitalions  rurales.  On  a  compris  également  dans  ce  nombre  les  iostttnieBrs 
Commananx  et  les  orphéonistes  logés  par  les  soins  de  la  CommisMon  d*eDCOuragement. 


(^)  Ce  nombre  de  39,967  se  répartit  de  la  manière  suivante  entre  les  différents  pays  : 

Pay<^Bas 1 ,55&  Suisse 

Belgique A199A 

Allemagne  du  TiorJ 1 ,434 

Grand-duché  de  Bade 715 

Bavière 689 

Autriche 1  ,A  t  & 


7*4 

Espagne i,t&6 

Danemark *,93s 

Russie t  ,6€i 

Italie 95s 

GrandivBretagne  et  Étals-Unis •  1,75s 


Les  Beigfi  ont  été  envoyés  ,  partie  par  leur  GouverLement,  partie  par  l'administration  de  Tarsenal  de  Matines;  la 
siens,  les  Badois,  les  Ravorois,  les  Autrichiens,  les  Espagnols,  les  Danois  et  les  Russes,  par  leur  Gonvememenl ;  la 
Hollandais,  les  Suisses  et  les  llnliens,  par  des  Comités  établis  dans  diverses  municipalités. 

La  Commission  d'encouragement  avait  fait  construire  dei  logements  provisoires  sur  un  terrain  situé  k  proximité  du  Champ  de 
Mars,  entre  les  avenues  Rapp  et  La  Uourdonnaye,  et  y  avait  installé  700  lits;  elle  disposait  de  Soo  autres  lits  k  la  easeriM  de 
Sully,  et  elle  a  pu  ainsi  pourvoir  an  coucher,  pendant  la  durée  de  TExposition,  de  plus  de  67,000  onvrien  et  antres  visitevrs. 


DES  OPÉRATIONS. 


483 


Chapitre  V.  —  Exposition. 

Tablbau  n°  37.  —  Résultats  comparés  de  Texploitatwn  des  chemins  de/er français 

eni866  eti86j. 


DÉSIGNATION  DES  ÉLÉMENTS. 


I.  El^viiits  méEis, 

I*  Loogo^or  do  râteau 

t*  ToyagMira: 

lloaibfv. 

Rccctlcs(') 

S*  Miffhindiifi  (  petite  iritan*)  : 

Tooocf 

BmcUcs 

i*  Rcrrttet  loUlm  ^ 

il.    EUbBIITS  liDDlTS  RT  ■AHBllifl 
k  LA  LOROOICI  DU  ■<SIAD  Ifl  1 866. 

I*  Loogarar  ém  rétna 

t*  Voyageon  : 

NoabM. 

RcrtUet 

3*  MaidHUMlMei  { pclit«  tilow)  : 

TOOOM 


■ésCLTATS  DE  L'BXPL01TATI0:<( 
pendanl  les  ODDi'es 


1867. 


1 6,ôot'" 


99*000,000* 
fta,6oo,ooo' 


39,800,000* 
347,500,000' 

659,000,000' 


18,915' 


91,000,000* 
907,000,000' 


87,000,000* 
8a3,too,ooo' 

6o8,4oo,ooo' 


1866. 


18,91 5^" 


86,5oo,ooo* 
i8fl,Aoo,ooo' 


88,000,000* 
84a,Aoo,ooo' 

606,000,000' 


18,916*- 


86,600,000* 
i8«,Aoo,ooo' 


88,ooot00o* 
S4t  ,000,000' 

600,000.000' 


DirriaincB  absolus 

■H  nv» 

au  profit  de  PanDéo 


1867. 


1,087' 


11,600,000* 
&o,ioo,ooo' 


1,800,000* 
5,100,000' 

53,000,000' 


5,5oo,ooo* 
iA,4oo,ooo' 


8,Aoo,ooo' 


1866. 


t, 000,000* 
18,800,000' 


DIPPÉnENCB 

noroaTioRHBLu 

f>n  plus 

ao  profit  de  ranoée 


1867. 


7-5  •/. 


4.5  V. 
i.6V. 

8% 


7% 

i3.6V,C' 


0.8  •/, 


1866. 


«V. 


*>  Loi  rKcUct  Mot  indiqoéci ,  dëdaction  faite  do  rimpôt  da  10*  et  des  danses  d^ordre. 

^  Lo  diflpreaee  ratro  loi  recctlci  toUlea  K  la  loaiiDe  dn  recette!  dct  voyagcon  et  det  marrhandiiri  k  petilo  fitene  pre 
It»  weiltea  actenoirn  (Iwgaffe,  ■MMOgerici,  beatiant). 

""^  L*aocmiiaeiaeut  ai  inan|ii<  de*  racHlcs  dei  foyafeort  tirat  4  riipontloo  ODhenelle  de  1867.  Giice  4  eatta  plaa-va!«e , 
la  ganatie  de  l*Btat ,  qai  éUit  pré%ae  de  Si  niilioDt  poar  rnereiea  1^7,  n*a  éU  m  réalité  qoe  de  16,818,8 te  fr.  to  cent. 


3i. 


iiSh 


STATISTIQUE 


Chapitre  V.  —  Exposition. 

Tableau  ?î°  38.  —  Recettes  brutes  des  chemins  de  fer  français,  de  i86i  à  i86g. 


DÉSIGNATION 


des 


ARiiim. 


186A 


186S, 


t866. 


1867. 


1868. 


LONGUEUR  MOYENNE 

DD  lisBAC 
EXPLOITA  DAIS  LUnil. 


Aocien 

Nouveau 

r^Moa. 

rétean. 

• 

S 

kilom. 

kilom. 

7.683 

4,741 

7,688 

5,564 

7.5t4 

6,4<S 

7.699 

7.845 

ToUl. 
4 


kilom. 
ia,374 


i3,aoa 


i3,9i5 


>  5,00a 


7,846 


8,010 


1 5,856 


RECRITE  BRUTE 


PAB  KiLOHàrai. 


Ancien 

rësean. 
5 


fr. 
55,809 


58,oga 


6a,453 


65,6o5 


Nouveau 

réaeau. 
6 


fr. 
a  1,077 


ao,9a4 


ai,i4i 


80,956 


6S,3a4 


■0,989 


Moyenne 

F^' 

1  en- 
lemble 

du 
réseau. 


fr. 

4a, 475 


4a,4a7 


4S,4a7 


4S,8o6 


4 1,938 


RECETTES  BRUTES 


TOTALIS 


rëeliea. 


8 


fr. 
5a5,58o,63o 


56o,ia6,ai8 


605,680,443 


659,017,446 


664,968,043 


ramena 

à  ia  lon^eur 

du  réseau 

exploilé 

en  i864C). 

9 


fr. 
5a5,58o,63o 


54a,8oi,i46 


57a,4a5,65o 


6o3,o64,9a6 


591,884,345 


DIFFÉRENCES 
*K8  aiomB 

(  inscrilea  k  la  coloiuie  9  ) 

d*one  aanée 

•ar  la  précédcole. 


En  plus. 


10 


fr. 


t7,aao,5i6 


a9,6a4,5o4 


30,689,876 


En 


il 


ta,i8o,S8i 


(*)  On  a  obtenu  les  reeelles  inscrites  dans  la  colonne  9  en  retranchant ,  de  la  recelte  effective ,  le  produit  de  ralloogcincat 
total  du  réseau  depuis  i864  par  la  recette  moyenne  du  nouveau  rësean. 

Nota.  Le  revenu  du  nouveau  réseau  reste  stationnaire ,  tandis  que  celui  de  Tanden  réseau  avait  augmenté  en  noyannc  de 
5  p.  0/0  par  an  jusqu*en  1867.  Tout  Taccroissement  constaté  ci-dessus  est  imputable  à  Pancien  réseau. 


DES  OPERATIONS. 


â85 


Chapitre  V.  —  Exposition. 


Tableau  n^  39.  —  Opérations  de  la  Compagnie  des  omnibus  de  Paris,  de  t866  à  i86g. 


Nombre  de  voyageurs  d^impëriale 


Nombre  de  voyageurs  d*intérieur. 


NOHNITOTAL^*}. 


Nombre  de  voilores  en  drculation 


Nombre  maximom  de  chevaux. 


Nombre  de  journées  de  voiture 


Parcours  iimuel  des  voilures. 


ReceUe  moyenne  par  voyageur. 


Recette  moyenne  par  journée  de  voiture. . . 


Recette  effectuée  pendant  Tannée  entière . . 


Recelte  effectuée  pendant  les  sept  mois  cor- 
respondant à  rExpoûtion  ^^^ 


61,0/18,081 


66,163,998 


107,919,076 


66 &  voitures 


9,656  chevaux 


389,680  journées 


9 1,97 1,998  kilom. 


o'i855 


83  06 


91,365,058  73 


19,633,373  93 


EXERCICE  1867. 


67,889,193 


5o,635,i79 


118,317,379 


753  voitures 


10,198  chevaux 


961,573  journées 


93.733,988  Idlom. 


o'i885 


86  76 


a'i,i56,66o  95 


15,906,785  89 


EXERCICE  1868. 


66,861,799 


68,986,969 


n3,368,o6i 


696  voitures 


9,356  chevaux 


969,677  journées 


9>i767,677kilom. 


o'i855 


86  39 


99,869,999  61 


18,619,698  18 


I*)  La  BOfcoM  d«  nombre  drt  voyagean  de  1866  d  1868  ^eol  d'environ  110  millione,  00  peal  admetlre  qnc  la  ploi- 
%>lm  mr  et  nonbre  dne  k  rSKpoûtion  eel  de  8  millioot  »  loil  de  plat  de  7  p.  0/0  du  total.  Celle  ptat<*Talae  eorreipood  k 
aa  rappléntat  de  iveeUai  de  près  de  i,5oo,ooo  francs. 

^  Non  eoapm  Ica  foica  ferrées  de  Boologne ,  Sivm  et  SainlXIouil. 


486 


STATISTIQUE 


Chapitre  V.  —  Exposition. 

Tableau  n^  àO.  —  Opérations  de  la  Compagnie  générale  des  voitures  de  Paris  en  1866  et  186^, 


DÉSIGNATIOPf. 


Recelte  brute  de  la  totalité  des  voitures  en  1 867 . 
Recette  brute  de  la  totalité  des  voitures  en  1 866 . 


DiprésBRCB  en  &veur  de  1867 


Recette  journalière  moyenne  de  chaque  voiture, 
défalcation  faite  du  salaire  du  cocher  : 

Pour  les  voitures  de  place 


Pour  les  voitures  de  remise 


Pour  les  voitures  de  grande  remise. 


Moyenne  par  voiture 


En  1866,  cette  moyenne  a  été  de 


AuoMBKiTATio?!  OU  faveur  de  1 867 


Nombre  de  journées  de  voiture  en  1 867. 


Savoir  : 


Pour  la  place 


Pour  la  petite  remise. 


Pour  les  équipages  de  grande 
remise 

Total  égal 


1,003,679 
166,689 


96,613 


■H 


QUANTITES. 


16,909,978  35 

3,965,919    90^*) 


16  10 
16  Al 

98  59 


16  hi 
i3  59 


a  89 


1,186,774 


i,i86,774 


OBSERVATIONS. 


(*)  Le  premier  trinwilre  de  1867 
s*etl  foMë  per  une  perte 

de too,9sS'33* 

A  partir  d'avril ,  le  Invail  renell  tTcc 
l'oaverture  de  rExpontion.  En  wp( 
moif ,  malgré  le  prix  exorintent  àa 
avoinei  et  les  fraii  tnpplëmeolains 
néeeMÎtéi  par  !«•  draonstaneet ,  k 
Compagnie  réilÎM  un  chiffiv  de  béné- 

fiees  nrU de S,i a t ,6W  79' 

que  nenoent  diminoer 

de 74a,aS&  00 

les  deux  mon  àe  diAmage  qui  ter- 
minent Tann^. 

La  noarritnre  des  dievaox  reawt 
en  1867,  par  voiture ,  à. . .  •  7'  97* 
en  1866 ,  die  n'était  que  de.     7*64 

an  1865,  de 6,Ao 

et  en  i86&,de... 6,i& 

An  S 1  décembre  t866 ,  Tef- 
fectif  des  chevaux  de  la  Com- 
pagnie était  de io,7&t 

pendant  les  mds  de  mai  et 

de  juin  1867,  c*est4-dire  au 

plus  fort  de  TExposition ,  il  a 

alleintlediiflre  maximum  de.   ii,fleo 

il  a  été  réduit  ensuite ,  au  fur 

et  à  mesure  de  la  diminution 

du  trivail,  pour  arriver,  au 

81  décembre  1867,  au  dûffre 

de io,3SS 


DES  OPÉRATIONS. 


USl 


Chapitre  V.  —  Exposition. 

Tablbao  t^  ai.  —  Mouvement  comparatif  des  voyageurs  dans  les  hôtels  garnis  de  Paris, 

de  1866  à  1868, 


MOIS. 


Avril. 


Mai. . 


Juin.  • 


JniUeL 


Aoàt.. 


Septembre 


Octobre  . 


TOTAOX 


I 


INOMBRE  DE  VOYAGEURSC 


riHDAHT   LIS   AIIHBBS 


1866. 


53,3o5 


â8,53a 


39,863 


43,760 


65,A85 


51,986 


3â9,65o 


1867. 


56,633 
73,757 
77,668 
83,8a3 
io3,ai9 
99,6o5 
88,919 


589,ao6  (*) 


1868. 


66,365 
61.696 
38.769 
6i,Q6a 
69,053 
68,667 
59.138 


3 1 8,690  W 


*)  Lm  Dombra  aecufé*  d-donos  sont  eeoi  d«i  rele^t^  faiU  p«r  le  Mnrice  de  U  potiee  fur  let  rrgitlrct  de*  maltref  d*liAlel 
ott  des  UMisoDt  garntet.  Ib  doivent  être  ■it'drssoat  de  U  ^étiXé ,  en  premier  lien  parce  que  les  batelière  inacriveot  d'habitude 
chaque  fanille  aous  le  non  île  ion  cbcf,  et  en  tecood  li«  u  parce  que  les  eonslalations  ne  comprennent  pas  les  Toyageur», 
saas  doote  aases  Dombreni ,  qui  ont  été  raçus  dans  des  maisons  parliculièrea.  —  Même  réduit  an  ebiffre  ci-«onlre ,  ce  monve- 
awBl  o«  laiaoe  pas  que  d*ètre  eonûdérable. 

^  Sur  ce  nombre  les  étrangers  figurent  pour 90o,346 

Les  Pranfau  figurent  pour S81 ,858 

Total  %al 58a, ao& 

^  Dans  son  rapport  à  rassemblée  générale  des  actîonnaiies  de  la  eom|Mgnte  immobilière  (séance  du  3o  avril  1869) ,  M.  le 
eoiDlc  Cb.de  Germioy,  téoaleur  et  prnident  du  eoniril  d'adminblralion ,  s'exprimait  en  ces  termes  sur  rinfériorilé  des  résul- 
Uts  prodoits  en  1868  par  resploilation  des  h^ls  de  la  compagnie  et  comparés  à  cens  de  1867:  «rCet  affaiblissement 
^moatenLané  de  vos  rrcetlcs  sVipliquo  de  lui-iiiétne  sprès  le  moaTcrocnl  et  rafllnence  si  empressée  des  vovageurs 
•pradant  la  durée  de  TEiposilion  nnivenelle.  L'arlion  et  la  réarlion  se  suivent  rn  toute  chose,  inévilabl<>mont.  A  une  annéa 
•de  proipérité  eiceptionnelle  devaient  aoecréder  un  temps  d'arrél  et  une  diminution  de  revenu  pour  Tinduslrie  des  liAlels  k 
•Paris.* 


&88 


STATISTIQUE 


Chapitre  V.  —  Exposition. 

Tableau  n"*  â2.  —  Mouvement  comparatif  des  étrangers  dans  les  Aoteb  gonds  de  Paris 

pendant  les  Expositions  de  i855  et  î86j. 


DESIGNATION  DES  PAYS. 


Paya-Bas 

Belgique . 

Allemagne  du  Nord 

Hesse 

Bade 

Wurtembei^ 

Bavière 

Autriche. 

Suisse 

Espagne. 

Portugal 

Grèce. 

Danemark, 

Suède  et  Norwége, 

Russie, 

Italie. 

Principautés  Roumaines, 

Turquie 

États  divers  de  l'Afrique 
Etats  divera  de  TAsie. . . 
Étals-Unis. 


NOMBRE  DES  VOYAGEURS 

TIIIVl  ï   PABU 

pendiDl  rEipoiiUon 


Républiques  de  T Amérique  centrale  et  inc- 
ridionale 


Brésil 

Royaume  Hawaïen 
Grande-Bretagne . 


T0T41X. 


d«  t855. 


3,i83 
11,898 


18,574 


5,454 


4o,5i8 


100,507^''^ 


de  1867. 


7.»  93 

97,386 


45,789 


5,338 

10,106 

4,358 

7»7^9 

38o 

1,936 

3o6 

7^9 

5ia 

1,900 

i,ao4 

1.9^9 

397 

6,619 

7,1 35 

10,457 

a 

u 

37a 

737 

387 

837 

307 

910 

a84 

5i4 

i3,5o3 


63,4o9 


9oo,346<'^ 


OBSERVATIONS. 


(•)  Lei  chUIref  de  ee  Ubicn 
eoaiportaiit  U  mém*  obtervalÎM 
qoeceox  do  tablcsa  préoédcnl, 
el  ne  s^appliqnent  égalcacnt 
qu'au  rdevdi  fiuU  par  le  •ervice 
de  la  police  lor  lai  ivgiatraa  àm 
bôtnicfi  et  des  loseon  en  carai. 


DES  OPÉRATIONS. 


489 


Chapitre  V.  —  Exposition. 

Tableau  n*  i3.  —  Opérations  effectuées  par  les  bureaux  de  poste  de  Paris,  en  1866  et  186 j» 


DÉSIGNATION. 


Nombre  d^objeti  distribues  à  domicile 

Nombre  d^objeU  distribues  au  guichet 

Nombre  d^objets  de  correspondance  expédiés  |)ar  les 
bureau!  de  Paris 

Produit  de  la  vente  des  timbres-poste 

Avril 

Mai 

Juin 

Produit  brut  de  la  taxe  des  lettres .  ^  Juillet 

Août 

Septembre.  . . . 

\  Oclobrt» 

TOTAIX 


1866. 


70,002,1  19 


i,/î68,6i8 


:ll  J,!l6l,3!i9 


fr. 
12,767,336 

1,466,658 
i,538,g83 
i/j86,6oo 
i,5ti3,653 

1/17M93 
i,5i!i,o56 

i,6or>,639 


•i3,353,3i'i 


1867. 


82,183,99:1 


i,65o,o8/i 


a36,68 1,985 


fr. 

16,728,108 
1,708,6 '10 
1,639,671 
1,570,169 
1,779,60.') 
i,6!!6,5or) 
i,63i,3aK 
i,738,r)'j5 


AUGMENTATION 

roti  1867. 


•16, '12  1,351 


i2,i8i,8o3 


2ci,666 


22,620,663 


fr. 
1,960,776 

261,78a 

100,689 

85,569 

255,953 

i5a,i  19 

119,372 

i3a,886 


3,069,037 


4prr«  «loir  >aln  uo  Inuft*  d'urrrl  pendant  In  moi*  «Ir  j.imirr  et  dt-  février  1867,  l«  mouveinfiil  postal  c»t  entre  dam 
•0r  Mttt  prngtr«Mif«  ilè»  le  mois  de  laan,  et  c'est  pendant  l«s  mois  d*u\rii ,  de  juilKt,  de  novembre  et  de  di^enibr.'  qoe  re 
«o«i»meol  a  été  le  plot  prononré.  En  lomme,  le  chiffre  d*^  prodnita  réalitéi  à  Paris  rn  1867,  »ur  les  f)l>jets  de  corre«pon- 
éêure  reçtta  et  eipédiés,  a  dépassé  <1«  S,&o4,i36  fr  celui  des  produits  réalisés  en  t866  sur  les  mêmes  objets. 

(>•  chtdTrra  léaMigneot  haalemeot  de  riiiflueuce  i|u'a  eue ,  sur  Peniemble  du  aervico  postal ,  h  Paris ,  le  grand  nombra  dt 
imlMir«  qui  s*j  sont  rendus  de  la  France  et  de  l'étrangir  pendant  la  durée  de  rKxposilion  uoitrrsellr. 


&90 


STATISTIQUE 


Ghapitrb  V.  —  Exposition. 

Tableau  n^  àà.  —  Opérations  effectuées  par  les  bureaux  télégraphiques  de 

en  1866  et  î86j. 


MOIS. 


Avril 


Un< 


Juin 


Joillel. 


Août. 


Septembre. 


Octobre. 


PRODUIT  BRUT 


iR  1865. 


Totaux. . . . 


fr.     c. 

flt&,ft6i  AS 
•oi,o65  io 
•  i4,t58  6i 
«09,991  tS 
908,108  08 
930,371  43 


i,&79,8«7  93 


■■  1866. 


fr.    c 
ti9,3i7  17 

803,899  t6 

•61,007  ^^ 

•8i,363  15 

•87,700  18 

•  ii,75o77 

119,791  17 


IH  1867. 


fr.    e. 
801,888  i5 

3ii,&3A  &6 

«98,767  68 

196,795  S9 

300,916  65 

•70,4i3  69 

3&9,3i6  i3 


1,761,330  16 


•,189,531  35 


DIFFÉRENCES 


1866  lui  1865 


en  plot. 


fr.    c. 
^7,745  oh 

88,987  83 

60,941  16 

70,to4  64 

•7»7«9  >* 
4,64^  69 


3oo,o8i  59 


ennrains. 


fr.    c. 


10,579  ^6 


10,579  16 


i89,5oa'  33 


r  .••• 


1867  ivft  1866 


en  plot. 


fr.    c. 
59,571  08 

i8,o85  ao 

36,750  3i 

i^,43^  t4 

6S,^^6  87 

57,661  91 

ii9,5^4  06 


377,101  09 


Let  taxe*  perçues  dans  les  bureaux  des  départements  pendant  ces  mêmes  mois  aont  : 

Année  i865 :],869,3o4'  98* 

Ainëe  18C6 3  o38,537  86 

Année  1867 3,ai4,753  59 

L'augmentation  des  recettes  de  la  télégraphie  a  été  :  en  i865,  de  14,17  p.  ®/°  *^^  i864;  en  1866,  de  7,19  p.  0/0 
•nr  i865,  et  de  ti,5a  pendant  les  sept  mois  de  durée  de  l'Exposition  sur  la  période  correapoodante  en  1866. 


DES  OPÉRATIONS. 


Ii9:i 


Chapitre  VI.  —  Ri^gompexsrs. 

Table\l  n*  m,  —  Etat  des  récompenses  par  pays  et  par  classe. 


PA^S 


r  r  j  uc^ 

I^«>^Ba1 

!••  K"iur<  •«•• 

Pni««e  et  AlteuugncdoNord. 
Hr^M. 

^>  art«>Dibcrg 

Autricb* 

SuiM* 

Ecpt^gne 

iircc^v  •«•«•■•«••.•■•«•• 

DaiMiBArk.  •■•.. 

Saède  et  Rorwége 

Riune 

lUli« 

ÉUU  pontilicaDi 

Prinetpaatét  Roamaiaei.. . . 

^  Q^Q  11  Iv  •  ••••••  •••••••*! 

^p*« 

P«rw 

t>nni€  et Jftpoo •••>•«••••• 

TooM 

Maroc 

BUto-Cni»  d'Aïuériqae 

BfMI 

IWpobiiaaM  de  rAm^riqac 
centrale  et  néridioflale. . . 

RpyaaiM  hawûiii.. . 

Gr»iMfo-Bret4fne. .  . 


NODVEL 

OID» 

de 
récompenses. 


HC 


•  •  •  • 


TOTACS. 


M     C 


10 


tt 


■A 


GROUPE  I. 


CLASdRS  1   et  9 

réunies. 


GP   IP 


8 


8 


2P 


10 

1 
1 
1 


i& 


CL&SSI  3. 


31»   GP 


10 

1 


•0 


1  p 


2P 


8 


3P 


it 


'cLèSSB  A. 


GP 


tt 


IP 


ap 


3P 


8 


CLASSK  5  . 


GP 


ip 


2P 


8P 


lÀ*nm  :  BC,  bon eoocoan.  —  P,  prii.  —  M,  OMntionii.^  C,  riUlion».  —  GP,  gnods  prix.  ~  IP,  prmicrs  prit.  — 
SP,  dewiiiagj  prix.  —  SP,  troisièiDcs  prix. 


/i92 


STATISTIQUE 


Chapitre  VI.  —  Récompenses. 

Tableau  h**  46.  —  État  des  Jurés  titulaires  de  classes  par  pays  et  par  groupe. 


PAYS. 


Vnace 

Pays-Bas 

Belgique 

Prusse  ot  Allemagne  du  Nord. 

HcMC 

Bade 

Warlemberg. 

Bavière 

Autriche 

Suisse 

Espagne  

Portugal 

Grèce 

Danenaark 

Suède  et  Norw^. 

Russie 

Italie 

États  pontificaux 

Principautés  Roumaines. . . . 

Turquie 

Égypie 

Chine  cl  Japon 

Siam 

Tunis 

Maroc 

Etats-Unis  d'Amérique 

Brésil 

Républiques   de  TAroérique 
centrale  et  méridionale. . . 

Royaume  hawaïen 

Grande-Bretngne 

TOTAU 


61 


8 


61 


19 


6& 


i3 


58 


110 


58 


a3 


90 


45 


11 


st 


On  n'a  pM  ( 
dans  cette  énura^v- 
tioo  le  Cooseil  myi- 
rieor  du  Jary,  com- 
posé des  3  Hiiiiatres , 
nce-prëKdenli  de  la 
Gonmiaioo  înap^ 
riale,  de  «7  nembrrs 
françaîa  et  élna|cn . 
et  de  a  Scer&taûcs  de 
la  GommûsMfi  ijBpé> 
riale.  (Voir  lisle  7, 
I  note.) 

Qoant  aux  Secré- 
taires des  JofTB  de 
Groupes  qui  apparie- 
naieat  tou  à  la  Fran- 
ce, ils  étaient  aa 
Dombra  de  A9  »  dont 
4  Cbe6  de  aerriee  et 
45  Secrétaires,  ainsi 
répartis  : 

Groupe  I a 

n A 

• III 5 

—  -  l? 4 

V 4 

—  n 6 

Yli....  4 

VIII...  4 

IX A 

X 8 

Totiii A3 


77 


5A9 


DES  OPÉRATIONS. 


un 


Chapitre  VI.  —  Récompenses. 

Tableau  n"  A7.  —  État  des  récompenses  par  pays  et  par  classe. 


PAYS 


Vnocë 

IWgiqoe 

Prusw  ci  AlIcoMfue  do  Nord. 

Waitenbcrg 

Antiicb» 

E«p»gn« 

■  onoBSi  •••.•    •••••.•••* 

Grèce 

IlBDf  nMFk.  ••....•• 

Soèdc  et  Norwéye. 

RoMÎe 

Italie 

Éuu  poalifiaai 

Priod]M«l4f  Roanoiocf .. . . 

«HP** 

P«n« 

Cbine  et  Japoo 

•"•w.  •••••■    ••«■•»..••( 

Tbbû 

« 

Buu-Uob  d*Ain«riqii« 

"•"Il  ♦•••  ••.......••••• 

IWpaMiaaet  de  TAm^qoe 
ccnlraie  et  méndioMle. . . 

RoyaaiiM  kawaim. 

Grando-Bittagne 


NOUVEL 

oaaii 

de 

r^mpenses. 


HC 


Totin 


M 


I 


10 


11 


t 


GROUPE  I. 


cLitsis  1  et  t 
rëunies. 


GP 


IP 


■i     5 


8 


8 


3P 


10 

1 
1 
1 


i5 


CLiUI  S. 


3P  GP 


10 


10 

1 


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1  p 


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8 


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'CLISSI  h. 


GP 


it 


IP 


3 


ap 


3P 


CLASSR  5. 


GP 


IP 


9P 


3P 


l^isnaa:  BC.  benooneimn.  ^  P,  prii.  —  M,  OMDlioiia.^  C,  citaliont,  —  GP,  grands  prit.  ~  IP,  pmnion  prii.  — 
9P.  dmiioMt  prii.  —  IP ,  troifièiDca  prit. 


un 


STATISTIQUE 


Ghapitbe  VI.  — 


Tableau  n""  Â7.  —  État  du  riamfenm 


I 

^ 


PAYS. 


France. 

Belgique 

Prusse  et  Allemagne  da  Nord. . 

Hcsse 

Bade 

Wurlembei^ ^. 

Bavière 

Autriche 

E^QiMe.  .•..•••••■••••*•••.• 

Espagne 

A  onugai»  ••    •«•■•••■«•■»••. 
vPBce»  .*•••.••••••••••.•• 

Danemark 

Suide  et  Norw^ 

Russie 

IUlie 

États  pontificaux 

Principantés  Roumaines 

Turquie. 

Egypte 

Perse 

Chine  et  Japon 

Siam 

X  lUlISa  %»•••••••#•••••••••• 

Rlfl  1a)C  •  ••••••■••••••■•■•••■ 

États-Unis  d^Amérique 

Brésil 

Républiques  de  l^Araérique  een- 
trale  et  méridionale 

Royaume  hawaïen 

Grande-Bretagne 

Totaux 


CLASSI  6. 


HC 


3 


GP 


0 


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57 


I 

3 

1 

7 

1 
I 


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5 


5 

7 


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58 


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1 

7 


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78 


1 

11 

6 

sa 

7 

«77 

118 

11 


4i 


S 
1 
1 
t 

6 
I 
6 


10 


I     I 


101 


LioiRDi  :  HC ,  hors  concours.  —  GP.  grands  prix.  —  0,  médailles  d*or.  —  A ,  médailles  d^argent.  —  B,  médailles  de  brooae.  —    ; 
MH,  mentions  b<»iorables.  1 


DES  OPÉRATIONS. 


695 


eCONPBNSES. 


rpdyi  et  par  classe,  (Suite.) 


.01  l'R   11. 


cum  9. 


ICGP 


4|  1 


0 


I  . 


«I 

I 
5 


B 


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16 


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h 

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CLAMI  10. 


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GP 


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B 


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I 

1 

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3^     5 


64  .101 


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CtàSSI  It. 


HC 


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• 

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I 

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1 
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9 
9 
9 


tt 


CUMI  19. 


CLAS8S  l3. 


HG 


GP 


M  H 


HC 


GP 


0 


B 


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11 

t 

* 

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t 

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3 
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1 

3 
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1 
1 

• 

1 

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7 
3 


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1 
I 

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8 

10 


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t 


9 


1 

* 
5 


3 
1 
t 


1 
8 


91 


70 


9» 


86 


19 


38 


I 
1 
1 

I 
6 

9 
9 


I 

3 

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9 
1 


I 
1 

9 
8 
4 

1 

* 


9 
6 


5 
1 


9 
9 
9 


57 


16 


*  Dont  I  fo  ptrtiripitioa  ■*<€  b  BilgiifM. 
t^t  I  «o  participalioa  iTte  U  Praoce. 


STATISTIQUE 


Chapithb  VI.— 

Tablbau  n°  47.  —  Etal  de$  rinmynfi 


Soin..... 
Bftga,... 


ÉUU  pooIiEun 
PriiKi|MDU*  Ro 

*«IP>» 

P.™.. 

China  «t  II  poD. 

Tniiii 

M>r« 

ÉUU-Dnùd'ABMiliw... 

»ttù\ 

BJpuUiqun  de  l'Ara^ni 


l.lsmi  !  HC .  hon  UDUun.  —  GP,  gmi  prit.  —  0 .  niMiilL»  d'or.  —  A ,  iuMnlIa  d'irt«t.  - 


DES  OPÉRATIONS. 


ri97 


{ÉCOMPENSES. 

w pays  et  par  classe.  (Suite.) 


GROCPK  m. 


CT.tSSI  i8. 


I      I 


« 


•i  • 


10 


36 
5 


'f>  Ss 


B 


48 

9 
1 
h 


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It 


-3 


CLASSE  19. 


MH 


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t 

1 
1 


HC 


GP 


0 


B 


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MH 


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CLASSB  SO. 


HC 


GP 


16 


B 


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1 
I 


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MH 


19 


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CLA68B  91. 


CLASSI  99. 


H  G 


GP 


0 


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B 


M  H 


HC 


GP 


0 


B 


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m 
1 
1 

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37 

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3 
k 


•7 
1 

k 

3 


3 


*9 


3t 


5S 


*  D«o(  1  (u  partinpiitioD  avec  la  Praiiv  el  Bade. 
'  1>  01  I  PO  participalioa  avec  le  Danemark. 


:ia 


498 


STATISTIQUE 


Chapitre  VI. 


Tabuau  if  &1.  —  État  de$  rkimfrnt** 


A 


PAYS. 


GROUPE  III. 


I 


CLAMl  tS. 


HC 


Franee 

Ë  SYv~lNI0«  ••••••••••••••• 

Prusse  et  Allemagne  du  Nord. 

DftuC ■••••••••■■■••■••  •• 

WncteoftMrij.  •»• 

IMItIviv  •••■••••■     ••••••• 

AQmCOVe  •••••■■•••■•  ■  •• 

Suisse 

CwCmkuO  «•••••■•••••••«• 

Portogml 

vFsce  ••••••••••■••••••• 

Dsoemark.  •••••• 

Suéde  et  Norwége 

Russie 

ItaUe 

États  PoDtificaia 

Piindpanlës  Roumaines. . . . 

M.  UruUie  •.•••••••*.••••■ 

JSffTpte  •  ••#••••••••••■•• 

irerBe.  ■■•••••••••..«•••. 

Chine  et  Japon 

OlKfll*  ••••••••••••«saa** 

A  uDU  •••••••••••••  ••••• 

JUmIvC*  ••••a«««*«a««*«a« 

États-Unis  d^ Amérique 

Rrésil 

Rëpablioues  de  l'Amérique 
centrale  et  méridionale. . . 

Royaume  hawaïen 

Grande>Rrc(agae 


TOTADI. 


G  F 


0 


11 


B 


33 


I 

I 

S 

1 

h 
i6 


HH 


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8 


35 


69 


CLiSSI  %h. 


HC 


75 


GP 


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B 


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6 


3i 


Mfl 


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S 


59 


CLASSB  aS. 


HC 


GP 


16 


57 


0 


B 


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11 


MB 


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So 


cLAsa  96. 


HC 


GP 


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*  I 

I 
1 

t 


tî' 


h% 


•| 


Ss 


LisiiiDi  :  HC ,  hors  concours.  —  GP ,  grands  prix.  —  0 ,  médailles  d*or.  —  A ,  médailles  d'aigeot.  —  B ,  médailles  de  branxe.  ^ 
MH ,  mentions  honorables 


■^■B 


DES  OPÉRATIONS. 


"Wlf»* 

«.  (Suite.) 

CBOCPB  lï,                                                                                1 

™.,. 

UUHiR. 

HC  GE>    0     A       B    Htl 

.„™,.. 

•xrnit 
HCGP  0    A 

B    HB 

MCr.P  U     A      B    MH 

_i !_ 

HC  GP  0      A 

± 

ne  GP  0    A 

B    Hil 

500 


STATISTIQUE 


Chapitre  VI.  — 

Tableau  n*  47.  —  Étai  des  Réromp^i^* 


r\YS. 


Frvticr 

Prusse  et  AI!«iiM^e  du  Nord. . 

H*-** 

Bail»? 

\%  ur(etub«f^ 

Ba»itr« 

Aulncb» 

Su-«>w 

Kspogne 

Po(-iu);«l 

\M  TK^  ip»  »  *  %  *  ^  •   •  •  m  %  •  •  •  •       ••■•• 

Dfiueiiiark.  » . 

Su^v  et  ^onikége 

lUlie 

Ktut.<«  IVulitîrttUX 

Pituci|Kiuté(t  Roumaines 

I  tw^uiv*  «»«««««%■•••••••  *• 

Kiw 

(.  Iiiuc  tfl  Jupou. .  « 

^wum«  «•■■••■«•%•«••«••«•■• 

I  UUI^. 

Huiyv 

r^i.'U  l  it  t  JWtucrujutf 

Un  s,l.  ..»........,..•,.... 

U.i'i  it  uu'i t'iioijjk' , 

lu>\<iuiiu    li.ivttacit.  ■,..,,.    .  , 
liUKI  U   hulti^uc 


CLASSI  3l. 


HC 


GP     0 


lui  » i  V i  .  .  . 

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5         ?' 


7  I  85       «76     ii> 


-  (iP ,  grandi  prix.  —  0 ,  médailles  d'or.  —  A ,  mÀlailIei  d*arg«nt.  —  B,  médaillei  de  brooce.  — 


RECOKPBNSKa. 

Mir  payt  et  par  cloue.  (Suite). 


DES  OPÉRATIONS. 


lie  CP    0     A  ,  B 

N 

.« 

GHimu  IV 

Tabliau  tf  àl.  —  État  dm 


pt»-»" 

Bdpq"- 

PruH  it  AlltnugH  du 


Baiiin 


lia!» 

PriDcip»tA 

^P« 

P«H 

CUm  tt  itpw , 

Siin ,  tuMDi  tl  Ctnlnlie 
Tuiii 

ÉtM^u*  d'AmMgiH 


■  M. 


s*        6      St     119    38o  tig     f6        •      is      ig      6i      88        1        •       S      t6     Sj 


Hc  GP   0     A     I  ib: 


-  GP,  pua*  prli.  —  0 ,  midùlla  d'«.  —  A ,  aUiilla  d'utat  —  B .  ntdûlls  ii  knMt.  - 


DES  OPERATIONS. 


503 


RiCOMPBNSES. 


$ar  patfê  et  far  cloue.  (Suite.) 


ROrPE  V. 


1 


HC 


GP 


II 


CLAiU  h3. 


0 


1 

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3 

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* 

47 


A16 


CLUêM  hh. 


HC 


19 


GP 


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A 

B 

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9 

5 

5 

1 

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k 

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10 

1 

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1 
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* 
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M 
M 

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1 

5 

1 

• 

M 

m 

8 

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•9 

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69 

MOk 

983 

.89 

HC 


GP 


CLAMI  Â5. 


0 


CLAtSI  &6. 


8 


19 


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1 

5 

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m 

6 
8 


B 


MH 


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GP 


11 
1 

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k 

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59 


35 


9 
9 


19 


16 


B 


MH 


3i 

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5 
6 
5 


58 

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11 

3 

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11 
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1 
1 
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9 
8 


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8 
8 
1 

k 

9 
8 
5 

1 
* 
8 
9 
3 

7 
7 


i83 


68 


*  Dont  1  en  parlkipotion  avee  U  Pra9se. 
^  Doot  I  «a  portkipalioB  otoc  la  France. 

*  Dnoi  1  aa  rof aaaie  de  Siam ,  1  à  Tcmpirt  d*Aoiiaiii  et  1  an  royaame  de  Cambodge. 
'  Ooot  t  CB  pariicipatMO  atec  ia  ProMc. 


Classe  VI. 
Tabluo  n*  &7.  —  État  det 


C  GP  0    A     B   MB 


[nudiprii.  —  0.  mMlillMd'or.  -  A,  isMillIii d'iifCBl.  —  B,i 


DES  OPÉRATIONS. 


{kcovpeksbs. 

«-  payt  fi  par  elatte.  (  Suite.  ) 


H  HCGP  0    A  B  MH 


ne  GP  0    A    B  H 


Ghapitbb  VI.  — 

TtiLUO  ■•  47.  —  État  det  rwwi^»'" 


HCCP   0     H     B  HB 


HCGP  O     A    B   HH 


SCGP    0     1    B  MB 


HCGt  O     1    I  ilï 


Uf  .(niidaprii.  —  O,  mMiiUad'Dr.  —  A,iBWdllad'«tal.— B.mUûUBdibnut.- 


DES  OPÉRATIONS. 


507 


RicOMPERSBS. 

par  payt  et  par  cbuse.  (Suite.) 


GROUPE  TI. 


aiMi  €i. 


HC 


GP 


B 


»9 
1 


M 


h  3& 


MB 


•6 
3 


it 


ko 


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46 


cuaw  6i. 


HC 


GP 


11 


B 


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MB 


8 


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CLASM  63. 


HG 


GP 


1    ti 


•  1 


ko 


B 


tk 
1 
6 


35 


MH 


i5 

5 


kS 


CLAS6B  64. 


CLA8SI  65. 


cjjissi  66. 


HC 


GP 


B 


11 

I 
5 


fl3 


MB 


HC 


GP 


B 


MH 


HC 


GP 


0 


B 


MH 


6 
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1 
1 


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3 

6 


6 
1 


6  11 
1 


ti 

t 
1 

t 


i8 

t 


i3 


lA 


i8 


i8 


i6 


«7 


i8 


87 


.39 


186 


11 


if 


3o 


60 


3t 


*  DoDl  I  €0  ptrtici|MtMNi  avec  la  Pium*. 

^  DmI  i  en  participttioo  avae  la  Graade-Brilapie. 


508 


STATISTIQIIE 


CUÀPITBB  VI. 

Tableau  n"*  â7. —  Étatdeiri 


^B^ 


PAYS. 


France 

Payi-Bai. . . . 
Belgique ... 
Prusse  et  Allemagne  du 

Hesse 

IMue  «.••.••••...... 

Wnrtembei^ 

Bavière 

Autriche 

Suisse 

Espagne. ....« 

Portugal 

Grèce 

Danemark 

Suède  et  Norwëge .... 
liUssie. ............. 

Italie 

Etats  PontiGcauz . .  « . . 
Principautés  Roumaines 
Turquie 

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Perse 

Chine  et  Jbpon . . . 
Siam. .  •  >  • . 

Tunis 

Maroc 

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Brésil 


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Bëpubliques  de  PAroériq 
traie  et  luëridionale. 


Royaume  hawaïen . . . . 
Grande-Bretagne.  . . . . 


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LtfoBNDi  :  HC ,  hors  concours.  —  GP,  grands  prix.  —  0 ,  médailles  d*or.  —  A ,  médailles  d*ai^nt.  —  B ,  médailles  de  hr«iue.  - 
MH,  mentions  honorables. 


H 


DES  OPÉRATIONS. 


509 


U:COIIPB>SES. 


mr  payé  et  par  classe.  (Suile.) 


GROGPE  Yll. 


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CLftSSS  70. 


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510 


STATISTIQUE 


Ghapitbb  VI.  - 


I 


Tablkac  n"*  A7.  —  Éua  êei  riamfem 


cum  74. 


HG 


•     !•■#••■• 


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France 

PajB-Bas 

Belgique 

Pnine  et  Allemagne  du  Nord. . 

UcSHv  •••••••e**«**a»***»<« 

Bade 

Wurtemberg .... 

itaTiere  ••••••••••••••••.•• 

Autriche 

ottuee.  •••«...•..•.••..••.■ 

Eapagne. 

Portugal 

Grèee... 

Danemaii. 

Suède  et  Norw^ 

Itussie  •.••••«•••<••••••••. 

Italie  •••••ta<*.»t«*...*.** 

Étala  Pontificaux 

Prindpautét  Roumainea 

1  nnittie ...  ...•.•••••.■••.• 

jjgypte. .    •(•.............. 

> crie ■•.•.•>.••••■..  .•.••• 

Chine  et  Japon 

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^BKIvC«  •••••••a#«oo*«**aa«   a 

État»-Unis  d*  Amérique 

oreni ..•••(•..■•.■•......  • 

Républiquea  de  TAmérique  cen- 
trale et  méridionale 

Royaume  hawaïen 

Grand»>Bretagne 


Totaux. 


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Liaorni  :  HG ,  hon  eooooun.  ~  GP,  grands  prix.  —  0 ,  médaillée  d*or.  ->  A ,  médaillea  d^aiyent.  —  B ,  médaUla  de  brou». 
MH ,  mentions  honorablea. 


DES  OPÉRATIONS. 


Hécompbhses. 

m  fmf§  etpearelane.  (Suite.) 


GRODPEVItl.                                                                                                                                                                                 1 

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512 


STATISTIQUE 


Chapitre  VI.  — 

Tablbau  n^  il.  —  ÉUU  de*  récao^^ 


PAYS. 


France 

Pays-Btf 

Belgique 

PrusM  et  Allemagne  du  Nord 

HcMe 

Bade 

Warlembei^. 

Baviire 

Autriche 

Suiiae 

Espagne 

Portugal 

Grèce 

Danemark 

Suède  et  Norw%e 

BuMÏe 

Italie 

Etala  Pontificaax 

Principautëa  Roumunes 

Turquie 

Egypte 

Perae 

Chine  et  Japon 

Siam 

Tunii 

Maroc 

BtaUi-Unit  d*  Amérique 

Br^il 

Républiques  de  l'Amérique  centrale  et 
méridionale 

Royaume  hawaïen 

Grand^Brelagae 

TOTAVI 


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CLASfcl  83. 


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UeuM  :  HG ,  bon  cooeovn.  —  GP ,  grtods  prix.  —  0 .  médnfllM  d*or.  —  A,  médailles  d'aifral B ,  méduUai  de  braue.  - 

MH ,  maolàona  hoMftbles. 


H 


DES  OPÉRATIONS. 


513 


Récompenses. 


MT  paifs  et  par  ela$$e.  (Suite.) 


ROUPR  IX. 


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GP 


CUAMM  85. 


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33 


51/1 


STATISTIQUE 


Chapitre  VI.-- 

Tablbau  n""  Â7.  —  État  des  récomp^Mn 


PAYS. 


PniDoe 

•  BjS'OIIb  ••••••■•••••.•..•• 

Belgique 

Prusse  et  Allomagne  du  Nord. . 

ISade 

Wurtemberg 

Bavière 

Attlriche 

Espagne 

I  onugai  •.••••■••••.•...... 

u  CLce  •••••«••••••••■.•.... 

Danemark 

Suède  el  Norwége 

Ilolie 

Klnls  PoniiGcaux. 

Principautés  Roumaines 

Turquie 

0 

J'KjplC  •••••••■••••as»*aia* 

Perse 

Chine  el  Japon •.... 

Siam 

Tunis 

I*lHivC«  ••■•••#•■•••••••■••■ 

Ktiils-Unis  d'Amérique 

Républiques  de  TAmériqae  cen- 
trale el  méridionale 

Rornnme  hawaïen 

Grande-Bretagne 

Totaux 


C1.AS»!  89. 


HC 


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I      » 


i5«  I" 


LécnDi  :  HC ,  hors  concours.  —  GP,  grands  prix.  —  0,  roétl.iill(>s  d*ur.  —  A,  médailles  d'argi>nL  —  B,  médailles  d«  broov  - 
MH,  mentions  honorables. 


^ 


DES  OPERATIONS. 


515 


COMPENSES. 


'  pays  et  par  classe.  (Suile.) 


OIPK  X. 


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33. 


516 


STATISTIQUE 


Chapitbe  VI.  ~ 

Tableau  n*  48.  —  État  des  récomp^nt^ 


PAYS. 


FroDce 

Pays-Bas 

Belgique 

Prusse  et  Allemagne  du  Nord. 

He^sc 

Bade 

Wurtemberg 

Bavière. 

Autricfafl 

Suisse 

Espagne  

Portugal 

Grèce 

Danemark 

Suède  et  Norwége 

Russie 

IUlie 

États  Pontificaux 

Principauté  Roumaines 

Turquie 

^ffypi* 

Perse 

Chine  et  Japon 

o  om  •.•.•••i*...(. .(.,.. 

Tunis 

Maroc 

Etals-Unis  d'Amérique 

Brésil 

Républiques    de    I^Amërique 
centrale  et  roëridionale.. . , 

Royaume  hawaïen , . . 

Grande-Bretagne 

TOTADX 


GROUPE  I. 


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GROUPE  111. 


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LiGKXDB  :  GP,  grands  prix.  —  IP,  premiers  prix.  —  2P,  deuxièmes  prix.  —  3P,  troisièmes  prix.  —  HG,  hors  eoaeoon. — 
0  ,  médailles  d*or.  —  A ,  médailles  d'argent.  —  B ,  médailles  de  bronxe.    >  M  H  ,  mentions  honorables. 


mi 


DES  OPÉRATIONS. 


517 


lÉGOMPBNSES. 


Hir  pays  et  par  groupe. 


GROUPE  IV. 

1 

GROUPE 

V. 
B 
445 

MH 

GROOPE  VI. 

GROUPE  Vil. 

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HC 
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B 

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1 

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1 

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1 

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93 

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39 

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1 

i,oi3 

1 

1.564 

1,190 

96 

i4 

949 

759 

»,877 

i,«a3 

94  1  16 

t5o 

t 
63 1 

9*8 

867 

i3 

9 

197 

48o 

918 

8i3 

STATISTIQUE 

Chapitre  VI.  —  RécoMPEKSEs. 
—  État  des  récompentei  parpay»  et  par  groupe.  (Suite.) 


B«ipi« 

ftami  a  Alltungoi 

B>d< 

WnrldlibiTg 

Bi.i*r» 

Sm-M 

Portsiil 

Grin 


llillt. 

6(lUPr>nLCuiK.. 


Égïl>*« 

Pme 

Cbinttl  JipoD 


République»  Je  l'Aioériqn* 

norinme  hiwiîn 

Gnndf-BRUgne 


LiiiiDI  :  GP.  gnndt  |>rii 


GROUPE  VIII. 


DES  OPERATIONS. 


519 


Chapitre  VI.  —  Récompenses. 

Tableau  n"  â9.  —  États  des  récompenses  de  divers  degrés  par  pays. 


PAYS. 


France 

Pa7»-Bat 

DHg^ique 

Pru««c  «t  Allemagne  du  Nord | 

Ilrtse 


Bad«. 


Wariemberg 

RaM«re 

4atriche 

Sai««« 

K^pagne 

Portugal 

Grttft 

Danemark 

Suède  el  Norwëge 

Rusdc 

lulie. 

Kuij  Pootificani 

Principaglét  Roumaine*. 
Tttrv^uie 

^-Zl?^ 


Prne 

(>hioe  et  Japoo 

Sum ,  ADoaai  et  Cunibodge 

Tuoii 

Maroc 

K!iaU-Coi«  d*AiDériqa« 

BrmI 

R'^puhltfian  de  TAai^riqoe  centrale  et 
ménilionale 


Rnviame  hawaïen. 


Gnnde-Brelagnr. 


ToTACi. 


1       1 

1 
IIOBS           ORAXDS 

coHcODis.         raix. 

1 

MEDAILLES 

viDAILLES 
DiABCBlIT. 

MÉDAILLEf 
DB  BBOXIB. 

MENTIONS 
aOROBABLBS. 

1 
TOTAUX. 

i65 

kl 

675 

9,690 

3,796 

9,936 

io,toS 

h 

7 

39 

8t 

7» 

909 

9 

36 

9l3 

38i 

3:^0 

981 

A* 

70 

959 

hhS 

348 

«.«74 

1 

3 

•7 

39 

38 

to8 

• 

5 

9& 

Sa 

43 

io4 

7 

9 

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85 

46 

,87 

3 

i& 

■7 

85 

56 

186 

ii6 

60 

968 

385 

390 

1,061 

5 

aa 

8a 

196 

190 

356 

ta 

•  9 

83 

90& 

900 

591 

• 

i5 

•9 

109 

19» 

970 

1 

1 

9 

3i 

35 

77 

8 

1 

ai 

60 

49 

t34 

6 

9 

53 

195 

i36 

399 

a8 

aa 

95 

%ih 

i5o 

5ii 

6 

a6 

118 

965 

38i 

801 

1 

la 

93 

i4 

5i 

3 

9 

89 

38 

89 

8 

f  1 

46 

68 

i34 

3 

5 

«9 

8 

4o 

i 

a 

1 

1 

8 

1 

18 

10 

4 

35 

3 

0 

/• 

3 

6 

a 

h 

6 

6 

90 

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5 

9 

11 

3 

18 

76 

99 

94 

994 

3 

a 

16 

38 

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i5 

i4 

55 

49 

199 

• 

t 

1 

3 

9 

7 

A5 

ta 

117 

ào8 

63 1 

534 

1,747 

38 1 

83 

1,176 

i,ik55 

7.434 

6.1^7 

»9.77« 

*   Le»  ymnien  prii  àtxeiué*  aai  eipvwiib  du  ^i>>up>  1  viul  roiiipri»  iKiii^  !<<  rliilTre  des  mcdnillrs  d'or,  le»  deuiiriiiet 
pnt  <Un4  relui  de«  m^Uille*  d'arg«>nl ,  et  le«  Iroi^fuiei  prit  dam  relui  des  m^laiHe^  «le  bronae. 


5i*) 


STATISTIQUE 


Chapitre  VIL  —  Liquidation. 

Tableau  if^  50.  —  Démolition  du  Palais. 


DéSIGNATION. 


l"    DJHOLITIO!!  PBOPIIMCHT  DITE  ^*\ 

Nombre  d'ouvriers  A  la  journée  occupés  chaque  jour  à  la  démolition 1 1  a 

Nombre  moyen  d^ouvriers  A  la  lAcLe  employés  journellement  au  même  b^vail     70 


Soit  en  tout 189 


:>4ijùi>»  moyen  des  ouvriers. 

Sdlaiiv  J*»  ouvriers  à  la  tAche 

\*r%x  :iiov^u  de  la  démolition,  A  la  lAche,  du  kilogramme  de  métal 

^^iA  >ii^,^ett  de  k  démolition  du  kilogramme  de  tôle  de  la  grande  galerie 

V\ix  'uo%t4i  de  la  déiuoUtion  soignée,  en  vue  de  réemploi,  du  kilogramme  de  métal, 
pcu4  W  ;jAlvries  intérieuree 


Vai^tw  «.Iv  rUote  coupés 

j  Wu  ;m4  x  00  met» 

'*ïa  iMu-  par  l\u^ut?iv«r  du  Palais. 


a*    MTBHTB  DBS  MATÊBIAUX. 

1^(\  mou'u  de»  teiH  ot  («Me«  lo  démontage  A  la  charge  de  Tacheteur  (par  1 00  kilog.). 

'•i  »\  juou'u  vU^îk  loales»  K»  démontage  A  la  charge  de  Tacheleur 

^\ k\  uou'u  vlv>  U i>  et  t^Me*  démontés 

X-  «4v^  'K'wivHUrtie  do  j(nkH*tes  vendues  pour  être  remontées 


QUAUTITÉS. 


6'3o« 
1  o'  A  35'  00* 
o'oi39 


o'oi* 


o,os5 
i,3oo,ooo 

1  '  7.V 
1,010,886' 


11'  5o'à  ti'oo' 
8' 00' 
i5'oo' 
47,700"'^'^ 


,  V ..  >.  ixs^ta^ixui  vW  MM!^ri«ai  da  Palais  n'a  poiut  fait  opérer  lui-même  la  démolition  de  (oot  Tédifice;  àîSé- 
\  ^o«i.u<x<à.  à  '^»  <-H4r|^>  par  les  acquéreurs  d'en  efiectuer  eux-mêmes  la  démolition  et  renliveneol.  C'e<( 

i  .  ...  t\  \  1  .Nv««|H-4  v^uv  «W  U  grande  galerie  des  machine»  et  de  quelques  portions  des  galeries  inlérieores. 
>  v.t,i  %v«k  V  V  '  MMrs  i^tiS  et  Ta  terminé  le  i5  juillet;  mais  les  matériaux  Q*ont  été  entièrement  enlevM 


\t    4.U, 


\    »V  •      «\ 


v\*v(uv  W  !««'?«  ihi  Palais  ;  les  parties  reroonlées  ailleurs  dans  leur  forme  el  leurs  dispofiliooi 
«N    <va,iN^(  «W  ><M(vri««,  de  papeteries,  d^usines,  non-seulement  en  i'rance,  mais  jusque  daoi  ie 
»    11»  4.   ^wmU  imx  ok^\  autm  tiers,  ils  ont  été,  à  pu  près  par  parties  égales,  dépecés  pour  être  no- 
«    s.     «    «i  i»«u«)ui^v  «  Ml  pour  être  réemployés  par  morceaux ,  comme  éléments  de  construction. 


DES  OPÉRATIONS. 


531 


Chapitre  VII.  —  Liquidation. 

Tablbad  11**  51.  —  Apport  des  décharges  publiques  dans  le  Champ  de  Mars, 


MOIS. 


Avril. 


Mai 


Jnin. 


Juillet. 


Août 


Septembre. 


Octobre. 


Novembre. 


Décembre. 


Jaoïier. 


Février. 


Mar». 


l"  QUINZAINE, 


mètres  eubes. 


1 3,343 


91,593 


91,3&9 


19,93t 


3,764 


6,000 


8,659 


8,o59 


7,oi3 


18,775 


9.5,543 


ii,93< 


3*  QUINZAINE. 


mMrcs  cub«i. 


16,933 


99,769 


16,770 


l,'l4o 


4, 950 


11,836 


10,081 


6,3 1 5 


11,781 


91,557 


1 9, 1 1 8 


6,885 


Total 


TOTAUX 


PâR  MOIS. 


mètres  cqIms. 


30,976 


44,999 


38,119 


13,671 


8,01 4 


17.836 


18,740 


14,367 


18,794 


4o,339 


44,661 


i8,8i5 


307,910 


^B 


Chapitre   VU.  —  Liquidatiob. 
Tablbad  11°  52.  —  StatUtiqtte  du  contentieux  au  3i  juUlfl  i8i 


AFFAIRES  COMENTlF.liSES  15TE:*TBEa 

NATUBK 

„„„„,«. 

..„„».... 

.L...,ch.„«™™«»- 

»uu« 

3 

Ugor» 

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•^Cbrnr.^. 

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AdffliMion  tl  Eailtihlio. 
daobjebinpuÀ.... 

t>,88:> 

fr. 

fr.  c. 

PriTii^aXoiHnioiH, 

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■ 

„ 

3.97M.7 

3i6.»o<. 

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""l5flî«pjr"..° 

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66 

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6g 

50,00. 

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iS,8i4  B. 

C»Kadi.trM 

Tmu.,.    . 

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....B,S,c 

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... 

.. 

• 

■• 

.85 

5.618,631 

Ï97.8I' 

5 

s 

• 

36 

•••'■•" 

,9.BJi  a. 

I.Boo.ooo  fnno  d*  d«D>Dd».  Sgr  «  toul .  ]« 

piwèg  n-litih  lui  uuetuioDi  lonl  au  Donihn  dt  neuf,  fl  rrpràmttul 

qi.eioinmedei.3..,o87rniii». 

1'^  U  difT^ndc.:  «Il»  1.  loiniiic  riclamé<  <i  1 

' 

DES  OPÉRATIONS. 


523 


Ghapitbe  VIII.  —  Finances. 

Tablbau  n*"  53.  —  Etat  des  souscripteurs  au  capital  de  garantie. 


DESIGNATION 


llfS 


MiKMmtias. 


ConmîuioD  impériale ...    . 

Aitminulralioni  publiqors .  . 

Cbambm  ci   Iribunaux  il*- 
pocnin<*ro9  • • 

lodoflrifU 

A^icull^ar*  rt  MMcialioip 
•gricolct. .« 

ProfrftiiAas  libi-raln 


ToTftCl  PâlTIlUI..  . 


NOMBRE  DE  SOUSCRIPTEURS 


Dl   tOO 

paru 
lie  1 ,000' 
chnruuc 
et  au- 
dessus. 


lA 


•iO 


a 

c 
il 

a 

H 

n 

a. 
-a; 

a 


E 


M  5o 

à  100 

piirts. 


S. 


11 


i 


$m 

C 

c 


Dl  9J 

à5o 
parts. 


36 


47 


96 


ToTâCi  cKicaiti  iT  aom^ts. 


•0 


16 


2 

a 

£ 
S. 


1* 


ti 


te 

c 

2 
ûâ 


««7 


Dl  10 

à  «5 
parts. 


6a 


2 


fl* 


69 


36 


te 

B 

ca 
t. 


Dl  5 
h  10 

parts. 


V. 

c 

es 


107 


63 


2 

a 
E 

C9 


«S 


49 


10 


te 

c 


Dl  1 

à5 
parts. 


77  7* 


iS3 


v. 

•c 
1 

a 

38 
flii 

9 
•5 

•84 

. 

m 

1 

Z 

1 
1 

•4 
•s5 

»7 

68 

336 

& 


b: 


o  S 


es  « 

®  S 


56 


•6 


93 


700 


4:1 


lif) 


6*3 


PRODUIT 
DIS  soosciiraoM 


par 

cal^goriec 
de  souscrip- 
teur». 


francs. 


1  •443,000 


3,8s5,ooo 


•68,000 


4,658,000 


•4 1,000 


4i^,ooo 


i.o36 


par  sons- 
cri  ptnir 
dans 
chaque 
calorie , 

en 
moyenne. 


francs. 


•5,768 


118,760 


•,798 


6,70s 


6.179 


3,49^ 


10,347,000 


io,o85 


Certifié  conforme  aux  ëcrilurcs,  le  3i  juillet  1869. 

/•  rf rêveur  dfi  finaner» ,  dir^cienr  dêê  tervictê  de  la  eomptahdilr. 

Sif;n<*  :  Taghard. 


5S& 


STATISTIQUE 


Chapitre  VIII.  —  Finances. 

Tableau  n**  5/i.  —  Produit  quotidien  des  entrées  par  les  Ummiquetê. 


DATKS. 


1866. 


li  d^eaabre . 


•5 


•7 


i8 


•9 


8o 


3t 


A  Importer. . 


NOMBRE  DTNTRÉES 
par  les  tourniqueU 


an 

à 

ClAMP 
Dl  UàU. 

ULLAR- 
COOBT. 

TOTAL. 

«97 

■ 

197 

1,000 

B 

ft.OOO 

•56 

m 

a  56 

337 

m 

337 

•67 

m 

•67 

808 

a 

3o8 

8i> 

0 

3ia 

i&t 

« 

i&i 

a,8i8 

• 

•,818 

RECETTES  PAR  LES  TOURNIQUETS 


AU  ClAJir  n  MAI*. 


Pare. 


fr. 
197 

t,000 

a56 
837 
•67 
3o8 
81a 
161 


a,8i8 


Jardin. 


Totales. 


fr. 
197 

t,ooo 

a56 

337 
a67 
3o8 
3ia 


a,8i8 


oomr. 


TOTAL 


fr. 

«97 

1,000 

»56 

»7 

.67 

3o8 

3t9 

tAi 


a, 818 


Juaqu*au  18  diScpuibn*  1866,  les  ouvrien  élaienl  entr^  libremeiit  dans  le  Champ  de  Mars,  eu  indiqaanl  seulement  aax 
gardiens  des  portes  te  nom  de  Tcntreprcneur  qui  les  employait.  I<e  public  lai-méme  ëtait  admis  dans  Penoeinie  sur  la  préaen- 
taUon  d*UQ  permis  d^livHi  ou  commissariat  général.  Mais  les  installations  intérieures  du  palais  commencèrent,  à  cette 
époque,  à  prendre  une  aciivilé  considérable;  en  même  temps,  les  obsessions  des  visiteurs  devinrent  si  pressantes  et  si  nom- 
breuses, qu'il  fat  néceswiri*  de  réglementer  les  entrées  et  d'en  faire  cesser  la  gratuité  pour  en  restreindre  le  nombre;  en 
conséquence  un  arrêté  en  dole  du  18  décembre  t866  6xa  à  1  franc  l'entrée  du  Champ  de  Mars  pour  toute  personne  non  munie 
de  carte  ;  cet  arrêté  re^ut  son  application  à  partir  du  s  A  du  même  mois ,  et  dès  lors  il  ne  fut  plus  délivré  de  permis  d^cotrée 
qu'aux  ei|HMauts  et  è  ct*ux  qu'ils  employaient. 


DES  OPÉRATIONS. 


535 


Chapitre  VIII.  —  Finances. 

Tableau  n®  bU.  —  Produit  quotidien  des  entrées  par  les  tourniquets.  (Suite). 


DATES. 


1867. 
Report. 


i"^  j«nTirr. 

• 

3 

k 

5 

6 


4 

8 


9 

10 

Il 

i*  ••.... . 
i3 

a 

iS 

«7 

tè 


•  0 

•  I 

ta 

•3    ..,.,. 

•  4 

«S 

t6 


•7 


'9  •••#••••• 

3o 

A  fppoffter . 


NOMBRE  D'ENTRÉES 
par  lei  toarniquets 


au 

CMkMP 
Dl  HABS. 


fr. 
a,8i8 
•5o 

«»9 
3&0 

•39 

375 

167 

aa6 

438 

797 
63* 

84A 
i,oao 
3,S5a 
i,t85 

6i5 

•77 
•53 

669 

6to 

t,8oi 
611 
3SS 
4oS 
611 
iS5 
987 
98a 
56 1 

i,a83 
815 

«.667 

86,087 


à 

aiLLAH- 
COIJBT. 


TOTAL. 


fr. 
a,8i8 
aoo 
a99 
34o 
a39 
375 
167 
aa6 
488 

797 
63a 

844 
itoao 
3,55a 
t,i85 

6i5 

■77 
a53 

659 

6to 

1,801 
611 
353 
4o5 
611 
455 
987 
98a 
56i 

i,a83 
845 

1.667 

•6,087 


RECETTES  PAR  LES  TOURNIQUETS 


Parc. 


fr. 
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34o 
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987 
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AU  CHAMP  Dl  MARS. 


Jardin. 


ToUIm. 


fr. 
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610 

1,801 
611 
353 
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611 
455 
987 
98a 
56i 

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845 

1,667 

•6,087 


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BILLAR- 
COURT. 


TOTAt. 


fr. 
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34o 

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353 
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987 
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661 

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845 

1,667 

•6,087 


526 


STATISTIQUE 


Chapitre  VIII.  —  Finances. 

TABLBàU  N°  54.  —  Produit  quotidien  des  Entrées  par  les  tourmquets.  (Suite.) 


1867. 

Report. . . 
i"  février. .. 

* 

3 

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NOMBRE  D'ENTRÉES 
par  les  touroiqucU 


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6.598 

6,598 

i,5o3 

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1,655 

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1,091 

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3,919 

1,047 

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1.99S 

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9,845 

1,595 

1*595 

1,490 

1,490 

a,i48 

9,i48 

a,36i 

9,S6i 

9,o45 

9,o45 

1,885 

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9*969 

9.959 

4,061 

4,061 

a,4i4 

9.4i4 

708 

708 

a,9o4 

9,904 

89,848 

1 

89.8.68 

RECETTES  PAR  LES  T011R.MQCETS 


Parc. 


AD  CUkUf  DB  MAïa. 


Jardin. 


fr.  c. 

•6,087  00 

598  00 

574  00 

6,096  70 

i,o45  00 

886  00 

654  00 

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794  00 

989  00 

6,598  00 

i,5o3  00 

1,655  00 

1,091  00 

3,919  00 

1,047  00 

1,998  00 

9,845  00 

1,595  00 

1,490  00 

9,i48  00 

9,36 1  00 

9,c45  00 

1,885  00 

9,959  00 

4,061  00 

9,4i4  00 

708  00 

9,904  00 


fr. 


89,848  70 


ToUies. 


fr.  c 

96,087  ^*^ 

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6,096  70 

i,o45  00 

886  00 

654  00 

809  00 

794  00 

989  00 

6,698  00 

i,5o3  00 

1,655  00 

1,091  00 

3,919  00 

1,047  ^^ 

1,998  00 

9,845  00 

1,595  00 

1,490  00 

9,i48  00 

9,36i  00 

9,o45  00 

1,885  00 

9,959  00 

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9,4i4  00 

708  00 

9,904  00 


k 

BILLAS- 
COOBT. 


89,848    70 


TOTàL. 


fr.    c 

«6,087  00 

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574  00 

6,096  70 

i,o45  00 

886  00 

654  00 

809  00 

794  00 

989  00 

6,598  00 

t,5o3  00 

t,6S5  00 

1,091   00 

3,919  00 
t,o47  00 
1,9^  o« 
9,845  00 
«,595  00 
1,490  00 
a,i48  00 
9,S6t  00 
9,o45  00 
1,885  00 
9,959  00 
4,061  00 
9,4i4  00 
•^08  00 
9,90!  00 


89,848  70 


DES  OPERATIONS. 


527 


CUAPITHE   Vlil.  FllSANCKS. 


Tablbal  y°  5^1.  —  Produit  quotidien  des  Entrées  par  les  tourniquets.  (Suite.) 


DATKS. 


1867. 
Report. . . 


r 

t 
3 

i 
6 

7 

8 


mars. 


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17. 
18. 


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•  9  •  •     •  •  • 

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I  rr|»  :1er. 


NOMBRE  D'CNTRÉBS 
par  ict  ioamiqueU 


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TOTAL. 

Dl  HAIS. 

COUBT. 

89,8^8 

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1,956 

t 

1,956 

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w 

m 

t 

m 

1 

1*9,639 

m 

119,639 

1 

RFXETTES  PAR  LES  TOURJilQUETS 


AU  CHAMP  DB  HABS. 


Parc. 


fr.     c. 

89,8^8  00 
1,767  00 
1,996  00 
9,1 85  00 
4,171  ®° 
&,5&5  00 
>,68i  00 
1,950  00 
1,664  00 
3,970  00 
7,901  00 


119.639  70 


Jardin. 


fr. 


ToUilei. 


fr.     c. 

89,848  00 
1,767  00 
1,956  00 
9,185  00 
4,171  00 
4,545  00 
1,681  00 
1,960  00 
1,664  00 
3,970  00 
7,901  00 


119,639  70 


BILLA9K- 
COUBT. 


fr. 


TOTAL. 


fr.     C. 

89,848  70 
1,767  00 
1,966   00 

9,185  00 

4,171  00 

4,545  00 
1,681  00 
1,960  00 
1,664  00 
3,970  00 
7,901  00 


119,639  70 


A  partir  da  10  man,  Tcotr^  da  Champ  d«  Man  fat  inlcpliU;  à  toute  pcnoniM  ^(raofire  aas  tnftoi  dHDtUlbtioo  qid 
•*T  faiMMot  ;  le  Pabii  ri  le  Parc  faitnt  livret  •leluiiveineal  aai  eipoMota  et  à  leun  OQTrien. 


5S8 


STATISTIQUE 


Chapitre  VIII.  —  Finances. 


Tableau  n"  5à.  —  Produit  quotiJ^  des  Entrées  par  ki  UmmifueU,  (Suite.) 


1 


DATES. 


1867. 

Report. . 
i"  avril.. . . 

t 

S 

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5 

6 

7 

8 

9 

A  O»  •  •  •••••■ 

11 

11 

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•5 

•6 

•7 

•9 

So 


A  reporter. 


NOMBRE  D'ENTREES 
par  1rs  touroique!! 


an 

Cl  AMP 
Dl  HABS. 


119,689 
i,6oi 
i,8o5 
i,3i5 
«.078 
1,881 

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1.468 

11,961 

11,943 

1&.A59 

14,796 

i4,o59 

i8,683 

81,449 

i4,548 

14,117 

i4,4oo 

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ii,i5i 

15,447 

86,981 

55,994 

•7.77« 
•1,585 

16,671 

16,887 

11,175 

41,943 

19,654 

16,934 

651,971 


à 

■nxAii- 

CODIT. 


