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RECHERCHES
LES LANCxUES CELTIQUES
RECHERCHES
LES LANGUES CELTIQUES
PAR W. F. EDWARDS
MEMBRE DE L'ACADEMIE DES SCIENCES MORALES ET POLITIQUES
DE L'ACADÉMIE DE MEDECINE
DE LA SOCIÉTÉ ROYALE DE LONDRES, ETC.
OIVBAGE PRESENTE
A L'ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES -LETTRES
LE 26 DÉCEMBRE 1831
ET Qri A OBTEXr LA MEDAILLE DU PBIX VOLKEY DÉCERSÉE PAR l'INSTITOT
DANS SA SÉANCE DU 3 MAI l83/|
PARIS
IMPRIMÉ PAR AUTORISATION DU ROI
A L'IMPRIMERIE ROYALE
M DCCC XLIV
AVERTISSEMENT,
En se livrant à l'étude de l'anthropologie , mon
frère a compris que la grande question de l'ori-
gine des diverses races humaines ne pouvait être
résolue tant que les observations du naturaliste,
les recherches du philologue et l'érudition de
l'historien ne viendraient point se prêter un mu-
tuel appui ; aussi , sans se laisser effrayer par l'é-
tendue d'une pareille tâche , s'est-il appliqué en
même temps à l'examen des caractères physiques
des peuples, à la comparaison des langues et à la
discussion des faits historiques. Sa vie, malheu-
reusement, a été trop courte pour lui permettre
d'achever une œuvre aussi vaste. La plupart des
II AVEUTISSEMENT.
résultats auxquels il clait arrivé sont maintenant
perdus pour la science ; mais, tout en préparant les
matériaux pour l'Histoire naturelle de Thomme,
qu'il se proposait d'écrire, il a traité, avec plus ou
moins d'étendue , quelques-uns des points dont
il s'était plus spécialement occupé. Sa Lettre à
M. Amédée Thierry contient l'énoncé de prin-
cipes fondamentaux pour l'étude des caractères
physiques des races; et dans divers mémoires,
imprimés par les soins de la Société ethnologique
de Paris, on trouve l'indication de vues nouvelles
relatives à l'origine des peuples de l'Europe. L'ou-
vrage posthume que sa veuve publie aujourd'hui
fait partie de la même série de travaux ^ Il m'ap-
partient moins qu'à tout autre d'en juger ici le
mérite, mais je puis le citer comme une preuve
de l'étendue et de la variété des connaissances
du profond physiologiste à qui Ton doit le traité
de fhifluence des agents physiques sur la vie. Des
' M. H. Tilos, fils de madame veuve Edwards, a pris une large
pari dans la surveillance de cette publication ; il a bien voulu se
charger de la correction des c'îprcuves typographiques; et, grâce à
son zèle et à ses connaissances en linguistitpie, ce travail ne pouvait
être en mcillenres mains.
AVEI\TISSEMENT. m
louanges de la pari crnn frère pourraient paraître
entachées de partialité ; je m'abstiendrai , par
conséquent, de toute réflexion sur les services
que William Edwards a rendus aux sciences na-
turelles, et d'ailleurs il n'est aucun physiologiste
qui les ignore. Mais puisque j'ai été conduit à
parler au public d'une personne dont la mémoire
m'est si chère, qu'il me soit au moins permis
d'ajouter un mot sur l'homme privé, et de dire
que, dans l'estime de tous ses amis, il était aussi
haut placé pour les qualités du cœur que pour
l'élévation de l'esprit.
H. MiLNE EDWARDS.
Paris, ce aS octobre i84A.
MÉMOIRE
EN REPONSE A UNE QUESTION
PAR L'ACADEMIE DES INSCRIPTIONS
ET BEL LES -LETTRES.
MÉMOIRE
EN RÉPONSE A LA QUESTION SUIVANTE.
PROPOSÉE
PAR L'ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES :
Déterminer, par un travail à la fois lexicographique et grammati-
cal, le caractère propre des idiomes vulgairement connus sous
le nom de celtiques en France et dans les îles Britanniques, et
rechercher la nature et l'importance des emprunts qu'ils ont
faits, soit au latin, soif aux autres langues.
L'Académie a rendu un grand service en appelant,
par la question qu'elle a proposée, l'attention des Fran-
çais sur les langues jadis parlées par leurs ancêtres.
Ce sujet ne pouvait guère être proposé plus tôt; il fallait
que les règles de critique, qui doivent servir à caracté-
riser et à comparer les langues , fussent établies sur des
bases scientifiques, ce qui exigeait une étude approfon-
die d'une foule de langues, tant anciennes que modernes :
c'est ce qui a été fait, et l'Académie y a puissamment
contribué.
La linguistique est née de nos jours. On a parcouru
toutes les contrées de la terre, partout on s'est attaché à
connaître les idiomes usités, et dans les teuips actuels
et dans les temps les plus reculés. On est revenu chargé
IV MEMOIRE ADRESSE A L'ACADEMIE
d'une riche moisson. On a étudié ces langues chacune
en particulier, on les a comparées, distinguées, classées.
Tl est résulté de ces travaux, des principes qui servent de
hase à la science nouvelle qu'on a appelée Ungnistlque.
Mais parmi les langues qui ont été l'ohjet de cette
étude, on ne saurait guère compter celles qui ont été
en usage, depuis la plus haute antiquité, dans la France
et dans la Grande-Bretagne, et qui sont encore parlées
dans quelques portions de ces pays.
Les savants qui se sont occupés de cette science y
ont cependant jeté un coup d'œil. Il leur a suffi, pour re-
connaître dans les idiomes que nous distinguerons, dans
la suite, parle nom de celtlcjiies proprement dits, des rap-
ports assez marqués avec la grande famille appelée indo-
(fermanique , et pour les ranger dans cette division.
Un autre idiome, le hasque, que l'on a quelquefois
nommé celtique, a été profondément étudié par un savant
célèbre dont nous citerons plus tard les travaux.
D'autres savants, nés dans les provinces où se j)arlent
encore ces idiomes, s'en sont occupés spécialement, à la
vérité, mais en général dans d'autres vues. Ils ont soi-
gneusement recueilli les règles du langage et les mots qui
en constituent le corps (c'est un grand service rendu, et
leurs travaux sont précieux) ; mais, quand ils ont voulu
porter leurs regards au delà, ils ont élevé des préten-
tions si extraordinaires relativement h l'influence et à
l'extension de leur langue maternelle , qu'ils ont excité
dans le public, en général, les préventions les plus défli-
vorables. Ces préventions n'étaient pas sans fondement,
car les prétentions des reltis<(uts élaienl poussées jusqu'au
DES INSCHIPTIONS ET BELLES-LETTRES. v
ridicule; de façon (jiù//i/fV/H/7o- celtiques et fables absurdes
étaient à peu près synonymes. De ià un sentiment op-
posé à celui qui animait ces érudits. Un préjuge aussi dé-
raisonnable, aussi aveugle, est allé, au moins en Angle-
tene, jusqu'à la fureur.
Il est temps de faire intervenii" la raison dans celte
(|uestion.
L'Académie en fournit f occasion et les moyens. En ap-
pelant l'attention sur les idiomes vulgairement connus
sous le nom de celtiques, parlés dans la France et dans
la Grande-Bretagne, elle donne la latitude, ou impose
l'obligation de traiter des langues basque, gaëles (irlan-
daise et écossaise) , galloise et bretonne.
Toutes ces langues, à ftîxception de la première, ont
constamment été appelées celtiques.
La première, le basque, a été désignée de même par
occasion.
Ainsi , elles entrent toutes dans la désignation d'i-
diomes vukjairement connus sous le nom de celtiques. Mais
dans le cours de ce travail , j'emploie souvent fexpression
de celtiques proprement dites, pour désigner celles qui sui-
vent la première que j'ai nommée; et quand je veux les
embrasser toutes, je dis langues celtiques en cjènéral.
J'ai donc pris les paroles de l'Académie dans leur plus
grande extension. Lorsqu'elle veut qu'on caractérise les
idiomes par un travail lexicographique et grammatical, elle
exige nécessairement qu'on compare ces langues entre
elles, pour faire connaitre en quoi elles se ressemblent,
en quoi elles difterent.
(i'esl ce dont je me suis occupé.
VI MÉMOIRE ADRESSÉ A L'ACADÉMIE
Quand rAcadémie demande quon recherche la nature
et l'importance des emprunts que ces idiomes ont faits , soit au
latin, soit à d'autres lamjues, elle veut qu'on les compare
à ces langues, c'est-i\-dire que l'on détermine, s'il est pos-
sible, ce qu'ils ont essentiellement de commun avec elles,
comme langues sœurs, si elles le sont, et ce qu'ils leur
ont emprunté; car comment reconnaître les emprunts,
si l'on ne connaît pas les besoins?
En traitant de la grammaire , j'ai traité les points fon-
damentaux et caractéristiques. Je n'ai pas supposé d'em-
prunts, lorsqu'il y avait des rapports avec le grec et le
latin , parce que ces points sont de l'essence de la langue,
et que d'ailleurs ils ont été de même dans les temps des
plus anciens monuments de ces langues-, et il en est qui
en conservent de très-anciens, au moins relativement à
l'époque actuelle, car les Gallois ont une grammaire du
ix" siècle et qui ne se ressent en rien de l'esprit des gram-
mairiens latins.
Quant à la partie lexicographique , la question est au-
trement difticile. L'Académie a imposé une rude tâche,
quoiqu'elle soit aisée en apparence; et elle l'est en effet
sous plusieurs rapports; mais il en est d'autres où l'in-
vestigation est, ;\ ce qu'il me semble, nouvelle.
Il est de toute évidence, et d'après les principes éta-
blis, que lorsqu'une nation a une certaine idée, ou une
certaine chose qu'elle n'a pas inventée , et qu'elle en a le
mot, qui se trouve aussi chez le peuple qui a eu primi-
tivement cette idée ou cette chose, elle lui a enq)iuntc
ce mot. Or, toutes les fois ([u'on peut remonter à l'origine,
on recoimaît l'enq)runt.
DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LEITHES vn
A cel ertet, il faut être instruit de la civilisation rela-
tive des deux peuples. C'est ce que l'histoire ne donne pas
toujours, et, même sur les points où elle nous éclaire
beaucoup, elle ne nous dit pas tout ce qu'il faudrait pour
décider les questions qui peuvent se présenter. Ainsi
nous savons avec la dernière certitude que les Romains
ont enseigné la religion chrétienne aux peuples que nous
avons appelés celtiques; mais s'ensuit-il que tous les mots
employés par les Romains dans l'exposition de leur culte
et de leurs dogmes, et qui se trouvent dans les deux
langues, soient des emprunts que les Celtes aient faits aux
Romains?
Parmi ces mots, il en est qui expriment des idées com-
munes à tous les peuples qui ont tant soit peu de civili-
sation. Par exemple, les idées de Dieu, d'esprit, de ciel,
de création, de croyance, etc. sont des idées communes
à tous les peuples qui ne sont pas des brutes. Les Alle-
mands n'étaient guère avancés dans la civilisation, en
prenant ce mot, par opposition avec l'état sauvage, lors-
qu'ils embrassèrent la religion chrétienne; cependant les
idées que je viens d'indiquer et une foule d'autres qui se
rapportent à ce sujet sont exprimées dans leur langue
avec des racines et des combinaisons qui leur sont pro-
pres. Sans doute ils ont fait des emprunts qu'il est facile
de reconnaître, mais on les reconnaît en ayant recours
à d'autres principes.
Voici la diflicidté dont il s'agit, exprimée d'une manière
générale.
Nous supposons qu'il y ait deux langues sœurs , et il
faut l'admettre, ou il n'y aurait point de linguistique. Or,
viii MEMOIRE ADRESSE A L'ACADEMIE
on entend par langues sœurs, deux langues qui ont un
fonds commun et indépendantes l'une de l'autre, quels que
soient les emprunts qu'elles aient pu se faire d'ailleurs,
sans quoi il n'y aurait pas de degré de parenté.
Maintenant, comment distinguer les mots qui consti-
tuent ce fonds conmiun et indépendant, de ceux qui ré-
sultent des emprunts quelles ont pu se faire?
Y a-t-il des caractères, pris dans les langues mêmes,
qui puissent nous en fournir les moyens ?
Les mots étant essentiellement composés d'un son et
d'un sens, nous allons les considérer sous ce double rap-
port.
D'abord, les langues reçoivent un caractère distinctif
de la nature des sons élémentaires qui entrent dans la
formation du mot, et de l'ordre dans lequel ils sont com-
binés.
Il est si vrai que cette qualité et cette combinaison
servent à les distinguer indépendamment du sens, qu'une
personne qui a l'oreille exercée peut reconnaître une
langue étrangère, qu'elle aurait entendu parler, sans en
conqjrendre un mot. Elle juge la plupart du temps par
sentiment; mais on peut, quoique ce soit difficile, éta-
blir des principes par l'analyse.
Les mots eux-mêmes, c'est-à-dire considérés sous le
double rapport que nous avons indiqué , fournissent des
caractères plus sûrs et plus faciles. S'ils sont composés
et qu'un de leurs éléments n'appartienne qu'à une langue,
le mot commun doit être attribué à l'autre.
Il est possible que cet élément qui ne se trouve pas
dans une des langues y ait existé et soit perdu, il n'en
DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES. ix
faut pas moins ranger le mot dans la classe de ceux i^ui
sont empruntés, parce que la probabilité l'exige. Or, à la
rigueur, presque tous les mots sont composés, surtout dans
les langues auxquelles nous avons à comparer les langues
celtiques. Les mots y ont une physionomie qui les lait
reconnaître comme appartenant à telle ou telle partie du
discours. Ce caractère dépend de la terminaison du mot;
car les noms, les verbes, les adverbes, etc. ne se termi-
nent pas ordinairement de même, mais ont, la plupart
du temps, une inflexion qui les distingue. C'est ce qui a
l'ait établir deux éléments dans les mots , la racine et la
syllabe alïixe. La première désigne l'idée fondamentale
d'une manière générale , la seconde la détermine et en
fait une partie spécifique du discours. Cette même racine
peut avoir un emploi très-étendu, modifié chaque fois
par une nouvelle terminaison.
La racine simple est également variée , dans la même
étendue, par une particule qui la précède et qui lui est
unie.
Ces mots, modifiés des deux manières que je viens
d'énoncer, peuvent être jugés parla même règle qui sert
à reconnaître l'origine d'un mot composé de deux racines,
comme nous l'avons exposé plus haut.
Tout ce qui précède est évident et reconnu , et n'exige
pas qu'on s'y arrête.
iMais voici le point difficile, et où je ne vois pas qu'il
y ait des principes établis pour nous conduire.
Si dans les deux langues il y a une racine comnmne ,
et qui soit terminée , dans chacune d'elles , par une afiixe
propre à la langue , comment reconnaître s'il y a em-
X MEMOIRE ADRESSE A L'ACADEMIE
priait, lorsque ni les données de l'iiistoire, ni les consi-
dérations lirécs de la nature et delà combinaison, ne nous
en fournissent les moyens ?
Lorsque les deux peuples ont eu de fréquentes com-
munications, et à plus forte raison lorsque l'un a dominé
sur l'autre, il faut nécessairement que le peuple dominé,
lors même qu'il conserve sa langue, ait emprunté même
des mots qui expriment des idées communes. Il est vrai
que la plupart du temps il empruntera le mot et son affixe
en tout ou en partie; mais il lui arrivera quelquefois de
conserver la racine, et de substituer a la terminaison
étrangère une terminaison nationale.
Mais, quoiqu'on sache, en général, que cela doit arri-
ver, quel moyen y a-t-il de distinguer ces mots et de re-
connaître l'emprunt? Je n'en connais pas, hors les procédés
que j'ai déjà indiqués.
J'ai remarqué que ces mots doivent être relativement
en petit nombre, parce que , le besoin ne s'en faisant pas
sentir, ces emprunts doivent être rares; et ce que j'a-
vance n'est que l'application particulière d'un principe
général et fondamental qui sert de base «i la linguistique.
Il faut donc ranger des mots pareils dans la classe des
mots essentiellement communs à ces langues, comme
langues sœurs , et cela parce que la prohabiliic l'exige.
Il faut que je m'arrête ici un instant pour appuyer ce
principe, qui est de la dernière importance dans les com-
paraisons que nous aurons à faire. Il faut que je prouve
par d'autres considérations que, lorsqu'une nation quel-
conque emprunte un mot, elle tend à l'emprimter avec
des caractères qui le font reconnaître.
DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES. xi
Lorsqu'on emprunte un mot étranger, on cherclie a
l'imiter aussi bien que l'on peut, sans se donner trop de
peine. On l'altère cependant, parce qu'on n'a ni l'oreille,
ni la prononciation, ni la mémoire assez exercées pour
le conserver dans son intégrité. L'altération porte princi-
palement sur la dernière syllabe , quand il y en a plu-
sieurs. On y retranche ou l'on y ajoute quelque chose , au
hasard, en suivant le goût et le génie de la langue mater-
nelle; mais on ne fait pas l'analyse da mot dans ses éléments.
On ne saurait la faire sans connaître la langue, et la con-
naître à fond -, c'est une analyse dilBciie, même pour les
savants : ils s'y trompent quelquefois , pour ne pas dire
souvent. Or une nation agit, en altérant le mot, comme
au hasard , puisqu'elle n'agit pas scientifiquement ; si elle
coupe le mot, elle ne tombera que par un cas fortuit sur le
point ijui sépare la racine de sa terminaison, et, à plus forte
raison, sur la double articulation, quand il y a une particule
préfixe.
Ce sera donc le très-petit nombre de mots empruntés,
que le hasard aura secondés à ce point, qu'ils soient ré-
duits à leur racine pour recevoir une terminaison indi-
gène.
Ainsi donc, lorsqu'il se présentera, dans les deux lan-
gues, un mot avec une racine commune, et une termi-
naison caractéristique de chaque peuple , la probabilité
est très-faible que ce mot ait été emprunté, si les deux
langues sont réellement sœurs ; et la probabilité sera d'au-
tant moindre, que les rapports entre les deux langues se-
ront plus intimes.
Mais voici ce qui la rend plus faible encore : si la com-
XII MEMOIRE ADRESSE A L'ACADEMIE
paraisoii s'établit entre plusieurs langues affiliées, d'une
part, et une autre qui a de même avec elles des rapports
communs.
Faisons d'une manière hypothétique une application
aux langues que nous avons à examiner.
Je suppose que toutes ces langues aient de certains
rapports entre elles; je le répète, ce n'est pour le moment
qu'une pure supposition. Si un mot de cette espèce que
nous venons de décrire se trouve en même temps dans
le breton et dans le latin, d'après ce qui précède, il y a
une grande probabilité que les Bretons ne l'ont pas em-
prunté au latin. 11 faudra donc le ranger parmi ceux qui
constituent le fonds commun de ces langues comme lan-
gues sœurs.
Mais si la même racine se trouve encore dans le gal-
lois, avec les mêmes caractères tirés de la terminaison
spécifique, la probabilité augmente dans une raison beau-
coup plus forte; car il n'y a pas de motifs pour qu'un se-
cond peuple séparé par les mers, et par toutes les condi-
tions politiques et autres, tombe précisément sur le môme
mot dont il n'a pas besoin : c'est là le cas que je suppose,
et abstraction faite de toutes données historiques et de
toutes celles tirées de la nature des sons.
La probabilité croîtra dans une proportion plus forte
encore, si un pareil mot se trouve dans le gaël irlandais,
plus encore s'il est en même temps dans le gaël écossais ;
et s'il se trouve derechef dans le basque , la probabilité
approchera tellement de la certitude, qu'il y en aura plus
qu'il ne faut pour convaincre les esprits les plus incré-
dules. Elle ne sera pas, je l'avoue, absolue; mais oîi est-
DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES. xm
elle dans les matières purement humaines? Elle agira sur
notre esprit comme si elle en avait toutes les propriétés.
Voilà les principes qui m'ont guidé dans la comparai-
son des langues que j'ai entrepris d'examiner. Je n'ai admis
sciemment aucun mot comme parallèle au grec et au
latin, c'est-à-dire comme faisant partie d'un fonds com-
mun, sans qu'il n'ait les caractères que je viens d'indi-
quer. Il ne me reste plus qu'à faire connaître les sources
où j'ai puisé et la marche générale que j'ai suivie.
Les données matérielles des langues celtiques, je les
ai prises : pour le gallois, dans la grammaire et le dic-
tionnaire d'Owen; pour le breton, dans la grammaire et
le dictionnaire de Legonidec; pour le gaël irlandais, dans
la grammaire et le dictionnaire d'OBrien; pour le gaël
écossais, dans la grammaire et le dictionnaire d'Arms-
trong; pour le basque, dans la grammaire et le petit dic-
tionnaire qui raccompagne, de l'Ecluse, ainsi que dans le
grand ouvrage de Lacramendi. Ce sont les meilleurs ou-
vrages. J'en ai consulté d'autres, mais je ne m'appuie que
sur ceux-là.
Quant à la marche que j'ai adoptée en traitant de la
granmiaire de chacune de ces langues , j'ai suivi un pro-
cédé analytujue qui la réduit , ce me semble, à ses éléments
les plus simples. Il en est résulté d'ailleurs cet avantage,
dans les comparaisons multipliées que j'avais à faire, que
l'on peut saisir avec la plus grande facilité les rapports
qui les lient, non-seulement entre elles, mais aussi à d'au-
tres langues , ainsi que les différences qui les distinguent.
Quant à la partie lexicographique , j'ai longtemps ba-
lancé sur l'ordre que je suivrais. Une foule de combinai-
XIV MEMOIRE ADRESSE A L'ACADEMIE
sons se sont présentées à mon esprit; j'ai fini par choisir
celle qui me parait la plus simple et la plus propre à rem-
plir les conditions que je m'étais proposées. Pour la sai-
sir, il suffit de jeter un coup d'oeil sur cette partie de mon
travail; on verra que j'ai rangé les langues celtiques pro-
prement dites, suivant leur rapport d'affinité. Le gallois
et le breton se suivent immédiatement; le gaël , irlandais
et écossais, vient ensuite. Ces langues forment ainsi deux
tribus : la première pourrait être appelée lanrjiies bretonnes,
puisqu'elle renferme le breton anglais et le breton fran-
çais; la seconde pourrait s'appeler lamines qaëles, renfer-
mant firlandais et l'écossais.
J'ai suivi Tordre alphabétique, sous le rapport de la
lettre qui commence les mots de ces langues celtiques.
Je ne fai pas suivi striclement pour les autres lettres , à
cause des mutations de voyelles et de consonnes qui ca-
ractérisent ces langues.
J'ai d'ailleurs classé les mots celtiques par familles ayant
une racine commune. Les principales idées exprimées par
ces familles sont indiquées par le titre en français. Ces
idées sont rangées par ordre de filiation, non en ligne
droite, mais par embranchements, comme toute classi-
fication naturelle, quand il y a une assez grande variété
de sens ; il en résulte , entre autres , cet avantage , qu'on
verra ainsi, sans qu'aucune explication soil nécessaire,
des exemples nombreux du génie de ces langues. Si les
idées ne s'y associent pas toujours, comme nous avons
coutume de le faire, qu'on ne rejette pas pour cela cette
classification. La connexion est toujours naturelle et pres-
que toujours évidente. Ce n'est pas la partie la moins
DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES xv
curieuse de ce travail ; on y voit , si je puis m'expriiner
ainsi, Vesprit fujuratij de ces langues; et la preuve que la
filiation, indiquée par les modifications d'une racine , est
dans le véritable génie de la langue, c'est que la même
liliation se reproduit dans une diversité de racines. Je n'ai
pas eu le temps de développer les considérations que cette
association d'idées et de mots peut iburnir, et de justi-
lier la formation de ces groupes, sur lesquels on pourrait
élever quelques doutes , lorsqu'on ne connaît pas mes
raisons.
En tout état de cause, on peut les considérer comme
des groupes qui ont toujours une liaison réelle, soit na-
turelle, soit artificielle; et il en faut pour rompre la mo-
notonie, lixer l'attention et faciliter les comparaisons.
On voit d'ailleurs presque toujours , ce qui seul est une
justification sullisante, que le même fonds d'idées se re-
produit dans chaque tribu de ces langues celtiques.
J'ai divisé les mots celtiques de chaque lettre en quatre
parties, correspondantes chacune à la langue principale,
parmi les langues anciennes ou modernes à laquelle je
les compare.
Ainsi la première division comprend ceux qui sont ana-
logues au grec. S'il s'en trouve d'autres qui leur soient
analogues dans les langues qui m'occupent, je les mets à
la suite en choisissant seulement les principales; je ne les
ajoute pas toujours.
La seconde division renferme les mots qui répondent
au latin à f exclusion du grec, ou lorsqu'ils n'ont avec le
grec que des rapports trop éloignés. Les autres langues
sont rangées sous le latin , quand elles s'y rapportent, d'à-
XV. MEMOIRE ADRESSE A L'ACADÉMIE
près le même principe que je viens d'indiquer pour la
partie grecque.
La troisième division contient les mots qui se rappor-
tent au français, à l'exclusion du latin et du grec; et dans
le cas où les rapports avec ces langues seraient trop éloi-
gnés, je ne mets ordinairement sous le français que les
mots analogues en italien. Gela suffît pour l'objet que je
me propose. On peut facilement y suppléer pour les au-
tres langues néo-latines; leur insertion m'eût mené trop
loin.
La quatrième partie comprend les mots celtes qui cor-
respondent à l'anglais. J'y mets assez souvent l'indication
que ces mots se trouvent aussi en flamand ou en alle-
mand, mais je ne les spécifie pas toujours, pour abréger.
Ces langues celtiques proprement dites sont ainsi ran-
gées par tribus les unes au-dessous des autres , dans la
même colonne. La place de cbaque langue est toujours
gardée , afin que d'un coup d'œil on puisse constamment
voir jusqu'à quel point la racine est commune, et où elle
manque.
A la vérité, elle ne manque pas toujours quand elle
n'est pas marquée; il arrive quelquefois qu'elle existe et
qu'elle m'est échappée: cependant, comme ce cas est re-
lativement rare, le tableau que je présente est suffisam-
ment exact.
On s'est ordinairement contenté, dans la comparaison
des langues, d'un assez petit nombre de mots, pourvu
qu'ils fussent choisis dans la classe de ceux qu'eu général
on n'emprunte pas, c'est-à-dire ceux qui représentent les
idées el les objets les |)lus usuels. Ola suffît pour un pre
DES INSGRlFnONS ET BELLES LETTRES. xvii
mier aperçu et pour ranger les langues dans de grandes
catégories.
Mais pour résoudre les questions proposées par l'Aca-
démie, et surtout la dernière: «déterminer la nature et
l'étendue des emprunts que ces idiomes ont faits, soit au
latin, soit à d'autres langues, » il faut d'autres recherches.
Il faut d'abord , comme je l'ai exposé précédemment ,
déterminer ce que ces langues ont de commun, si tant
est qu'il y ait communauté entre elles; sans quoi il est
impossible de juger les emprunts autrement que par des
données historiques. Nous avons vu combien elles sont .
par leur nature , vagues et insuffisantes.
Quoique l'étude des langues elle-même présente des
moyens plus certains, nous en avons signalé les difficul-
tés; et on ne saurait les surmonter sans une comparaison
des plus étendues et des plus approfondies. Il me suffit
d'un exemple tiré du cas le plus simple et le plus facile,
un mot composé qui se trouve dans les deux langues.
iS'est-il pas indispensable, d'après ce qui précède, de s'as-
surer si les deux racines se trouvent ou ne se trouvent
pas dans les deux idiomes? Ainsi, dans la circonstance
même où le principe est d'une application à peu près cer-
taine , on voit ce qu'il présente de difficultés dans cette
application, seulement par l'étendue de la recherche. Je
ne parle pas de celle qui consiste à déterminer quelles
sont les racines, ce qui n'est pas souvent chose aisée.
D'ailleurs, dans toute science il y a au moins deux choses
essentielles , quand il s'agit d'établir un rapport : T e/i
constater la nature; 2" en donner la mesure. Or, quant au
premier point, relativement au sujet qui nous occupe,
XVIII MÉMOIRE AD1U<:SSÉ A L'ACADEMIE
l'affiliation des langues celtiques proprement dites aux
langues indo-germaniques est assez bien constatée. Ce n'est
pas que je prétende préjuger cette question, ni me re-
poser sur les travaux d autrui; on sera assez convaincu
d'ailleurs que je ne m'en suis pas servi.
Quant au second point, l'étendue de ces rapports, il
faut autant que possible la donner complète, c'est-à-diro
en avoir la mesure. Voilà à quoi je me suis attaché pour
les langues celtiques proprement dites.
J'ai examiné avec soin chacune de ces langues à leurs
sources : i" en les réduisant à leurs principes les plus
simples; 1° en les comparant dans toute l'étendue de
leur portée lexicographique. 11 se présente, à l'égard des
emprunts de ces langues , une difficulté dont il faut dire
deux mots.
Ces langues s'éteignent progressivement; si Ton ne
mettait pas un choix dans les sources, on pourrait, sui-
vant celles où Von puiserait , parvenir à deux résvdtats
opposés.
La partie de la population dont la langue s'altère la
fait passer par tous les degrés d'altération.
Il y aura là des emprunts de tous les degrés.
Jl y en aura de même lorsque toute la population aura
altéré sa langue.
Où faut-il puiser alors?
Aux sources les plus pures , aux dictionnaires , qui pré-
sentent la langue dans sa plus grande intégrité : voilà ce
(|ue j'ai fait.
Je n'ai pu présenter la comparaison du basque dans la
même étendue. Celle que je lui ai donnée, cependant,
DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES. xix
paraîtra, je l'espère, assez considérable. Si dans mon ma-
nuscrit, quelle que soit la peine que je me suis donnée
pour le revoir, il y a qnelxjues lacunes ou quelcjiie autre faute
palpable dont je n'ai pas la conscience, je prie l'Académie
de considérer quel temps il a fallu seulement pour le
faire copier el quel temps m'est resté pour le revoir.
RECHERCHES
LANGUES CELTIQUES.
TABLEAU GENERAL DES CONSONNES
DANS LES LANGUES DE LA PARTIE OCCIDEISTALE DE L'EUROPE.
Muettes.
Labiales... B \ ^'F^'^'^ ^ «'«'«"te.
[M labio-nasale . . V frémissante.
Dentales.. .F ' sifflante. (Grec.)
(D d frémissante. (Gr. mod.)
Aspirées.
(5 I
\r:i ,c ■ \ l sifflantes.
Linguales.J^'^ (^^^"?^'^) ^
\Z (français) )
1 T ic • \ ï frémissantes.
\J (français) )
Muettes.
'L L aspiré gallois. . sifflante.
iLZ (L mouillé fran-
, , [Représenté par II.
çais, etc.).. . ) * ^
Palatales. .iN (palato-nasale).
\N (gn français).
'El.
„, I frémissantes.
' K X, sifflante.
\G{H, son général^
Gutturales./ de l'expiration Jj espagnol, frémissante, plus ou moins
modifié par le[ forte.
gosier.) )
N. D. J'appelle aspirée celle qui peut se prononcer tant que dure l'eipiralion.
RECHERCHES
SUR LES
LANGUES CELTIQUES.
nr. LA PRONONCIATION DU GALLOIS.
Pour se former une idée juste des sons fondamentaux qui
caractérisent la langue galloise, il convient de les comparer
d'abord à la table générale des consonnes. Par ce moyen Ton
verra jusqu'à quel point elle s'en approche, et ce qui lui
manquerait pour posséder toutes les touches de l'organe vo-
cal, du moins telles que nous avons pu les présenter. Or, il
résulte de cette comparaison qu'elles y sont toutes, excepté
trois linguales, le z, le ch (français) et le j (français). Ainsi
toutes les classes des consonnes sont complètes, hors celle des
linguales, qui est aussi réduite qu'elle peut l'être, puisqu'il
n'y reste qu'une seule consonne, qui, à ce que je m'imagine,
ne manque nulle part.
C'est une chose remarquable , que l'absence de ces trois
sons dans la langue galloise, car le son du ch et celui du z se
trouvent dans toutes ou presque toutes les langues occiden-
tales de l'Europe, quels que soient les caractères qui les re-
présentent. Quant au son du j ( français ) , il n'existe dans
toute sa pureté que dans une seule, c'est le français; car eu
anglais et en italien, les seules d'ailleurs où il se lrou\e,
1 .
4 RECHERCHES
il est toujours combiné avec le son du d; il y est alors re-
présenté par le g devant un e ou un i.
D'autre part, si le gallois est caractérisé par l'absence des
trois linguales, il l'est aussi, mais à un moindre degré, par
la présence des deux dentales aspirées, le 0 et le §, et par
la gutturale x,' car de toutes les langues occidentales de
l'Europe, en y ajoutant le grec, ces deux dentales aspirées
n'existent qu'en anglais et en gi-ec; et seulement l'une d'elles,
le ô, se trouve dans l'espagnol, où il est représenté par le z
et par le c dans certains cas. Il s'ensuit donc que, sous le
rapport de l'abondance des touches vocales, le gallois n'est
comparable qu'au grec, surtout par rapport aux consonnes
aspirées , et il est plus riche , parce que les Grecs ne possè-
dent plus, ou à peine, deux sons des plus ordinaires et des
plus fondamentaux, ceux du h et du d, tels que nous les pro-
nonçons.
DES CONSONNES, DANS LA LANGUE BRETONNE.
Les langues bretonne et galloise sont, comme nous l'avons
déjà dit, et comme dans la suite nous le ferons voir jusqu'à
l'évidence, deux langues sœurs, ou plutôt deux jumelles,
qui, par conséquent, se ressemblent infiniment, mais non
au point de ne pouvoir être distinguées, ou, pour parler plus
exactement, le gallois et le breton ne font qu'une langue,
qui se distingue comme idiome ou comme dialecte. C'est
donc une chose singulière, mais non sans exemple, qu'il n'y
ait pas dans les deux, les mêmes touches vocales, car d'abord
les trois linguales dont l'absence caractérise le gallois se
trouvent dans le breton, et réciproquement les deux dentales
aspirées dont la présence distinguait en quelque sorte le gal-
lois parmi les langues occidentales de l'Europe n'existent
SUn LES LANGUES CELTIQUES 5
pas en breton. Un phénomène de celte espèce, quoique, je
le répèle, il ne soit pas unique, mérite notre attention, et
doit nous porter à rechercher s'il ne peut pas être ramené cà
quelque piincipe d'unité.
Les langues vieillissent, et, par conséquent, subissent des
changements qui les éloignent plus ou moins de leur carac-
tère primitif. 11 en est chez qui cette marche est très-lenle , et
qui n'éprouvent que de légères modifications dans une longue
suite de siècles. Il en est d'autres qui subissent des altérations
considérables. Les deux langues sœurs qui nous occupent,
nous présentent l'exemple de l'une et de l'autre. Le gallois a
peu varié dans un laps considérable de temps , et diffère peu de
ce qu'il était dans les temps plus reculés dont il nous est resté
des monuments. Le breton, au contraire, a beaucoup souf-
fert, moins, à la vérité, dans sa forme et sa constitution, que
dans son étendue. 11 a éprouvé des perles énormes, mais ces
pertes portent plutôt sur la richesse que sur la nature de la
langue; et cette langue ressemble à une statue mutilée, dont
ce qui reste a conservé les contours et les proportions des
formes, La perte consiste dans les mots plutôt que dans la
structure. Il est donc à présumer cpie la prononciation a
de même été altérée dans certains points , et il n'est pas à
ciboire que des sons aussi remarquables et aussi caractéris-
tiques que les deux dentales aspirées qui se trouvent dans le
breton-anglais, c'est-à-dire le gallois, aient manqué, dans l'ori-
gine , aux Bretons-Français.
On se demandera peut-être s'il est naturel que de pareils
sons disparaissent, et, puisqu'ils sont rares dans les autres
langues de l'Europe, ils auraient pu ne pas exister dans le
breton, malgré l'extrême analogie des deux langues, je dirai
presque leur identité. Mais les dentales aspirées ont-elles tou-
jours été rares en Europe? En général, les questions relatives
6 RECHERCHES
à rancienne prononciation des peuples paraissent insolubles,
et les recherches qu'on a faites à cet égard semblent plutôt
un jeu de l'imagination que le résultat d'une investigation
philosophique. On peut cependant, sur la question qui nous
occupe, parvenir à un résultat satisfaisant.
Est-il sûr que l'allemand n'ait pas eu de dentale aspirée ?
On voit, en examinant l'allemand, que si le th ne se trouve
pas dans la langue parlée, il se trouve dans la langue écrite.
Je sais que celle combinaison de lettres peut êlre employée
par un peuple sans qu'elle représente le son qu'elle indique;
mais cela n'a lieu que dans le cas où l'on emprunte un mot
à une autre langue où ce son existe ou a existé. Ainsi, lors-
que nous empruntons au grec un mol qui renferme un 6, nous
le conservons en le représentant par un th sans en adopter le
son ; mais si le mot est indigène , et s'il est écrit avec ces deux
lettres, n'est-ce pas la trace évidente de l'ancienne prononcia-
tion .Ml y a plus, on ne peut douter que les anciens Saxons
n'aient eu le son du 6 et même celui du §, par conséquent
les deux dentales aspirées, la sifllante et la frémissante. Si
cela ne suffit pas pour prouver que le son fut général parmi
les Allemands, nous pouvons fournir une preuve qui ne laisse
rien à désirer, en faisant connaître un fait, ignoré jusqu'ici, et
qui est unique dans l'histoire de la prononciation des langues.
Sans doute on croira que cette prononciation n'existait que
dans des temps reculés; mais on va voir combien elle était
rapprochée de notre époque. Adolphe de Mekerkebourg , près
de la ville de Bruges, était un savant belge qui vivait sous le
gouvernement du duc d'Albe ; il avait adopté les doctrines de
la réforme, et fut par conséquent persécuté. 11 se réfugia au-
près de la reine Elisabeth, qui lui fit un accueil distingué,
llévolté de la manière barbare dont on prononçait le grec
dans les écoles, il fit un traité de la prononciation de cette
SUR LES LANGUES CELTIQUES 7
langue ; et , en parlant du 0, il dit qu'il faut le prononcer
comme font les Grecs modernes, comme les Anglais pronon-
cent le th dans le mot tliief, et comme les Allemands dans le
mot ihier^. Voilà donc une preuve juridique, un témoignage
irrécusable d'un contemporain qui, par ses liaisons, son sa-
voir, et l'attention particulière qu'il donnait à ce sujet, devait
en être parfaitement instruit; lequel dépose que, dans la der-
nière moitié du xvi^ siècle, les Allemands avaient la pronon-
ciation du Ih. Nous ferons voir plus tard que les deux dentales
aspirées existaient probablement dans le gaël , et par consé-
quent, anciennement, dans la plus grande partie de la France,
où l'on ne parlait pas le breton , comme dans le nord de l'Ita-
lie, dans toute l'élendue de la Gaule cisalpine. Quoiqu'on
ne connaisse pas la tangue étrusque, on en possède l'alphabet
et on en connaît la valeur ; là se trouve le 6 avec le caractère
grec, et sans doute avec sa prononciation propre. J'ignore ce
qui se passait dans le reste de l'Italie, mais, avec cette excep-
tion, et en faisant al^straclion des Bretons-Français, on voit
que l'une ou l'autre des dentales aspirées, ou les deux, étaient
des sons constitutifs dans toutes les langues des peuples qui
occupaient la partie occidentale de l'Europe, en y compre-
nant les Grecs. Les Bretons-Français, frères des Bretons-An-
glais, les Gallois, auraient-ils seuls fait exception.^
Il y a, d'ailleurs, pour arriver au même but, un autre pro-
cédé qui, à la vérité, est fondé sur un principe semblable.
Lorsque, dans une langue dérivée, il y a des mots écrits dont
la prononciation ne correspond plus à findication des lettres,
il faut se demander si la prononciation primitive ne se trou-
verait point dans une langue mère vivante, ou dans une
langue sœur qui la représente. Ainsi en anglais, entre autres
' Adolphi Mekcrchi Brugensis de vetera et recta pronuntialionc Unqiur (jnvcœ
Commentarius. Bruges, apud Galeziiim, i565, p. 74.
8 KECHERGHES
altérations de la piononciation originelle, il y a le gh qui
tantôt ne se prononce plus du tout, tantôt se prononce d'une
manière tout à fait différente de ce que cette combinaison de
lettres indique naturellement. Or, il s'agit de savoir si ces
mots, ou la plupart de ces mots, se trouvent dans le saxon
ou l'allemand, avec le son propre au gh; car le gh indique
naturellement une gutturale, le x par exemple, ou une gut-
turale aspirée analogue. C'est ce qui a lieu en effet. Ainsi, le
mot laugh est le mot lachen des Allemands , qui est prononcé
comme il doit être, avec une gutturale aspirée; tandis qu'en
anglais, ce n'est pas qu'on l'omette, comme on le fait dans
plusieurs mots analogues dans cette langue, mais on le déna-
ture au point d'y substituer une labiale aspirée qui est \f, et
on dit làf An lieu de lach, comme les Allemands. Je me borne
à cet exemple, j'en pourrais citer bien d'autres; celui-ci me
suffit. Mais pour le compléter et renforcer la preuve, si l'on
consulte la prononciation de ces mots par les Ecossais de la
plaine, qui parlent leur dialecte anglais dans toute sa pui^eté,
on trouve qu'ils ont conservé la prononciation de la gutturale
aspirée de leurs ancêtres. Faisons maintenant l'application de
ce principe aux Bretons. Leurs frères les Gallois représentent
la dentale aspirée frémissante, c'est-à-dire le § par un z; et
c'est ainsi, pour le dire en passant, que fout les Espagnols,
au moins pour la dentale aspirée sifflante, le 6. Nous revien-
drons plus tard sur cet objet, quand il s'agira de la langue
basque. Or, quels sont les mots, ou la plupart des mots bre-
tons où se trouvent le z ? Précisément ceux qui correspondent
à des mots gallois, identiques d'ailleurs, et où il y a un z;
c'est-à-dire la prononciation de la dentale aspirée frémissante,
le S. Et remarquons que cette coïncidence, qui confirme les
preuves précédentes de l'ancienne similitude de prononcia-
tion , est fortifiée par des laisons tirées des lois qui président
SLR LES LANGUES CELTIQUES. 9
à la transformation des sons, lorsqu'ils s'allèrent; je dis lors-
qu'ils s'altèrent, et j'entends par là lorsqu'ils passent d'une
classe à une autre.
Que se passe-t-il d'a])ord entre des personnes de nations
différentes, lorsque l'une veut imiter les sons propres à l'autre
langue, et qui ne se trouvent pas dans la sienne? Si la per-
sonne a l'ouïe délicate et les organes souples, quand même
elle ne saurait pas d'abord reproduire le véritable son, elle y
en substitue un autre qui a , avec lui , les rapports les plus
voisins. Si c'est une muette, elle tend à y substituer l'autre
muette de la même classe; ou si elle a à sa disposition l'as-
pirée correspondante à la muette, elle y a recours. Mais si
c'est une aspirée, et que dans sa langue il n'y en ait point
dans cette classe, elle prend une aspirée analogue, d'une
classe voisine. Ainsi s'agit-il d'une dentale aspirée, pour un
étranger qui n'en a pas dans sa langue ; s'il est bien doué
sous le rapport de la prononciation , il y substituera une
linguale, suivant la nature de la dentale aspirée. Si c'est la
dentale sifflante, il y substituera un s. Si c'est l'aspirée fré-
missante, il la remplacera par un c. Or, à plus forte raison,
cette même tendance à la mutation des consonnes aura lieu
chez un peuple qui cessera de prononcer les dentales aspi-
rées; et c'est ce que nous voyons dans le breton. Mais cette
substitution, qui est la plus conforme à l'analogie, ne sera
pas la seule; et dans un certain nombre de cas. Tune ou
l'autre muette correspondante remplacera l'aspirée.
DES VOYELLES, DANS LE GALLOIS.
En parlant des voyelles, je veux dire les sons et non les
lettres qui les représentent.
Les voyelles, en gallois, se rapprochent ])eaucoup des sons
10 RECHERCHES
du même ordre en français. Et ce qui en fait plus particu-
lièrement le rapprochement, c'est la présence dans l'un et
dans l'autre de Ve muet, qui est si rare dans les autres langues
de l'Europe; non de Ye muet, mais de celui qui se rencontre
si souvent dans le corps des mois. Alors il est représenté par
un autre caractère , c'est l'j. La série des voyelles galloises
diffère cependant de l'échelle française, en ce qu'il n'y a, ni
d'e ouvert, ni u français, ni ea. Le représentant de Yu et de
Yea se trouve dans le son que les Gallois désignent par Yy,
et que nous avons dit élre semblable, ou à peu près sem-
blable, à Ye muet français Irès-ouvert. Mais c'est surtout de
l'eu qu'il approche le plus; en effet, lorsqu'on prononce Ye
muet le plus ouvert, comme dans premier, etc. la disposi-
tion des organes est la plus voisine possible de celle qu'il faut
pour prononcer Yea très-bref. Aussi cette observation n'est pas
sans intérêt, parce qu'elle lie la prononciation des voyelles
en gallois à celle des Bretons. Le gallois diffère d'ailleurs du
breton par une nuance dans la prononciation de Yi. C'est
un i excessivement bref, et sa nuance avec la prononciation
de Ye est presque imperceptible, excepté pour une oreille
très-fine. Il y est constamment représenté par la lettre u; et
le caractère et le son se trouvent réunis dans la première
voyelle du mot hazy, en anglais. Ainsi, pour résumer en
deux mots, les sons vocaux en gallois diffèrent de ceux du
français, en ce que :
1° Le gallois n'a pas exactement les mêmes sons que le
français pour Ye ouvert, Yu et la diphthongue en.
2° Et d'autre part, dans le gallois, la nuance de Yi, repré-
sentée par le caractère u, est étrangère au français.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
DES VOYELLES, EN BRETON.
11 ne sera pas difficile de donner ici une idée parfaitement
juste de la prononciation des voyelles en breton. 11 ne faudra
pas chercher au loin des exemples d'une prononciation étran-
gère, pour nous donner une idée de celle des Bretons, ni pour
démêler les véritables sons, défigurés par des caractères qui
ont d'autres destinations en français. La tâche est aisée, puis-
qu'il y a identité et pour les sons et pour les lettres , en ce
sens que tout ce qu'il y a de voyelles ayant un caractère
appréciable en français se trouve dans le breton. Par consé-
quent tous les sons vocaux, hormis Ye final, qui est presque
muet, existent en breton, et s'il y a une différence, ce n'est
qu'une différence en plus du côté du breton , où il y a un son
d'rt plus ouvert et plus long qu'en français : voilà tout.
EXAMEN DE LA QUESTIOX SUIVANTE :
Y a-t-il,dans la prononciation actuelle des Anglais, quelques éléments que
l'on puisse attribuer à l'influence des Bretons-Anglais, leurs ancêtres?
La langue des Gallois représente plus ou moins exactement
la langue parlée jadis dans une grande partie, ou la totalité
de YAngleteire proprement dite , avant l'invasion des Saxons.
Remarquons d'abord un phénomène singulier, et qui certes
n'est pas indépendant de l'influence que nous examinons. Les
deux dentales aspirées, le /9 et le §, étaient en usage fréquent
et ordinaire, chez les deux peuples réunis sur le même sol,
les Saxons conquérants et les Bretons conquis. Voyons ce qui
s'est passé chez les deux peuples dans leur pays natal, pen-
dant le long intervalle qui s'est écoulé depuis la conquête de
la (irande-Bretagne par les Saxons, jusqu'à nos jours. Kn
12 RECHERCHES
Allemagne , les Saxons prononcent-ils les deux dentales aspi-
rées ? Ils les ont perdues Tune et l'autre. Cette prononciation
est éteinte, et il n'en reste point de traces, au moins dans la
langue parlée, non-seulement dans toute la Saxe, quelles qu'en
soient les limites , ni même dans toute l'étendue de l'Alle-
magne. Tandis que les Gallois, possesseurs constants d'une
portion de leur ancien territoire, ont conservé intacte, ou à
peu près, et leur ancienne langue et leur ancienne pronon-
ciation.
Voyons ce qui est résulté du mélange des deux peuples sur
le territoire occupé par les Saxons , c'est-k-dire presque toute
l'Angleterre proprement dite. Eh bien , les deux dentales as-
pirées s'y sont conservées dans toute leur pureté et toute
leur fréquence. En faveur de qui penche la balance ? Pour-
quoi les Saxons, qui, en Allemagne, ont perdu, ainsi que
tous les autres Allemands, l'un et l'autre son, les auraient-ils
conservés , après avoir été transplantés sur le sol de la Grande-
Bretagne ^
Que si l'on veut, malgré cette disposition de tous leurs
compatriotes, attribuer à l'influence saxonne la persistance
des deux dentales aspirées en anglais, il faut aussi admettre
que, si d'une part les Saxons, en Angleterre, ont conservé
des sons perdus par leurs compatriotes en Allemagne, les
descendants des Bretons en Angleterre ont perdu la pronon-
ciation de leurs pères, que leurs voisins et leurs frères les
Gallois ont conservée.
Et ce n'est pas tout, quant aux consonnes. Les Saxons
avaient les deux gutturales aspirées, à en juger du moins par
l'allemand, chez qui ces sons existent partout. Ils a\ aient donc
le c aspiré ou le x; et le gh ou le g aspiré des Allemands, et
surtout des Flamands; tandis que les Bretons d'Angleterre, à
en juger par les Gallois, n'avaient que le c aspiré et non pas
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 13
le g. Quest-il encore résulte de l'influence réciproque des
deux peuples? D'abord je remarquerai que ces deux gutturales
aspirées persistent toujours, et en Saxe, et dans toute l'Alle-
magne, et dans toute leur fréquence. Les deux sons subsistent-
ils en anglais, où, sans aucun doute, ils étaient ancienne-
ment? La langue écrite est pleine du gli aspiré, qui a disparu
delà langue parlée; cependant il subsiste en anglais une de
ces gutturales, qui est précisément celle qui existait dans
l'ancienne langue bretonne , et la seule qui s'y trouvât. Et
dans quels mots cette gutturale aspirée a-t-elle été conservée ?
D'abord, comme on le verra plus tard, dans les mots cor-
respondants au gallois, ce qui en rend la trace plus évidente;
et en second lieu , dans des mots tirés de l'allemand , où ce
son n'existait pas, ce qui rend plus manifeste l'influence des
Bretons , puisqu'ils ont imprimé leur prononciation à des
mots qui leur étaient étrangers, prononciation qui a été en-
suite adoptée par les descendants de ceux qui les avaient
apportés.
Quant aux voyelles simples, il n'y en a pas une, se trou-
vant dans l'allemand ( que nous regarderons comme repré-
sentant le saxon ) , qui se soit continuée en anglais sans se
trouver aussi dans le gallois. Mais, d'autre part, il y a un son
particulier au gallois qui s'est continué dans l'anglais , quoi-
qu'il ne soit qu'une nuance de Vi, comme nous l'avons déjà
remarqué, son que les Gallois représentent par un u. Et, par
cela même que ce n'est qu'une nuance, qui par conséquent
devrait facilement disparaître, sa persistance, malgré le mé-
lange des Saxons et des Normands, est une des traces les plus
évidentes de la prononciation du gallois. Ce son n'a pu per-
sister sans que les descendants des Saxons et des Normands
l'apprissent, et c'est une nuance si délicate et si fugitive, que
les étrangers ont bien de la peine à la saisir et à la rendre.
la RECHERCHES
Y a-t-il , clans la prononciation du français, des sons que l'on puisse attribuer
à l'influence de la langue gauloise parlée dans le nord de la France
avant l'invasion des Romains?
Pour traiter cette question, il faut admettre, avec les sa-
vants qui ont établi cette opinion, que les Gaulois du nord
de la France parlaient le breton, ou un idiome de cette
langue. On peut au moins l'admettre momentanément, parce
que l'examen que nous allons faire de la question que nous
nous sommes proposée est un moyen de vérifier cette opi-
nion. 11 est évident que si les ancêtres des Français du nord
ne parlaient pas un idiome breton , nous ne saurions trouver
de traces de leur prononciation dans la langue française. Au
contraire, s'il y en a de nombreuses et d'évidentes, cette
preuve seule doit suffire pour reconnaître la langue de nos
ancêtres. Or, ce que nous avons déjà dit de la prononciation
bretonne, sans en faire d'ailleurs aucune application, suffirait
pour dissiper nos doutes. Telle est la conformité des deux
prononciations, que tous les sons simples de la langue fran-
çaise se trouvent dans le breton , et de plus tous les sons de
la langue bretonne sont dans le français, à l'exception d'un
seul, celui de la gutturale aspirée, que les Bretons repré-
sentent par un ch, et qui correspond au x- Une pareille
conformité n'est- elle pas des plus remarquables ? Quelles
sont les deux langues de l'Europe occidentale qui fourni-
raient un pareil exemple, même parmi les langues néo-la-
tines.^ Ni la prononciation espagnole ni l'italienne ne présen-
teraient cette similitude, ni entre elles, ni avec le français,
ni avec aucune de ces langues; voilà pour la conformité
générale.
Si nous entrons dans les détails, les rapports devien-
dront encore plus frappants. D'abord, quant aux consonnes.
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 15
le j pur, c'est-à-dire sans combinaison avec une autre con-
sonne, ne se trouve que dans le français et le breton. Où
les Français l'anraient-ils trouvé, à moins de l'avoir inventé?
Ce n'est certainement pas aux Francs qu'ils l'auraient em-
prunté, à en juger par l'allemaDd, ou mieux encore par ie
flamand, qui est la langue germanique qui représente le mieux
la langue franque; ni sans doute aux Latins, à en juger par
tous les dialectes des Italiens, c est-à-dire de ceux qui ne sont
pas de la Gaule cisalpine. Aussi toutes les fois que des étran-
gers, qui ne sont pas parfaitement versés dans la prononcia-
tion de la langue française, veulent prononcer un mot où se
trouve un j , ils y substituent la linguale correspondante,
c'est-à-dire une:. Un autre son, parmi les consonnes, qui dis-
tingue la nation française parmi tous les peuples de l'Europe,
excepté les Espagnols, est 1'/ mouillé, qui se trouve aussi
dans le breton. Or, certes, ils ne paraissent pas l'avoir pris ni
aux Latins ni aux Francs. Ce n'est pas tout, quant aux con-
sonnes. Toutes les modifications si nombreuses et si variées
de Yn, soit comme muette pure, soit comme voyelle nasale,
ainsi que les grammairiens français l'ont appelée, caracté-
risent également les Français et les Bretons. Ce n'est pas qu'on
ne trouve dans diverses langues de l'occident de l'Europe plu-
sieurs sons de cette classe ; mais ils y sont comme dispersés ,
et dans aucune ils ne se trouvent dans leur ensemble avec
toute leur valeur.
11 y a parmi les voyelles deux sons qui distinguent le fran-
çais de presque toutes les langues occidentales de l'Europe ,
Vu et l'eu. Ils ne sont prononcés nulle part hors de la France,
dans cette moitié de l'Europe, excepté dans une portion de
l'Allemagne ( la Saxe ), et dans les Pays-Bas. Ces voyelles, dans
le breton, se rencontrent à chaque instant. Elles y consti-
tuent des sons fondamentaux. .Te ne doute point que les
16 RECHERCHES
Francs ne les aient eues , puisqu'elles se trouvent dans le fla-
mand. Mais, puisqu'elles existaient dans la langue des Gaulois
du nord de la France, et distinguaient peut-être alors cette
langue comme elles la distinguent aujourd'hui de toutes les
langues celtiques , même les plus semblables , il est évident
cjue ces Gaulois , ni leurs descendants , ne les ont empruntées
aux Francs. D'ailleurs, les Francs ont adopté, dans la suite,
la langue telle qu'elle était alors, et avec ses modifications
successives. Et si, comme je n'en doute pas, ils prononçaient
déjà ces deux sons, la seule conséquence qui en résultât
était qu'ils devaient apprendre à prononcer plus facilement
la langue du pays.
DU SUBSTANTIF, EN GALLOIS.
Le substantif en gallois n'éprouve pas de ces modifications
qui servent à établir de certains rapports entre les noms des
choses, etc. Ces modifications peuvent être de deux sortes:
ou un changement de terminaison, qui est la forme la plus
ordinaire, ou un changement dans le corps du mot. Ni fun
ni l'autre cas n'a lieu dans le gallois. Cette langue y supplée
de deux manières: d'abord, comme on pourrait le présumer,
parla méthode usitée dans les langues néo-latines, c'est-à-dire
l'emploi des prépositions; et en second lieu, pour un cas
particulier, par la position relative des substantifs. Tous les
rapports indiqués par les terminaisons dans les langues où
les noms se déclinent peuvent se rendre en gallois par des
prépositions. Ainsi le signe prépositif équivalent au génitif
est un 0. Nous reviendrons sur ce signe lorsque nous serons
au breton. La préposition qui remplace la terminaison du
datif est un i. 11 remplace également un des sens les plus
usuels de l'ablatif, qui est [dans). Et remarquons en passant.
SUR LES LA^GUES CELTIQUES, i?
pour y revenir plus lard, le double emploi du même signe ,
pour des rapports difïerents, en gallois, et qui correspondent
d'autre part à l'identité de forme du datif et de l'ablatif en
grec, et souvent en latin. Ajoutons, sans y insister mainte-
nant, que c'est le même signe, ou à peu près, dans ces deux
langues, Vi, qui, en gallois , est préposé, sans cependant faire
corps avec le mot, tandis qu'en latin et en grec il est placé
après, ou souscrit à la fin.
Mais le rapport correspondant au génitif n'est pas toujours
rendu en gallois par une préposition , il s'en faut de beaucoup.
L'usage le plus ordinaire est d'y suppléer par la collocation
des substantifs. Celui qui représente le génitif est placé le
dernier ; ce qui , au fait , ne favorise pas la clarté , quoiqu'on
général le sens n'y perde pas.
DU SUBSTANTIF, EN BRETON.
Cette manière de représenter le rapport du génitif par
la situation relative de deux substantifs est aussi commune
au breton. C'est une nécessité de la similitude des deux
langues: elles ne pouvaient guère différer sur un point aussi
important. Cependant elles ne laissent pas, malgré cette
communauté, de différer beaucoup, je ne dis pas essen-
tiellement , mais pratiquement. Quoique cette manière de
formuler le sens du génitif soit très-usuelle dans le breton ,
on ne s'y tient pas aussi rigoureusement et aussi exclusive-
ment, pour ainsi dire, qu'en gallois; et c'est ici que le bre-
ton, par la pratique et par l'habitude, diffère considérable-
ment du gallois. C'est même le point, sans comparaison, le
plus distinctif des deux langues ou plutôt des deux idiomes;
car les Bretons ont un emploi très-fréquent de la préposi-
tion qui correspond à de, dans les langues néo-latines. Euz
2
18 . RECHERCHES
est la préposition dont ils se servent pour marquer le rapport
du génitif.
La préposition qu'emploient les Gallois, correspondant au
datif et à lablatif, est aussi dans le breton, c'est j. Ainsi,
d'une part, les Gallois ont :
0, équivalent au génitif.
j datif.
''' ( ablatif
Les Bretons ont :
Euz, équivalent au génitif.
j datif.
^' i ablatif.
La différence, en gallois et en breton, entre la préposition
correspondant au génitif, n'est qu'apparente. Il est évident,
pour celui qui connaît le génie des langues galloise et bre-
tonne, que la préposition o, en gallois, n'a pas toute sa
forme primitive, et qu'une consonne a été retranchée. Nous
pouvons en donner un exemple, tiré de ce que nous dirons
bientôt, car nous verrons que l'article défini yr perd sa con-
sonne devant des mots commençant par une voyelle. Et cet
exemple, entre bien d'autres, nous suffit. Or, il faut recher-
cher dans le gallois s'il n'y a pas d'autres mots dont ce mot
est dérivé. Il y en a trois qui s'y l'apportent manifestement
pour le son et pour le sens. Ainsi, il y a trois modifications
de la même racine,
Ost. \
Os, • équivalent à O,
Oth. )
qui en est l'abréviation par suppression de consonnes. Or ouz,
en breton, est exactement la même racine, suivant les modi-
fications que ces lettres subissent nécessairement dans ces
langues. Ainsi donc les mêmes éléments se retrouvent dans
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 19
l'une et clans l'autre langue, comme cela devait être pour des
parties du discours si essentielles.
Maintenant, reprenons une comparaison que nous avons
commencée entre le génitif et le datif, en grec et en latin ,
et les formes galloises correspondantes , composées d'une pré-
position et d'un substantif. En jetant un coup d'œil sur le
petit tableau des prépositions correspondantes aux désinences
des déclinaisons en grec, et même en latin, on verra, i° qu'il
y a un rapport frappant; la principale terminaison caracté-
ristique du génitif au grec, celle qui est constante dans les
déclinaisons qui prennent un augment, est 05, qui se repro-
duit dans le féminin de la déclinaison sans augment, avec
un changement de voyelle sous la forme de as; et en latin,
dans plusieurs déclinaisons, sous les formes de is et de us. Or
cet 05 et son équivalent se trouve en préposition détachée
dans le gallois et dans le breton. Mais ce qu'il y a de plus
remarquable, c'est la continuation de ces rapports avec la
désinence caractéristique du datif et de l'ablatif, comme nous
l'avons déjà indiqué en parlant du gallois.
2° Que d'une part, en grec, le datif et l'ablatif ont exacte-
ment la même forme ; 3° que la désinence caractéristique de
ces cas est un i, et que cet i est tellement essentiel et ap-
proprié à cet emploi, qu'il parcourt toutes les déclinaisons,
soit exprimé , soit souscrit. Or, cet i, sous forme de préposi-
tion détachée , ayant le double enq^loi du datif et de l'abla-
tif par le sens de à et de en, se trouve dans l'une et l'autre
langue celte, et est consacré par un usage constant dans le
gallois. Ces rapports, il fallait les exposer, quelque conclu-
sion que l'on en veuille tirer; d'abord parce qu'ils existent,
quand même on les regarderait comme accidentels, et en-
suite parce que l'explication qu'ils pourraient fournir de la
nature de la déclinaison donne absolument le principe sur
2.
20 RECHEHCHES
lequel ce genre de rapports est fondé, dans une des langues
dites celtiques que nous aurons à examiner, le basque.
Pour exprimer le rapport du datif, les Bretons n'imitent
point leurs confrères les Gallois ; ils ne se servent pas habi-
tuellement de la préposition y, quoiqu'elle existe dans leur
langue, mais d'une particule usitée en pareil cas dans une
des langues néo-latines. Ils se servent de àa, comme font les
Italiens dans plusieurs circonstances, lorsqu'ils veulent dire,
chez lui, àa lui, etc. Le da ne se trouve pas sous cette
forme en gallois, mais sous une autre, qu'on ne reconnaî-
trait pas, si l'on ne connaissait le génie de ces langues. At,
en gallois, veut dire à, ou vers; or, l'on voit bien que c'est
le ad des Latins. Quoique rien ne soit plus contraire, en géné-
ral, à l'étymologie , que de renverser un mot, pour qu'il res-
semble à un autre ayant le même sens, et d'en faire l'ana-
gramme, c'est-à-dire le travestir et le rendre méconnaissable,
il faut cependant savoir si les langues auxquelles il appar-
tient ont cette habitude , et dans quels cas précis et déter-
minés. Oi-, pour les mots composés de deux lettres , d'une
voyelle et d'une consonne, les Gallois et les Bretons ont
cette habitude ; et l'on en verra des exemples frappants et
multipliés pour les pronoms personnels et possessifs, dans
l'exposition que nous en ferons plus tard, etc.
Quoique les modifications des substantifs qui forment les
cas n'existent pas dans le gallois, il y a cependant celles qui
désignent les différences de nombre, le singulier et le pluriel.
Ces modifications sont de deux sortes : i° la terminaison;
2° le changement dans le corps du mot. La terminaison est
le mode le plus usité et le plus général, et tous les substan-
tifs en sont susceptibles. Je dis susceptible, car ce mode n'est
pas toujours obligé. Le changement dans le corps du mot
ne peut guère avoir lieu que dans les mots primitifs, c'esl-à-
SUR LES LANGUES CELTIQUES 21
dire, dans ceux qui nonl point de terminaisons qui en font
des mots dérivés. Ainsi :
Singulier.
Pluriel.
Aber.
un coulluenl.
ebjr.
Barz,
un barde.
heirz.
Bran,
un corbeau,
hrain.
Crocn ,
une peau ,
cni'jii.
Dovad,
une brebis,
devaid.
F on .
un bâton ,
Jjn.
Govanl ,
un maréchal,
(jovaint.
Macn ,
un père.
mcin.
Gur,
un homme,
(jivyr.
Cette manière d'exprimer le pluriel par le changement de
voyelle existe aussi dans le breton; mais elle n'est pas, à beau-
coup près, aussi usitée, et se présente dans des cas très-rares.
On voit, par ce petit tableau, que le changement consiste
dans les voyelles, soit dans la mutation de l'une d'elles, ou
l'addition d'une nouvelle , ou la réunion des deux modes. Ces
mots primitifs peuvent subir l'autre modification, c'est-à-dire
l'addition de la terminaison. Ces terminaisons sont variées et
nombreuses. La désignation du pluriel se fait aussi en bre-
ton, et presque uniquement par la simple addition de ter-
minaisons , mais elles sont moins nombreuses et plus déter-
minées.
TERMINAISONS DU PLURIEL, EN BRETON.
\ Ou. ]
i ] 1 Mes plus usuelles.
2 Ed, en général pour les noms cranimaux.
i Our. \
3 < Eur, > pour des noms indiquant des agents.
( Er. )
4 Iz, pour substituer à la terminaison ad, dans les noms de
lieu, pour désigner les habitants.
5 In, pour les noms en ch , désignant portion.
22 RECHERCHES
TERMINAISONS DU PLURIEL, EN GALLOIS.
1
Au.
2
\ Ed.
\ Od.
3
Awr.
1 Ez.
i ^•
4
] lau.
\ Oz.
Ojs.
[ Y:.
5
Ion.
On.
Presque tous les autres pluriels dits hétéroclites préseu-
tent l'exemple des deux changements de voyelles dans le corps
et l'addition d'une terminaison. Mais ce qu'il y a de particu-
lier, c'est que le même suhstantif peut, à la rigueur, adopter
toutes ces modifications, à la volonté ou au choix de l'écri-
vain, ou de celui qui parle. Cependant, il y a des classes de
mots qui afFectent plutôt certaines terminaisons. Ainsi, les
noms des êtres vivants forment une classe, ceux des corps
inanimés une autre; les substantifs abstraits et collectifs une
troisième , qui ont chacune leurs terminaisons. Il y a ici une
particularité que l'on peut noter, les noms collectifs, c'est-à-
dire ceux qui indiquent, soit des masses, soit des agrégés,
peuvent être considérés comme un substantif pluriel. Le sin-
gulier, alors, ou ce qui le représente, est formé du pluriel
par l'addition d'une terminaison diminulive. Ainsi :
Yd.
blé.
fait jden.
un grain de blé.
Aur,
or,
— curjn ,
une pièce d'or.
Graian ,
gravier,
— (jravyenin ,
un grain de gravier.
Plant.
enfants,
— plantyn ,
un enfant.
Adar.
oiseaux,
— aderyn ,
un oiseau.
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 23
Quoique les terminaisons diniinutives appartiennent réel-
lement à la partie lexicographique ou étymologique, je les
place ici à cause de leur liaison avec ce qui précède immé-
diatement, et parce que d'ailleurs elles forment deux classes,
dont l'une est affectée au singulier, et l'autre au pluriel.
Ainsi les diminutifs sont :
Singulier.
l'iuriel,
An.
UÇ.
En.
os.
Yn.
b-
0^.
Le diminutif usuel en breton est ik, quoiqu'il n'y ait pas
de doute qu'il y en ait eu d'autres, par exemple, an, yn,
diminutifs communs à toutes les langues celtiques, et dont
l'une est si usuelle, dans une langue néo-latine, l'italien, avec
l'addition d'une voyelle.
DU GENRE.
Les Gallois admettent dans leur langue les distinctions
de genre; mais comme ces distinctions, lorsqu'elles ne sont
pas fondées sur la différence du sexe, ou sur l'absence de ce
caractère, sont plus ou moins subtiles ou arbitraires, il n'est
pas étonnant que le genre des mots ne soit pas toujours fixé
dans cette langue, et que souvent ce qui est au masculin dans
le nord de la principauté soit au féminin dans le midi.
Nous nous bornerons à dire qu'il y a deux modifications du
nom qui sont relatives au genre. L'une , qui consiste dans un
changement de voyelle dans le corps d'un mot, cbangement
qui n'a lieu que dans les mots primitifs dans lesquels le iv
représente le masculin ; alors ces mots deviennent féminins
2a RECHERCHES
par le changement de iv en o. L'y joue le même rôle; il dé-
signe le masculin, et ces mots se trouvent féminins par le
changement de Ij en e. Va n'étant pas caractéristique, il
dénote assez généralement le neutre.
L'autre mode consiste dans les terminaisons.
Le moyen de reconnaître le genre par la forme des mots
n'étant pas aussi nettement prononcé en breton qu'il l'est en
gallois, je n'appuierai pas sur ce sujet.
DE l'article, ou DES MOYENS DE DESIGNER L'INDIVIDU
OU L'ESPÈCE.
Les Gallois n'ont, à la rigueur, qu'un caractère qui sert à
distinguer l'individu, c'est-à-dire qu'ils n'ont qu'un article
défini. Cependant, comme cet article se modifie suivant que
le mot commence par une voyelle ou par une consonne, ils
paraissent en avoir deux. Ils emploient l'article yr, quand il
doit précéder un substantif qui commence par une voyelle,
et retranchent Yr quand le mot suivant commence par une
consonne. C'est ainsi, je crois, qu'il faut considérer cette
double forme dans l'article; car l'jr me paraît la forme pri-
mitive, parce qu'il a son analogue en breton, et il est du
génie des langues celtes que les mots se ressentent de leur
juxtaposition.
Quand il s'agit de désigner l'espèce, ou un individu pris
vaguement dans l'espèce, ils l'expriment par l'émission de
l'article défini. Sans doute , ils ont, comme les autres peuples,
un mot qui pourrait servir à cette désignation, et qui corres-
pond à un ; mais il n'est pas d'usage de s'en servir en pareil
cas, quoique leurs frères les Bretons l'emploient habituel-
lement.
[/article défini n'a point de modification de nombre, et,
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 25
au fait, elle est inutile, puisque cet article, précédant tou-
jours immédiatement le nom qu'il détermine, la terminaison
de ce nom fait voir s'il est simple ou multiple.
J'ajouterai une observation : on peut, dans un certain cas,
supprimer l'article défini, c est-à-dire, quand il y a réunion
d'un nom propre et d'un nom commun, comme lorsqu'on
veut dire: le roi David. Si l'on veut supprimer l'article, il
faut alors que le nom propre précède, et il faut dire, en
ce cas, David roi, Davjz vrenin; mais si l'on veut conserver
rarlicle, il faut employer la tournure française, renverser cet
ordre, et dire le roi David, y hrenyii Davjs. Remarquons en
passant que la langue anglaise a adopté la tournure germa-
nique; elle dit, roi David, king David, en supprimant l'ar-
ticle, et il n'est pas permis de s'en servir sous une forme
quelconque, tandis que la langue française suit exactement
la forme galloise dans l'emploi de l'article, et la position du
substantif, et dit : le roi David. Mais elle n'aura pas l'autre
mode, et ne peut pas supprimer l'article; et il y a une
bonne raison pour que les Français n'aient pas, comme les
Anglais, emprunté la forme allemande, c'est que les Francs
n'avaient pas , comme les Saxons, asservi la nation, ni im-
primé un caractère à leur langue.
DE L'ARTICLE DEFINI, EN BRETON.
L'article défini, en breton , est le même qu'en gallois, seu-
lement il se modifie un peu dans la voyelle. Au lieu de yr,
les Bretons disent ar, et au lieu de lui faire perdre sa consonne
dans certains mots, comme en gallois, ils la changent, en la
prenant dans les modifications des palatales. Ainsi , ils mettent
71 de\ant les mots qui commencent par (/, n, I , et ils mettent
26 RECHERCHES
/ devant les mots qui commencent par la même consonne ,
cest-à-dirc une /; ainsi,
I aiin
Ar. ... se change en •, ,
" ( al.
DE L'ARTICLE INDEFINI, EN BRETON.
Nous avons dit qu'en gallois le substantif indéOni était
facilement reconnu par l'absence de tout signe qui définît ,
c'est-à-dire par l'absence de l'article défini. Je n'ai pas appuyé
sur ce point, je me le suis réservé pour le moment où je par-
lerais de l'article en breton, afin de mieux saisir les rapports
des deux langues, et surtout les rapports de ces langues avec
celles qui leur ont succédé. D'abord, cette méthode d'expri-
mer le substantif défini par l'omission de l'article indéfini
est commune aux deux langues sœurs, le gallois et le breton ,
avec cette différence que l'usage en est beaucoup plus com-
mun en gallois, ou, si l'on veut, beaucoup plus restreint en
breton. Quoique cette méthode soit rationnelle, elle paraît
d'abord contraire au génie de la langue française; et on dirait,
par conséquent, que la langue bretonne ou galloise n'a pas
exercé, à cet égard, d'influence sur la langue française, mais
on se tromperait. Ainsi, en gallois, par exemple, on dit:
Arsail, sur fondement.
Arj sail, sur le fondement.
Cette manière de distinguer le substantif indéfini du défini,
par l'omission de farticle, est exactement la tournure fran-
çaise , comme dans la phrase suivante : « bâtir sur fondement ,
<i et bâtir sur le fondement ; » et ainsi de suite , « aller par terre,
« par mer, etc. » Cette tournure est tellement française, qu'en
anglais, par exemple, où l'omission de l'article est en géné-
ral de rigueur pour désigner l'espèce, on ne pourrait poini
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 27
se servir de la tournure analogue, et il faudrait dire : « bâtir
sur un fondement, « et non « sur le fondement : » on a foiin-
dation.
D'autre part, les Gallois pourraient bien employer le mot
équivalent à un, pour exprimer le substantif indéfini, comme
on le fait à chaque inslant en fran(^ais, mais ils ne le font
guère , landis qu'en breton on en fait un usage aussi fréquent
qu'en français. Ainsi, ce n'est pas seulement dans l'esprit de
cet emploi que le breton coïncide avec le français, mais aussi
dans le matériel du mot; comme, en breton, on dit eiinn,
pour l'article défini, on dit un, en français, mais avec cette
différence que le breton , suivant les habitudes de transmu-
tation de consonnes, change Vn en r ou en /, selon la lettre
qui commence le mot qui suit. Or il y a en français les trois
modes usités en breton pour distinguer le substantif déiini
ou indéfini :
1° L'article défini;
2" L'omission de l'article défini;
0° L'emploi de l'article indéfini un.
Pour peu qu'on recherche quelle est la différence la plus
saillante entre le français et le latin, dans la constitution de
la langue , on verra de suite que c'est dans la déclinaison , et
dans remploi de l'article , que consiste cette différence. Or,
en parlant du français, je parle du français proprement dit,
c'est-à-dire, la langue d'oil. Nous verrons plus tard comment
cette langue diffère, à cet égard, de la langue néo-latine par-
lée dans le midi, la langue romance proprement dite. Ces
deux caractères, qui distinguent le français du latin, sont des
éléments constitutifs dans le breton , c'est-à-dire dans la langue
qui, au nord de la Gaule, a précédé la langue d'ojV, dont le
français est une continuation.
De toutes les causes qui peinent faire disparaître d'une
28 RECHERCHES
langue les désinences qui fonnent les déclinaisons , il n'en
est sans doute aucune dont l'inlluence soit aussi puissante,
aussi directe, que l'habitude de nos ancêtres de ne pas les
employer. Ainsi, les Bretons, lorsqu'ils pariaient leur langue
maternelle, n'ayant point de déclinaisons, ont dû continuer
de s'en passer, lorsqu'ils se mirent à apprendre le latin, con-
naissance qu'ils ne pouvaient acquérir que d'une manière
extrêmement imparfaite ; et l'imperfection devait, en premier
lieu , se porter sur la déclinaison latine , ce qui eut lieu en
effet. Il en est de même, quant au principe de l'emploi de
l'article, quoique le résultat en soit inverse. N'est-ce pas en-
core l'emploi si fréquent de l'article, qui distingue le français
du latin ? N'est-il pas évident que l'usage de cette partie du
discours a dû nécessairement se continuer en français, quelles
que soient d'ailleurs les autres causes qui aient pu contribuer
à leur introduction dans les langues néo-latines; sujet que
nous examinerons plus tard, à mesure que nous étendrons
ces recherches à d'autres langues anciennes de la partie occi-
dentale de l'Europe?
DES ADJECTIFS, EN GALLOIS.
Les adjectifs ne sont que partiellement susceptibles de la
distinction du nombre et du genre. Quant à la distinction du
genre, il n'y a que les adjectifs de forme primitive qui en
soient susceptibles. Alors , suivant la règle que nous avons
exposée pour la formation du genre dans les substantifs pri-
mitifs, cette distinction se fait par le même changement de
voyelles.
Encore, n'y a-t-il qu'un certain nombre d'entre eux qui
admette cette variation, et ceux qui en sont susceptibles ne
l'admettent qu'au singulier; et dans leur emploi au pluriel,
SUR LES LANGUES CELTIQLES. 29
ils retiennent leur forme première, c'est-à-dire celle qui est
plus propre au masculin. Quant au nombre, les adjectifs
peuvent le désigner; mais, dans la plupart des cas, cette dési-
gnation n'est pas obligatoire. Les deux modifications qui
rcxprimont sont les mêmes que pour les substantifs : le chan-
gement d'une voyelle, ou l'addition d'une terminaison, avec
cette différence que le nombre de ces terminaisons est bien
restreint pour les adjectifs, puisc[U elles se bornent à deux,
on et ion, qui sont presque les mêmes. On peut rendre, en
gallois, les différents degrés d'intensité dans les qualités que
les adjectifs expriment, par trois modes différents, par l'em-
ploi d'un adverbe, par une particule préfixe, ou par une ter-
minaison. Ces degrés sont ordinairement les suivants : le
positif, où aucune comparaison n'est spécifiée; il désigne, à
la rigueur, un degré quelconque; mais, au fait, comme c'est
la forme la plus généralement applicable, il désigne natu-
rellement le terme moyen. Le second exprime l'égalité; le
troisième, ce qu'on appelle ordinairement le comparatif,
c'est-à-dire le plus ou le moins; et le quatrième, le superlatif,
c'est-à-dire l'excès. Le positif, n'exprimant aucune modi-
fication particulière, n'a pas besoin de signe. Les adverbes
dont on se sert sont, pour le degré d'égalité, can, mor, etc.
Le premier veut dire « également ; » le second veut dire
« ainsi; " ou « de même, etc. »
Pour le comparatif, on emploie mivr, qui veut dire « plus; »
nucya, veut dire « le plus. »
SUITE DES DEGRÉS DE COMP.\RAIS()N DES ADJECTIFS,
EN GALLOIS.
Les préfixes qui dénotent l'égalité sont, cy, cyr, cyn; elles
expriment la communauté, correspondent à cum en latin, et
30 RECHERCHES
servent à une foule d'autres combinaisons. Puisque le compa-
ratif exprime le plus ou le moins, la préfixe go, qui indique
un faible degré de qualité, appartient à ce degré de compa-
raison ; et la particulepréfixe Uied, qui veut dire « en partie, »
appartient aussi à ce degré de comparaison. La préfixe g or,
qui indique fexcès, appartient au superlatif.
Les terminaisons qui correspondent à ces trois degrés de
comparaison, l'égalité, le comparatif et le superlatif, sont:
Egalité. Comparatif. Superlatif.
Ed. Aç, Av.
Il est une chose remarquable en gallois: tous les adjectifs
peuvent être comparés régulièrement, et il n'y en a qu'un
très-petit nombre qui soient susceptibles d'être comparés ir-
régulièrement.
DE L'ADJECTIF, EN BRETON.
Nous avons vu que si l'adjectif, en gallois, était suscep-
tible de la modification qui indique le genre, il ne l'était que
dans des limites très -étroites; qu'une partie seulement des
adjectifs primitifs admettait cette modification , encore qu'ils
ne l'admissent qu'au singulier; qu'au pluriel, l'adjectif était
absolument incapable de représenter le genre, ce qui revient
à peu près à dire, que, pour la pratique usuelle, l'adjectif, en
gallois, ne présente pas la modification du genre. Or, ce qui
n'est qu'à peu près, en gallois, a rigoureusement lieu en bre-
ton. L'adjectif y est indéclinable sous tous les rapports et du
nombre et du genre, etc.
Oe caractère qui, au fond, est commun aux deux langues
sœurs, le gallois et le breton, a eu un sort divers chez les
descendants des uns et des autres. En France, le génie de
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 31
la langue latine a prédominé ^ et Tadjectif se modifie pour
exprimer le nombre et le genre. En Angleterre, au contraire,
c'est le génie de la langue galloise qui a prédominé sur celui
de la langue saxonne; car, en allemand, Tadjectif est suscep-
tible même des modifications des trois genres , tandis qu'en
anglais il est incapable d'en exprimer aucun.
DEGRÉS DE COMPARAISON DES ADJECTIFS, EN BRETON^
La comparaison des adjectifs se fait aussi en breton par le
moyen des terminaisons.
Uc'h, fait le comparatif.
A . fait le superlatif
DES PRONOMS, EN GALLOIS.
Les pronoms, en gallois et en breton, et je dirai dans
toutes les langues celtes, par leur emploi dans la conjugaison
et par le jour vif qu'ils jettent sur un des points les plus
intéressants de la grammaire générale, présentent un grand
intérêt. Ces considérations viendront dans la suite; nous nous
bornerons actuellement à examiner ces pronoms en eux-
mêmes, et dans leurs rapports avec les langues anciennes
et modernes qui nous intéressent particulièrement. On voit
de prime abord, par le matériel des mots employés pour
désigner plusieurs d'entre eux, qu'ils sont exactement les
mêmes que dans le grec et le latin , et, par suite, les mêmes
que dans les langues néo-latines. Et de cette ressemblance,
comme il s'agit d'une partie du discours si essentielle dont
1 Remarquons ici en passant (nous y reviendrons ailleurs) que clans
les langues gaëles radjectif exprime le genre.
32 RECHERCHES
l'influence s'étend sur d'autres parties du discours et sur le
génie de la langue, on pourrait peut-être bien conclure que
ces langues appartiennent à la famille indo-germanique. C'est
ce que, d'ailleurs, on aura occasion de vérifier amplement
dans la suite.
Il y a en gallois un luxe et une profusion de formes pour
les pronoms personnels , qui peuvent d'abord paraître compli-
qués et embarrassants; mais, en y regardant attentivement,
on peut les réduire à un petit nombre d'éléments et à des
combinaisons faciles à saisir, et pour ainsi dire constantes.
Nous allons les considérer dans leurs modifications et dans
leurs combinaisons.
D'abord, rien de plus simple que ces éléments, rien de
plus varié que leurs modifications, et rien, pour ainsi dire,
de plus constant que Tordre de leurs combinaisons. Les élé-
ments matériels de ces pronoms sont : mi , pour la première
personne; ti, pour la seconde; ev, pour la troisième au mas-
culin. Or, on voit manifestement que les deux premiers sont
grecs et latins. Il en est réellement de même pour le troi-
sième, mais la ressemblance est d'abord moins apparente :
ev gallois , pour j7 ou lui , correspond au grec e et à la pre-
mière racine du pronom composé en latin ip-se ; de façon que
le pronom gallois est intei^mcdiaire entre le grec et le latin.
Je n'ai pas besoin de dire que le v gallois est parfaitement
analogue au p latin , puisque ce sont deux labiales , et que
nous allons d'ailleurs voir des transforma Lions de cette espèce
employées par le gallois pour varier la forme du pronom.
Comme ces transformations se font par la mutation naturelle
des consonnes de même classe les unes dans les autres , je n'ai
pas besoin d'insister sur ce point; je dirai seulement que,
dans la partie étymologique et lexicograpliique , nous déve-
lopperons avec soin les mutations des consonnes, trait saillant
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 33
du caractère des langues celles proprement dites. Voyons da-
bord les variations du pronom de la première personne, mi :
Vm peut se changer en l'aspirée v , ce qui fait vi; voilà le pre-
mier mode. Le second consiste à renverser le mot, c'est-à-dire
à mettre la voyelle devant ïm; mais on modifie un peu la
voyelle, et au lieu de mettre i, on met y, ym.
Une troisième forme consiste à conserver 1'/, en omettant
ïm, de façon qu'on a les quatre formes suivantes, et qui
naissent toutes d'une seule :
Mi, vi, i , y m. Je, moi.
En combinant les deux premières formes simples, on fait
le pronom personnel emphatique. De cette combinaison ré-
sulte la forme emphatique la plus simple, en ce qu'il n'y a
pas là d'éléments étrangers.
En ajoutant à la forme simple mi et au composé mivi la
particule au, qui veut dire « aussi, » il en résulte deux autres
mots composés emphatiques, dont ie sens est évident, d'après
celui des éléments. Ayant expliqué la manière dont se forment
toutes ces modifications du pronom de la première personne ,
je ne rappliquerai pas aux autres, car l'application est évi-
dente, et nous entraînerait ici dans de trop longs développe-
ments ; je remarquerai seulement un fait curieux à l'égard de
ce qui précède : que la particule ou, qui est ici réduplicative
ou intensitive, correspond exactement à la particule au en
grec, qui se rapporte à Yauch des Allemands, à ïaassi des
Français; et, ce qu'il y a de remarcjuable, c'est que, dans ces
deux dernières langues, ces particules remplissent exactement
les mêmes fonctions à l'égard du pronom.
Singulier. ' J -•^■■^' Pluriel.
Simple. Mijvi.i.jm. Je, moi. Ni, Nous.
Emphatique. Myvi,i, Moi-je (moi-mèoie). Nyni, Nous- nous.
3
34
RECHERCHES
Singulier.
Pluriel.
Conjonctif.
Emph. double
Minnan ,
. Mjviiinau,
Moi - aussi.
Moi- aussi je (moi
même aussi.)
f^innau ,
■ Nynbmaa,
Nous -aussi.
Nous-aussi-nous.
Simple,
Emphatique.
Conjonctif.
Ti,
Tydi,
Tithau .
Toi, tu, te.
Toi - tu.
Toi - aussi.
Çwewi ,
Çwitlwa,
Vous.
Vous - vous.
Vous -aussi.
Emph. double
. Tjdithau,
Toi -tu -aussi (toi
même aussi).
- Çwivithaa,
Vous-aussi-vous.
Simple.
Emphatique.
Conjonctif.
Ev,ve,
Eve.
Yntau ,
Il, lui, le.
Il -lui.
Lui aussi.
Hwynt,
Huynfwy,
i Hwynlhan,
1 Haythau.
Elles.
Elles - elles.
? Elles aussi.
Simple.
Emphatique.
Conjonctif.
Emph. double
Hi.
Hyhi.
Hithau,
. Hyhithuu .
Elle, lui, la.
Elle- elle.
Elle - aussi.
Elle -aussi -elle.
NEUTHE.
Hwy,
Hiiyni .
Hwythaa,
Hwyntii'Y,
Elles.
Elles - aussi.
Elles - elles.
Simple.
Simple.
Simple.
Emphatique.
E,
Vo,
0,
Evo,
Nhw.
Niuythau.
Nhwy.
Yz.
Ce tableau des pronoms est très-remarquable sous tous les
rapports qui peuvent nous intéresser, sous ceux du matériel
des mots et de leur emploi. Sous le premier, les racines sont
presque toutes communes aux langues grecque , latine et néo-
latines, non-seulement pour le pronom, mais aussi pour la
conjonction; quant au second , l'emploi de ces mots , le génie
de la langue française est absolument le même que celui de la
langue galloise , car la réduplication du pronom dans la phrase
avec un verbe, en combinant ou en omettant la conjonction,
est une tournure véritablement française , puisqu'elle est fa-
milière et populaire lorsque, animé dans la conversation, on
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 35
veut se servir d'une forme emphatique. H n'y a de différence
que dans la place de la conjonction : dans la forme la plus
compliquée , les Français la mettent au milieu de la phrase ,
au lieu de la placer à la fin , comme dans le gallois Nous re-
viendrons plus tard sur cette observation; nous ne l'indiquons
ici qu'en passant.
PRONOMS POSSESSIFS.
L'analogie avec les langues grecque et latine continue; le
matériel des pronoms possessifs est le même, au moins pour
le singulier, ce qui est le principal, ainsi que l'esprit qui a
présidé à la formation de ces pronoms ; de sorte qu'en gallois ,
comme dans ces langues, c'est le pronom personnel qui forme
le pronom possessif. Il suffit d'en présenter le tableau , il n'est
pas nécessaire de faire des réflexions; mais disons que les
transformations, soit par mutation de consonnes dans la
même classe, ou par renversement du mot, ont lieu de la
même manière et dans une plus grande étendue, puisque la
seconde personne y participe.
Singulier. Pluriel.
Mj, vj, jm . mon , ma , mes.
Ein, an, vn.
Nos.
Moa^z my -(- au, mien aussi.
Nj,
Notre.
Eizon:::z J -\- [Z euphonique) ■+■ ovr:i (j'")
, Elnom, einyin.
Nos- nos.
n)ien - mien.
Ty, dv, rth. ton, ta, tes.
Eiç,aç,yç,
Vos.
Taii—fj-\-aii, lien aussi.
Awç,
Votre.
Eizot=eiz[z:zjth)-Jrot— ^' , , tien-tien.
Eizoç, eizyç , cizaxvç ,
, Vos-vos.
ELe. , ,
Eu, u.
m.î ■ ^ > r. ' ■
E'izynt. ■ ■■'
Eizo. -■■■^i- - •■ •
Eizu.
Eixi
Eizyr.
3.
36 RECHERCHES
L'emploi des pronoms possessifs en gallois présente un
rapport frappant avec l'anglais. De toutes les langues de la
partie occidentale de l'Europe , et que nous appellerons mo-
dernes pour abréger, et pour les distinguer du celte, du grec
et du latin, la langue anglaise est la seule où les pronoms pos-
sessifs n'indiquent que le rapport du possesseur, et point le
genre de la chose possédée. Il en est de même du gallois, et ce
n'est pas une nécessité de cette dernière langue ; car nous avons
vu que les adjectifs étaient susceptibles des modifications du
genre. L'allemand , au contraire, exprime la modification non-
seulement du possesseur, mais aussi de la chose possédée.
DES PRONOMS DEMONSTRATIFS.
Le matériel de ces pronoms ne se rapporte plus aux lan-
gues anciennes; mais, ce qui doit nous intéresser, c'est que
l'esprit qui a présidé à la formalion de cetle partie du dis-
cours dans les langues néo-latines, et qui sert à les distinguer,
est le même que dans le gallois.
Nous ferons sur cette profusion de pronoms que l'on verra
exposés dans le tableau ci-joint, une remarque semblable à
celle que nous avons faite sur la multiplicité des pronoms
personnels : c'est qu'ils se résolvent tous en un petit nombre
d'éléments régulièrement combinés. Le pronom fondamental
est hwn, qui veut dire ce, indiquant un objet rapproché, cor-
respondant au (juesio des Italiens et au this des Anglais; il se
modifie, pour le genre, dans la voyelle, suivant la règle géné-
rale que nous avons exposée pour les noms primitifs. Ainsi,
le w , qu'on prononce ou, indique le masculin ; en le changeant
en 0, on exprime le féminin, et en y substituant un y, qu'on
prononce comme Ve muet le plus ouvert (à peu près tel qu'il
est dans premier) , on désigne le neutre.
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 37
Pour en faire un pronom qui désigne un objet plus éloigné ,
comme le (fuello des Italiens et le thaï des Anglais, on ajoute un
a à la fin de chaque modilication de hion; mais alors il désigne
un objet présent ou à portée de la vue. Si, au contraire, on
veut indiquer un objet plus éloigné, c'est-à-dire absent, on a
recours au même principe, laddition d'une voyelle, dont le
choix est très-simple, et dont l'addition rend le mot symé-
trique. Ainsi à la fin de chaque modification de hvn désignant
le genre, on ajoute une voyelle, la même que celle du milieu :
ainsi hivn fait hiumv , hon fait ïwno, et hjn fait hjny.
Pour désigner plusieurs degrés de proximité, d'éloigne-
ment ou d'absence , on a recours a un autre élément, qui con-
siste en un adverbe de lieu : jma, qui veut dire « ici; » yiia,
« là, >' et cw , « là-bas. "
Le pluriel est plus simple encore, tout en conservant les
mêmes distinctions de proximité ou de distance, et c'est ce
qu'on pourrait prévoir d'après ce que nous avons dit du génie
de la langue dans la forme plurielle des adjectifs : ils perdent,
au pluriel, la désignation du genre. Quant à îa forme de hon,
adoptée pour le pluriel, on verra combien elle est philoso-
phique, puisque le pluriel ne devant pas indiquer le genre,
c'est-à-dire la distinction du sexe, on a nécessairement pris la
forme neutre du singulier; mais pour donner une désignation
au pluriel, on ajoute le mot qui signifie choses, comme si on
disait en français ces choses; et comme on fait précéder l'ar-
ticle défini, cette forme composée correspond exaclement,
mais dans un autre ordre de position, à ce-les choses, c'est-à-
dire CELLES ou iGELLES choses. Ou voit quc l'esprit de cette
tournure, en gallois, est identiquement le même que dans le
vieux français. ., , ;,
38 RECHERCHES
Singulier. Pluriel.
/Indiquant un ob-\
\ . 1 i I iJcellcs (choses ou
] jet rapproché, f . l
Simple. Hun , ce. w , ç. _. >Y rhai hyn.l hommes = ces
f . , rr., ■ \ \ choses ] .
\Angl. 7/ii5. ] ■ '
Hon, cette. ) i? i • /-. i ■
[ 1 riiaiyma . Ces choses-ci.
Hjn, ce, neutre. )
(IncI.unobjetéloi-\
gné mais présent, f
Simple. Wu.aa,ce. jj^^j_ ^^^^^^^ )Yrhaijnu.\
( Angl. Tliat. ) |ces choses-là.
Hona, cette. ) v i • i
} i rhaiyna,]
//^na, ce, neutre. )
Simple. Hwnw, ce. ] Indiquant un ob-\
Ho no, cette. > jet éloigné mais) y'r/iaiAjni/. 7ceZ/fS (choses-ci).
H;>'nj', ce, neutre.) absent. )
Comp. Hitnjma, ce-ci. \
Honyma, celle-ci. f Y rhai hynyma.
Hynyma, ce-ci. )
Comp. Htinna, ce-là. ]
Honyna. celle-là. > Y rhai hynyna.
Hynyna, ce-là. )
Comp. if îDnacw, ce... là-bas. \ ,v ? i
^ / l r rliai hynacw.
Honacw, celle... là-bas. > { ^. , ■
i { ï rhai acw.
Hynacw, ce... là-bas. )
DES PRONOMS RELATIFS.
Un mot suffit pour les pronoms relatifs. Les pronoms dé-
monstratifs deviennent relatifs en les faisant précéder de l'ar-
ticle défini. Ainsi le tableau des premiers peut servir pour les
pronoms relatifs, en y ajoutant, suivant la règle, l'article
défini yr, ou sa forme modifiée y, suivant que le mot qui le
suit commence par une consonne ou par une voyelle. L'on
voit que, sans être identique avec le pronom relatif en fran-
çais, le pronom relatif gallois est analogue au pronom relatif
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 39
français, lequel, laquelle, lesquelles, encore usité, mais bien
plus en usage jadis.
PRONOMS INTERROGATIFS.
Les pronoms relatifs sont la modification de la même ra-
cine, comme en latin, en français, etc.
Prvj,
Qui?
Pa,
Quel;
Pj-
Quoi
LE PRONOM, EN BRETON.
Après tout ce que j'ai dit pour expliquer le système des
pronoms gallois, en les considérant dans leurs éléments et
dans leur combinaison, je n'ai plus rien à ajouter pour l'in-
telligence du pronom en breton; j'observerai seulement, et
cela est important, que le principe qui préside à la variété
des formes a beaucoup plus de développement en breton.
C'est, je le répète, le même principe qui produit les muta-
lions et les renversements; seulement, toutes les modifica-
tions que la racine peut subir, elle les subit en breton; et
comme, dans l'une et l'autre langue, c'est la même racine,
dans les deux ce sont les mêmes pronoms. Je dirai plus :
ces formes, que nous ne retrouvons plus que dans le breton,
ont dû exister en gallois, et nous en retrouverons la trace plus
tard, lorsque nous traiterons du verbe.
PRONOMS PERSONNELS, EN BRETON.
PREMIÈRE PERSONNE.
Singulier. Pluriel.
Sujets. Mè, am, eni. Sujets. A'j, hor, hori.
( Ma. am, en, in, oun. Olijectifs. Hor, hon, omp , imp .
Objectifs, -j j,^
40
RECHERCHES
Sujets.
Objectifs.
SECONDE PERSONNE.
Siugulier. Pluriel.
Té, az, ez. Sujets. C'hoiii, hô, hoc'k.
Ta, az, ez. id, oud. Objectifs. Hô , Iwc'h, lui.
Da {ec'h).
TROISIEME PERSONNE.
Singulier masculin.
Sujets. Hen, hen.
Objectifs. Han, hen, her.
Singulier féminin.
Sujets. Hi, hé.
Objectifs. Hi. hé.
Pluriel des deux genres.
Sujets. Hi, hô.
Objectifs. Hi, hô.
PRONOMS POSSESSIFS SIMPLES.
Singulier.
1 '° Pers. Ma , va.
2* — Ta. da.
3" — Hé.
Pluriel.
i" Pers. Hor, hoii.
■2' — Hô , hoc h.
3= — Hô.
PRONOMS POSSESSIFS COMPOSES.
Singulier.
hini, le mien, la mienne.
hini, le tien, la tienne.
Ma.
Va,
Ta.
Da.
Hé, hini. le sien, la sienne
Hon, hini. le nôtre, le nôtre.
Hoc h, hini, le vôtre, la vôtre.
Hô, hini . le leur, la leur.
Pluriel.
Ma. ) ré. les miens, les miennes,
Va. ) (cboscs).
Ta- ] , .
p. \ ré, les tiens, les tiennes [id.)
Hé, ré, les siens, les siennes [id.)
Hor,
Hon,)
Hô, ré, les vôtres.
Hô, ré, les leurs.
ré , les nôtres.
SLR LES LANGLES CELTIQUES. 41
PRONOMS DEMONSTRATIFS.
Singulier. * Pluriel.
Ann, hini, celui, celle. Ar, ré, ceux, celles.
Hè-man, celui-ci. )
Hou-man, celle-ci. )
ffe/i-nez, celui-là prèi de nous. ) Ar ré-zà, ceux-là, celles-là près de
Houn-nez. celle-là près de nous. ) nous.
iîfn-/ion(, celui-là loin de nous. \ Arrè-hont. ceux-là, celle-là loin de
Houn-hoht, celle-là loin de nous. \ nous.
Ann dra-man. Cette cliose-ci.
Ann dra-zè. . Cette chose-là.
Ann dra-hord. Cette chose éloignée.
Ar, rè iiiaîi, ceux-ci, celles-ci.
Je me bornerai à deux observations relatives à ce tableau;
car rétendue considérable de mon sujet et la multiplicité
presque infinie des objets que j'ai à traiter exigent impérieu-
sement que je me home. Les dernières tournures en breton
sont exactement dans l'esprit du langage populaire anglais et
français, qui en est la traduction littérale, excepté une seule.
Ann dra-man this ihing hère.
Ann dra-zè that ilùny iherc.
Ann (/ra-hont that ihiny yonder.
Remarquez ici que ces tournures, familières au peuple an-
glais, sont des traductions en racines allemandes, excepté la
dernière, qui est essentiellement galloise et bretonne; et cette
racine s'est conservée sous deux formes en anglais, sous celle
de yon, employé comme adjectif, et de yonder, employé
comme adverbe.
*
PRONOMS INTERROGATIFS.
Pion, Qui.
Pêtra. Que, quoi.
42 RECHERCHES
Pé ou Pcbez, Quel, quelle, quels, quelles.
/V'j liini. Lequel, laquelle.
Pc, ré. Lesquels, lesquelles.
PRONOMS RELATIFS.
Pè, hiiu. Lequel, laquelle, etc.
Pé, ré. Lesquels, lesquelles.
DU VERBE, EN GALLOIS.
Nous avons vu qu'en exposant les principes sur lesquels la
nomenclature des pronoms est fondée, on peut, malgré leur
multitude, les embrasser, pour ainsi dire, d'un seul coup
d'oeil, 'en reconnaître l'esprit, les suivre sans embarras dans
leurs modifications, et, s'il le fallait, les imprimer facilement
dans la mémoire.
Ce que nous avons fait pour le pronom, nous le ferons pour
le verbe : nous en ferons l'analyse élémentaire et nous expo-
serons l'esprit qui préside à la combinaison de ces éléments;
mais nous ne pousserons pas aussi loin les applications. Le
verbe ayant incomparablement plus d'étendue, les applica-
tions seraient trop nombreuses et nous mèneraient trop loin.
Il s'agit de caractériser la langue dans sa grammaire et dans
ses rapports avec celles des langues qui nous intéressent; les
éléments matériels qui la composent et les lois suivant les-
quelles ils se combinent doivent donc seuls nous occuper.
L'Académie ne demande pas de grammaires pratiques, il
ne s'agirait que de copier; mais elle veut qu'on expose, s'il est
possible, fesprit qui a présidé à la formation des diverses
bases du langage cbez les peuples celtes. En ce cas, je n'aurai
guère à copier.
Les bases fondamentales de la conjugaison , en gallois , sont:
SUR LES LANGUES CELTIQUES. ^3
i" L'indicalion de la personne;
2" Celle du temps;
3° Celle du mode;
4" Celle du rapport de lacLion a\ec la personne, comme
sujet ou objet, rapport que les grammairiens désignent par
le mot voix.
Nous en traiterons dans le même ordre.
DE L'INDICATION DE LA PERSONNE.
Dans toutes les langues modernes de la partie occidentale
de l'Europe, et par là j'entends, pour ne plus y revenir, les
langues néo-latines et les langues germaniques, la désinence
du verbe sert, en général, à désigner la personne. Mais, sous ce
même rapport, ces langues se divisent en deux classes qui
correspondent à la distinction des peuples : d'une part les
descendants des Celtes, en prenant ce mot dans sa plus
grande extension , à l'exception des Anglais, mais avec Yaddi-
tion des Italiens, sans les comprendre cependant dans la dé-
nomination ; d'autre part tous les peuples qui parlent les
langues germaniques, en y comprenant les Anglais.
Or, en général, dans les langues néo-latines, chaque dési-
nence désigne une personne distincte tant au singulier qu'au
pluriel; ce qui fait que la présence du pronom n'est pas
nécessaire pour la désigner. Ainsi l'on s'en passait en grec et
en latin, la mère de ces langues. On s'en passe de même
en italien, en espagnol et en portugais. On s'en passait jus-
qu'à un certain point jadis en français , et l'on s'en passerait
encore , si l'on voulait, dans le plus grand nombre de cas ; sur-
tout si l'on prononçait les désinences telles qu'elles sont
écrites. Mais pour le moment nous ferons abstraction du fran-
çais ; nous ne considérerons que l'italien , l'espagnol et le por-
44 RECHERCHES
tugais , où ce fait est constant et sans exception , comme en
latin et en grec. Il n'en est pas de même des langues germa-
niques. En général, les désinences sont distinctes et appro-
priées à chaque personne, au singulier seulement; mais au
pluriel , la première personne et la troisième se confondent
dans la même désinence.
Il en résulte donc la nécessité absolue de l'indication des
personnes qu'on emploie concurremment avec le pronom ,
du moins pour les désinences communes ; et celte nécessité
ayant introduit leur usage dans ce cas, l'esprit d'analogie les
continue dans les autres , où ils ne sont pas nécessaires. Je ne
dis pas qu'ils ne puissent s'introduire autrement, je sais le
contraire, et nous le verrons bientôt; mais dans le cas de dé-
sinences constantes et distinctes, leur présence surabonde,
mais ne vicie pas.
