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Full text of "Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique, Historique, et Géographique du Département de Constantine"

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RECUEIL 


DES 


NOTICES    ET    MEMOIRES 

?\-r^^  DE  LA 

^  ^3  SOCIÉTÉ  ARCHÉOLOGIQUE 


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DU 


OËPARTEMIENT   DE  CONSTANTINE 


8«    VOLUME     DE    LA     DEUXIÈME     SÉRIE 


DIX-HOITIÈME  VOLnMÊ  DE  LA  COLLECTION 


1876-1^77 


CONSTANTINE 

L.  ARNOLET,  Libraire-Éditeur,  rue  du  Palais 


JOURDAN,  Libiaibb-Rditiur 
Place  da  Goaveroemeot 


l»Alill| 

CHALLAMEL  AÎiii,  Editruh 
30,  rae  de<  Boulangers 


1878 


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UNlVERSrrY  DP  MICHIGXN 


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RECUEIL 

DES 

NOTICES  ET  MÉMOIRES 

DE  Lk 

SOCIETE  ARCHÉOLOGIQUE 

oc 
DÉPARTEMENT  DE  CONSTANTINE 


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CONSTANTIWE.    —   TYPOGRAPHIE  L.   ARNOLET. 


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RECUEIL 

DES 

NOTICES    ET    MÉMOIRES 

DE  Lk 

SOCIÉTÉ  ARCHÉOLOGIQUE 

DU 

DÉPARTEMENT   DE  CONSTANTINE 


8e    VOLUME     DE    LA     DEUXIÈME     SÉRIE 


DIX-HOITIEME  VOLDME  DE  LA  COLLECTION 


1876-1877 


CONSTANTINE 

L.  ARNOLET,  Libraire-Éditeur,  rue  du  Palais 


AlASEB 

JOI^RDAN,  LlBRAIRB-ÉonEUR 

Place  do  Goaveraement 


CHALLAMEL  klnt,  Éditeur 
30,  rae  des  Boulangers 


1878 


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GENERAL  BOOKBINOINO  CO. 


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QUALITY   CONTROL    MARK 


AVANT-PROPOS 


Eo  présentant  au  public  le  XVill^  volume  de  ses  Notices 
et  Mémoires,  la  Société  archéologique  a  le  devoir  d'expri- 
mer d'abord  sa  reconnaissance  aux  personfies  qui  ont 
suivi  avec  intérêt  ses  publications  et  à  celles  qui  les  ont 
facilitées  et  rendues  possibles.  Les  allocations  qu'elle  a 
reçues  de  M.  le  Ministre  de  l'Instruction  publique,  de 
M.  le  Général  commandant  la  Division,  et  de  M.  le  Pré- 
fet ;  celles  que  lui  ont  accordées  le  Conseil  général  et  le 
Conseil  municipal  de  Constantine,  toujours  empressés  et 
généreux  quand  il  s'agit  de  contribuer  à  faire  connaître 
notre  vastç  et  riche  département,  lui  ont  permis  de  con- 
duire à  bonne  fin  des  fouilles  qui  ont  produit  des  résul- 
tats heureux  pour  la  science  et  pour  les  arts,  et  qui 
seront  publiés  ultérieurement. 

Fidèle  à  son  programme,  la  Société  archéologique 
s'attache  à  rendre  compte  de  toutes  les  communications 
que  lui  adressent  ses  correspondants,  parmi  lesquels  fi- 
gurent nombre  de  colons,  qui,  reprenant  l'œuvre  inter- 
rompue par  quatorze  siècles  de  guerres  et  de  barbarie, 


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VI 

viennent  rendre  la  prospérité  et  la  civilisation  à  cette 
vieille  terre  de  Numidie,  qui  avait,  pendant  si  longtemps , 
rempli  de  ses  produits  les  greniers  de  Rome. 

Un  sentiment  de  curiosité  bien  naturelle  leur  fait  alta- 
cher  du  prix  aux  monuments  qu'ils  exhument  du  sol  ;  ils 
veulent  savoir  quels  étaient  ceux  qui  l'avaient  fouillé  et 
arrosé  de  leurs  sueurs  avant  eux;  quand  et  comment  ils 
ont  disparu,  et,  jetant  sur  les  espaces  qu'ils  ont  sous  les 
yeux  un  regard  anxieux,  souvent  mêlé  de  regrets  pour  la 
maiison  paternelle  qu'ils  ont  quittée,  ils  interrogent  ces 
monuments  du  passé  pour  leur  demander  s'ils  trouveront 
ici  les  garanties  de  sécurité  et  de  salubrité  nécessaires  à 
leurs  familles. 

C'est  pour  répondre  à  leur  curiosité,  quelquefois  in- 
quiète, que  nous  nous  efforçons  d'ajouter  à  la  suite  des 
inscriptions  une  traduction  et  des  explications,  dont  les 
savants  n'ont  que  faire,  et  qu'ils  jugeraient  puériles  s'ils 
ignoraient  le  but  qui  les  justifie.  Les  nombreuses  épita* 
phes  de  centenaires,  publiées  dans  chacun  de  nos  volu- 
mes, rassurent  nos  vaillants  colons  sur  les  conditions  de 
salubrité  de  leur  nouvelle  patrie. 

Eux  signalent  leurs  découvertes  aux  autorités  locales, 
et,  si  elles  ne  peuvent  pas  prendre  place  dans  un  musée 
voisin,  qui  n'est  pas  encore  créé,  ils  les  encastrent  dans 
les  murs  de  leurs  maisons  ;  ils  les  conservent. 


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VII 

Les  maçons  et  les  entrepreneurs  de  travaux  publics 
convertissent  en  moellons  et  en  caillou  lis  tout  ce  que  leur 
fournissent  les  ruines,  qu'ils  exploitent  sans  droits  et  sans 
discernement.  Peu  soucieux  de  Thisloire  et  des  arts,  ils 
sont  nos  ennemis  les  plus  dangereux.  La  Société  archéo- 
logique ne  peut  que  les  dénoncer  à  l'autorité  supérieure, 
chaînée  de  protéger  la  propriété  et  tout  ce  que  la  science 
peut  revendiquer. 

Indépendamment  d'inscriptions  et  de  Mémoires,  le  pré- 
sent volume  contient  aussi  le  catalogue  des  médailles  et 
de  quelques  objets  antiques  du  musée  de  la  ville. 

Pourquoi  ce  catalogue  dans  le  Recueil,  dira-t-on  peut- 
être?    ' 

C'est,  d'abord,  pour  (aire  connaître  l'existence  du 
musée,  dont  la  Société  archéologique  a  recueilli  et  réuni 
les  premiers  éléments,  et  dont  elle  ne  saurait  se  désinté- 
resser. C'est  aussi,  et  surtout  pour  l'aire  œuvre  d'utilité 
pour  ces  pionniers  qui  nous  viennent  de  l'autre  côté  de  la 
Métiilerranée,  et  qui  ont  souvent  l'occasion  de  trouver  des 
médailles  et  des  objets  à  l'usage  des  races  anciennes  qui 
les  ont  précédés  sur  ce  sol. 

Si  l'on  veut  bien  se  transporter  pour  un  instant,  par 
la  pensée,  dans  le  milieu  où  nous  vivons,  on  verra  : 
dans  les  villes,  une  société  à  l'état  de  formation,  ab- 
sorbée par  le  courant  des  affaires,  ayant  peu  le  temps  de 


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VIII 

s'instruire,  n'en  ayant  pas  les  moyens,  parce  que  les 
livres  font  défaut;  dans  les  campagnes,  les  colons  occu- 
pés à  leurs  travaux  d'installation,  actifs,  intelligents, 
fouillant  le  sol  et  désireux  de  savoir  l'âge  des  médailles 
et  la  destination  des  objets  qu'ils  en  retirent  ;  mais,  aux 
prises  avec  les  nécessités  de  la  vie,  manquant  de  tout  ce 
qui  peut  fournir  un  aliment  à  leur  esprit  et  satisfaire 
leur  curiosité. 

On  comprendra  alors  notre  but,  qui  est,  non  pas  de 
vulgariser  une  science  que  nous  ne  possédons  pas,  mais 
de  développer  l'amour  de  la  conservation  de  tout  ce  qu'on 
exhume  du  sqI,  en  mettant  à  la  portée  du  plus  grand 
nombre  possible  un  résumé  d'ouvrages  spéciaux  très-chers 
et  très-rares  dans  notre  pays. 

Nous  avons  cru  ces  explications  utiles,  et  nous  espérons 
que  le  public  fera  à  ce  volume  un  bienveillant  accueil. 


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LISTE  GÉNÉRALE  OES  MEMBRES  DE  U  SOCIÉTÉ 


P1IË9IDEIVT9  HOiyORAIRnS 

MM.  Carteret-Trécourt,  G.  ^^  général  de  division,  com- 
mandant la  division  de  Constantine. 
Le  Barrois  d'Orgeval,  préfet  du  Déparlement. 
**",  maire  de  Constantine. 


Composition  du  Bureau  pour  1878 

Président  :  M.  Poulle. 

Z®**  Vice- Président  :  M.  Mercier. 

2^  Vice-Président  :  H.  Luc. 

Secrétaire  :  M.  Philippe. 

•  Secrétaire-Adjoint  :  M.  Arguel. 

Trésorier  :  M.  Chambige. 


Commission  des  manuscrits 

MM,  Poulle,  président. 
Mercier. 
Pont. 
De  Coulanges. 


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MEMBRES    HONORAIRES 


1866    MM.  Chabouillet,  conservateur  des  antiques  à  la 
Bibliothèque  nationale,  membre  de  Tlnstitul. 

1852  Greuly,  g.  ^,  général  de  division. 

1864  Desvâux,  g.  0.  #,  général  de  division. 

1860  DuLAURiER  (E.),  professeur  à  TÉcole  natio- 

nale des  langues  orientales. 

1858  DuRET  (le  docteur),  ^,  ancien  maire  de  Nuits. 

1852  Renier  (Léon),  0.  ^,  membre  de  l'Institut, 

administrateur  de   la  Bibliothèque    de    la 
Sorbonne. 


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MEMBRES   TITULAIRES 


i860    UM.  ÂRNOLET,  imprimeur-libraire,  à  Constantine. 
1877  Arguel,  bibliothécaire  de  la  ville,  à  t^onstantine. 

1872  Brunon,  0.  ^y  colonel  du  Génie,  à  Montpellier. 

1874  BoissiÈRE,  inspecteur  d'Académie,  à  Nancy. 
1864  Câhen,  grand  rabbin,  à  Alger. 

1876  Cârbonnel,  dessinateur,  à  Constantine. 

1875  Ceggâldi,  notaire,  à  Constantine. 

1877  Chaillou,  commissaire  civil,  à  Jemmapes< 
1859  Challamel  (â.),  libraire-éditeur,  à  Paris. 
18^9           Chahbige,  notaire,  à  Constantine. 

1877  CooLANGES  (de),  inspecteur  du  Crédit  foncier, 

à  Constantine. 

1873  Darolles,  ^,  adjoint  à  l'Intendance,  à  Alger. 
1875  DoNNiER,  #,  chef  de   bataillon  à  la  Légion 

étrangère,  à  Tiaret. 
1857  Ferrie  (l'abbé;,  chanoine,  à  Oran. 

1^77  FoRCiOLi,  avocat,  à  Constantine. 

1877  Frin,  inspecteur  d'Académie,   à  Constantine. 
1859  GiLLOTTE,  #,  avocat-défenseur,  à  Constantine. 

1878  Guerre,  a^,  capitaine,  chef  du  Bureau  sub- 

divisionnaire des     affaires    indigènes,     à 
Constantine. 

1874  HiMGLAis  (U.),  principal  du  Collège  mixte  de 

Constantine. 
1856  JoFFRE,  ancien  magistrat,  à  Constantine. 


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XII 


1874  Laudy,    attaché   aux  Archives  nationales  de 

France. 

1877  Iaurichesse,  conservateur  des  hypothèques, 

à  Constantine. 
1855  LebIez,  i^,  ingénieur  en  chef  des  Ponts  et 

Chaussées,  à  Constantine. 
1853  Luc,  avocat,  à  Constantine. 

1878  LuciANi,  administrateur  de  la  commune  mixte 

d'Aïn-Mlila. 

1878  Martin,  architecte,  à  Constantine. 

1874  Meister,  architecte  diocésain,  àOran. 

1867  Mercier    (E.),    interprèle-traducteur    asser- 

menté, à  Constantine. 

1853  Meurs,  a^,  architecte  en  chef,  en  retraite,   à 

Aix. 

1858  MoLL,  0.  a^,  colonel  du  Génie,  à  Bourges. 

1874  Mourlan,  a^,  chef  d'escadron  d'état-major,  à 

Arras. 

1872  Neyron^  curé,  à  Oued-Atménia. 

1878  Papier,  chef  du  Service  des  tabacs,  à  Bône. 

1857  Paxen,  0.  a^,  chef  de  bataillon  en   retraite, 

correspondant  du  Ministère  de  l'Instruction 
publique  pour  les  travaux  historiques,  à 
.  Sétif. 

1875  Philippe,  interprète  militaire,  attaché  à  la 

Subdivision,  à  Constantine. 
1878  Playfair,  lieutenant-colonel,  consul  général 

de  S.  M.  Britannique,  à  Alger. 
4867  Pont,  ^y  capitaine,   directeur  divisionnaire 

des  affaires  indigènes,  à  Constantine. 


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XIII 


1862  PouLLE,  inspecteur  des  Domaines,  correspon- 

dant du  Ministère  de  l'Instruction  publique 
pour  les  travaux  historiques,  à  Constantine. 

1869  Rambert,  curé  de  Bougie. 

1878  Sas,  directeur  des  exploitations  de  la  Com- 

pagnie algérienne,  à  Constantine. 

1877  Thiery,    commandant   supérieur    du    cercle 

d'Akbou. 

1875  Vasseor,  inspecteur  d'Académie,  à  Niort. 


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MEMBRES    CORRESPONDANTS 


1866  MM.  Barnéond,  directeur  de  la  Maison  centrale,  à 
la  Maison-Carrée,  près  d'Alger. 

1875  B4UDOT,  capitaine  d'état-major. 

1869  Beutherand  (docteur),  directeur  de  la  Gazette 

médicale  de  V Algérie. 

1857  BoissoNNET  (le  baron),  C.  ^,  général   de  di- 

vision. 

1863  BoNVALET,  G.  ^y  général  d'Artillerie. 

1874  Bourgogne  (Geslin  de),    capitaine   comman- 

dant au  3^  régiment  de  Ghasseurs  d'Afrique. 
1852  Brosselard,  ancien  préfet,  à  Paris. 

1864  Ghabassière,  géomètre,  aux  Ouled-Rahmoun. 
1852  Gherbonneau  (Auguste),  ^,  correspondant  de 

l'Institut,  inspecteur  des  écoles  musulma- 
nes d'enseignement  supérieur,  à  Alger. 
1852  Greuzat,  curé  de  La  Galle. 

1877  Daemers  de  Gaghard,  professeur,  à  Bruxelles. 
1860           Deloche,  ^,  chef  de  bujreau  au  Ministère  des 

travaux  publics. 
1866  Dewulf,  0.  ^,  chef  de  bataillon  du   Génie. 

1878  DuFOUR,   lieutenant,  adjoint  au  Bureau  des 

affaires  indigènes,  à  Gonstantine. 
1862  DuNANT  (Henri),  ^,  homme  de  lettres,  à  Ge- 

nève. 


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XV 


1860  DuYEYRiER,  (Henri),  ^,  secrétaire  de  la  So- 

ciété de  géographie,  à  Paris. 

1868  Faidherbe,  C.  ^,  général  de  division. 

1^78  Fàrges,   lieutenant,    adjoint  au   bureau   des 

affaires  indigènes,  à  Souk-Âhras. 

1856  Féraud  (L.-C.),  0.  ^,  interprète   principal, 

officier  de  Tlnslruclion  publique,  corres- 
pondant du  Ministère  de  l'Instruction  pu- 
blique pour  les  travaux  historiq  es,  à  Alger. 

1868  Frogrner,    ancien   conservateur-adjoint    dés 

Musées  nationaux,  à  Paris. 

1876  Gàsnault,  homme  de  lettres,  au  Château   de 

Luynes,  près  de  Tours. 

1858  GiNSBURG,missionnaire évangélique,à  Mogador. 

1874  GoYT  (Augustin),  géomètre. 

1860  Grellois,  0.  ^,  ancien  secrétaire  du  Comité 

de  santé  des  armées. 

1855  Haramboure,  a^^,  inspecteur  .général  des  pri- 

sons, à  Paris. 

1874  Héron  de  Villefosse,  #,  attaché  au   Musée 

du  Louvre. 

1868  JoBERT,  juge,  à  Oran. 

1873  Lac  de  Bosredon,  ift^,  capitaine  au   3^   régi- 

ment de  Chasseurs  d'Afrique,  chef  de  Tan- 
nexe  de  Takitount. 

1876  Lamgîa  (Frédéric),  duc  de  Brolo,  à    Palerme. 

1870  Letourneux,  ^,  conseiller  à  la  Cour  d*appel 

d'Alexandrie.  . 

1861  Leclerg,  (L.),  ^,  médecin-major  en  retraite, 

à  YiUe-sur-Ilon  (Vosges). 


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XVI 

1855  LiTCHLiN,  ^y  conservateur  des  forêts,  en  re- 

traite. 

1869  LoRY,  avoué,  à  Dijon. 

1873  Mangiavacchi,  conseiller  général,   maire  de 

Bouhira. 

1865  Maréchal,  ^,  commandant  du  Génie. 

1878  Masqueray  (E.)  professeur  d'histoire  au  lycée 

d'Alger. 

1870  Meulemans,  homme  de  lettres,  à  Bruxelles. 

1866  MÉLix,  ^,  capitaine  au  3«  régiment  de  Zoua- 

ves, chef  du  bureau  des  affaires  indigènes 
de  Batna. 

1856  Mœvus,   ingénieur   en    chef  des    Mines,    en 

retraite. 

1857  0.  Mac-Carthy,  ^,  conservateur  de  la  biblio- 

thèque et  du  musée  d'Alger. 
1873  Reboud,    0.    ^,    officier    de    Tlnstruction 

publique,  médecin-major  au  3»  régiraenl  de 

Tirailleurs  algériens. 
1853  Rémond,  architecte  du  Service  des  Bâtiments 

civils,  en  retraite. 
1860  RoMEGUÈRE,  homme  de  lettres,  à  Toulouse. 

1870  RoussET,  employé  des  Ponts  et  Chaussées,  h 

Aïn-Beïda. 
1875  Roy,  agent  consulaire  au  Kef  (Tunisie). 

1856  Sachot  (Oclave),  avocat. 

1875  Sainte-Marie  (Prigot  de),  consul  de  France, 

à  Raguse. 
1870  Sauret,  sous-inspecteur  des  Domaines,  àAix. 


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XVII 


186â  Vayssettes,  ancien  inlerprète-traducteur  as- 

sermenlé. 
1853  Viviez,  direcleur  des  Domaines,  à  Pau. 

1869  Yan VILLE  (d'),  >^,  colonel. 

1868  ZoTENBERG,  attaché  à  la  Bibliothèque  nationale. 


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SOCIETES    CORRESPONDANTES 


Agen.  —  Société  d'agricalture,  science^  et  arts. 

Aix.  —  Académie  des  sciences,  agricaltare,  arts  et  belles- 
lettres. 

Alger.  —  Société  historique. 
Id.  Société  de  climatologie  algérienne. 

Amiens.  —  Société  médicale. 
Id.       —  Société  des  Antiquaires  de  Picardie. 

Angers.   -  Société  académique  de  Maine-et-IiOire. 

Angoulême.  —  Société  archéologique  et  historique  de  la 
Charente. 

Annecy.  —  Société  Florimonlane. 

AuTUN.  —  Société  éduenne. 

AvESNEs.  —  Société  archéologique  de   Tarrondissement. 

AuxERRE.  —  Société  des  sciences  historiques  et  naturelles 
de  TYonne. 

Bar-le-Duc.  --  Société  des  lettres,  sciences  et  arts. 

Beâuvais.  —  Société  académique  d'archéologie,  sciences 
et  arls  du  départenienl  de  TOisc. 

Béziers.  —  Société  archéologique,  scientifique  et  Uttérairc 

Bone.  —  Académie  d'Hippone. 

Bordeaux.  —  Société  archéologiqucr 

Id.        —  Société  de  géographie  commerciale. 

Bourges,  —  Société  liislorique  du  Cher. 

Brest.  —  Société  académique. 

Caen.  —  Société  des  Antiquaires  de  Normandie. 


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Cannes.  —  Société  des  sciences  naturelles  et  historiques, 
des  lettres  et  des  beaux-arts  de  Cannes  et  de  l'arron- 
dissement de  Grasse. 

Castres.    ~  Société  scientifique  et  littéraire. 
Id.       —  Société  historiée. 

Chambért.  -^  Société  savoisienne  d*tiistoire  et  d'archéo- 
logie. 

Id.        —  Académie  des  sciences,  lettres  et  arts   de 
Savoie. 

Château-Thierry.  -*  Société  historique  et  archéologique. 

Dax.  —  Société  de  Borda. 

Draguignan.  —  Société  d'étndes  scientifiques  et  archéo- 
logiques. 

Épinal.  —  Société  d'émulation  des  Vosges. 

GuÉRET.  —  Société  des  sciences  naturelles  et  archéolo 
giques  de  la  Creuse. 

Langres.  —  Société  historique  et  archéologique. 

Laon.   —  Société  académique. 

Lille.  —  Société  des  arts  et  d'agriculture. 

Limoges.  —  Société  archéologique  et  historique  du  îii- 
mousin. 

Lyon.  —  Société  de  géographie. 
Id.     —  Société  littéraire,  historique  et  archéologique. 
Id.     —  Académie  des  sciences,  belles-lettres  et  arts. 

Marseille.  —  Société  de  statistique. 
Id.  —  Société  des  Amis  des  arts. 

Mêlun.  — '  Société  d'archéologie  du  département  de  Seine- 
et-Marne. 

MoNTAUBAN.  '—  Société archéologiquc de Tarnet-Garonne. 

Montbéliard.  ^  Société  d'émulation. 


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Nancy.  —.Académie  dé  Stanislas. 
Id.     —  Sociélé  d'archéologie  lorraine  et  du    musée 
historique  lorrain. 
Nantes.  —  Sociélé  d'archéologie. 
Narbonne.  —  Commission  archéologique. 
Nice.  —  Société  de  littérature,  sciences  et  arts  des  Alpes- 

.  Maritimes. 

Nîmes.  —  Académie  du  Gard. 
Orléans.  —  Société  archéologique  de  l'Orléanais. 
Paris.  —  Institut  de  France. 

Id.      —  Société  archéologique. 

Id.      ^  Société  nationale  des  Antiquaires  de  France. 

Id.      -^  Société  d'ethnographie  orientale  et  américaine. 

Id.      —  Sociélé  de  géographie. 

Id.      —  Société  française    de  numismatique  et  d'ar- 
chéologie. 

Id.      —  Comité  d'archéologie  américaine. 

Id.      —  Société  philotecbnique. 

Id.      —  Société  d'anthropologie. 

Id.      —  Société  bibliographique. 

Id.      —  Indicateur  archéologique. 
Perpignan.  —  Société  agricole,  scientifique  et  littéraire. 
Poitiers.  —  Société  des  antiquaires  de  l'Ouest. 
PoNT-A-MôussON.  «-*  Société  philotechnique. 
Rambouillet.  —  Société  archéologique. 
Reims.  —  Académie. 
Rennes.  ^-  Société  archéologique  du  département  d'ille- 

et-Vilaine. 
Rodez.  —  Société  des  lettres,  sciences  et  arts  de  l'Aveyron. 
Rouen.  —  Commission  des  antiquités  de  la  Seine-Inférieure. 


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m 


Saint-Bribuc.  —  Société  d'émulation  des  Côtes-du-Nord. 

Saint-Omer.  —  Société  des  antiquaires  de  la  Morinie. 

Saint-Quentin.  —  Société  académique  ^es  sciences,  arts 
et  belles-letires. 

Sens.  —  Société  archéologique. 

SoissoNS.  —  Société  archéologique,  historique   et  scien- 
tifique. 

Toulon.  —  Société  académique  du  Var. 

Toulouse.  —  Académie    des    sciences,    inscriptions   et 
belles-lettres. 
Id.         —  Société  d'archéologie  du  Midi  de  la  France. 

Tours.  —  Société  archéologique  de  la  Touraiiie. 
Id.     —  Société  d'agriculture,  sciences,  arts  et  belles- 
lettres  du  déparlement  d'Indre-et-Loire. 

Talenciennes.  —  Société  d'agriculture,  sciences  et  arts. 

Vannés.  —  Société  polymalhîque  du  Morbihan. 

ÉTRANGER 

Alsace-Lorraine.  —  Société  d'archéologie  et  d'histoire  de 
la  Moselle,  à  Metz. 
Id.  —  Société  pour  la   conservation    des 

monuments  historiques  de  l'Alsace,  à  Strasbourg. 
Angleterre.  —  Société  des  antiquaires  de  Londres. 
Autriche.  —  Société  impériale  de  géographie  de  Vienne. 
Egypte.  —  Institut  égyptien,  à  Alexandrie. 

Id.      —  Société  khédiviale  de  géographie  ^u  Caire. 
États-Unis  d'Amérique.  —  Musée  Peabody  d'archéologie 

et    d'ethnographie   améri- 
caines de  Cambridge. 


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un 


Etats-Uhis  d'Amérique.  —  Instilul  Smilhsonîen  de  Wa- 
shington. 
Iil.  —  Commission  d'inspection  géo- 

logique des  Étals-Unis  (déparlemenl  de  Tlnlérieur  ,  a 
Washington. 
Italie.  —  Institut  archéologique  de  Rome. 
Norvège.  —  Université  royale  de  Norvège,  à  Christiania. 
Russie.  —  Commission  impériale  archéologique,  à  Saint- 
Pétersbourg. 


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CATALOGUE 

DU  MUSÉE  ARCHÉOLOGIQUE 

DE   CONSTANTINE 

NOTICE  SUR  L'ORIGINE  DU  MUSÉE 


La  créalioQ  da  Musée  archéologique  de  Constauline  esl 
due  à  riniliative  de  la  Société  archéologique,  fondée  en 
1852  par  MM.  Creuly,  colonel  du  génie,  L.  Renier  et 
Cherbonneau. 

Elle  s*était  imposé  la  mission  de  recueillir,  décrire  et 
conserver  les  monuments  anciens  que  mettaient  à  jour 
les  nombreux  travaux  de  construction  exécutés  pour  notre 
établissement  dans  la  Province. 

C'est  au  zèle;  à  l'activité  de  ses  membres  que  nous, 
devons  la  conservation  de  monuments  ou  inscriptions  qui 
intéressent  à  un  si  haut  degré  les  arts,  l'histoire,  la  géo- 
graphie et  particulièrement  l'histoire  locale.    > 

En  1853,  un  local,  situé  au  bas  de  la  place  du  Caravan- 
sérail, fut  mis  à  la  disposition  de  la  Société  par  les  soins 
de  MM.  de  Lannoy,  ingénieur  en  chef  des  Ponts  et  Chaus- 
sées, et  SéguyVillevaleix,  maire  de  la  ville  ;  c'est  là  que 
furent  déposés  les  premiers  monuments  recueillis,  indé- 


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_  2  ~ 

pendamment  de  ceux  qui  furent  encastrés  dans  les  cons- 
tructions de  la  casbah;  ce  fut  là  le  berceau  de  noire 
Musée. 

La  collection  s'accrut  rapidement  ;  stimulés  par  l'exem- 
ple donné  parles  membres  de  la  Société  archéologique, 
les  propriétaires,  les  entrepreneurs,  les  ouvriers  intelli- 
gents, les  Arabes  même,  vinrent  y  dé|)oser,  avec  désinté- 
ressement, les  médailles,  les  bustes,  les  vases,  les  cippes, 
etc.,  retirés  des  décombres. 

De  son  côté,  la  commune  de  Constantine,  dont  le  con- 
cours généreux  avait  facilité  les  travaux  de  la  Société,  fit 
de  louables  efforts  pour  augmenter  Timportance  du  Musée 
naissant. 

A  la  date  du  28  novembre  1855,  le  Conseil  municipal, 
sur  la  proposition  de  M.  Yillevaleix,  votait  une  somme  de 
dix  mille  francs,  destinée  à  Tachât  d'une  collection  d'objets 
antiques  appartenant  à  M.  Lazare  Costa,  bien  connu  des 
archéologues. 

Elle  se  composait  de  cinq  cents  médailles  romaines  en 
argent,  environ  mille  médailles  romaines  ou  africaines  en 
bronze  et  treize  cents  pièces  diverses,  telles  que  vases, 
figurines,  verres,  etc. 

Il  faut  observer  qu'il  n'y  avait  pas  autant  de  types 
particuliers  que  de  médailles,  car  un  certain  nombre 
étaient  en  double. 

Au  moyen  de  cette  acquisition,  le  Musée  fut  définitive- 
ment constitué. 

On  laissa  dans  le  local  primitif  les  monuments  encom- 
brants en  pierre  et  en  marbre;  les  autres  objets  furent 
transportés  à  la  Mairie,  située  alors  rue  Sassy.  Quelques 
années  plus  tard,  en  1860,  on  les  installa  rue  Sauzay,  à 


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„  8  -~ 

la  nouvelle  Mairie,  dans  le  local  qu'ils  occupent  aujour- 
d'hui. 

Quant  au  Musée  lapidaire,  ce  n'est  que  vers  1869 
qu'on  l'a  déplacé  pour  le  transporter  au  square  n»  i. 

En  raison  des  accroissements  successifs  du  Musée, 
l'unique  salle  qui  lui  est  consacrée  est  aujourd'hui 
insulBsante,  d'atitant  plus  qu'aux  objets  antiques  sont 
venues  se  joindre  des  collections  d'histoire  naturelle. 
Espérons  qu'un  emplacement  digne  de  son  importance 
lui  sera  réservé  dans  le  futur  Hôtel  de  Ville. 

Nous  nous  faisons  un  devoir,  à  côté  de  l'objet  donné, 
trindiquer  le  nom  du  donateur,  toutes  les  fois  qu'il. est 
connu. 

Malheureusement,  le  plus  souvent,  l'indication  de  la 
provenance  des  objets  et  le  nom  des  donateurs  ont  été 
indcrits  sur  des  notes  volantes  qui  ont  été  égarées  lors 
des  changements  de  local.  Il  y  aura  donc  infailliblement 
de  nombreuses  omissions  à  regretter.  Nous  les  réparerons 
en  ouvrant  un  registre  sur  lequel  pourront  s'inscrire  les 
personnes  dont  le  nom  n'aurait  pas  été  mentionné;  plus 
tard,  lorsque  le  Musée  sera  installé  dans  un  local  plus 
spacieux,  le  Catalogue  sera  complété  et  les  noms  omis  y 
seront  ajoutés. 

Le  Musée  archéologique  comprend  trois  sections  : 

i^^  Section.  —  Numismatique  ; 

^  Section.  —  Antiquités  romaines  et  africaines; 

3*"  Section.  —  Histoire  naturelle  et  curiosités  indigènes. 


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LISTE  des  personnes  qui,  par  leurs  dons  ou  leurs  travaux 
ont  contribué  à  augmenter  les  richesses  du  Musée. 


MM.  AcARDO,  à  Gonstantine; 

ÂLESSI  ; 

AouER  ; 

Arguel,  conservateur  du  Musée; 
Arnolet,  imprimeur-libraire,  à  Gonstantine  ; 
Bakri; 

BàRNÉON,  à  Alger; 
•     Barnoin,  négociant; 
Barronnat ; 
Bastard  ; 

Bblain,  entrepreneur  ; 
Beun,  caporal  aux  Tirailleurs  indigènes  ; 
BoissiËRE,  inspecteur  d'Académie,  à  Alger  ; 
BoNNEMAiN  (le  commandant  de)  ; 
Bauchetet,  garde  du  Génie; 
Brunache,  Maire  de  Gonstantine  ; 
Brunon,  colonel  du  Génie  ; 
Bruyâs,  négociant,  à  Gonstantine  ; 
Gachat ; 
Gadet ; 

Gahen,  gran(}-rabbin,  à  Gonstantine; 
Ganat,  capitaine  au  l«r  régiment  étranger  ; 
Gatani ; 


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—  5  - 

MM.    Gaujal; 

Chabal,  capitaine  du  Génie; 

Chabassière,  géomèlre; 

Chabouillet,    conservateur   des   antiques   à   la 

Bibliothèque  nationale  ; 
Ghabrier,  chef  d'escadron  d'artillerie  ; 
Cherbonneau,  ancien  directeur  du  collège  arabe-. 

français,  à  Alger; 
CHRisrr,  Henri,  archéologue  anglais; 
Claris,  rentier,  à  Constantine  ; 
CoQUAND,  professeur,  à  Marseille; 
Cordonnier,  ex-adjoint  nu  Maire  de  Constantine; 
Costa,  antiquaire; 

COULBT ; 

Crbspin,  entrepreneur,  à  Constantine  ; 
Creuly,  colonel  du  Génie; 

CUGEM ; 

CuoGQ,  entrepreneur  ; 

Cunéo,  entrepreneur  ; 

Décharné,  armurier; 

Découplé; 

Delay,  capitaine  d'artillerie  ; 

Delbos,  lieutenant  des  pompiers  ; 

Delmarès,  conseiller  muiiicipal  ; 

Desvaux  (le  général)  ; 

Dietz,  commissaire  de  police  ; 

Dolly ; 

Ducoup,  négociant; 

DuTOiT,  négociant; 

Fabrault,  maçon; 

Faltisse; 


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-  6  — 

MM.    Fabnt,  capilfilne  au  3<  Chasseurs  d'Afrique; 

Féraud,  interprète  militaire  principal,  à  Alger; 

Ferrand  ; 

FoREY,  capitaine  de  Spahis  ; 

61LLOTTE,  avocat; 

GiNSBURG,  pasteur  anglican  ; 

Girard,  François,  négociant,  à  Constantine  ; 

Guepratte; 

guerin-toudouze  ; 

Hamouda-ben-Cheikh  ; 

Hattute,  médecin  à  THôpital  militaire  de  Cons- 
tantine; 

JoLY  de  Brésillon,  Conseiller  général,  à  Cons- 
tantine; 

Kalfat  Attali  ; 

Klein  ; 

Laborie,  ingénieur  des  Ponts  et  Chaussées  ; 

Lam arck ; 

Lambert,  député  de  Constantine; 

Lapaine  (le  préfet)  ; 

Laudy,  archiviste  à  la  Préfecture; 

Lavie,  Pierre,  négociant; 

Letourneux,  conseiller  à  la  Cour  d'Alger  ; 

LiMBÉRY  (Kfadame); 

Luc,  adjoint  au  maire  de  Constantine  ; 

LuciANi,  secrétaire    général  à  la  Préfecture  de 
Constantine; 

Maelstap; 

Magnerat; 
.  Marchal,  capitaine  du  Génie; 

Meister,  architecte»  à  Constantine  ; 


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—  7  — 

MM.    Meurs; 
MiLHÉs  ; 

MlLNES  Edwards  ; 

Mœyus,  ingénieur  en  chef  des  Mines,  en  reliaile ; 
Mohammed-ben-Daly  ; 
HoLL,  lieutenant-colonel  du  Génie  ; 
Muller; 

Narboni,  conseiller  général; 
Olivier; 
Orsàud,  chef  de   comptabilité   à  la    Mairie   de 

Constanline  ; 
Paolo  di  Palma; 

Pasquali,  employé  à  la  Mairie  de  Constanline; 
Pastrt  ; 
Paumier; 

Perinne,  conseiller  à  la  Cour  d'Alger; 
Petit,  archiiecle-voyer,  à  Constanline; 
Philippe,  interprète  militaire,  à  Constanline  ; 

PONGNON ; 

Poulle,  président  de  la  Société  archéologique  de 

Constanline  ; 
Pradt,  conseiller  à  la  Cour  d'Alger; 
Racle  (le  docteur)  ; 
Rancoule,  entrepreneur; 
Reboud,  médecin  militaire; 
Regnaud  de  Lannoy,  ingénieur  en  chef  des  Ponts 

et  Chaussées,  en  retraite  ; 
Renier,  Léon,  membre  de  l'Institut; 
Roger,  conservateur  du  Musée  dePhilippeville; 
Ribot,  colonel  du  Génie  ; 
Roques,  commissaire  central,  à  Constanline  ; 


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—  8  — 

MM.   Salas; 

Sauvan,  négociant; 

ScHiMPFF,  géomètre  ;  ' 

Seguy-Yillevaleix,  ancien  Maire  de  Constaniine; 

Sovert; 

Terson  ; 

Thomas,  vétérinaire  militaire,  directeur  d'Aîn-el- 

Bey; 
Train,  négociant; 
Yendrioz  ; 

Vicrey,  architecte,  à  Conslantine  ; 
Villeneuve,  entrepreneur; 
Vital,  propriétaire; 

Vital,  ancien  médecin  en  chef  de  THôpital  mili- 
taire; 
Vives,  entrepreneur; 
Zagrewski,  géomètre. 


ATERTISSEIHENT 

Les  lettres  placées  ^  lâ  suite  des  objeis  décrits  signifient  : 
Ar.  Méd.  argent  médaillon. 

Ar.  médaille  d*argent, 

Pot.  médaille  en  poiin.  • 

mu.  médaille  en  billon. 

B.  Méd.  bronze  médaillon. 

G.  B.  grand  bronze. 

M.  B.  moyen  bronze. 

I*.  B.  petit  bronze. 

K.   M.  fouilles  exécutées  aux  frais  de  la  municipalité. 

Le  point  d'interrogation  indique  les  objets  dont  la  détermination  est' 
douteuse. 

La  série  de  points marque  les  lacunes  ou  les  parUes  Illisibles  des 

légendes. 

Les  dimensions  des  objets  sont  indiquées  par  les  lettres  h^  1*  d»  qui 
signifient  hauteur,  largeur,  diamètre. 

La  menUon,  C.  Costa,  désigne  un  objet  provenant  de  la  collection 
acquise  de  M.  Costa. 


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SECTION  PREMIÈRE 


NVIHISIHATIQUE 

§  l«f.  —  Médailles  consulaires 

ACILIA 

BALBVS  ROKA.  Tête  de  Pallas  à  droite  avec  le  casque  ailé; 

derrière»  X  ;  le  tout  dans  une  couronne  de  laurier. 
R.    MAN.  AGiLi.  Quadrige  au  galop  à  droite,  dans  lequel 

on  voit  Jupiter  tenant  un  foudre  et  une  haste^  et  la 

Victoire  tenant  un  fouet;  dessous,  une  roue? 
M.  AGiLivs  M.  F.  Même  tête  (La  légende  est  entre  deux 

grènetis.) 
R.    ROMA.  Hercule  dans  un  quadrige  au  pas,  tenant  une 

massue  et  un  trophée.  Ar. 

AELIA 

BALA.  Tête  diadémée  de  Junon  Lucine  à  droite. 

n.    c.  ALLi.  Diane  dans  un  bige  de  cerfs  à  droite,  tenant 

deux  torches;  sous  le  bige,  un  orthoptère;  le  tout  dans 

une  couronne  de  laurier.  Ar. 

AEHILIA 

M.  SGAVR.  AED.  GVR.  (à  l'exergue^.  REX  ARETAS  (ddiUS  le 

champ).  EX.  s.  g.  Arétas  à  genoux,  tenant  un  chameau 
par  la  bride  et  présentant  une  branche  d'olivier. 
R.  p.  HvpsAE.  AED.  GVR.  (à  l'exérgue).  g.  hvpsae.  gos. 
PREiVK.  (dans  le  champ),  gaptv.  Jupiter  dans  un  qua- 
drige au  galop  à  gauche,  tenant  un  foudre  ;  sous  le 
quadrige,  un  scorpion.  Ar. 


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-  10  -^ 

5.  ROMA.  Tête  laurée  et  diadémée  de  Vénus  à  droite;  der- 

rière, X. 
R.    VAN.  AEMiLio.  Statue  équestre  appuyée  sur  une  haste 
au-dessus  d'un  pont,  entre  les  arches  duquel  on  lit  : 
LKP.  Ar. 

ANTËSTIA 

6.  Tète  de  Pallas  à  droile  avec  le  casque  ailé;  devant  x; 

derrière,  un  chien  montant. 
R.    G.  ANTESTi.  noMA.  Les  dioscures  à  cheval  allant  à 
droite.  Ar. 

7.  GRAG.  Télé  de  Pallas  à  droile  avec  le  casque  ailé. 

R.  L.  ANTES.  ROMA.  Jupiter  dans  un  quadrige  au  galop  à 
droite,  tenant  un  sceptre  et  lançant  la  foudre.  Ar. 

ANTONIA 

8.  Tète  laurée  de  Jupiter  à  droite;  derrière,  s.  c. 

R.  Q.  ANTO.  BALB.  PR.  Victoire  dans  un  quadrige  au  ga- 
lop à  droite,  tenant  une  couronne  et  une  longue  palme. 
Ar.  méd.  dentelée. 

9.  M.  ANTON.  iMP.  .Tète  nue,  barbue,  de  M.  Antoine  à  droite; 

derrière,  le  lituus. 

R.  CAESAR.  DiG.  Tète  lauréo  de  Jules  César  à  droite.  Ar. 
10.      ANT.  AVG.  III.  viR.  R.  P.  G.  Galère  prétorienne. 

R.  LEG.  VI.  Aigle  romaine  enlre  deux  enseignes  militai- 
res. Ar. 

il.         ANTON.  AVG.  IMP.    111.  COS.    DES.  III.  III.    Y.    R.  P.  G.   Tête 

nue  de  M.  Antoine  à  droite. 
R.     ANTOMvs  AVG.   iHP.   III.  En  doux  lignes,  dans  le 
champ.  Ar. 

AURÉLIA 

12.      M.  AVRELi.  ROMA.  Têlo  de  Païlas  à  droile  avec  le  casque 
ailé  ;  derrière,  X 


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— 11  — 

R.  SGAVHi  L.  Lie.  CN.  DOM.  Hars  nu,  debout  dans  un 
bige  au  galop  à  droite,  tenant  un  bouclier  et  un  carnyx, 
et  lançant  un  javelot.  Méd.  dentelée.  Ar. 

CAECILIA 

13.       Tète  dîadémée  de  la  Piété  à  droite;  devant,  une  cigogne. 
R.    Q.  c.  M.  p.  j.  Éléphant  tourné  à  gauche.  Ar. 

CALPURNIA 

H .       Tétc  laurée  d'Apollon  à  droite. 

R.  L.  piso  FRVGi.  Cavalier  courante  droite  et  tenant  une 
palme  ;  dessous,  L.  Ar. 

15.  Même  tête,  derrière  xxxxiii. 

R.    Même  revers;  en  haut,  cxvi  ;  en  bas,  a.  Ar. 

16.  Même  tête;  derrière  xtg. 

R.    G.  Piso  L.  F.  fry;  même  type,  sans  chiffres.  Ar. 
i  7 .       Tète  laurée  d'A pollon  à  droite. 

R.    L.  pisoL.  F.  FRVGi.  Même  type.  Ar. 

CARVILIA 

i  8  ^      Tête  laurée  de  Jupiter  jeune  à  droite  ;  dessous,  un  foudre. 
R.    Jupiter  dans  un  quadrige  au  galop  à  droite,  lançant 
la  foudre.  Ar. 

CASSIA 

19.  c.  GASSi.  iMP.  LEiBERTAS.  Tête  diadémée  et  voilée  de  la 

Liberté  à  droite. 
R.    LENTVLvs  spiNT.  Prœfericuluin  et  lituus.  Ar.. 

20.  Tête  de  Bacchus  à  droite,  couronnée  de  lierre;  derrière, 

un  thyrse. 
R.    L.  CASSi.  Q.  F.  Tête  de  Proserpine  à  gauche,  cou- 
ronnée de  pampre.  Ar. 

CLAUDIA 

21 .  Buste  de  Diane  à  droite  avec  arc  et  carquois  ;  devant,  s.  c. 


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-  13  - 

R.  Ti.  GLàVD.  Ti.  F.  AP.  N.  Victoife  dans  un  bige  au 
galop  à  droite,  tenant  une  longue  palme  et  une  cou- 
ronne ;  au-dessous  du  bige»  lxxvii.  Héd.  dentelée.  Ar. 

GŒLIÂ 

22.  G.  coBL.  GALDVS  COS.  Tête  nue  de  Cœlius  Caldus  à  droite; 

derrière,  sur  une  tablette,  l.  d.  . 
R.    CALDYS  m.  viR.  Tête  radiée  du  soleil  à  droite  ;  de- 
vant, un  bouclier  rond  ;  derrière,  un  bouclier  ovale. 
Ar. 

CONSIDIA 

23.  Tête  laurée  de  la  Liberté  à  droite. 

R.  c.  coNSiDivs  PAETvs.  Ghaise  curule;  dessous,  une 
couronne.  Ar. 

CORDIA 

24.  RVFVS  m.  viR.  Têtes  accolées  des  dioscures  à  droite;  en 

haut,  deux  étoiles. 
R.    MAN.  coRDivs.  Vénus  debout,  tenant  des  balances  et 
une  haste  posée  transversalement  ;  sur  ses  épaules,  le 
buste  de  Cupidon.  Ar. 

CORNEUA 

25.  G.  p.  R.  Tête  diadémée  du  génie  du  peuple  romain  à 

droite  ;  derrière,  un  sceptre. 
R.    GN.  LEN.  Q.  KX.  S.  G.  Globo,  gouvemail  et  sceptre 
auquel  est  attaché  une  couronne  de  laurier. 

26.  svLL.  Gos.  Q.  POifPEi  RVK.  Chaiso  curule  entre  le  lituus 
.  et  une  couronne. 

R.  Q.  POMPEi.  Q.  F.  RVFVS.  GOS.  Chaise  curule  entre 
une  flèche  et  une  branche  de  laurier.  Ar. 

COSSUTIA 

27.  SABVLA.  Tête  de  Méduse  à  gauche. 

R.  L.  GOssvTi  G.  F.  BellérophoA  à  cheval  sur  Pégase; 
dans  le  champ,  le  nombre  xxvi.  Ar. 


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-  18  - 

28.  CABSAR  DiGT.  PERPBTTO.  Tête  laurée  et  voilée  de  J.  César 

à  droite. 
R.    c.  MARIDIANY8.  Vénus  debout,  tenant  une  victoire  et 
un  bouclier;  à  ses  pieds,  un  globe.  Ar. 

CREPUSIA 

29 .  Tête  laurée  de  Jupiter  jeune  à  droite. 

R.    p.  CREPVSi.  Cavalier  à  droite,  tenant  un  javelot.  Ar. 

CRITONIA 

90.      ABD.  PL.  Tèle  de  Cérès  à  droite  couronnée  d'épis. 

R.    M.  FAN.  L.  CRiT.  Doux  hommeseu  toge  assis;  devant, 
un  épi;  derrière,  p.  a.  Ar. 

EGNATIA 

3i .      MAXsyMVS.  Buste  ailé  de  Cupidon  à  droite  avec  arc  et 
carquois. 
R.    G  EGNATivs  GN.  F.  GN.  N«  Jupilor  et  Juuou  dobout 
sous  un  portique;  le  premier  tient  une  haste.  Ar. 

FABIA 

32.  LABBO  ROMA.  Této  de  Pallas  à  droite  avec  le  casque  ailé; 

devant,  x. 
R.    Q.  FABi.  Jupiter  dans  un  quadrige  au  galop  à  droite, 
tenant  un  foudre  et  une  haste  ;  sous  le  quadrige,  un 
éperon  de  navire.  Ar. 

FLAMINIA 

33.  ROMA.  Télé  de  Pallas  à  droite  avec  le  casque  ailé; 

devant,  x. 
R.    L.  FLAUiNi.  GiLO.  Vicloiro  dans  un  bige  au  galop  à 
droite,  tenant  une  couronne.  Ar. 

FONTEIA 

34.  Tête  double  de  Fontus  (fils  de  Janus)  ;  devant,  X;  der- 

rière, R. 
R.    c.  FONT.  ROifA.  Galère  avec  des  rameurs.  Ar. 


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—  14  — 

FUFIA 

35.  KALENi.  Tête  laurée  de  l'Honneur  et  lête  casquée  de  la 

Vertu  accolées  à  droite  ;  à  gauche,  ho  ;  à  droite,  viut. 
R.  coRDi.  Deux  femmes  debout,  se  donnant  la  main; 
l'une  tient  une  corne  d'abondance,  Taulre  a  le  pied 
appuyé  sur  un  globe  et  tient  une  haste  ;  à  gauche,  un 
caducée  ailé  et  ital;  à  droite,  ro.  Méd.  dentelée.  Ar. 

FULVIA 

36.  ROMA.  Tète  de  Pallas  à    droite  avec  le  casque  ailé; 

devant,  X* 
K.    GN.  FOVL.  M.  CAL.  Q.  MET.  Vîctoire  dans  un  bige  au 
galop  à  droite,  tenant  une  couronne.  Âr. 

HOSIDIA 

37 .  GETA.  III.  viR.  Buste  diadème  de  Diane  à  droite  avec  arc 

et  carquois. 
R.    c.  HOSiDi.  c  F.  Sanglier  percé  d'une  flèche  et  assailli 
par  un  chien.  Ar. 

HOSTILIA 

38 .  Tète  de  la  Peur  à  droite,  les  cheveux  hérissés  ;  derrière, 

un  bouclier  oblong. 
R.  L.  HOSTiLivs  SASERN.  Hommc  nu,  tourné  par  derrière, 
les  cheveux  épars,  debout  dans  un  bige  à  droite,  et 
combattant  avec  une  lance  et  un  bouclier  ;  sur  le  de- 
vant, un  homme  nu,  assis,  tient  un  fouet  et  les  rênes 
des  chevaux.  Ar. 

JULIA 

39.  Tête  de  Pallas  à  droite  avec  le  casque  ailé;  derrière, 

un  épi. 
R.    L.  ivLi.  Victoire  dans  un  bige  au  galop  à  droite.  Ar. 

40.  Tête  diadémée  de  Vénus  à  droite. 

R.    CABSAR.  Énée  portant  Anchise  et  le  Palladium.  Ar. 


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--  15  — 

41 .  CAESAR.  Éléphant  foulant  aux  pieds  un  serpent. 

R.    Simpulé,  aspersoir,  hache  et  bonnet  de  flainine.  Ar. 

42.  Tête  diadémée  de  Vénus  à  droite  ;  derrière,  Cupidon. 

H.    CAESAR.  Trophée,  avec  deux  boucliers  et  deux  Irora-  ^ 
pettes  gauloises  ;  à  gauche,,  une  femme  assise  pleurant; 
à  droite,  un  captif,  les  mains  liées  derrière  le  dos.  Ar. 

43.  UT.  Tète  de  la  Piété  à  droite,  couronnée  de  chêne. 

R.  CAESAR.  Trophée  avec  un  bouclier  et  une  trompette 
gauloise  ;  à  droite,  une  hache.  Ar. 

44.  Tête  diadémée  de  Vénus  à  droite,  entre  une  corne  d'a- 

bondance et  une  branche  de  laurier. 
R.    CAESAR  DiV!  F.  Hommo  debout  à  droite,  en  palada- 
ment,  tenant  une  haste  posée  transversalement  et  éten- 
dant le  bras.  Ar. 

45.  CAESAR  1MP.  VII.  Tête  nue  d'Octave  à  droite. 

R.  ASiA  RECEPTA.  Victoire  tenant  une  couronne  et  une 
palme,  debout  sur  la  ciste  mystique,  d*où  sort  de  chaque 
côté  un  serpent.  Ar. 

JUNIA 

46.  Tête  de  Pan  à  droite  ;  dessous,  le  pedum  ;  le  tout  dans 

un  collier. 
R.    D.  siLANVS  L.  F.  Victoire  dans  un  bige  au  galop  à 
droite,  tenant  une  palme  et  un  fouet;  dessous,  une 
trompette  gauloise.  Ar. 

47 .  LiRBRTAS.  Tête  diadémée  de  la  Liberté  à  droite. 

R.  RRVTVS.  Brutus  marchant  entre  deux  licteurs  et  pré- 
cédé d*un  accensus.  Ar. 

LICINIA 

48.  Bttste  diadème  de  Jupiter  jeune  à  gauche,  vu  par  der- 

rière, lançant  un  triple  javelot. 
R.    c.  LiciNivs  c.  F.  MACER.  Pallas  dans  un  quadrige  au 
galop  à  droite,  tenant. un  bouclier  et  lançant   un 
javelot.  Ar. 


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—  16  - 

LIVINEIA 

49.  Tète  nue  de  Livînieus  Régulus  à  droite. 

R.  L.  nEGVLYS.  Deux  gladiateurs  nus,  combattant;  l'un, 
armé  d'une  haste,  contre  un  lion;*  Taulre,  armé  d'une 
épée  et  d'un  bouclier,  contre  un  tigre.  Ar. 

50.  REGVLYS  PR.  Tête  nue  de  Régulus  à  droite. 

R.  L.  LiviNBivs  REGVLYS.  Chaise  curule  entre  six  fais- 
ceaux. Ar. 

LOLLIA 

51 .  HONORIS.  Tête  laurée  de  l'Honneur  à  droite. 

R.    PALiKANYS.  Chaise  curule  entre  deux  épis.  Ar. 

LUCRETIA 

52.  Tête  laurée  de  Neptune  à  droite   avec  le  trident;  der- 

rière, IIII.  T. 
R.    L.  LvcRETi.  TRIO.  Cupidou  sur  un  dauphin.  Ar. 

53.  Tête  radiée  du  Soleil  à  droite. 

R.  TRIO  L.  LYCRETi.  Croissant  entouré  de  sept  étoiles. 
Ar. 

LUTATIA 

54.  CERCO  ROMA.  Tète  de  Pallas  à  droite,  le  casque  orné 

d'une  plume  et  de  deux  étoiles  ;  derrière,  X* 
R.    Q.  LYTATi.  Q.  Galère  avec  une  tête  casquée  à  la  proue 
et  un  acrostolium  à  la  poupe;  le  tout  dans  une  cou- 
ronne de  chêne.  Ar. 

MARCIA 

55.  ROMA.  Tête  de  Philippe  V  de  Macédoine  à  droite,  avec  un 

casque  macédonien  surmonté  de  deux  cornes  et  atta- 
ché avec  un  diadème. 
R.    L.  PHiLiPPVS  écrit  sur  une  base.  Statue  équestre 
tenant  une  branche;  dessous,  X*  Ar. 


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—  17  — 

56.  ANGYS.  Tète  diadémée  d'Âncus  Marti  us  à  droite  ;  derrrière, 

le  lituus. 
R.    PHiLippvs.  Statue  équestre  sur  un  aqueduc  entre  les 
arches  duquel  on  lit  âqvâ  mar.  Ar. 

MINUCIA 

57.  Tète  de  Palias  à  gauche,  avec  une  plume  et  une  crinière 

au  casque. 
R.    Q.  THERM.  M.  F.  Doux  soldals  Combattant,  armés  de 
boucliers  et  d'épées;  entre  eux,  un  soldat  à  terre.  Âr. 

NAEVIA 

58.  Tète  diadémée  de  Vénus  à  droite  ;  derrière,  s.  c. 

R.    G.  NAE.  pALB.  Victoire  dans  un  Irige  à  droite.  (Méd. 
dentelée).  Ar. 

NORBANA 

59.  c.  NOABANVS.  Tète  diadémée  de  Vénus  à  droite  ;  derrière, 

ITD. 

R.    Épi,  hache  avec  faisceau  et  caducée.  Ar. 

PAPIA 

60.  Tète  de  Junon  Sospita  à  droite. 

R.    L.  PAPi.  Griffon  courant;  dessous,  un  symbole,  le 
tout^  dans  un  collier.  (Méd.  dentelée).  Ar. 

PETILLIA 

6i .      CAPrrouNVS.  Tète  laurée  de  Jupiter  à  droite. 
R.    PETiLUVS.  Temple  à  six  colonnes.  Ar. 

PLAETORIA 

62.      CESTiANVS.  Buste  de  femme  à  droite,  avec  un  casque  à 
crinière  lauré,  portant  un  arc  et  un  carquois  ;  devant, 
s.  c. 
R.    M.  PLAETORivs.  M.  F.  AED.  cvR.  Aigle  éployé  sur  un 
foudre.  Ar.  v 


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—  18  — 

PLANCIA 

63.  CN.  PLANCivs  AED.  cvR.  S.  c.  Têtc  de  Diane  plancienne    à 

droite. 
R.    Chèvre  debout;   derrière  elle,  un  carquois  et  un 
arc.  Ar. 

PLAUTIA 

64.  A.  PLAVTivs  AED.  CVR.  S.  C.  Tétc  loureléo  de  Cybèle   à 

droite. 
R.    BACCHiYS  ivDAEVs.  S.  G.  Bacchlus  à  genoux,  tenant 
un  chameau  par  le  frein  et  présentant  une  branche 
d*olivier.   Ar. 

POBLICJA 

65.  M.  POBLici.  LEG.  PRO.  PR.  Tête  de  Pallas  à  droite  avec  un 

casque  à  crinière. 
R.    CN.  MAGNVs.  IMP.  Pompéc  debout,  le  pied  sur  une 
proue  de  vaisseau,  présentant  une  palme  à  une  femme 
qui  porte  un  bouclier  et  deux  hastes.  Ar. 

POMPEIA 

66.  Tête  de  Pallas  à. droite,  avec  le  casque  ailé;  derrière,  un 

vase;  devant,  X* 
R.    SEX.  PO.  FOSTLVS  ROMA.  La  louvo  allaitant  Romulus 
et  Rémus;  derrière,  le  berger  Faustulus  debout;  plus 
loin,  le  figuier  Ruminai  avec  trois  oiseaux.    Ar. 

67.  MAG.  Pivs.  IMP.  iTER.  Této  de  Neptune  à  droite,  avec   un 

trident. 
R.    PRAEF.  GLAS.  ET  ORAE  MARiT.  EX.  S.  G.  Trophée  naval. 
Ar. 

POMPONIA 

68.  Tète  laurée  de  Muse  à  droite. 

R.    Q.  POMPONi  MVSA.  Thalic  debout  à  gauche,  tenant  un 
masque  et  appuyée  sur  une  colonne.  Ar. 


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—  19  - 

PORCIA 

r)9.      Té(e  de  Pallas  à  droite  avec  le  casque  ailé,  derrière;  X- 
R.    c.  CATo  ROMA'..  Vlctoire  dans  un  bige  au  galop  à  droite, 
tenant  une  couronne.  Ar. 

70.  M.  CATO.  Tête  de  Bacchus  à  droite,  couronnée  de  lierre. 
R.    viCTRix.  La  Victoire  assise  à  droite,  tenant  une  palme 

et  une  patère.  Ar. 

71.  M.  CATO  PRO.  PR.  Môme  (êle. 
R.    Même  revers.   Ar. 

POSTUMIA 

72.  iiisPAN.   Tête  de  femme  à  droite,  voilée,  les  cheveux 

épars,  et  avec  Texpression  de  la  tristesse. 
R.    A.  posT.  A. .F.  s.  N.  ALBIN.  Homme  en  toge,  debout, 
levant  la  main  droite  vers  une  aigle  romaine;  derrière, 
des  faisceaux  avec  une  hache.  (Méd.  dentelée.)   Ar. 

73.  Buste  de  Diane  à  droite  avec  arc  et  carquois;  sur  sa 

tête,  une  tête  de  bœuf. 
R.    A.  POST.  A  F.  s.  N.  ALBIN.  Sacrificateur  suf  une  mon* 
tagne,  étendant  une  branche  sur  un  taureau;  entre 
eux,  un  autel  allumé.  (Méd.  dentelée).   Ar. 

74.  piETAS.  Tète  nue  de  la  Piété  à  droite. 

R.  ALBiNvs  BRVTi  F.  Dcux  mains  jointes,  tenant  un 
caducée. 

75.  Tète  de  Diane,  les  cheveux  retroussés,  à  droite,  ovec  arc 

et  carquois. 
R.     c.  PosTVMi  AT.  Chien  courant  ;  dessous,  une  lance. 
Ar. 

PROCILIA 

76.  Tête  laurée  de  Jupiter  à  droite  ;  derrière,  s.  c. 

R.  L.  PROCiLt.  F.  Junon  Sospita  frappant  de  sa  haste 
avec  la  main  droite,  la  gauche  armée  d*un  bouclier  ; 
à  ses  pieds,  un  serpent.   Ar. 


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—  20  — 

SATRIENA 

77.  Tèle  casquée  de  Mars  à  droite  ;  derrière,  t. 

R.    ROMÂ.  p.  SATRiENVs.  Louve  marchant  à  gauche.  Ar. 

78.  La  même  médaille  (fourrée). 

SENTIA 

79.  ARG.  PVB.  Tète  de  Pallas  à  droite  avec  le  casque  ailé. 

R.    L.  SENTI.  G.  F.  Jupiter  dans  un  quadrige  au  galop  à 
•  droite,  tenant  un  foudre  et  un  sceptre  ;  dans  le  champ, 
»  la  lettre  o.  Ar. 

SERGIA 

80.  ROMA.  ^x.  S.  G.  Tète  de  Pallas  à  droite  avec  le  casque 

ailé  ;  derrière,  X* 
R.    M.  SERGi.  siLYS.  Daus  le  champ  q.  Cavalier  en  course 
à  gauche,   casqué,  tenant  un  bouclier  de  la  main 
droite  et  de  la  gauche,  un  glaive,  et  saisissant  par  les 
cheveux  une  tète  humaine  coupée.  Ar. 

SERVILIA 

81 .  ROHA.  Tète  de  Pallas  à  droite  avec  le  casque  ailé  ;  derrière, 

une  couronne  et  X* 
R.    G.  SERYEiu.  M.  F.  Les  dioscures  à  cheval  allant  en 
sens  contraire.  Ar. 

82 .  LEiBERTAS.  Tèto  Ruo  do  la  Liberté  à  droite. 

R.    GAEPio  BRVTVS  PRo.  Gos.  Lyre  entre  le  plectrum  et 
un  rameau.  Ar. 

SULPiCIA 

83.  D.  P.  p.  (Un  pénates  praestites).  Tètes  accolées  des  dieux 

Pénates  laurées  à  gauche. 
R.    G.  svLPiGi.  G.  F.  Deux  soldats  debout,  tenant  chacun 
une  haste;  entre  eux,  une  truie;  dans  le  champ,  p. 
Ar. 


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—  21  — 

TERERTIÂ 

VARRO  PRO.  Q,  Buste  diadème  et  barbu  à  droite  de  Jupiter 

Terminalis  ou  de  Numa  en  terme. 
R.    MAGN.  PRO.  COS.  Sceptro  enlre  un  dauphin  et  un 

aigle.  Âr. 

THOfUA 

I.  s.  M.  R.  (lunoni  Sospitse  Magnsa  Reginœ).  Tête  de 

Jnnon  Sospita  à  droite. 
R.    L.  TBORivs  BALBvs.  Tauroau  furieux  courant  ;  dans  le 

champ,  6.  Ar. 

TITIA 

Tète  barbue  à  droite  avec  un  diadème  ailé. 
R.    Q.  TiTi.  Pégase.  Ar. 
Tète  de  Bacchante  à' droite  couronnée  de  lierre. 
R.    Même  revers.   Ar. 

TITVRIA 

SABUi.  Tète  nue  de  Tatius  à  droite;  devant,  une  palme. 

R.  L.  TrrvRi.  Tarpeia,  les  cheveux  épars,  levant  les 
mains  au  ciel  et  à  moitié  écrasée  par  des  boucliers, 
à  genoux  entre  deux  soldats  qui  se  préparent  à  jeter 
leurs  boucliers  sur  elle  ;  en  haut,  un  astre  dans  un 
croissant.  Ar. 

VALERIA 

Buste  ailé  de  la  Victoire  à  droite;  devant,  X. 

R.    L.  vALERi  FLACCi.  Hars  debout  casqué,  tenant  une 

épée  et  un  trophée  ;  à  gauche,  l'apex  ;  à  droite,  un 

épi.    Ar. 
ACiscvLVS.  Tête  diadémée  d'Apollon  à  droite  ;  au-dessus, 

une  étoile;   derrière,  un  marteau;  le  tout  dans  une 

couronne  de  laurier. 
R.    L.  YALERivs.  Europo  sur  un  taureau,  tenant  une 

écharpe.  Ar. 


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—  22  - 

VIBIA 

91 .  Té(e  Uurée  d'Herule  à  droite. 
R.    c.  viBivs  VARVS.  Pallas  debout,  tenant  une  basie  et; 

une  Victoire  ;  à  ses  pieds,  un  bouclier.  Ar. 

VOLTEIA 

92.  Tête  laurée  de  Jupiter  à  droite. 

R.  M.  voLTEi.  M.  F.  Temple  à  quatre  colonnes  ;  sur  le 
fronton,  un  foudre.   Ar. 

93.  Tète  imberbe  d'Hercule  à  droite,  revêtue  de  la  peau  de 

lion. 
R.    M.  VOLTEI  M.  F.  Sanglier  d*Eymaullie.  Ar. 

INCERTAINES 

94.  Tète  de  Pallas  à  droite  avec  le  casque  aile;   derrière,  X- 
R.    ROMA.  Les  Dioscures  à  cheval,  allant  à  droite.  Ar. 

95.  ROMA.  Tête  de  Pallas   à  droite,   avec  le  casque  ailé  à 

crinière  ;  derrière,  X. 
R.    Rome  casquée,   assise  sur  des  boucliers  et  tenant 
une  haste;  sous  elle,  un  casque;  de  chaque  côté,  une 
colombe  volant  autour  d'elle;  à  ses  pieds,   la  louve 
allaitant  Romulus  et  Rémus.  Ar. 

AXIA 

96.  Tète  laurée  de  Janus. 

R.    NASO  dans  une  couronne  de  laurier,  M.  B. 

CLOVIA 

97.  CAËSAR  Dic.  TER.  Dustc  ailé  de  la  Victoire  à  droite. 

R.  c.  CLOVi.  PRAKF.  Pallas  casquée,  marchant  à  gauche 
et  portant  un  trophée,  quatre  javelots  et  un  bouclier 
sur  lequel  se  voit  la  tête  de  Méduse;  à  ses  pieds,  un 
serpent.  H.  B. 

FONTEIA 

98.  Tète  d'Hercule  à  droite  avec  la  peau  de  lion;  derrière, 

trois  points.  »« 


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—  23  — 

R.    c.  FONT.  Proue  de  vaisseau  à  droite;  à  côté,  trois 
points,  quadrans. 

AS  COULÉS 

99.  Tète  de  Pallus  à  gauche;  dessous,  quatre  points. 

R.    Proue  de  vaisseau  à  droite;  dessous,  quatre  points, 
triens.  Gr.  module. 

100.  Porc  (?)  à  gauche;  dessous,  trois  points. 

R.    Animal  à  droite;  dessous,  trois  points,  quadrans. 

Gr.  module. 
toi .    Tête  de  Mercure  à  gauche  avec  le  péiase  ailé  ;  dessous, 

deux  points. 
R.    Proue  de  vaisseau  ;  dessous,  deux  points,  sextaus. 

Gr.  module. 

AS  FRAPPÉS 

102.  Tête  de  Janus;  en  haut,  un  point. 

R.    Proue  de  vaisseau  à  droite;  en^haut,   un  point. 
Médaillon. 

103.  Même  tête. 

R.    ROMA.  Même  type.  G.  B. 

104.  Deux  tètes  adossées. 

R.    Proue  de  vaisseau  à  gauche.  G.  B. 

105.  Tète  de  Mercure  à  droite  avec  le  pétaseailé;  derrière, 

deux  points. 
R.    ROMA.  Proue  de  vaisseau.  P.  B. 

106.  Tête  imberbe  à  droite. 

R.    Taureau  à  droite;  en  haut,  deux  points.   P.  B. 
lêTâlilMédailles  indéterminées. 

§  2.  —  Médailles  impériales 

J.  CÉSAR  ET  AUGUSTE 

114.    Divos  iVLivs.  Tète  laurée  de  J.  César  à  droite. 

R.    CAESAR  orvi  F.  Tèto  nue  d'Octave  à  droite.  H.  B. 


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—  24  — 

AUGUSTE 

(Dé  en  63  av.  J.-C.  mort  en  14  de  notre  ère) 

H5.     AVGVSTVS  Divi  F.  Sa  lêle  nue  à  droite. 

R.    IMP.  X  dans  le  chanop;  âgt.  à  l'exergue.  Apollon  en 
.  habit  de  femme,  debout  à  gauche^  tenant  le  plectrum 
et  une  lyre.   Ar. 
H6.    Divo  AVGVSTO  S.  P.  Q.  R.  Bouclior  entouré  d'une  cou- 
ronne de  chêne  et  soutenu  par  deux  capricornes  placés 
sur  un  globe.  Sur  le  bouclier  on  lit  ob  cives  ser. 

R.      TI.  CAESAR  DIVI  AVG.  F.  AVGVST.  PM.  TR.  POT,   XXXVII. 

Dans  le  champ,  s.  c.   G.  B. 
in.    La  même  médaille  avec  la  contremarque  cap.  (?)  G.  B. 
i  i  8 .     IMP.  GAESAR  DIVI  F.  AVGVSTVS  IMP.  XX.  Sa  tête  nuo  à  gauche. 
R.    PONTiF.  MAXIM.  TRiBVN.  POT.  xxxiiii.  Dans  lo  champ, 

s.  c.   M.  B. 

119.  Diws  AVGVSTVS  PATER.  Sa  lêtc  radiée  à  gauche. 
R.    PROVIDENT  s.  c.  Aulcl.  M.  B. 

120.  CAESAR  AVGVSTVS  DIVI  F.  PATER  PATRiAE.  Sa  têt6  laurée  à 

droite. 
R.    ROM.  ET  AVG.   Autcl  omô  de  figures,  entre  deux 
colonnes  surmontées  chacune  d'une  Victoire.   M.  B. 

121 .  Divvs  AVGVSTVS  PATER.  Sa  tête  radiée  à  gauche;  dessus, 

une  étoile;  dans  le  champ,  un  foudre. 
R.    s.  c.  Livie  voilée,  assise  à  droite,  tenant  une  patère 
et  une  haste.  H.  B. 

122.  Même  légende.  Sa  tête  radiée  à  gauche. 
R.    s.  c.  Foudre  ailé.  M.  B. 

123.  Même  tête  et  même  légende. 

R.    s.  G.  Aigle  éployé  sur  un  globe,  regardant  à  droite. 
M.  B. 

Monétaires  d'Auguste  classés  par  familles 
AELIA 

124.  AVGVSTVS  TRiBVNic.  POTEST.  dans  une  couronne  de  chêne. 


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—  25  ~ 

R.    Q.  AELivs  LAMi  III.  viR  Â.  A:  A.  F.  F;  dans  le  champ, 
s.  c.  M.  B. 

ASINIA 

I25,     TRiBVNic.  POTEST.  CAESAR  AVGVSTvs.  Sa  tête  ïiue  à  droite. 
R.    c.  ASiNivs  GALLVS III.  VIR  A,  A.  A.  F.  F;  dans  le  champ, 
s.  c.  M.  B. 

GALLIA 

426.    OB.  ciYis  SERVATOS.  CouFonne  de  chêne  entre  deux  bran- 
ches de  laurier. 

R.      c.  GALLIVS  c.  F.  LVPERCVS  III.  VIR  A.  A.  A.  F.  F.  dans 

le  champ,  s.  c.  G.  B. 

LICINIA 

127.     Même  légende  et  même  type. 

R.    c.  LiciNivs  STOLO  III.  VIR  A.  A.  A  F.  F.  Daus  le  champ, 
s.  c.  G.  B. 

LURIA 

as.      CAESAR  AVGVST.  PONT.  MAX.  TRIBVNIC  POT.    Sa  tête   nuC   à 

gauche. 
.  R.    P.  LVRivs  AGRIPPA  III.  VIRA.  A.  A.  F.  F  ;  dans  le  champ, 
s.  c.  H.  B. 
'129.     Même  légende.  Sa  tête  nue  à  droite. 
R.    Même  revers.  H  B. 

MAECILIA 

130.  CAESAR  AVGVST.  PONT.  MAX.  TRIBVNIC  POT.    Sa  tête    nue    ÙL 

droite. 
R.    M.  MAECiLivs  TVLLVS  III.  VIR  A.  A.  A  F.  F;  dans  le 
champ,  s.  c.  M.  B. 

QUINCTIA 

131 .  AVGVSTVS  TRIBVNIC.  POTEST.  Dans  unc  couronne  de  chêne. 
R.    T.  CRispiNVS  III.  VIR  A.  A.  A.  F.  F.  ;  dans  le  champ, 

s.  c.  M.  B. 


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—  26  — 
SALVIA 

132.  CAESAÏl  AVGVST.  PONT.  MAX.  TRIDYNIC.  POT.^Sa  lélC    nUC  h 

droite. 
R.    M.  sALVius  OTHO  iii.  viR  A.  A.  A.  F.  F.  Dans  le  champ, 
s.  c.   H.  B. 

Médailles  d'Auguste  frappées  dans  les  colonies 
CŒSAR  AUGUSTA  (Sarragosse) 

133.  AVGVSTvs  Divi  F.  COS.  ^i.  DES.  \ii.  Sa  tète  laurée  à  droite. 
R.    cÀESAR  AYGVSTA.  Pfétrd  rovêtu  de  la  toge,  traçant  à 

la  charrue  Tenceinle  de  la  nouvelle  ville;  dans  le 
champ,  II  v!r;  à  l'exergue,  c.  verrio.   M.  B. 

AUGUSTE,  CAIUS  ET  LUCIUS 

Médaille  coloniale  (HIPPO  DIARRHYTUS) 

134.  Légende  effacée.  Tète  nue  d'Auguste  à  droite. 

R.    HippoNE  LIBERA.  Tèlos  affrontées  des  Césars  Caius 

et  Lucius.  G.  B. 
Hippone  se  lit  au-dessus  des  têtes,  libet^a,  un  peu  fruste, 


Les  tètes  qui  figurent  sur  cette  pièce  ressemblent  abso- 
lument à  celles  que  Ton  observe  sur  la  médaille  dé- 
crite par  Muller  (Hadrumetum,  n^  32),  et  qu'il  attribue 
à  la  ville  d'Hadrumète. 

Une  médaille  semblable  existe  au  cabinet  national,  mais, 
comme  le^  mot  Hippone  n'y  est  pas  nettement  lisible, 
on  l'avait,  comme  Muller,  classée  à  Hadrumète. 
M.  Chabouillet  l'a  restituée  à  Hippo  Diarrhytus,  dès 
que  la  médaille  de  Constantine  lui  a  été  communiquée. 
(Lettre  de  H.  Chabouillet  à  M.  Prat.) 

AGRIPPA 
(Gendre  d'Augusie) 

135.     AI.  AGRIPPA  L.  F.  COS.  III.  Sa  této  à  gauche  avec  la  cou- 
ronne rostrale. 


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—  27  — 

R.  s.  c.  Neptune  debout,  nu,  avec  un  manteau  sur  les 
épaules,  tenant  un  dauphin  et  un  trident.  M.  B. 

AUGUSTE  ET  AGRIPPA 
.  Médailles  frappées  dans  les  colanm  (Nimes) 

136.  Imp.  divi  F.   Têtes  adossées  et  laurées  d'Auguste  et 

d'Agrippa;  dans  le  champ,  p.  p. 
R.    COL.  NEM.  Crocodile  enchtnîné;  derrière,  un  palmier. 
»I.  B. 

137.  Même  médaille  sans  les  lettres  p.  p.  M.  H. 

138.  Même  médaille,  type  barbare.  M.  B. 

TIBÈRE 
(a  régné  de  14  à  37) 

139.  Ti.  CAESAR  DIVI  AVG.  F.  AVGVSTUS.  Sa  lêlo  lauréc  à  droite. 
R.     PONTiF.  MAXIM.  Livio  assise  à  droite,  tenant  un  sceptre 

et  une  fleur.    Ar. 

140.  Même  tête  et  même  lëgende. 

R.  TR.  POT.  XVII.  IMP.  VII.  Tibère  dans  un  quadrige  à 
droite,  tenarrt  un  sceptre  surmonté  d'un  aigle  et  un 
rameau.    Ar. 

141 .  Ti  CAESAR  DiviAVG.  F.  AVGVST.iMP.  viii.Satête  nucàgauchc. 
R.    POi\TiF.    MAXIM.   TRiBVN.  poTEST.    XXVII.    Dans    le 

champ,  s.  c.   M.  B. 
143      Ti  CAESAR  AVGVST.  F.  iMPËRAT.  V.  Sa  tête  uuc  à  droilo. 

R.    POiMiFEx  TRIBVN.  POTESTATE  XII.  Même  type.  M.  B. 
143      Ti  CAESAR  DIVI  AVG.  F.  AVGST.  IMP.  VIII.  Sa  tête  lauréc  à 

gauche. 

R.      PONTIF.  MAXIM.  TRIBVN.  POTEST  XXXVII.'  S.  C.  Caducéc 

ailé.  M.  B. 
144.     Même  (ôte  et  même  légende. 

R.  PONTiF.  MAX.  TRI.  POT.  XXXVII.  S.  C.  Globc  auquel 
est  attaché  un  gouvernail  ;  dessous  à  droite,  un  petit 
globe.    H.  B. 


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—  28  - 

145 .  Ti  GAESAR  ÀYGVST,  F.  IMPERAT.  VU.  Sa  tête  laurée  à  droite. 
R.    ROM.  ET  AVG.  Âulel  entre  deux  colonnes  surmontées 

chacune  d'une  Victoire.  M.  D. 

146.  La  même  médaille.  P.  R. 

Médailles  de  Tibère  frappées  dans  les  colonies 
HIPPO  DIARRHYTUS 

147.  Ti.  CAESAR  Divi  AYGVST.  F.  AVGVSTVS.  Sa  têtenuc  à  droite; 

devant,  le  lituus;  derrière,  le  simpule. 
R.    l.'apromvs  hippone  LIBERA.  Tête  de  Drusus  Junior 
nue  à  droite*  H.  R. 

UTIQUE 

148 .  Ti.  CAESAR  Divi  AVG.  F.  AVG.  iMP.  VIII.  Sa  têto  Ruo  à  gaucho. 

R.   C.  V.  MARSO  PROCOS  NAER.  CAES.  Q.  PR^  A.  M. 

GEMELLVS.  Femme  voilée,  assise  à  droite,  tenant  une 
patère  et  un  sceptre;  dans  le  champ,  d.  d.  p.  p.  M.  B. 

149.  TI.  CAESAR  DIVI  AVG.  F.  AVGVST.  IMP.    VII.    Sa   tète    RUO  à 

gauche. 

R.      c.    VIB.     MARSO    PR.    COS.    NE.    GAE.    Q.    PR.    A.    M. 

GEMELLVS  F.  C  Même  type.  M.  R. 

DRUSUS 

(Fils  de  Tibère) 

150.  DRUSUS  CAESAR  TI.  AVG.  F.  DIVI.  AVG.  N.  Sa  tête  nuo  à 

gauche. 
R.    PONTiF.  TRiBVN.  POTEST.  iTER.  Daus  le  champ,  S.  c. 
M.  R. 

NÉRON  DRUSUS 
(Frère  de  Tibère) 

151.  NERO  GLAVDIVS  DRUSUS   GERMANICVS    IMP.    Sa    tête    RUe   à 

gauche. 

R.      TI.    GLAVDIVS    GAESAR   AVG.    P.    M.   TR.    P.  IMP.   S.  G. 

Claude  assis  sur  une  chaise  curule,  tenant  un  rameau  ; 


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—  29  — 

devant  lui,  un  bouclier  et  un  casque  avec  des  men- 
tonnières: sous  la  chaise,  une  cuirasse,  deux  boucliers, 
un  globe  et  une  épée;  derrière,  deux  javelots  et  un 
bouclier.  G.  B. 

ANTONIA 
(Femme  de  Néron  Drusos) 

152.    AMTONu  AVGvsTÂ.  Sou  buste  à  droite  coiffé  en  cheveux. 

R.      TI.  CLAVDIVS    CAESARAVG.    P.  M.    TR.    P.    IMP.    P.    P. 

S.  G.  Claude  debout  à  gauche,  tenant  le  simpule.  M.  B. 

GERHANICUS 
(Fils  de  Néron  Orusus  et  d*Antonia) 

453.  GERMANIGVS  GAESAR  TI.  AYG.  F.  DIYI  AVG.  N.    Sa  tête    UUe 

à  gauche. 

R.      G.  GAESAR  DIVI  AVG.  PRON.  AVG.  P.  M.    TR.   P.  III.  PP. 

Dans  le  champ,  s.  g.  M.  B. 

454.  GERMANIGVS  GAESAR  TI.  AVGYST.    F.  DIVI.  AYG.  N.    Sa    tête 

nue  à  gauche. 

R.      C.  GAESAR  AYG.  GERMANICUS   PON.  M.    TR.    POT.    DailS 

le  champ,  s.  g.  H.  B. 

155.  GERMANIGVS  GAESAR  TI.  AVG.  F.  DIVI  AVG.  N.    Sa   tête    UUO 

à  droite. 

R.      TI.  GLAVDIVS  GAESAR  AVG.    GERM.    P.  M.  T.   R.    P.  IMP. 

P.  P.  Dans  le  champ,  s.  g.   M.  B. 

AGRIPPINE 
(Femme  de  Germanfcus) 

156.  AGRIPPINA  M.  F.  GERMANIGI  GAESARIS.  SoU  buStO  à  droite. 
R.      TI.   GLAVDIVS   GAESAR  AVG.  GERM.  P.  M.  T.  R.  P.    IMP. 

P.  P.  Dans  le  champ,  s.  g. 

CALIGULA 

(A  régné  de  37  à  41) 

157.  G.  GAESAR  AVG.  GERMANIGVS  PON.  M.  TR.  POT.    Sa   tête  Upo 

à  gauche. 


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—  30  - 

R.    VESTA.  S.  c.  Vesta  voilée,  assise  à  gauche,  tenant 
une  palère  et  une  haste.   H.  B. 

CLAUDE  l«r 
(né  à  Lyon,  a  régné  de  41  à  54) 

158.  TI.    CLAVDIVS    CAESAR    AVG.  P.  M.  TR.  P.  IMP.  P.  P.  Sa   lÔlC 

nue  à  gauche. 
R.    coNSTANTiAE  AVGVSTi  S.  C.  Pallas  casquéc,  debout  à 
gauche,  tenant  une  hasle  et  portant  la  main  gauche 
à  la  bouche.  H.  B. 

159.  TI.    CLAVDIVS  CAESAR  AVG.   ModiuS. 

R.    COS.  DES.  iT.  PON,  M.  TR.  P.  IMP.   Daiis  le  champ, 
s.  c.   P.  B. 

160.  Tl.  CLAVDIVS  CAESAR    AVG.  P.  M.  TR.  P.   IMP.  P.  P.    Sa   lête 

laurée  à  droite  avec  la  contremarque  ncapr  derrière 
la  tète. 
R.    EX.  se  p.  p.  OR  CIVES  SERVATOS.  Dans  une  couronne 
de  chêne.  G.  B. 
101 .     Même  légende.  Sa  tête  nue  à  gauche. 

R.     LiRERTAS  AYGV9TA.  S.  C.  La  Liberté  debout  à  droite, 
tenant  un  bonnet.  M.  B 

162.  Tl.  CLAVDIVS -CAESAR  AVG.  P.  M.  TR.  P.  IMP.  Sa    lÔtO.  nuC  à 

gauche. 
R.    Môme  revers.  M.  6- 

163.  TI.  CLAVDIVS  CAESAR  AVG.  HodiuS. 

R.     PON.  M.  TR.  p.  IMP.  p.  p.  cos  II.  Daus  le  champ, 
S.  c.  P.  B. 

164.  TI.  CLAVDIVS  C.4ESAR  AVG.  P.  M.  TR.  P.  IMP.    Sa  tétO    UUO  à 

gauche. 
R.    s.  c.  Pallas  casquée  debout  à  droite,   lançant  un 
javelot  et  tenant  un  bouclier.  M.  B. 

165.  Même  tête  et  même  légende  avec  imp.  p.  p. 
R.    Môme  revers.  M.  B. 

166.  TI.  CLAVDIVS  CAESAR  AVG.  P.  M.  TR  P.  IMP.  Sa  tôto  lauréc 

n  droite. 


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—  34  — 

R.    (Légende  effacée).  L'Espérance  marchant  à  gauche, 
tenant  une  fleur  et  relevant  la  robe.  G.  B. 

NÉRON 
(a  régne  de  54  Ik  68) 

167.     NERO  CAESAR  AVGVSTVS.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.    ivppiTER  cvsTos.  Jupiter  assis  à  gauche,  tenant  un 
foudre  et  un  sceptre.    Ar. 
i68.     iMP.  NERO  CAESAR  AVG.  P.  P.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  SALUS.  (dans  le  champ).  La  Santé  assise  à  gauche, 
tenant  une  patère.    \r, 

169.  NERO  CAESAR  AVGVSTVS.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  YESTA.  Temple  rond  à  six  colonnes;  au  milieu, 
Yesta  assise,  tenant  une  haste.    Ar. 

170.  IMP.  NERO  CAESAR  AVG.  P.  P.  Sa  têto  laurée  à  droite. 
R.    Aigle  romaine  entre  deux  enseignes.    Ar. 

171       NERO  CAESAR  AVG.  IMP.  Sa  fêle  lauréo  à  droite. 

R.  CER.  QViNQ.  ROM.  coN.  S.  c.  (Cerlameu  quinquen- 
nale Romse  constitulum).  Table  des  jeux  ornée  d'un 
bas-relief  représentant  deux  griffons  ;  au-dessus,  un 
vase,  une  couronne  et  un  globe  ;  dessous,  un  disque. 
P.  B. 

172.       NERO    CLAVDIVS    CAESAR  AVG.  GER.  P.  M.  TR.  P.   IMP.  P.  P. 

Son  buste  lauré  à  droite. 

R.      PAGE  p.  R.  TERRA.  MARI  Q.  PARTA  lANVM  CLVSIT.  S.  C. 

Temple  de  Janus  fermé,  avec  la  porte  à  droite. 
173       IMP.  NERO  CAESAR  AVG.  GERM.  Sa  tête  lauréc  à  droite. 

R.      PAGE  p.    R.    VBIQ.    PARTA   lANVM   CLVSIT.  S.    C.  Môme 

type.  N.B. 

174.  NERO  CAESAR  AVG.  GERM.  IMP.  Sa  tête  lauréo  à  droite. 
R.    Môme  revers. 

175.  La  même  médaille  avec  la  porte  à  gauche. 

176.  NERO   CLAVD.    CAESAR    AVG.    GER.    P.  M.   TR.  P.  IMP.   Pi  P. 

Sa  tête  laurée  à  gauche. 


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—  32  — 

R.  ROMA  S.  c.  Rome  casquée  assise  à  gauche  sur  une 
cuirasse,  tenant  une  petite  Victoire  et  une  haste  ; 
derrière  elle,  un  bouclier.  G.  6. 

177.  NERO  CikESAR  ÂVG.  GERM.  iHP.  Sa  tête  laurée  à  droite. 
R.    s.  c.  Victoire  s'élevant  en  l'air  à  gauche,  et  tenant 

un  bouclier  sur  lequel  on  lit  :  s.  p.  q.  r.   H.  B. 

178.  IMP.  NERO  CAESAR  AVG.  P.  MAX.  TR.  P.  P.  P.    Sa  tête    tiue 

à  droite. 
R.    Même  revers.   M.  6. 

179.  IMP.  NERO  CAESAR   AVG.   PONT.    MAX.    TR.    POT.    P.    P.    Sa 

tète  laurée  à  droite. 
R.  SECVRiTAS  AVGVSTI.  S.  C.  (à  l'exerguo).  La  Sécurité 
assise  à  droite  devant  un  autel  paré  et  allumé,  tenant 
une  haste  de  la  main  gauche  et  soutenant  sa  tète 
avec  la  main  droite,  dont  le  coude  est  appuyé  sur  sau 
siège  ;  devant  l'autel,  une  torche  enflammée.  M.  B. 

180.  NERO  CLAVDIVS  CAESAU  AVG.  GER.    P.  M.    TR.  P.    IMP.  P.*P. 

Sa  tète  radiée  à  droite. 
R.    VICTORIA  AVGVSTI.  S.  C.  Victoiro  march^mt  à  gauche, 
tenant  une  couronne  et  une  palme.  M.  6. 

181.  NERO  GLAVO.  CAESAR  AVG.  GERM.  P.  M.  TR.  P.  IMP.  P.  P. 

Sa  tète  laurée  à  droite.  ' 
R.    Même  revers.  H.  B. 

182.  Contorniate  de  Néron  ;  Revers  fruste. 

Médaille  frappée  à  Alexandrie  (Egypte) 

183.  NEP. . .  •  Son  buste  lauré  à  droite. 

R.  Aigle.  Dans  le  champ,  une  palme  et  un  simpule.  Pot. 

GALBA 

(A  régné  de  68  à  69 

184.  SER.  GALBA  CAESAR  AVG.  Son  busle  lauré  à  droite  avec 

une  cuirasse. 
R.    DIVA  AVGVSTA.  Livle  diboat  à  giuch^î,  tenant  une 
patère  et  un  sceptre.  Ar. 


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—  33  - 

485.     iMP.  SER.  GALBA  AVG.  Sa  tète  nue  à  droite. 

R.    s.  p.  Q.  R.  OB  c.  s.  Dans  une  couronne  de  chêne. 
Ar. 
18G.     iMP.  SER.  GALBA  CAES.  AVG.  TR.  P.  Sa  iéto  laurée  à  droite. 
n.    GONXORD.  AVG.  S.  G.  La  Concofde  assise  à  gauche, 
tenant  une  branche  d'olivier  et  un  sceplre.  6.  B. 

187.  SER.  GALBA.  IMP.  CAES.  AVG.  TK.  P.   Sa  tète  lauréc  à 

droite. 
R.    ROMA.  s.  G.  Rome  casquée  assise  à  gauche  sur  une 
cuirasse  et  des  armes,  tenant  une  haste  etappuyée  sur 
un  bouclier.  G.  B. 

OTHON 
(A  régné  95  joars,  en  68) 

188.  IMP.  M.  OTiiO  CAESAR  AVG.  TR.  P.  Sa  tête  nuo  à  droite. 

R.    SECVRiTAS  P.  R.  La  Sécurité  debout  à  gauche,  tenant 
une  couronne  et  un  sceptre.  Ar. 

189.  IMP.  OTHO  CAESAR  AVG.  TR.  P.  Sa  tête  nue  à  droite. 
R.    Même  revers.  Ar. 

Médaille  frappée  dans  une  ville  grecque 

190.  AVTOKPATQP   MAPKOC   090    KAICAP    CEBACTOC. 

Sa  tête  laurée  à  droite. 
R.     ETOVC.   A.    Aigle   éployé    à  gauche,   tenant   une 
couronne  dans  son  bec  et   une  guirlande   dans  ses 
serres  (Médaillon).  Ar. 

VITELLIUS 
(A  régné  un  peu  moins  de  8  mois,  de  G9  à  70) 

191.  A.  viTELLivs  GERM.  IMP.  AVG.  TR.  P.  Sa  lêlo  lauréc  à 

droite. 
R.    CONCORDIA  p.  R.  La  Concorde  assise  à  gauche,  tenant 
une  patère  et  une  double  corne  d'abondance.  Ar. 

192.  Même  tête  et  même  légende. 

R.    PO?îT.  MAXIM.  Vesta  voilée  assise  à  droite,  tenant  une 
patère  et  une  haste.  Ar. 


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—  Si  - 

193.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  XY.  viR.  SACR.  FAC.  Trépied;  dessus,  un  dauphin  ; 
dans  l'intérieur,  un  corbeau.  Âr. 

VESPASIEN 
(A  régné  de  70  à  79) 

194.  GAESAR  VESPASiANVs  AVG.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  ANNONA  AVG.  Femme  assise  à  gauche,  tenant  de  la 
main  droite  la  draperie  de  sa  robe  et  appuyant  le  bras 
gauche  sur  son  siège.   Ar. 

195.  IMP.  GAEs.  VESP.  AVG.  P.  M.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  AVGVR.  TRI..  POT.  Simpule,  aspersoir,  vase  à  sacrifice 
et  bâton  d'augure.   Ar. 

196.  IMP.  CAESAR  VESPASiANVS  AVG.  Sa  této  lauréo  à  droite. 

R.  COS.  ïTER.  TR.  POT.  L'Equilé  deboul  à  gauche,  tenant 
une  balance  et  un  sceptre.   Ar. 

197.  Même  tête  et  môme  légende. 

R.  COS.  iTER.  TR.  POT.  La  Paix  (?)  assise  à  gauche, 
tenant  une  branche  d'olivier  et  un  caducée.   Ar. 

198.  IMP.  GAESÂR  YESPASiAN.  AVG.  Sa  tête  lauréo  à  droite. 

R.  cos.  VI.  Aigle  éployé  sur  un  cippe,  la  tête  tournée 
à  gauche.  Ar. 

199.  IMP.  CAESAR  VESPASIANVS  AVG.  Sa  tête  lauréc  à  droite. 

R.  cos.  Vil.  Aigle  éployé  sur  un  autel,  la  tête  tournée  à 
droite.  Ar. 

200.  Même  légende  et  même  tête . 

R.  cos.  vni.  Mars  debout,  nu,  à  gauche,  tenant  une  hasle 
transversale  et  un  trophée.  Ar. 

201 .  Même  légende.  Sa  tête  laurée  à  gauche. 
R.    Même  revers.  Ar. 

202.  IMP.  CAESAR  VESPASIANVS  AVG.  Sa  tête  lauréo  à  droite. 

R.  cos.  VIII.  Deux  bœufs  à  gauche,  attelés  à  la  charrue. 
Ar. 


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—  35  - 

SOS.     iMP.cAES.  VESP.  AYG.  P.  M.  COS.  iiii.  CEN.  Sa  tête  lau fée  à 
droite. 
R.    FiDES  PVBL.  Deux  mains  joiiUes,  tenant  deux  épis, 
deux  pavots  e(  un  caducée.  Âr. 
:204.     CAESAR  VESPASIAMVS  AYG.  Sa  télé  laurée  à  droite. 

R.    iMP.  XIX.  Modius  avec  sept  épis.  Ar. 
205      iMP.  CAESAR  VESPASiANvs  AYG.  Su  léto  laurée  à  droite. 

R.    lOYis  cvsTOS.  Jupiter  debout,  nu,  tenant  un  sceptre 
et  une  palére;  à  ses  pied's^  un  autel.  Âr. 
iU(3.     Même  télé  et  même  légende. 

R.    lYDAEA.   La  Judée  assise,  pleurant  au   pied  d'un 
trophée.  Ar. 
207.     Même  tête  et  même  légende. 

R.    PON.  MAX.  TR.  p.  cos.  VI.  Femme  assise  à  gauche, 
tenant  un  rameau .  Ar . 
^08.     IMP.  CAESAR  YESP.  AYG.  Sa  tête  laurée  à  droite. 
R.     PON.  MAX.  TR.  p.  COS.  Y.  Caducéo  ailé.  Ar. 

209.  IMP.  CAESAR  VESPASIANVS  AYG.  Sa  télo  iauréo  à  droite. 
R.    PON.  MAX.  TR.  p.  COS.  Yi.  Même  type.  Ar. 

210.  Même  tête  et  même  légende. 

J\.     PON:  MAX.  TR.  P.  COS.  V.  Vespasieu  assis  à  droite, 
tenant  un  sceptre  et  une  branche  de  laurier.  Ar. 

211 .  Même  tête  et  même  légende. 

R.    PON.  MAX.  TR.  p.  cosYi.  Femme  à  moitié  nue,  assise 
à  gauche,  tenant  un  rameau.  Ar. 

212.  IMP.  GAES.  YESP.  AVG.  CENS.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.    POSITIF.  MAXIM.  Vespasien  assis  à  droite,  tenant  un 
sceptre  et  un  rameau.  Ar. 

213.  IMP.  CAES.  YESP.  AYG.  CEN.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.    SALYSAVG.  La  Santé  assise  à  gauche,  tenant  une 
patère.  Ar. 
^H.    DiYYS  AYGYSTYs  YESPASiANYS.  Sa  tête  laurée  à  droite. 
R.    s.  G.  sur  lin  bouclier  soutenu  par  deux  capricornes  ; 
dessous,  un  globe.  Ar. 


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—  36  - 

245.     iHP.  CAES.  YESP.  AVG.  P.  H.  Sa  (êle  laurée  à  droite. 

R.    rni.  POT.  Vesta  assise  à  gauche,  tenant  le  simpule. 
Ar. 

216.  iHP.  CAES.  VESP.  AVG.  P.  M.  COS.  iiii.  Sa  tête  laurée  à 

droite. 
R.    Même  revers.  Ar. 

217.  iMP.  CAES.  VESP.  AVG.  P.  M.  COS.  HK  Sa  têlo  laurée  à 

droite. 
R.    VESTA.   Vesta  debout,  tenant   le  simpule  et  une 
haste.  Âr. 
m  bis  La  même  médaille  avec  cos.  un.  Ar. 

218.  iMP.  CAES.  VESP.  AVG.  P.  M.  COS.  iiii .  Sa  lêle  laurée  à 

droite. 
R.    VICTORIA  AVGVSTï.  Victoire  dt'boul  à  droite,  tenant 
une  palme  et  couronnant  une  enseigne  militaire.   Àr. 

219.  IMP.  CAES.  VESPAsiAN.  AVG.  COS.  III.  Sa  lélo  laurée  à 

droite. 
R.    AEQViTAS  AVGVSTï.  S.  c.  L'Équité  debout  à  gauche, 
tenant  une  balance  et  une  haste.  M.  B. 

220.  IMP.  CAES.  VESP.  AVG,  P.  M.  T.  P.  COS.  IIII.   CENS.   Sa    tête 

radiée  à  gauche. 
R.    FELICITAS  PVBLICA.  S.  C.  La  Félicité  debout,  tenant 
une  corne  d'abondance  et  un  caducée.   M.  D. 

221 .  IMP.  CAES.  VESP.  AVG.  P.  M.  T.  P.  COS.  VI.  Sa  tête  radiée 

à  droite. 
R.    Môme  revers.  M.  B. 

222.  IMP.  CAES.  VESPASiAîivs  AVG.  COS.  Hif.   Sa  tête  radiée  à 

droite. 
R.    FORTVNAE  REDVCi.  S.  C.  La  Fortuue  à  gauche,  tenant 
une  branche-d'olivier  et  une  corne  d'abondance.  M.  B. 

223.  Divo  AVG.  VESP.  S.  p.  Q.  R.  Ycspasieu  tenant  un  sceptre 

et  une  Victoire,   assis  sur  un  quadrige  d'éléphants  à 
droite,  montés  par  quatre  cornacs. 
R.    Fruste.  G.  B. 


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—  87  - 

224.  La  même  médaille  (Avers  fruste). 

R.      IMP.  T.  CAES.  DIVI  VESP.  F.  AVG.  P.  M.  TR.  P.  P.  P.  COS. 

.  VIII.  Dans  le  champ,  s.  c.   G.  B. 

225.  IMP.  CAES.  VESPASIAN.  AVG.  P.  M.  TR.  P.  P.  P.  COS.    III.   Sa 

tête  laurée  à  droite. 
R.    iVDAEA  CAPTA.  S.  C.  Palmier;  à  gauche,  Vespasien, 
debout  en  habit  militaire,  tenant  une  haste  et  un  para- 
zonium,  le  pied  posé  sur  un  casque;  à  droite,  la  Judée 
en  pleurs,  assise  sur  une  cuirasse.  G.  B. 

226.  IMP.  CAES.  VESPAS.  AVG.  P.  M.  TR.  P.  P.  P.  COS.  iiï.  Sa  tête 

laurée  à  droite. 
R.    PAx  AVGVSTi.  s.  c.  La  Paix  debout  à  gauche,  tenant 
des  épis  et  une  corne  d'abondance.   G.  B. 

221.     La  même  médaille  avec  cos.  vin.   G.  B. 
228.     IMP.  CAESAR  vESPAsiANVS  AVG.  Sa  tête  laurée  à  gauche. 
R.    PON....    Caducée  ailé  entre  deux  cornes  d'abon- 
dance.  M.  B.  ' 

529.      IMP.   CAES.  VESPASIAN.  AVG.  P.  M.   TR.   P.  P.   P.  COS.  III.   Sa 

tête  laurée  à  droite, 
n.    ROMA.  S.  c.  Rome  casquée  debout  ii  gauche,  tenant 
une  Victoire  et  une  haste.  G   B.  ^ 

230.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  VICTORIA  AVGvsTi.  S.  C.  Victoiro  debout  à  droite,  le 
pied  posé  sur  un  casque,  se  disposant  à  écrire  sur  un 
bouclier  attaché  à  un  palmier  sous  lequel  la  Judée  est 
assise  en  pleurs.   G.  B. 

231.  IMP.  CAES.  VESP.  AVG.  P.  M.  T.  p Sa  tête  laurée  à 

gauche. 
R.    VICTORIA  AVGVST.  S.  C.  Vicloire  tenant  une  couronne 
et  une  palme,  debout  à  droite  sur  une  proue  terminée 
par  un  jerpent.  M.  B. 

232.  La  même  médaille  avec  la  tête  laurée  à  gauche.  M.  B. 


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—  38  — 

DOMITILLE  (?) 

233.  Char  allelé  de  deux  mules  à  droite  (légende  eiïacce). 
R.    s.  c.     Le  reste  de  la  légende  est  effacé.   G.  H. 

TITUS 

(A  régné  de  79  à  8i) 

234.  T.  CAKSAU  vKSi'ASiANVs.  Sa  tète  laurée  à  droite. 

R.  AMN'ONA  AVG.  Femme  assise  à  gauche,  accoudée  à 
son  siège  et  relevant  de  la  main  droite  la  draperie  de 
sa  robe.   Ar. 

235.  T.  CAESAR.  IMP.  vKsPAsiANvs.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.     COS.  V.  Aigle  éployé  de  face  sur  un  cippe,  la  tête 
tournée  à  gauche.   Ar. 
235 6i$ Même  tête  et  même  légende. 

R.     c()s.  VI.  Mars  debout  à  gauche,  tenant  une  haste  et 
un  trophée.   Ar. 

236.  T.  CAESAR  VESPASiA.ws  Sa  tête  laurée  à  droite. 
R.     iMP,  xni.  Truie  avec  trois  petits.   Ar. 

237.  T.  CAESAR  IMP.  VESPASiAN.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  PONTIF.  TR.  p.  COS.  III.  Titus  assis  ù  droite,  lenaiil 
un  sceptre  et  un  rameau.   Ar. 

238.  iNP.  TiTvs  CAEs.  VESPASiAN,  AVG.  P.  M.  Sa  têle  laurée  à 

droite. 
R.    TR.  P.  IX.  IMP.  XV.  COS.  viii.  p.  p.  Ancre  autour  de 

laquelle  est  enlacé  un  dauphin.  Ar. 
230.     Même  tête  et  même  légende. 

R.    TR,  p.  IX.  IMP.  XV.  COS.  viii.  p.  p.  Trépied  surmonté 

d*un  dauphin.  Ar. 

240.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  TR.  p.  IX.  IMP.  XV.  ces,  viii.  p.  p.  Éléphant  femelle 
à  gauche.  Ar. 

241 .  Même  tête  et  même  légende. 

R.    TR.  p.  IX.  IMP.  XV.  cos.  VIII.  p.  p.  Tçône.  Ar. 

242 .  La  même  médaille  avec  une  ornementation  différente.  Ar. 


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—  39  — 

243.     T.  CAES.  iMP.  PON.  TR.  P.  COS.  II.  CENS.  Sa  tête  laurée  à 
droite. 
R.    AKQViTAS  AVGVST.  S.  c.  L'Équîlé  debout  à  gauche, 
tenant  une  balance  et  une  hasle.  M.  B. 

JULIE 
(FUIe  de  Titus) 

£44.     iVLiA  AVGVSTA.  T.  AVG.  F.  Sou  buste  diadéiué  à. droite. 

R.  VENVS  AVG.  Vénus  debout,  à  moitié  nue,  vue  par 
derrière,  appuyée  sur  une  colonne  et  tenant  un  casque 
et  un  sceptre.  Ar. 

DOMITIEIN 

(A  régné  de  81  à  96) 

245.  CAESAR  AVG.  F.  DOMiTiAXVs.  Sa  tête  laurée  à  droite. 
R.    COS.  iiii.  Pégase  marchant  à  droite.   Ar. 

246 .  Même  tête  et  même  légende. 

|{.  COS.  V.  La  louve  allaitant  Romulus  et  Rémus;  des- 
sous, une  nacelle.   Ar. 

247 .  Même  tête  et  même  légende. 

R.  COS.  Y.  Cavalier  casqué  à  droite,  étendant  le  bras 
droit.   Ar.  • 

248.  IMP.  CAES.  DOMIT.  AVG.  GERM.  P.    M.   TR.    P.    VIII,    Sa    tétC 

laurée  à  droite. 
R.    COS.  xiiii.  LVD.  SAKC.  FEG.  Prêtre  salien  debout  à 
gauche,  tenant  un  bouclier  et  un  flambeau.  Ar. 

249.  IMP.  CAES.    DOMIT.   AVG.   GERM.    P.    M.   TR.    P.    VII.   Sa    tête 

laurée  à  droite. 
R.    IMP.  xiiii.  COS.  xiii.  CENS.  p.  p.  p.  Pallas  casquée, 
debout  à  gauche,  tenant  une  haste.   Ar. 

250.  IMP.  CAES.  DOMrr.  avg.  germ.  p.  m.  TR.  p.  XI..  Sa   tête 

laurée  à  droite. 
R.  *  IMP.  XXI.  COS.  XVI.  CENS.  P.  P.  P.  Même  type.  Ar. 

251.  IMP.  CAES.  DOMIT.  AVG.  GERM.  P.    M.   TR.    P.    XIII.   Sa    tête 

laurée  à  droite. 


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—  40  — 
R.    iMP.  XXII.  COS.  XVI.  CENS.  P.  P.  P.  Même  type.   Âr. 

i52.      IMP.  CABS.  DOMIT.  AVG.    GBIlM.    P.    M.    TR.    P.    XV.    Sa    létC 

laurée  à  droite. 
R.    IMP.  XXII.  COS.  xvir.  CE^s.  p.  p.  p.  Même  type.   Ar, 

!253.      IMP.  GAES.  DOMIT.   AVG.    GERM.   P.    M.    TR.   P..  XII.  Sa    tétC 

laurée  à  droite. 
R.    IMP.  XXII.  COS.  XVI.  CENS.  P.  P.  P.  Même  type.   Ar, 

ibi.      IMP.  CAES.  DOMIT.  AVG.  GERM.  P.  M.    TR.    P.    VIIH.    Sa    léle 

laurée  à  droite. 
R.    IMP.  XXI.  COS.  xiiii.  CENS.  P.  P.  P.  Même  type.   Ar. 

:255.     IMP.  GAES.  DOMIT.  AVG.  GERM.  P.  M.  P.  TR.  VI.  Sa  tête  lau- 
rée à  droite. 
R,    IMP.  xiiii.  COS.  XII.  CENS.  p.  p.  p.  Pallas  casquée 
debout  à  gauche,  tenant  un  foudre  et  une  hasle;  à  ses 
pieds,  un  bouclier.  Ar. 

256.  IMP.  CAES.  DOMIT.    AVG.    GERM.  P.    M.    TR.  P.  VII.    Sa    léle 

laurée  à  droite. 
R.    IMP.  xiiii.  COS.  XIII.  CENS.  p.  p.  p.  Même  iype.   Ar. 

257.  IMP.    CAES.    DOMIT.    AVG.  GEUM.  P.  M.    TR.  P.  VIII.     Sa  tête 

laurée  à  droite. 
R.    IMP.  XIX.  COS.  xiiii.  CENS.  P.  P.  P.  Même  type.  Ar. 

258.  IMP.  CAES.  DOMIT.  AVG.  GERM.  P.    M.    TR.  P.  VIIU.'  Sa    tête 

laurée  à  droite. 
R.    IMP.  XXI.  COS.  xiiii.  CENS.  P.  P.  P.  Même  type.  Ar. 

259.  IMP.  CAES.   DOMIT.    AVG.    GERM.    P.    M.    TR.   P.    X.    Sa    tête 

laurée  à  droite. 
R.    IMP.  XXI.  cos  XV.  CENS.  P.  P.  P.  Même  type. 

260.  IMP.  CAES.  DOMIT.  AVG.    GERM.  P.    M.  TR.    P.    XV.     Sa    tête 

laurée  à  droite. 
R.    IMP.  XXII.  cos.  XVII.  CENS.  P.  P.  P.  Même  .type.   Ar. 

261.  IMP.    CAES.  DOMIT.  AVG.    GERM.    P.    M.    TR.    P.    V.    Sa    tète 

laurée  à  droite. 


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—  41  - 

R.  IMP.  XII.  COS.  XII.  CENS.  P.  P.  P.  Pallas  casquée 
debout  à  droite,  lançant  un  javelot  et  tenant  un 
bouclier.  Âr. 

262.  IMP.  CAES.  DOMIT.  AVG.   GERM.  P.   M.  TR.    P.    VIIII.    Sa  (ête 

laurée  à  droite. 
R.    IMP.  XXI  COS.  XV.  CENS.  P.  P.  P.  Même  type.  Âr. 

263.  IMP.  CAES.  DOMrr.  avg.  germ.  p.  m.  tr.  p.  x.  Sa  tête 

laurée  à  droite. 
R.    Même  revers.  Âr. 

264.  IMP.  CAES.    DOMIT.  AVG.   GERM.    P.    M.    TR.   P.  XI.    Sa   tétO 

laurée  à  droite. 
R.    IMP.  XXI.  COS.  XVI.  CENS.  P.  p,  P.  iMêmo  type.   Ar. 

265.  IMP.  CAES.    DOMIT.    AVG.    GERM.  P.    M.  TR.  P.  XII.^  Sa   tête 

laurée  à  droite. 
H.    IMP.  XXII.  COS.  XVI.  CENS.  P.  P.  P.  Même  type.   Ar. 

266.  IMP.    CAES.    DOMIT.    AVG.  GERM.  P.    M.  TR.    P.   XV.    Sa  tête 

laurée  à  droite. 
R.    IMP.  XXII.  COS.  XVII.  CENS.  P.  P.  P.  Même  type.   Âr. 

267.  IMP.  CAES.  DOMIT.    AVG.    GERM.    P.  M.    TR.    P.    V.    Sa   tête 

laurée  à  droite. 
R.    IMP.  XII.  COS.  XII.  CENS.  p.  p.  p.   Pallas  casquée 
debout  à  droite,  sur  un  vaisseau,  lançant  un  javelot 
et  tenant  un  bouclier  ;  à  ses  pieds,  une  cliouelle;  sur 
la  carêue,  une  figure  assise  et  une  figure  debout.  Âr. 

268.  IMP.  CAES.  DOMIT.    AVG.    GERM.   P.    M.  TR.  P.    VI.    Sa    tête 

laurée  à  droite. 
R.    IMP.  xiiii.  COS.  XIII.  CENS.  p.  p.  p.  Même  type.   Âr. 

269.  IMP.  CAES.  DOMIT.   AVG.    GERM.    P.   M.  TR.  P.  VIII.    Sa    tête 

laurée  à  droite. 
R.    IMP.  XIX.  COS.  xiiii.  CENS.  P.  P.  P.  Même  type.   Âr. 

270.  IMP.  CAES.  DOMIT.  AVG.  GERM.  P.  M;   TR.  P.  VIIII.    Sa    tête 

laurée  à  droite. 
R.    IMP.  XXI.  cos  xiiii.  CENS.  P.  P.  P.  Même  type.  Âr. 


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—  42  — 

271      IMP.  GAES.  DOMIT.  AVG.  GERM.    P.   M.    TR.  P.    XIIII.    Sa    tête 

laurée  à  droite/ 
R.    IMP.  XXII.  COS.  XVII.  CENS.  P.  P.  P.  Même  type.   Ar. 

272.  IMP.  CABS.  DOMIT.  AVG.    GERM.    P.   M.    TR.    P.   XV.    Sa    têCe 

laurée  à  droite. 
R.    Même  revers.  Ar. 

273.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  IMP.  XXII.  COS.  XVII.  CENS.  P.  P.  P.  Autel  orné  de 
deux  statues;  de  chaque  côté,  une  aigle  légionnaire. 
Ar. 

274.  CAESAR.  AVG.  F.  DOMiTiANVS  COS.  VI.  Sa  tête  laurée  à 

droite. 
R.    PRINGEPS  iWENTVTis.  Vesta  assise  à  gauche,  tenant 
le  palladium  et  une  haste.   Ar. 

275.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  PRiNCEPS  ivvENTVTis.  La  Santé  debout  à  droite,  les 
jambes  croisées,  donnant  à  manger  à  un  serpent  et 
s*appuyant  sur  une  colonne.   Ar. 

276.  CAESAR  Divi  F.  DOMiTiAxvs  COS.  VU.  Sa  tête  laurée  adroite. 
R.    PRINCEPS  ivvENTVTis.  Autcl  allumé  entouré  de  guir- 
landes. Ar. 

277.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  PRINCEPS  ivvENTVTis.  Trône  surmonté  d'un  casque . 
Ar. 

278.  GAES.  AVG.  F.  DOMIT.  cos.  II.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  Domilien  à  cheval  à  gauche,  élevant  la  main  droite, 
et  tenant  un  sceptre  surmonté  d'un  aigle.    Ar. 

279.  (Légende  effacée^.  Son  buste  lauré  à  droite. 

R.  ANNONA  AVGVST.  S.  c.  Céi'ès  assise  à  feauche,  tenant 
une  torche  et  des  épis;  debout,  devant  elle,  l'Abon- 
dance tenant  la  corne  d'Améthée;  entre  elles,  un  autel 
orné  d&  guirlandes  et  surmonté  d'un  modius.  Dans 
réloignement  on  voit  un  vaisseau.  G.  B. 


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—  48  - 

ÎSO.      IMP.  GAES.  DOHIT.  AVG.  6ERM.  G03.  XII.  CENS.  PER.  P.  P.  Sa 

tête  laurée  à  droite. 
R.     ANNONA  AVG.  S.  G.  Femme  assise  à  droite,  accoudée 
à  son  siège  et  tenant  des  épis;  devant  elle,  un  enfant 
debout;  dans  le  lointain,  un  vaisseau.  M.  B. 

%81.      IMP.  GAES.  DOMIT.  AVG.  GERM.  P.  M.  TH.  P.  VIII.  GENS.  PER. 

P.  P.  Sa  tôle  laurée  à  droite. 
R.     Légende  fruste.  Domitien  debout,  tenant  une  patère 
et  sacrifiant  près  d'un  autel  allumé,  entouré  de  guir- 
landes; derrière,  un  joueur  de  flûte,  suivi  d'un  joueur 
de  lyre;  dans  le  fond,  un  temple  à  six  colonnes.   M.  B. 
482.    mp.  GAES.  DOMiTiAN.  AVG.  GERM.  COS.  XI.  Sa  tôto  radiée 
à  droite. 
R.    FiDEi  PVBL1GAE.  S.  G.  La  Foi  publiquo  debout  à  gauche, 
tenant  deux  épis  avec  un  pavot  et  une  corbeille  de 
fruits.   H.  B. 

283.  IMP.  CAES.  DOMIT.    AVG.  GERM.    COS.  XI.    CENS.  POT.     P.    P. 

Son  buste  radié  à  droite  avec  l'égide. 
R.    Même  revers  M.  B. 

284.  IMP.  GAES.  DOMIT.  AVG.  GERM.  GOS.  Xll.    GENS.    PER.    P.  P. 

Son  buste  lauré  à  droite  avec  l'égide. 
R.     FIDE1  PVBLiCAE   S.  G.  La  Foi   publique  debout  à 
droite,  tenant  deux  épis  avec  un  pavot  et  une  corbeille 
de  fruits.  M.  B. 

285.  IMP.  GAES.  DOMIT.  AVG.  GERM.    GOS.  XIIII.  GENS.  PÈR.  P.  P. 

Sa  tête  laurée  à  droite. 
R.    Même  revers.   M.  B. 

286.  IMP.  CAES.  DOMIT.  AVG.  GKRM.  COS.  XI.  CENS.  POT.  P.  P. 

Son  buste  lauré  à  droite  avec  l'égide. 
R.    FORTVNAE  AVGVSTi  S.    G.    La    Fortune    debout  à 
gauche,  tenant  un  gouvernail  et  une  corne  d'abon- 
dance. M.  B. 

281.   IMP.  GAES.  DOMIT.  AVG.  GERM.  GOS.  XII.  GENS.  PER.  P.  P. 

Son  buste  lauré  à  droite. 
R.    Même  revers.   H.-  B. 


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—  u  — 

288.  La  même  médaille  avec  cos.  cos.  xiii.  M.  B. 

289.  lUP.  GAES.  DOMIT.    AVG.    GERM.    COS.  XJIII.    CENS      PEIU 

P.  p..  Sa  tête  laurée  à  droite. 
U.    Même  revers.^  M.  B. 

290.  1MP.  CAES.  DOMIT.  AVG.  GERM.  COS.   XY.  CENS.  PER .    P. 

P.  Sa  lêle  radiée  à  droite. 
R.    Même  revers. 

29i.      IMP.  CAES.  DOMIT.  AVG.  GERM.   COS.  XV.    CENS.  PER.   P. 

p\  Sa  lête  laurée  à  droite. 
R.    lovi  viCTORi.  s.  c.  Jupiter  assis  à  gauche,  tenant 
une  Victoire  et  un  sceptre.  G.  B. 

292.  IMP.  CAES.  DOMIT.  AVG.  GERM.  COS.  XVI •  CENS.  PER.  P. 

P.  Sa  tête  laurée  à  droite. 
R.    Même  revers.    G.  R. 

293.  IMP.  CAES.  DOMiTiAN.  AVG.  GERM.  COS.  X.  Sou  bustc  lauré 

à  droite  avec  Tégide. 
R.    MONETA  AVGvsT.  S.  C.  La  Monnaie debout  à  gauche, 
tenant  une  balance  et  une  corne  d'abondance .  M.  B. 

294.  IMP.  CAES.  DOMIT.  AVG.  GERM.  COS.    XV.    CENS.  PER.  P. 

P.  Sa  tête  laurée  à  droite. 
R.    Même  revers.  M.  B. 

295.  IMP.    CAES.    DOMITfAN.  AVG.    GERM.    COS.  X.     SoU    buSte 

lauré  à  droite  avec  Tégide . 
R.    sALVTi  AVGVST.  S    C.  Grand  autel.    M.  B. 

296.  IMP.  CAES.  DOMIT.  AVG.  GERM.  COS.  XI.  CENS.  POT.  P. 

P.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  Tégide. 
-R.    SALVTi  AVGVSTi .  S    C.  Même  type.  M.  B. 

297.  IMP.  CAES.  DOMIT.  AVG.  GERM.  COS.  XI.  CENS.  POT.  P. 

P.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  Tégide. 
R.    s.  c.  Domilien  debout,  voilé,  tenant  une  patère  et 
sacrifiant  devant  un  autel  placé  à  l'entrée  d'un  temple 
dans  lequel  est  la  statue  de  Pallas  casquée,  debout, 
tenant  une  haste.   G.  B. 


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—  45  — 

298.  IVP.  CAES.  DOMIT.  AV6.  GBRIf.  COS.    XI.  CENS.    POT.  P. 

P.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  r<^gide. 
R.    s.  G.  Domitien  débouta  gauche  en  habit  militaire, 
tenant  un  parazonium  elunehaste;  à  ses  pieds,  le 
Rhin  couché,  tenant  une  branche.   G.  B. 

299.  IMP.  CAES.  DOMIT,  AVG.  GERM.  COS.  XI.  CENS.  POT.  P. 

P.  Sa  tête  laurée  à  droite. 
R.     s.  G.  Domitien  debout  à  gauche  en   habit  militaire, 
tenant  une  haste  et  un  foudre,    couronné    par  la 
Victoire  debout  qui  tient  une  palme.  G.  B. 

300.  IMP.  CAES.  DIVI  VESP.    F.  DOMITIAN.  AVG.  P.  M.    Sa  tête 

laurée  à  gauche 

R.    TR.    p.   cos.  vu S.  G.   Pallas  casquée 

debout  à  gauche,  tenant  un  foudre  et  une  haste;  à 
ses  pieds,  un  bouclier.   M.  B. 

301.  Même  légende.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  TR.  p.  cos.  VII.  DES.  viii.  P.  P.  S.  G.  Fallas 
casquée  debout  à  droite,  lançant  un  javelot  et  tenant 
un  bouclier.   H.  R. 

302.  JHP.  GAES.  DlVI  VESP.  F.  DOMITIAN.  AVG.    P.    M.    Sa  tétC 

laurée  à  droite. 
R.    TR.   p.  cos.    VII.  DES.   VIII.  P.  P.   S.  G.    Pallas 
casquée  debout  à  gauche,  tenant  une  haste.   G.  B. 

303.  Même  légende.  Sa  tête  laurée  à  gauche. 
R.    Même  revers. 

304.  CAES.    DIVI   AVG.    VESP.    F.   DOMITIAN.    GOS  VII.     Sa    têtO 

laurée  à  droite. 
R.    VICTORIA  AVGVST.  S.  c.  Vicloirc  à  droite,  debout  sur 
une  proue,  tenant  une  palme  et  une  couronne.  M.  B. 

305.  IMP.  CAES.  DOMIT.  AVG.  GERM.  COS.  XI.  CENS.  PQT.  P.  P. 

Sa  tête  radiée  à  droite. 
R.    viGTORiAE  AVGVSTi  S.  G.   Victoiro  dcbout  à  gauche, 
tenant  une  palme,  et  se  disposant  à   écrire  sur  un 
bouclier  germain    attaché    à  un    trophée    composé 
d'armes  germaines.  H.  fi. 


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—  46  — 

306.  IMP.  CAES.  DOMIT.  AVG.  GERM.  COS.  XI.  CENS.  PER.  P.P.  Soil 

buste  lauré  à  droite  avec  l'égide. 
R.    Même  revers.   M.  B* 

307.  IMP.  GÂES.  DOMIT.  AVG.  GERM.  COS.  XII.  CENS.  PER.   P.  P.  Sa 

tête  laurée  à^droîte. 
R.    viRTVTi  AVGVSTi.  S.  c.  La  Valeur  casquée  debout  à 
droite,  le  pied  sur  un  casque,  tenant  lin  parazonium 
et  une  hasie.   M.  B. 

308.  IMP.  CAES.  DOMIT.  AVG.  CERM.  COS.  XIII.  CENS.  PER.  P.  P.  Sa 

télé  radiée  à  droite. 
R.    Même  revers.   M.  R. 

309.  IMP.  CAES.  DOMIT.  AVG.  GERM.  COS.  Xllll.  CENS.   PER.    P.    P. 

Sa  tête  laurée  à  droite. 
R.     Mênne  revers.   M.  B. 

310.  Même  légende.  Sa  tête  radiée  à  droite. « 
R.    Même  revers.   M.  B. 

311  .   IMP.  CAES  DOMIT.  AVG.  GERM.  COS.  XVI.  CENS.  PER.  P.  P.  Sa 

tête  laurée  à  droite. 
R.    Même  revers.   M.  B. 

312.  ÏMP.  CAES.  DOMIT.  AVG,  CERM.  COS.  XVII.    CENS.    PER.  P.  P. 

Sa  tête  radiée  adroite. 
R.  '  Même  revers. 

NERVA 

(A  régné  de  96  à  98) 

313.  IMP.  NERVA,  CAES.  AVG.  P.  M.  TR.  P.  COS.  III.  P.  P.  Sa  tête 

laurée  à  droite. 
R-.    AEQViTAS  AVGvsT.  L'Êquilé  debout  à  gauche,  tenant 
une  balance  et  une  corne  d'abondance.   Ar. 

314.  IMP.  NERVA.  CAES.  AVG.  P.  M.  TR.  P.    H.    COS    III.  P.    P.    Sa 

tête  laurée  à  droite. 
R.     Même  revers.    Ar. 

315.  IMP.  NERVA.    CAES.    AVG.  P.    M.  TR.  P.  II.  COS.  III.  P.  P.  Sa 

tête  laurée  à  droite. 
R.    coNCORDiA  EXERCiTvvM.  Deux  maius  jointes.   Ar. 


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—  47  — 

316.  IMP.  NERVA.  CAES.  AVG.  P.  M.  TR.  P.  COS.  II.  P.  P.  Sa  lêtC 

laurée  à  droite. 
R.    CONCORDIA  EXERGiTYVif.  Doux  maÎDs  jointes,  tenant 
une  aigle  légionnaire  posée  sur  une  proue.   Ar. 

317.  IMP.  NERVA.  CAES.  AVG.  P.  M.  TR.  P.  COS.  III.  P.  P.  Sa 

tête  laurée  à  droite. 
R.    Même  revers .  , 

318.  IMP.  NERVA  CAES.  AVG.  P.  M.  TR.  POT.  Sa  lôlo  lauréo  à 

droite. 
R.    Gos.  m.  PATER  PATRiAE.  Simpulo,  asporsoir,  vase 
à  sacrifice  et  bâton  d'augure.    Ar. 

319.  IMP.  NERVA.  CAES.  AVG.  P.  M     TR.  P.   COS.  III.  P.   P.  Sa 

tête  laurée  à  droite. 
R.    FORTVNA  AVGVST.  La  Forluno  à  gauche,  tenant  un 

gouvernail  et  une  corne  d'abondance.   Ar. 
Même  tète  et  même  légende. 
R.    FORTVNA.  p.  R.  La  Forluue  assise  à  gauche,  tenant 

des  épis  et  un  sceptre.  Ar. 

321.  IMP.  NERVA.  CAES.  AVG.  GERH.  P.  M.  TR.  P.  II.  Sa   tête 

laurée  à  droite. 
R.    IMP.  II.  GOS.  un.  p.  p.  Deux  mains  jointes.  Ar. 

322.  IMP.  NERVA     CAES.  AVG.  P.  M.  TR.  P.  COS.  III.  P.  P.  Sa 

tête  laurée  ù  droite. 
R.    ivsTiTiA  AVGVST.  La  Justico  assise  à  droite,  tenant 
un  rameau  et  un  sceptre.    Ar. 

323.  IMP.  NERVA.  CAES.  AVG.  P.  M.  TR.  P.  COS.  II.  P.  P.    Sa 

tête  laurée  à  droite. 
R.    LiBERTAS  PVBLiCA.  La  Liberté  debout  à  gauche,  te- 
nant un  bonnet  et  un  sceptre.    Ar. 

324.  IMP.  NERVA.  CAES.  AVG.  P.   M.  TR.  P.  COS.  III.  P.   P.  Sa 

tête  laurée  à  droite. 
R.    Même  revers.   Ar. 

325.  IMP.  NERVA.   CAES.  AVG.  P.  M.   TR.    P.    II.    GOS.  III.     Sa 

tête  laurée  à  droite . 


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—  48  - 

R.    FORTVNA  AVGvsT.  S.  c.  La  Forlune  debout  à  gauche, 
tenant  un  gouvernail  et  une  corne  d'abondance.    M.  B. 
S^bbis La  même  médaille  avec  la  tôte  radiée  à  droite.   M.  B. 

326.      IMP.  NERVA.  CAES.  AVG.    P.  M.  TR.   P.  COS.  II.  P.   P.    Sa 

tète  laurée  à  droite. 
R.    UBERTAS  PYBLiCA.  S.  C.  La  Liberté  debout  à  gauche, 
tenant  un  bonnet  et  un  sceptre.    H.  B. 

TRAJAN 

(A  r^né  de  08  à  117) 

327        IMP.  TRAIANO  AVG.  GER.  DAC.  P.   M.   TR.    P.   COS.    VI.   P.  P. 

Son  buste  lauré  à  droite. 
R.    ALiM.  iTAL.  (à  l'exergue)  s.  p.  q.  r.  optimo  principi. 
Femme  debout  à  gauche,  tenant  des  épis  et  une  corne 
d'abondance;  à  ses  pieds,  un  enfant.    Ar. 

328.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  ARAB.  ADQ.  (à  l'cxergue)  s.  p.  q.  r.  optimo  principi. 
L'Arabie  debout  à  gauche,  tenant  un  rameau  et  un 
roseau  ;  à  ses  pieds,  une  autruche.   Ar. 

329.  IMP.  TRAIANO.  AVG.  GER.  DAC.  P.  M.  TR.  P.  Son  busto  lauré 

à  droite. 
R.    COS.  V.  p.  P.  s.  p.  Q.  R.  OPTIMO  PRiNC  Mars  en  habit 
militaire,  marchant  à  paspréciptés  à  gauche,  et  tenant 
une  Victoire  et  un  trophée.    Ar. 

330.  Même  tête  et  même  légende. 

R.    COS.  V.  p.  p.  s.  p.  Q.  R.  OPTIMO  PRINC.  Romc  casquée 
debout,  en  habit  militaire,  à  gauche,  tenant  une  Vic- 
toire et  une  haste.   Arg. 
334 .     Même  tête  et  même  légende. 

R.    COS.  y.  p.  p.  s.  p.  Q.  R.  OPTIMO  PRiNC.  Rome  casquée 
assise  à  gauche,  tenant  une  Victoire  et  une  haste.   Ar. 
332.    Même  tête  et  même  légende. 

R.  cos.  V,  p.  p.  s. p.  Q.  R.  OPTIMO  PRINC.  Victoiro  debout 
à  gauche,  tenant  une  couronne  et  une  palme.  Ar. 


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—  49  - 

RS.    Même  (ête  et  même  légende. 

R.  COS.  V.  p.  p.  s.  p.  Q.  R.  OPTIMO  PRiNC.  Vicloire  à 
gauche,  deboul  sur  des  boucliers,  tenant  une  couronne 
et  une  palme.    Ar. 

334.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  COS.  V.  P.  p.  s.  p.  Q.  R.  OPTIMO  PRINC.  Victoire  de- 
bout à  droite,  le  pied  posé  sur  une  petite  éminence, 
écrivant  dagi.  ca.  sur  un  bouclier  attaché  à  un  tropliée. 
Ar. 

335.  Même  tête  et  même  légende. 

R,  COS.  V.  p.  P.  s.  p.  Q.  R.  OPTIMO  PRINC.  La  Paix  de- 
bout à  gauche,  tenant  un  caducée  et  une  corne  d'abon- 
dance.  Ar. 

336.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  COS.  V.  p.  p.  s.  p.  Q.  R.  OPTIMO  PRINC.  La  Paix  debout 
à  gauche,  tenant  une  branche  d* olivier  et  appuyée  sur 
une  colonne.   Ar. 

337.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  COS.  V.  p.  p.  s.  p.  Q.  R.  OPTIMO  PRINC.  L'Espérauco 
marchant  à  gauche,  tenant  une  fleur  et  relevant  sa 
robe.   Ar. 

338.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  COS.  V.  p.  p.  s.  p.  Q.  R.  OPTIMO  PRINC.  L'Équité  de- 
bout à  gauche,  tenant  une  balance  et  une  corne  d'abon- 
dance.  Ar. 

339.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  COS.  V.  p.  p.  s.  p.  Q.  R.  OPTIMO  PRINC.  L'Équilé  assiso 
à  gauche,  tenant  une  balance  et  une  corne  d'abon- 
dance.   Âr. 

340.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  COS.  V.  p.  p.  s.  p.  Q.  R.  OPTIMO  PRINC.  La  Fortune 
debout  à  gaut^he,  tenant  un  gouvernail  et  une  corne 
d'abondance.   Ar. 


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—  50  — 

341 .  Même  tête  et  même  légende. 

R.  COS.  V.  ?.  p.  s.  p.  Q.  n.  OPTIMO  PRiNC.  L'Arabie  de- 
bout a  gauche,  tenant  un  rameau  et  un  roseau  (?j  à  ses 
pieds,  un  chameau.  Ar. 

3il  6isMême  légende.  Son  busle  lauré  à  gauche. 
R.    Même  revers.   Ar. 

342.  IMP.  TRàiÂNO  AVG.  GEu.  DAG.  P.  M.  TR.  P.  Son  buste  lauré 

à  droite. 
R.    COS.  V.  p.  P.  s.  p.  Q.  R.  OPTIMO  PRINC.  Trophée  avec 
un  bouclier  rond  et  un  bouclier  ovale;  au  bas,  deux 
faucilles,  deux  javelots  et  deux  boucliers.   Ar. 

343.  IMP.  TRÂIÂNO  OPTIMO  AVG.  GER.  DAC.  P.  M.  TR.  P.  SoU  buSle 

lauré  à  droite  avec  le  paludament. 
R.    COS.  VI.  p.  p.  s.  p.  Q.  R.  Triplolëitie,  nu,,  debout  à 
gauche,  tenant  une  patère  et  deux  épis.   Ar. 

3i4.     Même  tête  et  même  légende. 

R.  COS.  VI.  s.  p.  Q.  R.  Colonne  en  sp^irale  surmontée  de 
la  statue  de  Trajan,  debout,  en  habit  militaire;  au  bas 
de  la  colonne,  deux  aigles.  Ar. 