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119 

119 

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107 

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TOTAL. 


1,794 


1 19,689 
1,601 

i,8o5 
i,3i5 
•,078 
1,881 

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1,463 

11,961 

ii,88t 

i4,569 

14,887 

14,117 

13,747 

81,554 

i4,58i 

14,174 

14,469 

18,670 

ii,i48 

i5,5i8 

87,085 

56,819 

i8,oi4 

11,704 

16.790 

i7,o5i 

ii,4i8 

4i,o5o 

191699 

17,007 


655,766 


RECETTES  PAR  LES  TOURNIQUETS 


AtJ  CIAMP  M  MABB. 


Pare. 


fr.  c. 

119,689  70 
3i,o4o  00 
9,oi5  00 
11,575  00 
10,890  00 
9,4o5  00 
9,635  00 
ii,3i5  00 
11,196  00 
ii,i36  00 
1 4,741  00 
i5,oi4  00 
1 4,880  00 
18,978  00 
81,847  00 
1 4,81 4  00 
14,574  00 
i4,64i  00 
18,811  00 
11,364  00 
15,671  00 
87,081  00 
56,5io  00 
18,089  ^^ 
11,969  00 
17,044  00 
17,195  00 
11,769  00 
41,975  00 
19,460  00 
17,168  00 


789,755  70 


Jardin. 


fr.  e. 


i46  5o 
S96  00 
690  5o 
655  5o 
789  10 
708  5o 
i,Bo6  00 

579  10 
645  5o 
569  10 
869  00 
889  70 

580  10 
1,171  5o 
i,t48  00 
i,i4o  80 

791  60 

975  10 

i,48i  5o 

1,059  00 

748  00 

816  60 

407  90 


Totale». 


19,877  5o 


ff .  c. 

119,689  70 

8i,o4o  00 

9,oi5  00 

11,575  00 

10,390  00 

9,4o5  00 

9,635  00 

ii,3i5  00 

ii,84i  5o 

1 1,531  00 

i5,48i  5o 

15,679  ^^ 

15,169  BO 

i4,68i  5o 
84,o58  00 
i5,4o3  10 
15,119  ^^ 
i5,iio  10 
19,681  00 
11, 108  70 

l6,B01  BO 

38,fl54  5o 
58,668  00 
B9,Ba9  80 
a3,75i  60 

•8,019   BO 

•8,677  ^^ 
•8t8B8  00 
43,ob3  00 
bo,b86  60 
17,560  90 


à 

■UAB- 
OOPBT. 


759,188   BO 


fr. 


888 

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88 

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69 
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8i5 

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119 
119 

Bl4 

i38 

107 

45 

73 


•,794 


TOTAL. 


fr.    C. 


119,639 

3i,o4o 

9.0*5 

11,575 

10,890 

9,4o5 

9,685 

•  •,3i5 

ia,34« 

•  B,9BO 

tS,S85 
15.770 
i5,B37 
14,7*5 
S4,i65 
i5,44i 
t5,B7€ 
t5,B79 
•9,786 

BB,B95 

•  6,173 

88,4o8 

58,998 

•9,471 

b3,87o 

18,188 

b8,89i 

b8,966 

43,tSo 

Bo,88i 

•7.M3 


o« 
00 
o« 
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00 
00 
00 
5« 
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5o 
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5o 
00 
•o 
50 
•• 
00 
70 

BO 

5o 
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60 

•« 
5o 
00 
00 
6e 

9« 


7€i,9B7  BO 


Le  prix  d'nne  entrée  était  de  ao  francs,  le  1"  avril  ;  du  a  an  7  incInsÎTement,  il  était  de  6  francs;  à  partir  dn  8,  il  a 
M  invariablement  fixé  k  1  franc  pour  les  entrées  dans  le  parc  et  4  Billancourt  aux  heures  ordinaires ,  et  à  •  fnioca  poar 
les  entrées  du  matin  (entre  6  heures  et  dix  heures).  Le  prix  d*entrée,  de  rextérieur  dans  le  jardin ,  élait  de  1  fr.  5o  c 
aux  heures  ordinaires,  et  de  a  fr.  5o  c.  de  6  hean  r  du  matin  à  10  heures.  Pour  les  entrées ,  de  Pintérieur  du  Pare  dans 
le  Jardin ,  la  perception  était  de  5*)  eenlimca. 


DES  OPÉRATIONS. 


539 


Chapitre  VIII.  —  Finances. 
Tableau  n*  54.  —  Produit  quotidien  des  Entrées  par  les  tourniquets,  (Suite.) 


DATES. 


1867. 
Kcpoft. 
1**  mai ... 

s 

3 

A 

5 

6 

7 

8 

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10 

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•9 

3« 


m  fvporttr. 


NOMBRE  D'ENTRÉES 
par  les  toarniqueU 


an 

CBAMT 

ai  «AU. 


661,97a 
a4,7a5 
t9,6iS 

•7.«77 
a  4,875 

6o,&54 

35,67a 

■9*960 

a8,f84 

19,864 

a6,i54 

a4,634 

49,185 

•9t7^« 
16,837 

8a,oi4 

19,959 

86,195 

86,oa3 

65,aa9 

41,871 

4i,464 

89,400 

43,465 

87,137 

4o,i4o 

70,188 

48,o84 

47,«84 

4t,ti8 

68,187 

Ai,49i 

•,860.666 


4 

«UAl- 
GOOBT. 


•.79* 

188 
176 

•7» 
38i 

589 

364 

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3ot 

8iA 

3i6 

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170 

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655,766 

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49,661 
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■7»o47 
3i,386 
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86,887 
86,817 
66,011 
41,337 
43,181 
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44,110 
87.869 
40,970 
71,187 
48,8i8 
47,990 
61,901 
69,116 
4i,i3t 

1*879,960 


RECETTES  F 

17  CHAUr  DM  MAI 

'AR  LES  TOURNIQUETS 

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Al 

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BILLAI- 

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Parc. 

Jardin. 

ToUlea. 

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fr.  e. 

fr.  e. 

fr. 

fr.  e. 

789,755  70 

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759,188  10 

•  ,794 

76i,9^7  •o 

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16,874  90 

188 

•6,56^  90 

■9*967  00 

1,716  80 

8 1,683  80 

•  76 

81,969  80 

■7,608  00 

■,119  4o 

•9,787  4o 

•71 

80,008  4o 

■5,Si8  00 

1,891  00 

17,110  00 

38i 

•7,691  00 

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1,954  4o 

64,087  *® 

689 

64,676  4o 

86,i5i  00 

1,858  00 

88,010  00 

364 

88,874  00 

40,475  5o 

1,78s  5o 

81,169  00 

•85 

3^,546  00 

i8,864  65 

1,887  ^^ 

80,751  65 

801 

3i,o6^  66 

8o.43i  00 

1,166  5o 

81,697  5o 

8^4 

38,o^t  60 

■6,685  10 

1,790  00 

•8,475  10 

8^6 

•8,801  10 

15,167  9® 

1,971  5o 

•7,189  4o 

k^M 

•7,711  4o 

49,760  10 

1,474  00 

5i,^84  90 

867 

5i,6oi  •o 

8o,3i6  00 

1,897  ^^ 

81,718  5o 

170 

81, 883  60 

17,175  60 

i,ii8  5o 

•8,494  10 

•10 

•8,704  19 

3i,437  00 

■,■71  00 

34,708  00 

87  • 

85, 080  00 

80,877  ^^ 

i,i44  5o 

81, 5^^  00 

1^4 

3 1,646  00 

83,46o  00 

6,086  00 

89,546  00 

64^ 

4o,i88  00 

86,519  10 

8,338  5o 

89,867  70 

79* 

4o,66i  70 

65,6i8  75 

1,995  00 

67,618  75 

798 

68,Ao6  75 

41,871  45 

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44,554  45 

465 

45,019  *^ 

41,969  00 

i,83i  00 

45,800  00 

7«7 

66,617  ®® 

89,968  80 

1,866  00 

4i,8i4  80 

85i 

43.675  80 

44,o85  10 

1,801  5o 

45,886  60 

655 

66,64 1  60 

17,688  80 

a, 111  5o 

89,860  80 

68^ 

60,49^  80 

40,537  0® 

8,477  00 

44,oi4  00 

83o 

44,844  00 

70,551  00 

4,446  00 

74,997  00 

1,099 

76,096  00 

48,5oi  00 

3,196  00 

51,798  00 

734 

5i,53i  00 

47,787  00 

8,587  So 

61,874  60 

806 

5^,i8o  60 

4 1,687  ®® 

8,3oi  00 

44,988  00 

773 

45,711  00 

69,008  5o 

5,407  ^® 

74,411  00 

1.089 

75,450  00 

43,081  00 

8,168  00 

46,344  00 

74o 

47,084  00 

1,960,60776 

98,668  60 

•,069,161  •& 

t^m 

1,078,546  i6 

3à 


530 


STATISTIQUE 


Chapitre  VIII.  —  Finances. 
Tableau  n""  5A.  —  Produit  quotidien  des  Entriee  par  les  tow^iiquets.  (Saite.) 


DATES. 


1867. 

Beporl. . . 
t"  juin. . .  • . 

I 

3 

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5 

6 

7 

8 

9 

10 

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8o 

A  reporter. 


NOMBRE  D'ENTRÉES 
par  les  toaroiqaeU 


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«0,643 
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37,199 
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55,857 
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3a,985 
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45,a8a 


3.198,896 


à 

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19,384 
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573 
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a8i 
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678 
1,190 
1,458 
893 
64a 
471 
610 
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600 
5ii 
67a 
6a8 
887 
65o 
610 
960 
53 1 
193 
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948 
466 
5ia 
65a 


TOTAt. 


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11879,950 
89,870 
49,308 
55,837 
48,3o3 
48,i35 
a6,78a 
45,958 
4o,7i5 
75,778 
ii5,38o 
53,569 
41,619 
41,876 
4o,643 
35, a 44 
53,837 
45,558 
43,089 
4i,a7i 
4i,8t3 
37,8&9 
Sa, 750 
56,817 
44,6o3 
3i,5a3 
33,687 
4i,ooa 
34,464 
81,873 
45,934 


3,a87,887 


RECETTES  PAR  LES  TOURNIQUETS 


Part. 


AU  CIAMF  M  MABa. 


Jardin . 


fr.  e. 

1,960,507  75 
«9,a8a  00 
49,877  5o 
56,o48  5o 
48,5i6  00 
4a, 809  00 
87,188  5o 
45,4 10  5o 
4o,5a8  5o 
75,1,^8  00 
it4,6a6  00 
53,536  5o 
41,781  5o 
48,336  5o 
4o,78i  00 
35,at5  00 
53,54o  5o 
45,549  ^^ 
48,707  00 
40,981  5o 
4i,349  00 
87,606  5o 
8a,5o6  00 
56,800  5o 
44,S8o  5o 
81,798  00 
33,a44  5o 
4o,3io  5o 
34,44i  5o 
3i,i8i  5o 
45,608  00 


c. 


8,818,787  95 


98,653  5o 
8,174  5o 
8,098  5o 
3,897  00 
4,338  00 
3,719  ®® 
1.880  5o 
3,873  5o 
3,65o  5o 
4,734  00 
7.541  00 
4,887  ^^ 

8,808  5o 

8,376  5o 
3,a66  00 
B,887  00 
a,8i5  5o 
3,180  5o 
3,509  00 
3,488  5o 
3,458  00 

3,888  00 

8,667  ^^ 
3,ia6  5o 
1,666  5o 
1,187  ®® 
3.895  5o 
3,35o  5o 
8,905  5o 
8,474  00 
8,498  70 


ToUlea. 


194,46e  00 


fr.  e. 

«,059,161  b5 
3 1,456  5o 
51,470  00 
59,3&5  5o 
58,854  00 
45.988  00 
89.008  00 
49,884  00 
44,179  ^^ 
79,878  00 
188,167  ®® 
67,774  00 
4 £,984  00 
44,718  00 
43,987  00 
38,o4a  00 
56,356  00 
43,780  00 
46,8 16  00 
44,4o4  00 
44,807  00 
4o,888  5o 
35,078  00 
69,887  00 
46, 047  00 
88,985  00 
36,54o  00 
43,661  00 
87,347  00 
38.655  5o 
48,100  70 


3,5o8.s47  96 


4 

aiLLAW- 

cocix. 


fr. 

19.884 
599 
471 
578 
760 
810 
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6a5 
678 
1.190 
1,458 
898 
64a 
471 
610 
5a8 
600 
5ii 
67a 
688 
887 
65o 
610 
960 
58 1 
198 
708 
948 
466 
5ia 
6Sa 


TOTAL. 


89.491 


fr.    c 

8,078,545  iS 
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59,918  5o 
53,6i4  00 
46,738  «0 
89,884  00 
49,909  *o 
44,857  »o 
81,06a  00 
ia3,6i5  o« 
58,667  00 
45,686  00 
45,i8S  00 

44,597  ^^ 
38,565  00 
56,956  00 
49,84 1  00 
46.888  00 
45,o3a  o« 
45,694  00 
41,478  5« 
S5,683  o« 

60,887   00 

46,578  00 
33,188  00 

37,a48  00 

44,609  ^ 

37,8t3  00 

34.167  io 

48,75a  7« 


3,547.788  95 


DES  OPÉRATIONS. 


531 


Chapitre  VIII.  —  Finances. 

Tableau  n*  54.  —  Produit  quotidien  des  Entrées  par  les  tourniquets.  (Suite.) 


DATES. 


1867. 
Rcpoft. . 
i"  juillet.. .. 

9 

S 

5 

6 

7 

8 

9 

10.. 

Il 

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i5 

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•9 

SO«  •*«••••  •  •< 

91 

tl 

•s 

•i 

96 

•7 

98 

•9 

Jo 

3i 


NOMBRE  D*ENTRÉES 
par  les  toarniquets 


■a 
ciAiir 

M  IIA9f . 

4 

9aUR- 
CODBT. 

TOTAt. 

3,198,396 

89,491 

3.937,887 

43,009 

376 

43,378 

43,900 

453 

44,353 

4i,io3 

670 

41,773 

39,5i5 

4  00 

39,915 

36.367 

617 

36,884 

34.499 

619 

35,111 

67,473 

1,075 

68,548 

45,995 

S08 

46,433 

^,996 

565 

44,861 

4l,909 

669 

4 1,864 

39,954 

635 

39,889 

39,799 

4«9 

33.158 

30,176 

47i 

3o,64i 

56,i59 

656 

56,8o8 

49,986 

377 

43,363 

37,406 

583 

37,989 

87,608 

675 

38,983 

37,034 

676 

87,710 

39,3ti 

696 

89,987 

99.118 

673 

99,791 

60.760 

t. 399 

69,159 

43,874 

757 

44,63i 

33.836 

483 

34,819 

34,986 

685 

35.671 

36,55o 

905 

87,455 

80,353 

497 

3o,85o 

96,894 

710 

97.534 

63,939 

•»*79 

55,ti8 

4t,989 

697 

49.579 

36,896 

496 

86,891 

33,099 

5o4 

83.533 

4,4^9,910 

59.335 

4,5o9,945 

RECETTES  PAR  LES  TODRNIQCETS 


Parc. 


AI'  CBIHP  DB  HA 9t. 


JardiD- 


fr.  r. 

3,318,787  95 

43,819  ^^ 

44,359  00 

4 1,484  00 

89,354  00 

86.787  5o 
34,807  5o 

67.788  00 
46,3o6  60 
44,710  00 
4 1,559  ^^ 
4o,995  00 
89,709  00 
3o,5o7  00 

56.887  ®® 

43,95o  00 

87,706  5o 

37,995  5o 

87,933  5o 

89,618  00 

99,870  00 

60,961  00 

44,080  5o 

34,1 49  5o 

35,983  00 

36,817  00 

80.339  5o 

97,004  00 

54,079  ^ 

49,196  00 

86,547  5o 
33.345  00 

A.W7.«77  45 


fr.  c. 

194,460  00 
1,954  00 
9,753  00 
3,383  00 
1,781  00 
9,901  5o 
3,953  5o 
4,974  00 
9,85o  Do 
3,879  00 
3,349  ®^ 
3,490  00 
9,989  00 
9,419  00 
3,4 i4  00 
9,897  ®® 
9,944  5o 
3.194  5o 
3,o33  5o 
9,5i3  00 
9,46o  00 
4,483  00 
9,696  5o 
9,649  ^^ 
9,657  00 
3,896  00 
9,119  ^o 
1,890  00 
8,688  5o 
8.983  00 
8.3o8  5o 
8,4oo  00 

986.484  80 


9. 

4 

aaLAM  - 

ToUln. 

CODRT. 

fr.  c. 

fr. 

3,508,947  95 

89,491 

45,978  00 

876 

47,119  00 

453 

44,867  00 

670 

4 1,635  00 

4oo 

89,689  00 

617 

38,o6i  00 

619 

79,019  00 

1,070 

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48,089  ®® 

565 

44,908  00 

669 

43,715  00 

635 

33,64 1  00 

499 

89,996  00 

471 

69,801  00 

656 

45,577  ^® 

877 

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676 

35,196  00 

696 

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89,866  00 

496 

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TOTAL 


fr.  e. 

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45,649  00 
47,565  00 
45,687  ®® 
49.o35  00 
4o,t56  00 
88,678  00 
73,087  00 
49,665  00 
48,654  00 
45,670  00 
44,35o  00 
86,070  00 
88,897  ®® 
60,457  00 
45,954  00 
4 1,984  00 
41,795  00 
40,943  00 
35,769  00 
89,508  00 
66,836  00 
47,464  00 
87,975  00 
38.696  00 
4i,ii8  00 
89,966  00 
•9.684  00 
68,947  00 
46,076  00 
4o,369  00 
87,949  00 

4,918,1 46  96 


36. 


532 


STATISTIQUE 


Chapitre  VIU.  —  Finances. 

Tableau  n*  5â.  —  Produit  quotidien  des  Entrées  par  les  tourniquets.  (Suite.) 


DATES. 


1867. 
Report. . 

i*'août 

9 

3 

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5 

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8 

9 

10 

11 

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98 

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NOMBRE  D'ENTRÉES 
par  1rs  touroiquels 


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Dl  MABB. 

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499 

37,856 

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499 

36,499 

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866 

5,698,434 

79,890 

TOTAL. 


4,609,945 
34,890 
89,349 
99,994 
60,535 

48,643 
87,344 
35,8o3 
34,798 
89,858 
89,118 
5o,9o5 
47,584 
45,387 
48,6o4 
40,799 
69,160 
56,948 
69,998 
49,540 
87,958 
89,189 
33,789 
96,099 
80,498 
49,4o5 
49,881 
37,359 
88,899 
86,994 
36,918 
99,090 

6,778,954 


RECETTES  PAR  LES  TOURNIQUETS 


AU  ClAlir  OB  MASS. 


Pare. 


fr.  c. 

4,567,877  45 

34,547  00 

81,903  00 

98,843  00 

60,177  00 

48,998  00 

87,139  00 

35,985  00 

34,996  00 

89,900  00 

3 1,680  00 

49,165  5o 

46,989  00 

45,919  00 

49,457  00 

4o,5o9  00 

68,869  00 

56,491  00 

5a,S98  00 

49.185  00 
87,741  5o 
38, 149  00 
38,56i  00 
35,777  ®® 
30,174  00 
41,994  00 
49,659  00 
87,061  00 

38. 186  00 
36.761  00 
36,i59  00 
98,889  00 


5,84i,957  45 


Jardin. 


fr.  e. 

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4,435  00 
3,667  00 
9,709  00 
3,890  00 
3,934  00 
3,997  ^^ 

9.707  00 
3,690  5o 
3,701  00 
3,698  00 
3,908  00 
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5,169  ^^ 
5,091  00 
4,999  ®^ 
4,983  00 
3,899  ^^ 
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4,094  00 
3,670  00 
9,97a  00 
3,471  00 

3.708  00 
3,449  ^^ 
3,976  00 
3,981  00 
4,558  00 
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00 

671 

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695 

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491 

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00 

579 

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00 

697 

74,091 

00 

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61,449 

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989 

56,557 

00 

858 

53,468 

00 

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00 

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00 

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575 

89,347 

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537 

4o,5io 

00 

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543 

4o,689 

00 

499 

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00 

496 

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6,989,488 

95 

79,810 

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59,716  00 
40,196  00 

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61,378  00 
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53,939  oc 
43,445  00 
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69,4*4  00 
57,4i5  00 I 
54,186  00 
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43,307  03 

43,160  00 
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33,6«3  00 
46,097  00 

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4 1,00*  00 
49,705  00 
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4t,9o6  00 
31,700  00 

6,319,953  95 


DES  OPÉRATIONS. 


5.33 


Chapitre  VIII.  -  -  Finances. 

Tableau  n**  5â.  —  Produit  quotidien  des  Entrées  par  les  tourniquets.  (Suite.) 


1867. 

Report. . 
l'Mptembre. 

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66.690 

760 

67,450 

54.5t7 

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3*,476 

59.663 

555 

6o,«i8 

39.*5i 

38* 

S9.633 

7,010.563 

95,887 

7.106,450 

• 

RECETTES  PAR  LES  TOURNIQUETS 


AL'  CHAMP  D*  MAB*. 


Parc. 


fr.  c. 

5,84i.*57  45 
48,6i4  00 
43.o44  00 
35.716  00 
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35,811  00 
36.46i  00 
3*.ii3  5o 
64,379  00 
58,111  5o 
4*,i36  00 
41.705  00 
4*, 648  00 
38,1 85  5o 
37,599  00 
66,818  00 
54,834  00 
47,689  00 
4 1,539  ^^ 
41,894  00 
38,o64  5o 
33,497  5o 
66,968  5o 
5 1,568  00 
89,667  5o 
37,51*7  00 
43,198  00 
38,366  5o 
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59,770  00 
39,463  00 

7,160,35*  45 


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8.819  5® 
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4,861  00 
4,4i5  00 
3,578  5o 
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6,816  00 
5,7*0  00 
5,681  00 
3,386  00 
5,334  00 
3,t34  5o 
4,oo3  5o 
6,170  5o 
6,***  00 
4,687  ^® 
4,3o8  00 
5,*6o  00 
4,719  5o 
3,789  00 
6,900  00 
4,696  00 

536,357  5o 


Totales. 


fr.  e. 

6,*S9,433  95 
5*, 781  00 
46,748  00 
89,978  00 
S*, 538  00 
39,681  00 
4o,o83  00 
35,438  00 
7o,*64  00 
63,A*8  00 
46.859  00 
46.566  00 
47,063  00 
41,764  00 

41.789  00 
78,634  00 
60,554  00 
53,3*0  00 
44,9*5  00 
47,**8  00 
4i,i99  ®® 
87,601  00 
79,489  00 

57.790  00 
44,*55  00 
4i,8i5  00 
48,653  00 
63, 086  00 
86,068  00 
66,670  00 
44,169  ^^ 

7,696.709  95 


COUBT. 


fr. 

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537 
389 
846 

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616 
559 
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439 
436 
760 
557 
575 
395 
589 
5oo 
5o8 
708 
568 
5oi 

509 

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395 
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98.B87 


TOTAL. 


fr.  C. 

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53,3 18  00 
47,187  00 
4o.i*4  oç 
89,760  00 
40,069  ®® 
40,547  00 
36,5*9  00 
70,890  00 
63,98*  00 
47.898  00 
47.1*6  00 
47,5*1  00 
/4*,9o8  00 
49,175  00 

74.894  00 
6i,iti  00 

53.895  00 
45,3*0  00 
47.817  00 
41,699  ^® 
88,009  00 
78.149  00 
58.358  00 
44.756  00 
49.897  ^^ 
48,916  00 
43,606  00 
86,468  00 
€7,9*5  00 
4&,54i  00 

7»79*»^9*  95 


53& 


STATISTIQUE 


Chapitre  VIIL  —  FiNAUiCES. 

Tableau  if""  5Â.  —  ProAtit  quotidien  des  Entrées  par  les  towmiquetê.  (Suite.) 


DATES. 


1867. 
Report. . . 
i"  oclobre. . . 

1 

8 

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A  raporier. . . 


NOMBRE  D'ENTRÉES 
par  les  toaraiqueti 


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4 

BlLUa- 
COC«T. 

7,010,563 

95,887 

33,997 

846 

35,o8i 

497 

8i,56i 

171 

88,7*7 

166 

86,989 

807 

66,5oo 

4ii 

3i,636 

100 

i6,7&A 

171 

i8,i3o 

194 

i6,43o 

111 

i7«958 

864 

ii,5i6 

196 

60,860 

870 

87,308 

3i8 

3i,38& 

3o8 

3o,i3o 

■79 

i8,833 

168 

19,076 

358 

i6,oi& 

34o 

73.661 

386 

44,716 

4io 

53,610 

444 

35,4o6 

i4i 

65,5ii 

36o 

36,619 

108 

5 1,587 

364 

173,918 

48i 

1 40,337 

443 

i3i,6i5 

388 

1 40,087 

486 

1 40,794 

46i 

8,719,480 

io6,846 

TOTAL. 


7,io6,45o 
84,348 
35,579 
3 1,884 
39,008 
17,196 
66,911 
81,786 
17,016 
i8,5i4 
i6,65i 
98,3ii 

ai,7ii 

61, 180 

87,611 

81,691 

3o,4o9 

19,001 

19,434 

16,354 

74,086 

45,i36 

55,101 

39,648 

70,881 

39,887 

53,961 

i84,4o5 

141,780 

187,008 

143,673 

i43,i45 

8,886,676 


RECETTES  PAR  LES  TOURNIQUETS 


AD  ClAir  »8  MABS. 


Pire. 

fr. 

e. 

7,160,861 

45 

84,111 

00 

35,194 

00 

81,696 

00 

•8,917 

00 

17,180 

00 

66,677 

00 

80,000 

00 

16,910 

00 

18,547 

00 

16,694 

00 

18,076 

So 

11,636 

00 

6i,ou7 

00 

87,600 

00 

3i,5&6 

00 

80,197 

00 

18,984 

00 

•9.190 

00 

16,161 

00 

73,799 

00 

46,690 

00 

64,8ii 

00 

•9.5^8 

60 

60,906 

00 

3o,o68 

00 

45,961 

00 

174,174 

00 

i3«,758 

00 

117,334 

00 

i33,54i 

00 

188,719 

00 

8,8i5,o65  46 

Jardin. 


fr.  c. 

536,357  5o 
4,4o5  00 

4.178  00 
8,897  ^® 
•,801  00 
a, 88a  00 
5,737  00 
8,585  00 
8,i46  00 
8,58i  00 
1,847  00 
3,388  5o 
1,685  00 
6,60a  00 
4,681  00 
4,807  ^^ 
8,75s  00 
1,860  00 

8.179  *^^ 
1,966  00 
8,55i  00 
5,4i8  00 
5,699  ®^ 
3.798  5o 
7,691  00 
3,85i  00 
5,888  00 

17,346  00 
1 3,656  00 
ii,3i5  00 
14,896  00 
9,047  00 


714,106  So 


Totales. 


fr.  c. 

7,696,709  95 
88,616  00 
89,567  00 
35,091  00 
81,719  00 
80,01a  00 
7a,8o4  00 
83,533  00 
So,i66  00 
8a, 119  00 
a9,44i  00 
3 1,464  00 
18,811  00 
^7,609  00 
4i,i8i  00 
86,853  00 
84,o5o  00 
81, 834  00 
81,469  ^^ 
89,117  00 
8a,86t  00 
5a, 008  00 
5o,5ao  00 
88,367  ^^ 
68,697  ^^ 
88,919  00 
5i,845  00 
191.610  00 
i46,4t4  00 

189,6)9   00 

147,987  00 
141,766  00 


9,689.171  96 


& 

SUXA1< 
OOrRT. 


fr. 

95,887 
346 
497 
171 
a56 
807 
4aa 
100 

•7« 
394 

ail 

364 
19S 
870 
8t8 
8o8 

•79 
168 

358 

34o 

385 

4io 

kih 

i4i 

S60 

108 

364 

48s 

443 

388 

486 

45i 


TOT Al. 


fr.    c. 

;  7.791,696  5c 
38.961  00 
4o,o64  00 
35.864  00 
81,975  oc 
80,319  00 
71,716  00 
38,635  00 
8o,4i7  00 
3i.4i3  oo 

19,661    00 

3i,8i8  00 

18,5 16  00 

67,979  •<> 

41.499  ^^ 

87,161  00 

84,3i9  00 

Si.ooi  00 

3a, 817  00 

39,457  00 

81,736  00 

5a,4i8  00 

S4,o54  00 

35,648  00 

65,88i  00 

36,887  00 

5i,95i  00 

174, 4o5  00 

140,780  00 

iS3,oo3  00 

140.578  00 

i4i,a45  00 


io6,a46  .9.645,417  93 


DES  OPÉRATIONS. 


535 


Chapitre  VIII.  —  Finances. 

Tablbau  n*  54.  —  Produit  quotidien  des  Entrées  par  les  tourniquets.  (Suite.) 


1867. 

Report.  • 
t"  DOTcmbre 

• 

3 

h 

5 

6 

8 

9 

10 

ti , 

i3 

li 

iS 

i6 

«7 

i8    

«9    

»o 

tJ 


TOTAVI... 


NOMBRE  D'ENTREES 
par  ie«  lourniquels 


•Q 

h 

CÊkur 

BIUA*- 

BIMAM. 

OOVBT. 

8,7t9,4$o 

io6,tA6 

6fl,o5i 

•5& 

5o,83i 

i5) 

93.795 

186 

t,3s5 

gti 

i,t57 

1,160 

785 

•99 

s,643 

9&1 

t,o88 

773 

961 

673 

Sif 

i,6t6 

t,«iA 

•  ,S3i 

•  ,*a& 

i,53s 

8,966,1 18 

io6,82 

»/ 

TOTAL. 


8,835,67b 

6t,3oC 

5o,&8j 

93,981 

i,3s5 

919 

1,157 

1,160 

735 

«99 
a,6&3 

9&1 
1,088 

773 
961 

673 

Sis 

1,616 

i,Ai4 

1,534 

i,t*4 

i,53« 


9,06*, 965 


RECETTES  PAR  LES  TOURNIQUETS 


AU  (OAMP  Dl  HABl. 


Part 

• 

Jardin. 

(r.    c. 

fr.  c. 

8,8s5,o65  AS 

71^,106  So 

48,39a  00 

3,660  70 

37,47&  00 

a, 857  00 

75,967  60 

5,498  00 

66a  So 

46 1  00 

578  95 

5  80  00 

367  So 

t49  So 

i,3ai  45 

470  55 

544  00 

386  So 

48 1  00 

336  So 

a  56  00 

8i3  00 

707  00 

767  00 

86a  00 

766  80 

8,986,89^ 

1  o5 

736,633  4:. 

Totales. 


fr.     c. 

9,539,171  95 
5a,o5a  70 
4o,33i  00 
81, 465  60 
66a  So 
46i  00 
578  95 
S80  00 
367  5o 
149  So 
1,3a 1  45 
470  55 
544  00 
886  5 
48i  00 
336  So 
•56  00 
8i3  00 
707  00 
767  00  ! 
86a  00 
766  80 


à 

BILLAR- 
CODBT. 


fr. 

io6,a46 
aS4 
iSi 
186 


TOTAt. 


fr.  e. 

9,64S,4i7  95 
Sa,So6  70 
4o,48a  00 
8t,6Si  60 
66a  5o 
46 1  00 
578  95 
S80  00 
367  So 
149  So 
i,3ai  45 
470  SS 
544  00 
886  So 
48i  00 
836  So 
aS6  00 
818  00 
707  00 
767  00 
86a  00 
766  80 


9,7a8,53a  So  !  106,8.17  9.K.'*im.?69  5o 


yotà.  —  Lea  recrues  poatérieuRB  au  3  ooTraibrr  aonl  dort  aai  entrées  dans  le  Jardin.  Ce<  entrées  ont  Hé  mainlf'uuet , 
r  la  liwnandr  dn  paMic ,  pendant  que  les  exposants  do  Palais  et  da  Parc  enleraienl  leurs  produits. 


Certifié  conforme  aui  écritures,  le  3o  juin  1869. 

Le  r9ctt€ur  dnjmaneeê,  directeur  det  tervicet  de  la  comptnhiUu 

Signé  :  TAG^inn. 


/ 


536 


STATISTIQUE 


Chapitre  \  III 

Tableau  n®  55.  —  Produit  total  des  RuréespÊrla 


DESIGNATION 


DSI  POBTH. 


Grande  Porte 

Porte  de  rUniveraité. 


Rapp 

La  Bourdonnaye. . . 
Saint-Dominique. . 

Tourviiie 

de  l'École  Militaire. 


Dupleix.. 
Suffren .  • . 
delà  Gare. 


de  Grenelle .  • 


de  la  Berge 

Café  restaurant  de  la  Berge  . . 
Entrées  du  parc  dans  le  jardin. 
Billancourt 


Totaux. 


1  3  PB.  5o  cnrT. 


Nombre 
des  entr^. 


a 

II 

II 

/î,oao 

II 


II 


II 


II 


6,090 


Rewttce. 


a 

II 
a 

H 

n 
io,o5o' 

a 

u 
it 

.7 


e 


u 


io,o5o 


iS 

Nombre 
des  entrées. 


95,879 

108 

97,399 

a 
n 
a 

7,9&9 
f 

9 
2,009 

ff 


// 


63,069 


Beeetli^. 


116 


f 

xhMh 

K 
1$ 
5.O1S 


n6,i3!< 


(*)  La  peiTt*ptioa  de  o',5o"  avait  liea  pour  le  passage  de  l'encdote  da  Parc  dans  celle  do  Jardin.  Les  visitears  soamis  à  Mt» 
taxe,  étant  déjà  dans  ronceiate  de  TExposilion,  6gurent  donc  dans  le  chiffre  des  entrées  d*ane  des  portes  quelconques  dn  Champ  d«  Mj». 

(^)  Si  à  ce  chiffre  de 565,696  ,00' 

169  886  5o  t       »7«»936  ,1 


.M 


on  trouve ,  four  le  produit  des  entrées  directes  par  les  tourniquets  dans  le  Jardin ,  la  somme  de 736,63s  ,»o 


Certifié  conforme  aux  écritures,  le  3o  juin  1869. 


DES  OPÉRATIONS. 


537 


—  FlN4!«CBS. 

mjiiqueU  aux  d^érenUê  portes  de  V Exposition. 


:^TRBES 


i  1  ra.  50  cm. 


des  entrée*. 


108,591 


108,691 


Recellct. 


» 

9 
f 
f 

§ 

i6s,886'5o 
t 

M 
f 

i 
ë 
9 
f 


Ê 


i6«,886,5o 


ï  1  nuBc. 


Funnbre 
des  eotréei. 


9,&98,53d 
370,003 

9,86i,âii 
6ai,o5i 
396,085 

a 
863,397 
i55,i88 
93.889 
598,780 
117,901 
61 5,838 
91,686 

H 
10,967 


Recettes. 


9,698,533'00* 
370,008  00 
9,861,611  00 

69i,o5i  00 
396,085  00 

§ 
863,397  00 
i55,i88  00 

99,889  00 
598,785  00 
117,901  00 
61 5,838  00 

91,686  00 
a 

10,967  00 


106,837  i   106,83700 


8,967,599  8,967,59900 


1  0  m.  60  cm. 


Nombre 
des  entrées. 


Il 


a 

a 
II 

H 


(•) 


Recettes. 


// 


// 
n 
» 

II 
II 
g 

II 
0 


563,696 
ff 


TOTAUX. 


Nombre 
dei  entrées. 


563,696« 


9, 656, 609 
370,1 11 
9,888,769 
69i,o5i 
396,085 
119,611 
85o,569 
i55,i88 

9a.898 
531,996 
117,901 
61 5,838 

91,686 
II 

10,967 
106,837 


Recettes. 


9,163,979^ 


9,680,991^00'" 

370,919  00 
9,916,055  00 

69i,o5i  00 
896,085  00 
179,93650 
857,811  00 
1 55, 188  00 

99,907  00 
533,8o3  00 
117,901  00 
6i5,838oo 

91,686  00 
563,696  00 

10,967  00 
106,837  00 

9,83o,369,5o 


'   D*  ee  chiffre 9»i4Si*79 

Il  rMi«irot  ik«l«doii«  eHot  de 8o,8t« 

p^tfftvnt  d'ratréte  à  to  fr.  et  è  S  fr.  lors  des  premien  jours  d*ODYertare,  da  1"  eu  7  avril  inclas,  et  figannt 
•U»t  1«  total  ci-cootrB  poar  des  entrée*  4  1  fr.  ;  il  reste  ainsi  pour  le  nombre  réel  des  entrées 9,06*1965 

l/«  pni  moyen  d*Bii«  entrée  est  de  1'  o84*. 


Ijf  recfVêur  HeiJitumreM,  dirfcteur  Hea  êerricet  de  la  compuAiUlê. 

Signé  :  Tag^ard. 


538 


STATISTIQUE 


GuAPiTRB  VIII.  —  Finances. 
T&BLBAu  H*  56.  —  Produit  des  entrées  par  abotmement. 


r 


DATES. 


ROMBRB   DBS   ABONN EMBMTS 
BB   SAIIOlC) 


Du  10  «D  s6  jtDTier  1867. . . 
Du  «7  janvier  aa  1  février  . . 

Du  S  BU  g  février 

Du  10  au  16  février 

Du  17  au  «3  février 

Du  la  février  au  1  mon.  . . . 

Du  3  au  9  man 

Du  to  MU  16  mars 

Du  1 7  au  b3  mars 

Du  10  au  3o  man 

Du  3i  mars  au  6  avril 

Du  7  aa  t3  avril 

Du  t4  au  ao  avril 

Du  a  1  au  37  avril 

Du  «8  avril  au  &  mai 

Du  5  au  11  mai 

Du  ta  au  t8  mai 

Du  10  au  a5  mai 

Du  ao  mai  an  1"  juin 

Du  a  au  8  juin 

Du  9  au  1 5  juin 

Du  16  au  aa  juin 

Du  a3  au  ag  juiu 

Du  3o  juin  au  6  juillet 

Du  7  au  i3  juillet 

Du  i&  an  ao  juillet 

Du  a  t  au  37  juillet 

Du  a8  juillet  ou  3  août 

Du  6  au  10  août 

Dn  1 1  au  1 7  août. 

Du  18  au  ai  août 

Du  a5  au  3i  août 

Du  i*'au  7  septembre 

Du  8  au  ih  septembre 

Du  i5  au  ai  septembre 

Du  as  au  a8  septembre 

Du  ag  septembre  au  5  octobre 

Du  6  au  1  fl  octobre 

Du  i3  au  19  octobre 

Du  ao  au  ao  octobre 

Du  97  au  3i  oclolm^ 

Totale 


4  100  fr. 

AaOfr. 

363 

B99 

106 

88 

85 

6Â 

i5d 

lao 

i 

68 
.78 

7» 

to5 

119 

18& 

i3i 

536 

5i5 

Sis 

93l 

68 

56 

s3 

ai 

ta 

5 

i3 

6 

aa 

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9,865 

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S.agS 
3,098 
9,786 
3,000 
3,373 
3,téo 
3,008 
3,93o 
4,6i4 
5,818 
4,548 
3,65 1 
4.43Q 
4,616 
4,oi5 
3,368 
9,608 
9,t63 
9,35o 
9,46i 
111 

83,079 


é  4  fr. 


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475 

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918 
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1,490 

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a,5i8 

3,7»  3 
3,768 

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4.0Ô4 
3,593 
3.336 
3,309 
ZMS 
A.8S9 
7,443 
4,711 
3,81 1 
4,7t9 
kM'i 
4,3o5 
3,608 
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9,399 
9,5o5 
«,6o5 
437 


90,939 


(*)  Le  prix  des  ■bonuamenU  dt  s;.i>oa  a  été  4  l'origina  fii4  4  loo  frano  penr  le*  bomntt  et  4  fio  fraacB  pour  lu  A«nta.  Il  a  été  téàah. 
4  6o  fraoea  pevr  les  hoiunica  «t  matntcaa  4  ca  prix  posr  les  damas  4  partir  da  i4  joia.  A  partir  du  i5  jaillat,  e«  prix  aat  daaeaaAa  ■«  taax 
noiforme  da  4o  francs  ;  dn  7  as  la  sapUmbre  ,  il  a  été  rédait  4  aS  fraaea ,  tt  da  il  arptembra  j«a5p'4  la  fta  d«  TExpaaitiAB  4  ao  franc». 

i})  Le  Bcmbra  total  des  aboaaamcats  de  aaisoa  a  été ,  aavoix  1 

Abanaenaata  ponr  baBaaas • «••     S«sSf 

Aboaaaaaats  pear  daaea ■ i,ite 

Toulégal 5,44» 

L*9t  prodnît  a  ité  «a  Btoyeeae  de  76  fraaes ,  at  aa  totalité  da .« ...•..*.•• 4o7,9&4>' 

La  prix  das  aboaaemeata  da   scmaiae  a  été  iavariablaaaaat  fixé  4  6  fraaea,  aaaf  poar  las  royagtara  arsivda  par  laa  Iraïas 
apéeîaax  organisés  par  ia  Cooipagaie  du  Hord.  Cas  aboaaeaiaiits  aat  prodnit  aal. &S7, ii'O 

Le  prodaJl  total  daa  eatrées  par  aboaacneata  a  doae  été  da 93S,«Jo 


Certifié  conforme  aux  écritures,  le  3o  juin  1869. 

Lt  receveur  deê  finance» ,  directeur  de»  eervicei  de  la  comptabilité. 

Signé  :  Tag541id. 


DES  OPÉRATIONS. 


539 


Tableau  n*  57.  — 


Chapitre  VIII.  —  Finances • 

État  comparatif  du  produit  des  entrées  aux  Expositions 
de  i855,  i86!à  et  iSCj. 


TCATDBS 
0»  raraiit. 


pnix 


NOMBRE  DE  BILLETS 

ou  n  TtSITBl'BS. 


PiSTIXL. 


TOTAL. 


EXPOSITION  DE   1855. 


Eolrécs 
pa  r  aboniMiMoU. . . 

par  toanuqneU. .  • . 


à  So  francf . . . 
à  *5  francs. . . 
à  5  fraoct. . . . 
k  È  francs . . . . 

à  i  franc 

à5o  esntiims. 
à  10  centimes. 


Enlréas  graUntas 


3,175 

1,668 

38,9«6 

95,668 

•,io3,585 

•6,8ii 

•1* 9^*795 
1 39,467 


) 


«.8i3 


1,588,733 


ToTàlK. 


EXPOSITION  DE  1862. 


è  5  goinécs  (i3i  (r.  5o  c). . 
k  3  gainées  (  78  fr.  75  e.  ) . . 
k  5o  fkellings  (6s fr.  Soc). . 
k  3o  shellings  (  S7  fr.  5o  c.)  . 
è  10  shelliogs  (  1  s  fr.  5o  c.\ . 
Eatrécs  ptr  loaraiqaets  (1  fr.  6t  c.) 


par  aboancoients.. 


5,773 

»7.7»9 
s6 

9*9 
8,363 


ToTArx . 


s  7, 800 


5,010, i3i 
5,037,981 


EXPOSITION   DE   1867. 


Entr^ 
psr  ftboffDfiD'nts. 


BilleU  de  saison  k  loo  fraor<>. 
._^^^____-  è6ofnnci>.. 

k  ko  francs 

, à  sS  francs  . 

_.._^_  à  to  francs. . 


Entrées 
par  loonûqncts. 


Billets  de  semaine  k  6  franc  < 
..^«^_^_«-^  à  k  frauff 

à  s  Cr.  5o  cent 

k  s  francs 

è  1  fr.  5o  cent 

k  1  fnnc 

à  5o  eentioies 


•,•85 
•,865 

7« 

s 

•  19 

83,07a 
7.167 

4,090 

63,069 

108,591 

8,967,599 


95,688 


9,ti8,t79 


TotAVX, 


9,988,967 


SOMMES  ENCAISSÉES. 


PASTIILLIS. 


4,598,576 


1 58, 750' 00' 

41,700  00 

169,644  00 

191,411  00 

9,108,891  00 

i3,i63  00 

443,819  00 

76,107  00 


757,706  00 

1,895,871  00 

1,695  00 

84,463  00 

49,087  °® 


998,500  00 

171,900  00 

8,190  00 

5o  00 

4,880  00 

498,489  00 

98,668  00 

io,o5o  00 

196,188  00 

169,886  60 

8.967,599  00 

563,696  00 


TOTALIS. 


900, 45o'  00* 


8,oo9,o85  00 


8,909,486  00 


9,s3l,909'00* 


8,991, 45o  00 


10,459,659  00 


985to5o'  00* 


9,880,869  (o 


10,765,419  5« 


Certifié  cooforme  aox  écritures,  te  3o  juin  1869. 

L$  rêetfmar  dmjmmeeê,  êir9etêur  dm  êêrvieu  iU  ta  evmjplMité. 

Signé  :  Tag^iahd. 


bkO 


STATISTIQUE 


CUAPITBB  VIII.  — 


Tablbau  !!•  58.  —  ProM 


NATURE 


PI  LA  COHCBSSIOa. 


PAYS. 


EMPLACEMENT 


M  ték  cùwcnaom. 


GhAPITBB    V    DU    BOBGR    DIS    lICITTt* 


Limonadier.... 
Restaurant. .  . . 

Idem 

Brasserie 

Restaurant . . . . 

Idem 

Idem 

Brasserie 

Café  restaurant. 

Idem 

Restaurant. . . . 

Idem 

Idem 

Idem 

Idem 

Idem 

Idem 

Idem 

Brasserie 

Idem 

Restaurant  . .  . 

Idem 

Idem 

Idem 

Idem 

Idem 

Idem 

Café 

Thés 

Brasserie 

Restaurant. . . . 

Idem 

Idem 

Brasserie 

Idem 

Restaurant. . . . 
Divers 


France 

Idem 

Idem 

Idem 

Idem 

Idem 

Idem 

Idem 

Idem. .  . . , 

Idem 

Idem 

Idem 

Pays-Bas 

Prusse 

Bavière 

Idem 

Autriche. ...... 

Idem 

Idem 

Suisse 

Espagne 

Danemark 

Suède  etNorwége. 

Russie 

Italie 

Roumanie 

Turquie 

Tunis 

Chine 

États-Unis 

Amérique  du  Sud. 

Angleterre 

Idem 

Idem 

Idem 

Idem 


PalaÎB,  secteors  I  et  II 

Idem 

Idem 

Palais,  secteur  III. ...    

Palais,  secteur  IV 

Jardin  réservé 

Palais,  secteur  V 

Palais,  secteur  VI 

Berge 

Idem. ...  ; 

Près  de  TÉcole  militaire 

Parc 

Palais,  secteur  VIII 

Palais,  secteur  IX 

Palais,  secteur  X 

Idem.. 

Idem 

Idem. 

Parc 

Palais,  secteur  XI 

Palais,  secteur  XII 

Idem 

Idem 

Idem 

Palais,  secteur  XIII 

Idem 

Idem 

Idem 

Idem 

Palais,  secteur  XIV 

Idem. , 

Idem 

Palais,  secteur  XV 

Palais,  secteur  XVI 

Idem 

Idem 

A  reporter 


DES  OPÉRATIONS. 


5/il 


I>\!<ICES. 


ei  coticeêtwns. 


ETENDUE 

M  LA   COICBSSIOI. 


h  i-df-chau99^. 


Gares. 


on  PAS  uknïï 


de 
reE-de-«haiu.«^ . 


de  cave. 


REDEVANCE 


DUI  KM  TOTALITE. 


■rnCTIVIlIgST  BSCAUSÀ  , 

h  raison  d'exonéraliousoudc  non-valean, 


par  articles. 


par  cbapilrea. 


—  Restai  iiTCi  19  et  umoxadiers. 


Cuy2- 

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8,990  00 

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6,93o  00 

6,93o  00 

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5,990  00 

5,990  00 

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3,970  00 

3,970  00 

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16,890  00 

16,890  00 

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6,590  00 

6,590  00 

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6,990  00 

6,990  00 

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3,980  00 

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6,060  00 

6,060  00 

3o 

90 

6,990  00 

6,990  00 

3o 

90 

1,730  00 

1,730  00 

3o 

90 

9,610  00 

9,610  00 

3o 

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990  00 

990  00 

3o 

90 

9,800  00 

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8,63o  00 

8,63o  00 

3o 

90 

6,36o  00 

6,3  60  00 

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90 

3,930  00 

5o 

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6.010  00 

100 

90 

96,580  00 

68,595  00 

100 

90 

17,900  00 

1 

•  100 

90 

37,680  00  , 

1 

e 

a 

17,856  37 

17,856  37  ' 

675,397'  37" 


675,397  37 


5A3 


STATISTIQUE 


Chapitre  Vlli.  — 


Tableau  h"  58.  —  Pnèà 


H 


NATURE 


m  LA  OOIGMtlOX. 


BMPLACEHfiHT 


MtA 


Fruits,  vins  fins  et  gâteaux France 

Chocolals ,   Idem. . , 


Idem, 
Idem, 
Idem, 


Pâtisserie  modèle 

Vins  de  Touraine 

Vins  de  Champagne 

Vins  de  Bourgogne '   Idem, 

Vins  de  Bordeaux |   Idem, 

Gaves  de  la  classe  73 '   Idem 

Charcuterie I   Idem 


Fabrication  de  gaufres 

Boulangerie 

Idem 

Dég"  de  vins  d^  Autriche  et  de  Hongrie .... 


Boulangerie 

Café 

Vins 

Salle  de  conférences 

Cercle  international 

Concert 

Bestaurant >  Idem >  Idem 

Buvette 

Théâtre  international |   Idem |  Idem 


Salles  Sufiren . . . 


Idem 

Idem 

Idem 

Autriche  et  Hon- 
grie  

Autriche 

Espagne 

Grande-Bretagne. 

France 

Idem 


Palais,  secteur  III. 
Palais,  secteur  VI. 

Idem 

Idem 

Idem, 

Idem, 

Idem 

Idem 

Palais,  secteur  VII 
Parc  (kiosque) . . . 

Parc 

Idem 


Ghapitu  VI.  — 


Report. 


Palais,  secteur  XI. 

Parc 

Idem 

Palais,  secteur  XV 

Parc 

Idem 


Bureaux  de  change 
Idem 


France 
Idem,, , 


Palais,  secteur  VII 
Portes  d'entrée . . . 


Ghapitii  Ylî.  - 


Chaises  et  sièges |   France , 


Fauteuils  roulants  et  petites  voitures. 


Ghapitei  VIII.  — 
I   Parc  et  rei  de  chaussée  du  Palais | 


Gbapitu  IX-  " 


France , 


Parc  et  Palais. 


A  reporter.  • . 


DES  OPÉRATIONS. 


Wi 


IN\>iCES. 


»  concfttùmt.  (Suite.) 


1 


ETENDUE 

Dl  LA   C01CISU0B. 


DVI  PAI  MBTBI 


R->(-d<'^blllM^. 


CtTCS. 


de 

rei-de-chanss^. 


de  caTe. 


REDEYANCE 


DDI*BX  TOTALITE. 


XPPBCTinimT  IRCAISSil , 


h  raison  d'eioDéroUoni  oudenoD-valenni, 


par  article*. 


par  chapilref . 


nions  n  Boutiques. 


a  a"  00' 

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9/400'  00' 

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1,960  00 

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0 

95,000    00 

10,000    00 

3oo     00 

g 

1 

0 

1,000    00 

1,000    00 

r 

B 

0 

n 

» 

» 

3,964     00 

Ê 

0 

0 

91,000    00 

0 

Httidi  M  cailla 

». 

108     00 

tt 

Ê 

0 

1 5,000  00 

1 5,000  00 

9 

0 

f 

10,000    00 

10,000    00 

'175,397' 37* 


4o,090    00 


95,000    00 


f'aucis  iTSii«M. 


Facti. 


lu  BOI  LARn. 


i       \  0       \      36,000  00  I   36,000  00  |   36,ooo  00 


10,000  00 


5,000  00 


5,oojD  00 


58i,3à7  37 


5ltà 


STATISTIQUE 


Ghapitbb  Mil.  — 


Tableac  h*  58.  —  iWi'ai: 


i 


NATURE 


Dl  U  COKOMIOM. 


EHPLACBIfBIlT 


M  tA 


GiAPRmB  X.  — 


Bureaux  de  tabac 


France 


Parc  et  Palais. 


Report. 


Ghapitks  XI.  — 


AflBchage  mural |   France 


Parc. 


GaAriTax  XII.  — 


CSatalogue  officiel  (Champ  de  Mars  et  Bil-I 

lancourt France 


CflAPins  xm  — 


Médailles  commémoratives 


I  France |   Parc  et  Palais. 


PhotMTanhie 

France 

Gmapitu  XIV.  — 
Parc 

IdemT. ....:    

Idem. 

Idmm 

Water-dosets 

Vestiaires. 

1  France 

France. 

France 

CBAPiTmc  XEL  — 

;  Palais,  secteurs  m  et  VII 

CaAPiTmx  XX.  — 

Parc  et  portiipe  de  Snfiren  et  de  La  Boar- 
donnaye 

GiAPiTas  XXL  — 
De  de  Billaneourt 

Total 

Concessions  à  Billancourt 

Certifié  conforme  aux  écritures,  le  3o  juin  1 8^. 


DES  OPÉRATIONS. 


545 


F 


INANCKS. 


lie*  concesêions.  (Suite.) 


ÉTBNDUB 

M    Là     COICI 


REDEVA.'^CE 


K«.*i  ~<l«r-r  ha  a»^. 


CSTM. 


I  (Je 

rei-de- chaussée. 


DCI  l!l  TOTàUTJ. 


imCTITBMBRT  inCAUStl, 

k  raison  dVxonération  on  de  non-valeurs. 


par  articles. 


par  chapitres. 


r>l  RKUI  DB  TAIAC. 


70,000'  00* 


70,000    00' 


581,3/17' 37' 
70,000    00 


ArriCH46E  MUBAL. 


// 


I  3oo,ooo  00  I   75,000  00  I   75,000  00 


(.kTlLOGlE  OPriClBL. 


It 


538,000  00 


333,000  00 


3 'j  3,000  00 


^il|(IILLE8  COBNÉHORATITeS. 

!  .        I         . 

\Tf  LI».Rh  PUOTOGBIPUIQI  EU. 


*  I  '/         I      i/i,36i  Cm  I      i/i,36i   Oo   I       i'i,36i   Go 


I         -/»'." 


704  ,00 

t 

^^  (Tr.B-CLOSBTH. 


0 


M 

M 


II 


(>n,ooo  00 
'j3,ooo  00 


Go, 000  00 
a5,ooo  00 


85,ooo  f)0 


!         <^oo",oo    I  0  \  '1^1      a5,oii   o5  |      îi5,oii   o5   |       a5,oii   o5 


Wx 


r^flftlBES. 


.'»  1 8  ",00 


*  M\i  r^M01l«i  A  BlLL4>lCOLBT. 


I  M  *ll     ,00 


35,000  00  1      35,000  00 


35,000  00 


1 10,000  00 


70,000  00 


•  •  •  • 


70,000  00 


J»378,7îio  Oïl 


/r  rf^r^rtur  tfn  ^$nrncr$,  dirtctfur  de»  â^rrireê  tfr  tn  romptnhilitr  ^ 


.Si^rn»'»  :  Talmaii. 


*  3.'i 


54 /j 


NAT' 

DB  LA  C 

Bureaux  de  ta) 

Affichage  roi 

Catalogue 
lancoui 

■ 
f 
i 

Médaiil. 

1 

Photo 
Idem. 

1 

Wat. 

1 

f 

Vo>! 


i(» 


.  I 


'  ,. 


_^.^  HT  4M  conceuioiu  aux  Expositious 


.•/// 


jr 


^H'I'^ 


'•  I  » 


3 
u 


.  I' 


,./•»     " 


:      If 


.11,090  00 

10,000  00 

J*\000  00 

Ô^OOO  00 

*v\000  00 

7^,000  00 

IfXooo  00 

i^,36i  60 

^^0,000    00 

95,011   0.5 
.15,000  00 

70,000    00 

u 

9 

II 


>>    ti      1*1*78,780  oa 


^  .  ...^    *4|    1867 


DIFFERENCE 


en  plus. 
k 


60,090'  00' 

95,000  00 

36,000  00 

5,000  00 

70,000  00 

75,000  00 

990,099  70 

t 

36,875  00 

1 1  o5 

// 

70,000  00 

# 

0 

t 


«a  moin». 

S 


956,8o3^  73' 


589,998  75 


fi 

e 


16,675  3o 


1 7*966  00 
6,95o  00 

9,r>oo  00 

6,55 1   80 


3  06,7 -'i  6  83 


976,181' 99' 


^   ,M*  >iiK  *it  r<«lleiiienl  encaisse  par  la  Commission  impériale,  «t 
.  ^ .  .-à».  ••  58.) 


^*.  Utrtrtettr  de»  »nt>iren  de  la  rninplabilitê  ^ 


DES  OPÉRATIONS. 


5&7 


Chapitre  VIII.  --  -  Financbs. 

Tablbau  n°  60.  —  Produit  des  abonnements  ieau  et  de  gaz. 


SIGRATION 


Mt  coacmioin. 


FRANCE. 

Machines  et  appareils .... 

Restaurants. 

Water-dosets 

Arrosage ,  pièces  d*eau ,  etc. 
Établissements  divers. . .  .  . 


PAYS  ÉTRANGERS. 

Machines  et  appareils. 

Restaurants 

Water-doaets 

Arrosage,  pièces  d*eau ,  etc. . 

ElablisMmenls  divers 

Commissions  ëtrtngèrps. . . . 


TOTAUI. 


Non-Valeurs,  exonérations,  etc. 


Sounu  enetiaBées< 


KAUC\ 


GAZ(^). 


Manu 

rAlTIILLU. 


SOMHBS 

TOTAL». 


MMMM 

NlTULUf. 


7,1  a  a' 09* 

i,oâo  76 

79a  00 

17  00 

1,99^  96 


•omin 

TOTAUS. 


io,a66'79' 


3,355' ai' 

65,091    67 

7,901  36 

16,678     16 


79,756' ûo* 


6,178  83 

1,170  o5 

139  00 

938  55 

776  08 


8,690  5i 


1,689  ^o 

69,399  90 

696  00 

B 

1,376  93 

6,717  00 


59,555  63 


18,757  3o 


18,757  3o 


i3a,3ii   83 


3 1,857  ^^ 


100,656  69(^1 


[ 


<*'  L*Mn  était  eoacédét  pir  «booatmmt ,  pour  let  bcfoiut  pertlcdicn  de*  4uhliiMiiMD(t  du  Ptlais  tt  ds  Vun ,  an  prii  dt 
•o  c««liiD«i  ptr  mètre  cnbt ,  prii  ioMneor  ao  prii  d«  mi«nC,  ù  l*on  tient  compta  dea  frais  da  la  caDalimtioo  (laM.  n*  «6). 
La  oambc»  d«a  abonoÀ  a  iU  da  1 5o.  La  volama  d*eaa  utilisé  joornellfmaiil  était  d^anviroa  1 ,000  mètrea.  Las  aaadoitea  priocH 
paloi  aal  été  éuUif*  par  la  0ommission  impériale ,  at  les  braDchements  partiraliers  sont  restés  k  la  ebaifa  dcaeaocassiooBairas. 

^  L»  fBi  a  été  (narai  aoi  diverses  ibstallalioos  do  Champ  da  Mars ,  par  abonnement,  à  raison  de  So  eeolimaa  la  milrs 
c«be.  Le  nombre  drs  abonnés  a  été  de  ii4 ,  et  le  cobede  gat  consommé  par  eu  a  éléjourocnementd^anviroo  1,400  màtrasT 


Certifia  conforme  aui  écritures,  le  3o  juin  1869. 

Lt  rtretftir  dira  fiMmetê,  dinetêur  an  tervicn  if  lu  cemyîâbilih, 

Signé  :  Tao^iaid. 

33. 


546 


STATlM-rcTUTî. 


Chapitre  VIII.  —  Finances. 

Tableau  n"*  59.  —  Etat  comparatif  des  recettes  produites  par  Us  concessions  aux  Expositions 

de  i86q  et  186 j. 


DÉSIGNATION  DES  RECETTES. 


Rest^iuraleurs  el  limonadiers.  . . . 

Salons  et  boutiques 

Bureaux  de  change 

Chaises  el  sié(;e8 

Fauteuils  roulants 

Bureaux  de  tahac 

Affichage  mural 

Catalogue  officiel 

Médailles  commi*niorati\es 

Ateliers  photographiques 

Water-closels 

Vesliaires 

Concessions  à  Billancourt 

Location  de  lorgnettes 

Bureau  télégraphique 

Receltes  accidentelles 

ToTAIX 


PRODUIT 


DIS  Bicims  irricTuÉEs  (*) 


9 


7.'^3,i3i'  10* 

n 
» 

H 
« 

u 

97»977  3o 

3i,o36  90 

^iS,ia5  00 

'j5,ooo  00 

5^1,966  00 

// 

6,95o  00 

a,5oo  00 

6, F)') I  80 


en  1867. 
3 


475,837'  87' 
âo,090    00 
95,000    00 

86,000  00 

5,000  00 

70,000  00 

75,000  00 

898,000  00 

1/1,861  60 

85,000  00 

95,011  o5 

85,000  00 

70,000  00 

// 


1,009,538  10 


1,978,790  09 


Eh  pu  s  en  1 867 


DIFFERENCE 
PAB  KArron  1  1867 


en  plos. 
h 


6o,09o'  00' 

95,000  00 

86,000  00 

5,000  00 

70,000  00 

75,000  00 

995,099  70 

0 

86,875  00 

1 1  o5 

!t 

70,000  00 

t 

0 

0 


589,998  75 


en  moio». 
5 


906,808'  7.r 


fi 
ff 


16,670    80 


17,966  00 

p 

6,95o  on 

9,5oo  00 

6,55 1  80 


806,7^6  83 


l 


f  ^^e 


976,181^99 


(*)  Ijes  chiflTres  indiqués  dans  la  colonne  3  sont  ceux  qui  ont  élë  réellement  encaisse  par  la  Commission  impériale,  et 
non  renx  qui  figuraient  sur  les  Irailés  de  concessions.  (Voir  tabl.  n*  58.) 


Certifié  conforme  aux  écritures,  le  3o  juin  1869. 

IjC  rrcfireHr  dptfmnuren^  dirrctpur  den  nervicfi»  de  la  minplabilité  ^ 


Sijjné  :  TiCKAno. 


DES  OPÉRATIONS. 


547 


Chapitre  VIII.  —  Finances. 

Tablrau  n"  60.  —  Produit  des  abonnements  d!eau  et  de  gaz. 


OÉSIGRATION 


Mt  COICBMIOm. 


FRANCE. 


Machines  et  appareils .... 

Restaurants 

Water-closets. 

Arrosage ,  pièces  d*eau ,  etc. 
Etablissements  divers.. . . . 


BAL'C. 


rilTlgLUt. 


7,199' 09' 

i,oâo  7A 

79&  00 

17  00 

1,999  96 


PA\S  ÉTRANGERS. 

Machines  et  appareils. 

Restauranls 

Water-dctsets 

Arrosage,  pièces  d'eau ,  etc. . 

Ëtablisseoiento  divers 

Commissions  ëlrangères. . . . 


6,178  83 

1,170  o5 

189  00 

938  55 

774  08 


TOTADI. 


Noo-valeun,  exonérations,  etc. 


SoniMeneussëes. 


MWIS 
TOTAUM. 


io,f66'79* 


8,690  5i 


18,757  3o 


18,757  3o 


GAZ(^). 


SOHVIt 

PAITIMAE». 


3,355' 91* 
65,091  67 

7,901  36 

t 
16,678  16 


i,63(j  60 

69,399  90 

696  00 

# 

1,376  93 

6,717  00 


•OBMBI 
TOTAUS. 


79,756  6o* 


59,555  63 


i39,3ii  83 


3 1,857  ^^ 


100,656  69  (^) 


f*'  L*Ma  4uil  oy<d4s  pir  abooBWBcnl ,  pour  lei  bctoiof  ptiticalicn  dct  établlMcmeDlt  do  Pftlait  et  da  tac ,  •■  prii  dt 
10  «culioMi  p^r  B^trc  cabt ,  prix  inftrieor  ta  prii  à»  revient ,  d  l*oii  tient  eomplt  des  fnit  dt  la  CMulmtioo  (laU.  n*  16). 
\m  wkwmhn  an  «booDÀ  •  M  d«  1 60.  Le  volnme  d*atu  nliliié  joanidicnent  éteit  d*eoTiroa  1 ,000  mètm.  Lm  coaduilM  piind- 
pnfai  est  M  AabliM  per  h  floamUeion  inpériaJe ,  et  Ice  brancbemeott  perlicttliers  iont  retléi  ft  la  cbeife  dceeooettnooaaire». 

^  Le  fM  a  M  Inonii  aai  diveraet  ibttaltatioM  da  Champ  de  Man ,  par  abonnement,  à  raiaon  de  80  ceottmea  le  nkfa 
cabe.  Le  nombre  dr«  abonné  a  Aé  de  i«4 ,  et  le  cobede  gai  eonaomméper  eux  a  étëjoomdlementd*aBtJRHi  itAoo  mèlnÉ* 


C^fi^  conforme  am  écritures,  le  3o  juin  1869. 

Ls  rtrtttttr  dtê  finofteeê,  éir^têur  en  »frvicPi  de  la  eomptahililf , 

Signé  :  Taoxasd. 

33. 


5^8 


STATISTIQUE 


Chapitre  VIII.  —  Finances. 

Tableau  n**  6 1 .  —  Produit  des  ventes  opérées  par  la  Commission  impériale. 


DÉSIGNATIONS. 


Matériaux  du  Palais 

Végétaux 

Terre  végétale  et  de  bruyère 

Bois 

Métaux , , 

Glaces  de  Taquarium 

Fen  de  Taquarium 

Serre  de  Taquarium 

Matériaux  de  la  Berge 

Matériaux  des  serres 

Gôture  du  Champ  de  Mars 

Portiques  et  abris  des  tourniquets 

Bordures  de  trottoirs 

Divers 

TOTAOI 


VENTE  DES  MATÉRIAUX  DE  DÉMOLITION. 


riLiit. 


f  ->*• 


1,010,886^00 


8oo  00 


93  89 


1,011,779  Sa 


rABC  n. 


io,à36'a5* 
i,4o7  5o 


7,55&  57 
9,588  00 
7,700  00 
i,5oo  00 
&,ooo  00 
A,s83  00 

7.47*  *7 
8,890  00 

5oo  00 

\hh  99 


63,675  5i 


f  QO« 


1,075,955^33 


(*)  Cet  fente*,  ft  Texception  de  celle  dee  roaltfrieux  ilu  Palais,  qai  a  éU  Tobjet  d*ane  adjndiraUoa  poUiqae,  ont  M 
par  IMotennédiaire  d*an  eommisiaire-priseur. 


Certifié  conforme  aux  écritures ,  le  3o  juin  1 869. 

Le  receveur  det  financée,  directeur  dee  iermeee  de  la  comptabilité, 

Signé  :  Taotiaid. 


DES  OPÉRATIONS. 


5A9 


Chapitre  VIII.  —  Finances. 


Tablbad  n*  62.  —  Etat  géniral  Au  dépeiuet  par  ehapùre  au  3o  jum  t86g. 


\ 


DESIGNATION 


DU  MTIMM  OATécOBin  VI  Démit». 


CHAPITRE  n. 

SCBTBinOHS  FOUI  »ltTAU.AnOIIS  IHTillBUBBS. 


k.  Galtm  dt  rffiHoira  do  InTÛl. . . 
6.  Cloiioo  é»  la  pleri»  àm  •Uoirato. 

6.  Inflallalioa  d«  la  elana  73 

7.  .  claiM  90 

8. claiM  91 

9. elaMe  9a 

0.  cbiaa  94 

1 .  ,_^— .  cIbm  95 


a.  Ki|MMliofl  ebinoÎM , 

S.  PartHoo  dai  OMniva,  poidi  ai  nioaiiaiaa. 

k.  Meoratfoa  da  gnnd  vaitibola. ......... 

5.  Urioom  H  walar^loaala. 

€.  ftcrilaan ,  travaux  da  idpanUon ,  diven. 


CHAPITRES  III  ET  IV. 

IRSTALLATIOII    DIS    HACBIRIS. 


CHAPITRE  I". 
GonmucrioR  du  palais. 

1 .  TeriasMinenUi  maçoooariea ,  charpcnlea  en  bois 

a.  Charpaotai  mélalliquca 

3.  ChevroDuaga  J«  la  toitnra 

A.  OoTragcs  eo  line  de  la  toilore. 

5.  ViUarie 

6.  Pciolorp • 

7.  VélaoM  el  plaCDoda  en  toile. 

8.  Carialidei ,  eonaolei ^  piedeslanx «  mAla «  ete •. 

9.  Pbnchcfa  el  dalbfea. 

10.  Parfea  d*anUi<e 

11.  Paialooneires • 

le.  Baaia  de  malérianx ,  dAhires  piwviioirea  et  diten 

18.  Peiaonnel  el  fraia  ^jhénnt 


Art.  1 .  —  Pîaté/ormê  eenlraU  d«  la  gûierie  du  travail, 

17.  TcrraMcaieoto  el  ■açennariei 66,080'  65* 

•8.  Ckarpcnle  et  ■enniwrie 9*1969  o& 

«9.  PkriieBtelliqM «78,167  a8 

A  reporter 


SOMMES 


par 
AancLB. 


1,854,768'  i8« 

7»97o»799  08 
109,167  89 

5i&,999  61 

849,908  81 

897,188  71 

98,400   81 

177,867  97 

180,834  36 

34,84o  00 

16,8*^   18 

85,316  86 
809,798  58 


99,890' 8A« 
1,986  89 
1,000  00 
5,000  00 
3,4oo  00 
8,689  5o 
8,i43  55 

10,446  75 

35,889  38 
6,060  o5 

85,384  89 
6,454  85 

84,187  86 


63i,8i6'98* 


63i,8i6  98 


par 
caAnrti. 


11,788,084' 98* 


898,878  80 


18,075,897  18 


550 


STATISTIQUE 


Chapitre  VIII.  —  Finances. 


TABLBàu  !«^  63.  —  Etat  général  des  dépenses  par  chapitre.  (Suite.) 


DhSlGNATION 


DM  OiriUtt  CiTliflOMIS  ftl  DinHti». 


Report. 


Art.  9.  -—  Misê  en  mouvement  det  moehinee, 

So.  France  . .- 183,716'  17* 

3i.  Belgique t&,ooo  00 

3t.  Allemagne  do  Nord 96,000  00 

83  et  S&.  Allemagne  da  Sud ,  Anlriche  et  Suisse Si.goS  6S 

35.  ÉUto-Untt 3o,i8o  00 

36.  Groudi^BreUgae • .  60,000  00 

87.  Dépenses  en  régie. i|5o7  33 


Ar(.  3.  —  Ckemm  de  fer  du  Champ  de  Mare  et  manutention. 

