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Full text of "Recueil des campagnes de divers maréchaux de France"

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%'>- 



CAMPAGNE 

O £ 

MONSIEUR LE MARECHAL 

DUC DE COIGNY 

E I* 

ALLEMAGNE 

M. DCC XLIV 



Ti J 



CAMPAGNE 

jy E 
MONSIEUR LE MARÉCHAI, 

DUCi^eCOIGNY 

E N 

ALLEMAGNE 

L'AN M. DCC. XLIV. 

CONTENANT 

Les Lettres de ce Maréchal & celles S& 
pluGeurs autres Officiers Généraux au 
Roi, & à Mr. le Comte d'Argenfon,^ 
Miniftre au Département de la Guerre,. 
Recueil très interreflant , & d'autant 
plus digne de l'attention du Public, qu'if 
a été formé fur les Originaux , qui fe 
trouvent au Dépôt de la Guerre de la 
Cour de France. 

PREMIERE PARTIE. 




A AMSTERDAM, 

Chez MARC. MICHEL REY. 

M. DCC. LXI. 



prinUd in ihé NM^trlcoflUi 



*w. 






T A B L E 

DES/ 

LETTRES ET PIECES 

DE CE- ' 

BKEMIZR VOLUME. 

MOIS DE janvier; . . 

J^ettr^ dt Mf* \q Chevalier àt hTouebe ^Mr. 
à'Argenfon^ à Bafle le 6 Janvier 174^. 

Pag- I 
JSfût des Troupes de* la Reine de Hongrie dé- 
puis Rhmfçld jar(|u'à portée de Cooftaô*' 
€e. . 3 

/•^^Ire de Mr, de la: Rmoye à Mr. è- Argent 
J'ouy à UuûiDgue le (5. Janvier 1744* • 4 
'^ . ', *3 LeU 



yiij ^ A B L E 

à Teotretien de cette Armée» & mefurd 
qu'elle augmeme oa dtmiQue. 24 

Extrait d'une Lettre de Mr. de la Noue écri- 
te à Mr. Jmelot » de Racîsboniie le io Mars 

1744. 47 

Lettre de Mr. de Thiville à Mr. d'Argenfon^ 
à Glatz le 12 Mars 1744. 48 

Copie d'une Lettre en forme de Mémoire de 
Mn de TfciwU^, Commiffaire des Guerres-, 
adrelTée à So& Altefle Séréniflime Moofei^ 
gneur le Prince de Hilbùurgbaujen^ Géné- 
ral Feld • Maréchal de Sa Majefté la Reine 
de Hongrie , & Commandant de fa dite Ma- 
jefté en Styrie, 54 
Lettre de Mr. de Coigny à Mr. d'jlrgenfon^ 
. à Strasbourg Je 12 Mars 1744. 56 
Lettre de Mr. de Coigny à Mr. d'Argenfon^ à 
Strasbourg le 13 Mars 4744. 58 
Ordre de Bataille de l'Armée. du Rhin de. la 
Reine de Hongrie^ j9 
Ordre de bataille de l'Armée de la R^ine de 
. Jîo;îgffe en Bavière. . €0 
J^ettre de Mr. de Coigny à Mr. d'ArgenJm^ à 
. Strasbourg l'e 19^ Mars 1744. 62 
f;,ettre dp Mr. de Origny à Mr. d'hrgenfon,^ à 

: .HStras{>purg le a(S Mais 1744. j^2 

,. Leî' 



DES M ATI ERE S. vt 

Lettre de Mr. à*Argenf(m à Mr. de Côigny^, 
à Verfailles le 26 Mars 1744. 69 

Ziâttre de Mr. de Coîgny à Mr. d'Argeifon^ à 
Strasbourg, le 29 Mars 1744* 70 

^tat des Troupes Autrichiennes fous les or« 
dres de Mr. A^ Berlicbingue ^ ,Lit\xtenznt 
Général. . 73 

MOIS D'A V R IL, 

Tjttre de Mn de Côîgny à Mr; à'Afgenfon.^ 

à Strasbourg le ler. -Avril 1744. 7* 

Lettre de Mr. de Coîgny à Mr. d'Argenfon , 

à Strasbourg le 2 Avril 17441 78 

Lettre de Mr. de 6i?n/iic à» Mf. dfArgenJoH^ 

au Fort-Louis le 8 Avril 1744. 79 

ie«re de Mn de Coigny à Mr. d'Argenfon^ 

i Huningue le 9 Avril 1744^ 84 

Xtf^tre de Mr. de Sallieres k Mr. d'Afgenfmy 

à Hu&iDgue le la Avril 1744. 84. 

Ordre de Bataille de V Armée Autrichienne 

fur le. Rhin en 1744. 87 

Etat Général & Militaire contenant tous^^ les 

jRégjmeds des Tjroupes réglées delà Reinl 

lie Hùngrie tai)t,dMncfenn«f quedencavelle 

lé- 



W TA F L ET 

levée, I&faûCerie & Cavalerie ^ avec let»» 
Chefs ^ Officiers Majors & Charges 5 avec 
les Noms des Pays oh ils fe troaveût, & 
oh ils doivent fe rendre à ràvenir. 89t 

Lettr9 de Mr. C^ny k Mr> û'Argtnfon^ à 
HttdiDgue le 11 Avril 1744. 10; 

LWrt de Mr. de Qoig^y à Mr». d*-rff ^i fjfeh ^ 
à Huniogue le vi Avril 1744. io5 

yttr$^ de Mr. de SûlUim à Mt d'^r^^&n^ 
/o«, à Strasbourg le 14 Avril 1744. 10& 

Lettre de Mr. de Kinglln à Mr. d*Argenpm^ 
à Strasbourg le 17 Avril 1744. iqpi; 

lîottle des Régimens d^Iofaoterie ^i^rnVZ^ftfi^ 
ne p qui font fous le Commandeneot de 
Mr. le Colonel Baron de LutmitZy fytxxtt^ 
tronc en n>arche le 14 Avril» & paOktonfc 
par le Comté de Burgaw pour aller à Fri* 
bourg;^ . ni 

Lettre de Mr. de Mùîliet^ k Mr. d'Afginfm^ 
à Stutgaïd le 23^ Avril 1744. 1 1^^ 

Route des Troupes de la Reine de Hofigrie- 
Copiée exaâaemenc fur* celle envoyée par 
le Sr. Mollier^ de S^ocgard le 23 Avril 
1744. lîl 

Lettre de Mr. de IfdlK^rràMn à^Argenfonp, 
&. Smcgard le 34^ Avril 1 744^ 1*3 



t)Es M AT 1ER E S. S| 

Lettn deMr* d^ MolUerê à Mr. û'ArgenfM^ 

i ^m^mà \^ ^s Avril 1744- 228 

«JUt^ff de Mn de Crivelli du Pandro à Mr. 
d'4rg0f\fm k Attsboittg le 28 Avril 1744, 

?33 

Z.«ttra de Mr. le Chevalier de la To^fibe à 
Mr. ^4rg9f\^9 k Bafle le 2â Avril 1744* 

135 

£t« des Troupes Jtutricbiennet qui fe foot 
AScœb]ées à Iqgohftad en £avieie le 24 
Avrij a744. 137^ 

J^Ur« de Mr« de Kinf^n à Mr. d^Argenfon^ 
k Strasbourg le 28 Avril ^744* 141 

JL$me deiMr. 4e Tf%, à Mr. d'Jrimf(m^ 
h ManheiiiQ }e is8 Avril 1744. 143 

^a^^rofid^one Litîfe de Dùnnavûêtt^ écrite 
i Mr. 4e Tilly^ Miniftre du Roi à Mao-. 
Jieim. 144 

Ltttre de Mr. le Cornu de Mviere i Mr. 
d'Argenfon^ à Francfort le 28 Avril 1744. 

14 j 

MUnunre Militaire de Mr. le Comte àt Ba- 
vière envoyé à Mr. d*Argenfon, 147 

Lettre de Mr. de Genfac h Mr. d^Argenfon^ 
âu Fort- Louis du RbiD le 29 Avril 1744* 

157 



lettre, dé Mn le Comte de Baviete à Mf^ 
: fà'Jréenfon^ à Ftancfort le 2p Avril I744. 

rBcïUe pour les Trqopes de la .Reme de ffon- 
:gn>, qui rnarchemfur la Rivière duNeck- 
. re , venant de Bavière. * / 164. 

Xetîr^ de Mr- de Coigny à Mf, d-Ârgenfm^ 
\ è Strasbourg le. 30 Avril 1744. 169 

^ObfetmîionsfMT les Camps qui fe peuvent oc- 
cuper dépuis JMiftrielai;^ Anvers , & Oflen- 
de, jurqu'aux Places de Flandre, & les 
, DémarxîhesqaerojR y peut faire, pours'op- 
. pofer à celles des Ennemis 17^ 

Xettre de Mn de Balmas^ à Mn à'Argth^ 
[ fon à Munich le 30 Avril 3744. . 281 
J)klaraHon à Meffieursles Commiffains Fran- 

• cens* c, — - 283 

i^^if^ de Mr. le ^Cbevàïier de la Tîwicte à 
/ Mr.* iÏJÎrgenfon'y à Bafle du 30*^ Avril 1744- 

J)efcription Géographique des Frontières de la 
. J^r^ûce. . aÇJL 

î^IN de la Tabh. 




CAMPAGNE 

D E 
DE 

COIGNY BN Af-LEMAGNE 

M. DCC. XLIV. 



MOIS DE JANVIER. 

* ■ - 

j|ff . te Cbevatier de la Tovche à Mr, fÂM^ 
GEMfON , à Bafle k 6. Jmvkr 
/ 1744. 

MoNSËIONEUfti 

h\ rhomiieur de voos «nVojret 
^ l'Etat des Quartiers qui font oâ« 
capes par les Troupes enne- 
mies dans lei parties du Rkitt^ 
& dans le Fjickhal> de même que daib 
f^t. L A iei 




* C AMPA G NE 

les Villes Forreftiçres, & j'en ufçraî 4e 
èiêmft dès qiie j'aurai reju celai dé3 Tro»» 
pes qui font dans le Bnsgaw. 

Il eft très difficile 4'avoir fldetemeaf 
ces fortes d'Etats , fi j'en dois juger par 
l'Etat de nos Trompes depuis B^ifafck jus- 
qu'à Hunînguc , qni m'a été remis hier 
par un homme ifiteBigent , que j'avois 
,envojé 5ttt Régiin^nt dp JELoftn » en Iqi 
.recoipimand^iit <te wir avec foin le nom- 
bre i>- la Qualité, faÇçi;ce , & les noms 
des Régimens qu'il trouverqit fur la Rou- 
te ; cet Etat fa|t fans ihiçun dingÊr ât 
,vu fa risque ^ft fi peu «aSte , que je ne 
peux comprendre comment les Efpions 
que l'on envoie ea.^3Pays eanewi* poiflent 
faire des Rapports juftes , il effi vrais, 
MonfeignKOT , : que \%w: :<3ëi|éral des 
Troupes de la Reine de Hongrie que je 
•uoua al adr^ifé , n*a p« été fait fur % 
Rapport des Efpioiu , car il vient direéle- 
ment de la Chanceltoie de Fribourg , & 
du Commiffariat àè l'Armée. 

Les Ennemis ojtt j^vtr^uelqui^ inquié- 
tudes, & ont renforcé les Poftes qu'ils ont 
iWiUcn^ Natten, &sux environs de 
Hiuûdgi^; mais ils a'ant ancun deffeîa 
fur noire Pont. „ 

. ' Jàd ly^oimeir d'^m .àvcci mi très re- 



DE C0IGNT- «744. 3^ 

ne de Hongrie d^k ^infeJd Jwfqu'à 
prtée de Confiance* 

^f^ XJarrach à Ma^rden dans le Prickhal , 

^ d^ns le tVoifinai^^» 

^) 6q£|^ à W^lten & ?;^egenfeld^ek. 

,^ Kol<^mt àLiiintngefiiiteQsl^J'iick* 
5, iial* <f 

« Molck à Rhinfelci 

^ îîelJmbQWg., ; . . , < 
„ PaJavieiny pMti pour Flitalle. 




K'i^ omL il 



A a 



C AM'PAG^NE 



Mr. de la Ravow à Mr. iÀKoiviébix^ 
à Huningut le 6- Janvkr 1744. • 

Monseigneur. 

J^ai Thonneur de yoMz donnar avîâ , Môi>> 
fieur , que la Demi-lLone éti delà du 
petit bras du Rhin , le trouvant presque 
aâuelleroent dans fon état de perfeâion, 
j'ai reçu ordre de Mr. le Maréchat ,de^ 
Coigny, de.confiiruîre le Pont folide Pir 
le dit bras du Rhki , diofe à quoi Je vais 
travailler dès aujourd'hui , j -ai eu Thon* 
fleur de vous mander que lé^grand Pbnt 
folide avoit été fini le 31. du McÀpalTé, 
il ne refte plus qu^à le moifer. 

Nous avons encore environs pour 15. 
jours de remuement de terre à faire, pour 
perfectionner abfoinment tous nos Ouvra- 

fes ; mais Ig Saifôn efl fi rude .^ & les 
ionniersqui coiicoient beaucoup au Roi^ 
faifoient fî peu d'buvra^ , que j'ai été 
obligé de les renvoyer tous à 150. près» 
que Ton peut encoro^-employer , foit à 
aider aux Charpentiers, foit aux Matons 
çui font des Murs fecs. 

JLe Froid qu'il fait eft fi violent , que 
. 1 ■ ^ *' j'ai 



DE COIGNY. 1744. g 

j'ai été obligé de furpendreauffiaux Trou- 
pes Iè« Exercices que l'on a voit coonmencé 
à faire, ils feront répris avec exafkitudè 
auili-tôt que le teicas pourra le permettre. 

J'ai rhonneur d'être très refpeÛueu- 
fement &c. 



Mr. k Chct. de la Touche à Mn 

^ 9'AiLa.£ll{Q:N à. Bqftele 7,. j^an- j 

î?/>r 1744, 

MOKSEIGNEVR» 

T^e CaAtdndé Zuricba commumqaéèier 
r^ à celui de Bafle > k Lettre que Mn 
le Maquis de Priés , Ambafladeur de la 
Reine de Hongrie , lui a écrite , pour 
demander la Levée de deux Ré^m&hà 
Sttiflet, pour le Service de la Reine de 
Hoogrie , j'aurai l'honneur de vous in- 
former de la réponfe ^ue le Cantcm de 
Balle ferai ce lujet à celui de Zurich. 

J*ai rhonneur d*èare avec un très ref-? 
pe^ueux Attachement , &c. 



A 3 Mr. 



4, € A MP A GN ET 

4^: Strasbourg le 8. Janvier 1744. 

J'ai reçu, Mbnfieur, la Lettre que v<wr 
m'avez fait Thonneur de m*écrire àvt 
Si. dti Mois pafle^ Mr. le Marqoia de 
Tilly m'avoit fait pafler des l^ro-Mimo- 
ffto de TEleétetif Palaiia^ pareils à -céui 
qulf vous arenvoyéy &f5r aiitipctadii;^ 
auffi-tôt. 

Quand j^aiv envoyé à Guermeshelm n« 
ne Compagnie France, ce u^ été que 
pour, quelque jours , & pour favorifer 
la fencrëe des Foufagf^ ^ qui tjenoknl^ 
de l'autre côté du Rbin , poui- les Ma-^ 
gafios de Landau^ . V^hj^t ne m'aNroifr 
ptsparad'afres&grande conféqumce pout^ 
hiit les Réquifitions , dont f obferve^ 
tdi foigneufemenc Tufagef ; ^ J'aordi 
pdurla Cour Fal«tiae cm» les Mtoâi^ 
gemtnfi'que Vims nie ptefirrkôsu 

On ne peut être plus parfaitement,. 
Mônfieûr, ^ avise mtant d'Atcachementi 
que je ne leiutt , &c*. 



ÏÏW CÔÎÔNY. Ï744, - f 

Mr. de CoïGnY à Mr. /TArgenson, au 
à Straibkif^ h gt. y^^iVr .1744. , 

fe reçois , Monfie^r, 1* Lettré dp 4. 
J'par la qù'elfc vous me faites Thon- 
iieitf'de>«e marquer , la Deftination dé' 
Mr. d'Argouges , pour aller iferv^r en la 
qaalit^ de Maréchal de Camp .dbns TA^- 
Eftée de Mbnfeignçur': le '.Prince de Con- 
ti , je viens de lui en dionner avis. 

. ]*ai de néimadéckzé vos. incfâtiai^s 
& Mr. de Modave, qui fe rendra aux 
ordi^es de J^onieigneiir'ile Prince 'de^ 
v6oQ|î> tout auffi-t6t q^'il les aurareçu;^ 

. Qu'il me foit permis , M:^nfieur , à^ 
vtas repriMenter \^s^ iniérêts du Corptf- 
qiieSa Majiqfté peut laîiTer ici fous mes 
ordres , en vous priant de ne point en' 
écarter tous les bons Sujets qu'on peut^ 
vous demander, c'eft Je bien de la^' 
chofe qui me fait prendre la liberté der 
vous faire faire àètte attention. 

Conune rabfenise dé Mr. de Modatey^ 
felt vaquer une Place d'Aide Maréchal 
Général des Logis, je vous la demande; 
pour Mr. le Marquis y d'Amezagua , quit 
efiv âûtks féaâsoni ians appoipttmexit/ 

A4: donc 



» CAMPAGNE, 

dont j'ai lieu d'être très content cette 
Qunpagne , j'efpére que vous voudrez 
^ien lui accordet cette grâce. 

On ne peut 4tre pla« parfaitement j^ 
Monfieur , & avec autant d'attachement 
que je ne le fuis &c. 



Mr. in CûiGNfr^ Mr. J'Argenson, à 
Strasbourg U lo. Jcaroier 1744; * 

Î*at reçu 9 Monfiair» la. Lettre dû 30. 
du Mois palR > <iue vous m'avez fait 
rhonneur de m'écrire i par la qu-elle 
vous voulez hieo .agréer le Sr. Dettingen 
Lieutenant Colonel du Rëgimem: d'Alfa- 
Q^ y pour infpeâcur des Routes cpnftrui^*- 
t^s fur les bords du Rhîn , . en lui accor* 
dant pour cet effet 250.. Livres par Mois 
fiir Textraordinaire des- Guepres , & 6i. 
places de Fourages par jour fur la Pro* 
Yxnce. 
Peut être n'ai- je pas bien fait entendre 
> la demande que j*ai fait pour cet Offî- 
é&f^ cette infpeâion exige qu'il foit em-^ 
ployé nécefifairement peadant FEté çom* 
me rhyver, & j avois pris la libené dé 
ireus propofer de lui accorder. les 250% 

Li- 



DE CQIGNY. 1744. 9 
Livres par Mois fur la Province ainfi qne 
les 6. places de Fourages» ce qui ne fe* 
roic point à charge au Roi j & feroic be- 
aucoup plus convenable quant à la néc^ 
ficé de laifler au Sr.Dettingen rînipeâîoh 
continuelle en paix , comme en Guerre 
des dites Redoutes ^ j*en ai irop fenti la 
Béceflité par le Défordrë âc le Délabre* 
ment» oJ!i je le» m coûtes trouvées en ar^» 
rivant ici 1 & la fureté de cette Fjrontie» 
re exige que Von ne tombe pa» dans le 
même cas à Taveiiir. 

On ne peut £tre plus parfâitemtot^ 
Monfieur, Si avec autant d'Attachemestf 
que je ne le fuis &c. 






A 5 . Itfr, 



1»^ C^UM'WAG-nE 

i^. de CôiGKY â Mr: ^Argenson , 4^: 
Strasbourg ^ h 3 o. ^mvUri 1744. 

l*ai re^ , IVfônfièur, là Lettte'lqbe WQ* 

s3..accom{>agn9Lnc k cô^-^e ^tiêl^aes. 
Lectres^ qo^ ^Mr* le Dite ide ^Suàim^ 
a reçu par les qu*dkg oà doiMié avis- 
qu'il pafle des Dëferteurs AuÉrichîens 
dara^leCTooité de Nea£.ChSscl ^ôtAt%^ 
ebariôt8.Clïaigéli.d'Aflo« û^^ 
Bèlliard; - . û:\ A t. • 

Les mêmes avis me font venu« pkafieurs 
fois, cette Campagne , par des Gens qui . 
forg^ient cesNourdlea^^ peiur avoir feu- 
lement quelqae chofe de particulier à é- 
crire ^ j*ai toujours été à la fource & rie» < 
ne s'eft trouvé coafirméj je crois qu'il en . 
efldemême des avis mitonnes en dernier 
Heu ,, cependaat j-en^ écris toujcfura à 
Mr. lé Marquis de la Ravoye, pour qu'il 
fàfl^' encore des^^ recherches, qui je croîsr^, 
prouveront de même, le peu de td^àhé 
de ces Avis^ dans l'effet des quels je troiu 
ve dans ce Monfieur moins de vraifem-^- 
Htoce. que jamais 



m GùîGi^^: 1744. it 

On ne peut être plus parfaîtemefit, 
Woûfieur, & avec autant d'Attache* 
mefit que je ne le fiiis , &c. 



m^i^:. 



Mr. le Ch* i>£ la Tovck^ à Mr. 
b-Argênsot? àJBàfte k 30. ^âu- 

vier 174^3. , 

li^ON^ElGNfitriU' 

Je. viens d'apprendre parun Huflard de- 
ferteur du Régiment de Nadafty, que 
celui d'Efterhazy étoit dans le Haut-Pa- 
latiflat, &pouren être bien lûreAienté- 
claircîjj^en écris par cette' Pofte à Fri- 
bourg. 

Le Régiment de IViolck Infanterie^', 
doit fe mettre inceflamment eti Marche 
pour aller en Hongrie, où il doit , dit 
on, relever celui de Blatz, qui au lieu* 
de venir fiir le>Rhin, pourrôii tien* aller/ 
en Italie^ -.']''' 

Les Ennemis font acheter dans- la Sùîf- 
ft une grande quantité d'Avoines & de- 
Fôiiié, (k fous- ce prétexte ils achètent 
auflî des Fafcines , j*en parlerai demaih> 
avec Mr. de Courteil > Soleure , où je^ 
yâîfpt)Uf quelques jours avec îa.permiï!. 
A 6 lion 



r% C A M F A G N B 

iioB de Mr. le Msunéchal de Coigny^ les 
Ennemis font aaffi une grande prôviiMa 
de Viande falée ôc les perfonœs q^ui font 
chargées de tous ces Achats, ne fbntau- 
cime difficulté d'acheter les Bêtes mc»^ 
tes de la Contagion, pour les faler > f eh 
ai informé Mr. le Marquis de la Ra« 
»voye ^ pour qu*il ordonne à tous les dîf- 
férens Portes qui 4e trouvent répandus 
fur la f*rontiere , de n^en point laifTer 
entrer aucunnement ^i manière -^uel- 
qu'onque dans TAlface ; car ce feroïc de 
guoi noutcmpefter.. .. , 

J'ai, Monfeigneur » fait fentîr à Mn 
le Comte de Montige Ambafladeur de 
Sa Majefte Impériale en Suifle , & nom* 
mé ConuniiTaire Impérial à l'Ëteâion qui 
doit fe faire du nouvel Evêque de Bafle, 
le danger qu'il y a de laifler écrire Mr. 
le Marquis de Priés comme il fait fur l'Ac- 
cord héréditaire ^ en demandant des 
Troupes enSuiffe, puis que, fi ceTraî* 
té fubfifte; cela ne peut naturellement ê« 
tre qu'avec Sa Majeflé Impériale , qui 
prétend » & qui réclame la fucceflibn 
d'Autriche , & en conféquence ce Mi- 
nidre vient de faire une Démarche publia 
que en écrivant hautement à tous tesCau- 
.tousi à cette occafion , je ne doute nulle- 
skient qn^une démarche d'une pareille na- 
ture 



DE ÇOIGNYr t744; ;j^ 
tare ne favoriferat pas beaucoup nos Le* 
vées , & j'ai grand peur que cek le 
traverfe beaucoup celle de deux Régi* 
mçns , que Mr» le Mas^uis de Priés vient 
dé demander jpour le Service dé kt Reine 
de Hongrie^ & encore bien que la Diè- 
te, pourcefttjet, doit s'aflênibleràBa*^ 
âc, le g. du Mois prochain , je doute'ce< 
pendant que les deux B[égLmèn8, dont la 
Levée a été démandée foie accordée. ' 

Vous devez être bien perfuadé, BJon- 
feigneur^ que |^ négligerai rien & quejô 
ferai de mon mieux ^. pour ne pas ignorer 
les Changemens qui pourront furveçir 
dans la pofitiondes Troupes Autrichien- 
nes , & je ne ferai ufage de la permiA 
fion que vous^vez bien voulu me donnes 
pour aller vaquer à mes affaires , ^ue 
qaand feulement Mr. le Maréchal de Coig- 
ny le trouvera bon » & ^ue ma préfence 
ici ne laiparoîtrapas toujours auui néceA 
fairel 

J*ai l'honneur d'être avec un refpeo- 
tueux attachement , ôcc. 



*«^* 
^ 



A 7 M^ 



it;... o«.Alvri»^A<}-Nr' 



àStf^sUufg le 11.: janvier 1745. 

•Tfetit , que les ÔfBciers des Kégimèns' 
^i fe* trbuvent étx Garnîlon dans le3 Pla* 
ces d^ Il^^^C \ engageaient le^ Soldats 
qui f énftôient en France 5 échappés des^ 
Prifons delaRtine de Hongrie; j'ai cher- 
ché' la râifon de cette Nouvelle , & je 
l^aî trou^ fans fondement; ainfi ceux 
qui arriveront dans ce cas là , iront join- 
dre leurs Réçîmensj^flfcicenxdont les corps- 
jfdnt Prifonniers- de Guerre , entreront 
àans ki Nouveaux BàtâîIIoris , vous pou- 
vez compter îur Tattention que faurat 
fiour Fexécutîôn de cet ordre- 

On ne peut être phis parfaitement ^- 
Blonfieur , & avec autant d'Attacheineni:- 







M:0IS 



I>r eolONiK : i?^ 



î'j; .'. J . .. .-. ; ;; t.'i,-.'.,; ta 



à Strasbourg ksr Fevrm 1743* 

Wbité vcmléa^bîèftvMbïifièuf , gtre je 
^ vous rappelle fe Lettre du id; duMoî»* 
de Septembre de 1-année dernière , ^ue 
vous m*avez fak Thoaneur de w^écnve 
auiujet de la demande que faifoient quan-r 
tité d'Officier«^paKictîiiery pour entrei? 
dans l^Etat- Major, cette Lett« m'a fer* 
vî à éfuder toutes lès fallidtations que 
Ton m'a adreffé à ce fujet ; mais je me^ 
trouve dans rembamas parceque m'écrie 
Mr. lé Duc deBouilbQ, qui me mande 
être autorifé par vous , pour que je voua 
propofe Mh de Càffiny en qualité de fur^ 
numéraire dans les Aides ]V(aréchau:s Gé- 
néraux^ de la Cavalerie , je ne puis à ce.- 
titre ne pas cédera fa prière, je vous^ 
prfe de me mander qu'elle eft votre in-' 
tention à. ce fuj^t. 

Mes 



If CAMPAGNE 

Mes Ménagemens ont été aa poînc , 
^aéje n'd pas ofô vous écrire jiisq[a^iQi 
en faveur du Sr. de Chatelare neveu de 
Mr. de Sallieres qfû mérite |»ar lui & 
par les Services de Ton oncle , que vous 
vouUez bien. l'employer dans TÊtat-Ma» 
jor de rinfanterie de la Campagne pro- 
chaine 9 j'efpére , Monfieur , que vpiis 
YÀudMz bien lui accorder cette gralcew 

On ne peut être plus parfaitement » 
Monfieur, & avec autant d'Attaché- 
ment que. je ne le fuis ôcc 






Af/. 



DE COIGNY* 1744^ 1^ 



Mr. CoiGHT à Mr. ^ÂfiGENsoMt à 
Srusbourg h 9. Février 1744* 

pour vous donner une connoîflance gé« 

-^ nérale, MonGeur y de Tétac où font 
]es Troupes de cette Province, h me fais 
communiquer ceux des InfpeCLeurs ^ui 
font ici , « |e vois chaque Mois rëgohe* 
remenc le progrés des différens Corps, 
qui fç trouvent lur cette Frontière. 

Je vois ayec plaiiir le Rétablifiement 
de nos Régimens^Fran^ois, qui ell tel 
que je le puis naturellement defirer^ j'en 
tais exercer les Recrues > autant que l'ex- 
trême ri^eur de la^Saifon peut le permet- 
tra, & je greÏÏe lè pWs ^u*il eflpoiliblo 
leurs Réparations. / 

Les Régimens étran^rs ne travaillent 
pas avec le même fuccès, & j'apprends 
même que leur Recrues font très mauvai* 
fes , Mr. le Marquis dé Mauconfeil qui 
a voulu voir par lui méme^ Tétat, dans. 
le(}ael ils étoient, a vu combien il ëtoit 
différent de ce que l'on lui avoît mandé ^ 
& H a même été obligé de réformer mie 
quantité d'£nfans , qu'on avoit enrôla 
lés» & qui ne pouvoient feulement pas 



t^ CAMPAGNE 

porter leurs A^mes» il eft vrais aufl! qâè 
ce qui GSittie rembarrai où Te trouvent' 
ces Régimens» eft la difficulté 4e pâou- 
voir retruter , & de trouvef les Dcfer* 
teurs qti'iJ leur fàudtôit naturélletoent 
pour y pouvoir par(renir. 

Pour prendre également Une connoîlV 
Aince parfaite des TVoupes qui fe trou-^ 
tent fur la Sare . Bïr. le Marquis de Mau- 
ecnfeil doit paner de tandâu àBitfçhy 
delà àSaf ' Louirs & doit enTèmontant 
tiCtteè ttmtes lé$ Troupes qui' font de ce^ 
côté là; je l'ai chargtî de nies cffdrès, St 
la préfence dans tous ces différens QUr 
iroits ne peut être que fort néceffaîre ,.- 
pour engager toutes* les Troupes à tra^ 
veiller beaucoup plus ptotnptement àtetift? 
Beçrues , & à accélérer auflS leurs Ré- 
^laratioiQs, Mr^ le Marquis dâ^ Myucoh*^ 
feil fe porte à toute cette befogne avec 
tout It zele que vôuslur conneiffez, & 
it ne tiendra fûrement pas à fés foins , non 
plus qu'aux miens, que rinfanterîe ne 
»k en bfon état ati comtnencementf de la 
©an^agne, ^ & je puis même d'avance;' 
votis pfomettretjue vous en ferez très con^ 
sent. ' 

On ne pèiit être plus parfaitement, 
Monfieur, &âreci autant d'attachement 
^ëjenelefuîs, &c. - 

P^ Si 



IXE COrferiNIT. 1744. f^ 

p. s. Je ferai partir inceffemtnent Mr: 
^ Maupeoa, pour aller tifiter de fort 
*6Éé?es TroupetKjui fe trouvent en Hatrt 
te Alfacfe , jJe. ttiêmC qtre téflô* tjur foiift- 
4a(Bs^la<Cdtnté; i ■'■ ■ : '''.";' ■ ; -I 

Mr. i^.GsKSà^'^ Mr,' de éFAiCoE^^ 

Jaîreçu , ÏSfoaiîèur, par fe Courier clMireri^^, 
'la Lettre que •verni m'avez fait Vhon* 
ntxst àsrtïCëcnre itf xp* du-prëfent Moît^ 



lïOtrîs. . 

U y i environs rinq-èù fiî joixtr qn^ft 
V m'étoit revenu qijûè des Juifs dé Stth,dlïof- 
fen avoient tîotttwiffion d^achetef des 
Foinages-pour la Rjeîne de Hongrie,, & 
fittrôls* d^i te moinént ïà envoy)S çh^r* 
cher çeux^ qui tfnt Coimnîflîdn "d'ache*' 
ter pour le Roi, pour leur dire de fe dé- 
pêcher de retirer les Fburages j^^u'ils pou-^ 
voient déjà avoir achetés fuivant leur 
coimniflion, 6& s'ils ne favoieut pas que^ 
* \ d!au^ 



AO CAMPAGNE 

d'autres qa'eux achetalTeac; ils m'ont 
cpnfirmé deux jours après y qu'il y avoit 
des Juifs qui avpient acheté eaviroas 
boit ceof Quinteauz de foin , ce qui teor 
portoit un bien gf and préiudice , pjurce 
que Ton vouloit à préfent le leur vendre 
beaucoup plus cher» 

pai parlé encore à d'autres peîrfonneSt 
pour tacher de me faire venir ces mê- 
mes particuliers qui achètent pour H 
Reine de Hongrie » afin de. pou voir, fa- 
voir d'eux mêmes ^ en ^uoi peut conûf* 
ter leur prétendue commiffîon , & laquan- 
tité qu'il» font chargés d'acheter» & dt 
m'apprendre en fon temsie lieu où ilf 
ont defleih de raflembler les Fourages,& 
Iprfque j'en (aurai bien toutes^ les parti- 
cularités » foit^^ eux 9 où bien autro^ 
ment , l'aurai rh(mueur de vous en rea« 
dre compte avec là dernière exaftitudei; 
de même qu'à Mr. Je Maréchal de Coi- 
gny, afin de le prévenir fur tout ce^qoi 
me réviendra de bien aflÛr^. 

j'ai l'honneur d'être avec un refpec» 
tueux Attachement > 6cq. /^ . 



Mr^ 



DE COltîkt/ 1744; âr 

Mr. de C^ignt à Mr. iTArgenson ^ é 
Strasbourg k 5^8. Fimer X744. 

J*ai appris hier, Monfieur, par çlu** 
.fevpJEUppjprw^ qui m'ont été faît8| 
.qpe lea Autrîjdbiens ont faits uneMar* 
che^tl^rîbourg^ pour faire tranfporter 
lurle Keq^e, tous les. grands Bateaux 
qu'ils ont faits conflruirè dans cette ViK 
le 9 l'ai cru devoir vQus rtonner part de 
cet avis , & je vous informerai des fo^» 
•^ue cette Nouvelle peut avoir. 

•' On ne peut être plus çarËdtemeat g 
libhfimiry que je ne le fuis^ &c. 




MOIS 



îii, CAMPAGNE 



MÇl»/iy,^M^Mn 



Ê^0mjà^^ de fJârénifk^Àê 

^'^^Jfmîchfe^^ :en Bavière ^ fûb)^e à/Mu- 

-^^^M^^^M Rdrie de Hon|;îîe '& 
„"^*^ dé fi^ J^vçC:«H 

„ extrême' dépTairir; que beaucoup (te 
^ Curés tiHyi^sw» 4es Wl^ i|ue d*w ta 
^ Carijçi^néi -conwuoîeat de w va» 
,^y jours comme àùparavâirt / à a fin des 
^ Sermons & des Litanies, pour la pré- 
.4, cédenteMaifon régnante^ & que dans 
„ lesCoUeaej^deUSte.Bilefleonprioit 
^, Çépdxemetifipr{fjmperâa$n-f Sa Majefté 
.„ qui préfem^tèipent e(t eu pofleffion de 
^, ce Pays ne peut fouffrir abfolument, 
^, que les prières publiques foient appli; 
„ quëes à cette intention ; c'eft pourquoi 
„ Sa Majefté vient d'ordonner à faHaa- 
„ te Adminiftration de faire cefler -à la 
«^ veniff les dites prîjsres & dévotions, & 
^ - w d'e« 



^ Ô*en faire au contraire recommencer fe 

I ♦,nouv«lle».pottr&^M^&ail*^eke«te 
,, Hongrie. 



• . SON , if 1 0. . ifeferf ;ï7,4^.'' ■ • 

IMtoNSEIGÎIEra.' • 

T:ai rhonneur ^eqvoyer i Votrç. Gwn- 
.4? déur l'gtat de U Dépeijfe de* Troupes 
de Sa Majefté Impériale peadantIpMpis 
de Février paiTé., 

J*.ai rhonneur d'êtr& av^ i^ jreibec* 
.tueux Attachement, &c 



!C:«%i/*: 






Mémtî- 



i4 CAMPAGNE 



M 



'émire Général ^détatOé de TEtat de 
la Guem Ât Sa Majefié MpériaU , 
«omimmt le nombre 9»t compofe le Grand 

. ^ Petit Etat - Majer de î Armée ^ les . G^ 
Wra«» , la àancelleriej (f le ComnUf' 
farîat Gihérai de la Guerre , la Trejo- 
rerie, le DifeStoire des Vivres, (S des 
Fwri^esy les Gardes du Corps , TArtîl- 
Urie» la Cavalerie, & Flnfanterie» a- 
^nc le pmenant & rèntmknt en ^ain & 
en Fourages pour toutes ces parties, corn" 

- me elles Font - rept pendant le mois dt 
Février 1744. dok ton pourra ditermi'- 
ner les fommes néfejfaires à Fentretittit 

< de eette Armée, à mefure qu'elle aug- 
mente oi» diminue. 

. Etat Major Général 

' \|r. le Mâtéchal*Coftite, de Secken- 
•*■'•■• dorfFi50Q. florins par mois , 60. 

„ Rat. de Pain & 80. de Fourages. 
„ Deux Généraux Feldzengmeftet à 

„ 600. fl., 16. Rat. de Pain & 30. de 

„ Four, font par mois 1206.. fl. 32. Rac 

,, de Pain & 60. de Four. 

» Un 



DE CDIGNY* 1744. ^5 

,9 Un Gejiéral de CaVsilerîe a par mois 
ly 600. fl. ï6. rat. de Pain & ao. de Fott« 
„ rages. , 

„ Quatre Généraux Feld Maréchaux 
,, Lieutenaus à 45b. fl. i6. rac. dé Pain 
)9 .& 30.. de Faur. . . 

5) Cing Généraux Majors de Cavalerie 
H à35o/â. 12. rac.de Pain & 2J. rat» 
„ de Four, par mois- fait 1750. fl. 60. 
5, rat. de Pain & 120. de Four. 

,, Quatre Généraux Majors d'InjTante'- 
^f rie, à 341. fl. 8. rat. de Pain & i8. de 
,5 Four, par mois fait 1364.0. .32. rat. 
„ de Pain & 72. de Four. . 

„ Un Lieutenant Colonel au dît Etat- 
„ Major, a par mois 126.fi. 5* rat. de 
\^y Pain 6ç 8. de Four, 

„ Deux Majors attachés au dit Etat- 
^ Major à lop. fl. 5. rat. de Pain & 9. 

Four, fait par mois 200. fl. 10. rat. de 

Pain & 18. de Four. 

„ Six Aicles dèÇarap Généraux à no. 
,, fl. 8^ rat. de Pain & 12. de Four, fait 
^, par mois 660. fl. 48. rat. de Pain 6(72. 
„ de Four, 

LAudîtmat où la Prévôté. 

,, Un Auditeur Général &, ico. fl. par 
„ mois 4« rat. de Pain & 4. de Four. 
Part. L B „ Deux 



,<5 CAT^PAGNE 

Deux Auditeurs à.30. fl. par mois 2." 
„ «t. de P«în.& a. de Four, f^t en 
*| tout par mois 60. fl. 4- ra*:-- de ?ain & 
*' 4. âe^our. . -^ ^ . ■' , ^ . 

,, On Ecrivain:à 30. fl.a. rat. de Pain 
„ & 2. de Four, parmois. . 

„ UflTïabant à ia. fl. parmois & i. 

rat. dePairi.. • _■ . -, 

Deux LieutenaM; de. Prévôt a 35- 

fl.îpâr moie 3. rat. da Pain & ,3- à^ 

Four, fait 70. fl. é, rat. dç Pam & 6, ' 

de Four. ■ . ■', , ' o "■ • ■ 

„ Un Erfen Knecht a is- fl- par. moi«; 

& I. rat. 4e Pain par jour. j 

Déur Valeu ide Prevjots a ip. fl, par] 
„ moifr & I » rac. de Pain par" jour. ^ 

„ UnFrayman à 35. A- par mois ^. rat» 
^, dePain «& de Foi». ' 

Bharmack de f Armée. 

Un Premier Médecin de l'Armée i 
.,, '150. fl par mois, 4- rat. de.Pain & & 
deFour.^ ^ , 

„ Deux Medecias a 75*^1- û. rat- de 
Pain & 6, de Four,^ ^ ^ 

' Ùri premier Apoucaue de 1 Armée 
à 70 f 1. par mois 2. rat. de Pam & 2. 






39 

-9» 



.'de Four. ' . ; 

^, trois Cpmpagtioii5.ApoUcairfes à 30* 



DE COIGNY. 1744. 57 
',, fl. par mois une rat. deTaîn & i. de 
3, Four, font 90, f L 2. rat.^de Pain & 3. 
,j de Four. . . * 

„ Trois Chirurgiens à 100. fl. par 
„ mois , 3. Rat. 3e Paiii & 3. de Four* 
^y fait 30p. fl. 9. Rat. de Pain&.p. de 
,, Four. 

Officiers du petit Etat Major. 

„ Un Aumônier de l'Armée à 35. fL 
,, par mois 2. Rat. de Pain â?2^e.Four. 

5, Un Fourrier de TEtat Major. à 3 3^. AL 
5, 2. rat. de Pain & 2. de Four. 

„ Un^remier Meflagérà^o. fl. 2, rat. 
^, de Pam & 2. de Four. 
' % Un Meflager à 15. fl. &.une rat. 
5, de Pain. 

„ Deux Courier? à 25. fl. 2. rat. de 
5, Pain & 2. de Fouf. fait 50. fl. ,4. rat. 
,, de Pain & 4. de Fôor. 

„ Un premier Vaguemeftre à 36. fl. 
iy 3. rat.Hde Pain & 3., de Four.. 

„ Deux fous - Vaguemeftres à js- A- 
„ 2. rat. de Pain & 2. de Four, fait 30^ 
3, fl. par mois, 4. rat. dePainik4& 4. de 
,, Four, par jour. 



B » Là 



a8 CAMPAGNE 

* La Pofte de T Armée. 

„ Un Maître de Pofte à 45. fl. par 
y^ mois. 

^ Un Ecrivain de la Pofte à 22. fl. 
^j par mois & 30. rat. de Pain. 

.9, Six Valets de la Pofte un demi fl. 
iy par jour fait par mois 90. fl. 

,, DouzeChievauxàundemifl.parjour 
>, & une rat. de Four, fait 80. fl: & i2« 
,, rat. de Four. 

> La Chancellerie de la Guerre. \ 

„ Un Secrétaire à (5o. fl. par moîs^ 3. 
^ rat. de Pain & 3. de Four. 

„ Un Copifte i 50. fl. 3. rat. de Pain 
,, & I, de Four. 

,9 Un autre Copifte à 45. fi. 2. rat. de 
^ Pain &L 2. de Four. 

3, Un Régiftrateur à 40. f . 2. rat. de 
;, Pain & 2.. de Tour. 

„ Un Protocolifte ^ 40. fl. par mois 
.^^a^xat. de Pain & 2. de Four, par jour. 

„ Trois Officiers de la Chancellerie à 
S) 35. fl. 2. rat. de Pain & 2. de Four. 
,3 laie par mois 105. fl. 6. rat. de Pain 
„ & 3. de Four. 

„ Un Meflagcr kis.û. par mois & une 
n rat. de Fain par jour. Le 



DE COÎGN^. 1744. 29 

Le CommîJJariat Général des Guerres. 

„ Un Commiflaîre Général des Gaer- 
j-^ res à 750. fl. 16. rat. de Pain & 30. 
„ de Four. 

,, Un premier Commiflaire des Guer- 
„ res à 250. fl. 12. rat. de Pain & 12» 
„ d^ Four: 

,, Six Commiflaîres des Guerres-à 150^ 
„ fl. 6. rat. de Pain & 6. de Four, fait 
„ par mois 900. fl. 3 (S., rat. de Pain & 
„. 3(î. de JFour. 

„ Un Officier de ce Collège à 50. fL 
„ 2. rat. de Pain & 2. de Four. 

„ Un Copifle à 50. fl. 2. rat. de Pain 
„ & 2. de Four. 

•,, Un Protocoliftë à 45* fl. 2. rat. de 
„ Pain & 2. de Four. - ' . 

„ Un Régiftrateur à -45. fl. 2. rat. de 
„ Pain & 2. de Four. » . . 

„ Deux autres CMficîers où Canzehfte« 
») à 35- fl-'2, rat. de Paru & 2. de Foun 
„ fait 70. fl. 4. rat. de Pain & 2. de 
„ Foar. 

*. 

Officiers de la CaiJJe Militûire. 

5, Un Gaiffier à 75. fl. par mois 3. rat 
9} de Pain & 3. de Four, par jour. 

B 3 „ Deux 



9i 



5» 



30 CAMPAGNE 

5, Deux Employez à la CaifFe Militai- 
re à 40. fl. ^2. rat. de Pain & 2. de 
Four, fait par mois &o; fi. 4, rat. de 
Pain & 4. de Four. 

Trois Ecrivains à 30. fl. 2. rat. de 
Pain.& 2. de Four, fait 90. fl. 6. rat. 
dje Pain & 3. de Four. 
„ Un Meffager à 12. fl. par mois & 
une Ration de Pain par jour. 

1 Officiers des Vivres. 

5, Un Direfteur des Vivres à 150. fl, 

6i rat. de Pain & 8. de Four. . 

„ Un CoramiflTaire des Vivres à 100. 

fl; 4. rat. de Pain & 5. de Four. 

„• Une Teneur de Livres à 75. fl. 3. 

rat. At Pain &, 3. de Four. 

„ Un Receveur à 58. fl: par mois 2. 
yy rat. de pain & a. de Four, par jour. 

,, Douze Officiers employés aux Vî- 
\y Très à 3(5. fl.' 2. rat. de Pain & 2, de 
,, Four, fait par mois 432. fl. 24. rat. de 
^, Pain & 24. de Four, par jour. 

„ \Jn Aflîflant où Aide à 20. fl. 2. rat. 
^, de Pain & une de Four. 

„ Un .Càaron à 30. fl. 2. rat. de Pain 
yy & une de Four. 

3, Dix Boulangers à 18. fl. & 2. rat. 
3,, de Pain, font par mois iSo.fl. &(îoo» 
yy rat* de Pain. 

,>,HuJU5 



>y 



DE COIÇNY. r744. sr 
„ Huit aides Boulangers à 12. Q. & 2. - 

„ rat^ de Pain , fait par mois g6. fl. & 

,, idL rat. de pain par jour. 
„ Cent vingt Valets de. Boulangers k 

y 9.. fl. & imc rat. de Pain g fait io8o. & 

„ & X20. rat. de Pain. 

OfficUrs employés aux Mâgafins des Troupes'^ 

,vOn Dirëfteur des MâgaCniS;à.250.r/ 
,, fl. 6. rat; de Pain & 8. de .Jour. 

„ Un Commiflaire à 40. fl. 3. xat. de- ' 
„ Pain & 3. de Four. 

„ Un Teneur de Livre à jo.& 3. rat.- 
„ de Pain & 3. de Four. ' 

„. Neuf emplpyés aux. Foùrages à 35. 
jj,*fl. sr;fat. de Pairi & 2. deJFoar., fait. 
,, ^rj. & 18; rat. 'dePain.& ij.de Fotir., 

Lts Archers ou les Garas du Corps de 
Sa M.L 

,,'^'Un Capitaine comîne Lieutenant, 
M Colonel 60. fL i^ 

„ Trois Lieutenans dont feulement 
*% un de payé à 200. & 15. r]3.t. de Four^ 

„ Un Cornette à 135. fl. & ji. rat. 
>9 d€ Pain& ii, de Four. 

„ Deux Maréchaux des Logis à 75. 
>, fl. 3. rat. de Pain & 2. de Four, faij 
B 4 « ^50- 



9y 



5> 



32 C A M P A G N E . 

,, 150. fl. 6. rat. de Pain & 8. de 

Fpur. 

„ Un Oiirurgien à 30. f t one rat. 

de Pain & une âc demi de: Four. 

„ Un Ecrivain de Rolle: à to. f I. r. 
„ rat. de Pain & une .& demi de Four. 

,» Un Gentilhomme à Drapeaux à 
„ • 20. f 1- ,,une rat/ de Paîo & une & 
,, demi de Four. 

;, . Un Maréchal ferrant à 20. f 1. une r&t. 
^, de Pain & une & demi de Four. * 

,,'tJn Sêlller à 20. fh. une rit. de, 
„ Pain & une & demi de Four. . 

9, Cîhq Brigadiers, ou Caporeanx à ^o. 
^, f). une rat. de Pain & une & desm 
3, de Four, fait 150. fl. par mois -& 
,,, 2*05. rat. de Pain & 225. de Four. ..• 

^,* Cinq vices Caporaux. où Brîgadieiîs 
,) à 20. *f 1. une rat. de Pain & une 
3, de Four. , fait 100 fl. par mois 
,, & 100. rat. dç.Pain & autant de 
,, Four. 

,^* Cent trJefate deux Archers , l)ii Gàr-.. 
^, des du Corps à 20. f L .une. rat. de> 
„ Pain & une de Four. fait. 2640. SI. 
,, par mois, 132. rati de Pain & 175* 
>^ de Four. 



hé 



^ DE COIGNY. ,1744. 33 

JjvBfigade JT Artillerie ^ en quatre Divijionu 

„, Un Colonel à ipr» fL (5. rat* de 
')> Pain & 12. rat. de t*our. 

„ Un Lieutenant Colonel 91. fl. 4. 
„ rat. de Pain & 6. de Fonr. "^ 

,^ Un. premier Capitaine Artificier à 
9f 91* fl- 4- i^at. de Pain & (î. de Four. 

,, Un Garde d'Artillerie à 40. f 1. 2. 
,, rat. de Pain & 2. de Four, 

jj, Un Amnonier à 25^ fl. parmoi?, 
„ 2. rat. de Pain par jour & 2. rat. de 
yy Four. 

a. Un Adjudant à 22. fl. 2. rat. de 
„-Pain & 2. de Four. 

,» Un Maître Mineur à 23 fl. 2. rat. 
yy de Pain & une de Four. 

„ Un Chirurgien Major à 20.' fl. par ' 
„ mois , t. rat. de Pain & une de Four. 
„ par jour. 

^ Un Ecrivain d'Artillerie à 15. fh 
„ 2. rat. de Pain & une de Fbar. 

y. Un Bruhfen Meifter à 15. fl. 2.rat. 
,,. de Pain & une de Poun 

5,vUn Pionnier à 12. fL par mois, 2.. 
jy rat. de Pain & une de Four. 

„ Deux Valets d'Attirail à 12. fl. par 
„ mois & 2. rat, de Pain, fait 24. fL & 
yy 4. rat. de Pain par jour. 

B 5 " >, Un 



34 



C AUPAGii E 

y^ Vn Prévôt avec fd$ Gens à 18- f K 
„ & 2. rat. de Pain. 

„ Quatre Capitaines à 66. fL 4. rat* 
5, de Pain & 3. de Tour, farit par mo& 
• ^, 264. f 1. 16. rat. de Pain & I2..de Foùrw 
^, par jour. 

,^ Quatre Li^utenana.a 30. fl. 2. rat^ 
3^, de Pain & 2. de Four.. font 120. fl- 
^, par mois., 8- rat. de PaÎApar jour*& 
^ autant de Foiir. . , 

5^ Quatre. Stuck Jucker où fous Lîeu- 
53 tenans à 20. fl. 2. rat. de Pain &funfe 
,3 de Four, font 8,0. f 1. 8. rat. dé Pâia. 
.. ^ 4. de Fop 
„ Quatre premiers Artificiers. 4 ^^ 
fl. & 2. rat. de Pain,, font 88. thé 
8. rat. *de Pain. '/ * . . ^ 

„ Huit anciens Artificiers à 20V/I. & ' 
„ 2. rat. de Painfont 160. fl. &. i5* rat, 
„ de Pain. 

„ Hiiit nouveaux Artificiers à 15C fl/ 
,y, & 2. rat. de Pain,' font 120. fi. ik i(5. 
rat. de Pain. . 

„ Quatre Fourriers à 1.2. fl. &.uné ra,t^ 
,^ pain, fait par Mois 48. fl. & par jour 
^,* 8. rat. de Pain.. .... ; 4^ 

,,. Quatre . Garçons Chirurgiens ' à^Ys*" 
5^,fl, & 2. rat. de Pain faÎLpar mois 4^. 
',^^ fc & par jour 8'. rat. de Paias.^ 
/.^^ Quatre premiers Cagoraux à i'2. fl.. 



>5. 

5^ 



»v 



DE COICNY: ir44: jy 

;, $c me rat. de P^ia; feiç 48. fl. &44 rat. 
^, 4^ Pain. 

i, Quatfft vices Caporaux à 10, fl. & u* 
^ ne rat. de Pain fait 40. fl^ & 4. rat. 
„ de Pain, 

,, Huit Tambours a lo. fl. & utte rat.. 
,^ de Pain fait 80; fl. & 8. rat. de Pain. 

„ Huit Mineure M lo^ fl, & une rat,- 
„ de Pain fait 8p. fl, & 8. rat. de Pain, 

^' Huit Charpentiers à 10. fl. & une- 
^ rat, de Pain fait. 80. fl»& 8. rat. de- 
^ Pain. 

^y Cent douz.e anciens Armuriers , oiu. 
^y Pixen Meifter à 10. fl. & une rac* de 
^ Pain font par mois iiio. fl, & 122. 
yj rat. de Pain par jour. 

,', Cent douze nt^uveaux Armuriers^ 
^ oix Pixen Meifler à (5. fl. & un rat. de 
^ Pain font 672. fl. & 112. rat^dePaim. 

Les Ouvriers S Valets employés m train 
. , dJrHllerîei 

5, Uh premer Chef Maître des Har- 
,^ uois à 30. fl. 2. rat. de Pain & 2v de* 
^ F. 

„ Quatre Vaguemeftres à 25. S. 2.. 
„ rat. de Pain & 2. de F. font 100. fl.. 
^ par mois , 8. rat. de Pain par jour. &: 
,,. I. de Fouraggr 



35- C4 MTAGNE 

^, SjJC ValeU de Harnois à f 2. fl. fr; 
„ rat- de Pain à une de Four. f0it par 
,, mois 72. fl. i^. fat. de Pain par jôujp 
3^, & 6. de Four. 

„ Un Maître Maréchal à 24. fl. 2. rât* 
„ de Pain & une de Four. 

,^ Trois Compagnons de Maréchal à 
^, 14. fl. uri rat. de pain fonts^. fl. & 3. 
„ rat. de Pain. 

„ Un Maître Charron 4 20. fl.^ 2. rat* de 
„ Pain & une de Four. 

„ Trois Compagnons Charrons à 12. A 
,, une rat, de Pain font 36. fl. & 3. rat. 
3, de Pain. 

Un Maître Sellier à 20. fl. 2.J^t. .de 
. „ Pain & une de Four. ' 

,, Trois Compagnons Selliers à r2. fl. 
„ une rat. de Pain font 36. fl, & 3. rat. 
„ de Pain. 

„ Cent Valets Chartiers pour les cens 
^, Chariots à 5. fl. & une rat. de Pain . 
y, font loo. fi par mois & 100. rat. de 
y, Pain par jour. 

j, Quatre cens Actehges de 400. Che? 
„ vaux 400. rat. de Four. 




o/n- 



DE COIGNY.: IJW 37 

Officiers, Ouvriers ^^ & Falài Emphyét 
au train des P^vres. 

i^ Un CommiiTaîre où Capitaine, des 
^^ Vivras à 50. fl. par mcris, 3. rat. de 
„ Pain &,3. de Four, par jour. . 

„ Un Officier où Employé à 36. fl. 2; 
,, rat. de Pain & 2.*de.Eour* 

,9 Un Ecrivain d'Outils àc de train (à 
^, 20.. fl. 2^ rat. de Bain & une de Four. 

„ Huit Vaguemeflxes à 25. fl. 2. rat. 
,y de Pain & 2. de Four, font 200. fl.par 
,, mois, i5. rat. de Pain. & autant de 
,, £.*par jour. , 

„ Douze Valets de Harnoîs à 12. fl. 
,, e. rat. de Pain & i. de F. font 144. fl. 
^y par mais, 24. rat. de Pain par jour & 
,, autantdeFour. 

9, Un Maître Maréchal à 24. 2. rat. de 
5, Pain & une.de Fçur. ;. 

„ Quatre Compagnons Maréchaux à 14. 
,^ fl. jme rat. de Pain font par mois 56. fl. 
„ & 4. rat.de Pain par jour. 

„ Un Maître Charron à 20. fl. 2. rat. de 
j. Pain & une de Four. 

„ Quatre Compagnons Charrons à 12. 
y, fl. une rat. de Pain font par mois 48. fl. 
,, & 4. rat. de Pain par jour. 

,, Deux cens vingt Chantiers à 5. fl. & 

B 7 une 



3r CArMPA G NE 

„ une Rat. de Pain font par mois iioo, fl» 

„ &>2io;rat;dèPkm,parjour. \ 

„ Buit cens quatre? vingt Chevaux dé 
„ traits pour 220. Chariots deftinés aux 
„ Vivres i& au ttansçort de la Chancelle-: 
yy rie , CaiiFe Mlitaire, & du ÇommifTa* 
,/ riat Général 88o» rat. de Fojar. par jgor^ 

Le Corps d€S' lifgévkuts. : 

^< Un Colonel à 19t. & par ntois , 61 

rat. de p. & 12; de Four, par jour. 

,^ Un Lieutenant Colonel à 116. Cji 

irat-'de Pain &^&*dè Four. . 

,\^ Un Major à9i.£L4.rat.deFida&,6^ 

de-Foun, ' ; 

^'^ Deux Capitaines à 66. & 4.. rat:« de , 

Pain & 3. de Foon font par mois 13a» 

â.i2. rat. de Pain & autant de fomv 

paFJourl i ., * 

„ Six Lieutenans.a 30» fl.. a. rat/ de 

Pairi & 2. de F. font 1 80. fl. Jpar nniois^ 

12. rat. de Pain & autantde.FJcmc.pai^ 

jour. 

%^ 



yy 



>i 



99 



5» 



>J 



DE èofGNY! 1744. 59' 
La QavaUrît. 

(Quatre Colonels à 200. fl; fî. rat. de « 
\^ Pain & 15. de Four, font par mois 8oo* • 
„ fl. 32. rat. de Pain & 6o- de Four, par 
„jour. 

y, Neuf .tieutenans Colonels à la^^ 
^ fl. (5. rat. de Pain & 11. de Four, font • 
y, par mois if25. fl. 54. jàt. de Pain de • 
^ ^p. de Four, par jour. 

5, Neuf Majors à 100. fl. 5, rat. de Parti 
^ & 9.. de F. font par mois 900. fl. 45. 
„ Rat. de Pain & 81. de Four, par jour; 

„ Soixante' quatre Capitaines à 75. fl. • 

4. rat. de Pain J&.5. de Four, font par 

'ïp^*48oo. 'fl. 55'(5, rat. de Pain par . 
\y joitf 6t 350. rat. de Fourages. 

„ Quatre -vingt douze Ilisutenans à 
y^ 39. fl. & 3. rat. de Pain. & 3.. de * 
„ Four, font par mois 3358. fl. 275. rat., ' 
^, de Pain & 276. de Four, par jour. 

,, Soixante deux Cornettes à 30. fl. 3.' 
3^; rat. dePain& 3. de t'our. fontparmois- 
y%. i8(So.fl..i86.rat. de pain & 186. de F.' 
^ parjour, 

'^y Cent quatre Maréchaux des Logis à 
y^, 14. fl, 2. rat. de Pain & 2. de Four, n'ont 
^ /que 9,6. Chevaux en février , font par 

. ' ' ' . yy mois 



» 



40 . C AMP^ GN E r . 

^y mois 145(5. fl. 208. rat. de Fain & 9C. 
„ de F. par jour, . \ 

„ Cent & un Fourier à 13. fl. 2. rat» 
,, de Pain & 2> de Foun n'oat eut que 
„ 92. Chevaux enfeurier, font par mois 
„ J313.. fl. $i02. rat. de Paîa & 92. de 
„ F. par Jour. 

,^ Trois cens &Qn Caporal oil^Brkadier 
„ à 13. fl. 2 rat. de Pain. & .2.^ de ÎV font 
„ par mois 1913. fl. (îo2..rat.'de Pain & 
,^ n'ont que cent & uû Cheval ei feurlen 

,^ Cent Chirurgiens à 9, fl, i. rat. de 
„ Pain & i« de Four, n'on eut que pli 
„ Chevaux en février, font par mois 900. 
,; fl. 100^ ràt. de Pain &p.i. de Four, par ' 
5, jour. 

.„ Quacre:vîhgt-dix-huît Trpmpeftçs à 
„ 7. demi ff. i. rat. de Pain &; i. de F. 
„ n'ont eut en février que 8S. Chevaux , 
„ * font par mois 78 J. fl. 98. rat. de Pain & 
„ 8 8 . de Four, par jour.^ 

„ Quatre- vingt & un Sèllîér Corap>g* 
„ non à 5. f 1. & demi i .' ràt. dç Pain & une ' 
,,.■ d| Four, font par mois 445. fj. 30. 
„* Kreuçskers , Si^rat. de Pain & 72\ de'- 
„ Four, par jour, n'ayant eut en Février' 
„ que 72. Chevaux. ' ; - ' 

,, Cent Maréchaux farrans à i. fl. & 
„ demi i. rat. de Pain & i. de Four. ri*bhf* 
,,. eut en Février que9i.ChevauxifQntpàr* 

j, mois 



DE COIONY; 17.44; 4* 

^, mpis550.fL looo.rat.dePaln^&pi.de 
,, Fôun par jour. 

„ 3078» Cavalier», au{fard$,oiiDra** 
yj gooêàj. fh^deimi.rat. de Pain & i,. 
„ de Four. & n'ont eut en Février que 
„ 5149. Chevaux,, font par mois 27, 529 . 
„ fl. 5078. rat. de Pain 4k 5149.de Four» 
„ par Jour» :. 

..}:.;,_ . . . , :> ,:,l: . 

„ Cinq Colonels à 191.. f L (îl rat. dei . 
3, P^^in &/i%de Fotuu. font par^ moi» ^55. . . 
„ f 1. 30. rat^ diç Pain & 60. de Four, par 
„ jour. \ > . . 