De la présence en allemand des désinences distinctes au
singulier, il suit, d'après l'esprit d'analogie qui règne dans ces
langues, qu'elles ont jadis existé au pluriel; et, si je ne me
trompe, Grimm en donne la preuve.
Quoi qu'il en soit, l'usage général du pronom qui accom-
pagne le verbe rend, dans les langues germaniques, les dési-
nences distinctes du singulier, inutiles, au moins pour la spé-
cification des personnes ; et, par cela même, elles tendraient
à s'effacer si aucune autre cause ne s'y opposait.
En anglais cette tendance est visible, car il n'existe plus
une seule personne du pluriel qui ait une désinence spéci-
fique; et pour le singulier du passé, il n'y a qu'une seule dé-
sinence de cette espèce. De façon que le passé n'a plus de
désinence distinctive de la personne qu'à la deuxième du
singulier, dont on pounait se passer.
Supposez un verbe réduit à sa racine et conjugué sous le
rapport qui nous occii])c par la seule iuldilioii des prononis.
SUR LES LANGUES CELTIQUES. Zi5
Cette supposition est toute rationnelle, puisqu'elle se fonde
sur la tendance qui a lieu dans les langues germaniques,
portée jusqu'à son comble en anglais. Elle se réalise d'ailleurs
dans une des formes de conjugaison de la langue bretonne,
comme nous le verrons plus tard.
Ainsi donc il y aurait , et il y a en effet, deux formes de
conjugaison sous le rapport de la désignation des personnes:
Tune, qui consiste dans des désinences servant à indiquer
les personnes; et l'autre, composée de la racine du verbe et
du pronom. Elles en ont la nature intime. On peut donc
les considérer comme telles; car quelle différence réelle y a-
t-il entre ces deux formes de conjugaison ? Est-ce parce que la
désinence est attachée à la racine; mais la juxtaposition en
change -t-elle la nature ? Serait-ce sa position ? mais la place
d'un mot dans la phrase dépend des habitudes des peuples,
quand la place qu'un mot occupe n'ajoute pas à sa valeur.
Or, dans ce cas, le pronom, qu'il vienne avant ou après,
n'en désigne pas moins la personne et remplit exactement les
mêmes conditions dans les deux cas. Et quant aux habitudes
des peuples que nous étudions, le pronom, lorsqu'on l'em-
ploie par exemple en gallois, peut être à volonté placé avant
ou après le verbe. Mais il n'est pas nécessaire d'en aller cher-
cher au loin des exemples, quoique ce soit de notre sujet; car
les langues néo-latines nous en présentent des exemples frap-
pants. Dans les formes interrogatives les plus vives et les plus
simples, le pronom se place après le verbe ; et certes le pro-
nom en changeant de place ne change pas de sens. Mais si
l'idée du doute qu'emporte une interrogation rendait la parité
moins saillante, elle existe tout entière dans cette autre lo-
cution où l'on ne fait qu'aiFirmer, tournure si usuelle et si
familière, comme dit-il, dit-elle, pensé-je, pense-t-il; et une
infinité d'autres où tous ces pronoms peuvent venir après le
^6 RECHERCHES
verbe, et cela dans tous les genres de styles. S'il faut chercher
ailleurs que dans la disposition naturelle des esprits cette cons-
truction du pronom dans les langues néo-latines, je dis qu'elle
est plus directement en rapport avec le génie des langues
celtes ; car, en latin , quoiqu'on ait pu s'en servir, elle est bien
moins familière.
En présentant ces réflexions je n'ai pas voulu disserter sur
un point de grammaire plus ou moins général; mon but
unique est de faire connaître le génie des langues celtes et
leurs rapports avec les langues qui nous intéressent. Or il
n'est pas dans ce sujet de point plus important; il s'agit d'a-
nalyser le verbe dans ses éléments et d'en faire connaître la
nalure intime. Ce qui précède nous y conduit directement.
DE LA PERSOÎSNE.
Nous avons vu ci-dessus la réunion des idées exprimées par
un verbe. Lorsque ces idées sont rendues par des mots dis-
tincts et significatifs, l'analyse se trouve toute faite et à la
portée de tous les esprits.
Mais il n'en est pas de même , lorsque chacun des mots ,
dont la réunion forme la conjugaison, exprime à lui seul
toutes les idées fondamentales.
Il est évident que ce mot doit varier à chaque pas, lorsqu'il
doit exprimer une modification différente ; et comme chaque
forme exprime des idées multiples, il faut qu'il soit composé
d'une multiplicité d'éléments.
De ces considérations résultent deux formes de conjugaison:
1° L'une formée d'une réunion de mots distincts;
2° L'autre, de syllabes réunies en un mot qui se modifie
successivement.
Nous pourrions appeler :
Sra LES LANGUES CELTIQUES. 47
La première, la forme, ou conjugaison analytique;
La deuxième, la forme, ou conjugaison synthétique.
Les deux se trouvent dans les langues celtiques propre-
ment dites. Gomme la seconde est la seule qui présente quel-
que dilFiculté , nous nous en occuperons d'abord.
Pour la commodité du langage nous rappellerons conju-
gaison simple, parce qu'elle est simple dans sa forme; et par
conséquent nous appellerons l'autre conjugaison composée,
puisque sa forme est évidemment compost?^; mais quoique l'une
de ces deux conjugaisons soit simple dans sa forme, elle ne
l'est pas dans sa nature. Le mot unique qui fait le verbe est
une réunion de parties qui ont chacune leur expression cor-
respondante aux idées fondamentales du verbe.
C'est ce que nous appellerons ses éléments.
Il y en a autant que d'idées fondamentales renfermées dans
le verbe.
Par conséquent il y a :
L'élément de l'action ;
L'élément du temps;
L'élément de la personne, etc. etc.
Nous nous occuperons d'abord de ces trois éléments dans
l'indicatif de l'actif, où il n'y a point d'éléments significatifs
du mode ni de la voix ; ils y sont sous-entendus, si l'on veut
s'exprimer ainsi. Il est facile de faire sous ce rapport l'ana-
lyse du verbe , en prêtant attention au principe suivant.
Si le verbe est ce qu'on appelle régulier, l'élément qui ne
varie point, qui se reproduit toujours le même dans toute la
conjugaison, est Vêlement de l'action, ou, ce qui revient au
même, la racine du verbe. Lorsque dans un même temps une
partie , autre que la racine du verbe , ne change point , c'est
l'élément du temps , et l'on reconnaît d'ailleurs que c'est l'é-
lément du temps, parce qu'il ne se reproduit point de même
48 RECHERCHES
dans les autres temps, ou que, restant le même, il acquiert
une valeur relative différente , comme nous l'exposerons ail-
leurs.
La partie qui, dans un même temps, vai'ie avec chaque
personne, est l'élément de la personne.
Cet élément de la personne se reproduit ou peut se repro-
duire dans tous les temps , avec la même série de variations
relatives aux personnes, mais cela n'est pas nécessaire; il se
pourrait qu'il y eût des formes diverses ayant le même emploi
pour désigner les mêmes personnes, comme effectivement la
chose a lieu dans la conjugaison galloise, et il n'y a là rien que
de naturel, parce que les pronoms personnels ont chacun une
variété de formes pour désigner la raiême personne, comme
on peut le voir dans le tableau des personnes.
TABLEAU DES FORMES DIVERSES
DE L'ÉLÉMENT DE LA PERSONNE DANS LA CONJDGAISON SIMPLE
EN GALLOIS.
Au singulier.
Formes / de la i" personne 1= | f n z 'j .
i J^ t II > avec ou sans voyelle preccdente.
de
l'élément
t ]
une voyelle.
Pour le pluriel.
Fermes [ de la 1° personne ::r | 1
jg j ' avec ou sans voyelle précédente.
l'élément / ,»
( 3 " nt
On voit, dans ce tableau, qu'à l'exception de la première
personne du singulier et du pluriel, qui a une forme double,
l'une et l'autre ayant la même valeur, les autres personnes
ont toujours la même forme dans tous les temps.
SUR LES LANGUES CELTIQUES. iO
Or il est facile de l'econnaîlre l'origine de ces formes; on
n'a qu'à jeter les yeux sur le tableau des pronoms , et l'on re-
connaîtra que les diverses formes de l'élément de la personne
dans la conjugaison du verbe ne sont que la caractéristique
des pronoms correspondants.
Ainsi le v est la caractéristique la plus usuelle du pronom
de la première personne. Un est également une caractéris-
tique de la première personne, mais au pluriel, ce qui ne
change rien à la valeur de la personne.
Le t est la caractéristique du pronom de la seconde per-
sonne du singulier, et, qui plus est, de sa. forme primitive.
La caractéristique de la troisième personne du singulier dans
la conjugaison est, comme nous l'avons dit, une voyelle. Or,
la troisième personne du singulier du pronom est une voyelle
qui varie suivant le genre; mais, dans la conjugaison, on ne
désigne pas le genre, et une voyelle quelconque, voisine de
celle qui est caractéristique du pronom, le représente dans la
conjugaison.
L'ni est la caractéristique de la première personne du plu-
riel dans la conjugaison ; elle l'est aussi de la première per-
sonne du pronom , mais au singulier, ce qui ne change pas la
valeur de la personne.
Un c aspiré , qu'on représente en gallois par ç, est la carac-
téristique de la seconde personne du pluriel dans la conjugai-
son. Il l'est aussi du pronom de la seconde personne du pluriel.
Nt sont les lettres caractéristiques de la troisième personne
du pluriel de la conjugaison à forme simple. Elles le sont
aussi du pronom de la troisième personne du pluriel, et, qui
plus est, de sa forme principale ou primitive [hwYnt], celle
qu'on reproduit dans toute son intégrité dans d'autres formes
de la conjugaison, ou plutôt dans la même forme au passif,
comme nous le verrons.
4
50 RECHERCHES
Ce rapport que nous venons d'établir entre l'élément de la
personne dans le verbe et le pronom correspondant n'est pas
un objet de curiosité, ni une subtilité grammaticale, mais un
des fondements essentiels de la langue, qui se reproduit dans
toutes les langues celtiques prises dans leur plus grande exten-
sion, et qui établit entre eux des liens de famille remar-
quables.
ÉLÉMENTS DU TEMPS.
11 y a en gallois, comme dans les langues où la conjugaison
simple a quelque étendue, des iemips fondamentaux et des
temps secondaires. Les temps fondamentaux sont ceux qui ré-
pondent aux trois grandes divisions du temps :
1° Le présent;
2° Le futur;
3° Le passé (prétérit).
Nous allons nous en occuper d'abord.
DES TROIS TEMPS FONDAMENTAUX.
En faisant l'analyse du verbe d'après les principes que nous
avons exposés, nous trouvons pour les formes de l'élément du
temps dans ces trois principales modifications :
Formes \ ( Présent, lu.
de rélément > au < Futur, lo.
du temps ) ( Passé (prétérit ) , lais.
OÙ l'on voit que Vi se trouve dans les trois temps. On peut
donc le regarder comme caractéristique du temps considéré
en général , c'est-à-dire sans spécification.
Ce qui reste peut être regardé comme caractéristique de
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 51
l'espèce de temps; c'est-à-dire comme caractéristique spé-
cifique.
Ce que nous résumerons par ce tableau abrégé.
1, caractéristique générale du temps.
fV, spécifique du présent.
O, futur.
Ais, passé (prétérit).
Il est bon de reproduire leurs combinaisons sous la forme
suivante :
Iw , temps présent.
lo, temps futur.
lais , temps passé ( prétérit) .
Il y a cette différence entre les formes de l'élément de la
personne et celles de l'élément du temps, que les premières
sont évidemment le pronom même abrégé; tandis que les
formes de l'élément du temps ne paraissent pas se rapporter
à des mots préexistants dans la langue et ne seraient par con-
séquent pas significatives par elles-mêmes.
DES TEMPS SECONDAIRES.
Ces temps , en gallois , sont au nombre de trois.
De ces trois il y en a deux qui sont vagues, c'est-à-dire qui
n'ont pas une spécification bien déterminée du temps.
\ le futur incipicnt, ou premier futur,
Ce sont i ,,. f. .,
( 1 mipariail.
Le premier est tellement vague que lorsqu'il a un sens
propre, c'est celui qui lie le présent à l'avenir; et par consé-
quent il participe des deux. D'autres fois il est tantôt pris pour
le présent, tantôt pour le futur.
4.
52 RECHERCHES
Quant à l'imparfait, son nom indique suffisamment ce qu'il
a par lui-même d'indéterminé.
Or ces deux temps n'ont pas de caractéristique spécifique
du temps. On emploie ce que nous avons appelé la caracté-
ristique générale du temps i qui acquiert une valeur relative
tantôt par son association avec une forme de l'élément de la
personne et tantôt par l'absence de toute forme pronominale.
Dans le tableau suivant nous séparons les deux éléments :
celui du temps et celui de la personne par un trait, et nous
désignons le premier par le chiffre 2 et le dernier par le
chiffre 3.
FUTUR INGIPIENT.
IMPARFAIT.
Singulier.
Singulier.
i"pers. / —
3
01'.
a 3
1 — ivn.
a 3
/- t
3* — î —
3
a
a 3
/ - ai.
Pluriel.
Pluriel.
1" pers. I —
a* — / —
3
tvn.
3
wç.
a 3
/ — em.
1 3
l-eç.
3- — J-
3
u-nt.
a 3
/ — int.
Le plus-que-parfait est un temps relatif, mais bien déter-
miné et qui, comme son nom l'indique, a un rapport intime
avec le prétérit; aussi le rapport est-il bien marqué par la
forme de l'élément qui le désigne en gallois.
a
L'élément du prétérit, lais.
a
Se modifie pour le plus-que-parfait en las.
Quoique le temps nous presse, il faut jeter un coup d'oeil
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 53
de comparaison sur une au moins des langues anciennes qui
font partie de la famille indo-germanique, le latin.
Cette comparaison , quel([ue rapide et bornée qu'elle soit ,
est fondamentale, est indispensable.
Pour juger de la valeur des emprunts matériels dans la
partie lexicographique , il faut s'assurer jusqu'à quel point ces
deux langues ont un esprit commun, en qualité de langues
sœurs. Or il suffît d'examiner un instant le verbe latin pour
reconnaître qu'il est formé d'après le même esprit général.
Les trois éléments constitutifs de la conjugaison en gallois
sont essentiellement les mêmes qu'en latin.
Elle y est formée dans presque tous les temps ,
1" De l'élément de l'action, racine;
2° De l'élément du temps;
3° De l'élément de la personne;
Et, ce qui est remarquable , précisémentdans le même ordre
de combinaison :
D'abord l'élément de l'action ;
Puis l'élément du temps;
Puis l'élément de la personne.
Les trois ne sont pas dans le présent du latin. C'est l'élé-
ment du temps qui manque. On pouvait s'en passer. Le pré-
sent est comme le positif dans les degrés de comparaison des
adjectifs; il n'a pas besoin d'une désinence particulière qui
l'exprime; on le sous-entend de reste. Il en est de même
en breton comme en latin.
Mais les trois éléments se trouvent réunis dans les deux
autres temps fondamentaux en latin ; du moins dans la pre-
mière et la seconde conjugaison.
Futur, Ain — ab — o.
I 2 3
Prcléril , A)ii — ne — /.
54 RECHERCHES
On voit que , pour ses temps fondamentaux , l'élément du
temps est spécifique par lui-même. Il diffère dans deux ; on
ne saurait les confondre. Il en est de même du gallois.
Mais dans le temps secondaire vague, fimparfait en latin,
son élément du temps comme en gallois ne suffirait pas pour
le distinguer. On le confondrait ici avec le
Futur, Ab.
2
Imparfait, Ab.
On a recours en latin comme en gallois au même procédé ;
l'élément du temps ah acquiert une valeur relative par son
association avec une autre forme de l'élément de la personne.
1 a 3
Futur, Am — ab — o.
Imparfait, Am — ab — am.
Et, par cette valeur relative, les voilà parfaitement distincts.
On a vu que le procédé était le même en gallois. Nous avons
encore vu qu'en gallois le plas-que-parfait se formait du parfait
par une modification de l'élément de ce temps. Il en est de
même en latin.
Parfait, Av.
Plus-que-parfait, Avcr.
Voilà des rapports bien intimes. Ils continuent dans les
autres modes et sont encore plus marqués au passif.
DE L'IMPÉRATIF.
Ce mode, ainsi qu'on le voit en latin, ne diffère guère de
l'indicatif; l'élément de la seconde personne manque comme
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 55
en latin; et on a ajouté à la caractéristique de la troisième,
qui est une voyelle, une consonne qui est étrangère à la per-
DV SUDJONCTIF.
11 n'y a point de mode simple, en gallois, qui représente le
subjonctif; on emploie des particules qui précédant l'indica-
tif, en font un conditionnel ou subjonctif, etc. et ce qu'il y
a de singulier, il y a aussi des négatifs appropriés à cette mo-
dification. Aussi en latin , quoiqu'il y ait un mode spécial pour
le subjonctif, ce mode est-il tout à fait calqué sur l'indicatif;
il n'en diffère que par des nuances légères , et exige la plu-
part du temps des particules qui le précèdent, comme en
gallois.
INFINITIF CONSIDÉRÉ EN GÉnÉRAL.
Un assez grand nombre de mots primitifs en gallois, n'ayant
point de forme caractéristique , sont indifféremment ou subs-
tantifs ou adjectifs, ou verbes. Ainsi hod veut dire un être,
être, étant; il en est de même de bien d'autres; mais, en gé-
néral, les mots qui appartiennent à ces parties du discours
ont leur forme caractéristique. Ordinairement les verbes à
l'infinitif sont formés de la racine indéfinie avec l'addition
d'une ou de deux voyelles.
,4 — i — u — aw — IV.
Quelques verbes prennent, pour caractéristique de l'in-
dicatif, une consonne avec une ou deux voyelles qui la pré-
cèdent.
Ed — jd — e(j — et — y// — aiii.
Ce que nous avons dit au commencement de cet article sur
56 RECHERCHES
la généralité d'emploi de beaucoup de mots primitifs en gal-
lois, faisant triple fonction de substantif, d'adjectif et de
verbe, est un caractère qui mérite de fixer particulièrement
l'attention; d'abord, comme caractérisant spécialement une
langue , et c'est là un des objets principaux de cette esquisse
grammaticale; puis, comme établissant des rapports curieux
qui ne nous intéressent pas moins. Je ne dis pas qu'on n'en
trouve point de trace dans les diverses langues modernes qui
nous occupent , mais il n'en est qu'une où ce caractère soit
saillant, c'est l'anglais. Et où les Anglais l'ont-ils pris? Certes
ce n'est point dans la langue germanique , où il y en a peut-
être quelques exemples; mais dans la langue et dans l'esprit
de leurs ancêtres plus reculés, les anciens Bretons, où ce ca-
ractère a tout son développement.
DU PARTICIPE.
Il n'y a guère de forme caractéristique pour la spécification
des autres temps; cependant il y en a deux qui désignent plus
particulièrement les participes , le présent et le passé.
Ad, [awd relat. rare?) Participe présent.
Edig, pour le passé.
Or quant à la terminaison ad ou aïod, elle n'est qu'une des
désinences consacrées à ce qu'on appelle le présent de l'infini-
tif, comme on peut le voir dans le petit tableau ci-dessus.
Elle est ù la rigueur suffisamment distinctive du participe pré-
sent, parce que la voyelle n'est pas identiquement la même.
Or il est impossible de ne pas remarquer, après tout ce que
nous avons dit de la conformité d'esprit de la conjugaison gal-
loise et latine, un double rapport dans le son et le sens de la
syllabe caractéristique du participe présent. Elle se trouve en
SUK LES LANGUES CELTIQUES. 57
toute lettre dans le supin latin, qui est un véritable infinitif
présent ou futur (qu'on ferait mieux d'appeler infinitif gé-
néral).
Gall. Ad.
Lat. At (um).
Comment se forme le participe passé en gallois? Par la ca-
ractéristique de l'infinitif présent ou futur (ou général) avec
une terminaison adjective.
Comment se forme-t-il en latin? Au fond, précisément de
même, car il est formé de la caractéristique du supin, qui est
un véritable infinitif présent, futur (ou général), avec la ca-
ractéristique de l'adjectif. Or, en gallois, ig est essentiellement
une terminaison qui spécifie l'adjectif, comme en latin us, a,
um désigne spécifiquement les adjectifs.
PARTICIPE PASSÉ.
Gall. Ed-uj.
Lat. At-us (a-um).
Il y a plus : les Gallois ont un véritable supin, à la manière
des Latins, avec le sens qu'on y attache dans cette langue; et,
ce qui ajoute singulièrement au rapport, c'est qu'il est maté-
riellement presque identique dans les deux langues. D'abord,
la caractéristique ad ou at se trouve dans l'une et dans l'autre;
elle est, en outre, suivie du son ou, désigné en gallois par un
IV et en latin par un u. La seule différence se fait remarquer
dans la lettre finale, qui, en gallois, est une voyelle, j; en
latin , une consonne , m.
Gall. Adioy
Lai. Aliim.
58 KECIIERCHES
SPÉCIFICATION DU PARTICIPE PRISENT.
Nous avons vu que le participe présent, en gallois, pouvait
être rendu par une désinence qui appartient évidemment à
celles qui indiquent Y infinitif présent , ou, comme on pourrait
l'exprimer avec plus d'exactitude, ï infinitif général, puisqu'il
est applicable à tous les temps et n'en désigne aucun en par-
ticulier.
Mais les Gallois ont pai'é au vague qui résultait du manque
d'élément spécifique, et cette forme du participe n'est guère
en usage; ils ont recours à un élément qui a un sens propre,
et qui est admirablement adapté à préciser cette forme de
l'infinitif.
11 est fondé sur le sens de Y infinitif général (qu'on me par-
donne cette expression), qui, n'ayant rien de spécifique, ni
pour le temps, ni pour la personne, ni pour le mode, pré-
sente l'action dans toute sa généralité, et qui pourrait, au
besoin, comme il le fait en effet, remplir la place d'un subs-
tantif sans désinence spécifique, comme le mot être, etc. en
français, est à volonté ou verl)e ou substantif. Or, ils emploient
une forme de Y infinitif axec la préposition en qui la précède.
Supposons qu'en français le substantif bâtisse soit aussi une
forme de l'infinitif général : ils diraient, pour exprimer le
participe présent {je suis] en bâtisse, comme on dit en route,
en chemin, etc. c'est-à-dire c/iemma/if.
Voilà bien l'actualité exprimée par ce temps, et l'infinitif y
est bien , en ce qu'il n'y a pas de désignation de personnes , ni
de modification particulière de l'action.
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 59
Ainsi : Adcil, racine.
luw, syllabe înfinitive.
Pr.
Yn . en, préposition.
PARTICIPE PRÉSENT.
Pr. I I
Gallois, Yn, adeit-iaiv.
Pr. 1 1
En , bât - ir.
Pr. 1
En, bât - issc.
Cette forme est remarquable :
1" En ce qu'elle est expressive par elle-même, parce qu'il
nest pas besoin de convention pour la comprendre;
2" Parce que le même esprit de composition règne dans
toutes les langues celticjues proprement dites;
3° Parce c[ue c'est le fondement de la conjugaison bascjue,
comme nous le verrons dans son lieu.
Comme il y a en gallois un participe présent composé
d'une forme infinitive, précédé d'une préposition; de même
il y a un participe passé composé d'une forme infinitive, pré-
cédé d'une préposition; et cette préposition exprime aussi
bien le passé que la préposition qui entre dans le participe
présent exprime le présent. C'est la préposition après, et la
tournure revient à celle-ci : après bâtir. Or, remarquons que
cette tournure est complètement française quant au fond, et
nullement latine. Ne dit-on pas, en effet, après avoir bâti,
après avoir été , etc. n'est-elle pas réellement une forme com-
posée du participe passé, C[ue les grammairiens aient ou
n'aient pas eu l'habitude de l'indiquer .^ Je dis que cette tour-
nure est essentiellement française, et, certes, rien ne serait
plus barbare que l'emploi de cette tournure en latin; elle ne
60 RECHERCHES
vient donc pas du latin , mais c'est une forme essentielle de
la granmiaire de la langue bretonne; et celte influence de la
langue des ancêtres ne se borne pas à la France : elle est tout
aussi familière en anglais. Ce qui est également remarquable,
c'est que les Anglais ne l'ont pas puisée à la source germa-
nique, car elle ne s'y trouve pas; du moins, je ne la connais
ni en allemand, ni en flamand.
DU VERBE À INFLEXION
CONSIDÉRÉ sous LE RAPPORT DE LA VOIX.
De l'actif.
Nous avons vu que dans l'actif il n'y a que trois éléments ,
soit dans la conjugaison du verbe gallois, soit dans celle du
verbe latin; nous avons remarqué que telle était l'analogie
entre ces deux langues, que jusqu'à l'ordre de leurs combi-
naisons était le même. Il est évident que, dans l'actif, l'élé-
ment qui exprime la voix n'est point nécessaire ; il y est aussi
naturellement sous-entendu que celui qui désigne le temps
est sous-entendu au présent du verbe latin, que celui qui
exprimerait le premier degré de comparaison est sous-en-
tendu au positif.
Du passif.
Il n'en est pas de même du passif : on le confondrait avec
l'actif s'il n'y avait pas un élément du passif, el l'on ne saurait
concevoir autrement la conjugaison d'un verbe à inflexion au
passif, soit que l'élément existe matériellement, soit qu'il s'y
trouve implicitement par une valeur relative des autres élé-
mcnls.
SUR LES LANGUES CELTIQUES. fil
Commençons par ce qui nous est le plus familier, le latin.
Il n'est pas difficile d'y trouver l'élément du passif"; il se re-
présente sous les formes, semblables entre elles, de :
Or.
Ar.
Er,
Vr.
Ainsi donc, pour que la conjugaison du verbe passif à
inflexion soit complète, il faut quatre éléments :
Celui, i'' de l'action ;
2° du temps;
3° de la personne;
à° du passif.
Ces quatre éléments ne sont pas toujours réunis, d'abord
parce qu'ils ne sont pas nécessaires au présent. Comme l'élé-
ment du temps est sous-entendu au présent de l'actif, il peut
l'être au présent du passif; c'est ce qui a lieu, en effet.
Comme à l'actif il arrive quelquefois , mais rarement ,
que l'élément de la personne manque, il peut manquer de
même au passif; mais la clarté n'y perd rien, parce que la
forme générale du mot qui résulte de la combinaison des
autres éléments est suffisamment distinctive. Ainsi , au pré-
sent du passif en latin, il devrait y avoir partout trois élé-
ments :
Celui, 1° de l'action ;
2° du passif;
?>° de la personne;
quel que soit l'ordre de combinaison. Aussi s'y trouvent-ils
partout, excepté à une personne où parfois il en manque un :
ainsi, pour nous borner au singulier,
62 RECHERCHES
1 1
Am — or.
1 3 3
Am — ar — is.
1 a 3
A m — at — iir.
Remarquons dans ce petit tableau, où les éléments sont
marqués par des chiffres, que celui de la personne manque
à la première; qu'il se trouve dans les deux autres, mais dans
un autre ordre. C'est que la place n'y fait rien, parce que
l'élément passif est significatif et distinctif par lui-même; il
n'a pas besoin d'emprunter une valeur relative à la position ,
ou à tout autre rapport.
Mais à l'imparfait et au futur, si Ton suit l'analogie de l'ac-
tif et la nécessité du sens passif, il faut les quatre éléments,
sauf les exceptions qui ne nuisent pas à la clarté, comme
nous venons de l'exposer.
La notation exige la répétition du tableau des éléments :
1" Elément de l'action ;
2° du temps;
3° du passif;
à° de la personne.
Ainsi nous avons d'une manière correspondante :
Futur.
1 2 3
i"" pcrs. A m — ab — or.
a 3 4
2" — i4ni — ab — er — is.
1 -i 4 3
y — Am — ah — it — nr.
OÙ la même inversion ne se trouve que dans la troisième per-
sonne du présent.
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 63
Imparfait.
1 " pei-ï
A m
—
ah
3
—
ar.
3
A
Ani
—
ah
~
ur
k
is.
3
A m
—
ab
—
at
ur.
OÙ l'on voit qu'il suit l'analogie de l'actif, mais que l'élé-
ment de la personne manque à la première.
En exposant ainsi la formation du verbe passif simple en
latin , j'ai exposé au fond celle du verbe passif en gallois; sans
quoi, j'aurais fait un hors-d'œuvre parfaitement inutile. Il
suffit de quelques mots pour en faire l'application, et l'on
verra que non-seulement c'est le même esprit qui y règne,
mais que l'élément du passif que nous avons examiné est
matériellement le même qu'un de ceux employés en gallois.
11 y en a un autre en latin , sur lequel nous reviendrons plus
tard.
En gallois, il y a deux formes de l'élément du passif :
Ar — éd.
De ces deux formes, l'une est identiquement la même que
celle du latin; l'autre correspond à la caractéristique at, dans
le participe passif , aux temps composés en latin. Or, cet élé-
ment, sous l'une ou l'autre de ces deux formes, ajouté aux
ti'ois éléments constitutifs de l'actif, forme, comme en latin,
la conjugaison du verbe passif simple; car il est aussi simple
qu'en latin , à ne considérer que les temps que nous avons
examinés; seulement, l'élémejit de la personne, qui est tou-
jours le dernier, n'est pas écrit comme faisant corps avec les
autres éléments. Mais, ainsi que nous l'avons déjà remarqué,
c'est le fait de celui qui écrit, et non de celui qui parle.
Nous ne ferons plus qu'une remarque : c'est que, si l'on
64 RECHERCHES
pouvait avoir quelque doute sur l'origine de l'élément de la
personne , en gallois , que j'ai rapporté au pronom en traitant
de l'actif, on ne saurait en conserver en examinant l'élément
de la personne au passif en gallois, où il n'est plus réduit à
une ou deux lettres caractéristiques, mais où il est identique
ment le même , sans addition , sans soustraction , sans modifi-
cation.
DU VERBE IMPERSONNEL.
En latin , c'est le passif à la troisième personne qui rend la
locution française suivante : on dit, on va, on disait, etc. C'est
exactement la même chose, en gallois, avec la même /orme
de l'élément du passif.
DU VERBE ÊTRE.
Le verbe être, en latin et dans les langues néo-latines, est
ce qu'on appelle un verbe irrégulier; mais il l'est à un haut
degré, c'est-à-dire qu'on y manque tellement à l'analogie, que
l'élément qui correspond à celui de l'action , ou qui exprime
Yétre, change de forme; c'est-à-dire que diverses racines sont
employées pour désigner cet élément. Or, toutes les fois qu'on
peut reconnaître, dans les langues anciennes ou modernes
qui nous occupent, le sens primitif des mots qui représentent
Vêtre, on y trouve ceux qui expriment la station ou la
marche, etc.
Je ne traiterai pas ces rapports dans les langues anciennes,
c'est une question qui ne m'appartient pas; elle serait sujette
à contestation. Je ne veux que des faits clairs et nets. Dans les
langues néo-latines, fitalien par exemple, un verbe auxiliaire,
stare, est visiblement celui qui exprime la staiion; les autres
SUR LES LANGLES CELTIQUES. 65
formes qui ne constituent pas des verbes auxiliaires, mais
qui expriment l'existence dans des phrases usuelles, revêtent
l'autre figure. Ainsi, au lieu de la formule italienne prise de
la station, corne state, en français, en allemand, en anglais,
on dit, comment allez-vous? ou comment cela va-t-il avec
vous, etc.
Or, ces formes et d'autres sont très-multipliées en gallois
pour désigner le verbe être et comme verbes auxiliaires.
ALLER.
Gall. Aw.
Aza, \ llo, substantif.
Athu, > correspondant à it. Lat. ' Ur, verbe.
Aethu , ) [ etc.
( Venio.
Myned, ) r .
L'm, en gallois, lorsqu'il commence un mot, le change
régulièrement en v, après de certains mots, etc.
Gall. Cla. Fr. Aller.
ÊTRE.
Gall. Syz.
^'
Yw.
Ydjn. \ (est).
Ydi.
N. B, Il me serait facile de faire voir le sens primitif de
ces deux racines en gallois, mais il importe peu.
Gall. Oes (est, était).
y s (est). Angl. 75.
66
RECHERCHES
VIVBE.
Gall. Bod (être, exister).
( B.os.
Byz (au futur).
Bjot)).
Bu (au passé).
Bi (futur).
Angl. Be.
(Voyez Partie leiicographique,
lettre B
, partie grecque.)
Gall. Wyv (je vis).
Lat. Vivo,
n'est qu'une modification de la forme précédente; il se con-
jugue, pour les personnes principalement, en changeant la
caractéristique de la personne, v.
Voilà les principales formes du verbe être qui peuvent se
combiner, entre elles.
Je ne les suivrai pas dans leur conjugaison; elles sont,
d'ailleurs, très régulières.
DE LA CONJUGAISON COMPOSEE,
C'est-à-dire, comme nous l'avons expliqué plus haut, à
éléments distincts.
Je traiterai ce sujet en deux mots, quoiqu'il soit le point
ie plus important des langues celtiques, parce qu'il se repro-
duit dans toutes, et qu'il est surtout le fondement de la con-
jugaison basque, qui paraît si singulièrement compliquée
et inextricable, bien que d'une grande simplicité quant au
principe de sa formation; deux mots, dis-je, suffisent et pour
faire connaître la nature de cette conjugaison, et pour faire
voir ses rapports avec les langues qui ont succédé aux langues
celtiques.
Il suffît de l'anglais el du français pour la faire comprendre
de suite.
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 67
En anglais, il y a une forme de conjugaison composée cé-
lèbre parmi les grammairiens : le verbe être avec le participe
du verbe principal.
Je suis faisant.
Je suis allant.
Pour
Je fais.
Je vais.
Et ainsi de suite , en faisant varier les temps du verbe être.
En français, quoiqu'on y ait fait peu ou point d'attention,
il y a une forme analogue ,
Je suis à faire. Je suis à écrire.
Or, ces deux formes sont en gallois, et se modifient dans les
divers temps.
Nous y reviendrons successivement, en parlant des langues
gaëles, et enfin lorsqu'il s'agira du basque.
DU VERBE , EN BRETON.
Après avoir analysé le verbe gallois dans ses éléments, et
après m'être suffisamment étendu pour donner une connais-
sance complète de sa nature, celle du verbe breton se trouve
également expliquée.
Nous ne ferons remarquer que quelques modifications.
DE LA CONJUGAISON SIMPLE.
Mêmes éléments qu'en gallois, et dans le même ordre.
Nous allons les comparer succinctement.
68 RECHERCHES
DE L'ÉLÉMENT DE LA PERSONNE.
Il est également à la fin comme désinence-, il est de même
dérivé des pronoms, dont il conserve une ou plusieurs lettres
caractéristiques.
ÉLÉMENTS DE LA
PERSONNE. PRONOMS.
Singulier.
Singulier.
i Ou/1.
i"pers.! En.
[In.
i" pers.
Nn.
IZ.
— it:
2' —
D.
iid.
) Oad.
3' —
(Manque]
Pluriel.
Pluriel.
1" pers.
Mp.
Omp.
( Te. Formes primitives de la
2* —
T.
CL
{ Ta. 2° pers. du singulier.
Hoc'lu
3' —
Nt.
3° — Hwjnt (pronom gallois).
On voit dans ce tableau :
1° Que l'élément de la troisième personne au singulier
manque. C'est un caractère dominant dans les langues celti-
ques, parce que, à l'exception du gallois, il se trouve dans
toutes les autres, au moins dans une des formes simples de la
conjugaison.
2° Presque toujours l'élément de la personne, dans le
verbe, est réduit aux consonnes caractéristiques d'un pronom
correspondant, et la raison en est évidente : c'est que la forme
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 09
pronominale employée comme élément du temps est la forme
renversée , c'est-à-dire celle où la voyelle précède la consonne
caractéristique. Or, comme l'élément du temps est presque
toujours une voyelle, on a fait l'élision de celle qui appartient
au pronoju; mais au présent, l'élément de la personne con-
serve une voyelle, parce qu'il n'y a pas d'élément du temps.
Au présent, l'élément du temps manque comme en latin.
Nous avons vu qu'il n'y était pas nécessaire , quoiqu'il se trouve
en gallois; il est exprimé dans les autres temps : ainsi Vi et
l'o sont les caractéristiques du temps futur, en se partageant
entre les différentes personnes de ce temps. On se rappellera
que c'est précisément le même élément de temps employé en
gallois, i et o, avec cette différence qu'en gallois ils se repro-
duisent ensemble dans toute la conjugaison de ce temps, et
qu'en breton ils se décomposent entre les différentes per-
sonnes.
A l'imparfait, l'élément du temps est e. On voit qu'il ré-
pond à ïi des Gallois dans la môme circonstance. En breton,
il n'y a point de plus-que-parfait simple; ils n'ont pas non
plus de premier futur; mais, en revanche, ils ont le futur con-
ditionnel, dont la caractéristique est Yf. On voir, ainsi, par la
conqjaraison des deux langues sœurs, que le verbe, dans le
breton et le gallois, est fondé sur le même principe et sur les
mêmes éléments matériels; seulement, il y a plus ou moins
de développement dans l'un ou dans l'autre.
L'impéralif n'a besoin d'aucune observation, et à peine le
subjonctif: il est identiquement le même que l'indicatif; mais
il est précédé, comme en gallois, d'un mot qui le convertit en
subjonctif. Ce mot, en breton, est d'une seule espèce; c'est
ra. Or, i^a n'est pas autre chose que le verbe faire , sans aucune
espèce d'altération, et correspond à la locution ïvancaïse fasse
que, conmie dans la phrase fasse {le ciel) que, etc.
70
RECHERCHES
TABLEAU DE LA CONJUGAISON SIMPLE EN BRETON.
N. B. J'emploie ici la même notation qu'en gallois, pour
distinguer les éléments du verbe.
1° L'élément d'action ;
2° L'élément du temps ;
3° L'élément de la personne.
PRESENT.
Singulier.
i" pers.
i 3
Kan — ann.
3 1
Je chante.
2°
1 3
Kan — ez.
Tu chantes.
i' —
1 3
Kân - ...
Il chante.
Pluriel.
i" pers.
1 3
Kan — omp.
1 3
Kan — it.
Nous chantons.
2*
Vous chantez.
3= —
1 3
Kan — ont.
Us chantent.
Singub'cr.
i" pers.
Kan — i — nn.
Je chanterai.
2' —
1 a 3
Kan — i — . . .
Tu chanteras.
3' —
1 î 3
Kan — 0 — ...
Il chantera.
Pluriel.
a 3
i" pers.
Kan — i — mp.
Nous chanterons.
a' —
1 a 3
Kan — 0 — t.
Vous chanterez.
3* —
1 a 3
Kan — i — nt.
Ils chanteront.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
71
Singulier.
i" pers. Kan
2' — Kan ■
1
3« _ Kan ■
Pluriel.
1
1" pers. Kan
1
2° — Kan
3' — Kan
PARF.ilT.
3
z — onip.
a 3
z — ot.
a 3
z — ont.
J'ai chanté.
— oml. Tu as chanté.
! 3
z — ... Il a chanté.
Nous avons chanté.
Vous avez chanté.
Ils ont chanté.
Singulier.
i" pers. Kan
2* — Kan
3° — Kan
Pluriel.
i" pers. Kan
1
2* — Kan
3' — Kan
IMPARFAIT.
, 3
? — nn.
3
3
mp.
3
c'L
Je chantais.
Tu chantais.
Il chantait.
Nous chantions.
Vous chantiez.
Ils chantaient.
Singulier.
i" pers. Kan
1
2' — Kan
y — Kan ■
Pluriel.
1" pers. Kan
2' — Kan
Z' — Kan
CONDITIONNEL,
a 3
-f—enn.
a 3
-f-ez.
a 3
-f-e.
■f — emp.
a 3
-f—ecK.
a 3
-f~erd.
Je chanterai.
Tu chanteras.
Il chantera.
Nous chanterons.
Vous chanterez.
Us chanteront.
72 RECHERCHES
IMPÉRATIF.
Nous avons dit dans le texte tout ce qu'il fallait sur ce mode.
INFINITIF.
Kan — a. Chanter.
PARTICIPE PRÉSENT.
Okan — a. Chantant.
PARTICIPE PASSÉ.
Kan — et. Ayant chanté.
Ce mode est analogue au gallois , mais moins étendu. (Voyez
infinitif en gallois.)
DE LA CONJUGAISON SIMPLE EN PARTIE DECOMPOSEE.
Voici une forme remarquable :
Elle consiste dans la forme précédente, en partie décom-
posée, et dont la partie détachée est dans un ordre renversé.
C'est-à-dire : on ôte l'élément de la personne qui était à la
fin , et on le place en tête du verbe , sans l'y réunir. Mais l'élé-
ment de la personne, qui était réduit à une ou deux lettres
caractéristiques du pronom, ne pourrait pas subsister en cet
état; il faut qu'il soit complet, puisqu'il fait un mot à part.
On choisit alors la forme pronominale la plus usuelle, en
plaçant entre le pronom et le verbe la lettre a, probablement
par euphonie.
Voici comment le verbe se conjugue :
Gân. Présent. Je chante.
Gan — ô. Futur. Je chanterai.
Gan — az. Parlait. J'ai chanté.
Gan — c Imparf. Je chantais.
Gan —fè. Condit. Je chanterais.
ling. i"
pers.
Me.
2"
—
Te.
3"
—
Hen,
'hir. 1"
—
Ni.
2'
—
Chom.
3*
—
m.
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 73
DES VERBES AU.MLI.URES.
Il y eaa trois, dont chacun mérite une attention particu-
lière. Commençons par le verbe être.
LE VERBE ETr.E.
Bi. I Ils ont leurs correspondants en gallois.
Bi. I Les trois premières sont les modifications de la même racine,
Oa, \ et je ne les donne que dans leurs formes radicales.
Oe,
LE VERBE AVOir.
Racines.
Pez. )
i naw.
Grec. ' IIw.
( n aaw.
Po, pé.
Bo, bè.
Do.
LE VERBE FAIRE.
Be, \
Ra, > Grec. P»?Çw.
Ri. )
EMPLOI DE CES VERBES.
Emploi du verbe auxiliaire être.
On l'emploie en breton pour former le passif, comme en
français et dans les langues néo-latines. Ce rapport parle assez
de lui-même ; nous y reviendrons plus tard.
Emploi du verbe auxiliaire avoir.
On l'emploie comme dans les ten)ps composés français, où
le verbe être est auxiliaire du verbe actif. Il en est de même
des autres langues néo-latines.
74 RECHERCHES
Emploi du verbe auxiliaire /aiVc.
Cette singulière anomalie de la langue anglaise parmi
toutes les langues de l'Europe , l'emploi du verbe do pour
auxiliaire du verbe actif, est précisément une forme bretonne
des plus usitées, et cela dans la plus grande étendue, dans
tous les temps et les modes indicatifs et conditionnels.
1 a 3
Breton. Karoacl a rann , etc.
1 3 3
Anglais. / do love, etc.
Voilà donc cette singulière forme dans le celtique breton ;
l'anomalie disparaît et ce rapport n'est pas moins frappant
que les précédents.
L'ADVERBE.
Cette partie du discours en gallois et en breton n'exige
qu'un mot ; nous en parlerons au gaël.
PRÉPOSITIONS.
Quant aux prépositions, j'en ai déjà cité quelques-unes
dans les deux langues. Nous y reviendrons en traitant du gaël.
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 75
DES GRAMMAIRES
GAËLE-ÉGOSSAISE ET GAËLE-IRLANDAISE.
Ces deux langues sont tellement semblables et pour ainsi
dire identiques , qu'en traitant de presque tous les rapports
caractéristiques de la prononciation et de la grammaire, je les
considérerai comme une seule , sous la dénomination géné-
rique de gaël. Cette similitude si parfoite entre elles est
d'autant plus remarquable que les peuples qui les parlent,
quoique voisins, sont séparés par les mers, et se sont trouvés,
dans la suite des siècles, dans une diversité de conditions poli-
tiques. Quand il y aura des différences dignes d'être notées,
nous ajouterons au nom générique de gaél le nom spécifique
du peuple. Ce que nous venons de dire suffit déjà pour faire
voir qu'entre les idiomes des Gaëls il y a une plus parfaite
conformité qu'entre ceux des Bretons, dans la grande et la
petite Bretagne.
PRONONCIATION DU GAËL.
En comparant la prononciation du gaël avec le tableau
général des consonnes, on reconnaît que le vrai son des
dentales aspirées manque; que ces peuples ont, à quelques
nuances près, toutes les autres touches de l'organe vocal,
telles que nous les avons exposées, à l'exception d'une des
deux linguales frémissantes. \ez. Quant à l'autre , le 7 (fran-
76 RECHERCHES
çais), ils le prononcent, mais jamais pur et simple, et, au
contraire, toujours précédé du son d'une consonne, du d.
Quant à la manière de le représenter, c'est une chose toute
singulière qu'ils se servent du d tout seul, qui prend ce son
composé lorsqu'il est accompagné d'un e ou d'un i.
Quant à la communauté de famille qui existe entre les
langues gaëles et les langues bretonnes ( on voit que je me
sers ici de cette dernière dénomination dans un sens géné-
rique, renfermant le breton-anglais , le gallois et le breton-
français), quant à cette communauté de famille , elle com-
mence, comme de raison , avec celle de la prononciation. Les
langues gaëles et bretonnes ont en commun ce caractère re-
marquable, que toutes les consonnes muettes peuvent se
convertir en aspirées ; et ce caractère, dans sa généralité , non-
seulement les réunit , mais les distingue de toutes les autres
langues de l'Europe occidentale. Mais il devient bien autre-
ment distinctif et spécifique quand on l'examine de plus
près ; c'est qu'il n'y a pas une de ces muettes dans l'une et
l'autre langue, lorsqu'elles commencent un mot qui, selon
la consonne ou le mot qui précède, ne se convertisse en as-
pirée. Qu'y a-t-il en Europe qui soit comparable à ce ca-
ractère ? Y a-t-il un lien de famille dans les langues qui puisse
être plus fort et plus évident.^ La prononciation lient si in-
timement aux dispositions organiques et aux habitudes pro-
fondément enracinées, qui deviennent ainsi une seconde na-
ture , que je ne connais pas de caractères plus tranchés que
ceux qui proviennent de cette source.
Voilà la généralité relative à la conversion des muettes en
aspirées, commune aux deux tribus de langues, l'une compo-
sée des langues bretonnes, l'autre des langues gacles. Voici les
différences spécifiques ou génériques. Le gallois fait, comme
nous l'expliquerons en détail dans la partie étymologique,
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 77
les conversions de muettes en aspirées, tellement naturelles
et régulières, qu'elles ne sortent pour ainsi dire pas des mu-
tations qui se font dans la même classe de consonnes , et de
façon f[ue la table générale des consonnes , que j'ai donnée ,
présente exactement, peut-être à une nuance près, la conver-
sion des muettes en aspirées. Observons, en passant, que
c'est une marque d'un esprit d'analogie, des plus pronon-
cées , qui deviendra dans la suite de ce travail, par la repro-
duction de ce caractère, le trait le plus saillant de la langue
galloise.
Les langues gaëles, au contraire, quoiqu'en général les
muettes s'y convertissent en leurs aspirées correspondantes,
ne suivent pas cette règle d'une manière exacte et constante.
Ainsi les deux muettes dentales, le d et le (, se changent bien
en aspirées, mais non pas en leurs aspirées correspondantes,
quoiqu'il en fut probablement ainsi jadis, je ne sais à quelle
époque reculée ; car ils écrivent les dentales aspirées par dh et
th, qui sont les formes rationnelles pour désigner les dentales
aspirées, et qui sont assez généralement usitées. Les sons cor-
respondants ont pu s'éteindre avec le temps, comme nous l'a-
vons vu , dans presque toute l'Europe occidentale. Quoi qu'il
en soit, quand ils écrivent un d ou un t aspiré, il n'y a plus
ni d, ni t aspiré, ni muette dentale quelconque; c'est une gut-
turale aspirée qu'on prononce , quand on prononce quelque
chose. Car c'est ici que commence à paraître le génie par-
ticulier au gaël ; c'est-à-dire que , tantôt des lettres sont pro-
noncées, et tantôt elles ne le sont pas; et que, lorsqu'on les
prononce, elles n'ont pas un caractère constant; que, souvent
elles représentent des sons qui n'ont pas d'analogie avec ceux
qu'elles désignent ordinairement, non-seulement dans les au-
tres langues, mais aussi dans le gaël même. Ce seul trait suffit
pour faire voir que le génie du gaël contraste avec celui du
78 RECHERCHES
gallois , sous le rapport essentiel de l'esprit d'analogie ; nous
en venons Inen d'autres par la suite.
On conçoit de quelle imporlance est ce fait , pour les rap-
ports d'élymologie. Je me contente de l'indiquer ici; j'y re-
viendrai dans la seconde partie de ce travail.
DES RAPPORTS DE LA PRONONCIATION DU GAEL
AVEC LES LANGUES QUI LUI ONT SUCCÉDÉ.
C'est ici qu'il est indispensable de rappeler en peu de
mots les résultais des rechezxhes historiques les plus récentes,
sur les antiquités des peuples celtes. D'après ces résultats,
que je dois prendre pour vrais, parce qu'ils sont des données
d'une autre science , sauf à les vérifier si la partie que je traite
m'en fournit les moyens, il paraîtrait qu'à une époque très-
reculée, la partie occidentale de l'Europe , depuis la côte gau-
loise de la Méditerranée jusqu'aux extrémités de la Grande-
Bretagne , était occupée par des Gaëls , c'est-à-dire , un peuple
parlant une langue ou des idiomes semblables à ceux que
l'on parle actuellement dans f extrémité septentrionale de cette
même région, le gacl , et portant le môme nom; qu'à une ou
plusieurs époques postérieures, qui ne sont peut-être pas
hors des limites de la chronologie approximative, si je puis
m'exprimer ainsi, un peuple parlant une langue alFiIiée, et
portant le nom propre de Gymri (nom qu'une portion en-
core existante de cette population conserve et se donne en-
core), est venu se jeter au milieu de cette région étendue, se
plaçant en travers, oc(upant les deux portions voisines de la
mer, d'une part, le nord de la Gaule , d'autre part, le midi de
la Grande-Bretagne; que de là il s'est plus ou moins répandu
parmi les Gaëls des deux côtés du détroit , en s'y mêlanl , en s'y
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 79
confondant comme par une dégradation , et par des nuances
insensibles ; que le culte prédominant des peuples celtes , au
moins dans cette région, le druidisme , leur appartenait, et
qu'ils Tout plus ou moins communiqué aux peuples avec qui
ils se sont mêlés.
Nous les appellerons, pour la commodité et la clarté du
langage , les peuples hrelons , puisque ce nom a servi à désigner
ceux qui se sont fixés dans la Grande-Bretagne, et qu'il dé-
signe aussi le reste, actuellement existant en France, du même
peuple , qui dominait jadis dans le nord de ce pays.
Les peuples bretons se sont donc superposés, si je puis me
permettre cette^j expression figurée, à une partie de la popu-
lation des Gaëls. Ils les ont maîtrisés par la force et le culte;
ce qui revient finalement à une influence politique et mo-
rale.
Nous devons donc regarder les peuples bretons et gaëls
comme coexistants sur le môme sol , dans la même partie
où les Bretons dominaient , et plus ou moins dans celle où
les Gaëls s'étaient conservés indépendants. Dans la partie ex-
trême du midi, le long des Pyrénées et de la Méditerranée,
un autre peuple, les Ibères (dont les Basques, tant Français
qu'Espagnols, sont les représentants vivants), s'est mêlé aux
Gaëls.
Il est probable , d'après la nature des choses, que ces Gaëls
du midi , étant plus près du cœur de la nation , devaient pré-
dominer dans leur mélange avec les Ibères , qui s'y trouvaient
mêlés à l'extrême limite de leur patrie, et, par conséquent,
plus loin du centre d'action de leurs compatriotes.
A l'autre extrémité, au contraire, ainsi que nous venons
de le dire, prédominaient sur les Gaëls du nord un peuple
d'une autre race , mais afliliée , en même temps les institu-
teurs et les chefs des Gaëls.
80 RECHERCHES
Voilà le tableau historique que nous devons chercher à vé-
rifier par le rapport des langues.
Nous avons vu que la prononciation du Français du nord
était à peu près calquée sur la prononciation des Bretons de
la Gaule ; coïncidence si exacte et si générale qu elle ne sau-
rait être attribuée qu'aux rapports des enfants avec leurs pa-
rents. Mais les Bretons n étant pas leurs seuls ancêtres , il faut
chercher s'il n'y aurait point dans la prononciation du fran-
çais quelques traits de fauiille avec le gaël.
Or, il y en a deux de saillants et de distinctifs : les deux
sons de Ye les plus caractéristiques du français. Ve français
très-ouvert et Ye muet final; ni l'un ni l'autre ne sont dans le
breton de la Gaule, du moins que je sache; et certainement
nulle part avec l'exagération de ses sons.
Or, ils se trouvent dans le gaël ; mais ce qui nous intéresse
le plus ici , c'est Ve muet final , si sourd, que c'est pour lui que
la dénomination a été faite, et le seul qui la mérite. A lui
seul il suffit pour distinguer \e français parmi toutes les lan-
gues néo-ialines , et par le son , et par la place qu'il occupe à
la fin des mots.
Eh bien, sous ces deux rapports , Ye muet est gaël.
Il ne nous en faut pas. davantage comme souvenir de fa-
mille , surtout si l'on considère que les deux langues premières,
le breton et le gaël, sont déjà si voisines entre elles, ainsi que
nous l'avons fait voir pour la prononciation.
Si nous passons en Angleterre, nous pouvons encore espérer
de trouver des traces des Gaëls , pourvu que les résultats des
investigations historiques que j'ai rapportés soient fondés sur
la réalité.
Je remarque d'abord que nous ignorons historiquement
dans quelle étendue relative , dans quelle circonscription se
trouvaient les deux langues qu'on y parlait. Le breton , à coup
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 81
sûr, se parlait au midi; mais jusqu'où allait-il ? Et même dans
le midi ne parlait-on que le breton ? C'est ce que, dans le si-
lence de riiistoire, on est libre de supposer, ou le contraire, à
volonté. Mais si l'on consulte les documents que l'on peut
tirer de la comparaison des langues, on arrive à un résultat
qui surprend autant qu'il satisfait.
Qu'y a-l-il, en anglais, parmi les langues occidentales de
l'Europe, qui étonne et désespère l'étranger?
C'est celte prodigieuse diversité entre les sons écrits et les
sons parlés, cette irrégularité si capricieuse et si inconce-
vable dans la valeur des caractères, qui tanlôt se prononcent
d'une façon, tantôt d'une autre, et tantôt pas du tout; c'est
cette multiplicité de sons sourds qui se suivent clans les mois à
plusieuj's syllabes lorsque l'accent se porte sur la première, et
que toute oreille autre que celle d'un naturel du pavs ne peut
distinguer.
C'est ce défaut d'analogie qui, ne laissant pas de fd pour
conduire dans le dédale des sons, fait que, chaque mot étant
une exception , on est réduit à la nécessité d'apprendre la pro-
nonciation individuelle de chaque mot; et que finalement on
ne sait lire , en prononçant à peu près comme il faut , crue
lorsqu'on a appris la langue par l'oreille.
Tout ce que je viens de dire, expression des sentiments des
étrangers qui ont appiis à parler l'anglais, est encore plus vrai
du gaël.
Ce n'est certainement pas dans le gallois que les Anglais
auront puisé ce caractère , où tout est tellement régulier et
constant dans la prononciation , qu'il n'y a pas de consonne ,
ni même de voyelle qui ne se prononce et toujours de la
même manière, quand même il y en aurait six qui se trou-
veraient réunies. Ce n'est pas non plus à la source germa-
nique; car lorsqu'on est capable d'imiter quelques aspirations
6
82 RECHERCHES
guttvirales et de placer l'accent suivant la règle, qui est claire
et simple, on peut, dans une demi-heure, apprendre à lire
assez correctement lallcmand , même sans y comprendre un
mot.
C'est donc aux. langues anciennement parlées dans la Grande-
Bretagne et qui s'y sont conservées jusqu'à nos jours, qu'il
faut recourir pour en trouver l'origine. Or, comme ce ne
saurait être le gallois , d'après ce que nous venons de dire, et
que ce caractère est encore plus tranché dans le gaël, il ne
saurait venir que de là , à moins de supposer une altération
sponlanée si singulière et si prodigieuse, c'est-à-dire, vouloir
reconnaître le fait et fermer les yeux sur la cause parce qu'on
ne s'y attendait pas. Du reste , ce n'est pas tout; et l'on peut ])ien
s'en douter, si l'on a bien rencontré la source. Si , d'un côté ,
l'anglais présente une foule de sons sourds, il en offre aussi
de beaucoup plus pleins qu'aucune autre langue moderne de
notre moitié de l'Europe. Certains sons de Ya, Vo, aw, oiv.
ont une ouverture et une qualité de son qu'on ne rencontre
dans aucune d'elles , et qu'on ne retrouve que dans le gaël.
Une bizarrerie de la langue, qui paraît inconcevable, c'est
que le fa le son de tche, dans virtue , etc. Où voit-on rien de
semblable, si ce n'est dans le gaël, où le J a le son de dje,
qui n'en est qu'une nuance? et ce même son de dje, repré-
senté en anglais par un g devant un e ou un i , n'est certes ni
un g gallois ni un g allemand.
Voilà une réunion de caractères tellement distinctifs, qu'il
serait difficile d'en imaginer de plus marqués, qui n'existent
dans aucune langue voisine, et seulement dans une de celles
qu'on parlait anciennement dnns le pays. Ainsi , pour résumer
ce que nous avons dit dans une autre occasion du gallois, et,
en dernier lieu, du gaël; nous voyons que la prononciation
des deux langues qu'on parlait anciennement dans la Grande-
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 83
Bretagne s'est perpétuée en grande partie jusqu'à nos jours
dans l'anglais.
DU GENRE.
Il n'y a pas un plus grand nombre de genres en gaël qu'en
français, c'est-à-dire qu'il n'y en a que deux; ainsi donc, à
cet égard , il y a plus de similitude dans cette partie fonda-
mentale de la grammaire entre le français et le gaël, une des
langues primitives du pays , qu'entre le français et le latin ,
quoique le français soit une langue néo-latine. Quant à la forme
principale qui distingue le féminin en français et dans le
gaël, nous ne pourrons en parler que lorsque nous aurons
exposé la déclinaison dans le gaël.
DU SUBSTANTIF.
DE LA DÉCLINAISON.
La plus grande différence grammaticale qu'il y ait entre les
langues bretonnes et les langues gaëles consiste en la ma-
nière dont on exprime les rapports des substantifs entre eux,
ou avec le verbe; c'est-à-dire la déclinaison. Nous avons vu qu'il
n'y en avait ni en gallois ni en breton; et nous allons voir
qu'il y en a dans le gaël écossais et dans le gaël irlandais. Je
n'ai pas besoin de dire combien ce caractère est distinctif; la
déclinaison existe bien réellement en gaël; dans le singulier,
elle a peu d'étendue; elle est presque complète au pluriel.
Elle repose, pour la plupart des cas, sur un principe très-
simple , sur l'emploi d'une voyelle ou d'une lettre dont la pré-
sence ou l'absence sert à une partie de la déclinaison. L'autre
élément est l'addition d'une syllable particulière pour le
6.
84 RECHERCHES
datif pluriel. Il n'y a, au fait, au singulier, qu'une modifica-
tion spécifique de cas, c'est le génitif; voici comment on le
forme : les cinq voyelles, en gaël, sont divisées en deux
classes : l'une renferme les trois voyelles a, o , ii; l'autre, Ve et
Yi. Le gaël distingue la première classe par le nom de voyelles
larges; la seconde, par celui de voyelles minces ou ténues; ce
qui correspond fort bien à la distinction des grammairiens
français, relative à deux sons de Ve, Ve ouvert et Ve fermé.
Ainsi, nous substituerons à l'expression écossaise, celles des
grammairiens français que je viens d'indiquer, et nous di-
rons les voyelles ouvertes et les voyelles fermées.
Or l'emploi de la voyelle dépend de deux conditions prin-
cipales , savoir, la nature de la dernière voyelle dans le corps
du mot , et le genre du mot. Or, s'il est masculin , et que , finis-
sant Ipar une consonne, la dernière voyelle soit une voyelle
ouverte, après cette voyelle on met un i; ainsi se forme le
génitif, et voilà tout le singulier, quant à l'inflexion ; car il
n'y a pas d'autres modifications qui constituent d'autres cas ,
dans cette forme de déclinaison. Pour le pluriel, on n'a pas
besoin d'autre élément, excepté au datif; et on s'y prend d'une
manière singulière, je dirai presque comique, pour le former.
On prend le singulier, on le retourne de haut en bas, voilà
le pluriel; c'est-à-dire que par ce renversement, ce qui était
le génitif ou le cas oblique, au singulier, devient le nomina-
tif ou le sujet, au pluriel; et ce qui était le nominatif ou le
sujet, au singulier, devient le génilif ou un cas oblique, au
pluriel. Mais il y a plus, au pluriel, comme nous l'avons an-
noncé, il y a un datif dont la caractéristique est une syllabe,
aihh, qu'on ajoute à la fin du mot, et ce datif sert en même
temps d'ablatif. Il y a aussi un vocatif que l'on forme quel-
quefois en ajoutant un a.
Il y a une autre forme de déclinaison pour les substantifs
SUK LES LANGUES CELTIQUES. 85
féminins qui ont les mêmes voyelles caractéristiques, ccst-à-
dire une voyelle ouverte, Va, Vo ou Vu, suivie d'une consonne.
On continue le même principe que j'ai exposé plus haut
pour le génitif des mots nKKsculins de cette classe, mais on
le renforce en ajoutant une autre voyelle, qui est Ve à la
fin du mot.
Le datif, car dans cette déclinaison il y en a un véritable,
est la continuation de la forme du cas oblique au génitif,
avec cette différence qu'il se distingue par le retianchement
de Vf final additionnel.
Pour la formation du pluriel, on suit, à une [nuance près,
le même principe que pour la formation des mots masculins
de cette classe ; c'est-à-dire que le génitif du singulier devient
le nominatif pluriel , et le nominatif singulier devient le géni-
tif pluriel, 11 n'y a, à cet égard, qu'une différence légère, qui
est plutôt pour l'œil que pour l'oreille.
TABLEAU DE LA DECLINAISON DANS LES LANGUES GAiiLES.
Gael écossais.
Singulier. Pluriel.
N. Bard (un barde). N. Baird.
G. Baird. G. Bard.
D. Bard-aibh.
Gaëi irlandais.
Je place ici deux ou trois exemples de cette forme , quoi-
qu'il n'y ait pas une consonne finale, et que l'un d'eux ne pré-
sente pas une voyelle, au génitif. La tendance de cette forme
n'en sera que plus marquée.
Singulier. Pluriel.
N. Crô (cliaumine). N. Gravi.
G. Cravi. G. Crô.
D. Craoibli.
86 RECHERCHES
Singulier. Pluriel.
iN. Cu (chien). N. Cun.
G. Con. G. Cu.
D. Conaibh.
VARIÉTÉ DE CETTE FORME PODR LES NOMS FEMININS
QUI COMMENCENT PAR UNE CONSONNE.
Singulier. Pluiiel.
N. Colam (colombe). N. Colaime.
G, Colaime. G. Colam.
D. Colamaibh.
Je fais ici abstraction de la modification euphonique de la
première consonne, dont je parlerai plus tard. On tient telle-
ment, en général, à ce renversement, an singulier, pour faire
le pluriel , que lorsque le génitif se fait tout autrement, c est-
à-dire qu'au lieu de prendre une ou deux lettres de plus il
en perd une au génitif, le pluriel ne s'en forme pas moins
d'après le principe général de cette forme.
EXEMPLE DE RETRANCHEMENT AU GENITIl'.
Singulier. Pluriel.
N. Fear (vir, homme). N. Fir.
G. Fir. G. Fear.
D. Fcaraibh.
J'omets également la modification de la consonne qui com-
mence le mot.
EXEMPLE DU CHANGEMENT DE LA VOYELLE SANS AUGMENTATION
NI DIMINUTION.
Singulier. Pluriel.
N. la$(j (poisson). N. Eisc.
(Voyez part. lexic. lit. HI , pari. Int. mot Poisson. )
G. Eisc. G. lasc.
D. lascaibh.
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 87
Je fais ici également abstraction des consonnes qu'on met
devant les substantifs commençant par une voyelle ( primiti-
vement, à ce qu'il semble, par euphonie) ;.nous y reviendrons
plus tard.
Je continuerai à m'occuper uniquement du gaël irlandais,
où les formes anciennes sont mieux conservées.
Deuxième forme principale, où le singulier ne change pas,
mais où le pluriel change.
Troisième forme principale, où ni le singulier ni le plu-
riel ne changent, excepté au datif pluriel.
Autre forme particulière, probablement très-ancienne, et
je crois primitive.
Singulier. Pluriel.
N. Duileamh (soinmeillcr). N. Dailimh.
G. Daileamhiiin. G. Dadecimhaii.
D. Dadeamhmbli.
La propension à placer le génitif singulier au pluriel nomi-
natif a fait une variante même ici, où l'on s'en est servi quel-
quefois au lieu du nominatif pluriel que j'ai marqué; mais
cela me semble une altération très-intéressante de cette forme,
et j'appelle l'attention sur ce point, parce qu'il se reproduira
dans le basque.
DES MODIFICATIONS QUE SUBISSENT SOUVENT LES PREMIÈbeS
LETTRES DES NOMS QUI SE DECLINENT.
Elles sont de deux sortes :
1" La conversion en aspirée de la consonne qui commence
un nom ;
2° L'addition d'un h devant la voyelle qui commence un
nom, (juelquefois un i, suivant les rapports de ces mots avec
d'autres, et l'emploi fréquent du t devant Vs qui commence
un mot. L'origine en est nécessairement euphonique.
88 RECHERCHES
D'ailleurs, presque tous les mots de la langue subissent un
changement par aspiration de la première consonne, suivant
les mots qui précèdent.
Il suit nécessairement de Taddition du t euphonique, qu'il
a dû souvent se confondre avec le mot et en altérer la racine.
C'est ce que j'ai reconnu, et j'en ai cité quelques exemples
dans la partie lexicographique.
L'emploi du t euphonique, dont les Gaëls sont prodigues, a
laissé des traces profondes dans la langue française ; l'usage
de ce t paraît si naturel aux Français, qu'ils ne songent pas que
leur langue est la seule, parmi les langues modernes de l'Eu-
rope occidentale , qui s'en serve. Le peuple , en France , en fait
encore un usage plus étendu; cela devait être. Il y a aussi, en
basque, un t euphonique, comme nous le verrons plus tard.
DE L'ADJECTIF, EN GAEL.
(L'adjectif se décline comme le substantif.)
DE LA CARACTERISTIQUE DU FEMININ, EX GAËL ET EN FRANÇAIS.
Cette caractéristique, en gaël, c'est l'e final au génitif, etc.
Or, c'est également un e final qui dislingue le français parmi
toutes les langues néo-latines. Voilà un rapport essentiel avec
le gacl.
DE L'ARTICLE, EN GAËL.
Les Gaëls n'ont que l'article défini. Cet article c'est an. Il a
deux genres, le masculin et le féminin, comme en français,
et non trois comme en latin, rapport qui n'est pas indiflerent
et sur lequel je n'ai pas besoin d'insister. Le féminin la plu-
part du temps se forme en renversant les lettres.
.Masculin. An. FOminin. ^u.
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 89
L'article se décline au féminin seulement , c'est-à-dire que
la racine n'est variable que dans ce genre pour désigner les rap-
ports de certains cas.
Le principe de sa déclinaison est à peu près le même qu'ail-
leurs, mais seulement il n'y a pas son plein effet.
Au nominatif le féminin ne diffère pas du masculin , mais
au génitif on le renverse et an devient na.
D'après la règle, ce génitif devient le nominatif pluriel;
mais le génitif pluriel ne suit pas exactement la règle de ce
genre de déclinaison. Il reprend bien Vn final du nominatif
singulier, mais il conserve un n au commencement. Ainsi le
génitif pluriel ne suit la règle qu'en partie.
Singulier. Pluriel.
Nominatif, an. Nominatif, na.
Génitif, na. Génitif, nan [nani].
Quand il s'agit d'autres rapports exprimés par les autres
cas, dans les langues à déclinaison plus étendue, on se sert
d'une préposition. Nous en parlerons au chapitre suivant. Le
masculin ne change pas au singulier. 11 est le même que le
féminin au pluriel.
L'article an peut souffrir une ellipse et paraît sous deux
formes :
An, a.
Nous verrons en traitant des pronoms que ces deux formes
i-eprésentent également le pronom relatif. Or voilà un premier
rapport avec le grec; car l'article défini et le pronom relatif
ne diffèrent, en grec au moins, au nominatif féminin, que
par l'accent, et se ressemblent encore au nominatif pluriel
pour le masculin.
Il faudrait autant de cas dans les déclinaisons qu'il y a de
prépositions dans les langues, pour qu'elles pussent se passer
90 RECHERCHES
de celles-ci ; et môme elles ne s'en passeraient qu'en apparence.
La terminaison serait alors l'élément qui exprimerait la pré-
position; c'est-à-dire, la même partie du discours à laquelle on
assignerait une autre place dans la construction de la phrase,
ce qui ne change jamais la nature des éléments du discours,
et cet élément qu'on appelle préposition dans un cas serait
une postposition dans l'autre. Mais pour reprendre le langage
ordinaire en continuant notre sujet , nous dirons que les langues
se passent d'autant moins de l'emploi des prépositions que la
déclinaison y a moins d'étendue. Ainsi leur emploi doit être
plus fréquent en gaël qu'en grec et en latin pour désigner des
rapports que ces langues expriment par des cas. Nous allons
donc traiter des prépositions.
DES PRÉPOSITIOINS.
DES PRÉPOSITIONS QUI INDIQUENT LA DIRECTION.
Les principales, en français, sont de, à, par.
aiidais.
Gaël écoss
DE
De.
De. di.
As.
As.
Va.
A.
A.
A.
0.
0.
À.
De.
Do.
Adh.
Adh.
Ai(j.
A,j.
A;j.
A.
A.
Gus.
Gus.
Gii.
Gu.
Ris.
Ris.
lii.
lir.
lie.
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 91
PAU
l Tioimh.
3. Tre. < Throimh.
{ r„..
On voit, en jetant les yeux sur ce tableau, i°la parité des
deux langues; 2° un trait caractéristique delà langue gaële et
le résultat qu'il amène.
D'abord, que ces mots à une syllabe, terminés par une con-
sonne, peuvent se présenter sous deux formes principales:
L'une, la forme primitive dans toute son intégrité;
L'autre, la forme dérivée sans la consonne finale.
La malheureuse conséquence de cette disposition est que
les mots qui dans leur forme primitive sont très-distincts se
confondent souvent dans leur forme dérivée. De façon que
le même son se trouve exprimer des idées très-différentes et
diamétralement opposées. Et ce qui ajoute à cette confusion,
c'est le renversement que la voyelle et la consonne sont sus-
ceptibles d'éprouver, sans parler de la mutation régulière des
lettres.
Ce tableau donne des exemples de tous ces caractères.
Un autre caractère qui paraît ici , c'est l'abondance des ra-
cines synonymes, et qui distingue les langues gaëles , non-seu-
lement parmi les langues celtes, mais aussi parmi toutes celles
auxquelles nous aurons occasion de les comparer.
DES RAPPORTS DE CES PREPOSITIONS EN GAËL AVEC LES CORRESPON-
DANTES DANS LES LANGUES BRETONNES (c'EST-À-DIRE LE GALLOIS
ET LE breton).
t î Gallois, os [ost-0. Voy. Granim. gall. ].
i Breton , euz.
,. , ' 0. Gallois, 0.
Gaei., 1. < '
A. Breton , o.
De. Gallois, de i préf. en compos.).
Dt. Breton , r//.
92 RECHERCHES
Cette préposition, en gallois et en breton, ne sert que pour
former des mots composés qui retiennent le sens propie de
la préposition , signifiant départ, séparation.
Adii. Gallois, a<.
Do. Breton, da.
Gaèl,2. ^' Ay. Gallois, ap.
, l Gallois, )
A. l ]a.
i Breton , )
N. B. Aç signifie à (mais dans la proximité), comme aç,
ei, lare (à sa main), à la main.
^ . Q rr ( Gallois, inoy.
Gael,3. Tre. )
I Breton , dre.
RAPPORTS DES PREPOSITIONS, DANS LES LANGUES CELTIQUES PROPREMENT
DITES, AVEC LES CORRESPONDANTS EN GREC ET EN LATIN.
Prépositions correspondant au génitif.
Terminaisons du (jènitij.
Gallois, breton
, gaël
1.
Grec, latin.
/ ne
(
OS.
Grec,/ as.
Gallois,
oz [ost-os.
galloise
Voy.
)•
Gramm.
)
( ...
Latin, < us.
( as.
Breton ,
euz.
(
Gaël, )
-|«.
(
JZ \
Gallois,)
Breton ,
i
Grec , ou.
a. l
/ œ.
Gaël,
0. )
Latin, < ci.
Prépositions correspondant au datif Terminaisons du datif et de l'ablatif,
cl à ï ablatif.
Gallois, breton. Grec, latin.
Gallois, i. Grec, » (exprimé on souscrit).
Breton, y. (Vove/ Grammaire.) Latin,)
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 93
PAIiTICULt; DONT LA PRÉSENCE INDIQDE L'OBJET EN GALLOIS. — TERMINAISON
DE L'ACCUSATIF EN GREC.
En gallois, quand l'objet précède le verbe, on interpose la
lettre :
Gallois, /l. Grec, A.
Ces rapports sont remarquables, quelle qu'en soit la cause.
Que ces coïncidences dépendent ou non du hasard , il fallait
les indiquer.
Il est évident que la terminaison fait fonction de préposi-
tion ; quant au sens, il est possible que ce soit le son origine.
Quant à sa place, nous verrons lorsqu'il s'agira du basque,
qu'elle ne change pas le sens.
RAPPORTS DES PREPOSITIONS CELTIQUES DE CETTE CLASSE AVEC
LES PRÉPOSITIONS CORRESPONDANTES EN LATIN.
Gallois, at ) r x- ;
) Latin, ad.
Gaèl , aJh j
Gallois, de I , . , -x- \ \
\ (employés en composition).]
Breton, di \ f r .- i
' ' > Latin, de.
Gaël...) ' (préposition). )
( di r^ ^ ' .. '
Gallois,]
Breton,) a Latin, a.
Gael , i
RAPPORTS DES PREPOSITIONS CELTIQUES DE CETTE CLASSE AVEC
CELLES QUI, DANS LES LANGUES NEO-LATINES, SUPPLEENT À LA
DÉCLINAISON.
Nous avons vu , dans un tableau , les rapports de ces préposi-
tions entre elles dans les langues celtiques proprement dites;
nous ne nous occuperons ici que du gaël , où ces prépositions
ont un usage plus étendu.
94 RECHERCHES
Pour l'emploi du génitif :
P _, \ de. Français, de.
\ di. Italien , di.
Ces deux langues suffisent comme exemple de toutes les
autres.
Ponr l'emploi analytique de l'ciblatif :
Gaël, de, di. Italien, dd.
Ce sens de l'ablatif se confond avec le génitif, quant au sens
primitif; l'un et l'autre ont de commun l'indication de l'ori-
gine ; l'ablatif exprime de plus la séparation.
Pour l'emploi du datif :
Gaël,«. j Français, à.
I Italien, a.
Remarquons que a n'était pas employé en latin dans ce
sens; il l'est en gaël. C'est la forme employée comme préposi-
tion pour former le participe.
Un emploi du datif.
Gaël , do.
Les Italiens disent :
Da casa , à la maison. '
Ces rapports de premier ordre, entre la langue celtique la
plus généralement répandue dans l'Europe occidentale et les
langues néo-latines qui lui ont succédé, sont tellement frap-
pants, les conséquences qui en résultent tellement évidentes,
que je n'ai rien à ajouter.
PRÉPOSITIONS INDIQUANT LES RAPPORTS DE POSITION-
F. y.
/ Grec, ev. ■
an. / T •
( lintin, m.
jonn. I
Gaël écossais, nnn.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
95
Gaël irlandais
Gaël
\ air.
7«-
En faisant subir à la préposi-
tion/a la conversion si gé-
on a af.
néralc en
sans (adverbe).
Grec.
Français, sus. (Exac-
tement le même
sens et le même
emploi.)
os (sa forme dérivée, préposition).
sou. s.
faoi (faidh).
/«•
Gaël irlandais. '> (En faisant subir à la préposi-
tion/u la même conversion,
l'on a uf.
Grec ,
VTIO.
Gaêl écossais, fo.
AUTOVn DE.
Gaël irlandais, iiime , iim. (Quant à la voyelle en
gaël , a , 0, Il se substituent
à chaque instant l'une pour
l'autre dans la même ra-
cine. ) Grec, àfx^t.
Gaël écossais, mu. (Voilà la conversion dont nous avons parlé. En com-
position, le pronom reprend sa forme primitive,
u;/(.)
La préposition correspondante, en gaël, a exactement le
même sens et les mêmes emplois, soit comme préposition
simple, soit comme préposition en composition.
Gaël irlandais, eicUr.
Gaël écossiiis, rader.
Latin , inter
RECHERCHES
E.V THAVERS, AU DELA.
Gaël irlandais, |
I Iniris.
Itar. forme primitive de tre, ) Lalin, trans.
à travers. (Voy. Tabl.) l
ihar. |
DEVANT.
Gaël irlandais, ria.
Gaël écossais, raimli.
DEHniÈHE.
r^ ... ' ( o-ir, cul. i „ . . .,
uael écossais , < . , . , ) r rançais, acrnor.
( air, deireadh. )
Ce sont des formes prépositives remplarant la préposition
simple qui manque, et signifiant littéralement fune et i autre
sur (le) derrière.
Les rapports des prépositions de cette classe sont moins
saillants que les précédents, excepté pour la préposition en et
pour les rapports de suas avec sus français, et les rapports
des formes prépositives pour la préposition derrière.
Mais la multiplicité des rapports admet difficilement l'idée
que les coïncidences dépendent du hasard.
Quoi qu'il en soit, en donnant le tableau des rapports, il
convient d'indiquer ceux qui sont prochains , ou pour ainsi
dire identiques , et ceux qui sont éloignés, quand même cette
coïncidence dépendrait du hasard, ce que je ne prétends pas
décider. L'essentiel est de ne pas donner plus d'importance
aux rapports qu'ils n'en comportent.
PRÉPOSITIONS QUI INDIQUENT LES RAPPORTS DE COACOM ITAA'CE
ET D'ABSENCE.
AVEC.
Gaël irlandais, (uj.
Gaël écossais, a(j. (Seulement en composition, uçjad, avec toi, ce qui ne
change rien à sa valeur.)
8U1\ LES LANGUES CELTIQUES. 97
Gaël irlandais, le. Français, lès. (Vieux Irançais, en-
p .., , ( leis. core employé en géographie dans
( le. (Le sens pri- le sens précis du gaël.)
mitif de cette préposition est à
côlé de, et de là, naturellement,
avec; elle retient les deux accep- • '
tions et se trouve aussi en breton.) . , ,, .
Gaël irlandais, «an. ) ., ,
^ urec, aveu.
Gaël écossais, cjun. \ : ■
Le cj dans toutes les langues celtiques proprement dites
disparaît à chaque instant par aspiration (ou suppression) et
peut être parfaitement représenté par un h bien prononcé.
Or cet h est le correspondant de l'esprit rude, qui, certes,
n'oppose pas une barrière étymologique insurmontable. D'ail-
leurs, il disparaît souvent en gaël, sans laisser de traces dans
la prononciation; et dans les langues sœurs hrelonnes , il est
de règle que le g disparaisse entièrement quand le mot qu'il
commence est dans une certaine position relative.
DU SUBSTANTIF
Dans les langues anciennes et modernes des Gaules (à l'exception du
basque) , considéré dans ses i-apports avec d'autres parties du discours.
Ce sujet est un des plus intéressants que puisse nous four-
nir la comparaison des langues celtiques proprement dites,
avec celles qui leur ont succédé. La présence ou l'absence de
la déclinaison est un des caractères les plus distinctifs, soit
que l'on considère une même langue à différentes époques,
ou des langues diverses comparées entre elles.
Abordons de suite ces rapports. Il existait anciennement
7
98 RECHERCHES
dans la Gaule deux langues dominantes, le breton au nord, le
gaël dans presque tout le reste de l'étendue du pays, que nous
appellerons le midi, pour abréger.
Deux langues néo-latines leur ont succédé ; dans le nord, la
langue d'oi7, ou le français proprement dit; dans le midi, la
langue d'oc, ou la langue romane proprement dite.
N'est-il pas naturel de supposer que les langues celtiques
préexistantes ont imprimé à chacune des langues qui leur ont
succédé quelques caractères particuliers? C'est ce que nous
voyons en effet.
Dans la langue bretonne, qui dominait dans le nord, il n'y
a pas de déclinaison. Il n'y en a pas dans la langue d'oil, ou le
français proprement dit.
Dans la langue gaële, qui dominait dans le midi, il y a une
déclinaison , mais de peu d'étendue. Dans la langue néo-latine
du midi, la langue romane proprement dite , il y a une décli-
naison , mais de peu d'étendue ; et , ce qui achève d'établir la
parité, non-seulement il y en a une, mais elle est formée sur
le même principe général qu'en gaël ; c'est la forme la plus
remarquable que j'aie décrite, oii l'on renverse le singulier
pour en faire un pluriel (seulement la déclinaison gaële a un
peu plus de développements : elle est au pluriel un véritable
datif formé par l'addition de la syllabe aibh). Le génitif sin-
gulier devient le nominatif pluriel , et le nominatif singulier
devient le génitif pluriel.
Le rétablissement de la déclinaison romane est, sans con-
tredit, une des découvertes les plus intéressantes de fauteur
de la grammaire, et qui exige le plus de sagacité. Elle nous
fournit le moyen de reconnaître la continuation du génie de
la langue gaële, sur un des points les plus essentiels de la
grammaire, dans la langue qui lui a succédé.
La lettre que l'on ajoute ou que l'on retranche dans la langue
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
99
romane est empruntée au latin , Vs; mais l'esprit qui a présidé
à son emploi est essentiellement gaël.
La deuxième déclinaison latine a bien quelques rapports,
comme le célèbre auteur que j'ai cité l'a fait voir; mais elle
en diffère sur plusieurs points très-imporlants, en ce que la
voyelle change toujours dans tous les cas; en ce que la consonne
change à l'accusatif singulier et au génitif pluriel , différence
saillante et fondamentale; et quand même la déclinaison en
latin serait la même, les Gacls latinisants du midi n'auront pas
changé la nature de leur déclinaison en formant leur langue
néo-latine, et par conséquent ne l'auraient pas empruntée.
LE PRONOM.
Les pronoms personnels sont tellement seml:)lables à ceux
des langues bretonnes, néo-latines et anciennes, qu'il suffit
d'en présenter le tableau.
PRONOMS PERSONNELS.
Singulier.
Pluriel.
Simple.
j l"pers. .
Ml, mhi.
Siiin.
Emphat.
Mise, mhise.
Sinne.
Simple.
2" •—— '
j Ta, thu, sujet
[ TIm, objet.
Sit,h.
Emphat.
r —
Tnsa , thiisa.
SibJise.
Simple.
3' — <
E. 5e. sujet. )
E. objet. i
1 /, si, sujet. )
l /, objet. i
masc. j
lad, siad, iad.
fém.
Emphat.
.y— i
1
1 Esan, masc.
1 Ise, fém.
> ladsan.
PRONOMS POSSESSIFS.
Gaël écossais
Il en est de même des pronoms
pos.se.ssifs; il suffit d'en
présenter
le tableau
'•
7'
100 RECHERCHES
Singulier. Pluriel
Simple, j ( Mo. Ar.
l"pers. \Mo.mhac-sa. Ar.
mac-nc.
Emphat
Simple. ) ( Do. Bhur, 'ur.
Emphat. \ 1 Dosa. Bhur-sa.
Simple. 3" j ' iAn.am.
{ Amhac-sa, san. ) ^
Emphat. 3 l , \ An. am-sa, san.
^ ( Amac-sa. san. )
Nous allons réunir dans un seul tableau , comme l'a fait
O'Reilly dans son dictionnaire irlandais, les pronoms person-
nels et possessifs en gaël irlandais, et il est facile d'en faire
l'analvse, d'après ce que nous avons exposé précédemment sur
les mêmes pronoms en gaël écossais.
PRONOMS
POSSESSIFS.
F. si
Nom.
Singulier,
mple.
Me.
Gaël irlandais.
F. emphat. F. simple.
Mise. Nom. Sinn.
Pluriel.
F. emphat.
Sinne.
Ace.
Me.
Aec.
Inn.
Gén.
Mo.
Gén.
Ar.
Dat.
Damh (
DU domh
Dat.
Didnn
JV.
B. Le d du
i datif est
la préposition ajoutée.
Nom.
Ta.
Tusa.
Nom.
Ibh.sibh.
Sibhse.
Ace.
Tka.
Thiisa.
Ace.
Ibh, sibh.
Ibhse.
Gén.
Do.
Gén.
Bhar :
ou bhur.
Dat.
Duit.
Dait-sa.
Dat.
Dibh.
Ihh.
Voc.
Tliusa.
Voc.
Ibhse.
Nom.
Si.
Sisi.
Nom.
Siad.
Siadsan.
Ace.
I.
hi.
Ace.
lad.
ladsan.
Gén.
A.
Gén.
A.
Dat.
Di.
Dat.
Doibh.
Dolbhseai
Nom.
Se.
Sèsin.
Nom.
Siad.
Siadsan.
Ace.
E.
Ésin.
Ace.
lad.
ladsan.
Gén.
A.
Gén.
A.
Dat.
Do.
Dosan.
Dat.
Doibh.
Doibhseai
SUR LES LANGUES CELTIQUES. lOl
Les tableaux des autres pronoms exigent aussi très-peu de
remarques; il en faut cependant. Car tout en présentant des
rapports marqués avec quelques pronoms latins, ils ont aussi
les rapports les plus intimes avec d'autres pronoms dans les
langues néo-latines, qui n'ont que peu ou point d'analogie avec
les pronoms latins.
PRONOMS RELATIFS.
Gaël écossais.
Nach. Qui -ne.
PRONOMS DÉMONSTRATIFS.
SI,.. I "^^
Sud, lui. Cet.
PRONOMS INTERROGATIFS.
Co? Qui?
Cia? Que?
CiocUcrciid? Quoi?
Les trois formes du pronom relatif ne sont que des modifi-
cations du même élément, c'est-à-dire, de la voyelle a; car
dans la seconde forme an on a ajouté un n, ce qui se repro-
duit fort souvent et est fondamental dans la langue celtique,
quand il s'agit d'établir des rapports euphoniques avec un mot
suivant qui commence par une voyelle. En second lieu , la
troisième forme est une forme négative, composée de l'n ca-
ractéristique de la négation en gaël , ainsi que dans toutes les
langues qui nous occupent, tant anciennes que modernes, de
la partie occidentale de l'Europe ; il précède le véritable pro-
nom relatif a, qu'ici on aspire à la fin ach.
Etablissons maintenant les rapports de ce pronom relatif a
102 RECHERCHES
avec les autres langues. D'abord il est gallois ; il est aussi bre-
ton , donc il est commun à toutes les langues celtiques propre-
ment dites , aux langues bretonnes et gaëles. A-t-il des rap-
ports avec les langues anciennes? D'abord il est complètement
grec, c'est le pronom relatif grec au féminin, dans le dialecte
dorique. Quant à la seconde forme avec un n, elle est encore
exactement grecque, puisque c'est l'accusatif grec ; or l'accu-
satif et le nominatif, même en grec, sont partout identiques
au neutre, et, au fait, ces deux cas, ainsi que le vocatif , ont
entre eux, par leur nature, la plus stricte analogie.
Ce n'est pas sans motif que j'indique la coïncidence qui
existe entre le pronom relatif gaël et le pronom relatif grec.
S'il n'y avait guère que ces rapports entre les deux langues, ce
serait une coïncidence due au hasard, mais comme il y en a,
ainsi que nous le verrons dans la partie lexicograpliique , de
très-étendues, et pour ainsi dire à perte de vue, il était im-
portant de marquer ici cette ressemblance, quand même elle
serait accidentelle.
Quant aux trois formes du pronom interrogatif en gaël, on
voit qu'elles sont presque identiquement les mêmes que les
trois formes du pronom relatif latin. Et remarquons, en outre,
que le pronom interrogatif latin est presque identiquement le
même que le pronom relatif dans la même langue.
Gacl. Co? Latin. Qui?
Cia ? Quœ?
Clod ? Quod ?
A'. li. Dans les longues celtiques proiircmcul dites, le c se prononce /;.
Quoique l'analogie soit frappante à la première vue , elle
l'est encore plus quand on remarque que le c en gaël est par
lui-même constamment ce que nous appelons dur, c'est-à-
dire qu'il a toujours le son du k, (juelle que soit la voyelle qui
l'accompagne. Remarquons, en outre, quant aux voyelles, que,
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 103
dans la première forme gaélique, co, l'o trouve son analogue
en latin dans l'a, qui était souvent, dans cette langue, confondu
avec l'o, et qu'il n'y a de différence entre les deux mots que
par la présence de \i, en latin. Or la présence ou l'absence de
i'j en gaël, relativement à une autre voyelle, est une affaire
presque indifférente , excepté dans certains cas ; puisqu'il y a ,
comme nous le verrons dans la partie lexicograpliique , peu
de racines qui ne se présentent sous une double forme; la
simple avec une seule voyelle, et la composée avec une dipli-
thongue , par l'addition d'un e ou d'un i.
Relativement à la seconde forme, elle est tout aussi sem-
blable , puisqu'il y a une diphthongue dans les deux. Et la
troisième l'est encore plus; car, outre la diphthongue, il y a la
consonne à la fin, qui est la même dans les deux.
Quant aux pronoms démonstratifs nous arrivons directe-
ment aux langues néo-latines; et, ce qu'il y a de plus intéres-
sant , à la transition du latin dans ces langues.
Gaêl, So. Fr. Ce.
Sml Cet.
Quelque évident que soit ce rapport, ayons encore recours
à la prononciation des lettres pour le rendre plus saillant. D'a-
bord le c en français a le son exact de l's sifflante et par consé-
quent de l's gaël devant un a, un ii, ou un o, qui est la voyelle
qui s'y trouve jointe dans le pronom.
Quant à la voyelle dans l'une et l'autre langue, le son est
à peu près identique, d'abord en français, \e de ce, pronom,
n'a pas le son de i'e final nmet ordinaire, mais de l'c, dit muet,
le plus ouvert. D'autre part, en gaël, i'o a deux sons : l'un très-
ouvert, qui est l'u italien; l'autre très-bref, qui approche ex-
trêmement de \e muet français très-ouvert. Voilà donc les
deux pronoms correspondants en gaël et en français , qui, s'ils
étaient orthographiés convenablement, seraient à peu près
104 RECHERCHES
identiques. Et ce que nous disons de la première forme de ce
pronom serait également applicable à celle que j'ai présentée
ici comme la seconde , car le det le t sont déjà par eux-mêmes
des sons très-voisins, qu'on est généralement bien tenté de
confondre , mais plus encore dans la famille celtique propre-
ment dite, où l'on dit si fréquemment l'un pour l'autre, sur-
tout dans le cas actuel ; car, en gaël , le t final n'a souvent pas
une prononciation distincte. Voilà donc les deux formes d'un
même pronom, jouant un si grand rôle en français, qui
sont essentiellement gaëles; c'est-à-dire qu'elles appartiennent
à la langue la plus répandue jadis dans les Gaules , laquelle a
immédiatement précédé l'invasion romaine, et lui a longtemps
survécu.
Sans doute qu'on peut y trouver des analogies avec des pro-
noms latins ; mais là elles sont éloignées , indirectes , tandis
qu'ici elles sont , j'ose le dire , identiques.
PRONOMS INDÉFINIS.
Gaël, Cuid. I
Eigin. \
Elle. Autre.
Français, Quelque.
Gach.
Cach.
Chaque.
Dans ce lableau il n'y a qu'une forme qui paraisse étrangère
aux langues anciennes et néo-latines, c'est la seconde, eigin.
D'abord la première, en gaël cuid, est identiquement la
même pour le sens et pour le son.
Ensuite le second pronom eile est le même mot en grec
et en latin, aXkos et alias.
Quant au troisième, c'est bien le pronom correspondant en
français, et pour le son et pour le sens. Car cach, gaël (ou sa
mutation gach) est bien chaque, français [ciasche, italien).
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 105
FORME
COMPOSEE.
Gaël
écossais.
1.
E so.
E sud
2.
I 50,
I sud.
3.
E sin.
j ladso.
lad sud.
4.
\ lad sin.
5.
6.
Cach elle ,
Gc b'e.
Cia b'c.
Each a cheile.
Ce tableau fait assez voir, si l'on veut y faire attention ,
que les formes composées des pronoms correspondants en
français sont formées d'après ce modèle, et par l'esprit qui
préside à la combinaison des deux éléments, et pour une
partie des formes matérielles des éléments.
, ( E. H.
So, Ce .
/, Elle.
So. Ce.
lad. Eux.
So , Ce.
lad , Elles.
So, Ce.
H ce , ce il , celai.
Elle ce, ce elle, celle.
Eux ce, ce eux, ceux.
Elles ce, ce elles, celles.
Cach, Chaque. j ç^^^^^^^^ g^^e (c. à d. les autres, le reste;
Elle, Autre )
Cia [qe] b'e. ) r> • • ) " soi*
^■^ ' \ (Jaoi, qui ou que (
Ce, (sa mutation). ) j quoi
B', [bi). Soit. l ou qui
quoi -soit - il, quoi-
(jue ce soit.
E.
PRONOMS RELATIFS.
Gaël irlandais , forme simple.
A.
Noçh.
Nocha.
106 RECHERCHES
PRONOMS DÉMONSTRATIFS.
So.
Sin.
Sud ou ud.
PRONOMS INTERROGATIFS.
Cia?
Ce?
Ci?
Cidh?Cred?
Cad ?
Ca?
PRONOMS INDÉFINIS.
Gach.
Cach.
Eujin.
Caid.
Aile, eilc , ode, uile.
Neach.
Gidh.
Ce.
Cidh et (jidli.
Cia.
DU VERBE, EN GAEL IRLANDAIS.
Nous continuerons à suivre la même méthode que nous
avons adoptée pour les verbes en gallois et en breton , c'est-
à-dire que nous réduirons le verbe gaël à ses éléments.
11 y a deux formes de conjugaisons à inflexion.
Dans les deux, l'élément de la personne se trouve à la fin.
Mais, dans l'une, il fait corps avec le reste du verbe ; dans
l'autre il n'y est pas joint , mais il se trouve à la même place ,
et rien ne l'en sépare.
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 107
Pour bien reconnaître cet élément et d'autres, il faut com-
mencer par déterminer l'élément d'action.
Or cet élément, en gaël, n'a pas une forme constante et
absolument identique.
Cet élément paraît sous deux formes très-semblables entre
elles, et qui tiennent au même principe :
1° La racine du verbe pure et simple, sans modification
aucune ;
2° Cette même racine, avec une syllabe de plus, qui n'in-
dique rien de spécifique ni de général, soit pour la personne,
soit pour le temps, etc. Cette syllabe additionnelle est donc
une forme iufinitive, soit de fait, soit par sa nature.
i' 1° Racine simple sans addition.
Élément d'action. ' / ad, adh, aidli, pour la première
( 2° Racine simple, / conjugaison.
' an, pour la seconde.
TABLEAU DE L'ELEMENT DE LA PERSONNE DANS LA PREMIERE
FORME DE CONJUGAISON.
Singulier. Pluriel.
1" pers. Aim. am, aina, amaid, ainais.
abhur, ) '. cas oblique de tu.
Iabluir, ; ',
I hhur )
thaoi, (tu).
3' '
On voit en examinant ce tableau :
I" Que félément de la personne manque à la troisième ,
tant du singulier que du pluriel. Ce caractère est digne de
fixer l'attention ; car nous avons déjà vu l'absence de l'élé-
ment de la personne à la troisième du singulier du verbe
breton , presque sans exception ; et nous retrouvons ce carac-
108 RECHERCHES
tère dans la conjugaison du verbe basque. Ainsi il se repro-
duit dans les trois divisions principales des langues celtiques,
prises dans leur acception la plus étendue , cest-à-dire dans
ie breton, dans le gaël irlandais, et dans le basque.
2° En comparant les éléments de la même personne dans
l'un et l'autre nombre, c'est-à-dire, au singulier et au pluriel,
on voit qu'ils ne sont que des modifications de la même racine.
3" Que ces racines sont significatives, c'est-à-dire, qu'elles
sont dérivées des pronoms de la personne correspondante,
comme on peut le voir dans le tableau général que j'ai donné
des pronoms personnels et possessifs en gaël irlandais. Ainsi
l'on voit que l'élément de la première pei^sonne aim, au sin-
gulier, est le pronom me retourné. Or, ce renversement du
pronom est un caractère commun à toutes les langues cel-
tiques que nous avons examinées jusqu'ici. Et, de plus, il est
particulièrement inhérent à la langue gaële, soit écossaise,
soit irlandaise. Car il est de règle, lorsqu'un pronom person-
nel composé de deux lettres, une consonne et une voyelle,
entre en composition avec une préposition (et le nombre de
ces mots composés est très-grand), il est de règle que le pro-
nom se retourne pour se joindre à la préposition, à la fin de
laquelle il s'ajoute comme dans le verbe. On voit également
que ce singulier se reproduit au pluriel avec diverses modi-
fications.
Ainsi , 1° ami, au singulier, devient au pluriel am, ou amr,
ou ainais. Or, que ce soit la même racine qui se reproduise
au singulier et au pluriel pour la même personne, rien n'est
plus naturel et plus conforme au génie de toute déclinaison,
quant aux nombres.
2° Air, élément de la seconde personne au singulier, se
retrouve dans abhar, élément de la même personne au plu-
riel; et cet abhar est évidemment bhar, qu'on trouve dans le
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 109
tableau déjà cité des pronoms personnels en gaël irlandais; il
y figure comme le cas oblique de la seconde personne du
pluriel.
3° Thoai, qui est l'autre forme élémentaire de la même
personne au pluriel, est évidemment ihii, forme objective du
tu, comme on le voit dans le même tableau. Ici il est au plu-
riel au lieu d'être au singulier, mais il a une modification
qui l'en distingue, et cela suffit.
Ce résultat général, relativement à l'élément de la per-
sonne , qui est un élément significatif par lui-même , n'étant
que le pronom ordinaire légèrement modifié , devient un trait
saillant dans les langues celtiques. Nous l'avons vu dans les
langues qui précèdent, nous venons de le voir dans le gaël,
et nous le verrons dans le basque.
ÉLÉMENT DU TEMPS.
Il n'y a que trois temps en gaël, seulement les primilifs.
Les autres temps secondaires, l'imparfait et le plus-que-parfait
y manquent.
Le présent n'a point d'élément du temps, il est sous-en-
entendu, comme en breton.
L'élément du temps, au futur, consiste dans la caractéris-
tique /, qui est la même que celle du futur dans le mode
conditionnel en breton. Elle se place singulièrement entre
la racine simple et la syllabe additionnelle infinitive. Ainsi
nieal est une racine pure et simple ; ad est une syllabe addi-
tionnelle indéfinitive que l'on ajoute ou n'ajoute pas.
Pour faire le futur (abstraction faite de la personne) on
place la caractéristique/ entre ces deux syllades , ce qui fait
meal-f-ad, mealfad.
110 RECHERCHES
Le passé a pour l'élément spécifique du temps, le même
qu'en gallois et en breton, ais et as; mais il ne se trouve
qu'au singulier et manque tout à fait au pluriel. Cependant
il est suppléé par l'aspiration de la première consonne. Ainsi ,
au pluriel, on ne dit point meal-amar a. la première personne,
parce qu'il se confondrait avec la même personne du présent;
mais on aspire la première lettre m, et au lieu de meal-amar
on dit mheal-amar.
Cette aspiration , d'ailleurs, se fait à toutes les personnes de
ce temps. En général, on peut dire, relativement à ce temps,
qu'il n'a pas de forme simple en gaël , parce qu'il y a pour
les deux langues écossaise et irlandaise un élément spéci-
fique du temps passé , qui est do. On l'emploie séparément. Il
précède la racine du verbe , ne fait pas corps avec lui , et n'ex-
prime aucun autre élément du verbe , presque comme clid en
anglais. L'élément du temps passé do est invariable et ne se
combine avec aucun autre élément du verbe, dont il reste
toujours détacbé , en le précédant. Alors la première con-
sonne de la lacine du verbe qui le suit s'aspire. C'est pour-
quoi on voit une aspiration à la première lettre de la racine
du verbe, dans toutes les personnes de ce temps , ainsi que je
l'ai exposé plus haut; mais, comme on peut se servir de la
racine ainsi modifiée en gaël irlandais, sans le faire précéder
de do, je range ici cette forme du temps passé dans la conju-
gaison des temps simples.
Le petit tableau suivant, avec des chiffres distinctifs de
l'élément, est nécessaire pour bien voir l'analogie du verbe
dans les trois temps :
i" L'élément de l'action; 2" l'élément du temps; 3" l'élé-
ment de la personne.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
111
TABLEAU DES ELEMENTS DU VERBE DANS LES TROIS TEMPS
DE LA PREMIÈRE CONJUGAISON.
Singulier,
pers. Gaël. Meal
3
aim.
1 3
2*^ Meal — air.
y Meal — aidh.
Singulier.
1" pers. Meal — / —
FUTUR.
3
ad.
3
2' Meal— f— air.
1 2 3
3' Meal— f— aidh.
Pluriel.
ou
amar.
1" pers
Meal -f
I ou
\ amaid.
Fr. Je trompe.
Tu trompes,
n trompe.
Je tromperai.
Tu tromperas.
H trompera.
Nous tromperons.
2'
—
Meal —f — abhar ou a',dk>
1 3 3
Meal-J-aid.
?. Vous tromperez.
y
—
Ils tromperont.
Singuli
PASSÉ,
ier.
1"
pers.
Mheal — 05.
J'ai trompé.
2'
1 a
Mheal — ais.
Tu as trompé.
3'
Pluriel
Mheall.
I\ a trompé.
1"
pers,
MheaL
Nous avons trompi
2'
y
[ amar.
1 3
Mheal — ahbar.
Vous avez trompé.
Ils ont trompé.
U2 RECHERCHES
N. B. Il emprunte la troisième personne de la seconde
forme de conjugaison que nous verrons ci-après.
Ce mode est presque identique avec le présent de l'indi-
catif, sauf qu'il n'a pas de première personne, ni l'élément de
la personne, à la deuxième; et sous tous ces rapporis il res-
semble au breton et au latin. Le reste, au pluriel, ne diffère
du présent indicatif ([ue par une nuance.
Singulier.
l" pers. Meall.
3" . . . (emprunté à la 2" conjug.) Qu'il tromp(\
Pluriel.
ons.
\ I
1" pers. Me«/-p"'- Trompi
( amoed. )
1 3
2' Meal — aidhe. Trompez.
1
l Mealaid, 1
S' ' Mealaid — is [ le pronom / Qu'ils trompent.
( retourné de \à 3' pers. '
Nous traiterons du conditionnel ou potentiel , ainsi que
d'un autre mode que les grammairiens gaëls appellent le
consueludinal (mais qui n'est qu'un présent de l'indicatif),
après avoir donné la seconde forme de la conjugaison.