85,iot'35* 


n     .      ,-         i   Triv«nx 57,116' 01* 

•a   (       Conilrueliofl      J  ,      ..       ,        1      .  j 

"•     do  chemin  de  fer.  ^»»<>"  «^*  "''■  •*  ''^     «    ^^  ,, 

'  (       plaques i8,a86  SA 

/  TraYiui  et  déti^rloralions 

Enlèveroenl        1       des  traTcnes 6,707  8a 


89. 


du  chemin  de  fer.  \  D^rioralions  des  rails 


18,796  59 


rt  des  plaques 74089  to 


Total  pour  le  chemin  de  fer 991 198  87  ) 

4o.  I/KQ lion  des  grues 96.791  01  i 

Arl.  H.  —  Ventitation, 

kï.  Installtlion  et  fonriionncmoiil  des  appareils 89,181'  00*  . 

as.  Canalisation 95,57&  89 

AS.  Dépensas  en  régie 10,609  As  ) 


A  ni>porter. 


SOMMES 


AJTICkt. 


P«' 

cB*rnat. 


68 1,9 16' 98'         19.075,997^-»' 


877,809  i5  !") 


195.919  R8  *•» 


75,866  9A 


1,909,819  95     :     19,076,997  i3 


(*)  Celle  dépense  doit  être  diiuinuvo  du  montant  de  deux  allocations , 

Tune  de. . . 6,000'  pajée  par  la  S.uisse, 

et  Tantre  de i5,ooo    payée  par  les  Étata-Ûois; 


rt  qui  la  réduit  è % 8S6,8o9'  i5 


'.«;« 


(^1  A  la  dépcnsi»  qu^a  occasionnée  l'établissement  de  la  voie  ferrée ,  soit 99, 108'  87' 

il  convient  d'ajouter  la  dépcuw  supportée  par  les  élrang«*rs  pour  leur  voie  spéciale ,  soit i5,A39  18 


DarsRSi  totalb  de  la  construction  do  chemin  d«  fer  du  Champ  de  Mars t  iA,63A  o5 


DES  OPÉRATIONS. 


551 


Chapitbb  VIII.  —  Finances. 

Tablbao  f^  62.  — -  État  général  des  dépenses  par  chapitre.  (Suite.) 


DÉSIGNATION 


wn  Mfims  CATMOBiM  M  oipiiitit. 


R«port. 


Art.  5.  —  Àmênagmumt  de  la  galerie  deê  machinée. 

kk.  IMnMement  de  U  galerie 1,890'  3o* 

AS.  PUncher  dee  chcminii 85,S&7  10 

A€.  Écritreax '. i&,o65  75 

h-].  Tribone  dei  orgnei «6,71 1  &5 

&8.  AmeaMeineul  des  ulone-geregcs  de  U  pUle-briDe 7,A45  09 

49.  Dépeniee  en  régie 1 1,785  76 

CHAPITRE  V. 

8I1VICB  DBS  BAGX. 


SOMMES 


Art.  I .  —  RéêêrwnrM. 

So.  Snvici  lAOT.  TerreieemeDU '.  18,977'  *^* 

Si  .    . Égoal  da  réterroir 6,So3  85 

Se.  ,1 .  Rerélciiieate  eo  béton 7,066  00  \      41,998' 81* 

98.  ^_— .^_  Loeelion  do  lerraio i4,ooo  00 

54.  .^_^^— _  Dépeoiee  difenee 961  te 

55.  SuTica  BAS.  Locetioad*an  réeerroiren  tAle. ...     1,800  00  ) 

56.  liMUlUlioo  et  enlèTeoieot 58o  00   )         * 

Art.  9.  —  CamaUêation  d*êau, 

57.  SnneB  «1».  Coodoilpe  en  fonle 81,950  81 

58.  Coodoilei  ea  plomb. 18,695  19 

59.  RobineU  en  fonle 8,988  11   . 

60.  RobineU  en  bronie i,i38  4o  .     "**®9 

61.  .^-^—^^  Boocbei  dMneendie  et  d*armige. . .     6,908  46  1 
6«. TriTeai  divers t,5i 4  60    / 

68.  Sntici  Bâf.  Conduites  en  fonle 4s, 448  19 

64.  Conduites  en  plomb 8,788  18 

65.  ^— ^-^^_  Robinets  en  fonte t,66i  t9  )     49,610  65 

66.  .  Robinets  en  bronie 86s  17 

67.  ^^-^.^..^..^^  TravBU  diters s55  7s 

f*S.  BniKbenwnts  sur  les  conduites  de  In  ville 6,iso  10 

69.  Locution  de  doose  fontaines  rt  filtrage 7,aoo  00   \     «6,991  00 

70.  iaotallations  et  réparations  diverses 14,67  '  9® 

A  reporter 


par 

ABT1CU. 


1,109,819' aS* 


187,745  65  CI 


P*' 
oumu. 


11,076,997'  i8* 


1,847,667  80 


48,6i8'  8i* 


187,698  18 


a8i,ii7  o4 


•8,4i9,854  98 


*^  On  doit  dédmrs  de  cette  dépense  la  somme  de  3,i85  fr.  16  ecnt.  sur  l«  avanees  faites  par  la  eommiMÎon  impi> 
nale  pn«r  des  tnvuu  d'aménafsmsnt  qui  ineombaient  ani  aipomnta  00  an  enownissions  étrangèrea. 


I-'  va  a 
nale  p*ar 


55S 


STATISTIQUE 


Chapitre  VIII.  —  Fimanges. 

Tableau  n°  62.  —  État  général  des  dépemeê  par  chapitre.  (Suite.) 


DESIGNATION 


DM  Divnm  cATécoun  di  Dtframw. 


Report. 


Art.  3.  —  Fourniture  tTeau. 

7t.  Smtici  lâtT.  Fourniture  par  rentreprenear SS.&go'ii*  )      i£  c  «r     c 

7i.  FoomiUirv  par  la  Ville iS,o85  98   j         »  7    «9  / 


73.  SiiTicii   BAS.  Foomilare  par  let  enlrepreneurs. .   i6,4i&  ta 
•jh.  .—-___  Foomittire  par  la  Ville i5,9S6  60 


4a,36o  7a 


\ 


Art.  6.  —  Exploitation, 

75.  Travaux  dVntrelien 18,699  18 

76.  Peraoanel 7.371  10 

CHAPITRE  VI. 

SËlf ICI  DL'  GAZ. 


Art.  1 .  —  CanaUiotion  du  gai. 

77.  ConJuilei  en  fonte 48,i58  99 

78.  Condoitca  en  plomb  et  tranchëea «3,788  9A 

79.  Robineta  en  fonte  et  en  bronie e,oo4  i5 

80.  BranchementJi  intérieurs  et  poae  de  candëlahrea 10,860  00 

81 .  Pose  et  fourniture  des  lanternes  des  candélabres S,85o  00 

8a.  Loeatioo  de  candélabres ia,5t6  ao 

83    Lanternes  du  promenoir S8,aoo  00 

84.  Canalisation  de  Taquariom  marin 3,i86  o3 

Art.  9.  —  Fourniture  de  gaz, 

85.  Gui  fourni  par  la  Compagnie  parisienne 


Art.  3.  —  Exploitation, 

86.  Allumage  des  bocs ao,6i6'6o* 

87.  Entretien 11,7*8  o5 

88.  Dépenses  et  tritvaux  divers i,a>9  So 

89.  Personnel 5,o58  1  h 

CHAPITRE  VII. 

CLOTURE  DU  PABC. 

90.  Clôture  en  planciics 

91.  Murs  de  «oulenemant  at  divers 


A  reporter. 


SOMMES 


par 

ABT1CLB. 


a3i,ta7'oA* 


88.936  81 


a5,970  38 


174,059^31 


tu,* 


i3a,&i7  ao 


Al, 63a  09 


47,688'  a< 
s,3i6  86 


par 
cainr». 


i3,iss.85âV 


3A6,i3&  a3 


3&6,io8  60 


60,000  00 


1  A,  165,097  7^ 


DES  OPÉRATIONS. 


553 


Chapitre  VIII.  —  Finances. 


Tableau  n®  62.  —  Etal  généi-al  des  dépenses  par  chapitre»  (Suite.) 


DÉSIGISATION 


»n  uviksu  CATKOun  oi  depihb». 


Report. 


CHAPITRE  VIII. 

ériBLlSSCHKIlT  DU  PARC. 


Art.  1 .  —  Travaux  d*établis$fment  du  Parc  propi*emctU  dit. 

9».  Fournilon*  de  la  lerr«  végétale i5S,oi8'39* 

93.  TerraMcmeoU  et  jardinage 3si,di5  ht 

9*.  ChvuM^t  et  alU*ci 917,967  3« 

95.  Plaolations i5&,770  35 

96.  Kgoula  et  revclemeot  de  bauins 68,938  89 

97 .  Bordore*  de  trottoir 96,389  98 

99.  R^«s  «C  dépenses  difenes. 17,389  87 

Art.  s.  —  CÀ>nitrueiioM  dan*  le  Parc, 

99.  Invtallation  det  entrrâi  prinripale» i86,39&  97 

100.  Dallages 61,610  96 

ICI.  PorU-f  et  barrière 39,634  68 

I09.  Po%ln  de  police,  de  pompiers,  bureau  de  poste  et  «U  (éit^ra- 

pbie 99,066  u3 

to3.   Volum  de  la  grande  avenue 53, 000  00 

to6.  Borp.iux  du  service  du  Pare • 7,653  76 

1  o5.  Nitt ,  ^riieaui ,  ^uswns 63, 1 96  66 

t'>6.  1  Dfta  II  a  tiont  des  bouches  d'air a7»t09   16 

107.  Dq>^nsrs  diverses 97,06a  87 

Art.  3.  — Jardiné  du  Palaii  et  de  teê  abordi. 

loS.  Tfrr.atvrtuents  et  jardinngp 99,835  68 

f**}.  Koirrtiea  ei  dépenses  direrses 8,636  65 

\rt.  h.  —  Entretien  du  Parc. 

1  to.   Kf  umitun'  de  malrriel .  ^^^^^  ^^ 

1  f  I .  Fofirnilare  ilc  roaU'riauv 3o,ooi   93 

I  is.  BâlaTag^^  et  enlètenient  des  ordures 66,995  88 

1 13.  r4>nr«^tH>n  du  pirr  de  la  «cclion  tunisienne 6,197  61 

ii(.  Tnfaai  dners 10,600  56 

ii>.  Tir  lona.rr^  et  jtiiilin'rr» 78,066  58 

A  reporter 


I 


SOMMES 


par 

ABTICLI. 


par 

CBAPITâl. 


16, 166,097' 76« 


937.809'  65* 


669,669  39 


31,679  33 


197, i3i  99 


1,635.957  09 


1^165,097  76 


55/1 


STATISTIQUE 


Chapitre  VIII.  —  Finances* 

Tableau  n^  62.  —  État  général  dei  dépmmipar  chapitre.  (Suite,) 


Bl 


DÉSIGNATION 


DiTiun  CATleoiin  di  vimun. 


116. 
i»7. 

s  19. 

180. 
ISI. 
Itl. 


is3. 

it&. 

ifS 

i«6. 

117. 

ti8. 


Reporta  •••••...•• 

Arl.  5.  —  Jardin. 

1'  AméotgcincaU  généraux  : 

TerrasMinenla 

Fourniture  de  terre  végétale 

Fourniture  et  transport  de  plantes 

RcTélement  de  bassins  et  rivières 

Travaux  d^entre tien 

Dépenses  et  travaux  divers 

Personnel  des  surveillants ,  jardiniers ,  elc 

a*  Installations  spéciales  : 

Grottes ,  cascades  et  rochers 

AQUABiin  MARiii.  Maçonnerie 98,877'  a6* 

_  - Serrurerie 8fl,9&8  18 

Fourniture  de  glaces 35,678  97 

Pose  de  glaces 1 0,197  9^ 

Canalisation 9ii45  65 

Elévation  de  Trau  de  mer  pour 

Taércr 11,181  ^5 

Eau  de  mer  et  poisaons S9,&07  90 

—  Aménagements  divers 87,867  85 

AoiiiaiOM  d'iau  DoicB.  Construction  è  forfait...  5i,ooo  00 
Glaces,  aménagement,  etc.    7,1 35  56 

Suais.  Indemnités  aux  constructeurs 9^*9^7  73 

.  Fondations  et  maçonneries &t,f  18  71 

-.  Aménagements ,  chauffage ,  «te 15,376  3o 


40,198' 45* 
86,717  34 
i4,4i9  76 
9,988  70 
10,980  91 
14,890  5o 
t85,o3i  07 

17,900  00 


3i9,3o5  5o  o] 


1S9. 


i3o. 
i3i. 

i3i. 
i33. 

i34. 
i35. 
i36. 
187. 

i38. 

189 

i&o. 

i4i. 
i4s. 
lis. 


I    58, 


i35  56 


175,914  61 


.  Portique  de  la  grande  serre 13,871  86 

KiosQOKs.  Orchestre is,ooo  00 

Hangars  d*expo9iliou,  abris  de  fleurs.  9,35i  17 

Volière 9,895  45 

DiORAMA  BOTANiQui.  Vucs  et  photographies i,665  10 

Appareils  d*optique. ..... .  15,94078 

Construction  et  installation.  9,5oo  00 


3i,i47  71 


•8,io5  98 


Arl.  6.  —  Dêpeniêê  générales. 

1 44.  Personnel  général  du  service  du  Parc 89,661  4i 

1&5.  Frais  de  bureau  et  dépense!  diverses 17*965  16 

i46.  Album  du  Parc 4,55i  00 


A  reporter. 


SOMMES 


Airtoii. 


1,685,957' 09' 


t^^» 


?■«• 


t4,i65,o97'67 


tju« 


950, 846  10 


111,179  67 


•.698,981  86 


1 4, 165,097  7^ 


(')  La  dépense  à  la  charge  de  la  CommiMion  impériale  a  été  réduite  pour  Taquarium  marin  à  s49,3o5',so*,  par  aaite  d*aiie 
sabvention  de  70,000  francs  que  le  Ministère  de  la  marine  et  des  colonies  a  allouée  pour  ce  travail. 


DES  OPÉRATIONS. 


555 


Chapitre  VllI.  —  Finances. 

Tablbad  h**  62.  —  État  général  des  dépenses  par  chapitre,  (Suite.) 


DESIGNATION 


»U  MVUSES  CATKCOWn  »K  DKPSIf^IS. 


1*7. 

lia. 


iSi. 
i&>. 
1^3. 


Si. 


Report 

Ari.  7.  —  Aménagement  de  la  Berge, 

PUle-fbnD«  et  revêtement  des  lalas 1 00,971)'  ^^* 

llangara  dft  machiDc*  marioee  franraiw9  et  anglaÎMs 65,8i3  gi 

Pri«e  d*eatt  dn  lenire  hydraulique  haut 1,800  00 

Touoel  totta  le  quai  d'Onaj i4,oi3  3s 

CHAPITRE  IX. 
ro^T  9i:b  lb  quai  d*odsay. 

O>n»truclioo 

Réfection  de  la  cbaïuaée 

R<^if  ei  dép<>08es  tlivcrsea 

CHAPITRE  X. 

SCBVCBTIOIIS  POCB  V0TACB8  D^OCVBIKBS  éTBA^CERS. 
Rapatriement  dea  Chinois  envoyw  i  TExpotition 

CHAPITRE  XI. 

IMPRESSIO.^S  ET  P0BLIGIt6. 


iSS. 

157. 

f  S9. 


IwprpsMoot  de  cireuloires . . . . 
Impressions  de  caries  d*entrfe. . 
Impftisioo  da  rappoK  dn  Jury. 
ArUat  de  ratalo^es 


1S9. 


CHAPITRE  XH. 

ADMI5I8TBATI0IV  BT  RUBf BILLA^CE. 
Peiaonnel  a'Jminivlratif • 

CHAPITRE  Xni. 

MArÉBIBL  BT  FRAIS  DE  BlRCAtX. 


160. 
161. 
16t. 
i63. 

t6S. 

!'"»«. 

167. 


MoUlier 

Cbaafbgv 

KHairage. • 

Firamitores  de  bamaz 

Frais  de  missions ,  d«  déplacements ,  de, 

Taies  de  leilrrs 

Habillement  da  personnel  secondai rr  ... 
AasQran<et  et  dépens»  «liTenes    


par 

AaTIGLI. 


par 

CBAPITBB. 


8,698,989^86*  I&, 165,097^76 


r„Ac 


i8o,638  66C) 


59,65o'  75* 
i,&8o  00 
8,1^7  5i 


Ai,7cj3'5r»' 

8,806    10 

1 50,983  io 
i3,6s9  oTi 


11,059' 85*    ' 
17,098  73 
6,539  70 
41,796  78 
11,985  oS 

5,49S    A9 

4,895  83 
Ss,8oi  s8 


s, 879,611  5a 


69,178  s6 


io,s33  s5 


si5.so5  11 


919,331  79 


t3«,5s9  78 


A  n>|iortrr 18,891,19747 


'*'!!  convient  ded^uira  de  c«>tle d^p^'i'M'  la  §ul>t  niton  «Ir  70.000  Tninr»  allourr  par  la  ronimi«9<nn  df  lj  Grande  Brelagna 
trsTaui ,  dnni  le  nMNit<«ii(  «  la  charKi^df  la  (^oinini»«i.>n  impi^riale  >>r  lmu\<*ain»i  rc«l'iii  à  ii0i638'  66*. 


556 


STATISTIQUE 


Chapitre  VIII.  —  Finangbs. 


Tableau  m"*  62.  —  Etat  général  de$  dépemes  par  chapitre.  (Suite.) 


DESIGNATION 


ou  DiYecsc^  CATicoBin  Di  uànutu. 


SOMMES 


Report. 


CHAPITRE  XIV. 
bItimbikt  des  buriaux  au  champ  db  mars. 

1 68.  Coii«lruc(ioii  da  bAlim«iil 

169.  AiD4iiageni«nU  inl^riean 


CHAPITRE  XV. 

FRAIS  SPKCIAIX  ï  L^BXPOBITIOH  DBS  BBAGX-ARTS. 


1 70.  l'enonnd 

171.  Malériel,  frais  de  IrantpoK. 


CHAPITRE  XVI. 

EXPÉniENCES  AGRICOLES  ET  SUBTBRTlOlfS  ï  LA  COMIIISSIO!! 

D'EKCOCBAOBMIRT. 

17t.  Location  d'uue  porlioo  de  Tile  de  Biiltncoart 

173.  Personnel  attaché  à  crlto  exposition 

1 7&.  GouslrueUonis  dans  Pile 

175.  Concours  et  récompeuset 

176.  Dépenses  imprëTuos 

177.  R^tes 

178.  Subvention  h  la  commission  d'encouragement  pour  la  Tisite  da  TExpoaiUon  par 

ira  ouTricrs 

CHAPITRE  XVII. 

MÉDAILLES  ET  RicOMPBHSBS. 


17g.  Gravure  de  médailles 

180.  Prappage  des  roédiiilles  et  founiture  du  métal;  diplAmes, 

181.  Objets  d*art  ot  prix  en  argent 


CHAPITRE  XVIII. 

GRATlPlCATIOttS. 
18».  Indemuilé  de  licenciement  aux  ageuta  français  . 


CHAPITRE  XIX. 

PRAIS  DB  nEPRéSKRTATIOff. 

t83.  Diiiera,  bals  et  concerts  ches  LL.  EExc.  les  ministres  Tice-présidenls  de  !:: 
Commission  impériale 


I 


A  re|K)iU'r, 


P«' 
ABTICI.I. 


90,000'  00* 
ifl,iAa  91 


45,167  ^ 


9t,5oo'oo' 
•9,734  84 
74,680  74 
87,077  87 
11, 184  Sa 
19,780  00 

4oi,468  00 


49,1 56' 00' 
7i6,46t  58 
816,576  00 


pw 


18,891, 997' 47" 


ioa,94a  91 


9«.H5  A8 


597,410  «7 


«,08s,  199  58 


555,884  70 


174,680  09 


90,995,803  45 


DES  OPÉRATIONS. 


J'OJ 


Chapitre  VIII. —  Finances. 


Tableau  n*  62.  —  Etat  général  des  dépenses  par  chapitre,  (Suite.) 


t9t.  Frais  é»  proeédart 

1 93.  lodcBm^t  dt  teiMMlioa  pour  ëteiaùra  des  proc^ 

194.  ladnutiléi  pajéci  à  U  ville  d«  Paris 

195.  Modèit  dt  la  plala  foriDc  eaotrale 

19^.   DiVMV.  ••••••••• 


CHAPITRE  XXIV. 
nruTiui  DO  rAUM. 

197.  Fraii  d*«ati«lien  da  dHHrtaIca  partiaa  ils  Mais 

CHAPITRE  XXV. 

IMISI  IH  iTAT  DD  GIAHP  DB  M  A  M. 


ArU  t.  —  DémoUttan  du  patU  d*Or$€tjf. 

u  H  pavagat  nr  la  qoai 1,810'  00*  . 

199.  raimia  ••  bab S,65o  00  ' 

too.  n^r**  ^  d^paom  dii(>r»r« 1  ««oa  So   1 


A  rppoffter. 


t%^t 


6.67a' So 


6.(i7«  Su 


79,5W  87 


11,690,:*^  Il 


558 


STATISTIQUE 


Chapitre  VIII.  —  Finances. 

Tableau  s"*  62.  —  Etat  géfiéral  des  dépeïises  par  chapitre.  (Suite.) 


DÉSIGNATION 


»ii  ftnrntn  c*Té«oiin  di  Déra«tu. 


Report. 


Art.  ^3.  —  Réfection  de  Vêgoûl  de  PEcoU  militaire. 
aoi .  Tnvaai  de  maçonnerie 


Art.  3.  —  Dêitiolition  du  Pâlot*, 
loa.  Régie  et  travaux  diven 


Art.  ^1.  —  Rentiêe  en  état  du  Champ  de  Mars. 


aoS.  TerrasaemenU 

Èoh.  Maçonneries  pt  pavages 


I  •9,77a' 55" 
in, 569  "jh 


Art.  5.  —  Remise  en  état  de  la  Berge. 


io5.  Temasemeuta. 66,897  60 

ao6.  Pavages 801  6& 

807.  Réferiion  du  mur  de  quai Aa,7&8  00 

ao8.  Régie  et  travaux  divert 7.71 1   1 6 


SOMMES 


par 

Aincu. 


OUrfRB. 


6,67a' 80* 


m^t 


a9,69o,S4a'*i 


f..« 


3,086  og 


5,566  70 


t7o,$ia  ag 


107,658  ko 


•98,a7S  78 


Total  général  des  dépenses  an  80  juin  1869 99,983.817  99 ^ 


C  Us  chapitras  XI,  Xll,  XIII,  XVII,  XTIII,  XXIII,  XXV  et  XXVI  restent  ouverts  api^  ia  3o  juin  1869.  (Voir  l«ar 
valeur  définitive  ci-après,  Doc.  n*  tt). 


Certifie  confomie  aux  ëcritares,  le  3o  juin  1869. 


Le  receveur  dee  financée ,  directeur  des  $ervic$»  de  la  comptalnUté, 


Signé.  Tagram. 


DES    OPERATIONS. 


55» 


Tableau  Ti"*  63. 


Chapitre  VIII.  —  Finances. 

Dalmèce  fféfwrale  des  recettes  et  (les  dépenses  au  3o  juin  18 Cg, 

RECETTES. 


CIIAPITBSS. 


L 


I. 
11. 
jii. 

IV. 

V. 

VI. 

VII. 

VIII. 

IX. 

X. 

XI. 

XII. 

XIII. 

XÏV. 

XV. 

XVI. 

XVII. 

XVIIL 

XIX. 

XX. 

XXI. 

XXIÏ. 

XXIII. 

XXIV. 


DESIGNATION   DES  TITRES. 


Subvention  de  PÉtal 

Subvention  de  la  ville  de  Paris 

Entrées  par  abonnement  (*) 

Entrt^  par  tourniquels  ^^^ 

Restaurateurs  et  limonadiers ^''^ 

Salons  et  t)ouliquos  ("^ 

Bureaux  de  change  ^'^ 

Chaises^'^ 

Fauteuils  roulants  ^')  ('' 

Bureaux  de  tabac^'^ 

Aflichage  mural  ^''^ 

Catalogue  officiel  ^'^ 

Médailles  commémoralives  ^'^ 

Ateliers  photographiques^*^) 

Concessions  d*eau  (')(') 

Concessions  de  gaz^'^  ^^ 

Matériaux  de  démolition  du  Palais  ^*^ 

Matériaux  de  démolition  du  Parc  (') 

Waler-closets  ^'^ 

Vestiaires  ^'^ 

Concessions  à  Billancourt  ^'^ 

lotén^ts  produits  par  les  comptes  courants  ^^. . . 

Concerts  de  musique 

Recettes  diverses  ^^ 

Total 


HECKTTKS. 


c. 


fr. 

6,000,000  00 

6,000,000  00 

935,000  00 

9,83o,.'U)9  5o 

475,827  37 

/io,oao  00 

a5,ooo  00 

36, 000  00 

5,000  00 

70,000  00 

75,000  00 

3 «j 3, 000  00 

i4,36i   60 

85,000  00 

18,757  3o 

ioo,'i56   A 9 

1,011,779  89 

63, '17 5  5i 

a  5,0 11   o5 

35,000  00 

70,000  00 

369,808  89 

106,617  60 

519,839  16 


*i6, 1 1  '1,66a  09  ^' 


OBSKRVATIONS. 


C)  Tobloau  n"  56. 

«^'  Tableaux  n»'5Art  55. 

(<)  Tableau  n*  58. 

(*>>  Tableau  n*>  6o. 

W  Tableau  n*  6i. 

C)  Le»  chapitres  I\,  XV, 
XVI,  XXII  el  XXIV  ratent 
ouverts  apr^s  le  3o  juin 
1869. (Voir  leur  valeur  dë- 
fiiiiliveri-aprt's ,  Doc.  n*i  1 .) 


Certifié  conforme  aux  écritures,  le  3o  juin  1869. 

/•  vrm'pHv  iimftunnrrt^  tlivi'clpuv  //ri  xt-rrirt»  (h  In  rntnptnhil  //•', 


Si,*;ni''  :  Tu.^^Ann. 


500 


STATISTIQUK 


Chapitre  VIII.  —  Finaî^ces. 

fABLEAr  îi°  63.  —  Balatice  générale  des  recettes  et  des  dépemes  au  3o  juin  iHGtj, 

DÉPENSES. 


CHAPITRE». 


1. 

H. 

IIMV. 

V. 

VI. 

VH. 
VIII. 

IX. 

X. 

XI. 

XII. 

XIII. 

XIV. 

XV. 

XVI. 

XVII. 

XVIII. 

XIX. 

XX. 

XXI. 

XXII. 

XXIII. 

XXIV. 

XXV. 

XXVI. 


DÉSIGNATION   DES  TITRES. 


Construction  da  Palais 

Subventions  pour  installations  intérieure« .... 

Installation  des  machines 

Service  des  eaux 

Service  du  jjaz 

Clôture  du  Parc 

Etablissement  du  Parc • 

Pont  sur  le  quai  d^Orsay 

Subventions  pour  voyages  d^ouvriera  étrangers . 

Impressions  et  publicité  (**■ 

Administration  et  surveillance  ^''^ 

Matériel  et  frais  de  bureaux 

Bâtiment  des  bureaux  au  Champ  de  Mars 

Frais  spéciaux  à  Pexposition  des  beaux-arts.. . . 

Expériences  agricoles  et  subvention  à  la  Com- 
mission d'encouragement 

Médailles  et  récompenses  ^^^ 

Gratifications  ^^^ 

Frais  de  représentation 

Cérémonie  des  récompenses 

Intérêts  payés  pour  avances  du  Crédit  foncier. . 

Exposition  miisicalo 

I)épei:scs  non  prévues  ^^^ 

Enlrelieii  du  Pillais 

Remise  en  éljil  du  Chnuip  dr  Mîm»^**^ 

Excédant  dos  rrrelles sur  les  dép<»nscs  ^'^ 

TOTAI 


DÉPENSES'-), 

fr.  e. 

1 1,783,09&  93 

990,973  90 

1,347,557  80 

366,i3&  33 

346,to8  60 

5o,ooo  00 

9,879,691  09 

69,978  96 

10,933  95 

9l5,905  11 

919,331  79 

139.529  78 

109,9^9  91 

99,595  68 

597,410  97 

1,089,199  53 

555,384  70 

,174,680  09 

578.530  38 
10,353  99 

190,900  59 

835,369  57 

79,584  37 

293,27.")  78 

3,1 00,8 'l'i  10 


a 6,1 1 4,662  09  ^^' 


OBSERVATIONS. 


(*)  \  otr,  poar  le  détail  «1^ 
d^pentei  par  rhspilrrsft  [hir 
article,  le  tableau  o*  €4. 

>'>)Letchapitrefl\I,\U, 
XIII. XVII,  XYllI.XXIIl. 
XXV  et  XXVI  rrsU^nt  00- 
verlt  apr^  le  3o  juin  1S69. 
(  Voir  leur  valcar  définitif? 
ci-aprèf ,  Doc  o*  ti). 


Cerlifié  conforme  aux  écritures,  le  3o  juin  1869. 

Lr  rpcevpnv  den  finance ,  dii*ectenr  de$  nervice»  dr  in  comptahililè , 

Sijiin'»  :  Tau.nard. 


LIVRE  V. 


DOCUMENTS    OFFICIELS. 


N^  1. 


LOI    QUI    APPBOCTK    LA    CONVENTION    PASSES  ENTRE   L'ETAT,    LA    VILLE    DE    PARIS 

ET  LES  FONDATEURS  DE  L'ASSOCIATION  DE  GARANTIE, 

ET  DECRETS  CONSTITUTIFS. 

Du  8  juillet  i865. 

NAPOLÉON ,  par  la  grâce  de  Dieu  et  la  volonté  nationale,  Empereur  des  Français, 

A  tous  présents  et  à  venir,  salut. 

Avons  sanctionna  et  sanctionnons,  promulgua  et  promulguons  ce  qui  suit  : 

LOL 

nTBAIT  DD  PlOCis-VBMAL  DO  CORPS  LifiMtATIP. 

Le  Corps  LicisLATiF  a  adopta  le  projet  de  loi  dont  la  teneur  suit  : 

Article  1*.  —  Est  approuvée  la  Convention  passée,  le  19  mars  i865,  entre  le  Mi- 
nistre de  Tagricuiture,  du  commerce  et  des  travaux  publics,  représentant  TEtat,  le  sé- 
nateur Préfet  de  la  Seine,  reprt^sentant  la  Ville  de  Paris,  et  les  fondateurs  de  TAssocia- 
tîoD  de  garantie  instituée  pour  rExposition  universelle  de  1867. 

Art.  s.  —  Les  droits  d'entrée  et  recettes  diverses  de  l'Exposition  seront  perçus,  au 
nom  et  pour  le  compte  de  la  Commission  impériale  instituée  pour  diriger  TExposition 
de  1867,  suivant  les  tarifs  arrêtés  par  ladite  Commission. 

Dans  le  cas  où  le  montant  de  ces  perceptions,  ajouté  à  Tallocation  de  douze  millions 
(19,000,000')  conjointement  accordée  par  TÉtat  et  par  la  Ville  de  Paris,  excéderait 
les  dépenses  de  toute  nature  de  TExposition  universelle,  le  tiers  de  la  plus-value  serait 
réservé  au  Trésor. 

Art.  3.  —  Est  approuvé  le  r^ement  de  TAssociation  de  garantie  annexé  à  la  pré- 
sente loi. 

Art.  à.  —  Les  actes  à  réaliser  par  la  Commission  impériale,  à  raison  de  Tadminir- 
IratioD  qui  lui  a  été  confiée,  seront  timbrés  et  enregistrés  gratis. 

36 


662  LIVRE  V.  —  DOCUMENTS  OFFICIELS. 

Les  certificato  de  souscription  délivrés  aux  membres  de  T  Association  de  garantie  sont 
exempts  d'enregistrement  et  de  timbre. 

Délibéré  en  séance  publique,  à  Paris,  le  qq  juin  i865. 

Lbê  Seerétairet,  e*     i  c 

Signé  ScBiriiDBm. 

Signé  SéTBtm  Abbàtugci,  comte  Lb  Pblb- 

TIBB   d'AuNAY,    LaFOUD   DB   SillfT- 

Mûr,  Alfbed  Dardior. 

BXTRAIT  DD  PBOCès-TBBBAL  DU  S^HAT. 

Le  Sénat  ne  s*oppose  pas  à  la  promulgation  de  la  loi  qui  approuve  la  Convention 
passée  entre  TÉlat,  la  Ville  de  Paris  et  la  Société  de  garantie  instituée  pour  TExposition 
universelle  de  1867. 

Délibéré  et  voté  en  séance,  an  palais  du  Sénat,  le  &  jufflet  i865. 

UPrMIeni, 
Lêê  Secrétmrm,  55^,^  Tboplow. 

Signé  P.  BouDBT,  Dumas, 
le  comte  de  B^abn . 

Vu  et  scellé  du  sceau  du  Sénat  : 
Le  Sénateur  Secrétaire , 

Signé  P.  BouDBT. 

Mandons  et  ordonnons  que  les  présentes ,  revêtues  du  sceau  de  TÉtat  et  insérées  au 
Bulletin  des  lois ,  soient  adressées  aux  cours ,  aux  tribunaux  et  aux  autorités  adminis- 
tratives ,  pour  qu'ils  les  inscrivent  sur  leurs  registres,  les  observent  et  les  fassent  obser> 
ver,  et  notre  Ministre  secrétaire  d'État  au  département  de  la  justice  et  des  cultes  est 
chargé  d'en  surveiller  la  publication. 

Fait  au  palais  des  Tuileries,  le  8  juillet  i865. 

Signé  NAPOLÉON. 

Vu  et  scellé  du  grand  sceau  :  Par  l'Empereur  : 

Le  Garde  deê  eceaux,  Mmietre  ieeréUure  d'Etat  [^  MinUtre  d^État 

au  département  de  la  justice  et  det  cuUee, 


Signé  J.  Baroche. 


Signé  E.  BooHER. 


N-  1.  563 

PREMIÈRE  ANNEXE. 

COKTKlfTIOn  PASSis  ENTRE  LE  MINISTRE  DE  L'AGRICULTURE,  DU  COMMERCE  ET  DES  TRA- 
VAUX PUBLICS,  LE  SENATEUR  PrIpET  DE  LA  SEINE  ET  L'ASSOCIATION  DE  GARANTIE 
INSTITUEE  POUR  L'EXPOSITION  UNIVERSELLE  DE  1867. 

Lan  i865  et  le  ig  mars, 

Entre  : 

M.  le  Ministre  de  ragricalture,  du  commerce  et  des  travaux  publics,  au  nom  et  pour 
le  compte  de  TÉtat,  et  M.  le  sénateur  Préfet  de  la  Seine,  au  nom  et  pour  le  compte  de 
la  Ville  de  Paris,  en  vertu  d'une  délibération  du  conseil  municipal,  en  date  du  17  fé- 
vrier i865,  agissant  conjointement, 

De  première  part  ; 

Et  MM.  les  membres  de  la  Commission  impériale  instituée  par  décret  du  1*'  fé- 
vrier i865  ^*^  pour  diriger  et  surveiller  FEiposition  universelle  qui  doit  avoir  lieu  à 
Paris  en  1867,  lesdits  membres  agissant  en  qualité  de  fondateurs  et  stipulant  au  nom 
et  pour  le  compte  d*ane  Association  de  garantie  pour  TExposition  de  1867, 

De  deuxième  part, 

Il  a  âé  dit  et  convenu  ce  qui  suit  : 

Article  1".  —  Pour  la  réalisation  des  voies  et  moyens  de  TExposition  universelle 
des  produits  de  Tagriculture,  de  Tindnstrie  et  des  beaux-arts,  qui  doit  avoir  lieu  à 
Paris,  en  1867,  aux  termes  des  décrets  des  a  a  juin  i863  ^'^  et  1"  février  i865  ^*\ 

M.  le  Ministre  de  Tagriculture,  du  commerce  et  des  travaux  publics,  agissant  au 
iMMn  de  l'Etat,  et  M.  le  sénateur  Préfet  de  la  Seine,  agissant  au  nom  de  la  Ville  de 
Paris,  s'engagent  à  contribuer  conjointement  et  par  portions  égales  aux  dépenses  de 
FExposition  universelle  de  1867  pour  une  somme  de  douze  millions  de  francs. 

Ladite  subvention  sera  payable  comme  suit  : 

En  i865 3,000,000' 

En  1866 6,000,000 

En  1867 3,000,000 

Total 19,000,000 


Le  produit  des  droits  d'entrée  et  des  recettes  de  toute  nature  de  l'Exposition  univer- 
selle de  1867  est  abandonné  k  la  Commission  impériale,  sous  la  réserve  portée  à 
Fartidea. 

Les  membres  de  la  Commission  impériale,  stipulant  au  nom  et  pour  le  compte  de 
r Association,  s'engagent  à  couvrir,  jusqu'à  concurrence  d'une  somme  qui  ne  pourra 

t  '  BiiU.  11173,  n*  is,99t. —  ^''  Bail.  1173,  n*  ii,993. —  ^'^  BuU.  it7t,  n*  11,970. 

36. 


564  LIVRE  V.  —  DOCUMENTS  OFFICIELS. 

dépasser  huit  millions  de  francs,  la  dépense  excédant  les  sommes  réunies  des  douse  mil- 
lions alloués  par  TÉtat  et  par  la  Ville  de  Paris,  et  du  produit  des  droits  d*entrée  et  des 
receltes  diverses  de  l'Exposition;  ils  renoncent,  pour  cette  garantie,  à  toute  répétition 
ultérieure  contre  le  Trésor  public  et  la  Ville  de  Paris. 

U  est  stipulé  que  les  allocations  de  l'État  et  de  la  Ville  de  Paris  seront  employées  à 
subvenir  aux  premièi^s  dépenses  de  TExposition  et  qu'il  ne  sera  fait  aucun  appel  à 
TAssociation  de  garantie  qu'après  épuisement  de  ces  allocations. 

Art.  2.  —  Dans  le  cas  où  le  produit  des  recettes  de  l'Exposition ,  ajouté  aux  subven- 
tions d'ensemble  douze  millions  h  fournir  par  le  Trésor  public  et  la  Ville  de  Paris, 
excéderait  le  montant  des  dépenses  de  toute  nature  de  ladite  Exposition  et  des  frais  de 
gestion  de  l'Association  de  garantie ,  la  différence  sera  considérée  comme  bénéfice  et 
attribuée ,  savoir  : 

Un  tiers  au  Trésor  public , 

Un  tiers  à  la  Ville  de  Paris, 

Et  un  tiers  à  l'Association  de  garantie. 

Art.  3.  —  Dans  aucun  cas ,  les  dépenses  de  toute  nature  ne  pourront  excéder  le 
chiffre  de  vingt  millions. 

Art.  U,  —  La  direction  et  la  surveillance  de  l'Exposition  universdle  de  1867  étant 
attribuées  par  les  décrets  du  1"  février  i8G5  à  la  Commission  impériale,  l'Association 
de  garantie  sera  administrée  et  gérée  par  cette  Commission,  complétée  par  une  délé- 
gation de  souscripteurs  à  l'Association  de  garantie ,  constituée  ainsi  qu'il  est  dit  au  rè- 
glement de  l'Association. 


DEUXIEME  ANNEXE. 

REGLEMENT   FORMANT  STATUTS   DE   L'ASSOCIATION    DE  GARANTIE 
DE  L'EXPOSITION  UNIVERSELLE  DE  1867,  A  PARIS. 

Article  i".  —  Il  est  formé,  sous  les  auspices  de  la  Commission  impâîale  instituée 
par  les  décrets  des  i"  février  ^^^  et  li  mars  i865  ^^\  une  Association  ayant  pour  objet 
de  garantir,  dans  la  limite  d'une  dépense  totale  de  vingt  millions  de  francs  au  maximum , 
et  jusqu'à  concurrence  de  huit  millions  de  francs,  la  portion  des  frais  de  l'Exposition 
universelle  des  produits  de  l'agricultiu'e ,  de  l'industrie  et  des  beaux-arts  de  1867  ^ 
ne  serait  pas  couverte,  i"*  par  les  subventions  de  l'État  et  de  la  Ville  de  Paris,  s^élevant 
ensemble  è  douze  millions  de  francs  ;  a*  par  le  produit  des  droits  d'entrée  et  des  re- 
cettes de  toute  nature  de  l'Exposition. 

Cette  Association  prend  le  nom  de  :  Association  de  garantie  de  l'Exposition  unwerweUe 
de  î86j. 

Art.  2.  —  L'Association  se  compose  de  toutes  les  personnes  qui,  dans  les  délais  dé- 

(')  Bull.  iQ73,n»ia,99a.— W  Bull  1274,  n*»  i3,oi3. 


N«  1.  565 

termines  par  la  Commission  impériale,  auront  souscrit  une  ou  plusieurs  parts  d'intérêt 
et  versé  une  somme  de  vingt  francs  par  chaque  part  d'intérêt  souscrite. 

La  somme  totale  à  souscrire  est  illimitée  ;  elle  ne  peut  toutefois  être  inférieure  h 
huit  millions  de  francs. 

Les  parts  d'intérêt  dans  l'Association  de  garantie  sont  de  mille  francs  chacune  ;  il  ne 
sera  admis  aucune  souscription  pour  une  somme  moindre. 

Ait.  3. —  La  souscription  d'une  ou  plusieurs  parts  d'intérêt  dans  l'Association  em- 
porte de  plein  droit  adh^ion  au  présent  règlement  et  aux  décisions  de  la  Commission 
impâiale  concernant  ladite  Association. 

La  souscription  d'une  ou  plusieurs  parts  d'intérêt  implique  en  outre  l'engagement 
de  solder,  à  la  première  réquisition  de  la  Commission  impériale,  faisant  fonctions  de 
Conseil  d'administration,  conmie  il  est  dit  article  6 ,  et  ce  jusqu'à  concurrence  du  mon- 
tant de  chaque  part  d'intérêt,  les  sommes  nécessaires  pour  couvrir,  sous  déduction  des 
subventions  et  recettes  indiquées  à  l'article  i",  les  frais  et  dépenses  de  toute  nature  de 
l'Exposition  universelle  de  1867. 

U  est  expressément  stipulé  que  les  subventions,  ensemble  de  douze  millions,  accor- 
dées par  l'État  et  par  la  Ville  de  Paris  seront  d'abord  employées  aux  dépenses  de  l'Ex- 
position, et  qu'il  ne  sera  fait  appel  à  l'Association  de  garantie  qu'après  épuisement  de 
ces  douze  millions. 

La  somme  à  verser  par  le  souscripteur  de  chaque  part  d'intérêt  sera  déterminée  par 
la  Commission  impériale,  d'après  les  comptes  de  l'Exposition,  dressés  sons  sa  surveQ- 
lanoe  et  arrêtés  par  elle. 

Chaque  associé  n'est  responsable  que  jusqu'à  concurrence  du  montant  de  sa  sous- 
cription. 

Ait.  à,  —  Tout  propriétaire  de  part  aura  droit,  dans  la  proportion  de  son  intérêt 
dans  l'Association,  à  une  quote-part  dans  le  tiers  des  bénéfices  de  l'Exposition  réservé  à 
r Association  de  garantie  par  la  Convention,  en  date  du  19  mars  i865 ,  passée  entre  le 
Ministre  de  l'agriculture,  du  commerce  et  des  travaux  publics,  représentant  TÉtat,  le 
sénateur  Préfet  de  la  Seine,  agissant  au  nom  et  pour  le  compte  de  la  Ville  de  Paris,  et 
les  fondateurs  de  l'Association  de  garantie. 

Cette  répartition  de  bénéGces  aura  lieu,  comme  la  répartition  de  pertes,  par  la  Com- 
mission impériale,  d'une  manière  définitive  et  sans  recours. 

Ait.  5.  —  Les  parts  d'intérêt  dans  l'Association  de  garantie  resteront  nominatives. 
Elles  seront  représentées  par  des  certificats  de  souscription  non  négociables. 

Aat.  6.  —  La  Commission  impériale  instituée  par  les  décrets  des  1*'  février  et 
h  mars  i865,  et  complétée  par  l'adjonction  de  dix-neuf  membres  désignés  ainsi  qu'il 
est  dit  à  l'article  suivant,  représente  l'Association  de  garantie. 

Ait.  7.  —  Les  dix-neuf  membres  destinés,  conformément  au  décret  du  f**  fé- 
vrier i865,  à  bire  partie  de  la  Commission  impériale  en  qualité  de  représentants  des 
souscripteurs  à  PAssociation  de  garantie,  seront  âus  parmi  les  souscripteurs  à  cette 
Association,  tant  de  Paris  que  des  départements. 

L'élection  sera  faite  à  la  majorité  des  voix  par  les  membres  de  la  Commission  impé- 


566  LIVRE  V.  —  DOCUMENTS  OFFICIELS. 

riaie,  instituée  par  les  décrets  des  i*'  et  &  mars  1866,  auiqaeb  délation  expresse 
est  donnée  à  cet  effet  par  le  présent  r^ement,  en  leur  qualité  de  fondateurs  de  TAsao- 
ciation  de  garantie. 

Art.  8.  —  Tous  pouvoirs  sont  conférés  à  la  Commission  impériale  pour  gérer  et 
administrer,  tant  activement  que  passivement,  les  affaires  de  T Association,  ainsi  que 
pour  la  représenter  en  justice,  et  notamment  pour  recouvrer  et  percevoir  les  sommes 
dues  par  les  associés  en  raison  de  leur  garantie. 

Elle  détermine  les  formes,  les  délais  et  les  conditions  dans  lesquels  sera  ouverte  la 
souscription  au  capital  de  garantie. 

Elle  fixe  les  sonmies  à  verser,  soit  avant,  soit  après  le  règlement  des  oooqitei  de 
TExposition. 

Pour  l'exécution  de  ses  décisions,  elle  dél^ue  ses  pouvoirs  sok  à  un  on  piusieun  de 
ses  membres,  soit  à  toutes  autres  personnes. 

Art.  9.  —  Jusqu'à  l'élection  et  à  Tinstallation  des  dix-neuf  membres  qui  doivent  la 
compléter,  ainsi  qu'il  est  dit  plus  haut,  la  Commission  impériale,  telle  qu'eBe  est  com- 
posée par  les  décrets  des  i*'  février  et  &  mars  1866 ,  fonctionnera  comme  Conseil  d'ad- 
ministration de  TAssociation  et  exercera  les  pouvoirs  conférés  audit  Conseil  par  Tartide 
qui  précède. 

Vu  pour  être  annexé  au  projet  de  loi  adopté  par  le  Corps  l^fislatif ,  dans  sa  séance 
du  99  juin  i865. 

UVie$-Préiident, 
Lu  Secrétaire ,  Signé  ScHRIiaia. 

Signé  Comte  Lb  Pelbtibr  d'Adh at,  Lafond 
DB  Saint-Mûr,  Alprbd  Dabimoii, 
SivBRui  Abbatucgi. 

Vu  pour  être  annexé  à  la  loi  qui  approuve  la  Convention  passée  entre  l'Etat,  la  Ville 
de  Paris  et  la  Société  de  garantie  instituée  pour  l'Exposition  universelle  de  1867. 

Lb  Senaiêwr  Seerétmrê  dm  SémU, 
Signé  P.  BoDDBT. 

Vu  pour  être  annexé  à  la  loi  du  8  juillet  i865. 

LeMiniitrBd'Étaty 

Signé  E.  RouuBA. 


N*  1.  567 


TROISIEME  ANNEXE. 

DiCRITS  CONSTITUTIFS  ET  RAPPOBTS  A  L'APPUI. 


A. oicBIT  INSTITUANT  L'BXPOSITION  UNIVERSELLE  DE  L'AGRICULTURE  ET  DE  L'INDOSTRIB. 

Napoléon,  par  la  grâce  de  Diea  et  la  volonté  nationale,  Empereur  des  Fran^iaih, 
A  tous  présents  et  h  venir,  salut  : 

Sot  le  rapport  de  notre  Ministre  de  Tagriculture,  du  commerce  et  des  travaux 
publics, 

Avons  oicB^Ti  et  DicaiTONS  ce  qui  suit  : 

Ajiticlb  1*'.  —  Une  Exposition  universelle  des  produits  agricoles  et  industriels  s*ou 
vrira  à  Paris,  dans  le  palais  de  llndustrie,  au  carre  de  Marigny,  le  i*'  mai  1867,  et 
sera  close  le  3o  septembre  suivant  ^*K 

Les  produits  de  toutes  les  nations  seront  admis  k  cette  Exposition. 

Abt.  s.  —  Un  décret  ultérieur  déterminera  les  conditions  dans  lesqudles  se  fera 
TExposition  universelle,  le  régime  sous  lequd  seront  placées  les  marchandises  expo- 
sées, et  les  divers  genres  de  produits  susceptibles  d*étre  admis. 

Abt.  3.  —  Notre  Ministre  de  Tagriculture,  du  commerce  et  des  travaux  publics  est 
chargé  de  Texécution  du  présent  décret. 

Fait  au  palais  de  Fontainebleau,  le  aa  juin  i863. 

Signé  NAPOLÉON. 

Par  rEmpereur  : 

Le  Miniêlre  de  Vagrieulture,  du  commerce  et  dm  trawMX  pubUci, 

Signé  E.  RouBEB. 

rapport  à  L'BHPEBBOB,  joint  ad  décret  PRicéDENT. 

Sire, 

Après  la  clAlure  de  l'Exposition  de  Londres  et  avant  la  distribution  des  récompenses 
iaite,  le  aS  janvier  dernier,  par  Votre  Majesté,  les  principaux  exposants  manifestèrent 
le  désir  qu'une  Exposition  universelle  îAi  ouverte  i  Paris  en  1867.  Plusieurs  d'entre 
eux  se  réunirent  pour  délibérer  à  ce  sujet,  et  offrirent  à  la  Commission  impériale 
d  ouvrir  une  souscription  dans  le  cas  où  le  gouvernement  admettrait  une  compagnie  à 
participer  aux  charges  de  cette  entreprise.  Ils  présentèrent  à  lappui  de  ce  projet  des 

<*>  Aox  teruMs  do  RèglemmU  général  (voir  prendra  les  œuvres  d'art;  elle  aura  lieu  au 
plus  toîn»  Doc.  D*  • ,  approuvé  par  décret  Champ  de  Mars;  die  sera  ouverte  le  1"  avril 
impérial  du  1  a  juillci  i865,  TExpontion  com-         1 867  et  sera  close  le  3i  octobre  suivant 


568  LIVRE  V.  —  DOCUMENTS  OFFICIELS. 

listes  d'adhésion  portant  les  noms  de  beaucoup  de  maisons  importantes  de  Paris  et  des 
départements. 

Ces  vœux  ont  rencontré  chez  les  membres  de  la  Commission  impériale  an  accueil 
sympathique,  et  son  Président,  S.  A.  I.  M''  le  Prince  Napoléon,  avait  même  consenti 
k  les  transmettre  à  Votre  Majesté.  Le  départ  de  Son  Altesse  Ta  empêché  de  donner 
suite  à  cette  affaire.  Si  je  la  reprends  en  son  absence ,  c'est  que  la  Commission  impé- 
riale terminera  vraisemblablement  ses  travaux  avant  le  retour  du  Prince  à  Paris. 

Avant  de  les  formuler,  j'ai  cru  devoir  consulter  la  Commission  impériale  sur  fntililé 
d'une  Exposition  universelle  et  sur  l'époque  à  laquelle  il  serait  convenable  d'en  fixer 
l'ouverture. 

La  Commission,  qui  s'est  réunie  le  5  juin,  a  pensé,  d'un  avis  unanime,  que  les 
avantages  industriels  et  moraux  des  Expositions  universelles  se  manifestent  de  plus  en 
plus.  Les  producteurs  en  ont  retiré  une  grande  utilité  pratique  pour  eux-mêmes,  pour 
leurs  contre-maîtres  et  pour  leurs  ouvriers;  ils  y  ont  trouvé  le  moyen  d'améliorer  leurs 
procédés  de  fabrication  et  d'étendre  le  cercle  de  leurs  opérations  commerciales.  Enfin 
les  savants  et  les  artistes  qui  composaient  le  jury  international  s'accordent  en  général 
h  penser  que  ces  concours  stimulent  le  progrès  des  sciences  et  des  arts. 

En  outre,  si  cette  Exposition  est  faite  de  manière  à  attirer  un  grand  nombre  de 
nationaux  et  d'étrangers ,  elle  sera  pour  la  ville  de  Paris  une  source  considâ^le  de 
profits,  en  même  temps  qu'elle  favorisera  l'influence  de  la  nation  française  et  le  déve- 
loppement de  ses  relations  de  tout  genre. 

La  Commission  a  pensé  qu'un  sentiment  de  juste  émulation  doit,  après  l'Exposition 
de  i86a  comme  après  celle  de  i85i,  porter  la  France  à  succéder  à  l'Angleterre  et  à 
tenter  pour  la  seconde  fois  cette  grande  entreprise. 

Enfin,  à  cêté  de  ses  avantages  généraux,  il  en  est  d'autres  que  la  réunion  des  sa- 
vants et  des  industriels  de  tous  les  pays  permet  d'obtenir.  C'est  ainsi  que  la  Commis- 
sion internationale  des  poids  et  mesures,  instituée  en  i855  près  l'Exposition  aniver- 
selle,  a  contribué  par  ses  travaux  à  propager  en  Europe  l'adoption  du  système  métrique. 
Des  questions  importantes  de  science,  de  commerce  et  de  finances  pourraient  encore 
être  traitées  utilement  dans  des  conférences  semblables. 

En  résumé,  en  me  fondant  sur  l'avis  de  la  Commission  impériale  et  sur  l'opinion 
unanime  du  commerce  et  de  l'industrie,  j'ai  l'honneur  de  proposer  à  Votre  Majesté  de 
décider  : 

r  Qu'une  Exposition  ait  lieu  à  Paris  en  1867; 

Q**  Qu'elle  soit  plus  complètement  universelle  que  les  précédentes,  et.  à  cet  effet, 
qu'elle  comprenne,  autant  que  possible,  les  œuvres  d'art,  les  produits  industriels  de 
tontes  les  contrées  et,  en  général,  les  manifestations  de  toutes  les  branches  de  l'activité 
humaine; 

S""  Que  l'avis  de  cette  Exposition  soit  immédiatement  publié,  afin  que  tous  les  pro- 
ducteurs, y  compris  ceux  des  nations  les  plus  éloignées,  aient  le  temps  de  s'y  préparer. 

Je  dois  ajouter,  en  terminant,  qu'une  Exposition  des  Beaux-Arts  devra  avoir  lieu  en 
môme  temps  que  l'Exposition  agricole  et  industrielle.  M.  le  Ministre  d'Etat,  auquel 


«•  1.  569 

appartient  de  prendre  les  mesures  à  cet  ëgard,  soumettra  incessamment  à  Voire  Ma- 
jesté le  décret  spécial  autorisant  cette  Exposition. 

Je  suis  avec  le  plus  profond  respect , 

Sire, 
De  Votre  Majesté, 
Le  très-humble  et  très-obéissant  serviteur  et  fidèle  sujet, 

Le  Minùtre  de  V agriculture ,  du  commerce  et  de»  travaux  publia. 

Signé  E.  RoDHBR. 


B. DrfCBBT  INSTITUANT  L*BXP0SITI0N  UNIVERSELLE  DES  BEAUX-ARTS. 

Napolbon,  par  la  grâce  de  Dieu  et  la  volonté  nationale,  Empereur  des  Français, 
A  tous  présents  et  à  venir,  salut  : 

Vu  le  décret  du  as  jum  i863,  relatif  i  TExposition  universelle  des  produits  agri- 
coles et  industriels  ; 

Sur  le  rapport  du  Ministre  de  notre  Maison  et  des  Beaux-Arts, 

Avons  hécfàti  et  D^caéTONS  ce  qui  suit  : 

Article  l**.  —  Une  Exposition  universelle  des  Beaux-Arts  s'ouvrira  à  Paris,  en 
même  temps  que  l'Exposition  agricole  et  industrielle,  le  i"  mai  1867,  et  elle  sera 
close  le  3o  septembre  suivant. 

Abt.  3.  —  Un  décret  ultérieur  déterminera  les  conditions  dans  lesquelles  se  fera 
celte  Exposition. 

Abt.  3.  —  Le  Ministre  de  notre  Maison  et  des  Beaux- Arts  est  chargé  de  Texécutioa 
du  présent  décret. 

Fait  au  palais  des  Tuileries,  le  i*'  février  i865. 

Signé  NAPOLÉON. 

Par  PEmpereur  : 

Le  Maréchal  de  France, 
Mitùêtre  de  la  Maiion  de  V Empereur  et  de$  Beaux-Àrte , 

Signé  Vaillant. 

BAPPOBT  À  L'EMPEBEUB,  JOINT  AU  D^CBET  PRECEDENT. 
SlBE, 

Votre  Majesté  ayant  ordonné  qu'une  Exposition  universelle  serait  ouverte  k  Paris  en 
1  ^67.  mi  décret  en  date  du  q3  juin  i863,  rendu  sur  la  proposition  du  Ministre  de 


570  LIVRE  V.  —  DOCUMENTS  OFFICIELS. 

ragriculture^  du  commerce  et  des  travaux  publics,  a  fixe  au  i*'  mai  1867  rExpositioo 
des  produits  agricoles  et  industriels. 

I]  est  conforme  aux  intentions  de  FEmpereur  que  les  Beaux- Arts,  qui  trouvent  dans 
le  concours  de  tous  les  artistes  du  monde  un  des  moyens  les  plus  efficaces  d'ëmnlation 
et  de  progrès,  prennent  part  à  cette  grande  solennité  internationale.  En  conséquence, 
j*ai  rhonneur  de  soumettre  à  fapprobation  de  Votre  Majesté  un  projet  de  décret  qui 
dispose  qu  une  Exposition  universelle  des  œuvres  d*art  aura  lieu  en  même  temps  que 
TExposition  agricole  et  industrielle. 

Je  suis  avec  respect, 

Sire, 
De  Votre  Majesté, 
Le  très-humble ,  très-obéissant  serviteur  et  6dèle  sujet , 

Le  Maréchal  de  France, 
Miniitre  de  la  Maiton  de  V Empereur  «I  dee  Beaux-ArU, 

Signé  VAUiLiNT. 


N*»  2. 

RÈGLEMENT  GÉNÉRAL. 


PREMIBRB  SECTION. 


DISPOSITIONS  GÉN^RILES  ET  STSTkMB  DE  CLASSIFICATION. 

Article  1".  —  L'Exposition  universelle,  instituée  à  Paris  pour  Tannée  1867,  rece- 
vra les  œuvres  d'art  et  les  produits  de  Tagriculture  et  de  findustrie  de  toutes  les 
nations. 

Elle  aura  lieu  au  Champ  de  Mars,  dans  un  édifice  temporaire.  Autour  du  Palais  de 
l'Exposition  sera  disposé  un  Parc  destiné  à  recevoir  les  animaux  et  les  plantes  à  Fétat 
vivant,  ainsi  que  les  établissements  et  les  objets  qu'il  n'est  pas  possible  d' installa*  dans 
Fédifice  principal. 

L'Exposition  ouvrira  le  1"  avril  1867,  et  fermera  le  3i  octobre  de  la  même  année. 

Art.  2.  —  L'Exposition  universelle  de  1867  est  placée  sous  la  direction  delà  Com- 
mission impériale,  instituée  par  le  décret  du  1"  février  i865. 

Le  Commissaire  général,  nommé  par  le  même  décret,  est  chargé  de  procéder  à Fexé- 
cution  des  mesures  adoptées  par  la  Commission  impériale. 

Art.  3.  —  Dans  chaque  département  de  l'Empire  français,  la  Commission  impériale 
constituera ,  avant  le  9 5  aoàt  1 865  ^'^  un  Comité  départemental ,  qui  aura  pour  mission  : 

(')  Voir,  pour  la  corrélation  des  dates  mentionnées  ici  et  dans  les  articles  suivants,  la  pièce  A« 
annexée  au  pr^nt  règlement. 


N"  2.  571 

1*  De  (airs  connattre  dans  toute  retendue  du  dëpartenient  les  mesures  conceruani 
Torgaïusation  de  TExposition ,  et  de  distribuer  les  formules  de  demande  d'admiêsiott , 
ainsi  que  les  autres  documents  émanant  de  la  Commission  impériale; 

9*  De  signala*,  avant  le  3i  octobre  i865 ,  les  principaux  artistes,  agriculteurs  et 
manufrcturiers,  dont  ladmission  à  TExposition  universelle  semblerait  particulièrement 
atile  à  Tédat  de  cette  solennité; 

3*  De  provoquer,  comme  il  est  dit  à  l'article  39,  les  expositions  des  produits  agri- 
coles du  département  ; 

6*  D*instituer  une  commission  de  savants ,  d'agriculteurs ,  de  manufacturiers ,  de 
eoDtre-mattres  et  autres  hommes  spéciaiLx ,  pour  faire  une  étude  particulière  de  l'Ex- 
position universelle  et  pour  publier  un  rapport  sur  les  applications  qui  pourraient  être 
faites ,  dans  le  département ,  des  enseignements  qu'elle  aura  fournis  ; 

5*  De  préparer,  par  voie  de  souscription ,  de  cotisation  et  par  toutes  autres  mesures, 
la  création  d'un  fonds  destiné  à  faciliter  la  visite  et  l'étude  de  l'Exposition  universelle 
aux  cootre-mattres,  cultivateurs  et  ouvriers  du  département,  et  à  subvenir  aux  frais 
de  publication  du  rapport  mentionné  ci-dessus. 

Ait.  &.  —  La  Commission  impériale  s'entendra  avec  les  ministères  de  la  Guerre  et 
de  la  Marine ,  pour  Torganisation  du  concours  de  TAlgérie  et  des  Colonies  françaises 
à  TExposition  universelle. 

Ait.  6.  —  Les  Commissions  constituées  par  les  divers  Gouvernements  étrangers 
pour  diriger  la  participation  de  leurs  nationaux  à  l'Exposition  universelle  correspondent 
directement  avec  la  Commission  impériale  pour  tout  ce  qui  concerne  Texposition  des 
œuvres  d'art  et  des  antres  produits  de  leur  pays.  En  conséquence,  la  Commission  im- 
péride  oe  correspond  pas  avec  les  exposants  étrangers. 

Tout  produit  présenté  par  un  producteur  étranger  n'est  admis  que  par  Tintervention 
de  la  Commission  étrangère ,  dont  celui-ci  relève  comme  exposant. 

Les  Commissaires  étrangers  pourvoient,  d ailleurs,  selon  leurs  convenances,  au 
transport,  à  la  récepti<M) ,  à  l'installation  et  i  la  réexpédition  des  produits  de  leurs  na- 
tionaux, en  se  conformant  toutefois  aux  mesures  d'ordre  prescrites  par  la  Commission 
impériale. 

Aat.  6.  —  Les  Commissaires  étrangers  sont  invités  a  se  mettre  le  plus  tôt  possible 
en  relation  avec  la  Commission  impériale  et  ë  se  faire  représenter  auprès  d'elle  par  un 
déléjgué.  Ce  dél<^é  sera  chargé  de  traiter  les  questions  qui  intéressent  les  exposants 
étrangers,  et  notamment  celles  qui  sont  relatives  à  la  répartition  de  l'espace  total  entre 
les  diverses  nations  et  au  mode  d'installation  de  chaque  section  nationale  dans  le  Palais 
et  dans  le  Parc. 

Abt.  7.  —  Pour  faciliter  la  répartition  de  t'espace  attribué  à  chaque  nation  eiiti'e  les 
diverses  classes  de  produits  indiquées  à  l'article  1 1 ,  la  (  commission  iuipériale  tient  à  In 
disposition  des  délégués,  à  titre  de  renseignement,  le  plan  d'installation,  à  l'échelle  dr 
o*,ooa  par  mètre,  adopté  pour  la  section  française,  du  Palais.  Ce  plan  indique  la  dis- 
position des  vitrines  ou  tables  affectées  à  chaque  classe  de  produits ,  ainsi  que  la  forme, 
la  hauteur  et  les  autres  dimensions  des  salles  réservées  à  chaque  classe. 


572  LIVRE  V.  —  DOCUMENTS  OFFICIELS. 

Un  plan  analogue  d'installation ,  déterminant  les  subdivisions  de  ta  partie  da  Palais 
destinée  à  chaque  nation,  devra  être  remis  è  la  Commission  impériale,  par  chaque 
Commission  étrangère,  avant  le  3i  octobre  i865. 

Des  plans  de  détail,  à  Téchelle  de  o'fOao  par  mètre,  indiquant  la  place  attribuée  à 
chaque  exposant  et  chaque  installation  individuelle ,  devront  égalem^t  être  remis , 
avec  la  liste  des  exposants,  par  chaque  Conunission  étrangère,  avant  le  3i  janvier 
1 866 ,  pour  que,  dans  les  aménagements  intérieurs  du  Palais,  la  Commission  impériale 
puisse  tenir  compte  des  besoins  de  chaque  nation. 

Art.  8.  —  Chaque  nation  peut  réclamer,  pour  en  faire  son  parc  spécial ,  la  portion 
du  Champ  de  Mars  attenant  à  remplacement  qui  lui  est  attribué  dans  le  Palais. 

Le  délégué  de  chaque  Commission  étrangère  se  concertera  avec  le  Commissaire  gé- 
néral pour  arrêter  le  plan  des  voies  publiques  de  circulation  et  des  terrassements  qui 
doivent  être  exécutés  aux  frais  et  par  les  soins  de  la  Commission  impériale. 

Chaque  délégué  se  concertera  paiement  avec  le  Commissaire*  général  pour  laîaso'  à 
la  disposition  de  la  Commission  impériale  les  portions  de  terrains  qui  excéderaient  les 
besoins  de  ses  nationaux,  ou  pour  obtenir  un  supplément  de  terrain  dans  les  surfaces 
auxquelles  d'autres  délégués  auraient  renoncé. 

Pour  faciliter  autant  que  possible  Tinstallation  des  exposants  étrangers  dans  les  por- 
tions du  Parc  qui  leur  sont  attribua,  la  Commission  impériale  tiendra  k  la  dispo»> 
tion  des  délégués,  h  titre  de  renseignement,  les  plans  adoptés  par  les  exposants  fran- 
çais pour  rinslallation  des  animaux,  des  plantes,  des  spécimens  d'habitation,  etc. 
(Pièce  B.) 

Art.  9.  —  Il  sera  dressé  un  Catalogue  oflBciel  des  produits  de  toutes  les  nations , 
indiquant  la  place  qu'ils  occupent  dans  le  Palais  ou  dans  le  Pare.  Ce  catalogue  conti^o- 
dra  deux  répertoires  alphabétiques ,  l'un  des  exposants ,  l'antre  des  produits.  Les  Com- 
missaires étrangers  sont  invités  à  envoyer  les  renseignements  nécessaires  à  la  rédaction 
du  Catalogue  avant  le  3i  janvier  i866. 

Art.  10.  —  Les  États  qui  ne  peuvent  se  faire  représenter,  en  1867,  à  Paris,  que 
par  un  petit  nombre  d'exposants,  et  qui  sont  d'ailleurs  dans  une  même  sîtoation  géo- 
graphique, sont  invités  à  se  concerter  pour  assurer  le  groupement  méthodique  des  pro- 
duits de  même  nature. 

La  Commission  impériale  tient  à  la  disposition  des  déliés  des  Commissions  de  ces 
États  les  plans  qu'elle  a  préparés  en  vue  de  concilier  les  avantages  d'un  pareil  groupe» 
ment  avec  la  règle  fondamentale  de  la  représentation  par  nationalité. 

La  Commission  impériale  invite  les  Commissaires  de  ces  mêmes  États,  dans  le  cas 
où  ils  approuveraient  ces  plans,  à  constituer  à  Paris,  pour  chaque  groupe ,  un  syndicat 
chargé  de  procéder  à  leur  exécution.  Elle  mettra  gratuitement  à  la  disposition  de  ces 
syndicats  ses  architectes  et  ses  employés. 

Art.  11.  — Dans  chaque  section  consacrée  aux  exposants  d'une  même  nation,  les 
objets  seront  répartis  en  10  groupes  et  en  95  classes;  savoir  : 

1"  Groupe.  —  Œuvres  d'art.  (Classes  1  à  5.) 

9*  Groupe.  —  Matériel  et  applications  des  arts  libéraux.  (Classes  6  à  i3.) 


N*  2.  573 

3'  Groupe.  —  Menbles  et  autres  objets  destinés  à  Thabitation.  (Classes  1 6  à  96.) 

A*  Groupe.  —  Vêtements  (tissus  compris)  et  autres  objets  port^  par  la  personne. 
(Classes  97  a  Sg.) 

5*  Groupe.  —  Produits  (bruts  et  ouvrés)  des  industries  extractives.  (Classes  &o 
à&6.) 

6*  Groupe.  —  Instruments  et  procédés  des  arts  usuels.  (Classes  iy  à  66.) 

7*  Groupe.  —  Aliments  (frais  ou  conservés)  h  divers  degrés  de  préparation.  (Classes 
67^73.) 

8*  Groupe.  —  Produits  vivants  et  spécimens  d^établissements  de  l'agriculture.  (Classes 
7&  à  89.) 

9*  Groupe.  —  Produits  vivants  et  spécimens  d'établissements  de  lliorticulture. 
(Classes  83  à  88.) 

1 0*  Groupe.  —  Objets  spécialement  exposés  en  vue  d'améliorer  la  condition  physique 
et  morale  des  populations.  (Classes  89  à  98.) 

Les  objets  qui  se  rapportent  à  ces  groupes  sont  indiqués  en  détail  dans  le  Système 
de  classification  (pièce  B)  annexé  au  prient  Règlement. 

La  Commission  impériale ,  afin  de  tenir  compte  des  observations  qui  lui  seraient 
adressées  parles  exposants  français  et  les  Commissaires  étrangers,  se  réserve  d'édaircir, 
dans  des  éditions  successives  de  ce  document,  les  doutes  que  la  première  rédaction 
pourrait  soulever. 

Art.  12.  —  Aucune  œuvre  d'art,  aucun  produit  exposé  dans  le  Palais  oa  dans  le 
Parc,  ne  peut  être  dessiné,  copié  ni  reproduit  sous  une  forme  quelconque,  sans  une 
autorisation  de  l'exposant  qui  en  est  l'auteur.  La  Commission  impériale  se  réserve  d'au- 
toriser la  reproduction  des  vues  d'ensemble. 

Abt.  13.—  Aucune  œuvre  d'art,  aucun  produit  exposé  ne  peut  être  retiré  avant  la 
d6tare  de  l'Exposition  sans  une  autorisation  spéciale  de  la  Commission  impériale. 

Art.  1&.  —  Les  exposants  français  ou  étrangers  n'ont  à  payer  aucun  loyer  pour  la 
place  qu'ils  occupent  à  l'Exposition  ;  mais  tous  les  frais  d'installation  et  de  décoration , 
dans  le  Palais  on  dans  le  Parc ,  sont  à  leur  charge. 

Art.  15.  —  Les  Français  et  les  étrangers ,  en  acceptant  la  qualité  d'exposants,  dé- 
clarent, par  cela  même,  adhérer  aux  dispositions  du  présent  Règlement. 