,, Six Lienteii^ns Çc^onels àiiô^.îL 
iî S\ rat. de Paift 8. de Fotir. £o|it par moîf . 
„ 6tf8.fr..3o- raç,,del^ainj& 4«. de Four. ^ 

» P0urJ9ur*. ^n\ ' - / 

„ Cinq Majors a9f . f 1. 4. ijat*. de Pain &" 

5, 6. de F. fontpar mois ^^5. f 1. ^20. de rat. 
„ dêPain&30. de Four, par jour. ' 
' ^9 Cinquante cinq Capitaines à (5(5. f L 4. 
„ rat. de Pain & 3. <iè Four.' font par mpia : 
„ 3630. f 1. 220. i:at^/lrï^airi&ï <55. de F, 
„ par jour, 

„ Soixante huit premiers Lieutenans 
„ à 28»fl. &demi-2.rat. iiePaîn & 2. de- 
„ F. font paÇiUaois 193 1- 1 3<î. rat. de Pain 
» & ï3(5,. de Four, paf jour.*. 



42 «> CAMPA GNE 

„ n^'reiStecmq féconds Lieu tenans à 25. 
„ fl. & demi 2. rat. de Pain & 2. de Four. 
„ font parttiois 892- fi. jo. Krerfcer, 70. 
y, rac; de pain & autaift *de Foorages ]fir 
„ jour. 

„ Soixante enfeîgnes k 24. f I. & demi 
„ 2. rat. de Pain & 2. de F. font par mois 
„ 1470. f }. 1^0. rat. de Pain& 120. de 
„ F. par jour. 

„ Quatre-vingt-rteufSérgeiisà9.fl.& 
99 I. rat. de Pain, fontpar moisgoi.fh 
5, & 89. rat. de Pain par jour; - 

„ Soîxiante deux porte*Enfeîgne à 7. f h 
5, & une rat. de Pain font par mois 434» 
,9 f 1, & 62. rat.: de Riin par jour. 

9, Quatre-vingt-treize Fourriers à ZM. 
„ & I . rat. de Paîii font par » moi« 744. f l. 
'„ ÔC îî.nt. <tô Mû pâf jbt*. 

„ Quatre vingt huit Fratens de Corn- 
„ pagnie à 8. fl. & t. rat. de Pain font 
„ par mois 704, f L & 88. rat. de Pain par 
„ jour. 

„• Quarante huit Ecrivains déRoHe de 
„ Compagnie à <5. iU& i . ràt. de Pain. 
^^ fôrit par mois 2i8.fl.&'48.rat. dePain 
» par jour. 

,/ Quatre cèfls trois Caporaux à 6. f L 
„ & I. Tat. de Pain font par mois 241a. 
„ f 1. & 403 . irat. de Pain par jour. 

,, Six ,cens trente quatre Anfpeflades 
-i - „ à 



DE COÏGNY. t744* 43 
,, à 3. f I. & demi & i • rat. de Pain font par 
,, mois 2219. f 1. & 634. de Pain par jour. 

„ Trente rieuf Charpentiers à 3. f 1. & 
„ demi & i. rat. de Pain font par moi» 
^ 136, f 1. 30. Kreuskers & 39. rat. dé 
„ Pain par jour. * % 

,, Cent Soixante fous- Fourriers à 3/fli 
^, & r. raf. de Pain font par mois 480* f L 
>, de 160. rat. de Pain par jour. 

„ Deux cens cinq Tambours à 3. f 1. & 
p demi & i. rat. -de Pain font par moi# 
„ 717. f). scK^ïuskers, & 205. rat. de 
„ Pain jour. 

„ Quarante Sept Fifres à 3. f 1. &demî& 
„ I. rat. de Pain font parmoîs 164.fl. 30^ 
u kreuskers , & 47. rat. de Pain par jour. 

5, Quatre Vivandiers à 3 . f 1. & i . rat. de 
[y Pain font par mois 12. fi. àc 4.7^^ àc 
,, Pain par jour. 

' « 3799- Fufiliers à 3. fl. & 1. rat. de 
), Pain font par mois 11 397. fl. & 379S>* 
I, rat. de Pain par jour. 



«?^p 




là 



'44 CAMPAGNE 

Le Petit Etat- Major ^eStif de la^ Cavale- 
rie (S de r Infanterie, en tmO. dix -huit 
Régimens^ 

„ Dîx-huîtQuartîers Maîtres à 36. fL 
„ ^ rat. de Pain 3. de Four, font par mois 
„ 648. fl. 54.rat^de-Pain& 54, de Four, 
„ par jeun 

i^ Dix- huit Auditeurs , Secrétaires à 
^, jo. f L 2. rat. de Pain & 2. de F. font par 
,, iiioi3 140. f 1. 3<î.rat. dePain&de.Four*. 
„ par jour. 

^ Dix-huit Chapelains où Aumôniers i 
3, 40. f L 2. rat. de Pain & 2. de F. font 
,, par mois jap. fl. 3<5.rat.de Pain & de 
„ Founparjour. 

^ Dix-huit Adjudans à 22. f I. 2. rat. 
,, de Pain à de Four, font par mois 395* 
„ f h 36. ratj de.Paîn & de Four, par jour. 

,^ Dix-huit Chirurgiens Majors à 15. fL 
3, 2. ràt, de Pain & 2 de Foijr. font par 
„ mois 270. fl. 36. rat. de Pain& 12. de 
yy Fourages par jour. 

,', Dix- huit Timballiers où Tambours. 
5, Majors à 7. f L & demi i. rat. de Pain & 
„ r. de Four, font par mois 135. fl. 18* 
y, rat. de Pain & de Four, par jour. 

„ Dix-huit Chefs des Vivres où Pro- 
,, viant-Meifter à 15^ f 1. 2. rat. de Pain 



t>Ë CÔIGNY. 1744; 45 
j^, jSc 2. 4e Four, font par mois 3ff. rat. de 
„ Pain & de F. par jour. ^ 

„ Dix-huit Vaguemeftres à !$• fl. 2. 
^, rat. de Pain & de Four, font par mois 
5, 270. f 1. 3($. rait. de Pain & de Four, par 
^ jour. 

,9 Dix- huit Prévôts avec levrs Gens k 
^j 15. f 1. 2. rat. de PainSc 2.deFourVfonc 
^ par mois 270. 36. rat. de Pain & des F. 
5, par jour. 

,, TEtat-Major des deux Régimens de 
^9 HuiTards conOlant en mêmes Officiers 
9, que dans la Cavalerie & dans l'Infante* 
j> rie ^ & dans le même Traitement 
f, fait par Régiment 195. fL &demi ig. 
^, rat. de Pain & autant deFourages, fait 
i, pour les deux Régimens par mois 391* 
^, f 1. & 36. rat. de Pain & de Fourages 
t» par jour. 



iiPid 



s 



P^y^ 



- 4<5 : C A'BJ'PAGNE 

Paiement pf^ikulier ,dc h ÇmJJi Mili- 

Sayoin 

« Supplément accor4é par Mois 
;i aux Prîfonniers de Guerre, 
„ pour les mettre en état de ppu- 
^ voir fuWrfter , avec ceqù'Al* 
^ reçoivent où ûsTont détcnJs •. ' 70b fl. 

„ Item les Appointemens aux 
„ Troupes dont la Capitulation 
' „ n'eft pas encore finie , . . - . . 800 -fl. 

„ A la Garnifbn de Kottcm- 
;, bourg, les Rations de bouches 
. ^ inclafcs. * . :. . . .... ... xaoo4 

„ Item aux deux Compagnies : 

;, de la Garnifbn de Philisbouiig . . JQP fi.» 

„ L'Entretient des Troiipes 
„ Auxiliaires de HefTe ; confor- 
„ meœent au Traité de fubfidc 
„ revient par Mois Vivres &Fou- 
.;, rages compi«is^ >• m./.:. . 39151 fl. êç aoW 

„ Paie des Troupes pendant 
^, un Mois 15422.4 (L | 

„ Redu£Hon des 15591. Ra- 
„ tionsdePain en Argent. . . 51384 fL 

„ Rédu^^ion des 10 Sol, Ra- . 
„ tions de Fourages en A rgent. i o 50 1 fl. 



2^0^18 fl. 



Si 



DE COIC^Y, 1744.. 47 

Extrait tune Lettre de Mr. de la Nous 
icrtté à Afr. AiiisLOT ^ de Ra7iib$%* 
> M Id 10. Mars 1744. 

T es Autrichiens font couper une prodî- 
•^gieufe quantité de Bois taillis aux en- 
FÎmas 4^^:Riyîeres du Lech, de l*Ifer, 
& de l'jfms dans l'intention de Ie$ con- 
duire epfuite à Vienne; on prétend qùJils 
ont déjà abbatuplus de 80000. pieds d'Ar- 
bres. 

Selon le Rapport de plùCeurs'Officiers, 
les Troupes du Haut^Palatinat marche- 
rpnt inceflamment fur le Rhin du côté 
de Mayence^ mais ce qu'il y^ a. de bien 
pofitif, c'efl que les Habitans du Haut- 
Palatinat , ont ordre de préparer vers 
la&n de ce Mois iioo. Chariots attelés 
chacun de quatre Chevaux. 

Le bruit court en cette Ville, que les 
Autrichiens ont voulu furprendre le Fort 
deRottemberg ,' proche Nuremberg, mais 
qu'ils ont été vivement répoujQTés par la 
Garnîfon . avec perte de 500. homiôes; 
c!eft dit-on dans ce deflein que leiGéné- 
xaux Badierny & Berncklau ont ïaits le 
Voyage de Nuremberg en dernier lieu. 

.;■• ■ Mn 



48 ' e ÀkPA Ô N E 

àîr. de TfljviLLE, à Mr. iTArgessok, 

. 4 GlaUz k 12. Mars 1744 

' MONSEIGNBtriU 

Jài rhonneur de vous inforaier que II 
28. du Mois pafTé , û aAiiva à GoÉ 
un Officier des Troupes de Sa Maj^r 
Reine de Hongrie munis d'un oïdrc 
pour engager cous les jSoldats Fraéf 
qui voudroîent prendre parti dans 
Troupes , & poux preiîdre de force t 
ceux qu'on dëcouvriroit être nés dansfi 
Etats, en conféquence cet Officier ff 
lui même au Château de Gorlitz, &ft 
licitat publiquement nos Soldats^, & W 
fit enfuite foIHciter par un Sergent de fti 
Régiment , il s*en trouva qtiinze qui ^\ 
préfenterent, & le dit Officier prit de f(^ 
ce quatre Soldats & cinqHuflards,qûj 
découvrît être nés en Bohême & en Aucj 
che,Mr. de Bompart LieutenantColônd^ 
Régiment de Medoc,& Mr.du RiviereÇj 
pitaine Commandant de celui de-ÇiJDthkj 
me donnèrent avis de cette infraclîon ilj 
Capitulation, & au Cartel de Broûvij 



PE COIGNY^ 1^44. 49 

& me marauerent qu'il étoit abfoIuineQt 

4Décd£dre ipe je me tiastfporcafre fur les 

lieux» ^anc par npport à cette afiatre, 

^ae pour 'prendre comioifialice de celle 

^uîéiÉit arrivé quelques jours ai^aravaut 

.eatre nos Soldats & les Croates, qui 

Sécant pris de querelle dans un Cabaret, 

en étoient venus aux mains, & que ces 

:derniers ayant été chercher leuft Armes^ 

jèal «voient bleffés plufieurs des nâttres, 

»-4ont un fur-^tout, qui àvoituncoup-de 

' BmfoantXM dans le ci5të. 

• des deux affairet mê déterminèrent à 

tne rendre à Goriitz>. où je commpnçû 

par faire des fortes repréfentations aux 

^ aCbinmandans fur les Soldats qui avaient 

\ été débauchés i ôc pris de force contre hk^ 

^=ffoi des Traités, il avdit déjà rendu comp^* 

^ 4m à iaCour^ de celles que lui avofent 

fatoifr. deBompart &Mn de Riitiere,â: 

je jugai que la Réponfe atriveioit pendant 

-fiion féjour aadit Goditz^ fur ce dont je 

•vais avoir f honneur de voais rendre comp*- 

^ Me , Monfei^eur, le ComnâlTaire de 4a 

•Reine au dit Lieu, me vint trouver au 

iBatinr^ î&. me dit que (i je voulois Juî 

doimer ma parole, qu'il ne feroit fàtt au* 

can mal aux qumz6 Soldats, qui avoieot 

été engagés depuis le 8. de Servh^ juf- 

. qu'au I j» du dit ^ i& de faire reitfbourfer 

Fart. I. C ^ lear 



:iear eh^ctgement ; ii'>net àcMxàXftpZBTfC^ 
éM Cdur de VJmme »'>feuc^teriBâiK3è 
«now'fes faire iradve^ "à f uoùje . w|»]ï- 
ixiis ^ tpCéxaM:s iàam le ^casf delfoAKT' la jc^ 

ipivtenoic .qûfà Ui 4le?kur 4Eaire ^graïae;^ 

mtrnmoïL^ à ^ums Ées^ faire orradre^ iis oie 
ciiajoimt^eçtisrtqtce fôas ccoidifioB;^ :qii!ik 

^i^v &^Q*^iir^6ttS! atfcoûe -CôHEBàuniQ»- 
tion avec le reilè.îd» Jà ^soupe, fiifMft 
cenpie ^vnmelifficz ^ }tilbnfdga&iT ^Mé- 
i6idé ?de Itur f<wt ^ ^ii^ <léfi compiles que . 
|*ajQrai rfaonneiflr;de ?mts rendre xie cestç 
aâyre, iquh^tfiit là^afi|à'à f téijeiit^rdte 
firdros^ dcvVJ&fide ii'é^n; poifit cittoMfe 
*flQ3âvé9rfiIr;lna^tépOIlfe. . . r . ?' îJ 
: / ^▼ous' rt^plk tbèî hsimbtemant^' Mo» 
ibifutenrv <^ ^oûldr^bien id'faondtoferidcs 
irâtivsaàicet^iaEd, âfio^qiie ja &&€?€► 
ti^(»rvos imeiiticmjri Mrs.«;ies Cpamo» 
-€bais:xlaÉ €oips ,"edt attendant -ette rreUt- 
«k ifarde piiGd:qii!!6lJ« e|l aâf^ni3iidMït ^jà 
dffltieelttiique j%itprop^Uiiait.€oinaaâgÉi- 
jws^de:il2/B»ne deii^^e,}fi larJSjoMr 
^de tVlemie:^y .'ad]ui9fqe,>je fneiTdmîpiis 
Mnettre .4e .ircius rômikie > eomfitè v' Mm- 
'Sè^gnrâry dbla^tEC^Bdq 1^^ Sxâ- 

i-J ^ :• A .; ..dire 



ilmsb prièrent cous unanimement de i^îe 
«ti ifoile ^Sl nr tsnt^afi^lï t r f)»)^^ ^bm^ . les 
i3on)|signiBS,:(id{fitnt-i^e. j^e «j&jMiir >«(i 
ièé8|iofmeair>(i«r ^s 4'aTOk pci^^^ 
ndds il9^£i)cpiipi5^jqtti avoififitTét^ ,4fl^ 
teiltoâs '^lOiir iipttçi!. le; SQfXtÀf!^; 4e 1% 

SqiTy ftj^ là i|âBatk(a;4aaa.li j^u'^^Ie ils 

. fotiirâ ^empitr 4λ:; eniuià ^l^iis r§taiM^, 
icits>4es^»H»posi^'Us.stÉ(imâfiti^^ grjlA^ 

t-" Jîaiiîiipiy i^e l'M renditilesili|{&f:â{^ 

^ij^leoyc^é^v Moi^eigffia^ ,( ^un^^J^ 
iBwreià^Mr^letAfincqde<.&ii:è Hiitofg- 
kaÊA&.k ^.ia)ô^ i&>4'« : rbowi^iir j^ 
'WQil en eiKfoyer la Cepia» je loi iimo!^' 

chofe que je ïi^ai pas encore pu obçeg^r.^ 
<& !)q«[ o£piçndaii|ie1bobte£| fJD^^e; i^^ ne 
'iiâK&i^nerpeMis df admfièt ^ke^eiirMtflt: 
ttès AfésÉMaîpaeam Confeit'tfe Gnecr^ ii^i 
«]9gejquet kl lèa «dn^ >ap JBriAfiffsitf 
^^ai^ecuAeWuooâp ks «Siaif es^i jô'Vaî» 

«• Ci» Mon» 



^ .CAMPAGNE 
Moid^igoeur> de cefexlonc il cft qod^ 

^ Lerfqué la Troope Arriva îci^ & dam 
]«s mrtres Qaaftiergi^pilèlle occupe ,' elle 
y ^dtiM des ordres de kEdne, pour 
^u*il -fut donné à chaqiœ Soldat dem 
Kreitsk^rvf sff ^r, en place dp la RHiût 
de Pain » ôe qâi a été ohfcnré » cdf se 
fait ki ftueàne <ËfficQlcé^ le So^at pœ- 
mAt s^ênfffOQuf^fuffifanmieiiev aniM^ 
yen dé ees deioïc Kreusken;^ meia à Lm^ 
hi^k et ï Gc^tz 5 >ù il vaut qotttss 
Kreoskers la Rado»» il éëulnleft ^as po^ 
fible de fêtirër d'a&îre asi raoyâi de ce 
rté^mmt^ en conféqoeric© j^ k£é}à de^ 
jiitedé pttt Ctoia Mémolteav at^ttèltje 
B*ai pas eu de répoiife;> qœ le Paio'lbac 
^iimi en matorè dœi.Solàamét la <hu^ 
ni(bn d'Egrà', qui font: dâm' ces de» 
'4^cfjirti«if6 / j*auai: rbonnéur^ : Mon&i- 
gneur^ de vous raidie con^te de la lé* 
^^iiie à ce dernier ûpr iciu^lea poinit çii 
y fotii. '-'î > '■ ''^'' '*■ :'>■''['-'' ^' 
' A l^égdrd l'-MonreigMor:^ de kqnis 
feUè arrivée éhtre les: Sridats. d&la Bri» 

£de &4es Croates , ii y içfQit.da Vin 
' jtoy 4c ^QOfi|W les nacres »'fliedr<pas 
fôuce ^ raiibn de feœ>.dHéiéans cette 
^«ire^Mirle €«iniandafit de GtnSia 

•"- ' : •>•}.•.■ -a 



DE COIGNY. 1744. 9$ 
t prii fait & caoTe à leur avantage , deux 
des principaux Agrefleurs font aox fera;^ 
iSc il m*a promis qu'il eti feroit bonne juf- 
tke, lenfdrté que je n'ai lieti eut. à de^ 
mander daos cette aifaire,*ie Soldat qui 
avpic reçu im cmip de B^onneue eCl uès 
bien guéri, & tous les autrea.a'avokiBt 
que que def égraciguarea f pow éviter 
. qu'il arrive à Fuveûk ua pareil 4éfordre^ 
jV demande à Mr. le Coimnandant d'em* 
pêcher les dit$ Soldats d'aller au Caba* 
rety afiu qu'ils ne.s'yitrouvenc pas'avec 
les Croates ^ à quoi il m*a promis de te- 
nir la main» ^ :. . 
. H V a donc dansœtte Ville un ailes 
«and oombxtr.db I^éfèri^urs Frani^oi^; 
dont |a. plupart me léoioignent'uiiegfan* 
db envi^ de réioocDâr en froaae f^y 
Sffvk leRoir/' . • • . ■'.-. :. 
, .Ùffiome l'ignore s'il y fubfiCle woor* 
tij^àtomiÙ/^y je. vous Aipptie, Moafd^ 
gneur ,' de vouloir bie» m'iionorer de voi 
ordres, fur ce que votre intention eilqùe 
^ fafle à cet égard., ' , ■ . -,; 

Jaî l'honneur d*être awc im rêfpec* 
tueux Attachement. &c% 



C 3 ' Cofn 



Sf CAMPAGNE 



€9fie d^um Lettre in ftrme- dt Mémire^^â 
Mf. dâTmvJtiit, Cmï»ifJmàdtiGntf 
fus , ^#r à' Son Jltiffe Sirén^ffme 

: Jâonfeigtmar J$ Pnnc€ dt HiWurg^aajM 

• Générd Feîi^ Maréchal de ^SaMaj^élf 
Riinâdi 'Hmgrh^ ^Xmànanàxnt d$ ^ 

' eu Majefié m Stytie. ' ' ; : 

r- ..MoNSEiefTiFii. -i • - * 

Te Comraiflaire des Guerres ,• âe^a hJI» 
•r^jeflé, tréi Chîétf«^e', chacrgéî^ 
ibil» à^s Prifoim)ets> prbinMa libeitë^di^ 
xékérer fii»s*rep^éf66tsdons.i Vocrec JU^ 
If fie ^ér^mffîme, 'M(mieigtidiar r^s»' fié 
jet des deux Kreuskers qu'oà &>fintr mp 
put ix^x' Soldât^ dé ^ \% Gamifon à'^^Sjgfsu 
ï^iltonflei^s de <#U«rrd' dans )$^ V^s4» 
JL^mbach^ & G^rUcs ^ les bdbins, deil| 
^i^dupe Ta^yact: oliligé^d« fe x^ànfpoitav 
fur les Lieux., il y a Va par luî;-*liaâu4 
qu'il n'eft pas poffible aux dits Soldats 
^hivjèÀf ^-.JÊa moyen db cet AedC Kréfus- 
kers y une quantité de Pain MËdztte poor 
vivre , en forte qu'ils font obligés d'en 
acheter fur leur Solde^ ce qui les met 
' hors d'état de pouvoir fe procurer les 
w , '. au- 



DES QOtJ(mmr A74)j. 5^^ 

hie. >' .' :• •/ ..;;î '? vr"::.K.i;''!' ^if 

fàppiie faoniblemeiit ^.:MomelgQpiur^i'^al 
^i^uioir bien procurer à cèarEiiloGSiîers i^ 
P^Q* en nature:, ainJû.^u'îL eâ réglé pat: 
Uni d7m£u ÂTt^te.cfai Carie) Al SI)og1^i 
vio.^ & db plu&aÀroc^ pat lê cipqHdezM» 
iirtide dé ^^C^^èçibtibii d'£^b. : \ ;i^ 
Jlpceiid:Ja^lâbsilld M pof teE^i^Lplaim^ 
tes à Votre Alteffe Séréniflîme , Mon- 
fe^MtJ^.ipar FnfraâS^iniqQra été &i|e 
dans la dite Ville de Gtiêil^y is^'t^ k lai 
Capitulation d'Egra , qu'au Cartel par un 

Reine de Hongrie, iquilion content de 
%l^si*» J>*r Im nj&njof, ^of^rte^h ^i ,4?^ 
ces dçj^-TF4té$ k» %>ldat».,Fxa;ijK>is à 
pT®drè parti, en a pris plufieurs de for- 
%#i(^ <3W*i€^.fai>s exôHïple ^•.4'aiiupt: 
fiiOlbfi^Q IMS un (|ê^ cqux qu'il a ajarêté n^ 
tNK'(ié(e£i(£iir$de$Triyupes 4çfs4iteM^> 
iîfté,lft %An*: de Hpngriç. ; ^ ; 
.' fieiQQsip^inaijp^^ des Guierrea Qfeiefpé- 
^er de v^tTiS ^onté & juÂice; jN^oi^fei? 
em»^ ^ue; vow voudrez btet^dôsper ofr^ 
«re ,. pi9i}i^ que to^s ks Soldais Vrztiçoi^ 
q»i <>iit/étç^ puis, df fqrce ^ fofeiit r enclp ti ,* 



56 CA M PAIR NE 

l^ftimiir aocnne SoIUdUKioii sax autres 

E>ur ks engager à prendre parti» dans 
s Troupes de Sa Majeflé )a Reine de. 
Hongrie, & que même iorfqo^i s y pi^ 
fentera ouelqu'un à cet effet » il foit oomié 
par eux des Acteftations , ou qu'il fint dird& 
fé des Aâes entre Meneurs les Coninâfl^- 
res 6c les Officiers M^rs des Corps, 
tomme quoi les dits Siddatsi fe feront 
en^gés de leur plein gré^ tâoû €n*il eft 
convenu par le t9>^. Article du CarteL 

J'ai rhonneur d'âtre fiTec un oèt fîé* 
fond reQ>e6l, &c. . . « 



iîr. de CoiGKY ^ Afr. D*AaGkNsoH 
à Strasbourg du 12. Mars 1744. 

Cur l'Avis, MonGeur, qui m*avo|c dté 
^ donné par Mr. le CI), de laTouctié, 
qu*un Officier Autrichien, s'^toît vétiu 
placer dans FH^tellerié deNeub&us , foc 
le Territoire de Baflei A: très prêscTHa- 
ningue, j *ai pris lé parti d'écrire à Mef* 
iReurs dé ce Canton, pour letir xepré- 
Tenter , que cet Officier ne pciuvoit aviûr 
pris un tel Pofle, oue pour obfârver 
tdut ce * qui pouvoit iâpauër tant à Hu* 



DE COÎGNy; 1744. 57 
tbi^eiqu'wx ^koa$.^ ^ Que ifon fé* , 
JMir taè donnait ;d9 l'dmbrâge » je les, 
priais: de retiiaire-fitràr^ ce .0^ qq4bi 
ânment bixe pir toutes forces ds x^i* 
fons» & fur tout par celle de la, Neucra*' . 
Iké dont ils font profeffioQ. i 

lls>ni'oiit répondu qu^:Cft QiScîer 7' 
étoic fous la proteâion de Mr* 1q .Mar«. 
quis de Priés » Ambailâdeur de la Reine 
de Hongrie» qui voaloit Yj ibucenir à 
<{Qelqur|Hixxtue ce fûc^ jque leur intenr 
tien & leur envie éiiQit 4^.110^4 çtes touc 
i^jet de jaloufie , qu'ils en écriroient plus 

cas d*un nouveau refus » ifs porteront' 
iOeice affakç ^ux LoBable^ C9,nv?f^^pouc, 
.qu'il y fut reinédié plus effic^me^t. 

Comme il vient ^arriver ici une Dé» 
pQtatu)ndeB Magiftrats de celte Ville i[ 
Qceaiionnée par rÂvénementidc mr^ âè. 
VanoUes^ ils me font ^nus *ak^ ^ J^, 
taaridirefiiréfitttai de noâveauL,»l«s »^ 
que j'ai pour exiger rélQign4i»<in«^ece8 
Oflkter , en leur: âufant conuc^tire: quér 
s'if étoit toléré trap long-tems ^ùi0. ferais 
obligé de jne fervtr djç. B»rtf s J:)rtp% jii^ 
Mies pour ne Ty pas fouffnre, j'^ea<r 
«râ leut répode, âl h f«if ci^'ii^ i^^qiff* 
dronty^en, cas que Mr,. Je-Man^ts 4^ 
Mis^ sT^bflinat à maiiitçQtf^^ 
i:.. C5 daw 



le <»o!«iQaafie« ii l'y fouSàm'^ Arrcom»! 
irte fa p#é(Vnc«.y iSroÉci^lebishtfttérj 
coMrâîre au bie» dtt Savice^ je »o««i 
dernuk^B» I»loarieur, û je né pftuxroMl 
pas le faire enlevât, j'eKéooterai finr as:'. 
U'IifcB <»chfe#4|ud vous voadieZ;bicn;iÉe 
àùuskri • - • - ■ 1 - ".'J 



." r. : .■■■> 



On iifr petit êb'e {>lti»<>parfai|^èfit!^ 
Monfieûr , & ^«c auttot d'Atiof^hemémp 
^ne je né ICfUiSy 4îc. 






I 



è reço^^ MonSatur^ j^t ia^ voie :48{ 
'i Mr. -de- Il Noâe de RanstonireV les» 






1^: çQd (ïifar^\ xjr^- 

que les' Troupes AutricMenne.si ^BJ fcnt 
dans la ^viere, ont ordre de fe tenir 
prêtes à marcher. ^ %%. du Mois etm- 
rant. Ton prelTe'eîi lûênae tems l'arrivée 
cfefr;^W«pW HongWiîftai, 4i;«J}t.fes.ye- 
JmhèP^ <;S8.F«y»^.Ukerie«fa,^po»f rfittr 
siacef e9 Sdfi«r4 q$Ilés-^iiû[ ^fifiHtinont, 

.. Oi iH»ipeJ»li<ê«rfe |>1bs*: pa^i^teroeUt , 

queje ne le fuis , &c, 

--.o-'-t" ■ ■ •->"•'■"• ~'".' .-•' ••> • --■■■■'• . ■ ^ 

.-. .. ;^ .• ■ ,•- '. -, ••• : •_ .; .' 

Cdre % BaUiHk k XdvjiU à», RMn dt la 
kém if Hongiit. 

0— '^.•' : ' • '■■.•',• •■■ ' "^ ,. 




., VK«W5D?P^:« 

„ Mrs, de Saace Gotha, Prince de Bir- 
» keBfeW , Leopold Daun , Gruni* , 
:^. C (S y. Mer- 



#9) ',CAUfA^I9-t 
„ Mcrty, Philibert, B^hyra, Généra 
a Feld-Wachmeider, Ik&s/^ Loéatd^ 
„ li, Preslach, Mu-cbatl, Starerab^e; 
„ ^atfy, Daugern, Bentbeini, ]^. 
kemter. 



» 



„ Althaii, HûHbcrt, Hoheiiiinbr; 
„ Diômar, Franco» Lomine, MStt-hçf^ 
„ fe,Braïitt,MarchaH,FoigndichiGitt. 
„ lay, Grann, Hilborghaufen , Charles 
^ Ijitréne^ Chartes PaI^jf, Pnn«» ^ 
„ Lobkowitzy HoIIy & LichtQoflieto. 



Orir« dlr jSo; ^tV/r de ÎAmie de k Rem de 
Hongrie en Bavière. 

»» G^O^njl de Cavalerie, Mr. le Comte 
„ ^^ demthiaayî Généraux féld-Ma. 
^ récbauz Liejitenahs, Mrs. parlée 
,, Palfy, Keveohuller, PWfy, Waffî», 
„ Kollowath, St. Jgnonj (sénénxm. 
„ FeI*Wach»eifter, Mrs. de Fin^, 
^ Jloggendorff, Andltu» Kakinitz» & 
i, RuHiei». 



Iki- 



M le Vmc^ de Waldeck^ 

^, GéiitoMxz FëMlifltréchtflBt Ueiicf 
M faufil, ^frs; deLiûan, Picolominl^ 
„ Hoiïji CéfHJraax'IViaidb» fiift». 4<e 
„ Bechiâg, Hele^cb, HaxiTcb , Lùc^ 

„ llCTI. 



't! 



Régimins. 



n Ezeniin, St. l^oo, Teane Kw^g^ 
,» fegg, BmI, ViVarty.'Mercy, Lne- 
M ken* Prince c^ Binjcenfeld. 




4I o . . 



-.1 



C 7 Afr- 



^ ^fi^AmfA9:'¥m: 






M? 







quel on demande le Faliage aanf pe^ E- 
leÂorat, pour les Troupes Hariovnen- 
nés, qui doiveatL^ prendre dans le Brlf> 
gaw , comme cette Nouvelle eft aflfez 

^'ja.cradfi^r Y^iW^^a^ . • ^^ 

On ne peut être plus parfaitement ^ 
Monfieur, & avec autant d^Attacbement 
que je ne le fuit^ &c. 



Mr. de Coio^^ k Mfl ^Argehson» 
à Sîrasbmrg h^ô. Mars 1744. 

T *extrême confiance, Monfieor, que 

les marques de votre amitié me don* 

aeat^ m'engage à vous faire part d'à- 



A\. 



X 'i 



vacir 



d«r CD«» lest éclak^fleiinns, furcJes f«|i^ 
S^tioo» à . fsùre d^çs àiSéfenfi Moave^ 
vgpw t qièi- jRçuy.ent âcrè .«cçafipiio^ fus 
cette Frontière la Campagne prçc^aiae. | 
1 Jfrî «qp)«feno6rat .pî|ç- une ij^fftfiçipa 
&|Riti^d>^,<;0n(li(i9neJk» de Vr$mf^ 
4t9,Tioiife6« .qu^.l«.P,qye9t j^ça avoii; 
hbbQo't<é ie.i»^,âïn|iaf. ; . .: i - 

;,.d3es.|osx«aat§ Qatag^jk Qapjpagne^ 
qui doivep4>.^ijgir A>ii^ b)$>? Of^6f> je fui» 
«bHlt^ d'im ^Ifi^ar deux pei^^ flo^t .i;È. 
(j^ft Hrtaingup>-,P^att%.bjen, uM>w5taptef, 

fi^,i^$Sk^Qmi^m TwMojîp #>Suif^ 

Je compté mettre dans Strastxwrggi 
((o|tf.;;former;l%4£te-defa^CkiraJtbn, les 
^tfe SataiUons4e'f icardie & de CJbpr 
V^iR^y qui étant jp[^ ëa état dp fait» 
u Cai|^»gf)e, «açîkyexoat 4e<leioriiaei 
^ çfiue, F^ce^ ... . -i V,; • -. , ;:. 
^, Je placerai daf» l,-a^iffi,lesuolsr'Bi^ 
^sOtons de ^Vdfnnin^Çuiile^^ poar,fpBmef 

«e|te Qara;y^x«.fVf>Ç. 1«^ Mi^t ji>4 7 

font. .^ ... ., ,_ 

0..'^ Mon; 



4lf €JIMPA<MÏB^ 

ftn^é; él^fA^igifêrdes berdé<iii Rhii^^ 
te ftilè' étt^t Hé^i% «ém^ le Neuf'Bri^ 
ihck , dfè*- dé9 Bftcâl^s d6 nouteUè te* 
yét dei^égimens Aïietùmdi que j^ai^ 
ft un de ces ttémes BeitaiUonà dani- te 
FcMtLMiii: r ' .... 

-' Voilà dèncV Mqhffénr, lin Bai|^^ 
4e HO; bâtàtSlGins far tet» foîxamcf^qae j'ii^ 
& ێ9^ loi fiacftfitont'ri^odcQpebt qu'une 
partie des Places dé l-AIfaceV Béforc dt 
Scheleftau» étant abandoBfiés à la fiMrie 
l^arde des BatailIoQf de Milice. 
' ÎPreftéra donc cinquaste BatttUbot 
dont je pmurai nrè fenrir, parmi lei^ 
oaeb T(An obférverez q^'il ]^ ea » c' 
et nottifâie-levée') ftveir trcâs^ ùê^Kc 
Lorraine » & deux des Remmena 
fiiànds* 

- Je ne parlerai des iopb£icadfoi»iiel^ 
tioés à f Armée du Rfain , que pour <Ur 
'f e qti^\ y en a fuffifiÉnnient , & tque je 
eomptë ^lettre tons ceux de 'nouvelle it^ 
vée de cet ^iyer, ^par préfiéi^ncë da^i 
les Placés » oâ^sferdnthéceflaires^ éàii0 
les Lieux où il pourront fenrtr aux Coi» 
inttt|}çatiom/ & fur 4et derrières pMk 
faire les fifcortes. -« 

-iJv.a être 




DE COÎ GNT. iîr44. ^S" ^ 
âire fotioxdohnéf è ceuaL des EmBmk^ 
je o'épargmrai rieti , pour pouvoir èz»l 
psrfiDxeaneat juftlrtiit. 

^'|e. Mt^pafFer ^Stœïlemtnt éts Foiu»' 
ges Àrde»^ 6raiJbt.cn: fiaflSè-^Alface,^ pour/ 
éttfe le Maître d^y nareher^ quahd le 
befoin l'exigera. . . 

: iiSBiipttt des IMapét de Pfip^reor » 
nmipm^ iAvùit être û pacfaitemeiitliér 
arec'rArolée du Rhin » que je tffciiroia: 
néd^alré d^enûecenir nmst camreilion*' 
dnee direde avec Sa Majofté Iin^riale >, 
avec Mr. deChavigny» tant ^il refterft 
àFrancfoTf^ & avec Mr. Je Comte de! 
Bavière quand il:y fera, pottr être plais 

Sanicidiérraieac iai^oit du Mouvement 
é ces Troupes t& ik lew lofaj^» afin de 
régler: t^os^lés.teieiis. en cDBféquetoe^» 
fii^ ce^. cràcert, il eft footakanent im* 
pofiidte,qu^a^cun Projet' j^ttffîife. 
. }t vous demande doK, Monfienr» 
tasHi^rdres, ^Jfs inflaNiâions néc;elËd^ 
rei ^^iflcondeité 4|ue j'ai à tû»it:«nse 
SaMaiefté ImpémD^^cA^ nos Ambt^- 
detirs V an gbls. «jue vcois ap^tûim^i <m^ 
te Qufe^posdaoce dirtâe^ poèf ea »«eén 
Mirer les moyens, ne Jugeriez vmsplA 
qn'il feroit à propos. que vfifus euffieiJa 
kttté â'taî^ii/sbûbMc.! Amfib&^ .pm^ 



6^ C-AM.T:il:aiDrE'^'~ 
qjie. «r {SUmsSxm TSiieat bklL a'y cooéâ 

La fureté de cetteiiRfibutxxm^caqgen:' 
der.iClfiffirrii^ coiiailQii&^tttrc iioiâl,!^ j^ 
V0iis^ w: demande pa9eiIIenlént-1ilQ^ de^. 
^«ii(à.i|io^ pCHif ^ cas qui pelt^reltt^ 
Texiger. i . , 

< fin Appolafli qœ tes JSntenklËS&iie 
un > Gn^ de Tiquped * (on 'Jr/BIhiÉi^t çpuf 
ii1:ftsnir toiqoQr&6n échm^ âcrfa^iltmiË: 
S^&mtevmAet^^T leur limtè fiir laifiAm 
iisillt^ >^ â»s.le Fa-yi :du Liaisemboil^gi^ 
ja dois vowdMiaQ^^ û jepdstifexKync 
amcirké^ ^ed fMpe inaocher par ma gau^ 
<AefirlaSinw&«for1a(Md^, fi.r£n4 
flean* Iviffîii uh Car{t»'(kr^g4K; à 40000^; 

«m»|Wic leTarpbis^ f^ hcMoAUe ,1 â JR 
dcâi âétocUef i^clkr^ Oasiém 50; âiihi 
taiIlon$ ^tti; mt ^ rêfltarMCv fKmr gttdcq 
dépQis'Hiiniii|ae' jtif^à h (^«ictîe» 
¥iMis^ptmnr dfâaUteoert^iie^ice; iotenriifa^ 
jt qttRfîmtèqiiatrti^jLieue» d^^ 
*' Dana*'iiw>fauiil^^ fiif^p^^ çii^iGMt 

S" K>l^Baoe«lti^ fwwiffirh dite Mo<« 
le^iti aft2 gnmde forcey poa'i imladfe 
Hê^. attcaie:^ tdMMve^ à. «apidre tut^M 
JÙïkki piiiah|r'«ii oanfiear. la -Gaide aip 
pK»li«'ii8tt^aii»t6é]xéraM6l'Anaéo^ 



I 



(fe «me.. FQ^tei^. avec 4a Driacipale partie^ 
des Troupes que j'aî^/liir la Mofelle^ 
^'elk conduite^ :^oi;s«, aurgirje a tenir 
avec J'Çffitiiçr^ principal : qui pourxa y; 
cpmmaxidier^ ,/ 

f. II efl vraifemblablecine dans le cui 
où zo à 30000. Autrichiens fe porte- 
ioienciarla Moièlley.â^ dants le Pays 
À% Lia^mbopxg , ^ cetei qur co'mi^ndera 
âir cette frontieireji me. demandera du 

Secours, j^4^/^^P^'%^.:^^:l^ ^^ ^^ 
voyer; niais le pourraî-jè fans, rifquer 

d^tre percé d^r une éteiidUe de P^ys 

de quarante quatre Lieues,. aÎQfrqu& ie 

M dit. . . , 

Si par les N^gpciaxions de Mr. de 
Çbayiguy, les Troujws df rTEjrgjereg^ 
étoieiK ;aug(n6ptéess9 juiqu'ii un certsu^ 
Bombre par des^.SuJ^fidiaires^ ne feroitU 
ffs^^Ius prudent, & plus âkr , en manodiK 
wMe Guerre de paUer le Rhin avec le& 
^M^oi^fie&quej'ai, pour me joindre àoclleji 
^ liSÀ^p^ur , àc ne fai^ire qu'une Arme^, . 
g(ik|gi<proi8:Ççpas>j[Bn qioyen de contenir 
les Autrichiens I qui n'aurôi^t gardé de 
iongf^^à p4^^ Rfaij9 , n'y à fi^oç au* 
çttn Dét^hei^ent pour la^ Mofelle/ ^_i, 

Ppar y par vç^ f il fau4roit premiçre^ 
W^ ^ M9^mvm^Ç<»i^en We ifi| 



è9 CAMPAGNE 
tcUigence entière »* entre rArmée da Roi 
(Se celje de l'Ëmperear. 

Si cette fecoadé Armée- poovoît (er 
tronver cocnpojfée .de 30000* hommes;- 
je ne vois cUns ce Projet qà*une feidor 
difficulté, qui eft de fubfifter fur les Ter- 
res de r^mpire , qui femble s'y eipofer, 
en foumifiant. toutes fortes de USéavari 
iux Troupes d^ la Reine de Hongrie , dc 
abandonnant les intérêts de fon Chef; 
fnais c'eft à la Cour à balancer ces n^ 
fons politiques. 

^uoi qa^il lui plaife de décider^ je 
èrois abfohiment néceffaire^ que vous 
daigniez m'inftruire & m'éclaircir, de 
mon côté, je ne vous laiiTerai rien igtoo- 
rer, & il par la fuite je vous rèpréientii 
bien au vrais » toutes mes fiteations» h 
vous prie de ne fimpùter jajnsdt <M^ 
llntérët que je prendrai vivement «^ 
chofe publique, fans que vous me pèi^ 
fiea Ibupçonner de timidiéé où d'émlNtt^ 
fas, me propofam de faire 4e mèfUent 
ttiage qtt'i( fé pourra des fcredi que vcM 
jne donnerez. * *'• 

' fia profité bief dur premfet tnbmefii 
de beaU'tems, pow monter à Cheval une 
heure, & je m%n (uis très bien trouvé» 
ritte&ds Mr. le Comte de^Bafierè) ^M 

- de 



iBême jour qu'il partira d'ici, je compta 
me metcre en Mardw poar^ervifiter 
la Haute & la Baffe -Alface, Si]e vous 
inibr^kai de jm tpurqée^ & de.toutes les 
Obfttvations que je pourra faire. 

On ne peut être plus parfaitement, 
,Moofl««r> & wee antaïKd Atcadtemat 
^ae j« ae te fiiity 4^ ; . ^ 



.Mt, o'Arcbnsoh i Mr. jde Coicnt 

> àFerfaUlfs k 26. J^arf.1744. . •• 

p ne çroirois pa*,^,^ç>qfîeur,, qu'il fût 
J fm^t défaire eoXeverj'ûffiaer :A«s 
»M||ni qui eft àNeuhaos ^ âlil rteièjn. 
Wft|tt il a autant de droit d'y refter fous 
l^l^te^on de Mr. le Marquis dePriés, 
Jï^Mr. le Chcr. de I4. Touche. peut en 
avoir pour demeurer à Bafle fous la pro- 
^eaion,.dei IN^r. de Courteii , ..nous n'a- 
yw» point ik nous plaindre de la «ondui- 
^aûueUe du Canton de Bafle , & rien 
M^ feroit plus contraire à la Neutralité , 
,que de ûùre cetfinlevementfur fonTef- 
•«toice. ...",, 

pu rhâosem; &c. 



Vk -^'-C A'^MP'A'^^N'Ô 



à Strasbourg &' ?9 Mars 1744. 

^ Monfieur , il tne^'p^toft ^iieifi$i^4e 
Prince Charles fe difpofe à porter 75. J^- 

pes Légères fur le .Rhin , & quç les Jfyr^ 
hovrieils qui tievoient fe jQJh<(Jre à «s 
Troupes',' ontordredéféfeiidre ehFkfli- 

J^apprçflâ.s en mêmîé^ tettii iixxé Ils 
"Tïpiîpéç.^'font :en^9avi(îre. cftH^rori^tle^ 
-|à /(être, itiiïfe^ ^^Wo^vemtirft y ,^în^*iH^ 
4e$'6iîyerotit'le5:t)rdfes-qi!Î lei ,9pp5llHii(t 
«for le 'Rhin , & y: arriveront jfuqcpffiye- 
%àeht,' autant quélà^orms^ion He- Jetas 
•Rlàgalîns'poiarra fe levir pç^nettre» 
"f- ,Cômnt,e«^ï*TOeparè$t par F^tat-dé h 
•PWltSpn yt!? groupes de' ^avj^Ier;è^-tagî 
^îyefit comptrfer eet-têArîr^éey que'Éi 
«pHtpart -a^ra befoin dfr-^hifletirs jours 
"de-Warêhe, -comme là- Gendarmerie ,îe$ 
Régimens d'Orléans, d'Anjou, de dn 
Rumain, deMaugirofiù&idtt.'fatuoais^ le 
.Vvfx plot 



«^iiBjprèrdttrRfain^ fetrotnrsBtàpIas^e 
«5. «jours* de JVfftttiie^iCohiEiié il nat jutf* 
Siia tems poMvt^x^itiùn^ j8c£wàéî 

il^»e<^0Îc]mt néctfTaire de i^ leur 
i€CiT<)y«r p^r^'les foire Sortir àeibam 
^aedê»^, '^ les poieer iar ks Rouies 
:CMHaoe^^Qàdi^etitréè 4e la qu^tfe jVlei& 
%ai*|tM«rer'd*aiUTC!S Ordres/, pott fe 
tendre ok'^4^àin Hezîgen 3 ffl*fn'i#- 
-fesntij^^'d'a^Mce ées joiirs^ ^mx quels 
^afiUft 4e ^ces Corps devra arriver i^ir isi 
Ff oaiieie. ^ v . 

Coifinie k Gmdarmerie eft chère :à 
nqoSr , U {foffira , ficyioœ le joges^ àpra- 
^ , 'de la porter en Fsaacbe^Goirfté, 
^ flir Béfqrt , où elte pomroxt reftir 
^ikpes j^urs par «Kcepôt; & d*où je 
ne la tiferois que dans le dernier be- 
4Ufi^ pour pouvoir épargner d^outant 
fijds Maça&isw 

' Taorai rhoniieur de vous , envoirerin* 
^eeikiBnienr unt£cât diétailté de laioroe 
^è '<rtiaqae Bataillon , au £iradron au 
^ibm^tecctes Troupes «Aacikkieiiae»» * 
-' Hts Soixante fiacaiUoiis dé Ctaqagne 
-qui^'dbiwnt Servir fur le Ràhr^ où bien 
da&s les Places avec vingt de Miticcg, 
- I ^ rvous 



firotuf eu sves envoyé trois cteialet B- 
'Vêcfaez ^i &voir les- deùictei) Bourbon i 
JMeczi, & pehii de Gaift^rà TàiomiJI^, 
:4a»r:i8:Vlie derlçs .l«Ûr:A fcméec^ 
:lfo&fie dr de la 5are>'& «^'«Akievifii 
jné pixoSt très conforma mux préçaii- 
rtioiis jlfilîcatres ^ mais ce qui me ofb^ 
idenbés : Batatllof» ^kmt j*^ gctiio ii»» 
•Aînii.c'éft pourfàci je i^^s;ay«tf Ifii^ 
fàew <^ , ^oiQs {i^Qpofer uq moye9. 1])^ 
-|>éal remplir les deui ehjejft. ; > .? /j» 
: Ler ailles .de Ssa-Loub 9.Sm|^Êi€^ 
ses, Bou({ueiiotn» font limées &i|ii:$f. 
re dans Técendue de mon Cemiiuuidc* 
.jinentV &' dans la Cinconflaiice où nous 
nous trouvons ais^urd'huî , j'eïtiiQ^ <^û 
^eft indirpenfahlen dîQ metfre diam, Sar- 
:]Lottis deux bons BatidHops: ipendwt Tig- 
té , .& un ancre .daM) Sai^emÛMi 4k 
Bouqàenom. ■ r î . 

. Pour éditer donc que j'y envoie, trois 
autres BataiHons des cinquante i&pt qui 
oie refirent, ^ vous Jxmrriez oildonner aux 
ndeuxBatiillDhs de Bourbon: de fe ren- 
dre à Saf-Loots ., d*QÙ je ^irerôis les 
trois de Boosolâ.» ôc à cekiide CoilÉe 
de fe rendre à Sarguemine & Souque- 
. nom , d'où je ferais fortir celui de Rouer- 

i :/ Par 



DE COIiGNY 1744. 73 

P^ cet Arrangement, Monfieur; les 
trois Bataillons lèroient fur la Sare & à- 

So.rté.e d^ la Mofelle , comme vous le- 
èfirez , & ne feroient point diminués 
4e mon. nombre d& 69. Bataillons. 

On ne, peut être 4)Ius parfaitement , 
Meilleur, & avec autant d'attachement 
<|ue je ne le fuis &«. . . , 

Etat des Troupes Jûtricbîemes fous les 

«rires de Mr.. de Perlichingce 

Lieutenant^ Général. 

. 'Génénaa. ' 

», V/f«' de Saxe Gotha' Lieutenant Gé- 
„ i>J.Déral, Hagenbaçk, Gerbelany, 
„ .& Schmertzengen Généfaux Majors. 

Infanterie. 

„ Les Régimens de Chaj-Jes Lorr^- 
^ ne, & de François Lorraine. 



Part. I. : : D ' c#. 



24 CAMPA GJ^B 

*: ,.. . ' ..Cavalerie. [• À nz', .: 

^^,^,Zpllerçn ^ÇuiraffiçES ., -^ Çevfçihullet 
Dragons en' Qi^çiers à Biegenu 4^ 



9) 

,, aux environs 



^, Mrs. de Platz Xîeutëhant General, 
^, de Tornaco , Staremberg , & Gelay 
„ Maréchaux de Camp. 



' * * tnfanterte. 

„ Harrach en Quartiers à Mayden ^ 
■„ Vieux Konigfeck à Tellingue, Molck 
„ à Rhinfeld , Bott» à Segerfeld , Hil- 
,, burghaufen & jeune Konigfeck'dans Je 
V, Tridiah, : JCôlte'çi'arac à^ SeclUngen . , S ta- 
^; Temberg à. WaUbuft , Julay , -Hongrois 
5, à LauiFerabourg , Pala^^ciny a ordre 
3, de marcher pour l'Italie. 

Cavalerie. • 

5, Bathiany & d'Olonne Dragons, Lnc- 
„ kers, Lobkowit^Cuiraffiers, Nadafly 
„ (& Guylani Huflards, dans les Villes 
„ Forreftieres & aux environs , & 2000. 
^'\dQ Croates^qui font répandus d^uiis le 

5, Lac 



DES eaïQNY.' 17-4^. 75 

„ Lac 'de Confiance jusqu'à Rhin- 
,,'feld, • 

•'- * •--. GéfiéraUx.'-' ' - ■' 

5, Mr«» ^ Dafnnkz Lieutenant Gêné- 
\y . rai , le Prince de Waldeck Lieutenant 
,/GénéraU.dp l^hungen , K?Iç}createi^, 
ji Bottai Tnps. * 

„ MarcfcôfleûiBauniBarèfîth> Gknn; 
„■ DatnnitzV* Wàldéfcfe^ -Mérdy i TMar- 
,; çhall , Braùh , Ne^ûpferg , Tùhgen, 
5, Vieux- Wolferibùttèl , ' t b. Coinpàgnîes 
„ & lobo. Kommejs d'Efterhazy Huf- 
5; fards ,'" partie daiïé Fribourg , partie 
5, aux ènvfirohs dahs le Platj^ys, danar 
« le Marquifat de Burgaw, & autre dé- 
5^ tendances de rAuttiche Anftérieûre. 
' ,,Le^ Colonel Trfenck av^c 700. Pan- 
5^ doures à Brîfôck , Ôf 2000. Croates 
}} répandus, dans le Pays. * 




D 2 MOIS 



•;6- C AU P A G N E ' 

MOIS D'A V R I L. 

Mr. de CûiGNY i Mr. iARCENsoN , à 
Strasbourg le i^r^ Avril 1744. 

■par les Emiffaires , Monfietir, quejJàî 
-*- foin d'envoyer de l'autre côté du Rhin, 
dans les Li^ux où Ton dit que doivent 
être formez les Magafins pour les Au- 
trichiens, j'apprends qu'ils ne font pas 
encore bien avance's, on doitmépecon- 
jefturer parce que l'on fait par les qualités 
portées dans les Magafins que leur objet 
n'eft que de raflembler des ftabliflances 
pour un palTage j on dit qu'il y aura des 
Magafins de cette nature à Canflatt ^ 
Marback , & Lauffen , où ces Troupes 
doivent pafler en trois Colonnes , une 
par le Schwarizwart, une par Ganflatt, 
& la troifieme du côté d^Hailbron: 

On ne parle encore que des Difpofi- 
tîons que font lés AutriJchiens qui font 
dans la Bavière, pour fe mettre en Mar- 
che d'un moment à l'autre , mais elles 
font telles qu'il n'y a pas à douter qu*ils 
n'exécutent bientôt les ordres qu'ils ont. 
; J'ai 



DE COIGNY. 1744. .77 

- J'ai cru qu'il écoit néceSTaire de mon 
côté de.faiïe marcliei^ en Haate- Alface les 
Rëgimens de CaValerîe ,. de Royal Po- 
logne , & celui de St. Simon qui efl: en 
rranche- Comté , j'ai écrit en coaféquen- 
ce , à Mr. le Comte du Montai , & a 
Mr. Je Duc de Rabdah, pour faire par- 
tir de.leurs Quartiers rup'& l'autre Ré- 
giment le 10. de ce Mois. 
. Je fesjcantonnerai £ans les BaiJliages d^ 
îFenret, ,&.de Thann^ où je fuis bien ai- 
&de.montrèr.que je fuis prêt à y:ma»- 
.cher en cas .de befoin , ce qui pourra ; 
itoujoun fervir à contenir les niah intej> 
,tionaés«> -i> .,. . -* 

: Ces Efcadrons n'y ap^iveront pas avant 
Je i(î>. ou le 17. de ce Mois ^& par cot>. 
iféqnent donneront le tems d'arriver à 
ceux .que je vous ai prié de mettre en 
Mouvement par ma lettre précédente. 

•. On ne peut être plus .parfaitemejxc^ 
MoiB&eWj & avec autant d'Attachemenc 
^ue je ne le fois &c. * 

P.S. Quoîquejene.parle dans la Lettre 
.ci-deflus y que des précaijdons que je 
•prends dans, le moment pour la Haute- 
Alface y je ne ^ néglige rien pour ce qui 
«garde la Baflè, & j'aivCn vue. lesTTroa- 
D 3 pcs 



7? CAMPAGNE 

pes que j'y feroîs marcher en cas de Be- 
foin, j'y dfeftine auflî ceux -qi» -voufr fe- 
re2 marcher par PhaUzbourg. 



Mr. (?f.CoiGNY A JWr. ^ARGENôQir,.é 
Strasbourg, le s. . Amit 1744. . : . * 

à\ci me confirme?, MoDfieiir.,r ceqoe 
^^ j'ai eu l'honneur de rvom écrv^ àzm 
une autre Lettre , ai; fujet des. -Magafifif 
.de Candatt , Marback > , & Lau&ny » t& 
Ton dit qu'il doit arriver aux^râviravade 
de ces Liei^ , vers le 15. de ce Moi&, 
15000. Autndhiem qui y <ïamperxHit$ & 
que fuccelfiyeinent ils feront fuivîl.:pdt 
d'autres y mais on nô peuc.favok^i^îioék 
Troupes continueront leur Marche ^fioét 
Fribourg-oubiefl pour S^ei/î *.'^y^.%*\\ 

On m'aflure qu'il y a aufli en Marche 
cinq Régîmeîis de. Cavalerie. jAuixichîen- 
jie ^ qui pourfuivexont leur Chenâor p^ 
la Forêt noire pour. Fribourg.. % J >^i* 

Un Emiffaîre que j'ai dans cette Ville, 
TOC fâitTavdir qu'il eft'queftk)^!- de -nou- 
veau, de faire transporter 100. Bateaux 
fur le Bas- Rhin ,. & que Mr. de Berenc- 
ilau qui eft^aiÊluQyemcnt à Sichaffoufe, 
& qui ell attendu ^ Fribousg doit^^inv 
.. bkr 



0Ë COIGNY. 1744. ' 74J 

hier 6. ou 7000.:, hommes. poufcouvm 
le trmsjK^TX 4efc:es Ei^teâiax h Jong dq U 
Route de la Montagiîe;& par le , Betgs- 
traff , U y ti *pp* Baceii^3 i^ui font Com4 
mandés^ pout-jcette. Opération ^ j'efpéra 
être avgrtî diitem^ de M Sortie ode. ç^f 
Meaox.,, r& Je-jiif }««,,ipel5dr^irpa8 de. 
vôe* -, fN. j i , ;i .'.: : n . }:*•'•) :^*- . -> 

fflpnfteur.,1 ^s-iayec^aufiaiw d*A«ûchen 



Jfipr^XwJ /f,8. -<^Vri7 1744. . , ., 

T- es Cç^&xoations me font ycmie; do 
nouvçRu de toutes payts; , JMonfieur^ 
gui fe trpi^vfiiy: .^poformes ,à la derpierfli 
^ej'sii ^u rbpn^ar de vous éçrjre^qye 
1 on ne tait point encore des Achats dq 
Foijirages pour la Reine de Hongrie à 
Raflatt,^ ni au^seoy irons du^Fprt-I/Ouisy 
ûy ayant paru j[u?qu*à préfent que Im 
différené ÇoramifTaires chargés d'achq- 
ter de la fart du Sr.. Marquée , qqi à la 
vérité écoient , J& avoient paTU en fi grand 
nombre , ne voulant dire « ni ie&.uiis^ 
D 4 nir 



îo C A M^AG NÉ 

tîi les autres , pôuï qui , ils achetoient, 
que cela clonnoit lieu de croire ', qa'il 
pouvait bieiî y avoir des acheteurs poat 
H Reine de Hongrie , niais 4a vénfiGa- 
tion en ayant été faite , ils fe font trou- 
vés , tous charjgé d'acheter pour le Sr. 
Marquât, y & dont il a été obligé d'en 
contremander une partie , fur les reprë- 
fentatlons d'une partie dés dits Commif- 
ilônaires,qui ôftt été obligés 3e lâi toàrq^n 
ne pouvoir plus lui fournir les mêib» 
foins qu'ils avoient dé}à achetés pj^UFlidr 
aLtendu que fes autres Commimonaires 
ctans venus en offrir , à ces particuliéfli 
quelques fols de pius y ils le leur reveii* 
ëôit, & faifoient 'ditE'cuIi:é de^lêî»r#ei 
mettre , & Jiur^er ces mêmes foîns^, dont 
ils étoient ci-devant convenus , de forte 
^'il en refaite les Difcuflibiis « les Con?- 
teftatidns entre les dits Commîffîônaires, 
Se les dits Particuliers & qui en fpt'meitt 
pareillement un retardement pour la Dé- 
Kvraifon. 

- L'on me marque de Stutgard , ' qtie 
Mr. de Tornaco y eft arrivé le 2p^. (jti 
Mois pafTé , eh qualité de Miniftre , pour 
régler les paflages & les Magafin's qui 
concernent le Cercle de Suabe. • 
/L'on me marquer encore qu'il y a ides 
Trou]^es qui ont rejU leurs 6tdxès pour 

fortir 



DE COIGNY. 1744. ÎU 
JEbfbr^d^ la Bavkre , main qu'il n'y a ea- 
core aucnn Mouvementi 

Que Ton ne croit pas que les Troupes 

qui doivent Gompofer cette Armée foienc 

'fort considérables , que les Autrichiens 

forment & ow des Magafins à Eflingen, 

^ésd^Ulni, plus à Cànfïatt, àMarback, 

& à LàufFen, que les Approviiîonnemens 

qui Ce font dans ces.trois derniers endroits 

'ne font pas confidérables, que ce ne font 

que des Entrepôts, & que Ton croit que 

teur intention eft de tout faire transpor- 

ieir par le Necki'e jus^u'ap Rhin du côté; 

de Manhçim / ce qui fait paroîtrë fiïi- 

varft réiàb|iflrcraent\des^ dfts-'Magafîns ,. 

que leur dëfiein ferôit de prendre ; iéùr 

^ Rouée du côté de Spîre. * 

L'on me confirme àujîi j'aîrivée de l* Eïi- 

trepréneur Juif, pour, VétabUiîemtfnt de- 

\toii^ ces' Magafins ; ce JWf s'iappeHe ft- 

vfon cequefon tnô marque Abraham SVns- 

\fceîm î le qtiel ell aécompa^é de plu- 

■ffeurs'autres 'à chèque l'on dit", itsontfttts- 

une remife à Stutgard de j^o(^ooo,';&- 

TÎos, pour le paiemenf de fa FWiwr*, & 

" des Avçttnes de çesî trois Magàfifofe.. ,) 

Lors^^ qu'il me; reviendra é^.càte: d^nu^ 
' tres.partîcularitèz, ISc fur toutr'pTOrre 

?ui pourra cbncefnrr les' erivîronS à*ié) ,, 
aurai'iyionnèùi:' de voo^'eArehdiie^rTip-. 
D 5 - J^,» 



t2 C A M>A G NE "^ 

te , j'ai celui d'être avec un refpeftueux 

Atiachement. &e.' • ''/;•!'!. ;.: /* 



Mr. de CoiQ}!^^ àMr. ï>*Aii(^z^ïx:i^^ 

à Hmiingue te 9. ^vril 17447^ ^^j \^[ 

T^ous avez bien voulu approuver*, Tyfâ^- 

fieur% par un^ Lettre du'^..iJoût 

vous m'avez honoré'^ l'idée oîi je fcçbiV 

.que l'on i^e peut faire un Projet Mili{à}* 

^M plus u^e dans les circGai|lancé$! {^^ 
fentes > que celui dfe pafle^rleïUiin, M^ 

. pouvoir empêcher npn feulemenf tes Alj- 
tiichiehsde ne riep entreprendre ^^ tim 

.encore d'envoyer des, Troupes en,i3M- 
dre &»fur la Mpfelle ; mais^ vous y m^* 

: tez la condition fi nécelTaire de rîiçîw 
xeipeâive entre les dèui Naticv$ t en 
aBi'av^tiiTant de ne pas m*zhi^iotiXï^ 

.aux Projets vaAes du^ Contéil de TEq^* 

, j^reur^-,- v ' . 

. €()m^)^ ^H^ abjC^umcnt dans cet â*- 
frit , ^ai moi-même prévenu Mr.VCooi- 
te de Bavière,, à fon Pal&gg iur, cette 
ktetii^f:^*, il eilentlelk à garder dans 
toute» les Opérations de "la Campàgoç^ 
je lu ai x:emis un Mémoire en cqnfècuieii- 



DE COIGNY.; 17.^4:. , 83* 

ce qu*il a approuvé, & qu'il m'a promis 
de luivre exaélement. 