La terminaison la plus ordinaire de i'inlinitif est ad et ses
modifications, terminaison que nous avons déjà vue ajoutée
à la racine simple sous diverses modifications à l'indicatif, et
que nous avons appelée syllabe inllnitive, parce qu'elle ne
changeait pas la valeur de la racine simple, à laquelle elle
s'ajoute. Il y en a une autre que nous avons déjà indiquée
SUR LES LANGUES CELTIQUES. H3
sous ia forme de an, et que nous avons placée parmi les syl-
labes infinitives qui s'ajoutent à la racine simple. Elle est im-
portante, parce qu'elle joue un rôle dans la seconde conju-
gaison. Nous donnerons les différentes manières de spécifier
le temps d'^ i'inlinilif, après avoir exposé la seconde forme
de la seconde conjugaison , ce qui sera fort court.
SECONDE FORME DE LA CONJUGAISON À INFLEXIONS.
Je donne à cette forme le nom de conjugaison à inflexions,
comme à la première ; quoique la syllabe finale , qui cons-
titue l'inflexion, ne soit pas écrite comme faisant corps-avec
le reste du verbe , rien ne l'en sépare ; elle est la dernière syl-
labe du verbe, et, comme dans la conjugaison précédente,
elle est l'élément de la personne. De plus elle ne change ja-
mais de place, et ne manque jamais. Je le répète ici, si elle
n'est pas réunie par l'écriture , elle l'est par la parole. Il n'y a
pas d'intervalle, car rien n'intervient; c'est donc une affaire
de scribe. Ici, il ne faut pas se donner de la peine pour re-
connaître dans l'élément de la personne la valeur primitive ;
c'est le pronom sans la moindre altération, sans la moindre
modification , même de celles que l'usage autorise ; c'est le
pronom de chaque personne dans sa forme primitive et la
plus usuelle , excepté dans une seule circonstance , ou il est
dans la forme secondaire, comme dans la première conju-
gaison. Les écrivains, comme tout le monde, reconnaissent
dans chacun de ces éléments un mot préexistant dans la
langue. Ils ont cru devoir les écrire séparément, comme s'il
n'était pas de la nature des mots composés, quand même les
deux racines seraient entières, de pouvoir être écrits en-
semble de manière à ne former qu'un corps.
Nous avons dit que les deux syllabes infinitives qui pou-
8
114 RECHERCHES
vaient être ajoutées à la racine, sans rien ajouter au sens,
étaien t :
Ad et ses légères modifications,
An.
C'est ce que nous allons surtout voir clans cette conjugaison,
où ad et ses légères moclifications jouent le rôle insignitiant
que je leur ai assigné dans la première conjugaison. Remar-
quons , d'ailleurs , que la même syllabe ad est une syllabe
infmitive en gallois.
Au présent, la terminaison inlinitive an s'ajoute à la racine
simple, dans toutes les personnes, excepté à la première du
singulier.
Donc la syllabe an n'ajoute rien au sens de la racine.
Au futur, la terminaison infmitive adh s'ajoute à la racine
simple, dans toutes les personnes.
Donc, comme nous l'avons déjà dit pour la première con-
jugaison , lorsqu'elle y paraît, elle n'ajoute rien au sens de la
racine.
Mais entre cette syllabe inûnitive et la racine simple, vient
se placer l'élément du temps/, comme dans la première con-
jugaison.
Le passé est réduit à la racine simple ; il n'a l'élément du
temps dans aucune de ses personnes , c'est-à-dire faisant corps
avec le verbe ; mais l'aspiration de la première consonne y
supplée , comme nous l'avons expliqué dans la première con-
jugaison.
TABLEAU DE LA SECONDE CONJUGAISON.
TNDICATII'.
Singulier.
1"' pers. Gaël. Mealaim. Fr. Je trompe.
2' Mcalan tu. Tu trompes.
3' Mealann se. Il trompe.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
Pluriel.
1"
pers. Mcalann sinn.
Mealnnn sibh.
Nous trompons.
Vous trompez.
y
— — Mealann siad.
Ils trompent.
T
FUTUR.
Singulier,
pers. Mcal — J — ad me.
Mcal— f— ad ta.
Je tromperai.
Tu tromperas.
■à"
Meal—f—adsc.
Pluriel.
Il trompera.
2=
pers. Meal — J — ad sinn.
Meal ~f - adii sibh.
Nous tromperons.
Vous tromperez.
3^
Meal - f - adh siad.
PASSÉ.
Singulier.
Ils tromperont.
pe
pers. Mheall me.
J'ai trompé.
2°
3'
Mheall tu.
Mheall se.
Pluriel.
Tu as trompé.
Il a trompé.
1"
pers. Mheall — sinn.
Mheall - sihh.
Nous avons trompé,
Vous avez trompé.
y
Mheall - siad.
IMPÉnATIF.
Singulier.
lis ont trompé.
y
Pe'-s
Meall.
Mealadh se.
Pluriel.
Trompe.
Qui! trompe.
1"
2'
3'
pers. Mealadh sinn.
Mealaid sihh.
Mealaid siad.
Trompons.
Trompez.
Qu'ils trompent.
115
DES TEMPS DE L'INFINITIF.
Il n'y a pas , dans ce mode , d élément spécifique du temps
faisant corps avec la racine.
On exprime le temps à l'infinitif par des mots détachés,
8.
116 RECHERCHES
qui précèdent la racine du verbe avec la terminaison infini-
tive. L'emploi et la signification de ces mots sont à peu près
les mêmes que dans le gallois et le breton.
Pour le participe présent, on se sert en gaël de la prépo-
sition ag , qui veut dire à en français, et on la place devant
le verbe avec sa forme infinitive. Ainsi, pour dire faisant , ils
diraient à faire.
Le futur s'exprime par le moyen de deux autres particules
tout aussi significatives, et qui répondent à la tournure sui-
vante, sur le point de...
Il en est de même du passé ; on l'exprime par la préposition
la plus significative du passé, après.
Les différentes manières de rendre les temps à l'infinitif
sont très-remarquables. Elles sont toutes dans le génie de la
langue française , ce qui veut dire que le génie du gaël s'est
continué dans le français.
D'abord du présent.
Il n'est pas possible de trouver une empreinte plus forte
d'une langue que celle qu'a laissée le gaël dans deux modifi-
cations du présent de l'infinitif On le fait précéder de l'une
ou l'autre particule équivalente à la préposition à. Gomme
dans la phrase /aime à faire, etc —
Certes, ces tournures françaises ne sont pas empruntées au
latin ; et je doute même que le plus barbare latiniste du
moyen âge se soit jamais permis de dire : amo adfacere, etc.
Et, si Ton voulait en attribuer forigine aux Francs ou aux
Visigoths, nous dirions, à en juger par les Allemands, qui se
servent de zu correspondant à ia particule h, qu'ils n'avaient
pas l'autre tournure analogue à l'emploi du de.
Ainsi, en admettant les Allemands au concours, ce qui est
une faveur, ils ne réussissent pas davantage.
Mais ce qui achève de faire ressortir au plus haut degré
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 117
ces rapports entre le gaëi et le français, c'est que la ressem-
blance ne consiste pas seulement dans l'esprit de la chose,
mais dans- la lettre même.
Les particules employées sont identiquement les mêmes
en gaël, en français et en italien.
Gaël, A. Fr. A.
Do. It. Da (employé quelquefois avec l'infiiiilir).
Comme do, en gacl, signifie également de et à, il se pour-
rait que le do qui précède finfinitif signifiât de dans ce cas.
Et remarquons que do, en gaël, qui, par la prononciation
de Vo ])ref, se rapproche de l'e muet ouvert en français, était
lui-même écrit de dans les anciens manuscrits irlandais lors-
qu'il a le sens de de français. Quant à la tournure qui exprime
ie futur, air ii me-aJach correspond à celle sui' le poinl (de)
iromper.
Les lexicographes irlandais rendent la particule ii dans ce
cas par dessein; mais le mot ii n'a nulle part ce sens , et j'ai des
raisons très -fortes pour croire que ce mot veut dire point,
précisément comme dans la tournure française sur le point
de, etc.
Enfin le passé se rend par le moyen de la préposition après
avec f infinitif ; ce qui est entré également dans la langue
française, dans la tournure si commune équivalente après
avoir, etc. Assurément les Français ne l'ont pas prise aux
Latins.
TABLEAU DES TEMPS DE L'INFINITIF.
INFINITIF. PRÉSENT.
Gacl, Do j , , „ Fr. De
> mliealadn.
A S A
118 RECHERCHES
PARTICIPE PRÉSENT.
Ag meuladh. A tromper.
(Trompant.)
PARTICIPE PASSÉ.
lar mealadli. Après tromper.
[Après avoir trompé.)
PARTICIPE FCTCR.
Air ti niealadli. [Sur le point [de] tromper.)
DU VERBE, EN GAËL ECOSSAIS.
Ici paraît la différence la plus saillante entre le gaël irlan-
dais et le gaël écossais. Mais il n'y a d'autre différence f|ue
celle du plus au moins ; la nature du verbe est la même dans
les deux.
Quekjues mots suffisent après l'exposition que nous avons
faite du verbe en gaël irlandais, pour connaître le verbe en
gaël écossais.
Les Écossais n'ont plus la première forme de conjugaison;
ils n'ont conservé que la deuxième, et encore ne font-ils pas
dans toute son intégrité.
Les éléments sont les mêmes ainsi que leur emploi, à une
nuance près.
La caractéristique du futur a disparu ; et c'est la consé-
quence nécessaire de cette singulière tendance à l'aspiration
qui caractérise les Gacls , tendance sur lacjuelle nous avons
insisté dans une autre occasion. LjT, lorsqu'on f aspire, perd
sa prononciation et disparaît ; voilà ce qui est arrivé au futur
des Gaëls écossais et ce qui arrivera probablement aux Irlan-
dais, quand ils cultiveront moins leur langue; car ils sont
bien supérieurs, à cet égard, aux Ecossais.
Le futur ayant perdu sa caractéristique, il n'a plus rien
SUR LES LANGUES CELTIQUES, '^r^ 119
d'essentiel qui le distingue du présent. Prenons, par exemple,
le fulur irlandais, meal-f-adii-me ; ôtez ly caractéristi([ue, res-
tera mcal-adh. Mais adh est une syllabe inlinilive qui ne dé-
signe pas de temps; donc il se confond avec le présent. Or
ce présent peut, d'après le génie de la langue , être représenlé
sous ces deux formes :
Meal ou Meal — adh.
C'est-à-dire qu'il n'y a pas d'élément de temps; qu'il n'y
a que l'élément d'action , représenté dans l'une par la racine
simple, dans l'auli-e par cette même racine simple, plus la
syllabe infinitive. Pour compléter le présent, il ne faut qu'a-
jouter l'élément de la personne :
Mc(d inc.
Meal — adii me.
L'exemple que je viens de donner n'est que supposé d'après
le véritable génie des deux langues. Prenons un exemple réel
dans le gaël écossais.
Buail est une racine simple, correspondant à BaXX-(w) en
grec , avec le sens de frapper.
1 3 I 3
Faites-en un futur, à la manière irlandaise, Baail-f-adh-me ;
supprimez ly, élément du futur, vous aurez Buail- adii-me , ou
sa modification écossaise Buail-idh-me.
Or, dans le génie du gaël , ce mot n'est plus un futur, parce
qu'il n'a pas l'élément du temps. Mais, comme on s'en est
servi comme futur sous sa forme précédente et caractéristique,
il continue à servir au môme usage et on le distinguera de
l'autre forme du présent par l'absence de la syllabe infinitivc
adh idh- (adh.)
Baad — me, présent.
Bufi(7 — idit me, futur.
120 RECHERCHES
Ne croira-t-on pas que les Gaëls écossais vont s'arrêter là,
et ne pas pousser la confusion plus loin? Il n'en est rien ce-
pendant. Voyez la déraison : ils ont commencé par confondre,
par sa forme rationnelle, le futur avec le présent; cependant
il reste la syllabe inilnitive ad, qui suffît pour les distinguer.
Ils pourraient donc avoir un présent simple , en se servant de
l'autre forme, de la racine simple plus le pronom,
Buad — me.
mais non; ils en font un futur qui fait double emploi; et,
embarrassés de cette confusion , ils cherchent à utiliser cette
deuxième forme en la consacrant à exprimer le futur, quand
ils l'emploient avec une négation. Le bel avantage 1 Ils perdent
un présent pour gagner un futur inutile.
Mais il est évident que l'un ou l'autre futur, ou les deux,
ont conservé, dans bien des cas, un sens très-manifeste du
présent, quoi qu'en disent les grammairiens, tout en rap-
portant la preuve de ce que je viens d'avancer : car ils disent,
c'est une chose remarquable, que le futur, en gaël écossais,
est employé pour désigner une action, qui a lieu ordinaire-
ment, et qu'ils rendent par le futur, ce que, chez d'autres
peuples , on exprime au moyen du présent , comme dans les
phrases suivantes : un fds sage réjouit son père, etc.
DES VERBES AUXILIAIRES,
C'ESÏ-À-DIRE DE CEUX QUI EXPRIMENT 1,'EXISTEXCE ET REPONDENT
AU VERBE ÊTHE.
Gaël. Gaël irlandais.
2. la (avec ou sans ce qui le précède, en l'aisanl corps avec lui).
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 121
Gaèl. Gaol irlandais.
SDa. — Bai. — Boi. — But. — Noi. (Dans les vieux nianuscrits.)
Fa (mutation du b dans ba).
"' j Bi - Bklh. - Beidh.
[ Bu.-Budh.
4. Fail.
5. Raibh.
Quelques-unes de ces racines, qui expriment le verbe être
en gael irlandais, se reconnaissent à la première vue, comme
appartenant aussi à plusieurs, ou à presque toutes les langues
anciennes de l'Europe occidentale, en y ajoutant le grec.
La première racine se reconnaît dans la syllabe qui se
reproduit le plus dans le verbe correspondant grec. Au présent
elle se trouve dans la deuxième personne du singulier du verbe
être latin , et se reproduit dans la troisième du singulier ainsi
que dans la deuxième personne du pluriel, avec la caracté-
ristique de la personne.
Gaël , As.
Lat. Es.
Is.
Es-
- t.
Es-
- tis.
La deuxième forme is en gaël est complètement anglaise :
Gaël, Is. Angl. Is.
Nous verrons en basque que cette racine est identiquement
la même. En voilà assez , je n ai pas besoin de pousser la
comparaison plus loin.
La deuxième racine ne se présente pas aussi promptement
avec ses rapports, parce qu'il faut, pour les reconnaître, avoir
présent à l'esprit un trait saillant de la langue gaële, qui la
caractérise à un haut degré, et sans la connaissance duquel
on n'en saurait apprécier la nature. Je veux dire, cet esprit
d'abréviation par suppression de lettres , qui se reproduit à
122 RECHEUCHES
chaque instant. Ainsi, dans le mot ta qui nous occupe nous
en trouvons un exemple. La voyelle a peut être ajoutée ou
supprimée, et cette deuxième racine qui exprime le verbe
être peut se présenter sous deux formes :
Ta, a ta.
Mais il y a une consonne , que l'on ajoute ou que l'on sup-
prime au commencement d'une foule de mots en gaël dont
la première lettre est une consonne; peut-être plus souvent
lorsqu'il s'agit d'un t. Il y en a beaucoup dans la partie lexi-
cograpliique ; j'aurais pu les multiplier indéfiniment. Cette
consonne est Vs ; or, devant le verbe auxiliaii-e ta mettons
une s et nous aurons sta. Voilà précisément la racine du verbe
stare lalin , dont les Italiens se servent comme verbe auxiliaire
et qui , par lui-même , a le sens qui en fait un des représentants
de ïexistence ou de Yéire dans presque toutes les langues qui
nous occupent.
La troisième, ba-hi-bu, etc. est le même verbe auxiliaire
qu'en gallois ou eu breton ; le même qu'en anglais , alle-
îiiand, etc.
Gaél, Bi. Angl. Bc.
La quatrième racine, tail, se dit en gaêl irlandais, et hheil
en gaël écossais. Ce sont deux formes de la même racine ;
la dernière se prononce veil. Or ce mot est l'équivalent du
latin valere , lorsqu'on l'emploie dans le sens du verbe être
comme dans la phrase : quornodo vales ? comment e'tes-voas ?
D'ailleurs, dans le sens primitif, la racine gaêle a de même
l'autre sens de valere. Elle se trouve dans toutes les langues
celtic[ues proprement dites , et y forme une nombreuse famille :
Gaël oc. Bliril. Lat. Valrre.
La cinquième se trouve aussi ailleurs; elle a éprouve cette
modification si commune dans le gaêl, que nous avons indi-
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 123
quée à la deuxième racine exprimant le verbe être, où nous
avons vu que ta pouvait être précédé d'une voyelle ou s'en
passer. Suppléons la voyelle qui manque à cette cinquième
racine, faisons précéder l'e et nous aurons :
Gael, E — raibh. L;it. Era — m.
— s.
— t.
Et ce cjui rend la conformité parfaite, c'est que cette
forme en gaël n'est jamais employée qu'au temps passé , comme
le mot correspondant latin.
Mais cette forme en gaël est, comme nous l'avons dit, la
forme elliptique par suppression de Ve. L'c fait partie essen-
tielle de la racine, du moins comme voyelle, ainsi que nous
le voyons en latin où cette racine est er. Et nous verrons la
racine complète se reproduire en gaël comme en latin dans
une des modifications les plus importantes du verbe, avec la
même acception dans les deux langues , et dans toutes les
langues celtiques.
DE LA VOIX PASSIVE.
Il y a, en gaël irlandais, deux formes de conjugaison du
passif, comme à l'actif. Nous les avons séparées à l'actif pour
la clarté et pour en mieux faire connaître la nature. La con-
naissance intime de l'une fait moins ressortir la nature de
l'autre. Il en est de même au passif: nous les expliquerons
successivement.
Nous commencerons par la forme passive qui correspond à
la deuxième forme active, parce qu'il en résulte plus de clarté.
Au présent, il n'y a pas, comme à l'actif, l'expression di^
l'élément du temps. Il est sous-entendu. Or il ne faut que trois
éléments pour ce verbe au passif.
124 RECHERCHES
Nous avons vu que la syllabe infinitive la plus usuelle est
ad ou adh, at, qui sont ses modilications. Or on renverse ici la
syllabe , comme on le pratique si souvent pour les pronoms
dans toutes les langues celtiques proprement dites, et
Ad ) , .
, > devient ta :
At j
Voilà l'élément de l'action à sa forme iiTûnitive.
Quant à l'élément au passif, on se sert de la seconde racine
du tableau précédent des verbes auxiliaires ta, et on l'écrit
séparément, parce qu'elle ne fait pas corps avec-lui.
2° Ta, verbe être.
Élément du passif.
Quant à l'élément de la personne, il est le pronom variable,
suivant la pei'sonne , mais sous sa forme primitive , sans aucne
altération, comme dans la deuxième conjugaison de l'actif.
C'est le même séparément, et reconnaissable à tous les yeux,
avec toute son identité ; voici donc le troisième élément.
3° Le pronom élément de la personne. Résumons.
TABLEAU DES ÉLÉMENTS DU PASSIF AU PRESENT.
1° Élément d'action. Racine simple, syllabe infinitive ta.
2° Élément du passif. Verbe être, fa.
3° Elément de la personne. Pronom.
On les écrit dans un autre ordre, mais séparément :
3 3 1
Ta me mcalta.
Le pronom seul change dans la conjugaison du temps.
TABLEAU DES ELEMENTS DU PASSIF AU FUTUR.
x" L'élément d'action. Comme au présent.
2° Élément du passif. La troisième racine du tableau des verbes élrc.
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 125
3° Élément du temps. Se trouve clans la légère modification
du verbe être employé sous la forme
Bcidli. ( Voyez le tableau. )
4° Élément de la personne. Le pronom comme ci-dessus.
Pour faire le verbe, on les réunit comme ci-dessus au pré-
sent.
EXEMPLE DD FUTUR.
2 3 .'l 1
Beidli me inealta, etc.
TABLEAU DES ELEMENTS DU VERBE PASSIF AU PASSE.
1° Élément d'action. Comme ci-dessus.
2° Elément du passif. Le même verbe être qu'au futur.
3° Elément du temps. Consiste dans la légère modiiication du
verbe êlrc, t — Blii. (Voyez le tableau
des verbes être.)
k" Elément de la personne. Le pronom comme ci-dessus.
On les écrit dans le même ordre que pour les autres
temps.
EXEMPLE DU VERBE PASSIF AU PASSE.
1 3_ /, 1
Bhi me mcalta.
Je n'ai pas placé dans ce tableau un autre élément du passé,
qni est toujours distinct et, en général, le plus usité dans les
deux langues gaëles; c'est do. J'en ai déjà parlé, mais je ne
l'ai pas placé dans le tableau, parce qu'il n'est pas le verbe
auxiliaire être, ou du moins, parce que son origine est incer-
taine. J'y reviendrai. Voici cette nouvelle combinaison ;
5 3 1 i
Do — mealadk — me,
OÙ l'on voit que la syllabe infini tive de la racine a repris sa
forme primitive.
L'autre forme de la conjugaison passive répond à la pre-
126 RECHERCHES
mière forme de Tactif. Ici rélément du passif est ar, comme
en latin , en gallois , en breton et en gaël écossais. Nous avons
vu, dans les observations sur le cinquième verbe être, au ta-
bleau, que er était la véritable racine de ce verbe, comme en
lalin. Or, nous voyons dans cette forme de conjugaison, au
passif, un élément significatif du passif semblable à ceux qu'on
emploie dans la conjugaison précédente, c'est-à-dire du verbe
être. Et la présence de cet élément semblable n'apporte d'au-
tre différence dans la forme que celle d'être réuni à l'élément
d'action, ce qui n'est qu'une différence graphique.
Cette forme de conjugaison n'a que deux temps : le pi^é-
sent et le futur. Elle emprunte son passé, si l'on peut s'ex-
primer ainsi, à la forme précédente. Quant à l'élément du
temps, il manque au présent, comme de coutume.
Quant à celui du futur, il est le même qu'à l'actif, et, de
plus, se forme de la même manière.
FORME PASSIVE. PRESENT.
Singulier.
1"
pers.
Mealt — ar ■
— me.
r
Mealt — ar
- thii.
3^
Mealt — ar
Pluriel
— é.
1"
pers.
Mealt - ar
— iiin.
2=
Mealt - ar
- ibh.
3-=
Mealt — ar
— iad.
Singulier.
r\
1"
pers.
Meal~J-
ar me.
r
Meal -J -
ar — tliu .
y
Meal -/-
Pluiiel.
ar — e ,
1"
pers.
Meal-f-
ar — inn.
2'
Meal^J-
ar-ibli.
3^
Meal-f-
ar — iad ,
nie.
Meal —Jaidh — cai
Meal — Jaidh — ear — il
Meal —Jaidh — ear — e.
Meal —Jaidh — ear — inn.
Meal —Jaidh — ear — ibh.
Meal —Jaidh — ear — iad.
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 127
Voilà le fond du verbe en gaël irlandais, quant à lactifel
au passif. Les autres modes, le conditionnel et Xinipéralif, ne
sont que des répétitions des formes de l'indicatif, à quelques
légères modifications près qu'il est inutile de rapporter, avec
ou sans paiticules conditionnelles. Nous dirons de l'infinitif
passif, qu'il est exactement formé sur le modèle de l'infinitif
actif. Ce sont les mêmes prépositions qui spécifient le temps,
et la syllabe infinitive est celle que nous avons indiquée
comme jointe à la racine simple au passif, qui lui donne un
caractère plus adjectif , comme en latin, c'est-à-dire une forme
plus appropriée au passif; et en gaël ce n'est que la forme
infinitive ordinaire, ' renversés, ia. Même caractéristique
du participe correspondant en latin.
VERBE PASSIF, EN GAËL ECOSSAIS.
La même dégénération du verbe que nous avons signalée
à l'actif du gaël écossais se retrouve au passif. Nous n'avons
pas besoin d'insister sur ce point. Le véritable esprit du gaël
se trouve dans l'irlandais.
128 RECHERCHES
DE LA GRAMMAIRE BASQUE.
Nous arrivons maintenant à l'examen de cette langue, sur
laquelle on a dit des choses si contradictoires et si étranges.
Les celtisants , en France, n'ont pas hésité à la reconnaître
pour une de leurs langues, ou plutôt, ils l'ont englobée avec
le breton, le gallois, le gaël écossais et irlandais, pour en faire
une langue qu'ils appelaient celte. Cependant , quand ils fai-
saient un dictionnaire de cette langue celte , c'était du breton.
D'autre part, ceux qui se sont occupés de linguisliqae (à
l'exception cependant d'un nom illustre, que nous citerons
bientôt) , sous l'impression d'un coup d'oeil jeté sur des formes
insolites, ne reconnaissant aucune analogie avec nos langues
anciennes et modernes, en ont fait, pour ainsi dire, une langue
à part. Ils l'ont exclue de toute fdiation avec les langues de
l'Europe , et, poursuivant leur compaiaison avec les langues de
l'Asie, ils ont fini par l'exclure de toute communauté avec
l'ancien conlinent; puis, cherchant des rapports en Afrique,
et jusqu'en Amérique, ce n'esl que là qu'ils ont cru trouver
quelque analogie éloignée. Ainsi , la langue basque, selon eux,
n'aurait que quelques points de ressemblance avec les langues
des sauvages de l'Amérique et de l'Afrique, c'est-à-dire peut-
être avec celle des Chérokées, desPigawilanées, que sais-je?et
des habitants du Congo. Ce résultat, s'il était fondé, serait bien
merveilleux, mais ne serait pas impossible; il serait, en effet,
extraordinaire que cette ancienne population du midi occiden-
tal de l'Europe, occupant non-seulement les Espagnes, mais
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 129
l'Aquitaine et le littoral de la France, mêlée, dans ces pays,
aux Gaulois, et, dans les Espagnes même, à des Celtes de la
même famille, ayant des rapports multipliés avec le reste de
la Gaule occidentale, fût restée entièrement isolée de ces po-
pulations par leur langue. Cependant, cela se peut; mais cela
n'est pas, comme nous le verrons bientôt. Avant de nous
occuper spécialement de cette langue, il importe de faire con-
naître les résultats des recherches d'un célèbre philologue sur
l'identité de la langue basque et de celle des Ibères, et sur
l'extension de cette population hors des limites des Espagnes.
Je donnerai ici la traduction littérale des conclusions de l'ou-
vrage de M. Guillaume de Humboldt intitulé : Prùfung dcr
Untersiichungen iiber die Urhewohner Hispaniens venyiiltelsl der
Vaskischen Sprache, von Wilhelm von Humboldt. In-4°.
RÉSULTAT DES RECHERCHES PRECEDENTES.
1° « Le rapprochement des anciens noms de lieux delà
péninsule ibérienne avec la langue basque montre que cette
langue était celle des Ibères; et, comme ce peuple paraît
n'avoir eu qu'une langue, peuples ibères et peuples parlant
basque sont des expressions synonymes.
2° « Les noms de lieux basques se trouvent sur toute la pé-
ninsule sans exception; et, par conséquent, les Ibères étaient
répandus dans toutes les parties de cette contrée.
3° «Mais, dans la géographie de l'ancienne Espagne, il y
a d'autres noms de lieux qui, rapprochés de ceux des con-
trées habitées par les Celtes , paraissent d'origine celtique , et
ces noms nous indiquent, à défaut de témoignages histori-
ques, les établissements des Celtes mêlés aux Ibères.
à° « Les Ibères, non mêlés de Celtes, habitaient seulement
vers les Pyrénées et sur la côte méridionale. Les deux races
9
130 RECHERCHES
étaient mêlées dans l'intérieur des terres , dans la Lusitanie
et dans la plus grande partie des côtes du nord.
5° « Les Geltes-Ibériens se rapportaient, pour le langage,
aux Celtes , d'où proviennent les anciens noms de lieux de la
Gaule et de la Bretagne , ainsi que les langues encore vivantes
en France et en Angleterre. Mais, vraisemblablement, ce n'é-
taient pas des peuples de pure souche gallique, rameaux
détachés d'une tige restée derrière eux; la diversité de carac-
tère et d'institution témoigne assez qu'il n'en est pas ainsi.
Peut-être furent-ils établis dans les Gaules à une époque anté-
historique, vor Menschen-G edenken , ou du moins ils y étaient
établis avant les Gaulois. Eu tout cas, dans leur mélange avec
les Ibères, c'était le caractère ibérien qui prévalait, et non le
caractère gaulois tel que les Romains nous l'ont fait connaître.
6° « Hors de l'Espagne , vers le nord, on ne trouve pas trace
des Ibères, excepté toutefois dans l'Aquitaine ibérique, et une
partie de la côte de la Méditerranée. Les Calédoniens, nommé-
ment, appartenaient à la race celtique, non à l'ibérieune.
7° « Vers le sud, les Ibères étaient établis dans les trois
grandes îles de la Méditerranée; les témoignages historiques
et l'origine basque des noms de lieux s'accordent pour le
prouver. Toutefois ils n'y étaient pas venus, du moins exclusi-
vement, de l'Ibérie ou de la Gaule; ils occupaient ces établis-
sements de temps immémorial, ou ils y vinrent de l'Orient.
8° « Si les Ibères appartenaient aussi aux peuples primitifs
de l'Italie continentale, la chose est incertaine; cependant,
on y trouve plusieurs noms de lieux d'origine basque, ce qui
tendrait à fonder cette conjecture.
9° « Les Ibères sont diflérents des Celtes, tels que nous
connaissons ces derniers, par le témoignage des Grecs et des
Romains, et par ce qui nous reste de leurs langues. Cepen-
dant il n'y a aucun sujet de nier toute parenté entre les deux
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 131
nations; il y aurait même plutôt lieu de croire que les Ibères
sont une dépendance des Celtes, laquelle en a été démem-
brée de bonne heure.
« Ces principes n'ont pu être établis par les recherches pré-
cédentes qu'autant que le permettait le rapprochement de la
langue basque et des noms de lieux, considérés comme une
suite de monuments historiques qui parlent d'eux-mêmes.
Mon but était de m'y borner, et ainsi d'éprouver, confirmer
et étendre les travaux publiés jusqu'à ce jour; travaux de la
sphère desquels les langues indigènes de l'Ibérie ont été à peu
près exclues. Mais, pour terminer d'une manière complète les
recherches relatives aux habitan ts primitifs de la Péninsule, il
faudrait encore, indépendamment des témoignages historiques
et des rapprochements géographiques, comparer la langue
basque avec les autres idiomes de l'Europe occidentale. C'est
par là que le point indiqué en dernier lieu (sans parler des
autres) peut être convenablement éclairci ; mais c'est une
entreprise beaucoup plus difficile, et qui demande de toutes
autres études préparatoires. »
Il suffit de citer les résultats des recherches de ce grand
philologue pour qu'ils aient le plus grand poids. Je dizai, ce-
pendant, que les historiens qui, dans ces deiniers temps, se
sont occupés de ces peuples, non-seulement ont adopté les
conclusions de M. Guillaume de Humboldt, mais aussi les
ont confirmées.
Je me bornerai à en indiquer un seul, que je n'ai pas be-
soin de nommer, parce que tout le monde sait qu'il s'occupe
depuis bien des années de l'histoire du midi de la France
pendant les trois premiers siècles du moyen âge. Il est arrivé
aux mêmes résultats, relatifs à l'identité des Basques avec les
Ibères et leur extension hors des limites des Espagnes. Qu'on
me pardonne la répétition des dernières paroles du résumé
9-
132 UECHERCHES
que j'ai cité, parce qu elles exposent netlement la nature des
recherches qui nous occupent: «Mais, pour terminer d'une
manière complète les recherches relatives aux habitants pri-
mitifs de la péninsule, il faudrait, indépendamment des té-
moignages historiques et des rapprochements géographiques,
comparer la langue basque avec les autres idiomes de l'Europe
occidentale. C'est par là que le point indiqué en dernier lieu
(sans parler des autres) peut être convenablement éclairci;
mais c'est une entreprise beaucoup plus difficile, et qui de-
mande de toutes autres études préparatoires. »
C'est ce que propose l'Académie, et, par conséquent, c'est
un des principaux objets de cet ouvrage. Dès qu'on s'occupe
de la question, on sent d'abord la difficulté à laquelle il est
fait allusion. Il faut faire une étude approfondie des quatre
principaux idiomes celtes. Il faut y porter l'analyse au point
de les réduiie à leurs principes les plus simples, c'est-à-dire
à leui's vrais éléments; il faut faire en même temps l'analyse
de la langue basque; ce n'est qu'à ce prix que la comparaison
peut s'établir.
Les formes peuvent être diverses, le fond seul décide de
l'analogie ou de la différence de nature.
Voilà précisément la marche que nous avons suivie dès le
commencement. L'analyse nous a montré les liens nombreux
qui unissent intimement entre elles les langues celtiques
proprement dites, avec une clarté ([ui nous semble ne rien
laisser à désirer.
ESPRIT GÉNÉRAL DE LA LANGUE BASQUE.
Tout le prestige de la langue basque, qui a fasciné les
yeux de plusieurs savants, disparaît quand on a reconnu ce
principe, que «des particules, détachées dans d'autres lan-
gues, entrent en combinaison dans celle-ci. »
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 133
Nous avons vu plusieurs exemples de pareilles combinai-
sons dans les langues celtiques proprement dites. Dans le
basque il y en a davantage; voilà la différence principale.
MARCHE SUIVIE D.\NS CETTE ANALYSE.
Les principes qui nous ont guidé , dans l'exposition des
langues celtiques proprement dites, nous conduiront dans l'exa-
men de celle-ci.
Comme les mêmes éléments se reproduisent successive-
ment, avec quelques modifications de plus ou de moins, les
développements deviennent moins nécessaires et moins éten-
dus à mesure que nous avançons.
Ainsi, ayant commencé par la langue galloise, les expli-
cations étaient nécessairement les plus amples, et il a fallu
peu de mots pour caractériser le breton dans ses rapports et
dans ses différences avec le gallois. Arrivé à l'autre tribu des
langues celtiques, le gaël irlandais et le gaël écossais, il nous
a fallu moins d'espace.
Parvenu à la dernière branche des langues celtiques, pri-
ses dans toute leur généralité, il nous en faudra moins encore,
si le basque entretient avec les précédentes des rapports suf-
fisants.
Mais, tout en les comparant entre elles, nous ne laisserons
pas, si le sujet s'y prête, d'indiquer les rapports que le basque
pourra offrir avec les langues anciennes et modernes qui
nous intéressent. Et cette brièveté dont j'ai parlé est même
indispensable pour la clarté. La multitude d'objets distrairait,
accablerait l'attention. Le fil qui conduirait dans ce labyrinthe
serait perdu; tout serait obscurité profonde; et, quand cela ne
serait pas, le temps manquerait à tous, et à celui qui écrit
et aux savants qui prennent la peine de le lire. Quelques
mots leur suffisent.
134 RECHERCHES
DES RACINES SIMPLES.
Nous avons vu , dans les langues celtiques proprement dites,
et surtout dans le gallois, où nous avons insisté sur ce sujet,
une foule de racines qui ont une forme si simple et un sens
si général que, représentant indifïeremment le substantif,
l'adjectif, le verbe, elles n'appartiennent spécialement à au-
cune partie du discours. 11 en est de même en basque , et
d'une manière plus marquée.
DES MOYENS QDI MODIFIENT LES RACINES SIMPLES ET LES FONT
ENTRER DANS LA CLASSIFICATION ORDINAIRE DES PARTIES DU
DISCOURS.
Ces moyens, entre autres, sont ce qu'on a appelé des par-
ticules. Je me sers de ce mot, quoiqu'on lui ait fait la guerre;
il a été généralement employé, et par cela même il s'entend
de reste; il sera tout aussi intelligible, lors même que j'en
étendrai le sens. Cela suffit.
Ces particules sont principalement Varticle et la prépo-
sition.
DE L'ARTICLE.
11 n'y a que l'article défini en basque; il n'y a que cet article
en gallois. Il en est de même du gaël écossais et du gaél ir-
landais; le breton seul y fait exception. C'est ce que nous
avons vu; nous y reviendrons plus tard.
Il est évident que l'association de l'article avec la racine
simple , dont le sens peut être général et hors de la classifica-
tion ordinaire des parties du discours, définit ce sens et fait
entrer le mot dans une classe, celle des noms substantifs ou
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 135
adjectifs; mais le groupe d'idées représentées par un mot n'est
pas toujours si vague qu'on ne sache où le rapporter.
Par le sens, un mot est substantif quand il représente un
objet matériel : ainsi le mot homme, s'il est représenté par une
racine simple, est nécessairement substantif; on n'a donc pas
besoin de l'article pour en faire un substantif. En ce cas, il
peut se supprimer. Cest le procédé employé en gallois, en
gaël écossais et irlandais, pour suppléer à l'article indéfini;
c'est aussi le procédé du basque. Cet article défini est :
A. Ac.
E. Ec.
Or a est une des formes de l'article défini en gaël, soit
écossais, soit irlandais; l'autre, d'ailleurs, en est peu éloigné,
puisque c'est an. Ainsi l'on voit de part et d'autre :
Gacl, Ec.) A. Basque, .1.
Ir. ) An. Ac.
OÙ il y a peu de dissemblance , malgré la différence radicale de
la consonne; car il y en a plus, à cet égard, entre le gallois et
le breton.
Gallois, ï'r. Breton, Ar.
Al.
An.
Mais cette consonne caractéristique c du basque se trouve
ailleurs, dans l'article défini :
Basque, A. ) ^ ,. „
Hic.
Ac. ] Hœc.
Éc. j Hoc.
' Hâc.
136 RECHERCHES
L'aspiration de la voyelle n'y change pas grand'chose; sans
quoi, il faudrait toujours, pour constater l'analogie, qu'il y
eût identité. Or, quand il s'agit ici de rapport avec les langues
anciennes, il s'agit de montrer les rapports du son et du sens,
mais non pas d'établir des lapports d'origine.
HAPPORTS DES FORMES DE L'ARTICLE AVEC LES NOMRRES
SINGULIER ET PLURIEL.
Ve, avec ou sans la consonne c, indique le pluriel.
ARTICLE.
Singulier. Pluriel.
A, E.
Ac (aussi employé au pluriel). Ec.
Nous reviendrons plus tard sur ce sujet.
DE LA PLACE DE L'ARTICLE RELATIVEMENT AU NOM.
Au lieu de se mettre devant le nom , comme dans les autres
langues celtiques, il se met après; de plus, il s'écrit à la fin,
sans aucune séparation, c'est-à-dire qu'il fait corps avec le
nom; ce sont bien deux mots réunis, sans altération aucune.
Lorsqu'on dit Je l'aime, le verbe et son régime qui le précède
ne font pour l'oreille qu'un mol; mais l'esprit y distingue bien
l'article, parce que le verbe est tantôt avec et tantôt sans la
consonne /, suivant la différence du sens que l'on veut expri-
mer. Il en est de même du basque. Quant à la place qu'oc-
cupe l'article en basque, il ne change pas de nature pour être
à la fin au lieu du commencement; à la vérité, il a une place
différente dans les langues bretonnes et gaëles, mais il faut
bien c^ue les langues diffèrent en quelque chose, quelque simi-
litude qu'il y ait entre elles. Ainsi on dit :
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 137
• Menai, Montagne.
Mendia , La montagne.
Mendiac, )
T,r ,- \ Les montagnes.
Mendicc, ) .
Nous reviendrons ailleurs sur la distinction du singulier
et du pluriel. Si l'article n'a pas la même place dans les au-
tres langues celtiques, est-il bien sûr qu'il ne l'ail pas dans
d'autres langues affiliées, par exemple dans le grec et le latin. ^
Aoyos n'est, certes, pas une racine simple; c'est Xoy qui est la
racine dans toute sa simplicité, et qui n'est ni verbe, ni subs-
tantif, ni adjectif en particulier, mais tous à la fois, comme
les racines simples dans le basque. Que fait la syllabe 05 ajou-
tée à la racine simple? Elle en fait une partie déterminée du
discours, un nom substantif ou adjectif, suivant le besoin,
sans modification aucune, ou avec une légère altération. Cette
syllabe ajoutée fait donc fonction de l'article, occupant pré-
cisément la même place et servant au môme usage que l'ar-
ticle en basque. 11 en est de même de xaXos , xc/Xyi, kclaov, etc.
Il est évident que la particule est séparable, en ce sens
qu'on ôte 0? pour y substituer ou v on ov , et il n'y a de dif-
férence avec le basque qu'en ais. La racine simple , dans cette
langue, peut, lorsque le sens l'exige, se passer de cette par-
ticule, et c'est un avantage. Cet élément, en grec, a donc la
nature de l'article, et pourrait être compté pour tel quand
même on ne le retrouverait pas ailleurs libre et détaché. Or,
ne l'est-il pas sous la forme féminine v de l'article, et j'ajou-
terai sous les autres formes masculine et neutre.'^ car l'article
en grec et le pronom relatif, par la similitude de sens, de
son et d'emploi, pris dans sa généralité, ont même origine.
Les grammairiens l'ont remarqué, de reste, pour plus d'une
langue.
Ainsi l'on peut, sous tous les rapports, considérer les syl-
138 RECHERCHES
labes qui sont ajoutées à la fin de la racine simple, en grec,
comme Varlicle. Je ne parle ici que du nominatif, de l'accu-
satif et du vocatif, cas analogues. Quant aux autres, où l'ar-
ticle se trouve toujours, mais uni à un autre élément, il ne
m'appartient pas de traiter cette matière , quoiqu'elle ne pré-
sente pas de difficulté.
Je ne me serais pas même permis l'indication du rapport
matériel de la particule, ajoutée en grec à la racine simple
des noms, avec l'article dans la même langue, si d'autres,
avant moi, n'en eussent fait l'observation; aussi je ne la
prends pas sur moi, je n'ai pas besoin de compliquer ma
tâche : mais il fallait le dire pour bien apprécier la langue
qui nous occupe.
DU GENRE.
On dit qu'il n'y a point de distinction de genre en basque.
En général, il n'y en a pas; mais il y a une exception à cette
habitude, que nous indiquerons dans son lieu.
DES MOYENS EMPLOYES EN BASQUE POUR INDIQUER LES RAPPORTS
DES NOMS SUBSTANTIFS OU ADJECTIFS AVEC D'AUTRES PARTIES
DU DISCOURS.
1° De la distinction du sujet, et de l'objet d'une action , distinction qui se
rapporte aux différences exprimées par le nominatif ei V accusatif dans les
langues à déclinaison.
Nous avons vu qu'il y avait, en basque, deux formes de
l'article plus spécialement affectées au singulier.
Par ce moyen, rien n'est plus simple que la distinction de
l'agent et de l'objet.
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 139
Ac, 1 \ l'agent.
. } est la forme qui distingue j ,, , .
ainsi :
Ac , ) i au nominatif.
A. \ cor^-e^PO'"! i à l'accusatif.
Quant à ce qu'on appelle le vocatif, c'est l'intonation qui
fait la différence.
2° Rapports de ce procédé avec celui qui est employé en latin.
Le même principe se trouve pour les deux genres.
Masculin. Singulier.
Hic, Nominatif.
Hune, Accusatif.
minin.
Hœc.
Nominatif.
Hanc,
Accusatif.
OÙ la différence essentielle consiste dans la présence ou l'ab-
sence d'une consonne.
3' Des autres rapports qui peuvent être exprimés par des prépositions
ou par des cas.
De part et d'autre, ce sont des particules, soit isolées, soit
réunies à une racine; dans les deux cas, ce sont des éléments
qui ont la même valeur, et par conséquent la même nature ,
quelle que soit leur origine. Nous allons donc d'abord les con-
sidérer dans le basque, abstraction faite de leur situation
dans le discours.
1° Des rapports que nous avons désignés précédemment
par le nom de rapports de direction; ce sont :
De, par, à ,
qui expriment les trois idées fondamentales :
S milieu , j
t la fin.
moyen , )
Le départ . la traversée, le but.
140 HECHERCHES
Ils correspondent, comme nous l'avons vu, à trois cas :
De, génitif.
Par, ablatif.
A , datif.
Ils se confondent quelquefois, soit par analogie de sens,
comme l'origine pour le moyen, ou par similitude de son, et
par conséquent par abus.
La préposition de, ou l'élément du génitif, a deux formes
en basque, az, en. Or, si on jette les yeux sur le tableau com-
paré des prépositions de cette espèce, que j'ai donné dans la
grammaire gaële, on retrouvera la particule basque az, sous
toutes ses formes analogues, dans toutes les langues celtiques;
mais en gaël, d'une manière qu'on pourrait dire identique.
Gaël, As. Basque, Az.
L'autre forme, en, nous la trouvons eu gaël irlandais, non
comme particule détachée, mais comme affixe dans une
forme de déclinaison sur laquelle nous avons particulière-
ment appelé l'attention. Remarquons que, dans la tribu des
langues gaëies, l'irlandais a spécialement conservé les formes
de l'antiquité ; nous l'y trouvons au génitif, non-seulement
au singulier, mais au pluriel. C'est que la nature du rapport
ne change pas en changeant de nombre lorsque l'élément est
significatif par lui-même.
Une modification do la voyelle a sulTi au gaël irlandais pour
indiquer cette différence. Il en est à peu près de même du
basque.
Si maintenant nous considérons les particules allixes en
grec, qui désignent les mêmes rapports, nous les trouverons
sous les mêmes formes essentielles :
Basque, Az. Grec, As, os.
En , ilv,
avec cette dilférence qu'en grec l'une est aflectée au singulier.
SUR LES LANGUES CELTIQUES. l/il
lautre au pluriel , ce qui ne change pas la nature des rap-
ports. En parlant du grec, j'ai parlé du latin, où les cas sont
formés sur le même modèle , avec de légères variantes.
Je ne reviendrai pas sur l'aiïixe du génitif singulier dans
cette langue; j'en ai déjà parlé. Quant à l'aflixe du génitif
pluriel, celui de la troisième et quatrième déclinaison, c'est
l'analogue du grec, car les Latins placent souvent Ym où les
Grecs se servent de Yv. Quant à l'affixe du même cas dans les
autres déclinaisons, j'en parlerai plus tard.
Quoiqu'en basque les deux aient le même sens, en est plus
spécialement consacré au sens du génitif.
Bien que az signifie de, il est encore employé dans le sens
de par; il devient alors spécialement un ahlatif, dans le sens
particulier que nous avons indiqué.
La particule qui répond, en basque, à la préposition à,
c'est /. Or, nous l'avons vue en breton et en gallois sous la
forme de i et r ; nous l'avons vue en breton et en gallois comme
particule détachée, faisant fonction, en gallois, de la prépo-
sition qui répond au datif, et consacrée à cet usage toutes les
fois qu'il s'agissait de ce rapport.
Nous l'avons alors comparée à la particule affixe qui désigne
le datif en grec, t exprimé ou souscrit; nous avons également
trouvé son équivalent en latin sous la même forme i.
Maintenant, si nous voulons employer ces particules bas-
ques comme les correspondantes le sont en grec et en latin ,
nous allons faire une déclinaison commune, au moins pour
le singulier, qui sera presque identique.
Nous prendrons pour racine un nom propre, pour ne pas
détourner l'attention, et l'on me pardonnera de considérer le
nom propre Joannes comme si c'était la racine invariable en
grec et en latin, et de décliner le nom suivant les règles géné-
rales de la déclinaison avec augment.
142
RECHERCHES
Je demande une légère liberté pour le basque, en ce qui
répond au nominatif et à l'accusatif, c'est-à-dire de mettre à
la fin les deux modifications correspondantes de larticle.
Basque.
Nom. Joannes, ac.
Accus. Joannes, a.
p , . ^Joannes, AZ.
[Joannes, £.v.
Datif. Joannes , i.
Gi-ec supposé.
loavvvs.
loavvm, a.
loavvvs, os.
loavvrjs, ojv.
loavvns, i.
Latin supposé.
Joannes.
Joannes, em.
Joannes, is.
Joannes, IVM.
Joannes, l.
Quoique Jean ne se décline pas ainsi en grec et en latin , ce
mot n'en est pas moins décliné suivant la règle de la décli-
naison avec augment. Voilà tout ce qu'il faut.
Je dirai la même chose du nom en basque : il ne se termine
pas en a, en ac; mais les noms communs peuvent se ter-
miner ainsi. Cela suffit.
Voilà une partie des plus frappantes et des plus remar-
quables; et quant aux légères différences, le basque se rap-
procherait, à cet égard, du grec autant pour le moins que
du latin.
DE LA PLACE DES PARTICULES BASQUES CORRESPONDANTES
AUX PRÉPOSITIONS ET AUX CAS.
Ce sont des particules qu'on ne place pas avant, mais après
le nom; ce ne sont donc pas des particules pré;po5j7iu<?s, mais
des particules pos/posi^ves, n'ayant pas la place, mais la valeur
des prépositions. Ce sont véritablement des prépositions quant
à leur nature, mais non quant à leur position. Il n'est pas be-
soin de changer la nomenclature; car il faut un nom générai,
puisque les mêmes particules se mettent devant le nom en
gallois et en gaël , et après dans le liasque.
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 143
DES PARTICULES QUI REPONDENT AUX AUTRES PREPOSITIONS
DE MÊME ORDRE ET À CELLES D'ORDRES DIFFERENTS.
Pour abréger, je me contenterai d'eu donner le tableau
comparatif.
DES PARTICULES QCI REPONDENT AUX PREPOSITIONS.
/ le (de),
Grec,
Latin,
ex.
£(cJe),
comme dans
Basque .
] ÇU'c ,
de
vous.
Latin ,
/ Grec,
l Latin ,
e.
in.
\ An.
iGaël,
1 Breton ,
jn.
enn.
Gaël irlandais, ann.
Gaël écossais , ann ( préfixe en comp"" )
Al [h, vers), précédé / Latin, ad.
d'une consonne < Gallois, at.
euphonique. ' Gaël , adh.
I Latin, j '''"'■
{ cou.
Gallois, j ^o (en composition).
I eyn (ù/. prép°- préfixe).
Breton, ken {idem).
n "1 ( corn, j , . ,
Gael, .' l [idem).
Co, pour, à.
/ con, j
( Gaël irlandais, f/o, l ix\
I Gaël écossais, (ju, )
PARTICULES COMBINEES CORRESPONDANTES AUX PREPOSITIONS COMBINEES.
( Gun. j ''■'«■
Gamc(de). ) ^ ' 2'"'
' d'avec.
144 RECHERCHES
( Gan. î ''•^«-
Ganat (à, vers). ) | avec.
( At. à.
!Ga, co (pour).
T euphonique.
le, de.
pour de.
à cause de.
DE LA PLACE DE TOUTES LES PARTICULES PRECEDENTES
QUI RÉPONDENT AUX PREPOSITIONS.
Toutes se placent après le nom et s'écrivent ensemble,
pour ne former qu un mot composé : elles servent donc d'af-
fixe; mais, je le répète, la nature de la préposition n'est pas
changée. Ainsi, en latin , la préposition cum, qui est ordinai-
rement placée devant les noms, se met après dans certaines
circonstances, c'est-à-dire après le pronom : au lieu de dire
cum me, etc. on dit mecum, tecum, nohiscum, vobiscam; et
cum, devenant une particule affîxe, n'en est pas moins par sa
nature une préposition.
DE L'EMPLOI DE CES PARTICULES DANS LE DISCOURS.
Les particules étant employées comme affixes, il faut des
moyens d'union. Les Basques évitent soigneusement le con-
cours de trop de voyelles; il leur faut donc, lorsque le cas
l'exige , des liaisons euphoniques.
DES LIAISONS EUPHONIQUES DANS LE BASQUE.
Les lettres t et r (el surtout la dernière) sont celles que les
Basques adéctionnent le plus pour cet usage. Ainsi dans le cas
de Joannes, nom propre, il n'est pas besoin de consonne eu-
phonique si l'afTixe commence par une voyelle; mais si la
première lettre est une consonne, il faut une voyelle, e ou a,
comme pour lier kin (avec) Joannesekin. Si, au contraire, le
SUR LES LANGUES CELTIQUES. U5
nom finit par nne voyelle, une consonne, par exemple IV,
est nécessaire.
Maria [Marie), nom propre. , ^[
Mariari [Mana[r)i) , à Marie.
Mariaren (Maria(r)cn) , de Marie.
Tantôt le t, tantôt IV avec le même substantif; mais IV le
plus souvent.
Mendi, montagne.
Mendiian {Mendi[t]an) , en montagne.
Mendiri [Mend'i[T]i) , à montagne.
En voilà assez pour comprendre en général et la nature et
l'usage de ces particules, et leurs rapports avec les autres lan-
gues. Je donnerai cependant un tableau de leur emploi, sans
l'article et avec l'article, dans les deux nombres.
IND^
:fini.
Mcndi.
montagne
Mendie .
montagne
Mendiz ,
de, par \
Mendiian ,
dans 1
. , -, . ',.■, :;if
Mendiri,
à 1
, .■■. ,./^;,::
Mendiren ,
Mendirekin ,
de [
, avec [
montagne.
Menditaco .
pour 1
Menditaric ,
de 1
Menditarat.
à, vers /
1 ^: ,\
DÉFINI.
Singulier.
Hnrid.
Mendia .
la montagn<
3.
Mendiac .
les montagnes.
Mendiac ,
la montagne.
Mendiée,
les montagnes.
Mendiaz ,
delà, paria
Mendiez ,
des,
par les\
îles
Mendian ,
dans la
Mendietan ,
danj
Mendiari ,
, A la
montagne
Mendiei ,
aux
) montagnes.
Mendiaren, de la
Mendien ,
des
\
146 RECHERCHES
Singulier. Pluriel.
Mendiarckin , avec la \ McncUekin, avec les \
Mendie 0 , pour la f Mendietaco , pour les f
«montagne. ht 7- • i )raonlagucs.
Menditic, de la I Mendietaric , des I
Mendirat . à , vers la 1 Mendietarat , aux , vers les )
Il serait superflu d'entrer ici dans plus de détails sur ce
tableau; mais il est, sur les moyens euphoniques, une re-
marque que je ne puis omettre.
DES LETTRES EUPHONIQUES COMPAREES DANS LE BASQUE
ET LE LATIN.
Les Basques, comme nous l'avons fait voir, se servent de
la particule en, correspondante à l'affixe du génitif, que les
Grecs et les Latins mettent au pluriel.
Basque. Grec. Latiu.
En. Clv. Um.
Mais avec les mots qui finissent par une voyelle , ils inter-
posent l'r. Les Latins font de même dans la première, la se-
conde et la cinquième déclinaison : mus-a-r-nm , mus arum ;
domin-o-r-um , dominorum; fac-ie-r-um, facierum. Ils auraient
pu dire , sans doute, musum ; mais ils tenaient à la conservation
de la voyelle , et ils avaient raison ; car elle représente l'article.
Or, pour le conserver, il fallait une consonne euphonique ;
cette consonne est la même qu'en basque.
Basque. Latin.
!' Aram . j
Oniin , > pluriel.
Icrum , )
Mais ce n'est pas là que se borne la similitude ; voici ce
que dit Funcius dans son ouvrage sur l'enfance de la langue
SUR LES LANGUES CELTIQUES. Ki7
latine : « Nihil enini freqiientius accidit olim quam ut (/ et /
(les deux lettres euphoniques donl nous avons parié) , invi-
cem committerentur ut in medidie ^ et vice versa. (Remar-
quons qu'ici la lettre radicale était d, qu'on a remplacée par r,
pour éviter la cacophonie.) Apor dicebant pro apu(P\ ar pro
ad; sic arvenus, arvenlores , arvolare, et siniilia^^. "
DES PRONOMS.
Les pronoms en basque n'ont pas la variété de forme qu'ils
ont dans les langues bretonnes et gaëles.
TABLEAU DES PRONOMS PERSONNELS.
Singulier. Pluriel.
]" personne. Ni je. Gu.
tu. Çuec.
}Çu
^"'^"j il, elle. ) ^'''^
Hare ) \ Heyec.
RAPPORTS DE CES PRONOMS AVEC CEUX DES LANGUES CELTIQUE.*
ET LATINE.
[ Latin ,
nos.
\ pluriel.
1"
personne. Ni,
singulier.
Gallois,
( Breton ,
ni,
m.
2'
( Çuec,
( singulier,
pluriel.
/ Gallois ,
' Breton ,
çwi.
çyewi.
/ choia
\ hoe'h.
, > pluriel.
3'
—-
\ Hec
\ Heyec
: pluriel.
Latin ,
Gallois,
( Breton ,
\ hic,
'l hœc.
hi,
i /u.
\hr.
singul. maso,
sing. fém.
sing. et pi. fém.
s. etpl.masc.
s. et pi. fém.
' Va
rro,
De Vincjiia
lalina . lib. V,
c. H. — ' Festus in
hac voce.
- ' Pris-
cianus,
Jib.
I.
148 RECHERCHES
PRONOMS POSSESSIFS.
Nous avons vu dans les autres langues celtiques que les
pronoms possessifs se formaient , comme en grec et en latin ,
des pronoms personnels ; il en est de même du basque.
TABLEAU DES PRONOMS POSSESSIFS COMPARES AUX PERSONNELS.
Pronoms personnels. Pronoms possessifs.
,., ( Ni, singulier. Ene.
1 personne. I °
( Gii , pluriel. Gare.
Hi I . y { Hire.
singulier. ;
Çu \ ^ \ Cure.
Çuec, pluriel. Çuen.
rr ■ i- i Bere.
Hara , suiguiier. ;
( Beren (sing. et pi.).
Hec, pluriel. Heqiiicn.
DES PRONOMS DEMONSTRATIFS.
Ces pronoms ne sont que des modifications des pronoms
de la troisième personne , comme nous l'avons vu dans les
langues précédentes.
TABLEAU DES PRONOMS DEMONSTRATIFS COMPARES DANS LE BASQUE
ET DANS LES LANGUES CELTIQUES.
Hau
celui-ci.
Latin ,
hune.
Hancc
i huna.
Hauc
ceux-ci.
Gallois ,
} hou.
Ilaujec
{ ''/"•
Hori
ce i-là.
Latin ,
koc.
Horrec
Horrice )
ceux-là.
[
Horricec \
J'ajouterai à ce tableau que l'article a fait aussi fonction
de pronom démonstratif et répond souvent à celai qui. Nous
SUU LES LANGUES CELTIQUES. U9
avons déjà vu que c'est une particule affixe. Il fait aussi fonc-
tion de relatif.
TABLE.\U
DES
PRONOMS RELATIFS
ET
' INTERROGATIFS.
Basque. <
'•1
2.!
1
3.
Cein qui , qui ?
Ceinec
j\or
qui?
Cer qui ?
Cerc quoi ?
Espagnol, quien.
Latin, quem.
Bait, qui veut dire un, se joint aux précédents et se place
après.
Ceinbail
Norbait
I quelqu'un; ccrbuit , quelque chose.
DU VERBE.
Rien n'est plus simple que le verbe en basque, quant aux
principes de sa conjugaison; rien ne paraît jjlus multiplié
que ses formes. Je me bornerai à le réduire à ses éléments ,
qui sont bien simples, ainsi que le principe qui les combine.
Il est d'ailleurs formé sur le même modèle qu'un des modes
de conjugaison commun à toutes les langues celtiques. Il n'y
a en basque que celle-là. Cette forme consiste dans l'emploi
d'un verbe auxiliaire avec un participe qui est composé ,
comme dans toutes les autres langues celtiques , d'une racine
à sens indéfini et d'une préposition. J'ai assez fait connaître
la nature de ce verbe en parlant des autres langues celtiques.
Je n'ai pas le loisir de développer ici ce sujet qui, d'ailleurs,
aurait un grand intérêt; mais la longueur de ce travail, par
la multiplicité infinie des objets à traiter, rend la chose phy-
siquement impossible. Ce ne sont donc pas les difficultés du
sujet qui m'arrêtent, comme on peut en juger par ce qui a
150 RECHERCHES
déjà été fait. Je n'ajouterai que quelques mots : Il y a deux
verbes auxiliaires qui servent à la conjugaison , le verbe être
et le verbe avoir. Le principe est le même pour les deux.
TABLEAU DES FORMES DU VERBE AUXILIAIRE ËTHE.
Latin ,
Gallois,
1
h.
Anglais ,
is.
Basque,
Arc. 1
Latin ,
Anglais,
Italien,
er
are.
e.
\ uni.
)as.
Ces trois racines servent au présent.
Crn. Grec, ytv-oftai, au passé.
Il se joint à la première et à la deuxième personne un élé-
ment de la personne, qui est la caractéristique du pronom.
La troisième personne du singulier peut souvent s'en passer,
comme en breton et en gaël. Il se trouve cependant ici au
présent du verbe être.
Singulier. Pluriel.
Naiz. Gare.
Haiz. Çarete.
Du. Dire.
où l'on voit que n-g, n-ç sont les consonnes caractéristiques
des pronoms de la première et de la deuxième personne. D
n'est pas dans le nombre des pronoms de la troisième per-
sonne, mais il correspond à la caractéristique t de la troisième
du singulier des Latins. Il faut qu'il soit placé devant la racine
du verbe. Ce verbe s'emploie avec le verbe neutre et passif.
Le verbe avoir en basque, l'élément de la personne, se
place ici après.
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 151
Je ne sais à quoi rapporter la caractéristique de la pre-
mière personne du singulier /,• mais on ne saurait la confondre
avec celle de la troisième personne, employée avec le verbe
être , parce qu'elle précède la racine; mais avec le verbe avoir
elle vient après.
Je ne dirai qu'uji mot d'une forme très-singulière en ap-
parence, mais dont je me suis rendu compte, par l'analyse,
de la manière la plus satisfaisante ; car j'y ai trouvé tous les
éléments. On peut expinmer par la conjugaison la personne
qui est le sujet et les pronoms régimes de ce verbe.
Je l'ai, ta l'as, je le lui ai, ta le lui as, etc. Rien cependant
n'est plus naturel. Il est facile de s'en faire une idée exacte
d'après le français : ainsi, je l'ai (eraii j' l'ai, jlai ; iu l'as, t'I'as,
tlas ; il Va, i'I'a; je te l'ai, j't'l'ai, jtlai; lu te l'es , tut'les , etc.
Or, ce que nous supposons est exactement vrai dans le fait
en français, mais chez le bas peuple. Et si l'on faisait une
grammaire de la langue du peuple, on aurait une semblable
conjugaison. C'est ce qui a lieu en basque ; seulement elle est
plus développée, parce que les pronoms et les racines des
verbes auxiliaires sont irès-hrefs au pluriel comme au singulier
et sont de nature à se combiner d'une manière agréable à l'o-
reille.
L'adverbe est en basque ce qu'il est dans les autres langues
celtiques, un nom avec une préposition.
De la conjonction , je dirai seulement que les principales
sont,
<>ri basque , eu latin ,
Eta. Et
Edo. Aut.
LEXICOGRAPHIE
LEXICOGRAPHIE.
Lo tableau général des consonnes , que j'ai donné à la tête
de la partie grammaticale, présente, avec une exactitude
presque parfaite , la conversion des consonnes de même classe
les unes dans les autres , dans les langues celtiques propre-
ment dites, surtout dans les langues bretonnes (gallois et bre-
ton). Je n'ai pas besoin d'entrer, à cet égard, dans plus de détail.
Je ne ferai que les remarques suivantes :
En gallois et en breton , les mots qui commencent par un
<j le perdent toutes les fois que certains mots précèdent ; et
cela dépend principalement de la consonne finale du mot qui
précède. Ainsi: gior (homme); pluriel, gwyr. Le g tombe
dans l'un et l'autre nombre ; restent wr et ivjr.
Or, ce IV devient, suivant les dialectes, en Bretagne, un v;
ainsi, loyr; en latin , vir.
Afin de juger des idées communes aux Celtes et aux La-
tins , il faudrait peut-être une dissertation archéologique, qui
n'est pas de mon ressort.
Il me suffit d'invoquer deux ou trois faits connus.
Une des parties les plus importantes et les plus difficiles des
arts industriels , c'est l'extraction des métaux , etc. métallurgie.
Or, cette partie était cultivée par les peuples celtes, dès la
plus haute antiquité historique.
Les druides enseignaient la religion , la philosophie et les
lettres.
Si, pour l'enseignement, ils ne se servaient pas de l'écri-
ture, l'écriture était cependant en usage chez eux dans cer-
Ibù RECHERCHES
taines occasions, témoin les tablettes contenant le dénombre-
ment de l'armée gauloise , trouvées par César dans leur camp.
Or ce peuple était un des moins civilisés parmi les Celtes.
Nulle part la poésie n'était en plus grand honneur.
MOTS QUI SE RAPPORTENT AU GREC.
Gall.
Aiv.
Gr.
kco.
EAU.
Gaël éc.
Abh. s.
Amh, s.
Gaêl ir.
.46/1, s.
Anih, s.
niVlÈlîE.
Gail.
Afon, s.
Avon, s.
Corn.
Avan . s.
Br.
Aven, s.
Gaëlman. Avon, s.
Gaël éc
.Ahhtina 1
1
Amhaina
>s.
Lat.
Amnis.
Gaël ir.
Amhaim ]
1
MER.
Gall.
Aç 1
^% 1
>s.
La t.
Aijmt.
E'ujiawn ,
1
Br.
A(jen, s.
Source d'eau vive.
Gaël éc
. Aicjean, s.
Gr.
ùxeavos.
Gaël ir,
, Aigcan, s.
Fr.
Océan.
ACUITÉ.
Gall.
/1m;}.', s.
Gr.
kxi\, o'Iws.
Awçn...
Ai
giiiscr.
Lat.
A CVS, aciileus.
Awçus, a.
Ai
S"-
Arnere. acuttts.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
157
Br.
Heh
(Fr.
Aiguille, aigu.
Uecj '■
1
Aiguiser, acide.
Oberheg. v.
Faire agacement.
Hegaczi
Goaczet
Fr.
Agacer. |it.
Agacer.
Eccitare,
( N. B. Devant
An.
goaczet la voyelle est tombée. )
To liag [\.hr.heg).
Gaêl ce
. Achiar, a.
Aigu, acide.
Acaid, s.
Douleur lancinante.
"
Gacl ir.
Achiar, a.
Aigu, acide.
SAUVER. ■
GUÉRIR.
Gall.
Açn, V.
Sauver, conserver.
Gaêl éc.
le. V.
Fermer une plaie, guérir.
Gr. Axéo(iai.
Gacl ir.
le. s.
Cure.
Ice. s.
Baume.
Icim, V.
Je ferme une plaie, je
guéris.
RESSEMBLANCE.
Gaêl éc.
Aogas, s.
Gr. E/k&>5.
LIEU ÉTROIT. DÉTIiESSE.
Gall.
/n^, s.
Lieu étroit , étroitesse , dé-
i3 dérivés.
tresse.
Gr. kyxo-
Anglien, s.
Détresse.
Anghenu. v.
Etre nécessaire.
Gall.
Anghenu, a.
Indigent.
Br.
i4n/ien, s.
Angoisse.
Lat. Aiixietas.
i4nfcé?nia, v.
Chagriner.
Anhenius. a.
Chagrinant.
Lat. Anxius.
ilnfcoi/, s.
Agonie, mort.
( Fr. Anxiété.
1 It. Ansietà.
ANCRE.
/Gr. Aj'xupa.
Gall.
Angor, s.
iLat. Anchora.
jFr. Ancre.
Gaêl éc.
ilcair, s.
fit. Ancora
Gaêl ir. Accair, s.
158 RECHERCHES
ANGLE.
Br.
Aiili, s.
Gr.
AyKv'Kos.
AIR.
GaH.
Awjr, s.
Gr.
À>)p.
Awjraizja.
Aérien.
Lat.
Aer.
Awjraiv, v.
Aérer.
Aivjrgylç, s.
Atmosphère.
[Awjr — Ejlc.)
{Air— Cercle.)
1
Br.
Ear, s.
Aer, s.
Gaël éc.
Adhar, s.
Alhar. s.
Gr.
AiOvp.
LABOUR.
GaH.
Ar,s.
Terre labourée.
Gr.
kpoci).
Aru, V.
Labourer.
Lat.
Aro.
Arad, s.
Charrue.
Lat.
Aratnuii.
Br.
Ara, V.
Arer, s.
Arar, -.
Labourer.
Laboureur.
Charrue.
Gaël éc.
Ar.ti.
Air, a.
Labour.
Labouré.
Arbhar, s.
Blé sur pied.
Lat.
. Arvum.
Gaël ir.
Ar,s.
Air, s.
Arbhar, s.
Labour,
r.abouré.
Blé sur pied.
BATAILLE
;. — C4;?7V^G£
Gali.
Aer, s.
66 (Idrivé.s.
Corn.
/Ir, s.
Gr.
Apr?s.
Br.
Aer. .s.
Gaël.
.4r,s.
An.
fVar.
Gaël ir.
, Ar, s.
LANGAGE
.
Gaël.
Ar. s.
Gr.
Èpéco.
4rai«, a.
Eloquent.
Lat.
Oro.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
150
Gaèl.
Gaël.
Gaêi ir.
SOIGNE lî.
Gaël ir.
[Éloquence.
Orateur.
!cuhe.
NOMBRE.
Gaël éc.
Gaël ir.
Arawd, s.
Araivn, s.
Arodaur, s.
Aor, s.
Aor, s.
GABDER.
Aireasg , s.
Aire, s. Soin.
Aireach, s. Gardeur de troupeaux.
Aircacli, s. Vigilant.
Aireachas. s. Vie pastorale.
Airne, s. Sentinelle de nuit.
10 dérives.
Aireamh, s.
Aireamh, s.
Aireamhaim, v. Compter.
Aireamhtoir, v. Calculateur.
Fr. Harangue.
La t. Orator.
Lat. Ad-orare.
Gr. OSpos.
Gr. Apt6(jLos.
Gr. ApiOfjLstv.
CHOIX.
Gaël ir.
Aircar, s.
Gr.
Alpé'j).
PRINCE.
Gaël éc.
^''"5' s-
Gr.
Ap-x^ùv.
AMITIÉ.
Gaël ir.
Airinn. s.
Gr.
Épcas.
.4BB/.
Gall.
^rW, s.
Açludaw, V.
Cacher dans l'ombre
Gr.
Àp^XOî.
VOLONTÉ.
Br.
l'ou/ , s.
,Gr.
iLat.
BokXt).
Voluntas
Gaël éc.
Aill, s.
Gaël ir.
^i7, s.
Fr.
Volonté.
AUTRE.
Gall.
^//, a.
Gr.
ÂXXos.
Ail, s.
Second.
Lat.
ÀlillS.
160
RECHERCHES
Gall. Allan.ady.
Allaiz, s.
AUt, s.
Br. AU
EU
Gaëléc. AU \
Elle \ s.
Gaël ir. AU \
AUTOUR.
Gall. Am. prép.
DIGXE DE LOUANGES.
Gaël ir. Ain. a.
Hors, Dehors.
Barbare.
Autre.
Autre.
Etranger.
HONORABLE.
AUenus.
Aller.
Gr. A(i<pï.
Gr. À<r^£U, aiveaii.
( ]V. B. <4in devient préfixe , approbative ou in-
tensitive. )
NEGATION. PRIVATION.
Gall. An, conj. Non — Autrement que.
(N. B. An , conj. devieut préfixe, privative ou né-
gative.)
Br. An, préf. pri-
vative ou né-
gative.
Gaël ir. Aine , s. Privation de nourriture , Gr. kvev.
abstinence, jeûne. { Av. préfi
[N. B. Ain, préf. privative ou négative.) ou nég.)
NOM.
Gall. Emv — Henw.
Br. Hanv.
Gaël éc. Ainm
Gaël ir. Ainm, Ainim
VIERGE [ Jeune fille à marier).
Gaël éc. Ainnir, s. Ain-
dear.
Gaël ir. Ainnir, s. Ain-
dear.
BLANC.
Gaël éc. Arg
Gaël ir. Arfj
Gr. Ôvofioi.
} KvSpa.
Gr. kpyos.
SUR LES LANGUES CELTIQUES
101
ARGENT.
Gall. Arian, s.
Arianf, s.
Br. Archant,s.
Archanta. v.
Argenter.
Gaèl. éc. Argiod, s.
Argent.
Gr.
Lat.
Arçjentunt.
HAINE. HOBREUR.
Br. Argarzi, v.
Abhorrer.
Gr.
Ôp>Ti.
FAIM EXCESSIVE, AVEC
/BÉE D£ RAPACITÉ.
Gaël éc. Arpagach, s.
Gr.
Àpira^o».
Arpaij , s.
Harpie.
Apirvia.
Ot/BS.
Gall. Arth.
Gr.
ApKTOS.
7 Jérivé».
^SS£Z.
i"
kSœ, fut.
Â(Tr?.
ir:
Assez.
/Is^ai.
CALME. AISANCE.
Br. Eap, s.
Açzony, .s.
Gaël ir. Aiseac, s.
Rétablissement.
Gr.
ii(TVX,ia.
Aiseacadli. a.
Restaurant.
Aisiacjhadh, s.
Soulagement, calmant.
Aisiughaim, v.
Alléger.
CONNAITRE. PERCEVOIR.
Gaël ir. Aiihaidim , \ .
Savoir.
|Gr.
EiSéu.
Aiadâvofxai
RAPPORTS AVEC LE LATIN.
PERE.
Gaëléc. Ab, s.
Gaël ir. \b, s.
Lat. Ahhas.
162
RECHERCHES
DEPUIS. -
— DÈ.S.
Br.
Aba, adv.
Depuis.
Lat.
Ab.
AIGLE.
Gaël éc.
Acuil, s.
Lat.
AquUa.
Gaêl ir.
Acail. s.
LIEU HABITÉ. DEMEURE. ÉDIFICE.
Gall.
Adev, s.
Adevun, s.
Retraite.
Lat.
Mdes.
Adail. s.
Édifice.
Mdilitas.
Adeilaiw, v.
Bâtir.
Adelaiz, a.
Relatif aux édifices.
Milis.
,4 dérivés.
Gaël éc.
Allé. s.
Lieu.
Gaël ir.
Aile. s.
Lieu.
AUTEUR.
Gall.
Awdur, s.
1 1 dérives.
Celui qui doune letre, la
puissance ou faction.
Lat.
Auctor. Anior.
Br.
Aator, s.
Auteur.
Fr.
Auteur.
.4ofro«. s.
Maître, seigneur, mon-
sieur.
It.
Antore.
Jotrea, v.
Accorder, céder.
Fr.
Autoriser.
Aotre. s.
Concession.
Octroi, octroyer
Gaël éc.
U(jhdar. s.
Auteur.
Gaël ir.
Ucjhdar. s.
Auteur.
An.
Author.
CHAMPIGNON.
Gaël éc.
Agaircj, s.
Lat.
Agaricum.
Gaël ir.
Agairg , s.
MONTAGNE. ROCHER. PIERRE.
Gall.
i«^ s.
Hauteur.
Lat.
Altus.
Gaël éc.
/ii7p, s.
Montagne.
Gaël ir.
4i7/,,s.
iifcit/i. s.
/li/cne, s.
Montagne , bloc.
Rocher, pierre.
Grève.
Pavé.
PUISSANCE.
Gall. Al.
SVW LES LANGUES CELTIQUES.
Lat. Valerr.
163
Anallu. a.
Aiwael. il.
Br. Bdi. s.
NOURRITURE.
Gall /!/, s.
Al, s.
Gaël éc. Alt, s.
Gaëi ir. Ailim , \ .
Gaël éc. /Ii7m, s.
Aihn . s.
ALOUETTE.
Br. Alchuïder, s.
Invalidus.
i An , part. néi;.
Impossible, j ^,,^,^j^._. •
InutHe. j^«>P^rt.nég.(
/ lae/, valoir. )
Puissance, pouvoir, auto-
rité, souveraineté.
Nourrissons.
Jeunes animaux. Lat. Alo.
Action de nourrir, d'élever. Altuin (supin).
.Te nourri.s.
Lat. Vlinus.
Lat. Aluuda.
SOUFFLE. HESPIBATIO.X.
Awel. s.
Awelu . V
Alan, .s
Alauu, V
Anal, s.
Analu, \
Alu, V.
.4ff/, s.
.4De/i, V
Alan
Halan
Alana
Halanu
Veut.
Souffler, en parlant du vent.
Principe de la vie ou de la
respiration.
Respirer.
/i4«,part. inteus.
]AIu , halener ,
tion. i
comme re-spi-
rare.
Halener.
Vent.
Faire du vent , exposer au
vent, éventer.
Respirer.
Lat. Halitus.
Haleine. Fr Haleine.
Prendre haleine, respirer. Halener.
1 1.
164
RECHERCHES
Br.
Alanad ) ^
Halanad )
Durée de la respiration.
Gaéléc.
Aile. s.
Souffle, respiration.
Halenée.
Gaël îr.
Aile. s.
Air, atmosphère.
CERCLE.
Br.
Lat. Annus , annulas.
Gaël éc.
Ann, s.
Fr. Année.
Gaël ir.
Annaid, .s.
Anneau.
ÉGAL. —
SEMBLABLE.
Gall.
Evel, a.
Corn.
Avel, a.
Br.
Evel )
Eval 1 "■
Lat. /Equalis.
Gaël éc.
Amhuil. a.
Gaël ir.
Amhail, a.
ÂME.
Gall.
Enaid, s.
Einiau, s.
Eneidial. v.
Animer.
Br.
Anaff
Enam \ s.
Ame.
Lat. Animas.
Ene )
Anima.
Enaoùi, v.
Animer.
Aneval
Animal.
Animalis.
Gaël éc. Anam.s. Ame.
Gaël ir. Anaman-dé, s. Papillon.
Ame de Dieu.
t.TttUllKS!>h.
Gaël éc. Aire, a.
Étroit.
Gaël ir. Aire
A irceas
s. Ktroitesse.
ÉLÉVATION.
Corn. Ard, a.
Haut
Gaëlér. Airdc. s.
Fr. Ame.
Animer.
Animal.
Lat. Areins.
Lat. Arduiis.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
105
Gaël 6c.
Ard, a.
Ardaich
Afduich
Haut.
V. Élever.
(iaël ir.
Airde, s.
Ard, a.
.1 rdaiyhiin
Arduuikim
Haut,
j V. Élever.
ABME.
^
Gall.
Arv, s.
lo dérives.
Arva. V.
Arf. s.
Armer.
-
Br.
Arm , s.
-
Lat.
Arma.
Gaël éc.
Air m, s.
Arm, s.
Armaich, v.
Armée.
Armer.
Gaël ir.
Ainn, s.
Arm, s.
Armaim, v.
Armée.
J'arme.
ÂGE.
(iaël éc.
/lois, s.
Aosda, a.
Ancien, âgé.
Lat.
Mtas.
Gaël ir.
/lojs, s.
ioWa, a.
Ancien.
PHOPRE.
— APTE.
Gaël éc.
Ap, a.
Lat.
Fr.
It.
An.
Aptus.
Apte.
Alto.
ApL
jrrnt..
Gail.
Arc.
Br.
Arc
Arch
!'•
Lat. Arcu.
Arched. s.
Bière, cercueil.
Archik, s.
Petit coffre.
Gaël éc.
Arc, s.
Gaël ir.
Arc, s.
100
RECHERCHES
vu.
Gall. Aur.
Br. Aour, s.
Gaèléc. Or.
Lat. Aiirwn.
Gaël ir. Or.
Fr. Or.
II. Oro.
PLANCHES.
Gaël ir. Ais, s.
Lat. Assd.
Fr. Ais.
ÂNE.
Gall. Asyn. s. m.
Lat, Asinas.
is«i, s. f.
Br. Asen j
vE5<'n > s.
Ascan '
Gaël éc. Asel, s.
Gaël ir. Asel, s.
^/SSÊLLE.
Corn. ilic/e, s.
Br. Asell.s.
Askle. s.
Gaëléc. Asgall, s.
Gaël ir. Asgall, s.
Asgaih. s.
Lat. Axilla.
AILE.
Gall. Asgcll.^.
Br. Ispae», s.
Lat. Aa;i7i«.
VERS.
Gall. ^^
Lat. irf.
/)£S//? AUDENT.
Gall. /lujyj, s.
4)'y2us, a.
Awjdd, .s.
Désirer ardemment.
Passionné.
Avidité.
Avide.
Lat. y4wc/(LS.
SUR LE8 LANGUES CELTIQUES 107
Lat. HasUt.
LANCE.
Gaêl éc. Aslas , s. H-astas
Gaèl ir. Istas , s. H-asta>
MOTS CORRESPONDANT AU FRANÇAIS, A L'ITALIEN, ETC.
Fr. Ébaubi.
Fjtourdissement , étonne-
ment.
Étourdir, étonner.
Embouchure d'une rivière.
ETOUnOI.
Br. Abaf, a.
A bafder,
Abaf, V.
HAVRE.
GaH. Aber, s.
Br. Aber, s.
Gaëi éc. .iber, s.
.iUIiONE (plante).
Br. AJron
Avron
HALLE. (Mot qui devrait être i; la partie grecque. )
Br. Als, s.
Aniurra, v. (amarrer)
Gaël éc.
AU, S.
Gaël ir.
AU, s.
CHAÎNE.-
- CÂBLE. -
Br.
Ainar, s.
Gaël éc.
Amar, s.
ANCIEN. -
— AÎNÉ.
GaH.
Hen, a.
Br.
Enn. a.
BLESSUEE
Gall.
^Haf, s.
y dérives.
.l»ai'U, V.
AliMOlEE.
Br,
Anndl, s.
Blesse
Ebaubir
Fr. Havre.
Fr. Auront
Gr. ÀvX,).
Lat. Aula.
Fr. Halle.
Fr. Amarrer.
Amarre.
Fr. Aîné.
Fr. Xav.
168
RECHERCHES
Gaël éc. Armaire, s.
Gaël ir. Armaire, s.
CONFUS.
Gall. Artar, a.
ARCHAL ; Cld'arcbal).
Br. Orgeal ) ^
Orchal \ ^
ÉQUIPEMENT.
Br. Harnese, s.
Gaël éc. Airneis, s.
Gael ir. Airneis, s.
Fr. .\rinoire.
Fr. Aria.
Fr. Archal.
Fr. Harnais.
It. Arnese.
ABIiHES. -
— G.iGE.
Br.
Arrez, s.
Errez, s.
Arrezi
Errezi
Donner des
Gaël ée.
Arra, s.
Gaël ir.
Arra, s.
ARSENAL.
Gall.
Arsanal )
Br.
.irsenal )
OSIER.
Br.
Aosil, s.
CHICANE.
DISPUTE.
Br.
Atahin, 3.
Atahina, s.
POINTE. -
— PIQÛRE. —
- EXCITER.
Gall.
Acth, s.
Pointe.
Br.
Atiza, V.
Piquer.
Astizen,\.
Exciter.
Atizer, s.
Qui excite.
ÉCLISSE.
Br.
Astill, s.
Melt, 8.
Fr. Arrhes.
Fr. Arsenal.
Fr. Osier.
Fr. Taquiner.
Fr. Attiser.
It. Stizzare.
Fr. Attelle.
SUR LES LANGUES CELTIQUES !6<J
AZUK.
Gall. Asur. Fr. Azur.
A VIVES ( maladie des chtvau.x où les glandes du la inùchoirc sont enflées).
Br. Aviez. Fr. Avives.
MOTS CORRESPONDANT A L'ANGLAIS.
GaU.
Ab,&.
Epa, s.
Br.
Ab. s.
Gaël éc.
Ab,s.
Gaël ir.
Ab, .s.
PARLER.
Gall.
Ebru, V.
Gaël éc.
Abair, v.
Gaël ir.
Abair, v.
COUCHER
DU SOLEIL,
Gaël éc.
Abaoi, s.
Gaël ir.
Abaoi, 3.
POMME.
Corn.
Aval. s.
Avel. s.
Br.
Aval. s.
Gaël éc.
i6/ia/. s.
Gaël ir.
Abhal. s.
CHAUD.
Gaël éc.
/ld,a.
DOULEUR.
Br.
4e/a?j, s.
Aeled, s.
ALLONGEh
Gaël éc.
/c.v.
Gaël ir.
/cim, V.
An. Apc.
An. Jabber.
An, Ere, K
Au. .4/>/j/é'.
An. Hot.
An. yli7, V.
Ailmenls.
An. To efce.
/
J'allonge.
170
TIMON.
Gaël 6c. Ailni, s.
ENTAILLE.
Br. Ask.i,.
Aska, V.
Foun.
Gaê\. éc. Amhuim, s.
ENCLUME.
Br. Anaev.
Van, Anvez.
TABLIER.
Gaël éc. Aparan, s.
Gaël ir. Apmn, s.
Gall. Asswjn, s.
RECHERCHES
H-nilm.
Entailler.
An. Hdtii.
An. f/ac/i.
An. Oven.
An. jlnuil
Au. Apron.
An. Essoin.
(En jurispiudeuce ,
permission de s'ah-
senter.)
RAPPORTS AVEC LE GREC.
EXISTENCE. MONDE.
NOURRITURE.
Gall. Bu, S.
Etre, principe
vivant.
Gr.
B/os.
Duc, s.
Vie.
Lat.
Vita.
Byw, V.
Vivre, exister.
33dëriv<!.s. (Voy. Bj-d.)
Djwjd, S.
Existence.
G.
^tôKos.
BlDjrf.S.
Nourriture.
Lat.
Vita.
Bwydaw ,
Se nourrir.
Victiis.
Bwyla, V.
Manger.
Bifiyfa^ s.
Vivres.
Lat.
Vic1aali(
Bxd. s.
Tout ce qui
mcnclc.
existe ,
le
Bydiaw, v.
Exister.
Bydiawcj , a.
Existant.
BrfZu, V.
Créer.
SI H LES
LANGUES CELT
IQUES.
GaU.
Bjzii, v.
Exister.
Br.
Beo 1
Beo { "'
Vivant.
Beo. s.
Le vif, la partie vivo. 1
chair vive.
a
Berav, v.
Vivre, se nourrir.
Bera
Bucz
Vie.
Bacd (
Boiicd \
Nourriture.
Bactu i
Boueta \ ''
Nourrir.
Bed,s.
Monde.
Gaël éc
. Bith,s.
Etre, existence.
Beath. s.
Vie, nourriture.
Baadh, s.
Nourriture.
Beist, s.
Bête, être vivant.
Lai. Besfi».
(iaèl ir.
Bioik i
Bith S '■
Biotli 1
Etre, existence.
Bith \ '
Lunivers.
Be, s.
Qui est, qui existe.
Gr. Btàù).
Beo, s.
Vivant.
Beatha
Bmdh *
Vie, nourriture.
Biodh, s.
L'univers.
Bmdfe, s.
Nourriture.
9 dérivés.
Biadach. a.
Alimentaire.
Biadhlaini, v.
Nourrir.
Beoi/ia, s.
Animalité.
Beothack, s.
Bête.
Bpis^ s.
Bête.
BÉTAIL.
Gall.
Bù/.s.
Ba, s.
Buç, s.
Gr. Boûj.
171
172
RECHERCHES
Gali.
Biial, s. ■ Buffle.
Biuja'd. s. Berger.
Gr.
BouxôÀos.
,6 dériv<!s.
Br.
^ ... (s. Garder un troupeau.
Bagediaw \
Bioch, s.
Lat.
Bos.
Baoch, s. Vache, bête à cornes.
Vaccu.
Baich, s.
5 dérivés.
Bevin, s. Chair de bœuf.
Lat.
Bovimis.
Bugel , s. Bouvier.
8 dérivés.
Gaël éc.
Bo, S. Bœui.
Gr.
Bous.
Buahhal, s. Buffle.
Bo6ëa.
Baaile.s. Étable.
BoatiXi.
Gaël ir.
Bath.s. Bétail, bœuf.
Beo,s. Bétail.
«;"''» L. B...f.
DO )
Buabhal. s. Buffle.
Fr.
Buffle.
Baaile.s. Étable.
Lat.
Bovile.
IVRESSE.
Gaël éc
. Bach, s.
Gr.
BdKxos.
Bachair, s. Ivrogne.
Bax;^eyw.
Bachaireachd,%. kc\Àorx continue de
s'eni-
vrer.
Gaël ir
. Bach,».
Bachair, s. Ivrogne.
Bachairiu- Action continue de
s'eni-
ijhadh, s. vrer.
BUIS. —
BOITE.
Gall.
BevLZ, s. Buis.
r
nû^os.
Br.
Boest
s. Boite.
Boestl
jLat
(Fr.
. Pyxis.
Boîte.
Gaël éc. Bunsa )
Boîte.
Buis.
SUR LES LANGUES CELTIQUES
Gaël ir. Bucjsa, s.
173
Boicsin, s.
Boîte, cofifre.
1 An.
Box (arbre)
Bo.v (boîte),
COUP.
Gaël éc. Bac, s.
Gaël ir. Boc, s.
1
,Gr.
Lat.
|An.
Pugnare.
Box.
IMMERSION. BAIN.
BAPTÊME.
Gall. Ba
Baz
S. Immersion.
Gr.
hctTlTÙ).
Bcdjz.^.
Baptême.
Br. Badez,^.
Baptême.
Badezi, v.
Baptiser ' .
Gaël éc. Ba, .s.
Bain.
An.
Bath.
PROEMINENCE. CE QUI SAILLIT.
Gall. Bal, s.
Gr. BofXXo
Bala. s
Éruption.
Gr. BoX)7.
Baldu, V.
Saillir.
Bliv. s.
Catapulte.
B/ira^ s.
Projectile.
Blonza.y.
Faire de? contusions.
An. Blow n
\4RBRE.
■FEUILLET.
Bileog
!-•
Gr. «WXXor-
Billeog
\
Duilleog . s.
c. à. d. D-iiilleog.
Duillc. s.
D-iiillc. '
coup
(A'. B. C'est un de ces exemples dont j'ai parlé
dans la gr.immaire, où la lettre dentale que
l'on place devant certains mots qui commencent
avec une voyelle a fait corps avec le mol. Voyez.
Partie grammaitcale.)
LUMIÈRE. CHALEUR.
Gaël éc. Boilbgr \
Boillsg > s. Lumière.
Boillsgeach j
^Gr. <DXd|, s5Xo>os.
/ Lat. Fulcjor.
' Ces mots sont empruntés dans un sens , mais non pas d'une manière absolue ,
puisqu'ils sont des dérivés légitimes de baz (immersion ).
174
RECHERCHES
Gaél ir.
Blose. s.
Lumière.
Blas. s.
Chaleur.
BRANGUIE (nageoire).
Br.
Brenh , •>.
SEIN.
Br.
Bronn.
BRAS.
Gall.
Braiç
Brag "'
f'ff î s. Brassée.
Braich )
18 dérivés.
Breiçled. s.
Bracelet.
Br.
Breach. s.
Bras.
Briata. \.
Embrasser.
Gaël éc,
. Brac.s.
Bras.
Brac. V.
Embrasser.
Bracaille, s.
Bracelet.
Gaël ir.
Brac, s.
Bras.
Bracaim . \ .
.l'embrasse.
FRÈRE.
Gall.
Brawd. s.
BrodauT, s.
Brodoriaelh, s
Concitoyen.
. Fraternité.
Br
Brcur
Urctideuriez
5. Fraternité.
Corn.
Bruivd \
Breur ! s
Bredar )
5. Frère.
Gacl éc,
. Brathnir. s.
Frère.
Gaël ir.
Brathair. s.
Frère.
BRANDON
Gaël éc.
, Brann, s.
Gaël ir.
Brann, s.
Lat. Fulcjur,
An. Hash.
Gr. Bpay;^ja.
Gr. Opriv.
(Praecordia.)
Gr. hpo-yjav.
I Lat. Brachiam.
} Fr. Bras.
^ Fr. Eni -brasser.
/ It. Abbraciare.
Gr. <I>paT)7p.
( Ejusdem tribus.
<I>pa'T(Wp .
«l>pâTp<a.
Lat. Frater.
Fraternitas.
Fr. Frère.
An. Brothi
Gr. ncp.
rit/péw.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
IVf)
Gacl ir.
Brannaiiii ,
Consumer.
^Fr.
)/\n.
Brandon.
Brand.
POINTE. -
— PIQUE. —
PEIÎCEIÎ.—PEINElt.
Gall.
Bcr. s.
Berui . >.
Broche.
Tourne-broche.
Bcru. V.
Embrochei'.
Gr.
nsipco
Br.
Ber, s.
Beria , \ .
Bir. s.
Broche.
Embrocher.
Flèche (Farc ou de clocher
Lai.
Vrrii.
Gaël éc.
Bear, s.
Bioradh. s.
Broche.
Piquant.
Boire, u.
Percé.
Gr.
ïlàpos.
Boireal, s.
Foret.
Lat.
Per-Jorare.
Gacl ir.
Bear, .s.
Broche.
Fr.
Foret.
Bior, s.
Broche.
Forer.
8 dérives.
•
Bioradh .
Piquant.
Bur > ,s.
Bearaii. )
Chagrin.
An.
1 Bore . V.
) Bore, .s. (
Bcaraiiach, .
;i. Miséral)le.
JAMBE.
Gall.
Bir. s.
iGr. THepàvv.
'■ Lat. Pernu.
[ Peronens.
HUIilEll.
Gall.
Gaël éc.
Gaël ir.
Berva. s. Brouette.
Beir, v. Porter.
Beir. v. Porter.
Gr. (pépelpov.
(pépw.
Lat. Fero.
hlEli. —
HAUTAIN. FÉROCE. —
- CRUEL.
IGNORANT.
BAr.E.
OPPRESSEUR. TYRAN.
Gaël éc.
Bor, borb, etc. etc.
Borbarra. ;i.
Gr. jSdpëapos.
Lat. Barbariis.
Gaël ir.
Borb.n.
Borbar. li.
Borbas, s. etc. etc.
Fr. Barbare.
It. Burbero.
An. Barbarous.
Tout porte ici le caractère d'une
famille
indigène
: la
racine simple , les dérivés , l'étendue des significations.
176 RECHERCHES
ENCLOS. HETRANCHEME^T. OUVRAGE DE DÉFENSE OU DHABl-
TATIOy.
Gall. Bwr.s.
Bwnv . V. Fortifier.
Bwrç , 8. Rempart.
Br. Sourcil, s. Bourg, cité.
Gaêl éc. Burg,s. Ville. Gr. ïlipyos.
Boruc] i
Broej > s. Bourg. Fr. Bourg.
Broig )
Gaêl ir. Bm^li | (Maison, palais, ville, lieu
Bru(j j ^' i fortifié.
Bmigkin,s. Petite forteresse.
Biirçj.s. Ville. An. Bnrfjh.
Briiq I
Brày )'■ ^°"^8-
Cette famille est remarquable. Plusieurs autres racines
présentent ia même série d'idées , avec plus ou
moins de développement. J'aurais pu donner à
celle-ci pins d'étendur , et surtout faire connaître les
divers sens de la racine simple.
MOTS EN RAPPORT AVEC LE LATIN
CROCHET.
ANNEAU.
CROSSE.
BATON.
Gall.
Baç j ^
Bacjlan )
Crochet.
Lat.
Fr.
BaciJum .
Béquille.
Baesg , s-
Cercle cl une roue.
Bague.
Br.
Bach. s.
Croc, crochet.
Baguette.
Gaêl éc.
Bac. s.
Croc, crochet.
( Bâton qui peut
Bachull, s.
Bâton.
plier.)
Gacl ir.
Bac. s.
Bachol \
Bâchai \ s.
Bachul )
Croc, crochet.
Bâton.
Bacc . s.
Houlette.
( N. B. Le vrai sens de bachuU , -ol. -al , est
courbé par un bout comme la lioulrlle. )
SUR LES LANGUES CELTIQUES
177
BEC. BOUCHE.
— JOUE.
Ga». Boç. s.
Joue.
Boch.
Joue.
Beh
Bec,
Bc(ja
Bcha
; s. Pointe, Bec.
; V. Faire une pointe.
Bekat. ^
Gaëléc. Beic.^.
Becqueter.
Bec, pointe.
Gaêlir. Bec. s.
Bec, pointe.
Lat. Bucta.
(Bouche.
F'-- iBec.
It. Becco, boccu.
Fr. Becqueter.
Gali.
Bii
(juno
V. r. Boucan.
Bugunaw . v.
Boucaner.
4 dérivés.
Buçiad, s.
Buçiawl, s
Beuglement.
Buçiaw, V.
Beugler.
Br.
Bouc II, s.
Voix.
Gaël éc.
, Bachanla. s.
Crieur.
Gaël ir,
, Buchanta , s.
Crieur.
Beic. s.
Voix.
Beicim, v.
Crier.
UB.
BEMPART.
Gaêl éc
. Balla i ^
Balladh \ '
. Mur, rempart.
Ballach . s.
Rempart.
BU, . s.
VUle, village.
Baile, s.
Village.
BaUlidh.s.
Bailli.
Bailidkeachd.
s. Bailliage.
Gaël ir.
Balla. s.
Mur, rempart.
Bla . s.
Ville, village.
Baile. s
Village.
Bai7e, v
Clan, tribu.
Bail. s.
Place, résidence.
Lat
. Vox.
Fr.
Voix.
^Boucan.
/ Boucaner
(Exp. vulg.
Beugler.
Fr.
Bouche.
It.
Baccano.
Lat. Valluin.
ViUu.
Fr. Bailli, baile.
Bailliage.
Ville.
Village.
178
Gaël
RECHERCHES
ir. Bailli, s. Bailli.
BaiUiçjhcachd, s. Bailliage.
SAC DE PEAU. SOUFFLET. MATRICE.
Gaëléc. Bolg.
Gaël ir.
Bolg.
GUERRE.
Gall.
Bel, s.
Bêla, V.
Faire la guerre.
Beli. s.
Dévastation.
Bel, s.
Dieu (le la guerre.
MUET.
Br.
Balbouza, v.
2 dérivés.
Balbutier.
Gaël éc.
Bailbli. a.
Gaël ir.
Bailbh, a.
POIL. CHEVEU.
Gall. Blew.s. Poil.
Br. Bleô, s. Cheveu.
Bleôta.w Prendre aux cheveuj
PELLICULE. ECORCE
Gall. Blisg . s.
Blisgaw. v.
Oter la p
Gaéiéc. Boi^. s.
Gousse.
Gaël ir. Bollog, s.
Gousse.
Bko5c
Écorce.
B/aosy
C£/;vri//{£.
Gaëléc. Bcilt.s.
Gaël ir. Bei/f. s.
SEivr//î.
Gaël ir. Bollanaim , v.
Bollanas . s.
Senteur.
Bollnach, a.
Qui sent.
It. Balio.
An. Baj/i^.
Lat. Bttiga.
An. Bf^/jK.
Lat. Bcllum.
Bellare.
Belus.
Lat. Balbus.
Fr. Balbutier.
Lat. Pi7h5.
Fr. Poil.
It. Pelo.
Lat
Fr.
( Pellis.
\pelliculas.
^Pellicule.
} Eplucher.
Lat.
Balteum.
An.
Belt.
Lat.
Oleo.
Olitum.
Olelo. v.
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 179
Gaëlir. Boltniicjhadh. ;\. Odorant. . Lat. O/k/hs . adj.
Boltrachan, s. Parfum.
BEAU.
Gaël ir.
Biolar, a.
BULLE.
Gaël éc
. BuUa. s.
Gaël ir.
Bulla, ,s.
BRUIT. —
- EXPLOSION.
CRI.
Gaël ir.
Blos(jach, s.
Bloscjculli, s.
Bruit.
Blosgaim, v.
Retentir.
Blosgmhaor . s.
Crieur publi
VOIX. —
CRI.
Gaël ir.
Blaor. s.
Blaoram , \ .
Crier.
Blor. s.
Pleur.
CHEVELURE. BARBE
Gall.
Barv. s.
Barbe.
Br.
Barô. s
Barver, s.
Barbier.
Gaël éc.
Barbair, s.
Barbier.
Gaël ir.
B«r. s.
Chevelure.
Barboir, s.
Barbier.
COURT.
Gall.
Bfr )
Bjr ]'■
Bjran, v.
Raccourcir.
Br.
Bcrr, a.
Berraat, v.
Abréger.
la dérivés.
Lat,
, Bellns.
Fr.
Bel, belle.
It.
Bello.
Lat.
Bulla.
Fr.
Bol.
Lat.
Plaado.
It.
Plaiisi.
Ex-plosio.
Fr.
Ex-plosion.
Lat. Ploro.
Fr. Pleurs.
Pleurer.
Lat. Barba.
Fr. Barbe.
Barbier,
It. Barbiert
An. Barber.
Lat. Brevis,
Brevuirr.
180
RECHERCHES
BOUILLIR
. FERMENTER.
Gall.
Berw, V.
i3 dérivés.
Berwediq , a.
Bernez , s.
Berwi . v.
Bouillant.
Ébullition.
Bouillir.
Lat.
Fo-vco.
Femdns.
Bar, s.
Colère, furie.
Furor.
Bo.
Beru, .s.
Bouillonnement.
Berô, s.
Bouilli, c'est-à-dire viandi
bouillie.
Bervi, 1
Birvi, )
Bouillir, bouillonner.
Biorc'h. s.
Bière (boisson fermentée).
Fr.
Fr.
Bière.
Brouet.
Gaël éc.
Brot. s.
Brouet.
It.
Brodo.
Beoir. s
Bière.
An.
Béer.
Gaël ir.
Broth, s.
Bruilhean , s.
Bruithin. v.
Brouet.
Chaleur.
Bouillir.
Broth.
BRISEn.
Gall.
Brêg . s.
Fracture.
Brêgu, V.
Briser.
Lat.
Franyo.
Briwaw, v.
Briser.
Fracias.
Briwion, s.
Brin.
Briwioni, v.
Mettre en pièces.
Br.
Braca, v.
Brac, .s.
5 dérivé.
Broyer, concasser.
Instrument pour broyer.
Gaël éc.
Brac, V.
Rompre.
Bris, .s,
Fracture.
Fr.
Briser.
Gaël ir.
Bracaim, v.
Bm. s.
Brisim, \.
Je romps.
Rupture.
Je romps.
An.
Breah
BRUTE.
Gaël éc,
, BrmX.
Lat,
. Brutus, ndj
Gaël ir.
Bruideaitihail .
Fr.
Brute.
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 181
BOUCHE. BAISER.
Lai.
Basium.
Fr.
Baiser, suh.
Gaël ir. Bus. s.
Bouche.
Baiser, v.
Busog, s.
Baiser.
It.
An.
Baccio.
Buss, V.
Buss, sub.
CORROMPRE. PVER.
Puteo.
Br. Bonta, v.
Se corrompre ,
se pourrir.
Lat.
Putescere.
Boutet.
Fr.
It.
Putidus.
Puer.
Puzzare.
MOTS EN RAPPORT AVEC LE FRANÇAIS ET L'ITALIEN.
BAVE.
Br.
Bahouz, s.
Bave.
Fr.
Bave.
Babouza, v.
Baver.
Baver.
Babouzch, a.
Baveux.
Baveux.
BATEAU.
Br.
Bag
Bah
Bagea, v.
7 dérivés.
Construire un bateau.
Fr.
Bac.
Gaël éc.
Bac . s.
PETIT. —
- MINCE.
Gall.
Byçan, a.
Byçanu, v.
Diminuer.
Baç. a.
It.
Piccolo.
Baçgen, s.
Petit enfant.
Picciolo.
Piccitio.
Gaël éc,
Beag (
Gaël ir.
Beag i
% a.
Beg )
182
RECHERCHES
BUEE.
Br. Buijo
Bugad ,
Presser le linge, faire l;i
lessive.
Lessive.
Fr. Buée.
Br. Buccl, s.
Gaël éc. BiicaJl, s.
Buclaich, V.
Gaël ir. Buda, s.
Buclaighim , v,
BOUC.
Gall. Bwch, s.
Br. Bouc h, s.
Corn. Byh, ,s.
Gaël éc. Boc, s.
Gaël ir. Boc, s.
Boucler.
Je boucle.
BATON.
Gall.
Br.
- BATTRE. -
Baezu, v.
Batel, s.
Bafe/w ,
Baz, s,
Bazad , .s.
Bazata, v.
Bazatan; s.
Bazaulrr, s.
Gaël éc. Batail . s.
Gaël ir. Ba^aiV. s.
Ba(a, s.
jBrtt, s.
Bâtai r, s.
Gail. Bâf/, s. '
Gaël éc. Bad, s.
Gaël ir. Bar/, s.
Battre.
Bataille.
Batailler.
Bâton.
Coup de bâton.
Battre.
Celui qui bat.
Battant de cloche.
Bataille.
Bataille.
Bâton.
Qui se bat au bâton.