Art.  16.  —  La  Commission  impériale  correspond  avec  les  Préfets  et  autres  autorités 
de  l'Empire  français  par  l'intermédiaire  du  Président  ou  du  Commissaire  général. 

Art,  17.  —  Toute  communication  relative  à  l'Exposition  doit  être  adressée  à  M,  le 
CoÊueiller  d'Etat,  Commissaire  général  de  V Exposition  universelle  de  i86j,  à  Paris. 

L'affranchissement  n'est  pas  nécessaire  dans  le  ressort  du  service  postal  français. 


DBUXIBMB  SBCTION. 
DISPOSITIONS  SP^IAL»  AUX  GBUVRBS  D'ART. 

Art.  18.  —  Sont  admissibles  à  l'Exposition  les  œuvres  des  artistes  français  et  étran- 
gers exécutées  depuis  le  1'' janvier  i856. 


57/i  LIVRE  V.  —  DOCUMENTS  OFFICIELS. 

Art.  19.  —  Sont  exclus  : 

1*  Ia»  copies ,  même  celles  qui  reproduisent  un  ouvrage  dans  un  genre  différent  de 
celui  de  Toriginal  ; 

3**  Les  tableaux  àThuile,  miniatures,  aquarelles,  pastels,  dessins  et  cartons  de  vi- 
traux et  de  fresques,  lorsqu'ils  ne  sont  pas  encadrés  ; 

3*  Les  sculptures  en  terre  non  cuile. 

Art.  20.  —  La  Commission  impériale  statue  ,  avec  le  concours  d*ttn  Jury  spécial, 
sur  l'admission  des  œuvres  des  artistes  français. 

La  composition  et  la  nomination  de  ce  Jury,  ainsi  que  les  formalités  qu'auront  à 
remplir  les  Français  pour  demander  l'admission  d'une  œuvre  d'art  k  l'Exposition,  se- 
ront fixées  par  un  règlement  ultérieur;  ce  règlement  fera  connaître  le  mode  d'expédition 
et  de  réception  des  œuvres  d'art. 

Art.  21.  —  La  Commission  impériale  notifiera  aux  intéressés,  avant  le  i**  janvier 
1867,  les  décisions  qu'elle  aura  prises  sur  les  demandes  d'admission  concernant  les 
œuvres  d'art. 

Art.  22.  —  Il  sera  statué  ultérieurement  sur  le  nombre  et  la  nature  des  récom- 
penses qui  pourront  être  décernées  au  sujet  des  œuvres  d'art,  ainsi  que  sur  la  constila- 
tion  du  Jury  international  qui  sera  appelé  à  les  juger. 


TROISIÈME  section. 


DISPOSITIONS  SPECIALES  AUX  PRODUITS  DE  L*AORfCDLTURE  ET  DE  L*mDU8TElE. 


TITRE  PREMIER. 
ADHISSIOIf  ET  CLASSVMBKT  DBS  PRODUITS. 


Art.  23.  —  Sont  admissibles  à  l'Exposition  tous  les  produits  de  l'agriculture  et  de 
l'industrie ,  sauf  les  exceptions  et  les  réserves  mentionnées  i  l'article  suivant. 

Art.  26.  —  Sont  exclues  les  matières  détonantes,  fulminantes  et  toute  autre  matière 
jugée  dangereuse. 

Ne  sont  reçus  que  dans  des  vases  solides,  appropriés  et  de  dimensions  restreintes, 
les  esprits  ou  alcools,  les  builes  et  les  essences ,  les  matièi'es  corrosives  et  généralement 
les  corps  qui  peuvent  altérer  les  autres  produits  exposés  ou  incommoder  le  public. 

Les  capsules ,  les  pièces  d'artifice ,  les  allumettes  chimiques  et  autres  objets  analogaes, 
ne  peuvent  être  reçus  qu'à  l'état  d'imitation  et  sans  aucune  addition  de  matière  inflam- 
mable. 

Art.  25.  —  Les  exposants  de  pioduits  incommodes  ou  insalubres  doivent  se  confor- 
mer en  tout  temps  aux  mesures  de  sûreté  qui  leur  sont  prescrites. 

La  Commission  impériale  se  réserve  le  droit  de  faire  retirer  les  produits  de  toute 
provenance  qui ,  par  leur  nature  ou  leur  masse,  lui  paraîtraient  nuisibles  ou  incom- 
patibles avec  le  but  et  les  convenances  de  l'Exposition. 

Art.  26.  —  Avant  le  i5  août  i865,  la  Commission  impériale  notifiera  aux  Gom- 


N*  2.  575 

misions  étrangères  l'espace  accorde  à  chacune  d'elles  pour  exposer  le  produit  de  ses 
nationaux. 

Avant  le  a  5  aodt  i865,  la  Commission  impériale  publiera  un  tableau  des  espaces 
attribués,  dans  l'emplacement  de  la  section  française,  à  chacune  des  classes  6  à  78, 
indiquées  k  l'article  1 1 . 

Abt.  27.  —  Après  cette  publication ,  le?  producteurs  français  exerçant  les  indus- 
tries comprises  dans  une  même  classe  sont  invités  à  s'entendre  entre  eux  pour  faire  un 
projet  d'installation  dans  l'emplacement  qui  aura  été  affecté  à  leur  classe.  S'ils  se  sont 
mis  d'accord  sur  le  choix  des  exposants  que  cet  emplacement  permet  d'admettre ,  et 
sur  l'espace  qui  devra  être  alloué  à  chacun  d'eux ,  ils  désigneront  un  ou  plusieurs  délé- 
gués pour  prendre  les  informations  nécessaires  auprès  de  la  Commission  impériale ,  lui 
soumettre  leur  plan  et  leur  liste  d'exposants,  et,  en  général,  représenter  auprès  d'elle 
les  intérêts  communs  de  ces  derniers. 

Art.  28.  —  A  dé&ut  de  réunions  spontanées  prévues  à  l'article  précédent ,  les  auto- 
rités municipales  des  centres  manufacturiers,  les  chambres  de  commerce ,  les  chambres 
consultatives  des  arts  et  manufactures ,  les  sociétés  artistiques  ou  industrielles ,  les  so- 
ciétés et  comices  agricoles ,  sont  invités  à  provoquer  le  concert  des  producteurs  de  leur 
circonscription. 

Art.  29.  —  Les  comités  départementaux  (art.  3)  recevront  de  la  Commission  im- 
périale et  communiqueront  aux  chambres  consuftatives  d'agriculture,  aux  sociétés  et 
aux  comices  agricoles  du  département,  les  plans  adoptés  pour  représenter  l'agriculture 
des  diverses  r^ons  de  la  France,  aGn  qu'ils  concourent  h  la  réalisation  de  ces  pians. 
Ils  inviteront  surtout  ces  sociétés  et  ces  comices  à  préparer  des  expositions  collectives 
des  types  d'animaux  et  de  plantes,  d'établissements  ruraux  et  d'usines  agricoles. 

Les  comité  départementaux  d'une  grande  région  agricole  se  concerteront,  autant 
que  possible,  pour  représenter,  sans  double  emploi,  les  traits  caractéristiques  de  l'agri- 
culture de  cette  r^on. 

Art.  30.  —  Les  demandes  d'admission  se  rapportant  aux  installations  mentionnées 
aux  artides  97,  98 ,  <ig ,  sont  faites  par  les  délégués  des  intéressés  qui  se  sont  entendus, 
ou  par  ceux  des  corps  ou  sociétés  qui  en  ont  pris  l'initiative.  A  cet  effet,  les  délégués 
feront  remplir  et  signer  par  chaque  exposant,  en  double  expédition,  la  demande  d'ad- 
mission ,  dont  le  modèle  (  pièce  C)  est  annexé  an  présent  Règlement.  Ils  adresseront  ces 
demandes  au  Commissaire  général,  ë  Paris  (art.  17). 

Art.  31.  —  Toute  installation  préparée  soit  par  une  entente  spontanée  des  produc- 
teurs d'une  même  classe ,  soit  sous  l'influence  des  comités  départementaux ,  des  auto- 
rités municipales ,  des  chambres  de  commerce ,  des  chambres  consultatives ,  dos  socié- 
tés on  comices  agricoles,  des  sociétés  artistiques  ou  industrielles,  sera  acceptée  par  la 
Communion  impériale,  si  aucune  réclamation  ne  se  produit,  et  si,  d'ailleurs,  les  con- 
venances générales  de  l'Exposition  sont  observées. 

Art.  32.  —  Les  expositions  ainsi  conçues  en  commun  se  composent  d'installations 
individuelles  et  distinctes ,  li  moins  qu'il  ne  convienne  à  tous  les  intéressés  de  faire  une 


576  LIVRE  V.  —  DOCUMENTS  OFFICIELS. 

exposition  rëanissant,  sans  désignation  de  personnes,  les  produits  d*ane  localité  oa 
d*une  région. 

Art.  33.  -»  Dans  le  cas  des  expositions  faites  conformément  aux  articles  97,  a8  et 
a  g,  les  producteurs  qui  auraient  &  présenter  une  réclamation  Tadresseront  directemeut 
au  Commissaire  général,  qui  la  soumettra  &  la  Commission  impériale. 

Art.  3&.  —  Dans  le  cas  où  le  concert  prévu  par  les  articles  37,  28  et  ag  n'aurait 
pas  eu  lieu,  les  producteurs  rempliront  et  signeront  individuellement  deux  expëditioDs 
de  la  demande  d'admission  (art.  3o);  ces  deux  expéditions  seront  adressées  an  Com- 
missaire général ,  &  Paris  (  art.  17). 

Art.  35.  —  Les  demandes  d'admission,  les  réclamations  et  toutes  les  pièces  qui  s'y 
rapportent,  doivent  être  adressées  &  Paris  avant  le  3i  octobre  i865. 

Passé  cette  date,  toute  demande  ou  réclamation  ne  pourra  être  accueillie  que  par 
décision  spéciale  de  la  Commission  impériale. 

Art.  36.  —  Les  constructeurs  d'appareils  exigeant  l'emploi  de  Teau ,  du  gaz  ou  de 
la  vapeur,  doivent  déclarer,  en  faisant  leur  demande  d'admission,  la  quantité  d'eau,  de 
gaz  ou  de  vapeur,  qui  leur  est  nécessaire.  Ceux  qui  veulent  mettre  des  machines  en 
mouvement  indiqueront  quelle  sera  la  vitesse  propre  de  chacune  de  ces  machines  et  la 
force  motrice  dont  elle  aura  besoin. 

Art.  37.  —  Des  Comités  d'admission,  institua  par  la  Commission  impériale,  pour 
les  neuf  groupes  de  l'agriculture  et  de  l'industrie  (art.  1 1),  donnent  leur  avis  sur  les 
demandes  individuelles  d'admission  et  sur  les  réclamations  mentionnées  à  l'article  33. 

La  Commission  impériale  prononce  seule  l'admission  des  exposants. 

Art.  38.  —  Chaque  exposant  français  recevra,  avant  le  3i  décembre  i865,  un 
MkHn  d'expoêont  portant  son  numéro  d'ordre,  les  dimensions  de  Fespace  mis  è  sa  dis- 
position et  l'adresse  qui  devra  être  placée  sur  les  colis  à  expédier. 

TITRB  II. 
BHTOl,  BéciPTIOll  BT  IIISTALLiTIOR  DBS  PB0DU1T8  AU  PALAIS  BT  DA1I8  LB  PABC. 

Art.  39.  —  L'emballage  et  le  transport  des  produits  envoyés  h  TExposition  et  des 
produits  qui  y  ont  figuré  sont  à  la  charge  des  exposants,  tant  pour  l'aller  que  pour  le 
retour. 

Art.  &0.  —  Les  colis  d'origine  française  renfermant  des  produits  destinés  à  l'Expo- 
sition, doivent  porter,  comme  marques,  les  lettres  E.U.  entourées  d'un  cerde  ^Uj; 

ils  portent,  en  ou!re ,  le  numéro  d'ordre  de  l'exposant  et  l'adresse  de  l'Exposition ,  iàk 
qu'elle  est  indiquée  sur  le  bulletin  d'exposant  (art.  38). 

La  lettre  de  voiture  accompagnant  le  colis  répétera  avec  le  nom  de  l'exposant  ce  nu- 
méro d'ordre  et  cette  adresse. 

L'expéditeur  devra  fixer  sur  deux  des  faces  du  colis  l'étiquette  qui  lui  aura  été  en- 
voyée en  double,  k  cet  effet,  par  les  soins  de  la  Commission  impériale. 

Art.  41.  —  Pour  ce  qui  concerne  l'expédition  et  la  réception  des  produits,  laCom- 


N-  2.  577 

niissiou  impériale  s  abstient  de  toute  immixtion  entre  les  entrepreneurs  de  transport  et 
les  exposants. 

Les  exposants  doivent  en  conséquence  pourvoir,  soit  par  eux-mêmes,  soit  par  leurs 
agents,  à  lexpédilion  et  à  la  réception  des  colis  et  à  la  reconnaissance  de  leur  contenu. 

Si  le  destinataire  ou  son  agent  n  est  pas  présent  pour  recevoir  les  colis  à  leur  arrivée 
dans  l'enceinte  de  TExposition ,  l'entrepreneur  de  transport  est  tenu  de  les  remporter 
immédiatement. 

Art.  â2.  —  Les  colis  d'origine  étrangère  devront  tous  porter  l'indication  bien  visible 
de  leur  provenance.  La  Commission  impériale  se  concertera  avec  les  Commissaires  étran- 
gers pour  que  l'expédition  de  ces  colis  se  fasse  conformément  aux  règles  indiquées  h 
l'article  Ao  pour  les  colis  d'origine  française;  toutefois,  sur  ce  point,  les  Commissaires 
étrangers  adopteront  le  régime  qu'ils  jugeront  le  plus  convenable. 

Art.  /i3.  —  Les  produits  tant  français  qu'étrangers  seront  admis  dans  l'enceinte  de 
l'Exposition ,  à  partir  du  1 5  janvier  1867,  jusques  et  y  compris  le  10  mars  suivant. 

Ces  dates  pourront  être ,  par  des  dispositions  spéciales,  devancées  pour  les  objets 
dont  Tinstallalion  est  diflTicile,  ou  différées  pour  les  objets  de  grande  valeur. 

Art.  UU.  —  L'enceinte  de  l'Exposition  est  constituée  en  entrepôt  réel  de  douane. 

l.i€8  produits  étrangers  destinés  h  l'Exposition  seront  admis,  à  ce  titre,  jusqu'au 
5  mars  1867,  par  les  ports  et  villes  frontières  désignés  ci-après  : 

Dunkerque.  —  Lille,  —  Valenciennes . —  Feignies,  —  Jeumont,  —  Vireux,  — 
Givet, —  Longwy. —  Thionville.  —  Forbach,  —  Wissembourg,  — Strasbourg,  — 
Saint-Louis ,  —  Ponlarlier,  —  Bellegarde ,  —  Saint-Michel ,  —  Nice ,  —  Marseille , 
—  Cette,  —  LePerlhus,  —  Hendaye^'',  —  Bayonne,  —  Bordeaux,  —  Nantes,  — 
Saint-Nazaire.  —  Granville.  —  Le  Havre,  —  Dieppe,  —  Rouen, —  Boulogne.  — 
Calais. 

Art.  65.  —  La  Commission  impériale  déterminera,  par  des  instructions  spéciales, 
Tépoque  à  laquelle  les  matériaux  destinés  aux  constructions  formant  objet  d'exposition , 
les  machines  et  appareils  démontés  ,  les  objets  lourds  et  encombrants ,  ceux  qui  exigent 
des  massifs  ou  des  fondations  particulières  devront  être  amenés  dans  l'enceinte  de  l'Ex- 
position. 

Ces  travaux  de  construction  et  d'installation  seront  exécutés  par  les  exposants  et  à 
leurs  frais,  conformément  aux  plans  présentés  par  eux  h  l'approbation  de  la  Commission 
impériale. 

Art.  /i6.  —  La  Commission  impériale  fournit  gratuitement  l'eau ,  le  gaz ,  la  vapeur 
et  la  force  motrice  pour  les  machines  qui  ont  donné  lieu  à  la  déclaration  mentionnée  à 
l'article  36.  Cette  force  est,  en  général ,  transmise  par  un  arbre  de  couche  dont  la  Com- 
mission impériale  fera  connaître,  avant  le  3i  décembre  1 865 ,  le  diamètre  et  le  nombre 
de  tours  par  minute. 

Les  exposants  ont  à  fournir  la  poulie  sur  l'arbre  de  couche ,  les  poulies  conductrices, 

"'  l'a  bureau  de  douane,  â  établir  sur  le  chemin  de  fer  en  ronstrucliun  de  Raixeione  à  Per- 
pignan, sers  ullén<7u renient  desigm*. 

37 


578  LIVRE  V.  —  DOCUMENTS  OFFICIELS. 

1  arbre  de  transmission  intermëdiaire  destiné  à  régler  la  vitesse  propre  de  Tappareil , 
ainsi  que  les  courroies  nécessaires  à  chacune  de  ces  transmissions. 

Les  machines  à  vapeur  qui  devraient  être  alimentées  par  leurs  propres  chaudières , 
ne  pouvant  être  exposées  dans  le  Palais ,  seront  lobjet  d'instructions  spéciales. 

Art.  Ul, —  Tous  les  autres  frais  tels  que  :  manutention  dans  l'Exposition,  réception 
et  ouverture  des  colis ,  enlèvement  et  conservation  des  caisses  et  emballages ,  conslnic- 
tion  de  tables ,  estrades ,  vitrines  ou  casiers ,  inslallaiion  des  produits  dans  le  Palais  et 
dans  le  Parc,  décoration  des  emplacements,  réexpédition  des  produits,  sont  à  la  charge 
des  exposants ,  tant  français  qu'étrangers. 

Art.  A8.  —  Les  arrangements  et  Tomementation  des  installations  de  la  section  fran- 
çaise, dans  le  Palais  et  dans  le  Parc,  ne  peuvent  être  exécutés  que  conformément  au 
plan  général  et  sous  la  surveillance  des  agents  de  la  Commission  impériale. 

La  Commission  impériale  indiquera  aux  exposants  qui  en  feront  la  demande ,  des 
entrepreneurs  pour  lexécution  de  leurs  travaux  et  pour  la  manutention  de  leurs  colis; 
mais  les  exposants  resteront  libres  d'employer  des  entrepreneurs  ou  des  ouvriers  de 
leur  choix. 

Art.  49.  —  Les  installations  diverses  pourront  être  mises  en  place  dans  le  Palais  au 
fur  et  h  mesure  de  Tachèvement  des  constructions  ;  elles  devront  être  commencées  au 
plus  tard  le  i"  décembre  1 866,  et  être  prêtes  à  recevoir  les  produits  avant  le  i5  jan- 
vier 1867. 

Art.  50.  —  Les  espaces  réservés  en  dehors  des  installations  de  produits  étant  stric- 
tement calculés  pour  les  besoins  de  la  circulation ,  il  est  interdit  d'y  laisser  stationner 
les  colis  ou  les  caisses  vides. 

En  conséquence ,  les  Colis  devront  être  déballés  au  fur  et  à  mesure  de  leur  réception. 
La  Commission  impériale  procédera  d'office ,  pour  le  compte  des  exposants  et  à  leurs 
risques  el  périls,  au  déballage  des  colis  abandonnés  par  eux  sur  les  voies  de  circu- 
lation. 

Du  11  au  â 8  mars  1867,  les  produits  déjà  déballés  et  placés  dans  les  installations 
devront  y  être  arrangés  et  étalés  pour  l'Exposition.  Le  2g  et  le  3o  mars  sont  réservés 
pour  un  nettoyage  général.  La  révision  de  toute  l'Exposition  aura  lieu  le  3i  mars. 

La  Commission  impériale  prendra  toutes  les  mesures  nécessaires  pour  que  l'Exposi- 
tion soit  complète  au  98  mars,  dans  toutes  ses  parties.  En  conséquence ,  elle  disposera 
de  tout  emplacement  qui,  au  i&  janvier  18G7,  ne  serait  pas  occupé  par  une  installa- 
tion toute  prête,  ou  de  toute  installation  qui,  au  10  mars,  n'aurait  pas  reçu  des  pro- 
duits en  quantité  suffisante. 

Art.  51 .  —  Aussitôt  après  le  déballage ,  les  caisses  ayant  servi  au  transport  des  pro^ 
duits  de  toute  provenance  doivent  être  emportées  par  les  exposants  ou  leurs  agents. 
Faute  par  eux  d'y  pourvoir  immédiatement,  la  Commission  impériale  fait  enlever  les 
caisses  et  emballages ,  sans  prendre  aucune  responsabilité  pour  leur  conservation. 

Art.  52.  —  Des  instructions  spéciales  seront  publiées  ultérieurement  pour  l'oi^ni- 
sation  et  l'installation  des  produits  et  des  objets  d'exposition  qui  doivent  prendre  place 
dans  le  Parc. 


N*  ±  579 


TITRE  III. 

ADHIHlSTRATIO^r  BT  POLICE. 

Abt.  53.  —  Les  produits  sont  exposes  sous  le  nom  du  producteur.  Ils  peuvent, 
avec  l'agrément  de  ce  dernier,  porter,  en  outre ^  le  nom  du  négociant  qui  en  est  le  dé- 
positaire habituel. 

La  Commission  impériale  se  concerte  au  besoin  avec  des  négociants  pour  faire  figu- 
rer sous  leur  nom ,  à  TEiposition ,  des  produits  qui  ne  seraient  pas  présentés  par  les 
producteurs. 

Art.  54.  —  Les  exposants  sont  invités  à  inscrire,  h  la  suite  de  leur  nom  ou  de  leur 
raison  sociale,  les  noms  des  personnes  qui  ont  contribué  d'une  manière  spéciale  au  mé- 
rite des  produits  exposés ,  soit  h  titre  d'inventeur,  soit  par  le  dessin  des  modèles ,  soit 
par  les  procédés  d'exécution,  soit  par  l'habileté  exceptionnelle  du  li*avail  manuel. 

Art.  55.  —  Le  prix  de  vente  au  comptant  et  le  lieu  de  vente  peuvent  être  indiqués 
sur  les  objets  exposés.  Cette  indication  est  exigée  pour  tous  les  objets  compris  dans  la 
classe  gt.  Dans  toutes  les  classes,  les  prix,  s'ils  sont  indiqués,  sont  obligatoires  pour 
l'exposant  à  l'égard  de  l'acheteur,  sous  peine  d'exclusion  du  concours. 

Les  objets  vendus  ne  peuvent  être  enlevés  avant  la  fin  de  l'Exposition,  à  moins  d'une 
autorisation  spéciale  de  la  Commission  impériale. 

Art.  56.  —  La  Commission  impériale  prendra  les  mesures  nécessaires  pour  garan- 
tir de  tonte  avarie  les  produits  exposés  ;  mais  elle  ne  sera ,  en  aucune  façon ,  responsable 
des  incendies,  accidents,  dégâts  ou  dommages  dont  ils  aui*aient«h  souffrir,  quelle  qu'en 
soit  la  cause  ou  l'importance.  Elle  laisse  aux  exposants  le  soin  d'assurer  leurs  produits , 
directement  et  à  leurs  frais ,  s'ils  jugent  à  propos  de  recourir  à  cette  garantie. 

Elle  fera  surveiller,  par  le  personnel  nécessaire,  les  produits  exposés ,  mais  elle  ne 
!»era  pas  responsable  des  vols  et  détournements  qui  pourraient  être  commis. 

Art.  57.  —  Un  Règlement  spécial,  affiché  dans  le  Palais  et  dans  le  Parc,  détermi- 
nera l'ordre  du  service  intérieur.  Il  fera  connaître  les  agents  chargés  de  venir  en  aide 
aux  exposants  et  de  veiller  à  la  sécurité  de  l'Exposition. 

Art.  58.  —  Une  carte  d'entrée  gratuite  à  TExposition  est  délivrée  à  chaque  expo- 
sant. Cette  carte  est  |)er8onnelle.  Elle  est  retirée ,  s'il  est  constaté  qu'elle  a  été  prêtée  ou 
c«klée  k  une  autre  personne,  le  tout  sans  préjudice  des  poursuites  de  droit. 

Pour  assurer  cette  partie  du  service,  la  carte  d'entrée  est  signée  par  le  titulaire. 
Celui-ci  est  tenu  d'entrer  par  des  portes  déterminées,  et  il  peut  être  requis  d'établir 
son  identité  en  apposant  sa  signature  sur  une  feuille  de  contrôle. 

.4rt.  59.  —  Les  exposants  ont  la  faculté  de  faire  garder  leurs  produits  par  des  agents 
de  leur  choix ,  qui  devront  être  agréés  par  la  Commission  impériale. 

Des  cartes  d'entrée  gratuites  et  personnelles  sont  délivrées  à  ces  agents ,  sous  la  con- 
dition énoncée  dans  l'article  précédent. 

Un  agent  d'exposant  ne  peut  avoir  plus  d'une  carte  d'entrée ,  quel  que  soit  le  nombre 
des  exposants  qu'il  représente. 

37. 


580  LIVRE  V.  —  DOCUMENTS  OFFICIELS. 

Art.  60.  —  Les  exposants  ou  leurs  agents  s'abstiendront  de  provoquer  les  visiteurs 
à  fairo  des  achats;  ils  se  borneront  à  répondre  aux  questions ,  à  délivrer  les  adresses . 
prospectus  et  prix  courants  qui  leur  seront  demandes. 

Art.  61.  —  La  Commission  impériale  fixera  ultérieurement  le  tarif  des  prix  d'entrée 
que  les  visiteurs  auront  à  payer  pour  être  admis  dans  Tenceinte  de  l'Exposition. 

Art.  62.  —  Il  sera  institué  un  Jury  international  des  récompenses ,  partagé  en  neuf 
groupes  correspondant  aux  neuf  groupes  des  produits  de  l'agriculture  et  de  Tindustrie 
dénommés  dans  le  Système  de  classification  (art.  1 1  et  pièce  B). 

Un  Règlement  ultérieur  déterminera  le  nombre,  la  nature  et  les  divers  degrés  de 
récompenses ,  ainsi  que  la  constitution  et  les  attributions  du  Jury  chargé  de  les  ré- 
partir. 

Art.  63.  —  Il  sera  procédé  h  des  études  et  h  des  expériences,  sous  la  direction  des 
membres  du  Jury  des  récompenses  et  d'une  commission  scientifique,  agricole  et  indus- 
trielle ,  nommée  par  la  Commission  impériale.  Des  publications  feront  connaître  les  ré- 
sultats d'intérêt  général  signalés  par  ces  travaux. 

Art.  6k.  —  Des  conférences  et  des  démonstrations  pourront  être  faites  dans  les 
diverses  parties  de  rExposition.  Des  cours  et  des  lectures  pourront  être,  en  outre,  or- 
ganisés dans  une  salle  construite  à  cet  effet.  Ces  divers  enseignements  ne  pourront  être 
donnés  qu'en  vertu  d'autorisations  personnelles  délivrées  par  la  Commission  impériale. 

TITRE  IV. 

Cl^TCRB  DE  L^EXPOSITIOR  ET  ERLèvEMERT  DES  PRODUITS. 

Art.  65.  —  Aussitôt  après  la  clôture  de  l'Exposition,  les  exposants  doivent  procéder 
à  l'emballage  et  h  l'enlèvement  de  leurs  produits  et  de  leurs  installations. 

Cette  opération  devra  être  terminée  avant  le  3o  novembre  1867. 

Passé  ce  terme,  les  produits,  les  colis  et  les  installations  qui  n'auraient  pas  été  retirés 
par  les  exposants  ou  leurs  agents,  seront  enlevés  d'office  et  consignés  dans  un  magasin 
public,  aux  frais  et  risques  des  exposants.  Les  objets  qui,  au  3o  juin  1868,  n'auraient 
pas  été  retirés  de  ce  magasin ,  seront  vendus  publiquement  ;  le  produit  net  de  la  vente 
sera  appliqué  à  une  œuvre  de  bienfaisance. 

Fait  et  délibéré  par  la  Commission  impériale,  le  7  juillet  i865. 

U  MinUtre  d'État,  Viee-Prtndmt , 
Le  ComeUler  d'État,  Commimatre  général ,  Signé  E.  RoUHER. 

Signé  F.  Lk  Play. 

[jC  tecrétairp  de  la  Commission  impériale , 
Signé  E.  B.  DE  Chancodrtois. 


N-  3.  581 


N°  3. 

SYSTBMB    DB    GLASSIFlCATlOfC. 


1-  GROUPE. 

OBUYRES    D'ART. 


CLASSE  1".  —  Pbinturks  à  l'huile. 

(Palais,  Galerie  I.) 

Peintures  sur  toiles,  sur  panneaux,  sur  enduits  divers. 

CLASSE  2.  —  Peintures  diverses  et  dessins. 

(Palais,  Galerie  I.) 

Miniatures,  aquarelles;  pastels  et  dessins  de  tous  genres;  peintures  sur  email,  sur 
faïence  et  sur  porcelaine  ;  cartons  de  vitraux  et  de  fresques. 

CLASSE  3.  —  Sculptures  et  gravures  sur  médailles. 

(Palais,  Galerie  I.) 

Sculptures  en  ronde-bosse.  Bas-reliefs.  Sculptures  repoussées  et  ciselées. 
Médailles ,  camées  ;  pierres  gravées.  Nielles. 

CLASSE  h.  —  Dessins  et  modèles  d'architecture. 

(Palais,  Galerie  I.) 

Études  et  fragments.  Représentations  et  projets  d'édifices.  Restauration  d  après  des 
ruines  ou  des  documents. 

CLASSE  5.  —  Gravures  et  lithographies. 

(Palais,  Galerie  I.) 

Gravures  en  noir;  gravures  polychromes. 

Lithographies  en  noir,  au  crayon  et  au  pinceau.  Chromo-lithographies. 

2-  GROUPE. 

matériel  RT  APPtlCATlO.N   DES  ARTS  LIBERAI  \. 


(ÎLASSE  6.  —  Produits  d*iiipriiibrib  et  de  librairie. 

(Palais,  Galerie  II.) 

Spécimens  de  typographie;  épreuves  autographiques ;  éprouves  de  lithographies,  en 
noir  ou  en  couleur;  épreuves  de  gravures. 

Livres  nouveaux  et  éditions  nouvelles  de  Ii\re8  déjà  connus;  collections  d'ouvrages 
formant  des  bibliothèques  spéciales;  publications  périodiques.  Dessins,  allas  et  albums 
piihlif^  dans  un  but  technique  ou  pédagogique. 


582  LIVRE  V.—  DOCUMENTS  OFFICIELS. 

CLASSE  7.  —  Objets  de  papbtevie;  reliures;  mat^bibl  des  arts  de  u  pbintdbe 

ET  DD  DESSIN. 
(Palais,  Galerie  H.) 

Papiei*s;  cartes  et  cartons;  encres;  craies,  crayons,  pasteis;  fournitures  de  bureau; 
articles  de  bureau  :  encriers ,  pèse-lettres ,  etc.  Presses  à  copier. 

Objets  confectionnes  en  papier  :  abat-jour,  lanternes,  cacbe-pots,  etc. 

Registres,  cahiers,  albums  et  carnets.  Reliures.  Reliures  mobiles,  ëtuis. 

Produits  divers  pour  lavis  et  aquarelles;  couleurs  en  pains,  en  pastilles,  en  vessies, 
en  tubes,  en  écailles.  Instruments  et  appareils  à  Fusage  des  peintres,  dessinateurs, gra- 
veurs et  modeleurs. 

CLASSE  8.  —  Application  dd  dessin  et  de  la  plastique  aux  arts  usuels. 

(Palais,  Galerie  II.) 

Dessins  industriels.  Dessins  obtenus,  reproduits  ou  réduits  par  procédés  méca- 
niques. Peintures  de  décors.  Lithographies  ou  graviu^  industrielles.  Modèles  et 
maquettes  pour  figures,  ornements,  etc. 

Objets  sculptés.  Camées ,  cachets  et  objets  divers  décorés  par  la  gravure.  Objets  de 
plastique  industrielle  obtenus  par  des  procédés  mécaniques  :  réductions,  photosculp- 
tures,  etc.  Objets  moulés. 

CLASSE  9.  —  Epreuves  et  appareils  de  photographie. 

(  Palais ,  Galerie  II.  ) 

Photographies  sur  papier,  sur  verre,  sur  bois,  sur  étoffe,  sur  émail.  Gravures  hé- 
liographiques.  Epreuves  lithophotographiques.  Clichés  photographiques.  Épreuves  sté- 
réoscopiques  et  stéréoscopes.  Epreuves  obtenues  par  amplification. 

Instruments,  appareils  et  matières  premières  de  la  photographie.  Matériel  des  ateliers 
de  photographes. 

CLASSE  10.  —  Instruments  de  musique. 

(Palais,  Galerie  H). 

Instruments  à  vent  non  métalliques  :  à  embouchure  simple,  à  bec  de  sifflet,  ë  anches 
avec  ou  sans  réservoir  d'air.  Instruments  à  vent  métalliques  :  simples,  à  rallonges,  a 
coulisses,  h  pistons,  à  clefs,  à  anches.  Instruments  à  vent  à  clavier  :  oi^ues,  accor- 
déons, etc.  Instruments  h  cordes,  pincées  ou  à  archet,  sans  clavier.  Instruments  è 
cordes,  à  clavier  :  pianos,  etc.  Instruments  à  percussion  ou  à  frottement.  Instruments 
automatiques  :  orgues  de  barbarie,  serinettes,  etc.  Pièces  détachées  et  objets  du  maté- 
riel des  orchestres. 

CLASSE  11.  —  Appareils  et  instruments  de  l'abt  MioicAL. 

(  Palais ,  Galerie  II.  ) 

Appareils  et  instruments  de  pansement  et  de  petite  chirurgie.  Instruments  d'explo- 
ration médicale.  Appareils  et  instruments  de  chirurgie. 


N-  3.  583 

Trousses  et  caisses  d'instruments  et  de  médicanients  spécialement  destinées  aux  chi- 
rurgiens de  Tannée  et  de  la  marine,  aux  vétérinaires,  aux  dentistes,  aux  oculistes ,  etc. 
Appareils  de  secours  aux  noyés  et  aux  asphyxiés ,  etc.  Appareils  d'électi^otbérapie.  Appa- 
reils d'anesthésie  locale  et  générale.  Appareils  de  prothèse  plastique  et  mécanique.  Appa- 
reils d'orthopédie,  bandages  herniaires,  etc.  Appareils  divers  destinés  aux  malades,  aux 
infirmes,  aux  aliénés.  Objets  accessoires  du  service  médical ,  chirurgical  et  pharmaceu- 
tique des  hôpitaux  et  inârmeries. 

Matériel  des  recherches  anatomiques.  Appareils  destinés  aux  recherches  de  médecine 
légale. 

Matériel  spécial  de  la  médecine  vétérinaire. 

Appareils  balnéatoires ,  bydrothérapiques ,  etc. 

Appareils  et  instruments  destinés  à  l'éducation  physique  des  enfants;  gymnastique 
médicale  et  hygiénique. 

Matériel  des  secours  à  donner  aux  blessés  sur  le  champ  de  bataille.  Ambulances 
civiles  et  militaires ,  destinées  au  service  des  armées  de  terre  et  de  nier. 

CLASSE  13.  —  Instruments  de  précision  bt  matériel  de  l'enseignement  des  sciences. 

(Palais,  Galerie  II.) 

Instruments  de  géométrie  pratique  :  compas,  verniers,  vis  micrométriques,  plaiii- 
mètres ,  machines  à  calculer,  etc.  Appareils  et  instruments  d'arpentage ,  de  topographie, 
de  géodésie  et  d'astronomie.  Matériel  des  divers  observatoires. 

Appareils  et  instruments  des  arts  de  précision.  Mesures  et  poids  des  divei*8  pa\8« 
Monnaies  et  médailles. 

Balances  de  précision.  Appareils  et  instruments  de  physique  et  de  météréologie.  Ins- 
truments d*optique  usuels. 

Matériel  de  l'enseignement  des  sciences  physiques,  de  la  géométrie  élémentaire,  de 
la  géométrie  descriptive,  de  la  stéréotomie,  de  la  mécanique. 

Modèles  et  instruments  destinés  è  renseignement  technologique  en  général. 

Collections  pour  l'enseignement  des  sciences  naturelles.  Figures  et  modèles  pour  l'en- 
seignement des  sciences  médicales  :  pièces  d  auatornie  clnstique ,  etc. 

CLASSE  13.  —  Cartes  et  appareils  de  oiouKUPHie,  et  db  cosmographie. 

(Palais,  Galerie  11.) 

Cartes  et  atlas  topographiques,  géographiques,  géologiques,  hydrographiques, 
astronomiques,  etc.  Cartes  marines.  Cartes  physiques  de  toutes  sortes.  Plans  en  relief. 

Globes  et  sphères  terrestres  et  célestes.  Appareils  pour  Tétude  de  la  cosmographie. 

Ouvrages  et  tableaux  de  statistique.  Tables  et  éphémérides  à  l'usage  des  astronomes 
«i  des  marins. 


58/1  LÎVRK  V.  —  DOCUMENTS  OFFICIELS.. 


3*  GROUPE. 

MEUBLES  ET   AUTRES  OBJETS  DESTINES  A   L'HABITATION 


'--  "  (U 


CLASSE  l'i.  —  Meubles  de  luxe. 

(Palais,  Galerie  III.) 

BufTets,  bibliolhèques ,  tables,  toilettes;  lits;  canapés;  sièges;  billards,  elc. 

CLASSE  15.  —  Ouvrages  de  tapissier  et  de  décorateur. 

(Palais,  Galerie  III.) 

Objets  de  literie.  Siëges  garnis,  baldaquins,  rideaux,  tentures  d'étoffes  et  de  tapis- 
series. 

Objets  de  décoration  et  d'ameublement  en  pierres  et  en  matières  précieuses.  Pâtes 
moulées  et  objets  de  décoration  en  plâtre,  carton  pierre,  etc.  Cadres.  Peintures  en 
décors. 

Meubles ,  ornements  et  décors  pour  les  services  religieux. 

CLASSE  16.  —  Cristaux,  verrerie  de  luxe  et  vitraux. 

(Palais.  Galène  III.) 

Gobeleterie  de  cristal,  cristaux  taillés,  cristaux  doublés,  cristaux  montés,  etc. 

Gobeleterie  ordinaire,  verrerie  commune  et  bouteilles. 

Verres  à  vitres  et  à  glaces.  Verres  façonnés,  émaillés,  craquelés ,  filigranes,  etc. 

Verres ,  cristaux  d'optique ,  objets  d'ornement ,  etc. 

Vitraux  peints. 

CLASSE  17.  —  Porcelaines,  faïences  et  autres  poteries  de  luxe. 

(Palais,  Galerie  111.) 

Biscuits.  Porcelaines  dures  et  porcelaines  tendres. 

Faïences  fines  à  couverte  colorée,  etc.  Biscuits  de  faïence.  Terres  cuites.  ï*ave»i 
émaillés. 

Grès  cérames. 

CLASSE  18.  —  Tapis,  tapisseries  et  autres  tissus  d'ameublement. 

(Palais,  Galerie  UI.) 

Tapis ,  moquettes ,  tapisseries ,  épingles  ou  veloutés.  Tapis  de  feutre ,  de  drap ,  de  ton- 
tisse,  de  soie  ou  de  bourre  de  soie.  Tapis  de  sparterie,  nattes.  Tapis  de  caoutchouc. 

Tissus  d'ameublement,  de  coton,  de  laine  ou  de  soie,  unis  ou  façonnés.  Tissus  de 
enn. 

Cuirs  végétaux,  moleskines,  etc.  Cuirs  de  tenture  et  d'ameublement.  Toiles  cirées. 

(')  Les  objets  d^usage  courant  destinés  à         méthodiquement   exposés  duns  la  clas^  91 
rhabilation,  et  qui  se  recommandent  par  les         i^ow^t  10). 
qualités   utiles  unies   au  bon   marche*,    sont 


N"  3.  585 

« 

CI^ASSK  19. —  PAPiKns  pelms. 

(Palais,  Galerie  m.) 

Papiers  imprimes  k  h  planche,  au  rouleau,  à  la  machine.  Papiers  veloulës,  mar- 
bres, veines,  etc.  Papiers  pour  cartonnantes,  reliures,  etc.  Papiers  h  sujets  artistiques. 
Stores  peints  ou  imprimes. 

CLASSE   20.  (lOL'TELLERir. 

(Palais,  Galerie  111.) 

Couteaux,  canifs,  ciseaux,  rasoirs,  etc.  Produits  divers  de  la  coutellerie. 

CLASSK  21 .  —  Orfèvrerie 
(Palaifi,  Galerie  III.) 

Orfëvrerie  religieuse,  orfèvrerie  de  décoration  et  de  table,  orfèvrerie  pour  ustensiles 
de  toilette,  de  bureau,  etc. 

CFjASSE  22.  —  Bronzes  d'art,  foxtes  d'art  diverses  et  odvrages 

en  metaux  repoussas. 

(Palais,  Galerie  III.) 

Statues  et  bas-reliefs  de  bnmze,  de  fonte  de  fer,  de  zinc,  etc.  Bronzes  de  décoration 
OU  d'ornement. 

Imitations  de  bronzes  en  fonte,  en  zinc,  etc.  Fontes  i*evétues  d'enduits  métalliques 
par  galvanoplastie. 

Repoussés  en  cuivre,  en  plomb,  en  zinc,  etc. 

(ILASSR  23.  —  HoRLor.ERiE. 

(Palais,  Galerie  III.) 

Pièces  détachées d'horlo^ferie.  Horlo^jes,  pendules,  montres,  chronomètres,  régula- 
teurs. Compteurs  à  secondes,  a  pointage,  etc.  Appareils  pour  la  mesure  du  temps  : 
sabliers,  clepsydres.  Horloges  électriques. 

CLASSE  24.  —  Appareils  et  procédés  de  chauffage  et  d'éclairage. 

(Palais,  Galerie  m.) 

Foyers, cheminées,  poêles  et  calorifères.  Objets  accessoires  du  chao/Tage.  Fourneaux. 
Appareils  pour  le  chauffage  au  gaz. 

Appareils  de  chauffage  par  circulation  d'eau  chaude  et  d'air  chaud.  Appareils  de 
ventilation.  Appareils  de  dessiccation;  étuves. 

I>ani|>es  d'émaillenr,  chalumeaux ,  forges  |>oi*tatiYes. 

Lampes  servant  à  l'éclairage  au  moyen  des  huiles  animales,  végétales  ou  minérales. 
Accessoires  de  l'éclairage.  Allumettes. 

\ppareils  et  objets  accessoires  de  l'éclairage  an  gaz. 

LHmpe>  photo-électriques.  Appareils  pour  l'érlairage  au  moyen  du  magnésium,  etc. 


586  LIVRE  V.—  DOCUMENTS  OFFICIELS. 

CLASSE  25.  —  Pabfumerie. 

(Potain,  Galerie  III.) 

Cosmétiques  et  pommades.  Huiles  pnrfîimëes;  essences  paifumëes,  extraits  et  eaui  de 
senteur,  vinaigres  aix)mati$ës;  pâtes  d'amandes,  poudres,  pastilles  et  sachets  parfumés; 
parfums  à  brûler.  Savons  de  toilette. 

CLASSE  26.  —  Objets  de  maboqui.nerie  ,  de  tabletterie  et  de  vanfierik. 

(Palais,  Gderi?  III.) 

Nécessaires  et  petits  meubles  de  fantaisie,  caves  à  liqueurs,  boîtes  à  gants,  coffreis. 
Trousses  et  sacs ,  écrins.  Porte-monnaie ,  portefeuilles ,  carnets ,  porte-cigares. 
Objets  tournés,  guillochés,  sculptés,  gravés,  en  bois,  en  ivoire,  en  écaille,  etc. 
Tabatières ,  pipes. 

Peignes  de  luxe  ;  objets  de  brosserie  (ine  de  toilette. 

Objets  divers  en  laque. 

Corbeilles  et  paniers  de  fantaisie,  ciissages  et  objets  de  sparterie  fine. 

4*  GROUPE. 

VETEMENTS  (tISSUS  GOMPRIs)  ^'^  ET  AUTRES  OBJETS  PORTAS  PAR  LA  PERSONNE. 


CLASSE  27.  —  Fils  et  tissds  de  coton. 

(Palais,  Galerie  IV.) 
Cotons  préparés  et  filés. 

Tissus  de  colon  pur,  unis  ou  façonnés.  Tissus  de  coton  mâangé. 

Velours  de  coton. 

Rubanerie  de  coton. 

CLASSE  28.  —  Fils  et  tissus  de  lin  ,  de  chanvre,  etc. 

(Palais,  Galerie  IV.) 

Lins ,  chanvres  et  autres  fibres  végétales  filées. 

Toiles  et  coutils.  Batistes.  Tissus  de  fil  avec  mélange  de  coton  ou  de  soie. 

Tissus  de  fibres  végétales ,  équivalents  du  lin  et  du  chanvre. 

CLASSE  29.  —  Fils  et  tissus  de  laine  PEiGNés. 

(Palais,  Galerie  IV.) 

Laines  peignées  ;  fils  de  laine  peignée. 

Mousselines,  cachemires  d'Ecosse,  mérinos,  serges,  etc.  Rubans  et  galons  de  laine 
mélangée  de  coton  ou  de  fil ,  de  soie  ou  de  bourre  de  soie.  Tissus  de  poils  purs  ou 
mélangés. 

(')  Les  objets  d^ usage  courant  destinés  au         méthodiquement  eiposes   dans  la  classe  91 
vêlement,  et  qui  se  recommandent  par  les         (groupe  10). 
qualités  utiles  unies  au  bon  marché,   sont 


iV  3.  587 

CLASSE  30.  —  Fils  et  tissus  de  laine  cardée. 

(Palais,  Galerie  I Y.) 

Laines  cardëes;  fils  de  laine  cardée. 

Draps  et  autres  tissus  de  laine  cardée.  Couvertures.  Feutres  de  laine  ou  poil  pour 
tapis,  chapeaux,  chaussons. 

Tissus  de  laine  cardée  non  foulés  ou  jurement  foulés;  flanelles  ^tartans,  molletons. 

CLASSE  31.  —  Soies  et  tissds  de  soie. 

(Palais,  Galerie  lY. 

Soies  gréges  et  moulinées.  Fils  de  bourre  de  soie. 

Tissus  de  soie  pure,  unis,  façonnés,  brochés.  Ëtofles  de  soie  mélangée  d'or,  d ar- 
gent, de  coton ,  de  laine,  de  fil.  Tissus  de  bourre  de  soie,  pure  ou  mélangée. 
Velours  et  peluches. 
Rubans  de  soie  pure  ou  mélangée. 

CLASSE  S±  —  Châles. 

(PalaU,  Galerie  lY.) 

Châles  de  laine  pure  ou  mélangée.  Châles  de  cachemire. 
Châles  de  soie,  etc. 

CLASSE  33.  —  Dentelles,  tulles,  broderies  et  pas$ehe?(terie. 

(Palaia.  Galerie  I Y.) 

Dentelles  de  fil  ou  de  coton  faites  au  fuseau ,  à  Taiguille  ou  à  la  mécanique.  Dentelles 
de  soie,  de  laine  ou  de  poil  de  chèvre.  Dentelles  d'or  ou  d'argent. 

Tulles  de  soie  ou  de  coton ,  unis  ou  brochés. 

Broderies  au  plumetis,  au  crochet,  etc.  Broderies  d'or,  d'argent,  de  soie.  Broderies - 
tapisseries  et  autres  ouvrages  à  la  main. 

Passementeries  de  soie,  bourre  de  soie,  laine,  poil  de  chèvre,  crin,  fil  et  coton; 
lacets.  Passementeries  en  fin  et  en  faux.  Passementeries  spéciales  pour  équipements  mili- 
taires. 

CLASSE  3à.  —  Articlbsde  bonneterie  et  de  Liivr.RRiB;  objets  accessoires  du  vItembbt. 

(Palais,  Galerie  lY.) 

Bonneterie  de  coton,  de  fil  de  laine  ou  de  cachemire,  de  soie  ou  de  bourre  de  soie, 
pars  oo  mélangés. 

Lingerie  confectionnée  pour  hommes ,  pour  femmes  et  pour  enfents.  Layettes. 

Confections  de  flanelles  et  autres  tissus  de  laine. 

Corsets.  Cravates.  Gants.  Guêtres. 

Eventails;  écrans.  Parapluies,  ombrelles,  cannes,  etc. 

CLASSE  35.  —  Habulbments  des  dedy  sexes. 

(Palais,  Galerie  1  Y.) 

Habits  d^hommes;  habits  de  femmes. 


588  LIVRE  V.  --  DOCUMENTS  OFFICIELS. 

Coiffures  d'iiomnies ,  coiffures  de  ieninies. 

Perruques  et  ouvrages  en  cheveux. 

Chaussures. 

Confections  pour  eiifauts. 

Vêtements  spéciaux  aux  diverses  professions. 

CLASSE  36.  —  Joaillerie  et  buodterib. 

(Palais,  Galerie  IV.) 

Bijoux  en  métaux  précieux  (or,  platine,  aident,  aluminium),  ciselés,  filigrane:», 
ornés  de  pierres  fmes,  etc.  Bijoux  en  doublé  et  en  faux.  Bijoux  en  jayet,  ambre,  corail, 
nacre,  acier,  etc. 

Diamants ,  pierres  fînes ,  perles  et  imitations. 

CLASSE  37.  —  Armes  portatives. 

(Palais,  Galerie  IV.) 

Armes  défensives  :  boucliers,  cuirasses,  casques. 

Armes  contondantes  :  massues ,  casse-tête. 

Armes  blanches  :  fleurets,  épées,  sabres,  baïonnettes,  lances,  haches.  Couteaux  de 
chasse. 

Armes  de  jet  :  arcs ,  arbalètes ,  frondes. 

Arrties  à  feu  :  fusils,  carabines,  pistolets,  revolvers. 

Objets  accessoires  d'arquebuserie  :  poudrières,  moules  à  baltes.  Projectiles  sphé- 
riques,  oblongs,  creux,  explosibles.  Capsules,  amorces ,  cartouches. 

CLASSE  38.  —  Objets  de  voyage  et  de  campement. 

(Palais,  Galerie IV.  1 

Malles ,  valises ,  sacoches ,  etc.  Nécessaires  et  trousses  de  voyage.  Objets  divers  :  cou- 
vertures de  voyage;  coussins;  coiffures;  costumes  et  chaussures  de  voyage,  bâtons 
ferrés  et  à  grappin ,  parasols ,  etc. 

Matériel  portatif  spécialement  destiné  aux  voyages  et  expéditions  scientifiques  : 
appareils  de  photographie ,  instruments  pour  les  observations  astronomiques  et  météoro- 
logiques; nécessaires  et  bagages  du  géologue,  du  minéralogiste,  du  naturaliste,  du 
colon  pionnier,  etc. 

Tentes  et  objets  de  campement.  Mobilier  des  tentes  militaires  :  lits,  hamacs,  sî^es 
pliantb.  Cantines  :  moulins ,  fours  de  campagne ,  etc. 

CLASSE  39.  —  Bimbeloterie. 

(Palais,  Galerie  IV.) 

Poupées  et  jouets.  Figures  de  cire  et  figurines.  Jeux  destinés  aux  i*écréations  des 
enfants  ou  des  adultes. 
Jouets  instructifs. 


.%•  3.  589 

5-  GROUPE. 

PBODUITS   (bruts  ET  OCVRés)   DES  l!«iDDSTRlKS   BXTHACTIVES. 


CLASSE  AO.  ~  Produits  de  l'exploitation  des  mines  et  de  la  mI^tallorgie. 

(  Palais ,  Galerie  V.  ) 

Collections  et  ëchaotillons  de  roches,  minëraux  et  minerais.  Roches  d'oniement  : 
marbres,  serpentines,  onyx.  Roches  dures.  Mal(^riaux  rëfraclaires.  Terres  et  argiles. 

Produits  minéraux  divers.  Soufre  brut.  Sel  gemme .  sel  des  sources  salées.  Bitumes 
et  pëlroles. 

Échantillons  de  combustibles  crus  et  carbonise's.  Agglomérés  de  houille. 

Métaux  bruts  :  fontes,  fers,  aciers,  fers  aciéreux.  cuivre,  plomb,  argent,  zinc,  etc. 
Alliciges  métalliques. 

Produits  de  Fart  du  laveur  de  cendres  et  de  Taflineur  de  métaux  précieux,  du  bat- 
teur d'or,  etc. 

Produits  de  Télectro-métnllurgie  :  objets  dorés,  argentés,  cuivrés,  aciérés,  etc.  par 
la  galvanoplastie. 

Produits  de Télaboration des  métaux  bruts  :  fontes  moulées;  cloches;  fers  marchands; 
fers  spéciaux;  tAles  et  fers-blancs;  tôles  extra  pour  blindages  et  constructions.  Tôles  de 
cuivre,  de  plomb,  de  zinc. 

Métaux  ouvrés  :  pièces  de  forge  et  de  grosse  serrurerie;  roues  et  bandages;  tubes 
sans  soudure,  chaînes,  etc. 

Produits  de  la  tréfilerie.  Aiguilles,  épingles;  treillages,  tissus  métalliques.  Tôles 
perforées. 

Produits  de  la  quincaillerie,  de  la  taillanderie,  de  la  ferronnerie,  de  la  chaudron- 
nerie, de  la  tôlerie  et  de  la  ferblanterie.  Métaux  ouvrés  divers. 

CLASSE  &1.  —  Prodhits  des  exploitations  et  des  industries  porestiàrbs. 

(Palais,  Galerie  T.^ 

Échantillons  d'essences  forestières.  Bois  d' œuvre,  de  chauffage  et  de  construction. 
Bois  ouvrés  pour  la  marine;  merrains,  bois  de  fente.  Lièges;  écorces  textiles.  Matières 
tannantes,  colorantes,  odorantes,  résineuses,  etc. 

Produits  des  industries  forestières  :  bois  lorréliés  et  charbons;  potasses  brutes;  objets 
de  boissellerie,  de  vannerie,  de  sparterie;  sabots,  etc. 

CLASSE  tii,  —  Produits  de  la  chasse,  de  la  pêche  et  des  cueillettes. 

(Palais,  Galrrio  V.) 

Collections  et  dessins  d'animaux  terrestres  et  amphibies,  d'oiseaux,  d'oeufs,  de  pois- 
M)ns ,  de  cétacés .  de  mollusques  et  de  crustacés. 

Produits  de  la  chasse  :  fourrures  et  pelleteries,  poils,  crins,  plumes,  duvets;  cornes, 
dent»,  ivoire,  os;  écaille,  mosc,  castoréuni  et  produits  analogues. 


590  LIVRE  V.—  DOCUMENTS  OFFICIELS. 

Produits  de  ta  pèche  :  huile  de  baleine,  sperma  ceti,  etc.;  fanons  de  baleine;  ambre 
gris;  coquilles  de  mollusques,  perles,  nacres,  sépia,  pourpre;  coraux ,  éponges. 

Produits  des  cueillettes  ou  récoltes  obtenues  sans  culture  :  champignons,  truffes, 
fruits  sauvages,  lichens  employés  pour  teintures,  aliments  et  fourrages;  sèves  fermen- 
tées;  quinquinas;  écorces  et  filaments  utiles;  cires,  gommes  résines;  caoutchouc  brut, 
gutta  percha,  etc. 

CLASSE  AS.  —  Produits  AGRICOLES  (non  alihbntaibes),  dr  fagilb  gonskevation. 

(Palais,  Galerie  y.) 

Matières  textiles  :  cotons  bruts,  lins  et  chanvres  teilles  et  non  teilles,  fibres  végétales 
textiles  de  toute  nature;  laines  brûles  lavées  ou  non  lavées;  cocons  de  vero  à  soie. 

Produits  agricoles  divers,  employés  dans  Tindustrie,  dans  la  pharmacie  et  dans 
réconomie  domestique  :  plantes  oléagineuses,  huiles,  cires,  résines. 

Tabacs  en  feuilles  ou  fabriqués.  Amadous.  Matières  tannantes  et  tinctoriales. 

Fourrages  conserva  et  matières  spécialement  destinées  à  la  nourriture  des  bestiaux. 

CLASSE  àli.  —  Produits  CBiiiiQCBS  ET  pharmaceutiques. 

(Palais,  Galerie  V.) 

Acides ,  alcalis.  Sels  de  toutes  sortes.  Sels  marins  et  produits  de  rexplottatton  des 
eaux-mères. 

Produits  divers  des  industries  chimiques  :  cires  et  corps  gras;  savons  et  bougies; 
matières  premières  de  la  parfumerie;  résines,  goudrons  et  corps  dérivés;  essences  et 
vernis;  enduits  divers,  cirages.  Produits  de  l'industrie  du  caoutchouc  et  de  la  gutta 
percha  ;  substances  tinctoriales  et  couleurs. 

Eaux  minérales  et  eaux  gazeuses,  naturelles  ou  artificielles.  Matières  premières  de 
la  pharmacie.  Médicaments  simples  et  composés. 

CLASSE  lib.  —  Spécimens  des  procédés  chimiques  de  blanchiment,  drteintfrr, 

d'impression  et  d'apprAt. 

(Palais,  Galerie  y.) 

Échantillons  de  fils  et  tissus  teints.  Échantillons  de  préparations  pour  la  teinture. 

Toiles  imprimées  ou  teintes.  Tissus  de  coton,  pur  ou  mélangé,  imprimés.  Tissas  de 
laine,  pure  ou  mélangée,  peignée  ou  cardée,  imprimés.  Tissus  de  soie,  pure  ou 
mélangée,  imprimés. 

Tapis  de  feutre  ou  de  drap  imprimés.  Toiles  cirées. 

Nota.  On  n^exposera  dans  celte  classe  que  les  spécimens  strictement  nécenaires  pour 
faire  apprécier  la  valeur  des  procédés. 

CLASSE  à6.  —  Cuirs  et  peaux. 

(Palais,  Galerie  V.) 

Matières  premières  employées  dans  la  préparation  des  peaux  et  des  cuirs. 

Peaux  vertes,  peaux  salées.  Cuirs  tannés,  corroyés,  apprêtés  ou  teints.  Cuirs  vernis. 


N-  3.  591 

Maroquins  et  basanes.  Peaux  hongroyëes,  chamoisëes,  mëgissëes,  apprêtées  ou 
teintes.  Peaux  préparées  pour  la  ganterie.  Pelleteries  et  fourrures  apprêtées  et  teintes. 
Parchemins. 

Articles  de  boyauderie  :  cordes  pour  instruments  de  musique,  baudruches,  nerfs  de 
bœuf,  etc. 

6-  GROUPE. 

INSTRUMENTS  ET  PROCEDES  DES  ARTS  USUELS. 


CLASSE  47.  —  Matériel  et  procèdes  de  l'exploitation  des  mines 

ET  DE  LA  MIEtALLDRGIE. 
(Palais,  Galerie  VI;  Parc.) 

Matériel  des  sondages  pour  recherches ,  pour  puits  artésiens  et  pour  puits  à  grande 
section.  Machines  à  forer  les  trous  de  mine,  o  abattre  la  houille  et  à  débiter  les  roches. 
Appareils  pour  le  tirage  électrique  des  mines. 

Modèles,  pians  et  vues  de  travaux  d'exploitation  de  mines  et  carrières.  Travaux  de 
captage  des  eaux  minérales.  Échelles  de  mines  mues  par  des  machines.  Matériel  de 
Textraction.  Machines  d'épuisement,  pompes.  Appareils  d'aérage;  ventilateurs.  Lampes 
de  sûreté,  lampes  photo-électriques.  Appareils  de  sauvetage,  parachutes,  signaux. 

Appareils  de  préparation  mécanique  des  minerais  et  des  combustibles  minéraux. 
Appareils  à  agglomérer  les  combustibles. 

Appareib  pour  la  carbonisation  des  combustibles.  Foyers  et  fourneaux  métallur- 
giques ;  appareils  fumivores.  Matériel  des  usines  métallurgiques.  Matériel  spécial  des 
forges  et  fonderies. 

Appareils  d'électro-métallurgie. 

Matériel  des  ateliers  d'élaboration  des  métaux  sous  toutes  les  formes. 

CLASSE  â8.  —  MATéaiEL  bt  procédas  des  exploitations  rdr4les  rt  roRRSTiàRis. 

(Palais,  Galerie  VI.) 

Plans  de  cuitore,  assolements  et  aménagements  agricoles.  Matériel  et  travaux  du 
génie  agricole  :  dessèchements,  drainage,  irrigations.  Plans  et  modèles  de  bâtiments 
mraux. 

Outils,  instruments,  machines  et  appareils  servant  au  labourage  et  autres  façons 
données  h  la  terre,  à  l'ensemencement  et  aux  plantations,  à  la  récolte,  h  la  préparation' 
et  à  la  conservation  des  produits  de  la  culture.  Matériel  des  charrois  et  des  transports 
ruraux.  Machines  locomobiles  et  manèges. 

Matières  fertilisantes  d'origine  organique  on  minérale. 

Appareils  pour  l'étude  physique  et  chimique  des  sols. 

Plans  de  systèmes  de  reboisement,  d'aménagement,  de  culture  des  forêt**. 

Matériel  des  exploitations  et  des  industries  forestières. 


592  LIVHK  \.—  DOCUMENTS  OFFICIELS. 

('LASSE  ^i9.  —  Engins  et  instruments  de  la  chasse,  uk  li  ptcHt 

ET  des  cueillettes. 
(  Palaifl ,  Galerie  VI  ;  Parc.  ) 

Armes ,  piëges ,  engins  et  équipements  de  chasse. 

Lignes  et  hameçons.  Harpons.  Filets.  Appareils  et  appAts  de  pèche. 

Appareils  et  instruments  pour  la  rëcolte  des  produits  obtenus  sans  culture. 

CLASSE  50.  —  Matériel  et  procédés  des  usines  agricoles  et  des  industries 

alimentaires. 

(Palais,  Galerie  VI.) 

Matériel  des  usines  agricoles  :  fabriques  d'engrab  artificiels,  de  tuyaux  de  drainage; 
fromageries  et  laiteries;  minoteries,  féculeries,  amidonneries;  huileries;  brasseries, 
distilleries;  sucreries,  raffineries;  ateliers  pour  la  préparation  des  matières  textiles; 
magnaneries,  etc. 

Matériel  de  la  fabrication  des  produits  alimentaires  :  pétrisseurs  et  fours  mécaniques 
pour  boulangers ,  ustensiles  de  pâtisserie  et  de  confiserie.  Appareils  pour  la  fabrication 
des  pâtes  alimentaires.  Machines  h  faire  le  biscuit  de  mer.  Machines  à  préparer  le 
chocolat.  Appareils  pour  la  torréfaction  du  café.  Préparation  des  glaces  et  des  sorbets; 
fabrication  de  la  glace. 

CLASSE  51.  —  Matériel  des  arts  chimiques,  de  la  pharmacie  et  de  la  tannerie. 

(Palais,  Galerie  VI;  Pare.) 

Ustensiles  et  appareils  de  laboratoire.  Appareils  et  instruments  destina  aux  essais 
industriels  et  commerciaux. 

Matériel  et  appareils  des  fabriques  de  produits  chimiques,  de  savons,  de  bougies. 

Matériel  et  procédés  de  la  fabrication  des  essences,  des  vernis,  des  objets  en  caout- 
chouc et  en  gutta  percha. 

Matériel  et  appareils  des  usines  à  gaz. 

Matériel  et  procédés  des  blanchisseries. 

Matériel  de  la  préparation  des  produits  pharmaceutiques. 

Matériel  des  ateliers  de  tannerie  et  de  mégisserie. 

Matériel  et  procédés  des  verreries  et  des  fabriques  de  produits  céramiques. 

CLASSE  52.  —  Moteurs,  générateurs  et  appareils  m^gariqurs  spécialement 

adaptés  aux  besoins  de  L'EXPOSITION. 
(Palais,  Galerie  VI;  Parc.) 

Chaudières  et  générateurs  de  vapeur  avec  leurs  appareils  de  sûretë.  Conduites  de 
vapeur  et  appareils  accessoires. 

Arbres  de  couche.  Poulies  de  renvoi,  courroies.  Organes  de  mise  en  marche,  d'arrêt, 
d'embrayage  et  de  débrayage. 

Moteurs  employés  pour  fournir  Teau  et  la  force  motrice  nécessaires  dans  les  diverses 
parties  du  Palais  et  du  Parc. 


N-  3.  593 

Grues  et  appareib  de  toutes  sortes  proposés  pour  ta  manutention  des  colis. 
Rails  el  plaques  tournantes  proposés  pour  la  manutention  des  colis,  des  fourrages, 
des  fumiers,  et  pour  les  autres  services  du  Palais  et  du  Parc. 

CLASSE  53.  —  Machines  et  appareils  de  la  miîcaniqde  g^^rale. 

(Palais,  Galerie  VI.) 

Pièces  de  mécanismes  détachées:  supports,  galets,  glissières,  excentriques,  engre- 
nages, bielles,  parallélogrammes  et  joints,  courroies,  systèmes  funiculaires,  etc. 
Embrayages,  déclics,  etc.  Régulateurs  et  modérateurs  de  mouvement.  Appareils  de 
graissage. 

Compteurs  et  enregistreurs.  Dynamomètres,  manomètres,  appareils  de  pesage.  Ap- 
pareils de  jaugeage  des  liquides  et  des  gaz. 

Machines  servant  à  la  manœuvre  des  fardeaux. 

Machines  hydrauliques  élévatoires  :  norias,  pompes,  tympans,  béliers  hydrau- 
liques, etc.  Récepteurs  hydrauliques  :  roues,  turbines,  machines  à  colonne  d'eau. 

Machines  motrices  à  vapeur.  Chaudières ,  générateurs  de  vapeur  et  appareils  acces- 
soires. Appareils  de  condensation  des  vapeurs.  Machines  à  vapeur  d*éther,  de  chloro- 
forme, d*ammoniaque  ;  à  vapeurs  combinées. 

Machines  à  gaz,  à  air  chaud,  à  air  comprimé.  Moteurs  électro-magnétiques.  Moulins 
à  vent  et  panémones.  Aérostats. 

CLASSE  5&.  —  Machinbs-odtils. 

(Palais,  Galerie  Yl.) 

Machines-outils  servant  au  travail  préparatoire  des  bois.  Tours  et  machines  à  aléser 
et  à  raboter.  Machines  à  mortaiser,  à  percer,  h  découper.  Machines  à  tarauder,  à  fileter, 
à  river.  Outils  divers  des  ateliers  de  constructions  mécaniques. 

Outils,  machines  et  appareils  servant  à  presser,  à  broyer,  à  malaxer,  à  scier,  è  po- 
lir, etc.  Machines-outils  spéciales  à  diverses  industries. 

CLASSE  55.  —  Matériel  et  prog^d^s  du  filage  et  de  la  corderib. 

(Palais.  Galerie  VI.) 

Matériel  du  filage  h  la  main.  Pièces  détachées  appartenant  au  matériel  des  filatures. 
Machines  et  appareils  servant  à  la  préparation  et  k  la  filature  des  matières  textiles. 
Appareils  et  procédés  destinés  aux  opérations  complémentaires  :  étirage,  dévidage, 
retordage,  moulinage,  apprêts  mécaniques.  Appareils  pour  le  conditionnement  et  le 
titrage  des  fib. 

Matériel  des  ateliers  de  corderie.  Câbles  ronds,  plats,  diminués,  cordes  et  ficelles, 
eâbles  en  fib  métafiiques,  câbles  à  âme  métallique,  mèches  à  feu,  étoupilles,  etc. 

CLASSE  56.  —  Matériel  et  PROcioés  du  tissaoe. 

(PalaU,  Galerie  ?I.) 

Appareib  destinés  aux  opérations  préparatoires  du  tissage  :  machines  à  ourdir,  k 
bobiner.  Lisages. 

38 


594  LIVRE  V.—  DOCUMENTS  OFFICIELS. 

Métiers  ordinaires  et  mécaniques  pour  la  fabrication  des  tissus  unis.  Métiers  pour  la 
fabrication  des  étoffes  façonnées  et  brochées,  battants-brocheurs,  métiers  électriques. 
Métiers  h  fabriquer  les  lapis  et  tapisseries. 

Métiers  h  mailles  pour  la  fabrication  de  la  bonneterie  et  des  tulles.  Matériel  de  la 
fabrication  de  la  dentelle.  Matériel  des  fabriques  de  passementerie. 

Métiers  de  haute  lisse  et  procédés  d'espoulinage. 

Appareils  accessoires  :  machines  à  foder,  calandrer,  gaufrer,  moirer,  métr^, 
plier,  etc. 

CLASSE  57.  —   Matériel  et  pROcéois  de  la  coutubb  et  db  la  coitfectioii 

DES  vêtehents. 

(Palais,  Galerie  VI.) 

Outils  ordinaires  des  ateliers  de  couture  et  de  confection.  Machines  à  coudre <,  à  pi- 
quer, à  ourler,  à  broder. 

Scies  h  découper  les  étoffes  et  les  cuirs  pour  la  confection  des  vêlements  et  chaus- 
sures. Machines  h  faire,  à  clouer  et  à  visser  les  chaussures. 

CLASSE  58.  —  Matériel  et  proc^d^s  de  la  confection  des  objets  de  mobilieb 

et  D'HABITATION. 
(Palais,  Galerie  Vf.) 

Machines  à  débiter  les  bois  de  placage.  Scies  h  découper,  à  chantourner,  etc.  Ma- 
chines à  faire  les  moulures,  les  baguettes  de  cadre,  les  feuilles  de  parquet,  les  meu- 
bles, etc.  Tours  et  appareils  divers  des  ateliers  de  menuiserie  et  d^ébénisterie. 

Machines  à  estamper  et  h  emboutir.  Machines  et  appareils  pour  le  travail  du  stoc. 
du  carton-pâte,  de  l'ivoire,  de  Tos,  de  la  corne. 

Machines  à  mettre  au  point,  à  sculpter,  à  réduire  les  statues,  à  graver,  h  goilkn 
cher,  etc. 

Machines  à  scier  et  polir  les  pierres  dures,  les  oiarbres,  etc. 

CLASSE  59.  —  Matériel  et  procédés  ob  la  PibPBTBBiB,  Dta  TiiffroBan 

ET  DES  impressions. 
(Palais,  Galerie  VI.) 

Matériel  de  l'impression  des  papiers  peints  et  des  tissus.  Machines  à  graver  les  rou- 
leaux d'impression. 

Matériel  du  blanchiment,  de  la  teinture  et  de  Tapprét  des  papiers  et  des  tissus. 

Matériel  de  la  fabrication  du  papier  à  la  cuve  et  à  la  machine.  Appareils  pour  gaxt- 
frer,  régler,  glacer,  moirer  le  papier.  Machines  k  découper,  rogner,  timbrer  les 
papiei*s ,  etc. 

Matériel,  appareils  et  produits  des  fonderies  en  caractères,  clichés,  etc.  Madiines  et 
appareils  employés  dans  la  typographie,  la  stéréotypie,  l'impression  en  taille  douce, 
Tautographie,  la  lithographie,  la  chalcographie,  la  paniconographie ,  la  chromolitho- 
graphie, etc.  Impression  des  timbres-poste.  Machines  à  composer  et  à  trier  les 
caractères. 