En propofant de faire pafler le Rhia 
,s|Uic Troupes du Roi', je n'ai jamais eu 
fidée non plus que vous de m'en écarter, 
qu'au cas que je fufle en état d'attaquer 
tes Autrichiens j pour m'en rapprocher 
^nfuite avec, les /Troupes Françoifes, fi 
FEmpereur; vouloît aller plus loin > t .& 
BOUS reporter en Allemagne; jene n^ 
laifl^rai pas certainement entamer Air c^t 
Article, j'en fens trop bien ;le^ cojifé- ., 
quences. ... . :/ k , 

Il n'eft pas pofiible ^e laflembler tant 

de Troupes potûr]^afler rie, Rhin,. & éx^^ 

en force à la Rive droite,, fans être dans 

la néceiaSté de Fourager ^à caufe des^Tçç- 

M$ de l'Empire, je vous demande donc 

fî je le puis, 6f quel. pi?dre je dois y ap- > 

porter, taatMbns.a'exécutiop'y que dans 

les eftimations qu'il faudra faire ,de cçs 

Fooragemeas, il lecasaTrivodt; laf^çop 

;doi«r la Guerre s'eft faice idépqi? i74ï- 

fait naître à tous ,lès pas det obftaçles , ^t 

oblige un (^ênéxû à des :quefliona q^ui 

n'en ont jamais été. . , 

1^ • ■ 

.. On ne peut êtreoplus parfaitemeiîf . ^ 
Monfieur^ & avec autant dlattacbemçnt 
'ijue jene lelUis, &c. . .. , .J ^^.^ _v 
D (> : Mr. 



U CAMPAGNE 



Mr. de S/lllîeres à Mr. d'Argensô^it, 

à Huningue le lo. yjvrii 1744. 

J*ai rhoTîTieur de vous rendre, Moa- 
fieur , un compte très exaâ de ia Mar-; 
cbe de Mr. le Maréchal de Coigny, dé- 
puis fon départ de Strasbourg pendant les 
6. & 7. de ee Mois & fuivans^ 

Il partit le 8* du Neuf - Brifacten Ca- 
rofle, & vint jufqu'à Spanheim, ortltil 
monta à Cheval , aBa vifiter coiiS' les Re- 
tranchemens tant en.dedans qu'en «lehoi^s 
de Chafempé,. d'où il arriva: à Cheval- â 
Octmarsheim, ^ 

Le 9. il eft venu en Garofle jufqa'à 
hauteur de Belingeii., il y eft montai 
Cheval , en a vifité les Bords du Rhio', 
tous les Retranchemens , ceux de Bâm- 
lach, de Rhinviliers, & les a remonté 
jufqu*au petit Kembs, d*oùil eft vena-aa 
Grand Kembs reprendre fon Caroffe pôiir 
arriver à Huningue hier à quatre heures 
du foir. 

Ayant mis pied à terre , il a été vifi- 
ter à pied rifle du^ Marquifat , & les Ou- 
vrages que l?on y a relevé, ceux qui font 
établis en terre ferme » il les a trouvé en 

fi 



DE' iCmGNY. Î744. ^ 
JS^boQ état, & les. Ponts il hieaMti^ qi^U 
en a donné beaucoup deJouangelMs. 
le Maf quis de-la . Ravoye qui CiDmmande 
• à Huningucj^de mêmei qu'à .Mr* Bîtef 
dûiiin Directeur Génécalde&Fortificatioilf 
d'Alfacç. 

Il montera à Cheval aujooni'kuî. à rj^ 
Keures^ du matin pour alléT An- ie terrein 
Bateîi, M&t& h Rivière >tleBirfç, ce 
jqui prpuv^a à JMbffîeurs- lea magnifiquèf 
de ce Canton, » que s'ils :ne gaiidenr p^ 
bien leùF Neutralicé , leor > Pays pourroic 
fore bien év^ le Th^re de la Guerre. 

11 parei^a-dénaaiin^d'iciT>oiiT s'^nMtôur- 
riier à Strasbourg:^' côtôyatf t: les Montai 
gnes paralleleïi^ânc au Cours xiu.Ridn, ee 
qni'lui donnera Féntfereicoraimflàflce'de 
la Haute - Alface ^^ ïV fera de. retour âsn$ 
Strasbourg le 13. dont' j'aurai l'homiieur, 
Mônfîeur^ de vous rendre conip te :déî:cè 
xefte de»v<>yage. r 

' Je terminerai ce détail' par avoir Vh&th 
Beur,de voWi^ff^r^J^. <l)^'il fe .^^^^ on^ne 
peut pas. mieux. 

J'ai l'honneur* d'être avec un refpec- 
tueux Attachenieot ^ &c. 

P. S. J'ai l'honneur de vous envoyer 
D 7 ci^ 



^ jc-fi. MP A gne: : 

ici * joint ua ordre de Bataille de» l^^brmée 
Autrichiçime. / . - 
1 Chaque IKégiment-d'Infanbrfô eftWm- 
poféde 3^ BataiBomv déj. Cof&pogàks^ 
çhacone'à'i^o. l^uïmesce qiii fait 2ioà. 
hommes, & 200. Grenadiers 9*:en tout 

A$ob: .^'--*'--"^ '^ V rvr- 

: Chaque Régiinait àe Cavalerie où de 
Dragons de looo» hoinmes» lës^^Régimem 
àHiuSàvdi fcmt^ldi èû moia^ fort;s^| 
yenadeicoo.i&de 1200; : -- 
: PoiirlesTlraiipésirirégalîeY^ elleân'oot 
point de^nom&re fixel ' - . ' 
•* Vous troavef ez kuâi ^i -jùiM , 'Mon- 
fienr, un Etat Général deé TrDiq)e» de 
Ja Reine dé Hongrie bien détûUé , le 00m 
des Colonels, des Majors ;& les Lieux qù 
«es Troupes font clcftinées. 
, MrJéMarécfiâln'bubliie^h pour être 
irformé ^eJeur nombre & de feurs i&w* 
vens , je n'ai pas lieu de tfoire cet ordlt 
de Bataille anflî fidél âr^auffi exaâ '^e 
J£tat ci-jo)nt le tenant d'uiM^ worè mû& 



''SW?^ 



, » ■> 



Orict 



DE CafGKY/, 1744* 



Hfirt de Sataiîle de TAmie \AutfUbmm 
Jiir ii Rhin ek ij^i, 

^y raux de r C^scfsiterie ^ lstl««^ Bâi'Hehiiir 

yy Feld Maréchaux ^ Mrs. de^ Gotfia'i 
,; Prince^ Bidoras&ld^^^^PaUki^^Gnin'j 
5, de Mercy > Philibert, Balayra » Mfh 
',) rédiafQX'deCSafliïy Mrsi dâ iJ&cit^ly,^. 
V BretlachirTar^ibere^^ Saiiviciffjr^Pat- 
,, fy, Dungérn, fonthâii», &Ktlckrei- 
•„'ter. -î .♦ -. i -• *-•■ ^ .1 • • ^^ •: 
„ Dragons V Alihan , Fhiliberg, Ca- 
t„ valsrie^^ HotienzoUdrA V' Diemar,^ In^ 
» Suiterie^FrançoiaLorraîiie^.BatiMaK^ 
j, Hefle, 2. ]^t« Braune, 2. Bat. Mar- 
„ chall 3. Bat. Fotgatfch , 2. Bat. Gaylaj ^ 
)^ 3. Bat. Grunn, 2. Bat. Hilburghaufen 
)> 2. Bat. Charles Lorrâhke, 3. Batr en 
>) toiu;22. Bat. Cavalerie, Charles Palfy;^ 
» Prince de Lobkowitz ^ Dra*gons ^ Hol- 
» ly, Lichteûftein. ^ ' 

il • • • <^ 
... 

Seconde 



/. . ,f Grand Maître d*Artllkrie , ; le Kriç- 
^, ce de Waldeck , .Lieuceusins du Feld 
^. Maréchal Général , Mrs. de Preyfing, 
^: Koenigfey,; Wôlff^bweliBerncldaii» 
.„ Sel)çnr#bourg ,, Jernés , Maréchatjx 
•n d&Qiiinp, Mrscd«rSdi|De|wïig, Mffr 
fy wgeç, B,ÔQth, ,.M€îKgDy, Dourlaçh, 
:,,:H4^genbȍk, TQ?njco^^rada> Zer- 
,^..t)elloiû. 

,-.. ,^: DMgpns ,]5.athiany j Cavalerie? , I/au- 
.^..thiery, Bernés, In£^^hterie , VieilJKof- 
y, nîgCeg %. Bat. Leopol Daua 2*. fiai; 
.,,, KollQWfv^ts.2. Bat,. Staretnberg- 2, Baiî 
>, 'St..Ignpn ,2. .B^rcuh ^•Bflit. Jfternckl^a 
„ 2. Bat. Botta, 2. Bat. Harrack 2.. Bat. 
.^' en tout 18. Bataillons, Cavalerie, Fran- 
„ çojs St. Ignipn,JiQlwnpns^.Dragpn4, 

. . . ' .'. .1 
, .. . . . ,.Réffnaei . . 

„.LieutÇQaJî«,.<k féld-M^réchs^ à 

,„ Nadafty , Mrs. , de St. Ignon , Fcfti- 

.^.Ut^ i. Maréchaux ide Camp. » .Mrs. 

„ d'Efterha^y , Gejhay,. D^foÏÏy , SÇ' 

* Trips. ■' 

. - „ Hul- 



DÉ tOl61^± 17U. n 
'„.Huflkd5,'Gyllnm, Nadafty, Eft 
,, terhazy, Dragbns^Wàradins d'Ollpne; 
^y Dragôhs Wiïtemberg:> Huflards Ly^ 
„ canniens, Kalnocky ,Trips j Feftilitz p 
„ les Pandoûres. 



Etal Général S ^iUtaïre^ contenant tous In 
""^ Régmens de^ 'Ù'Oîkia réglées de la Reine 
^ M HMgke Itmt Jnckns que de nouv0e le^ 

^ée^ Infante fîe Gavaleffe, avec leurs 

; Oèfs > Officiers Majors & Charges , avec 

hs Nms des^Pays où ils Je' trouvent ^ (^ 

. dih î& doivent Ji ftridre à f avenir* - 

•iNFAîTTERIli. 

^, T\'Aremberg, le Duc Louis d'Arem» 
;, **^ terg Feld ^Maréchal, lé Baron :de 
^, Gueming Colonel , MdXo^liz Liêute- 
,, uantCôlocîel', Gaggîa Major, ce Ré* 
,, giment eft d^ns les Pays-Bas. 
' „ D'Andrazy, Mr. îe Baron, d'Andra- 
„ £y Général Major, Colonel, ,Lieute* 
„ narit Colonel Arnd , Major , Kahieky, 
,, en Italie. .. », 

^ Bade» Mr. le Margrssvei George df 



1^ C A M PA G NE" 

^, liera. Colonel, ^calai?Lieat. Colonel , 
^ Falaife Major, à Luxembourg. 

„ Max Hcfle, Mr. le Prince Maxe 
^ Heffe Feld - Marécha]! , le 3aron de 
9, Nimpfch Colonel , le Baron de Ma^ern 
^ Lieut Colonel, de Brunn Major ^ fur 
,, le Rhin. 

^, Hilburgî^ufen, M>. le Prince df 
3, Hilburghaufen Feld -Maréchal, Zfe- 
^ hock ColoneU JPofeiifeld Lient. Cplo.« 
9» Biel,.Bfand Major ^ furleRhiii. 

„ Keul , Mr. de Keul Mâjpr de Bri? 
39 gade^ le Cdmte de Staremberg Qolo- 
3, nel, AlberciniLieu{. Colonel, jBerk|ir 
^ dis Major, ejn Hongrk. » . 

„ KoëAÎjgeg, Mr. |^. Comte. de TSjoçf 
's% l^.îsgeg .ÇeldrMjiréçhal ,. :Scheugiier 
^ Colonel^ ddÇanïpo..JUieut Çoloi^el^ 
^ fur le. Rhin. 

,, Eoênisgeg,. Mr. d^ Koenigeg U 
,3 jeune Feld-Maréchal Lieutenant, de 
„ Mtrini Colon^el., le Comte de Wrbea 
„ Lieut. Colopel , Aùilea Major, ^Q^Ba- 
,„ viere. _ . 

„ Collowrttb , Mr. le Comte de CoU 
3, lowrath Feld ^M^^réchal- Lieutenant, 
,,. Pincer Colonel , Triçlitz Lieut, Colû- 
„ nel, Aulock Major, fur le Rhin.. 
. „ Ligne , . Mr. le* ^ince de Ligne 
^ JsljltMaréçhil.yeijteîiaot, :Rpmigtg 



DÉ CÔIGNYV f744. jji 

j,' pàîflknt Côflonel , Winttirfeld Lieute- 
5) nanc O^titiei Mendoza Major ^ aux. 
a Bâys-Bas; 

„ François Lorraine, Mt. le Grand: 
,ï Dttc de Tôfcahô Général Lîeùteiïant, 
^, Levrics Colonel, Brettôr LieUt. Colo-. 
I, nel , Botthein Major 5 dans les Villes^ 
„ Fctfreftieres; 

5^ Charles Lorraine j Mr. le Prince 
U Chârl6r/dè Lorraine Fëldi Maréchal^ 
}, le Cototeiïe<3*unn Coloiiel, Dombai 
i, Liéûtv GotOBel , Perohi Major, fur le. 
„ Rhin. 

,,'Marchàll, Mr^ Marchai Major- Gé- 
Mûéral, le Comte de Wied Colonel, le 
,> ftjToh de Walftrsdîoff Lieutu Colonel, 
^ ,, Materna Major, fur; le Rhin. 

„ M^oxïUy ; Mr. de Matoully Feld- 
)) Maréchal - Colonei ^ WiflFen . Ueute-. 
M Banc Colonel, Mâftreilly M'ajôr, en 
i Italie. • : : ,, 

5, Mercy, Mr. le Comte de. Mercy,- 
\i y'Argefitau ^iFêld • Maréchal > Lièute- 
«9 nanc, M'oick Lieui^ Colonel ^ Backo-. 
>> vên Major, en Bavieref. 

5, Molck, Mr. le Baron Phiiippes. 
M Molck Feld-Matéchal'Lieutenant, le 
M Baroa Euchen Lieut. Coloneï, Zeng 
}\ Major, m Traniilvabiè. 

Neu- 



3) 



,^ Neuperg, Mr. fe Qwafe.iie.Nenr. 
„ j^ergiFeld-û^éç^fliàWpW Colonel,. 
„ Galihot Lieut, Golonel, jdiÇtL.ojnra4 
,; Major.» ^n Baykarei •,. ; r . . ; 

„ Général d'Artillerâ .; WiCAelCoJood» 
^ \^ Comte Kpttenfl^oiAil'icntt* Cqlmiel» 
^ de Flandrini lilajc»* , enMAiimte^i ■ 
,..j/Gueisruck, ^. Je .Coint« dteméts-; . 
^ r.ockJ'eldrMarédbalrLieitteaailc, lê 
^ Comte de Valvafon Cok%e)U'^ueiiia« 
^1 gen I^kutXolianel , Gay»bck Major, 
„ aux- Pays-Bas. 

,. Palfy, Mr. IéT ÇèmtiBnLeopolcl (ie 
j, Palfy Major.de. Brigtde,. Preyfach Co-. 
„ lonel, ZigaaLieat. Coloaei, Ro^a- 
„ dorff Major > ea Hongrie. , i t 
: ,j Pallaviciny i Mr. le Çonu» dePalIt- 
,, vlciny Feld- Maréchal- Lieutenant » 
^ Trib^e CokmeL , OdteUi Liente- 
„ nant Colonel , Campitelli M^or, en 
„ Italie. ■- 

- „ Picolomini.Mr. dePicolQmjnid*Ar^ 
,v ragonnèrFeld -MaréchalttLieutenaK; 
„ Beruhard Colonel, le, Comte d*Add» 
„ y eut. Colonel, Wirtelsky Major, en 

Ralie. 

„ Platz, Mr. le Comte 5ofep de Platz 

Feld • Maréchal - Lieutenant , Cdlo- 

„ wrath 



» 



»i 



DE ^é\éf!lf: 'if44. pi 
^••lfrràth;^ôTbnâ ; ; cff ,|GuHIéif Lieate- 
ii Milt^Goloneh Fi*rncius Major, en 

' „. Vm'i M^i îè Màrquw de Priés Gé-t 



„- deW|Sf*é;lc^ijfàmito{onèr' ' Hibuer 
',. Lietuç, Çoloî^î- dê'Màrz Major , &t 

•- i; Rfos xïe^L^s,' TN^r.'Ie CoMte de 

„ Rips^deLoqîGé^^^^ de 

. ;/ iiàpdp'Coti^hëf, 'de Loôp.I^îbsXieut. 

;;.- <?;dR)nèf,' Piiteanùs'iMajpr i . aux'Pays* 

„ Salm^ Mr/léPrittcVae-Sàlm Féld* 
iV Mâxédïàr^l^îéutçî^aiit, Mîfnèr^Colo. 
i5 fîSf /^ Kéflel Xièyt Çol'wèlj Kiramet 
^j Majdi^,'*^*x Pâys-Bàsl -^ ' '• 




Î;^ dék' tieÛtITddttel > %fef JVKjtfr ,^^ en 
j. Bohème. * . ' 

„ Siriniayi Mr. de Sirmav eôlônel ^ Je 
'„^^Barôn' dé^Bôfàhi Lient. -Colonel , Al- 
i^'bfeft Major, fur le ïlhm: • * - 

.,,. Thëûtôïliguê,' Mr. deXe^teîtz Co* 
;V'fônëF, .togèaù'^nêàt. Colonel,' Les- 
,V witz Major, en Italie. • ' - t 

„ Thun- 






C A MPA O.NE 

^[ \^ Thungen , Mr. le Bîuron de Thon- 
2 gen General d'Artillene^ Winckelt 
,, man Colonel, Groitendorff t^ieuc 
^ Colonel, le Baron 4'^^ Ma^ 

*■,, Traun, Mr. h Comte' i' 1m 

Feld-Maréchaî, Zoll GoJpneL J^K- 
„ ton de ChoUer UeuU poloti^^f^z 
^.bonara. Major, enïtaUe^^ ; :>.f^f ' 
' ',, VîVarrî, Mr. de viv^rrî Çcjp|îel, 
^ Sartory Lieut* Colonel, Gï\xlzj:Mà-^ 
it jor, d^ns la ]^vière» ,,. ' /Jl' • 

„ Wasqûetz, Mr. le.Cawe de wai: 
^j quetz Feld-Maréchal, Pulvarinas'to" 
,, lonel , Lufau Lieut. Colonel^ 'M^^tû" 
,i nitz Major, ep Italie. . . - ^ 

,, Wettez, Mr. le Baron d^ Wettez 
^, Feld - Mréchal - Lîeuçenant, VWieda 
„ Colonel, Èpele Lient Colonel, Har^ 
^ teneg Maior , en Bavière- - 

„ Waldeck, Mr. le Prince de Wal- 
^ deçk Général d'Artillerie, le Ba!ron 
l, d'Àuger Colonel j le Comte de Spayer 
,j'Lieut. Colonel, Fontenet Major., en 
iii Bavière. " - 

„ Vieux Wallis, Mr. le Comte de 

,i Wallis Feld- Maréchal, le Bacon dé 

^, Wallis Lient. Colonel^ en ïtaîjiç: 

, ^ Berneklau, Mr. de BemeklauFeld- 

\] Maréchal- Ueutenagt,^ Je Baron de 

* / - „ Lut. 



; DE COIGKTK S-^^. pf 

^ iAXtzen Colonel /: dé ^&ueyenBerf 
^;Liéuc. Colonel, teBwcMl de'$tc AfMf^ 
„ Major, fur le Rhm; , ;: - ,:-! 
' ,i Wo1flamil»iètel,.VMr. fc^©^ de 
^i WoWwiiixtJtxl Mf^ de Brigade, le 
„ Baron de Naguet Colonèr, le Baro^ 
tv dé GùàeDbottt Lient. Colmei^ deCo- 
,, fini Maie v^HEikPkys^Bas. 

^,:l^el,l F4^^1^ai:éid^ar*LietïcefiaDti» 
„ Meu^en Colonel, Sej^nayer iiec^^ 
„ Colbndl , aux l&yj-'Bas^^ " i , 

,i Cafihiir: Wùnrfjrand^ Mt: Cafitnijr 
„ Warmbntnd Général d'Artillerie Coliî* 
„ nel, le. Dévora -BJèut^Cotenel, Voit 
>,Major,f «î Bavière» ^ 

.. • >; • • •^. { '• . , 

^ Bcméç, Mr* le Comte de Bernés 
,)J^ld «-Maréchal -Lieutenaiït, Radkati 
>j Cblonel, RoziereaLieùt. Colonel, Le;.* 
,^ guet "îKaJor, farte Rhin: 

,^ BdSc&ngœ , Mr. de Bedfchîngqp 
5, G^éral jde la Cavâtexie^ le Baroti de 
„ TYebiBsky^Colonel, le Comte de M^- 
9, rully Lient. Colonel, le Baron Stein 
9) Major, en Italie. * . 

- ^, Luckers , Mr. le Com(e de huckets 



19$ îCA M^A^ONB 

^ Mtj^.de firigade, Traucmamioif 

„ Hartt Mtjor, «i.Baviëre; . ^T .. 
' ' „:.Cadaa, IMr.Je e«teté.<îeCorçlua 
,, GènitA db Ga^^riev ft^ 
,9 C6WeI,>CebiiaMajprV:à;Vteime; 

- „ Didmar i i^. M Btrda^Je Dtémar 
^, Général ie la Cavalocî^^ de4EIii£i iCch 

'^,;: 'ionel ., - Maj^'4e' CotetèUç' firwBj^ 
;„ fut fe 'lihîi|..f. , ' . ;* ^ : r..' "j- ' 

„ Hohenzolleih, Mni-dec Mohefteot 
;,, ftrii Ôèiiér^iî de k eavalkrie. WoeJ- 
•y"^- urar £ Colonel i jCaftigôofme Lîeut. €q- 
,, lonel, Z0lfem Hàjory fiTr le Rkiit. ^. 

,5 Hohenembs ^ Idr. île Comte de Ha* 
,, henembs Feld- Maréchal , Purponfi 
^, Coload , le Baîott\d©<uttHi$.^Lîeut: Co- 
ji, lonel, Sartoris Major, au Rhin. 

,, Laiïthiery^ 'Mt ièXomte dé i^ai* 
3, thiery .Généni dé la Cavalerie, W^- 
,, brun Colbnel, Jtianehiery Liaut. Colq- 
,, nel, Blanier«:âfc'iy[aîor, fôrilfrB^ 

- • ,, Ljobpkmt2,afr. lePrinceijSteriftopne 
;, dei-obkowiwcEeld- MatérhaU^ÏQfcqï- 
,, zinsky Gotonfe], Lobk(ïwriti^Li«ttt. Cq- 
l,) lonei, Cbûdsnjânn Majcof» fur le Rhio. 

,, Luboniirsky,Mr. Lu^>otnirb^cy*^eld• 
^>"Mar6clia^i. ;ie BàroiL de Setné3i Çold- 



. D^ ÇOÎGNYî 1744. .9f 
ii fi^^ ^Çhj:i{U3t)i;l,ieut. Colonel , le Ba- 
p ro9 de Luueuaç Major» ^n Xraijfîl- 
^.yaçie^ .; - . ... ' J . •-. ' '* 

. 9, Migiio, Mn le Baron de, Mîgifo 
P^Fi^lé^^is^^ Oinpunèk 

Y, Colonel vMelfdi Ueut. Colonel ^ Va« 
^1. riiiàs JVla^r, en Italie. « '' 

„ Pil(y^ Mr, Je Comté CBarles dé 
»i Palfyr^Marécfaal-^bieu^ant^ Col- 
19 lowr^ch Colonel ^ .Baron de tiiian 
,^ Lieiit. Colonel, Sinnucaw^ad J^jof^ 
„ fur ïê Rhin. 

,, Palfy, 5«R le Coj;Dte Jean Palfy, 
,, Teld-M^échal, &|hvenwech Colonel^, 
^ Rupert Lieue. Colonçl , Creutz Major, 
^ en.Baviere. 

i, Portugal, Mr, le Prince de Por.tu- 
^;faIFeld-«Marécha4, le Gironde Zetc- 
,1 Utz Colonel^ d'Argont Major , en Ba>- 
„ viere. 

,, Czernini, Mr. le Comte de Czernî- 
„ mFeld-Maréchal-Lîeutç^ant, Signors- 
^ ky, Colonel, le Comte de Piofasque^ 
jj queXieut. Colonel, le Comte de 
fivFotslasky Makr, d^ns la Bavière. 
^ ^ Su Ignon/Mr. Charles de St. Ignen 
jgi J'eld^ Iiî^chal • Lieutipnant , de Ville 
9t ÇoloneJ.^ le Comte de Pelegrio Liêut. 
„ Colonel , dans là Bavière. 

9 ;St. Igqon^ Mr. François de St. Ig- 
* E a „ non 



lôo CAMPAGNE 

;^ non Fdd Maréchal ï^ieutenane , ïe 
y^ Comte deSonâtt Colonel, Drikotisky 
^, Ueat Colonel ^dtjEIueb^lS^Jèr ^ ior le 
;, Rhin. 

3^9 d*Alt^ 9 Mr. le Comte d'AIthan 
;, Feld Maréchal , Cojrer Colone!,Chaf* 
.y gotfch Lieut. Colonel^ Stein Majora 
^ lur le Rhin.' |.' ' - . 

^, Bathiânî, M[r. le Cojtnte de flaihîa* 
„ ni Général deCayalerie, Schallénbexg 
„ Lient. Colonel, le Baron d'Hogm Ma* 
,, jot, dans la Bavière. 

„ Bàllayra, Mr. de BallâyTa Feld IWa- 
9^ réçhal Lieutenant^ le Comte Odènel 
^, Cononel, de Hedwîger Lient. Gôlo- 
„ nel , iç Baron de Hagger Major, eu Ba^ 
„ yiere. 

„ HoHy,Mr. de Holly Feld Maréchal 
,, Lieutenant, le Baron de Koll Cola» 
^y nel« Sockler Major, AirleRhim 

„ Cohary , Mr. le Comte de Cohtry 
„ Feld Maréchal Lieutenant; Loe5i^ 
"„ fteîn Lieutenant,' Loetireftem LieiH; 
yy Goloneî, Kecklpwîtz JVJajor , aiit^ia 

„ Lichtenftein, Mr; le Prfnce- de 
y, IJichtenftein GénéraJ dé la Cavalerie^ 
„ Rottercn Colonel , Suihaller Lient. 
,, Colonel, Furftemberg Major, fur le 
„.Rhîir. . ' ^ ' : 

V ^5 Ligne, Mr. le Prince Ferdinand de 
•^ * „ Lîi8:ne 



D:E ;/CO r<^N¥. ; 1744. loi 

^tignt Géuéml de la Cavalerie 5. le 
„ Comte de. Brevegue X^olonel , Danie 
^Lieut. Colonel, aux Pays-Bas, . 
.^•Lyndeir, Mr. le Conitç.de Lyndeà 
ly Feld^Maréchgl Lieut;enarit^ ÙssauCo- 
i;^ \on6},.Ct^isrXi^uu Colonel^ HaHe- 
„ veii Major , en IcaHe. 

„ Ôdonelle, Mh le Conite 0*3onellé 
„ Major de Brigac^e^JUnu^ Colonel, 
^ Odonellê Lieut. Colonel^ le Baron de 
,yr|tfoçhb5er£ Ma^ , diins h ïxa^filva- 
i^aîe.. .:;♦.•'-.' 

I» wy&ig, Mï^.^IeBarottdèPxeyfinjj 
,,,Fe}d -Maréchal Ûea^ant,' ie Côàitô 
^ B^utt CSûlonel , le Çomie dp, (S-îIa 
^1 Meàtl Colonel, MârUgu^M^ 

!i^ Philibert^ ^ deièi%HreW; 
i9( l^éeM Lieutenant, Belloii Qblbiier| 
n iStallovitt Lient. Çek>iiel\iâloht9gtiâc 
f^. Majora fur le Rhin, . 
, ?>, Saxe Gotha, Mr. le Prince de Saxe 
Pf Ooâia Felâ » MsaéciaA lieutenant, 
n VS^înckelmanh; C^^ ^ -^'le . Vaieut 
tjn Li«it.Coronel, ReyîhuHein Major j aa 
,,:Rhm, . , . . . ;.': , '- 

„ Styrum, Mr. le Comte de Styrum 

ML Général de la Cavalerie , le Comte dé 

' >» Boiuix>nvilIê ColQnel , le Comte de 

Ê 3 ' at ^it- 



loi •■CAMÏ'A G^iS>'^ ^ . 
yy W^tgoeaftejp Lieut. erffcâ^îJé'Cdni-!- 
„ tede Hardcjg M^or,,dan.8 Ki Pia^»» 

• •„ Wurtemberg,- Mr. leR-inçe Euge- 
„ fie de tViirtethberè » léConij^e de] ay^ 
„ fe* Colonel ,^ Seydlitz ' Ltêit/ Coloiiel«, 
f^, de U Peinterie Major, iVûr \i Rhtjû 

,i BatôDÎrfy , Mr. Bfflrdôiajr Feîd -^Ifeu 
„ réchal , . Baborzay Lj^eçt. • Colon^ Gr» • 
„ pary Majfôri en'B;^ièrev-^*' *!•-.;« • 
• „ Belefmiy,'>fp.;de^Belèfmay*iyi¥jor 
•.dé Bi-ïgàde; Hâddig;eefotteFj'»*n» 
S^^es Pà^-Bas..: ■•■'■• '% ->^- ^^ - 
. ,^ Efter^iazY, Mr. .lé Comte 8*Eftei* 
»[ hazy Majbr-.dé-- Brigade\-^fl^<l^ 
,• Lieùt. Coloftef ,',lè Mrori dçlftcàttiW. 
i. Major ;• far îèftlïih. ^ •^-^- •- h. ^■ 

„ FefteUtz, Mr. de f^ttdîtt .^-elé» 
„ Maréchal Liemenaqi^ ; '■^'^efe^ij&jtt 
i,'-Co}oneli'Clftgâer-Litàt, pôltrtjeli 
i, Deft)ffy Mgjbf, fat IçlUrriîV ^' , « 
' • Ghycaoi,- Mr^le BarohGh^in'PéU* 
,j Maiéc^l Lîenteijantv Moroéî^'CÂIo* 
î, ne!, Het>eridantz;:Lieut.,O[^0ifiëi,€hwa- 
„ beri Majôry.far le Rhih. ' ' -*••'•-• ' 

,^ Havorr, Mr-HaForfeld-Hafèch* 

„ Lient. 



^ tîèotenant , Tulian Gotenel , Horwath ^ 

„ Italie . : {i w*^*. 

„ Kalmocky, Mr. lé Comte dé Cat^ 
Ji^tno<îtytîoîoi«ff/M»èttkaiç:LiB^^^ Co^ 
^ lonel; Jofika Major, fur le. RMfi.- , 
•^ ,^ iLm^^'^^-Mt^^^Êètôtà^ dé Eatoty ' 
yf Feld- Maréchal Lieutemitït^. IskComt 
ii 't9i> à9 ^ÈhÉl^ytdhmS^^lûer.iSoâitç^ .de ' 
,, Haller Lkut. Colonel , à Luxèmb^tir^^ 

5, ty Féld - Maréchal LieutenantitfK^f 
,^ fet OûiaBây'MdAkà.i^i^^^ 
^'Monon Ms^ï S^^^ «^ 

j» Triebs, Mr. de Triebs Major de- 
\fm»^7 Bâi»}0%:C6kniel,.Lè&pr. 
i^^yiU^C^QiohyiiIltfdSod^^ * 

% SplM^^Mr: âeSpTé&y f^^ 

>f chai Lieutenant^ Barcozky CÀlotaej, 

èî Kampas Lieut. Colonel , Oomorom ^ 

„ Arberg /. J&feroi'^Arbèrg Colonel, ^ 
,r Franquet Major. 

„ "Aremberg^-îtfr; IfeÇtîiwte dPi^rèm- 
>, berg Colonel t- Chevali»^ StrRèmy 
» Lîeut. Colonel , Solsu's Majçr^^és deux * 
^rdernieis BégimensTont de nèavelle 
,rtevée de la dernière Ann^e., dans Iw 

^ Payé-Basv " V --' • - ^' 

- «t . t 4 Régi'-'' 



rô4 eAM"'PA G'Nrv^ 

JUigtmmtf qid d^tnt encon être ïéés cttta, 
ÂmUi X744. . \ 

„ Croatie. ; ^ 

; V> Herbeifcm Majot ée" Bf^de, eft 
H^.eSroade.-.^' •. • - . . '"i .; :•" 
'^ i*yy: Gaikr* Mgjior de Br^4e ^ «i Qoa^ 

^9, La Gàrta.,dans1eDachë*de Luxem^ 

iï-bûurg;:,- : ./A ] .'. .•-■:*:; 
c 3^ CJdrici^ dansfa I^ombardie»: 

^V ■''^' - • '-•* • "^^ • ^^ - .ur . 

^ Saiiftrbmens , des Theifer»; :4f : a«|ra 
a^ydA'kfiràéme»?' :, î .1, i . ., 
Rica^tûatim tbts amiml tUgjmmih 

' Régîmefla;d'I^ntette. .^u ^7,. 

\ :de Cuir^flierj. .: ) . ^ v 18/. 

de Dragons: ^ v. , . ^ ^ stf.. , 

:.::de Haflards* . • . .• • • j:^, • 



i, i4 



Total dès Vieux. Corps*^ .. iiipoJ' ' 



* '^5^ Bq Coafôquèncè de quorhî Reine' âS 
;^ Hongrie à fur pied 108. Réghaensfé- 
^ glés donc cliâcun fuirant le pins nou- 
fy vëaUfded en Infanterie, doit être com- 
fy pofé de 1300. Hommes, & en Ca- 
y, Valérie chacun de loôo; & en Huf- 
,i fards chacun de 1300. le touc d'Hom^ 
îrflMtt^cIioiiii.* 



'4. ^ . ^ . 

jMr. d^ (JôiGNY i ilfr, ^TArgenson , à 
i , .>jttiiBi^t'Jr ni, Avril iy^4^. . 

Vfoo premier foin en arrivant à Hunîn- 
' *'gae,"Moriflèur,* a été de faire là 
^âfite des deux Ponts'folides qu'on a corir- 
ibiÉi far le Rhi» , .de des Ouvrages qui 
flnt été relevés dilns ilde dnJViàrquifàt^, 
[dt-^ï la^tête- do {lietic Pont ; je n'aî. pa 
4»*eii idimitr l^iciécution dans toutes les 
pan»esv tmft) y eft'dan^ la pIUs grande 
i&reté, tant du fiàté tte Rhin .que de. 
eduî dea- Ennemis^^ Tabord âc l^ fort»- 
très faciles d? très^^çommodes pour'fei* 
n débaudier les Trot^>e€, &la Tête de 
te Bontpeut fe diéfendre avœ très^peu 
dé mcmde, je ne puis doniiér trop d^élo- 
fespom les foins de cette exécution jp 
Ê jp Wtï' 



loé' c A ws.i&)<k:^ Es a 

Mn le J4tfn{ttis et U RftfttY^^^rf pfé- 
fidoit , & à Mt. \h^ué^ Dtir< '^ 
des. Fortifications ^ kwrrr zel^ft & 
intelligence^' vous* £oi6t .omhm^, tS^ 
Vacquicteront toujoUf» ittcn d^ tâMce 
dont on le> çhafgera4. . . . .* . .j\. ; . 

On ne peut être pluSi^fteâsÊ^MPt^ 

&C,. 

Huningui le.TZ. Avtit 17^* 
-' ' ' / -i* TV* '' '• <•*- ' "i^ ^'î^î n'>T\ ^ 
; Ayant jiigé à propos, MdWBeuf v<î^.f<^- 
•f^ jouuier hier àlfaniiig«e^ après jrtiir' 
m&ié les Oavrages , . &1 les Poilobid^ 
£iiin » & avoir iceça lés DéptoiSiiMisdii 
iG)rpsHelyQtiqnà,f8mplojB£itJlfa}HiésH^ 
fi ; vHiter Je Coqfs' . de ]^ *fiSdf^i>qiir>||li 
tJiongé dé^^ ftns i£àub(%idHnre^ ^p^^ 
ms, * «f- vis. ^rjésheiâ^ càt4:e^pranlittu^ 
sn'a £}itvd'ai0aQ£ pl^de plaifit qiyrt }e 
-n^'ai ooint encom vu d'anfli .l)to:;P«^e>. 
\& aûfC iàcijq; à^bm^lr pacfti fa<^ d» 
iia:;Po&îoii. <ian>ftauije fôa ét^ndnii; :'fe 
-Pays aa-ideiè d'iAFleibeim.ip'eft>fque dis 
;^ontagned par l)e3>^u'dtesi'£oxu^ ir 



Émmt me tourner ; enforte que s'il arri- 
roif^oe iesr'Autridiieiis ^otrqsrlffent ée 
Jaflef patrie Territoire de Bâfle, îJ né* 
t'ag^k qiie d'être averti i^ tems,pour oq- 

Gffpêr le k>rd de jcett^ Kivîei?4r,^^^°^ 
la qu'elle*/ qiielcjue Tupéiîeur qu*^l&t, 
irferoiî bien facile 4« l'jarr^grj^^j^çTfpars 
aujourd'liui de cette tlace pour voîrY Al- 
^l^^r riE^riew deicecte Province j éi 
|e;C0mpté:être'a Srrasbf^igj/Hpr^^ë^- 



i,j 



.;.,•._,- -jn.,:_ >;'-.'» ■ • ''-v! •' 'l'-'L';-;? 

^^S ï^onfieur , ' j!ai vu à Inoh f^â^e - 
WWçS;1e5 Troupes q^ri font à p^iiée^^ ^ 

riftuj de v^us:j8^j^n^er dçs^^ ^ 

Cdip$, maistcflnei ksracçaes forc^mau**' 
^aitt^,, .dçjjune grande partie n-jeft com- • 
^^ .iK*;id'Jl.nftlni^ , ;\quï ^Jgm ^^ii^f-*'^ 
^que jp^s^n^ta,^ de po»«r>eiuft Àïm^rf^ 



È (î^' Mi>. 



3îr. diSAtxizus^A Mr. (TArgensoïi^ * 
Snàsbintrg Ir 14. ^rH 1744.. * 



|L^r, le MarôthalxîeÇbîgn^refl: ârilfé' 

-** Wer ici vtrec une fi parfaite fkzu^ v 

^u*|l fé^irt après-demain pour ianre â 

tournée en Baue -^flace.^ je pan demakl 

ffo'ur continuer mes Révues ^anx Ké^h 

mtm d'Infanterie qui y foni:;^ je le nji^ 

dm ï Landau le i %. d'où je raccompàg^ 

jierar for les Lignes de la Queidi^i fur çd- 

^ delà Loi|tre> & fur les bords dûR^div 

Je ne voni «litretiendrai pa»^ Bifmi^ 

Ikiff^vé des mefure» quH | pris tô^ 

four faire ûû Pojit ftir ît Rw à WSKi- 

*Mn^i^>' |>«iiriburnirdèr fubfiftt&c^ 

Troupes de rEtnjtefèur qui sV ftfe»» 

«j^entvx^ «lè^Lettrés ^u'îlir^dti'Fiittii» 

^i^r, pariée que jèfaii iqù^il a riioûiieiv 

âe vous en inflruire.* 

; Je ne vous envoie pas aujburd'hid» 

iHânfeigneur, rExtratt des Revaea 4lfe 

}^ai fait'aux'deus'Bataillbns du Régimeic 

de JSSbntmorin^ & aux quatre Bataillons « 

du Régiment d'AIfac&> parce qv'en vé- 



jfeë la jàarnée n'eft pas iflfet kingiie pour 
'l^tîsfiiflte *'»«, maît J'aurai llioimeut 
dé TOUS lès envoyer^toQs ènfemble àToâ 
ictour*. 

fai rhonkenf tfêcte avec #itt(peicv 
tteux Attachement^ éct 



J^^m fp'dBure de trèi bdirne p«t qat 
*^ ^e tes AutrîçMenf Tt? propofrat dé 
ft tenit fiinpieiitent for là d^nfive; 
ftr le Haqt Rbia ^ ft l'entrée de la Càa^ 
Vttnç, Ai qu*i!s ii'aiuroM que la valeur 
V £5668^1x0^^ éàttà ceu^ p^ri* 
« lUiiii i- inm h pftnpm fbrcttt Croa- 
«» , MtrfRrdt-* PàmkMtfes , ih co» 
ptent d^âVoir feiileineiit 8000. hommes 
de Troupes réglées pour la Défeafe de 
Pribourg ^ au cas que Pbn àfliége cette 
Kace, on fe précatrtionile conlreie prot 
jet que Ton pourroh awîr de prendre 
Hrifack, Ton y établit phifieurs Batteries 
du côc^ du Rhin, dans le deSbin d^jr 
E-7. e»*- 



<lémoUt auflSj.iÇoamî ie^^igfoifo^;^^ j»- 
aartie.de cet<!çyiU«, >•%««. J«l W W 
Rhin; je jbiat« ici la- Lifte & la RcHi«e 
d'un fécond Détachement qui s'éft mis 
j»a i^t^ 4^ |a Jiwiere.J»-;^4. du cpu- 
fant , pwir vmt ,'çel^&l|>ow^ 
trichiens laifféront un Corps aflez conu- 
^Hrafcle -de- l^Qupescn ^Bomexe» où % 
etàbViffiîtif aaûelîemêMt pour Cet; ^BéX 
4es M^afii»' à Ingio^ad, à,Rhain,-^|à • 
tridbtîrff & à Landsbeirg^î&s .Pontons 
de cuivre partis dé Fribolirg Tont arrivés à 
ïillingen , où l'on ^ku^fQT(t^corc 
quatre- vingt Biateaux de ceux qui font 4' 
§wJbow$ ^!«n»'%eflp<»çaaCT»« i^Qîl^i^ 
Ahœque^s.'Ççojipes' Autrichienne», ^ 
i»Qt deftinéés pour le B>^|thin j aiei}tforti 
de i» Bohême eu de JaJ^aviei«,»fc» J^àf- 
i^tf %jJlQns dontjflBî^l'^t .fjenaod eçtf^ 
«Aé» Jieuï^ qui #evqi|5nt anâvf^glS 

«'7 A ipie )eç B'eçrqe^^^ff^*!?^»»»^ 
«tf<^'^:Waltii|r6h «oijr y pa«« eaj» 
^gue, les^i^rue» lontTCtpurpées a-Td- 
îingen pottr êtrç incorporées dans diff^ < 
cens Éégim^^s ; mei Corfecppadans 
. «oTaifliarèac, encore, par Jeurs deriiiere» 
i^èttreSi qu'il s'en faut plui de5oo.1^Mn' 
«^BS pat. Régime»?- d'Infajxterie, qu'ils 

foient 



$ 



t 



i Valérie à pfoportîom. * ^5,. -_, ' 

i: -r h\ .rr:'-: V ,;^ :L> :^"- -.m. ' S . :i ' 

!i JTai I%(>iin<«r d'être s^c un r^cs 

i 'k -Q^i^wi Barùft ^^Latmiz ^ Je; mpironi 

jj mi Marche ie ]^ 4viJxt & fflSt^^ fàr 

|j >vT Etat-Màjor venant deBàî^"5^ 

jj j^, compofé de 50 Têtes, va auxdeiti 

, j ,,. endroits de^j^^J^i^^orJf^ 

l ^y Da Régiment de Braiin, 258 hom- 

jj lfcuflM»> ywitîTfte Vku? -Brmde & Weif- 

l iy Secheun. ' >^; .^ " 
tu^ imm^ à ypatde^StattzàéîçQ aupr^ de 

f o^Pu ;fté©tnent. de Bareîtîî 231.. hom- 

j j, mes ^ vont de Àiftmguga aux deux en- 

t ^ droits de Hôçhwang» r ,': 

j i 4, Pn jRëgiamit de. Leopaîfl J>iùh 

( 5> 254. fcommes> vont de Kïotc à Bubîi- 

hwfm 



?> 



„ autres. 

,, Da Régiment de Goky 342. hom- 
y^ Wes yfiiiiî de Btitgaw & de Grafidri* 
^ nioguen à Biberg & Warenbànfen.- 

^^ Du Régiment de Mercy ^76% hom- 
,) ifiesVvolitaëBorgâwdIr Roffln^éa à 
,3 BetHTÇi & Ol^rhiufen/ ^ 
' ,^ Dh Ré^^ment dé Maithitl ty^ 
'^ hommes, ttmt de Scfièppbach d9*^>c* 
^ Uanpcen à l^ilatèn 157^ âMi IdkM* 
^ himèn les 100. autràt. 

,^ Du Régimetit.de WaMédc 45? hom- 
;^ mes ; vont deMttndelal.tbejm àSchUi^ 

.i L'Etat-M^rvenafiedeirdflifklQ^ 
V) cottpofè'jo^TêtiesTaà Uà«erkit«k» 
fi berg. 

,, Dû Rëgîment dè'BitÉtlf ^^S.hMa- 
^i mes«voiKt!eI)effinguéiliI>ttâdm 
• ^j & tîecheîm' i FinfinguW iOto. à If jei>- 
^ h'aufen iS> à^Hohzèiiii 1&^ looJâucres. 

„ Du R^^ment de Max^-Heffè 295'. 
^) hommes, de Gontzbourg^voûtàAuff- 
\^ heim' ijcT. à Gerfenhoffcn g6. & à 

MAy55- 
^. Du Régiment de Baréîch 231. hota* 



M OOîGî^Y. • 1744. n$ 

\^ wae$r vont de Rott & Hochwangen à 
i, Wulenltatteû x^i. & à Sender le; xoo. 

y^ Du Régiment de Leopold Daun 254 
^ hoodinès, vonc de Huhsheim 6( ;dè 
11^ Schemkp^pffea ;à AlcheÂhoffen & â 
3;^ rilderhaufen. / 

^ Da Régittelit de Gukv 342^hgm- 
,^,ntfs^.Yom de K^^erA»gV<i} de Wafeh^ 
h W^ ^.Wî^lmfti^n i^a à ynterve- 
if ger loo. & 1à Dohausitatten lés^ 143 
,t awre«.. .^ ••> .-^ ■ . • 'm ^ ;\', "' 
. ^^^JÛijà Réglaient ide Mercjr 142 homî» 
ij'mef , vont de Beùfen & dpberhaufejà 
4i, à.Steiidën ij90 homxoesi à Bbmdora 

. „ DU Régiment da wiaîdeck. 45 hqm'* 

^ L'Etat -]^ïâJor venant' du VîllSigè 
n dlJaterkircberg, lequel fe trouve être 
,t compoféde-cio^ant^Perronnes, ira' 
n à Laupsheim. ; 

,, Du Régiment: de Braun 258 hom« 
n mes lefquels vont de iPnHnguen , fa« 
I» voir loa hommes à Ob^boSzheim,* 



114 •* C'A M Ï»A'Ô-^'N*^ 

;-, *ro6. I EyteBÉngueii'58. iJÉ" lesxïM 

ri * WÉunftbff; -• -•• ' • ■• /--:i:-ii-- '•' -t 

„ I>\^égwBent de M^e. rtéflfç 295 

;, hômmesr lësdttéls^nt d^Atiffmim k- 

,; K«fllîïRrf;- / ■ ■• - •'-^' '•- * '• 

•' „ Dtt Régitnettt'dé Barefth îjji fipm* 
„ mes, leA^ads^yoï^t de WlitémftatteJa # 

^ iV w^^âj(éBt;de^liTOpôT<l,^î3i>uB 
^ 'd'54-: -hcuiiUKls 'j '^èltt* )a£atiinabWbu 4 
^■Ei^génr--- ■•"-*''-^ * '- •"'^' -_ d « 

„ Da RégîiQent.de Gf^r^^s. ':£ni» 
•„ meiî; ftàSd» iront tfo'Vinagé'dfe Wi- 
^ bliii|ea il-fCkiftactén dr à Môntingem 
~' j, Da^lëgimëhf^é Biâcy «7<Sv ho» 
„înèr, vontidè MéîîdfeâàOBdri,^**' 
■,i iJeivSùlmeitJiiîêeiït* '• -• : •^' <€ 
' ,^.î>aRéi5ùiçtttW»ftîrcfaàî'è«i»» 
^ tte»,.vô«dtrt^gétfÛtelÔVÎce. 
„ lui de Delkn^ngueB. ^ ' '< 

„ DuRégii](ieQtd^iya^ecK45. hom« 
„ mes,virattiE)iuiïterWfcHl>e^aa ViU*-- 
M. g^ 4e J^otban-der-Rot^ 

r .1'.' • - ::. ' .'/ "i'^r - -?. "• 









< » «4i>» • * o 






Dr" CÔÏGNYi t74V M^ 
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■ ^'< à Siut^ard hiZ' ^^^^ ^7H' '■' : 



-^ jU 

, r 



• îePaffiige ét^ Iwtçèi AûtKtîjien* 
nei,^ eft paîti aujourd*fa*i' fifeut aUef% 
miTy «feee^ir ' Jei^«itié» tifeape»V W 
bititâàéllèfneiit enê^x Coloones^Mft 
l^iirèlies doivent fëcË^ifiér cn^itat^ 
Cbionnes, le%'èlles 'f^f(ArtMn}r>')^ 
Pttëh-4^ te$ Trôâl^ é'irvi&c^ttle k 
BatoEïhe, fevîère'Si aotrtsfFayîi ttela Ré? 
iede Hongrie ^ le Rendes- 'Wiw'â^fi^ 
"^H^e» eft iRiutih t>i9ès.de'DDtoaïiréît;; 
• La première Colonne de ce? Troupe» 
^tie tnettre eh Mar(^ le sS* dd pré- 
Iftft^oi», ^W féconde Colonne lé «a 
R^ ftit ifaomet Wtot»! -dis toutes "m 
Çïbopeà à";Joooo. hofniftéi^j'maBi je don» 
<e fort qa.e . ce nombre ^fôic aofll "^iaft 
p'dfr Panniinee j- jàfi|<i*à ce queViifte 
exaSé «jàj th*en ^.p,tomire,..&qne j'aa» 
«^ îriceflàtHmëittL me it^t unç fois par^ 
^tenftie. " . ■ •.• ■-■ - - . ■ • 

^'ï«i »wttpe*"Cïi--i>afljuit paor^îé^ayi 

»'4 d» 



}i< CAM RA-GWBr- 
de Wirtefll>erg, & les Environs dcivctif 
s'ftflembler à Laoffembourg à deiMt Liguai 
df'Haitbrôn, leur Camp d0ic s'étendre 
Mlff^s l^uSmhp^r$4^ HaiIbr<KV}ur()ii^i 
Wunpshem^ 4*9^^'^^ i^^^^ P^^ ^^« 
& c'eit c^é nous fauronis afûirémfi|E 
ta tefts & Heu, , f;x \^ 

Noas pouvons bientôt vous eâvoyetv 
le ;ios^ dçs .^cifuis^] qni auroiftt .été 
)^uij(iïes.dàhsl^.|.iiçu;Svd'£U£^^ dd^fSqfl 

On vxentde ^|^r 70p. Quuutaux:^ 
^padre à Frîboiirg, quifçnt vffovip^ '^ 
le TîrulV op 7 amerne aoffi uiiib 
l|ba^tit^d^.Flo^^.^^ 




€^^irà)]k> pQiiquç les Autrip^^ 
;^Vont de ce cdté-là qtié fui: la Défeftl^^ 
yej, tout auffi-tôt ^ue ce Corj^ ie.^^|^ 
raubniblé;' 60 jxws^ enverra une- Ba||j|: 
i§^/roh iiOtiS;prpnu!t<i^^ Iqpf 

^mbre^^x-car i^^^ &è' cioyiojfx^ ri^-^ 

^ranconîe-in'annddœ par uneLf^JtreFoio^ 
mV écrit ^f que î'ai rej^ ^joard*£iii,^ 

2ue peut-être que le ï^aÛageque l'on cU« 
>it<dç^if è/Uf^ fK ia^Fr^co^i^ &*awa 
*■ - pas* 



DÉ COI6NT '1744- t*7 
^as lieu, ce qui né thé fiirp^cnd paie* 
ïdcufie mam^ë» vs les Arcièle» pîécé^ 
iléfw, & rArrivée de Mn le puc:crAt 
temberg, qiii pàroit avoir pèrddproba^ 
IJetnent fa Caufe^- mais k tcml Évéû^ 
inent, 'nous fomtoestréi iBres d'étfé 
bien înflriât de tout ce qui fe paflera. * 
' lia Marché va demi! commencer j fsA 
Ikii douces les Difpôfifrons d*îei faDs^eu- 
fenen.t^îçÂ^ remuer, îe vais^ au devant 
d'eux i droi^'e & à- gauche ^ grâces ajjx 
80BS Cpnfeik i& aux Secours que je re- 
cels de mon Officier, qui m'effi extrême- 
«Mat attaché , & très zélé pour le Servi- 
ce dl France 4 il me donne encore arf- 
Jourd'huî iine preuve bien fénfible, dfe 
éètfouble Attachement,* il diffère à ma 
feule & fimple Sollicitation de fe rendre 
à la Cour dit Margrave de BareSth oui 
Vtppelle , & ce Prince vient de lui ami- 
1^ par an décret de très bons appb^itê- 
Bkens^ mais fe tenant afluré des pr6mef- 
fes que vous lui avez faites , ^e même 
^ de cëHes que Mr. de Oravel lui a 
fait, iorfqu'il eft parti, & dont noua 
partagions la Confiance tous les deux eu- 
fembte , îî n*a auccto doute qu'elles ■ nv 
foîent effeéhiëes un jour ou l'autre , & 
c'eft plus par kotmeur que par aucutïe 
vue dlniéiet qu'il le ibuhaite^ car 11 nie 

mafe- 



ffa^<jm^4^mnpv0ç mn^ma^s Une 




ce Qctaveau Mipifke . coind^. il <&|l 
£tQS auciui^ r^iêrvf(, 4^ ii la iDi% a^^^ 
tem^ zvec moi t ^ peia j}<m : 
Hicifatf.i^ Pay4, iw#R^^»#.fl»^ 
& 4^h Cour^: ^ «H iai tkifsîil^ 
^p ie$ Litres t^ui wç^^^i^^ 
Jépvff ici, il lui^a offçxc./es ferf i|; 
las miens tomme du tém$ àe mL àài 
vpl,fans prétendre aucun émolumenvi ^ 
jsniquement pour êtrr à r^ri, ^^^0^ 
jçfl de la dernière coniÇ^guêfice pour tl9% 
«car 4^ns cette ViUe qui eft^rés pet|lk 
jl eft pour'ainô dire impoiiible cte pp 
fVôir nous cacher. : . 1 1 f 

. Le Miniftre >a réponds aiTez fr^ 
ment,' s*efl; contenté de dire gm'il - 
lK)|iKrançois, & en infinuant; qu'il 
jenoit'pas le bruit, & qu'il tacheroit «^H" 
jours de^J'éviter autant que faire fe : 
r<ùç, & ainfi il > Sacrifie aujoiirJ 
rOffider'.4n* Mr. de Gjzvel aurçit î 
.lenn au péril de fa vie, il a même p^ 
;i^ .quelque lorte i^^nfurçrr li( trompilB 
qu'avait tenue à ce/ujet fon-Predëcrf 
fyàX.9 & que je'cr<)is BaoralemeQC ,êC9 
«la fenle qui puifle réuûvi<|i> il she s'eft 
^ . * aa- 




Ijââacouç racpri$^ ) in^usav^uer fur 1; 

in arrivée, qunafatdèt*ildox]yc,riçiu. )Ç 

♦.fl. ^^î«* -^^é,4'wï>à CMfiainçe en 

. j^3^r. en.-;» .éfé.pi^è an vif» 

s coatie^c il ^ft-pèrdu,^ les Conr 

L dpQc^jQui^^c^iCbuces.^chafes: 9^^ 

iJÇw .<3ytw4*:',^' »>«n«>£ &3e fu» œê- 
1^^'q|é'qui'ii ne m'aDaBdoonera.pas. 
Mjc delà No»e dit gu'il faut qu'U 4- 
Ôœ-à Mr. fon p«re i>ô^ regevoirà ce 
'^ïjïwiinftriïé^jçyBs^ tl ajputeque Je dît 
fcierëïl-hkï généralement, & e'ej| 
jj^e«^t.içe ^i ■doit faire fon jj^eet 
|^gà»c^eil wù^aern^t fon gnifid, At- 
■jMenièntiMr.-de Gravai , qui êft la 
|«Me caufe de la. haine ^e le« Confei^ 
^Çfipnt pour lui. 

,'Peqt;4^n 4^9uç.ïéilufer on titre , 1^ jtf • 
j^G^daniiJiîe jiAuy ce que p 

fâîji M» » à'eftpas p^ifïrapport à l'Officier, 
.4*4 W^réelkment honaïae de mérite , ^ 
jlwmmeltrè^ nécéflaire , & à- n& point 
•4àîireréehappÈr.dànsles Conjonftures pré- 
.^0(^ &, qui. B'dt point dutqnt en^ar- 
iàflé'de fâ.jiierfqgns.» fuis,^ Mr. Je 



156. CAMPAGNE 
ii^argrave'cfe Bareïth qaî dft Ljhhi ^ 
ttàîs qm .vcxït.ràvtoir pour des affaf 
pamculfert^^ lui dpnne dés^ à'préient i 
Appoîûtcinehar. - '. . 

.Sttr'-ceqm me fôgarâèlÊfiû^ 
rai jiixiais a«x Refj^âa ^'y(j^lBM 
Hiie je f^ devoir à an Mittifti^, ''*'^ 
Vrirai la ïïoùche qnfe ponr Vûto 
;cue jetne conformerai t6iijoats4aibt' 
ftnittîohs quç îWibë^^n**^^^ 
dernière exailitadei &ydû5affar^ 
•que mon fëjotur icine peut to^étrejj&rr' 
oùipôur nfieàx dire fapportàbîife, i _ 
lant qu'il me méritera de plus en pm% h 
protecKon de Votre Grandeur, or^|^ 
de Mr. Paris Duverney qtii me l^eiJlÉÉ' 

* r Adjudant de.M r. de Tomacô ùft de^ 
'puisteit jours à Strasbourg , fà lidEaiîciî^ 
le me l'a dit , c'eft un homme de cia| 

Îdeds iix pouces , blond T tirant mêak 
îir le roux , quelques tâches de rouflMr 
au vîfaçe, lès Iburcils bien fbvnis^ Jgfi 
•tant perruque» afl« bien campe ftiï' ^ 
jambes , je Taî vu eii uniforme j\& auffi 

* en habit verd tout ufti, il ëft âgé d*envl- 
rbns 32. Ans, il ne parle pas trop bkn 
françoîs. 

J*ai Thonçeurd'être avec un vtèsxel' 
peâueiiit Attachement, &cJ * ^ * 

P. S* 



DE COIGNY. Ï744. i2t 
rj P, •& J'ai rhonneur de joindre ici la 
Route deà Troupes Autrichienues » telle 
qu'elle m'a été remife, elle vient d'arriver 
au Bureau 4e la Guerre 9 elle eftdebon*** 
ne main , celui qui me la remis dinera 
^yec moi , & nous apprendrons autre 
ç^ofeà ce que j'efpére^ & la Route ei^ 
oqpiée mot à mot fur rOrlginal. 



Route des Jmf^^ de la Reine de Hongrie 

Copiée exaSetnent fur celle envoyée par le 

\ /Sr^ MêSero de Smgard /r^'23. 4orU 



Vu^ereS<i^^^ 

: ^ Partir» du yiUâg^ de Dutifeft^de* 
^^ pafreBu par ceusç de LIcJi^iimi , dtf 
j^ ^chiUiagsfMt , d'Oi^ringuen » & de* 
II. ià 4 Hailbcon* 

' .* 

Deuxième Cobmê% - .- 

§0 Partira d'inglollad , pour paiTer S 
jl, GuntKhaufen ^ Seuchvangueo » Kiel- 
Wrf . /. F „ berg 



r 



12» •cAMBaî^-'NerT 

,^i bétgèi dé Ià'à~MklMi:àch àa c&t^âe 

••• ' tfoifiehe téiéànt, •■>'■''■' •■ 

„ Fsttlifa de Rhaid, Se âteW psSett 
■ii pât ie» Tilkg^ de Véâdif^goèik -, et 
„ Orochc j deFin^^, de 'Sëliffiiifté3< | 
„ feld, & delà à Loweilitein vers l^-j 






P«tûa d6 Friedl^r^ j^ÉEfera par 
Werdinguen , HêChtett , Net^ieÂm^ 
^^Aolen^ & delà à Weltzhe|jpaL ' vers 
V, Xauffeni : . " • .r ^ • : 

•,/'ZlJbifigUétl,-i(^^d^lbaê)k<i'l»cii>if«ï«di 
„ Milback, Brefing, M*«ilickbalb<Éc ^ JL«> 
„ wenflein & delà il doivent aller près 
„ d'HailBrtJH.-- > '-- - 

-L:<' , iiW'yi-i.-.:' ti:^ ; .> .. . .'. .-. .. 



CE'/CDIGK?Î. M>44- t^ 

*. .•■.^; . ^' .- •/ ;-.:-,.;.: -... 

,, ï^tira de Fridberg & delà pfi^ 
4, par iM nûUagos rde iiaâgtried» èock- 



Snàga^â k 04 Jforl^i744\ 

^ *^ S^lititgM , «l'EVaotit par ilîà èxptè^ ^ 

que , les quatre Coknmet âant isrêtesL à 
^tedivifer j& à a^ci3r^ rEotreprÈpeut 
^éa^MagstCh^ de> la* d^ A^a^ Mia^t 
!'^8;oimet«reéiBijpa^ iakt 

'^j^txv^hvM tes i^OFifidlit deiiifirJiib- 
^«Miti, âcii^uU! âord» de mik {>iê£4 des 
iCbaiiôtsfoar^ctéOpéfatioii^ d'étant 

ptos <iiie le «^^tdtaibei^n'dt pas:ti»p 

bien pooTVti. "* • 

'^l*laifleronc<piie le9/£Y6ùpes'oaifp]¥t.a^« 

F 2 ces 



«4 C A MPA GNBî 
CCS fortes en Baviwe &_jobferfrer -le 
Ledi & le Danube, ce' qiif ils pratiqQeiA 
de même dans la Bavière & dans la Mo* 
ravie. "' '• ' '-'' ' *•'• 

Le Gomroîffaire <îu'ils avoîeat ici, ett 
parti pottr Hall & Snabe, la prenûeçe 
Colonne fe mettra en Mardie le 28. & 
les trois autres^ de deux, en deux jours.! 