Lat. Bucula.
Fr. Boucle.
An. Bnckle.
Fr. Bouc.
It. Bccco.
An. Buck.
Fr. Bataille.
Batailler.
Bâton.
Batte.
Battre.
Batteur.
Battant.
iBastone.
Battagiia.
Battere.
Fr. Bateau.
It. lUtellu.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
183
HADAUD. BADAUDEn.
Br.
Bada, v.
Être étourdi, étonné.
Badoiir, V.
Badauder.
Fr.
Badauder.
Ba</.r j ^_
Badouer )
Étourdi , badaud.
Badaud.
HAIE.
Gaël éc
. Badh, s.
Gaël ir.
Badh , s.
Fr
Baie.
HÂILLEH .
Br.
Badalein , v.
Fr.
It.
Bâiller.
Sbadigliare.
PITIÉ.
Gaël ir.
Beaci, s.
Lat.
. Pietas.
6ea(/, a.
Piteux.
Fr.
Pitié.
ISEl'TE, i,:
lante.
Br.
Beotez, s.
Fr.
Bette.
CHAUSSURE.
Gall.
fîo^ s.
Corps rond , botte.
Fr.
Botte.
Br.
Botez, s.
Chaussure, soulier.
An.
Boot.
-
Bofaoui
Boataoui
Chausser.
Gaël éc
. Bot. s.
Botte.
Gaël ir.
Boiaiii
Buta '■
Botte.
BOYAU.
Br.
Bouzf//cH.
Fr.
It.
Boyau.
Budella.
GENÊT.
Br.
Ba/a/t . s.
Fr.
Balai.
Gaël ir.
Bfaii. s.
BILLOT.
Gaël ir.
Billead 1
Fr.
Billot.
VOLEUB.
Fr.
Vol.
Gaël ir.
Beol, s.
Voleur.
184
RECHERCHES
VIELLE. -
— MOLE.
Br.
Biel .
Biella s.
Bieller \
Gaël éc.
Biol
Gaël ir.
Biol
Biolagach . a.
Relatif à la viole,
COFFRE.
Gall.
Byle. s.
ALLER.
Gall.
Hu.
Br.
Balea ) ^
Bala \ ^'
5 dérivés.
Se promener.
DANSE.
Br.
Bal. s.
Bal. Danse.
Fr. Vielle.
Fr. Viole.
It. Baiiilo.
Fr. Aller.
Fr. Bal.
It. Ballo.
Gaél éc. Bal. s.
BOULE. —
- BALLE.
BALLOTTER.
Gall.
Bwl. s. Pel. s
Pelen.
Br.
Boal. s.
Boule , s.
Bolod, s.
Pelote.
Bolodi. V.
Peloter.
Bloue. 8.
Boule , pelote.
Bloaeo. v.
Peloloner.
Gaël éc
. Dali. s.
Peileir. s.
Balle.
Gaël ir.
Bail
Peileir
Balle.
PAIN. —
BOULANGER.
Gaël ir.
Builin. s.
Pain.
Builinach.s.
Boulanger.
BLOC.
Gall.
bal. s.
Balle d'avoine,
Fr.
Boule.
Pelote.
Peloter.
Fr.
Balle.
It.
Palla.
Fr. Boulanger
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 185
Tout entier. Fr. En bloc.
Bloc. Bloc.
Br.
Bloik. a.
Gaël éc.
Bloc
Gaël ir.
Blocan
LOUAiyGE.
FLATTEVH.
Gaël éc.
Bladair, s.
Gaël ir.
Bladh ]^
Blath Ç'
Bleid. )
Flatteur.
s. Louange.
Lat. Blandiri.
Bleidearacht )
Bladaire, s. Flatteur. Fr. Flatteur.
Bladairiin ) ■ An. Flattercr.
Blandairim )
( J'ai mis ici cette famille gaèle , parce que le rapport
du français est plus direct que celui du latin.)
SOUFFLE.
Gaël ir.
BAUME.
Gaël ir.
ANDE.
Gali.
Br.
BLAGUE.
Blagair, s.
Blagairiin , v. Je blague .
Blacjairc, s. Blagueur.
Blagaireacht , s. Blague.
Blagantas, Action de blaguer.
Balma, s.
Balmuighead, s. Embaumement.
Balnmighini. v. Embaumer.
Baner.s. Bande.
Baniar, s. Bandoulière.
Banden.s. Bande.
Fr. Blague.
Blaguer.
Blas;ueur.
Gaël éc.
Bann, s.
Bande.
Gaël ir.
Bann, s.
Bande,
USUEL. —
- COMMUN.
Gaël ir.
Ban
a.
Banadli
BANC.
Gall.
nanc. s.
Fr. Bannière.
Bande.
Bander.
It. Benda.
Fr. Banal.
180
RECHERCHES
Gaël éc. Binnsc , s.
Gaël ir. Binse . s.
SENTE.\CE.
Gaël éç. Binn, s.
Gaël ir. Binn , s.
BA.\NIR.
Br. Bann , s. Jel.
Banna, s
HAJ , couienr fauve.
Br Baian, a.
BONNET.
Gaël éc. Bonaid, )
Boineid , )
Gaël ir. Boinead, s.
Jeter loin , bannir.
It. Banco.
An. Bench.
Fr. Ban.
It. BanJo.
Fr. Bannir.
It. Bandire.
Fr. Bai.
It. Baio.
Fr. Bonnet.
Br.
Bounta, v.
Fr.
Bouter.
Buter.
SOMMET.
BRANCHE.
BARRE. SUPRÉMATIE.
Gai).
Brëen, s.
Brëenin ) ^
Breengn )
Breenines, s.
Souverain.
Reine.
Bré>r, s.
Baron. Fr.
(Celui qui préside dans la cour
d'une taronuio qui se tenait dans
un lieu ouvert ou sur une hauteur.
Voy.B^ara, au gafl.)
Baron.
Bar. s.
Hauteur, sommet.
Barr.
Branche , barre. Fr.
Barre.
Br.
Baren ,
Sommet, branche.
Branche.
Bracj, s.
Qui germe, qui fait saillie.
Br.
Bar
Barr
Barren ,
Faite, branche.
Barre.
Fr. Barre.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
187
Br.
Bardel. s.
Barricade, barrière.
Barrer.
Bardclh. v.
Barricader.
Barricade, etc.
Brank, s.
Branche.
Branche.
.
Branheh , s.
Branchu.
Branchu.
Baraz, s.
Baratte.
It.
Barra.
I barra.
Gaël éc.
Barr, s.
Hauteur, branche.
Gaël ir.
Bar, s.
Hauteur, branche.
Bcara, s.
Juge, baron.
Fr.
Baron.
Braine.
Capitaine de vaisseau.
It.
Baronc.
BARQUE.
Br.
Barh. s.
Fr.
It.
Barque .
Barca.
Gaël éc.
Bave, s.
Esp
. Barca.
Gaël ir.
Barc, s.
An.
Barh.
HUTTE.
Gaël éc.
Barrackad, s.
Fr.
Baraque.
Gaël ir.
Barrachad. s.
BARIL.
Gall.
Baril, s.
Fr.
Baril.
Br.
Barilh, s.
It.
Barilc.
Gaè! éc,
, Baraill, s.
An.
Barrel.
BORGNE.
Br.
fîorn, a.
Fr.
Borgne.
Borna
Bornia
Eborgner.
Eborgner.
LANGAGE.
DIALECTE
Gaël ir.
Bearla. s.
Fr.
Parler.
Bearla-feine, s
. Dialecte irlandais.
Parole.
Bcarla-fdidhe.i
5. Dialecte poétique.
It.
Parlare.
Bearlaçjar, s.
Jargon.
Parola.
BONNET.
— CH^PE^t'.
Gaël ir.
Bairead, s.
Fr.
Tt.
Barrette.
Berretia.
BASSE (en
musique).
Gall.
Bjrdon. s.
Fr.
Bourdon.
188 RECHERCHES
BOISSOi\. BREUVAGE'. BROUET.
Fr. Braoucd.
Fr.
Brouel.
It.
Brodo.
Gaél éc. Brot, i
^ . . T. , S- Brouet.
Gaêl ir. Broth. )
An.
Broth.
(V. Bouillir, partie latiue.)
POITRINE.
Br. Bruched, s. Le devant de la poitrine.
Fr.
Bréchet.
Gaêl éc. Braighead . s. Bréchet.
Gaêl ir. Braqha ) ^ , ,
MONTAGNE. MONTAGNARD. BRIGAND.
Gall. Brig, s. Montagne.
Brigant, s. Montagnard , brigand.
Fr.
Brigand.
It.
Brigante.
BRAIES.
Br.
Corn.
Gaël é
Brayez, s.
Bryccans . s.
Brioyais.
Culotte ancienne : celle Fr.
des Gaulois.
An.
TROMPERIE. RUSE.
Br. Bourd, s.
Bourda. v.
Tromper.
BOURREAU. BOURRELER.
Bourreô, s.
Bourrevez , s. f.
Bourrevia, v. Bourreler, tourmenter.
BRIQUE.
Br. Briken.
Gaël éc. Brice, s.
Gaël ir. Brice, s.
BRUYÈRE.
Br. Bnik
Bnig
Brugek .
Brugeh ,
Fr.
Fr.
Fr.
An.
Fr.
Braies.
Breeches.
Bourde.
Bourreau.
Bourreler.
Brique.
Brick.
Bruyère
(plante) .
Couvert de bruyères.
Lieu dans lequel il y a des
bruyères.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
189
unOUSSAILLES. BROUTEJl.
Br.
Broust . s.
Hallicr.
Brousta, v.
Brouter.
Fr.
Brouter
Brouskoad.
Broas-koad.
Gaël éc.
Brus, V.
Brouter.
Gaël ir.
Brusam, v.
Brus, s.
Brouter.
Petites branches d'arbre.
Bruis . s.
Brosse.
Fr.
An.
Brosse.
Brnsh.
PEINT DE
DIVERSES COULEURS. BIGARRÉ.
Gall.
Brith.
Brithur [picte]
HBIDE.
Br.
Brid. s.
Bride.
Fr.
Brider.
Brida, V.
Brider.
It.
Briijliui
BROC.
Br.
Broch, s.
Corn.
Broch, s.
Gaël éc.
Broc, s.
Fr.
Broc.
Gaël ir.
Broc, s.
ELEGANT. BIEN HABILLE.
Gall. Briaw, a.
Br. Brao.s. Poste éclatant.
Gaël éc. Breagh. ;i. Élégant.
Gaël ir. Breagh \
Breo \ a. Élégant.
Breadh \
{ Voyci Brave - boau.j
AIGUILLE. AIGUILLON. AIGUILLONNER
Gall. Brodiaw , v.
Bruyd , s. Brochette, aiguille à broder.
Br. Broud , s. Aiguillon.
Brouda.w Aiguillonner, broder. Fr. Brode
Gaël éc. Brod. s. Pointe.
Brod, V. Piquer.
Fr. Brave.
( Terme vulgaire
pour «bien ha-
billa..)
BRODER.
190
RECHERCHES
Gaël ir.
Brod. s.
Brodaim, v.
Poiute.
Je pointe.
BRUIT. —
- RUMEUR. —
■ RÉPUTATION.
Gall.
Brud. s.
Bnvth. s.
Bruit.
Dispute.
Br.
Brad . s.
Brada, v.
Bruit - rumeur - réputation .
Ébruiter.
Fr.
Bruit.
Gaël ir.
Brmdhean. s.
Dispute.
An.
ÏVrath.
BRAILLEli
Gaêl éc.
Braoilich, v.
Fr.
Brailler.
BROUILLER.
Br.
Brell. s.
Brouillon.
Fr.
Brouillon.
Brella. v.
Brouiller.
Brouiller.
Gaël ir.
Broilead i
Broileadhadli \
s. Brouille.
Brouille.
POURRITURE.
Gall.
Braen, s.
.4 dérivés.
Brœnu. v.
Pourrir.
Br.
Bretn, a.
Pourri - putride.
Fr.
Bran.
Breina. v.
Pourrir.
(1
Dans plusieurs provin
Gaël ce.
Brean, gén. Brem, s.
•es prononcé brcin.]
B reine, s.
Gaël ir.
Breanaim. v.
Br«(//. s.
Pourrir.
Pourriture.
BRANLE.
Br.
Bransei. s.
Fr.
Branle.
( Petit berceau pour les enfants, suspendu dans l'em-
placement des lits chez les paysans bretons. )
Bransella. v. Bercer - branler.
Branler.
VIGUEUR. VALEUR.
Gall. Bfju. s.
Brywus, ;i.
Brywiau^.^.
Vigoureux.
Renfoncer,
Fr. Brave.
Bravoure.
Braver et brave
It. Brflj'f).
SUR LES LANGUES CELTIQUES
191
BEAU.
Br. Brav )
Brao \
Fr. Brave.
( Sens populaire pou
« beau , bien babillé.
Voyei Elégant.)
VIF. EMPnESSE. EMPRESSEMENT.
Gall. B,js. .s.
Brys.a. Empressé.
Gall. Bryscj, a. Brusque.
Br. Breshcnna, v. Courir.
( C'esl-à-dire, comme une vaclie piquée de la mouche.)
Gaël ir. Brisq, a. Brusque.
BÂTARD.
Br. Bastard.s.
Gaëléc. Basdard, s.
Gaël ir. Basdard. s.
SUFFIRE.
Br. Basta . v
BOUSE.
Gall. Baoz, s.
Br. Beazel.
Fumier.
Bouse , fumier.
Fr. Brusque.
An. Brisk.
Fr. Bâtard.
Fr. Bast.
It. Bastare.
Fr. Bouse.
MOTS EN RAPPORT AVEC L'ANGLAIS
PETIT EyPAiXT.
Gall. Babait. ;
Gaëi éc. Bab \
Bohan \
Gaël ir. Bab . s.
MENDIANT.
Gaël éc. Baigeir.
An. Babe.
An. Begfiar
192 RECHERCHES
ABEILLE.
Gacl ir.
Beach. s.
Beachan. s.
An.
Bee.
DISPUTE.
Ga».
Bicra, s.
Bicra , v .
Disputer.
An.
Bicher.
MARAIS.
Gaêl éc.
Bog. s.
An.
Bog.
Gaêl ir.
Bog . ».
APTITUDE
Gail.
Bed. s.
An.
F,t.
SALETÉ. -
— ORDURE. -
— VICE.
GalI.
Bail , s.
Badjr. a.
Bawedi, s.
Bas - obscur.
Saleté.
Gaël éc.
Bodag , s.
Prostituée.
An.
Baud.
Gaël ir.
Boudag, s.
Prostituée.
Bcad, 3.
Beudach, a.
Vice.
Méchant.
(
Bad.
Bead-fhoclach.
a. Injurieux.
CRAIPiTE.
Gaël ir.
Bugha , s.
An.
Bug (bear
OUIÎSE.
Gaël éc.
Bear, s.
Beit/iir, s.
Au.
Bear.
Gaël ir.
Bmr, s.
CORPS HUMAIN.
'
Gacl éc,
, Bodhay , s.
An.
Body.
STALLE OU TENTE.
Gall.
B»f/i 1
Bof/i s.
An.
Booth.
Bot i
(;orn.
Bayth . .s.
Br.
Boc/. .s.
Gaël éc
. Boih. s.
Buf/i, s.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
193
Gaël ir.
Bothan, s.
Buth. s.
SÉPULTURE DES ANCIENS CELTES SOUS UN TERTRE.
Gall.
Bwrw , V.
Ensevelir.
An.
Bury.
Bunv, s.
Sépulture.
Barrow (tertre)
CORPULENT.
Gaëi ir.
Bayhoch. a.
An.
Biç,.
ARC.
GaU.
Bztia, s.
Btvau, V.
Bander un arc.
An.
Bow.
CRIER.
Gall.
Batlaw, V.
An.
Bawl. V
H.4CHE.
Gaël ir.
Biaf/. s.
An.
Bill
H.4UTEUR.
Gall.
Ba/c.
An.
BalL
DÉSAPPOINTEMENT.
Gaêl éc.
fîa«7c, s.
An.
Balk.
VENTRE.
Gall.
Bo/a s.
Bolawd \
Rotondité.
An.
Belly.
Gaël ir.
Bukj,s.
Qui se gonfle.
An.
Buhje.
.4t/i).4C/Ef/X. BOUILLANT.
Gaël éc.
Boltadh.a.
An.
Bold.
Gaël ir.
Boltadh, a.
LEST n UN VAISSEAU.
Gaël éc. Balaist, s.
TÂCHER.
Gaël ir. Blotaim , v.
BOUFFI.
Gall. %</tac,a.
An.
Ballast.
An.
BloL
An.
Bloated.
lô
194
RECHERCHES
PALEUR.
Gaêl éc. Bainc ,
Ban. a.
Pâle.
Gaël ir. Bain . s.
Ban, a
Pâle.
PANIEli.
Gall. Basj.s.
Ouvrage semblable à un
panier.
Gaëléc. Bascaicl.^.
Panier.
Gaël ir. Basceid. s.
Panier.
ENDROIT TOUFFU DAISS UNE FORET.
Gall. Bn«5f, s.
r-4;VT£/î/Ê.
Gall. Bôst. s.
Bostiaw, V.
Se vanter.
Bostiwr, s.
Fanfaron.
SOKC/Ê/VE.
Gaël éc. Buitscach. s.
Gaël ir. Buif^rac/i, .s.
TONDRE.
Gaël ir. Bearraim, v.
PL^iVC/ÏE.
Corn. Bore/, s.
Gaël 6c. Bord. s.
Gaël ir. Bord. s.
Bordaiin , v.
Faire des planches.
SOI/UC/L.
Gaël éc. Braoi )
Gaël ir. Braoi \ ^'
An. JVan.
An. Basket.
An. Brake.
An. Boast, s.
An. Boast, \.
An. Booster.
An. ^Fitc/i.
An. 7*0 /)arc, v.
An. Bourd (à bord]
An. Brows.
CE QU ON DONNE POUR COliROMPRE LA PROBITE D UN HOMME.
Gaël éc. Brib j
Gaël ir. Brib > s. An. Bribe.
Briob )
Briobaim, v. Corrompre.
Briobadoir, s. Séducteur.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
1 95
SE VAyTER.
Gall. Bragal
Gaël éc. Brag
Gaël ir. Braga
ORGUEIL.
Gaëléc. Brod
Gaël ir. Brod
An. Bn
.An. Pride.
PETIT ENFANT.
Gaël ir. Broithnag . s.
An. Bra/.
SON.
Gaël ec. Brd/t
Gaël ir. Bran \
!s.
An. Bran.
RAPPORTS AVEC LE GREC.
TERRE.
Gaëléc. Ce
Gaël ir. Ce ^'
Gr.
Tv.
HAUTEUR. SOMMET.
BOUT. TÈTE.
Gall. Cop ]
Copa r-
5 dérivés.
Tête, huppe.
|Gr.
aat.
Ke^aXrf.
Caput.
Br. /ia6,s.
Bout , tête.
Fr.
Chef.
Gaël éc. Cab i
Ceap \
Capai. s.
Gaël ir. Cab i
Capat r
Ceap . s.
Chef.
Chef, tête.
Chef, tête.
Chef, ancêtre.
ilt.
/An.
iFl.
Iah.
Capo.
Chiej:
Kop.
Kopj:
VAISSEAU. COUPE. -
— CUVE.
Gall. Cib. s.
Br. /vffcf/, s.
f> dérivés.
" ■"
jGr.
iLat.
KtîireXXoj/.
Ciborium.
i3.
196
Gaël éc.
Gaêl ir.
CUIVRE.
Br.
Gaël éc.
Gaël ir.
CROCHU.
Gall.
Br
Gaël éc.
Gaël ir.
CHAMEAU.
Gall.
Br.
Gaël éc.
Gaël ir.
PAROLE.
Br.
Cap, s.
Copan )
Clip ) '
Capa , )
Capan )
Copan I
Cap i
Koiievra, s.
Kouèra, s.
Copar i
Cubair ]
Copar j
Cabair \ ^
Cam, a.
Kamm, s.
7 dérivés.
Kamma, v.
Cam . a.
Cam, a.
Camain , v.
Caimc
Caimead
Camel.
Canval.
Camhal.
Camail ]
Camal )
— DISCOURS.
Komps, s.
Koms, s.
Kompsa j
Komza )
Kompser, s.
HECHERCHES
Coupe, bol.
Coupe.
Coupe, bol.
Cuivrer.
Courbe.
Fr. Ciboire.
|Fr. Coupe,
fit. Coppa.
Esp. Copa.
An. Cap.
Courber.
|Gr. KoffxwTw.
) Lat. bar. Camus.
Fr. Camus.
Fr. Cambré.
Courber.
Courbure.
Gr. Kdfxrj'Xc
Discourir.
Parleur.
Gr. Kofxnâ^co.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
197
011 DURE.
Gall.
8 dérives.
Br.
Kach, s.
8 dérivés.
Kacha, v.
Excrément.
Kezoar, 8.
Ordure.
Gr.
iiéW
Gaël éc.
Cac , s.
Excrémeut.
Gaël ir.
Cac.s.
Excrément.
Cacaim, v.
Aller à la selle.
Lat.
Caco.
Cacach , a.
Sale.
MAL.
Gaël ir.
Cacs.
Gr.
KaKàv.
RUMEUR.
BRUIT.—
-Cfl/. PLAINTE.
Gall.
Cahvr, s.
Cri.
Br
Km! \
Keel s.
Bruit, rumeur, fable.
Gr.
KaX^û».
iTe? )
Kelaoui. v.
Publier.
lCalo,\.
Klemm , s.
Plainte.
Lat.
Clamor.
Klenima, v.
Plaindre.
Clamare.
Gaël éc.
Callair, v.
Crier.
Fr.
Clameur.
Calaireachd ,
s. Proclamation.
It.
Clamare.
Gaël ir.
Callair, v.
Crier.
-
Callaire , s.
Crieur.
An.
Call
Callaireachd.
s. Cri, proclamation.
Callan . s.
Cai7..s.
Dispute.
Voix.
CROTTE.
Gall.
Ka/ar, s.
Kalara, v.
Crotter.
Gr.
Kv^têàco.
CALICE.
Gaël ir. Cailis,
[Gr. Kt5X«e.
iLat. Calix.
Fr. Calice.
Jt. Calice.
198
RECHEHCHES
CERCLE.
Gall.
Cylch.
Br.
Kelch. s.
4 dérivés.
Kelchia, v.
Cercler.
EMPÊCHEMENT. OBSTACLE.
Gaël éc.
Col \
Cola \ '•
Gaël ir.
Col. s.
Colaim , V.
J'empêche.
PERTE. —
- DOMMAGE.
GaH.
Coll ]
Colled \ '■
Colledig . a.
Perdu.
Colledigaeth.'.
3. Perdition.
Coin, y.
Perdre.
BOYAU.
Gaël ir.
Caolan.
INCLINER. ETRE PROSTERNE.
Gall. Cleiniaw, v.
Gaël ir.
Claonlaim, v.
Incliner.
Claon. a.
Partial.
OREILLE.
ENTENDRE
Gall.
Clust. s.
.8 dérivé».
Oreille.
Clyw, s.
Entendement.
Clywed, V.
Entendre.
lo dérivés.
Br.
Kleved. s.
Ouïe.
Klevout 1
ft7e«f< S "■
Ouïr.
Gaël ce
. Cluinn, v.
Ouïr, écouter.
Gaël ir.
Chinnim, v.
Ouïr, écouler.
Gr. Kvx'Xos.
Gr. KwXtîw.
Gr. ÔXXvfii.
Gr. KwXc
Gr. KX/vw.
Gr. KXuw.
CLÔTURE, SOIT PAR UN FOSSÉ OU UNE ÉLÉVATION DE TERRE , SOIT
PAR UNE HAIE. SERRURE.
GaH. Cloi. V. Clore. Gr. KXete.
SUU LEt> LANGUES CELTIQUES.
199
Gall.
Clâs. a.
Enclos.
Clawz, s.
Clôture, barrière.
Clwy. s.
Clos.
Br.
Kleuz.s.
5 dérivés.
Clôture.
Kleiiza, V.
Clore.
Klôz, s.
Clôture.
X/ôza. V.
Clore.
Gaël éc.
Glais, s.
Clôture, serrure.
Gacl ir.
Glas. s.
Serrure.
Clasbaitn. v.
Fermer à clef.
BRISER.
Gall. Cleisiavj.
INONDATION.
Gall. Cluz.
ROSEAU. CANNE.
Gall. Caivn, s.
Br. Kanab, s.
3 dérivés.
Gaël éc. Caineab, s
Gaël ir. Gain, s.
VIDE. VAISSEAU
Gall. Cawn, s.
Br. Gawnen,
Gaël éc. Cann
Gaël ir. Ca«n
Roseau, canne.
Chanvre.
Chanvre, canevas.
Roseau.
CERCLE.
Gall.
Cani ,
Vide.
Vaisseau à
s. Vaisseau.
Cercle.
contenir le blé.
■ KXe/CT&)(fut.
KXeiSocii.
Lat. CUiudo.
Lat.
Fr.
It.
Gr.
It.
An.
Clamas.
Clos.
Ghiudere, etc.
KXrj/s.
Lat. Glavis.
Fr. Clef.
Chiave.
To close, V.
To clasp , V.
Glasp, s.
Gr. KXa'û».
Oc^ffû) (fut.)
Gr. KXtioTjxd?.
Gr. Karra.
KdvvaSts.
Lat. Gannabis.
Fr. Chanvre.
It.
An.
Ganape.
Hemp.
Gr. Kei'os.
Gr. Kdvdapos.
Gr. Kavôds
Lat. Ganthns.
200
RECHERCHES
EPERON. ERGOT.
Br. Kentr, s.
Kentraoui ,
- FEMME DE MAUVAISE VIE.
Gouhin.
Putain.
Femme.
Putain.
Femme.
Coin, ande.
FEMME
Br.
Gaël éc. Coinne , s.
Coint, a.
Gaêl ir. Coinne. s.
Coint, s.
COIN. — ANGLE.
Gaël éc. Cuin
Cuinne
Cuain
Gaël irl. Cuine
Cuinne
Cuain
CHIEN.
Gall. Cl. s.
Br. Kî. s. pi. Kon.
Ix dcrivds.
Gaël éc. Cu, s.
Coin, gén.
Gaël ir. Cu , s.
Con, Cuin, gén.
POUR.
Gaël éc. Car.
Coin, angle.
( Le sens de car, en français , se rend par for, en
anglais , qui veut dire pour. Évidemment on sous-
entend ce que, c'est-à-dire poar ce que, on parce que.)
MÂCHER.
Gall. Cnoi, v.
Gaël éc. CnamJi, v.
Gaël ir. Cnaoi, v.
Gr. Kévtpov.
Kev-téu.
Gr. rvvv.
Fr. Gouine.
An. Quean.
Gr. Tovla..
Lat. Caneus.
Fr. Coin.
Gr. Kwwr.
Lat. Cattis.
Gr. Tap.
Fr. Car.
Gr. Xv<i^, Xvaww.
An. Gnaui.
FI . Knagen.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
201
CIRE.
Gall.
Cwjr, s.
Civjraw , V.
Cirer.
10 dérives.
Corn.
Coar, s.
Br.
Koar, s.
Koara, v.
Cirer.
Gaël éc
■ ^'"' u
Gaël ir.
Ceir )
CORDE. —
- CORDER.
Gall.
Cord. s.
Corde n , a.
Cordé.
Corde zii, v.
Corder.
Cort. 8.
Corde.
Br,
Kordeiï, s.
6 dérivés.
Kordenna, v.
Corder.
Gaël éc
. Cord, s.
Gaël ir.
Corda, s.
CHANT. —
- MUSIQUE. -
— DANSE.
Gall.
Carawal, s.
Chœur.
Corelw, s.
Danse.
Corelwi
Coroli
Danser,
Br.
Koroll, s.
Danse.
Korolla, V.
Danser.
Gaël éc.
Caruill
Coirioll *•
Chant, musiqi
COUPE.
Gaël éc.
Creithir. s.
Gaël ir.
CreUhir, s.
SOMMET. HAUT DE LA TÊTE.-
Gall. Carn \
Corn )
Creuan , s. Crâne.
Gr. Kvpo'.
Lat. Cera.
Fr. Cire.
Corne
Gr. Xopérj.
Lat. Cliorda.
Fr. Corder.
Corde.
Esp. Ciicrda.
An. Cord.
Gr. Xûpés.
An. Carol , s.
To carol, v.
Gr. KpaTrfp.
Lat. Crater.
Cratera.
Gr. Kpoiviov.
202
RECHERCHES
Br. Kern. s.
Le haut de la tête.
Korn. s.
Corne.
K£p«,
Lat. Cornu.
j3 dérive,.
Gacl éc. Caran , s.
Sommet de la tête.
Corn. s.
Corne qui sert à boire.
Gaël ir. Caran, s.
Haut de la tête.
Corn , s.
Corne qui sert à boire.
TONAEliRE.
Br. Kurun. s.
Gr. Kepav
Kuruni, v.
Tonner.
Gaël éc. Curnnn, s.
Gaël ir. Curunn, s.
HUMEUR. DISPOSITION.
Gall. Crez, s.
CRISTAL. (Voyez ce mot ci-après.)
Gall. Crisial, s.
Crisiala, v. Cristalliser.
PEAU. ÉCORCE. CUIR. COURROIE.
DON NIER.
Gall. Croen , s. Peau.
19 dérivés.
Carai, s.
Courroie.
Curas, s.
Cuirasse.
Corn.
Krohan
Kro'me
j s. Peau.
Br.
Kroc'hcn,
4 dérivés.
Kéré
Peau , cuir.
i
4 dérivés.
> s. Cordonnier.
Kéréour
Kéréa.y.
Faire le métier de cordon-
nier, s.
Gaël éc. Croie
Croicionn
1 ,s. Peau d'homme.
Gr. Kpâais.
Gr. Kp^aTOtX'kos.
CUIRASSE. COR-
Gr. Xpeis.
Xpovs.
Lat. Corium.
Fr. Courroie.
Cuirasse.
Cuir.
It. Cuoio.
SUH LES LANGUES CELTIQUES.
20.^
(iiiëi ir. Croicionn . s. Peau d'homnic.
CoirI , s. Ecorce.
CImrilcea. v. Peler.
TEMPS.
Gaël éc.
Gaël ir.
Cron, s.
CRISTAL.
(lall.
Crisial. .s.
Crisialu, s.
Gaël éc.
V Criostal. s.
Gaël
CORBEILLE. PAMER.
Gall. Cést.s. Panier à étroite ouverture.
L;it. Cortex.
Corticale.
Gr. Xpàvos.
Gr. KjOtîffTaXXos
Lat. CrjslaUam.
Fr. Cristal.
An. Crystal.
Br.
Cîsf, i.
Resta.
CEINTURE.
Gaël éc.
Gaël ir.
Cca5^ s.
ColTre. Gr. K/<7Tr?.
Corbeille , panier. Lat. Cista.
Mettre dans un panier. It. Cesta.
Gr. Keatàs.
It. Cesto.
MOTS EN RAPPORT AVEC LE LATIN.
MUSELIERE. LICOU. {Voyez Tête . partie grecque. )
Gall. Cebjstjr, s.
Br. Kabisir, s.
Kabistra, v.
PRENDRE. ARRACHER. RAVIR.
Gall. Cip . s. Effort.
19 dérives.
Cipiad, S. Action de ravir.
Cijnaw, V. Arracher,
br. Kavant, v. Trouver.
Kaout. V. Avoir, posséder, trouver.
Lat. Cainstruii
Lat. Caper
204
RECHEUCHES
Gaël 6c. Cuap ,
Ccupain > v. Attraper, retenir.
Gabh \
Gaël ir. Cubain i
,, , , . } V. Attraper, retenir.
(jiwnaini S
SOMME. QUANTITÉ.
ABONDANCE.
Gall. Cwbjl, s.
Somme.
Gaëléc. Cob
Gaëlir. Cob *'
Abondance.
Lat. Copia.
COPIE.
Gaël ir. Coib , s.
Copie.
Fr. Copie.
BLASPHÉMÉE. BLÂMER.
Gall. Cablu. v.
Lat. Cavillor.
Cablus, a.
Blasphémant.
Cwjl. s.
Blâme.
An. Cavil.
CHAPON.
Gaël éc. Cahun j
Lat. Capo.j
Gaël ir. Caban > s.
Fr. Chapon.
Cahun )
CUBE.
Gall. Cat.s.
Lat. Cubus.
Fr. Cube.
AVEUGLE.
Corn. Gaie, a.
(Lat. Cœcus.
{ Cœco.
Gaëléc. Caec \
Cœcitas.
Caoch * a.
Coic )
Aveugle.
Fr. Cécité.
It. Cieco.
Gaël ir. Cacc ]
Ciecare.
Caoch > a.
Aveugle.
Co(c/i )
Caiche. s.
Aveuglement,
COULEUR ROUGE.
Gall. Côf , s.
Lat. Coccineus.
18 dérives.
Cdf . a.
Rouge.
Coçi. V.
Rougir.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
205
CUISINE.
Gall.
Cegin, .s.
Cecjiniacth .
s. Art de la cuisine.
Lat.
Coqiuna,
Cecjinwr, ».
Cuisinier.
Coqmis.
Br.
Kegin, s.
Cuisine.
Fr.
Cuisine.
Kegina, v.
Cuisiner.
It.
Cuccinar.
Keginer, s.
Cuisinier.
Cuoco.
Gaël éc.
Coca,
Cuisinier.
Gaël ir.
Coca
Cocaire
Cocaireacht
Cuicen
■s. Cuisinier.
[s. Cuisine.
CAPUCHO.y.
Gall.
Crvcwll. s.
Lat.
Ciicnllus.
Br.
Kouçjoal, s.
QUOI.
Gaêi ir.
Cad. pron.
interrog.
Lat.
Qaid.
COUP. BLESSUBE. —
Gall. Cid, S.
Gaël ir. Cead, s.
Ceadal, s.
BIENFAIT. FAVEUR. -
Gall. Céd. S.
5 dérivés
Cedu, V.
Gaël éc. Ceadaich i
Gaël ir. Ccadacht \
Ceadaighim , v.
Ceadaightheac,
TOMBER. CHUTE.
Gall. Cwjzmv , v.
ij dérivés.
Br. Kouéz, s.
Koiieza, V.
Gaël éc. Cadam i
] s
Gaël ir. Cadam )
BATAILLE. DESTRUCTION.
Lat. Cœdo.
Cœdes.
Bataille , conflit.
ACCORDER.
PERMISSION.
Accorder un bienfait.
Consentement.
Consentir.
Permis.
Choir.
Chute, ruine.
Lat. Cedo.
Fr. Céder.
It. Cedo.
An. Cède.
Lat. Casui
Caderf.
206
RECHERCHES
CHAIPfE.
Gaël éc
. Caitean, s.
Lai,
Catena.
COUPS COMPLET DE
SOiB^TS.
Gall.
Catyrva, s.
Lat.
Cateixa .
QUALITÉ.
Gaêl éc.
Cail . s.
Lat.
Qualitas.
Gaël ir.
Cail. s.
Fr.
Qualité.
SENTIEB.
Gaël. ir.
Caill, s.
Lat.
Callis.
ÉTAI. — ,
SUPPOJiT. -
- TIGE. COLON ÏSE.
Gall.
Cal
Cala s.
Lat.
Caulis.
Calav
Colven. s.
Branche.
^"^ (s
Cohv )'■
Colovyn, s.
Colonne.
Lat.
Fr.
It
Coliimna.
Colonne.
Colonna.
CHOU.
Gall.
CaW. s.
Lat.
Caulis.
Br.
Caol, s
Fr.
Chou.
Caulen . s.
It.
Caulo.
Corn.
Cau;/ , s.
Gaël éc.
Gai. s.
Gaël ir.
DURETÉ. -
Cal . s.
Cadhal , s.
— /)ri?.
DURCIR. CAILLER.
Gall
Caled. s.
Dureté.
Lat.
Callus.
CrtZec/en . s.
Calus.
Callum.
Ceulaw , V.
Cailler.
Fr.
Calus.
Br.
Kalei \ *'■
Dur, solidf
Calleux.
SUU LES LANGUES CELTIQUES.
207
Bi.
Kaled. s.
Dureté.
Kaledi. V.
Durcir.
Kaloued
Kaouled
j a. CaiUé.
Fr. Cailler.
It. Callo.
Kaoïdedi . v
Cailler.
Calloso. y
An. Callous. \/
Gacl ir.
Cidadh. a.
Rude.
Calbh. s.
Rudesse.
Cale. a.
Rude.
Cailceanta ,
Cudceaiu
j a. Calleux.
CIEL.
Gall.
Ceal
1
Gaël éc.
Ceal [
Lat. Cœlmx.
Gaël ir.
Ceal '
i ''
CELLULE.
ABlil. -
-ASILE. CACHE 11.
:l/FSrȫE. AUriFICE.
Gall.
Cél
1 S. Abri, asile.
Lat. Cella.
Cell
Fr. Cellule.
Cellier.
Celawr, s.
Celui qui cache.
It. Cella.
5o dérivés.
Celt, s.
Habitant des bois
Fr. Celte.
Celv.s.
Mystère, artifice.
i3 dérivés.
Cell. S.
Mystère, artifice.
Lat. Celo.
Celwjz. s.
Mensonge.
Fr. Celer.
Celwjzaw ,
V. Mentir.
It. Celare.
Gaël éc
. Ceall. s.
Cellule.
Lat. Celhda.
cm, s.
Cellule, chapelle,
tombeau.
Ced
Cealaich
V. Celer, cacher.
An. Cellan
Gaël ir.
Ceall, s.
Cellule.
Ci//, s.
Cellule, chapelle.
tombeau.
Ceil, V.
Celer, cacher.
Cealaich. v. Celer.
CIRCONSPECTION. —
PBVDENCE. — SENS.
— FINESSE. — TROMPEniE
Gall.
Ca//, s.
Prudent, fin.
Lat. Calleic.
208
RECHERCHES
Gaëléc. CeiUidh. a.
Prudent.
Lat
. Callidus.
Ceill 1
Ciall ) '■
Sens.
Ceahj . s.
Tromperie.
Gaêlir. Ceill f
Ciall ) '■
Sens.
CeiUidh, a.
Prudent.
Cealg , s.
Tromperie.
Cealgach , a.
Trompeur.
Cealgaim . v.
Tromper.
PIGEON. COLOMBE.
GaU. Ga/omcn,s.
Lat.
Columba.
Br. Koulni. s.
Fr.
Colombe.
Gaëléc. Co/aman
It.
Colomba.
Colum '■
Gaël ir. Co/om /
Colum i '■
COL. COLLIER.
Gall. Cokr, s.
Collier.
Lat.
Collum.
Collare.
Gaêl éc. Coileir, s.
Fr.
Col.
Gaël ir. Coileir. s.
Collier.
Coi7mr, s.
It.
Collana.
CHAUVE.
Gaël éc. CaZ6/i, a.
Lat.
Calvns.
Gaël ir. Calbk, a.
Fr.
Chauve.
It.
Calvo.
POINTE. ÉPÉE. PIQUE.
Gaëléc. Cal(i /
C0/3 i '■
Gaël ir. Calg
Cohj '■
Lat.
Calcar.
Colijach . a.
Pointu.
SÉPAliEIi. COUPElt. -
— ciiâtreh.
Gall. Cw//, s.
Séparation.
l-at.
Cutter
Cylln.x.
Séparer
SUR LES LANGUES CEI
/riQUES.
Gall. CivUtjr. s.
i Cwll,
' ( Voyei ce
Br. Koultr, s.
Gaël éc. Coltar. s.
Coutre,
Séparer,
La terre.
mot. )
Coutre.
Coutre.
couteau,
couper. 1
)
Fr. Coutre.
It. Coltre.
An. Coulfer.
Coillte, a.
Gaël ir. Coltar, .s.
Châtré.
Coutre.
Coillte, a.
Châtré.
CULTIVER. CHÉRIR.
Gall. Colez, s.
Colez. V.
Culte.
Lat. Colère.
C//.4t/Jf.
Gall. CaZf.s.
Calçu. V.
Réduire
en chaux.
Lat. Calx.
Fr. Chaux.
(iaëléc. Gaie ^
It. Cala.
Cailc \ '
Gaël ir. Cale /
Ca(7c ( '■
Cailcim, v.
Calciner.
CAILLOU. PIERRE.
Gall. Ce/<, s.
Br. Kalastr. s.
Gaël ir. CZoac/t
67ocA '■
Caillou.
Caillou.
Pierre.
Lat. Calculas
Fr. Caillou.
Clochaim . v.
Pétrifier.
Pf/CEiîO.'V.
Gall. Cjlion, s.
Gaël éc. Cuileag , s.
Gaël ir. Ciiileocj , s.
Lat. Culex.
JEl/. AMUSEMENT.
Gaël éc. Clnich, .s.
Gaël ir. C/H!</îf, s.
Lat. Ludere.
EPÉK.
*
Gall. C/ez.
209
i4
'210
RECHERCHES
Br. Klizè. s.
Lat. Gladius
Claidheamh, s.
Gaël ir.
Fr. Glaive.
BLESSER. DÉFAIRE LES ENNEMIS.
Gaèl éc. Claoidh, v.
Lat. Cladcs.
Gaël ir. Claoidheadh , s. Défaite.
Claoidhim, v. Défaire.
Claoidlde . a. Défait, faible.
Claoidhteoir i _. .
^, . „ . s. Vainqueur.
Claoidhteoir \ ^
INSTRUCTEURS. CLERCS.
Gall. Clér.
7 dérivés.
Clêra, V. Mission des clercs.
Clerig, a. Clérical.
Gall. Cler. La partie enseignante de
l'ordre des druides.
(Voyei Diclwnn. gallois d'Owcn , ou mot Cler.)
LOUER.
Gall.
Clôd, V.
.5 dérivé».
HANCHE.
Gall.
Clan, s.
4 dérivés.
BRILLANT
. CLAIR.
Gall.
Claer, a.
Br.
Shlear, a.
AVEC.
Gall.
Can
Cen
Lat. Laudo.
Lat. Chines.
Lat. Clarus.
prép.
Lat
( Con , préf.
ALLUMER. ENFLAMMER.
CANDIDE.
FEU. BRILLANT.
\Cum, prép.
CLAIR. BLANC.
Gall.
Cynneu ,
Cynnca ,
Cain. a.
Can , a.
Allumer.
Bon feu.
Clair, brillant,
liianc.
Lat.
( Candeo.
\ Incendo.
Candor.
Candidus.
Canus.
SUR [.ES LANGUES CELTIQUES.
211
Gall.
Br.
Gaël éc.
Gaël ir.
Can, s.
Blancheur.
Fr.
Candide.
Canaid. s.
Luminaire.
It.
Candido.
Kann, :\.
Brillant, blanc.
Can dore.
Kann, s.
Pleine lune.
Kanna, v.
Blanchir, laver, absoudre.
Kantol, s.
Chandelle.
Can. a.
Blanc.
Caindeal , s.
Chandelle.
Lat.
Candela.
Can, a.
Blanc.
Fr.
Chandelle.
Caindeal, a.
Chandelle.
It.
Candela.
Gain, a.
Candide, chaste.
An.
Candie.
CHANT. PLAIXTE. ^LANGAGE.
Gall.
Br.
Gaël éc.
Gaël il
laël
Càn , s.
I
Canon , s .
Canon, règle.
Canoni . v.
Régler.
Cann, v.
Chanter.
Cwjn, s.
Plainte.
Civynaw, v.
Cwynedifj , a.
Cwyniad, s.
Kan. a.
Se plaindre.
Qui est à plaindre.
Plainte.
Chant.
Kana. v.
Chanter.
Can. s.
Chant.
Cainnt. s.
Canadh , s.
Langage. /
Chant.
Canaim. v.
Je chante.
Cainnt. s.
Chant.
Caoi.ie j
Cri usité aux funérailles des
Caoineadh )
Irlandais.
Caoinim. v.
Se lamenter.
Canamhain 1
Canmhuin )
i. Accent, langage.
Cantain, s.
Cantalamn . v.
Action de parler, déchanter.
Chanter.
Caintigbim, v.
Parler. 1
V, Conirr, Part, franc.;
Lat. Cano.
Cantus
Au. Cant.
Fr. Conter.
l/i.
212
RECHERCHES
SOMMET.
CHEF. l
PREMIER.
Gall.
Cun, s.
Sommet, chef.
Br.
Kent a, a.
Premier.
Kent. prép.
Avant.
Lat.
Ant,'.
Gaél éc,
, Ceann, s.
Sommet, chef.
Gaël ir.
Ceann, s.
Sommet, chef.
OUVRAGE
EN TREILLIS
(pour la vaisselle,
etc.).
Br.
Kanastcl, s.
(Voye. Canne,
Part, grecque. )
Lat.
An.
Canistruin.
Canistcr.
TUBE.
CANAL. CANON.
Br.
Kan, s.
Kanal, s.
Tube, cylindre, canal.
Canal, canon.
Lat.
Canali.f.
Gaël ir.
Cainneal, s.
Canal.
LAPIN.
Gall.
Cuning, s.
Br.
Connikl, s.
Lat.
Cnnirulns.
LIEN. ÉCHEVEAU ( dc fil, ClC. ).
Gall. Ceingcl, s. Écheveau.
7 dérivés.
It. Conile.
Lat. Cimjiitus.
Gaël éc. Ceancjal, s.
Lien.
Cingo.
Ccancjail, v.
Lier.
Fr.
Ceindre.
Gaël ir. Ceangail. s.
Lien, bande, jointure.
Ceinture.
Ceancjlain, v.
Lier.
It.
Cingo.
Cingola.
\fOUR. — AMABILITÉ.
CHARITÉ. CHERTÉ
Gall. Car, s.
Ami.
Lat.
Cariis.
Carain , a.
Aimable.
Caraint , s.
Amabilité.
Gr.
\ipiS.
Caru, V.
Aimer.
Carii, s.
Amour.
Cardawd. s.
Don d'amour, charité.
i3 dérivéi.
Cardodi. v.
Faire la charité.
Cir, s.
Bienfait.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
2i;i
Gall.
Ciriaw, V.
Chérir.
Br.
Kar, s.
Amour, amitié.
Ker, a.
Chéri, précieux, cher, coû- Fr.
teux.
Cher.
Karet |^
Karout \
Aimer, chérir.
Chérir.
Keraat, v.
Rendre cher, euchérir.
Kcrncz, s.
Cherté.
Gai'l éc
. Cara. s.
Ami.
Car, s.
Parent.
Gaël ir.
Car t
Cara )
Ami , parent.
Caraim , v.
J'aime.
Carlhann, s.
Charité.
Cairam, v.
Enchérir.
HAR. —
CHARIOT.
FAIRE UNE COURSE. PORTER.
Gall.
Car, s.
Chariot, radeau.
Car ad, s.
Transport. Lat
. Ciirrus.
Cariuw , v.
Charrier.
Cart, s.
Chariot.
Cerhjnt, s.
Course.
Curro.
Cerzed, v.
Faire une course , marcher.
Cursus.
Cerzed, s.
Course.
Cerzedawr, s.
Voyageur.
Cnrsor.
7 dérives.
Br.
À'arr, s.
4 dérivés.
Charrette, rouel.
Gaël ir.
Carr, s.
Chariot, char. Fr.
Char.
Car, s.
Course.
Courir..
Cursa, s.
Course.
Cursair, s.
Coureur. Lat.
Cursor.
Gaël ir.
Carr, s.
Chariot, cliar. Fr.
Charrier.
Ccarracan, s.
Chariot. It.
Carro.
Correre.
Cairt
Cairthe
Chariot. An.
Cart.
Car, s.
Char.
214
RECHlihCHES
Gaël ir. Caraisk, s. Transport.
Caraistcacli, s. Porteur.
Carb
Carbad
Carbadoir. s. Charretier.
Cursa, s. Course. Lat
Cursaicjhim, v. Je cours. Fr.
Corsadh, s. Action de croiser en mer.
Corsaicli |
Corsalghim j
Corsair
Corsoir
N. B. Corsa signifie aussi la côte. Ces mots ont
lement le sens analogue de côtoyer.
Cursuir, s. Coureur.
s. Transport.
V. Croiser en nier.
s. Corsaire.
\a. Carry.
Cursus.
Course.
Fr. Corsaire.
ARRACHER.
Gall. Carpiaw, v.
PRISON. EMPRISONNER.
Gall. Carç, s. État où l'on est borné.
Carça
Prison.
7 dérivés.
Carçaru, v.
Emprisonner.
ÉVIDENT.
CERTAIN.
JUSTE.
Gall.
Cerlh, a.
Gaël éc.
Gaël ir.
Ceart, a.
DANGER.-
— LUTTE.
Gall.
Crrlh,a.
Dangereux.
Certhu. V.
Etre en danger.
Certhain, v.
Lutter.
CHARIOT. (Voyez Char, etc. p. ai 3.)
Gaël éc. Corh \
Gaël ir. Corb
s. Chariot.
Lat. Carpere.
jLat.
Fr.
Carcer.
Carcan.
Carcere.
Lat. Certus.
Lat.
Certamen.
Ceiiute.
Fr. Corbillard.
PANIER.
Gaël éc. Carh,
Fr. Corbeille.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
215
COUPS. TRONC.
Gall. Corv, s.
38 dérives.
Corf, s.
Cadavre.
Corfatvr. s.
Corps.
Br. Korf. s.
7 dcrivéa.
Korfa , V.
Prendre du corps.
Gaèl éc. Corp, s.
Corps.
Creabh.s.
Corps.
Gacl ir. Corp J
Creun j ''
Corps.
ÉCLAT. BRILLANT.
Gall. Cotysifwr, s.
C/f^/B. ROUGE.
Gaël éc. Carn.s.
Chair.
Gaël ir. Curn, s.
Chair.
Carnaid, s.
Couleur rouge.
Lat. Corpus.
Fr. Corps.
It. Corpo.
Esp. Cucrpo.
Lat. Coruscare.
Laf. Caro.
ACTION DE METTRE EN FORME,
POÉSIE. ART. MÉCANIQUE.
Fr. Incarnat.
EN ORDRE, EN HARMONIE.
Gall.
Ccrz, s.
Action de mettre en ordre
i. Gr.
Apcû.
Cerzawl , a.
Mis en ordre.
Lat.
Ars.
Cerzaivr, s.
Artiste.
Gaël éc.
Ceard , s.
Ceairde. s.
Artisan.
Art mécanique.
Gaël éc.
Ceard. s.
Ceard. s.
Artisan.
Art mécanique.
ANXIÉTÉ.
SOIN. —
- CURIOSITÉ.
Gall.
br.
Cûr, s.
Àur.
Anxiété, soin.
|Lat.
(Fr.
Cura.
Cariosus.
Cure.
Gaël éc.
, Cur. s.
Soin.
Fr.
Curieux.
Carad/i.
Affliction.
It.
Cura.
( Le dh ne se pronouce pas. )
Cumm , s.
Soin.
Cuairealtu ,
a. Curieux.
216
RECHERCHES
Gaël éc. Car, s.
Curam, s.
Curamas, s.
Cuairealta, a.
Enriui, fatigue, soin.
Anxiété.
Soin.
Curieux.
An. Care
ALE. BIERE FORTE.
Gaii. Cwrw i
Cwryv )
Gaëi ir. Cairni, s.
(Aie usitée chei les ancicus Irlandais. )
Lat. Cerevisia.
Fr. Cervoise.
CHERCHER. AVOIR RECOURS A.
GaU. Cjrçu, V.
SAFRAN .
Gaêl éc
. Croch 1
Gûèl ir.
Croch \ '•
FOI. CROYANCE.
GaH.
Crêd. s.
lo dérivés.
Creda. v.
Croire.
Br.
Kred. s.
7 dérivés.
Créance.
Kredi. V.
Croire.
Gaél éc.
Creid, s.
Crcideas, s.
Crédit.
Gaéi ir.
Creid, s.
Creideas , s.
Crédit.
PRINCIPE.
COMMENCEMENT. -
GaH.
Cres, s.
Principe
(Lat. Quœrere.
\ Fr. Quérir.
Lat. Crocus.
Lat. Credo.
Fr. Croire.
Fr. Croyance.
Fr. Crédit.
Br.
CREATION.
Principe, commencement.
8 dérivés.
Créa, v. Créer.
Crcwr. s. Créateur.
Créer.
Kroui, V.
5 dérivés.
Gaël ce. Cruilluachd , s. Création.
Cruith-fliear, s. Créateur.
Lat. Creare.
Creator.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
21
CliOISSA.yCE. CliOITRE.
Gall.
Crotiaw . V.
Lat.
Cretus.
Br.
Kresk. s.
Kreski. v.
Croissance.
Croître.
Cresco.
FOBTEMEM DESSÉCHÉ.
RÔTI.— CROÛTE.
Gall.
Crûs. s.
Crûs. a.
Fortement desséché.
Fortement desséché.
Crest. s.
Croûte.
Lat.
Cnista.
12 dérivés.
Cresa. v.
Dessécher, brûier.
SAS. SASSER. RESSASSER. EXAMINER.
Br.
Kroucr. s.
Crible, sas.
Lat.
Cribro, V
Gaël éc.
Criabhar, s.
Crialhar, s.
Criathar, v.
Sas.
Crible.
Sasser, ressasser, examiner,
Lat.
Cribrum
Gaëléc.
Criabhar, s.
Criathar , s.
Criathraim, s.
Crible.
Crible.
Je sasse, je crible.
CROIX.—
-CRUCIFIX.
Gail.
Croes, s.
Croe5, a.
Croesbren, s.
Croesi, v.
Croix.
Croisé.
Croix pour crucifier, croix,
bois.
Croiser, crucifier.
Lat.
Crux.
Br.
Kroaz, s.
Croix.
Fr
Croix.
Kroaza, v.
Croiser, cracifier.
Fr.
Croiser.
Gaél éc.
Cro5 , s.
Croix.
It.
Croce.
Crois, s.
Croix.
It.
Crociare.
Crosda, v.
Croiser, crucifier.
Gaêl ir.
Cro5. s.
Crosaim, v.
Crosanach, a.
Crois, s.
Croisim, v.
Croix.
Croiser, crucifier.
Pervers.
Croix.
Croiser, mettre en croix.
SANG.
S^iVG CAILLÉ.-
CRUEL. SANGUINAIRE.
Gall.
Craa . s.
Sang.
Lat.
Cruor.
218
RECHERCHES
Gall.
Creidawii , a.
Cruel.
Crealani. v.
Devenir cruel.
Gacl éc,
Creulyd, a.
, Cear. s.
Sanglant, sanguinaire.
Sang.
Cru, s.
Sang.
Gaël ir.
Cear t
Cru \'-
Sang.
Cear, a.
Rouge.
CRU. DUR. SÉVÈRE
Br.
Kr!z. a.
Gaël éc.
Craaidh. a.
Sévère, dur.
Cruadal. a.
Dureté dans la situation
d'un homme, danger.
Gaël ir.
Cruadh. a.
Sévère, dur.
Craadail, s.
Position dure, danger.
CruadhaU, s.
Inhumanité.
Craadlialta, a.
Inhumain.
FROMAGE
Gall.
Caws, cosYit-
Br.
Caus.
Gaël éc.
Caise, s.
Gaël ir.
Caw, s.
ENCLOS. -
— CHÂTEAU.
Gall.
Cas, s.
Enclos.
Casf.s.
Enclos.
Caste«, s.
Château.
Br.
Kaslel, s.
Château.
Gaël éc.
Gaël ir.
, Caisdeal /
Château.
CHASTE.
Gaël éc,
. Caid
Cast '•
Gaël ir.
C«5/. a.
Castoit , .s.
Ciiaslelé.
Ctti(//i, a.
An. Gor£
Lat. Crudus
Lat. Crudclis.
Lat. Cascus.
Lat. Castellnm,
Fr. Caste! .
Lat. Castus.
Fr. Chaste.
It. Caslità.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
219
PUyiTION.
Br. Kastiz ,
Kastiza
Châtier.
PLAiyTE. ACCUSATIOy. DOULEUR.
Gall. Cjlniz. s. Accusation.
Cjhuzadwy, a. Qui peut être accusé.
Accuser.
Accusation.
Plainte.
Plainte, accusation.
Chagrin, douleur.
Tourment.
Cyhuzaiv , v
Gaël éc. Ceasad, s.
Ceasacht, s.
Gaël ir. Ceasacht, s.
Ceas, s.
Ceasa
Ceasadh
Ceasnaighim, v. Se plaindre,
Ceastaighim, v. Châtier.
QUESTION. ÉNIGME.
Gaël éc. Ceisd, s.
Gaël ir. Ceisd, s.
Ceisdeamlmil ,
Ceisdighiin ,
Ceasc
Ceasd
Ceasg
Ceasfjaim
Ceasnaighim
MATIÈRE. SUJET. —
Corn. Cas, s.
Gaël éc. Cuis. s.
Gaël ir. Cuis, a.
REPOS. SOMMEIL.
Gall. Cws I
Crisg \
Cjsu, V.
Cysur, a.
Br. Kousk, s.
1. Énigniatique.
Questionner.
s. Question, énigme.
V. Questionner.
Reposer, dormir.
Calmant.
Sommeil.
\ Lat. Casiicjo.
(Fr. Châtier.
Lat. Ac-ci\so.
Lat. Qua'stio.
^ Lat, Casus.
\¥r. Cas.
Lat. Quies.
Lat. Quiescere.
Fr. Coucher.
Fr. Coi.
220
RECHERCHES
Br.
Kouska. V.
Dormir.
Gaël éc.
Gaël ir.
[ Coisij, V.
Tranquilliser.
CÔTE.
• CÔTÉ.
Gall.
Côst. s.
Lat.
Costa.
Br.
Kostcz. s.
Kostèzen, s.
Kostezi, V.
Côte.
Côté.
Aller de côté.
Fr.
Côté.
Côtoy(
PEAU.
TANNEUR.
Gaël éc.
Cust. S.
Custair, s.
Peau.
Tanneur.
Lat.
Cutis.
Gaël ir.
Cust. s.
Custair, s.
Peau.
Tanneur.
QUANTITE. CE QUI PEUT ETRE AUGMENTE.
Gall. Çwanedig , a. Ce qui peut être augmenté. Lat. Quantitas,
Çwaneijied, s. Addition.
Çwancgu, v. Ajouter.
Br. Ken, adv. Autant. Lat. Quantum.
SŒUR
Gall.
Çwaer, s.
Soror.
Br.
Choar. s.
MÉCHANT
. SÉVÈRE.
Gall.
Çwcrw. a.
Lat.
Severus.
Çwevrawr, a.
Fr.
Sévère.
Çwevrez, s.
Sévérité.
Çwevru, v.
Agir sévèrement.
VESSIE.
Gall.
Çwysiijen, s.
Lat.
Fr.
Vesica.
Vessie.
SOUPER.
Gall.
Cwynos, s.
Cwynosa, v.
Souper.
Lat.
Cœna
Br.
Koan, s.
Koanta . \ .
Souper.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
221
riDE. ■
—
CAVITE.
CJIJE. C^r£i?A'£.
Gall.
Cav, a.
Vide.
Cznb, s.
Cavité.
Lat.
Caviias.
Cwblâad, s.
Cavité.
Br.
Kavc, s.
Cave, caverne.
Fr.
Cave.
Kava, V.
Creuser.
Fr.
Caver.
Kaoucd, s.
Cage.
Lat.
Caveu.
Kaouedi . v.
Mettre en cage.
Fr.
Cage, cn-cager.
Gaël éc.
Cainh, s.
Cave.
Cos
Cuas
Cave, caverne.
Gaël
ir.
Cuas, s.
Cuasach, a.
Cuasachd. s.
Cave.
Creu.\.
Cavité.
MOTS EN RAPPORT AVEC LE FRANÇALS.
ciârvEE.
— QUAI. -
- H^/fi.
Gail,
Car, s.
Enclos.
Cae, V.
Enclore.
Cau, V.
Enclore.
Cau, a.
Enclos.
Br.
Kae, s.
Clôture, quai, haie.
Kaea, v.
Clore.
Gaël éc.
CeatI, , s.
Quai.
Gaël ir.
Cac, s.
Haie.
Ca
Cai
Maison.
CAPE. —
COIFFE.
COIFFEIi.
Gall.
Br.
Cap. s.
Kabel, s.
Cape.
Coiiîure en général ,
Kabclla, V.
Coiffer.
Kaef, s.
Kaefa, v.
Kabistra, v.
Coiffe.
Coiffer.
Mettre le licou , etc.
lape.
Quai.
Haie.
Fr.
Cape.
Chaperon.
Coiffe.
Coiffer
En-chcvétrer,
Cn/fia.
222
Gaël ce. Ceap, ;
Gacl ir. Caibin
Caipin
RECHERCHES
Cape.
Cape.
CABANE. STALLE. TENTE.
Gall. Cab.s. Cabane, stalle, tente.
Caban, dimin.
It. Sciiffia.
Fr. Cabane.
It. Capanna.
Gaël éc. Caban ' ^ ,
^ -, . ^ , s. Cabane.
Gael ir. Caban
An. Cabin, s.
CHAPELLE.
Gall. Capel.
Lat. Capella.
Br. Chapel.
Gaêléc. Caibeal.s.
Fr. Cbapelle.
Gaël ir. Caibeal, s.
It. Capella.
An. Chapel.
CÂBLE.
Gaëléc. Cabal. s.
Fr. Câble.
Gaël ir. Câbla, s.
CHEF^i:.
Gaëléc. Caban,s.
Lat. Caballus.
Fr. Cavale.
Capuli, s.
Cheval.
Gaël ir. Capall, s.
It. Cavallo.
Captt», s.
Esp. Cabatlo, Cavallo.
N. B. J'ai placé ce mot dans la partie fia
nçaisc , parce
((ue le mot latin était compacativenient très-peu usité.
CEP. nLOC. COFFUE.
Gall. Cippjl, s Cep.
Lat. Cippus.
Fr. Cep.
Côff. s. Tronc creux , ventre.
Cofâur, s. Coffre.
Coffre.
Br. Kef. s. Cep, boite.
Gaël éc. Cea/), s Cep, bloc.
Cofra . s. Coffre.
■\n. Coffer.
Gaël ir. Ceap, Bloc.
Cofra, s. Coffre.
GABARE.
Br.
Kôhar, ,s.
Gôhar, s.
COUPLE.
Gall.
Cwpl.
Br.
Couhla.
Gaël éc.
Cupall, .«
Gaël ir.
Cupla, s.
CHEMISE.
Gaël ëc.
Caimis. s
Gaël ir.
Caimis , ;
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 223
Fr. Gabare.
La t. Coinila.
Fr. Couple.
CHAXGER. ECHANGER. ACHETER.
Br. kfinm, s. Echange.
Kemma, v. Changer, échanger
Keinch
Kench
Gaël éc. Ceannaich, v. Acheter.
Ceannachachd , s. Achat.
Gaël ir. CeannaicjUm , \ . J'achète.
Ceannachd , ,s Achat.
COMPAGNON.
Gaël éc. Combach, s.
Companach, s.
Gaël ir. Conibaidhe, .s.
Companach , s.
ASSOCIATION. COMMUNE.
Br. Rfji. Commun.
(iY. B. Mot déplacé. H ilevrait être ;
Gaëi éc. Cowuiin
Gaël ir. Comunn
UNI. PLAINE.
Br. Rompez,
Fr. Chemise.
It. Camiscia.
Fr. Changer.
Echanger.
It. Cangiare.
An. Change.
Fr. Compagnon.
Compagnie
Gr. Ko(j'.
Fr. Commune.
Uni.
La t. Caiii
[N. B. Ce mot (li'vrnil être j.ii latin.)
pus.
22li RECHERCHES
Br. Koinpeza, v. Unir.
Kompezen, s. Plaine.
TOUT. CHACUN.
Gaël éc. Ceach, a.
Fr. Champ.
It. Campo.
(îaël ce. Camp ) .
o .., . ^ s- Plaine.
Gacl ir. Campa )
RÉUNI. ASSEMBLÉ.
Gall. Ciw, a.
( Ce mot devrait être au latin. )
Ciwdawd, s. Tribu, dan.
Cives.
Ciwdodaul, s. Membre d'une tribu.
Civitas.
Ciwdodivr, s. Citoyen.
Ciived, s. Multitude.
Gaël ir.
Cac/i . a.
Fr.
It.
Chaque.
Ciasche.
COQ.
Br.
Kok. s.
Fr.
An.
Coq.
Cock.
COCHE. -
— VOITURE.
Gall.
Cwç, s.
Coche d'eau.
Fr.
Coche.
Br.
It.
An.
Cocchio.
Coach.
Gaël éc.
Gaël ir.
Coisde
CoiWe
Voiture.
OBSCURITÉ. MYSTÈRE. CACHER.
Gall.
Cuz.s.
Cuziato, \.
Cacher.
Fr.
Cacher.
Br.
Kûz. s.
Kuza, V.
Cacher.
Gaël ir.
C«ic/i, s.
Mystère.
Fr.
Cacher.
COUCOU.
Br.
Koukou. s.
Fr.
Coucou.
CHAT.
Gall.
Cat/i, s.
Lai.
Fr
Catns . ((illii!
Chat.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
Br. Kaz. s. ' ■' ■)'"•■ ■:
Gaêl éc. Cat. s.
Gaël ir. Cat, s.
Caitin.s. Petit cliat.
N. B. Le mot latin correspondant n'était pas le
mot usuel.
^fISÉRABLE.
Br. Keaz
Kez
Keazez )
Kezez \
225
It. Gatto.
Misérable, mendiant, gueux. Fr. Gueux
fém.
CISEAU.
Br. Kizel. s.
Kizelln,
VÊTEMENT.
Gaël éc. Cota )
Gaël ir. Cola \
Cotaich ,
Ciseler.
Vêtir.
Fr. Ciseau.
An. Chiscl.
Fr. Cotte.
|An. Coat.
' It. Sar-cotta.
QUITTE. QUITTER.
Br. Kuit, a. Quitte.
Kuitaat, V. Quitter.
Gaël éc. Cuite )
Gaël il'. Cuite \
Quitte.
'Fr. Quitte.
Quitter.
It. Quitanza.
An. Quit, V.
TESTICULE.
Gall. CailLs.
Br Kall i
Kalch ( s
A>// )
Gaël éc. CailLs.
Gaêl ir. Caille, s.
Gaël ir. Cailleach,
Je châtre.
It. Coqlh
An. Coîo/.
OOS. DERRIERE
Gall. C(7.s.
Fr. Cul.
226
RECHERCHES
Gall.
Ciliaw, V.
Se retirer , reculer
Br.
Kil.
Dos, derrière.
Gaël ir,
, Cul
Cail '■
Derrière.
QUILLES.
Gall.
Ceifys, s.
CAILLE.
Br.
Koal. s.
BOITEUX.
BOITER.
Gall.
Clôf, a.
Boiteux.
Clofi ^
Clofni
Boiteux , s.
C/o/t.v.
Boiter.
LOQUET.
Gall.
Clicied. s.
Cliciedu, v.
Lever le loquet.
CLAQUER.
GLOUSSER.
Gall.
Clec. s.
Bruit aigu.
Clecian, v.
Claquer.
Clwa, s.
Action de glousser.
Br.
Klocza . V.
Glousser.
CLOCHE.
Br.
Klôch. S.
8 dérivés.
Klôgôren. s
Bulle, ampoule.
Gaël ir.
Clocj. s.
Clogachd. s
. Clocher.
Clo(jaim, V.
Je sonne.
CLAIE.—
•HERSE.
GRILLE.
Gall.
Clwjd.s.
Br.
Kloued, s.
Claie, herse.
Kloucda, V.
Herser.
CLERGÉ.
It. Culo.
Fr. Quille.
Fr. Caille.
Clopin.
Fr. Loquet.
Fr. Claquer.
Glousser.
Fr. Cloche.
KIoareh,
Clerc, barde, poëtc.
Fr. Claie.
Fr. Clerc.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
227
Gaël ir.
Cleir. s.
Clergé.
Cliar. s.
Ecclési,
Cliaraidlie, s.
Barde.
FLATTER.-
— CALMER.
Gaël ir.
Cdlagam, v.
CHANTIER
Br.
Kant. s.
CÔTÉ.
Br.
Kanl, s.
Fr. Calmer.
Fr. Chantier.
It. Canto.
FI. Kant.
CONTREE. CANTON.
Gall. Cantrev. s.
GUIGNE (espèce de cerise).
Br. Kinez, s.
Fr. Contrée.
It. Contrada.
An. Coanlry.
Fr, Guigne.
CONGE.
Br.
Kimiad, s.
Kimiada. v.
Prendre congé.
BEAU.
AIMABLE.
GENTIL.
Gall.
Cân. a.
Fr. Gent.
Coned. s.
Beauté.
Br.
Koant, a.
7 dérivas.
Gentil.
Koantaat. v.
Embellir.
Gaël éc.
Cean, s.
Élégance.
Caoin )
Cuanna \
. Beau , gentil.
Gaël ir.
Cean , s.
Élégance.
Ceanalta, a.
Beau, gentil.
Cannuch \
Canin > ;i
i
Beau, plaisant.
., ,...: ., .■
Cuanv 1
228
RECHERCHES
RACONTER.
Gaël éc. Cannt j
s. Conte.
Gaëlir. Cnntas )
Cuntaim, v.
Raconter.
CHAROGNE. (Voyez Corp.
, partie latine.)
Gaël éc. Cairbhinn, s
Gaëlir. Cairbh.s.
CROUPIÈRE.
Gaël éc. Cuirpean, s.
CHARGE. CHARGER.
SOLLICITUDE.
Gall. Carg, s.
Carg, v.
Charger.
Carçjii, V.
Charger.
Carc, s.
Sollicitude.
Br. Kar<j( . s.
Charge, faix.
Karga, v.
Charger.
CARDE. CARDER.
Gaël éc. Gard )
Gaëlir. Gard \
s.
Carda, s.
Cardaim, y.
Carder.
RACLER. GRATTER.
Br. Karza, v.
4 dérivé».
CH^iîiîÊf;.
Br. ICoéred )
Kouèred )
s.
ACCORD.
Gaël éc. Coird 1
Cordahd \
s.
Gaël ir. Coirdcas
Cordadh
s.
COURROUX.
Gaël éc. Corraich
Gaël ir. CorruHjh
s.
Fr. Charogne.
Fr. Croupière.
Fr. Charge.
Cargaison.
Fr.
Carde.
Carder.
Fr.
Gratter.
An.
Scratch.
Fr.
Charrée.
Fr.
Accord.
Fr. Courrom
SUR LES
1 LANGUES CELTIQUES.
GOSIER.
Br.
Korsalen, s.
Fr.
Gorge.
RIDEAU.
Gacl éc.
Gaël ir.
Cuirtean, s.
Ciiirtm, s.
An.
Courtine.
Cortina.
Curtin.
CRABE.
Br.
Krab, s.
Fr.
Crabe.
PEJGNE.-
-PEIGNER.
Gall.
Cribaiv, V.
8 dérives.
Fr.
Crêper.
Br.
Krîb, s.
Kriba. V.
Kribin, s.
Carde.
It.
Crepare.
Kribina, v.
Peigner le
lin.
CRAQUER.
Gaël éc.
Crac. V.
Fr.
Craquer.
Gaël ir.
Crac, V.
An.
Crack.
R AU QUE.
/Lat.
Raucus.
Gall.
Cre^, a.
Fr.
Rauque.
( iV. B. Mot qui
devrait être à h
i partie latine.)
It.
Bauco.
229
POT. CRUCHE. POTERIE.
Gall. Croçan, s.
Croçanu, v
Cregen, s.
Crwca, s.
Gaël éc. Corc, s.
Croc, s.
Creach. s.
Gaël ir. Cuire
Corc
Croc, s.
Crogan, s.
Creach, s.
Poterie.
Faire de la poterie.
Vaisseau de terre.
Cruche.
Pot.
Vaisseau de terre.
Coupe.
s. Pot.
Vaisseau de terre.
Cruche.
Coupe.
Fr. Cruche.
An. Crockerj. '''
230
KECHERCHES
CROC.
CHOIX.
ACCROCHEIi. PENDRE.
Gall.
Crog,s.
Crochet, gibet.
\Fr. Croc.
l^ dérive»
'/ Crochet.
Crogi, v.
Pendre.
Accrocher.
Br.
Krôh
Krôcj
1 s. Croc, crochet.
Kroiiga, v.
Accrocher.
Gaëi éc
. Croich
i „ n:u.. -__:..
Gaël ir. Croch. s. \
CRASSE.
Br. Krazunel, s.
s. Gibet, croix
RIDE.
Br.
Krîz , s.
Krka, v.
EM TAILLE . COCHE.
Br. Kran,s.
Kranel, s.
RONGER.
Br. Krina, v.
TREMBLER.
Br. Kren, s.
Krenu, v.
MURMURE.
Gaël éc. Cronan, s.
Gaël ir. Cronan , s.
Gall.
Casiaw , v.
Fr. Crasse.
Rider.
■ CRÉNEAU. CRÉNELER.
Entaille, coche.
Créneau.
Fr.
Kranella, v Créneler.
Ride.
Rider.
Crespa.
Créneau.
Créneler.
Tremblement.
Trembler,
Fr. Grignoter.
Fr. Craindre.
Fr. Gronder.
Fr.
Un.
Chasser.
Catch.
( Attraper. )
HABIT LONG.
Gaël éc. Cosucfi |
Casât] )
Gaël ir. Casofj , s.
Fr. C;i saque.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
231
COSSE.
—
-GOUSSE.—
• GOUSSET.
Gall.
CxvYsed, s.
Gousset.
Fr.
Gousset.
Br.
Kos. s.
Cosse.
Cosse.
Kosa. V.
Se former en cosses.
Gousse.
PIED.-
-JAMBE.
Gall.
Coes, b.
lu:-
Cuisse.
Coscia.
Gaël
éc.
Cos. s.
Gaël
ir.
Cos. s.
PRIX. -
-DÉPENSE.
Gall.
Côst, s.
Costiad, s.
Grande dépense.
Costiaw, V.
Coûter.
Fr.
Coûter.
Br.
Coiist, s.
V.F
'r. Coust.
Gaël éc.
Cosd, V.
Coûter.
It.
Costa.
Gaël
ir.
Cosdam, v.
Coûter.
An.
Cost.
MOTS EN RAPPORT AVEC L'ANGLAIS.
CHOU.
Gaël éc. Cabaisd, s.
Gaëiir. Cabaïste.s.
An.
Cahbage.
FOUET.
Gaël éc. Cuipe, s.
An.
Whi,,.
GÂTEAU.
Gaël éc. Caca j
Gaël ir. Cacadh j
An.
Cake.
BOUCHE. OUVERTURE.
Gall. Cég. s.
Cecjiaio, v
Étrangler.
An.
Gag.
(Bâillonner.)
PIED.
Gall. Ctc.'s.
Cicwr, s.
Piéton.
Ciciatv. V.
Donner un coup de
pied.
An.
Kick, V. ft
•/
232
RECHERCHES
GROS BATON.
Gall.
Cogcl, s.
UN DISQU.
E qu'on lance.
Gaêl éc.
Coit, s.
TÊT.
Gaël éc,
, Cuite
Cuit
Gaêl ir.
BOIS.
Gall.
Coed l
Br.
Coud \ '■
COUPEIi. -
— RACCOURCIR.
Gall.
Cateia, v.
Cotai, s.
Couteau.
Cat. s.
Fragment.
Cwtâu 1
9 dérivés. V V.
Raccourcir, abré
Cwtoyr '
Cytiaw, v.
Abréger, couper.
Cythell, s.
Couteau.
Cyt/ic//u.v.
Couper.
CABANE.
Ga».
Cwt. s.
QUEUE DE LIÈVRE.
Gall.
Cwf. s.
TÊTE.
Gaêl ir.
Coin , s.
GRAS DE JAMBE.
Gaël ir. Calpa.
ACTION DE CALFEUTRER.
Gaël ce. Cale \
Gaël ir. Calcadh \
Calcam, v.
An. Cudyel.
.An. Quoit.
An. Head.
An. Wood.
An. Cwt.
An. Cot.
An. Scut.
Lat. Calva.
Calvaria.
Au. 5caZp.
(Peau de ia tête.
An. CalJ.
An. Caulh.
8UH LES LANGUES CELTIQUES.
233
COURTE-POINTf:.
Gaël éc. i ,, .,
p ... . Cudt. s.
Gael ir. )
An.
Qmlt.
TERRE GLAISE. MARNE.
Gall. Clai. s.
Gaël éc. Cladach, s. , .
An.
Clay.
BOSS£. MASSUE.
Gall. C/o 1 „
„, , s. Bosse.
Clob )
Clob i
Clopa > s. Massue.
Clivpu )
An.
Club.
GRAND BRUIT.
Gall. Clep. s.
An.
Clap.
Clepian, v. Faire grand bruit.
To clap.
SONNERIE DU GLAS.
Gall. C««/ 1
An.
Knell.
BOUT ARRONDI.
Gall. Cnwpa, s.
An.
Knob.
CHEVELURE. FOURRURE.
Gaël ir. Cairche.
An.
Hair.
MOULINS À SRAS.
Gaël éc. Carn.
An.
Qaern.
PIERRE. ROCHER.
Gall. Care^ |
An.
Crag.
Craig J
Éc.
Craicj.
Kareck , s.
Gaël ir. Carraiec. s.
Rocher.
Roc.
BRUIT ECLATANT.
Gall. ClewtfS.
Clewiiaw, v. Rendre un bruit, éclatant.
An. Clatfer.
^
234
recheiu:hi-:s
TEMPEBE.
Gali. Clau, adj.
Clauar, a.
Tiède.
MANTEAU.
Gaël éc. Clcoc
Gaël ir. Cleoca
Cleocam, v. Porter un manteau.
ADROIT.
GaH. CZiU), a.
Habile, adroit.
DRAP. PIECE DE DRAP. TORCHON.
Gali. Clwt , s. Torchon.
Clyliaw, v. Rapiécer.
An. /iti/i£'-\v";iruj.
An. Cloak.
.\a. Clever.
An. C/ou/.
6 dérivés.
RAPIÉCER
Gaël éc
. Ckth . s.
An.
FI.
Clolh.
Kleed (habit).
/•'Ol^iî i CHAUX.
Gali.
Cjlyn.
An.
Kiln.
B^rriîE.
Br.
Kann, s.
Kanna, v.
Batterie.
Battre.
An.
To cane.
PÊ^U. —
fiCOTîCE.
Gai).
Caen,
Cèn.s.
Cin, s.
Peau.
Peau de bcte.
Enveloppe extérieure.
Br.
Ken«, s.
Kin, s.
Peau.
Ecorce.
An.
Skin.
Kiha, V.
Ecorcer.
To skin.
COUP.
Gali.
Cnoc, s.
Cnociaw \
An.
Knock.
Gaël éc.
Cna<j 1 V.
Frapper.
To knock.
Gaël ir.
Ouuj )
MALICE. -
— DÉCEPTION
Gaël éc.
Conn. ,.
Sen.s, rai.son.
SUR LES LANGUES CELTIQUES
235
Gaël éc. Canach, s. Malice.
Gaël ir. Conn, s. Sens, raison.
Coniiaidhe , a. Sensé.
Canach, s. Malice.
VOIR.
Gaël éc. Chann, v.
Il vit.
Channaicr^rét.
irr. de Faic.
PETIT CORPS ARRONDI.
Gall. Cnop \
Br. Cnop f ^
Gaël éc. Cnap
Gaël ir. Cnap
Cnapaim, v. J'arrondis.
NOIX.
Corn. Cnauen \
Gaël éc. Cnoth f
Gaël ir. Cnu i
Cnudh I
ANGLE. COIN.
Gall . Cornel \
Br. Korn (
Gaël éc. Cearn 1
Gaël ir. Cearn ;
MALOTRU.
Gall. Cerljn, s.
Gaël ir. Carsan , s.
Carsanach, a. Enroué.
PETIT CHIEN.
Gall. Corgi, s.
«47£.4r d'osier enveloppé de peaux.
Gall. Corwqvl . .<;.
An. Cunmncj.
[Malin.)
An. Ken.
(Voir à distance.)
An. Con.
(Repasser avec les
y eux.)
|Au. Knole.
'FI. il«o/).
An. /Vuf.
An. Corner.
An. C/iur/.
An. Hoarseness.
^'
An. Cur.
An. Coracle.
y
236
RECHERCHES
BEBCEAU.
Gaêl éc. Creathail,
Gaél ir. Craidhal, s.
An.
Craddle.
MORCEAU. MIE.
Gaêl ce. Craoini . s.
An.
Crum.
DEMAyDER AVEC INSTAiyCE.
Gaêl éc. Creabh, v.
An.
Grave.
Gaêl ir. Creabhaim, v.
TÂTONNER DANS LOBSCURITÉ.
Gall. Cropiad, s.
Au.
Grope.
CRÊPE. GALETTE FINE.
Br. Krampoez. s.
An.
Crampet.
Krampoeza, v. Manger des crêpes.
FRONCER.
Gall. Crimpiaw, v.
An.
Grimplc.
Gaêl éc. Cnspa(j. v. Rider.
GOS/ER.
Gall. Cropa, s.
An.
Grop.
OW SE BiîO/E FACILEMENT SOUS
i^ i)Eivr.
Gall. Cns6, s.
An.
Crisp.
Crisbiniaw, v. Se broyer facilement.
B^/SEfl.
Gall. Cûs, s.
An.
Kiss.
FI.
Kim.
BOITEUX.
Gaël éc. Gruhach
Cmpach
Grioplach
Gaël ir. Gruhach. j
.An. Gripple.
HAINE.
Gall.
■ENVIE.
Gas, s.
i5 <lcrlv<
Cas, a.
Gâsan, v.
Haïssant, envieux.
Haïr.
An. Hâte.
FI. Haahn.
Ail. Hassen.
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 237
Hassen .
Haïr
Frapper soudainement.
Rr. Kas, s.
Kasaat, v.
COUP SOUDAIN.
Gail. Çwup.
Cwapiaw ,
nÉsin. — APPÉTIT.
Gall. Çwant, s.
li dérives.
SOUFFLE. SIFFLET.
Gall. ÇW/; s.
Çwijiaw, V. Siffler.
Çivifimvr, s. Souffleur, siffleui
PETIT-LAIT CLARIFIÉ.
Gall. Çr«i(jf, s.
COURSE. roifiî.
Gall. Çwcl.s.
10 dérives.
Çwelyd. v. Tourner.
l/TV COURT ESPACE DE TEMPS.
Gall. Çwj'/, s.
Çwl, adv.
OU/ rETVB i TOURNOYER.
Gall. Çwervatvl,a.
An. /'Frt/),
An. ffanf.
An. r-n/^:
An. JVhey.
An. fr/(ee/,>
An. WMe.
An. l^/tir/.
•y'
MOTS QUI SE RAPPORTENT AU GREC.
SCIENCE. INSTRUCTION.
Gaël éc.
Gaël ir. Dea, s.
DIEU. DÉMON. DEVIN. DEVINER.
Gall. Dun , s. Dieu.
12 dérivés.
Dcvnn, s. Devin.
i5 dérivés. ' '
Gr. Aoî/ai
238
RECHERCHES
Gall. Dewiniauyw
Deviner.
Gr.
Zevs.
Br. Doué. s.
Dieu.
Gén. ^t6t.
Gaêl éc. Diu.
Ace. A/a.
Deainal ■
Lat.
Deus.
Gaël ir. Dcamal > s.
Deamhon )
Démon.
Fr.
Dieu.
Gr.
Aa[iuov.
MAISON. ÉGLISE.
Gaël éc. Dom, s.
Maison.
Gr.
Aoftrf.
Daimh, s.
Maison, église.
Lat.
Do mus.
Domhnach, s.
Église.
Fr.
Dôme.
Gaël ir. Dom, s.
Maison.
It.
Domo.
Dom-airni, s.
Arsenal.
Domhan, s.
Univers.
An.
Dôme.
DEXTÉRITÉ. CÔTÉ DROIT. RECTITUDE.
Gall. De, s.
Rectitude.
Gr.
Ael.a'.
De,v.
Redresser, au propre.
Aelids.
DeAeu. s.
Dextérité.
Lat.
Dextera
Gaël éc. Deas i
Gaël ir. Deas \
Adroit, juste.
NOIR. OBSCURITÉ.—
• TÉNÈBRES.
Gall. Du, s.
Couleur noire.
Diiaw, V.
Noircir.
Gaëléc. Dufc/i, a.
Noir.
Gr.
Z6<poi.
Dublilach. s.
Obscurité, ténèbres.
Tu<pXdf.
DuUa'ulh, a.
Obscur, ténébreux.
Gaêl ir. Dufc/i , a.
Noir.
Dobhar, a.
Obscur.
N. B. La même liaison d'idées qui parait exister
entre les deux mots grecs , et qui est si naturelle , s«
trouve à l'article OBSCva , ÂrsvGLE , etc.
VUE. OBSERVATION. REFLEXION. OPINION. CON.JECTURE.
ESPÉRANCE. CONFIANCE.
Gaël éc. Doc/irt . .s. Pensée, réflexion. Gr. Aoxew.
Doiche ( ^ , r t^'*")
■ s. Lspérancc, conliancc.
Dochat ) ^ Aéêa.
Doi(jh,ii. Opinion , conjecture. \6y(xa.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
239
Gaël éc.
Doi(jli, g.
Espérance, confiance.
Gaël ir.
Deicsin, s.
Vue.
Gr.
AoMa'^w.
Doclia, s.
Pensée, réflexion.
(Ohseno.)
Docha, adv.
Probablement.
Doiclie 1
Docims \
s. Espérance, confiance.
Doiijh . s.
Opinion, conjecture.
Voiyh, s.
Espérance, confiance.
RAPIDE. VITE. HATE. HATER.
Gaël éc. Doich, a. Rapide, vite.
Doich, V. Hâter.
Gaël ir. Doich, a. Rapide, vite.
Doichim, v. Je hâte.
GOUTTE. TOMBER GOUTTE A GOUTTE. LARME. LARMOYER.
Gali. DcLjryn, s.
Goutte.
Dccjrymi , v.
Couler goutte à goutte.
Vcgyr, s.
Larme.
Gr.
Aânpv.
Dacjru, v.
Fondre en larmes.
Aaxpveir.
4 dérives.
NOURRITURE.
Gaël ir. Det, s.
Gr.
Aa/s.
RRILLA.XT. SPLENDEUR. ECLAIR.
Gaël éc. DeaUinach.s. Eclair.
Dealradh, \
Gaël ir. Dealradh, )
Dcalrdhach,a. Brillant.
Dealonach , s. Eclair.
Brillant, splendeur.
Gr.
Aa/s.
Ace. Aû£(TOt.
A/a(TO!.
Fr.
Diétc.
Angl
. Diet
Gr.
AtîXos.
AaXdî.
PIEGE. MALICE. FICTION.
Gaël éc. Dol j
Dul \
Dolbhadh , s. Fiction.
Gaël ir. Dul, s. Piège, malice
s. Piège, malice.
Gr.
Lat.
AdÀoç.
Doluf.
Do).
240
RECHERCHES
Gaël ir.
Dulaim, v. Prendre au piège. Angl. Dole.
Dolbadh, s. Fiction.
}RCE.—
-ÉNERGIE. VIOLENCE. SOUVERAINETÉ. ROI. — HO^
FAIRE .
Gaël ir.
Deann , s. Force. Gr. Awrafzis.
Dan, a. Énergique. \eivàs.
Deiiie . s. Ardeur. Ay'rapiai.
Dean, v. Faire, agir.
Deantas , s. Activité.
Deanachdach. a . Véhément.
Dan , s. Seigneur.
Duinc , .s. Homme. Lat. Dominns.
Dona. V. Dompter, apprivoiser. Gr. la^idû).
Gaël ir
. Deann, s. Force.
Dan, a. Énergique.
Deine , s. Ardeur.
Deineas, s. Violence.
Deineasach, a. Violent.
Deantoir, s. Celui qui agit, qui fait.
Dennaim, v. Je fais.
Deanaim , v. Je fais , j'agis.
Deantas. s. Activité.
Deanta, a. Fini.
Deantacli, s. Pratique
Deantasach , a . Actif.
Deanaclulach, a. Véhément.
Deanadh 1 . .
s. Action.
Uernamit )
Deansach, a. Actif.
Don, s. Seigneur.
Donn. s. Roi.
Donnatliadh . s. Souveraineté.
Daine, s. Homme.
iV. 6. La même liaison d'idées que nous voyons ici
entre force et Aomme se retrouve .î ia racine gwk
(gall.).
DENT. DEFENSE DE SANGLIEIt. DENTELER. MORDRE.
(iail. Dant , s. DéffMisc de sanijlier, etc. Gr. Ùêovi.
Br. Dant, t
Danta .
Daii ta ,
sua LES LA^GlIES CELTIQUES. 241
Lat. Deiis. dentis.
Dent.
Mordre.
Denteler, ébrécli
CHENE. —
- BOIS EN
F OMET.
GaU.
Dur
Denv
j S. Chêne.
Br.
Derj
Deri'
j s. Chêne.
Gaël éc.
Diiire. s.
Bois en
forêt.
Darach
; ,s. Chêne.
Dair
Duir
)
Gaël ir.
Daire
Duirt
Darach
j s Bois.
j
Darag
Dair
' s. Chêne.
\
Diur
DUiE. PAULEli.
Gaël éc. Deiream, v. [D-eireain, v. Gram.)
Gaël ir. Deirim , v. Je parle (D-eirim).
PORTE. POHTIEII.
Gall. Dôr )
Br. Dor ) .-l'ii.if]-'
Gaël éc. Doirseoir ) „ • ' nsïjy
Gaël ir. Doirseoir ) , ^
Doirsin, s. Porte battante.
Dent.
Denteler.
Dente.
An.
Iree.
Gr.
Èpew.
Èpécô.
Gr.
0ypa.
An.
Door.
VUE. APPARENCE. OEIL. VOIR.
Gall. Diyf , s. Apparence.
I 2 dérivés.
Drjçu, V.
Gaël éc. Dearc, s.
^ V.
Dearc, s.
Dearcaim ,
Rendre apparent.
OEil.
Polir.
Œil.
Je vois. ■ I ' •'-"'"■
Gr.
^épHCt).
16
242
FiECHERCHES
Gaèl éc
. Dearcadli . ;
Voyant.
Drarseaim,
V. Je polis.
EAU.
Gall.
Dwr.
Br.
Dour.
Gaël éc,
Dur, .s.
Gaèl ir.
Dur, s.
JAVELLE.
Br.
Dramm )
Gaël éc.
Dreaman j
s.
Gaël ir.
Dream j
Dreamaw )
s.
DISQUE. -
— PLAT.
Br.
Disk, S.
DEUX.
COUPLE.
Gaël éc.
Dias . a .
Deux.
Dis. s.
Couple.
Gaël ir.
Dias. a.
Deux.
Dis, s.
Couple.
Gr.
La t.
U
uip.
Gr. Apa'j'f/a,
Gr. \iaxos.
Duo.
MOTS EN RAPPORT AVEC LE LATIN.
Gall. De. s.
Lat.
De. préf.
De, V. Séparer.
Déad, s. Séparation.
Gaëléc. D.« .^.^^p^^^
Gaël ir. Deis
(Fr.
lit.
De.d^s.
Di.
JOUR. LONGTEMPS.
Gall. Djiv,^.
Dyz. s. Journée.
Dyzaû, V. Faire une journée.
Br. Deiz, \
\ s. Jour, clarté.
Gaël éc. Dia . s. Jour.
Lat.
Dies.
Din. aclv. Longlemp.s.
Diù.
SIJI\ LES LANGUES CELTIQUES.
243
Gaol ir. Dm, s.
Jour.
Dw,aà\:
Longtemps.
■,;.,i\ .■ .',
/) l/.W.
1 .Cl ■,■
Gaël éc. Damh, s.
, , . .:•:>■_.
Lat.
Dama.
Gaëlir. Damh, s.
..-■.1 :-:-^'.-'
•i Fr.
Daim.
An.
Doc.
SCIENCE. ERUDITION. MONTRER. ENSEIGNER. DICTER.
PRESCr.IRE. PRESCRIPTION. LOI. PARLER. DEBIT.
Gall. Dpy/.s.
i6 dérivés.
Dysgu, v.
Des(jjn,\.
Gaëi éc. Deachd, s.
Deachdadh, s.
Dcachdair, s.
Deaclidaireachd .
Gacl éc. Deachdadh, s.
Deachdaim. v.
Deachdthoir. s.
Science, érudition. Lat. Disco.
Enseigner.
Montrer. , ^
Parole, ordre, débat.
'\ction d'ordonner.
Dictateur.
s. Dictatorat.
Action de prescrire, ,,
loi. V
J'enseigne.
Professeur.
BEAU. —
Gaël éc
Gaël
BON. DIGNE.
Diong, a.
Dailh.s.
Dacjh t
Deafjh \ "'
Dac I
Deaçjh > a.
Deigh \
Deighneitheach , a.
Daitheamhlachd, s.
Daithcamhuill , a.
DaitheamhuiU , a.
Diongbhala
Dionghhalach 1
Diongmhala \ a.
Diong \
Diongabhail
Digne.
Beauté.
Bon.
Bon.
Lat.
Digmis.
Déçus.
Beau,
Beauté, grandeur.
Coloré.
Beau. 1
Digne.
Fr. Dicnité.
244
RECHERCHES
DO.y. DONAEli.
Gaël éc.
, Daigh, v.
Lat.
Do.
Gaël ir.
Daighim, v.
Data. s.
Action de donner.
Dalus.
Dath, s.
Présent, don.
ANGOISSE
. DOULEUR.
PRÉSENT.
Gall.
Dolur, s.
Angoisse.
Lat.
Dolor.
Dolariaw , v.
SouiTrir.
Fr.
Douleur.
Gaël éc.
Doioi, s.
Dulbhar, a.
Chagrin, deuil.
Triste.
Gaël ir.
Do/as, s.
Dulbhar, a.
Chagrin, deuil.
Triste.
TiyTEli.
Br.
Dinsa , v.
Tinter.
Lat.
Tinnio.
DON. PRÉSENT.
Gall.
Dawn. s.
8 dérivés.
Daivni, v.
Doniaxv. v.
Faire présent.
8 dérivés.
Accorder.
Lat.
Donare.
Gaël ir.
Dore, s.
Don.
Lat.
Doimin.
TERRE. —
- SOI. P^rS. ENTERRER.
Gall.
Daear, s.
Daearii, v.
Terre , sol , pays.
Mettre en terre.
Lat.
Terra.
Br.
Douar, s.
Douara. v.
Terre.
Enterrer.
(Voyez Terre, lettre T, partie latine. )
ÉPAIS. DUR. DURCI. ACIER. RUDE. SÉVÈRE. CRUEL.
Gall. Dunss.
Dureté. ]
Duriaw, v.
Durcir.
Dur, s.
Acier.
lo dérivé».
Duratv , V.
Gaël ce. Dorr, a.
Dur, rude, tenace, cruel.
Dur, a.
Dur, obstiné.
Lat.
Fr.
Durus.
Dur.
SIJH LES LANGUES CELTIQUES.
(iacl ir. Dorr j T^ i
a. Dur, tenace, cruel.
Dorrach )
Darchluasacli , s. Qui a l'ouïe dure,
(Voyez Oreille, partie grecque. )
Ihioir, a. Sévère.
l)ursaii,a. Dur, obstiné.
245
LETHARGIE.
Gaël ir. Doirmidhasadh .
Lat. Donnio.
TROUPE. FOULE. NOMBRE INFINI.
Gall. Tyrva, s.
Gaël éc. Diorma , s.
Gaëi ir. Diorma, s. ■"
Diormach, a. Inllni.
Lat. Turma.
Tiirba.
TIRER.
TRAIT.
DESSIN.
FIGURE.
Gaël éc. Dragh, v.
cher.
Lat.
Trahcre.
Dreach . s.
Figure, forme, statue,
Traclus.
Dreach, v.
Figurer, former.
Fr.
Trait.
Dreachach, a.
Figuré, élégant.
It.
Tratto.
Dracihadh, s.
Action de tirer.
Dreachalachd , s.
Beauté.
Dreachadair. s.
Peintre.
Drcachadan , s.
Moule.
Gaël ir. Bnujhadh, s.
Action de tirer.
An.
Draçj.
Dreach , .s.
Figure.
Draw.
Dreacht, s. Trait.
Dreachaiin , \ . Je figure.
Dreachach . s. Statuaire.
Dreachach, a. Tiré, figuré.
(Tirer, dessiner.)
Draucjht.
{ Trait, tirage, de
Dreachalachd, s. Beauté.
Dreachadh, s. Portrait.
Dreachadan, s. Moule.
Dreachadair, s. Peintre.
Dreachamhuill , a. Elégant.
Drauijysnuiii.
246 RECHERCHES
VA.yCEliEiX. MKCUA.yT. MALIN. MAUVAIS.
Gall. Dnv(j.
Br. Drouk / Lat. Trua:.
/ a.
Drouy ) Truciilentus .
Gaël éc. Drock.
Gaël ir. Droch.
N. B. C'est le mot usuel, dans les langues celtiques
proprement dites, pour mu iiuuis.
MOTS EN RAPPORT AVEC LE FRANÇAIS.
DAGUE . BAÏONNETTE .
Br.
Dag.
Fr.
Dague.
Dager.
It.
Daija.
Gaël éc.
Da(j, s.
Gaël ir.
Dacja, s.
Daigear, v.
Poign
larder.
DÉLAI.
Br
Dalé, s.
Fr.
Délai.
DaUu, y.
Tard(
îr.
Gaël éc.
. Dail. s
Dail , b.
TAILLE. -
— FIGURE. -
— FORME. DIVISWy. -
— SÉPARATION.
PARTAGE. DIST1UBVTI0\.
Gall.
Dell. s.
16 dérivés.
Delltn
Dëol
. 2 dérivés.
Dehv, s.
,4 dérivés.
Delwi, V.
Taille.
Tailler.
Image, (orme.
Donner une forme.
Fr.
Tailler.
Br.
Tailha, v.
Tailha, s.
Tailler.
Taille, stature, etc.
Gaël éc
. D«ii, s.
Dailte, a.
Portion.
Divisé, partagé.
Fr
Taille (impôt)
i)«a//./<, s.
Figure, forme.
Taille (ligure)
SllH LES LANGUES CELTIQUES. Iki
( .aol oc
. Dealbh, V.
Ihalbhacli, a
Figurer, former.
Élégant.
l kalbachadii ,
, s. Action de former.
Vealbhadair,
s. Peintre.
Deabbhadaireuchd . s. Métier de peintre.
Dcalbliadan ,
s. Moule.
Ikalbhail, a.
Moulé.
Dealbhan, s.
Petite peinture.
Dail. s.
Donnant.
Gaël ir.
Dal, s.
Division , part.
II.
Tagliare.
Dail, s.
Portion.
Tacjlia, s.
Dadthe, a.
Divisé, partagé.
Dealbh. s.
Visage , figure.
faglia.
Dailim, v.
Partager, donnei-.
/)«(/. s.
Donnant.
/>.! VER.
Gall.
Br.
Toll i
Tell \ '■
Taille, impôt.
Fr.
Taille (impôt)
Gaël éc.
Gaël ir.
Dwl 1
Diol \ '■
Payer.
IIIp proCHleiitc. )
S u.
|An.
Tu(jliu.
Tôle
PJERIÎE.
Gaël ir.
DuUeoij, s.
Fr.
Dalle.
ni^ER.
Br.
Dincr, s.
Fr.
Dîner.
Gaël éc.
Dinneir, s.
Gaëlir.
Dinneir, s.
I)A.\SE. —
-«.il..
Gall.
Duwns, s.
Dawnsio. v.
Br.
i)aRS ■ s.
Fr.
Danse.
Danirt,
Danser.
Danser.
Gaël éc.
Damhsa, s.
Damhs. s.
Damhsail. s.
Damhsa n\ s
Action de danser.
Danse.
Aimant la danse.
Danseur.
An.
Dancr.
Gaël ir.
Damhsa. s.
Action de danser.
248
RECHERCHES
Gaë\ ir. Dam/isai(//ii/»i, v. Danser.
Damhsoir, s. Danseur.
SOMMET. COLLISK.
COLUSK FORTIFIEE.
FOBTEIiESSE.
DONJOy.
Gaël éc. Dan, .s.
Colline.
Fr. Dune.
Diiin. s.
Colline fortifiée.
Dion. s.
Sommet.
Daingneachd, s.
Fortification , enclos.
Daingeann. v.
Fortifier.
Daingneach, s.
Forteresse.
Donjon.
Daingneachadh, i
>. Ingénieur.
Daingnich, v.
Fortifier.
Gaël ir. Dun, s.
Hauteur, colline.
h. Duna.
Dunadh. s.
Camp.
Esp. Don.
Dinn , s.
Colline fortifiée.
An. Toun.
Dion, s.
Sommet.
Daingean, s.
Fortification, enclos.
Daingcan , s.
Assurance.
Daingean, a.
Fort.
Daingne. s.
Force.
Daingneachd, s.
Boulevard.
D.iltD. .lAVELOT.
Br. Dared. s.
Daredi, v. Darder.
Fr.
Dard.
Darder.
BOUT. — Fiy
Gaël éc. Deire )
Gaël ir. Deire \
Deiridh. s. a
nER.yiER. DERRIERE.
Bout, fin, dernier, derrière,
Bout, fin, dernier.
MANIER. CARESSER. CHERIR.
Gall. Dorlota. Caresser.
Br. Dorlo. Manier (de t/orn, main)
Fr.
Derrière.
Dietro.
Fr. Dorloter.
AMOUR. AMOUR ILLICITE. FORNICATION. PROSTITUEE
Gaël éc. Drulk, s. Prostituée.
Druis, s. Amour physique.
Drutar. s. Fornicatour.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
249
Gaël éc.
Dmth-lann . s.
Amant.
Druth-mhac, a.
Bâtard.
Driiatli. s.
Fornication. i';
Gaël ir.
Druth, s.
Prostituée.
Omis, s.
Amour physique.
Dmisloijadli, s.
Amour.
Druisiin, v.
Aimer.
Druiseach, a.
Aimable.
Druisteoir, s.
Amant.
HEURE.
■th., ., -1
(laël ir.
Dort/i , s.
POIGNARD AFFILE.
Gaël éc, Dorcjculh, s.
Gaël ir. Dortja, s.
A^ C Mot déplace. Il devrait cti«
It. Driulo.
Fr.
Tourbe.
It.
Turha.
An.
Turf.
An. Dirk.
langla
ISPUTE. DEBAT.
(iacl éc. Deabhadli, s.
(Voir leUre J3, partie française, B,Uou . Battre. — Vc
graium. prépos. de.)
Gaël ir. Deabhadk, s.
Fr. Débat.
TA.S. PILE.
Gall. Dûs, .s.
Basil. V. Tasser.
Br. Dus, s. Ta5.
Drfsa, V. T«j,'5a, V. Tasser.
Gaël ir. Dais. s. Tas.
DÉS À JOUER.
Gaël ir. Dis, s.
Fr.
Tas.
Tasser.
Dé,
Dedo.
RAPPORTS AVEC L'ANGLAIS.
MORTIER. PLATRE.
Gall. DilÛK S.
PLATRER. RARBOVILLER.
Mortier, ciment. An. Daub.
250
RECHERCHES
Gall.
Divbiau: . \ .
Cimenter.
Gaël ce.
Loi
Gaël ir.
Doh . V.
Dobadli ^
Plâtrer, barbouiller.
Dobail. s.
Plâtrier.
Dobaini , \ .
Je plâtre.
PHOFO.yD.
PnOFO.\DEUFt.
Gall.
Divas, a.
Gaël éc.
Divvyn )
Doimhne S
Profondeur.
Doimlineachd. a.
Profond.
Doimhnich. v.
Enfoncer.
Doimhneachadh, s
Action d'enfoncer-
Gaël ir
Doimhne . s.
Doimhneachd. s.
Doimneas , s.
Doimneadas , s.
Doimhnigh , s.
Doimhnighim, v.
Creuser.
PLOyCER.
Gaël éc.
Dub. V.
Gaël ir.
Dubaim. v.
Je plonge.
An. Deep.
An.
Dip.
TO:\NEAU.