345.    Même  lêle  et  même  légende. 

R.  COS.  VI.  p.  p.  s.  p.  Q.  R.  Jupiter  debout  à  gauche, 
nu,  le  manteau  sur  le  bras,  tenant  un  foudre  et  un 
sceptre  et  protégeant  Trajan,  qui  est  à  sa  droite  et  qui 
lient  une  branche  de  laurier.  Ar. 

3i6.  IMP.  TRAIANO  xVVG.  GER.  DAC.  P.  M.  TR.  P.  Sa  tête  laurée  à 
droite. 
It.  DAC.  CAP.  (à  l'exergue)  cos.  v.  p.  p.  s.  p.  q.  r.  optimo 
PRINC.  (à  l'entour).  Dace  en  pleurs,  assis  à  gauche  sur 
un  bouclier  rond  et  un  bouclier  germain;  derrière  lui, 
un  bouclier  germain  et  deux  javelots;  devant  lui,  deux 
faucilles.   Ar. 

347.      IMP.  CAES.  NER.  TRAIAN.  OPTIM.  AVG.  GERM.  DAC.  Son    buSte 

lauré  à  droite  avec  le  paludament. 


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-  51  -^ 

R.  FORT.  RED.  (à  Texergue)  pacvthico.  p.  m.  tr.  p.  cos. 
VI.  p.  p.  s.  p.  Q.  R.  (à  Tenlour).  La  Fortune  assise  à 
gauche,  tenant  uu  gouvernail  et  une  corne  d'abon- 
dance.   Âr. 

348.  IMP.  CAES.  NER.  TRAIANO  OPTIMO  AVG.  GER.  DAG.  Son  buSte 

lauré  à  droite  avec  le  paludamenl. 
R.    FORT.  RED.  (à  Texergue)  p.  m.  tr.  p.  cos.  vi.  p.  p. 
s.  p.  Q.  R.  (à  l'enlour).  Même  type.   Ar. 

349.  IMP.  CAES.  NER.  TRAIAN.  OPTBf.  AVG.  GERM.  DAC.  SoU  buStC 

lauré  à  droite  avec  le  paludanfient. 

R.      PARTHICO.    p.    M.  TR.    P.    COS.    VI.   P.    P.   S.    P.    Q.    R. 

Mars  uu,  marchant  à  droite  et  perlant  une  haste  et  un 
trophée.   Ar. 

350.  Même  tête  et  mêrne  légende. 

R.      PARTHICO.  p.  M.  TR.  P.  COS.  VI.  P.  P.  S.   P.   Q.    R.    La 

Paix  ou  la  Félicité  debout  à  gauche,  tenant  un  caducée 
et  une  corne  d'abondance.   Ar. 

351 .  Même  tête  et  même  légende. 

R.      PARTHICO  p.  M,  TR.  P.  COS.  VI.  P.  P.    S.   P.   Q.    R.    La 

Valeur  debout  à  droite,  le  pied  sur  un  casque,  tenant 
une  haste  et  un  parazoniuin.  Ar. 

332.      IMP.  TRAIANO  AVG.  GER.  DAG.  P.  M.  TR.  P.  SoU  buStO  lauré 

à  droite. 
R.    PAx.  (à  l'exergue)  cos.  v.  p.  p.  s.  p.  q.  r.  optimo 
PRiNC.  (à  l'entour).  La  Paix  debout  à  gauche,  mettant 
le  feu  à  un  amas  de  dépouilles  et  tenant  une  corne 
d'abondance.  Ar. 

35%.    IMP.  CAES.  NERVA  TRAIAN.  AVG.  GERM.  Sa  tête  lauréo  à 
droite. 
R.    p.  M.  TR.  p.  cos.  II.  p.  p.  La  Fortune  assise  à  gauche 
sur  un  siège,  dont  les  pieds  se  terminent  en  cornes 
d'abondance  et  tenant  un  sceptre.  Ar. 

354.    Même  tête  el  même  légende. 


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—  52  — 

n.  p.  Bi.  TR.  p.  COS.  III.  P.  P.  La  Paix  debout  à  gauche, 
lenanl  une  branche  d'olivier  el  une  corne  d'abondance. 
Ar. 

355.  Même  lête  et  n)éme  légende. 

R.  p.  M.  TR.  p.  COS.  III.  p.  p.  Victoire  assise  à  gauche, 
tenant  une  patère  cl  une  palme.   Ar. 

356.  Même  tête  et  même  léjcende. 

R.  p.  M.  TR.  p.  COS.  m.  p.  p.  Victoire  assise  à  gauche, 
tenant  une  couronne  et  une  palme.  Ar. 

357.  I.MP.  CAE5.  NERVA  TRAiAN.  AVG.  GERM.  Sa  lêlc  laurée  à 

droite. 
R.     p.  M.  TR.  p.  COS.  iiii.  p.  p.  Victoire  debout  à  gauche, 
tenant  une  couronne  et  une  palme.   Ar. 

358.  Même  tète  et  môme  légende. 

R.  p.  M.  TR.  p.  CO.S.  un.  p.  p.  Mars  casqué,  nn,  mar- 
chant à  droite  et  portant  une  hastc  el  un  trophée.     Ar. 

359.  Môme  lêle  et  même  légende. 

R.  p.  M,  TR.  p.  COS.  iiii.  p.  p.  Vesla  voilée  assise  à 
gauche,  tenant  une  patère  el  une  torche.   Ar. 

360.  Même  tête  cl  même  légende. 

R.  p.  M.  TR.  p.  COS.  un.  p.  p.  Hercule,  nu,  debout  de 
face  sur  un  autel,  tenant  une  massue  et  une  peau  de 
lion.  Ar. 

361 .  Même  lêle  et  même  légende. 

R.  p.  m.  TR.  p.  cos,  iiii.  p.  p.  Victoire  assise  à  gauche, 
tenant  une  patère  et  une  palme.   Ar.  . 

362.  Même  lête  et  même  légende. 

R.  p.  M.  TU.  p.  cos  iiii.  p.  p.  Victoire  marchant  à  gauche, 
tenant  une  couronne  et  une  palme.   Ar. 

363.  Même  tête  et. même  légende. 

R.  p.  M.  TR.  p.  cos.  iiii.  p.  p.  Victoire  debout  à  droite^ 
tenant  une  couronne  et  une  palme,  sur  une  proue  de 
vaisseau  terminée  par  un  serpent.   Ar. 


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—  53  — 

364.  iMP.  CAEs.  np:r.  traiano  optimo.  avg.  ger.  dac.  Son  buste 

lauré  à  droite  avec  le  paludament. 
R.    p.  M.  TR.  p.  COS.  VI.  p.  p.  s.  p.  Q.  R.  Mars  casque 
marchant  à  droite,  et  portant  une  haste  et  un  trophée. 
Ar. 

365.  Même  léte  et  même  légende. 

R  p.  M.  TR.  p.  COS.  VI.  p.  p.  s.  p.  Q.  R.  La  Valeur  cas- 
quée debout  à  droite,  le  pied  sur  un  casque,  tenant 
une  haste  et  un  parazonium.   Ar. 

366.  Même  lête  et  même  légende. 

R.  p.  M.  TR.  p.  COS.  VI.  p.  p.  s.  p.  Q.  H.  Triptolème  nu, 
debout  à  gauche,  tenant  une  patère  et  des  épis.  Ar. 

367 .  Même  tête  et  même  légende. 

R.  p.  M.  TR.  p.  COS.  VI.  p.  p.  s.  p.  Q.  R.  La  Paix  ou  la 
Félicité  debout  à  gauche,  tenant  un  caducée  et  une 
corne  d'abondance.   Ar, 

368.  IMP.  CAES.  NERVA.  TRAiAN.  AVG.  GERM.  Sa  tête  laurée  à 

droite. 
R.     PONT.  MAX.  TR.  POT.  cos.  II.  Vesla  voilée  assise  îi 
gauche,  tenant  une  patère  et  une  torche.   Ar. 

369.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  PowT.  MAX.  TR.  POT,  COS.  II.  LaPaix  débouta  gauche 
tenant  une  branche  d*olivier  et  une  corne  d'abondance. 
Ar. 

370.  Même  lête  et  même  légende. 

R.  PONT.  MAX.  TR.  POT.  COS.  II.  Victoire  assise  à  gauche, 
tenant  une  patère  et  une  palme.   Ar.' 

371.  Même  lête  et  même  légende. 

R.  PONT.  M.VX.  TR.  POT.  cos.  II.  La  t'ortnne  ou  l'Abon- 
dance assise  à  gauche,  sur  un  siège  dont  les  pieds  se 
terminent  en  cornes  d'abondance  et  tenant  un  sceptre. 
Ar. 


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—  54  — 

372.  Même  tèle  et  même  légende. 

R.  PONT.  MAX.  TR.  POT.  COS.  II.  La  Concorde  assise  à 
gauche,  auprès  d*un  autel  allumé,  tenant  une  patère  et 
une  double  corne  d'abondance.   Ar. 

373.  IMP.  GÂES.  NER.  TRAIAN.  OPTIM.  AVG.  GERM.  DAC.  Son  buSlC 

lauré  à  droite  avec  le  paludament. 

R.  PROViD.  (dans  le  champ)  parthico  p.  m.  tr.  p.  ces. 
VI.  p.  p.  s.  p.  q.  r.  (à  Tentour).  La  Providence  debout 
à  gauche,  tenant  un  sceptre  ;  à  ses  pieds,  un  globe.  Âr. 

374.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  sALvs  AVG.  (à  Texergue)  parthico  p.  m.  tr.  p.  cos.  vi. 
p.  p.  s.  p.  Q.  R.  (à  l'enlour).  La  Santé  assise  à  gauche, 
nourrissant  un  serpent  enroulé  autour  d'un  autel.  Ar. 

375.  IMP.  TRAIANO  AVG.  GER.  DAC.  P.  M.  TR.  P.  COS.  V.  P.  P.  SoU 

buste  lauré  à  droi(e. 

R.  s.  p.  Q.  R.  OPTIMO  pRiNcipi.  Cérès  voilée  debout  à 
gauche,  tenant  des  épis  et  un  flambeau.   Ar. 

376.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  s.  p.  Q.  R.  oPTiMO  PRiNCiPi.  Mars  casqué  debout  à 
droite,  tenant  une  haste  et  appuya  sur  un  bouclier.  Âr. 

377.  IMP.   TRAIANO  AVG.   GER.   DAC.    P.   M.  TR.  P.  COS.  VI.  P.  P. 

Son  buste  lauré  à  droite  avec  le  paludament. 

•  R.  s.  p.  Q.  R.  oPTiMO  PRiNCiPi.  Mars  casqué,  nu,  avec 
le  manteau  flottant,  marchant  à  droite  et  portant  une 
haste  et  un  trophée.  Ar. 

378.  IMP.  TRAIANO  AVG.  GER.  DAC.  P.  M.  TR.  P.  COS.  V.  P.  P.  Sa 

tête  laiirée  à  droite. 
R.    s.  P.  Q.  R.  OPTiMO  PRINCIPI.  La  Valeur  casquée  de- 
bout 4  droite,  en  habit  militaire,  le  pied  sur  un  casque, 
tenant  une  haste  et  un  parazonium.  Ar. 

379.  Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  Tégide. 
R.    Même  revers.   Ar. 


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—  55  — 

380.  Héme  légende.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  l'égide. 

R.  s.  p.  Q.  R.  OPTiMO  PRiNCiPi.  Génie  debout  à  gauclie, 
tenant  une  patère  et  une  corne  d'abondance.   Âr. 

381 .  IMP.  TRAIANO  AVG.  GER.  DAC.  P.  M.  TR.  P.  COS.  VI.  P.  P.  SoU 

buste  lauré  à  droite  avec  le  paludament. 
R.    s.  p.  Q.  R.  OPTIMO  PRiNciPi.  Triptolèmo  nu,  débouta 
gauche,  tenant  une  patère  et  des  épis.   Ar. 

382.  IMP.  TRAIANO  AVG.  GER.  DAC.  P.  M.TR.  P.  COS.  V.  P.  P.  Son 

buste  lauré  à  droite  avec  l'égide. 
R.    s.  p.  Q.  R.oPTiMO  PRINCIPI.  La  Paix  debout  à  gauche, 
tenant  un  caducée  et  une  corne  d'abondance  ;  à  ses 
pieds,  un  autel  allumé.   Ar. 

383 •     Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite. 

R.  s.  p.  Q.  R.  OPTIMO  PRINCIPI.  La  Paix  assise  à  gauche, 
tenant  une  branche  d'olivier  et  un  sceptre;  à  ses  pieds, 
un  Dace  à  genoux,  en  posture  de  suppliant.  Ar. 

384.  IMP.  TRAIANO  AVG.  GER.  DAC.  P.  M.  TR.  P.  COS,  VI.  P.  P.  SOH 

buste  lauré  à  droite. 
R.    s.  p.  Q.  R.  OPTIMO  PRINCIPI.  Victoire  marchant  à 
droite  et  tenant  une  couronne  et  une  palme.   Ar. 

385.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  s.  p.  Q.  n.  OPTIMO  PRINCIPI.  Victoiro debout  adroite, 
le  pied  posé  sur  un  casque,  écrivant  daci.  ga.  sur  un 
bouclier  attaché  à  un  arbre  (?)  Ar. 

386.  IMP.  TRAIANO  AVG.  GER.  DAC  P.  M.  TR.  P.  COS.  V.  P.  P.  SoU 

buste  lauré  à  droite  avec  le  paludament. 
R.    s.  p.  Q.  R.  OPTIMO  PRINCIPI.  L'Abondanco  debout  à 
gauche,  tenant  des  épis  et  une  corne  d'abondance;  à 
ses  pieds,  à  gauche,  \einodius;  à  droite,  un  vaisseau. 
Ar. 

387.  Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite. 

R.  s.  p.  Q.  R.  OPTIMO  PRINCIPI.  La  Fortuno  assise  à 
gauche,  tenant  un  gouvernail  et  une  corne  d'abon- 
dance. Ar. 


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-56- 

388.  IMP.  TRAIANO  AVG.  GER.  DAC.  P.  M.  TR.  P.  COS.  VI.  P.  P.  Son 

buste  lauré  à  droile. 
R.    s.  p.  Q.  R.  OPTIMO  PRiixcipi.  Slaluc  équeslre  de  Tra- 
jan  à  gauche,  tenanl  une  liasie.   Âr. 

389.  IMP.  TRAIANO  AVG.  GER.  DAC.  P.  M.  TR.  P.  COS.  V.  P.  P.   Sa 

léte  laurée  à  droile. 
R.    s.  p.  Q.  R.  OPTIMO  PRiNciPi.  Trajaii  debout  de  face, 
en  babit  militaire,  tenant  une  haste  el  un  parazonium, 
et  couronné  par  la  Victoire  debout,  qui  tient  une  palme. 
Ar. 

390.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  s.  P.  Q.  R.  OPTIMO  PRINCIPI.  Daco  assis  à  droite  sur 
un  bouclier,  dans  l'attitude  de  la  captivité;  dessous, 
uu  sabre  recourbé.   Ar. 

394  .     Même  tête  et  même  légende. 

R.  s.  p.  Q.  R.  OPTIMO  PRINCIPI.  Daco  assis  à  droile  au 
pied  d*un  trophée.   Ar. 

392.  IMP.  TRAIANO   AVG.  GER.  DAC.  P. M.  TR.  P.  COS.  VI.  p.  P.  Son 

buste  lauré  à  droile  avec  le  paludament. 
R.    s.  p.  Q.  R.  OPTIMO  PRINCIPI.  Trois  enseignes  militaires 
surmontées  :  celle  de  gauche^  d'une  couronne;  celle  du 
milieu,  d'un  aigle;  celle  de  droile,  d*une  main.   Ar, 

393.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  s.  p.  Q.  R.  OPTIMO  PRINCIPE.  Colonnc  en  spirale  sur- 
montée de  la  statue  de  Trajan  debouten  habit  militaire; 
au  bas  de  la  colonne,  deux  aigles.   Ar. 

394.  IMP.  TRAIANO  AVG.  GER.  DAC.  P.  M.  TR.   P.  SOrt  buStC  lauré 

i\  droite. 
R.    VESTA.  (à  l'exergue)  cos.  v.  p.  p.  s.  p.  q.  r.  optimo 
PRiNC.  (à  Tentour).  Vesta  voilée  assise  à  gauche,  tenant 
le  palladium  et  un  sceptre.   Ar. 

395.  IMP.  TRAIANO.  AVG.  GBR.  DAC.  P.  M.  TR.  P.  P.  COS.  VI.  P.  P. 

Son  buste  lauré  à  droile. 


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—  57  - 

R.  VIA  TRAiANA.  (à  Texergue).  s.  p.  q.  r.  optimo  prin- 
cipi.  (à  Tentour).  Femme  couchée  à  gauche,  tenant  de 
la  main  droite  une  roue  sur  le  genou  droit  et  un  ra- 
meau de  la  main  gauche.   Ar. 

396.  IIIP.  CAES.  NERVAE  TRAIANO  AVG.  CER.  DAC.    P.    M.    TR.    P. 

COS.  V.  P.  P.  Son  buste  lauré  à  droite. 
R.    ALiM.  iTAL.  (à  l'exergue),  s.  p.  q.  r.  optimo  pringipi. 
(à  l'enlour).  s.  c.  L'Abondance  debout  à  gauche,  tenant 
des  épis  et  une  corne  d'abondance;  2  ses  pieds,  un 
enfant.   G.  B. 

397.  IMP.  CAES.  NERVAE  TRAIANO  AVG.  GER SoU  buStO 

lauré  à  droite. 
R.    ARAB.  ADQ.  (à  l'exergue).  s.  p.  q.  r.  optimo  pringipi. 
(à  l'entour).  s.  c.  L'Arabie  debout  à  gauche,  tenant  un 
rameau  et  un  roseau  ^?)  ;  à  ses  pieds,  un  chameau.  6.  B. 

398.  IMP.  CAES.  NER.  TRAIANO  OPTIMO  AVG.  GER.  DAG.  PARTHICO. 

P.  M.  TR.  P.  COS.  VI.  P.  P.  Son  buste  lauré  à  droite  avec 
le  paludament. 
R.  (Légende  effacée.)  Trajan  en  habit  mililaire  debout, 
tenant  une  hasle  et  un  parazonium  et  posant  le  pied 
sur  l'Arménie  coucliée  à  terre;  d'un  côté,  l'Euphrate, 
et,  de  l'autre,  le  Tigre,  couchés,  tenant  un  roseau  et 
s'appuyant  sur  une  urne.    G.  B. 

399.  IMP.  CAES.  NERVAE  TRAIANO  AVG.  GER.   DAG.    P.  M.   TR.    P. 

COS.  VI.  P.  P.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  le  paluda- 
ment. 
R.    FELICITAS  AVGvsT.  S.  C.  La  Félicité  debout  à  gauche, 
tenant  un  caducée  et  une  corne  d'abondance.  G.  B. 

400.  Même  tète  et  même  légende. 

R.  PORTVNAE  REDVGi.  S.  C.  La  Fortuue  assise  à  gauche, 
tenant  un  gouvernail  et  una  corne  d'abondance.  G.  B. 

ioi .     (Légende  effacée.)  Son  buste  lauré  à  droite. 

R.  SENATVS  POPVLVSQVE  ROMANVS.  S.  C.  Deux  trophéos. 
M.  B. 


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—  58  — 

402.  IMP.  GAES.    NEnVAE   TRAIANO  AVG.   GBR.    JikC.  F^  M.  TR . 

P.  COS.  V.  P.  P.  Sa  tête  laurée  à  droite. 
R.    s.  p.  Q.  R.  OPTIMO  PRINCIPE.  S.  G.  La  Paix  debout 
  gauche,  tenant  une  branche  d'olivier  et  une  corne 
d'abondance  et  posant  le  pied  sur  uji  Dace.  G.  B. 

403.  La  même  médaille  avec  son  buste  lauré  à  gauche  avec 

l'égide.  G.  B. 

404.  IMP.  GAES.  NERYAE  TRAIANO  AVG.  GER.  DAG.  P.  H.  TR.  P.  GOS. 

VI.  P.  P.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  le  paludament. 

R.    s.  p.  Q.  R.  OPTIMO  PRiNCiPi.  S.  G.  Victoiro  marchant 

à  droite,  et  tenant  une  couronne  et  une  palme.    M.  B. 

405.  IMP.  GAES.  IfERVAE  TRAIANO  AVG.   GER.    DAC.  P.  M.   TR.    P. 

GOS.  V.  P.  P.  Sa  tète  laurée  à  droite. 
R.    s.  p.  Q.  R.  OPTIMO  PRINCIPI.  S.  c.  Victoiro  debout  à 
droite,  tenant  un  stylet  et  attachant  à  un  arbre  un 
bouclier,  sur  lequel  elle  a  écrit  vie.  dag.  G.  S. 

400.     Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite. 

R.  s.  p.  Q.  R.  OPTIMO  PRINCIPI.  S.  G.  L'Espéranco  dobout 
à  gauche,  tenant  une  fleur  et  relevant  sa  robe.    G.  B. 

407.  IMP.  GAES.  NERVAE  TRAIANO  AVG.  GER.   DAG.   P.    M.   TR.    P. 

GOS.  V.  P.  P.  Son  buste  lauré  à  droite. 
R.    s.  P.  Q.  R.  OPTIMO  PRINCIPI.  S.  G.  L'Abondauce  de- 
bout à  gauche,  tenant  des  épis  et  une  corne  d'abon- 
dance; à  ses  pieds,  le  modius;  derrière,  un  vaisseau. 
G.  B. 

408.  Même  tète  et  même  légende. 

R.  s.  p.  Q.  R.  OPTIMO  PRINCIPI.  S.  G.  La  Fortune  debout 
à  gauche,  tenant  un  gouvernail  posé  sur  un  vaisseau  et 
une  corne  d'abondance.  M.  B. 

409.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  s.  y.  Q.  R.  OPTIMO  PRINCIPI.  S.  G.  Trajan  en  habit 
militaire,  galopant  à  droite  et  foulant  aux  pieds  un 
ennemi.  G.  B. 


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—  59  — 

4.10.  Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  le  paluda- 
menl. 
R.  s.  p.  Q.  R.  OPTIMO  PRmciPi.  S.  G.  Daco  dans  Tatlitude 
de  la  tristesse,  assis  à  gauche,  sur  des  boucliers;  de- 
vant, un  trophée  au  bas  duquel  sont  deux  boucliers, 
deux  hastes  et  deux  faucilles.  G.  B. 

411.  Même  légende.  Sa  tête  radiée  à  droite. 

R.    s.  p.  Q.  R.  OPTIMO  PRiNciPi.  S.  c.  Trophée  au  bas 
duquel  on  voit  un  bouclier  rond  et  un  bouclier  ovale.  . 
M.  B. 

412.  Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite. 

R.  s.  p.  Q.  R.  OPTIMO  PRINCIPI.  S.  G.  Dans  une  couronne 
de  chêne.  6.  B. 

412  fris  iMP.  CAES.  NERVA  TRAJAN.  AUG.  GERM.  P.  M.  Sa  tête  lauréo 
à  droite. 
R.    TR.  p.  COS.  11.  s.  G.  La  Justice  assise  à  gauche,  te- 
nant un  rameau  et  un  sceptre.  6.  B. 

413.  IMP.  CAES.  NERYA  TRAIAN.  AVG.  GERM.  P.  M.  Sa  tétC  laurée 

à  droite. 
R.    TR.  POT.  cos.  III.  p.  p.  s.  G.  Mars  casqué  debout  à 
droite,  tenant  une  haste  et  un  bouclier.   H.  B. 

414.  IMP.  GAES.  NERVA  TRAiAN.  AVG.  GERM.  P.  M«  Sa  této  radiée 

à  droite. 
R.    TR.  POT.  cos.  III.  p.  p.  s.  G.  La  Fortune  ou  TAbon- 
dance  assise  à  gauche  sur  un  siège  dont  deux  pieds  se 
terminent  en  cornes  d'abondance,  et  tenant  un  sceptre. 
M.  B. 

415.  Même  légende.  Sa  tète  laurée  à  droite. 

R.  TR.  POT.  Gos.  un.  P.  P.  S.  G.  La  Justico  ou  la  Paix 
assise  à  gauche,  tenant  un  rameau  et  un  sceptre.  G.  B. 

416.  Même  tête  et  même  légende. 

K.  TR.  POT.  GOS.  un.  p.  p.  s.^  c.  Victoire  marchant  à 
gauche,  et  tenant  une  palme  et  un  bouclier  sur  lequel 
on  lit  s.  p.  Q.  R.  M.  B. 


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—  60  — 

4166tSIMP.  GAES.  NERYATRAIAN  AVG.    GERM.    DACICVS.    P.    M.    Sa 

têle  laurée  à  droile. 

R.    TR.  p COS.  V.  p.  p.  s.  c.  Victoire  debout  à 

gauche,  posant  le  pied  drpit  sur  un  globe  et  tenant  une 
couronne  et  un  trophée.    M.  B. 

417.  IMP.  CAES.  NERVAE  TRAJANO  AVG.    GER.    DAC.    P.  M.    TR.    P. 

COS.  VI.  P.  P.  Son. buste  lauré  à  droite  avec  l'égide. 
R.    VIA  TRAiANA  (à  Texergue)  s.  p.  q.  r.  optimo  principi. 

(à  TentouQ.  s.  c.  Femme  couchée  à  terre  à  gauche, 

tenant  une  roue  et  un  rameau.  G.  B. 
4i76t5Méme  légende.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  le  paluda- 

ment. 
R.    Même  revers. 

ADRIEN 

(A  régné  de  117  à  138) 

418.  HADRiANVS  AVGVST\'s.  Sou  busto  lauré  à  droite. 

R,    ces  m.  Adrien  galopant  à  droite,  et  tenant  une  haste 
à  deux  pointes.    OR. 

419.  HADRiANVS  AVG.  COS.  III.  P.  P.  Sou  buslc  uu  à  droite  avec 

le  paludament. 
R.    ADVENTVs  AVG.  Adrien  debout  à  gauche,  donnant  la 
main  à  Rome  casquée  en  habit  militaire,  qui  tient  une 
haste.   Ar. 

420.  Même  légende.  Sa  tête  nue  à  droite. 

R.  AEGYPTOS.  L'Egypte  couchée  à  gauche,  tenant  un  sis- 
tre, et  le  bras  gauche  reposant  sur  un  panier  autour 
duquel  est  enlacé  un  serpent;  devant  elle,  un  ibis.  Ar. 

421 .  Même  légende.  Sa  télé  laurée  à  droite. 
R.    Même  revers. 

422.  iMP.  CAESAR  TRAiAN.  HADRIANVS  AVG.  Son  busto  lauré    à 

droite. 
R.    AETER.  AVG.  (4ans  le  champ),  p.  m.  tr.  p.  gos.  jii. 
(à  l'entour).  L'Éternité  voilée  debout  à  gauche,  tenant 
les  têtes  du  Soleil  et  de  la  Lune.   Ar. 


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—  61  — 

423.  HADRiANYS  AVG.  COS.  Hi.  P.  P.  Sa  tête  laurée  à  droite. 
R.    AFRiCA.  L'Afrique  coiffée  de  la  trompe  d'éléphant, 

couchée  à  gauche,  tenant  un  scorpion  et  une  corne 
d'abondance;  devant  elle,  une  corbeille  pleine  de 
fruits.  Âr. 

424.  Même  tète  et  même  légende. 

R.    ANNONAAVG.  J/odtttô  àvoc  quatre  épis  et  un  pavot. 
Ar. 

425.  INP.  GAES.  TRAIAN.  HADRIAN.  OPT.  AVG.  GER.    DAC.    SoU 

buste  lauré  à  droite  avec  le  paludamenl  et  la  cuirasse. 
R.  coNCORD.  (à  l'exergue),  parthig.  divi  traian.  avg. 
F.  p.  M.  TR.  p.  COS.  p.  p.  (à  l'entour).  La  Concorde 
assise  à  gauche,  tenant  une  patère  ;  sous  son  siège,  une 
corne  d'abondance  ;  derrière,  une  statuette  de  l'Espé- 
rance.   Ar. 

426.  IMP.    CAESAR  TRAIAN.   HADRIANYS  AVG.  SoU  buSte    lauré^à 

droite. 
R.    CONCORD.    (à  l'exergue),  p.  m.  tr,  p.   ces.   ii. 
(à  l'entour).  Même  type.  Ar. 

427.  HADRiANVS  AVGvsTvs  P.  pi  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.    cos.  m.  Pallas  casquée  debout  à  droite,  tenant  une 
haste  et  appuyée  sur  un  bouclier.   Ar. 

428.  HADRIANVS  avgvstV^.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.    cos.  III.  Neptune  debout  à  droite,  le  pied  sur  une 
proue,  tenant  un  trident  et  un  dauphin.   Ar. 

429.  Même  tête  et  même  légende. 

R.    cos.  III.  Diane  debout  à  droite,,  tenant  une  flèche  et 
un  arc.  Ar. 

430.  Même  tête  et  même  légende. 

R.    cos.  m.  Vesta  ou  la  Concorde  assise  à  gauche,  te- 
nant une  pàtëre,    le  coude  gauche  appuyé  sur  une 
statuette  de  l'Espérance.   Ar. 
43i .     Même  tête  et  même  légende. 


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—  62  — 

R.  COS.  m.  Génie  debout  à  gauche  sacrifiant,  une  patère 
à  la  main,  sur  un  autel  allumé,  et  tenant  une  corne 
d'abondance.    Ar. 

432.  HADRïANVs  AVGvsTvs.  P.  P.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  COS.  m.  Rome  casquée  assise  .à  droite  sur  une  cui- 
rasse et  un  bouclier,  tenant  une  hasle  et  un  parazo- 
niuro.    Ar. 

433.  HADRiANVs  AVGVSTVS.  Sa  lèle  laurée  à  droite. 

R.  Même  type;  sous  les  pieds  de  Rome,  un  casque;  à 
l'exergue,  un  globe.   Ar. 

434.  Même  tête  et  même  légende . 

R.  COS.  m.  Même  type;  sous  les  pieds  de  Rome,  un 
casque. 

435 .  Même  tête  et  même  légende. 

R.    COS.  III.  Rome  casquée  assise  à  gauche,  tenant  un 
rameau  et  un  sceptre  ;  derrière  elle,  un  bouclier. 
Ar. 

436.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  COS.  III.  Rome  casquée,  en  habit  militaire,  debout  à 
gauche,  tenant  une  Victoire  et  une  haste.    Ar. 

437 .  Même  tête  et  même  légende. 

R.  cos.  III.  La  Valeur  casquée  debout  à  droite,  le  pied 
gauche  posé  sur  un  casque,  tenant  une  haste  et  un  pa- 
razonium.   Ar. 

438.  HADHiANvs  AVGVSTVS.  Sa  této  laurée  à  droite 

R.  cos.  III.  Victoire  debout  à  droite,  à  demi-nue,  po- 
sant la  main  droite  sur  sa  tête  et  tenant  une  palme.  Ar. 

439.  Même  tète  et  même  légende. . 

R.  cos.  m.  Victoire  assise  à  gauche,  tenant  une  cou- 
ronne et  une  palme  ;  à  l'exergue,  un  globe.  Ar.  - 

440.  Même  tête  et  même  légende. 

R.    Même  revers,  sans  globe  à  Texei^ue.   Ar. 


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^«3  ^ 

UObis  HADRiAiiivs  iVGvsrrs.  'P.  p.  Sa  téiie  laonée  A  iéroile. 
R.    Même  revers.  Ar. 

441 .     HADRUNVS  AVGVSTVS.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  COS.  ni.  La  Liberté  debout  à  gauche,  tenant  un 
bonnet  et  un  sceptre.    Ar. 

'442.    HADRiANYS  AVGVSTVS.  P.  P.  Sa  tète  laurée  à  droite. 

R.  COS.  III.  L'Abondance  assise  à  gauche,  tenant  un 
pavot  et  une  corne  d'abondance;  à  ses  pieds,  le  tno- 
dixts;  à  l'exergue,  un  globe .    Ar. 

442  6tsHAORiANVs  AVGVSTVS.  Sa  léte  laurée  à  droite. 
R.    Même  revers. 

443.  Même  tête  et  même  légende. 

R.    COS.  m.  Même  type,  sans  globe  à  l'exergue.   Ar. 

444.  HADRiANVs  AVGVSTVS.  P.  P.  Sa  tête  laurée  à  droite. 
R.    Même  revers. 

445.  HADRiAMvs  AVGVSTVS.  Sa  têto  lauréo  à  droite. 

R.  .  COS.  m  L'Abondance  debout  à  gauche,  le  pied  sur 
le  modinSf  tenant  un  acrostolium  et  une  corne  d'abon- 
dance.   Ar. 

446.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  COS.  m.  L'Espérance  marchant  à  gauche,  tenant  une 
fleur  et  relevant  sa  robe.    Ar. 

447.  Même  tête  et  même  légende. 

R.    COS.  III.  La  Pudeur  voilée  debout  à  gauche. 

448.  HADRIANVS  AVGVSTVS.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.    COS.  III.  Aigle  sur  un  foudre  regardant  à  droite. 

449.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  COS.  m.  Simpule,  aspersoir,  vase  à  sacrifice  et 
bâton  d'augure.    Ar. 

450.  UADRiANVS  AVGVSTVS.  P.  P.  Sa  tête  laurée  à  droite. 
R.    COS.  ui.  Astre  sur  un  croissant.    Ar. 


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—  u  — 

45i  •    HADRIAMVS  AVGVS1TS .  Sa  tète  horée  à  droite . 

R.  COS.  m.  Astre  sur  un  croissant;  dessous,  un  giobe. 
M. 

452.  Même  tête  et  même  légende. 

R.    cos.  m.  Sept  étoiles  dans  un  croissant.  Âr. 

453.  HADRiANVS  AVGvsTvs.  P.  P.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  COS.  m.  Femme  assise,  levant  la  main  droite;  des- 
sous, un  globe.   Âr. 

454.  IMP.  CAESAR.  TRAUN.  HADRIANVS  AVG.    SoU   busle    laUFé 

adroite. 
R.    FEL.  AVG.  (dans  le  champ),  p.  m.  tr.  p.  cos.  ii.  (à 
l'entour).  La  Félicité  debout  à  gauche,  tenant  un  cadu- 
cée et  une  corne  d'abondance.   Ar. 
ibibisHèvae  tète  et  même  légende. 

R.  FEL  AVG.  (dans  le  champ),  p.  m.  tr.  p.  cos.  des.  m . 
(à  Tentour).  Même  type.   Ar. 

455.  Même  tôle  et  même  légende. 

R.  FEL.  p.  R.  (à  l'exergue),  p.  m.  tr.  p.  cos.  m.  (à 
Fentour).  La  Félicité  assise  à  gauche,  tenant  un  caducée 
et  une  corne  d'abondance.  Ar. 

456.  HADRIANVS  AVG.  COS.  III.  P.  P.  Sa  tôle  laurée  à  droite. 
R.    FELiciTATi  AVGvsTi .  Vaîsseau  avec  des  rameurs  allant 

à  gauche.    Ar. 

457 .  Même  légende.  Sa  tête  nue  à  droite. 

R.    FiDES  PVBLiCA.  La  Foi  debout  à  droite,  tenant  deux 
épis  et  une  corbeille  de  fruits.   Ar. 
4576t5La  même  médaille,  mais  la  Foi  lient  trois  épis.   Ar. 

458.  Même  légende.  Sa  tête  nue  à  droite. 

R.  FORTVNA  AVG.  La  Fortuno  debout  à  gauche,  tenant 
un  gouvernail  posé  sur  un  globe  et  une  corne  d'abon- 
dance.   Ar. 

459.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  FORTVNAE  AVG.  La  Fortuna debout  à  gauche,  tenant 
une  patère  et  une  corne  d'abondance.  Ar. 


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-65  — 

460.  HADRiANVs  AVG.  COS.  111.  P.  P.  Sa  tète  laurée  à  droite. 
K.    FORTViNAE  RïiDVCi .  Adrien  debout  à  droite,  donnant  la 

maîo  à  la  Fortune  debout,  qui  tient  une  corne  d'abon- 
dance.  Âr. 

461 .  Même  tête  et  même  légende. 

R..  FORTVNAE  REDVci.  La  Fortune  assise  à  gauche,  te- 
nant un  gouvernail  posé  sur  un  globe  et  une  corne 
d'abondance.    Ar, 

462.  IMP.  GAESAR  TKAIAN.  HADRIANVS   AVG.  Son  buStO    lauré   à 

droite. 
R.    FORT.  RED.  (à  Texergue).  p.  m.  tr.  p.    cos.  ii. 
(à  Fëntour).  Même  type.   Ar. 

463.  HADRIANVS  AVG.  COS.  III.  P.  P.  Sa  tète  nue  à  droite. 

R.  GERMANiA.  La  Germanie  debout  à  gauche,  tenant  une 
lance  de  la  main  droite  et  appuyée  sur  un  bouclier.  Ar. 

464.  IMP.  CAESARTRAiAN.  HADRIANVS  AVG.  Son  buste  lauré  à 

droite. 
R.    HiLAR.  p.  R.  (dans  le  champ),  p.  ic.  tr.  p.  cos.  m. 
(à  Tentour).  L'Allégresse  debout,  de  face,  écartant  de 
ses  deux  mains  le  voile  qui  couvre  son  visage.    Ar. 

465.  HADRIANVS  AVG.  COS.  lu.  P.  P.  Sa  tète  laurée  à  droite. 
R.    HISPANIA .  L'Espagne  couchée  à  gauche,  tenant  une 

branche  d'olivier  et  appuyant  le  bras  gaiache  sur  le 
rocher  de  Calpe;  devant  elle,  un  lapin.   Ar. 

466.  Même  légende.  Sa  tête  nue  à  droite. 
R.    Même  revers.   Ar. 

467.  HADRIANVS  AVGVSTVS.  Son  busto  lauré  à  droite  avec  le 

paludamenl 
R.    ivsTiTiA  AVG.  p.  p.  cos.  III.  La  Justice  assise  à 
gauche,  tenant  une  patère  et  un  sceptre.   Ar. 

468.  IMP.  CAESARTRAIAN.  HADRIANVS  AVG.  Son  buste  lauré  à 

droite. 
R.    ivsTiTiA  (à  l'exergue),  p.  m.  tr.  p.  cos.  n.  yk  l'en- 
,  tour).  Même  type. 


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—  66  — 

469.  Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  le  palu- 

daroent. 

R.  LIBERAL.  AVG.  III.  (à Texeifue).  p.  u.  tr.  p.  gos. 
III.  (à  i'enlour).  Adrien  assis  à  gauche  sur  une  estrade» 
faisant  une  distribution  à  un  homme  debout  en  bas  de 
l'estrade.  Âr. 

470.  IMP.  CAESAR  TRAIAN.    MADRIANVS  AVG.    SoU  buSlO  lauré  à 

droite. 
R.    LIE'.  PVB.  (à  Texergue).  p.  m.  tr.  p.  cos.  iii« 
(à  Tentour).  La  Liberté  assise  à  gauche,  tenant  une 
branche  de  laurier  et  un  sceptre.  Ar. 

471.  Même  légende.  Son  buste  lauré  adroite  avec  le  palu- 

dament.  Ar. 

R.    Même  revers.    Ar. 

472.  Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite. 

R.  LiB.  PVB.  (dans  le  champ),  p.  m.  tr.  p.  cos.  lu. 
(à  Tentour).  La  Liberté  debout  à  gauche,  tenant  un 
bonnet  et  un  sceptre.   Ar. 

473.  HADRiANYS  AVG.  COS.  iii.  P.  P.  Sa  tète  nue  à  droite. 

R,  MONETA  AVG.  La  Monnaie  debout  à  gauche,  tenant  une 
balance  et  une  corne  d'abondance.  Ar. 

474.  Même  légende.  Sa  tête  nue  à  droite. 

R.  NiLvs.  Le  Nil  couché  à  droite,  appuyé  sur  une  urne, 
tenant  un  roseau  et  une  corne  d'abondance  ;  devant, 
un  hippopotame.  Ar. 

475.  IMP.  CAES.  TRAIAN.  HADRIANO  AVG.  piVI  TRA.  SoU  buStO  Uuré 

à  droite. 
R.    PAX.  (à  l'exergue),  parth.  f.  divi  ner.  nep.  ?.  m.tr. 
p.  cos.  (à  l'entour).  La  Paix  debout  à  gauche,  tenant 
une  branche  d'olivier  et  une  corne  d'abondance.  Ar. 

476.  HADRiANVS  AVG.  COS.  iii.  p<  P.  Sa  tète  nue  à  droite. 

R.  piETAS  AVG.  La  Piété  debout  à  gauche  auprès  d'un 
autel,  levant  les  deux  mains.  Ar^ 

477.  Même  légende.  Sa  tète  laurée  à  droite. 

R.    Même  revers.  Ar.  


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—  67  — 

18.    Même  tête  et  même  légende. 

R.  piETAS  AVG.  La  Piété  assise  à  gauche^  tenant  une 
patère  et  un  sceplrei  Âr. 

t9.      IMP.   GAES.  TRAIAN.  HADRIANO   AVG.    DIVI   TRA.   SoU    buSte 

lauré  à  droite. 
R.    PIETAS.  (dans  le  champ),  parth.  f.  divi  ner.  nep.  p. 
'  M.  TR.  p.  COS.  (à  l'entour).  La  Piété  voilée  debout  à 

gauche,  levant  la  main  droite.   Âr. 

10.    ofp.  CAESAR  TRAiAN.  HADRiANvs  AVG.  Son  buste  lauré  à 
droite.   • 
R.    PiBTAS.  (dans  le  champ),  p.  m.  tr.  p.  ces.  ii.  (à  l'en- 
tour). Même  type.  Ar. 

kl.    Même  légende.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  p.  M.  TR.  p.  ces.  m.  Pallas  casquée  debout  à  droite, 
lançant  un  javelot  et  tenant  un  bouclier.   Ar. 

bS.    Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  le  paluda- 
ment  et  la  cuirasse. 
R.    p.  M.  TR.  p.  Gos.  m.  Pallas  masquée  debout  à  gauche, 
tenant  une  patère  et  une  haste;  à  ses  pieds,  un  autel. 
Ar. 
|S3.  'Même  légende.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  p.  M.  TR.  p.  COS.  III.  Mars  casqué,  nu,  avec  le  man- 
teau floUant,  marchant  à  droite  et  portant  une  haste 
et  un  trophée.  Ar. 

|U.    Même  légende.  Son  b*uste  lauré  à  droite. 
R.    Même  revers.   Ar. 

fô*    Même  tête  et  même  légende. 

R.    p.  M.  TR.  p.  COS.  III.  Génie  debout  à  gauche  auprès . 
d'un  autel  paré  et  allumé,  tenant  une  patère  et  une 
corne  d'abondance.  Ar. 

l85(isMême  tête  et  même  légende. 

R.  p.  M.  TR.  p.  COS.  lu.  Triptolème  debout  à  gaucbe 
auprès  d'un  autel^  tenant  une  patère  et  des  épis.   Ar. 


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—  68  —  j 

486.  iMP.  CAESAR  TRAiAN.  HADRiANVs  AVG.  Sa  tête  laurée  i 

droite. 

I 

R.  p.  M.  TR.  P.  COS.  m.  Rome  casquée  assise  à  gaurb 
sur  une  cuirasse,  tenant  une  Victoire  et  une  haste: 
derrière  elle,  un  bouclier.   Ar. 

487 .  Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite. 

R.  p.  M.  TR.  p.  COS.  III.  Rome  casquée  assise  à  gauch^ 
sur  une  cuirasse,  lenant  une  Victoire  et  une  haste; 
derrière  elle,  un  bouclier;  sous  elle,  un  casque.    Âr. 

488.  Même  légende.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  p.  M.  TR.  p.  COS.  ui.  Rome  casquée  en  habit  m^i* 
taire,  debout  à  gauche,  tenant  une  Victoire  -et  une 
haste.  Âr. 

489.  '  Même  télé  et  même  légende. 

R.  p.  M.  TR.  p.  cos.  m.  L'Océan  couché  à  gauche,  te- 
nant une  ancre,  le  bras  gauche  appuyé  sur  un  monstro 
marin  et  la  tète  armée  de  deux  pinces  d*écrevisse.  Ar. 

490.  Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite. 

R.  p.  M.  TR.  P.  Gos.  III.  L'Eternité  debout  à  gauche, 
tenant  les  têtes  du  Soleil  et  de  la  Lune.    Ar. 

491 .  Home  léte  et  même  légende. 

R.    p.  M.  TR.  p.  COS.  m.  L'Equité  debout  à  gauche,  le- 
'  nanl  une  balance  et  une  corne  d'abondance.   Ar. 

492 .  IMP.  CAGSAR  THAiAN.  HADRIANVS  AVG.  Son  buste  lauré  à 

droite. 
R.    p.  M.  TR.  p.  COS.  III.  Femme  debout  à  gauche,  tenant 
une  branche  et  une  haste.   Ar. 

493.  IMP.  GAESAR  TRAIAN.  HADRIANVS  AVG.    SoU   buste    lauré  à 

droite  avec  le  paludament. 
R.    p.  M.  TR.  p.  COS.  III.  Victoire  à  droite,  s'élevant  en 
l'air,  et  tenant  un  trophée.   Ar. 

494.  Même  légende.  Sa  tête  laurée  à  droite. 
R.    Même  revers.  Ar. 


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—  69  — 

Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite.  . 
H.    p.  TR.  p.  COS.  m.  La  Paix  debout  à  gauche^  lenant 
une  branche  d'olivier  et  un  sceptre.   Âr. 

IMP.  GAESAR  TRAIAN.  HADRIANVS   AVG.    Son  busto    lauré    à 

droite. 
R.    p.  M.  TR.  p.  COS.  III.  La  Félicité  ou  la  Paix  debout  à 

gauche,  tenant  un  caducée  et  une  corne  d'abondance. 

Ar. 
Même  tète  et  même  légende. 
R.    p.  M.  TR.  p.  COS.  iii.  La  Concorde  ou  la  Santé  assise 

à  gauche,  tenant  une  patère.   Âr. 
Même  tête  et  même  légende. 
R.    p.   M.  TR.  p.  COS.  m.  La  Santé  assise  à  gauche, 

auprès  d'un  autel,  nourissant  un  serpent.   Ar. 
Même  tète  et  même  légende. 
R.    p.  M.  TR.  p.  COS.  ni.  La  Fortune  debout  à  gauche, 

appuyée  sur  une  colonne,  tenant  un  gouvernail  et  une 

corne  d'abondance.  Ar. 

IMP.  CAESAR  TRAIAN.  HADRIANVS  AVG.    SoU   buStO   lauré   à 

-    droite. 

R.  p.  M.  TR.  p.  COS.  iij.  Adrien  debout  à  gauche  en  habit 
militaire,  tenant  un  gouvernail  posé  sur  un  globe  et 
une  haste.   Ar. 

HADRIANVS  AVG.  COS.  III.  P.  P.  Sa  tète  lauréo  à  droite. 

R.  RESTiTVTORi  GALLIAE.  Adrien  debout  à  droite,  rele- 
vant la  Gaule  agenouillée.   Ar. 

Même  tête  et  même  légende. 

R.  RESTiTVToni  HisPANiAE.  Adrien  debout  à  gauche,  re- 
levant l'Espagne  agenouillée,  qui  tient  une  branche 
d'olivier;  entre  eux,  un  lapin.  Ar. 

Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  le  paluda- 

ment. 
R.    ROJfA.  (sic).  Rome  casquée  debout  à  gauche,  tenant 

ane  Victoire  et  une  baste.  Ar. 


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—  70  — 

504.  Même  légende.  Sa  tète  laurée  à  droite. 

R.    ROMAE  AETERNAE.  Rome  casquéc  assise  à  gauchi 
tenant  le  palladium  et  une  haste;  derrière  elle,   u 
•    bouclier.   Ar. 

505.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  ROMA  FELIX.  Rûme  casquée  assise  à  gauche  sur  un 
chaise  curule,  tenant  une  branche  de  laurier  et  u 
sceptre.   Âr. 

506.  HADRiANVS  AYG.  COS.  ni.  P.  P.  Sa  tète  laurée  à  droite. 

R.    RPMVLO  coNDiTORi.  Romulus  marchant  à  droite,  i 
'     portant  une  haste  et  un  trophée.    Ar. 

507.  iMP.  CAESAR  TRAiAN.  HADRIANVS  AVG.  Sa  tèto  laurée 

droite. 
R.    SAL.  AYG.  (à  l'exergue),  p.  m.  tr.  p.  ces  m.  fà  Teii 
tour).  La  Sanlé  assise  à  gauche,  nourrissant  un  serpei 
enroulé  autour  d'un  autel.   Ar. 

507  bis  La  même  médaille  avec  son  buste  lauré  à  droite  avec  I 
paludament    Ar. 

508.  Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite. 

R.  SALVS  AYG.  (à  l'exergue),  p.  m.  tr.  p.  ces.  ii.  (à  l'en 
tour).  Même  type.   Ar. 

509.  HADRiAMVS  AYG.  cos.  III.  Sa  tète  laurée  à  droite. 

R.  SALYS  AYG.  La  Santé  debout  à  gauche  auprès  d'ai 
autel  paré  et  allumé,  tenant  une  patère  et  un  sceptre 
Ar. 

510.  HADRiANYS  AYG.  COS.  III.  P.  P.  Sa  tète  uue  à  droite. 

R.  SALYS  AYG.  La  Santé  debout  à  droite,  donnant  i 
manger  à  un  serpent  enlacé  autour  d'un  autel.   Ar. 

511  •     Même  légende.  Sa  tète  laurée  à  droite. 

R.    Héme  revers. 
5i2.    HADRIANYS  AYG.  COS.  III.  P.  P.  Sa  tète  Hue  à  droite. 

R.  SPES.  p.  p.  L'Espérance  debout  â  gauche,  tenan 
une  fleur  et  relevant  u  robe:  Ar.  ' 


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^n  - 

513.     Héine  légende.  Sa  léte  laurée  à  droite. 

R.    TELLVS  STABiL.  Femme  debout  à  gauche,  tenant  un 
soc  de  charrue  et  un  râteau;  à  droite,  deux  épis.    Âr. 

5i4.     HADRiANYS  AV6^ COS.  iii.  P.  P.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.    VICTORIA  AVG.  Victoiro  debout  à  droite,  tenant  une 
branche  de  laurier  et  levant  la  main  droite.  Ar. 

515.     Même  tête  et  même  légende. 

R.    VICTORIA  AVG.  Vicloiro  assise  à  gauche,  tenant  une 
couronne  et  une  palme.   Âr. 

5i6.     Même  tête  et  même  légende. 

R.    VOTA  pvBLicA.  Adrien  debout  à  gauche,  sacrifiant 
auprès  d*uu  trépied.   Ar. 

&il.     Même  légende.  Sa  tête  nue  à  droite. 
R.    Même  revers. 

518.  lUP.   GAESAR  TRAIAN-.  HADRIAI9V&  AVG.    Son  buStO  lauré  à 

droite. 
R.    voT.  PVB.  (dans  le  champ),  p.  m.  tr.  p.  cos.  m.  (à 
Tentour).  La  Piété  voilée  debout  à  droite,  tendant  les 
deux  mains.  Ar. 

519.  HADRIANVS  AVG.  Gos.  III.  P.  P.  Son  busto  uu  à  droite  avec 

le  paludament. 
R.    ADVENTVi  AVG.  GALLiAE.  S.  c.  Adrien  dobout  à  droite, 
tenant  un  livre  en  face  de  la  Gaule  debout,  qui  tient 
une  patère;  entre  eux,  un  autel  ;  à  côté  de  l'autel,  une 
victime.    G.  B. 

520.  Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  le  paluda- 

ment. 
R.    Même  revers.  G.  B. 

521 .  IICP.  GAESAR  TRAUNVS  HADRIANVS  AVG.  Son  buStO  lauré   à 

droite  avec  le  paludament. 

R.   ADVENTVS  AVG.  (à  l'OXei^Ue).  PONT.  MAX.  TR.  P.  COS. 

II.  s.  c.  Rome  casquée  assise  adroite  sur  une  cuirasse 
et  un  bouclier,*  donnaatlamaîa  à  Adrien  debout.  G.  B. 


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—  72  — 

522.  HADRiANvs  AVG.  COS.  iH.  P.  P.  Soii  buste  lauré  à  droite 

avec  le  patudainenl. 
R.    AE6YPT0S.  s.  c.  L'Egypte  couchée  à  gauche,  tenant 
un  sistre,  îe  bras  gauche  posé  sur  un  panier  plein  de 
fruits  ou  d'épis;  devant  elle,  un.  ibis  debout  sur  un 
cippe.  G.  B. 

523.  HADRiANvs  AVG.  COS.  HT.  P.  P.  Sa  télé  laurée  à  droite. 

R.  ANNONA  AVG.  S.  C.  L'Abondanco  debout  i  gauche, 
tenant  deux  épis  et  un  gouvernail  ;  à  gauche,  le  ma- 
dius;  à  droite,  un  vaisseau.  H.  B. 

524.  HADRIANVS  AVG.  COS.  III.  P.  P.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  AEQViTAS  AVG.  S.  C.  L'Equité  debout  à  gauche,  tenant 
une  balance  et  un  sceptre.  G.  B, 

525.  HADRIANVS  AVGVSTvs.  Sa  této  laurée  à  droite. 

R.  cLEMENTiA  AVG.  cos.  iii.  P.  P.  S.  G.  La  Clémence  dé- 
bouta gauche,  j^nant  une  patère  et  un  sceptre.  G.  B. 

526.  Héme  légende.  Son  buste  nu  à  droite  avec  le  paluda- 

ment. 
R.    Héine  revers.  H.  B. 

527 .  IMP.  GAESAR  TRAIANVS  HADRIANVS  AVG.  P.  M.  TR.  P.  GOS.  III. 

Son  buste  lauré  à  droite  avec  le  paludamenL 
R.    coNCORDiA  EXERCiTWM.  S.  C.  La  Concordo  debout  à 
gauche,  tenant  de  chaque  main  une  enseigne  militaire; 
celle  de  gauche  est  surmontée  d'un  aigle  sur  un  foudre, 
et  celle  de  droite  d'une  couronne.  G.  B. 

528.  HADRIANUS  AVGVSTVS.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  cos.  III.  s.  c.  Rome  casquée  assise  à  gauche  sur  une 
cuirasse,  ayant  derrière  elle  un  bouclier,  posant  le 
pied  droit  sur  un  casque  et  tenant  une  Victoire  et  une 
corne  d'abondance.  G.  B. 

529.  Même  légende.  Sa  tête  radiée  à  droite. 

R.  cos.  III.  s.  c.  La  Foi  debout  à  droite,  tenant  des 
épis  et  ime  corbeille  de  fruits.   M.  B. 


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—  78  — 

590.    Même  légende.  Sa  tète  laurée  à  droite. 
R.    Même  revers. 

531  •  ,  HADRiANYs  AVGVSTVS.  Sa  lé(e  laurée  à  droite. 

R.  COS.  ni.  s.  G.  Griffon  courant  à  droite.  Entre  H.  B. 
et  P.  B. 

532 .  Même  légende.  Sa  tète  radiée  à  droite. 

R.    COS.  III.  s.  c.  Pégase  courant  à  droite.  H.  B. 

533.  Même  légende.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  COS.  m.  s.  G.  Diane  debout,  tenant  une  flèche  et  un 
ut.  M.  B. 

534.  Même  tète  et  même  légende. 

R.  COS.  m.  s.  c.  L'Equité  debout  à  gauche,  tenant  une 
balance  et  un  sceptre.  6.  B. 

535.  HADRUifYS  AVGVSTVS.  Sa  tête  radiée  à  droite. 

R.  COS.  III.  s.  c.  L'Equité  aesise  à  gauche,  tenant  une 
balance  et  une  corne  d'abondance.   M.  B. 

536.  Même  légende.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  cos.  III.  s.  G.  Janus  debout  de  face,  tenant  une  hasle 
et  posant  la  main  gauche  sur  sa  hanche.  M.  B.  Trouvée 
au  Hamma  et  donnée  par  M.  Joly  de  Brésilien. 

537.  Même  légende.  Sa  tête  radiée  à  droite. 

R.  cos.  III.  s.  G.  La  Santé  assise  à  gauche,  donnant  à 
manger  à  un  serpent.   M.  B. 

538.  ^Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite. 

R.  cos.  m.  s.  G.  La  Valeur  casquée  debout  à  gauche, 
le  pied  sur  un  casque,  tenant  un  paVazonium  et  une 
haste. 

539.  HADRiANvs Sou  buste  lauré  à  droite  avec  le  palu- 

dament. 
R.    DAGiA.  (à  l'exergue),  s.  c.  La  Dacie  assise  à  gau- 
che sur  un  rocher,  le  pied  sur  un  casque,  tenant  une 
enseigne  surmontée  d'un  globe  et  une&ucîlle.  G.  B. 


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540.  HADRiANYs  AVG.  COS.  iii.  p,  P.  SoD  biisie  lauré  à  droite 

avec  le  paiudament. 
R.    Même  revers.  H.  B. 

541 .  Même  légende.  Son  buste  nu  à  gauche  avec  le  paiuda- 

ment. 
R.    EXERC.  DAGicus.  (à  Texergue).  s.  c.  Adrien  en  habit 
militaire  à  cheval,  à  droite,  haranguant  trois  soldats;  le 
premier  porte  une  aigle  légionnaire  et  les  autres  des 
enseignes  militaires.   G.  B. 

542.  HÀDRiANVS  AVGVSTVS.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  EXPED.  AVG.  (à  Texergue).  ces.  m.  (à  Tentour).  s.  c. 
Adrien  en  habit  militaire,  galopant  à  gauche  et  levant 
la  main  droite.  G.  B. 

543.  HADRiANvs  AVG.  COS.  III.  P.  P.  Son  buste  lauré  à  droite 

avec  le  paiudament. 
R.    FELICITAS  p.'R.  S.  C  La  Félicité  debout  à  gauche,  te- 
nant une  branche  d'olivier  et  une  corne  d'abondance. 
G.  B. 

544.  HADRIANVS  AVGVSTVS.  Son  buste  nu  à  gauche  avec  le  pa- 

iudament. 
R.    FELiciTATi  AVG.  (en  légende  circulaire)  cos.  m.  p.  p. 
(à  Texergue).  s.  c.  Vaisseau  avec  des  rameurs  et  un 
pilote,  allant  à  gauche. 

545.  Même  légende.  Sa  tête  laurée  à  droite. 
R.    Môme  revers. 

546.  HADRiANS  AVG.  COS.  ui.  P.  p.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  FiDES  puBLicAS.  S.  C.  La  Foi  debout  à  droite,  tenant 
d^ux  épis  et  une  corbeille  de  fruits.  M.  B. 

547.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  FORTVNA  AVG.  S.  C.  La  Fortuue  debout  à  gauche,  te- 
nant un  gouvernail  placé  sur  un  globe  et  une  corne 
d'abondance.  G.  B. 

548.  Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  le  paluda- 


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—  75  — 

R.  FORTVNA  AVG.  S.  G.  La  Fortone  debout  à  gauche,  te- 
nant une  patère  et  une  corne  d'abondance.  G.  B. 

549.  iMP.  CAESAR  TRAIANVS  HADRiANVs  AVG.  Sou  busle  radié  à 

droite  avec  le  paludament. 

R.    FORT.  RED.  s.  G.  (àTexergue) La  Fortune  assise 

à  gauche,  tenant  un  gouvernail  posé  sur  un  globe  et 
une  corne  d'abondance.  M.  B. 

550.  HADRiAifvs  AYGvsTVg.  Son  busie  lauré  à  droite  avec  le 

•paludament. 
R.    FORT.  RED  (à  l'exergue)  gos.  m.  y.  p.  (à  Tentour) 
s.  c.  Même  type.  M.  B. 

551 .  IMP.  GAESAR  TRAIANVS  HADRIANVS  AVG.  SoU  buSle   lauré  à 

droite. 
R.    FORT  RED.  (à  l'exergue),  pont.  max.  tr.  pot.  cos. 
II.  (à  l'entour).  s.  c.  Même  lype.  G.  B. 

552.  HADRIANVS  AVGVSTVs  P.  P.  Sa  lôlc  lauréo  à  droite. 

R.  HiLARiTAS  P.  R.  GOS.  III.  S  G.  L'Allégresso  à  demi- 
nue,  debout  à  gauche,  donnant  une  palme  à  un  jeune 
garçon  nu,  debout  à  gauche,  et  tenant  une  corne 
d'abondance;  à  droite,  une  jeune  fille.    G.  B. 

553.  Même  légende.  Sa  tête  radiée  à  droite. 
R.    Même  revers.  M.  B. 

554.  IMP.  GAESAR  TRAIANVS  HADRIANVS  AVG.  P.  M.  TR.  P.  GOS.  III. 

Son  buste  lauré  à  droite. 
R.  LiBERALiTAS  AVG.  III.  S.  G.  Mvietï  assis  à  gauche  sur 
une  estrade  ;  derrière  lui,  le  préfet  du  prétoire  debout; 
devant,  un  soldat  tenant  une  tessère;  au  pied  de 
l'estrade,  un  homme  debout,  tendant  les  mains  pour 
recevoir  la  distribution.  G.  B. 
555 Son  busle  lauré  à  droite. 

R.      LIBERTAS.  RESTITVTA.  (à   l'exerguo).    PONT.    MAX.    TR. 

POT.  COS.  III.  (à  l'entour).  s.  c.  Adrien  assista  gauche 
sur  une  estrade,'.iendant*.la  iBain  à  nuù  femme  debout 


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-76  — 

au  bas  de  l'estrade,  qui  a  le  pied  posé  sur  une  base  et 
qui  lui  présente  un  enfant  qu'elle  tient  dans  ses  bras 
et  un  autre  qui  est  debout  derrière  elle.   G.  B. 

556.  IMP.  GAESAR  TRAIAN.  HADRIANVS  AVG.  P.  M.  TR.  P.  COS.  III. 

Son  buste  radié  à  droite  avec  le  paludameut. 
R.    MONETA  AYGYSTi.  S.  G.  La  Monnaie  debout  à  gauche, 
•     tenant  une  balance  et  une  corne  d'abondance.    M.  B. 

557.  HADRIANVS  AVG.  COS.  III.  P.  P.  Son  buste  lauré  à  droite 

avec  le  paludament. 
R.    PiETAs  AVG.  s.  c.  La  Piété  debout  à  gauche  levant 
les  deux  mains;  à  gauche,  un  autel  allumé;  à  droite, 
une  cigogne.   G.  B. 

558.  iMP.  CAESAR  TRAiAN.  HADRIANVS  AVG.  Sou  buste  lauré  à 

droite  avec  le  paludament. 
R.    p.  M.  TR.  p.  COS.  III.  s.  c.  Minerve  casquée  debout  à 
gauche,  mettant  un  grajn  d'encens  dans  la  flamme  d'un 
candélabre  et  tenant  une  baste;  à  droile,  à  (erre,  un 
bouclier  sur  lequel  grimpe  un  serpent.  G.  B. 

559.  Même  légende.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  p.  M.  TR.  p.  COS.  m.  s.  c.  La  Paix  debout  à  gauche, 
tenant  une  branche  de  laurier  et  une  corne  d'abon- 
dance. M.  B. 

560.  Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  le  paluda- 

ment et  la  cuirasse. 
R.    p.  M.  TR.  p.  COS.  III.  s.  G.  Gérés  debout  à  gauche, 
tenant  des  épis  et  un  flambeau.   G.  B. 

561.  Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  la  cui- 

rasse. 
R.    p.  M.  TR.  p.  Gos.  m.  s.  G.  L'Espérance  debout  à 
gauche,  tenant  une  fleur  et  relevant  sa  robe.  G.  B. 

56%.     HADRIANVS  AVGVSTVS.  Sa  tê(e  laurée  à  droite. 

R Figure  militaire  debout,  tenant  une  baste  et 

une  corne  d'aboadanise.   N.  B. 


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—  77  - 

563.  IMP.  CAESAR  TRAIANVS  HADRIANYS  AVG.    Soil  bust6  IdUré   à 

droite  avec  le  paludament. 
R.    PONT.  MAX.  TR.  POT.  COS.  III.  S.  G.  Rome  casquée 
assise  à  gauche  sur  une  cuirasse,  tenant  une  Victoire 
et  une  haste;  sous  son  pied,  un  casque  ;  derrière  elle, 
un  bouclier.   6.  B. 

564.  Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite. 

'  R.  PONT.  MAX.  TR.  POT.  COS.  III.  S.  c.  La  Pdix  debout  à 
gauche,  tenant  un  caducée  et  une  corne  d'abondance. 
G.B. 

565.  HADRiANVs  AVG.  COS.  lii.  P.  P.  Sou  busto  lauré  à  droite 

avec  le  paludament. 
R.    RESTiTVTORi  GALLiAE.  S.  G.  Adrien  dobout  à  droite, 
tenant  un  livre  et  relevant  la  Gaule  agenouillée.  G.  B. 

566.  IMP.  CAESAR  TRAIANVS  HADRIANVS  AVG.  P.  M.  TR.  P.  COS.  III. 

Sa  tète  laurée  à  droite. 
R.    RESTITVT0R1  ORBis  TERRARVM  (?).  S.  C.  Adrien  debout 
à  gauche,  tenant  un  livre  et  relevant  une  femme  tou- 
relée  à  genoux,  qui  tient  le  globe  terrestre.  G.  B. 

567.  HADRIANVS  AVG.  COS.  iii.  P.  P.  Sa  tète  laurée  à  droite. 

R.  SAjLVS  AVG.  S.  c.  La  Santé  debout  à  droite,  nourris- 
sant un  serpent  enroulé  autour  d'un  autel.   G.  B. 

568.  HADRIANVS  AVGVSTVS.  Sou  buste  lauré  à  droite. 

R.  SALVS  AVGVSTi  cos.  III.  S.  C.  La  Santé  debout  à  gau- 
che, nourrissant  un  serpent  enroulé  autour  d'un  autel 
et  tenant  un  scepjre.   M.  B. 

569.  IMP.  CAESAR  TRAIANVS  HADRIANVS  AVG.  P.  M.  TR.  P.  COS.  III. 

Son  buste  radié  à  droite  avec  le  paludament. 
R.    SALVS  PVBLiCA.  S.  C.  Femme  debout  i  gauche,  le 
pied  sur  un  globe,  tenant  une  patèrQ  et  un  gouvernail. 

fn,  D. 

570.  HADRIANVS  AVG.  COS.  iii.  P.  P.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  s.  C.  Diane  debout  à  gauche,  tenant  une  flèche  et 
un  arc.  G.  B. 


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—  78  — 

571  •    Même  tête.  Légende  effacée. 

R.    s.  c.  dans  une  couronne  de  laurier.  H.  B. 

572.  IMP.  GAESAR   TRAlAff.  HADRIANYS  AVG.  Son  buStO  lauré  à 

droite  avec  le  paludament  et  la  cuirasse. 
R.    viRT.  AVG.  (dans  le  champ),  p.  m.  tr.  p.  gos.  m.  (à 
Tenlour).  s.  c.  La  Valeur  casquée  à  gauche,  le  pied  sur 
un  casque,  tenant  un  parazonium  et  une  basle.  G.  B. 

573.  IMP.  CAESAR  TRAIANVS  HADRIANYS  AVG.  P.  M.  TR.  P.  COS.  III. 

Son  buste  radié  à  droite. 
R.    YiRTVTi  AVGVSTi.  S.  C.  La  Valeur  casquée  debout  à 
droite,  le  pied  sur  un  casque,  tenant  une  haste  et  un 
parazonium.   H.  B. 

SABINE 

(Femme  d'Adrien) 

574.  SABiNA  AVGVSTA  HADRiAM  AVG.  P.  P.  Sou  buste  diadème  à 

droite  avec  la  queue. 
R.    coNCORDiA  AVG.  La  Coucorde  assise  à  gauche,  tenant 
une  patère  et  un  sceptre;  sous  le  siège,  une  corne 
d'abondance.  Âr. 

575.  SABiNA  AVGVSTA.   Sou  busto  diadème  à  droite  avec  la 

queue. 
R.    CONCORDIA   AVG.    La  Concorde,   debout  à  gauche, 
appuyée  sur  une  colonne  (?),  tenant  une  patère  et  une 
double  corne  d'abondance.  Ar. 

576.  Même  tête  et  même  légende. 

R.    iVNONi  REGiNAE.  Juuou  voiléc  dobout  ù  gauche,  te- 
nant une  patère  et  un  sceptre.  Ar. 

577.  SABINA  AVGVSTA  HADRiANi  AVG.  P.  P.  Sou  buste  diadème  à 

droite  avec  la  queue. 
R.    pvDiciTiA.  La  Pudeur  voilée  debout  à  gauche,  sou- 
tenant son  voile. 

578.  SABINA  AVGV$TA.  Sou  busto  diadème  à  droite  avec  la 

queue. 


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—  79  — 

.  R.  VENERi  GENETRici.  Vénus  debout  à  droite,  relevant  de 
la  main  droite  sa  robe  sur  son  épaule  et  tenant  une 
pomme.   Ar. 

579.  SABINA  AVGVSTA  HADRiANi  AVG.  P.  P.  Son  buste  diadème  à 

droite  avec  la  queue . 
R.    PiETAS  AVG.  s.  G.  La  Piété  diadémée  debout  à  gau- 
che, posaut  les  mains  sur  la  tête  de  deux  jeunes  filles. 
G.  B. 

580.  Même  tète  et  même  légende. 

R.  PIETAS.  s.  G.  La  Piété  voilée  assise  à  gauche,  tenant 
une  patère  et  un  sceptre.    G.  B. 

581.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  VESTA.  s.  c.  Vesta  assise  à  gauche,  tenant  une  pa- 
tère et  un  sceptre.   G.  B. 

582.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  VENERI  GENETRICI.  S.  C.  Vénus  debout  à  droite,  re- 
levant de  la  main  droite  sa  robe  sur  son  épaule  et 
tenant  une  pomme.   G.  B. 

AELIUS 
(Adopté  ptr  Adrien  et  mort  avant  ce  dernier) 

583.  L.  AELivs  CAESAR.  Sa  tète  nue  à  droite. 

R.  CONGORD.  (à  Texergue)  tr.  pot.  ces.  ii .  (à  Tentour). 
La  Concorde  assise  à  gauche,  tenant  une  patère,  te 
coude  gauche  appuyé  sur  une  corne  d'abondance.  Ar. 

584.  Même  tète  et  même  légende. 

R.    TR.  POT.  Gos.  II.  La  Santé  debout  à  gauche,  donnant 
^   à  manger  à  un  serpent  enroulé  autour  d'un  autel  et 
tenant  un  sceptre.   Ar. 

585.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  TR.  POT.  GOS  II.  La  Paix  6u  la  Félicité  debout  à 
gauche,  tenant  un  caducée  et  une  corne  d'abondance. 
Ar. 


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—  80  — 

586.  L.  ÀELiYS  CÀES4R.  Sa  tête  nue  à  droite. 

R.  TR.  POT.  COS.  II.  s.  G.  L'Espérance  marchant  à 
gauche  et  présentant  une  fleur  à  la  Fortune  debout,  qui 
tient  un  gouvernail  et  une  corne  d'abondance.   Ar. 

ANTONIN   LE  PIEUX 
(A  régné  de  138  ^  161) 

587.  AiiTONiNVS  AVG.  Pivs  P.  P.  iMP.  II.  Sa  tête  lauré^e  à  droite. 
R.    TR.  POT.  XXI.  COS.  nii.  La  Santé  debout  à  droite, 

donnant  à  manger  à  un  serpent  qu'elle  tient  dans  ses 
bras.   OR. 

588.  ANTONINVS  AVG.  PiVS.  P.    P.    TR.    P.    GOS.    111.    Sa  tète 

laurée  à  droite. 
R.    ANNONA  AVG.  Uodius  avec  quatre  épis  et  un  pavot  au 
milieu.    Ar. 

589.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  APOLLirri  AVGVSTO.  Apollon  debout  de  face,  regar-  • 
dant  à  gauche  et  tenant  une  patère  et  une  lyre.  Ar. 

590.  IMP.  T.  AEL.  CAES.  HADRi.  ANTONiNUS.  Sa  tète  nue  à  droite. 
R.    AVG.  Plus.  p.  M.  TR.  p.  GOS.  ^ES.  II.  Pallas  casquéo 

debout  à  gauche,  tenant  une  Victoire  et  posant  la  main 
gauche  sur  un  bouclier;  une  haste  repose  sur  son  bras 
gauche.   Ar. 

591 .  Même  tète  et  même  légende. 

R.    AVG.  pivs.  p.  M.  TR.  p.  COS.  DES.  II.  La  Foi  debout 
à  droite,  tenant  des  épis  et  une  corbeille  de  fruits.  Ar. 

592.  iifp   T.  AEL.  CAES.  HADR.  ANTONiNVS.  Sa  tête  lauréo  à 

droite. 
R.    AVG.  PIVS.  p.  M.  TR.  p.  GOS.  II.  La  Paix  debout  à 
gauche,  tenant  une  branche  d'olivier  et  une  corne  d'a- 
bondance.   Ar. 

593.  Même  légende.  Sa  tête  nue  à  droite. 
R.    Même  revers.  Ar. 


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—  81  — 

594.  Même  télé  et  même  légende. 

R.  AVG.  Pivs.  p.  M.  TR.  p.  COS.  11.  Aspersoif,  vase  à 
sacrifice,  bâlon  (Inaugure  et  simpule.   Âr. 

595.  ANTONiNVS  AVG.  PIVS  P.  P.  TR.  P.  COS.  III.  Sa  léle  laiirée 

à  droite. 
R.    CLEMENTIA  AVG.  La  Clémence  debout  à  gauche,  te- 
nant une  palëre  et  un  sceptre.   Ar. 

590.     Même  tète  et  même  légende. 

R.    coNCOROiA  AVG .  La  Concorde  debout  à  gauche,  te- 
,      liant  une  patëre  et  une  double  corne  d'abondance.  Ar. 

597.  ANTONINVS  AVG.  PIVS  P.  P.  Sa  tète  laurée  à  droite. 

R.  COS.  m.  DES.  1111.  Rome  en  habit  militaire,  cas- 
quée, debout  à  gauche,  tenant  une  haste  et  un  para- 
zonium.   Ar. 

598.  Même  tète  et  même  légende. 

R.  COS.  lu.  DES.  nu.  La  Paix  debout  à  gauche,  tenant 
une  branche  d'olivier  et  une  corne  d'abondance.    Ar. 

599.  Même  tête  et  même  légende. 

H.  COS.  1111.  La  Paix  debout  à  gauche,  tenant  une  bran- 
che d'olivier  et  un  caducée.   Ar. 

600.  ANTONINVS  AVG.  PIVS  P.  P.  TR.  P.  XVI.  Sa  tête  laurée  à 

droite. 
R.    COS.  iiii.  Vesla  debout  à  gauche,  tenant  le  simpule 
et  le  palladium.  Ar. 

601 .  ANTONINVS  AVG.  PIVS  P.  P.  TR.  P.  xiï.  Sa  tèlo  lauréc  à 

droite. 
R.    COS.  1111.  Triplolème  nu  ,debout  à  gauche,  tenant  une 
patère  et  deux  épis.   Ar. 

602.  ANTONINVS  AVG.  PIVS  P.  P.  Sa  têle  laurée  à  droite. 

R.  COS.  iiii.  L'Squité  debout  à  gauche,  tenant  une  ba- 
lance et  un  sceptre.  Ar. 

603.  ANTONiN^'s  AVG.  PIVS  p.  P.  TR.  P.  XII.  Sa  tête  laurée  à 


droite. 


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—  82  — 

R.    COS.  iiii.  L'Equité  debout  à  gauche,  tenant  une  ba- 
lance çt  une  corne  d'abondance.  Ar. 
60-i,    Héme  tête  et  même  légende. 

R.  COS.  iiii.  La  Félicité  ou  la  Paix  debout  à  gauche, 
tenant  un  caducée  et  une  corne  d'abondance.  Ar. 

605.  Héme  tête  et  même  légende. 

R.  COS.  un.  La  Santé  debout  à  gauche,  donnant  à  man- 
ger à  un  serpent  enroulé  autour  d'un  autel  et  tenant 
un  gouvernail  posé  sur  un  globe.  Ar. 

606.  ANTONiNvs  AVG.  pivs  P.  P.  TR.  P.  XI.  Sa  tête  laurée  à 

droite. 
R.    cos.  im.  L'Abondance  debout  à  gauche»  tenant  deux 
épis  et  une  ancre  ;  à  gauche,  le  modiu»  rempli  d'épis  • 
Ar. 

607.  La  même  médaille  avec  tr.  p.  xn.  Ar. 

608.  ANTONiNvs  Ava.  PIVS  p.  p.  TR.  P.  XVI.  Sa  tête  laurée  à 

droite. 
R.    cos.  ini.  L'Abondance  debout  à  gauche,  tenant  deux 
épis  et  le  modius  plein  d'épis  ;  à  droite,  un  vaisseau  vu 
à  moitié.   Ar. 

609.  La  même  médaille  avec  tr.  p.  xvh.  Ar. 

610.  La  même  médaille  avec  tr.  p.  xix.  Ar. 

611.  ANTONiNVS  AVG.  Pivs  P.  P.  TR.  P.  XI.  Sa  tête  laurée  à 

droite. 
R.    cos.  nu.  Antonin  debout  à  gauche  sacrifiant  sur  un 
trépied.  Ar. 

613.  ANTONINVS  AVG.  PIVS.  P.  P.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.    cos.  nu.  Deux  mains  jointes  tenant  un  caducée  et 
deux  épis.  Ar. 
61^    Même  tête  et  même  légende. 

R.    cos.  un.  Trône  surmonté  d'un  foudre.  Ar. 

614.  ANTONINVS  AVG.  PIVS  P.  P.  TR.  P.  cos.  III.  Sa  tête  nue  à 

droite. 


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—  88  — 

R.  GENio  SENATVS.  AntODin  (?)  debout  à  gauche,  tenant 
uo  rameau  et  un  sceptre.   Ar. 

615.  Même  tète  et  même  légende. 

R.  GENiYS  POP.  ROMANI.  Le  Génie  du  peuple  romain 
debout  à  droite,  tenant  un  sceptre  et  une  corne  d'abon- 
dance.  Ar. 

616.  Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  le  paluda- 

ment. 
R.    JHPERATOR  11.  Victoire  debout  à  gauche  tenant  une 
couronne  et  une  palme.   Ar. 

617.  La  même  médaille  avec  sa  tête  laurée  à  droite.   Ar. 

618.  AMTONiMYS  ATG.  Pivs  P.  P.  TR.  P.  COS.  III.  Sa  lélo  lauréo 

à  droite. 
R.    iTAUA.  L'Italie  tourelée  assise  à  gauche  sur  un  globe, 
tenant  une  corne  d'abondance  et  un  sceptre.    Ar. 

619.  ARTONiNYS  AVG.  PIVS  P.  P.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  LiB  iiii.  (à  l'exergue),  tr.  pot.  cos.  iiii.  (à  l'entour). 
La  Libéralité  debout  à  gauche,  tenant  un  étendard  et 
une  corne  d'abondance.  Ar. 

620.  ANTONiNYs  AVG.  PIVS  P.  P.  COS.  III.  Sa  tête  laurée  à  droite. 
R.    PAX  AVG.   La  Paix   debout  à  gauche,   tenant  une 

branche  d'olivier  et  une  corne  d'abondance.   Ar. 

621 .  IMP,  CAES.  T.  AEL.  HADR.  ANTONINVS  AVG.    PIVS.    P.    P.   Sa 

tête  laurée  à  droite.  , 

R.  PAX  (à  l'exergue),  tr.  pot.  xv.  cos.  ïiii.  (à  l'entour). 
La  Paix  debout  à  gauche,  tenant  une  branche  d'olivier 
et  un  sceptre.  Ar. 

622.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  TRANQ.  (à  l'exergue)  .tr.  pot.  xiiïi.  cos.  un.  (h  l'en- 
tour). La  Tranquillité  debout  à  droite,  tenant  un  gou- 
vernail et  deux  épis.   Ar. 

623.  iMP.  T.  AEL.  CAES.  ANTONINVS.  Sa  tête  uuo  à  droite. 

R.  TRiB.  POT.  cos.  Diane  debout  h  droite,  tenant  une 
flèche  et  un  arc.  Ar. 


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'      -84- 

624.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  TRiB.  POT.  COS.  La  Paix  ou  la  Félicité  debout  à  gauche^ 
tenant  un  cadueée  et  une  corne  d'abondance.  Âr. 

625.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  TRIB.  POT.  Gos.  La  Concorde  debout  à  gauche, 
appuyée  sur  Une  colonne,  et  tenant  une  patère  et  une 
double  corne  d'abondance.   Âr. 

626.  ANTONiNVS  AVG.  Pivs  P.  P.  Sou  busto  laufé  à  droite  avec 

le  paludament. 
R.    TR.  POT.  COS.  II.  La  Fortune  debout  à  gauche,  tenant 
un  gouvernail  et  une  corne  d'abondance.   Âr. 

627.  Même  légende.  Sa  tête  nue  à  droite. 

R.  TR.  P.  COS.  il.  Modius  avec  deux  épis  et  un  pavot  au 
milieu.   Âr. 

628.  Même  légende.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  TR.  POT.  COS.  III.  Vesta  assise  à  gauche,  tenant  une 
patère  et  un  sceptre.   Âr. 

629.  AifTONiNYS  AVG.  PIVS  P.  P.  Sa  tête  nue  à  droite. 

R.  TR.  POT.  COS.  ni.  La  Louve  à  droite  dans  une  grotte, 
allaitant  Romulus  et  Rémus.   Âr. 

630.  Même  légende.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  TR.  POT.  COS.  un.  La  Libéralité  debout  à  gauche, 
tenant  une  tessère.et  une  corne  d'abondance.  Âr. 

63i  •  ANTONINVS  AVG.  PIVS  P.  P.  TR.  P.  COS.  ui.  Sa  tête  laurée 
à  droite. 
R.  ANNONA  AVG.  S.  c.  L'Âbondanco  debout  à  droite,  te- 
nant deux  épis  et  la  corne  d'Âmalthée  ;  à  ses  pieds,  à 
gauche,  le  modius  rempli  d'épis;  à  droite,  un  vaisseau. 
G.  B. 

632.      IMP.  CAES.  T.  AEL.  HADR.  ANTONINVS  AVG.    PIVS.   P.    P.    Sa 

tête  laurée  à  droite. 
R.    ANNONA  AVG.  (à  l'exergue).  tr.  pot.  xv.  cos.  nu.  (à 
Tenlour).  s.  c.  L'Abondance  assise  à  gauche,  tenant 


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—  85  — 

deux  épis  et  une  corne  d'abondance;  devant  elle,  le 
modius  plein  d'épis.  G.  B. 

633 •    ANTONiNVs  AVG.  pivs  P.  P.  TR.  P.  COS.  III.  Sa  têlc  laurée 
à  droite. 
R.    APOLLiNi  AVGVSTp.  S.  c.  Âpollon  dobout  à  gauche,  en 
femme,  tenant  une  patère  et  une  lyre.  6.  B. 

634.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  BONO  EVENTVi.  S.  C.  Génie  (Bonus  Eventus)  nu,  debout 
à  gauche,  auprès  d'un  aulel  paré  et  allumé,  tenant  une 
patère  et  deux  épis.  H.  B. 

635.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  cotfCOROiAE  s.  c.  Antonin  debout  à  droite  sur  une 
estrade,  tenant  une  statuette  de  la  Fortune  ou  de  la 
Paix  (?)  et  donnant  la  main  à  Fausline,  qui  est  debout 
en  face  de  lui  sur  une  autre  estrade  et  tient  un  sceptre  ; 
dessous,  H.  Aurële  et  Faustine  jeune  se  donnant  la 
main;  entre  eux,  un  autel.   G.  B. 

636.  ANTONiNVS  AVG.  PIVS*  P.  P.  TR.  P.  xxiiii.  Sa  tête  radiée  à 

droite. 
R.    CONG.  AVG.  viiii.  Gos.  uii.  S.  C.  La  Libéralité  debout 
à  gauche,  tenant  une  tessère  et  une  corne  d'abondance. 
N.B. 

637.  Divvs  ANTONINVS.  Sa  tête  nue  à  droite. 

R.  coNSECRATio.  S.  C.  Bôcher  à  quatre  étages  en  pyra- 
mide, orné  de  guirlandes,  de  draperies  et  de  statues 
séparées  par  des  colonnes;  au  milieu,  une  porte;  sur 
le  sommet,  Antonin  dans  un  quadrige.  G.  B. 

638.  ANTONINVS  AVG.  PIVS  P.  p^  TR.  P.  XII.  Sa  tête  laurée  à 

droite. 
R.    COS.  nu.  L'Equité  debout  à  gauche,  tenant  une  ba- 
lance et  une  corne  d'abondance.  G.  B. 

639.  ANTONINVS  AVG.  PIVS  P.  P.  TR.  P.  XV.  Sa  tête  laurée  à 

droite. 


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—  86  — 

|{.  Gos.  un.  La  Fortune  debout  à  droite^  tenant  ungou- 
v^^nail  posé  sur  un  globe  et  une  corne  d'abondance . 
G.B. 

040.  ANTONiNvs  AVG.  Pivs  P.  P.  TR.  P.  XXII.  Sa  tête  laurée  â 

droite. 
R.    COS.  un.  s.  G*  Antonin  debout  sur  un  cippe  dans  un 
temple  à  coupole  cintrée,  à  deux  colonnes;  il  tient  une 
branche  de  laurier  et  une  enseigne  ;  les  deux  colonnes 
sont  surmontées  de  Victoires.  H.  B. 

041.  ANTONINVS  AVG.  PIVS  P.  P.  TR.  P.  cos.  iii.  Sa  tète  laurée 

à  droite. 
R.    DES.  un.  s.  G.  La  Santé  assise  à  gauche,  teuant  une 
patëre  et  nourrissant  un  serpent  enroulé  autour  d'un 
autel  ;  elle  appuie  le  coude  gauche  sur  un  gouvernail 
posé  sur  un  globe.  G.  D. 

04â.     Divvs  ANTONINVS.  Sou  buslc  ïïu  à  droite. 

R.  Divo  Pio.  s.  c.  Colonne  placée  sur  une  base  et  sur- 
montée de  la  statue  d'Anlohin  debout,  tenant  un  globe 
et  un  sceptre.   G.  D. 

643.  La  même  médaille. 

Donnée  par  H.  Brunache,  maire  de  Constantine.   G.  B. 

644.  ANTONINVS  AVG.  PIVS  P.  P.  Sa  tète  laurée  à  droite. 

R.  FELICITAS  AVGVSTi.  cos.  u.  S.  G.  La  Félicité  debout  à 
gauche,  tenant  un  caducée  et  une  corne  d'abondance. 
M.  B. 

645.  ANTONINVS  AVG.  PIVS Sa  tète  laurée  à  droite. 

R.    FiDES  EXERC.  COS.  lui.  S.  G.  La  Foî  dobout  à  gauche, 

tenant  deux  enseignes  militaires.  G.  B. 

646.  ANTONINVS  AVG.  PIVS  P.  P.  TR.  P.  COS.  iiï.  Sa  tète  laurée 

adroite. 
R.    GENio  SENATVS.  S.  G.  Sénateur  debout  à  gauche,  te- 
nant un  rameau  et  un  sceptre.  G.  B. 


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—  87  — 

647 .  Même  tête  et  même  légende. 

R.    iMPERATOR  II.  s.  G.  La  Foi  debout  à  droite,  tenant 
deux  épis  et  une  corbeille  de  fruits.   G.  B. 

648.  AMTONiNYS  AV6.  Pivs  P.  P.  TR.  P.  xYii.  Soa  busto  lauîé  à 

droite. 
R.    iNDVLGENTiA  AYG.  COS.  iiii.  S.  G.  L'Indulgenco  assise 
à  gauche,  tendant  la  main  droite  et  tenant  un  sceptre. 
G.  p. 

649.  ANTONiNvs  AYG.  PIYS  P.  P.  TR.  P.  COS.  III.  Sa  tête  iaurée 

adroite. 
R.    iTALiA(â  Texergue).  s.  c.  L'Italie  tourelée  assise  à 
gauche  sur  un  globe  parsemé  d'étoiles,  tenant  une 
corne  d'abondance  et  un  sceptre.  G.  B. 

650.  IMP.  GAES.  T.  AEL.  HADR.   ANTONINYS  AYG.    PIYS    P.    P.    Sa 

tête  Iaurée  à  droite. 
R.    lYSTiTiA  (à  l'exergue).  TR.  pot.  xmi.  ces.  iiii.  (à 
Tentourj.  s.  g.  La  Justice  assise  à  gauche,  tenant  une 
palére  et  un  sceptre.    H.  B. 

651 .  ANTONINYS  AYG.  PIYS  P.  P.  TR.  P.  COS.  Illl.    S.    C.    Sa   tête 

Iaurée  à  droite. 
R.    LiBERAUTAS  AYG.  Y.  S.  C.  Autoniu  assis  à  gauche  sur 
une  estrade  ;  devant  lui,  la  Libéralité  debout,  tenant 
une  tessère  et  une  corne 'd'abondance;  au  bas  de  l'es- 
trade, un  homme  debout  tendant  les  mains.  6.  B. 

652.  ANTONINYS  AYG. Sa  tête  Iaurée  à  droite. 

R.    LiBERTAS  COS.  iiii.  S.  G.  La  Liberté  debout  à  gauche, 
tenaqt  un  bonnet  et  un  sceptre.  M.  B. 

653.  ANTONINYS  AYG.  PIYS  P.  P.  TR.  P.  xYii.  Sa  tête  radiée  à 

droite. 
R.    LIBERTAS  ces.  iiii.  S.  C.  La  Liberté  debout  à  droite, 
tenant  un  bonnet  et  tendant  la  main  gauche.  H.  B. 

654.  Même  légende.  Sa  tête  Iaurée  à  droite. 

R.    LIBERTAS  COS.  iiii.  S.  C.  La  Liberté  debout  à  gauche, 
tenant  un  Bonnet  et  un  sceptre.  6.  B. 


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—  88  — 

655.  IMP.  T.  AELivs  GAESAR  ANTONiNVS.  Sa  tête  DUC  à  droite. 

R.  PIETAS  (dans  le  champ),  trib.  pot.  cos.  (àTentour). 
s.  G.  La  Piélé  debout  à  gauche,  levant  la  main  droite 
et  tenant  une  botte  à  parfums  ;  à  ses  pieds,  un  autel 
allumé.  G.  D. 

656.  ANTONINVS  AVG.  Pivs  P.  P.  TH.  P.  xxii.  Sa  tête  laurée  à 

droite. 
R.    piETATi  AVG.  COS.  iiii.  S.  G.  La  Piété  debout  à  gauche 
entre  deux  enfants;  elle  tient  un  globe  de  la  main 
droite,  un  enfant  sur  le  bras  gauche.  G.  B. 

657.  ANTONINVS  AVG.  PIVS  P.  P.  TR.  P.  XXIII.  Sa  têlc  radiée  à 

droite. 
R.    Même  revers.   M.  B. 

658.  ANTONINVS  AVG.  PIVS  P.  P.  TR.  P.  COS.  111.  Sa  lètc  laurée  à 

droite . 
R.    REx  ARMENUS  DATVS.  S.  G.  Autonin  dobout  à  gauche, 
posant  la  tiare  sur  la  tête  du  roi  d'Arménie  el  tenant 
un  livre.  G.  B. 

659.  IMP.  CAES.  T.  AEL.  HADR.  ANTONINVS  AVG.  PIVS  P.  P.  Sa  têle 

laurée  à  droite 
R.    ROMA  (à  l'exergue),  tr.  pot.  xiiii.  cos.  un.  (à  l'en- 
tour).  s.  G.  Rome  casquée  assise  à  gauche,  tenant  une 
Victoire  et  un  parazonium;  derrière  elle,  un  bouclier 
sur  une  proue.  G.  B. 

660.  ANTONINVS  AVG.  PIVS  P.  P.  TR.  P.  cos.  III.  Sa  tête  laurée  à 

droite. 
R.  ROMAE  AETERNAE.  s.  G.  Temple  à  dîx  colonnes;  au 
milieu  du  fronton,  cinq  bas-reliefs  parmi  lesquels  trois 
Statuettes;  au-dessus  du  fronton,  une  figure  assise  entre 
deux  figures  debout  ;  à  chaque  angle,  une  figure  tenant 
une  conie  d'abondance  (?).  G.  B. 

661 .  Même  tête  et  même  légende. 

R.  sALVS  AVG.  s.  G.  La  Santé  debout  à  gauche,  nourris- 
sant un  serpent  enroulé  autour  d'un  autel  et  tenant  un 
gouvernail  posé  sur  un  çlobe.  G.  B. 


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662.  A>TOMN^s  AYG.  Pivs  P.  P.  TR.  P.  COS.  III.  Soii  buste  lauré 

à  droite. 
R.    SALVS  AYG.  s.  c.  La  Santé  debout  à  gauche,  tenant 
une  patère  à  laquelle  se  nourrit  un  serpent  enlacé  au- 
tour d'un  autel  et  un  sceptre.  G.  B. 

663.  ANTONiNvs  AYG.  PIYS  P.  P.  TR.  P.  COS.  iiii.  Sa  této  lauréo 

à  droite. 
R.    s.  c.  Rome  casquée  assise  à  gauche,  tenant  une  Vic- 
toire et  une  hastOy  et  appuyant  le  coude  gauche  sur  un 
bouclier  posé  sur  une  proue.   G.  B. 

664.  Même  légende.  Son  buste  lauré  i  droite. 

R.    s.  c.  L'Espérance  marchant  à  gauche,  tenant  une 
fleur  et  relevant  sa  robe.   G.  B. 

665.  Héme  légende.  Sa  tête  radiée  à  droite. 

R.    s.  c.  La  Sécurité  assise  à  gauche,  tenant  un  sceptre 
et  soutenant  sa  télé  de  la  main  gauche.  G.  B. 

666.  AjfTONiNYS  AYG.  PIYS  P.  P.  TR.  P.  COS.  iii.  Sa  têto  lauréeà 

droite. 
R.    s.  c.  Antonin  assis  à  gauche  sur  une  estrade;  der- 
rière lui^  Marc-Auréle  assis;  au  bas  de  Testrade,  de 
chaque  côlé,  un  soldat  debout.   G.  B. 

667.  Héme  tête  et  même  légende. 

R.    s.  c.  Truie  à  droite  allaitant  sept  petits;  devant  elle, 
un  petit;  derrière,  une  yeuse.  G.  B. 

668.  ANTONiNYS  AYG.  PIYS  P.  P.  TR.  P.  COS.  iiii.  Sa  tète  laurée 

adroite. 
R.    s.  p.  Q.  R.  OPTIMO  PRiNCiPi.  S.  G.  daus  uuo  couronne 
de  chêne.  M.  B. 

669.  ANTONiNYs  AYG.- PIYS  p.  P.  TR.  P.  XXII.  Sa  têto  laurée  à 

droite. 
R.    TEMPLYM  Div.  AYG.  REST.  COS.  iiii.  S.  G.  Temple  à  huit 
colonnes;  au  milieu,  les  statues  d'Auguste  et  de  Livie 
assis;  sur  le  fronton,  les  trois  divinités  du  Capitole 
entre  deux  figures  couchées?  au-dessus  dû  fronton. 


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—  90  - 

un  quadrige;  les  deux  colonnes  exiérieures  onl  une 
slalue  placée  un  peu  en  avant  sur  une  base  et  une 
statue  sur  leur  sommet.  G.  B. 

670.  ANTONiNvs  AVG.  Pivs  P.  P.  TR.  P.  XX.  Sa  tê(e  laurée  à 

droite. 

R.     TEMPORVM   FELICITAS.    COS.    IlII.    S.    G.    DcUX   COmCS 

d'abondance  en  sautoir  surmontées  de  deux  tètes  d'en- 
fant. G.  B. 

671 .  ANTONINVS  AVG.  PIVS  P.  P.  TR.  P.  COS.  III.  Sa  tête  laurée  à 

droite. 
R.    TiBERis.  s.  c;  Le  Tibre  couronné  de  roseaux,  couché 
à  gauche,  posant  la  main  droite  sur  une  barque,  te- 
nant de  la  gauche  un  roseau  et  appuyant  le  coude 
gauche  sur  un  rocher.  G.  B. 

67i.    ANTONINVS  AVG.  PIVS  P.  P.  Sa  léle  laurée  à  droite. 

R.  TIBERIS  S.  c.  (à  l'exergue),  tr.  pot.  cos.  m.  (à  l'eu- 
tour).  Le  Tibre  couché  à  gauche,  posant  la  main  droite 
sur  le  gouvernail  d'un  vaisseau  vu  à  moitié  et  tenant 
de  la  main  gauche  un  roseau  ;  le  coude  gauche  est 
appuyé  sur  un  rocher.   H.  B. 

673.  IMP.  CAES.  T.  AEL.  HADR.   ANTONINVS   AVG.    PIVS  P.    P.    Sa 

tête  laurée  à  droite. 
R.    TR.  POT.  XV.  ces.  un.  s.  c.  Antonin  assis  à  gauche 
sur  une  chaise  curule,  tenant  un  globe  et  couronné 
par  une  Victoire  qui  vole  derrière  lui.  G.  B. 

674.  ANTONINVS  AVG.  PIVS  P.  P.  IMP.  II.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  TR.  POT.  xnc.  COS.  iiii.  s.  G.  La  Providence  debout  à 
gauche,  indiquant  de  la  main  un  globe  qui  est  à  terre 
et  tenant  un  sceptre.  M.  B. 

675.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  TR.  POT.  XIX.  COS.  iiii.  s.  c.  La  Concorde  militaire 
debout  à  gauche,  tenant  une  enseigne  de  chaque  main. 
G,  B. 


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—  91  — 

676.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  TR.  POT.  XX.  COS.  un.  s.  c.  La  Sécurité  ou  la  Cou- 
corde  assise  à  gauche,  tenant  un  sceptre  et  appuyant 
le  bras  gauche  sur  une  des  deux  cornes  d'abondance 
qui  forment  la  chaise  curule  sur  laquelle  elle  est  assise. 
G.  B. 

677.  Hènie  tète  et  même  légende. 

R.  TR.  POT.  XX.  COS.  un.  s.  c.  L'Abondance  debout  à 
droite»  le  pied  sur  une  proue,  tenant  un  gouvernail  et 
le  modius  sur  le  genou  gauche.  G.  B. 

678.  La  même  médaille.  Sa  léle  radiée  à  droite.  M.  B. 

679.  AiNTONiNVs  AVG.  Pivs  P.  P.  IMP.  II.  Sa  tête  laurée  à  droite. 
R.    TR.  POT.  xxf.  cos.  lin.  s.  c.  L'Abondance  debout  à 

gauche,  tenant  deux  épis  et  un  gouvernail;  à  gauche, 
le  modiuêfhin  d'épis;  à  droite,  un  vaisseau.  G.  B. 

680.  ANTONiNVS  AVG.  PIVS  P.  P.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  VOTA  svscEPTA  DEC.  III.  COS.  iiii.  S.  C.  Autonin  de- 
bout à  gauche,  tenant  une  patère  au-dessus  d'un  tré- 
pied allumé  et  un  livre.   G.  B. 

681     ANTONifivs  AVG.  PIVS  P.  P.  T.  TR.  P.  XI.  Sa  tête  laurée  à 
droite. 
R.    VOTA  (à  l'exergue),  cos.  un.  (à  l'entour).  s.  c.  Antonin 
debout  à  gauche,  tenant  une  patère  au-dessus  d'un 
trépied  allumé  et  un  livre.  H.  B. 

ANTONIN  et  MARC-AURÈLE 

682.  ANTONiNvs  AVG.  PIVS  P.  P.  TR.  P.  cos.  III.  Této  nue  d'An- 

tonin  à  droite. 
R.    AVRELivs  CAES.  AVG.  PII.  F.  COS.  Busto  nu  de  M. 
Aurèle  jeune  à  droite  avec  le  paludament.   Ar. 

683.  Nême  légende.  Tête  laurée  d'Antonin  à  droite. 

R.    AVRELIVS CAESAR  AVG.  PII.  F.  cos.  Même  rovors.  Ar. 

684.  Même  légende.  Tête  laurée  d'Antonin  i  droite. 


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—  92  — 

R.    Même  légende.  Buste  nu  de  M.  Aurèle  jeune  à  droite. 
Ar. 

685.  ANTOMiNYS  AYG.  pivs  P.  P.  TR.  P.  COS.  lii.  Tête  laurée 

d*Antonin  à  droite. 
R.    AVRELiYs  CAESAR  AYG.  PII  F.  COS.  S.  c.  Buste  nu  de 
H.  Aurèle  jeune  à  droite  avec  le  paludanoent.  6«  B. 
Don  de  M.  Moll. 

686.  ANTONiNYS  AYG.  PiYS  P.  P.  Této  laurée  d'Antonin  à  droite. 

R.      AVRELIYS  CAES.  AYG.  PU  F.  GOS.  DES.  S.  C.    Buste    DU 

de  M.  Aurèle  jeune  à  gauche  avec  le  paludament.  M.  B. 

FAUSTINE 
(Femme  d^Anlonin) 

687.  DIVA  FAVSTiNA.  Sou  bustc  à  droite. 

R.    AETERNiTAS.  L'Eternité  voilée  debout  à  gauche,   le- 
vant la  main  droite  et  tenant  un  sceptre.  Ar. 

688.  DIYA  AYG.  FAYSTiNA.  Son  busto  à  droite. 

R.    AETERNiTAS.  L'Eternité  sans  voile  debout  à  gauche, 
tenant  un  globe  et  un  sceptre.   Ar. 

689.  Même  légende.  Son  buste  voilé  à  droite. 
R.    Même  revers.  Ar. 

690.  DIVA  FAVSTiNA  Sou  busto  à  droite. 

R.    AETERNiTAS.  L'Eternité  debout  à  gauche,  tenant  un 
globe  et  relevant  son  voile  au-dessus  de  la  tête.  Ar. 

691.  La  même  médaille.   Ar.  Don  de  M.  Cordonnier. 

692.  DIVA  FAvsTiNA.  Sou  bustc  à  droite. 

R.    AYGvsTÂ.  Cérès  debout  à  droite,  tenant  un  sceptre  et 
deux  épis.   Ar. 

693.  Même  tête  et  même  légende. 

R.    AYGVSTA.  Vesta  debout  à  gauche,  tenant  une  torche 
et  un  sceptre.    Ar. 

694.  Même  tête  et  même  légende. 

R.    AVGVSTA.  Cérès  debout  à  gauche,  tenant  deux  épis  et 
un  flambeau.   Ar* 


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—  98  — 

695.    Même  tête  et  même  légende. 

R.    AYGVSTA.  Vesta  voilée  debout  à  gauche,  tenant  le 
simpule  et  le  palladium.  Ar. 
6i96.    Même  tête  et  même  légende. 

R.  AYGVSTA.  Vénus  debout  à  gauche,  tenant  une  pomme 
et  appuyée  sur  un  bouclier.   Ar. 

697.  DIVA  FAVSTiNA.  Sou  busto  à  droite. 

R.  AVGVSTÀ.  Gérés  debout  à  gauche,  tenant  un  flam- 
beau et  la  main  gauche  posée  sur  la  hanche.  Ar. 

698.  FAVSTiNA  AVG.  ANTONiNi  AVG.  P.  P.  Sou  busto  à  droite. 
R.    GONCORDU  AVG.  La  Concordo  assise  â  gauche,  tenant 

une  patére  et  appuyée  sur  une  corne  d'abondance  for- 
mée par  un  des  bras  de  son  fauteuil.  Ar. 

699.  DIVA  AVG.  FAVSTiNA.  Sou  buslo  à  droite. 

R.  CONCORDIAE.  Antouln  debout  à  droite,  tenant  un  livre 
et  donnant  la  main  à  Faustine  debout  voilée  qui  tient 
un  sceptre.   Ar. 

700.  DIVA  FAvsTiNA.  Sou  busto  à  droite. 

R.    coNSECRATio.  Paou  marchant  à  droi te  et  regardant  en 

arrière.  Ar. 
704 .    FAVSTiNA  AYGVSTA.  Sou  buste  à  droite. 

R.    lYNONi  REGiNAE.  Juuou  debout  à  gauche,  tenant  une 

patëre  et  un  sceptre;  à  ses  pieds,  un  paon.  Ar. 

702.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  iVNONi  REGINAE.  Trône  sur  lequel  est  un  globe;  des- 
sous, un  paon  à  gauche,  la  queue  éployée.  Ar. 

703.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  iVNONi  REGINAE.  Trône  derrière  lequel  est  un  sceptre 
placé  en  travers;  dessous,  un  paon  à  droite,  là  queue 
éployée.  Ar. 

704.  DiYA  AVG.  FAVSTiNA.  Sou  busto  à  droite. 

R.  PiETAS  AVG.  La  Piété  voilée  debout  à  gauche,  mettant 
un  grain  d'encens  sur  un  autel  paré  et  allumé  et  tenant 
une  boite  à  parfums.  Ar. 


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-  94  — 

705.  Hèroe  tèle  et  même  légende. 

R.  PISTAS  AVG.  Temple  à  six  colonnes  ;  an-dessus  du 
fronton^  un  quadrige,  et  à  chaque  angle,  une  Victoire. 
Ar. 

706.  DIVA  FAYSTOfA.  Sou  busto  à  droite. 

R.    AETERNiTAS.  S.  c.  L'Etemîté  debout  à  gauche  (Faus- 
tine?),  tenant  un  globe  surmonté  d'un  phénix  et  rele- 
*  vant  la  draperie  de  sa  robe.  G.  B. 

707 .  DIVA  AVG.  FAVSTfNA.  Son  busto  à  droite. 

R.  AETERNiTAS  S.  C.  L*Eternité  assise  à  gauche,  tenaut 
un  g)obe  surmonté  d'un  phénix  et  un  sceptre.  G.  B. 

708.  DIVA  FAvsnNA.  Son  buste  à  droite. 

R.  AETBRNiTAS  S.  C.  L'Etemi té  debout  i  gauche  (Uranie  ?) 
tenant  un  globe  et  relevant  son  voile  au-dessus  de  la 
tète;  entre  sa  tête  et  son  voile,  quatre  étoiles.  G.  B . 

709«    DIVA  AVGVSTA  FAVSTiNA.  Son  buste  à  droite. 

R.  AETERNiTAS.  S.  C.  L'Eternité  diadémée  debout  à  gau- 
che, tenant  un  globe  et  un  sceptre.  G.  B. 

710.  DIVA  Favstina.  Son  buste  à  droite. 

R.  AETERNiTAS.  S.  C.  L'Elemité  assise  à  gauche  sur  un 
globe  parsemé  d'étoiles,  levant  la  main  droite  et  tenant 
un  sceptre.   H.  B. 

711.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  AETERNrfAS  S.  C.  L'Etomité  debout  é  gauche»  levant 
la  main  droite  et  tenant  une  botte  à  parfums.  G.  B. 

712.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  .  AVGVSTA  s.  c.  Cérès  debout  à  droite,  tenant  une 
torche  et  deux  épis.  G.  B. 

713.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  AVGVSTA  s.  c.  Gérés  voilée  debout  à  gauche,  tenant 
deux  épis  et  une  torche  enflammée.   G.  B. 

714.  La  même  médaille.  M.  B. 


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—  95  — 

715.  Même  télé  el  même  légende. 

R.    AVGVSTÂ  s.  G.  Vesta  voilée  debout  à  gauche,  ienanl 
un  flambeau  a)lumé  et  le  palladium,  G.  B. 

716.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  AVGVSTA  s.c.  Cérès  debout  à  gauche,  tenant  une 
torche  et  relevant  sa  robe.   G.  B. 

717 .  Même  tête  et  même  légende. 

R.  AVGVSTA  s.  G.  Vesta  deboul  à  gauche  auprès  d'un 
autel,  tenant  une  patère  et  le  palladium.  G.  B. 

718.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  AVGVSTA  s.  c.  LaConcorde(?)  assise  à  gauche,  tenant 
une  statuette  de  l'Espérance  et  un  sceptre.  M.  B. 

719.  DIVA  FAVSTiNA.  Son  busto  à  droite. 

R.    GERES  s.  c.  Gérés  debout  à  gauche,  tenant  deux  épis 
et  un  flambeau.    G.  B. 
790.    La  même  médaille.   M.  B. 

72i .    Même  tète  et  même  légende. 

R.  coNSECRATio  S.  C.  Vesla  debout  à  gauche,  auprès  d'un 
autel  paré  et  allumé,  tenant  une  patère  et  un  flambeau 
G.B. 

722.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  iVNo  s.  G.  Junon  debout  à  gauche,  tenant  une  patère 
et  un  sceptre.   G.  B. 

723.  DIVA  AVGVSTA  FAvsTiNA.  Son  busto  à  droite. 

R.  PiETAS  AVG.  s.  G.  La  Piété  voilée  debout  à  gauche, 
roetUnt  un  grain  d'encens  dans  la  flamme  d'un  can* 
délabre  et  tenant  une  boîte.   G.B. 

HARC-AURÈLE 
(A  régoé  de  ISl  à  180) 

724 .  ANTONiiNVs  AVG .  ARMENiAcvs .  Sa  tête  laurée  à  droite  • 

R.  ARMBN  (à  l'exergue),  p.  m.  tr.  p.  xviii.  imp.  ii.  cos. 
m .  (à  l'entour).  L'Arménie  assise  à  terre  à  gauche  dans 


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—  9«  — 

l'attitude  de  la  tritesse  ;  devant  elle,  un  étendard  et  un 
arc;  à  terre,  un  arc  sur  lequel  elle  a  la  main  gauche. 
Ar. 

725.  AVRELivs  GAESAR  AVG.  PII.  F.  Sa  tête  nue  jeune  à  droite. 
R.    COS.  DES.  II.  M.  Aurèle  debout  à  gauche,  tenant  une 

branche  d*olivier  et  une  corne  d'abondance .   Ar. 

726.  Même  légende.  Sa  tête  nue  à  droite  avec  la  barbe  nais- 

sante. 
R.    COS.  II.  M.   Aurèle  debout  à  gauche,  tenant  une 
branche  d'olivier  et  une  corne  d'abondance     Ar. 

726  bûHéme  tète  et  même  légende. 

R.  COS.  II.  L'Espérance  niarchant  à  gauche,  tenant  une 
fleur  et  relevant  sa  robe.   Ar. 

727.  AVRELIVS  CAESAR  AVG&  PII  F.  COS.  Son  busto  uu  à  droite, 

avec  une  barbe  naissante. 
R.    uoNOS.  L'Honneur  debout  à  gauche,  en  toge,  tenant 
un  rameau  et  une  corne  d'abondance.   Ar. 

728 .  Même  légende .  Sa  tète  jeune  nue  à  droite . 

R.  ivvENTAS.  La  Jeunesse  debout  à  gauche,  mettant  un 
grain  d'encens  dans  la  flamme  d'un  autel  à  parfums  et 
tenant  une  patère.   Ar. 

729.  AVRELIVS  GAESAR  AVG.   PII.   F.  Gos.  Sa  této  jeuuc  à 

droite. 
R.    PiETAS  AVG.  Couteau  de  victimaire,  aspersoir,  vase  à 
sacrifice,  bâton  d'augure  et  simpule.   Ar. 

730.  M.  ÀNTONINYS  AVG.  TR.  P.  xxiiii.  Sa  této  laurée  à  droite. 
R.    SALVTi  AVG.  GOS.  III.  La  Santé  debout  à  gauche, 

donnant  à  manger  à  un  serpent  enroulé  autour  d'un 
autel,  et  tenant  un  sceptre.  Ar. 

731 .  AVRELIVS  GAESAR  AVG.  PII .  F.  Sa  tète  ïïut  à  droite,  légè- 

rement barbue. 
R.    TR.  POT.  m.  GOS.  II.  Pallas  casquée  debout  à  droite, 
tenant  une  haste  et  appuyée  sur  un  bouclier.   Ar. 


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—  97  - 

732.  Même  tète  et  même  légende. 

R.  TR.  POT.  III.  COS.  11.  La  Providence  debout  à  gauche, 
indiquant  de  la  main  droite  un  globe  qui  est  à  terre, 
et  tenant  un  sceptre;  elle  a  le  coude  gauche  appuyé 
sur  une  colonne.    Âr. 

733.  AYRELivs  CAESAR  AVG.  PII.  FIL.  Sa  této  uuo  à  droite. 

R.  TR.  POT.  VIII.  COS.  II.  Le  Génie  de  Farmée  debout  à 
gauche,  tenant  une  patère  et  une  aigle  légionnaire;  à 
ses  pieds,  un  autel  allumé.    Ar. 

laSbis  La  même  médaille,  avec  avg.  pu.  f.   Ar. 

734.  M.  AVREL.  ANTONiiNVS  AVG.  Sa  tèto  lauréo  à  droite. 

R.  TR.  p.  xxxiii.  iMP.  viiii.  COS.  m.  p.  p.  La  Santé 
assise  à  gauche,  tenant  deux  épis  ;  à  ses  pieds,  un  aulel 
autour  duquel  est  enroulé  un  serpent.   Ar. 

735.  M.  ANTONINVS  AVG.  ARM.  PARTH.  MAX.  Sou  buste  lauré  à 

droite  avec  le  paludament  et  la  cuirasse. 
R.  TR.  p.  XXI.  iMP.  iiii.  cos.  III.  Marc  Aurële  et  Lucius 
Verus,  debout  dans  un  quadrige  au  pas  à  droite  orné 
d'une  Victoire  en  bas  relief  ;  au  pied  du  char,  sur  le 
second  plan,  on  voit  un  roi  couronné  et  deux  autres 
prisonniers  marchant;  devant,  un  soldat  tenant  un 
étendard,  accompagné  de  deux  autres  personnages; 
dans  le  fond,  un  trophée  au  bas  duquel  sont  assis  une 
captive  en  pleurs  et  un  captif  les  mains  liées  derrière 
le  dos.    B.  Méd . 

736.  IMP.  CAES.  M.  AVREL.  ANTONINVS  AVG.  P.  M.  Son  buStO  UU 

adroite. 

R.      CONCORD.    AVGVSTOR.   TR.    P.   XV.    COS.    III.    S.    C  M. 

Aurèle  et  Lucius  Vérus  debout  se  donnant  la  main  ; 
Fun  d'eux  tient  un  livre.   G.  B. 

737.  Même  légende.  Sa  tète  laurée  à  droite. 

R.    coNCORD.  AVGVSTOR.  TR.  P.  XVI.  COS.  III.  S.  C.  Même 
type.  G.  B. 


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—  98  — 

738.  M.  ÂVREL.  ANTONiNVs  AVG.  ARifENiAGVS  P.  M.  Sa  télo  laurée 

à  droite. 

R.     GONG.  AYG.  III.  TR.  POT.  XX.  IMP.  III.  COS.  III.  S.  C.  M. 

Aurèle  et  Lucius  Verus  assis  à  gauche  sur  une  estrade; 
derrière  eux,  le  préret  du  prétoire  debout;  devant,  un 
soldat  debout,  tenant  une  tessère  et  répandant  des 
pièces  de  monnaie  dans  la  robe  que  tend  un  homme 
qui  monte  les  degrés  de  l'escalier.  G.  B, 

739.  Divvs  M.  ANTONINVS  Pivs.  Sa  tète  nue  à  droite. 

R.  coNSECRATio  S.  G.  Aigle  debout  à  droite  sur  un  autel 
orné  de  guirlandes,  regardant  à  gauche.   G.  B. 

740.  Même  tète  et  même  légende. 

R.  GONSEGRATio  S.  G.  Aigle  sur  un  foudre  volant  à  droite 
et  enlevant  M.  Aurèle  qui  tient  un  sceptre.   G.  B. 

741 .  Même  tète  et  même  légende. 

R.  GONSEGRATIO  S.  G.  Bûcher  en  pyramide  orné  de  sta- 
tues et  de  draperies;  au-dessus,  H.  Aurèle  dans  un 
quadrige.   G.  B. 

742.  iMP.  M.  ANTONINVS  AVG.  TR.  p Sa  télo  laurée  à 

droite. 
R.    COS.  m.  s.  G.  Jupiter  assis  à  gauche,  tenant  un  foudre 
et  un  sceptre.  G.  B. 

743.  M.  ANTONINVS  AVG.  TR.  P.  XXV.  Sa  tète  laurée  à  droite. 

R.  Gos.  ni.  s.  G.  Mars  casqué  à  demi-nu,  marchant  à 
droite,  et  portant  une  haste  et  un  trophée.  G.  B. 

744.  M.  ANTONINVS  AVGVSTVS.  Sa  tète  laurée  à  droite. 

R.  cos;  m.  (sans  s.  g.)  Tète  laurée  de  Jupiter  à  droite. 
P.  B. 

745.  M.  ANTONINVS  AVG.  GERH.  SARM.  TR.  P.  XXI.  Sa  tète  radiée 

à  droite. 
R.    DE  GERM.  (à  l'exergue),  imp.  vni.  GOS.  m.  p.  p.  (à 
l'entourj.s.  G.  Trophée  au  bas  duquel  sont  assis,  d*un 
côté,  un  Germain  les  mains  attachées  derrière  le  dos, 
de  l'autre,  une  femme  en  pleurs.  H.  B. 


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-  99  — 

746 .  Même  légende.  Sa  téie  laurée  à  droite. 

R.  DE  SARM.  (à  l'exergue),  imp.  vin.  cos.  m.  p.  p.  (k 
l'-entour).  s.  c.  Même  (ype^  mais  les  deux  personnages 
assis  sont  un  Sarmale  et  une  Sarmate.  H.  B. 

747 .  Même  tète  et  même  légende. 

R.  DE  SARMATis  (à  Texergue).  imp.  yiii.  cos.  m.  p.  p. 
(à  l'entour).  s.  c.  Monceau  d'armes.  G.  B. 

748.  H.  AVREL.  ANTONiNvs  AVG.  TR.  P.  XXXIII.  Sa  tête  laurée  à 

droite. 
R.    FELICITAS  ATG.  IMP.  viiii.  COS.  III.  P.  P.  S.  G.  La  Fé- 
licité debout  à  gauche,  te^nant  un  caducée  et  un  sceptre. 
G.  B. 

749.  Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  la  cuirasse. 
JR.    FELICITAS  AVG.  IMP.  X.  COS.  III.  P.  P.  S.  G.  Même  type. 

G.  B. 

750.  M.  ANTONINVS  AVG.  GERM.  SARX.  TR.  P.  XXXI.  Sa  tête  lauréo 

à  droite. 
R.    FEUCiTATi  AVG.  P.  P.  (dans  le  champ),  imp.  viii.  (en 
haut),  cos.  m.  (à  l'exergue),  s.  c.  Vaisseau  avec  quatre 
rameurs  allant  à  droite;  la  poupe  est  ornée  de  la  statue 
de  Neptume  à  droite,  le  pied  posé  sur  un  rocher.  M.  B. 

751 .  Même  légende.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  FELiciTATi  AVG.  P.  P.  (daus  le  champ),  imp.  viii.  cos. 
m.  (à  l'entour).  s.  c.  Même  type,  avec  cinq  rameurs. 
M*  B. 

752.  IMP.  M.  ANTONINVS  AVG  TR.  P.  XXV.  Sa  tête  radiée  à  droite. 
R.    FiDES  EXERCiTYVM.  S.  C.  La  Foi  militaire  debout  à 

gauche,  tenant  une  Victoire  et  une  aigle  légionnaire. 
M.  B. 

753.  M.  ANTONINVS  AVG.  TR.  P.  xxvni.  Sa  tête  laurée  à  droite. 
R.    IMP.  VI.  COS.  m.  S.  C.  Jupiter  assis  à  gauche,  tenant 

une  Victoire  et  un  sceptre.  G.  B. 

754.  Même  l^ende.  Sa  tête  radiée  à  droite. 
R.    Même  revers.   M.  B. 


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—  100  — 

755.  M.  ANTONiKYS  AYG.  TR.  P.  XXVI.  SoD  buste  lauré  à  droite 

avec  le  paludaroenl. 
R.    iMP.  Yi.  COS.  iJi.  s.  G.  Rome  casquée  assise  à  gauche 
sur  une  cuirasse,  tenant  un  sceptre(?)  le  coude  gauche 
appuyé  sur  un  bouclier  rond;  derrière  elle,  uu  bouclier 
ovale  et  un  bouclier  polygonal.  G.  B. 

756.  Même  légende.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  iHP.  VI.  COS.  III.  s.  c.Rome  casquée  et  cuirassée  (?) 
assise  à  gauche,  tenant  une  Victoire  et  une  haste;  der- 
rière elle,  un  bouclier  sur  lequel  on  voit  l'égide.  M.  D. 

757.  M.  ANTONiNVS  AVG.  TR.  P.  XXVI.  Sa  tête  laurée  à  droite. 
R.    IMP.  VI.  COS.  III.  s.  c.  Victoire  marchant  à  gauche  et 

tenant  une  couronne  et  une  palme.   M.  B. 

758.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  IMP.  VI.  Gos.  III.  s.  c.  Victoire  à  demi-nue  debout  à 
droite,  attachant  à  un  arbre  un  bouclier  sur  lequel  on 
lit  :  Vie.  GER.  G.  B. 

759.  M.  ANTONINVS  AYG.  TR.  P.  XXVIII.  Sa  tête  radiée  à  droite. 

R.  IMP.  VII.  COS.  ni.  s.  c.  Jupiter  assis  à  gauche,  tenant 
une  Victoire  et  un  sceptre.   H.  B. 

760.  Même  légende.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  IMP.  vu.  COS.  III.  s.  c.  Rome  casquée  debout  a 
gauche,  tenant  une  Victoire  et  une  baste.   G.  B. 

761 .  M.  AVREL.  ANTONiNVS  AVG Sa  tète  radiée  à 

droite. 
R.    IMP.  X.  cos.  m.  p.  p.  s.  G.  Victoire  marchant  à 
gauche,  tenant  une  couronne  et  une  palme     M.  B. 

762 .  M.  ANTONINVS  AVG.  GERM.  SARM.  TR.  P.  xXxi .  Sa  tête  lauréo 

à  droite. 

R.      LIBERALITAS  AVG.  Vil.  IMP.  VIII.  COS.   III.   P.    P.    S.  C. 

La  Libéralité  debout  à  gauche,  tenant  une  tessère  et 
une  corne  d'abondance.   G.  B. 

763.  Légende  fruste.  Sa  tète  laurée  à  droite. 


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—  101  — 

R     UBBRAUT^  AVG.  VII.  (à  l'exergue) • . .  s.  c. 

H.  Aurèle  et  Commode  assis  à  gauche  sur  une  estrade; 
devant,  la  Libéralité  debout  à  gauche,  tenant  une  tes- 
sère  et  une  corne  d'abondance;  eu  bas,  un  personnage 
montant  les  degrés  de  l'estrade. 

764.       IMP.  GAES.  M.  AVREL.  AKTONINVS  AVG.  P.    H.    SOïi  buStO 

nu  adroite. 

R.  LiB.  AVGVSTOK.  TR.  P.  XV.  COS.  III.  S.  C.  M.  Aurèlo 
et  Lucîus  Verus  assis  à  gauche  sur  une  estrade;  devant 
eux,  un  homme  debout  tenant  une  tessére  et  une  ba- 
guette; en  bas,  un  personnage  debout  tendant  les 
mains  G.  B. 
765  AVRELivs  CAESAR  AVG.  PII  F.  COS.  Sa  této  jeuue  nue  à 
gauche. 

R.    PiETAS  AVG..  s.  G.  Coutoau  de  sacrificateur,  aspersoir, 
vase  à  sacrifice,  bâton  d'augure  et  simpuie.    H.  13. 

766.  iMP. M.  ANTONiNVS  AVG.  TR  P.  XXV.  Sa  této  lauréc  adroite. 
R.    PRiMi  DECENNALES  Gos.  lit.  S.  G.  daus  uuc  couroune 

de  laurier.   G.  B. 

767 .  M.  ANTONiNVS  AVG Son  buste  lanré  à  droite . 

R.    RELiG.  AVG.  (à  l'exergue) s.  g.  Mercure 

debout  à  gauche  sur  un  piédestal,  tenant  un  caducée 
et  une  bourse  dans  un  temple  à  quatre  colonnes  à  fron- 
ton cintré.  Les  colonnes  sont  formées  par  des  termes; 
sur  le  fronton,  diverses  figures.   G.  B. 

768.  H.  ANTONINVS  AVG.  TR.  P.   xxvii.  Sou  busto  lauré  à 

droite. 

R.      RESTITVTORI   ITALIAE   IMP.    VI.    COS.'    III.    S.    G.    M. 

Aurèle  debout  à  gauche,  tenant  un  sceptre  et  relevant 
l'Italie  tourelée  à  genoux  qui  lient  un  globe.    G.  B. 

769.  M.  ANTONINVS  AVG.  TR.  P.  xxiii.  Sa  tète  iaurée  à  droite. 
R.    SALVTi  AVG.  GOS.  III.  S.  G    La  Santé  débouta  gau- 
che, tenant  une  patère  à  laquelle  vient  manger  un  ser- 
pent enroulé  autour  d'un  autel  allumé  et  un  sceptre. 
G.  B, 


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—  108  — 

770.  IMP.  CAES.    M.    AVREL.    ANTONINTS  ATG.   P.    M.    Sa  télé 

laurée  à  droite. 
R.    SALVTI  AVGvsTOR .  TR.  P.  XVII.  COS.  III.  S.  c.  Même 
type.    G.  B. 

771.  AYRELivs  CAESAR  AVG.  PII  F.  Sa  têle  jeune  nue  à  droite. 
R.    TR.  POT.  COS.  II.  s.  c.  Pallas  casquée  debout  à 

droite,  tenant  une  haste  et  appuyée  sur  un  bouclier. 
M.  B. 

772.  AVRELivs  CAESAR  AVG.  PII  FIL.  Son  busto  uu  à  droite  avec 

le  paludament. 
R.    TR.  POT.  VIII.  COS.  II.  s.  C.  Pallas  casquée  debout 
à  droite,  tenant  une  haste  et  uue  chouette.  G.  B. 

773.  AVRELIVS  CAES.  ANTON.  AVG.  PII  F.  Sa  télé  nuo  à  droite. 
R.    TR.  POT.  X.  COS.  II.  s.  c.  La  Fortune  debout  à 

droite,  relevant  sa  robe  et  tenant  un  gouvernail.  G.  B. 

774.  Même  tête  et  même  légende.  ' 

R.  TR,  POT.  XI.  cos.  II.  s.  c.  Esculape  debout  à  gau- 
che; tenant  un  bâton  autour  duquel  est  un  serpent. 
H.  B. 

775.  M.  AVREL.  ANTONiNvs  AVG.  ARMEHiAGVS  P.  N.  Sa  tête  lauréo 

à  droite. 
R.    TR.  POT.  XIX.  IMP.  II.  cos.  III.  S.  c.  Hars  casqué  de- 
bout à  droite,  tenant  uue  haste  et  appuyé  sur  un  bou- 
clier.  G.  B.  Don  de  H.  Pasquali. 

776.  Même  légende.  Sa  têle  radiée  à  droite. 

R.  TR.  POT.  XIX.  IMP.  II  cos.  III.  S.  c.  La  Providence 
debout  à  gauche,  tenant  une  baguette  et  un  sceptre;  à 
ses  pieds,  un  globe^.    M.  B. 

777.  M.  AVREL.  ANTONiNvs  AVG.  ARMENiACvs  P.  M.  Sa  tête  lauréc 
'     adroite. 

R.    TR.  POT.  XX.  IMP.  III.  cos.  III.  S.  C  Même  type.  G.  B. 

778.  M.  ANTONiNVS  AVG Sa  tête  lauréo  à  droîlo. 

R.  TR.  POT.  XXI.  IMP.  iiii.  cos.  III.  S.  C.  Victoire  mar- 
chant à  gauche  et  tenant  une  couronne  et  une  palme. 
G.  B. 


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—  108  — 

779.  M.  A.NTONINVS  AVG.  ABU Sa  této  laurée  à  droite. 

R.  TR.  POT.  XXIII.  IHP.  V.  COS.  iii.  S.  G.  L'Équité  assise 
à  gauche»  tenant  une  balance  et  une  corne  d'abon- 
dance. G.  B. 

780.  M.  AVREL.  ANTONiNYS  AVG.  P.  M  Sa  tête  lauréo  à  droite. 
R.    TR.  p.  XVIII.  iMP.  II.  COS.  III.  s.  G.  Pallas  casquée 

debout  à  gauche,  tenant  une  branché  d'olivier  et 
appuyée  sur  un  bouclier;  une  haste  repose  sur  son 
bras.  G.  B. 

781 .  M.  ANTONiNVs  AVG.  GERiff.  SARHATIGVS.  Sa  tête  lauréo  à 

droite. 
R.    TR.  P.  XXX.  IMP.  VIII.  cos.  m.  s.  G.  L'Equité  debout 
à  gauche,  tenant  une  balance  et  une  corne  d'abon* 
dance.   G.  B. 

782.  H.  AVREL.  ANTONINVS  AVG.  TR.  P.  XXXIIII.  Son  buStO  Isuré 

à  droite  avec  la  cuirasse. 
R.    viRTVs  AVG.  IMP.  X.  COS.  111.  P.  P.  S.  c.  La  Valeur 
casquée  assise  à  droite,  tenant  une  haste  et  un  para* 
zonium.  G.  B. 

FAUSTINE  JEUNE 
(Femme  de  M.  Aurèle) 

783.  FAVSTiNA  AVG.  PII  AVG.  FIL.  Sou  busto  à  droilc. 

R.  GONCORDiA.  La  Concorde  assise  à  gauche,  tenant  une 
fleur  et  accoudée  à  une  corne  d'abondance  qui  est  der- 
rière son  fauteuil.   Ar. 

784.  oiVA  FAvsTiNA  piA.  Sou  buste  à  droite  avec  les  cheveux 

ondes. 
R.    coNSECRATio.  Trône  de    Junon    traversé    par    un 
sceptre;  dessous,  un  paon  à  droite  ;  dessus,  un  diadème. 
Ar. 

785.  FAVSTiNA  AVGvsTA.  Sou  buste  à  droite  avec  des  perles 

dans  les  cheveux. 
R«    iVMONi  REGINAE.  Junou  dcbout  à  gauche,  tenant  une 
patère  et  un  sceptre;  à  ses  pieds,  un  paon.  Ar. 


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—  104  — 

786.  FAVSTiNAE  AVG.  PU  AVG.  FIL.  SoD  boste  à  droite. 

R.  VENVS.  Vénus  debout  à  gauche,  tenant  une  pomme 
et  un  gouvernail  posé  sur  un  dauphin.    Ar. 

787.  Même  légende.  Son  buste  à  droite  avec  un  bandeau. 
R.    Même  revers.    Ar. 

788.  DIVA  FAVSTINA  PiA.  Son  buste  à  droite,  les  cheveux  ondes. 
R.    aeternitas.  s.  g.  L'Elernité  voilée  debout  à  gauche, 

tenant  un  globe  surmonté  d*un  phénix  et  appuyée  sur 
une  colonne.  G.  B. 

789.  FAvsTiNA  AVGVSTA.  Son  busto  à  droite. 

R.  AVGYSTi  PII  FIL.  S.  G.  L'Espéranco  debout  à  gauche, 
tenaut  une  fleur  et  relevant  sa  robe.    G.  B. 

790.  DIVA  FAVSTiNA  PIA.  SoH  busto  à  droite. 

R.  GONSECRATio  S.  G.  Faustino  voilée,  tenant  un  sceptre, 
enlevée  par  un  paon  qui  vole  à  droite.   G.  B. 

791 .  Même  légende.  Son  buste  à  droite,  les  cheveux  ondes. 
R.    GONSECRATIO  S.   G.  Trône  derrière  lequel  est  un 

sceptre  placé  en  travers;  dessous,  un  paon  regardant 
à  droite  avec  la  queue  éployée.   G.  B . 

79?.     Même  tête  et  même  légende. 
R.     CONSEGRATIO  S.  G.  Autel. 

793.  FAYSTiNA  AYGVSTA.  Son  buste  à  droite,  les  cheveux  ondes. 
R.    DIANA  LVGiFERA.  S.  G.  Diane  debout  à  droite,  tenant 

des  deux  mains  une  torche  enflammée.   G.  B. 

794.  Même  légende.  Son  buste  à  droite. 

R.  FEGVND.  AVGVSTAE.  S.  G.  La  Pécoudité  debout  à 
gauche,  entre  deux  jeunes  Olles,  en  tenant  deux  autres 
dans  les  bras.   G.  B. 

795.  Même  lête  et  même  légende. 

R.    FEGYNDiTAS.  S.  G.  La  Fécondité  debout  à  droite,  te- 
nant un  sceptre  et  un  enfant.  G.  B. 
19b  bis  Lr  même  médaille  avec  la  tête  diadémée. 


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—  405  — 

796 .  FàvariNA  avovsta.  Son  busie  à  droite . 

R.    HiLARiTAS  s.  G.  L'Allégresse  debout  à  gauche,  tenant 
une  longue  palme  et  une  corne  d'abondance.   G.  B. 