N"  3.  595 

CLASSE  60.  —  Machinbs,  instrgments  et  PRocéoés  usités  dans  divers  travaux. 

(Palais,  Gnlerie  VI.) 

Presses  nionëtaii*es. 

Machines  servant  h  la  fabrication  des  boutons,  des  plumes,  des  épingles,  des  enve- 
loppes de  lettres,  à  empaqueter,  h  confectionner  les  brosses,  les  cardes,  h  fabriquer  les 
capsules,  à  plomber  les  marchandises,  à  boucher  les  bouteilles,  etc. 

Outillages  et  procèdes  de  la  fabrication  des  objets  d'horlogerie,  de  bimbeloterie,  de 
marqueterie,  de  vannerie,  etc. 

CLASSE  61 .  —  Carrosserie  et  charronnagf. 

(Palais,  Galerie  VI.) 

Pièces  détachées  de  charronnage  et  de  carrosserie  :  roues ,  bandages ,  essieux ,  bottes 
de  roues,  ferrui^es,  etc.  Ressorts  et  systèmes  divers  de  suspension.  Systèmes  d'attelage. 
Freins. 

Produits  du  charronnage:  chariots,  tombereaux,  camions,  véhicules  à  destination 
spéciale. 

Produits  de  la  carrosserie  :  voilures  publiques,  voitures  d'apparat,  voitures  particu- 
lières; chaises  à  porteurs,  litières,  traîneaux,  etc.;  vélocipèdes. 

CLASSE  62.  —  Bourrellerie  et  sellerie. 

(Palais,  Galerie  VI.) 

Articles  de  harnachement  et  d'éperonnerie  ;  bâts,  selles,  cacolets;  brides  et  harnais 
pour  montures,  pour  bétes  de  somme  et  de  trait;  étriers,  éperons;  fouets  et  cravaches. 

CLASSE  63.  —  Matériel  des  chemins  de  fer. 

(Palais,  Galerie  Vl.) 

Pièces  détachées  :  ressorts,  tampons,  freins,  etc. 

Matériel  fixe  :  rails,  coussinets,  éclisses,  changements  de  voie,  aiguilles,  plaques 
tournantes;  tampons  de  choc;  grues  d'alimentation  et  réservoirs;  signaux  optiques  et 
acoustiques. 

Matériel  roulant  :  wagons  à  terrassement,  h  marchandises,  à  bestiaux,  à  voyageurs; 
locomotives,  tenders. 

Mcichines  spéciales  et  outillage  des  ateliers  d'entretien,  de  réparation  et  de  cons- 
truction du  matériel. 

Matériel  et  machines  pour  pinns  inclinés  et  plans  automoteurs;  matériel  et  machines 
pour  chemins  de  fer  atmosphériques  ;  modèles  de  machines ,  de  systèmes  de  traction , 
d*appareils  relatifs  aux  voies  ferrées. 

Modèles,  plans  et  dessins  de  gares,  de  stations,  de  remises  et  de  dépendances  de 
reiploitation  des  chemins  de  fer. 

CLASSE    6fl,  —    MaTIÎRIBL  et  procédas  de  la  TélÉGRAPaiE. 

(Palais,  Galerie  VI.) 

Appareils  de  télégraphie  fondés  sur  la  transmission  de  la  lumière,  du  son,  etc. 

38. 


5%  LIVRE  \.—  DOCUMENTS  OFFICIELS. 

Matériel  delà  télégraphie  électrique:  supports,  conducteurs,  tendeurs,  etc.;  pile^ 
électriques  pour  la  télégraphie  ;  appareils  manipulateurs  et  récepteurs.  Sonneries  et 
signaux  électriques. 

Objets  accessoires  des  services  télégraphiques:  parafoudres,  commutateurs,  papiers 
préparés  pour  télégraphes  imprimants  et  transmissions  autographiques.  Matériel  spécial 
de  la  lélégi*aphie  sou  s- marine. 

CLASSE  65.  —  MATj^RieL  et  procédas  dd  génie  civil,  des  travaux  publics 

RT  DE  L'ARCHITECTURE. 
(Palais,  Galerie  VI.) 

Matériaux  de  construction  :  roches ,  bois ,  métaux  ;  pierres  d'ornement  ;  chaux . 
mortiers,  ciments,  pierres  artificielles  et  hétons;  tuiles,  briques,  carreaux;  ardoises, 
cartons  et  feutres  pour  couvertures.  Matériel  et  produits  des  procédés  employés  pour 
la  conservation  des  bois.  Appareils  et  instruments  pour  Tessai  des  matériaux  de  cons- 
truction. 

Matériel  des  travaux  de  terrassement  ;  excavateurs.  Appareils  des  chantiers  de  con»- 
tniction.  Outillages  et  procédés  de  Tappareilleur,  du  tailleur  de  pierres,  du  maçon,  du 
charpentier,  du  couvreur,  du  serrurier,  du  menuisier,  du  vitrier,  du  plombier,  du 
peintre  en  bâtiments,  etc. 

Serrurerie  fine  :  serrures,  cadenas;  grilles,  balcons,  rampes  d'escalier,  etc. 

Matériel  et  engins  des  travaux  de  fondations  :  sonnettes,  pilotis ,  pieux  h  vis;  pompes, 
appareils  pneumatiques  ;  dragues ,  etc.  Matériel  des  travaux  hydrauliques ,  des  ports  de 
mer,  des  canaux ,  des  rivières. 

Matériel  et  appareils  servant  aux  distributions  d'eau  et  de  gaz.  Matériel  de  Tentretien 
des  routes ,  des  plantations  et  des  promenades. 

Modèles,  plans  et  dessins  de  travaux  publics  :  ponts,  viaducs,  aqueducs,  ^[outs, 
ponts-canaux,  etc.;  phares;  monuments  publics  de  destination  spéciale;  constructions 
civiles;  hôtels  et  maisons  à  loyer;  cités  ouvrières,  etc. 

CLASSE  66.  —  Matériel  de  la  navigation  et  du  sauvetagr. 

(Palais,  Galerie  YI;  Parc.) 

Dessins  et  modèles  de  cales,  bassins  de  radoub,  docks  flottants,  etc. 

Dessins  et  modèles  des  bâtiments  de  tous  genres  usit^  pour  la  navigation  fluviale  et 
maritime.  Types  et  modèles  des  systèmes  de  construction  adoptés  dans  la  marine.  Ap- 
pareils employés  dans  la  navigation. 

Canots  et  embarcations. 

Matériel  du  gréement  des  navires.  Pavillons  et  signaux. 

Bouées,  balises ,  etc. 

Matériel  et  exercices  de  natation,  de  plongeage  et  de  sauvetage;  flotteurs,  ceintures 
de  natation,  etc.  Cloches  à  plongeur;  nautilus,  scaphandres,  etc.  Bateaux  sons-marins. 
Matériel  du  sauvetage  maritime,  porte-amarres,  bateaux  dits  Ufe-boats,  etc.  Matériel 
du  sauvetage  pour  les  incendies  et  autres  accidents  de  divers  genres. 


!N-  3.  597 

7*  CiROUPK. 

ALIMENTS  (frais  OU  GONSBRYEs)  À  DIVERS  DEGrIs  OE  PREPARATION. 


CLASSE  67.  —  CiRKALBs  et  autres  produits  farineux  combstirles,  avec  leurs  d^riv^s. 

(Palais,  Galerie  VII.) 

Froment,  seigle,  orge,  riz,  maïs,  millet  et  autres  céréales  en  grains  et  en  farines. 

Grains  mondés  et  gruaux. 

Fécules  de  pommes  de  terre,  de  riz,  de  lentilles,  etc.  Gluten.  Tapioca,  sagou, 
arrow-root,  cassave  et  autres  iécules.  Produits  farineux  mixtes,  etc. 

PAtes  dites  dltalie,  semoules,  vermicelles,  macaronis. 

Préparations  alimentaires  propres  à  remplacer  le  pain  :  nouilles,  bouillies,  pâtes  de 
fabrication  domestique,  etc. 

CLASSE  68.  —  Produits  de  la  eoulangerie  et  de  la  pâtisserie. 

(Palaia,  Galerie  VIL) 

Paios  divers,  avec  ou  sans  levain.  Pains  de  fantaisie  et  pains  façonnés.  Pains  com- 
primés pour  voyages,  campagnes  militaires,  etc.  Biscuits  de  mer. 

Produits  divers  de  pâtisserie  propres  à  chaque  nation.  Pains  d'épice  et  gâteaux  secs 
susceptibles  de  se  conserver. 

CLASSE  69.  —  Corps  gras  alimentaires;  laitages  et  gbdfs. 

(PaUia,  Galerie  VII.) 

Graisses  et  huiles  comestibles. 

Laits  frais  et  conserves.  Beurres  frais  et  salés.  Fromages. 

Œufs  de  toutes  sortes. 

CLASSE  70.  —  Viandes  et  poissons. 

(Palais,  Galerie  VII.) 

Viandes  fraîches  et  salées  de  toute  nature.  Viandes  conservées  par  divers  procédés. 
Tablettes  de  viande  et  de  bouillon.  Jambons  et  préparations  de  viandes. 

Volailles  et  gibiers. 

Poissons  frais,  poissons  salés,  encaqués  :  morues,  harengs,  etc.  Poissons  conservés 
dans  rhuile  :  sardines,  thon  mariné,  etc. 

Crustacés  et  coquillages:  homards,  crevettes,  hutlres;  conserves  d'huttres,  d an- 
chois, etc. 

CLASSE  71.  —  LEGUMES  et  fruits. 

(Palais,  Galerie  VII.) 

Tubercules  :  pommes  de  terre,  etc.  Légumes  farineux  secs  :  haricots,  lentilles,  etc. 
I>^imes  verts  ë  cuire  :  choux,  etc.  Légumes  racines:  carottes,  navets,  etc.  Légumes 


598  LIVRE  V.  —  DOCUMENTS  OFFICIELS. 

épices  :  oignons,  ail,  etc.  Salades.  Cucurbitacëes  :  citrouilles,  mdons,  etc.  Légumes 
conserves  parie  sel,  parle  vinaigre  ou  par  la  fermentation  acétique  :  choucroute,  etc. 
Légumes  conservés  par  divers  procédés. 

Fruits  à  Tétat  frais.  Fruits  secs  et  préparés  :  prunes,  figues,  raisins,  etc.  Fruits 
conservés  sans  le  secours  du  sucre. 

CLASSE  72.  —  Condiments  et  stimulants;  sdcres  et  produits  de  la  confiserie. 

(Palais,  Galerie  YII.) 

Épices  :  poivres,  cannelle,  piments,  etc.  Sel  de  table.  Vinaigres.  Condiments  et  sti- 
mulants composés  :  moutardes,  kari,  sauces  anglaises,  etc. 

Thés,  cafés  et  boissons  aromatiques.  Cafés  de  chicorée  et  de  glands  doux. 

Chocolats. 

Sucres  destinés  aux  usages  domestiques.  Sucres  de  raisin,  de  lait,  etc. 

Produits  divers  de  la  confiserie:  dragées,  bonbons  de  sucre,  fondants,  nougats, 
ongélique,  anis,  etc.  Confitures  et  gelées.  Fruits  confits  :  cédrats,  citrons,  oranges, 
ananas.  Fruits  à  Teau-de-vie.  Sirops  et  liqueurs  sucrées. 

CLASSE  73.  —  Boissons  fermentées. 

(Paldis,  Galerie  YH.) 

Vins  ordinaires,  rouges  et  blancs.  Vins  de  liqueur  et  vins  cuits.  Vins  mousseux. 
Cidres,  poirés  et  autres  boissons  tirées  des  fruits. 

Bières  et  autres  boissons  tirées  des  céréales.  Boissons  fermentées  tirées  des  sèves 
v^étales,  du  lait  et  des  matières  sucrées  de  toute  nature. 

Eaux-de-vie  et  alcools.  Boissons  spiritueuses,  genièvre,  rhum,  tafia,  kirsch,  etc. 


8«  GROUPE. 
produits  vivants  et  spécimens  D'Établissements  de  l'agriculture. 


CLASSE  7^.  —    Spécimens  d'exploitations  rurales  et  d'usines  agricoles. 

(Parc.) 

Types  des  bâtiments  ruraux  des  diverses  contrées.  Matériel  des  écuries,  ëtables. 
chenils,  etc.  Appareils  pour  préparer  la  nourriture  des  animaux. 

Machines  agricoles  en  mouvement  :  charrues  à  vapeur,  moissonneuses,  faucheuses, 
faneuses,  batteuses,  etc.  ^*' 

Types  d'usines  agricoles  :  distilleries,  sucreries,  raffineries;  brasseries;  minoteries, 
féculeries,  amidonneries ;  magnaneries,  etc. 

Pressoirs  pour  le  vin,  le  cidre,  Thuile.  elc. 

(')  Ces  machines  sont  mentionnées  ici  au  (loinl  de  vue  de  leur  installation.  Leor  jugement 
appartient  à  la  classe  /i8. 


N-  3.  599 

CLASSE  75.  —  CuEVÂOi,  ânes,  .mulets,  etc. 

(Parc.) 

Animaux  présenlës  comme  spëcimens  caractéristiques  de  l'art  de  l'éleveur  dans 

chaque  conti'ée. 

Types  d'écuries. 

CLASSE  76.  —  BoEOFs,  buffles,  etc. 

(Pare.) 

Animaux  présentés  comme  spécimens  caractéristiques  de  Tart  de  l'éleveur  dans 

chaque  contrée. 

Types  d^élables. 

CLASSE  77.  —  Moutons,  CHàvEss. 

(Parc.) 

Animaax  présentés  comme  spécimens  caractéristiques  de  l'art  de  l'éleveur  dans 
chaque  contrée. 

Types  de  bergeries,  de  parcs  h  moutons  et  d'établissements  analogues. 

CLASSE  78.  —  Porcs,  lapins,  etc. 

(Pare.) 

Animaux  présentés  comme  spécimens  caractéristiques  de  l'art  de  l'éleveur  dans 
chaque  contrée. 

Types  de  porcheries  et  des  établissements  propres  à  l'élevage  des  animaux  de  cette 
dasae. 

CLASSE  79.  —  Oiseaux  de  basse-cour. 

(Pare.) 

Animaux  priantes  comme  spécimens  caractéristiques  de  l'art  de  l'éleveur  dans 
chaqoe  contrée. 

Types  des  poalaiUerB,  des  pigeonniers,  des  faisanderies,  etc.  Appareils  d'éclosion 
artificielle. 

CLASSE  80.  —  Chiens  de  chasse  bt  de  gahbi. 

(Pare.) 
Chiens  de  berger,  chiens  de  garde. 

Chiens  de  chasse. 

Types  de  chenils  et  engins  de  dressage. 

CLASSE  81.  —  Insectes  utiles. 

(  Pare.  ) 

Abeilles.  Vers  h  soie  et  bombyx  divers.  Cochenilles,  insectes  producteurs  de  laque,  etc. 
Matériel  de  Télevage  des  abeilles  et  des  vers  h  soie. 

CL.ASSE  82.  —  Poissons,  crustacés  et  mollusques. 

(Pare.) 

Animaax  aquatiques  utiles,  è  l'état  vivant. 

Aqnariams.  Matériel  de  l'élevage  des  poissons,  des  mollusques  et  des  sangsues. 


600  LIVRE  V.  -~  DOCUMENTS  OFFICIELS. 

9*  GROUPE. 

PRODUITS  VIVANTS  ET  SPÉCIMENS  D^^TABLISSEMENTS  DE  L'HORTICULTURE. 


CLASSE  83.  —  Serres  et  matériel  de  l*horticulture. 

(Parc.) 

OatUs  du  jardinier,  du  pépiniériste  et  de  Fhorlicuiteur.  Appareils  d'arrosemeDl . 
d'entretien  des  gazons,  etc. 

Grandes  serres  et  leurs  accessoires.  Petites  serres  d'appartement  et  de  fenétro. 
Aquariums  pour  plantes  aquatiques. 

Jeux  d*eau  et  autres  appareils  pour  Tomementation  des  jardins. 

CLASSE  8i!i.  —  Fleurs  et  plantes  d'orhehert. 

(Parc.) 

Espèces  de  plantes  et  spécimens  de  cultures  rappelant  les  types  caractéristiqaes  des 
jardins  et  des  habitations  de  chaque  contrée. 

CLASSE  85.  —  Plantes  potagIeres. 

(Parc.) 

Espèces  de  plantes  et  spécimens  de  culture  rappelant  les  types  caractéristiques  des 
jardins  potagers  de  chaque  contrée. 

CLASSE  86.  —  Fruits  et  arsres  fruitiers. 

(Parc.) 

Espèces  de  plantes  et  spécimens  de  produits  de  cultures  rappelant  les  types  Garacté- 
ristiques  des  vergers  de  chaque  contrée. 

CLASSE  87.  —  Graines  et  plants  d'essences  porestiàres. 

(Parc.) 

Espèces  de  plantes  et  spécimens  de  produits  de  cultures  rappdant  les  procédés  de 
repeuplement  des  forêts,  usités  dans  chaque  pays. 

CLASSE  88.  —  Plantes  de  serres. 

(Pare.) 

Spécimens  des  cultures  usitées  dans  divers  pays,  en  vue  de  Tagrément  ou  de 
Tutilité. 

10-  GROUPE. 

OBJETS  SPÉCIALEMENT  EXPOSÉS  EN  VUE  D'AMELIORER  LA  CONDITION  PHYSIQUE 

ET  MORALE  DE  LA  POPULATION. 


CLASSE  89.  —  Matériel  et  méthodes  de  l'enseignement  des  bnpants. 

(Palaia,  Galerie  II;  Pare.) 

Plans  et  modèles  de  bâtiments  scolaires.  Mobiliers  d'école. 


N*  3.  601 

Appareils,  iasiraineDto,  modèles,  cartes  murales  conçus  en  vue  de  faciliter  rensei- 
gnement des  enfants.  Collections  ëlëmentaires  propres  h  l'enseignement  des  notions 
bcientifiqnes  usuelles.  Modèles  de  dessin.  Tableaux  et  appareils  propres  à  renseignement 
du  chant  et  de  la  musique. 

Appareils  et  tableaux  propres  è  renseignement  des  aveugles  et  des  sourds-muets. 

Livres  d*ëcole,  atlas,  cartes  et  tableaux. 

Publications  périodiques  et  journaux  d'éducation. 

Travaux  d'âèves  des  deux  sexes. 

CLASSE  90.  —  Bibliothèques  et  MiTiRiBL  de  L'EifSEicifEMENT  DONNi  aux  adultes 

DANS  LA  FAMILLE,  L*ATBLIER,  LA  COMMUNE  OU  LA  COEPORATIOff. 

(Palais,  Galerie  II.) 

Ouvrages  propres  à  former  la  bibliothèque  usuelle  du  chef  de  famille,  du  chef 
d'atelier,  du  cultivateur,  de  Tinstiluteur  communal,  du  marin,  du  naturaliste  voya- 
geur, etc. 

Almanaehs,  aide-mémoire  et  autres  publications  utiles  destinées  au  colportage. 

Matériel  des  bibliothèques  scolaires,  communales,  etc. 

Matériel  des  cours  techniques  nécessaires  à  Texercice  de  certaines  professions  ma- 
nuelles. 

CLASSE  91.  —  Meubles,  vêtements  et  auments  de  toute  origine  DisTiNCuis 

PAR  LES  QUALITE  UTILES,  UNIES  AU  BON  MARCOi. 
(  PaUia ,  Galeriet  III ,  lY  et  VII.) 

Collection  méthodique  d'objets  (énumérés  aux  3',  A*  et  7*  groupes)  livrés  au  com- 
meree  par  de  grandes  fabriques  ou  par  des  ouvriers  chefs  de  métier  et  spécialement 
recommandés  au  point  de  vue  d'une  bonne  économie  domestique. 

Nota.  Les  prix  et  le  lieu  de  veute  doivent  être  indiqués  pour  chaque  objet 

.CLASSE   92.  —    SpiciMENS  des  costumes  populaires  des  diverses  CONTRiRS. 

(Palais,  Galerie  IV.) 

Collection  méthodique  de  costumes  des  deux  sexes,  pour  tous  les  âges  et  pour  les 
professions  les  plus  caractéristiques  de  chaque  contrée. 

N'oTA.  On  choisira  les  costumes  qui  satisfont  le  mieux  aux  conveninces  du  climat  ou  de  la 
profenioD,  aoi  eiigeooes  do  goût  particulier  de  chaque  peuple,  et  qui,  à  ces  divers  titres,  sont 
le  plut  eo  hannooie,  dans  chaque  contrée,  avec  la  tradition  nationale.  On  exposera  autant  que 
poadMe  ces  eosCames  sur  des  mannequins. 

CLASSE   93.  SpicIMBNS  D*BAB1TATI0NS  CARACTéRIséES  PAR  LE  BON  MARCHE 

UNI  AUX  CONDITIONS  D*HT6làNB  ET  DE  BlBN-âTRE. 

(Parv.) 

Types  d'habitations  de  famille,  propres  aux  diverses  classes  de  travailleurs  de  chaque 
contrée. 


602  LIVRE  V.  —  DOCUMENTS  OFFICIELS. 

Types  d*habitatioDs  proposées  pour  les  ouvriers  des  manufectures  orfeaiues  ou 
rurales. 

CLASSE  9 A.  —  Produits  db  toute  sorte  fabriques  par  dis  odvribes 

CHEFS  hE  métier. 
(  PalaiB  et  Parc.  ) 

Collection  méthodique  de  produits  (énumërés  aux  groupes  précédents)  fabricpës  par 
des  ouvriers  travaillant  à  leur  propre  compte,  soit  seuls,  soit  avec  le  concoors  de  leur 
famille  ou  d  un  apprenti ,  pour  le  commerce  ou  pour  la  consommation  domestique. 

Nota.  On  admetlra  seulement  dans  cette  dasse  les  produits  qui  se  recommandent  par  leur 
qualité  propre,  par  la  nouveauté  ou  la  perfection  des  procédés  de  travail,  ou  par  Pinfluence  uble 
que  ce  travail  exerce  sur  la  condition  physique  et  morale  de  la  population. 

CLASSE  95.  —  Instruments  et  PRociDis  de  travail,  spécuux  aux  ouvriers 

CHEFS  DE  METIER. 
(Palais,  Galerie  YI;  Parc.) 

Instruments  et  procédés  (énumérés  au  6'  groupe)  employés  babituellemeat  par  des 
ouvriers  travaillant  à  leur  propre  compte,  ou  spécialement  adaptés  aux  conveDwioes  du 
travail  exécuté,  en  famille,  au  foyer  domestique. 

Travaux  manuels,  où  se  manifestent,  avec  un  caractère  particulier  d'excellence,  la 
dextérité,  Vintelligence  ou  le  goût  de  Touvrier. 

Travaux  manuels  qui,  par  diverses  causes,  ont  le  mieux  résisté,  jusqu'à  Tépoque 
actuelle,  à  la  concurrence  des  machines. 


\°  â. 

REGLEMENT  FIXANT  LA  NATURE  DBS  RECOMPENSES  ET  ORGAltlSAHT  LES  iURTS 


CHARGES  DE  LES  REPARTIR. 


TITRE  PREMIER. 

DISPOSITIONS  G^N^RALES. 

Article  1".  —  Une  somme  de  huit  cent  mille  francs  (800,000')  est  consacrée  aui 
réi'ouipenses  qui  doivent  être  décernées  à  loccasion  de  l'Exposition  universelle  de  1867. 

Art.  s.  —  Il  est  institué  un  Jury  international  chargé  d  attribuer  les  récompenses. 

Le  Jury  international  est  composé  de  six  cents  membres,  répartis  entre  les  différentes 
nations ,  d'après  la  proportion  des  surfaces  occupées  par  les  produits  de  chacune  dalles. 

Le  résultat  de  la  répartition  est  indiqué  par  les  tableaux  A  et  B  annexés  au  présent 
Règlement. 


N-  h,  603 

Art.  3.  —  Les  membres  français  du  Jury  international  des  récompenses  sont  nom- 
mes par  ta  Commission  impériale. 

Les  membres  étrangers  sont  désignés  respectivement  par  la  Commission  nationale  de 
chaque  pays. 

Toutes  les  nominations  doivent  être  faites  avant  le  i"  décembre  1866. 

La  Commission  impériale,  après  s  être  concertée  avec  les  diverses  Commissions  étran- 
gères, répartit  les  membres  du  Jury  entre  les  Classes. 

Art.  h,  —  Le  Jury  international  doit  accomplir  ses  travaux  du  1"  avril  au  i&  mai 
1867. 

Toutefois,  en  ce  qui  concerne  les  Classes  5 9,  67  à  88  et  gS  ^^^  les  opérations  du 
Jury  se  poursuivront  pendant  toute  la  durée  de  l'Exposition. 

Art.  5.  —  La  distribution  solennelle  des  récompenses  est  fixée  au  1"  juillet  1867. 

TITRE  H. 

DISPOSITIONS  SPÉCIALES  C0NGBRNA7IT  LE  GROUPE  DES  OEUVRES  D'ART. 

Art.  6.  —  Les  récompenses  mises  k  la  disposition  du  Jury  inlernational ,  pour  les 
œuvres  d'Art,  sont  réglées  comme  suit  : 

17  grands  prix,  chacun  d'une  valeur  de â,ooo' 

3a  première  prix,  chacun  d'une  valeur  de 800 

kk  deuxièmes  prix,  chacun  d'une  valeur  de 5 00 

66  troisièmes  prix,  chacun  d'une  valeur  de koo 

Art.  7.  —  Les  récompenses  instituées  à  l'article  6  sont  réparties  comme  il  suit  entre 
les  quatre  sections  des  Beaux-Arts  qui  correspondent  aux  Classes  du  1*'  Groupe  : 

1"  Section.  —  Classes  1  et  1  réunies  :  8  grands  prix,  i5  premiers  prix,  90 
deuxièmes  prix,  a/i  troisièmes  prix; 

9'  Section.  —  Classe  3  :  h  grands  prix,  8  premiers  prix.  19  deuxièmes  prix,  19 
troisièmes  prix; 

3*  Section.  —  Classe  6  :  3  grands  prix,  6  premiers  prix.  8  deuxièmes  prix,  6  troi- 
sièmes prix; 

h'  Section.  —  Classe  5  :  -x  gi-ands  prix,  3  premiers  prix,  k  deuxièmes  prix,  k  troi- 
sièmes prix. 

Art.  8.  —  l^e  Jury  pour  le  Groupe  des  œuvres  d'Art  comprend  soixante-trois 
membi*es. 

•'^  (classe  Sa  :  Moteurs,  générateurs  et  ap-  PagricuUurc.  —  Classes  83  à  88  :  9*  Groupe, 

pareils  ro(H»oiques  spécialement  adaptés  aux  Produits  vivants  et  spécimens  dVtahlissonicnts 

besoins  de  rExposilion.  —  Classes  67  à  73  :  de  Tborticullure.  —  Classe  96  :  Instniments  et 

7*  firoape,  Aliments  à  divers  degrés  de  prépa-  procédés  de  travail  spéciaux  aux  ouvriers  chefs 

ration.  —  Classes  76  à  89  :  8*  Groupe,  Pro-  de  métier. 
doits  viwols  et  spécimens  dVtablissements  de 


604  LIVRE  V.  —  DOCUMENTS  OFFICIELS. 

La  proportion  noniërique  des  membres  français  et  étrangers,  dans  chacune  de 
quatre  sections ,  est  indiquée  par  le  tableau  A  annexe  au  Règlement. 

Les  membres  français  des  quatre  sections  sont  nommés  par  la  Commission  impériale 
parmi  les  membres  du  Jury  d'admission.  D  seront  choisis,  en  nombre  égal,  sur  chacune 
des  ti*ois  listes  qui  auront  concouru  h  la  formation  de  ce  Jury,  institué  conformément  à 
la  décision  du  13  mai  1866. 

Les  exposants  ayant  accepté  les  fonctions  de  membre  du  Jury  international  pour  les 
œuvres  d*Art  ne  sont  pas  exclus  du  concours  pour  les  récompenses. 

Chacune  des  quatre  sections  est  présidée  par  un  de  ses  membres,  choisi  par  la  Cooi- 
mission  impériale.  Deux  des  présidents  sont  Français. 

Art.  9.  —  Les  quatre  sections  peuvent  se  réunir  pour  proposer,  s*il  y  a  lien,  des 
modifications  à  la  répartition  des  récompenses,  telle  quelle  est  établie  à  Tarticle  7. 

La  Commission  im[)ériale  daigne  un  de  ses  membres  pour  présider  les  quatre  sec- 
tions réunies. 

TITRE  in. 

DISPOSITIONS  SPÉCIALES  COIfCEBNANT  LES  NEUF  GROUPES  DES  PRODDITS  DE  L'AGRICDLTt'BE 

ET  DE  L'INDUSTRIE. 

Art.  10.  —  Les  récompenses  mises  à  la  disposition  du  Jury  international,  pour  \& 
produits  de  Tagnculture  et  de  Tindustrie,  sont  réglées  comme  suit  : 

Grands  prix  et  allocations  en  argent  d'une  valeur  totale  de  deux  cent  cinquante 

mille  francs  (35o,ooo'); 
Cent  médailles  dor,  d'une  valeur  de  mille  francs  chacune; 
Mille  médailles  d'argent; 
Trois  mille  médailles  de  bronze  ; 
Cinq  mille  mentions  honorables,  au  plus. 
Toutes  les  médailles  ont  le  même  module. 

Art.  11.  —  Les  grands  prix  sont  destinés  à  récompenser  le  mérite  des  inventions 
ou  des  perfectionnements  qui  ont  apporté  une  amélioration  considérable  dans  la  qualité 
des  produits  ou  dans  les  procédés  de  fabrication. 

Art.  12.  —  L'attribution  des  récompenses  instituées  à  l'article  10  pour  les  neof 
Groupes  de  l'Agriculture  et  de  l'Industrie  résulte  des  opérations  successives  de  Jurys 
de  Cloêse,  de  Jurys  de  Groupe  et  d'un  Conseil  supérieur. 

Art.  13.  —  La  proportion  numérique  des  membres  français  et  étrangers  dans  cha- 
cun des  Jurys  de  Classe  est  fixée  par  le  tableau  A  annexé  au  présent  Règlement. 

Art.  14.  —  Chaque  Jury  de  Classe  se  réunit  à  partir  du  i*'  avril  1867. 

Dans  sa  première  réunion,  il  nomme  un  président,  un  vice-président  et  un  secré- 
taire. U  nomme  ultérieurement  un  rapporteur,  dont  l'élection  doit  avoir  lieu  avant  le 
10  avril. 

Art.  15.  —  Les  Jurys  de  Classe  peuvent  s'adjoindre  des  associés  ou  des  experts 
choisis,  soit  parmi  les  auti*es  Classes  du  Jury  international,  soit  en  dehors  de  ce  Jury  : 


V  fi.  605 

dans  ce  dernier  cas,  la  nomination  de  Tassocië  ou  de  l'expei't  doit  être  approuvée  par 
la  Commission  impériale. 

Art.  16.  —  Les  exposants  qui  ont  accepte  les  fonctions  de  membres  du  Jury  inter- 
national sont,  par  ce  seul  fait,  mis  hors  de  concours  pour  les  récompenses. 

Les  exposants  adjoints  à  un  Jury  de  Classe,  à  titre  d'associés  ou  d'experts,  sont  éga- 
lement exclus  du  concours,  en  ce  qui  concerne  les  produits  de  la  Classe  où  ils  sont 
appelés  à  donner  leur  avis. 

Toutefois  la  Commission  impériale  se  réserve  d'autoriser  certaines  exceptions  aux 
exclusions  mentionnées  dans  les  paragraphes  précédents. 

Art.  17.  —  Les  Commissions  étrangères  sont  invitées  h  désigner,  auprès  de  chacun 
des  Jurys  de  Classe,  des  délégués  chargés  de  fournir  tous  les  renseignements  de  nature 
à  édairer  le  Jury,  en  ce  qui  touche  les  exposants  de  leiu*  pays.  Le  domicile  de  ces  dé- 
légués devra  être  notifié  à  la  Commission  impériale  avant  le  qo  mars  1867. 

Les  mêmes  fonctions,  pour  la  section  française,  sont  remplies  auprès  de  chaque 
Jury  de  Classe  par  le  Comité  d'admission  correspondant. 

Art.  18.  —  Du  1*'  au  1  ^1  avril,  chaque  Jury  de  Classe  des  Groupes  a,  3,  A,  5,  6 
et  10  procède  h  Texamen  des  produits  et  fait,  sans  distinction  de  nationalité,  le  classe- 
ment des  exposants  qui  lui  paraissent  dignes  de  récompenses. 

Le  Jury  de  Classe  dresse  ensuite  la  liste  des  exposants  qui,  par  application  de  l'ar- 
ticle 1 6 ,  se  trouvent  mis  hors  de  concours ,  et  propose  les  exceptions  qu'il  juge  néces- 
saires. 

H  classe  enfin,  sans  distinction  de  nationalité,  les  collaborateurs,  contre-mattres  e( 
ouvriers ,  qu'il  croit  devoir  signaler,  soit  pour  des  services  rendus  à  Tagriculture  ou  h 
l'industrie,  soit  pour  leur  participation  h  la  production  d'objets  remarquables,  figurant 
k  TExposition. 

Les  listes  de  classement,  revêtues  de  la  signature  des  membres  qui  ont  pris  part  au 
travail,  seront  déposées,  par  le  rapporteur,  au  Commissariat  général,  au  plus  tard  le 
1 A  avril  1867. 

Les  Jurys  de  Classe  des  Classes  bù  et  95  fournissent  seulement  les  renseignements 
nécessaires  pour  fixer  le  nombre  des  récompenses  qu'il  convient  d*attribuer  à  ces 
('Jasses.  et  proposent  les  associés  qui  doivent  les  seconder  pour  l'exnmen  permanent 
que  réclame  la  nature  des  objets  exposés. 

Si  un  Jury  de  Classe  n'avait  pas  présenté,  le  li  avril,  les  listes  indiquées  ci-dessus, 
la  Commission  im|)ériale  pourvoirait  d'office  è  l'établissement  de  ces  listes. 

Ait.  19.  —  Du  1*'  au  1  &  avril,  chaque  Jury  de  Classe  des  Groupes  7,  8  et  9  dresse 
la  liste  des  associés  dont  il  demande  l'adjonction  pour  l'examen  successif  des  produits 
pendant  la  durée  de  l'Exposition ,  et  fournit  les  renseignements  nécessaires  pour  fixer 
le  nombre  des  récompenses. 

Art.  20.  —  Les  présidents  et  rapporteurs  des  Jurys  de  Classe  sont  les  membres  des 
Jurys  de  Gmupe;  les  présidents  sont,  en  cas  d'absence,  remplacés  par  les  vire-prési- 
denU. 


606  LIVRE  V.  —  DOCUMENTS  OFFICIELS. 

Un  président  et  deux  vice-présidents  sont  nommés,  en  dehors  de  ces  membres,  pour 
chaque  Jury  de  Groupe. 

La  répartition  des  présidents  et  vice-présidents  des  Jurys  de  Groupe  entre  les  dilTé- 
i*entes  nations  est  fixée  par  le  tableau  B  annexé  au  présent  Règlement  (colonnes  (  et  c). 

Conformément  à  l'article  3,  les  présidents  et  vice-présidents  français  sont  nommés 
directement  par  la  Commission  impériale;  les  étrangers  sont  désignés  par  les  CommiiH 
sions  nationales  étrangères. 

Le  secrétaire  de  chaque  Jury  de  Groupe  est  nommé  par  la  Commission  impériale. 

Art.  21.  —  Du  i5  au  98  avril,  chaque  Jury  de  Groupe  des  Groupes  a,  3,  A,  5, 
6  et  1 0  examine  les  réclamations  qui  sont  de  sa  compétence ,  arrête  les  listes  de  classe- 
ment dressées  par  les  Jurys  de  Classe,  et  inscrit  en  regard  de  chaque  nom  la  récom- 
pense qu'il  propose  d'accorder.  Pour  les  Classes  Sa  et  96 ,  il  arrête  seulement  le  nombre 
des  récompenses. 

Il  s'adjoint  successivement  chaque  Jury  de  Classe  pour  les  délibérations  qui  le  con- 
cernent. Les  membres  ainsi  adjoints  ont  voix  délibérative; 

Ces  premières  opérations  des  Jurys  de  Groupe  doivent  être  terminées  et  le  résultat 
doit  en  être  remis  au  Commissariat  général  le  a  8  avril  au  plus  tanl.  Si  les  travaux  ne 
sont  pas  achevés  dans  ce  délai ,  la  Commission  impériale  y  |K>urvoil  d'urgence. 

Art.  22.  —  Du  1 5  au  98  avril,  chaque  Jury  de  Groupe  des  Groupes  7,  8  et  9  arrête 
les  listes  d'associés  dressées  par  les  Jurys  de  Classe,  et  remet  au  Commissariat  général 
les  propositions  relatives  au  nombre  de  récompenses  qu'il  convient  d'attribuer  à  chaque 
Classe. 

Art.  23.  —  Les  présidents  et  vice-présidents  des  Jurys  de  Groupe  sont  appelés  à 
constituer  le  Conseil  supérieur  du  Jury. 

La  présidence  de  ce  Conseil  appartient  à  Tun  des  vice-présidents  de  la  Commission 
impériale. 

Les  fonctions  de  secrétaire  sont  remplies  par  le  secrétaire  et  le  secrétaire  adjoint  de 
la  Commission  impériale. 

Art.  2'i.  —  Du  29  avril  au  5  mai,  le  Conseil  supmeur  répartit  entre  les  divers 
Groupes  le  nombre  total  des  récompenses. 

Le  Conseil  peut,  s'il  paraît  utile  d'augmenter  le  nombre  des  médailles,  proposer  à 
la  Commission  impériale  de  prélever,  à  cet  eOet,  5 0,000  francs,  au  maximum,  sur  la 
somme  affectée  aux  grands  prix  et  aux  allocations  en  argent. 

Ces  travaux  du  Conseil  supérieur  doivent  être  terminés  le  5  mai  au  plus  tard. 

Art.  25.  —  Un  Rapport  sur  l'Exposition  des  produits  de  l'agriculture  et  de  l'indus- 
trie sera  publié  sous  la  direction  et  la  surveillance  d'un  Comité  dont  les  membres  seront 
nommés  par  la  Commission  impériale .  sur  la  proposition  du  Conseil  supérieur. 

Art.  26.  —  Du  6  au  19  mai,  chacun  des  Jurys  de  Groupe  mentionné)  k  Tartide  91 
répartit  entre  les  Classes  qui  le  concernent  les  récompenses  fixées  par  le  Conseil  ma- 
rieur. 

Le  résultat  de  ce  travail  est  remis  au  Commissariat  général  le  1  &  mai  au  plus  tard. 

Art.  27.  —  Pendant  toute  la  duiée  de  l'Exposition,  la  Commission  impériale  nomme 


iN'  /i.  607 

tous  les  quinze  joara  les  associes  temporaires  charge  de  seconder  les  Jurys  de  CUsse 
dans  l'examen  des  produits,  procédés  on  instruments  de  travail  des  Classes  67  è  88, 
présentés  à  l'Exposition  pour  le  concours  de  la  quinzaine  correspondante. 

Ces  associés  sont  choisis  d'après  les  listes  arrêtées  conformément  à  l'article  99. 

Dès  le  second  jour  de  chaque  quinzaine,  chaque  Comité  temporaire  formé  des  jurés 
et  des  associés  classe  les  exposants ,  collaborateurs  et  ouvriers  qu  il  juge  dignes  de  ré- 
compenses, et  les  range  en  quatre  catégories,  sous  les  titres  :  Premiers  prix ,  Deuxihnes 
prix,  TrtnsHmes  prix.  Mentions  honorabks,  de  concours  partiel.  Cette  liste  pourra  être 
immédiatement  rendue  publique. 

Art.  28.  —  Du  iS  au  10  octobre,  les  Jurys  de  Grovpe  des  Groupes  7,  8  et  9, 
diaprés  les  relevés  des  prix  et  des  mentions  honorables  attribués  par  les  Comités  tem- 
poraires, en  conformité  de  l'article  précédent,  dressent  pour  chaque  Classe  la  liste  d'en- 
semble des  exposants,  ainsi  que  celles  des  collaborateurs  et  ouvriers,  et  décernent  les 
récompenses  que  le  Conseil  supérieur  a  mises  à  leur  disposition. 

Le  diplême  porte  un  rappel  des  prix  et  mentions  que  les  divers  Comités  temporaires 
ont  attribués  au  lauréat  pendant  la  durée  de  TExposilion. 

Art.  S9.  —  Les  Jurys  de  Classe  des  Classes  59  et  gS  présentent,  le  30  octobre  au 
plus  tard,  à  la  Conmiission  impériale,  les  propositions  relatives  aux  récompenses  que 
le  Jury  de  Groupe  leur  a  réservées. 

La  Commission  impériale  statue  immédiatement  sur  ces  propositions. 

TITRE  IV. 

DISPOSITIONS  SP^IALES  CONCERNANT  ON  NOUVEL  ORDRE  DE  R^OMPENSBS. 

Art.  30.  —  Un  ordre  distinct  de  récompenses  est  créé  en  faveur  des  personnes,  des 
établissements  ou  des  localités  qui,  par  une  organisation  ou  des  institutions  spéciales, 
ont  développé  la  bonne  harmonie  entre  tous  ceux  qui  coopèrent  aux  mêmes  travaux , 
et  ont  assuré  aux  ouvrio^  le  bien-être  matériel ,  moral  et  intellectuel. 

Ces  récompenses  compreiment  :  dix  prix  d'une  valeur  totale  de  cent  mille  francs 
(100,000'),  et  vingt  mentions  honorables. 

Un  grand  prix  indivisible  de  cent  mille  francs  (t  00,000')  pourra  être  en  outre 
décerné  h  la  personne,  l'établissement  ou  la  localité  qui  se  distinguerait,  sous  ce  rap- 
port, par  une  supériorité  hors  ligne. 

Art.  31.  —  Un  Jury  spécial  apprécie  les  mérites  qui  sont  signalés  pour  cet  ordre 
de  récompenses  et  détermine  la  quotiU^  des  prix  et  la  forme  sous  laquelle  ils  sont  dé- 
cernés. 

La  présidence  de  ce  Jui*y  appartient  à  l'un  des  vice-présidents  de  la  Commission 
impériale. 

Le  nombre  total  des  membres  est  fixé  h  vingt-cinq ,  y  compris  le  président. 

La  répartition  entre  les  diverses  nations  est  fixée  dans  le  tableau  B  (colonne  e). 

Les  fonctions  de  secrétaire  sont  remplies  par  le  secrétaire  de  la  (Commission  impé- 
riale. 


608  LIVRE  \.  -   DOCUMENTS  OFFICIELS. 

Art.  32.  —  A  défaut  de  noinûiation  notifiée  avant  le  i*'  déoeiubre  t866,  confor- 
mément à  Tarticle  3 ,  la  Commission  impériale  choisit  les  Jurés  étrangers  parmi  les 
personnes  accréditées  auprès  d  eUe  par  les  divers  Gouvernements. 

Abt.  33.  —  Le  nombre  de  membres  présents  nécessaire  pour  rendre  valables  les 
décisions  du  Jury  est  fixé  à  dix-huit.  Les  prix  et  les  mentions  honorables  sont  attribués 
à  la  majorité  des  voix.  Le  grand  prix  ne  peut  être  décerné  qu'à  la  majorité  des  deux 
tiers. 

Art.  Sh,  —  Les  demandes  et  documents  destinés  à  signaler,  pour  le  nonvd  ordre 
de  récompenses,  une  personne,  un  établissement  ou  une  localité,  doivent  être  adressa, 
avant  le  i"  décembre  i8G6,  au  Conseiller  d'État,  Commissaire  général. 

Art.  35.  —  Le  Jury  tient  une  première  session  le  i"  décembre  i866,  afin  d*arrèter 
les  règles  h  suivre  pour  Tinslruction  des  demandes  et  de  commencer  leur  examoi. 

Art.  36.  —  Dans  une  seconde  et  dernière  session,  du  i5  avril  au  i&  mai  1867,  le 
Jury  arrête  définitivement  la  répartition  et  la  destination  des  prix.  Ces  prix  sont  distri- 
bues  en  même  temps  que  les  autres  récompenses,  le  i*' juillet  1867. 

Fait  et  délibéré  par  la  Commission  impériale,  le  7  juin  1866. 

I^e  Ministre  d*Elat,  Viee-PréÊiilent , 
[a  Comeilkr  d'Etat,  Commiuairê  général ,  Signé  E.  RoOHBR. 

Signé  F.  Le  Play. 

Le  Secrétaire  de  la  Commiênon  impériale , 

Signé  E.  B.  de  Chancodrtois. 


N"  A. 


609 


PIECES   AINMEXEES 

AU  BàGLBIlECT  FIXANT  LA  IIATUBB  DES  BécOMPBNSES  ET  OROAHISART  LES  JDRT8  CBABGÉ8  DE  LES  B^PABTIB. 


Tableau  A. 
Nombres  de»  membre»  français  et  étrangers  dan»  chaque  8ubdtvi»ion  du  Jury  international. 


GBOUPIft   ET   CLASSES. 


(Tmr  l«  êj§»àm»  d«  clMiiAMli«B  uacjii  •■  BAglcn«at  géotfrkl.  ) 


NOMBRE 


par  da^M. 


a 


-ta 


S 

w 
m 
S 
M 


NOMBRE 


par  kérit*  de  elaucs. 


.3 

0 
m 
u 
h. 


e 


A 

a 

•i 

a 
u 


JURY  DES  BEAUX-ARTS.  (Titrb  II.) 
^Mlioiu  iM  Ary  et  /iiry  à»  Groupe. 

Ii"S«clioii ,  ClaMW  1  et  s  réaoiet 
9*  S«CttOB  t  ClatM  S 
3*  Section ,  CUsm  4  ;  4*  Section  ,  CUbm  S. . . . . 

Clasuê  i  à  i 

I  Prrialdeat  da  Jory  de  Groupe 

JURY  DE  L*AGRICULTURE  ET  DE  L'INDUSTRIE.  (Titm 

Junfi  de  QmiMt, 

Ir.laaeei  6,  7,  8,  9,  10,  11  et  i3 
ClesM  19 

a*  Giovri Clouté  6  à  i3 

ICIaaeee  i4  ,  16 ,  17,  18 ,  9s  ,  34  et  96 
Cleeies  16  ,  19 ,  90 1  ><  i  s3  et  »5 

3*  GMOVPI Cla»f»  i4  à  96 

IClaMe*  97,  9S ,  99 ,  So ,  3t  «  33  et  54 
Clatsct  39  ,  36,  37,  38  et  39 
Cle»*e  36 

4*  GROVPI Clauei  97  à  39 

ICIesaet  4o,  43  et  44 
Clu»c9  4i  et  46 
ClsMee  49  et  4o 

5*  Gaom Classe»  4o  à  46 

CtaM«e  47.  4S ,  3o,  5 1 ,  &9  ,  83 ,  54  «  56 ,  39 ,  63  et  65 . 

Cla»9et  4<{ .  60 ,  61 ,  69 ,  64  et  66 

CiaMee  55 ,  67  et  M 

6«  GBOVPB Cloues  47  à  66 

I  Clease»  67,  68,  69,  70 «  71»  79  et  73 

7*  GkOVPS classes  67  à  73 

IClatMi  74,  75,  76,  77,  7»,  79,  «o,  M  et  89.  ... 

8*  GBOOPB Clauts  74  Ù89 

I  Claeacs  83 ,  84  .  85 ,  86  ,  l<7  et  A8 

9»  GftOVPK Cloues  83  à  H« 

Clawee  89 ,  90  et  96 

Cla>»e  91 

Cia»ee*  99  »  93  et  94 

10^  GBOVPK Classts  C9  à  96 

TOTAL  dea  membres  des  Jurys  de  Classe 


IIL) 


9 

5 
7 

5 
4 

l 

10 

7 
4 
5 

6 
4 
5 

4 

4 

4 

7 
9 
4 


14 

91 

33 

3 

4 

7 

i4 

11 

35 

19 

11 

94 

91 

98 

49 

10 

10 

90 

5 

5 

10 

9 

19 

91 

4 

4 

8 

4 

6 

10 

33 

33 

68 

19 

19 

94 

6 

9 

i5 

14 

14 

98 

18 

18 

36 

19 

19 

94 

9 

19 

91 

4 

5 

9 

6 

6 

19 

939 

978 

5.7 

Jurys  it  Groupt. 


4* 

6» 


9* 


Cuacru. 

eaoopi. 
Gaocpt. 
Gsocrc. 
CH<'vrc. 
GMirrc. 
G*oi  ri . 
Gaocri. 
Geocrt. 


Merabrvs  :  Le*  présidents  et  rapportears  des 

Membres  :  Idem 

Membres:  Idem i3  Idem 

Menbrei  :  idem 7  Idem 

Membres  :  id  m 90   dem 

Membres  :  idem 7  Idem 

Membres  :  Idem 9  Idtm 

Membre»  :  Idem t  /  fem 

Membres  :  'dem 7  idem 

Vire-(>ré«ident*  de»  9  Jurys  de  Groupe 

Préaidenls  des  9  Jurys  de  Groupe , 

Conseil 


8  Jurys  de  Classe. 
i3  !•  em 


GaOQPBSS  A  lOw  I  Membres  :  Les  présidents  et  vice-pré«i(lents  des  9  Jurys  de  Gruupe. , 
I  Président:  L'un  des  vice-pr4»idenls  de  U  Commission  impériale..  ..| 


JURY  SPÉCIAL  DU  NOUVEL  ORDRE  DE  RÉCOMPENSES.  (Tirai  IV.) 


Pf  sa*dent  :  L'na  des  vice- président  s  de  la  Commission  impériale. 

TOTAVX 

Bdeerve 

TOTAL  OAIÉIAI... 


NOMBRES 

TOT  A  0  1. 


9 

Su 


e 

a 
■ 
». 


«7 

>5 

96 

33 

36 

43 

»7 

99 

5i 

54 

14 

14 

18 

iH 

19 

19 

»9 

93 

16 

96 

96 

14 

40 

i4 

1« 

19 

14 

l 

11 
& 

18 
9 

I 

11 

5 

s 

a 

M 


19 

14 

96 

l 

8 
6 

i5 
11 

7 
10 

8 

19 

i5 

99 

«9 
1 

34 

63 
1 


4s 
59 

79 

59 

io5 
98 

36 

a4 


18 

9 


l':|'*l*îl    I    I 


8 

1 

16 

960 

3io 

94 

1 


570 
So 


600 


39 


610 


LIVRE  V.  —  DOCUMENTS  OFFICIELS. 


Tableau  B. 

> 

Rkpàrtition  de»  membre»  du  Jcitr  intebkationàl  entre  le»  différente  Etats  ^ 
baaée  mr  le»  eepace»  que  ce»  Etat»  occupent  dan»  VEjj>o»itiùn, 


wm 


DÉSIGNATION    DBS   ÉTATS. 


(Rang^  suitanl  Tordre  des  emplaeemeols  oecupës 
dans  le  palais  du  Champ  de  Mars.) 


Empire  Français 

Royaume  des  Pays-Bas 

Royaume  de  Belgique 

Royaume  de  Prusse 

États  secondaires  de  1* Allemagne 

Empire  d^Âutriche 

Confédération  Suisse 

Royaume  d'Espagne 

Boyaume  de  Portugal 

Royaume  de  Grèce 

Royaume  de  Danemark 

Royaumes-unis  de  Suède  et  de  Norw<^ 

Empire  de  Russie 

Royaume  dllalie 

États  Pontificaux 

Principautés  Roumaines 

Empire  Ottoman 

Vice-royauté  d'Egypte 

États  divers  de  TAsie 

Empire  persan 

États  divers  de  l'Afrique  et  de  TOcéanie 

États-Unis  d'Amérique 

États  divers  de  l'Amérique 

Royaume-Uni  de  Grande-Bretagne  et  d'Irlande. . . 


Totaux, 


JURYS  DES  BEAUX-ARTS, 

M  LtAaaiGVLTcta 

IT    DB    L*niBCflTini. 

(Titras  II  e(  III.) 


«2 

**3 


Réserve 


il 

e 

• 

2L 

a 

31 

|l 

A*    B 

i 

■ 

U 

ri- 

m 

k 

e 

«39 

5 

7 

h 

93 

87 

1 

a7 

1 

«7 

1 

10 

7 

A 

h 

3 

8 

1 1 

30 

1 

1 

1 

1 

5 

] 

3 

1 

9 

8 

] 

5 

77 

a 

3 

5.7 

10 

i8 

aSi 
h 

«9 

•9 

«9 
11 

7 
à 

k 

3 

8 

19 

91 

1 


5 


1 

9 
1 

9 

9 
5 

89 


5A5 


Total  céniRAL 


JURY 
néeuL 

dn 

Doarel 

ordre 

de 


peos» 

loa- 
ûtaée» 

aa 
titre  1?. 


9 

♦  d) 
(» 


(1) 

♦  (1] 

♦  (t> 

♦  ^j) 
t  0) 
1 

,(*) 

»(4) 

♦  (») 

4t  {%) 
1 

♦  (*) 

1 
1 

3 


95 


TOTAL 


P" 


érâT. 


960 

k 

95 

3o 
3o 
3o 

19 

8 
k 
k 
3 

9 
i3 

99 
t 
1 
6 
1 
3 
t 
9 

10 
6 

85 

570 
3o 

600 


«.  T^es  asiérisaoea  avec  nom^n»  de  rniToi  indiqaeot  les  groaperoenli  de  pajt  qoe  Ton  a  dA  dire  pour  pe  pat 
dépaver  le  nomibre  a5  daoi  la  d^i^atk»  des  Jurés  pour  le  nooTel  ordre  de  récoiapcnses.  L^attribalioo  do 
Jnré  ad\paya  le  plus  largement  représenté  u'est  iaite  ici  que  poar  ordre. 


j 


iV  /i. 


611 


Tableau  C. 

RécAPiTCLATiOM  deê  ipotfueê  Jixèeê  pour  la  nomination  et  In  travaux  du  Junr  iiUTunNATio^iAL. 


NATURE  DKS  OPKR ATiO^S. 


Nomination  des  membres  du  Jury  international  (article  3); 
membres  des  JnrijM  de  Cloue  (articles  8  et  i3);  prési- 
dents et  vice-présidents  des  Jury»  de  Groupe  (articles  9  et 
ao);  membres  da  Jwry  Mpêciai  (articles  3i  et  Sa) 

Ouverture  de  la  première  session  du  Jury  tpécial  du  nouvel 
ordre  de  récompenses.  (Article  35.) 

Dt'^signation  des  délégués  étrangers  auprès  des  Jurys  de 
Qaue.  (Arlicle  17.) 

Ouverture  des  opérations  des  Jurys  de  Classe,  coïncidant 
avec  Tomerture  de  TExposition.  (  Articles /i ,  i/i  et  18.). 

Élection  des  rapporteurs  des  Jurys  de  Classe,  (Arlicle  ih,). 

Clôture  des  opérations  des  Jurys  de  Classe  de  Tagriculhire  et 
de  rindustrie,  et  remise  des  listes  de  classement  par  les 
rapporteurs.  (  Article  18.) 

Ouverture  des  opérations  des  Jurys  de  Groupe  de  Tagricul- 
ture  et  de  l'industrie.  (Articles  91  et  39.) 

Ouverture  de  la  deuxième  session  du  Jury  spécial  du  nouvel 
ordre  de  récompenses.  (Article  36.) 

Clôture  des  premières  opérations  des  Jurys  de  Groupe  de 
Tagriculture  et  de  Tindustrie,  et  remise  des  listes  de  clas- 
sement arrêtées,  avec  Tindication  des  récompenses  pro- 
posées. (Articles  91  et  aa.) 

Ouverture  de  la  session  du  Conseil  supérieur  de  Pagriciilture 
et  de  rindustrie.  (Article  aâ.) 

Clôture  des  opérations  du  Conseil  supérieur  pour  la  réparti- 
'  tion  du  nombre  total  des  rt'compenses  entre  les  neuf 
Groupes.  (  Arlicle  a  '1.) 

Ouverture  de  la  deuxième  scission  des  Jurys  de  Groupe  de 
fagriculture  et  de  Tindustrie.  (Article  a6.) 

Clôture  des  opérations  des  Jurys  de  Groupe  pour  la  réparti- 
lion  des  récompenses  entre  les  Classes.  (Article  96.). . . 

Remise  des  ré.^ultats  du  la  répartition  déBnitivede  toutes  les 
récompenses  au  Commiss;iriat  général.  (Titres  II,  III 
et  IV.) 

Disiribniion  solennelle  des  ii'cumpcnses.  (  Article  3.) 


EP0QUK8   FIXEES. 


Avant  lo  i"  décembre  i8()6. 

Le  1*^  décembre. 

Avant  le  90  mars  1867. 

Le  1"  avril. 
Avant  le  10  a\nl. 


Au  plus  tard  le  1 6  avril. 


Le  i5  avril. 


Le  i5  avril. 


Au  plus  tard  le  a8  a\ril. 
Le  99  avril. 

Le  5  mai. 
Le  G  mai. 
1^0  la  mai. 


Au  plus  lard  le  1  '1  mai. 
U  1"  juillet. 


•39. 


61:2  LIVRE  V.  —  DOCUMENTS  OFFICIELS. 

\«  5. 

DÉCRET  PORTANT  MODIFICATION  AU  NOMBRE  BT  À  LA  VALEUR  DE8  RBG0MPEN8KS. 

NAPOLÉON,  par  la  grâce  de  Dieu  et  la  volonté  nationale.  Empereur  des  FRA^çius, 

A  tous  présents  et  h  venir,  saldt  : 

Vu  les  articles  lo  et  3o  du  règlement  fixant  la  nature  des  récompenses  de  TExpo^i- 
tiou  universelle  de  1867  et  organisant  les  jurys  chargés  de  les  répartir,  approuvé  par 
le  décret  du  g  juin  1866; 

Vu  les  délibérations  de  la  Commission  impériale  en  date  du  1 1  mai  et  du  17  juin 
1867,  qui  approuvent  les  vœux  émis  par  le  Conseil  supérieur  du  Jury  de  Tagriculture 
et  de  rindustrie  et  le  Jury  spécial  du  nouvel  ordre  de  récompenses  ; 

Sur  la  proposition  de  notre  Ministre  d'État  et  des  fmances,  Vice-Président  de  ia 
Commission  impériale, 

Avons  DécRÉTÉ  et  décrétons  ce  qui  suit  : 

Article  premier.  —  Le  nombre  des  récompenses  mises  à  la  disposition  du  Jury  in- 
ternational, pour  les  produits  de  Tagriculture  et  de  l'industrie,  est  augmenté  confor- 
mément aux  propositions  du  Jury  approuvées  par  la  Commission  impériale. 

La  valeur  des  médailles  d'or  sera  réduite  conformément  aux  propositions  du  Conseil 
supérieur  du  Jury,  approuvées  ])ar  la  Commission  impériale. 

Art.  2.  —  Le  nombre  des  prix  du  nouvel  onlre  des  récompenses  est  porté  de  dix  à 
douze. 

Le  nombre  des  mentions  honorables  du  même  ordre  des  récompenses  est  porté  de 
vingt  h  vingt-quatre. 

Pourront  en  outre  figurer  sur  la  liste  des  récompenses  de  cet  ordre  des  citations 
concernant  des  candidatures  dont  les  mérites  ne  rempliraient  pas  les  conditions  du  pro- 
gramme. 

Art.  3.  —  Notre  Ministre  d'État  et  des  finances,  notre  Ministre  de  l'agriculture,  du 
commerce  et  des  travaux  publics,  le  Ministre  de  notre  Maison  et  des  beaux-arts,  Vice- 
Présidents  de  la  Commission  impériale,  sont  chargés  de  l'exécution  du  présent  décret. 

Fait  au  Palais  des  Tuileries,  le  99  juin  1867. 

Signé  NAPOLÉON. 

Par  r Empereur  : 

Le  Marécliûl  de  France , 
Ministre  de  la  Mai$on  de  V Empereur  et  des  ieaux-arU . 
Vice-Président  de  la  Commission  impériale, 

Signé  Vaillant. 

Le  Ministre  de  r  agriculture ,  du  comtnerce  et  ,     %g  „,;  #      /. 

,  ...       ir.      r»  .  •  I        II  Le  Mtnistre  d  ttat  et  des  nnatwes  ^ 

des  travaur  publics,  f ice-ntsttient  de  ta  «     .,        ,    ,     ^         •    •  ,  ■  . 

.,  .1  rtce-Préstdent  de  la  Commission  tmpertate. 

LommiHswii  impériale , 

Signé  De  Forcadk.  Signé  E.  Rouber. 


N-  6. 


613 


N«  6. 

^NUMéRATION  DBS  HERITES  SUR  LESQUELS  PORTAIT  L'EXAMEN    DU  JURY  SPECIAL 

DU  NOUVEL  ORDRE  DE  RECOMPENSES. 


BNUMÉRATION   DES   MÉRITES  A  RÉCOMPENSER. 


I. IllSTITCTIOllS  BBMfouilT  1  L*IHPB<T0TAIICB  KT  AU  DÉRUMENT. 

Gaines  de  secours,  pour  les  cas  de  maladie  et  de  blessure,  subventionnées 
par  les  ouvriers  ou  par  les  patrons.  —  Hôpitaux.  —  Secours  aui  remmes  en 
couche. —  Soins  aux  nouveau-nés.  —  Participation  aux  assurances  sur  la  vie. 
—  Pensions  de  retraite.  —  Pensions  aux  veuves  et  aux  oiphelius.  —  Sociétés 
funéraires.  —  Bains  et  lavoirs.  —  Sociétés  coopératives  de  consommation  ot 
de  crédit  —  Installation  hygiénique  des  ateliers,  etc 


II. InSTlTUTlORS  BBHKDIAAT  AU  VICB. 

Bqiressîon  de  Tivrognerie.  —  Sociétés  spéciales.  —  Éloignement  et  sui^ 
veîllance  des  cabarets.  —  Mesures  tendant  à  conjurer  le  concubinage. — Asso- 
ciation créée  parmi  les  ouvriers  pour  réprimer  les  habitudes  vicieuses.  — 
Suppression  des  chômages  du  lundi. — Bons  exemples  des  patrons.  ^-  Action 
personnelle. —  Bonne  discipline  des  ateliers  (choix  des  contre-maîtres,  sévé- 
rité pour  rincondnite,  suppression  des  occasions  de  désordre).  —  Transfor- 
mation morale  de  certaines  individualités  particulièrement  corrompues.  — 
Primes  pour  la  bonne  tenue  des  habitations 


m.  —  IbBTITUTIOBS  AHéuOBAKT  LESTAT  IBTKLLBCTUBL  BT  HOBAL. 

Soins  donnés  i  Tinstmction  religieuse  et  au  culte.  —  Construction  de  cha- 
pelles.—  Aumônier  attaché  i  rétablissement.  —  Création  de  salles  d*asile.  — 
Subventions  aux  écoles  locales.  —  Cours  d'adultes.  —  Enseignement  profes- 
sionnel. —  Ouvroirs  pour  les  filles.  —  Ateliers  d'apprentissage. — Patronage 
des  apprentis. — Bibliothèques. — Salles  de  lecture. — Cercles.  —  Divertisse- 
ments honnêtes  fournis  aux  ouvriers.  —  Sociétés  de  musique  et  de  gymnas- 
tique      


COEFFICIENT 

la  faleor  relatÎTé 
des  mérites. 


61& 

|B9 


LIVRE  V.  —  DOCUMENTS  OFFICIELS. 


ENUMÉRATION  DES  MÉRITES  A  RÉCOMPENSER. 


IV.  —  OBOAnBATlOH  Dl  TBÀTAUI  ET  Dl  8ALAItl8  TINDART  ï  ÉUTIl 

u  coromoH  di  lh>utbibe. 

Travail  &  la  tâche. — Primea,  gratificationa. — Bonne  oi^niaation  du  tra- 
vail. — Syatèmes  d^entrepriae  dea  travaux ,  élevant ,  en  quelque  aorte ,  Touvrier 
à  la  condition  de  maître.  —  Accroiasement  du  salaire  avec  la  durée  des  eer- 
vicea.  —  Ouvriera  admis  à  participer  aux  produita  ou  aux  béné&cea.  —  Goa- 
ditiona  de  propreté  et  de  décence  introduites  dana  la  conatniction  et  dans  la 
tenue  des  atdiers,  réagissant  sur  la  condition  morale  des  ouvriers.  ...... 


V.  —  SuBVlHTlOaS  TBHDART  ï  BXBDBB  STABLB  LA  COflDITlOn  DB  L*0UVBIBB. 

Avances  d*argent  faites  aux  ouvriers  pour  leur  faciliter  Fachat  on  la  construc- 
tion d*une  habitation ,  Tacquisition  de  terres  et  de  bestiaux ,  ou  pour  leur  per- 
mettre de  s*exonérer  du  service  militaire.  —  Logements  avec  dépendances 
rurales  loués  à  des  conditions  avantageuses  ou  foumia  gratuitement  ainsi  que 
le  chauffiige.  —  Fourneaux  économiques.  —  Denréea  alimentaires,  telles  que 
blé,  pommes  de  terre,  etc.  et  objets  d^habillement  vendus  à  prix  réduits. — 
Assurances  contre  Tincendie  du  mobilier  des  ouvriers  aux  frais  du  patron.  — 
Dots  aux  jeunes  ouvrières  qui  se  marient.  —  Sacrifices  faits  en  vue  d^éviter 
le  chômage.  —  Vêlements  spéciaux  pour  le  travail  fournis  à  Touvrier 


VI. HaBITLDBS  D'iPARGRB. 

Caisse  d^épai^^Qe  établie  dans  Tusine  ou  dans  la  localité.  ^-  Chiffre  élevé  des 
dépôts. —  Systèmes  divers  d^encouragement  —  Habitudes  dVpargne  attes- 
tées par  des  acquisitions  foncières  ou  par  des  achats  de  valeurs  mobilières. . 


VU.  —  Habhorib  bhtbb  lbs  pbbsonsbs  coopéraht  aux  hImbs  tbavaci. 

Absence  de  grèves  et  de  débats.  —  Entente  complète.  —  Tiravail  non  in- 
terrompu même  au  milieu  des  troubles  politiques.  —  Comités  institués  pour 
prévenir  et  trancher  toutes  les  difficultés 


VIII.  —  Pbbiianbrci  m8  boks  bapports  bbtbb  lbs  pbbsomrbs 

COOPéRAST  AUX  HÉMBS  TBAVADX. 

Attachement  traditionnel  des  ouvriers  à  rétablissement  où  ils  sont  en»- 
ployés.  —  Générations  se  succédant  de  père  en  fils  dans  le  même  établisse- 
ment. —  Rapports  personnels  des  ouvriers  et  du  patron.  —  Faits  particuliers 
de  reconnaissance  et  d'union 


GOEPFIGIBirr 

IIDIQCABT 

la  taleur  ralaUve 
dat  méiitn. 


3 


N'  6. 


615 


ÉNUNÉRàTlON    DES   MÉRITES    X   RÉCOMPENSER. 


IX. AlLIARGI  DBS  TBÀYAUX  AeBICOLES  £T  MANUFACTURIERS. 

Ouvrière  employés  dans  les  manufactures,  cullivaut  les  jardins  qui  leur 
sont  loués  ou  vendus  avec  Thabitalion,  possédant  des  terres  et  les  exploitant. 
—  Vaaie  domaine  agricole  uni  à  rétablissement  industriel  et  exploité  par  le 
patron  ou  les  ouvriers.  —  Ouvrière  agriculteure  exploitant  diverses  indus- 
tries manufacturières 


X.  —  PaopBiiré  db  l^iiabitatiofi  oo  pebmaxehcb.pes  locations. 

Construction  d^habitations  pour  les  ouvriers.  —  Système  de  libération  par 
annuités.  —  Ouvrière  propriétaires  de  maisons  et  de  terres.  —  Familles 
d^oavriere  se  perpétuant  au  même  foyer 

XI. RbSPBCT  ACCOBDé  AU  CABACrâRB  DB  LA  JBCKB  PILLB. 

KUbliasemenls  n'employant  pas  de  jeunes  filles,  même  au  détriment  de 
rindustrie.  —  Ateliere  spéciaux  pour  celles  qui  travaillent  à  Tusine.  —  Sur- 
veillance sévère  et  bien  exercée.  —  Orphelinat  pour  recevoir  les  jeunes  filles 
qui  sont  sans  famille. — Réfectoires  particulière. — Direction  exercée  par  une 
personne  respectable. — Bonnes  mœure  conservées.  —  Absence  de  naissances 
illégitimes 


XII.  —  Respect  AccoBDé  au  cABACTàRB  de  la  MâsB  db  famille. 

Adirité  de  la  mère  de  famille  concentrée  au  foyer  domestique.  —  Travail 
i  domicile  donné  par  le  patron.  —  Conditions  particulières  faites  aux  mères 
de  famille  qui  travaillent  dans  les  ateliere.  —  Possibilité  pour  elles  de  vaquer 
aux  soins  du  ménage 


XIII. MéaiTBS  PABTICIUERS. 

Esprit  religieux  répandu  et  enraciné.  —  Influence  pratique  et  journalière 
de  cet  esprit  sur  la  conduite  de  chacun.  —  Conditions  traditionnelles  d'har- 
OMMiie,  de  bien-être  et  de  moralité  maintenues  intactes  dans  une  localité  et 
associées  i  une  prospérité  soutenue  et  progressive.  —  Sollicitude  témoignée 
par  le  patron  pour  la  santé  de  Touvrier  dans  la  construction  et  Tinstallation 
des  ateliere.  —  Vastes  élaliliasements  industriels  créés  dans  des  centres 
ruraux,  y  apportant  Paisance,  sans  compromettre  les  bonnes  mceure. — 
Avantages  marqués  dérivant  de  la  grande  propriété  rurale  unie  â  Tindustric. 
—  Avantages  marqués  dérivant  de  la  petite  propriété  mrale  unie  à  l'indus- 
trie. —  Localité  transformée,  au  point  de  vue  du  bien-être  et  de  Tharmonie, 
par  les  efforts  d'un  grand  propriétaire  ou  d'un  chef  d'industrie.  —  Grande 
fécondité  des  iamilles  et  aptitudes  particulières  pour  la  colonisation  riche . 


COEFFICIENT 

INDIQUANT 

It  valeur  relative 
des  mëritet. 


5 


5 


.5 


Daot  chaque 
eai  particulier,  oo 
■  laine  au  mp- 
porteor  le  loio  d« 
propoaer  l«  coefli- 
cieotqai  convenait 
à  ce  gmre  <!•  m^ 
rite*. 


616  LIVRE  V.  —  DOCUMENTS  OFFICIELS.    "-" 


N*  7. 

BAPPORT  DE  S.  EXG.  LE  MINISTRE  D'ETAT,  YICB-PRESIDENT  DE  LA  COMtflSSlO!!  IMPERIALE, 
LU  À  LA  DISTRIBUTION  DES  RECOMPENSES,  LE  1*'  JUILLET   1867. 