Gaël éc. Dahhach |
Gaël ir. Dahhach S
ÉTROIT. SERRÉ.
Gaël éc. Dochd, a.
Gaël ir.^ Dochi, a.
Dochtaim, \
ESPÈCE DE PRUNES.
Gaël éc. Daimsean, ;
Gaël ir. Daimsin, s.
MAMELLE.
Gall. /)Jc/(, s.
Tonneau.
Serrer étroitement.
Fr.
An.
An.
Gr.
An.
Douve.
Tube.
Tijjhten.
Damson.
Tneôs.
Titv.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
251
I/A POL\T
— ryE BAG,
\TELLE.
Gaél t^c.
Dad. s.
Gaël ir.
Dad i
Dadali \ '''
' ', An. Dt)/.
PÈRE.
Gall.
Tad.Dad.s.
"""" "'--'.'
Br.
Tad. s.
Gaël éc.
Daid, s.
An. Dac<.(Eipr. |mp.
Gaël ir.
Daid.s.
(Expression générale puu
Pire dans le celte.
COVLEVU.
TEiyTURE
Gaël éc.
Daihadh. s.
Au. iJ>re.
Dathaic,\.
Colorer.
Gaël ir.
Dathadh. s.
Daihaim, \.
Je colore.
COME. —
-HISTOIRE. —
- TRADITIOÎS.
Gaël éc.
Dcdleadk, s.
Tradition.
Gaël ir.
Dail, s.
Conte, histoire. An. Tule.
Daileadh , s.
Tradition.
VALLÉE.
Gaël éc.
Dail. s.
An. Dale.
OBSCUR. -
— AVEUGLE. -
— STUPIDE. SOMBRE. TRISTE.
Dol, a.
Sot, stupide.
Hr.
Dali, a. et s.
Aveugle. An. DaU. v'
Dalla, V.
Aveugler.
Gaël éc.
Daille. s.
Obscurité, cécité.
Da//. a.
Obscur, aveugle.
Doille. s.
Obscurité, cécité.
DoiVWi . a.
Obscur, ténébreux , som-
bre (au propre et au
figuré), tacite.
Dadkan. a.
Niais.
Gaël ir.
Da(7/c, s.
Obscurité , cécité.
/)a//. a.
Obscur, aveugle.
DaiU. s.
Obscurité, cécité.
y
y
252
RECHERCHES
Gaël ir. Duilbh ) Obscur, ténébreux, som-
Doilbhe \ brc (au pr. et au fig.)-
Dallaiijcantach, s. Obtus (esprit).
Dailtin, a. Niais. An.
A'. B. Tous les sens Je cette racine , dans les langues
celtiques proprement dites , se trouvent dans les di-
verses acceptions du mot anglais dtiU , mais à un moin-
ALOBS.
Gaëi ir.
dre degr
Don
Din
ad\
An.
Doit.
The II.
COULEUIi. OBSCUR.
Gall. Divn, a. Obscur. An. Diin.
Gaël éc. Donn j ia i i i
\ a. De couleur brune , obscur.
Gaël ir. Donn )
Donnant, v. Brunir.
POUssEii. — FonCEn.
Gaël éc. Ding, v.
Gaëlir. Dincjim,\. An. Duifi-
PROFOND. FOND.
Br. Donn, a. ad. Profond , creux , profon- An. Down.
Deûn, s.
dément.
Fond.
PLEURS.
Br
Gaël ir.
AIMÉ.
Gaël éc
VERITE.
Gall.
— LARMES.
Daerou
Darou
Daeraoui \
Daraoïii \ v. Pleurer.
Daelaoui )
( Voyuz partie grecque."'
Dcar. s.
PRECIEUX
Daor
Daor
Dir. s.
Dir, a.
a. Aimé, cber, précieuji
Vrai.
( En bas. )
An. Tear.
An. Dear.
An. Truc, a.
Truth, s.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
253
CAPTI\ ITE.
Gaël ir. Doire, s.
(Voyez Esclavage, plus bas.J
snvnnE. — OBSCun.
Gaol éc. Dorch j . -.Ir
Doirclie \
Gaël ir. Dorch
Doirclic \
a.
An. Darance.
An. Darh.
MOTTE DE TERUE.
Gaël éc. Dairt i
Gaclir. Dairt \
Dut.
ESCLAVAGE.
Gaël éc. Daoïrse \
Gaël ir. Daoïrse f
Daoirseach l
Daoirsin )
[Voyez Dur. part. lai. lettre D.
OSER.
Gaël éc. Diiraiij, v.
L/i\ SALOPE.
Gaël éc. Drabagh i
Gaël ir. Drahhocj \ ^'
Draboij, s. Salope
L/GA'£.
Gaël éc. Dro . s.
Gaël ir. Dro , s.
Draoth, s.
t^A' HOMME DE PEI.!VE.
Gaël éc. Dru(jair, s.
Gaël ir. Driicjaire, s.
r^ii/cof'iî.
Gaël éc. Dromu t
Gaël ir. Droitia \
An. Dnrance.
/\n. L»are.
An . Drfj.ç
Dra6.
An. Thread.
(Fil.)
An. Drudge.
An . Driim,
254
RECHERCHES
LOyOUEUR E!\NUyEUSK.
Gaël éc. Draoilinn , s.
Gaël ir. Draolin. s.
PIQUANT.
EPINE. —
- POIGNARD.
Ga».
Draen. s.
7 dërivés.
Piquant, épine.
Br.
Dréan ,
Draen \ ^'
Poignard.
Gaël éc.
Gaël ir.
Draighcann , s.
Dure, s.
Draigliean, s.
Épine.
Poignard.
Épine.
TROUPEAU DE BŒUFS.
Gaël éc.
Drobh . s.
MARE. SALOPERIE. OBSCURITE
Gaël éc. Draosda. a. Obscène.
Draos
Gaël ir Draos
Draosdach, a. Obscène.
s. Marc, saleté.
SOMMEILLER.
Gaël éc. Dosai j
Gaël ir. Dosai \
GLAND DE DRAPERIE. PLVMASSEAU.
Gaël éc. Dos, s.
Gaël ir. Dos, 3.
Dosau, s. Diminutif.
POUSSIÈRE.
Gaël éc. Dus, s.
Gaël ir. Dits, s.
Duslach.
PUPITRE POUR ÉCRIRE.
Gaël éc. Daisyean /
Dus \ ""■
An. DrawUnçj.
An. Tkorn.
FI. Dom.
An. Dir/c.
La t. Tarba.
Fr. Troupe, trou-
peau.
An. Drove.
An. Troi/i.
Fr. Drèche.
An. Trash.
An. Dose
A n . Tassel.
( Gland Je draperie.)
An. DussU.
f Plumassciu.)
An. Ihtst.
An. Dcsh.
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 255
Gaël ir. Daiscjiii |
Das ] '■
MOTS EN RAPPORT AVEC LE GREC.
noi\\
Gaël éc
Gaël ir.
, Eo
Eo
< a
\
Gr.
V.Z.
cm.
Gall.
Eiçiad, s.
Eiçiaiv, V
Résonner, faire du bruit,
Gaël ce.
Gaël ir.
Eif/h
lach
Eigh. V.
Eifjh
lach
Cri.
Crier.
Gr.
'M.
lachadh
Cri.
lâchai
\
lachdadh
lachaim i
j , , ■ , V. Crier.
lachdaim \
PliOPRlÉTÉ. ■'.'■■
Gall. Eizion. s. Gr. iSiov.
Eizatv, s.
Eiziaw , V. Posséder. " -.
SEL.
Gaël ir. Ealar. s. Gr 1 i
' ' (AX'/s.
OISEAU.
Br. Cun . s.
Gaël éc. Euh, s. , ., , , Gr. Oiûv-^
Gaël ir. Eiin, s.
PlUN TEMPS.
Gaël éc. Earrach )
Gaël ir. Earrach \
Gr. f^
ap.
256
RECHERCHES
LIMITES. CONFINS.
Gaël éc. Earr j
Gaëlir. Earr \
Gr.
Ôpoi.
QVEUE.
Gaël ce. Bar
Earr j
Irr s.
Gr.
Oiîpaî.
Gaël ir. Earr \
Irr !
IVOIRE.
Gaëi éc. Eabur | ^
Eabur ) '■
Lat.
Ebur.
BOIRE.
Br. Eva, v.
Eva, s.
Boisson.
Ever, s.
Buveur.
Gaël éc. /6/i. v.
Lat.
Bibere.
Gaëlir. Ibhim. v.
Je bois.
EXPLOIT. VALElll.
Gaëléc. Euchd.s.
Exploit
Lat.
Actum.
Euchdach, a,
Brave.
Euchdail, a.
Euc/ic/aZacy,s.
Héroïque.
Héroïsme.
Gaël ir. Ec/it, s.
Valeur.
Echtoir, s.
Héros.
ylA£. •
Gall. Kpe/.s.
Lat.
Axis.
HORREUR. INIMITIÉ. -
— JALOUSIE.
Br. Eiiz ^
Heûz ) '
Horreur.
Lat.
Odiiim.
Eûzi 1
Heùzi ) ''
Avoir liorrcur.
Enzuz f
Heûzuz \ ''
. Horrible.
Gacl éc. Eud | ^
Gacl ir. Eudnihar \
. Inimitié, jalousie.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
257
MOLECULE. PARTIE CONSTITUANTE. ELEMENT. ETINCELLE.
GaU. E/ît.s. Molécule, partie consti-
tuante, élément.
Elven. s.
Elvenu, v.
Constituer l'élément.
Lat.
Eleinentiun.
Br. Efen. s.
Élément.
Elveii , s.
Etincelle.
Elvenm, v.
Ktinceler.
:,.
, ;• . :' •
MAIGRE. PETIT.
Gall. EizU. a.
Lat.
Ewilis.
9 aérivés.
'
Ei:il(iu. V.
Maigrir.
HUILE.
Br. Eô/, s.
Gr.
ÉXawf.
Eo/(. V.
Huiler.
Lat.
Olenin.
n.4NS. EN. À.
■DE.
Br. E.prép.
Lat.
In.
Enn, prép.
(Voyez Gmr
>im. pour les autres.)
'<■'■ .. :■■
ENTRE.
,,
Br. Entré, prép.
,
Gaël éc. Eantar ^
Gaël ir. Eantar \
prép. /,;■ :
Lat.
Inter.
ILE.
.,-,
Br. Enez, s.
Lat.
Insula. ,
Enezen, s.
.^
ORIENT. — s'Élever
. MONTER.
Gaël éc. Ear, .s.
Orient.
Lat.
0 riens.
En- 1
Eirich S
V. Monter.
\
Or in.
Ortus.
Gaël ir. Ear, s.
Orient.
Eirçjhim, v.
Je m'élève. ^:,^y
.,!/ ■'.^
.' À- . >.■:.! ,
EBiî£(/7î.
Gaël éc. Earraid, s.
Lat.
Error.
(iaëi ir. Earraid.
Errainni.
258 RECHEKCHES
MOTS EN RAPPORT AVEC LE FRANÇAIS.
PLAISIR. -
— JEU.
Br.
Ebat, s.
Ehata.x.
Jouer.
EFFROI.
Br.
Efreiz. s.
EJreiza, v.
Effrayer.
Efreizuz , a.
Effrayant.
ENCAN.
Br.
Ekan i ^
Ehant )
BESOIN.
Br.
Ezomm, s.
Ezommek , a.
Qui a besoin,
ILE.
Gaël éc
. Eilean | ^
Eileain \
Gaël ir.
BONHEUR.
Br.
Eiir, s.
Euruz, a.
Heureux.
ESSAI.
Br.
Esa J
Esaé \ •^•
Esaat
Esaèa
Essayer.
Fr. Ebat.
S'ébattre.
Fr. Effroi.
Effrayer.
Fr. Encan.
Fr. Besoin.
Fr.
He.
Fr.
Heur.
(Bon)heur.
Heureux.
Fr.
Essai.
Essayer.
MOTS EN RAPPORT AVEC L'ANGLAIS.
GLACE. EAU CONGELEE.
Gaël éc. Eigh. s.
Gaël ir. Aigh I
Ea(j j *■
An. Ice.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
259
MORTEL. FRAYEVn. . ' -
Gaël éc. Eu(jaU, i\. Mortel.
Gaël ir. Evg, s. Mort.
EagJa, s. Frayeur.
A. B. Ces idées sont liées en anglais; on dit fri(jlit-
ful, qui signifie en même temps ie qui fait peur et ce
qui est laid.
Eaglach, a. Craintif.
An. Vglj.
(Laid.)
^0CE. —
EPOUSER.
Br.
Eiired /
Eiireùd i
Eùrcdi (
Eùrei'idi \
ARBHES.
Gall.
Ern 1
Ernes \
Ernaw, v.
EUE.
Gaèl éc.
Eiris , .s.
Gaël ir.
Eiris. s.
Epouser.
Donner des arrhes.
Au. Earnest-money.
MOTS EN RAPPORT AVEC LE GREC.
COMBATTRE.
Gaël éc. Fachd, s.
Gaël ir. Fichtin , v.
Fighiin, v.
Facht, s.
Bataille.
.: ^ Gr.
FI.
Bataille. Ail.
ILefet le m sont, flans les langues celtiques, des
lettres qui se permutent l'une l'autre.)
Vechlcn.
Fechten.
QUITTER. ABANDONyER. FAIRE FUIR. CHASSER.
Gaël éc. Focjuir,\. Chasser. Gr. <I>ev'pw.
Gaël ir. Fagaim, v. Quitter, abandonner. Lat. Fiujw , fiujo.
Fogairini v. Chasser. Fr. Fuir.
It, Fa<^(jere.
260
RECHERCHES
CHALEUR. LUMIERE. GLOIRE. CLARTE.
NETTETÉ. BEAUTÉ.
Gall. Fair , s. RaYonnemenl,éclat,gloirc.
Faw.a. Rayonnant, éclatant.
Foc, s. Foyer, fournaise.
Fozi, V. Jeter de l'éclat , illuminer.
5 dérivés.
Gaël ce. Fin , a.
Fionnaobh. a.
Fionneainit, a.
Gaël ir. Faitli . s.
Faiikeal, s.
Fiiine, s.
Finealta , a .
Fionnaobh, a.
Foinneamh, a.
Beau.
Nel, élégant.
Beau, élégant
Chaleur.
Lumière.
Blancheur.
Beau.
Net, élégant.
Beau.
Lat.
Gr.
An.
BLANCHEUR.
0(5s, acc.(PwTa.
(S>ù)^cû (fut.).
Focus.
Oaén'w, v
(^aevvoe.
Fine, a.
(Beau.)
DIRE. VOIX. LETTRE. RECIT. CONTER. POÈTE. PRE-
DIRE . PROPHÈ TE .
Gaël éc. Faidh.s. Prophète. Gr. ^âw.
Fahhal, s. Fable. <I>aTo, ê<paTo.
Faisnichc.f, Prophète. ^aTos,a.
Faistim, s. Prophétie. Fut. de Oaw,
Gaël
Faoiscd, v.
Confesser.
Eead. s.
Récit.
FcaJaim, v.
Réciter, dire.
Fiadhaim. v.
Dire, raconter.
Fed, s.
Récit.
Fcdaim, v.
Réciter.
Feidliini, v
Baconter.
Feadh, s.
Voix, lettre.
Fa//... s.
Poë,ni( .
Fui luis , s.
Poésie.
<I>a'ff(s , s.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
261
Gacl ir. Faidli, s.
Faidlwn, \
Faujh.s.
Faujhim, \
Fablial, s.
Prophète.
Deviner.
Prophète.
Je prophétise
Fahle.
Fatsueach, s. Prophète.
Faisneisim,\. Publier, conter.
Faistine, s. Prophète.
Faistinim, v. Je prophétise.
; dcriv
FuUleoy, s.
Faoiside i
Faoisidin \
Chance, sort.
Confession.
CHUTE. FAIBLESSE. FAUTE.
Gall. Facl, s. Faute.
Faela, v. Faillir.
Br. Fallacn , s. Faiblesse.
Gaël éc. Faïlinn.s. Chute.
Faillich. V. Faillir.
Gacl ir. FailniiujhadlhS. Chute.
Faihù^hlm
Fa'dVujhim
V. Fail
Lai. Fabula.
Fr. Fable.
An. Fable.
Gr. ïlpo(pvtvs.
î\pO<PnTSVÙ).
Lat. Vates.
Lat.
Fatum.
Lat.
Fat cor.
Fassus.
Confessio.
Gr.
S(paXÀw.
(Supplanta, everto.)
S(pa'Xfxa.
Fr.
Faillir.
An.
Tojail.
MASQUE. FAUX.-
Gall. Fais. a.
Falsu, V.
Br. Fais, a.
Falloni , s.
Gaël éc. Falcair, s.
Fallsa
Fallsad
- TROMPERIE. TRAHISON.
Masqué, faux.
Fausser.
Faux.
Perfidie , tromperie.
Trompeur.
} a. Fau.x.
Gr. 2(?a'XXw.
(Fallo.)
Lat. Fallo.
Fallax.
Falsus.
Fr. Faux.
Fallacieux.
Falsifier.
262
RECHERCHES
Gaël éc.
Falbackd. s.
Fausseté.
Félon.
Fallsair, s.
Trompeur.
Félonie.
'
Falhanach, v.
Falsifier.
Fausseté.
Feall,s.
Trahison, félonie.
Fausser.
Feallan . s.
Félon.
Faussaire.
GhoI ir.
Fal i
Fala \ '■
Tromperie, malice.
Fatcaire , s.
Falba, a.
Trompeur.
Faux.
it.
Fulso.
Fallsachd, s.
Fausseté.
Falsaire , s.
Falsunach. v.
Trompeur.
Falsifier.
Fea//, s.
Trahison, félonie.
Feai/an. s.
Félon.
Feallaim, v.
Conspirer.
ALEI.XE.
Gaël éc,
. Fa/am i
Gr.
OaXajva.
Gaël ir.
Falain \
Lat.
Fr.
Balœna.
Baleine.
N. B. Une considération toute simple d'histoire
naturelle prouve que les Gacls n'ont pu emprunter ce
mot ni aux Grecs ni aux Latins. Il n'y a de baleines
dans le voisinage ni des uns ni des autres ; elles ne se
trouvent que dans les mers du Nord , c'est-à-dire près
des Gaéls écossais et irlandais-
MOISI.
Gaël éc. Fliuch j
Gaël ir. Fliuch i
Fliche, s.
.4 dérivés.
Fliuchaim, v.
legme.
Moisir.
Gr. OXe^fxa.
S0.\. ■ Ain (de CHA.\t). CHANT.
Gaël éc. Fonn, v. Chanter, résonner. Gr. (hoivyî.
Fuaim, s. Son.
Gaël ir. Fonn, s. Chant. ^uvéù).
Fonnaim . v. Je chante. <i>d)vv<ris .
7 dérivés. <ï>(!>vv^a.
SUR LES LANGUES CELTIOUES.
263
GiU'\ ir. Fuaiin, s. Son.
Fuannunii, v. Résonner.
CUAIWE.-
— CHAnOEli . BIEHE. ' EUE T.
Br.
Fard, s. Charge d'un navire.
Farda, v. Charger.
Gr.
ihopios.
Feirtr, s Biércpourporter les morts
(bépsTpov.
Lat.
Ferctruin.
Gaël éc.
Feir, s. Bière, cercueil.
Fr.
Bière.
Frachd, s. Fret.
Fret.
Gai'l ir.
Farallaim, \. Cliarger.
Feir, s. Cercueil.
An.
Frcicjhl.
FI.
Vraçjhl.
^2\'. D. Voyez Ictlic B, poutei: . pag. 17.1.
PASSAGE
d'une rivière dans u.v bac.
Gaël ir.
Farthadh, s.
Gr.
llopdfJiSVf.
VOLEUR.
Gaël éc.
Fur 1
Gr.
^wp.
Gaël ir.
Fur \ '■
<l>wpaw.
Lai.
Fur.
FOHME.-
- TYPE. MOULE. ORNEME.\T.
■ Gall.
Fiin, s. Forme.
Gr.
MopÇrî.
5 dériv<!..
Lat.
Forma.
Furvciziaw, v, Former.
Gaël éc.
/'oin/( )
„ . s. forme, manière.
ruirni )
Lat.
Forma.
Furmaihj, s. Cérémonie, formalilé.
Fr.
Formalité.
Foirbh, V. Orner.
Fourbir.
Gaël ir. Foirm
Forme , manière.
Fuir m
Farm )
Formait , s. i'ype, moule.
Formamhuil , a. Modelé.
Foirhham, v.
TRAVAIL.
Gaël éc. Freuclmamh /
Gaël ir. Frcacimamh)
Orner.
Gr.
npàffaù).
Wpâ^cû (tut.).
Upi^ii.
264
RECHERCHES
LUMIÈRE.
FOVR.yAISl
:. FOUR.
Br.
Forn
Fourn
s.
Four.
Forma
Foiirnia
1
Enfourner.
Forniad
Fourniad
!'•
Fournée.
Gaël éc
. Forn, s.
Fourneau,
Fnrnuis
Fuirneis
'r-
Fournaise.
Gaël ir.
For, s.
Lumière, manifestation.
Gr.
nu p.
Forn , s.
Fourneau.
Lat.
Furmis.
Foirneis
i
Fornaa-.
Fumais
r
Fournaise.
Furnus.
Fuirneis
Fr.
Fournaise.
Fourneau.
Four.
CLAIR. ELOQUENT.
Ga».
Fraeth. a.
1 4 dérivés.
yARINE.
Br.
Fron , s.
ACCROITRE.
Gaël ir.
Fas. s.
.Augmentation
Fasaim, v.
Accroître.
Gr. Opa'Cw-
Gr. P/r.
Gr. iPiiCi).
OuCTW (fut.).
MOTS EN RAPPORT AVEC LE LATIN.
FAVEUR.
Gaël éc. Fabhor
Fabhar
FIÈVRE.
Gaël ir. Fiabhras.
6 dérivés
Lat.
Favor.
Fr.
Faveur
Lai.
Fcbris.
Fr.
Fièvre,
An.
Fcvn.
SUR LES LA^^GUES CELTIQUES.
265
BORDURE DE VETEMENT.
Gaël éc. Faim
Gaël ir. Faithim
La t. Fimbria.
FEMME. -
- FEMININ.
Gacl ir.
Fem l ^
Femen )
Femme.
Lat.
Fcmina.
Feimean, s.
Genre féminin.
Fr.
Femme.
Feimineach, a.
Efféminé.
It.
Esp.
Fcmina.
Hembra.
(Femelle.)
VOIX.
PAROLE. ORDRE. ORATEUR.
Gaël éc.
Foc . s.
Voix.
Lat.
Vax.
Focal )
Facal ) ^'
Parole.
. Voco.
Foc, s.
Voi.x.
Fr.
Voix.
Focal, s.
Parole, ordre.
Vocal.
Focalaidhe, s.
Orateur, grand parleur.
Fogair, s.
Proclamation , ordre.
Foyairim. v.
Publier, commander.
VOIR.
OBSERVER. —
- GARDER. VEILLER.
Gaël éc
. Faic. V.
Voir, observer.
Gaël ir.
Feachaim. v.
Faicim, v.
F aie in J
Feich \ '■
Voir.
Je vois, j'observe.
Vue.
Faicil, s.
Guet; précaution.
Lat.
Viyilare.
Faicileach , a.
Vigilant.
Viyilans.
Faicillim.v.
Épier, observer.
Fighil . s.
Vigiles, prières.
Vigiliœ.
N'. B. Ce dernier mot , je n'eu doute pas , est em-
prunté , au moins pour le sens ; mais il appartient à une
famille qui , certes, ne l'est pas.
FIGURE. MEMOIRE.
Gaël ir. Fioghar, s. Figure.
Fiocjhumim , \ . Figurer.
Fmyhair, s, Mémoirr.
Lai. Fiffiira.
266
RECHERCHEE
OBSCUli.
Gacl ir. Foih,-a.
Lai. Fusais.
Fr. Offusquer.
It. Fosco.
ERREUR
ERRER. -
— S'EGARER.
Br.
Fazi, s.
Erreur.
Fazia, v.
Errer, s'égarer.
Lat.
Vado.
DÈGOÛr.
DÉDAiy.
MAUVAIS. FI.
Gall.
Fei. interj.
Fi. s.
8 dérives.
Fi.
.■\clion de rejeter.
Fiaiz , a.
Dégoûtant.
Lai.
Fii'dus.
Fieiziaw. v.
Être dégoûté.
Fœdo, V
r,r.
Fa^. s.
Faea, v.
Faeuî,a.
Dédain , mépris.
Dédaigner, mépriser.
Dédaigneux.
Fwditas.
Gaël ir.
F(, a.
F;', interj.
Mauvais.
Fi!
viOLoy. -
— r/OLE.
Gaël éc.
F/fi/tm/. s.
Lat.
F ides.
Irl.
FidU. s.
.\tt.
Fiddle. '
povvoin.
Gacl ir.
Femlaim.
5 dérives.
Lat.
Possuni.
FOI. CROYA.yCE. -
— FIDÉLITÉ. PROBITE.
Gall.
Fjz.s.
Foi.
Lat.
F ides.
lO dérivés.
Fjziaw, V.
Avoir loi.
Fidere.
I5r.
fVÙ.S.
Fidélité, probité.
Fidus.
Gaël ir.
F,V/A. ;..
Fidélp.
Fidclis.
J-E.\TE.
Br.
Faout, s.
Faoïila, V.
Fendre.
Lat.
Findo.
MA.yCHE
Df /■LÉ.ll'.
FOUET. FUSTIGER.
Br.
Fus/, s.
Manche de rtéau.
I,at.
Fnstts.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
267
Br.
Fnsta. V.
Fustiger.
Fiistad, s.
Coup bien appliqué.
Fuster, s.
Qui frappe fort.
Foet, s.
Fouet.
Fouet, s.
Foèta 1
Fouèta \
V. Fouetter.
Foèter 1
Fouetter (
s. Fouetteur.
FA T.
Gaël éc.
Futait. V.
Gaël ir.
Futamhuil. a
Fr. Fouet.
Fouetter.
Fouetteur.
Lat.
Fiitilis.
Fr.
Futile.
HOSPITALIER.
Lat.
Valcre.
en.
Vide.
I)0MAI\E. BON ACCUEIL. SALUT. ■
Gaël éc. Falladh.s. Domaine.
Failte I
Failtich !^- Salut, portez-vou
Failteach, a. Hospitalier.
Gaël ir. Fallu, s. Domaine.
Fallamlinaim,\ . Je gouverne.
Failti(jh ) . ' '
rp -, } S. Salut, portez-vous bien.
Failteach. Qui donne rbospitalité.
CE QUI ENTOURE. CERCLE. ENCLOS. ENVELOPPE. .MANTEAU.
VOILE. BANDEAU. BANDELETTE.
Gall.
Fal. s.
Ce qui entoure.
Fald. b.
Pli.
Falincj , s.
Manteau.
Gaël éc.
Fal, s.
Cercle, enclos, muraille,
Faltan, s.
pli.
Pli, baudrier.
Falaich , s.
Voile.
Gaël ir.
Fal, s.
Cercle, enclos, muraille.
Falaim, v.
pli.
Enclore.
Fail. s.
Enclos, retranchement.
Faltait , s.
Pli, baudrier.
Lat.
Plicu.
Palliuin.
Valtiim.
Haltenm.
268
RECHERCHES
Gaël ir.
Filead
FoUcad *•
Bandelette.
Folaidh, s.
Voile.
Folai(jhim, v.
Voiler.
Fiai, s.
Voile.
Fillini, V.
Vêtir.
Fillead.s.
Vêtement.
Filleog. s.
Plaid.
Falach, s.
Voile.
Falaujhini. v.
Voiler.
FAUX.
• FAUCILLE.
Br.
Falch.s.
6 dérivés.
Falc'ha, s.
Faux.
Falc'hal, v.
Faucher.
iï'a/5, 9.
Faucille.
FAUCON.
Gaël éc
■ Faolchon
Gaël ir.
Faolclwn
FLAMME. ECL.iT. LUSTRE. ECLAJIl.
Gall. Flam, s. Flamme.
2 1 dérivés.
Flamimv , v. Flamber, enflammer.
Br. Flamni, s. Flamme.
Flainma, v. Flamber.
Flamder, v. Éclat, lustre.
Foulh- \
Focltr > s. Foudre.
Foueltr )
Folinhcin, s. Foudre.
LASSITUDE. FAIBLESSE.
Flakded,s.
Flak, a. Las, faible.
LUSTIÎE. ÉCLAT. FLEUli.
Gall. Flwr, s. Fleur.
Fliiruv, V. Fleurir.
Lat.
Veluin.
Velarc.
Lat. Faix.
Fr. Faux.
Faucher.
Lat. F(dco.
Fr. Faucon.
Lat, Flamma.
Fr. Flamme.
Lat. Fidn
Lat. Flacco.
Flaccidu
Lat. Flos , Jlores.
Floresccre.
8UI\ LES LANGUES CELTIQUES.
269
Br. Floiir, s. Fleur, lustre, éclat.
Floaraut, v. Fleurir.
Gacl éc. Flur, s. Fleur.
Gacl ir. Flur, s. Fleur.
Fr. Fleur.
Fleurir.
FLUX.
Gaël éc. Flns(j
Gaël ir. Flus;i
CHEVELURE.
Gaël ir. Fniltein ,
La t. FliLTits.
Fr. Flux.
La t. Piliis.
Au. Fell.
TEMPLE.
Gaël éc. Fan
Gaël ir. Fan
Lat. Fanw,
An. Fane.
E.VCL/A'.
Gaël éc. Fan, a.
Gaël ir. Fan
Fana
Lat. Propei
VIDE. VANITE. LANGUEUR. PARESSE.
Gaël éc. Faoineachd, s. Vide, vanité, paresse.
Fainne , s. Langueur.
Fannaich, s. Fatigue.
Gaël
ir. Faoine \
Faoineachd >s. Vide, vanité.
Lat. Vanitas.
Faoineas )
Faine, s. Langueur.
Evanescerc.
Fann \
■;-'^
Fanna >a. Fatigué.
Fannanta )
Fannaifihim, v. Je fatigue.
An. Tofaint.
AIR. —
- TROU POUR LAISSER PASSER L AIR. -
— FENÊTRE.
Gall.
Fên. s. Air.
Fenesiyr, s. Fenêtre.
Lat. Fpnesfra.
Gaël éc. Feinistear, s. Fenêtre.
Gaël
ir. Fuinneoq j ' <•, .:.
Feinisleai-
Fenêtre
270
RECHERCHES
Focnnek i
Lat.
Fœmim.
Fouennek ) ^'
Fr.
Foin.
FO.yTAI\E. SOUliCE.
SOURDRE.
■RÉP.AyDRE. —
- PRODUIRE.
Gall. Fivn.s.
Fontaine.
Lat.
Fons.
Fyniaiv , v.
Produire.
Fundere.
Fjnnaivn. s.
Source.
Fjnim. V.
Etre productif.
Fynon, s.
Source.
Fenna, v.
Répandre.
Fr.
Fontaine.
Feuntcan.s.
Fontaine.
Foinsi, s.
Fontaines, sources.
TERRE. CHAMP.
Gaël éc. Foiin
Lat.
Fiindus.
Gaël ir. Fonn
Fr.
Fond.
LOSGUE CORDE SERVANT A RETEMR LES CHARRETEES DE FOI.y.
Br. Fun . s. Lat. Funm.
ÉTAT OÙ
VON EST
VOILE. FEINDRE.
Gall.
Fu,s.
9 dérivés.
Faannu, v.
Feindre.
Lat.
Fuant, f.
Feinte.
Fr.
MER.
Gaël éc,
. Frith. s.
Embouchure d'une rivière
Lat
Gaël ir.
Feartj, s.
Mer.
Fritii , s.
Embouchure d'une rivière.
An.
FROID. —
-RÉSERVÉ.
Gaël ir.
Faar. a.
38 dérivés.
Fuarachas
, s. Froid.
Lat.
Fuaraim , \
{. Avoir froid.
FRÉMISSEMENT.
RRUIT.
Gaël ir.
Faradli. s.
Frémissement.
Faraint. v.
Frémir.
LhI.
Fingcir.
Feindre.
Fretiwi .
Frith.
Frifjnii.
Frujerr.
Frrmo.
SUR LES LANGUES CELTIQUES
271
Gaël ir.
Faram, .s.
Bruit. / .,\ ,
Faramach, a.
Bruyant .
cnAiy'TE
Gaël ir.
F'ormadh, s.
FÉROCE. -
FAROUCHE.
Ferô )
Fen^ \ '■
Gaël éc.
Furbaidh . s.
Fraoch, a.
Furieux.
Gaël ir.
Foran. s.
Colère, vengeance.
Foranta, a.
Furieux.
Furhaidh. s.
Colère.
Fraoch. a.
Furieux.
FOURCHE
Gali.
Fore . s.
Forci, V.
Fourcher.
Br.
Fore h. s.
Fourche.
Forc'hek, a.
Fourchu.
Gaël éc
. Fore , s.
Fourche.
Gaël ir.
Fore, s.
Fourche.
Forcaim, \.
J'enfourche.
FRUIT.
Gall.
Fnvylh, s.
19 dérives.
Frwyihaw , v.
Fructifier
Br.
Frottes, s.
Froiieza, v.
Fructifier.
Frouezer, v.
Fruitier.
Frouezérez , s.
Fructification. ^,
Frouczérez . s.
Fruitière.
Frouezus, a.
Fructueux.
RRIDE. -
- OBSTACLE.
Gall.
Frwyn , s.
.,..,,
Fnvynaii), v.
Brider.
Lat. Fremiins.
Lat. Formido.
Lat.
Fen( <f .
Ferox.
Lat. Fiirca.
Fr. Fourche.
Lai. Fractus.
Lat. Frenum.
Frena , v.
Fr. Frein.
272 RECHERCHES
LIGATURE. BANDE. -
— LIEN. PRISON.
Gall. Fds.s.
Fasg, s.
Faisceau. Lat.
Fascia.
9 dérivés.
Fasgu, v.
Lier.
Gaël ir. Fashii/adli , s.
Lien. .An.
Fasien.
Fastaighim, v.
, Lier.
Fasg, s.
Prison.
PROMPT.
Gall. Fési. a.
Festin, a.
Festiniaw, v.
Se hâter. Lat.
Festinarf
Fesfu, V.
Rendre expéditif.
FESTIN. BANQUET.
FÊTE. RÉJOUISSANCE.
Rr. Fesf. s.
Festin, banquet. Lat.
Festuiit.
Fcs<«, V.
Faire festin.
Gaël éc. Fewf/ ^
Feiste i
Festin, banquet.
Gaël ir. Fm \
Feisd \
Feisdc l '
Feasda )
. Fête, réjouissance.
Feasduigheachd.s. Action de se réjouir.
Feisdim. v.
Fêter.
,
FOSSÉ.
Gall. Fôs. s.
Lat.
Fossa.
Fosi, V.
Faire un fossé.
Fodere.
Gaëléc. „
Gaëlir. ^"^'•^-
MOTS EN RAPPORT AVEC LE FRANÇAIS.
FAGOT. FAGOTER.
Br. Fagod. s. Fagot. Fr. Fagot. ,
Fogodi. v. Fagoter. Fagoter.
liai. Fagotto.
(Paquet.)
Gaël ir. Faqoid . s. Fagot. FagoUare.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
273
IL FAUT.
Gaël éc.
Faod. V.
FeuJ. y.
Fr.
Faut.
POUDRE.
Gaël éc.
Fudar. .s.
Fr.
Angl.
Poudre.
Fonder.
FOU.
FOLIE.
Gall.
Fôl. a.
Fr.
Fol.
5 dérivés.
Folez.s.
Folie.
Folie.
Fwl. .s.
Fou.
[tal.
Folle.
Br.
Foll, a.
Folla. V.
Fou.
Devenir fou.
Follm.
VAISSEAU
FAIT AVEC
DE L OSIER. PANIER.
Gall.
Gaël éc.
, Gaël ir.
Flasg, s.
, Flasg, s.
Flocas
Flochas
)
Fr.
Flacon.
FLATTEIi.
Rr.
Flôila. V.
Fr.
Flatter.
Flôder, s.
Flatteur.
Flatteur.
Flôderez, s.
Celle qui flatte.
Flôderez, s.
Action de caresser.
Flatterie.
Flôdiiz, a.
Caressant.
FANGE.
Br.
Fank, s.
Fanha, v.
Salir de fange.
Fr.
Fange.
Fanhek. a.
Fangeu.v.
Ital.
Fangeux.
Fanijo, elc.
FAINE, FRUIT DU HETRE. HETRE.
Br Finich, s. Faine.
Faô I
Faôen
FENOUIL.
Gaël éc. Fineat . s.
s. Hêtre.
Fr. Faine.
Fr. Fenouil.
18
274
RECHERCHES
Gaël ir. Fineal, s.
Fcncul, s.
Fenouil.
FOXDRE.
Gaël éc. Fnineadh, s.
Fondaut.
Fr.
Fondant.
Gaëlir. Fuinidh. v.
Fondre.
Fondre.
FUBET.
Gaël ir. Feircad, s.
Fr.
Furet.
Angl
. Ferret.
BOUFFON. BALADIN
. FABIBOLE.
FABCE.
Br. Farvel \
Faroucl ) '•
Bouffon.
\ Lat.
|Fr.
Friioliis.
Frivole.
Farvella
Farouella
Bouffonner.
Faribole.
Farien, s.
Bagatelle.
Furlukin, s.
Bouffon .
Freluquet,
Furlukina, v.
Bouffonner.
Farlukinèrez , s
. Bouffonnerie.
Far5, s.
Farsa. v.
Faire des farces.
Farce.
FoTier, s.
Farceur.
Ital.
Farsa.
Farsuz, a.
Facétieux.
PATE (faite de furine de froment ou de sarrasin, que l'on met dans un
faire cuire dan» le bouillon. On en fait cuire aussi nu four. On y mêle
des prunes ou des raisins secs. )
Br. Fars, s. Fr. Farce.
iac de toile pour :
ilors ordinairemei
HERBE.
Gaël ir. Fear. s.
Feur, s.
l'i dérivés
Feurach, ;
V fr. Feur.
FOBET.
Gall.
Br.
Forcst, !
Forester,
Gaël ce. Foraos, s.
FridL, s.
Forestier.
Fr. Forêt.
Ital.
Forestier.
Forcsta.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
275
(iaël ir.
Foraicjhis \
Foraos \ s.
Fridh \
HRUYÈIÎE.
Gaël éc.
Gaël ir.
Fraoch , .s.
PRIX.
TAUX. • PROPORTION.
Br.
Feûr, s.
Ffùrea. v.
Taxer.
FOIRE.
Br.
Foav, s.
Gaël éc.
Faicjhir, s.
Faidhir, s.
Gaël ir.
Faifjhir. s.
Faidhir. .s.
FOURREAU. FOURRER.
Br.
Fcûr. s.
Feuria , v.
En gainer.
FOURRURE.
Gall.
Fwricr, s.
FURET.
Gall.
Fured, s.
%
Gaël éc.
Fearaid , .s.
Firead , .s.
Gaël ir.
Firc^fZ, g.
FRANGE.
Gaël éc. i r. • •
. \troinis, s.
Gaël ir. ^
FJÎ/Af.4S.
Br. Frimni , s.
Frimma, v.
Fr. Bniyér
Angl. Furzc.
Angl. F(fr.
Lat. FtTW'.
Fr. Foire.
It^il. FiVrfi.
Tomber en frimas.
Fr. Fourreau.
Fourrer.
Ital. Fodero.
Fr. Fourrure.
Ital. Fodero.
Fr. Furet.
Jtal. Furetto.ferello.
Angl. Ferret.
Fr. Frange.
Ital. Francjia.
Fr. Frima.s.
18.
276 RECHERCHES
FRAISE. MÉSENTÈRE DU VEAU , DE L AGNEAU.
Rr.
Frczen, s.
FROTTER.
Br.
Frôla, V.
F roter, s.
Frotteur.
Frôlerez, s.
Frottement,
FRITURE. FRICASSEE.
Br. Fritaàen, s. Friture.
Friter, s. Celui qui fricasse.
Friterez, s. Action de fricasser.
QUI EST PROMPT. ACTIF. FRANC. LIBRE.
Gall. Franc, s. Prompt, actif. Fr.
Fren(jip,!\. Franc, libre. Ital.
Br. Frank, a. Franc, sincère.
Frankiz, s. Franchise.
Frankaat, v. Elargir, étendre.
INCULTE.
Br.
STERILE ( en parlant de la terre qtii est en friche)
Fraosi, a.
GÂTEAU (de la grandeur et de la forme d'une assiette),
Br. Foas )
Fouas \
FESSE.
Br. Fesken, a.
Feskenncli .
Fraise.
Frotter.
Frotteur
Fre(farr.
ACTIF. -
— VIGOUREUX.
FRAIS.
Gall.
Frès. a.
8 dérivés.
Fr.
Frais, etc.
Fresg. a.
[tal.
Fresco.
Fresgu, v.
Devenir frais.
Br.
Fresk, a.
Freskaat, v.
Freskadurez , s.
Rafraîchir.
Fraîcheur.
SAUTER.
FRINGUER.
Br.
Fringa, v.
Fr.
Fringuer.
Franc.
Franco.
Fr. Friche.
Fr. Fouace.
Fr. Fesse.
Qui a de grosses fesses
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 27^
MOTS EN RAPPORT AVEC L'ANGLAIS.
BHASSË.
Gacl ir. Fead, s. Angi. Fatlwtn.
PÂLI H. SE FLÉTRin.
Gacl ce. Feodliaich, a, Flctrir. Angl. Fade.
Gaël ir. Feochaiin )
Cl • I • fv. Pâlir.
r eoijaiîjhiin )
yOURRITURE. FOURRAGE.
Gaël éc. Fit, s. Nourriture. ^"g'- Food.
Fodair ) ( Fodder.
H. loct/se/.
Fodar
s. Fourrage.
Gaël ir.
Fit, s.
Nourriture.
Fodar, s.
Fourrage.
ODEUR. -
— SENTIR. -
— SENSIBILITÉ.
Gaël éc
, Fulaiig, s.
Sensibilité.
Gaël ir.
FaiVe.s.
Odeur.
F«i7iH(, V.
Sentir.
FiilaïKj, s.
Sensibilité.
Gaël ir.
Fcidhlidhiin
Foileanaiiii
V.
LOUP.
Gaël éc.
Faolf, a.
Faolf-chu, s
Gaël ir.
Faolchu, s.
Feel.
Angl. Feelin(j.
H. Voelen.
Angl. FoHok;.
H. Fo/c/é-n.
Angl. m-/y:
LAXCETTE. TOUTES SORTES D AIGUILLONS.
Gall. Fleam. Lancette. Angl. Fleam.
Br. Flenim, s.
Flcmma, v. Aiguillonner.
CHAIR. BOUCHER. EGORGER.
Gaël éc. Fleisd, v. Égorger. Angl. F/«/t.
Fleisdrar, s Boucher.
278
HECHERCHES
Gaël ir. Feoil, s.
Chair.
5 dérives.
Feol , .s.
Chair
9 dérivts.
Fleisdim, v.
Égorger.
Fleisdeoir. s.
Boucher
MOQUElilE.
Gaël ée. Fanaid , s.
Augl.
Fu„.
Gaël ir. Fanamhaid . s.
EIVTONNOIH. TUYAU
DE CHEMINÉE.
Br. Foanil, s.
Entonnoir.
Founila, v.
Entonner.
Angl.
Funnel, s.
Gaël éc. Faineall. s.
Tuyau de cheminée.
SEMESmE. CONGÉ.
Gaël éc. Forlach , s.
Angl.
Furloii(jh.
Gaël ir. Forlongus, s.
CHARPENTE. ASSEMBLAGE. CADRE.
Gall. Framni, s. Charpente , assemblage.
Angl.
Fraine, s.
Br. Framma, v. Lier, joindre.
Frame , v,
Gaëléc. „ „
tramadh, s. Cadre,
Gaël ir
SOIE DE COCHON. HÉRISSÉ. IRRITABLE.
Gaël éc, Friotjh, a. Hérissé.
Angl.
PricJdc.
Friot, a. Irritable.
Frionas. a. Irritabilité.
Gaël ir. Friolannuch , a. Hérissé.
Friothann , s. Soie de cochon.
Bristle.
Friolalach, n. Irritable.
Fretful.
Friolknas, s. Irritabilité.
LIBRE. LIBÉRÉ.
Gaël éc. ) „ . ,,
\Frudta, a.
Gaël ir. \
Angl
. Fret:
Freed.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
279
MOTS EN RAPPORT AVEC LE GREC.
TERRE.
Gaël éc.
.Gè,s.
Voy. iettio C, part, grecque i«.
Terre.
y AUTOUR
Br.
Gi'ip, s.
Gr.
Tù^.
VOIR. (
GUETTER.
ATTENDRE. VISITEUR. —
-HÔTE. SAVOIR.
GaU.
Givaid, s.
Attente.
Gr.
Eiêéco.
Gwestai, s.
Visiteur, hôte.
Lat.
Video.
Gwêst, V.
Visiter, être comme un
hôte.
Visita.
Gwcst, s.
Visite, hôtellerie.
Fr.
Hôte.
Gxvjz, s.
Connaissance.
Gr.
S.ïaBr}aii,
11 dérivds.
Givjzon , s.
Un savant.
An.
Wet (savoir).
Gii'jzoni, V.
Répandre la science.
Wit.
Gwjs, s.
Science.
Wise.
Bi.
Gvezoïit, V.
Savoir, connaître.
Ged, s.
Attente, guet, garde, os-
Fr.
Guet.
^
Geda, V.
Givizick , s.
Gwiziéijez, s
pion.
Attendre, faire la garde.
Savant.
Savoir.
Guetter.
Gaël éc.
Gao5 i
Gao(s j
Fjo5, s.
Sagesse, intelligence.
Connaissance, intelligence
Gacl ir.
Feitheim, v.
F/5, s.
Fis, s.
Fl5
F«e ^-
Gaos, s.
Fj05, s.
Fiosaidhiin,
Guetter, attendre.
Couleur.
Vision.
Visionnaire, voyant.
Sagesse, intelligence.
Connaissance, savoir,
v. Savoir, connaître.
280
RECHERCHES
IGNITJON. — Charbon ardent, charbon.... etc.
LUMIÈRE. — Apparence,
, vue, guette, etc.
BRjLLAyr. — Blanc, pu
r, sainteté, culte, beauté, gloire.
Gall. Gawl. s.
Lumière, aube du jour.
Gawl, a.
Saint, pur.
Golwç, s.
Culte des bardes, adora-
Il dérivés.
tion.
Goljçu, V.
Adorer.
Gole. 8.
Splendeur, lumière.
Goleàu, V.
Illuminer.
Goleu, s.
Lumière.
5o dérivés.
Gloew
Glojw
Brillant, clair, transparent.
18 dérivés.
Glojwi, V.
Glwyd, s.
Ce qui est brillant, écla-
tant.
Glwys, a.
Pur, saint, beau.
10 dérivés.
Glojn, s.
Charbon ardent.
Callawr, s.
Chaudron.
Gâl, a.
iN et, beau, brillant. G
Glu, s.
Éclat.
G/aw;, s.
État d'être brillant, écla-
tant, diaphane.
Glawz, s.
Eclat, splendeur.
GZain, s.
Ce qui est pur, sain , bril-
lant.
Glain, a.
Pur, sain, brillant.
G/dn, a.
Pur, sain, brillant.
Glanâu, V.
Purifier, éclairer.
Gwe7, s.
Vue, vision.
Giveled, v.
Voir.
Golwg, s.
Vue, aspect, apparence.
KaXùs.
SUll LES
. LANGUES CELTIQUES.
Gall.
Givylva. s.
Lieu crobservation.
Gwylimt!, V.
Veiller.
Gvyliwz, s.
Vedette.
Br.
Goulaoïiek. a.
Lumineux.
Gonlaoucn, s.
Luminaire.
Goulou, s.
Lumière.
Goé/ /
Gxvel \ '•
Culte.
GoeVia, v.
Fêter.
Glaoïi. s.
Charbon , morceau de bois
qui est entièrement em-
brase.
GW/àii, V.
Briller, reluire.
G?<;e/, s.
Vue.
Gioelout, V.
Voir.
Glan, a.
Pur, net, sain.
Gaël éc,
. Geai, a.
Brillant, blanc, beau.
Gt7f, s.
Blancheur.
Glaine, s.
Clarté, brillant.
Glan, a.
Clair, piir.
G/or 1
Gluair j
Clair.
Gluaireachd, s.
, Clarté.
G loir, s.
Gloire. Lai. Gloria.
Gloireis, s.
Action de se glorifier. Fr. Gloire.
Gliosgardaicli,
s. Lumière éclatante.
Gual, s.
Gaël ir.
Gca/, a.
Brillant, blanc, beau.
Gi/r, s.
Blancheur.
Glaine, s.
Clarté, éclat. An. Clean.
G/an, a.
Clair, pur. Glance
Gloir, s.
Gloire.
Gua/, s.
Fa7 )
Fe,7e i '•
Jour saint, fête.
CliEVX. -
— FO.Vi).
Gall.
Gwa//, s.
Vide. Gr. Kot'Xoi
281
282
RECHERCHES
Gall.
Givulîàio , \.
Vider.
Ko.Xow.
Br.
Goullô, s.
GouUôadur, s.
GouUôi, V.
Vide.
Action de vider.
Vider.
Gweled , s.
Fond.
Lat.
VaUis.
Gtveledi, V.
Couler à fond.
Gaël
Gaël
éc.
ir.
iFalamh, a.
Vide.
BLESSUBE
. DOULEUB
. (Mot qui devrait être i
i la partie lai
liuc.)
Gail.
Gwcli, s.
Br.
GouU, s.
GouUa. V.
Gloaz, s.
Plaie, ulcère.
Blesser.
Douleur, blessure.
Lat.
Vlcus.
Gloaza, V.
Causer de la douleur
scr.
, blcs-
GENOU.
Gall.
Glén 1 ^
GUn ) ■
Gr.
KX/rw.
Br.
Lat.
IncUno.
Fr.
Incliner.
Gaël éc.
Gaël ir.
Glun, s.
SERBUBE.
SEBBEB.
GABDEB.
Gaël éc.
Glais, s.
Serrure.
Glas, V.
Serrer.
Glas. s.
Clef.
Gleidh, V.
Garder.
Gaël ir.
Glas, V.
Serrer.
(ir. Klvh.
Lat. (Uavis.
GENEBATION. PBODUIBE
Gall. Ccnuir j
Cenau \
Cenal, s.
Cencdlu, v.
Cencdlaclh ,
Cynjd, V.
Genid, s.
s. l*rog('nilure, race.
Tribu.
Produire.
s. Génération.
Naître.
Nativité, naissance,
ENGENDBEB.
Gr.
Feveà , s.
rEvvâu), •
TeréeXr;.
revédlict.
reivù).
Lat, (jcnitus.
SUR LES
LANGUES
CELTIQUES. 2;
br.
Ganedigez,
s.
Enfantement, nativ
ité.
Ginidik, a.
Natif d'un lieu.
Gcnel
Garni
\
. Engendrer, naître.
(kno, (jigno.
Gaël éc,
. Gein
Gin
Gin, s.
Ginlear, s.
Gincal, s.
Gcan, s.
Gineil, a.
Gnis, s.
Gnionch, s.
Gnè, s.
(v.
Engendrer.
Espèce, sorte.
Père.
Race, lignée.
Femme.
Ge'nératif.
Effet.
Fait.
Genre.
Gr. reivo}.
An. Kind.
Fr. Canaille.
Lat. Genialis.
Gaël ir.
Gein, v.
Cincadh
Cineal
Gin, V.
Gh!A-, s.
1 ^
Engendrer,
Race, tribu.
Engendrer.
Effet.
Lat. Gcncru.
283
Gall.
Guin, s.
Vin.
Br.
Gwin, s.
Vin.
Gwinien, s.
Vigne.
Gaël ce.
Fincamham, s.
Vigne.
Fion-gcar,
Vinaigre.
Gaël ir.
Fin,
Fineamhain .
Vin. ^
yine ■ s.
Vigne.
Fion \
Fiomjeur, s.
Vinaigre.
BLÉ. HERBE.
Gaël éc,
, Gari \
Gort \ ^'
Gaël ir.
Gart 1
Gort i '•
Gr. Oïvoi.
Lat. Vinum.
Vineu.
Fr. Vin.
An. JVinc.
Gr. Xopi
28a
RECHERCHES
GRUE.
Br. j
Gaël éc.>Garan,
Gaêl ir. )
Gr. Tépavoi.
ki\. Crâne.
POINTE.
PIQUE. — Piquant, aigre, acerbe, rade, gratter, marquer, graver, etc.
TRANCHANT. — Couper, écoarter, court , etc.
Gall.
Criv, s.
Criviaw, v.
Criviad, s.
Crip, s.
Cripiaw, v.
Point, marque.
Graver.
Graveur.
Gravure.
Graver.
Cripiawg , a.
Crafiniaw, v.
Cerviaw, v.
Gravé, marque.
Gratter.
Sculpter.
Gr.
Sxap<<pia»
Craijt, s.
Cor, s.
Garw, s.
Inscription.
Point, marque.
Rude.
Gaël éc.
Gearr. v.
Gearradair, s.
Couper, tailler, graver.
Graveur.
Ke/pw.
Xapaacrw.
Grat. s.
Grahh, v.
Entaille.
Entailler.
Fr.
Tpà<pu.
Grave.
Grot, V.
Faire un trou dans la terre,
sillonner la terre.
Gra/, V.
Écrire.
Lat.
Scribo.
Giorrle, a.
Écourté.
Goirid, a.
Court.
Gtar, a.
Acre, sëvère.
Gaël ir.
GoiVi. a.
Gcarr, v.
Gearradoir, s.
Cearbuini )
Cearhliairiin j
Gra/". v.
Piquant, aigre, rude.
Couper, tailler, graver.
Graveur.
s. Coujier, graver.
Écrire.
Cmrf. a.
Petit, mince, court.
Cnrtus.
Cearlaighim , v
Gcur, a.
. Amincir.
Kl-.
Court,
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
28[
a ni.
cm .
4IGI'. — Croassement.
pr.oCLAMEr.. — Parler.
Gali.
Gawr, s.
Ger, s.
Cri.
Cri.
Gr.
Tvpvs.
Gnd. s.
Cri, exclamation.
It.
Griilo.
.
GrjJiaw, v.
Pous.ser un cri.
Gridare.
Cre. s.
Cri.
Creti, V.
Crier.
Crev 1
Cri \ '■
Cri.
Fr.
Cri.
Criad. s.
Crieur.
Criaw, v.
Crier.
Criivr, s.
Crieur.
Crieur.
Creva, v.
Crier.
An.
Grave.
18 dérivés.
Crée, s.
Cri aigu.
Shrieh.
Creçian, v.
Proclamer.
Crecjjr, s.
Héraut.
Gr.
Xrfpv^.
Cr/(/, s.
Bruit d'une chose qui
éclate.
Fr.
Craquer.
Hr.
An, s.
8 dérivés.
Kria, V.
Cri.
Crier.
r.aël
éc.
. GafV, s.
Gaoir, s.
Cri aigu.
Cri.
Gair. v.
Crier.
Gr.
Tvp'joc.
Goir, V.
Appeler, parler.
Lat.
Garrio.
Gairm, v.
Proclamer.
Gr.
Knp^aaci.'
Garach, s.
Criaillerie, dispute.
It.
Gara.
Goraiceadh, s.
Croassement.
Graçj , s.
Cri aigu ou fort, croasse-
ment.
Gr.
Wpavyn.
Gno5. V.
Implorer.
Gaél
ir.
Gair, s.
Goir, V.
Goirm, V.
Grio5, V.
Cri aigu.
Appeler, parler.
Proclamer.
Implorer.
286
RECHERCHES
m RE.
JEU. — Divertissement.
GBÉ. — Agréer, gratification.
Gall.
Gwarae , s.
Jeu.
Gwaraa }
Gwareii ) ""
Jouer.
Gr.
Xtipai.
i4 àényéa.
Çwara, s.
Jeu, divertissement.
i8 dérivés.
Çivarati |
Çwarzu \
Jouer.
U.
Scherzare.
Çweriaw, v.
Jouer.
3 dérivés.
Çuerthin. s.
Rire.
i4 dérivés.
Rr.
Grad i
Grat j '■
Grataat, v.
Gré, consentement.
Agréer.
Gaëi éc,
, Gair, v.
Rire.
Gar, V.
Faire plaisir.
Gr.
Xâpts.
Gart, V.
Libéralité.
Xap/^ofiai.
Gras. s.
Grâce.
Lai.
Gratia.
Gaël ir.
Gair, V.
Gar, V.
Gart, s.
Gras , .s.
Rire.
Faire plaisir.
Libéralité.
Grâce.
CERCLE.
ROND. — Courbe, courber, arc.
ciRCOTiFÉREycE. — (En ligne.) Limite, extrême. — (En surface.) Surface
extérieure, peau.
EyCEiyTE. — Fortification , lieu de refuçie, etc. défense, (jarde, etc. cour,
jardin, etc. ceinture, ceindre, etc.
Gall. Cwr, s. Cercle, limite, peau. Gr. Tvpos.
Cwr, V. Limiter.
Gwjrraw. V. Rendre crochu, courber. Lat. Carvare.
Cwrc, s.
Cyrçell,
Rotondité.
Cercle.
Circus.
Circulus.
SlIK LES LANGliES CllLTIOUES.
•28";
Gall.
Cor, s.
Rond, cercle.
Coron , s.
Couronne.
GoroHa.
Coroni. v.
Couronner.
Coiyn, s.
Crâne, coronal.
(Ir. Kpavioi
Cro, s.
Tour, courbure.
Croca, a.
Courbé.
Crâcaii, V.
Courber.
Crom, a.
Courbé.
Cryinaiz, a.
Facile à courber.
Crwn, s.
Rond, cercle.
\n. Croun.
Crwm, a
Concave.
Cron . a.
Rond, circulaire.
Gor, s.
Extrémité, bord.
Goraa, s.
Le plus haut degré.
Gorp . s.
Ce qui s'élève.
Qivarç, s.
Ce qui renferme.
53 dérives.
Givarçuu, V.
Renfermer.
Garz, s.
Enclos, jardin.
Garzu, V.
Jardiner.
"
Garzwr, s.
Jardinier.
Garthan, s.
Camp, retrancbement.
Garthâu, v.
Fortifier.
Caer, s.
Château.
Lat. Caria.
Gwara, s.
Défense, garde.
Fr. Guerre.
Gwared, s.
Défense, délivrance.
Gxvared, v.
Défendre, délivrer.
Gwarant, s.
Sûreté, autorité. •<
Gwarantu, s.
Assurer, autoriser.
Krean, a.
Rond.
JiCurun /
Kuranen \ ' '
Couronne.
En t. Corona.
Kuruni, v.
Couronner.
Coromrc.
Gwar, a.
Courbe, courbé.
Gwara, v.
Courber.
Gwarek, s.
Arc. ■ .
Gwaréga. v.
Tirer de l'arc.
Grvareger, s.
Arcbor
288
RECHERCHES
r.r.
Givarege: ,
Gouriz , s.
Goariza, v.
Ker I
Kear \
Gwarez, s.
Gicard, s.
s. Courbure.
Ceinture.
Geindre.
s. Logis, maison, ville.
Abri, protection.
Garde.
Caël éc. Cearcall. s.
Coron, s.
Cruinn, a.
Crom, a.
Crainne, s.
Cuairt, s.
Cuirt, s.
Carcar, s.
Gar/ /
Gar< ^ ^
Girt. s.
Girtich. V.
Giorf, s.
Garian, s.
Cr(05, s.
Crioslach, s.
Gacl ir. Cearcall, s.
Cearclaim, \
Ciorcal, s.
Coroin, s.
Coronaim, v
Cruinn , a.
Cruinne, s.
Crom, a.
Cruinne, s.
Cuairt, s.
Cuir< . s.
Carcar, s.
Gart I
Garda i '
Cercle.
Couronne.
Rond.
Crochu.
Globe terrestre.
Cercle.
Cour.
Prison.
Jardin , enclos.
Défense.
Défendre.
Rempart.
Jarretière.
Ceinturon,
Sein.
Cercle.
Entourer.
Cercle.
Couronne.
Couronner.
Rond.
Rotonditf''.
Crochu.
Globe de la terre.
Cercle.
Cour.
Prison.
Jardin , enclos.
.\t\. Gird, V.
Girth, s.
Fr. Garde, etc.
Ital, Guardia, etc
AH. Kran.
Fr. Cour.
Lat. Caret r.
An. Garter.
Belt.
FI. Crom.
An. Courf.
Fr. Jardin , etc.
It. (iiitrdino, itc
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
289
tiaël ir. Gartan. s.
Crios, s.
Crioslach, s.
Faire 1
Faireadh \
Faire, interj.
Faireach, a.
Faireachad, a.
Fairfonadh, s.
Fairicjhim |
Fairim \
Sein.
Soin , vigilance.
Gare, garde à vous.
Vigilant.
Éveillé.
Avertissement.
Surveiller.
MOTS EN RAPPORT AVEC LE LATIN.
MALHEUn A.
MALHEUR. PEINE.
Gall.
Br.
PRENDRE
Gall.
Gaël éc.
Gwae, s.
Gwac, interj.
Gwaew, s.
Gwa, interj.
TENIR. —
Gavael, s.
Gavaelu, v.
Gabh, V.
Geibhionn , s.
Geibleach, a.
Malheur.
Malheur à.
Peine, pointe.
Malheur à.
RETENIR. RECEVOIR.
Prise.
Retenir.
Prendre, recevoir.
Fers, prison.
Qui est dans les fers.
Lat. Vœ.
Lat.
Fr.
Geibhlcachadh.s. Action d'être dans les fers.
Gaël ir
JUMEAU.
Gall.
OPÉRATION.
Geibhlean ,
Geibhlich ,
Gahh, V.
Gevell, s.
CHEVRE.
Gall.
Br.
Gober, s.
Gobera , \
Gavyr, s.
Gaour
Gair
Fers.
Enferrer.
Prendre,
Opérer.
Caprrr.
Ceps.
Gêne.
Gabbia.
Lat. GemeUns.
Lat
Lat.
Opéra.
Operari.
Caper.
Capra.
19
290
RECHERCHES
Gaël ir. \
CRIER. BEUGLER.
Gaël éc. Geini, v.
Gall.
BOURG.
Br.
CAVITE.
Givâcj , s.
65 dérivés.
Gwagân, v
Gwaç, s.
Gwîh, s.
Gwikad,
Gwikad,
Vide.
Vider.
Cavité.
Bourgade,
Bourgeois.
Fr. Chèvre.
Lai. Geitw.
Lat. Vaciins.
Lat. Viens.
Br. Gw^ac/i. s.
Lat.
Vices, etc.
lU BASSE.
^-^'<^-lGaotha,s.
Gaël ir. )
Lai.
Fr.
It.
Vadum.
Gué.
Guado.
UT. ACTE. — :
TRAVAILLER.
Gall. Gweithiaw.
. V.
Travi
ailler.
Lat.
Facere.
36 dérivés,
Gweithiwr.
s.
Travailleur.
Factum.
Faith, s.
Fait,
, acte.
Fr.
Fait.
ENCEINTE.
nEMPART. — Lieu de refiuje, ceinture.
Gall. Gwal, s. Lieu de refuge.
Gwal. s. Rempart.
Gwald, s. Ceinture.
ÉNERGIE.
povvoin. — Puissance, forer.
BiiAVOiRE. — Galanterie.
VERTU. — Bon, meilleur.
Gall. Gall, s. Énergie, pouvoir.
3a dérivM.
Lat. Vallum.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
291
Gall.
Gallael.\.
Gallet, V.
Gallu, s.
Gallii, V.
Gallus, a.
Galaunt, a.
Gwell, a.
17 dérivés.
Gnvella i
Gwellâu )
Galloud, s.
Galloadek , a
Gaîloui, V.
Gwell, a.
Gwellaat, v.
Gaëi éc. Galach. a.
GallaiiiachJ ,
Gaël ir. Galach. a.
C«//, s.
Br.
Avoir puissance, énergie.
Avoir puissance, énergie.
Energie, pouvoir.
Avoir de l'énergie.
Puissant, énergique.
Brave, galant.
Le meilleur.
Améliorer.
Pouvoir, puissance.
Puissant.
Avoir puissance.
Meilleur.
Améliorer.
Brave.
Galanterie.
Brave.
Force, valeur.
Lat. Valcrc.
Validas.
Fr. Galant, etc.
It. Galante, etc.
An. Gallant.
An. TVell.
Gall. Ceûiawij, s.
Br. Qaillocq. s.
Gaêl éc. Gall, s.
Coileach, s.
Gaël ir. Gall, s.
Caileach , s .
MECHANT. MAUVAIS. VIL.
Gall. Gwael, a. Mauvais.
.3 dérivés. ' "'
Br. Gwall, a. Mauvais. Lat.
A'. Bf Nous avons déjà dit que g tombait; restait le
ic, auquel, comme v. ou peut subslitifcr le m : d'ail-
leurs mal en gaêl.
Gviall, s. Mal, vice.
Gwalla. V. Faire du mal.
Fall. a. Méchant. Lat.
<S dérivés.
Fallerat , v. Kendreou devenirniauvais. Fr.
Lat. Gallus.
Mains.
Vilis.
Vil.
19.
292
RECHERCHES
Br. Fallentez.s.
Méchanceté.
.An.
Fell.
Gaël ir. Feile, a.
Excessivement mauvais.
OL.
COLLIEIi.
GOSIER. — Gueule, ouïe de poisson, branchies, bouche.
manger; nu
beaucoup, glouton, etc. estomac.
Gall. Caul, s. Estomac.
Lat.
Collum.
i5 dérivés.
Gula.
CiM. s.
Gosier.
Ml, s.
Branchies, nageoires de
An.
Gilt.
Gloth.^.
poisson.
Voluptueux, glouton.
Lat.
Gulo.
Gljthi.s.
Sensualité, gloutonnerie.
Fr.
Glouton.
Gfythu.y.
Br. Glout. s.
Faire le glouton.
Glouton.
Fr.
Glouton.
Gloutez. s.
Gloutonne.
Gloutonne.
Gloutoni, s.
Gloutonnerie.
Gaêl éc. Guaillear, s.
Collier.
Goil. s.
Gueule.
Gui
Gm7
Gueule.
Lat.
Gula.
Gial, s.
Goladh. s.
Branchies de poisson.
Gloutonnerie.
Gu/6a, s.
Bouche.
Glaidean )
Glotair ) ^'
Glouton.
Glotaireachd .
s. Gloutonnerie.
Glut. s.
Gloutonnerie.
G/«f, V.
Glatach, a.
Manger en glouton.
Comme un glouton.
Glutair, s.
Glouton.
Gaêl ir. Cc^ s.
Bouche.
Celim. V.
Goi7e, s.
Manger.
Gueule,
G/af. s.
Branchies.
G/aiVif-ara. s.
Glouton.
manger
SIJH LES LANGUES CELTIQUES.
293
cm.
Appel. — Invocation, proclanuition , cri aicjU, plainic, chacjrin, criaillerie,
dispute.
VOIX.
Parole. — Parler, bavarder, son, tintement, cloche.
( Article qui dcvrail être à lu l'artie grecque. )
Gall.
Galw. s.
Appel, invocation.
Galw, V.
Appeler, invoquer.
Gr.
KaUoj.
Galarus, a.
Lamentable.
Galaru, v.
Se lamenter.
17 dérivés.
Gaél éc
•. Gai. s.
Galan. s.
Giolam, V.
Glam, V.
Lamentation. 1
Tumulte.
Crier fort.
Crier.
Glamair, s.
Tapageur.
Lat.
Clamor.
Glamh, V.
Parler bas.
Glmj. s.
Cloche.
Gliong. s.
Son éclatant.
Lat.
Clanijor.
Glaodk. s.
Cri.
Glaodh, V.
Crier.
Go/^ - hair, s.
Lamentation.
Golçj-haireach,
a. Se lamentant.
Glor, s.
Parole, bruit.
Glorach. a.
Bavard, bruyant.
G/oc, s.
Cloche.
Fr.
Cloche.
Glimjail, s.
Tintement.
Glas.
Gaël ir.
Gai. s.
Lamentation.
Giolam, s.
Gueule.
Gueule.
Glamair, s.
Tapageur.
G/ao(/, V.
Crier.
Glingail, s.
Tintement.
VOILE.
Br.
Gwel, s.
Lat.
Velunt.
FAUCON.
Gall.
Gwalç, s.
Lat.
Fr.
Falco.
Faucon.
294
RECHERCHES
UN LIQUIDE.
ROSÉE. — Pluie, liquide
COULER. — Se fondre, di
MOUILLER. — Laver.
visqueu.T, (jlaire.
ssolution, couler à fond, se mouvoir.
Gall. Givlyh. s.
Un liquide.
19" dérivés.
Gwlaiz, s.
Ce qui coule doucement.
Fr.
Couler.
Golaith, s.
Dissolution.
Golaith. V.
Dissoudre.
8 dérivés.
Br. Glîz, s.
Rosée.
GlaÔ, s.
Pluie.
Glaôia, v.
Pleuvoir.
Glaour
Glaouren
s. Glaire, bave.
Fr.
Glaire, etc.
Glaourek, a.
Glaireux, baveux.
Glaireux.
Glaouri. v.
Baver.
Gleb. a.
Humide.
An.
Glib.
Glebia, V,
Mouiller.
Gwalc'h, s.
Lavage.
Gwalc'hi, V.
Laver.
Gaël <5c. Glideachadh
GUdeachd
s. Mouvement.
An.
Glide.
Glidich. V.
Mouvoir.
Gaël ir. Gliduigk, v.
Se mouvoir.
CALOMME.
Gaël éc. Guilimne, s.
Lat.
Calunmia.
Guilimneacti,
a. Calomnieux.
Guilinnicli , a
. Calomnié.
BATAILLE. GLADIATEUR.
Br. Glaz, s. Glas, tintement pour an-
noncer une mort.
Gaël »5c. Gleilean, s. Défaite.
Gladair. s. Gladiateur.
Gladaircachd, s. Métier de gladiateur.
Gliatli.s. Bataille.
(V. Épéc, |>.-irtif laliiip, lellre C.)
Lai. Cladcs.
Cladius.
SlIU LES LANGUES CELTIQUES.
295
Gaël ir
Glcitcaii. s.
Gliulair, s.
Défaite.
Gladiateur.
FEU.
ROUGE.
— Ardent.
BiiiLLEB. — Luire.
BLANC.
— Beau, agréable, (jentil.
Gall.
Gwynias, a.
Bouge ardent.
Gxvnj(jiaxv, v.
Briller, luire.
Lat.
Cundeo.
GwynycjU, v.
Briller, luire.
Gwyn, a.
Blanc, beau, agréable.
Candidas.
Gwynâu, v.
Devenir blanc , beau.
Candor.
Givyndawd, s.
Bonbeur.
Gwynder, s.
Blancbeur.
Gwynvyd, s.
État de bonheur.
Gwen. s.
Beauté.
Fr.
Cent.
Gwen, a.
Beau.
Gentil.
Gwener, s.
Vénus.
Gwaint, a.
Gentil, singulier.
j.
.;"■•
Br.
Gwenn, s.
Gwcnii, a.
Gwcnnaat, v.
Couleur blanche.
Blanc.
Blanchir.
Gaël éc
Gean , s.
Geanach, a.
Belle humeur.
Plaisant.
.i\ . 1 ■.
;>■■. ' - ■ • ■ ■ ■
Gaël ir.
Gean, s.
Geanach, a.
Belle humeur.
Plaisant. : , ; .
;;,
FAIBLE. -
- LANGUISSANT.
Gall.
Givan, s.
3o dfirivés.
Invalide.
Lat.
Vanus.
Gicanâa, v.
Être faible.
E - vanescere
Br.
Grwaw, a.
Givana, v.
Faible, languissant.
Châtier.
Gwandcr, s.
Faiblesse.
An.
Wan.
Gwanèrez , s.
Gêne, affliction.
COIN.
Gall.
Gain(/,s.
Br.
Gen/(. s.
Genna, v.
Faire entrer un coin.
Lat.
Cuneus.
296
RECHERCHES
Gaêl éc. Geinn
Gaël ir. Gein
CONTRAIRE.
Br. Gin, a.
Lat. Contra.
Br. Gen. s.
Gaël ëc. Gnuis, s.
HONNÊTETÉ. LOYAUTÉ.
Gali. Gonest, a.
Gonesta, v. Rendre honnête.
Gonestrwyz , s. Honnêteté.
ÎAT.
Gall.
Gwynt, s.
i3 dérivés.
Gwyntiaw , v.
Venter.
Br.
Gwent, s.
Vent.
Gwenta, v.
Vanner.
Lat. GcHu.
Lat. Honesliis.
Lat. Fe«<iw.
HÉROS. — Homme . femme , fille , (jarçon, vierye.
FORCE. — Bravoure, vertu, valeur, mérite, prix, vente.
FERME. — Épais, dur, métal.
Gall.
GuT, pi. Gtvjr.
Homme, puissance. Lat.
Vir.
Gwr, a.
Viril, puissant.
Viril li.
Gwraç, s.
Vieille femme.
Gwraig, s.
Fenrnie.
Vira(iu.
Gwjryv, s.
Vierge.
Viajo.
Caivr, s.
Homme puissant, chef,
géant.
Gwrycj, s.
Energie.
Gwryijiaw ,
V.
Devenir vigoureux.
Gwjrt, s.
Vertu.
Virtus.
la dérives.
Gwjrlhiaw,
, V.
Donner de la vertu.
Giverth, s.
Valeur, prix, salaire.
Gwerlhu, v
Vendre, trafiquer.
SUU LES LANGIES CELTIQUES.
297
Gall.
Fer, s.
i5 dérives.
Ce qui est concret, solide.
Fer, a.
Épais, solide.
Ferz, a.
Solide, ferme.
F cru, V.
Concréter.
Ferjll, s.
Métallurgiste.
Feris, s.
Métal dur, acier.
Ferjllt. s.
Qui travaille les métaux.
Fjrv, a.
Ferme.
Lat. Firnms.
»a dérivés.
Fjrvâu.v.
Rendre ou devenir ferme.
Firmare.
Furvaven, s.
Firmament.
Firinainenluin.
Br.
Gour, s.
Homme.
Gwerc'h, a.
Vierge, garçon et fille.
Gwerc'hez, s.
Une vierge.
Giverc'hted, s
. Virginité.
Femme.
Giverz, s.
Vente.
Gwer.-fl, V.
Vendre.
Gaël éc
. Cur, s.
Puissance, virilité.
Gr. Kvpos.
CuraiV//i j
Coraidh )
Héros.
Lat. Hcros.
Gruagach, s.
Vierge.
Herus.
Fear. s.
Homme.
Feardha. a.
Brave, viril.
Feartas , s.
Bravoure.
Feart, s.
Vertu.
Fortachd. s.
Appui, soutien.
Fore. a.
Ferme.
Freumhaclius ,
s. Solidité.
Cîiièl ir.
Cur, s.
Puissance, virilité.
Curaidh j
Coraidlie ) ^'
Héros.
Gruayacli , s.
Vierge.
Ffitr, s.
Honmie.
Ffarr, a.
Ferme.
Feorr. s.
Fermeté.
298
RECHERCHES
Jaël éc. Feart. s.
Vertu.
Feartach. a.
Vertueux.
Farrach i
Farran )
Force.
Farranta, a.
Grand.
Farrantas, s.
Puissance.
Feardha, a.
Brave, courageux.
Feart, s.
Vertu.
Fear, a.
Bon.
Fortachd, s.
Appui, soutien.
Feirrsi, s.
Force, valeur.
Firsf, s.
Force.
Firf, s.
Vertu, perfection, niëritc.
Foirtil, a.
Fort, hardi.
4 dérives.
Fiorsa, s.
Nécessité. Fr. Force.
Fortain, s.
Fortune. Lat. Fortnna.
Fore, a.
Ferme.
Fiormameint , s. Firmament.
Frcanihad, s. Fermeté.
VERITE
.-
— ÉQUITÉ.
• RAISON.
Gall.
Gwir, s.
Vérité, justice. Lat. Veritas.
3 g dérivés.
Veras.
Gwiraw, v.
Vérifier.
Br.
Gwir. a.
Vrai, véritable.
Gwir, s.
Le vrai, vérité, équité,
droit, justice, raison.
&ivirionez, s.
Vérité.
Gaël
éc,
, Ftor, a.
Vrai.
Fior, V.
VériBer.
Gaël
ir.
Fior, a.
i6 dérivés.
Vrai.
Fioraim . v.
Vérifier.
PAROLE. RAPPORT. BRUIT. VERS. C//.4.Y.S0.V.
Gall. Gair, s. Parole, rapport. Lat. Verhiim.
Parole, expression.
Rr. Ger, s.
Gu'crs. s.
Vers.
Versus.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
Br. Giverséen, s. Chanson. • , i
Gwersi, v. Versifier.
Giversacr, s. Versificateur.
Giversadurez,». Versification.
SiîD. COULEUR VERTE.
299
Gall. Gwerza. a.
Vert.
Lat.
Viridis.
Givjrz, s.
Couleur verte.
Fr.
Vert.
Gwjrzu, V.
Verdoyer.
It.
Vcrdc.
Br. Givér. a.
Vert clair.
Gaël éc. Grin, a.
Vert.
An.
Green.
HORREUR.
Gaël éc. Gairisinii. s.
Lat.
Horror.
G/ÎOS CRIBLE.
., ■
Br. Gourner, s.
Gounia
Gounicria
Cribler.
Lat.
Cerno.
/MitfPÊ/î.
<^<''^^''^'^-|Cr„6.s.
Gaël ir. \
Lat.
Rcpo.
P.4S. ACTE PROGRESSIF.
Gall. Gràz, s.
25 dérivés.
Gaël éc. Gradh, s.
Degré, gradation.
Lat.
Gradus.
Gréas, v.
Hâter.
Grad, a.
Soudain , expéditif.
Grudior
Gaël ir. Gradh, s.
Degré, gradation.
Gréas, v.
Faire hâte.
TROUPEAU. TROUPE.
Gall. Gré-, s.
Troupeau.
7 dérivés.
Grt'H, V.
Béunir. ' '
Br. Grc, s.
Troupe.
(laël éc. Graidh i
Greiyli \
Troupeau de chevau.\.
Lat.
Grcœ.
300 RECHERCHES
Gaël ir. Graidh, s. Troupeau de chevaux.
GRILLON.
Br. Gril. s.
Grîl-vôr, s.
Écrevisse de mer.
Gaël éc. Griillan, s.
Grillon.
Lat.
Gr^dlus.
Gaël éc. Grullan. s.
Grillon.
GRAIN.
BLÉ. — Grenier.
GH AVI Eli.
G ail. Grmvn 1
Br. Greûn )
Grain.
Greûneh, a.
Grenu.
Greûnia, v.
Grener.
Grouan, s.
Gravier.
Grouaneh, a.
Graveleu.\.
Grinol, s.
Grenier A grains.
Grinolia, v.
Serrer les grains.
Gaël éc. Grainne
s.
Grain.
Lat.
Granuin.
Gran
Grainnse. s.
Grange.
Grean, s.
Gravier.
Gaël ir. Grain, s.
Grain.
Fr.
Grain.
Grfan, s.
Gravier.
6'//.4Sr£.
Gaël éc. G<«(/a ^
Lai.
Castius.
VÊTEMENT.
Gall. Gwisg, s.
Lat.
Veslis.
Givisgaw, V.
Se vêtir.
Br. Gwisk, s.
Vêtement.
Gwiska, V.
Vêtir.
Girishad, s.
Vêtemi'ul.
/icr£.
Gaël éc.)„ . ,
Gaël ir. \
I.;.l.
Cfsin.
Sl)R LES LANGUES CELTIQUES.
301
MOTS EN RAPPORT AVEC LE FRANÇAIS.
GUE.
Br. Gwé, s.
Fr. Gué.
BOUCHE.
BOUCHE BAVARDE.
Bavardcuje.
BAILLEIUE.
Br. Goap.s.
Raillerie.
V^F.Gab.
Goapaat, v.
Railler.
Gaber.
Goapuer, s.
Railleur.
Goapaèrez , s.
Railleuse.
Goapaiiz, a.
Ironique.
Goapcrez, s.
Action de railler.
Gaël éc. Gflfc, s.
Bouche bavarde.
An. Gabble.
Gabhdach. a.
Trompeur.
ciBI£.
Gaël éc. ) --, , ,
\Gabla, s.
Gaël ir. \
Fr. Câble.
An. CMe.
JAVELINE. JAVELOT
.
Br. GavUn, s.
Javeline.
Fr. Javeline.
Gavlod, s.
Javelot.
Javelot.
Gaël éc. }
Gaël ir. \
Gabhla, .s.
Javeline.
UNE PROSTITUEE. PROSTITUTION.
Gaël éc. GiabJiair, s. Une prostituée.
Giabhaireachd, s. Prostitution.
It. Cliiavare.
JA.MBE. — PIED.
Pas. — Cheminer, marcher, errer.
Gali. Cam, s.
Caman, s.
Ceimiad, s.
Cjd^aia , V.
Cydcjain, s.
Gaël éc. Gamban, s.
Pas. '
Chemin.
Vagabond, pèlerin.
Accompagner.
Action de marcher avec.
Jambe. Fr.
Jambe.
302
RECHERCHES
Gaël éc. Ceum, s. Pas.
Ceum, V. Aller au pas.
Ccumnach, s. Trot.
Gaêl ir. Gamban, s. Jambe.
It.
Gamba.
Ceini 1
Ceum > s. Pas , degré.
Ceinnigh )
Fr.
Chemin.
Ceinnighim, v. Avancer.
Cheminer.
Ceinnidh, s. Progrès.
It.
Camino.
Ceinnightheach, a. Progressif.
Ceinniqhtheadh) _ , .
^ . .-^ „ s. Gradation.
Leiiiniadn )
Caminare.
n^'DE. VAGUE.
Br. Gwagen, s.
Fr.
Vagues.
Gwagenna, v. Ondoyer.
Gwagennck. a. Ondoyant.
C.40J7ETJS/Î.
Gaêléc. Cacfc/e. v.
Fr.
Caquet.
Caqueter.
An.
Gac.
COQUETTE. COQUET.
Gaël éc. Gogaid, s. f.
Fr.
Coquette.
Goigean, s. m.
Coquet.
Gogaideach , s. Coquetterie.
Coquetterie.
QUITTER. LAISSER. ABANDONXER.
Gall. Gadaw
Gadu
Quitter.
(V. ce mol, lettre C, partie française. )
HOMME. MÂLE. VASSAL.
Br. Guaî, s. Homme, mâle.
Fr.
Vassal.
Gwrt? . s. Vassal.
It.
Vassale.
OIE.
Gall. Gwjdd j
Br. Gwtt; >s.
Goa: T
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
Br.
Goay I
Oay \ '■
Gaël éc. Geadh
plur, Geoidh
Gannvadh
Ganva
Gaël ir. Geadh, s.
Plur. Geoidh.
Oie malt
303
Fr. Oie.
It. Dca.
An. Gander.
GAZOUILLEMENT.
Gall. Geiz, s.
Br. Geiza, v.
Fr. Gazouiller.
PETIT GATEAU.
Gaël éc.
Gaël ir.
IGeatair,
Fr. Gâteau.
BARQUE.
Gaël éc. Geo/ ,
Fr. Galion.
GakVe.
PAYS CULTIV.
PLAINE. GAULOIS.
Gall. Gwâl. s. Pays cultivé.
Les Cymrys donnaient ce nom aux pays qu'ils avaient
cultives, et où ils s'étaient fixés, par opposition au.t
terres incultes et inhabitées des Geltiaid , Gwyzyl ,
Giiyzelod, Ysgoliaid, et rsjodojion , lesquels termes
désignent les tribus qui vivaient de leur chasse et de
leurs troupeaux. Dans les derniers temps Gwâl a pris
le sens de Gaul. (V. Dict. gallois d'Ovven , au mot
Gwâl.)
Gâl. s.
Plaine.
Br.
Gall. s.
Gallck. s.
Gallega, v.
Gaulois.
Langue des Gaulois.
Parler gaulois.
GAULE.
VERGE.
AUNE.
Gall.
Grviail, s.
Gaule.
Fr.
Gaule.
Gwiala, v.
Gauler.
Gaulei
Br.
Gwialen, s.
Gaule , verge.
304
RECHERCHES
Br. Gu'ialenna, v. Houssiner.
Gwalen, s. Gaule, aune.
Cwalenna. v. Auner.
LEVAIN (la présure qu'on met dans le lait).
Br. Goell . v.
Goella. V. Mettre le levain.
GALOP.
Gaël éc. Galapainn , v.
GOÉLAND
(Oiseau).
Gall.
Gwjlaii )
Br.
Gicclan j
PRINCIPE
PLASTIQUE.
PÂTE. -
- Galette, etc.
GLU. —
Colle, coller.
Gall.
Gljdmi', V.
Coller.
Gljd. s.
Glu.
Br.
Gleurc'h, s.
Galettière.
Glùd. s.
Glu.
Gluda, V.
Gluer, poisser.
Gludek, a.
Gluant.
Gi«(ie;i, s.
Gluau.
Gludenna, v.
Enduire de glu.
Gaël éc.
Gaël ir.
Glaodh, s.
Glu.
Fr. Cailler.
Fr. Galoper.
It. Galopparc.
Fr. Goéland.
Fr. Glu.
CONTENIR
GAINE.
— Enguùier.
Gall.
Game, v.
Contenir.
Géni, V.
Etre contenu.
i-V.
Gaîne.
Gweiniaw, v.
Engaîner.
En-gaîner.
Br.
Goiiin, s.
Gaîne.
Ren-gaîner.
Gouina, v.
Engaîner.
It.
Gnaina.
ROBE.
Gall.
Gwn, s.
It.
Gonna.
Gaël éc.
Gun , s.
An.
Gown.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
:W5
GAIN.
•■■■' ■''■'■•
' s'. >
l'iM -, '■',, : ■'
Br. Gounid, s.
Fr.
Gain.
5 ddrivé».
,;. ■
Gounid 1
Gouneza (
Gagner.
It.
Gnadaxjuare.
CHAGRIN. PEINE.
Gall. Gtyj/t.s.
Peiue.
Br. Gin, s.
Chagrin.
Gina , V.
Se chagriner.
Fr.
Geindre.
Gaèl éc. Gain, s.
Peine.
M.iILLET. BAGUETTE
DE FUSIL.
rxaël éc. Geinnear, v.
Marteler, hourrer (au
propre).
Fr.
Cogner.
Geinnearachd.
Action de hourrer
ÉLÉVATlOy.
Br. Gwint, s.
Gmnta , v.
Elever.
Fr.
Guinder.
JAMBE. JABRET.
Gali. Gàr. s.
Br. Gar )
Garr
ENFANT. GARÇON. GABCE.
Gaël éc. Garach j
l s. Garçon.
Garracn )
Gas, .s. Garçon.
Gairseacli. s. Garce.
Gaci ir. (}arrjhiach , s. Enfant.
Gairseach, s. Garce.
GOSIER.
Br. Garijaden, s. Gosier.
Gaël éc. Graigean, s. Glouton.
GARENNE. TANIERE.
Br. Gwuremnt, s. Garenne.
Fr. .Tanct
Fr. Gars,
(iarce.
Fr. Gorse.
Fr. Garenne.
20
306
RECHERCHES
Gaêl éc.
Garran, s.
Tanière.
Gaël ir.
Garran . s.
Tanière.
GRÉSIL.
Br.
Grizil, s.
Grizila. v.
Grésiller.
GRUAU.
Gall.
Grual, s.
Fr.
Gruau.
Br.
Groci, s.
GRAISSE.
Gaêl éc.
Geir, s.
Geir. V.
Graisser.
Grise 1
Greisg j ^'
Graisse.
Fr.
Graisse.
Graisser.
Gaël ir.
Geir ) ^
Greisf] )
Graisse.
It.
Grasso.
GOURMETTE.
Br.
Gromm. s.
Gromma, v.
Gourmette.
Gourmer.
Fr.
Gourmer.
VERROU.
Br.
Kouroul, s.
ÉTrou?, s.
Fr.
Verrouil.
Verrou.
PLÉNITUDE. GOURMAND.
Gall.
Gorm . s.
Gormant, s.
Fr.
Gourmand.
Gaël éc.
Gioraman . s.
Gioramhach, s
Gioramhachd. s
Gourmand.
. Gourmand.
. Gourmandise.
GRIFFE.
GRAPPIN.
GRIPPER
;. — Saisir, fen/i
r fortement.
COMPRENDRE.
Gall.
Grava, s.
1 9 dérivés avec •
Cra/. s.
17 dérivés »v«c
Griffe.
Griffe,
f.
SUR LES
i LANGUES CELTIQUES.
(Jall. Craf.s.
Action de serrer fortement
Crafaivl, v.
Serrer fortement.
Crafain, a.
Qui comprend bien.
Crafaint. s.
Compréhension.
Crafder, s.
Compréhension.
Crafedig, a.
Habile.
Cra/u. V.
Comprendre.
Gru/. s.
Griffe.
Fr.
Griffe.
15r. Kraban. s.
Griffe.
Grappin.
Krahanata, v.
Griffer.
An.
Grapple.
Krabisa, v.
Egratigner.
Gaëlcc. Crobh.s.
Croc.
Cramh, s.
Crampon.
Fr.
Crampon
It.
Baiiipinn.
MUnMUBE.
GROGNER. — Gronder,
grinchon.
Gall. Gnf(,. s.
Dispute.
Gni'gnaç, s.
Dispute.
Fr.
Grogne.
Gnvgaçii, v.
Disputer.
Grogner.
Grivm. s.
Murmure.
It.
Gruçinire.
Gn<)«, s.
Murmure.
' Grwnaçu, v.
Gronder, grogner.
Grjmial, v.
Murmure.
*
Grimyala, v.
Murmurer, grogner.
Gtjngian. s.
Grinchon.
Fr.
Grinchoi
Br. GruioMï. a.
Grogneur, grondeur.
Grinouza. v.
Grogner, gronder.
Gaël éc. Gronnsal, v.
Grogner.
GROSSE ( douze douzaines ).
Gaël éc. Grosadh. s.
Fr.
Grosse.
GROSE/LLK.
Gaëléc. ^ .,
Gaël ir. ^''''^''"'' •^-
Fr.
Groseille
P.^Gf;. SERVITEUR.
— VASSAL.
Gall. Gîw«,
Fr.
Vassal.
i5 dérives.
307
308
RECHERCHES
Gall. (iuasâu.
Givasatvl ,
]'assalp.
Voy. plus haut Gwat
au mot Honimp.
Vassal.
GAGE.
Gall.
Gwaes. s.
Gage.
Gwaesii, V.
Gager.
Fr.
Gage.
gâteh. -
— DÉVASTEIi.
Rr.
Guasia, V.
Guastader, s.
Dévastateur.
Fr.
Gâter.
Quastadur, s.
Dégât.
Fr.
It.
Dégât.
Giiastarr.
GÂTEAU.
Br.
Guastel. s.
Fr.
Gàtean.
PROGRÈS
VERS. APPROCHE.
Gall.
Go. S.
Guai, s.
Ce qui est en mouvement.
An.
Go.
TISSU.
■ TISSER.
Gall.
Gwe, s.
Tissu.
An.
Weh.
Gweawd, s.
Action de tisser.
Wearc.
Br.
Gwea, V.
Tisser.
Weji.
DANGER.
Gaël éc.
Gabhadh, s.
An.
Jeopardy.
EPREUVE DRUIDIQUE PAR LE FEU.
Gaël éc. Gabhadk , Bheil, s.
An.
Jeopardy of Bel.
APPARTIENT À
DIVISION D UNE PROPRIETE, DONT UNE PART EGALE
CHAQUE MEMBRE d'uNE FAMILLE.
Gaël éc. Gabhail, Cine, s. An. Gavrlkind.
CHOU.
Gaël éc. I
Gaël ir.i
Gahaist, s.
DON.
Gaël éc. Giblile, s.
Gibhteamas ,
Don.
Don.
An.
An.
Cabhaçie.
Gijt.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
309
DE) EMU
HEBBE.
Br.
Gcola, V.
MOU.
Br.
Gwuli , a.
Gwakaat, v.
Amollir.
Givahder, s.
Mollesse.
PIÈGE. —
- TRAPPE.
Gacl éc.
Goisinn, s.
GOUSSET.
Gaël éc.
Guiseid, s.
Gf//SË.
Br. À7; /
JOUTES. EXERCICES ATHLETIQUES.
Gaël éc. Giustaî, s.
Au. f^Fet't/.
Ail. JVeeh.
Fr. Gausser.
Fr. Gousset.
An. Gusset.
^
Voy. Gousset , plus
haut.
Fr. Guise.
It. Gaisa.
Fr. Joute.
It. Giostra.
An. Jo5</p.
MOTS EN RAPPORT AVEC L'ANGLAIS.
Enfourchure.
ANGLE. ENFOURCHURE.
Gall. Gavlaç.
Br. Gaol )
Gavl \
Gaoli, V. Fourcher.
VRILLE.
Gaël éc. Giomlaid, s.
CANNELLE DE TONNEAU.
Gaël éc. Goc, s.
CE QUI EST POUR ÊTRE VU.
Gaël éc. God , s.
AU. Gabel.
An. Giiidet.
An. C'ocA-.
An. Gaudj.
Couleurs trop \
310
RECHERCHES
OBTEy.iM.
Gall. Cad, s.
GRA.yDE PORTE.
Gaël éc. Geat, s.
Geathad, s.
BOUC.
GaH. Gid. s.
Au. Gdtincj.
An. Gâte.
An. Goaf.
FORETS.
Gall.
Gwyzj s.
20 dérives.
Gwjzaw, V. Se boiser, devenir sauvage.
GriDyzel, s. Qui est des bois, qui est
dans l'état sauvage.
N. B. C'est le nom synonyme de Celte et Ysgotiad ,
donné aui tribus qui menaient la vie de chasseurs
dans les forêts , pour les distinguer des Gdl qui vivaient
en cultivant la terre. De là Gwyzel est en gallois le nom
général de l'Irlandais , parce que les tribus du nom de
Gwyzel paraissent l'avoir emporté sur les Irlandais. La
tradition rapporte que la principauté de Galles fut au-
trefois habitée par les Gwythelians, ou plutôt ses pre-
portèrenl le nom. (K, Owen , Dicl.
Br.
miers habitants
Gallois.].
Koat I
Koad )
Gacl oc. Fiodh, s.
Gaël ir. Fiodh, s.
lE.vr FORT.
Gaël éc. Gai, s.
Gaillheach , s
Gaël ir. Gai ï
Gadleanii \
PLEURE!!.
Br. (jwelu, V.
FOU.
Gaéléc.j .
. [Geilt. a.
Gael ir.\
Bois.
Bois.
Bois.
An. ïVood.
An. Gale.
An. PVad.
An. mUl.
Fi. Wcld.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
311
COURBE.
Gaël éc.
Gcill, a.
An.
Coil.
DBAP.
■ HABILLEMENT.
Gaël ce.
iCalaidh, s.
An.
Clo(h.
Gaël ir.
^,1
Clothes.
LAINE.
Gall.
Gwlân. s.
Gwlana, v. Carder la laine.
Gwlaw, s.
G^vlawiaiv , v.
An.
Wool.
CAiSAL.
Gall.
Gwlv. s.
An.
Gally.
(iLISSAIVT.
Gaël éc.
Gaël ir.
Glib. s.
An.
Glib.
MASSE.
Gall.
Clamp.
An.
Lump.
VALLÉE.
Gall.
Gljn, s.
An.
Glen.
Gaël éc. Glean, s.
Gaël ir. Gleann, s.
TORTURE. ':
Gaël éc. Galraich, i
PEU ABONDANT,
Gaël éc. Gann, a.
Garni, s.
Gaël ir. Gann. a.
Gann, s.
Gaël éc. ,
CHICHE. PETIT.
Disette, ténuité.
Disette.
Gaël ir.
Gandal.
RUER. REGIMBER.
Br. • Givinha. v.
FRAPPER. COGNER.
Gaël éc. Cno(j , v.
An. To (jall.
An. Gaant.
An. Gamler.
An. Knock.
312
RECHERCHES
Gaêl éc.
''Gairliay , s.
An. Garlic.
Gaël ir.,\ ■'' '
■
■
GRE.MEIÎ.
Gaël éc. Garait, s.
Etage supérieur de la mai-
son, grenier. An.
Garrel.
Ga]i. Gardai, s.
An.
Ordeal.
CHEVEUX.
Gaêl éc.
Gaël ir.
Guaire , s.
FEROCE. ~ Ain DE MAUVAISE HUMEUR.
Gall. Grof, s. Féroce, audacieu.i.
Gaël éc. Gruaii» , s. Froncement de sourcil, air
de mauvaise humeur.
Gaël ir. Gruamach. Froncement de sourcil.
An. Hair.
An, GruJ.
r.RiL.
Gall.
Greidcll 1
GreidjU \ '■
Grille.
Gaël éc.
Greadaij )
Grat ) '■
Grii.
CORBEAU.
Gaël éc.
Grodk, s.
aiiAVIER.
Gall.
Grut, s.
GUERRIEli
Gaël éc.
Grimcil, s.
SOL.
Gaël éc.
Grian \
Grunnd '. ?.
Gnan )
Gaël ir.
TAILLE. —
- CORSAGE.
Gall.
PRESSION.
Gwâsg. s.
, ÉTREINTE
Br.
Givasli. &.
Gruni.
Grim.
An.
Gridcl.
An.
Gratc.
An. Cron,
An. Gril.
An. Grim.
An. Ground.
An.
Au.
Waisl.
Quasli.
SUH LES LANGUES CELTIQUES.
M 3
Br. Gwasha, v.
Ve.xer.
Giuasgu, v.
Presser.
Ciaël éc. Fasgadli | ^
Pression.
Faiscf ) ■'■
Gael ir. Fas(jaJli ,
Fais<j
Faiscjeadh)
Pression.
8 dérivés.
Faisgim, v.
Lier, bander.
CONJECTURE. CO.yJECTUREn.
Gaël éc. Gcas, s. Conjecture.
Gea&
Gis
Gaél ir. Gens, s.
I V. Conjecturer.
Conjecture.
Au. Guess.
HERITIEU.
Br. Hcr,
Herez, s.
Héritière.
La t. Hœres.
Gall.
Herwa, v.
9 dérivés.
Henvriaw, v
HUEn. —
HUÉE.
Gaii.
Hiva, V.
Br.
Hà.s.
Huée.
Hua. V.
Huer.
SAISIR.
Gall.
Haf. s.
Saisie.
Hajiaw , v.
Saisir.
CHEVILLE
Br.
Hihil. s.
Hibilia, V.
Chevil
HOQUET.
Br.
i//A-, s.
Lai. Er
Fr. Huei
Fr. Happe
Fr. Cheville.
Cheviller.
Fr. Hoquet
314
RECHERCHES
Br.
Hiha. V.
Pousser de fréquents ho-
quets.
HOULE.
FLOr.
Br.
Houl. s.
Fr.
Houle.
COUPE.
TASSE.
Br.
Hanaf )
Anaf \
s.
Hanap
.inap
s. Petite mesure pour les grains.
Fr.
Hana]).
HARDI.
Br.
Her
Hardiz
Herder. s.
a.
Hardiesse.
Fr.
Hardi.
V. Heurter.
ABIÎI. ASILE.
Br. Herherc'h, s.
Herberc'hia, v. Loger. Fr. Héberger.
Herherc' liiad , s. Hospitalier.
CHOC.
Gall. Hjr. s.
ao dérivés.
Hjrz, s.
Hyrziaw
Hyrzn
HAREI\0.
Br. Harlnk, s.
HÂTE.
Br. Hast. s.
nasta,\. Hâter
MOTS EN RAPPORT AVEC Î/ANGLAIS.
CHANCE.
Gall. Hab, s. Au. //«/).
Fr.
Heurter.
Fr.
Hareng.
Fr.
Hâte.
Hâter.
An.
Hastc.
SUR LES LANGUES CELTIQUES 315
BOXHEUR.
Gall. Hap,s. An. Happincss.
9 (Iciivca.
llap'unv. V. Etre heureux.
Hapus, a. Heureux. Happj.
coupunii.
Gall. Hac. . An. Ilack, v,
Haciaiv, v. (louper,
ASSISTANCE .4;/)£.
Gall. //r//j, s. An. Help.
Helpu,\. Assister, aider, H. Helpen.
BORD.
Gall. Hem. s. An. Hem.
Hemiaw, v. Border.
CROCHET. COURBURE.
Gall. Hwcj. s. An. //ooA.
6t/7r£. TRACE. VESTIGE.
Br. Heûl, s. An. Hff/.
Heûlia, V. Suivre.
ÉLEVÉ. H.4t/r.
Br. Huel ) a w t
Huelaat i ^.
rr -1 1 M- Hausser.
Le liclaat )
PRÈS. PROCHE. CONTRE.
Br. Harz , prép. An. Hard bj.
PORC.
Br. Houe' II, s. An. i/o*/.
LOUER. ENGAGER.
Gall. //(ir 1
Hu
naw
An. //(rr.
B.45. BOTTE. '
Gall. //Ô5, s. An. Hosr.
316
RECHE
Br.
IMz , s.
Ucùza, V.
Botter.
F EH.
Gall.
Ilaiarn, s.
lô dérivés.
Br.
Houarii, s.
Houarna. v.
Ferrer.
Gaël
éc.
. larnaich, s.
Fer.
Gaël
ir.
laran )
Fer.
larann )
Jarannghcal, s,
, Fer étamë.
Gr.
Axs.
ÂXds.
Gr.
tillOi.
.•\n. Iron.
MOTS EN RAPPORT AVEC LE GREC.
PBO^OyCEIÎ. PARLER.
Gall. Hehu, v. Gr. Ei'werr.
4 dérivés.
Gall. Hâl, a.
Halhi, V. Saler.
SOL£/Z..
Br. //eo/, s.
Heolia, v. Exposer au soleil.
SOMMEIL.
Gall. Hùn,s. Gr. Ev'rrf.
i5 dérivés.
Br. i/(i«. s. EvWCa».
//«/la ) .
} V. bonimeiller.
Haiiia )
SANIE.
Gall. icwr, s.
Gaël éc. lofjliur, s. Gr. îx'^P-
Gaël éc. Ilh. s. Gr. ÈaBio).
Gaël ir. J//i, v. Lat. Edo.
llhead, s. Le manger.
Ilheach, a. Mangeur.
SUR LES LAXGIJES CELTIQUES ;U7
VARIETE.
,-,
(iaël ce,
.11 j
loi )
s.
Gr.
l'oXos.
Gaël ir.
Ile ^
Ileas
loi \
-
lolaim
lolairim
V.
Changer.
ORDUliE.
Gai'l éc.
Ileacti , s.
Gr.
IXJf.
Gaël ir.
llcach, s.
COUDE.
Br.
Ilin 1
Elin \
s.
llinad j
Elinad )
s.
Coudée.
Gr.
Lat.
Ùy^évv.
Ulna.
HEQUÊTE-
DEMANDE.
Gaël éc.
larraidh, s
Gr.
hpéai.
Gaël ir.
larradh j
larraidh >
s.
Demande.
ÈpOTXÙL
larratas !
larraim, v.
Demander.
CUISSES. -
— HANCHES.
Gaël éc.
losgaid, s.
Gr.
ia^inv.
MOTS EN RAPPORT AVEC LE LATIN.
IMAGE.
Gaël éc. lomaigh, s. Lat. Imac/o.
Gaël ir. lomhaidh l
lomhaùjh \
LANGAGE. PAROLE.
Gall. laitli, s. Lat. Ait.
USAGE.
Gaël éc. Idli. s. Lat. iJti.
Gaël ir. Idh , s.
318
RECHERCHES
DERECHEF.
Gaël ir. Itir, adv.
JEUNE.
Br. Jaouank, a.
Lat. Iteriim.
Lat. Juvenis.
Gaël éc. lonçja, s.
Gaél ir. longa }
longna )
ENTRÉE.