797.  La  même  médaille.    MB. 

798.  FAvsTiNAE  AVG.  PII  AVG.  FIL.  Sou  buste  à  droite. 

R.    HiLABiTAS  S.  G.  L'ÂlIégrosse  debout  à  droite,  arran* 
géant  son  voile  et  tenant  une  longue  palme.   M.  B. 
779.     FAVSTiNA  AVGVSTA.  Sou  busto  à  droiio. 

R.  iVNO  s.  G.  Junon  voilée  debout  à  gauche,  tenant  une 
patëre  et  un  sceptre;  à  ses  pieds,  un  paon.   G.  B. 

800.  La  même  médaille.   M.  B. 

801 .  Même  tête  et  même  légende. 

R.    ivNONi  REGiNAE.  S.  G.  Même  type. 

802.  Même  tête  et  même  légende. 

R.    LAETITIA  S.  G.  La  Joic  debout  ;i  gauche,  tenant  une 
couronne  et  un  sceptre.  G.  B. 
803      La  même  médaille.   M.  B. 

804.  Même  légende.  Son  buste  à  droite,  les  cheveux  ondes. 
R.    MATRi  MAGNAE  S.  G.  Cybèle  tourclée  assise  à  droite 

entre  deux  lions,  accoudée  à  son  fauteuil  et  tenant  le 
tympanoii.    G.  B. 

805.  FAYSTiNA  AVG.  PU  AVG  FIL.  Sou  busto  à  drollo. 

R.  PiETAS  s.  G.  Fausline  diadémée  debout  à  gauche,  te- 
nant une  fleuret  une  corne  d'abondance;  devant  elle, 
Lucille  debout.    M.  B. 

806.  favstina  avgvsta.  Son  buste  diadème  à  droite. 

R.  SAEGVLi  FELiciT.  S.  G.  Trône  ou  lil  d'apparat  sur  le- 
quel on  voit  Connnode  enfant  jouant  avec  son  frère 
jumeau  Anlonin  ;  sur  leurs  têtes,  deux  étoiles.  -G.  B. 

807.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  salvti  avgvstae.  s.  g.  La  Santé  assise  à  gauche, 
donnant  à  manger  à  un  serpent  enroulé  autour  d'un 
autel.   G.  B. 


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-  106  — 

808.  La  même  médaille.  M.  B. 

809.  FAVSTiNA  AYG.  PII  AVG.  FIL.  Sofi  busie  à  droile. 

R.  s.  c.  Diane  debout  à  gauche,  tenant  une  flèche  et 
appuyée  sur  son  arc     G.  B. 

810.  DIVA  FAVSTiNAPiA.  Son  buslo  à  droile,  les  cheveux  ondes. 
R.     siDERiBVS  RECEPTA.  S.  G.  Diane  debout  à  droite  avec 

le  croissant  derrière  le  cou,  tenant  une  torche  en- 
flammée.  G.  U. 

811 .  Même  tète  et  même  légende. 

R.  SIDERIBVS  KECEPTA.  S.  C.  Diane  diadémée  debout  à 
gauche  avec  le  croissant  derrière  le  cou,  tenant  une 
torche  euflammée.   G.  B. 

812.  FAVSTINA  AVGVSTA.  Sou  buste  diadème  à  droite. 

R.  TEMPOR.  FELIG.  S.  C.  Faustine  debout  à  gauche  entre 
quatre  jeunes  fiUes  qui  tendent  les  mains  vers  elle,  en 
tenant  deux  autres  dans  ses  bras.   G.  B. 

813.  FAVSTiNAE  AVG.  Pli  AVG.  FIL.  Sou  busto  diadème  à  droite. 
R.    VENERi  GENETRici  S.  G.  Vénus  dobout  à  gauche,  te* 

nant  une  pomme  et  un  enfant  emmaillollé.  G.  B. 
8H.     FAVSTINA  AVG.  Son  buslc  à  droite,  les  cheveux  ondés. 

R.    VENERI  viGTRici  S.  G.  Vènus  à  demi-nue,  sous  les 
traits  de  Faustine,  débouta  droite,  cherchant  à  retenir 
^  Mars  nu,  casqué,  debout  à  gaucfte^  qui  tient  un  bou- 

clier.   M.  B. 

LDGIUS  VERUS 

^Frère  de  M.  Aurèle,  par  adopUon; 

815.  iMP.  L.  AVREL.  VERVs  AVG.  Sa  tète  laurée  à  droile. 

R.  TROV.  DEOR.  TR.  P.  Gos.  11.  La  Providence  debout  à 
gauche,  tenant  un  globe  et  une  corne  d'abondance.  Ar. 

816.  Même  légende.  Sa  tête  nue  à  droile. 

R.  '  PROv.  DEUR.  TR.  P.  11.  cos.  II.  Même  type.    Ar. 

817.  iMP.  L.  VERVS  AVG.  Sa  tète  nue  à  droite. 

R.    PROV.  DEOR.  TR.  P.  III  GOS.  II.  Même  type.   Ar. 


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—  407  — 

818.  L.  VERVS  AVG.  ABM.  PARTfl.  MAX.  Sa  téCe  taiirëe  à  droite. 
R.    TR.  p.  VII.  INP.  iiii    COS.  III.  Victoire  marchant  k 

gaurhe,  tenant  une  couronne  et  une  palme.    Ar. 

819.  Diws  VERVS.  Sa  léle  nue  à  droite. 

R.  coNSKCHATio  s.  c  liûcher  en  pyramide  orné  de  dra* 
peries  et  de  statues;  au-dessus,  un  quadrige    G.  B. 

820.  iMP.  CAES.  L.  AVREL.  VERVS  AVG.  Sa  tète  uue  à  droite. 

R.  FELic.  AVG.  TR.  P.  III.  COS.  11.  S.  G.  .Vaisseau  avec  un 
pilule  el  cinq  rameurs,  allant  à  gauche;  la  poupe  est 
ornée  de  deux  enseignes  et  la  proue  d'un  mât  penché 
avec  une  voile.    G.  B. 

82t .     L.  VERVS  AVG.  ARM.  PARTH.  MAX    Sa  této  laurée  à  droite. 
R.    TR.  POT.  V    IMP.  m.  COS.  II.  s.  c.  L'Arménie  en 
pleurs  assise  à  gauche  sur  des  boucliers;  devant,  un 
trophée.   G.  B.         • 

822  L.  VERVS  AVG.  ARM.  PARTH.  Sa  têlo  lauréo  à  droite. 

R.  TR.  POT.  VI.  IMP.  m.  COS.  II.  s.  c.  Victoire  debout  à 
gauche,  érigeant  un  trophée  et  tenant  une  palme.  G.  B. 

823  •     Même  télé  et  même  légende . 

R.    TR IMP.  iiii.  COS.  11.  s.  c.  Victoire  à  demi- 

oue,  debout  de  Tace,  regardant  à  droite,  tenant  une 
palme  et  plaçant  sur  un  tronc  de  palmier  un  bouclier 
sur  lequel  est  écrit  :  vie.  par.  M.  B. 

824.  L.  VERVS  AVG.  ARNEN1ACVS.  Sa  této  nuo  à  droite. 

R.  TR.  p.  Hii.  IMP.  II.  COS.  II.  s.  c.  Vérus  galopant  à 
droite  et  foulant  aux  pieds  un  Arménien.  M.  B.  • 

LUGILLt; 
(Femme  de  Lucius  Vérus) 

825.  LVCiLU  AVGVSTA.  Son  buste  à  droite. 

R.  CEREs  à.  G.  Gérés  assise  à  droite  sur  la  ciste,  tenant 
deux  épis  et  une  torche;  sur  la  ciste,  un  serpent. 
G.B. 


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—  108  — 

826      LvciLLAE  AVG.  ANTONiKi.  AV6.  F.  Son  buste  à  droite. 

R.    CONCORDIA  s.  c  La  Concorde  debuul  à  gauche,  tenant 
une  palère  et  une  cunie  d'abondance.   H.  B. 

837.     Même  télé  et  même  légende. 

R.    CONCORDIA  s.  c.  La  Concorde  assise  à  gauche,  tenant 
une  palére  et  une  double  corne  d'abondance.   G.  B  . 

828.  Même  tête  et  même  légende. 

R.    DIANA  LVCiFKRA  S.  C.  Diane  debout  à  gauche,  tenant 
un  flambeau  dts  deux  mains.   G-  B. 

829.  LVGiLLA  AVGVSTA.  Sou  buste  à  droite. 

R.    HiLARiTAS.  s.  C.  L'Allégresso  debout  à  gauche,  tenant 
une  longue  palme  et  une  corne  d'abondance. 

830.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  IVNO  s.  c.  Junon  assise  à  gauche,  tenant  une  patëre 
e(  un  sceptre.   G.  B. 

831 .  LVCILLAE  AVG.  ANTONiNi  AVG.  F.  Son  buslo  à  droitc. 

R.  ivNONi  LvciNAE  s.  c.  Juiion  assIse  à  gauche,  tenant 
une  tteur  et  un  enfant  emmailloité.   G  B. 

832.  LvciLLA  AVGVSTA.  Sou  bustc  à  droite. 

R.  IVNO  REGiNA  ç.  C.  Junon  debout  à  gauche,  tenant  une 
patère  et  un  sceptre;  à  ses  pieds,  un  paon.  G.  B. 

833.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  MATR]  MAGNAE  S.  C.  Cybèle  lourelée  assise  à  droite 
entre  deux  lions,  tenant  le  tympafton  sur  ses  genoux  • 
G.-B. 

834.  LVCILLAE  AVG.  ANTOMM  AVG.  F.  Sou  busto  à  droite. 

'H.  PIETAS.  s.  c.  La  Piété  debout  à  gauche  auprès  d'un 
autel  allumé,  levant  la  main  droite  et  tenant  une  boite 
à  parfums.  G.  B. 

835.  Même  médaille.   M.  D. 

836 .  Même  tête  cl  même  légende. 

R.  vENERi  GEfiETRici.  S.  C  Vénus  dobout  tenant  une 
Victoire  et  appuyée  suï*  un  bouclier.  G.  B. 


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-  100  — 

837 .  Même  tète  et  même  légende. 

R.    VENVS  8.  c.  Venus  liebout  à  gauche,  tenant  une 
pomme  et  un  sceptre     G.  B. 

838.  Même  télé  et  même  légende. 

R.    VENTS  s.  G.  Venu?  assise  à  gauche,  tenant  une  Vic- 
toire et  un  sceptre.  G.  B. 

839.  Même  léte  et  même  légende. 

R.   -VESTA  s.  c.  Vesia  debout  à  gauche  auprès  d'un  autel 
paré  et  allumé,  tenant  le  siuipule  et  le  palladium.  M.  B. 

840.  Même  tète  et  même  légende. 

R.    VESTA  s.  c.  Même  revers,  sans  autel.  M.  B. 

COMMODE 
(A  r^gné  de  IHO  è  1M) 

841  .      IMP.  L.   AVREL.    COMMODVS   AV6.    GERM.    SARM.    Son    busto 

jeune  lauré  â  droite  avec  le  paludament. 

H.    DE  GERMANis  (à  l'exergue) s.  c.  Monceau 

d'armes.   G.  B. 

849.     Même  tête  et  même  légende. 

R.    DE  SARM  (à  l'exergue) Trophée  au  bas 

duquel  sont  assis  un  Sarmate  à  gauche,  les  mains  liées 
derrière  le  dos,  et  une  Sarmate  à  droite,  dans  Tattitude 
de  la  tristesse.  G.  B. 

843.  COMMODO   CAES.   AV6.    FIL.    GERM.    SARM.    COS.    SOO  busto 

jeune,  nu,  à  droite  avec  le  paludament.     t 
R.    HiLARiTAS  s.  G.  L'Aliégresso  debout  à  gauche,  tenant 
une  longue  palme  et  une  corne  d'abondance  remplie 
de  fruits.  M.  B. 

844.  L.  AEL.  AVREL  GOMM.  AVG.  P.  FEL.  Sa  tète  à  droite,  coiffée 

de  la  peau  du  lion. 
R,    HERCVL.  ROMAN.  AVG.  V.  S.  C.  Massuo;  le  tout  dans  une 
couronne.  M.  B. 


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—  ilO  -. 

845.  L.  AVRRL.  coMMODVS  ÂVG.  TR.  p Sa  (ôte  laurée  à 

droite. 
R.    IMP.  II  COS.  II.  p.  p  (?)  s.  c-  Pallas  rasiiiée  debout 
à  gaiirhi',  ineMaiil  un  grain  dVnrens  dans  l:i  fWinirnc 
d'un  autel  et  appuyée  sur  un  buuclier;  une  huste  re- 
pose sur  son  bras  gauche.  G.  B. 

846.  51.  COMMODVS  ANT.  P.  FELIX  AVG.  BRiT.  Sa  (êle  laurée  à 

droite. 

R.      lOVI  IVVRNf  p.  M.  TR.  P    XHII.  IMP    Vllt.  COS    V.   P.    P. 

s.  G  Jupiter  nir,  debout  à  gnuche,  le  uiantean  sur 
rép;iule  ganrliH^  tenant  un  foudre  et  un  sceptre;  à  ses 
pieds,  un  aigle.    G    B. 

847.  Même  tète  et  iiiême  légende. 

R.  I.égende  effacée,  s.  c.  Commode  assis  à  gauche  sur 
une  estrade; derrière  lui,  le  préfet  du  prétoire  debout; 
devant,  la  Libéralité  debout,  tenant  une  tessère  et  une 
corne  d'abondance  ;  au  bas  de  l'eslr-ide,  un  homme 
montant  les  degrés  pour  recevoir  la  distribution.  G.  B. 

848.  L.  AVREL.  COMMODVS  AVG.  TR.  P.  III.  Soo  busto  imberbe 

lauré  à  droite . 
R.    LiBERTAS  AVG.  IMP.  II.  cos.  P.  P.  S.  C.  La  Liberté  de- 
bout à  gauche,  tenant  un  bonnet  et  un  sceptre.    G.  B. 

849.  Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  le  paluda- 

menl. 
R.    Même  revers. 

850.  M.  COMMODVS  ANT.  P.  FELIX  AVG..  DRiT.  Sa  têto  lauréo  à 

droite. 
R.    NOBiLiT.  AVG S.  G.  Femme  debout  à  gau- 
che, tenant  une  statuette  de  Pallas  et  un  sceptre.  G.  B. 

851 .  M  COMMODVS  ANTONiNVS  AVG.  Pivs.  Sa  tête  lauréo  à  droite. 
R.    p.  M.  TR.  p.  viiii.  IMP.  VI.  COS.  iiif.  S.  C  Pallas  mar- 
chant à  droite,  lançant  un  javelot  et  tenant  une  haste. 
G.  B.  • 


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— 111  — 

Même  tète  et  même  légende. 

R.      p.  M.  TR.   p.   VIII.  IIIP     VI.  COS.  un      p.    p.    s.    G. 

Apollon  vélu  eu.  femme  debout  de  face,  regardant  à 
gauche  et  tenant  le  pluirum  (?)  et  une  lyre     G    B. 

853.  M.  coMMODvs  ANTON.  AVG.  Pivs  BRiT.  Sa  této  laufée  à 

droite. 

R.    p.  Il s.  G.  Rome  casquée  assise  à 

gauche  sur  un  bouclier,  tenant  une  Victoire  et  une 
hasie     6.  B. 

854.  L.  AEL.  AVREL.  coMM.  AVG.  P.  FEL.  Sa  léte  lauféo  à  droite. 

R.      p.  M.  TR.  p.  XVII.  IMP.  VIII.  GOS.  VII.  P.  P.  S.  G,  Com- 

mode  à  gauche,  couronné  par  la  Victoire  et  donnant  la 
main  à  Sérapis,  accompagné  d'Isis,  qui  tient  un  cistre; 
tous  debout;  entre  eux,  un  autel  allumé.  G.  B. 

855.  M.  GOMMODVS  ANTOMNVS  AVG.  Sa  lêto  laurée  à  droite. 

R.  PROV.  DEOR.  p.  V. ...  s  G.  La  Providence  debout  à 
gauche,  tenant  une  baguette  et  un  sceptre  ;  à  ses  pieds, 
un  globe.   G.  B. 

856.  GOMMODO  GAES.  AVG.  FIL.  GERM.  SARM.  SoU  buSte  jCUUe    à 

droite  avec  le  paludaincnt. 
R.    SPES  PVBUGA.  s.  G.  L'Espérauce  marchant  à  gauche, 
tenant  une  fleur  et  relevant  sa  robe.   M.  B. 

857.  M.  GONMDDVs  ANTONiNVS  AVG.  Sou  busto  lauré  à  droite. 
R.    TR.  p.  V.  IMP.  iiH.  GOS.  P.  p.  s.  G.  Commode  galo- 
pant à  droite,  tenant  une  haste  et  foulant  aux  pieds  un 
ennemi.  G  B. 

858.  M.  ANToNiNVs  GOMMOOvs  AVG.  Sa  tèlo  lauréo  à  droite. 

R.  TR.  p.  vil.  IMP  iiii.  GOS.  III.  p.  p.  s.  G.  Mars  casqué, 
nu,  marchant  à  droile,  et  portant  une  haste  et  un 
trophée.  G.  B. 

859.  Même  t^te  et  même  légende. 

R.  TR.  p.  VII  IMP  iiii  GOS  III.  p.  p.  s.  c.  Home  cas* 
quée  debout  à  gauche,  teuant  une  Victoire  et  une 
haste.   G.  B. 


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--  412  — 

860.  M.  coMXODVs  ANTONINVS  AV6.  PiYS.  SoQ  buste  lauré  à 

droite . 
R.    TR.  p.  VIII   iMP  VI.  cos  iiii.  p.  p.  s  c.  Pallas   cas- 
quée iiiarrhant  à  itruite,  lançant  un  javelut  et  teuaul  un 
bouclier.   G  il. 

861 .  L.  AVREL.  COMMODVS  AVG.  GERM .  SARM.  Son  buste  jeune 

lauré  à  droite  avec  le  paludainent. 

R.      VOTA  PVBLIGA  TR.  P.  H    IMP.  II.  COS.  P.  P.  S.  G     CoOl- 

mode  debout  à  gauche,  sacrifiant  sur  un  trépied.  G.  O. 

CRISPINE 
(Pemme  de  Commode) 

863.    CRISPINA  AVGVSTA.  Son  buste  à  droite. 
R.    DIS  GENiTALiBvs.  Autel  allumé.  Ar. 

863.  CRISPINA  AVGVSTA.  SoH  busle  h  droite. 

R.    FEGVNDiTAs.  S.  G.  La  Fécondité  debout  à  droite,  te- 
nant un  sceptre  et  un  enfant.  G.  B. 

864.  Même  léte  et  même  légende. 

•R.    HiLARiTAS  s.  C.  L' Allégresse  debout  à  gauche,  tenant 
une  longue  palme  et  une  corne  d'abondance.   M.  B. 

865.  Même  tête  et  même  légende. 

R.    iVNo  LVCiNA  s.  c.  Junon  debout  à  gauche,  tenant  une 
patére  et  un  sceptre.  H.*B. 

866.  Même  tête  et  même  légende. 

R.    PVDiciTiA  s.  C  La  Pudeur  assise  à  gauche,  portant 
la  main  sur  son  sein.  G.  B. 

867.  Même  lêle  et  même  légende. 

H.    SALVs  s.  c.  La  Santé  assise  à  gauche,  donnant  à 
manger  à  un  serpent  enroulé  autour  d*uu  autel.  G.  B* 

868      Même  télé  1 1  même  légende. 

R.    VENVS  FELIX  S.  c.  Véuus  assiso  à  gauche,  tenant  une 
Victoire  et  un  sceptre.  G.  .B 


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-  H8  - 

PESCENNroS  NIGER 

(Gouverneur  de  la  Syrie  sous  Commode,  proclamé  empereur  par  ses 
troupes  en  193  el  lue  Tannée  suivante) 

869.  AVT.  (kaiz.  r.?)  nEZKENNiQS   NirEPûs   SEB.   Son 

btisle  lauré  à  droite  avec  le  paludament. 
R.    ANTioxEQN  NEOKOPQN.    La  Satilé  (?)  debotit  à 
droite;  devant  elle,  un  serpenl.  B.  Méd.  module  13. 
Don  de  H.  Pasquali. 

870.  AVT.   K    r.  nECK.    Nirpoc   iovctoc  ceb.  Sa  léle 

laurée  à  droite. 
R.     ECIPVACO  (?)  La  Libéralité  debout  à  gauche,  tenant 
une  lessère  et  une  corne  d'abondance;  dans  le  champ 
c  E.   H.  B.   Même  donateur. 

SKPTIME    SÉVÈRE 

(A  régné  de  192  à  311) 

%1\ .     SEVEUVS  Pivs  AVG.  Sa  lètc  laurée  à  droite. 

R.  ADVEM.  AVCG.  Sepliino  Sévère,  en  habit  militaire, 
tenant  une  haste,  à  cheval  à  gauche,  précédé  d*un  sol- 
dat ik  pied.   Ar. 

87:^.     filéme  tête  et  môme  légende. 

R.  p.  M.  TR.  p.  XI.  COS.  iiir  p.  p.  La  Fortune  assise  à 
gauche,  tenant  un  gouvernail  et  une  corne  d'abon- 
dance; sous  son  siège,  une  roue.   Ar. 

873.  Même  tête  el  même  légende. 

R.  p.  M.  TR.  p.  XVIII.  COS.  III.  p.  p.  La  Santé  assise  à 
gauche,  donnant  à  manger  à  un  serpenl  qu'elle  tient 
dans  ses  bras.  Ar. 

874.  IMP.  CAE.  L.  SEP.  SEV.  PERT.  AVG.  Sa  tête  laurée  à  droite. 
R.    viRT.  AVG.  TR.  P.  COS.  Rome  en  habit  militaire,  cas- 
quée, debout  à  gauche,  tenant  une  Victoire  et  une 
haste  renversée.'  Ar. 

9 


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—  114  — 

875.  Légende  eflacée.  Sa  tète  laurée  à  droite. 

R.  aeqvitàti  rvBLiCAE  s.  c.  Les' trois  Monnaies  debout 
à  gauche,  tenant  chacune  une  balance  et  une  corne 
d'abondance;  à  leurs  pieds,  des  las  de  métal.  M.  B. 

876.  L.  SEPT.  SEV Sa  léte  laurée  à  droite. 

R.  MARS  PATER  S.  G.  Hars  casqué  nu,  le  manteau  flottant^ 
marchant  à  droite  et  portant  une  hasle  et  un  trophée . 
M.  B. 

877.  L.  SEPT.  SEV.  PERT.  AVG.  IMP.  VIII.  Sa  této  lauréo  à  droite. 
R.    MVMFiCENTiA  AVG.  S.  C.  Éléphant  marchant  à  droite. 

G.  B. 

878.  L.  SEPT.  SEV.  PERT.  AVG.  IMP.  V.  Sa  tête  laurée  à  droite. 
R.    p.  M.  TR.  p.  m.  COS.  11.  p.  p.  s.  c.  Pallas  casquée 

debout  à  gauche,  les  jambes  serrées,  tenant  une  haste 
transversale  renversée  et  un  bouclier.   G.  B. 

879.  SEVERVS  pivs  AVG.  Sa  tète  laurée  à  droite. 

R.  p.  M.  TR.  p.  xviii.  COS.  m.  p.  p.  S.  c.  Victoire  debout 
à  droite,  tenant  un  trophée  des  deux  mains;  de  chaque 
côté,  un  captif  assis.    M.  B. 

880.  iNP.  CAES.  L.  SEPT.  SEV.  PERT.  AVG.  Sa  této  laurée  à  droite. 
R.    vicT.  AVG.  TR.  P.  COS.  S.  C.  Victoiro  marchant  à 

gauche  et  tenant  une  couronne  et  une  palme.  G.  B. 

JDLIA  DOMNA 
(Femme  de  ^eplime  Sévère) 

881 .  iVLiA  AVGVSTA.  Sou  buslo  à  droite. 

R.  PiETAs  AVGG.  La  Piété  debout  à  gauche,  mettant  un 
grain  d*ericens  dans  la  flamme  d*uu  autel  et  tenant  une 
boîte  à  parfums.   Ar. 

882.  iVLiA  PiA  FELIX  AVG.  Sou  busto  diadème  à  droite  avec  le 

croissant. 
R.    VEMVS  GENETRix.  Vénus  assiso  à  gauche,  tenant  ufie 
pomme  et  un  sceptre;  à  ses  pieds,  Cupidon  debout.  Ar. 


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~  115  — 

883.  Même  légende.  Son  buste  à  droite. 

R.  IVNO  s.  c.  Jiinon  debout  à  gauche,  tenant  une  patère 
et  au  sceptre;  à  ses  pieds,  un  paon.  U.  B. 

884.  Ménie  tète  et  même  légende. 

R,    iVNONEM  s.  c.  Héme  type.   G.  B. 
885..   IVLIA  AVGVSTA.  Sou  buslo  à  droite. 

R.    MATER-  DEVM  S.  C.  Cyfièle  tourelée  assise  à  gauche 

entre  deux  lions,  tenant  un  rameau  et  appuyant  le 

coude  gauche  sur  le  tympanon.   G.  B. 

CARACALLA 
>       (4  régné  de  2tt  à  217) 

886.  ANTONiNVS  Pivs  AVG.  BRiT.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  p.  M.  TR.  p.  XVI.  COS.  iiii.  p.  p.  Hercule  nu,  debout 
à  gauche,  tenant  une  branche  d'olivier  et  une  massue 
avec  la  peau  du  lion.  Ar. 

887.  AKTONiNTS  PIVS  AVG.  GERii.  Son  buste  radié  à  droite  avec 

le  paludament  et  la  cuirasse. 
R.    p.  M.  TR.  XVIII.  Gos.  ini.  P.  p.  Jupiter  nu,  debout  à 
gauche,  le  manteau  sur  le  bras  gauche,  tenant  un 
foudre  et  une  haste  renversée.  Ar. 

888.  Même  légende.  Son  buste  radié  à  droite  avec  le  paluda- 

ment. 
R.    p*  M.  TR.  p.  xviii.  COS.  iiii.  p.  p.  Sérapis  debout  à 
gauche,  levant  la  main  droite  et  tenant  une  haste.   Ar. 

889.  ANTONiNvs  Pivs.  AVG.  DRrT.  Sou  busto  lauré  à  droite  avec 

le  paludament. 
R.    p.  M.  TR.  p.  XX.  ces.  iiii.  p.  p.  Le  soleil  radié  debout 
à  gauche,  levant  la  main  droite  et  tenant  un  fouet.  Ar. 

890.  iMP.  CAS.  M.  AVR.  ANT.  AVG.  P.  TR.  P.  II.  Sou  busto  jeune 

lauré  à  droite  avec  le  paludament. 
R.    SPES.  PVBLICA.   L'Espérance    marchant  à  gauche, 
tenant  une  fleur 'et  relevant  sa  robe.  Ar. 


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—  116  — 

891  •    M.  AVREL.  ANTONiNVS  PiYS  AVG.  BRiT.  Sa  tête  laurée  à 
.       droite. 

R.      FORT.  RED.  P.  M.  TR.  P.  Xllll.  COS.  III.  P.   P.  S.   C.    La 

Fortune  assise  à  gauche,  tenant  un  gouvernail  et  une 
corne  d'abondance  ;  sous  son  siége^  une  roue.  G.    B. 

892 .  Même  légende.  Son  busie  lauré  à  droite  avec  le  paludament 

et  la  cuirasse. 
R.    p.  M.  TR.  p.  xvi.  COS.  iiii.  P.  p.  s.  c.  La  Liberté 
debout  à  gauche,  tenant  un  bonnet  et  un  sceptre.  G.  B. 

893.  M.  AVREL.  ANTONiNVS  Pivs  AVG.  GERM.  Sou  buste  lauré  à 

droite  avec  le  paludament  et  la  cuirasse. 
R.    p.  M.  TR.  p.  XVII.  iMp.  m.  Gos.  iiii  P.  P.  S.  C  Mars 
casqué  debout  à,  gauche,  tenant  une  Victoire  et  une 
haste.  et  appuyé  sur  un  bouclier; «A  ses  pieds,  un 
captif  assis,  les  mains  liées  derrière  le  dos.  G.  B. 

89 i.    ANTONINVS  pivs  AVG.  GERM.  Sa  tête  lauréo  à  droite  avec  le 
paludament  et  la  cuirasse . 

R.    PM.  TR.  p p.  p.  s.  G.  Esculape  debout, 

regardant  à  gauche,  tenant  un  bâton  autour  duquel  est 
enroulé  un  serpent  ;  à  droite,  à  terre,  un  globe.  H.  B. 

895.  M.  AVREL.  ANTONINVS  PIVS  AVG.  Sou  busto  lauré  à  droite. 
R.    PONTIF.  TR.  p.  xiiii.  COS.  III.  S.  G.  Caracalla  et  Géta 

debout  en  regard,  sacrifiant  sur  un  autel  allumé; 
derrière  Tautel,  Sévère  voilé  debout  de  face.  G.  B. 

896.  M.  AVREL.  ANTONINVS  PIVS  AVG.  BRIT.  Sa  tète  iaurée  i 

droite. 
R.    PROviDENTiAE  DEORVM.  S.  C.  La  Providonce  debout  à 
gauche,  indiquant  avec  sa  baguette  un  globe  qui  est  à 
terre,  et  tenant  un  sceptre.  G.  B. 

897.  ANTONINVS  PIVS  AVG.  BRIT.  Sa  této  radiée  à  droite. 
R.    Même  revers.  H.  B. 

M.  AVREL.  ANTONINVS  PIVS  AVG.  BRrf.  SoD  busto  lauré  à 
droite. 


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—  447  — 

R.    SECVRiTATi  PERPETVÂE  S.  G.  La  Sécurité  assise  à 
droite,  soutenant  sa  léte  de  la  main  droite  et  tenant 
I  un  sceptre;  devant  elle,  un  autel.   G.  B. 

I   896  fris  M.  AYREL.  4NT0NINVS  Pivs  AVG.   BRiT.  Sa.této  laurée  à 
I  droite  avec  l'égide. 

I  R.     YIGT.  BRIT.    p.    M.   TR.  P.   XIIII.   COS.    UI.  P.   P.  S.  C. 

I  Victoire  debout  à  droite,  posant  le  pied  sur  un  casque 

i  et  érigeant  un  trophée  ;  vis-à-vis,  la  Bretagne  tourelée 

debout  de  face,  les  mains  liées  derrière  le  dos;  à  ses 
pieds,  un  captif  assis  à  gauche.  G.  B. 

PLADTILLE 
(Femme  de  GaracsUa) 

899  «     PLAVTiLLA  AVGVSTA.  Sou  busto  à  droite. 

R.  YENYS  YiGTRix.  Véuus  à  domi-nuo,  débouta  gauche, 
tenant  une  pomme  et  une  palme  et  appuyée  sur  un 
bouclier;  devant  elle,  Cupidon  debout,  tenant  un 
casque.  Ar. 

900.  Même  tète  et  même  légende. 

R.  PISTAS  AYGG.  S.  G.  La  Piété  debout  à  droite,  tenant 
un  sceptre  et  un  enfant  sur  le  bras  gauche .  H.  B. 

GÉTA 
*  (Prère  de  Caracalla) 

901 .  P.  SEPnMiYS  GETA  GAES.  Sou  busto  imberbe  à  droite  avec 

le  paludament  et  la  cuirasse. 
R.    P0NT1P.    Gos.    Pallas  casquée   debout   à    gauche, 
appuyée  sur  un  bouclier  et  tenant  une  haste.  Ar. 

902.  P.  SEPTixiYS  GETA  PiYS  AVG.  BRIT.    Sa  tète  lauréc  à 

droite. 
R.    FORT.  RED.  TR.  P.  iii.  C08  II.  P.  P.  S.  G.  La  Fortuno 
assise  à  gauche,  tenant  un  gouvernail  et  une  corne 
d'abondance.  G.  B* 


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—  m  — 

903.  IMP.  GAES.  P.  SEPT.  GETA  Pivs  AVG  Sa  tèro  Iauré6  à  droite. 
R.    PONTir.  TR.  p,  II.  COS.  II.  s.  c.  Sévère,  entre  Cara- 

calla  et  Géta,  debout  sur  une  estrade  placée  !à  gauche» 
haranguant  trois  soldais;  le  premier  est  tourné  a  droite 
et  tient  une  hasle;  les  deux  autres  soldats,  tournés  â 
gauche,  tiennent  des  enseignes  et  sont  armés  de  bou— 
cliers  ;  sur  le  second  plan,  trois  hastes,  une  aigle  légion- 
naire et  un  cheval.  G.  B. 

MACRIN 

i\  régné  U  mois  de  2t7  à  218) 

904.  IMP.  GAËS.  M.  OPEL.  SEV.  MACRiNVS  AVG.  Son  buslo  lauré 

à  droite  avec  le  paludament  et  la  cuirasse. 

R.    p.  M.  TR.  p.  II.  COS.  p.  p.  s.  c.  Macrin  lauré  assis  à 
gauche  sur  une  chaise  curule,  tenant  un  globe  et  un 
petit  sceptre.  G.  B. 
495.     Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  la  cuirasse. 

R.  SALVS  PVBLiCA  S.  C.  La  Santé  assise  à  gauche,  nour- 
rissant un  serpent  enroulé  autour  d*un  autel.  M.  6 . 
Don  de  M.  Moll. 

ELAGABALt; 

(A  régné  de  218  k  2^> 

906.  IMP.  A^TOIfINVs  PIVS  AVG.  Son  buste  lauré  et  cornu  à 

droite  avec  le  paludament. 
R.    iNvicTvs  SAGERDOS  AVG.  Elagabalo  cornu,  debout  à 
gauche,  auprès  d'un  autel  allumé,  tenant  une  patère 
et  une  massue;  derrière  Tautel,  un  taureau  couché  ; 
dans  le  champ,  une  étoile.   Ar. 

907.  IMP.  ANTONiNvs  AVG.  Son  busto  lauré  à  droite  avec  le 

paludament. 
R.    p.  M.  TR.  p.  11.  COS.  11.  p.  p.  La  Providence  debout  à 
gauche^  les  jambes  croisées,  tenant  une  baguette  et 
une  corne  d'abondance  et  s'appuyant  sur  une  colonne; 
à  ses  pieds,  un  globe.  Ar. 


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-  119  — 

908.     IMP.  GAES.  M.  AVR  ANTONiNVS  Pivs  AVG.  Son  buste  lauré 
à  droite  avec  le  paludameiit  el  la  cuirasse. 
R.    FiDES  EXERCiTVS  S.  c  La  Pui  assise  à  gaurhe,  tenant 
un  aigle  el  une  enseigne  niililaire;  devant  elle,  une 
autre  enseigne.  G.  B. 

9Q9.     Même  télé  el  même  légende.. 

R.  iNViCTVs  SACERDOS  AVG.  S.  G.  Elagabale  cornu  debout 
à  gauche,  tenant  une  patère  et  une  massue;  à  ses 
pieds,  un  autel  paré  et  allumé,  derrière  lequel  est  un 
taureau  couché;  dans  le  charop^  une  étoile.   G.  0. 

910.  Uëme  tête  et  même  légende. 

R.  LiBERTAS  AVGvsTi.  S.  c.  La  Liberté  debout  à  gauche, 
.tenant  un  bonnet  el  un  sceptre;  dans  le  champ,  une 
étoile.   G.  B. 

911 .  Même  tête  et  même  légende. 

R.    p.  M.  TR.  p.  un.  COS.  m.  p.  p.   s.   c.  Le  Soleil 
radié  marchant  à  gauche,  levant  la  main  droite  et  te- 
nant un  fouet.   G.  B. 
91â.     Même  légende.  Son  buste  lauré  et  cornu  à  droite  avec  le. 
paludament  el  la  cuirasse. 

R.  p.  M.  TR  p.  nu.  COS.  m.  p.  y  s.  c.  Elagabale 
cornu  debout'  à  gauche,  tenant  une  patère  el  une 
massue;  à  ses  pieds,  un  autel.  G.  B. 

913.  Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  le  paluda- 

ment el  la  cuirasse 
R.    SACERD.  DEi  soLis  ELAGAB.  S.  G.  Elagabale  débouta 
gauche,  tenant  une  patère  el  une  massue;  à  ses  pieds, 
un  autel  paré  el  allumé;  dans  le  champ,  une  étoile. 
G.  B. 

JULIA  PAULA 
(Femme  d*Elagabale) 

914.  IVLIA  PAVLA  AVG.  Son  busto  à  droite. 

R.  coNCORDiA  La  Concorde  assise  à  gauche,  tenant  une 
patère  el  une  double  corne  d'abondance;  dans  le 
champ,  une  étoile.  G.  B. 


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—  120  - 

JULIA    SOEMIAS 
(Mère  d'Elagabale) 

915.     IVLIA  SOEMIAS  AVG.  Son  biiste  diadème  à  droite. 

R.  VENVS  GAELESTis  S.  c.  Vénus  dîadémée  assise  à 
gauche,  (enant  une  pomme  et  un  sceptre;  à  ses  pieds, 
un  enfant  debout  ;  dans  le  chaipp^  une  étoile.    G.  B. 

MAESA 
(Mère  de  J»  Soemias) 

916      lYLiA  MAESA  AVG.  Soi>  buslo  à  droite. 

R,  PIETAS  AVG.  La  Piété  débouta  gauche,  auprès  d*iin 
autel  allumé,  levant  les  deux  mains.  Ar.  • 

917.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  SAECVLi  FELICITAS.  La  Félicllé  debout  à  gauche,  te* 
nant  une  palère  et  un  caducée;  a  ses  pieds,  un  autel, 
dans  le  champ,  une  étoile.   Ar. 

918.  IVLIA  MAESA  AVGVSTA.  Sou  busto  diadème  à  droite. 

R.  PIETAS  AVG.  S.  c.  La  Piété  débouta  gauche,  auprès 
d'un  autel  paré  et  allumé,  levant  la  main  droite  et  te- 
nant une  boîte  à  parfums.   G.  B. 

919.  Même  médaille.  Don  de  M.  Cordonnier. 

920.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  PVDiciTiAS.  c.  La  Pudeur  voilée  assise  à  gauche, 
levant  son  voile  et  tenant  un  sceptre.   G,  B. 

ALEXANDRE  SÉVÈRE 

(A  régné  de  2»  à  234) 

931 .     iMP.  C.  M.  AVR.  SEv.  ALEXAND.  AVG.  Sou  buste  lauré  à 
droite  avec  le  paludament  et  la  cuirasse. 
R.    p.  M.  TR.  p.  COS.  p.  p.  Jupiter  nu  avec  le  manteau 
déployé  derrière  lui,  debout  à  gauche,  tenant  un  foudre 
et  un  sceptre.  Ar. 


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—  121  — 

922.  i»p.  SEY.  ÂLEXAND.  AVG.  SoD  buste  lauré  à  droite. 

R.  p.  u.  TR.  p.  viii.  COS.  III.  p.  p.  L'Abondance  debout 
à  gauche,  posant  le  pied  sur  une  proue  de  vaisseau,  et 
tenant  deux  épis  et  la  corne  d'Ânaallhée.    Ar. 

923.  Même  tète  et  même  légende. 

R.  YiRTVS  AVG.  La  Valeur  casquée  assise  à  gauche  sur 
une  cuirasse,  tenant  un  rameau  et  un  sceptre;  der- 
rière elle,  un  bouclier.   Ar. 

924.  iMP.  SEV.  ALEXANDER  AVG.  Son  buslo  lauré  à  droiie . . 

H.  lovi  coNSERVATORi  S.  c.  Jupiter  nu,  debout  à  gauche 
avec  le  manteau  flottant  derrière  lui,  tenant  un  foudre 
et  un  sceptre,  et  protégeant  Alexandre  qui  est  à  sa 
droite.  CD. 

Ûir>.     IMP.  ALEXANDEU  Pivs  AVG.  Son  buslo  lauré  à  droite  avec 
le  paludament  et  la  cuirasse. 
11.    lovi  PROPVGNATôui  S.  C.  Jupitcr  nu  avec  le  manteau 
flottant,  marchant  à  gauche  et  regardant  à  droite,  te- 
nant un  foudre.   G.  U. 

y:ÎO.     IMP.  sEV.  ALEXiV>DER  AVG.  Sou  buslo  luuré  û  droite. 

W,  ivsTiTiA  AVGV6TI.  S.  C  La  Justico  assise  à  gauche, 
tenant  une  patère  et  un  sceptre.   G.  h. 

947.     Môme  tôle  et  même  légende. 

U.  LiBEUALiTAs  AVGVSTi  iiii.  &.  C.  Alexaudrc  assis  à 
gauche  sur  une  estrade;  derrière  lui,  le  préfet  du  pré- 
toire debout,  ainsi  qu'un  soldat  qui  tient  une  haste; 
devant,  la  Libéralité  debout,  tenant  une  tessère  et  une 
corne  d'abondance;  au  bas  de  l'estrade,  on  voit  un 
homme  qui  monte  les  degrés.   G.  B. 

928.     IMP.  CAES.  M.  AVR.  SEV.  ALEXANDER  AVG.  Sou  buste  lauré 
à  droite  avec  le  paludament  et  la  cuirasse. 
R.    LiBERALiTAS  AVGVSTI  S.  C.  La  Libéralité  debout  à 
gauche,  tenant  une  tessère  et  une  corne  d'abondance. 
G.  B. 


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-  m  — 

939.     Même  l<^gende.  Son  busielauréà  droite  avec  le paiuHameo  t. 

R.  LiBBRTAS  AVGVSTi  S.  G.  La  I  iberté  débouta  gauche, 
tenant  an  bonnet  et  un  sceptre    G.  B. 

930.  iMP.  ALEXANDER  Pivs  AVG.  Son  busto  lauré  à  droite. 

R.  MARS  VLTOR  S.  G.  Mars  casqué,  marchant  à  droite 
et  tenant  une  haste  et  un  bouclier.  G.  B. 

931 .  La  même  médaille  avec  son  buste  lauré  à  droite  avec  le 

paludaroent.  G.  B. 

932.  iMP.  CAEs.  M.  AVR.  SEV.  ALEXANDER  AVG.  Son  buste  lauré 

à  droite  avec  le  paludament  et  la  cuirasse. 
R.    PAX  AVGVSTI  s.  G  La  Paix  debout  à  gauche,  tenant 
une  branche  d'olivier  et  un  sceptre.  G.  B. 

933.  Même  tète  et  même  légende. 

R.  p.  11.  TR.  p.  II.  Gos.  P.  p.  s.  G.  La  Providence  debout 
à  gauche,  tenant  une  baguette  et  une  corne  d'abon- 
dance et  appuyée  sur  une  colonne;  à  ses  pieds,  un 
globe.  G.  B. 

934.  Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  le  paluda- 

ment. 
R.    p.  M.  TR.  p.  un.  GOS.  p.  p.  s.  G.  Alexandre  debout  à 
gauche,  sacrifiant  auprès  d*un  trépied  allumé  et  tenant 
un  livre    ^G.  B. 

935.  Même  télé  et  même  légende. 

R.  p.  M.  TR.  p.  VI.  GOS  II.  p.  p.  s.  G.  La  Paix  courant 
à  gauche,  et  tenant  une  branche  d'olivier  et  un  sceptre. 
G.  B. 

936.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  p.  M.  TR.  p.  VI.  GOS.  II.  p.  p.  s.  G.  Alexandre  debout 
à  gauche,  sacrifiant  auprès  d'un  autel  allumé  et  tenant 
un  livre.  G.  B. 

937.  IMP.  SEV  ALEXANDER  AVG.  Son  busto  lauré  à  droite. 

R.  p.t.M.  TR.  p.  VII.  GOS.  II.  p.  p.  s.  G.  Soldat  casqué 
debout  ^à  gauche,  le  pied  posé  sur  une  proue,  tenant 
une  haste  et  un  parazonium.  G.  B . 


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—  128  — 

938.  Héme  télé  et  même  légende. 

R.  p.  M.  TR.  p.  VIII.  cos  m  p.  p.  s.  G.  Alexandre  dans 
un  quiidrige  au  pas  à  droite.  G.  B. 

939.  Heme  léte  et  même  légende. 

R.  p.  M.  Tit.  p*  viiii.  COS.  111.  p.  p.  s.  c  Le  Soleil  radié 
debout  à  gauche,  levant  la  niain  droite  et  tenant  un 
fouet.   G.  B. 

940.  Même  télé  et  même  légende. 

R.  p.  M.  TR.  p.  X.  cos.  m.  p.  p.  s.  G.  Victoire  debout  à 
gauche,  tenant  une  couronne  et  une  palme.  G.  B, 

941 V     iMP.  ALEXA^-DER  Pivs  AVG.  Son  buste  lauré  à  droite. 

R.  P.  M.  TR.  P.  XI.  Gos.  III.  p.  p.  s.  G.  Le  Soleil  radié, 
levant  la' main  droite,  tenant  un  fouet  et  marchant  à 
gauche.   G.  B. 

942.  Même  légende.  Son  busie  lauré  à  droite  avec  le  palûdar 

ment. 
R.    p.  M.  TR.  p.  XII.  GOS.  III.  p.  p.  s.  G.  Même  type.  G.  B. 

943.  Même  têle  et  même  légende. 

R.    p.  M.  TR.  p.  xiiii.  GOS.  m.  p.  p.  Môme  type.  G.  B. 

944.  IMP.  CAES.  Bf.  AVR.  SEV.  ALEXANDER  AVG.  Son  busie  lauré 

à  droite  avec  le  paludament. 
R.    po:fTiF.  MAX.  TR.  P.  II.  GOS.  P.  P.  S.  c.  La  Paix  assise 
à  gauche,  tenant  une  branche  d'olivier  et  un  sceptre. 
G.  B. 

945.  iMP.  ALEXANDER  PIVS  AVG.  SoH  busto  lauré  à  droite. 

R.  PROviDENTiA  AVG.  S.  G.  La  Providonce  debout  à 
gauche,  auprès  du  modim  rempli  d*épis,  tenant  deux 
épis  et  une  ancre.  G.  B. 

946.  Même  tête  et  même  légende. 

it.  PROViDENTiA  AVG.  S.  G.  La  Providonco  debout  à 
gauche,  auprès  du  modius  rempli  d'épis,  tenant  deux 
épis  et  une  corne  4'abondanee.  G.  B. 


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-iU  — 

947.  Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  le  palada- 

ment. 
R.    Même  revers.  G.  B. 

948.  IMP.  CÂES.  M.  AVR    SEY.  ALEXANDER  AYG.  Son  buStO  laUfé 

à  droite  avec  le  palndament  et  la  cuirasse. 
R.    pROViBENTîA  DEORVJi  S.  c.  La  Providonce  debout  à 
gauche,  les  jambes  croisées,  tenant  une  baguette  et  une 
corne  d'abondance  et  appuyée  sur  une  colonne;  à  ses 
pieds,  un  globe.   G^  B. 

949.  iMP.  SEV.  ALEXANDER  AVG.  Sa  tète  radiée  à  droite. 

R.    RESTirvTOR  MON.  S.  C.  Alexandre  debout  à  gauche  en 
habit  militaire»  tenant  un  sceptre.  H.  B. 

950.  Même  légende.  Sou  buste  lauré  à  droite. 

R.  ROMAE  A6TERNAS  S.  C.  Rofflo  casquSe  assise  à  gauche, 
tenant  une  Victoire  et  un  sceptre;  derrière  elle,  un 
bouclier  G.  B.' 
951 .'  iMP.  CAES.  M.  AVR.  SEV.  ALEXA>'DER  AVG.  Son  buste  lauré 
à  droite  avec  le  paludaraent. 
R.  SALYS  PVBLICA  S.  C.  La  Santé  assise  à  gauche,  nour- 
rissant un  serpent  enlacé  autour  d'un  autel.  G.  B. 

95:2.     nip.  alexander  pivs  avg.  Son  buste  lauré  à  droite. 

R.    SPES  PVBLICA  s.  c.  L'Espérauce  marchant  à  gauche, 
tenant  une  fleur  et  relevant  sa  robe.  G.  B. 
95^.    La  même  médaille  avec  son  buste  lauré  à  droite,  avec  le 
paludament  et  la  cuirasse.   G.  B.    . 

954.  Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite. 
R.    Même  revers.   M.  B; 

955.  IMP.  SEV.  ALEXANDER  AVG.  Son  buslc  lauré  à  droite. 

R.    VICTORIA  AVGvsTi  S.  C.  Victoiro  debout  à  gauche,  te- 
nant une. couronne  et  une  palme.  G.  B. 

956.  IMP.  CAES.  M.  AVR.  SEV  ALEXANDER  AVG.  Sou  buste  lauré 

à  droite  avec  le  paludament. 
/         R.    VICTORIA  AVGVSTI  S.  G.  Victojre  marchant  i  gauche, 
tenant  une  couronne  et  une  palme .^  G.  B. 


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—  125  — 

957  .     IMP.  SEV.  ALEXANDER  AVG.  Son  buste  lauré  à  droite. 

R.    YiCTORu  AVGYSTi  S.  c    VicCoire  debout  à  droite,  le 
pied  sur  un  casque  (?)  écrivant  vor.  x;  sur  un  bouclier 
attaché  à  un  palmier.  6.  B. 
dSS".     Même  tète  et  même  légende. 

R.    YiRTvs  AVGYSTI  S.  C.  Alexandre  en  habit  nrilitaire 
debout  à  gauche,  posant  le  pied  sur  un  casque  et  te- 
nant un  globe  et  une  haste  renversée.   G.  B. 
959 .     Même  tête  et  même  légende. 

R.  viRTVS  AVGVSTi  S.  C.  Romulus  nu-tête,  marchant  à 
droite  emportant  une  hasle  et  un  trophée.  G.  B. 

ORBIANE 
(Femme  d*AlexaD(lre  Sévère) 

>  960.     SALL.  BARBiA  ORBiANA  AVG.  Son  buste  diadème  à  droite. 
R.    CONCORDIA  AYGvsTORYM  S.  C.  La  Coucorde  assise  à 
gauche,  tenant  une  patère  et  une  double  corne  d'abon- 
dance. G.  B. 

MAHÉE 
(Mère  d'Alexandre  Sévère) 

961  •     rvLïA  MAHAEA  AVG.  Son  buste  à  droite. 

R.  lYNO  coNSERYATRix.  Junon  diadémée  et  voilée  debout 
à  gauche,  tenant  un^  patère  et  un  sceptre;  à  ses  pieds, 
un  paon.  Ar.  • 

962.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  PYDiciTiA.  La  Pudeur  voilée  assise  à  gauche,  portant 
la  main  droite  à  son  visage  et  tenant  un  sceptre.    Ar. 

963.  lYLiA  MAHAEA  AYGVSTA  Son  busto  diadème  à  droite. 

R.  FELICITAS  PVBLiGA  S.  G.  La  Félicité  assise  à  gauche^ 
tenant  un  caducée  et  une  corne  d'abondance.  G.  B. 

964.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  FEUGiTAS  PYBUCA  S.  C.  La  Félicité  debout  de  face 
regardant  à  gauche,  les  jambes  croisées,  tenant  un  ca- 
ducée et  appuyée  sur  une  colonne.  G.  B. 


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%5.    La  même  médaille.  M.  B« 

966 .     Même  (ôte  et  raéine  légende. 

R.    IVNO  coNSERVATRix  S.  G.  Junon  debout  à  gauche, 
tenant  une  patère  et  un  sceptre;  à  ses  pieds»  un  paon. 
G.  B. 
96 1 .    Même  tête  et  même  légende. 

R.    VBNEni  FELiGi  S.  c.  Véuus  debout  à  droite,  tenant  un 
sceptre  et  Cupidon.   G.  B. 
968.    Blême  tête  et  même  légende, 

R.    VBNVS  FEUX  s.  G.  Vénus  assise  à  gauche,  tenant  une 
statuette  et  un  sceptre.  G.  B, 
970.    Même  tête  et  même  légende. 

R.    VENVS  vicTRix  S.  C.  Véuus  debout  à  gauche,  tenant 
un  casque  et  un  sceptre  ;  à  ses  pieds,  un  bouclier.  G.  B. 
970.    Même  tête  et  même  légende. 

R.    VESTA  s.  c.  Vesta  debout  à  gauche,  tenant  le  palla- 
dium et  un  sceptre.   G.  B. 

HAXIHIN  W 

(A  régné  de  335  à  238) 

971  •    iMP.  MAXiMiNVS  Pivs  AVG.  Sou  busto  laufé  à  droite  Mtt 
le  paludament  et  la  cuirasse. 
R.    VICTORIA  AVG.  Victoire  marchant  à  droite,  tenant  une 
palme  et  une  couronne.  Ar. 

972 .  MAXIMINVS  pivs  AVG.  GBRM.  Son  busto  Isuré  à  droite  aveele 

paludament  et  la  cuirasse 
R.    FIDES  MiLiTVM  S.  C.  La  Foi  militaire  debout  à  gauche, 
tenant  deux  enseignes.  G.  B. 

973.  IMP.  MAXIMINVS  PIVS  AVG.  Sou  busto  lauré  à  droite  avec  le 

paludament  et  la  cuirasse. 
R.    Même  revers.  G.  B. 

974.  MAXIMINVS  PIVS  AVG.  GERM.  Spu  busto  laufé  à  droite  avec 

le  paludament  et  la  cuirasse. 


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—  147  — 

R.  FAX  AVGYSTi.  S.  c.  U  Paix  debout  à  gauche,  tenant 
une  branche  d^ôlivier  et  une  haste  transervale.    G.  B. 

975.  IMP.  MAXiMiNVs  pivs  AVG.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  le 

paludanoent  et  la  cuirasse. 

R.    Hême  revers. 

976.  MAXiMiNVs  PIVS  AVG.  GERM.  Son  buste  lauré  à  droite  avec 

le  paludament  et  la  cuirasse. 

R.  p.  M.  TR.  P.  1111.  COS.  p.  p.  s.  c.  Haximin  lauré  de- 
bout à  gauche,  entre  trois  enseignes,  tenant  un  sceptre. 
G.  B. 

977 .  IMP.  MAXIMINVS  PIVS  AVG.  Son  buste.lauré  adroite  avec  le 

paludament  et  la  cuirasse. 

R.  pRoviDE>TiA  AVG.  S  G.  La  Provideuco  debout  à 
gauche,  tenant  une  baguette  et  une  corne  d'abondance; 
à  ses  pieds,  un  globe.  G.  B . 

978.  Même  tête  et  même  légende. 

a.  SALVS  AVGYsn  S.  G.  La  Santé  assise  i  gauche,  pré- 
sentante manger  dans  une  patére  à  un  serpent  enroulé 
autour  d'un  autel.   G.  B. 

979.  MAXIMINVS  pivs  AVG.  GERM.  Sou  busto  lauré  à  droite  avec 

le  paludament  et  la  cuirasse. 

R.    Même  revers.  G.  B. 

980.  IMP.  MAXIMINVS  PIVS  AVG.  Sou  busto  lauré  à  droite  avec  le 

paludament  et  la  cuirasse. 

R.  VICTORIA  AVG.  S.  C.  Vicloiro  marchant  à  droite,  et 
tenant  une  couronne  et  une  palme.  G.  B. 

981      MAXIMINVS  PIVS  AVG.  GERM.  Son  busto  lauré  à  droite  avec 
le  paludament  et  la  cuirasse . 

R.  VICTORIA  GBRMANiGA  S.  G.  Victoiro  dcbout  à  gauche, 
tenant  une  couronne  et  une  palme;  à  ses  pieds,  un 
captif,  les  mains  liées  derrière  le  dos.  G.  B. 


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—  128  — 

PAULINE 
(Perame  de  MaxImiQ) 

982 .  DIVA  PAVLiNA.  Soii  buste  voilé  à  droite . 

R.  coNSEGRATio  S.  G.  Pauline,  tenant  un  sceptre,  assise 
à  gauche  sur  un  paon  qui  renFève  au  ciel.  G.  D. 

MAXIME 

(Fils  de  Maximin,  ii*a  p«s  régné) 

983.  MAXiMV^  CAES.  GERM.  Son  buste  nu  à  droite  avec  le  paiu- 

dament. 
R.    piETAS  AVG.  s.  c.  Vase  à  sacTifice  entre  un  bâton 
d'augure,  un  couteau  de  victimaire  et  une  patère  à 
gauche,  et  un  simpule  et  un  aspersoir  à  droite.   G.  R. 

984.  La  même  médaille.  M.  R. 
H85.     Même  tête  et  même  légende. 

R.  PRiNciPi  ivvEMVTis.  S.  C.  Maximo  debout  à  gauche, 
tenant  une  baguette  et  une  hasle  transversale;  der- 
rière luir  deux  enseignes  militaires.   G.  R. 

BALBIN 

(Mon  en  ^38,  après  irois  mois  de  règne) 

980.      IMP.    C.VES.    D.    CAEL.    BALBINVS   AVG.    SOH    buSlC    lauilî    à 

droite  avec  le  paludament  et  la  cuirasse. 

K.    CONCORDIA  AVGG.  S.  C.  La  Coucorde  assise  à  gauche, 
tenant  une  patère  et  une  double  corne  d'abondance. 
G.  B.. 
987  •     Même  tête  et  même  l^ende. 

R.  LiBERALiTAS  AVGVsTORVii  S.  G.  La  Libéralité  debout 
à  gauche,  tenant  une  tessère  et  une  corne  d'abon- 
dance. G.  B. 

988.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  p.  M.  TR.  p.  Gos.  II.  p.  p.  s.  G.  Balbin  debout  à 
gauche,  tenant  un  rameau  et  un  sceptre.   G.  B. 

989.  La  même  médaille  donnée  par  M.  Cuocq. 


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—  4«- 

• 

990.      Même  tête  et  même  légende . 

R.  PR0triDE2«nA  DEORW  S.  c.  La  Providence  debout  à 
gaoehe,  indiqoani  avec  une  baguette  im  (Irte  qui  efC 
à  ses  piedsy  et  tenant  une  corne  d*abondaoce.  G.  B. 

PUPIEN 
(A  régné  3  mois  copiolatcment  avec  B«U»in) 

991  •      IMP.  CAE8.  PVPiBN.  VAUiivs  AVG.  Sou  busto  ndié  à  droite 

avec  le  paludaroent  et  la  cuirasse. 
R.    AMOR  Mvnrvs  avgg.  Deux  mains  jointes.  Ar. 

992  •      iMP.  CAES.  M .  CLOD.  pvpiENVS  AVG.  Son  bustc  bupé  à  droite 

avec  le  paiudament  et  la  cuirasse. 

R.    GONCORDiA  AVGG.  S.  C.  La  Coucorde  assise  à  gauche, 
tenant  une  patère  et  une  double  corne  d'abondance. 
G.B. 
W3.      Même  tète  et  même  l^ende. 

R.    p.  M.  TR.  p.  cos^  II.  p.  p.  s.  c.  Pupien  debout  à 
gauche,  tenant  un  rameau  et  un  sceptre.  G.  B.. 
994.       Même  tête  et  même  légende. 

'  R.  vicTORu  AVGG.  S.  C.  Victoiro  debout  de  face,  regar- 
dant i  gauche,  tenant  une  couronne  et  une  palme. 

G.B. 

«•• 

GORDIEN   LB   PIEUX 
(A  régné  de  2»  à  944) 

996.  IMP.  GORDiANVs  piTS  FEL.  AVG.  Son  busto  radié  à  droite. 
R.    AETERinTATi  AVG.  Le  Soloii  debout  à  gauche,  radié, 

à  demi^nu,  levant  la  main  droite  et  tenant  un  globe. 
Ar. 
99ft.      ixp.  CAES.  11.  ANT.  GORDIANVS  AVG.  Sou  busto  radié  à 
droite» 
R.    CONCORDIA  AVG.  La  Coucorde  assise  à  gauche,  tenant 
une  patère  et  une  double  corne  d'abondance.    Ar. 

997.  IMP.  GORDIANVS  PIV9  FEt.  AVG.  Sou  busto  radié  à  droite. 

10 


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~  180  — 

R.    lovijSTATORi.  Jupiter  debout  de  facei  regardant  à 
.    droite,  tenant  un  sceptre  et  un  foudre.  Ar. 

998.  Même  télé  ei  même  légende. 

R.  LAETITIA  AVG.  N.  La  Joie  deiiput  à  gauche,  tenant 
une  couronne  et  une  ancre.  Ar. 

999 .  IMP.  CAES.  GORDiANYs  Pivs  AVG.  Sou  busto  radié  à  droite. 

R.  UBERALiTAS  AVG.  II.  La  Libéralité  debout  à  gauche, 
tenant  une  tessère  et  une  double  corne  d'abondance. 
Ar. 

1000.  IMP.  GORDiANVS  PIVS  FEL.  AVG.  Son  buste  radié  à  droite 

avec  la  cuirasse. 
R.    CHIENS  AVG.  Le  Soleil  debout  à  gauche,  levant  la 
main  droite  et  tenant  un  globe.  Ar. 

iOOl .    Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite. 

R.    P.  M.  TH.  P.  V.  COS.  II.  p.  p.  Apollon  à  demi-nu 
.    assis  à  gauche,  tenant  une  branche  de  laurier  et 
accoudé  à  une  lyre.   Ar. 

1002.  IMP.  CAES.  M.  ANT.  GORDiANVS  AVG.  Son  busto  radié  à 

droite. 
R.    PRoviDENTiA  AVG.  La  Providenco  debout  à  gauche, 
tenant  un  globe  et  un  sceptre  transversal.   Ar. 

1003.  Même  tête  et  même  légende. 

R.    ROMAE  AETERNAE.  Romo  casquéo  assise  à  gauche  sur 
un  bouclier,  tenant  une  Victoire  et  un  sceptre.  Ar. 

1004.  IMP.  GORoiANVs  PIVS  FEL.  AVG.  Son  busto  radié  à  droite. 
^    R.    VICTOR.  AETER.  Victoirc  debout  à  gauche,  appuyée 

sur  un  bouclier  et  tenant  une  palme;  sous  le  bouclier, 
un  captif.  Ar. 

1005.  IMP.  GAE^.  M.  ANT.  GORDiANVS  AVG.  Sou  busto  radié  à 

droite. 
R.    viRTVS  AVG.  La  Valeur  casquée  debout  à  gauche, 
appuyée  sur  un  bouclier  et  tenant  une  haste  ren- 
versée. Ar. 


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^  181  — 

i006.     iMP.  GORDiANVS  Pivs  PEL.  AVG.  Sofi  buste  ndié  à  droile. 
R.    viRTVTi  AVGYSTi.  Hercule  nu  debout  à  droite,  posant 
le  revers  de  sa  main  droite  sur  la  hanche  et  appuyé 
sur  sa  massue  qui  repose  sur  un  rocher.  Ar. 
1007.     iMP.  GORDIANVS  PIVS  FEL.  AVG.  Son  busto  lauré  à  droile. 
R.    AEQViTAS  AVG.  S.  G.  L'Équité  debotti  à  gauche,  te- 
nant une  balance  et  une  corne  d'abondance.    6.  B. 
tOQ8.    Même  tète  et  même  légende. 

R.    AETERNiTATi  AVG.  S.  G.   Le  Soleil  radié  debout  à 
gauche,  levant  la  main  droite  et  tenant  un  globe.  G.  B. 

1009.     iMP.  CAES.  M.  ANT.  GORDIANVS  AVG.  Sou  busto  lauré  à 
droite. 
R.    CONGORDIA  AVG.  S.  c.  La  Concordo  assise  à  gauche, 
tenant  une  patère  et  une  double  corne  d'abondance . 
G.  B. 
iOIO.     IMP.  CAES.  GORDIANVS  PIVS  AVG.  Sou  busto  lauré  à  droite. 
R.    Même  revers.  G.  B. 

1011 .    Dip.  GORDIANVS  PIVS  FEL.  AVG.  Sou  busto  lauré  à  droite. 
R.    coNcoRDiA  MiuT.  S.  C.  Même  type.  G.  B. 

1042.  Même  tête  et  même  légende. 

R.    FEUcrr.  tempor.  s.  c.  La  Félicité  debout  à  gauche, 
tenant  un  caducée  et  une  corne  d'abondance.  G.  B. 

1043.  iNP.  CAES.  M.  ANT.  GORDIANVS  AVG.  Sou  busto  lauréo  à 

droite. 
R.  r  FIDES  MiLiTVM  8.  C.  La  Foi  militaire  debout  à  gau- 
che, tenant  une  enseigne  et  un  sceptre  iransverîtal . 
G.  B. 

iOl4.     ixp.  GORDIANVS  PIVS  FEL.  AVG.  Sou  bustc  lauré  adroite. 
U.    FORTVNA  REDVX  S.  C.  La  Fortuue  assise  à  gauche, 
tenant  un  gouvernail  et  une  corne  d'abondance;  der- 
rière son  siège,  une  roue.  G.  B. 

1015.      IMP.  CAES.  M.    ANT.    GORDIANVS   AVG.   Son    blIStO   laur«^    à 

droite. 


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—  13a  — 

R«    lovi  GONSBRVATORi  S.  c.  Jupîtef  nu  debout  à  gauche, 
^     déployant  son  manteau  sur  Gordien  al  tenant    un 
foudre  et  une  haste.  G.  B. 

lot 6.     mp.  GORDiAirvs  pivs  fel.  avg.  Son  buste  lauré  à  droite. 
R.    lOTis  STATOR  8.  C.  Jupiter  nu,  debout  de  face,  re- 
gardant à  droite,  tenant  un  sceptre  et  un  foudre.  G.  B. 

lOt  7 .    Même  tête  et  même  légende. 

R.    lovi  STATORi  s,  c.  Même  type.  Q.  B. 

1018.  Même  tète  et  même  légende. 

R.  LAETITIA  AVG.  N.  S.  C.  La  Joio  dobout  à  gauche, 
tenant  une  couronne  et  une  ancre.  G.  B. 

1019 .  iMP.  CAES.  ooRDiANvs  PIVS  AVG.  SûA  bustelsuré  adroite. 
R.    LiBERAUTAS  AVG.  II.  S.  C.  La  Libéralité  debout  à 

gauche,  tenant  une  tessère  et  une  corne  d'abondance. 
G.  B. 

1020.  iMP.  GORDiANVs  PIVS  FEL.  AVG.  Sou  bustc  Isuré  à  droite. 
R.    LiBERTAS  AVG.  S.  C.  La  Liberté  debout  à  gauche, 

tenant  un  bonnet  et  un  sceptre.  G.  B. 

lOSl .    Même  tête  et  même  légende. 

R.  MARS  PROPVGNAT.  S.  C.  Mars  casqué  marchant  à 
droite  et  tenant  une  haste  et  un  bouclier.  G.  B. 

1022.    Même  tête  et  même  légende. 

R.    MARTEM  PROPVG.^ATOREM  S.  G.  Même  type.  G.  B. 

1053.  IHP.  CAES.  X.  ANT.  GORDIANVS  AVG.    SoU   bustO  huré   à 

droite. 
R.    PAx  AVGVSTi  s.  c.  La  Paix  debout  à  gauche,  tenani 
une  branche  d'olivier  et  un  sceptre  transversal.  G.  B. 

1054.  11.  ANT.  GORDIANVS  CAES.  Sou  busto  uu  à  droite. 

R.  piETAS  AVGG.  S.  G.  Coutcau  de  sacrificateur,  bfttoti 
d'augure,  patére,  vase  à  sacrifice,  simpule  et  aspersoir. 
6.  B. 

1055.  IMP.  GORDIANVS  PIVS  FEL.  AVG.  Sou  buste'lauré  à  droite. 


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—  i!»  — 

R.  P.  M.  TR.  P.  lin.  €08.  II.  P.  P.  S.  G.  Gordîen  en  habit 
militaire  debout  à  droite,  tenant  nne  haste  transver- 
sale et  un  globe.  G.  B. 

1026.  IHP.  càES.  M.  ANT.  GORDiANYs  AVG.  Son  busto  lauré  à 

droite. 

R.  p.  M.  TH.  P.  II.  COS.  p.  p.  s.  G.  Gordien  na-tète, 
marchant  et  tenant  une  haste  et  un  bouclier.  G.  B. 

1027.  Néme  tète  et  même  légende. 

R.  p.  M.  TR.  p.  II.  Gos.  p.  p.  s.  G.  Gordien  voilé  debout 
à  gauche,  sacrifiant  sur  un  trépied  allumé  et  tenant 
un  sceptre.  G.  B. 

1028.  iMp.  60RDIANV8  P1V8  PEL.  AVG.  Sou  busto  laufé  à  droite. 
R.    Même  revers.  G.  B. 

1019.    Même  tête  et  même  légende. 

R.  p.  11.  TR.  p.  III.  GOs.  p.  p.  s.  G.  Gordien  assis  à 
gauche  sur  une  chaise  curule,  tenant  un  globe  et  un 
sceptre.  G.  B. 

1030.  Même  tète  et  même  légende. 

R.  p.  M.  TR.  p.  .111.  GOS.  II.  p.  p.  s.  G.  Apollon  assis  à 
gauche,  à  demi-nu,  tenant  une  branche  de  laurier  et 
accoudé  à  une  lyre.  G.  B. 

1031 .  Même  tête  et  même  légende . 

R.  p.M.  TR.p.  m.  COS.  II.  p.  p.  s.  G.  Gordien  en  habit 
militaire  debout  i  droite,  tenant  une  haste  transversale 
et  un  globe.    M.  B. 

1031  frû  Même  tête  et  même  légende. 

R.    p.  11.  TR.  p.  un.  cos.  ii.  p.  p.  s.  g.  Même  type.  G.  B. 

1032.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  p.  M.  TR.  p.  Y.  cos.  II.  p.  p.  s.  G.  Apollou  à  demi- 
nu  assis  à  gauche,  tenant  une  branche  de  laurier  et 
accoudé  à  son  siège.  G.  B. 

1033.  La  m^me  médaille.  M.  B. 


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—  4S4  — 

1034.  Même  tète  et  même  légende. 

R.  p.  u.  TR.  p.  V.  COS.  II.  p.  p.  s.  c.  Gordien  en  haliii 
militaire  debout  à  droite,  tenant  une  hasle  traits- 
yersale  et  un  globe.   G.  B. 

1 035 .  Même  tète  et  même  légende . 

R.    p.  M.  TR.  p.  VI.  COS.  II.  P.  p.  s.  c.  Même  type. 

1036.  INP.  GORDiANYS  Pivs  FEL.  AVG.  Sou  buste  Uuré  à  droite. 
R.     p.  M.  TR.  p.  vil.  COS.  II.  p.  p.  s.  c.  Mars  casqué  mar- 
chant à  droite,  et  tenant  une  hasteet  un  trophée.  G.  II. 

1037.  Même  tête  et  même  légende. 

R.    SECVRiTAS  AVG.  S.  c.  La  Sécurité  assise  à  gauche, 

tenant  un  sceptre  et  soutenant  sa  tête  de  la  main 

gauche.  G.  B. 
i038.     Même  tête  et  même  légende. 

R.    SECVRiT.  PERPET.  S.  G.  La  Sécurité  debout  à  gauche, 

les  jambes  croisées,  tenant  un  sceptre  et  s'appuyant. 

sur  une  colonne.  G.  B. 

1039.  Même  tête  et  même  légende. 

R  VICTORIA  AETER.  S.  G.  Victoiro  debout  à  gauche, 
tenant  un  bouclier  et  une  palme;  à  ses  pieds^  un 
captif,  les  mains  liées  derrière  le  dos.   M.  B. 

1040.  Même  tête  et  même  légende. 

R.    VICTORIA  AETERNA  S.  G.  Même  type.  G.  B. 

1041 .  IMP.  GAES.  M.  ANT.    GORBIANVS   AVG.    SoO   bustO  lauré    Â 

droite. 
R.    viRTVS  AVG.  s.  G.  Mars  casqué  debout  à  gauche, 
tenant  un  rameau  et  une  haste;  à  ses  pieds,  un  bou- 
clier. G.  B. 

PHILIPPE  père 
(A  régné  de  244  à  248) 

1042.  -  IMP.  M.  IVL.PHILIPPVS  AVG.  Son  buste  radié  à  droite. 

R.  FiDES  HiLiT.  La  Foi  debout  à  gauche,  tenant  deux 
enseignes  militaires.  Ar. 


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—  185  — 

ff048.    IMP.  PHiuppvs  AVG.  Son  buste  radié  à  drQÎte. 

R.  TRANQViLLiTAS  AVGG.  La  Tranquillité  debout  à  gau- 
che, tenant  un  capricorne  et  un  sceptre;  dans  le 
chanip^  B.  Ar. 

i044.    IMP.  H.  IVL.  PHiLiPPVS  AVG.  Sou  busto  radié  à  droite. 

R.  VICTORIA  AVG.  Victoire  noarchant  à  droite  et  tenant 
une  couronne  et  une  palme.  Ar. 

I045.     IMP.  M.  IVL.  PHILIPPVS  AVG.  Son  buste  lauré  à  droite. 

R.  AEQViTAS  AVGG.  S.  c.  L'Équité  debout  à  gauche» 
tenant  une  balance  et  une  corne  d'abondance.  G.  B. 

^046.    Même  tète  et  même  légende. 

R.  AETERNfFAS  AVGG.  S.  C.  Eléphant  marchant  à  gauche, 
monté  par  un  cornac  qui  tient  un  jafelot  et  une 
baguette.  G.  B. 

1047.  Même  tète  et  même  légende. 

.  R.  A?iNONA  AVGG.  S.  G.  L'Aboudauce  debout  à  gauche, 
tenant  un  bouquet  d'épis  et  une  corne  d'abondance  ; 
à  ses  pieds,  le  modttis avec  trois  épis.  G.  B. 

1048.  Même  tète  et  même  légende. 

R.  FEUCiTAS  TEMP.  S.  C.  La  Félicité  debout  à  gauche, 
tenant  un  caducée  et  une  corne  d'abondance.  G.  B. 

1049.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  FiDES  MiLiTVM  S.  G.  La  Foi  debout  à  gauche  tenant 
deux  enseignes  militaires.  G.  B. 

1050.  Même  tète  et  même  légende.  , 

R.  LAET.  FVNDATA  S.  G.  La  Joio  dobout  à  gauche,  le 
pied  droit  posé  sur  une  proue,  tenant  une  patëre  et 
un  gouvernail.   G.  B. 

1051 .  Même  tête  et  même  légende . 

R.    LAET.  FVNDATA  S.  C.  La  Joio  debout  à  gftuch.e,  te- 
.  nant  une  couronne  et  un  gouvernail.  G.  B. 

tOS2.    Même  tête  et  tnême  légende. 


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R.    LiBERALiTAS  Avca.  II.  S.  c.  La  LibéfaliCé  debout  à 
gauche,  tenant  une  tessëre  et  une  corne  d'abondance. 
G.  B. 
iObZ.    iMP.  M.  ivL.  PHiLippvs  AVG.  Son  buslo  lauré  à  droite. 

A.    MiLLiARivM  SAECVLVM  S.  C  Cippo  suf  lequel   est 
écrit  COS.  m.  G.  B. 

i054.    Même  tète  el  même  légende. 

R.  PAX  AETERiVA  S.  C.  La  Paix  debout  à  gauche,  tenant 
une  branche  d'olivier  et  un  sceptre  transversal.  G.  B. 

1055.  Même  tète  et  même  légende. 

R.  p.  M.  TR.  p.  III.  COS.  p.  P.  s.  c.  La  Paix  ou  la  Féli- 
cité debout  à  gauche,  tenant  un  caducée  et  une  corne 
d'abondance.  G.  B. 

1056.  Même  tète  et  même  légende. 

R.    p.  M.  TR.  p.  V.  COS.  m.  p.  p.  s.  G.  Même  type.  G.  B. 
i057.    Même  tête  et  même  légende. 

R.    SAECVLARES  AV6G.  S.  C.  Cerf  i  droite.  G.  B.^ 

1058.  Héme  tète  et  même  légende. 

R.    SAECVLAKES  AVGG.  S.  C.  Gippe  sur  lequel  on  lit 
C08.  m.  G.  B. 

1059.  Héme  tète  et  même  légende. 

R.    SALvs  AVG.  6.  C.  La  Santé  debout  à  droite,  donnant 
à  manger  à  un  serpent  qu'elle  tient  dans  ses  bras.  G.  B. 

1060.  Même  tête  et  même  légende. 

R.    SALVS  AVG.  s.  c.  La  Santé  debout  à  gauche,  donnant 

à  manger  à  un  serpent  enroulé  autour  d'un  autel  et 

tenant  un  gouvernail.  G.  B. 
1061  •    Même  tête  et  même  légende. 

R.    SECVRiT.  oRBis  S.  C.  La  Sécurité  assise  à  gauche, 

tenant  un  sceptre  et  soutenant  sa  tète  de  la  main 

gauche.  G.  B. 
1062.    Même  tète  et  même  légende. 

R.    TRANOviLLiTAS  AVGG.  S.  C.  La  Tranquillité  debout  à 

gauche,  tenant  un  capricorne  et  un  sceptre»  G.  B. 


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—  «7  — 

1063.    Même  tèle  et  même  légende. 

R.    viGn>BiA  AVG.  s.  c.  Victoife  marchant  à  droite  et 
tenant  une  couronne  et  une  palme.  G.  B. 
i064.    Même  tète  et  même  légende. 

R.    vicTORU  ....  6.  c.  Victoire  debout  i  gauche,  le<* 
nant  une  couronne  et  une  palme.  M.  B. 

OTACILIE 
(Femme  de  Philippe) 

4065.    M.  OTACiL.  SEVERA  AV6.  Soubtiste  diadème  à  droite  avec 
le  croissant. 
R.    CONCORBIA  AVG6.  La  Goncordo  assise  à  gauche,  te-* 
nant  une  patère  et  une  double  corne  d'abondance. 
Ar. 

1066.  OTAQL.  SEVERA  AVG.  Sou  busto  diadème  à  droite  avec 

le  croissant. 
R.    PiBTAS  AVGG.  La  Piété  debout  à  gauche  auprès  d*un 
autel,  levant  la  main  droite  attenant  une  botte  à  par- 
fums; dans  le  champ,  à.  Ar. 

1067.  Même  tète  et  même  légende. 

R.  PiETAs  AVGvsTAE.  La  Piété  debout  à  gauche,  levant 
la  main  droite  et  tenant  une  bolle  à  parfums.   Ar. 

1068.  MARGiA  OTACIL.  SEVERA  AVG.  Son  buslo  diadème  à  droite 

avec  le  croissant. 
R.    PVDiciTiA  AVG.  La  Pudeur  assise  à  gauche,  se  cou- 
vrant le  visage  de  son  voile  et  tenant  un  sceptre.  Ar. 

1069.  MARGIA  OTACIL.  SEVERA  AVG.  Sou  buste  diadème  à  droite. 
R.    coMCORDiA  AVGG.  S.  C.  La  Concordc  assise  à  gauche, 

tenant  une  patère  et  une  corne  d'abondance.  G.  B. 

1070.  Même  tète  et  même  légende. 

R.  PIETAS  AVG.  s.  c.  La  Piété  debout  à  gauche,  levanl 
la  maui  droite  et  tenant  une  boite  à  parfums;  à  ses 
pieds,  un  autel  allumé.  G.  B. 


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1070  bis  Même  tète  et  même  légende. 

R.  PiETAS  AYGVSTAE  S.  c.  La  Piété  debout  à  gauche, 
levant  la  main  droite  et  tenant  une  botte  à  parfums. 
G.  B. 

1071 .  Même  tète  et  même  légende. 

R.  PVDicrriA  avg.  s.  c.  La  Pudeur  assise  à  gauche, 
ramenant  son  voile  et  tenant  un  sceptre  transversal . 
G.  B. 

PHILIPPE  fils 
(Mort  à  M  ans) 

1072.  M.  ivL.  PHiLippvs  GAEs.  Son  busle  radié  à  droite  avec  le 

paludaroent. 
R.    PRiNCiPt  ivvENT.  Philippe  en  habit  militaire  debout 
à  droite,  tenant  une  haste  et  un  globe;  derrière  lui, 
un  soldat  debout.   Ar. 

1073.  iNP.  M.  ivL.  PHILIPPVS  AVG.  Bon  buste  lauré  à  droite  avec 

le  paludament. 
R.    LIBER  ALITAS  AVGG.  iii.  S.  C.  Philippe  père  et  fils  assis 
a  gauche,  tendant  la  main  droite  et  tenant  chacun  un 
sceptre  (?).  G.  B« 

1074.  Même  légende.  Son  buste  lauré  i  droite  avec  le  paluda- 

roent et  la  cuirasse. 
R.    PAX  AETERNA  S.  G.  La  Paix  debout  à  gauche,  tenant 
une  branche  d'olivier  et  un  sceptre  transversal.  G.  B. 

1075.  M.  ivL.  PHILIPPVS  GAES.  Son  busle  nu  à  droite  avec  le 

paludaitient. 
R.    PRiNCiPi  ivvENT.  s.  C.  Philippe  en  babit  militaire 
debout  à  gauche^  tenant  un  globe  et  une  haste  ren- 
versée. G.  B. 

TRAJAN  DËGË 
(A  régné  de  248  à  â5l) 

1076.  iNP.  TRAiAf<vs  DECivs  AVG.  Sou  buste  radié  à  droite  avec 

le  paludament  et  la  cuirassé. 


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-  iM  — 

R.    DACiA.  La  Dacie  debout  à  gauche,  tenant  un  bAton 
surmonté  d'une  tête  d'âne.  Ar. 
1077.     IMP.  G.  M.  Q.  TRAiANYS  DECivs  AVG.  Sou  busto  radié  à 
droite  avec  la  cuirasse. 
R.    Même  revers.   Ar. 
i078.    Même  tète  et  même  légende. 

R.    GENivs  EXERG.  iLLyRiciANi.  Génie  à  demi-nuy  de- 
bout à  gauche,  coiffé  du  modttis,  tenant  une  patère 
et  une  corne  d'abondance;  A  droite,  une  enseigne 
militaire.   Ar. 
4079.     Même  tète  et  même  légende. 

R.    VBERiTAS  AVG.  La  Fertilité  debout  à  gauche,  tenant 
une  bourse  et  une  corne  d'abondance.  Ar. 
1060.    Même  tête  et  même  légende. 

R.  VICTORIA  AVG.  Victoire  marchant  à  gauche,  tenant 
une  couronne  et  une  palme.  Ar. 

1084 .  Même  légende.  Son  buste  radié  à  droite  avec  le  paluda* 

ment. 
R.    FELICITAS  SAEGVLi  S.  G.  La  Pélicité  debout  à  gauche, 
tenant  un  caducée  et  une  corne  d'abondance.  B.  Méd. 

1082 .  Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  la  cuirasse. 
R.    DACiA  s.  G.  La  Dacie  debout  à  gauche,  tenant  un 

bâton  surmonté  d'une  têfe  d'âne.  G.  B. 

1083.  La  même  médaille.   H.  B. 

4084.  Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  le  palu- 
dament  et  la  cuirasse. 
R.  GENIVS  EXERG.  iLLyRiGiANi  S.  G.  Génie  à  demi-nu, 
coiffé  du  modius,  debout  â  gauche,  tenant  une  patére 
et  une  corne  d'abondance;  â  droite,  une  enseigne 
militaire.  G.  B. 

1085.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  GEN.  iLLvRici.  S.  G.  Génie  à  deini-nu,  debout  à 
gauche,  tenant  une  palère  et  une  corne  d'abondance. 
G.  B. 


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—  140- 

ETRUSaLLE 
(Fanme  de  Tr^to  Dèoe) 

1066 «    HER.  ETnvsciLLA  AVG.  Son  boste  diadème  à  droite  avec 
le  croissant. 
R.    IVNO  RE6INA.  Junon  debout  à  gauche,  tenant  une 
patère  et  un  sceptre;  à  ses  pieds,  un  paon.  Ar.  - 
4087  •    Même  tAte  el  roème  légende. 

R.  PVDiOTiA  AY6.  La  Pudeur  assise  i  gauche,  ramenant 
pon  voile  sur  la  figure  et  tenant  un  sceptre  transver- 
sal. Ar. 

1088.  HERENNU  ETRvsciLLA  AVG.  Son  busto  disdémé  à  droite. 
R.    Même  revers.  G.  B. 

HERENNIUS 
(Fils  de  Tr^ian  Dëee) 

1089.  0-  HER.  ETR.  MES.  DECivs  NOS.  c  Son  busto  radié  à  droite . 
R.    PiETAS  AVGG.  MercuVe  debout  à  gauche,  tenant  une 

bourse  et  un  caducée.  Ar. 

1090.  Même  légende.  Son  buste  nu  à  droite  avec  le  paluda- 

ment  et  la  cuirasse. 
R.    PRiNCiPi  TvvENTVTis  S.  C.  Horonnius  en  habit  mili- 
taire debout  à  gauche,  tenant  une  baguette  et  une 
haste  transversale.  G.  B. 

HOSTILIEN 
(Fil8  de  Trajea  Uèce) 

101)1.      C.  VALENS  HOSTIU  MES.  QVINTVS  N.  C.   SoU    bustO  jCUnO 

nu  à  droite  avec  le  paludament. 
K.    PRiNG.  ivvENT.  s.  c.   Apoliou  à  deuiî-nu  assis  à 

gauche,  tenant,  une  branche  de  laurier  et  accoudé  à 

une  lyre.  G.  B. 
1092 .    Néme.tète  et  même  légende. 

R.    pRiNCipi  ivvENTVTis.  S.  C.  Même  type.  M.  B. 


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—  141  — 

TRBBONIEN  GALLE 
(A  régné  de  251  I  254) 

1093.  IMP.  ç.  c.  viB.  TREB.  GALLVS  P.  P.  AVG.  Son  boste  radié 

à  droite. 

R.  ADTEMTvs  AVG.  Trébonieii  Galle  à  cheval  à  gauche, 
en  habit  militaire,  levant  la  main  droite  et  tenant  un 
sceptre.   Ar. 

1094.  IMP.  CAE.  c.  vre.  TREB.  GALLVS  AVG.  Son  bustc  radié  k 

droite. 

R.  PELicrrAS  pvblica.  La  Félicité  debout  à  gauche,  te- 
nant un  caducée  et  une  corne  d'abondance.  Ar. 

1095 .  Même  tète  et  même  légende. 

R.  PELiCFTAS  PVBLICA.  La  Félicité  debout  à  gauehe, 
tenant  un  caducée  et  un  sceptre  transversal  et  appuyée 
sur  une  colonne.  Ar. 

1096.  Même  tète  et  même  légende. 

R.  UBERTAS  AVGG.  La  Liberté  debout  à  gauche,  les 
jambes  croisées,  tenant  un  bonnet  et  un  sceptre  trans- 
versal et  appuyée  sur  une  colonne.  Ar. 

1097 .  Même  tète  et  même  légende. 

R.  PiETAS  AVGG.  La  Piété  voilée  debout  à  gauche, 
levant  les  deux  mains.  Ar. 

1098.  IMP.  G.  c.  viB.  TREB.  GALLVS  P.  F.  AVG.  Son  busie  radié 

à  droite. 

R.  VBERITAS  ATG.  La  Fertilité  debout  à  gauche,  tenant 
uue  bourse  et  une  corne  d'abondanee.  Ar. 

1099.  IMP.    CAES.   G.    VIBIVS  TREBONIANVS  GALLVS.    SOR   buSte 

laoré  à  droite. 

R.  TOTis  DECENNALiBvs  S.  C.  daus  uuo  couroune  de 
laurier.  G.  B. 


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-  i»  — 

VOLUSIEN 
(Pili  de  TrébODleD  Galle) 

i  10() .    iNP.  GA£.  G.  viB.  voLVSiANO  AVG.  Soii  busle  radié  à  droite. 
R.    GONCORDiA  aVgg.   La  Concorde  assise  à  gauche^ 
tenant  une  patère  et  une  double  corne  d'abondance  . 
Ar. 

1  lOi  .     iMP.  G.  G.  VIB.  VOLYSIANVS  AVG.  Son  busto  radié  à  droite. 
R.    FELiGiTAS  PVBL.  La  Félicité  debout  à  gauche,  tenant 
un  caducée  et  une  corne  d'abondance.  •  Ar. 

1402.     iMP.  GAE.  G.  VIB.  VOLVSIANO  AVG.  Sou  busto  radié  à  droite. 
R.    PAX  AVGG.  La  Paix  debout  à  gauche^  tenant  une 
branche  d'olivier  et  un  sceptre  transversal  ;  dans  le 
champy  une  étoile.  Ar. 

1i03.    Même  tète  et  même  légende. 

R.  p.  M.  TR.  p.  un.  Gos.  II.  Volusien  lauré  debout  à 
gauche,  tenant  un  rameau  et  un  petit  sceptre.   Ar. 

i  104 .    Même  tête  et  même  légende. 

R.  p.  M.  TR.  p.  iiii.  GOS.  II.  Volusien  voilé  debout  à 
gauche,  sacrifiant  sur  un  trépied  aHumé  et  tenant  un 
sceptre.  Ar. 

il05.    Même  tête  et  même  légende. 

R.  SALVS  AVGG.  La  Santé  debout  à  droite,  tenant  un 
serpent  et  une  patère.  Ar. 

1106.   IMP.  G.  V.  AF.  GAL.  VEND.  VOLVSIANO  AVG.  SoU  buStO 

radié  à  droite. 
R.    VBERiTAS  AVG.  La  Fertilité  debout  à  gauche,  tenant 
une  bourse  et  une  corne  d'abondance.  Ar. 

1 107  •    iNP.  GAE.  G.  VIB.  VOLVSIANO  AVG.  Sou  busto  radié  à  droite. 
R.    viRTVS  AVGG.  La  Valeur  casquée  debout  à  gauche, 
appuyée  sur  un  bouclier  et  tenant  une  haste;  dans  le 
champ,  une  étoile.  Ar. 


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—  148  — 

1106.    Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite.  * 

R.  CONCORDIA  AVG.  S.  ç.  La  Concorde  debout  à  gauche 
tenant  une  patëre  et  une  double  corne  d'abondance. 
G.  B. 

1109.  Même  tète  et  même  légende. 

R.  CONCORDIA  AYGG.  S.  c.  La  Concordo a3sise  à  gauche, 
tenant  une  patère  et  une  corne  d'abondance.  G.  R. 

1110.  Même  tète  et  même  légende. 

R.  PAX  AYGG.  s.  G.  La  Paix  debout  à  gauche,  tenant 
une  branche  d'olivier  et  un  sceptre  transversal.  G.  B. 

1111.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  piETAS  AYGG.  S.  G.  La  Piété  debout  à  gauche,  levant 
les  deux  mains.  G.  B. 

EHILIEN 
(A  régDé  trois  mois  en  iS^) 

I  i  12.    iMP.  AEmuANvs  Pivs  FEL.  AYG.  Son  buste  radié  à  droite. 
R.    MARTI  PAGiF.  Hars  marchant  à  gauche,  tenant  une 
branche  d'olivier  de  la  main  droite,  un  bouclier  et 
une  baste  de  la  main  gauche.  Ar. 

VALERIEN  père 
(A  fégné  de  354  à  260) 

1113.  ilfP.  G.  P.  UG.  VALERiANYS  P.  F.  AYG.  Son  busto  radié  à 

droite. 
R.    APOLiNi  GONSERYA.  Apollon  uu  dobout  à  gauche, 
tenapt  une  branche  de  laurier  et  appuyé  sur  une  lyre 
posée  sur  un  rocher.  BilL 

1114.  iJiP.  c.  p.  UG.  YALERiANVs  AYG.  SoR  busto.  radié  à  droite. 
R.    APOUNi  PROPYG.  Apollon  debout  à  droite  à  demi- 

nuy  tirant  de  l'arc.  Bill. 
1115«    ijip.  c.  p.  UG.  YALERiANYS  P.  F.  AYO.  Sou  buste  radié  i 
droite. 


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—  144- 

R.    coKCOfiiiiA  BtÉRCif .  La  Concorde  debout  à  gaucAe, 
tenant  une  patère  et  une  double  corne  d'abondance. 
Bill. 
1116.    Même  tète  et  même  légende. 

R.    FEuciTÀs  AVGG.  La  Félicité  debout  à  gauche,  tenant 
un  caducée  et  une  corne  d'abondance.   Bill, 

1417.    ivp.  G.  p.  LiG.  VALERIANVS  AVG.  Sou  busto  radié  à  droite. 
R.    FORTVNA  REDvx.  Morcuro  nu,  debout  à  gauche,  te- 
nant une  bourse  de  la  main  droite  et  de  la  gauche  un 
caducée  et  son  manteau.  Bill. 

1118.  iNP.  G.  p.  LIG.  VALERIANVS  P.  P.  AVG.  Sou  buste  radié  à 

droite. 
H.    lovi  GONSBRVAT.  Jupitor  nu  debout  à  gauche,  avec 
le  manteau  sur  l'épaule  gauche,  tenant  un  foudre  et 
un  sceptre;  dans  le  champ,  q.  Bill. 

1119.  Même  tête  et  même  légende. 

R.    UBBRAUTAS  AVGG.  III.  La  Libéralité  débouta  gauche, 
tenant  une  tessère  et  une  corne  d'abondance.  Bill. 

1120.  Même  tête  et  même  légende. 

R.    ORiENS  AVGG.  Le  Soloil  radié  debout  «^  gauche, 
levant  la  main  droite  et  tenant  un  fouet.  Bill. 

1121 .  La  même  médaiUe,  mais  le  Soleil  tient  un  globe  au  lieu 

d'un  fouet.  Bill. 

1122.  iMP.  G.  p.  LIG.  VALERIANVS  P.  F.  AVG.  Sou  busto  radié  à 

droite. 
R.    PiBTAS  AVGG.  Valérion  et  Gallien  debout  en  face 
l'un  de  l'autre,  sacrifiant  sur  un  autel;  l'un  tient  un 
sceptre  surmonté  d'un  aigle  el  de  Tantre  un  parazo- 
nium;  dans  le  champ,  une  couronne.  Bill. 
1 122  Ms  La  même  médaille  sans  couronné  au  revers.   Bill. 

1128.    IHP.  G.  p.  Lie.  VALERIANVS  AVG.  Sou  buslo  radié  à  droite. 
R.    p.  M.  TR.  p.  n.  Gos.  II.  p.  p.  Jupiter  nu  debout  & 
gauche,  le  manteau  sur  Pépaule  gauche,  tenant  un 
foudre  et  un  sceptre.  Bill. 


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—  145  — 

I  I2>i.     iMP.  VALERiANvs  ÂVG.  Son  buste  radié  à  droite. 

R.  p.  M  TR.  p  V.  COS.  lia.  p.  p.  Valérien  el  Galtien 
en  Hire  run  de  l'.uitiv,  debout,  iipjMiyés  sur  leurs 
boucliers;  dans  le  rhaiiip,  deux  lia>tes.  .Bill. 
i  125-  IMP  c.  p.  Lie.  VALERIA.NVS  P.  F.  AVG.  Sou  busïe  radié  à 
droite. 
K.  R£.sTiTVTOR  ORBis.  Valérien  en  habit  militaire  de- 
bout à  ga  che,  relevant  une  feinuie  tourelée  à  genoux 
et  tenant  une  haste.    Bill. 

1 126.  IMP.  G.  P.  Lie.  VALERiANvs  AVG.  Son  buste  radié  à  droite. 
R.    VICTORIA  AVGG.  Victoire  debout  à  gauche,  tenant 

une  couronne  et  une  palme.    Bill. 

MARlXrANE 

(Femme  de  Vah^rlen) 

1127.  DiVAE  MARiisiANAE.  Sou  busto  voilé  à  droite  avec  le 

croissant. 
R.    coNSECRATio.   Paon  volant  h  gauche  et  enlevant 
Nariniane.    Bill. 

1128.  Même  tète  et  même  légende. 

R.    coNSECRATio.  Paon  de  face,  la  queue  éployée,  re- 
gardant à  gauche.   Bill. 

GALLIEN 
(A  régné  de  i60  à  268) 

1129.  IMP.  GALUENVS  AVG  Sa  tête  laurée  5  droite. 

R.    ABVNDANTiA  AVG.  L'Abondaiico  debout  à  droite,  vi- 
dant sa  corne.    V.  il. 

1130.  GALLiEXVS  AVG.  Sa  tôle  radiée  à  droile. 

R.     Même  revers;  dans  le  cli.iinp,  B.    P.  B. 

1131.  Même  (êle  et  même  légende 

R.    AEQViTAS  AVG.  L*Équilé  debout  à  gauche,  tenant 
une  balance  et  une  corne  d*abondance.  P.  B. 


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—  146  — 

H32 .     Même  iéle  et  fnèine  légende. 

R.    AETERNITAS  AVG.  Le  Soleil  radié  à  demi-nu  debout 
à  gauche,  levant  la  main  droite  et  tenant  un  globe. 
P.  B. 
1133.     Même  Iéle  et  même  l<^gende. 

R.    ANNONA  AVG  L'Abondance  debout  à  gauche,  tenant 
des  épis  et  une  corne  d'abondance.   P.  li. 
H34.     Mémo  léte  et  même  légende. 

R.    APOLLipii  CONS.  AYG  Ceiitaure  marchant  à  droite  el 
tirant  de  l'arc;  à  rexei^ue,  z.   P.  B. 

1135.  Même  tête  et  même  l<^gfnde. 

R.    APOLLiM  CONS.  AVG  Ccidauro  marchant  à  gaucbe 
et  tenant  un  globe  et  dts  flèches;  à  l'exergue,  H.  P.  B. 

1136.  La  même  médaille;  à  l'exei^ue,  x.   P.  B. 

1137.  IMP.  GALLiENVS  AVG.  Sa  léte  radiée  à  droite. 

R.    APOLLiM  CONS.  AVG.  Grlflou  marchant  à  gauche;  à 
l'exergue,  â.   P.  B. 
113H.     Même  médaille.  Don  de  M.  Cordonnier.   P.  B. 

1139.  iNP.  c.  p.  Lie.  GALLIENVS  AVG.  Soii  buste  radié  à  droite. 
R.     CONCORDIA  EXERCiT.  La  Concorde  debout  A  gauche, 

tenant  iiue  patère  et  une  double  corne  d'abuudance . 
Bill. 

1140.  IMP.  GALLIENVS  AVG.  Sa  tête  radiée  à  droite. 

R.    DiANAE  CONS.  AVG  Biche  marchant  à  droite  et  re- 
gardant h  gauche;  à  l'exergue,  E.   P.  B. 

1141 .  GALLIENVS  AVG.  Sa  tête  radiée  à  droite. 

R.    DIANAE  CONS.  AVG.  Cerf  marchant  à  gauche;  à 
l'exergue,  x.   P.  B. 

1142.  Même  tête  et  même  légende. 

R.    DIANAE  CONS.  AVG.  Antiiopo  à  droite;  à  rexei^ue, 

XI.   P.  B. 
1143«    Blême  tête  et  même  légende. 

R.    DIANAE  CONS.  AVG.  Antilopo  marchaot  A  gauche;  i 

l'exergue,  xii.   P.  B. 


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~  447  — 

Même  tète  et  niéme  légende. 

R.    FioES  MiLiTVM.  La  Fui  lebmit  à  gaiiche/tenant  une 

enseigne  mililaire  et  un  sreptre.   P.  B. 
La  même  médaille;  dans  le  champ,  m    P.  B< 
Même  lêle  e(  même  légende* 
R.    FORTVNA  REbvx.  La  Fortune  d«^bout  à  gauche,  te- 
nant un  gouvernail  et  uue  corne  d^abondance;  dans 
le  champ,  s.   P.  B. 
i  147  •     GALLiENvs  A  VG.  Sou  buste  radié  à  droite  avec  la  cuirasse, 
R.    LXDVLGENT.  AVG.   L'Iudulgeuce  assise   à  gauche, 
tendant  la  main  droite  et  tenant  un  sceptre;  à  l'exer- 
gue,  p.   Bill. 
1148.     Même  légende  Sa  têle  rad  ée  à  droite. 

R.    lovi  coNS  AVG.  Chèvre  marchant  à  gauche.   P.  B. 
Ii49.     Même  léie  et  même  li'*gende. 

R.    Même  revers;  à  Pexergne,  s  (*i.  P.  B. 
il50      Même  médaille.  Don  de  M.  Cnnéo. 

1151 .  Hêiiie  légende.  Sa  tête  radiée  à  droite. 

R.  lovi  cOiXS.  AVG. Chèvre  marchant  à  droite;  à  l'exer- 
gue, 8.   P.  B. 

1152.  Même  tête  et  même  légende. 

K.    lovi  PROPVGNAT.  Jupiter  nu  marchant  à  gauche  et 
regardant  en*  arrière,   tenant  un  foudre;  dans  le 
champ,  XI.  P.  B. 
ilS3.    GALLiENvs  P.  F.  AVG.  Son  buste  radié  à  droite. 

R.    lovi  STATORI.  Jupiter  nu  debout  d*-  Tare  regardant  à 
droite,  tenant  un  sceptre  et  un  foudre;  dans  le  champ, 
une  étoile.   Bill 
1154.     GALLIENVS  AVG.  Sou  buste  radié  à  droite  avec  la  cuirasse. 

R.  lovi  VLTURi  Jupiter  nu  marchant  à  gauche,  regar- 
dant à  droite,  porianl  le  manteau  sur  t'épaule  gauche 
et  tenant  un  foudre;  dans  le  champ,  s.   P.  B. 

<*!  L*lHi|»riiii«tie  uVUnt  pas  pourvue  de  peilu»  cancières  grecs,  nous 
rcwplaçons  par  V$  UêUque  le  iigiiia  ndiAttscule. 


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—  148  — 

1155.  Métne  légende.  Sa  tête  radiée  à  droite . 

ft/  LÀLTiTiA  Avo.  La  Joie  debout  à  gauche,  tenant  une 
couronne  et  une  ancre.   P.  B. 

1156.  La  même  inédaitle;  dans  le  champ,  v.  P.  B. 

1157.  La  méme^médaille;  a  l'exergue,  p.  P.  B. 

1158.  Même  tète  et  même  légende. 

R«  LiBERo  p.  cOiNS.  AV6.  Panthère  marchant  à  gauche  ; 
à  l'exoiyue,  b.  P.  B. 

1159;    Même  tète  et  même  légende. 

R.  MARTI  PACiFERO.  Mars  casqué  debout  à  gauche, 
teuant  une  branche  d'olivier  et  appuyé  sur  nu  bou* 
clier;  sa  haste  repose  sur  son  bras  gauche  ;  dans  le 
champ,  A.   P   B. 

1160.  Même  têie  et  même  légende. 

R.  NEPTVNO  CONS.  AVG.  Hippocampe  à  droite;  à  Texer-' 
gue,  N.  P.  B. 

1161 .  OALLiENYS  AVG.  Sa  tête  radiée  à  droite. 

R.  PAX  AVG.  La  Paix  debout  à  gauche,  tenant  une 
branche  d'olivier  et  un  sceptre  transversal  ;  dans  le 
champ,  V.  P.  U. 

Ii63.    La  même  médaille;  dans  le  champ,  t.  P.  B. 

1163.  Même  tète  et  même  légende. 

R.  PAX  AVG.  La  Paix  assise  à  gaiiche,  tenant  une 
branchç  d'olivier  et  un  sceptre  transversal.   P.  B. 

1164.  Même  tète  et  même  légende. 

R.  PAX  PVBLICA.  La  Paix  assise,  tenant  une  branche 
d'olivier  et  un  sceptre    P.  B. 

1165.  Même  tète  et  même  légende.     ^ 

R.  PiETAS  AVG.  La  Piété  ileboul  à  gauche  luprès  d'un 
autel  allumé,  levant  les  deux  uiaius;  danste  chauip,  s. 
P.  B. 

1166.  iMP.  GALLiENvs  AVG*  Sa  tèto  radiée  à  droite. 


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—  44»  — 

-  R.    iALvs  AVG.  Escttlape  debout  à  gauche,  tenant  un 

bâton  autour  duquel  est  enroulé  un  serpent  ;  à  Texer- 
gue,  HP.   P.  B. 

1161 .     GALLiENVs  AVG.  Sa  tète  radiée  à  droite. 

R.  secvRiT.  PERPET.  La  Sécurité  debout  à  gauche,  les 
jambes  croisées,  tenant  un  sceptre  et  s'appuyant  sur 
une  colonne;  dans  le  champ,  h.   P.  B. 

1168.  Même  léte  et  même  légende. 

R.  sou  CONS.  AVG  Pégase  à  droite^  s*élevant  en  Pair; 
à  Texergue,  A.   P.  B. 

1169.  Même  léte  et  même  légende. 

R.  VBERITAS  AVG  La  Fertilité  debout  à  gauche,  tenant 
une  grappe  de  raisins  et  une  corne  d'abondance; 
dans  le  champ,  e.   P  B. 

1170.  IMP.  GALLIENVS  P.  F.  AVG.  GERM.  Sou  busto  radié  à 

droite  avec  la  cuirasse. 
R.    VICTORIA  GERM.  Victoire  debout  à*  gauche,  tenant 
une  couronne  et  une  paliue;  à  ses  pieds,  un  captif. 
Bilf. 

1171  •    IMP.  GALLIENVS  AVG.  Sou  busto  radié  à  droite  avec  la 
cuirasse. 
R.    VICTORIA  GERMAN.  Victoire  debout  à  droite,  tenant 
■  une  pa'me  de  la  main  gauche  et  présentant  une  cou- 
ronne à  Gallien  debout  en  habit  militaire,  qui  tient 
un  ((lobe  et  une  haste;  dans  le  champ,  une  étoile. 
P.  B. 
1172.     GALUENvs  ÂVG.  Sa  tête  radiée  à  droite. 

R  viRTvs  AVG.  Mars  casqué  debout  à  gauche,  tenant 
tin  globe  et  un  sceptre.  P.  B. 

1178.     Même  tète  et  même  légende, 

R.    viRTVs  AVG.  La  Valeur  casquée  debout  ji  gauche, , 
appuyée  iur  un  bouclier  et  tenant  une  béste  reo* 
veraéë.  P;  B. 


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—  150  - 

1174.    IMP.  GALMENVS  AVG.  Son  buste  lauré  à  droite   mwec  b 
mirasse 
R.    VESTA  VeFla  debout  a  gauche,  tenant  une  lampe  el 
un  sceptre  transversal.   G.  B. 

Médaille  de  Gnllien  frappée  à  Tralln  'Lydie) 

ins rAAAiHNOS  K.  Suu  buslo  lauré  à  droite   avec 

le  paludament. 
R.    TRAAAiANON.  L'Aboudance  (?)  debout  à  ^HM^he 
coiffée  du  niodim,  tenant  un  gouvernail  et  une  corne 
d'abondance.  P.  R. 

SALONINE 
(Femme  de  GalUen) 

1176.  SALONINA  AVG.  Sou  buslo  diadème  à  droite  avec  le  crois- 

sant. 
R.    AVG  IN  PAGE.  Salonine  assise  à  gauche,  tenant  uae 
branche  d'olivier  et  un  sceptre.  P.  B. 

1177.  Même  léte  et  même  légende. 

R.  FECVNDiTAS  AVG-  Lh  Féroridité  debout  à  gauche, 
tend.-mt  la  main  à  un  enfant  et  tenant  une  corne 
d*abondanre.    P.  B^ 

1178.  COR.  SALONINA  AVG.  Sou  buslo  diadème  à  droite  avec  le 

croissant. 
R.    Même  revers.  P.  B. 

1179.  SALONINA  AVG.  Sun  buste  diadème  à  droite  avec  le  crois- 

sant. 
R.    FECVNDiTAS  AVG.   La  Fécondité  debout  à  droite, 
douant  la  main  à  un  enfant  et  en  tenant  un  autre  sur 
.    -le  bras  gauche.  Bill. 

1180.  Même  tôle  et  même  légiénde.  *  •      ^  ' 

R.    iVNO  REGiNA.  Junot)  .dehout  à  jfauclie^  tenant- 4me^' 
.•.;.'•:;  tp^lit^j^  u*i  scsppti^e. droit ..-.r.rfl^  v/:  .^^     h 
1i;9f';*  iLdltiiême 'médailt^,  mitis:!j'UnM4'' tient ân'isceptre  trans* 
versai.  P.  B. 


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—  151  — 

f  ISS.     Mèma  tète  et  même  légende. 

R.    iv?io  vicTRix  Jiinoii  debout  à  gauche,  tenant  une 
palère  et  un  scipire.    P.  B. 
il83.     Même  tète  et  même  légende. 

R.    pvDiciTiA.  La  Pudeur  assise  à  gauche,  tenant  son 
Toile  et  un  sceptre.   P.  B. 
il 84.     Même  léle  et  même  li^gende. 

R.    PVDICITIA.  La  Pu'Ieur  debout  à  gauche,  tenant  son 
voile  et  un  sceptre  transversal.    P.  B. 

1185.  La  même  médaille.  Don  de  M.  Lapaine. 

1186.  Même  tête  et  même  légende. 

R.    VENvs  FEUX.  Vénus  assise  à  gauche,  tendant  la 
main  à  un  enfant  et  tenant  un  sceptre.   Bill. 

SALONLN 
(Fils  de  GalHen) 

1187.  Divo  CAES.  VALERiANO.  Sou  busto  radié  à  droite  avec  le 

paluilament. 
R.    coNSECRATio.  Àutel  allumé,  orné  de  deux  patmettes. 
Bill 

1188.  VALÊRiANvs  NOBiL.  CAES.  Sou  busto  radié  à  droite  avec 

le  paliidament. 
R.    PRiNC.  ivvEMTTis.  Saloniu  en  habit  militaire  debout 
à  gauche,  couronnant  un  trophée  et  appuyé  sur  un 
bouclier;  une  haste  repose  sur  son  bras  gauche.  Bill. 

POSTDME 
(Dsorpaievr,  a  régné  dans  les  tiaules  sous  GalUen  de  258  àk  967) 

1189.  IMP.  c.  PosTVirvs  p.  f.  avg.  Son  buste  radié  à  droite  avec 

le  (  aludament. 
R.    FkuciTAS  AVG.  La  Félicité  debout  à  gauche,  tenant 
un  caducée  et  une  corne  d*abondance.  Bill. . 


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—  458  — 

il90.    Même  tête  et  même  légende. 

R.  HERG.  DEvsoNiENSi  Hercule  ])u  débouta  droite, 
appuyé  sur  une  m.issue  el  leuaul  un  arc;  la  peau  de 
liou  repose  sur  son  bras  giuche.    Bill. 

1191       Même  médaille.  Don  de  M.  Belain. 

i  192.     Même  tête  et  même  légende. 

R.  HERC-  PACIFERO.  Hercule  nu  debout  à  gauche,  te- 
nant une  branche  d'olivier  et  une  niiassue  avec  la 
peau  de  lion.    Bill. 

1193.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  iMP.  X.  COS.  V.  Victoire  à  demi-nue  à  droite»  tenant 
une  couronne  et  une  palme.  P.  B. 

1194.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  lovi  viCToRL  Jupiter  nu  marchant  à  gauche  et  se 
retournant,  tenant  un  fuuiire  et  une  hasle.    P.  B. 

1195.  Même  têie  et  même  légende. 

R.  PAX  AVG.  La  Paix  debout  à  gauche,  tenant  une 
branche  d'ul'vier  et  nu  sceptre  transversal;  dans  le 
champ,  p.    P.  B. 

1196.  IMP.  G  posTVMvs  p.  r.  AVG.  Sou  buste  radié  à  droite  avec 

le  paliidiiment. 

R.  SAECVLi  FELICITAS.  Postumejeu  habit  militaire  de- 
bout à  droite,  tenant. une  haste  et  un  globe.    Bill. 

1197.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  VICTORIA  AVG.  Victoire  marchant  fi  gauche,  tenant 
une  couronne  et  une  palme;  à  ses  pieds,  un  captif. 
Bill. 

1198.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  viRTvs  AVG.  La  Valeur  casquée  debout  à  droite, 
tèiKint  une  hésfe  et  appuyée  sur  un  bouclier»  Eiill. 


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—  163  — 

VICTORIN  père 
.   (Associé  à  Tempire  par  Posiume,  mort  en  967) 

1199.  iMP.  c.  vicTORiNvs  P.  F.  AVG.  Son  busie  radié  à  droile 

avec  le  paludainenl. 
R.    ABVNoriTiA  AVG.  L'Aboiuiance  debout  à  gauche,  te- 
nant des  épis  et  une  corne  d'abondance.   P.  B. 

1200.  IMP.  c  piAv.  viGTORiNvs  p.  F.  AVG.  Son  bus*te  radié  à 

droite  avec  le  palndanient. 
R.    FiDES  MiLiTVM.  La  Foî  dobout  à  gauche,  tenant 
deux  enseignes  militaires.   P.  B. 

1201 .  IMP  c.  viCTORiNVs  P.  F.  AVG.  Son  busto  radié  à  droite 

avec  le  paludament. 
R.    INVICTVS.  Le  Soleil  à  demi-nu  marchant  à  gauche, 
levant  la  main  droite  et  tenant  un  fouet;  dans  le 
chHuip,  une  étoile.   P.  B. 

1202.  HêuiO  tête  et  même  légende. 

R.    PAX  AVG.  L^  Paix   debout  à  gauche,  tenant  une 
branche  d*olivier  et  un  sceptre  transversal;  dans  le 
champ,  V.    P.  B. 
1202  bis  La  même  médaille  avec  une  étoileau  revers.   P.  B.. 

1203.  Même  tête  et  même  légende 

R.  piETAS  AVG  La  Piété  debout  à  gauche  auprès  d*un 
autel  allumé,  y  mettant  un  grain  d*encens  et  tenant 
une  bulle  à  parfums     P.  B. 

1204.  Même  tête  ei  même  légende. 

R.  SALVs  AVG.  La  Santé  debout  à  droite,  nourrissant 
un  serpent  qu*elb  tient  dans  ses  bras.  P.  B. 

CLAUDE  II 

(A  régné  de  268  à  270) 

13Û5.    IMP.  C  GUVDivs  AVG  Sa  tête  radiée  à  droite. 

R.  AEQviTAS  AVG.  L'Équité  debout  à  gauche,  tenant 
vne  balaneé  et  uae  cbrae  d'abondence.  P.  B. 


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—  154  - 

1206.  iMP.  CLAVDivs  p  F.  AYG.  Son  buste  radié  à  droite  avec 

le  pHliidainent. 
R.    Même  type;  à  Texergiie,  s.   P.  B. 

1207.  IMP.  CLAVDIVS  AVG    Son  bu8le  radié  à  droite  avec  la 

cuirasse. 
R.    ANNONA  AVG.  L' Abondance  débouta  gauche,  tenant 
des  épis  et  une  corne  d*abondanc|9  et  mettant  le  pied 
sur  une  proue  de  vaisseau.   P.  B. 

1208.  IMP.  G.  CLAVDIVS  AVG.  Sou  busto  radié  à  droite  avec  le 

paludament. 
R.    Même  revers.   P.  B. 

1209 .  Divo  CLAVDio.  Sa  léle  radiée  à  droite. 

R.  coNSECRATio.  Aigle  debout  à  gauche,  regardant  à 
droite.  P.  B. 

1210.  La  même  médaille.   P.  B.  Q. 

1211 .  Même  tète  et  même  légende. 

R.    coNSECRATio.   Aigle  debout  à  droite  regardant  à 
gauche.   P.  B. 
1112.     Même  tète  et  même  légende. 

R.    CONSECRATIO.  Aulel  allumé.   P.  B. 

1213.  La  même  médaille.   P.  B.  q. 

1214.  Même  tète  et  même  légende. 

R.  CONSECRATIO.  Bûcher  à  trois  étages  avec  des  sta- 
tuettes sur  le  second;  au-dessus,  ou  voit  des  flammes. 
P.  B. 

1215.  IMP.  c.  CLAVDIVS  AVG.  Sou  buste  radié  à  droite.  . 

R.'  FELICITAS  AVG.  La  Félicité  debout  à  gauche,  tenant 
un  caducée  et  une  corne  d'abondance.  P.  B. 

1216.  Même  légende.  Sa  tête  radiée  à  droite. 

H.    Même  revers;  dans  le  champ,  b.    P.  B. . 

1217.  Même  légende.  Son  buste  radié  à  droite. 

R.    FiDES  EXERCi.  La  Fol   militaire  debout  à  gauche, 
•^  tenant  deux  enseignes  militaires  dont  Tune  est  trans- 

versale; dans  le  champ,  xi.  P.  B. 


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—  155  — 

1218.    OfP.  GLAVDivs  AT6.  Son  biiste  radié  à  droite. 

R.  GENivs  EXERCi.  Génie  coiffé  du  modim  debout  à 
gauche,  tenant  une  palëre  et  une  corne  d'abondance; 
dans  le  champ,  z.   P.  B. 

1219      IMP.  G  GLAVDIVS  ÂV6.  Son  buste  radié  à  droite. 

R.  lovi  STATORi.  Jupiter  nu  debout  à  droite,  tenant  un 
sceptre  et  un  fouUre.   P.  IK 

1220.  Même  tête  et  même  légende. 

^  R.    lovi  viCTORi.  Jupiter  nu  debout  i  gauche,  tenant  un 

foudre  et  un  sceptre,  le  manteau  déployé  derrière  lui. 
P.  B. 

1221 .  Même  légende  Sa  tête  radiée  à  droite. 

R.    Même  revers;  dans  le  champ,  iv.   P.  B. 

1222.  Même  légende.  Son  buste  radié  à  droite. 

R  Même  revers,  mais  Jupiter  a  le  manteau  sur  le 
biras  gauche.   P.  B. 

1223.  IMP.  GLAVDIVS  AV6.  Sou  husto  radié  à  droite. 

R  LAETITIA  AVG.  La  'oie  debout  à  gauche,  tenant  une 
couronne  et  une  corne  d'abondance.   P.  B. 

1224.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  MARTI  PAGiFERO  Miirs  casqué  marchant  à  gauche, 
tenant  un  rameau  de  la  main  droite,  et  de  la  main 
gauche  une  hsiste  et  un  bouclier;  dans  le  champ,  x. 
P.  B. 

1225.  Même  légende.  Sa  tête  radiée  à  droite. 

R.  PAX  AVG.  La  Paix  debout  à  gauche,  tenant  une 
branche  d'olivief  et  un  sceptre  transversal.   P.  B. 

1226.  IMP.  G.  GLAVDIVS  AVG.  Son  busto  radié  à  droite. 

R.  PROvioENT.  AVG.  La  Providence  debout  à  gauche, 
les  jambes  croisi^es,  indquanf  avec  une  baguette  un 
globe  quf  est  à  terre,  et  appuyée  sur  uiiet:oloiine  de 
laquelle  sort  une  corne  d'sèondànce.   P.B, 


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-  156  — 

1227.    Même  tè(è  el  même  légende. 

R.  p.  u.  TR.  p.  II.  COS.  p.  p.  Claude  debout  à  gauche» 
tenant  un  rameau  et  un  sceptre.   P.  B. 

iiîS,    DivocLAvoio  OPTIMO  IMP.   Sou  buslo  laufé  et  voilé  à 
droite. 

R.    REQViES  OPTIMOR.  MERiT.  CUude  voilé  assîs  à  gauche 
sur  une  chaise  curnle,  tenant  une  Victoire  et  un  para*, 
zonium;  à  l'exergue,  rs.   P.  H. 

1229.     La  môme  médaille;  à  Texergue,  rt.  P.  B. 

1290      La  même  médaille;  à  l'exergue,  rq.   P.  B. 

1231 .  iMP.  c.  CLAVDivs  AVG.  Sa  tète  radiée  à  droite. 

R.  SALVSAVG.  La  Santé  debout  A  gauche,  donnant,  à 
manger  à  un  serpent  enroulé  autour  d*un  autel  et  te- 
nant un  sceptre.   P.  B. 

1232 .  Même  légende.  Son  buste  radié  à  droite. 

R.  SPES  PVBLiCA.  L'Espérance  marchant  à  gauche»  te- 
nant une  fleur  et  .relevant  sa  robe;  à  l'exergue,  P. 
P.  B. 

1233.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  VICTORIA  AVG.  Victoire  debout  à  gauche,  tenant  une 
couronne  et  une  palme.   P.  B. 

1234.  IMP.  CLAVDIVS  AVG.  Sa  tête  radiée  à  droite. 

R.  VICTORIA  AVG.  Victoire  marchant  à  droite  et  tenant 
une  couronne  et  une  palme;  dans  le  champ,  r.  P..B. 

1235.  IMP.  CLAVDIVS  p.  F.  AVG.  Sa  tête  radiée  à  droite. 

R.  viGTORiAE  GOTHic.  Trophée  au  pied  duquel  sont 
deux  captifs  assis  dos  à  dos,  les  mains  liées  par  der- 
rière.  P.  B. 

1236      Même  légende.  Son  buste  radié  à  droite. 

R.  viRTvs  AVG.  Mafs  casqué  nu  avec  le  manteau  flottaiit 
marchant  à  droite,  et  portant  une  hàftie  et  un  trophée; 
à  l'exergue,  p.  P.  B. 


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-  457  — 

QUINTILLE 

(Frère  de  (Claude,  D*a  rpgné  que  quelques  jours) 

» 

i  1237.     IMP.  c.  M.  AVR.  CL.  QvrNTiLLVS  AVG.  Son  buste  radié  à 

r  droite  avec  le  paludamenl. 

^  R.    FORTVNA  REDVX.  La  Puriune  debout  à  gauche,  te- 

nanl  un  gouvernail  posé  sur  uu  globe  el  uae  couronne; 

dans  ie  champ,  z.   P.  B. 

AURÉLIEN 

•  (A  régué  de  270  à  375) 

I  1238.     ixp.  C.  AVRELiANVS  AVG.  Son  bùste  radié  à  droite  avec 

la  cuirasse. 
R.    CONCORDIA  MiLiTVH.  Aurélien  debout  à  droite,  don- 
nant la  main  à  une  femme  debout;  à  l'exergue, 
étoile,  s.   F.  B. 

r  .  1239.     IMP.  AVRELIANVS  AVG.  Sou  busto  radié  à  droite  avec  la 

^  cuirasse. 

R.    lovi  CONSER.  Aurélien  debout  à   droite  en  habit 

'  militaire,  tenant  un  sceptre  et  se  disposant  à  recevoir 

\  un  globe  que  lui  présente  Jupiter  nu,  debout,  avec  le 

manteau  déployé  derrière  lui,  tenant  un  sceptre;  à 

j  Texei^ue,  b.    1\  B.  ' 

1240.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  lovi  coNSEiiVATORi .  Même  type  ;  à  l'exergue,  étoile,  p. 
P,  B, 

1241.  Même  têtewdt  même  légende. 

R.  vmrvs  militvm.  Aurélien  debout  à  droite  en  habit 
militaire,  tenant  une  haste  et  un  globe;  un  soldat 
debout  lui  présente  une  Victoire  et  lient  une  haste 
transversale.   P.  B. 

Médaille  d'AurHien  frappée  en  Egypte. 

1242 AVPHLIANOC  CEB.  Son  buste  lauré  à  droite. 

R.  ETOVC  E.  Aigle  éployé  regardant  à  droite;  en 
haut,  une  étoile.  B.  Petit  méd. 


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—  158  — 
VABALATHB  ET  AURELIEN 

1243.  VABALATavs  VGRiMDR.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  le 

psiliKlaineiit. 
R.    iHP.  c.  AVRELiANvs  AVG.  Son  buste  radié  à  droite 
avec  la  cuirasse;  à  Texergue.  r.   P.  B« 

SÉVERINE 
(Femme  d*Auréllen) 

1244.  SEVERiNA  AVG.   Sou  busto  diadème  à  droite  avec  le 

croissant 
R.    cONCORDiA  MiLiTvjf .  La  <'oncorde  debout  à  gauche, 
tenant  deux  enseigiM^  militaires;  à   fexergue,  xxiR. . 
P.  B. 

1245.  Même  légende.  Son  buste  diadème  à  droite  sans  crois- 

sant. 
R.    IVNO  REGiNA.  Junon  debout  à  gauche»  tenant  une 
palëre  et  un  sceptre;  à  ses  pieds,  un  paon.  M.  B. 

1246.  Même  tête  et  même  légende. 

R.    VENVS  FELIX.  Vénus  debout  à  gauche,  tenant  iine 
statuette  et  un  sceptre.   P.  B. 

TETRICUS  père 
(A  régné  daos  les  Gaules  suiis  Aurélieo) 

1247.  iNP.  TETRicvs  P.  F-  AVG.  Sou  busto  radié  à  droite  avec 

la  cuirasse. 
R.    HiLARiTAS  AVGG.  L'Allégresso  debout  à  gauche,  te- 
nant une  palme  et  une  corne  d'abondance.   P.  B. 

1248.  La  même  médaille.  Don  de  M.  Meister.  P.  B. 

1249.  Même  tête  et  même  légende. 

R.    LAETITIA  AVGG.  La  Joie  débouta  gauche,  tenant  une 
couronne  et  une  ancre.   P.  B. 

1250.  Même  tête  et  même  légende. 

R.    LAETITIA  AVG.  N.  Même  type. 


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-  45»  — 

125i  .    IMF.  TETAiGvs  AV6.  Sou  busle  Hidié  à  droite  avec  le  pa- 
ludament. 
R.    FAX  AVG.  La  Paix  debout  à  gauche,  tenant  une 
branche  d*olivieret  un  sceptre;  dans  le  chanip^  une 
étoile.   P.  B. 

1252.  iiiF.  TETRicvs  F.  F.  AYG.  SoD  buste  radié  à  droite  avec 

le  paludaroent. 
R.    FAX  AVGG.  La  Paix  debout  à  gauche,  tenant  une 
couronne  et  un  gouvernail.   P.  B.  Q. 

1253.  IMF.  c.  TETRICVS  F.  F.  AVG.  Son  buste  radié  à  droite  avec 

le  paludainent. 
R.    SALvs  AVGG.  La  Sanlé  debout  h  gauche,  donnant  à 
manger  à  un  serpent  enroulé  autour  d'un  autel  et 
tenant  une  ancre .    P.  B. 

1254.  Même  léle  et  même  légende. 

R.  SFEs  FVBLiGA.  L'Espéranco  debout  à  gauche,  tenant 
une  fleur  et  r*ilevant  sa  robe.  -  P.  B. 

1255.  Même  léte  et  même  légende. 

R.  VICTORIA  AVG.  Vîctoire  marchant  à  pas  préciptés  à 
droite,  tenant  une  couronne  et  une  palme;  à  l'exer* 
gue,  s    P.  B. 

1256.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  viRTVS  AVGG.  La  Valeur  casquée  debout  à  gauche, 
appuyée  sur  un  bouclier  et  tenant  une  haste.  P.  B. 

1257 .  Médailles  de  Tabrique  barbare. 

TETRICUS  fils 

1258.  *G.  Fiv.  Esv.  TETRICVS  CAES.  Sou  busto  radié  à  droite 

avec  le  paludanient. 
R.    FAX  AVG.  La  Paix  debout  à  gauche,  tenant  une 
bcanche  d'ulivier  et  un  sceptre.   P  B . 

1259 TETRICVS  CAES.  Sou  busto  radié  à  droite  avec  le 

paludameot. 


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—  160  — 

,R.    piETAs  AVGVSTOR.  Aspersoir,  simpule,  vase  à  laerî- 
fice,  couteau  de  sacrifîcaleur,  liUius    P.  B. 
1260.     c.  Fiv.  Esv.  TETRicvs  CAES.  Soii  busto  radié  à  droite  avec 
le  paliidaiiienl. 
R.    SPES.  AVGG    L'Espérance  marchant  à  gauche,  te* 
naiit  une  fleur  el  relevant  sa  robe.   P.  B. 
4261 .     G.  Piv.  E.  TETRicvs  CAES.  Sou  busle  radié  à  droite  avec  le 
paludament. 
R.    Méone  revers.   P.  B. 
126^.     c.  pv.  ESV.  TETRICVS  CAES.  Son  buste  radié  à  droite  avec 
le  paludannent. 
R.    SALVS  AVGG.  La  Santé  debout  à  gauche,  nourrissant 
un  serpent  enroulé  autour  d*un  aulelel  appuyée  sur 
un  gouvernail.   P.  B, 

TACITE 
(Mort  en  i276,  après  six  mois  de  règne) 

Médaille  frappte  en  Egypte 

1263/    A.  K.  KA.  TAKiTOC.  CEB.'  Son  buste  lauré  à  droite 
avec  le  paludament. 
R.    ETOVC.  A.  1/ Abondance  debout  à  gauche,  tenant 
"^une  balance  el  une  corne  d'aboiidance.   B.  P.  Héd. 

FLORIEN 
(Fière  de  Tacite,  a  régné  trois  mois  en  276) 

1264.  nip.  c.  M.  AN.  FLORiANVs  P.  AVG.  Sou  busto  fadîé  à 

droite  avec  la  cuirasse. 
R.    FELICITAS  AVG.  La  Félicité  debout  à  gauche,  auprès 
d*un  autel  allumé,  tenant  une  palère  et  un  caducée. 
P.  B. 

PROBUS 
(A  régné  de  276  à  283) 

1265.  IMP.  C.  PROBVS  P.  F.  Avo.  Soo  buste  radié  à  droite  avec 

la  cuirasse. 


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—  461  — 

R.    abvNdântia  avg.  L'Abondance  debout  à  droite,  vi- 
dant sa  corne;  à  l'exengue,  i.   P.  B. 
i266.     La  môme  médaille;  à  l'exergue,  ini.   P.  B. 
4S67.     IMP.  PROBVS  p.  F.  AVG.  Son  buste  radié  à  droite  avec  la 
cuirasse. 
R.    ADVENTVS  AVG.  Pfobus  en  habit  militaire  à  cheval 
à  gauche,  levant  la  main  droite  et  tenant  un  sceptre; 
devant  lui,  un  captif  assis  à  terre;  à  Texergue,    a 
fondrez.   P.  B. 

1268.  iMP.  PROBVS  AVG.  Son   buste  radié  à   gauche  avec  le 

casque  et  la  cuirasse,  tenant  une  haste  et  un  bouclier. 
R.    Même  revers.   P.  B; 

1269.  iMP.  G.  M.  AVR.  PROBVS  P.  F.  AVG.  Son  busto  radié  à 

droite  avec  le  paludament. 

R.  CLEMENTiA  TEMP.  Probus  OU  habit  militaire,  nu-tête, 
tenant  un  sceptre  de  la  main  gauche  et  recevant  un 
globe  surmonté  d'une  Victoire,  des  mains  de  Jupiter 
debout,  nu,  ayant  son  manteau  sur  l'épaule  gauche  et* 
tenant  un  sceptre;  dans  le  champ,  z;  à  l'exergue,  xxi. 
P.  B. 
4270.  IMP.  G.  M.  AVR.  PROBVS  AVG,  SoR  busto  radié  à  droite 
avec  le  paludament.        ^ 

R.  FELICITAS  AVG.  La  Félicité  debout  à  gauche,  auprès 
d'un  autel,  tenant  une  patère  et  une  corne  d'abon- 
dance; dans  le  champ,  a;  à  l'exergue,  xxi.   P.  B. 

1271.  Même  légende.  Son  buste  radié  à  gauche  avec  le  man- 

teau impérial,  tenant  un  sceptre  surmonté  d'un  aigle. 
R.    FELICITAS  SEC.  La  Félicité  debout  à  gauche,  tenant 
un  caducée  et  une  corne  d'abondance;  à  l'exei^ue, 
SXXT.   P.  B. 

1272.  IMP.  c.  PROBVS  p.  F.  AVG.  Sou  busto  radié  à  droite  avec 

la  cuirassé. 
R.    MARS  VICTOR.  Mars  casqué  marchant  à  droite,  tenant 
une  haste  transversale  et  un  trophée;  à  l'exergue,  ii. 
P.  B. 

12 


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—  462  — 

1273.    Même  tête  et  même  légende. 

R.  PIAETAS  AVG.  La  Piété  voilée  debout  à  gauche  au- 
près d'un  autel  allumé,  tenant  une  patère  et  une 
botte  à  parfums  ;  à  l'exergue,  m.   P.  B. 

iill.    IMP.  G.  M.  AVR.  PROBVS  P.  F.  AVG.  Sou  busto  radié  à 
droite  avec  la  cuirasse. 

R.  RESTiTVT.  ORBis.  Femme  debout  à  droite,  présen- 
tant une  couronne  à  Probus  debout  à  gauche  en  habit 
militaire,  la  tète  laurée  et  tenant  une  haste  ;  dans  le 
champ,  T  ;  à  l'exergue,  xxi.  P.  B. 

1275.  IMP.  PROBVS  p.  F.  AVG.  Sou  busto  radié  à  gauche  avec  le 

manteau  impérial,  tenant  un  sceptre  surmonté  d'un 
aigle. 
R.    ROMAf  AETER.  Temple  à  six  colonnes;  au  milieu, 
Rome  casquée  assise  de  face,  tenant  une  Victoire  et 
un  sceptre;  à  l'exergue,  r  foudre  a.   P.  B. 

1276.  IMP.  G.  M.  AVR.  PROBVS  AVG.  Son  busto  radié  à  droite 

avec  le  paludament. 
R.    SALVS  AVG.  La  Santé  debout  à  gauche,  donnant  à 
manger  à  un  serpent  enroulé  autour  d'un  autel  et 
tenant  un  sceptre;  à  l'exergue,  xxiii.  P.  6. 