On me confirme encore l'Arrivée ctes 
i5c^oo. hommes , Taiità ra^tti^ c^mx-^è- 
nant de Hongrie la plus ultérieure, ils ont 
fziïé à Stokeim , prés da Lac dé Coaftiii- 
ce, a^anf: fait Route par ta Sosie & fa 
Charinthié, & ils fe rendront è Wiffîngea 
pour joindre les PîirifkinsdQntfilt^faroiR 
partie , l'homme dit ies avoir vu. 
. On neïb preffe pcânt d'cnvdyer iqli i 
leur deflination i&. ftovifions fui foltt 
adhetéps, & toutes prêtes. ; , 

J'ai reçu, Monfei^eur, le fio. tx^h 
: ©écou'iserte du. Voyage dé KOfficite, 9^ 
fait ^mmn.mzl, nousifavwit mêtne< A^ 
'ixbbnmr toutes lescDî^ iouiiakll^ 

: & le :r€(n:eie mettant à. cxiuverff, il 'èâitr 
iidit<ie Pays, & le fait bieti-nianîter ç^ift 
bien.cqmmeiadit.Mr. de/Gravdypf&Ms 
latfùnum^ nous Tavons épixMivé de.fon 
tems[ , &> enxsnre .méux. depuis Ton dé- 
part/ boqst ne fommeii pss effrayés , difi 
.O^ttssie fonjmes («s aimés ^ nQtts avofis 
r» '' ^ le 



DR: COIGNY, 1^^. §25 

k tileâc de nom faire âraindre >j& fayon» 
le moyen de nous. faire, fer vir , une fey- 
k.ch«dîeft bie^ ttécefiaîte »; c*efl: ^ue 
rAriivée .de Mr. de lâ Noue ne noB^ 
iou^ptfs préjudidaUe 9 ce qui arrivera 
iilfaiUibletti^t , . s^^il refufe obftinenient 
de nous colivrir ^ & de nous arouer a- 
«jK; ]a niême diftinâion au n^iolns que 
du tems de Mr. de Grave! , fur t&at par 
lapporcà la Çoiir, rOfficier eft au défes*' 
tmr y M9m de l^ingen rabandonnera , 
&\ k p^rti; Akw&ifrin que Mr. de la 
Î^QUë Pf ^cottnôk JMUëmenc^ protégé 
pir Mr. de Gravai ,ta. n0u$ abandozper^ 
& perdre toitte >efpétQiipe^ de pouvait 
&PplaQ(erles Mudfirea d'igipréA^nt, c-eft 
le parti qui nous favofife ici». & d^m 
«Hte JMv^ef figMt.w pTofit^roit bewicoop, 
m^s ne d$«ittdQtï9: qp'unticre $ . & d'ê* 
tfê recoâmis pcfut Françoiii . atci^rfaés à 
. Iir« dé Gravel » ^ au i]^uveau Miniîlre) 
& réputé pour tel par le fupérifur ^ 
pJroteâ[çur, de la France . à Stufg^d» 
moywoantqaw je po«ifraiiComiiH»çïi & 
tout iraGiauvmiôux , i\_ y. auri» quelque 
petit cliaiigemeiïtc dai» te; ^Roa^e en- 
vdy^e, la .peyfonnejqui» npçw.ia pron&it 
a manqué 'de venir diner avec nous 5 
elle tr2tvaifle fans cefle au^Boreau de 
k Guene». y^ni le. réimt^t & les 
». F 3 ' ^ chan- 



éhàngÊmem £ûûà omehsores, éc^^ 
rai rhonnewn? de v^us. 1«» eniMq^v, 

TcwtdelasNoàirciles |Ein6nèaie&«0D'^ 
fiiiMnfrf lutf Ç[jl« ^nnâs ^ ' fe» qua»e C»^ 
Ibnfies âvâatîeat vârs. Bailbvbv!; '\m pM^ 
siUfe "{itaK toujours le 2^. la iêcoriàe lé 
3«. la tlroiâente )b deux^ ooc'le trois <kl 
jliai» & ki'qiiatfieme.le4«. te» dites. ()a»> 
tre Cdjk)fiiie$'ne' feront pas 40<2fDO. hott< 
Mes de Tr(}tip«c^dtè^«res, nou&^uooA» 
iaceflkniaiëiW- Ie>ti0tfti4eî R^ktiens ^^ 
éGKi^ofèM te«pdii^>qitt»& Cctoumè. ^^ 

pM<lèë»M'té dttfHaHdV 'Lntûtfepfté ^ 
Cfi>fd(s de-B^ranoiMle , âtifttélnffpfirlf A 
Cetrele' eà/côu^Fant kc'^ ArottHévrit» ^ 

Wkejfftbe^i ■- '■«• • . •' '^ ■' 

lé W^t9iffte»gf|)otir sitter ii4iisâtff0i>^<]S. 
^uatnenfe va' C^]ftér ^4:>(tu%iiriH»aErjs a^ 
j^enont au Duc àb Wirtenbérg k dea& 
«etté»' tftfeilteroflv •.• ; • 
. • Toitteft les i^ovifiofts Mtè» ikrai- te 
Wirteinberg 'feront géQéW^ftâfifiO tritâ»* 
portée^ i< LattfiPbn^ ies Uv»Bic Ils oat 
ordre' de^ 0e pas Ife hafar-dep.jbvrant qa'U 
yaiViuiè f^e^c* Autrîdhienfi& pear lei 
couvrir. 

Les Nou^îtes- aduoiiceës du Mfegaiia 
d*£hfJBge» préis (^Uim -i^ coiaSsaoso» de 



Même, il n'ya point de colonnes réglées 
jour {^k|;daiîs le Sch wartz wald ; mais |e* 
Régfciens o4,Txoupes îrrégûliéreï qiu 
déîv^mt f^ïkt pdX là ^ioîvenc Xuréménc 
s'aiTenxbler jà JEhingftt ,: . <& pj^lferonc à 
Ridlinguen Ville du Pays du' Wircem- 
berg, d'où ils coatiouaront leut Marche 
vers WillÎBgen, & là où ils doivent fôr- 
Bierfeiikmétit.^ Campxi'ohfar3aiion\' 
. Pw h Route (p€ j'ai «*i , rfeanaedr ' de 
«Ms f^ovôyer dana m» .Letirie^ pj*écédaD> 
te, iV0ii9>avitef piirf eoifircpljsr > . Monfeigi. 

bûttt<atefecouer un pea les detix premier 
lesiCoIoime^i &*de les jettera- côté fîir 
ifi Cetfile de Fxancooie* . 

% f'airtipaôear ^être.anrec un refpec^ 
tiieux Attachement, dic. - . . , .: 



or? 



t 4 M*. 



i^g cAMi^AG'>i;r 



Mp^ Moubrb à Mr. d'A^e&i^&H^ S^ 
Stutgard k ftg* AvHl iyA\^ 

^ -. ■ ' .: ' ^ 

MONSSIGNEUR»* tf. 

Tl vieiit de m*arriver des Nouvelles et 
^ Willingen , & l'on in'aflWè que le pe>. ' 
tit Camp d'obfervation qai doit $'y foi%^ 
mer eit aâueilement tnttqpà, ou a- ai» 
mente » ou' plutôt il eft arriva d^^Sl 
auelques joars dans ca; endroit 400^. ail 
de grains Se 150. d'ayeine, il n'y 4i^ 
foin uniquement que' pour l'entriedeiià 
de deux Ré^îmens , pendant 10. jooit^ 
& tout le fom a été tiré de la^princiflBii! 
lé d'HohenzolleïB. , .^-- •....»' 

Les Pontons de cuivre que Tonii 
transporté de Fribourg au dit WilUil^ 
gen fon^ à préfeat au Noipère de s 
fous la Halle de la Maifon de Vifi 
jusqu'à nouvtl ordre ^ .eè qu'il^y a 4ê 
remarquable dans les Cantons, c'eflçw- 
les Mouvemens font très lents » & qu'i 
peine feulement les Régimens font ils 
encore aflemblés, ceuxdeHohenz^ollera^ 
de Saxe Gotha , & de Batbiany fuive* 
ronc feloa toutes les apparences les q^uar 
•; . V •; tre 



DE C OTG NY. 174:^ kjv 
e» Colonnes , & ce que l'on a pir con- 
jcaurer de ce que Toij dit ci-d€vant , & 
auffi de ce que ces trois Régimematten* 
dentdanis trois jours de nouveaux ordres. 
On m^aflure que l'on n*a' vtf aucu- 
ne nouvelle Troupe arrivée dans le 
Sirhwartzwalde » on ne parle que d'un 
Corps de quelques Troupes^ irrégujieres 
qui doivent y arriver , & dont on me 
prpmets d^me donner des nouvelles fû- 

Si Ton veut ajouter foi à Mr. Dalmit2f 
deFribourg, on ne doit nullement tou- 
cher au Magafin d'Ehyigen , ni même 
le tranlporter ailleurs , il allègue. pour- 
ïoîfon qu^en tas dfe révoluti<m leç Trou- 
pes fe retirant en arriére auront tou^ 
jours dés provifions aflurées, & quemê-- 
me dans un befoin on les^ pourroit por-- 
teir ailleurs y il dit qae 700. hommes qui» 
étoient auparavant difperfés dans les Vil- 
lages s'en font approchés , il y a beau- 
cdup de provifions qui font dans les Vil-- 
&ges Vôifins deftinées pour êtreajoutées* 
au même Màgafin &^ transportées- enfui-- 
bailleurs; 

La Marche des quatre Colomïer divi- 
iëes par Régimens dont j'ai eu l'honneur' 
d'envoyer à Votre Grandeur une copi« 
dans le tems^uercaentiroic ie pren^ier* 
F 5 e»' 



exadît , i & tiipaavattt même qua le Sue 
]m iBême r«at eut ; à fait affeâitdnr am 
jMîâ^hoi tous les CkalièiUkrf de 6tt«t& 
.Trois: Juifa vk^Wnc de W posÉ 
Marback & Lauffî^ » pour s ailbrer des 
Ëtnplacemeiis ^ nécdrairesi aa proebaii 
transport des Provifîoasy mais ces Joift 
font^ fctiSC iiiiqQiets fur ce, cpc l'on leitt 
défend éd riôh^^eacore trai^rponei^ 'im 
les medâi^âSDtqiie s'ils' ha^&rdenft tpusàmo 
chofe , & que s'il y a une invafîon àà 
9^adçois5 ik en referont trefponfôbles^ 
en^dit 2fiême à ce propos que ^elqœl 
wis de nos Htsffgrds voitogent du cèté 
d'H^lb*on. ' , 

Le l^Sateardb Confbil de.-^aerre qsi 
s^'eft tenu <« matin, efttels 'û^étéicem 
ebi qtsieie» Commiflaites du/Pajsedh Wisf 
tômberg. doli^eAt eshof ter les iCominl» 
dans de. chaque Cdl^nûe ;. à ce qins kl 
Soldats obfej^ent: une:difdpltne d^s pkk 
e^â'e , Si comm» ks^ Jaife di'Autfiçbé 
fournîfleûc eux mêmeS' les* Etapes j^- lo 
Eaillifs d^s endroits pur lès qsiebDs ^ 
ftnty ont ne^^ojrdiséde. défekdfê àleuiS 
habitans de ne rien donçer aux Tro» 
p€s de la Refae à» Hongrie , ni avan- 
cer aux dits. Fci^ucniffeurs fans wrgtà 
comptant, fur eet. Article Mr. de* Bo»- 
MQoy aftiieiic^ent/'à 'hÇom a Am-^ 
/*? . . , i ^ gir 



:^ un Canfi$l^nt:^â jëmoeDuc pour^Bsi- 
iluesrf|Véfe««uons, inaisla plnrâKteà 
•prévalu^, t& l'on a répondu àMr.de Bor-' 
fl^p'piwr juftiffieif. ia ccâïduite da Duc^ 
j& <la Wîrtfembçig , que dépuis ^uç difr 
J^reQt&^ Troupes ont paiTées par ce Pays^ 
IVjn a fait de très grandes, Confôtnmti- 
,^îpnçf^ & (Jue pour ie préfent , il 'ttyik 
dans Lout le Pays que des nouveaux Wèdi^ 
pB,'f^ 4eta«in JkeaUcobï> mfeux inflrakit ; 
poiic.c^ qui iÇft dfès autres :GoncIufians 
elle[% font de très ipeCi dé Conféquèhce^ 
& lie décidant que pour eequi ptutcon*- 
jSerqer le bon ordte , que les Commifiaî- 
res doîvQpt faire obferver aiix Troupes, 
s'ils ea peu veuf venir à bout. ^ 

; rOn vîeait de me .confirmer dans le mo-f 
fnenc mêûie que • les . ordres, fiint donnés 
pOiur détacher quelqiiis Compagnies de 
fîuiFards du Corps de Feftelitz/ & au* 
.très Troupes pour venir eh avant, afia 
. de. cîpUyrir le Magafin de LfeuflSsîi'^, lîoiii 
srtWtid même . ce Détajchenibnc poiar y 
graiîlportet .toutes las denrées, nçusdé^^ 
tachons une perfonne pouraivoir du réel y 
& aller en avant. 

^^ JVÏt* d^ la Noue a fait aujourdTliui fon 
entrée, & a eut fon Audience du Puey 
par politique nous nous fo-nmes abfen- 
lés l'Officier & moi , cela fait un "tort 
\ L F 6 ,con- 



ISA e A MFA G NE 
^onfitlérable à cet Officier, & même tMf 
fes Compagnons fe moquent de lai , & 
pourram peut être fort bien le méprifer 
par la fuite , faites réflexion , je vogs fiq^ 
plie , Monfeigneur ,. qu'un Officier nen ' 
^as du même Régiment eft attaché au- 
près du Duc, nu: autre auprès de kt Du* 
cbelTe , & que ces Gens- là foni? ben^ i 
Ménagea V 

. Du. tems que Mr. de. GraveF ét^ ieff 
nous faifioiis la pluie Ht le beau tesMi^ 
Its Chevaux, les Equif^ges^, tout ei^'; 
ëtoitànos ordres^, mais aujourd'hoi tl 
&ce des affaires efl bien changée / A^! 
^\ peine feulement veuuon^ nous recoft^ 
noitre, il efl: cependant fort i pvèi. 
por d*être couvert , la Cour a les yeosij 
trop attachés fur toutes: les démarcbi|(' 
que nous pouvons faire , & TOfficier , ^ ■ 
fi l'on en veutr croire le bruit public ^ 
bon ami de la femme du premier 
jbifbreferacaiTé aux gages , le Balltif nié* 
me aujourd'hui demande qui nous fbiM 
mes , pour, moi je n!y puis plus teiiî» 
«ela continue^ ^^ 

Jai Fhonneur d'être avec m relpeft^ 
Infini 9 &CU 



Mr 



DÉ G Oli^K*?/ FjriV ïj 1 



Mr. Crxvblu du Pai90ro AAfr. iTAsGjtltià 
' son i Jmbomg le £& .^tiril ^744^ 

MONSfili&'NEUlh 

^ot» nous fommes retirés Mr« Dalifiat 
^ & moî^ aîftfi que doms avons eot 
lHonneur de vous le man^der ^ & le Ma« 
gîftràt d'ici nous a dit qae nous y poi^« 
rions jouir bien tranquillement des droits 
ée la Neutralité, j'ai écrit à Mr, Vincent 
que notre Retraite n^etoit pas une rup^ 
tare formelle du Congrès*, & qu'il pou-> 
vmt affiiHrer tous les Prifonniers que Sa 
ïfajefté employeroit toujours tous ^es 
moyens pour procurer leur délivrance, âc 
i|ue nous étions également à portée de 
I bavailler en conféquence. 

Nous enverrons au premier jout ndtre 
Ironie à Mr. le Générai Comte de Ba- 
ihiany ,eiï^<milbrmké des Ordres du S oi," 
êc nous aurons Thonneur^ MDnfeigâôûr» 
«fevous enadrefler k copie, é^/j'attèn^ 
drai vos ordres pour ce qui me concerne 
parla voie de Mr. de Montmartel , . & 
je ne fâche pas que pour le préfcnt je 
f ttifle êtrede quelque uirilké Ici , pui& 
F 7 que 



que en fusant nion inflru6tîon fecrete 

blement mortifié de n'avoir pas pu réû{« 
fk!^ Afvqod^Âdn TBsie pbvlf le Serrke-À 
Sa U^Mut^jAxiA effec afiffi contrai- 
re à mes defirs. 

La Reine de |IoiK|ie m'a f^c dire 
qu'elle n*approuvoit nullement les termes 
fk)«t;j£( vet fetyok- d»$»^ mjs$ jr^îp^Qf&e ^ je 
fai^^:di&'jej à Mr.. de Ville qui n?« 
pffjkoit: die fafMift» ^çô; que je dois aus 
Souverains > & en particulier à JaReinei 
dont les Ancêtres ont hcôoré ma famille 
d*uae pf ote£lk)fl nn^liere.^ inais je fm 
w£& qm leRoji ^ qu) m^émpl^S^e dans cet- 
té Çommiffion , R'a .pas prétendu ^e j^ 
pftfle fotts J^I^nce les tçri^s^ Be^jn^fiiffé» 
l|ui font dadisto^ie^vQsd^cWatiolis, ^ 
jbrfqae Ton man^iue formeÙeme^t à Jhi 
Capitulation d'£gjrâ, & à la Çonvenû^i 
faite à Brotivin ^ il veut que je m'en ^ 
fi^qpe Qla^^mftnt^ & dans les e^jnvefflQns 
qu* marquent le. pjps . 1^. V(4lî^4# jS;. AfH 
fortir du refpÉft dû à te S^e ^e^ijàn* 
grie, je parierai: toi^jf>iirsdaiiw Ig&iftrçirt 
<|ui conriennènt.ait Grjan^lUi %Uiç^j*Â 
l'honneur de Servif. ^ 

Je puis vous affurer^ MojifeigijÊiir^ 
%UQ j'^l éjé très modéré à Vjé^d.tleMr.- 
4e<.Yill^ quî^ii£63:de[ i9£tuvaisL$e«mes .iSânt 
-.,.' : 'i ' fes 



D« 'COîGNy.;r>44- ï3t 



T 




l'ai Khoaneti^ d'étue avec ua pfofood 



mpeOty &c. 



Afr. & ChevaUer de la Touche à Mr. 
iTAil-Glfisoif, àBaJkkii. 

Î'àt Vhoooewïle vpup, euyoyer l'Etat des 
Tkw^« qui: fe iqox raflfemblées et 
Biavieire, po«r: marcher far le Neckr^ 
les f u'ellea îqnt deftinées vraifemblabler 
Bletft pour lé BaJ-Rh^n^ ou bien pow 
la Flandre, cet£«i.Wouvelite m» Yxem 
tfUte. : " ..■ '. . . • ' 

. On . mft PHtti^ d'une. aacrevYille df 
l'Attona^nfe^ qs/'un Cpr|fp à'eamfom 
5o<»ô, hordes- dçvw<? partâr inceflatfh 
ment de la Bavière, pour venir fa» l0 
HdU£..I^iû , & qijece Corps devoift f tre 
4of«ipi^ 4^ JSjKtHS^ i^ésiiii«}^«.. ...... ^ 

:.i * Dans 



• pansr ce Vpilinage tout eft eadâre tnuK 
Dtiilë 0n a Teukmeflt redoublé lei PofteC 
qui font dans- les Village» dttVoifiâage, 
ce qui paroit nacurellenienc annon^ar, 
q«»ev tes ^rroupes qui éWient danv les 
Villages de la Forêt noire s'avan&ent v^M 
leRhin. 

* Ofrme mande auffideV Allemagne qû'im 
Corps de Troupes compofôde soooyhqm*^ 
mes d'Infanterie Hongroife devoit mar- 
cKerà Fribourg, où l'on prépara^ dos 
Bateaux & des Haquets pour êcre tranf- 
portés; 

Il y a toute apparence, McmfëigAeur, 
qu'il n'y aura fur le Haut -Rhin qu*ua< 
Corps de Troupes îrrégulieres. 

lies Nouvelles d'Ulm portent que les 
Ennemis s'AfTembleht furie Lech piés de 
Jlhain , & qu-eires ne doivent fe mettre 
en plaine Marche que le cinq<hi Mois dto» 
ehain , fans que- Von fpche^ow le Ai k ' 
•Route^qu'etles {M-endront; < 

Mr. leGénéraldeNadaftyavifitédé' 
puis deux jouirs, giJnéfal^neht tous les 
Pdles qui & peuvent occuper dépds 
Rhinfeld iachifivemenf jufqu'à Neo- 
bourg. 

La défertton eft très grande à préient 
chez les Ennemis' qm font dans tes^ Vil* 

les^ 



les FQrfeftieres , da refte touc eft fore 

. -' ^, 
f ai rhonneur d'être wec on très re(^ 
peâueux Mts^cmsat^tsd ^ 

Etat dès Tf&upes Autrkhtçnm qtd fi fint 
4lJmblèes à Inghîftaden Bavière 
kz^. Avril 17^4., - 

Première Colonne* . .. ^! 

I, D ^gîmens / le Vieux Konîfecg , Bot- 
n ^ ta, Griiâné, Braui», lofantefie 
^^ Hongroife Forgath , 30p. hommes à 
II- pied de Cariéftatt , le Régimeiît - de 
)> Liechtenfteiâ é^eélui de Phiiiber tI}?aK 
>s gons , le Régiment de Cavalerie de 
s. Bernés 9 & -ceR^ ^ â*B{lerhazy Buf- 
sa lards* .. ^ 



Secm^ 



/! 



Secùnde Coltmne ajjhmblée k dit j(3$k ^^ , 
à Rbain. 

,;^ burghaufeir. ' 

^-- V. ^. *^ ' ' Cavalerie//. . 

„ LesR4gîmens(iei)icmâr&d€Franv 
„ jois de St. Ignon. 
: ^5/ ^^>r2& ^ens ÊSctavom à pied » & 
,, huit cens hommes de Carlell^tt à Che- 

vaL " ^ 



j> 



la Tmjtme €ctmié Jffii^èiée le dît jinir 
24. à Friper g. 

9» WRésim^s dé Harach deBern^ 

:• • /; . . ■ • •:• .> ... ..i , • 

„ Le Régiment de Wirtemberg. 



Ca 



I 
I 



Quatrième (MnrnjSfhnSHe^'dh Èà f4&< 
•■' •• ■IirpA«'rEKTB.'' • • - "'•>. 






ijç ^ginent de Maxe-H€!i|b&v df 
^:^ LeopohiDw»,! 4e Bareitlu : «< 

*j'( : ;.» ■., i'. ?;,•;■'{ .- . : •>■ -^.^ ^ t* 

î»: ; ' ■ ' * • •' • .7' -, 

„JURégîmeotd'Althatu . 

CAVAtERIE. 

„.Le Régiment de Charles Palfy» 

HUVSARIX^. 

„ Le Rëgîment de Fcftelîtz» 
„ Les Régimens d'Infanterie de Neu- 
>9 P^fg» deColIowratz, & celui de Lan- 
», thiery Cavalerie^ fe font auflî Aflem- 
9) blés le 24. près d'Ingloflad, pour fer* 
M vir d'Efcorte à l'Artillerie de Campa^ 
« gne. 

i> Les Quatre fulHltes Colonnes font 
^ ^ 1^ Coin* 



1i4« CAMPA GIS» - 
,9 Commandées par Mrs. lesGéfi^raoxd 
,, HohenembV) j& Leopold thiun , de Ba 
5^ nés , ^ &. de Grûn ,< doivent fe rendre 
^1 HailBron ^ Lauffen , Mxrhicky S; 
5i Canftatt; fur te;NtrcJcre. .\ ^; . \ 

V, ToNis'les^EiattfMaJOT^ 
,^ Equipages âé MK le Prince Chaé 
,, marchent.avee ]f fresmere Colosnei 

^ ToQs les Régiroens dénomés âm 
^ (^Jlicat ne fooépdintientiers^j i^iisqi 
^ plafieufsdâ; dibs:^égiiAetasoM.diéjÉâd 
)^ Bataillons fur le Rhui j où ils ont j» 
„ fês iTiyverj.te'Wêaiefîhofe eft à 
,, ferver pouf lejs Régimensi de Gavalct 
^ & de Dragon», - <teht- il eft rèfté'é 
5^ Efcadrons ,^ déca^t^^s àjàns la Far 
^ Noire. -^ * 




DE CQIGNTv J7||4. 14:1 

:Mr. de GmGtmàMr. l/AiiGçifçpKf A: 
StrâsbQutg le 28. A^riliii^. _ 

h : • ■ ?,'•*: 

T.1^ Troupes AotriçhieÀnes qui étpîeiMt 
p en Quartier en Bohejiie foiftaSirglIti- 
jjiepc en Màrçh!ê « & vieiineht an, nojji* 
l^e de 20000, hommes par^;A.ipl)^rg & 
|f areitiberg , pour gagner le Nèckre, ei^ 
jtre Hailbron , Lauffen <k C^ndaitt» où f^ 
tiendra le Quartier d'AiTémblée de ton* 
Ils les Troupes ^t la Reine 4e Hon* 
l^e, qui font defliii^es fur Iç Bas-JR^hiQ. 
r Je viens d'être affuré derechef r que 
Jes Autrichiens ne laiflerot^t pas plus cfe 
40. à 12000, hommes dans fa partie du 
Iliaat.- Rhin , & il eft certain que plufîeurs 
ll^imens qui font fur le Haut- Rhin font 
|/|9 Mouveaiens pour gagner Tiilingea 
Je le Bas- Rhin , il doit partir «uOi ces 
inursr ci un troîfie^e Convois de Ra* 
i«ax de Fribourg qui prendra la même 
iKoute des Pontons de cuivre , & jdes 
cinquante Bateaux qui font partie il y a 
idix jours , le troiûeme Convois fera corn- 
pofé du reftant des gros Bate^ox qiiû 
(|*pn fie faire Tannée pafFée à Fribourg^ 
fout ces Equipages 4e Ponts vont à Fil- 

Im- 



liogen pour être jettes fur le Neckre â 
CàS&iXt, ^^ettë^îèe^^eviemfeiSI^ 
mentna,vigable, lapreuve manifefteqae 
lés âtiirrdii«i»i'boâl»r^é^6iA jj|eè êlé TMib- 
pes fuc le. HirM-RhiB , 'C'dt tfà'iis k'y ont 
aucun Magafîn, &que déplus il n'y a nul 
ttï«âlgekiCnt|Jbiirc[Hlh f étiftiHèât ^6 

aidianii^j d^oA Iles Cantons iiâtiji^hkMs 

-^ ]A^-mi^ iùi té Mtmimèi a ^ 

ûa^jki'^ il 1» Auili lavaiew M tifiSh 
•«aie li(»^es ^^ réÈMe ^pput cô)n|)léh 
4t»-teS'È.égit»ens dës'^nfvfi^ns^il 4iàai- 
•Rbilij-'il y à 'éi|C'dë'r«mbar^àè.-dat!rli 
-^itoAr'^^ (fe^ tVfaguHhs qâë r<)ii iéta- 
-iilit%<L«fiffeti< à^ixhstcky'&i'Ctilt^Om 
i|fe îti»g AiNeAite, le éuCNâeWért^^- 
=•1*1^ >s'éttaït oppoïié viveflietat è t» igae 
lli iRa^ de Hongitie B'établk «a<%n Mk- 
Jjgafift 4to$' 4^8 EtâSs , on a r&^r<$rehté âe 
£]« fi(iW di^li mkit de Hto^ri^leâ p^- 
-ji^^ xéfafiUÊK de^ë que 1^ é^n[^ fié- 
: C(H4ëà k^faiite, & les iSéné*ti\ik hA«- 
: tiicihieBS cottdnuent <k donner léurft elr- 
ii^et pmt très MagdOns, inttis les entF^ 
-firenetaris «e font pas payés,^ 6n renla^ 
i>^Be i^ Co^ft^idn aUe^ cotfftdéraUe 
r â«»Bl'«S^£uti<>n désordres des Cënëlttiii: 
-^Àuiridûënb poiir4eslk9bi|ga6B«.- > 
<: . - Mr. 



JMù;. rçiefibot .de. May^çe .cil ext^- 
jj^meoe -occiq>éiit feke lever fe ÏKGfiee âe 
f^ ^tats & à ipetipre en état tAxMeàe 



i'. *\ 



.. ■.■: •'.'.. ^ ■. . •. .,-x.r : r 

& TiLW, â' BTf.' ■ iPAuësitsMi ^ « 
i', ^làmt'k ^kAvHÎ 1744. (' i 

1*^ l'homiiiir deffvons étf«!^er,'Mdfi. 
Geilr, la Copie d'u&e l,etjiere qtie 5"^ 
^ dei âomKMrâit , ^i vx>aB fertt mietâc 
iniûître •ce gtti s'y |>^è )^e }e ne le 

siunroâ faire ea v«m« fàâikfit'jp^ d'att- 

Ëi4t^ ■ ■"■ •/ ■■'•:« 

|*4i rUonueur rêtre, 4ke. 







♦ r|^>«- 



. > 



Extrait 



^ :CA^{BAGi^t 



à Mr. de Ticly, Mniflh du M 
à Manbeim. 




T e vingt du mois d* Avril le Gii^i 
• . ^e l^Reîûft dft'Holigrîei m. 4e 3 
henens^ àdix.JieMrc^ du matin ^1&(^ 
mander par un Major a la Ville de 
Bawçrt^ lequel Major fut dm le' 
^^i^nt de Sa Majefté Ifnpléi;iale_> 
^'^manda qu6 Ton iui fit vetiir fept 

Jeoîs du J^onftik ^éta^t anivés il 
icjfl»^» Mn.lefi^éfald« Hôftenensî 
faifoit faire le Compliment qu'il iuttj 
folu d'occuper la Ville, <&ainfiqueMn^ 
fe Commandant ;ivec le.|)eu dé m* 
. qu'il avoit, & qu'il favoit bien qu'ils ii*| 
toient que aj. hommes, dévoient fei " 
tirer, & que Ja JBourggiqilje dévoie 
déclarer, fi ella vouloît feifler enô 
volontairement les Troupe5 qui étok 
aâuellement devant< la Porte, ou noi^ 
on lui demanda une Capitulation,en luifitt^ 
fant connoîcre que la Ville de Donnawet^ 
étoit une Ville qui appartenoit à l'Empi! 
re , Mr. le Major répondit que Ton av<3ît, 
plaine Information de tout, & qu'ils n'a-' 

voient 



DE COIGNY. 1744. 145 
vOfent pas befoîn de Capitulation , & 
^'oa ne traiteroit pas la Baurgeoi(ie aa- 
&ement, qu'autant qu'on le trouveroît 
P^dtable & de droit; à onze heures eh* 
prerent 150. hommes dalis la Ville, lef- 
hjaels à midi occupèrent tous les Poftes, 
^rès midi la Bourgeoifie fut obligée de 
limer toutes les Armes qu'elle avoit,'' 
KBourgeoîs n'eut ordre que de donner 
Logement feulement aux Soldats, 

J Donnaeoârt fe'23* * 
Jvril 1744. 

!r. h Comté de BavieR'B à Mr/n-Ait* . 
c EN SON à Francfort le 28. Avril . 
Ï744- ' ' '' 

rhonnenr de vous envoyer, Mon- 
^fieur , un Mémoire qui éft'UB Portrait 
^ri de l^at des choies dans ce Pays, 
VOUS fi^plie dé vôuloiif bien le mon-' 
«r au Roi ? j'eVtre dans un grand dé- 
tail pour un Plan de Guerre , que je crois , 
qui feroît l'unique moyen d'abréger tout 
ceci. 

La Cavalerie de l'Empereur ne peut % 

téublir avec des Rations de dix liçurés 

Parr. /. G de 




j^6 C A M P A«NÇ 

de Fo\n , je .le-l^is {^fpfiHVda^Qt 4^ ^fSk \ 
tout/ cepen4af}( €|ile fé iftiofiçe i fKrài4kj 
7000. Chevaux ^& 50. £i[padFans 4efli^ 
ou 4e moins dans cette Cpn^KigM; e'^a' 
un objet; tvésJ9)p(Hrtant, fur- tout tcmi 
les Troupes ^ aux qu'elles nos Armées 1 
à faire, d'aHlçuri ce font ^es Ghen 
«chetés par Ja Francci» 4e fdrte^^ue«j 
écris à Mr. Ie> Maréchal de Co^ 
à Mr. de Vanpile^., gaejéie^côiit 
de prendre fur eux , d'augmenter là 
tien de la dite Ç^^erie, & -de U 
re fournir au taux de la iC|[Ly9.1çrie Fr 
çoife, vous connoiflez dépuis un loog^ 
tçms , Moiifietir, les featim^ d^ïr^ 
cren & fincerè attachement avec le qa 
j'^ rhonneuir.d^x^, 4(P 

P. S. Dans le mpmew il m'arrive 
tre Déferteurs de la même Compagnie 
Régiment deCo^dfé Infanterie , iis ^toii 
d^jà aurepçmir, & me^eMandoient 
Congé pour reotreridftns letfmce' 
France , ftns retwurner k kv;'>Gorp9^ 
qawd,»ême c'^t jétédans h mêmeJlé< 
gjnî^c, je leur «urbis r6fu5i, poifqueti 
ceia.eft d'jie tï:è4:inauvais.exempk, voufc 
pouvez vous imaginer, Monueur, to^i 
ce* 9l*^io leur ai, dit , je leur ài{MrOnofli'« 
cgsé, qn'iM JijùrQieuc /par éore pendus,: 



DE COIGNYv .ï744.^ »nji 

•à àimoiâic ^i^ùm^ pmÇim k^ Antil- 
cfaiens ne lea .ffi€^yroiéoC'4)as^ : 

.'«ÂTtt' h bwté 4e. me f^^ ff^veir Jes 
i»Deotlbrô da Rçls M: dïs: qu'il qipçn a^ 
ritei d^aut^es ', & jiifqti'à ce . que Xe fâche' 
la Réfbkthm que âhMajefténra' prifej^ 
jejir lenridooAei'iii ajicun iêcQMrit, j'écris 
àms. 5e moineW iiae J««t«e à Mr^ Ip* 

ra.Tendreipuhliiiud aM» rAr«»e, j&, je 
crois qtf ^ cèk.fera un bm: e^i^p. - 




^ Te né peux (toiitef ides fii^cé^dei Àr- 
,, J méfis de Flïtidre^ paiy(^ueje JÉloî 
,» les honore deifapréfèBt^e^ &ique jV 
,, x5o«nois le «de & Tampûr qu^ ks Fran- 
,^ çoi» ont pour .leur Maîtijec j: .. n. 
^ ^^' ^La Conqiiêfie rapide de^^tput le Cam;' 
,j.té de Nice ,eii. Itailk f me donne u^ç]' 
i^c^uile efpérance . d'iinet h^ur eufe Cam-^ 
,^ pagne »^ rin&nc icavaille pour lai^' 
„ Mr. le Rrince de Gonti pour fa Gl(?î- 
5, re, & cherche à juftifier le Chtfix du 
u Hoi, motifs bien incéreflancs. 



t4n C A M P A G îî E 

,, n ne refte plus que le côté de Ï^Ai* 
^, lemagnei qui êltcepeifckifit. d'une im« 
^ portance entrée /Je fiacrifice îmmen* 
„ fe que ie Roi û' fait jufqu'iGi d'Hon- 
^j ntnts & d'Argent déviendroic inutile^ 
^ fî les^Ennemis parvenoient à entrer 
,, dans le Rbyaume , bientôt on ferait 
„ oHîgé de courir an plus prefré^& las 
„ Projet» que fa M^efté fe pf opbfe d'ex-' 
3, véctitef ^^ahdreiy ferpiènt :inteirom« 
^y pus dkme f«$on1rfeft*^tiielle^{»ii£que 
,, la Gloire du Roi feroit commife , fi 
^ tes gnneiniîs youloierit en^qybr im &^ 
3, cours en Flandre^ & qu'il en vmflènt 
3*$ à Votrt, ils^^onnerdien'tJë'tems^à la 
3, Hbllandte , ^naibtenattt d^s TEoibar- 
,, iras de former une Armée- 
' 3^ Pouf obvier à jC^s încovénîens ;; il. 
,, faut i^- une lÂrttée t fa Majefté Im- 
,; t përiîÀlè ^uî Teroit compofée' âe^: i oooa 
„ Âiommes de Tes Troupes , & de 14000*. 
9> fi on peut'^iii pifoatnér iesjréparaticpBS. 
// dcèc eltés ^ont iiéfom iSciSQOoi Héflois 
,, à >'fôl(kjfiooO^Heflbi«&5Qoo. ftv 
yy latine |>ark noti^è^Q Ttaitè^ i2copk[ 
5,' Allênfaâds au fer^ice du Roi» que j^, 
,,• fôié elp'éner de commander.' • '■ \ 



DE^ COIGNY. Ï744. iT^ 
RicapîtulatîoKi ■ 



T 



^. Impémux» *. . * i40odr^ . 
„ Heûôis*» . ♦ ; . . 3000. > 

• „ Heffôis» .> i5aoar 

5, Palatins^. . • .5000. ^ ^. 

,,,Etrangerk , . . 12000* 

TotaL r • . • . 40000» HommeSi. 

^ * 2. V^ila-XHieArçiée de 40000. Hom^ 
,1 ^ne«*^eUe ferc^c deftjriée à. s'avancer 
.,^ fur le Lecliu V . ^_ ^ 

„ 2. .Mf . , le Majréchal df Côîgny peut 
',, alors âvec>fan Armée ^t. fair^ commo- 
,, dechj^t Us Sièges da V4eus:*Brir^elc 
,y & de Friboufg. ^ , . 
' 9-, 8- Um? Àtmiée % Mr. I0. Maréchal 
^,. de* Belle Ifle en Wcftpbalre, ét^iru- 
*,,.,iuq^e mpyem^de donner de la craîn- 
^, ce au Roî'd'Àngleterrey qui chérit fes 
,; JSiats d'H^nnovre^-de préférence à foa 
„ JRoyai^me j cette^ Armée contient auflî 
^, les Eleûeurs Ecçléfiafticjues, à çocn- 
^ inençêr«par çeki de Cologne « qui a 
„ bon befoin qu'on le fafle réflbuvenîr 
y, eiEcacenient de cequ'ildoit à fa Mai- 
^,^ fon & à fan Nom. ' 
. ,^ Quoiquace premier, expofé foit ua 
_ G 3 „ Plaik 



:5> 



iS^ ; C AVM P A ONE 

,, Plan Général, on fe récriera fiir les 

„ dépenfes qu'il dccàfionhe au Roîj^j'en 

^, demeure d'accord ; mais je le 

5, l'unique pour texmineriht'G 

,, on demenrjera d'accord aufli.ipi'< 

„ perpétuant, les fonds. & les 

5, ces de la Fraijee fe .tro*lvefoiiBnt 

yy plus épuifées encore, que par un 

3, fort co nfidcrable fait pour une 

mée. ^ . . , . . . .!. ' 

'j. Je vais détailler davantage ce 

3 y garde cette partie , & ppfii* «iisf^rî 

'^, fer à defirer, ii faut' fkitë nu 

3, vrai de l'Etat ou fe trouve 

^, TEmpereur & de & fi tuati 

' ^, Il voit avec un œil d'^|f|PP;^giJ 

-^yfe^afie CB PlânA*^& 

^, fe croit négligé, il 

3, eeflfe' par -les Ge*is 4dli Ck)ûf 

i, Mr. fe Marccltal iÉiRèkéildi 

^, tou8lui.deraamtent»e}*ArgénMk4« 

3, nier pour yAri»ée^^i^urdFîci «?l 

^, toujours martqfué , - feîT^lIlRîtAîdi fi 

i, font cniertient & fairségalPtfs; fe^'^ifr 

5, mîeps lui î'èprechent êii' quèigiïe fiço» 

I, leurs miféres, & kous Uiimefîïem k 

M Marché' à la Màiô. " ^ 

- ' ,, Ge Prince ^fe voit crueHeilaent 

3, gé de la Goikte, & fe croît tîarts ûM 

;, Erifon ^- th- effet fa* ' detoeuite''à' a af- 



DE COIGJfV; '1744. 151 

,j fez^fair, fiSiveht î! perifetjue le cha- 

i,i g«iii ietUera,'il # vnii^âele, mbin^ 

I ;, dté EvéAemerié heure lix^ferèit ^i^tiaî»- 

S tFè feà^ erpéfances', niais depuis Idng^ 

.Î5 tems il- n-a eût qte de trjftes Objets 

l^5J' devant lui.- ^ / . 

- „ II- voie liiie Guerre offenfive en 

i, Flandre & en Italie, & il croit qu*oa 

V, s-'eft -détérmîhé à la: . Befèn-fi ve fur 

,; cette- (Frontière; alorà tpiltës ces ré- 

•35 flexions le défes'^érénc,' îJ-fo voit^ans 

i, Efeits-;- entourré d- Ennemis-, cenx'qoi 

„ ne portent pâ« les. Armes- contre lui, 

jy fontprefque tous^de^ Pîtrtîfans de là 

5, Maifon d'Autriche, H fait' fréquem- 

5, mène des- leftures de piecîes empor- 

V, técs^ violentes' i lâm* ê^Bxd^ pouV fa 

$; Perfbniit & pour fa' Dî|m*té^i il; ne 

„ trouve pt)ihE (^Jiïtùëe à Ta^ fête de la 

^, qu^elle il pou^roit également fe faire 

yy rèfpe£tér, i& craindre; niaise aticbn- 

f 'jy trdre fes. Ennemis le faivenc de Re* 

j •„ traitei en Retraites, une partie de 

• ,, fa: Fàniîlle couchée dans te Tombeaa 

; ,j Tarinéié;panîéè*, rinqûiétude pouf fom 

j „ FîS unique qui n'eït point marié, le 

5j faifît de tems en tems bien vivement i 

I, toutes ces raifons Tont plijs que fuffi- 

31 fautes pour alpattre le plus .fier -courà* 

ty ge & comme 'cfe^ Prince cft d'an tem* 

G 4 ,, pe- 






152 CAMPAGNE 

3, péramenc vif, il a*yapasdejour»oJi 
^^ elles ne fe préfentent à fon Elprit^ & 
,9 c^ell alprs: où il efk dans le dernkf 
,» défespoix , de voir que l'on fait des 
^y efforts par tout y excepjté dans les Lieux 
„ où il efî, c'efl: donc non feûjemem; 
„ pour fon intérêt & Çà vie même, qui 
„ dans les circonflances préfentes fon|; i 
^, d'une grande conféquence , mais auffl 
^ pour la Gloire du Roi, quejepropo- 
^, le ce Projet^ qui veut être approfon- 
,., di , ^ en conféqueuce i'entrfS: d'avan- 
,, tage dans le détail de l'Armée j quet» 
^, que Miniftre qui comme moi fera obU- 
,^ gé de rendre compte de cette Armée, 
^ fera toujours accablé des plaintes fur 
5, le manque d'Argent , & courera fou* 
yy vent je rifque de déplaire en France» 
>, par fes importunités & fes repréfeûtar 
^ tion.^. On lui dira que TEmpereur 
„. s'eft contenté de fix Millions , pour 
^, l'entretient de fes Troupes, que la 
,, mauvaîfe Adminiftratîon des Finan- 
^ ces de Sa Majefté Impériale, eÛ: la 
,,, caufe'de tout-ce défordre, & qu'enfin 
^, le Roi n'en peut pas faire davantage, 
,,. on reprochera même .au Miniftre qu'A 
^ imagine que les fonds du Roi lent 
3,, inépuifables, & pour trancher court 
:^y '^lu'o.ri n'cm veut pas faire davantage^ 

' ^ mafs 



]^ :i^îus^qa'eu. réfuke xW ^ avant rqu^'oa 
,,. aif p|£^^^ néeeflitç ^^s fëcpurs^' 

,|. j^^j^aen»Brit .prèfq,ue îautik^ ^^ & unf ' 
,^* cmjurôe^-Arm Impériale dS:"! Ivor^"' 
3^' a état de Servir,* la fitiiatîo» préfente" 
„ de la dite Armée le -prouve,, fi eettc 
„ fîtuàtjpn .e,fl ^délicate pour quelque 
,, Minittrè du Roî cjue ce foit ^ cpmbién 
1^ h'ell elle, pas pWs eniferraflànte pour 
^ môiV- qu'ion .peut ^^ireaifé atta-' 
„ : ché à 1 Empereur , 'par ma Naiflance ^ 
„ ,& quel .travail affreux de itie trouver 
3/ entre les -plaintes de Sa Majeflé Im- 
^ périaleV o^ le« reproches que le Ror 
„ pauricàtj,me faire; j*âypue que cette^ 
>, ; djEjrttijêf e^ Jr^flexîon ' m'accable l & cj^ué* 
,, ce! iferbitjnîje treufer un Tombeau çer- 
„ t^q^,' ^ue de me Ies>yarf eflïij^êr i fî' Sa?? 
„ IVfajefté connoîÛQit |e -forid de mort- 
„ Cœur, elle feroit bien perfuadôe dé^ 
i „ ce que j'ofe avancer. Je né parle par 
„ des embarras & dès/peinçs'.îOà 6p. eft' 
„ expple,- orfefffaîVpbur cera::ppûr:fer- 
y^ vir jbn, Maître ^ pou?:; i^fe 'fwi.tbmber' 
i^ doaddaiis le cas de cette rî^partîapnr 
35# d'Argent^ qui fera mié fburce inépui^ 
^ fable de difputéSy & qùL èft'Une Me'-^ 
^ re à bqixe. pour tous ceux.quiien? feront: 
y^ chargés, il n'y. a d'autres moyens <jue^ 
^ de. pe plus peiilèr aui$x'MyiiQn&3,;.(Sfc 
- •^; '^'Gs "^^^"^'^ '>U^6i 



„^ qué'le Rôl charge fês |iropre$;i3fewd* 
yy rentretiènt de teito^AméèiWMsqe^^ 
yi Ûé elle même, fs^t qneY^iréSettf 
,; pîûs dTE'tats î & qu'il n^éftTô^ddtû'éoe^ 
^l par la Ftance ; aînli à quoi ftfvèiït ter 
,^ difcuflîons qiièil'tta a â cet é^^ ' 

^;. de Chagrins n*ép^gnè fàr^ -pBà'^ifbû' 
,i établiffe. doùcie SR de fcytiïïn^ftau^ 
,^ fen, en:qualité'd*Ittfrrtsfbétiri;Fcmtaibi« 
,; qu'il fait dé]^ 'rfà'oft' inVôîe: mx T^ 
i forier Ôc un^W^^ei'^fèra. la^ 
; Fonâioi^ d'Iptendant^ il ferôît à fôu* 
iiaiter que ces ' di tfèréis Cffitier^s fh£^ 
fent lefs deux' Ifatiguei; atersf.mbii'tira^ 
vail, dé^érYiÉ niMl feulèiiièWMas^iÈ^ 



5* 




>) 



n f «KT.f .'^' FJ^.T^'T'f ",**P^ jjLa^ii jur^jc** 
,, ché^&^IÏ (fè^rtaà)îè j je iie.doîs pout 
,, cacheri<l{i'ôîi te qrbiç'^intëréifô,' Âcr, 

« PoHtjq«é ,' ;^^s la qi^ëiy ^ Je n^'^érois/^ 
j> Ra«Lciuiï*e.içelfë;[ ^rôcci^'e autànc 'que 
,, îk !GfWe, .ii'fe; croit Je fetijp à ftai Ai^ 
„. rpée capable dji âétaiî , . &r lôr/qoe te 
,, moindre çhpTeJte eontrarié, tt çrf ttta?* 
>> jpiîrs pîrêta fç dériiettire diu^fô)1ïttrtaiï«^ 
„: deteenc. ^v<HIi!'îè' ÏMéiu^iMiël de 
^ ce que je'f>xcqj>^^^^^ Îe-Rd» 



13 



DE COI.GNY. T744. ISS 
„ le rehd Maître, du plus au moins dfe 
^, l^rançes, &:cDmï)ore une Artoée, tel'. 
^y te qu'il la veut à l'Empereur; cepeiï* 
„ darft il faut cjue je repréfente , qu'au 
,, cas que mes idées foient approuve'es , 
„ qu'il eft de la Gloire du Rôî, de' ne 
,,. pas exiger de TEmpetedr ^l'abandon^ 
I, xitt fesr Vieux Officiers, hors d'état dà 
.i,^Swvir,iësCapirulans & ies Prifoiî. 
„ nîter's dé Guerre, je croîs qu'il èftînu- 
51 tîle (fe dire, qu'il eft néceflaire, que 
9, Sa Majefté entretienne à la fuite de 
5, cette Armée, un Corps d*ArtilIerie & 
„ de quoi .la fervir , avec un certafii 
5, nombre d'ingénieurs, car félon nioii 
„ Projet., Brilaçk & Fribourg^ pris; 
,, TArmee Impériale fur le Lech", elle 
j, n'eft pas pour y refter, & Ingloftad 
5> & Pafraw font les deux Places qui al^ 
j, furent la Bavière , je rie croîs pas mê- 
j^ me néceiîfeire d'entrer daijs le Pays, 
ii mais longeant le Danube par le Haut- 
i, Palatînft3U|| on s'afTure de ee Fleuve, 
i^ & des deux Places font tomber héceC- 
V faîtemèrit lé refte du Pays, & que le* 
i> Ennemis /eroient forcés d'abandon- 
i) neri peut-être cqnvien droit- t'il alort 
ii que r Armée de Mr. le Maréchal de 
3i Coîgny prit fes Quartiers d'Hyveï ert 
n Suabe» cequ'ilpourroitfortaifémenc, 
G S ^ ayaat 



tsi$ X A MP A GN& 
,^ ayant Fribourg derrière lui, la Vallée 
^ de St. Pierre pour fa Communîcaiion 
3, affurée avec la France, & enfin tout 
,, le Rhin dépuis Huningue jufqu'à Ma* 
„ heim. 

. ,, L*Armée de Mr. le Maréchal de 
' y^ Belle Ifle , auroît dès Quartiers très 
^ al)ondans dans la Weftphalié*, ic fë- 
^, roit peut - être en état d'àçîr dlns là 
,, Pays d'ITanovre , il en auroit toute II* 
5, berté, (i le Roi de Prufle s'avanee 
„ vers la Moravie, là Reine de Hon- 
.5 grie alors, ne fe croiroit pas en fûrerf 
j, à Vienne. 

,, Je n'imagine pas tirer de mon îma^ 
„ gînation cette .Armée de Mr. le Ma- 
yy réchal de Belle Ifle en Weflphalie, & 
,., Je fén5 bieq pour qu'elle exîfte , il 
^ faut que les Conquêtes du Roi en 
j,.^ Flandre aient leur libre Xours ; mais 
y^ comme elles feront rajyides,.c*eft pour 
J.j^ ce tems-îà que jp propofé cette Poff- 
,^ tioB d'Arinée en Weflphalie,^ au refte 
^ce Projet peut ât doit ê.cre marné prf 
jjj de.s pjùs habiles mains que- le^ micn- 
'^i nés ; je luis. trop, content fi fiir oa 
^ fimple Cannavas ^ j'ai occàfionné un 
„. Travail plus utile à ma Patrie & àmoir 
«Roi. 

'.^ ■^ . Mn 



DE ÇOIGNY. 1744. :i^ 



Mr.deGETHs\c à Afr. D'ARaENSOîL^ 

au Fort • Louis du Rhin le 29. JvriL 

1744- 

T es Nouvefles que j'ai xeçu pat le dcv^ 
*^ nier Courier, Monfieur, me mar-^ 
Quent que les Troupes Autrichiennes/ 
font en pleine Marche^ & doivent mar- 
cher vers Hailbron fur quatre Colonnes; 
les dites Troupes venant Us unes de Bor 
heme, les auxres.de la Bavière, ôc au- 
tres. Pays de la Reine de Hongrie doi- 
tent former les dites Colonnes àmefure 
qu'elles arrivent, & leur Rendez- vous 
eft à Rliain près de IJonnawert. 

La première Colonne en doit partir le 
28. du prefent Mois , la féconde 1# 30. 
la troifieme le 2. du Mois de Mai, & tz 
quatrième le 4. du dit Mois, par unLet? 
tue Ton me marque, que le Total de ces 
Troupes efï de cinquante mille hommes, 
& par une autre que Ton ne croit pas 
qu'ils foient plus de4ttarante mille honv 
mes effedlifs, 

L*on me promets de ni*envpyer le nom 

des Régimens, qui doîVejai: compofer 

les quatce Colonnes, les deux premières 

G 7 paf- 



iyS CAMPA d^Nfe 

pafleront pat le Comté de Holloi lequèf 
^Ûmitrophe du Cercle dé Franconk^ 
côtoyant les Frontières du Wiitemberg, 
4es deux autres paîffeftt pir le WirtM». 
berg même, dtevant gagner Hailbroo, 
d'où elles détermineront leur Marche pour 
leur yraie deftination , c^ que le tems 
nous af^réndra-, fuîvint le* ai^arences 
/dans peu. • .... 

< Tous lesMagafînî &^A-jiprovîConne- 
mens faits dans le Wîrtemberg doivent 
^tre généTâlement transportée à LauSen, 
Tes Entrepreneurs ont ordre de nerîeii 
iougeji ayant, qu'il' n'y ait uneElcor- 
te des Troùpes\Autriçh5ennes pouifid. 
Couvrir;' ./.>=•> 

^ - Les^ NbuwlTes- anilonoée^ du* Majg&fii* 
de .Hingtren'près-d'Ulm fS confirmenr, 
Ton dit qu'il n'y: a point de Colonnes- ré- 
glées pour à^Tér clans leSwarlwuld; mîus 
tjfue: les- Régim^ns deà lCroupesité0élà 
tru ^ufffe^'cpii ponn^dnt îêrire cfe^ti^ 
pour' y alTer s'klTeitthîerànt.à.EïWk^ 
pafferoiit àCMédslifagueh^Viiîfe'dU^Wâ- 
tèmberg, d'où ils çotitînuéfbhjf'lkm 
Marche vers Voilingé^n, où ils fôrnj^ 
iront qn Camp. 

* L'on m'ajoute que V6n envoyé 700. 

l^uintaui Refondre à Frifcourg qui Ibnf 

Venus par le Tîrôl> .(gitiè Foh y env^dye 

: aiiffi 



tes; j'àiifai- Chonoèttt'de votife- feà rendra 

«ènB^lé.' : ? i--il ^ ■• • • '■■ 

' l'aï rhoiîiiêuf d'ôere atec "nn refpec- 
XWUx4te«chetûeiM;, &c. ,, 

'P; S; L'î3ri me manâé de Strasbourg, 
((kt fes^Trou^ësf Antrîchîennes indiquée* 
pa*"le '4ei*RÏerEiat que J'ai envoyé, ti- 
téûs delà Bavière pour venir fur leNec- 
Itré, eiitre' Lauffefn & Canftatt , font 
parties le 25- du Mois pafTé . de* leurs 
Qu&rtîiersi'* Les Colonnes qui devoîenc" 
prendre leurs RotiÉés, par les Etats des 
Gèrdes de Suabe^' ont reçu Ordre de 
jjirfendre' pit la Fraînbonîe, ce qui dénote 
d'autant pluis la Deffiinatîon de ces Trou- 
pes fur' le Bas-Rhin;, ée Changement a 
' été ordonfté fur les viv^s Repréfenta- 
tipns que jes' Gerdes de Suabe ont fait 
*^la Geriérâlfté. à- Muffich» contre le 
Paffage des Trotip^es- Aptrichîènnes. 
'' Les-fii- hiille-^honimes qui feiit fortît 
des Quartiers des environs de Fribourg 
font allés à Filingen , où l'on fe propofe 
d'établir un Camp d'Obfervation de dix 
mille hommes. 

JL'oa fe propofe encore de laKTer un 

Corps 



i6o CAMPAONB 

Corpts de quinze xmll^ hommes e& Bavie» 
re qmi formeca foa Camp) lur un Caat<H» 
app^Ué L^Q^eld » ou Qhamp d^ laRiyie- 
re de la Lech , à trois lieues en déjà d^ 
la Ville d'Ausbourg. 

On ne peut juger* du Nombre des 
Troupes Autric£iennes . %ui font deffir- 
nées fur le Rhin, que par les MagaGné 
que la Reine. c}e Hongrie a établi vers 
ce Fleuve 3^ il s'enfuit delà qu'Ella eur 
verra; très peu de Trouas fur le Haut- 
Khin y. où £lle n'a d'autre Magafin que 
celui de Fribourg, le -quel ne condeat 
que les Aj)provirionnemens néceflaires i 
la fubûftance de la Gamifony aa'cas 
d'un Siège , il, ne ie trouve dans les Vil« 
les Forreftieres que le xvéceffaire, pout 
faire fubûflcr les Troupes qui font en 
Quartier dans les environs; il n'y a donc 
que les Magafins de FiHngea qui con& 
fient en très peu de chafe, & ceux cU 
Candatt, de..Marbach. & de Lauffen^ 
qjii^ne font p^ capables de fournir ï% 
SubMapce: peudai^t. quinze jours, aux 

Siajc;re CplonuQS qui arrivent fur k 
cckre.. 



Ifir. 



DE COIGNY, 1744. i^t 

Mr, le Comte ^e BÀviEnk à Mr. (ÏJ^vl^ 

G. E N s û N , à Francfort le 29. Jvril 

1744- 

J'ai reçu, Mpnfieur, car le retour de 
mon Courier, .qui arrivahier atf foir, 
4euxde vos Lettres l'une eâ date db 25* 
& l'autre du 27^ parla première vous, 
avez la bonté de nï'annonçer ^ue le Rox 
trouve .bon. que Mr. de Langduigshaufet^ 
refte ici , en cas cjjiie Sa Majefté Impé- 
riale le defira, le dit,Sr, Langclingahau-- 
feu efb parti hier pour Ehilisbourg^,. afin 
ày|iiirçla;Rcyué.des. Troupes de VExor 
g^ereur, avec ordre de ma part de vpû$ 
CTVôyer , Monfieur , - eix «droiture les • E? 
tacs jufles de toutes les ïroupes^, /des 
Notes fur ce qu'il pourroit leur man- 
q.ufir, des raifona pourquoi, & avec, le 
tetns îl vous enverra un Portrait des Offi- 
ciers, ,de la manière de. fervir des diffç'* 
rens Co/ps, il doit pouç ue point pçrdre 
06 têms, m'envoyer cA même te ras ^ 
qu'il ai l'honneur de vous envoyer toutes 
ces pièces doubles, afin que je fois à? 
portée de travailler auprès de l'Emue- 
^eur, àredrefler tous Ie«: Abus qui pour- 
- ^ soient 



ifô .C.Alfl PÀ G NE 

roient s'introduire dans le Service, fc 
^fte de la Lettre ne conlient que la récep- 
tion des. Billets d'honneur au Sr. Darias* 
& ijue yons ave2 eu la bonté de prcncke 
les rtefbrei^fes'phisconvertaliterace fiijet, 
La féconde Lettre tépond en partie l 
celle du 20, que j'avois écris en chiffre 
vous m'y donné la Ccnlblation, Mon 
fituîy de me "aire que SàRfejefté a eu 
beaucoup^ d'itténtion âma^ Dépêche, â 
qu-'Elfe* honorbît dfe Sa^Gônfiancé ce qn 
vertoîl xïei'ma fart ', =je ptiis^ vous ■ âffiirft 
que ce fera toujoùl's- Fèxa^ vérité qtr 
tne fera parler, & tesiiifétôts de Sa M« 
Jefté qui animeront tons- mes écrits 
Vous.réjette2f, Monfiftur, flir fe Mînift! 
des Affaires étrangères, & Iw Mr. j 
CoîïtrJDlieur Général ley nioyens de pod 
hoir répairér Tém où fe trouve Sa iSk 
jefté Ittîpériâfe, par le défaut de rnoyes 
jpoui* intretenîr tes Troupes , & je A 
fuis entré dans un détail étendu , qù 
'parce <çie le Militaire eff fi fort lié «a 
la Politique, que je nepouvois quafi é 
brire une Lettre à Mr. Amelot*^ qtieji 
vt)us râppellaflfe ' dknaf la Lettre que j 
Vous écrivois, prefque toute laDépêch 
due j'avois envoyé à ce Miniftré , cel 
lait à la vérité lur peu pluy de travaî 
pour mei ; mais àuffi de cette ttuuûexeS 



DE rOIGNY* 1744- . X^ 
|e ne vous laiiTe rien à délirer pour être 

Vous m'avez donné un grand foulage* 
43aôlat ;. Mofiftefur , de mrapptenclre qu'oft 
feroit -déftendre de ^Straibourg ^ par le 
Rhin les /Fouràges ., donc TArmée de 
l'Empereur aaroit befoin , il eft certain 
que de les faire venir de Landau , la cho* 
fe n'étoit naturellement guère prati- 
cable. , :/ :. • . . 

Je ferai ufagedaris le tems des Ré- 
flexions que.-Yoïis faites, Monfieur, au 
Sujet de TElefteur de Mayence , des ap- 
provifctoémens qâ'il a fait v je joîn^ ici 
un état de la Route, que tiennent les 
Troupes dé^faJRàine de Hongrie, qui 
marchent fur le Neckrê venant ae Ba* 
iriêref ,L jtf^:ttbe'Ctoî)ireMfâe;d& <e, que 
^'ai reçu ,4'JÊmpefeur eu rejàit debout c^.- 
tjés; mai$ ilsfont fî direâtement coflf(raL< 
' ires les:, uns aux autres , que foliyent je i^e 
les mande, point à Mr* le Mac^hal de 
Coignj^ , que je |ettérqi$l datas. Vtmhai/^ 
ras ^ <& (|tte j'eJcpoferois^ent-êcre à:(uï«t 
fauffe djâiatche. ,: . 

[ ' J V rhonneur d'être avec uâ refpeàr 
tue^ux Attachement;, &c.. \ , . 