Gaël éc. Inntrin, s.
Inntreas, s.
Gaël ir. Inntram
Inntradh
Inntras, s
Lat. f/n(jHi
PIQUANT.
AFFLICTION.
Répiigr
Gai
Br.
Irai, s.
Jrad, a.
7ra(i, s.
Iradii, \
Erez
Hèrez
Erezi
Herezi
Ir.s.
Gaël éc.
Gaël ir.
TERRE.
Gaël éc. Ire.
Irionn.
Gaël ir. Ire.
OUVERTURE.
Gaël éc
Entrée.
Entrer, v.
Entrée.
ince , colère.
Pointe aiguë.
Piquant.
Passion, affliction.
Faire peine, chagriner.
Répugnance.
Envier.
Colère.
Colère, satire.
Lat. Ira.
Irai us.
Gaël ir
Iris, s.
Lat. Area.
liât. Os, oris.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
319
JOUE.
Br. Javed, s.
Javedeh , a.
VESTE. POURPOINT.
Joue.
Joufllu.
Br.
Jupen )
Shupen )
s. Veste.
JAQUETTE
Br.
Jukèden, s.
JOLI.
Br.
Joliz, a.
JEÛNE.
Br.
Jûn, s.
Juner, s.
Jeûneur.
Jnni, V.
Jeûner,
JARRET.
Br.
Jaritel. s.
Jarret.
OUI.
Gall.
lë.
Br.
la.
MAL.
Gaêl éc.
illl, s.
Gaël ir.
OIGNON.
Gaël ir.
Inniun , s.
Fr. Joue.
Fr. Jupon.
Fr. Jaquette.
Fr. Joli.
Lat. Jejuniiun.
Fr. Jeûne.
Jeûner.
Fr. Jarret.
An. Yes, yea.
AH. la.
An. ;//.
An. Onion.
Innion.
( Par les gens du
peuple. )
320 RECHERCHES
MOTS EN RAPPORT AVEC LE GREC.
MAIN.
MAMER. — Prendre.
METTRE EN MAIN. — Livrer.
LIBÉRER.
Gall. Llaw, s. Main. Gr. Aa'^w.
Llovi, V. Saisir.
Gaël <^c. Lamh, s. Main, bras.
Lamaich. v. Prendre en main.
Laimicli, v. Manier, toucher. .\a(Ji§otv'j) .
Liahhair \ Lat. Liberarc.
>v. Livrer, libérer.
Liulhair 1 Gr. ÈlevOepôc
Gaël ir. Lamh i ,, . ,
's. Main, bras.
Laimil )
Laimhiqindiiim J , ,
^ iv. Je prends en mam.
Lamhaighim )
Laimhsujh.im . v. Je manie, je touche.
Lanihuighim , v. Je saisis.
Liobharaim. v. Je livre, je libère. Fr. .'
I Libérer.
OUBLIER.
Gaël ir. Laimiilionaim.w Gr. Xatidâvcû.
LAC. MAIÎÉCAGK.
Gall. Llagad. s. Gr. XàxKos.
Lat. Lacm.
Fr. Lac.
Gaël éc. Loch \ It. Lmjo.
>s.
Leoij ) An. Loch.
Gaël ir. Locli
Leo>
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
:tâi
LAXGUE.
PARLER.
— En faveur, éloge, lire.
ORDoyyER. — Loi.
LÉCHER
Br.
Lezen, s.
Loi.
Gaël éc.
Liogar, s.
Langue.
Leugli, V.
Lire.
Luaidli
s. Éloge.
Luaclk
Luagh
Lagh . s.
Loi.
Ligk. V.
Lécher.
Gaël ir.
Liogar, s.
Langue.
Leagh, \.
Lire.
Luagh . s.
Éloge.
Lagh,^.
Loi.
Lighim, v.
Je lèche.
Gr. \éyo>.
Lat.
E^iXoyia.
Laus, laudis.
Gr.
Xei^c.
Lat.
Lego.
Lex.
Lingo.
Lingua.
{\oy.Uogar.)
RELÂCHÉ. — Lâche,
faible, paresseux.
LÂCHER. — Laisser.
permettre, accorder.
Gall. Llac.a.
Relâché.
IJacân, V.
Relâcher.
Llaes, a.
Lâche, peu serré.
Lleasn. v.
Se lâcher.
IJesg, a.
Faible, lâche.
16 dérivas.
Br. Laosk.a.
Lâche , mou , poltron.
Laoska, v.
Lâcher, desserrer, détendre.
Laoshuz, a,
Qui lâche , laxatif.
Leùskel. v.
Lâcher. • '
Lezel. V.
Laisser.
Lugud. s.
Lenteur, paresse.
Leziregez ,
s. Paresse.
Lezirek, a.
Paresseux.
Lezirekaai ,
, V. Devenir paresseux. '
322
UECHEHGHES
Gaél ce. Lnaqhsaich )
. n. Permettre, accorder.
Luu.ssaicn \
Laij , a.
Défaillant.
Liifj. V.
Défaillir.
Laigse . s.
Faiblesse.
Gr.
Avol'.
Leasg. a.
Paresseux.
'
AuVw.
Leasg, s.
Faiblesse.
Lat.
Laxus. elc.
Lasach, a.
Relâché.
Fr.
Lâche.
Lasaich, v.
Relâcher.
Lâcher.
Gaël ir. Lag , a.
Défaillant.
Jt.
Lasciarf .
Lagaichim , v.
Je défaille.
.\n.
Ta lu(j.
s. Faiblesse.
Fr.
Las.
Laigsc
Laigsinn
It.
Lasso,
Leisg ]
1
An.
Lazy.
Leisgeack
>a. Paresseux
Leisgcamhuil ]
1
Leasc, s.
Faiblesse.
Lasach, a.
Relâché.
LUMIERE.
RAYONNER. — Darder.
BRILLER. — Clair, faire des éclairs, t liminaire, pur, saint.
œiL. — Voir.
BRULER.
Gall.
Hug , s.
Foyer, source de lumière.
Gr. \v)(^vos.
Llaç. s.
Rayon.
liât. Lux.
.4 dérives.
Llaç, a.
Rayonnant, dardant.
Lncere.
Llewyç, s.
Lumière, éclat.
ai dérivé>.
Llewyçii, V.
Illuminer.
LIewyçus. a.
Lumineux.
Llywyç.,.
Réflexion de lumière.
Uywyçii . s.
Refléter.
Llaçau , s.
Rayon.
Lluçedu, V.
Eclairer, luire.
Br.
Gaël ('c.
Gaël il
SUR LES
LANGUES CELl
JÀyijorn, s. ]
Lampe. ' ,/;\/
Lljijad, s. ]
Regard, œil.
Llosg, s.
Brûlure. ']''/''
Llosgi. V,
Brûler.
Llwys, a. 1
Clair, pur, sainl.
Lîic'h, s.
Lumière, clarté.
Luc ha, V.
Luire.
Luc'héden. s.
Éclair.
Luc'hèdi, V.
Eclairer.
Luc'huz. a.
Luisant.
Liujern, s.
Éclat, lustre.
Lugermi: , a.
Éclatant.
Lo5/i, s.
Brûlure. '
Brûler.
, Laù , s.
Flamme. • > ■ '-
Laisceanta j
Laiscjcanta \
Luisant.
Lampe.
Lumière. , , .
Loichead, s. *
Flambeau.
1
Éclat.
1
Splendeur.
Loi'sc, s.
Flamme.
Luise , s.
^Flamme.
(Jet de flamme.
Las, s.
Lumière, flamme.
Lasaim, v.
Allumer, brûler.
Leosaiin, v.
Je brille.
Leoscjhath i
: '-."wiiO
Leosmhanfj ■ s.
Rayon de lumière.
Leosmheur '
L. j
Lumière.
Low^, V.
Enflammer.
Loisqeania. a.
Inflammable.
Loisidli, s.
Flanmie,
Losgadh, a.
Enflammant.
Liiuchnir, s.
Splendeur, éclat. ''
323
Liiceri
OXoê, (pXoyàs.
32a RECHERCHES
Ciall. Luacharn, s. Lampe.
MOTS EN RAPPORT AVEC LE LATIN.
LEVRE.
PARLER.
LIRE. — Livre.
GaU. Llyvjr, s.
Livre.
Br. Levr f
Leor ) '■
Livre.
Gaël éc Lab j
Labh j '•
Lèvre.
Liob. s.
Lèvre.
Labhair. v.
Parler.
Leabhar, s.
Livre.
Gaël ir. Labh, s.
Lèvre.
Labradh. v.
Parler.
Leabhar, s.
Livre.
Leabaihoir, s.
Lecteur.
Leabhad, s.
Lecture.
Leabhaim, v.
Lire.
LAHEVR. Ot/FR^GE.
Gall. Llavur. s.
Labour.
lo dérivés.
IJaviiruuv , v.
Labourer.
Br. Labour, s.
Travail, fatigue. 1;
Latoiira
V.
A.afcouraf
Travailler.
Gaël ir. Lo6/iar, s.
Journée de travail.
Lubhar, s.
Ouvrage.
L^UB/Efi.
Gaël ir. Laibhrcal, .s.
A.^ME.
piQVAyr. — Tranchant.
PASSER AU FIL DE l'ÉPÉE.
s'escrimer.
Gall. L/aujii. s.
La t. Labiiim.
Liber.
La t. Lahor.
LaÏHirare
Br.
Lemi
Piquant, tranchant.
Lat. Lamina.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
Gaël éc. Lann, v. Passer au fil de Tépée,
s'escrimer.
(Jaël ir. Lannaim, v. Passer au fil de l'épée,
s'escrimer.
Lonn, s. Epée.
LÉGEIÎ.
325
Gali. Lljvn, a.
i5 dérives
LISSE.
RENDRE LISSE. — PoViT, limer.
Lai. Levis.
Gall. Lîm, s.
Lime.
Lat. Lima.
Lima, v.
Limer.
Limare.
Gr. Aeros.
Gaël ce. Liobh, v.
Limer, polir, rendre lisse
. Lat. Levis.
LÀohhach, a.
Limé, poli.
Levi(jQ.
Liohhadk,&.
Action de limer.
Liobhan , s.
Lime.
Liobhta, part.
Poli, limé.
Gaël ir. Liobhaim, v.
Limer, polir. . . •
Liobhadh, s.
Action de poiir.
Liomhan, s.
Lime.
JET DE FLAMME.
Gaël éc. Laom, s.
Lat. Lumen.
Gaël ir. Laom, s.
Lomliar, a.
Brillant.
Lomrach. a.
Brillant.
Lomradh, s.
Splendeur. ''
COULEUn. FIGURE.
Gall. L/iw, s.
Lat. {Lino).
Lliatv , V.
Donner de la couleur.
prêt. Levi.
Br. Liou-lir, s.
Couleur.
Lma, V.
Colorer. :^
DÉLUGE. IXO.y DATION. -, ' , - »
Gall. 1/iis s.
.- :■•
Lat. Iaw.
12 dérives.
M ■ !
Livaw, V.
inonder. •
Di-Uivium.
326
RECHKUCHES
LAMEyTATIOiy.
Br. L'env i
Lev ( s.
Lef )
Lat.
Lanicnto.
Lcnva i
Leva \
Se Jamenlei-.
Lenver )
Lever \
Pleureur.
tiANDAGE.
Gaëléc.l , ,
Gaélir.r^"''^''"''"
Lat.
Liijarc.
LAIT.
LAITASCE.
LAITEnO\.
GaU. Llaetk, s.
Lait.
Lat.
{Lac.)
.7 dérivé,.
Léaz. s.
Lait.
Gén. Laciii
Leza, V.
Allaiter.
Lactare.
Lezek.a.
Laiteux.
Lezen. s.
Laite, laitance.
Fr.
Laitance.
Lezègez, s.
Laiteron, laceron.
Gacl éc. iac |
Lait.
Lat.
Lac.
Laith j '•
Fr.
Lait.
Gaèi ir. Lachd j
Laith \ ^■
Lait.
Esp,
. Lcchc.
LIEU.
PLACER. — Louer, location.
SE COUCHER. — S'ètenû
're.
(Se mettre en embusca
ide.) PIÈCE.
(Se cacher.) secret. -
- Mystère.
GaU. Llogi, v.
Louer.
Lat.
Locarc.
Br. Lôh )
Uac'h. s.
Loge, cellule.
Lieu, place.
iFr.
It.
Loge.
Logis.
Lofjgia.
Lee Ida, v.
Placer.
Gaël rc. Lac, s.
Lieu, place.
Lai.
Lochs.
LaJ(//tf, 5.
.Action de s'étendic.
SUR LES
LANGl ES CELTIQUES .'i
♦jaël éc.
Lttidlicachan , s
Luidlieachanacl
LaiiUi, V.
Lathar, s.
Luach, s.
. Piège.
i.s. Celui qui tend un piège.
S'étendre.
Secret, myst^re.
Valeur, prix , location.
...l.
'':'■]
Luach, a.
Sombre, caverneux.
Lat.
Lmiubai^.
Gaël ir.
Loic \
Lieu, place. ^
\j' .'A
Luidke, s.
Action de s'étendre.
';'Vm.\
Luidliim 1
Laidhun \
S'étendre.
Lathar, s.
Secret, mystère.
Luach, s.
Valeur, prix.
Fr.
Location.
lAiachaini, v.
Évaluer, priser
/.oc/<.a.
Sombre.
loi.Ein.
,.■'./■' ,
■ "
(Jail.
Lladrad, s.
Lladratwr, &.
LIadron, s. pi.
,, ^ ^
Lat.
Lairo.
Lladrata, v.
Voler.
It
Ladro.
Lleidjr, s.
Br.
Laer, s.
Xa^ra /
Laércz ^
Voleur,
Voler.
Fr.
Larron.
Cael éc.
Ladar j
Ladran \
Voleur. ■ -'
Caël ir.
Ladar )
Ladron )
Voleur.
\ . , , .M ,. :
COVPVJiE
BLESSEit. — Meurtrir, hier.
Gall.
Lldz, s.
Coupure.
Lat.
Lœsio.
Br.
laza, V.
Tuer ,, ,
, . ,. ,
Lœderc.
Lazer, s.
Tueur, meurtrier.
Lasus, part.
Lezcrez, s.
Meurtre, homicide.
(laël éc.
Leod, V.
Mutiler.
Leadair, v.
Blesser, tuer, meurliir
Lat.
Lelhum.
Liodair, \.
Mutiler, déchiqueter.
:i27
:^28
Gaêl ëc. Lot. s.
Lot, V.
Lotach , a.
Luidhe, s.
Gaél ir. Lèodh, v.
Liodaraim, ■
Lot, s.
Lotaim, v.
Luidhe, s.
Laidhim. \.
RECHERCHES
Blessure.
Blesser.
Blessant,
Mort.
Mutiler.
Mutiler, déchiqueter.
Blessure.
Je blesse.
Mort.
Je meurs.
LARGEUR.
Gall.
Br.
EXTENSION.
Llêd, S.
Lljd, s.
a 5 dérivés.
Lljdanu ,\.
Llydwaw, v.
Léd
Let
Léda,
Lat. Luhi».
Élargir,
Étendre.
Largeur.
Lèdan, a.
Lèdanaat ,
(îaël éc. Lcad. s.
Leithnich ,
Leud, s.
Leadaich, i
Gaël ir. Lead \
Leithead >
Leud \
Etendre en large , mesurer
la largeur.
Élargir, s'élargir.
Largeur.
Étendre, élargir.
Largeur.
Élargir.
Largeur-
Lai. Lafuf.
Latdmlo.
CÔTÉ.
Donv. — Lisière , limite.
À CÔTÉ DE. — Près, avec.
Ga».
Br.
Lljdaw. s.
Rivage.
, Latus.
Lat.
LlttHS.
Lez. s.
Lisière, bord.
Vr. Lisière.
Lez , prép.
Lezeii, s.
Auprès.
Lisière, limite.
Lès.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
Br. Lezenni, v. Limiter. ,,, .\i r.;.*
Gaël éc. Leis, prép. Avec. .'.\..\,u\
Leitlise, pr(^p. Avec elle. ' '''■'■'■
Gaël ir. Laidheang , s. Bord de la mer. ^ '
Leis, prép. A côté de, avec. ■' ■ ■; > '
329
PLAISIR. ■
DELICE. -
— FÊTE.
' ' ■ '
Gall.
Llaivzy s.
Llawzu, V.
Plaisir, délice.
Avoir du plaisir.
Br.
Ltd )
Lit \
Uda 1 ^.
Lita \
Fête, réjouissance, joie.
. Fêter, se réjouir.
Lat.
Lwtitia.
Lœlus.
Lœtari.
Gacl éc.
Litlieas, s.
Solennité.
It.
Liesse.
Le th ne se pro-
nonce pas daus ic
Gaêl.
Li. s.
Joie.
Gaël ir.
Lith. s.
Solennité.
Lith. s.
Bonheur.
LETTRE.
Gaël éc.
Litir
1
Gaël ir.
Litir
{
Leitir
MARE.
SALE. —
- Impur.
Br.
Louz, a,
Impur.
Gacl éc.
Gaël ir.
hod, s.
Marc.
LIS.
Br.
un. ,.
Gacl ce.
Lili
]
LiUdh
\-
Lilicjh
Gaël ir.
Lile, s.
LENTEUR.
PARESSE.
Br.
Landor,
s.
Lat. Liitem.
Lat.
Lutum.
Lat.
Liliuiii,
Lai. Liiitiis
330
Hr.
Lamlrea /
Lamlrei \
Landreanl \
Landreat \
Lamlreaniiz ,
RECHERCHES
Flâner, paresser.
Paresseux, lent.
PLEiy. SATISFAIT.
(!all. Llawn, a.
33 dcrivcs.
Br. Leûn.a. Plein.
Lcîinia, v. Emplir.
Gaël éc.
Lan, a.
Lion, V.
(îaël ir. Liian, s.
Lan, a.
Lionaim .
FIL.
lu: SE. — l.ony.
Lune.
Plein.
Emplir.
Pleine lui
Plein.
J'emplis.
(ial
Br.
Llin.s.
10 dérivos.
Llinjn, s.
Llinjnu, v
Llinys, s.
Lin . s.
(jaël éc. Lion, s
Lin, s.
Lineachadh ,
Linich, v.
Lanyuch, a.
(!aël ir. Lion, s
Lin, s.
Lm, s.
Lini(jlicudli, s.
Linujliim, V.
Linifjhtheoir. ;
LnH(/, a.
Corde.
Corder.
Lignage.
Lin.
Lin.
Ligne.
Dessin.
Dessiner.
Long, mince.
Lin.
Ligne.
Netteté de trait.
Dessin.
Dessiner.
Dessinateur.
Long.
Fr. Lent.
Lanterner.
Lat. Plenns.
Plein.
It. Pieno.
I':si.. Llcno.
Lat. I.imini.
Linea.
Ijonqui
SllH LES LA.NGIES CELTIQUES.
Gaël ir. Lanyacli, a. Mince. .
Lamja'uUic , s. Ténuité.
331
LISOT (oiseau qui se nourri
Gall. Ll'inos , s.
■SOL. MUE.
Gall. Llaiir. s.
Br. Leur, s.
Gacl éc. Lar, s.
Laracli . s.
(jaèl ir. Lar, s.
Laracli, s.
Br. Ler, s.
Lere/t , s.
COTTE DE MAILLES.
Gall. Lhjricj, s.
Gaël éc. Luireacli , s.
Gaël ir. Luireach \
Lorcj y^-
Luihhrc 1
Lat. Linnm.
Fr. Linot.
Lat. Lur.
Emplaccmenld'unbàtinienl.
Sol, aire.
Place (l'un bâtiment.
Courroie.
Lat. Loruin.
Lat. Lorun.
LIBERAL.
Br.
lar/i- J
'a.
Lar</ )
Largaat. v. Devenir généreux.
Lanj aillez, &. Libéralité, largesse.
PALEUIi. TEINTE LIVIDE.
Gall. Llur, s.
J'£J7. FLAMME. ÉCLAl
Gaël éc. Locharn i
Lochran )
Flambeau.
Lochrannach, a. Allumé.
Lof/Zi, s. Feu.
Logha, a. Brillant.
Lat. Lar
■giis.
Lan
Lat. Luriilus.
Voyez ci-des.susiii-
mière. Celte portion
fie famille de\rail
s'v trouver.
32
RECHERCHES
Gaël éc. Loiche |
Loichead )
Lumière.
Lat.
Luj:.
Lucere.
Luachair, s.
Splendeur.
Luacham, s.
Lampe.
Luccrni
Gaël ir. Luchair, s.
Clarté, éclat.
Luisne, s.
Flamme.
MOTS EN RAPPORT AVEC LE FRANÇAIS.
1 r Aii\ ,
Gaël éc.
Laihhin.
s.
Gaël ir.
Laibhin,
s.
tPER.
Br.
Lapa, V.
:RviTEun.
Gaël ir.
Libhre? i
Fr. Levain.
Fr. Laper.
Fr. Livrée.
Lat. Leiica.
Br.
Léo ; ^
Lev i ■
Fr.
Lieue.
FOU.
SOT.
Gaël éc
Gaêl ir.
. Loicealach, a.
Loiceamhlachd,
a. Folie.
Esp.
Loco.
LATTE.
Gall.
Llâtli, s.
Fr.
Latte.
LÉ (largeur
Br.
• d'une ctoDe).
Lec'hed.s.
Fr.
Lé.
VASE.
LIE.
Br.
Lec'hid, s.
Lccindek. a.
Lec'hideh, s.
Vaseux.
Lieu plein de vase.
H.
Lie.
HOMARD.
Br.
Lègeslr, s.
Fr.
Langouste.
FIDELE. LOYAL
\iv. Lèal, a.
SUR LES LANGUES CELTIQUES 333
Fr. Loyal. ',
TERRE.
Gall. Llan.
Br. Lann.
Gaël éc. Luun , s.
Gaël ir. Lmii, s.
ÈLAy. LANCE.
Br. Lans, s.
Lansa, v.
LARD. GRAISSE.
Br. Lard. s.
Lard, a.
Larda, v.
LMrjèza, V.
Larlaat, v.
Gall. Lleurr, s.
2 3 aérlvés.
Gacl éc. Luraiiacli, a.
Gaël ir. Liiranach . a.
LACET.
Br. T^as, s.
Lasa, V.
Lande.
Lance, élan.
Lancer, vomir.
Lard , graisse.
Gras.
Larder, graisser.
Larder, graisser.
Engraisser,
Fr. Lande.
An. Laml.
Fr. Lance.
Lancer.
II. Lancia, lanciare.
Fr. Lard.
Lacer.
Fr. Lueui
Fr. Luron.
Fr. Lacet.
Lacer.
MOTS EN RAPPORT AVEC L'ANGLAIS.
PETIT PAN DE VETEMENT.
Gaël éc. Leahaç] , s.
Gaël ir. Leahacj , s.
Gall. Llahi^
GRENIER. ÉTAGE SUPERIEUIl.
Gaël éc. Loblit, s.
An. Lappet.
An. Liibbrr.
An. Loft.
334 RECHERCHES
MAILLE. TEi\ON.
Gaël éc. ) , ,
Gaëlir.r'''-^-
.\n.
Loof).
JAMBE.
Gaël éc. Lu(jadrag, s.
An.
Lecj.
Gaël ir. Lagairar/, s.
POIREAU.
Gaël éc. Lcigis, s.
An.
Leek.
.V£D£C/.V.
Gaël éc. Leif//i, s.
An.
Leech.
Gaël ir. Leaçili /
Liagh \
PARLER HAUT.
Gaëléc./
Gaëiir.j^"'-"
An.
Loiid.
LARGE CUILLER.
Gaël éc. LiWA, s.
An.
Ladir.
Gaël ir. Liack j
' Liadh \ '■
Ladar, s.
(irande cuiller.
eu m.
Gaêlécrl .
Gaëiir.r^""'"^'^-
An.
Leather.
TREILLIS.
Gaël éc. Laitis, s.
An.
LaUice.
Gaël ir. Laitir, s.
C£LU/ QUI GUIDE.
Gall. li^u-.s.
80 dérives.
Llywed. V.
Guider.
Au.
Lrad. V
Llywiav S
Guider.
CONVOI.
Gaël éc. LnVy . s.
SUH LKS LANGUES CELTIQUES.
'^'^b
AUSSI PETIT.
Gall.
Lleied. a.
Ueieduj, a.
Diminué.
.-.
LOT. P.iliT.
Br.
Lôd, 8.
Lôda, V.
Diviser.
Lôdeh, s.
Celui qui
a un lot.
Lôdegez, s.
Celle qui i
\ nu lot.
Lôden. s.
Portion.
TJdenna, v.
Partager.
CHARGE.
Gail.
L/?<;j'f/i , s.
riael ce.
Lod, s.
Lodaicli. v.
Charger.
Gaël ir.
Lo'?î..s.
Cliargc.
.MENER .
Gaël ce.
(•Lim/f//,, V.
Gacl ir.
i
L/MO.V.
Gail.
Uuviil , s.
'■•'■
FOL.
Br.
Luourn , s.
JEÛNE.
Br.
Lciicd, s.
Nom donne ,
dans les rnvirons
do Morlai
des On.Hr(
.-Ton,ps.
AVALOIBE.
Br.
Lotik, .s.
Lanka, v.
Avaler.
Lonker, .s.
.Aval eu r.
BUE ÉTROITE.
Gaël éc
. L«;(, s.
Gacl ir.
L«fi« , .s. •
.\n.
Lltllr. , ;
,/.,*v.oA
iMot «|ui devrait «Ire
à la partie fran-
çaise.
Fr.
Lot.
An.
Loi.
An. Load.
An. Leud.
Voy. L/ja/.
An. Laivn.
An. Lousc.
An. Lr/(/.
Lniip.
336
RECHERCHES
QUEl E.
Br. Lôst. s.
Lôshid, s.
Gacl éc.
Séquelle.
An. Lasi.
Gaêl ir.
Los, s.
MOTS QUI SE RAPPORTENT AU GREC.
MON , MA
, MES.
Br.
Ma 1
Va i ■•""■
Gr.
È^tos.
Gaël éc.
(Voy. la Grammaire.)
BATAILLE
Gael éc,
, Machair, s.
Gr.
Ma';^)7.
Gaël ir
. Machair /
Maidhm \
MORVE.
Br.
Mechi ) ^
Gr.
MtJÇw.
Michi i
Lat.
Macas.
Mechiek. a.
Morveux.
Fr.
Mucus.
Mec'hiegez, a.
Femme nerveuse.
NOURRIT!
Gall.
ÏRE.
Maeth,s.
61 àétUés.
Meithrin, v.
Nourrir.
Gr.
Mïfrrjp.
Meithrinjzes , s
. Femme qui
nourrit.
MESURE,
au propre et au figu
ré.
Gall.
Meidradur |
Meidradjz \
Meidraw,\'.
Mesurer.
Gr.
M^Tpor.
Mydyr. s.
Mesure en 1
^ers.
Lat.
Metiri.
Mydnvr, s.
Vérificateur
MydryzH, v.
Vérifier.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
337
JiOISSOy SPIRITUEUSE. E.Y/ITîK/î.
N. B. Celle boisson spiritueuse, anciennement en usage
dans lente la Grande-Bretagne , et probablement
aillenrs, était composée de miel fermenté et d'eau ,
peut-être la première des liqueurs fermenlées cb
ez
les nations poss
odant des abeilles.
Gall.
Mêz . s.
Mezjr , V.
Boire des liqueurs.
Gr.
Me'Ôt;.
Mezti'i, V.
S'enivrer.
Br.
Me.ô , ^
Mezv S
Mezvi, V.
Mezvier, s.
Mezvierez, s.
Ivre
Enivrer.
Ivrogne.
Ivrognesse.
Gaël
éc.
Meadh, a.
Ivre.
Mcadach, a.
Enivré avec du mead.
An.
Mead.
Gaël
ir.
Meadk. a.
Meadhach. a.
Ivre.
Enivré avec du mead.
DJÎUIDISME. ^TAGIF.
SCIEXCE.
Gaël
Gaël
éc.
ir.
iMaitheas. s.
Gr.
Mâ^y^als.
[iav7evo^(ïi , fut.
fiarTc'Jaofta».
Emmieller, flatter.
MIEL.
RECVEILLIR LE MIEL.
FAIRE DV MIEL. —
ENDUIRE DE MIEL.
AVOIR OU DoyXER Ics qualités du miel ou des tiualités analogues, 1° dou.v
Gai
2° adoucir. 3° amollir.
N. B. Ainsi doux
fait douillet, mou.
1. Mêl. s.
Miel.
Gr. MA/.
a dérivés.
Mêla. V.
Ramasser du miel.
Melu , V.
Faire le miel.
UsAlvS-iji,
Meljs.s.
Douceur.
Mé'Xtaaa ,
i6 dérivés.
Meljsa. V.
Rendre dou-t.
Mail. a.
Mou, qui se fond.
MaXaxds.
Mallu. V.
\mollir.
MoiXÔaxôt.
338
RECHERCHES
Br, Mel. s.
Miel.
Gr.
MaXaV,
Meleh. a.
Mielleux.
Lat.
Mel.
Fr.
Miel.
Gaêl ëc. Mil. s.
Miel.
It.
Mêle.
Mioleadh.s.
Flatterie.
Gaël ir. Mil. s.
Miel.
^^"''' a. Qui est de micL
Mealgha
Mihinfihaim . v. Rendre doux.
Mioleadh, s. Flatterie.
DÉMENCE. MANIE.
Gaëléc. Mainici/i )
Gaël ir. Mainigh \
Manie.
Gr.
Lat.
Fr.
Mocvloc.
Mania.
Manie.
TAS. .
MEVLE.
MASSE.
Gall.
Br.
■ Moulin, moudre, réduire en poudre, rn poussière.
Poids, cjuantité, multitude.
Moel, s.
lo dérivés.
Moeli. V.
Melin, s.
Melinaw, v.
Melinwr. s.
Mala, V.
Maladek, s.
Maladcn, s.
Maladur, ;
Maler, s.
Gaël éc. Malach. s,
Meile, s.
Meil, V.
Maileann ,
Mul, s.
Maoil. s.
Malach . s
Gaël ir.
Tas. Gr. MiJXt?.
Entasser. MûXos,
Moulin.
Moudre.
Meunier.
Moudre.
Mouture.
La quantité de grains que
l'on fait moudre en une
fois.
Mouture.
Monceau. Lat. Moles.
Moulin.
Moudre.
Moulin.
Multitude.
Amas.
Monceau.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
:i39
Gaël ir. Meile
Mailcann
Moulin.
;•
Meillim, v.
Je mouds.
•
Mailleoir, s.
Meunier.
Mal, s.
MultiUulo.
Lat,
, MuUHudo.
CORPS SÉPARÉ. lyDIVIDV.
Gall. Mon, s.
Gr.
Mdfos.
Mon7i>, a.
Isolé.
P.4BT/CI7LE.
Gaë! éc. Mir, s.
Gr.
Mépo,.
Mireann . s.
Portion.
Gaël ir. 3/(r, s.
Particule.
Mirim, V.
Séparer.
Mireann, s.
Portion.
TRA.y SPORT. FOL/Ê.
Gaël éc. Mire
Gaël ir. Mire
Gr.
Mapôi.
Mearaighe. a.
Fou.
?:C7SS£.
Br. 3/orïe(/, s.
Gr.
Mvpoi.
FOURMI.
Gall. Mor, .s.
Gr.
yi^Pfj^vt
Br. Merienen, s.
Merienna, v.
Fourmiller.
.VO/5.
Gall. \
Gr.
Mers.
Lat.
Mensis.
Gaëléc.j
Fr.
Mois.
Gaël ir. )
It.
Mese.
MÉLANGE. CONFUSION.
Gall. Mjsgi. s.
Gr.
Mlff-ya,.
Mysgn, V.
Mêler.
MiyvijM.
Br.
MrsJt,!^.
Mélange.
Lat. Misceo.
22.
340
Br
RECHERCHES
Meski
i V. Mêler.
Meska j
Gaêl éc. Measij )
Gaël ir. Meas(]aim^
It. Mischi'
Mèh
MOTS QUI SE RAPPORTENT AU LATIN.
GRA\D. MAJESTUEUX.
Gall. Mjgyr, a.
Gaèl ir. Mog } ^
Lat.
Magmis.
Maigne )
MASSACIiER. PERNICIEUX.
Gaël éc. Mactadh, s.
Massacre.
Mactach, a.
Pernicieux.
Gaêl ir. Muctaim, v,
Je massacre.
Lat.
Mactare.
Mactadh. s.
Massacre.
Mactach, a.
Pernicieux.
TACHE.
Gaëléc.)
^ ,. >Mac/iuu,s.
Gaëlir, )
Lat.
Macula.
BÂTON. — BOIS. —
MADRIER.
Gaëlir. \
Lat.
Fr.
Maieria.
Madrier.
Mât.
JV. B. Comme tfXr? signifie hoit et matière.
MASSE DE MATIERE.
Gaël éc.
Gaël ir.
[Maidse, s.
MATIN.
Gaël éc. Madainn,
Gaël ir. Madain
Maidin
Matin
BON.
/.vni7,r,f;,\r. — Tcndir.
Gall. Mad.a.
Lat. Marie.
Matiitinus.
Bon.
SLR LES LANGLES CELTIQUES.
341
Br.
Mad 1
Mai i ""'
Bon , indulgent
Gaël éc.
Maith. a.
Bon.
Maoithe, s.
Tendresse.
Gaël ir.
Maith. a.
Bon.
Maoilke, s.
Tendresse.
MILIEU.
Br.
Meiou, s.
Gaël éc.
Gaël ir.
'.Meadhon, s.
)
POLTRON.
Gaël éc.
Ment. a.
Gaël ir.
Meata. a.
MOISSONNEUR. MOISSON.
Gall.
Medi, s.
Moisson.
Medi. V.
Moissonner.
Br.
Meder. s.
Moissonneur.
Mederez, s.
Moisson.
Medi, V.
Moissonner.
Gaël ir.
Methil. s.
Moisson.
Lat. Mitis.
MEDITATION.
Gaël ir. Meoidhin, s.
ENCLOS. LICE.
Gall. Mal. s.
MILIEU. MOYEN.
Corn. Majn, s.
Gaël éc. Mcadhon, s.
Meodhan. s.
Gaël ir. Meadlion, s.
Meodhan. s.
Meidhise, s.
Gall. MeHel. s.
13 ddnvés.
Mettelu, V.
Milieu.
Milieu , moyen.
Milieu.
Milieu, moyen.
Milieu.
Changer en métal.
Lai. Médius.
Lat. Meiiis.
Lat. Me 1ère.
Lat. Miditaii.
Lat. il/efa.
V. ci-dessus 3/iiicn.
Lat. Médius.
Lat. Metallam.
3^2
RECHERCHES
FORME. MODE. M.4NIERE.
Gall. Môz,s.
Mozaiz, a.
Formel.
Moziaw. V.
Façonner.
Gaèl éc. Modh. s.
Mode, façon.
Lat.
Modas.
Muadh. s.
Forme, modèle.
Gaêl ir. Miodh, s.
Manière.
Modk.s.
Mode, méthode.
Muadhaim, v.
Façonner.
HUMIDE.
Br. iloués 1
Mouez \ '
Lat.
Madidus.
McHtesa
Moueza
Devenir humide.
Mœltr, a.
Humide.
Fr.
Moite.
Mœltra, v.
Rendre humide.
Mi/£r.
Gall. Mâd, a.
Mudan , s.
Un muet.
Br. Mûf, a.
Lat.
Mutus.
Muda. V.
Rendre, devenir muet.
Muderez, s.
État de celui qui est muet
i¥adez, s.
Muette.
Mûd, a.
Muet.
Gaêl ce. Mixité, a.
Gaél ir. Muit, a.
ÉLOIGNER. CHANGER.
Gall. Mu(iaw,v.
Lat.
Mutarc.
,o dérivés.
1
BRAVE.
CHAMPION. — Soldat.
GUERRE.
Gall. Mdwr, s.
Soldat.
Lat,
, Miles.
Milwriœlh, s.
Guerre.
Milwrian-, v.
Aller à la guerre.
Gaël éc. Ma/, s.
Champion , soldat.
Mi/irf/i, s.
Champion, soldat.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
343
Gaël
Gaël éc. Miltineachd,
Mileanta, a.
Mal, s.
Mile
Milcadh
Miliothach, a.
Millne I
Mdtneaclul \
Mileanta, a.
Bravoure.
Guerrier.
Champion, soldat.
Champion, soldat.
Brave.
s. Bravoure.
Guerrier.
VIOLET.
Gall.
MAUVE.
Br.
MÛL
Malô
Malv
Gaêi éc. Milinheacan , s.
Gaël ir. Milmlieacan , s.
MULET.
Gaël éc. Maileid, s,
Gaël ir. Maileid, s.
Maolluin, s.
SOURCE BEAU VIVE.
Br. Manimen, s.
Oviivr.
iV/ylAfQEJ/Viii:.
Gall. Ma«. s. Main.
Mcnj^ , s. pi. Gants
Br. Manek |
Maney S
Manega, v.
Gaël éc. Main, s.
Man, s.
Gant.
Gaël ir.
Manaifj, s.
Main-obair, s.
Maina \
Main i
Mana '
Mettre des gants.
Main.
Main.
Gant.
Manœuvre.
Main.
Lat. Viola.
La t. Malvu.
Lat. Mulm.
Lat, Matuxre.
Lat. ilfcmus.
Manica-
3^4
RECHERCHES
Gaël ir, Manunama. s. Gant.
Mainobair, s. Manœuvre.
POINT DU JOUR. MATIN.
Br. Mintin, s. Matin.
Mintinvez, s. Matinée.
Gaëléc. Main, s. Matin.
Gaël ir. Mainniughadh. s. Point du jour.
Main, s. Matin.
. MANOIR.
Rester, demeurer.
DEMEDIiE. DEMEURER
Br. Mcnel |
Mana ) "'
^^ ^'iMainearj s. Demeure, manoir
Gaël ir.
Lat. Mane.
Lat. Maneo.
Fr. Manoir.
An. Manor.
AME. ESPRIT.
INTELLIGENCE.
PENSÉE. — r Imaginalion.
MÉMOIRE.
INDICATION. — Explication, instruction, menace.
Gail
Ame , esprit.
Rendre intellectuel.
Rapport, mention.
Faire mention.
Menace.
Menacer.
Qui menace.
Menw. s-
Menwi, v.
Mjnacj, s.
Mjnegi, v.
Mjnas, s.
Mjnam, v.
Mjnaswr, s.
Br. Menna )
Mennal )
Menez 1
Mennoz )
Meneh, s.
Gaël éc. Meanmaradh, s. Pensée.
Meanchair ) , , ,
} s. Mémoire.
Meabliair )
Muintcar. s. Instructeur
Gaël ir. Mein, s. Esprit.
Meanmaradh, s. Pensée.
Penser, imaginer.
Pensée.
Mention , souvenir.
Lat. Mens.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
345
Gaël ir. Mcahltair, s.
Miinugliadh , i
Miinaiin. v.
Miniuyhaim ,
Muudeoir, s.
Mémoire.
Explication.
Jinstruis.
J'explique.
Instructeur.
iMinneacli, s.
Lat. Meidior.
MENSONGE.
Gaël éc.
Gaël ir. ^
POINTE.
POINTE DE TEBRE.
MEM'. — Petit, rapetisser, mince. ainiiuir.Jin, minutieiu; , minute.
Gall.
il/on, a.
Menu.
Mâna, v.
Amincir.
Main, a.
Petit.
Meinaxv , v.
Rapetisser.
25 Air\si..
Meinus
Meimv
Mince.
Meinusaw, v.
Amincir.
Mynyi, s.
Parcelle, minute.
Br.
Min, s.
Pointe de terre.
Moan, a.
Menu.
Moanaat, v.
Amincir.
Munud. a.
Menu, délié.
Munadi, v.
Rendre menu.
Gaël éc.
3/m, s.
Petit, fin.
Mionaid, s.
Minute.
Mionaideach, a
. Minutieux.
Gaël ir.
iliù<, s.
Fin.
Minaaid, s.
Minute.
Mionaideach, a
. Minutieux.
ONTAGNE.
Gall.
Jkfynj'z, s.
Br.
Menez.
Meneziek, a.
Montagneux.
Menesiadj s.
Montagnard.
Menesiadez, s.
Montagnarde.
Lat. Minutas.
Lat. Mons, montis.
346
RECHERCHES
Gaël éc. Muine. s.
Gaël ir. Muine i
Moin \
CHAUX. MARBRE.
Gall. Marvi. s.
Marmawr, s.
Marnioraiz ,
Chaux.
Marbre.
Marbré.
Marmorawy . a. Abondant en marbre.
Gaël ir. Marniur, s. Marbre.
MARCHÉ.
Gall. Marçnad, s.
GRAND. LARGE.
Gall. Mawr, a.
loo dérivés.
Mawrâu ..
Br. Meâr. a.
Gaël éc. i
Grandir, ëlar^
Grand.
Gaël ir.
Mor, a.
MORT.
MOURIR. — Tuer, assassiner.
AMORTIR. — Affaiblir.
CORROMPRE.
Gall.
Marw, a.
Mort.
Marw, V.
•Mourir.
Br.
Marô 1
Marv \ *•
Mort.
Marô , ^
Mari' ) ' ■
Mort.
Mervel ,^
Mervi )
Mourir.
Mervent, s.
Mortalité.
Gaël
éc. Marbh, s.
Mort.
Mort. s.
Meurtrier.
Mort. V.
Assassiner.
Mortach, a.
Mortel.
Mortair, s.
Meurtrier.
La t. Mannor.
Marmoreus.
Lat. Mercutor.
Lat. Major.
Lat. Mors, niorlis.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
.^^7
GuëJ. éc. Morcaich, a.
Corrompu.
Gacl ir. Marhh. s.
Mort.
Mort. s.
Meurtrier.
Mortaiin, v.
Assassiner.
Mortach, a.
Mortel.
Morloir, s.
Meurtrier.
Mortuicjldm, v
. J'affaiblis.
More , a.
Corrompu.
Morcuijjhiin , v
. Je corromps.
Morcthas, s.
Corruption.
Morgadh, s.
Corruption.
TRISTESSE. CHAGRIN. MALHEUR.
Gaël éc. il/air^ , s.
Malheur, tristesse.
Mairqeach , a.
Malheureu.\.
Mearadh, s.
Affliction.
Murcach, a.
Chagrin, triste.
Murcas. a.
Tristesse, chagrin.
Gaël ir. Mairg . s.
Malheur, tristesse.
Maircjeach
Mairgncacli
1. Malheureux.
Mearndh, s.
Affliction.
Murcach, a.
Triste, chagrin.
Murcas, s.
Tristesse, chagrin.
BOiîi).
Gaël éc. Marghan, s.
Gaël ir. Marghan , s.
Lat. Marcidas.
Lat. Marcesco.
Lat. Mœror
Lat.
Fr.
Marge
giiiis.
Marge
UE.
REGAiWEii. — Regard, visage, admirer, miracle.
GUETTER. — Garder, surveiller; inlendant de tous les degrés depuis le maire
jusqu'au domestique préposé à surveiller une besogne quelconque.
Gall.
Rr.
Mir, s.
Vue, regard, visage.
Lat.
Miror.
Macr, s.
Gardien.
Fr.
Maire,
là dérives.
Maeres, s.
Gardienne.
Mirer, s.
Gardien , conservateur.
Fr
Mirer.
Mirerez, s.
Action de garder.
348
RECHERCHES
Br.
Miridigez. s.
Garde.
M iront, V.
Garder, regarder.
Maer \
Maire.
Marz.s.
Merveille.
Gaêl éc
. Mairn, s.
Surveillance.
Maimeamh, s.
Garde.
Maor, s.
Serviteur.
Maor haiU, s.
Maire.
Gaël ir.
Mairneastar, s
. Espion.
Mairn, s.
Surveillance.
Maimeamh, s.
Gardien.
Mairnim, v.
Garder.
Maor, s.
Serviteur.
Maorbhaile, s
. Maire.
FILLE.
Br.
M<?rc7i. s.
MEB.
Gall.
Br.
Gaël éc.
Gaël ir.
Merc'h-kaer, s. Belle-fille.
On dit Virch cl Merch , m pou
Môr, s.
i3o dérives.
Màr, s.
Lat. V,
irgo.
Lat. Mare.
Fr. Mer.
, s.
Marée, le poisson de mer.
Muir, s.
MUR. MUR Eli.
Gaël éc. Mur, s.
Mur, V.
Gaël ir. Mur, s.
Mur, boulevard.
Murer.
Mur, boulevard.
Muraim, v. Je mure.
Lat. Murus.
MYRTE.
Gaël éc. Miortal,
Gaël ir. Mioriail
Mirtail
Lat. 3fyr<ui.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
349
CONTINUER. nUBEB. BESTEB. DEMEUBEB. TARDEB.
BETARD. PARESSEUX.
Gaël éc. Maireann, s. Retard, restant.
M aime al , s. Délai.
Mairncalachl, s. Paresse.
Gaël ir. Mairim, v. Je tarde.
Maireann, s. Demeurant.
Mairneal, s. Retard, délai.
Mairnralach , a. Tardif.
Mairncalachd. p. Paresse.
Lat. Moror.
MORALITE.
Gaël ir.^
Lat.
Moralis
MUREX.
Gaël ir. Murac, s.
Lat.
Mure.v.
AMASSIS. RÉUNION.
Gaël ir. Mas. s.
Lat.
Massa.
CISEAUX DE TONTE.
Gaëléc.),,
\Meas, s.
Gaël ir.)
Lat.
Messis.
MÂCHER. MANGER.
REPAS. PORTION.
Gall. Mes. S.
Portion, repas.
Mest , s.
Ration.
Mestyg, s.
Ce qui est mâché. Lat.
Mastico
Mesiijaw , v.
Manger.
MESURE.
MESUREB.
MESvnE en musique ou
mode.
MESURÉ. — Tempéré.
Gall. Mesur, s.
Lat.
Mensnn
Mesur, v.
Mesurer.
Gaëléc. Meas. s.
Mesure, mode ou mesure
Meus. s.
en musique.
Measair, s.
Mesure.
350
RECHERCHES
Gaêl éc. Measarradh . a.
Gaël ir. Meas , s.
Measaire, s
Measarrdlia
Measarrtha
Mcasorrdliachdl ^
^^ , }.s. Icnipéran
Measarrtlwct \
Tempéré.
Mesure, mesure ou mode
en musique.
Mesure.
Tempéré.
COUTUME.
Gaël éc. Mos , s.
Gaël ir. Mos, s.
MOUSSE.
Gall. Mwsug ,
Mwsc] , s
Lai. Mos.
Lat. Muscus.
MOTS QUI SE RAPPORTENT ATJ FRANÇAIS.
MERE. MAMELLE.
Gall. Mam, s.
Mamen, s.
Br. Mamm, s.
Gaël éc. Mam, s.
Mam, s.
Gaël ir. Mam, s.
3/am«
FOULER. PRESSER.
Br.
Mac' ha.
MAQUEREAU.
Gall. Macrell, s.
■(ilfarcrei7, s
Gaël ir.
Mère.
Petite mère.
Fr. Maman.
Mère.
Mère.
Esp. Marna.
Mamelle.
Mère.
;. Mamelle.
Lat. Masticatio.
Fr. MâcLer.
An. Mash.
Fr. Maquereau,
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
351
MOQUER. MOQUERIE.
Gall. Moc. s.
Mociad, s.
Mociaw, V.
Macwyr, s.
Gaël éc. Macjadh, s.
Mayair, s.
Gaël ir. Magadli, s.
Magaire, s.
Moquerie.
Action de se moquer.
Se moquer.
Moqueur.
Moquerie.
Moqueur, railleur.
Moquerie.
Railleur.
Fr. Moquerie.
Moquer.
Moqueur.
ETOUFFEMENT. ACTION D ETEINDRE.
Br. Moiuj, s. Action d'éteindre.
Moiuja, V.
Gaël éc. Miicliadli , s.
Much, V.
Gaël ir. Mug )
Muchadh ) ^'
Much, V.
Moucher.
Extinction.
Eteindre.
Extinction.
Éteindre.
Fr. Moucher.
MASQUER. COLIN-MAILLARD.
Br.
Moucha, V.
Fr.
Masque.
Moachikdall.s.
, Colin-maillard.
rt.
Muschcra.
VERSES
ESPÈCES DU GENRE CHIEN ,
SURTOUT
LE
RENARD ET LE
CHIEN.
Gall.
Madawg , a.
Qui est du renard.
Madjn, s.
Renard.
Br.
Masiin, s.
Gros chien.
Fr.
Mâtin.
Gaël éc.
Madadh, s.
Madradh, s.
Mâtin.
Dogue.
Gaël ir.
Madadh , s.
Madad allaidh,
Madadh donn,
Madadh ruadh,
Maduigh
Madra \ s.
Madradh
Maistin, s.
Mâtin.
s. Chien errant
s. Chien d'eau.
, s. Chien roux.
Dogue.
Mâtin.
352
RECHERCHES
MITAINES. MANCHOIf.
Gaël éc. Miitan. s.
Fr.
Mitaines.
Gaël ir. Mitinigh , s.
MOUTOy.
Br. Maout. s.
Fr.
Mouton.
An.
Mutton.
METS.
Br. Meâz, s.
Fr.
Mets.
MOTTE DE TE RUE.
Br. Moadcn, s.
Fr.
.Motte.
PLUS. DAVANTAGE. -
— ^t/Gil/EVrE/?.
Br. Mut, adv.
Maia, adv.
Beaucoup.
Esp. May.
Muia, V.
Augmenter.
Muiedigez, s.
.Augmentation.
BOt/B^R.
Br. Mouza, v.
Fr.
Moue.
Mouzer, s.
Boudeur.
,
Boudeur.
Mouzerez , s.
Boudeuse.
Bouder.
Mouzerez, s.
Bouderie.
RENTE. — r.^Jîi;.
Br. Mae/, s.
Gaël éc. Ma/ , s.
Gaël ir. Mal, s.
Maladoir, s.
Rentier, fermier.
Fr.
Maltotier.
.V^/LLE.
Br. Ma/, s.
Gaëléc. ,, .„
MaïUc , s.
Gaël ir.
Fr;
^MaiHe.
SAC.
Gaël éc. 3/a/a
Maileid "■
Fr.
Malle
Gaël ir. Ma/a
Maileid '■
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 353
MAILLET.
Br. Mal. S. Fr. Maillet. ^
MAILLOT.
Br. iWa/«r, s. ' Fr. Maillot.
Maluri. V. Einmaillotter.
MULET. POISSON DE MER.
Br. Mel. s. Fr. Miilel.
Fr. Miaiilf^r.
MIAULEMENT.
Gall.
Meiv, s.
Mewian, v.
Miauler.
Br.
Miaou a \
Miaoual \
Miauler.
Miaouer. a.
Miaulant.
Miaoueirz, s.
Miaulement,
MOULE.
Gall.
.¥oM, s.
Moldiaw , V.
Mouler,
Gaël éc
. Molltair 1
Gacl ir.
MolHoir \
MOYEU.
Br.
Moell. s.
Fr. Moule.
¥i: Moyt
PANIEr. PORTATIF.
Gall. Maiieil. s. Fr. Main
Br. Mann, s.
MUTILER.
MANCHOT
Br.
Mac'hdn, s.
Mutilation.
Machàna. \.
Mutiler.
Mank, a.
Manchot.
Manchot.
Monez, s.
Fenune esiropi
(Jaël ir.
Mainchin . s.
Manchot.
B A LIS TE.
Br.
Manqoiinel. s.
Muucliot.
Mangonncau.
23
354
RECHERCHES
MANTEAU.
Br. Mantel |
Mantell \ '
Fr.
Manteau.
STALLE.
^"^'^"- Maindreach,s.
Gaël ir.
It.
Mandra.
MANDBAGON.
Gaël éc. Mandrag, s.
Fr.
Mandragon
Gael ir. Mandracach. s
An.
Mandrake.
AMAS.
QUANTITÉ. — Multitude
•, fréquent.
Gall. Mjnjc, a.
Fréquent.
8 dérivés.
Mjnjçu, V.
Fréquenter.
ilfvnfa, s.
Amas.
Myntai, s.
Multitude.
Maint, s.
Quantité.
Fr.
Maint.
Br. Meni i
Grandeur, quantité.
Gaël éc. Minig 1
Gaël ir. Minic )
Fréquent.
MINE. MONNAIE.
Gai!. Mwn, s.
Mine.
Mwnai, s.
Monnaie.
Fr.
Monnaie.
Br. Moneiz, s.
Monnaie.
Moneiza, v.
Monnayer.
Monnayer.
Gaël éc. Man, s.
Mine.
Mine.
Gaêlir. Mian j
Mm i ^'
Mine.
Monadh, s.
Monnaie.
BOt/CHE.
M/WB. — Façon.
MANGEOIRE.
Gall. M«n,s.
Bouche.
Fr
Mine
Br. Man. s.
Mine, air.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
355
Br.
Gaêl éc.
Gaël
Min, s. Le devant dp la lêfe, bec.
Meinn, s. Mine. It. Mine.
Mainusear, .s. Mangeoire. Fr. Manger.
Men, s. Bouche.
Meinn, s. Mine.
Mainnsrir, s. Mangeoire.
AMI.
Br.
^fARRE.
Br.
Minon
Miîioun
Mihonach, s. Amitié.
Mihoncz, s. Amie.
Minoniaclt . s. Amour.
- ESPÈCE T)E HOUE.
Marr, s.
Marra, v.
Marradfli
Fr. Mignon.
Fr. Marre,
Marrer, s.
Travailler avec la marre.
Lieu où l'on se réunit pour
écroûter la terre avec la
marre.
Celui qui travaille avec la
marre.
Action de travailler avec la
marre.
MAREE.
Br.
Mare, s.
SINGE.
Br.
Marmouz, .s.
Marmouzez, s.
Guenon.
Marmoiiserez, s
. Singeries.
MORVE.
Br.
Morniouz, s.
MARC.
■ SÉDIMENT.
Br.
Marlion. s.
MARQUER
Br.
Merka. v.
MARCHÉ.
Br.
Marc'had, s-
Fr. Marée.
Fr. Marmouset.
Fr.
Morve.
Fr.
Marc.
Fr.
Marquer.
Fr.
Marché.
23.
356
RECHERCHEES
Br.
Mure
hadour, s.
Marcliand.
CHEVAL.
CHEVAl'C.HKR.
- Marcher.
CHEVALIEn.
Gall.
Marc
, s.
Cheval.
Br. Marc'hek. s. Cavalier, chevalier.
Marc'hekaat, v. Chevaucher.
Marc'hekadrn, s. Cavalcade.
Marc'liegcz, s. Femme d'un chevalier
Marc'hegiez, s. Equitalion.
Gaëi éc. Marc, s. Cheval.
Marsal . s. Marche.
Gaël ir. Marc, s. Cheval.
Marcan. s. Cheval.
Mairceach, s. Action de chevaucher.
.Marchand.
Fr. Marcht
Mursail , s.
Marche.
MOETIEIi. PLATBE.
Gaël éc. Moirteal, .s.
Moilar, .s.
Gaël ir. Moirteal. s.
Moirfenr, s.
Fr. .Mortier.
MORTAISE.
Gaël éc. Moirteis,
Gaël ir. Moirtis
Mortis
Muirtis
Fr. Mortaise
.An. Mnrtice.
MARTEAU.
Br. Morzol ,
Morzolia. v.
Morzolik . s.
Marteler.
Petit marteau
Fr. Marteau.
Martel.
Marteler.
INQUIÉTUDE. JALOUSIE.
\U\ Maritel. s.
Maritella, v. Etre inquiet.
Marilellus, a. Inquiet.
Fr. Martel.
SUK l,KS f.ANGlES CELTIQUKS. 357
VERKOU.
Br. Moral, s.
.yora/a, v. N'ornuiillct .
IIAVTEIJR. MORGUE.
Gaël éc. Moireas J i- m
[s. Fr. Morgue,
(îaël ir. Moireis \
MERDE.
Br. Mours, s. Fr. Mcrdo.
Br. Meskl, s. Fr. Moule.
vot/SQt/Êr.
Gaël éc. Mus(i , s.
Gaël ir. Musg , s.
Mascjaid, s. Fr. Mousqucl.
LÈVRE. — ■ MUSEAU.
Br. Muzel, s. Lëvre. Fr. Vluseau.
Miuellek. a. Qui ;i de grosses lèvres. Museler.
MuzeUe(jer. s. Cellequi a de grosses liSres.
Gaël ir. Maiscalt , s. Museau.
f;£Lt;/ QUI ÉPIE. QUI EXAMINE.
Br. Muser, s. Fr. Musard.
MOUTARDE.
Gall. Mwstarz. s. Fr. Moutarde.
MOTS KN UAI>I»()I5T AVEC L'ANGLAIS.
TORCHON.
Gaël ce. Mo'mcal / ' • , , i
Gaël ir. Mo,,nd \ " '^"- '^^"Z'-
lEUNE FILLE.
Gaël éc. Maujiulcan , s. Au. Muidin
Gaël ir. Mulcjkucun )
Maujhdwn \
358
UECHEKCHES
VER.
GaU. Maceiad. s.
DOUX.
Gaéléc. ,,
macantu , a.
Gaël ir.
SUIE. FUMÉE.
Gall. Mwcj. s.
Mjgu. V.
Fumer.
Br. Môged. s.
Fumée, vapeur.
Môgeden, s.
Fumée, vapeur.
Môgedi. v.
Fumer.
Gaël ir. .¥«0^1, s.
Fumée.
POr.
Gaël éc.J ,.
Ga«ir.r"S""-'-
^ÈFL£.
Gaël ir. )
CAMPAGNE. PLAINE.
Br. Meaz
Maez
Gaël éc. Miadan, a.
Gaël ir. Madliana j
Miadan > s.
Miadar }
NATTE. :»/^rJEL.4i(.
Gall. Mat, s.
AfOi\r^GyVfc.
Gaël ir. )
CAR ANGE.
Gaël éc. Madai , b.
An . Majgot.
An. Meek.
An. Smoke.
An. Mug.
An. Medlar.
i Mead.
' I Meadotv.
An. -Uaf.
An. :V/ofe.
An. \tuddc
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 359
An. Smootli.
Gaël ir. Madar
Madra
CE QUI EST UM.
Gail. Mwjih. s.
Mivjthair. V.
Polir.
GAIN. PROFIT.
Gail. Mael. s.
BALLO.y.
Br. Me/;, s.
Me lia, V.
Jouer au l)allou.
L.4;r. PETIT-LAIT.
Gaëiéc. Mo/c, s.
Petit-lai 1.
ijfe%,s.
Lait.
Gaël ir. MeiUj , s.
Mio?c. s.
Lait.
Petit-lait.
DOUX.
Gall. Ma//tc/, a.
G-l''^-!Ma//a.a.
Gaël ir. \
An. Vail.
An. Mail.
Au. xMilk.
FI. Melk.
Ail. Milch.
Au. ,¥(/(/.
OLONTE. DESin. AMOUh. - — COMPASSlQjy.
Gaë] ce. Miann, S. Volonté, désir , amour. AH. Minnc.
(Amour.
Meitin, s. Compassion.
Gaël ir. Mian,s. Volonté, amour.
Mcimi, s. Gompassion.
Gaël éc. J ij A If
unoiiar, s. An. Moaii.
Gaël ir. \
cm y I EUE.
Gall. Miviig , s. Au. Manr.
Gaël ér. .I/o m/ j
l/((/;u/ > s.
\lun(j ]
360
RECHERCHES
Gaël ir.
Mon(j \
Muinçj > s.
Mung }
VIE. VIVACITÉ.
GAIETÉ. AMUSEMENT,
ETC.
Gaël éc
. Mairtheari , s
. Vie.
.^n.
Mirlh.
Mear. a.
Meadharach,
Gai.
a. Vif.
Merrj.
Mire, s.
Amusement.
Meire. s.
Gaieté.
Gaël ir.
Mairthann, s
Meadharach |
Vie, vivacité.
la. Vif.
1
Meadhardha^
Mear, a.
Gai.
Mire , s.
.Amusement.
Meire . s.
Gaieté.
DEMAIA.
Gaël ir.
Marach, adv.
An.
To morrow.
LIMO.y.
Gall.
Mari. s.
6 dérives.
An.
Mari.
Gacl ir. \
MOTS QUI SE RAPPORTENT AU GREC.
VAISSEAU.
Gaël éc. Naibh, s.
C,:w\ ir. Naebh } ^
Naoi
Gr. NaOs.
Lat. Navis.
Fr. Nef.
Navire
It. Nav>.
CI KL
Ga
NUAGE.
AV?'. s.
liliOUII.LAJiD.
Ciel.
Nevoz , s. coll. Le5 cici
Néi^Oir
Gall.
Nevuwl. a.
Céleste.
Nivwl , s.
Nuage, nuée, brouillard.
Ne<?éX77.
8 dérivés.
Nivwlaucj , a.
Nuageux.
Ne(^eXoe<iîjiï.
Niwl, s.
Brouillard.
La t. Nubcs.
Niudiaii, v.
Former des brouillards.
Nubila.
Br.
Niful l
Nid S
Nuage.
Nebiila.
Gaël éc,
. Neainh. s.
Cieu.x.
Lescieux.
Neal
Nid '■
Nuage.
Gaël ir.
Neamii. s.
Les cieux.
A'k,/ ( s.
Nuage.
Ned \
Gall.
Nyv, s.
j\Yviaw , V.
Neige.
Neiger.
Gr. N<i^aV.
Lat. Nix, nivis, elc
JVVEAU
Gall.
Newyz, a.
iWîiyziaïc , V.
Faire neuf.
iWw^^rfer, s.
Nouveauté.
Newyziad, a.
Innovation.
Ncivj2ti>r, s.
Novateur.
Br.
A^irr, a.
Nèvézi. V.
Renouveler.
Nevezer, s.
Novateur.
.Vt'i'rzi;i<t, s.
Nouveauté.
( ',nr\ ce.
\odha. a.
Ga.-I ir.
Gr. ^éoi.
Lat. A'oi'Ui', novarc.
Novitus.
Novatio.
Novalor.
362
RECHERCHES
FLUIDE.
iV.4GE^.Vr.
NAGER.
NAGEUR.
Gall.
Nov. s.
Fluide.
' Noviaw, V.
Nager.
Gr, ^éœ.
Noviwr, s.
Nageur.
Noviant. s.
Art de nager.
Lat. Nato.
Br.
Neâ, s.
Neûi
Neûni
Neannerez . s.
Nenier, s.
Nage.
Nager.
Nageoire.
Nageur.
LA VER .
Gaël éc. Nigh, v.
Gaël ir. Nighim. v.
Gr. N/Çw.
ENERGIE INNEE.
NERF.
Gall.
Br.
Gaël éc.
Gaël ir.
Ner, s.
&o dérivés.
Nerih, s.
Ncrtha , V.
Nerlhns, a.
iVer.5
iVerz
Ncrven, s.
Nervenneh
Nerza, v.
Ncrzez, a.
iVraW, s.
EPITHETE DE DIEU.
Energie innée.
Force, puissance.
Fortifier.
Fort.
Force.
Nerf.
Nerveux.
Fortifier.
Fort.
Puissance.
Gr. Nevpov.
Lat. Ncrvus.
f>. Nerf.
Nervo.
Gall.
;Vo5, s.
18 dérives.
(h: NvÇ.
Nosi, V.
DcNCiiir nuit.
iY05/^, s.
Nuitée.
Gaël ir.
.\oiclid, s.
Lat. AW, iio(f(>.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
363
CAUSER DE LA DOULEUR. TOURMENTER. CONSUMER DE DOU-
LEUR. LANGUIR. DÉPÉRIR.
Gail. %•. S.
lYjça,
Br.
Gaël et
Noaz. s.
Noazout , V.
\oa:us , a.
(int'l ir. \
iNeas, V.
État de douleur, langueur,
consomption.
Causer de la douleur, con- Gi. Ni«u4.
sumer de douleur, lan- Né^pos.
guir, dépérir.
Dommage.
Nuire.
Nuisible.
Blesser.
Nexpdo).
Lat. Nocere.
Nocens.
Noxius.
Noxa.
TOURNER
. FILER.
Gall.
Nyz.,.
De tourner,
de filer.
Gr. New.
Nyzu , V.
Tourner,
fil
1er.
NiiOa..
Br.
Neza, V,
Filer, tourner.
Lat. Neo.
Nezer, s.
Fileur.
Netiim.
Nezerez ,
Pileuse.
Nezadek, s.
Filerie.
An. Knit, V.
Net. s.
EAU. —
- m VIE RE.
Gr. Nr/pcJs, adj.
Gaol
éc.
War, s.
Gr. niod. Nï7pdv, eau.
MOTS EN RAPPORT AVEC LE LATIN.
NAVET.
Gaël éc. A'eu/j, .s. Lat. ^'aplls.
OPÉRATION. CRÉATION. ■ CRÉATEUR.
Gall. iVrti, s. Celui qui l'orme, construit, Lai. faveur.
crée, cri'atcur. Giiiiviis, navus,
Àaviad, s. Opération.
364
RECHEHCHES
Gall.
Navau'l, a.
Rela li f à i a Ibrniation , é t a n f
élaboré, formé.
NOMBRE.
Gall.
Niver, s.
adërivds.
Nivem, V.
Nombrcr.
Rr.
Niver, s.
Mvera, v.
Nombrcr.
Gaël éc.
Gaël ir.
' '.Nainihir. s.
Nombre.
MARQUE.
STIGMATE.
DÉFAUT. TACHE.
Gall. Nam. s.
Gaël ir. )
NIER.
Br
part.
conj.
Ne
Na
Na
Nag
Nac'h, s.
Nac'ha, V.
Nanti, conj.
Nikun, pr. ind
Gaël éc. Nach, conj.
iVa, conj.
Neachdaracli, a
Gaël ir. Nach, conj.
jVa, conj.
Afao/u/arac/i, a
.»/£55.1G£.
MESSAGE IL
IVOir, À EAlllE.
lAlRE Ijy MESS AGI:.
NÉGOCIEn.
Gall. \rijis , s.
Tacher.
NEUTRE. PAS UN.
Ne.
Ni.
Négation.
Nier.
Non.
Nul.
Pas.
Ne, ni.
Neutre.
Pas.
Ne, ni.
Neutre.
r.at. \umcrns.
Lai. Nœvus.
La t. Ne.
Ne()alio.
Nc(jare.
Non.
Neque.
Fr.
Ne.
It.
No.
Esp.
Nn.
An.
No.
Ir,ssag(
idairr.
l.al. ^ajotiiiin.
SLR Li:S LANGUES CELTIQUES.
Gall. .Vc(/esau, s. coll. Message, affaire.
^eyesau, v. Faire des affaires, négocier.
Negesiannu , \. Commission ner.
Negesai, s. Qui fait une commission,
messager.
iV. B. Si I^egotium vient , comme on le dit , de ne et
.l'odiim , et que l'analogue du mot manque en gallois,
il faut regarder le gallois comme emprunte. Mais deun
racines équivalentes s'v trouvent. V. Neg ou Nag, par-
ticule ncg. ci-des»us , et I.etlrc A, partie grani., pour
36r)
EFFORT COiNTRE.
OPPOSITION. EMPECHEMENT.
Gall. Naç. s.
Effort d'opposition.
I.iat. Nixus . s.
Nadacl. v.
Mettre empêchemenl.
ISisus, s.
\adel, V.
Empêcher.
Nitor. V.
FONDEMENT (deThom,
ne.
Gaël ir. Nad. s.
Eat. \ates.
CE QUI EST.
EFFICIENT. — E/frctif, productif.
NATURE.
NATURE!.. — (Jiiulité, kabitude , trait.
Gall.
Mawd, s.
Nauter. s.
\awtiir. s.
.\mvd, ad\
\aivs, s.
a 5 dérivév
Gaël éc. ) ,, I
'A «dur.
Gaël ir. \
Ce qui est eflicient, effet -
tif, productif, nature.
Naturel.
Principe, efficient, nature. l,at. .\V//((n/
Effectivement.
Nature, naturel, qualité, iXascor.
habitude, trail.
Nature.
SERPENT.
Gall. \ktd,yr,
Gaël ir, \
air, s.
N. B. Il se pourrait que natrix , qui veut dire en
atin «un serpent d'eau,» eût rapport au mol nntare
lans la incmc langue. Mais je ne puis admettre que k'
Lai. \alrix.
366 RECHERCHES
mot analogue dans les langues celtiques , où il indique
■ un serpent en général , vienne du latin , parce qu'il in-
dique un animal indigène et commun , et qu'il se trouve
dans toutes ces langues.
En tout état de cause, pour ne pas laisser de doute,
la racine à laquelle le mot latin pourrait avoir rapport
se trouve aussi dans toutes les langues celtes propre-
ment dites.
PUn. CLAIR. PROPRE.
Gall. Nith. a. I^at. Nitidus.
9 dérivés.
Nilhiaw, \. Purifier, vanner.
yOTE. MARQUE CARACTERISTIQUE. NOTORIETE
SANCE. SCIENCE.
Gall. iNocl,s. Note, notoriéli'-. Lat.
/ 3i dérivés.
Nodi, V. Noter, marquer.
Nodadur. a. Qui note, etc.
Nodadawl, a. Caractéristique.
Gaël éc,
. Nath, s.
Science.
Nodadh. s.
Intelligence.
Nod. V.
Comprendre.
Gaël
ir.
Notai, s.
Marque de distinction.
Nath. s.
Science.
Nodadh, s.
Intelligence.
Nodaighim, v.
Je comprends.
NU. —
DÉNUDER.
Gall.
Noeth, a.
i6 dérivés.
Noethi , V.
Dénuder.
Noethez, s.
Nudité.
Br.
Nôaz. a.
Nu.
Noazded, s.
Nudité.
NID.
Gall.
Nyth. s.
\i dérivés.
Niteo.
Nitesco.
CONNAIS-
Nota, s.
Nota.
Notesco.
Nosco , V.
Notas, part.
Notio.
Notitia.
Notatio.
Lat. Nttdus.
Nndare.
Nadifas.
Lat. Nidus.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
307
Gall.
\ythi. V.
Faire un nid.
Br.
Neiz. s.
Nid.
Neizia, v.
Faire son nid.
Corn.
Need. s.
Niech, s.
Gaël éc.
Nead, s.
NOKLE.
Gaël éc.
Neal. a.
Gaël ir.
Neal, a.
No, a.
Nodh. a.
LIEIV.
TRESSE.
TP.ESSEB.
Gall.
Aai5, s.
Lien.
Ncisiaw, v.
Envelopper avec une ban-
de , bander.
Br.
Nask,s.
Corde qui sert à attacher
les bestiaux.
Naska. v.
Attacher les bestiaux.
Nahenncin
Nac'hrnncin
>v. Tresser.
Gaël éc.
Naisg , V.
Lier.
AVi/i^
[ s. Lien.
La t. Nobilis.
Lai. Nexns.
La t. Ncclo.
(iaël ir.
Neas(i
Nuise .
Neascj ,
Lier.
Lien.
N.B. Jamais dans les langues celtiques proprement
dites , le son de l's ne vient après le c ou le ly, c'est-;i-
Jire que notre x ne s'y trouve pas; et c'est nnc chose
remarquable que cliez le peuple eu France il y a une
grande disposition .tu renversement des sons repré-
sentés par r.T. ainsi l'on dit sk pour ks , FcUsk pour
Felij , etc.
MOTS EN RAPPORT AVEC LE FRANC ALS.
Gaël éc. Neapaicin , s.
Gaël ir. Noipicin, s.
Fr. Nappe.
An. Naphin.
368 RECHERCHES
NOISE. QUERELLE.
Br. Noaz. s. Fr. Noise.
An. Noise.
BAVIN FORMÉ PAR LES EAUX. — TORRENT. COURANT d'eAU.
Gall. Nant, s. Torrent. Fr. Nan.
Non , s. Courant d'eau.
JV. B. Le mot nan est usité surtout dans la Suisse
française ; du moins je Tai entendu à chaque pas dans
la partie de la Savoie suisse qui conduit de Genève à
la vallée de Chamouny.
Je ne sais s'il faut l'écrire avec ou sans (. Il signifie
identiquement la racine chose qu'en gallois, où ce
mol est tantôt employé seul et tantôt en composition
pour désigner un grand nombre de lieux où il y a des
torrents.
FAIRE
HONTE. DISGRACE.
Gaël
éc.
Nuraich, v.
Faire honte.
Nuire, s.
Disgrâce.
Nairich, v.
Narguer.
Gaël
ir.
Narach, v.
Faire honte.
Nairc , s.
Disgrâce.
Nairigh , v.
Narguer.
NORD.
Br.
Norà. s.
Fr. Narguer.
Nord.
MOTS EN RAPPORT AVEC L ANGLAIS.
ÉTROIT. RESSERRÉ. SERRÉ.
Cali. M(j,ii.
Niijus, a
Ni()icnv, V. Resserrer. An. Xi(j<inl.
Nigad. s. Resserrement.
N. B. Le mot anglais qui veut dire » un homme très-
parcimonieux» peut paraître d'aLord trop éloigné du
gallois; mais il est évident que le gallo's est le sens
primitif; car en anglais on dit close (qui est exacte-
ment le seus du gallois) pour dire niggard ; et en fran-
i;ais lo mot srrri; est employé dans le même sens. Ce
rapport entre la racine galloise et le dérivé anglais est
donc parfaitement suivant le génie de la langue.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
569
LENTE.
Gall. Nez :
Br. Nez [
Niz )
AIGUILLE.
Br. Nadoz |^
Nados S
DIFFICULTÉ.
Gaël éc. Nod. s.
NONE.
Gaël éc.
iVo
Gaël ir
PltOMOyTOIBE
Gaël éc.
Gaël ir.
\>a5 , s.
PRES.
Gall. Nés. s. L'état où l'on est pr(>s
20 dérives.
Nesaç, adv. Plus prt*!s.
AVsau
Ncsu
Br. iVf5
-Yf5aflf, V. Approcher.
ÉLÉGANCE.
Gall. .Yai's. s.
V. Approcher,
a. et adv. Proche.
An. Nit.
An. Necdle.
An. Nced.
An. iVoon.
An. Af«s.
( terminaison Je
noms de promon-
toires.)
An. Ncxt.
An. Nice, a.
Nicetv. s.
MOTS EN RAPPORT AVEC LE GREC.
'OYAOEUR.
Gaël ir. Oidhe,
Gr. ÙSevù).
370
RECHERCHES
PÂLE.
JAUNE.
Gaël éc.
Gaël ir.
iodhar, a.
Gr.
( dk se prononce sou-
vent comme X-)
IDÉE. —
SCIENCE.
PB£CEPrEt/fl.
Gaël éc.
Oid. s.
Précepteur.
Gr.
EWc...
Oidhfam. s.
Idée, science.
Olê^.
Gaël ir.
Oid. s.
Oïdheam, s.
Précepteur.
Idée, science.
MUSIQUE.
Gaël éc.
Od/i.s.
Gr.
kotSv.
Gaël ir.
Odh 1
Oidh {'■
Oid, s.
Chant.
ÙSv.
TOUT.
Gall.
OU. s.
Un tout.
(ir.
ÔXor.
OU. a.
Tout.
Ôloi.
HUILE. —
- OLIVE.
Br.
Oleii . 3.
(ir.
È'Xaiitv.
Gaël éc.
Gaël ir.
iola, s.
Lai.
Olea.
ANGLE. —
- COIN.
Gall.
Ong, s.
Point de divergence.
Onglaiz /
Onglau)(j \
Anguleux.
Gr.
Ayxû'koi.
Oncjly, V.
Faire un angli-.
Onyjl, s.
Angle.
Lai.
Angulus.
HEUItES. -
— TEMPS.
Gall.
Oriau, s.
Heure.
Gr.
i2p«.
Br.
Heur. s.
Heure.
Lai.
Nom
Gaël éc,
Gaël ir.
jrfltr. s.
Heure, lenip.s.
MORT.
Gaël éc
. Orc, V.
Détruire
Lai.
Orcus.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
371
Gaël ir.
Orc, s.
Mort.
■»
Orcadh, s.
Destruction.
Orcaim, v.
Je détruis.
Orcain, s.
Meurtre.
Orc car, s.
Blessure.
SUPRÊME.
FILS DE
PRINCE. (Voy. An. lill. A, part.
grecque.)
Corn.
Orch, a.
Suprême.
Gr. Ap)(^(i}v.
Gaël éc.
Gaél ir.
jOrcs.
Fils (le prince.
()pya\x.o?.
BOUCHE.
VOIX. —
• Son, cri.
PAROLE
. — Parler, d.
isrourir.
Gall.
Orôi,\.
S'écrier.
Gr. tpéœ.
Araeth, ?..
Discours.
Gaël or
. Or, s.
Bouche, voix, son.
La t. Os, gén. oris.
Oracuil, s.
Oracle.
Oracalum.
Oraid, s.
Discours.
Oratio.
Oraidcach i
(haidrar \
s. Orateur.
Ora/or,
Oraidich . v
Déclamer.
(han , s.
Chant.
Gaël ir
. Or
Os
s. Bouche, voix, son.
1
Os, oris.
Oraid, s.
Discoxirs.
Oraidcach ,
s. Orateur, déclanialeur.
Oraidighiw
, V. Je déclame.
()raim, v.
Je prie.
Oro.
Oran, s.
Chant.
COTE.
BOHDVr.E. — Frai\(jr.
Gaël éc. Or, s. Côte, bord.
Oir, s. Bord , frange.
Gaël ir. Or. s. Côte, bord.
Oir. s. Bord , frange.
Gr. Ôpoi
Lat. Oru.
2k.
372
RECIIEHCHES
MONTAGNE.
Gaël éc. Ord, s.
Gr. Ùpos.
Gaël éc. Oisg , s.
G;icl ir. Oi, s.
IIUITBE.
Gaël éc.
Gaël ir.
Oisire, s.
Gr. 07s.
Lat. Ovis.
Gr. ÔçpaKov.
Lat. Ostrenin.
An. Oyifcr.
MOTS EN H APPORT AVEC LE LATIN.
OUVRAGE. TRAVAIL.
Corn, i^,
'. Ober, s.
Br. \
Gacl ir.
Ohairiqhim, v
. Je travaille.
£ylt;. (V. Eau. lilt. /l, port. 1
grccquf.)
Gaël éc. Oiche, s.
Gacl ir. Oic/if, s.
Oicccan \
Oiijcan > s.
Océan.
()i(jian )
OUÏE. OREILLE.
Gall. Oiad
Oian
Action crécoiUcr
Oianu
Oiaw
Ecouter.
Gaëléc. 0 ^
Gaël ir.
Oreille.
yOURRICIER. (Voy.lilt./l
, Nourrir, pnrt. latine.)
Gaël ir. Oilteoir, s.
Lat. Opcrari.
Opiu.
Fr. Opérer.
Lai. Aijuu.
Occanus.
Lat.
Audio.
Fr.
Ouïr.
Gr.
0Z$.
ù,.
Lat. /I/o, si\f>.AUtun.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
Einoi'E.
Gaël ir. Oirp, s. Lat. Euiopa.
OINDRE.
Gaël éc. Oiuj, V. Lat. Ungo.
Gacl ir. Onçjaim , v.
373
VAGUE.
Gaël éc. Oiiadli, s.
IlONNEUn. HONORABLE.
Gaël. éc. Onair, s. Honneur.
Onarach, a. Honorable.
Gaël ir. Onoir, s. Honneur.
Onorach, a. Honorable.
l'est.
Gaël éc. Oir, s.
Gaël ir. Oir
Oirthcar
ORDRE. SÉRIE. -
LOI . COMMANDEMENT.
Ordre, loi.
5. Ordre, commandement.
Ordre, série.
i. Ordre, loi.
Gaël éc. Ord, s.
Oirde
Ordacjh
Gaël ir. Ord, s.
Oirde
Ordacjh
Ordughadh , s. Disposition.
Ordaicihim, v. J'ordonne.
Ordaijjlitcacli, a. Impératil'.
Ordu'ujhthcoir.s. Commandcu
ORNER.
Gaël éc. Ornaich,\.
Ornaid, s. Ornement,
(iaëi ir. Ornaicli i
Ornaighim )
Ornaidb, s. Ornement,
Lat . Unda.
Lat. lloitos.
Lat. Oricns.
Lat. Ordo.
Lat. Or
yiSITEB.
HOTE.
Gall.
Osh. s.
Qui fait une visite, Lôte.
Lat.
Osbi, V.
Venir comme un Lôte,
être un bote.
Osbawl. a.
Appartenant à un hôte.
374 RECHERCHES
AISSELLE. [Wiitl.A, part, latine.)
Gaël ir. Oscul, s. Lat. Axilla.
tospes.
QUI EST EXTEUIEVR. DEMONSTRATIF. HOSPITALIER.
Gall. Ost, s. Qui est extérieur, en cle-
liors.
iV. B. Cette famille n'a de lapport avec koilU que
parce que ce mot veut dire étranger, rapport très-
éloignë. Dans l'extension , ces mots de la famille ac-
quièrent un sens diamétralement opposé; c'est pour-
quoi cet article devrait être à la partie française.
Oslyr, a. Qui a des manières ouver-
tes, démonstratif, hos-
pitalier.
Ostri, s. Déploiementd'hospitalité.
Cadw oslri. Tenir table ouverte.
Ostler, s. Qui reçoit des hôtes, qui b'r. Hôte,
reçoit dans une hôtel-
lerie.
Ostyl. s. Hôtellerie.
MOTS EN RAPPORT .4\ EC LE FRANÇ.VIS.
AMBRE.
Gaël éc. Ombra, s. Fr. Ambre.
Gaël ir. Ombra
Omar
Omra
ILE.
^'«^•^^■j 0,7m». s. Fr. Ile.
Gaël ir. i
SUR LES LANGUES CELTIQUES 375
OIGNON.
Gaël éc. Oinnean, s. Fr. Oignon.
Gaël ir. Oinnin, s.
ÉQUIPEMENT.
Br. Humez.
Gaël éc. Oirneis j r. .. •
,' s. vr. Harnois.
Anieis )
(iaël ir. Oirneis, s.
MOTS EN liAPPORT AVEC LANGEAIS
TIMIDE. CRAINTIF.
Gaël ir. 1 (en anglais /ri<//i(/«/. «qui
faii peur, • est synonyme
de laid. 1
lîAHE.
Gall. Od. a. An. Odd.
(hlid, s. Rareté.
MUID.
Gaël ir. (hjsaod, s. An. Hoçjshead.
CE QUI EST EXTÉRIEUR OU EXTREME.
Gall. Oth, s. An. Ont.
LAINE.
Gaël éc. Olann, s. An. fVooUrn.
Olla. a. De laine.
Gaël ir. Olann, s.
Olla, a. De laine.
FOURREAU.
(iaël éc. Olaslair, s. An. Hohkr.
BAS.
■ Osan, h. An. iVo.'ir.
Gaël ir. I
376
RECHERCHES
MOTS EN RAPPORT AVEC LE GREC.
Gaël éc. Poil. s.
Gr.
Il7î>.dî.
PESTE.
Gall. Pla. s.
Plâaiz. a.
Plàawij.a.
Plàawl, a.
Plaeaw, v.
Gaël éc. Plaigh. s.
Gaël ir. Plaij . s.
Pestilentiel.
Pestilentiel.
Qui regarde la peste.
Tourmenter.
Peste.
Peste,
Gr.
Laf.
Plaga.
PLANCHE.
Gaël éc. Plaïuj . s.
Gr.
Fr.
nxa'i.
Planche.
SIMULÉ.
Gaël éc. n, ,
Plasda. a.
Gaël ir.
Gr.
nxofffCTûj.
POSSÉDEh.
Gall. Piau. V.
8 dérivé».
Br. Piaoaa. v
Gr.
ndù>.
/>0/K/{£.
Gall. Puppur 1
Gaëléc. Pcutar ) '
'
Gr.
Lat
ïlénsp,.
. Piper.
(]all. Powjs, s.
Powysatv. v. Mcllrc eu repos,
Bi . Paouez , s. Pause.
Pumicza, V. Faire une pause.
Gr. riatio), fut. Tî-xu-
SUU LES LANGUES CELTIQUES.
377
LOIN. ELOIGNER.
Gall. Pellii, V.
Eloigner.
Gr. BaXXû).
a5 Jcrivcs.
Br. Pcll, adv.
Loin.
Lat. Pello.
Pellaat, v.
Éloigner.
ABONDANT.
Br. Pul. a.
Gr. ïloWàs.
Pala, V.
Abonder.
IIoXvs.
P«/cZ^r. s.
Abondance.
Gaëléc. Pa(/<, a.
PTi/iV/r/F.
pr.iNCiPE. — Orujine , source.
PREMIER. — Ce (jui est
en avant, suprême, principal, prince.
Gall. Par. s.
Ce qui est suprême.
Pjr. adv.
Ce qui est en
avant.
Pn . s.
Origine, principe.
Gr. Up6.
Priv, s.
Source.
np'inos.
Prré. a.
Premier, principal.
Lat. Prœ.
Primas.
Gaël éc. Priomh, a.
Principal.
Prionnsa, s.
Prince.
Princepi
Gael ir. Priomh . a.
Principal.
Prionnsa, s.
Prince.
i>Oi? jE.
Gaël éc. Poir, s.
Gr. nàpas.
Lat. Porus.
BLÉ.
Gaël ce. Por, s.
Gr. Uvpôs.
SUPPORT. SECOURS.
Gall. Porf/t.s.
Support.
Gr. (i>épa.
PoW/ti. V.
Aider.
{V. porter, lilt. D, part, grecque. )
L/Et; OÙ l'on passe en bateau. BATELIER.
Gall. Porlli, s. liieuoù l'on pa.ssoen bateau. (Ir. Ïlop0ij.£v<.
RECHERCHES
'iPorlair, s. Bateli
Gaël ir.
Enfant.
Ê.VF.4.VT. PAGE.
Gaël éc. Paisd j
Paist \
Gaël ir. Paisde ) Enfant, page.
Paisdin \ Enfant.
Gr. Uaïs,
TUxiSos , gén.
Fr. Page.
jN". B. Le d dans paisde
se prononce dj , ce qui cor-
respond au g dans page.
MOTS QUI SE RAPPORTENT AU LATIN.
Gall. Pobjl, s.
Br. Poel. s.
Gaël éc. Poball, s
Gaël ir. Pobal. s.
Lat. Populos.
Fr. Peuple.
TENTE. PAVILLON. PALAIS.
Gall. Patf/, s. Tente.
Pahella, v. Déployer une tente.
Gaël éc. Pailliun. s. Pavillon, palais.
Piolaid,
Palais.
Fr. Pavillon.
Lat. Palatiuni.
iCHÈ.
Gall.
Pêç, s.
2 1 dérivés.
Peçu, V.
Pécher.
Hr.
Peched. s.
Pécher, s.
Péclieur.
Pécherez, s.
Pécheresse.
Pec'/ii, V.
Pécher.
Gaël éc,
, Peacaich , V.
Pécher, etc. etc.
Gaël ir. Peacaighim, v. Je pèche, etc. etc.
Lat. PcccaUim.
Pcccare.
Fr. Pécher.
CE QUI SE TERMINE EN POINTE.
PIQUE. PIQUER.
Gall.
Pifj. s
Picell.
Cequi se termine en pointe. Lat. Spica.
Dard.
SUH LES LAiNGUES CELTIQUES.
:i79
Gall.
Pic foi ç, s.
Fourche.
Piciaiv, \.
Darder.
Pigaw, V.
Piquer.
Pigwr, s.
Piqueur.
Br.
Pik, s.
Pique.
Pika, V.
Piquer.
Gaël éc,
, Pcac, s.
Tout ce qui est pointu.
Pic, s.
Pioche.
Piocuir, s.
Piocheur.
Gaël ir.
Peac, s.
Tout ce qui est pointu.
Picidli.s.
Pique, etc.
PIE.
Br.
Pik, s.
Lat. Picui.
Gaël éc.
Gaël ir.
Pi(jheid, s.
Gall. Pjij. .s.
Pygu. V.
Enduire de poi:
Br. Pck i
Veçf i '•
Pecja, V.
Poisser.
VVHÉE.
E.XDVREli.
PASSION.
Br. Pau, .s.
Durée.
Padout. V.
Durer.
Padaz , a.
Durable.
Gaël éc. Pa(s, s.
Passion.
DEMANDER. PRIÈF.E.
CHAPELET.
Gall. Pedi, s.
Demande.
Peda,M.
Demander.
Br. Pe(/f/(, s.
Prière.
Prier.
Gaël éc. Paideïrean, s.
(Ihapelcl.
Lat. Pix.
Lat. Paii.
(Endurer.)
l.al. Pelere.
380
RECHERCHES
UN ENDROIT PLAT ET DECOUVEET.
Gall. Paith. s.
Pcithjn, s.
Lat. Palere.
PIED. —
Gall.
Peithiaw, v.
Peithiana, v.
âLLEIt A PIED.
Pèd. S.
i5 dérives.
Pedest, s.
Pedestru, v.
Pcdestjr, s.
Pet/o/. s.
PcrfoZi. V.
Pez, s.
7 dérives.
Pezu, V.
Pasiaw, v.
Rendre plat, découvert,
éclairer, dévaster.
Rendre plat, découvert,
éclairer, dévaster.
— PASSER.
Pied.
Mouvement de pied.
Aller à pied.
Piéton.
Pédale.
Fouler aux pieds,
Pied.
Lat. Pes.
Pedcstris.
Aller à pied.
Passer.
iV. B. Voyez à la lettre S, part, franç.iise, Marcher,
faner.
Fr. Passer.
MOU. TROP MUR. -
Br. Pezel, a.
Pczellaat, v.
TROU DANS LA TERRE.
Gall. P^d, S.
PYdaw, s.
Br. l'uns. s.
Pansu, V.
Gacl éc. )
Gaël
PU.
DEMI-POURRI.
Rendre ou devenir mou,
trop mûr.
— PUITS. PUISER.
Trou dans la terre.
Puits.
Puits.
Puiser.
Trou dans la terre.
Lat. Putidas.
Palais.
Puits.
Pozzo.
An. P'it.
POT. POTERIE, ETC.
A', n. Cet arlidr devrait être à la partie française.
Gacl éc. Poil . s. Pot.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
Fr. Pot.
381
Claël éc. Poit-chriadhjS. Argile de potier.
Gaêlir. Pot. s. Pot.
Poit-ckriadh,-r.. Argile île potier.
Poiteal, s. Poterie.
Poitean, s. Petit pot,
Poitcar. s. Potier.
Poitcarachd , s. Fabrication tic poterie
PUTRIDE. SE PUTUÉFJEIi.
Gall. Pwdyr, a. Putride.
Pydrn ,
Se putréfier.
An. Pot.
Lat. Pulidus.
Putridus.
Putrcsccrc.
P.HRE. COUPLE.
Gaël éc. Puidilir, s. Une pai
Paidhir, V.
Aparier.
Paidhrich, s.
Gaël ir. Paidhir. s.
Couple.
Une paire.
PALME DE LA MAIIW
Gall. Palv. s.
Br. Palf
Paiv '•
Palfad. s.
Palfad, s.
Palme.
Soufllct.
VOILE.
^''^^'- Pcalhs.
Gaël ir.
VIL.
Gall. Pduid. s.
PEAU.
POÊLE.
PELVBE. — Écorcer, éplucher, dépouiller, piller.
ENVELOPPE. — Pelisse, manlean, un drap, etc.
Gall. PU, s. Peau , pelure.
Lat. Pa
Lat. Palma.
Lat. Vélum.
Lat. Vilis.
Lat. Pcllis.
382
RECHERCHES
GaU.
Pileu, s.
Membrane.
Lat.
Vellus.
Piliaw. V.
Éplucher, dépouiller, piller.
Pilys. s.
Pelisse.
Br.
Pelia. V.
Peliadur, s.
Pelier. s.
Pallen. s.
Peler.
Action de peler.
Celui qui pèle.
Couverture de lit.
Plouz, s.
Écorce qui couvre 1j
a paille
Ploiiza, V.
Couvrir une maison
de pai
Ile.
Plusk.s.
Peau.
Gaël éc.
. Pill. s.
Couverture , drap.
Peallaid. s.
Peau.
Lat.
Peliis.
Po/. s.
Poêle.
Paltinm.
Pfl//,/., s.
Linceul.
Peileag, s.
Feutre.
Pilus.
P,oWac/i. a.
Poilu.
Pilosus.
Plaoisfj, V.
Eplucher, peler.
Fr.
Éplucher.
Plaosg, s.
Écaillé.
Gaël ir
. Peallaid, s.
Plaoscj , s.
Peau.
Écaille.
Pailin, s.
Linceul.
Fr.
Poêle.
TIRER. -
- ARRACHER.
Gaël éc
: Pioll, V.
Lat
. Vello.
Piolaich, v.
Arracher.
.An.
Pull.
Plucli.
CAVITE. FOSSE. ETANG. LAVOIR. MARE.
Gali. Pwll. S. Mare. Lat. Palus.
Rr. Poull.s. Cavité, fosse, étang, lavoir. An. Pool.
EFFORT.
Br. Poell.s.
Podia,
Faire ofiort.
Lat. Poliro.
IMPULSIOA.
(iall. Pnjll.&.
Pwyllaw.w Pou.sser.
I,al. Pello.
PLOMB.
Gall.
Br.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
Plwm . s.
Plouni, s.
Ploania. v.
Mombcr.
Lat. Plnmbas.
;i83
^^''^^^'■IpiocLs.
Gaël ïr.\
CE QUI EST FLEXIBLE. TENDRE. PLIER.
(Ce mot devrailètre à la partie grecque.)
Gall. P/r.s.
Lat. Fhw.
Fliictus
Fr. Flotte,
rt. Flotta.
8 dérivas.
Plyz.a.
Flexible.
Gr.
méxo).
Pljzu. V.
Devenir (Icxiblc.
Lat.
Flrdo.
P/J5, s.
Courbure.
i5 dérivés.
Pljgu. V.
Courber.
Plico.
PÏêfh. s.
Pli.
Plethu, V.
Plisser.
Br.
Plek i
Plecj Y-
Plega. v.
Pli.
Plier.
Plexus.
Gaël éc.
Plcat. V.
Plisser.
POUSSE.
JET DE
PLANTE.
PLAKT.
LIGNÉE.
— Enjants.
Gall.
Plan, s.
26 dérivés.
Planad, s.
Plant, s.
Planta, v.
Planwr, s.
Pousse, jet, plant.
Ce qui est eni^enclré.
Lignée.
Procréer des enfants.
Planteur.
Lat.
Planta.
(iaël PC
. Plannt. ,s.
Plante.
Lat.
Planta.
Planiitacliadli, s. Action de planlei\
384
RECHERCHES
Gnël ('•c. Planntachair, s. Planteur.
Planntaich, v. Planter.
Planntaircachl , s. Action de planter.
Gacl ir. Plannda, s. Plante.
PAIN. GÂTEAU.
Gaël 6c. )
Gaël ir.
Pain, s.
Lat.
Fr.
Panis.
Pain.
PKE.
Br.
Prad , s.
Lat. Pralum.
PLUCIIE OU POIL QUI EXCEDE DAXS LE DliAP.
Gall. Pdn, s. Lat. Pannus.
Pânu, V. Fouler des draps.
EXTRÉMITÉ.
F/A'. — Pointe, ce qui est fin, dèhè , piqûre, douleur.
SOMMET. — Tête, suprématie.
iiAlTELli. — Montagne.
Gall.
Br.
Pen. s.
Sommet.
3o5 cl<!rivcs.
Pen, a.
Suprême.
Pin, s.
Épingle.
Lat.
Spina, ,s.
Piniaiv, v.
Piquer avec des épingles.
Piingo, V.
Piniwn, s.
Pignon.
Pinygliad, s.
Comble.
Pinnacnlum.
Pinjglu . V.
Faire un comble.
Pwjn . s.
Pointe.
Panctum. s.
Pwjnt, s.
Fin, pointe.
Fr.
Pointe.
Pwvntiaw, v.
Pointer.
Paniy, s.
Douleur lancinante.
Gr.
ïlotVT^.
Pof/i, s.
Peine, tourment.
Lat.
Pœna, s.
Poeni, V.
Punir, aflîiger.
Pimio.
Poemis. a.
Pénible.
Penn, s.
Tête.
3o d(!rivc8.
Pinoun, s.
Pignon.
Poa«, s.
Peine, douleur.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
385
Br.
Poania, v.
Peiner.
Poamuz, a.
Pénible.
Piuycn, s.
Pénitence.
Pœmtnilui.
Gaël éc.
Pinn, s.
Epingle.
Pinmch, .s.
Epingle.
Pomj . s.
Point.
Punc,^.
Pointe.
PuiHJ, S.
Pointe.
Plan 1 ^_
Peine, douleur lancinante, An.
Pain.
Peanas \
punition.
Painich , v.
Punir, imposer une amende.
Peanasaich ,
V. Punir.
Painiclitr . a.
Puni.
Pionas, ,s.
Punition.
Gaôl ir.
Ponc , s.
Point.
Pu«c.s.
Pointe.
Pecinns , s.
Piuiition.
P/.V.
Gail.
Gaël éc.
Pi« 6ren
Pionnchranv
(s. Pin, arbre. Lat.
Piiiiis.
PAQUET.
CHARGE
. — PoîV/.v.
CHARGEIt.
Gail.
P2Wi,S.
Paquet , charge. Lat.
Pondus.
Puniaw t
■ V.
Pr«!« ^
Gbarger.
Br.
Poui, s.
Poids.
Pouïsa , V.
Peser.
PONT.
Gail.
Pnn<. s.
L,at.
Pons, gen,
Br.
lis.
PAIH.
PARI IL.
COUPLE.
Gail.
Par. a.
Pair. Lat.
Pur.
386
RECHERCHES
Br.
Par, s.
Mâle.
Par, a.
Pareil, pair.
Para, v.
Apparier.
.\. B. Voyez. i
"aire, etc. même partie.
CAUSE.
GERME.
CAVSEn.
Gall.
Par. s.
Germe, cause.
Pair. s.
Cause.
Parai, a.
Qui cause. Lat
. Pario.
Paraelh, s.
Cause.
Parhu.
Paraethu. s.
Qui donne la faculté de
causer.
Pert, V.
Causer.
PAUVRE.
Br.
Paour, a.
Pauvre.
Paouraat, v.
Appauvrir.
POIRE.
Gaël éc.
Pcran. s.
Peur. s.
FUR.
Gall.
Pur. a.
39 dérives.
Puraiv, V.
Purifier.
Br.
Par, a.
Pur.
Puraat, v.
Purifier.
Gacl ir.
Par. a.
PORC. —
COCHON.
Gall.
Porc, s.
Porçell, s.
Petit porc.
8 dérives.
Br.
Gaël éc.
\Porc, s.
Gaël ir.
Lat. Pauper.
Lat. Pjrus.
Fr. Poire.
Lat. Parus.
Lat. Porcas.
Porca.
Fr. Porc.
An. Porh.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
:m
CE QUI EST PIÎET. PUEPAREli.
Gall. Parmcd . s. Ce (jui est prêt.
Parndi, v. PiV^parer.
PARTIE.
PART. — Partial.
PARTAGE. — Partager.
Gall. Parth, s. Part.
38 dérivés .
Parthu, V.
(iaël éc. Pairt, s.
Pairtcd, a.
Pairtick, s.
Pairlidh . s.
Gaël ir. Pairt, s.
Pairtighini , '
PERDRIX.
Gaël éc. Peirteaij , s.
Partager.
Part.
Partial.
Partage.
Parti.
Partie.
Prendre part.
Perdrix.
Lat. Pàrare.
Paralus.
Lat. Pars.
Partiri.
Lat. Perdu.
PORT.
PORCHE.
■ GRANDE PORTE.
Gall.
Porth, s.
89 dérivés.
Port, porche.
Rr.
Pors )
Porz j '■
Port.
Porsia, v.
Arriver au port.
Pors J
Porz \ '■
Grande p.orte.
Pors ]
Porz { '■
Cour.
Gaël éc.
Port . s.
Grande porte.
Port , s.
Port.
Poirse, s.
Porche.
Gaël ir.
Port. s.
Port.
Poirse, s.
Porche.
ESSAI.
-PRBf^FE.
Gall.
Praw , s.
Prouver.
Lat. Pnriiis.
Lat. Porta.
25.
388
RECHERCHES
Provi, V.
Prouff. s
Proiiï. V.
Eprouver.
Lat. Probo.
PRIX. VALEUR.
Gall. Prid,s. L&l. Pretium.
,7 dérivé,.
Pridiaw. v. Donner un prix, rançonner.
Br. Priz. s. Prix. Fr. Prix.
It. Prezzo.
Gaël éc. I
Gaëi ir. )
Pris, s.
Prix.
Esp. Precio.
An. Price.
BUTIN.
BVTli\ER.
PROIE. — Faire une déprédation , la gnerrr.
Gall. Preiziair. v. Butiner. Lat. Prœdari.
Br. Preiz, s. Proie. Prœda.
Preiza, v. Butiner.
Bresell, s. Guerre.
Bresellecqaut , v . Guerroyer.
C/BC0A-5P£Cr.
PRUDENCE. — Sollicitude.
SÉRIEUX.
Gall. Pmz, a. Circonspect, prudent, se- Lat. Prudens.
rieux. Fr. Prude.
Pruzaw, V. Etre circonspect.
Pruzdeb, s.
Pryder. s.
Pryderu, v.
NOURRITURE.
REPAS.
DÎNER.
Gall. Prain, s.
fj dérivés.
Prci/uaM),
Gaël éc. Pronn, s.
Prudence.
Sollicitude.
Etre inquiet.
Repas.
Lat. Pianduui).
Prendre le repas.
Dîner, nourriture.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
389
PRU\E.
Br. Prun,
PRESSE. HATE.
Gall. Prés, s.
Presu.
Hâter.
Lat. Prunus, s.
Prunum. s.
Lai. Premo , v.
Pressi. (prêt.
Pressa, v.
Fr. Presser.
POIS.
Gall.
Pn, s.
Lat.
PiSuin.
Br.
Piz. s.
Gaël éc.
Peasaire, s.
Gaël ir.
Peasaire . s.
POISSO!^.
Gai).
/V^. s.
17 dérives.
Lai.
Piscis, s.
Pysyota, V.
Pêcher.
Piscor, V.
Br.
Pesi-, s.
Peskcduz, a.
Peskeia, v.
Pesketer, s.
Pesketerez , s.
Poisson.
Poissonneux.
Pêcher.
Pêcheur.
Poissonnière.
Gaël éc.
/as^. s.
Poisson.
Gaël ir.
/a5c, 7a5^, s.
Poisson.
yOURRITURE.
ALIMENT. — Nourrir.
B-^GRAISSER.
- Gall.
Pe5^i, V.
5 dérivé,.
Mourrir, engraisser.
Br.
Pas/c, s.
Pasha. V.
Nourriture.
.Vlimenter.
Lat.
Pasco.
-
Paskadur. s.
Pasker. s.
Aliment.
Celui qui alimente.
POTE Ai'.
Call.
PÔ5<.S.
Lat.
Poshs.
390
RECHERCHES
Br. Post,s.
Posteh.a.
Stable.
Gaël ce. Post, s.
Poteau.
Gaël ir. Posta, s.
Poteau.
MOTS EN RAPPORT AVEC LE FRANÇAIS.
BOUILLIE DES PETITS ENFANTS.
Br. Pap.
Papa.
Fr.
Papin.
An.
Pap.
FI.
Pap.
PAYER.
Br.
Paca, V.
Fr.
Payer.
Gaël éc.
, Paidh, V.
Paidh, s.
Payement.
It.
Pacjare.
Gaël ir.
Paijha, s.
Payement.
PIPE.
TUYAU.
■ FIFRE. CORNEMUSE.
■ SOUFFLE.
Gall.
Pih, S.
16 dérivés.
Fifre.
Fr.
Pipe.
Pibaw, V.
Jouer du fifre.
Pipeau.
Pif, s.
Bouflee.
Piper.
Pijiad, s.
Bouffée.
Pifiaw, V.
Pouffer.
Pouffer,
Gaël éc.
Piob, s.
Tube, fifre, cornemuse.
An.
Pipe.