1277.  IMP.  PROBVS  P.  F.  AVG.  Son  buste  radié  à  droite  avec  la 

cuirasse. 
R.    SALVS  AVG.  La  Santé  debout  à  droite,  donnant  à 
manger  à  un  serpent  qu'elle  tient  dans  ses  bras  ;  dans 
le  champ,  s;  à  l'exergue,  xxi.  P.  B. 

1278.  IMP.  CM.  AVR.  PROBVS  P.  F.  AVG.  Sou  busto  radié  à 

gauche  avec  le  manteau  impérial,  tenant  un  sceptre 
surmonté  d'un  aigle. 

R.    soLi  iNVicTO.  Le  Soleil  radié,  à  demi-nu,  dans  un 
quadrige  au  galop  de  face.    P.  B. 

i279.    IMP.  c.  PROBVS  P.  F.  AVG.  Sou  busto  radié  à  droite  avec 
la  cuirasse. 


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—  163  — 

R.    TEMPOR.  FEUGi.  La  Félicité  debout  à  droite,  tenant 

un  caducée  et  une  corne  d'abondance  ;  à  l'exergue,  r. 

P.  B. 
1280.     PROBVS  p.  F.  AVG.  Son  buste  radié  à  droite  avec  la 

cuirasse. 
R.    VICTORIA  AVG.  Victoiro  marchant  à  gauche,  tenant 

une  couronne  et  un  trophée;  à  Texergue,  r  foudre 

s.  P.  B. 

CARUS 
(A  régné  de  28^  à  3&3) 

V,  la  médaille  n»  2141. 

NUMÉRIEN 

(A  régné  de  283  à  â84) 

1281  •    iMP.  NVMERiANVS  AVG.  Sou  busto  radié  à  droite  avec  le 
paludament. 
R.    10 VI  viGTORi.  Jupiter  nu  debout  à  gauche,  le  man- 
teau sur  l'épaule  gauche,  tenant  une  Victoire  et  un 
sceptre  ;  à  ses  pieds,  un  aigle  ;  à  Texergue,  kab.  P.  B. 

CARIN 

(Frère  de  Numérien) 

1281  6t5iMP.  GARiNVS  P.  F.  AVG.  Son  busto  radié  à  droite  avec  le 
paludament  et  la  cuirasse. 
R.    FELiciT.  PVBLiGA.  La  Félicité  debout  à  gauche,  les 
jambes  croisées,  tenant  un  caducée  et  appuyée  sur 
une  colonne.    P.  B. 

DIOCLÉTIEN 

(A  régné  de  2H-i  à  305) 

1282.     P10CLETIA>VS  AVG.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.    viCTORU  SARMAT.  Quatre  soldats  sacrifiant  sur  un 
trépied  devant  la  porte  d'un  camp.  Ar. 


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—  164  —  ^ 

1283.  iMP.  c.  DiocLETiANVS  P.  F.  AVG.  Son  buste  radié  à  droiu 
avec  le  paludament. 
R.  coNCORDiA  MiLiTVM.  DioclétieD  debout  à  droite  eo 
habit  militaire,  tenant  de  la  main  gauche  un  parazo-^ 
nium  et  recevant  un  globe  surmonté  d'une  Victoire 
des  mains  de  Jupiter  nu,  debout,  le  manteau  sur 
l'épaule  gauche  et  appuyé  sur  un  sceptre;  dans  la 
champ,  a;  à  l'exergue,  ale.  P.  B. 

1284i    La  même  médaille  ;  dans  le  champ,  b;  à  l'exergue,  ale. 
P.  B. 

1285.  IMP.  c.  c.  VAL.  DIOCLETIANVS  P.  F.  AVG.  Son  buste  radié  à 

droite  avec  le  paludament  et  la  cuirasse. 
R.    Même  type;  dans  le  champ,  k  r.  P.  B. 

1286.  Même  médaille;  dans  le  champ,  r.  P.  B. 

1281.    IMP.  c.  c.  VAL.  DIOCLETIANVS  AYG.  Sou  buste  radié  à 
droite  avec  le  paludament. 
R.    Même  revers;  dans  le  champ,  r  ;  à  l'exergue^  xxi. 
P.  B. 

1288.  IMP.  c.  G.  VAL.  DiOGLETUNVS  P.  F.  AVG.  Sou  buste  radié 

à  droite  avec  le  paludament. 
R.    Même  type;  dans  le  champ,  a;  à  l'exei^e,  xxib. 
P.  B. 

1289.  IMP.  DIOCLETIANVS  P.  F.  AVG.  Sa  této  lauréo  à  droite. 

R.  FEUX  ADVENT.  AVGG.  NN.  L'Afrique  debout  à 
gauche,  coiffée  de  la  trompe  d'éléphant,  tenant  un 
étendard  et  une  défense  d'éléphant  ;  à  ses  pieds  à 
gauche,  un  lion  couché,  tenant  une  tète  de  bœuf  dans 
ses  grifles;  dans  le  champ,  i;   à  l'exergue,  pkb. 

M.  D* 

1290.  IMP.  c.  DIOCLETIANVS  P.  F.  AVG.  Sa  tète  laurée  à  droite. 
R.    GENio  popvLi  ROMANI.  Génie  coiffé  du  modius  de- 
bout à  gauche,  tenant  une  patèré  et  une  corue  d'abon- 
dance; dans  le  champ,  sa.  M.  B. 


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—  165  — 

Ii291.     iMP.  DiocLETiÀNVS  P.  F.  AVG.  Son  buste  lauré  à  droite 
avec  la  cuirasse. 
R.    Même  type  ;  mais  à  gauche,  à  côté  du  génie,  un 
autel  allumé;  à  l'exergue,  plc.  M.  B. 

1292.  iHP.  DiocLEnANYS  AVG.  Son  buste  radié  à  gaucbe  avec  le 

manteau  impérial,  tenant  un  sceptre  surmonté  d'un 
aigle. 
R.  lovi  AVGG.  Jupiter  nu  debout  à  gauche,  le  manteau 
sur  l'épaule  gauche,  tenant  un  globe  surmonté  d^une 
Victoire  et  un  sceptre;  à  ses  pieds,  un  aigle;  à 
l'exergue,  n.  P.  B. 

1293.  Même  légende.  Son  buste  radié  à  droite  avec  le  paluda- 

ment  et  la  cuirasse. 
R.    Même  type;  à  l'exergue,  a.   P.  B. 

4294.     Même  l<^gende.  Son  buste  radié  à  droite  avec  le  paluda- 
ment  et  la  cuirasse. 
R.    lovi  CONSERVAT.  AVG.  Jupiter  nu  debout  i  gauche,  le 
manteau  sur  l'épaule  gauche,  tenant  un  foudre  et  un 
sceptre;  à  Texei^ue,  xxia.  P.  B. 

i295.    Même  téie  et  même  légende.    ^ 

R.    lovi  CONSERVAT.  AVGG.  Même  revers.   P.  B. 

1296.    Même  légende.  Son  buste  radié  à  droite  avec  la  cuirasse. 

R.    lovi  FVLGVRATORi.  Jupitor  nu,  courant  à  gauche  et 

regardant  en  arrière,  lançant  la  foudre  et  tenant  son 

manteau;  à  ses  pieds,  un  aigle;  à  l'exergue,  xxjb. 

P.  B.  I 

12d7.  IMP.  c.  DiOGLETJAJSvs  P.  F.  AVG.  Son  busto  radié  à  droite 
avec  le  paludament. 
R.  lovi  TVTATORi  AVGG.  Jupitor  uu  debout  à  gauche,  le 
manteau  sur  l'épaule  gauche,  tenant  un  globe  sur- 
monté d'uue  Victoire  et  un  sceptre;  à  ses  pieds,  un 
aigle;  à  l'exergue,  p.  P.  B. 

1298.    IMP.  DiocLETUNVs  AVG.  Son  buste  à  droite  avec  le  casque 
et  la  cuirasse. 


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—  466  — 

R.    PAx  AVGG.  La  Paix  debout  à  gauche,  tenant   un 
globe  surmonté  d'une  Victoire  et  un  sceptre  frans- 
vtTsal  ;  à  Texertîne,  b.    P.  B. 
1499.     iMP.  G  DiocLtTiANVs  P.  F.  AVG.  Sa  têfc  laurée  à  droife. 
n.     SACKA  MONET.  AVGG.  ET  CAEss.  NOSTR.  La  Monnaie 
debout  à  gauche,  tenant  une  balance  et  une  corne 
d'abondance;  à  l'exergue,  t  t.    M.  B. 
1300      Même  niéiiaille;  dans  le  champ,  à  droite,  une  étoile. 
M.B. 

1301 .  IMP.  DiocLETiANvs  P.  F.  AVG.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  Même  type;  dans  le  champ,  à  gauche,  une  étoile; 
à  droite,  b;  à  l'exergue,  sis.   M.  B. 

1302.  IMP.  G.  DiocLETiANvs  p  F.  AVG.  Sa  tête  laurée  à  droite 
R.    SACRA  MON.  VRB.  AVGG  ET  CAESS   ivN.  Même  type; 

à  l'exergue,  p  foudre.   M.  B.  Don  de  M.  Poulie. 

1303.  IMP.  DIOCLETIANVS  P.  F.  AVG.  Sa  tcte  laurée  à  droite. 

R.  sALVis  AVGG.  ET  CAESS.  FEL.  KART.  Femme  debout 
de  face  regardant  à  gauche,  tenant  dans  chaque  main 
des  fruits  différents;  à  l'exergue,  n.    M.  B. 

1304.  IMP.  G.  DIOCLETIANVS  P.  F.  AVG.  Son  bustc  radié  à  droite 

avec  le  paludamenl. 
R.    voT.  XX.  B.  dans  une  couronne  de  laurier.   P.  B. 

1305.  Même  tête  et  même  légende. 

R.    voT.  XX.  FK.  dans  une  couronne  de  laurier.    P.  B. 

1306.  IMP.  c.  c.  VAL.  DIOCLETIANVS  P.  F.  AVG.  Sou  buslc  radié 

à  droite  avec  le  paludament. 
R.    VOT.  XX.  A.  dans  une  couronne  de  laurier.  P.  B. 
Don  de  M.  Brunache,  maire. 

MAXIMIEN  HERCULE 
(Associé  lu  Tompire  en  2fG.  Mon  en  310) 

1307.  IMP.  c.  M.  A.  MAxiMiANvs  P.  F.  AVG.  Son  busle  radié  à 

droite  avec  le  paludament. 


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-  167  — 

R.  GONCORDiA  MiLiTVM.  Haxîmien  debout  à  droite  en 
en  habit  militaire,  et  Jupiter  nu  avec  le  manteau  sur 
l'épaule  gauche,  soutenant  tous  deux  un  globe  sur- 
uionlé  d'une  Victoire;  Maximien  lient  un  sceptre  court 
et  Jupiter  un  sceptre  long;  dans  le  champ,  ka.  P.  B. 
1308.  iMP.  NAxiMiANvs  P.  F.  AVG.  Son  busie  radié  à  droite  avec 
le  paludament. 

R.    Même  type;  dans  le  champ,  ke.  P.  B. 
1909.     IMP.  G.  M.  A.  MAXiMiANVS  P.  F.  AVG.  Son  buste  radié  à 
droite  avec  le  paludament. 

R.    Même  type;  dans  le  champ,  ke.   P.  B. 

1310.  La  même  médaille;  dans  le  champ,  r.  à  l'exergue,  xxi. 

P.B. 

1311 .  IMP.  MAXIMIANVS  SEN.  AVG.  Sa  této  laurée  à  droite. 

R.  coNSERVATORES  KART.  SVAE.  Temple  à  six  colonnes 
au  milieu  duquel  on  voit  le  génie  de  Carthage  debout 
à  gauche,  tenaut  des  fruits  de  chaque  main;  à  l'exer- 
gue, PKA.  M.  B.  Don  de  M.  Joly  de  Brésilien. 

1312.  IMP.  G.  MAXIMIANVS  P.  F.  AVG.  Sa  tète  laurée  à  droite. 
R.    GONSERVATORES  VRB.  SVAE.  Temple  à  six  colonnes; 

au  milieu,  Rome  casquée  assise  à  gauche,  tenant  '  un 
globe  et  une  haste;  à  l'exergue,  r  couronne  p.  M.  B. 

1313.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  coNSERV.  VRB.  SVAE.  Même  type;  à  l'exergue,  st. 
M.  B. 

1314.  La  même  médaille,  à  l'exergue,  aqp.  H.  B. 

1315.  IMP.  MAXIMIANVS  P.  F.  AVG.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  FELIX  ADVENT.  AVGG.  NN.  L'Afrique  debout  à  gau- 
che, coiffée  de  la  trompe  d'éléphant,,  tenant  un 
étendard  et  une  défense  d'éléphant;  à  ses  pieds,  un 
lion  couché,  tenant  entre  ses  griffes  une  tête  de  bœuf; 
dans  le  champ,  a;  à  l'exergue,  pes.   M.  B. 

1316.  Même  médaille;  dans  le  champ,  ii;  à  l'exergue,  pkb. 

M.  B. 


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~  168  — 

1317.  IMP.  c.  MAXiMiANVs  P.  F.  AVG.  Sa  tête  laurée  à  droite. 
R.    FJDES  MiLiTVM.  La  Fù\  assise  à  gauche,  tenant  une 

enseigne  militaire  de  chaque  main;  à  Texergue,  pt. 
M.  B. 

1318.  IMP.  UÂXiMiANVS  P.  F.  AVG.  Son  buste  casqué  à  gauche, 

tenant  un  sceptre  et  un  bouclier. 

R.      FIDES    MILITVM.    AVGG.    ET    CAESS.    N  N.    La   Foi   de 

face  regardant  à  gauche,  tenant  une  enseigne  de 
chaque  main  ;  à  Texergue,  aqp.  M.  B. 

1319.  iMP  MAxiMiANVS  AVG.  Sou  buste  lauré- à  droite  avec  la 

cuirasse. 
R.    GENio  POPVLi  ROMANI.  Génie  coiffé  du  modiu$  debout 
à  gauche,  à  demi-nu,  tenant  une  palère  et  une  corne 
d'abondance.    M.  B. 

1320.  IMP.  c.  MAXiMiAiNVS  P.  F.  AVG.  Sa  tôlo  lauréo  a  droite. 
R.    Même  type;  dans  le  champ,  a;  à  l'exergue,  étoile 

sïs.   M.  B. 

13il .    La  même  médaille;  dans  le  champ,  une  étoile;  à  l'exer- 
gue. PT.  M.  B. 

132:2.    La  même  médaille;  dans  le  champ,  d;  à  re.\ergue, 
étoile  SIS.    M.  B. 

1323.  IMP.  MAXiMiANVS  P.  F.  AVG.  Sa  lôte  laurée  à  droile. 

R.    Même  type;  dans  le  champ,  bf;  à  l'exergue,  tr. 
M.  B. 

1324.  IMP.  c.  M.  A.  VAL.  MAXIMIANVS  P.  F.  AVG.  Son  busto radié 

à  droite  avec  le  paludament  et  la  cuirasse. 
R.    lovi  CONSERVAT.   Jupiter  nu  debout  à  gauche,  le 
manteau  autour  des  reins,  tenant  un  foudre  et  un 
sceptre;  à  l'exergue,  sxxit.    P.  B. 

1325.  IMP.  MAXIMIANVS  P.  F.  AVG.  Sou  busto  radiéà  droite  avec 

le  paludament  et  la  cuirasse. 
R.    lovi  CONSERVAT.  AVGG.  Jupiter  nu  debout  à  gauche, 
le  manteau  sur  l'épaule  gauche,  tenant  un  foudre  et 
un  sceptre,  à  Texergue,  xxir.   P.  B. 


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—  169  — 

1326.  mp.  ITÀXIMIÀNVS  p.  avg  Son  buste  radié  à  gauche  avec 

le  manteau  impérial. 
R.    PAx  ÂYG6.  La  Paix  debout  à  ganche,  tenant  un  globe 
surmonté  d'une  Victoire  et  un  sceptre  transversal;  à 
l'exergue,  b.   P.  B. 

1327,  DN.  MAxiMiANO  BEATissiBîO  SEN.  AVG.  Sou  buslo  lauré  à 

droite  avec  le  manteau  impérial,  tenant  une  branche 

de  laurier  et  un  livre? 
R.    PROviDENTiA  DEORVM  QviES  AVGG.  La  Providonce 

debout  à  droite,  en  face  d'une  femme  debout  qui  tient 

un  rameau  baissé  et  un  sceptre;  dans  le  champ,  se; 

à  l'exergue,  pks.  M.  B. 
i328.     Divo  MAXDiiANO  SEN.  FORT.  IMP.  Son  busto  lauré  et  voilé 

à  droite. 
R.    REQViES  OPTIMOR.  MERiT.  Maximion  assis  à  gauche 

sur  une  chaise  curule,  levant  la  main  droite  et  tenant 

un  sceptre  ;  à  l'exergue,  rs.   P.  B. 

1329.  Divo  MAxiuiANo  SEN.  P.  OPTIMO.  Son  busto  lauré  et  voilé 

à  droite. 
R.    Môme  revers.   P.  B,       . 

1330.  I3fp.  c.  MAxiifiANVS  P.  F.  AVG.  Sa  lèto  laurée  à  droite. 
i{.    SAC.  MON.  VRB.  AVGG.  ET  GAESS.  NN.  La  Monnaie 

debout  a  gauche,  tenant  une  balance  et  une  corne 
d'abondance.   M.  B. 

i331 .    Même  tête  et  même  légende. 

R.  SACRA  MONET.  AVGG.  ET  CAEss.  NosTR.  Même  type; 
à  l'exergue,  st.   M.  B. 

4332.     iMP.  MAXiHiANVs  P.  F.  AVG.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.    Même  revers;  dans  le  champ,  ni;  à  l'exergue,  aqs. 
M.  B. 
1333.     Même  tête  et  même  légende. 

R.  SALvis  AVGG.  ET  CAESS.  FEL.  KART.  Femme  dobout 
à  gauche,  tenant  dans  chaque  main  des  fruits  d'espèce 
différente.  M.  BL. 


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-  170  - 

1334  iMP.  NAXiMiANYs  AVG.  Son  busle  radié  à  gauche  avec  le 
manteau  impérial,  tenant  un  sceptre  surmonté  d'un 
aigle. 
R.  SALVS  ÀVGG.  La  Santé  debout  à  droite,  donnant  à 
manger  à  un  serpent  qu'elle  tient  dans  ses  bras;  â 
Pexergue,  c.   P.  B. 

1335.  IMP.  G.  M.  A.  MAXiMiANVS  P.  F.  AVG.  Son  busto  radié   à 

droite  avec  le  paludament. 
.   lu    voT.  XX.  dans  une  courontie  de  laurier.   P.  B. 

1336.  rMP.  c.  MAXiMiAKVs  p.  F.  AVG.  Son  busle  radié  à  droite 

avec  le  paludament  et  la  cuirasse. 
R.    VOT.  XX.  FK.  dans  une  couronne  de  laurier.   P.  B. 

1337.  Même  tète  et  même  légende. 

R.    VOT.  XX.  z.  dans  une  couronne  de  laurier.  P.  B. 

CONSTANCE  CHLORE 
(Associé  à  Tempire  en  392.  Mon  en  306) 

1 338 .  FL.  VAL.  coNSTANTivs  NOB.  CAES.  Son  busto  radié  à  droite 

avec  le  paludament. 
R.  coNCORDiA  NiLJTVM.  Constauce  debout  à  droite  en 
habit  militaire  et  lauré,  tenant  de  la  main  gauche  un 
sceptre  court  et  recevant  une  Victoire  des  mains  de 
Jupiter  debout,  nu,  le  manteau  sur  l'épaule  gauche, 
tenant  un  sceptre;  dans  le  champ,  kb.  P.  B. 

1339.  CONSTANTIVS  NOB.  CAES.  Sa  tèto  lauréo  à  droite. 

R .  FELIX  ADVENT.  AVGG.  N  N.  L'Afrique  debout  à  gauche, 
ayant  sur  la  tète  la  trompe  d'éléphant,  et  tenant  une 
enseigne  militaire  et  une  trompe  d'éléphant;  à  ses 
pieds,  un  lion  couché,  tenant  dans  ses  griffes  une  tète 
do  bœuf;  dans  le  champ,  h  ;  à  l'exergue,  pkp.   M.  B. 

1340.  La  même  médaille;  dans  le  chamq,  r.   M.  B. 

1341 .  Même  tète  et  même  légende. 

R  CEMo  POPVLi  noMANi.  Génie  à  demi-nu,  coiffé  du  mo- 
(fiuSj  debout  à  gauche,  tenant  une  patère  et  une  corne 
d'abondance;  dans  le  champ,  r;  à  l'exergue,  e.  M.  B. 


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—  171  — 

1342.  coNSTANTivs  NOBiL.  c.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  la 

cuirasse. 
R.    Même  revers;  dans  le  champ,  sf;  à  l'exergue,  iitr. 
H.  B. 

1343.  coNSTANTivs  NOB.  GAES.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  GENio  POPVLi  ROMANI.  Génie  tourelé  à  demi-nu,  de- 
bout à  gauche,  tenant  une  patère  et  une  corne  d'abon- 
dance; à  l'exergue,  lb.    M.  B. 

1344.  FL.  VAL.  coNSTANTivs  NOS.  GAES.  Sa  tête  laurée  à  droite. 
R.     Même  type;  à  l'exergue,  htr.  M.  B. 

1345.  Divo  coNSTANTio  PIC.  Son  buste  voilé  et  lauré  à  droite. 
R.    HENORiA  FELIX.  Àutol  allumé  e1  entouré  de  guir- 
landes ;  de  chaque  c6té  de  la  base,  un  aigle  ;  à  l'exer- 
gue, PLN.    H.  B. 

1346.  Divo  CONSTANTIO  PIC  PRiNGip.  Sa  tête  voilée  et  laurée  à 

droite. 
R.    REQViES  OPTIMOR.  MERiT.   Constanco  voilé  assis  à 
gauche  sur  une  chaise  curule,  levant  la  main  droite 
et  tenant  un  parazonium.    P.  B. 

1347 .  coNSTANTivs  NOB.  GAES.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  SAG.  MON.  VRB.  AVGG.  ET  GAESS.  NN.  La  Monnaie 
debout  à  gauche,  tenant  une  balance  et  une  c6rne 
d'abondance;  à  l'exergue,  r  croissant  t.   M.  B. 

i  348 .     Même  tête  et  même  légende . 

R.  sALVis  AVGG.  ET  GAEss.  FEL.  KART.  Femme  dcbout 
à  gauche,  tenant  dans  chaque  main  des  fruits  d'es- 
pèce différente;  à  l'exergue,  r.   M.  B. 

1349.  FL.  VAL.  GONSTANTivs  NOB.  G.  Sou  busto  radié  à  droite 

avec  le  paludameut  et  la  cuirasse. 
R.    voT.  x.  FK.  dans  une  couronne  de  laurier.  P.  B. 

1350.  Même  légende.  Son  buste  radié  à  droite  avec  le  palu- 

dament. 
R.    voT.  XX.  r.  dans  une  couronne  de  laurier.   P.  B. 


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-  172  — 

HÉLÈNE 
(Femme  de  Consiance  Chlore.  Mère  de  Consumin  {•') 

1351 .  FL.  IVL.  iiELENAE  AVG.  Son  buste  diadénié  à  droite. 

R.  PAx  PVBLicA.  La  Paix  debout  à  gauche,  tenant  une 
branche  d'olivier  et  un  sceptre  transversal  ;  à  !*exer- 
gue,  CONS.  P.  B.  Q. 

1352.  Même  médaille;  à  l'exergue,  gonse.   P.  B.  Q. 

1353.  Même  médaille;  à  Pexergue,  trs  palme.   P.  B.  Q. 

1354.  FL.  HELENA  AVGYSTA.  Sou  bustc  diadème  à  droite. 

R.  SECYRiTAS  REiPVBLiCE.  La  Sécurité  voilée  debout  à 
gauche,  tenaîlt  une  branche  d'olivier  baissée  et  sou- 
tenant sa  robe.  P.  6. 

1355.  Même  médaille;  à  l'exergue,  t  croissant  t.   P.  B. 

1356.  Même  médaille;  à  l'exergue,  r  couronne  s.   P.  R. 

1357.  HELENA  N.  F.  Son  buste  à  droite  coiifé  en  cheveux. 

R.  Étoile  dans  une  couronne.  Don  de  M.  Berthaud, 
officier  du  Génie.  P.  B. 

THÉODORA 
(Deuxième  femme  de  Consuioce  Cblorej 

1358.  FL.  MAX.  THEODORAE  AYG.  Son  busle  lauré  à  droite. 

R.  piETAS  ROHANA.  La  Piété  debout  de  face  regardant 
à  droite,  tenant  un  enfant  dans  ses  bras;  à  l'exei^ue, 
coNSE.   P.  B.  Q.  Don  de  M.  Montaldo. 

GALÈRE  MAXIMIEN 
(  \    ngné  de  305  à  311  ) 

1359.  MAXiMiANYS  CAES.  Sa  léle  laurée  à  droite-. 

lî.  YiRTYS  MiLiTYM.  Quatre  soldats  sacrifiant  sur  un 
trépied  à  la  porte  d'un  camp;  à  Texergue,  a  ou  a. 
Ar. 


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—  173  — 

1360.  GAL.  VAL.  MAXiMiANVS  NOB.  CAKS.  Son  buslc  radié  à 
droite  avec  le  paludament. 
R.  CONCORDIA  MiLiTVM.  Galère  en  habit  militaire  debout 
à  droite,  tenant  de  la  main  gauche  un  sceptre  court 
et  soutenant,  ainsi  que  Jupiter  nu,  qui  aje  manteau 
sur  l'épaule  gauche  et  tient  un  sceptre,  un  globe  sur- 
monté d'une  Victoire;  dans  le  champ,  ka.   P.  B. 

4361 .  Même  médaille;  dans  le  champ,  ha.   P.  B. 

4362.  Même  médaille;  dans  le  champ,  b.  à  Texergue,  ale. 

P.  B. 

4363-    MAXIMIANVS  NOB.  CAES.  Sa  tète  laurée  à  droite. 

R.  FELIX  ADVENT.  AVGG.  NN.  L'Afrique  coiffée  de  la 
trompe  d'éléphant  debout  à  gauche,  tenant  un  éten- 
dard et  une  défense  d'éléphant  ;  à  ses  pieds,  à  gauche, 
un  lion  couché,  tenant  entre  ses  griffes  une  tête  de 
bœuf;  dans  le  champ,  â;  à  l'exergue,  req.   M.  B. 

4364.    Même  tête  et  même  légende. 

R.  GENio  POPVLi  ROMANI.  Génie  coiffé  du  modius  de- 
bout à  gauche,  à  demi-nu,  tenant  une  patère  et  une 
corne  d'abondance;  dans  le  champ,  o;  à  l'exergue, 
Q  étoile.   H.  6. 

1365.    GAL.  VAL.  MAXIMIANVS  NOB.  CAES.  Sa  tête  iauréo  à  droite. 

R.    Même  revers  ;  dans  le  champ,  r;  à  l'exergue,  ant* 
M.  B. 
4366.    GAL.  VAL.  MAXIMIANVS  NOB.  G.  Sa  této  lauréo  à  droite. 
^  R.    Même  revers;  dans  le  champ,  n;  à  l'exergue,  z. 

M.  B. 
1361.    1MP.  c.  GAL.  VAL.  MAXIMIANVS  P.  F.  AVG.  Sa  tête  lauréo 
adroite.' 

R.    Même  revers;  à  l'exergue,  ka.  M.  B. 
1368.    MAXIMIANVS  NOBiL.  C.  Son  buslo  lauré  à  droite  avec  la 
cuirasse. 
R.    GENio  POPVLi  ROMANI.  Génie  tourelé  debout  à  gau- 
che, à  demi-nu,  tenant  une  patère  et  une  corne 


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—  174  — 

d'abondance;  dans  le  champ,  sf;  à  Texei^ue,  itr. 
M.  B. 
1369.    MAxiMiANvs  NOB.  CAES.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.    SACRA.  MON.  VRB.  AVGG.  ET  CAESS.  MN.  La  Monnaie 
debout  à  gauche,  tenant  une  balance  et  une  corne 
d'abondance.  M.  B. 
1370..     Même  tété  et  môme  légende. 

R.    SALViS  AVGG.  ET  CAESS.  FEL.  KART.  Femme  dobout  à 
gauche,  tenant  de  chaque  main  des  fruits  différents  ; 
M.  B. 
1371  •    Même  tête  et  même  légende. 

R.    Même  revers;  à  Texergue,  a.   M.  D. 
137S.    GAL.  VAL.  MAXIMIANVS  NOB.  G.  Sou  buslc  radié  à  droite 
avec  le  paludament. 
R.    voT.  X.  FK  dans  une  couronne  de  laurier.   P.  B. 

1373.  Même  tète  et  même  légende. 

R.    voT.  X.  T.  dans  une  couronne  de  laurier.  P.  B. 

1374.  MAXIMIANVS  NOB.  CAES.  Son  busto  radié  à  droite  avec  le 

paludament. 
R.    VOT.  XX.  A.  dans  une  couronne  de  laurier.  P.  B. 

VALERIE 
(Femme  de  Galère  Maximien) 

1375.  GAL.  VALERIA  AVG.  Sou  busto  diadème  à  droite. 

R.  VENERi  viCTRiGi.  Véuus  doboutà  gauche,  tenant  une 
pomme  et  soulevant  son  voile;  dans  le  champ,  kfp. 
M.  B. 

SÉVÈRE  II 

(A  régné  de  306  à  307) 

1376»    IMP.  G.  SEVERVs  P.  F.  AVG.  Son  busto  lauré  à  droite. 

R.  SAC.  MON.  VRB.  AVGG.  ET  CAESS.  NN.  La  Monnaie 
debout  à  gauche,  tenant  une  balance  et  une  corne 
d'abondance;  à  l'exergue^  h  couronne  t.  H.  B. 


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—  175  — 

MAXIMIN  II  DAZÂ 

(A  régné  de  308  à  313) 

1377 .  GAL.  VAL.  MAXiMiNYS  NOB.  c.  Sa  iéte  laurée  à  droite. 

R.  GENio  GAESARis.  Génie  coiffé  du  moditis  debout  à 
gauche,  tenant  une  patère  et  une  corne  d'abondance  ; 
dans  le  champ,  a.   M.  B. 

1378.  iMP.  c.  GAL.  VAL.  MAXiMiNvs  P.  F.  AVG.  Sa  tête  laurée  à 

droite. 
R.    GENio  EXERCtTVS.  Même  type;  à  gauche,  nn  autel 
allumé.  M.  B. 

1379.  IMP.  MAXIMINVS  p.  F.  AVG.  Son  buste  lauré  à  droite  avec 

la  cuirasse. 
R.    GENio  POP.  ROM.  Même  type,  sans  autel  ;  dans  le 
champ,  TF  ;  à  l'exergue,  PTR.   M  B. 

1380.  MAXIMINVS  p.  F.  AVG.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R*  SOLI INVIGTO  coMiTJ .  Le  Soleil  radié  debout  à  gauche, 
levant  la  main  droite  et  tenant  un  globe;  à  l'exei^ue, 
tt;  P.  B. 
1384 .  IMP.  MAXIMINVS  P.  F.  AVG.  Son  buste  lauré  à  droite  avec 
le  paludament  et  la  cuirasse. 
R.  s.  p.  Q.  R.  OPTiMO  PRiNCiP.  Aigle  légionnaire  entre 
deux  enseignes  militaires  surmontées  Tune  d'une 
main  et  l'autre  d'une  couronne;  à  l'exergue,  rp. 
Entre  M.  et  P.  B. 

MAXENCE 

(\  régné  de  306  à  313) 

1382.     IMP.  c.  MAXENTivs  P.  F.  AVG.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  AETBRNiTAS  AVG.  N.  Castor  et  Pollux  nus  debout  en 
face  l'un  de  l'autre,  tenant  chacun  un  sceptre  et  leurs 
chevaux  par  le  frein;  tous  deux  ont  le  manteau  sur 
l'épaule;  sur  leurs  têtes,  deux  étoiles;  à  l'exergue, 
M08TT.    M.  B. 


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—  176  — 

1383.  Héme  tête  et  même  légende. 

R.  Même  légende  et  même  type  ;  entre  les  dioscures, 
la  louve  allaitant  Romulus  et  Rémus  ;  à  l'exergue, 
MOSTA.    M.  B. 

1384.  1NP.  MAXENTivs  P.  F.  Avo.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  GONSERVATORES  KART.  svAE.  Temple  à  six  coloMoes; 
au  milieu,  une  femme  debout  de  face,  regardant  à 
gauche  et  tenant  deux  fruits  d'espèce  différente  ;  à 
l'exergue,  pkb.  H.  B. 

1385.  MAXENTIVS  p.  F.  AVG.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  GONSERVATORES  VRB.  SVAE.  Temple  à  six  colonnes; 
au  milieu,  Rome  casquée  assise  de  face,  regardant  à 
gauche,  tenant  un  globe  et  un  sceptre  ;  à  côté  d'elle, 
an  bouclier.   M.  B. 

i385(t€iHP.  G.  MAXENTIVS  P.  F.  AVG.  Sa  tête  laurée  à  droite. 
R.    Même  revers;  à  Texergue,  r  étoile  p.   M.  B. 

1386.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  GONSERV.  VRB.  SVAE.  Même  revers;  au  fronton,  une 
couronne;  à  l'exergue,  rbt.   M.  B. 

1387 .  Même  médaille  ;  à  l'exergue,  rs.   M.  B. 

1388.  Même  médaille;  à  l'exergue,  rbs.  ^M.  B. 

1389.  Même  médaille;  à  l'exergue,  pkp.   M.  B. 

1390.  Même  médaille;  à  l'exergue^  rbp.  M.  B. 

1391 .  Même  médaille;  dans  le  champ,  u  ;  à  l'exergue,  rt.  M.  B. 

1391  Ms Même  médaillle;  au  fronton,  une  étoile;  à  l'exergue, 
AQP.    M.  B. 

1392.  iHP.  MAXENTIVS  P.  F.  AVG.  Sa  tête  laurée  a  droite. 

R.  GONSER.  VRB.  SVAE.  Temple  à  quatre  colonnes;  au 
milieu,  Rome  casquée  assise  de  face,  regardant  à 
gauche,  tenant  un  globe  et  un  sceptre,  et  couronnée 
par  la  Victoire  debout  à  gauche,  qui  tient  une  palme. 
M.  B. 


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—  477  — 

1393.     IMP.  c.  MAXENTivs  P.  F.  AVG.  Sa  télé  laurée  à  droite. 

R.  FJDES  MiLiTVM  AVG.  N.  La  Poi  deboul  à  gauche,  te- 
nant deux  enseignes  militaires;  à  l'exergue,  uosrr. 
M.  B« 

4394.     Même  iiiédaille;  à  Texergue,  mostp.   M,  H. 

ROMULUS 

(Fils  de  Maxence,  n*a  pas  régné) 

1395.     Divo  ROMVto  NVDis  CONS.  Sa  têle  nue  à  droite. 

R.    AETERNAË  MEUORiAE.  Temple  à  coupole  ronde  avec 

les  portes  enlr*ouverles  ;  au-dessus,  un  aigle;  à  Texer- 

gue,  RBP.  H.  B.         • 
i396.     Même  médaille.   P.  B. 

LUCINIUS  père 
(Proclamé  Auguste  en  307,  a  régné  jusqu^en  3^3) 

4397.     iMP.  LiciNivs  AVG.  Sa  lête  laurée  à  droite.  * 

h.  D.  N.  LiciNi  AVGVSTi.  Couronno  de  laurier  dans 
laquelle  on  lit  vot.  xx;  à  l'exergue,  bsis  étoile.  P.  B. 

1398.  -  Même  médaille;  à  rex<*rgue,  ^a.  P.  B. 

1399.  Même  iéte  et  même  légende. 

R.  oOMiNi  N.  LiciNiAVG.  Coufonne  de  laurier  dans  la- 
quelle on  lit  VOT.  XX ;  à  l'exergue,  aqs.  P.  B. 

4400.     IMP.  LiciNivs  p.  F.  AVG.  Sou  busto  lauré  à  droite  avec  la 
cuirasse. 
R.    GENio  popvu  ROMANI.  Génie  coiffe  du  tmdius  debout 
à  gauche,  tenant  une  palère  et  une  corne  d'abon- 
dance. P.  n. 

1401  •    Même  tête  e(  même  légende. 

R.    GENio  pop.  ROM.  Génie  tourelé  debout  à  gauche,  te- 
.  oant  une  patère  et  une  corne  d'abondance*;  dans  le 
champ,  tf;  à  l'exergue,  atr.  P.  B. 


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—  178  — 

iWÈ.    IHP.  LiciNivs  AVG.  Son  buste  lauré  à  gauche  avec  ]e 
paludainent  et  la  cuirasse,  teuani  uu  foudre  et  un 
sceptre. 
R.    lovi  coNSERVATORi  AVG.  Jupiter  tenant  un  foudre  et 
un  sceptre,  assis  sur  un  aigle  debout  à  droite  sur  un 
arc  et  regardant  à  gauche  ;  à  l'exergue,  ptr.  Bill. 
1403.     Même  médaille;  à  l'exergue  stb.   P.  B. 
^1404.     IMP.  Lie.  LICINIVS  p.  F.  AVG.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  lovi  CONSERVATORI  AVG.  Jupiter  nu  debout  à  gauche, 
le  manteau  sur  l'épaule  gauche,  tenant  une  Victoire 
sur  un  globe  et  un  sceptre;  à  ses  pictds  à  gauche,  un 
aigle  tenant  une  couronne  en  son  bec;  à  l'exergue, 
TSB.    M.B. 

1405.  iMP.  c.  VAL.  LiGiN^  LiciNivs  P.  F.  AVG.  Sa  této  laurée  à 

droite* 
R.    lovi  CONSERVATORI  AVGG.  Même  type  ;  dans  le  champ, 
couronne  JJ/Pà  l'exergue,  ant.  P.  B. 

1406.  Même  légende.  Son  buste  radié  à  droite  avec  le  paluda- 

ment  et  la  cuirasse. 
R.  lovi  CONSERVATORI.  Jupiter  nu  debout  à  gauche,  le 
manteau  sur  l'épaule  gauche,  tenant  une  Victoire  sur 
un  globe  et  un  sceptre  ;  à  ses  pieds  à  gauche,  un 
aigle  tenant  une  couronne  en  son  bec  ;  à  droite,  un 
captif  assis;  dans  le  champ,  |,j>;  à  l'exergue,  smkf. 
P.  B. 

1407.  Même  médaille;  à  i'exergue,  smha.  P.  B. 

1408.  Même  médaille;  à  l'exergue,  smna.   P.  B. 

1409.  Même  médaille  ;  à  l'exergue,  smnf.   H.  B. 

1410.  IMP.  LiciNivs  p.  F.  AVG.  Sou  buste  lauré  i  droite  avec 

le  paludament  et  la  cuirasse. 
R.    soLi  iNviCTO  coMiTi.  Le  Soleil  radié  i  demi-nu  de- 
bout de  face  regardant  à  gauche,  levant  la  main  droite 
et  tenant  un  globe;  dans  le  champ,  sf;  à  l'exergue, 
QARL.    P.  B. 


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--479  — 

1411.    Même  médaille;  dans  le  champ,  es;  à  l'exergue,  rs. 
P.  B. 

U12.    Même  tête  et  même  légende. 

R.  s.  p.  Q.  R.  OPTIMO  PRiNCiPi.  Aigle  légionnaire  entre 
deux  enseignes  militaires  surmontées  Tune  d'une 
main,  l'autre  d'une  couronne;  à  l'exergue,  rq,   P.  0. 

1413.  iMP.  LiciNivs  AVG.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  la  cui- 

rasse. 
R.    vicTORiAE  LAETAE  PRiNC.  PERP.  Deux  Victoiros  pla- 
çant au-dessus  d'un  cippe  un  bouclier  sur  lequel 
celle  qui  est  à  gauche  a  écrit  vot.  pr;  à  l'exergue, 
deux  captifs  assis  dos  i\  dos.   P.  B. 

1414.  Même  légende.  Son  buste  à  droite  avec  la  cuirasse  et  le 

casque. 
R.    viRTVS  EXERGiT.  Étendard  entre  deux  captifs  assis, 
l'un  les  mains  liées  derrière  le  dos,  l'autre  dans  l'atti- 
tude de  la  tristesse  ;  sur  l'étendard,  vot.  x;  à  l'exer- 
gue, BSIS.   P.  B. 

LUCINIUS  nis 
(Mort  ii  U  ans) 

1415.  LICINIVS  NOB.  CAES.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  GAESARVM  NOSTRORVM.  autour  d'uuo  couronno  de 
laurier  dans  laquelle  on  lit  vot.  v.;  à  l'exergue,  Q 
croissant  A.   P.  B. 

1416.  j)N.  VAL.  LjciN.  LICINIVS  NOB.  G.  Sou  busto  cssqué  à 

gauche  avec  la  cuirasse,  tenant  une  haste  et  un  bou- 
clier. 
R.  lovi  GONSERVATORi.  Jupitor  RU  debout  à  gauche,  le 
manteau  sur  l'épaule  gauche,  tenant  une  Victoire  sur 
un  globe  et  un  sceptre;  à  ses  pieds  à  gauche,  un  aigle 
tenant  une  couronne  en  son  bec  ;  à  droite,  un  captif 
assis;  dans  le  chanmp,  ,J^»;  à  l'exergue,  smkf.  P.  B. 

1417.  Même  médaille;  à  l'exergue,  smr.  P.  B. 


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—  180  — 

1418.     Même  médaille;  à  l'exei^ue,  smkb.  P.  B. 

14!9«     LiciNivs  iVN.  NOB.  c.  Soii  buste  lauré  à  droite  avec  le 
paludament  et  la  cuirasse. 
R.    ROMAE  AETERNAE.  Rome  casquée  assise  à  droite,  te- 
nant sur  ses  genoux  un  bouclier  sur  lequel  on  lit  xv; 
derrière  elle,  un  bouclier..  P.  B. 

CONSTANTIN  (•' 

(A  régné  de  306  à  337) 

1420.     CONSTANTINVS  NOB.  C.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.      HERCYLI  COMITI  ÂVGG.  ET  CAESS.  NN.  Horcule  UU  de- 

bout  de  face«  regardant  à  gauche,  avec  un  carquois 
derrière  le  dos  et  la  peau  de  lion  sur  le  bras  gauche  ; 
il  s'appuie  sur  sa  massue  et  lient  un  arc;  dans  le 
champ,  e;  à  Texergue,  pr.   OR. 

4421  •    CONSTANTINVS  P.  F.  AVG.  Sa  télo  laurée  à  droite. 

R.  VBiQVE  VICTOR.  Constantin  en  habit  militaire  et 
lauré  debout  à  droite,  tenant  une  haste  transversale 
et  un  globe,  entre  deux  captifs  assis  à  terre  ;  à  l'exer- 
gue, PTR.   OR. 

4422 .     GONSTANTiNVS  MAX.  AVG.  Sun  buste  diadème  à  droite  avec 
le  paludament. 
R.    coNSTANTiNVs  AVG.  Quatre  enseignes  militaires;  à 
l'exergue,  consa.   Âr.  méd.  module  6  1/4,  de  faible 
épaisseur;  poids,  3,9ff. 

1423.    coNSTANTiNVS  AVG.  Sa  tète  laurée  à  droite. 

R.  BEATA  TRANQViLLiTAS.  Autel  surmonté  d'un  globe 
au-dessus  duquel  sont  trois  étoiles;  on  lit  sur  l'autel 
voTisxx;  à  l'exergue,  ple.   P.  B. 

4424.     Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  la  cuirasse. 
R.    Même  revers.  P.  B. 

1425.     CONSTANTINVS  P.  AVG.  Son  busto  lauré  à  droite  avec  la 
cuirasse. 


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—  181  — 

R.    Même  revers;  dans  le  cbamp^  gr;  à  Texergue,  plc. 
P.  B. 
1426.     coNSTANTiNVs  AVG.  Son  bustc  à  droite  avec  un  casque 
orné  et  la  cuirasse. 
R.    Même  revers;  à  l'exergue,  ptr.  P.  B. 
4427.     Même  médaille;  à  l'exergue,  ptr  globe.  P.  B. 

1428.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  Même  type,  mais  sur  Tautel  on  lit  otis  xx;  à  l'exer- 
gue, STR  entre  deux  points.   P.  B. 

1429.  Même  légende.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  CAESARV5I  KOSTRORVif.  Âutour  d'uno  couronne  de 
laurier  dans  laquelle  on  lit  vot.  x.  ;  à  l'exergue,  str. 
P.  B. 

1430.  FL.  VAL.  CONSTANTIN vs  NOB.  CAES.  Sa  tête  lauréo  à  droite. 
R.    CONSERVATOR  AFRiGAE  SVAE.  L'Afrique  debout  à 

gauche  coiffée  de  la  trompe  d^éléphant,  tenant  un 
étendard  et  une  défense-d'éléphant;  à  ses  pieds,  un 
lion  coucbé,  tenant  entre  ses  pattes  une  tête  de  bœuf; 
dans  le  champ,  à  gauche,  se  ;  à  droite,  F.  M.  B. 

1431 .  GONSTANTiNvs  NOB.  CAES.  Sa  têto  lauréo  à  droite. 

R.  coNSERYATORES  KART.  SVAE.  Femme  debout  de  face 
dans  un  temple  à  quatre  colonnes,  regardant  à  gauche 
et  tenant  îles  fruits  dans  chaque  main.   M.  B. 

J432.    GONSTANTINVS  AVG.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.      GONSTANTINI  AVG.  DaUS  lo'champ,  VOTIS  XX.     P.  B. 

1433.  GONSTANTINVS  MAX.  AVG.  Sou  busto  diadème  à  droite  avec 
le  paludament. 
R.  GONSTANTiNiANA  DAFNE.  Victoiro  assiso  à  gaucho  sur 
un  cippe,  regardant  à  droite,  tenant  de  chaque  main 
une  palme  et  posant  le  pied  sur  un  captif  agenouille 
qui  retourne  la  tête;  devant  elle,  un  trophée;  sous 
elle,  un  bouclier;  dans  le  champ,  b;  à  l'exergue,  cons. 
P.  B. 


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—  182  — 

1434.  GONSTANTiNvs  AVG.  Sa  tète  laurée  à  droite. 

R.    DN.  coNSTANTiNi  MAX.  AVG.  Autour  d'uDO  couFonne 
de  laurier  dans  laquelle  on  lit  yot.  xx.   P^  B. 

1435.  Même  médaille;  à  l'exergue^  tt.  P.  B. 

1436.  Même  médaille;  à  l'exei^ue,  rq.  P.  B. 

1437.  Même  médaille;  à  Texergue,  PT.   P.  B. 

1438.  Même  médaille;  à  l'exergue,  rp.   P.  B. 

1439.  Même  médaille;  à  l'exergue,  tsevi.  P.  B. 

1440.  Même  médaille;  à  Pexergue,  aqp.  P.  R. 

1441 .  Même  médaille;  à  l'exergue,  st.   P.  B. 

1442.  Même  médaille.  P.  B.  Don  de  M.  Crespin. . 

1443.  Même  médaille;  à  l'exei^ue,  tsavi.   P.  B. 

1444.  Même  médaille;  à  l'exergue,  t  croissant  r.  P.  B. 

1445.  Même  médaille;  à  l'exergue,  csis  croissant  pointé.  P.  B. 

1446 .  xMême  médaille  ;  dans  le  champ,  croissant  au-dessous  de 

YOT  XX  ;  à  Fexergue,  tt.   P.  B. 

1447.  Même  médaille.  Don  de  M.  Roques. 

1448.  Même  médaille;  à  l'exergue,  st.   P.  B. 

1449.  Même  médaille;  à  l'exergue,  qt.   P.  B. 

1450.  Même  médaille;  à  Pexergue,  pt.  P.  B. 

1451 .  Même  médaille;  dans  le  champ,  étoile  sous  vot.  xx  ;  à 

l'exergue,  smha.    P.  B. 

1452.  Même  médaille;  à  l'exergue,  t  étoile  sur  croissant  R. 

P.  B. 

1453.  constantinvs  avg.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  DN  gonstantini  MAX.  AVG.  AutouT  d'uuo  couronne 
de  laurier  dans  laquelle  on  lit  vot.  xxx;  à  l'exergue, 
RS.   P.  B. 

1454.  Même  médaille;  à  l'exergue,  rp.   P.  B. 

1455.  co^STA^TlNvs  max.  avg.  Son  buste  diadème  à  droite  avec 

le  paludametit. 
R.    Même  revers;  à  l'exergue,  rfp.  P.  B. 

1456.  Même  médaille.  Don  de  M.  Villeneuve. 


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—  488  — 

1457.  GONSTANTiNVS  AVG.  Sa  télé  iaurée  à  droite. 

R.  Même  revers;  dans  le  champ,  croissant  au-dessous 
de  VOT.  XXX  ;  à  Texergue,  tt.   P.  B. 

1458.  IMP.  G.  CQNSTANTiNVS  P.  F.  AVG.  Son  buste  lauré  à  droite 

avec  le  paludament. 
R.    GENio  POP.  ROM  Génie  à  demi-nu  debout  à  gauche, 
tourelé,  tenant  une  patéreet  une  corne  d'abondance- 
à  gauche,  un  autel  allumé;  à  Texergue,  plc.    H.  B. 

1459.  FL.  VAL.  GONSTANTiNVs  NOB.  c  Son  bosto  lauré  à  droite 

avec  le  paludament. 
R.    GENIO  POPVLI  ROMANI  ;  daus  le  champ,  b  ;  même  type^ 
mais  le  Génie  est  coiffé  du  modius,   M.  B. 

1460.  GONSTANTINVS  P.  F.  AVG.  Sou  buste  diadème  à  droite. 
R.    GLORfA  EXERGiTvs    Dcux  solddts  dobout,  casqués, 

tenant  chacun  une  haste  et  appuyés  sur  un  bouclier; 
entre  eux,  une  enseigne  militaire  surmontée  d'un 
drapeau;  à  l'exergue,  smnp.  P.  B. 

1461.  GONSTANTINVS  MAX. AVG.  Son  busto  diadème  à  droite  avec 

le  paludament. 
R.    Même  revers;  mais  le  drapeau  est  orné  du  mono- 
gramme du  Christ  ;  à  l'exergue,  plg.   P.  B. 

1462.  La  même  médaille  ;  à  l'exergue,  asis.    P.  B. 

1463.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  GLORIA  EXERGiTvs.  Dcux  soldats  dobout,  casqués, 
tenant  chacun  une  haste  et  appuyés  sur  un  bouclier; 
entre  eux,  deux  enseignes  militaires  surmontées  de 
drapeaux  ornés  de  couronnes;  à  l'exei^ue,  rbp.  P.  B. 

1464.  tUfitae  médaille;  à  Texergue,  smanb.   P.  B. 

1465.  Même  médaille  ;  à  l'exergue,  hsis  entre  deux  points. 

P.  B. 

1466.  Même  médaille  ;  à  l'exei^ue,  r  couronne  p.  P.  B. 

1467.  Même  médaille.  Don  de  M.  Catani. 

1468.  Même  médaille;  à  l'exergue,  smtsa.   P.  B. 

1469.  Même  médaille;  à  l'exergue,  smalr.   P.  B. 


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—  184  — 

1470.  Même  médaille;  à  l'exergue,  a  étoile  t.  P.  B. 

1471 .  lléoie  médaille;  à  l'exergue,  rfp.   P.  B. 
1478.     Même  médaille;  à  l'exergue,  smha.   P.  B. 

1473.  Même  médaille;  à  l'exergue,  smnb.  P.  B. 

1474.  Même  médaille;  à  l'exergue,  pconst.   P.  B. 

1475.  Même  médaille  ;  à  l'exergue,  consb.  P.  B. 

1476.  Même  médaille;  à  l'exergue,  smna.   P.  B. 

1477.  Même  médaille;  à  l'exergue,  smna.   P.  B. 

1478.  Même  médaille;  à  l'exergue,  gonsn.  P.  B. 

1479.  Même  médaille;  à  l'exergue,  consa.    P.  B. 

1480.  Même  médaille  ;  dans  le  champ,  étoile  entre  les  en- 

seignes; à  l'exergue,  pconst.   P.  B. 

1481 .  CONSTANTINVS  MAX.  AVG.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  GLORIA  EXERGiTvs.  Constantin  nu-tête,  en  habit 
militaire,  debout  à  droite,  tenant  une  haste  renversée 
et  appuyé  sur  un  bouclier;  dans  le  champ^  r;  à 
l'exergue,  gons.  P.  B. 

1482.  Même  médaille.  Don  de  M.  Pastry. 

1483.  iMP.  G.  FL.  VAL.  coNSTANTfNvs  P.  F.  AVG.  Sa  tête  lauréo 

à  droite. 
R.  lovi  CONSERVATORI.  Jupiter  nu  debout  à  gauche,  le 
manteau  sur  l'épaule  gauche,  tenant  une  Victoire  et 
un  sceptre  ;  à  ses  pieds  à  gauche,  un  aigle  tenant  une 
coui'onne  en  son  bec;  dans  le  champ,  s;  à  l'exei^ue, 
SMK.  p.  B. 

1484.  Même  légende.  Son  buste  radié  à  droite  avec  le  pala- 

dament. 

R.    lovi  CONSERVATORI.  JupitcT  nu  debout  à  gauche,  le 

manteau  sur  l'épaule  gauche»  tenant  une  Victoire  et 

un  sceptre  surmonté  d'un  aigle  qui  tient  une  couronne 

en  son  bec;  à  ses  pieds  à  gauche,  un  aigle  tenant 

une  couronne  en  son  bec  ;  à  droite,  un  captif  assis, 

les  mains  attachées  derrière  le  dos,  retournant  la- tête . 

X  * 

dans  le  champ  à  droite,  ,||*;  à  l'exergue,  smhf.  P.  B. 


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—  185  — 

4485.     Même  médaille;  à  l'exergue,  smiib.   P.  D. 

i486.    GONSTANTiNVS  P.  F.  AVG.  SoD  buste  lauré  à  droile  avec  la 

cuirasse. 
R.    MARTI  coNSERVATORi.  Mars  casqué  debout  à  droile^ 

tenant  une  haste  renversée  et  appuyé  sur  un  bouclier 

rond.   P.  B. 
4487.     FL.  VAL.  coissTANTiNVS  AVG.  Sou  busle  lauré  à  droile 

avec  le  paludament. 
R.    PAGi  PERPET.  La  Paix  debout  à  gauche,  tenant  une 

branche  de  laurier  et  une  enseigne  militaire;  dans  le 

champ^  XII  ;  à  l'exergue,  rt.  P.  B. 

1488.  coNSTANTiMvs  AVG.  Sa  tète  laurée  à  droite. 

R.  PROViDENTiAE  AVGG.  PoFle  de  camp  surmontée  de 
deux  tours;  au-dessus,  une  étoile;  à  Texergue,  r  cou- 
ronne s.   P.  B. 

1489.  Même  médaille  ;  à  l'exergue,  bsis.  P.  B. 

1490.  Même  médaille  ;  à  Fexergue,  r  couronne  p.  P.  B. 

1491.  Même  médaille;  à  l'exergue,  hnb.  P.  B. 

1492.  Même  médaille;  à  l'exergue,  smtse.  P.  B. 

1493.  Même  médaille;  à  l'exergue,  smtsa.  P.  B. 

1494.  Même  médaille;  à  l'exergue,  smtsf.  P.  B. 

1495.  Même  médaille;  à  l'exergue,  smkf.  P.  B. 

1496 .  Même  médaille;  à  l'exergue,  bsis  entre  deux  étoiles.  P.  B. 
1 497  •    Même  médaille  ;  à  l'exergue,  bsis  croissant  double.  P.  B. 

1498 .  Même  médaille  ;  dans  le  champ,  sf  ;  à  l'exergue,  sgonst. 

P.  B. 

1499.  Même  médaille.  Don  de  M.  Villeneuve. 

1500.  Même  médaille;  à  l'exergue,  smrs.  P.  B. 

1501.  Même  médaille;  à  l'exergue^  smne.  P.  B. 

1502.  Même  médaille  ;  à  Texergue,  smkb.  P.  B. 

1503.  Même  médaille  ;  à  l'exergue,  smtsb.   P.  B. 

1504.  Même  médaille.  Don  de  M.  Cahen. 

1505.  Même  médaille;  à  l'exergue,  smantf.   P.  B. 

1506.  Même  médaille;  à  l'exergue,  NE.   P.  B. 

u 


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—  186  — 

1507.  Môme  médaille;  à  Texergue,  iisis.    P.  B. 

1508.  Même  médaille;  à  Texergue,  hna.    P.  B. 

1509.  coNSTANTmvs  AVG.  Soii  buste  casqué  à  droite  avec  la 

cuirasse. 
R.    noMAE  AETERNAE.  Romc  casquée  assise  à  droite  sur 
un  bouclier,  écrivant  xv  sur  un  bouclier  qu'elle  tient 
sur  ses  genoux  ;  dans  le  champ,  pr  ;  à  l'exergue,  rq. 
P.B. 

1510.  Môme  légende.  Sa  tèie  laurée  à  droite. 
R.    Même  revers;  à  l'exergue,  rp.  P.  B. 

1511.  FL.  VAL.  CONSTANTINVS  NOB.  GAESS.  Sa  tête  lauréo  à 

droite. 

R .  SALYis  AVGO.  ET  CAESS.  FEL.  KART.  Femme  dobout  de 
face  et  regardant  à  gauche  et  tenant  des  fruits  de  cha- 
que main  ;  dans  le  champ,  h;  à  l'exergue,  r.  M.  B. 

1512.  Même  médaille;  à  l'exergue,  r.  M.  B. 

1513.  IHP.  coNSTANTiNYS  AYG.  Sa  tète  nue  à  droite. 

R.  SAPIENTIA  PRiNCtPis.  Autol  surmouté  d'un  oiseau  et 
en  travers  duquel  est  une  haste  ;  à  gauche,  un  bou- 
clier; à  droite,  un  casque.   P.  B.  Q. 

1514.  CONSTANTINYS  AVG.  Sa  tète  laurée  à  droite. 

R.  SARHATiA  DEVicTA.  Victoiro  marchant  à  pas  préci- 
pités à  droite  et  tenant  un  trophée  et  une  palme; 
devant  elle,  un  captif  assis;  à  l'exergue,  sirm.    P.  B. 

1515.  iMP.  CONSTANTINYS  p.  F.  AYG.  Son  buslo  lauré  à  droite 

avec  la  cuirasse. 
R.    sou  INYICT.  coM.  D.  N.  Le  Soleil  debout  à  gauche, 
levant  la  main  droite  et  tenant  une  Victoire  sur  un 
globe;  dans  le  champ  à  gauche,  une  étoile;  à  droite, 
un  croissant  ;  à  l'exergue,  rt.  P.  B. 
1516*    IMP.  CONSTANTINYS  P.  AYG.  Sou  busto  lauré  à  droite  avec 
la  cuirasse. 
R.    sou  iNYiCTO  GOMiTi.  Le  Soleil  radié  debout  A  gau- 
che, levant  la  main  droite  et  tenant  un  globe;  dans  le 
champ,  SB;  à  l'exergue,  pln.  P.  B. 


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-  187  — 

1517.  iMP.  GONSTANTiNVs  P.  F.  AYG.  Soii  buste  lauré  à  droite 

avec  le  paliidameht. 
R.    Même  revers  ;  dans  le  champ,  es;  à  l'exergue^  rp. 
P.  B. 

1518.  Même  médaille;,  dans  le  champ,  hs;  à  Texergue,  pln. 

P.  B. 

1519.  Même  médaille;  dans  le  champ,  sf;  à  Texergue,  nr. 

P.  B.  • 

1520.  Même  médaille;  dans  le  champ,  tf;  à  l'exergue,  btu. 

P.  B. 

1521.  Même  médaille;  dans  le  champ,  iif;  à  l'exergue,  arl. 

P.  B. 

1522.  Même  médaille  ;  à  l'exergue,  rt.  P.  B. 

1523.  Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  la  cuirasse. 
R.    Même  revers  ;  dans  le  champ,  tf  ;  à  l'exergue,  pln. 

P.  B. 

1524.  Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  le  palu- 

ment. 
R.    Même  revers  ;  dans  le  champ,  es  ;  à  Texergue,  rsp. 
P.  B. 

1525.  Même  médaille.  Don  de  M.  Petit. 

1526 .  Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  la  cuirasse. 
R.    Même  revers;  dans  le  champ,  une  étoile;  à  l'exer- 
gue, TT.   M.  B. 

1527.  Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  le  palu- 

dament  et  la  cuirasse. 
R.    Même  revers  ;  dans  le  champ,  s  ;  à  l'exergue,  parl. 
P.  B. 

1528.  Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  le  palu- 

dament. 
R.    Même  revers;  dans  le  champ,  rf;  à  l'exergue,  r 
étoile  T.  P.  B. 

1529.  Même  médaille;  dans  le  champ,  sf;  à  l'exergue,  PLe. 

P.  B. 


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—  488  — 

^530.    Même  médaille;  dans  le  champ,  pr  ;   à  l'exergue,  pl.c. 

P.  B. 
J531 .    Même  médaille;  dans  le  champ,  tf;  à  Texergue,  atr  . 

P.  B. 

1532.  Même  médaille;   dans  le  champ^  ^^f;  àTexergue,  rp. 

P.  B. 

1533.  Même  médaille  ;  dans  le  champ,  rf;  à  Texergue,  r  étoile^ 

T.   P.  B. 

1534.  GONSTANTiNvs  AVG.  Son  busle  casqué  à  gauche  avec  fa 

cuirasse,  tenant  une  hasle  et  un  bouclier. 
R.    Même  revers  ;  dans  le  champ,  sf  ;  à  l'exergue,  pln- 
P.  B. 

1535.  iMP.  coNSTANTiNvs  AVG.  Son  buste  lauré  à  droite  avec 

la  cuirasse. 
R.    Même  revers;  dans  le  champ»  tf  étoile;  à  l'exergue^ 
PLC.    P.  B. 

1536.  coNSTANTmvs  AVG.  Son  buste  lauré  à  droite  le  avec  pa- 

ludament. 
R.    Même  revers;  dans  le  champ,  tf.  P.  B. 

1537.  IMP.  CONSTANTINVS  P.  F.  AVG.  Sou  buslo  lauré  à  droite 

avec  la  cuirasse. 
R.    s.  p.  Q.  R.  OPTiMO  PRiNGiPi.  Aigle  légionnaire  entre 
deux  enseignes  militaires,  surmontées,  Tune  d'une 
main  et  l'autre  d'une  couronne.  P.  B. 

1538.  Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  le  paluda- 

ment  et  la  cuirasse. 
R.    Môme  revers;  à  l'exergue,  rp.  P.  B. 

1539.  CONSTANTINVS  AVG.  Sou  busto  lauré  à   droite  avec  la 

cuirasse. 
R.    VICTORIA  AVGG.  NN.  Victoiro  marchaiil  à  gauche,  te- 
nant une  couronne  et  une  palme.   P.  B. 

1540.  CONSTANTINVS  P.  F.  AVG.  Son  busto  lauré  à  droite  avec  la 

cuirasse. 
R.    Même  revers.  P.  B, 


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—  489  — 

1541 .  iMP.  CONSTANTINVS  AVG.  Son  buste  à  gauche  avec  le  cas- 

que surmonté  d'un  cimier  et  la  cuirasse,  tenant  une 
haste. 
R.  vicTORiE  LAETAE  PRiNG.  PERP.  Dcux  Vlctoîres  de- 
bout posant  sur  un  autel  un  bouclier  sur  lequel  ^celle 
qui  est  placée  à  gauche  a  écrit  vot.  pr.  ;  sur  l'autel, 
une  étoile;  à  l'exergue,  pln.   P.  B. 

1542.  IMP.  GONSTANTiNVs  MAX.  AVG.   Sou  buslc  à  droîto  avec 

le  casque  lauré  et  la  cuirasse. 
R.    Même  revers,  sans  étoile.  P.  B. 

1543.  Même  tête  et  même  légende. 

R.    Même  revers;  à  l'exergue,  str.  P.  B. 

1544.  IMP.  CONSTANTINVS  P.  F.  AVG.  SoR  busto  à  droite  avec  le 

casque  lauré  et  la  cuirasse. 
R.    Même  revers;  à  l'exergue,  esis.   P.  B. 

1544  bis  m?,  constantinvs  avg.  Son  buste  à  droite  avec  le  cas- 
que lauré  et  la  cuirasse. 
R.    Même  revers;  à  l'exergue,  hsis.   P.  B. 

1545.  constantinvs  AVG.  Son  buste  adroite  avec  le  paluda- 

ment  et  le  casque  surmonte  d'un  cimier. 
R.    Même  type;  à  l'exergue,  deux  captifs  assis  dos  à 
dos.   P.  B. 

1546.  constantinvs  avg.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  viRTVs  AVGG.  Porto  de  camp  ouverte,  surmontée  de 
quatre  tourelles  et  d'une  étoile;  dans  le  champ,  sf; 
à  l'exergue^  pconst.  P.  B. 

1547.  Même  médaille;  à  l'exergue,  sa  croissant  rl.  P.  B. 

1548.  Même  médaille;  dans  le  champ,  sf;  à  l'exergue,  arls. 

P.  B. 

1549.  Même  légende.  Son  buste  à  droite  avec  le  casque  et  la 

cuirasse. 
R.    VIRTVS  AVGG.  PoTtc  de  camp  fermée,  surmontée  de 
trois  tours;  dans  le  champ,  pr.  P.  B. 


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—  190  -  ^ 

1550.  Même  légende.  Son  busle  casqué  à  droite  avec  la  cui- 

rasse. 
R.    viRTVS  EXERCiT.  Étendard  au  pied  duquel  sont  assis 
deux  captifs  dans  l'attitude  de  la  tristesse  ;  sur  i'élen* 
dardy  vot.  xx.;  dans  le  chaïQp,  cr;  à  Texergue,  plc. 
P.  B. 

1551.  Même  médaille;  dans  le  champ,  sf.;  àl'exeiigue,  aqp. 

P.  B. 
i552.    Même  médaille.  Don  de  M.  Cunéo. 

1553.  Môme  médaille;  àTexei^ue,  rt.  P.  B. 

1554.  Même  médaille;  à  Texergue,  s  croissant  t.  P.  B. 

1555.  DV.  CONSTANTINVS  PT.  AVGG.  Sou  buslc  voilé  à  droite. 

R.  VN.  MR.  (dans  le  champ).  La  Piété  voilée  debout  à 
droite,  les  mains  enveloppées  dans  sa  robe.   P.  B.  Q. 

1556.  Même  médaille;  mais  la  Piété  marche  à  droite;  à  l'exer- 

gue, SMANr.  P.  B.  Q. 

1557.  DV.  CONSTANTINVS  PT.  AVGG.  Sou  bustc  voilé  à  droite. 

R.  Constantin  dans  un  quadrige  au  galop  à  droite, 
tendant  la  main  à  une  main  qui  descend  d'en  haut  ; 
à  l'exergue,  smh,  P.  B.  Q. 

1558.  Même  médaille;  à  l'exergue,  smana.  P.  B.  Q. 

1559.  Même  médaille;  à  l'exergue,  smhe.  P.  B.  Q. 

1560.  CONSTANTINVS  AVG.  Son  busto  à  droite  avec  le  casque  et 

la  cuirasse. 
R.    VOT.  X.  ET.  XV.  F.  us  OU  QS.  en  trois  lignes  dans 

une  couronne.    P.  B. 

* 

CONSTANTINOPLE 

156! .    coNSTANTiNOPOLi.  Busto  de  Constantinople  à  gauche  avec 
le  casque  lauré  et  le  manteau  impérial^  tenant  un 
sceptre. 
R.    VOT.  XX,  MVLT.  XXX.  daus  une  couronne  de  laurier. 
P.  B.  Q. 


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—  191  — 

4562.  coNSTANTmopoLis.  Busto  de  Constantinople  à  gauche 
avec  le  casque  lauré  el  le  manteau  impérial,  tenant  un 
sceptre. 
R.  Victoire  debout  à  gauche,  posant  le  pied  droit  sur 
une  proue  de  vaisseau,  tenant  une  baste  transversale 
et  appuyée  sur  un  bouclier;  à  Texergue,  smtsa.  P.  B. 

1563.     Même  médaille  ;  à  l'exergue,  rfe.   P.  B. 

4564.     Même  médaille;  à  l'exergue,  bsis.  P.  B. 

1565.  Même  médaille;  à  Texei^ue,  rbe.  P.  B. 

1566.  Même  médaille;  à  l'exergue,  R  couronne  e.   P.  B. 

1567.  coNSTANTiNOPOLi.  Même  type. 

R.    Même  revers;  à  l'exergue,  smha.  P.  B. 

1568.  Même  médaille;  à  l'exergue^  smne.  P.  B. 

4569.  Même  médaille;  à  l'exergue,  shnb.  P.  B. 

4570.  Même  médaille;  à  l'exergue,  smkb  petit  globe.  P.  B.  . 

4571 .  Même  médaille  ;  à  l'exergue,  R  couronné  e.  P.  B. 

ROME 

4572.  VRBS  ROMA.  Buste  casqué  de  Rome  à  gauche  avec  une 

aigrette  sur  le  casque  et  le  manteau  impérial. 
R.    GLORU  EXERCiTvs.  Deux  soldats  casqués  debout, 
appuyés  chacun  sur  une  haste  et  un  bouclier;  entre 
eux,  un  étendard;  à  Texergue,  gonse.  P.  B. 
'1573.    Même  tête  et  même  légende. 

R.    La  Louve  allaitant  Romulus  et  Rémus  et  les  regar- 
dant ;  en  haut,  deux  étoiles  ;  à  l'exergue,  smk  précédé 
d'un  point.  P.  B. 
1574.    Même  médaille;  à  l'exergue,  rsis.  P.  B. 
1575..    Même  médaille  ;  à  l'exergue,  R  étoile  Q.  P.  B. 

1576.  Même  médaille  ;  à  l'exergue,  R  couronne  q.  P.  B. 

1577.  Même  médaille;  à  l'exei^ue,  rqp.  P.  B. 
4778.  Même  médaille;  à  l'exergue,  rbq.  P.  B. 
1579.    Même  médaille;  à  l'exergue,  smke.  P.  B. 


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—  192  — 

1580.  Même  médaille;  entre  les  étoiles,  trois  points;  à  Texer- 

gue,  SMNr.   P.  B. 

1581 .  Même  médaille,  sans  points  entre  les  étoiles;  à  l'exer- 

gue, SMKB.    P.  6. 

1582.  Même  médaille;  à  l'exergue,  smhb.  P.  B. 

1583.  Même  médaille;  à  l'exergue,  smks.  P.  B. 

1584.  Même  médaille;  entre  les  étoiles,  une  palme;  à  l'exergue, 

scoNsr.  P.  B. 

1585.  Même  médaille;  sans  palme;  à  l'exergue,  consia.   P.  B, 

1586.  Même  médaille;  à  l'exergue,  consid.  P.  B. 

«1 581 .    Même  médaille  ;  entre  les  étoiles,  monogramme  du  Christ . 
P.B. 

FAUSTE 
(Femme  de  Conslanlin) 

1588.  PLAV.  MAX  FAVSTA  AVG.  Son  busto  à  droite  coiffé  en 

cheveux. 
R.    SALVS  REiPVBLicAE.  Fausto  voilée  debout  de  face, 
tenant  dans  ses  bras  Constantin  II  et  Constance  ;  à 
l'exe^ue,  mne.  P.  B. 

1589.  Même  légende.  Son  buste  à  droite  coiffé  en  cheveux. 

R.  SPES  REiPVBUGAE.  Fauste  voilée  debout  à  gauche, 
tenant  dans  ses  bras  Constantin  II  et  GonMance,  en- 
fants; à  l'exergue,  smtbs.   P.  B. 

CRISPE 
(Créé  César  en  317,  mort  en  326) 

1590.  iVL.  CRispvs  NOB.  CAES.  Son  buste  lauré  à  gauche  avec 

la  cuirasse,  tenant  une  haste  et  un  bouclier. 
R.    BEATA  TRATrQViLLiTAS.  Âutol  surmouté  d'uu  globe  ; 
au-dessus,  trois  étoiles;  sur  l'autel,  votis  xx  ;  à  l'exer- 
gue, STR.    P.  B. 

1591 .  CRISPVS  NOB.  CAES.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.      CAESARVM  NOSTRORVM   autOUr  dcS   molS  VOTIS  v;-  à 

l'exergue,  tt.    P.  B. 


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—  193  — 

1S9S.     Héme  léte  et  même  légende. 

R.    CAESARVM  NOSTRORVM  auloup  (l'une  couronne  de 
•    laurier  dans  laquelle  on  lit  vot.  v;  à  Texergue,  ta. 
P.  B. 

1593.  Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  le  palu- 

dament  et  la  cuirasse. 
R.    Même  revers;  à  l'exergue,  rt.   P.  B. 

1594.  Même  légende.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.    Même  revers;  à  l'exergue,  esis  étoile.   P.  B. 

i59ô.    iVL.  CRISPVS  NOB.  G.  Sa  tête  laurée  à  droite. 
R.    Même  revers;  à  l'exergue,  rsis.   P.  B. 

i596.    CRISPVS  NOB.  CAES.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  le  pa- 
ludament  et  la  cuirasse. 
R.'  CAESARVM  NOSTRORVM  autour  d'uno  couronne   de 
laurier  dans  laquelle  on  lit  vot.  x;  à  l'exergue,  rt. 
P.  B. 

1597.  iVL.  CRISPVS  NOB.  c.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.    Même  revers  ;  à  l'exergue,  bsis  croissant  radié.  P.  B. 

1598.  FL.  IVL.  CRISPVS  NOB.  CAES.  Son  buste  lauré  à  gauche 

avec  le  pahidament  et  la  cuirasse. 
R.    Même  revers;  à  l'exergue,  plcc.  P.  B 

1599 .  CRISPVS  NôB.  CAÊs.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  le  palu- 

dament  et  la  cuirasse. 
R.    Même  revers  avec  un  croissant  sous  vot.  x  ;  à 
l'exei^ue,  qt.  P.  B. 
4600.    Même  légende.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

>    R.    Même  revers,  mais  vot.  x  est  entre  deux  palmes  ; 
h  l'exergue,  aqs.  P.  B. 

1601 .    CRISPVS  NOB.  CAES.  Son  buste  lauré  à  gauche  avec  le 
paludament  et  la  cuirasse,  tenant  une  haste  et  un 
bouclier. 
R.    DN.  coNSTANTiNi  MAX.  AV6.  autour  d'uiie  couronne 
de  laurier  dans  laquelle  on  lit  vot.  xx.   P.  B. 


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—  194  — 

i6CH2.  DN.  FL.  IVL.  CRISPVS  NOB.  GAES.  Sou  buste  laui'é  à  droite 
avec  le  paludament. 
R.  lovi  GONSERVATORi.  Jupiter  nu  debout  à  gauche,  le 
manteau  sur  l'épaule  gauche,  tenant  un  globe  sur- 
iDonlé  d'une  Victoire  et  appuyé  sur  un  sceptre  ;  à  ses 
pieds,  à  gauche,  un  aigle  tenant  une  couronne  en  son 
bec;  à  droite,  un  captif  assis,  les  mains  liées  derrière 
le  dos;  dans  le  champ,|||;  à  l'exergue,  snau.    P.  B. 

1603.    CRISPVS  NOB.  CAES.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  Je 
paludament  et  la  cuirasse. 
R.    PRiNCiPi  lYVEMTris.  Soldat  casqué  et  en  habit  mi- 
litaire debout  à  gauche,  appuyé  sur  un  bouclier  et 
tenant  une  haste  renversée.  P.  B. 

4604.  FL.  IVL.  CRISPVS  NOB.  ÇAES.  Son  busto  lauré  à  droite 
avec  le  paludament. 
R.  PRiNCiPi  ivvENTVTis.  Crispe  en  habit  militaire,  nu- 
tête,  le  manteau  déployé  derrière  lui,  marchant  à 
droite  et  tenant  une  haste  transversale  et  un  globe. 
P.  B. 

1605.  Même  légende.  Son  buste  lauré  à  gauche  avec  le  palu- 

dament et  la  cuirasse. 
R.    PROviDENTiAE  CAEss.  Porto  de  camp  sans  ballants, 
surmontée  de  deux  tours  entre  lesquelles  est  une 
étoile;  à  l'exergue,  smantz.  P.  B. 

1606.  Même  médaille;  à  l'exergue,  smnb.   P.  B. 

1607.  CRISPVS  NOB.  CAES.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  la  cui- 

rasse. 
R.    soLi  INVICTO  coMrri.  Le  Soleil  radié  debout  à  gau- 
che, levant  la  main  droite  et  tenant  un  globe;  dans  le 
champ,  à  gauche,  un  croi&ant;  à  l'exergue,  pln. 
P,B. 

1608.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  viCTORiAE  LAETAE  PRiNC.  PERP.  Doux  Vicloîres  de- 
bout  posant  sur  un  autel  un  bouclier  sur  lequel  celle 
qui  est  à  gauche  a  écrit  vot.  pr.  P.  B. 


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-  195  — 

1609 •    PN.CRisPO  NOB.  GAEs.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  la 
cuirasse. 
R.    vicTORiAE  LAET.  PRiNC.  PERp.  Même  type;  à  Texer- 
gue,  ((eux  captifs  assis  dos  à  dos.  P.  U. 

1610.  CRISPYS  NOB.  CAES.  SoR  buste  lauré  à  gauclie  avec  la 
cuirasse,  tenant  une  haste  et  un  bouclier. 
R.  viRTVS  EXERCiT.  Étendard  au  bas  duquel  sont  assis 
deux  captifs  :  celui  qui  est  à  gauche  a  les  mains  liées 
derrière  le  dos;  Tautre  est  dans  l'attitude  de  la  tris- 
tesse; surVétendard,  vot.  x;  dans  le  champ,  sp;  à 
l'exergue,  aqt.   P.  B. 

4611 .    Même  médaille,  avec  vot.  xx  sur  l'étendard. 

i612.  CRisPVS  NOB.  CAES.  Son  buste  casqué  à  droite  avec  la 
cuirasse. 
R.  VIRTVS  EXERCiT.  Trophée  entre  deux  captifs  assis  à 
terre  :  celui  qui  est  à  gauche  est  dans  l'attitude  de  la 
tristesse;  l'autre  a  les  mains  liées  derrière  le  dos;  à 
l'exergue,  str.  P.  B. 

DELHATIUS 
(Créé  Céur  en  335,  mort  en  337) 

4613.  FL.  DBLMATivs  NOB.  G  Son  busto  lauré  à  droite  avec  la 
cuirasse. 
R.  GLORU  EXERCiTvs.  Doux  soldals  casqués  debout, 
tenant  chacun  une  haste  et  appuyés  sur  un  bouclier; 
entre  eux,  une  enseigne  militaire  surmontée  d'un 
drapeau  sur  lequel  est  une  couronne  ;  à  l'exergue, 
BSis  étoile.  P.  B. 

4644.  FL.  iVL.  DELMATivs  NOB.  G.  Son  bustolauré  à  droite  avec 

la  cuirasse. 
R.    Môme  revers;  à  l'exergue,  SMKr.  P.  B. 

4645.  FL.  DALMATivs  NOB.  G.  Son  busto  lauré  à  droite  avec  le 

paludament. 
R.    Même  revers;  à  l'exergue,  smtst.  P.  B. 


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—  196  — 

1616.    FL.  DELNATivs  NOB.  c.  Son  buste  laur<^.  à  droite  avec  le 
paludament  et  la  cuirasse. 
R.    Même  type,  mais  entre  les  soldats,  deux  enseignes 
militaires  surmontées  de  drapeaux  sur  lesquels  son( 
des  couronnes;  à  l'exergue,  consi.  P.  R. 

CONSTANTIN  II 
(A   régné  de  337  à  340) 

1617  •  CONSTANTINYS  iVN.  NOB.  c.  Sou  busto  lauré  à  gauche  avec 
le  manteau  impérial  tenant  un  globe  surmonté  d'une 
Victoire. 
R.  BEATA  TBANQViLLiTAs'.  Aulel  surmonté  d'un  globe 
au-dessus  duquel  sont  trois  étoiles;  sur  l'autel,  votis 
XX.   P.  B. 

1618.  DN.  coNSTANTiNO  lYN.  N.  C.  Sa  této  laurée  à  droite. 
R.    Même  revers;  à  l'exergue,  plc.  P.  B. 

1619.  GONSTANTiNYS  ivN.  >'.  C.  Son  busto  lauré  à  droite  avec  le 

paludament. 
R.  ,Méme  revers;  dans  le  champ,  gr.  P.  B. 

1620.  GONSTANTiNYS  IVN.  MOB.  G.  Sou  bustc  lauré  à  droite  avec 

le  paludament  et  la  cuirasse. 
R.    CAESARYM  NOSTRORYM  autour  d'uRc  couroune  de 
laurier  dans  laquelle  on  lit  yot.  y;  à  l'exergue,  rs. 
P.  B. 

1621 .  Même  légende.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.    Même  revers;  à  l'exergue,  q  étoile  sur  croissant  a. 
P.  B. 

1622.  Même  médaille;  à  l'exeifue,  esis  étoile.  P.  B. 

1623.  Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  le  paluda- 

ment. 
R.    Même  revers;  à  l'exergue,  rq,   P.  B. 

1624.  Même  médaille;  à  l'exergue,  ns.   P.B. 


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—  197  — 

1625.  CONSTAXTINYS  iVN.  NOB.  G.  Son  buste  lauré  à  droite  avec 

la  cuirasse. 
IL    Même  revers;  à  Texergue^  aqt.  P.  B. 

1626 .  Même  légende.  Son  busle  lauré  à  gauche  avec  la  cuirasse. 
R.    Même  revers.   P.  B. 

1627.  Même  légende.  Son  busle  lauré  à  gauche  ^vec  le  palu- 

. dament. 
B.    Même  revers;  à  l'exergue,  tsbyi.   P.  B. 

1628.  CONSTANTINVS  IVN.  NOB.  G.  Sa  tête  làurée  à  droite. 

R.  CAESARVM  NOSTRORVM  aotour  d'une  couronne  de  lau- 
rier dans  laquelle  on  lit  yot.  x;  à  l'exergue,  ptr 
croissant.  P.  B. 

1629.  Même  médaille  ;  à  l'exergue,  q  étoile  sur  croissant  a. 

P.  B. 

1630.  Même  médaille;  à  l'exergue,  asis  palme.   P.  B. 

1631 .  Même  légende.  Son  buste  lauré  à  gauche  avec  le  paluda* 

ment  et  la  cuirasse. 
R.    Même  revers;  à  l'exergue,  tsbvi.   P.  B. 

1632.  Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  la  cuirasse. 
R.    Même  revers;  à  l'exergue,  rt.  P.  B. 

1^33      Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  le  palu- 
dament  et  la  cuirasse. 
R^    Même  revers;  à  l'exeifue,  aqt.  P.  B. 

1634.  coNSTANTiNYs  IVN.  NOB.  CAES.  Sou  busto  lauré  à  droite 

avec  le  paludament  et  la  cuirasse. 
R.    GLARiTAS  reipvb.  Le  Soleil  radié  à  demi-nu  debout 
de  face,  regardant  à  gauche,  levant  la  main  droite  et 
tenant  un  globe;  dans  le  champ,  rs  ;  à  l'exergue,  sarl. 
P.  B. 

1635.  Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  le  paluda- 

ment. 
R.    CLARiTAS  REipvBLiGAE.  Le  Soloil  radié  à  demi-uu 
marchant  h  gauche,  levant  la  main  droite  et  tenant  un 
fouet  ;  dans  le  champ,  r.   P.  B. 


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~  198  — 

1636.  coNSTANTiNVS  ivN.  MOB.  c.  Son  busie  lauré  à  droite  avec 

le  paludament  et  la  cuirassé. 
R.    DOMiROR.  NOSTROR.  CAESS.  autouF  d'uoe  coufonae  de 
laurier  dans  laquelle  on  lit  yot  x.  ;  à  l'exergue,  rr. 
P.  B. 

1637.  coNSTANTiNVS  IVN  NOB.  G.  Soii  buste  lauré  à  droite  avec 

le  paludament. 
R.    GLORIA  EXERcrrvs.  Deux  soldats  casqués  debout  en 
regard»  tenant  chacun  une  haste  et  appuyés  sur  leurs 
boucliers;  entre  eux,  une  enseigne  militaire  surmontée 
d'un  drapeau  orné  d'une  couronne.  P.  B. 

1638.  Même  médaille;  à  rexergue,  suna.  P.  B. 

1639.  Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  le  paluda* 

ment.* 
R.    Même  revers;  à  l'exergue,  pconst.  P.  B. 

1640.  Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  la  cuirasse. 
R.    GLORIA  EXERCiTvs.  Doux  soldats  casqués  debout  en 

regard,  tenant  chacun  une  haste  et  appuyés  sur  leurs 
boucliers;  entre  eux,  deux  enseignes  militaires;  à 
l'exergue,  rfs.  P.  B. 

1641 .  Même  médaille.  Don  de  M.  Narboni. 

1642.  Même  médaille;  mais  entre,  les  deux  enseignes,  une 

palme;  à  l'exergue,  const.  P.  B. 

1643.  Même  médaille  sans  palme;  à  l'exergue,  sntsb.  P.  B. 

1644.  Même  médaille;  mais  les  enseignes  sont  surmontées  de 

drapeaux  ornés  de  couronnes.  P.  B. 

1 645 .  Même  médaille  ;  entre  les  enseignes,  une  étoile  ;  à  l'exer- 

gue, scoiiST.  P.  B. 
1616.    Même  médaille  sans  étoile;  à  l'exergue,  smane,  P.  B. 

1647.  Même  médaille;  à  l'exergue,  tr  petit  globe  p.  P.  B. 

1648.  Même  médaille;  entre  les  enseignes,  petit  globe  ;  à  Texer- 

gue,  ESis.  P.  B. 

1649.  Même  médaille;  à  l'exergue,  rbt.  P.  B. 
1^50.    Même  médaille;  à  l'exergue,  esis.  P.  B. 


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—  199  — 

1651 .  Même  médaille;  à  l'exergue,  rfs.   P.  B. 

1652  Même  médaille  ;  à  l'exergue,  R  couronne  s.  P.  B. 

1653.  Même  médaille;  à  Texergue,  rbs.    P.  B. 

1654.  Même  médaille;  à  Pexergue,  consp.  P.  B. 

1655 .  CONSTANTINVS  lYN.  NOB.  c.  Son  buste  lauré  à  gauche  avec 

le  paludament  et  la  cuirasse. 
R.    PROViDENTiAE  CAESs.  Porle  de  camp  sans  ballants 
surmontée  de  d'eux  tours;  entre  les  tours,  une  étoile; 
à  Texergne,  r  couronne  t.  P.  B. 

1656.  Môme  médaille;  à  l'exergue,  shtsa.   P.  B. 

1657.  Même  médaille  ;  à  l'exergue,  ATR.  P.  B. 

1658.  Même  médaille;  à  l'exergue,  smke.   P.  B. 

1659.  Même  médaille;  dans  le  champ,  sf;  à  l'exergue,  arlt. 

P.  B. 

1660.  Même  légende.  Son  buste  lauré  adroite  avec  le  palu- 

dament. 
R,    Même  revers;  à  l'exergue,  SMHr.   P.  B. 

1661 .  DN.  coNSTANTiNO  ivN.  NOB.  G.  Son  buste  lauré  à  droite  avec 

le  paludament. 

R.      VICTORIAE  LAETAE.  PRINC.  PERP.  DoUX  VictOirOS  dc- 

bout,  plaçant  sur  un  cippe  un  bouclier  sur  lequel  est 
écrit  voT.  PR.   P.  B. 

1662.  coNSTANTiNvs  KN.  NOB.  GAES.  Son  buste  lauré  à  droite 

avec  le  paludament. 
R.    Même  type;  sur  l'autel,  une  couronne;  à  l'exergue, 
ASis  étoile.  P.  B. 

1663.  GONSTANTiNvs  ivN.  NOB.  G.  SoB  busie  radié  à  droite  avec 

le  paludament  et  la  cuirasse.  ^ 

R.    Même  type.  P.  B. 

CONSTANT  !•' 
(A  régné  de  337  à  350; 

1664.  DN.  gonstÂns  p.  F.  AVG.  SoH  busto  diadème  à  droite  avec 

le  paludament  et  la  cuirasse  ;  derrière  la  tête,  a. 


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...  200  - 

R.  FEL.  TEMP.  REPARATio.  Constant  debout  à  gauche  en 
liabit  militaire,  sur  un  vaisseau;  il  tient  un  globe sur- 
monlé  d*une  Victoire  et  le  labarum;  à  droite,  sur  le 
vaisseau,  la  Victoire  assise,  tenant  le  gouvernail  et  re- 
gardant Tempereur;  à  l'exergue,  SARL.   H.  B. 

1665.  Même  légende.  Son  buste  diadème  à  gauche  avec  le 

paludament,  tenant  un  globe. 
R.    FEL.  TEMP.  REPARATIO.  Soldat .  cdsqué  marchant   à 
droite  et  se  retournant;  il  entraine  un  jeune  captif 
hors  de  son  habitation  et  tient  une  haste  ;  derrière 
l'habitation,  un  arbre.  M.  B. 

1666.  Môme  tête  et  môme  légende;  derrière  la  tète,  n. 

R.  Même  revers;  dans  le  champ,  n;  à  l'exergue,  rb. 
N.B. 

1667.  Même  médaille  sans  lettre;  à  l'exergue,  coksi.  H.  B. 

1668.  Même  légende.  Son  buste  diadème  à  droite  avec  le  palu- 

dament. 
R.    FEL.  TEMP.  REPARATIO.  Phéuix  radié  debout  à  droite 
sur  un  globe;  dans  le  champ,  une  étoile;  à  l'exer- 
gue, RT.   P.  B. 

1669.  FL.  ivL.  coNSTANS  NOR.  c.  Sou  buste  lauré  à  droite  avec 

le  paludament. 
R.    GLORIA  EXERciTVS.  Doux  soldats  casqués  debout  se 
regardant,   tenant  chacun  une  hasle  renvei*sée   et 
s'appuyant  sur  un  bouclier;  entre  eux,  une  enseigne 
surmontée  d'un  drapeau.  P.  B. 

1670.  Même  médaille;  à  l'exergue,  smks.  P.  B. 

1671  •     FL.  IVL.  CONSTATS  AVG.  Son  busto  lauré  à  droite  avec  le 
paludament  et  la  cuirasse. 
R.    Même  revers;  sur  le  drapeau,  x.  P.  B. 

1671  frf<C0NSTANS  PF.  AVG.  Sou  busto  diadème  à  droite  avec  le 
paludament. 
R.    Même  revers;  sur  le  drapeau,  i.    P.  B. 


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—  201  — 

1672.  DN.  FL.  GONSTANs  AYG.  Soii  buste  lauré  à  droite  avec  le 

paludameot. 
R.    Même  revers;  à  l'exergue,  r  étoile  t.  P.  B. 

1673.  co'STANS  p.  F.  AYG.  Son  buste  diadème  à  droite  avec  le 

paludament. 
R.    Même  revers;  à  l'exergue,  smtsa.  P.  B. 
i674.    CONSTATS  NOB.  CAES.  Soubustc  Uuré  à  droite  avec  la 

cuirassd. 
R.    Même  type;  mais  entre  les  soldats,  deux  enseignes 

militaires  surmontées  de  drapeaux.  P.  B. 

1675.  FL.  CONSTANS  NOB.  CAES.  Son  busto  lauré  à  gauche  avec 

le  paludament. 
R.    Même  type  ;  à  l'exergue,  coiNst.   P.  B. 

1676.  FL.  iVL.  coNSTANS  NOB.  c.  Son  busto  lauré  à  droite  avec 

le  paludament. 
R.    Même  revers.    P.  B. 

1677.  FL.  CONSTANS  BEA.  G.  Son  busto  lauré  à  droite  avec  la 

cuirasse. 
R.    Même  type;  à  l'exergue,  asis séparant  deux  globes. 
P.  B. 

1678.  DN.  CONSTANS  P.  F.  AYG.  Sa  tète  diadémée  à  droite. 

R.    YicT.  AYG.  Victoire  marchant  à  gauche  et  tenant  une 
couronne  et  une  palme;  à  l'exergue,  coNST.   P.  B. 

1679.  CONSTANS  p.  F.  AYG.  Son  b^isto  diadème  à  droite  avec  le 

paludament. 
R.    YiCTORiAE  DD.  AYGG.  Q  NN.  Deux  Victoircs  marchant 
en  face  l'une  de  l'autre  et  tenant  une  couronne  et 
une  palme;  à  l'exergue,  r  palme  q.  P.  B« 

1680.  Même  médaille;  à  l'exergue,  smtsa  P.  B. 

1681.  Même  médaille;  dans  le  champ,  une  palme.  P.  B. 
1681  ftt>  Même  médaille;  à  l'exergue,  re.  P.  B. 

1682.  DU.  FL.  CONSTANS  AYG.  Son  busto  diadème  à  droite  avec 

le  paludament. 
R.    Même  revers;  à  l'exergue,  r  p.  P.  B. 


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—  202  — 

1683.  DN.  coNSTANS  i>.  F.  AVG.  Sa  tète  diadéméa  à  droite. 

R.    VOT.  XV.  MVLT.  XX.  dans  une  couronne  de  laurier; 
à  Texergue»  smânel  P.  B. 

1684.  Même  léte  et  même  légende. 

R.  VOT.  XX.  NVLT.  XXX.  dans  une  couronne  de  laurier. 
P.  B. 

CONSTANCE  II 
(Créé  César  en  3^3,  mort  en  36t) 

4685.  DN.  coNSTANTivs  P.  F.  AVG.  Son  buslo  diadème  à  gauche  * 
avec  le  paludament  et  la  cuirasse,  tenant  un  globe. 
R.  PEL.  TEMP.  REPARATio.  Couslance  en  habit  militaire 
debout  à  gauche,  tenant  un  étendard  orné  d'une  croix, 
appuyé  sur  un  bouclier  et  chassant  devant  lui,  à 
coups  de  pieds,  deux  captifs^  les  mains  liées  derrière 
le  dos;  à  l'exergue^  smkb.  H.  B. 

1686.  Même  tôle  et  même  légende;  derrière  la  tête,  >. 

R.  FEL.  TEMP.  REPARATIO.  Même  type;  mais  Constance 
tient  le  labarum  et  les  captifs  sont  à  genoux;  dans  le 
champ,  n;  à  l'exergue,  aqs.  M.  B. 

1687.  Même  légende.  Son  buste  diadème  à  droite  avec  le  pa- 

ludament. 
R.  FEL.  TEMP.  REPARATIO.  Soldat  en  fureur  debout  à 
.  gauche,  tenant  un  bouclier,  perçant  de  sa  hasie  et 
poussant  du  pied  un  ennemi  tombé  par-dessus  son 
cheval  et  fâchant  de  se  retenir  à  la  crinière  ;  à  terre, 
un  bouclier;  dans  le  champ,  r;  à  l'exeqiue,  smkà. 
M.  B. 

1688.  Même  médaille;  à  l'exergue,  aleb.  M.  B. 

1689.  Même  médaille;  à  l'exergue,  anai.  H.  B. 

1690.  Même  médaille  ;  dans  le  champ  sur  chaque  face,  a.  H.  B. 

1691.  Même  médaille;  dans  le  champ  du  revers,  r;  à  l'exer- 

gue, AME.   M.  B. 


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—  203  — 

^692.  Même  médaille;  dans  le  champ  du  revers,  r;  à  l'exer- 
gue, R  couronne  p.   M.  D. 

1693.  Blême  médaille;  derrière  la  lèCe,  a  ;  dans  le  champ  du 
revers,  s.  M.  B. 

f694.  Blême  médaille  ;  derrière  la  (été  b;  dans  le  champ,  r; 
à  Texergue^  r  couronne  p.  M.  B. 

i695.    Même  médaille;  à  Texergue,  R  couronne  b.  B1.  B. 

4696.  Même  médaille;  mais  Tenuemi  est  coiffé  d'un  bonnet; 
dans  le  champ^  a  ;  à  l'exergue,  tsb.  BI.  B. 

1697.  Même  médaille;  dans  le  champ,  a;  à  l'exei^e,  étoile 

Asis  croissant.  BI.  B. 

1698.  Même  médaille;  sans  lettre  dans  le  champ  ;  à  Texergue, 

GOKSU.    M.  B. 

1699.  DN.  GONSTANTivs  P.  F.  AVG.  Son  buslo  diadème  à  droite 

avec  le  paludament. 
R.    Blême  type;  à  l'exergue,  smna.  P.  B. 

1700.  Blême  médaille;  à  l'exergue,  asirm  petit  globe.  P.  B. 
1701  •    Même  médaille;  mais  l'ennemi  est  à  genoux  à  côté  de 

son  cheval  et  tend  les  mains;  dans  le  champ,  m;  à 
l'exergue,  asis.  P.  B. 

1702.  Blême  médaiUe  ;  à  l'exergue,  rp.  P.  B. 

1703.  Blême  médaille  ;  à  l'exergue,  esis.  P.  B. 

1704.  Blême  médaille;  à  l'exergue,  r  couronne  e.  P.  B. 

1705.  Blême  médaille;  à  l'exergue,  SMTsr.  P.  B. 

1706.  Même  médaille  ;  à  l'exergue,  r  couronne  b.  P.  B. 

1707.  Même  médaille;  dans  le  champ,  d;  à  l'exergue,  pcon. 

P.  B. 

1708.  DN.  coNSTANTivs  P.  F.  AVG.  Son  buste  diadème  à  gau- 

che avec  le  paludament  et  la  cuirasse,  tenant  un  globe. 
R.  FEL.  TEMP.  REPARATio.  Soldat  casqué  marchant  à 
droite  et  se  retournant;  il  entraîne  un  jeune  captif 
hors  de  son  habitation  et  tient  une  haste  transversale 
baissée;  derrière  l'habitation,  un  arbre.  M.  B. 


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'    -  204  — 

1709.  FL.  ivL.  coNSTANTivs  NOB.  c.  SoD  busle  lauré  à  droite 

avec  le  paludainent. 
R.  GLORIA  EXERcms.  Deux  soldats  casqués  debout  en 
face  run  de  l'autre,  tenant  chacun  une  liaste  et 
appayés  sur  un  bouclier;  entre  eux,  deux  enseignes 
militaires  surmontées  de  drapeaux  ;  à  Texergue,  sMNr. 
P.  B. 

1710.  Même  médaille  ;  à  Texergue,  conso  étoile.    P.  B. 

1711.  Même  médaille;  à  Texergue,  SMKS.   P.  B. 
1711  bis  Même  médaille;  à  l'exergue,  étoile  smkf.  P.  B. 

1712.  Même  médaille;  à  l'exergue,  r  couronne  t.   P.  Jt. 

1713.  Même  médaille;  à  Texeifue,  rbt.   P.  B. 

1714.  Même  médaille;  à  l'exergue,  const.  P.  B. 

1715.  Même  médaille;  entre  les  enseignes,  une  couronne;  â 

l'exergue,  cons.   P.  B. 

1716.  Même  médaille  sans  couronne;  à  l'exergue,  trs  petit 

globe.  P.  6. 

1717.  Même  médaille;  à  l'exergue,  smanz.   P.  B. 

1718.  Même  médaille;  à  l'exergue,  smka.    P.  B. 

1719.  Même  médaille;  à  l'exergue,  rft.  P.  B. 

1720.  Même  médaille;  à  l'exergue,  smkb.  P.  B. 

1721 .  Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  la  cuirasse. 
R.    Même  revers;  à  l'exergue,  rsis.   P.  B. 

1722.  Même  médaille;  à  l'exergue,  smtsp.   P.  B. 

1723.  Même  médaille;  à  l'exergue,  petit  globe  smxt.   P.  B. 

1724.  DN.  coNSTA^Tivs  P.  F.  AVG.  Sou  busto  diadème  à  droite 

avec  le  paludament,  tenant  un  globe;  derrière  la 
tête,  A. 
R.  GLORIA  ROMANORVU.  Constancc  nu*tête  et  en  habît 
militaire  galopant  à  droite  et  dirigeant  sa  haste  contre 
un  ennemi  à  genoux  qui  tend  les  mains;  sous  le 
cheval,  une  haste  brisée  et  un  bouclier;  dans  le 
champ,  une  étoile;  à  l'exergue,  rt.  M.  B. 


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—  205  - 

1125.    FL.  ivL.  cOiNSTANTivs  NOB.  c,  Soii  buste  Uuré  à  gauche 
avec  le  paludament  et  la  cuirasse. 
R.    PRoviDEiNTiAE  CAES.  PoFle  de  camp  ouverte  sur- 
montée de  deux  tours;  au-dessus,  une  étoile;  à  Texer- 
gue,  SMN5.    P.  B. 

1726.  Même  médaille;  à  l'exergue,  mnb.   P.  B. 

1727.  FL.  VAL.  GONSTAMTivs  NOB.  c.  Son  buslo  lauré  à  gauche 

avec  le  paludament  et  la  cuirasse. 
R.    PROViDENTiAE  CAESS.  Même  type;  à  l'exergue,  r  cou- 
ronne Q.  P.  B. 

1728.  Même  médaille.  Don  de  M.  Costa. 

i7i9      FL.  ivL.  coNSTANTivs  NOB.  C.  Son  bustc  lauré  à  i^auche 
avec  le  paludament  et  la  cuirasse. 
R.    Même  type  ;  à  Tcxei^ue,  n  croissant  t.  P.  B. 

1730.  Même  médaille;  à  l'exergue,  smna.  P.  B. 

1731.  Même  légende.  Son  buste  lauré  à  droite  avec  le  palu- 

ment  et  la  cuirasse. 
R.    Même  revers;  à  l'exergue,  smtsa.  P.  B. 

1732.  Même  médaille;  à  l'exergue,  smtso.  P.  B. 

1  liSS.     Même  médaille  ;  à  l'exeif  ue,  smtsb.  P.  B. 

1734.  FL.  GONSTANTivs  NOB.  C  Son  busto  lauré  à  droite  avec  le 

paludament. 
R.    Même  lype;  à  l'exergue,  q  étoile  ar.  P.  B. 

1735.  DN.  FL.  coNSTANTivs  AVG.  Sou  busto  diadème  à  droite 

avec  le  paludament. 
R.    SECVRiTAS  REiP.  La  Sécurité  debout  de  face,  les 
jambes  croisées,  regardant  à  droite,  tenant  un  sceptre 
et  appuyée  sur  une  colonne.    P.  B.  Q. 

1736.  FL.  ivL.  CONSTANTIVS  NOB.  C.  Son  buste  lauré  à  droite 

avec  le  paludament. 
R.    SECYRiTAS  REiPVB.  Hêmc  type  ;  à  l'exergue,  r  feuille 
Q.  P.  B.  Q. 

1737.  DN.  CONSTANTIVS  P.  F.  AVG.  SoR  bustc  diadème  à  droite 

avec  le  paludament. 


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—  206  — 

R.  SPES  REipvBLicE.  CoQsUnce  casqué  et  en  habit  mi* 
litaire  debout  à  gauche,  tenant  un  globe  et  une  haste. 
P.  B. 

1738.  Même  télé  et  même  légende. 

R.  viGT.  DD.  m.  AVG.  ET  CAES.  Deux  Victoires  tenant 
un  bouclier  sur  lequel  on  lit  vot.  xxx;  en  haut,  mo- 
nogramme du  Christ;  à  l'exergue,  r  étoile  q.  M.  B. 

1739.  coNSTANTivs  P.  F.  Avo.  Son  buste  diadème  à  droite  avec 

le  paludament  et  la  cuirasse. 
R.    vicTORUE  DD.  AVG6.  Q.  NN.  Deux  Victoires  debout 
en  face  Tune  de  Tautre,  tenant  chacune  une  couronne 
et  une  palme.  P«  B.  Q. 
'1740.    Même  médaille  ;  dans  le  champ,  une  palme  ;  à  Texergne, 
PARL.   P.  B.  Q. 

1741.  Même  médaille;  dans  le  champ,  p.  P.  B.  Q. 

1742.  FL.  IVL.  CONSTANTIVS  NOD.  c.  Son  buste  lauré  à  gauche 

avec  le  paludament  et  la  cuirasse. 
R.    viRTVs  CAEss.  Porlo  de  camp  avec  les  battants  ou- 
verts, surmontée  de  quatre  tours;  au-dessus,  une 
étoile  ;  à  Texergue,  qa  croissant  rl.  P.  B. 

1743.  DN.  CONSTANTIVS  P.  F.  AVG.  Sa  tête  diadémée  à  droite. 
R.    voT.  XX.  MVLT.  xxx.  daus  une  couronne  de  laurier. 

P.  B.  Q. 

1744.  Même  médaille;  à  l'exergue,  smne  petit  globe.  P.  B.  Q. 

1745.  Même  médaille;  à  Texergue,  smns.  P.  B.  Q. 

1746.  Même  médaille;  à  l'exergue,  étoile  smkn.  P.  B.  Q. 

1747.  Même  médaille;  à  l'exergae,  asis.  P.  B.  Q. 

1748.  Même  médaille;  à  l'exergue,  smanb.  P.  B.  Q. 

HAGNENCE 

.       (A  régoé  de  350  à  303) 

1749.  DN.  MAGNENTivs  P.  F.  AVG.  Sou  busto  diadème  à  droite 

avec  le  paludament. 
R.    FELICITAS  REIPVBLICE.  Magneucc  en  habit  militaire 


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—  207  — 

deboul  à  gauche,  tenant  un  globe  surmonté  d*une 
Victoire  et  le  labarum.  M.  B. 

1750.  Même  légende.  Son  buste  nu  à  droite  avec  le  paluda- 

inent;  derrière  la  tête,  a. 
R.  GLORIA  ROMANOUVM.  Maguenco  en  habit  militaire 
galopant  à  droite  et  menaçant  de  sa  haste  un  captif  à 
genoux  tendant  les  bras  en  suppliaut;  sous  le  cheval, 
un  bouclier  et  une  haste  brisée;  dans  le  champ,  une 
étoile;  à  Texergue,  rf.  H.  B. 

1751 .  Même  médaille  ;  à  l'exergue,  rq.  M.  B. 

1752.  Méine  médaille.  P.  B. 

1753.  Même  tête  et  même  légende;  sans  la  lettre,  a. 

R.  SALVs  DD.  NN.  AYG.  ET  CAES.  autour  du  nlonogrammo 
du  Christ  entre  les  lettres  aq  ;  dans  le  champ,  a. 
G.  B. 

1754.  Même  médaille;  à  Texergue,  par.  G.  B. 

1755.  Même  médaille.  M.  B. 

1756.  DN.  MAGNENTiYS  P.  F.  AVG.  SoD  buste  DU  à  droito  avec  le 

paludament;  derrière  la  tête,  B. 
R.    vicT.  DD.  MN.  AVG.  ET  CAES.  Boux  Victoires  dobout, 
tenant  une  couronne  dans  laquelle  on  lit  vot.  v.  mvlt. 
X  ;  à  l'exergue,  rp.  H.  B. 

1757.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  Même  revers;  dans  le  champ,  sous  la  couronne, 
une  étoile.  H.  B. 

1758.  Même  tête  et  même  légende;  derrière  la  tête,  r. 
R.    Même  revers;  à  l'exergue,  rt.  M.  B. 

1759.  Même  médaille  ;  à  l'exergue,  RB.  M.  B. 

1760.  Même  médaille  avec  b  derrière  la  tête;  à  l'exergue,  rq. 

M.  B. 

1761.  Même  tête  et  même  légende;  derrière  la  tête,  a. 

R.  vicTORiAE  j}D.  NN.  AVG.  ET  GAE.  Doux  Victoires  de- 
bout  posant  sur  un  cippe  une  couronne  dans  laquelle 
on  lit  vot.  V.  uvL  (sic)  x;  à  l'exei^e,  par.  H.  B. 


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—  208  — 

1762.  Même  tète  et  même  légende. 

R.  Même  type  et  même  légende  ;  au-dessus  de  la  cou- 
ronne, le  monogramme  du  Christ.  M.  B. 

DÉCENCE 
(Frère  de  Magoence) 

1763.  MAC.  DECENTivs  NOB.  CAES.  Sou  buslo  nu  à  droite  avec  la 

cuirasse  ;  derrière  la  tête,  r. 

R.    viGT.  DD.  MN.  AV6.  ET  CAES.  Deux  Vicloircs  tenant 
une  couronne  dans  laquelle  on  lit  vot.  v.  mvlt.  x  ; 
dans  le  champ,  une  étoile.  M.  B. 
{763bt«DN.  DECENTivs  NOB.  CAES.  Sou  busto  uu  à  droite  avec  la 
cuirasse. 

R.  viCTORiAE  DO.  NN.  ATG  ET  CAES.  Deux  Victoircs  dc- 
boul  posant  sur  un  cippe  une  couronne  dans  laquelle 
on  lit  voT.  Y.  MVLT.  x;  dans  le  champ,  sv.;  à  l'exer- 
gue, RSLC.    M*  R* 

1764.  DN.  DECENTivs  CAESAR.  Sou  buste  uu  à  droite  avec  le 

paludament;  derrière  la  tète^  a. 
R.    Même  revers  ;  dans  le  champ,  f.   H.  B. 

CONSTANCE  GALLE 
(Créé  César  en  351,  mort  en  354) 

1765.  DN.  C0MSTANT1VS  NOB.  CAES.  Sou  bustc  UU  à  droite  avec 

le  paludament;  derrière  la  têle,  a. 
R.  FEL.  TEHP.  REPARATio.  Soldat  casqué  debout,  per- 
çant de  sa  haste  un  ennemi  tombé  par-dessus  son 
cheval,  à  la  crinière  duquel  il  cherche  à  se  rattraper, 
et  tenant  un  bouclier;  à  terre,  un  bouclier;  dans  le 
champ,  If.  M.  B. 

1766..    DN.   FU    CL.    CONSTANTIVS    NOB.    CAES.    SoU    buStO    UU   à 

droite  avec  le  paludament;  derrière  la  tête,  a. 
R.    Même  reyers;  dans  le  champ,  r.  M.  B. 


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—  209  — 

1767.  Même  médaille^  sans  lettre  dans  le  champ;  à  Texergue, 

RS.  H.  B. 

1768.  DN.  coNSTÀNTiTs  lYN.  NOB.  c.  Son  buste  nu  à  droite  avec 

le  paludament. 
R.    Même  revers  ;  à  Texei^ue,  asis.  P.  B. 
4768  bisDfi.  gonstantivs  nob.  gaes.  Son  buste  nu  à  droite  avec 
le  paludament. 
R.    Même  revers;   dans  le  champ,  d.;  à  Texergue, 
SCON.   P.  B.  ' 

i769.    Même  tête  et  même  légende. 

R,    Même  type;  Tennemi  est  coiffé  d'un  bonnet;  dans 
le  champ,  s  étoile.    P.  B. 

JULIEN  II 
(Créé  César  en  355,  empereur  en  360,  mort  en  363) 

1770*    DN.  FL.  CL.  ITLIANYS  P.  F.  AV6.  Sou  busto  barbu  dia- 
dème à  droite  avec  le  paludament. 
R.    voT.  X.  MVLT.  XX  daus  une  couronne  de  laurier;  à 
l'exergue,  tgons.  Ar. 
i77i  »    DN.  ivLiAitvs  NOB.  CAES.  Sou  busto  uu  ol  imberbe  à 
droite  avec  le  paludament. 
R.    FEL.  TEMP.  REPARATio.  Soldat  debout  à  gauche,  per- 
çant de'sa  basie  un  ennemi  tombé  avec  son  cheval  et 
qui  tend  les  mains;  à  terre,  un  bouclier;  dans  le 
champ,  u  et  une  étoile  ;  à  l'exergue,  aqt.  P.  B. 
1772.    Même  tête  et  même  légende. 

R.    Même  revers;  dans  le  champ,  m;  àTexei^ue,  tgon. 
P.  B. 
4773.    DN.  GL.  lYLiANYS  N.G.  Son  buste  nu  à  droite  avec  la 
cuirasse. 
R.    Même  revers  sans  lettre.^  P.  B. 
1774.    DN.  FL.  CL.  IVLIANVS  NOB.  G.  Sou  busto  nu  à  droite  avec 
la  cuirasse. 

16 


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—  210  — 

R.    Même  revers;  dans  le  champ,  m;  à  Texergue,  smk  a  . 
P.B. 

4775.  DEO  SARAPiDi.  Buste  de  Sérapis  à  droite  avec  le  modius 

sur  la  tète. 
R.    SANGTO  NiiiO.  Le  Nil  couché  à  gauche,  tenant  une 
branche;  à  Texergue,  âle.  P.  B.  Q. 

4776.  DN.  FL.  CL.  lYLiAKVS  P.  F.  AVG.  Son  busto  diadème   à 

droite  avec  le  paludament  et  la  cuirasse. 
R.    SECVRiTAS  REIPVB.  Le  bœuf  Apis  debout  à  droite  ; 
au-dessus  de  sa  tète,  deux  étoiles;  à  Texergue,  cyza. 
G.  B. 

1777.  Même  médaille;  mais  devant  le  bœuf  Âpis,  un  aigle 

debout  sur  une  couronne  en  tenant  une  dans  son  beç  ; 
à  l'exergue,  sconst.  G.  B.  . 

1778.  DN.  CL.  ivlianVs  nob.  caes.  Son  buste  nu  à  droite  avec 

le  paludament. 
R.    SPES  REiPVBLiCE.  Juliou  casqué  en  habit  militaire 
debout  à  gauche,  tenant  un  globe  et  un  sceptre;  à 
Texergue,  smtse.  P.  B. 

1779.  DN.  FL.  CL.  lYLTANvs  P.  F.  AVG.  Sou  busto  casqué  à  gau- 

che avec  la  cuirasse,  tenant  une  haste  et  un  bouclier. 
R.    YOT.  X.  MVLT.  XX.  daus  une  couronne  de  laurier. 
P.B. 

JOVIEN 
(A  régoé  de  36»  à  364) 

1780.  DN.  loviANVS  P.  F.  AVG.  Sou  busto  diadème  à  droite  avec 

le  paludament. 
R.    YOT.  Y.  dans  une  couronne  de  laurier;  à  l'exerguè, 
ASISC.   P.  B. 

VALENTLNIEN  !•' 

(A  ré^é  de  364  à  375) 

1781 .  DN.  YALENTINIANYS  P.  F.  AVG.  Sott  busto  diadème  ià  droite 

avec  le  paludament. 


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—  211   — 

R.  RESTiTVTOR  REipvBLi€AE.  Valenliiiien  en  habit  mili- 
taire et  lauré  debout  de  face  avec  le  manteau  déployé 
derrière  lui,  regardant  à  droite»  tenant  un  étendard 
orné  d'une  croix  et  une  Victoire  sur  un  globe  :  dans  le 
champ,  à  gauche,  une  croix;  à  l'exergue,  anti  entre 
deux  étoiles.   OR. 

1782.  DN.  VALENTiNiANYS  P.  F.  AYG.  Son  bustc  diadème  à  droite 
avec  le  paludament. 
R.  GLORIA  ROMANORYM.  Valenlinieu  debout  à  droite, 
retournant  la  télé,  appuyant  la  main  sur  la  tète  d'un 
captif  à  genoux  et  tenant  le  labarum;  à  l'exergue, 
SHHA.  p.  B. 

4783.    Même  médaille;  dans  le  champ,  r;  à  l'exergue,  rsisc. 
P.  B. 

1784.  Hénie  tète  et  même  légende. 

R.  RESTiTVTOR  REip.  Yalentinieu  debout  de  face  en 
habit  militaire  regardant  à  droite,  tenant  un  étendard 
et  une  Victoire;  à  l'exergue,  smkb.   P.  B. 

1785.  R.    SECYRiTAS  REiPYBLiGAE.  Victoire  marchant  à  gauche 

et  tenant  une  couronne  et  une  palme  ;  à  Texergue, 

RQYARTA.     P.  B. 

VALENS 

(A  régné  en  Orient  de  364  à  378) 

1786.  DN.  YALENS  P.  F.  AYG.  Sou  busto  diadème  à  droite  avec 

le  paludament. 
R.    GLORIA  ROMANORYM.  Yalcns  diadème  en  habit  mili- 
taire marchant  à  droite,  se  retournant,'  appuyant  sa 
main  sur  la  tête  d'un  captif  et  tenant  le  labarum;  à 
Texergne,  tesa.  P.  B. 

1787.  Même  médaille;  dans  le  champ  à  droite,  une  couronne. 

P.  B. 
1 787  bis  Même'médaille  ;  dans  le  champ  à  gauche,  une  couronne  ; 
adroite,  ^  P.  B. 


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—  212  — 

1788.  Même  médaille  sans  étoile;  à  l'exergue,  rq.  P.  B. 

1789.  Même  télé  et  même  légende. 

R.  SEGVRiTAS  REiPVBLiCAE.  Vicloire  marchant  à  gauche 
et  tenant  une  couronne  et  une  palme;  à  Texergue,  su 
feuille  de  lierre  rb.   P.  B. 

1790.  Même  médaille;  à  Texergue,  smaqp.  P.  B. 

1 790 btô Même  médaille;  dans  le  champ,  une  étoile.   P.  B. 

1791.  Même  médaille;  dans  le  champ  à  gauche,  v;  à  droite, 

A  ;  à  Texergue,  tes    P.  B. 

1792.  Même  médaille;  dans  le  champ,  une  étoile;  à  l'exergue, 

CONSS.    P.  B. 

1793.  Même  médaille,  dans  le  champ,  b;  à  Texergue,  smaqp. 

P.  B. 

1794.  Même  médaille;  à  l'exergue,  consp.  P.  B. 

GRATIEN 
(A  régné  de  375  à  383) 

1795.  DN.  GRATiANVS  P.  F.  AVG.  Son  busto  diadème  à  droite 

avec  le  paludament. 
R.    GLORIA  ROMANORVM.  Graticn  en  habit  militaire  mar- 
chant à  droite  et  regardant  à  gauche,  traînant  un  bar-^ 
bare  par  les  cheveux  ei  tenant  le  labarum;  dans  le 
champ,  une  couronne;  à  l'exergue,  TEsr.  P.  B. 

1796.  Même  médaille;  dans  le  champ,  c;  à  l'exergue,  coNsr. 

P.  B; 

1797.  Même  médaille;  dans  le  champ,  mf;  à  l'exei^ue,  asis. 

P.  B. 

1798.  Même  médaille;  dans  le  champ  à  gauche,  v  couronne; 

à  droite,  étoile  ro  ;  à  l'exergue,  asisga.  P.  B. 

1799.  Même  tête  et  même  légende. 

R.    REPARATio  REiPVB.  Graticn  diadème  et  en  habit  mi-  • 
litaiae  debout  à  gauche,  relevant  une  femme  tourelée 
à  genoux  et  tenant  un  globe  surmonté  d'une  Vicloire; 
à  l'exergue,  pgon.  H.  B. 


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—  SIS  — 

I  1800.    Même  tète  et  même  légende. 

1  R.    SEGVRiTAS  REiPYBLiGAE.  Vîctoire  marchant  à  gauche 

et  tenant  une  couronne  et  une  palme;  dans  le  champ, 
une  étoile;  à  l'exergue,  shhr.  P.  B. 
1801 .    Même  médaille  ;  dans  le  champ,  une  couronne;  à  l'exer- 
gue, TEsr.  P.  B. 
1803.     Même  tête  et  même  légende.  ^ 

R.  voT  XV.  MVLT.  XX.  daus  une  couronne  de  laurier; 
à  l'exergue,  smrq.  P.  B.  Q. 

1803.  Même  médaille;  à  l'exergue,  rgon.  P.  B.  Q. 

1804.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  VOT.  XX.  MVLT.  XXX.  daus  une  couronne  de  laurier; 
à  l'exergue,  shhb.   P.  B.  Q. 

1805.  Même  médaille;  à  l'exergue,  smkâ.  P.  B.  Q. 

VALENTINIEN  II 

(A  régné  de  383  à  302) 

y  1806.    DN.  VALENTiNiANYS  P.  F.  AYG.  Sou  busto  diadème  à  droite 

L    ,  avec  le  paludament. 

R.  SALVs  REiPVBLiGAE.  Victoiro  marclutnt  à  gauche, 
portant  un  trophée  et  traînant  un  captif  par  les  che- 
veux; dans  le  champ,  une  croix;  à  Texergue,  anta. 
P.  B.  Q. 

1807.  Même  médaille;  dans  le  champ,  monogramme  du  Christ; 

à  l'exergue,  smka    P.  B.  Q. 

1808.  Même  médaille;  dans  le  champ,  une  croix  ;  à  l'exergue, 

SMNB.  P.  B.  Q. 

1809.  Même  médaille  ;  à  l'exergue,  smna.  P.  B.  Q. 
1 809  6»«  Même  tête  et  même  légende. 

R.  VICTORIA  AVGGG.  Yictoiro  marchant  à  gauche  et  te- 
nant une  couronne  et  une  palme.  P.  B.  Q. 

1810.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  VOT.  X.  MVLT.  XX.  daus  une  couronne  de  laurier. 
P.  B.  Q. 


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—  214  — 

1811.  DN.  VALENTiNiANVS  IVN.  P.  F.  AVG.  Soii  buste  diadème  à 

droite  avec  le  paludament. 
R.    voT.  XV.  MVLT.  XX.  dans  une  couronne  de  laurier;  à 
à  l'exergue,  smrb.  P.  B.  Q. 

1812.  DN.  YALENTimANvs  P.  F.  AVG.  Son  bus(^  diadème  à  droite 

avec  le  paludament. 
R.    j^'OT.  XX.  MVLT.  XXX.  dans  une  couronne  de  laurier. 
P.  B. 

1813.  DN.  VALENTiNiANVS  iVN.  P.  F.  AVG.  Sou  buste  diadème  à 

droite  avec  le  paludament. 
R.    VRBS  ROMA.  Rome  casquée  assise  à  gauche  sur  une 
cuirasse,  tenant  une  Victoire  et  une  haste;  dans   le 
champ,  une  étoile.  P.  B. 

THÉODOSE*  LE  GRAND 
(A  r^gné  de  379  à  395) 

1814.  DN.  THEODOSivs  P.  F.  AVG.  Sou  busto  diadème  à  droite 

avec  le  paludament. 
R.    GLORIA  ROMANORVM.  Théodose  en  habit  militaire  et 
diadème  debout  de  face,  regardant  à  droite  et  tenant 
un  étendard  et  un  globe  ;  à  l'exergue,  smkf.   H.  B. 

4815.     Même  tête  et  même  légende. 

R.  GLORIA  ROMANORVM.  Théodoso  OU  habit  militaire, 
marchant  à  droite,  se  retournant,  traînant  un  barbare 
par  les  cheveux  et  tenant  le  labarum.   P.  B. 

18i6.  R.  GLOBiA  R0M4N0RVM.  Doux  omporours  debout,  tenant 
chacun  une  haste  et  soutenant  un.  globe,  l'un  de  la 
main  gauche,  l'autre  de  la  main  droite.  P.  B. 

1817.  R.    REPARATio  REiPVB.  Théodose  diadème  et  en  habit 

militaire  debout  à  gauche,  relevant  une  femme  toure- 
léeà  genoux  et  tenant  un  globe  surmonté  d'une  Vic- 
toire; à  l'exergue,  bsisg.   M.  B. 

1818.  R.    SALVS  REiPVBLiCAE.  Victoiro  marchant  à  gauche, 

tenant  un  trophée  et  traînant  un  captif  par  les  cheveux. 
P.  B.  Q. 


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—  215  — 

4819.     Même  médaille  ;  dans  le  champ,  monogramme  du  Christ. 
P,  B.  U. 

1820.  Même  médaille;  à  Texergue,  smkf.  P.  B.  Q. 
1821  •    Même  médaille  ;  à  l'exei^ue,  r  étoile  b.  P.  B.  Q. 

1822.  Même  médaille  ;  à  l'exergue,  smka.  P.  B.  Q. 

1823.  Même  médaille  ;  à  l'exergue,  smkt.  P.  B.  Q. 

1824.  Même  médaille;  à  l'exergue,  smkb.  P.  6.  Q. 

1825.  Même  médaille  ;  à  l'exergue,  gonsa.  P.  B.  Q. 

1826.  Même  médaille  ;  dans  le  champ,  une  croix  ;  à  l'exergue, 

SMNÂ.   P.  B.  Q. 

1821.  H.    VICTORIA  AYGGG.  Deux  Victoires  debout  en  regard, 

tenant  chacune  une  couronne  et  une  palme.  P.  B.  Q. 

1828.  R.    YiRTVS  EXERGiT.  Théodoso  en  habit  militaire  et  dia- 

dème debout  à  droite,  tenant  un  étendard  et  un  globe 
et  renversant  un  captif  d'un  coup  de  pied;  dans  le 
champ,  une  étoile;  à  l'exergue,  smha.  H.  B. 

1829.  R.    TOT.  Y.  dans  une  couronne  de  laurier;  à  Texergue, 

SMKB.    P.  B.  Q. 

1830.  R.    YOT.  X.  NVLT.  XX.  daus  une  couronne  de  laurier;  à 

l'exergue,  smkb.  P.  ».  Q. 

1831.  R.    YOT.  XY.  MYLT.  XX.  daus  une  couronne  de  laurier. 

P.  B.  Q. 

MAXIME 

(k  régné  de  383  à  388) 

.1832.    9N.  MA6.  MAxiMYS  P.  F.  AYG.  Son  busto  diadème  à  droite 
avec  le  paludament. 
R.    YiRTYS  ROMANORYM.  Romo  casquéo  assise  de  face 
regardante  gauche,  tenant  un  globe  et  un  sceptre;  à 
l'exergue,  mdps.  Ar. 

1833.  ^R.  SPES  ROMANORYM.  Porto  de  camp  ouverte  surmontée 
de  deux  tours  entre  lesquelles  est  une  étoile;  à  l'exer- 
gue, SMAQS.   P.  B.  Q. 


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—  246  — 

FLAVIUS  VICTOR 
(Fils  de  Maxime) 

1834.  DN.  FL.  VICTOR  P.  F.  ÂTG.  Son  buste  diadème  à  droite 

avec  le  paludament. 
R.    âPES  ROMANORVH.  Porte  de  camp  ouverte  surmontée 
de  deux  tours  entre  lesquelles  et  une  étoile  ;  à  Texer^ 

gue,  SMAQP.    P.  B. 

,     HONORIUS 
(A  régné  de  305  à  4S3) 

1835.  DN.  HONORivs  P.  F.  AVG.  Soo  busto  diadème  à  droite  avec 

le  paludament. 
R.    VICTORIA  AVGGG.  Houorius  debout  à  droite,  tenant 
un  étendard  et  un  globe  surmonté  d'une  Victoire  et 
mettant  le  pied  sur  un  captif  couché  à  terre;  dans  le 
champ,  Rv  ;  à  Texergue,  comob.  OR. 

1836.  Même  médaille;  dans  le  champ,  RM  ;  à  rexergue,  comob. 

OR. 
i  837 .    Même  médaille  ;  dans  le  champ^  md  ;  à  l'exergue,  comob. 

OR. 
1838.    Même  légende.  Son  buste  diadème  à  droite  avec  le  patu* 

dament  et  la  cuirasse. 
R.    VRBs  ROMA.  Rome  casquée  assise  à  gauche  sur  une 

cuirasse,  tenant  une  Victoire  sur  un  globe  et  une  haste 

renversée  ;  à  l'exergue,  rvps.  Âr. 
183d.    DN.  HONORivs  P.  F.  AVG.  Sou  busto  diadème  à  dcoite  avec 

le  paludament. 
R.    GLORIA  ROMANORVM.  Houorius  OH  habit  militaire 

debout  de  face  regardant  à  droitej  tenant  uu  étendard 

et  un  globe.   M.  B. 
1840.    R.    GLORIA  ROMANORYM.  HoRorius  casqué  et  en  habit 

militaire  à  cheval  à  droite,  levant  la  main  droite;  à 

l'exergue,  consa.  P.  B.  Q. 


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—  217  — 

1841  •    Même  tête  et  même  légende  • 

R.  SALvs  RETPVBLiCAE.  Yictoire  marchant  à  gauche^ 
portant  un  trophée  et  traînant  un  barhare  à  genoux  ; 
dans  le  champ,  le.monogramme  du  Christ.  P.  B.  Q. 

1842.  R.    YiRTVS  EXERcrri.  Honorius  debout  de  face  diadème 

et  en  habit  militaire,  tenant  une  haste  et  appuyé  sur 
bouclier;  une  Victoire  debout  à  gauche  le  couronne 
et  tient  une  palme.  P.  B. 

PLACIDIE 
(FHle  de  Théodose) 

1843.  DN.  GÀLLA  PLACiDiA  P.  F.  AV6.  Sou  busto  diadème  à 

droite  couronné  par  une  main  qui  vient  d*en  haut. 
R.    YOT.  XX.  MVLT.  XXX.  Victoire  debout  à  gauche,  te- 
nant une  croix;  en  haut,  une  étoile;  dans  le  champ, 
RM;  à  Texergue,  coMOB.  OR. 

VALENTINIEN  IIl 
(A  régné  de  426  à  456) 

1844.  DN.  PLA.  VALENTiNiANVS  P.  F.  AVG.  Sou  busto  diadème  à 

droite  avec  le  paludament. 
R.    viGTORU  ATGG6.  Valentinicn  debout  de  (ace,  posant 
le  pied  sur  la  tête  d'un  dragon  et  tenant  une  croix  et 
un  globe  surmonté  d'une  Victoire;  dans  le  champ, 
RY.;  à  l'exergue,  gomob.  OR. 

1845.  DN.  PL.  VALENTiNiANvs  P.  F.  AVG.  Sou  busto  diadème  à 

droite  avec  le  paludament. 
R.    TOT.  PVB.  Porte  de  camp;  à  l'exergue,  rs.  P.  B.  Q. 

§  3.  —  Monnaies  byzantines 

ARCADIUS 
(A  régné  de  376  ii  408) 

4845.    DN.  ARCADiYS  P.  P.  AVG.  Son  buste  diadème  à  droite  avec 
le  paludament. 


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—  218  — 

R.  viGTORiA  AY6GG.  Ârcadius  debout  à  droite»  tenant 
le  labarum  et  le  globe  nicéphore,  le  pied  gauche  posé 
sur  un  captif;  dans  le  champ,  rv  ;  à  l'exergue,  comob. 
OR. 

1847 .  Héme  tête  et  même  légende. 

R.  VICTORIA  AYGGGE.  Même  type;  dans  le  champ,  smj 
à  l'exergue^  comob    OR. 

1848.  R.    GONCORDiA  AVGGG.  Cfoix  dans  le  champ.    P.  6. 

1849.  R.    SALvs  REiPVBLiCAE.  Victoire  à  gauche,  portant  un 

trophée  sur  Tépaule  et  traînant  un  captif  par  les 
cheveux;  dans.le  champ^  monogramme  du  Christ;  à 
l'exergue,  coNsr.   P.  B. 

1850.  Même  médaille;  à  Texi^rgue,  gonsa.   P.  B. 

1851 .  Même  médaille  ;  à  Pexergue,  smk.   P.  B. 

1852.  Même  médaille  sans  le  monogramme  du  Christ.   P.  B. 

1853.  R.    VRBS  ROMA  FELIX.  Romo  Nicéphore  debout  à  gau- 

che; dans  le  champ,  de;  àVexergue,  smrom.    P.  B. 

1854.  R.    VICTORIA  AVGGG.  Vicloiro  marchante  gauche,  tenant 

une  couronne  et  une  palme;  à  l'exergue,  tcon*  P.  B. 

1855.  Même  médaille;  à  Pexergue,  avcp.   P.  B. 

1856.  R.    viRTVS  AVGG.  L'empereur  débouta  droite  couronné 

par  la  Victoire;  à  l'exergue,  cons.   P.  B. 

1857 .  R.    voT.  V.  dans  une  couronne  ;  à  l'exergue,  smka.  P.  B. 

1858.  Héme  médaille;  à  l'exergue,  smhb.  P.  B. 
1659.    R.    VOT.  X.  MVLT.  XX.  dans  une  courQune.   P.  B. 

THÉODOSE  a 
(A  régné  de  408  k  450) 

i860.  DN.  THEODOSivs  P.  F.  AVG.  Busto  casqué  et  de  face  de 
Théodose,  en  costume  militaire,  tenant  la  lance  sur 
l'épaule  droite  et  un  bouclier  sur  lequel  on  voit  un 
cavalier  foulant  un  ennemi  à  terre. 
R.  IMF.  xxxxii.  Gos  XVII.  PP.  Romo  casquée  assise  à 
gauche,  le  pied  gauche  sur  une  proue  de  vaisseau, 


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—  219  — 

tenant  le  globe  crucîgère  et  un  sceptre  ;  derrière,  un 
bouclier  ;  dans  le  champ  à  gauche,  une  étoile  ;  à  Vexer 
gue,  CONOB.  OR. 

1861.  R.    voT.  XXX.  MVLT.  xxxx.  Même  type;  dans  le  champ 

à  droite,  une  étoile;  à  Texergue,  coNOfi.   OR. 