Sire, 

Au  début  de  cette  solennité,  le  devoir  de  la  Commission  instituée  sous  la  présidence 
d'honneur  de  Son  Altesse  le  Prince  impérial,  que  nous  voyons  avec  tant  de  joie  auprès 
de  l'Empereur,  est  de  retracer,  en  traits  rapides ,  les  efforts  qu'elle  a  faits  pour  accom- 
plir la  mission  qui  lui  a  été  conGée  par  Votre  Majesté ,  de  signaler  les  concours  empres- 
sés et  utiles  qui  ont  facilité  la  réalisation  de  son  œuvre  ;  enfîn,  d'indiquer  les  caractères 
et  les  résultats  principaux  de  cette  grande  exhibition  internationale. 

Les  obstacles  que  la  Commission  impériale  avait  à  surmonter  étaient  considérables. 
Il  fallait  transformer  le  Champ  de  Mars ,  y  élever  toutes  ces  constructions  qui  sont  For- 
nement  du  Parc,  édifier  le  Palais,  vaste  monument  qui  s'étend  sur  une  surface  de 
i5  hectares,  pois  y  installer  et  y  classer  les  produits  exposés  ;  enfîn  prévoir  et  satisfaire 
les  besoins  créés  par  cette  immense  agglomération  de  choses  et  de  personnes. 

Le  temps  pour  parvenir  à  un  tel  résultat  nous  était  parcimonieusement  mesuré  : 
quelques  mois  seulement  nous  étaient  accordés ,  et  des  intempéries  prolongées  devaient 
encore  venir  en  gêner  Temploi. 

Les  proportions  de  l'entreprise  étaient  d'ailleurs  bien  supérieures  à  celles  des  exposi- 
tions précédentes. 

L'énonciation  de  quelques  chiffres  suffira  pour  les  déterminer. 

La  surface  occupée  parle  Palais  et  ses  dépendances  était,  en  i855,  de  i5  hectares, 
de  19  hectares  et  demi  en  i86â  ;  elle  atteint,  en  1867,  plus  de  Uo  hectares,  dont  le 
Palais  couvre  plus  du  tiers. 

Le  nombre  des  exposants,  dont  le  chiffre  était  de  99,000  en  i855,  et  de  98,000 
en  1 869 ,  atteint  aujourd'hui  celui  de  60,000. 

Le  poids  des  produits  exposés  ne  doit  pas  être  évalué  à  moins  de  98,000  tonnes.  La 
communication  établie  entre  le  Palais  et  les  chemins  de  fer  du  continent  a  pu  seule 
fournir  le  moyen  de  conduire  et  d'installer,  avec  la  célérité  et  le  soin  nécessaires,  cette 
énorme  quantité  d'objets ,  arrivés,  pour  la  plus  grande  partie,  dans  les  derniers  jours 
du  mois  de  mars. 

La  force  motrice  installée  pour  la  mise  en  mouvement  des  machines  représente  plus 
de  1 ,000  chevaux-vapeur.  Le  service  hydraulique  est  établi  sur  la  base  d'une  distribu- 
tion d'eau  suffisante  pour  défrayer  abondamment  les  besoins  d'une  ville  de  1 00,000  âmes. 

Malgré  les  gigantesques  travaux  qu'expliquent  de  telles  nécessités,  l'œuvre  s'est 
trouvée  prête  au  terme  fixé.  Mais  le  succès  a-t-il  couronné  l'entreprise  ?  Ces  efforts  réunis 


N*  7.  617 

ont-ils  mérite  la  double  et  précieuse  récompense  qu'ib  poursuivaient  :  Tapprobation  de 
Votre  Majesté,  les  suffrages  de  Fopinion  publique  ? 

Si  nous  ne  nous  Ceiisons  illusion ,  le  jugement  est  aujourd'hui  prononcé.  Tout  le  monde 
a  été  frappé  de  la  conception  du  plan  général  et  des  facilités  qu'il  offre  à  la  comparaison 
et  h  Tétode.  Chacun  approuve  cette  loi  d'unité  qui  rapproche ,  au  Champ  de  Mars ,  les 
beaux-arts,  findustrie,  l'agriculture,  l'horticulture,  autrefois  disséminés  dans  des  lo- 
caux distincts,  et  qui  présente  dans  la  même  enceinte  toutes  les  manifestations  de  l'acti- 
vité humaine. 

L'opinion  publique  reconnaît  que  l'édiGce,  un  instant  critiqué,  est  parfaitement  ap- 
proprié à  sa  destination;  elle  comprend  que  les  conditions  nécessaires  d'un  classement 
méthodique  et  clair  des  nations  et  de  leurs  produits  ne  pouvaient  être  sacrifiées  à  la 
recherche  d'un  aspect  monumental ,  et  que  de  vastes  nefs  auraient  écrasé  les  objets 
exposés,  au  lieu  de  les  mettre  en  relief  dans  leur  véritable  milieu. 

Une  nef  à  hautes  dimensions  devait  être  exclusivement  réservée  aux  machines,  h  ces 
engins  puissants  de  l'industrie  moderne  qui  exigent  une  installation  proportionnée  à 
leur  masse,  et  un  espace  dans  lequel  leur  force  et  leur  précision  puissent  s'exercer  sans 
confusion,  sans  entraves  et  sans  danger. 

Les  dimensions  hardies  de  la  galerie  circulaire,  sillonnée  par  une  plate-forme  qui 
isole  et  protège  le  public  du  contact  des  machines,  ont  heureusement  réalisé  ce  pro- 
gramme, et  démontré  tout  à  la  fois  la  perfection  atteinte  par  nos  constructions  en  fer 
et  le  haut  mérite  de  l'ingénieur  qui  a  dirigé  ces  travaux. 

La  bveur  des  visiteurs  français  et  étrangers  a  également  consacré  le  succès  des  ate- 
liers du  travail  manuel ,  où  l'on  voit  l'habileté  de  l'ouvrier  transformer  ingénieusement 
la  matière  et  lutter  avec  les  machines  de  perfection  et  de  rapidité;  des  galeries  de  l'his- 
toire du  travail ,  riches  des  trésors  empruntés  aux  collections  publiques  et  particulières; 
du  Parc,  avec  ses  cités  ouvrières,  ses  types  de  constructions  des  divers  pays,  si  origi- 
naux et  si  pittoresques  ;  du  Jardin  réservé ,  sorte  d'oasis  improvisée  au  milieu  de  ter- 
rains arides;  des  mesures  prises  pour  profiter  de  l'heureux  voisinage  de  la  Seine,  qui 
donne  k  ces  tableaux  variés  le  cadre  même  du  fleuve  «  animé  par  les  pavillons  de  sa 
flottille  de  plaisance;  enfin,  de  l'Exposition  de  Billancourt,  où  l'agriculteur  peut  voir 
fonctionner  les  outils  qui  l'intéressent  et  suivre  Fexpérimentation  des  divers  systèmes 
d'exploitation. 

Il  nous  est  permis,  Sire,  sans  blesser  les  règles  de  la  modestie,  d'énumérer  avec 
quelque  complaisance  tous  ces  éléments  de  succès.  Les  efforts  de  la  Conunission  impé- 
riale, la  haute  expérience  et  le  dévouement  du  Commissaire  général,  le  zèle  soutenu  de 
ses  collaborateurs  n'auraient  pas  suffi  pour  surmonter  les  difficultés  de  l'entreprise. 
Nous  n'avons  &  l'ceuvre  qu'une  part  secondaire  ;  l'honneur  principal  en  appartient  à 
d'autres,  et  nous  voulons  consigner  ici  l'expression  de  noire  reconnaissance  envers  eux. 
Les  commissions  étrangères ,  composées  d'hommes  éminents  de  tous  les  pays ,  ont  eu , 
dans  leurs  sections  respectives,  la  latitude  la  plus  entière.  C'est  donc  à  elles  que  revient 
le  mérite  de  toutes  ces  installations  originales  et  élégantes  qui  ont,  par  leur  variété, 
tant  contribué  à  la  beauté  de  l'ensemble. 


618  LIVRE  V.  —  DOCUMENTS  OFFICIELS. 

Dans  la  section  française,  le  travail  des  admissions  a  été  préparé  par  des  oomitës 
spéciaux  avec  zèle  et  conscience. 

L'admission  une  fois  prononcée,  il  fallait  procéder  à  la  récepticm  et  i  rinstallation 
des  produits.  Au  lieu  de  centraliser  entre  ses  mains  ce  travail  délicat,  la  Commission 
impériale  la  conGé  k  des  syndicats  de  délégués ,  librement  élus  on  acceptés  par  les 
exposants,  et  qui  se  sont  acquittés  de  leurs  mandats  avec  un  désintéressement  et  une 
impartialité  unanimement  reconnus. 

Mais  les  véritables  créateurs  de  toutes  ces  splendeurs  qu'admirent  les  flots  pressés 
de  visiteurs,  ce  sont  les  héros  de  cette  grande  solennité,  ces  cinquante  mille  artistes, 
industriels,  fabricants,  et  leurs  millions  d'ouvriers,  dont  les  travaux  constituent  à  la 
fois  la  richesse  des  peuples  et  Tbistoire  de  la  civilisation. 

U  fallait  choisir  les  plus  dignes  entre  tous  ces  compétiteurs.  La  mission  était  hé- 
rissée d'obstacles;  elle  a  été  confiée  à  un  jury  international,  vaste  et  imposant  tribunal, 
composé  de  six  cents  membres  choisis  parmi  les  notabilités  scientifiques,  industrielles, 
commerciales,  artistiques,  sociales,  de  tous  les  pays.  Ce  tribunal  a  fonctionné  sans  re- 
lâche, n  a  su  s'élever  dans  ces  hautes  et  sereines  r^ons  où  toute  partialité  disparaît, 
oii  l'esprit  de  patriotisme  lui-même  s'efface  avec  respect  devant  un  sentiment  plus  noble 
encore,  celui  de  la  justice.  Sous  cette  généreuse  inspiration,  les  questions  les  plus  con- 
troversées de  prééminence  entre  les  diverses  industries  exercées  chez  des  nations  rivales 
ont  été  abordées  et  résolues  avec  une  haute  sûreté  de  vues. 

Grâce  à  une  activité  qui  a  surmonté  toutes  les  fatigues,  les  décisions  demandées  au 
Jury  pour  le  i*' juillet  sont  toutes  rendues,  et  le  résultat  peut  en  être  proclamé  aujour- 
d'hui devant  Votre  Majesté. 

Le  Jury  a  attribué  aux  exposants  ^'^  : 

64  grands  prix, 
883  médailles  d'or, 
3,653  médailles  d'argent , 
6,565  médailles  de  bronze , 
5,8oi  mentions  honorables. 

Malgré  ce  grand  nombre  de  récompenses,  le  Jury  a  dû  borner  ses  choix  et  laisser  en 
dehors  de  toute  désignation  d'intéressantes  exhibitions,  des  mérites  distingués,  des 
efforts  industriels  dignes  des  plus  sérieux  encouragements. 

Le  Jury  du  nouvel  ordre  de  récompenses  a  rempli  non  moins  dignement  sa  tâche, 
compliquée  d'investigations  difilciles ,  puisqu'il  s'agissait  pour  lui ,  non  d'examiner  des 
produits  industriels,  mais  d'analyser  et  de  comparer  des  faits  sociaux.  Il  a  accordé 
douze  prix ,  vingt-quatre  mentions  honorables  et  quatre  citations. 

La  solennité  actuelle  trouve  son  couronnement  dans  la  proclamation  de  récompenses 

(0  Dans  les  chiffres  suivants  ne  sont  pas  com-  clôture  de  TEiposition.  Les  grands  prix  des 

prises  les  récompenses  concernant  les  8*  et  9*  Beaux-Arts  sont  compris  dans  les  64  grands 

groupes  (agriculture  et  horticulture),  la  classe  prix.  Les  i*%  s*  et  3*  prix  ont  été  comptés 

5a  et  la  classe  96,  qui  seront  décernées' â  la  avec  les  médailles. 


N-  7.  619 

pliis  hautes  eooore.  Votre  Majeslé  a  daigne  accorder  aux  plus  ëminenls  des  concurrents 
de  cette  lutte  pacifique  son  ordre  impérial  de  la  Légion  d'honneur. 

La  Commission  impériale  dépose  au  pied  du  Trône  ses  plus  humbles  remerclments 
pour  de  tels  témoignages  d*une  auguste  sympathie. 

Pennettez-nous,  Sire,  avant  de  terminer  ce  rapport,  d'émettre  quelques  apprécia- 
tions sur  le  caractère  et  les  résultats  principaux  de  l'Exposition  universelle,  sans  tou- 
tefois prétendre  en  mesurer  toute  la  portée  politique  et  internationale.  Un  de  ses  titres 
a  Tatteotion  des  contemporains  et  de  la  postérité  est  certainement  son  caractère  d'uni- 
versalité. L'Europe  n'a  pas  seule  pris  part  à  ce  concours;  le  Nouveau  Monde,  l'Afri- 
que, lexlrème  Orient  sont  venus  ajouter  des  traits  nouveaux  à  sa  physionomie. 

Les  États-Unis  d'Amérique,  éloignés,  en  1869 ,  des  émulations  pacifiques  par  une 
grande  guerre,  ont  réclamé  à  l'Exposition  de  1867  la  place  que  leur  assigne  dans  le 
monde  leur  importance  politique  et  industrielle,  et  ils  ont  noblement  tenu  leur  rang. 

Les  Etats  de  l'Amérique  centrale  et  méridionale ,  qui  avaient  confié  au  zèle  d'un  syn- 
dicat leurs  intérêts  collectifs,  ont  donné  è  leur  exhibition  un  éclat  exceptionnel. 

L'Empire  ottoman  et  les  États  musulmans  de  l'ouest  et  du  nord  de  l'Afrique  ne  se 
sont  pas  bornés  k  nous  envoyer  leurs  produits  ;  ils  nous  ont  en  quelque  sorte  initiés  à 
leur  civilisation  en  transplantant  au  milieu  du  Champ  de  Mars  leurs  monuments,  leurs 
habitations  et  le  spectacle  de  leur  vie  domestique.  L'honneur  de  ces  innovations  revient 
À  rintervention  personnelle  des  souverains  de  ces  États,  qui  ont  voulu  présider  par 
eux-mêmes  à  l'organisation  de  leur  exposition. 

Les  pays  de  l'extrême  Orient,  qui  s'étaient  tenus  jusqu'ici  en  dehors  de  nos  exhibi- 
tions internationales,  ont  été  amenés  par  le  zèle  de  nos  agents  consulaires,  de  nos  né- 
gociants, de  nos  missionnaires,  de  nos  savants,  à  prendre  part  à  ce  concours  des  peu- 
pies.  Le  génie  des  inventions  a  multiplié  le  temps  et  comblé  les  distances.  Ces  grandes 
et  industrieuses  nations  qu'on  appelle  la  Perse,  la  Chine,  le  Japon  et  leurs  satellites, 
sont  désormais  attirées  dans  l'orbite  de  notre  civilisation,  au  grand  avantage  de  la 
prospérité  et  du  progrès  universels.  Cette  réunion  dans  une  même  enceinte  de  tous  les 
peuples  n'ayant  d'autre  ambition  que  celle  du  bien,  d'autre  rivalité  que  celle  du  mieux, 
et  étalant  h  l'envi  leurs  produits,  leurs  ressources,  leurs  inventions,  se  présente  à  l'in- 
telligence étonnée  et  à  l'âme  émue  comme  le  tableau  grandiose  des  conquêtes  succes- 
sives du  travail  des  siècles  et  des  progrès  incessants  de  la  perfectibilité  humaine. 

L'organisation  du  dixième  groupe  et  l'institution  de  récompenses  spéciales  ont  eu 
pour  objet  la  manifestation  solennelle  de  ces  améliorations  morales  qui  sont  h  la  fois  le 
devoir  et  l'honneur  de  l'humanité. 

Ije  dixième  groupe  comprend  les  objets  qui  intéressent  particulièrement  la  condition 
physique,  matérielle  et  morale  des  populations.  11  suit  le  travailleur  dans  les  diverses 
phases  de  son  existence  :  écoles  d'enfants ,  d'adultes ,  objeU  h  bon  marché  d'usage  do- 
mestique, habitations,  costumes,  produits,  instruments  et  procédés  du  travail.  Ce  plan, 
consciencieusement  rempli ,  met  |)Our  la  première  fois  dans  une  complète  lumière  ces 
éléments  modestes,  mais  puissants,  de  progrès  social,  à  peu  près  négligés  dans  le  sys- 
tème des  expositions  précédentes. 


620  LIVRE  V.  —  DOCUMENTS  OFFICIELS. 

La  création  da  nouvel  ordre  de  récompenses  a  en  pour  but  de  signaler  les  services 
rendus  par  les  personnes,  les  établissements,  les  contrées  qui,  par  mie  organisation  on 
des  institutions  spéciales,  ont  posé  les  bases  et  assuré  le  développement  de  la  bonne 
harmonie  entre  ceux  qui  coopèrent  aux  mêmes  travaux. 

Cette  création  a  donné  lieu  à  une  vaste  et  minutieuse  enquête  poursuivie  pendant 
six  mois  par  le  jury  dans  les  principaux  pays  qui  ont  pris  part  à  ce  concours,  et  sur 
tous  les  faits  intéressant  ce  problème  dont  l'équitable  solution  importe  à  la  stabilité  des 
sociétés  modernes.  Notre  travail  ne  sera  point  stérile.  Il  aura  des  imitateurs.  Il  ouvrira 
de  nouveaux  horizons  aux  explorations  des  bons  esprits  et  des  ccsurs  généreux.  Ce  sera 
Honneur  de  l'Exposition  universelle  de  1867  d'avoir  frayé  la  voie  à  ces  hautes  investi- 
gations internationales. 

Ainsi  l'Exposition  universelle  rév^e  des  procédés  industriels  nouveaux  et  des  initia- 
tives qui,  sans  elle,  auraient  pu  rester  impuissantes  ou  ignorées;  met  en  lumière  cette 
loi  de  la  division  du  travail  aussi  féconde  entre  les  nations  qu'entre  les  individus  ;  donne 
une  éclatante  consécration  à  ces  principes  de  liberté  commerciale  hardiment  inaugurés 
en  France  par  Votre  Majesté;  multiplie  entre  les  peuples  les  relations  économiques,  et 
marque,  à  une  date  prochaine,  la  solutioïi  féconde  du  problème  de  l'unification  des 
poids ,  dés  mesures  et  des  monnaies. 

L'Exposition  internationale  produit  des  fruits  plus  précieux  encore  :  elle  dissipe  des 
préjugés  invétérés,  renverse  des  haines  séculaires,  et  fait  naître  des  sentiments  d'estime 
réciproque.  Les  peuples,  attirés  par  ce  spectacle  extraordinaire  dans  cette  capitale  splen- 
dide,  y  cherchent  vainement  les  traces  des  révolutions  passées,  et  y  trouvent  partout 
cette  grandeur  et  cette  prospérité  que  produisent  la  sécurité  du  présent  et  la  juste  con- 
fiance dans  l'avenir.  Les  princes  et  les  souverains,  attirés  par  une  noble  hospitalité, 
viennent  tour  à  tour  échanger  dans  ce  temple  de  la  civilisation  ces  paroles  amies  qui 
ouvrent  à  toutes  les  activités  humaines  de  calmes  horizons  et  affermissent  la  paix  du 
monde. 

A  tous  ces  titres.  Sire,  l'Exposition  universelle  de  1867  fournira  une  page  brillante 
à  l'histoire  du  règne  de  Votre  Majesté  e  des  grandeurs  du  xix*  siècle. 


iV  8.  621 


N'8. 

BAPPORT  DE  S.  EXC.  LE  MINISTRE  DE  L^AGRIGULTURE,  DU  COMMERCE  ET  DES  TRAVAUX 
PLBLICS,  VICE- PRESIDENT  DE  LA  COMMISSION  IMPERIALE,  LU  À  LA  DISTRIBUTION 
COMPLEMENTAIRE  DES  RECOMPENSES,  LE  5  JANVIER    l868. 


Sire, 

Dans  la  sëance  solennelle  de  la  distribution  des  récompenses  de  rExposilion  univer- 
selle qui  a  eu  lieu  le  i*'  juillet  dernier.  Votre  Majesté  a  daigné  accorder  un  certain 
nombre  de  promotions  et  nominations  dans  Tordre  impérial  de  la  Légion  d'honneur. 

Cette  distribution  n*a  pas  compris  toutes  les  classes  de  produits  exposés. 

L  agriculture  et  Thorticulture  ont  donné  lieu  pendant  toute  la  durée  de  l'Exposition 
à  une  série  de  concours  partiels  qui  se  sont  prolongés  jusqu'à  la  fin  du  mois  d'octobre 
dernier.  D'autres  exposants,  appelés  à  exécuter  devant  le  public  des  travaux  mécaniques 
oo  manuels,  n'ont  pu  être  jugés  définitivement  qu'à  l'époque  de  la  clôture.  Ces  expo- 
sants appartiennent  aux  catégories  suivantes  : 

Groupe  VIII  (classes  'jk  à  8a).  —  Produits  vivants  et  spécifnens  d*élablissements  ds 
f agriculture. 

Groupe  IX  (classes  83  à  88).  —  Produits  vivants  et  spécimens  d'itahlissetnents  de 
Vkorticulture. 

Groupe  VI  (classe  5 a).  —  Moteurs,  ffénerateurs  et  appareils  mécaniques  spécialement 
affectés  aux  besoins  de  l'Exposition, 

Groupe  \  (classe  96).  —  Instruments  et  procédés  de  travail  spéciaux  aux  ouvriers 
chefs  de  métiers. 

Les  jurys  internationaux  ont  déjà  désigné,  parmi  les  exposants  de  ces  divers  grou|ies, 
ceux  qui  ont  mérité  d*oblenir  les  grands  prix ,  les  objets  d'art  et  les  médailles  accordés 
par  la  Commission  impériale. 

Votre  Majesté  a  bien  voulu  décider  en  outre  que  de  nouvelles  distinctions  honorifiques 
seraient  données  à  plusieurs  des  exposants  dont  le  mérite  a  été  constaté  dans  cet  exa- 
men complémentaire  du  Jury  international. 

L'Empereur  a  [lensé  également  qu'il  ne  conviendrait  pas  de  laisser  en  dehors  de  ces 
distinctions  d  autres  mérites  d'un  caractère  particulier,  mais  non  moins  dignes  d'être 
récompensés. 

La  (commission  d'encouragement,  instituée  par  le  déci'et  impérial  du  *ij  novembre 
1 866 ,  pour  les  études  à  entreprendre  par  les  ouvriers ,  contre-maftres  roo|KTaleiu^  de 


fi22  LIVRE  V.  —  DOCUMENTS  OFFICIELS. 

Tagricuiture  et  de  l'industrie,  a  signalé  à  l'attention  de  Votre  Majesté  les  services  rendus 
et  les  travaux  exécutés  par  leurs  délégués.  Des  rapports  remarquables  sur  diverses 
parties  de  l'Exposition  française  et  étrangère  ont  été  remis  par  eux  à  la  Commission 
d'encouragement,  qui  a  reconnu  que  ces  rapports  contenaient  des  éléments  précieux 
pour  le  progrès  de  l'industrie  et  en  a  ordonné  l'impression.  Les  décorations  demandées 
pour  cette  nature  de  services  sont  comprises  dans  ce  travail  complémentaire. 

Au  moment  oii  la  Commission  impériale  est  sur  le  point  de  terminer  sa  tâche  la- 
borieuse, elle  se  félicite  de  pouvoir  une  fois  de  plus  exprimer  à  l'Empereur  sa  profonde 
reconnaissance  pour  les  nouveaux  témoignages  de  la  haute  bienveillance  de  Voti*e  Ma- 
jesté. 


N°9. 

DISCOURS  PRONONCÉS  AU  BANQUET  DES  COMMISSAIRES  ÉTRANGERS. 
(Elirait  da  Moniteur  des  37  et  98  octobre  1867.) 

Aujourd'hui  samedi  â6  octobre  1867,  a  eu  lieu,  dans  les  salons  de  l'hôlel  du 
Louvre,  le  grand  banquet  d'adieu  offert  par  les  commissaires  étrangers  à  la  Commis- 
sion impériale  de  l'Exposition  universelle. 

Cette  fête  magnifique,  qui  réunissait  plus  de  trois  cents  convives,  était  présidée  par 
lord  Granville. 

Au  dessert ,  lord  Granville  s'est  levé  et  a  porté  le  premier  toast  en  ces  ternies  : 

rr Monsieur  le  ministre  d'Etat,  vice-président  de  la  Commission  impériale, 
rr  Messieurs, 

rrJ'ai  l'honneur,  au  nom  des  commissaires  étrangers,  de  vous  porter  un  toast.  Ce 
serait  présomptueux  de  ma  part,  ce  serait  presque  un  manque  d'esprit  de  vous  parler 
des  grandes  qualités  personnelles  de  l'Empereur,  des  quahtés  élevées  et  charmantes  de 
l'Impératrice  et  des  dispositions  pleines  d'espérances  du  Prince  Impérial. 

(T L'Empereur  a  voulu  cette  année  renouveler  et  dépasser  les  succès  de  i855.  Il  a 
désiré  rendre  l'Exposition  digne  de  la  France,  cette  France  si  bien  disposée  à  offrir  une 
noble  hospitalité  aux  simples  ouvriers  comme  aux  grands  princes  de  tous  les  pays. 
C'est  à  l'Empereur  que  l'Exposition  doit  son  existence;  c'est  le  Prince  Impérial  qui  en 
est  l'auguste  président. 

(t  Je  vous  propose  de  boire  à  la  santé  de  LA  Famille  impériale. 
rrViVE  l'Empereur! 
rrVivE  l'Impératrice I 
(tVivr  i.r  Prince  Impérial  I» 


N*  9.  623 

Son  Exe.  M.  Roiiher  a  pris  ensuite  la  parole  : 

(TxUbSSIKITRS, 

«r  Notre  honorable  président  vient  de  porter  en  termes  ëlevës  et  chaleureux  un  toast 
h  FEmperetu*  et  è  la  Famille  impériale.  Vous  avez  répondu  par  les  plus  sympathiques 
acclamations. 

(T Permettez  k  un  ancien  serviteur  de  TEmpire  de  vous  remercier  avec  efiusion  de  ces 
ovations  légitimes. 

ff  A  mon  tour,  j*ai  llionneur  de  vous  proposer  la  santé  des  souverains  et  des  chefs 
des  gouvernements  étrangers  alliés  de  la  France.  Ces  deux  toasts  sont,  Tun  et  l'autre, 
des  vceux  d*union  et  de  concorde.  Il  résument  dans  leur  plus  haute  philosophie  les 
enseignements  de  TExposition  universelle. 

«En  effet.  Messieurs,  étudiez  cet  immense  ensemble  des  chefs-d*œuvre  du  travail 
humain,  dont  les  premiers  remontent  h  ces  siècles  que  l'histoire  pénètre  d*une  lumière 
indécise.  Interrogez  chez  les  divers  peuples  les  manifestations  de  leur  industrie  et  de 
leur  agriculture,  constatez  tour  à  tour  les  lacunes,  les  défaillances,  les  temps  d arrêt 
ou  les  progrès  rapides,  les  développements  de  fart,  les  découvertes  de  la  science  et  du 
génie;  point  n'est  besoin  de  consulter  lliistoire  de  ces  nations  et  de  lui  demander  les 
causes  de  telles  oscillations.  Les  unes  sont  dues  aux  anarchies  intérieures ,  ce  fléau  de 
tous  le  plus  désolant,  ou  à  de  douloureuses  guerres  internationales  qui  ont  alangui  et 
paralysé  la  vie;  les  autres  ont  pour  mobile  la  sécurité  et  la  quiétude  sociales  qui  ont 
conservé  au  labeur  de  l'homme  sa  féconde  virilité.  Sans  doute  Tespoir  d'affranchir  l'hu- 
maniié  des  calamités  de  la  guerre  serait  une  illusion;  la  tâche  est  plus  bornée  et  plus 
modeste  :  on  ne  doit  aspirer  qu'è  l'attéuuation  du  mal.  Mais  placer  sous  les  yeux  du 
moode  le  spectacle  magnifique  et  émouvant  des  grandeurs  du  travail,  n'est-ce  pas 
répandre  dans  les  Ames  cette  foi  vivifiante  que  la  mission  supérieure  de  ceux  qui  gou- 
vernent est  le  maintien  de  la  paix  entre  les  nations?  (  Vifs  appUmiissements.) 

«rCes  paroles  semblent  i^ecevoir  des  événements  du  jour  une  contradiction  et  un 
démenti.  Quelques-uns  redoutent  qu'une  nation  voisine  assume  la  lourde  responsabilité 
d'une  guerre  avec  la  France.  Cette  inquiétude  est,  je  crois,  sans  fondement. 

<rLe  but  unique  des  résolutions  impériales  est  d'arrêter  la  marche  désordonnée  de 
révolutionnaires  dangereux,  individualités  sans  mandat,  qui  osent  violer  la  foi  jurée 
par  les  pouvoirs  r^^liers  de  leur  pays.  (Apphudiêsementê prolongés.)  La  nation  ita- 
lienne et  son  souverain  savent,  grâce  à  Dieu,  que  ces  anarchistes  aveugles  menacent 
autant  Florence  que  Rome ,  et  Fexislence  de  l'Italie  monarchique  aussi  bien  que  celle 
des  États  Pontificaux.  Tai,  pour  mon  compte,  confiance  dans  la  sagesse  de  ce  peuple 
auquel  nous  avons  donné  de  si  nombreux  témoignages  de  sympathie.  Il  ne  se  laissera 
pas  traîner  à  la  remorque  des  passions  mauvaises.  L'épreuve  que  nous  traversons  ne 
servira  qu*è  la  consolidation  de  la  paix ,  en  comprimant  ces  violences  déréglées  et  per« 
torbatrices  auxquelles  on  ne  saurait  sans  honte  et  sans  péril  abandonner  les  intérêts  de 
l'Europe  et  de  la  civilisation.  (Applaudùsements.) 

<^Donc,  nous  tous  qui  avons  participé  et  concouru  h  l'Exposition  internationale  de 


62&  LIVRE  V.  —  DOCUMENTS  OFFICIELS. 

1867,  soutenons  de  nos  vœux ,  de  nos  efforts,  de  notre  loyale  influence  ces  saines  doc- 
trines qui  ne  font  de  la  force  des  États  que  Tannure  de  leur  indépendance  ;  favorisons , 
chacun  dans  notre  sphère,  ces  grands  courants  pacifiques  qui  assurent  à  Factivitë 
humaine  la  sécurité,  le  hien-étre  et  la  richesse,  et  qui  font  fructifier  ces  grands  prin* 
cipes  de  bonne  harmonie  écrits  dans  le  cœur  de  Thomme  par  la  volonté  divine. 

ir  Je  bois  1  Là  SANT^  DBS  SOUVERAINS  BT  DBS  CHEFS  DB  GOUVBHICBHBNTS  iTRANGBRS  klLlÉS 
DB  LA  FRANCE,  n 

Lord  GranviUe  a  répondu  : 

tr Monsieur  lb  Ministre  d'Etat. 
ff  Messieurs, 

crEn  entendant,  au  milieu  de  ce  banquet,  la  musique  allemande,  si  savamment 
artistique,  une  scène  de  Shakespeare  m'est  revenue  à  la  mémoire.  C'est  celle  où  Hamiet, 
pour  se  débarrasser  d'un  courtisan  importun ,  lui  présente  une  flûte  et  le  prie  de  hii 
faire  rendre  les  sons  mélodieux  qu'un  maître  habile  vient  d'en  tirer. 

fr  Votre  belle  langue  française  me  représente  cette  flàte.  Elle  vient  de  nous  frapper 
les  oreilles  avec  toute  la  justesse  et  toute  la  grâce  qui  lui  sont  propres,  alors  qu^un 
Français  et  surtout  un  habile  orateur  en  fait  usage.  Je  vous  prie  donc  de  ne  pas  vous 
arrêter  à  mes  expressions;  mais  de  croire  h  la  sincérité  de  mes  sentiments.  Je  vais 
tâcher  de  vous  exposer  brièvement  et  simplement  quelques-uns  des  motifs  du  toast  que 
j'ai  l'honneur  de  vous  porter  au  nom  des  commissaires  étrangers. 

ffLes  expositions.  Messieurs,  de  même  que  les  jours,  se  suivent  et  ne  se  ressemblent 
pas. 

crCe  serait  peut-être  de  l'érudition  puérile  de  vous  dire  que  ce  lut  Sully  qui  le  pre- 
mier en  eut  l'idée. 

rrPlus  tard,  en  1798,  la  première  fois  que  cette  idée  fut  réalisée,  on  comptait 
110  exposants  h  l'exposition  de  Paris,  au  lieu  des  Ao  à  5o,ooo  qui  se  sont  réunis 
cette  année. 

rrJe  me  plais  à  vous  rappeler,  Messieurs  et  Mesdames,  que  ce  fut  le  prince  Albert, 
dont  la  mémoire  sera  toujours  vénérée  dans  son  pays  d'adoption  {Applaudiuements)^ 
qui  a  réussi  avec  votre  concours  à  rendre  les  expositions  internationales. 

(rOui,  Messieurs,  nous  vous  avons  demandé  des  leçons,  nous  nous  sommes  efforcés 
d'en  profiter;  mais  il  faut  reconnaître  que  vous  nous  donnez  des  exemples  de  plus  en 
plus  difficiles  à  suivre. 

ffEn  i85i,  je  n'étais  pas  de  ceux  qui  croyaient  assister  h  l'inauguration  de  la  paix 
universelle.  M.  le  Ministre  d'Élat  a  bien  dit  que  les  combinaisons  terrestres  ne  sont 
pas  faites  pour  détruire  d'un  seul  coup  les  passions  humaines.  Cependant  je  suis  con- 
vaincu qu'en  étendant  et  en  développant  les  rapports  industriels  de  tous  les  pays,  les 
expositions  ont  augmenté  le  nombre  des  hommes  qui  apprécient  les  bienfaits  de  la 
paix. 

Aussi,  Messieurs,  c'est  un  beau  spectacle  de  voir  le  souverain  et  le  peuple  d'un  grand 


y  9.  iiûb 

pays  qui  a  tant  de  droits  h  se  sentir  rassasie  de  la  gloire  militaire  (Applaudusements)  ^ 
abandonnant  son  Champ  de  Mars  aux  luttes  généreuses  et  pacifiques  qui  marquent  les 
progrès  de  sa  civilisation  et  qui  réaliseront  le  bonheur  et  le  bien-être  général.  Et  si, 
par  malheur,,  dans  le  cours  de  cette  exposition  pacifique,  quelques  nuages  ont  semblé 
SQi^  à  rhorizon,  espérons,  comme  disent  les  montagnards  du  Nord,  qu'ils  présente- 
root  leur  frange  argentée  au  soleil ,  et  que  le  ciel  en  deviendra  et  plus  pur  et  plus  se- 
rein. (ApplaudiiêemenU.) 

«r  Je  me  suis  déjà  permis  de  dire  que  TËmpereur  a  voulu  rendre  celle  Exposition 
digne  de  la  France  et  de  ses  hôtes.  Dans  ce  but,  il  a  nommé  une  Commission  composée 
d^hommes  politiques,  de  militaires  et  de  représentants  des  classes  scientifique,  artis- 
tique, productrice  et  commerçante  du  pays.  Il  en  a  nommé  comme  présidents  succes- 
sivement deux  Princes  de  la  Famille  impériale ,  comme  vice-président  M.  le  Ministre 
d'État,  un  des  hommes  de  VEurope  qui  ont  le  plus  fait  pour  briser  les  obstacles  s  op- 
posant au  commerce  international.  (  Vioe  approbation.) 

«^  C'est  à  cette  Commission  impériale  que  j  ai  Thonneur  de  porter  un  toast  au  nom  des 
commissaires  étrangers.  Nous  voulons  leur  témoigner  notre  admiration  d'avoir  orga- 
nisé Fexposiiion  la  plus  grande,  la  plus  riche,  la  mieux  ordonnée  et  la  plus  instructive 
qui  ait  eu  lieu  jusqu'ici;  celle  qui  de  tous  les  points  du  globe  a  amené  le  concours  le 
phis  brillant  et  le  plus  universel. 

irNous  sommes  reconnaissants  du  spectacle  solennel  et  plein  d'iiilérêt  offert  par  Ja 
distribution  des  prix. 

•rNons  les  remercions  surtout  de  la  cordialité  avec  laquelle  ils  ont  accepté  notre  invi- 
tation de  ce  soir,  et  de  la  courtoisie  qu'ils  ont  mise  à  ne  pas  dédaigner,  malgré  les  tra- 
ditions classiques  de  la  vieille  cuisine  française,  de  goûter  à  quelques-uns  des  mets 
moins  orthodoxes  que  nous  avons  eu  la  témérité  de  leur  offrir. 

frNous  ne  considérons  pas  leur  bienveillance  comme  une  politique  banale.  Nous 
croyons  qu'elle  a  une  portée  plus  grande  :  nous  nous  plaisons  à  y  reconnaître  une  sym- 
pathie vraie  et  croissante  pour  le  génie  industriel  de  nos  patries  re«|)ectivos ,  el  nous 
en  tirons  le  meilleur  augure  pour  l'avenir. 

vViVR  LA  COMMISSIO>«  IMPERIALE  If) 

s.  Exe.  M.  de  Forcade  La  Roquette.  Ministre  de  l'agriculture,  du  commerce  et  des 
travaux  publics,  vice-président  de  la  Commission  impériale,  s'est  ensuite  exprimé 
ainsi  : 

«"Mesdaurs  rt  Mrssikijrs, 

*Je  voudrais  pouvoir  élre  le  fidèle  interpi^te  de  la  Commission  impériale  en  remer- 
ciant l'honorable  et  illustre  Président  de  ce  banquet.  Les  paroles  pleines  do  courtoisie 
qu'il  vient  de  prononcer,  les  sentiments  qu'il  vient  d'exprimer,  l'appréciation  si  bien- 
veillante et  si  sympathique  des  travaux  de  la  Commission  im|)ériale.  sont  pour  elle  la 
meilleure  de;*  récompenses  de  ses  eiforls;  elles  ajoutenf  un  souvenir  précieux  ë  tons 


GiO  LIVHE  V.  —  DOCUMENTS  OFFICIELS. 

ceux  que  rKxposition  universelle  de  1 8G7  Iniftsern  dans  nos  esprits  el  dans  nos  ctt^ttn. 
(  Vive  approbation.) 

trMais,  si  la  Commission  im[K^ni»ie  est  heureuse  d*avoir  pu  mërtter  vos  éloges,  elle 
considère  comme  un  devoir  de  reconnaître  de  son  c6lë  et  de  dire  hmitement  que  sa 
tâche  a  é\é  rendue  facile  par  le  concours  qu  elle  a  reçu  de  tous  ceux  qaî  ont  participé 
à  cette  grande  œuvre  internationale.  Le  principal  hcmneur,  Thonneor  d'un  succès  écla- 
tant, appartient  surtout  aux  représentants  des  arts  et  de  l'industrie ,  de  ragncoliiire  et 
du  commerce,  aux  exposants  qui ,  è  Tétra^er  comme  en  France,  ofol  rivalisé  d*eflforts, 
d'habileté,  quelquefois  de  génie,  dans  ce  concours  universel  ouvert  aux  émulations  ft- 
condes  qui  enfantent  les  chefs-d'œavre,  créent  la  richesse  et  élèvent  le  nivAsu  de  la 
puissance  humaine.  {AeeiamatioM.) 

fr  côté  des  exposants,  il  est  juste  de  placer  les  collaborateurs,  officiers  ou  soMati 
de  cette  grande  armée  des  travailleurs  qui,  cette  année,  a  occupé  le  Champ  de  Mars  et 
Taura  rempli  de  ses  merveilleux  produits  comme  pour  rappeler  au  monde  tes  biehfaits 
de  la  paix,  du  travail  et  de  la  civilisation.  (Applaudissementê,) 

ir Aussi,  Mesdames  et  Messieurs,  au  nom  de  la  Commission  impériale,  je  viens 
acquitter  une  dette  de  reconnaissance  en  vous  proposant  de  boire  à  )a  santé  des  eipo- 
sants  et  de  réunir  dans  un  même  toast  commun,  dans  une  même  pensée  et  dons  un 
même  souvenir,  les  exposants  de  toutes  les  nations,  ceux  qui  sont  les  hôtes  et  ceux  qui 
sont  les  enfants  de  la  France. 

rris  PORTE  L'N  TOAST  AUX  EXPOSANTS.  7) 

(^es  paroles  ont  été  accueillies  par  de  vifs  et  sympathiques  applaudissements. 

Lord  Granville  a  repris  la  parole  : 

rr  Malgré  les  compliments  flatteurs,  peu  mérités,  que  M.  le  Ministre  du  commerce  vient 
d'avoir  la  bonté  de  m'adresser  dans  son  discours  si  remarquable  par  son  éloquence  et 
sa  cordialité  à  Tégard  des  étrangers,  je  suis  honteux  de  recommencer  sitôt  à  abuser  de 
votre  indulgence.  Heureusement  le  toast  que  j'ai  Thonneur  de  vous  porter  au  nom  des 
commissaires  étrangers  ne  demande  aucun  commentaire  prolongé. 

rr  Je  viens  d  avoir  Thonneur  de  vous  dire  ce  que  je  pensais  de  l'Exposition.  Tous  nous 
en  avons  admiré  les  merveilles.  Presque  tous  nous  savons  la  part  qui  en  revient  è  M.  le 
Commissaire  général  (Applaudissementê)  et  è  MM.  les  fonctionnaires  de  la  Conimissioii. 

rrM.  Le  Play  est  un  ancien  collaborateur  a  moi.  J  ai  constamment  eu  l'occasion  de 
remarquer  sa  capacité ,  sa  fermeté  et  sa  grande  expérience.  Si  vous  me  demandez  quels 
sont  ses  talents  d'adminirtrateur,  je  vous  dirai  :  Regardez  l'Exposition  telle  qu'elle  est. 
Si  vous  me  demandez  encore  quelle  est  la  puissance  de  sa  volonté  :  il  a  su  inspirer  la 
qualité  de  l'exactitude,  même  aux  exposants.  Nous  offrons  nos  \ives  félicitations  à  M.  Le 
i'Iay  et  à  ses  dignes  associés.  A  leur  triomphe! 

«rVivKNT   M.    LE  ComUUSSAIRR   Gl£;<léRAI.    ET    MM.    LES    F0?rCTI0\NAIRRS    »K    LA    Coil«ISSIO\ 

I «PÉRI Ai.E  !  (  Applaudissements,) 


M-  1).  {^"11 

§ 

Kn  réponse  k  ces  f'ëiicitalionf «  M.  Li^  Play.  roiiM^îHer  tl'Klat .  (iOiiiiiiissuire  gt-iiiTal ,  n 
fMris  la  parole  et  s'est  oxpnm<$  ainsi  : 

n>Mc<iDAMES  RT  MESSIEURS. 

irNoas  sommes  fort  honorés,  mes  collaborateurs  et  moi,  du  témoignage  (fetitime  qui 
noat  est  donné;  et  nous  prions  Thonorable  Président  du  banquet  d'agréer,  à  ce  sujet, 
nos  remerclments  sincères. 

irPour  acquérir  quelques  droits  à  ce  témoignage,  nous  avons  obéi,  autant  que  le 
comporte  la  fragilité  humaine,  à  lespril  de  concorde. 

rNous  nous  sommés,  en  outre,  inspirés  de  cette  pensée,  que  le  bien  et  le  beau,  loi*s- 
qu'ils  n émanent  pas  directement  de  la  bonté  divine,  proviennent  surtout  du  bon 
exempte,  et  qu'en  conséquence  la  prospérité  de  chaque  exposant  est  intimement  liée  à 
la  prospérité  de  ses  émules  des  autres  pays. 

frCes  mêmes  sentiments  d'harmonie  et  de  solidarité  se  sont  manifestés  chez  nos  col- 
lègues de  toutes  les  nations ,  et  ils  ont  contribtié  pour  une  part  considérable  au  succès 
de  Toeuvre  commune. 

fr Aussi.  Mesdames  et  Messieurs,  ai-je  accepté  avec  empressement  In  mission  de  vous 
proposer  le  toast  suivant  : 

«rA  MM.  LIS  Commissaires  ^tr^ngrrs  et  à  tous  leurs  habiles  collaborateurs! t» 

Son  Exe.  le  maréchal  Vaillant,  ministre  de  la  Maison  de  l'Empereur  et  des  beaux- 
arts,  vice-président  de  la  Commission  impériale,  a  porté  en  ces  termes  la  santé  de  lord 
Cran  ville  : 

rr  Messieurs. 

«Je  réponds  certainement  à  votre  pensée  en  vous  proposant  la  santé  du  comte 
Cranvitle. 

<r Notre  illnalre  collègue,  dont  FEurope  entière  connaît  la  grande  et  ulile  existence, 
et  qui  a  présidé  avec  tant  d*éclat,  dans  sou  pays,  l'Exposition  universelle  de  1 86a ,  était 
particulièrement  désigné  au  choix  de  S.  M.  l'Empereur  pour  représenter  l'Angleterre 
dans  notre  commission  française;  et  il  a  répondu  è  l'appel  de  la  France  avec  une  cour- 
toisie et  un  empressement  dont  le  Gouvernement  impérial  a  été  k  la  fois  heureux  et 
fier.  Je  ne  crois  pas  pouvoir  être  taxé  de  flatterie  en  ajoutant  que  la  présence  de  lord 
OranviHe  au  milieu  de  nous  a  été  pour  ses  compatriotes  un  mobHe  de  plus  pour  con- 
courir a  cette  lutte  paciGque  des  arts  et  de  Pinduslrie,  dont  nous  avons  été  les  oi^ani- 
sateiirs,  et  dans  laquelle  le  peuple  anglais  a  acquis,  comme  toujours,  de  nouveaux  titres 
à  Testime  et  à  l'admiration  de  ses  rivaux. 

•^Quelles  que  soient  les  hautes  dignités  qui  ont  honoré  la  carrière  de  notre  collègue 
et  récompensé  les  importants  services  qu'il  a  rendus  dans  les  conseils  de  sa  très-gracieuse 
Souveraine,  l'ancien  ministre  des  affaires  étrangères,  l'ancien  président  du  conseil,  le 
|7ardien  des  cinq  |K)rts  de  la  Grande-Bretagne  voudra  bien,  je  l'espère,  se  rappeler 
qiielquefoi<»  les  travaux  de  notice  Commission. 


'lO. 


♦;:28  LIVRE  V.  —  UOCUMENTS  OFFICIELS. 

rrPoiir  nuiis,  niiiiislres  de  TËmpereur  et  nioriibi-es  de  la  Commission  iin|>ëriale,  nous 
Lunserverons  le  plus  agréable  et  lepluspr(^cieiix  souvenir  de  cette  collaboration  si  pleine  de 
cordialité;  aussi  nous  remercions  MM.  les  Commissaires  étrangers  qui,  avant  de  quitter 
notre  pays ,  ont  voulu  nous  oflrir  un  banquet  fraternel ,  d'avoir  choisi  pour  nous  adresser 
leur  bienveillant  adieu  un  organe  aussi  autorisé  et  aussi  éloquent  que  le  noble  lord. 

fr  Aidez-nous  donc.  Messieurs,  à  acquitter  notre  dette  de  reconnaissance  en  portant 
ensemble  In  santé  de  notre  éminent  collègue. 

"A  LORD  GranvilleIt» 

Lord  Gran ville  s'est  ensuite  levé  et  a  porté  ainsi  la  santé  drs  dames  : 

ff  Monsieur  lk  Ministre  d'État. 
cr Messieurs  et  Mesdames, 

rrLas  paroles  trop  flatteuses  de  M.  le  Maréchal  et  le  bon  ticcueil  que  vous  avez  bieu 
voulu  leur  accorder  m  ont  vivement  touché. 

(T  r^n  héritant  du  nom  de  mon  pèi*e ,  il  me  semble  avoir  aussi  recueilli  Théritage  de 
cette  bienveillance  que,  dans  votre  pays.  Ton  a  de  tout  temps  témoignée  h  nia  famille. 

rr  C'est  ce  sentiment  qui  m'a  fait  agi*éer  avec  empressejnent  ma  nomination  comme 
membre  honoraire  de  la  Commission  impériale  et  me  rend  si  agréables  vos  bontés  de 
ce  soir. 

ff  Faible  interprète  des  sentiments  de  tous  les  Commissaires  étrangers,  votre  indnl- 
|[cnce  plaidera  ma  cause  auprès  d'eux. 

ffPermetlez-moi  de  vous  porter  un  dernier  toasL  Vous  le  recevrez  avec  une  ^Taie 
unanimité  internationale. 

rr  Malgré  lesprit  inventif  de  M.  Le  Play,  il  n'a  pas  osé  proposer  un  Jury  chai*gé  de 
donner  des  prix  aux  beautés  de  toutes  les  nations. 

rll  y  a  eu  sans  doute  prudence  de  sa  part,  en  les  mettant  toutes  hors  de  concours; 
car  ou  aurait-il  pu  ^îherchcr  des  juges  impartiaux?  Peut-être  aussi  a-t-il  eu  en  vue  une 
sage  économie;  car  où  aurait-il  cherché  des  médailles  assez  belles  et  assez  nombreuses? 

rrl^s  dames  des  différentes  nations  qui  ont  bien  voulu  nous  honorer  de  leur  pré- 
sence, ce  soir,  me  semblent  offrir  la  preuve  irrécusable  qu'une  pareille  adjudication 
n'aurait  pas  été  possible. 

rrNous  les  rcmcrcious  du  charme  et  de  Téclat  qu'elles  ont  apportés  à  notre  i^uniou. 
Qu'elles  daignent  no,us  pardonner  l'ennui  que  nos  longs  discours  leur  ont  causé,  et  nous 
leur  pardonnons  les  distractions  qu'elles  nous  ont  données.  ^ 


DOCUMENT  OFFICIELS.  6^29 

.\«   10. 

QUrriiS  DÉLIVRÉ  PAR  LA   COMMISSION   IMPERIALE   AU   DIRRCTKUK   DK.4   SKRVICKS 
l)K   L%    COMPTABILITÉ.   RRCLEMKNT    SUR    LA    COMPTABILITÉ    ET    ARRÊTÉ    ANNEXES. 


ENTRAIT    Dr    PnOCKS-VKnB.iL   DK   LA    SEANCE    DE    LA    COMMISSION    lUrÉllIALE 

K?(  DATK  DU  7   SEPTEMBRE    1  869. 

Présidence  «le  S.  Ëxc.  le  uiapécliat  Vaillant,  Minislre  de  la  .Maison  de  rKiii[)ereui'  vl 
des  beaux-jirts. 

L*ordre  du  jour  appelle  Texanien  des  comptes  du  direcleur  des  services  de  lu  coinp- 
Ubilité. 

Lb  Président  donne  la  parole  h  M.  Devinck,  rapporteur  du  Coniilé  des  /iiiai)C(*s, 
chargé  de  faire  connaître  Tétat  de  la  question  et  de  proposer  une  résolution  motivée. 

M.  Dbvihck  expose  que,  aux  ternies  de  Farticle  ^3 ,  titre  Vdu  règlement  de  compta- 
bilité délibéré  par  la  Commission  impériale  le  q*j  juillet  i865^^\  le  Comité  des  (inances 
f*st  chargé  de  suivre  et  de  vérifier  au  besoin  les  ofiérations  relatives  a  la  comptabilité  de 
la  Commission  impériale,  ainsi  que  la  situation  de  la  caisse.  Aux  termes  de  l'article  ûti 
du  titre  VI  du  même  règlement,  un  compte  général  des  recettes  et  des  dépenses  doit 
iHre,  à  la  clôture  des  opérations  de  rEx{)osition  universelle,  établi  par  le  Receveur  des 
linances,  chargé  du  service  de  la  caisse  et  de  la  comptabilité,  et  soumis  è  la  Commis- 
sion impériale  par  le  Commissaire  général.  C'est  donc  à  la  Commission  impériale  qu'il 
appartient  de  donner  au  Directeur  des  services  de  la  comptabilité  le  quitus  attestant  la 
n^larité  de  ses  écritures. 

La  délivrance  de  ce  quitus  exigeant  au  préalable  un  travail  considérable  de  vérifica- 
tion, le  Comité  des  finances  a  senti,  dès  Tannée  dernière,  la  nécessité  de  se  faire  aider 
dans  cette  tAche  par  des  collaborateurs  dévoués  et  compétents.  Il  a  demandé,  dans  sa 
séance  du  5  mars  1868,  qu'il  lât  institué,  sous  la  présidence  de  M.  Devinck,  un  Sous- 
comité  composé  de  MM.  Klein,  Germain  Halphen  et  Flaxland,  dont  le  dévouement 
ei  les  lumières  s'étaient  déjà  affirma  dans  la  délicate  mission  du  recouvrement  des 
crëanecs  difficiles. 

Cette  proposition  du  Comité  des  finances  a  été  sanctionnée  par  arrêté  de  S.  Exe.  M.  le 
Ministre  d'État ,  vice-président  de  la  Commission  impériale ,  en  date  du  1 3  mars  1 868  ^*K 

Le  Sous^omité  ainsi  institué  s'est  mis  aussitôt  k  l'œuvre.  Sa  vérification ,  sévère  et 
laborieuse,  n'a  pas  porté  sur  moins  de  3o,ooo  pièces,  où  il  a  apposé  son  visa,  après 
s'être  assuré  de  leur  concordance.  Ces  pièces  se  composaient  de  h^jkS  oi*donnances  et 
des  décomptes,  mémoires,  certificats  de  payement  à  l'appui.  Le  Comité  des  finances,  qui 
a  constamment  suivi  ces  travaux,  sait  ce  qu'ils  ont  coûté  de  temps  et  d'eflbrts  a  leurs 
auteurs,  c^est-è-dire  h  MM.  Klein,  G.  Halphen  et  Flaxland,  qui  en  ont  supporté  tout 
le  poids,  le  président  s'étant  borné  à  leur  donner  son  assistance  morale  et  ses  conseil» 
sur  les  incidents  qui  pouvaient  surgir. 

^•^  l>  rôglemeiil  v»i  i-rprodiiit  ci-apK's,  p.  G.'Ja.  —  **^  Cet  arn^U;  est  rf|irodiiit  ri-^pK's,  |».  t).'<7. 


()30  LIVRK  V.  —  DOCUMKINTS  OFFICIELS. 

Rapporteur  du  Sous-comitë  de  vérification,  M.  Flaxiaiid  a  rendu  couiple  de  ses  o|ié- 
rations  dans  un  intëressant  rapport  qui  est  dépose  sur  ie  bureau. 

Le  Soufr-comitë  déclare  qu'il  a  reconnu  exacte  et  régulière  la  comptabilité  de  V Exposi- 
tion universelle  de  i86j  et  propose,  à  Tégard  des  comptes  vérifiés,  de  donner  quitus  au 
Direcleur  de  la  comptabilité,  dont  il  apprécie  la  gestion  avec  des  éloges  bien  mérités. 
Le  SonsH^omité  établit  ainsi  qu'il  suit  la  balance  financière  au  3o  juin  1869  : 

Les  recettes  générales  de  TExposition  se  sont  élevées  à a6,i  1  /i,66!)'  09' 

Savoir''^  :  Subventions 1  a, 000,000'  00" 

Entrées io,765,&i9  5o 

(Concessions  et  receltes  diverses  ....        3,378,987  a  6 
Matériaux  de  démolition i,075,q55  33 

Total  kgal <i6,ii&,66a'  09' 

^')  Les  chiffres  résumés  des  recettes  sont  furmés  par  les  groupemeDts  suivants  des  cbapitre9  An 
budget. 

Chapitre  L  Subvention  de  TKlat 6,000,000'  00' 

il.  Subvention  de  la  Ville 6,000,000  00 

Total 1 9,000,000  00 


III.  Billets  d*abounemcnls 935,o5o'  00' 

IV.  Enti^ées , 9,880,369  5o 

Total 10,765,419  5o 


V.  Heslaurarits,  c(c 475,397'  37* 

VI.  Salons  et  boiiliqiies 4o,090  00 

Vf I.  Bureaux  de  change 26,000  00 

VIll.  Chaises  et  fauteuils 36,ooo  00 

IX.  Fauteuils  roulants 5,ooo  00 

X.  Bureaux  de  tabac 70,000  00 

XL  Droit  d^allîchage 75,000  00 

XII.  Cdlalogiic 393,000  00 

XIII.  Médailles  commémoratives i/i,36i  Oo 

XIV.  Ateliers  photographiques 85,ooo  00 

XV.  Fourniture  d'eau 18,757  3o 

XVI.  Fourniture  de  gaz 1  oo,454  69 

XIX.  Waler-closots 95,oi  i  o5 

XX.  Vestiaii^es 35,ooo  00 

XXL  (>>nce86ion  des  établissements  de  BillancouK 70,000  00 

XXII.  Intérêts  produits  par  les  comptes  courants 9^9,808  89 

XXIII.  Concerts  de  Texposition  musicale 106,417  4o 

XXIV.  Recettes  diverses 519,899  16 

ToTAi 9,973,987  96 


XVII.  Matériaux  de  démolition  du  Palais 1,01 1*779'  89* 

X\  III.  Malériaiix  dt*  démolition  du  Parc. .  « 63,470  5t 


Total 1,075,955  33 


N-  10.  (i31 

Repoli  des  recetles 526,1 1  /i,6Gd'  09' 

Les  dëpemes  générales  ont  atleiut  ie  chiffre  de *i!2,983,8i7  99 

Mivoir'')  :  Établissement  de  TËxposition 1 7, /i 99.8(38'  80' 

Son  fonctionnement 3,*ja5,8i  6  0 1 

Récompenses 2.tj58,i33  18 

Total  icki 9-^,983,817'  99' 


Il  en  rësuhe  un  excédant  de  recettes  de 3,i  3o,8/îi!i'  i  o' 

déposé,  sauf  un  encaisse  de  19,301'  o3%  en  compte  courant  au  Trésor. 

^')  Les  chiffres  résuroés  des  dépenses  sont  formés  par  les  groujtemcnts  suivants  des  cliapiU'es 
du  budget. 

Chapitre  L  Construction  du  Palais 1 1,788,03/1'^  93° 

IL  Subventions  pour  installations,  etc 299,373  30 

III  et  IV.  Plate-forme  centrale,  etc.  .'. 1,8/17,557  80 

V.  Service  des  eaux 8â6,i3â  38 

VL  Service  du  gai 366,io8  60 

VII.  GIMure  du  Parc 5o,ooo  00 

VIII.  Élablissement  du  Parc 9,879,691  53 

IX.  Pont  reliant  la  berge  au  Parc 69,978  96 

XV.  Beaux-arts 99*595  68 

XXV.  Remise  en  état  du  Champ  de  Mars 998,975  78 


Total 17,499,868  80 


X.  Subventions  pour  voyages  d'ouvriers  étrangers 10,988'  95* 

XL  Impressions  et  publicité 9i5,9o5  1 1 

XII.  Administration  et  surveillance 919,881  79 

XIII.  Matériel  et  frais  de  bureaux 189,539  78 

XIV.  Logement  des  bureaux  et  du  Jury 109,9/19  91 

XVIIL  Gratifications  aux  agents  français 555,38/i  70 

XIX.  Prais  de  représentation 17^,680  09 

XXL  Intérêts  pour  avances io,358  99 

XXIL  Exposition  musicale 190,900  59 

XXIII.  Dépenses  non  prévues  au  budget 885,869  ^7 

XXIV.  Entrelien  du  Palais 79,58A  87 

Total 3,995,8 16  01 


XVI.  Expériences  agricoles  etsubventions  à  la  Commission 

d'encouragement 597,/!  1  o'  97' 

XVII    Médailles  et  récompenses 1,083,199  58 

\X.  Cérémonie  d<>s  it^compenscs 578,580  88 

Total 3,958, 1 83   18 


632  LIVRE  V.  —  DOCUMENTS  OFFICIELS. 

Dans  son  appel  au  public,  en  avril  i865,  la  Commission  impériale  dtfclarait  que  do 
sérieuses  garanties  étaient  données  aux  intérêts  des  souscripteurs  :  «Admis,  disait-^lle. 
rrpour  un  simple  engagement  et  un  faible  dépôt  à  recueillir  un  tiers  des  bénéfîces,  ils 
rrne  sont  exposés  qu'^  des  éventualités  de  pertes  limitées,  et  dont  la  réalisation  semble 
«•peu  probable.» 

Les  résultats  qui  précèdent  montrent  que  la  Commission  impériale  a  tenu  et  au  delà 
ses  promesses,  et  que  le  succès  financier  a  été  le  complément  du  succès  moral,  que 
personne  ne  conteste  aujourd'hui. 

Trois  millions  de  bénéGces,  telle  serait  donc  la  somme  à  distribuer  entre  TËiat,  la 
Ville  et  les  souscripteurs,  si  les  procès  encore  pendants,  et  contre  lesquels  doit  lutter  la 
Commission ,  ne  lui  faisaient  une  loi  d'ajourner  cette  distribution  jusqu'au  moment  où 
elle  aura  obtenu  les  décisions  judiciaires,  qu'elle  presse  de  tout  son  pouvoir. 

Le  rapport  du  Sous-comité  de  vérification  a  été  soumis  au  Comité  des  finances  dans 
la  séance  du  sa  juillet  1869,  présidée  pnr  S.  Exe.  M.  le  maréchal  Vaillant,  ministre 
de  la  Maison  de  TEmpereur  et  des  beaux -arts,  et  h  laquelle  assistait  S.  Exe.  M.  Magne, 
ministre  des  finances. 

Adoptant  les  conclusions  du  Sous-comité,  le  Comité  des  finances  a  chargé  son  r&\y- 
porteur  de  les  soumettre  h  la  Commission  impériale  et  de  lui  proposer  de  donner  qui- 
tus au  Directeur  des  services  de  la  comptabilité. 

La  (Commission  impériale,  après  en  avoir  délibéi*é,  approuve  cette  proposition  et 
prend  la  décision  suivante  : 

Quitus,  jusqu'au  3ojuin  1869,  est  donné  à  M.  Tagnard,  directeur  des  services  de 
In  comptabilité. 

La  Commission  impériale  vote  ensuite  des  remercîments  à  MM.  Klein,  Gennain 
Halphen,  Flaxiand,  membres  du  sous-comité  de  vérification,  pour  le  soin  avec  lequel 
ils  se  sont  acquittés  de  la  mission  délicate  et  laborieuse  qu'ils  avaient  bien  voulu  accepter. 

La  Commission,  sur  la  proposition  du  Président,  appuyée  par  MM.  liC  Play,  Dumas 
ot  Béhic,  saisit  d'ailleurs  cette  occasion  |)our  remercier  hautement  M.  Devinck  du  con- 
cours actif  cl  particulièrement  eflicace  qu'il  a  constamment  donnée  tous  les  travaux  in- 
liMTssant  la  gestion  financière. 

Pour  extrait  conformr  du  procès-verbal  de  la  st'ance  du  7  septembre  i86q  : 

Le  êecrétaire  de  la  Commisnon  impériale. 
Signé  K.  B.  DE  Chancourtois. 

PREMIÈUE  ANNKXK. 

RÈr.LEME<ST  SVR  LA   COMPTABILITE  DES  RECETTES   ET  DES  DEPENSES. 


TITRE    PREMIER. 
DU  Bl'DtiKT  DES  HEGETTES  ET  DES  DEPEKSES. 

Article  premier.  —  Les  lecelles  elles  dc[»ensps dp  In  Coniniissioii  impériale  de  l'Ex- 
position iiniveiSHlIe  de  1867  su  ccinjinsfMil  : 


N-  10»  633 

Foor  les  recettes , 

Produit  delà  subvention  de  FÉtat; 
Produit  de  la  subvention  de  la  Ville  de  Paris  ; 
Produit  de  TAssociation  de  g^arantie; 
Produit  des  entrées; 
Recettes  diverses. 

Pour  les  dépenses. 

Personnel  administratif; 
Matériel  ; 

Construction  du  Palais  de  TExposition  ; 

Dépenses  spéciales  de  l'Exposition  (médailles  et  récompenses,  transport  des  pro- 
duits des  beaux-arts,  etc.). 

Le  budget  de  ces  recettes  et  de  ces  dépenses  est  pi'éparé  par  le  Commissaire  géné- 
ral ,  examiné  par  le  Comité  des  finances  et  approuvé  par  la  Commission  impériale. 

Ait.  3.  —  Toutes  les  recettes,  quelle  que  soit  leur  origine,  seront  versées  chaque 
jour  en  compte  courant  au  Crédit  foncier  de  France  par  Tintermédiaire  du  Receveur 
des  finances  chargé  du  service  de  la  caisse  et  de  celui  de  la  comptabilité,  placés  sous 
sa  direction  et  sous  sa  responsabilité. 

Art.  3.  —  Les  dépenses  ne  devront  être  autorisées  que  sur  des  crédits  arrêtés  par 
la  Commission  impériale,  et  ne  pourront  être  acquittées  que  sur  des  crédits  ouverts  h 
chacune  d'elles,  ni  ces  crédits  être  employés  à  d'autres  dépenses. 

Le  payement  des  dépenses,  sauf  celles  du  personnel  et  les  menues  dépenses  du  ser- 
vice intérieur,  sera  effectué  par  le  Crédit  foncier  au  moyen  de  chèques  délivrés  par  le 
Receveur  des  finances  chargé  des  services  de  la  caisse  et  de  la  comptebilité,  et  visés  par 
le  Conseiller  d'Étet,  Commissaire  général  de  l'Exposition  universelle. 

TITRE  II. 
DB  LA  LIQUIDATIO?!  DK8  D^BXSBS. 

Art.  à,  —  Aucune  dépense  h  la  charge  de  la  Commission  impériale  de  l'Exposition 
iiuiverselle  ne  peut  être  faite  que  d'après  l'autorisation  du  Président  ou  d'un  membre 
de  la  Commission  délégué  par  le  Président. 

Ijes  services  de  dépenses  s'exécutent  sous  la  direction  du  Conseiller  d'Etet,  Com- 
missaire général. 

I.ies  traitements  ou  indemnités  des  agents  de  la  Commission  impériale  sont  déter- 
niioés  par  des  arrêtés  pris  par  le  Président. 

Art.  5.  -- >  Les  marchés,  soumissions,  traités  ou  conventions  relatifs  n  rEx|iosilion 
universelle  seront  préparés  par  les  chefs  de  service  et  visés  par  le  Receveur  des  finances 
rhargé  des  services  de  la  caisse  et  de  la  comptobilitc'.  Ces  marchés,  soumissions,  trai- 
té» on  conventions  ne  deviendront  effectifs  qu'apnV  lapprolKilion  du  Prési<lent  ou  de 
M>n  dék^ué.  Ils  devront  exprimer  lobligation,  |M)ur  tout  entrepreneur  ou  fournisseur, 
•le  proiluire  les  Wiros  jiislificnlifs  de  In  cn»niiro  n'snllfint  de  lexérution  du  sorviro. 


6S&  LIVRE  V.  —  DOCUMENTS  OFFICIELS. 

dans  le  mois  qui  suit  i*achèvenieot  des  travaux  ou  fournitures,  afin  de  rapprocher 
autant  que  possible  de  Tëpoque  de  Texëcution  celle  de  la  liquidation  définitive  de* 
dépenses. 

Art.  6.  —  Les  travaux  et  fournitures  relatifs  à  TËxposition  universelle  seront  con- 
fiés à  des  personnes  étrangères  à  la  Commission  impériale.  Les  agents  placés  sîoiis  les  or- 
dres de  la  Commission  ne  pourront  avoir  aucun  intérêt  dans  les  travaux  et  Iburiiitores. 

Art.  7.  —  Aucune  créance  à  la  charge  de  la  Commission  impériale  ne  peut  être 
liquidée  que  par  le  Commissaire  général  ou  son  délégué. 

Art.  8.  ^—  Aucun  payement  ne  pouvant  être  effectué  que  pour  Tacquittenient  d*un 
service  fait,  la  constatation  des  droits  des  créanciers  doit  toujours  précéder  rémission 
des  ordonnances  de  payement. 

Art.  9.  —  l^a  constatation  des  droits  résulte  des  décomptes  de  tiquidatioo  appuyés 
de  pièces  justificatives  que  le  Conseiller  d'État,  Commissaire  général,  ou  son  AAégaé, 
établit  pour  chaque  espèce  de  dépense. 

Art.  10.  —  Les  litres  de  chaque  Jiquidatipn  doiveni  o(lt*ir  la  preuve  deê  droits 
acquis  aux  créanciers  de  la  Commission  impériale,  et  être  établis  coofonnémeot  aux 
instructions  sur  la  comptabilité  publique. 

Art.  11.  —  La  production  des  pièces  de  dépense  ne  s'efliectue  légalemenl  ifue  par 
le  dépôt  dans  les  bureaux  de  la  Commission  impériale  ;  la  date  de  cette  prodoctioa  est 
constatée  au  moyen  de  Finsciiption  qui  en  est  faite  sur  un  regiatj^  tenu  à  cet  effet 
dans  les  bureaux  du  service  de  la  comptabilité. 

Art.  12.  —  Les  traitements  ou  indemnités  se  liquident  par  mois  et  sont  payables  à 
terme  échu  ;  chaque  mois,  quel  que  soit  le  nombre  de  jours  dont  il  se  oompoae,  compte 
|M)ur  trente  jours;  les  droits  d'un  titulaire  d'emploi  h  la  jouissance  du  tml^Dent 
s'éteignent  In  (eademain  du  jour  de  la  cessation  dM  sei^vLoe  par  suite,  soit  de  décès. 
soit  de  révocation ,  suspension  ou  abandon  de  fonctions. 

titrk  uj. 

DE   L''OBI>0>M.\CBM£HT  DES  DÉPE^SES. 

Art.  13.  —  Aucune  dépense  ne  peut  être  acquittée  si  elle  n  a  été  préalablement 
ordonnancée  par  le  Conseiller  d'Etat,  Commissaire  général. 

Art.  1^.  —  Le  Commissaire  général  fera  acquitter  les  dépenses  en  délivrant  des 
ordonnances  de  payement  ((ui  seront  soldées  au  moyen  de  chèques  sur  la  caisse  du 
Crédit  foncier,  ainsi  qu'il  est  dit  h  l'article  3  du  présent  règlemenL 

Art.  15.  —  Les  ordonnances  de  payement  indiqueront  le  chapitre  du  budget  qui 
doit  supporter  la  dépense,  et  désigneront  le  titulaire  de  la  créance  par  son  nom,  et  au 
besoin  par  ses  prénoms ,  si  sa  qualité ,  qui  doit  aussi  être  énoncée ,  ne  suffit  pas  |N>ur 
eu  faire  connaître  l'individualité. 