Piohair, s.
Joueur de cornemuse.
Piper.
PEPIE.
Br.
Pibil 1
P.JU
Fr.
Pépie.
Pivii
PAQUET. EMPAQUETER. ENVELOPPE.
Gall. Baich, s.
Br. Pah . s. l'aquet.
Puka, V. Kmpaqucler.
Pa(|uet.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
391
Br. Paliadurcz ,
Paher, s.
Gaël éc. Pac, s.
Pacaich, v.
Paisgean, s
Pas(j. s.
Gaël ir. Pac, s.
PICOTIN.
Gall. Pê(j
Pajed i '■
Gaël éc.
Gaël ir.
Peic j
Emballage. '
Emballeur.
Paquet, sac de nuit,
Empaqueter.
Tas.
Enveloppe.
Paquet, sac de nuit.
Fr. Bagag.
An. Pach.
Fr. Picotin.
An. Peck.
PIOCHE.
PIOCHER.
cog^eh.
Br.
Pujcl, s.
Pujclla, V.
Piocher.
Piijosa, V.
Cogner.
POCHE.
Gaël éc.
Poe, s.
Gaël ir.
Pocadli, s.
PIÈCE.
Br.
Pez, s.
Pièce.
Gaël éc.
Pios, s.
Gaël ir.
Piosa, s.
^
POT.
POÊLE.
POTERIE
■. — Jattf.
Gall.
Pot, s.
Pot au lait.
Potcl, s.
Bouteille.
Potelu, V.
Br.
Pôd, s.
Pot.
/'ô(/«f/, s.
Potée.
Poder, 5.
Potier.
Fr. Pioche.
Piocher.
It. Picchiare.
Fr. Poche.
Pièce.
Pcizo.
Esp. Picça.
Pot.
Boutei
An.
Potée.
Pot.
392
RECHERCHES
Br. Pôdcrcz, s. Poterie. Fi. Pot.
Pezel, s. Jatte.
Gaèl éc. Padell, s. Poêle à frire. If. Padella.
N. B. Ce mot est ici jiar erreur ; il appartient au
gallois.
JUTER. BUTTER.
Gatl. Pwtiaw, v.
Gaël éc. Pat, v.
Putadh, s.
POUSSER.
Butler.
Pousser, bouler.
Boutade.
Fr.
Bouter.
Butter.
Boutade.
PETONCLE. COQUILLAGE DE MER.
Br. Petoun, s.
Fr. Pétoncle.
CE QUI EST COURT.
Gall. Put, s.
Fr. Petit.
POUDRE.
Br. Paol, s.
Paota, V.
Gaël éc. Pudar, s.
Poudrer.
Fr. Poudre.
BOUTON.
Gaël éc. Putan, s.
Fr. Bouton.
PUTAIN. LASCIF.
Gall. Putan, s.
Puteiniaw , v
Gaël éc. Piteanta, a.
Gaël ir. Piteanta, a.
F'aire la putain.
Lascif.
Efféminé.
Fr. Putain.
PUTOIS.
Br. Puduskj s.
Fr. Putois.
Br. Paloucr, ^.
PaloiiPia ,
Brf)sscr.
Fr. Balai
SUK LES LANGUES CELTIQUES.
Wô
BALLE.
PKLOTE.
— Peloter.
PALETTE. — Poêle, poêlon, pelle, bêche.
Gali.
Pêl ]
Peled \ '■
Balle.
Piledu, V.
Lancer une balle.
Br.
Pellen, s.
Balle à jouer.
Poidont )
Pouloud \ ' ■
Pelote.
Pal, s.
Palet.
Pal, s.
Pelle, bêche.
Pcda, V.
Bêcher.
Palaren, s.
Poêle.
PdUk 1
PMig \ '■
Poêle, poêlon.
Gaël éc. i
Gacl ir.
Pfdei.
Balk
Fr. Balle.
Pelolc.
TRONC.
TBOiyçON. — Boitclion, buiidou, hdlot , bloc, hloifiier.
TIGE. — Barre , timon, aviron, gaule, (juuter.
PAL. — Pieu, pilier, pilon, piler.
Gall.
Pill, s.
Tige.
20 dérivés.
Paled 1
Paladyr j '•
Pieu, poteau.
Patvl, s.
Gaule, pieu.
Pal.
Polion, s.
Gaule.
Poliaw, V.
Gauler.
Ploc, s.
Bloc.
Fr.
Bloc.
Plociaw, V.
Bloquer.
Bloquer.
Peùl, s.
Pieu , pilier, piquet.
Pràlia. V.
Garnir de pieux.
Pila. y.
Piler, broyer.
Fr.
Piler.
Paol, s.
Barre, timon.
Paollevia, v.
Conduire un bateau
un seul aviron
avec
Pdl, 8.
Tronçon de bois.
394
RECHERCHES
Br. Piljoz, s.
Billot.
Fr. Billot.
Gaël éc. Pileir, s.
Pilier.
Pilier.
Ploc, s.
Bloc , masse ,
bondon.
bouchon ,
Piac, s.
Bondon.
PAILLE.) BALLE D
Br. [Gaèléc. )Peallag,
AVOINE. PAILLASSON.
S. Paillasson. Fr.
Gaël éc.
(Br.)Pell,s.
Balle d'avoine.
FLACON.
Gaël éc.
Plaichid, s.
PLUME.
Gall.
Plu.\.
igdërivé».
Pluaw, V.
Plumer.
PlûV, S.
Plumage.
Hr.
Plù, S.
Plume.
Phia, V.
Plumer.
SOLLICITATION.
Gaël éc. Pleide, s.
Paillasse.
Paillasson.
Balle.
Fr. Flacon.
Lat.
Fr.
Pluma.
Plume.
Fr. Plaider.
PLAT.
Gall. Plâd, s
Gaël éc. Plat, s.
Fr. Plat.
PLONGEB.
Gall. Plwiuj, s.
Br. Plaier
Plumer
Gaël éc. Pluinnse
Gaël ir. Pluinnscach
Action de plonger
s. Plongeur.
s. Action de plonger.
PANAIS.
Br.
Panez,
Plonger,
Fr. Panai
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
395
CAUSEE U.yE TERREUR PANIQUE.
A". B. Ce mot devrait être au latin.
Gall. Pannu, v.
Lat. Panicus.
PANNEAU
.-'•: . -, >. •;
BOISEUJE.
PIÈGE.
Gaël éc
;. Painneal, s.
Panneau, porte de boisi
Painnteal, s.
Piège.
Painntear, s.
Panneau, piège.
Gacl ir.
Painntealy s.
Piège.
Painntear, s.
Panneau, piège.
PINSON.
Gail.
Pinc. s.
Br.
Pint, s.
PANIER.
Br.
Paner, s.
Panerad, s.
Panerée.
PINTE.
Gaël éc.
P(nn<, s.
POUSSIN.
Br.
Ponsin , s.
POISON.
Br.
Pouiso;i.
Gaêl éc.
Puision
Puinsion
PAROLE.
DISCOVBS. — Parler.
PARLOIR.
Gall.
Par ah, s.
lodemés.
Aptitude à s'exprimer.
Parabyl, s.
Parabla, v.
Discours.
Prononcer un discours.
An. Pannel.
Fr. Pinson.
Fr. Panier.
Panerée.
Fr. Pinte.
Fr. Poussin.
Fr. Pois
Gai
RECHERCHES
Parliad, s. Parole.
Parliatv. v. Parler.
Gaël éc. Parladh, s. Pourparler.
Gaël ir. Paralas, s. Parloir.
iV. B. Ce mot est aussi sous la forme plus c(
mune àeBearla. Voy. lettre B, partie française.
PIRATE.
Gaël éc. Pioraid, s.
ENCLOS.
CHAMP. — Pièce de terre.
PARC.
EKCLOBE d'vS MUR.
Gall. Parc, s. Enclos, parc.
Parciaw, v. Parquer.
Br. Park, s. Champ, pièce de terre.
Gaël éc. Paire, s. Parc.
Paireich, v. Murer tout autour.
CE QUI SERT DE DEFENSE.
Gall.
Parva, s.
POURPIER
Gaël éc.
Parpaidh. s.
PERCHE.
Gall.
Perc. s.
Gaël éc.
Gaël ir.
Peirsc, s. 1
PERLE.
Gaël éc.
Gaël ir.
Pearla, s.
Longueur dune perche.
LONG BATON. FRAPPER.
Gall. Pashi>n,s.
Gall. Pastynu, v. Frapper avec un bâton
N. B. Voy. lettre B, partie française.
Fr. Parole.
Parler.
It. Parola.
Parlare.
Esp. Palabra.
An. Parley.
Fr. Pirate.
Fr. Parc.
Parquer.
It. Parco.
Fr. Parvis.
Fr. Pourpier.
Fr. Perche.
It. Pertica.
An. Perkh.
Fr. P.rle.
P>. Bâton.
Bîitonner.
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 397
BRASIER.
Gaël éc. Praisiche. s.
PATISSERIE.
Br. Paskz , s.
Pasteza, v. F'aiie (\c la pâtisserie.
Fr. Brasier.
Fr. F'âté.
GaU. Pis. s.
Pisaw ,
POIDS.
Gail. Pwjs,
Uriner.
30 dérives.
Pwysaw , \. Peser.
Fr. Pisser.
Pissat.
Fr. Poids.
Peser.
MOTS EN RAPPORT AVEC L'ANGLAIS.
SAUMURE.
Gaël éc.
Picil, s.
EXCESSIVEMENT GRAND
Br.
Pikol, a.
MENDIANI
Gaël éc.
Pocair, s.
ET AIN.
Gaël éc. ,
Gaël ir.
Peodar, s.
VAISSEAU.
Gaël éc.
Gaël ir.
jPata, s.
NUIRE.
Gaël éc.
Puihar. V.
An. Pickle.
An. 6(0.
An. Bf^r/f
An. Pewter.
An. Faf.
An. PoHier.
398
RECHERCHES
SCEAU.
Gall. Paeol, s.
Gaël ir. S
ESPÈCE DE SELLE.
Gaël éc. Pillean , s.
VESSIE.
Gall. Pledren, s.
POÊLE À FRIRE.
Gall. Pan, s.
S£LL£.
Gall Panel, s.
QJ7/ S^/T l'escrime.
Gaël éc. Peaimsair, s.
HALETANT.
Gall. Peuannu, s.
7 dérivés.
PJET/T CHEVAL.
Gaëléc. PonaidhfS.
FÈVES.
Gaël éc. Ponair
Gaël ir. Poneir
BANDE d'hommes.
Gaël éc.) „ I
Gaël ir.
Gall. Pait'cn
Br. Pari
LANCE.
Gall. Par, s.
An. Paii
An. Pj7/io;i.
.■\n. Bladder.
An. Prt.,.
An. Pinion.
An. Fencer.
An. Poil/.
An. Ponry.
An. Bcaiis.
An. Paiiuel.
An. Pflic.
A n , Spear.
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 399
SAPIN.
Gall. Pjrj s. Sapin. An. Fir. w
QUI A LES REPARTIES VIVES ET PEU RESPECTUEUSES.
Gall. Pert
Gaël éc. Peirtcalach
\n. Pert.
SOUTIEN.
Gaël éc. Prop , s. An. Prop.
CE QUI PIQUE. PIQUANT.
Gall. Prie, s. Ce qui pique. An. Prick.
Gaël éc. Prie (
Prioc )
Gaël ir. Prioca
Pricadh
MARIAGE.
ÉPOUX. — Epouse.
SE MARIER.
Gall. Priaxid, s. Personne mariée. An. Bride.
Priodar, s. Mariage.
ao dérives.
Priodi, V. Se marier.
Br. Pried, s. Epoux. An. Bride.
Priedelez, s. Mariage. • . .
Prietaat, v. Se marier.
FIERTÉ.
Gaël éc. Proise, s. An. Pride.
Gaël ir. Proiseal, a. Fier.
ae f^'\p^igtecd , s. An. Pestle.
Gael ir. )
VASE. '
Gall. Piser, s. Cruche.
Br. Pirher, %. Petitpot de faïence servant An. Pitcher.
de gobelet.
400
RECHERCHES
CHAT.
Gaël éc,
Gaël ir.
Pus,
An. Plus.
MOTS EN RAPPORT AVEC LE GREC.
NAVET.
Gaël éc.
Gaël ir.
PUISSANCE
Gaël éc.
Gaël ir.
Raib,
Gr. PtiÇ>avof.
Lat. Râpa.
Fr. Rave.
Gr. PcifiV'
NOMBRE.
RHYTHNE. Mèlodic.
RIME.
Gall. Rhim, ,s.
Rhimiau', v.
Br. Rumm, s.
Gaël ir. Rimhin, s.
Rimsiieinini , :
ROTEB.
Gaël ce. Raoie,
ROC.
Br. floc'A, s.
Roc'hel, s. Roche.
Gaël éc
Gaël ir.
Rime.
Rimer.
Nombre.
Nombre.
Sons musicaux.
Roc, s.
Gr. Pvdftos.
Lat. Rythmas.
Fr. Rhythme.
Rime.
An. R/mf.
Gr. Épevjû).
Lai. Eructa.
Fr. Roter.
Gr. l'siS.
Fr. Roche, roc.
II. Hoccia, rocca.
An. Rock.
SUR LES
LANGUES CELTIQUES.
nUPTURE.
. . • . .
DÉCHIRURE. — LoqilC
. , „■..,:: _
ROMPRE
Gall,
hhwyg, %.
Rupture.
Gr. Prjj l'vd'.
Br.
9 dérivés,
Rhwjgaw , v.
Regi \
Roya > V.
Rogi \
Rog, s.
Ruchail, s.
Rompre, briser.
Déchirer, rompre.
Gaël ëc.
Déchirure.
Action de déchirer.
Gaël ir.
Raiglear, a.
RuchaiU, s.
En guenilles.
Action de déchirer.
ROUGE.
Gall.
Gaël éc.
Gaëlir.
Rhuz, s.
Ruadh, a.
Ruadh-hhoc , s.
Rot
Ruadh ^■
Rouge, cramoisi.
Rouge.
Cerf rouge.
Rouge.
Gr. Èpe^dos.
Èpvdpos
Lat. Rutihis.
Ruadh - bhoc , .s
. Cerf rouge.
PAROLE.
PARLER,
. — Raconter.
DISCOURS. — Prière.
VERBIAGE. — Bavardaçje.
Gaël éc.
Radh, s.
Parole.
Gr. Péco.
Radh, a.
Parlant.
Èpéu.
Raidh,s.
Discours.
Pvrài.
Raite
Raitcach
Verbiage.
Radh, V.
Parler, raconter.
Roithrc, a.
Bavard.
Gaël ir.
BaJ/i, s.
Parole.
Raidh, s.
Discours.
Baife, s.
Aphorisme.
Raidhim, v.
Raidhineis, s.
Je parle.
Conte.
401
26
402
RECHERCHES
Gaêl ir.
Raidhreach, s.
Prière.
Roithre, a.
Bavard.
Roitrcachd, s.
Babillage.
GELÉE. —
- GELER.
Gaël éc.
. Reo,s.
Reoithtc, a.
Gelé.
Reotha, a.
De glace.
Reoth, V.
Geler.
Gaël ir.
Reo, s.
Gelée.
Reothte, a.
Gelé.
FAIRE.
FACILE.
— Aisé, libre.
FAIT. -
- Chose.
Gall.
Rhwjz, a.
Aisé, libre.
Rhwjzau, V.
Faciliter.
Gaël éc.
Ros^ V.
Créer, faire.
Reidh, a.
Facile.
Raod, s.
Chose.
Gaël ir.
B05, V.
Créer, faire.
Reidh, a.
Facile.
Baof/ \
Read i ^
Red \ ^'
Chose.
Ret )
RONFLER.
GROGNEB.
RÂLER.
Gall
Rhivnc, s
Ronflement.
Rhivncianu, v.
Ronfler.
R/iM;p, s.
Grognement.
Rhwçiala, v.
Grogner.
Br.
Ronkel, s.
Râle, râlement.
Ronkclla, v.
Râler.
Rocherer
Ronflement.
Gr. Pïyos.
Ptyàcû.
( C'est le h du gaêl qui se
prononce, non le ( du th.)
Lat. Rigeo.
Gr. Py^iœ.
PviSioi.
P4êtos.
Lat. Res,
Gr. Péyxcû.
Péyxo.
Br.
Gaël
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
Roc'lia \
> V. Koniîer.
tioncam )
403
COURSE.
CARRIÈRE.
COVRSE IMPÉTUEVSE.
FVITE. — Poursuite.
Gall. Rlnvjsij, s. Carrière, course.
Rhwysyaiv , v. Remplir la carrièi'e.
Rhwysglaw , v. Courii
Rkysez, s.
Course violente.
Rhjseza. v.
Courir impétueusement.
Rhjsiaiv, v.
Courir impétueusement.
Gaël éc.
Ruathar. s.
Course impétueuse.
Ruaig, s.
Poursuite.
Gaêl ir.
Ruathar, s.
Course impétueuse.
Raaig, s.
Poursuite.
JSE.
HOUGE.
ROVGm.
Gall.
«/lôs, s.
Rose.
Br.
ttoz, s.
Rose.
Rusia, V.
Rougir.
Rusiaditr, s.
Rongeur.
J{U2. a.
Rouge.
Razaed. a.
Rougeâtre.
Gaël éc.)
Gaël ir.
Ros.
Rose.
Gr. P^i
fut.
La t. Rno.
Fr. Ruer.
Gr. PoSoi
F.af. Rosa.
MOTS EN RAPPORT AVEC LE LATIN.
FORCE. CONTRAINTE.
Gall. Rhah. s.
Lai. RohuT
26.
404
RECHERCHES
SAISIR.
ARRACHEK. Volev.
RAVIR (i
lu fig. ). — Ravissement, plaisir.
Gall.
Rhaib, s.
Rheibiad, s.
Rheibiaiv, v.
Rheibas, a.
Saisie.
Action d'arracher, de ravir
Arracher, fasciner.
Rapace.
Lat.
Rapcre.
Gaël éc.
. Reabainn, s.
Action de voler.
Reubair. s.
Voleur.
Lat.
Rapere.
Robainn, v.
Voler.
Fr.
Dérober
Robair. s.
Voleur.
It.
Rubare.
Gaêl ir.
Reuban, s.
Action de voler.
Ruffiano.
Reubanoir, s.
Voleur.
An.
Robbcr.
Reuboir, s.
Voleur.
Ruffian.
Roboir, s.
Voleur.
Robaim, v.
Je dérobe.
Reamhair, s.
Plaisir.
Reabhac, a.
Joyeux.
Fr.
Ravi.
LITIGE. —
- QUERELLE.
Gaël éc.
Rabach, a.
Rabâchas, s.
Rabair, s.
Litigieux.
Querelle.
Querelleur.
Ratai, s.
Débat.
Lat.
Rabttla.
Rabalach, a.
Contentieux.
Gaël ir.
jRatac/i, a.
Rabaire, a.
Litigieux.
Querelleur.
ROUGEÂTJiE. liOUGE.
Gall.
i{/i«r, a.
Lat.
Rufus.
Gaël ir.
Bofc/iar. a.
RIVAL.
Gaël éc.
Riobhlach, a.
Lat.
Rivalis.
Gaël ir.
Riohlach. a.
Fr.
Rival.
It. Rivale.
An. Rival.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
a05
CÔTE.
RIVAGE.
Br.
Ribl, S.
Rihla. V.
Côtoyer,
ARBRE. -
- BRANCHE. -
— RAME.
Gall.
Rhwyf, s.
Rame.
Rhwyjo. V.
Ramer.
Br.
Roénv J
Roev S ^'
Rame.
Roenvia )
. > V.
Roevia )
Ramer.
Rocnvier
Roevier
Ramcui
Gaël éc
. Ramh. s.
Branche
Ramh. v.
Ramer.
Ramhaich, v.
Ramer.
Ramhachadh, s. Action de ramer.
Gaël ir. Ramha. s. Arbre, branche, rame.
Ramhaim. v. Je rame.
Ramhaireachd,s. .\chon de ramer.
RAUQUE.
Gall. Rhoç. a.
Gaël éc. Roc, a.
Lat. iîi/)a.
Fr. Rive.
Lat.
Ramas.
Remus.
Rcmigo.
Fr.
Rameur.
Rame.
It.
Ranio.
Reino.
Lat.
Raucus.
RAiyURE.
RIGOLE.
RIDE.
Gall. Rhuj.s.
Rainure.
Rhigol. s.
Rigole.
Rhigoli, V.
Faire une rigole.
Gaël éc. Rug
Rocan
Ride.
Gaël ir. Rag )
Rocan { ''
Ride.
11. ROYAUME.
Br. Roué, s.
Lat. Ruga.
406 RECHERCHES
Br. Baaantclcz, s. Royaume.
( Vovei la famille suivante. )
TENDU.
ROI DE. — Inflexible (au
propre).
FORT. — Puissant, roi.
e(c.
DROIT.
Au figuré, règle, loi.
TENDRE À. — Parvenir,
, arriver.
Gaël éc. Rag, a.
Tendu, tenace, inflexible
(au propre).
Lai. Rigeo.
Raigead, s.
Tension , ténacité.
Rigidus.
Righinn, a.
Roide.
Reachd mhor, a
1. Fort.
Reachd, s.
Autorité, loi.
Rcachdair. s.
Législateur.
Rachd, s.
Loi.
Riaghail, s.
Règle, loi.
Lat. Régula.
Riaghail, v.
Régler.
Regulo.
Riaghlair, s.
Directeur.
Riockos, s.
Roi, règle.
Rac. s.
Prince.
iii^/t, s.
Roi.
Rex.
Riogh, s.
Roi.
Rioghaich , v.
Régner.
Roighne. s.
Chef.
Bw. s.
Roi.
Rui^, V.
Parvenir à.
An. Reach.
B«i^, prép.
Jusqu'à.
Gaël ir. Raigli, s.
Rigidité.
Righin, a.
Roide
jRmc/id, s.
Autorité, loi.
Reachtairr , s.
Juge.
Rac/i<. .s.
Loi.
Riaghail
Riaghal \ s.
Règle, loi.
flmrf/i i
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
^07
Gaël ir.
Riadh. s.
Instruction.
Riaghalloir, s.
Directeur.
Riogh , s.
Roi, rtVle.
Rac, s.
Roi, prince.
Righ. s.
Roi.
Roigline, s.
Chef.
Ris, s.
Roi.
Raigim, v.
Je parviens
Righeadh, s.
Arrivée.
Righim, v.
J'arrive à.
DROIT (au propre),
iî.4AG. — F(7e.
fliSGZ£.
Raison. — Connaissance, intelligence.
Droit (au figuré). — Justice, etc. rectifier.
Gali. Rhaith, s.
Reiz, s.
Br.
jReiz. a
Rciza
Reizia
Reizer
Reizier
Rat
Ratoz
Gaël éc. Raidk i
Raighe \
Reitich, v,
Raidh )
Raith S
Reasan, s.
Riason, s.
Rcusan, s.
Ri5. s.
Gaël ir. Reitighim,
Raidke, s.
Droit.
Règlement.
Régler.
Rang, règle, raison.
Réglé.
Régler.
Celui qui met en
législateur.
Pensée, réflexion.
File.
Rectifier.
Juge.
Raison.
Raison.
Argument.
Intelligence.
Je rectifie.
Jiigp.
ordre ,
Lat. Rectas.
Rege
Lat. Batio.
Ratas.
Fr. Raison.
408
RECHERCHES
Gaèl ir. Ruadli, s.
Grande connaissance.
Reasan
s.
Reusan
Raison. Au.
Reasan.
Ris. s.
Intelligence.
RAYON.
QUI A DES RAYONS (an
propre). — Roae , rouleT, course.
RAYON DE LVMIÈRE. -
- Rayonner, briller, sens de la vue.
Gall. RKaiaà, s.
Rayonnement.
Rhaiadu , v.
Rayonner.
Rheiaw, v.
Rayonner, jeter une lueur.
RMad, s.
Rayon.
Rheiziaw. v.
Rayonner.
Mod. s.
Roue.
4o dérivés.
Rhodellu, V.
Rouler.
Br. Tîôrf. s.
Roue. Lat.
Rota.
Rodella. v.
Rouler.
Rotare.
Gaël éc. Jîiocî/i, s.
Rayon, jet de lumière.
Raidh, s.
Rayon,
Radharc, s.
Sens de la vue.
Radharcach,
a. Visuel.
Roth 1
Roith \ '■
Roue.
BuiJ/ii/, V.
Rouler.
Gaël ir. Riodh \
Raidh ) '•
Rayon.
Radharc, s.
Sens de la vue.
Ce qui est vu.
Radharcach ,
a. Visuel.
Rhotha J
Roue.
Bota, s.
Circuit.
RADE AL.
Gaë! éc. flaf/i, s.
Lat
. Rates.
Fr. Radeau.
An. Raft.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
409
G ail. Rhvyd. s.
lo dérivés.
Wiwydaw, v. Faire des filets.
Br. lloued, s. Filet.
Lat. Rete.
GRENOUILLE. GRENOUILLERE.
Br. Ran, s. Grenouille.
Ranek, s. Grenouillère.
Gaël éc. Ran. s. Grenouille.
Lat. Rana.
CRIN.
Gail. Rliawn.a.
Lat. Crinis.
RÂTEAU.
Br. Rastel, s.
Rastella, v. Râteler.
RasteUad, s. Contenu d'un râtelier.
RUDE. BRUSQUE.
Br. Rust, a.
Rustaat , v. Devenir brusque.
Lat. Rastruin.
Lat. Radis.
Rusticns.
MOTS EN RAPPORT AVEC LE FRANÇAIS.
RAIE.
Br. Raé. s,
CE QUI EST RIVÉ.
Gall. Rkybed. s.
Rhjbediaw, \. River.
Fr. Raie.
Fr. River.
Gaël éc. Ropair
Gaël ir. Ropair
Raipeir
Fr. Rapière.
410
RECHERCHES
RUBAN. LACET. —
Gaël éc. Raibean, s.
Rib, 8.
Gaël ir. Ruibhn, s.
mb i
Ribe
LACS. PIEGE.
Ruban.
Lacs, piège.
Ruban, lacet.
Lacs , piège.
RIBOTEUR. PRODIGUE.
Br, Riboter, s. Celui qui aime à faire des Fr.
orgies.
Gaël éc. Rioboideach, a. Prodigue.
Rioboidim, v. Prodiguer.
ROBE.
Riboteur.
Gaël éc. Rob, s.
Gaël ir. Roba. s.
DÉRAISONNER.
RADOTER.
RÊVER.
Br
Fr. Robe.
Gaël éc.
Gaël ir.
Rambre, s.
Rambrea, v.
Rambreer, s.
Rambreerez , s
Rabhach )
Rabhachaïl \
Rabhan, s.
Rabh. s.
RamhaiLleadli,
Rabhan, s.
ARROGANCE. FIERTE.
Br. Rokaat. v.
Rogoni, s.
Rêverie.
Rêver.
Radoteur.
Radoteuse.
Aimant à donner des avis,
à faire desremontrances.
Rhapsodie.
Sot parler.
i. Rêverie.
Rhapsodie.
Devenir arrogant.
Arrogance, fierté.
An. Rainble ,
Fr.
Rabâcheur.
Rabâcher.
Rave.
Rêver.
Lat. Arrogans.
Fr. Rogue.
CASAQUE. MANTEAU. CHEMISE.
Br. Roheden. s. Casaque, sorte d'habille-
ment que les Bretons
portent sous leur pour
point.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
Br.
Gaêi ir.
Roched, s. Chemise d'homme.
Rocan, s. Manteau.
Fr. Rochel.
FI. Rocke.
Ail. Rok.
411
BOUGIR.
Gaël éc
'v'.ld
Rugliaich. v.
Raçjieach, a. Rougi. Fr. Rouge.
Raice, s. Rougeur causée par un re-
proche. ■ " '
Gaël ir. Rash ) r, - .
\ s. Rougeur.
Ruighe \
Gaël éc.
Gaël ir.
Raigheil, a.
Readhij , s.
Frénétique.
Rage.
Fr.
Rage.
RAT.
•.j..
Br.
Raz,s.
Gaël éc,
. Radan, s.
Gaël ir.
Radan
1; , .;•■ V.'
Fr.
Rat.
Rata
Esp.
Raton.
RUER.
Br.
Rua, V.
.-1 ■
Fr.
Ruer.
Ruaden, s.
Ruade
Ruade.
Ruer, s.
Celui qui rue.
RUT.
Br.
Râd )
But \ '■
Rada. v.
Etre en rut.
Fr.
Rut.
COURIR.
COVRSE.
— Route, chemin.
RÔDER.
— 5e' promener.
Gall.
Rhe, s.
Rapidité.
Rhëad, s. Course.
Rhéada, v. Faire courir.
Rhéawl, a. Qui court.
412
RECHERCHES
Gall.
Rhêd. s.
i5 dérivés.
Rhedeg. s.
Rhedeg )
Rheda j
Rhawd, s.
Rhodiaw, v.
lo dérivés.
Rhodiwr, s.
Course.
Course.
Courir.
Course, route, déroule.
Se promener.
Rôdeur.
Br.
Red, s.
Redi
Redeh
Reder, s.
Rederez, s.
Cours, course.
Courir.
Coureur.
Action de courir.
Gaël éc
. Roid. V.
Reis. s.
Rad \
Rathad > s.
Rod )
Courir vite.
Course, chasse.
Route.
Fr.
Route.
Gaël ir.
Ruacht, s.
Reathaim, v.
Déroute, destruction.
Je cours.
jRoic/. V.
Courir.
Rôder.
Rodoir, s.
Rôdeur.
Rôdeur.
iîia. s.
Course.
An.
Ride.
Biof/i. s.
Course.
Rode.
Riothaim, v.
Courir.
Rot
Route,
RUE.
Gall.
Rhew. s.
Br.
Eh, s.
Fr.
Rue.
RUELLE. ■
PASSAGE.
Gall.
Rhwyli, s.
Fr.
Ruelle.
ROSEAU.
Br.
Raozhlc
Fr.
Roseau.
SUR LES LANGUES CELTIQUES. /tl3
Rr.
Raozek
Raozhlek
Lien plein de ros
RIDELLE ,
TAMIS GROSSIER.
Gaël éc
. Rideal, s.
Gaël ir.
Rideal 1
Raithlcan ) *'
HAVE.
Gaël éc
Gaël ir,
(Raidis, s.
lîOULEAU
. ROULER.
VOLUME.
Br.
Rula, V.
Rouler.
Ruladar, s.
Action de rouler.
Râler, a.
Roulant.
Râler, s.
Rouleur.
Roll. s.
Rouleau.
Rolla, V.
Rouler.
Gaël éc.
Rbl. s.
Rouleau, volume.
Rbl, V.
Rouler.
Gaël ir.
Roi, s.
Rouleau, volume.
Roi. V.
Rouler.
RAXG.
ORDRE. ARRANGER.
Gall.
Rlienc 1
Rhemj j ^"
Rang.
Rhcnciaw)
Rhengiaw^
Mettre en rang.
Br.
Renk.s.
Rang, ordre.
Renka, v.
Ranger.
Gaël éc
. Rang, s.
Rang.
Rangaick, v.
Ranger.
Rainnsich, v.
Arranger.
Rainnsicheach
.s.Rangs.
Gaël ir.
Ranc i
Rang j '^
Rang.
Rainneis, s.
Rangée.
Fr. Radi
Fr. Rouler.
Rouleau.
Fr. Rang.
Ranger.
Rangée.
lllk
RECHERCHES
CLAIR.
RINCER.
— Éclaircir.
SINCÈRE
Br.
Rinsa, v.
Rincer.
Rinsadur, s.
Rinçure.
Gaël éc.
Ran, a.
Évident.
Ruinnsich, v.
Rincer.
Gaël ir.
Ran, a.
Évident.
Ranaim, v.
Éclaircir
Randa, a.
Sincère.
Riiinsim, v.
Rincer.
CHEVAL.
Br.
Ronsé, s.
RÔTIR. GRILLER.
GaU.
Rhost. s.
6 dérivés.
Rôti.
Br.
Rôst, S.
Rôti.
Rôsta, V.
Rôtir.
Rôster. s.
Rôtisseui
Gaël éc.
, Roist \
Roisd S "■
Rôtir.
Gaël ir.
Bosdaim, v.
Je rôtis.
JCHE.
Br.
Biw/cfH, ,s.
'Z.
Gaël éc.
Béas, 3.
Gaël ir.
Rw. .s.
Fr. Rincer.
Rinçure.
Ail. Rein.
Fr. Roussin.
Rosse.
II. Ronsino.
Fr. Rôt.
Rôtir.
It. Ar-rosto.
Ar-rosiirc.
A n . Boast.
Fr. Ruche.
Fr. Riz.
An. Rice.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
415
MOTS EN RAPPORT AVEC L'ANGLAIS.
FROTTEE. DIVISEIi.
FEyDRE. — Déchirer.
BLESSER. — Mutiler.
AFFLICTION.
Gall. RhiJ, s.
Rhvh, s.
Ce qui tend à diviser.
Frottement.
An.
Rub, s. prop.
Rhwhiaw, v.
Frotter.
Gaëléc. Reah, v.
Déchirer, mutiler.
An.
Rub. sens fig.
Ruhaih, s.
Affliction.
Gaël ir. Reubaim, v.
Je décliire, je mutile.
Rubadk, s.
Affliction.
Riihha. s.
Blessure.
ERBER. RÔDEB. l
•QYAGER.
Gaël éc. Reumhair, s.
Rôdeur.
Beum/iaîrfrtc/ifi
!, a. Rôdant.
An.
Ramhh'.
Ramlair
Reamhair
Rôdeur, voyageur.
Gaël ir. Ramhadoir, s.
Rôdeur.
An.
Rambler.
Rcamaire , s.
Voyageur.
C.4BL£.
Gaëléc. ^,
Gaël ir. '^
An.
Ropc.
FRIPON. FRIPONNERIE.
Gaël éc. Rogair, s. Fripon.
Rogaireach, a. Voleur.
Gaël ir. Roqaire ) „
'' , [s. Coquin.
Roguire )
Rogaireachd, s. Friponnerie.
BRUIT. CRI.
Gaël éc. Rac ,
DISPUTE.
Faire du bruit.
Racadh, s. Dispute.
An. Rogue.
An. Racket.
416 RECHERCHES
Gaêléc.|Boic. s.
Dispute.
Buchd. s.
Cri.
Gaël ir. Racaim, v.
Faire du bruit.
Racadli. s.
Dispute.
Rucht, s.
Cri.
ROULER.
Gaél ir. Rocan, v.
An. Roek, v.
ESPACE. CHAMBRE.
Gaëléc.J_
„ .. \Rum,s.
Gaël ir. f
An. Room.
SE/GLE.
Gall. Rhyi), s.
An. Rye.
ESPÈCE DE GALE QUI VIEIST À LA TETE DES PETITS ENFANTS.
Br. Roch. s. An. Rash.
MULTITUDE.
Gaëléc.j^^^^_^ Multitude. An. Roat.
Gaël ir. )
DISPUTE. CONTESTATION.
Br. Riot. s. An. Uiot.
Riota. V.
Contester.
Rioter, s.
Querelleur.
COURIR.
caruièbe.
HÂTE.
Gaëléc./„. ,
Gael ir. )
Carrière.
An. Run, V.
Rean, s. Hâte.
TINTER. PARLER HAUT. SE DISPUTER. BAVARDER.
Gall. Rhiny, s. Tintement.
Gaël éc. Rantair, s. Parleur. An. Ranler.
Rean(jair, s.
Gaël ir. Rant, s. Verbiage. Rant,\.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
417
CIIEnCHEn E.\ FAISAXT t/V REMIE-MKNAGE.
Gaël éc. liannsaick, v.
Rannsachadh, s. Rpclierclie.
Gaël ir. Ransiiuihitn, v.
fiannsachadli
Hoiiiisugkadh \
s. Heclierclie.
An. liansak.
MOTS EN RAPPORT AVEC LE GREC.
MASSE.
or.ANDEVr,. somme. — Charge, addition.
SOLIDITÉ. — Rendre solide, ferme, juission, condensation , abrogé.
CORPULENCE.
Gall. Sum, s. Somme, grandeur.
5 dérivés.
Sumiaw, v.
SYvnu, V.
SYvru, V.
Syvjn, a.
SYVYr, i\.
Br. Samni, s.
Samma, v.
Sammedein ,
Samnier, s.
Samnmz, a.
Gacl éc. Somallackd , s. (>orjuilence.
Somalta. a. Corpulent.
Sunddaich, \. Comprimer, condenser,
abréger, faire la somme.
Sundachadh , s. Somme, sommaire.
Suim,s. Somme, montant.
Sunt, s. Somme, montant,
(iaël ir. Somalfachd , s. Corpulence.
Somalta, a. Corpulent.
Sunddaighim,\ . .Additionner, abréger.
Suim, s. Somme, montant.
Faire une somme.
Rendre solide, ferme.
Rendre solide, ferme.
Dune ([uallté ferme.
Tendant à alTermir.
Somme, cbarge.
Charger un cheval.
Sous-peser.
Chargeur.
Lourd.
Fr. Somme.
(Charge.
Gr. Zwfi*.
Lat. Summa.
Fr. Somme.
li\8
RECHERCHES
Cr.EUSER. EMDER.-
VAISSEAL'
. ESQUIF.
MARINIER.
Br. ShaJ, s.
Esquif.
Gaêl éc. Scioh \
Sgiop V.
Creuser, év
ider.
Gr. Sxa'iTTW.
S(job )
Scafa, s.
Esquif.
2xa(pr7.
Syiob, s.
Vaisseau.
I.Kd(pos.
Scjiobach. a.
Naval.
2xa^/or.
Sjiobadli, s.
Flotte.
Sçiiohair. s.
Pilote.
Sgiobaircachd
, s. Fonctions
du pilote.
Sciopair, s.
Marinier.
r7acl ir. Sciop. v.
Creuser, év
ider.
Scaja \ ^'
Esquif.
Lat. Scapha.
Fr. Esquif.
SyaJ, s.
Vaisseau.
S(jiob, s.
Vaisseau.
An. Skiff.
Scjiobach, a.
Naval.
Ship.
Sgiobadk. s.
Flotte.
Sgiohair, s.
Pilote.
PL^iV (au figuré).
Gaël éc. 5ccwiA, s.
Gr. ^x^(ici.
Gaël ir. Sccimh, s.
5cfjm, s.
£SrOiIf.4C.
Gaël éc. S/amac, s.
Lat. Stomachu
Fr. Estomac.
Gail. Sâç,s. Gr. IdKxos.
12 dérives.
Saçu,\. Mettre dans un sac.
Br. Sac h., s.
Sacha, v. En-achcr.
Gaél éc. Sac, s. Lat. Saccus.
Sac, V. Ensacher.
i
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
til9
Gaël ir. Sac, s.
Sacadli
Sacail
Sacaiçjhii
Sa chai ni
Ensaché.
Y. J'ensache.
P.IIX. TRANQUILLITE. SILE^'CE.
Gall. Sygan, s. Chuchotement.
Sygaim. v. Chuchoter.
Gaël éc. Siqh i
.•;. > s. Tranquilhte, paix
Gaêl ir. Siotlt, s. Tranquillité, paix
Fr. Sac.
It. Sacco.
CHUCHOTEMENT.
Gr. 2<yr<.
BOUILLI li. VIANDE
BOUILLIE.
Gaêl éc. Sot, V.
Bouillir par
trop.
Gr.
2éco.
Sod, s.
Viande boni
IHe.
An.
ZeaBek.
Sodden.
CHÂTHEIi.
Br. Sra: .
Châtré.
Gr.
lÙTtâScûV.
Spaza, V.
Châtrer.
Lat
. Spado.
Spazard, s.
Impuissant.
Spazcr, s.
Châtreur.
Gaêl éc. 5pait/, s.
Eunuque.
Spodh, V.
Châtrer.
6 dérivés.
Gaël ir. Spaid, s.
Eunuque.
'
5/50f/l, V.
Châtrer.
Spothadh, s.
Action de châtrer.
HÂTE.
Gaël éc. 5peù/. s.
Gr.
STTov^rf.
Speideach, a.
Faisant des
progrès.
Speidcach, v.
Hâter.
An.
FI.
Spced. V. et s.
Spoed.
SOtfiî/TîE.
Gaël éc. Smcat, \.
Gr.
An.
MetSàw.
Snule.
27.
420
RECHERCHES
OMBRE.
IMAGE. — EJfiyie, Idée.
OMBRAGE. — Crainte.
Br. Skeûd, s.
Ombre, image.
Skeûden, s.
Représentation, idée.
Sheûduz, a.
Qui a une
ombre.
Gaël éc. Sgath. s.
Ombrage ,
ombre.
Gr.
i:«<a'.
Gaël ir. Syath, s.
Ombrage.
llHld^Ci).
Sgath. s.
Crainte.
^xiâaSa.
Scail, s.
Ombre.
S««(wu.
Scailim, v.
J'ombre
^xiapôs.
Sejail, s.
Ombre.
EXCITER. ÉPERONNER.
Gaël éc. 5/ui(/, v.
Gr.
It.
Stizzare.
VAISSEAU.
Gaël éc. 5ca(/
Gr.
S;^eJ('a.
Gaël ir. Scud, s.
S^L/FE.
CBACiiAT. — Cracher.
BAVE. — haver.
MVCVS.
Gaël éc. SU, s.
Salive.
Gr.
2/aXor.
Seilich, V.
Saliver.
Sabhlaich, s.
Salive.
Lat.
Saliva.
Gaël ir. .Si7md/i |
Salive.
.Seilighim, v.
Je .salive.
Seileach, a.
Muqueux.
PARLER. CHANTER. -
— HARMONIE. -^ PSAUME.
Gaël éc. 5a/m, s.
Psaume.
Gr.
To(X>a..
Gaël ir. Sal, v.
Parler.
Sallam, s.
Harmonie.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
Ciacl ir. Salinadoir / r. i •
^ , . , s. Psaimisle.
balinaire \
Sait, s. Psaume.
Saltair, s. Psautier.
N. B. La racine sal a fourni des dorivcs qui sont
dus à la religion cliréticnne.
421
MEB. SEL. SALER.
Br. 5a//, a.
Sale.
Salla, V.
Saler.
Gaël éc. Sail, s.
Mer, sel.
Sailc, s.
Sel.
Sali, V.
Saler.
Sal. s.
Sel.
Salami, s.
Sel.
Gaëlir Saile )
Sal \ '■
Mer, sel.
Salann )
Sel.
Salan \ ''
Saillim, v.
Je sale.
Saillie, a.
Salé.
Saileid, s.
Salade.
ARRACHER. DÉPOUILLER. VOLER.
Gaël éc. Spiol, v.
Arracher.
Spuill
Spaille *■
Dépouille.
1 1 dérivés.
Gaël ir. Spioladh, s.
Action d'arracher.
Spuilin, V.
Dépouiller, voler.
PIQUANT. BRANCHE.
Gaël ir. Sgolb, s.
PENSÉE.
Gaël éc. Smiiain, s.
Pensée.
Sumuainich, v.
Penser.
Gr. Ali. gén. à\6s.
Lat. Sal. salis.
Fr. Sel.
Lat. Sal.
Fr. Sel.
Salade.
Gr. Y.TnxXvoaofioii
Lat. Vello.
SpoUuin.
Gr. SxôXoif'.
Gr. Mrjtn
422
RECHERCHES
Gaél ir.
Snmaine, s.
Pensée.
Lat. Mens.
Smuainim, v.
Je pense.
ÉPONGE.
Gaël éc.
Sponcj,s.
Gr. 'E.Ttàyyos.
Gaël ir.
Sponc
Sponcj
Lat. Spomjia.
Fr. Éponge.
noiDE. —
- FORT TENDU
Br.
Stên.a.
Stêna, V.
Roidir.
Gr. Teivu.
Stênadur. s.
Action de tendre.
Stender. s.
Roideur.
CHAIR.
Gaël ir.
Searcoll, s.
An. Sa'p^
gén. aa.px.6s.
SEC.
Gaël éc
. Searg, a.
Gr. Snpds.
Searg , v.
Sécher.
Ejjpa/fùJ.
Gaël ir. Sèarg , a.
Seargaim ,
Sec.
Je sèche.
Br.
Sper, s.
Speria, v.
Spériuz, a.
Concevoir.
Fécond.
Gr. ^Ttopos.
Fr. Sperme.
FIRMAMENT. ■
Gaël éc. Spear, s.
Gaël ir. 5/)pir, s.
E MER AU DE
Gaël éc.
Gaël ir
Sinarag ,
Gr. Si^arpa.
Lat. Sphera.
Fr. Sphère.
Gr. ^(lâpaySoi.
Lat. Smaragdus.
Fr. Émcraudc.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
423
SÉPARER.
TAILLER. — Graver, écrire.
GRATTER. — Gralclle.
Br. Skrah . s.
Action fie gratter.
Skraba, v.
Gratter.
Skrabaden, s.
Égratigiuire.
Shriva, v.
Écrire.
Gaël éc. Sijriob
Gratter, sillonner, gr
Sgriobh "•
écrire.
Sgrioban^ s.
Étrille.
Sijriobair, s.
Graveur.
Sgriobach, s.
Gratelle,
5cro6, V.
Gratter.
Syreab, s.
Gratelle.
5crea/) , s.
Gale.
Scriûb, V.
Racler.
Scriob, s.
Grattoir.
Scriobach, a.
Grattant.
Scrot, V.
Gratter.
Scriobh, v.
Ecrire.
Gaël ir. Scaraim, v.
Séparer.
Scaramhain, s
. Séparation.
Scaramhail, a.
Séparable.
Sgrabaim. v.
Je gratte, je sillonne,
Sgriobaim, v.
Je grave, j'écris.
5 dérivas.
Scrobaim, v.
Je gratte.
Sgreab, s.
Gratelle.
Screab, s.
Gale.
Scriobaim, v.
Je gratte.
Scriobhaim, v.
J'écris.
Scribhin, s.
Écrit.
Screaptair, s.
Écriture.
CJÎ/ ^/GU.
Gaël éc. Sgaireachd, s.
Gaël ir, Sgairf. s.
>{/», ypa-nTÔs, a.
Lat. Scribo.
Lat. Scriptura.
Gr. Frifpus.
424 RECHERCHES
Gacl ir. Siiairtcacdh
S(jairteadh
Scfuirtim, v. Pousser un cri aigu.
ASTRE.
Br. Steren, s. Gr. Xenrip.
Lat. Astram.
Gaël éc. Steorn, s.
MOTS EN RAPPORT AVEC LE LATIN.
FAIIIE UyE LEVEE DE TERRE.
JETER. — Dissiper.
EMPILER. — Construire, bâiir.
LEVER. — Elever, maqnificjiie , superbe, ortjucillcux .
Gall.
Br.
Stch , s.
Ce qui est entassé.
Syher, a.
Ayant tendance à s
'élever.
Lat.
Super.
8 dérivés.
Syheri, s.
État élevé.
Syberw , a.
Magnifique.
Lat.
Siipcrbus.
Sybenvi, v.
S'enorgueillir.
Saperbirc.
Saô
Sav
/ s. Hauteur, montée.
Saven, s.
Levée de terre.
Scvel, V.
Lever, élever, hausser.
Lat.
Sepelio.
5ca7, V.
Bâtir, construire,
ériger.
N. li. Je lais une exception à la règle que je me suis imposée , de ne mettre aucun
mot latin , etc. en rapport avec un mot celte quand l'analogie du sens n'est pas
évidente. J'espère que cette exception me sera pardonnée. Elle ne saurait tirer à
conséquence. Toutes ces langues appartenant à la même famille , il est permis , à la
rigueur, de chercher dans une d'elles le sens primitif d'un mot qui se trouve dans
une autre de la même famille. Et comme le mot qui nous occupe se rapporte à un
usage très-ancien dans toute l'Europe , je me suis permis cet écart. On ensevelissait
les morts sous des tertres artificiels, et les mots anglais barrow , bury (dérives <lii
gallois), dont l'un signifie celte espèce de tertre, rt l'autre cnfciciiV, présentent
la même liaison d'idées que seicl br. cl scpclio latin.
SUR LES LANGUES CELTIQUES
Gaë! ir. Sab, a. Uissipt^.
425
Lat. Sipo.
Dissipa.
N. B. Dans lu sccoude édition , le Dictionnaire latin-français Je Wailly , bu mot
dissipa, donne la racine sipo Inusitée, je ne sais sur quelle autorité; mois sans
doute il est justifié par le sens du composé , et ce sens se trouve exactement dans le
gaèl.
SUIF. —
- SAVoy.
Gall.
Scbon, s.
Masse de savon.
Lat. Sapo.
Sivjv, s.
Suif.
Br.
Soa }
Soav \ *•
Suif.
Sncn, s.
Pain de suif
Snach ]
Soavch i '■
Qui a du suif.
Soavi, V.
Enduire de suif.
Soavon, s.
Savon.
Fr. Savon,
Soavoni, v.
Savonner.
' ( Siabunn, s.
Gaël ir.
Savon.
CHAPELLE.
Gaël ir. Scpeal, s.
Lat.
Capclla.
BALA YER .
Br. Skuba, v.
Lat.
Scopa.
Skub(!len,a.
Balai.
Skubeler, s.
iMarchand de balais.
Skuber, s.
Balayeur.
Skubérez , s.
Balayeuse.
Shibien, s.
Balayures.
Gaël ir.j "^
SAPHIR.
Gaël éc. Sapair, s.
Sapaireach, a.
De saphir.
Lat.
Supphin
Gaël ir. Saphir^ s.
SOUPLE.
Gaël éc. Subailt, a.
Souple.
Fr.
Souple.
Sublaicli, V.
Rendre souple.
426
RECHERCHES
SEMBLABLE.
ECHAMILLOy.
Gacl éc. Samhail, a.
Samhailt, s.
Samhaltan, s.
Samhaltanach, a
Samhlach, a,
Samhlachadh, s.
SamMachadh,à.
Samhlachas, s.
Samhladh, s.
Samhlaich, a.
Samhuilt, s.
Samliuil, a.
5ampiai
Gaêl ir. SamhuiU , s.
Samhail, a.
Sampleir i
Sampal > s,
Sampla )
JAVELOT.
Br. Spé-fe, s.
Semblable.
Ressemblance.
Emblème.
. Emblématique.
Ressemblant.
Comparaison.
Comparé.
Analogie.
Comparaison.
Assimilé.
Ressemblance.
Semblable.
Exemple.
Ressemblance.
Ressemblant.
Exemple.
Lat. Similis.
Lat. Exemjnum.
An. Siunple.
An. 5aH
Lat. 5/)ica.
Fr. Pique.
Br. Splann, a. Lai. Splendulus.
Splannaat, v. Rendre ou devenir clair. Splcndeo.
CHAMBRE.
Gaëi ir. Seomra
Seomar
Lat. Caméra.
Fr. Chambre.
Br. 5a/, s.
Gaêl éc. Seughal
Seul
Seal, V.
Sceller.
Lat. Siqilluii
SUR LES LANGUES CELTIQUES. ^27
Gaël ir. ScaLi
Seula
Sceau.
An. 5fa/.
Seulaim, v.
Sceller.
COUCHE. — LIT.
Gaël ir. Seol, s.
Lat. Sella.
CELLULE.
Gaël ir. Sealladh, s.
Lat. Ce//a.
ÉCt/. ÉCUYER.
Br. Skoed, s.
Écu, espèce
de bouclier.
Lat. Scutum.
Shoedcr, s.
Ecuyer,
DOUCEUR. (Au propre, au figuré. )
PLAISIR.
SVAVITÉ. — Gentillesse, civilité.
CALME. — Repos, sommeil.
Gaël éc. Saimlie , s.
Plaisir.
Suabh, a.
Doux.
Suabhas, s.
Douceur.
Sibhealta, a.
Poli.
5i6m;<ac/irf
i
Sibheilteachd
a. Civilité.
Siobhailteachd
i
Sibheilt 1
St'ofc/.ai7« î ""■
Civil.
Saimh, a.
Doux, agréable.
Saimh, s.
Douceur.
Suaimhnes, s.
Repos, calme, sommeil.
Saaimhneas, s.
Repos, calme, sommeil.
5uaimneasac/t,
a. Calme.
Gaël ir. Saimh, a.
Agréable.
5uat/i,a.
Doux.
Siiabhais, s.
Douceur.
Seimh, a.
Doux, modeste.
Sibhealta i
5i6/uaifo '''•
Civil.
Lat. Suavis.
Suavitas.
/i28
RECHERCHES
Tranquille, calme.
Gaël ir. Sainih, a.
SuiinJi \
Saiinhe \ s. Tranquillité.
Saimcachd i
Suaimhncas, s. Calme.
5 dérivés.
Suanaim, v. Dormir.
6 dérivés.
Gaël ir. Saim )
Sam y
Lai. Sum.
SOMMET.
Gaël ce. Sainaid.
CHEMINEE.
Gaël éc. Saimlear. s.
Gaël ir. Saimneadh,
CITÉ.
Gaël ir. Sithhhe , s.
Sithbheach. i
TRICOT.
Br. Stamm, s.
Stanmier. s.
Civil.
Tricoteur.
Lai. Sunimus.
Fr. Sommet.
An. Summit.
Lat.
Caminus.
Lai.
Civilas.
Civilis.
Lat.
Stamcn.
ET AELE.
Br. Staol, s.
Gaël éc. Stubull
Stapull
Gaël ir. Stabla, s.
Stabul, s.
Lat. Stahulum.
Fr. Établc.
II. Stalla.
Esp. Esiublo.
An. Stable.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
429
ÔTER DE. . . . BROSSE. BALAI.
{ .article qui devrait èlre réuni à celui de Balayer, p. 4a5. )
Br. Scuba, s.
Brosse.
Scuabaf, s.
Gaël éc. Sgiap, v.
Sgiob, V.
Scaab , s.
Balai.
Oter de.
Oter de.
Brosse.
Sgaab, s
Sgiiab, V.
Gaël ir. Scaabaim. v.
Balai.
Balayer.
J'ôte de.
Scaab . s.
Brosse.
Scuabaim. v.
Je brosse.
Sgaab, s.
Scaab, v.
Balai.
Balayer.
srtrPÊlTî.
Gaël ir. Sttopas, s.
CLABAUDEUR.
Gaël éc. Sglamhuir, s.
Grondeur.
Sjlamh, V.
Gronder.
SE/GLB.
Br. 5r(ja/, s.
Gaël éc. Seagall ^
Gaël ir. 5fa^a/
S£AS.
INTELLIGENCE.
CVP.IEVX.
Gaël éc. Seac//i, s.
Sens.
Seagha. a.
Gaël ir. 5ea^/i
Curieux.
Sens.
Scaghmhar, a.
Ingénieux,
Lat. Scopa.
Esp. Escobit.
Lat. Stiipur.
Lat. Clainar
Lat. Secale.
Fr. Seigle,
Lat. Sagax.
PRETRE. SACIIIFICE.
Gaël éc. Sagarl, s. Prêtre.
430 RECHERCHES
Gaêl éc. SacMr, s.
Prêtre.
Sacrail, s.
Sacrifice.
Gaël ir. Sagart ]
1
Sacair
. s. Prêtre.
Sacard ]
1
Sacarbhmç) ^
Sacraili '
s. Sacrifice.
Lat. Sacerdos.
Sacram.
Sacrifis, s. Sacrifice.
N. B. Mol à cause dp sa terminaison évidemment
empruntée. Je le mets ici parce qu'il a appartenu par une
racine à la famille ; l'autre racine se trouve dans les
langues celtiques, mais avec une autre forme.
SUIVRE. IMITEIi.
Gaël ir. Sechim | Lat. Sequor.
Seichim
À LAISE. À LOISIR.
'iSocair. a. Lat. Socors.
Gaël ir.)
5 dérivés.
PiQlAyr. — Dard.JIcche, archer.
TRANCHAyr. — Couteau.
Gaêl éc. Saigh, s. Tranchant, le fil d'une Lat. Srcare.
lame.
Saighead, s. Pique. Sagitta.
Saighcadh,\. Darder.
Saighdear, s. Archer. Sagittarius.
i s. Couteau.
Socadli )
Soc, V. Couper avec un couteau.
Gaël ir. Saighead, s. Dard.
Saigheadoir, s. Archer.
(s. Couteau.
.Soicead
SUR LES LANGUES CELTIQUES. 431
SEC.
SÉCHER.
DESSÉCHÉ. Soif.
N. B. La même liaison d'idées, d'ailleurs si cvidonic
et si naturelle , se trouve en anglais avec le mot dry ,
qui est dérive de l'allemand. Le sens primitif, sec . si-
gnifie aussi l'adjectif ayant soif.
Gall.
.SVca.
Sec, desséché.
Sjc , s. adj .
34 dérivés.
Ce qui est sec.
Syçu, V.
Dessécher.
Br.
Siac'h, a.
Sec.
Sec' ha, V.
Sécher.
Sec'hdcr, s.
Sécheresse.
Sec lied, s.
Soif.
Sec'hedi, v.
Causer de la soif.
Sec'hedih, a.
Altéré.
Sec'hedu:, a.
Altérant.
Sec'hor, s.
Sec'horek, s.
Temps .sec.
Lieu où l'on fait sécher la
lessive.
Gaël éc,
. Scac , a. V.
Sec, sécher.
Sic, a.
Sec. Lat.
Sicctts.
Gacl ir,
. Scachad \
Secc ! a.
Sic )
Sec.
Seachaim , v.
Sécher.
GÉNÉRATION. EXISTENCE. ÂGE.
Gaêl éc,
Gaêl ir.
. Saoghal. s.
Saoghal
Saighcas > s.
Saoth )
Lat.
Sœcuh
SIGNE.
Gaël éc
Gaël ir.
. Sighin, s.
Sighinich, s.
Sighin, s.
Signead, s,
Signeadh, a.
Lat.
Marque.
Marquant.
Signai
432
RECHERCHES
suc.
svcEn. ■
- Teter.
IMBIBEB. — Faire imbiber, tremper.
Gall.
Swc. s.
Swg. V.
Ce qui est trempé.
Tremper.
Sug, s.
Suc.
Lat,
, Succus.
37 dérivds.
Sugaw, V.
Sucer.
Gaël éc
. Suigli i
Sug ) '■
Sugh ^
Suth \ '■
Sucer.
Suc.
Gaêl ir.
Suigliim
Suchaim
Sucer.
AUTREMENT. À CÔTÉ.
Gaël éc
. Seach,ad\.
Seachaim, v.
Éviter.
Lai.
Secus.
SALIVE. -
— MUCUS.
CRACHEK.
Gaël éc,
Smug, s.
Smug , V.
Smugaid J
Smuig )
Smuigeach, a.
Cracher.
Mucus.
Muqueux.
Lat.
Mucus.
Gaël ir.
Smug, s.
Smugach , a
Salive.
Muqueux.
SOIE.
Br.
Seyz . s.
Gaël éc.
Sid, s.
I-at.
Sela.
Gaël ir.
Sigir, s.
PLÉNITUDE.
ABONDANCE.
SATIÉTÉ
Gaël ce.
Saitheuch, a.
Saithtachd
Rempli.
Lat.
Satts.
Sath
s. Saliclé.
Satio.
Gaël ir. Saitheach, a
Saith, s.
Saithead
Sath
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
Lat. Satictas.
^33
Rempli
Satiété.
s. Satiété.
ASSEOin. ! . '] : .
ÉTABLIR. — Demeurer.
SIÈGE. — Pour se reposer, pour prendre une ville.
GaH. Sez, s.
Siège.
Lat. Sedes.
Seza, V.
S'asseoir habituellement.
Sedere.
Se:u, V.
Siéger.
[N.B. Le:
= dh.]
Sadell, s.
Selle.
Br. Aseza. v.
S'asseoir.
Sicha, V.
Assiéger.
Fr. Assiéger.
Gaël éc. Suidh. V.
S'asseoir.
Saidhe, s.
9 dérivés.
.ScÙZ/liV, S.
Action de s'asseoir.
Chaise, siège.
5a)V/e, s.
Siège.
Sead.s.
Site.
Fr. Site.
Seagad, s.
Siège.
Siège.
Sadhal, s.
Selle. "'^
It. Segçjia.
Soadh . s.
Lit, couche.
Gaël ir. Suidh, s.
Action de s'asseoir.
■ < «-■^■' "■■,;■-
lo dérives.
Suidheachan
Suidheocj
s. Action de s'asseoir.
■ ■.■.]:■}■]'■■'/ - '■■,
Suide, s.
Siège. ■■■'■ ■''
: , ''v>jj»ifil o
5affAai/, s.
Habitation.
Sadhal, s.
Selle.
Soadh, s.
Lit, couche.
BOUCLIEII.
Gaël éc. Syiath, s.
. :" • ■
1 .-■ >.• >;-^-
> s. , .„
1 . .- .:■.., ri.
Lai. Scutum.
Gaël ir. 5(/ia</i |
';i:..
5ceo< i
■ '■:<-
; , ■^.l■i'^'".i.■'^
: galloij
28
^34
RECHERCHES
ARRÊTEB.
Br. Stat
Lai. Sio.
Stad "
Stalas.
Gaël éc. Siad. v.
Stad, s.
Uiifi pausp.
Staid, s.
État.
8 dcnv^s.
Gaël ir. Stad. v.
Arrêter.
VOL. RAPINE.
Gaël éc. Slad. s.
Lat. Lntro.
Gaël ir. Slad. s.
•
Sladuire, s.
Voleur.
iVQEl^/). LIEN.
Gaël ir. Snadhm. s.
Lat. Neo.
8 dérivés.
Netum.
EXAMINER. CHERCHER.
Gaël éc. S^rud. v.
Lat. Scratari.
Sgrudachad, s,
, Examen.
Sgriidach, a.
Examiné.
Scjrmladh, s.
Examen.
Sqradadh, a.
Examiné.
Scjrudaich, v.
Examiner.
Gaël ir. Sfjrudaim , v.
J'examine.
Sjjrudadh. s.
Examen.
SAILLIR. SAUTER.
Gall. ^S«», s.
Ce qui est extérieur.
Ur. ^S'a/.s.
Saut.
5a/a,v.
Sauter.
Lat. Salio.
Sa/cr, s.
Sauteur.
Sa/erez, s.
Sauteuse.
Gaël éc. 5a«<air, v.
Trép.gner, etc.
Gaël ir. 5aU, s.
Saul.
Saltus.
Saliairim, v.
Sauter.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
'i35
GOVTTE.
- - TOMBER
GOUTTE A GOUTTE.
Br.
Stnla, V.
Tomber goutte à goutte.
Lat.
StUUi.
Gaël éc.
SU, s.
Goutte.
OV,,:-.
Gaël ir.
SU, s.
Silim,\.
Goutte.
Tomber goutte à goutte.
,!:■:'
SAULE.
Gall.
Heligen.
'
Lat.
Suluv.
Br.
Haleguen
, halecq. .
Gaël éc
. SeUeach .
s.
Gaël ir.
SaU
■'■'■"' •
SaUe
s Saule.
Seileacli
Saileog, s
Saule blanc.
CELLIER.
. ■•n:^.
Gall.
Setleir
)
■ .,ir, ■,,.•,;,.,-
.•.:.;
Br.
Crlljcr
(
s. .,■.•!•.',;.;■;';
Lat.
CeUo.
Ceilher
.(i-rrr! .0.
Gaël éc.
\seileir, s.
('. il ,,;
Gaël
ir.
SOLEIL.
LVMIÈRE.
ÉCLAT. — Bcmité.
VUE. — Guette, observation , (/ardc, consenalion.
Gall.
Br.
iV. s. Cette sérir d'idées :
différeutes familles de mot».
st d.'
Snl. s.
Soleil. ... ..s...
Gr. Û-Kioi.
Lat. Sol.
SyUt.s.
Ce qui est clair, beau.
Syll, s.
Vue.
2. dérivés.
, , ^
SyUu. V.
Voir. ■-■•'>:■ : .
' '.,.,.'
Sylw, s.
Vue.
v:,''u.'.
Sjlwi, V.
Voir.
Salw, s.
Observation, remar(|ue.
Swjl, s.
Salut.
Swylaw. \.
Con.server, sauver.
L.at. Saliarf
Sùl, s.
Soleil.
■26.
Zi30
RECHERCHES
Br. Salver, s.
Sauveur.
Salvel . a.
Sauvé.
Savelri, v.
Sauver.
Gaèl éc. Sol, s.
Soleil.
Solas. s.
LumiiVe.
Soil, s.
Soleil.
5oi7/eJr, a.
Brillant.
Soillsc. s.
Éclat.
5oI7Zsfc/l.^.
Briller.
5o/«s, s.
Lumière.
Solas. s.
L'une.
Solasach. a.
Lumineux.
Solusachil. s.
Lumière.
5,,/ , s.
Soleil.
5ai/, V.
Saluer.
Sabhail . v.
Protéger, sauver.
An. Save.
Sabhail , s.
Protection.
Sabhaileach , a.
Frugal.
Sabliailcachd, s
. Frugalité.
Sabhailiche, s.
Économe.
Sabhailt. V.
Sauver,
5aWia;, s.
Grenier.
Sabhalach , a.
Frugal.
Sabhalachd, s.
Parcimonie.
Sabhaladli, s.
Salut.
Sabhalaiche , s
. Homme sobre.
Sabhaltachd. s
. Protection.
So/a5, s.
Consolation.
Lat. Solatium.
Solasach . a.
Confortable.
\.¥v. Soûlas.
(iaêl ir. 5u/, s.
Soleil.
So/rts
50/
Lumière.
Soillsc, s.
Splendeur.
7 dérivé».
5o/ui. S.
Lumière.
5«/. s.
Soleil.
5«.7.s.
Garde.
Sadiin . v .
Je salue.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
/i37
Gaël ir. Slaintc, s.
7 dérivés.
Sabail |
Sabhal \ ^'
Sabhailim, v.
Sabliail, s.
Sabhaileach, i
Sabhairle, s.
Sablialach , a.
Sabhaladli, s.
Sablialaim , v.
Sablialtachd .
Solas , s.
Solasach, a.
Santé.
Grenier.
Sauver, préserver.
Siilut. V..
Conservateur.
Chien vigilant.
Vigilant.
Prolrction.
Sauver.
Sécurité.
Réconfort.
Confortable.
Lat. Solatium.
TALON.
Br. Seul, s.
Lat. Calx.
TRANQUILLE. PAISIBLE. CALME. ''■•
Br. Sioul, a.
Sioulaat, v. Tranquilliser, pacifier.
Sioulded,s. Tranquillité, calme.
Lat, Silin
SOL.
FONDEMENT. — FONDATION. . f - j ,:
SVBSTANCE.
ÉLÉMENT.
— De la parole
, syllabe , faire ou réunir l
Gall.
Sail. s.
Fondement.
Sjl, s.
Sol.
Sjlwez, s.
Substance.
22 dérivés.
5yZi«ezu. v.
Sylwezus, a.
Substantiel.
&•«, s.
Élément.
Silleb, s.
Syllabe.
5//Ha.v.
Enoncer des syllabes.
Silliaw, v.
Faire les éléments.
.Si7/(, s.
Syllabe, élément.
Siltiuiv , V.
Assembler les éléments.
Lat. Solui:
438 RECHERCHES
SILLO.W.
Gall. Sjlc,s. Lài. Sulcus.
ENCHANTEMENT (au propre et au figuré).
BOXBEVR. — Prospérité, santé, etc.
niTES SACRÉS. — Enchantement, sainteté.
N.B.Li magie était une brauche fondameotale de la
religion et des rites des druides. Druide et magicien
étaient svnouvmes; c'était le
mot.
Gall.
Swyna, v.
Amasser des remèdes.
Swjnaw, V.
Traiter, soigner.
Br.
Sant, a.
Saint.
Lat. Sanctus.
Gaël éc,
. Sain, a.
Sain, bien portant.
Sanas.
San j
Sanet \
a. Saint.
Sanctair. s.
Sanctuaire.
Gaël ir.
Sean, s.
Prospérité, bonheur.
Seanadh.a.
Bénédiction.
Seanaim, v.
Bénir.
Seannaire, s.
Bonheur.
Seunla, a.
Enchanté, sacré.
Sain
Sainchreacli
■ a. Bien portant.
Sanet, a.
Saint.
Sanctoir, s.
Sanctuaire.
N. B. Il se peutque, lorsqu'un c se trouve ajouté à I
racine , le mot soit coipruntc ; mais la racine , dan
ces diverses acceptions, est évidemment celtique.
SOUPER.
Gaël ir.
Sene, s.
Lai.
Cœna.
SON.
ACCENT
— Chant.
VOIX. —
- Brait.
Gall.
Sain, s.
Seiniaw, v.
Son.
Ri^sonner.
Son. s.
Bruit.
Lat.
Sonus.
Soniaw . v.
Faire du bruit.
Sonare.
Sian, s.
Son , bruit.
6 dérivés.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
^39
Gall.
Sivniaiv , v.
Résonner.
Br.
Sem l
Soni )
. Rendre un
son.
Son
Sonn
Son.
"■■
Soner
Souner
Sonneur.
.V..
Gaël éc
. Sian, s.
Son, voix.
cri.
Sian, V.
Résonner, crier.
Siansach, a.
Mélodieux.
Soin, s.
Son, bruit.
Soin, V.
Faire du bruit. '
Seinn. v.
Cliaoter,
Seinn, s.
Chant.
1
Son,
Son.
"'■ '-' '
Sanas, s.
Voix basse.
:rro., .
Gaël ir.
Sian, s.
Son.
■vr..l
Siansa, s.
Harmonie.
:;s!'
6 dérivés.
Soin, s.
Son , bruit.
Soinini, v.
Résonner.
Seinnirn, v.
Chanter.
■1.'::';
5fmn, s.
Chanteur.
,
Seinm, s.
Chant.
.■ i:\'a ..
5on. s.
Son.
5anas, s.
Sonneur.
'..'■': ;
SENS.
SENTIMENT.
PENSÉE
— Observation
Gall.
Syn, s.
O7 dérivés.
Sentiment.
Sjniad, s.
Sensation.
Syniaw . v.
Sentir, percevoir.
^^nu, V.
Observer.
Gaël éc.
Gaël ir.
Siunnsa )
Sens.
■ ^^■^ ■ ;A tj
VIEUX.
.. .: ...
Gaël éc.
Sean, a.
' >\. •:iJ
Fr.
Son.
Sonner.
An. Sing.
Lat. Sensus.
Sentio.
Lat. Senex.
4/i0
RECHERCHES
Siècle.
Gaël ir. Seau . a.
Ici devrait se placi
lies plus considciabl
ai perdu la liste, et
SIÈCLE.
Gaël ir. Sine, s.
MURMURER.
INVECTIVE.
CALOMNIE.
SCANDALE.
Br. Skandala, v. Murmurer.
Gaël éc. Sgainneal.s. Scandale.
Sgainnealaich, v. Scandaliser.
Gaël ir. Scunnail ) ^, , ,
. > s. Scandale.
Sgainnil )
S(jrinnileach, a. Scandaleux.
Sgannal, s. Invective.
Sgannalach , a. Injurieu.\.
une famille très-nombreuse et
i dans les langues gaclcs. J'en
l'ai pu la refaire à temps.
Lai. Scaiulaluni.
ETAIN.
Br.
Sléan. s.
Steana, v.
Étamer.
Steaner, s.
Etameur.
Gaël éc.
, Stain i
Staoin \ ^'
Étain.
Gaël ir.
. Stain 1
Stan \ '■
Étain.
Slanadoir, s.
Etainieur.
ÉTANG.
Br.
Stank.s.
Stanka, v.
Fermer le passage de l'eau
étancher.
Stanhadur, s.
Action d'étancher.
Lat. Stannum.
Fr. Etain.
An. An.
[jat. Stayn
CE QUI EST PLACE SUR LA TERRE.
CE QUI EST ÉTENDU SUR LA TERRE.
CE QUI SE TRAÎNE SUR LA TERRE.
Gall. Sarv. s. Ce cjui est placé sur terre. Lat. Serpere.
Sarf, s. Serpent. Serpens.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
441
Gall.
Sartlm. v.
Serpenter.
Sarna, v.
Étendre à terre.
:«u;;v>^.
BEA V TEMPS . SÉrÉNI TÉ.
Gaël éc.
Soirionn. s.
Soirionta, a.
Serein.
Lat.
Serenus.
Gaël ir.
Soirionn, s.
■■■''■"■
b )!»<r.
sœuR.
Gaël éc.
Siuir, s.
Lat.
Soror.
Gaël ir.
Siuir )
Siur i *■
.: -■■■■' •-
CLAIR.
Br.
5^/er, s.
Eclaire , grande chélidoine
5/£/ear, a.
Clair.
Lat.
Clams.
Skleraat, v.
Éclaircir.
5A-ferdcr, s.
Clarté. : .. . ,.
"■\
: --va
Skleria. v.
Éclairer.
!y>r-
5Wen7c. s.
Petite éclaire (nom de plante
)•
Skleridigez, s.
Éclaircissement.
- 'il'
Skieur, s.
Lueur.
ESTURGEO.\.
Gaël éc.
, Stirean, s.
.': ■>(;,' ,
Lat.
Sturio.
Gaël ir.
Stirean /
5hrn« i *■
. .')!;. ■ .
MURMURE
. CHUCHOTEMENT.
Gall.
Sis. s.
Sisialu, V.
Murmurer.
Lat.
Susurra.
Gaël éc.
Gaël ir.
5iarsan
Murmure, chuchotement.
\ ■'■,:'''
ASSEOIR. S ARRETER. ASSIEGER.
N. B. Voyez p. ^33 , Asseoir, etc.
Gaël éc. Seisde, s. Siège de guerre.
Seisd, V. Assiéger.
Gaël ir. Seas, s. Banc.
Seasachas, s. Action de s'asseoir.
Seasachas. s. Repos.
Lat. Sedcrc.
Oh-sidere, sup.
sessum.
Scssio.
Sessilis.
442
RECHERCHES
Gaêl ir. Seasad, s.
Action de s'arrêter.
Seasaim, v.
Je m'arrête.
Seis, V.
Il s'assied.
Seisde, s.
Seisdeadh, a.
Seisdim, v.
Siège de guerre.
Assiégeant.
J'assiège.
f'^fiCÊt/fl.
Gaël ir. Sgistire , s.
tf.4i{/r. — ifJB/r LOPiC.
ROBE.
Br. .S'a^ . s.
Lat.
Fr.
Saqam.
Saie.
JUS.
SÈVE.
SOUPE. — Souper.
IMBIBER. — Tremper, i
Br. Seô 1 ^
Sev \
nouillette.
. Sève.
Fr.
Sève.
Sabr. s.
Sève.
Soaba, v.
Soaben, s.
Gaël éc. Sabhan , s.
Tremper, imbiber.
Soupe.
Sève.
Soupe.
Saipeir. s.
Gaél ir, Sabhan. s.
Souper.
Sève.
An.
5a;,.
Saipeir, s.
Souper.
Sapper.
S^Fiî^iV.
Gall. 5a/m7m,s.
Fr.
Safran.
EiVCH/iî'iîiiVÊMJEJVr.
Br. Sijcrn, s.
Fr.
Enchifrené.
5j/èr«(. V.
Enrhumer.
ESC^JSE^t/.
Br. .Sfeate/, s.
Fr.
Escabelle.
SUBSTA\CE. MATlÈliE
Gaël éc. 5/u6/i, s.
Fr.
Étofl'c.
An.
Stu/r.
S(ÎR LES LANGUES CELTIQUES.
tili^
CHAINE. ESCLAVAGE.
Gaël ce. Slabhruidh /
Slabhraidh i ''
Chaîne.
Slabhruideacli , a.
Enchaîné.
Scjlabh 1
Sglabhuiche \
Esclave.
Sglabliaidheacli , s.
Esclavage.
Sclabhad, s.
Esclave.
Sclabhachd /
Sciabhaidheachdi ''
Esclavage.
Gaël ir. Slabhra i
Slablirad S ^'
Chaîne, esc
SgJath ( ^
Sglabhad \
Esclave.
3 dérivés.
Sclabhad, s.
Esclave.
Sclabhaclit 1
Sclabhaidheacht )
Esclavage.
ÉCUME.
Gaël éc. Sgeim / s.
Sguni )
Gaël ir. ^jfeim
Sgiim
Sgemkin, v.
Écumer.
BOl/CHOA.
B.-. Stouf 1
.<: .i-y
Stom, \ '■
Stoufa , ^
Stoava )
Boucher.
Stoap 1
Stoub j
Etoupe.
Stoupa 1
Stouba i
Etouper.
Stoupen , s.
Coton .
Stoupennek , a.
Cotonneux.
QUERELLE. EFFORT.
Br. Strif i
5<r(i;
I-:,!^..:
Fr. Esclave.
Esclavage.
! "•IJiJl'.K'i
Fr. Écume.
It. napol. Schiama.
An. Sciiin.
An. Stop.
Stopple.
Fr. Etoupe
V. Fr.Estrif.
kkk
RECHERCHES
Br.
Striva, v.
Disputer. An. 6'<r(uf.
Striver, s.
Disputeur.
Striverez, s.
Celle qui aime à disputer.
TRIPE.
Br.
Stripen, s.
Fr. Tripe.
Striper, s.
Tripier. Tripier.
Stripcrez, s.
Tripière. Tripière.
Striperez, s.
Triperie. Triperie.
FAUCILLE AVEC LAQUELLE 0.\ COUPE A TOUB DE BRAS.
Br. Strôb, s.
Strâba, v. Couper avec la faucille. Fr. Estropier.
SIÈGE. SAC DUNE VILLE.
Gaêl éc.
Gaël ir.
Sach. s.
Fr. Sac.
SOC DE CHARRUE.
Gall.
Swc , s.
SE COUCHER.
Br.
Souchi \
Choucha \
TIRER.
AMENEB
: À SOI.
TBAIT.
Br.
Sachu 1
Chacha i '
V. Tirer, amener à soi.
Sag, s.
Trait.
INCISION.
Br.
Coc/i,s.
Coche.
Cocha, V.
Faire une coche.
Gaël éc,
, Sgoch. s.
Sgoch, V,
Faire une incision.
Sgochach, a
Couvert d'incisions.
ATTACHE.
Br.
ifaji, s.
Sta</, a.
Attaché.
5ta(/«, V.
Attacher.
Fr. Soc.
Fr. Coucher.
FiSp. Sacar.
Fr. Coche.
It. Cocca.
Fr. Attacher.
It. Attaccarc.
Br.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
Stayiiz , a.
Qui s'attache ais(?nient.
^ An. Tacks.
Tack . V.
^^5
FLECHE.
Gall.
Sactij, s.
.6 .lérivcs
.'i..^'. ■ . j-;n; ■■.: > i:>n
It.
Saetla.
Br.
Sac: ^
Seaz \
s.
-iiir.'.V,
Saezen. s.
Rayon. .-Kii.ji;:! ■/
M.,. .A
-,l': \'(
BÉTAIL. -
— BÊTE. —
_5oy_ ■-■ "'f"'';
Br.
Saoud
Saout
• s.
Bétail.
Sôt
Sôd
• a.
Sot.
Fr.
Sot.
Sottise.
Sôdez , s.
Femme sotte.
Sôtaat. V.
Rendre ou devenir sot.
Sôlôni, s.
Sottise, stupidité.
SOLIDE.
'-.<'.
SOVDEn. -
- Joindre.
MASSE DE
TERRE.
Mo«e.
Gall.
Sad, a.
Sadiaiv, v
Sadiad, s.
Ferme.
Rendre ferme.
Ce qui rend ferme.
It.
Sodo.
Sawdriaw .
V.
Souder, joindre.
Fr.
Souder.
Gaël éc.
Sodar, s.
Soudure.
Fr.
Soudure.
Sod.s.
Motte de terre.
An.
Sod, s.
Gaël ir.
.Sodar, s.
Soudure.
Soddcr, V.
ÉPIER.
ATTESTE.
— Obsema
hon ,
rspion. ' .'■•"■ '
A ,'UA
Br.
Spi. s.
Espion.
Fr.
Espion.
Spia. V.
Attendre, épier.
An.
%•
Spier, s.
Qui épie, espion.
Fr.
Epier.
Gaêl éc
. Spiothair,
s.
Espion.
Spioniaclian. s
. Qui cherche.
Gaël ir.
Spiothairr
. s.
Espion.
It.
Spia.
Spiothaireachd
. a. Action d'épier.
Spiare.
Spionaim,
V.
Je cherche, j'épie.
446
RECHERCHES
EPAULE. ( Mot qui dcvniit se trouver à la p.irlie anglaise.
Br.
Skoaz, s.
.Skoazel, s.
.Skoazia . v.
Skaziek, a.
Épaulée.
Epauler.
Qui a de larges épaules.
FI.
Schaedei
ÉCUELLE.
Br.
Skuilel, s.
Fr.
Écuelie.
Skudel-zour. s
. Nénuphar.
Ecueile d'eau.
It.
Scadella.
Skuddlad.s.
Écuellée.
IVUANCE.
Gaël ir.
Snuadli, s.
iV. B. Lvdh
..„..
Fr.
Nuer, V.
Nuance,
SALLE. —
- SALOJV.
Br.
Sal. S.
Fr.
Salle.
Salon.
POUTRE-
SOLIVE.
Br.
SoL s.
Fr.
Solive.
Gaël éc
. Saïl, s.
ORDUIiE.
SALETÉ.
souiLLVBE. — Bassesse. ( Au fig. )
CORRUPTION.
Gall.
Salw, a.
Méprisable, vil.
Gaël ec
. Sal, s.
Salacli. a.
Salachar, s.
5/a!6. s.
Staibeach. a.
Slaihear, a.
5Zaoif. s.
Ordure.
Souillé.
Corruption.
Boue.
Boueux.
Malpropre.
Ordure.
Fr.
Sale.
5/ao^. s.
Saloperie.
Salop.
Slaopuch, a.
Salop.
Slaopaclul, s.
Saloperie.
Saloperie
Gaël ir.
.S'a/, s.
Souillure.
SUR LES LANGUES CELTIQUES. kkl
Gaël ir. Salchar. s. Corruption.
Saluicjh. V. Saiir, souiller.
Slaib, s. Roue.
Slapach . s. Saloperie.
Slapaire.a. Salop.
ESPALlEIi.
Gaël éc. Spallair, s.
fiP/iVGLE.
Ri*- Spilen. s.
GiOÎ/S5E«.
Br. Shlôka.x.
Sl:lô(ja, V.
Sklôkérez )
Sklôcjérez \ '■ Gloussement.
Sklôkérez, s. Poule qui glous
ÊCi^r DE BOIS. ÉCLISSE.
Br. Sklisen . s. ._ ;. ,
Slisenna, v. Éciisser : ■>■ ■
Eriî/£fl.
Gaël éc. Stiorap, s.
Gaël ir. Slioroip , s.
-••■,..■,: ./-;
ESCARMOUCHE.
Gaël ($c. Sceirmeis. s.
C/f£M/yv ÉTROIT. i?î/E.
Br. 5<rcai i
Stread \ ^■
Chemin étroit.
Slrèat-zall, s.
Cui-de-sac.
• ■'■'•••■^ ■;
Rue, — aveugl(
Gaël ir. Sraid, s.
Rue.
«WSSE^t^
Gaël éc. 5ra/a^, s.
Srulach, s.
Ruisseau.
Coulant.
Fr
Salir.
Souiller.
,
■•' . ' à .1. iA ; -
Fr.
Espalier. ;""'"'
It
Spilla.
Fr.
Glousser.
An.
Cliick. V
Fr, Éclisse.
Eciisser.
Fr. Étrier.
An. Stirnip.
Fr. Escarmouche
An. Skirinish.
ft. Strada.
An. Street.
FJ. 5fraete.
AU. Strasse.
Fr. Roule
448
RECHERCHES
Gaël éc. Srutk. v.
Couler.
Srath. s.
Kivicre. Gr.
VelTpov.
19 dérivés.
MAMELLE.
Gaël éc. Sinne /
Lat.
, Sinus.
Sithnne \
Fr.
Sein.
Gaël ir. Sine, s.
GRINCEMENT DE DENTS.
Br. 5Arm, s.
Fr.
Grincer.
Skrinerez . s.
Skrina, v.
Grincer.
GliAND. HÉROS.
EXCÈS. EXCESSIF.
Gaël éc. 5ar, s.
Héros, homme de mérite. Fr.
Sire.
5ar, a.
Sar.
Gaël ir. .Sar, s.
Supérieur.
part, exprimant le plus haut
degré.
Héros.
Sar, a.
Excessif, grand.
Sar.
part, exprimant le plus haut
degré.
Sair.
SERPE.
part, exprimant, en com-
position, Texcès.
Br. Sar/;. s.
Fr.
Serpe.
ACTION DE FERMER,
DE CLORE.
Br. Scr,', s.
Fr.
Serrure.
Serra, v
Former.
£SP£CiS.
Br. Sfiird, s.
Sord. s.
Gaël éc. SoH i
Fr.
Sorte.
Sor5a j
Gaël ir. Sort , s.
^C/DE.
MGV. — Aijacer.
CHAGRIN. — Pauvre.
Gall S.ir, s.
Acidité. Fr.
Sur.
SUR LES LANGUES CELTIOUES.
4W
Gall. Surom, s.
Oseille.
Suraw, V.
Devenii
: sur.
.9 dérivés.
Sor, s.
Étal d'i
rrilation.
An.
Sore.
i3 dérivés.
Sori, V.
Etre chagrin.
Sony.
Swr, n.
De mauvaise humeur.
Sour.
Br. Sur, a.
Sur, acide.
.Sour.
Gaël éc. Sur, a.
Sur, a.
Gaël ir. Sirreach . a.
Pauvre
, chagrin.
BRANCHE.
Gaël éc. Spar J
5/)arr j
Fr.
Barre.
Gaël ir. Sparr, s.
An.
Spar.
K3fP^7V.
Gaël éc. Spang, s.
Fr.
An.
Empan.
Span.
S^i?Z)/iV£.
Gaël éc. Sairdcal, s.
Fr.
Sardine.
S^Pr. SORTIE SOUDAINE.
Gaël éc. Siurtag.
Surdag, s.
Rond,
enjambée.
Surdmjaich, v
. Jaillir.
Fr.
Sourdre.
Gaël ir. Siurtog , s.
Saut, !
sortie soudaine.
£P£/Î0A.
Gaël éc. 5/)or, s.
Fr.
Eperon.
5/)or, V.
Eperonner.
6 dérivés.
(iaël ir. Spor, s.
An.
Spar.
4 dérivés.
r
£CvliîL^r£.
Br. Scarladd \
Gaël éc. Scarîaid > s.
Gaël ir. Scarloïd }
Fr,
ÉcarlaK
29
450
ÉCHARPE.
Br.
RECHERCHES
Skerb,
Shrampa. v. Ramper.
Fr. Écharpe.
An. ScarJ.
yETTOYER. ECURER.
Br. Skarz. a.
Sharza, v.
iNettoyer.
Gaël. éc. Sciurs, v.
Purger, laver.
Fr.
^ Curer.
\ Écurer.
Sciurs, s.
Lavement,
Gaël ir. Sciursaim , \ .
J'écure.
An.
Scoiir.
Sciurza.
Nettoyage.
PETIT. MINCE. COURT.
Br. Skarz. n.
ït.
Scarso.
Skarza, v.
Amincir.
An.
Searcc.
ÈCROU.
Gaël éc, Sgrobha }
Sgrodha i
Fr.
Écrou.
Gaël ir. Scjrobha
Scrohha
An.
Screw.
ACTION DE RAMPER.
Br. Skramp, s.
Fr. Ramper.
An. Scramblr.
Gaël ir. Scjorn j
Sgornach > s.
Sgornan )
Sgornaim, v.
Gorger.
CANIF. COUTEAU.
Gaël 6c.
Gaël ir.
S(jorii chailbhe, s. Épiglott*.
ce
S(jian, s.
Fr. Gorge.
Fr. Canif.
An. Knife.
SUR LES LANGUES CELTIQUES
451
DÉLIER.
Gaël éc. S(jaoil, v.
Gaël ir. Sgaoll, v.
Sijaoihe. part. Délié.
Scaoilini, v. Je délie.
h. SciocjHer^".
SORTE. ESPÈCE.
Gall. V. p. as.
Gaël ir.
Espèce,
Fr. Sorte.
CffOP/A'B.
Gaël éc. ) o ■ ■
\c)eipinn, s.
Gaël ir. j ^
CAUSEUR. BAVARD.
Gaël ir. S(jiolamliail j
Sgiolniliar )
Sfjiolmliaraclul . .s.
Gaël éc. Jjtrac , v.
8 dérivés.
Gaël ir. Stracaim, v. Je déchire.
ÉTALON.
Gaël éc. Stal. s.
Stalan.s. Poulain.
Gaëlir. Stal
Stala
SAUGE.
Gaël éc.
Gaël ir.
Scàsde , s. ;
A'. B. Le d, en gaél , suivi d'une voyelle te'nue .
I, se prononce djc.
MARCHER. FLÂNER.
Gaël éc. Sjmisdearachd, s.
Spaisdearach, a. Marchand.
Fr, CliopiiK
Fr. Gueuler.
Gueulard.
ît. Stra-cciatT
Fr. Étalon.
An. Stallion.
Lat. Salvea.
Fr. Sauge.
120.
kf>1 RECHERCHES
Gaël éc. Spaisd, v. Marcher. < ^ _
I M. ^ipassetjiare.
Spaisdear, s. Flâneur.
Spaisdrick, v. Flâner.
Gaël ir. Spaisdoireachd, s. Marche. p '^^^ uure P.
Spaistim ) ,
/ . ... }v. Je marche.
MOTS QUI SE RAPPORTENT A L'ANGLAIS.
SCIE.
Gaël éc. Sabh. s. An. Saiv.
Gaëlir. Sabadh.s.
S(d)haim, v. Scier.
VITESSE.
Gaël ir. ) Swiftnrss , s.
ÉCHAFAUD. STALLE.
Gaël éc. Scabhal \
Gaël ir. Scabhal > s. An. Scafold.
Scafal )
SOLEIL. CHALEUR. ÉTÉ.
Gaël éc. Sam, s. Soleil.
Samhradh.s. Été. An. Siimmer.
Sumhrach, a. Chaud.
Samhrachail, a. D'été.
Gaël ir. Sam, s. Soleil.
Samhradh, s. Été.
Gaël éc. 5it/«<. s. An. 5A|/^
Gaël ir. Sibht, s.
Sihhlim, v. Trouver un expédient.
PAS.
Gaël éc. Stap
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
An. Step.
UbS
EPINE. POINTE.
Gaël ce. Stob.s.
Stob, V.
FLÈCHE DE TOUR.
Gaël éc. Stiopall, s.
ARRÊTER. BOUCHER.
Gaël éc. Slop,\. Arrêter,
Piquer, poignarder.
Gaël éc. Slehamhainn]
Sleainhuinn
Sleamhna , sup. Très-glissant.
Slêamhnachudh, s. Action de glisser,
Sleanihnachd , s. Pente glissante.
Sleamhnaich
Slcamnuicli
Gaël ir. Sleamhain, a. Glissant.
7 dérivés.
Glisser.
An. Stab.
An. Steeple.
An. Stop.
Staipeal. s.
Bouchon.
Stopple.
Gaël ir. Stopaim, v.
J'arrêle.
BÂTON.
Gaël éc. Steabhay "
(
Steafag
> s.
An.
Stuf
Gaël ir. Steahhayh ]
1
INTENDANT.
Gaël éc. Stubhard
Gaëlir. Stiobhard
h-
An.
Steward.
COLLINE. MONTAGA
^£.
Gaël éc. 5//a/) |
Gaëlir. Sliabh )
! s. Colline, niontugue.
Au.
Fr.
Slope.
Pente.
GL/SS^iVr.
'
An. Slïppery.
libd
KECHEUCHES
MINCE. LO.yG.
Gaël éc. Slim
Sliom
Gaël ir. Slim
LANIÈRE.
Gaël éc. Strapadh,
Strapainn ,
. Gaël ir. Strapadh,
RUISSEAU.
Gaël ir. Sreamh ,
Sreath
FOULER AUX PIEDS.
Gaël éc. Stramp , v.
Lanière.
Couper en lanières
Lanière,
Gaël éc. Stnopach. s,
Strobaid. s.
Strumpaid. s.
7 dérivés.
Gaël ir. Stnopach, s
ÉTRANGLER.
Gall. Sâg, s.
Sagiaw, v.
FAIBLE. EXTÉNUÉ.
Br. Sioc'han, a.
Sioc'hani, v.
Devenir faible.
«y| /«£/{.
Gaël éc. Smcat, s.
FUMÉE.
Gaël éc. Smùcan, s.
5mu(kn,s.
Fumée.
Smudan, s
Suie.
Gaël ir. Smuid, s.
y4n. 5/jn
An. iSfra/)
An. Sircam.
An. Tramp.
Truinplc.
An. Strumpct.
An. C/iOrt/f.
An. 5ic/>.
An. Smack..
An. SinoLc.
Smiit.
SUR LES
LANGUES CELTIQUES.
ESPION.
Gaêl éc. Sgud. s.
An. Scoub,
ABATTRE DUN COUP.
Gael éc. Scjiul, v.
5cuf, V.
An. Guf.
Sgutach. a.
MARCHER VITE.
Gaël éc. 5(/uc/, V.
An. Scixd.
.UEt/'LE i)£ fOLY.
Gaël éc. 5fac, s.
An. 5(ac/f.
Slac,\.
Élever une meule de foin.
Gaël ir. 5<ac, s.
POINT DE COUTURE.
Gaël éc. Stic. s.
An. Siitch.
S<ic, V.
Faire un point.
TRANCHE DE VIANDE.
Gaël éc. Slaoiçj
Steig
An. Steak.
TRONC. PIEU. POTEAU.
Gaël éc. Stic , s.
Pieu. An. Stahe.
Stoc, s.
Poteau , tronc d'arbre. Fi. Stock.
Gaël ir. Staoig , s.
Pieu.
.S(oc,s.
Poteau, tronc d'arbre.
HEURTER. CHOC.
Br. 5fffe£ i
Heurter.
5<ofc, s.
Cboc. FI. Stooke
fi?.4PP£iî.
Gaël ce. 5<rac |
Frapper, An, Strike.
455
456
RECHERCHES
Gaël ir. Strac, s.
Action de frapper.
Stracaim, v.
Je frappe.
TRACE. RAIE.
Stnoc, s.
Gaël ir.
.^RDOISE.
Gaël éc. Sclead
Gaël ir. ^c/ai
LANCE.
ÉPÉE. — Couper.
BATTE. ~ Battre,
Gaël éc. Sleagh, s.
Lance, javelof.
Sglaiyhre, s.
Épée.
Slachdan, s.
Batte.
Sleachd, v.
Couper.
Sîeachdadh, s.
Coupure.
.S/ac )
„, , , V.
Battre.
5/ac/td j
5iaca(r
Sluchdair
Celui qui bat.
Slachdach, a.
Violent.
Gaël ir. Sleagh, s.
Lance, javeline.
Slaighre, s.
Épée.
5/acan. s.
Batte.
Sleachdaim i
SleacJitaim )
. Couper, déchirer.
Slacairim, v.
Battre.
4 dérivés.
An. Streaîi
An. Slate.
Fî. Slacyen.
N.B. On voit par l'étendue de celte famille , qui com-
mence à une idée primitive ( l'instrument) , que la ra-
cine n'est pas empruntée à l'allemand.
SEMENCE. RACE.
ML'ITITVDE. PEUPLE. — AliMÉE.
Gaël éc. Siol, s. Semence, racç.
SLK LES LANGUES CELTIQUES. 'ib7
Gaël éc. SUoclid, s.
Sloigh ] Peuple, armée. FI. Slaclit.
Sluagh ) ' Multitude.
Gaël ir. Sliochd ) Semence.
Sluagh ) Multitude, peuple, armée.
MALIN. MALHONNÊTE.
Gaèl éc. Sligeach, à. Malin. Au. Slj.
Slaoicihle 1 ,, ,,
^, . , l s. Malhonnêteté.
Sloiçjhtc )
GORGÉE.
FI. Slocken.
Gaël éc. Sluij. s.
Sluig, V.
Avaler.
Gaël ir. Sloc. s.
Gorgée.
Slocaim,
V.
Avaler.
PLONGEON.
Gall. Sozawl,
s.
Sozi, V.
Faire le plongeon.
SOIE.
Mot qui
dcvail
: ae trouver à la jjartie française.
Gaël éc. Siod
Gaël ir. Sioda
i"
Soie.
SUIE.
Gall. Swta
Gaël éc. Suith
S.
An. Souze.
Mot popu
Ital. Sela.
An. Soot.
JET DE LIQUIDE.
Gaël éc. Spui, s. \n. 5/)onf,
.Spuf, V. Faire jaillir, Spil.
8 dcrivCf.
Gaël ir. Sput, s.
458
RECHERCHES
FBAPPER.
Gaël éc. Smite
Smoth
Smioi
Gaêl ir. Smistim,
An. Smitc.
COUPEE. DEVASTER.
Gaël éc. Sgathad, s. Coupée.
Sgath, V. Abattre eu coupant.
Scud, \. Couper.
Scudach, a. Couper.
Gaël ir. Sgaisteach, s. Coupée.
Sgathaim, v. J'abats eu coupant.
POIME. DARD.
Gaël éc.
Gaël ir.
Sciot,
An, Cut.
An. Shot, s.
DEPENSE. COMPTE.
Gaëléc.)
Gaël
Sgol.
Au. Scot.
HOUSSINE.
Gaël éc. Sgaits, s.
.\n. Sivitch
COURSIER.
Gaël éc. Steud,
An. Stccd.
( Le mol poétique.
TRAINEAU.
Gaël ce. Slaod, s.
Slaod, V.
Gaël ir. Slaod , s.
Aller en traîneau.
An. Slcdçje
SUIE. ORDURE.
Gaël ce. Siiuul, ;
Sinad, y
Smod, i
Suie.
Enduire de suie.
Ordure.
\n. Sinut.
sua LES LANGUES CELTIQUES. 459
Gaêl éc. Sinodach, a. Sale,
(îaël ir. Sniadan, s. Suie.
Smodaiij s. Ordure.
Gaël ir. Sloc, s. Cavité. Au. Loch,
Slo(jaim, v. Avaler,
fRACTION. PARTAGE.
Gaël ir. ^
SE GLISSER T1M1DEMEN1.
Gaël éc. Snmj ) An. Sneak,
Snaiij S
Gaël éc. 5/jù/, s. An. Spiie-
Spideach, a. Maliis.-
Gaël ir. Spid, s.
Gaël ce. Spad t An. !>padr,
Spaid )
Gaël ir. Spud
Spadhad
Gaël éc. Spot, s. An. Spot.
5 dérivés.
PATIN.
Gaël éc. 5ca/, s. An. Skatc.
ARDOISE.
Sijlcat, s. \ii. Slat'?
S(jlralach, a. Gouverl crarcloiscs.
Gaël ir. Sijlaia , s.
460
RECHERCHES
HAYON EN GENERAL.
Br.
Skîn, s.
Skin
Skinâdur
Skina, v.
Rayonnement.
Disperser, rayonner.
TAILLEUR DE PIERRES. COUPER.
Gaël éc. Spaidheadair, s.
Snaidh, v. Couper.
GaëJ ir. Snaidhim, v. Je coupe.
NEIGE.
'\Sneachd, s.
Gaël ir.
Ali. Shine.
AH. Schneiden.
Au. Snow.
VAISSEAU. CONDUIRE UN VAISSEAU.
PILOTE. DIRECTION.
Gaël éc. Seol, s.
Seol. s.
Seol, V.
Seoladair,
Gaël ir. 5eo?. s.
Seol, s.
8 dérivés.
Vaisseau.
Direction, conduite.
Diriger.
Pilote.
Direction.
Vaisseau.
An. Sail.
COURT INTERVALLE DE TEMPS DONNE AU TRAVAIL.
Gaëléc.)c, ,
. [Speah s.
Gael ir.\
Sailor.
Au. Spell.
FENDRE.
FRAGMENT.
Gaël éc. Spealt. v.
Spealtaii, s.
Gaël ir. Speallaim, v
TALENT.
Gaëléc.
Gaël ir.\
\Sgcd,
Fendre.
Fragment.
Je fends.
An. SpUt.
An. SkUl
SDH LES LANGUES CELTIQUES.
^^^^^''•j^V.s. ^ An. Shull.
Gaël ir. i
G»^**:"iSryn,7/..s. An, 5cm//zo«.
Gaël ir. ^
BALANCES.
Gaël éc. ScaUdchean . s. An. Seules.
Gaël ir. Scaluighe, s.
An. 5fee/.
An. 5<a/<'.
An. 5too/.
An. Swine.
ACIER.
Gaël éc.
Gaël ir.
Staihnn , s.
Stailinnich ,
Stalinn, s.
a. Changé en acier.
n.UE.
Gaëléc.
Gaël ir.
5<rtWa, s.
SIÈGE.
Gaël ce.
Gaël ir.
5/0?, s.
Sdol 1
Stol î
s.
COCHON.
Br.
Souin, s.
CUILLER.
Gaël éc
Gaël ir.
. 5/)airi
Sponag
Spain )
Sponog \
s.
MEMBBA NE. PEAV
Gaël éc
Gaël ir
. Seann j
Sgann j
. Scannan
Sgann
1
i
1
• s.
1
An. Spoon.
An. Skin.
462
RECHERCHES
UN CERTAIN DEGRE D ELEGANCE DANS L HABILLEMENT.
Gaël ce. Spruiscalachd , s.
Spruiscil, a. Élégant
Ga.ê3 ir. Spriiiseamlachil, s.
An. Spruccncss
Moelle.
Etre moelleux
Gaël éc. Smear, s.
Smear
Smior
Gaël ir. Smear. s. Moelle.
Smearraim , v. Etre moelleux.
An. Marrow.
ETINCELLE. VIE, MOUVEMENT.
Gaël éc. Sprac, s.
6 dérivés.
Gaël ir. Spre, s.
4 dérivés-
An. Sp,
Gaël éc. Sgrubair ^
Gaël ir. Sgriibaire )
An. Servi).
GOUVERNAIL. GOUVERNER UN NAVIRE, PILOTE.
GUIDE. — RÈGLE.
Br. Stûr, s.
Shvria, v.
Starier, s.
Gaël éc. Sdiair, v.
Sdiuradh, s.
Steorn, v.
Steornach , a.
Stinir, s.
Stinir, v.
8 dérivés,
fiaël ir. Sdiurairn, v.
Sdiuradh, s.
Sduir, s.
Sdiùrim, v.
Gouvernail.
Gouverner un navire.
Pilote.
Diriger.
Direction.
Diriger.
Dirigé.
Guide, règle.
Guider, régler.
Je dirige.
Direction.
Direction.
Je guide.
An. Stnr
Gaël ir. Stiur,
Sdéi
SUR LES LANGUES CELTIQUES
Guide, règle.
i63
Gaël éc. Slor, s. et v.
Gaël ir. Slor, s.
TEMPÊTE. TOURME.yTE. BATAILLE.
Gall. i'stornifS.
Br. Siourm, s.
Stoiirm, s.
Gaël éc. Stoirm, s.
4 dérivés.
Gaël ir. Sioirm , s.
Tempête.
Tempête.
Bataille, assaut.
Tempête.
Tempête.
An. Store.
An. Slor m.
Gaël ce, J e • i
\c>oisu, a.
Gaël ir. S
An. Saiicj.
Fr. Insolent.
ECRASER.
Gaël éc. Snmais , v.
Gaël ir. Snmais, a.
ROSEAU PLAT
Gaël éc
Gaël ir.
Seiscj.
Mis en pièces.
An. Smash.
An. Sedtjr.
TRANCHE.
Gaël éc. Slis, s. et v.
Gaël ir. Slis, s.
FAIRE JAILLIR LEAU.
Gaël éc. ) o • i
\Spam, V,
Gaël ir. \
An. 5/îcc.
An. 5pHr/.
ESTOMAC D OISEAU.
Gaël e'c. Sgroban
Scroban
Gaël ir. Sgroban
Scroban
An. Cro/).
kôll
RECHERCHES
MALHEUREUX.
Gaêl éc. Scrubair )
Gaël ir. Scrahaire)
PELER. EXCORIER.