1862.  H.    VOT.  XXX.  MVLT.  xxxxi.  Même  type.   OR. 

1863.  R.    VOT.  XXX.  MVLT.  xxxxr.  Même  type.  OR. 

1864.  R.    VOT.  XXX.  MVLT.  xxxxH.  Même  type.  OR. 

1865.  R.    SALVS  REIPVBLICAE.  Vicloire  marchant  à  gauche, 

portant  un  trophée  et  traînant  un  captif  par  les  che- 
veux; à  Fexergue,  smnd.   P.  B.  Q. 

1866.  R.  'VXT.  (sic)  mvlt.  xx.  dans  unefcouronne.   P.  B. 

1867.  R.    (Sans  légende).  Croix  dans  une  couronne.   P.  B. 

MâRCIEN 

(A  régné  de  450  à  457) 

1868.  DN.  MARciANVs  P.  F.  AVG.  Son  busto  casqué  et  de  face, 

en  costume  militaire,  tenant  une  hasle  et  un  bouclier. 
R.    VICTORIA  AVGGGS.  Victoire  debout  à  gauche,  tenant 
une  longue  croix  ;.  dans  le  champ  à  droite,  une  étoile; 
à  l'exergue,  conob.   OR. 

1869.  R.    VICTORIA  AVGGGE.  Même  type.   OR. 

LÉON  lor 

(A  régné  de  457  à  474) 

4870.     DN.  LEO  PERPET.  AVG.  Son  buste  casqué  et  de  face,  avec  le 
costume  militaire,  tenant  une  haste  et  un  bouclier. 
R.     SALVS  REiRVBLiGAE  (sic)  G.  Dcux  Âugustes  uimbés 
et  assis  de  face;  enire  leurs  têtes,  une  petite  croix;  en 
haut,  une  étoile;  à  Texergue,  gonob.   OR. 

1871.  R.    VICTORIA  AVGGGS.  Victoire  debout  à  gauche,  te- 

nant une  longue  croix;  dans  le  cliemp  à  droite,  une 
étoile;  à  Texergue,  conob.  OR. 

1872.  R.    VICTORIA  AVGGGz.  Même  type.  OR.; 


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~  240  — 

ZENON 

(4  régné  de  474  k  476) 

1873.  DN.  ZENO  PERP.  AVG.  Soii  buste  casqué  et  de  face,  avec  le 

costume  militaire,  tenant  une  hasle  et  un  bouclier. 
R.    VICTORIA  AVGGGi.  Victoire  marchant  à  gauche  eC 
tenant  une  longue  croix  ;  dans  le  champ,  une  étoile  ; 
à  l'exergue,  conob.  OK. 

1874.  R.    VICTORIA  AVGGG.  Même  type;  dans  le  champ,  deux 

étoiles.  OR. 

.     BASILISQUE 

(A  régné  de  476  à  477) 

1875.  DN.  BASiusGVS  PERT.  AVG.  Sou  busto  casqué  et  de  face, 

avec  le  costume  militaire,  tenant  une  haste  et  un 
bouclier. 
R.    VICTORIA  AVGGG.  Yictoire  marchant  à  gauche  et  te- 
nant une  longue  croix  ;  dans  le  champ  à  droite,  une 
étoile;  à  Texergue,  gomob.   OR. 

JUSTINIEN  I«r 

(A  régné  de  527  à  566) 

1876.  DN.  ivsTiNiANVs  P.  P.  AVG.  Sou  busto  de  face  et  casqué, 

tenant  le  globe  crucigère. 
R.    VICTORIA  AVGGGI.  Victoirc  debout  de  face,  tenant 
une  longue  croix  et  le  globe  crucigère  ;  dans  le  champ 
à  droite,  une  étoile;  à  l'exergue,  gonob.  OR. 

1877.  VICTORIA  AVGGG  A.  Même  type,  mais  la  croix  que  tient 

la  Victoire  se  termine  en  haut  par  le  monograuime 
du  Christ.   OR. 

1878.  Même  légende.  Son  buste  diadème  à  droite. 

R.    voT.  MVLT.  HTi.  dans  une  couronne  de  laurier;  à 
Texergue,  conob.  Ar. 


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—  221  — 

1879.  Même  légende    Son  buste  de  face  et  casqué,  tenant  le 

globe  crucigëre  dans  la  main  droite;  dans  le  champ  à 
droite,  une  croix. 
R.    ânno  xxiii  ;  dans  le  champ,  m  surmonté  d'une  croix  ; 
dessous,  r;  à  Texergue,  THvn  G.  B. 

1880.  Même  légende.  Son  buste  diadème  à  droite  avec  le  palu- 

dament. 
R.    Dans  le  champ,  m  accosté  d'une  croix  et  d'une  étoile  ; 
en  haut^  une  petite  croix;  dessous,  c;  à  l'exei^ue, 
CART.    G.  B. 

1881.  Même  type;  à  l'exergue,  con.  G.  B. 

1882.  Même  légende.  Son  buste  casqué  et  de  face,  tenant  le 

globe  crucigère;  à  droite  dans  le  champ,  une  croix. 
R.    ANNO  xiir.  Dans  le  champ,  k  surmonté  d'une  croix; 
dessous,  s;  à  l'exergue,  car.   G.  B. 

1883.  Même  médaille  avec  anno  v.   G.  B.  Don  de  M.  Hattute. 

1884.  Même  légende.  Son  buste  diadème  à  droite  avec  le  pa- 

lodament. 
R.    Dans  le  champ,  i  surmonté  d'une  croix;  anno  xiiii; 
à  l'exergue,  car.  P.  B. 

1885.  R.    Dans  le  champ,  I  entre  deux  étoiles;  à  l'exergue, 

CART.    P.  B. 

1886.  R.    Dans  le  champ,  dans  une  couronne,  grand  epsilon; 

devant,  une  croix.   P.  B. 

1887.  R.    VICTORIA  AG.  Victoire  de  face,  tenant  une  couronne 

et  le  globe  crucigère  ;  à  Fexergue,  x  entre  deux  étoiles. 
P.  B. 

Monnaiet  des  Ostrogoths  en  Italie 

MATASUNDA 
(Femme  de  WiUgès  en  640) 

1888.  ^DN.  ivsTiNUNVS  P.  P.  AV.  Busto  diadème  de  Justinien  à 

droite. 


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—  222  — 

R.  Monogramme  de  Matasunda;  dessus,  une  croix; 
dessous,  s;  le  tout  dans  un  cercle  qu'entoure  une 
couronne.   Ar. 

Monnaies  des  Vandales  en  Afrique 

HILDËRIC 

(A  régné  de  523  k  530) 

1889.  DN.  HiLDiRix  REx.  Son  buste  diadème  à  droite. 

R.  FELIX  KART6.  Femme  de  face  et  debout,  couronnée 
d*épis  et  en  tenant  dans  chaque  main.   Âr. 

GÉLIHER  ou  GEILAHIR 
(A  régné  de  530  à  534) 

1890.  DN.  REX  GEiLAMiR.  Sou  buste  diadème  à  droite. 

R.  DN.  L.  en  deux  lignes;  au-dessus,  une  croix;  le  tout 
dans  une  couronne  de  laurier.   Âr. 

Médaille  autonome  de  Carthage 

1891 .  KARTHAGO.  Guerrier  debout  de  face,  s'appuyant  de  la 

main  gauche  sur  une  haste. 
R.    Buste  de  cheval  bridé  à  gauche;  à  l'exergue,  xxi. 
H.B. 

JUSTIN  U 
(A  régné  de  666  à  578) 

1892.  DN.  ivsTiNvs  P.  P.  AV.  Son  buste  casqué  et  de  face  avec 

le  bouclier,  tenant  le  globe  nicéphore. 
R.    VICTORIA  AVGGGi.  Vicloiro  assise  à  droite,  tenant 
une  haste  et  le  globe  crucigère  ;  à  l'exergue,  gonob.  OR. 

1893.  R,    VICTORIA  AVGGGe.  Même  type.   OR. 

1894.  R.    VICTORIA  avggge;.  Même  type.   OR. 


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—  223  — 

1895.  Même  légende.  Son  buste  casqué  et  de  face. 

R.    FELIX  RESPVBL.  en  trois  lignes  dans  un  cercle  en- 
touré d'une  couronne  de  laurier.   Ar. 

1896.  DN.  ivsTiNVSP.  p.  AV.  Son  buste  casqué  et  de  face,  te- 

nant le  globe  nicéphore. 
R.    Dans  un  champ  entouré  d'un  cercle,  k  surmonté 
d'une  petite  croix;  dessous,  n.  anno  ii.  M.  B. 

JUSTIN  II  et  SOPHIE 

1897  •     DN.  ivsTiNYS  P.  P.  AV6.  Los  doux  Augustes  nimbés,  assis 
de  face,  tenant  le  globe  crucigère. 
R.    ANNO  I.  Dans  le  champ,  m  surmonté  d'une  croix  ; 
dessous,  b;  à  l'exergue,  niko.  G.  B. 

1898.  Même  médaille  avec  anno  xiii.   G.  B. 

1899.  Même  légende  et  mêmes  personnages. 

R.     Dans  le  champ,  xx;  dessus,  une  petite  croix;  des- 
sous, ROM.   M.  B. 

1900.  DN.  ivsTi...  Les  deux  Augustes  de  face  et  assis;  entre 

leurs  têtes,  une  croix;  à  l'exergue,  vita. 
R.    Deux  Victoires  tenant  ensemble  un  bouclier  sur 
lequel  est  une  étoile  ;  dans  le  champ  en  haut,  une 
croix  ;  en  bas,  la  lettre  k;  à  l'exergue,  nm.  H.  B. 

TIBÈRE  II  CONSTANTIN 
(A  régné  de  574  à  682) 

1901  •  Dm.  Tib.  CONSTANT.  P.  P.  AV6.  Son  buste  de  face  avec  la 
tête  ornée  d'un  diadème  surmonté  d'une  croix.  Tibère, 
en  costume  militaire,  avec  le  bouclier  orné  d'un  cava- 
lier, tient  le  globe  crucigère. 
R.  VICTORIA  AVGGS.  Groix  sur  quatre  degrés  ;  à  l'exer- 
gue, GONOB.    OR. 

1902.    Même  légende.  Son  buste  de  face  et  diadème,  tenant  le 
volumen  et  un  sceptre  surmonté  d'un  aigle. 


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—  224  — 

R.    ANNO I.  dans  le  champ,  m  surmonté  d'une  croix  ;  à 
l'exergue,  THsJqp.  G.  B. 

1903.  Même  légende.  Son  buste  de  face  et  diadème,  tenant  le 

globe  crucigère. 
R.    Dans  le  champ,  xx;  en  haut,  une  petite  croix;  à 
rexeq;ue,  gona.   M.  B. 

MAURICE  TIBÈRE 
(A  régné  de  5d2  à  002) 

1904.  DN.  MAVRiG.  Th.  P.  P.  AYs}.  Sonbusto  de  face  et  casqué, 

tenant  le  globe  crucigère. 
R.    VICTORIA  avggeJ.  Victoiro  de  face,  tenant  une  longue 
croix  terminée  en  haut  parle  monogramme  du  Christ 
et  le  globe  crucigère;  à  l'exergue,  gonob.  OR. 

1905.  Même  légende  suivie  de  la  lettre  b  et  même  tête. 
R.    viGTORiA  AYGGB.  Même  type.   OR. 

1906.  DN.  Ti.  MAVRiG.  P.  P.  AV.  Son  buste  casqué  de  face. 

R.    SALVS  MVNDi.  Au  milieu  du  champ,  croix  dans  une 
couronne  de  perles  ;  au-dessus,  une  étoile.  Ar. 
1907  •    DN.  mAVRiG.  TibER.  P.  P.  A.  Sou  buste  casqué  et  de  face, 
tenant  le  globe  crucigère. 

R.    ANNO  xiii;  dans  le  champ,  m  surmonté  d'une  croix; 
dessous,  E{;  à  l'exergue,  gon.  G.  B. 

1908.  DN.  MAVR.  • .  Son  buste  casqué  de  face. 

R.    Croix  sur  un  globe  accostée  des  lettres  n  m  ;  des- 
sous, XX.  M.  B. 

FOCAS 
{t  régné  de  602  à  610) 

1909.  Dm.  FOGA.  PERP.  AVG.   Son  buste  diadème  et  de  face", 

tenant  le  volumen  et  le  globe  crucigère. 
R.    Dans  le  champ,  xxxx;  anno  ii;  à  l'exergue,  nikob. 
6.  B. 


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—  225  — 

1910.     R.    Dans  le  champ,  xx entre  une  étoile  et  la  lettre  eJ  ;  en 
haut,  petite  croix  ;  à  l'exergue,  krt.   M.  B. 

HÉR&GLIDS 
(A  régné  de  610  k  641) 

;  iQli .    DN.  ERACLio  P.  P.  A.  Son  busto  (liadémé  et  de  face,  te- 
nant le  globe  crucigère. 

I  R.    Dans  le  champ,  x.  x  entre  une  étoile  et  la  lettre  eJ; 

en  haut,  une  croix  ;  à  l'exergue,  krt.  P.  B. 

[  1912.     Médaille  semblable  avec  ieJ  à  la  place  de  la  lettre  eJ.  P.  B. 

I  1913.    Dif.  ERACLivs  P.  P.  AVG.  Busto  de  face  et  diadème  d'Hé- 

I  rat'lius  jeune»  imberbe. 

R.    Dans  le  champ,  x  accompagné  de  quatre  points  et 

I  accosté  des  lettres  nm  ;  en  haut,  une  croix  ;  en  bas,  une 

étoile.  P.  B^ 

HÊRÂGLIUS,  EUDOŒE  et  HÉRACLIUS-CONSTANTIN 

1914.  DN.  ERACLIO  P.  P.  AV.  Busie  de  face  et  diadème  d'Hé- 

raclius  imberbe. 
R.    Bustes  de  face  et  diadèmes  d'Eudocie  et  d'Héraclius* 
Constantin  placé  à  sa  droite;  entre  les  deux  tètes,  une 
croix.  Ar. 

HÉRACLIUS  et  HRÉACUDS-CONSTANTIN 

1915.  DN.  E(RACUO  e;t  e{iIac.  AV.  lEJ.  Bustos  de  face  et  diadè- 

mes des  deux  Augustes;  entre  leurs  tètes,  une  croix. 
R.    VICTORIA  AVGGfii.  Croix  sur  trois  degrés  ;  à  l'exergue, 
CONOB.  OR.  globule. 

1916.  Médaille  semblable;  croix  sur  deux  degrés.  OR.  globule. 

1917.  R.    VICTORIA  AVGGi.  Croix  SUT  trois  degrés,  OR.  glo- 

bule. 
1918  é    Médaille  semblable.  Croix  sur  deux  degrés.  OR.  globule. 

it 


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—  226  — 

1919.  (Pas  de  légende.)  Les  deux  Augustes  diadèmes  de  fao( 

el  debout;  Héraclius  tient  une  croix  dans   la   maii 
droite  et  son  (ils  le  globe  crucigère. 
R.    ANNO  XX  ;  dans  le  champ,  m;  à  l'exergue,  con.  G.  B 

1920.  (Légende  indéchiffrable.)  Deux  bustes  diadèmes  de  face 
R.    (Légende  indéchiffrable.)  Dans  le  champ»  i.sur  deuj 

degrés  terminé  en  haut  par  un  globe.    OR.  demi- 
globule. 

HÉRACLIUS,  HÉRACLIUS-CONSTANTIN  et  MARTINE 

1921 .  (Pas  de  légende).  Les  trois  Augustes  diadèmes  de  face 

et  debout,  tenant  chacun  le  globe  crucigère  ;  entre  les 
têtes,  deux  croix. 
R.    ANNO  III.  Dans  le  champ,  m  surmonté  d'une  croix; 
dessous,  A.   G.  B. 

CONSTANT  II 

(A  régné  de  641  à  068) 

1922.  DN.  GONSTNTiNvs  (stc),  Sou  busto  de  face  et  diadème, 

tenant  le  globe  crucigère. 
R.    VICTOR.  AV.  B.  Croix  pattée  sur  trois  degrés;  à  l'exer- 
gue, CONOB.  OR.  épais  globule. 

1923.  DN.  CONSTANT.  AV.  Sou  busto  diadème  et  de  face,  tenant 

le  volumen  et  le  globe  crucigère. 
R.    Longue  croix  entre  les  lettres  c  et  t;  en  haut,  une 
étoile  entre  deux  points;  dessous,  xx.   P.  B. 

1924.  coNSTANTiNo.  Sou  buste  diadème  et  de  face,  tenant  le 
'    volumen  et  le  globe  crucigère. 

R.    Même  revers.   P.  B. 

1925.  CONSTANTIN.  P.  Son  buste  diadème  et  de  face,  tenant  le  , 

volumen  et  le  globe  crucigère. 
R.    Même  revers.  P.  B.  Don  de  H.  Hattute. 
4926.    coNSTAN.  p.  Même  médaille.   P.  B. 


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—  227  — 

CONSTANT  II,  CONSTANTIN  POGONAT,  HÉRACLIUS 
et  TIBÈRE 

19i1.     (Sans  légende.)  Constantin  II  et  son  fils  diadèmes  de- 
bout et  de  face;  le  père  tient  une  longue  croix;  entre 
les  tètes,  une  croix. 
R.    M  surmonté  de  la  lettre  k,  monogramme  de  Cons- 
tant, entre  les  effigies  d'Héradius  et  de  Tibère.  M.  4). 

CONSTANTIN  IV  POGONAT,  HÉRACLIUS  et  TIBÈRE 

4928.     Buste  de  face  et  diadème  de  Constantin  IV,  tenant  le 
globe  crucigëre. 
R.    M  surmonté  de  la  lettre  k,  entre  les  deux  Augustes 
diadèmes  de  face  et  debout,  tenant  chacun  le  globe 
crucigëre;  à  l'exergue,  scl.   H.  B. 

CONSTANTIN  POGONAT,  seul 
(A  régoé  de  668  à  686) 

1929.  Buste  de  face  et  casqué  de  Constantin  IV,  tenant  la  lance 

sur  l'épaule  droite;  dans  le  champ  à  droite,  m. 
R.    Dans  le  champ,  k  entre  m  et  une  petite  croix.  M.  B. 

CONSTANTIN  X  et  sa  mère  ZOÉ  CARBONOPSINE 
(A  régné  de  912  à  958) 

1930.  f .  CONSTANT,  ce;  zoh.  b.  Bustes  de  face  et  diadèmes  de 

Conslanlin  X,  velu  d'une  robe  à  carreaux,  et  de  sa 
mère,  vêtue  d'une  robe  à  plis  ;  ils  tiennent  entre  eux 
et  ensemble  une  longue  croix  grecque. 
R.    f .  cohstAbtiho  ce;,  zoh.  bASiLis  RomE;oh.  en  cinq 
lignes.   M.  B. 

ROMAIN    II,  le  jeune 
(A  régné  de  959  à  963) 

1931.  f.  RomAh  bAsiLE;vs  RomA.  dans  un  cercle  de  grènetis. 

Buste  de  face  et  diadème  de  Romain  II,  tenant  le 


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—  228  — 

globe  crucigère  dans  la  main  gauche  et  le  nartejc 
appuyé  sur  l'épaule  droite. 
R.    f .   RomAh  EiheElQ  bAsiLEjvs  RomAïQh.  en  quatre 
ligues.   M.  B. 

Jean  ZIMISCËS 
(A  régoé  de  909  à  975) 

1932.  Uaus  une  couronne,  buste  du  Christ  nimbé  adossé   à 

la  croix,  tenant  le  livre  des  Évangiles  ;  à  gauche,  ic; 
à  droite,  xc. 
R.    Buste  de  face  et  nimbé  de  la  Vierge,  tenant  les 
mains  élevées;  à  gauche,  mp;  à  droite,  er.  H.  B. 

1933.  Même  médaille  d'un  module  plus  petit. 

1934.  Croix  sur  trois  degrés,  accostée  de  la  légende  is.  xs. 

bASiLEj,  bASiLEj  en  trois  ligues. 
R.    f  •  EjMMANOVUA.  Buslo  de  face  et  diadème  du  Christ 
sur  la  croix,  tenant  le  livre  des  Évangiles;  à  gauche, 
ic;  à  droite,  xc.   G.  B. 
4935.    f .  ihsqs  XRisrqs  bASiLsJq  bASiLE}.  en  quatre  lignes. 
R.    Légende  et  type  du  numéro  précédent. 

ROMAIN-DIOGÈNE 

(A  régné  de  1068  ^  1070) 

1936.  Dans  un  cercle  de  grènelis,  croix  ornée,  cantonnée  des 

quatre  initiales  :  c.  R.  p.  a. 

R.    Buste  de  face  du  Christ,  tenant  le  livres  de  Évan- 

I  c  xc 

giles;  à  gauche,  ^  ;  adroite,  ^^  M.  B. 

1937.  Même  médaille  d'un  plus  petit  module. 

§  4-.  —  Médailles  de  Vancienne  Afrique 

Effsrpte 

LES  PTOLÉMÉES 

1938.  Tête  diadémée  de  Ptolémée  Soter  à  droite. 


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R.    nTOAEMAiOY  ZQTHPOS.  Aigle  sur  un  foudre; 
devant,  un  flambeau  de  course;  dans  le  cbannp,  ha. 
Ar.  Méd. 
1939.     Tête  de  Jupiter  Ammon . 

nTOAEMAiOT  BAZiAEQz.  Deux  aigles  à  gauche  sur 
un  foudre.  Br.  Méd. 
1940      Même  tète. 

R.     Même  légende.   Aigle  sur  un  foudre  à  gauche, 
tournant  la  tête  à  droite;  dans  le  champ,  a.  Br.  Méd. 
1941.     Même  médaille.  P.  B. 

CYRÉNAIQUE  (Cyrène) 

1942  •     Tête  de  Minerve  à  gauche . 

R.     KVP.  Cheval  marchant  à  gauche.  Ar. 

1943.  Tête  dç  Jupiter  Ammon  à  droite. 
R.     KYPA.  Silphium.  M.  B« 

ÉVESPÉKIOES 

1944.  Tête  de  Jupiter  Ammon  à  droite,  entourée  d'un  cercle 

en  grènetis  autour  duquel  on  lit  Eies  ;  le  tout  danç 
un  carré  creux. 
R.     Silphium.  Ar. 

ZBUGITANE  (Carthage) 

1945.  Tête  de  Cérès  à  gauche  avec  un  collier 

R.     Cheval  debout  à  droite;   devant  les  pieds,   trois 
points.   OR. 

1946.  Même  tête,  mais  avec  des  traits  différents. 

R.    Cheval  debout  à  droite,  regardant  en  arrière.  Ar. 

1947.  Même  tête. 

R.     Cheval  trottant  à  droite;  devant,  iin  globule.  Mé- 
daille dentelée.  Don  de  M.  Dutoit.  \r. 


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—  230  — 

i  948 .    Tète  de  Cérës  à  gauche . 

R.    Cheval  debout  à  droite,  regardant  en  arrière.  M.  B. 
19 19.     Tète  de  Proserpine  à  gauche. 

R.    Même  revers;  dans  le  fond,  un  palmier.  M.  B. 
1950.    Même  tète. 

R.    Cheval  à  droite,  regardant  en  arrière,  levant  la 
jambe  droite  de  devant  et  portant  un  licou.  M.  B. 
1931 .     Médaille  semblable,  mais  le  cheval  lève  le  pied  gauche 
de  devant.  M.  B. 

1952.  Même  tète. 

R.    Cheval  trottant  à  droite  ;  dessous,  un  globule.  N.  B. 

1953.  Tète  de  Cérès  à  gauche. 

R.    Buste  de  cheval  à  droite.    P.  B. 

1954.  Médaille  semblable;  devant  le  buste,  un  globe.  P.  B. 

1955.  Médaille  semblable;  devant  le  buste,  deux  globules;  des- 

sus, un  grain  d'^orge.   P.  B. 

1956.  Tète  de  Cérès  à  gauche;  dessous,  un  globule. 

R.    Buste  de  cheval  à  droite  ;  devant,  un  globe  ;  des- 
sous^ un  globule.  P.  R. 

1957.  Médaille  semblable;  devant  le  buste,  un  palmier;  des- 

sous, un  globule.   P.  B. 

1958.  Médaille  semblable  ;  devant  le  buste,  la  lettre  o.   P.  B. 

1959.  Médaille  semblable  ;  devant  le  buste,  la  lettre  o  non  fer- 

mée. P.  B.  Dou  de  M.  Cahen,  grand  rabbin. 

1960.  Médaille  semblable;  devant  le  buste,  la  lettre  o  sous 

forme  d*un  petit  croissant.  P.  B.  Même  donateur. 

196J .    Ttte  de  Cérës  à  gauche . 

R.    Buste  de  cheval  à  droite;  derrière,  un  caducée. 
G.B. 
1 962 .     Tète  de  Cérès  à  gauche . 

R.    Taureau  marchant  à  droite;  au-dessus,  un  astre. 
P.  B. 


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—  284  — 

Médaille  incertaine 

1963.  Busle  de  cheval  à  droite;  dessous,  un  globule. 
R.    Busle  de  cheval  à  droite.  Âr.  Petit  module. 

Carlhag^e 

\ColODie  romaine) 

1964.  iMP.  c.  D.  F.  A.  p.  M.  p.  p.  Tête  d'Auguste  nue  à  gauche. 
R.    p.  I.  sp.  D.  V.  sp.  II.  viR.  c.  I.  G.  Dans  le  champ, 

p.  p.  D.  D.    M.  B. 

UTIQUE 

i%5.     Têtes  des  dioscures  imberbes  et  laurées  à  droite  ;  au- 
dessus,  deux  étoiles. 
R.    Deux  chevaux  allant  à  droite;  au-dessus,  la  légende 
punique,  inS 

UTIQUE 
(Colonie  romaine) 

1966.  Ti  GÀESAR  Divi  ÂVG.  F.  AYGVST.  IMP.  VIII.  Tête  nue  de 

Tibère  à  gauche. 

li.      c.  VIBIO  MARSO  PB.  COS.   G.  GASSIVS  FEUX  A.  II.  VIR; 

dans  le  champ,  o.  d.  p.  p.  Livie  voilée,  assise  à  droite, 
tenant  une  palère  et  un  sceptre.   N.B.* 
Voir  aussi  les  numéros  148  et  149. 

HIPPO  DIARRYTHUS 

Voir  aux  numéros  134  et  147  les  médailles  romaines 
frappées  dans  cette  ville. 

Nomldle 

MASINISSA? 

1967 .  Tête  imberbe  et  nue  à  gauche,  grënetis. 

R.    Cheval  debout  à  droite^  tirènetis.  M.  B. . 


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—  282  ~ 

MICIPSA  61  868  frères 

1968.  Tête  barbue  laarée  à  gauche. 

R.    Cheval  galopant  i  gauche;  dessous,  SD  Plomb. 

1969.  Même  médaille  en  cuivre  fortement  allié  de  plomb. 

1970.  Même  tète. 

R.    Cheval  courant  à  gauche.  M.  B. 
1971  •    Médaille  semblable  ;  sous  le  cheval,  un  globule. 

1972.  Médaille  semblable;  sous  le  cheval^  XO 

1973.  Même  tète. 

R.    Cheval  debout  à  gauche  ;  au-dessus,  un  globe  dans 
un  croissant.  P.  B. 

1974.  Tète  barbue  diadémée  à  gauche. 

R.    Cheval  galopant  à  gauche.   P.  B. 

1975.  Médaille  semblable;  sous  le  cheval,  un  globule.  P.  B. 

1976.  Tète  barbue  laurée  à  gauche. 

R.    Cheval  debout  i  gauche,  portant  un  licou  autour 
de  l'encolure  ;  au  fond,  un  long  caducée.  G.  B. 

1977.  Même  tète. 

R.    Cheval  courant  i  gauche  avec  un  licou  autour  de 
Fencolure  et  la  (ète  d'Ammon  en  contremarque.  H.  B. 

1978.  Médaille  semblable;  sous  le  cheval,  un  globule. 

1979.  Médaille  semblable  sans  contremarque;  sous  le  che- 

val, XQ 

1980.  Médaille  semblable;  sous  le  cheval,  Hn 

1981 .  Médaille  semblable;  sous  le  cheyal,  XO 

1982.  Même  tèle. 

R.    Cheval  sans  licou  galopant  à  gauche;  au-dessus,  la 
tète  d'Ammon  ;  dessous^  XD 

1983.  Médaille  semblable;  sous  le  cheval,  ^t< 
198i.    Même  tête;  dessous,  XQ 

..-^«r  j^  •.  ChevSTga'opanl  à  gauche;  dessous,  nn 


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—  288  — 
ADHERBÂL  et  HIEHPSAL 

1985.  Tète  barboe  diadémée  à  gauche. 

R.  Cheval  trottant  à  gauche;  au-dessus,  un  grand 
astre;  au-dessous,  SD  M.  B. 

1986.  Même  tête;  dessous,  trois  globules. 

R.    Hème  revers  ;  dessous,  trois  globules  disposés  ver- 
ticalement. H.  B. 
i987.    Même  tête  sans  globule  au-dessous. 

R.    Même  revers  avec  la  tête  d'Ammon  en  contremar- 
que et  trois  globules  à  Fexergue.   M.  B. 
1988.    Même  tête;  dessous,  un  globule. 

'  R.    Cheval  galopant  à  gauche  ;  au  fond^  une  palme  ornée 
de  bandelettes;  sous  le  cheval,  XÛ  41.  B. 
i989.    Tête  barbue  diadémée  à  gauche,  différant  de  la  précé- 
dente parles  traits. 
R.    Même  revers.  M.  B. 

JUGURTHA 

1990.  Tête  imberbe  ceinte  d'un  laurier  entrelacé  d'un  dia- 

dème à  gauche. 
II.    Eléphant  marchant  à  droite.  M.  B. 

MédaiUe  de  Jugurtha  frappée  sur  une  monnaie  d'Vtique  (?j 

1991.  On  voit  sur  Tavers  de  cette  médaille,  par  un  jeu  de 

frappe  et  suivant  la  position  dans  laquelle  on  l'observe, 
une  tête*  laurée  à  gauche,  ayant  quelque  ressem- 
blance avec  celle  de  Jugurtha,  deux  têtes  accolées  à 
droite  (les  dioscures)  et  enfin  trois  profils. 

R.  Deux  chevaux  allant  à  droite;  au-dessus,  les  deux 
premières  lettres  du  mot  Utique  en  caractères  puni- 
ques, et  les  traces  d'une  troisième  lettre  effacée.  Les 
tètes  et  les  membres  antérieurs  des  chevaux  ont  été 
aplatis  par  la  frappe.  M.  B. 


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—  284  — 


JUBA  !•' 


1992.  RExiVBA.  Son  buste  barbu  à  droite;  les  cheveux  sont 

calamistrés  et  ceiots  d'un  diadème  avec  des  attaches 
flottantes;  la  poitrine  et  les  épaules  sont  couvertes 
d'une  cuirasse,  sur  laquelle  est  jeté  un  manteau;  un 
sceptre  est  posé  sur  l'épaule  droite;  grènetis. 
R.  Temple  derrière  un  portique  de  huit  colonnes;  à 
droite, ^V3V;  à  gauche,  TOIDDH;  au  milieu  du 
champ,  un  globe.  Ar. 

1993.  Même  tête  sans  légende. 

R.    Cheval  galopant  à  droite.  Âr. 

1994.  Tète  barbue  d'Âmmon  à  droite. 

R.  Eléphant  marchant  à  droite;  au-dessus,  la  légende 
punique  du  n»  1992.   M.  B. 

1995.  Tête  de  la  Numidie  couverte  d'une  dépouille  d'éléphant 

à  droite. 
H.    Lion  marchant  à  droite;  au-dessus  la  légende  puni- 
que, TOSacn  ^vnv  m.  b. 

.  CIRTA 

1996.  Tète  tourelée  de  Temme  à  droite;  devant  la  légende  pu- 

nique, 1^*13;  derrière,  la  légende  punique,  mp^QTl^ 
R.    Porte  de  ville  munie  de  créneaux  ;  dans  l'intérieur, 
deuxième  porte  à  deux  entrées  et  surmontée  de  bar- 
reaux.  13.  Méd.  module  10. 

1997.  Même  tête. 

R.  Cheval|bridé,  marchant  à  droite;  au-dessus,  même 
légende  qu'à  la  deuxième  partie  de  la  médaille  pré- 
cédente.  H.  B. 

1998.  Tète  de  femme  tourelée  à  gauche;  devant^  la  légende 

punique,  ]t2rO 
R.    Cheval  courant  à  gauche;  au-dessus,  un  caducée; 
dedsbus,  la  légende  punique,  T\y^H  P.  B. 


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—  235  — 

GAZAUPHALA 

1999.  Télé  de  femme  tourelée  à  gauche;  grènelis. 

R.    Cheval  marchant  à  gauche;  au-dessus,  les  lellres 
puniques,  t^V  H.  B. 

Maiiritaiiie 

BOCCHUS  II 

2000 .  Télé  diadémée  du  roi  avec  la  barbe  ronde  et  les  cheveux 

bouclés  à  gauche.  Grénetis. 
\\.  Le  roi,  diadème  et  velu  d'un  pallium  flottant,  galo- 
pant à  gauche;  il  conduit  son  cheval  sans  frein  avec 
une  baguette  qu'il  tient  de  la  main  droite  et  porte  une 
courte  lance  au  bras  gauche.  Au-dessous,  un  globule 
et  la  légende  punique,  toSqD  pSD  M.  B. 

JUBA  II 

2001 .  RKX  IVBA.  Sa  tète  diadémée  à  droite  avec  la  iiiassue  der- 

rière répaule. 
R     BACiAiccA  KAEOnATRA,   Symbole  d'Isis  formé 
par  un  vase  et  deux  épis  et  flanqué  de  deux  cornes 
de  vache.  H.  \i. 

PTOLÉMÉE 

2002.  REX  PTOLEMAEVS.  Sa  lète  imberbe  à  droite. 

R.    RAXiii.  Capricorne  portant  une  corne  d'abondance 
sur  le  dos  et  un  gouvernail  sous  le  ventre.   Ar. 

2003.  Même  légende.  Sa  télé  diadémée  à  droite. 

R.    Lion  debout  à  droite;  au-dessus,  un  grand  astre. 
M.  B. 

.       CAMARATA 

2004.  Tête  imberbe  à  droite. 


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—  286  - 

R.    Une  grappe  de  raisin  et  un  épi;  au-dessus,  disque 

dans  un  croissant  ;  à  droite,  la  légende  punique,  t<Dw 
M.  B. 

Monnaies  incertaines 

2005.  Tête  d*Isis  coiffée  d'une  dépouille  de  vautour  ;  un  voile 

descendant  sous  la  coiffure  couvre  le  cou  et  la  nuque. 
R.    Trois  épis  réunis  en  bas.   M.  R. 

2006.  Télé  de  bœuf  de  face. 

R.    Cavalier  galopant  à  droite.   Ar. 

2007.  Tèle  casquée  à  droite  ;  au-dessus,  innAi  (?) 
R.    Cheval  galopant  à  droite.   Ar. 

2008 .  Télé  d'Isis  à  gauche . 

R.    Quatre  épis  et  deux  faucilles? 

§  5.  —  }fédailles  diverses 
ÂRADUS  (île  voisine  de  la  Phénîcie) 

2009.  Tête  de  femme  voilée  et  tourelée  à  droite. 

R.    APAAiON.  Victoire  marchant  à  gauche,  tenant  un 

acrostolium  et  une  palme;  dans  le  champ,  eqpxES  ; 

le  tout  dans  une  couronne.  Ar.  méd. 
> 

ATHÈNES 

2010.  Tête  casquée  de  Minerve  à  droite. 

R.      AGE.     EYMAPEIAHS     AAKIAAMAION.     ChoUCtle 

sur  une  amphore;  à  droite,  divinité  dans  un  char 
traîné  par  des  serpents;  à  Texergue,  me.   Ar.  méd. 
20H .    Tête  couronnée  à  droite. 

R.    AGE.  Chouette  à  droite.  Ar.  méd.  de  très-petit 
module. 

CALES  (Caivi,  en  Campanie) 

20 1 2 .     Tète  casquée  à  gauche. 

R.    CALENO.  Coq  à  droite.  B.  Petit  méd. 


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—  437  — 

CATME  (CaUnia  en  Sicile) 
SOIS.     KATANAiûN.  Tête  J'ApoUon  à  droite. 

R.    Figure  dans  un  quadrige  couronnée  par  la  Vicioire  ; 
à  Texergue,  katanaiûn.  B. 

CAULONIA  (Caslel-Yelere  dans  le  Bruttium) 

2014.  KAVA.  Figure  virile  nue  debout,  tenant  dans  la  main 

droite  une  branche;  sur  le  bras  gauche,  une  petite 
figure  marchant;  dessous,  un  petit  cerf. 
R.    Cerf  à  droite.  Ar. 

CROTON  (Crotone  dans  le  Bruttium) 

2015.  QPO.  Trépied  et  ibis  en  relief. 
R.    Trépied.  Ar. 

DYRRAGHIUM  (en  Ulyrie) 

2016.  Vache  à  gauche  allaitant  un  veau  et  le  regardant. 
R.     AVP.  Jardins  d'Alciuoûs.   Ar. 

2017.  SENQN.  Vache  à  droite  allaitant  un  veau  et  le  regar- 

dant. 
R.    M.  AYP.  4>iA.  Jardins  d'Alcinoûs.   Ar. 

2018 .  Tète  de  Jupiter  à  droite. 

R.    AT.  Pégase  volant  à  gauche.  Ar. 

HÉRACLÉE(?)  (en  Lucanie) 

2019.  Tète  casquée  de  Pallas  à  droite. 

R.    Hercule  étouffant  le  lion  de  Némée.   Ar. 

NÉAPOLIS  (en  Campanie) 

2020.  Tète  de  femme  à  droite  ;  dessous,  aptemi. 

R.    NEonoAiTON.  Taureau  à  droite  couronné  par  la 
Victoire;  sous  le  taureau,  es.  Ar. 


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—  238  — 

Pfl&LASABNA?  (en  Crète) 

2021 .  Tê(e  de  Proserpine  à  droile. 

R.    Trident;  dans  le  champ,  <t» A.  Ar. 

POSIOONIA  PAESTVM  (en  Lucanie) 

2022.  roMEi.  Neptune  debout  à  droite. 

R.    AAïaMO?.  Taureau  marchautà  gauche;  dessous, 
une  coquille.  Ar. 

RHODES 

2023.  Tête  de  Méduse  de  face. 

R.    PO.  Fleur  en  forme  de  calice.   Ar. 

SYBARIS  ou  THURIUM  (en  Lucanie) 

2024.  Tète  casquée  de  Pallas  à  droite;  sur  le  casque,   le 

monstre  Scylla. 

R.    eOYPioN.  Bœuf  à  droile  regardant  à  gauche;  à 

l'exergue,  un  poisson.   B.   Petit  méd. 

SYRACUSE  (en  Sicile) 

2025.  SVPAKOZION.  Tète  de  Proserpine  à  droite  entouréjj  de 

poissons. 
R.    Bige  à  droite  ;  au-dessus^  une  Victoire.   Ar. 

TARENTE  (en  Calabre) 

2026.  TAPANTiNQN.  Le  héros  Taras  sur  un  dauphin  à  droile; 

dessous,  une  coquille. 
R.    Neptune  assis  à  gauche.   Ar.  Méd. 

THASUS  (île) 

2027.  Tête  de  Bacchus  à  droite  couronnée  de  lierre. 

R.  HPAKAEOTS  ZQTHPOS.  Horculc  dcbout  àgauche, 
s'appuyant  sur  sa  massue;  à  Texergue,  eAZiQN.  Ar. 
Méd. 


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—  289  - 

VELIA  (en  Lucanie) 

2028.  Tête  de  Pallas  à  gauche  avec  le  casque  orné  d*un  griffon. 
R.    YEAHTQN.  Lion  à  droite.   Ar. 

ZANCLE  ou  MESSANA  (en  Sicile) 

2029.  MfiizzANiON.  Lièvre  courant  à  droite  ;  au-dessus,  une 

tète. 
R.    Figure  assise  dans  un  bige  à  droite  couronnée  par 
la  Victoire.   M.  B. 

ALEXANDRE 
(Roi  de  Macédoine) 

2030.  Tète  d'Hercule  imberbe,  couverte  de  la  peau  de  lion. 
R.    AAESANAPOT.  Jupiter  aétophore  assis  à  gauche; 

devant,  symbole  composé  d'un  triangle  et  d'un  rec- 
tangle inscrits  dans  un  cercle.   \r. 

Médailles  celtibériennes 

2031 .  Tête  imberbe  à  droite,  les  cheveux  crépus. 

R.    Cavalier  galopant  à  droite,  la  lance  en  arrêt;  des- 
sous, légende  celtibérienne.   Ar. 

2032.  Tête  barbue  à  droite,  les  cheveux  crépus;  devant,  un 

poisson. 
R.    Cavalier  galopant  à  droite  et  tenant  un  instrument 
semblable  à  un  marteau;  dessous,  légende  celtibé- 
rienne.  Ar. 
2033      R.    Même  type,  mais  le  cavalier  tient  un  poignard. 
2034.    Tête  barbue  à  droite;  derrière,  deux  caractères  celti- 
bériens. 
R.    Cavalier  au  galop  à  droite,  la  lance  en  arrél;  des- 
sous^ légende  celtibérienne.  Ar. 

Les  légendes  de  ces  médaiUes  diffèrent  toutes  les  unes  des  antres. 


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—  240  — 

BHPORliG  (Ampurias; 

Tête  de  Mercure  à  droite;  devant,  leg.  .  • 

R.    Pégase  volant  à  droite;  à  l'exergue,  empoç.  M..B. 

CELSÂ  (Velilla  de  Ebro) 

"     2036.    COL.  vie.  IVL.  LEP.  Tête  juvénile  imberbe  à  droite. 

R.    Bœuf  à  droite;  au-dessus,  p.  r.  ii.  vir.;  dessous, 

L.  NEP.  L.  SYR.    M.  B. 

GADES?  (Cadix) 

2037.  Tête  d'Hercule. 
R.    Poisson. 

MARSEILLE 

2038 .  Tête  de  Diane  à  droite . 

R.    MASSAAiHTûN.  Lion  allant  à  gauche.  Ar. 

2039.  Tête  d'Apollon  à  droite. 

R.    MA££.  Lion  allant  à  droite.  Ar. 

2040.  Tête  de  Diane  à  droite  ;  devant,  h. 

R.    MAZZA.  Lion  allant  à  droite.  Ar. 

2041 .  Tête  d'Apollon  à  gauche,  les  cheveux  hérissés.   . 
R.    MA.  Roue  à  quatre  rayons.  Ar. 

2042 .  Tête  de  Diane  à  gauche. 

R.    MA£2A.  Lion  allant  à  droite.  P.  B. 

2043.  Même  tête. 

R.    Taureau  allant  à  droite.   B.  n 

DUMNORIX 

(Chef  Kdoen) 

2044.  Tête  d'Apollon. 

R.    DVBNOREX.  Guerrier  debout,  tenant  une  enseigne.. 
Ar. 


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—  241  — 
TECTOSAGES 

2045.    Pas  de  légende.  Télé  nue  d'homme  à  gauche. 

R.    Quatre  rayons  accostés  de  divers  symboles.  Ar. 
2046-2048.    Monnaies  gauloises  indéterminées.  Ar. 

HIÉRON 

(Roi  de  Sicile) 

2049.  Tête  du  roi  à  gauche. 

R.    lEPONOS.  Trident.  Ar. 

2050.  Roiparlhe.  Ar. 

Monnaie  à  légende  bilingue  frappée  en  Afrique  par  les 
Arabes,  à  l'imitation  des  monnaies  byzantines  et  au  mo- 
dule  épais  des  globules  d'or,  émis  depuis  les  Héraclius  jus- 
çu'à  Théophile  (610  à  84-2). 

2051.  iNNDmNDSN..DSNDS  (In  nomine  domini  non  Deus  nisi 

Deus  non  Deo  Socius),  Dans  le  champ,  la  légende 
arabe  «^iVt  aJlV  en  deux  lignes. 
R.    HSLDFRTii9AFRKANX€vn  (Bic  soUdus  feritus  est  in 
Africa  anno  xcvii).  Dans  le  champ^  la  légende  arabe 
^t  J^j  Ju^  en  deux  lignes. 

Médailles  acqalses  pendant   l^mpresslon 

ANTONIA 

2052.  ANT.  AVG.  III.  viR.  R.  P.  G.  Galère  prétorienne.. 

R.  LEG.  III.  Aigle  entre  deux  enseignes  militaires.  Ar. 

2053.  R.  LEG.  IV.  Même  type.    Ar. 

2054.  R.  LEG.  VII.  Même  type.  Ar. 

2055.  R.  GHORTis  SPEGVLATORVM.  Trois  enseignes  militaires 

sur  chacune  desquelles  se  trouvent  deux  couronnes, 
un  bouclier  et  une  proue  de  vaisseau.  Ar. 

18 


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—  242  — 

AQUILIA 

Tële  radiée  d'Apollon  à  droile;  devant,  x. 

R.    MAN.  AQviL.  ROMA.  Diane  dans  un  bige  au  galop   à 

droile,  avec  un  croissant  près  de  la  tète  et  entourée 

de  quatre  étoiles.  Ar. 

CAESIA 

â057.     Buste  diadème  d'Apollon  à  gauche,  lançant  un  triple 

javelot;  derrière,  ap.  en  monogramme. 

R.    L.  CAESi.  Deux  figures  viriles  assises,  le  manteau 

sur  les  jambes,  tenant  chacune  une  haste;  entre  elles, 

'  un  chien;  en  haut,  la  tète  de  Yulcain  et  des  tenailles; 

à^auche,  la;  à  droite,  re.  Ar.  Don  de  M.  Famy. 

HANLÎA 

2058.  L.  MANLi.  H  PROQ.  Tête  de  Pallas  à  droite  avec  le  cas- 

que ailé. 
R.     L.  SYLLA  iMP.  Victoire  couronnant  Sylla  assis  dans 
un  quadrige  au  pas  à  droite.   Ar. 

HARCIA 

2059.  Tète  laurée  de  Janus;  en  haut,  i.     * 

R.    Q.  MARC.  LiBo  ROMA.  Proue  de  vaisseau.  G.  B.  As. 

PL\UTIA 

2060.  L.  PLAVTivs.  Masque  de  face,  les  cheveux  épars;  de 

chaque  côté  de  l'a  figure,  un  serpent  simulant  des 
boucles  d'oreilles. 
R.    PLANGVS.  L'Aurore  volant  dans  les  airs  et  condui- 
sant les  quatre  chevaux  du  Soleil.  Ar. 

RUBELLIA 

2061  •    G.  RVBELLivs  BLANDVS.  Daus  le  champ,  se. 
R.    III.  viR.  A.  A.  A.  F.  F.  Enclume.  P.  B. 


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—  243  — 

SANQUINIil 

2062.  OB  Givis   SERVATOS.  Couronne  de  chêne  entre  deux 

branches  de  laurier. 

R.      M.   SANQVINIYS  Q.  F.  Ifl.  YIR  A.  A.   A,  F.  F.  DanS  le 

champ,  s.  c.  G.  B. 

YIBIA 

2063.  Tête  de  Bacchus  à  droile  couronnée  de  lierre  et  de 

raisin. 
R.    c.  viBivs  VARYS.  Panthère  montant  sur  un  autel  sur 
lequel  sont  un  masque  de  pan  et  un  Ihyrse.  Ar. 

VOLTEIA 

2064.  Tête  de  Bacchus  à  droite,  couronnée  de  lierre  et  de 

raisin. 
R.    M.  YOLTEi.  M.  F.  Cérès  dans  un  bige  de  serpents  à 
droite,  tenant  deux  torches.  Ar. 

AUGUSTE 

2065.  CAESAR  IHP.  Yii.  Sa  tète  nue  à  droite. 

R.  AsiA  REGEPTA.  Victoire  tenant  une  couronne  et  une 
palme  debout  sur  la  ciste  mystique,  d'où  sort  de 
chaque  côté  un  serpent.  Ar. 

2066.  GAESAR  AYGYSTYS.  Sa  tête  laurée  à  gauche. 
R.    DiYYS  lYUYS.  Comète.  Ar. 

NÉRON 

2067.  iMP.  lŒRO  CAESAR  AYG.  P.  MAX.  Sa  tête  laurée  à  droite; 

devant,  une  palme. 
R.    Atelier  monétaire.  G.  B.  Conlorniate. 

DOHITILLË  jeune 

2068.  MEMORiAE  DOMiTiLLAE  S.  P.  Q.  R.  Char  attelé  de  deux 

mules  à  droite. 


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—  244  — 

R.      tIfP.  T.  CIES.  DIVI  VESP.  F.  AVG.  P.   H.  TR.   P.    P.     P. 

COS.  VII.  Dans  le  champ,  s.  c  G.  B. 
DOHITIEN 

2069.  IMP.  CAES.  DOHIT.  AVG.  GERM.  GOS.  XV.  CENS.  PER.  P.  P. 

Sa  léte  laarée  à  droite. 
R.    s.  c.  Dorailîen  debout  à  gauche  eD  habit  militaire, 
tenamt  un  foudre  et  une  haste,  couronné  par  la  Vic- 
toire debout,  qui  tient  une  palme.  G.  B. 

TRAJAN 

2070.  IMP.  TRAIANO  AVG.  GER.  DAC.  P.  H.  TR.  P.    GOS.   VI    P.    P. 

Son  buste  lauréà  droite  avec  le  palodaraent. 

R.      CONSERVATORI    PATRIS    PATRUE.    Jupîtor    dobout    à 

gauche,  nu,  le  manteau  sur  le  bras,  tenant  un  foudre 
et  un  sceptre  et  protégeant  Trajan,  qui  est  à  sa  droite 
et  tient  une  branche  de  laurier.  Ar. 

ANTONIN  le  Pieux 

2071 .  Diws.ANTONiNvs.  Sa  tête  nue  à  droite. 

R.  coNSECRATio.  Bûcher  à  quatre  otages  en  pyramide, 
orné  de  guirlandes,  de  draperies  et  de  statues  sé- 
parées par  des  colonues;  au  milieu,  une  porte;  sur 
le  sommet,  Antonin  dans  un  quadrige.    Ar. 

2072.  ANTONiNVS  AVG.  Pivs  P.  P.  TR.  P.  Sa  tète  laurée  adroite. 
R.    HONORi  AVG.  COS.  lui.  S.  C.  L'Honncur  debout  à 

gauche,  en  toge,  tenant  un  rameau  et  une  corne  d'a- 
bondance. G.  B. 

H.  AURÈLE 

2073.  M.  ANTONINVS  AVG.  TR.  P.  XXV.  Sa  tête  laurée  à  droite. 
R.    IMP.  VI.  cos.  III.  s.  G.  Victoire  à  demi-nue  debout  à 

droite,  attachant  à  un  arbre  un  bouclier  sur  lequel  est 
écrit  vie.  GER.  G.  B. 


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—  245  — 

L.  VERUS 

8074.     L.  VERVS  AYG.  ARM.  PARTH.  MAX.  Sa  tète  laufée  adroite. 
R.    TR.  p.  vu.  iMP.  iiii.  COS.  m.  Victoire  debout  à 
gauche,  tenant  une  couronne  et  une  palme.  Âr. 

LUCILLE 

2075.  LVGiLLAE  AYG.  AiH'ONiNi  AYG.  F.  Sou  busto  à  droite. 

R.  YESTA.  Yesla  voilée  debout  à  gauche  auprès  d'un 
autel  paré  et  allumé,  tenant  le  simpule  et  le  palla- 
dium.  Ar. 

2076.  Même  tête  et  même  légende. 

R.    YOTA  PYBLiGA.  dans  une  couronne  de  laurier.    Ar. 

COMMODE 

2077 .  L.  AEL.  AYREL.  GOMM^  AYG.  P.  FEL.  Sa  télo  lauréo  à  droite. 
R.    HBRCYLi  ROMAND  AYG.  Herculo  nu  debout  de  face, 

posant  un  casque  sur  un  trophée  et  tenant  une  massue 
et  la  peau  du  lion.   Ar. 

2078.  M.  ANTONiNYs  coMMODYs  AYG.  Sa  tôto  laurée  «^  droite, 

R.      UB.  AYG.  Y.  TR.  P.  Yll.  IMP.  Ilil.  COS.  III.   P.    P.    La 

Libéralité  débouta  gauche,  tenant  une  tessère  et  une 
corne  d'abondance.   Ar. 

SEPTIME  SÉVÈRE 

2079.  SEYERYS  AYG.  PARTH.  MAX.  Sa  tèto  lauréo  à  droite. 

R.    p.  M.  TR.  p.  Yiii.  COS.  II.  p.  p.  Victoire  marchant  à 
gauche  et  tenant  un  diadème  des  deux  mains;  devant 
elle,  un  bouclier  sur  un  cippe.  Ar. 
i080.     SEYERYS  PIYS  AYG.  Sa  tèlo  laurée  à  droite. 

R.  p.  M.  TR.  p.  XYii.  COS.  III.  p.  p.  Jupiter  debout  à 
gauche,  entre  Caracalla  et  Géta  enfants,  ayant  son 
manteau  déployé  derrière  lui,  et  tenant  un  foudre  et 
un  sceptre.   Ar. 


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—  a46  — 

SEVERvs  AYG.  PARTH.  MAX.  Sa  tète  laurée  à  droite. 

R.    YiCT.  AETERN.  Victoire  volant  à  gauche  et  tenant  un  ' 

diadème  des  deux  mains-,  devant  elle,  un  bouclier  sur 

un  cippe.   Ar. 

JULIA  DOMNA 

2082.  iVLiA  AVGVSTA.  Son  buste  à  droite. 

R.  HiLARiTAS.  L'Allégresse  debout  à  gauche  entre  deux 
enrants,  tenant  une  longue  palme  et  une  corne  d'a- 
bondance. Ar. 

2083.  lYLiA  DOMNA  AYG.  Son  huste  à  droite. 

R.  YESTA  Vesta  voilée  assise  à  gauche,  tenant  le  palla- 
dium et  un  sceptre.   Ar. 

CARACALLA 

2084.  ANTONiNYS  PiYS  FEL.  AYG.  Sa  tète  lauréo  à  droite. 

R.  MARTI  PROPYGrtATORi.  Mars  casqué  marchant  à 
gauche,  tenant  une  hasle  et  un  trophée.   Ar. 

2085.  Même  légende.  Son  buste  imberbe  lauré  à  droite  avec 

le  paludament. 
R.    PONTiF.  TR.  p.  Yiiii.  COS.  II.  Mars  casqué  debout  à 
gauche,  appuyé  sur  un  bouclier  et  tenant  une  haste. 
Ar. 

2086.  ANTONINYS  PiYS  AYG.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  PONTIF.  TR.  p.  XII.  COS.  III.  La  Concorde  assise  à 
gauche,  tenant  une  patëre  et  une  corne  d'abondance. 
Ar. 

2087.  ANTONINYS  PiYS  AYG.  Son  bus^o  jeune  lauré  à  droite  avec 

le  paludament  et  la  cuirasse. 
R.    YICT.  PART.  MAX.  Victoirc  marchant  à  gauche  et 
tenant  une  couronne  et  une  palme.  Ar. 

GÉTA 

2088.  p.  SEPT.  GETA  CAES.  Son  buste  jeuue  nu  à  droite  avec  le 

paludament. 


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—  -247  — 

R.  PRiNQ.  lyvENTVTis.  Géta  debout  à  gauche,  en  habit 
militaire,  tenant  un  rameau  et  une  haste;  derrière 
lui,  un  trophée  au  bas  duquel  est  un  bouclier.   Ar. 

ELAGABALE 

2089.  IMP.  ANTONiNVS  AVG.  PONT.  Sou  busle  lauré  à  droite 

avec  le  paludament. 
R.    ANNONA  AYGVSTi.  L' Abondance  debout  à  gauche, 
tenant  deux  épis'et  un  gouvernail  posé  sur  un  globe; 
à  côté  d'elle,  le  modius  avec  des  épis.   Ar. 

2090.  IMP.  CAES.  M.  AVR.  ANTONINVS  AVG.  Sou  busto  lauré  à 

droite  avec  le  paludament  et  la  cuirasse. 
R.    FiDES  EXERCiTvs.  La  Foi  assise  à  gauche,  tenant  nin 
oiseau  et  une  enseigne  militaire;  devant  elle,  une 
enseigne.  Ar. 

2091.  ANTONINVS  piYS  AVG.  Son  busteimberbe  lauré  à  droite 

avec  le  paludament  et  la  cuirasse. 
R.    FORTVNA  REDVx.  La  Fortuno  assise  à  gauche,  tenant 
un  gouvernail  et  une  corne  d'abondance  ;  sous  son 
siège,  une  roue.   Ar. 

2092.  IMP.  CAES.  M.  AVR.  ANTONINVS  AVG.  Sou  busto  radié  à 

droite  avec  le  paludament  et  la  cuirasse. 
R.     MARS  VICTOR.  Hars  casqué  nu  avec  le  manteau  flot- 
tant, marchant  à  droite  et  portant  une  haste  et  un 
trophée.  Ar. 

2093.  IMP.  ANTONINVS  Pivs  AVG.  Son  buste  lauré  et  cornu  à 

droite  avec  le  paludament. 
R.    p.  M.  TR.  p.  un.  COS.  ni.  p.  p.  Elagabale  debout  à 
gauche  auprès  d'un  autel  paré  et  allumé,  tenant  une 
patère  et  uue  massue  ;  dans  le  champ,  une  étoile.  Ar. 

ALEXANDRE  SÉVÈRE 

2094.  IMP.  G.  M.  AVR.  SEV.  ALEXAND.  AVG.  Sou  busto  radié  à 

droite  avec  le  paludament. 


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-  248  — 

R.  FiDES  MiLiTVM.  La  Foi  militaire  debout  à  gauche, 
tenant  deux  enseignes.   Ar. 

2095.  IMP.  SEY.  ALEXAND.  AYG.  Sa  tête  laufée  à  droite. 

R.  p.  M.  TR.  p.  VII.  COS.  II.  p.  p.  Mars  casqué  debout 
à  droite,  tenant  une  haste  et  appuyé  sur  un  bouclier. 
Ar. 

2096.  Même  tête  et  mfme  légende. 

R.  viRTVs  AYG.  Alexandre  en  habit  militaire  debout 
à  gauche,  le  pied  sur  un  casque,  tenant  un  globe  et 
une  haste  renversée.  Ar. 

2097.  iifP.  SEY.  ALEXANDER  AYG.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  P.  M.  TR.  p.  X.  COS.  ni.  p.  p.  s.  c.  L'Abondance 
debout  à  gauche,  lenanl  deux  épis  et  une  ancre;  à 
ses  pieds  à  gauche,  le  modins  rempli  d'épis.  H.  B. 

MAXIMIN  I«' 

2098.  iMP.  MAxiMiNYS  PiYS  AYG.  Sou  buslo  lauré  à  droite  avec 

le  paliidanient  et  la  cuirasse.   ^ 
R.    PROYiDENTiA  AYG.  La  Providenco  debout  à  gauche, 
tenant  une  baguette  et  une  corne  d'abondance  ;  à  ses 
pieds,  un  globe.    Ar. 

GORDIEN  le  Pieux 

2099.  IMP.  GORuiANYs  PiYS  FEL.  AYG.  Sou  busltt  radié  à  droite 

avec  le  paludament. 
R.    p.  M.  TR.  p.  m.  Gos.  n.  p.  p.  Apollon  à  demi-nu 
assis  à  gauche,  tenant  une  branche  de  laurier  et 
accoudé  à  une  lyre.  Ar. 

âlOO.    IMP.  GORDiANYS  piYS  FEL.  AVG.  Sou  busto  lauré  à  droite 
avec  le  paludament. 
R.    LAETITIA  AYG.  N.  S.  C.  La  Joio  dobout,  comme  au 
no  1018.  M.  B. 


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—  249  — 

PHIUPPE  père 

2101 .  iMP.  M.  ivL.  PHiLiPPYS  ÂYG.  Sod  busto  radié  à  droite  avec 

le  paludameut. 
R.    ROMÂE  AETERNAE.  Rome  casquée  assise  à  gauche, 
tenant  une  Victoire  et  un  sceptre.  Âr. 

2102.  IMP.  PHILIPPYS  AYG.  Son  busto  radié  à  droite  avec  le  pa- 

ludameut. 
R.    SAECYLARES  AYG6.  La  Louve  à  gauche,  allaitant 
Romulus  et  Rémus;  à  l'exergue,  ii.  Ar. 

PHILIPPE  fils 

2103.  M.  lYL.  PHILIPPYS  CAES.  Son  busto  radié  à  droite  avec  le 

paludament. 
R.    PRINCTPI  lYYENT.  Philippe  en  habit  militaire  debout 

à  gauche,  tenant  un  globe  et  une  haste  renversée.  Âr. 
2104*     IMP.  PHILIPPYS  AYG.  Sou  buslo  radié  à  droite  avec  le 

paludament  et  la  cuirasse. 
R.    SAECYLARES  AYGG.  Chèvre  marchant  à  gauche;  à 

Texergue,  m.   Ar. 

OTACILIE 

2105.  M.  OTACiL.  SEYERA  AYG.  Son  busto  diadème  à  droite  avec 

le  croissant. 
R.    lYNO  coNSERYAT.  JuRou  voiléo  dobout  à  gauche,  te- 
nant une  patère  et  un  sceptre.  Ar. 

TRAJAN  DÈCE 

2106.  IMP.  c.  M.  Q.  TRAiANYS  DEGiYS  AYG.  Sou  busto  radié  à 

droite  avec  la  cuirasse. 
R.    ARYNDANTiA  AVG.  L'Abondanco  debout  à  droite,  vi- 
dant sa  corne.   Ar. 

2107.  Même  tête  et  même  légende. 

R.    ADYENTYS  AYG.  Trajau  Dèce  à  cheval  à  gauche,  le- 
vant la  main  droite  et  tenant  un  sceptre.  Ar. 


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—  250  - 

2108 .  Même  tête  et  même  It^gende. 

R.  PAXÀVGvsTi.  La  Paix  debout  à  gauche,  tenant  une 
branche  d*olivier  et  un  sceptre  transversal.  Ar. 

2109.  iMP.  G.  M.  Q.  TRAiANYS  DECivs  AYG.  Son  busto  lauré  à, 

droite  avec  le  paludaraent  et  la  cuirasse. 
R.    PANNONiAE  s.  G.  Deux  femmes  (les  deux  Paunonies) 
se  tournant  le  dos  et  tenant  chacune  une  enseigne 
militaire.   H.  B. 

HERENNIUS 

2110.  Q.  HER.  ETR.  MES.  i)ECiYS  NOB.  G.  Son  bustc  radié  à 

droite  avec  le  paludament. 
R.    PiETAS  AVGVSTORVM.  Âsporsoir,  simpule,  vase    à 
sacrifice^  patère  et  bâton  d'augure.  . 
2111(*)  Même  tête  et  même  légende. 

R.  PRiNGiPi  iWENTVTis.  Hercnnius  debout  à  gauche,  en 
habit  militaire,  tenant  une  baguette  et  une  haste 
transversale.   Ar. 

2112.  Même  tête  et  même  légende. 

R.  SPES  PVBLiGA.  L'Espérance  marchant  à  gauche, 
tenant  une  fleur  et  relevant  sa  robe.    Ar. 

TRÉBONIEN  GALLE 

2113.  IMP.  GAE.  G.  VIB.  TREB.  GALLVS  AYG.   SoU    buStO    radié 

à  droite  avec  le  paludament. 
R.    APOLL.  SALYTARi.  Apollon  uu  dobout  à  gauche,  te- 
nant une  branche  de  laurier  et  appuyé  sur  une  lyre 
posée  sur  un  rocher.   Ar. 

VOLUSIEN 

2114.  IMP.  GAE.  G.  VIB.  YOLVSiANO  AYG.  Son  busto  radié  à 

droite  avec  le  paludament. 

C)  La  médatlle  de  Carus  qui  devait  se  trouver  à  ce  numéro  est  reportée 
au  n«  2137. 


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—  251  — 

R.    PAx  AYGG.  La  Paix  debout  à  gauche,  tenant  une 
branche  d'olivier  et  un  sceptre  transversal.   Ar. 

21 1 5 .  Même  tête  et  même  légende . 

R.    piETAs  AYGG.  La  Piété  debout  à  gauche  auprès  d'un 
autel  allumé,  levant  les  deux  mains.  Ar. 

VALÉRIEN  père 

2116.  iMP.  G.  p.  Lie.  VALERiANvs  P.  F.  aVg.  Son  busto  radié  à 

droite  avec  le  paludament. 
R.    APOLLiNi  CONSERVA.  Apollon  nu  debout  à  gauche, 
tenant  une  branche  de  laurier  et  appuyé  sur  une  lyre 
posée  sur  nn  rocher.   BilL 

GALLIEN 

21i  7.    GALLiENvs  P.  F.  AVG.  Son  buste  raclié  à  gauche  avec  la 
cuirasse,  armé  d'une  haste  et  d'un  bouclier. 
R.'   GERHANicvs  MAX.  Y.  Trophée  au  bas  duquel  sont 
deux  Germains,  les  mains  liées  derrière  le  dos.   Bill. 

2118.  IMP.  G.  p.  Lie.  GALLiENYS  P.  F.  AYG.  Sou  busio  radié  à 

droite  avec  le  paludament. 
R.    PIETAS  AYGG.  Yaléricn  et  Gallien  debout  en  face 
l'un  de  l'autre,  sacrifiant  sur  un  autel  et  tenant,  l'un, 
un  sceptre  surmonté  d'un  aigle  et  l'autre,  un  para- 
zonium.  Bill. 

2119.  GALLIENYS  AYG.  Sa  tête  radiée  à  droite. 

R.  PROYiD.  AYG.  La  Providence  debout  à  gauche,  te- 
nant un  globe  et  un  sceptre  transversal.  P.  B. 

2120.  GALLIENYS  P.  F.  AYG.  Son  busto  radié  à  droite. 

R.  YiCT.  GERMANiGA.  Victoiro  marchant  à  droite  et  te- 
nant une  couronne  et  un  trophée  ;  sous  ses  pieds,  un 
globe;  de  chaque  côté,  un  Germain  dans  l'attitude  de 
la  tristesse;  Bill. 


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—  Î52  — 

SALONINE 

2121.    SALONINA  AVG.   Son  biiste  diadème  à  droite  avec  le 
croissant.  ^ 

R.    DEAB  SEGETiAE.  Sogctla  deboul  dans  un  temple  à 
quatre  colonnes,  nimbée^  tenant  des  deux  mains  son 
voile  au-dessus  de  la  tête.  Bill. 
.2122 .    Même  tête  et  même  légende. 

R.    FELICITAS  PVBLiCA.  La  Félicité  assise  à  gauche,  te- 
nant un  caducée  et  une  corne  d'abondance.  Bill. 

SALONIN 

2123.  Divo  VALERiANO  CAES.  Son  buste  radié  à  droite  «avec  le 

paludament. 
R.    coNSEGRATio.  Aigle  volant  à  droite  et  enlevant  au 
ciel  Salonin  qui  lient  un  sceptre.  Bill. 

POSTUME 

2124.  iMP.  G.  POSTVMVS  p.  F.  AVG.  Son  buste  radié  à  droite 

avec  le  paludament. 
R.    MERCVRio  FELiGi.  Mercure  à  demi-nu,  debout  de 
face,  regardant  à  droite,  tenant  une  bourse  et  un 
caducée.   Bill. 

TACITE 

2125.  iMP.  G.  M.  CL.  TACiTYS  AVG.  Son  busto  radié  à  droite  avec 

le  paludament  et  la  cuirasse. 
R.    PAx  AYGVSTi.  La  Pafx  debout  à  gauche,  tenant  une 
branche  d'olivier  et  un  sceptre  transversal  ;  à  l'exer- 
gue, p.   P.  B. 

PROBUS 

2126.  viRTVS  PROBi  AVG.  Sou  bustc  à  gauche  avec  le  casque 

radié  et  la  cuirasse,  tenant  une  haste  et  un  bouclier. 


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—  253  - 

R.  MARTI  PAciF.  Mars  casqué  marchant  à  pas  précipités 
à  gauche,  tenant  une  branche  d'olivier  de  la  main 
droite,  et,  de  la  gauche,  une  haste  et  un  bouclier;  à 
Texergue,  Qxxi.  P.  B. 

CARUS 

Médaille  grecque  frappée  mi  Egypte 

2127 .  A.  K  M.  A.  KAPOC  CEB.  Son  buslo  lauré  à  droite  avec 

le  paludament. 
R.    L'Équité  debout  à  gauche,  tenant  une  balance  et 
une  corne  d'abondance.   B.  P.  Méd. 

CARIN 

2128.  IMP.  c  M.  AYR.  CARiNVs  AVG.  Son  buslo  radié  à  droite 

avec  le  paludament. 
R.    AETERNiT.  AYGG.  L'Éternité  debout  à  gauche,  tenant 
un  globe  surmonté  d'un  phénix  et  relevant  sa  robe;  à 
l'exergue,  kaf.  P.  B. 

DIOCLÉTIEN 

2129.  IMP.  G.  DiOGLÉTiANV:»  P.  F.  AVG.  Sa  têlc  laurée  à  droite. 
R.    GENio  POPVLi  ROMANI.  Le  Génie  du  peuple  romain 

coiffé  du  modiuSf  debout  à  gauche,  à  demi-nu,  tenant 
une  patère  de  laquelle  on  voit  couler  l'eau  et  une 
corne  d'abondance;  dans  le  champ,  fky;  à  l'exer- 
gue, ANT.   H.  B. 

MAXISUEN  HERCULE 

2130.  IMP.  MAXiMiANYs  P.  F.  AYG.  Sou  buste  lauré  à  gauche 

avec  la  cuirasse. 
R.    GENIO  POP.  iiOM.  Génie  coiffé  du  modius^  à  demi-nu 
à  gauche,  t'enant  une  patère  et.  une  corne  d'abon- 
dance; dans  le  champ,  tF\  à  l'exergue^  plc.  H.  B. 


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—  254  — 

2131 .  Même  légende.  Sa  tète  laurée  à  droite. 

R.  SACRA  MONET.  AVGG.  ET  CAESS.  NOSTR.  La  Monnaie 
debout  à  gauche,  comme  au  n^  1330;  dans  le  champ, 
h;  à  l'exergue,  aqd.  H.  B. 

SÉVÈRE  II 

2132.  IMP.  c.  SEVERYS  P.  F.  AVG.  Sa  tète  laurée  à  droite* 

R.  viRTvs  AVGG.  ET  CAESS.  NN.  Sévère  galopant  à 
droite  et  se  préparant  à  percer  de  sa  haste  un  ennemi 
agenouillé  qui  a  perdu  son  bouclier;  sous  les  pieds 
du  cheval,  un  autre  ennemi  couché  sur  le  dos;  à 
l'exergue,  aqs.   M.  B. 

LICINroS  fils 

2133.  D.  N.  VAL.  LiciN.  LEGiNivs  NOB.  c.  Sou  busto  casqué  ù 

gauche  avec  la  cuirasse,  tenant  une  haste  et  un  bou- 
clier. 
R.  lovi  coNSERVATORi.  Jupitor  nu  debout  à  gauche,  le 
manteau  sur  l'épaule  gauche,  tenant  une  Victoire  sur 
un  globe  et  un  sceptre  surmonté  d'un  aigle  qui  tient 
une  couronne  en  son  bec  ;  à  ses  pieds  à  gauche,  un 

V 

captif  assis;  dans  le  champ,  ^^^^  à  l'exergue,  SMNr. 
P.  B. 

MAXENCE      ^ 

2134.  IMP.  c.  MAXENTivs  P.  F.  AVG.  Sa  tète  laurée  à  droite. 

R.  VICTORIA  AETERNA  AVG.  N.  Victoire  marchant  i 
gauche  et  tenant  une  couronne  et  une  palme.  M.  B. 

CONSTANTIN  1er 

2135.  CONSTANTINVS  AVG.  Sa  tête  laurée  à  droite. 

R.  DN.  coNSTAi^rriM  MAX.  AVG.  autouT  d'une  couronne 
de  laurier  dans  laquelle  on  lit  vot.  xx;  sous  vot.  xx, 
une  étoile;  à  l'exergue,  smaa.  P.  B. 


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—  255  — 

*    34  36.     Même  tète  et  même  légende. 

R.    SARMATià  DEYicTA.  Vicloife  marchant,  comme  au 
n<»  1514;  dans  le  champ,  c.  ;  à  Texergue,  plg.  crois- 
sant.  P.  B. 
2131 .     Mémo  légende.  Son  buste  casqué  à  droite  avec  la  cui- 
rasse. 

R.  YiRTvs  EXERcrr.  Étendard  au  pied  duquel  sont 
assis  deux  captifs;  celui  de  gauche  a  les  mains  atta- 
chées derrière  le  dos,  celui  de  droite  retourne  la  tète; 
dans  lO'  champ  à  gauche,  s;  à  droite,  fil  (sic)  en 
deux  lignes;  à  l'exergue,  Asis  étoile.   P.  B. 

2138.  iifp.  coNSTANTiNYS  AVG.  Sou  busto  lauré  à  droite  avec  la  . 

cuirasse. 
R.    sou  iNViCTO  GOMiTi.  Buslo  radié  du  Soleil  à  droite 
.  avec  le  paludament.  Entre  H.  et  P.  B. 

FAUSTE 

2139.  FLAV.  MAX.  FAVSTA  AVG.  Son  busto  à  droite  coiffé  en 

cheveux. 
R.    SPES  REiPVBLiCAE.  Fauste  voilée,  comme  au  n<»  1 589  ; 
à  l'exergue,  t  croissant  t.   P.  B. 

CONSTANT  !•' 

2140.  FL.  rvL.  CONSTATS  NOB.   C.  Sou  busto  lauré  à  droite 

avec  le  paludament. 
R.    GLORIA  EXERciTVS.  Deux  soldats  casqués  debout  se 
regardant^  comme  au  n^  1674;  à  l'exergue,  smks. 
P.  B. 

2141.  Même  médaille ;' à  l'exergee,  smka.  P.  B. 

HAGNENCE 

2142.  D.  N.  M AGNENTIV&  p.  F.  AVG.  Sou  buste  nu  à  droite  avec 

le  paludament. 


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--  256  — 

R.  vicTORiAE  DD.  NN.  AVG.  ET  CAES.  Deijx  Victoires 
debout,  tenant  une  couronne  dans  laquelle  on  lit  VOT. 
V,  MVLT.  X.;  à  Texergue,  par.   P.  B. 

GRATIEN 

2143.  DN.  GRATiANVS  P.  F.  AVG.  Son  busto  diadème  ;à  droiCe 

avec  le  paludament. 
R.    GLORIA  ROMANORVM.   Gration  en  habit  militaire, 
comme  au  n»  1795;  à  l'exergue,  smaqs.  P.  B. 

JUSTINIEN  I« 

2144.  DN.  lYSTiNiANVS  P.  P.  AV.  Son  busto  diadème  à  droite. 
R.    ANNO  xiiii;  dans  le  champ,  i  surmonté  d'une  croix  ; 

à  l'exergue,  CAR.  M.  B. 

ZANCLE  ou  MESSINE 

2145.  Tête  d'homme  barbue  et  laurèe  à  droite. 

R.    MAMEPTiNQN.  Pallas  marchant  à  droite,  lançant 
un  javelot  et  tenant  uu  bouclier.  P.  B. 

Monnaie  libyenne 

2146.  Tête  casquée  de  Minerve  à  gauche;  devant,  aibtûn; 

au-dessus,  m. 
R.    Bœuf  debout  à  droite;  au-dessus,  un  caractère 
punique.   G.  B. 

CARTHAGE 

2147 .  Cheval  debout  adroite  ;  devant,  un  globule;  au  fond,  un 

long  caducée. 
R.    Palmier.  H.  B. 

2148.  Tête  de  Gères  à  gauche. 

R.  Cheval  debout  à  droite;  dessus,  un  disque  radié 
flanqué  de  deux  ureus  ayant  la  tête  surmontée  d'un 
disque.  G.  B. 


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—  257  — 

CYZIQUE  en  MYSIE 

2140.  KOPH  LQTEiPA  KYZiKHNQN.  Coré  (sumom  de  Pro- 
serpine),  protectrice  des  habitants  de  Cyzique.  Son 
buste  à  droite. 
R.  2TRAT.  NAiBiOY  KOYiNTOY.  (Etant  Stratège 
NceviiLS  Quintitë)  ;  à  Texergue,  Ejni  omonoia  kyzik. 
ZMTPNAi.  (Au  sujet  de  Talliance  des  habitants  de 
Cyzique  et  de  ceux  de  Smirne).  Char  traîné  par  deux 
centaures  et  précédé  d'un  amour  ailé  ;  sur  le  char, 
Gérés  (?)  la  torche  à  la  main;  derrière,  un  person- 
nage appuyé  sur  un  bâton  et  portant  sur  la  tête  une 
corbeille  ou  un  plat  plein  de  fruits;  dans  le  fond,  un 
homme  jouant  de  la  double  flûte  et  une  femme  jouant 
du  tympanon..B.  méd.  Module  13  i/4.  Ce  médaillon, 
du  fonds  Costa,  a  été  trouvé  dans  les  déblais  de  la  gare 
de  Constantine. 


19 


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SECTION  DEUXIÈME 


ANTIQUITÉS  ROIHÂIIVES  et  AffRICAIiyES 

§  !«'.  —  Amphores 

1.  Amphore  de  forme  bursaire»  anses  brisées.  H.  0">93.  Pro- 
venant des  ruines  de  Lambèse.  Don  de  M.  Cherbonneau. 

2.  Amphore  semi-ovoîde,  col  long,  deux  anses;  H.  0""88. 
Don  de  H.  Lapaine,  préfet  de  Constantine. 

3.  Grande  amphore  à  peu  près  cylindrique  munie  de  deux 
appendices  simulant  des  anses,  col  bas,  évasé.  H.  1«28. 

Don  de  M.  Lebiez. 

4*  Deux  amphores  semi-ovoïdes  trouvées  aux  sources  du 
Boa-Herzoug.  Même  donateur. 

5.  Amphore  oviforme,  col  bas,  deux  petites  anses.  H.  0>°67. 
Don  de  M.  Lapaine. 

6.  Amphore  munie  d'une  longue  pointe  à  la  partie  inférieure, 
col  brisé.   F.  M. 

7.  Amphores  semi-ovoïdes^  anses  brisées.   F.  M. 

8.  Quatre  amphores  provenant  de  la  collection  Costa. 

9.  Petite  amphore  fusiforme.  H.  O'^'ôO. 

10.  Têtes  d'amphore.  C.  Cosla. 

il .  Partie  inférieure  d'amphore  portant  l'estampille  nt  prif 
en  deux  lignes.  Trouvée  à  Aïn-el-Bey  et  donnée  par  M.  Thomas. 

L'amphore  était  employée  à  divers  usages,  notamment  à  con- 
tenir le  vin  mis  en  réserve,  l'huile,  les  grains,  les  fruits.  C'est 
dans  l'amphore,  dite  cadus^  que  les  Africains,  selon  Pline, 


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—  260  — 

conservaient  les  figues.  On  maintenait  le  vase  debout,  soit  en 
l'appuyant  contre  un  mur,  soit  en  enfonçant  la  pointe  dans  le 
sol. 

§  2.  —  Vases  funéraires  et  vases  divers 

Les  nombreux  jrases  en  terre  cuite  collectionnés  au  Musée 
proviennent,  en  grande  partie,  des  tombeaux  romains  découverts 
au  Coudlat-Aty,  versants  nord  et  nord-ouest. 

On  ne  peut  s'expliquer  la  présence  de  tant  de  vases  dans  les 
tombeaux,  qu'en  se  reportant  aux  coutumes  funéraires,  au  mode 
de  sépulture  mis  en  pratique  chez  les  anciens. 

Les  Romains  adoptèrent,  vers  la  fin  de  la  République,  l'usage 
de  l'incinération,  c'est-à-dire  de  la  combustion  des  corps  sur 
les  bûchers.  Cette  cérémonie  nécessitait  l'emploi  d'un  grand 
nombre  de  vases,  ainsi  que  l'indiquent  les  détails  qui  suivent 
tirés  des  auteurs  latins. 

On  dressait  le  bûcher  en  forme  d'autel,  à  soixante  pieds  au 
moins  de  toute  habitation,  il  était  construit  à  l'aide  d'un  bois 
susceptible  de  s'enflammer  aisément  et  plus  ou  moins  élevé, 
suivant  le  rang  de  la  personne  morte.  On  y  jetait  des  matières 
très-combustibles,  de  la  poix,  du  papirus,  etc.;  on  l'entourait  de 
cyprès  pour  empêcher  l'odeur  infecte  de  se  répandre. 

On  lavait  le  corps  avec  de  l'eau  chaude,  on  l'oignait  de  par- 
fums et  on  le  plaçait  sur  le  bûcher.  Les  plus  proches  parents 
donnaient  au  mort  le  dernier  baiser  et  mettaient  eux-mêmes, 
avec  une  torche,  le  feu  au  bûcher. 

On  jetait  dans  les  flammes  différents  parfums,  de  l'encens, 
de  la  myrrhe,  de  la  casse,  etc.;  des  coupes  d'huile,  des  plats 
avec  l'éliquetle  des  mets  qu'ils  contenaient. 

Quand  le  bûcher  était  consumé,  on  versait  du  vin  sur  les 
cendres;  les  parents  du  défunt  recueillaient  les  os  et  les  pla- 
çaient, après  les  avoir  arrosés  de  parfums,  dans  une  urne  faite 


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—  26i  — 

de  terre,  de  pierre,  de  plomb,  de  verre,  de  marbre,  d'airain^ 
d*or  ou  d'argent. 

Ces  urnes,  ainsi  que  les  vases  qui  avaient  contenu  les  liquides 
et  les  parfums  nécessaires  à  la'  cérémonie,  étaient  solennelle- 
ment déposées  dans  le  tombeau.  Le  tout  était  recouvert  de  terre, 
et  des  cippes  avec  ou  sans  inscriptions  marquaient  à  l'extérieur 
l'existence  de  ces  sépultures. 

On  déposait  aussi  les  urnes  dans  des  chambres  sépulcrales 
construites  soit  pour  une  seule  famille,  soit  pour  un  grand 
nombre  d'individus  appartenant  à  plusieurs  familles.  Dans  les 
murailles  étaient  pratiquées  des  niches  pour  y  placer  les  urnes. 
Leur  ressemblance  avec  les  niches  de  pigeons  les  fit  appeler 
columbaria. 

L'usage  de  l'incinération  devint  presque  général  sous  les  empe- 
reurs; mais  à  l'apparition  du  christianisme,  on  l'abandonna  gra- 
duellement, et,  vers  le  commencement  du  quatrième  siècle,  on 
était  à  peu  près  revenu  au  mode  d'enterrement  qui  se  pratique 
encore  de  nos  jours. 

Plioe  rapporte  que  l'incinération  s'établit  à  Rome  parce  qu'on 
s'était  aperçu  que  les  citoyens,  morts  sur  le  champ  de  ba- 
taille dans  les  pays  lointains,  étaient  quelquefois  déterrés  par 
les  ennemis.  Le  même  auteur  ajoute  que  Sylla  fut  le  premier  de 
sa  famille  qui  ait  été  mis  sur  le  bûcher.  On  croit  qu'il  en  avait 
donné  Tordre  par  peur  du  talion,  car  il  avait  fait  déterrer  et  dis 
perser  les  restes  de  son  rival  Marins,  enterré  sur  les  bords  de 
l'Anio. 

12.  Deux  urnes  cinéraires  évasées  de  bas  en  haut,  à  large 
rebord.  H.  0«33.   F.  M. 

Ces  vases  proviennent  de  la  nécropole  du  Coudiat-Âty  ;  ils 
étaient  placés  dans  la  terre,  orifice  contre  orifice,  et  contenaient 
des  ossements  calcinés. 

13.  Urne  de  même  forme.  Même  provenance.  Donde  H.  Costa. 


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—  262  — 

14.  Uane  cinéraire  de  forme  ovoïde.  Elle  est  garnie  inté- 
rieurement d'une  enveloppe  de  plomb  et  contient  des  ossements 
calcinés.  H.  O^x^SO.  Don  de  M.  Lapaine. 

15.  Vases  semblables  mais  de  plus  peliles  dimensions. 
Don  de  H.  Bruyas. 

16 .  Urme  cinéraire  sphéroîdale  ;  deux  anses  parallèles  placées 
au  centre.  H.  0«»31.  F.  M. 

17.  Urnes  cinéraires  de  forme  sphérique;  la  plupart  sont 
striées  parallèlement  à  la  base  et  toutes  sont  munies  de  deux 
anses  disposées  à  la  partie  supérieure  du  corps  du  vase.  Elles 
contiennent  des  restes  humains  calcinés.  La  hauteur  est  com- 
prise entre  0"29  el  O^lô.  F.  M. 

18.  Jarre  oviforme  en  terre  rougeâlre,  col  droit  à  rebords, 
deux  anses.  H.  0«50.  C.  Costa. 

19.  Bouteille  de  forme  cylindrique,  deux  anses.  C.  Costa. 

20.  Très-petites  bouteilles  à  une  ansu  et  à  col  étroit. 

21.  Bouteilles  de  même  forme  et  de  plus  grandes  dimen- 
sions. 

22.  Bouteilles  à  deux  anses. 

23.  Bouteilles  à  trois  anses. 

24.  Vases  à  deux  anses,  à  col  lai^e,  mais  destinés  à  contenir 
des  liquides. 

25.  Petites. cruches  à  double  tubulure  surmontées  d'une 
anse  arquée. 

26.  Vases  oblongs,  col  étroit,  une  anse.   F.  M. 

27.  Petit  vase  avec  couvercle  trouvé  dans  Tossuaire  en 
plomb  n^3\.  Les  bords  du  vase,  ainsi  que  le  couvercle,  sont 
découpés  en  forme  de  fouilles. 

28.  Vase  semblable  sans  ornements. 


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—  263  — 

29.  Pots  en  terre  rouge  munis  d'une  anse.  Une  concavité  en 
talus  pratiquée  sous  l'anse  permet  de  tenir  facilement  le  vase  en 
passant  la  main  entre  l'anse  et  le  corps  du  récipient.  H.  Oo>20 

30.  Vases  divers. 

31 .  Urne  cinéraire  rectangulaire  en  plomb.  H .  0^42,  L.  O^â  1 . 
Elle  a  été  trouvée  au  Goudiat-Aty  et  contient  des  ossements  cal- 
cinés. F.  H. 

32.  Urnes  semblables.  F.  H. 

33.  Urnes  cylindriques  en  plomb  avec  couvercle  provenant 
des  ruines  de  Lambèse.  Don  de  M.  Lapaine. 

34.  Urnes  de  même  forme.  Don  de  M.  Bruyas. 

35.  Urnules  cylindriques  en  plomb.  H.  0™07,  L.  On»04.  Don 
de  MM.  Bruyas  et  Lapaine. 

Noos  ne  savons  pas  à  quels  usages  étaient  consacrés  ces 
petits  vases. 

36.  Ossuaire  en  pierre  polie  à  forme  d'auge  avec  couvercle; 
on  observe  sur  chaque  face  deux  bâtons  d'augure  en  relief. 
H.  0-47,  L.  0»40. 

37.  Ossuaires  semblables  sans  ornements,  en  pierre  non 
polie.  Don  de  H.  Bruyas. 

38.  Bols,  coupes,  petits  pots  en  poterie  fine. 

39.  Coupe  campaniforme,  à  pied,  en  terre  noire;  rapportée 
de  Rome  et  donnée  par  H.  Pasquali. 

40.  Petit  pot  à  une  anse  orné  de  cannelures  longitudinales. 
Don  de  H.  Costa. 

41 .  Bol  cylindrique  à  deux  anses  avec  ornements  extérieurs 
en  forme  d'épi.  H.  0<°08.  Don  de  M.  Cordonnier. 

42.  PETrr  pot  turbiniforme  à  panse  anguleuse  avec  couvercle. 
C.  Costa. 

43.  Vase  en  terre  noire  à  très-large  orifice  et  i  fond  ter- 


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—  264  — 

miné  en  pointe.  H.  O^^l^-  diamètre  de  la  bouche  0">i8.  Don  de 
H.  Cordonnier. 

Sa  forme  est  celle  du  futile  vase  consacré  au  culte  de  Vesta. 
On  le  faisait  à  fond  pointu  pour  que  les  ministres  de  la  Déesse 
ne  pussent  pas  le  déposer  quand  il  était  plein  d'eau,  car  il  était 
défendu  par  les  rites  religieux  de  poser  d  terre  les  vases  qui 
contenaient  l'eau  employée  dans  les  cérémonies  du  culte. 

44.  Assiettes  ou  patèrés  en  terre  rouge;  les  bords  sont  ren- 
versés et  ornés  de  larmes  (?)  séparées  par  des  tiges  à  tètes 
recourbées. 

45.  Plateaux  circulaires  en  terre  rouge,  à  bords  verticaux 
et  montés  sur  un  pied  circulaire;  sur  presque  tous  ces  vases  oa 
lit  les  initiales  du  potier  dans  une  empreinte  ayant  la  forme  d'un 
pied  humain,  d'un  rectangle  ou  d'un  croissant;  souvent  les 
bords  sont  ornés  à  l'extérieur  de  divers  dessins.  G.  Costa  et  F.  M. 

46.  Grand  plat  en  terre  rouge,  provenant  de  la  collection 
Costa. 

47.  Plats  de  même  forme  et  de  dimensions  moindres.  F.  H. 

48.  Plateau  en  terre  grisâtre  en  forme  de  couvercle  et  à 
quadruple  estampille. 

49.  Plat  en  (erre  blanche  d'une  grande  légèreté;  deux  oreil- 
lons striés. 

50.  Patére  en  terre  grisâtre  tachetée  de  rouge.  Les  bords 
portent  les  mêmes  ornements  que  les  vases  du  n^  44. 

51 .  Autre  patère  sans  ornements. 

52.  Vases  divers  en  terre  blanchâtre. 

La  plupart  de  ces  vases  ont  été  trouvés  dans  les  tombeaux  re- 
couvrant l'orifice  des  urnes. 

53.  Collection  de  fioles  en  terre  cuite  vulgairement  nom- 
mées lacrymatoires. 


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—  265  — 

On  a  cru  longtemps  que  ces  petits  vases  servaient  à  recueillir 
les  larmes  versées  dans  les  funérailles.  Aujourd'hui  cette  opinion 
est  abandonnée;  on  sait  que  ces  fioles  n'ont  jamais  contenu  que 
des  eaux  parfumées. 

54.  Anse  de  vase  en  terre  rouge,  sur  laquelle  on  lit  l'inscrip- 
tion grecque  apiztokpat. 

55.  Autre  anse  sur  laquelle  on  lit  zo. . . 

56.  Fragments  de  poterie  fine  de  nuance  verle. 

57 .  Autres  fragments  de  poterie  fine;  la  surface  a  été  brunie 
par  le  temps  et  l'iiumidité,  mais  l'intérieur  est  d'un  rouge 
écarlate. 

Marques  de  fabrique  observées  sur  le$  vases 


AE.  AMA. 

AMVR. 

ANG. 

CCAN. 

CELER  RAS. 

CLPRO. 

CMR. 

CMVRI 

CORNELI 

CPF. 

FAN. 

PORTV 

GELLI. 

GFA. 

GMR. 


IMR 

L.  GEL. 
1,.  P.  SO 
L.  R.  PIS. 
M.  M.  P. 
M.  P.  R. 
MNL. 

NT.  PRiF,  en  deux  lignes* 

CF.  ABAN. 
PRIMIO  G.  MEM. 
S.  M. 
s.  M.  F. 
VILLI. 
VMPRISC. 


§  3.  —  Lampes  en  terre  cuite 


Les  lampes,  chez  les  anciens,  étaient  consacrées  aux  usages 
funéraires  et  aux  besoins  domestiques. 


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~  266  — 

La  qualification  qui  accompagnait  le  mot  lucerna  faisait  con- 
naître la  destination  particulière  de  l'objet;  ainsi,  ils  appelaient 
Lucerna  sepulcratis  celle  qui  était  déposée  dans  les  urnes  ou 
suspendue  à  la  voûte  des  chambres  sépulcrales;  Lucerna  mère- 
tricitty  celle  que  les  courtisanes  plaçaient  devant  leurs  maisons, 
en  guise  d'enseignes;  Lucerna  convivalis,  ceWe  qui  était  destinée 
au  service  de  la  table;  Lucerna  cubicularia  (i),  celle  qui  était 
employée  pour  Téclairage  des  appartements,  des  chambres  à 
coucher. 

Les  lampes  collectionnées  au  Musée,  au  nombre  de  cinq  cents 
environ,  ont  été  extraites,  pour  la  plupart,  des  tombeaux  romains 
du  Coudiat-Aty;  plusieurs  proviennent  des  ruines  de  Lambèse, 
quelques-unes  d'une  fabrique  romaine  de  lampes  découverte  au 
faubourg  dans  les  substructions  de  la  maison  de  M.  L.  Blanc. 

Biles  sont  à  un  ou  plusieurs  becs  et  présentent  une  grande 
v.iriété  de  formes  et  de  dessins. 

Nous  nous  bornons,  dans  la  nomenclature  qui  suit,  à  les 
décrire  par  groupes  et  à  mentionner  les  principaux  dessins  dont 
quelques-unes  sont  ornées. 

58.  Lampes  en  terre  commune,  d'un  rouge  effacé,  munies 
d'un  large  tube  sur  lequel  sont  pratiqués  un  ou  deux  trous  des- 
tinés à  recevoir  la  chaîne  de  suspension.  Anse  à  forme  de  bou- 
cle, bec  arrondi. 

59.  Lampes  de  forme  semblable;  bec  allongé  en  manière  de 
bec  de  canard. 

60.  Lampes  en  terre  grisâtre,  lourdes,  de  dimensions  variées  ; 
l'anse  est  remplacée  par  un  appendice  tantôt  plein,  tantôt  évidé 
en  forme  d'anneau.  La  partie  supérieure  est  concave  et  munie 
d'un  trou  pour  l'introduction  de  l'huile. 

(1)  lucerna  cubicularia 

Dulds  conscia  lectuli  lucerna, 
Quidquid  vU  fadas  lictt^  tacebo. 

Martial. 


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—  267  — 

61 .  Lampes  de  forme  semblable,  mais  moins  massives. 

09.  Lampes  circulaires  en  poterie  fine,  sans  anse;  le  bec  est 
généralement  orné  de  volutes  ;  le  champ,  de  rosaces  ou  de  cer- 
cles. 

€3.  Lampes  ovales  avec  anse. 

64.  Lampes  en  terre  rouge  pliées  en  tricorne. 

65.  Petites  Lampes  sans  anse  en  terre  noire,  à  forme  de  talon 
de  botte  et  à  oreillons. 

66.  Lampes  à  une  anse  et  à  un  ou  deux  oreillons. 

67.  Lampe  à  deux  mèches,  en  terre  rouge  à  gros  grains,  ornée 
d'arabesques,  de  rosaces,  etc.  V.  pi.  xxix,  n<»  786  de  l'album.  (1) 

08 .  Lampes  de  l'époque  chrétienne,  en  terre  rouge,  sur  les- 
quelles on  remarque  des  arabesques,  des  vases,  des  croix,  le 
monogramme  du  Christ,  divers  animaux,  etc. 

69.  Lampe  plate  sans  anse,  à  forme  d'écuelle,.en  terre  rouge 
yernisée  de  noir.  Don  de  M.  Moll. 

70.  Lampe  lourde  en  terre  noire,  présentant  l'aspect  d'un  en- 
crier circulaire  en  liège.  Même  donateur. 

71 .  Lampe  affectant  la  forme  d'un  for  à  cheval. 
Don  de  H.  Bruyas. 

72.  Belle  Lampe  à  forme  de  gondole.  Le  bec  est  allongé  et 
rétréci  en  son  milieu  par  une  double  volute;  l'anse  est  dépassée 
et  recouverte  par  un  appendice  rectangulaire  à  bords  relevés. 

73.  Deux  Lampes  de  forme  à  peu  près  semblable  et  à  deux 
becs;  dans  le  champ,  un  autel  entouré  de  deux  branches  d'oli- 
vier sur  un  exemplaire,  et  de  deux  palmes  sur  l'autre.  V.  pi.  xxix, 
!!•  739  de  l'album. 

74  Lampe  en  terre  jaune  formant  une  tête  humaine,  en  par- 
tie brisée.  V.  pi.  vu,  n»  741  de  l'album. 

(I)  L*album  du  Musée  de  ConsuntiDe  a  été  publié  eu  1862. 


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—  268  — 

75.  Lampe  ovale;  la  partie  supérieure  relevée  en  dos  de  tor- 
tue représente  une  télé  de  Méduse  dont  le  nez  est  évidé  en  forme 
d'anneau.  V.  pi.  vi^  n»  740. 

76.  Corne  d'abondance  en  sautoir  sur  un  gouvernail. 

77.  Coq  debout  à  gauche;  derrière,  un  épi. 

78.  Amour  à  cheval  sur  un  dauphin. 

79.  Victoire  tenant  une  couronne  et  une  palme. 

79  bis.  Même  sujet;  à  coté  de  la  Victoire,  un  autel  allumé. 

80.  Chien. 

81.  Panoplie  de  gladiateur;  à  droite,' le  glaive  à  lame  droite 
et  à  double  tranchant;  à  gauche,  le  couteau  à  lame  recourbée; 
en  haut  et  en  bas,  des  jambières  (ocreœ).  V.  pi.  vu,  n^  701  de 
l'album. 

82.  Griffon. 

Cet  animal  fabuleux,  moitié  aigle  et  moitié  lion,  présidait  à 
la  garde  des  trésors  et  des  tombeaux. 

83.  Gladiateur  avec  jambières. 

84.  Homme  à  genoux,  les  bras  tendus  en  avant. 

85.  Gladiateurs  vus  par  derrière  dans  l'attitude  du  combat. 
V.  pi.  I,  n»  765. 

86.  Lion  au  repos. 

87.  Victoire  ailée. 

88.  Char  de  triomphateur  traîné  par  deux  chevaux  dont  la 
tète  est  ornée  de  palmes.  Sur  le  char,  un  personnage  debout, 
tenant  une  couronne  et  une  palme.  V.  pi.  i,  n^  708  de  l'album. 

89.  Homme  nu,  à  épaisse  chevelure,  vu  de  face,  tenant  par 
la  bride  un  cheval  placé  derrière  lui  ;  sa  main  gauche  s'appuie 
sur  une  tance  à  large  fer;  au-dessus  de  la  tête,  un  astre  à  quatre 
branches.  H  est  facile  de  reconnaître  dans  cet  écuyer  l'un  des 
Dioscures.  V.  pi.  m,  n»  709  de  l'album. 


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—  269  — 

90.  Sphiîîx. 

Ce  monstre  avait  la  tête  et  le  sein  d'une  femme,  le  corps  d'un 
lion  et  les  ailes  de  Taigle. 

Suivant  la  fable  grecque,  il  s'était  établi  sur  une  montagne  à 
la  porte  de  Thèbes,  et  là  proposait  une  énigme  à  tous  ceux  qui 
eotfaient  ou  sortaient;  ceux  qui  ne  pouvaient  la  deviner  (om- 
baient  en  son  pouvoir  et  étaient  déchirés  par  lui-,  celui-là  seul 
qui  en  pénétrerait  le  sens  devait  être  capable  de  le  tuer.  Œdipe 
résolut  celle  qui  lui  fut  proposée,  et  le  sphinx  ayant  perdu  sa 
puissance  et  sa  force  fut  tué  facilement. 

91.  DAUPtiiN  sur  un  gouvernail. 

Les  auteurs  anciens  font  de  ce  poisson  un  ami  de  l'homme. 

92.  Colombe  tenant  un  rameau  dans  son  bec. 

93.  Bœuf. 

94.  Lapin  broutant. 

95.  Tête  radiée  vue  de  face. 

96.  Génie  ailé  en  marche,  tenant  dans  la  main  gauche  un 
objet  que  l'imperfection  du  moulage  ne  permet  pas  de  distinguer. 
V.  pi.  IV,  n«  670  de  l'album. 

97.  Antilope  fuyant  à  gauche.  V.  pi.  vi,  n®  658. 

98.  Rameau  chargé  de  feuilles  et  de  fruits  plié  en  couronne. 

99.  Tête  de  Méduse  vue  de  face.  V.  pi.  xxiii,  n^  1  de  l'album. 
iOO.  Masque  tragique.  V.pl.  xxii,  n®  710  de  l'album. 

loi .  Buste  posé  dans  l'ouverture  d'un  croissant. 

102.  Tête  de  face. 

Une  coiffure  orientale  retombe  le  long  des  joues  jusqu'aux 
épaules  ;  au  sommet  de  la  tête  est  un  croissant  dont  le  milieu 
est  occupé  par  une  figure  anthropomorphe  ;  à  droite,  un  attri- 
but-ressemblant à  une  corne.  V.  pi.  vu,  ii<>  724  de  l'album. 

103.  Tête  de  face. 


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—  270  — 

iOi.  Pégase  voiani  à  droite.  Y.  pi.  y,  ao659  de  l'albam. 

105.  Amour  attristé,  la  figure  et  les  bras  appuyés  sor  une 
colonne,  comme  pour  cacher  son  chagrin.  V.  pi.  m,  n?  656  de 
l'album. 

106.  Têtes  des  dioscures  ornées  d'un  astre  à  quatre  brancbea. 

107.  Deux  arbres.  V.  pi.  vu,  n«  662  de  l'album. 

108.  Chien. 

109.  Coq  passant  à  gauche.  V.  pi.  vi,  n«  666  de  Falbum. 

110.  Poignard  de  gladiateur.  V.  pi.  vu,  n«  663. 

111.  Lièvre  fuyant. 
i\i.  Couronne  de  laurier. 

113.  Ours  passant  à  gauche.  V.  pi.  v,  de  l'album. 

114.  Esclave  gros  et  trappu,  coiffé  d'une  calotte  et  vêtu  du 
campeslre  ;  il  semble  occupé  à  enlever  le  bouchon  d'une  amphore 
dressée  sur  sa  pointe.  Y.  pi.  iv,  de  l'album. 

115.  Têtes  diverses. 

116.  Autruche  passant  à  droite  et  déployant  ses  ailes,  comaie 
pour  s'envoler.  C.  Costa.  V.  pi.  vi. 

117.  Chien. 

118.  Masque  GROTESQUE. 

119.  Deux  personnages  nus,  un  homme  et  un  enrant;  la 
main  du  premier  semble  s'appuyer  sur  l'épaule  du  second.  V. 
pi.  III,  n»  657  de  l'album. 

120.  Deux  lutteurs.  Don  de  H.  Cordonnier. 

121.  Dieu  lare. 

122.  Combat  de  gladiateurs. 

123.  Cheval  galopant  à  gauche. 
123  bis.  Cheval  trottant  à  droite. 


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,  _  271  — 

124.  Masque. 

12&.  Joueuse  de  lyre.  V.  pi.  xxix. 

126.  Faisan. 

iSl.  Tête  d'anubis.  Don  de  H.  Cordonnier. 

Anubis  était  une  des  principales  divinités  égyptiennes.  Il  fui 
d'abord  adoré  sous  la  figure  d'un  chien  ;  plus  tard,  on  le  repré- 
senta sous  une  forme  humaine  avec  une  tète  de  chien;  son  culte 
fut  introduit  à  Rome  vers  la  fin  de  la  République. 

128.  Poisson. 

129.  Oie. 

130.  Lampe  en  terre  de  nuance  rose  rapportée  de  Pompéi 
et  donnée  par  H.  Racle;  dans  le  champ,  un  manuscrit? 

131.  Enfant  coiffé  d'un  bourrelet  et  le  corps  maintenu  par 
des  brassières,  jouant  de  la  double  flûte.  Il  porte  sur  Tépaule 
droite  des  branches  d'olivier.  V  pi.  iv,  n»  712  de  l'album. 

132.  Tête  entourée  de  feuillage. 

133.  Masque  scénique  avec  une  bouche  [énorme.  V.  pi.  xxii, 
no  721  de  l'album. 

134.  Tête  coiffée  d'un  bonnet  phrygien;  à  droite,  un  vase. 

135.  Combat  de  gladiateurs.  Don  de  H.  Cordonnier. 

136.  Deux  baigneuses.  V.  pi.  iv,  n»  671  de  l'album. 

137.  Croissant  surmonté  d'une  étoile.  Don  de  M.  Cordonnier. 

138.  Coquillage. 

139.  Mouton. 

140.  Tête  radiée  surmontée  d'un  croissant. 

141.  Paon,  la  queue  en  éventail.  Don  de  M.  Cordonnier.  V. 
pi.  xxiii^  no  2. 

142.  Aigle  sur  un  foudre.  V.  pi.  v,  n«  732. 

143.  Hibou. 


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—  272  —     ' 

143.  Lampe  d'un  format  très-minime;  l'anse  a  la  forme  d'un 
croissant. 

145.  Bacchante.  Don  de  M.  Cordonnier. 

146.  Sujet  obscène. 

147.  Cheval  marchant  à  gauche;  devant  lui,  une  palme. 

148.  Oiseau  se  dressant  sur  ses  pattes  et  déployant  ses  ailes, 
comme  pour  s'envoler;  devant  lui  est  accroupi  un  enfant  qui 
semble  sortir  d'un  œuf.  V.  pi.  v^  n<>  66  de  l'album.  Don  de 
M.  Cordonnier. 

149.  Joueuse  de  lyre.  Don  de  H.  Rancoule. 

150.  Combat  très-  animé  de.gladiateurs  :  l'un  tombe  renversé 
sur  l'arène,  mais  il  se  soutient  encore  avec  la  poignée  de  son 
glaive  et  se  défend  avec  son  bouclier;  l'autre  se  prépare  à  lui 
porter  le  coup  mortel.  V.  pi.  i,  n<>  699  de  l'album. 

151 .  La  Louve  allaitant  Romulus  et  Rémus. 

152.  Canot  nageant  en  pleine  mer.  La  proué  est  terminée 
par  un  ornement  semblable  à  la  tête  et  au  cou  d'une  oie.  V. 
pi.  VII,  n^  709  de  l'album. 

153.  Le  sujet  qui  fait  l'ornement  de  cette  lampe  représente 
la  fable  du  renard  et  des  raisins.  Don  de  M.  Cordonnier.  ^'  pi.  v, 
no  65  de  l'album. 

154.  Gladiateur  dans  l'attitude  du  combat.  V.  pi.  ii,  n»  703 
de  l'album. 

155.  Amour  ailé  marchant  à  droite;  il  porte  sur  les  épau- 
les une  barre  à  chaque  extrémité  dé  laquelle  est  suspendu  ua 
seau  ;  il  tient  dans  la  main  droite  un  objet  qui  ressemble  à  une 
grappe  de  raisins.  V.  pi.  iv,  n<'  705  de  l'album. 

156.  Sanglier. 

157.  Amphore  dressée  sur  sa  pointe. 

158.  Crabe.  Don  de  H.  Rancoule. 


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—  973  — 

159.  Quatre  chiens  courant  sur  un  cercle. 

160.  Femme  à  detni-nue,  Vénus?  procédant  à  sa  toilette  et 
répandant  sur  son  corps  les  parfums  qu^elle  a  puisés  dans  le  vase 
posé  sur  un  autel  à  côté  d'elle.  V.  pi.  iii,  n^  697  de  i'allium. 

161.  Pégase  marchant  d'un  pas  relevé  et  suivi  par  un  cheval 
microscopique  qui  ne  peut  parvenir  à  l'atteindre  eh  galopant  ; 
à  droite,  un  lebès  contenant  un  palmier,  symbole  delà  victoire; 
à  gauche,  un  bouclier  rectangulaire  (sculum);  au-dessus,  un 
bouclier  rond  (clypeus).  Don  de  M.  Cordonnier.  V.  pi.  iv,  n^  67 
de  l'album. 

162.  Gladiateur  vu  de  face. 

163.  Axis  en  fuite,  attaqué  par  un  chien  qui  le  mord  au  flanc. 
V.  pi.  V,  n«  693. 

L'axis  est  un  ruminant  appartenant  au  genre  cerf. 

164.  Tête  de  femme  radiée,  placée  dans  l'ouverture  d'un 
croissant,  à. chaque  extrémité  duquel  est  une  étoile.  V.  pi.  vif, 
no  694  de  l'album. 

165.  Grenouille. 

166.  Bestiaire  debout.  Il  semble  jouer  avec  un  animal  dressé 
sur  les  pattes  de  derrière,  en  lui  faisant  mordre  son  bras  nu. 
V.  pi.  u,  n»  690  de  l'album. 

167.  Deux  personnages  :  l'un  est  à  genoux;  l'autre,  placé 
derrière  lui,  est  dans  l'attitude  d'un  homme  qui  va  frapper.  Don 
de  M.  Rancoule. 

168.  Génie  ailé  assis  sur  un  tabouret  et  jouant  de  la  double 
flûte.  V.  pi.  m,  no  696  de  l'album. 

169.  Gladiateur  dans  l'attitude  du  combat;  il  se  couvre  la 
poitrine  et  le  ventre  avec  un  bouclier  rectangulaire.  V.  pi.  ii, 
n«  703  de  l'album. 

170.  Guerrier  vêtu  de  la  chlamide  et  coiffé  d'un  casque  bas 
sur  un  cheval  au  galop.  Il  tient  un  bouclier  rond  et  une  haste 
horizontale  à  hauteur  de  l'œil.  Y.  pi.  i,  n»  702  de  l'album. 


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—  274  .- 

171.  Gladiateur  casqué,  tenant  un  poîgmird  à  lame  droite 
et  un  bouclier  oblong. 

17â.  Deux  GLADIATEURS  armés  du  glaive  ;  Tun  tient  le  bou- 
clier rond,  l'autre  le  bouclier  rectangulaire;  celui  de  droite  a  un 
casque  à  cimier,  celui  de  gauche  est  coiffé  d'une  calotte  ;  tous 
deux  ont  le  poignet  droit  protégé  par  une  manchette  formée  d'an- 
neaux. V.  pi.  i^  n«  7  de  l'album. 

173.  BiGE. 

Le  cocher,  penché  en  avant,  excite  de  son  fouet  deux  chevaux 
lancés  au  galop.  V.  pi.  ii,  n<>  691. 

174.  Combat  de  gladiateurs;  l'un  attaque  son  adversaire 
avec  le  poignard  recourbé  ;  l'autre  se  fait  an  rempart  de  son 
bouclier.  Ils  portent  l'un  et  l'autre  un  casque  empanaché  de 
grandes  plumes  ou  de  palmes  formant  éventail.  V.  pi.  i,  n**  695. 

175.  ÂNE  marchant  à  gauche;  derrière  lui,  un  palmier.  . 

176.  Mercure  coiffé  du  pélase  ailé,  tenant  une  bourse  et  un 
caducée;  à  droite,  un  coq  sur  une  colonne. 

177.  Personnage  à  peu  près  nu  retenant  un  cheval  prêt  à 
s'échapper;  à  droite,  un  homme  tombant  à  terre  ou  renversé  par 
le  cheval.  G.  Costa.  Y.  pi.  ii  de  falbun. 

178.  acteur  déclamant.  G.  Costa.  V.  pi.  iv  de  l'album. 

179.  Deux  palmes  séparées  par  deux  couronnes.  C.  Costa. 

Marques  de  fabrique  observées  sur  les  lampes, 

CMAREVP.  COPPIRES. 

MNOVIVSTI.  CIVNDRAC. 
ASIAG.                                               •      ASILIAG. 

ALEXAN.  MFLFIR. 

CCORVR.  IVSfl. 

EPAGH.  MNOVCERM. 
C   CLOSVG. 


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_  275  — 

§  4.  —  Statuettes  et  figurines  en  terre  cuite. 

180.  Statuette  représentant  un  esclave  assis  et  coiffé  du 
bonnet  phrygien.  H.  Oi^SS.  Don  de  H.  Marchai. 

181.  Victoire  ailée  (mutilée).  Don  de  H.  Rancoule. 

182.  Pot  en  argile  dont  la  partie  renflée  représente  une  tête 
de  femme.  H.  0"'18.  V.  pi.  xxii,  n»  805  de  l'album. 

183.  Statuette  eu  terre  jaune  trouvée  dans  un  tombeau  nu- 
mide; c'est  le  moulage  grossier  d'une  femme  à  demi-couchée. 

184.  Tête  de  chien  en  terre  rouge.  V.  pi.  xxii,  n*  808  de 
l'album. 

Le  trou  pratiqué  à  l'extrémité  du  museau  indique  que  l'objet 
a  servi  de  gargouille  à  un  bassin. 

185.  Masque  grotesque.  V.  pi.  xxii,  n^  811  de  l'album. 

La  bouche  est  énorme  et  le  nez  fortement  aquilin  a  la  forme 
d'une  virgule. 

186.  autre  masque  en  terre  rouge,  sous  la  forme  d'un  petit 
pot. 

187.  Homme  drapé  dans  un  manteau  formant  de  nombreux 
plis;  la  tète  est  ceinte  d'un  turban  ;  statuette  en  terre  rougeàtre. 
H.  0«15. 

188.  Personnage  GROTESQUE  à  double  bosse,  à  tête  aplatie. 
H.  0«»07 

Il  faut  peut-être  voir  dans  cette  figurine  la  représentation  d'un 
de  ces  mariones  que  l'on  entretenait  à  Rome,  parmi  les  esclaves, 
pour  amuser  par  leur  difformité  et  leur  stupidité. 

Statuettes  égyptiennes  en  terre  émaiilée  avec  hiéroglyphes 
peu  distincts  (rapportées  d'Italie). 

190.  Fragments  d'applique  reproduisant  plusieurs  épisodes 
de  la  vie  des  Centaures.  Sur  le  premier^  chasse  à  la  panthère; 


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—  976  — 

sur  le  deuxième,  la  toilette  d*une  femme  et  Achille  présenté  au 
Centaure  Chiron. 

Les  appliques  (anlefixa)  étaient  des  ornements  en  terre  cuite 
que  les  Romains  employaient  pour  orner  l'intérieur  aussi  bien 
que  l'extérieur  de  leurs  édifices. 

Ixion,  roi  de  Thessalie,  admis,  malgré  le  meurtre  de  son 
b^au-père,  au  festin  des  dieux  par  le  bienveillant  monarque  de 
rOiympe,  s'éprit  d'un  amour  violent  pour  Junon,  et  chercha  à 
satisfaire  sa  passion.  Jupiter,  pour  prévenir  un  crime  qui  aurait 
souillé  le  séjour  céleste,  donna  à  une  nue  la  forme  de  son 
épouse.  De  cet  accouplement  Ixion  eut  le  centaure,  monstre  demi- 
homme  et  demi-cheval. 

191  •  Fragment  d'applique  sur  lequel  on  observe  un  buste 
d'homme  vu  de  profil,  et  un  buste  de  femme  vu  de  face  couronné 
par  un  génie,  encadrés  chacun  dans  un  cercle;  entre  les  deux 
médaillons  et  au-dessous  est  un  petit  buste;  au-dessus,  une 
Victoire  sur  un  globe  tenant  une  couronne.  Don  de  H.  Cherbon- 
neàu.V.  pi.  xxx,  n*  3  de  l'album. 

192.  Débris  DE  POTERIE  orné  d'une  croix  accostée  de  deux 
anges.  C.  Costa. 

193.  Fraghent  d'applique  sur  lequel  se  voient  deux  person- 
nages; à  gauche,  un  jeune  homme  assis,  tenant  une  lance  de  la 
main  gauche  ;  à  droite,  une  femme  vêtue  d'une  longue  robe,  la 
tète  appuyée  sur  le  revers  de  la  main  gauche.  V.  pi.  viii,  n^  467 
de  l'album. 

194.  Fragment  db  poterie  orné  de  deux  croix  latines  sur- 
montées Tune  et  l'autre  de  l'agneau  pascal.  C.  Costa. 

195.  Débris  de  poterie;  sujet:  un  personnage  dont  il  ne 
reste  que  la  partie  inférieure  est  assis  sur  un  meuble  très-orné. 

196.  Débris  DIVERS. 

197.  Chien  en  terre  cuite  couché  sur  un  plateau  de  même 
matière. 


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—  577  — 

Ce  produit  de  Tart  primitif  a  été  trouvé  à  Philippeville  et  donné 
par  M.  Costa. 

498.  Deux  habpogrates,  petites  figurines  en  terre  émaillée 
de  nuance  bronzée. 

Un  trou  à  forme  d'anneau,  pratiqué  entre  les  épaules,  indique 
que  ces  objets  étaient  portés  comme  amulettes. 

499.  Phallus  en  terre  cuite.  H.  0"27.  Don  de  M.  Marchai. 

200.  Fragment  de  phallus.  C.  Costa. 

§  5.  —  Br^iques  et  autres  matériaux  de  comtruction 

201.  Clous  en  fer,  de  grande  dimension,  provenant  des 
ruines  de  Lambèse.  Don  de  M.  Cherbonneau. 

202.  Double  queue  d'aronde  en  fer,  recouverte  d'une  enve- 
loppe de  plomb  et  destinée  à  relier  deux  pierres  contiguës.  Même 
donateur. 

203.  Tuiles  plates  &  rebords  (Tegula)  avec  trous  pour  rece- 
voir la  ligature  en  plomb. 

Tuiles  plates  et  fragments,  mortier  y  adhérant  et  ligatures 
en  plomb. 

205.  Tuiles  faîtières  (imbrcr)  de  forme  demi-cylindrique. 
H.  0»43.  D.  0»19et0»t4. 

Ces  tuiles  servaient  à  couvrir  la  jonction  de  deux  tuiles  plates 
et  étaient,  par  conséquent,  plus  étroites  à  l'une  des  extrémités; 
elles  se  couvraient  ainsi  l'une  l'autre,  et  formaient  sur  les  toits 
des  arêtes  continues;  une  couche  de  mortier  était  disposée  sur 
les  jonctions  des  tuiles  plates  de  manière  à  empêcher  l'eau  de 
pénétrer  et  donner  plus  d'adhérence  aux  tuiles  faitières. 

206.  Fragment  de  brique  rectangulaire.  L.  0°>13.  C.  Costa. 

207.  Fragment  de  tuile  plate  sur  laquelle  on  lit  viat. 
G  Costa. 


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—  278  — 

208.  Brique  carrée  de  0"27  de  côlé  sur  O'-OB  d'épaisseur, 
à  Festampille  de  la  légion  Âugusie.  Don  du  général  Desvaux. 

209.  Briques  à  Teslam pille  de  la  3»  légion.  Dons  de  MM.  La- 
paine  et  Cherbonneau. 

210;  Briques  porlanl  Tinscription  leg.  m.  a.  con.  Don  de 
H.  Cherbonneau. 

211.  Brique  marquée  c.  vicci. 

212.  Brique  à  crochets. 

213.  Brique  à  l'estampille  de  la  i^  légion. 

214.  Brique  à  l'estampille  de  la  7»  légion. 

215.  Briques  triangulaires.  Don  de  H.  Lapaine. 

216.  Brique  plaie  à  bords  inclinés,  à  l'estampille  de  la  3*^ 
légion. 

Elle  a  dû  servir  d'évier,  car  l'une  des  extrémités  est  coupée 
en  talus  pour  faciliter  Técoulemenl  des  eaux.  H.  0"»50.  L.  O^Sô. 
Don  de  M.  Cherbonneau. 

217.  Brique  semblable  sans  estampille.  H.  0"»54.  L.  0»"43. 
Même  donateur. 

218.  Brique  à  Tonne  de  dalle;  à  chaque  angle  se  lit  le  chiffre 
de  la  .3«  légion.  H.  0'n57.  L.  0"»54.  Epais.  0'n07.  Don  de 
M.  Bruyas. 

210  Tuyau  en  terre  cuite  pour  conduite  d'eau.  H.  0*46. 
D.  0™09.  Don  de  M.  Lebiez. 

220.  Briques  lubulaires  destinées  à  la  construction  de  voûtes 
sonores  et  légères.  Don  de  M.  Cherbonneau. 

Ces  matériaux  proviennent,  presque  tous,  des  ruines  de  Lam- 
bèse,  ou  des  fouilles  considérables  ont  été  exécutées  à  diverses 
époques. 

Lambèse  était  le  quartier  général  des  légions  romaines;  c'est 
de  ce  point  éloigné  du  littoral  de  plus  de  deux  cents  kilomètres 


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—  279  — 

que  rayonnaient  les  nombreux  postes  qui  devaient  surveiller  et 
maintenir  les  peuplades  belliqueuses  de  TÀurès  et  du  Sud. 

Les  fouilles  de  Lambèse  ont  pprmis  de  reconstituer  le  vaste 
établissement  militaire  dont  l'avaient  doté  les  corps  qui  s*y  suc- 
cédèrent; mais  celui  de  tous  qui  y  a  laissé  le  plus  de  traces  de 
son  passage  est  la  3^  légion,  dont  le  cbiffre  numéral  se  trouve 
sur  presque  tous  les  mopuments. 

2âi .  Tuyau  en  plomb,  marqué  xaii,  trouvé  sous  un  dallage 
romain,  place  des  Galettes,  à  Constanline. 

222. -AUTRE  TUYAU  en  plomb,  provenant  de  l'acqueduc  romain 
situé  au  Beni'Ziad.  H.  0'»46.  D.  O^OS.  Don  de  H.  Lapaine. 

223.  Fragment  de  tuyau  en  plomb  trouvé  dans  les  fouilles 
de  la  Casbah  et  donné  par  le  service  du  Génie  militaire. 

224.  Spécimens  de  maçonnerie  romaine.   - 

225.  Échantillons  de  mortier  romain. 

226.  Cubes  divers  pour  mosaïque.  Don  de  H.  Marchai. 

227 .  Briques  pour  carrelage  de  formes  diverses. 

228.  Galets  en  terre  cuite.  Don  de  M.  Lapaine. 

229.  Galet  en  terre  cuite  percé  de  plusieurs  trous  et  portant 
des  traces  de  feu.  Don  de  M.  Cherbonueau. 

230.  Fragment  d'ornementation  de  corniche.  Don  de  M.  Ran-  " 
coule. 

231.  Objets  oviformes  en  terre  cuite  qu*on  lançait  avec  la 
fronde  (glans).  Don  de  M.  Cherbonneau. 

232.  Objet  en  forme  de  tête  de  champignon,  en  terre  cuite, 
provenant  du  tombeau  de  Prsecilius.  Don  de  M.  Cordonnier. 

233.  Creusets  en  poterie  pour  fondre  les  fn'étaux.  H.  0»25. 

234.  Creusets  de  même  matière  et  de  très-petite  dimension. 

235.  Bois  DE  CÈDRE  provenant  d'une  chambre  d'eau  romaine 


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-  280  — 

découverte  à  Lambèse.  Don  de  M.  Moll.  Y.  VAnn,  de  la  Soc.  arch,, 
vol.  1856-57,  page  157. 

236.  Paiitie  trongomque  d'un  moulin  à  bras. 

237.  Mortier  en  pierre  dure,  ayant  la  forme  d'un  bassin 
circulaire  peu  profond  ;  il  est  pourvu  de  quatre  oreillons  ;  Tun 
d'eux  est  contourné  en  volute.  H.  O^^OO.  D.  0'"35. 

238  «  Haltère.  C'est  une  masse  pesante  en  pierre,  munie 
d'une  poignée. 

Ces  masses  étaient  employées  dans  les  exercices  du  gymnase 
pour  développer  les  forces  musculaires;  on  les  tenait  dans  chaque 
main  en  sautant,  courant,  dansant;  elles  étaient  en  pierre  ou 
en  plomb. 

239.  Robinet  de  conduite  d'eau  en  pierre.  H.  0"*28. 

240.  Pierres  taillées  l'une  à  forme  de  hache  et  l'autre  à  forme 
de  semelle. 

§  6.  —  Statues,  bustes,  bas-reliefs,  fragments  d'architecture, 
autels  votifs  en  pierre  et  en  marbre. 

241 .  Statue  de  Bacchus  en  marbre  blanc  et  de  grandeur 
naturelle,  c'est-à-dire  celle  d'un  homme  de  taille  ordinaire. 
Voir  VAnnuaire  de  la  Société  archéologique  1871-1872. 

.  Cette  belle  statue,  dit  H.  Féraud,  a  toute  la  finesse  d'exécution 
de  l'art  grec.  Le  galbe  de  l'ensemble  est  gracieux  et  bien  pro- 
portionné. Le  dieu  est  debout,  l'avanl-bras  gauche  appuyé  sur 
un  tronc  d'arbre  qu'entoure  un  ceps  de  vigne,  duquel  pendent 
des  grappes  de  raisins.  La  main  gauche,  portée  en  avant,  tient 
un  cantharus.  Le  bras  droit  allongé  s'appuie  sur  un  thyrse  enru- 
banné. Aux  pieds,  contre  le  tronc  d'arbre,  est  un  petit  animai 
dont  la  tête  a  disparu,  ayant  l'aspect  d'un  léopard.  L'ensemble 
de  la  tête  imite  beaucoup  plus  la  physionomie  de  la  femme  que 
celle  d'un  jeune  homme  imberbe,  sous  laquelle  on  représente 


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—  28t  — 

ordinairement  le  dieu  Bacchus.  Les  (raits  de  la  figure  sont,  en 
effet,  d*une  douceur  exlréiue  ;  d*une  abondante  chevelure  oiidu- 
lée  s'échappent  deux  tresses  qui  tombent  en  avant  des  épaules. 
Cette  chevelure  se  termine  en  arrière  par  un  chignon  proéminent 
comme  celui  de  la  coiffure  des  femmes;  enfin,  la  tête  est  cou- 
ronnée de  pampres  et  de  raisins. 

En  résumé,  la  tète,  les  épaules,  la  chute  des  reins  et  les  cuis- 
ses ont  le»  contours  moelleux  et  arrondis  du  corps  de  lafemme^ 
taudis  que  le  reste,  comme  le  haut  de  la  poitrine,  le  torse,  en 
uu  mot,  et  le  bas  des  jambes  conservent  les  formes  et  les  propor- 
tions indices  de  la  virilité. 

Trouvée  à  Constantine  lors  du  percement  de  la  rue  Nationale, 
et  donnée  au  Musée  par  M.  Hamoudah-ben-Cheick. 

242.  Statue  en  marbre  blanc,  représentant  une  femme  assise 
sar  une  chaise  curule.  H.  O^il. 

La  tête  et  Tavant-bras  droit  ont  disparu;  le  bras  gauche 
existe,  mais  la  main  est  mutilée. 

Ce  morceau  de  sculpture  est  remarquable  par  la  variété  et  la 
finesse  d'exécution  des  plis  nombreux  que  forme  la  draperie  du 
vêtement. 

243.  Partie  inférieure  d'une  statue  en  marbre  blanc 
sculptée  dans  le  bloc.  H.  C'"70. 

244.  Torse  d'adolescent.  H.  0™55. 

245.  Fragment  de  statue.  H.  O^ôS. 

246.  Statuette  en  marbre  blanc.  H.  0™32. 

Elle  représente  une  femme  dans  l'attitude  de  la  Vénus 
pudique. 

La  tète  et.les  jambes  sont  brisées  ainsi  que  l'avant-bras  gau- 
che; le  bras  gauche  est  paré  d'un  armilla. 

Trouvée  au  Hamnia,  et  donnée  par  M.  Jo|y  de  Brésilien. 

247.  Torse  de  Vénus.  H.  0"55. 


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-  282  - 

248.  Tête  lauréë  de  femme  en  marbre  blanc. 
Trouvée  à  Tébessa.  H.  0"»15.  Don  de  M.  Cherbonneau. 

La  couronne  de  laurier  est  fixée  au-dessus  du  fronl  à  Taîde 
d*une  pierre  précieuse.  Le  nez  esl  un  peu  mutilé. 

c  Plus  on  regarde  ce  morceau,  dit  M.  Cherbonneau,  plus  on  y 
admire  cet(e  élégance^  ce  travail  magistral  qui  rappellent  le 
ciseau  des  artistes  grecs.  I)  y  a  dans  la  figure  une  majesté  calme, 
quelque  chose  d*Àugusfe  et  d*imposant.  Les  traits  accusent  la 
perfection  de  la  figure  humaine.  »  <* 

c  Princesse  ou  divinité,  cette  têle  est  un  chef-d*œuvre.  Tel  est 
l'avis  de  M.  Beulé.  i  V.  pi.  xxideTalbum. 

249.  Buste  de  femme.  II.  0'?40.  V.  pi.  xxi  de  Talbum. 
Trouvé  à  Cherchel. 

250.  Moulage  en  plâtre  d'une  têle  d'homme  et  d'une  tête  de 
femme  trouvées  à  Lambèse. 

Don  du  général  Desvaux. 

251 .  Fragments  de  diverses  statues  en  marbre  blanc. 

252.  Chapiteau  de  l'ordre  composite. 

253.  Fragment  de  bas-relief  en  marbre  blanc. 

On  y  voit  une  Néréide  presque  nue,  le  voile  floilanl,  assise 
sur  la  croupe  d'un  Trilon  ;  entre  le  corps*  de  la  nymphe  et  le 
buste  du  monstre  est  une  cithare. 

Les  Néréides,  nymphes  de  la  Méditerranée,  étaient  filles  de 
Nérée  et  de  Doris;  elles  étaient  représentées  sous  les  traits  de 
belles  jeunes  filles  et  passaient  pour  être  Aivorables  aux  na.viga- 
leurs.  Ces  aimables  divinités  étaient  spécialement  adorées  dans 
les  ports. 

Les  Tritons  ou  Génies  de  la  mer,  monstres  moitié  hommes, 
moitié  poissons,  étaient,  suivant  la  mythologie,  fils  de  Neptune 
et  d'Âmphitrite. 

Celui  que  nous  montre  le  bas-relief  est  un  ichthiocentaure 
avec  un  buste  d'homme  et  une  longue  queue  de  poisson  tordue 


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283 


en  anneaux;  il  a  le  ventre  et  les  pieds  de  devant  d'un  cheval.  Il 
est  à  la  fois  monstre  marin  et  centaure. 

254.  Torse  en  marbre  blanc. 

On  distingue  une  main  tenant  une  amphore. 

255.  Fragment  d'un  bas-relief  en  marbre  orné  d'une  coquille. 

256.  Ac.ROTÉRE  en  pierre  tendre  représentant  une  sirène  cou- 
chée. 

257.  AcROTÈRE  revêtu  d'une  figure  byzantine  entourée  d'or- 
'  nemenls  divers.  Don  de  M.  Ducoup. 

258.  Sujet  obscène  sculpté  sur  une  pierre  tendre. 

259.  Modèle  de  chapiteau  corinthien  en  plâtre. 
Don  de  H.  Cuoq. 

Il  a  été  trouvé  au  Coudiat-Aty  dans  un  tombeau  romain. 

260.  Stèle  funéraire  en  pierre  portant  Tinscription  dis.  m. 

TIIEMIS  y.  A.  XXXI.  H.  S. 

261,.  Plaque  en  marbre  blanc  sur  laquelle  on  lit  :  memoriae 

AL  ECTORI  CVLOSI.  C.  CoSta. 

262.  Autel  votif  en  pierre;  sur  la  face  anlérieure  est  écrit  : 
DVRivs  PLOTiNVS  V.  S.  L.  A.  H.  0™25.  Don  de  M.  Cherbonneau. 

263.  Très-petits  autels  votifs  sans  inscriptions. 

264.  Pierre  votive  sans  inscription  ;  au  milieu  du  champ, 
dans  un  reclangle,  un  personnage  debout,  sacrifiant  sur  un  autel  ; 
au-dessus,  une  tête  de  face  et  une  faucille  (?);  au-dessous,  un 
bélier.  Don  de  M.  Lapaine. 

260.  Autre  pierre  votive;  sur  la  face  anlérieure,  un  person- 
nage tenant  des  fruits  de  chaque  main;  au-dessus,  une  tête  de 
face.  Même  donateur. 


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-  284 


§  7.  —  Statuettes,  figurines,  ustemiles  en  bronze 
et  autres  métaux. 

261 .  ViGTOiBE  ailée  traversant  les  airs.  H.  O^U.  L.  des  ailes, 
OH  8. 

Cette  figurine  de  bronze  a  été  trouvée  à  la  Casbah  de  t>ons- 
lantine  en  185&,  et  donnée  au  Musée  par  H.  Ribot,  colonel  du 
Génie.  V.  pi.  xxvii  de  Talbuni. 

M.  Cherbonneau,  qui  était  à  cette  époque  secrétaire  de  la 
Société  archéologique^  en  a  fait  la  description  suivante  : 

«  Cet(e  statuette  est  une  des  pièces  les  plus  justement  esti- 
mées de  notre  Musée.  La  couronne  et  la  palme  qu'elle  portait 
ont  disparu,  ainsi  que  le  pied  gauche.  Une  partie  de  ta  figure  a 
souffert  de  l'oxidation  du  métal.  Mais  ces  lésions  n'empèchenl 
pas  de  saisir  à  première  vue  ce  qu'il  y  a  de  ravissant  et  d*aérien 
dans  l'ensemble.  Les  traits  ont  une  pureté  idéale  ;  la  tête,  qui 
répond  aux  autres  parties  ponr  la  distinction,  se  dresse  avec 
fierté;  et  les  membres,  volume  impondérable,  semblent  ne  plus 
agir  et  se  laissent  glisser  dans  la  région  éihérée,  sous  l'impul- 
sion des  ailes.  C'est  quelque  chose  au-dessus  de  la  nature  hu- 
maine, un  être  célestre,  une  déesse.  • 

262.  Harpocrate  en  bronze  (fruste).  C.  Costa. 

263.  Acteur  comique  déclamant.  H.  0*08. 

Cetle  figurine  en  bronze  a  été  trouvée  à  Constanline,  dans  les 
substructions  d'une  maison  de  la  rue  Sérigny.  V.  pi.  x  de  l'album. 
Don  de  M.  Cunéo. 