P. S* J*aî commencé aujoufd'hnî tfear 
voyetiàJ4irDiKli$irttesJ)^aliJM. ct 
^ .. Routé 



jittt C A MB A G NE 



Route pour les Trmpis de la Reine de H&fh 

gm^ qui marchant fur la Rivière du 

Neekrej venant de Bornerez 

Prenùerr Colonnes 
,^ Dé Friberç, par la Saabe/ 

Seconde- Cohnme^ . . 
,9 De Rluua » auffi par USuab^^ ' 

^-V TroifiemeQ^onnr^ ' ' 

'^ ;,, Partira le !«:. jiiii dlûgloftad, în 
>, le mêifae jottr à Gaimershaim r te 2.1^ 
„ Canftein , & y féjournera le 3. iépen* 
9, daDce^ det Bavière. Le 4. elle ira i? 
)r Dtéfàrty :prè«» de^ Papenheim, d'ot 
„ il dépend, le 5. kWoJferftatt & Pc(y 
^ kingen^ .54^jeuroéea;Je (5; dëpendaa^ 
„ ce de Neabourg, le 7». à Hamsfurt, 
p le 8. à Kreifelbach, j féjournçra le 9- 
Le 10. à Sèidelsdorff, k ii, à KeilS' 
beim y féjournera*fe 12. Les endroits 
^ cirdeflas fotic.de ia Dépendance d'An- 
99 fpiaçfe» te.ï34.eJIAeira.stGelûii^i^» 



9> 



>9 



DE COÏCPNY; i744^ 1«^. 
i, tre deux Montagnes, deUdépendan* 
^k^ de «UaUe en SuÂe; le 14. i/ WeCl 
„ ternach, y i<^cHirnera le, 15. Le 16. 
^, elle ira à l^ngen Beutingen, ces 
^/deiix eadroiis font de h Dépendance 
fi de Hohenlôdi* ^ -t ^ 

' S^uatrîme Coîotmu 

;, Le 4. de Mai elle partira de Dié- 
^ furc à Beri^iûg lé mdmeijqsâr dépen- 
^ dance du Haut-Palatinat. Le 5» à 
I, Hafstetten i^rès de Hilpolftein , dé- 
i/pendancë d'Anfpach. Le g. à So^ 
j, mersdorfen coàcartrénce dé Weiden- 
^, bach) y féjournera le 9. de la dépen- 
yy dance d'Ampâdi. Le iô.t Vehlbeig 
„ enconcifl^nc&ilmMonaileredeSouJip, 
I, mên^ dépendance ci-deflus. Le ii. 
I, à ReinAui^ &: Wéttringeir^^^ 
il nerale 12. de la dépendance de Rot- 
1, tenboutg. Le 13. à Hetgnthîéiba^h 
^ & Montfingen ^ te 14. à Beutingen 
jf*av«c fa Concufreace oofdinaîre , y fé- 
n Joamerà :1e. 15. de la dépendance de 
^ Hohenloch. Le i(î, àStein fur la Ri- 
», viere -Kocher de la dépendence de 
, Wartemberg. 



Four^ 



t€S .Ç AMTA-GNir -^ 

Fmnitiàe. as ià BOb'^àtcSdÂ, ■.fpurjâ,, 
. . Tnifiemei^elmeK >■■' ■ 

' „ Mrôp î<»tte« «te-PaiJIe chacune df. 
j, poids de vingt Livrer • 
„ 1080 Cordes de Bois. 



Four la Quatrième Colonne. 

384 :BiiKil£s dé ?ai] 
jyi^ï Cctfëos de-Bois, 



^f ±6384 ;Bott3&K de Padilbii ^' 



JW A» Cinqmme OélmnB^^:^r^mUTt^^i^^'. 

T • ,' . • . '' ' • ■■ , ' . '^ . 

'- Sïïctatki^ifion/d'Jrtilki^^ .t 

- %^<f ... ... „ 



^^Lfr"^ 



Tr#. 



DE :COI6J»Yr T74t* fgf 



:^ Lp jGéHérsî Veld J^échjd We»<»; 
i, nant Daun. 

,, Jeune Koenîngegg. 

j, B^f OB de St. ^jifio. * \ 

3, Le Générai Major DunglCf 
; j, MarcbaU. .; - . , - 

^, Tornaco. 

3, Koilikreitter* 

,> Tampfs. 

3, Régimen? d'Infanterie, Je Vieux' 
s^ Koenig«egg pamra le zo. Avril, ^t« 
,, ta le ai. jRraun Je a a. Grune le ?3» 
^ Forgatfch le 24* Colonel des Croates, 
«, Bonzonxle24. Bernés le 24* Lichcen* 
^ ftein Je 24* Philibert le 26. Efleriiazy 
9) le 26. 

9, La quatrième Colonne partira de 
5) Diéfurc Général Feld Maréchal Lieu* 
9, 'tenant Comte de Grune. / 

„ Mrs. Philibert, Meligni^ Bibla, 
,, Spada Généraux Majors. 

3, Régîmens d'Infanterie, fe mettent 
,, en Marche, Maximilien de Hefle le 
„ 23. Avril. Leopold Daun le 24. Mar- 
„ chall le 25. Bareuth le 26* 

„Ré. 



«98 -^C A Mf A Gîîï t 

.^, ItégîmeM de ' Cavalerie , Charlq 
^ Falfi le 25. d*Avril » Akhan le m 
„ Fefterlitz le 27. 

„ T<>«e8«s TfwpesVa&niWcront 
^>le 28.aux environs dînglpftad&de 
i^ TDiéfurt à leur« Rendez* vous «rf* 
3, peôifs. 

Ingk/lad ^e^. ^W/^1744» \ 

;, Le 25. & le 26. il campera di| 
^j nos Quartiers 8000^ hommes dft< 
,, troifîeme Colonne; on amêmepréfi 
y ré ici le Quartier pour le Cointe4)i 
3', i|uî les Commande; ces Troupes 1 
,V '<îâmperont foivkftt ce qtfS 4 été r^ 
,*/ dans la Routé) la quatrième ColdA 
jsquî s'afltemble près de Diëfuirt é 
3, fervéra te naême ordre; le ^4. Aviôi 
^> Général de- Berneklau -partie de Ml 
^, .nichjpour fe Tendre à Fribourg, 




DE COIGNY.' 1744. tep 

Straibourgk^io. Avril i^^^. 

Je^n'irpoînt eu Thonnear de vous adref- 
fer, Monfîeur, les Nouvelles qui 
nous foiït venues' par le Sr. ÎMar^ifet ; 
&chant quelles vous éto|ent' régulière- 
ment envoyas; irréfûlte enfin de cet 
Nouvelles , & de toutes celles que je te* 
çtfis parihes dTflFèreris Correfpondans, 
que^ les Troupes Autrichiennes affem- 
Wôis ftir k Lech^ fur le Danube, ont 
reçu leurs ordres pourfe mettre en Mar- 
che fur quatre Colonnes , là première à 
cfe^ue Véh dit a du partir hier, & les 
autres fe mettront en Mouvement le 2; 
du mois prochain ; la Route de toutes 
ces Troupes que J'ori feit monter après 
de ^cînqùànte mil lé ■ hommes , eil dirigée 
lttoiidé^|>ar 4a Fi^aftèonié ; & tnoiûé par 
lôCèrtlè de Suabe far Hailbrôn , - où foa 
fait aînfî qu'à LiufFen tranfporttr toutes 
les Provifîôns de Canftatt , Marback , 
& autres Magafins il ne paroît pas par-^ 
ce que Ton mande, que cet Amas dé 
fubfiftances puifle nourrir tout au plus 
deux ou trois jours , le nombre de ces 
Part.L H Trou- 



J7P ♦ C A.HCP A G NOS 
Ttoupes;; ainfî on ne peut fuppoferqttt 
Ipur Paflage, ou hieB^u'eltes ftar^ 
ront les Terres de l'Empire, foit qtfeUei 
^epiei^enc cfons c^cce'^p^rcie^ otfqa^ellil 
fe portant ^Ileurs, . . 

Si quelques circonflances me forçoifit 
de pîifler> de i'autre c^%é du Rhin ^ i 
xne il me ieroit difficile dy faire fubj 
l'Ajcmée des. Fourage/sV. qu'il me fâui 
lirer de T Alfàce j je^ vous d| 
iAoufieur, 's'il y aûroit . de$ .o 
tions affez fortes, pour qu*elfe$ p „ 
m'empêcher d'y fçuiag», ïaMceÊï 
ro,e feroic pas aifé d'y vivre 4c ci fi 
épuifer l'es l^agali^s de Get|ev 
yince. / ..... 

/ Sur le.Traafport que Ton Ëiît à 
Ijron des Proyifions ^eftinées aux Ti 
pes Autrichiennes, je penfeqijô Mf- 
SeckendorfF pourroic fojrt ^fement '" 
ter ces'Mag^fins par un JOétaclK 
des Trom)eS'dePhi^isbourg| (Sf J6 
ipandé iJijIr. le Comte de Ba^^ere i 
çp, fair,é'ru^ge qu'^ jugerpit , cojiv^ 
ble. '\ ./' : • ■ r ' 

U nep^oîc^aç d*un autrci côjté que 
Autric|i^ns penfent à hiÔêr beaucc 
de Tijoi^pejs. fur le Haut -Rhin, les ft 
gimens çiu^.y fout quelques Mouv^efl 
iju'on àiXi éitfQ T^ar gagner Fillipgôn 4 



)^ B9S«I^,: & pQ ajouta <fjCh leur pl^« 
ce Ton en vena.dAs Trouves inriégulie*^ 
ren}: QA iUt àiiiE qVil doit p^tir dans 

?eu un troifieme ConvAkde Bateaux 4e. 
riboutg qui prendra la même Route des 
Fautons de Cuivre, & des cinquante Ba- 
teaux qui en font partis il y a quelques 
jours, & qui <mt été tranfpprt^ fur }C 
Neciare.. - 

' jL'EIeiaeur dû MayeiÊice eft* extrême- 
taçm jKcixpé k ^e lei^r la Milice de 
fes Etats, il fait âuffi raf&mbler beau- 
coup de fubfiilançes, & tous fes fujets 
iMit ordre 4'avoiriJesProrifidns pour unf 
Anifée 5 il a foin de Eure fltotBe waM &i 
îkattQiiteib&AmUerie* ' 

.r » '. •;: •;.. ..-'::: . ,. . ^, 

cereattadi^nent, i&c» 

, P. S. Je VOUS r»niroi#5 MoHfîeur, le$., 
obfervatio|is, que vous m'avez «dr«0%e«: 
for les Camps que nous jpôurrions ôccu* 
per en Flandre > avec les Déhîafches 

Si peuv^eitt s*y faire ^ cet Ouvrage a été 
t dans un tems oÀ nùxm poûedioas «te< 
Villes: ea Handre que nous a'avons^f. 
aujourd'hui, j'ai le même Ouvrage à Pa* 
m» far leqiirî J'ai travaillé^ & je n'ai ni 
- H « le 



172 -<;^AMPAG!N-E 

,1e tems , ni te loiGr de faire ce que vous 
xne demandé fur ce fujet. > 

Je joints ici Copie dés Nouvelles que* 
Ton m'a envoyées. - ^i 

Gbfêftmtions fur ks Camps qui fepmvent.tie^, 

cuper dépuis Majiricht^ Anvers ^-^^k 

• tends ^ ju/qu*4mx Phces^devFJandrm^W\ 

les Démarches que\ïm yipeia faire^^fmar 

s'oppofer à celles des Ennemis* - \ '% n 

3) Ci les Ennemis cbmmençolen^ ^l* 
,,^.^ s'^afFesçihier ibus MaÛJÎdit , ^jqoft 
,^ Ton fut en étatÀ&Xoppdkt^ sl \àB$ 
^y Démarches ; il faudroic en faire $s^ 
^iiizio^ à iMQQteiisdcêli , -rentre le^ Jm 
^y &la Cette, &eoi^itjemafcli]er.àT<M 
,, grès fur le Jarr, pour y;conromm^ 
,; tous Jè^ Fourgges: (^i eni fi^oienttjl 
^^vpfefié^/ . ;.. ^ ' . ^ r;- ' - *:i 

- „ Qn placeroit la gaudie de rArm|s| 
,i ato Tottfbes.pjrès de:Tongr^ ». r & «H 
,^ étftadîoî*i<€entr,e ^ la ikoàte- le l<a4 
,i 4e^çettô;^viere, en la remontaint âù 
,^ :W; J^iflint l4 Cbsuffée drMaftrictef 
„ devant leCampJ ♦; t / • î| 

, îk . Qi^ : metfroit- uBupé tadiement et. 



DE COIGNY. 1744. 173 

^ Troupes dans Tongres, pour confer- 

,, ver ce Pofte, & pour être plus à por- 

„ tée d'avoir'dés^ Nouvelles des Enne- 

>, rais, OD en mettroit auflî aux Guez, 

^ & aux Villages qui feroient près le 

,, Camp le long de la Rivière ; par cet- 

„ te manière de Camper^ on feroit pks 

^, en état; de fuivre fon Ennemi^ & de 

■^ s'^ppQfër k Im y que de Camper la 

'^yy droite ^ Tongres , & la gauche à Borc- 

,,y kloue; Jce Cïimp eft tropparugé de 

\, Ruifleaux& de Marais, & qu'il faut 

p abfolument changer, lorfque TEnne- 

ii m remonte le Jarr de Mallricht pour 

'^ s?approch^r de vous , îj fe peut occa- 

si p^riorfquè Ton en veut faire un Camp 

^i de repos i parce que la gauche de TAr- 

yi mée iroit fonrager fur la Gette & fur 

^,,'leDemeT> & la droite de Tautre côté 

'« de Tongres vers Maflriclit , & le 

\>^ long dû Jarr. 

. . „ Si rEnnemi par fa Marche arrivoit 
'p far le bord dû Jarr, à. même hautçur 
*,5 que vous entte Tongres & This ; il 
^ taucjroit,: mettre les Troupes de TAr- 
,, mée en Bataille, & lorfqu'il auroit af- 
5, fis fon Camp , on marcheroit & on ob- 
,y ferveroit de Camper , la gauche de 
,, r Armée à porjîjée de celle de TEnnemî 
„ & à même hauteur^ & d'étendre ' la 
H 3 yr droi- 



^y 



174 CAMPAGNE 

„ droite le long du Jàrr en remontant, 
5, afin d'être en; état de retourner fiir fes 
3, pas , s'il vonloît y jetter dès Ponts 
3, devant lui pour le pailer , oè de le re- 
5, monter avec plus de diligence que lui, 
3, s'il vpuloit fe porter à fa naiflànce pour 
3, y prendre Pofte. — 

„ Il faut remar<ïuer, que fi Ton cam- 
^^ ^ok à même hauteur qu^ rEnflémi) H 

33 auroit beaucoup d'^antages' fur vous, 
3, puifque vous forçant à régler vos pas 

fur les fiens3 il efl: cercaîn, qu'ayaai 
commencé queJqttes heures' a mar* 
'3, cher avant vous , pour femontêf k 
^ Jarr, il y feroit plutôD, & aîôi» g 
!,, pourroit vous combattre avec avafits^ 
3, ge , & il vous forceroît îde "Vôdâ rejet? 
•3, ter derrière la Dite, dont h rétrâis« 
^y feroit très difficile àcoaduîrei ' 
' 3, Maïs comme cecoup fetoit împoiw 
3, tant , il feroit néceflaire , pour n^êtie 
3, pas furpris-dTavoîr tin Corps de Trou- 
•3, pes qui marcheroit à Montenacken, 
3, pour fe porter entre le Jai* & la Me*» 
3, baigne, au premier avis que fe^Eaf 
3, nemîs y marcheroient; c'eflr par de 
3, femblables foins que l'on prendroit de 

34 grands avantages fur eux ^ & que Yon 
„ arrêteroit leurs Projets. 

33 U feroit à propos pour ferjtaef de 
V - ,, ce 



DJECOIGNY. 17^. 175 

\y ce.dâté-là le Paflagé à rEniîérai,'de 
i^ laettre la droite de jf Armée à Bref fur* 
^ h JNiehaigne , & porter la gauche à 
,1 horiôa préâ du ]itt^ où Ton place- 
^ roit uçe Brigiide xflûfameiîe ^ &deu}( 
„ dans le Village de Tourrine, où fer 
„ rblt le centre de T Armée , dans cette 
^) fituatioà rEnnemif ne fûitiœic marcher 
fy pôut fe meure en Bataille pour vous ^ 
5> iccaquér,.qu'eadé£lian;tfaus le feu de 
ii de deirnier Village'» & iliferoiteûico? 
^ leexp^é pp.fadroite & par fa gj^u-, 
^ Gbey àlavivadcé d'oniâ Cavalerie qui 
sy feioit en état, de le i^^eindre en flanc* ^ 
5, lorfqu'il s-étendroit poàr fe fôrnier fut 
,9' eeDaTeihqttihdferoic.fîdofavaàtâgeUxj 
») aînûdâificilemdnit (Siferoit 11 eûtrâprei^ 
3^ dre iuiQ» :aâicm û céiriérair^«u ; c 

,,.Le5 Ennemis ne pouvant de» entteft 
„ prendre; dé ce côté -lipar lés obftar^ 
„ cl«j qu'ils! y trouveroient ; alors oii fe- 
„ roit marcher un Corp^ de Troupes, 
iy ppnji fe mettre à pc^-tée du Moulin de 
ly GojsMmroin , pour avoir- attention I0, 
§i ■• 4on]|* dû Jair , afin qu'au premier mou«, 
^ vemeht qu'ili ^'en approchei-oîent 
5, pour y jeftter des Ponts», il fut en état 
I, de; 57 opjiofer pour les arrêter, &: 
„ pouvoir par là ootiner le tenàs à TAr- 
,1 mée d'y arriver aflez tôt, cette Dé-J 
H 4 » mar* 



tyô CAMPAGNir 

^i marche étant bien conduite, il leroic 
yy aifé de forcer les Ennemis à repafleï 
„ le Jarr fous Maftricht , çù de'reflej: 
,,. entre cette Rivière & la Meofë v ain- 
„ fi on profiteroit d'un. Pays çuî^ell irèi 
„ abondant en Fourages. :-•* 

^, Si au contraire les Ennemis paflbient 
„ le Jarr entre Tongres & Warem , on 
,, feroit alors obligé de repalTer ia <Tei>^ 
59 te y pour les fuivre du c^té:(iu De* 
„ mer, s'ils vouloient s'y portier, l'on 
,, pouroit leur tenir tête en ôcc4jpant le 
^, Camp de Monténacken ; mais ce &roit 
yy abandonner les Places d'Anvers, Liei;^. 
„ re , & Malines , ayant Sur vous un 
i, jour de marche pour y. arriver en pat 
3, fant.ie:Deiner à Haffek.ji.par cette 
y y démarche, on leur àbaBâbmteroiirtoiiiL 
sj le Pays :qui efl: entre Ja Cette ^ là .Dile 
yy & la Meufe, étant plus important di; 
„ conferver le Brabant & la Flandre , 
,, dont les Places qui y font en grand 
3, nombre & très conudérableis y pour 
^. s'en éloigner ainfi ^ îl. vaudroit beaa- 
yy coupjtnieu? prendre^ceparti^ cjue de 
„ foutenir le côté de Naniur oùil n'y a 
^y xie^n à craindre , quand cette Place au^ 
^, ra les Troupes & les Munitions de 
,^ de Guerre qui lui ieroienc^ néceflaires 
rf poiir & défenfe, .1/ . -. 

i : . . . ■ " s, Si 



DR. COIGN.Y. 1744. 177 

.*„ Si les Eanepis vouloient entrepren* 

i dre lefiégôdeNamur, parce cjju'on 

3^ leur abandonneroit ce Pays-là /il fau- 

5^ droit les y laiffer engager , & dans le 

,, moment qu'ils auroîent partagés leur 

^forces pour Tinvedir, & que leur Ar* 

! „ mée d'oppoflcion auroit pris Pofte à 

„ k hauteur deBudîne & d'Acoche, iï 

1 „ faudroît fe porter fur la Mebaigne , à 

p Bref :& :à Ayenes , en remontant la 

5, droite de l'Armée le long de cette Rî* 

^ viere^ afin de fe mettre à même hstu- 

: „ teur qu'eux, & de les empêcher parla 

i .,).de la repaiTer, on occuperait la hau- 

i ,, teur de Vîgnamont avec un Détache- 

: „ ment , de cette manière les Bateaux: 

: „ des Ennemis ne faiiroierit remonter la 

i ,, .Meufe entre Huy & Liège; aînfi on 

; „ les oblîgeroit d'en venir à ûiie AÛion; 

: ,^ mais il faudroit qu'ils paiTafTent la Mé* 

• ^, haigne devant vous pour vous com- 

: „ battre ; ce terréin ne leur îeroît pajr 

• „ avantageux , parce qu'on occuperoit 
,, toutes les hsiureurs qui régnent le long 
,i de cette Rivière, où ils îeroient obli- 
a, gésdejettêr desPonts'ïous le feu du 
5, Canon <& de la Moùïquef terîe ^ ce qui 
;, les forceroità fe retirer, & n'y pou- 
a, ' vant réuflîr,,'. ils feroieht, contraints de ' 
•j/repâfler la, Meufe, & à lever le Siège 

Hs • >,do 



fyg CAMPAGNE 

,; de cette Place ; car il ne leur feroit 
„ pas pofBble de faire voîturer; par ter* 
„ re , toutes les Munitions de Ouerre de 
„ Lîege àNamiir, le pays étant nnpra- 
„ ticable pour y pouvoir parvenir. 

„ Si les Ennemis fe Campoiént à Wr- 
,-, gramoiit à la hauteur de Huy ^ ptè« 
„h Mehaigne, pour foutenir leurs 
„ Convois qui àrrivefoîent par là Meu- 
5, fe; il me paroît qu'ils abandonnôroiene 
„ de trop loin loin les Troupes qui ffr* 
;, roîent leSiege de Namur, &que Toil 
5, pouroît de Èouvâin par une Marche 
„ vive de nuit & de jour arriver affezi 
,, tems à Wâfleîges pour y prendre Pode^ 
,', afin de les combattre ou de fes parta^ 
il ger, ayant plufieur s fronts fur la BÈle* 
„ baigne, ainfi étant 1^ maîtres de Lou- 
yy vain & de Bruxelles , Içs Ennemis to 
„ faurdîent entreprendre îe Siège de Na* 
,, mur , à moins cm'ils ne foîent très fa«- 
yy périeurs en forces» 

„ Si le^ Ènneàiis n*entreprenoîent J)âj 
„ le Siège de fJànmr , pour pénétrer danS 
f, le Brabant du côté de Louvain & dé 
3, Bruxelles par la Dile , il faudroîç fe 
;, rejetter derrière cette ' ïlîvier^^* foui 
. ,, Louvain , & lorfqu'ils ^s^y jpréfente* 
)y roienc, on'fé poftétoit à^àeûiè^hatif^ut 
;y qu'eux, le' IcfiîgdeCette'Kivîere/càl 
• vj ' ' j^ faî- 



I>È CèKîNY. i?>44. tf9 

,, faîfant élever les bords qui eii férôîent 
fj pfraticâbfes. - • 

„S'ib fe portoient dû côté de Vaux 
! „ pour la remonter, alors on mettroit U 
;, rauchedérArméeprésdéNeswifche, 
' „ le centre^ à Owerifche , . & la droite 
. „ aux Bois de Soigriîés , an feroit ua 
: ,, ABattTS d'AAres pour empêcher le« 
j „ Ehtiemîs d'y pouvoir, pénétrer , en 
, „ laiflant derrière des BHgades d*Infen* 
i, terie & de Dragons , pour les y ar* 
[ i, rêter ; afin de n'avoir aucune înquié»- 
j „ tude du côté de ce Bois par le flanc 
: i, droit îdiî l'Armée , & pour Bruxelles 
, „ la gauchjî , le centré & la droite de j 

* ,, l'Armée feroient dkns une fîtuation à \ 

I ^, ne rrén appréhender, jf^aà* des Ravins 
„ à tm petit RuilFeau quï foutienitenc 
„ le front de tout le Champ dé Bataille, 
; „ & qui font fortifiés de Retranche^ 
I yi mens , & de Batteries qui en voient 
,, toutes Jes approches, & dont les feux 
„ fe crbifent; àinfi les Ennemis ne fàu- 
1 „ toierit furmohter toutes ces diffiïeul* 
i, tés, fans perdre, beaucoup» de mon* 
„ de , avant a eii pouvoir venir au coup 
„ (Se. main» dont ils iie fauroîent tirer. 
i, auciin avantage i lî la Difpofitîon potnr 
„ la Défenfe en étoit bien réglée; car . i 

„ ceft par elle que l'ion foutient les ! 

Hé „ grands } 



i8o C A M P A ,Q N E 

5, grands efforts des Ennemis & fouvent 
„ elle a autant de parc à la Vifiloire, 
,, que le nombre des Troupes qui com- 
^, battent. 

.„ Si au contraire ïes Ennemis defcen^ 
„ doient la Diie , & marchoient jiifqu*au 
^y Demer, il y auroit moins de poilîbî* 
,, lité pour eux de vous y attaquer ; cet- 
,3^ te Rivière étant de ce^ côté là moins 
„ praticable, il n'y auroit en cela que 
„ la furprife d'une Marche de nuit qui 
„ pbjurroit leur en faciliter Je' Paflage^ 
9, ce qu'il faut empêcher en plaçant des 
^, Brigades d'Infanterie, de Dragons & 
j, de Cavalerie à la droite & à la gauche 
y» de l'Année, aux L;eux que les Ennemis 
„ pourroient^ occuper àvçc avantage, dé 
,, cette manière on feroit touipurs en 
py état de ne lef pas appréhender, en 
,^ faifant faire toutes les nuits très ré- 
„ guliérement de fortes Patrouilles le 
^ lonç.de cette Rivière» 

,^ Si les Enneàîis faifoient jetter^des 
,^ Ponts fur Je Demer vers Arfchot , pour 
„. marcher, entre les I^ettçs & la DÎe; 
„f alors la gauche de l'Armée pafleroîc 
,f le Demer à h chute de la^Dile jirès 
„, Werchter, où commencé la Ligne, 
», qu'elle longeroit j[ufqu'au delà de Bou- 
„ fchôt, & la droite refteroit à Werch- 

5» ter; 



DBsf COIGNY* 1744. igx 
7, Wr;OiiJL|iflferQit;le$ Ponts quifeïoiçnt 
„ fur le Dé^r, jqfqu'à çeque rEnnemî 
^, çut rompii cei^x qu'il ?Luroit' prés!â'Ar- 
„ fcIiot,'& pendant que lefdlts' Ponts 
„ réftèroîëntV il faudrait avoir, de Tâu?' 
,, tre côté dès Brigades dlnfantérie^dè 
,, Dragons, & de Cavalerie avec du Ca- 
„ non, afin, de; prévenir les Démarches 
^, que TEnàerni y pourroit. faire pour 
„ s'emparer de quelques Poffes fur là 
«Dile- ' 

y^ Si les Ennemis fe portoient fntre les 
„ deux Nettes, du côté de Herenthals ^^ 
5,' auffitôt une partie de la gauche deTAr- 
„ mée pafleroit la Nette pour s'avancer 
,1 le long des Retranchemens qui font a 
,1 portée de Lierre, & de la petite Npt- 
,5 te;' dans cette fituation les Ennemis 
„ ne fauroient vous furprendre, ni vous 
„ forcer dans votre Camp, les Retran- 
„ chemens qui font dépuis le Demer juf- 
„ qu'à la Nette , étant très forts ^ leurs 
„ fofTés profonds, ;& dont la plus gran- 
di de partie eft rempli d'Eau ; àinfi lorC 
,, aue l'Ennemi occuperoit le terrein 
,, a entre les deux Nettes, ce feroit'plu- 
,^ tôt pour yfubfifter, qu& pour y corn- 
,, battre. 

„ Il faut encore remarquer, que, fî 
„ l'Ennemi fe vouloit porter du côté 
;, ■ / H 7 ,, 4'An-^ 



ifii CA M F A' ON B 

^.^tP/lnvtrs, il fqrôît oWigé pQtrr s'fen ap* 
il prdchfer, àé feirëdfeux Jours dé Itfar- 
;, ch^', Itcaiïfe de tous ïér ft^ifTeaux Ç[iil 
,, retombent dans la petite Nette, :âf 
;, des Mkraîï, dt Flaques d'Eau qo^ètt 
,", font à portée, ce qui fes contraîndïok 
j, de diriger leur Marche vers» Hoochfta- 
^, te,' &. de St. Léonard.; pouirCampeï 
3, pîès deSt/Jbb, qâi eft a haifteufrd^s 
„ Lignés de Vvinéghem,' ibrfqae4*JEntie- 
j, mi feroît ce mouvement la gaucte 
„ de l*Armée s'avanceroit à Merxém^de* 
,, vaut Anvers , le Centre â Wineghemv 
„ & la droite du côté de Ëierre , raivaitt 
„ qu'il y étendroit fa gauche. . ' • 
• „ ïl raùt rêr^arqùer , c^u'auft- tôt g« 
"i -rEhnemî, feroifà hauteur de Wïûfgi 
i, hem vers St. Job, il faudrdîc aûffi- tôt 
i, envoyer. un Détachement dp Troupes 
^ de Tautre côté du Pont'd'AnVers ^ vert 
„ St. Philippes, s'il n*y avoir paï afltSS 
,• de forces pour défendre cette Tête de 
;, Flandre; afin querÈntîemî ne put ta» 
ij y en faire couler jîàrfErcàUfy^j^ 
iy la furprendre pendant^ qu^îrfeh)îtifêttJ 
„ aux Lignes de Merxem .^ de 'wlbîeg* 
„ heni; car s'il y arrivoitiï pourrait .;hott 
9^ feulement prendre toutes 1^ Lignes qoî 
„ défendent le Pays de Waës ; mzxs il 
,, ferait éii ^tat de fcpmljardèT fe^'Vîlte 

„ d'iUi- 



dM célGNY. if44- . ï«3 
]y (PAhvers, fans qtfbn put inême Ten 
„ empêcheif ; c'eft piour ce fgj.èt, qu^on 
„ doit avoir une grande attemîon pouf 
„ conferv'er de Porte lorfgue l^Armée 
,, Ennemie s*en approcherait , & ^uand 
,; même die atcaqnerok les Lignes de 
j, Wînegheîm, ce Détachement arrive* 
„ roit allez- tôt, pour fe joindre à la gau- 
,', che de FArmëe qiïi feroit à Merxemy 
„ cette Êntreprife fefoit très défavanta;* 
„ geufe pour TEnnemî, les Retranche* 
,, mens de ce côté là étant très forts par 
,, leur Épaiffeur , & leurs Foffés , & cet* 
„:te Ligne n'ayant rien devant elle qui 
„ en cache les approches* 

5, Si au coritraire dans le ciommence- 
iy nient de la Campagne , les Ennemi* 
,", àvoïént f^its marcher -leurs forces, 
„ dans autre Pays éloigné de Flandre , 
;y & qu'ils fûlîent fur la défenfive; Otf 
„ pourroit alors former le Projet d'aflîé- 
^y ger les Places de Huy, Liège, ÔC 
,5 Lierre; pour cette prenîîere, oniroit 
,, occuper la hauteur de Wignamont^ & 
„ celle de Bonne -Efpérance de l'autre 
„ côté de la Meufe près de Huy, e« 
,, preflant vivement fon Château , il fé^ 
„ roît de peu de réfiftancè , par les avàn- 
,, tages que les hauteurs cjûirenviron- 
j, neat , donnefûc & cetu^^ui railiégent; 

i> Après 



i84 C A MPA G NE i 

. ,1 Après cç;te pfiTe on r^char^roit 
,^ auiSicôt toutes, les ISfusicions de Xjcoer- 
,, re ^ rArtfllerie fur !dcs Bauux pour 
„ les defcendreprés Irîege, TArméè y 
„ marcherbic , où elîe auroit fa droite 
„ & la gauche près le Jarr,' cette Place 
/, ne manqûeroit pas de fe rendre aux 
^ approches , & par ce moyen on pra-| 
^ iîteroît des av^antages qu'elle doonë 
^ pour . attaquer la Citadelle qui Teroiif 
^ forcée de Capituler, lorfqu*il yaùiiblK 
^ une Brèche avancée, & qu'on fercM 
^ préparé pour en attaquer le Chemio* 
,, Couvert, que l'on peut facilement ap* 
„ -procher. 

, „ Pour Ip Siège de Leuve , il y auroit 
„ beaucouprde facilite à l'entreprendre, 
„ lorfque ces 'deux Places feroient prî- 
„ fés, il faudroit l'attaquer à même tems 
„ par le Château & par la Ville > entre 
,^ la Porte de St. Tron & le dit ChS- 
,, teau , en formant des Attaques vives 
„ avec beaucoup de Troupes & de profit 
„ Batteries, cette Place netiendroit que 
,V très peu, fçs Remparts & fes Cour* 
^ tinnes étant très foibles, peu épaiflês", 
,', & le FoiTé peu profond. 

„ Après toutes ces Expéditions, on 
,\ pourroit. marcher droit à Di^eft , pour 
y\ y paffer le Demer^ & pour aller oc- 
*. • >, cuper 



I>E COIGNY. 1744. 185 

i^ PSp^r le Camp de Beringen , afin de 
y) de forcer Içs Ennemis à fe ,teoir du 
^, côté, de Maftrichtr Oo pourroit y 
^j jrefter une pî^tie de k. Campagne eix 
,, confomroint.tous ;Ieiç Foiitages qijî 
j^ïeroient en^yant du côté dii Jarr, & 
p le long du Demer » & enfuitç on marr 
„ çhero|t.à Moll & Balen^ & après ? 
„ Heremhals; .de cette manier^ onifor- 
g, çeroic les Ennemis à fe rejefiter; vet^ 
„ Bois ^Iç- Pue & Breday:Ou a» ispjivî 
„ ils dimînuerqien.t les forces de. kiy: 
,, Armée , pour en mettre dans les Pla-! 
„ ces de leurs Frontières^, ce ^ qui dpn- 
), neroit alors de grands àvs^ntages pQqc 
,, X^^î^^^ ft^'9^^^ ^^^^^pnfes. ^. ' ;> ^ç 
. „;Si les Enuemis avpient^un Cot]^ 
>, de; Troupe^ confidéraWftc^»- sàjtè jdg 
jj /Eclufe , & dn Sas d^iQ^j^,. il fa^^ 
i, droit alors raflembJer, toutes Iç^ Trou- 
»>-P??..qui./^^9i^9V.4aqç.cft la e|i 

„ deux Corps, dqnt l'un. eampQ-pii: à la 
,jj h^weur.d'Âlter & Tautr^, dj^np le.Payi 
,^:.de Waê«. prè^s:d€ 3afÇae}^^^^^ Qa .l^iflfe-. 
,> ;ioitt aufli\des Xrouç^jd^p^r Dampae^ii 
^,7.&P^ans Iç Fgro. ^e Ba^iere'jpQurjjM 
„ meuiç :en état de Ùéfenfç- - !! 

.^„ Si rÈnneçi ygulgit, forraejr.qRclque 
„ Entreprise fur fiaxnme il ne faurpit ftK- 
), fplument y.r^uflir qu'auparjav^Qt irnû 



i8tf . CAMPKCNZ 

„ fe Toit nenàalê j!4$.îtté dû Fort âé Ba* 
,) viére, <pû eft fitaé foâs le fende eet- 
„ tePlâoe', &foaséeitiî' cleBrbges',pbai 
„ cec effet il fit^drbit qi^il piSàt les Ca- 
,j naox de î>amtaê & dè^t Doim^t « 
„ fouf leieu dtf ]yloiirqtiet& du Canton 
„ oui eft dans les Redoutée M le hintà 
„ des Canaux ât daâs ce l^ort, & ^uànd 
j, même il f ferait ^airveàu , où p<Hif« 
,, roit-il fe' pùÛet ^ jyùiiqoe Y^s pteai 
^, tMKKKddf'^toiM Iê teiTeiâ qà'U Ssffok 
if dblj^ ^ûcÀif^ étftreiEfë Fort & Ifirot 
ii ges, ddiîÉÎé jfeutfeu de'lèiirà Oùvnh 
» .ges' qui fe aroifènt ku^'retidirttif attfli 
^ iHaecéffiËlé'qtfe l'effet dëâ Eaux!; Soaia 
„ d'aiUeQ'^'file^En'àemi!js'^étag«!gièiâi% 
i, le'Cor^s de^T^bi^s quîf feroif % AI- 
ii t&'i'tta^éT'àt éaBnàt hl Viltei da 
j^ifinJige6'>:âÉ fladrehërè^ éroit «ù PiaM 
,ydeBàvfére, en ocâijKjdDt toutfe firent 
,) du téireiâ qiïî eft entre le Canal de 
^, Et. Doiïâat & (ïelui de Daimme, toot 
iy Us Idl-Troùpes .'des 'Ennemis qui aot 
i, tt^ni piffées ces Cattaii^ ne po(it« 
ty ttàtiit f itftâr, oti elles ièreSeiit fof* 
„ «ées d'y'^iîrf* .^tf dé îertétJalferî 
M mais leur Retraite férôlt tfês ^ifitdle-.^ 
„ lé f€iîi du Fort & de? Trojipes qaife- 
j, rdient mârciiées pout les y attàtjnerfi 
«' lée -preiiâatl de itdûs côté* ^i ne leur 

„ laiflè* 



DÉ COIGlSTY. 1744. 187 

,, laîfTeroit aucun moiriént pour pouvoir 
„ s'établir fur ce terrefti. 

„ Sils marchoîeût dte Fautre côté du 
„ Canal de St. Donnât dans fe Pays du 
i, Nôrâ^ pour s'appradierdfu Canal d'Os- 
a, tende ; on feroit auffi- tôt avancer le 
„ CoriJs de Troupes qui feroit à Alter 
„ fur le Canal de* Bruges à Gand^ pour 
^, match'ët â JPkfcandàl fuir celui d'Often* 
;> de, ou la gauche fe ^ofterbît, & h 
ij drùice/étendi^bîtversBr^eé^iSffiaiïÇ 
h la Dîgàe du Canil detraht fôi^; àuffi* 
i^ tôt lès Troupes quiferoientà Sâfflaers 
;■, dttïS le Pays de Waës ," viendbieilt fe 
„ fe pofter à Altèr; par ce tnôyen le» 
ii Eûnémîs rfe pburroïent péhéirieT^ pm 
,, 16 Canal d'^Oftendeî ayailt;dès Trôii^ 
i\ pes àpèrtée de joià*eceile^qtii; le àé* 
i, fendroient, H faudroit faire 'garder le 
ty refle des li'gnes '& des Canaux paf 
« des Détac'hemens. «^ - * 

5, Si îes Ennemis répaflbîçnt lé Canal 
„ de St. Donnât i n^ayant j)u rien entre* 
99 prendre fur celui dOftende pour mar- 
if chet.dans lè Pays de Waës, le Corps 
I, de Troupes qniftroît à Alter,tetour- 
i) nfcroitàSafflaers, & l'autre ouï feroîfi 
„ à Pafxratidal fur le Canal d'Oftende rô* 
93 tournerôit à Alter, & fuîyâht cettô 
5, Difpijruion, oh feroit en état de pre^ 

,, venir 



i88 CAMPAGNE 

^, venir l'Ennemi dans toutes les Dén&ar* 
3, ches qu'il pourroit faire dans le Pays 
^ de Waës, & dans celui de Bijiiges & 
,, du Nord. 
. „ Il faut remarquer que fi on diftrî- 
,, buoit fes forces coût le long des Ca^ 
^ naux& des Lignes depuis OitendejâC 
^, qu^à Anvers l'Ennemi auroît beaucoQ9 
^) d'avantages pour les attaquer ^ quaiu 
^, même on lui feroit fupérieur en Troit 
?> pes , Mrce que fe portant de nuit foc 
^, un Endroit , il pourroit faire fon coop.^ 
„ avant qu'il fûc polïible d'^emble 
p^ aflêz jc£^t des forces pour le pouviNi 
^3 défendre; alors il vous parrageroit, ff 
,,* ocçuperoit le terreiu.qui lui coûviçtt* 
j,, droit poijr vpus partager^ & vous ai- 
,j" rêter, aU'lieuqy^ yos forcés étspsVeti 
,|, état dé.fci raflembler comme je viem 
ly de le margu|er en deux' coups diff^ 
^i rens , vous feriez par Ja çn état d^ 
^^ faire vos moqvemens fur çeiix des Eà^ 
^\ nemis y ôcàe pouvoir les ^rétqr dans 
„ toutes, leurs I>éniarches. ; 
,' 5^ n faut Woir une grande Attentloi] 
l^ qu^ijs n^ puiiTent pas pénétrer dans aé 
^^ cunç partie de ce P^ys^ Se partioiilie 
j^ rement du cdté de Canal 4'0£len de 
jy afin qu'ils., foienc hors d'état d'en for 
j, mer le Siège, & qu'ils pourroient en-i 

„tre^ 



• DE GOrïGNY. 1744. ïR^ 

^v. trèprendre très facilement slls occu** 
;,.ptoîe5t le Kamérlinkenbach qui éftler 
/, terreîn qui partie cette Place; â|'avec 
^^ Nîeuportj &ppur le conferverilfeu» 
,, droit avoir ùti Gprps de Troupes de 
^, quatre à cinq mille hommes avec deux 
i, Régîmens de Dragons que Ton feroit? 
^ câimper devant le Village. de rBjfin« 
jV g^^ > ^ lorfqù'on apprèndroît quer 
^. f^Enne^mi votfdroit pénétrer, fur te ter-- 
^> rein pour attaquer Offende, on puvrî^ 
roît toutes lés Marées, les Eckifes 
^ d'Oflende & dé Bruges, Ton fcroit 
^ alors dé grandes Coupures fur ces Ca-^ 
^ naux du côte -dé i'^îhiiemi-, ^ qui fe^ 
^ îteieiît foutenùés par lès Troupes , fansr . 
^«»^ôoi les Ennemis s'y porteroiént pour 
,-^ lès réboucher , & même les^ Payran»- 
,-, desLieux, après avoir donné pluiieurs 
,V Marées dans le Pays ^ ^ FEnnemî ne 
,V faurok arriver fur le Canal de Nieu- 
',^^port à Oftende que très difficilement ,- 
^ & ne pourroit alor's vous y attaquer 
,-^ que par le terrein & les Dignes* qui 
„ 'font élevées ; ainfi avec peu déTrou^ 
„ pés on les forceroit à fe retirer, & 
^ de changer leur Projet. . -• 

„ Si- les Ennemis vouloient Mitrepren- 
,^ drè une Defcente par la Mer, ils n'y 

„ pour. 



^ pouxjrpient téuffxxt afstvt unCor|p$4e 
^ Trpupçs. jÇl^ d& Dragons coiRaie-.y, 
,, viens de Je iparqjjer. ,^pi Jfe pi^ 
^ à rEndroît oii.ilj mroit >ppai!ES|c| 
^ qu*OU voudwiçl^^fiu^. . 

9, Si les Ëaiii^s éco)ent les Maît(q| 
'„ d'OiJe^de, .if fîwdrait cçûfenr* 
^ Nippport, ce qul^kja. t^êtç do^M 
^ de la Mer. 4 4t» P^té du C«»l A 
3, près ^n de T^lo^giitr des i^prodltf 
3, de pWpker^ue.. . r ».. 

3, Il faudrojt pour cet eflfet \m Coffll 
^ de ^Troupes entre le? Puoes^ & 1(1 
,, Catfiaï de Nieupprt à Furnes ♦ pprt 
3^ empêcher les Ênctomis^ de.pafl^ vt 
^ Marées kaiTçs^ lie C^al qui dofliNt 
,^ rE^ de la Mer à JJipupçrt *ft aUffi 
^ large ^ profond, jl lepr feroît d^ 
31^ le de le pénétrer 4f à fe former èr, 
331 vaut des Troupes qwi feroient effift 
39 taille 3 & qui les ^jçtçndroieot vxjn dé^, 
^^ filés- %( 

. ,, Toyt I9 Paysrque tcette PJace îp«fl(v 
^ inonder) %:ce les Ennemip à fc reje^j 
33 ter du côté du .teri;4in de« Danes M 
,3 eft entjrp Nieuport ^ Fujrnes, ce f* 
33 les oblige à en venir k une AQtion tréi 
3,. douteule) avant que de pouv.oir^n 
3, être les Maî$rej|. 



DE COIG^Yv 174^ xg^ 
• y, ^ faut rençir^vier qae depaii Yifre* 
„ jufqu'à la Kenoque, ^4e h Kaioqu^ 
^-jjuiqu'à l^ieppor;, le.C^al.eft affez 
« profpn4 & large pouf i^ lîéfisBicir^ 
1, contre lès ^na^iiiis, & les anpfêt^eiç 
ft de le paffer , . quoiqu'on leur fmiafiét 
, rieur 3 fi les Ennemw y pre^denç 
„ quelques Avaçtagei* iUferoitiâfindif, 
nficile de les ^ caafler, >& pQuniQièQ( 
MpV-cptjte Démarche, donner ^e ISn, 
{I quiétude à D4Qika:^He.& aut JPkceil 
„ vojfiftes. 

- „ Si les Ennemis étoîent Campés 4 
^ RouiTelaers, <^ qu'ils donnafTent de la 
^ J^ufie.à Ypres & à Menin ;. pour it^t 
i, Wrripttn|>relçur8 Projets, il feudrojç 
M pofter l'Armée, la droite près MeniQ 
i,: ^ k souche vers le Bois de Nonens* 
„ bofck) failànt face au RuiiTeau qui 
, „ prend fa Source dans ce Bois, &qu| 
( ft va topAer dans ja,li»^ar les Ouvxa^ 
» £es de^ Menin. prâs la Forte de €ouc<. 
iV (rai , il faudroic avoir un Corps de 
,^ T.Hiupes derrière le Canal d'Ypœs à 
^la.Eenoque, qulfe porterait. où il fe* 
,> roit utile; cette Diipofition embarraf< 
„- ff roit les Ennemis , & les mettroîc 
)> hors d'état de pouvoir rien ei^trepren-i 
„ dre fm (:es deux Places , fi l'on avois 

» de 



^,. dé- la fermeté;; ^uand même on leur. 
,j feroif riiférieun ' ' \ .'• •';; '. ^ 
; ,; Si les Ennéiiiî* paÏÏbîent la Lis au- 
j^ deflôés di Ctfurtfàl ^ & ^«lls mar- 
i, chaffeiîtc du côié d'Hauteirire, & de 
^, Koflu fur rElcaut , il faûdreit auffi*tÔt 
,/ià paffer â Menin, & aller poiterl» 
fy droiie de 1- Armée â rfii<raâey laifTaiiÊ 
i, lêPanï)i*Êfpiirei dè^tet elle i lé'cèiht 
ji tre i& iagàuchê Véléôdant^h-^wnoii' 
iy taxii la Biweré^iJe cê«om'; éri-pr^isM 
^, les Avantages de cette iiçifamfelV les 
i, Ennemis n'oferoient yôus y attaquer/ 
„ Si TEnnemi étôit lé Maître de Mo» 
5^ nin, il faudroic-àbfolumént rejettes 
„ toutes fes forèès fiir la BaflTe-HettHev 
i, & faire plufîeûrsf Poâts Tar krètte JRi- 
I, vierè'entre Marquette & Liirè,-afi#de 
5, faire marcher TÂrmée par fa droife^ 
^ pour foutenir^Ia Rivière de Marque^ 
- ,) Si rEnnqmUavoit voulut- march^- 
3, vers Tournai ^ il aQroii âiUat abfeja- 
5^ ment fairg plufieuïiPoTïtk 'for îa^Ri^ 
j^ vîere de Maf^ue,-/près dt^ Pom-àr 
>} ' TreflSd , > pour porâr la-drdîte-de l'Afr 
j, mée fous Tourpai ^ & laifTer la gàud» 
„ à portée du Pont-à-Treffin ; dans cet- 
5, te fituation l'Armée feroit' couverte de 
y^ deux Ruiilbaux, dont celui de la droi* 

»9 te 



DE COïÇNY. î7#4. 19% 

^ ;^ toi^be dvf» l*Ë(baut ^ pr«9 di» Belle- 
3> Rive, & celui de la gauche datis la 
9r]^.iere 4^Marqiie^i^ré^ de T>eflrm. 
:: i^ Sowenctt» Poftç deyie^t trè« avai^r 
ift tageflcx; lorP|u'<m Focçupie avec fer- 
^ meté à portée <fe> fàjk Enntttïu :i( juge 
î, pv là de la réfoftrtion que ]*on a de le 
H çcwbftftfe pour le^ défên^e.^: & cette 
1^ i99BÎf«^;9ittd^d^9ie t^îiffi'pofe, & anî- 
„ me beaucoup rOfficier .d le Soldat^ 
^ qp^'^prei)fieflt;pkl$5j^0cttiera Confian- 
la ce aus Géneraia:quî tef font marchet 
1^ de cewe forte. 

: ^Gft Gamp fe peut nwnmer un Pofte 
i, p«p les avaotiage^ de^ fa fmiation, on 
>j j doit çîwper te drpite devant Tou- 
5, rout, faifant face à gruges, -le centi^ 
,, dîrnif; la' Br^fere- yera Winendaâ y « 
M prolqngt^r la gai^e fiut ies bautairs 
1» 4e W»e0dal^C*peafe - . . 
r 5,:Lq Ruiffwu de Tcmomt qui del^ 
^ oçndà Rid«n<^rde^,. cftiivte îe flanc 
y) de la droite^ & fàgaiicbde qui eft fur 
>i la hauteur '. de WinendadkGapelle, eft 
fur un terrejn fupérieuf aia j^yi, for- 
43 tifié par Ton ôanc de Bcâ§> :de Chç? 
f$}^. L I ,9 mins 



t5+ C A M PAC NE ' 

,, min» crôttX, & de Haies ^ font trèj , 

^, épaiflcs. - ^ 

„ II y a dans ce Camp rnie très gran* 
;; de Bruyère, où il y a des Etang» & 
yy Flaqaes d'Eau qui forment le Roifleau 
3, de Zeddghem, qui descend àXtop* 
'5, pem, & va tomber dans les Canal de 
„ Bruges, ce Camp a devant lui un ter- 
„ rein fuffifànt pour sV pouvdr mettre 
„ en Bataille. 

j, Tout le Front de la Ligne eft cou- 
„ vert de fortes Haies, de Chemins 
^ creux, de beaucoup de Défilétf & dfr; 
,, Canaux qui font du côté du Château 
„ de Guîftef, rEnnemi n*y fanroi€ arrî- 
„ ver qu'en furmontant toutes ces diffi- 
5,* cultes^ &"n'en' peut découvrir^ ^b 
^, fîtuation, ni la force des Troupes qui 
,) y font, qu'il ne foit arrivé dans k 
'^"f Caf&p même* . • 

. „ Les envii-ons en font très fertiles^ 
„ une Armée Kk foixante mille hommes 
„ y peut vivre plus de fix Semaines , ea 
„ coîRmeîïçïnt 'd'y Camper * la fin 
,, d'Août,' parce que dans les Slfoi^de 
,, Mai, Juin & Juillet les eaux^y pour* 
„ roient ihanquer; ainfî dans ces* Mois 
„ là on n'en fauroit faire qu'un Camp 
„ dePaff^e,J . 



DS COI G N Y." Ï744. 195 
^, On tire tous^ les Fourages du côté 
,^ v de Seorhack , St, Ktter-Çapélle , Guif* 
y y tel, Oudembourg, Zabeck, Loppem^ 
,,îJRi(fcrwâKle, ;Quevë2sel> Liftetmel, 
,^ Coi;j:eniarck, Àriàm 7 comprenant; 
yy -tous les Lieux endives dans cette en* 
„ ceinte. ^ ^ 

j ,, Lorfque rAhnée la fouraget 4e- 
yy vfmi elle le bng des Canaux,il faut avoir 
>> cTe grofies Eftorces dlpfefiteriô pour 
,, aflhrer les Chemins des Fourageurs ^ 
yy -OÙ l'on doit avoir une Chaîne de T>ou- 
^y pes très refferée > & ilfautguiaQi aflU- 
,, r^r ^'autres Chemins par où les Faa^. 
yy rageurs puiflènC'. retourner au Camp; 
,,' toutes c& Précautians fe doivent 
,^ reprendre lorfqu'il y aune Armée du cô- 
y^ té de Bru^s^ gui feroit en état defa;-- 
y, re couler des Troupes dans tout ce 
^y^ Pays couvert qui enlevsroient iiin^tx^s 
,, grand no^nbre de Fourageurs fans que 
,, Ton put les fecourir , fi Tenceinte des 
^ > f ottràges^'^K>it *f|as faite de la |aanie« 
^ -re expliquée d-deflus. 



99 
99 

>9 
99 



9, Xi&utétrelçs Maîtres de t>]»&«idé 
pout occuper ce Camp, afin quecËtte 
JPiace ferve d'Eqtrepôtjpour les Vivre$^ 
que Ton tire d'Ypres & des Places de 
cette Frontière* 



î» 



55 



•a> 



1^ ^AM^AGN-E ' 

\ „ Il en fa«t ^affbres la «tWttte ak gter 
„ dant leViUage & la Oiltea» deUc 
,y teru«t, &lesX:iMniinsqui^iQatidec«, 
Village à Tourout. 

„ imot aéiBe fgaasdër^reox qui voatt 
de Tooroot à Bivme^, jufqu'à ia^»^ 
, dç la B/uyate, &«ffiir« &<^ii6e« 
1 en mettant des ftoftes à Jiftriek, an 
Village de Lange, ifonMoizIin, 4t 
à jetteçhem , kfquels Poftes ie. 4o>> 
vent commi^iquer pafqa'z la gaadie 
^ d»4:am{ti; ;qae f oa fbnifiera .par i« 
„ Poftes de KoqiieJaf e , «lie B«ft ,< tittâai 
,, de Cbàtne fuf le Çmûà'AtiGmûtijk 
,t m^KkKûf Camnmclf. 4( A^bi*.' «• 

jutemit • * - " -, ■f 

,,'Si rEkneni ««fitt^TlBe Clanip dl 
:,^ Winendal ou de 'Ti^tm «vec WÊt 
à, po^te' Miaiti il yî^aa^iMÎfc'à 
i,^ àrôhèau Çhfeeaà-'dtf'Wînttîdaty &!• 
3i gauche s'^endfdtjm'^AtddewwKilfli 
,)- Toufout ^tant devant le t^mt&sAn'ék 
„ tenir la Plaine, & tfôlce^tt» à)MCtié« 
^* de Bruges d'où il tireroit fes Vivre». * 
r ' ' ' Il 



Dîl (TOTGNT.' J744* ipy- 
„ 11 feok très difficile de l'attaquer 
fj dmsjçetié fîtuatioo; car du côté de la 
>j droite.^; cetse Armée feroit <:ôiïvçrte^ 
tî'du Canal d'Aûfatu, & du Ruifleau qui^ 
^i dBfGend<luBc>i5(S: du Châceau de Wi- 
H nendal ^ la gauche le feroit aufîi àix^ 
9) Ruifleau qui vient des Marais de Tou- 
i^ routi& du Ruifleau de Queveskél^ qui 
^y «ejoint celui de Tourout près ,de Rid- 
^) cterwurde lequel eft impradcable; ain* 
It û te centre dç ce Camp feriM tiè» 
j» fortifié. . 

* €amp de RtnjlJhktrt. 

* n^l^nnèini occupant Te Poftetîè WI- 
yy^c^iriifii^i^oit prendre ath^i de 
sf RouiSelaera y dont la droite des 'Dcoa- 
^ pes feroit appuyée à laMandeUe, au- 
^ deflous de Rom&Iaers Tis-i-vis Rom- 
Mc ^k y & la gauche fiïr la hauteur de ' 
„ Hûcglede; ' ^ 

yy Ce Camp^empêcheroit rEnnemiqul^< 
^»:fcroit à. Tourout de profiter deis Fou- 
^ rages ^ ) qui'.feroient.en deçà du Canali 
i^.d*Anfam, & de ceux qur leroient de* 
)f vaut lui ; ainû on feroit en état de pou-* 
»^ voir fubfifl^r dans ce Camp beaucoup 
19 plus longtems que lui ^ parce que Toa 
^ pourrait fouragor. tout le lon^jde la 
' ' I 3 fj AÏan- 



tp8 C A M^IPA G^NE ^ 

']y Mandelle» en delà & endeçàjoC^u'à 
yy Wackem, & devant le Csonp ju&u'à 
-3^ Liâeniel , Zueveskel, Coulçbun^^j^e^ 
^, them, Meulbek,& la foûrce psodl^ 
^y celui de Zueveskel, ce qui fomejn 
3, Canal d'Anfam, couvrirôit TenoeiiQis 
/) de tous ces Fourages, & il fu&qll 
,, pour cet effet de garder la tête du ter^ 
-,, rein , qui eft entraxes deuxKuifleaux, 
-3^ qui n^eil tout au plus krge que d'ua 
fyy demi quart de lieu ^ :&Jbrt.coiipé de 
,, Haies & de Foffés, /. ...^ . / 

yy A nioini que TEnnemî ne fut beaa^. 
33 coup fupérier > il n'auroit. |^as d'Avaih 
^y tage à fortîr de fon Camp, pour venir 
],Vvous y attaquer, t à xaufe ëalQaoal 
^5V d'Anfam & du RuifTeau de Zuevesk^i 
'fi 4c dontJla gauche éd. couverte d'qà^ 
"i^ P*ys très fourré, & rempli de peqp» 
,^ Ruilfeaux & de Foâ(és,*qui couvre}2fi 
5t le Frimt du Camp jufqu'à la Mandelte^ 
3, dont votre droite eft fortifiée , il ÛLXh 
^ droit qu'il déboucha de tous ces £a? 
5, droits, pour fe préfenter devant vousi 
5, & ce. moment. &roît. très dpfavantar 
ij geux pour lui, puifquif le terrein quc; 
^ l'on occuperoit feroit fupérieur aa 
^ fien , & particulièrement celui de la 
1^, hauteur de Hocglede, où ferait votre 
%y |;attche qui le verroit v^ûir de toutes 

5, parts 



DE COIGNY. 1744. 199 

^ jterts; ainfî ne pouvant: V0U5 furpren- 
„ dre par de fauiles Marches, çn feroic 
a en/ém de porter fea Troopes de la 
», droite à la gaoche , ou de la gauche 
»^ iia d^oitb où eUe9 feroient utiles; 
4^ ce que r£nnemi ne pourroit 'faire par 
^9 la difficulté desFofles» des HuifTeaux ^ 
,»» & des Haies qui environnent ce Camp. 

i ' . • t ^Cêmp di Thilt. . 

,, Si au contraire on 4tdit campé | 
n -Wintadal , & que rEnnemî voulut mgr- 
j» cher de Bruges » avec une très forte 
j^ Armée du côté de Gand, il faudroit 
5, alors de. Winendal ,iparchef. è^, lliilt , 
i^.(ti(il ne:^roii; vous attaquer ^ ayant 
„ la droite: à la :batiteur;de -Thilt çc la 
„ gauche à Hcyem-Capelle^ 

„ Ce Camp éfl couvert par fa drQÎtè 
f s> du RuifTeau de Thilt, qui va paffer à 
,) Ruiffeled , à Pouck, àNeute » & par la 
„ gauche il eft couvcjft de RiddetT^furde; 
j> cette^ fituationeft fupérieure à tout le 
,i terrefoiqui} e(t (ievant leC^oip, l'Çn- 
)i nemi ne peut arriver crue par des Bois , 
w Haiea, Watïegans,.« petiit Çoulans 
M d'Eau^ & même iln'oferoit.,pâfleren 
%> de$à du Canal de Bruge, pour marcher 
i I 4 » à 



%à6 CA MFA C W Kî - 

à Mariekeifqae parc« q«i'U VM» pcéc^ 
roit le flanc. ^ i* 

^< On n'^d lauréat fé^etijï*^nCtkmp At 
Fafl^^ dani les.moîi 4e Juins '}4iîMe£ 
& Août ^ 4 <:attfe qu'oi>^4b]ig|é d'y 
faire de« puits pour y a^^^cite i'eau^ 
^j le Ruiileaa de Thiit & le» Flaques 
,;«â'eaunefilffifaiit pas', [X^aryèMiJecenii 
^ long-tems une puifFante Armée ; tou- 
„ tes fortes de Toura^Tsr font en trèi 
,^ grande abondance ; On tireroît fes Vi* 
l^ vr«s âeCdurtnd d^de^MtoitiL '' . 
- ^^ Si TEnnemi pallbit leémtVà'Mir^ 
ij^ riekeri^ue, pour occuper la plaine <fe^ 
$V Neale y il àppajerait fa drclite a» Poojt 
5, de^Mémndre 9 & il pouflei^c 4a gmi- 
5, ch«a^L4$devaiitaOddflckvleBltifihi> 
^> ^e N^ule devant leur tDatn^: i x.. r. 

~ Camp étArfillt, - 

, , Il faudroit pour !<»» Camper la drot 
^ tê à Gramihen^ âc U gauche à^oeg^ 
3, hemv Airfèïïè4aftsftif;rgne; cé-CamPj 
^$ ie'noptY<ârÀdcupeè>qUsind^iinéttié i'EM 
^, iittni aumit Dteînfe^riparee quèle flanû 
;, droK (fà t&cokt àp Grsfi^lAJSA t^tcÂt ci)U4 
3, vert*-tle la Lîtf, & Vôà«e gauche occu* 

;, perdit uii6:l¥tu;^ur fûpiéMeurè au FajSt 

fi! 



DE CDTffN Y' i^- gov 
iv.fîTEnnifiaiî yiVQukût Tè&ir pour Tat- 
^ taquer, il ne pourroiic déisowcher de 
^.fon C^mp pAt^ ion front , i caufe que 
I» Je cèrfedn eft' reiTeré par la di^oire des 
»^ Marais de Keuvren & de fon Ruif* 
iy kzxLi jÔc par fon centre de celui de 
n Poudt ^ qtd le partageront dans fa Mar- 
5, che jufqu*à Votre Camp ; s'il déiKDU- 
if choit par fa droite pour attaquer vo- 
3, tre gauche, il feroit obligé de pafTer 
„ le Ruifleau de Neule, & de couler le 
,y iofig jufqU'ata defius de Ptmck > d'où il 
yy auroit de fou Gampprés de trois lieues 
j> de Marche potur y arriver, & il feroic 
>, encore forcé de rèpaiTer le mènm Ruif- 
5v feau ^ <Sr uœ de fes Branches qui vien t 
sy deThîk^ & îj né pourrait feice cette 
» Marcke fan&faire des Routes à travers 
,^ Chaciips , ce qui Vous doûneroit le 
yt temsy fi toute leur Armée fe portoic 
n de.ces côtéilà , ds prolonger auilittô( 
« votre gauche fur les hauteurs deThilt, , 
>» &. dre rapt^hophiarlvoire droite à Arfel- 
yy la; ce motaent rendroH votre iituatioa 
9t très avantageofe, I^utfque faifànt alors 
1^9 tête à l'Ennemi , ilferoit oibiigé de ré- 
if^ paiT^r le dit Rùifieau devant :vous, . 
su poar vous attaquer. 
.•^9.»Si au.xontràiîe Tfinnèini reftoit à| 
HJ&uJb,; ii Ësuidroit.de^eurer/dansJ^t'. 