Gaël éc. Scrath, v.
An. Scmb.
An. Scralch.
BORD.
Gaël éc. Stjiort
Sguirt
Gaël ir. Sgiortu )
Scjuirt )
An. Skirt.
FAIRE JAILLIR L EAU AVEC UNE SERINGUE.
Gaël éc. Sgard,
Sgiurdaii, s.
Seringue.
An.
Squirt.
Gaël ir. Sgardmre
Sgiardaim
Seringuer.
Sgiurdan, s.
Seringue.
FOUET FORMÉ DE LANIÈRES.
Gaël éc. Sgiurs, s.
An.
Scourge.
Sgiurs, v.
Fouetter.
Gaël ir. Sgiursa, s.
Sgiuraim, v.
Je fouette.
./EU. AMUSEMENT.
Gaël éc. 5/)ors, s.
An.
Sport.
4 dérive».
Gaël ir. Spors, s.
!i dérivés.
BjÉP^TVB^Ê.
Ga"ël éc. Spreid, v.
Spreideach, s. Action de répandre.
Gaël ir. Spreighim, v. Je répands.
An. Spread.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
^65
MOTS EN RAPPORT AVEC LE GREC.
FRAPPER.
COMBATTUE.
TAMBOVR. — Timbale,
(lall. Tabivrz, s.
Tahyrzu, v.
Br. Tabut, s.
G.K'l ce. Tabaid, s.
Tiompan, s.
Tabar, s.
Gaël ir. Tabaid. s.
Tiompan, s.
Tionipanach,
Tdhar. s.
Timbale. '' '
Jouer de la timbale.
Combat.
Combat.
Timbale.
Timbale.
Combat.
Timbale, etc. ,:
a. Tympaniste, tambour,
ménétrier, harpiste.
Timbale.
Gr. Tiîww. ,,_
Lat. Tympanum.
F'r. Taper.
Gall. Tarn, s.
Tameidiaw .
Br. Tamm , s.
Tamma, v.
Gaël ir. Taom, s.
If^SSB ARRONDIE.
TERTRE. TOMBEAU.
Gall. Twm, s.
Twmp , s.
Toffi ^
Tomen )
Gaël ir. Tomba, s.
Gaël éc. Tiom, s.
Gaël ir. Tim, s.
Couper en morceaux.
Mettre en morceaux.
Tertre. ^
Masse ronde. ' '•-
Tombeau.
Gr. TéftvM. ■
Gr. To>of. ,j,.
Gr. Tijiêos.
Lat. Tumuliis.
Gr. QvfjLov.
Lat. Thymus.
3o
466
KECHEUCHES
ARRiVEli, en parlant îles choscx ri des personnea
f flR. DISPAliAÎTRE.
Br.
Tech. s.
Fuite. r.r.
Taxais.
Têcher, s.
Fuyard.
Tax^vco.
Tec'hout )
Tee-hi \ '■
Prendre la fuite.
Technz, a.
Évitable.
Gaêl èr
. Teachd, s.
Arrivée.
Gaël ir.
Teigh, V.
Va, impér.
Teu(jhim,\.
Arriver.
Tv;^«i'.
Tiaghaim, v.
Venirà, arriver, disparaître.
Tv) x^^'i
Tcigeainhus, v.
Arrivera, en parlant des
fut.
événements.
Teachd, s.
Arrivée.
Teacmaic, part
. Arrivé , en parlant des évé-
nements.
FAIRE UNE LEVEE DE TERIiE.
CBEVSER LA TERRE. — Fossé , trunchèc , retranchemenl , ce (ju'on ir-ouve eu
creusant la terre, minéral, mineurs.
FAIRE UNE LEVÉE, VNE CONSTRUCTION. — Parapet, (Uejuc , mur. tertre,
tombeau, maison, appartement, dôme, toit, couverture, enveloppe , vêtement .
couvrir, cacher
Gai
7>.s.
Maison, bâtiment.
Twy. s.
Ce qui environne.
Toi V.
Recouvrir.
Twjçi, b.
Vêtement , toge.
Lat. 7"o_9<..
.5 "dérivé,.
Twjfjaiv, V.
Couvrir.
Teçu, V.
Être caché.
Tego.
Ti )
Maison , bâtiment.
Tei \
Toi
Couvrir une maison.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
UCl
Br, T6, s.
Tôen , s.
Tôer, s.
Corn. Tshji, s.
Gaël éc. Tocliail,
Couverture de maison.
Toit.
Couvreur.
Maison , bâtiment.
Creuser la terre.
Tochladh, s. Fossé, tombeau, digue.
Tog, V. Elever, construire, bâtir. ' , -
Togaïl, part. prés. Elever, construire, bâtir.
Teagh, s. Maison, appartement. Gr. Tet^oî.
Teach, s. Maison, dôme. St^jos - Tejoç.
Tiaghas, s. Manoir. ., Lat. Tecimn.
Tigh, s. Maison.
Gaël ir. Tochailim, v. Je creuse la terre.
Tochail }
^, , ., } part. Creusant la terre. -, i \
Tochailt y ■ -^-^
7ocAai7/f .part. Creuse, en jiarlant de la ■ " -
terre.
7'oc/i«i7/<'ac/i, s. Ce qu'on trouve en creusant An. Diy.s.
la terre, minéral.
Tochalaidhe.s. Piocheur, mineur.
Tochladk, s.
Fossé, tombeau, digue.
( Ditch.
\ Diiïe.
Teagh, s.
Maison , appartement.
Teach, s.
Maison, dôme.
Lai. Tcctiim.
Tiaghais, s.
Manoir.
Tigh.s.
Maison.
. v'-,,\--,
Teagainm, v.
Je couvre, je protège.
Gr. ^Téya>.
Lat. Tego.
Toigh, s.
Maison.
Lat. Prnfpgo.
TOUCHER. SENTIR.
Gaël ce. Tfl^/irt/ . part. Touchant, sentant,
prés, et s. .
IGr. ei-yco.
\ Lai. Tango.
Lat. Tactus.
Fr. Toucher, tact.
It. Toccare.
3o.
^i68
RECHERCHES
OBDIiE. METTliE EN ORDRE.
Gall. Tachi. v. Mettre en ordie.
Taclus. a. Rangé.
Gaël éc.
Gaël ir.
Tag
ar, s.
Ordre.
SORCELLERIE. DOCTRINE.
Gaël éc. Teagasg, s.
Gaël ir. Teagasga, s.
Teagasçj , s.
Teagasgai'm ,
MAMELLE.
Gall. Tëth, s.
6 d^riv
Br. Tèz. s.
Doctrine,
.renseigne.
Telle, tétine.
MAISON DU FEU. SOLEIL.
Gall. Tydain, s.
Ty-tain. Maison du feu.
N. B. Le 1 dp tain doit , suivant les règles de la
langue, se changer en d; donc Ty-lain est en
gallois , etc. littéralement , maison da Jeu.
Tydain, père des muscs, est un personnage au-
quel Ips Triades et les poésies galloises attribuent
fréquemment l'invention do la science des Lardes.
Tan ou iam est , dans toutes les langues rcltiques
proprement dites, le mot qui exprime feu. Voyez
Ty, à l'article Faire une levée de terre, j). 4C6.
Gr.
Ta'|<s.
ENSEIGNEMENT
Gr.
^SlXVÛûô.
^oxeïv.
Ad|«.
Lat
Doceo.
Doctrinu.
Disco.
Gr.
Tndos , s.
Tndie, s.
Fr.
Tette.
Teton.
Tétine.
Teter.
An.
Tit, iitlj.
Gr. TtTM
Gael
Tiotan )
TUhmi, j
Soleil.
Gr. T/Tàt>.
SUR LES LANGl ES CELTIQUES.
^09
Gaël ir. Tiota
l'iotaii
Titlitn
Aiso.y.
Gaël éc. Talla,
T-alla.
Gacl ir. Talla,
T-alla.
Soleil.
.vT
Fr. Halle
An. Hall.
Voyei Gr
TAXE. TAILLE.
Br. Tell, s.
TIGE.
Br. Tuol-peni
Taoli, V.
FVMIER.
Jeter des braiiclies.
ÉTENDRE DU FUMIER.
Gall. Teilaw,
Br. Teii, s.
Tei'/a, V,
Teilek , s
Etendre du fumier.
Fumier.
Fumer.
Amas de fumier.
Gr. TéXwr.
Gr. StuXos.
Gr. T/Xof.
TROMPERIE.
Twyll, s.
38 dérivés.
Twyllaw, V,
Tromper.
Gr. AdXiis.
Lat. DoZu5.
PRINCE. DYNASTE.
Gacl ce. Tann, s.
Tanaiste, s.
Gaël ir. Tann, s.
Tanaiste, s.
Tanaise, s.
Prince, dynaste.
Seigneur.
Prince, dynaste
Seigneur.
Seigneur.
Tanaisteach , s. Qui agit en prince.
7'a«a£S(; ) ^ . . , ,
> s. Oui est après le seigneui
lanatstc \
Gr. AvrasT7)s.
470
KECHEHCHES
Gaël éc. Tannaladh, s. Agonie.
Teim, s. Mort.
Gaël ir. Tannaladh . s. Agonie.
Teim. s. Mort.
Gr. ^vatos.
TIRElî. ■ TENDRE.
EN LONGUEUR. — Ténu, iléliè.
EN TOUS SENS. — Étendre, èlanjii .
CONTRACTÉ. — Fort, épais.
Gall. Tyn. s.
Tirage.
Tyn, a.
Tiré, étendu.
Tjnâa. v.
Forcer en tirant.
Tynawl, a.
Tirant.
Tyna, v.
Tirer.
Ten, a.
Tiré.
Tenaa \
Teneu )
Tiré.
Teneuâad, s.
Ténuité.
Teneu ad, s.
Ténuité.
Tcneuâa. v.
Rendre ténu.
Tanu, V.
Étendre.
Tanna, v.
Tendre.
Gr. Teivoy.
Br. Tenn, a.
DifEcile à tirer
Tenna, v.
Tirer.
Lai. Tcndo.
Tenner, s.
Tireur.
Tennerez. s.
Tirage.
Gaëléc. ^
leann, a.
Gaël ir.
Serré, tendu.
Teannaim, v.
Forcer en tirant.
Teannanaim ,
V. Presser, au figurt.
Tonn , s.
Fortifiant.
VEjyiR.
Gaël ir. Tainic , v. au parf. It vint.
Gr. <^OaJ'a).
Si h [.ES LAi\(il>Et> CELTIQUES.
471
TON.
60.\ MÉTALLIQUE. — Accettl, uir de chant.
lAi^GVE. — Au propre, au figure : l^arlcv, parleur, orateur.
GixU.
ToH, s.
Ton, acconl.
Gr.
Tovos.
Tonc , s.
Son métallique.
Lat.
. Tonus.
Tonciaw, v
Rendre un sou ni
étallique
Tono.
Toiùaiu, V.
Former un ton.
Tinnio.
Br.
Ton
Toun
j s. Ton,
An.
Tingle. — Voy<
Tonc, gall.
Gaël éc.
Toin, s.
Ton.
Teangadh . s.
Langue, au prop
re.
(ir.
<l>eéjyo^at ,
Teangach, s.
Parleur.
ip06yyoç.
Tcaitgakh j
> s. Orateur.
Teangaireach \
1
Giiël ir.
Teanga, s.
Teanga, s.
Teangach, a.
Langue.
La n gage -
Loquace.
An.
Tongue,
Teanga, con. i
i. Langue de chien
(plante)
•
Teangairc, s.
Linguiste.
Teangan. s.
Langage, langue.
Toi/t, s.
Ton.
/'ona, s.
Air de chant.
An.
Tune.
T(H</ , s.
Langue.
Tongue.
TRAVERSER.
Traverse, poutre, percer, tarière, au iruverA, au delà.
Gall.
Trwyd, s.
Trouée.
Gr. Teipw.
Trivyaw, v.
S'évader.
lopéùs.
Trwydaw . v.
Pénétrer ';.')'
Lat. Terehro.
Tnvj
Trwyz
j Prép. etpiéf.
. Trans.
Tarar, s.
Tarière.
Treuz, 5.
Travers, traversée.
Trcuzi, v.
Traverser.
Treiz, s.
Passage par eau.
472 RECHERCHES
Br. Treiza . v. Passer par eau.
Treust. s. Poutre, traverse.
Treustel, s. Tréteau.
Gaëléc. Tar ) ^ ^ , ,, Vv. Tarière.
„ . '/ prép. Au travers, au delà.
Tair ) ^ ^
Tarachair, s. Tarière , vrille.
Gaël ir. Tar i , » » i i -
„ . ) prep. Au travers, au delà.
Tatr P *
Tarachair. s. Tarière, vrille.
TEREBENTHINE.
Gaël éc. Tairbheirt
Gaël ir. Tairbhint
BORD.
LIMITE.
Gaël éc.
Teor. s.
T- eor.
Gaël ir.
Teora, s.
T-eora.
N. B. Voye» Gramm.
BRISER.
Gall.
Tôri. V.
là dérivés.
Br.
Terri, v.
Gr. TspsêtvOos.
Gr. ôpos.
bpiW
Lat. Ora.
Gr. Te/pw.
Tpûw.
Tptix^.
TOl/JÎ.
nÉVOLUTWN. — Cercle, tourner, se (jroiipcr encercle, presser autour, Jouter
tourmenter.
BOND. — Enceinte, tordre, ceinture, collier.
Gali.
Turn, s. Tour.
Gr. Topvoù).
'TpSTCÙ}.
TpoTzri.
Tùr, s.
Tour.
Turn. s.
Tour.
Tumiaw. v.
Tourner en rond.
Twrn. s.
Rond, tour.
Trova, s.
Tour, lieu de révolution
Trovau, v.
Faire une révolution.
Trovaas. a.
Gourbe, tortueux.
Trovaeg , s.
Conversion.
7Vo(, V.
Tourner.
SUH LES LANGUES CELTIQUES.
/i73
Gall.
Br.
Trii , s
Tour. ',' "li
Tro ]
Trocn )
Tour.
Trôn, s.
Cercle.
Torni, s.
Ce qui est groupé en rond.
Tormenniad. s
. Foule.
Tormnma, v.
Se presser en cercle.
Tormcnt, s.
État de pression, tourineut.
Tormiad, s.
Assemblée en cercle.
Tonniannaioy,
a. Pressé autour.
Tormiannu , v.
Presser autour.
Tormianl, s.
Foule environnante.
Torinu, v.
Assembler en rond.
Tormyn, s.
Multitude serrée.
Tor/) . s.
Masse ronde.
ïorf, s.
Collier. L
Signe de distinction que portaient les anciens Bre-
tons. C'était un point d'iionneur, pour ces guerriers.
de ne pas le laisser tomber au pouvoir de l'ennemi dans
une bataille.
Torci. V.
Porter le collier.
Tort, a.
Tourné, tortu. F
Toriaat. v.
Rendre ou devenir tortu.
La t. l'onjuis.
Fr.' Tordre.
Trôi ) '■
Tourner, tordre.
Trô, s.
Tour, circuit.
Gaël éc. Tore, s.
Collier.
Lat.
Torcular.
Tornail. s.
Action de tourner.
Fr.
Tourner.
Gaël ir. Tore, s.
Collier.
Tour.
Tornail, s.
Action de tourner.
Tonudaim, v.
Je tourne.
An.
Tiirn.
.AMENTATION.
Gaël éc. Tremadh, s.
Gr.
OpTJfCIS.
Gaël ir. Treanadh, s.
Trcanaim, v.
Je déplore.
CHEF. SOVVEEAIDl. DEGNEIl
Gall. Tcyrn, s. Souverain.
474
RECHEUCHKS
GaU.
Tejrmis, s.
Royaume.
Tejrnasu, v.
Régner.
Tejni-wialen,
s. Sceptre.
Gaël éc
. Tor \
Tuir i s.
Torn )
Souverain.
Tioranta. a.
Tyran nique.
Gaèl ir.
Tor \
Tuir (
Tore ( '*•
Torn *
Souverain.
Tioranta . a.
Tyranniquc
Tiama, s.
Chef.
Tiamas, s.
Domaine.
Tuirghen, s.
Roi.
Toram, v.
Régner.
BOUT. —
- .VEZ.
Gall.
TrMj'n, s.
3i dérivés.
Gr. Tu'pat
Viv.
MOTS EN RAPPORT AVEC LE LATIN.
PLANCHE.
TABLE.
Br.
Taol . s.
Table.
Gaël éc.
Taiblile, s.
Table.
Tabhal. s.
Planche.
Gaël ir.
Tabhal, s.
Planche.
Taibhlc.s.
Table.
TAVElîME.
Gaël ce.
Tabhairn J
s.
Gaël ir.
Tabliairnc )
HUISSON.
Gaël éc.
)„
fiacl ir. )
Lat. rabuta.
Fr. Table.
Lat. Tabrniu.
Fr. Taverne.
Lat. l>uiii<Uwt.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
/j75
Gaël éc. Teampulh
Gaël ir. Tearnpoll )
SAISOM. TEMPS.
(iali. Tjmi, I
Br. Tyniiuor
Gaël éc.
Gaël ir.
s. Saison.
Tim , s. Temps.
TlîEMPE.
DONNER LA TREMPE. — Tempérament, tempère
Gall. TymlieryS. Tempérament.
16 dérivés.
Tjmhereiziaw,\ .Rendre tempéré.
'lymUeru, v. Adoucir.
Br Temps, s. Trempe.
Tempsi, V. Tremper.
Lat. Templum,
Fr. Temple.
Lai. Tempus. ,
An. Time.
Lat. Tempera.
Temperare.
APPRIVOISE.
FAIBLE. TIMIDE. TIMIDITE.
Gaêl ir.
Tim, a.
Apprivoisé, faible.
Tim , s.
Grainte, timidité.
SILENCE.
Gall.
Taw, s.
Tawedifj, a.
Silencieux.
Tauxjar. a.
Disposé au silence.
COMPLET.
ENTIER.
Gall.
Twt, a.
BEAU.
RENDRE BEAV
Gall.
Tecâu, V.
Rendre beau.
Tecaâd, s.
Parure.
Tég , a.
Beau.
Lai. Timidus,
2 a aerives.
Teqàii I ni,
} V. licndrc beau,
7 c<ju )
La raciuc est également en p.itl. V. lettre /'
fartie l.itinf.
Lat. Tucere.
Lat. Totui.
Lat. Deciis.
Décor. I
An. Detl., v
476
RECHERCHES
Gaêl ir. *
ENLEVEMEM. VOL.
Gall. ToU, s.
Lat, Titulus.
Fr. Titre.
An. TitJc.
Lat. Tollo.
Tolli, V.
Enlever.
Gaêl ir.
Teallaim, v.
Je vole.
TAUPE.
Gaëi ir.
Talpa, s.
Lat.
Fr.
Talpa.
Taupe.
TILLEUL.
Br.
Tîl. s.
Lat.
Tillea.
Gaél éc.
Telle, s.
Fr.
Tilleul.
Gaêl ir.
Tf,7e )
Teileag \
TE y TE. —
- STALLE.
Gall.
Tent. s.
Tente, stalle.
Lat.
Tentorium
Br.
7ï«f/, s.
Tente de cabaretiers.
Fr.
It.
Tente.
Tenda.
Gaël ir.
Tinnte. s.
Tente, stalle.
.\n.
Tenl.
Gall.
Tyner, s.
i6 dérivés.
Tjncrâu, v.
Tjneru, v.
Tener, a.
Teneraat, v.
Ce qui est tendre.
Devenir tendre.
Devenir tendre.
Br. Tener, a. Tendre, mou.
Attendrir.
Tenerded, s. État des corps tendres.
Teneridicjcz, s. Altendrissenient.
TAUIŒAU.
Ce mot devrait être à la partie grecque.
Gall. Taru) \
Br. Tan > s.
Tavù
Lat. Tener.
Fr. Tendre
Gr. 'ïavpoi.
Lat. Taurus.
Fr. Taureau.
11. Toro.
sur» LES LANGUES CELTIQUES.
/i77
Gaël ce.
Gaël ir.
1 Tarhh . .s.
> ■ ' ',:.!%■>•
c-i •■
■v:\ .ii.
TEUHE. —
- PAYS. TERIUTOIIiE. ...
:,' .s
Gall.
Tir. S.
Q.-i Jéri^.■•s.
Tiriaw , v.
Terre. ^ ^•
Devenir terré'. •
Br.
Ter )
Terre.
Lat.
Fr.
Terra .
Terre.
Gaël éc.
Tir. ,s.
Tir-mor. s.
Territoire.
Continent.
Gaël ir.
Tcarra )
Tior, s.
Tir-mor. s.
Tiortaah . s.
Territoire.
Terre, contrée.
Continent.
Naturel d'un pays. ' '
EXTRÉMITÉ. BORXE.
LIMITE. TERME.
,,
Gall.
Térv, a.
Tcrvan, v.
Extrême.
Rendre extrême.
rmr^Ti, s.
Extrémité.
Lat.
Termen.
Tervynu, v.
Terminer.
Terminas.
Tfrm. s.
Terme. ' '
Termiaw, v.
Fixer un terme.
Br.
Tcrmen, s.
Terme.
Lat.
Fr.
Terminus.
Terme.
Gaël éc.
Tearmunn, s.
Limite. i.iiii
Terminer.
Gaël ir.
Tcarmann \
Tearmonn \ s
Tearmunn i
- .;-;-,:i.';i; ; .1(1: '
■'"' 1 .■' y.^
DESSECHE. UN PEU BRULE. —
Gaël ce. Tiorannaich, a. Desséché.
ARIDITE. SOIF.
Tioradnach, s. Aridité, soif.
Gaël ir. Tioraim , a. Desséché.
Tioradh, s. Dessèchement.
Tiormach \
Tiormachd >s. Aridité, soif.
Tiormalachd^
Lat. Ahstenjo.
An. Dry.
FI. Drnqen.
^78
RECHERCHES
FliAPPER.
CHASSER.
METTRE EN FUITE. -
— TROUBLER.
Gali.
Tarair, v.
Tarv, s.
Impulsion soudaine.
Taniad. s.
Impulsion.
Tarviadu. v.
Disperser.
Tarvu. V.
Chasser, mettre en fuite.
Lat. Tnrhore, \
Trablaz, s.
Trouble.
6 dérives.
Trahlaziaw', v.
Troubler.
Br.
Tnihul, s.
Affliction, tribulation.
Fr. Troubler,
Tr'ihula, V.
.Affliger.
Trouble,
Tnibuluz , a.
Affligeant.
Gaél. ir. TreabhJacht , $. Trouble, tribulation.
Treabhlait. s. Langueur, faiblesse.
Treabhlaiqhim j „
:' V. Troubler.
/ reabhlaim )
Tnobloid, s. Trouble.
Gaël l'C. Triohlaid, s. Trouble.
Triohlaidcach, a. Troublé.
Trioblaidich , v. Troubler.
An. Troiibif.
VAS. MONCEAU.
Gall. 7'wra, s.
Tvrn , V .
Tivr, s.
Twriaw. v.
Gaël éc. 1 ™
[ Tor, s.
Gaël ir. \
EMPILER. TOI
Amas, monceau.
Amasser, empiler.
Tour.
Bâtir une tour.
Tour, château.
Lai. Turris.
TOURTERELLE.
^'^^'^^•JTurt»r,s.
Gaël ir. )
Lat. Tiirlin
Gaël éc.
Gaël ir.
Treabh.
Lat. Tribus.
Fr. Tribu.
An. Tribc.
s 11 H LKS LANGUES CELT IODES.
avo
TRAlTEll.
Gall. Traefhu, v. Lat. Tracfare.
Voyez jilus ba» Manier, Nlijccier.
AGIR OU MARCHER AVEC UNE DIMINUTION D ARDEUR. s'aRI
Gall.
Trj.
Agir avec moins d'ardeur.
Tricjaw , v. S arrêter.
MANIER. NEGOCIER.
Gaël éc. Trachd, v. Manier, négocier.
Gaël ir. Trachdaiin, v. Manier, négocier.
TRANCHER.
TBONÇON. — Tronc.
TRANCHÉE. — Se retrancher, enclore.
Gall. Tryçu, v.
Trwc, a.
Trwnç, v.
Trop, a.
Br. Tronch'u, v.
Tronjcn l
Tronchen )
Treûjen, s.
Gaël ce. Trainnse. s. Tranche.
Triiiiinsich, v. Enfermer, enclore.
Truinnseur, s. Tranchoir.
Tniinnse, s. Tranchée.
Gaël ir. Trainse , s. Tranche.
Trninsigkim, v. J'enferme.
TUMULTE.
Gall. Trydar, s.
Trydar, a.
Trydam , v.
Gall. TrcH, a.
la (léri\ps.
Gaël ir. Treaii , a.
Tumnltueux.
Faire grand bruit.
Lat. Trie
l;at. Tr a et arc.
Couper.
Tronqué.
Tronquer.
I^at. Tiuncure.
Coupé.
Trancher, diviser.
Fr. Trancher.
Tige d'un arbre.
Tronc.
Trognon.
Trognon.
Tranchée.
Lat. Strido
Lat. Str
480
HEGHEUCHES
rniSTE. PENSIF.
Gall. Trist, a.
Tristan . v. S'attrister.
Br. I
Gaël éc.>rnst, a.
Gaël ir. )
TÉMOIN. TÉMOIGNAGE.
Gall. Tjst, s. Témoignage.
Tysliaw, v. Témoigner.
Gall. Tysiiwr. s. Témoin.
Br. Test. s.
Gaël éc.
Gaël ir. \
\Teas(l, s. Témoigi
nage.
Lat. Trisùs.
Fr. Triste.
Lai. Testis.
Tes kl ri.
MOTS QUI SE RAPPORTENT AU FRANÇAIS.
TOUFFE.
Gall.
Tuf, s.
TOUPIE.
Gaël éc.
Gaël ir.
jrop,s.
TUF.
Br.
Tiîf, s.
DOUVE.
Br.
TAMIS.
]W.
Tamocz, s.
Tamorza ,
Touffe.
Fr. Touffe.
An. Tu/f.
Fr. Toupie.
An. Top.
Fr. Tuf.
Fr. Douve.
Fr. Tamis.
Tamiser.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
TOMBER. TOMBER GOUTTE À GOUTTE. VERSER.
Gall. T2vmpiaw,\. Tomber goutte à goutte.
Trvmpian,\. Couler continuellement. .r!n"i v : i ;
Twmpiad.s. Goutte. . •" ,'
Br. Tumpa. v. Verser, en parlant d'une . TV ,'• }•
charrette. 'i',.i\ \
CLOU. CLOUER. ATTACHER. '' ' '' ' ' ' * '
Rr. Tach, s, ,
'18 1
Tacha.
Clf
Fr. Attacher.
It. Attaccare.
Gaël éc. Tacaid i
Gaël ir. Taca \
Tach est la vraie racine; on l'a vue sous une forme uu
peu modifiée. V. la lettre .'^ . partie française.
ATTAQUE. QUERELLE.
Br.
Tag, s.
Taga, v.
Tacjfr, s.
HABITUDE 'eu raauvnse ;
Br. Tech, S.
Techet, a.
Quereller. Fr. Attaquer.
Celui qui attaque, qui
cherche querelle.
Fr. Tic.
EncUn.
CHAPEAU.
Gall. Tnc,
Fr. Toque.
CHAUD.
Gaël éc. Teth i
Tei//i i ^'
Gaël ir. Tef/i ) ■ ■''■
Teith P"
TEILLE.
ÉCORCE DÉLIÉE DVS BRIS DE CHANVRE.
Br. TU, S.
THa, V. Teiller.
Fr. Tiède.
Fr. Teflle.
Teiller
3l
^82
RECHERCHES
TAILLE. FAÇON.
TAILLEUR.
Br. Ta/, s.
Taille, façon.
Gael éc. Talladh. s.
Taille.
Taillear, s.
Tailleur.
Gaël ir. Talladh, s.
Taille.
Fr.
Taille.
Tallaim , v.
Je taille.
Tailler.
Tailiur, s.
Tailleur.
Tailleur.
An.
Tailor.
Voyez lettre D , où cetU racine forme une fan
illle
nomliren
se.
TALENT.
Gaël éc. Talan , s.
Fr.
Talent.
Gaël ir. Tallan, s.
An.
Talent.
TVILE.
Br. Tèôl. s.
Fi.
Tuile.
T^d/ia. V.
Couvrir de tuiles.
Téôlier, s.
Tuilier.
Tèôlierez. s.
Tuilerie.
Gaël ir. Ti/*?, s.
CHÊNE. ÉCORCE DE CHÊNE.
Br. Tann, s. Fr. Tan.
TEIGNE.
Br. Tm, s. Fr. Teigne.
RÉPRIMANDER. GRONDER.
Rr. Tensa, v. Fr. Tancer.
Tenser, .s. Grondeur.
TONNEAU.
Br. Tonel, s. Fr. Tonneau.
Tonnellad. s. Contenu d'un tonneau.
Tonelier, s. Tonnelier. Tonnelier.
Gaël ir. Tuniia, s.
TOURRE.
^■''^^'■iToirb,.. ^'- '^""•■^''•
Gaël ir. i An. Turf.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
j83
Gall.
Tnrimt. a.
Gaël ir.
Turbit, s.
' Z'.
TOURTE.
Gall.
Torth . s,
Torthu. V.
Faire une tourle.
Br.
Tartez
Tors
Tourte.
Gaël éc
. Tort, s.
Gâteau.
Toirtcan , s.
Tartine.
Gacl ir.
Tort
Toirt '■
Tourte.
Toirtean, s.
Gâteau mince.
Tuirlin, s.
Petite tourte.
Turbot.
TORCHE. FLAMBEAU.
Gaël éc. Toirrse. s.
Gaël ir. Toirrse j
Torsa )
TORCHON.
Br. Torch, s.
Torcha, v. Torcher.
Fr. Torche.
Fr. Torchon.
Torcher.
TRAVAIL.
Gall.
LABOUR.
Br.
Travael, s.
Travaelu, v.
Travel, s.
Traveller, s.
Travelli, v.
Gaël éc. Trcahhar, s.
Treabhadh, s
Treabh, v.
TreabhachaU.
Treabhachas
Treabhaclid
Tn abhaiche ,
Gaël ir. Treabluir, s.
Travail.
Travailler.
Travail.
Travailleur.
Travailler.
Activité.
Labour.
Labourer,
a. Labourable.
s. Agricultur
Laboureur.
Activité,
Fr. Travail.
Travailler.
Wi
RECHERCHES
(iaël ir.
Trcabhadli . s.
Labour.
Treabhaide, s,
, Laboureur.
Trrahhaim, v.
Je laboure.
Treahliairc , s.
Laboureur.
rniPES.
Gaël ir.
Triopas, s.
ÉCHANGE,
, — ri?oc.
TROQUER.
Br.
Ire/.,- j
T,ok, s.
Troc.
Tro/tcr, s.
Troqueur.
Trokérez, s.
Troqueuse.
TRÉPIGNER. PIÉTINER.
Br.
Trepa
Triper, s.
Qui piétine.
Tripercz. s.
Trépignement,
TRÊVE.
Br.
Trévers, s.
TROMPETTE.
Br.
Trompil, s.
Trompila, v. Sonner de la trompetto.
TrompUer , s. Un trompette.
Trompilèrez , s. Son de la trompette.
r/î^c.'ts.
TRACASSER
. TRACASSIER
Br.
Tragas j
Tregas )
Tragaser, a.
Tragasi, v.
Tracas.
Tracassier.
Tracasser.
misèhe.
GUEUX.
F^G.4fiOAD.
Br.
Truant, s.
Triiantcrez, s.
Gueuserie.
Traantcz, s.
Gueuse.
Fr. Tripes
hr. Troquer.
Troc.
?'r. Trépigner.
An. Tri]).
Fr. Trêve.
Fr. Trompe.
Trompette.
ft. Tromha.
An. Trumpel.
Fr. Tracas.
Tracassier.
Tracasser.
Fr. Truand.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
.'185
Gaël éc.
Gaël ir.
Truanti ,
Truaujhc ,
Gueuser.
Misère.
Au. Traanl.
TnuKjhanla , a. Malheureux.
PIED. ALLER À PIED. TROTTER.
GaU.
Troed, s.
35 dérivés.
Pied.
Troediaw, v.
Aller à pied.
Trotiaw. v.
Trotter.
Br.
Troad ]
Troal S ^'
Pied.
Troatad. s.
Pied, mesure.
Trot, s.
Trot. Fr. Trol.
Trota, V.
Aller au trot. Trotter.
Trotclla, v.
Marcher vite.
Troier, s.
Trotteur. An. l rot, s.
Gaël éc
. Tro'ulh, s.
Pied. - Trotter.
Gaël ir.
Troidh
Tro'ujh
Pied. , ^'.^ !>■ ,^,
CYLINDRE
. ROULEAU
. TOURNER. ROULER.
Gall.
Trol, s.
Cylindre. Fr. Treuil.
Troliaw, v.
Rouler. ' ' ' ' ' •
1 2 iivhés.
':'\: • .-,1
TreilUaw, v.
Tourner, rouler.
Trtvjll. s.
Ce qui tourne en rond.
Trwjllau', V.
Tourner en rond.
Troell. s.
Treuil.
28 dérivés.
Troelli, V.
Tourner comme une roue.
Tndl. s.
Instrument pour percer.
Tridiaw, V.
Percer un trou en tournant
un instrument.
HABIT.
HABILLER. —
- PAQUET. TROUSSE. TROUSSER.
Gall.
Trivs, s.
Habit.
Trwsa, s.
Paquet, trousse. Fr. Trousse.
Trwsiaw , v.
Hahiller. Troiisscr.
48t)
RECHERCHES
Br. Trons, s.
Tionsu, V.
(jacl éc. Trasadk, v.
Trasach. s.
Gaël éc. Tnw. v.
Trasaiie, s.
Gaël ir. Trusdail, v.
Trusdalaim, v,
Trousse.
Trousser.
Ceindre.
Gerbe.
Trousser.
Garde-robe ,
Ceindre.
. Je ceins.
trousseau.
An.
Truss, s.
Truss, V.
T^5SÊ. COUPE.
Br. 7 05, s.
Fr.
Tasse.
r^j:£. — rjt/jc.
Br. Tas , s.
raj«, V.
Taxer.
Fr.
Taxe.
Taux.
Taxer.
r^S. TASSER. AMASSER.
Gall. Twjsg.s.
Twjsgaw, v.
5 dérivés.
Tas.
Tasser.
Br. Tes, s.
Tesein. v.
Gaiî éc. TaisgU, a.
Tasgaidh. s.
Gaël ir. Ta/Aas
Taisgim, v.
Tasgaidh, s.
Tas.
Entasser.
Amassé.
Amas.
Amassé.
J'amasse,
.^mas.
Fr.
Tas.
Tasser.
ricHK.
Gall. 7as</,s.
a» dérivés.
Fr.
Tâche.
Tasgu, v.
Gacl éc. ïasjf
ro(5(/
Gaël ir. Tasgadh J
Donner une
; tâche.
An.
Tash.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
PREMIER. PLUS TÔT.
Gaël ir. Taosqa, a. It. Tosto.
llS7
MOTS EN RAPPORT AVEC L'ANGLAIS.
CIERGE.
Gaël éc. Tapai i
Topar i ^*-
Gaël ir. Tapar 1
Topar \
DEGRÉ o'Uiy ESCALIER.
Gall. Tepjn,s.
VILLE.
Gaèléc.)rr ■
Gael ir. )
ÉPAIS. SERRÉ.
Gall. Tew. a.
Tewwç, s.
Densité.
Tewycez, s.
Épaississeineut,
Tewjca, V.
Gaël éc. Tiucjh, a.
Gaël ir. Tiuçjh i
Tigli \ ''■
Epaissir.
Epais.
Épais.
('RENDRE. CUEILLIR
. CHOISIR.
Gael éc. To(jh, v.
Gaël ir. Tocjhaim, v.
CE Q£// £Sr COI^PÉ.
Gall. Toci, s.
Tociaw, V.
Couper.
Gall. Tâd. s.
37 dérivée
Kl!
An. Taper
An. Ste
An. Town.
An. r/iicA.
Tliicken.
An. roU(//i.
An. ïa/te.
An. Dock.
An. D(«/, s.
t»af^/j. s.
( Mol populaire.)
488
RECHERCHES
Gall.
Tadu, V.
Devenir père.
Tadivj. a.
Paternel.
Br.
Tad
An. Dad.
Tat
s.
Daddj.
8 dérivés.
(Mol populaire.
CHAINE.
Gall.
m. s.
An. Tje.
Tidarv, v.
Enchaîner.
CHANCELANT.
Gaël ir. Totarnaclid. a. .\n. Totter.
BÉGAYANT.
Gaëi ir. Totarnachd, s. An. Flultcr.
DE HAUTE STATURE.
Gall. Tal, s. Gr. Aolr^oi.
An. 7'a//.
OU/ s'adapte, qui CONVIENT.
Gaël ir. Talla, a. An. 7'a//r.
CREPUSCULE.
Gaël éc. Taailcachd )
Gaël ir. Taaileacht \
An. Txviliyht.
POT A ANSE ET A COUVERCLE, ORDINAIREMENT DE METAL, POUR
LES LIQUEURS.
'{Tancard, s. An. Tanluird.
Gaël ir. )
TORTILLER.
Gaël éc. Toinneamh ) i rr •
J V. An. Iwine.
Gaël ir. Toiniimi )
GOUDRON.
Br. TtT, s. An. Tar.
Tera, v. Goudronner.
AIMABLE. AIMER.
Gall. Tirion. a. Aimable.
■ 7 dérive,.
SDR LES LANGUES CELTIQUES. '489
An. Dcuf.
'^Gaëi éc ) • • - •
'sTairis, a. Aimant
Gaël ir, )
Tairisim, v. J'aime.
FATIGUE.
Gaël ir. Tor. s. An. Tire.
PROFIT. PROFITER.
Gaël éc. Tairblic i ^ . Au. Tlirive.
Tarhachd ) '^ P'"*^'"' Tknfl.
Tarbliaicli , v. Profiter.
Gaël ir. Tairhhe \
Turhha \ s. Profit. #
Tarhhacht )
Tarbhaighim, v. Je profite.
DEMEURE.
Gaël ir. Tairisme , s. Demeure. An. Tarry,
BOUCLIER.
Gaël éc. / r,, • I ' A '/' «
\ i anjaid , s. l\u. larijcl.
Gaël ir. j
An. True.
Gaël éc.
Gaël ir.
. Tairis , a.
TRAÎNÉE.
Gall.
Traill, s.
ESCLAVE.
Gaël éc.
Gaël ir.
ÏTraill, s.
VOYAGE -
MARCHE.
ALLURE.
Gaël éc.
ÏTriall, s.
(iaël ir.
Triallach )
Triallairc \
: Voyageur.
An, rrail.
An. Tlirall.
An. Travellfi;
Triallaini, v. Je voyage. l'ravel , v.
490
GUE.MLLE.
Br.
RÔTIR, GRILLER.
Gaël ir. Tosda,
RECHERCHES
SALOPE.
Triil, s. Guenille.
Trulen, s. Salope.
An. Trult.
An. Toast.
SUR LES LANGUES CELTIQUES-
491
BASQUE.
Abisua,
Avis,
Racine celtique. ...:;,
Abisalceuj
Avertir.
icliata.
Peau, croûte
Fr. Écaille.
An. Shell. -, ,. ,
Acoinetcca,
Attaquer,
Esp. Acometer.
Achnu,
Age.
Lat. JEtas.
Celt. (V. ÂGE, Part, lexic)
Adinsua,
Agé , ancien.
Aditcea,
Ouïr.
Lat, Audio, Audiliis.
Aditzailca .
Auditeur.
Auditor.
Aijurcea,
Salut.
Augiir, Augurât .
Ttal. Aiigurare.
Agui ,
Saluer.
{ Vi auguro nna buona nolte.)
Ahalizaiteu,
Pouvoir.
Gall. et bret. voyez Part, lexic.
Bere Athalu,
Son pouvoir.
Aipatcea,
Proposer.
Gr. Ehsiv.
Al}) amena.
Proposition,
Airca,
Air.
Àr;>.
Airatcea,
Voler en l'air
Arina,
Léger.
Arinqui,
Légèrement,
Airintasuna ,
Légèreté.
Repos.
Gr. iifTv^it
AlSÎAK du.
Il est en repos.
Fr. Aise.
Aisia,
Loisir,
Voyez Partie lexicographiqi
Aise q ni ,
Aisément.
celt.
Ula,
Père.
Gr. AT7a.
GAèl.Aithrr.
AiTAbiltlua.
Parrain.
.■ ■.-... i, ■-■
492
RECHERCHES
AiTAgnmarrebaj
Beau-père.
3 7 1
AlTaUENA ,
Aita-saindua ,
Celui du père.
Saint-Père, pape.
AKHABanza .
AKBABaicea.
Cabo .
Fin.
Finir.
Extrémité.
Esp. Acabar.
Fr. Achever.
Esp. Cabo.
Akhiteca ,
Faillir.
Lat. Cadere.
Rac. celt. voyez Part, lexic.
AlJaru,
Autel.
Lat. Aliarc.
Aldizea .
Aldia,
Ahll:,
Tour à tour.
Fois.
Parfois.
Fr. Alterner.
Rac. celt. voyez Part, lexic.
Alegnero,
AiAGUERatcea,
Alaguertasana,
ALEGBEllcia,
Content, joyeux.
Se réjouir.
Allégresse.
Gaîté.
Fr. Alègre.
Ital. Alletjro.
Esp. Alcgre.
AUmatcca ,
Alimua,
A l muisua ,
Animer.
Cœur, courage.
Courageux.
Lat. Anima.
Alkabuza,
A ma.
Fusil.
Mère.
Fr. Arquebuse.
Lat. Bas. Mam.
Esp. yl ma, nourrice.
AMASoa,
AMAbitchia,
AMACjuinarrebu,
Grand'mère.
Marraine.
Belle-mère.
Amarra,
Amairatccu ,
Attache.
Sattacliei.
Dans loules les lan<;ues ceiti
qucs.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
^9.^
Amodia,
Amour.
Lat.
Amor, dans le.s languev
Amodiosu,
Amoureux.
néo-latines.
Anio(Hos(jiii,
Amoureusement.
A matas.
Machalcen ,
Aimer, l'/l est tombé.
Ampola,
Ampoule, fiole.
Ampulla.
Amullasunu,
Tendresse.
Anudsua ,
Tendre.
Mule ire.
Andrca,
Dame.
Gr.
kvrip , àvêpoi.
André dana ,
Vierge Marie.
ANTATcea,
Fréquenter.
Fr.
Hanter.
Anzara,
Oie.
Lat.
Anser.
AyZARATEGLIA,
Loge des oies.
Anser-tecium .
A. B. Tcgnia esl essentiellement basque; c'est une terminaison commune dans
aussi racine dans toutes les autres langues celtiques. ( Voy. Part, leiicograpliiquc
ApARTatcea,
Écarter.
Fr. Partir, etc.
Rac. celt. voyez Part, lexic.
Apeza ,
Prêtre.
Gaé\.Ab,abba, père, Seigneur.
Apezha\dja,
Grand-prêtre.
Ape:gaYa ,
Abbé.
,
Aranza,
Epine.
Fr. Ronce.
Araztea,
Faire.
Br. Ra.
Ara, Era,
Façon.
Rac. Faire (commune au
breton et au basque).
Arbola,
Arbre.
Lat. Arbor.
Esp. Arbol.
Ardia,
Brebis.
Ang. Herd.
ARDiT£OllA ,
Bergerie.
kU
RE(
:herchi<:s
Arzaina ,
Berger.
Ail. Hcerdrr.
An g. Hcrds-mau.
AnZAJS-YOKtll A,
Marelles,]
gers.
eudesber- Lat. Jocus.
Ardnra,
Ordinaire.
Rac. cclt. voyez Partie Icxic.
Area,
Sable.
Lat. Arcna.
Argiùa,
Lumière.
Gr. Apyôs.
Rac. gaél.
Arguitarctaea,
Mettre au
jour.
Arquizcorria ,
Aurore.
Arima,
Ame.
Voyez plus haut Alinma.
Arkha,
Cofire.
Lat. Arca.
Voyez Celt. Partie lexicog.
Arra,
Mâle.
Gr. Appvv.
Arraba,
Rame.
Lat. Rcmus.
Fr. Rame.
Rac. celt. voyez Partie Icxic.
Arragatcca,
Arroser.
Lat. Irrkjarc.
Arrailca,
Fente.
AnBAïuitcea ,
Fendre.
Fr. Érailler.
Arratcea,
Déchirer.
Arracher.
ArRAToina,
Rat.
Rat.
Rac. celt. voyez Partie Icxic.
Arrayoa,
Rayon.
A rrayoisua ,
Rayonnant
Arraya,
Ligne.
Arrayaduva ,
Rature.
Arraza,
Race.
Fr. Race.
Ital. Razza.
Arrazac,
Arrhes.
Fr. Arrhes.
Rac. celt. voyez Partie Icxic.
Arrestclua,
Râteau.
Rac. celt. voyez Partie lexic.
Arraslclatcea ,
Râteler.
sim
LES LANGUES
CELTIQUES. 495
Afregvetf.a,
Refaire.
Lat. Agerr.
Arribera,
Rivière.
\'oyez Ara, ecjuiiea.
lUvus.
Fr. Rivière.
Ital. etc.
ArBOBATcea,
Dérober.
rtal. Rabare.
Arroda,
Roue.
Lat. Rota,
Arroba,
Robe.
Rac. celt. voyez Partie lexic.
Fr. Robe.
Arrosa,
Artoa,
Rose.
Art.
Rac. celt. voyez Partie lexic.
Fr. Art.
Lat. Ars.
Artlwa,
AETIIOBiniia,
Maïs, pain de maïs.
Épi de maïs.
Gr. ApTos.
Asctcea ,
Rassasier.
A<T»7.
Asqaicstca,
Satisfaire.
Rac. celt. voyez Partie lexic.
Asqai,
Asquicunzo .
Asqiii-da,
Asquidcna,
Assez.
Suffisance.
Suffit.
Suffisant.
■>\.^.::. ^ .; ■ .
Asta,
Timon.
Lat. Hasta.
Astoa,
Ane.
Rac. celt. voyez. Partie loxic.
Lat. Asinus.
Rac. celt. voyez Partie lexic.
Athelada .
Portail.
..,,•■,,■,.,_,;: ,.. ,;
Athea.
Porte.
An. Gâte.
Rac. celt. voyez Partie lexic.
Atrebitcca ,
Oser.
Esp. Atrevido.
Auhena,
A uhcndatcea ,
Soupir.
Soupirer.
Fr. Ahaner. ■>
Rac. celt. voyez Partie lexic.
Ausarcia,
Ausarta,
Audace, hardiesse.
Audacieux.
ï^t. Audeo.
Ami. ^'v;',
/i96 RECHERCHES
Aiisargui, Audacieusement.
Ausartcea, Oser, s'enhardir.
Azotea,
Fouet.
Esp. Azote,
Por. Açoute.
Esp. Azoter.
Por. Acoutur.
BACirera,
Vaisseiie.
Rac. celt. voyez Partie lexic.
française.
Bakhczcoa,
Paisible.
Lat.
Fax.
DAhhea,
Paix.
Baliosa,
Précieux.
Lat.
Valere.
Balio,
Valeur.
Fr.
Valeur.
BALiatcea,
Se prévaloir.
Lat.
Valere.
Fr.
Prévaloir.
An.
A-vail.
Banoa,
Vain.
Lai.
Vaiius.
Banoqueria .
Vanité.
BANatcea,
Publier.
Fr.
Ban.
Rac. celt. voyez Partie lexic.
BANaicea,
Répandre.
Br.
Banna, goutte.
BAQuezcoa,
Paisible.
Lat.
Pcuv.
Bardina,
Égal.
Lat.
Par.
Bardinea,
Égaler.
BARKHamendua,
Pardon.
Parc ère.
BARKBoicca .
Pardonner.
Barnen ,
Dedans.
Br.
Khar. dans.
Barnean ,
En dedans.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
497
Barra(juUea y (
irricjaitea , \
Rire.
La(.
Irruleo.
Barra , /
Jrria , \
Ris.
La t.
liisus.
BAZcatcca,
Paître.
Lat.
Pascere.
Bastarta ,
Bâtard.
Rac. celt. voyez Partie lexic-
Bchia ,
Vache.
Lat.
Vacca.
Behizaina ,
Vacher.
Benlauzu ,
Verdier.
Fr
Verdier.
Berech,
A part.
Lat.
Fr.
Pars.
Part.
Berczcunza .
Séparation.
Bereztea,
Séparer.
Beretcca,
Ravir.
BvmlCO^TF,A ,
A rebours.
Lat.
Contra.
Bvp.na .
Beurre.
Buljruni.
Berga ,
Aujie.
Lat.
Fr.
Vmju.
Verge.
Beroa.
Chaud.
Br
Birvl
Berolccu ,
Se chauffer,
Voyez Partie lexic.
Besarcatceu ,
Emljras.scr.
Lat.
Fr.
Basiam.
Baiser.
Burreba,
Bourreau.
Br.
(Voyez Part.fr. lel. B.)
Besta.
Fête.
Rac. ccIt. voyez Partie lexic.
Bazlilcea,
Vêtir.
Lat.
Vesiirc.
BiBic,
Deux.
Bis.
Bimtchiu ,
Pair, voyez
Bardina.
Par. .
llca.
Poil, voyez
Beloac.
BiPiLcca ,
Plumer.
Lai.
Fr.
Pilas.
Poil.
Bicia ,
Vie.
Lat.
Vivere.
Bicilccoj
Vivre. '
VicUis. Rac.celt. V. P. lex.
32
498
RECHERCHES
Bicioa,
Vice.
Lat.
Vitinm.
Diciotsun ,
Vicieux.
Viiiosus.
Bidea .
Voie.
Via.
BiLoac,
Cheveux.
Pilus.
Biidura,
Assemblage.
An.
Build.
Bina,
Double.
Lat.
Binus, bina, binuni.
Binacu .
Deux à deux.
Birgina,
Vierge.
Lat.
Virgo.
Bujada,
Vapeur.
Vapor.
Fr.
Bouffée.
Esp.
Abofellar.
Fr.
Bouffu-.
BaUfatcea.
Poursuivre.
Lat.
Pulsare.
Bulgatcea .
Pousser.
Pello.
Bviharrac,
Poumons.
Pidmo.
BulImmJatcea ,
Plonger.
Fr.
Plonger.
Palumpatcea,
Rac. celt. voyez Partie le.\ic.
Bultiza.
Nu.
An.
Bald. (Chauve.)
Buluztasuna ,
Nudité.
C
Cadira,
Chaise.
Gai]
I.et hr. Cador.
Caltea,
Dégât.
Br.
Coll.
CALtecorra.
Préjudiciable.
Fr.
Perdre, ruiner.
Campoa ,
Campagne.
Lat.
Campus.
Camporatcea ,
Décamper.
Fr.
Décamper.
Khaba,
Creux.
Lat.
Caviis.
Cekhalea,
Seigle.
Secale.
Fr.
Seigle.
Celuja.
Ciel.
Lat.
Cœliim.
Cerua.
Ciel.
Fr.
Ciel.
SUR LES LANGUES CELTIQUES
499
Kheldcrra,
Fiel.
Gr. \o\r,.
Cembat,
Combien.
Fr. Combien.
Cein,
Qui.
Lat. Qaem.
Esp. Quien.
Censatcca ,
Corriger.
Lat. Censor.
Canabcra .
Roseau.
Lat. Cannabis.
CAMhrfa.
Couteau.
Voyez Partie lexic.
Cantaria ,
Chanteur.
Lat. Cano.
Cuntatcra,
Chanter.
Lflt. Canto.
Carastia,
Cher.
Lat. Carus. Rac. coït, voyez Par-
Rharremohea,
S'embrasser.
tie lexie.
Khoroa ,
Couronne.
Lat. Corona. Racine celt.
Khoroatcea ,
Couronner.
Rac. celt. voyez Partie lexio.
Khorbua ,
Crèch
Lat. Corbis.
Fr. Corbeille.
Rac. celt. voyez Partie lexic.
Kharmcatcea ,
Gratter.
Gr. XapoicrcjiU).
Kharrakha:(i1ia.
Râcleur.
Racine celtique.
Kliaratsa ,
Amer.
Gall. Gaer.
Kharrayatcra,
Rapporter.
Fr. Charrier.
An. Carry.
Rac. celt. voyez Partie le.xic.
Karga.
Fardeau.
Fr. Charge. V. Part, lexic.
Casie,
Presque.
Lat. Quasi.
Khuratcea .
Panser.
Lat. Cura.
Rac. celt. voyez Partie lexic.
Khnrritcea .
Couler.
Lat. Currerr.
CASUEijuifea,
.VIen lion lier.
Fr. Causer.
CASiric,
Mention.
32.
500
RECHERCHES
Cerbitzatcra,
ijervir.
Lat. Scrviis.
Fr. Servir.
Rac. celt. voyez Partie lexic.
Ccmuiuiu.
Fermeture.
Fr. Serrer.
Cerratcra ,
Fermer.
Rac. celt. voyez Partie lexic.
Kiiar.sua ,
Ardent.
Lat. Ardere , arsiis.
Chahutcca.
Xettoycr.
Lat. Custus.
Cil A K narra.
Chien.
Rac. celt. voyez Partie lexic.
Cliardia berriafresco , Sardine fraîclic.
2 rac. celt. voyez Pari, lexic.
Charmadura ,
Sortilège.
Lat. Carmen.
Fr. Charme.
CHEATcea,
Mâcher.
Rac. celt. voyez Partie lexic.
An. Cheiir, s. Chcived.
CnERkhatcea,
Interroger.
Lat. Quœro.
Fr. Chercher.
It. Cercare.
Ckcrria .
Pourceau.
Gr. \otpos.
Chiminoa.
Singe.
Lat. Siniia.
Il y en a dans k midi
de TEspagnc , il n'y en pas en
Italie.
Chh\fjola,
Ruban.
Lat. Cingulum.
Rac. celt. voyez Partie lexic.
Cknkhoa,
Sec.
Lat. Siccus.
Ctncalcca,
Essuyer.
It. Asciucjare. Rac. celt vovoz
Partie lexic.
Churiteca ,
Peler une pomme.
Gr. Xoptov.
Cilarra.
Argent.
An. Silvcr.
Ail. Silbcr.
CilarBicjA ,
Argent (Vif).
Rac. Bicia.
Cilo.
Fosse.
Fr. Sillon.
Cobreu,
Cuivre.
Rac. celt. voyez Partie lexic.
Co foi lia.
Ruche.
Gr. KoÇiivos.
Colpea,
Blessure.
Fr. Coup.
Colpatcca,
Blesser.
11. Colpo.
SUR
Colpez,
Contra,
Contracatcea ,
Contracarm ,
Copa,
Coslihaicea ,
CosTUMAtceit,
Creakeu,
.ES LANGUES
CELTIQUES. 501
Fois.
Fr. Encore un couj).
Contre.
Lat. Conlra.
Opposer.
Opposilion.
Fr. Contrecarrer.
Boîte.
Fr. Coupe. Rac. ce) t. voyez
Partie lexic.
Écalo.
Fr. Cosse. Rac. celt.
Fr. Coque.
Cosspr.
Fr. Cosser.
Rac. celt. voyez Partie lexic.
Accoutumer.
Fr. Coutume. Cosl. rac. celt.
Créer.
Lat. Crcare. Rac, celt. voyez
Partie lexic.
Dafariia ,
Cabaret, taverne.
Lat. Tabenia.
Fr. Taverne.
Daj'arnaria .
Cabaretier ,
lière.
cabare-
Dan:alcca,
Danser.
Fr. Danser. Rac.
Partie le.\ic.
celt.
voyez
DarJoztalcea ,
Ijancer, dard
er.
Fr. Darder. Rac.
Partie lexic.
celt.
voyez
Dastatcea .
Goûter, tâler
Fr. Tâter.
An. Tastc.
Deinhoru,
Temps.
Lat. Tcmpora. Rac
Partie lexic.
. celt.
voyez
Dcscansna ,
Tranquille.
Esp. Descansar. v.
Desimicca ,
Souhaiter.
Fr. Désirer.
Diraueno ,
Durant.
Lat. Diirarc. Rac.
Partie lexic.
celt.
voyez
Ditliaica,
Dé.
Fr. Dé.
It, Dcdo.
Dithia,
Mamelle
Cr. Ti-:0<k. Rac.
l'artie lexic.
• ell.
voyez
502
RECHERCHES
Dolua,
Dolulcea.
DoiKjaro ,
Dorrca,
Duchi,
a 1
DlDaGABE ,
DihmjABECoa ,
Dudalcca ,
Durunda ,
Deuil.
Lat. Do/or.
Se repentir.
Rac. celt. vovez Partie
Ie.\ic.
Mal.
Fr. Danger.
Tour," ciocher.
Lat. Turris. Rac. celt.
Partie lexic.
voyez
Doute.
Lat. Duhitare.
Sans doute.
Fr. Doute.
Indubitable.
Lat. Dubitare.
Tounerre.
Br. Cuduran.
Eduriu ,
Boisson.
Gr. 'fSùûp.
Ura,
Eau.
Ejjuitea,
Agir.
Lat. Agere.
Eraquitca,
Faire faire.
■1 racines
: Era,
faire.
Br. Ha.
Efjuitca, 1
faire.
Lat. Agcre.
Egaitera,
\ faire.
Egahidara ,
Exécution.
E(jmiicarru
'
Facile.
Eliharcca,
Apporter.
An. Carry.
Ekharria,
Adonne, porté.
Bac. celt. voyez Partie le.\ic.
Ehun ,
Cent.
Elkar.
Elkarnu,
L'un, l'autre. Gr. ÂX\os.
L'un vers l'autre. Fi. Elh.
Enseyiia ,
EyzvT£A .
Entendre.
Fr. Essayer.
Vovez Aditcca.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
503
Enyanatcea .
Scduirc.
II.
hiijannarc.
Eiujanioa,
Fraude.
Rac. celtique.
Enqanaizuilea,
Traître.
Epcrro ,
Perdrix.
Lai.
Perdix.
Era.
Air.
Fr.
Air.
EBRanco^IV^A,
Proverbe.
Gr.
Kpéci).
Lat.
Commanis. '.'. rac. ccll.
Erchatcea ,
Contraindre.
Lai.
Urgere.
Erchoa,
Fou.
Lat.
Area.
Erliocjiieria ,
Folie.
Lat.
Error.
Eirabia,
Rage.
Lat.
Huhics.
Errabiatcca .
Enrager.
Errainac,
Reins.
Lat.
Rencs.
Ermitea,
Dire.
Gr.
Èpeoo.
ac. celt. voyez Partie lexic
Erranza,
Diction.
R
Erranbidea .
Expression.
Errcguca,
Roi.
Lat.
Rex.
Errcgiiina ,
Reine.
R
ac. celt.
Errcholu .
Rabot.
Errcmesa .
Pauvre.
Gr.
ÉprjfiOï.
Errcmcsia ,
Pauvreté.
FI.
Ann.
Erribem.
Rivière.
Fr.
Rivière.
ErROTA .
Boue.
Lat.
Rota. Rac. celt.
ErBEQua .
Précipice.
Fr.
Roc. Rac. celt.
Errnnca,
Ordre, rang.
Fr.
Rang. Rac. celt. vovez Par
lie lexic.
Escalapoiiui,
Sabot.
Fr.
Escarpin.
rt.
Scarpr.
Escaza ,
Défaut.
II.
Scarso.
Escazia,
Disette.
An.
Scarcc.
Escastrn ,
Manquer,
R
ar. rclt.
50^
Escua,
Et cil EU,
Klchcun ,
KrchecoA ,
Etchciloar
RECHERCHES
VoyezlettreU, L'/j/iai- Fr. Avoir.
tea.
Maison. Gr. Te?;^os.
Chez. Rac.celt. des plus communes,
Domestique. formant une famille nom-
Petite maison. breuse. Vovcz Partie lexic.
Etsaipea,
Combat.
i Fr. Taper.
|Gr. Tvwco.
Etsauiucria,
Etsaya ,
Hostilité. }
Ennemi, i
Lat. Hostis.
Estabada,
Diflcrend. Voy. Corn
bat.
Etzaitea ,
Etzanza,
Coucher.
Lit.
Gr. È^ofict/.
Espalda,
Ezpatan ,
Erronca,
Epaule.
Épée.
Ronflement.
It. Spalla.
Esp. Espalda.
It. Spada.
Esp, Espada.
Gr. Véj)(^œ.
Ermncaz,
Ronfler.
Erromeria,
Pèlerinage.
Lat. Errare.
Escribalcca,
lîcrire.
Lat. Scribcrc. Voyez Partie le\
Esclaboa,
Esclabotasana ,
Captif.
Fr, Esclave.
Rac. celt. voyez Partie lexic.
Esca czijucrra.
Main gauche.
Esp. htiuicr.
Espaidaa,
Meneille.
Lat. Pavco.
Espanlutsua ,
Merveilleux.
It. Spavenlo.
Esj). Espanto.
EspanUdcca ,
.S épouvanter.
Espanlaiiiirrin ,
l'épouvantable.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
505
Esiiiierela,
Degré.
i Lat. roni. Scara.
(Lai. Scala.
Establiuj
Etable.
Lat. Stubultim.
Estatua,
Élal.
Lat. Status.
Esteinua,
Étaiii.
Lat. Stannuin.
Eslecjuatccu .
Allaciier.
Fr. Attacher.
Estciiuadiira ,
Attachement.
Rac. celt. voyez Partie lexic.
Estimatcea,
Estimer.
F
Faveur.
Lat. Estima.
Fahorea,
Lat. Favor.
Faboreian,
En faveur.
Rac. celt. voyez Partie lexic.
Facccjalcea ,
Pacifier.
Lat. Fax.
Falta,
Faute.
It. Fallo.
Faliatcea,
Manquer.
Rac. ceh. voyez Partie lexic.
Fedea,
Foi.
Lat. Fuies. Voyez Partie lexic.
F cria.
Foire.
Lat. Feria. Voy. Part. lex. celt.
Fidancia,
Confiance. \ . Fcdca.
Lat. Fides.
Fincatcca,
Fonder.
Lat. Fnndere.
FiTe,
Vite.
Fr. Vite.
Flacadiira,
Affaiblissement.
Lat. Flaccidus.
Esp. Flaco.
Flascoa,
Bouteille.
Fr. Flacon.
Floca,
Bouquet.
Lat. Flos.
Fonditcea,
Périr.
Fraïuiancia,
Multitude.
Fr. Fréquence.
Lat. Frequentia.
Francoa,
Libéral.
Fr. Franc. Rac. celt.
Frcscoa ,
Frais.
Fr. Frais. Rac. celt
/' l'KlDlaSIlllfl ,
Friandise.
Fr. Friandise.
Froija y
Epreuve.
Fiat. Probo.
Froijatcca ,
Eprou\cr.
Ra. . celt. \oye/ Partie lexic.
506
Fulia
RECHERCHES
Fune.
Lai. Furor. Rac. celt.
Funsezcou ,
Funsitccu,
Fondé.
Enfoncer.
Fr. Fond. Rac. celt.
Rac. celt.
Gale,
Sans.
Br. Hep.
Gahetcea,
Privé.
Go(joeta,
Pensée.
Lat. Cogitare.
GvDtia,
Combat.
Gall. Cad.
Galccrdiac ,
Des bas.
Fr. Chausses.
It. CalccUo
Galdea ,
Demande.
Gr. KaXeo».
Gahlcijuetea ,
Demander.
Rac. celt. voyez Partie lexic.
Golpca ,
Coup. Voyez Colpea.
Fr. Coup.
Galcea,
Perdre.
It. Colpo.
> Cola.
Br. (
Garhia,
Pur.
It. Garbo.
GARDiaccorra,
Fidèle.
Fr. Garder.
It. Guarda.
Rac. celt. vo)cz Partie lexic.
Garraitceu,
Vaincre.
Fr. Guerre.
It. Gucrra. Rac. celt. voyez
Partie lexic.
Gasna,
Fromage.
Lat. Cascus.
Rac. celt. voyez Partie lexic.
Gathea,
Chaîne.
Lat. Cateiui.
Gaina,
Chat.
Fr. Chat.
It. Gatto.
Gaztainu,
Marron.
Rac. celt. vnve/ Partie lexic.
Gauza,
Chose.
PV. Chose.
It. Cosa.
Gadatcca,
Dépenser.
Fr. Coût. Rac. celt. voyez Par-
tic irxic.
SUR LES LANGUES CELTIQUES
r)07
Gaztclua ,
Château.
Fr. Château. Rac. celt. voyez
Partie le.\ic.
Gazteu,
Adolescent.
Fi. Gast
Gaztegatccu,
Châtier.
Lat. Castigarc.
Rac. celt. voyez Partie lexic.
Goyozatcea,
Penser. V. Goijocta.
Lat. Co(jitarr.
Gag ara.
De gré à gré.
Golostasuna ,
Sensualité.
Lat. Gulo.
Goratcea,
Hausser.
Br. Gor.
Gorpiitza ,
Corps.
Lat. Corpus. Rac. celt. voyez
Partie lexic.
Gortcu ,
Cour.
Rac. celt. voyez Partie Icxic.
Gozaicea ,
Posséder.
Br. Caout.
Gozatcea,
Jouir.
An. Gel, <jot.
Lat. Gaudere.
Gosiosa,
Délicieu.v
Lat. Gusbis.
Gazlatcea ,
Goûter.
Gnstalcca,
Plaire.
Fr. Goûter.
Gostticoa,
Voluptueux.
Fr. Goûter.
Gracia,
Grâce.
Lat. Gratia.
Gacrlu,
Guerre. Voyez Gar-
raitaa.
Rac. celt. voyez Partie lexic.
Gacrriçou,
Ceinture.
An. Girth.
GvEzurcrruitea ,
Mentir.
Br. Gaou.
Gucrta,
Sûr.
Lat. Ceiius.
Rac. celt. voyez Part, lexic.
Guidatceu,
Conduire.
Fr. Guider.
Ttal. Giiidare.
Gute,
Peu.
H
Fr. Goutte.
Je n'y vois goutte.
Ha ml Kl,
Grand.
Lat. Grandis.
Handisqui,
Grandement.
Haragiiia,
Chair.
Lat. Caro, carnis, gén.
508
RECHERCHES
Uanujmcoya ,
Cliarnol.
Habilalcca ,
Habiter.
Lat,
Habitarr.
H A ne EU ,
Prendre.
Gr.
Alpsù).
Ilarrajmcu,
Pillage.
ApiToi^U'.
Hairajjkca,
Saiisir.
Lat.
Arripcrc.
H A ml: a .
Chêne.
Quercus.
Harraspo. ,
Râpe.
Harria,
Pierre.
Br.
Karrcli.
Harritsua ,
Harrobia,
Pierreux.
Carrii'ro.
An.
Fr.
Craiq.
Carrière.
Harroa ,
Harzac ,
HAScrretcea,
Sommet.
Ours.
Se fâcher.
An.
Br.
Lat.
Br.
Quarrj.
G or.
Ursus.
Kas.
Haspcrena,
HEDadura ,
Soupir.
Etendue.
Lat.
Br.
Aspirarc.
Hed (distanee).
HEGAla,
HEGAlcOLPEa,
aile, coup.
Her.ONca ,
Aile.
Vol d'oiseau.
Rang.
Lat.
Fr.
Ala, axdla.
Voyez ce mot.
Rang.
HERria,
Hesia,
Contrée.
Haie vive.
Br.
ac. cell. voyez Part. lexi<
Kcr.
Kac , etc.
Hcztulu,
Hczlulcca,
'Vo\\\.
Tousser.
FI.
Houslat.
Hijualatcea ,
Conformer.
Lat.
jEijualis.
Hila,
Hilcca,
Mort.
Mourir.
R
(ir.
\n.
ac. celt. voyez Part, levio
kdl.
Ihtjaihra ,
Agiter V. lùjmlra.
l,at.
Fr.
Au'iloir.
Agiter
SUR LES LANGl ES CELTIQUES.
509
Ilip.OTcca,
Pourrir.
An. Roi.
Ilirr.lSCVA ,
Danger.
Fv. Kisquc.
Rac. celt. voyez Partie lexic.
Ilondou,
Fond.
Lai. Fundus.
Ilondoakca .
Plonger.
Iloriidcca,
C.aruir.
Fr. Garnir.
Ital. Guariiire.
Rac. celt. voyez Pari, lexic.
Iliitsa,
Vide,
Lai. Haiirio.
/;</«//«,
Cloche.
Lat. Scjudla.
1 :qitrira,
Main gauclie.
Esp. Izqaierdo.
Ibilcuicca ,
Exercer.
Lat. HuhiUs.
Ilntcca ,
Marcher.
Inonr.A,
Sec.
Gac'l. Tiorain.
An. Dij.
Idorcea ,
Sécher.
Idiiria ,
Opinion.
Gr. iSéa.
Idana,
Figure.
Idaritccct,
Ressembler.
Idaricatcea ,
Imiter.
Iliicia,
Chasse.
Fr. Ciiasse. Racine celtique.
Ihiztana,
Chasseur.
liai. Ciicciare.
Ikhiicatcca ,
Visiter.
Gr. Ixoftai.
Irina,
Poudre , farine.
Lat. Farina.
Irna .
Rire, ris.
Bideo.
Ispiuna,
Espion.
Fr. Espion. Racine celtique.
Ital. Spia.
Istiipu,
Etoupe.
Rac. celt. voyez Part, lexic.
llCHi^diu ,
Tisou.
Lat. Acccndere. Rac. celt.
Izana,
Étoile.
Au. Star. Rac. celt.
510
Izanza,
Izaitea ,
h.
RECHERCHES
Situation. V. E<ca;iia. Gr. È^ofiai.
Etre. V. Etzaitea. .
Sois. V. Rac. celt.
An. h.
Lat. Es.
Lahoninza,
Labourage.
Lat. Lahor.
Laborarta ,
Laboureur.
Rac. celt. voyez Part.
lexic.
Laclioa ,
Lâche.
Lat. Laxus.
Lachalcca ,
Délivrer.
Rac. celt. voyez Part.
lexic.
Laidoztalcea ,
Déshonorer.
Gr. Xoièopéu).
Lahhetcea .
Se plaire.
An. Like.
Lama,
Flamme.
Lat. Flamma.
Esp. Llama.
Rac. celt. voyez Part.
lexic.
Landerrac ,
Landiers.
Fr. Landiers.
Lanyatadara ,
Mélancolie.
Lat. Lancjuidiis.
Fr. Langueur.
Largoa,
Ample.
Lat. Largiis.
Larcjalcea,
Elargir.
Fr. Large.
Laryotasuna ,
Libéralité.
Rac. celt. voyez Part.
lexic.
Larrua,
Cuir.
Lat. Lonim.
Larrutcea,
Écorcher.
Rac. celt. voyez Part.
lexic.
Laudatcca ,
Louer.
Lat. Laudarc.
Rac. celt. voyez Part.
lexic.
Lehoina,
Lion.
Gr. Aéccv.
Rac. celt, voyez Part.
lexic.
Lat. Léo.
Leina,
Poli.
Lenis.
Rac. celt. voyez Part.
lexic.
Leinua,
Race.
Lat. Linea.
Rac. celt. voyez Part.
lexic.
Lehhajoa .
La(|uais.
Fr. Laquais.
Lehhua,
Lieu.
Lat. Lochs.
I^ac. celt. voyez Part.
lexic.
SUR LES LANGUES
CELTIQUES. 511
Libranza .
Délivrance.
Lat. Libcrare.
Rac. rell. voyez Part, lexic.
Linia,
Linge.
Rac. celt. voyez Partie lexic.
Lilioa ,
Lin.
Lat. Liimm.
Lilui,
Fleur.
Liliiim.
Lima,
Lime.
Lima.
Rac. celt. voyez Part, lexic.
Litchuba.
Laitue.
Lactuca.
Lorea ,
Fleur.
Flos.
Rac. celt. voyez Part, lexic.
Loria .
Gloire.
Lat. Gloria.
Rac. celt. voyez Part, lexic.
Lurra,
Terre.
Lat. Lar.
Rac. celt. voyez Partie lexic.
Luhhainca,
Saucisse.
Lat. Lacanina.
Liinut ,
Plume.
Pluma.
Mailesa ,
Marteau.
Lat. Maliens.
Maînu,
Génie.
Mens.
Maniia^
Ordre.
Mundare.
Mandatua,
Commission.
Maingua,
Boiteux.
Fr. Manchot.
Rac. celt. voyez Part. le.\ic.
Materia,
Matière.
Lat. Materia.
Mehabra,
Étroit.
Macer.
Mehardura.
Étrécissement.
Mehatna ,
Amaigrir.
Mendiltara ,
Montagnard.
MEisdia .
Montagne.
Lat. Mons , montis.
Montoinatceu ,
.Amasser.
Fr. Amonceler.
512
RECHEl
[\CHES
Mentura .
Péril.
Fr.
Aventure.
n.
Vcniimi.
Mcrcclulcra ,
Mériter.
Lat.
Mercrc.
Milla.
Mille.
Mille.
Minzaica,
Langage.
Gr.
Mvvicû.
Miraila ,
Miroir.
Lat.
Miror. Rac. celt.
Miratsra ,
Surprendre
Mirare.
Mokhoa,
13eo.
Bucca.
Fr.
Bouche.
Miilzua.
Tas.
Lat.
Moles.
Rac. celt. voyez Part, lexi
Molsa,
Bourse.
Lat.
Bursa.
Esp.
Boisa.
Motcha,
Bref.
It.
Mozzo.
Motzarra,
Tronc.
Mozzo.
Mucurua,
Comble.
Lat.
Mncro.
Madatcea ,
Déguiser.
Miitare. Rac. rell.
Miujuidav,
Grimaees.
Fr.
Moue.
Manduhcrria ,
Univers.
Lat.
Muiuliis.
Muhuu,
Multitude.
Multitado.
Musaa,
Face.
Fr.
Museau.
Nartea,
Nord.
Rac. ccll. cl gerui.
Narra,
Personne lourde.
Esp. Narria.
Naza,
Nasse.
Lat. Nassa.
Nainlzana,
Plaiue.
Esp. Navazo.
Obra,
Ouvrage.
Lat. Opus , opcris.
Obraria ,
Ouvrier.
Rac. celt. des plus eonunuues.
Orhca,
Pâle.
Gr. i2;^po«.
Olioa,
Huile.
ÉXaiov.
Oinacca,
DouleiM
Lai. Pana.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
513
On.
Onsa,
Onlasiina ,
Ontcisuna,
Onestasuna ,
Oiilasiinsua ,
On(jiii,
OsGuicoviNA ,
On(jui(jui .
Onestea .
Onsakea ,
Orai,
Oraidanic,
Onliia ,
Onliian ,
Ordca ,
Ostalcea ,
Bon.
Lat. Bonus.
Bien.
Biens.
Bonté.
Honnêteté.
Lat. Honestas.
Opulent.
. .-
Bien,
Bienfait.
Bonnement.
Supporter.
l.at. Onus.
.\ccommoder.
Voyoz racine On.
A celte heure.
Lat. Hora.
Dès à présent.
Rac. celt, voyez Part, lexic.
Heure.
Voyez Orai.
Alors.
Ordre.
Lat. Ordo.
Rac. celt. voyez Part, lexic.
Hôte.
Fr. Hôte.
Rac. celt. voyez Part, lexic.
PuijiUccu,
Payer.
Fr. Payer.
Pafjamendua ,
Payement.
It. Pagure.
Porogatcea ,
Eprouver.
Gr. neipa'o).
Pairabidea ,
Patience.
Pairacunza ,
Souffrance.
Perila.
Danger.
Lat. Periculuni.
Paldoa,
Pieu.
Fr. Pal.
Rac. celt. voyez Part, lexic.
Pallia .
Pelle.
Fr. Pelle.
SVPALHA ,
Pelle à feu.
Rar celt. voyez Part, lexic.
.^3
514
RECHERCHES
Pampanou .
Kt^jetoii.
Lai.
Painpincns.
Pureta,
Paroi.
Paries, parielis.
Pccoda,
Bécasse.
Fr.
Bécasse.
Pedccima.
Pièce.
Pièce.
Pcdechakca ,
Rapiécer.
It.
Pezzo.
Pvnduva,
Inclination.
Lat.
Pcndeo.
Pensalceu,
Inventer.
Pensitare.
Fr.
Penser.
It.
Peiisare.
Piaya,
Voyage.
Lat.
Via.
Picoa,
Figue.
Ficus.
Pinoa,
Pin.
Lat.
Pims.
Pintatcea ,
Peindre.
Pincjo.
Pipita,
Pépin.
Fr.
Pépin.
Pirrilakea ,
Rouler.
Pirouette.
Pisua,
Poids.
Lat.
Pondus.
Pisatcea,
Peser.
R
ac. celt. voyez Pari. lexic.
Pilcherra.
Pot à eau.
Au.
Pitchez. Rac. ccll.
Plata,
Plat.
Fr.
Plat.
Rac. celt. voyez Part, lexic.
Plazu.
Place.
Fr.
Place.
PompaLma ,
Superbe.
Gr.
ïlofinni.
Poneta,
Bonnet.
Rac. celt. voyez Part, lexic.
Pozoina,
Poison.
Rac. celt. voyez Part, lexic.
Prcciosa,
Prix.
Lat
Pretiiim.
Piemia ,
Importance.
Lat.
Prcmere.
Prcimaz(pii,
i\écessaircment.
It.
P remura.
PuiUa.
Bout.
Rac. celt. voyez Pari, lexii.
Pontua,
Point.
Lat.
Panctum.
Punsuijoa,
Resscnlinienl
Pulujere.
SUR LES LANGUES CELTIQUES
S
515
Sobi-a .
Trop.
La t. Super.
Sobrania ,
Excès.
Rac. celt. voyez Partie lexic.
Sobemmeiuhui ,
Épargne.
Sobcrbia ,
Orgueil.
Lat. Superbia.
Superra,
Fier.
Lat. Superbus.
Seculacoa ,
Perpétuel.
Lat. Secnhim.
Secnlan,
A jamais.
Rac. celt. voyez Partie lexic.
Seguida .
Suite.
Seguitcea .
Suivre.
Lat. Sequoi:
Seguidan .
Ensuite.
Segur,
Sûr.
Lat. Securus.
Seguri]ui,
Sûrement.
Rac. celt.
Seguratcea ,
.Assurer.
Sei,
Six.
Lat. Sex.
Sahhaila,
Massacre.
Fr. Mettre à sac, Rac. celt
Sekheria,
Soif.
Lat. Siccus.
Rac. celt. voyez Partie lexic.
Selarua.
Salle.
Fr. Salle.
Selarua,
Étage.
Salcea ,
Saldua ,
Salpena ,
Saliqa ,
Vendr
Vendu.
Vente.
Sàttle.
\n. SeU.
Lat. Salix. Rac. celt.
Salboina,
Savon.
Lat. Sapo.
Salboinatcea ,
Savonner.
Rac. celt. voyez Partie lexic.
SenJatn-a ,
Guérir.
Lat. Saniis.
33.
516
Sendoa ,
RECHERCHES
Forl.
Rac. celt. voyez Parlie Icxic.
Senditceu ,
Senticorra,
Senticunzu ,
Setliiatcea,
Sethioa ,
Sinalea.
Sinalatcea ,
Seinalatcea
Seinalua ,
Solasa,
Sorthea ,
Sentir.
Fr. Sentir.
Rancuneux.
Rac. relt. voyez
Partie lexic.
Sentiment.
Assiéger.
La t. Scdes.
Siège d'nne ville.
Rac. celt. voyez
Partie lexic,
Marque.
LaU Sujmim.
Marquer.
Rac. celt. voyez
Partie lexic
Signaier.
Signal.
Conversation.
Lat. Sohdio.
Sort.
Lat. Sors. Rac. cel
It. voyez Par
lie lexic.
Tabala,
Tambour.
Gr. TvfiTtctvov. Rac. cell.
Tabatatcca ,
Tambouriner
Tidrndun ,
Inclination.
It. T(dento.
Tapatcea ,
Boucher.
An. Stop.
Topa.
Bouchon.
Toula.
Planche.
Lat. Tabtda.
Tauladu,
Plancher.
Rac, celt. voyez Parlie lexic.
Teca.
Gousse.
Gr. erfxa.
Teguia ,
Abri.
Gr. St^^os. Racine des plus
communes.
Teitalua. .
Toit.
Lat. Teijida.
Tuik.
Tuile.
Fr. Tuile
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
517
lela.
Toile.
Fr.
Toile.
It.
'Ma.
Tlim .
(Iracbat.
Gr.
nrtJw.
ritii ecjuilca,
Cracher.
Tindalcea ,
Teindre.
Lai.
TiiKjo.
Tindatzailea ,
Teinturier.
Lai.
Tinctus.
Tonloa,
Sol.
Esp.
Tonto.
Iratularia.
Marchand.
Lat.
Trac tare.
Tratua,
(loninierce.
Trnlubidca,
Marchandise.
Voyez Partie lexic.
Vrenquaicea ,
Terminer.
Lat.
Truncare.
Fr.
Trancher. Rac. celt.
fripa ,
Boyau.
Fr.
Tripes. Racine celt. voyez
Partie lexic.
Trislakca,
Attrister.
Lat.
Tristio.
Rac. celt. voyei Partie lexic.
TrUjuatcea ,
Reposer.
Lat.
Tricarc.
l'ornua ,
Tour.
Lat.
Torno.
Tornatcea .
Tourner.
Rac. celt. dcsplus communes.
Turnakca ,
Rembourser.
Vda.
Été.
Lat. .Estas.
Vdabcrria ,
Printemps
Uliuria ,
Hurlement.
Fr. Hurler.
Ulniri cguilia.
Hurler.
Lat. Ululare.
Vlia.
Mouche.
Lat. Calex. Racine celt. voyez
Partie lexic.
Ukliaitea ,
Avoir.
C'est une chose remarquable que cjcua veuille dire inaiu ; ahhaitea , avoir, é)(C>) , é)(pv ,
comme tlao, main en gall. , Hovi, prendre, Xaê&>; gaêl éc. Laimk main, Laimich, v,, grec
XafiSâvcà , prendre.
518
RECHERCHES
Vkhaitea.
Posséder.
Gr. Èxc^.
Très-souvent eu Lasqiie
la labiale correspondante cs(
1 omise.
(JkHalcea,
Poing.
UKUiiinilaca,
Coup de point;.
Gr. mi
UKHiimilacaldia .
A coups de poing.
Lat. Pugniis.
Urkhiia,
Violence.
Gr. Eipyco. Lat. Urcjco.
Vrchoincha .
Écureuil.
An. Urchin.
Uricjuitea,
Pleuvoir.
Uria.
Pluie.
Voyez, p. 5o2, Boisson.
Urrea,
Or.
Lat. Aurunt.
Urre cuia.
Mine d'or.
Urthea.
Année.
Voyez Heure, Ùpa.
Urtkecoa^
Annuel.
Voyez, p. 5i3, Orai, clc.
Yoaitear
Aller.
Lat. Itio.
Yeitea,
Venir.
Rac. celt. voyez Partie lexic.
Yena,
Venu.
Yelosiu ~
Jalousie.
Gr. ZrjiXos.
Fr. Jalousie.
Yendeac.
Gens.
Lat. Gens.
Yendaja,
Peuple.
Rac. cclt. voyez Partie lexic.
Yendaztatcea .
Peupler.
Yendaijuia ,
Nation.
Yokhatcea ,
Jouer.
Lat. Jocarc.
Yokhou ,
Jeu.
Lat. Jocus.
Yuntada,
Lnion
Lat. Juncjo.
Yunlatcea^
Unir.
SUR LES LANGUES CELTIQUES
519
yuyukiu.
Juger.
La t. Juclicarc.
) atra ,
Manger.
Lat. !':do.
Rac. coll. voyez Partie lexic.
Zacua ,
Sac.
ZapaUi ,
Soulier.
I^sp. Zupato.
Zapatcca,
Presser.
Zaporea.
Goût.
Lat. Sapor.
Zatliia .
Part.
(îr. \<XTéo(xai.
Zalliica,
Partage.
Zathilcea,
Partager.
Zaurici ,
Plaie.
An. Sore. Rac. celt.
Gall. Voyez Partie lexic.
Zaja,
Zayna,
Robe.
\ Fr. Saie. Rac. celt. voyez Pa
I tic lexic.
Zola .
Semelle.
Lat. Solea.
Rac. celt. voyez Partie lexic.
Zonla,
Sonde.
Zoudalccu,
Sonder.
Zopa .
Soupe.
Fr. Soupe. Racine celt. voyez
Partie lexi
Zona ,
Fortune.
Lat. Sors. Voyez, p. 3i6, Soi-
ihea.
Zoryailza,
Malheur.
i rac. Gaisloa, mauvais.
Zomcjaucpii.
Malheureusenicnt,
Zorioiia ,
BoNheur.
Voyez 0;v, p. 5i3.
Zorionezcoa ,
Heureux,
520
RECHERCHES
Zura,
Bois. Gr. XuXdr. Les Basques met-
tent fréquemment le r poul-
ie/.
Zurguina,
Charpentier.
Zurlaua,
Charpenterie.
SUR LES LANGUES CELTIQUES 521
DES MOTS
QDE LA LANGUE GALLOISE A EMPRUNTES DES LATINS.
Le dictionnaire de la langue galloise, par Owen, contient
cent mille mots; à peine y en a-t-il quelques uns tirés du
latin : c'est qu'il présente la langue dans toute sa pureté; et
l'on conçoit qu'une langue puisse se passer d'emprunts quand
elle a une multitude de racines simples, surtout la faculté
presque illimitée de former des dérivés et des composés. Le
petit nombre de mots empruntés au latin qui s'y trouvent ne
vaut pas la peine d'être transcrit; mais, pour répondre net-
tement à cet égard à la question de l'Académie, je dirai qu'ils
se rapportent presque exclusivement à des mots qui appar-
tiennent à la hiérarchie ecclésiastique et à la religion.
DU BRETON.
La langue des Bretons s'altère généralement et s'est altérée
depuis longtemps; mais, comme je l'ai remarqué précédem-
ment, c'est plutôt dans son étendue que dans sa nature. Elle
a perdu un grand nombre de mots, principalement parce
qu'elle a perdu les préfixes et les terminaisons qui donnaient
une grande latitude de combinaisons, cl par là même d'ex-
pressions.
J'ai puisé dans le dictionnaire de Legonidec, qui lui-même
a exclu soigneusement presque tous les mots évidemment
empruntés. Il pousse même le scrupule si loin, qu'il marque
d'un point d'interrogation une foule de mots qui sont aussi
essentiellement bretons que ceux qu'il ne marque pas; et la
preuve, sans entrer dans plus de détails, c'est que ce sont
des racines, avec une terminaison essenliellemeni bretonne,
522 RECHERCHES
qui expriment des idées communes, et qui se trouvent, la
plupart du temps, dans le gallois ou dans le gaël, soit écos-
sais, soit irlandais. Je donne une liste des mots (|ui me pa-
raissent de véritables emprunts, d'après les règles que j'ai
exposées. Quelques-uns, que j'avais recueillis, m'ont échappé;
le temps m'a manqué pour les rechercher.
DES EMPRUNTS FAITS PAR LE GAËL IRLANDAIS ET PAR LE GAËL
ÉCOSSAIS.
Le gaël irlandais, comme je l'ai déjà fait observer, est la
langue la plus complète des deux.
Klle est de nature à faire plus d'emprunts que le gallois;
elle a moins de moyens de modifier les mots par les affixcs et
les terminaisons ; elle a d'ailleurs beaucoup moins d'esprit
de suite, ce qui fait qu'elle ne suit pas une racine dans toutes
ses modifications. Elle y supplée cependant en grande partie
par la multitude de ses racines et l'emploi quelle fait d'un
nombre , moins considérable qu'en gallois, de préfixes et de
terminaisons. Cependant les emprunts sont très-peu consi-
dérables. J'en ai donné une liste assez complète. Néanmoins
je suis loin de prétendre qu'elle le soit tout à fait, et je prie
l'Académie de considérer que lorsque dans les diverses langues
([ui nous occupent il y a des centaines de milliers de mots,
on peut bien en passer.
EMPRUNTS QUE LE BASQUE A FAITS AU LATIN.
Comme je n'ai pas présenté, à beaucoup près, dans toute
son étendue, les mots ([ui peuvent appartenir en commun
au bas([ue et au latin , etc. de même je n'ai pas donné tous
les mots empruntés. J'ai fait une liste de ceux cpii sont em-
pruntés, dont le nombre est en rapport avec la liste que j'ai
donnée du fonds commun aux deux langues.
SUR LES LANGUES CELTIQUES 523
BRETON.
MOTS
EMPRUNTÉS.
K
'■ ■ '
Keinpinn, a.
Arrangé.
Lat. Componere.
l La première racine , qui est un
Kempcnni. v.
Arranger.
} préfixe , est celte. Je ne con-
' nais pas la deuxième.
Kazul, s.
Conseil.
Lat. Consilium.
Kiiziilia, V.
Conseiller
Kala
Kal *■
Calendes.
kcrez , s.
Crise.
DiJ'cnni, V, Défendre.
Dishbl, s. Disciple.
Eskop, s. Évêque.
lliz, s. Église.
Lik, s. Laïque.
Manach, s. Moine.
Merzer, Martyr.
Mcrzeria, v. Martyriser,
Nedeleh,^. Noël.
524
RECHERCHES
Oferen .
Ofern •
Overti \
Ofercnni .
Messe.
'Nota. Celte famille se trouve ilaus toutes
I les laogues celtique» propreineut dites ;
mais comme la première racine corres-
pondante à oblalion ne paraît pas bien
t expliquée , je place ici cet article.
Plijadur, v.
Plijoai,
Paradoz, s.
Prezek, v.
Prezetjen, s,
Prczcgi, v.
Plaisir.
Plaire.
Paradis.
Parler, v.
Sermon.
Prêcher.
Repui,
Nourrir.
Skôl,
Ecole.
Skôlaer.
Ecolier.
Saut, s.
Saint? Voyez p. /|38. Lat. Sancias.
Skrid . s.
Écrit.
Slôl, s.
Étole.
SUR LES LANGUES CELTIQUES
525
GAEL
ÉCOSSAIS.
MOTS ]
EMPRUNTÉS.
B
Beannachd. s.
BéiuVliclion.
Biatsadli. s.
Viatique.
G
Caileadair, s.
Calendrier.
Cairt, s.
Quart de T
année.
Cislinn , s.
Coirhtc j
Coirib )
Corrompu.
Colaisde, s.
Collège.
Copair? s.
FI. Koopen, etc.
LVfo/),
Corrompre
D
Dtat/io/, s.
Diable.
Lat. Di(d>olus.
D»k/,</, s.
Due.
E
Eaijlais, s.
Église.
Eijeaclid, s.
Eflet.
Eijcachdach , a.
ElTicient.
Eildear, s.
Aîné ?
An. Elder.
Eipistd, s.
Épîtrc, iett
re.
F
Gr. ÉwjçoXj).
Lat. Epistolu.
Fairicli. s.
Paroisse.
Feasgal, s.
Fiscal.
G
Garmathuii: s.
Grand'mèrt
Gliostair,
Clystère.
Gramaduih , s.
(irammaire
526
RECHERCHES
Imirich, s.
lompair, s.
lodlial, s.
Emigration.
Empereur.
Idole?
Lat. Imperato
Gr. EiSaiXov.
Leasan, s.
Leçon ?
Maighistir, s.
Maître.
Mainistear
Monastère.
Moiiaistir
Manach, s.
Moine.
Maraiste , s.
Mariage.
Marascal
Marasgal
Maréchal.
Mionaid. s.
Minute.
Monadh, s.
Monnaie.
iVoc/air,
iNotaire.
Noibhiseach, s.
Novice.
Nollaig, s.
Noël.
0/raj7. V.
Offrir.
O/61J, s.
Obéissance.
0,J^.s.
Office.
Orgain .
Orgue.
Paganachd, s.
Paganisme.
Palpeur, s.
Papier.
Pain/is. s.
Paralysie.
Paras, s.
Paradis.
Parabal, s.
Parabole.
Lat. Magisle
SUll LES LANGUES CELTIQUES
527
Palmiste, s.
Paroisse.
Peabh-ckcare .
Paon.
Lat,
. Pavo.
Primidcacli , a.
Primitir.
Prionnt, s.
Imprimé.
Priosan, s.
Prison.
Piiblican, s.
Publicaiii.
Puilpid )
Pupitre.
i.An.
|Lal.
Pulpil.
Palpituw.
PunjaJair, s.
Purgatoire.
Purgaideack. a.
Purgatif.
R
Ueubalach, s. et a.
Rebelle.
Uriibaltach , s.
Révolte.
Reum, s.
Rhume.
«(■</(>:' s.
Chevalier. Voyez pag
4ii-4i2,
Courir.
etc.
fiustacli, s.
Paysan.
Lat.
liuslicus.
Sabmd, s.
Sabbat.
(,ir. Sa'é'ê'aToi».
Lat. Subbatiim.
Sacrail. s.
SacriGce.
Sacramainte , s.
.'iacremenl.
5a(7. V.
Saluer.
5a/m, s.
Psaume.
San . a.
Saint.
Searmoin , s.
Sermon.
5(/o(7, s.
École.
S(jruball, s.
Scrupule?
Syruballach, a.
Scrupuleux
5(/(faJr,
Ecuyer ?
Simplich, V.
Simplifier.
Simplidli, a.
Simple.
Simplidlieachd, s.
Simplicité.
Spiorad, s.
Esprit.
Lai. i"«cer.
Lat. Scitola.
.An. Sipiin
528 RECHERCHES
Staliiis, s. Statut.
StuiJcar, Étudiant.
SUùdeumchil , Étude.
T
Tioilalys. Titre;'
u
Unnsa, s. Once.
S\]\\ LES LANGUES CELTIQUES.
029
GAEL IRLANDATS.
MOTS EMPRUNTES.
B
Baitselear, s.
Liacliciici-.
"■ ^ '■■
Beannachadli , s.
Bénédiction.
Bcndhccht, s.
Brndiclithe, a.
Bendi(]h'un , v.
Buiil'. s.
Vigile P
Bac. celli([ue
Biohla ,
Bible, livre.
Biocont, s.
Vicomte.
Biocaire, s.
Vicaire.
Brollach, s.
Prologue.
C
Cfirt, s.
(Juart.
Coiriprudh , s.
Corruption.
Cionnsir, s.
(Icnseur.
(adhla, a.
Catholique.
Caihidil,
(kiilindha . s.
(Àiiplin , s.
C«rf \
Carte, cliarle
' '
Cahistn, s.
Collège.
''""■ ■■
Cardioiud, s.
Cardinal.
.,, / '
Ceileahhraim, v.
Célébrer.
D
Dcijunack, s.
Doyen.
Deisciobal, s.
Disciple.
Diabhul, s.
Diable.
Dispionfscul, s
Dispensât ion
3/t
530
RECHER
DocUir, 8.
Docteur. Vovc/
Part, grecque.
lettre D.
Doiniiulkasadh , s.
Léthargie.
Dramliait, s.
Drame.
liastat, &.
Propriéti:
An. Estatr.
Fioçjliar, s.
Figure?
Fioghuraiin, v.
Fiormaincint, s.
Je figure.
Firmanaent!
Fortuin, s.
Fortune ?
Fos.
Fo.ssé.
Fosda.
Gcanin , s.
Gérondif.
Geastal, s.
Gliostairc.
Fait, geste?
Clystère.
Idhol, s.
Idole?
/(/oi7. s.
Étole.
lornansaclid ,
Immensité.
lomhaUjh, s.
Impir, s.
Image.
Empereur.
Impire, s.
lonstraimeid ,
Instrument.
hiomplar, s.
■ladiceacht, s.
Exemple?
Jugement.
Lcyaid, s.
Leçjaide, .s.
Locuist i
Loculsle )
Légat.
Légation.
Locusta.
Loiçjeic, s.
Logique
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
531
Mainisdir, s.
Mainistreach , s.
Mo nais tir, s.
Manach, s.
Muiiachainhiiil I
Manachdaïuhiul )
Mairtirrach, s.
Ministeir, s.
Ministrcalacht , s.
Ministrcalta, a.
Ministreamliiiil , a.
Moinieint, s.
Monieint , s.
Moralta, a.
Monastère.
Moine
Martyr.
Ministre.
Administration.
Administré.
Ministériel.
Moment.
\foral.
Naisiun, s.
Nation.
Offraideach , s.
Prêtre.
0/rai7, s.
Oblation.
Offrailim, v.
J'oilre.
Oifrideuch, s.
Prêtre.
0(ti(/, s.
Obéissance
Oibliogaid , s.
Obligation.
Oracuil, s.
Oracle? V.
Oracjiin , s.
Organe.
Oruisde, s.
(frange.
Paraillis.
Rasiir, s.
/îeufrrni, s.
Rasoir.
Révérence.
34.
532
RECHERCHES
Hadaim, v.
Délivrer.
Lat. Be(/(/«.
Rustach, s.
S
Sanctoir, s.
Sanctuaire ?
Scoil, s.
École.
Lat. .Sr/m/(r
Syolaire, s.
Écolier.
Scaibher, s.
Écuyer.
Srarmoin, s.
Sermon.
Scarmonachadh , s.
Prédication.
Searmonaighe , s.
Prédicateur.
Secreid? s.
Secret.
Secreidaach? a.
Seirceamtiuil, a.
Charitable.
Sgrulabach? a.
Scrupuleux.
Spideal, s.
Hôpital.
5toca.
T
Tiodal , s.
Titre ?
Treabhan, s.
Tutoir, s.
Tuteur.
Tatoireacht , s.
Fonctions d'un tuteur.
U
lltneamaid, s.
Onction '
t/man, a.
Humain.
t/nia, s.
Once.
J
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
533
BASQUE.
MOTS EMPRUNTES.
Abiatcea,
Partir.
Lat. Ahiir.
Alocarioa,
Rente.
Locan.
Aleguia.
Sous prétexte.
Alccjuiatcea ,
.Alléguer.
Lat. Alleyo.
Amoina,
Aumône.
Gr. E'XevfJ.oavvïi.
Arnegatcea,
Blasphémer.
A rrapostua .
Réponse.
Coinata .
Beau-frère.
Lat. Cognatus.
Complitua,
Parfait.
Complétas.
Conqucstatcca ,
Conquérir.
Conquirere.
Condatcea,
Compter.
Compulare.
E'iui ,
Esiiise.
Garuufna,
Carême.
Ifernua,
Enfer.
Inferna.
Ihanlorioa ,
Inventaire.
Imhedia,
Envie.
Lat. Invidia.
Imprimatcea.
Imprimer.
Fr. Imprimer.
InJ'ormatcea ,
Informer.
Ingaina,
Ingénieux.
Inspirataa.
Inspirer.
534
Inguria ,
Izpiritaa,
Ltorioa,
Injure.
Esprit.
Histoire
HECHERCHES
Lat. Injuria.
Lat. Historia.
Letrcujumdea
Lacjecoa ,
Grammaire.
Laïque.
Meza,
Moneda ,
Mendecosta,
Monnaie.
Pentecôte.
Obeditcea .
Obéir.
Olata,
Offrand(
OJicialea ,
Artisan.
Ospitalia,
Hôpital.
Parabisua,
Paradis.
Paperiharu ,
Papetier.
Papier.
Papier.
Prcdicatcea,
Prédicateur.
Primafjoa,
Primogéniture.
Probencia .
Pays.
Erloya ,
Horloge.
Erloyacjuina .
Horloger.
Etcrnal(jui,
Kternellemcnl.
Ermitama .
Ermite.
Errcliçfionea ,
Religion.
Erreloria .
Cure.
Errelora .
Curé.
SUR LES LANGUES CELTIQUES.
535
Escola ,
Ecole
Escolaana,
Ecolier.
Erreccbitzaiïca .
Recevoir.
Erreibilcea .
ErrecUnmcndua ,
Le reçu.
Estadiatcca,
Etudier.
Trinilatcea, Trinité.
Salbo ,
Excepté.
RÉSUMÉ.
Peu de mots suffiront pour rappeler quelques-uns des points
principaux; c'est tout ce qu'il m'est possible de faire. La pa-
renté intime des langues celtiques proprement dites est, je
crois, d'après ce qui précède, de la dernière évidence: i° par
la nature des sons et de leurs combinaisons; 2° par la trans-
mutation des lettres, surtout des consonnes, qui parcourent
toutes les modifications que les mêmes organes peuvent leur
imprimer, et cela dans la même racine; 3° par l'identité d'une
multitude infinie de racines; h° par l'analogie des principes
de la grammaire; 5° par le génie de ces langues. Elles forment
deux tribus : la première renferme le gallois et le breton ;
la seconde, le gaël écossais el irlandais. Il y a un troisième
idiome qui se rapporte au gaël, peu cultivé et peu connu :
c'est celui cju'on parle dans l'île de Man. Je n'ai pu parvenir
à savoir, malgré toutes les informations que j'ai prises, s'il
y avait un dictionnaire ou une grammaire de cette langue.
Je possède une bible dans cet idiome, et je me suis assuré
qu'il se rapporte au gaol. Les langues bretonnes diffèrent
des langues gaëles principalement en ce que le gallois a
un plus grand nombre de terminaisons et de préfixes et un
esprit de suite sans exemple dans les langues anciennes et
modernes en Europe. Il y a des racines qui fournissent des
dérivés et des composés k perte de vue. Le gaël est plus riche
en racines, plus pauvre en terminaisons et en préfixes, ayant
d'ailleurs peu d'esprit de suite, en comparaison du gallois.
RESUME. 537
RAPPORT DES LANGUES CELTIQUES PROPREMENT DITES AVEC
LE GREC ET LE LATIN.
Ces points sont tellement multipliés , comme on a eu l'oc-
casion de s'en convaincre dans le cours de cet ouvrage, que
je n'ai pas besoin d'insister sur ce sujet.
RAPPORTS DES LANGUES CELTIQUES PROPREMENT DITES AVEC
LES LANGUES NEO-LATINES, ET SURTOUT LE FRANÇAIS.
La prononciation des langues celtiques s'est continuée, en
grande partie surtout, dans le français. La prononciation du
breton a donné les caractères distinctifs à la prononciation
de la langue française proprement dite. Le gaël lui a donné
aussi une modilication spéciale, mais dans une moindre éten-
due. J'aurais pu faire voir comment le gaël , qui dominait
dans le midi , mêlée à la langue basque ou ibère , ont l'un et
l'autre modifié la prononciation du midi. Je me contenterai
de dire que le son de Y eu, qui caractérise k prononciation
du français proprement dit, et qui se trouve aussi dans le
breton, n'existe pas dans le midi de la France, ni dans le
gaël, ni dans le basque; que la multitude de voyelles nasales,
comme les grammairiens les appellent, qui caractérisent le
français et le breton , n'existent pas dans le midi , ni dans le
gaël, ni dans le basque. Quant à la grammaire, presque tous
les points pi^incipaux par lesquels les grammaires des langues
néo-latines diffèrent du latin, se trouvent dans les langues cel-
tiques proprement dites. Quant à la partie lexicographique ,
on voit, par le travail que j'ai présenté, que des milliei's de
mots en français, etc. qui ne se trouvent pas en latin, ou,
du moins, qui n'auraient parfois avec le latin que des rapports
éloignés, se trouvent dans les langues celtiques proprement
dites, et souvent clans le basque.
538 RESUME.
DU BASQUE.
Quant au basque , il a des liaisons intimes avec les langues
celtiques proprement dites et avec le grec et le latin ; mais il
a avec ces dernières langues beaucoup moins de rapports
que n'en ont les langues celtiques proprement dites; et,
quoique le basque ait des rapports importants avec les
langues celtiques proprement dites, et par la grammaire et
par les racines , il en diffère assez pour ne pas être placé
dans ce groupe.
FIN.
->^nr,
m^d
iWftA^rsnno
^^^^
A^i^eetef'-v,
^l!^HA«S'
"^^Ai«\
AAA
>A/^-
AA'.AA
H^W^.
â^^/^iiilfe
'fsm^r^r^
&aN^^'
'nf^n.
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fi'^f^m^'^mm
^^m^m
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A/^^
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