264    Partie  inférieure  d'un  candélabre.  H.  0"88. 
La  base  est  un  trépied  entre  les  branches  duquel  est  un 
appendice  à  forme  de  queue  de  serpent.  F.  M.  au  Coudial-Âly. 
Les  candélabres  étaient  des  meubles  qui  servaient  à  porter  les 


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—  285  — 

lampes  à  des  hauteurs  plus  ou  moins  élevées  du  sol.  On  les 
faikaît  ordinairement  en  bronze. 

265.  Pied  de  candélabre  à  (rois  branches  terminées  en  pied 
de  cheval . 

Entre  chaque  branche  se  détache  une  feuille  de  lierre.  Don  de 
M.  Vicrey. 

266.  Deux  pieds  de  candélabre  provenant  du  fonds  Costa. 

267.  Deux  tiges  de  candélabres  à  cannelures  longitudinales. 
Même  provenance. 

268.  Deux  petits  vases  sans  anse  en  bronze  (guHtis)^  à  col 
très-étroit.  H.  Onll  et  (H)9.  C.  Costa.  V.  pi.  xxviii  de  l'album, 
u^  1  et  4.  Trouvés  au  Coudiat-Aty. 

Dans  les  bains,  ces  sortes  de  vuses  servaient  à  distribuer 
rhuile  sur  le  strigil.e  avec  lequel  les  esclaves  attacha  aux  bains 
(unclores)  frottaient  les  baigneurs,  afin  de  rendre  la  surface  Je 
l'instrument  glissante  et  Tempécher  de  blesser  la  peau. 

269.  Fragment  de  vase  déforme  ovale  en  bronze.  Héme  pro- 
venance. 

210.  Vase  à  sacrifice  avec  anse  de  forme  élégante.  H.0<"16. 
C.  Costa. 

211.  Autre  vase  à  sacrifice  sans  anse.  H.  Oi^tS.  Don  de 
M.  "Vicrey. 

212.  Petit  VASE  de  forme  sphérique.  H.  0«09. 

Don  de  M.  Petit.  Trouvé  dans  les  déblais  de  la  route  Bienfait. 

273,  Patére  sans  manche  en  cifivre.  H.  0n»04.  D.  O^IS. 

214.  Patére  à  manche  en  partie  brisée.  D.  Qo'lô.  L.  du 
manche,  (H)9.  C.  Costa. 

La  patére  était  une  espèce  de  soucoupe  particulièrement  em- 
ployée pour  faire  des  libations.  On  versait  le  vin  dans  la  patére, 
d'où  on  le  répandait  sur  la  tête  de  la  victime  ou  sur  l'autel.  Les 


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~  286  — 

patères  se  faisaient  de  diverses  matières,  de  terre,  de  verre,  de 
bronze  avec  ou  sans  manche* 

On  peut  voir  au  Square  n<>  2  des  vases  à  sacrifice  et  des  pa- 
tères sculptés  sur  deux  pierres  funéraires  de  l'époque  romaine. 
Elles  portent  les  inscriptions  suivantes  : 

D.  M.  s.  D.  H.  s. 

IVLIA  C.   GEMI 

POSTVM  '  NIVS  SE 

k  SACER  CVNDV 

DOS  IV  S  V.   A. 

NONIS  LXXX 

V.   A.   II. 

275.  Partie  inférieure  d'une  jambe  humaine  en  bronze. 
Acquise  de  M.  Barrera. 

276  Ornement  de  tète  de  timon  d'un  char  sous  la  forme 
d'un  buste  de  femme  diadème.  V.  pi.  xx  de  l'album. 

277.  Statuette  égyptienne  en  forme  de  momie,  portant  sur 
sa  gaine  une  inscription  hiéroglyphique  horizontale  à  huit  rangs, 
gravée  en  creux.  H.  0°»19. 

Acquise  de  H.  Barrera,  qui  l'avait  rapportée  d'Italie. 

278.  Petits  vases  cylindriques  en  cuivre.  H.  On»04.  C.  Costa. 

279.  Tête  de  cheval  en  bronze  (enseigne  de  cavalerie?). 

280.  Statuette  en  bronze  représentant  un  homme  nu,  dont 
la  main  gauche  tient  un  rouleau.  H.  0"*2i.  Y.  pi.  xviii. 

Acquise  de  M.  Barrera,  qui  l'avait  rapportée  d'Italie. 

281.  Armilla  ou  anneau  en  bronze  à  plusieurs  nodosités. 
Même  provenance. 

Son  diamètre,  qui  est  de  O^^IG,  est  trop  considérable  pour  qu'on 
ait  pu  porter  l'objet  en  guise  de  bracelet.  C'est  peut-être  un  armilla 
qu'où  donnait  comme  récompense  honorifique  aux  gladiateurs 
et  aux  soldats. 


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—  287  — 

282.  Fibule  en  bronze  à  laquelle,  suivant  l'opinion  de 
M.Chabouillet,  ilne  manque  que  l'ardillon.  V.  pi.  xx  del'ajbum. 
Même  provenance. 

283.  Ornement  représenlant  une  tête  de  femme  diadémée. 
Hêoie  provenance. 

284.  Figurines  diverses  et  lêtes  de  figurines. 

285.  Figurine  en  plomb.  H.  0"»08.  V.  pi.  x  de  l'album. 
Elle  provient  d'une  tombe  creusée  dans  le  roc,  découverte  au 

M'cid. 

286.  Hercule  portant  la  voûte  céleste.  Figurine^  acquise  de 
M.  Barrera. 

287.  Deux  POIDS  romains  trouvés  l'un  à  Tébessa,  l'autre  à 
Constantine.  Don  de.  MM.  Marchai  et  Costa. 

288.  Tête  de  chien  en  bronze.  Don  d^  M.  Delbos. 

289.  Autre  tête  de  chien.  G.  Costa. 

290.  Ornement  en  bronze  à  forme  de  bec  de  canard. 

Cet  objet  a  été  trouvé  aii  Hamma,  et  donné  par  M.  Ducoup. 

291 .  Phallus  ailé  muni  d'un  anneau  de  suspension.  H.  0°>04. 
Don  de  M.  Marchai. 

Trouvé  à  Tébessa. 

292.  Jambes  de  figurines.  C.  Costa. 

293.  Plaque  en  bronze  ornée  d'un  buste  ailé.  C.  Costa. 

294.  Estampille  de  potier  portant  l'inscription  csr.;  la  lettre 
R  est  au  rebours.  V.  pi.  xxiv,  n^  3  de  l'album. 

295.  Fragment  d'estampille.  Même  provenance. 

296..  Anneaux  en  bronze  comprimés  et  crénelés,  provenant 
des  stations  lacustres  de  Neuchâlel. 

297.  Petits  poids  antiques  en  bronze. 

298.  Lampe  en  bronze  à  deux  mèches.  C.  Costa.  V.  pi.  xxviii, 
n^'  2  de  l'album. 


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—  288  — 

399.  Fragments  de  lampes  en  bronze,  trouvés  rue  de  France, 
à  Constantine. 

300.  Vase  sphérique  en  bronze  composé  de  deux  demi-globes 
détachés.  Don  de  H.  Petit. 

301 .  Deux  fragments  de  chandelier.  C.  Costa. 

302.  Fragments  d'agraffe.  Don  de  M.  Cordonnier. 
Ils  proviennent  du  tombeau  de  Prsecilius. 

303.  Strigile.  h.  0'"23.  Costa. 
Trouvé  à  Philippeville. 

304.  Strigile  de  petite  dimension.  Même  provenance. 

305.  Fragments  de  strigile.  F.  M. 
Trouvés  au  Coudiat-Âty. 

Le  strigile  est  une  espèce  de  racloire,  composée  d'un  manche 
plat  et  d'une  lame  recourbée,  creusée  en  manière  de  canal. 

Les  anciens  se  servaient  de  cet  instrument  pour  enlever  et 
faire  disparaître,  en  raclant,  les  corps  étrangers  et  la  sueur  ame- 
née à  la  surface  de  la  peau  par  la  chaleur  du  bain  de  vapeur  et 
les  violents  exercices  de  la  palestre.  Quand  on  voulait  s'en  servir, 
on  adoucissait  les  bords  avec  de  l'huile  de  manière  à  ne  pas 
blesser  la  peau. 

306»  Clefs  de  différents  modèles  en  bronze.  V.  pi.  xxviii, 
n«  5  à  il. 

307.  Petite  clef  en  cuivre  sans  gorge  fixée  à  un  anneau. 

Elle  n'était  propre  qu'à  lever  des  loquets  ou  à  ouvrir  des  ser- 
rures petites  et  faciles. 

Trouvée  à  Aïn-el-Bey,  et  donnée  par  le  caporal  Beun.  V.  pi. 
xxiv,  n«  9  de  l'album. 

308.  Petits  plateaux  de  balances.  D.  0«03.  C.  Costa. 

309.  Boucles  de  formes  et  de  dimensions  diverses. 
340.  Bagues  ou  anneaux  à  cachet  en  cuivre. 


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-  289  — 

Ces  objets  sont  en  général  à  (éle  massive,  et  présentent  quel- 
ques gravures. 
Sur  un  exemplaire  on  lit  aiba. 

311.  Bague  en  or. 

La  pierre  fine  enchâssée  dans  le  chalon  porte,  gravée  en  creux, 
une  coupe  à  pied  de  forme'  élégante. 

31S.  Deux  bagues  en  or. 

Les  gravures  représentent  deux  personnages  debout. 

313.  Tube  en  or  fermé  aux  deux  bouts  et  muni  de  trois  an- 
neaux fixes. 

314.  Pendant  d'oreilles  en  or. 

il  se  compose  d'un  crochet  du  même  métal  et  de  deux  châssis 
ovales  dans  chacun  desquels  est  enchâssf^e  une  pierre  fine  d'un 
bleu  pâle.  V.  pi.  xxiv,  n^'  7  de  l'album. 

Trouvé  à  Lambèse. 

315.  Pendant  d'oreille  en  or  imitant  la  forme  d'un  croissant. 
Il  se  fixait  â  l'oreille  par  le  croisement  de  deux  tiges  appoin- 
tées qui  forment  les  cornes  du  croissant. 

316.  Hameçons  en  cuivre.  G.  Costa. 
Trouvés  à  Philippeviile. 

317.  Fléau  de  balance. 

318.  Sorte  de  crochet  en  cuivre. 

Il  est  formé  de  deux  liges  soudées  ensemble  et  ayant  chacune 
la  forme  d'un  serpent. 
Don  de  M.  Cordonnier. 

319.  Aiguille  à  ficelle  en  bronze.  H.  0<°17.  C.  Costa. 

320.  Deux  épingles  en  bronze  envoyées  de  Neuchàtel  en 
1864.  H.  0«15  et  0°»09.  V.  pi.  xxiv,  n»  5  de  l'album. 

L'une  est  oxidée,  c'est-à-dire  telle  qu'on  la  trouvée-,  l'autre 
a  été  nettoyée  et  polie. 


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—  290  — 

Les  femmes  passaient  ces  épingles  dans  leurs  cheveux,  der- 
rière la  tête,  pour  maintenir  l'édifice  de  leur  chevelure. 

321.  Autre  ÉPINGLE  à  tète  plus  grosse  et  cannelée.  F.  H. 
V.  pi.  XXIV,  n«  6. 

322.  Petit  siMPULE-en  bronze  fortement  détérioré  par  Toxi- 
dation.  H.  0»°11. 

Le  simpule,  espèce  de  cuiller,  servait  à  puiser  dans  les  vases 
sacrés  les  liquides  destinés  aux  libations. 

323.  Spatules  (ligula^)  de  formes  diverses  en  bronze. 

Ces  instruments  servaient  aux  aruspices  et  aux  augures  pour 
fouiller  les  entrailles  des  victimes  et  y  découvrir  les  parties 
cachées  que  les  rites  défendaient  de  toucher  des  main$.  Sur  un 
exemplaire  est  écrit  ian. 

324.  Volsella.  H.  0«06. 

Q'est  une  petite  pince  destinée  à  arracher  les  cheveux  avec  la 
racine. 

325.  Fragment  de  peigne  en  cuivre. 
Don  de  1^1.  Rancoule. 

326.  Râpe  en  cuivre.  Don  de  H.  Costa. 

321.  Hanches  de  miroir  en  bronze.  V.  pi.  xxiv,  n»*  I  et  2 
de  l'album. 

328.  Série  d'anneaux  ouverts  en  bronze.  Don  de  MM.  Dolly 
et  Costa. 

Us  ont  à  peu  près  le  même  diamètre,  mais  ils  varient,  comme 
épaisseur  et  comme  poids,  suivant  une  progression  ascendante. 

Des  lignes  et  des  cercles  symétriquement  disposés  y  sont  gra- 
vés en  creux. 

329.  Anneaux  ou  bracelets  divers  en  bronze. 

330.  Fibules  et  objets  divers. 

331 .  Clous  à  large  tête  et  clous  divers. 


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—  291  - 

Les  premiers  servaient  à  orner  les  panneaux  extérieurs  des 
portes. 

33i.  Deux  objets  enbronze>  l'un  à  forme  de  poisson,  l'autre 
à  forme  de  virgule. 

333.  Grappe  ds  raisins  en  bronze. 

334.  Deux  supports  de  vase  en  bronze.  F.  M. 

335.  Morceau  de  bronze  enliërement  décomposé  par  l'humi- 
dité. G.  Gosta. 

336.  Grande    patère  sans  manche   en  bronze.   H.  0">02. 
D.  O'âl. 

•  Trouvée  à  Gonstantine  dans  les  démolitions  de  l'ancien  pont. 

337.  Patéres  de  même  métal  de  dimensions  moindres. 
Même  provenance. 

338.  Plat  EN  CUIVRE.  D.  0»04.  Même  provenance. 

339.  Vase  ovale.  H.  0»»07.  Grand  diamètre  0™i7.  Petit  dia- 
mètre 0"17.  Même  provenance. 

340.  Boite  en  cuivre  de  forme  tronconique  et  terminée  par 
un  petit  tube  paraissant  destiné  à  recevoir  un  tuyau. 

Même  provenance. 

341 .  Disque  en  bronze  muni  d'un  trou  au  centra  D.  0'»22. 
Épaisseur  0*003.  G.  Gosta. 

342.  Robinet  pour  conduite  d'eau.  II.  0'"25.  G.  Gosta. 

343.  Sonnettes  en  bronze  (tintinnabula). 

On  les  plaçait  au  cou  de  certains  animaux  domestiques  comme 
ornement  et  comme  utilité. 

344 .  Miroir  rectangulaire.  H .  O-^aO.  L.  O"  16.  Épaisseur  P'«002 . 
Don  de  M.  Bruyas. 

345.  Miroir  circulaire.  D.  0'°21.  Don  de  M.  Rancoule. 

346.  Miroirs  et  fragments  offerts  par  diverses  personnes. 


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—  292  — 

Ces  inslrumenls  sont  faits  d*un  métal  blanc  formé  d'un  mé- 
lange d'étain  et  de  cuivre. 

Suivant  Rich,  on  conservait  à  la  surface  métallique  son  poli 
et  son  brillant  au  moyen  de  pierre  ponce,  que  l'on  étendait  avec 
une  éponge  ordinairement  atiachée  au  cadre  du  miroir  par  un 
petit  cordon. 

Les  trous,  pratiqués  en  couronne  à  l'extrémité  des  plaques  cir- 
culaires, étaient  évidemment  destinés  à  recevoir  la  ligature  qui 
fixait  le  miroir  au  cadre.  C'est  à  ce  cadre  que  s'adaptail,  au 
moyen  d'une  gaîne,  le  manche  en  bronze  dont  il  est  question 
au  n«327. 

Objets  en  fer 

347.  Ciseaux  trouvés  dans  Tossuaire  en  plomb  n»  31. 

Ils  ont  la  forme  de  ceux  qu'on  emploie  de  nos  jours  pour  la 
tonle  des'animaux. 

348.  Débris  de  ciseaux  trouvés  dans  divers  tombeaux. 
C.  Costa. 

349.  Lame  de  rasoir.  C.  Costa. 

350.  Clef  en  fer.  C.  Costa. 

351 .  Msg^teaux  recueillis  près  de  Bône  dans  une  mine  autre- 
fois exploitée.  Don  de  M.  Mœvus. 

352.  Couteau  à  lame  fixe.  Don  de  H.  MoU. 

Il  est  pourvu  d'un  manche  en  ivoire  et  d'une  virole  en  argent. 
Trouvé  à  Tébessa. 

353.  Couteau  à  lame  fixe  complètement  dévoré  par  la  rouille. 
Trouvé  au  Bardo  à  l"^bO  de  profondeur. 

354.  Outil  de  terrassier  (Délabra). 

Il  a  été  recueilli  dans  les  fouiHes  du  cimetière  européen. 

355.  Lame  de  poignard.  C.  Costa. 


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—  293  — 

356.  Fer  de  lance.  F.  H. 

357.  ANNEAUX  trouvés  dans  des  tombeaux  romains. 

358.  StRIGILES  ET  FRAGMENTS.    F.  M. 

359.  Vases  à  forme  de  toupie. 

§  8    —  Objets  divers 

360.  Poids  en  marbre  noir. 

361  •  Moules  de  monnaies  helvétiques  en  plâtre. 

362.  Cachet  en  bronze  avec  inscription  en  caractères  puni- 
ques  sur  une  plaque  de  corail  et  en  deux  lignes. 

363.  Cachets  de  Tépoque  chrétienne. 

364.  Croix  en  argent.  C.  Costa. 
Trouvées  à  Philippeville. 

365.  Objets  en  plomb  recueillis  sur  la  plage  de  Philippeville, 
où  la  mer  les  avait  rejetés. 

Les  uns  ont  la  forme  de  petites  médailles  chrétiennes  ;  les  autres 
pourvus  à  la  face  postérieure  d'un  culot  percé  d'un  trou,  ont 
l'aspect  d'un  bouton;  d'autres,  enfin,  sont  de  petites  plaques  rec- 
tangulaires ou  circulaires  de  faible  épaisseur  et  de  un  à  deux 
centimètres  de  côté  ou  de  diamètre.  Sur  une  des  faces,  dans  un 
champ  rond,  carré  ou  ovale,  apparaissent  tracés  en  relief  divers 
dessins  :  des  étoiles,  des  bustes,  etc.  On  y  lit  quelques  inscrip- 
tions RVSiCADE,  LGA,  vo,  NR,  ces  deux  demières  lettres  en  mo- 
nogramme. 

On  ne  peut  que  faire  des  conjectures  sur  l'emploi  de  ces 
objets;  ce  sont  peut-être  de  petits  sceaux  destinés  4  être  fixés 
aux  ballots  et  aux  sacs,  pour  en  empêcher  l'ouverture  ailleurs 
qu'à  destination. 

366.  Pierre  noire  portant  plusieurs  empreintes  en  creux. 


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~  294  — 

Le  relief  de  l'une  d'elles  paraît  représenter  un  prélat  en  cos- 
tume sacerdotal,  s'appuyant  sur  une  croix.  C.  Costa. 

367.  Anneaux  et  grains  pour  colliers  et  bracelets. 
Trouvés  dans  divers  tombeaux. 

368.  Morceau  de  pomme  carbonisé. 

369.  Morceau  de  pain  carbonisé  et  fait  d'un  blé  grossièrement 
trituré. 

370.  Camée  représentant  une  tète  barbue  et  casquée. 

371  •  Pierre  fine  de  forme  cubique  avec  garniture  en  argent. 
La  gravure  représente  une  tête  couronnée. 
Don  de  M.  Vendriez. 

372.  Garniture  en  argent  d'un  casque  antique. 

Ces  débris  ont  été  trouvés  à  Âïn-Four,  dans  la  propriété  de 
M.  Salomon-Zerbib-ben-Semra. 

373.  Fragments  de  bracelets  en  argent. 

374.  Débris  d'un  vase  en  argent  à  fond  ovale. 

375.  Cuiller  du  même  métal. 

376.  Plaque  rectangulaire  en  argent  bruni  par  le  temps. 
H.  0™19.  L.  0'«03.  V.  pi.  XXX,  n«  1. 

Elle  a  été  trouvée  dans  un  tombeau,  à  3  kilomètres  d'Aïn- 
Ksar,  sur  la  roule  de  Batna,  et  donnée  au  Musée  par  M.  de  Lannoy. 

Les  symboles  que  l'on  voit  marqués  au  repoussé  sur  ce  cu- 
rieux et  rare  monument,  se  trouvent  presque  tous  sur  les  stèles 
numidiques  collectionnées  au  Musée. 

Le  milieu  de  la  plaque  est  marqué  par  une  étoile  ;  sur  la  demi- 
plaque  de  gauche  on  observe,  à  partir  de  l'étoile,  et  dans  l'ordre 
suivant  :  un  buste  de  femme  de  face,  dont  la  tête  est  surmontée 
d'un  objet  de  la  forme  du  modiuSy  un  serpent  enroulé  autour 
d'un  cippe,  un  génie  ailé  monté  sur  une  chèvre;  il  tend  le  bras 
droit  en  avant  et  tient  un  objet  allongé,  difficile  à  déterminer; 


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—  295  — 

une  femme  nue  debout  et  de  face,  tenanl  de  chaque  main  l'ex- 
trémilé  de  sa  chevelure  dénouée,  et  divisée*  en  deux  nattes,  un 
petit  globe  posé  sur  une  base^  un  oiseau,  un  vase  à  col  étroit, 
une  figure  anthropomorphe,  un  caducée^  un  disque  dans  un 
croissant  suppprté  par  une  tige,  un  œuf  et  un  poisson. 

La  demi-plaque  de  droite  est  divisée  en  deux  par  une  section 
latérale.  On  y  distingue  à  partir  de  l'étoile  et  dans  l'ordre  ci-après  : 
un  buste  d'homme  barbu  et  de  face,  un  serpent  enroulé  autour 
d'un  cippe,  un  génie  ailé  monté  sur  un  bélier  dans  la  même 
attitude  que  le  précédent  et  lui  faisant  face  (ici  solution  de  con- 
iinuilé)y  une  amphore  de  forme  élégante  et  un  poisson.  Le 
tableau  est  limité  dans  son  pourtour  par  un  double  rang  de  gros 
grènetis;  vient  ensuite,  dans  un  cercle  situé  hors  de  l'encadre- 
ment, un  buste  qui  paraît  placé  dans  un  croissant.  Enfln,  à  l'ex- 
trémité de  la  demi-plaque  de  droite,  est  un  appendice  rond,  évidé 
en  forme  d'anneau,  destiné  à  recevoir  une  ligature. 

Si  on  examine  attentivement  la  disposition  des  figures,  on 
reconnaît  qu'une  parfaite  symétrie  a  présidé  à  l'exécution  de  ce 
travail  délicat;  qu'à  l'endroit  de  la  section,  une  portion  du  métal 
a  disparu,  et  que  la  partie  de  droite  devait  avoir  la  même  lon- 
gueur que  celle  de  gauche  et  contenir  le  même  nombre  de  sym- 
boles; en  outre,  la  demi-plaque  de  gauche,  dont  les  bords  sont 
détériorés,  devait  se  terminer,  comme  celle  de  droite,  par  un  buste 
ou  toute  autre  figure  et  un  anneau. 

En  rétablissant  par  symétrie  les  parties  qui  manquent,  on 
trouve  que  la  plaque,  lorsqu'elle  était  intacte,  devait  avoir  une 
longueur  de  plus  de  trente  centimètres. 

Dans  ces  conditions,  il  n'est  peut-être  pas  téméraire  de  sup- 
poser que  cet  objet  était  un  bandeau  ou  plutôt  un  diadème  du 
genre  de  ceux  qu'on  retrouve  sur  les  médailles  attribuées  à  quel- 
ques princes  numides. 

377.  Broche  en  argent  munie  de  quatre  petites  chaînes  du 


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—  296  — 

même  métal  supportant  des  breloques.  Sur  la  face  antérieure, 
masque  entouré  irun.grènetis  en  bosse.  Y.  pi.  xxx,  n®  2. 
Même  provenance  et  même  donateur. 

378.  Coin  dk  bois  de  chêne  provenant  de  l'ancienne  manu- 
tention. ^ 

379.  Blé  antique  extrait  d'un  tombeau  numide. 

380.  Lingots  oviforhes  en  plomb.   (Glans  de  fronde.) 
H.  0»05. 

381 .  Hache  celtique  en  granit.  H.  0«26.  Dou  de  M.  Coquand. 

382.  Marteau  façonné  en  pierre  noire. 

383.  Petite  HACHE  CELTIQUE. 

384.  Lames  en  silex. 

385 .  Pointes  de  fléchés  et  silex  taillés,  découverts  à  Onai^la, 
et  donnés  par  H.  Thomas. 

386.  Bague  EN  IVOIRE. 

387 .  Épingles  en  os 

388.  Poinçon  en  os. 

389.  Épingles  et  aiguilles  en  ivoire* 

390.  Peson  de  fuseau.  Don  de  M.  Cortaillod. 

391 .  Poterie  recueillie  en  1877  dans  un  dolmen  de  Roknia. 
Don  de  M.  Séjourné. 

La  plaine  de  Roknia,  où  Ton  a  découvert  trois  mille  dolmens 
environ,  estàhuit  kilomètres  nord-ouest  de  Hammam-Meskoutine. 

§  8.  —  Verrerie  antique 

392 .  Urne  cinéraire  oviforme  avec  couvercle,  verre  verdàtre. 
H.  (y»16.  C.  Costa. 

Elle  contient  des  ossements  calcinés. 


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—  Î97  — 

393.  Urne  semblable  de  plus  grandes  dimensions ,  mais 
brisée.  Don  de  H.  Claris. 

394.  Deux  bouteilles  quadrangulaires,  forme  cubique,  à 
une  anse»  verre  verdâlre.  H.  0^16  el  0°>14.  G.  Costa. 

Trouvées  au  Coudiat-Aty. 

395 .  Bouteille  sphérique  à  une  anse,  verre  blanc,  s*exfoliant. 
H.  0«14. 

396.  Vase  en  verre  verdâlre,  de  forme  conique,  à  une  anse. 
H.  0>»16.  G.  Costa. 

397 .  Bol  et  soucoupe  en  verre  blanc,  s'exfoliant. 
Don  de  H.  Cherbonneau. 

398.  Deux  vases   semblables,    de    dimensions   moindres. 
C.  Costa. 

399.  Coupe  en  verre  blanc,  évasée.  H.  0«05.  D.  0»13. 
C.  Costa. 

400.  Bol  et  soucoupe  basiques,  verre  blanc.  C.  Costa. 

401 .  Plat  en  verreblanc  très-bien  conservé.  H.  (H>3  D.  0*°19. 
Don  de  H.  Vives. 

402.  Deux  couvercles  de  vases  en  verre  vert.  C.  Costa. 

403.  Débris  d'une  coupe  en  verre  jaunâlre,  à  reflets  irisés 
el  d*une  coupe  en  verre  blanc. 

Don  de  M.  Costa. 

404.  Fragments  de  verre  fondu  dans  un  incendie. 
Recueillis  dans  des  ruines  romaines  à  Constanline. 

405.  Godet  en  verre  blanc  opaque.  H.  0K)3.  D.  0«06. 
C.  Costa. 

406.  Débris  de  bracelets  en  verre  multicolore.  Don   de 
H.  Costa. 

407.  Petit  vase  oviforroe  en  verre  bleu^  à  fond  terminé  en 
pointe.  H.  O^OS.  C.  Costa. 


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—  298  — 

408.  Petite  fiole  en  verre  blanc,  à  long  lube.  H.  Qi^OB. 
Don  de  H.  Cordonnier. 

4()9.  Bouteilles  en  verre  blanc  rubanné.  C.  Costa. 

410.  Gobelet  cyKndriqne  en  verre  bleu.  H.  O^IO  D.  O^nOô. 

414.  Petit  goulot  en  verre  blanc  à  reflets  argentins. 
Don  de  M.  La^^aine; 

412.  Lacrymatoires  en  verre  blanc. 

413.  Flacon    campaniTorme  eif  verre    blanc,    s'exfoliant. 
H.  0«iO. 

414.  Flacons  semblables  en  partie  brisés. 

415.  Godet  en  verre  blanc.  H.  O'-OS.  D.  0«05. 
Don  de  M.  Cherbonneau. 

416.  Gobelet  légèrement  tronconique,  orné  de  filets  circu- 
laires, verre  bleu.  H.  0™10.  D.  0«n06. 

417.  Flacon  sphérique    à  anse   massive,    verre    verdâlre. 
H.  O'-OT. 

Don  de  M.  Lapaine. 

418.  Bouteille  bursaire,  biforme,  verre  vert  pâle.  H.  0«»10. 

419.  Petit  bol  à  pied.  H.  0'"05.  D.  0»07. 

Don  de  M.  Cordonnier. 

420.  Bouteille   sphériqne  à  deux   anses,  même    nuance. 
H.  O^^IO. 

421 .  Vase  à  forme  d*outre  en  verre  blanc,  auquel  l'humidité  a 
.imprimé  une  teinte  jaunâtre,  une  anse.  C.  Costa. 

Prix  d'achat,  cinquante  francs. 

422.  Bouteille  de  forme  oblongue  en  verre  blanc  ordinaire. 
H. 0-17. 

Don  de  M.  Cordonnier. 

423 .  Gobelet  cylindrique,  verre  blanc  à  reflets  irisés.  H.  0°>10. 
D.  0î»06. 


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—  299  — 

424.  Fiole  campaniforme  à  long  tube^  verre  blanc.  C.  Costa. 

425.  Fiole  semi-orbiculaire  à  long  lube^  s'exfoliant,  reflets 
irisés,  verre  blanc.  H.  O'^IS. 

426.  Trois  fioles  semblables,  de  dimensions  moindres. 

427.  Bouteille  sphérique  godronnée,  deux  petites  anses, 
verre  verdâlre.  H.  0™07. 

428.  Pot  oviforme  en  verre  blanc,  bruni  par  l'humidité. 
H.  0»10.    . 

429.  Fiole  en  porphyre.  H.  O^IO 
Don  de  H.  Lapaiue. 

430.  Fiole  en  verre  noir,  ornement  réticulé  en  vert  d*émail 
incrusté  à  la  surface;  de  chaque  côté,  deux  petits  appendices 
pleins  simulant  des  anses.  H.  On^lS. 

Don  de  H.  Pongnon. 

431 .  Fiole  de  forme  semblable,  en  verre  bleu,  avec  orne- 
ment réticulé  et  iilets  circulaires  en  jaune  d'émail.  H.  0°'08. 

Don  de  M.  Cordonnier. 

432.  Fiole  fusiforroe,  verre  opaque,  bleu  foncé,  ornement 
circulaire  et  onde  en  blanc  d*émail.  H.  0<"08. 

433.  Bouteille  piriforme,  verre  rougeâtre.  H.  0«»05. 

434.  Fiole  campaniforme  en  verre  bleu.  H.  On»06.  C.  Costa. 

435.  Objet  en  forme  de  cornue  (biberon)  en  verre  verdâlre. 
C.  Costa. 

436.  Larme  massive,  verre  bleu  foncé.  - 
Don  de  H.  Lapaine. 

437.  Gobelet  en  verre  blanc s'exfoliant,  reflets  irisés;  à  Tex- 
(érieur,  quatre  arêtes,  longitudinales  saillantes.  H.  0°'08. 

438.  Deux  pots  en  verre  blanc  brunis.  H.  0«»08  et  O^OQ. 

439.  Rhythium  ou  corne  à  boire  en  verre  blanc  bruni. 


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—  300  — 

Il  se  compose  de  deux  parties  :  l'une  servait  de  récipient  aa 
liquide;  l'autre,  étroite  et  de  forme  conique,  le  laissait  échapper 
par  petits  filets. 

Sur  une  peinture  trouvée  à  Pompéi  et  reproduite  dans  le  dic- 
tionnaire des  antiquités  romaines  de  Rich,on  voit  un  personnage 
buvant  avec  une  corne  de  ce  genre,  en  faisant  couler  le  liquide 
dans  la  bouche,  sans  toucher  les  lèvres.  C.  Costa.  Prix  d'acbal, 
50  francs. 

440.  Deux  TRÉs-PETiTES  FIOLES  à  parfums,  Tune  godronnée 
en  verre  blanc,  l'autre  en  verre  opaque  bleu  foncé. 

444.  Plaque  rectangulaire  en  verre  blanc.  H.0'n24.  L.  0«»10. 
C.  Costa. 

442.  Gobelet  cylindrique  en  verre  blanc.  H.  0°*10. 

443.  Gobelet  semi-ovoïde  en  verre  blanc.  H.  O'^OO. 
Don  de  H.  Bandel. 

444.  Bouteille  piriforme  en  verre  de  nuance  verte,  s'exfo- 
liant.  H.  0"10. 

445.  Bloc  de  verre  vert.  C.  Costa. 

446  Deux  petites  bouteilles  orbiculaires,  tubes  incomplets^ 
verre  bruni  par  l'humidité.  H.  0">07. 

447.  Très-petite  bouteille  piriforme  en  verre  blanc  bruni. 
Don  de  H.  Cordonnier. 

4i8.  Autre  fiole  de  même  nuance,  de  forme  sphérique. 

449.  Tige  en  verre  bleuâtre,  pointue  et  entêtée  à  la  manière 
d'une  épingle  à  cheveux.  C.  Costa.  Prix  d'achat,  50  francs. 

450 .  Deux  flacons  en  verre  blanc  ordinaire.  H.  0°'24  et  O^i  i . 
Don  de  M.  Cordonnier. 

451 .  Coupe  en  verre  blanc,  trouvée  au  Coudiat-Aty  dans  le 
tombeau  d'une  femme.  F.  M. 

452»  Pot  sphérique  en  verre  blanc  très-léger,  muni  d'une 


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—  301  — 

kise  fixée  à  Taîde  d*une  bande  circulaire  à  godrons.  H.  0^09. 
Don  de  M.  Bruyas. 

453.  Très-petite  bouteille  sphérique,  verre  grisàlre. 

454.  Fragment  de  verre  opaque  mullicolore. 
Trouvé  à  Lambèse  et  donné  par  H.  Lapaine. 

455.  Gobelet  à  peu  près  cylindrique,  verre  olivâtre  pâle, 
^rné  de  filets  circulaires.  U.  0'"07.  Don  de  M.  Bruyas. 

I   456.  Fragment  de  cornue  dont  il  ne  reste  que  le  col  terminé 
fa  manière  d'entonnoir.  C.  Costa. 

457.  Petite  bouteille  oviforme.  H.  0™03.  Don  de  M.  Petit. 
Trouvée  au  Coudiat-Aty. 

458.  Fond  d*un  vase  eu  verre  vert.  Don  de  M.  Costa. 

459.  Débris  de  gobelets,  verre  jaunâtre,  divers  ornements 
l&néraires.  Même  donateur. 

460.  Moitié  d'une  coupe  à  libations  avec  filets  circulaires, 
ferre  vert  pâle.  Don  de  H.  Cordonnier. 

461.  Partie  inférieure  de  vases  divers.  Don  de  H.  de 
Lannoy. 

462.  Tige  massive  en  verre  bleu  foncé. 

463.  Fragments  de  coupes,  verre  à  reflets  multicolores.  Don 
'e  M.  Lapaine. 

464.  Coupe  en  verre  blanc.  H.  0'"04.  D.   0">13.  Don   de 
M.  Bruyas. 

465.  Fragment  de  gobelet  en  verre  blanc,  paroi  très-mince. 
Don  de  H.  Costa. 

466.  Nombreux  débris  de  verres  antiques  offerts  par  diverses 
personnes. 


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—  302  — 


§  9.  —  Vitrine  Costa  (1) 

Pour  nous  conformer  au  désir  exprimé  par  notre  regretté 
concitoyen,  M.  Costa,  nous  donnons  son  nom  à  la  vitrine  dans- 
laquelle  il  avait  lui-même  placé  une  petite  collection   d'objets 
antiques  dont  il  avait,  peu  de  temps  avant  sa  mort,  doté  le  Musée 
à  titre  gracieux. 

Nous  donnons  ci-après  la  nomenclature  succincte  de  ces  objets, 
en  leur  conservant  Tordre  un  peu  disparate  que,  faute  d'espace, 
le  donateur  leur  avait  assigné. 

467.  Vases,  lampes,  objets  divers  en  terre  cuite. 

468.  Bouteilles,  coupes,  fioles  en  verre. 

469.  Belle  lampe  à  six  becs  et  objets  divers  en  bronze. 

470.  Ardoise  perlant  l'inscription  cepbovc  kpic. 

471.  Petit  monument  à  colonnes  en  pierre  {œdicala), 
(^'était,  suivant  Rich,  un  sanctuaire  construit  dans  la  cella  d*ua 

temple  et  sous  lequel  la  statue  du  Dieu  était  placée. 

47â.  Seau  antique  avec  anse  et  garnitures  en  cuivre,  en  bois 
de  cèdre. 
Trouvé  à  Philippeville. 

473.  Vase  oviforme  en  marbre,  en  partie  brisé.  H.  O^nll. 

474.  Buste  d'homme  en  marbre  blanc.  H.  Oi^Sl. 

475.  Statuete  fruste   en  marbre  blanc,  représentant   une 
femme  assise  et  tenant  deux  enfants  par  la  main.  H.  0>"20. 

476.  Chandelier  en  marbre  blanc.  H.  O^IS. 

477.  Dalle  en  marbre  blanc  ornée  d*arabesques. 

478.  Cadran  solaire  en  pierre.  H.  Oi^'S!. 

(1)  M.  Costa  a  également  donné  au  Musée  la  colleciion  de  vases  indi-     { 
gènes  placés  dans  une  autre  vitrine. 


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—  303  — 

479 .  Collection  d'ossements  calcinés  auxquels  sont  noélangés 
de  nombreux  débris  de  figurines  et  autres  objets  également  cal- 
cinés. 

§  10.  —  Épigraphie  et  monuments 

Le  cadre  restreint  du  catalogue  ne  nous  permet  pas  de  trans- 
crire les  inscriptions  romaines  infiniment  nombreuses  recueillies 
à  Constantine  ou  dans  son  rayon,  mais  elles  ont  été  reproduites 
par  la  Société  archéologique  ei  par  M.  L.  Renier. 

Nous  renvoyons  donc  les  persoimes  qui  désireraient  lire  les 
épigraphes  aux  dix-sept  volumes  publiés,  depuis  1853,  par  la 
Société  archéologique^  et  à  l'ouvrage  de  M.  L.  Renier,  imprimé 
en  1857,  ayant  pour  titre  des  Inscriptions  romaines  en  Algérie, 

Quant  aux  monuments  épigraphiques  et  autres,  ils  sont,  ainsi 
que  nous  l'avons  dit,  déposés  au  Square  n^  2. 

Un  seul  a  été^  tout  récemment,  installé  au  Square  n^  i.  C'est 
un  bassin  antique  (immissarium)  en  pierre,  d'un  travail  délicat 
et  orné  d'amours  à  cheval  sur  des  dauphins;  donné  par  M.  Hits- 
chler,  sous-intendant  militaire.  Ce  bassin  a  été  trouvé  enfoui  à 
deux  mètres  au-dessous  du  sol  actuel,  à  Timegad,  par  Si.  Masson, 
capitaine  au  Train  des  Équipages  militaires. 

§41.  —  Madracen 

480.  Réduction  à  l'échelle  de  i/100<»,  en  relief  et  en  plâtre 
du  monument. 

Ce  travail  a  été  fait  par  feu  M.  Bauchetet,  garde  du  Génie,  qui 
avait  été  chargé  de  l'exécution  des  fouilles. 

Le  Hadracen,  d'après  l'opinion  de  certains  antiquaires,  était 
le  tombeau  des  rois  de  Numidie.  Il  se  trouve  à  huit  kilomètres 
Est  d'Âîn-Yagout,  village  situé  sur  la  roule  de  Batna  à  Constan- 
tine, et  à  quatre-vingt-dix  kilomètres  de  cette  dernière  ville. 

La  réduction  représente  le  monument  dans  l'état  où  il  se  trouve 


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—  304  — 

actuellement;  il  a  environ  soixante  mètres  de  diamètre  à  la  base, 
et  dix-sept  à  dix-huit  mètres  de  hauteur. 

Plusieurs  notices  relatives  à  ce  mausolée  ont  été  publiées  dans 
les  Recueils  des  Mémoires  de  la  Société  archéologique.  V.  vol. 
1854-1855,  page  108.  Essai  sur  le  Madr^asen^  par  H.  F.  Bucker. 
Vol.  1856-1857,  page  58,  Notice  archéologique  sur  le  Uadrazen, 
par  M.  Poy,  chef  de  bataillon  du  Génie.  Vol  1873-1874,  page  i; 
Le  Mrdracen,  rapport  de  M.  Cahen,  grand-rabbin.  Même  volume, 
page  303.  Mémoire  sur  les  fouilles  exécutées  au  Madras'en^ 
Mausolée  des  rois  de  Numidie,  par  H.  Brunon,  colonel  du  Génie 
à  Constanline. 

Nous  donnons  ci-après  la  liste  des  objets  recueillis  dans  les 
fouilles  du  Madracen  et  envoyés  au  Musée  par  h  Société  archéo- 


Morceau  de  silex  formé  de  deux  boules  réunies  et  présentant 
la  forme  d*un  s. 

Autre  silex  de  forme  à  peu  près  semblable. 

Grain  de  collier. 

Dard  triangulaire  eu  fer. 

Pièce  de  cuir  ayant  pu  appartenir  à  une  fronde. 

Fragment  de  lanière  tressée  en  cuir. 

Objet  en  cuir  entourant  un  morceau  de  bois  rond. 

Morceau  de  cuivre  rouge  ayant  pu  appartenir  à  une  cuirasse 
ou  à  un  ceinturon. 

Bracelets  et  anneaux  divers. 

Petit  crochet  en  fer. 

Anneau  de  collier  en  poterie. 

Hachette  en  fer. 

Double  queue  d'aronde  en  bois. 

Débris  de  bois  en  partie  carbonnisés. 


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—  305  — 

Deux  morceaux  de  plomb  coulé. 

Plat  en  bois 

Grand  plat  en  terre  cuite. 

Débris  d'ancienne  poterie. 

Cales  en  bois 

Débris  de  planches. 

Deux  crânes  et  ossements  divers. 

Un  anneau  de  collier  en  ivoire. 

Lampe  en  terre  cuite. 

Deux  petites  médailles. 

Les  restes  d'une  penlure  de  porte. 

Divers  échantillons  de  pierres. 

§  12.  —  Stèles  numidicO'piiniques 

Ce  sont  des  pierres  plates  donl  le  sommet,  terminé  en  poftite, 
présente  la  forme  d'un  triangle  isocèle.  Celles  qui  n'ont  pas  été 
brisées  ont  une  longueur  de  O'^bO  à  0"^80  et  une  largeur  de  0'"i5 
à0«>25. 

Chaque  stèle  est  ornée  d'un  bas-relief  ou  porte  une  inscription 
en  lettres  puniques;  souvent  on  observe  l'un  et  l'autre  sur  la 
même  pierre. 

Les  bas-reliefs  se  composent  ordinairement  d'un  disque,  d'un 
croissant,  d'une  figure  en  forme  de  caducée  et  d'une  autre  i\ 
forme  d'homme;  celle  dernière  est  munie  d'espèces  de  bras 
tendus  horizontalement  et  se  relevant  au  coude  à  angle  droit. 

Le  plus  souvent,  le  croissant  est  au  sommet  du  fronton;  ses 
cornes  sont  dirigées,  tantôt  en  bas  avec  disque  au  foyer  de  la 
courbe,  tantôt  en  haut  avec  disque  au-dessus.  L'inscription  se 
lit  ordinairement  dans  un  rectangle  creusé  au-dessous  du  fron- 


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—  306  — 

ton;  viennent  ensuite  les  figures  caducéiformes  et  anthropo- 
morphes. 

Indépendamment  des  symboles  mentionnés  plus  h^ut  et  com- 
muns à  presque  tous  les  bas-reliefs,  il  en  existe  d'autres  sur 
quelques  pierres.  Ce  sont  : 

1^  Une  main  ouverte,  les  doigts  dirigés  en  haut  (  V.  n<>  32  et  50)  ; 

â»  Un  objet  rond  en  relief  formant  une  espèce  de  ganse  par 
Tentrecroisement  de  ses  extrémités  (V.  n^  50)  ; 

3'  Une  tige  terminée  en  haut  par  une  télé  de  flèche  et  en 
bas  par  une  boule  (V.  ï\^  3); 

4»  Tige  surmontée  d'un  rectangle  (V.  n»  7); 

5°  Figure  en  relief  en  forme-de  losange  (V.  n»»  iO  et  45); 

6"  Tige  ou  arbre  à  deux  branches  (V.  n"  35,  51,  56); 

70  Rosace;  elle  est  située  au  sommet  du  fronton,  au-dessus 
d'un  croissant  ouvert  en  bas  (V.  no  56); 

8®  Longue  palme  (V.  n®  8). 

Sur  la  pierre  portant  le  n^  li,  on  observe  un  personnage  en 
relief  debout,  les  bras  tendus  horizontalement;  sous  le  bras 
droit,  un  objet  ressemblant  à  une  grappe  de  raisin  ou  à  un  épi 
de  maïs;  sous  le  bras  gauche,  une  palme;  au-dessus  de  la  figure, 
cercle  avec  un  point  au  centre. 

Ces  stèles  sont  de  diverses  provenances.  Onze,  données  par 
M.  Bruyas,  ont  été  extraites  de  sa  propriété  auCoudiat-Âty,  côté 
ouest,  à  l'endroit  même  où  l'on  a  trouvé  de  nombreuses  sépul- 
tures romaines.  M.  Lapaine,  ancien  préfet  de  Constantine,  en  a 
donné  cinq,  provenant  de  Tiddi  et  de  Sigus.  Cinq,  dont  l'origine 
n'est  pas  indiquée,  ont:  été  envoyées  par  diverses  personnes.  Les 
autres  ont  été  exhumées  du  cimetière  européen  par  H.  Vicrey, 
chargé  par  la  Municipalité,  en  1866,  de  faire  ouvrir  des  tranchées 
destinées  à  recevoir  des  plantations. 

H.  Judas  a  publié  diverses  notices  sur  les  stèles  numidico- 
puniques  dans  V Annuaire  de  i  /  Société  archéologiquey  vol.  i  860- 
6i,  1862  et  1866. 


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-  307  - 

Il  existe  aussi,  à  Constanline,  une  collection  de  plus  de  cent 
pierres  numidico-puniqties,  recueillies  par  U.  Cost^,  sous  les 
auspices  de  la  Société  archéologique. 

Nous  espérons  que  ces  monuments,  à  nombreuses  inscriptions 
et  à  bas-reliefs  (rès-variés,  viendront  sous  peu  s'ajouter  à  ceux 
de  même  nature  que  possède  déjà  le  Musée. 


TROISIÈME  SECTION  (non  décrite) 


COLLECTIOi\S    D'HISTOIRE  NATURELLE 

Fossiles  divers. 

Minerais. 

Harrres. 

Pétrifications. 

Collection  de  coquilles  marines. 

Essences  des  bois  de  la  province  de  Constantine. 


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SUR  LA   TOPOGRAPHIE 

DE  LA 

PREMIÈRE    GUERRE    PUNIQUE 

PAR 

M.  E.  DK  SAINTB-MABIE 

ËK-premier  drogman  au  Con:iultat  général  de  France  à  Tunis, 
Consul  de  France  à  Raguse  (1) 


I. 

Polybe,  le  principal  historien  des  guerres  puniques, 
eut  le  loisir,  pendant  son  séjour  en  Afrique  (149-146),  de 
réunir  sur  place  tous  les  renseignements  topographiques 
relatifs  à  la  lutte  de  Rome  contre  Cartilage.  Le  récit  de 
la  première  guerre  punique  et  de  la  guerre  des  merce- 
naires nous  est  parvenu  en  entier;  quant  à  la  seconde 
et  la  troisième  guerres  (livre  xxxiv^^j,  il  ne  nous  en  reste 
que  des  fragments.  Le  confident  de  Scipion  est  le  seul 
qui  ait  écrit  de  visu  l'histoire  de  la  cliule  de  Carthage;  lui 
seul,  dans  l'antiquité,  a  visité  les  localités  et  les  villes  si 
savamment  décrites  par  lui  ;  malheureusement,  la  partie 
la  plus  intéressante  de  son  ouvrage,  celle  qui  a  trait  à  la 
troisième  guerre  punique,  est  perdue  sans  retour. 

Âppien,  contemporain  d'Antonin,  nous  a  transmis  sous 

(1)  CeUe  NoUce  a  élé  lue  »  la  réunion  annuelle  des  délégués  des 
Sociétés  savanles  à  la  Sorbonne,  dans  la  séance  Ou  19  avril  1876,  par 
M.  de  Sainte-Marie,  délégué  de  la  Société  arehéologique  de  Comianiine» 
(Voir  planche  xi.) 


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—  310  — 

le  litre  de  Punica  une  description   détaillée  du  dernier 
siège  de  Carlhnge,  et  tirée  très-probablement  du  xxxiv^ 
livre  de  Polybe.  Tite-Live  (59  avant  J.-C.,  19  après  J.-C), 
plus  rapproché  de  ces  événements»  a  consacré  une  partie 
de  son  histoire  aux  luttes  de  Rome  contre  Carthage;   la 
campagne  de  Régulus  ne  manque  pas  de  détails,  mais  le 
lecteur  familier  avec  la  topographie  de  la  Zeugitane   et 
notanSment  de  l'espace  compris  entre  Tunis,  Utique  et  le 
cap  Bon»  observe  que  cette  version  s'écarte  parfois  de  la 
probabilité;  les  renseignements  précis  de  Polybe,  mis  en 
face  du  merveilleux  et  de   quelques  invraisemblances  de 
l'historien  latin,  ne  souffrent  pas  un  instant  la  compa- 
raison :  elle  est  toute  en  faveur  du  compagnon  de  Scipion, 
dont  le  récit  restera  comme  le  bréviaire  des  guerres  pu- 
niques en  Afrique.  Dans  les  temps  modernes,  Balduinus, 
Berriat,  Brune,  d'Avezac,  Delisles,  de  Sales,  Bureau  de  la 
Malle,  HenvebertjSeran  de  la  Tour,  etc.,  etc.,  ont  composé 
des  ouvrages  de  mérite  différent  sur  le  même  sujet;  mais 
aucun  d'eux  n'a  visité   le  nord  de    l'Afrique;   tous   ont 
puisé  aux  sources  de  l'antiquité  et  aucun  n'a  apporté  un 
éclaircissement  nouveau  tiré,  soit  de  la  vue  des  lieux,  soit 
de  la  l(ipographie  ancienne.  Depuis  Polybe  jusqu'à  nos 
jours,  aucun  écrivain  n'a  été  tenté  de  se  rendre  en  Afrique 
pour  y  étudier  le  nord  de  la  Zeugitane,  afin  de  commenter 
avec  plus  d'autorité  les  auteurs  classiques.  Ces  considé- 
rations m'ont  engagé  &  profiter  d'un  tissez  long  séjour 
autour  de  Carthage  pour  étudier  le  théâtre  de  la  première 
guerre  punique.  Dans  ce  but,  j'ai  parcouru  la  contrée, 
j'ai  dressé  une  carte  comprenant  Utique,  Carthage,  le  cap 
Bon  et  Tunis;  j'ai  comparé  les  récils  de  Tite-Live  et  de 
Polybe  et  j'ai  mis  à  profit  les  différents  Itinéraires. 


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—  811  — 

Les  observations  qui  vont  suivre  se  présentent  donc 
avec  toutes  les  garanties  désirables  (rexaclitude  :  In  criti- 
que des  historiens  précités,  l'étude  des  Tables  de  Peutin- 
ger  et  du  Uouiier  d'Antonin,  etc.,  m'ont  éclairé  sur  l'exac- 
titude rigoureuse  de  Polybe  et  m'ont  guidé  sur  les  lieux 
témoins  de  la  lutte  de  Régulus. 

II. 

La  première  guerre  punique  a  éié  circonscrite  en  Afri- 
que dans  un  assez  faible  espace,  dont  les  points  extrêmes 
sont  Carthage,  Tunis  et  la  presqu'île  du  cap  Bon.  Je  sui- 
vrai Régulus  dans  ses  diverses  évolutions  entre  ces  points 
différents.  J'étudierai  le  terrain  où  il  a  été  tour  à  tour 
vainqueur  et  vaincu,  et  je  tâcherai  de  rétablir,  à  l'aide  de 
l'état  des  lieux,  la  topographie  ancienne  du  théâtre  de 
celte  première  lutte. 

Rome  et  Carthage  s'étaient  connues  longtemps  avant  de 
s'attaquer.  En  510  avant  J.-C,  c'est-à-dire  lors  de  la  chute 
des  rois,  ces  deux  républiques  conclurent  un  premier 
traité  de  paix  et  d'amitié;  il  fallut  plus  tard  le  désir  ar- 
dent que  chacune  d'elles  avait  de  posséder  la  Sicile,  pour 
pousser  l'une  contre  l'autre  deux  puissances  qui  sem- 
blaient, au  contraire,  ne  devoir  jamais  se  rencontrer.  La 
Sicile,  selon  la  prédiction  de  Pyrrhus,  devint  le  champ  de 
bataille  ouvert  aux  Carthaginois  et  aux  Romains,  lesquels 
songèrent  de  suite  à  reporter  la  guerre  chez  leurs  adver- 
saires. La  bataille  navale  d'Ecnome,  perdue  en  Sicile  par 
les  Carthaginois  (257  avant  J.-C.j,  ouvrit  au  consul  Ré- 
gulus et  à  son  collègue,  Manlius  Yulso,  les  portes  de 
TÂfrique.  Ils  abordèrent  au  cap  Hermès  (cap  Bon);  quand 


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—  312  — 

tous  les  vaisseaux  de  leur  flotte  furent  réunis,  ils  allèrent 
prendre,  conlre  la  côle  N.-E.-E.  de  la  presqu'île  du  cap 
Bon,  une  petite  cité  maritime  appelée  Aspis  par  Polybe 
et  Clypea  par  Tite-Live. 

Le  mot  latin  Clypea  est  une  traduction  du  mot  grec 
Aspis.  Or,  la  Clypea  de  Tite-I  Jve  est  exactement  placée  au 
point  que  Ptolémée  assigne  à  Aspis.  Klibia  est  le  nom 
moderne  donné  par  les  Arabes  à  cette  antique  cité.  Klibia, 
située  en  face  de  l'île  de  Pantelleria  (Cornum)  et  à  la 
pointe  du  cap  Ras-EI-Melha,  est  à  17  milles  romains  au 
S.-E.  du  cap  Bon  (Hermœum  Promoniorium)  et  à  65  milles 
romains  de  Tunis.  Lucain  et  César  parlent  de  Clypea, 
qu'ils  placent  dans  la  Zeugitane.  L'acropole  de  la  ville 
antique,  le  mur  d'enceinte,  le  port  marchand,  le  port 
militaire  et  les  débris  du  môle  se  reconnaissent  encore. 
La  ville  arabe  est  construite  à  côté  des  ruines  de  Clypea; 
la  Table  de  Peutinger  place  celte  cité  au-dessus  de  Nebeul 
(Neapolis)  et  écrit  ce  mot  avec  un  i. 

Une  fois  maîtres  de  Clypea,  les  consuls  s'y  fortifièrent 
et  attendirent  les  ordres  du  Sénat;  il  fut  décidé  que 
Régulus  resterait  seul  en  Afrique  avec  15,000  fantassins, 
500  chevaux  et  40  navires,  et  que  le  reste  des  troupes  re- 
tournerait avec  Manlius  Vulso,  lequel  avait  pour  mission 
d'aller  en  Sicile  attendre  les  événements.  En  effet,  les 
Carthaginois  pouvaient,  d'un  côté,  reprendre  les  hostilités 
en  Sicile,  et,  de  l'autre,  Régulus  pouvait,  à  un  certain 
moment,  avoir  besoin  de  secours.  Régulus,  ayant  assuré 
ses  derrières  et  laissé  à  Aspis  une  garnison  suffisante, 
s'avança  par  voie  de  terre  dans  la  direction  de  Carthage 
et  arriva  à  Adis  (Rhadès),  où  il  camp». 


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-  313  — 

La  voie  parcourue  par  ce  général  ne  peut  être  autre 
que  celle  de  Nakiïla,  Menzel-bou-Zalfa,  Soliman  et  Ham- 
inam-EULif;  les  indigènes  qui  vont  de  Tunis  à  Klibia  ne 
suivent  pas  d'autres  roules;  ils  mettent  deux  jours  à  par- 
courir celte  dislance,  appréciée  à  environ  60  milles 
romains.  La  configuralion  du  sol  prouve,  du  reste,  à  l'évi- 
dence, que  Régulus  n'avait  pas  d'autre  débouché,  et  que 
Rhadès  était  le  premier  point  où  il  devait  rencontrer  les 
Carthaginois.  En  effet,  leur  armée  sortant  de  Carlhage 
pour  aller  au-devant  de  l'ennemi  devait  traverser  la  Tœnia 
et  se  masser  à  Rhadès  (Adis)  avant  de  continuer  sa  marche. 

Rhadès  est  aujourd'hui  un  petit  village  situé  à  3  heures 
de  marche  à  l'est  de  Tunis,  sur  le  côté  S.-E.  du  lac.  Les 
Itinéraires  l'appellent  aussi  Maxula  Prates,  dont  on  a 
pu  (aire  Rhadès.  C'est  un  hameau  d'environ  trente  feux, 
placé  sur  une  colline  se  dirigeant  du  nord  au  sud.  Les 
Arabes,  lors  de  la  conquête,  c'est  à-dire  en  698,  y  cons- 
truisirent un  arsenal  et  un  port;  les  Espagnols,  en  1531, 
y  éprouvèrent  un  échec  assez  sérieux. 

A  la  nouvelle  de  l'approche  de  Régulus,  les  Cartha- 
ginois qui,  très-probablement,  s'étaient  attendus  à  voir  le 
général  romain  pousser  sa  flotte  sous  Carlhage,  se  por- 
tèrent en  hàle  par  la  Tœnia  au  secours  d'Adis  (Rhadès).  Ils 
offrirent  aussitôt  la  bataille  aux  Romains;  mais  ils  com- 
mirent la  faute  de  se  placer  sur  une  colline  où  leur  cava- 
lerie et  leurs  éléphants  furent  de  nul  secours.  Régulus, 
resté  dans  la  plaine  et  ne  possédant  presque  que  de  l'in- 
fanterie, eut  facilement  raison  de  ces  masses  se  gênant 
mutuellement,  il  passa  le  Calada  (Oiied-Melian)  et  rejeta 
les  Carthaginois  dans  le  lac;  la  Tœnia  était  trop   étroite 


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—  314  — 

pour  laisser  passer  une  armée  en  déroule.  Ces  derniers 
commirent  une  grande  erreur  en  se  présentant  par  la 
Tœnia,  qui  était  une  voie  de  retraite  dangereuse;  ils 
auraient  dû  déboucher  par  Tunis,  au  moins  se  ménager 
une  retraite  de  ce  côté  et  faire  garder  la  Tœnia  par  un 
faible  corps;  ils  seraient  ainsi  restés  en  plaine  et  ils  au- 
raient évité  les  hauteurs.  J'ai  reconnu  cette  colline  ei  j'ai 
de  suite  saisi  la  faute  stratégique  commise  par  les  Cartha- 
ginois, alors  plus  effrayés  que  prévoyants.  Après  celte 
bataille,  Régulus,  trouvant  le  champ  libre  devant  lui,  se 
porta  sans  effort  de  llhadès  sur  Tunis,  où  il  ne  rencontra 
aucune  résistance. 

Tunis,  appelée  Thuni  par  Peutinger,  est  placée  au  fond 
d'un  vaste  golfe.  La  ville  est  étayée  sur  une  large  colline, 
direction  Ouest-Est,  d'où  l'on  découvre  au  N.-E.  la  pointe 
du  cap  Bon  et  au  N.-O.  l'emplacement  de  Carthage;  c'est 
une  excellente  position  stratégique,  dont  Régulus,  les 
Mercenaires,  les  Scipions,  etc.,  se  sont  servis  tour  à 
tour  avec  avantage;  par  l'Est,  elle  commandait  les  roules 
des  Emporia,  et  par  l'Ouest,  elle  surveillait  les  mouvements 
des  indigènes  de  l'intérieur  se  dirigeant  vers  Carthage, 
soit  pour  l'attaquer,  i^oit  pour  lui  porter  secours. 

Dans  l'antiquité,  Tunis  n'a  pris  aucune  extension  ;  mais 
après  la  prise  de  Carthage  par  Hassan,  les  Arabes  en  firent 
un  centre  important,  Kaïrouan  restant  la  capitale  de  la 
nouvelle  conquête. 

Persuadé  des  avantages  stratégiques  de  cette  place, 
Régulus  y  établit  son  camp  et  s'y  fortifia  pour  attendre  la 
suite  des  événements.  De  là,  il  voyait  tous  los  mouvements 
opérés  par  l'armée  et  par  la  flotte  punique  autour  de 


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—  315  — 

Carlhage;  au  N.  et  au  S.,  deux  lacs  protégeaient  Tunis; 
enfin  il  avait  sur  sa  droite  une  retraite  assurée  par  les 
garnisons  de  Rliadès  (Adis)  et  de  Klibia  (Clypea). 

Ce  nipide  succès  était  dû,  en  partie,  à  la  défection  des 
Numides  et  des  Maures,  lesquels  étaient  seulement  astreints 
envers  les  Carthaginois  à  leur  payer  un  tribut.  Il  devait 
donc  rendre  Régulus  on  ne  peut  plus  prudent. 

m. 

Le  récit  de  Polybe,  que  j'ai  suivi  jusqu'ici  pas^à  pas, 
est  très-exact.  Voyons  maintenant  comment  Tite-Live  ra- 
conte cette  première  partie  de  la  campagne  de  Régulus, 
Il  donne  bien  à  ce  dernier  le  même  nombre  de  troupes 
que  Polybe,  mais,  au  lieu  de  le  faire  évoluer  par  le  S.-E., 
il  dit  qu'il  passa  laTœnia  (étroite  langue  de  terre  séparant 
la  mer  d'avec  le  lac  de  Tunis)  et  qu'il  alla  vers  le  N.-O., 
contre  le  fleuve  Hagrada  (Medjerda),  où  il  se  rencontra 
avec  Annibal,  fils  de  Hannon,  et  avec  Âmilcar,  cheis  de 
l'armée  punique. 

Je  ne  m'explique  celle  marche  de  Régulus  sur  le  Ba- 
grada  que  par  l'idée  de  chercher  dans  l'alliance  des  indi- 
gènes un  secours  contre  Carthage;  cependant  les  historiens 
ne  disent  rien  à  ce  sujet. 

Celte  version  me  paraît  peu  vraisemblable.  En  eflet, 
Régulus,  au  sortir  de  Clypea,  même  s'il  n'avait  pas  livré 
batailleà  Rhsidès  (Adis),  ne  pouvait,  dans  aucun  cas,  arriver 
sans  coup  férir  à  la  Goulellc,  traverser  la  Tœnia  avec 
son  armée  et  longer  les  murs  de  Carlhage,  pour  atteindre 
l'ennemi  à  vingt  milles  romains  plus  haut;  s'il  avait 
suivi  celte  route,  ou  bien  il  aurait  mis  le  siège  devant 


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-    3 If)    - 

Carlhage,  ou  bien  Amilcar  l'aurail  forcé  d'accepter  ia 
bataille  tout  près  de  la  ville  didonique.  Je  suppose  égale- 
ment que,  de  Rhadés,  Hégulus  ait  passé  par  Tunis  sans 
livrer  bataille  :  au  sortir  de  cette  ville,  il  eût  iufailliblC' 
ment  rencontré  les  Carthaginois,  dont  Tobjectif  principal 
était  de  protéger  leur  cité. 

Comment  donc  expliquer  cette  pointe  sur  le  Bagrada? 
Qu'allait  entreprendre  le  général  romain  à  travers  des 
périls  inutiles,  au  lieu  d'attendre  patiemment  à  Rhadès 
(Adis)  une  rencontre  inévitable?  Peut-être  allait-il  tenter 
une  diversion  pour  prendre  Carihage  en  flanc,  après  avoir 
battu  Hannon,  ou  bien  songeait-il  à  se  créer  des  intelli- 
gences dans  le  pays?  Dans  l'hypothèse  de  Tite-Live,  Régulus 
se  coupait  volontairement  toute  retraite  avant  môme  de 
s'être  assuré,  par  un  engagement  préalable,  des  forces 
ennemies.  Ici  le  merveilh.'ux  entre  en  scène  je  veux  faire 
allusion  au  serpent  de  Mi)  pieds,  tué  sur  les  bords  du 
Bagrada  par  le  général  romain). 

Malgré  l'inadmissibilité  de  ce  plan,  Tile-Live  rapporte 
qu'après  avoir  reconnu  l'ennemi  sur  le  Bagrada,  Régulus 
quitta  ce  fleuve  et  marcha  sur  Adis.  Pourquoi  donc  n'y 
serait-il  pas  resté  et  pourquoi  aurait-il  remonté  jusqu'à  la 
Medjerda?  Tile-Live  a  évidemment  pris  le  Catada  (fleuve 
Oued'Melian)^  lequel  coule  en-dessoiis  d'Adis  (Rhodes), 
pour  le  Bagrada,  ou  bien  quelque  copiste  maladroit  aura 
défiguré  ce  mot.  Il  y  a  là  une  vérification  utile  à  faire. 
L'historien  latin  ajoute  que  les  Carthaginois,  voyant 
Régulus  marcher  sur  Adis»  vinrent  lui  offrir  la  bataille  : 
à  ce  sujet,  il  donne  les  mêmes  détails  que  Polybe;  de  plus, 
il  prétend  qu'il  y  eut    17,000   Carthaginois  tués,   5,000 


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prisonniers  cl  ^2^2  éléphants  pris.  Ce  carnage  indique  clai- 
rement quelle  mauvaise  position  les  Carthaginois  avaient 
prise  à  Adis.  En  etfet,  Régulus  vainqueur  les  poussa  vers 
la  Tœnia  et,  comme  cette  dernière  était  trop  étroite,  il 
culbuta  des  milliers  de  Carthaginois  et  dans  le  lac  et  dans 
la  mer. 

A  la  suite  de  cette  victoire,  Régulus,  ne  trouvant  plus 
aucune  résistance,  se  porta  naiurellement  sur  Tunis  pour 
y  prendre  position  et  de  là  marcher  sur  Carlhage.  Comme 
Polybe,  Tite-Live  rapporte  que,  de  Rhadés,  Régulus  alla 
prendre  Tunis  et  que,  de  cette  ville,  on  distingue  très-bien 
Carthage,  sise  à  douze  milles  de  distance. 

IV. 

Je  reviens  maintenant  au  récit  de  Polybe  :  du  Tunis, 
les  Romains,  qui  avaient  écité  le  passage  de  la  Tœnia,  très- 
facile  à  dé/e)idre,  et  qui  avaient  contourné  la  moitié  du  lac, 
les  Romains,  dis-je,  étaient  admirablement  placés  pour  se 
porter  contre  Carthage,  ou  bien  pour  aller  sur  un  autre 
point.  Ainsi,  Polybe  le  remarque  lui-même,  les  Romains 
n'avaient  pas  traversé  la  a  Tœnia  très-facile  à  défendre  », 
et  c'est  en  contournant  le  lac  au  S.-E.  qu'ils  avaient  ren- 
contré et  battu  les  Carthaginois  à  Rhadés  (Adis).  Celte  sim- 
ple observation  de  Thistorien  grec  a  été  corroborée  par 
les  recherches  de  Shaw,  de  Guérin  et  de  Dureau  de  la 
Malle;  elle  constate  le  non-sens  de  Tite-Live  ou  la  faute 
du  copiste  et  confirme  rexactitude  de  Polybe. 

Pendant  que  Régulus  se  fortifie  à  Tunis,  les  Numides 
battent  la  campagne  pour  leur  compte,  et  ils  mettent  à 
profit  l'occasion  qui  leur  est  ofîerta  de  se  soulever  contre 


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—  318  — 

Cartilage,  dont  la  domination  est  plus  mercantile  que 
guerrière.  Cette  dernière,  qui  n'a  plus  ses  communications 
avec  l'intérieur,  souffre  de  la  faim  et  attend  avec  anxiété 
un  siège  qui  la  livrera  bientôt  à  ses  agresseurs.  Au  lieu 
de  se  porter  en  avant  et  d'aller  mettre  le  siège  devant  une 
ville  démoralisée  et  mal  approvisionnée,  autour  de  laquelle 
la  révolte  est  maîtresse,  le  général  romain,  se  méfiant 
peut-être  de  ses  forces  ou  bien  attendant  des  renforts  de 
Sicile,  fil  des  ouvertures  de  paix,  aussitôt  acceptées  avec 
empressement.  Les  négociations  traînèrent  en  longueur; 
mais,  lorsqu'il  fut  impossible  aux  Carthaginois  de  se  mé- 
prendre sur  les  dures  conditions  des  vainqueurs,  ils  les 
rejetèrent  en  préférant  tenter  le  sort  des  armes. 

Pendant  l'intervalle  qui  s'était  écoulé  entre  la  bataille 
de  Rhadès  (Adis)  et  les  propositions  de  paix,  un  certain 
aventurier  grec,  Xantippe  le  Lacédémonien,  était  arrivé 
de  Grèce  avec  d'autres  mercenaires  au  secours  de  Carthage. 
Par  la  persuasion,  il  démontra  au  Sénat  les  causes  de  la 
défaite  de  Rhadès  (Adis)  :  <  Les  généraux  Carthaginois, 
disait-il,  avaient  choisi  un  terrain  peu  favorable  à  la  cava- 
lerie et  aux  éléphants,  etc.  >  Enfin  il  exposa  si  bien  les 
fautes  commises  et  son  plan,  qu'on  rejeta  les  propositions 
de  paix  de  Régulus,  contre  lequel  <  on  décida  de  s'a- 
vancer résolument.  >  Ce  conseil  fut  goûté  du  Sénat  et  du 
peuple  ;  en  conséquence,  Xantippe  fut  placé  à  la  tête  de 
12.000  fantassins,  de  4.000  cavaliers  numides  et  de  iOO 
excellents  éléphants  de  guerre.  Régulus  avait  à  peine 
lAyOOO  fantassins  et  400  chevaux  à  mettre  en  ligne;  le 
reste  des  combattants  était  mort  ou  dans  les  garnisons  de 
Tunis,  de  Rhadès  et  de  Clypea.  Dans  ces  conditions,  une 
armée  opérant,  notamment  avec  4.000  cavaliers  et  100 


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-  319  — 

éléphanls  et  ayant  un  cfTectif  à  peu  près  double  de  celui 
de  son  adversaire»  avait  pour  elle  toutes  chances  de 
succès. 

V. 

Cependant  Rcgulus,  campé  à  Tunis,  voyait  aisément 
l'armée  carthaginoise  se  refaire  et  s'exercer  autour  de 
Carthage;  il  n'eut  donc  pas  de  peine  à  comprendre  pour* 
quoi  les  j)roposilions  de  paix,  acceptées  d'abord  avec  em- 
pressement, étaient  maintenant  repoussées  :  en  tempori- 
sant, il  avait  donné  à  ses  adversaires  un  auxiliaire  puissant. 
Il  perdit  patience  et,  au  lieu  d'atlendre  dans  ses  retran- 
chements un  choc  inévitable,  il  quitta  sa  Torte  position  et 
se  porta  en  avant  à  1 10  stades  de  Tunis.  Il  fut  probable- 
ment poussé  à  celte  résolution  parce  qu'il  craignait  d'être 
attaqué  à  la  fois  des  deux  côtés  du  lac,  et  de  perdre  ainsi 
la  retraite  qu'il  se  ménageait  sur  Âdis  et  Clypea.  Il  con- 
serva longtemps  la  position  de  Tunis  sans  agir,  dans 
l'espoir  peut-être  de  recevoir  des  secours  de  Sicile  ou 
d'amener  à  lui  les  Numides.  Comment  expliquer  autrement 
cette  temporisation,  ces  propositions  de  paix,  puisqu'après 
la  bataille  d'Adis  il  n'avait  plus  qu'à  marcher  sur  Car- 
thage. 

■La  rencontre  eut  lieu  sur  le  côlé  N.-O.  du  lac  de  Tunis, 
à  dix  stades  '2.000  mètres)  de  Carthage;  le  café  maure 
de  l'Aouïna  représente  assez  exactement  cette  situation. 
Xantippe  établit  sa  gauche  contre  El-Aouïna  et  sa  droite 
contre  le  lac  de  Soukra,  à  l'ouest  plein  :  ce  terrain  était 
admirablement  choisi  pour  parer  aux  mouvements  tour- 
nants (le  l'adversaire  et  pour  opérer,  en  cas  de  défaite, 
une  retraite  sur  Carthage.  Tous  les  avantages   topogra- 


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—  :m  — 

piliqucs  se  trouvèrent  ainsi  du  cûlé  des  Carlhaginois,  dont 
la  cavalerie  nombreuse  s'élendail  fiicilement  en  plaine. 

Je  n'entrerai  pas  dans  les  détails  de  la  bataille;  Régu- 
lus  fut  fait  prisonnier  avec  cinq  cents  Romains;  deux  raille 
à  peine  échappèrent  en  côtoyant  le  lac;  ils  repassèrent 
par  Tunis  et  ils  allèrent  se  retrancher  dans  Aspis  (KlibiaJ. 
Dix  mille  Romains  tombèrent  sur  le  champ  de  bataille 
d'El-Aouïna;  les  deux  mille  Romains  qui  s'enfuiient  for- 
maient sans  doute  la  garnison  d'Adis,  sans  quoi  il  leur  cùl 
été  bien  difficile  de  se  soustraire  h  la  poursuite  de^^  cava- 
lerie  et  des  éléphants,  surtout  à  la  hauteur  de  Tunis,  ofi 
il  n'y  a  qu'un  étroit  espace  entre  la  ville  et  le  lac.  En 
outre,  Xantippe,  qui  opérait  tout  près  de  Carthage,  avait 
certainement  assuré  le  passage  de  la  Tœnia,  dont  les  Car- 
thaginois se  souvenaient.  Lorsqu'il  eut  battu  le  gros  des 
Romains,  il  dut  lancer  un  corps  par  la  Tœnia,  lequel 
corps  balaya  la  garnison  d'Adis  et  se  joignit  ensuite  à  la 
cavalerie  envoyée  par  Tunis  à  la  poursuite  des  débris  de 
l'armée  de  Régulus. 

Ainsi,  ce  général  tomba  par  la  même  faute  que  les  Car- 
thaginois avaient  commise  à  Adis,  c'est-à-dire  pour  ne 
pas  s'être  assuré  une  ligne  de  retraite  suffisante.  Le  dé- 
sespoir, le  manque  de  secours  et  la  supériorité  numérique 
de  l'ennemi  l'avaient  déterminé  à  attaquer  Xantippe.  Les 
Carthaginois  jioursuivirent  les  fuyards  et  ils  assiégèrent 
Clypea,  qu'ils  ne  purent  arracher  à  une  poignée  de  soldats 
dispersés  et  sans  chef. 

Après  une  courte  trêve,  on  songea  de  part  et  d'autre  à 
reprendre  les  hostilités. 

A  la  nouvelle  du  désastre  de  Régulus,  la  flotte  romaine 


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~  321  — 

fut  renvoyée  au  cap  Bon;  elle  aborda  à  Clypea  (Klibiaj, 
y  prit  le  reste  de  Tarmée  vaincue  et  elle  cingla  vers  la 
Sicile;  mais,  en  pleine  mer,  la  lempêle  Tassaillit,  la 
décima  et  la  jeta  sur  la  côte  d'Italie. 

Là  se  termine  le  récit  de  Polybe.  Rhadès,  s'il  faut  en 
croire  la  tradition,  est  le  lieu  où  Réguliis,  à  son  retour  de 
Rome,  vint  subir  sa  captivité;  il  mourut  là  où  il  avait 
triomphé. 

Examinons  maintenant  comment  Tile-Live  expose  la 
seconde  partie  de  cette  guerre  funeste  aux  Romains.  Je  ne 
relève  aucune  différence  notable  entre  les  deux  versions 
depuis  la  prise  de  Tunis  jusqu'à  la  retraite,  à  Clypea,  des 
deux  mille  Romains  échappés  à  Xantippe.  A  partir  de 
là,  rhislorien  latin  nous  donne  des  détails  qui  étaient 
sans  doute  consignés  dans  les  fragments,  aujourd'hui  per- 
dus, de  Polybe.  Selon  Tite-Live,  après  la  défaite  de  Régu- 
las, les  Carthaginois  reprennent  les  villes  conquises  par 
les  Romains,  mettent  en  vain  le  siège  devant  Clypea,  et 
vont  assiéger  Utique,  qui  s'était  très-probablement  déclarée 
pour  les  étrangers.  Hannon,  apprenant  que  les  Romains, 
instruits  du  désastre  de  Régulus,  envoyaient  en  Afrique 
une  flotte,  leva  le  siège  d'Utique.  Comme  dans  Polybe, 
cette  flotte  aborde  au  cap  Bon  (Hermœnm  Promontorium)  ; 
elle  reprend  la  garnison  romaine  de  Clypea  (KUbia)  ;  mais 
au  lieu  de  remonter,  comme  le  dit  Polybe,  vers  la  Sicile, 
elle  bat  la  flotte  carthaginoise  et  aborde  à  Utique,  où  elle 
opère  un  débarquement.  Les  Romains  rencontrent  Uannon 
sous  Utique,  ils  le  battent;  mais,  ne  pouvant  rien  tirer 
d'un  pays  travaillé  par  la  famine,  ils  se  rembarquent  et 
une  tempête  horrible  les  jette  sur  la  Sicile. 


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—  322  — 

De  Clypca  (Klibia)  à  Uliquc,  il  y  avait  vingt-denx  lieues 
marines  ;  c'était  un  bien  petit  trajet  à  effectuer  pour  aller 
cliercber,  avec  le  secours  des  Uticéens,  une  revanche  à 
la  défaite  de  Régulus.  Lorsque  la  flotte  romaine  doubla 
la  pointe  du  cap  Bon,  elle  fut  découverte  par  celle  des 
Carthaginois  qui  croisait  au  large;  la  bataille  fut  acceptée 
de  part  et  d'autre,  et,  après  le  combat  qui  fut  livré  par  le 
travers  de  Tilo  Œgimurus  (el-Djamour),  les  Romains  vain- 
queurs mirent  à  la  voile  pour  Utique,  située  à  cinq  heures 
de  distance. 

Vf. 

Les  deux  récits  diffèrent  assez  sensiblement  i  partir  du 
retour  des  deux  mille  Romains  dans  Clypca.  Selon  Polybe, 
la  flotte  romaine  aurait  repris  les  débris  de  l'armée  de 
Régulus  pour  se  diriger  directement  sur  la  Sicile;  selon 
Tite-Live,  la  flotte;  après  avoir  embarqué  la  garnison  de 
Clypea,  livre  bataille  à  la  flotte  carthaginoise,  cingle  vers 
Utique,  y  opère  une  descente,  bat  l'armée  d'IIannon  et 
remonte  vers  la  Sicile.  R  y  a  là  toute  une  série  d'opéra- 
tions dont  nous  ne  trouvons  plus  trace  dans  Polybe. 

Utique  est  actuellement  dans  l'intérieur  des  terres,  à 
huit  kilomètres  de  la  mer,  contre  la  Medjerda  (Bagrada), 
et  s'appelle  Rou-Chateur.  Ses  ruines  sont  encore  assez 
apparentes,  mais  elles  n'offrent  qu'un  intérêt  purement 
archéologique. 

L'échiquier  sur  lequel  s'est  développée  la  première 
guerre  punique  en  Afrique  peut  être  figuré  par  un 
triangle  représentant  environ  2,500  kilomètres  carrés,  et 
dont  les  trais  sommets  seraient  Clypea,  Tunis  et  Utique. 


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-  323  — 

Pendant  cette  campagne,  Cartilage  a  été  constamment  pro- 
tégée contre  les  entreprises  de  sa  rivale  par  la  stratégie 
d'un  général  étranger,  par  la  famine  et  par  la  nature  des 
lieux  éminemment  favorables  à  la  cavalerie.  Si  Régulus 
eût  profilé  de  ses  premiers  avantages,  la  ville  didonique 
serait  promplemcnt  tombée  en  son  pouvoir;  de  même,  si 
plus  tard  le  grand  Annibal  eût  gagné  la  bataille  de  Zama, 
les  destinées  du  monde  auraient  été  changées. 

Telles  sont  les  recherches  et  les  observations  suggérées 
par  l'étude  des  lieux  et  par  la  comparaison  des  récits  de 
Tite-Live  et  de  Polybe,  lequel  était  un  excellent  tacticien  ; 
on  a  dit  d'un  auleur  contemporain  qu'il  y  avait  en  lui,  à 
la  fois,  un  grand  écrivain  et  un  grand  général  ;  j'en  dirai 
autant  de  Polybe,  dont  la  lecture  est  aussi  instructive 
aujourd'hui  qu'elle  l'était  dans  l'antiquité;  nos  officiers 
supérieurs  méditeront  avec  fruit  le  chapitre  consacré  aux 
devoirs  d'un  général. 

Tunis,  le  iO  mars  1876. 


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NOTICE 

SUR  LES 

DOLMENS    ET    TUMULUS    DE    l'aLGÉRIE 

par 

le  Colonel  du  Génie  BRUNON 

PREMIÈRE  PARTIE 

EXCURSION  AU  KRENEG  (Respublica  TiddUanorum) . 

Le  18  novembre  1873,  nous  visitions  avec  MM.  le  Com- 
mandant du  Génie  Moll  (1)  ci  le  capitaine  Chabal,  le 
point  intéressant  de  rOued-Rhumel  (amim  Ampsaga),  ap- 
pelé par  les  Arabes  ^„v  tA  (Kreneg,  la  gorge),  qui  est 
situé  à  23  kilomètres  environ  de  Constantine.  Notre 
excursion  avait  aussi  pour  objet  d'explorer  la  montagne 
volcanique  qui  le  domine  à  TEst,  et  sur  laquelle  était 
établie  Tancienne  cité  romaine  que  les  Arabes  appellent, 
par  erreur,  Ksanlina-Kedima  (la  vieille  Constantine),  et 
dont  le  nom  historiquCi  d*après  les  inscriptions  découver- 
tes sur  place  par  MM.  Léon  Renier  et  le  colonel  du 
Génie  Creuly,  est  :  Respublica  TiddUanorum,   Mais  le  but 

(I)  Acluellement  lieuienanl-colonel.  (i^ott  de  laRédaelion,) 


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—  325  — 

que  nous  nous  proposions,  avant  tout,  était  de  visiter 
les  dolmens  qui  avaient  été  signalés  sur  ce  point  par 
notre  confrère  M.  Féraud. 

Ainsi  que  l'indique  le  croquis  de  la  planche  xr,*  cette 
noontagne,  dont  la  position  par  rapporl  au  Rhumel  est 
à  peu  près  identique  à  celle  de  Constantine,  en  ce  que 
cette  rivière  la  contourne  en  partie  et  qu'on  ne  peut  y 
accéder  que  par  un  passage  étroit,  porte  encore  des  traces 
nombreuses  et  très-visibles  des  anciennes  occupations. 

La  nécropole  romaine  est  située  au  nord- est,  un  peu 
au-dessus  du  col  qui  la  sépare  du  mamelon  sur  lequel  la 
ville  était  établie.  Malgré  sa  proximité  de  Constanline, 
cette  nécropole  n'a  pas  encore  été  complètement  fouillée; 
assez  cependant  par  les  deux  célèbres  archéologues  que 
nous  venons  de  citer,  pour  qu'ils  aient  pu  déterminer 
avec  exactitude  le  nom  que  la  cité  portait  sous  la  domi- 
nation romaine,  ainsi  que  celui  des  personnages  les  plus 
considérables  qui  l'habitaient  et  qui,  pour  ta  majeure 
partie,  appartenaient  à  la  Tamille  de  Siltius,  lieutenant 
de  César  dans  la  guerre  d'Afrique. 

Au  sud-ouest  du  col  mentionné  ci-dessus  et  à  une 
altitude  supérieure  de  1^  à  15  mètres,  on  rencontre 
d'abord  les  restes  de  l'enceinte  romaine,  laquelle  se  rac- 
cordait à  droite  et  à  gauche  avec  les  escarpements  abrupts 
des  flancs  de  la  montagne.  Un  peu  au-dessus,  on  remar- 
que des  grottes  qui  devaient,  du  temps  des  Romains,  être 
utilisées,  soit  comme  citernes,  soit  comme  magasins,  et 
qui  aujourd'hui  servent  d'habitation  h  quelques  malheu- 
reux Kabyles. 

En  continuant  à  gravir  la  montagne  par  les  anciennes 


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—  826  — 

voies  romaines,  dont  la  trace  est  encore  parfaitement 
visible,  on  trouve  un  peu  plus  haut  quelques  parties  d'une 
enceinte  que  la  grande  dimension  des  pierres  qui  la  com- 
posent et  leurs  formes  irrégulières  nous  font  classer 
parmi  les  enceintes  libyques  ou  berbères. 

Enfin,  plus  haut  encore,  existe  Tenceintc  byzantine,  qui 
est  relativement  bien  conservée  et  que  l'on  pourrait  pres- 
que aussi  facilement  remettre  en  état  que  celles  de  la 
même  époque  que  nous  avons  utilisées  à  Sétif  et  ù 
Tébessa.  Comme  dans  toutes  les  enceintes  de  cette  épo- 
que, on  remarque  que  les^  pierres  ont  une  couleur  de 
feu  qui  leur  est  propre,  bien  que  ces  pierres  proviennent 
pour  la  majeure  partie  d'anciennes  constructions  romaines. 
D'un  autre  côté,  comme  aussi  dans  toutes  les  villes 
romaines  qui  ont  été  réoccupées  par  les  Byzantins,  on 
constate  que  ces  derniers  n'en  ont  utilisé  qu'une  surface 
restreinte;  dans  beaucoup  de  cas  même,  ils  se  sont  bornés 
à  n'y  établir  qu'un  simple  fort,  ce  que  nous  avons  pu 
constater  surtout  en  parcourant  la  Tunisie. 

La  première  remarque  permet  d'inférer  ou  que  les 
anciennes  cités  romaines  avaient  été  en  partie  incen- 
diées, ou  que  les  Byzantins  les  passaient  au  feu  avant  de 
construire;  la  seconde,  que  dès  celle  époque  l'ancienne 
population  romaine  avait  en  grande  partie  disparu  ou 
s'était  fusionnée  avec  les  Indigènes. 

Dans  l'enceinte  byzanlinc,  on  observe  les  traces  de 
réparations  nombreuses,  qui,  en  raison  de  leur  irrégula- 
rité, ne  peuvent  être  attribuées  qu'aux  Berbères  ou 
Kabyles  qui  ont  dû  occuper  celte  position  militaire  im- 
portante au  temps  de  leur  civilisation,  vers  le  xi®  siècle. 


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—  327  — 

Après  avoir  franchi  celle  dernière  enceinlc,  on  se  trouve 
imracdiatemcnt  en  présence  de  restes  relalivemenl  gran- 
dioses de  deux  constructions  qui  avoisinaienl  la  porte  d'en- 
trée de  la  ville,  porte  qui  é.ail  défendue  par  une  lour 
qui  est  encore  en  parlie  conservée.   Au-dessus,   et  dans 
la  parlie  iNord-Esl  de  la  monlagnc  jusqu'à  un  mur   par- 
tant du  point  culminant  et  qui  fermait  la  ville  de  ce  côté, 
se  groupent  les  ruines  de   l'ancienne  cité.   Un  peu   au- 
dessous  du  point  culminant  dont  il  vient  d'être  parlé,  qui 
est  formé  par  un  ancien  cratère,  et  dans  un  ravin  supé- 
rieur, au  Nord-Est,  existe  une  caverne  dont  la   tempéra- 
ture est  ircs-élevée  et  que,  pour  celle  raison,  les  Arabes 
appellent  Hammam,  mot  qui  correspond  à  celui  de  ther- 
mal. L'emplacement  ^\x  cralère  était  autrefois   surmonlé 
d'une  lour,  aujourd'hui  complètement  ruinée,  mais  dont 
on  voit  encore  les  traces,  et  qui  devait  permettre  de  sur- 
veiller les  abords  de  la  ville,  en  même  temps  qu'elle  clail 
aussi,  sans  doute,  destinée  à  servir  de  réduit  aux  habitants 
au  cas  où  l'enceinte  aurait  été  forcée;  celle  lour  devait, 
en  outre,  correspondre  avec  Cirla,  que  Ton  dislingue  par- 
faitement de  ce  point,  et  avec  d'autres  tours  situées  sur 
les  montagnes  environnantes  et   dont  quelques-unes   se 
distinguent  encore  à  l'horizon. 

Le  mur  d'enceinlc,  partant  du  point  culminant  ou  du 
cratère  et  se  dirigeant  vers  le  sud-est,  partage  à  peu 
près  en  deux  parties  égales  la  surface  de  la  montagne. 
IVesque  toutes  les  maisons  de  la  ville  étaient  pourvues 
de  citernes  creusées  dans  le  roc  et  qu'on  pourrait  encore 
utiliser  au  moyen  de  quelques  réparations. 

Après  avoir  expîoré  rapidement  la   ville  romaine  et 


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—  328  — 

aussi  byzantine,  sans  doule,  nous  nous  sommes  portés, 
au  Sud-Est,  sur  l'escarpement  qui  longe  l'Oued-Rhumel, 
afin  de  découvrir  les  «dolmens  mentionnés  par  M.  Féraud, 
dans  sa  Notice  insérée  au  Recueil  de  la  Société  archéologique 
de  Consiantim,  année  1864.  C'est  pendant  que  nous  che- 
minions, et  en  portant  nos  regards  autour  de  nous,  que 
nous  aperçûmes  assez  distinctement,  de  l'autre  côté  de 
l'effrayant  précipice  que  nous  avions  à  nos  pieds,  trois 
monceaux  de  pierres,  assez  volumineux,  que  nous  recon- 
nûmes immédiatement  |)our  être  les  dolmens  signales  par 
ce  savant,  sur  la  rive  gauche  du  Rhumcl.  En  poursuivant 
nos  recherches  sur  le  bord  de  l'escarpement  dans  la  di- 
rection de  l'ouest,  nous  nous  trouvions  peu  après  en 
présence  de  ceux  qu'il  avait  également  signalés  sur  la 
crête  inculte  et  rocheuse  qui  domine  la  rive  droite  de  la 
même  rivière,  et  dont  il  a  donné  quelques  dessins.  En  les 
examinant  avec  une  grande  allcnlion  les  uns  après  les 
autres,  nous  pûmes  remarquer  sur  l'un  d'eux  une  ins- 
cription que  nous  avons  fait  relever  par  le  capitaine  du 
Génie  Chabal.  Elle  est  très-irrégulièrc  et  très-fruste,  et  il 
serait  difficile  de  déterminer  si  les  caractères  appartien- 
nent au  libyque  ou  au  punique  (planche  xii).  La  rugosité 
de  la  pierre  n'a  du 'reste  pas  permis  qu'on  en  prît  un 
estampage;  on  a  dû  se  borner  à  en  relever  une  copie. 

Au  sujet  de  ces  dolmens,  qu'on  nous  permette  d'émettre 
une  opinion  qui  peut  trouver  ici  sa  place.  A  l'origine,  sous 
une  forme,  dans  quelques  cas  plus  complélc,  comme  nous 
le  dirons  plus  loin,  ces  dolmens  devaient  être  le  type  des 
sépultures  du  peuple  libyen.  Mais  subissant,  dans  des 
temps  postérieurs,  rinlluence   légitime   des.  civilisations 


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-  329  — 

carlliaginoisc  et  romaine,  ce  peuple  a  dû,  par  esprit 
d*îmilatîon,  y  apporter  des  modifications,  comme  d'ailleurs 
dans  ses  autres  usages,  et  cela  a  dû  se  produire  princi- 
palement dans  les  parties  du  pays  voisines  de  celles  occu- 
pées par  les  conquérants.  On  remarque,  en  e(Tet,  que  ce 
changement  est  radical  dans  les  nécropoles  Touillées  par 
MM.  le  général  Faidhcrbe  et  le  docteur  Reboud  aux  envi- 
rons de  la  Cheflia,  où  toutes  les  pierres  tombales  sont 
verticales  comme  celles  des  romains.  Ce  n'est  que  plus 
tard  encore,  et  lorsque  le  pays  fut  irrévocablement  con- 
verti à  rislamisme,  que  ce  peuple  a  une  fois  encore  mo- 
diQé  son  mode  de  sépulture,  en  adoptant  définitivement 
celui  de  ses  nouveaux  coreligionnaires,  les  Arabes;  et  nous 
nous  trouvons  du  resle,  à  cet  égard,  du  même  avis  que 
M.  le  capitaine  Boysson. 

Quoi  qu'il  en  soit,  pendant  qu'avec  le  commandant  Moll 
nous  explorions  le  versant  rocheux  de  la  montagne, 
M.  Cbabal  se  chargea  du  soin  de  fouiller  le  dolmen  à 
inscription.  Le  résultat  en  a  été  la  fiécouverte  d'une  assez 
grande  quantité  de  débris  humains,  et  nolammenl  d'os  de 
pieds  et  de  mains,  ainsi  que  de  dents  appartenant  h  tous 
les  âges. 

Dans  cette  exploration,  nous  avons,  de  notre  côte,  ren- 
contré une  quantité  considérable  de  dolmens,  établis  pour 
la  plupart  sur  le  versant  escarpé  d'un  ravin,  où  se  voient 
encore  des  traces  de  murs  de  soutènement,  d'anciens  jar- 
dins, qui  ont  dû  être  aménagés  par  les  Romains.  Quelques- 
uns  de  ces  dolmens  réunissent  jusqu'à  deux  ou  trois 
tombes  séparées  entre  elles  par  des  cloisons  formées  de 
grandes  pierres  verticales;  quelques  autres,  comme  l'a 


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—  ado- 
rait connaître  M.  Féraud,  sont  enloorés  d'une  sorte  de 
plate-forme,  ou  couloir,  de  peu  de  largeur,  qui  parait 
avoir  une  grande  analogie  avec  la  galerie  circulaire  qui 
existe  dans  beaucoup  de  tumulus.  Enfin,  nous  avons 
constaté  que  beaucoup  de  dolmens  établis  sur  des  pentes 
abruptes  sont  complètement  vides  :  il  ne  reste  plus  ni 
terre,'  ni  débris  liumains,  le  tout  ayant  dû  être  balayé  par 
les  eaux  de  pluie. 

La  limite  de  celte  seconde  nécropole  peut  cire  indiquée 
h  peu  prés  par  la  ligne  ponctuée  dans  la  partie  sud-ouest 
du  croquis  de  la  planche  xiii.  Le  reste  de  noire  excur- 
sion n'a  amené  la  découverte*  que  de  trois  inscriptions 
romaines  trouvées  dans  la  ville  et  sans  importance,  du 
reste,  mais  que  nous  indiquons  néanmoins  ci-après  telles 
que  le  commandant  Moll  les  a  relevées,  afin  de  renfermer 
dans  celte  Notice  tout  ce  que  nous  avons  vu  et  observé 
dans  notre  exploration. 

1  2 

KARBANIVS  DM 

SODALIS  IIS  PORCIVS 

OT      B      Q  MAXLMI 

VA    XXXV(1;  VIXIT  AN 

NISXC  USE 
3 

M 

IVLIVS 
FOCATVS 


(I)  Comparez,  Hec.  de  la  Soc   àrch  de  Cons!antine,  vol.   vu,  p.    187, 
n"»  12  (Note  de  la  rédaction). 


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-  331  — 

Avant  de  terminer  celle  première  partie,  nous  ferons 
encore  connaître  qu'aux  abords  de  la  caverne  thermale 
que  nous  avons  indiquée,  existent  dans  la  partie  supé- 
rieure du  rocher,  au  nord-est,  d'aulrcs  cavernes  dont 
rentrée  paraît  avoir  été  grossièremenl  taillée  par  la  main 
de  riiomme.  Ces  cavernes  ont  donc  pu,  dans  les  temps 
préhisloriques,  servir  d'habilalion  au  peuple  {grossier  qui 
occupait  le  pays.  Une  pareille  hypolhèse  ne  peut  naturel- 
lement être  émise  qu'avec  la  plus  cxlrêmc  réserve.  Aussi 
ne  signalons-nous  la  particularité  qui  nous  a  frappés  que 
parce  qu'il  peut  être  inléressant  de  fouiller  ces  caver- 
nes, afin  de  déterminer  avec  quelqitc  cerliludc  ce  que 
pouvaient  être  les  premiers  occupants,  ou  tout  au  moins 
de  découvrir  Tusage  auquel,  poslcrieurcmcnt,  elles  ont  pu 
être  destinées. 

Quoi  qu'il  en  soit  de  ce  qui  précède,  et  sans  anticiper 
d'ailleurs  sur  les  déductions  que  nous  essaierons  de  tirer 
plus  loin  de  l'élude  de  la  question  des  dolmens  et  des 
tumulus,  nous  pouvons  d'ores  et  déjà  établir  :. 

1°  Que  les  dolmens  servaient  de  sépullure  à  plusieurs 
individus,  comme  on  l'avait  déjà  signalé,  et  peut-être  à 
tous  les  membres  d'une  même  famille; 

2^  Que  le  peuple  qui  les  a  édifiés  les  plaçait  de  préfé- 
rence sur  des  terrains  abrupts  ou  incultes,  qu'il  ne  pou- 
vait utiliser  pour  ses  besoins  ; 

3**  Que  ce  même  peuple  fortifiait  ses  positions  au  moyen 
d'enceintes  construites  avec  d'énormes  blocs  de  rocher 
analogues  à  ceux  qu'il  employait  pour  ses  tombeaux; 

4°  Qu'il  n'était  pas  complètement  dépourvu  de  civili- 
sai ion,   puisqu'on    a   Irouvc  sur   l'un    des   dolmens    du 


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—  332  — 

Kreneg  une  inscription,  irès-rruste  et  très-grossière^  il 
est  vrai,  mais  qui  n'est  pas  moins  la  démonstration  évi- 
dente que  son  esprit  avait  quelque  culture,  quel  que  fût 
d'ailleurs  son  degré  d'élévation. 


DEUXIÈME  PARTIE 
DOLMENS  ET  TUMULUS  (déductious  divcrscs). 

Nous  avons  commencé  celte  Notice  par  le  récit  de  notre 
excursion  au  Kreneg,  parce  que  nous  avons  voulu  tout 
d'abord  établir,  d'une  part,  que  les  dolmens  sont  bien 
des  tombeaux,  ainsi  du  reste  que  l'ont  fait  connaître 
avant  nous  les  savants  qui  s'étaient  occupés  de  cette 
importante  question,  et,  d'autre  part,  que  ces  tombeaux 
existent  à  peu  près  partout  en  Algérie  et  jusque  sur  les 
points  les  moins  accessibles,  comme  au  Kreneg. 

Maintenant,  nous  voulons  établir  que  les  tumulus  ou 
tombeaux  circulaires,  qui  sont  encore  en  bien  plus  grand 
nombre  en  Algérie  que  les  dolmens,  ont  la  même  origine 
que  ces  derniers.  Pour  y  arriver,  nous  nous,  appuierons 
d'abord  sur  un  fait  capital,  à  savoir  que  l'attitude  repliée 
est,  d'après  beaucoup  de  constatations,  le  mode  caracté- 
ristique des  inhumations  dans  les  deux  cas;  ensuite,  sur 
l'analogie  qui  existe  entre  les  uns  et  les  autres  et  les 
gigantesques  tombeaux  du  Kbour-Roumia  (tombeau  de 
Juba  II),  du  Madras'en  (tombeau  de  Massinissa)  et  des 
Djedar  des  environs  de  Frendah,  analogie  qui  ne  permet 


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—  333  - 

pas  de  les  allribuer  à  un  peuple  diflerent.  Ce  n'est  du 
reste  pas  une  idée  nouvelle  que  nous  émettons;  M.  le 
capitaine  de  Boysson,  dans  sa  Notice  sur  les  tombeaux 
mégalithiques  des  Madid,  insérée  au  Recueil  de  1869  des 
Mémoires  et  Notices  de  la  Société  archéologique  de  Cons- 
tantine,  avait  déjà  admis,  en  principe,  que  les  dolmens  et 
les  lumulus  devaient  être  attribués  au  peuple  berbère. 

On  pourra  nous  objecter,  à  la  vérité,  puisque  nous  les 
attribuons  au  même  peuple,  la  différence  si  marquée,  au 
moins  dans  la  forme  extérieure,  qui  existe  entre  les  uns 
et  les  autres.  Cette  objection,  qui  parait  fondée,  est  cepen- 
dant facile  à  réfuter.  Pour  y  arriver,  nous  nous  appuie- 
rons d'abord  sur  Tune  des  déductions  tirées  de  notre 
excursion  au  Kreneg,  à  savoir  :  que  le  peuple  qui  a  édifié 
ces  tombeaux  les  plaçait  de  préférence  dans  les  lieux 
qu'il  ne  pouvait  utiliser  pour  ses  besoins. 

Dans  les  nombreuses  tournées  que  nous  avons  faites  en 
Algérie,  nous  avons,  en  effet,  toujours  constaté  que  par- 
tout où  existent  des  nécropoles  anciennes,  renfermant  soit 
des  tombeaux  mégalithiques,  soit  des  tumulus,  elles 
étaient  établies  sur  des  terrains  incultes,  tels  que  rochers, 
sommets  de  mamelons,  passages  de  cols,  flancs  de  coteaux 
rocheux,  plaines  sablonneuses  ou  rocheuses,  etc.,  et,  &  cet 
égard,  il  y  a  identité  parfaite  dans  les  deux  cas. 

En  outre,  parmi  celles  que  nous  avons  visitées,  nous 
avons  toujours  constaté  que,  partout  où  existaient  des 
terrains  de  roche  pouvant  être  extraite  par  blocs,  on  y 
retrouvait  des  dolmens.  Nous  avons  encore  constaté  que, 
même  en  plaine,  et  à  peu  près  partout  où  il  a  été  pos- 
sible de  trouver  une  dalle,  on  n'a  pas  manqué  de  l'utiliser 


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—  33i  — 

soil  pour  recouvrir  la  tombe  proprement  dite,  soit  pour 
en  faire  une  pierre  tombale  (menhir),  paraissant  servir  en 
outre,  dans  quelques  cas,  à  déterminer  l'orientation.  Nous 
ajouterons  que  tout  porte  à  croire,  et  cette  idée  nous  est 
venue  en  examinant  un  dessin  de  dolmen  que  nous  mon- 
trait M.  le  docteur  Reboud,  notre  savant  confrère,  dessin 
sur  lequel  élait  figuré  le   contour  probable   du    lumulus 
qui  devait  Tenvelopper,  que,  partout  où  cela  a  clé  pos- 
sible, les  dolmens  ont  dû,  à  l'origine,  êlre  recouverts  de 
moellons,  de  pierraille  ou  de  terre,  et  que  ce  que   nous 
appelons  aujourd'hui  le  dolmen,  ne  devait   être   que   la 
chambre  sépulcrale  ou  le  tombeau  proprement  dit,  ana- 
logue d'ailleurs  à  celle  qui  existe  au  centre  du  Madras'cn 
et  dans  les  grands  tunwlus  qui  l'avoisinenl. 

Enfin,  il  semble  évident,  d'autre  part,  que  le  couloir,  ou 
plate-forme,  que  l'on  remarque  encore  autour  de  certains 
dolmens,  n'est  autre  chose  que  le  reste  d'une  galerie  cir- 
culaire qui  devait  exister  dans  le  principe,  analogue 
aux  galeries  de  même  nature  que  nous  avons  rencontrées 
dans  les  grands  tumulus  dont  nous  venons  de  parler. 

Du  reste,  en  examinant  de  très-près  quelques  dolmens, 
on  demeure  convaincu  de  ce  que  nous  venons  d'avancer; 
car,  d'une  part,  on  trouve  encore  quelquefois  que  les 
grandes  pierres  verticales  qui  supportent  les  tables  sont 
réunies  entre  elles  par  une  maçonnerie  sèche  en  moellons, 
et  que  c'est  autour  de  cette  maçonnerie  que  règne  le  cou- 
loir; d'autre  part,  que  la  base  du  lumulus  en  terre  ou 
pierraille  devait  être  limitée  dans  quelques  cas  par  les  cir- 
conférences ou  cromlech,  formées  par  les  grosses  pierres 
qui  entourent  les  dolmens,  à  moins  que  ces  pierres  ver- 


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—  335  -- 

licales  ne  Tussent  aussi  quelquefois  destinées  ù  former 
une  galerie  circulaire. 

Les  diverses  considérations  que  nous  venons  de  déve- 
lopper nous  conduisent  naturellement  à  établir,  avec  une 
cerlaine  évidence,  que  les  deux  sortes  de  monuments  dont 
il  vient  d'èlre  parlé  appartiennent  bien  au  même  peuple. 

Nous  avons  dit  précédemment  que  Tinscriplion  de  la 
plonclie  XTi  avait  été  relevée  sur  l'un  des  dolmens  existant 
au-dessus  de  Tescarpement  qui  limite  la  rive  droite  du 
Rluimel,  et  que  nous  serions  bien  embarassé  de  dire  h 
quel  peuple  doivent  être  attribués  ces  caractères. 

Il  peut  être  intéressant  de  faire  connaître  ici,  et  on  Ta 
déjà  dit  avant  nous,  que  dans  Tinscriplion  de  Tugga,  en 
Tunisie,  ancienne  ville  située  !i  3  kilomètres  dans  la  mon- 
tagne, au  nord-ouest  de  la  grande  voie  de  Cirla  à  Car- 
tilage, à  55  kilomètres  environ  du  Kef  (Sicca-Veneria),  la 
lecture  des  caractères  doit  se  faire  de  droite  à  gauche, 
tandis  que  sur  les  pierres  tombales  de  la  Cheffia,  elle  se 
fait  de  haut  en  bas  et  le  plus  généralement  en  commen- 
çant par  la  colonne  de  gauche. 

Quoi  qu'il  en  soit,  au  moyen  des  remarques  et  déduc- 
tions qui  précédent,  et  d'autre  part  en  nous  appuyant  sur 
l'autorité  de  l'éminent  secrétaire  de  la  Société  des  anti- 
quaires de  France,  M.  Alexandre  Bertrand,  nous  allons 
essayer  d'établir  que  le  véritable  auteur  de  tous  ces  tom- 
beaux ne  peut-être  que  le  peuple  libyque,  auquel,  ainsi 
que  nous  l'avons  déjà  dit,  M.  le  capitaine  de  Boysson  les 
a  attribués.  Nous  nous  servirons  ensuite  de  celle  donnée 
pour  remonter  à  son  origine. 

Avant  de  continuer,  disons  que  nous  n'ignorons  pas 


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—  3:J6  — 

que  les  idées  que  nous  allons  développer  sont  loin  d'ôlrc 
partagées  par  beaucoup  de  savants  qui  se  sont  Irès-sérieu- 
scmcnt  occupés  de  celte  question.  Le  docteur  Judas, 
entre  autres,  était  convaincu,  d'après  l'analogie  existant 
entre  les  caractères  de  la  langue  berbère  et  ceux  de 
TEthiopien  et  du  Coplite,  que  ce  peuple  est  d'origine 
sémitique. 

Tout  récemment  encore,  à  propos  de  l'acclimatation  des 
Alsaciens-Lorrains,  la  Société  d'anthropologie  de  Paris 
émettait  l'opinion  : 

f  Que  les  Rirbares,  venus  du  Nord,  n'ont  pu  s'accli- 

>  maler  ni  en  Espagne,  ni  en  Italie,  et  que  les  Vandales 

>  passés  en  Afrique  y  ont  disparu  en  moins  d'un  siècle.  > 
Or,  en  ce  qui  concerne  Icelte  dernière   assertion,  elle 

nous  semble  au  moins  contestable.  Il  ne  faut  pas,  en  elTel, 
conrondre  la  domination  de^  Vandales  avec  leur  extinction. 

Ce  sont  là  clioses  distinctes,  et,  à  cet  égard,  nous  pou- 
vons répondre  qu*en  parcourant  la  Kabylie  orientale,  nous 
avons  pu  reconnaître  des  types  variés  et  bien  caracté- 
risés des  divers  peuples  qui  ont  occupé  l'Algérie. 

Ainsi  le  type  romain,  notamment,  se  rencontre  encore 
aujourd'hui  avec  une  assez  grande  pureté  dans  la  tribu 
des  Ouled-Asker  (les  enfants  de  soldats),  et  le  type  germain 
aux  environs  d'El-Miliah,  sur  l'Ouedel-Kebir  (aiic'en 
Ampsaga). 

Nous  allons  donc  ainsi  heurter,  bien  à  regret,  des  con- 
victions arrêtées  depuis  longtemps.  Mais,  comme  ce  que 
nous  voulons  avant  tout,  c'est  que  la  lumière  se  fasse, 
nous  n'hésitons  pas  à  développer  ici  le  faible  contingent 
d'idées  que  nous  a  suggéré  l'étude  de  celte  importante 
question  ethnographique. 


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—  337  — 

Quoiqu'il  en  soit,  voici  comment  s'exprime  M.  Alexan- 
dre Bertrand,  au  sujol  des  tombeaux  mégalithiques  signa- 
lés par  M.  Féraud  : 

<  On  ne  s'imaginerait  jamais,  en  passant  d'une  des 
<  planches  do  VAnnuaire  de  Constantine  à  celle  de  Sjo- 
c  borg,quc  Ton  a  sous  les  yeux  des  monuments,  ici,  d'un 
€  pays  du  nord  de  l'Europe,  là,  d'une  contrée  africaine. 
«  Les  planches  se  ressemblent  à  ce  point  que  l'on  pour- 
€  rait,  sans  causer  d'étonnement  à  l'observateur,  les  subs- 
c  tiluer  les  unes  aux  autres.  > 

Et,  ailleurs,  dans  le  compte  rendu  de  la  Notice  de 
M.  Féraud  sur  les  tombeaux  du  Bou-Merzoug  : 

c  Si  les  observations  ont  été  bien  faites  et  si  les  tom- 
€  beaux  ouverts  étaient  réellement  intacts,  comme  le  croit 
€  M.  Féraud^  une  seule  ressource  nous  reste  pour  expli- 
€  quer  les  liens  qui  unissent  les  monuments  de  l'Europe 
«  avec  ceux  de  l'Algérie;  à  savoir,  que  ces  momuments 
€  sont,  non  d'une  époque,  d'un  âge  particulier,  mais  ceux 
c  d'une  race  qui,  rebelle  à  toute  transformation  et  à  toute 
c  absorption  par  les  races  supérieures  à  elle,  qui  ont 
«  peuplé  de  bonne  heure  l'Europe,  après  avoir  été  refou- 
€  lées  de  l'Asie  centrale  vers  les  contrées  du  Nord,  semble 
€  avoir  suivi  le  bord  de  la  Baltique  él  séjourné  en  Dane- 
t  mark,  en  a  été  de  nouveau  chassée,  a  remonté  jusqu'aux 

<  Orcades,  puis,  redescendant  par  le  canal  qui  sépare 
«  l'Irlande  de  l'Angleterre,  est  arrivée  d'étape  en  étape 
c  d'abord  en  Gaule,  puis  en  Espagne,  puis  enfm  jusqu'en 
c  Afrique,  où  les  restes  de  ces  malheureuse»  populations 
€  se  sont  éteints,  étouffés  par  la  civilisation,  qui  ne  leur 

<  laissait  plus  de  place  nulle  part.  > 

31 


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—  338  — 

Or,  si  c'est  là  le  dernier  mol  du  savant  secrétaire  de  la 
Société  des  antiquaires  de  France  sur  la  race  qui  a  édifié 
les  dolmens  et  les  tumulus,  nous  lui  en  demandons 
liumblement  pardon;  mais,  après  avoir  beaucoup  parcouru 
co  pays  et  visité  un  grand  nombre  de  ces  monuments, 
nous  ne  saurions  nous  rallier  de  tous  points  à  son  opinion, 
quelque  téméraire  que  nous  paraissions  en  celle  circons- 
tance, et  quelque  insuffisant  que  nous  nous  reconnais- 
sions d'ailleurs  pour  élucider  une  pareille  question. 

En  ce  qui  concerne  Tilinéraire  indiqué  par  ce  savant 
el  suivi  par  le  peuple  dont  nous  nous  occupons,  nous 
Tadmeltons  de  tous  points,  quoique  ce  soit  peut-être, 
i:i,  le  lieu  de  faire  connaître  que  nous  avons  eu  tout 
n^cerament  Toccasion  d'aller  visiter,  dans  le  département 
do  Seine-et-Marne,  à  Tourry-Ferrolles,  une  pierre  levée 
(Menhir)  qui  ne  mesure  pas  moins  de  6  à  7  mètres  de 
longueur,  dont  la  moitié  à  peu  près  est  hors  de  terre.  Or, 
si  c'est  véritablement  un  menhir,  comme  nous  le  suppo- 
sons, l'itinéraire  tracé  par  M.  Bertrand  se  trouverait  un 
peu  modifié.  Mais  on  peut  admeltre  cependant  que  ce 
peuple,  qui,  d'après  les  traces  qu'il  a  laissées,  devait  être 
nombreux,  a  pu  s'étendre  vers  l'intérieur  du  continent 
tout  en  s'appuyant  à  la  mer,  pour  poursuivre  sa  roule 
vers  le  sud.  Ainsi  donc,  en  ce  qui  louche  l'itinéraire, 
nous  sommes  complètement  de  l'avis  de  M.  Bertrand.  Ce 
peuple  d'ailleurs,  comme  les  autres  peuples,  paraissant 
originaire  du  centre  de  l'Asie,  a  dû,  à  une  époque  préhis- 
torique, faire  partie  d'une  migration  analogue  à  celles  qui 
ont  eu  lieu  dans  les  premiers  siècles  de  notre  ère. 

Quant  à  ce  qui  est  de  l'opinion  exprimée  par  ce  savant 


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—  339  - 

sur  la  race  qui,  rebelle  à  toute  civilisation,  s'est  éteinte 
étouffée  par  elle,  c'est  ce  que  nous  ne  saurions  admettre, 
et  noire  conviction  s'est  formée  sur  les  considératinns  qui 
vont  suivre. 

En  premier  lieu,  l'inscription  que  nous  avons  relevée 
sur  l'un  des  dolmens  du  Kreneg  démontre  péremptoire- 
ment que  cette  race  n'était  pas  complètement  rebelle  à 
toute  civilisation. 

En  second  lieu,  la  quantité  considérable  de  nécropoles 
de  même  nature  qui  existent  en  Algérie,  et  l'analogie  que 
nous  avons  signalée  entre  les  dolmens  et  les  tumulus, 
d'une  part,  et  les  fameux  tombeaux  de  Juba  II  et  de  Mas- 
sinissa,  de  l'autre,  n'indique-t-elle  pas  qu'elles  devaient 
appartenir  aux  légitimes  possesseurs  du  pays? 

En  troisième  lieu,  les  divers  objets  trouvés  dans  ces 
tombeaux  cl  qui,  sinon  en  totalité,  au  moins  pour  la 
plus  grande  partie,  sont  encore  en  usage  cbez  le  peuple 
kabyle,  ne  disent-ils  pas  qu'ils  lui  ont  été  transmis  par 
succession? 

En  quatrième  lieu,  enfin,  et  nous  appellerons  particu- 
lièrement l'attention  sur  ce  point,  dans  une  tournée  que 
nous  fîmes  à  Tébessa  en  1873,  nous  remarquâmes  entre 
Oum-el-Bouagbi  et  Aïn-Beïda,  à  quelques  mètres  à  gaucbe 
de  la  route,  d'abord  un  dolmen  qui  nous  a  paru  cons- 
truit avec  des  pierres  de  taille,  puis  un  peu  plus  loin  des 
pierres  également  taillées  et  debout,  ayant  l'aspect  d'un 
cromlech. 

Le  temps  nous  faisant  défaut,  nous  n'avons  pu  nous  y 
arrêter,  mais  nous  avons  chargé  M.  le  capitaine  du  Génie, 
de  Lannoy  de  Bissy,  d'en  faire  l'exploration.  Or,   dans  le 


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—  340  — 

compte  rendu  qu'il  nous  a  adressé  sur  ce  sujet,  cet 
officier  fait  connaître  que,  ainsi  que  nous  l'avions  sup- 
posé, le  dolmen  que  nous  lui  avions  signalé  est  réelle- 
ment en  pierres  de  taille  de  grandes  dimensions.  Les 
labiés,  qui  sont  au  nombre  de  trois,  mesurent  de  2«^80  à 
.{  mètres  de  longueur  sur  1™10  de  largeur  moyenne. 
Elles  reposent  sur  quatre  pierres  debout  et  également 
laillées,  ayant  en  moyenne  1"'30  de  hauteur.  En  regar- 
dant de  la  route  le  monument,  les  qualre  pierres  du 
côlé  gauche  oiTrent  cetle  particularité  d'avoir  leur  partie 
supérieure  taillée  en  biseau. 

Plusieurs  des  montants  présentent  sur  leurs  faces  des 
figures  en  losanges  de  0™20  de  hauteur  en  relief.  Ce 
dolmen  avait  d'ailleurs  déjà  été  fouillé  et  on  n'y  a  rien 
découvert. 

Pendant  que  l'on  explorait  ce  premier  dolmen,  le  capi- 
taine de  Lannoy  remarqua,  dans  la  direction  de  l'est,  un 
autre  dolmen  situé  à  4â  métrés  du  premier,  dont  l'unique 
table  qui  le  recouvre  encore  était  à  peu  près  au  niveau 
du  sol.  Il  l'explora  également,  mais  sans  être  beaucoup 
plus  heureux  qu'au  premier  dolmen.  Il  découvrit  cepen- 
dant un  fragment  de  tuile  plate  à  oreille,  d'origine  ro- 
maine, ainsi  qu'un  morceau  de  l'une  des  tables  qui  le 
recouvraient  autrefois  et  qui  avait  été  brisée,  sans  doute 
en  tombant. 

Ce  morceau  était  encore  en  partie  recouvert  d'une 
sorte  de  stuc  rouge,  analogue  à  celui  trouvé  au  Madras'en. 
Enfin,  il  a  constaté  que  l'intervalle  qui  existe  entre  deux 
(les  pierres  verticales  supportant  les  tables  était  rempli 
[)ar  une  maçonnerie  sèche  en  moellons. 


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—  341  — 

Or,  malgré  l'absence  de  tout  débris  humain,  que  des 
fouilles  antérieures  ont  dû  disperser,  il  semble  évident 
que  ces  dolmens  sont  postérieurs  à  l'époque  romaine  ou 
tout  au  moins  lui  sont  contemporains;  ce  qui  est  accusé 
à  la  fois  et  par  le  fragment  de  tuile  plate,  et  par  In 
(aille  de  la  pierre,  qui  appartient  inconlestablement  à 
une  période  de  civilisation  plus  avancée  de  ce  peuple, 
si  même  elle  ne  provient  pas  des  constructions  romaines 
avoisinantes  qui,  dans  cette  partie  de  l'Algérie,  sont  très- 
multipliées,  et  cette  dernière  hypothèse  parait  surtout 
admissible,  tant  en  raison  de  la  (aille  en  biseau  des 
montants  qui  supportent  le  premier  dolmen  fouillé,  que 
des  figures  en  losanges  qui  régnent  sur  les  faces  de  ces 
montants. 

Quoi  qu'il  en  soit,  des  considérations  que  nous  ^ons 
fait  valoir  d'autre  part  et  de  ce  qu'il  résulte  de  ces  der- 
nières observations,  il  semble  établi  : 

1'^  Que  le  peuple  qui  a  édifié  les  dolmens  et  les  tu- 
mulus  occupait  encore  le  pays  à  l'époque  de  l'occupation 
romaine  et  même  postérieurement; 

2°  Que  ce  peuple  n'est  autre  que  le  peuple  Libyen  ou 
Berbère  qui  occupe  encore  la  plus  grande  partie  du  pays, 
et  qui,  de  nos  jours,  est  représenté  en  Algérie  par  les 
Kabyles,  les  Chaouïas  et  les  Mozabites; 

3o  Qu'il  n'est  pas  autochtone  et  que,  comme  les  autres 
peuples,  il  est  originaire  du  centre  de  l'Asie  ; 

A^  iQu'en  quittant  l'Asie,  il  a  tracé  sa  route  vers  le 
nord  pour  venir  ensuite,  en  longeant  l'Océan,  jusque  dans 
le  nord  de  l'Afrique,  où  il  s'est  définitivement  fixé,  sans 
doute  en  raison  de  la  ricliessc  du  sol,  auquel,  dans  les 
temps  reculés,  aucun  autre  ne  devait  être  comparable  ; 


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—  342  — 

5<>  Que  ce  peuple  esl  bien  Tau  leur  des  dolmens,  tumu- 
lus,  menhirs  et  cromlech; 

G<>  Enfin,  qu'il  n'a  dû  renoncer  à  son  premier  mode  de 
sépulture  qu'à  l'époque  de  ses  conversions  successives  au 
Christianisme  et  à  l'Islamisme. 

Avant  de  terminer  cette  Notice,  qui,  bien  que  lrè>in- 
complclc,  sans  doute,  est  cependant  beaucoup  plus  longue 
que  nous  ne  l'aurions  voulu,  nous  ajouterons  que  cette 
race  libyenne  ou  berbère,  car  c'est  bien  d'elle  qu'il  s'agit 
ici,  race  qui  a  fait  servir  à  sa  sépulture  des  pierres  énor- 
mes, ne  pouvait  êlre  que  difficilement  absorbée;  on  pou- 
vait d'ailleurs  le  supposer  par  le  développement  de  force 
et  d'énergie  qu'elle  apportait  à  l'édification  de  ses  tom- 
beaux, parmi  lesquels  il  faut  ranger  le  Kbour  Roumia,  le 
Madras'en  et  les  Djedar.  On  devait  au  contraire,  ce  semble, 
être  porté  à  supposer  que,  douée  d'autant  de  vitalité,  elle 
était  plutôt  faite  pour  absorber  les  peuples  qui  se  sont 
mis  en  contact  avec  elle,  que  pour  être  elle-même  absor- 
bée par  eux.  C'est  en  effet  ce  qui  a  eu  lieu,  car  depuis 
les  Carthaginois  jusqu'aux  Gréco-Romains,  et  l'on  pourrait 
même  ajouter  jusqu'aux  Arabes,  au  moins  dans  la  région 
tellicnnc,  clic  a  tout  absorbé  et  s'est  tout  assimilé. 

Enfin,  nous  ajouterons  que  si  l'hypothèse,  que  nous 
avons  admise  avec  M.  Alexandre  Bertrand,  est  digne  de 
fixer  ralleiUion,  à  savoir  que  ce  peuple  a  tracé  sa  route 
par  le  nord  et  ne  peut,  par  conséquent,  être  sémitjque, 
il  pourrait  être  intéressant  de  rechercher  l'analogie  qui 
peut  exister  entre  sa  langue  et  celle  des  peuples  anciens 
qui  occupen!  encore  les  bords  de  l'Océan. 

.    Il  nous  a  semulé  qu'il  y  avait  dans   la  terminaison  de 


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-  343  — 

certains  mots  des  inscriptions  libyques  que  nous  avons 
entre  les  mains,  et  que  nous  devons  à  la  gracieuseté  de 
M.  le  docteur  Reboud,  une  certaine  analogie  avec  le  bns 
breton.  N'étant  pas  suffisamment  compétent  pour  élucider 
une  question  de  cette  importance,  nous  laissons  à  de  pli  s 
autorisés  que  nous  le  soin  d'en  faire  Tétude,  nous  bor- 
nant à  la  signaler  à  Tattention  des  savants. 

Pour  ce  qui  nous  concerne,  nous  serons  satisfait  si, 
en  écrivant  ces  quelques  lignes,  nous  avons  pu  placer  un 
modeste  jalon  sur  la  trace  et  l'origine  d'un  peuple  dont, 
tout  au  moins,  l'indomptable  énergie  et  la  grande  vitalité 
méritent  de  fixer  l'attention. 


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INSCRIPTIONS 

RELEVÉES 
kV\   EIVVIROIV»  DE  HHEJKCHELA   ET    DE    SÉTIF 

PAR 

M.   GOYT 


Khenciiela.  —  En  considération  des  découvcrles  épi- 
graphiques  que  nous  fimcs  à  Khenciiela  en  1873  et  que 
nous  avons  fait  connaître  Tannée  dernière,  M.  le  docteur 
Reboud  a  bien  voulu  nous  charger  de  communiquera  la 
Société  archéologique  Irois  inscriptions  inédiles  provenant 
de  celle  localité. 

Deux  de  ces  lexlos  doivent  être  rapprochés  de  ceux 
donnés  sous  le  no-j,  pages  331-332  du  liecueil  des  Notices 
ei  Mènoires,  année  1S75. 

Nous  donnons  le  premier,  d'après  une  leclure  faite  par 
M.  Héron  de  Villcfosse,  sur  trois  fragments  d'esiampages, 
pris  par  nous,  sur  un  dé  d'autel,  en  1873,  fragments  qui 
se  complètent  les  uns  par  les  au'res  : 


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—  345  — 

....lEVMAVG.SAC 
...SALVTE  ImPP 
L.  SEPTIMI,  SEVE 
RI  PII  PERTINAC. 
ET  M  AVRELI  ANTO 
NINIAVGG 

ET  IVLIAE  AVG 
TOTIVSQ  DOM 
DIVINAE.Q  ST.. 
TIVS.IANVARIV.. 
SACERDCRIO.. 
DEDIT 

Lettres  liées  :  1"  ligne,  V  et  M,  A  et  V.  —  2«  ligne, 
T  et  E.  —  4«  ligne,  P  et  I,  T  ei  I.  —  5«  ligne,  E  et  T, 
A  et  V,  R  et  I,  A  et  N.  6e  ligne,  N  et  I.  —  8*  ligne, 
E  et  T,  L  et  I.  —  9«  ligne,  T  cl  I.  —  10»  ligne,  D  et  I, 
A  et  E.  —  M«  ligne,  T  et  I,  V  et  A,  R  et  I.  —  13»  ligne, 
I  et  T. 

Les  caractères  sont  maigres,  superficiellement  gravés  ; 
leur  forme  est  un  peu  indécise;  l'ensemble  conserve  cepen- 
dant une  certaine  régularité.  Les  deux  premières  lignes 
sont  inscrites  dans  un  cadre  allongé  et  un  peu  en  saillie 
sur  le  fond  du  tableau.  La  fin  de  la  6*  ligne  et  toute  la 
7*  ont  été  martelées. 

Les  deux  autres  inscriptions  étaient  tracées  sur  des 
pierres  à  bas-reliefs  qui  furent  découvertes  par  le  Génie, 
en  1875,  devant  l'abreuvoir  de  Khenchela.  (Voir  figures  1 
et  %  planche  xiv.) 

Les  bas-reliefs  de  la  première  représentent  -  un  per- 


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--  346  - 

sonnage  debout  près  d'un  autel,  sur  lequel  est  une  tête  de 
bélier.  Le  couronnement  est  un  fronton  triangulaire  avec 
deux  rosaces  placées  en  acroslères;  dans  le  tympan,  une 
lêle  d'homme  entre  une  tête  de  lion  h  gauche  et  une 
faucille  à  droîle. 

La  dédicace  à  Salniiie  occupe  la  partie  inférieure  ;  les 
lettres  ont  4  centimètres  de  hauteur. 
•  Les  bas-reliefs  de  la  seconde,  d'une  exécution  beau- 
coup plus  grossière,  figurent  un  sacrificalcur  ayant  auprès 
de  lui,  à  sa  droite,  un  animal  informe,  probablement  un 
veau.  Au-dessus,  dans  une  niche,  la  tête  et  le  buste  d'un 
homme  armé  d'une  faulx  ressemblant  à  un  harpon.  La 
dédicace  est  tracée  en  lettres  de  3  centimètres  de  hauteur 
sur  un  tableau  qui  occupe  le  bas  de  la  pierre. 

Ces  monuments  étaient  l'un  et  l'autre  cassés  en  deux 
par  les  fractures  figurées  dans  le  dessin. 


Inscriptioni  découTertei  dam  la  régpion  de  Séilf 

Sétif.  —  Une  table  en  pierre  calcaire,  mesurant 
75  centimètres  de  longueur,  55  centimètres  de  largeur 
et  25  centimètres  d'épaisseur,  porte,  sur  l'une  de  ses 
grandes  faces,  qui  est  entourée  d'un  cadre  de  8  centi- 
mètres de   largeur,  l'inscription  suivante  :' 

Mx\RTYRIBVSSANGTiSPRoMISSACoLoN[CvS  INSONS 

solvitvotasvalaetvscvmcoNivge  gara 
iiig  sitvs  est  ivstvs  uigatq  decvrivs  vna 

QVI  BENE  GoNFESSI  VIGERvNT  aRMA  MALiGNA 
PRAEMIA  VIGToRES  GriSTI  MERyERE  GoRoNAM 


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—  347  — 

l.a  hauteur  des  Icllres  est  de  7  cenlimélres;  le  trait 
en  est  maigre;  plusieurs  sont  liées;  les  A  ne  sont  pas 
toujours  barrés.  Elle  fut  irouvée,  en  automne  1875, 
au  nord  de  Sélif,  à  400  mètres  de  la  porte  de  iJougie  et 
à  150  mètres  sur  la  gauche  de  la  route  qui  conduit  à 
cette  dernière  ville.  Elle  gisait,  la  face  inscrite  tournée 
contre  le  sol,  parmi  des  pierres  de  dimensions  très-diver- 
ses, faisant  partie  de  murs  ra?cs  dont  elles  étaient  les 
traces  superficielles.  Celte  pierre  a  été  transportée  devant 
la  maison  de  M.  Lavial,  à  Textrcmité  du  champ  de  ma- 
nœuvre, où  on  peut  la  voir  aujourd'hui. 

D  M  S 
GEMINIA 
OPTATAVIX 
AN    XVIU 

Celle-ci  est  d'une  pierre  tumulaire  dont  les  deux  extré- 
mités ont  été  brisées.  Les  lettres  sont  bien  formées.  Le 
texte  ne  présente  rien  de  remarquable;  l'intérêt  serait 
plutôt  dans  la  forme  du  couronnement  qui  surmonte  le 
cadre  de  l'épitaphe  :  un  triangle,  allongé  dans  le  sens  de 
la  hauteur,  en  saillie  sur  le  food  de  la  pierre,  est  décoré 
d'une  rosace  à  trois  feuilles  à  chacun  de  ses  angles  infé- 
rieurs. Deux  contre-forts,  également  en  saillie,  se  déta- 
chent à  droite  et  à  gauche  de  la  base  du  triangle  el,  ac- 
compagnant verticalement  les  bords  de  la  pierre,  s'amin- 
cissent graduellement  jusqu'à  leur  extrémité,  qui  est 
recourbée  à  la  manière  des  feuilles  d'acanthe.  Nous  la 
trouvâmes  en  1875  dans  le  quartier  militaire  de  Sétif. 

Fermatou.  —  Nous  nous  trouvoTis  ici  sur  le  parcours 


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—  348  — 

d'une  voie  romaine,  celle  de  Sétif  à  Constanline,  dont 
plusieurs  milliaires  sont  déjà  connus  (1). 

.    IMPCAESmVI 
MAGNI  ANTOiMNI 
AVG  BRIT  GER  PART  MAX 
FILIO  DIVI  SEVER  ARB 
ADIAB  PART  MAX  NEP  DI 
ViœMMODIFIDlVIMANT 
GER  SAR  PRONEP  DIVI 
ANTPII  ET  DIVI  HADR  ABNEP 
DIVI  TRAIANI  ET  DIVI  NERVE 
ADNEP 


AVGMARTVETER 

SITIF  M 
III 

L'inscription  ci-dessus  est  tracée  sur  une  très-belle 
stèle  rectangulaire,  mesurant  2  mètres  de  long  sur  65  cen- 
timètres de  large  et  dont  l'extrémité  inférieure,  réduite 
en  largeur  par  deux  entailles  carrées  de  2U  centimètres 
protiquées  de  chaque  côté,  s'engageait  en  tenon  dans  la 
mortaise  d'une  pierre  qui  lui  servait  de  base  ou  d'assise. 

Le  tableau  de  l'inscription  n'occupe  que  la  moitié  supé- 
rieure de  la  stèle;  le  reste  de  la  surface,  moins  soigneu- 

(I)  Voir  Poulie,  Recueil  de*  Kotice»  et  Mémoirei,  anoées  1873-1874, 
pages  3)i3-384;  et  Coyl,  ibldf  année  IS'S,  page  336-337. 