202 * C A IIP A G NE 
„ première ficuatiott, & faûre atdS-t&t 
^, des Poots fur la Lis prèa Grammen , & 
5) faire travaiUer à à^s CHivertiares peur 
^, l'entrée & h fortie des Ponts iniques 
^, dans la plaine de Macklem, afin que 
yj fi TËnnemi vouloit pafler b Lis , on 
,, fut en état d'aller occuper ce Pofte a- 
3, vatit lui 

Camp Ji Mackkm* 

5, Il fandreît porter la droite à Cruy* 
\y faulem, & la gauche à Macklem ^ ce 
^ mouvement dsHgerok abfotament TEn* 
,, nemi de repafibr la Lis , ne pouvant 
y9 pas camper entre ce Camp de Mac* 
yy klem & k$ Prairies de Gand, le tet« 
5v, rein étant trop étroit, & tout reinpii 
,^ de Ruiifeaux , de fiois , de Baies & 
^ deFofTés, &très«fferé par la Lis & 
3, i'Ëfcaut qui viennent iè joindre à 
j, Gand> 

\, y eft très iiéct&k» d*occup€r les 
,^ premiers ces Poftes, afin àtj faire &!>. 
,^ fifter long-tems tes Armées, cela dér 
^ pend fotivent de bien prendre d'à.- 
,» bord fcsf avantagea, fans.. mêma 
5, que les forces ioient . égales , à 
^ caufe de la; difpofition avantageiife 
3f de toutes ce$.iicaa!iiona ;.: mais, tcpc 

%i an 



0E COIGN^. i744r aby 
iî au conttaire fi les Ennemis les ocbu* 
^/ poîént devant vous, il vous oWigeroît 
,, a vous rejetcer fous vos PEaces , d'oiV 
„ vous feriez forcé, de tirer tous vos 
^ Fourages ,• ce. qui canferoît un défa- 
„ vantage très confiderable fur le Pays 
,ytbii eues feroient obligées de fub* 
^ fifter. • 

V Camp de'Neiik,' 

yy ^Ce Camp danslâ fituation expliquée 

„ ci -deflus 3 efl: très avantageux pou^ 

^ rEnnêmi, aV^nt fa droite au Pont de 

'„ Méràndre , & la gauche entre Baéte» 

„ & Odonck» ce Rnifleau de Neûle en 

jj^vrcîeFfenccJroit, & le-Front du 

yy'Çfxn^'y^ h his êrfcouvrfr lagauche, it 

,V y a^un Ruiffbau qui defcehd-de Nei>- 

,3, le, qui èft au centre & va tofpiber à 

^ ÎBaftem, lequel ne fe peut paffer que 

^, dans Neute, t&^u-deffous de Meg-* 

„ hem f . ce tfeft pal feujemeijt îe die 

» Rmflfeau qut en laît la difficulté, maît 

^> bîén le Bdburèisqttifè continue juftju'à 

^ HaSemi oùr îl 5: a un Pont qui eR fw 

>v fe Chemin de lîbynfé, il feroit même 

» 'impoflîbre que l'Infanterie ptrt fe baf» 

n lêr pour aller attaquer cette gaucftef 

n 1& fitnatiôn même de ce Campétanci 

,16 „ trop 



ac4 C'A M P'A G N E [ t 
„ trop rupérieur^ i tpvc :1e tmm ga'S a 
j, <kva»c lui,;, «e Pqftp, n« /e.fçgjt ©«»•' 
>, per qije jP^j'JÇnftçpi^ 

! „ Potij çccuper ce Cawp, ^I fm V^ 
9> puyer la droite au Canal d'Anùm^QC 
^, la gauche au Canal de Dixmûde , lé 
,, front de c&C^p. çH^^ouvert (fim 
„ Pays fort coupé de Bois j de Haies, 
^ ô^ de A/JTatreg^ps , ArE^i^epiiitoit 
„ très fuj^rieur en Trappes, i& qii'B 
,, vou]ut Yous y attiaguef^ il ne iSftiroit 
^, y arriver que p;ir ,ÇQkejarfe.; |: parorf 
^ grand Ctiençim .ç^û' ^p^ije/^ Ift è^;ô^4â 

u Afîif 5 pi?ï|î ijl Ae. 9^.^^ ^^^ij^ ^ 
^, BajtaiJle , qu^fji frifaot wuper-')ei; 

„ îjaies,. lé$B(^s;, ^ cpwJ^terljÇç&^Wa' 

^ tregani ; iî 4*oa ne vpjuloït p^; y at* 

,, tendre 1 Enoemi , il ïfmdMit ^vùff^j^^, 

.,, fieiirsjPonts furle.Cjvial ^"Ji^af^-^ipé 

5, To;! palTeroît j jl Vy ^vf oit popr )prt 

^ q^'à .fjorter k drpke ^ç VQS-^^r^ijçcs 

,^ a%XQÂ?<!e%4pn^(S^li^5^^^ 

„ ^udef^ue r^ OPgiJpqfoi^j ajQirjjjfinl 

„ devant foi ce eanaf-quî^ çoijivfiîpit Jj 



^, front du Çanip , &1^ 4i'Cttte.étifH>-^ï-. 
«, couverte bjir le Ruiflçau qui vient de 
^, Siadenj âc qui tombe à* Italie ^^ la gao* 



,j.wUJ*op Joprf^H ^DpiiiQe lofépieur iv 
^.a'ÇpidÇai: JOiÇtfwdre. 4af» /pettç Mt^'j 

. ,^ §, 1*0*0. Wiwt ie re^jr^r» il faxidfto^t 
^ «aarchfr fous YpK* parle grmd Che^] 
» mU» <ie JG^qwdei à^ ypres, & par cç- 
„ Iî»i (k Sf»^n 4 Ypres, & l'on fewig 

„ Chan|pt> «W» ces.4ewi chemin*, juf; 
„ qu'à ypres , n'ayant à paflfer <fm if{ 
„ Rui0èan 4^ !^no«beck qui paiTe .ilan» 
p laDgfxagmck. 



„ Si f Enhèmi oçcupoil; U Càïnp>d^ 
,,; Rou0Vlaeiîi , il *oroit ladroîte à Hpc- 
>i glefej 4c J? gauche à laJManddle^ 
I, audeflbus de Roufleiaçrs vis -à- y w 
5> Roipbeç}i:, cette fit^uiitibn f^roit çnt 
„ corc pjps SV^mageufe, pom 1« fQç 
jif pojir nous» parcç.qu'U feroit jmpoflî-] 
D We d« r^ttgqpwr jpar fçp front à caufe 
i, de^ 4ifficu]f 4?^ qu'il {andïoit^ fjturcnoq- 
j»,terv . 

,1 II ferpit alorç à propos d'aller cam- 
I, per la droite des Trqupes au Pqnt dé 
A Cwnei,. prè> 4^ Courtrai , doot il fai^: 
» droit éKç Je ¥^iitM,. & 1» gau.ohf à 
^ i ., M 7 / „ Mor. 



âbtf CA M> A'G NE 
^ Mérkllti la Heale càuvriroit tout !• 
j9 front mû Camp;' on ferbit aiiffi-tôi 
ii deux grands chemins j^i^pdTerAuk 



9% 



Efcadron de fronts afin d'être eîi étaft 
,^ de Te porter brârquèment anCampdff 
,, Becelars , en laiffànt le grand chemina 
y^ de Morfelle dans le milieu, ôc ayaptk 
9, toujours le Ruifièauqui forme la Heat 
^' le* à fa droite; ces^ânds^ltemitts fm 
il viroient pour feiré nïardief' TA 
ii' comme eHe fetoit campée, en coi 
^, mençant par fa gauche, auifi-tôt qa^el 
„ le feroit arrivée à hauteur de Becel 
„ elle continuroit fa Marche jufqtfà Isl 
^ hauteur de Zohnebèck., où elle fefte- 
,, roit , & la droice feroit appuyée auprès 
,y de bàdiieHe.'. ;;^ * 

' „ Le grand chemiil qui feroit dans le 
„ milieu de cette Marche, ferviroît poi» 
„ l'Artillerie, tous tes Menus & Groi 
^ Equipages, iroient fë parquer à Sa 
„ Porte de Menin; s'ils avôient ordre de 
„ joindre feiir» Trôô|)és ^ cetlx de h 
^ droite iroient droit *'DadÎ2€lle,ceia 
^,' de la gauche«& du céincFe' koieiit pai 
^ le chemin de Becelars, pafleroieift pal 
^ GtitWe pour entrer daM leur tàmp* 
„ L'Ennemi ne pouroit vous atfa^uei 
d^ns ce Camp qu'à travers les Buis de 
Becelars^^ qui- Çom impraticables, oa 

i.par 



>> 



DE COIGNY.: Ï744* ao? 

^l ptr Pàfcaàdal qiilln'y apasmoina dç 
„ diflSculté. 

^; La droite de ce Camp feroit couver- 
i^ ve du Ruiflèau qui vient du Ciiâteau 
9, 'de Becelars, quidefcendà Dadizelle, 
,, le centre & la gauche le feroient des 
,, Bois de Becelars^ dans cette fituatioa 
5, ni vous ni l'Ennemi ne pouvez tirer 
,, vos Fourages.qne.ftir vos derrières,, 
^y par la trop grande projûoûté des deux 
„ ^Armées. 

,, Si l'Ennemi avoit occupé Becebrs 
,, avant vous, vous feriez obligez de 
,, voQS rejetter. dans les Ugnes deCom^ 
,, mines 9^ que vous occuperiez jufqu'à 
n'Ypres; pour Tempècher d'en former 
M le Siège, 



» 



Camp itJVachm: 

„ La fitiatîom de ce Gamp ne piennet 
» pa* qtt'oQ y puifle féjourner lOTg-tems,, 
jy fi rÊnnemi étoit à portée :de vtmsy 
n parce que l'on n'y fauroît casnper ea 
^ Fr(ȕt-de Bandiere ; on peut y fttbfif- 
^ ter long-tem» à caafe de l'abondance 
yy.de6.Eoiiira^e8 qui. s'y trouvent, en ce 
yy cas on doit pofter prefque toute Tln*^ 
p fanterie delautie côté de laMandel- 
i% lê| pourcouvric Wackem^ la droite 

M au 



2or C ANTV&G'NW^' 
^^.au^Montiftioai eflprês h lii^ é^ li 
^ gauche au- dèiTus de^^ckem. >.. 

4 9 Tonte Jt Cavaliene 'doit camper .ei^ 
^ deçftde la Mandelié^appupnt la gao» 
^ che/à Rosbeek^ tAVottiàit czvàptt 
^ quelques Brigades d'InÊincerie,. povft' 
^.garder: les f afiages de là Mandelle^ ée 
^ 1 on poidTe.la droite de la Cavalerie k^ 
^ Ste. Bavivefuf le btord de la Lis^. 

Camp de Vive St. Eloy,^ou Si; Eby wor» ^ 

^y Une Armée de quinze >i dix- huit' 
^. mille hommes peut 6cciq>er ce Camp^ 
^ fur deux Lignes^ appuyant la gauche 
/^.à ht lis^ ëch jlroue à Potteghem^ 
]y alors on a devant le Camp le RuijQ^aa 
5, qui vient d'auprès de Courtraî^ & qui 
,, pafle à Dériick, 'Nievenhove , Potte- 
,, ghem, Wareghem, & va tomber à 
„ Vive St. Eloy dans Ja Lis ; aitffi ce 
„. ce Camp' eft fcjrmé de çputes, parts ^ 
^ 091 ne. peut y cann>er une plus forte 
y^ Armée, > à:œoins ^k de la féparer- par' 
,y Ids Ruifiissmx , ce qui ne fe peut faire 
j^ l'Ennemi étant à portée de vcûs^ on 
y, tire les vivres de.Ccmr&aî , deJMfeniQ. 
„ & de Tournai. 

-' „ Pour: tenir le chemia. libre de ce 
/, dôijÙAroÇiSpù^i i}(>uxirai:j (}1 ^ &u^ 
^-- et ,> gar- 




DE' COÎGITï*. 1744; t*^ 
I,' firaèf ce Rtiîffeau avec de rtnfante* 

^ &. avoir leritre Cotirtraî & DerBck ône 

mec»! 
drôke &: 

], lebeck pourgardetles^eiiXÏHiûtt-qiàL 
H, foûc fur lâ Lis. 

-\/ • ' :' v- ■. •^•' 

Camp^ d*Harlebeek. 

^^, rr ' -;• .: [r-i 7 / ■ :' - ) ,, 

-^ • Ol âoît appayer H 4r&ke Wg fe^ 
^ ieghém , & h gauche ^^ ^ fieawéii ^, 
y ayant derrière le Camp rfHarlebeiCk^ 
^j GooFtrai &:la Li«; par -cetiefituaiSQa. 

^r^^àfr cfMUpe kè hMtéiHri j ' tfjA foiA 

ij^^pèukoiWît^veniir'à v^j ^^if («dipeoi^ 
^;«iialMM€M:îk;e 4%^^^^^ Hac^yiteTv 

V, ï* fal^fiftàice' WS Tro«pMV qtà -oat 
I, ttfiétrès grande êt-èn^né^à Pays à four 
iy ragei^entre l^fcaat & la I^>. - 

,, I;*«toî«ê'ai»?ft>ôï'<ié-Cort»é^ «k ïc> 
\i .^bchë à l^orfen i y là Heolé k:ôWvre 
V» tout ïe ftoisit dé e^-Gainj^. >; « 

-ji'Si TEnJferai otcûpoîc !é ^itinp de 
A» Rou0elttèrs; il faa^oit ib'jnettrë sa 
• ; M état 



#19 C A MPA^GNÉ 

,y état de fe porter à celui de Bècelars , 
^» ayant ^es Communications &des.Roa- 
^3 tes pour toutes les Coloooes ^ Je 4oDg 
^) de la Heul^ juliqu'à Beqelars» afin de 
9^ texdr en n^me tema ceai deux Camps , 
„ ainfi que, }e Tai e&pUqiié c^devaut an 
j^ Camp dç Bcicdars* 

I Camp de fPamandi^ eu de Ttgbem. 

^9 Ce Camp eft parfaitement^on , en 
ii ^oftant la droite ft rfôcapt é^tre War- 
I, made & Kerkouc^, & prolongeant la 
^>:.gaache juf^u'à la hauteur 4eTigbem^ 
9^ Cadre devant la Ligne; ce Camp efl 
;,^.ço))vert par ipo^P^uifleau Y^nt d'au- 
S9 pièsd'Èjiifegljiepy &v|ipftirer.pro^ 
^, l'4bb»ye;;d^ilo^ d'pà il tom- 

'49■h^Jh^mlWc?L^u^^^f^^^ ▼ou* 

^ lait' vous y-attaqueir, Ûfeïoit obHgë 
M J% paffer ce . RjuU^^ à ,vptre vue, 
9> & nç ppuroit y venir .mie par la hau* 
„ teur de Worteghem , & par Enfeg- 
,, hem 9 où jil aui^oit mi Bçis:^ pafTer pour 
,9 arriver au Moulin de Thignem ^ doac 
;,, l^ dite hauççor cpiQ^ rpa.cfççuperoit 
ji eItTupérieureaurefteduPays» furie 
5, flanc gauche c!eft un Pajrs de Bois, 
^y dans lequel une Armée auroit peine à 
91 pafler pour ce(|te Sntreprife» i, 



DE COIGNY. , 1744. sji 
: • ,^ Ilferoic à propos de prendre Thi- 
^ ^f ^^ pour te Quartier Générale afia 
.^ que le Général} fut plus :à portée de la 
. ^, gauche, où il yauroit ^us.à craîndrç^ 
p il rEnnemi vouloit entreprendre quel- 
,f ^ne chofe fur ce Cainpl 

„ Cette iituationefi encore p^us avaa- 

. 9, tageufe pour FËnnetni que pour nous, 

. .5, parce que le RuHTeau d'Otthe^em 

.„ couvriroît ladrwte de' leur Camp, & 

«1») le.llai0èau deiWarmande en couvrit' 

n roit le relie, & dans I!entre.deux de 

ii ces deux Ruifleaux, c'efl; une hauteur 

„ qui e£l fupérîcure: aa rcfte Ju Pays, 

„ dont TEnnemi feroit le Maître s*il oc- 

, irÇBpoit c^.Campf on feroit oWigÔ de fe 

/Ai xeculei: aux Ligues de Clare. 

Camp de Clan. , , 

I, La droite feroit appuyée ï l'EIcaut 

. 5) devant Pottes, & la gauche au Mou* 

9) lin de Clare ; ainfi l'Ennemi étant, à 

. „ Thigbem , il ne pourroit pas marcher 

n fous Courtrai, qu'en vous prêtant le 

M flanc, ou en vous donnaint mtaille, ce 

. » qu'il ne pourroit faire. fans beaucoup 

il rifquer; mais de ces endroits il.pei\t 

„ fans aucune difficulté, fe rendre leMaî- 

n tre du Camp de Vive St. Eloy , faMar- 

„ che 



*» 



•^ 



M« CAMPA GKK 

^ che itïïBt couverte dé beauconu de 
Boit, de Haies, dé Rdflëflnix,. & de 
Défilés ^Qi le féparêni du Camp de 
Tiiîghem,.^ celai de Ciaretqoe voua» 
>, ocoqperiéj- / : ^ 

», SidefonCcçiDpllvcuJDicpaffef I^JSflî 
>, cant;^ il Êiudroic qu'il allât jMur Oude^ 
^ naxdeou par Bercokem^ potir^gargix 
1,5 te Czmp de fiéâl & de^Leflmft^ 
^ poarJi^rs illfaiidroitie ftndte du Qia^ 

>, de Chieé^ehû^eHam^âirliékla^J^ 
ty Valant t»t Souts ià J^tet;^ ^ * i '. 

*« ' ' i ' ' ' " ■ 

^ laRonnôiquivtefitdt^f'xiilhefdeMèi^ 
5, fy & pafle par Auvain , Hennieres ^ 
,, Dernka, ^LWatriponé, delà à Mou» 
>« gy & à Auroy » d où elle va tomber 
;, dans FEfouit au-defibua do Pbnc ixi 
,, Ronre ^ cette Rivkte ne le pmfle pai^ i 
^ fansPomsr .. i 

^ Si: ai comraire[ rEnnemi mareboir 
5^ par Oudenarde^ laiflttt les BQift;d»i 
:5; Cdcambre à droite, on poucoitie rea» 
li die à Lefllmiea , ^oi eft us «rèâ. i>oa 
^ toûe* ^ ... 






^ ttatt de la Hamayde» & la d^oice i 
^iitedînes; ce^amp ejE( «cmveii^ par rua, 
^. RiûiFeau fui vknt du BoU de la Ha- 
|,,.iDayde, ifc va au Chlc«aiii 4'Huter- 
ïf^ mont) à BlloasUa, à Augf^é^tomh^ 
I, dans ia Taïf^ an Pom dtÂi^klc^ i ce 
I) Camp eft enccffe f()fCi&î # plufieun 
^ .petits RuifTeaux , qui viennent du mê« 
n me Bois ^ui retoitabent ^ns ceiui d'El- 
^, lezelle. 

n On.^ettt cjacore it^amj^ 4ais-cette 
i^,^aine de LeflTmes d'une autm manie- 
1^ re» mettant laganch^ a Fapegm^a» &. 
i^y la droite au Pont.d'AckrQ, h gauche 
li^ tfl couverte du Riuflèau <k WciCghie^ 

S qui va à CMlîche , & au f <»«: de Trin- 
poot, où il tombe dans la Te||ffe. au- 
,) deflusdePapegmes, cette ficuntipoeiS^ 
.•p parfaitement bmiae. - : ' : 

n fy SirEmiemi s^approcboît de vflus par 
^'-ieciôté de Flobcck, jl'ofl pouorok &cî- 
y> iemenc réporterla^aucheilaîïamiajde 
y pour reprendre la première rit;;Uatîon^ 
5r^a tire les Vivres de Tooxaai , qnoî- 
fn ^ue Ton ne iok pas les Maîti^ef 4'Ash. 

Catn 



414: CAMrAXJNE-'' 

„ Si cependant rBttaemiTs'étoit empa^ 
ré da Camp "de LelSnés, tin poanroiti 
alter occuper le Camp de Leuie, pàr^ 
tant la droite à Ville-au-poiée, ^' 
la gauche à Càpelle-Oame le Qaefne»! 
& tirer les Vivres- de Touruîai, ce.» 
pendant il fêtait eiieore plès à propo* 
de prendre celai de Bliquy. ' *- 



>» 

j» 
» 



Camp âe Bli^uy. 



„ Il fendtoit appoyer te «froîte à Bel- 
tcil & la gauche à Ligne , la droite («• 
rdt Couverte du iRtùOêaa de Beloal, 
qm>a à laDaate, à Tongres Natte- 
Dâtne, à Tongres St. Martin, paflfe 
au Pont de Neuville fou» Chèvres ««%; 
Poftt de Fer , où îl va tomber da&» 1»* 
Rivière de Brugeles à Arbe; 
„ La gauche du (Swip efk couvette par 
11» Rivière qui v^ent dcLéufe, ai 
L paffe à Lignes^ à ViUers St AmaflB, 
J à Viliérs Notre - Daiûe", à Erchoorei, 
rt '& va fe rendre à Ath ; devant la dm- 
-, te de ce Camp il y a un Bois , d'oàil 
Il * forme un p«ic coulant d'ean, ^f 
" palTe au Village de Morbeck, qm le. 
L-'. „ reni 



» 
» 

M 

a 



DE CÔIGNY. 1744. iï^ 
^, rend dans feRuitieaa de Leufe^ entre 
fy Lignes & VîUers Su Âmand; ainfioe 
f; dernier Campferoît beaucoup plus fujr 
19 qae celui de Leufe ^^ qui fe trouve être 
I, commandé -par des hauteurs , & qui 
i, n'eft pas fi fort ni fi bien fitué; on 
I, tire lel Vivres de Condé ou de'Toiur-! 
Irnai. / t . .; 

' €itmp de Cbievfe. 

' ,) t'on pourroît du Camp de Bfiquy 
^ prendre celui de Chievre , quand mê- 
b.meon ne feroît pas le Maître d*Ath> 
)î & Fon en feroît un Camp de ftjour» 
)> .appuyant la gauche à la hauteur qui eft 
ij aaprès <lu Pont de Neuville, & k 
n droite à Lens , la droite efl couvei^ 
il par le RuifTeau qui vient ije Mannuye 
li & de Jurbîfe, ^ de celui d'Erchyes^ 
i, qui viennent tondber dans TEtang de 
f^ Lens. .... 

i, Cette Rivière ne fe pafle pas fans 
^ Ponts > & même il n'y a que très peu 
iV dé Gués ,. elle va de Lens à Cambron 
I) TAbbaye, de là à Brugeles, à Atre^ 
h it Afbes , là où il fe joint celle de Be- 
y lœU, paflant au Pont de Netivilej 
, amG de quelque côrè que TEnnerai 
., voulut vous y attaquer, il faut qu'il 

„ pafle 



^ paflfe le» cJîieg RivîcrM,£:içe foifâ 
^. )|r ibwe <fe>Ca«pi: j^cjn lire te$, W 

^, occuper celui de foignies» ieulenei!| 
^, pour un Camp de pailàge^ û Yiiaè' 
-5, mi eft à.pj?«é|î de irQB$>, & <]ii^ 
j, Mons ne (bit pas à vont» autren "" 
^^ car'rfj , p^iit «^ejeurn» da tc^i ^ 
,) drfîk^ eft apfWfée ^ N»ft(^ ai h 
^^ chQ à h hawqw de C»uQ^e- 
,^ DaiVici» ce Ç^njg. eft couvert dai 
^, ft^H*^ Nafte^b qui .pftffe 4 
^, 46 là 4 9ïn; où il fe j^fiot .avec 
^ de Cauchie- notîerPaiWk 
. ^j §i FEmieew venoi* à T _ 
,, cç Camp, deTar-r^ côç^du' R 
^ po««:vf)it^y atts^^^it,.ileft»vïW 
„ auroit un terrein fupérieur; m^js 
^,. iji fei»oici;roprô()fe»é parties Bqi» 
51. Hfp^urrQiç fe «lettif^ enB^lle, 
ijt ni^ fe plaçât tout; k faic (a^ Ju 
p Rui'ffeïU , k terrei» ne luji _ 
^ pgf de f^re aatrement, <&. oe>kii 
„ roic difficile à la vue d'une Armée 
p^ l'attendroit , & il ne pourroît 
'^y Âcefce Plaide <|a,e pair des Défilés 



i 



nK. COIGNY. 1744- »i? 

: Camp'dei Ifaim St. Pierre m Haine St. , 

,, Si Mons n'étpit pas à^ûas, Tonfê- 
^j roit beaucoup mieux d'aller occuper 
,, le Camp dç H^x^ St. Kerre ou Haï- 
,, ne St. Paul, il fe peut prendre en deux 
^, Qiatiîere^^ 1^ première en poftant la 
^ tlroite au Château de Marimont , I^ 
^ g^die ailjui^ vers Trivieres,unepar« 
^; tie^ ffe ce Camp eft couverte par un 
^'pe^ Ruifleauqui vient de la Haie da 
j^ ROeiil , qui pafTe à la Cenfe fie là Loii|* 
^ ytere^9 de là i Braquign^, à IBouiToîîr 
^ isAi il tombe dans Ja Hame,^ la droite 
^ ai icpuverte du Bois de Marimpnt. 
.: ^y L'autre manière eft de mettre la M* 
^^îfiért d'Haine devant foi, la droite i 
,, Merlanwés , le Ruifleau qui vient dà 
„ Beuvrœ avec celui d'Epinoy, '& ce-' 
y, lui de Trall^gniésîtmnen^ celui de Bin« 
„ che qui va palTef à Peronne & au- def- 
^^fous4fr Peronne , va fe rendre &ns Is 
^, Haine c'eft eequi couvre lé ffimc 
^ idroit^ pu le fianc gauche félon la 11- 
^, wtioÎR que Ton a prife, fe RuîD^âti 
,,.d'AnÇiu5lte ^yec ceiluir de' Dàpderleii', 
^ifoçrâeiit la Rivière de Haine qui yîetic 
^ pàfTeràCafÇjiçfes, 'àMerlat}w^^ 



5> fe par Haine & par Trivieres , ccm- 
„ vrèia droite, ïàgaUche, fe iront, 6a 
^, le derrière du Camp fuivant la fitua- 
„ tion que Ton y prend i On tire les Vi- 
^ vres de Maùbeuge. 

Camp de Stncbe. 

^i L'on peut camper dans h^|>à»iedc 
Bînche , la droite à K Htktë , A la gau- 
che entre Trivieres St Pei^fie^ U 
droite de ce Camp eft cbtiverte par k 
^, Ruiflêau de la Hutte, & U gàocli» 
^, par la Haine ; devant ïe front è&r Çttu 
il y a nue grande Liëtf de -plsâiiei C 
îe terreih de ce Càiri# éft %éi^4 
celui quëron a déviât roii- Oo^^ 
y occuper ce Camp quand mêttfe on nVifr 
î. roit pas Mowi en tiraitt ies Vift» 
dêMaùbeuge. : - '^ 



5> 






4i> 



. ! 



^ i&e Cami» des SftifinéS'-fe few œcf' 
'';^-per de deux-rafeieres ,'la prentiœ 
., potunt h gawïhe à là Cfenfe .de T» 
„'prion, & la di-otte âii Bols ëfc ïfohtt, 
„ fé deifriere. dii Câmîr qft 'ifobvert ptf 
!! ie Ruiffeaa mii^^iètir dÉTëMTant ,a'A» 
Ji fUfeUe & pafle j^as Fbrû i"^a* les Ha» 



„ta 



DE COIGNY. 1744. tr^ 
]; tté & Baffes - Eftinnes i par Brey àc 
f, va tomber dans la Haine au- d.eflbus: de 
ji Tapripn^ la droite eft couverte da 
„ Bois desEftinnes, & le front du Camp 
I, par le Ruifièâu de Boûne-Efpéfance, 
„ qui ^e par BrujJIe,: & V^ fe rendre 
i, (fans celui de Riniche, & ^éîuid^ Biq- 
i, dîç^ va tomba, ps^rrPergpneldwj: la 
ii Haîne.. - ..'i-: ' - -,,■ - 
■ ,y Pout Vfintirti (îCuaûw i il faut ap- 
^, puyer la droii^àMoraîg^, & la.gau- 
„ che à Auçhaîn, la droite eft couver- 
5, te de la HUiûe>& la gauche du Village 
% d'Auchin. 

f>' ji Ily fe4evânt1e^Catrt|>^^J1aîne qui 

iV^îcontin\ae|ji^'à.AiJreyi à St. $y: 

ili phofien^ à Effilnnes, à Arminies & 

'il 'Gujrries > & dans* cette grande encein- 

^ii te il n*y a que deux yiHages qui y 

Il fuient enfermiez, dQOi: r«n s'appelle 

), Villers St. Guilaîn & Tautré Vérneûfl 

9» le Sec, c34*C^iïiji-dafli* oftjtfce fttvation 

^, fait face à Mons, on tire fes Vivres 

ni de Maubeuge* ' ; . 

Camp de Mierh^ - JPortteri^ 

» La droite à la BuÛtere y ^ h: g ao* 
Si che à la hauteur d'£f quelines ,. il e^ 
* K 2 „ par- 



,, liîiTfaitemeac'bonpo«r y fabfîfler àcatl* 
i, )ffe dé là Sambte qu*îl a derrière, & des 
;, Fobrages qui font en très grande ab6a« 
j; dance tout le long de cette Rivière; 

inais on n'y peut pas attendre rEnnenû» 
ar ce ^elê terrein que Ton a devant 
biy 'par où il arrivèroit eft fupâîeiir' 
ii à cètoi que l'on occcipeMit ., qui eî 
,, même par fa Situation fort ixségal , & 
i{: très réitéré par tes Bois j On tire les 

Vivres de Maubeuge. 



5i îbi 



9> 



• Céftnpdi Civrief. 

* •;,; li faut potter k droite à Roavrey, 
^^ & la gauche à-Remij^y } c'eft an Qn^ 
„ feulement poifr y faire fubfifter jae 
,, Armée, & non pas pour y prdhiQ 
;, Pofte; on tire les Vivres de Maidieo* 
'ij gc du bien de Condé, 

' Cénp dé ff(ms'(f de Ttnmterer. 

„ Il faut porter la droite à Seii-^llûns» 
„. & la gauche à Hergies , ayant le Ruif- 
„ feau fler^ierë foi; TEnnemi n^ (auroit 
„ arriver que par des Défilés, étant tout 
yi-Çoû'vert dfe Bois , 'où par lar Plaine! 
Vf d'Qiboy , ou il y a une ouverture 
'V:j . . ,, d'un; 



DE: CQl&NX. 1744- J^H 
^, (fuil qi^tide Lieu de large au plus^ 
,, entre le Bois dXUafiiere & celui de 
„ Blaregny. 

.; „ On y iH?ut encore C^goper en por- 
j^xmt la dicoite à LongueviUe;^ & h 
J[^ ^gauche à Houfdaip^ la première fuji- 
d^ adop ell meilleure , parcique TEnne- 
^ mi pourroic s'en emparer, & par ce 
>, moyen fe rendre le Maître du Camp 
•i, de Keufvrain , il eft plus facile de ^y 
kf readrjejîe ce Camp .que de l'autre j Op 
I, tire les , Vivres de Maubfettge. , ». , 

,' . Vamp de BfSHêii, :- ,) 

j» D faut appuyer la droite à Thîeu- 
(it lÛQ ou à iCeuJ^rain , fuivant la force 
% de rAjfmée , & pwter la Gauche, à 
tî» Boffut , la droite eft cçuverije par 
^^ rOftrau-& la gauche .da Ruifleau cje 
Tm de Hanneton^ quî tovâbo dans THaine 
«) au-deflus de Boflut, & le devant du 
M Camp eft convertir le^Bois de Bof- 
:%% fut; On tir.e l^s Vivres .de Valencien* 
^'<î ûw ou dé Condé. , ;. 

:*''"-• i- .;.... . . .• *. ..-' w' ^^ 

^- -> Camp de Keufytm. - \l'^ 

;.*• ' • '' ' ' '-'^ . 

' 5} Oe Camp eft très hon^ en mettant 
'>> ia .droite à Buery, âc la gauctie à 
K 3 „ Heny, 



Sîft C A MPA G N E : 

„ Henf Jr , la dfôhe fe trouve trè* Inea 
^y cott wrte des Boit , & la gauche Ifeii 
„ de la Rivière de la Haine > laRivieif 
„ d^ 4'Oftia» Couvre prefijue tout k 
-^y deriiere du Cam^ ; il y a Un petit Roifi 
',> feau qui Vient àû% Bois^^ qui paiTe a^ 
iy defibuâ'de Huery, defôend à f^folaÉ 
^, £e, àXiiieulain, & va en Aâte fe rei 
^y rendre dans la Rivière de Haine, ao^ 
yy deirousdudicThiealain; Ontirctou- 
^i'joQR'9 feé Vivves de Valencienoei oi 
,, de Coijdé. ' / . .. 

Camps f entré Satiûn ^ Meufe^ : 
Camp de JumonU .j 

yi II ^iit apuyer la droite ^x Bois i|0 
9,^ Roc , & 4a^ gHMhe^aiix Bois de Uk 
„-ftfl? faittbret 'faifant tôtè do cô«* 
1, 0(âlérày& de ^{Hly» kiSambred» 
,, fîere lés^Li^ned;'^ Cftmp eft^o^ésbd 
„ pour une Armée de vingt mille H(* 
„ Tnes , J>arcequeïe nombre de c^ li* 
'„ pes*fett>p^Ht tout ccf terrain, la tête 
,, Camp eft couverte da Bbî*^- & J'( 
„ y peut arriver que par des défilés , pc 
„ afllirer <5è- Cft^p^il ilEaût garder le Q 
„ teau , & le Village de Solre fur Sai 
ij bre, îï faut mettre m Ppfte dans U 
yy baîe.d'Ékharr, .à Bearûfly , oniJt 



99 

99 
99 

5> 



t^ 



I>E CCWGMY; 1744.. t^f 
te du Boîa entre Hbrfilly & CoHeray ^ 
& ufiaatfeàlierguigny; aînii tout le 
Front du Camp eft chtiérement gardé f 
On tire les Vivres de Maubeuge ; ce 
C^mp ne ferait pas ayantageux pour 
TEnnemiy à moins que ce ne fut poui 
un Camp» de Paffage. 

Camp d^ SoH fijt^ Smbfe* 

99 Ce Camp fê: d^ octuper entri I9 
Rivière.deiJeanwmt & caille de Con- 
^. foks ^'les qu^lks tombent toutes deus 
^ djiiîs la Sambre.>. celle de Confolrs au- 
,y deflbua de Solre fur Sambre, & celle 
„ de BeaumOnc aa- deflbus <£» Mierbe- 
„ Potterie, il faut appuyariJa droite auj; 
.^ Bois de 'BetOIly, & la gauche à la Sam* 
^ bre entre Soir» jiur Sarpbre ^ Miefbe- 
^ Potterîe^ la Rivière de Coufolrs «ou- 
^ vre ie;8 derrières du Camp» & celle de 
,, >Beaumont en couvre làiCéte & le fioià 
>». de Berfilly, le flanc droit .& le flanc 
^ ^ucbe leil de la Sambre» cette ikua^ 
^ tion eft tcès âvantageofe poiiir une Ax> 
v^ mée de dix à douze mille Hoi^mes, ,11 
^ faut mettre >uii Flofleà la Buffiere po^p 
9, ailurer ce Catep» lûi t Hantes » à Mo;^-, 
■99 tigny, un entre Berfil ly &Montigny^ 
^ & un autre ila tête 4a Bis^s dv <;ôté de 



2^4 C A M PÀ GNÉ 

Cônrolrs; On tire les Vivres de Maiir 
beoge , ce Camp feroic auffî très avan- 
tageux pour rEnnemi. 



3» 

99 






Camp de Hantes mec celui de Sterée. 

„ Il faut porter la droite .entre Ha» 
tes & Montignjr , dont elle eft coih 
verte p«r la Rivière de Beauibont, il 
faut appuyer la gauche aux EfiFonti- 
tiXits elle eft a>Qvêrtépar ion flanc d^ 
la Sambre , le Front du Camp Feft dei 
4y Bois de Deofonpeiâe ^ on y peut téym^ 
j^ ncr eu toute lurete. 
' „ l*Ennemî ne fauroit vous y attaquer, 
31 »*il venoic du côté de Beaumont , i 
y, faudrait qu'il entra dans la Plaine à 
^^ Camp par des Défilés, &itferoitoUi' 
'«^, gé de s> mettre en Bataille fous II 
^/feu des Troupes, de ce Camp Tos^ 
^y doit garder Thuin^ & le Château di 
'^^ Domllienne.par des Poftes avancés. 

9, Si rEnnemivenoitpar cet Endroit 
^, pour vous attaquer, ilfaïKbroit y loar' 
^y cher & fe prolçnger le long do Ro^ 
■^, &an y ^ùi vient de Clermont , & de c^ 
^^l lui qui vient des fibis de Sterée , qoi 
yy pàiTe à Sterée &i 4e là à Domitienne, 
.„ enfoite à Thuilly, où celui de Cler* 
„ mont fe jointe & defcénd à Bieme fv 
' . . V 9, ThuiOi 



Bt COIGNY^ 1744. %25 

I, Thtiin, & va tomber dans la Sambre 
fi au-deflas de Thuin , il faut dans ce 
îi ce mouvement pofter la droite à la 
[y hauteur de Clermont, le RoifTeau de* 
*fy Vzxïi elle ,& la.gauche à Ragny , étant 
\y èms cette iituatîon vous couvres le 
ti Chemin de Beaumont^* - ^ 

• ;; Sî TEnnemi voutoit prendre parles 
'„ derrières du Camp , pour pafler au 
S, Camp de Hantes par le Chemin de 
'if Beaumont , il feroit abfolumemt obligé 
9, d'aller pafler par la Plaine de BdTut» 
,9 & venir au dit Beaumont par le grand 
)> Chemin de Philippe- ViUe; ainfi il au- 
» roit trois Lieues de chemin à faire » 
i» & près de quatre pour arrîvei à Beau- 
'» iftônt , & de votre droite il n'y auroic 
>, qu-iine petite Lieu pour vous y pof- 
^^, ter; Ce pofte ieroît très avantageux 
S» pour un Camp de féjour, aufli bien 
•/> que 6elûi de Hantes , lorfque Ton ei^ 
^, occupe un on en eftabfolument Maître 
,) de Tautre; ces deux Camps ne vatlent 
•5, rien polir TEnfiemi que pwwii; y pafler 
ii feulement; On tire les Vivres des Vil. 
Sr^M âe Maobeuge & de Beaumont. 

•Cflwp di'Hant Jkr Heule' pour TEnmm. 

\ >V II iaut 9u'il appuyé fa 4roîte à FAb- 
^ K 5 „ baye 



S28 .ÇA MRAjSNR 
^y d^Ahni^ toUt auprès du Chemin <|6l» 
^, grande voie» & la gauche àiaRmer 
. ^y te d'HtîttrcTaii-dÉtflbus de la cenfe de 
5^»Flo«iiûierChain?i>s; Ufandrqic.poiir II 
it fùretîéî de œ CampjJirteç rift Recsaor 
^, cheraeiît diépuid Marbais v jufijult U 
,, Rii/iere d'Heure , faoaquoi on poi» 
a, roit i'y a}l«r atcacjuer par fon Front. 
, ,„ Nous ne pouvonsr occuper ce Camp 
4, que pour, y p^fter^ l'Ennemi tire fe$ 
„ Vivres dfilCharferoy , & nous de Beau- 
^ moiiU ' ... : 

* - 
Camp 4e BqffÎÊt frès fFakmift. 

y, II fetit porter ladrokeentiss S4Jtfi- 
^ ricuin, & h Forge de Batte ^î«, la 
gauche à Caftillcms., la droke efl: cou- 
verte de feii Kivieiîe d*Heure i éc h 
gauche du Village &. dee Bois de Caf* 
tillons» h centre eft couvert des Bois, 
des Valons Se des petits Ru^flTeaux ^ 
y, retjo«bent dans k JRiviere d'ïïeure. 

j, Qn p^ui en ïaire-to €arop deSé* 
,, jour, & l'BnnenàhejÊujraityoas y*' 
,>.taquer atec Sslccést^iioaiift ^ SQUtes 
ces difficultés. 

„ l\ faudroit fenipêefeer er Wrîfrauf ao 
„ Can^, qm les, Soldats ne firignaftnt 
if tes4^t;^s;quBir£brntfà,lâ^gaii£he^ &m 



99 
99 



ry 



A W«/eit|à p.e*'itîrliS'jJaM,;k! .«entre, à- 
,^ ieaft(«<i«$ t'Eftifiàngueroh «ix Ti-ou- 

-rt ,Va|çoprf , J'oittiie les. Vivre* tfeBrau- 

„ m<iG% ^ .tic, PWJippe-Villeî. l'Ennemi 

■^ eç p^t jT^. Servir qjue pour un Camp^ 

;•'. ». ,;! .. .i '•■.^r^ c . ■," .; . 

'sÇaftfde/JktkM (Mttttu, pair rEfmemi^ 
; > '... '■: : iV.ir.'l :h :..: ; • ■ :• 

>^ .„ I,ai<k?<JB»e:i.-lfe Rivière d'Heure donc 
'et eHe;eft,co!i!fcèWe^& la-gaudieâ J>Jef- 
4, ^> ^, eft ft^cifîée du RqiiTeau de 
■n JVfajri^^.r &b4e.t£mtlefcûni( du.Ruif. 
„ featt qui vient de.;Frel^,' ^ailipaiTe à 
j, FerqUi], de^ui vaiValcourt, il faut 
9*. ^^ :e«Uit«ac c'é "CdXKp. .icre abfolu- 
„ ment le Maîtrr dé Valcourt, fi l'En- 
„ nemi n'en écoit pas fe Maître, on peut 
^ fc>^t)«tjï$aâr<.'ïiitirfiès Vivres de 
i^ÇJwlWW.r'-'i; ..;.;:■.;..'■.; .' . - 
. '],itX^.ÇftcW>;'fe'«ft iiofiptorinoas «jue- 
*,;jpWT;y . |>»flreri^ «À .ffirefcoitiJe* Vivre* 
■:^.M^!^lè^ys^WM».ôe;èB,\ fieeumôat. ,. 

. Côwjpr dfjBS«#l](i/»te& r . .. , 

i »» L«, droite à, Tariienpe8,.1& l3;gaii>- 
„ che s^-.^«««. le Fj^QC.adirxéianip ejG^ 
-.~'i"l . £ 6 » cçtt^ 



?2« CAMPA G NB-' 

r^y cotnrert par le RuilTeatt qâi vient èe 
^ Tarfiaaxies, qui pafle à Gaemn&ea, 
^, à Adios, à Bouffîon & à Chauelet où 
„ il tombe dans la Sambre; ce Camp 
,j peut fervir à TEfthemi ; oti se pom- 
.^, roit attaquer ce Camp qu'en pai&ot 
y^ par Florenne , ou bien par la Trouée 
,, de laBaille-DoréeyenaBt.àAnfiBdle, 
), de la à Tarfiennes pour attaquer b 
.yy h idroite, pour uii Camp <ie Paffage 
9> on y peut camper de Tautre côté da 
'^y RuiUeau, mettant là droite à Smkéi 
5, & la :gattçhe entre Villers Fotterie & 
^5 Acos; On tire les Vivrea^di^ JPhilîppe 
,^ ViUe , & pour l'Emiêlni É^-tmt ksti- 
*i, rerde^Charleroi. ^ i " ' 

, '■-. - '• - -* •'^' .'.• 
-Camp de FkrmMy TEnnmi étam i'ftff- 

- ^y l\ faut metttèla dro|ce4 CliauAontt 
5^ & la gauche à Jamagne ; ce Catip^ 
:,^ couvert:%jBoii par fa droite, '^faî 
y^ ^ le' Frwit: du Ruifleau qei -vient dfii 
yy âoiftv:quîfoàt'au-^4efl«tf:deJnoréiifle 
yy qui defcend à IveSj^ éf V gauche eft 
yy couverte da Ruififeaii ie Jamagne , ^ 
5> prend fa Source fous le Canoû dePM; 
>i lippe • Vittervîqtaî va centrer dani celai 
4, deFlorennfeau-deflusd'^Vçs. < 

.:, „lîn- 



DE (JOfôNY. iV44- ; àip 
^ -^y rEnnemi' ne pourroit pas ^oùt y at« 
iV taqtter , &' àuffi îl né |K)U]toié Focca* 
1, per àpcÈrtée de- vous, tout le terrem 
'^, pour arriver fur lui nous étant favora- 
'yy ble, rEBnenii ne'iaùroit àulli prendre 
\j fon Camp deTautre côeédé Fîorenne, 
;„ à caufe des Bojs qui le reflçrent trop, 
\y il ne poùrroit tout au plus que ry 
V) Camper; mais il n'aurbit pas afiez de 
i, tehrein pour s'y mettre -en Bataille, il 
•„ y pouïToit Camper, -niais il faudroit 
\y qu'il le quitte auffi-tôt; fi PEnnemi é- 
5, toit campé â Guerpinnes, & que Ton 
„ occupa le Camp de Fîorenne, il fau- 
^, droit jetter un Corps d'Infanterie dans 
-5, Florènne & dans TAbbaye , afin de 
~„ rarrttet par cet endroit, s'il vouloit 
'5^ venk à vtous;> on tire le* Vïvr^ de 
>l^ Philippe- Ville* 

Camp de Grau ou 4e St. Gérard. 

^ Il faut porter la droite à Bioul, & 
„ la gauche aux Bois du Roi, entre Sç. 
'„ Gérard & Bûffiere ; cette fituation eft 
,, parfaitement bonne, en retranchant 
„ Stv Gérard lé long de la hauteur juf- 
M qu'aux Bois qui couvrent la gauche , 
>, le centre eft couvert par le Ruiffeau 
^ qui vient des Etangs de St. Gérard, 
K 7 .j qui 



. ^ Camp. <<|ue p^r Su G^ft^fd , XEaœ^^ 
^ ne pourrdc arriver qa'ea p^aot ,^ 

„ So ws & fp^ FHff^j on.i^iuxpis I^ 

,, la Saaiiir§ ^ ces œéw^ Kç^r^H^j * ' 

^1 r£iui^pm 'd'entrer eniafi^ Sambfe 
^^ Meufe, étant lea Maîtres à^ Dinai^ 
^y S'il paiToit par les Boi^ 4e Namor 
^ pour venir vous^ s^ttaq^er d^nâj çp 
\y Camp y vous relleriç^si <kns cette fitoa- 
py tioQ , il faut aypir uii Ppfte QPBÛdéra- 1 
[yy. ble à FQ0e)r^ »n autreilaTçurdi^ 
„ Libinne , à Neffle dépqis Bîo^t^ & i 
yy garder le dit Ruiileau jurques verskJ 
», Meofe; Tj^nemi peut auffi Camperl 
y, dans cette Plaine, la droite à Bieme ' 
<^ & la gauche ^o-deffus de Grau , .ay^Qt | 
,;i. fon (^ua^ti^r à Merçz» le Ruifleau do* 
yy ré mu pafleji Bienae couyre fa droite, 
yj 6cu gaucàe l'eft du RuifTe^ de Sta- 
,^ ve, qui pafle à Biemré,, ^ Henneroir 
y^ fur fiierra, dafcend par TAbbaye da 
y^ Moulin, <l*où il va Ce raadre dans la 
i^-^M^. u./c,;.::: - .:,.: -/• . . ^' 



j 



^9 ÇeÇft^xi'etl-pasaTaiics^euxpour 

i, l'Éîin^t> à çaufo qu'étwit çpui>0 % 

^. ^Ipr^ae 1 ^oi^ peubi marcher à^ Im forl 

! Vi^aifém^t jar la;ïrou!^e^4e-ét«îéY i^ 

' f^^pVj cplle de ia BajÛe^ÎJoiréer jd^u Vqn 

> ^re d^as cette Plaine, qui eu fi4|>é* 

'«deare au t^rrein <|âe l'SÔoemitïccu- 

$t peroît ; l'Ennen^i pc^iriroît encpm oc; 

' «1 <aper la Plàke d§ S^ Gérard > an ^ap^ 

M( pliyatH 1^ droite aux Bois iduRoi, çc 

! i^ U ;gauehe en tirant vers Neflle , ayant 

^ » le f^uUTeau de St.-Gerard devaat lui , 

' 9j s'il étoit campé de cette manière on 

' ^ pourroit l'attaquer par fon Fr^nt dé- 

[ „.:puis St. Gérard jufqu'apx Bois. : ' 

j, Si l'Ennemi vouloit éyiter une Ac- 

«,tipn. Il pourroit fort bien occuper i^ 

^ >9 Camp deMoncfoiTe, ail^puyantradfoi* 

9i te du côté de Faligol, & la gauche 

M vers l'Abbaye de Floreff, ^Srfon flianc 

h feroit couvert 4'un Ruifleau , qui 

j> vient àet Bois par un grand Ravin qui 

>• eil rottt à fsiit impraticable » & qui ne 

M peut être taraverfé ^e par 4çux Che* 

*» Mo$>»<|onti*up.efbaiifirès de l'Abbaye 

i) de FIorefF, & l'autre éu-de^lis le bhg 

H du Ruifleao ,. où il ne peat pàfler que 

H deux Cavalier* de Front; tout le-Front 

39 du Qamp eft couvert du Ruifleau de 

H Ifpfle^îÇ^vû vjfin* in-mêaie Boip.par up 

„ grand 



a3ï • C'AM'PA GNÊ-^ 
'p grand Valon qd pdie à FôIe, & auffi 
>^ pair le. Roillelra qui coule à la Tête èi 
.y Cainp, & yà rentrer dans celai de 
',, Wîtrivattx, delà à Falîgol , à Auvelo^p 
,9 où il tombe -dans la Sambre^ de qû 
*,, couvre la droite du Camp; il ferok 
\^ nlBAié impoflifoie pour i>eû que ^£IlIl^ 
*,, mi tînt ferme d'y pouvoir pénétrer; of 
-„ poarrôît âuffi fort bien occuper ce «A- 
^ me Camp pour y aller pafler la Sa» 
,9 bre» autreiâent il né leroitpas nécd^ 
-,, faire de l'occuper , puisque de celui <te 
3, St. Gérard , on peut prendre tous te 
^, Fouragés qui environnent ce Cam^; 
,^ On tire les Vivres de Philippe- VDle. 

fajjage de la Rhiere de la Sombre , fartcat * 
diSr. Girard. 

;, Si Ton vouloît entrer dans le Màzy, ' 
5, il faudroit paffer la Sàtnbte à SOyes * ' 
yj fi on vouloit laifleî le Ma2y à droite 
^, pour entfer dans la Plaine de Fieuras, 
„ ilfauérôitpOurlorspafibf'laSamlu^è 
'), Jetneppe, d\>t(ronen(rerOit daâscel- 
„ le de Velairt^s. • 'r ! ;. 

„ Une Armée qui ne furoit pas foft 
„ conûdéraWe , pourroit fort bien cam- 
,, per à Ham fur Sambfe le )ong de k 
,, Rivière, k temin éouK très reflesé 

„ par 



DR COl&JST. /I744- *33 
\i pttJ^ Rîis^& la Rivière, fi Ton étoit 
„ campé dms la Plaine de Mont-FolÈ 
„ on pouTBpàt auffife Servir du^PaiTage 
I, d'Aveloy, & fi au contraire on étoit 
^ campé à Ham-far-Sambre^ celui d'A-, 
i, veloy ne .fervîypit; de rien , à caixfe 
^ qu'il faudroic nécéflairemenc faire un 
^ grand toujr de ce Camp pour l'aller 
^ chercher; mais il faudroit envoyer le 
^ifoir avant 1^ Marche faire deux Pont;s 
i^kj^mappi^^ & d^ux autiies au Moulin 
,, deGrugnau, ron.ppurr«^ fe forvir. du 
„ Gué d'Aveloy d*où il y a un grand 
„ ChQinin qui:v*à Velaîîie?» en traver- 
sa Tant le Bois qui efl; à la fortie de la 
1^ Sambre; . ' r: * .. 

, I • ' - ' '• - ■ '" t 

. . Camp de Otrf-Fmaîneé • - 

,) L'on y campe fur quatre Lignes , les 
u deux Lignes du milieu font de Cavale» ^ 
À rie à caufe des Bois, la première & fe* 
9» conde jLigne tournent toutes deux le 
dos à la Cavalerie i dont Pune £ût têtç 
'}> aux Bon, & l'autre eft en face dg 
9, RuiiTeau de Somay^ l'on pafle à tra^ 
^1 vers les Bois pour gagner la Plaine- 4e 
^ Bèaumont ; oû fe fert de ce Camp fei^^ 
n lemeiu pour y pafTer, afin de pouvojr 
H gagner la Plaine de Beaumonc, lorf^ 

„que 



ti4 tCiiAUVAGltJtC' 
9, que TEnnami fe trouve être à Don»* 
j^ tienne ou à Sterée , & par cette Mar^ 
^, che vous évitez le DéfiM de Séida* 
^ ritta 1 otl Vdus-Ufol^riet marcher ^ 
,, IfËntiemi -ôccupaât m de- c^es deuj^ 
p Gamips^i-deirus âommér, parce qu'il 
i^ ferme en eut d'attaquer ce qu'il auroit 
„ iroulut y hiflerpafler, f^Mqae lere^ 
„ te de vos Troupes fut en état de fécou* 
^ nt 6éH% qui auroient pafiees ce Dé^ 
i'y ûléàe fiéhkîmitt; On cireléc Viwei 

^ (le/PWhî)pe-Vilte-. < 

j ..■ • i" • : .. • 

Ciimi> éfr tMgnjpès Bèamftûia: 

,^ On y doit camper la droite ven- 
",, Ranfly & la gauche à Çonfolrs, la. 
,^ droite isil . couvçrCé du KkifTeau de 
„ Ranfly qui efl: très efcarpé, & le de- 
fy ' vaut da tC«mp Tefl: anffi du Jiiême 
^ RuifTeauipiîpaileàBjftiuaiont, àRu^ 
)f gny & i]tti va à Hautes^ la gauche trd 
99 couverte du Bois de Montigny &:de 
99 celits. de Beyfiliy; cette jiltuation. e^ 
99/tcàa avantageux tant poius.voas que 
9^ pour rEnnemi,' ea^niettaiitia drdîtô 
ji, k Yoive gaiarbe i ic fa gauche à notre 
99 droite y dans cette fltuacicm il aoroit lat 
99 Rmfleau du Grâ&d-RiaEnc qui va ^ 
99 Conûitsi devant Hoa Camp 9 nouspoar 

99 vous 



DU /COIG^y. ; I7H4. ^3^ 

^, 'vons occuper ce Camp fans «uçu»e 

3, difficulté , quand , même rEnnemi fé- 

^y roit le Maître de Beaumonfi Oatiré- 

. ,,, roit cour kirs Jôs Vivre? 4^^^ Villes de 

-^y Maub^èe & d' Aveijes* : ,, ,a 

j^ Eo OQCupan^t;©? C^p^ on peut fort 
^i bieai kvioir uo,,Ca|a|)-Vplant à F^^ld- 
,, .Chapelle., ^^ ;à Ranfe à çaçie dq Ruif- 
,, feau de Froid - Chapdle qui tQmbe à 
,,: Ranfly & va g Beaupiqnt, iqui en fait 
^^ lafôretéi'Ce Camp eft un avanceipent 
„ pour prendre le? devants de Philippe* 
,, Ville; car fi rÈnnemi étoit à Sterée 
yy ou dans l.a Plaine de Dqmstienne & de 
,, Clermont , il pourroit s'y porter beau- 
. yy, ^oup plus facitement que vops, û vous 
.^^îuAe ipteniez fas cetie^pr^çattûo:!);; mats 
^y ftygnt ugCauig- Volait i^ cet Éndrojç, 
94 VQbs. ferâz.en émûe^ vpusifKHt^ri- 
. ,, vaut lui àuxi F^ges^ |?«r qA il ftroit 
y, obligé 4e i»archer3 /& qui 4(^nfteroit 
y» tom le ten». poflîblç i yotî^ Actoée, 
y, qui ftroif, à Cugny 4« ^!y eeodre^ & 
,5 çWigctoit IjBufcemi * repaffeic la Bi- 
,; yieKjd'He**rc rt-4pÇbui4^Vato(Siirt^ 
,, .p6*r prendfo Je.Çat»pi<te Thiklç. 
»y Gh^fâ0,;'<?u bieii;:.celui.ik/JGrtBjpiij- 
99 nj^, àâAi eette oc^rafiQ^ ol| i^uisrôit 
y,, f rendre .cdui d» floren&e» 4ui ^qu* 

«vrt 



'„ vrîroît PhUîppe-Vîllc & Dînant i 

jj étoient à vous, & par cette fituàl' 

'^y Yen empêcheroit abfolument YEmu 

-,, d*occiq>er là Plaine de St, Gérard , 

,, rapport au R^fleau deSîeme-Co] 

^), nënê qù'H feroît oblige de pàfler^ 

'^^'Cii Ton poarroit facilement ti 

„ fur lui lorfqu'une partie de fes ' 

,1 pes Taiiroit pajQee ; ainfî il feroit 6] 

^5) é^ âe repalTer la Biviere de la SsœM 

- ^j auprès de Cbarleroi , '<Sr "vous lailKsip 

• 5, le Jilaltre d^etttre Saimbrei, & Meofe^t 
*-*^'*'----' • ». •« 

* ,, La droite au Château de Marcbe» 

* I») ^^ h gauche à la cenfe du Chaiifo«, 
'i, h^ droite le trouve couverte du Boisée 

y^rHeifiiucage delafeviUie, & la g»- 
^^ cke du Rûifleau du Piéton; ce Czaf 
-jy eft un Pofte dés plus avantageux , 9 
^^y TEnnemi ne fauroit abfolument voor 
-9, y attaquer; on peut encore y canp^r 
^^9 eh mettant ta droite au Château de 
'^, Wèndefbéck, & b gauche entre £a- 
-,, ^clerlu & le Piéton; ce Camp «ft ani 
>, très avaiitageux pour TEnnemi , pas» 
'9$ ^u'U ftndroit ptiTer la Hame & tu* 
*9i Varier les Bois^ ^i y tienoent, pour 

,, ar- 



BB COIGHT. ïf44. ^jj 

^/ JLeaanchemiot depuis Hepgtiks juf^ 
^y qui!auprès du CMteaode i'Ëfca^r^. qui 
^, qui eft aa desCbâtsau^ iiommésci^ 
^y defTiis ) dans cette iitiiititia le Ctmp fe 
^y nommeroicld Gsmp daliep^ié&i & 
^, ferdic très avaocagecuc y l'ËBoemipeuc 
j, oc.caper ces fl^êmes Gàzaps , il faudroic 
^l 'tirer les vivrai ée Mûks. ou de iCbar? 
^, leroi, fans quoi on n'y fauroit^ WJ^ 
^, au Canip^ iî^te..^ * * i-.: 

Camp de Fkurus. 

^, La droite à Ronfard: ^^ de:la:gauch9 

i^, au Château de Sl Amiuiït) la droic« 

^9 eft couverte par les Bob du: dit Rou^ 

:y^ (ard, & te Front da Cbmp pftr Qii4pe«> 

^, tit Coulant , qui vie^t dudTt Roiifar<|> 

^, fourré de Jardinages^ de Hûès & de 

^1 Boqueteaux jufqu'à Wagemea , avec 

^i.iin Moulin dont teCoisltt» <:featrva fe 

^^1 rendre à St. Amanâ;'ce^<|Qi fortifie 

'^ to peu lè'Front du Camp & ta gafâclw 

j, efl; couverte du Ruiffeair de St. A- 

)) naand , ce Camp ne fe'péut attaquer 

\yi qo^entre Fleuruf & St. i^m^nd à&tnè^ 

t, toe avec difficulté ,/pfi^cè qu'il fai«f 

M que TEnnetlii ^affe le Rûiffeau de 

^, Flutorus deVMt vous/ il toi ftfOit'hih 

iy aûùfi^up plu& faci& d'y Venir «liitpuc- 

nanc 



«40 CAMPAGNE' 
5, nant par Ligny & Sce*: firie f'&pzi FE« 
ij tang de Marfaotis eninaltchairt par ks 
y/ Cenfes deXhaijŒbâli, comme Toai fit 
^y i la BataiUede Flmsos, & fi Ton n'a* 
^y voit pas pris le parti ck marcher par 
y, ces mêmes endroits, on âuroic iHre- 
^y ment difpujDé beaucoup plus loog-tems 
^i qiiie Ton ne: la fa& le Gain de là Ba- 
5i 'tàille^i-: \ '^ :: iî 

Si r£nnemi avoit est mij^^tlraiicbe- 
yy ment, comme nous ravcKU marque 
,y ci -devant 9 dépuis Hep|ptes jufqa'aa 
„ Château de rÈfcailës incli^vement^ 
^y TËiinehii aufoit. été en étaC de tiitt 
béauco^ d'avantage de. cette Aâ^i 
,« fi au lieta d'aïok refté dans ce G^ 
j^^iromme il a fait , il ^ul: porté au cioii- 
^y traire fa gauche à Sop{br6iF y ^iSkh 
•„ droite à Marbais> on n'auroic aflîir^ 
•,) mentofé l'attaquer dans cette fi tuadoBl 
iii i:X2S)S&jm!'û.iiiiroit été couvert psor» 
^i Igftuchftidtt Ruifleau de.Sombreff ,- 1^ 
',,jqtte| ntqmberà Tongrehell^, 4e)i 
^ à St. Martin -Balaflre , & va fe re||fb|f 
jy aupnès du; gâteau de MielmciQt^Qf 
,, cebitdft Mazy V qtti.,va.à J^Sf^li 
:„ tomber dans la. Rivière de la .S»gQ)l>iè 
,j, le ceiwre; auïsoit été couvert par le Ruil- 
-j»îf^u^uivi^iat,derEtasg de Martiais» 
M qBiipaffe.è Se* Amand, à Ugny^ & 
-i::-. „ va 



ï 



DE COIGNY. 1744. 241 

-;; v*> tomber djuis celui de SombrefF à 

. „ Mons-Tongrendlè, la droite de ce 

:y^ Ç^mp eft couverte par le Village de 

. ^JHdjhzÎ9& de fon Ruifleau qui def- 

„ cend à.tiny, à Villers^ la '.Ville & 

„ Villers - l'Abbaye ; aind il n'y a que le 

„ terrein gui eu, entre*l'£cang & le dit 

„ Village de Marbais, qui à un petit 

.j^ 'çleihi' quart 'de lieu de large, pour 

^ssprfxauvoir. attaquer cette droite 5 il y a 

5 ,,^eçcofcfiine autre fituatioh en fe reti- 

.^j.'r^ntplus en'arrieres; & mettant St. 