Art.  16.  —  Les  pièces  justificatives  des  dépenses  sont  déterminées  par  naiura  de 
service  et  d  après  les  bases  suivantes,  savoir, 

Pour  les  dépenses  du  personnel  :  états  nominatifs  énonçiuit  lu  position  tle  présence, 
le  service  fait,  la  durée  du  service,  la  sonune due  en  vertu  <le  i'airétd  du  Président; 


IS*  10.  635 

Ppur  les  ilépeitfes  du  matériel  et  les  dépenses  générales  de  r}!!)L|H>sUiou  : 

1*  Soumissioos  et  procès- verbaux  d'adjudication,  conventions  pu  nuirchés,  s'il  y  a 
lieu,  dùmeot  approuvés  par  le  Président  ou  son  délégué; 

9*  Décompte  de  livraisons,  de  règlement  el  de  liquidation,  énonçant  le  service  fait 
et  la  sonune  due  pour  àHX)u)pte  ou  pour  solde. 

Ait.  17.  —  Toute  ordonnance  de  payement  doit  indiquer  le  cliapitre  du  budget  et 
rappeler  le  crédit  ouvert  à  ce  chapitre,  ainsi  que  le  nombre  et  la  nature  des  pièce» 
justificatives  qui  se  trouvent  jointes  k  Tordonnance. 

Abt.  18.  —  Les  ordonnances  ont  pour  objet  des  payemjçnts  pour  dépense  intégrale, 
des  payements  d'à-compte,  pour  solde,  et  des  payements  d  avance. 

Ait.  19.  —  Les  ordonnances  délivrées  pour  le  payement  int^ral  d^un  service  fait 
seront  accompagnées  de  toutes  les  pièces  justificatives  qui  établissent  le  droit  du 
créancier. 

Abt.  20.  —  Les  ordonnances  délivrées  pour  un  service  en  cours  d'exécution  don- 
neront lieu  au  payement  d'à-compte. 

Aucun  marché,  aucune  convention  pour  travaux  et  fournitures  ne  doit  stipuler 
d'à-compte  que  pour  un  service  fait. 

Les  èi-comp(e  ne  devront  pas  excéder  les  neuf--dixièmes  (9/10)  des  droits  consCaiés 
|*ar  pièces  régulières ,  présentant  le  décompte  du  service  fait. 

Les  ordonnances  de  payement  pour  solde  devront  être,  en  cas  de  marché  ou  de  con- 
vention, appuyées  du  procès-verbal  de  réception  définitive  des  travaux  et  du  décompte 
général  de  Tentreprise ,  et  accompagnées  de  la  remise  de  toutes  les  pièces  du  marché 
ou  convention  demeurées  entre  les  mains  de  Fentrepreneur. 

Art.  21 .  —  Les  ordounaoces  délivrées  pour  un  service  k  faire  donneront  lieu  aiu 
payements  d'avance. 

Des  avances  pourront  être  laites,  pour  frais  de  déplacement,  aux  agents  de  la  Com- 
mission impériale  chargés  de  missions  spéciales,  et  |)our  les  menues  dépenses  du  ser- 
vice intérieur. 

TITRK  IV. 
DES  ÉCIITVIIS  DK  LA  COMPTABILITB. 

Art.  2S.  —  Tontes  les  opérations  de  recette  et  de  dépense  sont  centralisées  par  le 
Receveur  des  finances  chargé  des  services  de  la  caisse  et  de  la  comptabilité. 

Afin  d'assurer  le  contrôle  de  ces  opérations,  les  écritures  sont  tenues  eu  partie 
double. 

Elles  comportent  un  journal  général ,  un  grand-livre  et  des  livres  auxiliaires. 

Le  grand-livre  ne  présente  que  des  comptes  généraux  et  des  résultats  sonnnaii'es. 
Les  développements  sont  consignés  sur  les  livres  auxiliaires,  dont  le  nombre  et  la  forme 
sont  déterminés  par  la  nature  des  services. 

Une  balance  générale  dn  comptes  du  grand-livre  et  des  livres  auxiliniiTs  est  établie 
à  la  fin  de  chaque  mois  el  remise  an  Président  de  la  Oommission  impériale  et  au  Com- 
missaire général. 

li  est  dressé  par  TFicniionH*  de  la  Commission  inqiériale,  coiifonnéiiient  hu  modèle 


.h  V— DOCIMENTS  OFFICIEI.n 


V  II. 

•!•>  RRIIBTTES  ET  BW»  DCPCISBS   Ik   LA  CLÂTI  ■£  »»   OPBAATIONS 

LB  &  FÉrmin  1879. 


RECETTES. 


I. 


X       V 

\\ 

\    î 


^Mv'U'nlJon  de  rÊtal 

^•a>keuiioo  de  k  ville  de  Paris 

i*iv^  par  abtfoneuent 

'iu>î%»  pttT  toiimiqueU , 

>t*>4jiurateurs  et  limonadiers 

NàM>us>>  e4  boutiques 

>uf>*4ux  de  change 

r)4i>es,. 

^autevil»  roulants 

{ui>Miui  de  tabac 

uiichage 

liauloguo 

Hi  liailNn  cwmnémorafives 

f'tMiognifihes , 

Louc«»ioii8  d^eau , 

OoiÉCtisîons  de  gaz 

Matériaux  de  démolition  du  Palais 

Matériaux  de  démolition  du  Parc 

\\  at«r<)ose(s   

Vestiaires 

t.\MK«6sions  à  Billancourt 

hiteri^ts  produits  par  les  comptes  courants. 

Cs>ttceHs  de  musique 

!t*\vtt«t  diverses 


TOTAI 


6,000,000  00 
6,000,000  00 
935,060  00 
9fS3o,369  5o 
^75,327  37 
^0,090  00 
25,000  00 
36,000  00 
10,000  00 
70,000  00 
75,000  00 
393,000  00 
iâ,36i  60 
85,ooo  00 
18,767  3o 
108,322  07 
1,011,779  82 
63,476  5i 
95,011  o5 
36,000  00 
70,000  00 
36â,8ii  32 
106,617  ho 
634,102  «6 


eiiftaml  entra  cet  ^t 
d^  reoeUf*  rt  odoi  en 
Ublcan  63(rMlnMit, 
p.  559)  portent  nr 
les  chapitra  IX,  XV. 
XVI,  tXIIelXXIV, 
qui  n'avaient  pn  être 
cloi  le  So  jnin  1869. 

Voir  les  ehiflres  des 


le  80  jnin  1869  an 
lablenn  àt  ia  Batmmn 
gmirmUéiÊ  «fétaHùmê 

d-«prb,p.66o,66i.) 

Voir  aa  nénie  la- 
hitnm  k  ■■■teoB  4fl 


aOQscriplenn  dn 
tal  (lepranlie.  Le  pro- 
duit de  ee  wnement  de 
1  p.  0/0,  bien  que  com- 
pri«  dans  les  opéntioos 
tie  Gnaoee ,  a  dd  rester 
en   ddiors  dn    cadre 
budgétaire.  Aprk  être 
demeura  en  dépAt,  il 
•  été  rembonné  avec 
les  intérêts,  et  les  purU 
de  rembourtenent  non 
réclamées  i  la  cMtare 
des    opérations ,    soit 
■.719^.45  centrent 
seules  ici  pour  ordrr 
dans  le  total   des  re- 
celles  dÎTerars. 

Déduction  dite  de 
ces  1,719  fr.  45  c.  le 
total  général  des  re- 
rpceUcseitt  : 


96,956,8or)  30      i»6,fiB^j,o8.7^  j^ 


•  \ 


^M  M»\H^  dans  la  délibération  complémentaire  du  Comité  des  finances  en  date  du  A  fé- 
* .  vvufonnément  A  la  délibération  de  la  Commission  impériale  en  date  du  7   sep- 
VK^  a  a  la  délibéralion  finale  do  la  haufo  Commission  en  date  dn  h  août  1871.  (Voir 
^  10  et  m.) 


.N     I 


DOCUMENTS  OFFICIELS. 


639 


NM1.  (Suite.) 

BALANCE  GKNÉRALK  DES  RECETTES  ET  DÈS  DEPENSES  A   LA  CLÔTURE  DES  OPERATIONS 

LE  k   FKTRIBR  1879. 


DEPENSES. 


DÉSIGNATION  DES  CHAPITRES  DU  BUDGET. 


I.  Construction  fin  Palais 

II.  Subventions  pour  insUllations  intérieures. . 

III -IV.  Inslallation  des  machines 

V.  S«nrice  dea  eaui 

Yl.  Service  du  gaa •  • . 

VU.  Cldlure  du  Parc 

Vlll.  Etablissement  flu  Parc 

1\.  Pont  sur  le  quai  d'Orsay 

X.  Subventions  pour  voyages  d^ouvriers 

XI.  Impressions  et  publicité 

XII.  Administration  et  surveillance 

XIII.  Matériel  et  frais  do  bureaui 

XIV.  Bâtiment  des  bureaui  au  Champ  de  Mars. . 
X  V .  Frais  spéciaux  à  Texposition  des  beaux-arts. . 

XVI.  Expériences,  Commission  d'encouragement. 

XVII.  Médailles  et  récompense» 

XVIII.  Gratificationa 

.XIX.  Frais  de  représentation 

XX.  Cérémonie  des  récompenses 

XXI.  Intérêts  payés  pour  avances  du  Crédit  foncier . 

XXII.  Exposition  musicale 

XXIII.  Dépenses  non  prévues 

XXIV.  Entretien  du  Palais 

XXV.  Remise  en  état  du  Champ  de  Mars 

XXVI.  Bénéfice  net  constituant  les  dividendes. . . . 

Fonds  de  réserve  pour  cas  imprévus  ou  pour 
une  œuvre  de  bien  public 

Total 


DEPENSES  K 


fr.  c. 

1  i»783,oa/i  ()3 

9()a,il73  30 

1,3/17,557  80 

346,i3/i  93 

3^6, f 08  60 

5o,ooo  00 

9,879,691  59 

69,978  96 

10,933  95 

979,397  A3 

957,^1 3 1  o^i 

i3(),3i6  05 

i02,9/j9  91 

99,595  liH 

597,^10  97 

1,089,643  88 

6l5,90i^  90 

176,680  09 

578,530  38 

10,353  99 

190,900  59 

1,099,087  3i 

79,58/1  37 

390,189  96 

f?,706  000  00 

/i7,a83  00 


96,9âO,8or>  MO 


OBSERVATIONS. 


S 


(^)  Len  dilKr«(ieè« 
nûlant  entre  cet  éUH 
de  dépens»  et  celui  du 
lableea  63  (ci-detnif, 

().  56o)  portent  sur 
MchapilnM  XI,  XII, 
XIII.  XVII,  XVIII, 
XXIII,  XXV  et  XXVI, 
ni  n'aviMot  pu  être 
o»  le  96  jvÎD  «B69. 

Voir  les  cUftrci  ém 
dépenses  liquid<(es 
•prAs  le  80  juin  1 869, 
au  laUMa  de  ta  fia- 
lance  ginènAt  du  opé- 
raMNS^Maneiekist  ^lloc. 
n*  I  a  ci-après ,  p.  660, 
661). 

Voir  an  méine  ta- 
bltfau  :  la  mention  du 
remboarsenient  des  a 
p.  0/0  du  e«ipital  de  ga- 
rantie qui  ont  été  ver- 
sés .  DMifl  dont  le  reli- 
quat, 8,719  fr.  45  c, 
a  dA  seal  étrr  ici  porté 
en  compte  <*'. 

Voir  aussi  au  même 
tableau  la  r^partitiou 
des  divjdeodes.  r(  enfin 
la  destination  des  som> 
mes  non  réclamées  qui 
sont  mises  à  la  dispo- 
sition du  Ministre  du 
comoaree ,  avec  la  soo^ 
me  de  47. 183  francs, 
reliquat  de  la  fomme 
réienrée  pour  les  dé- 
penses imprévues  de 
la  liquidation. 

Déduction  faite  de< 
1,719  fr.  AS  c.  men« 
lionnes  ci-dessus  le  to- 
tal des  ilépciiiirs  est  : 

^Ct^UÔftfOH'/  7,'î* 


Tableau  arrêté  dans  la  délibération  complémentaire  du  Comité  des  finances  en  date  du  '1  fi'»* 
>rier  1879,  conformément  à  la  dc^libéralion  de  la  Commission  impériale  en  dale  du  7  .sep- 
leinbre  1869  et  a  la  délibération  finale  de  la  b,inle  Commission  en  date  du  h  «loul  1S71.  (  Voir 
t)«H-init(*n|4  n**  1  o  e|  1  *».  ) 


038 


LIVKK  V,  —  nOCLIMENTS  OFFICIELS. 


N-  11. 

BALANCE  OR!^RRALR  DKS   RRCRTTKS  RT  DES  DÉPBNMS   À    LA   CLÔTURE   DBS   OPBUATIONS 

LE  U   FÉTIIIER   1879. 


RECETTES. 


DÉSIGNATION  DES  CHAPITRES  DU  BDDGET. 


I.    Siibvdnlion  de  TÉial 

H.    Subvention  de  la  ville  de  Paris 

IH.    Entrées  par  abunneinenl 

IV.    Entrées  par  tourniquets. . .    

V.    Restaurateurs  et  limonadiers 

VI.    Salons  et  boutiques 

VIL    Bureaui  de  change 

VIIL    Chawes 

IX.    Fauteuils  roulants 

X.    Bureaux  de  tabac 

XL    Affichage 

XII.    Catalogue 

XIII.  MédaiUes  oommémorttives 

XIV.  Photographes 

XV.    Concessions  d^eau 

XVI.    Concessions  de  gax 

XVII.    Matériaux  de  démolition  du  Palais 

XVIII.    Matériaux  de  démolition  du  Parc 

XIX.    Water-closels  

XX.    Vestiaires 

XXL    Concessions  à  Billancourt 

XXII.  Intérêts  produits  par  les  comptes  courants. 

XXIII.  Concerts  de  musique 

XXIV.  Recettes  diverses 

Total 


RECBTTE.S("J. 


fr.  c. 

6,ooo,oou  00 
6,000,000  00 

935,o5o  00 
9,830,369  5o 

675,327  37 
/io,o9o  00 
35,000  00 
36,000  00 
10,000  00 
70,000  00 
75,000  00 

393,000  00 
iâ,36i  60 
85,ooo  00 
18,757  3o 

108,393  07 
1,011,779  89 
63,675  5i 
95,011  o5 
35,000  00 
70,000  00 

366,811  39 

106,617  60 

536,109  ;!6 


96,956,80.')  90 


OBSKRTATIO^fS. 


M  Ln  dilKi 
exitUnt  eoUr  cet  état 
éf.  recetln  H  cHoi  en 
tablMn63(ri-d(«<n, 
p.  SS9)  pdiledt  sar 
la  chapitres  IX.XV, 
XVI,  iXIIel  XXtV. 
qui  n*aTai«nt  pa  être 
cIm  fe  So  juia  «869. 

Voir  In  ehiffre»  de» 
rcceUct  effecto^aprà 
le  80  juin  1869  aa 
laUeau  de  l 
générale  et» 
/■MieifrM  (  Doc.  n*  «  t . 
ci-après ,  p.  660,  €€t .) 

Voir  an  oite*  la- 
la 


•ouKripIcars  da  capi- 
Ul  deg^Fanlie.  L«  pro- 
dott  d«  ce  «iraemeat  de 
•  p.  0/0,  bien  que  com- 
pri*  daot  Ica  opîératîoos 
de  finance ,  a  dd  mier 
en  dehors  da  cadre 
bttdgélaîrp.  Anrèa  èUt 
demeuré  en  dépAt,  il 
a  éU  remboané  awc 
les  tnlérêU,  ci  les  paria 
de  rambouraeneni  wm 
réclamées  i  la  cldtore 
des  opéraliont ,  aoit 
t.7i9rr.  &5  centrent 
féales  id  ponr  erdrr 
dans  le  total  des  ra- 
ceites  divenes. 

Dédaclion  bile  de 
ces  s,7i9  fr.  hh  c.  le 
total  général  des  re- 
recettes  est  : 


.9^,90^,0^.7^  J.î' 


Tableau  arrélé  dans  la  délibération  complémenlaire  du  Comité  des  finances  en  date  du  6  fé- 
vrier 1879,  conformément  à  la  délibération  de  la  Commission  impériale  en  date  du  7  sep- 
tembre 1869,  et  à  la  délibération  finale  de  la  hniilo  Commission  en  date  du  6  aoi*it  1871.  (Voir 
Doriiiiieiils  II**  10  el  ifî.) 


DOCUMENTS  OFFICIELS. 


639 


NM1.  (Siiile.) 

lALANCE  GKXÉKALB  DES  RECETTES  ET  DES  DEPENSES  A  LA  CLÔTURE  DE8  OPÉRATIONS 

LE  b   FEVRIER  1879. 


DEPENSES. 


DÉSIGNATION  DES  CHAPITRES  DU  RUDGET. 


I.  Construction  dn  Palais 

II.  Subvenlions  pour  inslaliations  intérieures . . 

III -IV.  Installation  <)es  machines 

V.  Service  dm  eaux 

Yl.  Service  du  gii 

VIL  Clôture  du  Parc 

VIIL  Etablissement  du  Parc 

IX.  Pont  sur  le  quai  d'Orsay 

X.  Subvenlions  pour  voyag&s  d*ouvriers 

XL  Impressions  et  publicité 

XII.  Administralion  et  surveillance 

XIII.  Matériel  el  frais  de  bureaui 

XIV.  Bâtiment  des  bureaux  au  Champ  de  Mars . . 
XV.  Frais  spéciaux  à  Texposition  des  beaux-arts. . 

XVI.  Expériences,  Commission  d*encouragemen t. 

XVII.  Médailles  el  récoropenscf 

XVIII.  Gratifications 

.MX.  Frais  de  représentation 

XX.  Cérémonie  des  récompenses 

XXL  Inléréis  payés  pour  avances  du  Crédit  foncier . 

XXIL  Exposition  musicale 

XXIIL  Dépenses  non  prévues 

XXIV.  Entrelien  du  Palais 

XXV.  Remise  en  état  du  Champ  de  Mars 

XWL  Bénéfice  net  constituant  les  dividendes. . . . 

Fonds  de  réserve  pour  cas  imprévus  ou  pour 
une  œuvre  de  bien  public 

Total 


DÉPENSES  K 


fr.  c. 

11,788,00/1  ()3 

91)3,973  30 

1,3/17,557  80 

366, 1 3 /i  fi3 

3/iG,io8  60 

5o,ooo  00 

9,879,691  59 

69,978  96 

10,933  95 

979,397  A3 

957, /i3i  o/i 

139,3 16  65 

102,3/12  91 

99,595  48 

597,610  27 

1,089,663  88 

61  5, 906  90 

176,680  09 

578,530  38 

10,353  99 

190,900  59 

1,099,087  3i 

79,586  37 

390,189  96 

«,766.000  00 

67,383  00 


96,956,80.')  î!0 


OBSERVATIONS. 


(^1  Le»  éillérétetê 
piMlanl  entre  cet  éUH 
de  dépenMs  et  celui  du 
Ublcan  68  (ci-de«ini, 

t>.   56o)  portent  sur 
es  efaapttrt*  XI ,  XII , 
XIII,    XVII,   XVIII, 
[XXIII.  XXV  «C  XXVI, 
qui  n^avaÎMit  pu  élra 
nos  (e  9ù  joio  «869. 

Voir  les  dûKrat  ém 
dépenses  liquidités 
•pris  le  80  juin  1 869, 
■u  toblèaa  de  la  Ai. 
Unu$  générmU  iti  opé- 
rt^imujbtmtàèrm  {wk. 
n*  t  s  «-«près ,  p.  660, 
661). 

Voir  an  même  ta- 
Meau  :  la  mention  du 
remboursement  «les  a 
p.  0/0  du  capital  de  ga- 
rantie qui  ont  iié  %er- 
ai>i .  mais  dont  le  cli- 
quât, 1,719  fr.  45  e., 
a  dA  seni  être  ici  porti 
en  compte  et. 

Voir  aussi  au  même 
tableau  ta  répartiliou 
des  dÎTidendes.  et  enfin 
la  di*stinalion  des  som- 
mes non  réclamées  qui 
sont  mises  à  la  dispo- 
sition du  Ministre  du 
eommeree ,  avec  la  toi^ 
me  de  &7.b83  francs, 
reliquat  de  la  somme 
r^rvée  pour  les  dé- 
penses imprévues  de 
la  liquidation. 

Déduction  faite  de« 
•,719  fr.  15  c.  men- 
tion iit*4  ci-JcsRUS  le  to- 
tal des  dépends  est  t 

96\ii.î.^,osy  75* 


Tableau  arrêté  dans  la  dëlibéralion  complémentaire  du  Comité  des  finances  en  date  du  '1  ft'** 
\rier  1H79,  conformément  â  la  délibération  de  la  Commission  impériale  en  dale  du  7  sep- 
lemlire  1869  et  à  la  délibération  finale  de  la  baille  Commii^sion  en  dale  dii  6  noiil  1871.  (Voir 
Dm  iini«*nt4  n**  t  o  et  1  «». ) 


640  LIVHE  V,  ^  DOCUMENTS  OFFICIELS. 


i\"  12. 

DFXRKTS    CONCRRNANT    LA    CONSTITUTION    ET    LA    DISSOLUTION 
DE  LA  COMMISSION  IMP^BIALE  ET  PIECES  ANNEXEES. 


DÉCRET  INSTITUANT  LA  COMMISSION  IMPERIALE  ET  NOMMANT  TRBNTE-BDIT  MEMBRES. 

NAPOLÉON,  par  la  grâce  de  Diea  et  la  volonlë  nationale.  Empereur  des  Français, 

A  tous  présents  et  h  venir,  salut  : 

Sur  la  proposition  de  notre  Ministre  de  Tagricultiire,  du  commerce  et  des  Iravaiix 
publics; 

Vu  notre  décret  en  date  du  9Q  juin  i863,  portant  qu'il  sera  ouvert  à  Paris,  le 
i"  mai  1867  ^'^  une  Exposition  universelle  des  produits  agricoles  et  industriels; 

Vu  notre  décret  en  date  de  ce  jour,  portant  qu  une  Exposition  universelle  des  beaux- 
arts  s'ouvrira  a  Paris  le  1"  mai  1867  ^^\  en  même  temps  que  TExposition  agricole  H 
industrielle, 

Avons  décrété  et  décrétons  ce  qui  suit  : 

Article  1".  —  L'Exposition  universelle  des  produits  de  l'agriculture,  de  Tindustrie 
et  des  beaux-arts  est  placée  sous  la  direction  et  la  surveillance  d'une  Commission  qui 
sera  présidée  par  notre  bien-aimé  cousin  le  Prince  Napoléon. 

Art.  2.  —  Sont  nommés  membres  de  celte  Commission  : 

Son  Exe.  le  Ministre  d'Etat. 

Son  Exe.  le  Ministre  de  l'agriculture,  du  commerce  et  des  travaux  publics. 

Son  Exe.  le  Ministre  de  notre  Maison  et  des  beaux-arts. 

M.  Barbier,  conseiller  d'Etat,  directeur  général  des  douanes  et  des  contributions  in- 
directes. 
Son  Exe.  M.  Baroche,  garde  des  sceaux,  ministre  de  la  justice  et  des  cultes. 
MM.  Elie  de  Beaumont,  sénateur,  membre  de  l'Institut. 
Boitellb,  préfet  de  police. 
Michel  Chevalier,  sénateur,  membre  de  l'Institut. 
R.  Cobden,  membre  de  la  Chambre  des  Communes  d'AngleteiTe. 
Son  Exe.  Lord  Cowley,  ambassadeur  de  Sn  Majesté  Britannique  à  Paris. 
MM.  DENikRE,  ancien  président  du  tribunal  de  commerce,  secrétaire  de  la  chambre  de 
commerce,  membre  du  conseil  municipal  de  Paris. 
Denion  du  Pin  ,  administrateur  des  messageries  impériales. 
Devinck,  ancien  député,  ancien  président  du  tribunal  de  commerce,  membre  du 
conseil  municipal  de  Paris. 


{" 


*'   Dalo  avancw  ;iii  1"  avril  iSOy.  (Voir  D'X".  11"  1,  j».  î>t)7.) 


y  i±  (i/ii 

MM.  Jean  Dollfus,  manufacturier. 

Arles  Dufour,  ineiubre  de  la  chambre  de  commerce  de  Lyon. 

DrHAS,  sénateur,  président  du  conseil  municipal  de  Paris. 

DcpuY  DE  LÔMB,  conseiller  d*État,  directeur  des  constructions  navales. 

Favé,  colonel  d'artillerie,  aide  de  camp  de  f Empereur. 
IjC  général  Fledry,  aide  de  camp  de  TEmpereur,  directeur  général  des  haras. 
Son  Exe.  M.  FouLD,  ministre  des  finances. 
MM.  FRiMy,  gouverneur  du  Crédit  foncier. 

Garnibr,  négociant  en  métaux,  membre  du  conseil  municipal  de  Paris. 

Gervais  (deCaen),  directeur  de  fécole  supérieure  du  commerce. 

Gouiii,  membre  de  la  chambre  de  commerce,  constructeur  de  machines,  membre 
du  conseil  municipal  de  Paris. 
Son  Ëxc.  Lord  Granville  ,  président  du  conseil  de  la  Reine  d'Angleterre. 
lie  baron  Hadsshann  ,  sénateur,  préfet  de  la  Seine. 
MM.  Hbrbbt,  conseiller  d'État,  directeur  des  consulats  et  des  affaires  commerciales. 

Ingres,  membre  de  l'Institut. 
Le  contre-amiral  baron  de  La  Rongiere  Le  Noury,  directeur  au  ministère  de  la  marine. 
Le  marquis  de  La  Valette,  sénateur. 
MM.  Lbbaddy,  raffineur,  membre  du  conseil  municipal  de  Paris. 

Lbfdbl,  membre  de  l'Institut. 

Le  Play,  conseiller  d'Etat. 
Son  Exe.  le  duc  de  Morny,  président  du  Corps  législatif. 
Son  Exe.  M.  Magne,  membre  du  Conseil  privé. 
MVL  OiipROY,  ancien  manufacturier,  membre  du  conseil  municipal  de  Paris. 

OzBNNE,  conseiller  d'État,  directeur  du  commerce  extérieur. 
Le  Président  de  la  chambre  de  commerce  de  Paris. 
Ijc  Président  do  tribunal  de  commerce  de  Paris. 
MM.  Schneider,  vice-président  du  Corps  législatif. 

Thodvenel,  sénateur. 

La  Commission  sera  ultérieurement  portée  au  nombre  de  soixante  membres ,  outre 
M>o  Président,  le  Ministre  d*É(at,  le  Ministre  de  l'agriculture,  du  commerce  et  des  tra- 
vaux publics,  et  le  Ministre  de  notre  Maison  et  des  beaux-arts. 

Art.  3.  —  En  cas  d'absence  de  S.  A.  I.  M''  le  Prince  Napoléon  ,  la  Commission  sera 
présidée  par  le  Ministre  d'État  ou  par  l'un  des  deux  Ministres  de  l'agriculture ,  du  com- 
merce et  des  travaux  publics ,  et  de  notre  Maison  et  des  beaux-arts. 

Art.  â.  —  M.  Le  Play  est  nommé  commissaire  générai. 

Art.  5.  —  M.  de  Chancoobtois,  ingénieur  en  chef  des  mines,  est  nommé  secré- 
taire. 

/il 


C/i2  LIVBE  V.  —  DOCUMENTS  OFFICIELS. 

Art.  g.  —  Noire  Ministre  d*État,  notre  Ministre  de  l'agriculture,  du  commerce  et 
des  travoux  publics,  et  le  Ministre  de  notre  Maison  et  des  beaux -arts  sont  cliargés, 
chacun  en  ce  qui  le  concerne,  de  Texëculion  du  présent  décret. 

Fait  au  palais  des  Tuileries,  le  i"  février  i865. 

Signé  NAPOLÉON. 

Par  r  Empereur  : 
Lv  Ministre  de  Vagricnlture,  du  commerce  et  des  travaux  publics. 

Signé  Armand  Héhic. 

RAPPORT  À  l/KMPRRG(]R,  JOiMT  AU  DECRET  PR^CRDENT. 
SniK , 

Conformément  aux  ordres  de  Votre  Majesté,  j'ai  en  Thonneur  de  prévenir  S.  A.  L 
M^'  le  Prince  Napoléon  que  le  moment  était  venu  de  prendre  la  présidence  d'une  Com- 
mission qui  sera  chargée  de  mettre  à  exécution  le  décret  du  qs  juin  i863,  instituant 
pour  1867  une  Exposition  universelle.  J'ai  prié  Son  Altesse  Impériale  de  vouloir  bien 
me  communiquer  les  vues  générales  que  pouvait  lui  suggérer  lexpérience  acquise  en 
i855  et  en  1869,  puis  de  faire  discuter  par  une  réunion  d'hommes  compétents  les 
premières  questions  qu  une  telle  entreprise  soulève.  Je  viens  soumettre  à  Votre  Majesté 
les  conclusions  qui  se  déduisent  de  ces  études  préparatoires. 

Le  point  de  départ  devant  se  trouver  dans  une  bonne  organisation  financière,  je  me 
suis  reporté  aux  résultats  constatés  à  cet  égard,  pour  les  deux  expositions  de  Londres 
et  pour  celle  de  Paris. 

A  Londres,  en  i85i,  comme  en  1869,  l'initiative  est  venue  d'une  compagnie  quia 
constitué  un  capital  de  garantie ,  à  l'aide  duquel  on  a  obtenu  de  la  banque  d'Angleterre, 
h  un  taux  modique  d'intérêt,  tous  les  fonds  nécessaires. 

La  compagnie  de  i85i  a  fait  une  construction  temporaire  ofli'ant  une  surlace  cou- 
verte de  plancher  (rez-de-chaussée  et  premier  étage)  de  96,000  mètres  carrés.  Elle  a 
obtenu  une  recette  de  1^,700,000  francs  et  réalisé  un  bénéfice  de  5,3oo,ooo  francs. 

La  compagnie  de  1869  a  fait  une  construction  de  191,000  mètres  carrés  (rez-de- 
chaussée  et  premier  étage),  dont  une  partie,  devait  être  permanente.  La  recette  qu'dJe 
a  obtenue,  complétée  par  une  allocation  de  976,000  francs  fournie  par  l'entrepreneur, 
a  strictement  suiH  à  couvrir  une  dépense  totale  de  1  i,5oo,ooo  francs. 

A  Paris,  en  i855,  TÉlat,  en  se  chargeant  de  l'entreprise,  a  dû  faire  80,000  mètres 
carrés  (rez-de-chaussée  et  premier  étage)  de  constructions  temporaires  pour  com- 
pléter les  50,000  mètres  carrés  (rez-de-chaussée  et  premier  étage)  du  palais  perma- 
nent bâti  par  une  compagnie.  Il  a  obtenu  une  recette  de  3, 900,000  francs  et  subi  une 
perte  de  8,100,000  francs.  11  a  dû  ultérieurement  consacrer  au  rachat  du  palais  une 
souimc  de  1 1  millions  de  francs.  La  dépense  totale,  montant  à  99  millions  de  francs, 
est  couverte  en  partie  par  la  possession  du  Palais  de  l'Industi'ie. 

En  présence  de  ces  faits ,  je  me  suis  d'abord  demandé  s'il  y  a  lieu  d'adopter,  pour  la 


N"  12.  6.'i:5 

riitare  exposilion,  le  régfime  des  compagnies,  qui  a  dëjà  pennis,  en  Angleterre,  de  faire 
deux  expositions  avec  profit  ou  sans  perte;  mais  j'ai  été  bicnlAt  amène,  par  les  molifs 
énonces  ci-après,  à  conclure  négativement. 

En  Angleterre,  le  public  paye  volontiers  des  prix  élevés  pour  se  procurer  des 
moyens  d'instruction  ou  pour  visiter  des  établissements  consacrés  à  Tart  et  à  la  science. 
Ainsi  à  Londres,  en  i86a,  on  a  obtenu  de  six  millions  de  visiteurs  une  recette  de 
10,900,000  francs,  produits  à  peu  près  également  d'un  côté  par  le  tarif  minimum 
d'entrée  de  1  fr.  sS  ,  de  l'autre,  par  des  abonnements  et  par  des  tarifs  d'entrée  variant 
de  3  fr.  10  à  a5  francs.  En  France,  jusqu'à  ces  derniers  temps,  le  public  était  peu 
enclin  à  supporter  ce  genre  de  cbarges.  Ainsi,  à  Paris,  en  i855,  /i,6oo,ooo  visiteurs 
ont  seulement  payé  3i90o,ooo  francs;  les  entrées  à  20  centimes  et  h  1  franc  ont  pro- 
duit 9,600,000  francs,  tandis  que  les  abonnements  et  les  entrées  h  9  francs  et  à 
S  francs  n'ont  donné  que  600,000  francs.  Assurément,  on  peut  attendre  de  meilleurs 
résultats  en  1867  :  la  paix  sera  plus  féconde  que  la  guerre,  qui  régnait  en  1 85 5  ;  on 
ne  retombera  pas  dans  les  erreurs  d'un  tarif  défectueux;  enfin  on  pourra  mieux  compter 
sur  la  faveur  du  public,  si  une  administration  habile  inaugure  ponctuellement  au  jour 
convenu  le  palais  de  l'Exposition  ;  si  elle  résout  le  problème  d'y  classer  dans  un  ordre 
utile  et  attrayant  tous  les  produits  de  l'art  et  de  l'industrie;  si  surtout  elle  y  représente 
le  travail  de  toutes  les  contrées  du  globe  plus  complètement  qu'on  ne  l'a  fait  aux  solen- 
nités précédentes.  Cependant  il  semble  prudent  de  prévoir  que,  même  dans  ces  con- 
ditions, on  n'arrivera  pas  à  Paris,  en  1867,  aux  recettes  réalisées  h  Londres  en  i85i 
et  en  1869. 

Ijc  succès  financier  de  i85t  a  été  obtenu  dans  des  circonstances  qui,  évidemment, 
ne  se  reproduiront  plus.  On  a  pu  alors  satisfaire,  avec  une  construction  de  98,000  mè- 
tres carrés  (rez-de-chaussée  et  premier  étage),  aux  demandes  des  exposants,  tandis 
qu'en  1869  une  surface  de  191,000  mètres  carrés  (rez-de-chaussée  et  premier  étage) 
a  été  insuffisante,  au  point  que  les  exposants  français  ont  à  peine  reçu  la  moitié  de  l'es- 
pace qui  leur  était  nécessaire.  Les  exigences  des  exposants  de  toutes  les  nations  ont 
donc  augmenté  en  même  temps  que  la  curiosité  du  public  restait  stationnai re.  Ces  deux 
tendances  donnent  lieu  de  prévoir  un  déficit  considérable  dans  toutes  les  futures  exposi- 
tions et  il  semble  que  le  moyen  de  l'atténuer,  en  1867,  consistera  surtout  h  développer  tes 
branches  d'exposition  qui  augmenteront  la  recette  dans  une  proportion  plus  forte  que 
la  dépense.  Pour  atteindre  ce  but,  il  y  aura  lieu  vraisemblablement  de  porter  la  sur- 
face couverte  à  iào,ooo  mètres  carrés  (rez-de-chaussée). 

A  Londres,  la  recette  principale  produite  par  les  entrées  a  été  complétée  par  divers 
prél«>vements  faits  au  profit  de  la  compagnie  sur  les  entrepreneurs  des  restaurants,  des 
catalogues  et  d#  sept  autres  services  de  moindre  importance.  En  1869,  par  exemple, 
ces  recettes  accessoires  se  sont  élevées  h  1  million.  Je  ne  pense  pas  qu'en  1867,  plus 
quVn  i855,  il  convienne  de  recourir  h  cps  moyens  financiers  :  ceux-ci  ne  i^cntrenl 
gu/Tf*  dans  nos  traditions.  En  organisant  des  monopoles,  ils  créent  de  mauvais  services  ; 
ih  iiNVonlenlent  par  conséquent  le  public  et  nuisent  a  la  principale  recelte,  (^es  sorties 
»rim|>Ats  pèsent  d*ailleurs  en  partie  sin*  les  exposants  ou  sur  leurs  rrprésenlaiiU  linbi- 


C42  LIVBE  ^ 

Art.  g.  —  Noire  Minist 
ries  travaux  publics,  el  le 
chacun  en  ce  qui  le  conc- 

Fait  au  palais  des  T 


../ 


.'/LlEu^, 


^^<i(^/)ersonDe8qu*il  imporlc  d'nl- 
,^/iar  un  pur  sentiment  de  patrio- 


A 


'  '  ^,oa  n  a  décerné  aux  exposants  que  dos 


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Conforr 
M"^'  le  p. 
mission 
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prc 
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'*'    .  vi^*'  depuis  lorigine  des  expositions  on  a 

''^''  ^jWâifles  d*or  et  d'argent.  Je  pense  qu'il  y 

'  ,.    ••'  "'j^  yaperfois  même  quil  convient  d'augmenter 

-  -^  **'     î>ooées  sous  d'autres  formes. 

-  '       'v.>/t<.J«p'^vois  que  l'Exposition  de  18G7  pourra 

^.  «.  "^       yjMute  que  les  éventualités  défavorables  qui  peu- 

'  •  "^  '   *  >atM^  ^^  semblent  pas  |)ouvoir  porler  celte  dépense 

^  .^*  "*"'**,  j,rii«e/tes,  elles  s'élèveront  vraiseitiblabiement  de  7  à 

\-  '    "^    i>!iUfp^^  pourra  donner  un  déficit  de  t *j  millions. 

N-  *  '^'^\ioi  ^^^  sensiblement  selon  qu'on  les  applique  à  une  en- 

-  '^*     /fle  M/^^*'°"  ^^'^®  ^^®^  l'attache  et  sous  la  haute  direction 

"''^"'   .    fr«ii/wffn*®»  n'ayant  d'autre  mobile  que  la  spéculation,  na 


r'^'"  '"  ^^prtfldre  l'Exposition  universelle  de  18G7,  à  moins  d'être 
.  .^r-''"'*"    .  inéxilMes  par  une  subveption  directe  ou  indirecte  au  moins 
'''*'^        .-^ju  point  de  vue  financier,  l'Etat  n'aurait  rien  h  gagner  à 
;û  y^*"'^/"^  -^^nce  dans  la  préparation  el  dans  la  conduite  de  ro|)éralion. 
^v.wf '^''^'*''    i/n?a"fi  '^  caractère  d'intéiêt  public  qui  motive  la  participation 
«,,-ïr  f"'*^^*'^     Jrtienses  que  celte  opération  entraîne  ne  permet  pas  au  Gonver- 
f^^H'f^^'-'^  .  ,;r(^ser;  et  d'ailleurs  il  est  permis  de  douler  que  cet  abandon  pro- 
..>«/  '''''''"*'..'.»  flii  succès  de  l'Exposilion. 


.;'^ 


ru*'^^«"*"^^^^^^'^''P®^ 


/  ji  J '''''"  ^  "'■1  dV  a  ''^^'^  d'exagéré  h  admettre  qu'en  suivant  le  système  d'admi- 
/Mi/J  «''''"' ^,      ijjTranceen  186a,  c'est-à-dire  en  maintenant  fermement  Hmilé 

'OS 


^.j^/joD'"*^  .  jgg  contrôles,  on  pourra,  cette  fois  encore,  ivaliser  de  notables 

"^'""^fréyisiomàn  budget, 

^k^^^^^  *  nnsilions  a  été  clairement  démontrée  par  les  considérations  développt''( 

l'iilili^^'  "^         ^^p  prédécesseur  a  eu  l'honneur  de  soumet li'e  à  l'Empereur 

^os  '^  ^^\     j,  9.J  juin  i863.  En  me  référant  0  ces  considérations,  je  trouve  que 

l'ip^^^.  jp  Paris  ont  un  intérêt  su  (lisant  à  la  réalisation  de  la  pensée  de  Votre 

l%i»i*^'^    .  ..fer  leur  participation  à  la  dépense  au  moyen  d'une  subvention. 

\l9J^'f^^^    •  n  limitée  à  iQ  millions  de  francs,  serait  répartie  par  portions  égales 

(>(le  î^"»^*      .   y-jjg^  qui,  au  moyen  de  cette  allocation,  seraient  dégagés  de  toute 

eiiirp'^  ^    ,  .  ivnlreprisc  venait  h  entraîner  des  mécomptes.  M.  le  préfet  de  la  Seine. 


0ie 


'  ur  ce  point,  n'hésite  pas  h  penser  que  le  conseil  municipal  de  Paris, 


qu 


I 


ours  disposé  aux  choses  utiles  et  généreuses ,  ue  déclinerait  pas  cette 

las  des  frais,  évalués  à  6  ou  8  millions,  ils  seraient  couverts  |)ar  les 
^  les  droits  d'enlréo,  el,  en  cas  d'insuflîsance ,  par  la 

auspices  de  la  Commission  impériale. 


«rt'«("'*"  .......s 


QaBi^^  ^"'"  *   (jg5  droits  d'enlréo,  el,  en  cas  d'insuflîsance,  par  la  garantie  d'une 
^lles  f^        formée  à  rel  effet  sous  les  auspices  de  la  Commission  impériale. 


SorH' 


V  1:2.  (jtib 

.loiitanl  des  receltes  réalisées,  comparé  iivec  le  sur[*liis  des  dépenses 

'1  millions  de  subvention  accordée  par  l'Etal  et  par  la  Ville,  laisse- 

.le,  ce  bénéfice,  dii  à  la  favem*  du  public  et  \x  la  bonne  administration 

ait  attribué  par  parts  égales  à  l'Etat,  à  la  \  ille  de  Paris  et  à  la  Société  de» 

^irocédé.  Sire,  l'industrie  et  le  conunerce,  qui  sont  appelés  ù  contribuer  \\ 

î  cette  solennité  et  à  en  recueillir  les  avantages,  se  trouveraient  en  même  teuïps 

cl  intéressés,  dans  la  seule  mesure  que  comportent  encore  les  habitiules  de  notre 

s,  à  son  organisation  et  aux  chances  heureuses  ou  adverses  qu'elle  peut  oiïrir  au  point 

.e  vue  financier. 

(]e  serait  à  la  fois  un  premier  pas  fait  dans  la  voie  de  rinitiatise  parcourue  par  nos 
voisins  avec  tant  de  fermeté  et  de  succès,  et  im  honunage  rondii  à  IVspiil  d'asso- 
ciation. 

La  cons<*quence  naturelle  de  cette  organisation  sei'ait  de  tlcumer  à  la  Société  de  ga- 
rantie, dans  la  gestion  et  la  surveillance  de  l'opération .  une  part  proporlionnée  \\  son 
intérêt. 

La  Commission  impériale  pourrait  donc  se  composer,  outre  son  Président  et  les 
ministres  que  leurs  attributions  appellent  à  siéger,  de  quarante  et  nne  personnes 
choisies  par  TEmpereur  parmi  les  notabilités  compétentes  de  TElat  et  de  la  ville  de 
Paris,  et  de  dix-neuf  pei*sonnes  qui  seraient  ultérieurement  désignées  par  la  Société  de  ga- 
rantie, par  la  voie  de  Télection  et  suivant  le  mode  qui  aura  été  reconnu  le  plus  prati- 
cable. 

Oo  augmentera  les  chances  de  succès  des  futures  expositions  en  adjoignant,  chaque 
fois,  au  pouvoir  dirigeant,  des  persomies  possédant  la  tradition  des  expositions  faites 
antérieurement  en  d'autres  pays.  L*Angleterre  étant  la  seule  nation  étrangère  (pii, 
jusfju'à  présent,  ait  abordé  ces  sortes  d'entreprises,  je  propose  à  Votre  Majesté  de 
comprendre  trois  Anglais  dans  le  personnel  de  la  Commission  im|KM*iale. 

Si  Votre  Majesté  approuve  les  conclusions  de  ce  rapport,  je  La  prie  de  vouloir  bien 
signer  le  décret  ci-annexé. 

» 

Je  suis  a\ec  le  plus  profond  respect. 

Sire , 
De  Votre  Majeslé. 
|je  très-humble,  tn's-obéissiuit  ser>iteur  et  lidèle  sujel. 

\éC  MituMirr  de  Vu(rncHUuvc  ^  du  commerce  ri  dea  Iravnii.r  /tnhiirx , 

Signé  \nM%M)  Hkiik.. 


C^i'i  LIVRE  V.  —  DOCUMENTS  OFFICIELS. 

fuels;  et  il  semble  peu  judicieux  de  grever  ainsi  beaucoup  de  personnes  qu*il  importe  d'nN 
lirer  h  ces  grands  concours,  et  qui  s'imposent,  souvent  par  un  pur  sentiment  de  patrio- 
tisme, les  charges  considérables  qui  en  résultenL 

A  Londres,  aux  deux  expositions  précédentes,  on  na  décerné  aux  exposants  que  deii 
récompenses  sans  valeur  intrinsèque.  En  France,  depuis  lorigine  des  expositions  on  a 
toujours  joint  aux  médailles  de  bronze  des  médailles  d'or  et  d'argent.  Je  pense  qu'il  v 
a  lieu  de  persévérer  dans  cette  coutume;  j'aperçois  même  qu'il  convient  d'angmentei- 
la  somme  consacrée  aux  récompenses  données  sous  d'autres  formes. 

En  me  fondant  sur  ces  considérations,  je  prévois  que  l'Exposition  de  1867  p^^^iira 
exiger  une  dépense  de  1 8  millions.  J'ajoute  que  les  éventualités  défavorables  qui  peu- 
vent survenir  dans  ces  sortes  d'entreprises  ne  semblent  pas  pouvoir  porter  cette  dépense 
nu  delà  de  so  millions.  Quant  aux  recettes,  elles  s'élèveront  vraisemblablement  de  7  à 
9  millions.  J'en  conclus  que  l'entreprise  pourra  donner  un  déficit  de  1 9  millions. 

Ces  évaluations  ne  sauraient  varier  sensiblement  selon  qu'on  les  applique  à  une  en- 
treprise toute  privée  ou  a  une  exposition  faite  avec  l'attache  et  sous  la  haute  direction 
du  (jouvernement.  Aucune  compagnie,  n'ayant  d'autre  mobile  que  la  s[)éculalion .  ne 
se  proposerait  donc  pour  entreprendre  TExposition  universelle  de  1S67,  à  moins  d*étre 
garantie  contre  des  pertes  inévitables  par  une  subvcotion  directe  ou  indirecte  au  niDins 
égale  au  déficit  prévu.  Ainsi,  au  point  de  vue  financier,  l'Etat  n'aurait  rien  h  gagner  à 
se  dessaisir  de  toute  influence  dans  la  préparation  et  dans  la  conduite  de  l'opération. 
Peut-être  pourrait-on  dire  que  le  caractère  d'intéiêt  public  qui  motive  la  participation 
(lu  Trésor  public  aux  dépenses  que  cette  opération  entraîne  ne  permet  pas  au  Gouver- 
nement de  s'en  désintéresser  ;  et  d'ailleurs  il  est  |)ermis  de  douter  que  cet  abandon  pro- 
filât à  Téclat,  à  l'utilité  et  au  succès  de  l'Exposition. 

D'un  autre  côté,  il  n'y  a  rien  d'exagéré  à  admettre  qu'en  suivant  le  système  d^aduii- 
nistration  adopté  par  la  France  en  1863,  c'est-à-dire  en  maintenant  fermement  Tunili^ 
d'action  et  fénergie  des  contrôles,  on  pourra,  cette  fois  encore,  réaliser  de  notables 
améliorations  sur  les  prévisions  du  budget. 

L'utilité  des  expositions  a  été  clairement  démontrée  par  les  cous idéi*atioos développées 
dans  le  rapport  que  mon  prédécesseur  a  eu  l'honneur  de  soumettre  à  TEmpereor  à 
l'appui  du  décret  du  atx  juin  i863.  En  me  référant  à  ces  considérations,  je  trouve  que 
l'État  et  la  Ville  de  Paris  ont  un  intérêt  suflisanl  à  la  réalisation  de  la  pensée  de  Votre 
Majesté  pour  justifier  leur  participation  à  la  dépense  au  moyen  d'une  subvention. 

Cette  subvention,  limitée  à  iq  milHons  de  francs,  serait  répartie  par  portions  égales 
entre  le  Trésor  et  la  Ville,  qui,  au  moyen  de  cette  allocation,  seraient  dégagés  de  toute 
responsabilité  si  l'entreprise  venait  à  entraîner  des  mécomptes.  M.  le  préfet  de  la  Seine, 
que  j'ai  consulté  sur  ce  point,  n'hésite  pas  à  penser  que  le  conseil  municipal  de  Paris, 
qu  on  trouve  toujoui^  disposé  aux  choses  utiles  et  généreuses ,  ue  déclinerait  pas  cette 
participation. 

Quant  au  surplus  des  frais,  évalués  à  6  ou  8  millions,  ils  seraient  couverts  par  les 
recettes  provenant  des  droits  d'entrée,  et,  en  cas  d'insuffisance,  par  la  garantie  d'une 
Société  qui  serait  formée  à  cet  effet  sous  les  auspices  de  la  Commission  impériale. 


N*  12.  6/i5 

Dans  le  cas  où  le  iiiontant  des  recettes  ri^aiisées,  compare^  avec  le  sur[»his  des  dépenses 
Faites  au  delà  des  la  millions  de  subvention  accordée  par  TEtal  et  par  la  Ville,  laisse- 
rait une  plus-value,  ce  bénéfice,  dû  à  la  faveur  du  public  et  à  la  bonne  administration 
de  FafTaire,  serait  attribué  par  parts  égales  à  l'État,  à  la  Ville  de  Paris  et  à  la  Sociélé  de 
garantie. 

Par  ce  procédé.  Sire,  l'industrie  et  le  commerce,  qui  sont  ap])clés  à  coulribuer  \\ 
l'éclat  de  cette  solennité  et  à  en  recueillir  les  avantages,  se  trouveraient  en  même  temps 
mêlés  cl  intéressés,  dans  la  seule  mesure  que  comportent  encore  les  habitudes  de  noire 
pays,  à  j-on  organisation  et  aux  chances  heureuses  ou  adverses  (ju'elle  peut  oflVir  au  point 
de  vue  fmancier. 

(3e  serait  à  la  fois  un  premier  pas  fait  dans  lu  voie  de  rinilialive  |)arcounio  par  nos 
voisins  avec  tant  de  fermeté  et  de  succès,  et  un  honnuage  rend-n  à  l'cspril  d'asso- 
eiation. 

La  cons(;queuce  naturelle  de  cette  organisation  serait  de  donner  à  la  Société  de  ga- 
rantie, dans  la  gestion  et  la  surveillance  de  Topératioii .  une  part  proportionnée  \\  son 
intérêt. 

La  Commission  impériale  pourrait  donc  se  composer,  outre  son  Président  et  les 
ministres  que  leurs  attributions  appellent  à  siéger,  de  quarante  et  une  personnes 
choisies  par  l'Empereur  parmi  les  notabilités  compétentes  de  TÉtat  et  de  la  ville  de 
Paris,  et  de  dix-neuf  personnes  qui  seraient  ultérieurement  désignées  par  la  Société  de  ga- 
rantie, par  la  voie  de  l'élection  et  suivant  le  mode  qui  aura  été  reconnu  le  plus  prati- 
cable. 

On  augmentera  les  chances  de  succès  des  futures  expositions  en  adjoignant,  chaque 
fois,  au  pouvoir  dirigeant,  des  pei'sonnes  possédant  la  tradition  des  expositions  laites 
antérieurement  en  d'autres  pays.  L*Angleterre  étant  la  seule  nation  étrangère  qui, 
jusqu'à  présent,  ait  abordé  ces  sortes  d'entreprises,  je  propose  à  Votre  Majesti*  de 
comprendre  trois  Anglais  dans  le  personnel  de  la  Commission  inqiériale. 

Si  Votre  Majesté  approuve  les  conclusions  de  ce  rapport,  je  La  prie  de  vouloir  bien 
signer  le  ilécret  ci-annexé. 

Je  suis  a\er  le  plus  profond  respect, 

Sin» , 
De  Votre  Majesté. 
1^  très-humble,  tn's-obéissant  serviteur  et  litlèle  sujet. 

Ac  Mifiifttir  (le  rtf/fficuiturc ,  du  comwcrcc  et  des  Inuaiur  /tHhlira , 

Signé  ViiMUi)  Bkiiii.. 


G/if)  LIVRE  V.  —  DOCUMENTS  OFFICIELS. 

DÉCRET  NOMMANT  TROIS  MKMBRKS  DE  LA  COMMISSION  IMP^BULB. 

NAPOLÉON,  parla  grâce  de  Dieu  et  la  volonté  nationale,  Empereur  des  Fra:«çais. 

A  tous  présents  et  à  venir,  salut  : 

Vu  notre  décret  en  dale  du  i"  février  i865,  portant  que  l'Exposition  universelle 
des  produits  de  Tagriculture ,  de  Tindustrie  et  des  beaux-arts,  qui  s'ouvrira  à  Paris  eo 
1867,  sera  placée  sous  la  direction  et  la  surveillance  d'une  Commission  qui  sera  pré- 
sidée par  notre  bien-aimé  cousin  le  Prince  Napoléon  ; 

Considérant  que  la  Commission  impériale  instituée  par  le  déci^t  précité  doit  se  com- 
poser, outre  son  président  et  les  Ministres  que  leurs  attributions  appeUent  h  y  si^r, 
de  quarante  et  un  membres  choisis  par  TEmpereur,  et  qu'il  reste  trois  nominations  à 
faire  ; 

Sur  la  proposition  de  notre  Ministre  de  ragriculjLure,  du  commerce  et  des  travaux 
publics ,  et  du  Ministre  de  notre  Maison  et  des  beaux-arts , 

Avons  décrété  et  décrétons  ce  qui  suit  : 

Article  1".  —  Sont  nommés  membres  de  la  Commission  chargée  de  la  direction  et 
de  la  surveillance  de  l'Exposition  universelle  de  1867,  savoir  : 

Le  Surintendant  des  beaux-ahts  , 

Le  Secrétaire  général  du  ministère  de  la  maison  de  l'Empereur  et  des  beaux-arts, 

Le  Directeur  de  L'administration  des  beaux-abts. 

Art.  2.  Notre  Ministre  de  l'agriculture,  du  commerce  et  des  travaux  publics  et  le 
Ministre  de  notre  Maison  et  des  beaux -arts,  sont  chargés,  chacun  en  ce  qui  le  con- 
cerne ,  de  l'exécution  du  présent  décret. 


Fait  au  palais  des  Tuileries,  le  h  mars  i865. 


Signé  NAPOLÉON. 
Par  TËmperenr  : 


Le  Maréchal  de  France , 
U  Miimive  ile  l' agriculture,  Miniitre  de  h  Maison  de  l'Empereur 

ilu  commerce  et  des  travaur  jmblic»,  et  des  heaux-arts^ 

Signe  Arma>d  Béhic.  Signé  Vaillent. 


DÉCRET  nommant  DIX-NEUF  MEMBRES  DE  LA  C0MM1S8I0!S  IMPÉRIALE  DÉSIONÉS  PAR  ÉLECTION. 

r 

NAPOLEON,  par  la  grâce  de  Dieu  ot  la  volonté  nationale.  Empereur  des  Fram:ais, 
A  tons  présents  et  à  venir,  salut  : 

Sur  le  rapport  de  notre  Ministre  sccrotiiiro  d'Etat  au  département  do  ragriciilliirp, 
du  romniercc  et  des  travaux  publics. 


N-  12.  647 

Vu  notre  déci*et  du  as  juin  1 863 ,  portant  qu  il  sera  ouvert  a  Paris,  le  i"  mai  i  SG7, 
une  Ex|Nisitiou  universelle  des  produits  agricoles  et  industriels; 

Vu  le  rapport  de  notre  Ministre  de  iafj^riculture,  du  commerce  et  des  travaux  pu- 
blics, et  du  Ministre  de  noti*e  Maison  et  des  beaiu-ar(s,  concernant  la  nomination  dos 
dix-neuf  membres  destines  h  compléter  la  Commission  impériale,  conforinément  aux 
dispositions  des  articles  6  et  7  du  règlement  de  Tassocialion  de  garantie  de  rRxpositioii 
nnivei*selle  de  1 867  ^*K 

A%o!«s  DECRETE  et  DECRETONS  cc  qui  suit  : 

Article  1".  —  Sont  nommés  membres  de  la  Commission  impériale  : 

MM. 

Le  duc  d*Albdfbra,  vice-président  de  la  compagnie  du  canal  de  Sue/.; 

Brossbt  (aîné),  fabricant  d'étolTes  de  soie,  pi'osidcnt  de  la  chambre  de  comineire 
de  Lyon; 

Ciieva?idier  de  Valdrôhe,  propriéUiire  sylviculteur; 

Adolphe  Dailly,  agriculteur; 

Dbsfossé,  fabricant  de  papiers  peints,  membre  du  conseil  nmnicipal  de  Paris; 

Aimé  Gros,  fabricant  de  tissus  à  VVesserling  (Haut-Rhin)  ; 

(lUiBAL,  fabricant  de  caoutchouc,  juge  an  tribunal  de  commerce  de  la  Seine; 

Georges  Halphen  ,  négociant  h  Paris  ; 

Klhlmann,  fabricant  de  produits  chimiques,  président  de  la  chambre  de  commerce 
de  Lille; 

Alfred  Leroux,  vice-président  du  Corps  législatif,  président  de  la  compagnie  des 
chemins  de  fer  de  fOuest; 

MâÊs,  fabricant  de  cristaux,  membre  de  la  chambre  de  commerce  de  Paris; 

Alfred  Mahe,  imprimeur -éditeur,  vice -président  de  la  chambre  de  commerce  de 
Tours  ; 

Pastré,  armateur,  président  de  la  chambre  de  commerce  de  Marseille; 

Perdon^ibt,  dirccleur  de  TEcole  im|HTiale  centrale  des  arts  et  manufactures; 

l^inile  Pereire,  président  de  la  compagnie  des  chemins  de  for  du  Midi; 

Natalis  Rordot,  délégué  de  la  chambre  de  commerce  de  Lyon; 

Le  baron  James  de  Rothschild,  président  de  la  compagnie  des  chemins  de  i'er  du 
.N(»rd; 

Octjive  SaL%^DROLZE  de  Lamornai\,  fabricant  de  tapisseries,  mairc  d^Vubiisson; 

Paulin  Talawit,  tli rôdeur  général  du  chemin  de  \ov  dp  Paris  \\  Lyon  ni  à  la  Médi- 
t»Trnn«N*. 

''    l/i>l«'<  linii  (li'.n  ri<Mnt;iii\  rii"iiilMi'N  H\tUi  «'ii  lien  tlan»  la  «^sinir  ijn  c)  juin  iSdri. 


6/Î8  LIVRE  V.  —  DOCUMENTS  OFFICIELS. 

Art.  2.  —  Notre  Ministre  de  ragriciiUure,  du  commerce  et  des  travaux  public:», 
et  le  Ministre  de  notre  Maison  et  des  beaux-arts ,  sont  chargés  de  lexëcution  du  pr^nt 
décret. 


Fait  au  palais  des  Tuileries,  le  i"  juillet  186.S. 


Signé  NAPOLÉON. 

Par  l'Empereur  : 


Le  Maréchal  de  France^ 
U  Mitiittie  de  ragricultwr.  MimMre  de  la  MaÎMon  de  VEmjterenr 

du  commerce  et  det  travaux  puhlicM,  et  de§  beaux-artây 

Signé  Armand  Bénie.  Signé  Vaillant. 


DÉCRETS  NOMMANT  QUATRK  MEMBRES  DE  LA  COMMISSION  IMPÉRIALE  POUR  POURVOIR  À   QUATRE 

VACANCES  SUCCESSIVES. 

NAPOLÉON ,  par  la  grâce  de  Dieu  et  la  volonté  nationale.  Empereur  des  Français, 
A  tous  présents  et  à  venir,  salut  : 

Sur  la  proposition  de  notre  Ministi'e  de  lagriculture,  du  commerce  et  des  travaux 
publics; 

Vu  notre  décret  du  1"  février  i865, 

Avons  décrété  et  décrétons  ce  qui  suit  : 

Article  1".  —  Son  Exe.  M.  le  comte  Walewski,  président  du  Corps  législatif,  est 
nommé  membre  de  la  Commission  impériale  chargée  de  la  direction  de  l'Exposition  uni- 
verselle de  1867. 

Art.  2.  —  Notre  Ministre  secrétaire  d'État  au  département  de  lagriculture ,  du  com- 
merce et  des  travaux  publics  est  chargé  de  Texécution  du  présent  décret. 

Fait  nu  palais  des  Tuileries,  \o  6  janvier  1866. 

Signé  NAPOLÉON. 

Par  r Empereur  : 

Ijp  Ministre  de  rajrricuUure,  dit  commerce  et  det  travatir  publia , 

Signé  Armand  Béiiic. 

NAPOLÉON,  par  la  grâce  de  Dieu  et  la  volonté  nationale,  Empereur  des  Français, 
A  tous  présents  et  à  venir,  salut  : 

Sur  la  proposition  de  notre  Ministre  de  Tagriculture ,  du  commerce  et  des  travaux 
publics; 

Vu  notre  décret  du  1  "  février  1 865  , 

Avons  décrété  et  décrétons  ce  qui  suit  : 

Article  1*'.  —  M.  le  duc  de  Mouchy  est  nommé  membre  de  la  Commission  impé- 
riale chargée  de  la  direction  de  TExposilion  univei-selle  de  1867. 


iV  12.  6/iî) 

Art.  2.  —  Notre  Miuislre  secrétaire  d'État  au  dëpartemeiit  de  rogriciilture,  du  coni- 
iiierce  et  dt-s  travaux  publics  est  chargé  de  i  exécution  du  présent  décret. 

Fait  au  palais  des  Tuileries,  le  6  janvier  i866. 

Signé  NAPOLÉON. 

Par  TEmpereur  : 

Le  Mitûêtre  de  V agriculture  y  du  commerce  et  det  travmix  publicê , 

Signé  Armand  Béuic. 


NAPOLÉON,  par  la  grâce  de  Dieu  el  la  volonté  nationale.  Empereur  des  Français, 
A  tous  présents  et  à  venir,  salut  : 

Sur  la  proposition  de  notre  Ministre  de  Tagriculture ,  du  comniei*ce  et  des  travaux 
publics; 

Vu  notre  décret  du  i*'  février  1 865 , 

Avons  oicaM  et  DécR^TONs  ce  qui  suit  : 

Article  1**.  —  M.  te  Préfet  de  police  est  nommé  membre  de  la  Commission  impé- 
riale chargée  de  la  direction  de  l'Exposition  universelle  de  1867. 

Art.  2.  —  Notre  Ministre  secrétaire  d'État  au  département  de  Tagriculture,  du  corn- 
luerce  et  des  travaux  publics  est  chargé  de  l'exécution  du  présent  décret. 

Fait  au  palais  des  Tuileries,  le  19  décembre  1866. 

Signé  NAPOLÉON. 

Par  r Empereur  : 
fjT  Miniêtre  de  rafpncuitun' ,  du  commerce  el  deë  travaux  publics  , 

Signé  Armand  Biuic. 


NAPOLÉON,  |Nir  la  grâce  de  Dieu  et  la  volonté  nationale,  Empereur  des  Franv4is; 
A  tous  présents  et  à  venir,  salut  : 

Sur  le  rapport  de  notre  Ministre  secrétaire  d'État  au  département  de  l'agriculture, 
du  commerce  et  des  travaux  publics; 
Vu  notre  décret  du  1"  février  i865. 

Avons  oécRÉTi  et  DscnéTONs  ce  qui  suit  : 

Article  1".  —  M.  Béiiic,  nncien  ministre  de  l'agriculturr,  du  commerce  et  «les  Ira- 
vaux  publics,  est  nommé  membre  dr  In  (lomniission  impériale  rliargéo  d<*  la  dire<*tioii 
d<>  rKx|M»sition  univeiNHIi»  t\o  1867. 


650  LIVRE  V.  —  DOCUMENTS  OFFICIELS. 

Abt.  2.  —  Notre  Miaislre  secrëlaire  d'Étal  au  dëparleiuent  de  i  agriculture,  du  coiii- 
merce  et  des  travaux  publics  est  chargé  de  lexëcution  du  présent  décret. 

Fait  au  palais  des  Tuileries,  le  9  février  iSOy. 

Signé  NAPOLÉON. 

Par  r  Empereur  : 
Le  Miniêtre  dp  Vagricullnre,  du  commerce  et  de»  travaux  puhlvt. 

Signé  DE  FORCAOK. 


DBCRKT  !«OHMANT  LK  PR^SIDRNT  D'HOIÏNKUR   DB  LA  COMMISSION  IHPKRIALE. 

NAPOLÉON,  par  la  grâce  de  Dieu  et  la  voloulé  nationale,  Emperbur  dbs  Franvais; 
A  tous  présents  et  à  venir,  salut  : 

Sur  le  rapport  de  notre  Ministre  de  Tagriculture ,  du  commerce  et  des  travaux  puUics , 
et  du  Ministre  de  notre  Maison  et  des  beaux-arts. 

Avons  oBCR^Ti  et  décrétons  ce  qui  suit  : 

Article  1".  —  Son  Altbssb  Impérialb  lb  Pringb  Napol^r-Ëogene-Louis,  Prince 
Imp^Irial,  notre  (ils  bien-aimé,  est  nommé  Président  d^bonnetir  de  la  Commission  impt^ 
riale  de  l'Exposition  internationale  universelle  de  1867. 

Les  fonctions  de  président  seront  exercées  par  notre  Ministre  d'Etat,  et,  en  cas  d*cui- 
péchement,  par  notre  Ministre  de  Fagricultui'e,  du  commerce  et  des  travaux  publics, 
ou  par  le  Ministre  de  notre  Maison  et  des  beaux-arts,  vice-présidents  delà  Commission 
impériale. 

Art.  2.  —  Notre  Ministre  de  lagriculture ,  du  commerce  et  des  travaux  publics,  et 
le  Ministre  de  notre  Maison  et  des  beaux -arts,  sont  chargés,  chacun  en  ce  qui  le  con- 
cerne, de  Texécution  du  présent  décret. 


Fait  au  palais  des  Tuileries,  le  â-jt  févri(*r  18G6. 


Signé  NAPOLEON. 

Par  TEmpcreur  : 


Ije  Maréchal  de  France , 
Lp  Miniêire  de  V agi-icullure ,  Ministre  de  la  Maùon  de  rKmftrrrur 

dti  commerce  et  dr»  trnvan  r  publias ,  et  tien  beau  r  -  arlê , 

Sigué  Armand  Bkmh:.  Signé  Vaillant. 


N"  lî2.  651 


OBSERVATION   RELATIVE   AV   CHANGEMENT  DE    RÉGIME  SURVENU 
AVANT  LA  CLÔTURE  DES  OPÉRATIONS. 

L'impression  du  présent  rapport,  commencée  en  186 y  et  dont  le  tirage  avait 
été  effectué  au  fur  et  à  mesure  de  la  correction  des  feuilles  jusqu'à  la  quarantième, 
se  trouvait,  en  août  î8yo,  arrêtée  à  la  page  65o. 

La  clôture  des  opérations  de  liquidation  ayant  été  retardée  par  suite  du  siège 
de  Paris,  la  dernière  partie  des  documents  compris  sous  le  numéro  îù  ,  qui  con- 
cerne la  dissolution  de  la  Commission  impériale  de  l'Exposition  universelle  de 
î86j,  n'a  pu  être  imprimée  qu'en  juillet  i8ja. 


DECRUT  PRONONÇANT  LA  DISSOLUTION  DK  LA  COMMISSION  IMPBRIALIi. 

m 

Le  Pr^ident  de  la  République  française. 

Sur  le  rapport  du  Ministre  de  Tapiculture  et  du  commerce. 

Vu  les  décrets  des  1*'  février,  4  mars  et  1"  juillet  i865,  6  janvier,  93  février  et 
19  décembre  1866  et  9  février  1867,  instituant  la  Commission  impériale  de  TExposi- 
tion  universelle  de  1867  à  Paris,  et  nommant  les  membres  de  cette  Commission  ; 

Vu  la  loi  dn  8  juillet  i865,  qui  approuve  la  convention  passée  le  19  mars  i865, 
entre  le  Ministre  de  Tagriculture,  du  commerce  et  des  travaux  publics,  et  les  Fonda* 
leurs  de  TAssociation  de  garantie  instituée  pour  TExposition  universelle  de  1867; 

Vu  le  r^ement  formant  statut  de  TAssociation  de  garantie  annexé  à  cette  loi; 

Vu  la  délibération  en  date  du  h  août  1871.  par  laquelle  la  Commission  impériale, 
après  avoir  arrêté  la  balance  générale  des  o|)érations  financières  et  confié  Texécution 
des  mesures  d'ordre  finales  h  son  Comité  des  finances,  prononce  la  clôture  de  ses  tra- 
vaux . 

l>ÉORtTK   : 

Article  1".  —  La  Coiuniission  instituët*  par  les  cl(^:n'ls  ci-dessus  visés  osl.  sur  s«i 
deriKinde,  relevée  de  son  mandat  et  demeure  dissoute. 

\rt.  â. —  Le  solde  iiel  de  ses  ojiératioiis,  coiiiprenuiit  le  fonds  de  ivsorve  el  1rs 
MHiimes  iimi  encore  m*laiii(''es,  sera  dé|K)sé  à  lu  Caisse  des  dépôts  el  consigna  lions  pour 
Hrv  tV|»arti  enirf»  I«îs  «'lyaiils  droit  pai*  h*s  soins  dn  Ministre  t\o  rogricullnro  v{  du  coiii- 
m#»rrr. 


65î2  LIVRK  V.—  DOCUMENTS  OFFICIELS. 

Art.  3.  —  Après  1  expiration  des  ddlais  iëgaux,  l'emploi  des  sommes  rcsLaiit  alors 
disponibles  sera  détermine  par  une  loi. 

Art.  à.  —  Est  approuvé  le  dépôt  aux  Archives  nationale  des  piècess  et  documents 
qui  ont  un  caractère  historique  ou  que  le  public  peut  avoir  intérêt  à  consulter. 

Art.  5.  —  Le  Ministre  de  Tagriculture  et  du  commerce  est  chargé  de  Texécutiuu  du 
[)résent  décret. 


Fait  à  Vereailles  le  iî2  juillet  1873. 


Signé  A.  THIERS. 

Par  le  Président  de  la  Répuliliquc  : 
Ijp  Minûtre  de  l* agriculture  et  du  coimnerre  » 

Signé  E.  Tbisserbnc  de  Bort. 


PREMIÈRE  ANNEXE. 

rapport  au  président  de  la  république  française  joint  au  deoret  précédent, 
qui  prononce  la  dissolution  de  la  commission  imperiale. 

Monsieur  le  Président, 

La  Commission  instituée  par  le  décret  impérial  du  1"  février  i865  pour  diriger  et 
surveiller  l'Exposition  universelle  de  1867  à  Paris  a  terminé  Tœuvre  quelle  avait  été 
chargée  d'accomplir;  et,  conformément  aux  vœux  qu'elle  a  exprimés,  j'ai  l'honneur  de 
vous  proposer  de  la  relever  de  son  mandat. 

En  raison  du  caractère  qu'a  pris  la  Commission  comme  représentant  des  iuléréls  pri- 
vés, je  crois  devoir  rappeler  succinctement  les  principes  et  la  marche  des  opérations 
financières. 

Une  subvention  de  lâ  millions  de  francs  avait  été  accoi^dée  à  l'œuvre  internationale 
par  l'Etat  et  la  Ville  de  Paris. 