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—  349  — 

sèment  poli,  est  un  peu  en  relief.  Les  lettres  sont  petites, 
mais  assez  bien  gravées;  la  plupart  des  mots  sont  séparés 
par  des  tirets.  Les  ligatures  sont  nombreuses. 

M.  Bourgeois  du  Marais,  sous-direcleur  de  la  Com- 
pagnie Genevoise,  la  découvrit,  en  automne  1875,  sur  le 
chemin  de  Sétif  aux  Ouled-Mansour,  à  Tendroit  où,  après 
avoir  dépassé  l'extrémité  du  plateau,  qui  s'éteiul  au  nord 
et  à  Test  de  Sétif,  ce  chemin  descend  vers  la  source  d.j 
rOued-Fermatou.  La  distance  de  ce  point  à  Sétif,  qui  est 
d'environ  de  6,500  mètres,  ne  correspond  pas  aux III  milles 
portés  sur  l'inscription;  la  pierre  aurait  subi  un  dépla- 
cément  de  2,000  mèlres.  Lorsqu'on  examine  la  disposition 
des  lieux,  il  semble  que  la  voie  romaine,  dirigée  d'abord 
au  nord-est,  no  faisait  que  toucher  la  rivière  et  desservait 
sans  la  franchir  les  établissements  dont  on  voit  les  ruines 
sur  l'autre  rive;  elle  s'infléchissait  vers  l'est  pour  sortir, 
par  un  couloir  bien  marqué,  des  escarpements  qui  entou- 
rent la  tète  de  la  vallée  et  gagner  la  plaine,  où  elle  repre- 
nait, jusqu'à  Mons,la  direction  nord-est,  parfaitement  indi- 
quée par  une  suite  non  interrompue  de  ruines. 

Ouled-Ali-ben-Naceur.  —  Un  chemin  très-fréquenlé, 
conduisant  de  l'Ouled-Deheb  au  Babor,  suit  dans  son  par- 
cours une  succession  de  vallées  qui  en  font  un  passage 
en  quelque  sorte  obligé.  Il  remonte  d'abord,  dans  la 
direction  ouest-nord-ouest,  la  petite  vallée  de  l'Oued-el- 
Anani,  l'une  des  plus  riches  en  vestiges  de  l'époque  ro- 
maine, la  dépasse,  après  l'avoir  suivie  sur  une  longueur 
de»  6  kilomètres,  et  franchit  la  ligne  de  séparation  des 
eaux  pour  prendre  la  vallée  de  l'Oued-Rebiba,  qu'il  suit 
à  son  tour  dans  une  direction  qui  s'infléchit  peu  à  peu 


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—  850  - 

vers  le  n(»rd.  C'est  dans  celte  dernière  vallée,  à  8  kilo- 
mètres de  rOucd-Deheb,  à  15  kilomètres  nord-nord-est 
de  Sétif,  que  nous  avons  trouvé,  dans  le  lit  du  ruisseau, 
une  slèle  à  inscription  milliaire  semblable,  comme  qualité 
de  pierre  et  comme  dimensions,  à  celle  de  Fermatou.  11 
importe  cependant  de  remarquer  qu'elle  ne  se  termine 
pas  en  (enon  comme  la  précédente;  cette  partie  semble 
avoir  été  cassée,  car  la  longueur  de  la  pierre  se  trouve 
réduite  d'autant. 

.E...AVIOV' 
•G....B1SP0. 

^  ,8 C. 

.M 


llll 

L'inscription  a  été  presque  complètement  effacée  par 
l'usage  que  les  Arabes  ont  fait  de  cette  pierre  en  s'en 
servant  comme  de  planche  de  lavage  ;  il  ne  reste  plus 
que  quelques  lettres  plus  ou  moins  visibles  et  le  chiffre 
liil  surmonté  d'un  trait  horizontal. 

OuLED-DouiB.  —  Inscription  relevée  en  janvier  1876, 
chez  M.  Pradini  (ferme  Bails,  route  de  Constantine),  sur 
une  borne  milliaire  provenant  des  Onled-Douib,  dont  la 
situation  est  à  18  kilomètres  cst-nord-est  de  Sclif.  Une 
cassure  en  a  enlevé  la  plus  grande  partie,  et  c'est  en  vain 


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—  351  — 

que  nous  avons  recherché  sur  le  lieu  de  la  provenance 
les  fragments  qui  auraient  pu  y  rester. 

QVIIVIODELIG 
INVICTOPIOFELIC 
PMTRIBPOTPPCO 
PROCOSRPJIMII 
C0NST..ATE...1F 
iM  P 11 

Route  du  Mesloug  et  de  Guellal.  —  A  6  kilomètres 
sud  de  Sétif,  sur  la  route  du  Mesloug,  on  voit  à  gauche 
un  petit  bûtiment  qui  sert  d'habitation  et  do  salle  (récolo 
&  un  talcb  arabe.  La  face  opposée  à  la  route  est  abritée 
par  une  saillie  de  la  toiture  qu'une  colonne  soutient  exlé- 
lérieurement.  Cette  colonne  n'est  autre  qu'une  borne 
milliaire  dont  l'inscription  est  donnée  sous  le  n*' 3:277  des 
Imcriptions  romaines  de  l'Algérie;  notre  copie  ne  diffère 
de  celle  de  iM.  Léon  Renier  qu'à  la  dernière  ligne,  où 
nous  avons  vu  PP  1111  au  lieu  de  PM  Illl. 

Ouled-Mosly.  —  Il  existe  dans  le  douar  des  Ouled- 
Mosly  plusieurs  ruines  assez  importantes.  L'une  d'elles, 
appelée  Msar-el-GhoiU,  est  située  à  30  kilomètres  au  sud- 
ouest  de  Sétif,  non  loin  des  borJ.s  de  l'Oued-Tikester;  son 
étendue  est  de  2  ou  3  hectares;  sur  un  point,  on  voit  tout 
un  côté  du  soubassement  d'un  édifice  qui  devait  être  assez 
beau,  si  l'on  en  juge  par  les  moulures  de  la  partie  exis- 
tante. Parmi  les  pierres  aux  arêtes  vives  et  bien  conser- 
vées qui  jonchent  le  sol,  il  en  était  une  qui  portait,  en 
caractères  déliés,  nets  et  très-réguliers  les  mots  : 

SEMPERHONOS 


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—  352  - 

Ils  élaient  tracés  sur  une  bande  de  50  cenlimèlres  de 
longueur  sur  10  cenlimèlres  de  hauteur  et  ils  en  occu- 
paient toute  la  surface.  Cette  bande  était  le  reste  de  l'une 
des  faces  droites  d'un  prisme  quadrangulaire,  mais  devenu 
pentagonal  par  une  section  biaise  supprimant  i'un  des 
angles  de  la  pierre,  suppression  qui  était  le'résultat  de  la 
taille  et  non  d'un  accident  particulier.  Les  E  sont  faits 
comme  des  I  dont  ils  ne  dilTèrent  que  par  la  petite  barre 
du  milieu  ;  les  deux  jambes  de  l'II  sont  reliées  par  un 
trait  brisé  en  forme  de  V;  la  barre  inclinée  qui  relie  les 
deux  jambes  de  TiN  est  sensiblement  cintrée  ;  les  0  sont 
oblongs. 

AïN-TuRK.  —  Une  autre  ruine  occupant  le  sommet  et 
les  pentes  d'un  monticule  situé  à  5  kilomètres  plus  au 
sud,  près  d'une  source  appelée  Ain-Turk,  mais  qu'il  ne 
faut  pas  confondre  avec  l'Aïn-Turk  des  Gherazla,  nous  "  a 
livré  une  inscription  qui  était  tracée  sur  une  pierre  en 
calcaire  dur,  de  couleur  foncée,  mesurant  80  centimètres 
de  long  sur  60  centimètres  de  hauteur. 

Celte  pierre  a  été  cassée  au  deux  tiers  de  sa  longueur 
primitive  ;  c'est  du  moins  ce  qui  semble  ressortir  de  la 
place  occupée  par  le  monogramme  du  Christ,  placé  après 
omine,  qui  devait  diviser  la  première  ligne  en  deux  par- 
ties égales. 

....OMINE    DD 

lAIoRISNNIUSSVD 

DOMVSORATIoNISFA... 

CELEBRATVI.DoNN'... 

NATALIglDIBVSOC... 

-     CFFLI 

A  la  première  ligne,  les  lettres  E  et  D  sont  séparées  par  le  mono- 
grarame  du  Christ.      • 


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-  853  — 

Une  bordure  plate  sans  moulure  lient  lieu  de  cadre. 
Les  caractères  sont  de  belle  forme  et  paraissent  avoir  élé 
soigneusement  gravés;  aujourd'hui,  ils  sont  à  demiefla- 
ces  et  ne  permettent  qu'une  lecture  douteuse.  Nous 
l'avons  trouvée,  en  octobre  1875,  dans  le  lit  du  ruisseau 
formé  par  la  source,  mais  elle  avait  dû  rouler  des  flancs 
du  monticule. 

Faucigny  (Kerbet-eULala).  —  Il  nous  reste  à  parler 
d'une  belle  pierre,  en  beau  calcaire  blanc  jaunâtre,  légè- 
rement siliceux,  de  forme  cubique,  ayant  des  bases  carrées 
de  1  mètre  10  centimètres  de  côlé  et  une  hauteur  de 
60  centimètres.  L'une  des  petites  faces,  divisée  en  deux 
panneaux  par  un  double  cadre,  porte  les  deux  épitaphes 
reproduites  ici  : 


DM 
HOSTILIAOCTAVIA 

VIXIT IX 

HSE    AVRELl 
CIRRVS  FILOGVS 
MATRI  PIISSIMAE  FEG 


DM  LAV 

VSCRAILVSVI... 
LXXX  AVRELl  CIR 
RVS  FILOGVS  PA 
TRI  PlISSIMO  FEG 


Les  lettres  ont  7  centimètres  de  hauteur;  elles  sont  de 
bonne  forme  et  bien  gravées;  celles  de  la  dernière  ligne 
du  panneau  de  gauche  étant  plus  nombreuses,  sont  aussi 
plus  minces  et  plus  serrées;  les  A  ne  sont  pas  barrés. 
Nous  Tavons  trouvée  tout  dernièrement  sur  le  sommet 
d'un  grand  mamelon  situé  entre  Aïn-Abessa  et  Faucigny, 
à  3  kilomètres  du  premier  et  à  2  kilomètres  du  second 
de  ces  villages. 

Inscriptions  du  Courrier  de  Sétif.  —  Dans  son  numéro 

25 


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—  354  - 

du  A  juillet  1875,  le  Courrier  de  Sétif  donne    quelques 
inscriptions  qui  avaient  été,  disait-il,  récemment  décou-    i 
vertes  à  Sétif  et  dans  ta  baûlieue.  Nous  reproduisons  ici,    | 
après  les  avoir  revues,  celtes  qui  n*ont  point  été  publiées 
dans  les  recueils  spéciaux. 

En  ville.  —  Sur  une  pierre  trouvée  dans  les  déblais  du 
sous-sol  de  la  maison  Court,  on  lit  : 

.DMSISc 
ANTIVS  FA 
VSTVS  VIX 

ITANNISXXV  ! 

DECESSITaPRCC|XXXII 

L'ère  provinciale  étant  de  40  ans  postérieure  à  l'ère 
chrétienne,  la  date  de  cette  inscription  nous  reporte  à 
Tan '322  de  Jésus-Christ.  \ 

Une  autre  pierre  trouvée  au  même  endroit  porte,  sur-    i 
montée  de  la  pomme  de  pin  et  du  croissant,  Tépitaphe 
suivante  : 

D-M 
C.  SEMPRONI 
0.  MODESTO 
PATRVO.VI 
XIT-AN-LXIII 

Banlieue.  —  Près  de  la  Terme  Milhau,  située  à  environ 
3  kilomètres  nord-est  de  Sélir,  on  a  relevé,  sur  une  pierre 
en  calcaire  gris  et  dans  un  cadre  ébréché  à  gauche,  l'ins- 
cription incomplète  que  nous  donnons  ici  r 


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—  355  — 

..AES.G.MESSIO 
.TRA.IANO.INVIG 
.F.CIAVPONTIF 
.II  POTESTPPGOS 
....O..ERVAG.. 

.S    PP 

.A    H 

Elle  est  au  nom  de  Trajan-Dèce. 

GuiBA.  —  Hors  de  la  banlieue,  à  Guiba,  chez  lesOuIed- 
Sellerh,  on  a  relevé  sur  uae  borne  rectangulaire  les  lignes 
suivantes  : 

DN-F.GL 
AVDIO 
GONSTA 
NTINO  I 
VNIORI 
LVCES 
XX 

Soak-Ahns,  le  14  jantier  1877. 


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INSCRIPTIONS 

RECDEIIXIES 

A   TÉBESSA    ET    AUX   ENVIRONS 
peiHUnt  les  années  4876  et  1877 

PAR 

M.  le  capitaine  de  BOSREDON 

— «i»<j>«£aQWt>-J — 

Nous  avons  relevé  les  inscriptions  chrétiennes  suivantes 
sur  trois  pierres  comprises  dans  le  dallage  de  l'école 
arabe  de  Sidi>M'hamed-ben-Saïd.  Nous  en  donnons  ici  la 
copie,  pensant  qu'elles  n'ont  pas  été  encore  publiées. 
N»  !.  N»  s. 

HICREQVIEBIT  HICDEPOSITI 

BONE  MEMORIE  oIohANNISIRT 

HILARVS  INPAC  MICRRPV. . . . 

VIXIT  ANNOSL  CESVBONE 

DFS  DIENONAS  VIBOSIVM 

MARTIAS IND  

Xll 

K»3. 


BONE  MEMORIE 
DONATVS  PRIMI 
CERTVS      INPA 
CEVKITANNISLX 
DEPOSITVSIIIHD 
OCTOBRES  IND 
XV 


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—  357  — 

No  i.  _  Dalle  de  0"90  sur  OmTO.  Lettres  de  0w09, 
épaisses  et  profondément  gravées;  leur  forme  indique 
répoque  byzantine.  Le  deuxième  A  de  MARTIAS  n'est 
pas  barré. 

No  2  —  Dalle  de  0^9b  sur  0>"80,  fendue  par  le  milieu. 
Lettres  de  0»07«  mal  gravées.  Une  croix  latine  surmontée 
du  rau  précède  Tinscription.  La  dernière  partie  est  com- 
plètement effacée.  Les  lettres  NIS  dans  le  mot  lOHANIS 
sont  liées  et  TA  n'est  pas  barré. 

N<»  3.  —  La  pierre  qui  supporte  cette  inscription  est 
en  partie  engagée  sous  un  mur  de  refend.  Les  lettres  ont 
0^09  et  affectent  la  même  forme  que  dans  les  deux  épi- 
taphes  précédentes. 

Nous  avons  copié  une  autre  inscription  de  même  nature 
sur  une  dalle  enterrée  dans  l'annexe  de  la  Casbah.  Elle 
est  précédée  d'une  croix  latine  et  encadrée  d'un  simple 
trait. 

4. 

t  HIC  REQVIE 
BITBONEMEM 
ORIESILIBVDI 
INPACE  VIXIT 
ANNOS  XXVIl 

Drêl  IDNOBEM 
1  6RES  > 

Les  lettres,  de  0>«09  de  hauteur,  sont  nettement  tracées; 
les  lettres  N  et  E  de  BONE  sont  liées  ensemblç. 


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—  858  — 

t  HIC  REQVIE 
BITBONEME 
MORIE  TEODO 
RVS  IN  PAGE 
FlDELlSBlXlT 
ANNOS    Vil 
DEPOSITVS 
XI  KL^OCTOBRES 
INDCXIIII 

Sur  une  dalle  de  O^SS  de  hauteur,  sur  O'^Sâ  de  lar- 
geur el  OinlO  d'épaisseur,  dans  un  cimelière  au  nord  de 
Tébessa,  où  je  n'avais  pas  encore  relevé  d'inscriplioa 
chrétienne.  Les  lettres,  de  0™08,  épaisses  et  profondé- 
ment gravées,  sont  en  tout  semblables  à  celles  des  ins- 
criptions chrétiennes  que  j'ai  copiées  dans  la  cour  de 
l'école  et  dans  l'intérieur  de  la  mosquée. 

Un  signe  en  forme  d'ancre  suit  le  mol  ANNOS  el  ter- 
mine l'inscription.  La  lettre  L  de  kalendas  est  traversée 
par  un  trait  diagonal.  Les  lettres  D  C,  à  la  dernière  ligne, 
sont  surmontées  d'un  trait  horizontal.  La  date  du  monu- 
ment est  marquée  par  la  quatorzième  indiction. 

N»e. 
D    M    S 
VLPIVS  LIBERA 
LISVAXVMXI 
.DVII  H  S  E    . 
M  VLPIVS  VIBIANVS 
PATER  ET  AVRÈLIA 
VICTORIA  MATER 
FlUO  INCOMPARABILl 
FEC 


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—  359  — 

Encastrée  dans  un  mur  de  la  promenade  de  la  ville; 
lettres  assez  élégantes;  celles  de  la  huitième  ligne  sont 
plus  petites  que  les  autres. 

En  exécutant  des  déblais  sur  la  place  du  marché,  les 
ouvriers  ont  déterré  une  pierre  tumulaire  portant  le  nom 
d'un  soldat  de  la  S^  Légion  Auguste.  Cette  inscription, 
surmontée  d'une  ancre  en  relief,  doit  remonter  aux  pre- 
miers temps  du  Christianisme.  Le  même  signe  symbolique 
était  placé  au-dessus  d'une  inscription  trouvée  près  de 
celle-là  et  publiée  dans  le  Recueil  de  la  Société  (1).  La 
pierre  fait  partie  aujourd'hui  du  Musée  lapidaire  de  la 
cour  du  Génie. 

METTVN  SECVNDI 
DQNATVS  MIGGIN 
BARIC  FELIX 
CRESCENTIANI 
ADERMINVCI 


STIDDINMIGGIN 
STIDDIN 
NOMINAM 
PTIRVPERF 

No  7.  —  Inscription  relevée  à  Henchir-Hamacha,  sur 
une  pierre  dont  les  deux  extrémités  sont  taillées  en  biseau. 
Elle  a  un  cachet  berbère  très-prononcé.  Le  monogramme 

(1)  Volome  de  1860-61,  p.  264. 


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—  360  — 

est  gravé  en  creux  dans  un  cercle  en  saillie  occupant  le 
milieu  de  l'épilaphe.  L'écriture  est  serrée,  les  lettres  ont 
0"<025;  dans  les  deux  dernières  lignes  seulement,  elles 
ont  0'"038  de  hauteur;  elles  sont  nettement  gravées. 

A  Ilenchir-Ksour,  à  4  kilomètres  de  Tébessa,  sur  la 
route  de  Constantiae  : 

N«8. 

PERIBVS  MAGNIS  EXINMINE 
FORTIS  QVADEREINTROITVS 
IMVSLAVDESFELICISSIAIIS 
TRORVMERACLIOETERACLIO 
TINOETEVDOCIA 
SAMIE 

Celte  intéressante  inscription,  malheureusement  incom- 
plète, se  trouve  snr  une  pierre  cintrée  en  calcaire  blanc. 
Le  nom  d'Héraclius  indique  qu'elle  ne  remonte  pas  au 
delà  du  commencement  du  vii^  siècle. 

Dans  la  même  ruine,  nous  avons  copié  l'inscription 
suivante,  gravée  sur  un  cippe  en  calcaire  gris  et  très- 
maltraitée  par  le  temps.  La  lecture  en  est  difficile;  les 
lettres  sont  serrées  et  en  partie  eflacées. 

D    M    S 
L  AEMILVS  SEVE 
RINVS  QVI  ET  PHIL 
TYRIO  VALXVI 
PMET  PROAMORE 
ROMANO  QVEVIT 
ABHOC  CAPELIANO  CAPTVS 
MEMORAMICITIAEETPIETATIS 
VICTORICVS  QVI  ET  VEROTA 


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—  361  — 

L'expression  PIVS  MINVS  qui  commence  la  cinquième 
ligne  se  retrouve  dans  une  autre  inscription  que  nous 
avons  relevée  au  même  endroit.  Au  mot  PIETATIS,  les 
trois  lettres  I,  E  et  T  sont  liées.  La  date  de  celte  dédicace 
est  donnée  par*Ie  nom  de  Capélien. 

N»  10. 

D.  M.  S. 
VALERIA  NIGRO 
VICSI  ANNIS 
PLVS  MINVSIC 

Le  nombre  d'années  n'est  pas  indiqué.  La  forme  des  L . 
et  des  À  annonce  l'époque  byzantine. 

IVLIVS  SE 
MINTVS 
VICXIT  ANl 
S  LXXX  ET  DIES 
XLIII 

Dans  le  même  groupe  de  ruines  se  trouvent  les  ins- 
criptions suivantes  ;  les  deux  premières,  sur  des  cippes  en 
calcaire,  et  la  troisième,  sur  un  gros  bloc  rectangulaire  : 


No  12. 

D.  M.  S. 
CAPVLEIVS 
MARTIS  VA 
LX.  H.  S.  E 


N»  13. 

U.  M.  s. 
MARIA  DO 
NATA  VALXV 

HSE 
SEXTIVS  LAE 
TVS  COIVGIF 


N«  14. 

D.  K.  s. 
M.    P.    G. 

IVVENIS 
FECIVT 
SENEXABITI 


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—  362  — 

Sur  la  roule  de  Constantine,  prés  de  la  ruine  précé- 
dente, sur  deux  cippes  servant  de  garde-fous  : 

M*  15.  N»  16. 

D.  M,  S.  D.  M.  S. 

TVTIA  FE  PETRONVS» 

VITAUS  VA  SVCCESSVS 

LXVII  USE  VALXXXV 

HSE 
Dans  la  ruine  de  Tébessa-Kbalia,  sur  un  cippe  en  cal- 
caire commun  : 

N«  17. 

D.  M.  S. 
L.  PERELIVS 
FELIX  VAN 
CECILIA 
BMARITo  (1) 

Les  lettres  A  et  N  qui  terminent  la  .S*  ligne  sont  liées. 
Le  nombre  d'années  manque.  Les  A  ne  sont  pas  barrés. 

Les  inscriptions  funéraires  ci-dessous  proviennent  des 
jardins  de  Tébessa. 

N»  18.  N»  19. 

D.  M.  S.  .  D.  M.  S. 

AVRELIVS  FORTV  STERCVLAV 

NATVS  AVRELIO  VIC  AVMH  DVII        _ 

TORINO  PATRI  SVOK  LIBERALIS  AVGN 

RENE  MERENTI  POSVI  ADTABET  FELICIA 

.AVRELIAE  CARET  FILIAE 

DVLCISSIME  RENE  KARISSIMAE 
MEReNTPOSVITMATVIXXX  FECERVNT 

PAtVA  lxxx  h.  s.  E. 

(1)  Aee.  de  la  Soe.  ardk.,  innée  1866,  p.  931. 


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—  368  — 


N«20. 

No2l. 

D.  M.  S. 

D.  M 

MAVR  VR 

VABER 

SIONA  AVGIVN 

SATVRNIAPII.. 

LIBERTO  VIX 

RIORFINO  ON 

AN  LXXXXMES 

Vie  VIXANXXVI 

III    DIE    VI 

FEC 

K»8». 

N-23. 

D.  M.  S. 

D.  M,  S. 

FVSCA 

IVUA 

V.  A.  XLM 

ANTONIA.. 

I.  DV.  H.  S.  E. 

.ITANIS 

C.  CAE.  CINN 

XXVII  H.  S.  E, 

G.  K.  F. 

N«24. 

NO». 

D.  M.  S. 

SEGVRA 

PIA  VIXIT 

AN.  XIII 

...lOL....;. 

H.S.  E. 

XITO  MARITA 

F.  P.  OF. 

N«as. 

N«27. 

D.  M.  S. 

D.  M.  S. 

C.  IVLI  DONATI 

Q.  AVIDIVS 

SACERDOS  SA 

NORICVS  VA 

TVRNI  VIXIT  ANN 

LIIII  M.  IL  D.  XXI 

IS  LUI  FECERVNT 

AVIDIA  TERTIA 

HEREDES  IVLI 

MARITOPIOFEC. 

DONATI 

H.  S.  E. 

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864  ~ 


N»». 

N>W. 

D.  M.  S. 

D.  M.  S. 

C.  IVLIANVS.... 

VICTORIA  AVG 

VS  BRITTO 

VA  L  H  S  E 

MXIDXXII 

FL  PRIMVS  CON 

IVS  FECIT 

IVGIKARISSI 

ME  FECIT. 

Toutes  ces  épitaphes  se  trouvent  sur  de  grandes  dalles 
cintrées  engagées  dans  des  murs  de  clôture. 

N'^  18.  -  Lettres  de  OH^ib  de  hauteur,  très-bien  gra- 
vées, quoique  fort  rapprochées  les  unes  des  autres. 

Inscription  de  la  baisse  époque,  les  L  affectent  la  forme 
du  lambda  ;  T  et  R  de  PATRI  sont  liés.  La  quatrième  ligne 
est  terminée  par  le  sigle  K  pour  Karissimo. 

N«  49.  —  Lettres  asçez  élégantes  de  O^nOBS  de  hauteur. 
L'intervalle  qui  suit  le  mot  FILIÂE  n'a  pas  été  rempli 
par  suite  d'un  défaut  de  la  pierre. 

N©  20.  —  Lettres  de  0°"07  mal  dessinées,  mais  très- 
distinctes. 

N®  21.  —  Inscription  tronquée  et  mal  gravée;  les  trois 
premières  lignes  sont  incomplètes,  les  deux  suivantes 
sont  en  partie  effacées. 

No  22.  Gravure  de  la  basse  époque.  Il  est  difficile  de 
distinguer  les  C  des  G. 

N^'  23.  —  Mauvaises  gravures,  La  fin  de  la  troisième 
ligne  et  le  commencement  de  la  quatrième  sont  frustes. 

No  24.  —  Celte  épitaphe,  très-laconique,  est  gravée 
comme  les  précédentes  en  caractères  de  la  basse  époque. 

N<*  25.  —  Inscription  incomplète.  Deux  petits  o  sera- 


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—  365  — 

blent  avoir  été  placés  dans  les  deux  dernières  lignes 
comme  signes  de  ponctuation. 

N<>  26.  —  Monument  érigé  en  l'honneur  d'un  prêtre  de 
Saturne;  très-maltraitc  par  le  temps;  la  fm  de  la  der- 
nière ligne  est  entièrement  effacée. 

No?  27,  28  et  29.  —  Ces  trois  inscriptions  se  trouvent 
sur  des  cippes  ordinaires  en  calcaire  gris.  Dans  la  der- 
nière, les  lettres  I  et  T  du  mot  FECIT  sont  liées. 

A  Refana,  nous  avons  copié  l'inscription  suivante  sur 
une  stèle  en  calcaire  blanc,  ornée  de  deux  busles  dont  il 
ne  reste  plus  que  la  partie  inTérieure  : 

N»30. 

SALONIVS:  FEL  r 
LX.  SAC.  SVP.  CV 
M.  M.  CONIVCEVS 

L'écriture  en  est  assez  nette,  quoique  un  peu  maigre. 
Les  lettres  ont  0^04.  La  première  ligne  est  terminée  par 
un  signe  semblable  au  chiffre  2  arabe. 


No  31. 

N*3i. 

D.  M.  S. 
LOLLIVS 
SATVRNINVS 
VANLXXXHSE 

à 

•      M.  o. 

...ELIA 
FORTVNATA 

V       ANP, 

FIUVNIVERSI 

H 

S      E 

PATRI  KARISSIMO 

FECERVNT 

W33. 

N»34. 

N'36. 

N*36. 

D.  M.  S.  H 

..AI 

B.  B. 

D.  M.  S. 

ELVIVS  FILIO 

FOI 

....  CASTRESI 

VIXIT  ANNIS 

6AB 

VIX  AN  LXXV 

XXXV 

FILIE  H.  S. 

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—  866  — 

Les  six  inscriptions  qui  précèdent  proviennent  de  Hen- 
chir-Goussa,  au-dessus  de  Refana. 

N»  31.  —  Cippe  en  calcaire  gris,  jolies  lettres,  de 
b^nOi,  très-bien  gravées. 

N®  32.  —  Cippe  de  même  nature  que  le  précédent  et 
qui  semble  avoir  été  gravé  par  la  même  main.  Un  éclat 
de  pierre  a  enlevé  la  partie  supérieure  de  rinscription, 
qui  mentionne  une  nouvelle  centenaire. 

No  33,  _  La  lettre  H,  de  Helvius,  probablement  omise, 
a  été  placée  à  la  suite  du  D.  M.  S. 

N©  34,  —  L'inscription  était  inscrite  dans  une  circon- 
férence de  0™4-5  de  diamètre,  tracée  sur  une  dalle  de 
O^lb  de  long  sur  O^Q^  de  large,  cassée  par  le  milieu. 
Les  lettres,  de  0°"09  de  hauteur,  sont  peu  élégantes.  Un 
fragment  de  la  pierre  n'a  pas  été  retrouvé. 

No  35.  —  Ces  deux  initiales  de  Oroll  figurent  sur  le 
haut  d'une  pierre  taillée  en  biais  et  plantée  en  terre. 


«•37. 

N.  38. 

N0  39. 

DIS  M 

D.  M.  S. 

D.  M.  S. 

IFORT 

lAnnVAV 

IVLIVS  M 

VNATA 

GVSTALTS 

AXIMVS  V 

VIX 

VACXX 

IXIT  AN  LXII 

ANOS 

DXFEF 

NLXX 

SPF 

N>40. 

N«41. 

D.  M.  S. 

D.  M.  S. 

CORxNE 

CAMERIVS 

CRESCE 

LVCPIVIX 

VIX  AN 

ANNIS  LX 

N  XXXIII 

IIF...FE 

H  ^  FEGE 

CERVNT 

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—  367 


N>42. 


p.  M.  S. 
LE  M 
NPIA 

N  V  A 

D.  M.  S. 
CAME 
RIAV 
TOPV 

A 

D.  M.  S. 

PIEM 
IN 

D.  M.  S. 
PIEM 

D.  M.  sJ 

NDA 
VIXI 

AN 
XX 

..NS 

ICIM 

, 

Les  inscriptions  ci-dessus  ont  été  relevées  à  Kiça.  Les 
cinq  premières  figurent  sur  des  cippes  ordinaires  ctatrés. 

No  37.  —  Les  lettres  sont  mal  formées,  les  A  ne  sont 
pas  barrés. 

N*  38.  —  Mauvaise  écriture,  difficile  à  déchiffrer.  Dans 
la  deuxième  ligne,  la  S^  et  la  A^  lettres  ont  une  forme 
particulière  et  ressemblent  à  des  n  minuscules. 

No  39.  —  Lettres  de  0™13,  de  la  basse  époque,  mal 
dessinées.  Les  A  ne  sont  pas  barrés. 

No  40.  —  Inscription  assez  nette  entourée  d'une  mou- 
lure. Les  lettres  ont  0*^07.  L'A  de  annos  n'est  pasibarré. 

No  41.  —  Une  moulure  plate  entoure  l'inscription.  A 
la  cinquième  ligne  un  mot  est  effacé,  sans  doute  FILU. 

No  43.  —  Dalle  de  1"^40  de  long  sur  O^Q^  de  large 
et  0i"24  d'épaisseur,  sur  laquelle  figurent,  dans  des  cadres 
cintrés,  cinq  inscriptions  très-maltraitées  par  le  temps  et 
aux  trois  quarts  effacées. 


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DIS  M 
G.  NN 
PRl 
VIX 
LXX 

N<>  46. 
DS 

SER      VTI. 
AINGEN.. 
YIXIT  LU 
ANIS 

N>49. 

...    M*    d« 

. .  .RGISl 
MESl  VIXIT 

ANOSX 


N*45. 

D  ^  MS  ^  FAB 

lACVNDOI 

VIXIT -y  ANIS  LXXI 


N»tt. 


lOM 
NVABIO 
V  ANN  XX 


—  368  - 

N>  44. 

D.  M.  S. 
FI.AFORl 
VN  VIXIT 
ANOS  .  XXX 
MANTVS 

FECIT 

N«47. 

DIS  M 
ANIBVS 
GORGI 
.  .VIXIT 
ANOS 
XXI 

N«60. 

D.  M.  S. 
FABIVS 
NABO 

R.. VIXIT  

ANISXII  

D.  M.  S. 
GARC 
.  DOM 

Les  dix  épilaphes  iqui  précèdeol  provieaaent  de  Gou- 
nifida. 

jjo  43,  —  Dalle  ea  calcaire  blanc  ;  très-mauvaise  gra- 
vure. 

N©  44.  —  Cippe  ordinaire.  Ecriture  de  la  basse  épo- 
que. Les  A  ne  sont  pas  barrés. 


..F 


N»50. 


DIS  M 

GARGIVI 

GEOS.... 


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—  369   — 

N«  45.  —  Piédestal  orné  de  stries  disposées  en  forme 
de  palmes.  Mauvaise  écriture. 

N«  46.  —  Cippe  cintré.  Le  haut  de  l'inscription  est 
orné  d'une  tige  de  fleur  surmontée  d'un  pistil  et  de  deux 
feuilles  lancéolées  en  relief.  L'écriture  est  très-mauvaise  ; 
les  A  ne  sont  pas  barrés. 

No«  47,  48,  49,  50,  51.  —  Cippes  gravés  par  une 
main  peu  exercée.  L'écriture  est  maigre ,  les  lettres  très- 
mal  formées  et  indéchiffrables  dans  certains  endroits. 

No  52.  —  Grande  dalle  rectangulaire  sur  laquelle  se 
voit  un  personnage,  debout  dans  une  niche,  très-grossière- 
ment sculpté.  Ecriture  de  la  basse  époque. 

A  Henchir-El-Aouad,  près  de  Gounifida,  nous  avons 
recueilli  quelques  inscriptions  qui  appartiennent  toutes  à 
la  dernière  époque.  Les  épitaphes,  tracées  sur  des  cippes 
cintrés  en  calcaire  gris,  sont  très-mal  écrites  et  très-diffi- 
ciles à  déchiffrer.  L'inhumation  y  a  été  employée  après 
l'incinération,  ou  bien  elle  a  été  mise  en  usage  en  même 
temps;  car  on  trouve  autour  de  ces  ruines  un  nombre 
considérable  d'auges  sépulcrales  de  dimensions  et  de 
formes  variées,  enfouies  dans  le  sol  à  une  très-petite 
profondeur. 

No  53. 

HIC  LOGVSLVGETSEMPERIEDOILIMISCIDI 

N<>56. 

D.  M.  S. 
..TVRIACA 
•  .lAVlXiT  A 
NIS  LXX  CP 
MPONTIPOSP 
VSLISATVRiNIN 


N»64. 

M*  55. 

D.  M.  S. 

D.  M.  S. 

IVLIVS  ROGA 

...IFIMAX 

TVS  YIXIT 

..AEAVIXIT 

ANIS  XXV 

..NXXXXFEC 

SlBi  CVR 

U 

» 


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—  370  — 

N»  67. 

M»  58. 

N'SO 

D.  M.  S. 

D.  M.  S. 

D.  M.  S. 

IVNIAR 

TVRIM 

CFVFiKAP 

VSTICA 

NMI 

ITO  VIXIT 

ANIS  V 

VIXIT  AN 

ANIS  LXXX 

IXIT  LV 

IS  XVII 

HER  FECE 

....ITNO 

RVNT  PAT 
RI 

«•60. 

N«ei. 

D.  M.  S. 

D.  M.  S. 

ANIVM 

IVNIVS 

GETVLEM 

FELIX 

IX  ANIS  VXI 

VIXAN 

GEPACIN 

XX 

N<>  53.  —  Cette  inscription,  en  caractères  de  0o'07, 
ligure  sur  une  pierre  de  4"^75de  long  sur  0™37  de  large, 
garnie  dans  le  haut  et  sur  le  côlé  gauche  d'un  relief  for- 
mant cadre.  Les  lettres  sont  maigres  et  mal  dessinées. 

N<»  55.  -  Le  cippe  qui  supporte  cette  épitaphe  est 
cassé  sur  la  gauche.  Mauvaise  gravure,  les  Â  ne  sont  pas 
barrés. 

N®  56.  —  Cippe  en  calcaire  jaunâtre,  cassé  dans  le  bas. 
Lettres  de  0™06  grossièrement  faites. 

N°  58.  --  Ce  cippe  orné  de  losanges  est,  ainsi  que  les 
suivants,  excessivement  mal  gravé;  les  F  affectent  des 
formes  particulières  qui  les  font  confondre  aisément  avec 
les  S. 

No  60.  —  Même  écriture  que  sur  le  cippe  précédent, 
La  lettre  L  dans  le  nombre  80  ressemble  à  s'y  méprendre 
à  la  lettre  C.  Il  faut  une  grande  attention  pour  la  dis- 
tinguer. 


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-  571  — 

Inscriptions  relevées  à  Henchir-El-Gamra,  à  30  kil. 
au  sad  de  Tébessa  : 

D.  H.  S. 
IVLIA  S.. A. 
TVLA  VIX  ANN 
G  TVLLIVS  VIAT 
MATRI  KARISSI 
ME    BM 

Cette  inscription  se  trouve  sur  un  cippe  ordinaire.  Les 
A  ne  sont  pas  barrés.  La  dernière  ligne  est  à  moitié 
effacée. 

La  suivante  est  gravée  sur  un  cippe,  auquel  manque 
la  partie  supérieure.  Plusieurs  lettres  sont  effacées  : 

a»  63. 

IVL 

IS 

...PEI..... 
TVLIV  BASOLEVS 
PATER  MONIMETVMFE 
CIT 

A  Henchir-El-Guis,  un  peu  au  Sud  de  la  ruine  précé- 
dente : 


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-  872  - 

N»  M. 

D.  M.  S. 
VENERIA 
VIXIT  ANN 
LXXVSEVIN 
ETSIBIETMA 
RITO  SVO 
KARlSSIMo 
AMANTISSI 
MO  FECIT 
FORTVNATA 
ET  MATAVLA  FILI 
PATRI  ET  MATRIKA 
RISSIMIS  TITVLOS 
SCVLPSERVNT 

Les  A  ne  sont  pas  barrés.  Les  quatre  dernières  lignes 
sont  formées  de  caractères  plus  petits  que  les  précédents. 

La  pierre  qui  supporte  l'inscription  a  la  forme  d'un 
dé  d'autel. 


N«66. 

D.  M.  S. 
KATELIA 

DONATA 
FILIO  KA 
RISSIMO 

FEGIT 
IXETI... 
HINAS 
VALXXX 


N<66. 

D.  M.  s. 
KATELIA  DON 
ATA  VIX  ANNI 
XXI  G  FAVSTV 
S  ET  FAVSTVS 
FILIAE 


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—  373  — 

  Bir-Oum-Ali,  sur  la  frontière  tunisienne,  nous  avons 
relevé  les  inscriptions  qui  suivent  : 

N»  67. 


IIS  C.IILINAE 
MILITAR 


Sur  un  bloc  rectangulaire  orné  d'une  moulure.  La  plus 
grande  partie  a  été  enlevée  au  ciseau.  Les  lettres  ont 
sept  centimètres  de  hauteur  et  sont  très-élégamment 
gravées. 

N«e8. 
D.  M.  S. 
FATIA  ROGA 
TINA  VALV 
MA...  PHIVS 
M.\TRI  CARISSI 
ME  FEC 
SITTISITERR 

Cippe  ordinaire  en  calcaire  commun.  Très-mauvaise 
gravure. 

H»  9». 

D.  M.  S.    IVLI 
VS  FELIX  VA 
XXXV  MAT 
lANVS  FAS 

Pierre  rectangulaire.  Inscription  de  la  basse  époque. 
Lettres  mal  formées  ;  les  A  non  barrés. 


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—  374 

N»70. 


MA...ETC0NIVGI 

LICVRQVINIV 
LAIVXIN  XXXV 
FELIVS 


Inscription  trés-fruste  el  mal  gravée  sur  nn  cippe  ordi- 
naire; les  A  non  barrés.  La  première  partie  est  complète- 
ment effacée. 

N»  71. 

D.  M.  S. 
IVLIVS  GRACILIS 
VET  VIXIT  ANN 
XXXXV  HGRATIA 
CONIVGX  MERENTI 
FECIT 

Cippe  en  calcaire  gris.  Gravure  analogue  à  la  précé- 
dente. 

N«72. 

D.  M.  S. 
IVLIA  Vie 
TORINA  VA 
XVII  MAN 
ILIATERTV 
LAPFE 

Cippe  ordinaire.  Les  lettres  sont  mieux  dessinées  que 
sur  les  précédents,  mais  peuvent  être  rapportées  à  la 
même  époque.  Les  A  ne  sont  pas  barrés. 


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—  875  - 

N«73. 

DIS      MANIBVS 
IVLIVS  SATVRNIN 
VS  VIXIT  ANIS  . 
XXXIII  PIVS  F... 

PATIVLIA 

PIVS 

MASO......... 

Gippe  commun,  les  A  non  barrés.  Inscription  en  partie 
effacée,  présentant  encore  les  caractères  de  la  basse 
époque. 

N»74. 


DOMO 

...  IV  XVIII  KARAE  AD 
Q.  CASTISSIMAK  MVLIE 
RI  INCOMPARABILIS  AB 
FECIVSCONIVGIMPOME 


Cette  inscription,  dont  on  ne  dislingue  plus  que  la 
partie  centrale,  était  placée  sur  un  élégant  mausolée,  isolé 
sur  un  des  mamelons  qui  dominent  le  puits.  Elle  date 
également  de  la  dernière  époque.  L'écriture,  mal  dessinée, 
n'est  pas  en  rapport  avec  le  soin  apporté  dans  la  cons- 
truction du  monument. 

Inscriptions  recueillies  à  Boudriès,  sur  la  frontière  tuni- 
sienne, au  sud-est  de  Tébessa  : 


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—  876  — 

N»76. 

HATE  SECVNDA 

.D...A 

FLAVIA  SECVNDA 
HIC  SEPYLTA... 
VIXI...NISXI... 
CNIO. .  .MVLINI 
C^III...MVLIN 

CONIVGI  IN 

CENTISSIMAE 
FECIT< 

Cette  pierre,  de  forme  rectangulaire,  se  trouve  encastrée 
dans  le  Tort  byzantin.  Les  lettres  ont  sept  cenlimèires  de 
hauteur  et  sont  d'une  mauvaise  facture.  Quelques-unes 
sont  effacées. 

N0  76. 

TIROPITIODEOESPI.... 

AVSPISSI  MORVMDO 

TRORVMIVSTIA..N.... 
ASC  PROBIDEN 


Ce  fragment  d'inscription  se  trouve  également  sur  une 
pierre  rectangulaire  encastrée  dans  un  mur.  L'extrémité 
de  chaque  ligne  est  effacée. 


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-  377  — 

N«  77. 

|D.  M.  S. 
AEMILIÂ 
VICTORIA 
VIXIT  ANNIS 
XXXI  DVL 
PARENTIS 
FILIAE  DVL 
CISSIMAE 
ET  AMaNTIS 
SIMAE 
H.  S.  E. 

Cippe  en  calcaire  gris,  mal  gravé.  Caractères  de  la 
basse  époque. 
A  Henchir-Sid,  à  l'ouest  de  Chéria  : 

N"  78.  N»  79. 

D.  M.  S.  

....MAXIM..  

VIXANI....  VIX 

LXXXXV....  ANNIS  LXXX 

TIE  HORSATV  Y,j 

NIEC.NINV  P    P 

XOR  MARTO  SE 

..RM 

MANV 
PERETIV 
XXXV 

Ces  deux  inscriptions,  fort  maltraitées  par  le  temps,  ont 
été  relevées  sur  deux  cippes  communs. 


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—  378  — 

inscriptions  relevées  à  Aïn-Ghorab,  au  sud  de  la  plaine 
de  Gassès,  où  se  trouvent  des  raines  très-étendues»  dont 
Torigine  ne  paraît  pas  remonter  au  delà  de  la  fin  du 
iii«  siècle. 

N»80. 

t  HC  DOMVS  DINO ICAVIT  ATIOSISSCIP 

t  HC  MEMORIA  BEAT!  MARTIRIS  DEI  CONSVLTL.I..AE.... 

t  HC  EXAVDIETVROMNIS  qllNVOCATNOMEN  DIN  Dl  OM... 

PVR  HOMOMIRARIS  DOiVBANTE  MELIORA  VIDE  VISA.. 

Cette  intéressante  inscription  figure  sur  une  dalle  de 
1n™35  de  longueur  sur  O^^^S  de  largeur  et  0™25  d'épais- 
seur, qui  parait  avoir  servi  de  linteau  de  porte.  Les 
lettres  ont  0i"05  de  hauteur;  elles  sont  profondément 
gravées,  quelques-unes  sont  complètement  effacées.  Les 
dernières  lettres  qui  se  distinguent  à  la  fin  de  la  deuxième 
ligne  sont  liées;  le  q  qui  occupe  le  milieu  de  la  troisième 
ligne  et  le  D  de  la  quatrième  ligne,  sont  surmontés  d'un 
petit  trait  (1). 

Non  loin  de  cette  pierre,  nous  avons  trouvé  une  mon- 
naie de  Maxence. 

Dans  le  même  groupe  de  ruines,  nous  avons  découvert 
la  dédicace  d'une  église,  inscrite  sur  trois  fragments  qui 
faisaient  partie  du  cintre  d'une  porte.  Elle  est  incomplète; 
nous  n'avons  pu  retrouver  les  parties  qui  manquent. 
Nous  en  donnons  ci-dessous  U  copie  : 

(l)>Coinparez  avec  la  copie  donnée  au  volume  iv  du  Recueil  de  la  Soc, 
p.  421. 


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—  379  — 

N»  81. 

..EMVNVSt  AECLESIA 
..ABETVNAFIDESfDON 
ETCVRAPROBANTI  f  TIST 

N«8S. 

VITATI CEDEVET 
OTADICARECII... 
ESEDESCRISTO 

N»83. 

CEDEPRIVSNOMEN 
REGIALl  TANI...RV 
HAECPETRIPAVLIOV 

Les  lettres  épaisses,  profondément  gravées,  ont  O^iOG  de 
hauteur.  Un  cercle  en  relief  de  O^'OS,  sur  lequel  est 
dessinée  une  rosace,  orne  le  dessous  de  chaque  morceau 
du  cintre. 

Près  de  cette  inscription,  nous  en  avons  copié  une 
deuxième,  du  même  genre,  gravée  plus  grossièrement  et 
trés-mallraitée  par  le  temps.  Elle  figure  également  sur 
quatre  pierres  cintrées  et  ornées,  coname  les  précédentes, 
d'étoiles  sous  le  cintre.  Les  lettres  ont^dans  celle-ci  0<"07 
de  hauteur. 

No  84. 

RESVNVMDVO 
ORCELIBRE . . . 
V..ENMICO... 

N*85. 

VDIV....VES.. 
....V..NVSM. 

es? 


>  •  •  • 


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380 

— 

N»86. 

N*87. 

VSTAS 

EX  OFICINA  DI . 

ET 

DONATI  ET  SIC. 

UBENTE  RESVRGIT 

IVISV 

Dans  le  fragment  n^  86  on  ne  distingue  pas  de  traces 
de  lettres  à  la  suite  des  mots  VSTAS  et  ET. 

Nous  avons  relevé  l'inscription  chrétienne  qui  suit,  à 
Aïn-Seggar,  à  10  kilomètres  au  sud  d'Aïn-Ghorab.  Elle 
est  située  dans  l'intérieur  d'un  fort  byzantin,  au  milieu 
de  pierres  éboulées,  sur  un  linteau  de  porte.  Les  lettres, 
mal  dessinées,  ont  sept  centimètres  de  hauteur  : 

N«  88. 

IC  SEDES  SANCTl 

ICRECISIOCAVSE 

IC  IN  CRISTO  FLOREAT 
Les  E  affectent  la  forme  de  VEpsilon;  la  lettre  L  est 
très-ouverte,  ainsi  qu'on  la.rencontre  dans  les  inscriptions 
de  la  basse  époque. 

N«89. 


MEMORIA  DOMNI     ((  t-rSlfUi  \     PETRI  ET  PAVLI 


Cette  inscription  a  été  relevée  à  Henchir-Magroun,  à 
47  kil.  à|  l'ouest  de  Cheria.  Elle  est  gravée  au-dessus 
d'une  porte,  en  lettres  de  trois  centimètres  seulement  de 
hauteur.  Dans  les  deuT  mots  ET  PAVLI,  le  T  et  le  P  sont 
liés.  La  forme  des  lettres  et  le  caractère  des  ornements 
appartiennent  à  l'époque  byzantine. 


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—  884  — 

Nous  avons  relevé  les  trois  initiales  qui  suivent  sur  un 
fragment  de  pierre  trouvé  à  Tébessa  dans  une  maison 
particulière.  Les  caractères,  do  0'"10  de  hauteur,  sont 
entourés  d'une  moulure  circulaire  d'un  faible  relief.  La 
gravure  en  est  très-correcte  et  doit  remonter  à  la  pre- 
mière époque  romaine  : 


N»  90. 


(cXà 


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PROMENADE    ARCHÉOLOGIQUE 

DANS 

les  environs  de  TÉBESSA 

PAR 

M.  le  capitaine  de  BOSREDON 

Les  environs  de  Tébessa  ont  été  jusqu'ici  peu  visités. 
Ils  offrent  cependant  aux  explorateurs  un  intérêt  réel  par 
leur  aspect  varié,  leurs  sites  pittoresques  et  les  ruines 
curieuses  que  Ton  y  rencontre  à  chaque  pas. 

Vers  le  nord,  s'ouvre  la  large  vallée  de  TOued-Kebir, 
dans  laquelle  se  retrouvent  encore  les  vestiges  des  voies 
romaines  qui  reliaient  Tébessa  à  Lanibèse,  Constantine, 
Souk-Ahras  et  Carlhage.  Du  côté  de  la  frontière  tuni- 
sienne se  dresse,  à  une  altitude  de  1,600  mètres,  l'im- 
posant massif  du  Dir,  avec  sa  crête  rocheuse,  ses  contre- 
forts boisés,  ses  riches  cultures,  ses  sources  nombreuses 
et  ses  ravins  sinueux.  Du  sud-est  au  nord-ouest,  se  déve- 
loppe la  grande  chaîne,  qui,  sous  les  noms  divers  de 
Bou-Rouman,  Osmor,  Doukkan,  Tasbent  et  Troubia,  se 
détache  des  Aurès  et  constitue  la  ligne  de  partage  des 
eaux  de  la  contrée.  Sur  les  flancs  abrupts  de  ces  mon- 
tagnes, que  recouvre  la  sombre  verdure  des  pins  et  des 
chênes  verts,  s'élèvent,  en  serpentant,  les  routes  qui  con- 
duisent sur  les  hauts  plateaux.  Là  s'étendent  de  grands 
espaces,  aujourd'hui  presque  déserts,  mais  qui  devaient 


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-  883  — 

être  occupés,  du  temps  des  Romains,  par  une  population 
très-dense,  si  Ton  en  juge  par  les  restes  de  constructions 
épars  de  tous  côtés.  Un  épais  rideau  de  montagnes  les 
sépare  des  steppes  sahariens.  Cette  puissante  barrière, 
formée  d'une  agglomération  de  hautes  croupes  rocheuses 
confusément  entassées,  parait  infranchissable;  mais  deux 
énormes  déchirures,  par  lesquelles  s'écoulent  les  eaux  de 
rOued-Hallel  et  de  TOued-Mechera,  donnent  passage  d'un 
versant  à  l'autre.  Ces  étroits  couloirs,  dont  les  replis  tor- 
tueux parcourent  une  longueur  de  2U  kilomètres,  entre 
deux  murailles  à  pic  d'une  hauteur  de  près  de  150  mètres, 
présentent  un  aspect  sauvage  excessivement  curieux.  Ces 
gorges  profondes  étaient  gardées  par  des  postes  éche- 
lonnés qui  se  succédaient  jusqu'à  Bosseriani.  C'est  par  là 
que  les  nomades  opèrent  annuellement  leurs  migrations, 
suivis  de  leurs  nombreux  troupeaux.  Celte  vie  errante 
des  pasteurs  à  travers  les  plaines  du  Sahara  se  perpétue 
ainsi  depuis  les  temps  les  plus  reculés,  sans  subir  aucune 
modification.  Ne  croirait-on  pas  voir  les  nomades  de  nos 
jours  dans  ces  bergers  lybiens  dont  Virgile  nous  dépeint 
ainsi  les  mœurs  : 

f  Souvent  ils  tiennent  jour  et  nuit,  pendant  des  mois 

.c  entiers,  leurs  troupeaux  au  pâturage  dans  de  vastes 

c  déserts  dépourvus  de  toute  habitation,  tant  les  plaines 

c  sont  immenses I  Le  berger  africain  traîne  tout  avec  lui, 

<  sa  tente,  ses  provisions,  ses  armes  et  son  chien,  i  (1). 

(J)  Sœpe  diem  noetemque  et  toium  ex  ordine  meMem 
Pasdtur,  ilque  pecua  longa  in  deeerla  sine  uUis 
Hotpiliis  :  taniûm  campijaeet!  omniasecum 
Ârmentarius  A  fer  agil  ieetumque  laremque 

Armaque,  Amyelœumque  eanem 

(Géorg.  Ub.  m.) 


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-  384  — 

Deux  journées  suffisent  pour  aller  des  hauts  plateaux 
à  l'oasis  de  Négrine.  En  remonlanl  le  long  de  la  frontière, 
pour  suivre  Tancienne  voie  de  Thévesle  à  Ubaza-Caslcl- 
lum,  on  traverse  encore  une  zone  littéralement  jonchée 
de  ruines.  Ceux  qui,  feuilletant  les  annales  du  passé, 
prennent  plaisir  à  compulser  ces  archives  de  pierre  et  de 
marbre  que  les  siècles  nous  ont  léguées,  pourraient  trou- 
ver dans  ces  excursions  bien  des  pages  intéressantes. 

Nous  ne  parcourrons,  pour  le  moment,  que  la  partie 
septentrionale,  nous  arrêtant  peu  de  temps  en  chemin  et 
nous  contentant  de  signaler  à  l'attention  des  archéologues 
les  points  les  plus  curieux  à  visiter. 

Route  de  Tébessa  a  Constantine 

En  suivant  la  route  actuelle  de  Constantine,  qui  se 
confond  avec  l'ancienne  voie  de  Thévesle  à  Cirta  jusqu'à 
hauteur  d'Âïn-Chabrou,  nous  découvrons,  à  7  kilomètres 
environ  de  Tébessa,  une  borne  miliiaire  cachée  par  de 
hantes  touffes  de  Kteuf.  Celte  colonne  porte  deux  ins- 
criptions placées  sur  les  deux  faces  opposées. 

La  forme  des  G  est  à  remarquer. 

Nous  lisons  sur  la  première  face  : 

Dominis  nostris  Flaviis  Valentmiano  et  Valenti  Augmiis 

mil 

Domino  nostro  Flavio  Gratiano  semper  Aitguslo 

Cette  inscription,  se  rapportant  à  la  fois  à  Valen- 
tinien  I^i',  à  Valens  et  à  Gratien,  doit  dater  de  la  seconde 
moitié  du  iv®  siècle.  Le  nom  de  Gratien  parait  avoir  été 


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—  385  — 

ajouté  poslérieurcment,  peut-être  bien  après  la  morl  de 
Valenlinien  I^f,  lorsque  Gralien  eut  pris  les  rênes  du 
gouvernement  conjointeraenl  avec  Valenlinien  II,  c'est-à- 
dire  de  37l;  à  378,  ou  peut-être  aussi  en  367,  ou  peu  de 
temps  après,  lorsqu'il  eut  été  associé  à  l'empire. 
Sur  la  face  opposée  nous  lisons  : 

Domiiio  'nosiro  Flax)io  Claudio  , 

Dom'nio  nosiro  Magna  Decentio  nobilissimo  Cœsari 

IIII 

Si  notre  interprétation  est  exacte,  la  dernière  partie  de 
cette  inscription  se  rapporterait  à  Magnus  Decentius,  frère 
de  Magnence,  qui  a  porté  le  titre  de  César  de  351  à  355, 
année  de  sa  mort.  Elle  serait  donc  antérieure  à  la  seconde 
partie  de  l'inscription  précédente,  dédiée  à  Gratien.  Elle  a 
remplacé  une  première  dédicace,  qui  a  été  à  moitié  en- 
levée au  ciseau  et  dont  les  premières  lignes  seules  ont 
été  conservées.  Cette  première  inscription,  dans  laquelle 
figure  le  nom  de  Flavius  Claudius,  concernait  très-proba- 
blement Constantin  II.  Les  lettres  isolées,  que  l'on  distin- 
gue encore  dans  la  partie  effacée,  permettent  de  la  rétablir 
ainsi  : 

Domino  nosiro  Flavio  Claudio  Cœsari 
luniori  felici  Augvsio 

On  se  demande  pourquoi  la  même  pierre  porte  deux 
indications  avec  une  différence  de  un  mille  seulement. 
La  borne  aurait-elle  été  déplacée  à  une  certaine  époque 
et  rapprochée  de  la  ville?  L'un  de  ces  chiffres  indiquerait- 
il  le  nombre  de  milles  entre  Tébessa  et  remplacement  de 

27 


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—  386  — 

la  borne,  tandis  que  Tautre  marquait  la  distance  entre  la 
borne  et  la  station  suivante?  Ces  doubles  indications 
figurent  quelquefois  sur  les  colonnes  milliaires,  nnàis  elles 
sont  très-rares  et  nous  ne  croyons  pas  que  ce  soit  ici  le 
cas.  On  peut  encore  supposer  que,  dans  la  première  éva- 
luation, le  centre  de  la  ville  aura  été  pris  pour  point  de 
départ,  et,  dans  la  seconde,  les  dernières  maisons  du  fau- 
bourg, ces  deux  manières  de  compter  ayant  été  égale- 
ment en  usage.  Cette  dernière  hypothèse  nous  parait  assez 
admissible. 

Quoi  qu'il  en  soit,  cette  borne  milliaire  ne  peut  avoir 
été  placée  qu'à  l'occasion  d'une  simple  réparation  faite  à 
la  route,  celle-ci  ayant  été  construite,  commo  on  le  sait, 
en  l'année  12^2,  sous  l'empereur  Adrien. 

La  voie  de  Theveste  à  Cirta  devait,  après  avoir  con- 
tourné le  marais  d'Aïn-Chabrou,  incliner  légèrement  vers 
le  nord,  passer  au  pied  du  Djcbel-BelkQf,  près  de  la 
ruine  de  ce  nom,  suivre  la  vallée  formée  par  les  hauteurs 
de  Halloufa  et  de  Mezouzia,  et,  après  avoir  traversé  le 
Foum-EI-Khcchioua,  aller  rejoindre  les  ruines  d'El-Bouma, 
dans  la  plaine  de  la  Mcskiana;  ce  tracé  est  indiqué  parla 
configuration  du  pays,  par  les  vestiges  d'une  ancienne 
voie  que  l'on  aperçoit  au  delà  d'Aïn-Chabrou,  et  par  les 
restes  d'un  pont  qui  était  jeté  sur  la  rivière  de  Semar- 
Ët-Houd,  en  face  de  KsarEUBouma,  ruines  assez  étendues, 
près  desquelles  s'élevait  un  mausolée.  Ce  chemin,  encore 
très-suivi  par  les  Indigènes,  est  connu  dans  le  pays  sous 
le  nom  d'ancienne  route  de  Constanline.  Il  laissait  la 
Meskiana  sur  sa  gauche  et  passait  par  Henchir-Cheragrag 
pour  aller  aboutir  à  Sigus. 


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—  387  — 
Route  de  Tébessa  a  Khenchela 

La  roule  de  Constantino  servait  de  point  de  départ  aux 
roules  qui  reliaient  Tébessa  à  Khenchela  par  le  versant 
nord  de  TAurès.  On  admet  généralement  que  Tune  de 
ces  routes  devait  passer  par  le  col  d'Aïn-Lamba.  C'est 
celle  qui  figure  dans  Vltin^aire  d'Antotiin  avec  les  ren- 
seignements suivants  : 

Iter  Theveste  per  Lamhaesem  Silifi 

Theveste » 

ïhymphas 22«» 

Vegesala 20^ 

Mascula.... 18"* 

Elle  parcourait  60  milles,  soit  88  kilomètres  800"".  La 
dislance  entre  Tébessa  et  Khenchela  est,  à  vol  d'oiseau, 
de  87  kilomètres;  nous  devons,  par  conséquent,  recher- 
cher la  direction  la  plus  courte. 

Le  tracé  par  Aïn-Lamba  ne  nou^  semble  pas  sulfi* 
samment  justifié;  non-seulement  il  ne  reste  aucun  ves- 
tige d'ancienne  roule  dans  toute  la  longueur  du  col,  mais 
it  nous  parait,  do  plus,  inadmissible  que  les  Romains,  qui 
s'entendaient  si  bien  à  rétablissement  des  grandes  voies 
de  communication,  aient  abordé  de  front  la  montée  d'Aïn- 
Lamba,  d'une  raideur  de  pente  excessive,  à  travers  des 
rochers  dénudés,  difficilement  praticable  aux  bétes  de 
somme,  alors  qu'il  était  si  aisé  de  la  tourner  par  l'un 
des  flancs;  car  nous  avons  cherché  inutilement  un  autre 
passage  pour  la  sortie  du  col;  te  chemin  suivi  actuelle- 
ment sur  le  côté  nord  est  tout  moderne.  Il  nous  semble 


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—  388  — 

beaucoup  plus  naturel  d*admel(re  le  tracé  par  Refana, 
le  Trik-EUKarreta  et  le  col  d'Aïn-Saboun. 

Celte  voie  passait  au-dessus  d'Aïn-Sahridj,  à  Henchir- 
Goussa,  et  gagnait  le  plateau  du  Tasbent,  joli  site  où 
s'élevait,  du  temps  des  Romains,  un  petit  village  ;  on  n'y 
voit  plus  aujourd'hui  qu'un  mausolée  en  ruine  et  les 
restes  épars  de  fermes,  de  moulins  à  huile,  utilisés  en 
partie  par  les  Byzantins  pour  la  construction  d'un  poste. 
La  route,  après  avoir  traversé  le  col  d'Aïn-Saboun,  allait^ 
directement  surlIcnchir-Metkidés.  Elle  est  (rès-pittoresque 
dans  son  trajet  au-dessus  de  TOued-Refana,  au  milieu  de 
montagnes  hérissées  de  sapins  et  creusées  de  ravines. 

La  rivière  coule  au  fond  d'une  gorge  profonde,  entre 
Jeux  berges  rocheuses  très -élevées.  Elle  prend  naissance 
à  Aïn-Sahriilj  (la fontaine^ dit,  bamn),  où  la  source  est 
entourée  d'une  construction  en  pierres  de  taille  de 
quatre  mètres  de  côté  et  deux  mètres  de  profondeur. 
L'eau  arrivait  librement  dans  ce  bassin,  d'où  elle  était 
dirigée  dans  divers  canaux  d'irrigation.  La  pente  excessive 
de  la  rivière,  dans  un  parcours  de  quatre  à  cinq  kilo- 
mètres, avait  été  utilisée  pour  U  répartition  des  eaux  sur 
tout  le  plateau  qui  s'étend  depuis  Refana  jusqu'à  Tébessa. 
Un  conduit  principal,  parlant  de  la  source,  suivait  la 
rive  droite,  passait  à  une  très-grande  hauteur  au-dessus 
du  lit  et  allait  approvisionner  Tébessa-Khalia,  où  se  voient 
les  restes  de  constructions,  importantes. 

Des  canaux  secondaires,  dont  on  suit  encore  facilement 
les  traces,  étaient  creusés  le  long  des  rochers,  au-dessous 
du  premier,  et  soutenus  dans  certains  endroits  par  des 
murs  en  moellons. 


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—  389  — 

Une  digue  en  pierres  de  taille  avait  été  élevée  à 
600  mètres  environ  de  la  sortie  de  la  gorge.  De  là  par- 
taient deux  conduits,  Tun  de  0"^80  de  large,  qui  longeait 
la  rive  gauche,  l'autre  de  0"^36,  qui  suivait  la  rive  droite. 
Parallèlement  à  ce  dernier,  il  en  existait  encore  un  qua- 
trième, qui  portait  les  eaux  à  un  niveau  supérieur.  Le 
débit  de  la  source  ne  devait  pas  être  suffisant  pour  que 
tous  ces  canaux  pussent  être  utilisés  en  même  temps;  il 
est  à  peine  assez  abondant  aujourd'hui  pour  mettre  en 
mouvement  la  turbine  d'un  moulin,  récemment  construit 
&  l'entrée  du  défilé. 

Les  Indigènes  ont  donné  le  nom  de  Trik-EI-Karrela  à 
un  passage  formé  do  rochers  sur  lesquels  se  voient 
encore  très-distinctement  les  traces  laissées  par  les  roues 
des  anciens  charriots.  L'écartement  de  ces  roues  était  de 
1^30  et  leur  épaisseur  ne  devait  pas  dépasser  en  géné- 
ral 0""07,  largeur  des  ornières  les  plus  profondes.  Cepen- 
dant, en  certains  endroits,  les  traces  les  plus  superficielles 
atteignent  une  largeur  de  neuf  et  même  de  dix  centimètres. 
Ces  dernières  doivent  provenir  des  lourds  charriots  qui 
servaient  au  transport  des  blocs  de  pierre  retirés  des 
carrières  voisines. 

Au-dessous  de  Henchir-Goussa,  on  remarque  de  gros 
rochers  émergeant  au-dessus  du  sol  et  présentant  des 
parties  équarries,  des  entailles  régulières,  des  vides  pro- 
duits par  les  blocs  enlevés..  Sur  un  grand  nombre  d'entre 
eux  on  peut  constater  des  marques  certaines  d'exploita- 
tion ;  cinq  colonnes  dégrossies  sout  restées  sur  le  chantier  ; 
l'un  de  ces  monolithes  mesure  4"™80  de  long  sur  0™70  de 
diamètre.  Une  autre  colonne  semblahle  a  été  abandonnée 
dans  la  plaine  de  Refana,  au  pied  de  la  montée. 


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~  390  - 

M.  Moll,  dans  V Annuaire  archéologiqut  de  4859,  signale 
en  cet  endroit  une  carrière  de  marbre  rouge  de  toute 
beauté.  Le  lit  de  rochers  sur  lequel  la  voie  était  tracée 
est  formé  en  effet  de  calcaire  dur  dont  certaines  parties 
sont  tachetées  de  rouge  brun,  mais  les  taches  sont  très- 
irrégulièrement  disséminées.  La  couleur  générale  de  ce 
calcaire  est  grise  ou  jaunâtre,  et  il  ne  parait  pas  avoir 
une  homogénéité  suffisante  ni  une  dureté  assez  grande 
pour  être  classé  parmi  les  marbres. 

Les  ruines  d'EI-Goussa  sont  peu  étendues  et  ne  com- 
prennent que  les  restes  d'un  pressoir  à  huile  et  d'un 
petit  nombre  d*habilalions. 

Nous  y  avons  relevé  inscription  suivante,  gravée  assez 
grossièrement  sur  un  montant  de  porte,  avec  des  lettres 
de  sept  centimètres  de  haut  : 

DEO  LA 
VDES 

Mot  d'ordre  des  Donatistes,  qui  opposaient  cette  for- 
mule A  celle  de  DEO  GRATIAS  en  usage  chez  les  ortho- 
doxes. Nous  avons  en  outre  observé,  sur  un  linteau,  une 
croix,  dont  les  branches,  d'égale  longueur,  sont  formées  de 
lignes  parallèles  correctement  dessinées. 

Metkidès.  —  Les  ruines  de  Melkidès  paraissent  cor- 
respondre à  l'ancienne  station  de  Tymphas.  On  rencontre 
en  cet  endroit  les  restes  de  constructions  considérables, 
de  beaux  fragments  d'inscriptions  provenant  de  monu- 
ments érigés  en  l'honneur  de  Junon,  Minerve  et  Jupiter. 
Sur  l'un  de  ces  fragments,  signalé  déjà  dans  le  Recueil 
publié  par  la  Société  en  1859,  nous  lisons  : 


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—  891  - 

IVNOM  (espace  libre) 
ADIABPARTHMAX.... 
ADRIANI  ABNEPDIV... 
RTHMAXBRIÏMAX... 
RESPVBLT. . . 

Les  leUres,  élégantes,  bien  gravées,  ont,  ilans  les  quatre 
premières  lignes,  9  centimètres  de  hauteur  ;  dans  la  der- 
nière, 8  centimètres  seulement.  Il  est  à  supposer  que  le 
moC  Tymphadi  terminait  celte  inscription. 

En  plaçant  celle  station  à  Mutkidès,  nous  ne  sommes 
pas  d'accord  avec  l'itinéraire,  qui  la  met  à  22  milles  ou 
32  kil.  550™  de  Tébessa  ;  car  cette  ruine  se  trouve  à 
26  kilomètres  environ  de  Tcbcssa,  en  passant  par  Refana 
et  le  col  d'Aïn-Saboun.  La  différence  sérail  encore  plus 
sensible  si  la  roule  était  tracée  par  Aïn-Lamba. 

Nous  avons  relevé  dans  ce  groupe  de  ruines  les  ins- 
criptions suivantes  : 

M»  2, 

NDDNNORRIS 
RIOSVMTVFACIE 

No  3.  K"  4. 

DVLCE  NTIA 

ANTONINIPII  GERM 

NERVAEAD  ONE  POT 

TRIBPOTXVII  MPIII 
ROS.JVxN 

N»  5,  N»  «. 

OPTIM  OMA 

SDIVl  EPTIM 

PDIVI  ANTON 

EVER  I ANTO 


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—  392  ~ 

N»  7.  No  8. 

minervae  xmorvmsalvi 

riTtjiaxefildivim         mvs  CONSVLAR 

CIENTESVAPECV 

Ces  huit  rragments  ont  entre  eux  la  plus  grande  ana- 
logie :  même  gravure  sur  du  calcaire  blanc,  lettres  de 
même  dimension  (9  cent.),  même  ccartement  des  lignes. 

No  9.  No  10. 

1,0VI  RVAMMVNICIPIO 

IMPCAE 

SAR...N1 

MAVRELI 

Sur  ces  deux  fragments,  les  lettres  ont  11  centimètres 
de  hauteur. 

No  i!.  No  12. 

ONIVS  ÇA  IVITATIS  ET  SVIORDINIS 

vs 

La  pierre  sur  laquelle  figure  Tinscriplion  n^  11  est 
ornée  d'une  moulure  à  sa  partie  supérieure.  Les  lettres, 
gravées  avec  la  même  élégance  que  les  précédentes,  ont 
12  centimètres  de  hauteur. 

No  13. 

ET  COR 

Sur  ce  dernier  fragment,  les  lettres  ont  une  hauteur 
de  20  centimètres. 

Aucune  fouille  n'a  encore  été  pratiquée  h  Metkidès;  nos 
loisirs  ne  nous  ont  permis  d'en  faire  que  de  très-supcrfi- 


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—  393  — 

cielles.  Des  recherches  plus  suivies  en  cet  endroit  amène- 
raient probablement  la  découverte  de  nouvelles  richesses 
épigraphiques. 

De  Metkidès,  la  route  se  dirigeait  sans  doute  sur 
Henchir-bou-Saïd,  où  pourrait  être  placée  la  station  de 
Yegesala,  et  de  là  sur  Tazougart,  au  pied  du  Djebel- 
Ghettaïa. 

Une  autre  voie,  tracée  postérieurement  et  mentionnée 
dans  la  carie  de  Peutinger,  passait  par  Aïn-Chabrou,  les 
ruines  de  Youks,  Aïn-Bouchekifa,  Mekimenet  Henchir-El- 
Kelb.  On  en  retrouve  des  vestiges  près  de  Bou-Saïd  et  entre 
Ksar-EUKelb  et  Khenchela.  Cette  route  était  plus  directe 
que  la  précédente;  elle  n'avait  que  58  milles. 

Mekimen.  —  A  demi-dislance  de  Aïn-Bouchekifa  à  Aïn- 
El-Kelb,  le  chemin  est  coupé  par  TOued-Mekimen,  qui 
prend  naissance  dans  la  montagne  de  Kemellel  et  va  se 
jeter  dans  l'Oued-Meskiana.  Sur  la  rive  gauche  de  cette 
rivière  existe  une  grande  cavité  circulaire,  dont  Torifice  a 
25  mètres  de  diamètre  et  qui  est  creusée  en  forme  de  tronc 
de  cône  à  une  profondeur  de  6  mètres.  Les  parois  de 
cette  excavation  offrent  une  très-faible  inclinaison,  excepté 
du  côté  sud,  où  Touverlure  perd  sa  forme  arrondie  et 
tend  à  devenir  elliptique  ;  de  ce  côté,  la  pente  est  assez 
douce.  Cette  espèce  d'entonnoir,  toujours  &  sec,  est  située 
sur  un  plateau  complètement  découvert,  aride  et  sablon- 
neux. Rien  ne  fait  pressentir  sa  présence;  l'aspect  du 
terrain  est  exactement  le  même  sur  ses  bords  que  sur  les 
points  environnants,  et  il  faut  en  être  rapproché  pour 
l'apercevoir.  On  est  alors  très-surpris  de  découvrir  cette 
cavité,  creusée  évidemment  de  main  d'homme,  et  dont  on 


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-  394  - 

ne  voit  nulle  part  les  déblais,  qui  cependant  devaient  être 
considérables. 

Des  excavations  de  même  nature  ont  été  signalées  en 
France  sur  plusieurs  points,  notamment  dans  le  dépar- 
tement de  l'Indre,  où  elles  sont  connues  sous  le  nom  de 
Mardelles  (I  ,  et  dans  le  département  de  la  Loire,  où  elles 
sont  communément  désignées  sous  les  noms  de  Mares, 
Mardes  ou  redoutes  (2).  On  suppose  assez  généralement 
que  ces  mardelles,  dont  Torigine  paraît  remonter  aux 
temps  préhistoriques,  ont  servi  de  refuge  aux  peuplades 
primitives,  qui  auraient  placé  leurs  habitations  dans  côs 
excavations,  soit  pour  se  préserver  des  animaux  sauvages 
et  se  garantir  des  intempéries,  soit  pour  se  dissimuler  en 
rase  campagne. 

Celte  dernière  raison  est  la  seule  qui  nous  paraisse  ici 
justifier  le  transport  des  terres  de  déblais  à  des  distances 
telles  qu'on  n'en  retrouve  pas  la  trace.  Nous  sommes 
d'accord  en  ce  sens  avec  la  tradition  locale,  qui  attribue 
ce  travail  aux  premiers  habitants  du  pays,  auxquels  cette 
excavation  aurait  servi  de  retraite.  De  là  la  désignation 
de  Mckimen,  qui,  en  arabe,  \e\xi  dire  embuscade,  cachette, 
du  verbe  Kemen,  se  cacher;  Kemin,  cacliette;  diminutif 
Mekirnen,  petite  cachette.  Nous  ne  connaissons  pas  d'autre 
ouvrage  du  même  genre  sur  les  hauts  plateaux. 

Henchir-El-Kelb.  —Ces  ruines  sont  situées  à  25  kilo- 
mètres environ  de  Khenchela;  elles  recouvrent  les  pre- 
miers mamelons  qui  viennent  rompre  la  monotomie  de  la 
plaine,  à  l'entrée  de  la  vallée  resserrée  par  les  dernières 

(1)  Congrèi  archéologique  de  France  (xL*  session). 

(2)  Bulletin  monumentûl  (5*  série,  tome  3«). 


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-  395  - 

pentes  dn  Chetlaïa  et  du  Tafrenl.  Cette  vallée  -offre  un 
passage  natarel  à  la  route  en  tournant  le  pâté  mon- 
tagneux du  CheUaïa,  qu'on  ne  peut  éviter  qu'en  descen- 
dant vers  le  sud,  du  côté  de  Tazougart.  On  tombe  alors 
sur  le  premier  tracé. 

On  voit  à  Hencliir-el  Kelb,  à  la  surface  du  sol,  les  assises 
de  nombreuses  habitations,  construites  les  unes  en  pierres 
de  grand  appareil,  les  autres  en  simples  moellons,  une 
grande  quantité  de  pierres  travaillées,  des  fûts  de  colonne, 
des  chapiteaux  et  les  restes  d'un  édifice  religieux.  Des 
débris  de  toule  sorte  ont  été,  en  outre,  entassés  dans  une 
construction  byzantine  qui  couronne  un  mamelon,  au  pied 
duquel  coule  une  source  très  abondante. 

L'emplacement  de  la  basilique  chrétienne  est  indiqué 
par  des  piliers  encore  debout,  ornés  sur  trois  de  leurs 
faces  de  monogrammes  du  Christ  et  de  dessins  variés.  On 
retrouve  éparses  sur  le  sol  plusieurs  colonnes  garnies  de 
cannelures  se  contrariant  dans  tous  les  sens,  ornement 
de  mauvais  goût,  dans  lequel  on  reconnaît  à  première 
vue  le  travail  byzantin.  Des  colonnes  plus  petites,  des 
voûtes  cintrées  encadrées  d'archivoltes,  imliquent  la  forme  • 
et  la  dimension  des  croisées.  Nous  n'avons  rencontré  dans 
cet  entassement  de  ruines  aucune  inscription  intéressante; 
une  pierre  tumulaire  porte  le  nom  de  Quintus  Minucius 
sacerdos  et  celui  de  sa  femme,  prétresse  de  Junon  ;  sur  une 
pierre  rectangulaire  se  lisent  ces  deux  mots  isolés  : 

AVGVSTO    MAXIMO 

en  caractères  de  la  b^sse  époque. 

De  Henchir-el-Kelb,  nous  rétrogradons  sur  Troubia,  en 
traversant  une  petite  ruine,  Henchir-Azen,  qui  n'offre  de 


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—  396  — 

particulier  que  quatre  puits  creusés  par  les  Romains  au 
milieu  des  constructions,  et  un  monogramme  du  Christ, 
ce  sceau  que  les  premiers  Chrétiens  aimaient  à  imprimer 
sur  leurs  demeures  et  sur  leurs  tombes,  et  que  l'on  trouve 
à  chaque  pas  dans  la  direction  de  Khenchela. 

Troubia.  —  Le  Djebel-Troubia  occupe  la  partie  occi- 
dentale de  la  ehaine  de  montagnes  qui  limite  vers  Touest  la 
plaine  de  Tébessa.  De  ce  côté,  les  forêts  n'existent  plus; 
la  montagne  dénudée  montre  au  loin  son  front  chauve 
et  grisâtre,  qui  s'élève  à  une  hauteur  de  1,450  mètres, 
hérissé  de  rochers  aux  flancs  poreux  et  fortement  corrodés 
par  le  temps.  Du  pied  de  ces  rochers  calcaires,  sur  le 
versant  méridional,  jaillit  une  source  abondante  qui  entre- 
tient la  fertilité  sur  tout  le  plateau  qu'elle  arrose.  Cette 
verdure  contraste  avec  l'aridité  des  hauteurs  qui  la  domi- 
nent. 

A  une  centaine  de  mètres  à  l'ouest  de  cette  source,  se 
voit  un  curieux  mausolée,  élevé  d'un  étage,  et  désigné 
communément  sous  le  nom  de  la  Tour  penchée  (voir  pi.  xv, 
fig.  1).  Dans  la  direction  opposée,  l'attention  est  encore 
attirée  par  de  nombreux  dolmens  et  des  pierres  levées 
qui  se  détachent  sur  la  crête  de  la  montagne. 

Examinons  d'abord  le  monument  le  plus  rapproché. 
Fortement  incliné  sur  sa  base,  par  suite  d'un  affaissement 
du  terrain,  cet  édifice,  quoique  construit  avec  soin,  n'a  pu 
résister  à  la  secousse  qu'il  a  dû  ressentir  en  s' écartant 
ainsi  de  dix  degrés  de  la  verticale;  aussi  est-il  aujourd'hui 
en  aFsez  mauvais  état.  La  pierre  employée,  dans  cette 
construclion  est  du  calcaire  blanc  et  tendre,  d'une  finesse 
de  grain  remarquable.  Le  monument  était  orienté  à  l'est. 


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—  397  — 

Sa  base  est  formée  de  gros  blocs,  mesurant  1™50  de  long 
sur  0"™70  de  large  et  0™55  d'épaisseur  ;  au-dessus^  les 
assises  ont  0'^55  de  large  et  une  longueur  variable  allnnt 
jusqu'à  2™55.  La  partie  qui  reste  encore  debout  a  une 
hauteur  de  7  métrés,  une  largeur  de  2"n55  sur  la  façade 
et  2^60  sur  les  côtés. 

L'étage  supérieur,  partant  de  la  corniche,  était  séparé 
de  la  chambre  inférieure  par  deux  dalles  juxtaposées;  une 
ouverture  rectangulaire  était  ménagée  au  centre  de  la 
façade,  au-dessous  de  la  corniche.  La  porte  mesure  I^^IO 
sur  0nï85  ;  des  rainures  profondes,  pratiquées  sous  le  lin- 
teau el  le  long  des  montants,  indiquent  le  système  de  fer- 
meture employé.  Un  auvent,  décoré  d'une  double  rangée 
d'oves,  fait  saillie  au-dessus  de  l'entrée.  A  l'exlérieur,  la 
porte  est  encadrée  d'un  ornement  en  relief  représentant 
deux  ceps  de  vigne  sortant  de  deux  vases  en  forme  de 
calice,  s'élevant  chargés  de  feuilles  et  de  raisins  et  allant 
se  rencontrer  au-dessous  d'une  tête  de  Méduse.  Ces  déco- 
rations avaient  sans  doute  un  caractère  emblématique. 

La  tête  de  Méduse  a  été  très-fréquemment  employée 
comme  ornement  dans  l'antiquité;  on  la  retrouve  sur  les 
objets  les  plus  divers,  les  cuirasses,  les  égides,  les  plaques 
de  métal  ayant  fait  partie  de  vêtements,  les  meubles,  etc. 
Celle-ci,  quoique  très-mutilée,  se  présente  avec  des  traits 
assez  corrects.  Le  type  de  laideur,  qui  a  caractérisé  la 
Gorgone  pendant  fort  longtemps,  a  été  à  la  fin  modifié 
par  le  goût  épuré  des  Grecs.  La  figure  grimaçante  a  été 
remplacée  par  un  visage  aux  traits  nobles  et  réguliers,  et 
elle  a  été  adoptée  sous  cette  nouvelle  forme  par  les 
Romains.  On  sait  que  les  anciens  lui  attribuaient  le  pou- 


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—  398  - 

voir  de  détourner  le  mauvais  sort.  Ne  serait-ce  pas  dans 
un  but  de  protection  qu'elle  aurait  été  placée  sur  ce  mau- 
solée? Le  même  ornement  a  élé  rencontre  sur  un  sarco- 
phage romain  découvert  à  Lyon  en  1870  et  décrit  dans  le 
Bulletin  monumental  (5®  série,  tome  3«). 

Aucune  inscription  n'indique  en  l'honneur  de  qui  ce 
monument  a  été  érigé,  ni  à  quelle  époque  précise  il 
r^monle.  Les  moulures  sont  purement  exécutées,  mais 
les  sculptures  qui  encadrent  la  porte  attestent  une  main 
peu  exercée  dans  ce  genre  de  travail. 

Si  maintenant  nous  gravissons  les  pentes  escarpées  de 
la  montagne,  nous  rencontrons  sur  celte  crête  des  monu- 
ments d'un  autre  âge,  produits  d'une  civilisation  encore  à 
son  berceau,  qu'on  retrouve  disséminés  sur  les  points  du 
globe  les  plus  opposés,  mais  qui  ne  paraissent  pouvoir  être 
attribués  qu'à  des  peuples  d'une  origine  commune.  Ce 
sont  des  dolmens,  des  cromlechs,  des  pierres  brutes  dres- 
sées sur  le  sol,  tantôt  isolées,  tantôt  par  groupes. 

Nous  avons  fait  fouiller  une  dizaine  de  ces  dolmens, 
mais  sans  aucun  résultat.  Ils  reposent,  pour  la  plupart, 
sinon  directement  sur  le  rocher,  du  moins  sur  une  couche 
de  terre  dont  l'épaisseur  ne  dépasse  pas  40  centimètres. 
Les  terres  qui  ont  dû  les  recouvrir  primitivement  ont  été 
entraînées,  à  la  suite  des  siècles,  par  les  pluies  et  les  orages, 
et  les  assises  de  rochers  sont  restées  dénudées. 

Malgré  les  opinions  contradictoires  émises  sur  la  des- 
tination des  monuments  celtiques,  il  est  aujourd'hui  géné- 
ralement admis  que  les  dolmens  étaient  exclusivement 
consacrés  aux  morts.  Les  cromlechs  peuvent  avoir  été, 
comme  l'on  sait,  érigés  dans  un  autre  but,  soit  pour  ser- 


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-  399  - 

vir  de  lieu  de  réunion  el  tenir  des  conseils,  soit  pour 
rendre  la  justice,  soit  encore  pour  les  sacrifices  habituels. 
Mais  ici,  où  tous  ces  monuments  de  formes  diverses  sont 
groupés  sur  le  même  point,  il  est  h  supposer  qu'ils  avaient 
une  même  destination. 

Voici  les  dimensions  des  principaux  dolmens.  Il  est  à 
remarquer  qu'ils  sont  presque  tous  orientés  vers  le  nord  : 

1®  Dolmen  ouvert  au  N.-N.-Est,  présentant  une  table 
longue  de  â^^AO,  large  de  2^10  à  sa  partie  antérieure,  de 
0^10  seulement  à  son  extrémité  postérieure  et  d'une 
épaisseur  de  0»"60.  Cette  table  repose  sur  le  sol  du  côté 
sud;  elle  est  maintenue  sur  le  devant  par  deux  pierres 
superposées  el  sur  les  autres  côtés  par  de  larges  pierres 
debout.  Ce  dolmen  est  placé  au  centre  d*un  cromlech  de 
(5  mètres  de  diamètre,  formé  de  gros  blocs  Taisant  saillie 
de  1n»50  au-dessus  du  sol; 

2°  Cella  ouverte  au  nord,  à  0»"40  du  sol.  Dimension  de 
la  table,  2^40  sur  1"50; 

3°  Même  orientation;  table  de  3"ï60  sur  1^90,  à  0™65 
du  sol.  Le  côté  est  de  ce  dolmen  sert  de  point  d'appui  à 
un  antre,  beaucoup  plus  petit,  qui  lui  est  contigu.  Du 
côté  opposé  est  un  cromlech  de  5  mètres  de  diamètre, 
formé  de  pierres  de  différentes  dimensions,  s'élevant  de 
0™50  au-dessus  du  sol; 

ifi  Cella  ouverte  au  sud,  à  OMO  du  sol.  Dimension  de 
la  table,  3™00  sur  l-'SO; 

5o  Orientation  nord.  La  table  mesure  2'n75  sur  i«80; 
elle  est  élevée  de  1  mètre  au-dessus  du  sol.  A  proximité 
de  ce  dolmen,  on  voit  un  rectangle  assez  régulier,  de 


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—  400  — 

3«n50  sur  2"*10,  formé  de  pierres  d'une  liauleur  moyenne 
de  0">60; 

6°  La  table  de  ce  dolmen'  mesure  3™I0  de  long  sur 
2  mètres  de  large;  elle  a  une  épaisseur  moyenne  de  0™30. 
Du  côté  nord,  elle  repose  sur  le  rocher;  elle  est  élevée 
au  sud  à  Û"^40  du  sol.  La  cella  est  ouverte  du  sud  au 
nord; 

7^  Table  rectangulaire  de  S^^OO  de  côlé  et  d'une  épais- 
seur de  0™30,  maintenue  sur  trois  supports  de  0^80  d'élé- 
vation. La  cella  précente  deux  ouvertures,  l'une  au  nord, 
l'autre  à  l'est; 

8^  Ce  dolmen  est  élevé  sur  le  sommet  d'un  tumulus  de 
12  mètres  de  diamètre.  Il  est  également  orienté  au  nord. 
La  table  est  formée  d'une  pierre  rectangulaire  de  2^70 
sur  2'»'50; 

9<»  Table  de  2"40  de  long  sur  2™30  de  large  et  O^'SO 
d'épaisseur,  reposant  sur  le  sol  du  côté  sud.  La  cella 
ouverte  au  nord  a  une  hauteur  de  0""80. 

Vers  l'extrémité  nord  de  la  croupe  en  forme  d'hémicycle 
qui  supporte  tous  ces  dolmens,  nous  avons  remarqué  une 
réunion  de  pierres  brutes,  très-rapprochées  les  unes  des 
autres,  plantées  en  terre  à  30  ou  35  centimètres  de  pro. 
fondeur  et  couvrant  une  superficie  de  72  mètres  de  long 
sur  35  mètres  de  large.  Ces  pierres,  s'élevanl  au-dessus 
du  sol  de  0™50  à  1^00,  présentent  un  curieux  aspect. 
Celles  qui  servent  de  bordure  à  ce  rectangle,  nettement 
dessiné,  sont  juxtaposées.  Nous  avons  cru  voir  dans  celte 
«gglomération  de  pierres  dressées  un  vaste  champ  de  repos; 
nous  avons  fouillé  à  deux  endroits  différents,  dans  les 
espaces  libres;  nous  avons  rencontré  le  roc  à  0""40  de 


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—  AOi  — 

profondeur.  La  lerre  que  nous  avons  rennuée  était  mélan- 
gée avec  une  grande  quantité  de  chaux.  Nous  n*avons 
trouvé  aucun  débris  d'ossements.  Sur  la  face  ouest  de  ce 
rectangle,  existe  encore  un  cromlech  de  7  mètres  de 
diamètre. 

En  nous  dirigeant  de  Troubia  sur  le  col  de  Gaïguia, 
nous  voyons  encore,  sur  le  revers  de  la  montagne,  une 
grande  quantité  d'ouvrages  formés  de  pierres  rangées 
symétriquement,  soit  en  cercles,  soit  en  allées  régulières. 

Nous  remarquons  plus  loin,  dans  un  pli  de  terrain,  un 
fragment  de  borne  milliaire  sur  lequel  il  ne  reste  plus 
que  l'indication  de  la  distance,  le  chiffre  XXIII.  Cette 
borne  se  trouve  à  peu  près  à  la  place  qu'elle  devait 
occuper  primitivement,  à  34  kilomètres  de  Tébessa,  sur 
la  voie  directe  de  Thcveste  ad  Oculum  Marlni  (Ngaous?; 
par  Y'mis  Aureli  (Henchir  Ferlas ?j;  celle  voie  passait  «hu 
nord  de  Khenchela,  à  Ilonchir-Baghaï,  traversait  le  col  de 
Gaïguia,  se  dirigeait  ensuite  en  ligne  droite  sur  Ilenchir- 
Hamacha  et  Ilenchir-el-Uammam  (Youks),  en  suivant  le 
pied  des  montagnes,  et  allait  rejoindre  la  route  de  Cons- 
tanline  a  hauteur  d'Âïn-Chabrou.  On  en  reconnaît  aisé* 
ment  les  vestiges  à  travers  la  plaine.  Du  Vicus  Aureli 
partait  un  autre  embranchement  qui  se  prolongeait  jus- 
qu'à Sélif,  en  passant  par  Diana  (Zana),  où  se  trouvait  un 
établissement  de  vétérans. 

Nous  descendons  des  hauts  plateaux  par  le  col  de  Gaï- 
guia, en  suivant  les  lacets  d'un  chemin  ombragé  par  des 
bouquets  de  pins  et  de  chênes  verts.  En  entrant  dans  ce 
défilé,  nous  nous  arrêtons  involontairement,  saisi  par  la 
beauté  du  paysage  qui  se  déroule  devant  nous.   De  là, 


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—  402  — 

l'horizon  s'ouvre  subitement  à  travers  une  série  de  mon- 
tagnes aux  formes  bizarres,  diversement  coloriées  et  éche- 
lonnées sur  des  plans  successifs.  La  vue  rencontre  d'abord 
les  hauteurs  boisées  que  domine  à  droite  et  à  gauche  le 
Djebel-Gaga;  au  delà  apparaissent  les  sommets  arrondis 
du  Boukhadra  et  du  Guelb,  faisant  contraste  avec  les  crêtes 
dures  et  âpres  du  Belkfif  et  du  Mezouzia;  puis  les  rochers 
dentelés  de  Morsot,  et  enfin,  dans  le  fond,  se  profilant  sur 
l'azur  des  cieux,  la  pointe  décharnée  de  l'Ouenza.  Celte 
vue  nous  repose  un  instant  du  froid  aspect  des  ruines  que 
nous  venons  de  visiter. 

Henchir-Hamacha.  —  Les  ruines  d'El-Hamacha  s'éten- 
dent parallèlement  à  la  route  par  groupes  isolés  au  milieu 
desquels  s'élèvent  les  restes  d'un  temple,  un  coin  d'édifice 
présentant  un  joli  échantillon  de  maçonnerie  en  petit 
appareil  allongé,  une  porte  cintrée  et  une  rangée  de 
piliers  paraissant  avoir  fait  partie  d'un  moulin  à  huile. 

Le  temple  d'El-Haraacha,  aux  trois  quarts  écroulé,  est 
un  monument  de  style  corinthien,  de  forme  reclangularro, 
mesurant  8  mètres  sur  sa  façade  et  )4  mètres  75  cent, 
sur  les  côtés.  Sa  hauteur,  jusqu'au-dessus  de  la  corniche, 
est  de  5  mètres  75  cent.  Il  est  construit  avec  du  calcaire 
blanc,  par  assises  de  0'"50,  à  joints  contrariés.  Les  murs 
extérieurs  sont  soutenus  par  des  pilastres  en  relief  de 
0'"06  sur  le  mur,  reposant  sur  deS  piédestaux  de  0™42 
de  haut  et  surmontés  de  chapiteaux  corinthiens.  L^archi- 
trave  est  ornée  d'une  moulure  en  creux  formant  un  cadre 
allongé  aux  coins  arrondis.  La  porte,  dans  le  style  atlique, 
avait  Ï"ï75  de  haut;  elle  était  surmontée  d'un  couronne- 
ment garni  de  moulures  et.d'une  triple  rangée  d'oves,  de 
perles  et  de  denticules. 


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403 


Ce  monument  appartient  sans  aucun  doute'  à  l'époque 
de  la  décadence.  I^es  assises  sont  unies  par  une  épaisse 
couche  de  ciment,  et,  dans  l'intérieur  de  ]a  maçonnerie,  on 
aperçoit  des  remplissages  faits  avec  du  bélon.  Les  pilastres 
n'ont  pas  tous  les  mêmes  proportions;  leur  largeur  varie 
de  O^AQ  à  0™57.  Les  intervalles  de  l'un  à  l'autre  varient 
également,  sur  la  face  postérieure,  de  1™93  à  1™98,  et,  sur 
les  côtés,  de  2™47  à  ^^b6.  Les  chapiteaux,  à  feuilles 
d'acanthe,  présentent  des  ornements  particuliers.  Sur  l'un 
d'eux  nous  avons  remarqué  une  corbeille  avec  deux  bran- 
ches de  vigne  entrelacées  et  encadrées  par  deux  palmes. 
Au  pied  du  temple,  une  pierre  de  ^1^60  de  long,  étrangère 
à  l'édifice,  porte  le  monogramme  du  Christ,  très-commun 
du  reste  dans  cette  zone. 

Nous  avons  relevé  dans  un  de  ces  groupes  do  ruines 
trois  inscriptions  chrétiennes.  Nous  donnons  ci-joint  le 
fac-similé  des  deux  premières  (pi.  xvi,  fig.  1  et  2).  Le 
n<*  1  se  trouve  sur  une  dalle  à  peu  près  carrée,  d'une 
épaisseur  de  0""li).  Dans  le  nombre  qui  termine  cette  ins- 
cription, figure  un  signe  numérique  peu  usilé,  dont  nous 
n'avons  trouvé  la  valeur  déterminée  nulle  part.  Il  a  la 
forme  du  G,  employée  souvent  dans  les  écritures  de  la 
basse  époque,  et  a  beaucoup  de  ressemblance  avec  le  sigma 
dont  les  Grecs  se  servaient  pour  exprimer  le  nombre  six. 
Nous  avons  retrouvé  le  même  signe  dans  une  autre  ins- 
cription chrétienne  gravée  sur  une  dalle,  dans  la  cour  de 
l'école  communale  de  Tébessa  (pi.  xvi,  fig.  3).  Le  rang 
qu'occupe  ce  chiffre,  dans  le  nombre  qui  détermine  ici  les 
calendes  de  janvier,  ne  permet  pas  de  lui  attribuer  une 
valeur  égale  à  6;  car  nous  aurions  dans  ce  cas  19  jours 


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—  404  — 

avant  les  calendes,  ce  qui  n'est  pas  possible.  Cette  der- 
nière inscription,  précédée  de  la  croix  latine  et  où  se  lit 
la  formule  bonœ  memoriœ,  n*est  pas  antérieure  au  y«  siècle. 
Elle  appartient  à  cette  époque  de  décadence  où  l'influence 
grecque  se  fait  partout  sentir.  Dans  les  écritures,  les  D  se 
rapprochent  beaucoup  du  delta,  les  L  y  sont  souvent  rem- 
placés par  des  lambda.  Le  G  n'aurait- il  pas  été  employé 
inversement  dans  le  sens  du  gamma,  comme  signe  numé- 
rique pour  représenter  le  trois?  Celte  dernière  inscription 
pourrait  alors  être  lue  de  la  façon  suivante  : 

Hic  requiebit  bonœ  memoriœ  Bonosus 
In  pace  vixit  annos  X,   m^nses   V,    Depo^itus  die  XVI 
Kalendas  Jamiarias  Indictione  deoima. 

Le  n®  5  est  gravé  fur  une  dalle  rectangulaire  de  0™I5 
d'épaisseur  en  calcaire  blanc.  Nous  remarquerons  encore 
ici,  dans  l'indication  des  années,  un  cliifTre  particulier 
qui  ofl're  assez  d'analogie  avec  le  cappa  des  Grecs,  mais 
qui  doit  avoir  une  valeur  bien  inférieure.  On  pourrait 
peut-être  y  voir,  sous  une  forme  nouvelle,  le  G  de  l'ins- 
cription précédente  (I). 

Nous  avons  copié,  au  même  endroit,  deux  stèles  garnies 
de  sculptures  d'un  dessin  incorrect  et  fort  maltraitées 
par  le  temps  (pi.  xv,  fig.  2  et  3).  Les  sujets,  encadrés 
dans  une  série  de  tableaux,  sont  à  peu  près  les  mêmes 
sur  les  deux  pierres.  On  voit  d*abord  au  centre,  et  comme 
sujet  principal,  les  personnages  en  l'honneur  desquels  ces 
pierres  tumulaires  ont  été  placées.  Dans  les  deux   pre- 

(1)  Voir  aussi  l^iascripUon  fournie  par  une  mosalquo  de  la  basilique  de 
Tél>e8sa.  Recueil  de  1870,  pi.  zi. 


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405 


rnières  niches,  à  droite  et  à  gauche,  sont  deux  figures 
dont  les  têtes  sont  ornées,  Tune  d'une  auréole,  l'autre 
d'un  croissant,  emblèmes  du  soleil  et  de  la  lune. 

On  sait  que  les  Egyptiens  étaient  dans  Tusage  de  placer 
sur  leurs  tombeaux  les  personnifications  du  Foleil  et  de 
la  lune,  symboles  du  dieu  Osiris  et  de  la  déesse  Isis,  sous 
la  protection  descfuels  reposaient  leurs  morts. 

Les  Phéniciens  avaient  également  leur  dieu  suprême 
BaaUlIammon,  divinité  rayonnante,  en  regard  duquel  ils 
plaçaient  Aslarlé,  son  é|»ouse,  sombre  déesse  des  ténèbres 
et  de  la  mort.  A  Carthage,  on  retrouve  encore  TAslarté 
sidonienne  sous  la  forme  de  la  déesse  Tanit,  que  les 
Grecs  assimilèrent  à  leur  Arlémis  (Diane),  personnifiant 
la  lune. 

Le  culte  de  Baal-Hammon  fut  introduit  en  Afrique,  car 
on  voit  au-dessus  d'une  inscription  numide,  gravée  par 
ordre  de  Massinissa,  ce  dieu  représenté  avec  des  grappes 
et  des  grenades  à  la  place  des  mains.  Avec  le  culte  de 
Baal  fut  adoptée  la  coutume  de  faire  figurer  sur  le  haut 
des  dalles  funéraires  les  anciens  emblèmes.  Cet  usage  fut 
adopté  par  les  chrétiens  eux-mêmes,  qui  durent  alors 
attribuer  aux  personnifications  du  soleil  et  de  la  lune  une 
nouvelle  signification.  On  peut  y  voir  l'idée  de  la  mort 
el  de  la  résurrection,  idée  antérieure  à  l'avènement  du 
Christianisme;  car  sous  l'influence  des  idées  philosophi- 
ques de  la  Grèce,  la  vie  nouvelle  au  delà  de  la  tombe  était 
devenue  une  croyance  générale. 

Au-dessous  de  ces  deux  figures,  sont  placé  ,  en  regard 
l'un  de  l'autre,  deux  cavaliers;  puis  les  animaux  voués 
habituellement  aux  sacrifices  païens,  des  taureaux»  des 


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—  406  — 

béliers,  des  chiens;  enfin,  dans  un  cadre  isolé,  six  pommes 
de  pin,  fruit  consacré  à  Cybéle. 

Ces  deux  slèles  ont  perdu  leurs  frontons,  sur  lesquels 
se  trouvaient  sans  doute  les  inscriptions  funéraires. 

Parmi  les  monogrammes  du  Christ  épars  au  milieu  de 
ces  ruines,  nous  en  avons  reniarqué  deux,  formés  d'une 
croix  laiine  accostée  de  l'Alpha  et  de  V Oméga  et  suivis 
d'une  rosace  à  six  feuilles.  Ces  sortes  de  rosaces  étaient, 
avec  le  croissant,  des  emblèmes  de  la  religion  des  Numides 
adoptés  par  les  Romains.  Peut-être  n'étaient-elles  placées 
ici  que  comme  ornement. 

L'inscription  suivante,  très-fruste  et  très-mal  gravée, 
figure  sur  une  dalle  grossière,  au  milieu  de  laquelle  sont 
creusées  l'une  dans  l'autre  deux  surfaces  carrées.  Les  A 
ne  sont  pas  barrés  et  le  S  de  annos  est  à  l'envers. 

Le  Chrisme  lui-même  est  à  rebours. 

ICNANI 
I ANOS  LX 


En  nous  éloignant  de  Ilenchir-el-Hamacha  pour  aller 
aux  ruines  de  Youks.  nous  avons  reconnii  un  morceau  de 
la  voie  romaine  traversant  un  lit  de  rochers,  sur  lequel 
se  voient  encore  les  ornières  creusées  par  les  anciens 
chars. 

YouKS.  —  Les  ruines  de  Youks  couvrent  une  superficie 


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—  407  — 

de  8  hectares  environ,  dans  un  site  des  plus  agréables, 
sur  le  bord  d'un  cours  d'eau  qui  arrose  des  terrains  d'une 
très-grande  fertilité.  D'un  côté,  elles  dominent  la  plaine 
dans  un  rayon  de  5  à  6  kilomètres,  de  l'autre,  elles 
gardent  l'entrée  d'une  gorge  pittoresque  resserrée  entre 
les  hautes  croupes  rocheuses  du  Tasbent  et  du  Mestiri. 
Cette  gorge,  dans  laquelle  la  rivière  descend  en  bondis- 
sant sur  un  lit  rocailleux,  à  travers  un  épais  massif  de 
verdure,  abrite  le  village  arabe,  dont  les  maisons  ctagées 
ressortent  au  soleil  levant,  avec  leur  ton  grisâtre,  comme 
un  groupe  de  ruches.  Dans  le  fond  de  cette  impasse,  s'ou- 
vrent de  vastes  grottes,  creusées  naturellement  sous  des 
roches  stratifiées,  dont  les  assises  parallèles  s'élèvent  en 
forme  d'aiguilles  à  une  hauteur  de  plus  de  100  mètres, 
semblables  à  d'immenses  tuyaux  d'orgue.  L'aspect  sauvage 
et  grandiose  de  ces  rochers  à  pic,  contre  lesquels  le 
moindre  son  se  répercute,  frappe  l'imagination. 

Les  abords  des  grottes  sont  obstrués  par  un  amoncel- 
lement de  rocs  éboulés  qu'il  faut  escalader  pour  atteindre 
l'entrée.  On  pénètre  dans  l'intérieur  par  un  plan  incliné 
conduisant  sous  une  première  voûte  élevée,  autour  de 
laquelle  des  multitudes  de  ramiers  sauvages  ont  établi 
leur  domicile.  Le  haut  de  cette  caverne  est  percé  d'une 
large  crevasse  qui  va  se  perdre  dans  l'épaisseur  des 
rochers.  Des  poutrelles  sont  échelonnées  de  distance  en 
distance  et  fixées  horizontalement  dans  cette  espèce  de 
cheminée.  Ces  soliveaux  sont  là,  au  dire  des  Arabes,  de 
temps  immémorial  et  n'ont  pu  élre  placés  par  eux  à  une 
pareille  hauteur.  Ils  constituent  par  leur  ancienneté  la 
partie  la  plus  curieuse  des  grottes;   car  il  ne  faut  cher- 


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—  408  -^ 

cher  dans  ces  cavernes,  ni  voûles  hardies  imilanl  les  nefs 
de  nos  calliédralcs  gothiques,  ni  audacieuses  colonnes,  ni 
oléganls  pendcnlifs.  Dans  ces  sombres  cavités  qui  se  suc- 
cèdent, toutes  les  parois  sont  lisses,  humides,  verdàtres 
et  peu  faites  pour  flatter  le  regard.  Autant  l'extérieur  est 
pittoresque  et  richement  orné,  autant  Tintérieur  est  froid 
et  nu. 

Les  grottes  d'Youks  ont  été  certainement  habitées  jadis, 
peut-être  pas  dans  les  parties  basses,  souvent  envahies  par 
les  eaux  à  la  suite  des  orages,  mais  dans  la  partie  supé- 
rieure, où  l'on  aperçoit  quelques  poutres  encore  en  place. 
Il  serait  intéressant  de  visiter  cette  portion  des  grottes, 
mais  l'accès  en  est  très-difficile.  On  remarque  à  l'extérieur, 
au-dessus  de  l'entrée  naturelle,  à  une  hauteur  de  12  mètres, 
deux  autres  poutres  dont  les  extrémités  font  saillie  en 
avant  du  rocher.  Ces  morceaux  de  bois  sont  surmontés 
d'une  ouverture  rectangulaire  donnant  entrée  dans  un 
corridor  fermé  par  une  dalle  et  qui  devait  sans  doute 
communiquer  avec  le  couloir  supérieur. 

Les  ruines  d'Youks  ne  renferment  aucun  monument 
remarquable.  Il  n'y  avait  probablement  en  cet  endroit 
qu'une  réunion  d'établissements  agricoles,  un  prœdium, 
ou  groupe  de  fermes.  Une  source  thermale  légèrement 
sulfureuse,  utilisée  du  temps  des  Romains,  à  en  juger  par 
les  restes  de  constructions  qui  l'entourent,  sort  du  pied 
des  mamelons  qui  dominent  la  rive  droite  de  la  rivière. 
Cette  source  a  fait  donner  à  ces  ruines  le  nom  de  Henchir- 
el-Hammam,  qui  pourrait  bien  être  le  synonyme  de  Aquœ 
CaesariSf  station  mentionnée,  dans  la  Table  de  Peutinger, 
sur  la  voie  de  Theveste  ad  Oculum  MarinL  II  est  à  remar- 


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qucr  en  effet  que  la  dénomination  ad  aqua$,  dans  les 
anciens  ilinéraire?,  indique  presque  toujours  un  endroit 
où  se  trouvent  des  sources  d'eau  chaude.  M.  Lapie  place 
celte  slation  à  Aïn-Chabrou.  Ce  point  répond,  il  est  vrai, 
au  nombre  de  milles  indiqué  par  la  Table,  mais  les  ruines 
que  l'on  y  rencontre  sont  tout  à  fait  insignifiantes,  com- 
parées à  celles  d'EI-Hammam,  qui  n'en  sont  pas  du  reste 
très-éloignées. 

Nous  avons  relevé  enire  ces  deux  points,  sur  une  borne 
milliaire,  l'inscription  suivante  : 

D   N. 

....OCL 

..DIOCON 

...  NTIO 

.  0  FELICE 

AVG. 

Domino  nostro  Flatio  Claudio 
Comtantio  pio  felice  Augusto. 

Les  cinq  premières  lignes  ont  été  gravées  par  dessus 
une  première  dédicace  préalablement  effacée;  le  mot 
AVG  seul  avait  été  conservé.  La  distance  n'est  pas  indi- 
quée. 

.MoRSOT  (1).  —  Les  ruines  de  Morsot  occupent  rem- 
placement d'une  ancienne  ville  romaine,  sur  la  route  de 
Tébessa  à  Souk-Aliras.  On  y  voit  encore  les  restes  d'une 
porte  monumentale,  sur  les  côtés  de  la  juelle  étaient  ména- 
gées deux  niches  destinées  à  redevoir  des  statues,  un  mau- 
solée orné  de  pilastres  corinthien?,  et  une  enceinte  rec- 

(I)  Voir  Rt<Meil  de  1870,  p.  457. 


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—  410  — 

tangulaire  avec  portique.  De  nombreuses  substructions  en 
pierre  de  taille  apparaissent  en  outre  à  fleur  de  terre  sur 
une  très-grande  étendue.  Nous  avons  observé  dans  la 
partie  nord-est  une  citerne  en  très-bon  élat,  utilisée  par 
les  Arabes  pour  Temmagasinement  de  leurs  grains.  La 
nécropole,  dans  laquelle  un  grand  nombre  d'inscriptions 
ont  été  relevées,  est  séparée  des  ruines  principales  par  le 
lit  de  la  rivière. 

Une  source  très-abondanle  jaillit  du  pied  des  rochers 
qui  dominent  ces  ruines.  Un  canal  en  maçonnerie  parlait 
de  la  source  même  et  allait  porter  les  eaux  à  une  grande 
dislance;  on  le  distingue  encore  sur  une  longueur  de 
plus  d'un  kilomètre. 

Route  de  Tébessâ  a  Soukâhras 

Morsot  se  trouvait  sur  la  voie  de  Thcveste  à  Tbagaslc 
qui  pas>aii  par  Kiça,  Gounifida,  Aouïnet-ed-Diab  et 
Rledaourouch.  A  Medaourouch,  l'ancienne  Madaure,  qui 
vit  naître  Apulée  et  où  Saint-Augustin  fit  ses  premières 
études,  la  roule  se  bifurquait.  D'un  côté,  elle  se  dirigeait 
sur  Thagasle  et  Ilippone,  de  l'aiilre,  elle  gagnait  Tipasa 
(Tilech)  et  de  là,  Cirla.  On  retrouve  les  traces  de  l'anr 
cienne  voie  Irès-apparenles  près  de  Gounifida,  en  avant 
de  .Môrsot,  à  bauleur  du  Djebel  Onm-el-Açaba  et  dans  la 
plaine  des  Mabatia,  de  l'autre  côté  du  Mellcgue,  où  elle 
est  en  relief  au-dessus  du  sol  pendant  plusieurs  kilomètres. 
La  parlie  de  cette  voie  comprise  entre  Tébessa  et  l'Oued- 
iMelIcgue  figure  sur  la  Table  de  Peuiinger  avec  les  indica- 
tions suivantes  : 


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—  A\\  - 

Thevesle » 

Mova 15™ 

Vasampus 12™ 

Flavia  Marci 20»" 

Elle  se  développe  sur  une  longueur  de  47  milles,  soit 
69  kil.  500™.  Il  y  a  donc  lieu  de  croire  que  Aonïnel-ed- 
Diab  est  le  point  correspondant  à  Flavia-Marci,  quoique 
les  ruines  soient  peu  étendues  et  d'une  importance  très- 
secondaire.  Morsot  serait  alors  la  station  désignée  dans 
la  Table  sous  le  nom  de  Vasampus,  et  Mova  devrait  être 
placée  à  Kiça. 

Un  chemin  de  petite  communication,  Via  vicinaUs,  con- 
duisait de  Morsot  à  Gaslal,  passant  par  Ilencliir-Fouara 
et  le  col  de  Zitduna;  on  en  aperçoit  des  vestiges  sur 
plusieurs  points.  Quelques  dolmens  se  rencontrent  dans 
ccUc  direction,  au-dessus  de  Morsot. 

Gastal.  —  Lorsqu'on  descend  les  dernières  pentes  du 
Dir  en  allant  vers  la  smala  d'EI-Meridj,  on  aperçoit  à  Test 
de  hautes  masses  rocheuses,  cou|>ées  verticalement  par  de 
profonds  ravins,  à  l'entrée  desquels  s'étalent  de  rianis 
vergers.  Au  milieu  de  ces  bouquets  de  verdure,  au  centre 
d'un  paysage  ravissant,  sont  cachées  les  ruines  de  Gaslal. 
Leur  pied  baigne  dans  la  rivière  qui  descend  du  cœur  de 
la  montagne,  simple  ruisseau  en  temps  ordinaire,  torrent 
rendu  impétueux  par  les  orages.  Un  pont  romain  d'une 
seule  arche  et  d'une  conservation  remarquable  relie  les  deux 
rives.  Les  terres  dans  lesquelles  s'engageaient  les  culées 
ont  été  entraînées  parles  eaux,  et  la  maçonnerie  reste  main- 
tenant isolée,  offrant  l'aspect  d'un  ouvraj;e  moderne 
encore  inachevé.  Ce  pont,  pour  la  construction  duquel  a 


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été  employé  Uopus  rudum,  a  une  longueur  Je  23"i30  et 
une  largeur  de  5*"60.  Il  repose  sur  une  base  de  S^nOO  à 
2"^50  de  saillie,  ouverte  obliquement  pour  amortir  le  choc 
du  courant.  Le  diamètre  de  l'arche  est  de  l^GO,  la  clef 
de  voûte  est  à  une  élévation  de  5"™60  au-dessus  du  lit 
de  la  rivière. 

A  18  mètres  de  l'extrémité  de  la  culée,  du  côté  ouest, 
était  l'entrée  d'un  cbâleau-rort,  dont  la  façade  faisait  avec 
l'axe  du  pont  un  angle  de  70  degrés  environ.  Cet  édifice, 
en  partie  recouvert  par  les  alluvions  et  les  reconstruc- 
tions byzantines,  était  assis  sur  un  mamelon  plat  et  cou- 
vrait un  rectangle  de  53»"30  sur  4.8"*30  de  côtés.  Ses 
murs  avaient  2^"40  d'épaisseur.  Il  était  flanqué  aux  quatre 
coins  de  tours  cylindriques  de  4  mètres  de  diamètre  à 
l'intérieur.  Dans  l'enceinte  principale,  on  retrouve  des 
bases  de  colonnes  alignées  parallèlement  aux  côtés  et 
pouvant  avoir  fait  partie  d'un  péristyle. 

Le  nom  de  Gastal  doit,  sans  aucun  doute,  son  origine  à 
ce  ('aslellnm,  placé  là  pour  défendre  l'entrée  du  col  d'EI- 
Allaba.  De  nombreuses  habitations  entourées  de  cultures 
couvraient  les  deux  rives  de  l'Oued-Gaslal.  Les  jardins 
s'étendaient  jusque  dans  la  gorge  où  la  rivière  prend 
nnissance;  ils  étaient  arrosés  au  moyen  de  canaux  que 
l'on  voit  encore,  creusés  dans  le  roc  sur  une  longueur  de 
700  mètres.  Un  premier  canal  de  0"»30  de  largeur  prenait 
l'can  h  la  source  même  et  la  conduisait  le  long  de  la  rive 
droite  jusqu'à  la  sortie  de  la  gorge,  où  elle  faisait  une 
chute  de  1"^30  et  continuait  son  cours  à  un  niveau  infé- 
rieur. Un  deuxième  canal  prenait  naissance  à  50  mètres 
au-dessous  du  premier  et  longeait  la  rive  gauche.  Ce  der- 


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~  413  — 

nier  conduit,  1res- ouvert  à  son  début,  avait,  dans  la  plus 
plus  grande  partie  de  son  parcours,  une  largeur  mpyennc 
de  25  à  30  centimètres  et  était  creusé  en  certains  endroits 
dans  le  roclier  jusqu'à  une  profondeur  de  0*"55.  Ce  qui 
frappe  surtout  dans  ces  canaux  d'irrigation,  c'est  le  soin 
avec  lequel  ils  ont  été  travaillés,  témoignage  d'une  ins« 
lallation  solide  et  confortable  des  Romains  dans  le   pays. 

Le  massif  principal  du  Dir  s'allonge  du  sud  au  nord, 
couronné  de  rochers  nus  et  abrupts,  et  se  termine  brus- 
quement, en  forme  de  cap,  dans  la  vallée  de  l'Oued- 
Horrhir,  en  face  de  la  montagne  de  Galaâ,  dont  la  sil- 
houette originale  se  détache  dans  le  lointain  cl  ferme 
l'horizon. 

Dans  la  même  direction  se  voit  le  Djebel  Bou  Djaber, 
dont  les  mines  de  fer  ont  été  exploitées  longtemps  par  les 
Romains.  Au  pied  de  cette  montagne  sont  des  ruines 
auxquelles  les  Arabes  ont  donné  le  nom  de  El-Hadid  et 
d'où  a  été  tirée  une  grande  partie  des  matériaux  qui 
ont  servi  à  la  construction  du  Bordj  d'EI-Meridj;  on  y 
remarquait  autrefois  des  restes  de  fourneaux  et  un  con- 
duit souterrain  qui  amenait  les  eaux  de  TOuedHorrhir. 
Nous  signalerons  également,  en  passant,  le  Djebel  Ouenza, 
sur  la  rive  droite  de  l'Oued-Mellégue,  qui  a  dû  fournir 
aux  Romains  une  assez  grande  quantité  de  fer,  si  Ton  en 
juge  par  les  fouilles  qui  y  ont  été  faites. 

Le  défilé  d'EI-Altaba  est  un  des  coins  les  plus  sauvages 
du  Dir  et  certainement  le  plus  curieux.  Les  flancs  des 
rochers  qui  dominciui  la  route  du  côté  nord,  sont  percés 
de  petites  cryptes  taillées  assez  régulièrement  et  apparais- 
sant à  différentes  hauteurs  comme  des  taches  noires.   La 


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—  414  — 

plupart  sont  isolées,  quelques-unes  sont  situées  au  som- 
met (les  rochers  et  se  distinguent  à  peine;  d'autres  sont 
cachées  dans  les  anfractuosités.  Nous  avons  visité  succes- 
sivement toutes  ces  grottes,  au  nombre  de  trente  à  trente- 
cinq,  pour  nous  rendre  compte  de  leur  disposition  inté- 
rieure, de  la  façon  dont  elles  ont  été  creusées  et  de  leur 
mode  de  fermeture,  espérant  pouvoir  en  déduire  Tusage 
auquel  elles  étaient  aneclécs  et  Tépoque  à  laquelle  eUes 
peuvent  remonter. 

Ces  excavations,  pratiquées  dans  le  roc  vif,  ont  une  forme 
rectangulaire.  Aucune  d'elles  ne  communique  avec  sa 
voisine.  Les  plus  grandes,  pfacées  aux  pieds  des  rochers, 
servent  parfois  d'abris  aux  Arabes,  qui  les  ont  plus  ou 
moins  dégradées  ;  celles  du  haut,  plus  diflîcilement  acces- 
sibles, ont  conservé  généralement  leur  forme  primitive. 
Toutes  ces  cryptes  étaient  munies  de  portes  qui  ne  pou- 
vaient être  mises  en  place  que  de  l'extérieur.  Elles  pré- 
sentent deux  systèmes  de  fermeture,  suivant  qu'elles  occu- 
pent la  partie  supérieure  du  rocher  ou  qu'elles  sont 
creusées  en  dessous.  Dans  le  premier  cas,  la  porte  était 
placée  comme  une  vanne,  glissant  de  haut  en  bas  dans 
une  rainure  df^  13  à  15  centimètres  de  largeur,  taillée 
dans  l'épaisseur  -du  cadre.  Elle  était  maintenue  solide- 
ment dans  le  haut  par  une  traverse  ménagée  dans  le  roc. 
Il  ne  reste  plus  qu'une  seule  de  ces  traverses,  les  autres 
ont  été  cassées.  Des  précautions  avaient  été  prises  pour 
empêcher  l'eau,  en  temps  de  pluie,  de  pénétrer  dans 
l'intérieur.  Pour  cela,  une  rigole  était  creusée  au-dessus 
de  l'entrée,  de  façon  à  rejeter  les  eaux  à  droite  et  à 
gauche  suivant  l'inclinaison  des  rochers.  En  avant  du  seuil, 


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élait  en  oulre  pratiquée  une  petite  cavité  avec  une  liberté 
d'écoulement.  Lorsque  la  crypte  était  dominée  par  le 
rocher,  la  rainure  dans  laquelle  la  porte  devait  être  fixée 
n'occupait  que  la  moitié  de  l'entrée.  Le  haut  était  dégagé 
suffisamment  pour  qu'il  fût  possible  de  placer  la  dalle. 

Voici  les  dimensions  de  quelques-unes  de  ces  chambres 
avec  les  particularités  qu'elles  présentent  : 

10  Entrée  :  i™;30  de  haut,  0™7(>  de  large  à  la  partie 
supérieure  et  '1"10  à  la  partie  inférieure.  On  entre  de 
plain-pied  dans  une  chambre  carrée  de  !2'»oO  de  côté  et 
de  1*^00  d'élévation.  La  voûte  horizontale  est  garnie  d'une 
corniche  plate  grossièrement  taillée; 

2o  Entrée  :  0"^7:2  de  haut,  On^^O  de  largeur  à  la  partie 
supérieure,  et  0"™5^  à  la  partie  inférieure. 

Celte  différence  de  largeur  dans  l'ouverture  n'existe 
pas  naturellement  dans  le  cadre  extérieur  destiné  à  rece- 
voir une  dalle  rectangulaire. 

La  chambre  est  en  contre-bas  de  0^"30  avec  l'entrée; 
elle  a  un  mètre  d'élévation  et  1«n40  de  profondeur  sur 
1™30  de  large.  Deux  petites  banquettes,  de  0'"I2  à  0^15 
de  large,  s'élèvent  à  0™20  du  sol  au  pied  des  deux  faces 
perpendiculaires  &  l'entrée. 

Dans  quelques-unes  de  ces  cryptes,  au  lieu  de  ban- 
quettes, on  voit,  à  quelques  centimètres  du  sol,  des  trous 
se  correspondant  sur  deux  faces  opposées  et  ayant  très- 
bien  pu  servir  de  soutien  aux  solives  d'un  plancher.  La 
plupart  n'ont  ni  trous  ni  banquettes; 

3o  Grande  chambre  rectangulaire  aux  coins  arrondis 
ayant  0^90  de  haut  et  1"™80  de  profondeur,  sur  1™20  de 
large.  La  moitié  du  sol  est  à  un  niveau  iniérieur  de  0°^10 


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~  416  — 

à  Taulre  moitié.  Celle  particularité  se  remarque  dans 
plusieurs  autres  chambres.  Une  petite  niche  de  0^70  de 
large  sur  0"M5  de  profondeur  est  creusée  dans  Tune  des 
parois; 

A^  Chambre  carrée  de  1™50  de  côté  et  i^^lO  d'élévation. 
Deux  rainures  horizontales  de  0™60  de  long  ont  clé  dis- 
posées sur  deux  faces  correspondantes  de  manière  à  pou- 
voir soutenir  une  tablette  ; 

5«  Chambre  carrée  de  1"45  de  côté,  avec  une  élévation 
de  1""40,  creusée  en  contre-bas  de  l'entrée  à  0™80; 

6«  Chambre  demi-circulaire,  de  On»SO  de  profondeur 
et  de  0"^65  seulement  de  hauteur,  dans  laquelle  on  pénètre 
par  une  ouverture  carrée  de  0°^50  de  côté  ; 

7®  Chambre  rectangulaire  avec  un  des  angles  rentrant. 
Dimensions  :  1™20  sur  0™90  et  0^70  d'élévation.  Entrée  : 
O'^SO  carré; 

8<>  Niche  de  0"*25  de  profondeur  sur  O^&O  de  large  et 
autant  d'élévaiion; 

\j^  Sur  le  haut  d'un  rocher  dominant  la  route  d'une 
vingtaine  de  mètres,  on  remarque  une  excavation  à  ciei 
ouveit,  ayant  i^OÔ  de  profondeur  et  1"^50  de  longueur 
sur  1"^30  de  large.  Une  échancrure  rectangulaire  do  0""55 
de  haut  sert  à  descendre  dans  l'intérieur.  Tout  autour  de 
celte  cavité,  a  été  creusée  une  rigole  destinée  à  arrêter 
les  eaux  pluviales  et  à  les  rejeter  à  droite  et  à  gauche 
de  l'entrée.  Cette  excavation  était  sans  doute  recouverte 
primitivement  par  des  branches  et  des  roseaux. 

On  voit  par  les  détails  qui  précèdent  qife  ces  grottes, 
travaillées  avec  un  certain  art,  doivent  être  rangées  en 
dehors  de  la  catégorie  des  monuments  dits  Troglody iniques, 


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cette  désignation  étant  d'habitude*  réservée  aux  œuvres 
des  premiers  Ages.  Elles  ne  nous  semblent  pas  du  reste 
avoir    été    construites    pour  être  habitées.    La  plupart 
d'entre  elles  ont  des  dimensions  trop  restreintes.   Ceux 
qui  se  seraient   logés  dans  ces  réduits  auraient  été  en 
outre  dans  la  nécessité  de  laisser  nuit  et  jour  leurs  habi- 
tations ouvertes,  attendu  que  les  portes  ne  pouvaient  être 
mises  en  place  que  de  l'extérieur.  Il  nous  parait  beau- 
coup plus  naturel  de  voir  dans  ces  excavations,  fermant 
assez  hermétiquement  et  soigneusement  garanties  de  la 
pluie,  des  grottes  sépulcrales,  à  cause  de  la  similitude 
qu'elles  offrent  avec  les  grottes  funéraires  assez  répandues 
dans  la  Cyrénaïque  et  mentionnées  par  Pacho  :  <  Un  peut 
établir  comme  règle  générale,  dit  ce  voyageur,  cité   par 
Hœfer  dans   YVnivers  pittoresque  (1),  que  partout  où  les 
localités  permirent  aux  Cyrénéens  de  tailler  leurs  monu* 
ments  funéraires  dans  la  roche  au  lieu  de  les  bâtir,  ils 
en  proûlèrenl  soigneusement.  >  Ces  cryptes,  quoique  assez 
ingénieusement  disposées,  sont  d'un  travail  grossier.  On 
n'y  remarque  aucun  ornement  architectonique.  Les  ouver- 
tures sont  irrégulières,  les  lignes  générales  ne  sont  pas 
droites,  les  angles  sont  mal  indiqués,  les  surfaces  ne  sont 
pas  toujours  planes  et  sont  recouvertes  de  stries  obliques, 
faites  avec  des  instruments  pointus,  mais  très-émoussés. 
Peut-être  doit-on  attribuer  ces  ouvrages  aux  Berbères, 
à  ces  descendants  des  Gétules  de  la  Numidie,  que   les 
races  conquérantes  ont  vainement  essayé  de  s'assimiler, 
et  qui  ont  su  a  différentes  époques  se   soustraire   à   la 
domination  étrangère,  en  se  réfugiant  dans  les  lieux  les 

(1)  Ëuu  tripoUtalns. 


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—  418  — 

plus  sauvages  et  les  plus  inaccessibles,  s*abritant  sous  des 
cabanes  tressées  de  joncs  et  d'asphodèles. 

Le  plateau  qui  domine  ces  grottes  et  qui  occupe  le 
soramcl  de  la  montagne,  est  couvert  de  dolmens  ollrant 
beaucoup  d'analogie  avec  ceux  de  Troubia,  mais  géné- 
ralement moins  élevés.  Presque  tous  ces  dolmens,  dont 
le  nombre  est  considérable,  sont  entourés  d'un  cromlech 
de  8  à  9  mètres  de  diamètre.  Quelques-uns  occupent  le 
sommet  d'un  tumulus  formé  de  pierres  entassées.  Les 
chambres  intérieures  sont  diversement  orientées.  Nous 
avons  observé  que  l'ouverture  de  la  Cella  élail  presque 
toujours  lournée  du  côté  de  la  partie  de  la  vallée,  sur 
laquelle  on  avait  vue  de  Tcndroit  où  le  dolmen  était 
placé.  Lorsque  la  plaine  n'était  pas  en  vue,  le  dolmen 
était  orienté  suivant  la  pente  du  terrain.  Ainsi,  sur  trente 
dolmens  pris  au  hasard,  nous  en  avons  trouvé  9  orientés 
à  l'est,  6  à  l'ouest,  6  au  nord,  i  au  sud,  5  au  nord-ouest 
ou  sud-ouest. 

La  croupe  rocheuse  située  au  sud  du  col,  en  face  de 
celle  que  nous  venons  de  parcourir,  ne  supporte  aucun 
dolmen.  Nous  avons  remarqué  de  ce  côté,  sur  un  rocher 
à  fleur  de  terre  et  incliné  vers  le  ravin,  un  assemblage 
curieux  de  trous  cylindriques  de  0'"17  de  diamètre  et  de 
28  à  30  centimètres  de  profondeur,  que  l'on  dirait  forés 
avec  une  tarière,  tant  ils  sont  réguliers.  Le  reste  du  roc 
est  complètement  nu. 

Ces  trous,  qui  sont  très-probablement  l'ouvrage  des 
Romains,  ont  pu  servir  à  fiNer  les  supports  d'une  tente 
ou  d'un  autre  abri  provisoire,  dont  l'entrée  devait  être 
placée  dau>  la  direction  du  sud. 


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—  419  — 

Gaslal  était  relié  à  Tébessa  par  une  roule  qui  Iraver- 
sail  le  col  d'EI-Allaba,  tournait  ensuite  vers  le  sud,  lon- 
geait le  versant  est  du  Dir,  en  passant  par  Ksar-Maleck, 
cl,  laissant  Hencliir-Medjenine  sur  la  droite,  allait  rejoindre 
la  grande  voie  de  Tébessa  à  Cartbage,  à  deux  kilomètres 
et  demi  environ  de  Ksar-Gouraï. 

Dans  les  ruines  de  Medjenine,  nous  avons  relevé  une 
inscription  tumulaire  indiquant  uno  longévité  exception- 
nelle. 

D.  M.  S. 
FELIX  1  A... 
ANIS  CXX 
FILI  PATRI 

H.  S.  E. 

Cette  inscription  est  tracée  sur  un  dé  en  calcaire  blanc. 
Les  A  ne  sont  pas  barrés,  les  caractères  sont  nets,  mais 
les  dernières  lettres  de  la  seconde  ligne  ont  été  enlevées 
par  un  éclat  de  pierre.  En  fouillant  en  cet  endroit  un 
cercueil  en  forme  d'auge,  nous  avons  trouvé  une  figurine 
en  ivoire  verf,  deux  grains  de  collier  en  pierre  verte 
assez  tendre,  une  petite  plaque  en  cuivre,  fragment 
d'agrafe  ou  de  ceinturon,  ornée  d'une  tête  de  lion,  un 
morceau  de  cuivre  ayant  la  forme  d'une  petite  clocbette 
et  deux  valves  de  coquillage  percées  chacune  d'un  trou. 

A  peu  de  distance  de  ces  ruines,  sur  le  bord  d'une 
fontaine  qui  sort  du  milieu  des  rochers  servant  de  base 
au  Ras-Settah,  nous  avons  remarqué  un  bloc  de  pierre 
en  forme  de  tronc  de  cône  renversé,  grossièrement  taillé 
et  mesurant  0™80  de  hauteur  sur  1»"20  de  diamètre  à  sa 


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-  420  — 

base  la  plus  largo.  Le  côté  ouest,  qui  regarde   la  mon- 
tagne, a  élé  aplani  pour  recevoir  celle  inscription  • 

lOVI  AVG  MA 
M  GRANIVS 
'  SECVNDVS  P.  F 
V 
SL 

Les  caractères,  mal  tracés,  ont  de  5  à  G  centimètres  de 
hauteur.  Les  deux  lettres  SL,  placées  en  dessous,  ont 
une  hauteur  de  I  i  cenlimètrcs. 

La  [»artie  du  Dir  qui  domino  les  ruines  de  Medjenino, 
et  qui  est  désignée  sous  le  nom  de  Ras-Sellah,  est  encore 
garnie  de  dolmens,  semblables  en  tous  points  à  ceux  que 
nous  venons  de  voir. 

Route  de  Tébessa  a  Carthage 

La  grande  voie  de  Carlhago  à  Cirta  était  coupée  en 
deux  parties  i\  peu  |ïrès  rgalc's  J^yant  leur  point  de  jonc- 
tion à  Thevesle. 