. ^ Brie, dieyant foi , d'où il y a un petit 

;^, coulant qui defcend à Su Amand, & 

.^,* «n. auji^.^quî fe forme auprès du dît 

^iWillage, lequel traverfe la Chauffée^ 

s,/'xk-va-defcendre dans celui de Mar- 

r^,>bais entre le dit Village & Thftly, 

^/lequel Ruifleau eft très-marécagetîx 

,, toutie long, on ne le pourroit jwffer 

.^, que .p^r la Chauffée , & par la hauteur 

;?t> 4^ Village de St. Brie, qui peut être 

^-90 d'tmg *çortée de Fufil de large , de cet- 

,^ te manière il faudroît que la droite fut 

i«f appuyée au Château & Viïl^e de Til- 

„ ly, & la gauche le feroit.au Village 

,, deLîgny, entre ce Village & celui 

\,y dçj Sombr^ff, pour en affurer le 



I -t^fil??S: 



9, î{ ïmdniM tirer les Vivres des PU- 



L „ cds 



„ de Naftittr-, & l<Alîi«» lJ<Mr<J<JCttpa-çe 
„ CëftJp 4 la BitftiJte -dé» t^efitt , on 

,> grofles Êftbrté». - 

Caki'p'di GiMhuri. ■ . 

„ H fijiudir.àit, ttiétttt là iSiDÎtie à 'S«- 
„ vfenieres , 'oa autrèWréttÉ Ht ^it*;rébel , 
„ * k^uche à toiWb^ tèClUf^, te 
,,• Rtiîflfeau 4fe -GèhiWbuft ^«J^l de 
„ '&iuvebieres, & qifi va Su M«y, ie> 
5, crael fe nomme cernfflaonettiettt ■ édits k 
,, Vii^s le R'ùiflfeaiu dfc Lbilùds flffi d£»rie- 
•„ rê4es^1ighfes. . -, • ':^-: 

,/On'Yj)fetrt £^cô^e^*lte)^tti ifaet-taiK 
,, Ife JluSîeià âitaiït foi!, Tà'»c9te!i* 
j^îirlàcç ite fe gattché; le <^);t, ââtsk 
^, i*ëihîëre &uati<m eft ptèi twii, 'p* 
^Cè t[tte% «droite fe''t»*otiVe't»è» l)i€« 
fcotivlerte du 5&ois <féS 'iÈA^ 'Efeiilla» 
; ^ftffi^étoîtné , Côut ?ë êeiatit tù-Oâmp 
'cfbeotit'Èrttïàf^e RuSflfeaà dè"T^<it<ri». 
„ feé-'lès-^dam léqud '«ieiït flu Sm 
^, 'd^ dttq Etofieî, & Vh ipaffer à Se. 
;, î^iJl^ à Wiilih, %'Mons^t..tibe», 
j, &^^u(9rè ?e^i-ouvfe'ttès'biei^'Cou- 
„ jrerte par un Ruifleau qui vièfiÉ'cl'Bi- 
Vi H^hev'-^ ^affe à «èWin-idaumpi 
'* - .. », «n- 



j»» 



ii 
9* 



^ lùifumtmCViybgerdb Cousty., &^à ce- 
y^' ijliitdé iNoîrmittt ; & M Ib iiendr^^ans 
^f i\Mtttt iloiflbaa auprès 4e |4ons. St. 
^j Vifeert; &:>ronn'avbit pas les Villô^dd 
^, ' Olnote^ Rio^ «& î>$ain[ur ^ on ne p^qr^ 
^ niît -sioUeinent y refter , 4 piôînf^^ue 

•,, ^pouvoir «or^. -^kk Vivres de/ M^n^^ 
^ xtom ?îl 'ïasiGlrcét élM abdotomëiH: Ip 

^ ' wèi ^aivaQi»g6uk |»oiir tllîîiQesm s'^Îqc* 

'' ■/ ^. 

^^'^l(kîut^i)k»;re:}a:^uGbe:au1^zy<9 <^ 
la droite à Templours, lagauOTfc^ 
couverte 4u RuifTeaù du Mazy ou de 
rOrnor,/feJ3)refce^aiiTles Défilés, de 
Falife , <& tout le Front du Camp par 
^ ÛVef: Villages 9^inies*les--iBbmeS ^. ôc 
^, ^^fkws- Sauvages & ie IRavin de^ol- 
'^, Mttî / li n'y a ^ue par la Trouée d'ime;s« 
^9 J*5 - D^mes , pai; où rJEimemî peut rv^ 
*,, *fr COÛT irous ,7 attaquer.; iMaîi ^ 
^^ tarait 'Un grandiOuin^e à iaîrb ^ jpar- 

)^ pcf«v:^<aK)W^7;ai9^ igmcW au 
L 2 „ Mazy, 






1Î44 C A MPAC NE 
,, Mazy, ou à Imes les Dames , & U 
,, droite à d'Huy & OfteiiTv faifantfaice 
.,9 à toutes^ tes branches de la Méhaignei 
,, & dans cette iittution on nepoutrc^ 
\^y TOUS y attaquer que fpar la Trcmé&.4^ 
;,, 6t. Denis, ce.que Toniieipourroiteiiif 
3, treprendre, fi tous laiteé «etarancher 
^ ce Village, les brancbes de la Mé* 
^, baigne au nombres de fept ^ «étatf 
9, toutes iflbpfaâi:ab}e8.*è caufe des IMa* 
,, récages: qui font â Tentour; rEnoem 
,y y a le même Avantage-qtte vous; <kf^ 
^, un Pofte à occuper torfque Ton vouas 
^, foraier le.Sieg6 ie JKFamur; On peit 
„ tirer Jes Vivres de Philippe -Vi^ 

39 pu à, FoiTe ^ui en âffureioit; \^Mm 

Camp de Long* t3>aiitpk 

3^ La droite de ce Gamp doit êOfi 
3, Mari u, érlagaiicbeàDen; iwDwip 
's, ou bien Hepgnies^ ia droite fb txoa^ 
^ très biea couverte par iaMéhaigne^ & 
là tête du Camp FeU par les braii^i^ 
^ui forment cetteRivierej la gauche rdl 
_ pacIesBoi^duRdijOninepeucpatétre 
^3 attaqué dàiifsjce C^p^ quaad œéniç 
^3 Nai&ur,nereroiipa9à^Qitf>i«C9i^ed<f 
• : V > », Diffi- 



9> 



DF COIGNY. Î744. ^4j^ 

'^ BtiEcuItés que r£onemi auroît à far- 

i^^ monter^par les^Défiké&iinppatioâbies de$ 
M Ravins de Falize & de Vedrata^ui aflu- 
yyi rent de ce côté là iés .derrières de ce 
39. Ga]lq>i doM k devant efl: très fortifié 
1^ par la Rivière de la Méhaigne.- 

Camp^iFEmptines: 

- il L'on y peut encore camper ]a gauche 
jî: i Longî- Chiimpr, & mettre la droite à> 
»l Meffler le Qaartier Gétkéial à Ëmpti- 
ii nés ;/ la ikuatidn^ de ce Camp eft par- 
^ feitement bonne, tout le &ont;du Camp' 
1^ efl couvert par la Rivière de la Mé- 
39 baigne, le fi^nc gauche TeQ; par ieChâ- 
ii. teau & le.Ruifleau de Long- Champs ^] 
311 kquel^Ruiflbau va tomber à Harla dans 
jfJa^Méhaigne , & le derrière du Camp 
j, fe trojiy© «ouvert par un autre Ruifle- 
)i au qui venant d'auprès de Lens , def*' 
91 cend par Henrey àTumbraine, delà 
Il ài£mptine, & va tomber dans laMé* 
^ h^tigne à Meffle» 

# . • • 

- . Camp d'Jçochei 

,vLa gaudie aax Tombes du Village 

19 de Sèron , & la droite tirant vers. Vi. 

n laanes bein , Acoche derrière le Camp , 

L 3 „ U 



9> 



,^ la rsuidie eft^ couverte par le Ruilei*^ 
„ aii&WCbâD<eau;4e So^on^ &te&oD( 
,, du Campi pmr une partie de ce mémt 
^, Rdiâbw, d:delaMëha%i»qoide& 
3)^ceiHi à^Fhfift, à F4i]Biaif, » AffAosn^ 
3, &au Va|Noa»Da»e^Â:ttnnbeii^pq& 
,, la Meufe auFauxbourgdeStaprehuy, 
,, ce qui aflttf» t^QUt à fisl^ I# flanc droit; 
„ On ne pourroit parvenir du côté de 
//^afiAd^r àce€l9impa9tâti]»iCoi^s.d'Ar- 
,^ inéeà^caufl(& du- Défilé de "G^iticfe^ 
^V de Politâiks, d^Dà cotjitilénce^.le.^^ | 

,^'â de lèâ EmptÎQ^s*; ît&râitirèi»ii^ 
35 oleâ'otcuper^ceCaiiipj^^fil^'oiHi'^toil, ^ 
^V pa$ le Maître déNftimir, i uPEÙ^4f(m 
^ Kôn ne faffî^e, & poiir^torsil ftfdt 
y, abfeîutifiëlit néc^ffairè^^ 4e I^occiiptrii 
/^ ]^r faiirè tite aax 4lnn)Bft^l^ qui* p*iii» \ 
„^ïc8ent fê->»tet dé cè^4îii**ïJ&» - ., , 

,, Lorfquemâe pii^neeiktnéeapaC' I 
y, fée le Défilé dd MUsiy, à sMft pt^rt^ 
,, entre k Bî^iei^ dé ht Mehi^giateék 
^^ Namur,elle e{labfdkiQ>e«kBiafibefi« 
„ fe de tous les Çattigs noinmés ci-deiTus , 
„ depuis le Mâiy où elfe fé peut porter 
„ malgré fon Enneini par Tavantage des 
,5 Marches, 8g de la fiftuatîon qa^dUe- a 

fur lui. ' ' 



Can^ 



DE COIQN^^Y; jyu^ 447 

,>'..tfi«e^j & ligiufibe: fur .celte de Feu-. 

,i iihôl^ d: od 1© F-tonc: ^ couvert- par J^. 
: ^, Riviere.dQkMéhaflgnê&. la droite èlt. 

„ Ibr tme hauteur qjji fe trouve fiipérieu- 

j^reaurefle d^Pty.$j Te» garde Serré 
:,^:teChâï«iu,&-€kapopSerri, &Wàr-. 
! shiiiie; ^iv^c aflarQxL te .flaoc droie^ ôal 
1 9>:.gda^:awflli to^SMttils^^d)^ Geyi» où i\\ 
1 f^fi( foopt^ .un Ri0iâ[bau,>c(ai. fe rend, i! 
! irtt^Abhaye.' dfiL.Paixc^.Di^j^ ôftrcelui dq . 
; ),'. JïslbfitaÎQ(eikjioj|it& \^ &)Qibef dan$ 

i ivïOiMî fï^ftia: de,»l^ de.taeGamB, 

f ,>^•cft couvrit» .p«rJe éMteaift det Yar-,. 

; >K note ,{AV9P ^ Ea«Bef r^ i^ Ampcat^ 
n cables où a y a «n.-Rnifiwt qui V4 
,^ teiiibct. ait» ki ïUyi^^ lie la Méhai- 

! M^ê^^thdefTua die^rF^uipal^ tedûRa*. 
9f via.il^iËftiaa Ci3n»^ncê4neQtju%*^. 
9> '& chûte.flir le borii d^ k Méfain^ , . 
^i eft) e&viroiuiié dé ||6tîta ^Boîs .<& dç « 
9>Bl;ol^&^lIcfs » :(Z6 quvl^'rend. difficHe., 
„ Uon ne peut- être attaqué dam. ce 
99 €apip, que par la^pJ^nede Walef 9 
9) à caq^fe du Ruii&aa d'Aqef qui V^r 
,- » , L 4 „ tom- 



24t C A MP^ CrNE 
yj tomber dans le Jarr, au-defTous de 
yy Grainville; ce Camp eft très bçn, 
„ & fi l'on y a fait des Retranchemens 
,, dans le tems que Monfeigntor le Dau- 
^, phin y a Campé en 1^94 «e n*» pas 
,, éié par le défaut jde h fituatiôn* da 
yy Camp; Mais à caufe qu'il falloir paf-^ 
,, fer »la Rivière de la Meufe, pour aller 
,, chercher les- Fourages, & comme 
yi TEnnemi n'étoit campé qu'à- deux 
^ lieues feulement du Camp , ii ^Kiroit t 
yj foH bien put venir l'attstquer^ p^tidant. 
yy le tems que la Cavalerie ferait aMsk 
yy aux Foopages; ainfi ce RetrancâH? 
yy ment ne dévoie être défendu que fA&- 
y, de l'Infanterie, qui auroit arrête Tlte*: 
,, nehii aifei de tems ^ pour que la Cav|r 
y^ lefi& puifle avoir celui de revenir an 
), Cftitip^ & dans cette Occafion il s'y 
,, auroit eut qu'une Affaire d'Infanterie; 
,) Car il efl trèscertain que la Cavalerie 
,, ennemie n*auroit pue donner par au* 
yy cun endroit, cea Retramrbemens fe 
,) firem dépuis la droite deiUnfancerie». 
„ C'eft-à-dire flépuâs le commencement 
,, du R*via de Warnon ^ jufqa'anpiés^ 
„ do Village de Warlines, 

„ Il faut abfofament occuper Huy ou 
,^ Namur .pour en faire un Camp» defé^ 

„ jour, 



DR COJfGN-Y. 1744. 24> 

^, jour, afin d*6n tirer les Vivres , l'En- 
,,'to^ y auroit le même Avantage que 
„^b6us, étant le Maître de Hby. . 

Çàmpda Lefq^uî ou d'Horion^ 

5, ta droite à Vaern, & la gauche à 
j^^Laîmont^ HenefF entre les Lignes, la 
„' droite de ce Camp eft couverte par un 
„ Pays qjiî eft impraticable , & qui s*étend 
,> jûfqu'à laMeufe, & la gauche reft par • 
j^ W RuifleaU'dè W'erlen /lequel Va tom-- 
„ b'er dans le Jarr, il y adevantleFrontr 
,1 de ce Camp une très bell^ Haine, & 
5^ Ton Y doit fkire face entre Liège & 
5^ Maeftriçht ; il faut avoir^ Huy pour 
,î dceuper ce Ciamp , ou bien Kamiu:/ 
,1 d'ûù il faut tirer. lés Vivres. . 

Campd^Oreil ^près Tongra: 

i, La droite à Tongres, &la gauche* 
^.aux Bôîs deHer, il faut garder Ton- 
,,,|res pçur affurer le Flanc droit def ce 
3ji, Camp^ il y a un petit Ruiffeau au-del>' 
„* fo'us dé Tongres, lequel va tomber à 
»> Meucklem, de là à Meflre-Bainnes;- 
n l'on ne peut pas attaquçp ni lè Flanc, 
^ ni le Front de ce Camp dé la <lroite 
j^ par cet Endroit, il y a deva» tout le ' 
L 5 ,i ï'rtatî 



2J0 fc A M P A ONÉ 

„ Front du Cafop une gtande Plaine, epî 
„ efl très fupérieure au P^s |)ar où rfâ* 
„ nemi jpourroît venir, MaiS'êhee Cât 
;, il auroit bien des diffiçulofs à fiotûon- 
„ ter pouf y arriver,^ à caufé des Ànifle* 
,, aux & des Péfiles qu'il iiuroit à tra- 
^ verfer, avant ^ue d^entret <|à!|i cette 
„ Plaine ^ & l'on ef! mênaie 0rf 'état dé fe 
„; porter à l'entréç de. f6ù« ces Défîîés^* 
,y! pour ne lui pas donner lé teiù& de s^y 
5,: pouvoir fbrmerV» & de s'y pônvcrir 
^y Mettre en Batkïïle , fagaucbe du Cafiip 
yy eft couverte par les ;Boîi d'Her , & le 
5 y Ruifleau du village qui Va à Op{>er- 
,^ tingen ^ ôa a^ aufliBourklp^ à'qk û (art 
3, un autre petit Ruîflêa4.4w défcçi^ià à 
„ Aflelle, if y e» < encore uli .âuttè'^ui* 
„ vient deLoeck, & qui Va tomber i 
,) St. Tron le^iel couvre tout à fait la 
,5 gauche du Camp-, lèS dérriefës de ce 
,, Camp,foat très bi«|i coi^vççt, parle 
5, Jar^, cette.fituatiôn efl:;fî fbrf^, çKie 
9, jamais* mi Ennemi. nç po)itrtiît 'vous y 
„ attaquer, ÏÏfautàblc^^^çû^âffoirHuy 
jy ou Namur pour TEôtrépèi; dte vos vi' 
„ vres. 

Çam^ dp Qyofi^finm. 

.. ^;^*\3^ôite'a'Ofl^^^^'Ia'^^ â 

* 55 Cour- 



DE:. CDIGNY. *744. sf « 

^:€oiiit;; là Elanc dYoi^de.ce Qkmg^efl 

^: ttap^fé>zvL]^ia & à Oïley, & la gai)? 

^;fcàe^tt^iihge dé Cniurty, lequel vil- 

^ laigé jsfttQurert d an R^f&au qui defr 

^ eeod à Ginglin <& Geîntehin » delà ^ 

59 HâSn^i, àDuja£> &ya tomber daaslç 

I ^9 Domer; le.F^c^t ^e ce Camp eft ui^ç 

^ Haînè qui e{{ fupérieure am léfte di) 

^9 ?bya^ éc ievmi ce Front il y a deber 

f^: titi' RuiiTeâuis: qui vont tombçr au Dçr 

5^ mer,, de force queâ TEnhemi vouloi( 

^ voua y attaquer 9 étant; en Bataille po^r 

[ ^ marcher à vo^s,* il feroit abfolument 

I ^9 coopé &fépïré par ces Huiâbaïui» çç 

; ^ : g^ià empéçheroti la Ct)ipmuQiG^tiûa 4ç 

] jl^'.&ftïnûupes, il faut occuper Huy ojf 

' ^ l^ai^Kr pour i'Entrapârdes Vivrea» 

C^jçp de St. Ttm* 

f «... ^ 4 

c .^, Il faut mettre la duoite dfiee;C9mp 
^;à;.S£4:.TfOtt, .^ la gauche doif êtite 4 
^ fio2bô,>' la droite fe trouve très (ide^ 
^ xéuyeFte.-paK: la Villô de Si. Tron^ ^ 
,;, >U :SUioneé.pûr le Ruiflèautiite Eqû^o , 
^ iqulviient dd.gfaiud Gx:>^é j & iockmic 
f, MuCaiiipl'sfi: parié m^neRuifleau^qui 
^'tira £Qn}ber à<St. Tron y & tourie devant 
^> daCampreÀparldRuilTeaudeMilem^ 
,y qui H^ à Biauem & toiQi>e dana celi^î 
* :. : lé 6 ,, de 



t5a C A M P A G N E 

y^ de Se. Trou, & aa-âeSToQ^decëtti» 
jj Ville dans celui de Goyé,^ l'onypour-* 
)y îoic encore fort bien camper d'uneao* 
y, tre maaiere, en mettant leRuifTeaa de 
^^ de Borloo derrière foi , la droite à la 
^y hauteur de St. Tron, & la gaticbe ti* 
„ ran vers Courty, ce Camp le trouve- 
j, roit couvert du Ruifleau de -Courty > 
„ qui defeend à WeWem, ^Halmal, à 
\y Siaye, à Gorkem, &ddà il va (cren* 
„ dre dans la Rivière de la Dile au-def- 
y, ibus de Loo; ces deux fituations fe 
„ trouvent tîè$ avantageufes, & Von y 
„ pea|; même fubfifter penii^t «m très 
,, long-tems, tout ce; ^yaç/^n allant 
f9 ^af^tt'gu'à Maeftacht étant trais abûn* 
,, dant en toutes Tortes de Foucagas^i.* il 
,, Ton y vouloit féjourner, il faudroit 
„ de toute oéceflîté occuperHuy ou bien 
,, Namur pour l'Entrepôt des Vivres. 
,^' Tout le teriein qui.fe trouve dhéppis 
y^ St. Trdn, e& allant jufque»ver»^ii^ 
^, grès en deçà du Jarr; €'eft-â*^re 
,, uifiant eette Rivière à 4)^o)tey.il y ^ 
,^ beaucoup de Défilés &.d'£ta^^;ce 
„ qui rend le Porte :de Si Troa- trè* 
„ fort, quand il eft û^ucenu d'a&e Ar* 
^, niée qui ea efl à portée > ce qai dcmn^ 
„ t'Avantage àceiuiquiroccupe.cfeceD^ 
,, te ia;a<uere^« quo^ujBféiuettr^foôSiir* 

> jieini 

r 



;^ emrete Jaw, le û«Kd)&lfet Gettes^ 
M |»ar le jj^ând nombre' ëeFomgésique 

Cavip i( Landen m i^^ Nervinde. 

' 9, Là drôite daiisla fourche dtolbiiflb- 
tf ' sto* de Lwden ^ > lequel fé joiat à iceloi 
,^ delaOittte, ^l^^on doit mettre lagàur; 
,i ciîrïLa^asiouLaifmal, la droite de 
f , ee Camp fe txouve couverte par ce$ 
ip deux ' RaiiTeauir, ôc la gauche par la 
», Gecte, le F^ont duCatnp.eftfçutiéieT 
»» luent couvert par là Géttè ; trette fknar 
9» tion eft très avantagesfe^ un Eosemi 
«>: lie fauroit abfolnment vous y attaquer^ 
n parce qu'il iêroit :obligé cte patter la 
»» Rivière delà Gette devafit vous^ à 
9i moins cependant qu^ilnfirfitle tour par 
9»:Judoigne, &ne vint par Hanuy^ pour 
»f Ion vous feriez abfolument obligé de 
»» yot» rendre (fur le RniiTéan d'Avernal, 
>f faifant t^e à Hanny pour occuper le 
>» Camp de Hotitem. : 

Camp d^Houtem. 

. ,, Il faudroitappujrerk gauche iHou* 

„ . tem , & votiedcûioe ii Halçr le grand 

L7 ,, & 



«24 ;Ç-AM^rA 0NB 

,> lequel Ruifleau tombeuhtttli^Qette, 
9> & qui couvre tout votre Flanc droit, 
>t & VQtire ^qichft ^eft: càutei^Wi.par te 
1, RuifTeau de Houteis qui va tomber i 

u :iMrt(piè4é|m)s Ip yiIkg;ft;dâ[H9iiteiQ 
•,'; ju^tt-i^ ATcrital /: !^ldn;iœedn^i(itt 
^i peut z^mix «n i^riL^;UlBi&k]èdbtgK 
i> au {du8|.&:leieit}endrcttt par ôlirEA? 
^ neoiÎLpiMiinoiiev^iri nasik ife iauroU 
)^. att8f|uer. 1^ tÊtÔ ob Cauipi que^séiLdMfiV 

^'icn dêyatm. 19011$ w t!Gqldiiraw.'d^ 
^. BQÎt :(piiÀ;lè ;t6lDS :i^ttfU tûiip fiaoïdroit 
,» poiHr occupes tofi&léiPcdliÊlinéoèâkireA 
A pQur:raittèndrev il cft encqce ^lais^qui 
^ rKanemî pourrait^ Tcnb çiu»p la fcftir^ 
a ce^du }acr9.M&.èiu:(»é*teS&tT9:lâ téteMu 
« RuifTéaû d!jffisrêr&l;dat)&'Cfitte iBiftof 
;,. fitipa^ il fm^roôt ^ibkiDQeot:a|)ipii^er 
„ la gauche "au Jarr^ poûrlpflBttvpir^Ct 
„ dér tout le ter^ein ^ui fe trouve en- 
„ tre ces deux.RàSSeawx,- afin de for- 
„ cer rEnnemi à défcèndre le long du 
9* J^f» qui Ii^i iêroic^c^anà fà Maixl^e à 
M gauche». &. Ton £eaâ)|talorA: Iç man^ 
u „ moure- 



DE CGIGKir. ' 174I; 2JS- 
9^ tiibtr^éitnent que M an le hflBTatM! -à âfai-*< 



il ,, - te ^ pdor être eii état de j^oovôif loi en 
iT ,, dilwrtcr le paflage. • •. ^ 
i ;, Cesr Camps fontauffi très tvafttagenx* 
:i ,♦ pour TEnnemî, d'atttairt qullefthe-* 
I ,,' aucoup pli» i portée ^e- notw de ces- 
c »» Places, pour les pouvoir occuper^ &- 
i ,, quant à nou; i} oe nous eft abfolument 
i ,, paspoffibledVpouv^iEreffer, àmoint 
si #> ^u^,nops ne foyonç les Maîtres de Nt«^ 
l(i ,/ itaur ou de Huy, 

d • w La droite à Mod^es , ic Ja gâuehc^ 
^ ,; '-^oît ëtre^ -à Jeaff . Çeh ;, ht- droite de ce. 
^ ,; Cariip fe'trdùve co>irérte jpar la'Rîvie- 
^ »/ réde HeKffem, àûtrefnent'npinmé la 
jj ,; Oette,& pour la gauche elle eft couver-^ 
f ». te par celle de Jndoîgne , qui porte aulBi 
j;, ,. le même nom ; ce Camp Fait faceà Til- 
^ j. Jèfraont, cette Ctuaribn fe peut occu- 
j * Pf^f qifàhd taêtoè TEnnèmi feroit s^ 
. ;, Tîllèmotit j parceque lé terreîn èft fu- 
■^ f, périeur à celui par où il pourroit venir 
;, vous attaquer, & même il feroit obligé 
„ de paffer là Rivière de la Gette guitra- 
» verfe Tillemont, & Ton pourroit dans 
;\ cetemslà, tomber très facilement fuf 
î, lui, tl'autàÉirplte^ue ronn'cn cftéloi- 
'• *^ ,9 gné 



2s6 C AMP-4iO<»,K:i : 

,) leflleœenjt^ da|if cette fituatiç^cm js^Qi 
„ abfolument le Maître: de. toi^; Je.P^s| 
„ qui fe trouve entre les deux Gettei,*' 
«^ fani y. rien craindre même; Ton dpît 
,i tirer fe$ Vivres de Namur ou bien de! 

j ; 'f Gamp de tEdufe.^' 

„ Il faut mettre la droite àJSjfeWeOji^ 
•* & la gauche à Boffut, la droite de ce 
" Camp fe trouve couyerte|^r le Châte- 
.'* au& par le Ruifleau qui va à Til- 

V içmont, & le centre'^de la Ligue- l'eft 
'^ par IeRûîffeaujdeTHottruineBeau&-. 
\\,c3baiii^.lequel vaà Metbune,4&qiu tom- 

V beà St. Jolis dans la Rivière de Vaux, 
'* laquelle fe nomme la DUe, & Ja g^- 
*? cbe fe trouve .couverte, par la .Riyîe- 
" re du dit Vaux;, cette fituation-efttxès 
".avanugeufe, .& ft TEnnemi avoît pris 
V' Patte à ;^Iouvain , & qu'il Iqi ççît fantaiiië 
[) de vouloir, venir à. vous, H^feroitab- 
!' folument obligéde traverfer beaucoup 
*' de Bois & de. défilés,. en. arrivant fur 
** Thourinne Beauveçhain ^ & entre 
'\ Thourinne & Melden il n'y a qu'une 
*' Ouverture, qui.efl: une Langue de terre 
I* par où Ton peut çntrer dans, le Front 



>>. 



^ déxe Camp ; Maïs je t^rtin qaei*o]^^ 
^ occîipis eft très; fpacieiix , pour vqir , 

9, endrjoits (j^croq^fit tout à filMipp^*, 
^^>.tkables* .,: - ^ f * .i 1 

.. 9, Ce Camp fe rpontioccop^l auffi par^ 
y^ r£npeoai aVeic .$eayçoup d!9V4mages,^ 
,, aku lieu que nous ne pouvons abfgiu* 
,^ ment l'occuper à moins que nous ne ' 
,» foyons les.'til^Uxes j^e N|mur, d*oû 
il nous faudroic tirer nos Vivres. 



i> 



Camp âèyop ou dejaudr^^ '\ 

r, La droite de ce Camp. 4oic. être K 
yi TMnnes , & il faut mettre la gauche^ 
,^ à Faux, ktdroitfiLdu.Camp:feî tjre^vç^* 
,^ tâès blea comserfie par )e :Ruifli$w«<xiç. 
,j Thînnes , & là .gauche Teft de^celui^' 
y\ de Faux; cesileux.B4iii&aux fejEiûm:. 
9) SQ^nt commimeiu^t. daii9 le Pays 4es^ 
„. branches dé la^^ue, & tout le Front^ 
„ du Camp fe trouve trè? ^igr cgayertj 

„ auflî par cette même Rivière. 

*" - *" ^ . «^ 

Camp SEptinnes. 

: ,» SiJ'Efan«nî rowâtîduic^té de^-. 
>f rètti r, .i»),ur . ViOî» . attaquer d;ins ce 
n Cèmp5 ii faudsoét al^folqment cl^ger; 
,^ de. fitaXiQO^ M.'^W k^ il {^iàd^qit^ 

. -li •. mettre 



«îmettie la gaocbe & Tlioute-, <dB I4, 
„ érokè k U'Riviir» d» la Mél^djo^, 

^ ne pourroit pas voue y attaAue».^[)u|. 

,i pour le nioiiMatiHHÂ i^Av«Ka«eqti« 
,,1». 

• • ■ . . . ;. i ■ -^ • ,. ■ '■■.'!,. •,. 

„ côté ièVçivè\tt\ pôto Vaas y at»- 
,^ ^Mt,Simisfywiiriez3DaechciiaB,D^- 
^y K:4a ^tk âtdDqgnnd Stoflae , & |ioi>. 
^ tnt votfMMio^ du oâfiétdii ftdontS^ 
yjT Aftdi^àv & '^oa« nncfaetiar. Tstiarç, 
,i ÀfiM^V teifuioh T<»Ébçcé'liaiif(H. 
,;-lfiMtot dei^Mt t«ui i ■& â.im witoaloitl 
^ jiascëdiÀsfiUw y «n^iMierokidesiBcaitii, 

Camp deBmeff. 

• -••> • . 1,. . -f 

,^'on peut encore camper tout le 
M'téSg^ètaltiVibra cTe Wmsa^û^^& 
^^ tCiémAt la ^droiie 4 Brançoii, dt lit 
,; gjâcbeaa^ Bœs dt0^i»).icQÎies^ t% 



9t^'he ||éa«'taoMUtti«&c^fe Aivi»^dë C6tt« 
tr\::-^ „ iitaa* 



99 
99 
99 



Seuatiôo, qœ pomwiCzmp de PaAsuv 
gQy àoafequeKQn poarroitattaqiier 
votre gauche, entre lei&oiixtes £kï% 
Etoilles &^PerveU%.^ ^ paiTant par la 
tête éà grsnd & da petit Ronfler; it 

j^.ckCJîWàerQi^ . 

^; Laidrrà»idâ te^Cùo^ d$i6tsrêl|p-e ittî^^ 
^ . asx: fiûisr^ d» cui<| Etoilet^ i^ H âttJKe 
9^ ix)âQtr9fl9.céli^;^NiL)St;,w ^ 
yV Nil 6tL:¥iiicem{;.:ee Gaoïp.fetronvc^ 
^ cottvem par lea àmiétis, ê» RiâflObai, 
^y de Thoufinne , : kqdneLde&cod 1 £tw 
^iihtul4i:àW«teih & à MoftScS&^.Vifaffrtg, 
^llalideoitejdQCaïQp dftcoiliieiteifaiBoif^ 
,9 des c]bq*£ tuiles, &.higaiicbe4iulli«frt 
^.f^u, queroniiàinvid camniiiitenmit< 
,9 dans le P^jskTiain, lequel iriantd«, 
^, Corbai, & qui Va à Boules fi» Trwt » 
^3 & dék à Gxé & va tombée daosbiDU 
„ le au-defibus de^Baffe-Vavre. , 

,« Oo ne fauroic attaiquer ce Camp^ 
^j qu^m venait p^R<mâiireir,Ijoii9oe^ 
3$ ville, Aincourt & Oppr^eol? , mI'di^ 
,; Poa encre devant la ^^roke dn^Ckunb ,( 
^i tout le^sefte de la Ligne étant en td!»^ 
9> recé, parle Pays qu'elle «doviuit^Qefa 



M00 .;C AMP A:©ÎTBP;::. 

yy qoi eft impraticable; ^on doit abfôlu:^ 

jy meoti^tirep fes Vivres> de Namur ^ oa 

: Çar^p de Bapji fret Gewpfi. 

«> 5) Eàf dr«ke de cé^Cttnfp doit âtremife 
3, à Notre-Dame de Trian-Càine^ & lai 
„ gauche en tirant fous Lbupogne , la 
,9 droiceftitrctovetrè» bien couverte par 
„ le Ruifleaa de Villers , & fa gauche^ 
A i'fifb pài^ k' ^s de Houcei0^ le Rail- 
^r iSati ^àixiefeeiid àiSenappirottirre toot 
i^: le' Front doiOamp^ ce Oainp n^^Lproi». 
^ pvaemen t bon que pour en faire un Camp. 
^j,. de Baif^ y M* eft bien vnds qu^il ièroit 
^ affez/^ifficiierque FEnnemi y* pat arri^. 
^ . vst^: mais^ aaffi une Armé^ qtù ^fero^t* 
^Itm peu confidérabley^ auroit biechdela. 
ii!^iné;a pouvoir s'y çieccre en Bataille». 
„.on doit tirer lei Vivres d^^CharleroL 
99 OMk bien de. Namur. 

, ,>; Je se parle point dii- Càmp-de<}e-. 
,9i(napp> leqiieLeft un Pofte avantageux. 
„ ppui TEnnenii^ &.jiK)n. pour nous, L 
^- :catlfe'qalele.Pays:pa^où;il pourrok ve- 
,^ nir^^po^if nous y attaquefè ^ft iwr ter-r. 
,i rein qui f^ trO;aveXup^ieor à celui que, 
y^ l'on Qcci^roit , ainû on ne peut y. 
,9 camper, que Totfque i'Enmfflin'en eft. 
H .pa&àip«tt4p*^. . 






9, La droite de ^e Camp doit .être mii 

^, fe à Vaillant -Pont, & la ganche aux 

9, Boi6 d/Aq» près Arquenne^ la ^oite 

^, fe trouve couverte par les Bois d'iBile^ 

99 roine à Cette , & tout le centre dÔL 

^, Catnp l'eft pat Je Ruiflbau qui vient de 

9, la Commanderie de Vaiilant-Pont, qui 

9, pafie à Thienûe & à Nibvdle, où il 

^ tAverfe la Ville^ enfùice à TAbb^gre 

4) d*Orival , delà à Ronqaieres , la gaocbç 

^, eft couverte du Riitfleau 4e &ençff, 

49 lequel va àArquenne, d^lànu CJnâteai) 

«I ici« Roquel , & defcj^nd i Conquières , 

4> où il tpmbe daûs «eitti dQNivejle«« . 

> ,, Cette fituaticMUiefi. ti^ avantageufe» 

\% r£naemi ne Xauroit' vous y attiiqiaer 

,» queparlecôtéde¥aiUantPoiit,oùi| 

'«i «t'y *-^^'we Trouée que Tiiip peut ftar: 

■9, <^er très facilemi^nt^ à caufedes^Jlois 

^> qui la borneni; ; fi ^'Ennemi m»4oit 

^ tourner par les deriières de. voci*^ 

,p Camp, il Teroit obligé de pafler |ç 

^> Euifieau de Genapp, & de pafler.l 

,, Rêvez & à Bufez,. & detraverfer les 

.,t Bois de Nivelle pour venjr dans la 

^ Pia|iie de votre Caxpp; ce .qoi voq» 

,1 don- 



„ donneroit le tems, fi vous voaliezyj 

,, gauche, & mettre NiveHe derrière 
y, vonSi) lèn féSsàt &ce%«t -Bbis .^acroù 
^ il fénit (A>l%é.tte iéboucher à&M 
9, vOHs; ^mwai; tiser f«s Vi\«es'di 
^ idusinMi '4}bdç i(ioas« -t 

' «,'L& ârdti^ de^(rCtoi|»id«it 4tfis4 
VV FétNlla-d^aK-, &il {^ot aiettitela^ 
y, xAte à lAiiqw&ife i «dut le Froac di 
), CtBfip^rtffl; <eouviii!t, 'pur tm ^tit lUiifr 
,) ftÂatelMftte'l vieM^ Ix tiàîè du Roen}* 
i.vtqoi'^sara» l'Aimé Aurais ^*ïidita>Â 
„ d«là iI^a-^<»ttlli»râ.lSdtieff, ié^ji 
,,'^WMl !fiy« MMi^ i0i[#bfee4l vi««é iift^. 
,;* ^oeffliâ' , 4»ù il ««wre la ' f^aaélÊit ii 
^ ■^arii^ ' raiiMettii 'étant 'dëiw- te fbiic 
,y Ile Niti^ 'pi3aR«(v le ^nter fitf fe 
>fi ka«tbut^'Ai«ueiifië, peèi^'iricjui «aS' 
>V lAMftiârlft'gâUtte; Hotài i\:Vi&pém*f» 
'„V»ufr^ott»«t'ttit( Stttdlle, )^ai^Jqte 
^ l6 ^liTeaa ^dé Seneff <(« «njnr^oe 
^, "^vdlifè Cara^ , he fe 'peiîc ■ piS^ fÎM>r 
^, je«tt*'êesi»ortts, '^Cqm^e fé.pcQt'Éit' 
V f»'dfe\^ttlnèAhnée, ^ui V«us âtftnd 

• •' ••• „ e» 



I, taquen 

,5 Si :l\oii sTétdit .](ka#. le .jtfaître dâ 
3i, Mons , on tirerbic les Vivres de Mau* 
!Ji èeugeipàr fiinShé, où Ton fi^roit un 
^ petic €oi!pt de TKKipet.powr.ea 9p« 
t^ payer J^ Mardis. . % u ,/ 

;) fi âmt mettre la droite il6 cd Gamp 
^ i Mignaux, & la g^che dqit être a^x 
^1 Bois d'Ëltoufieres ; . i L'on . ne >: pourrQÎc 
,^ pasfefôTvir dçs Efcoilmes hautes ,jd 
'^ bâfies I fi le cas arrîyok que jfeaEnQe- 
/y »is en ffi{£»i€ i ^p^slrtée;. maiscepen* 
i, dtffitia fimatipnxiu Camp^eft txèt boç* 
'^y ne, la droite ëft.couvérte par la Haie 
^, du Roeux, & tout le Front 4u Caqip 
y, fd trouve très bien coii^ftr( par leRiiu* 
^1 feâu qiai vient de Mignaux» qui va 
M^aèsc ËfcofiSnes & delà à Rouquines» 
^yy-âà il. t(»iHbe àms cehii deJ^tvelley Ja 
y» ^che ell aoffi tr^ bieo&rcifiée<par le 
M Sois d'Êlloufieres , lequel ^'étei^d juf- 
'^ ipi*^ Vefenaux, & du dit Vefenawx il 
S) 4-<|$end jufgu'à 4a ■> Riyieiie^de. Rojaiqujie- 
f$ tek, c'ell un Pays qui e(t impraticable, 

„ lort 



-^ ibtomiÈt tins lits Vivres 4è Mois. 

r ^ f :" }^^^ <fe Brttifttè T» CJamie, .. 

^^ La droite de ce Cainp doit être laifi 

-^«r & B»àiAie k Comte v & la;gaiK^e dgi 

•, être en tirant vers.&dnkèrque^ Ja di;9Î 

„ te eft très bien couverte par îe Boîi 

M d'EUoufitf ^ ^. la^^cUl par le Ruif^ 

»» feau de Stinkerque ; il e(t facile de poo* 

t n -voir- fiâ^ûfter très fong;* terni dans cd 

: H Camp , par rapport à l'abondace ds^ 

: ^ Fo^r^gesqaiIfe;trouv»nt>auxeQviiXH}i, 

: „ îi efbibien vraie nque JaCavalede ^i 

r \,, poui^oit gué trèsipauagir^ par la nu* 

• '„ fàtk iqae tpiit ']et|tér»etri ! qui . fe ùwve 

• „ éntfô te RîTOflBauoijai viwît dè.&mker- 
%, ^ue à Thubife,j& eleRniffeàu^'Hea- 

' „ vieresps^ant !aQfdefBk.du BoiadesiX* 
„ coffineii:& lequel defcend à Thabilet 
. n fe«rouverempii:de beaucowpjde Haies, 
/,y/k de (|uantité de:^>eôtaBobi•a^lû:cct• 
: „- ce fïtLtation fe xrou^^e :*«, r^fenq/fe 
„ par ces deux Ruiffeau, iljfatie'C^)eB- 

• „ daat remarquer , que ii l'on n'occupoit 
. ,, pas Mons, pour Iprs l'on ne pourrait 

o roit en faille qii -an Camp de PaiTage* 



ûnB} 



DE COIGNY. 1744^ .s^s' 

' Càmpd'Eughienou'ffHimt. '' 

' '^/La droite dé cô Cartp doit êttè îûîi- 
Vf fe à Steiiilcérque , & là gauche doit* i 

jri être à ïierinnès, la droite fe trouve' i 

^ très- bien couverte par leRuiïïeau qaî' . I 

•»i vîçnt de Soignies , & jfe quel paflfe à* 
»;' Steinkerque , enfuîte îl' va à' RebeclT 
si ^ delà ^ Thnbife, où fe joint là Ri- 
w' vîere qui \^iéht" de Niveïle^ la gauche* 
»i •eitcouv-erte par le Ruîfteaû dé Herin-' 
»i neS , fe quel vient du Bois cle Strion , & 
9i le centre du Camp eft couvert^r Én- 
•f^ghîen, & auîTi par un petirRÛiiïeau' 
»»!ÇJi'viént y à. Hameau du Bœuf , ce' 
jm Bliflèau ptlfe rout à travers d'Ei}^* 
pf gWen, & au^deffous de cette Ville i! 
•♦ traverfe le Camp, & Va tomber daW 
»y le Ruifièau de Marck, lequel va àHe*' 
9* rinnes , où celui, de^ Herinnes/fe joint ' 
». au^efféiis de ce Viflage ; rEïmemi ûe 
»K peut que très difficilement attaquer cet- ' 
»»<e gauche ] pa^r rapport au Ruiflean &" 
9» iù Bois dé Strion , & il éft enèore à re-'^. 
»i nîarquer qu'il ne pouAbit pas abfolu- ^ 
».^%ents'ytnettreen Bataille, tanip âcaufe * 
9» derê Bdis, que du Feu d'Ênghienquî ' 
„ riûcdmmodèroït de très près ; On peut ' 
„ tirer ks Vivres de Mû» ou d*Ath; »" 
Part. L M •, Vo% 



^ y^ L'on lie peut attaquer ce Camp i 
,, qu'en v^gRt eatre J^Buiil^au de 
jj Steiokerqué , lequel pafie à Kebeck & 
,,.lp Bois de §i?don > , e© ocfii^it la 
,» hauteur du Hàiaeau du Bue^f , Jqs Éji- 
,^ neinls arrivant par cet Egarait, ils 
,, feicoianl: à couvert par des Haies » &ois 
,j. dç BroulTaîÙea, & fe tiqu^feroi^nt fiut. 
^ votr^droitê^coom^ Us firent au Com- 
9, bat de Steinkerque en 169%. fl fiuit 
,^ remarquer que Tf^nnemî n'auRoît tpai, 
y^ au plusr qu'ttb bon qwe de li^'45 
,» te^rein pour vaus y atta^^Mt^ 4k^ 
y^ vou|.y vpjulie?ahfaIumentr«Wïr»i^ 
^f n^e poûrf^;5 vous dirpenfer de in 
,^ cher tetçjrrèia, qui çfl: jTur la^Ija 
„ da.Hamftâu du.Ba^ufj>& U wij 
,* iQ^pïfi y fajrp càmpei; un Çorpa 
,^iant.erie». c'dl alon q^è vous ppitr*. 
,^ m:f, demeurer en toute; îi^x^tÀ daôa ce 
,> Carôp..- ^ . , 

;^ Cette fituatîon. 9'e^ F^^^BRUtt* 
„; geufe à^aû<pp^p.prèil:pour.I^nçIM 
9^' oc celaps^cQ c|ùe Fon JMairroit fort f^- 
y; plement arriver fur Iffi^ e0^pren^t. 
;,' par 1« Mout%de Belle -Crpî^y ^iSP 
,^^ftlui. 4u Qrj^jï mm il pQurrok aupi 
j^- camper fort à wh aîie de Tawre côté. 
,^*4*ÇqgjiiÊnj^Q mettant .(k4roif^à|fe- 
ji rî«p«a^^ Ja^iiçl^ vsxs^bçc]^ i aî«- 




DE COTONY; : 1744. «jy. 

^ n il aurait tout le Front de fon Camp 
„ couvert par le J^ujiflèiaift q^ vient du 
,^ Hameau du Bœuf, & qui va delà à 
^:<£aghieR» & leqtml vft'en^ice tolnber 
,^ dan» kJMS'ââu dcMsxck^ dans cectç. 
,i ;/i.tuatioïi Eni^ieA couvrant fa»-.c«nv 
^v^ç , il ne foroit abibloment pai pcffir. 
j^Wf^cteVattaquerv . ,- ,, 

' fi L'on, doit mettre il ârofte di£ i(e^ ^ 
,;^Camp aox Boisr du Graty auprâf de ât^< 
,9 Marcoul, & ]a gaodie W'Vifi|g& dQr« 
)^ Bois de Leflhmes, Xjm^^f^ dire gue, - 
,;' ce Camp éft tràs: bon , ]p»cd qtœ le^ c 
,,' Ruifiôau cte Marck vfLi hri^t (tes Bobr . 

9, àGamache, enfuite à Vianne, &de» 
», là fe rend dans la: petite^ Kiviere de 
„ Tenre au^deflbus d'Ackre, qui en- 
%Y Yisonnoe ce Camp & en fait toute la (u- 
,f.reté » ..ik.eft \ ztxxx^tfÊ&t ^ue tout k 
„.Pays <^ fe tiauve entre ce^CJuiip^ & 
9, ia Tenre.e£k tœt œi^pii det Hiies â^. 
M l|e:Pok; ce Caxnp eil xxkk îsktj^om^^ 
M Ifoiiendv ayant Ist gauche à noue.: 
9v«4coite, fi Ton n'étoît cependant pas ^ 
»:k8 Maîttes de Mo&a ipx bien d'Atii» . 
9)< onxieq»oiErtokabfobimeat;p«làyfijoiàt- .. 
9} ner Imgstmis. * -^ .^ *.c ,, 

v^ i .. Ma Ûïwp 



sp9 CAMPAGNE 

Camp tPBerJknghen. \ . 

L^, LadroltedecéCamp'dQicêtremift 
^ii, Hauté^Croix» &la gaucKe^mre Fol- 
^i lezeHe & Hutingne, Too iiepeat point 
9, 4)coLiper ce Camp que poar y fgl^Ba 
,, feulement, parce que h BfVf^ SS^fya* 
^y ve beaucouQ. txQp^coupé âp Haies , de 
„ Défilés & -ûè Foffési 'd'a«ïfe4nt,qiie s'il 
y^rprebnpjit £an£tifie i i!£miemiijtàvQii- 
^ loir vous f ftttac|iier par la ébraôcé oa 
,) J)ien par la^gaoche^ vous ayrias'^faeisni-.. 
,, coup.trafti.de iiifficuijté à. porter' vos 
,y fdbres» a pu. vous poumezcii avoir. 
fy^efoin, Àlliffut occuper MonskOL 
^9 Ath pi3ur » pouwir.dièr vos Vivra. 

Camp d$ Su ErmBe. . 

^, Von doit mettre la droite de ce 
^, Camp à la hafi^ur de S^^^^^elle » & 
,9 la gauche idcât être à£eupingl|en^ la 
^, idroiie.du Camp efl très Bien couver- 
^y te par ie.RdiiTeau qui vient xk^'^oiig- 
^/aies:, le quel va à S^kerquè ^J|fc oâ 
^^.-nntredans SenneÂThabife Ja gaoi^ 
j, /e trouve couverte par le Ruifleaude 
„ '-Beupipçlien ; cate iituation^ cris. 
M boBne> ^ il ne feroit certioafaneac . 



DE COIGNY. 1744. atî^ 

>> pas poffible à rEnnemî de pouvoir 
5j vous y attaqifcr, à moins qu'il. ne çaf- 
p le le dit RuiffeaU/dePeupinghen , le 
.^y quoi:defcend à Su Pitter-fcieu, & en- 
3, fuite va tomber dans la Rivière de la 
.^ Semié, tout proche la Petite Bigarde; ^ 
.5, i\ ferbît obligé de paffer la Senne au^ 
„ près de la Petite Bi^rde, s'il-voufoic 
•„ venif abWument^vôus attaquer par 
^ votre Front; im^iis, a^ il Joi fetoiç 
,^ très* difficile de; pouvoir, [faire He$ 
^ ponts, à H vue d'une Armée ^ui oc* 
^ cuperoit ce Çamp5 ft rEttnçmijau con- 
'^^ traire paflbît par les -derïieres tle la 
1^ gauche^ vous feriez; pour lors obligé 
I, de; faim de. votre; droite > votre .gsucha 
j^, pour lui faire face ,' & Ton peut rénet 
19. devant.luidims^Qetc^rHuation, & mê- 
„ me avec fureté >iUft certain :ijae l'Ea- 
^ nemi ne pourroît vou« y attaquer que 
,5 par Haïae- Croix & par Bogaerdè , pour. 
,, fe priéfenter à la hauteur de St.Érnet 
^ le, /où feroit pofitiveii^w votre gaa- 
^, che, rie ,quel terçein eft de beàtJcaup. 
„ iupérîeur à, celui qu'oç^cuperoit F£n- 
>,, Oêxni^/de^ani; le cônir-e de toute vo- 
„tre:Infaaterie, il- s'y troi*ve qaancité 
•3^ de petits Bm dont vous Ç^ncz abfo* 
^ tumeot les Maîtres, mais Une vouç, 
j^ feroit pas poflSbte dans çeite.fîiuàtiPUL 
M 3 „ d'em.* 



^>e CAMPAGNE 
\^ d'empêdier 'que TEnhemi nepuiffe s-y 
,» fiendre bien auparavaft^ , <)iae ^oa% q» 
;,, le ponrrÎQzfaîrô vous même, aa Gtm» 
,, d'Enghieh, en étant bien plutf à>fMxrc# 
,, que vous. : ' . : . 

: 9, Si effeéUvement l'Ennemi fe TCSr 
), doitàEnghien, ilfaudrôit alifokuiMat 
^) hâter votre Marche ^ pour pouvoir 
^^ vous rendre i foignies > en prenant par 
5, Braîihe le 'Comte , & avonr-^^encore la 
3, précaution d*é»voyer de très gros Dé" 
1, tacheme» dlnfiintetle & de D^goti%t 
5f qui coultfroîent le long de la Rivière 
;» qui viencdefoignies, que Ion piiTe- 
;, rmt au- defliis de Thnbire ;fur des Pop tt 
/, .one IV)» y l«tetok t cet effet ; vos 
^^^ Groupes dans le^ Mafclie anroient 
y, cette Riviiete à lear ûfckm^^ '& it m 
3> faùdroic pas manquer de laiffer un Dé« 
^S tachement coinipofé . de Dragons & 
,V d'iufantei'ieendeçà du Pafftge'ft^ Ze* 
3). najde, il en faudroic encore meètre un 
jvaucte end^deSteîDkerqtté, & Ton 
,> en agouteroft uft tfoifieme', ^ue Ton 
mettrohrau Petit RoeuXî*ces Détache» 



5> 



3> mens donneroient auk de la Marcfae 
39 des Troupes, de même que desMou-^ 



„ vemens que TEnnemi pourrolt faire» 
& il feroit même' à propos de les y 
faire relier, jufqu'à ceque toute fAr- 



>• 



mée 



;, méeieut etftiérémettt gaiîée le Polie de 

^,25emftc: pont les Troiipe^ api fe* 

^^^Tbicnt dans le *tfii f>ôite de 'Zjhàïlé, 

1, ce feroîeût ell^s (juiMes preitiieres^ di> 

J, Vroînt fe tnetifre eu Mafché^ .^ott 

'» potivoît jôîndte celles qui feroî'eôt à 

•^j Rebeçk,&.ddà elles maircheroîeïil 

^j^ toutes enfeitble pour reîoîûdre tous 

;'i -fcs^ ^titres' Détacheïïiens, &.fè rendrfe* 

',, etifeniMe zxiCzmpi ceVixùp de Ijl^ 

I, lés oàëe$t;'Erûblte eft.trés avàntâS 

5,'jgèù!x ^ourl%nïièm| , qui eA trés^A 

3, ^portée de ces Pîacetf pôtir eh pouyolt 

„ tiret cràiiûodéînent lêï Vivres.. 

;"**•- \; Ûmy de Strakfin. \ ' 



• ',i • l,â làîïïîte de ce tîaihè doit ettë ±]!Bb 
,, aii ïtûilftaaide Liei^[>e^ , & Fa g^ilth'e 
;, doit ^tre à Betttcklônne Lombeck , Ift 
„ Aroîte ,de ce Camp fe trouve très birt 
^' couverte par le RflîfleaU dfi^ Liérbeck, 
i, êc auflî' par celui de St. Qhenrin Lé- 
^> "ûîck; qui formé celui de la petite Bî- 
j> gàrdfe, '& la fauche feft, ^ufl| très 
i, bien c;ouverte pair le Ruifleau de Tef- 
i, ûâck. 

„ Il n\eït pas poflSblè à rEnnémî dé 

,y pouvoir ! entreprendre quelque cboft 

i> fuï ce Cânip ^ que par la «lufeuf dà 

M 4 ^ Mouh 



%-;% CAMPA a NE. 
.,» Moulin de Tomberg^ ^ui feroit &{i»ea 
^y prèj^ devant la gauche de T^faDt^ie, ; 
,, il faudroic aulfi qu'il viiiiLjpar Dilb^ 
^, & Schjèpdallé, pour pouvoir arriver 
^ à la hauteur de ce Moûliai ce-CerteM^ 
^, eft fort ;refleré parrâpport à tous céè 
^» petits Ruifleaux> doat les uns tombent 
,, dans^ le Ruifleaa de Ternack, & lel 
^3 autres dans celui de. i$t. Quentin JLe- 
^ nick, iîy âaiiflBldes^l'çiids^ dé» Praî- 
^.ries <& (des Cbfemiii^ciwx ^^ ^ui. font 
j, entre le Moulin 2^* le \^mp , cé.jgia 
^^ empêcher oit ' TEnn^ml dé : pou*)& 
,, marcher en Bataille» &cç.^u^ 
„ roil beàufcoûp ^avantages a nos ^roà- 
„ pes par \^% ^çeucs qu'elles occupe- 
y, roient fdr lui, à r£ndroit même o& 
^, font toutes cesdifficultéadeterreins,* 

„ I? faudrc^k; gâiçckr'Cé. Hp 
'^ tranché"' îâ/ec.ua pofte » .il; fauHroîl 
^> auffi oçcijperJi^ Château^ de C^ai^ 
i^beck, &.lè Ûinileau:,de' Ternàckl 

y, ÎK faiit tirer les yîvreSt'<%^MQn6'oâ 
„ aAch\ & fi on ri^etou^p'as'^ïe Mftîtré 
„ d*Ou4eQ«(rde^r i) fap^tftit 'avoir abfb- 
^ lumen t un porps de Troupes à Grani* 
^ mont Jpou^ . appMXçr l$i3/Ç^v;ois.qu! 

„ vien- 



: ^ TÎendrQîent dî^th , .& : ii &i«[)r6itiHvoir 
: ,,, de frè&iprpflfei'^flfcaites pouj œux <i4e 
,^/i'Qflferajt venir ^die^ Mous, r 

4Sûmip\dè Màzelle. : 

;. ç j> Ia droite do ce Gamp d«ît êsre mî- 
. ,^ feSwc.h hwtettri dtrrtere'Afi:he> & il 
: ^ : fauc mettre)» Çîmche au-ilefluç <le lider- 
„ ketem, la droite^çft jl:èt:bieÀtwyer- 
^ te par le Flanc droit d'un Boîs, & d'un . 
^ Ruifleau qtii fe fokme auprès d'Afche^ 
51 le quel-RjuiTeau va iomber dans celui 
il ^de Ifemack,- le c^a^ eft jeQû\ierii j)ar 
„ 4m.Roiflèai^îqpi:vi$îit;d'»ttpî^ ^Af^- 
rt cbe, & çno^l^ Irti fWrtrç <|ur.vient 
.^: d'auprpi C^pNsgteTOiiJcfqiHd^ fe joig- 
^ fiens tx>iisJçsdeut. auprès de Morlçm, 
^& y0nc àMeiiçe^eod^ la^gî^çhs fp 
^ troave çcfuvçrte par le Beis de Bu^- 
5^geohifiih 4^ jlPffi p^^ le RniiTeâv de 
,i; Mazfl)ej,i. qni.Y*'^^tïï>^ï' d«w. celui de 
1^ JV|çi:fc?|ei|i,a^*'<4e4ÏW8/de ce- Village;: 
i^J'pn ppiti.dire^ae m^te ficuatiop efl 
n.t^às bonne». ^':il\^i>: pas poflibJe à. 
»,! J'^npemi de pouvoir ab^r^^ce^Çarop,. 
»£.que par <l%^^e d-Afche ; >maîs<au{Ii en 
S4i,retraiâ|lïanÇîk <tête de i» VilJn^ , on 



if4 CAMPAGNE 
f% tei qoQ ïon pwt^Kitti^ ktktte Us 
^^ Rivière 4e ta 1%iire ^'$de rs&wc 
9, & de k Seofte les ^^WtlM pf- 
), faut fous Bruxelles , il faut être abfo- 
„ lument les Maîtres dUïadenarde oa 
„ d'Ath, pour en pouvoir tirer vos Vî- 
^y vrtt , Mo&s «x^ eft éop élàigtké & s'il 
5, y avoit une Armée e&»«ttiie fem Brvor 
yy elles 9 on rifqueroit beaacoop de tiier 
les Vivres dt Mous. 



93 



,, Il &M raetcre Jt ûsxkt k Opeck 4: 
^i lii g8U«h« À Wl«fé« ieFknë <iÉ6it cft 
i, côtiVtrt tk» te "VÎUagé <rOpecftr < Ai 
V^ Bois de Pngg^lritofri! âÉ dtt-'R«âflêaa 
-,; dX^petk.fe.^lpadSrétbàfe feloagAi 
',, Bois, Je Flane^ètielie fè trofute-^eoft- 
V, véït. par la Itivtefie4< )»'Tenre, & 

% Pnyi fbwvédé Boitf , &wMy ^ de 
^, grsnds-'Wâtr^s fedflié li^ittt } Cm 
'„ dIréMigë pMMBiit jCd CtaÊf^fdè fim 
>, un Chain)^^ ^âifl» dévaM W Lig- 
>i Oê», "èJl-y coa|>gllt1ft fiaîfe8^"& les 
i, j^tk» ^is» & i^m^^iès Wacr«giMu> 



CE COIGNY. 1744. 2^% 

,, viennent à U têoe xlu Camp , & îl Iiiî « 
„ feroit très dîflScîle de pouvoir débou- 
^ cher cb tous ces I^^e;^^ cbni une 
^V l^laine où voros férif» en Bataille ; s'il 
\^ arriyoit que I^noemi fût: campé i 
^i Betckem près BHiielIes; H faudroie 
^^ ab(blttment occuper! le Gutip de ]\Ia- 
^^ zelle » ' & s'|t itoi^ au ooD^jaire an c4* 
4^ të de l^ermofide^ il £aa()roît tenir .ce* 
^jlutdf Wie/e.y rpi» -doit tireç les VI- 
^ yrcs'd^Acfc'jC^.i'QfdçBfftflp ,^ » 

Camft Jk DmdirBemtu 

i» fe à44TÊ»F^»3f î^ f^"f mettre la^gau- 
^ çbe mi. Mini m 4e jUbeck , Je Fknj: 
jj, dçoit eit très, frîen couverc ppr Jaj^ïÇi- 
^^ vieVe de la lenre^âc laquelle éft 
'^ for une hauteur fopérieure fa refle do. 
;,^ Tày»> qu^^ç/^devant etje, la ptuf gran- 
]^î ,4?( J>?f^ 4tt (%^pi eft cottvet»f pçr 
^\qiv Kpiâ^am qoi mot a aupriis da Mou» 

j|, fOpm is ocfde Jâ Vjùeocrer dao^ JaTen- 
j9 >^;i *oe,Csnnp «Tett a}^^ bcki ^ue 



'^'^''^ ''^ Mtf Cjwf 



2^6 CAMPAGNE 

Camp ie Suntp^t: / ^ -? 

,, Il faut inettre là droite au Gaitti|i àid' 

3, Bbîs de St. Erifelîn, & là gauche doit 

„ être mife au MoaUn d'Ercghetn^ te 

,, Flanc droit eft couvert par le Boîs 

^y de St. Enfelm , & par un petit Rnifi 

^^ feati ani s'y forfce-, .& lé ^uèl defcënd 

3, à'Hèidierghem^' fe Fhnc gaiiphè/eff' 

^i fur un hauteur fbpérîeure au réftèda' 

^ Pays ;-¥cmtIe'FTont^ Camp eflrcoo- 

,^ vert par un Ruiflean q^ui vient d'aa- 

„ près le^VfHàge dXifegïlem; & îà o4 

3j il fe joint à celui <juî vient de St. En- 

,/'leRn; h fituatiôix de ce Caihp eft trè* 

\y ayantageureVx)il|y peut arriver que 

S^ dans des défHés,' tx^îî^tauffi traver- 

^i fèr plttfieurs pètfis Ruifleaux qtii':foot 

;, à la tête de ce<^àmpf à^trois quart 

„ éè HètK de diftarttè de la çancbç^ il 

^ y a le RuliTeàtt diç Haute -'BfsR^ oa 

>/ BàfTe- Bratk., m^xAréhénx iieomirié b 

^ . petite Rrviejfe tîe \i Su!ahg^> eH«r5t de- 

'\y yèxajL elle le'Bburg dé'SWIJbgflli& qoi 

'V, eff^ftvhx)iîs * ^'^^ ^effâ-'Hea V' * où 'il 

^^y »' tin Ruîflçaà%# defteh* dans hi 

^ Rivière de la Sualmé^'l'ÔJi ad«'\a>lb. 