Une  association  de  souscripteui*s  s'était  d'autre  part  constituée  dès  le  principe  soub 
les  auspices  de  la  Commission  impériale,  dans  le  but  de  garantir  le  payement  d'un 
excédant  éventuel  des  dépenses  sur  les  recettes.  Le  capital  souscrit  par  cette  association 
a  été  de  10,3/17,000  francs. 

Les  recettes  totales,  y  compris  la  subvention ,  se  sont  élevées  à  a6,*i5/(,o85  fr.  75  cent, 
tandis  que  les  dépenses,  y  compris  une  réserve  de  67,383  francs  pour  dernières  dé- 
penses imprévues,  ayant  été  limitées  à  q3,/i88,o85  fr.  75  cent.,  ont  laissé  un  e\C4^ 
dant  de  3,766,000  francs. 

Il  n'a  donc  pas  été  nécessaire  de  faire  ap[>cl  au  capital  souscrit,  et,  sous  ce  rapjwrl, 
l'intervention  des  souscripteurs  s'est  réduite  à  un  vei'sement  de  a  p.  0/0  sur  la  somme 
souscrite,  soit  de  306,960  francs,  qui  ont  été  remboursés  avec  les  int«»r(^ts  échus  «lès  qiir 
le  succès  liiiancior  a  pu  être  ré||uliènMnpnl  ronsl.ifé. 


L>xc(^daiildesreco(tPs  sur  les  dépenses  a  fourni  un  premier  dividende  de  ù,lioo,ooo  fr. 
et  un  second  dividende  de  366, ooo  francs,  qui  ont  éié  repartis  par  tiers  conformément 
aux  stipulations  du  contrat  intervenu  entre  l'État,  la  Ville  de  Paris  et  TAssociation  de 
garantie. 

L'État  et  la  Ville  de  Paris  ont  reçu  chacun  la  somme  de  qqs^ooo  francs.  La  Com- 
mission, en  versant  au  Crédit  foncier  une  pareille  somme  de  9*20,000  francs,  a  pourvu 
au  payement  des  parts  de  dividende  qui  reviennent  aux  souscripteurs  de  l'Association 
de  garantie,  soit  89  fr.  o5  cent,  pour  la  somme  de  so  francs  versée  sur  chaque  part. 
Mais,  d'après  ce  que  Ton  a  pu  constater  dans  le  payement  du  premier  dividende,  on  doit 
prévoir  que  les  paWs  uon  réclamées  atteindront  un  chiffre  notable;  et  d'un  autre  côté, 
grâce  aux  soins  scrupuleux  que  le  comité  des  finances  a  apportés  dans  la  liquidation 
dont  la  Commission  lavait  chargé,  et  à  la  véritication  rigoureuse  de  la  comptabilité 
opérée  par  un  sous-comité  spécial,  la  réserve  de  lij,ùS3  francs,  placée  également  au 
Crédit  foncier  pour  faire  face  aux  dernières  dépenses  de  liquidation  imprévues  ne  sera 
sans  doute  que  très-faiblement  entamée. 

L'ensemble  des  sommes  laissées  disponibles  en  principal,  accru  par  l'accumulation 
des  intérAts  pendant  le  cours  dès  délais  légaux ,  pourra  donc  arriver  à  constituer  un 
produit  total  d'une  certaine  importance. 

La  Commission ,  dans  le  but  de  faciliter  la  visite  de  l'Exposition  aux  classes  peu  aisées, 
avait  provoqué  Tinstitution  d'une  Société  dite  d'Encouragement ,  h  l'œuvre  de  laquelle 
elle  a  contribué  par  une  subvention  et  des  remises  de  billets  d'entrée  gratuite  d'une 
valeur  totale  de  600.000  francs.  Elle  avait,  de  plus,  admis  a  titre  gratuit  ou  a  prix 
réduit  les  écoles  qui  lui  en  avaient  fait  la  demande.  Guidée  par  les  sentiments  du  même 
ordre  qui, Hors  de  la  clôture  de  l'Exposition,  ont  valu  à  l'Assistance  publique  un  don  de 
169,1  sS  fr.  QO  cent.,  la  Commission  a  émis  le  vœu  que  le  Ministère  du  commerce  repré- 
>enlanl  l'État  put  être  chargé  d'appliquer  le  produit  définitif  des  sommes  restées  dispo- 
nibles h  une  œuvre  de  bien  public,  en  mémoire  de  l'Exposition  universelle  de  1867. 

Tout  en  rendant  justice  à  la  pensée  élevée  qui  a  inspiré  le  vœu  de  la  Commission, 
il  ne  m'a  pas  paru  qu'il  fût  possible  d'y  donner  satisfaction.  En  effet,  la  somme  réservée 
pour  les  dépenses  imprévues,  et  qui  s'élève  à  àj.^S^  francs,  n'appartient  pas  à  l'État 
seul.  Il  n'y  a  droit  que  pour  un  tiers;  les  deux  autres  tiers  appartiennent  :  un  tiers  h 
la  Ville  et  un  tiers  aux  souscripteurs.  La  Commission  ne  peut  donc  en  disposer  au 
profit  de  TEtat;  elle  a  un  compte  à  rendre  de  cette  sonune  ccmme  des  auti*es.  D'ail- 
leurs ,  rien  ne  garantit  qu'elle  n'est  pas  susceptible  d'être  absorbée  par  des  réclamations. 

Quant  aux  sommes  non  réclamées  par  les  ayants  droit,  et  qui  se  montent  à  &ti,ooo  fr. 
elles  appaWiennent  exclusivement  aux  souscripteurs. 

L'article  U  du  i*èglement  porte  textuellement  : 

•'Tout  propriétaire  de  part  aura  droit,  dans  la  proportion  de  son  inl(*itH  dans  l'Asso- 
*5ia(ion,  à  une  quote-part  dans  le  tiers  des  bénéfices  de  l'Exposition.'' 

Il  n'est  pas  possible  d'enlever  ce  droit  à  ceux  auxquels  il  a  été  aussi  formel iement  ar- 
rnnlé.  \ai  donation,  d'ailleurs,  ne  pourrait  Atre  qu'éventuelle.  Mais  si  \rs  propriétaires 


()54  LIVKE  V.— DOCUMENTS  OFFICIELS. 

(les  parts  non  encore  perçues  venaient  à  les  réclamer,  PËtat,  qui  les  aurait  enipln>iys. 
devrait  les  rendre,  et,  pour  cela,  il  faudrait  avoir  recours  h  des  demandes  de  crédits 
spéciaux.  En  tout  cas,  la  donation  éventuelle  faite  dans  de  semblables  circonstances 
d'une  somme  dont  le  donateur  n'a  pas  la  disponibilité  absolue ,  ne  me  paraît  pas  accep- 
table. 

Dans  cette  situation ,  fadministration,  en  consentant  à  poursuivre  et  à  terminer  la  liqui- 
dation de  l'Exposition  de  1867,  ne  doit  pas  n^Jiger  les  précautions  nécessaires  pour 
sauvegarder  les  intérêts  des  tiers  engagés  dans  la  question.  Ce  but  me  semble  devoir 
être  atteint  par  les  articles  s  et  3  du  décret  ci-annexé. 

En  dehors  de  la  question  financière,  la  Commission  a  pris  les  mesures  d'ordre  que. 
comportait  Tachèvement  de  ses  travaux,  et  je  dois  signaler  parmi  ces  mesures  le  dé|)ât 
fait  aux  Archives  nationales  des  documents  qui  ont  un  caractère  historique  et  que  le 
pubh'e  peut  avoir  inléi'ét  h  consulter. 

Ainsi  qu'on  le  voit  par  ce  résumé  succinct,  la  Commission  a  terminé  ses  travaux,  et 
il  y  a  lieu,  dès  lors,  de  la  relever  du  mandat  qu'elle  a  bien  voulu  accepter  et  qu'elle  a 
rempli  avec  un  zèle  et  un  dévouement  qu'on  ne  saurait  trop  louer. 

Dans  cet  ordre  d'idées,  j'ai  rédigé  le  projet  de  décret  ci-joint.  Si  vous  voulez  bien 
en  approuver  les  termes,  je  vous  prierai.  Monsieur  le  Président,  de  le  revêtir  de  votrr 
signature. 

Veuillez  agréer.  Monsieur  le  Président,  l'hommage  de  mon  profond  respect. 

/^  Miniêire  de  V agriculture  el  du  eotnmercf , 

Signé  E.  T BISSER ENc  de  Robt. 


DEUXIEMK  ANNEXE. 

D^«UBÉRATIO?l  FINALE  DE  LA  QUARANTE-TROISlIîME  ET  DERNIERE  SEANCE  DE  LA  COMMISSION  IMPKRIAI.K, 
EN  DATE  DD  II  AOÛT  1  871 ,  À  VERSAILLES,  VISEE  PAR  LE  DECRET  DE  DISSOLUTION  I>RÉCKDE%T. 

PRisiDENCB  de  M.  Victor  Lefranc,  Ministre  de  ragriculture  et  du  commei*ce. 

La  séance  est  ouverte  à  neuf  heures  et  demie. 

Sont  présents  :  MM.  Élie  de  Beaumont,  Berlhier,  Boitelle,  Cbevandier  de  V'aldrôme, 
Adolphe  Dailly,  Henri  Davillier,  Denière,  Denion  Dupin,  Desfossé,  Devinck,  Dumas, 
le  général  Favé,  Gautier,  l'amiral  de  La  Koncière  le  Noury.  Lefiiel,  Le  Play,  le  comte  de 
Nieuwerkerke,  Onfroy,  Sallondrouze  de  Lainornaix.  —  M.  de  Chancourlois,  secrctm'rp. 

Assistent  à  la  séance  :  MM.  Flaxinud,  (iermain  Halphen  cl  Klein,  membres  du 
Sous-comité  de  vérification  des  comptes;  Cheysson  et  Tai>nard,  directeurs  des  services 
de  liquidation  et  de  comptabilité. 

Le  Président  donne  la  parole  à  M.  Dovinok  pour  présenter  le  rapjiort  du  (!oinilé 
des  finances  relatif  «  la  liquidation. 


V  \±  G55 

M.  DevncK  donne  lecture  du  rapport.  (Les  conclusions  de  ce  ra])port,  dont  le  texte 
est  au  procès-verbal  précédent  de  la  séance  du  Comité  des  linnnces,  sont  reproduites 
avec  la  balance  générale  des  opérations  financières  dans  la  délibération  finale  de  la 
présente  séance.  ) 

M.  Lb  Play,  CoimissAiikE  g^n^ral  ajoute  quelques  explications  concernant  les  mesures 
d'ordre.  (Ces  mesures  sont  mentionnées  dans  la  délibération  finale.) 

La  délibération  est  ouverte  sur  les  conclusions  du  rapport. 

M.  LE  Mi!«isTnB  PRiisiDBiiT,  aucun  membre  ne  demandant  la  parole,  la  prend  lui- 
même  pour  adhérer  aux  propositions  du  Comité. 

Un  point  du  rapport  appelle  de  sa  part  quelques  observations. 

Après  avoir  pourvu  au  payement  des  rémunérations ,  des  dividendes  et  des  dépenses 
de  liquidation,  y  compris  les  gratifications  aux  collaborateurs,  le  Comité  des  finances 
propose  de  confier  au  Ministre  du  commerce  le  soin  d'employer  le  solde  de  la  réserve 
et  des  sommes  placées  au  Crédit  foncier;  c'est  le  une  mission  délicate  que  le  Ministre 
pourrait  hésiter  ii  accepter,  tout  en  remerciant  la  haute  Commission ,  pour  lui  et  ses 
successeurs,  de  la  confiance  quelle  leur  témoigne. 

La  mesure  est  inusitée;  cependant  elle  peut  s'expliquer  par  le  caractèro  exceptionnel 
n  tous  égards  de  fœuvre  dont  elle  est  la  conséquence.  Il  semble  possible  de  donner  au 
solde  prévu  une  destination  qui  dégage  toutes  les  responsabilités  et  réponde  h  la  pre- 
mière peosée  de  fœuvre.  La  somme  restée  disponible ,  augmentée  par  les  intérêts  ac- 
cumulés pendant  le  cours  des  délais  légaux ,  deviendrait  sans  doute  assez  importante 
pour  être  employée  à  une  nouvelle  œuvre  de  bien  public  rappclont  la  gloire  de  ce  qui 
a  été  faîL 

Ce  n*est  pas  sans  une  émotion  très-douloureuse  que  fon  peut  penser  à  cette  gloire, 
et  se  reporter  aujourd'hui  aux  souvenirs  de  f  Exposition  universelle  de  1867. 

Dans  cette  concentration  inouïe  des  efforts  productifs  de  l'humanité  entière,  on 
espérait  voir  le  point  de  départ  de  l'union  des  peuples,  conviés  par  la  France  h  se  vouer 
désormais  aux  seules  luttes  pacifiques  de  la  civilisation;  et  pourtant,  au  milieu  du  plus 
splendide  épanouissement  des  arts  de  la  paix ,  on  aurait  pu  apercevoir  on  ne  sait  quelle 
menace  et  comme  un  avertissement.  Introduits  sons  couleur  de  progrès  industriel  et 
|M>ur  ainsi  dire  en  contravention  aux  dispositions  r^lementaires  qui  les  avaient  soigneu- 
sement écartés  du  programme,  de  monstrueux  engins  de  guerre  apparaissaient  comme 
un  sinistre  présage. 

La  Commission  est  réunie  aujourd'hui  dans  des  sentiments  de  tristesse,  mais  aussi 
certainement  de  courage,  de  ce  courage  qui,  écartant  les  folles  pensées  de  revanches 
guerrières,  de  conquêtes,  —  nous  ne  devons  pas  même  y  rêver  dans  le  présent,  —  se 
propose  un  seul  but  :  relever  plus  haut  que  jamais  la  dignité  du  pays.  Il  nous  faut  faire 
de  ce  qui  reste  de  la  France  quelque  chose  de  si  beau,  de  si  pur,  où  chacun  se  montro 
«i  bien  disposé  h  remplir  son  devoir,  que  tous  les  peuples  nous  portent  envie. 

1^  France ,  malgré  ses  amertumes ,  ne  doit  pas  ro|)ousser  les  étrangers  ;  elle  ne  doit  pas 
<w»  départir  de  ta  voie  si  lai*gement  ouverte  par  fKxposition  universelle.  Qn  elle  n»slo  l«* 
mitre  de  In  vraie  entente  internationale,  celle  qui  vient  du  travail  et  ths  jouissann^s 


656  LIVRE  V.  —  DOCUMENTS  OFFICIELS. 

noblement  ëchangdes.  C'est  sa  mission  comme  aussi  c'ëtail  son  devoir  do  vaincre  cello 
conspiration  socialiste ,  de  briser  la  fureur  de  ces  malheureux  insensés  qui ,  d'une  quali- 
fication consacrant  implicitement  l'existence  individuelle  des  nationalités,  ont  fait  pour 
toute  la  société  civilisée  on  ne  sait  quel  mot  d'ordi*e ,  on  ne  sait  quelle  menace  de  disso- 
lution et  de  retour  h  la  barbarie,  où  Ton  oublie  la  patrie  native  en  allant  a  la  recherche 
du  bien-être,  et  oii  Ton  ravage  la  patrie  nouvelle  pour  la  conquérir. 

La  haute  Commission  a  été  la  manifestation  active  de  l'initiative  privée.  Elle  en  re- 
cueille aujourd'hui  une  gloire  d'autant  mieux  méritée,  queUe  a  eu  è  lutter  contre 
l'opinion  qui  a  longtemps  persisté  à  croire  téméraire  la  garantie  dont  on  a  o$o  aasa- 
mer  la  responsabilité. 

Elle  donne  en  môme  temps  un  exemple  précieux  pour  les  circonstances  actuelles, 
toutes  différentes  qu'elles  sont  de  celles  qui  ont  présidé  à  ses  premiers  actes;  c'est  le 
propre  des  choses  excellentes  que  de  pouvoir  instruire  dans  la  bonne  comme  dans  la 
mauvaise  fortune. 

Il  y  a  des  moments  où  les  nations  vivent  pour  ainsi  dire  insoucieuses,  conOantes  en 
la  puissance  que  leur  a  value  une  longue  suite  de  jours  heureux;  s  il  est  périlleux  de 
se  laisser  aveugler  par  ces  prospérités,  il  est  légitime  d'en  proGter;  à  côté  des  leçons 
que  l'avenir  réserve,  il  y  a  aussi  les  germes  de  développement  qui  ne  périssent  jamais 
tout  entiers. 

Nous  sommes  à  l'opposé  de  cette  situation;  il  ne  faut  pas  pour  cela  perdre  confiance, 
et,  h  la  place  des  efforts  destinés  à  grandir  encore  la  patrie  heureuse,  nous  devons, 
pjur  guérir  la  patrie  blessée,  faire  appel  à  toute  l'énergie  de  l'esprit  conservateur. 

Il  faut,  sans  se  souvenir  des^  origines,  mettre  à  profit  tout  ce  qui  a  vécu  utilement 
pour  développer  tout  ce  qui  vit  sainement.  Il  faut  aussi  que  le  souvenir  des  mauvais 
jours  nous  préserve  de  nous  enorgueillir  dès  que  nous  rentrerons  dans  lUie  ère  de 
prospérité. 

Il  faut,  on  peut  le  dire,  faire  en  chaque  chose  ce  que  la  haute  Commission  a  su  faire 
dans  son  entreprise  :  marcher,  dans  le  simple  et  juste  sentiment  de  ses  forces,  veis  un 
but  d'intérêt  public  nettement  déGni,  en  s'appuyant  sur  l'expérience  spéciale  et  faisant 
appel  à  tous  les  dévouements.  Il  faut  enfin ,  comme  elle ,  par  un  succès  matériel  et  in- 
tellectuel incontestable,  sinon  aussi  éclatant  que  celui  de  l'Exposition  de  1867,  con- 
firmer dans  l'esprit  de  tous  la  valeur  morale  de  l'exemple  donné  et  la  vitalité  d*un 
pays  qui  aura  su  le  donner  et  le  suivre. 

M.  BoiTELLE,  ému  comme  ses  collègues  des  souvenirs  évoqués  par  M.  le  Ministre, 
souhaite  ardemment  que  les  gouvernements  qui  suivront  puissent  ramener  la  France 
au  degré  de  prospérité  qu'elle  avait  atteint  h  l'époque  de  l'Exposition. 

M.  LE  Ministre  Président  ne  doute  pas  de  la  prospérité  future  de  la  France,  parce 
que  l'on  saura  y  conserver,  comme  il  croit  lui-même  l'avoir  fait  dans  ses  paroles,  avec 
les  sentiments  de  justice  qui  sont  dus  au  passé,  la  foi  en  l'avenir  justifiée  |Kir  la  fer^ 
meté  dans  le  présent. 

Le  Président  pose  ensuite  lo  (|(ie$lion  do  l'approbaliou  du  rapport. 


iV  12.  657 

M.  CoEVANDiBR  DE  Valdrômr  (Icniaude  s'il  appnrlienl  à  In  Cotnniission  de  iiKHlifiei' 
les  conditions  de  prescription. 

M.  Le  Plat,  Commissaire  g^n^ral,  fait  remarquer  que  les  propositions  du  Comité 
n  introduisent  sons  ce  rapport  aucune  innovation.  Dans  leur  esprit,  le  Ministre  repré- 
sentant Tétat  donataire  des  sommes  disponibles,  deviendra  juge  de  toutes  les  décisions 
à  adopter;  c*est  ainsi  notamment  qu'il  lui  appartiendra  de  fixer  Tépoque  où  la  pres- 
cription sera  acquise. 

M.  LE  Ministre  Président  essaye  de  limiter  en  la  définissant  la  |>orlée  de  celte  sorte 
d'abandon  de  solde.  Le  Comité  propose  simplement  de  prier  le  Ministre  de  faire  ac- 
cepter par  l'État  l'abandon  éventuel.  L'acceptation,  une  fois  conclue  en  ce  sens,  il 
appartiendrait  au  Ministre  de  veiller  au  moment  oii  les  fonds  seront  libérés  et  de  faire, 
avant  de  les  appliquer,  r^ulariser  les  déchéances. 

M.  Dénigre  rappelle  que  la  loi  établit  deux  délais  de  prescriptions  :  cinq  ans  h  l'égard 
des  sociétés  et  trente  ans,  en  thèse  générale.  Il  conviendrait,  suivant  lui,  de  demander 
au  Comité  des  finances  l'étude  d'un  projet  de  liquidation  tenant  compte  de  ces  délais. 

M.  Devhck  répond  que  l'abandon  éventuel  a  principalement  pour  objet  la  réserve, 
et  que  la  Commission ,  qui  réunit  tous  les  pouvoirs  des  associés ,  ayant  créé  cette  ré- 
serve pour  la  sûreté  de  ses  dernières  opérations  de  liquidation ,  a  le  droit  et  le  devoir 
d^en  disposer  après  l'apurement  de  ses  comptes.  Les  sommes  non  réclamées  par  les 
membres  de  l'association  de  garantie  accroîtront  sans  doute  notablement  le  reliquat,  u 
en  juger  par  le  résultat  actuel  de  la  distribution  du  premier  dividende;  mais  à  l'égard 
de  ces  sommes,  que  le  Comité  propose  de  comprendre  dans  l'abandon  éventuel,  la 
Commission  ne  fait  que  devancer  le  retour  à  l'État,  qui  aurait  lieu  de  plein  droit  si 
elles  n'étaient  l'objet  d'aucune  disposition. 

Le  Comité  ne  propose  donc  rien  que  de  normal  au  fond  comme  dans  la  forme.  La 
donation  appellera  toutefois  d'une  manière  particulière,  sur  l'emploi  de  fonds  dont  sera 
chargé  le  Crédit  foncier,  la  surveillance  exercée  à  titre  général  par  le  Gouvernement. 
E3le  mettra  d'ailleurs  l'État  en  mesure  de  disposer  des  fonds  s'il  le  juge  convenable  et , 
dès  lors,  sous  sa  propre  responsabilité,  à  une  époque  antérieure  à  l'expiration  du 
délai  de  prescription. 

Quant  h  la  durée  de  ce  délai,  elle  ne  saurait  être  mise  en  question.  F^a  loi  la  fixe  ù 
trente  ans.  Elle  ne  pourra  être  réduite  par  aucun  système  de  liquidation.  La  haute 
Commission  ne  peut  évidemment  songer  h  prolonger  sa  gestion  pendant  un  tel  intervalle. 
ni  par  elle-même,  ni  par  une  délégation  particulière,  et  il  n'y  a  que  la  marche  propost^e 
qui,  avec  ime  entière  sécurité  pour  toutes  les  parties,  lui  permette  d'être,  comme  il 
importe  h  tous  ^ards,  relevée  sans  plus  tarder  de  son  mandat,  par  un  acte  gotivrr- 
nemenCaJ  du  même  ordre  que  l'acte  qui  l'a  instituée. 

M.  B01TELI.B,  appuyant  les  conclusions  du  rapport,  est  d'avis  que  le  Ministre  du 
commerce  fera  incontestablement,  on  tout  temps,  avec  la  plus  grande  opportunité  ot 
de  la  manière  la  plus  régulière  et  la  plus  conforme  aux  intentions  de  la  haute  Com- 
mi.«»ion.  l'emploi  du  reliquat  placé  au  Cré<lit  foncier.  Il  croit  exprimer  la  |)!^nséede  tons 
ne*  mllègnes  en  ajoutant  que  la  pnsentr  séance  doit  être  la  dernière. 


'ij 


658  LIVRE  V.  —  DOCUMENTS  OFFICIELS. 

Le  PRÉsiDEifT  met  aux  voix  les  conclusîoiiadu  rapport,  qui  sont  adoptées  Ji  rananiuiitë. 

Le  Secrétaire  donne  ensuite  lecture  du  projet  de  délibération  finminlé  par  le  bureau 
conformément  k  ces  concluBi<Hi8. 

Est  approuvée  à  Tunanimité  la  rédaction  de  cette  délibéralùmjmale,  arréiée  comme 
suit  : 

La  haute  CoMMissioif, 
Après  avoir  entendu  : 

Le  rapport  présenté  sur  les  opérations  de  la  liquidation  par  M.  Devinck,  prMdetU 
et  rapporteur  de  son  Comité  des  financée  ; 

Les  explications  de  M.  Le  Play,  commissaire  général,  concernant  les  mesures  d  ordre 
finales; 

Les  observations  de  M.  Victor  Lefranc,  ministre  de  Tagricullure  et  du  commerce, 
président; 

Considérant, 

Que  toutes  les  instances  judiciaires  introduites  contre  elle  sont  tenninées; 

Que  la  balance  des  comptes  peut  dès  lors  être  définitivement  arrêtée; 

Qu  aux  termes  de  Farticle  &  des  statuts  de  TAssociation  de  garantie  annexés  à  la  loi 
du  8  juillet  i865,  la  répartition  des  bénéfices  doit  avoir  lieu  par  la  Commîasioa  d*une 
manière  définitive  et  sans  recours. 

Que  d'après  Tartide  a  de  la  convention  du  19  mars  i865,  paiement  annexée  à  la 
loi  précitée,  les  bénéfices  doivent  être  attribués  :  un  ii&rs  au  Trésor  public,  un  tiers  à 
la  Ville  de  Paris,  un  tiers  à  T Association  de  garantie; 

Que  le  3  mars  1868,  dès  que  Texistence  d'un  bénéfice  a  pu  être  sâreme&t  cons- 
tatée, il  a  été  procédé  au  remboursement  préalable  de  la  sonune  de  ao  francs  versée 
sur  chacune  des  parts  de  1,000  francs  de  la  souscription  au  capital  de  garantie,  avec 
payement  des  intérêts  échus  ^'^ 

Que  d'après  la  balance  des  comptes  établie  au  3o  juin  186g  la  répartition  d*Qa  divi- 
dende de  3, A 00,000  francs  a  été  décidée  par  la  Coomiission  impériale,  dans  sa  séance 
du  a6  avril  1870; 

Que  sur  cette  somme,  800,000  francs  ont  été  versés  au  Trésor  au  compte  deTÉtat, 
et  800,000  francs  ont  été  versés  à  la  caisse  de  la  Ville  de  Paris; 

Que  Ton  a  versé  au  Crédit  foncier  la  part  revenant  aux  associés  du  fonds  de  garantie 
jusqu'à  concurrence  des  sommes  par  eux  réclamées  ^'^  ; 

Que  la  balance  établie  aujourd'hui,  en  tenant  compte  des  dépenses  qui  restent  à 
payer  ^^^  ;  des  sommes  non  touchées  par  les  ayants  droit  et  d'une  réserve  de  plus  de 
60,000  fr.  ^^^  pour  dernières  dépenses  imprévues,  fait  ressortir  un  actif  de  366,ooo  fr.; 

Que  cet  actif  constitue  un  second  dividende  qui  doit  être  réparti  par  tiers,  comme 
le  premier,  entre  l'État,  la  Ville  de  Paris  et  l'Association  de  garantie; 

Qu'il  y  a  lieu  :  i**  d'effectuer  immédiatement  le  payement  des  sommes  dues  à  des 


(I 


)  Voir  1c  tableau  ci-après  (p.  Oôo,  661).  —  ^^^  ^'^  ^*^  Voir  le  tableau  ci-après  (p*  6<m  ). 


N*  12.  659 

tiers;  a*  de  payer  ensuite  h  TÉtat  et  h  la  Ville  de  Paris  leurs  paris  de  dividende,  mon- 
tant chacune  à  laa^ooo  francs; 

Qu'il  y  a  lieu  et  qu'il  convient  de  verser  en  même  lemps  au  Crédit  foncier,  pour 
être  répartie  entre  les  membres  de  TAssociation  de  garantie ,  comme  le  premier  divi- 
dende, la  somme  de  i9q,ooo  francs,  qui  leur  revient  au  total; 

Qu'il  convient  de  déposer  également  au  Crédit  foncier  le  solde  des  opérations,  en  y 
comprenant  le  fonds  de  réserve  et  toute  somme  non  réclamée  par  les  ayants  droit; 

Que,  après  l'expiration  des  dâais  légaux,  il  conviendra  d'appliquer  à  ime  œuvre 
d'assistance  on  de  bien  public  ^'^  les  sommes  non  réclamées  ou  non  employées,  et  que 
le  total  des  sommes  disponibles  deviendra  peut-être  assez  important  ^'^  pour  que  son 
application  puisse  recevoir  le  caractère  d'un  acte  commémoratif  ; 

Considérant  d'autre  part. 

Que  M.  le  Ministre  du  commerce  veut  bien  se  montrei'  disposé  à  faire  accepter  par 
l'État  la  donation  éventuelle  des  sommes  qui  resteront  sans  emploi  et  h  en  faire  l'appli- 
cation à  une  œuvre  de  bien  public,  en  mémoire  de  TExposition; 

Que  la  Société  du  Crédit  foncier,  qui  s'est  chargée  à  l'origine  de  recueillir  les  sous- 
criptions et  dont  fintervention  présente  toute  sécurité,  devra,  dans  les  conditions  indi- 
quées, rendre  compte  au  Ministre  des  sommes  qu'elle  aura  reçues  en  dép^t; 

Que,  par  conséquent,  les  payements  et  dépAts  effectués,  la  liquidation  de  la  Société 
devra  être  considérée  comme  terminée; 

Que  cependant  cette  liquidation  ne  pourra  être  prononcée  avant  que  la  comptabilité, 
d^à  vériGée  pour  toutes  les  opérations  antérieures  au  3o  juin  1869,  n'ait  été  égale- 
ment vérifiée  pour  les  opérations  postérieures  à  cette  date,  et  que  le  Sous-comité,  ins- 
titué par  arrêté  ministériel  du  1 8  mars  1 868  pour  procéder  h  la  vérification  des 
comptes,  a  commencé  son  travail  complémentaire  sur  l'invitation  que  lui  a  adressée 
le  Comité  des  finances  le  17  août  1870,  après  l'achèvement  des  procès,  mais  a  besoin 
d'un  certain  délai  pour  présenter  ses  conclusions; 

Fixe  au  chiflre  de  366,ooo  francs  le  deuxième  et  dernier  dividende; 

Établit  en  conséquence,  dans  le  cadre  suivant,  les  chiffres  provisoirement  fixés  de  la 
BÀLâffCB  GBNBRALB  DBS  OPÉRATIONS  FiNANciinBs,  divisécs  eu  tTois  périodes  depuis  Ton*- 
gine  jusqu'à  la  clôture;  sous  réserve  des  calculs  d'intérêts,  qui  ne  peuvent  être  faits 
qu'à  la  clôture  effective  et  des  modifications  et  des  régularisations  de  chifEres  qui  résulte- 
ront des  opérations  finales  de  la  liquidation  et  de  la  vérification  des  comptes  : 


<')  La  CoramiMion  impériale  a  déjà  verse 
dan*  les  caisses  de  TAssislance  publique  une 
MONne  de  169,110  fr.  so  eenL  Elle  a  eootri- 
bu<^  i  Tœuvre  de  la  commÎMion  dite  d^Encou- 
rfl^fWMMl  (voir  S  6 1 ,  p.  1 65  )  par  une  subven- 
tion  et  des  remises  de  billets  d^enlrée  d*unc 
valeur  totale  de  i^oa»653  francs.  Elle  a  enfin 
admis,  à  titre  gratuit  ou  à  prix  réduit,  le» 
«Vnli>«  qui  en  ont  fait  la  demande. 


<*)  Plusieurs  souscripteurs  au  capital  de 
garantie  ont  notifié  au  Commissaire  général 
rialention  d^attribuer  leur  pari  de  eapsial ,  d*in- 
téréts  ou  de  bénéfices  à  des  œuvres  de  bien 
public.  D^autres,  ayant  les  mêmes  ialestians, 
ont  omis  de  les  manifester,  et  leur  part  pourra 
rester  disponible.  —  Voir  au  tableau  ci-aprAs 
(p.  660,  661  )  les  somnMS  non  encore  rérla- 
méesan  3i  juillet  1871. 


'1 1 , 


660 


LIVRE  V.— DOCUMENTS  OFFICIELS. 


(Suite  de  la  délibération  du  à  aoùi  tSp.) 


BALANCE  GENERALE  J 

DEPUIS  I*OJU 


RECETTES. 

PREUIBRE   PÉRIODE.  DE  LW/tl 

Subventions 1 9,000,000^  00'  ' 

Entrées 1 0,765,4 1 9  5o  •      ^       ,  ,  ,^, 

Concessions  et  recettes  diverses 9,973,987  96  '    ^   , 1 1  J,  »  >3 

Matériaux  de  démolition 1,076,955  33 

Versement  des  9  p.  100  du  capital  de  garantie  et  intérêts  ^ (Pour  mémoire.) 

DEUXIÈME  PERIODE.  Dl 

Intérêts  du  compte  courant  en  1869 6â,o3/i'99' 

Intérêts  du  compte  courant  en  1870 39,â5o  69 

Solde  de  la  concession  des  fauteuils  roulants 5,ooo  00  )          11  o,5!ij 

Solde  de  la  concession  de  fourniture  de  gai 7^867  58 

Divers 1 ,1 89  ^9 


TROISIEME  PÉRIODE. DL 

Intérêts  de  fonds i8,5i6'  75*  )     u^      ^  c  < 

ivers I  o,36a   16)  ^ 

Total  t') 96,25ù,oHry  3 

Somme  non  réclamée  sur  le  capital  du  versement  de  9  p.  100  ^**) 9,4oo^  00'  \     (h)        .    <  > 

Somme  non  réclamée  sur  les  intérêts  du  même  capital  (**) 3i9  45   (  '^  • 


Total  (') 96.a56,Ku:.  *i 


(*)  Les  groapemenls  de  chiffres  adoptés  poiir  rësomer  les  opéreUoDS  de  celte  période  sont  établis  «a  docament  n*  10  (p.  i?->-^ 
d'après  le  tableau  n*  63  (  p.  559-&60  ) ,  qui  donne  le  détail  des  recettes  et  des  dépenses ,  par  chapitre ,  du  budget, 

(^)  Les  souscripteurs  du  capital  de  garantie  se  sont  eneagés  pour  une  somme  totale  de  io,3&7,ooo  francs.  Ils  ont  (mH,  <■  «^ 
vant,  un  versement  de  9  p.  100,  soit  «06,9/10  francs.  Lsi  Commission  impériale,  ne  devant  disposer  du  fonds  de  ganmb?  qs«*i  1 
d*insu£Bsance  des  ressources  budgétaires ,  a  maintenu  ce  dép^t  en  dehors  des  cadres  de  son  budget.  G^est  par  ee  motif  que  U  >'r>rni 
total  de  •o6,9&o  francs  et  le  remboursement  de  la  même  somme,  avec  les  intérêts  montant  k  11,944  fr.  19  oeoL ,  figurmi  v-b  ^m 
pour  mémoire ,  et  que  le  solde  du  dépôt  reçu  et  remboursé  directement  par  le  Crédit  foncitr  n*a  pas  lui-même  été  annfr*  ^<:<i 
balance  arrêtée  au  3o  juin  1869.  Mais  dans  la  balance  finale  de  la  liquidation ,  il  devient  indispensable  de  fiùre  fi^«rer  pour  ^rH.  { 
receltes  comme  aux  dépenses  prévues  de  la  3*  période,  les  paris  non  réclamées  au  3i  juillet  1871,  qui  moulaient  en  pm.i'>  ' 
intérêts  à  9,719  fr.  45  cent. 

(*)  Chiffres  régularisés  d*après  les  résultats  des  opérations  finales  de  liquidation  et  de  vérification  dans  la  séance  oovplciae'- -  v; 
Comité  des  finances,  en  date  du  4  février  1879. 


N-  12. 


661 


'Eri{TIOi\S  FINANCIERES 

tfl'i  LÀ  CUPTVRB. 


( Voir  le  documeiU  n"  il ,  paf^e  638.) 


DEPENSES. 


fiiBîEB  i865)  AV  3o  jvifi  iSffp  ^'• 

i-xtiiput  de  TEiposilion 

.:  >ttoeiiieol 


■i'{»*niv»s 

(-><if>einent  avec  iiitërots  de  ia  somme  de  a  p.  i  oo  du  capital  de 
înnt»<»  versée  par  les  souscripteurs^''^  ^'^ 

*  tSC,(j    Ai:  3l  JUILLET  iSjl. 

Impressions,  matériel  et  frais  de  bureau 


L««r>  ritesb 


lut   I»IV1DC^DB. 


:««!>  PRC^l'ES 


Administration  et  surveillance. 

Gratifications,  médailles  et  récompenses 

Procès  et  autres  dépenses  non    prévues  au 

budget 

Rétablissement  du  Gbamp-de-Mars 

Remis  à  TÉtat 

Remis  à  la  Ville  de  Paris 

Distribué  aux  souscripteurs  ('' 

UT  iSjt   â  LA  CLOTURE. 

Honoraires  et  frais  dus  au  personnel  des  procès . 
Indemnités  au  personnel  de  la  Commission . .  . 
Indemnités  aui  collaborateurs  de  la  Commission. 

Soldes  des  comptes  de  fournisseurs 

Frais  du  classement  définitif  des  papiers 

A  remettre,  le  jour  de  la  rJôture,  à  rÉtat. . . . 
A  remettre,  le  même  jour,  à  la  Ville  de  Paris. 
A  distribuer  aux  souscripteurs  par  les  soins  du 

crédit  foncier  ^*^ 

sur  le  capital  du  verse- 
ment de  a  p.  1  oo  ^^K . 
sur  les  intérêts  du  capital 
de  a  p.  100^^^ 

\      de  800,000  fr 

Somme  en  réserve,  pour  les  cas  imprévus,  cl 
pour  une  œuvre  de  bien  public  ^'^ 


17,-^99,868^80' 

3,aa5,8i6  01    J   2a»983,8i7' 99' 
a,a58,i33   18 

(Pour  mémoire.  ) 


9,363'  8a'=  \ 
36, 2/49  3  5 
i7,3o3  85 

ai9,a8o  69 
36,907  18 
800,000  00 
800,000  00 
753,133  90 


•j,66a,a38'  Ui)' 


^''   391,880' 07' 


Itl  DUIBEHOC. 


Bi  a  rriiirltre,  le 
Il  4j«>  !.-«  r  lût  lire,  à 
'»  rirLf  du  (irédil 
^  *r  r{iiirnclis|M>- 
»  •«  t  'U  l*^  in«truc- 
»«.!.>  M.  Ip.Miiiiftn: 
'fiiim^rre 


Sommes  non  rëclamées 
p«r  \t%  ayaaU  dmil, 
•u  3 1  jaillet,  p(  réwr- 
\én  éTpntaellpmenl 
»ttr  une  vuvre  de 


39,417' 70* 

i6,33n  00 

39,700  00 

59,a8a  37 

3,i5o  00 

133,000  00 

193,000  00 

10  3,000  00  \ 


a, 600  00 
3i9  45  )  ^'^  a  18,868' 55' 

46.866  10 


4  7, a 83  00 


Total  écal^'^ a6,a56,8o5'  ao* 


I .  .r  !<>•  mn*iAir*nU  àr  \m  drliWralioa  { d-<le«>«ii«  |i.  &'i^  )  et  \n  Aff'mon»  (d-apr^  p.  6Ct  ). 

u**    i'-*  •uamrt  k  payer  dirrrlenient ,  régula  ris*'  d'après  les  r^allaU  des  opéra  lions  finales  do  liquidation  et  de  vérificalion ,  dan< 
••»  «•>f**l«lrfn«otairF  da  r^milé  des  finanre*  en  date  du  à  février  187t. 
:.'«!  «t*^  •ofniDcs  k  verser  au  Cr^lil  fonrier,  r^ulahsé  comme  le  préeMenl. 

,•   '«»ium<-.  les  souscripteurs  au  eapilal  de  gnr«nli«,  après  avoir  obleuu  le  remboursement  de  la  somme  qu'ils  avaiml  «rr^H*, 
—a  •  u#u<  bcr  le*  «NDOMs  snitantes  : 

InU'f^U  d  5  p.  100  du  capital  M^né •i,9A&'  «9* 

(*'  ditidetide  :  un  ti«*rs 8un,ouo  00 

s*  ditidetide  :  un  lier» 1  s  s, 000  00 

'     ■•  i«^  «(minie  de  1000  fr.  souscrite  on  de  so  fr.  vers^,  iU  auront  reço,  ootir  le  mnbourM'meut  de  rette  deniièn'  AOtiiiiie  : 

tnt^rpu  à  5  p.  100 s'il' 

B^iéfire ,  ro  deui  dttidriiijes 8<j  o û 


602  LIVRE  V.  —  DOCUMENTS  OFFICIELS. 

Approuve  le  pavement  direct  :  i*  des  dépenses  prévues;  a*  des  deux  parts  de  divi- 
dende, de  iaa,ooo  francs  chacune,  qui  reviennent  à  FÉtat  et  à  la  Ville  de  Paris; 

Approuve  le  versement  au  Crédit  foncier  de  la  part  de  193,000  francs  qui  revient 
à  l'Association  de  garantie,  pour  ladite  somme  être  repartie  comme  le  premier  divi- 
dende, par  les  soins  de  cet  établissement,  entre  les  membres  de  FAssociation; 

Approuve  également  le  dépôt  au  Crédit  foncier  de  la  réserve  et  des  sommes  non  ré- 
damées formant  le  solde  de  toutes  les  opérations; 

Décide  que  la  réserve  et  les  sommes  qui  ne  seraient  pas  réclamées  par  les  ayante 
droit  sont  mises  à  la  disposition  du  Ministre  du  conmierce  pour  être,  après  expiration 
des  délais  légaux ,  appliquées  par  lui  à  une  œuvre  d'assistance  ou  à  toute  autre  ceuvre 
de  bien  public  qu'il  jugera  convenable  de  fonder  ou  d  encourager  en  mémoire  de  VExpo- 
iition  universeUe  de  i86y  à  Parie; 

Donne  pouvoir  an  Comité  des  finances  de  recevoir  le  rapport  du  Son»-eomilé  de  véri- 
fication, et,  dans  le  cas  de  conclusion  approbative  de  ce  Sons-comité,  Fautorise  à  don- 
ner quitus  définitif  au  Receveur  des  finances  chargé  de  la  comptabilité; 

Autorise  enfin  le  Comité  des  finances  à  faire  le  nécessaire  pour  terminer  la  liquidation 
conformément  aux  décisions  précédentes  et  à  fixer  définitivement,  à  la  date  de  la  clôture 
effective,  les  chiffres  de  la  balance  gbnbralb  dbs  opérations  FiNANciàuBs. 

La  haute  Commission  confie  ensuite  au  Comité  des  finances  et  au  Commissaire  gé- 
néral Fexécution  des  mbsvrbs  dh)bdrb  finalbs  dont  elle  arrête  le  programme  comme  suit  : 

Distribution  complémentaire  des  publications  de  la  Commission  impériale  aux  colla- 
borateurs de  FExposition  ; 

Gassement  aux  Archives  nationales  des  pièces  et  documents  qui  ont  un  caractère 
historique ,  ou  que  le  public  peut  avoir  intérêt  à  consulter;  et  destruction ,  suivant  les  r^es 
adoptées  par  les  administrations  publiques,  des  papiers  d*un  intérêt  momentané  qui  ont 
été  déposés  d'urgence  aux  Archives  par  suite  des  derniers  événements. 

La  haute  Commission,  estimant  que,  par  les  résolutions  prises  dans  celte  séance, 
elle  a  pourvu  h  l'accomplissement  des  dernières  obligations  de  la  mission  qu'elle  avait 
acceptée,  décide  à  Funanimité  qu'elle  n'a  plus  lieu  de  se  réunir; 

Elle  recommande  au  Comité  des  finances  et  au  Commissaire  général  la  plus  prompte 
exécution  des  mesures  dont  ils  restent  chargés  ; 

Elle  prie  enfin  M.  le  Ministre  du  commerce  de  vouloir  bien ,  dès  que  les  opérations 
du  Comité  des  finances  seront  terminées,  soumettre  à  la  signature  du  Chef  du  pouvoir 
exécutif  le  décret  qui  la  relèvera  de  son  mandat. 

La  séance  est  levée  à  onxe  heures. 

Pour  copie  conforme  du  procès-verbal  dé  la  Ù3I'  «ri  demiire  séance  de  la  Commission ,  en 
date  du  ù  août  tS'ji,  approuvé,  après  la  régidarisation  finale  des  chiffres  de  la  Uamt 
générale  des  opérations  financières ,  dans  la  séance  complémentaire  du  Comité  des  finances,  m 
date  du  â  février  tS'ja. 

Le  Secrétaire  de  la  Commission  impériale. 

Signé  E.  B.  i>8  Cha^courtois. 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


SoMMAiaB. 


Pag». 
1 


AvJUmSSBMBlVT 11[ 

LIVRE  PREMIER. 

PRECIS     DR8     OPÉRATIONS. 


Ghapitrr  I".  —  Organisation. 

S    1*'.  Institution  et  organisation  de  la  Commission  impériale i 

a.  Principes  généraux  et  plan  de  l'Exposition 5 

3.  Principes  d  administration  de  la  Commission  impériale lo 

6.  Constitution  des  commissions  étrangères ta 

5.  Règlement  général 1 4 

6.  Classification  des  produits i6 

7.  Exposition  de  Thistoire  du  travail 90 

8.  Nouvel  ordre  de  récompenses sS 

Chapitrr  II.  —  Construction. 

S   9.  Choix  de  remplacement  du  Champ-de-Mars â5 

0.  Plan  général  de  f  Exposition a6 

1.  Plan  du  Palais 99 

9.  Construction  du  Palais 33 

,3.  Etablissement  du  Parc ho 

4.  Établissement  du  Jardin &3 

5.  Établissement  de  la  Berge A6 

6.  Etablissement  de  Tannexe  de  Billancourt Ag 

Chapitre  III.  —  Admission. 

$  17.  Répartition  des  espaces  entre  les  divers  pays 53 

18.  Admission  des  exposants  étrangers 55 

19.  Admission  des  exposants  firançais 5G 

90.  Admission  des  œuvres  d'art  et  des  objets  de  Thistoire  du  travail 61 

91.  Admission  des  produits  de  lagricuiture  et  de  Thorticulture 63 


66A  TABLE  DES  MATIERES. 

Chapitre  IV.  —  Installatioiv. 

Page». 

S  «J3.  Oi^anisalion  générale  des  semces 67 

â3.  Installation  des  sections  étrangèi^ ....  69 

ùl^.  Installation  de  la  section  française 7a 

95.  Installation  de  la  galerie  du  travail 76 

q6.  Mise  en  mouvement  des  machines HS 

97.  Installation  de  la  galerie  extérieure 96 

98.  Installation  du  groupe  X 97 

Q9.  Installation  de  la  section  française  de  Thistoire du  travail loa 

30.  Installation  du  pavillon  des  poids  et  mesures  et  des  monnaies tok 

3 1 .  Expositions  diverses 110 

3ii.  Service  des  eaux ti6 

33.  Service  de  Téclairage 193 

3â.  Ventilation  du  palais 136 

35.  Transport  et  mise  en  place  des  produits 1 39 

3C.  Publication  des  catalogues 1 89 

Chapitre  V.  —  Exposition. 

S  37.  Ouverture  le  1"  avril 1 43 

38.  Administration 1 65 

39.  Transport  des  visiteurs i53 

ho.  Coup  d'œil  d'ensemble  sur  l'Exposition 1 57 

k\ .  Encouragement  aux  études  des  ouvriers iG5 

As.  Clôture  le  3  novembre 1 73 

Chapitre  VI.  —  RicoMPENSEs. 

S  43.  Règlement 176 

44.  Opérations  du  jury  spécial  du  nouvel  ordre  de  récompenses i83 

45.  Opérations  du  jury  des  beaux-arts,  de  Tagriculture  et  de  l'industrie.      . .  188 

46.  Distribution  des  récompenses  le  1*'  juillet 193 

47.  Opérations  spéciales  des  jurys  permanents soo 

48.  Distribution  complémentaire  des  récompenses,  le  5  janvier  1868 3o4 

49.  Rapports  du  jury  international 308 

Chapitre  VII.  —  Liquidation. 

S  5o.  Réexpédition  des  produits 3 1  o 

5i .  Démolition  du  palais 316 

53.  Remise  en  état  du  Champ  de  Mars 333 

53.  Contentieux 339 

54.  Médailles  commémoratives 34o 

55.  Clôture  des  opérations  de  la  Commission  impériale 343 


TABLE  DES  MATIÈRES.  665 
Chapitre  VIII.  —  Finances. 

Pages. 

S  56.  Règlement  de  coniptabilitë 3^7 

57.  Établissement  du  budget 3/19 

58.  Règlement  des  entrées 967 

5g.  Recettes  diverses a6o 

60.  Reconvrement  des  fonds  et  vëriGcation  des  comptes a6i 

61.  Balance  générale  des  opérations  fmancières a6a 

LIVRE  IL 

APPENDICE  SUR  LUYENIR  DES  EXPOSITIONS. 


Chapitre  IX.  —  Défauts  des  expositions  universelles  temporaires. 

S  6q.  Développement  continu  des  expositions  dans  le  passé a 65 

63.  Nécessité  de  rendre,  à  Tavenir,  les  expositions  complètes 967 

66.  Nécessité  d*un  grand  emplacement 967 

65.  Impossibilité  de  trouver  remplacement  suffisant  dans  Tintérieur  des  capi- 

tales    968 

66.  Disproportion  entre  l'importance  de  Tentreprise  et  le  temps  employé  à  la 

préparer 969 

67.  Répugnance  des  intéressés  à  commencer  à  temps  les  travaux  de  chaque 

exposition 971 

68.  Disproportion  entre  la  grandeur  de  la  dépense  et  la  durée  du  résultat. ...  979 

69.  Disproportion  entre  renseignement  offert  au  public  et  Tutilité  qu'il  en  retire .  97 A 

70.  En  invitant  chaque  peuple  à  présenter  ses  produits  accessoires  avec  ses  pro- 

duits fondamentaux ,  les  expositions  servent  mal  les  intérêts  du  com- 
merce    975 

71.  Les  expositions  rapprochent  beaucoup  d'hommes  sans  grand  profit  social, 

et  non  sans  grands  inconvénients 975 

79.  Influence  de  la  publicité,  qui  attire  les  exposants  et  les  visiteurs 976 

73.  Durée  insuffisante  de  la  publicité  créée  en  faveur  des  exposants 977 

7&.  La  nécessité  de  stimuler  chaque  fois  la  curiosité  par  des  contrastes  est,  pour 

les  expositions,  une  cause  de  faiblesse • 978 

75.  La  coïncidence  fortuite  des  calamités  publiques  et  des  expositions  est  tou- 
jours, pour  ces  solennités,  un  danger  imminent 978 

Chapitre  X.  —  Remplacement  des  expositions  temporaires  par  des  expositions 

permanentes,  dites:  MCSÉBS  GË^dRAVX  OV  COVMKRCUV.l. 


s  76.  Restées  nécessaires,  mais  devenues  très-difficiles  sous  leur  ancienne  forme. 

les  expositions  doivent  ^Ire  ronlinuées  sous  une  forme  nouvelle 979 


666  TABLE  DES  MATIÈRES. 

S  77.  Le  caractère  temporaire  des  expositions  est  la  source  commune  de  leurs 

défauts â8o 

78.  La  permanence,  qui  corrige  les  défauts  des  expositions  universelles,  n*exclat 

aucun  de  leurs  avantages 380 

79.  Les  expositions  permanentes  peuvent  exister  sous  deux  formes  :  les  musées 

généraux  et  les  musées  commerciaux 981 

80.  Les  essais  d^exposition  permanente  tentés  en  France  et  en  Angleterre  ne 

prouvent  rien  contre  les  musées  généraux  ni  contre  les  musées  com- 
merciaux     989 

Chapitre  XI.  —  Garactbrbs  bt  avantages  des  musses  GiiiiRAux. 

S   81.  Les  Musées  généraux  doivent  comprendre  tout  ce  qu'il  y  a  intérêt,  pour 

les  producteurs  à  exposer,  et  pour  les  visiteurs  à  connaître 98Â 

89.  Les  Musées  généraux  contiendront  quatre  calories  principales  d^exposi- 

tions • «84 

83.  1"  cat^rie  :  Produits  commerciaux  qui  sont  lobjet de  transactions  inter- 

nationales     985 

84.  9*  cat^ne  :  Plantes  et  animaux  à  exposer  dans  l'intérêt  de  la  science  et 

de  Tacclimatation 986 

85.  3*  catégorie  :  Manifestations  destinées  à  faire  connaître  les  travaux  des  arts 

usuels,  la  culture  des  arts  libéraux  et  les  habitudes  de  la  vie  sociale. . .  987 

86.  k*  calorie  :  Expositions  spéciales  annuelles 98g 

87.  Les  Musées  généraux  peuvent  prospérer  à  Textérieur  des  capitales 990 

88.  La  permanence  des  Musées  généraux  compense  les  charges  d'établisae- 

ment 991 

89.  La  permanence  donne  Tefficacité  désirable  à  renseignement,  à  la  publicité 

et  au  rapprochement  des  hommes 991 

90.  La  permanence  modère  utilement  Taffluence  des  visiteurs  et  diminue  Teffet 

désastreux  des  cidamités  publiques 996 

Chapitre  XII.  —  Organisation  des  Musses  GisiRAUx. 

S  91.  ClassiGcation  servant  de  base  à  Torganisation  des  Musto  généraux 996 

99.  Distribution  des  locaux  en  un  jardin  central  et  douze  zones  circulaires  con- 
centriques   998 

93.  Jardin  central 999 

9&.  i*"*  zone  :  Ethnographie  et  spécimens  relatifs  à  Tamélioration  des  rapports 

sociaux 3oo 

95.  9*  zone  :  Travaux  des  arts  libéraux  (matériel,  produits  et  procédés). ...  3oi 

96.  3'  zone  :  Mobilier  et  objets  dépendants  de  l'habitation 3oi 

97.  k*  zone  :  Vêtements  et  autres  objets  portés  par  la  personne.. Soi 

98.  5*  zone  :  Aliments  et  denrées  de  consommation  domestique 3oi 


TABLE  DES  MATIÈRES.  667 

S  99.   6*  zone  :  Travaux  des  arts  usuels  (matières  premières,  instruments  et  pro- 
cédés)    3o9 

100.  7*  zone  :  Promenoir 3o3 

ioi.  8*  zone  :  Exposition  spéciale  des  objets  présentés  en  vue  du  concours  an- 
nuel   3o3 

109.  9*  zone  :  Spécimens  relatifs  au  perfectionnement  des  habitations SoU 

io3.  10*  zone  :  Parc  pour  l'exposition  des  plantes  et  des  animaux 3o5 

10&.  11*  zone  :  Galerie  extérieure  complétant  la  10*  zone  et  donnant  abri  aux 

plantes,  aux  animaux  et  aux  objets  d'histoire  naturelle 3o5 

io5.  19*  zone  :  Annexes  (magasins,  dépôts  et  logements) 3o6 

106.  Principes  relatifs  au  choix  de  remplacement Soy 

1 07.  Proximité  d'une  capitale 307 

108.  Création  de  moyens  spéciaux  d'accès 307 

109.  Création  d'un  nouveau  centre  de  population 3o8 

110.  Combinaisons  qui  peuvent  favoriser  l'acquisition  de  remplacement  néces- 

saire    309 

1 1 1 .  Le  Musée  général  ne  fait  concurrence  ni  aux  entrepôts  ni  aux  magasins  de 

la  capitale 3io 

119.  Le  Mutée  général  crée  de  nouveaux  moyens  d'action  pour  les  établisse- 
ments consacrés  aux  lettres,  aux  artset  aux  sciences 3ii 

11 3.  Les  Musées  généraux  doivent  être  confiés  à  des  corporations  déclarées 

d'utilité  publique 3i9 

Chapitbb  XUI.  —  Difficultés  D^irABUSSBHSNT  et  iiiMsicTS  db  SDCcis 

DBS  MDsiBS    G^NéBAUX. 

S  1  i/î.  DiflkultÀ  d'établissement 3ii 

1 15.  1"  difficulté  :  Immensité  de  l'entreprise 3tU 

116.  9*  difficulté:  Nécessité  de  rattacher  à  Teotreprise  une  multitude  de  vo- 

lontés   3i5 

117.  3'  difficulté  :  Nécessité  de  dépenses  immédiates  en  présence  de  recettes 

éloignées 3i6 

118.  à*  difficulté  :  Dangers  que  peut  offrir  l'esprit  de  spéculation  chez  les  fon- 

dateurs  3i8 

119.  Éléments  de  succès 3i 8 

190.  1"  élément  de  succès:  Importance  croissante  des  intérêts  privés  qui  ne 

peuvent  être  satisGoiits  par  d'autres  institutions 319 

191.  9*  élément  de  succès  :  Grandeur  des  intérêts  publics  qui  réclament  l'éta- 

blissement des  musées  généraux 390 

199.  3*  élément  de  succès  :  Choix  judicieux  de  la  localité  et  des  conditions  dans 

lesquelles  un  premier  succès  pourra  être  obtenu 3*io 

I  ^3.  I>e  capital  consacré  an  musée  général  fondé  dans  les  meilleures  conditions 

(ructifiera  beaucoup  h  Tnide  du  temps 3*j  1 


668  TABLE  DES  MATIÈRES. 

Chapitre  XIV.  —  Organisation  dbs  hds^es  cohherciaui. 

S  iâ&.  Les  Musëes  commerciaux  comprendront  trois  divisions  principales 3:i*i 

1  a5.  i"  division  :  Exposition  géographique  permanente 393 

1  ù6.  s'  division  :  Expositions  temporaires 3sâ 

1 97.  3'  division  :  Cercles  nationaux 3>jS 

1  a8.  Moyens  d'exécution 3^6 

LIVRE  IIL 

LISTES  DBS  COLLABORATEURS  DE  LA  COMIIISSION  IMPERIALE. 

Liste   1 .  Souscripteurs  au  capital  de  garantie 3^9 

3.  Commission  impériale 348 

3.  Comités  de  la  Commission  impériale 3&9 

h.  Commissariat  général 35 1 

5.  Commissions  et  commissariats  des  pays  étrangers 356 

6.  Jury  spécial  du  nouvel  ordre  des  récompenses 371 

7 .  Jury  des  beaux-arts ,  de  Tagriculture  et  de  l'industrie.  Membres  titulaires  37 1 

8.  Jury  des  beaux-arts ,  de  l'agriculture  et  de  l'mdnstrie. —  Membres  sup- 

pléants et  associés 385 

9.  Rédacteurs  des  rapports  du  Jury  de  l'Exposition 390 

1 0.  Comités  d'admission 396 

1 1 .  Bureaux  réunis  des  comités  d'admission  du  groupe  X /îoo 

19.  Jury  d'admission  des  œuvres  d'art &01 

i3.  Commission  de  l'histoire  du  travail 60a 

tk.  Jury  d'admission  des  œuvres  d'art  caractérisant  les  grandes  époques 

de  l'histoire  du  travail Ao3 

i5.  Jury  des  établissements  alimentaires koh 

16.  Syndicats  d'installation &o& 

17.  Présidents  et  secrétaires  des  comités  départementaux 607 

18.  Commission  consultative  pour  les  expositions  d'agriculture kfj 

19.  Commission  consultative  pour  les  expositions  d'horticulture 617 

âo.  Commission  consultative  pour  les  expositions  d'arboriculture  et  de  cul- 
ture maraîchère A  î8 . 

3 1 .  Comité  des  poids  et  mesures  et  des  monnaies âi8 

99 .  Comité  de  ventilation 619 

9 3.  Comité  de  l'exposition  des  œuvres  musicales &19 

9  II .  Comités  de  la  navigation  de  plaisance  et  des  expériences  de  sauvetage . .  &  9 0 

95.  Conmiission  d'encouragement  pour  les  études  des  ouvriers 690 

96.  Services  divers /i9t 

97.  Architectes  chargés  de  composer  les  trophées  de  la  cérémonie  des  ré- 

compenses      499 


TABLE  DES  MATIÈRES.  669 

Pagw. 

Liste  s 8.  Etablissements  et  personnes  qui  ont  particnlièrement  concouru  à  l'ex- 
position des  œuvres  de  Thistoire  du  travail /iq3 

29.  Comités  pour  le  recouvrement  des  fonds  et  la  vërification  des  comptes.  /i3d 

LIVRE  IV. 

STATISTIQUE  DBS  OPERATIONS. 

Chapitre  I.  —  Organisation. 
Tabi.eau  n*     1.  État  numérique  des  collaborateurs  de  la  Commission  impériale.    /i33 

Chapitre  IL  —  Construction. 

Tableau  n*    9.  Données  numériques  concernant  le  Palais ^3& 

3.  Importance  des  débouchés  linéaires  offerts  par  les  portes  exté- 
rieures du  Palais /i35 

6.  Nombre  des  ouvriers  employés  sur  les  chantiers  du  Champ  de 
Mars  pendant  Tété  de  1866 /î36 

5.  Données  numériques  concernant  le  Parc  et  le  Jardin ti3j 

6.  Données  numériques  sur  la  plate-forme  centrale  de  la  galerie  du 

travail 438 

Chapitre  III.  —  Admission. 

Tableau  n*    7.  Surfaces  affectées  aux  différentes  parties  de  TExposition A  3 9 

8.  Surfaces  attribuées  dans  le  Champ  de  Mars  à  chaque  pays. ...   hUo 

9.  Surfaces  horizontales  utiles  occupées  dans  le  Palais,  par  pays  et 

par  groupes AAi 

t  o.  Nombre  des  exposants,  par  pays  et  par  classe A&a 

1 1 .  Nombre  des  exposants .  par  pays  et  par  groupe A&6 

Chapitre  IV.  —  Installation. 

Tablr4u  n**  19.  Spécimen  delà  gestion  des  syndicats  d'installation  (classes  du 

travail  mécanique) A A7 

i3.  Spécimen  de  la  gestion  des  syndicats  d'installation  (classe  du 

travail  manuel) & A8 

1  A.  Service  mécanique  du  Palais A5o 

1 5.  Service  mécanique  du  Parc A5a 

16.  Service  des  eaux A5A 

17.  Ventilation  du  Palais A56 

18.  Force  motrice  employée  par  les  divers  services  de  T  Exposition..  A  58 
ig.  Établissement  du  chemin  de  fer  et  des  grues  du  Champ  de  Mars.  A .^9 
Qo.  Transport  des  marchandises,  à  l'arrivée,  sur  le  chemin  de  fer  du 

(ihanip  de  Mars  (répartition  par  semaine  et  pnr  compagnie).   A 60 


670  TABLE  DES  MATIÈRES. 

Pagn. 

Tablbau  n'  91.  Transport  des  marchandises,  ë  Tarrivée,  sur  le  chemin  de  fer  du 

Champ  de  Mars  (répartition  par  semaine  et  par  pays) 669 

99.  Transport  des  marchandises,  k  Farrivée,  sur  les  dî^rerses  voies 

(répartition  par  semaine  et  par  pays) .  • .  •   &6& 

93.  Transport  des  marchandises,  au  départ,  sur  le  chemin  de  fer  da 

Champ  de  Mars  (répartition  par  semaine  et  par  compagnie).  466 
96.  Transport  des  marchandises,  an  départ,  sur  les  diverses  voies 

(répartition  par  semaine  et  par  pays) 468 

Chapitre  V.  —  Exposition. 

Tableau  n"  96.  Service  des  entrées Ayo 

96.  Service  médical kyi 

97.  Service  de  police 679 

98.  Service  dlncendie 478 

99.  Service  des  postes 474 

3o.  Service  des  té^graphes à'jo 

3i.  Visite  des  souverains  k  l'Exposition 476 

da.  Nombre  de  visiteurs  amenés  par  le  chemin  de  fer  du  Champ  de 

Mars 478 

33.  Nombre  de  visiteurs  amenés  par  les  bateaux  à  vapeur  omnibus.  •   479 

34.  Nombre  de  visiteurs  amenés  par  les  omnibus  de  Paris 48o 

35.  Répartition  du  nombre  total  des  visiteurs  entre  las  divers  modes 

de  locomotion 48i 

36.  Nombre  des  ouvriers  délégués  qui  ont  oecopë  les  iqgements  de  la 

Commission  d'encouragement 489 

37 .  Résultats  comparés  de  l'exploitation  des  ehemins  de  fer  français 

en  1866  et  1867 483 

38.  Recettes  brutes  des  chemins  de  fer  français,  de  i864  h  1869. .   484 

39.  Opérations  de  la  Compagnie  des  onmibus  de  Paris,  de  1866  à 

1869 485 

40.  Opérations  de  la  Compagnie  générale  des  voitures  de  Paris  en 

1866  et  1867 486 

4 1 .  Mouvement  comparatif  des  voyageurs  dans  les  hôtds  garnis  de 

Paris,  de  1866  h  1869 487 

49.  Mouvement  comparatif  des  étrangers  dans  les  hôtels  garnis  de 

Paris,  pendant  les  expositions  de  i855  et  1867 488 

43.  Opérations  effectuées  par  les  bureaux  de  poste  de  Paris  en  1866 

et  1867 489 

44.  Opérations  effectuées  par  les  bureaux  tél^fraphiques  de  Paris  en 

1866  et  1867 490 

4f).  Receltes  des  théâtres  de  Paris  de  1866  k  1868 491 


TABLE  DES  MATIÈRES.  671 

Chapitre  VI.  —  Récompenses. 

Tableau  n*  &6.  Etat  des  jures  titulaires  par  pays  et  par  groupe Â93 

U'j,  État  des  récompenses  par  pays  et  par  classe UgS 

68.  État  des  récompenses  par  pays  et  par  groupe 5i6 

69.  État  des  récompenses  de  divers  degrés  par  pays 619 

Chapitre  VIL  —  Liquidation. 

Tableau  n*  5o.  Démolition  du  Palais 590 

5i.  Apport  des  décharges  publiques  dans  le  Champ  de  Mars 5âi 

5a.  Statistique  du  contentieux  au  3i  juillet  1869 ^^^ 

Chapitre  VIII.  —  Finaucbs. 

Table4u  n*  53.  État  des  souscripteurs  au  capital  de  garantie 5a3 

SA.  Produit  quotidien  des  entrées  par  les  tourniquets Ssi 

55.  Produit  total  des  entrées  par  lea  tourniquets  aux  différentes  portes 

de  rExposition 636 

56.  Produit  des  entrées  par  abonnement 538 

57.  État  comparatif  du  produit  des  entrées  aux  expositions  de  1 856 , 

186a  et  1867 539 

58.  Produit  des  concessions Sic 

69.  État  comparatif  des  recettes  produites  par  les  concessions  aux 

expositions  de  1869  et  1867 5&6 

60.  Produit  des  abonnements  d*eau  et  de  gaz 667 

61.  Produit  des  ventes  opérées  par  la  Commission  impériale 6i8 

6q.  État  général  des  dépenses  par  chapitre  au  3i  juillet  1869. ...  5A9 
63.  Balance  générale  des  recettes  et  des  dépenses  au  3i  juillet  1869.  669 

LIVRE  V. 

documents  OPriClRLS. 

Document  n*  1.  —  Loi  du  8  juillet  i865  qui  approuve  la  convention  passée,  le 
19  mars  t865 ,  entre  le  Ministre  de  ragricultiire,  du  commerce  et  des  travaux 
publics,  représentant  TÉtat;  le  Préfet  de  la  Seine,  représentant  la  ville  de  Paris, 
et  les  fondateurs  de  Tassociation  de  garantie  instituée  pour  TExposition  uni- 
verselle de  1867.  —  Convention,  règlement  de  Fassociation,  décrets  constitu- 
tifs et  rapports  ministériels  annexés 56i 

Document  n*  2.  —  Règlement  général  délibéré  le  7  juillet  1 865 ,  approuvé  par 
décret  impérial  le  1 9  juillet  1 865 566 

Document  n*  3.  —  Système  de  classiGcation 677 

Document  n*  A.  —  Règlement  fixant  la  nature  des  récompenses  et  organisant  les 
jurys  chargés  de  les  répartir,  délibéré  le  7  juin  1866,  approuvé  par  décret 
impérial  du  9  juin  1 866 698 


672  TABLE  DES  MATIÈRES. 

Document  n°  5.  —  Décret  portant  modîGcation  au  nombre  et  k  la  valeur  des  ré- 
compenses     608 

Document  n**  6.  —  Enumëration  et  valeur  relative  des  mérites  sur  lesquels  portait 
Texamen  du  jury  spécial  pour  le  nouvel  ordre  de  récompenses 609 

Document  n°  7.  —  Rapport  de  Son  Exe.  le  Ministre  d'État,  vice -président  de  la 
Commission  impériale,  lu  à  la  distribution  solennelle  des  récompenses,  le 
1"  juillet  1867 619 

Document  n°  8.  —  Rapport  de  Son  Exe.  le  Ministre  de  Fagriculture,  du  commerce 
et  des  travaux  publics,  vice-président  de  la  Commission  impériale,  lu  h  la  dis- 
tribution complémentaire  des  récompenses,  le  5  janvier  1868 616 

Document  n°  9.  —  Discours  prononcés  au  banquet  des  Commissaires  étrangers  par 
Son  Exe.  lord  Granville,  président  du  banquet,  LL.  EExc.  M.  Rouher,  M.  de 
Forcade,  M.  le  maréchal  Vaillant,  Ministres,  vice-présidents  de  la  Commission 
impériale,  et  M.  Le  Play,  conseiller  d'État,  Commissaire  général 618 

Document  n**  10.  —  Quitus  donné  par  la  Commission  impériale  au  directeur  des 
services  de  la  comptabOité.  —  Règlement  sur  la  comptabilité  et  arrêté  annexés.  699 

Document  n""  1 1 .  —  Balance  générale  des  recettes  et  des  dépenses  è  la  clôture 
des  opérations,  le  U  févriw  187a 638-639 

Document  n*"  1 2.  —  Décrets  concernant  la  constitution  et  la  dissolution  de  la  Com- 
mission impériale  et  pièces  annexées 6&0 

Décrets  impériaux  des  1"  février,  h  mars  et  T' juillet  i865 ,  6  janvier,  a  3  fé- 
vrier et  19  décembre  1866  et  9  février  1867,  qui  instituent  la  Commission 
impériale  et  en  nomment  les  membres.  —  Rapport  ministériel  joint  au  décret 
d'institution  du  1  "  février  1 865 64o 

Observation  relative  au  changement  de  régime  survenu  avant  !a  clôture  des  opérations.  65 1 
Décret  présidentiel  du  1  a  juillet  1879 ,  prononçant  la  dissolution  de  la  Com- 
mission impériale  de  l'Exposition  universelle  de  1867  h  Paris.  —  Rapport  mi- 
nistériel joint  au  décret  de  dissolution  précédent.  —  Délibération  finale  de  la 
quarante-troisième  et  dernière  séance  de  la  Commission  impériale,  en  date  du 
k  août  18/1,  visée  par  le  même  décret  de  dissolution 65 1 


Plan  du  Palais,  du  Parc  et  du  Jardin  (Champ  de  Mare).  (Planches  I,  Il  et  II!  rénnies 
en  deuœ  feuilles,) 


FIN. 


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AN  OVERDUE  FEE  IF  THI8  BOOK  18 
NOT  RETURNED  TO  THE  LIBRARY 
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