^ lument garder Sotteghem & (on Châ* 

^ teau pour aflurer la gauche de ce 

. ^ te 1» Cainp 



■ DE. .CpiGNX i?44. A77- 

:^ Camp 5, & .Il r Enneigi venoit ^ par *Pa- 

5 ^v marcbèr dtôît à la'àbalirfé.a^n dé :s*oj^ 
i ;i, pofer à fbn Pafla^^^ ; j'f '«, 

_ ,1 S'il reftoit au^con traire à jportéé de 
i ',, cette Rivière , il vous oblfgi^rbït de 
[ \^ VQua retirer de côte de GxzA^kofxt^ 
i ^, parce ^û*a vûus empêçheroît dérptei^ 
X %,j dre le* ï'ouf rages gpi'jPoBt leiông de 
\ *^,' cette ;Rîvîerej, ^vojtis ne pourjrict 
^^5, rtîôraîeriîent prendre <jue cenx qui fe 
; j^ trouveroient en deçà, iifaut^eijfes 
i> Vivres d'Ath.' '"' • 

\ ' Ctfmp ie St. Lîevaîn Hmm. T • ^ 

' !'. . ■- -^ :,..'« ..s • ; .. -;•.'../,, 

j ^ %, La droite de ce Camp doit ê^ni^n». 

y^ tt vers Irbndetghéhi , & ' ft faut inei> 

5 \^ tre ia^auche à MiHiberg, le Flaoci de 

\ ^ la droite de ce *<ïaTnp éft couvert par 

i î, k Village, dlrondelghem j. la gauche 

3 '-'^^ fdi^ par Celui de Liverghem , & to»t 

^ ,;^ lé 'ïront du Caibi> fefl! p^l ie Rùiffeatt 

, *i(/qùî yient 'd^HuôbeVg ,; ter qijel ^dbfcentl 

, "^,ÎU Ôt. Lievaîif^- Hàtateim /& r^re dans 

j ^, * TEfcàut près dte Wetjce , l'on pieut dire 

i at> q^'^ la fitiiatiôTi dé ee Camp eft très 

[ ;j^ avantageufe^ depuis fa gaàcèe jirfqu'* 

'i» la:'drc«fe> c'èflr une hauteur' qui fc 

I ....'^ W7 •' vtroui^ 



êh ^"*^^^* a .4(SivanÉ e|le ,'^ n'c^pâs 
^ aKoIuiDçntiK>(Cbtê^V£Q^ 
,i voîr pafler rEfôaut .^|^e Tàrmoidè 
)^% ^ Gand, parcèquUl ne poujrrdît trot 
^y Vjer u« terreîn lufi^t povr pretidre 

.uii;Camp > à mpîns qu'^ n^ prêu )è 

Ï^Iai^ droit ou le. Flaoç js^ii>^^4£^^ 

fe de plufij^s . Kpiire4ux 

flir ce^t;errein , «qui y pnt tomper dafis 
^^ rEfcaut;lorJrqûeXoii Qcçiipiçs^ Capft 
^. îleft trè» facile dey'pouvoîjf tomber 
,/ fur TEnnemî, slF /ui preftoit f2^Btpifib 
„ de vouloir pafler ces Kuifleaux,* po* 
sf par venir V^^^pi^^. ^ W^ Wnqiui/e trou- 

vefôît entré voiis" «le Camp; On 






^ ceÇapift, iljfqu aua^porteside/Ep^ 
.^p^Q fout Iç long 4* rEfcàu,t_ OLath 
\^ Tenre^ fans que rKnneinîpuiïJp pour 
,^, cela beaucoup yous^pduiéter, én^ré- 
j^. naût la, .précaution 4e . toire . feorii^- y^ 
^, VÔ5 .Efcortes toûj îj es^ Riiiifeiij» ; - Oh 

^ ces 4^,pano0j**^afindaçouv<Mr J5mp^ 
3, cher les Enhemis de ae rîéh ièntiepr^ 
^ di^ fur v<w\Fbiufagêiw I, îorJfqiie yen 

^^M Maître de Gxaitmi<iiit,,&.jtireji w 

Z yiyrad^AtK^'* : ■;.;^^"-^^«' '^^ - 



,, Il fsut ttcttrè Un diroite à Hmôve; 

;, & la gaùthé doit être au Rtdflèaa <pi 

j, yafle i Wtofghem ^ qû ra totobar 

,, dass la Rivière de la Ténrë'près de 

,j GnumnoÀt , I«i droite de ce Campl eSt 

■ „ çtiwéàt par' lé Ruxfl^d de ÇteniiyCb 

„ qui tombe daiis la^T^nre à Ninove^ 

„ GC la gauche eft couverte par celai de 

,> Wlofgiîèitf , m peut met fubfifter 

„ d9ns.ce Camp très fycilem^t ujie très 

• „ nombréufe Arméé^ if eft vrais aoffi 

uè b fituatibU nfieè vrâl tAf^Tàmene 

n pour ^f, àttéhAfe; l'Sritiemi , pai^ 

•„ ;èe_^ le. t9fréhîiq[Bt'ftl.ti*e»W* devait 

■„ ïe RfoUt du Camp, eft très Supériew 

'„ â celai qçe l'oh occupè^oit, & fi TEii. 

V,. neWr vendit i)af lé Franc àtt Oaihp-. 

"„ À faadiîoit abfolument aveir dès Pomf 

\t fur If'Ténré pour la j^eH^occopc^ 

V, feÇ^^&aeZèmBetfer '. ' .' • --^ 

-" ' * CMip ât ZmAirk* 

,, Il faadroit porter la droite: -de M 
9) Camp au Ruifleau de Neyghem, qui 
^9 fombedans ta Tenre eotreNinove ôt ' 
^ Pahoe ^ au droit da Village de Mer- 
'-i ,, becke. 






r i^o . ÇxA ,M P AcQ NE 

,, becke» & la gauche il la faat mettre i 

jy Zëmberg f fî Ip ter^eki ^^toit pas aflTés 

^ étendu, onpôûhroitrappuyerauxBcns 

^.deRa^pag^e;, tout'au|>i£sdel^Abbaye 

'94 de Beaupré 9 uxoa étoït <iaas ce (&mp 

.^ & que I'£nQemi vint dac6té deBrp- 

.^ xelles,pourlors.ilfaudroka|>ic^ument 

-»ï repâffejr la. Rivière de là 'Jeûr|,^& re- 

;^ prendre celui d'Appellêtê'rr^^'patkp- 

^'roit ks. Vivres <ï!^Uu: - ,, :'. 

.. „ La dfoite.de xe Camp doit êtr^^ï 
^^. G^am^ipnt ^ &'H /i|ut placer ia gauche 
\yj pr\ tiçan^^veps. Ips^Bois duCqqîi^b^, i 
;,4» iafea4^§pjfi'5Mer.b©ek^l^ c^te^ftcou- 
!^ verte par GrainrfiOBt',; 4f!Ï^:g^^ P^ 
^' }çs Bois du.Coc^mbrp^ aboutie Fsoiit 
•^, dtt CaïQivi'eft par Ip Ruifleau qui vient 
fo d'aupj^èfidç/Flobeck^; leigu^Uaflè:* K- 
^. ygr^^eck^^à^al^eçk, §.<îoRI?diîrk.* 
,^ Vient ie setter, dans. .laitc^Q .a%de-Sk>à^ 
,, de Grammont 9 on peut tircf les Vivres 
», de Tournai .a|if$c^ la m^m^JaciKté qu'oa 
^, les y a. tiré en iù^h. iàsu occuper 

i/.j ,.11- • . •-. , -*; \: :.: (, -.^wt • 



«< 



DE COIGNY: 1744. 28t 



Mu Dalhas, à Mr. if Argenson ylikftl* 
mcb U^oCA'otil l^^- . 

MONSEICNEVR» 

luJrJeColonel de Ville, chargé <Jeao«« 

,M, ainfî que j'ai e^J'honneur de vqus le 
inaDder , m'eft venu trouver ce lOltint. 4 
iin'afait Ie<^ure de lia dernière Déclaration^, 
i^a!il avQit ordre de^reipçîtfe^ Mr,.dp 
Pandrau, dont vous trouverez ci-joir4 
;Copiç, il m> remis en méûi^tems ûo ^« 
ie-P(Mftrp9MÎrjroe retirer en Frân(geyaVîç 
Ja Ùai^<? précife^de.fle.mVfétfiî, o»lte 
fjart j il en ; ^ypîç »n p^eUpPur Mf^ dé 
^Pandrau ; je Hli ai répoiidij quej'aVf^îs dç$ 
ordres pojjr ne,pa$ alter.pltt^ loin que Agf- 
bpurg, où jent^actfodgis 4e : noiJvçfluJC 
Aa vptre part i <&: fMJÇ ç^u'îl mla dit^qj» 
J!Ç devais m'expli<jii^ te^^AWA^^CiMi^ 
^ç Baj^y^flflugy^avpn^ ^^Ite l^cçfeB»? 
avec Mr. du Pandrau; le.G^ral ^3W-a 
lépondu qu'ilne voyoir pas Jes affairés 
qoe.^pus? pouvions, avoir à. Ausl^rg, que 
jKiifqnf notre Négociation écoiti^mpue^ 
jwtis jM ^v^ogi pa^ h«$c«/ der ^paiTer f!f^ 
• I * ' Fran- 



ftg* CA]VIPA0KÈ'^ 
^raoce, à force de lui repréfenter me 
itons ne pouvions pas jioûs dilî^nfisrcS- 
xécuter les ordres que nous avions d'a|» 
-tendre i Ausbbiffg»' il « enflfr'cMfèMi 
comme par »ace «te dcdi^dôtister un nos- 
veau PaflTe- Port pour aller Amplement i 
Ausbourg^ & a ât%é de tiétd 'jpïiffofe 
d'honneur, que quand nous enyoudiioQi 
^pitiiti nntEis lui eh ^mhetyyt» aviUEj4|b 
^uHl houi*€nveit'oit ât^m Mi^^^ftfllH-Pcè 
pour larFriAte 5 il !d««3^*' dit enfbit« 4k 
^titda ie Gsi^p; ti&xi M aViMi de* 
^mndé le tèn» de fmé u«ë répcmfe eft 
^rme^Ia titraiefe Déclatauôlt, à quri 
SI arrej^iqué , q^e, comme la chofe 2i*ëMk 
p$M flaft^^teOé^ ^' lK)«s k toi etfvettimi 
^/msb^utg, >^dwan€^ qne^dttfrs-fe ISotf- 
jda Ailré des mottteÉsett' de leûf e Ttoo- 
^& il convenait <]Qe'iM)us m ftiffîans pitt 
«portée d'en être tes* témoiiâ^ deiW 
^ae Bofis Étions partir pour AusboQrg,& 
)e n*âi pas voulu perche un^ moment:'^ 
«Émsi vo«s en donner avis ; j'aut'ai Thoif- 
Aeur de vùut inlbri^ de mdn aîrrivéed 
y adendi^vbs ordtesf<à lamemM^^dâtdfe 



.1 



Totfs lèuf * Régteéns font en tnoûvé- 
nentt 1^ nns marchent fyt te L^i^, 
a*Mtres v<^nt ft Ambergy d'autre» aiiprâ 
<feRaciÀ6iine,d» pw.nir A^eft Uen^ bh 



DB .COIGNF^ 1744. aïg 

^ttiié de & vâritablâ Deftinàtion , ce qui 
I -feitTiîiTqn'U yaciiOTï«<kfincerti^ 
' dfhr te parti; <fa!&.on[i 4 pFcrid»; 
! •' Mr. LéiCoijEitedeTnÀn partira, dît- 
. vaii^ dans trcâs: oipqiaatre joisrs , < mais l'on 
! ne^ point: de ^«lel qftcé il diriga-a ùl 
I MarcËe, en psirtant Mr. de Berneklau 
: en qui les Fandoures ont confiance, doit 
s ^t-iQH^ ccmimaadçr unCotp« fur le Rhin.» 
\ ibdii H eft encore ici , & 'pëift * être ira- 
i t^ailleuri^ car onrfie peut r«(n pénétrer 
î de leàrs -PefTeinsJ 



: fay riionnear #étrt-^ayec on f el^o- 
tma Atcachemenc, &cw 



X)&:la3Ut:ioh à Moeurs Us CmmiffaU 
rts Frànçùii. 

„ TA dernière Déclaration de Mn de 
„ ■■^Cnvellî, <}ui contient que de la part 
„ de la Fraace^ Ton néVeut rien enten- 
», dre parler du paiement des Dettes de 
„ Prague & autres, met une nouvelle 
„ preuve aujoùr, qu'elle ne veut pas en- 
„ trer en rien , de ce que la juilice exige» 
„ en conféquence de cela Ton donne à 
9) Mr. Les Capitaines CrivelU & Corn* 

I milTair 



'î84 - CAMTAG'NE 
:^ mSme Ordoonattir Dtlmas lésFzSlk 
y) Porc» qu'ils ont demandé; niats^iÉl^ 
\^ me teros TottieBr déclare par ordredt 
>,'Sa Majefték Reine, qœ l-en ne do^ 
,^ticra plus riea pour Tentrétient de kl» 
5, Prifonniers^ qjalfonc dansrnoa mains^ 
„ en outre de ee qtf on leura-a déjà dost 
^y, né qui fe moitte-fori: haut» &: que la 
9^ dits PsifQamer.s ne pouitoftta'en pnetr 
», dK;» delainirei:ôqu*i;bfouSirôM;u4 
^^, de leurpeiîieqpiweftittie conféquci^ 
ce naturelle, 'qu'à leur propre Cbm^ 

3ui ne veut entendre en aucune faon 
_ e payier le$ Avanci^s qui leWi on t^ 
^ Élites» l'on ^eui; déclape ea«i||ce^ ^ 
»» Ton cite tous les Officiers , qui u%j^ 
i% le commeflcement de là tHiéfréJ/ait 
^» été rélâchés ftti leur Pàrorc*. 

-;. " .. :) .•:•■•■ '\ k^.... : .». 

Avril 1744. 



5> 




'/■ ■" * ^" J». 



Oî COÏGNÏl -'^iTH* at* 



; JfefSr. le ChfoaUerti & Ïouche A iKh 
J'AR^^i^soN à B&JI0 4bt ^o^ Avr4î 

; ; • «744.; .> . '• 



Jà rhonneuir d^enyéyer 4 V<Jtre»Gran- 
. Aeur , 4à: Dëfcrîp^on qu'elle m'a de- 
I litodéè ; ^ès Frontières de Çr^nce ea 
; Géd^at , je fais des y0èux , Monfelg* 
I neir , poi* qoe ce petit Ouvrage puif- 
' fe être regardé d'un œil favorable ^ & me 
; çrooaréur Thonnetii* de votre prote^ion 
^ j'ai celui d'^iure avec4e plus profoad t&C- 
pcft, &C. 
' ■ ♦ ' 

DifcTÎfikn Géographique des Fromkres iè la 
France • 

19 ^'o*^ P^ot dire que le Royaume de 
,, "^ France eft le mieux fit^ié dé VEti- 
^, rope, la France a p(mr VoîGâs nu 
„ Î^Ord , Mngleterre, laHoÙandè, ter 
j, Paye ; Bas ^ & quelques Provinces >d- 
^ Jacënbf awJ^'Fstyâ-BH qui appartren- 

„ nent 



si0 . €A J* P A<5'N1B- 
,, nent au Roi Prufle, au Levant leCorpi 

[: & le FiSnont, au l!^dî rés^^"^ 
.Sàrdaigne & 4e;Corfe |ï^. «wk-lf^af, 
de. Mioprqwe * ÔPv dans le ConPHiaBt 
TEfpagne ; au Cpuchfint la France dt 
bornée par rOceah jufqu'aux Ifle$ de 
Jerfey & de Grçnefyjefc i¥ftlte?»p- 
partiennent aujourd'hui; à i'Angkter- 
re ,; (te. fotts fea VoiOiisî)» Fiwace n*tt*r 
cpwrptei fwmifièifcV^îrwa WéCep^ pu. 
fotn», auJ>^oxd,q»el'Angltterr«A-|i, 
HoJAaiKÎe, . ^nt. l«%in|ér|C6;fQqoM£ 
ctue toujows uni* par le C9pi|»er^$ 
& de. plj» U Mwfaq d*Autricfae-,ffc|: 
r^ÊÇWI a\w: Pji3«t ?»? au^ cette Abî* 



99 
99 
9% 
3> 
5> 
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9T 
9* 

^/&p!p^*e d4fui Ji^mj^ Magà^ 
„ milieu d'Adtricne; cesProvinçç» l|jEl|fc"' 

99% 
3> 



trophes du Royaume, font devenœi 
(t^ms, entfe k$ Mtifon$ d'Amrkfl^ 
& de France des caufes de Divinbns, 
,,.qtti fl«t for©4 des fourcef 4e Q^^rts . 
„ intariflables- w t^v^nt la France n*au* 
y, ra vraifemblablement jamais d'autres 
„-:gnB#roii^, que' les Si>i»iefafo6 ie *- 
9>^ v<)ie , d^iPiéçioQt^ <^ lsi,]^i(Qf| H'Ath 
„i.îri€be ». parjÇR q»ejems f^fTeflioiis 
3, ^f^t; extsê«i»çient;4ïkéJl4ôy,. avec.)^ 
,,. 4f^ Br#»€hei5c de I^ M»foft 4l i«îf- 



^yj» » la Politique bîeA ou mal entendue « 
j^^ rambition des uns w des autres £ 
,^ l'avemc» jpoÎHrpient dans la iTuite 1^^ 
,^!pcca{krâ«r de cruelles Guerres; i l'é«' 
I ,^ jg^d du Corps GeriDanique, à moins' 
: „ qu'il ne fe trouve engagé pajr la Mài«^ 
! 9, fou d'Autriche, qui dépuis long-tems 
i y^ eft en polTelIîon de lui donner des Epi-^ 
i I, pereurs^ il n'y a pas d'apparence qu'il; 
i )^ ie trouve ligué contfe la France» ^ 
i ,) caufe de l'étendue des Ptiqcipautés 1; 
'i ,jç &£lf£tarats qui lecompofeut, &donc' 
! y^ les intérêts qumque ligués enl^ble 
t ,j( par néceâîté, fe trouvant prefque tou< 
i ,^ jours dîviré& par la forme dû Couver- 
I I, nement; Quant aux Suiflesleur bon* 
I ,j( neFoi, &lavanKige qu'ils y trouvent^ 
i jy doiveiit être pour la France 4^' ^^s 
! y% garants du Traité qu'ils ont faits avec 
I ,, elle ; au Midi la Fmce n'a point d'£n- 
i „ nemis à redouter , n'ayant pour Voi- 
! ), fins de ce côté-là, en s^'étendant mè" 
}> me jufqu'en Afrique^. ,:9He de^ Gens 
y% qui fout plutôt la Guerre en, Pirates^ 
,, qu'ai Conqû^ans,^ à rexception de" 
» V£ifij|Qne, mais qui doit toujours nC' 
,, tèr^nie à laFraivce,.. ^^. les Ijlena du 
,^ $ang font des Nœuds afTez forts > pour 
» jpùidre le$ intérêts de cesd^ux Rojau* 
n Œp > couvcne on en pejit, jugpr^par ,J'é. ^ 
, „tat 



^ tat'aftuej des chofes ,,ainû Tc^ ne ^ît 
,i* flônt chercher â connoître les FVoiitiie«/ 1 
,;Vi!es de France que da cfttéide^Ws Vbi* 
,;- $ns les plus redoutables , favoîr. YAêl^' 
Jçleteirei les Pays-Bas , le Corps tîcr* 
,;ifeanîqùe'8c l'Italie. 
^ ,> Les Frôntietes du Ropume de 
•*ÎFraâice t!u côté de l'Angleterre , Ibnt- 
Ji dépruis Brfeft' jufqu'à DtinkeraUe , le 
,i^ long (Jès côtes 4* Bretagne , de Nor- 
,j ^âtndiè) de KcJardîç , du Boplonois, 
^i du Pays conquis & de 1k Flandre; 
^i mais comme il n'y a pas dP^pparence 
„' que ces. deux Royaumes fe' Jj^ifl^t 
„• faire direQement un tort conlfdéraWe 
,;*Ians une puifTante- Marine j ce fôra 
,/ toujours éelui qui aura le plus de Borts^ 
,; & lés ipîeùx fitués, le pli^s de Véi(- 
,^' (eaux en bon état, Içs' plus grandes 
,; 'forces Maritimes & le plus riche Corn* 
„' merce, qui confcrvera la fupérioidté 
,;-fôT l'autre. - ^ 
' „' Les ' FîWMtieres. ^ du Royaume de- 
,y Franté, du côté des Pàyi^Bas quis'é*^ 
,; ^eéderit dépuis l^ Me#îttf qu'au Rhin, 
,; fôrit les plus eflentiels là conè^cre,* 
„-- fervant prelque toujours de Théâtre à 
„" Ik Querre, ces Frontières font en 
,i premier Ligne , les Prorioces de Ran- 
.; dre &^ Hainaut, la Hfiere de" la 

M P^ 



D» .COIPNY, ,744. âg^ 
I ^ -Piew^e de .13 C^aïflpagne^^ , de» «ro^ 

I », conde.l^^e.JerBotelQao», teiWs 
,1 „dia9»iif i r4«^i«> 4e,Çaàiferefi8* & le 
,5 „ refte • des lifîeres die Picardie «& Cham- 
,v pagne :&., des trois Evêchez, faifknt 
^ /, enfemble..tant en.p^miere qu'ea fe. 
, ,y conde Ligoa ia q^pitié^d© c^-fti^vio,- 

j :^, U« Troniiere» «jfe; la France d« côté 
j, ,dé rAUemagne iVnt , l'Alface &laftlM 
ii „ grande partie de la Lon-aine. • 

„ : 1;^ Frontieees 4e , Ja FfiDKse du côté 
j „ deja Savoye & du Piémont, font k 
^ n Breffe , 1^. Bugeis^ je, ftaiiphii»^ <& Ç 
j j, Provence. . ,, ./ ; 

. Fr^ntt^csài Royaume de France 4épi^ /« 
J . . ■ Mer juf(^\à h Mofeïk, , r 

J » ,Ç^tteétenduç4enosFrontiere»{dé- 
»> puis Jqs I)iiBes, qui font en deçà de la 
■ „■ Mer , &i aux «nvirons de Ducteerquê 1 
,; i» tjûfii|u:à la ^iflifelle par . delà Thionvil- 
j Maïp# ^e roiajaftte <S;.diac Ue«e». . [ ;^ 

I •., , :- ,: - Sentir, ,..,,,• 

; . .*»; ÇçâqJieues dépais, le iQanal ie Î3iaû. 
j j, k'erque à Fuiftea au d*li,dé.PAnker. 



99 



w. une bDti%# Vlitaisèibj^cftmkfc^ 
„fmi^vBr^ te^atKct^, & «ettiid'Adl- 
uv Mue ûùpeMalàt ^elPt^BÉi', ^oG 

„ te, & Ooft-CapdlefurIe^ta»d^SI». 

-., 9^i4l6i»s tlé^t«UPI!et f»âi«(^OiS- 

„ Nieukerque. ••- - •' • 

„ Quatre lieuoidémiis!» lis à Ann» 

„ re de la#^IlM^v)!fe lààrque , ao- 
„ deffof de Lilie eq paOant par Hojippe; 

la petite Rivière de Marque, J«tfqo'« 
Pont à Treffini'>«?^là'cn allant par 
' Çamphaio^ Efplehin , Boprghell», , 






r ^ T4sm Jiéues dépaîs Tembcmchare 
Wai4e)lajSott)ifrÀ IVlof tagae , jiifqu'à r£& 
,) caat à Condé. 

\y tSeise Uwbi depuis Condé fiir IXf- 
^ ^QC ]<i|qu'à Gdvet fur U Meufe » /ea 
^ ipaâkQt dsu» ies environs 4de £eu& 
,9 ïvfAîn , Bavay^iViaobeuge^ Beanmcmt^ 
9^ Btthrticôim & Pbtlippeyilie ., 4& tra^. 
^^^i&iitla Saitibre delà àMauheuge. 

iM Viagt Uteuâs d^ms Givet^ eûfaî- 
)» i^t la petite Rivière idu Sémoîs |aC- 
)^ ga'à Cfainy , & dé Chiny en allant gag« 
)«^obr ia Mofelle de Rodemack entre 
,^ ThionidttèâEJîerck^ par les-^eniinrong 
,$r4e ¥iftoli:^ dé Longea ée Tluoa* 

.i^iVos' WSa tremarqnfaks dans le 
39 pteoiier paartage^ de cette diftance de 
,9 nos OPrantierca^ favok dépuis ;la Mer 
,» îttfi|n'à rifen £>BtBttid(ei^pie i& Gra- 
M vdkibsîfur h MsF^ JBerguet & *Gtar 
„ nelines fur des Canaux. r 

r >9 lies lliiiestremartiuables dans le fe» 
yy coud {partage de sflos Enmtieres, dé« 
H l^isirtlfér jtt^àJa Lis, fi»it Eftan- 
>, torde Tur une petite jfiivieie» Cafibi 
H ^ Jane Jdodtj^e, qui domine tous 
n il4afiaiy8^es:en9ir(Ui5.;3t^ Orner ;&Ak^ 
5t fUrriarxnéme^Ligne.que Gravdlines St;* 
^. Veiiai^:2KJÛsltvM1^5 Jl^n^i Armen- 



2^^ CAM.JPAGNE 'I 
^ tîères fur la Xi^^ Baillea) ^àa -defliis 
^, d'iE(bir£6^Meukerqueafi^d6friG.d'Ai<^ 
,, taentieres. - -'> 

^, ;Le€ Vaies remarquables dans le troî- 
^ ikme partage àe iios Frontières , dé* 
^y puis la Lis jufqu'à la Dite/ tant far let 
^ iifieres de l'Artois & du Cambrefîs 
^9 que dans la Flandre, font LiHeifai' lar 
^. mêmeLigne qu'Aire^ St. Orner & C^ar 
^9 veiines , Arras prefque fur ia même 
^y Ligne que St. Pol, Hefdin A Calais^ 
jV qui font des Places forces; mais qui 
^foBt trop Soignées poiirêtre regardées 
^ comme Frontières , îCâmliràî -& Ca- 
^>.oéaa- Càmbrefis fur la> ipéme Li^e 
^^ qu'Arras, & \e$ Villes remarqnaUes 
^' dansie qusà^FÎenieparts^ dé nosFron- 
5;, tieres depuis la Dile jufqu'à la Scarpe, 
^ font Orchies & St. Jlmand , fnr la me- 
,V «ne Ligne i^tie Lille <& Ca&l ^ Dooay 
9^fur Ja mêxœ Ligne que la JSaiTée St. 
^ Venant &c..' ..- - » 
*'Lei ViBes lés iplos remarquables dans 
^v!ee(}uamemé'^u»ge de Jios Frontie^ 
,> réfei dtfpuis laScàrpe jrfqn'à rEfcaot, 
^ font Mortaçnefur la même Ligne que 
9^ Lille, fiefgues &Dui)lierque, £ondé 
^V fur la imêine .'Ligne queJSt. Arnaud dt 
^^ iOreliiëss v Vaiepdennes fi» >ià même 
^ijLijgiie qœ Donaj^olifiaiTée^ St^Ve* 
' ' ' u f3 nant^ 



DE COUGNYi it^H. *$^ 
>, nant , Bouchain & Arleux fur la mê- 
,^/fne Ligne /que LeA6,£e(huiie, J^iise^ 
„ Sr. Omer, & Gmvelipes. • 

„ Les Villes remarquables dans fe 
99 cinqtfîeroe partage de hos^ Frontières 
^ dépuis rEfcaux jusqu'à la Meiife, ibnt 
.5, Ba^irejr, Maubeuge^. Beaumont., Êlii^ 
„ lippeville & Givet fur la même Ligne 
j, que Sk. Amand, leQuefnoy, Barle- 
5, mont & Fumay prefque fur la même 
5, Ligne que Valenckniies,Avenesi, Mar 
yj riembourg , &-Revin for la même Lig,- 
9, ne qneBomrhain, Roçroy, Cbimay & 
9^ Landrecy ^ prefque fur la mêmd Lig^ 
y, ne que. Cambray» Arras ^Calais*. 

,, Les Villes remarquables dans le fi^ 
,, ieme partage de nos Frontières , depuis 
„ laMeafejufqu'à la'Nk)Mé, font Her- 
„ bemont, Chiny, Virton, Longwy & 
^^ ThmivUle.y ^fur. la même Ligne ^que 
>y Givet; Château r Renaud, Bqûillon^ 
.,, Mont - Médi , prefque fur h même Lig- 
:^y ne que Fumay, Marîenbourg , Daa^- 
„ villers & Cangnan fur la même Ligne 
,^ que ReTzin, Avenes^ êc enfin Maz , 
^, Toul , Verdan , Stenày i Mouion , So- 
V, dan &..Charlevitle, prefque fur la mê.- 
„ me Ligne que Rocroy, Cambray, Ai> 
i, ras, &C; 



a94 C AMFA GjNE 

JD^âmces de tmn bs F^er à-Beffim^ 
Première 44Brti€ des fremwwL 

M De. I>unke]!qae à Beigan par le . 
^> grand. Chemin y deox petit^f. lœuies, 
3, de Dnnkerque àGfaveliQeij>ar kgfamt. 
yy Cbemm qjoatK Jieiies* 

,> De Bergues à Se. Oaier pftr le Ca» 
9, nal fept lieues^ de St. Orner à Gra- 
yy vçUms par h Canal Ihc iieaet^ de 
>» Dunkerqiie à Se. Otaer par fe Canal 
pp deBaurbpiirgaeuf.fiatefiydeft;^Onier 
^ â Calais par le Canal dansa Heilei, 
yy de Gravelines i Caiaia par ht gffud 
)^ Giieniin quatre Imieaé 

Deuxième piïtii des Fr$nÉmâ3u . 

^ DeBkrgaesàCa({c{)p4rJ[|,g»o#<rbe>^. 
^ min quatre lieues >. de Càflel à Eftaor 
^ fcTrde par un Chemii} de terre troia 
^ lieue^v de- Cailcl à St; On»Y.par ua 
^, Chemin>de terae troirlieiuss. 

,4 De Sl Orner è Aise çwt te grand 
y^ Cbsniiii trois lieues, dk. St. Omer à 
y, Aîi!e psr le . noid^reaUr Canal ^oatre 
^ liguas. > : 

„ D*Aire à St. Venant par terre deu» 

„ lieues , de Si. Venaot à Eftaire trois 

: • > n lieues. 



'„ fieues, ^'Eftaire à Annentieres troi« 
f, lieq«<, ^. (}'4im^tifi«» i.Nieuker> 
„ que une lieu & demi, de Nieukes* 

Tmjifmt ponif dtt Frmtknt. 

. „ De tUte à Ar^oewi^rea ttçis lieueff,' 

M de I4i)P à^ I9 SaijRle fixHeuos^ de £41^ 

M 1^ ^ }«eAft Cl; beoet» ik la BaflSte ji 

, ^ B^mede^ lieue», daBôtbvaeiAt. 

I n t9»: ^9^ Heaei, d'Ana^ à heps t^aaix» 

l „ ll§a^» -de c;««bni$> i' JlcMMy huit 

, „ liefcs^ D^V 4 Âvr»! CÙ4 lieues, 

1 n de; Pô«»j i J^Q &c âeHfit,. de LilJA 

V. k 3t< ièmMii 6i( iieees ^ tkt LHIe j^ 

» Qc^^l 'QiiNi itères » é^ lâaeejc à 6(« 

», AwwwJ <Ï»«W; U«iie«v d'Ofcbiei: àSç, 

y» 4kipMii|^iH^eMf^>ti'QCQbtet«J(keikay 

QSfmimt p/iHit 4ct FimUares. 

■ . • ■ . , . 1 

^ .P« jL)De ^]VE(Mt9goe fef« fiaoeft, à» 
» .Idlle à ClQftdéi bu» -iieùéii, de^ Cond^ 
i,. i: V9jlMt}ane9 onh» Heueé^ cie.Vap. 
j^ kncleinieji à Dos»; togais &ue&>ule V^ 
^ leo<à«afles à làlle oeuf Iteoe».: 

N 4 Cto- 



spfl C A Mï> A Ôïî'E 

' CÎH^uèeMs^ partie des Frentiens, 



M. >. 



5, Bavey à Valenciennes cinq lieues , de 
^ Bavey â Maubeùge crçi» liêues , de 
yy Bavey au Quefnoy quatre lieues. 
, ,, Du'Qifcfnoy â Valenciennes trois 
^ fieoes^ du Quefnoy à Cambray huit 
^ Uéue», de Caoïbray 4^$c(ucbàiâ trois 
^^ ËeuM, de Bbuchat»^ iu Qttêftloy fir 
^ , Uei^& ; du Q^idhoy A^BaHemoAt^^ua* 
;Û ure Ueoes^ dû Queftidy u Coteau -Canh. 
je", brefis^cinq lieues , dû- Qùefnay à Land- 
yi iàcj quatre lïeaés ^ de Cambray à Ca« 
^ teau^-Cambreiis^ cinq Ueues^du Cateau 
^HCàmbsiefis iMn^f^y litetâ: tieiieâ'j^'de 
^'IjaadreoyCâ'lBariesaioht^t^ofis lieues; ^e 
4i.Iiialiidrœy& AvdQieipqQito ^leciés', d'A- 
venes à Barlemont troisKenïes ,>d'Avô« 
nés à Maubeùge quatre lieues , de Barle* 
moxiti Maubeugôtroislieilèï,deMau- 
betige à Beaumont quatre lieues, d*A- 
vOTerâBquimciit>/fisilWu«s, ctéËeau- 
^ mont  «PbilippâVilk- trois • Menés , 
fy de Jhil^peviilte ^à Mariênibôurg devm 
,9. liettes'9 (k Mariambdurg'^g Chiniay 
„ trois .lieues , . de JMariémboUpgâ Beau- 
431 moac ciaq Ueues, de Mariembourg à 

„ Givet 



3!) 



DE COtGNV. I74H. i^f 
,y Givet & Charlemont trois lieues', dç^ 
,^ PliilippevUle à Gitet & Charlemont; 
^ quatre lieues," dç Givèt & Ch^rle;^. 
„ moo,t ài;Fuînay fuf la Meufe troi^' 
^. lieue j> , de Fwiwy à MariembôpFg: 
^ trois lieues r de, Fumay^ à- Révift fuc" 
la Meufe deux lieue*^, \ de Revîng; 



|r> 



^ à 'Rooroy troi» lieuea , de Rooroy .^ 
^ Mariembourg troia Jieuçsi 

,.. ,. ^ Sixième partie des Frontières^' 

; r ,,^ Bfe : Château - Renaud à- Revin - ttoîi? 
; ^ Jieue*^, de Château- Renaud^à BofiiilQaî 

^ qoatre!ie««s-^deJBouilloBiIièri>/3inéiu^ 
l '^ deux^licuead'HerbeinoncàChiny deu«^ 
, ^ ;iieues , de Chiuy à.)Vi«o» trois- lieues j, 
; f^^ de Virton va , twgvy^. trois* lieues ^ db^ 
J •yi Longwy ^-Xhîoaville ^fept-.lieues'* dô^ 
! .^i .ïlî>Q»ville à Rbd^iDjatJi ..trois dieue^:^, 
j „ de Thionville i Metz cinq lieneç^^. 
1 fyj-^d^ JMletZ'* à-'-Verdun ' dix-lieu^s^ d'e^ 

.^T VjHrdun àSivity fur Meufe Jhuitîlieu^^ 
. .,^ de Sivry.à>I)jan;de.uK lieues ^bdfe. i)lim 
' ^.,à Dainviijersitroi^ lieue^vt : ? \ ., 
! * , 5,f Pe.Longwy» à Arincy quaiie Ifeuejf ^ 
1 ,>r, ci*Aisn:cyi khongnyoa uï)e lieu-, d- A-^ 

îi,, rancy à Damviliers- troi^ lieues-,- die-. 

; ^j iionguyQn" à-Long wy trois- lieues ^^ d0- 

.^^ LpP]Q»yQ£(^;arA(Iai^vil)e.deux»titu^i^ da^ 



£0 CAlMfP Atîir K^ 

9, MUifUIe à Jâmecz uM îk^^ de Ja^ 

^ mêtz à bsmvUkri deux; liéUe$, d^^ 

^^ Jameu a Ddti trois UttHâ*» de DUfi^ i 

^ Scenay trois IteOe»^ (kStooiy èMhr^ 

^ vllte (quatre lieiier, dé Stenay à Mdnc* 

^ Médi trois licoeè , ^ Moat-M^â à 

^ Mamtte deftt liôuât^ de Mont-Médî 

& ht Fercd deâir lieuifr âC demi y. èk Sto* 

^ nay à la Fettë tlùi^U^UM^ delâSèr* 

^ té à Mp^zon deux lieues , de Stenay à 

yy Mbttson quatrit )ieti6»:; de Mbuzon à 

j^, Carignan une lieu . de la Yerté à Cart 

^ gtiôn deu^ petites aeoeiî^ de CttxigBan 

^ àCbiny quatre ¥k^^y de Gàtj^aii à 

^ Sedan -trois ikuesv d€"MouMff à S*- 

., dandisiix liftaetv dé Stdan à JfoSUlo» 

'y, t^uaci^ iieut») dé ^dM è M«siei«ft 

y, ci«4 IteifiSfr, d» M»iéré8 iChartevillt 

^ ufi« demi - Uéà y ^ dé^ Chàrfet^e ft Chât^ 

:^ teau<âe»^Ud Vit^i» Uèue$^ dé CSuite- 

^ tille à ftocr^y K|u«;l6 IfetmK 

^ CHitrouyed^iM-tobté cette ététi^jtté 
^ de non Frontiefêt » idé{)Qift ié^lSw jid^ 
^^ ^u'ila Nfofelte, le Chatnf^de^ftttnîiUe 
^ des. Dunes a^s, etltiUM» dé DmiÀef» 
3, que éiitre Znd««olte, ^ iShamp de 
^ Bataîlk de Gaflfet ^«e Gïiet &. Se 
<,^ Cftnep; te Cftanip |d)^Ba«aiHe de ïicw 
3^ encre BethOAê & kt BkHët; k pefitiéo 
^^ ifeft Xi^i d^KM éu^éwr ^ la Vii^ 



DE catGwr^: rr^. 99^ 

y^ %^i le cenrcin is la céMu» Affaite 4% 
^ DoîiaiiB emrë ffi^ttc 4sOieaun> 4^ 
^■W CHoiÉ^ et fifttaatieic'ito^i^y éan» 
'„ la PfcÛAe , a» «iwr 4e oMtè Vuk d» 
^ c^ de la Ctianapaj^v 

* flVW ^§^ ww^ •" 

r 

,, Z/Eceffdue-deaFMntîeneff^^Bays** 
^, Bcis Autrichiens r ^puis iet Dun^ 
^^ aux environs de la Mer jofejn'à ia Mo? 
^^ f«»e ^iitrei Sk«ck & Ifaionville, eit 
^^ d« plti^ de fiRxame 4b dî» lieue», f%r 
y^ vpîr cia^ 4ie«iei^ pveitiiemiciii xiépui^ 
^^ ks Dmes JittiitMpbes de st^e^ ds U 
^ Flan<far« f rMçoife^aiivMC pM^ 
,, droice ligne jp^c^*à fJffr y ^9 9o%^ 

^9 eejie Caafll de Fumes à Dunkerque»: 
^ lç^LaC(4e }a Moérse d^is fa moitié » &; 
^ le Ctaal de Bruges à Furaes dense 
^ lieues; btfilttie^eséépaîs riferjufiju'à 
^ la Lk, encre WÂriidtonâk Âiiinvemie* 
^, 4res vei$ l'Smboothure ^ i]» Dile » e» 
^^ tyaverflAt le graadX^emîn d*!ïpres> 
^ ifier^es près de Pftperîngue ^ & kr 
^ grand Chemin de Lîlfe' àC^i aim eo- 
^ ¥koM de Nieukerque trois tîeue^;; 
^ ^«MOKM^ KeH^ dépuk la LU l«i%^À 



9» CAMBRA ONE 
,^ rfilcaut«ntfè .Tôiutiay& Mœtagae^ 
^ en traTOrfiUit'Je grand Cbeimn de LU* 
i^lt à Ypre$pûès de Wàroetoa^. celuî' de 
^.UUeiàGoRTti^^tNKsdeXurcom, ce- 
,y lui de Lille à Oudeoarde vers^l/sumoy , 
^ & ceki de Lille à Courtray dans les 
^ «oi^irbQis dâCifbm qUat«e jieues ,quin- 
5^ ze lîeûes dépuis TiSfcaut jufqa'à la 
^ Sambre , encre Thuin & Maubeuge^ 
^i.^fi pifeoant par; les eaviwn^ de Per- 
^ vfiltz., de £ieuiaîn> de Malplaquet^ 
3^ 4. en traverfant/ la gr^de Chauffée 
^^ de Maeftrichc à Gevrier cinq lieues ;. 
^ dix lieuea dépoisi b Samt^ jufqu*à la 
^ Meufe entre Dînant .& Giyet» en pre? 
^> nam pas les enyiisons de .Tkiiin ». de 
9^ Valcûisrt;& de FJoreaoeà f«t Jieues, 
j^^iiigt cinq lîeuesjdjépuis'kiillVfeale juC 
>♦. qu'à la: MofiHIe vers Konisgpiîiker eus 
^ «re Siçrdc & Thiontille^ OQ.paflant 
^. aux environs d'Archiraont,., de St 
i^i; Hubert, d'iâirlon & de Luxembourg, 
. M I^^ .yilies f^jmrq^iables dans- cetce 
5^ Ligne Fjsonôere: deâ^ Pays -sB^a^ Autri; 
^.d^ens>fQ»£ Fumes, Yfliîes.j-^eniA,. 
^. T^urtayi; Mont^ GharIej,Qy^ Nanmr 
^ ^ Luxembourg; k ûlfl;an$te d^ Fur- 
55^ ims^ k Tpres eft de fîx lieues^ en paC 
j9 &$tf par Loo; & le Fort de la K^^q- 
«i; Sim iâl diftiAfijS. d'¥Qi:ea4Jkl£AÎOi^0 



DR CG^ieîNY:: ;iîBw- jor 
^;: âe tnHs lii^qes. par le grand Chemk-jr 
^ lat^^ib|Ilce 4^ X^orim. à Mofi» eft d^ 
^:dk«eu#«i^ œtiïâversiKipwoPetVfJtzi 
^ & 3t£^G^yaîl^^ la^diflauice j^Mwife i 
^^. ChartejToy eft de hwîe li^we^ par la voie 
^ la plus direâe, <|ui eit de traverfer la 
,3. Chaupe de Maellricht à Biinrhe» & 
^, d'aller e»fuite par Fontaine l'Evêque 
^ .& Marcbiennnes, la diflapcede Cbac-^ 
^ leçoy à Namur- eft auflî de; huit lieues 
^ p»r Je grand. Cfaenwj; la diflance- de 
^^.Namur à Luxembourg eft de vingt fix 
^, lieues, en paiTanc par Chiny qui eft à 
,, quatre lieues de. Namw,, par Roche- 
^. fort à deux lieues de Chiny, Se Hu- 
^,,bert à trois, lieues ,4^- Rochefort^ 
^ Neuf-Château vi quatre lieues-, de St. 
^, Hubert „j& ^rloa à tr<iis lieues de 
j^; Neuf- Château, ,& à quatre lieues de 
^. Luxembou-rg, la diftance de Luxem? 
^j, bourg à. Konisgmaker fur la Mofelle 
^ entre Sîerck & ïhionvîlle eu. de quar 
-^^^.tre à çi^q,^ lieues. 

i . ^,4.il feut xemarquei^ par rappcfft à cet^ 
^ te.Froatier^dç8Pays-3as Autrichiens^ 
^g^ qu'aux, çnvirajas des -Furnesy ce Pays 
^ eft: expof4: aux. InpndaciaDa». que toi^c 
,„,^u-cour d'Ypres.ilreft. couvert, & que 
^ dépuis Naipiir^ en entrant daias le Do.- 
^ çhÀ ^ l4Uxe{Rhourg jufqj^'à; la Mofelr 



^ ic, la^tcntiii dfc fti$. aiid# A fownit 

^ ^.poiir:lïiî4brMlbli<» dis Annëe&i 
^ 1^ xiok ^«iiâl > Miiitoi«$Mr^ <ida ' tun^ 

^ ée Goenr», Màu$ %^ iMini Iforte à 
r, prÉfeM, fa Ibrœ eft cépéif&im TuC 
^ pèpcîbl# d^t» «i^nentëé p»r de» 
^ InondalioM f MeraB ^ Totimaj loM 
^ «Etjôtttd'hoi déiK Pbcte iMnref tes^ dé« 
^ p«»i. qu'èlkis imt été diétiiofiei;; ^ nai» 

^ bdutif foAC ddt Pfaces^ très fof tes ^ & 
^ 4iSitï\» à pveodFe. 

^, Les Pay» amc emwnm de Menîn (k 
^4^ Cowtrai, foac très avantageux 
^ pour lesi^ CampeitieM êc les SubiillaiH 
ji^ cM^ koerrdi^rettfermé encre la Saa^ 
^ l>w de k Maifo , aux en^ifoQs de 
,9 Ohaiiemy &9]Miiir, eft nioîos com^ 
31, mode & plus ée Chicane pour k 
^ <riierpe« 

yy On trouve aux ^ivrkoBs de To»^ 
,4. 11^ %t^ Clia!B|)l de Bataille de Lens; 
^ ai Ramâly; wprêa de fSons le» 
y„ Ciniiiip^ de Bsnaitte de St. Deme 9t de 
;, M^2upi6t^ é^ auprès de Cfaarîeroy 
^ «ceux de S6Aeff4( de Fleurus; le» -au» 
^ 4rés Cfiampt de Bataille dans les Pays«^ 
^ Bas fetsooveQt; en tuttitaBl ^veii Piu» 
jp k4<ieur de ces^ Pa|s«. - ^ hm 



* ^ Ijép Fliyi ^é mas MteUdAM^ io 
^, fofttfrle iidm d«Thëîtft^ <l^rPa«iMB(i»^ 

^ ms (tel P^-Sà^ Aa»ichiel^'i & t^iiv^ 
I ^ càfieut àk œs^ i^ , }i^és véHd^Pëine 
^ bMcfaufe âe VJ^canK ^ <Së kliMrû^ 
^9 la paiti^ ft^riôim att^dtefiiis ^ cm 
^^ Ffoiyves» ùik^ cuMmetitt lit HdtHsiâa^ 
^ ou te^ Pr0^iûce«^4}hieii regsordée «^Nae 
j^ tbtf indéf^enddtlte i^ Psys-aâii$ ay^ii^ 
I ^ déjÀ ^airlé fêf aremai^ des ^(Mfrïirif 

I. y, il! ttc mù refte |4afr «iaiiiteiMit qa% 

^ dtMmer la defctipùon de riiK^iieur de 

i V5 cePteys, pour expfiqeeip celle«cî a^ee 

1 ^ le plus d*ordî« & de netteté qiill me^ 

I ^ fera poflible , f ai cra di^^rcôr la ïdppoc^ 

; V, ter avec les deii:)r autrea, & renviiîk* 

, ^ ger fous HO Cft)]ec jjgHtaè^Mffîllate 

^ uéôgtaphique> • en cotiftk|oefi<!e je kii 

^ fen^rtoepaî eo tr^ psartiea, donc le. 

^ première fera une deftrypdott àm 

^y Bois , des Maltais 9 des Canaux & des* 

,, grandes Riviôl^ » li^ (econde une ex-^ 

^ pliéation des grands Chemins . & la 

^y titâfieme tme deibriptioh de^iéfea«ips 

^ de B«»tUfr dt ^et C^wspemeisi^ qui s'y 

^ trouvent. 

)^ L'Etendue gémé»1e de «oos les Payr 
^jb ^tte 5e décris iei.« eft ^ côté de k^^ 
-i' — ,^ Mei 



,04 vC.AJMrA'Ç^NB, 
^y Mer* depuis Calais ^rqu'à: Blankenr- 
^, )»xg3 & du côté oppofé à h Mer di- 
,> pwi« RocTQjriufgp'à Ma^icbt, cette 
^ , iQngeus w^xfh h Mer eft de viD^-4»^ 
^ lieues*! (kvoir dépms^ Calais }t»£qp."k 
,, ' Grit^e^ues cinf jUeues*, de Grav^Uues 
^ à DuQkeri}ue ^qaatre Ueues, de Puii<^ 
,^ karquç i Nieuport (kr liieuesy de Êfieu* 
^ pprtàPftei«l0trpislieaps,4'O(bendè 
^ à (BlaniceiibeTg quatre i}îei]9»;i la. loQ? 
^^^gei« ile ;PP5 Eajft opptfféiîftla Mér le 
,i Jong deJaMeafe,: d^ùj«i eavkrow 
^ de. Rocrpy iufqu'à Mlwiicbt eft : à^ 
^ vingt^fept lieues, favoir^ de Roçroy 
^ à Rçvih fur. la Meufçdeu^ lieues 5^. de 
^ Revin à.Fàç>^ :deux Jieu^s.,: de-.Fu- 
^ may- iOiv^; t^^:lieups:«; .de- Giv^t i 
^ panant ti:c»S:lie^i^S;^Jdç Pijîaiit i. Na- 
^. mur dpfti'ieufs, :da N^ro^nr à, Huy 
^ quatre lijçue^, ,.dp H^yà Liège quatre 
^ lieues & de Liegç à. MaeUciçht. aufli- 
^,.quaxrç. lieues* 

^ . Dans ^ le»f Frontières de Jjafleeîveiy 

^. les; Pais^^as,. tes. Boi^ j^rnacquablès 

j ^ font, les Bbis des environs <le S|, A- 

! ^ mand, <i'Avenôs ,. de^ Pbilippevijle, 



DE COIGNY; Ï744.' 5of 
5 J C eïl aajrèk de cet trcîs» dernière» Vilr 
^ les , qne commencent hs Ardennes ^ 
iy qui commaniqucsnt a^ècies ,Bois de 
^!Namur^ & la Forêt xte' Soîgniesjuf- 
„ qu'auprès de Bruxelles >.t8c les Bois lej 
„ long de la Meufe du côté de Verdun, 
,, qui vont enCaite jurqnfes vers les Mon- 
3, tagnes de Lorraine & de Vauge, les 
^3 BQi3 dans les Froniiercs des Pays • Bas , 
,, l0aÊîdri.cêtédYpr€s^ de Mws» djg 
)y Namw^ r!&iide Lidxen&oiurg^: ^ ce^ 
,; Bois 4^ l^infcérimir ^es Pays -Bai 
,;,:5Ajitôcbicfls , fcjjit du côté de Bru- 
^5 ges, de Gand & de Bruxelles, dç 
^, Lifte V d'Hçreûtibals » Ar fci»ot & Maei^ 
^jtrichï. .^ ; . 

e >9 LesMams^ans les Frontières d4^ 
France, font du côté de Dunkerque, 
où ie trouvait les Ltcs de la Moere du 
ly côté de: Gravelines , de Bourbourg & 
Ij de St. Orner le long de F Aa ^ de Calais^, 
^ dëfiergiies, d'Aire & deBethunete 
lon§^ de. la IJs^ de Douây & de Mar? 
chiennes le long de la Scarpe» & de 
Peronne fur lafomme ; les Marais dans 
„ les Frontières des Pays-Bas* font du 
côti de Furnes> ide Nieuport & d!Df- 

n tende ^ 



f9 



>5 

99 



-93 



|o4 . CABTPiKGlCE 

^ sesde^ (te Msnuide, de t^oo^ i£Y^ 
^ p»f ^ daibrt de ImSfiàoqop, derS^ i 

^ nttténenr diê:cd$ Bdçn&aat décote de 

rr 1^ Caffiattx dtuisiler Franoi^M di? j 
fY Fiwice, ibnt ? Isc Cananor dft EhiiikeiPr 
^ qpm àfWnesv '4e^ Donkerqae â^ fier» 
^ gtfce^y àt ier^oéS'àJturMi^, d^ Be^i 
^) fueaà BottrkouxK^ Mf Becgiids à SU 
^ Orner, de St. Omér iCkave^nes ,. d^ ; 

,, à Aire, de la fiafTée à Lâtk, & dis 
9^ Lille à Douay. 

yy^ Les Canauat daiis ited Frontières def 
^^ Piays-Bas,^ font les Canaux de Fumes 
i^ k Hièi^/airi y deMèupuc lL@ftin4e , 
^ deNiefi^ort i Dixoîude, d^FuniQs i 
^^.Hcm&hote, de Fimifit>i: Loo^^ drdç 
yi. i^îaumide à Yp^es;; let. Onsux cbu)f 
t^ riaoérkac dêc» f^s ^ ibaiifâsiZaiiau;^ 
^ d'Oâasiide àJBnigés,' (;ie fl^naÉtites ^ 
1^ Anver»^ ;A d^Aisèess à Lièm. ^ . 

^y Les RqunaE dao» tes DeoçcieiM 4^ 

•-! ,. - « la 



^, la France, fbfit la fomme qoi pafib é 
^ Feroâne; l'Aa <}tti pafle à St. Oteet j^ 
^, nfer qâi pafle etitre Bf ugés âf CitÊkïi 
9, Itt Lis qui pftffe à Âîre , à Aitneiuie^ 
^ its; ]a Dite qt» paf& à Iriffë ^Sfc tom» 
^ be dttls k Lis eticré Waroetoû ékAr» 
,, meâtkret; la-^S^pe qui pallê aaptàt 
^ (fArras, à Dtouay» à St. Afnand^ âi 
5, 4 Mortagne où elle toml^ dan^ r£& 
^, caut, qui poife iOamëray, è Bba^ 
^^ cb^in ^ à ValendeuMs , G>ndé 4it 
^» Mortagne; hSambrequipaffeà.Kaa« 
,, drecy» Bartemont & Maiibéugè^&' la 
^, Meufe qai pafle à Verdun , Moù^onr^ 
,, Sceiiay, Sedai^, ÇhârîeviUe, Rétin^ 
5y Bamay & Givei. < 

,, Les Rivières de* Frontfetieé dot 
^^ P«yr-B9^, &?'de(l^«l^iié«Fdè èesPa^a 
^ font lôivm&n^l«^qjae<«effe9^ de8'F%bndef^ 
^ ref ^e Financé à V^is^péyé iëtAÎ it 
9, delà Siwu»€, de^lS 6liie'^<d¥ltt^éar« 
9, pe qui ceute ^n« k^ Tromieites dm 
9, France feulement, mais on peut ajqo» 
,/ter à cdtes cl I^Teiftè, te-Seiwie^ 
», la Dite, 1^'Iteftiet, la* Mëkaig«e é: W 
^ Jarr^ qoi (Qîit à^zé&aOdfytahlkpj^n 
^ a'a^7«kpasla•B<kl^^è^i^%iflS^ 
y, \riere d-Met 4aâa tésf FK>fttia<é8 dct 
99 Pay»-Baa & Fititériei}^ de ees ^s^^ 

yr pa&4Ilo«teiigt^&Ba¥«niV ^^nie 

i> au* 



eo» -CAMPAGNE 

„ au-deffus,de ce dernier, endroit les 
^» Canaux de Loo & Dixtnuàe, deNiea» 
,, port $: d'Ypres > k Lk dans les Pays* 
^, Bas pafle à Varnecon» à Gonmines, 
,, àWervick, à Menîn, àCourtray, i 
^, Harlebecky à J[>eyni]e^ 4^ tombe à 
9, Gand dans TEfcaut^ laqaeUe Eiviere 
^, va à Roremonde, à Anvers & XiâiUo, 
9^ où elle feXépare en différentes brandies ; 
^ pour fe jetter dans la Mer, &; former 
yy les Ifles de l^ Zéelande vers.Berg-op* 
^1 Zoom. 

j ,, LaSsunhre.di^s les pays -Bas Au- 
p trichiens pafle à Tbuin, àMarchien- 
^^ 2^ fkVL Poi^t } à Charles oy , à Chafielet & ' 
^, à Namur, où ellis fe jette daos la 

; r ,i La T^Qre , prend fa foiuxfè 4ans les 
,,\Pays-Bas sm^x environs d'Ath^,^ pafle 
^^ à Ath, à Leiiinite$, à-Gr^mnoont, à 
,) Ninove, à Danderlieuve , à Aloft, 
^1 & Dendermonde où elle tombe dans 
^, rÉfcaut. 

, ^, La Senne prend fa fource dans le 
\^ Br^t>ant ^ au Village de Court îaux Bois , 
^^,à une Uett de Sojgmes & paflb à 
4> Soignies^,>j$t$inkerqu(Q,àRebeck^ à 
^ Letnbeck» à Halles ^ à Bruxelles où 
^, elle forme un beau Canal , ^ui va à 
^j BooA^UHleirus de ViU^brock joindre 



^; la Dîle, qai prend alors le: nom de 1» 
„ Ropôllc. ' ^ \ » 

,, La 'Dile l^rend fa fouace ver» Texw 
3'^ trêmité durBrabant, du côté du Hay-î 
„,nault aux environs de Genapp, pauet 
„ à Genapp, à Waver; à Arquenne, 
3, àFlorival, àRouge, àSt Jorîs, àLoui-e 
^, vain, a Rodffelaers, à Kierbeî& oh 
,, après avoir reçu plufîeurs Rivle/es^ 
^ elle prend le nom de Rupëlle pour tônw 
,^ ber dan3 TEfcaut au Fore St. Margtior 
„ rite vis-à-vis de Rupelmonder ^ 

,, LàvQhette prend fa fotirce dans 1er 
,', Pays-Bas vers Ratailty , ^paffeaupe-c' 
„ ,tît JHalIer, à Horpe le Grand à A« 
^' mares & Peltain , à Liloiftedhè ; à 
,> Wargens $ àD<»<mal ; à Ofmaèl à Diin«< 
^, ^en& Hallen^ au-defTous duquel en^ 
9^ droit elle tombe dans la Rivière du 
,-, Demer vers Catuyfers.' ? 

- „ Le Demer a différentes Branchés^ 
^ mais fa principale Iburce eit du côté 
,-, dés Êruyares de Maeftricht, vers Ey-: 
y;, genbilfen dd<:6té de Gelick, il paue 
^ eiifuite à Munftér-BiWen , à Dîepen-' 
^y beck, à HalTdt) &fepartage%n deu3& 
^ brtncires vers TAbbayc de Herkenro*- 
5V de^ iôs qiv^elfes forment une Ifié qui 
^ peut avoir >etivîrons uiie lieu daiis fat 
^ longeur, for un quart dëlièù dans fa 

'^ • „ lar- 



„ branches il paiFe à Linchàa(« É J^ûiL 

^ À Va&ii^iinflfr »tt €|i«t«tu àt VcAer. 
„ »6, à^JHMciifem, à^KiJc^-À Htoe- 
m-rf*!t^ )Rwifliji "G^eft^lv & 4 Liere 

^ fe 4 «eç¥ml^li,^tie«e Joadete fifet- 

„ cêché de Lieg©,, rftmceOw-ws ite-lton. 

v'.Wîy«f««Vil!iSfe'*?fBUh«tt^ Jfpafleen- 
»m^^Éàrt4Qm il pxmé te n'Om .19Z i 
„.r§5r?iMiqfohfl^^a*<i J^^fCfcwmpfc,* àWi. 

^ .ft^w, àoSIO»,^ érftfflel, ;i &iiiutmr, à 
«H UçclKôniiisg,, .&,|Hillftriefct où U 
„ IftfB^eL-dan^^ft JUvfei}et«tecla:Meiife. 
. bt4« Uéimëm:1^^ iànfouffce entre 



DE tJOKÎtïSl jfu^ gif 
^^ 4le V3)age::âe iMitttb;^ elle :palfe>fei|^ 

^^ Tk3i^èrés»i'fnni|aètaieB^ AA 

59 Rive, à.ibveiie&, à &ëff,ii Hptafaànt 

5» virons duquel: jOtt'taiBâmfare:â;fèe(^ 

§^ dfltn 'oeHé 4etia iSiaftsa ^ddà.de 

^ Hxfi ' -î . . .. 

9, rOrnèan prend fiUoiin&eiafat leBrar 
^^ 1i>aQt ) ^itre HGbiid)kakB . » <& .Per«^^« 
^y daasles envirbm'daVUiMeilfeigmbdf 
^^ Lez, il pafle enûéts auxgiaBd^Mûit^ 
99 à Sauvenieres, àÇemblours^ i BoiT- 
99 ûerè aviné, à Mkfy, à Faunone» à 
99 Mielmont ^ à. Jejneppe^ où â toQi- 
9, be dàns^la Rivière de la Mëùfe entre 
9, Charleroî & Naraur. 

,, Le Piéton prend fa fource a« Village 
9, de Piéton , dans les environs de Fon- 
^9 taine TEvêque , il paiFe enfuite à la^ 
99 Chapelle de Herlaymont, à la Hutte 9 
^9 i Plonis, au Village du Rœux, & à 
9, Darmy où il ft jette dans^ la Rivière 
^9 delaMeufè, entre Charleroy & Mar- 
99 chiennes au Pont* 

,, La Hayne prend fa fource aux en- 
9. virbas de Fontaine TEvéque dans le 

H Ha- 



3ia CAMPA GNE 

5, Hâ]^ault , au qtid cecteJlwiere doîine 
j; fon.nom, ellepaflefinfuite âù-deffous 
,, de Carrières V à Merlanwes , à 'Hayn^ 
i. St. Pierre, à Hayne St. Paul, à Wefl, 
„ à Trivieres^ à Morange, à Giffaye, 
^, àHaltv, àNitny, àGeiîapp,à Vam- 
,/ inel , k St. Guilain , à Boflut , à Her- 
9, vin*^ à Pommerçml &'là Coadé où die 
j, fejette dans PEfcaat. - ^ 
: .,y Les autresKliîeces4ui<:iOQl^it dans 
,, les Pays-Bas, ne font pas aflezconfr 
y, dérables pour' eh mériter le nom,.& 
99 être rapportées en particulier, ce dé- 
^ tailpeut fervîr p6iir les connoiiTances 
^>. du Paya feulemeàt. . 



''' ^IN de laprmîerû Partie. 



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