La  première  portion  de  celle  route  passait,  en  Tunisie, 
par  Musli  (Sidi  Abd-er-llabbi),  Lares  (El-Orbos),  Amme- 
dera  (Heydraj,  Lares  et  Ammedera  élaienl  décorées, 
comme  Theveste,  du  tilre  de  colonie.  Le  Ironçon  compris 
entre  Heydra  et  Tébessa  est  indiqué  de  la  façon  suivante 
par  la  Table  de  Peuiùiger  : 

Ad  Medera » 

Ad  Mercuriura 14™ 

Theve.^te 11™ 

Développement  total,  26  milles,  soit  38^52.  La  carte 


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-  421  ^ 

lie  M.  Lapie  place  Ad  MercuHum  à  Kiça,  c'esl-à-dire  à 
8  kilomèlrcs  au  nord  de  Tébessa.  Celle  indication  est 
cerlainemenl  erronée.  L'ancienne  voie  esl  apparente 
depuis  la  sorlie  de  Tébessa  jusqu'à  Heydra;  elle  est  jalon- 
née par  des  colonnes  milliaires,  dont  on  aperçoit  de  dis- 
tance en  dislance  les  bases  el  les  fragments.  Elle  côtoie 
la  roule  actuelle,  qui  passe  par  Henchir-Gouraï  et  se  con- 
Tond  en  plusieurs  endroits  avec  elle. 

Ksar-Gouraï,  situé  à  10  kilomèlres  de  Tébessa,  est  la 
seule  ruine  que  Ton  rencontre  jusqu'à  la  frontière,  avec 
des  restes  Je  murs  à  fleur  de  terre  indiquant,  sur  le  bord 
de  la  voie,  les  emplacements  de  quelques  diversoria.  On 
voit  au  Gourai  une  tour  byzantine,  construite  avec  des 
débris  de  toute  sorte,  des  cornicbes  sculptées,  des  cbapi- 
leaux  el  une  agglomération  assez  considérable  de  pierres 
de  grand  appareil.  La  station  Ad  Mercurium  ne  .nous 
semble  pas  pouvoir  être  placée  ailleurs. 

Elle  n'avait  probablement  pas  une  grande  importance. 
Cette  désignation  Ad  Mercurium  paraît  se  rapporter  sim- 
plement à  quelque  édifice  consacré  à  Mercure,  le  dieu 
protecteur  des  roules,  qui  était  sans  doute  ce  qu'il  y  avait 
de  plus  saillant  dans  ce  groupe  d'habitations. 

Parmi  les  bornes  milliaires,  couc  bées  à  droite  et  à 
gauche  de  celte  voie,  nous  avons  pu  relever  les  inscrip- 
tions suivantes  encore  épargnées  par  le  temps  : 


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—  422  — 


N»  1. 


GLXX 

D  N  F  L.  .  . 
C  L  A  V.  .  . 
I  V  L  I  A.  . 


Impcaesar 

MAVRELiVS 

ANTONINVS 

PIVSAVGPARTHI 

.  .SMAXIMVS 

...TANNICVS 

MAXIMVSGERMA 

NICVSMAXIMVS 

T--BV POTES 

TA...      ï  C  .SIIII 
PATER...-  lAERES 
.ITVIT 

GLXXVI 


N»3, 

IMPCAE... 

MAVRELIVS 

ANTONINVS 

PIVSAVGPARTH 

CVSMAXIMVS... 

TANNICVSMAXI 

MVSGERMANI... 

MAXIMVSTRIBVNI 

C.._^.O..STAT... 

COSI.... 

CLXVII 


A  un  mille  plus  loin,  nous  avons  trouvé  une  qualriènie 
borne,  sur  laquelle  on  ne  distinguait  plus  que  le  chiffre. 

XXVIII 


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—  423  — 

L'inscription  n®  2  indique  que  Caracalla  n'a  fait  que 
réparer  la  voie.  Nous  savions  déjà,  par  une  autre  inscrip- 
tion plus  délaillée  et  connue  depuis  longtemps,  que  la 
partie  comprise  entre  Carthage  et  Tcbessa  avait  été  ré- 
parée sous  Adrien,  en  Tannée  119  de  noire  ère,  par  la 
Légion  troisième  Augusta,  et  que  cette  réparniion  consis- 
tait dans  le  pavage  de  la  voie. 

Cette  route,  la  plus  importante  de  celles  qui  conver- 
geaient vers  Tébrssa,  avait  été  faite  «Mvec  beaucoup  de 
soin  ;  elle  est  aussi  la  mieux  conservée.  Nous  nous  sommes 
rendu  compte  de  son  mode  de  construction  au  moyen 
d'une  tranchée  faite  dans  son  épaisseur.  La  chaussée  a 
une  largeur  de  7  mètres.  Elle  est  bordée  de  chaque  côté 
par  une  rangée  de  calcaires  durs  bien  alignés,  destinés  à 
maintenir  rempierremcnt.  Le  statumen  est  formé  d'un  lit 
horizonlal  de  pierres  placées  de  champ  et  inclinées  les 
unes  sur  les  autres;  lo  rudiis  est  composé  d'une  couche 
de  pierres  concassées.  Le  revêtement  supérieur,  qui  pré- 
sente une  surface  bombée,  est  un  pavage  de  pierres  cal- 
caires, de  formes  irrégulières,  posées  sur  un  lit  de  mortier. 
Les  pentes  étaient  adoucies  par  des  remblais,  et  la  voie 
exhaussée  dans  presque  tout  son  parcours  à  travers  les 
vallées  de  Tébessa  et  de  Rolis-El-Aïoun. 

DjEBEL-OsMOR.  —  Nous  terminerons  cette  excursion  par 
une  visite  au  DjebelOsmor,  dont  le  pilon,  couronné  de 
rochers,  se  dresse  au-dessus  do  Tébessa.  La  ville  est  assise 
au  pied  du  versant  nord  de  la  montagne.  On  l'aperçoit  de 
loin,  dans  la  verdure  de  ses  beaux  jardins,  avec  ses  vieux 
remparts,  qui  lui  servent  de  ceinture  depuis  plus  de  treize 
cents  ans,  ses  quatorze  tours  encore  debout,  son  arc-de- 


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—  AU  — 

triomphe  du  troisième  siècle,   son  temple  de  Minerve  et 
les  restes  si  intéressants  de  son  opulente  basilique. 

Le  sommet  de  TOsmor  est  occupé  par  un  petit  plateau 
incliné  vers  le  nord;  c'est  un  excellent  poste  d'observa- 
tion, qui  a  dû  être  souvent  utilisé,  surtout  à  l'époque  des 
invasions.  On  y  retrouve  des  débris  de  constructions  au 
pied  .des  rochers  regardant  le  sud  et  sur  le  plateau  même, 
qui  était  défendu  par  des  retranchements.  Ces  fortifica- 
tions passagères  comprennent  deux  murs  concentriques, 
élevés  sur  les  bords  les  moins  escarpés,  formant  gradins 
du  côté  de  la  ville.  Le  mur  inférieur  se  développe  sur  une 
longueur  de  150  mètres.  Il  a  une  épaisseur  de  1"»40;  il 
est  construit  en  pierres  sèches,  avec  un  goût  qui  dénote 
une  civilisation  avancée.  De  distance  en  dislance,  des  ou- 
vertures de  0"*60  de  haut  sur  O^âb  de  large  ont  été  ména- 
gées dans  l'épaisseur  du  mur  pour  l'écoulement  des  eaux. 
Les  arêtes  de  ces  conduits  sont  bien  dessinées  et  les  ma- 
tériaux sont  superposés  avec  un  aplomb  très-régulier.  Ce 
travail,  qui  paraît  grossier  à  première  vue,  peut  être 
certainement  attribué  aux  Romains.  Tout  le  plateau  est 
du  reste  jonché  de  fragments  de  belle  poterie  rouge  et  de 
tuiles  à  rebords,  dont  l'origine  n'est  pas  douteuse.  Un 
bassin  de  3™4-0  sur  2^50  était  creusé  dans  le  roc  et  con- 
tenait sans  doute  une  réserve  d'eau  ;  l'approvisionnement 
du  poste  devait  se  faire  à  Aïn-Tella,  source  située  à  deux 
kilomètres  au  sud. 

Aux  ruines  romaines  sont  mêlés  des  restes  de  cons- 
tructions Berbères.  Elles  sont  attribuées  par  les  Arabes  à 
des  Ceheltia,  originaires  de  la  Tunisie,  qui  auraient  quitté 
les  environs  de  Cairouan  à  une  époque  indéterminée   et 


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—  425  — 

seraient  venus  s'installer  sar  ces  hauteurs,  où  ils  auraient 
séjourné  pendant  plusieurs  années. 

D*où  vient  le  nom  d'Osmor  donné  à  celle  montagne? 
Voici  ce  que  dit  h  ce  sujet  la  tradition  arabe  :' 

Vers  la  fin  du  vu®  siècle,  alors  que  Okba-ben-Nafa, 
établi  à  Kairoiian,  gouvernait  la  province  difrikia  nouvel- 
lement constituée,  un  prince  indépendant  nommé  Soula, 
exerçait  sa  domination  dans  les  environs  de  Gafsa,  où  il 
habitait  un  château  fortifié.  A  côté  de  lui,  près  du  Djebel- 
Teldja,  vivait,  avec  sa  fille  Zoumera,  un  autre  personnage 
puissant,  dont  le  domaine  était  séparé  des  possessions  de 
Soulîf  par  le  Djebel  Ben-Younis.  Une  grande  rivalité  exis- 
tait entre  ces  deux  seigneurs.  Soula,  jaloux  de  voir  l'in- 
fluence de  son  voisin  grandir  au  détriment  de  la  sienne, 
réunit  un  jour  ses  meilleurs  guerriers  et  fit  une  brusque 
irruption  chez  lui.  Osmor,  surpris  à  l'improviste,  se 
défendit  vaillamment;  mais  obligé  de  céder  devant  des 
forces  supérieures,  il  vint  se  réfugier  avec  ses  plus  fidèles 
serviteurs  sur  la  montagne  qui  a  conservé  son  nom. 
Poursuivi  jusque  dans  sa  retraite,  il  y  fut  tué  les  armes 
à  la  main. 

Le  Djebel-Osmor  est  terminé  brusquement  du  côté  de 
l'est  par  un  rocher  à  pic,  sur  le  flanc  duquel  est  creusée 
une  caverne.  C'est  le  Kef  Ben-Dehech,  qui  est  l'objet 
d'une  courte  légende. 

Ben-Dehech  était  un  indigène  du  pays,  chasseur  intré- 
pide et  bandit  redoutable,  qui  vivait,  dit-on,  à  l'époque 
de  l'occupation  rom^nne.  Ayant  surpris  un  jour  une  jeune 
fille  chrétienne  isolée  dans  la  forêt,  il  l'enleva  et  alla  se 
cacher  avec  elle  dans  cette  caverne,  dont  l'accès  est  très- 


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-  426  — 

difficile.  Il  vécut  assez  longtemps  dans  celte  retraite  du 
produit  de  sa  chasse  et  de  ses  vols,  et  mourut  victime  de 
son* audace  à  la  suite  d'une  chute  qu'il  fit  en  grimpant 
en  haut  des  rochers  qui  forment  la  pointe  de  ce  pic,  pour 
y  recueillir  du  miel. 

I.es  dernières  pentes  de  TOsmor,  couvertes  de  pins,  de 
chênes  verls  et  de  genévriers,  sont  coupées  par  des  ravins 
profonds  qui  reçoivent  les  eaux  rejclées  par  la  montagne 
et  les  répandent  dans  la  plaine.  Les  Romains  avaient  uti- 
lisé ces  déversoirs  naturels  pour  les  irrigations  et  y  avaient 
pratiqué  plusieurs  barrages  dont  on  voit  encore  les  ves- 
tiges. L'un  de  ces  torrents,  dans  lequel  est  cachée  la 
mosquée  de  Sidi-Mohamed-Chorif,  est  bordé  de  rochers 
qui  portent  en  plusieurs  endroits  d'anciennes  m  trques  de 
travail.  Quelques-uns  sont  creusés  en  forme  d'auges,  de 
façon  à  recevoir  les  eaux  pluviales,  d'autres  ont  été  coupés 
verticalement  et  ont  du  servir  d'appui  à  des  habitations. 
Nous  avons  découvert  au  pied  de  l'un  de  ces  rochers  l'ins- 
cription suivante,  tracée  sur  un  bloc  détaché  : 

s  '    c|o  1 

GIPOPVLIR 

LIMVALNOVIVSEf.PIlIDEFORvS 
CORONATVS  CISTIFËR  GVM  SVIS 
LVCVAIASOLOCVMSIGNISETORNAMENTIS 
SVIS  FECERVNT  ET  DEDICAVER 

La  pierre  est  brute,  une  seule  face  a  été  unie  pour 
recevoir  l'inscription  qui  n'est  limitée  par  aucun  cadre. 


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427 


Les  lettres  sont  élégantes  et  bien  gravées;  elles  ont  0"05 
de  hauteur  dans  la  deuxième  ligne  et  0"ï04  dans  les  quatre 
dernières.  Entre  la  deuxième  et  la  troisième  ligne,  une 
rainure  peu  profonde  indique  qu'une  partie  de  Tinscrip- 
lion  a  été  enlevée  au  ciseau  à  une  époque  postérieure. 
Un  des  angles  de  la  pierre  a  été  cassé  et  les  premières 
lignes  sont  restées  incomplètes. 

Une  fouille,  pratiquée  au  pied  de  ces  rochers  pour 
rechercher  lecomplément  de  Tinscription,  n'a  mis  an  jour 
que  quelques  tuyaux  de  poterie  et  des  cuhesde  mosaïque 
blancs  et  noirs. 

Le  qualificatif  ckiifer  doit  se  rapporter  ici  à  un  prêtre 
de  Bellone.  Ceux-ci  étaient  en  clTet  chargés  de  porter  le 
coffret  mystique  dans  les  cérémonies  du  culte;  leur  trait 
caractéristique  était  une  hache  à  deux  tranchants,  dont 
rimagc  figure  au  haut  de  rmscription. 

Sur  le  même  emplacement  se  trouvait  une  pierre  rec- 
tangulaire, plane  sur  Tune  de  ses  faces,  légèrement  cin- 
trée sur  la  face  opposée,  et  portant  au-dessus  du  cintre 
l'inscription  suivante  : 

BEL.  AVG.  S.  G.  IVL.  CATTIANvs 

VS  LA 

Celle  ci  est  postérieure  à  la  précédente.  Elle  est  mal 
gravée  sur  du  calcaire  dur,  veiné  de  jaune;  les  A  ne  sont 
pas  barrés  et  la  lettre  L  a  la  forme  du  lambda.  C'est  une 
dédicace  à  Bellone.  Sur  les  deux  supports  inférieurs  est 
la  formule  :  Voium  solvit  libens  animo. 


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ABD-ER-RAHMAN 

BEY    DE    CONSTANTINE 

(1G'J4) 

Le  seul  travail  que  nous  possédions  sur  l'hisloire  Je 
Conslanline  pendant  la  domination  turque  a  été  fait 
par  un  de  nos  collègues,  M.  Vaysselles,  et  publié  dans 
nos  Recueils  des  années  1867  et  1868,  sous  le  titre  : 
«  Histoire  de  Consiantine  sous  la  domination  des  Heijs.  » 
Celle  œuvre  de  mérite,  qui  a  coulé  à  son  auteur  de  lon- 
gues années  de  recherches,  est  malheureusement  incom- 
plète pour  lout  ce  qui  î^e  lapporle  à  la  fin  du  xvi®  siècle, 
à  lout  le  xvii^  et  au  commencement  du  xviiic.  On  ne 
peut,  en  effet,  se  faire  une  idée  de  notre  indigence 
comme  documents  sur  celte  période  :  les  Turcs  n'ont 
rien  laissé;  et  si  M.  Vaysselles  a  pu  être  plus  complet 
pour  les  fails  plus  récenlF,  c'est  grâce  ù  la  mémoire  des 
conlemp<»rains  et  de  leurs  enfants,  dont  notre  collègue 
a  recueilli  avec  soin  les  récits,  les  comparant,  les  corri- 
geant les  uns  par  les  autres  et  les  faisant  concorder  avec 
les  données  générales  de  l'Histoire. 

Pour  toute  la  période  précédente,  il  a  dû  se  contenter 
des  indications  contenues  dans  le  petit  précis  de  Si-Salah- 
el-Anlri,  travail  moderne,   sans  valeur  aucune,   produit 


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—  429  - 

caraclérislique  île  rélal  actuel  des  lellres  chez  les  mu- 
sulmans irAfrique.  Pour  compléter  les  pauvres  clélails 
fournis  par  ce  livre,  M.  Vaysseltes  a  dû  colliger  des  faits 
rappelés  incidemment  dans  de  vieux  actes,  des  cachets 
donnant  un  nom  et  une  date,  des  notes  portées  en  marge 
des  registres  des  hobous  ou  des  mosquée*s,  etc.  Il  est  ainsi 
parvenu  à  établir  une  chronologie  des  beys;  mais,  on  le 
comprend,  cette  nomenclature  présente  des  inexactitudes 
et  des  lacunes  que  le  temps  seul  permettra  peut-être  de 
rectifier  en  partie. 

Le  hasard  me  fournit  aujourd'hui  l'occasion  d'apporter 
une  pierre  à  cette  œuvre  de  restitution.  Au  bas  d'un 
vieil  acte  de  vente  dressé  par  le  cadi  de  Mila,  le  1®''  de 
Ramadan  1105  (26  avril  lOO/i-;,  se  trouvait  la  note  sui- 
vante, que  je  transcris  textuellement  et  avec  son  ortho- 
graphe : 


J! 


wT^b  "^^j  ^W^  ( 


liô, 


^XJ,JI 


l^ 


0-^  '  eT^  'H^r^^-^  ^jj 


^^M 

^-^L> 

En  voici  la  traduction 


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—  430  - 

€  Ratification  est  donnée  à  ce  qui  précède  par  Si- 
Mohammed-ben-el-Efifoun,  klialifal  du  seigneur,  du  Irès- 
élevé,  du  Irès-éclatanl,  du  très-utile,  notre  seigneur  Abd- 
er-Rahman-Bey,  chef  de  Conslantine  et  de  toute  sa  pro- 
vince, au  midi,  à  Touest,  à  Test  et  au  nord.  El  il  a 
apposé  son  cachet  à  droite  de  la  feuille. 

(  Année 'onze  cent  cinq  (1693-4).  »  (La  date  en  chiffres 
est  fautive,  car  elle  porte  en  réalité  1150,  anomalie  fré- 
quente dans  les  actes  de  celle  époque.) 

Cachet  :  «  Celui'  qui  se  fie  sur  l'Appui  (Dieu).  >  (Ce 
cachet  est  apposé  à  droite,  en  marge.) 

Ainsi,  en  l'année  1694,  et,  en  tout  cas,  après  le  26  avril, 
date  de  Tactc  de  vente,  un  bey  du  nom  de  Abder-Rahman 
régnait  à  Conslantine  et  sur  toute  sa  province  :  au  midi, 
à  l'ouest,  à  l'est  et  au  nord.  > 

Ce  bey  avait  comme  khalifat  Si-Mohammed-ben-el- 
Efgoun. 

Tels  sont  les  deux  seuls  faits  à  retenir  de  ce  texte  ;  nous 
allons  essayer  d'en  tirer  profil. 

M.  Vayssctles,  reproduisant  les  données  fournies  par 
El-Anlri,  indique  un  Ali-Khoudja  comme  ayant  régné  de 
1104  (1692;  à  111^2  (fin  de  1700). 

Or,  voici  noire  Abd  cr-Raliman  qui  est  bey  de  Conslan- 
tine en  H05  (1094),  et  il  faut  nécessairement  que  Ali- 
Khoudja  lui  cède  la  place  et  que  l'inveslilure  de  celui-ci 
soit  reportée  à  une  date  postérieure  à  celle  de  noire  acte  ; 
à  moins  —  la  chose  n'est  pas  impossible  —  que  Ali- 
Khoudja  eût  été  |»orlô  deux  fois  au  pouvoir  et  que  son 
règne  eût  été  interrompu  par  celui  do  Abd-cr-Rahmau. 
Si  donc  nous  avons  recueilli  un  fait  certain,   nous  n'en 


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—  431  — 

restons  pas  moins  en  présence  du  champ  de  riiypotlièse. 
11  faut  remarquer,  du  reste,  que  M.  Vaysselles,  d'après 
El-Anlri,  bien  que  faisant  commencer  le  régne  de  Ali- 
Khoudj  i  en  H04,  arrive  d'emblée  à  Tannée  1112,  qui 
est  la  date  de  la  mort  de  ce  bey,  tué  en  luttant  contre  les 
Tunisiens  qui  élaicnt  vonus  ai^siéger  Constantine  fJ). 

.Mais,  avant  d'admettre  définitivement  notre  Abd-er- 
Rahman  sur  la  liste  dos  bcys  enlre  Chàban-Bey  (1099- 
1G88)  et  Ali-Kboudja-Bey,  il  nous  res-tc  un  scrupule  à 
vaincre. 

Ne  serions  nous  pas  en  présence  d'un  de  ces  aventu- 
riers, nondneux  pendant  la  période  turque,  qui,  profilant 
des  circonstances  do  ces  temps  troublés,  s'emparaient 
subrepticement  du  pouvoir  ou  y  étaient  portés  par  quel- 
que mouvement  populaire,  souverains  éphémères  qui  des- 
cendaient de  leur  trône  plus  vite  encore  qu'ils  n'y  étaient 
montés,  et  expiaient  entre  les  mains  des  chaouches  leur 
gloire  d'un  jour? 

Cette  hypothèse  n'est  pas  admissible,  voici  pourquoi  : 
Si  les  beys  étaient  éphémères  à  Constantine,  il  y  avait  à 
côté  d'eux  une  puissance  durable  qui  se  maintenait  dans 
la  même  famille  à  travers  tous  les  orages  politiques  : 
la  fonction  de  Chtikh-el-hlam,  ou  chef  de  la  religion, 
s'exerçant  parallèlement  à  celle,  toute  politique,  de  bey, 
et  dont  le  titre  était  confié,  par  délégation  du  sultan, 
chef  des  croyants,  par  son  représentant,  le  Pacha  ou  Dey 
<l'Alger.  Les  beys  tombaient  sur  un  si^ne  du  pouvoir  cen- 
tral ou  devant  un  caprice  des  janissaires  ou  de  la  popu- 
lace, mais  le  Cheikli-el-lslam  restait  debout. 

(t)  Anmairt  1868,  p.  274  et  suiv. 


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—  432  — 

Cette  haute  fonction  avait  été  conférée  au  xvi«  siècle 
par  les  Turcs  à  la  famille  Ben-el-Feggoun,  de  Constanline, 
dans  le  but  évident  de  se  gagner  des  partisans  par  son 
influence;  elle  s*est  conservée  dans  cette  famille  jusqu'à 
la  conquête  française. 

Or,  nous  voyons  dans  notre  acte  que  Si-.Mohammed- 
ben-el-Efgoun  (1}  est  le  khalifat  du  bey  Âbd-er-Rahman. 
Si  celui-ci  avait  été  un  aventurier,  est-il  admissible  que 
le  cheïkh-el-Islam  eût  consenti  à  devenir  son  khalifat? 

Ayant,  au  sujet  de  ce  personnage,  consulté  les  annales  de 
la  famille  Ben-el-Feggoun,  j'y  ai  trouvé  que  Sidi-Abd- 
el-Kerim  a  été  investi  du  titre,  de  Qieïkh-el-Islam  dans 
le  dernier  tiers  de  Moharrem  1091  (fin  février  1680;,  par 
Ismaïl,  alors  Pacha  d'Alger,  et  qu'il  a  conservé  ce  titre 
jusqu'au  commencement  de  Chàbane  1114  (20  décem- 
bre 1702),  date  de  la  nomination  de  son  fils  Bedr-ed-Dine. 

Ainsi  donc,  si,  par  hasard,  Mohamraed-ben-el-Efgoun 
avait  accepté,  ce  qui,  ai-je  dit,  est  inadmissible,  les  faveurs 
d'un  aventurier,  il  aurait  assurément  suivi  son  sort  et 
n'aurait  pas  conservé  ses  fonctions  de  chef  de  la  religion 
jusqu'en  1702,  date  de  sa  mort. 

Voilà,  pensons-nous,  des  preuves  surabondantes  pour 
établir  Tauthencité  du  bey  Abd-er-Rahman,  et  nous  espé- 
rons qu'il  sera  admis  sans  conteste  sur  la  liste,  à  la  place 
indiquée  plus  haut. 

Ajoutons,  pour  terminer,  qu'El-Antri  et,  d'après  lui^ 
M.  Vayssettes  (2),  mentionnent  à  la  date  de  1122  (1710), 

il)  (^e  nom  s*écrit  de  ces  trois  manières  :  Lefgoua,  El-Efgoun  et  El-Feg- 
goun.  C'est  cette  deroiëre  orthv^graphe  qui  est  adoptée  maiDteaant  par  la 
famille. 

&)  1868,  p.  386. 


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—  433  — 

un  bey  Ju  nom  de  Abd-er-Rahman-ben-Farhatc,  sur  lequel 
ils  ne  fournissenl  aucun  détail,  se  bornant  à  donner  suc- 
cessivement cinq  noms  de  beys  de  1120  à  1122  (de  TII.), 
dont  trois  pour  la  seule  année  4122.  Cet  Abd-cr-Rahman 
ne  serait-il  pas  le  nôtre,  et  la  date  fautive  de  1122  ne 
serait-elle  pas  la  conséquence  d'une  mauvaise  lecture  de 
la  date  de  son  cachet?  C'est  là  une  supposition  toute  gra- 
tuite, et  si  nous  signalons  ce  rapprochement,  nous  nous 
empressons  de  reconnaître  qu'un  autre  Abd-cr-Rahman  a 
fort  bien  pu  régner  en  1 122. 

E.  Mercier. 


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QUELQUES  MOTS 

SUR  LES 

STÈLES   NÉO-PUNIQUES 

DÉCOUVERTES  PAR  LaZARE  CoSTA 

Ancien  Membre  de  la  Société  archéologique  de  Consiantine 

PAK 

Le  Docteur  V.   REBOUD 
Membre  correspondant 


Avant  de  dire  quelques  mois  de  la  collection  de  stèles 
néo-puniques  découvertes  par  notre  confrère  L.  Costa  (1), 
qu'une  mort  imprévue  vient  d'enlever  à  Teslime  publique 
et  à  Toxploration  du  sol  de  rancieniie  Cirla,  il  est  indis- 
pensable de  jeter  un  coup  d'œil  rapide  sur  l'ensemble 
des  monuments  de  ce  genre  trouvés  en  Algérie.  V Archéo- 
logie de  Delamare,  la  Reçue  archéologique,  le  Recueil  de  la 
Société,  etc.,  etc.,  en  renferment  un  grand  nombre.  D'autres 
ont  été  découvertes  depuis,  qui  avaient  échappé  aux  re- 
cherches des  épigraphislcs. 

Pour  peu  que  Ton  connaisse  le  rôle  des  Carthaginois 

(1)  Décédé  le  30  avril  1877,  à  l*Ap[e  de  63  aos.  —  Voyez,  dans  Vlndépen- 
dont  du  4  mal,  le  discours  pronoucé  sur  sa  tombe  par  le  Président  de  ia 
Société  archéologique.  —  Reuan,  Rapport  annuel.  Journal  asUtique,  1877. 


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—  435  - 

dans  le  nord  de  l'Afrique  et  la  série  des  établissements 
qu'ils  y  ont  fondés,  on  est  porté  naturellement  à  croire 
que  le  littoral  de  l'Algérie  a  dû  conserver  de  nombreuses 
traces  écrites  de  leur  passage  ;  c'est  une  erreur  profonde. 
C'est  à  peine  si  on  y  a  relev/^  plus  de  huit  ou  dix  inscrip- 
tions. Les  ruines  imposantes  qu'i)n  y  rencontre,  quoique 
fouillées  à  plusieurs  reprises  par  des  savants  ou  des  ama- 
teurs pleins  de  zèle,  n'ont  guère  donné  que  des  inscrip- 
tions latines. 

Dans  celles  du  vieil  Arzeu,  l'Arsenaria  des  anciens,  M.  de 
Montfort  et  Berbrugger  ont  signalé  quelques  stèles  puni- 
ques au  milieu  de  nécropoles  où  le  phallus  se  montre 
à  chaque  pas  ;  elles  font  partie  du  Musée  d'Alger.  Le 
catalogue,  aux  n9^  40  et  46,  en  fournit  une  description 
succincte;  par  la  présence  de  colonnes  ioniques,  on  pour- 
rait supposer  qu'elles  appartiennent  à  \a  haute  époque, 
si  les  traductions  de  Judas  et  autres  orientalistes  né  mon- 
traient qu'elles  sont  néo-puniques. 

Les  ruines  d'Iol-Cœsarea,  aujourd'hui  Gherchel,  qui  ont 
livré  des  fragments  de  la  statue  du  conquérant  égyptien 
Thotmès  !•«•  (1)  et  des  copies  de  chefs-d'œuvre  de  la  sta- 
tuaire grecque,  gardent  encore  aujourd'hui  leurs  monu- 
ments puniques.  En  dehors  de  la  pièce  en  bronze  portant 
une  inscription,  poids,  bobèche  ou  cymbale  (2)  et  la 
grande  et  curieuse  inscription  sur  marbre  blanc,  donnée 
au  Louvre  par  M.  de  Villefosse  (3),  l'épigraphie  sémiiique 
ne  possède  rien  de  cette  provenance. 

(i)  Voyez  :  Maspéro,  Histoire  ancienne  de  VOrient,  page  198. 
(3)  Philippe  Berger,  Ex-voto  du  temple  de  Tanit, 
(3)  Derembourg,  sur  une  nouvelle  inscription  néo-punique  de  Cherchel  ; 
Comptes  rendus  de  l*Acâdéiiiie  des  inscripUons  et  belles-letUres. 


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—  436  — 

Il  en  est  ainsi  des  ruines  situées  au  nord  du  Djurjura 
et  entre  Bougie  et  Tabarka  (1).  C'est  en  vain  que  M.  de  Vi- 
gnerai  et  d*autres  explorateurs  ont  entrepris  des  fouilles, 
pendant  un  séjour  prolongé  dans  des  cantons  possédant 
des  Henchirs  considérables.  Le  deuxième  volume  des 
ruines  romaines  de  TÂIgérie,  si  riche  en  dessins  pré- 
cieux, ne  renferme  aucune  inscription  punique. 

A  Stora  et  à  Philippeville,  le  Ras-Skikda  des  indigènes, 
Delamare  trouva  plusieurs  pierres,  ornées  de  l'image  de 
Tanit;  et  à  Bône,  deux  stèles  à  symboles  variés,  dont 
une  anépigraphe. 

C'est  à  Guelma  et  à  Constanline  qu'on  a  découvert  le 
plus  grand  nombre  de  monuments  néo-puniques.  Cepen- 
dant, on  en  rencontre  aussi  de  temps  en  temps,  épars, 
çà  et  là,  dans  quelques  points  de  la  province. 

En  1865,  M.  Jean  Fonlau,  propriétaire  à  Nechméïa,  fit 
connaître  quelques  petites  stèles  découvertes  par  lui  dans 
Pancienne  nécropole  d'Ascoure.  Le  Musée  de  Bdne  en 
conserve  deux;  la  troisième  fait  partia  des  collections  de 
l'Académie  des  inscriptions  et  belles-lettres.  Le  texte,  qui 
peut  être  de  la  haute  époque,  si  Ton  en  juge  par  les 
petites  dimensions  des  pierres,  est  en  partie  usé  par  le 
frottement.  C'est  ce  qui  empêcha  Judas  d'en  essayer  la 
traduction. 

Des  ruines  d'Ascoure,  pour  trouver  un  texte  punique, 
dans  la  partie  la  plus  orientale  de  la  province,  il  faut 
aller  jusque  sur  la  frontière  de  la  Tunisie,  au  nord  de 
Ksar-Djabeur  (Naraggara?),  à  THenchir  d'Aîn-Si-Jussef, 
que  les  indigènes  connaissent  mieux  sous  le  nom  de 

(t)  Berbnigger,  De$  Frontière*  de  l'Algérie,  Bfivue  africaine^  n«  24,  f  MO. 


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—  487  — 

Séguiat-Jussef.  Ces  ruines  couvrent,  sur  une  étendue  d'en- 
viron 900  mètres  de  long  et  600  de  large,  un  coteau, 
incliné  en  pente  douce,  qui  forme  la  rive  occidentale  d'un 
ruisseau,  servant  de  frontière  à  l'Algérie  et  à  la  Tunisie. 
On  n'y  rencontre  les  restes  d'aucun  monument  considé- 
rable, mais  de  nombreux  débris  antiques,  en  partie  enter- 
rés dans  le  sol.  Au  printemps,  de  hautes  herbes  ne  laissent 
rien  à  découvert,  si  ce  n'est  l'établissement  des  thermes 
dont  on  a  trouvé  l'inscription  faisant  connaître  l'époque 
de  sa  construction  ou  de  sa  restauration.  C'est  de  là  qu'on 
a  tiré  la  plus  grande  partie  des  pierres  employées  à  la 
construction  du  Ilordj  ou  fortin,  destiné  à  défendre  la 
route  de  Souk-Âhras  au  Kef,  route  commerciale  assez 
importante  pour  que,  sur  la  rive  orientale,  la  Tunisie  ait 
établi  un  poste  de  douanes. 

Il  n'existe,  près  de  l'Henchir  d'Aïn-Si-Jussef,  aucune 
source  réellement  abondante;  au  printemps,  on  puise  au 
ruisseau  ;  en  été,  à  une  mare,  en  partie  desséchée, 
située  dans  le  ravin,  près  d'une  longue  série  de  colonnes  à 
demi-déblayées  par  M.  Masqueray.  c  La  garnison  du 
bordj  se  sert,  pour  son  usage  alimentaire,  de  l'eau  de  la 
grande  source  d'Aïn-bou-Sebt,  distante  de  2,310  mètres 
et  à  6^  mètres  au-dessus  du  seuil  de  l'entrée  du  bordj. 
Son  débit,  assez  régulier,  est  d'environ  125  litres  à  la 
minute.  Cette  source  est  située,  au  nord,  dans  une  gorge 
de  rochers  calcaires,  où  on  ne  voit  aucun  vestige  d'établis- 
sements romains  (1).  > 

Pendant  les  travaux  de  construction,  M.  Arnoux  fit 
réunir  toutes  les  pierres  portant  une  inscription  libyque, 

(1)  Note  commoniqaée  par  M.  le  Colonel  du  Génie,  à  ConsUnUoe. 


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—  438  — 

latine  ou  néopunique,  au  fur  et  à  mesure  de  leur  décou- 
verte. La  seule  qui  nous  intéresse,  aujourd'hui,  est  l'ins- 
cription incomplète,  bilingue,  latine  et  néo-punique  d'Az- 
rubal,  inscription  à  la  fois  votive  et  commémorative  : 

AZRVBAL  ARSVMALACI  F  THIBILI 

TANVS  TEMPLVM...  IN  PATRIS  MEMORIAM 

D.  S.  P.  F.  CVRAVIT  VOTVMQVE  SOLVIT  IN  .ETERNVM 

Cette  restitution  partielle  est  tirée  de  la  Revue  arehéo- 
logique^  année  1876.  —  Nous  voyons  dans  ce  travail  do 
M.  Derenbourg  que,  le  3  septembre  1875,  M.  Léon  Re- 
nier, dans  une  courte  communication  à  l'Académie  des 
inscriptions  et  belles-lettres,  a  proposé  de  lire  TIvUnliianus 
et  d'identifier  Aïn-Si-Jussef  avec  les  Àquœ  thibilitanœ  de 
la  Notice  et  le  Thibilitanœ  de  la  Table  de  Peutinger.  Nous 
ignorons  sur  quelles  bases    cette  proposition  est  clablie. 

La  deseriplion  de  Tllenchir,  faite  avec  des  renseigne- 
ments fournis  par  des  personnes  qui  ont  habité  le  pays 
et  par  M.  Masqueray  lui-même,  suffit  à  prouver  que  ces 
ruines  n'ont  jamais  appartenu  à  une  ancienne  ville 
d'eaux,  puisqu'on  no  trouve  aucune  trace  de  sources 
chaudes.  Le  mot  hébreu  Tabal  (!)  (immersit)^  d'où  vien- 
drait le  nom  de  Thibilis,  ne  peut  donc  être  appliqué  à 
THenchir  de  Sidi-Jussef.  Ce  nom  de  Thibilis  n'existe,  du 
reste,  ni  dans  le  texte  latin,  ni  dans  le  texte  néo-punique, 

et  nous  croyons  qu'en   se  qualifiant  de tanus,  Az- 

rubal  a  voulu  prouver  qu'il  était,  par  sa  naissance,  étran- 
ger à  la  ville  où  il  a  élevé  une  pierre  commémorative  à 

(IHI  exlsie,  non  loin  du  Hammam  des  NebaTls-Nador,  une  localité  por- 
tant un  nom  semblable  :  Ksar-Tebal  (de  Vigneral;. 


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~  439  - 

la  mémoire  de  son  père.  La  terminaison  tanm  peut  ac- 
compagner des  noms  de  villes  autres  que  Thibilis,  comme 
Tigisis,  Milevum,  etc.,  etc.  :  Tigisitanus,  Milevitanus,  etc. 
Nous  connaissons  une  grande  partie  des  Hammams  de 
la  province,  et  aucun  d'eux,  à  notre  avis,  si  ce  n'est 
Hammam-Meskoutine,  ne  peut  être  pris  pour  les  Aquœ 
Thibiliianœ  que  Vltinéraire  d'Antonin  et  la  Table  de  Peu- 
linger  placent,  sur  la  roule  de.  Cirta  à  Hippo-Regius,  à 
54  milles  de  Cirta  et  à  15  milles  de  Advillam  Servilianum, 
De  plus,  ces  sources,  si  remarquables  par  leur  tempéra- 
ture de  90  à  95°,  leurs  belles  cascades  fumantes  et  les 
centaines  de  cônes  qu'elles  ont  formés,  se  trouvent  à 
quelques  kilomètres  des  ruines  d'Ânnouna,  dont  le  nom 
ancien,  Thibilis,  est  fixé  par  une  dédicace  de  ses  habi- 
tants, les  Thibilitani,  à  Faustine. 

Il  est  vrai  que  la  Table  de  Peutinger  place  Thibili  sur 
une  route  de  Cirta  à  Carthage,  entre  Sigus  et  Tipasa,  à 
gauche  de  Gazauphulla,  ce  qui  peut  faire  croire  à  l'exis- 
tence d'une  autre  localité  de  ce  nom.  Nous  n'avons  point 
à  nous  en  occuper;  nous  dirons  seulement  qu'il  n'existe 
aucune  source  chaude  importante  sur  cette  route  qui 
longe  la  base  des  montagnes,  situées  au  nord  de  la 
plaine  des  Haractas.  Fournel,  qui  a  longuement  étudié 
cette  question,  avance  que  «  l'inspection  de  la  Table  rfe 
PeuUnger  indique  assez  nettement  que  Tliibili  se  rapporte 
aux  ruines  d'Announa  k  Fortia  d'Urban  a  accepté  cette 
synonymie  sans  hésitation. 

L'inscription  de  Tiffech,  Tipasa,  rapportée  par  M.  Vi- 
gnard,  figure  dans  les  planches  de  notre  premier  Annuaire. 
C'est  elle,  sans  doute,  que  l'on  voit  encore  gravée  dans 


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—  440  — 

un  mur  de  In  forleresse  byzantine.  <  Elle  appartient,  dit  le 
docteur  Judas,  à  la  famille  d'épitaphes  fort  répandues  en 
Numidie,  dont  j'ai  le  premier  relevé  le  caractère  par  Iji 
découverte  des  deux  énonciations  suivantes  : 

\^  Celle  d'une  pierre  posée; 

20  Celle  de  l'âge  du  défunt  (1).  » 

M.  Masqueray  signale  des  fragments  épars  au  milieu 
des  éboulements  de  la  forteresse. 

Les  ruines  de  Khcmissa,  fouillées  par  M.  Chabassière  en 
1866,  n'ont  fourni  qu'une  petite  stèle  avec  l'image  de 
Tanil,  trouvée  nu  milieu  d'un  grand  nombre  de  pierres 
couvertes  de  représentations,  de  symboles,  de  personnages 
dont  l'examen  n'est  pas  sans  intérêt,  malgré  tout  ce 
qu'offrent  d'informe  les  bonshommes  (Berbruggcr)  et  les 
objets  figurés  eux-mêmes  (2). 

Nous  donnons  ici  le  texte  latin  d'une  bilingue  déterrée 
dans  une  des  nécropoles  de  Kheraissa,  Respublica  Coloniœ 
ThuburS'Numidarum  (3).  L'inscription  est  gravée  sur  une 
dalle  étroite,  longue  de  2  mètres  et  terminée  en  pointe. 
Le  latin  est  au-dessus  du  néo-punique. 

Q.  CELIVS  SE 
CVNDVS  SE  VIVO 
SlBl  STATVIT  AN  LXl 
PIVS  (Masqueray.) 

Les  nécropoles  de  Khemissa  renferment  une  grande 
quantité  de  pierres  tumulaires  où  l'on  trouve  des  noms 

{i)  Annuaire  lb56-1857,  pages  3  et  4. 

(2)  Annuaire  1866,  planche  xvir,  n»  32. 

(3)  Voyez  rioscription  de  Claude,  Annuaire  1806,  page  134. 


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—  441  — 

indigènes  ou  puniques,  comme  Namphamo,  Namcedde, 
Barik,  etc.  etc.,  (t.  Rénier). 

Au  milieu  des  pierres  de  laille  amoncelées  sur  le 
coteau  d'Announa  (Thibilis),  Delamare  découvrit,  en  1843, 
plusieurs  monuments  puniques.  Trois  d'entre  eux  ont  été 
dessinés  par  lui;  Un  seul  fixe  l'attention,  non  par  la  pré- 
sence du  poisson  et  de  l'image  de  Tanit,  mais  par  la 
figure  informe  de  dressoir  ou  de  table  à  sacrifices,  à  Tan- 
glc  de  laquelle  repose  le  caducée  (1). 

La  distance  qui  sépare  de  Guelma  THenchir  d'Aïn- 
Neclima,  nécropole  libyque,  punique  et  latine,  n'est  que 
de  4  kilomètres.  C'est  pour  ce  motif,  sans  doute,  que 
Delamare  a  réuni  sous  la  même  rubrique  les  textes  appar- 
tenant à  ces  deux  localités  voisines.  Il  nous  est  difficile 
aujourd'hui  de  faire  la  part  de  chacune;  les  ressources 
en  ouvrages  sur  les  inscriptions  puniques,  mises  à  notre 
disposition,  ne  permettent  aucune  recherche  à  ce  sujet. 
Les  planches  178  et  185  contiennent  18  dessins  rentrant 
dans  les  conditions  ordinaires.  Il  faut  citer  cependant  le 
bouclier  rond  qu'un  personnage  lient  de  la  main  gauche, 
le  bras  tendu.  La  planche  187,  au  contraire,  n'a  que  des 
dessins  de  stèles  à  inscriptions  sans  aucun  ornement  ou 
figure  symbolique.  Ces  stèles  sont  informes,  à  l'exception 
de  trois  longues  pierres  (]ui,  par  leurs  dimensions,  rap- 
pellent le  type  juif  du  cimetière  de  Sidi-Mecid,  à  Constan- 
Une. 

Que  sont  devenus  ces  monuments?  Le  petit  musée  de 
Guelma  ne  renferme  aujourd'hui  que  deux  stèles  grossiè- 
res sans  le  moindre  ornement. 

(J)  Planche  167,  figures  12,  14,  16. 


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—  442  — 

Pendant  son  séjour  à  Guelma,  à  Tépoque  de  la  prise  de 
Constanline,  Judas,  en  présence  de  tant  de  monuments 
inédits  et  pleins  de  mystères,  vit  augmenter  son  ardeur 
pour  l'étude  de  la  langue  phénicionne.  C'est  en  lb39, 
c'esl-à-dire  en  quittant  Guelma,  qu'il  se  fit  connaître  par 
un  mémoire  sur  les  épigraphes  puiiiques  de  cette  ville  et 
d'Aïn-Nechma.  Plus  tard,  ces  textes  et  d'autres  encore 
furent  réunis  dans  ses  Études  démonstratives  de  la  langtie 
phénicienne. 

Le  souvenir  de  Guelma  resta  profondément  gravé  dans 
l'esprit  de  notre  auteur;  quelques  années  avant  sa  mort, 
nous  l'avons  vu  compléter  un  manuscrit  étendu  :  Vaiia, 
par  l'addition  de  fails  nouveaux,  concernant  la  vallée  de 
la  Scybouse  et  les  villes  qu'elle  baigne. 

Dans  les  textes,  objets  de  ses  études  premières,  il 
retrouva  le  dieu  Baal  Hammon  et  le  nom  original  en 
punique  de  Guelma,  Malaca,  transformé  en  Caiama  par 
les  latins  habitués  à  lire  de  gauche  à  droite,  contrairement 
aux  phéniciens  qui  écrivaient  de  droite  à  gauche  (1). 

M.  de  Vigneral,  un  des  plus  récents  explorateurs  d'Aïn- 
Nechma,  a  copié,  sur  la  pierre  tumulaire  de  Julia  Pvpa 
et  de  J.  Fortunatus,  la  seule  inscription  punique,  rencon- 
trée par  lui  dans  le  cours  de  ses  excursions  archéologi- 
ques (2). 

Le  Musée  de  Constantine  s'est  enrichi  des  pierres  trou- 
vées dans  rintérieur  de  la  ville,  au  Coudiat-Ati  dans  le 
terrain  de  M.  Bruyas,  au  cimetière  chrétien  où  M.  Vicrey 
dirigeait  des  plantations  d'arbres;  dans  les  ruines  de 

(\)  Annuaire  1856-1857,  page  4. 

(2)  Ruines  romaines  de  l'Algérie^  pages  91  et  92,  n'*  iv  el  vu. 


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—  448  — 

Tiddi,  qui  dominent  le  Khaneg;  à  Sigus  dont  la  nécropole, 
si  différente  de  celle  du  Coudiat-Ali,  renferme  un  grand 
nombre  de  dolmens  h  squeloUes  placés  dans  des  positions 
diverses  (1). 

Les  stèles  du  Musée  de  Constantine  mesurent  de  50  à 
80  centimètres  de  hauteur  sur  15  à  25  de  large.  Elles 
offrent,  comme  symboles  ou  objets  figurés,  l'image  de  Ta- 
nit,  la  main  levée,  le  caducée,  le  croissant  renversé  ou 
relevé,  la  grappe  de  raisin,  le  sablier,  etc.,  etc. 

Le  nombre  de  ces  pierres  devrait  être  plus  considérable. 
Quelques  musées  de  France  sont  fiers  de  posséder  des 
inscriptions  algériennes.  Celui  de  Narbonne,  entr'autres 
pierres  de  Constantine,  renferme  une  stèle  néo-punique 
en  spath  fibreux  rose,  provenant  du  cimetière  européen. 
L'inscription,  traduite  par  M.  de  Saulcy,  est  une  dédi- 
cace au  seigneur  Baal-Hammon  (2). 

La  Société  archéologique  fit  au  docteur  Judas  l'hon- 
neur de  le  choisir  pour  l'étude  de  ces  monuments  et  la 
traduction  des  textes  qu'ils  portent,  c  Je  m'empresse, 
dit-il,  de  répondre  à  son  appel,  et,  dans  l'espoir  d'avoir 
bien  compris  ses  intentions,  je  m'efforcerai,  en  entrant 
dans  des  détails  circonstanciés,  de  dissiper  les  préjugés 
qui  éloignent  encore  de  ces  travaux  le  concours  actif  des 
archéologues  de  l'Algérie  (3).  » 

(li  Voyez  dans  le  Recueil  de  1€68,  la  planche  des  images  et  emblèmes 
gravés  sar  des  rochers  de  6igus,  par  M.  Cherbonneau. 

CeUe  nécropole  a  éié  fouillée  récemmeul,  au  point  de  vue  préhistorique 
et  ethnographique,  par  M.  Thomas,  directeur  de  la  ferpe  d^AKn-el-Bey, 
qui  possède  une  fort  riche  collection  de  silex  recueillis  en  divers  points  de 
PAlgérie. 

(3)  Catalogue  du  Musée  de  Narbonne,  page  16. 

(3)  Sur  dix*neuf  inscriptions  numidico-punlques  découvertes  ù  Constan- 
Une.  —  Annuaire  de  la  SoeUté  arMologiqueiWMi^  page  2. 


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—  444  — 

M.  Cherbonneau,  secrétaire  de  la  Société,  aplanit  sin- 
gulièrement les  (liffioeiltés  d'un  semblable  travail  en  lui 
envoyant,  avec  une  complaisance  que  le  docteur  Judas 
n'oublia  jamais,  de  nombreux  estampages  qui  donnaient 
à  ses  études  une  base  certaine. 

Nous  relisons  encore  avec  plaisir  et  avec  fruit  les  di- 
vers mémoires  de  notre  savant  confrère  et  «imi,  publiés 
dans  la  collection  des  travaux  de  la  Société.  L'idée  mère 
que  nous  y  voyons  dominer  consiste  en  ce  que,  aux  yeux 
de  l'auteur,  toutes  nos  inscriptions,  qu'il  désigne  sous  le 
nom  de  Numidico-puniques,  sont  funéraires  et  non  votives. 
C'est  pourquoi  il  tenait  tant  à  connaître  l'endroit  précis 
d'où  sortaient  les  inscriptions  sous  forme  de  copie  ou 
d'estampage.  Grande  était  la  satisfaction  de  l'orientaliste 
quand  il  obtenait  la  certitude  que  ces  textes  nouveaux 
provenaient  d'une  nécropole  comme  celle  d'Aïn-Necbma 
ou  du  Coudiat-Ati.  Four  lui,  les  figures  symboliques 
avaient  également  une  attribution  funéraire. 

i  Ainsi,  en  définitive,  disait-il,  formes  des  pierres,  or- 

c  nements  qui  les  caractérisent,  circonstances  du  gise- 

c  ment,  tout  concourt  à  appuyer  la  présomption  de  des- 

f  tination  funéraire,  et,  par  suite,  à  confirmer  l'interpré- 

c  tation  que  je  propose  pour  les  inscriptions.  Rien  ne 

€  prêle   secours  à  une  attribution  votive.  Bien  au  con- 

€  traire,  du  nombre  même  des  monuments  ressort  l'in- 

c  vraisemblance    presque    irrésistible  de   cette  attribu- 

€  lion.  »  (1) 

Judas  comptait  de  nombreux  contradicteurs  au  sujet  de 
(1)  Annuaire  1861-1862,  page  93. 


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—  445  — 

ce  qu'il  appelle  infkxion  grammaticale  et  de  la  deslina- 
tio7i  funéraire  des  monuments. 

Son  opinioa  ne  semble  pas  s'être  modifiée  sensiblement  : 
etiam  si  omnes,  ego  non  I  s'écrie-t-il  à  la  fin  de  son  der- 
nier mémoire. 

Éiail-il  dans  le  vrai  ?  Nous  croyons  que  sa  manière  de 
voir  est  complètement  abandonnée;  nous  le  regrettons 
vivement  pour  la  mémoire  d'un  sémitisle  <  qui  avait  vu 
juste  en  tant  de  choses.  »  (2) 


II. 


A  quelques  centaines  de  pas  de  Constantine  s'élève  le 
coteau  d'EMIofra,  dont  la  direction  est  parallèle  au  lit  du 
Rhumel,  qui  le  contourne  avant  de  se  joindre  au  Bou-Mer- 
zoug.  Le  côté  orienlal  est  à  pic  ;  l'autre,  en  pente  douce, 
est  traversé  par  le  canal  qui  amène  les  eaux  d'Âïn-Fesguia 
et  remplace,  aujourd'hui,  Tancien  aqueduc  romain. 

On  ne  rencontre  à  la  surface  du  sol  aucune  trace  de 
cimetière  et  de  constructions  anciennes,  si  ce  n'est  dans 
le  jardin  de  M.  Rousselot.  En  y  creusant  des  fossés,  on 
a  découvert  clés  murs,  formés  de  matériaux  de  qua- 
lité médiocre,  un  petit  bassin  rectangulaire  aux  parois 
enduites  de  stuc,  une  colonne  cannelée  et  des  ossements, 
quelquefois  entiers,  mêlés  à  de  la  chaux  et  du  gravier 
provenant  d'un  béton  que  l'on  retrouve  en  place,  çà 
et  là. 

En  1875,  le  propriétaire  du  champ,  situé  en  amont  du 
jardin  de  M.  Uousselot,  fît  planter  une  vigne.  Les  manœu- 

(2)  Berger  :  Em^volo^  etc.,  page  6» 


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—  446  — 

vres  italiens,  chargés  de  ce  travail,  mirent  au  jour  quel- 
ques dalles  plus  longues  que  larges,  terminées  en  pointe 
et  ornées  de  figures  bizarres,  qu'ils  montrèrent  à  leur 
compatriote  Lazare  Costa. 

Lazare  Costa,  petit,  maigre  et  sec,  mais  plein  d'ardeur 
malgré  son  âge,  visitait  dés  l'aurore  tous  les  points  de  la 
ville  et  des  environs  où  il  savait  qu'un  coup  de  pioche 
devait  être  donné.  Sur  la  trace  d'une  découverte,  sa  pas- 
sion pour  les  antiquités  lui  faisait  braver,  sous  sa  petite 
casquette  plate,  aussi  bien  les  rigueurs  de  l'hiver  que  les 
chaleurs  de  l'été. 

Aussi  ne  manqua-t*il  jamais  de  se  rendre,  deux  fois  par 
jour,  sur  le  terrain  où  l'on  trouvait  ces  pierres  singulières, 
qui  sont  de  véritables  stèles  carthaginoises.  On  lui  appor- 
tait, le  soir,  les  découvertes  de  la  journée.  De  son  côté, 
il  les  montrait  avec  un  grand  empressement  à  ceux  de  ses 
confrères  qu'elles  pouvaient  intéresser;  heureux  de  com- 
muniquer ses  nouvelles  inscriptions  aux  maîtres  de  la 
science  épigraphique,  il  adressa  au  ministre  de  l'instruc- 
tion publique,  au  fur  et  à  mesure  de  ses  découvertes,  de 
beaux  et  nombreux  estampages,  que  la  cojj^mission  des 
inscriptions  sémitiques  ne  tarda  pas  à  lire  et  &  utiliser  (1). 

(i)  Sotiee  sur  les  pierres  sacrées,  appelées  en  phénicien  NECIB  MALAC 
BAAL,  par  Philippe  Berger.  —  Juumal  asiatique,  année  1876.  —  On  lit, 
page  264  :  c  La  Triade  enlièrc  se  composait  donc  de  Tanit,  de  baal-Ham- 
mon  et  d*Adonls  on  Oionysios;  ces  deux  derniers  devaient  se  tenir  de 
très-près;  peut-être  même  n*éiait-ce  que  le  nom  sémitique  et  le  nom  grec 
de  la  divinité. 

tt  Une  Inscription,  encore  inédite,  trouvée  à  Constantine  par  ¥L:  CosUp 
semble  justifier  notre  manière  de  voir.  En  effet,  elle  porte  la  dédicace 
suivante  :  c  A  notre  seigneur  BaaI-Adon  et  à  Baal-Hammon.  »  Elle  men- 
tionne donc,  à  côté  de  Baal-Hammon  et  en  dehors  de  lui,  uue  forme  de 
Baal  qui  avait  le  nom  spécifique  d*Adoo*  c*e8t-à-dire  le  mot  même  d'où 
on  a  fidt  Adonis»  • 


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—  447^— 

  la  fin  des  travaux,  Costa  avait  réuni  plus  de  130  stèles 
provenant  du  même  champ,  où  elles  se  trouvaient  éparses 
à  une  distance  plus  ou  moins  grande  les  unes  des  autres, 
enterrées  dans  le  sol  à  une  profondeur  de  30  à  40  centi- 
mètres, et  disposées  sur  une  ligne  parallèle  au  grand  axe 
du  coteau  et  occupant  le  milieu  de  ce  dernier. 

Ces  monuments,  en  calcaire  bleu  de  Constanline,  mesu- 
rent de  40  à  75  centimètres  de  haut  sur  16  à  29  de  large. 
Beaucoup  sont  brisés  à  la  base  et  à  la  partie  supérieure, 
et  ne  conservent  qu'un  fragment  de  Tinscription  ;  d'autres, 
en  petit  nombre,  ne  laissent  voir  que  des  figures  symbo- 
liques. 

Ce  qui  frappe  le  plus  à  la  vue  de  ces  nombreuses  pier- 
res, c'est  leur  air  de  parenté  :  couleur  générale,  sommet 
pyramidal,  symbolisme,  sobriété  des  objets  figurés,  etc. 
On  est  porté  à  croire  qu'elles  sont  toutes  de  la  même 
époque  et  on  dirait  presque  du  même  sculpteur. 

Ces  monuments  sont-ils  puniques  ou  néo-puniques? 

Les  monuments  puniques  sont  de  petites  pierres  termi- 
nées en  pointe,  dont  l'ornementation  est  beaucoup  moins 
phénicienne  (rosaces,  ombons)  que  grecque  (oves,  trygly- 
phes,  volutes,  acrotères,  chapiteaux  de  style  ionique).  Les 
colonnes  sont  quelquefois  surmontées  pur  un  véritable  fronton 
de  manière  à  former  tin  petit  naos.  Le  côté  carthaginois  se 
reconnaît  aux  symboles  :  croissant  recouvrant  un  disque» 
main  levée  et  ouverte,  image  de  Tanit,  caducée  et  objets 
figurés  :  hommes,  animaux,  arbres,  fleurs,  offrandes  diver- 
ses, comme  vase,  couteau,  charrue,  ancre. 

Les  inscriptions  qu'ils  portent  sont  antérieures  à  la 
chute  de  Carthage;  elles  se  distinguent  par  le  caractère  près- 


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—  448  — 

que  exclusivement  phénicien  de  leur  onomastique,  et  ne  ren- 
ferment aucun  nom  romain.  On  ne  connaît  pas  d'inscrip- 
tion bilingue  latino*punique  (I). 

Les  inscriptions  néo-puniques,  au  contraire,  sont  d'une 
écriture  remontant  à  l'époque  de  la  prise  de  Carthage 
par  les  Romains.  Cette  écriture  est  le  résultat  de  la  trans- 
formatio7i  lente  muis  radicale  de  l'alpluibet  phénicien  qui  dis- 
parut avec  la  puissance  sémitique  en  Occident  (2;.  Elle  élait 
depuis  longtemps  en  usage  dans  les  provinces,  mais  non 
à  Carthage,  quand  elle  devint  officielle.  Il  existe  un 
grand  nombre  d'inscriptions  néo-puniques  et  latines  où 
se  trouvent  des  noms  romains. 

Les  monuments  sur  lesquels  elles  sont  gravées  se  dis- 
tinguent à  leur  dessin  plus  grossier,  plus  massif;  les  per- 
sonnages, tout  m  étant  moins  corrects,  ont  des  proportions 
plus  considérables  et  les  cintres  ont  pris  la  place  des  colon- 
nes (2). 

C'est  à  cette  catégorie  de  monuments  néo-puniques 
qu'appartiennent  ceux  qu'a  dessinés  Delamare  et  dont  nous 
avons  déjà  fait  l'énumération.  Ce  sont  en  général  des 
stèles  à  sommet  arrondi,  où  l'on  voit,  dans  un  encadre- 
ment orné  de  colonnes  réunies  par  un  cintre  épais,  des 
personnages  entourés  de  symboles  ou  d'objets  figurés  : 


(f)  Rapport  8ur  les  inscriptions  puniques,  etc.,  etc.,  pat  M.  Philippe  Ber- 
ger, fttuché  II  U  oommisBioD  des  iascrip  lions  séoiiliqaes.  —  Ar^ves  des 
missions  sdentiliques  et  Uiléraires,  3»*  série,  tome  4,  1^*  livraison. 

Ex-voto  dn  Temple  de  Tanlt  &  Cactliage.  Lettre  de  M.  Philippe  Berger 
à  M.  Fr.  Lenormant  sur  les  représenutions  figurées  des  stèles  paniques  de 
la  bibUotlièque  nationale.  Ga%eite  archéologique^  années  1876-1877.  Passlm . 

(2)  Berger  :  Ex^voto^  page  5-4. 


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—  449  - 

oiseau,  bélier,  poisson,  serpent  (1),  grenade,  grappe  de 
raisin,  couronne,  rosace,  bouclier,  pain  en  losange,  rond 
déçusse,  bandelette  roulée  en  anneaux  dont  les  deux 
bouts  s'entrecroisent;  toutes  figures  qui  se  rencontrent 
sur  les  nombreux  autels  dédiés  à  Saturne,  le  Baal  des 
Carthaginois.  Le  croissant  renversé  est  remplacé  par  le 
croissant  aux  cornes  droites  ;  à  la  place  de  la  main  ou- 
verte et  levée,  c'est  la  main  du  personnage  lui-même  qui 
se  dresse  vers  le  ciel.  Enfin,  l'image  de  Tanit  cl  le  cadu- 
cée ont  à  peu  prés  disparu. 

Les  stèles  de  Costa  n'ont  rien  de  commun  avec  ces 
pierres  néo-puniques;  une  différence  immense  les  en  {dé- 
pare. Elles  se  rapprochent  au  contraire  d'une  manière 
sensible  des  puniques  proprement  dites,  par  la  forme  gé- 
nérale, rornementation  grecque  (ove,  acrotère),  le  sym- 
bolisme et  les  objets  figurés,  ainsi  que  par  les  dessins 
formés  de  lignes  parallèles  brisées  ou  sinueuses  {n^^  16, 
22,  24),  que  Ton  voit  aussi  bien  sur  les  stèles  puniques 
de  Carthage  que  sur  les  néo  puniques  de  Costa,  au-dessus 
du  cadre  à  inscriptions.  C'est  à  peine  si  elles  s'en  éloignent 
par  le  croissant  relevé,  l'image  de  Tanit  plus  massive  et 
anthropomorphe,  l'absence  relative  de  la  main  levée  et 
ouverte,  et  enfin  par  les  dimensions,  qui  sont  beau- 
coup plus  grandes  (2).  En  eff'et,  nos  monuments  mesu- 
rent de  40  à  75  centimètres  de  hauteur,  tandis  que  les 
2,088  pierres  envoyées  de  Carthage  par  M.  de  Sainte- 
Ci)  Ud  bas-relief  punique,  décoiiverl  en  Algéiio,  offre  Pimage  d*Esi'h- 
moun,  qui  avail  un  lemple  dans  la  ciiadelle  de  <:ariliage.  Le  Dieu  esi  de- 
bout, ayant  une  étoile  de  chaque  côté  de  la  tèie  ei  un  seipein  auprès  de 
lui.  ùiciionnaire  des  ai^tiquilés  grecques  et  romaines,  page  773,  lig.  917. 

(2)  Ph.  Berger  —  Rapport ^  etc.  —  page  158. 

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—  450  - 

Marie,  n'ont  qu'une  hauteur  moyenne  de  30  centimè- 
tres (1). 

lis  s'en  éloignent  surtout  par  l'alphabet.  Leur  écriture 
est  semblable  à  celle  des  textes  néo-puniques  publiés  par 
Judas  dans  le  recueil  de  la  Société.  Les  inscriptions  gVa- 
vées  dans  une  dépression  plus  ou  moins  profonde  et  rec- 
tangulaire, tantôt  au-dessus,  tantôt  au-dessous  des  figu- 
res symboliques,  ne  renferment  qu'un  petit  nombre  de 
lignes  —  de  1  à  6;  —  toutes  ne  présentent  pas  la  même 
régularité,  la  même  finesse  de  travail.  Celles  qui  figurent 
dans  nos  planches,  dues  à  l'habile  crayon  de  M.  Carbon- 
nel,  ont  été  reproduites  avec  la  plus  minutieuse  exactitude. 
Nonseulement,  notre  confrère  leur  a  consacré  son  temps 
et  sa  patience,  mais  encore  il  a  fait  une  étude  sérieuse 
de  leur  alphabet. 

Si  nos  monuments,  quoique  néo-puniques,  se  rappro- 
chent si  manifestement  du  type  carthaginois  pur,  nous 
devons  en  conclure  qu'ils  remontent  à  une  époque  rela- 
tivement ancienne,  où  les  traditions  se  conservaient  en- 
core et  ou  la  forme  hiératique  du  symbolisme  n'avait  subi 
que  des  modifications  peu  importantes. 

Pour  ce  même  motif,  ces  inscriptions  doivent  conser- 
ver une  grande  analogie  avec  celles  de  Corthage  et  être 
votives,  si  nous  pouvons  en  juger  par  le  fragment  tra- 
duit :  A  notre  seigneur  Baal-Adon  et  à  Baal-Hammon. 
Elles  doivent  aussi  se  ressembler  et  reproduire  la  forme 
classique,  où  Ton  voit,  après  les  noms  de  la  divinité, 
celui  du  croyant  et  de  son  père.  11  est  également  probable 
qu'elles  se  terminent  par  la  formule  ordinaire  : 

Parce  qWil  a  entendu  sa  voix,  qu'il  le  bénisse  I 
(i)  Ph.  Berger,  Aapport  etc.  —  page  i45. 


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—  451  — 

formule  correspondant  à  eelle  des  textes  traduits  par 
Judas  :  Aiidiem  vocem  meam,  benedixit  mihi  (1),  obsequens 
maledixi,  benedixi  (2),  et  par  H.  Zolemberg  (3)  :  Exauce  sa 
voix  et  bénis. 

Tout  nous  porte  à  croire  que  les  inscriptions  de  Costa 
seront  comprises  dans  le  Corpus  inscriptionum  semittca- 
runiy  dont  on  attend  la  publication  avec  impatience. 
Nous  pourrons  en  avoir,  bientôt  peut-être,  et  la  traduc- 
tion et  les  commentaires.  Quoi  qu'il  en  soit,  nous  gardons 
le  ferme  espoir  que  la  science  épigrapliique  tirera,  soit 
des  textes,  soit  des  objets  représentés,  des  données  pré- 
cieuses qui  fixeront  Tàge  des  stèles  et  nous  feront  con- 
naître les  circonstances  dans  lesquelles  les  adorateurs  de 
Tanit  et  de  Baal,  exilés  ou  marchands,  s'établirent  à 
Cirta. 

Peut-être  alors  pourra-t-on  mieux  se  rendre  compte  de 
la  présence  de  nombreuses  pierres  votives,  tantôt  dans 
des  lieux  reconnus  pour  de  véritables  nécropoles,  tantôt 
sur  des  points  où  il  n'existe  aucune  trace  de  cimetière. 

De  plus,  nous  saurons  si  les  Carthaginois  avaient  l'ha- 
bitude de  placer  sur  leurs  tombes  des  pierres  taillées  ou 
non,  grandes  ou  petites,  et  d'y  graver  des  épilaphes.  En 
ce  moment,  on  peut  en  douter  quand  on  étudie  celles 
que  l'on  a  observées  jusqu'ici  dans  la  province  de  Cons- 
tantine.  En  effet,  sur  environ  200  pierres  à  épigraphes, 
c'est  à  peine  si  on  en  compte  quelques-unes  auxquelles 
on  puisse  attribuer  utie  destination  funéraire. 

(Il  Annuaire  1860-61,  page  23. 

(2)  id.  id.       pages  33-34. 

(3)  iDScripiloD  phénlcleoDe  trouvée  à  ConstanUQe,  par  Hermann  Zoiem- 
berg.  —  Paris,  imprimerie  impériale,  1866. 


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—  452  - 

Nous  allons  passer  en  revue  les  divers  objets  figarés 
et  les  symboles  que  Ton  trouve  sur  les  slèles  de  L.  Costa  : 

1<>  Croix  —  sous  le  croissant,  -*  au  sommet  d'une  stèle; 

2«  Rosaces  —  isolées  —  dans  un  grand  cercle; 

3®  Étoiles  à  5,  6  et  8  rayons; 

iP  Cercles  et  carrés  avec  ou  sans  disque  au  milieu  ; 

5<>  Trous  —  disposés  en  2  séries  de  4; 

6^  Demi-sphère  en  saillie  ; 

7»  Compas,  —  grand,  au  sommet  d'une  slèle,  —  petit, 
armé  d'un  trident  et  placé  à  côté  d'une  petite    amphore  ; 

8°  Lances,  —  fer  en  tête  de  clou  ; 

9o  Vases  de  formes  variées; 

10^  Couteaux  et  couperets; 

11®  Ancre;  • 

12®  Charrue  ou  proue  de  navire  ; 

13®  Lampe  —  au  sommet  d'une  stèle; 

\¥  Arbres  —  palmier,  —  lamarisc,  —sur  le  cône,— 
à  la  main  de  Tanit,  —  palmes  isolées,  —  fleurs  à  5  lobes, 
de  lolus  ou  de  courge  (Adonis)  (1),  —  aux  bras  de  Tanit; 

15®  Taureau  passant  à  gauche; 

16®  Tête  de  taureau  suspendue, —  vue  de  face; 

17®  Cheval; 

18®  Bélier;. 

19®  Dauphin  ; 

20®  Poisson  ; 

21®  Phallus  et  Ctéis; 

22®  Oreille,  —  une  ou  deux  sur  la  même  stèle; 

23®  Caducée,    —  quelquefois  avec  bandelettes,  —  sur 
le  côté  des  stèles,  —  sur  la  tête  de  Tanit,  —  au  bras  de 
la  déesse; 
(1)  Berger. 


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-  453  — 

24®  La  main  levée  et  ouverte,  —  droite  ou  gauche,  — 
c*est  la  main  du  dieu  qui  bénit  (Berger);  le  pouce,  de 
grosseur  exagérée,  est  le  symbole  de  la  puissance  (Berger). 

—  Cône  renversé,  gravé  sur  une  face  palmaire,  — main 
au  sommet  des  stèles,  —  à  côté  de  Tanil. 

La  main  ouverte  et  levée  s'observe  sur  une  quantité 
infinie  de  monuments  algériens,  libyqucs  et  néo-puniques; 

—  mais,  en  dehors  de  la  collection  de  Costa  et  du  Musée 
de  Conslantine,  c'est  toujours  la  main  du  personnage. 

On  voit  encore  ce  symbole  figurer^  sous  le  nom  de 
Khamsa,  aux  fanions  des  Turcos,  où  il  est  placé  pour 
combattre  le  mauvais  œil  :  Que  ces  cinq  (doigts)  crèvent  les 
yeux  de  l'ermemi  I 

Sur  les  portes  des  Maures  et  les  comptoirs  des  Moza- 
bites  :  Cinq  dam  l'ceil  de  Satan  eu  dans  l'œil  des  envieux  I 

Chez  ces  derniers,  le  Khamsa  est  accompagné  du  crois- 
sant et  du  fer  à  cheval  cloué  sur  le  bois  :  Que  la  prati- 
qua soit  clouée  chez  moi^  comme  ce  fer  à  cheval  ! 

Que  ce  fer  soit  cloué  sur  le  front  de  l'entieiix  I 

25®  Triangle  avec  bras  et  télé,  —  c'est  Tanit  ou  Baal  ; 

—  tantôt  c'est  le  type  ordinaire,  quelquefois  placé  sur 
un  autel  ou  table  à  sacrifice  ;  —  tantôt  il  revêt  une  forme 
plus  massive,  grossière  et  anthropomorphe.  On  remar- 


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—  454  — 

quera  sur  quelques  dessins,  entre  les  deux  branches 
montantes  des  triangles,  et  à  leur  point  de  contact,  une 
languette  dont  nous  ne  connaissons,  point  la  signiFicalion. 

Le  triangle  seul  est  le  cône  sacré,  l'image  de  la  Vénus 
de  Paphos  (Dict/  ant,  grecq.  et  rom.,  fig.  S6i);  pour  quel- 
ques-uns, les  bras  et  la  tête  représenlent  le  croissant  de 
la  lune  et  le  disque  solaire. 

Dans  une  stèle  de  M.  Barges,  le  triangle  est  isolé,  c'est- 
à-dire  sans  tête  et  sans  bras.  C'est  ainsi  que  nous  Tavons 
observé  sur  une  pierre  d*Aïn-Kebira  (Satafi),  sur  une 
slèle  libyque  de  la  Chefda  et  sur  deux  bas-reliefs  du 
Bordj-bou-Larès,  portant,  comme  symboles,  le  croissant 
relevé,  la  pomme  de  pin,  le  poisson,  le  bélier,  Taulel 
et  le  pain  en  lozange; 

26<>  Croissant  relevé,  soutenant  un  disque  simple  ou  ra- 
dié; —  il  est  semblable  à  celui  que  Ton  voit  sur  tous  les 
monuments  néo-puniques  dessinés  par  Delamare; 

27®  Croissant  renversé,  recouvrant  le  disque  de  Vénus, 
—  attributs  de  Vénus  et  de  Dianc-Artémise,  réunis  par 
Tanit,  qui  est  Tunique  déesse  sémitique  (Berger). 

Cette  déesse  est  l'Aslarté  des  Phéniciens,  la  Juno  ou  la 
Virgo  cœlestis  des  inscriptions  de  Sétif,  du  Kef-Tazerout, 
de  Lambèse  et  de  Mdaourouche.  Nous  sommes  heureux 
de  donner  une  dédicace  à  Mercure  pour  la  sanlé  de  Ca- 
racalla  et  de  Géta,  faite  par  un  prêtre  de  cette  divinité; 
nous  la  devons  à  M.  Masqueray,  qui  Ta  découverte  dans 
les  ruines  de  Madaure. 


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-  455  - 

MERCVRIO  AVG. 
PRO  SALVTE  IMP.  CES 
M.  AVREL!  SEVERI 

COCCEIVS  CRONHA 
SACERDOS  C(El.ESTIS       " 
IM.  SVIS  FEC. 

C'est  elle  qu'implore  Psyché  dans  sa  ilélresse  :  Magni 

Jovis  germana  et  conjuga sive  ceisce  Carthaginis,  quœ 

te  virginem  vectura  leonis  cœlo  commeantem percolit,  bea- 
tas  sedes  fréquentas  (Apulée,  Métamorph.). 

Un  bas-relief  en  marbre  blanc,  d'un  travail  assez  gros- 
sier, mesurant  0,60  centimètres  de  largeur  sur  0,80  de 
hauteur  et  trouvé,  le  24  avril  1877,  par  M.  Séjourné, 
dans  une  ferme  d'Aïn-Amara,  près  d'Announa,  représente 
la  déesse  assise  sur  un  lion  passant  à  gauche  ;  de  la  main 
droite  elle  lient  un  sceptre;  au-dessus,  à  droile,  on  voit 
le  buste  radié  de  Baal  ;  à  gauche,  un  oiseau  et  le  crois- 
sant aux  cornes  relevées  (1). 

On  trouve  encore  la  Virgo  Cœlestis,  assise  sur  un  lion 
passant  à  gauche,  sur  une  intaillc  de  la  collection  de  Mon- 
seigneur Robert,  recueillie  au  sud -ouest  de  Tébessa,  sur 
le  plateau  des  Nememcha,  si  riche  en  ruines  de  monu- 
ments chrétiens.  -—  La  déesse  tient  de  la  main  droite  un 
bouquet  d'épis  et,  de  la  gauche,  une  corne  d'abondance. 

Le  Musée  de  Constantine  possède  un  objet  d'art,  en 
argent,  bandeau  ou  diadème,  trouvé  dans  im  tombeau  et 
fortement  altéré  par  le  temps,  réunissant  les  divinités  el 

{i)  De  Villefosse,  —  Lettre  à  M.  Séjourné. 


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—  456  — 

les  symboles  du  cuUe  de  Tanit;  au  milieu,  la  déesse  por* 
tant  la  liare  (?)  à  côlé  de  Baal,  barbu  et  cornu  (?)  ;  —  à 
droite  ei  à  gauche  :  bôlier,  bouc,  montés  par  des  génies, 
caducée,  image  de  Tanit  (cône  et  crois.^anl),  serpents  en- 
roulés autour  de  cippes,  grenade,  cygne,  amphore  et 
dauphin.  (Voyez  le  Catalogue  du  Musée.) 

GrAce  à  M.  le  lieulenant  Farges,  qui  explore  avec  suc- 
cès le  cercle  île  Souk-Ahras,  nous  pouvons  joindre  à  ces 
documents  inédits  une  inscription  en  Thonneur  de  — 
Juno-Cœlestis.  —  Celte  inscription,  qui  provient  d'Aïn-Si- 
Jussef,  couvre  une  surface  carrée  de  0,65  centimètres  ; 
les  leltres,  régulières  et  d'une  belle  conservation,  me- 
surent deux  centimètres  et  demi.  Elle  se  compose  de 
17  vers  hexamètres  :  le  premier  est  illisible;  les  autres, 
à  Texception  du  neuvième,  manquent  du  spondée  final, 
le  côté  de  la  pierre  étant  fruste  ou  brisé;  —  le  17«,  c'esl- 
à-dire  le  dernier  fragment,  commence  vers  le  milieu 
d'une  queue  d'aronde  dont  la  moitié  inférieure  faisait 
partie  d'une  autre  pierre.  En  réalité,  nous  ne  devons 
avoir  que  le  commencement  du  poëme.  — M.  Masqueray, 
de  qui  nous  tenons  ces  détails,  espère  découvrir  bientôt 
les  trois  autres  parties  du  monument.  —  D'après  ces 
données,  l'inscription  entière  aurait  environ  l™30de  côté. 

Au  point  de  vue  de  l'orthographe  et  de  la  mesure,  ce 
poëme  semble  avoir  été  composé  par  un  enfant  de  la 
Numidie.  Quant  au  sens  général,  il  rappelle  un  passage 
dis  métamorphoses  d'Apulée  où  la  Juno-Cœlestis  est 
considérée  comme  la  rerum  Natura  parens,  elementorum 
omnium  domina,  sœculorum  progeiiies  initialis,  prim^a  cœli* 
ium,  deorum  dearumque  faciès  uniformis.  •  •  •  cujusnumeii 


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-457  - 

xm^.cum,  multiformi  specw,  ritu  vario,  nomine  multijugo, 
totus  veneratur  orbis. 

Voici  rinscriplion  telle  que  nous  l'avons  reçue  de 
M.  Farges;  la  lecture  de  M.  Masqueray  est  à  peu  de 
chose  près  la  même.  —  M.  Maury,  professeur  du  Collège 
de  Constantine,  a  bien  voulu  en  essayer  la  restitution  : 

TU  NIMBOS  YENTOS  Q  OIES  TIBI,  JUNO,  SONO.  ROS 

PER  FÂCIL  EST  AGITÂBE  METUS,  NÂM  FRÂTRE  G  ADENTB 

INTONÂS  NUBIGENAM  TERRIS  LARGITA  MADO..  REMf 

FORSITAN  ET  SUPERIS  AMMOSSENT  SPECULA...  DIVI 

NI  TU  PER  TENERAS  DISGRIMEN  PONERES   AU.  RAS 

QUIN  ETIAM  CŒLI  MOLES  VIX  FIRMA    MAN.  .  .  ERET 

HŒG  EADEM  REGINA  DEUM  NI  GUNGTA    PR. .  .  OFUNDO 
AERE,  GONSURGENS  FULGIRES  SIDERA  JUNO 

INGOMPRENSA  OGULIS  PRESENS  NON  GERN.  •  .  .  ^  ERIS  USQUAM 

ALTERNOS  GURANS  ANIMA  REDEUNTE   MEA . .  .  TUS 

ET  SENTIRE  JUBES  QUOD  GERNERE  POSSE  NEGA  STI 

NESGIRiS  TAM  NOTA  TUIS  SIC  PERVIA  PHŒB..  0 

SIG  PLUVIIS  GŒLUM  PROHIBES  GONGURRERE  T  OTUM 

GUM  LUGIS  NON  GLAUDAS  ITER  NEG  NOSGERI .  PAS  SIT 

GUR  EADEM  VIRTUS  PAR1TER  CONTRARIA  S...  OLI 

S BA  DEUM  REGTRIX  SATURNIA  PRO. ...  LES 

Quelques  passages  du  poëme  font  allusion  au  rôle  de 
la  Virgo  Cœlestis  pluviarum  pollicitatrix  de  Tertullien,  di- 
vinité spéciale  de  la  province  d'Afrique.  —  Il  existait  aussi 
une  Cœlestis  Salinensis,  protectrice  des  Sebkras.  —  La 
déesse  n'écoutait  pas  toujours  la  prière  des  colons  ;  saint 
Augustin  dit  quelque  part  :  Pendant  qu'à  Rome  on  se 
plaint  de  la  pluie,  notre  pauvre  Gaetulie  a  toujours  soif. 


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—  458  — 

III 

Au  milieu  des  pierres  néo-puniques  du  coteau  d'EI- 
Ilofra,  se  Irouvait  une  inscription  grecque,  composée 
seulement  de  deux  mots  ne  renfermant  que  neuf  lettres. 
Elle  est  gravée  dans  le  cadre  à  filet  d'une  slèlc  dont  Tor- 
nemenlalion  se  réduit  à  un  simple  acrolèrc.  La  présence 
d'un  texte  grec,  parmi  des  monuments  semblables,  aurait 
pu  nous  surprendre  si,  déjà,  dans  Y  Archéologie  de  hela- 
mare  (page  169,  n*"  5  et  6),  nous  n'avions  remarqué 
les  dessins  de  deux  stèles  de  Constanline,  portant  à  leur 
sommet  l'imafrc  de  Tanit  et,  au-dessous  de  la  déesse, 
la  [ïartie  supérieure  d'une  inscription  grecque  brisée, 
dont  les  lettres,  quoique  frusles,  sont  encore  lisibles. 
Nous  espérons  que  la  forme  lunaire  de  Vepsilon  et  du 
sigma  permettront  de  fixer  l'âge  du  monument. 

Une  autre  inscription  grecque,  en  beaux  caractères, 
mais  incomplète,  a  été,  tout  récemment,  découverte  par 
M.  Sergent,  administrateur  de  l'arrondissement  de  Milali, 
dans  la  nécropole  libyquo  et  latine  de  Guelaat-el-Maza,  à 
15  kilomètres  à  l'ouest  de  Smendou.  —  On  y  lit  assez 
facilement  une  partie  du  mot  Cemeterion. 

Nous  devons  également  citer,  comme  provenant  du 
coteau  d'El-IIofra,  un  petit  texte  libyque  de  cinq  lettres, 
trouvé  par  nous,  au  milieu  de  fragments  rejetés^  par 
Costa,  dans  un  mur  en  pierres  sèches  abritant  des  ou- 
tils de  jardinage. 

Cette  petite  inscription  est  gravée  en  lettres  assez 
grandes  et  régulières  sur  le  côté  gauche  d'un  bout  supé- 
rieur de  stèle,  conservant  encore  le  cîiducée  et  quelques 
lettres  néo^puniques. 


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—  459  — 

Cette  pierre  a  été  donnée  au  Musée  de  Constantine, 
dont  les  colleclions  locales  ne  renfermaient  encore  au- 
cun monument  de  ce  genre,  c'est-à-dire  portant  des  ca- 
ractères de  l'ancien  aipliabel  du  pays. 

C'est  avec  regret  que  nous  avons  du  renoncer,  à  cause 
du  poids  de  la  pierre,  à  transporter  à  Constantine  la 
grande  inscription  du  cimetière  de&Chorfa,  situé  à  une 
petite  distance  de  la  ville,  sur  le  chemin  de  traverse  qui 
conduit  à  Guelma. 

IV 

Des  trois  stations  à  pierres  néo-puniques  des  environs 
de  Constantine,  cimetière  européen,  propriété  Bruyas  au 
Coudiat-Aty,  coteau  d'El-Hofra,  ce  dernier,  plus  riche  en 
monuments,  peut  être  considéré  comme  le  principal 
foyer  du  culte  de  Tanil  et  de  Baal  à  Cirta. 

En  remontant  par  la  pensée  le  cours  des  siècles,  il 
nous  semble  entrevoir  sur  le  coteau  d'El-Hofra,  aujour- 
d'hui dépourvu  de  végétation  arborescente,  des  bosquets 
de  pins  et  d'ifs,  comme  ceux  du  Lucus  ou  bois  sacré  de 
BaaI-Saturne  dans  l'Hiéron  de  Cœlestis  à  Carthage  (1). 

(Ij  L*Hiéron  de  Cœlesiis  ou  de  Tanil,  d*une  longueur  de  deux  milles 
romains,  renferroail  le  lemple  de  la  déesse,  le  plus  célèbre  de  TAfrique,  el 
ceux  des  dieux  inférieuis,  celui  de  Baal  enire  aulres,  où  Ton  immolait  des 
enfants. 

Le  jour  de  Pâques  de  l*an  389,  les  chrétiens  envahirent  renceinle  aban- 
donnée cl  remplie  de  broussailles.  L'évêque  Aurélius  é(ablii  son  siège  à 
la  place  où  était  Cœlestis,  et  s'y  assit.  —  Kn  Ai\,  sous  Constance  el  Au- 
gusla  Placidia,  lous  les  temples  furent  rasés  jusqu*à  fleur  de  terre  (1). 

Depuis  longtemps,  on  tirait  des  pierres  votives  de  THiéron,  lorsque 
noire  confrère,  M.  de  Sainte-Marie,  en  découvrit  plus  de  3,000  dans  les 
mines  du  Temple  de  Ta'oit. 

(1)  Dareju  de  la  Malîc  ^  Recherches  sur  Ut  topographie  de  Carthage.  —  Pages  166- 
169. 


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—  460  — 

Sur  le  sommet,  d'où  la  vue  s'étend  au  loin,  s'élevait 
sous  des  ombrages  mystérieux  l'œdicule  abritant  l'autel 
et  la  statue  de  la  grande  et  unique  déesse,  rerum  Naiura 
parens,  entourée  de  ses  nombreux  attributs.  C'est  là  qu'on 
venait  implorer  sa  foute  puissance  et  lui  offrir  des  sacri- 
fices; c'est  là  que  beaucoup  de  ses  adorateurs  dé|)osaient 
les  ex-voto,  dont  une  partie,  épargnée  par  la  main  du 
temps,  va  bientôt  enrichir  notre  Musée  épigraphique. 


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-  464  — 


NOTE 


Le  nom  du  coteau  d'EI-Hofra  ou  El  Heufra  est  tiré  du 
registre  des  lieux-dits,  du  service  topographique.  Ei« 
Hofra,  fosse  ou  trou,  est  justifié  par  des  restes  de  silos, 
Er-Retba  El-Kedima. 

D'après  M.  Mercier,  notre  vice-président,  la  partie  es- 
carpée du  coteau  qui  regarde  le  pont  du  Bardo,  sur  l'an- 
cienne route  de  Batna,  se  nommerait  Haoua  Cheddad, 
l'endroit  à  pic  où  un  homme  tel  que  Cheddad  peut  seul 
se  tenir.  —  L'autre  partie,  c'est-à-dire  celle  où  Costa  a 
découvert  ses  stèles,  est  encore  appelée  :  Djebbanet-er- 
Rorbai  le  cimetière  des  étrangers. 

Le  nom  d'El-Hofra  est  très-répandu  dans  la  province. 
Nous  l'avons  relevé  à  la  Cheffia  et  aux  pieds  du  versant 
nord  du  Tababort,  près  de  ravins  semblables  à  celui  de 
Conslantine. 

N'y  aurait-il  point  une  commune  origine  entre  El- 
Hofra  et  Ifri,  qui  veut  dire  caverne?  Nous  connaissons 
déjà  le  dieu  IFRU,  dont  l'autel  orne  un  fond  de  grotte 
sur  le  plateau  de  Guechguech,  non  loin  de  Constantine. 
Ifru  était  une  divinité  des  cavernes,  comme  le  dieu  Ba- 
cax  du  Djebel-Taïa  et  le  dieu  Gurzil,  de  Guelma  (Halévy)  : 
Gurzil  ....  Saxa  cava  résonant  I 

Nous  voilà  donc  en  présence  d'une  série  de  divinités 
locales,  dont  le  culte  se  pratiquait  dans  les  cavernes  —  Ce 
fait  nous  semble  digne  d'être  signalé  à  l'attention  des 
membres  de  la  Sociétér 


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—  462  — 


TABLEAU 

des  dimensions  de  25  stèles  dessinées  par  M.  Carbonnel 


Haotcur 

Largeur 

Haalenr 

Largeor 

iV  1 

> 

— 

24 

No  14 

70 

— 

20 

2 

> 

— 

29 

15 

50 

— 

24 

3 

50 

— 

27 

16 

70 

— 

22 

A 

70 

— 

19 

17 

69 

— 

20 

5 

70 

— 

21 

18 

50 

— 

21 

6 

70 

— 

21 

19 

60 

— 

19 

7 

70 

— 

17 

20 

> 

— 

24 

8 

75 

— 

24 

21 

65 

— 

18 

9 

70' 

— - 

20 

22 

60 

— 

24 

10 

50 

— 

16 

23 

40 

_ 

18 

H 

» 

— 

24 

24 

51 

— 

18 

42 

63 

— 

20 

25 

BS 

— 

16 

13 

60 

— 

21 

Largeur  maxima  et  miniraa  :  16  à  29. 
Hauteur  maxima  et  minima  :  40  à  75. 


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INSCRIPTIONS 

OE 

LA    MAURITANIE    SÉTIFIENNE 

ET 

DE   LA   NUMIDIE 

pai*    A.     POIJLLE 


§  1er  _  CONSTANTINE  ET  SES  ENVIRONS 

lo    l'empereur   ALEXANDRE,    USURPATEUR  EN   AFRIQUE 

La  démolition  de  la  maison  Moreau,  place  du  Palais, 
à  Conslanline,  nous  a  donné  une  inscription  intéressante 
pour  riiistoire  de  l'Afrique,  et  pour  celle  de  Cirta  en 
particulier. 

Cette  inscription  est  gravée  en  belles  lellres  de  cinq 
centimètres  et  demi  sur  un  bloc  cubique  de  O'nQâ  de 
hauteur  et  0™60  de  lîirgeur,  trouvé  en  creusant  les  caves, 
à  environ  cinq  mèlres  au-dessous  du  sol  de  la  place  du 
Palais  et  à  peu  près  au  niveau  de  la  rue  Cararoan. 

Elle  est  ainsi  conçue  : 


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—  464  — 

RESTITVTO .... 
PVBLICAELIB... 
TATISACPROPA 
GATORI  TOTIV.. 
5  GENERISHVMAL 
NOMINISQVE 
ROMANIDNLDO 
MITIOALEXAN 
DROPFINVAVG 
10  SCIRONIVSPA 
SICRATES  VP.. 
•  ...DIAR 

L'épaisseur  actuelle  de  la  pierre,  mesurée  à  sa  partie 
supérieure,  est  de  O^^S;  elle  était  un  peu  plus  grande 
primitivement;  elle  a  subi  une  mutilation  ancienne  et 
une  autre  toute  récente  :  h  peine  la  pierre  avait-elle  été 
mise  à  découvert,  dans  les  premiers  jours  du  mois  de 
février  1876,  que  le  marteau  des  ouvriers  avait  com- 
mencé à  faire  voler  en  éclats  une  partie  de  la  face  pos- 
térieure. Divers  membres  de  la  Société  archéologique 
arrivèrent  à  temps  pour  empêcher  la  destruction  complète 
de  ce  monument  précieux,  mais  pas  assez  tôt  pour  pré- 
server les  dernières  lignes  et  éviter  que  les  morceaux 
ne  fussent  employés  dans  la  maçonnerie.  Une  fois  pré- 
venu, le  propriétaire  veilla  à  sa  conservation  et  le  fit 
transporter  dans  une  cour  de  la  Mairie. 

Le  côté  gauche  de  la  pierre  (le  côté  droit  du  lecteur) 
contenait  une  autre  inscription,  dont  il  ne  reste  plus  que 
les  fragments  de  trois  des  dernières  lignes. 


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—  465  - 

No  2 

NVS.V.P., 

WAR 

RET 


L'érosion  produite  par  le  temps  el  un  martelage  ont 
emporté  les  lettres  qui  précédaient;  les  ouvriers  ont  à 
se  reprocher  d'avoir  enlevé  les  dernières  lignes  qui  man- 
quent. 

Je  parlerai  plus  loin  de  ce  fragment  d'inscription  el  je 
m'occuperai  d'abord  de  celle  que  porte  la  face  principale. 

Les  quelques  leUres  qui  manquent  aux  1'®,  2°,  3®,  4^ 
el  5®  lignes  sont  faciles  à  suppléer.  Â  la  fin  de  la 
onzième,  on  voit  encore  une  légère  amorce  de  la  partie 
supérieure  d'une  lettre,  qui  devait  être  un  P.  Il  n'y  a  pas 
de  place  pour  une  autre  lettre  après  celle-là. 

  la  12^  ligne,  les  quatre  premières  lettres  ont  disparu 
complètement;  puis  viennent  les  amorces  de  quatre  au- 
tres lettres,  que  l'on  complète  aisément,  DlÂR.  La  der- 
nière, R,  est  aussi  certaine  que  les  autres;  en  comparant 
l'amorce  qui  en  reste  aux  autres  R  de  l'inscription,  on 
y  reconnaît,  au  lieu  du  trait  horizontal  qui  termine  la 
partie  supérieure  des  hastes  sur  les  autres  lettres,  une 
sorte  de  petit  v,  dont  le  trait  de  droite  s'arrondit  de  ma- 
nière à  former  la  boucle  de  R.  Cette  particularité  ne  se 
rencontre  pas,  je  le  répète,  sur  les  lettres  autres  que  les 
R,  et  notamment  sur  le  bout  de  haste  de  la  dernière 
lettre  de  la  onzième  ligne. 

Ces  quatre  lettres,  ainsi  complétées,  nous  donnent 
exactement  celles  de  la  deuxième  ligne  de  Tinscription 
latérale.  Si  on  ajoute  la  formule  dédicaloire,  on  aura 
rinscriplion  intégrale. 

8S 


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—  466  — 

Restilutori  pvhlicœ  liberiatû  ac  propagatori  totius  generis 
humani  nominisqne  romani; 

Domino  nosiro  Lxicio  Domitio  Àlexandro,  pio,  felid,  in- 
victo,  Augusto; 

Scironim  Pasicrates,  vir  perfectissimiis,  prœses  Numidia- 
rum,  7iumini  m>ajestatique  ej\is  dicatissimus. 

c  Au  restaurateur  de  la  liberté  publique  et  au  propa- 
gateur de  tout  le  genre  humain  et  du  nom  romain; 

f  A  notre  maître  Lucius  Domitius  Alexander,  pieux, 
heureux,  invaincu,  Auguste; 

c  Scironius  Pasicratès,  homme  très-parfait,  gouverneur 
des  Numidies,  très-dévoué  à  sa  Volonté  et  à  Sa  Majesté.  • 

C'est  la  première  fois  qu'apparaissent  le  nom  et  le  pré- 
nom de  l'usurpateur  Alexandre  ;  les  abréviateurs  qui  ont 
parlé  de  lui  et  ses  médailles,  ou  celles  qu'on  lui  attribue, 
le  nomment  seulement  Alexandre. 

Nous  ne  savons  rien  de  son  règne,  qui  dura  cependant 
plus  de  trois  ans.  Les  empereurs  qui  se  disputaient  l'em- 
pire romain  pendant  qu'il  portait  la  pourpre,  fournis- 
saient, par  leurs  divisions  et  leurs  luttes,  assez  de  maté- 
riaux aux  chroniqueurs  de  l'époque  pour  ne  leur  laisser 
plus  le  temps  de  s'occuper  de  ce  qui  se  passait  en  Afri- 
que. 

Il  faut  nous  contenter  de  ce  que  nous  ont  raconté 
Zosime  et  Aurélius  Victor,  et  encore  leur  récit  ne  nous 
permettra  pas  de  savoir  quel  rôle  joua  la  capitale  de  la 
Numidie  pendant  la  période  de  l'usurpation  d'Alexandre. 
Le  reconnul-elle  spontanément,  ou  bien  l'obligea-t-elle  à 
en  faire  le  siège  ?  Sa  destruction  aurait-elle  été  commen- 
cée par  ce  siège  et  achevée  par  Maxence,  qui  aurait   été 


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—  467  — 

contraint,   à  son  tour,  de  l'assiéger   pour  en  expulser 
l'usurpateur  ? 

,  Voici  d'abord  le  récit  de  Zosime,  historien  du  v^^  siècle. 

Maxence,  ayant  déjoué  le  complot  tramé  par  Hercule 
pour  le  détrôner  et  croyant  sa  puissance  bien  affermie, 
envoya  ses  images  en  Afrique  pour  s'y  faire  reconnaître. 
Les  milices  de  Carlhage,  très-atlachées  et  très-dévouées 
à  Maximien  Galère,  refusèrent  de  les  laisser  exposer  en 
public.  Mais,  craignant  la  vengeance  de  Maxence,  elles 
partirent  pour  Alexandrie;  elles  rencontrèrent  des  troupes 
auxquelles  elles  ne  purent  pas  résister  et  s'embarquèrent 
pour  Carlhage. 

Cet  acte  d'insoumission  ne  fut  pas  puni  immédiatement. 
Les  Aruspices  répondirent  à  Maxence  que  les  dieux  n'é- 
taient pas  favorables  à  une  expédition  en  Afrique,  et  il 
avait,  d'ailleurs,  à  craindre  la  résistance  d'Alexandre, 
lieutenant  du  préfet  du  Prétoire. 

Pour  s'assurer  de  ses  dispositions,  il  lui  fit  demander 
comme  otage  son  fils,  jeune  homme  de  fort  bonne  mine. 

Alexandre,  connaissant  les  dérèglements  de  ce  prince 
et  soupçonnant  qu'il  voulait  exercer  contre  lui  quelque 
acte  de  perfidie,  repoussa  sa  demande.  Peu  de  temps 
après,  comme  on  découvrit  que  Maxence  avait  envoyé  des 
énnissaires  pour  le  faire  assassiner,  les  troupes  se  soule- 
vèrent et  revêtirent  Alexandre  de  la  robe  impériale,  hien 
qu'il  fût  Phrygien  d'origine,  timide  et  lâche  de  son  na- 
turel, et  avancé  en  âge. 

Cependant  Maxence  convoitait  les  États  de  Constantin  et 
cherchait  un  prétexte  pour  lui  faire  la  guerre;  il  le  trou- 
vait dans  la  mort  d'Hercule,  son  père,  qui,  ayant  échoué 


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—  468  — 

dans  sa  tentative  d'assassiner  Consiantin,  fut  obligé  de  se 
donner  la  mort.  Il  se  préparait  donc  à  la  guerre. 

Mais,  avant  de  l'entreprendre,  il  voulut  se  rendre 
maître  de  l'Afrique.  Il  fit  donc  des  levées  et  en  confia  le 
commandement  à  Rufius  Volusianus,  son  préfet  du  Pré- 
toire, auquel  il  joignit  Zénas,  général  expérimenté,  et 
l'envoya  en  Afrique. 

Les  troupes  d'Alexandre  lâchèrent  pied  au  premier 
choc;  il  fut  pris  lui-même  et  étranglé. 

Cette  guerre  étant  terminée,  les  dénonciateurs  eurent 
une  liberté  effrénée  d'accuser  les  personnes  les  plus 
remarquables  par  leur  naissance  ou  par  leurs  richesses 
d'avoir  favorisé  le  parti  d'Alexandre.  On  ne  faisait  point 
de  grâce  aux  accusés  :  on  ôtait  leurs  biens  à  ceux  à  qui 
on  n'ôlait  pas  la  vie. 

On  triompha  à  Rome  des  maux  de  Carthage. 

Ces  détails  nous  font  connaître  les  circonstances  au 
milieu  desquelles  s'effectua  l'usurpation  et  suffisent  pour 
marquer  le  commencement  et  la  fin  du  règne  d'Alexandre; 
mais  nous  n'y  trouvons  aucun  nom  de  localité,  de  celle, 
notamment,  où  fut  livré  le  combat  dans  lequel  les  trou- 
pes de  Maxence  furent  victorieuses. 

A  côté  de  ce  récit,  mettons  celui  d'Aurélius  Victor. 

Après  avoir  raconté  les  tentatives  infructueuses  de 
Sévère  et  de  Galère  pour  chasser  Maxence  de  Rome  et  la 
mort  de  ces  deux  empereurs,  notre  auteur  poitirsuit  ainsi  : 

<  Dès  que  Constantin  *  apprend  que  Rome  et  l'Italie 
f  sont  ravagées  et  que  l'on  a  défait  ou  corrompu  les  ar- 
c  mées  des  deux  empereurs,  il  assure  la  tranquillité  des 
c  Gaules  et  marche  contre  Maxence. 


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—  469  — 

€  A  cette  époque,  un  certain  Alexandre,  lieute- 
€  nant  du  préfet  du  Prétoire  en  Afrique,  avait  folle- 
€  ment  rêvé  le  pouvoir  suprême;  déjà  affaibli  par  l'âge, 
€  plus  stupide  encore  que  les  paires  pannoniens  qui  lui 
€  avaient  donné  le  jour,  il  s'était  improvisé  à  la  hâte  une 
c  troupe  de  soldats  sans  discipline,  et  dont  à  peine  la 
c  moitié  avait  des  armes.  Rufius  Volusianus,  préfet  du 
€  Prétoire,  et  quelques  autres  chefs,  envoyés  contre  lui 
€  par  le  tyran  Maxence  avec  un  Irès-pelit  nombre  de 
c  cohortes,  lui  livrèrent  un  combat  sans  importance,  où 
c   il  perdit  la  vie. 

I  Après  cette  victoire,  Maxence  avait  ordonné  que  Car- 
«  thage,  cet  ornement  de  Tunivers,  et  les  'plus  belles 
c  villes  de  l'Afrique  fussent  ravagées,  livrées  au  pillage 
c  et  incendiées.  (1)  »    , 

Aurélius  Victor  raconte  ensuite  la  défaite  de  Maxence 
près  du  Pont-Milvius  et  sa  mort,  le  licenciement  des  co- 
hortes prétoriennes  et  urbaines,  et  continue  ainsi  : 

c  Le  Sénat,   reconnaissant,  dédia  à  Flavius   tous   les 

<  somptueux  édifices  que  Maxence  avait  élevés,  comme 
c  le  grand  temple  et  la  basilique  de  Rome.  Bientôt  après, 
c  Flavius  répara  le  très-grand  Cirque  avec  une  admirable 
c  magnificence  et  fit  bâtir  des  thermes  aussi  remarqua- 
c  blés  que  tous  ceux  qu'on  avait  vus  jusqu'à  cette  épo- 
c  que.  On  éleva  aussi,  d'après  ses  ordres,  dans  les 
t  quartiers  les  plus  fréquentés  de  Rome,  des  statues  d'or 

<  ou  d'argent  pour  la  plupart  :  alors  aussi,  en  Afrique, 
c  les  honneurs  du  sacerdoce  furent  décernés  à  la  famille 
€  Flavia;  et  la  ville  de  Cirta,  ruinée  par  le  siège  qu'elle 

(1)  De  Ccuar,  cap.  xl,  Uadaction  Dubois* 


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-  470  — 

«  avait  soutenu  contre  Alexandre,  fut  rebâtie,  embellie, 

€  et  reçut  le  nom  de  Constanline;  Cirtaque  oppido,   quod 

«  obsidione  Alexandn  ceciderat,   reposito   exornatoqiie,  no- 

f  men  Comtantina  inditum,  (1)  » 

Nous  verrons  plus  tard  que  cette  dernière  phrase  a 
donné  lieu  à  des  versions  différentes  de  la  part  des  corn- 
menlateurs  et  des  historiens. 

Enfin,  et  pour  ne  rien  omettre  de  ce  que  nous  ont 
laissé  les  auteurs  anciens,  j'emprunterai  au  jeune  Victor 
les  passages  qu'il  a  consacrés  à  notre  usurpateur. 

Dioctétien  et  Hercule  venaient  d'abdiquer,  Constance- 
Chlore  et  Galère  avaient  été  proclamés  Augustes,  Sévère 
et  Maximin,  Césars:  c  A  la  même  époque,  Constantin  est 
c  salué  empereur  dans  une  villa,  à  six  milles  de  Rome, 
«  sur  la  voie  Lavicana  ;  puis  Licinius  est  créé  Auguste, 
c  et  le  même  mode  d'élection  fait  nommer  Alexandre 
€  empereur  à  Carthage  (2).  » 

Puis  il  fait  tuer  Alexandre  par  les  troupes  de  Constan- 
tin, ce  qui  est  contraire  à  ce  que  rapportent  Zosime  et 
Aurélius  Victor  et  à  toute  vraisemblance.  Enfin,  il  le  dit 
Phrygien,  «  naturellement  timide  et  d'un  âge  avancé  qui 
ne  lui  permettait  pas  de  supporter  le  travail  (3).  > 

Nos  trois  auteurs  s'accordent  sur  ce  point  qu'Alexandre 
était  vieux,  timide  et  dépourvu  d'énergie.  Le  portrait 
semble  fidèle,  car  on  a  de  la  peine  à  comprendre  que, 
disposant  d'une  légion  et  de  nombreuses  troupes  prépo" 
soes  à  la  garde  des  frontières,  dans  un  pays  qui  lui  obéis- 

(i)  Loc.  cit. 

(2)  Epitome,  cap.  xl 

(3;    Ibid.  in  fine. 


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-  471  — 

sait  depnis  trois  ans  et  qui  devait  fournir  bientôt  à 
Maxence  40,000  hommes,  qui  se  comportèrent  brave- 
ment à  ]a  bataille  du  Pont-Milvius  (1),  on  a  de  la  peine  à 
coi^prendre,  dis  je;  qu'il  ait  suffi  à  Rufius  Volusianus  de 
quelques  cohortes  pour  conquérir  les  provinces  afri- 
caines. 

Trois  années  de  règne  avaient  donc  valu  à  Alexandre 
la  désaflection  des  troupes  et  des  population;  c'est  là  une 
preuve  de  son  insuffisance. 

Il  n'était  cependant  pas  parvenu  à  la  charge  de  lieute- 
nant du  préfet  du  Prétoire  sans  avoir  fait  preuve  de  capa- 
cité dans  les  emplois  qu'on  lui  avait  confiés  antérieure- 
ment, et  Lampride,  qui  promettait  à  Constantin  d'écrire 
sa  vie,  semble  lui  accorder  un  certain  mérite  (2).  S'il  se 
montra  lâche  en  face  des  événements,  c'est  que  l'âge 
avait  affaibli  ses  Hicultés,  et  que,  comme  Gordien,  il  avait 
subi  la  violence  des  troupes  mutinées  lorsqu'elles  l'avaient 
revêtu  de  la  pourpre. 

Si  nous  en  croyons  un  document,  dont  l'authenticité 
est  toutefois  incertaine,  publié  par  le  père  Mabillon  dans 
ses  Analeclœ,  Alexandre  aurait  rempli  l'office  de  Comte 
auprès  d'Anulinus,  proconsul  d'Afrique  en  303  et  304, 
pendant  la  persécution. 

Voici  dans  quelle  circonstance  nous  voyons  paraître  son 
nom  : 

(1)  Zosime^  llb.  ii. 

(i)  Héliog ,  34.  —  //is  addendi  sunt  LMnius,  Severus^  Alexander  alque 
Maxentius  : Sid  ità  ut  nihil  eorum  virtuH  derogetur.  Certains  traduc- 
teurs De  font  qu*un  seul  empereur  de  Sevenis  Alexander.  C*est  une  erreur 
manifeste  ;  les  noms  de  Sévère  étaient  Flavius  Valerius  et  on  ne  lui  a 
jamais  donné  celui  d'Alexander.  Il  s*agit  donc  bien  ici  de  notre  usurpa- 
teur. 


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—  472  - 

Le  proconsul  Anulinus  avait  envoyé  le  comte  Alexandre 
(Alexandrum  comitem)  avec  des  troupes  à  Vaga,  ville  de 
la  Numidie,  pour  s'assurer  de  la  personne  de  Mammaire, 
vieillard  de  93  ans,  qualifié  du  titre  de  Papa.  Alexandre 
f>t  amener  dans  celte  ville  six  chrétiens  de  Lambèse,  cinq 
de  Tliamugas,  et  une  femme,  Faustinc,  que  les  soldats 
prirent  à  Tigisis,  en  passant,  parce  qu'elle  s'était  haute- 
ment déclarée  chrétienne.  Comme  les  prisonniers  ne  ré- 
tractèrent pas  leur  foi  et  se  montrèrent  prêts  à  souffrir 
le  martyre,  il  dressa  un  procès-verbal  qu'il  envoya  avec 
les  prisonniers  à  Anulinus,  alors  à  Boseth-Amphoraria, 
évêché  de  la  Proconsulaire.  Ils  furent  interrogés  le  11 
mai  304-  et  décapites  quelques  jours  après. 

Annius  Anulinus,  sans  doute  celui  que  nous  venons 
de  voir  proconsul  d'Afrique  et  peut-être  fils  du  sénateur 
dont  Dioclétien  passe  pour  avoir  été  l'affranchi  (1),  fut 
fait  préfet  de  Rome  le  19  mars  306,  et  Alexandre  fut  élevé 
alors  aux  fonctions  de  vicaire  en  Afrique,  Àpud  Poetws  pro 
prœfecto  gerens. 

La  mort  de  Constance  Chlore  ouvrait,  peu  de  temps 
après,  la  porte  aux  ambitions  et  déjouait  les  calculs  de 
Galère.  Le  25  juillet  3U6,  les  soldats  proclamaient  Cons- 
tantin Auguste,  au  grand  mécontentement  de  Galère,  qui 
ne  voulut  lui  reconnaître  que  le  titre  de  César  et  fit 
Sévère  Auguste. 

Maxence,  fils  d'Hercule  et  d'Eulropie  et  gendre  de  Ga- 
lère, dont  il  «ivait  épousé  la  fille  un  an  avant,  se  jugeant 
digne  de  l'empire  en  sa  qualité  de  fils  et  de  gendre  de 
deux  empereurs,  et  profitant  de  la  désolation  dans  laquelle 

(1)  Aur.  VicL  Jun.^  EpU,  39.  —  Eutrope,  Epil.  ix,  19. 


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—  478  — 

l'élévation  des  impôts  avait  jeté  le  peuple,  gagne  l'affeo 
tîon  du  préfet  Anulinus  (1)  et  se  fait  proclamer  empe- 
reur, le  28  octobre  de  la  même  année,  par  le  peuple  et 
par  les  soldats. 

Lors  du  partage  de  l'empire,  après  l'abdication  de  Dio- 
ctétien et  d'Hercule,  l'Afrique  était  échue  à  Constance 
Chlore;  mais  il  en  abandonna  l'administration  à  Galère  (2), 
et  celui-ci  la  plaça  sous  le  commandement  du  césar  Sé- 
vère, qui  lui  était  tout  dévoué,  quoiqu'il  fût  sous  les  or- 
dres de  Constance.  L'influence  de  Galère  dominait  ainsi 
en  Afrique. 

Les  troupes  de  Carlhage,  séduites  par  les  qualités  mili- 
taires de  cet  empereur  et  ne  se  préoccupant  pas  de  ses 
défauts,  refusèrent  de  reconnaître  Maxence;  puis,  craignant 
sa  vengeance  et  ne  se  sentant  pas  en  état  de  résister  à 
une  expédition  dont  elles  étaient  menacées  ou  qu'elles 
entrevoyaient,  elles  partirent  pour  Alexandrie,  où  elles 
espéraient  se  joindre  aux  troupes  de  Maximin  Daïa,  ami 
de  Galère. 

Il  est  à  présumer  qu'elles  suivirent  la  route  de  terre; 
mais,  contrairement  à  ce  que  semble  dire  Zosime,  elles 
ne  parvinrent  pas  jusqu'à  Alexandrie.  Les  soldats  qui 
les  obligèrent  à  reprendre  le  chemin  de  Carlhage  n'appar- 
tenaient pas  à  la  province  d'Egypte,  qui  dépendait  du 
go.uvernement  de  Maximin.  Ils  les  auraient  accueillies  avec 
empressement  et  auraient  fraternisé  avec  elles,  parce 
qu'elles  leur  apportaient  un  seco^jrs  dont  pouvait  avoir 
besoin  leur  maître,  qui  se  faisait  proclamer  Auguste  au 

(t)  Aur,  Vict.yDe  Ccuar,  xL  ,2. 
(2)  Zo5<me,  lib.  n. 


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—  474  — 

commencement  de  308  et  se  mettait  ainsi  en  état  d'hos- 
tilité vis-à-vis  de  Galère  et  de  Licinius. 

Ils  n'appartenaient  pas  non  plus  aux  provinces  de  Libye, 
qu'il  fallait  traverser  avant  d'atteindre  l'Egypte^  et  qui 
relevaient  aussi  du  commandement  de  Maximin. 

S'ils  eussent  été  envoyés  par  Maxence,  ils  auraient 
débarqué  soit  à  Carthage,  soit  sur  un  autre  point  du 
littoral,  et  les  navires  qui  les  avaient  apportés  auraient 
empêché  les  troupes  africaines  de  retourner  par  mer  à 
Carthage,  ainsi  qu'elles  le  firent. 

Je  suis  «ninsi  réduit  à  supposer  que  les  garnisons  de 
la  Tripolitaine  avaient  embrassé  la  cause  de  Maxence  et 
qu'elles  s'étaient  opposées  au  passage  des  milices  parties 
de  Carlhage. 

D'après  Zosime,  ces  événements  s'étaient  passés  après 
l'expédition  inutile  de  Galère  contre  Maxence,  et  après  la 
découverte  du  complot  tramé  par  Hercule  contre  ce  der- 
nier pour  le  détrôner  et  se  mettre  à  sa  place. 

Maxence  n'aurait  envoyé  qu'alors,  c'est-à-dire  vers  la 
fin  de  307,  ses  images  en  Afrique. 

Mais  alors  on  se  demande  à  quel  prince  obéissait 
l'Afrique  depuis  le  28  octobre  306.  S'élail-elle  placée 
sous  l'administration  directe  de  Constantin,  qui  n'était 
pas  reconnu  par  l'Italie?  Ce  n'est  pas  probable,  et  si  on 
ne  veut  pas  qu'elle  soit  restée  un  an  dans  l'anarchie,  on 
est  conduit  à  supposer  qu'elle  avait  accepté  les  faits  ac- 
complis à  Rome  et  qu'elle  n'avait  pas  prolesté  contre 
l'élection  de  Maxence.  Telle  est  aussi  l'opinion  de  Tille- 
mont  (I). 

(1)  Hist,  ât8  Emp,  CmBtantint  note  23. 


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—  475  — 

Gela  expliquerait  ratlitude  des  garnisons  de  la  Tripo- 
litaine,  que  je  viens  de  signaler. 

Quoi  qu'il  en  soil,  Alexandre  n'avail  eu  aucune  pari  à 
la  résistance  des  troupes  de  Carthage.  S'il  eût  été  d'accord 
avec  elles,  il  serait  parti  avec  elles,  ou  il  les  aurait  re- 
tenues pour  former  autour  de  lui  un  noyau  de  forces, 
auquel  se  seraient  joints  les  légionnaires,  les  cohortes 
auxiliaires,  les  troupes  frontières  et  les  levées  qu'il  aurait 
pu  faire. 

Par  prudence,  autant  au  moins  que  par  faiblesse,  il 
n'avait  rien  fait  pour  s'opposer  au  mouvement  qui  avait 
porté  les  soldats  à  la  résistance  envers  Maxence  ;  dans  les 
temps  de  troubles  où  il  vivait,  mieux  valait  ne  pas  se 
presser  de  se  jeter  dans  un  parti  dont  il  était  dilficile 
d'apprécier  à  distance  les  chances  de  succès. 

Alexandre  ne  fit  donc  ostensiblement  acte  ni  d'oppo- 
sition ni^  de  soumission  à  Maxence.  Cette  attitude  parut 
suspecte  ;  elle  fut  mise  à  l'épreuve  par  la  demande  que 
lui  lit  Maxence  de  son  fils  comme  otage. 

Il  est  de  toute  évidence  qu'une  pareille  demande  n'au- 
rait |)oint  été  adressée  à  Alexandre,  s'il  se  fût  ouverte, 
ment  déclaré  contre  l'usurpateur;  il  n'aurait  eu  qu'à  se 
préparer  à  la  guerre. 

Les  cruautés  dont  Maxence  souilla  son  règne  justifient 
le  refus  que  lui  opposa  le  lieutenant  du  préfet  du  Pré- 
toire. 

Mais,  à  partir  de  ce  moment,  la  situation  était  clairement 
dessinée  et  un  dernier  fait  devait  décider  de  la  conduite 
d'Alexandre. 

Lorsque  le  bruit,  vrai  ou  faux,  inventé  peut-être  par 


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476  — 

les  soldats,  se  répandit  que  Maxence  avait  envoyé  des 
émissaires  pour  le  luer,  il  céda  aux  sollicitations  des 
troupes  et  se  laissa  imposer  la  couronne. 

Nous  connaissons  maintenant  les  circonstances  qui  le 
forcèrent  à  se  laisser  revêtir  de  la  pourpre,  mais  nous 
ne  savons  rien  de  son  règne,  et  nos  auteurs  nous  laissent 
ignorer  si  les  provinces  africaines  se  soumirent  à  lui. 
Cirta  le  reconnut,  notre  inscription  le  prouve;  mais  cette 
reconnaissance  fut-elle  spontanée  ou  imposée  par  la 
force  ? 

Le  traducteur  d'Aurélius  Victor,  dans  le  passage  trans- 
crit plus  haut,  dit  qu'Alexandre  avait  fait  le  siège  de 
Cirta  (Obsidione  Alexandri  cedderat),  et  cependant  les 
historiens  ne  suivent  pas  celte  leçon  avec  unanimité, 
peut-être  parce  que  cet  acte  de  vigueur  se  concilie  mal 
avec  le  caractère  timide  et  lâche  que  les  auteurs  anciens 
prêtent  à  cet  usurpateur. 

Gisbert  Cuper,  dans  ces  notes  sur  Lactance  (1),  dit  : 
c  Alexandre  parait  avoir  été  assiégé  dans  Cirta.  »  Puis, 
après  avoir  rapporté  le  texte  d'Aurélius  Victor,  il  ajoute  : 
«  Cependant  cette  ville  peut  avoir  été  Adèle  aux  empereurs, 
«  assiégée  et  ruinée  par  Alexandre,  parce  que  Zosime 
a  écrit  qu'il  fut  vaincu  dans  un  premier  combat,  fait 
c  prisonnier  et  étranglé.  > 

Mais  pour  ne  pas  laisser  le  lecteur  dans  l'incertitude, 

{{)  De  mort,  persec.y  cap.  44  —  Hic  autem  Alexander  videtur  ohussus 

fuisse  in  utbe  Uria Potuit  etium  illa  fida  mansissê  imper atoribtis^  et 

obsessa  aique  eversa  fuisse  ab  Alexandro,  quia  Zosimus  scribil,  eum  primo 
congressu  victum,  eaptum  et  mox  strangUatum  fuisse, 

^ous  devons  à  Luper,  qui  écrivait  vers  l'an  1688,  une  vue  curieuse  de 
CoQSianline  et  des  environs,  quMl  lenail  de  Wilzius,  consul  de  la 
RépubllqoeXd*Amsterdain . 


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—  477  — 

il  a  soin  de  faire  remarquer  que  Tristan  (T.  3,  p.  MO) 
a  adopté  la  première  interprétation  :  c  Volusianus  et 
c  Zénas  étant  descendus  en  Afrique,  défirent  Alexandre 
c  dès  la  première  rencontre  et  le  poursuivirent  fuyant 
«  de  si  près,  qu'ils  l'attrapèrent  dans  Cirta,  qu'ils  prirent 
c  de  force,  et  soudain  l'étranglèrent.  » 

Tillemont  s'appuie  aussi,  mais  non  sans  employer  une 
formule  dubitative,  sur  le  récit  de  Zosime  pour  faire 
assiéger  Cirta  par  Alexandre  :  c  On  marque,  dit-il,  que 
c  la  ville  de  Cirla  fut  renversée  par  le  siège  d'Alexandre, 
€  soit  qu'il  l'eût  assiégée  parce  qu'elle  refusait  de  lui 
c  obéir,  soit  qu'il  y  ait  été  assiégé  lui-même,  ce  qu'on 
€  aurait  peine  à  accorder  avec  ce  que  nous  avons  dit 
f  après  Zosime.  >  (1) 

Mais  si  nous  consultons  son  Histoire  de  l'Église,  nous 
y  trouvons  une  version  contraire.  Après  avoir  rappelé 
la  joie  avec  laquelle  l'Afrique  avait  reçu  la  tête  de 
Maxence,  il  ajoute  :  <  La  ville  de  Cirta  surtout  avait 
c  beaucoup  souffert,  ayant  été  assiégée  et  ruinée  durant 
<  la  guerre  de  Maxence  contre  Alexandre.  »  {i) 

Nous  savons  que  cette  guerre  fut  de  courte  durée,  un 
connbat  suffit  pour  la  terminer;  et  s'il  y  eut  un  siège,  il 
fut  fait  par  Maxence,  qui  était  l'agresseur. 

Si  Lebeau  suit  la  leçon  d'Aurélius  Victor,  c'est  encore 
sous  la  forme  du  doute  :  <  Ce  tyran  (Alexandre)  avait 
€  étendu  sa  puissance;  et  il  parait  qu'il  avait  ruiné  la 
c  ville  de  Cirla,  capitale  de  la  Numidie.  >  (3) 

Cela  suppose  qu'Alexandre  avait  été  reconnu  par  la 

(1)  Hiit.  des  Emp.  T.  iv,  p.  120. 

(%  T.  VI,  p.  22. 

(3)  HUt.  du  BaS'Emp.  T.  v^,  p.  79. 


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—  478  — 

Proconsulaire  seuiement  et  qu'il  avait  dû  conquérir  les 
autres  provinces  africaines.  11  aurait  dû  déployer  dans 
Pexécution  de  cette  entreprise  une  énergie  que  les  auteurs 
anciens  ne  lui  accordent  pas. 

Il  semble  inutile  de  poursuivre  la  revue  des  historiens 
qui  ont  eu  à  parler  de  noire  usurpateur  ;  mais  nous  ne 
pouvons  pas  négliger  complètement  ceux  qui  se.  sont  occu- 
pés spécialement  de  l'Afrique  ancienne.  Je  n'en  citerai,  du 
resle,  que  deux,  dont  les  livres  sont  dans  toutes  les  mains. 

Voici  d'abord  ce  qu'écrit  M.  d'Avezac  :  <  Maxence 
c  envoya  contre  lui  (Alexandre)  Rufus  Volusianus,  son 
c  préfet  du  Prétoire,  et  Zénas,  général  expérimenté,  qui 
c  le  battirent,  le  poursuivirent,  l'assiégèrent  dans  Cirla, 
c  où  il  s'était  réfugié,  emportèrent  la  place,  qui  fut  sac- 
f  cagée,  et  s'étant  emparés  d'Alexandre,  le  firent  étran- 
f  gler.  (1)  » 

M.  L.  Lacroix,  l'historien  de  la  Numidie  et  de  la 
Mauritanie,  a  reproduit  le  récit  des  auteurs  des  Recher- 
ches  sur  l'Afrique  septentrionale  :  c  11  paraît  certain  que 
c  la  Numidie  avait  aussi  accepté  la  domination  d'Alexan- 
c  dre,  et  même  que  ce  timide  usurpateur,  après  avoir 
c  perdu  Carthage  presque  sans  combat,  s'était,  comme 
c  Adherbal,  réfugié  sous  l'abri  de  la  position  forte  de 
c  Cirta.  Telle  est,  du  moins,  l'induction  très-probable 
f  qu'on  peut  tirer  de  la  phrase  d'Aurélius  Victor,  qui 
c  nous  dit,  avec  sa  concision  ordinaire,  que  Constantin, 
c  vainqueur  de  Maxence,  fit  relever  et  embellir  la  ville 
c  de  Cirta,  qui  avait  beaucoup  souffert  dans  le  siège 
€  d'Alexandre  (2).  » 

(f)   LnUf.  piU,^  Afriq,  onc,  p.  23!  a* 
(2)        Id.        HUt.  de  l4  Num.^  p.  83  a. 


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—  479  — 

Dans  la  coneision  qu'on  lui  reproche,  Àurélius  Victor 
semble  à  certains  commentateurs  avoir  été  assez  précis; 
car  dire  qu'une  ville  a  été  ruinée  par  le  siège  d'un  géné- 
ral, c'est  dire  qu'elle  avait  été  assiégée  par  ce  général. 
Si  donc  des  historiens  ont  adopté  une  leçon  différente, 
c'est  que  peut-être,  ne  se  soumettant  pas  au  sens  du 
texte,  ils  en  ont  puisé  un  autre  dans  l'examen  de  l'état 
des  esprits  au  moment  où  les  événements  s'accomplis- 
saient. 

Essayons,  à  notre  tour,  de  faire  cet  examen  et  d'en 
dégager  la  solution  du  problème  qui  se  pose  devant  nous, 
sans  perdre  de  vue  qu'il  s'agit  seulement  d'éclaircir  un 
fait  de  notre  histoire  locale  et  d'apprécier  les  actes  qui 
ont  pu  exercer  une  influence  marquée  sur  les  disposi- 
tions des  populations  africaines.  Là  où  les  renseigne- 
ments positifs  et  directs  font  défaut,  on  ne  peut  pas  se 
promettre  d'atteindre  à  la  vérité  absolue,  mais  on  peut 
arriver  à  des  probabilités  raisonnées. 

Lactance  nous  a  laissé  des  misères  du  peuple  de  l'em- 
pire, sous  Dioclétien  et  sous  Galère,  un  tableau,  chargé 
peut-être,  mais  qui  restera  sombre  encore  si  on  en  atté- 
nue les  couleurs  (1). 

La  division  de  l'empire  en  quatre  parties  et  la  création 
de  deux  Césars  avaient  eu  pour  conséquence  la  multipli- 
cation des  armées,  chaque  prince  voulant  en  avoir  une  à 
ses  ordres.  Dioclélien  divisa  aussi  les  provinces,  augmenta 
le  nombre  des  gouverneurs,  créa  des  Oflices  dans  chaque 
région,  des  percepteurs,  les  Maîtres  des  milices,  les  Vicai- 

(1)  De  mor.  penec»^  cap.  7,  31,  33,  33. 


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—  480  — 

res  des  préfets,  en  sorte  que  ceux  qui  recevaient  devin- 
rent plus  nombreux  que  les  contribuables  (2). 

Aussi,  les  paysans,  écrasés  par  l'exagération  des  impôts, 
désertaient  les  champs,  qui  restaient  sans  culture.  Les 
exactions  étaient  continuelles  et  impunies;  celles  que  Ton 
commettait  sous  prétexte  d'entretenir  les  soldats  étaient 
devenues  intolérables.  D'une  avarice  insatiable,  Dioctétien 
amassait  sans  cesse  des  trésors  immenses,  qu'il  conservait 
intacts  et  inviolables,  et  s'il  faisait  des  distributions  aux 
pauvres,  elles  étaient  prélevées  sur  le  peuple. 

A  l'avarice,  il  joignait  une  passion  sans  bornes  pour  les 
constructions,  et  comme  il  n'aimait  pas  à  diminuer  son 
trésor,  les  provinces  fournissaient  les  corvées  de  ma- 
nœuvres, d'ouvriers,  de  voituriers,  et  tout  ce  qui  était 
nécessaire  pour  les  constructions.  Il  les  ruinait  ainsi  pour 
l'embellissement  des  villes. 

Si  la  misère  était  grande,  le  mécontement  ne  devait 
pas  être  moindre;  il  fut  porté  à  son  comble  par  Galère. 

Moins  cupide  que  Dioclétien,  cet  ancien  paire  illyrien 
souilla  son  règne  par  des  actes  de  barbarie  ei  de  cruauté. 
Il  préludait  à  ses  repas  en  versant  le  sang  humain, 
et  quand  il  voulait  s'amuser,  il  faisait  jeter  des  hommes 
à  des  ours  aussi  féroces  que  lui.  Il  faisait  mettre  à  la 
torture  les  magistrats  et  l'élite  des  citoyens  des  villes,  les 
fonctionnaires  même  d'un  rang  élevé,  et  s'il  jugeait  qu'ils 
avaient  mérité  la  mort,  il  les  faisait  crucifier,  réservant  la 
peine  du  feu  à  ceux  d'un  rang  inférieur  et  aux  chrétiens. 

A  ses  yeux,  le  bannissement,  la  prison,  le  travail  des 

(1)  De  mor.  pérsec,  cap.  7.  —  Major  esitcœperat  numerus  occipien^ 
fium,  quàm  dantium. 


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-  481  — 

mines  étaient  des  peines  trop  légères;  il  employait  le  feu, 
la  croix  et  les  bêtes  féroces.  L'éloquence  était  inutile  ; 
les  avocats,  superflus;  les  jurisconsultes,  exilés  ou  mis  à 
mort;  les  lettres,  un  art  pernicieux,  et  ceux  qui  les  culti- 
vaient, des  ennemis. 

D'autres  hommes,  aussi  sanguinaires  et  aussi  cruels, 
avaient  occupé  le  pouvoir,  qui  avaient  commis  des  crimes 
semblables,  et  les  peuples  les  avaient  supportés  sans  se 
soulever,  parce  que  c'étaient  surtout  les  riches  et  les 
grands  qui  étaient  les  victimes  du  despotisme  et  de  la 
tyrannie.  Mais  le  mécontentement  devenait  bien  plus  gé- 
néral et  plus  profond  lorsque  le  peuple  était  atteint  par 
des  mesures  fiscales,  appliquées  avec  violence.  C'est  là  ce 
que  fît  Galère. 

A  peine  maître  de  l'empire,  il  entreprit  le  dénombre- 
ment des  biens  dans  les  provinces  ;  il  envoya  partout  des 
recenseurs;  les  champs  furent  mesurés  avec  soin;  on 
compta  les  pieds  d'arbres  et  les  animaux  de  toute  espèce; 
on  dressa  les  listes  nominatives  des  hommes. 

On  procéda  à  l'exécution  de  la  mesure  avec  une  rigueur 
qui  répandit  partout  la  terreur  et  la  désolation  :  les  gens 
du  peuple,  les  enfants,  les  serviteurs,  les  esclaves  étaient 
réunis  et  comptés  sur  les  places  publiques,  qui  regor- 
geaient de  monde.  On  excitait  à  la  délation  le  fils  contre 
le  père,  l'esclave  contre  le  maître,  l'épouse  contre  le 
mari.  On  obtenait  par  les  tourments  des  déclarations  de 
biens  que  l'on  ne  possédait  pas. 

On  n'admettait  point  d'excuse,  ni  d'âge,  ni  de  maladie; 
les  malades  et  les  infirmes  étaient  visités  ;  l'âge  de  cha- 
cun était  évalué,  et,  afin  que  nul  n'échappât  à  l'impôt. 


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—  482  — 

on  ajoutait  à  celui  des  enfants  et  on  retranchait  à  celui 
des  vieillards. 

De  nouveaux  recenseurs  contrôlaient  les  travaux  des 
premiers  :  ils  ajoutaient  aux  rôles  et  augmentaient  les 
taxes,  afin  que  leur  mission  ne  parût  pas  inutile. 

Cependant  les  animaux  périssaient,  les  hommes  mou- 
raient,  mais  les  vivants  payaient  pour  les  morts.  La 
misère  mettant  les  mendiants  à  l'abri  des  vexations. 
Galère  les  faisait  embarquer  et  jeter  à  la  mer  ;  il  ne  vou- 
lait pas,  disait-il,  de  malheureux  sous  son  règne. 

L'énormité  des  impôts  et  la  manière  dont  ils  étaient 
perçus  avaient  répandu  la  désaffection  dans  toutes  les 
provinces,  car  ils  avaient  été  appliqués  dans  tout  l'em- 
pire (1). 

Jusques  à  Dioclétien,  l'Italie  était  seulement  chargée  de 
fournir,  mais  dans  une  proportion  modérée,  les  subsis- 
tances de  l'empereur  et  des  troupes  en  résidence  à  Rome. 
Dioclétien,  par  une  loi,  augmenta  les  tributs  et  les  ren- 
dit très-onéreux  (3).  De  là  une  première  cause  de  mécon- 
tentement. Lorsque  Galère  désigna  les  recenseurs  qui 
devaient  soumettre  Rome  au  recensement  général,  le 
peuple  se  souleva,  et,  d'accord  avec  l'armée,  proclama 
Maxence  empereur  (3). 

De  quelle  manière  les  populations  africaines  durent- 
elles'  accueillir  cet  événement? 

Elles  avaient  été  assujetties  aux  mêmes  impôts,  aux 
mêmes  extorsions  que  les  autres  populations  de  l'empire; 
elles  avaient  les  mêmes  motifs  de  haine  contre  leur  au- 

(1)  Lact.,  De  mort.,  cap.  21,  36. 

(2)  Aur.  Vict.,  De  Ccsêar,  cap.  30. 

(3)  Lact.,  Loc.  c</.,  cap.  26. 


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—  483  — 

leur  et  le  même  désir  de  se  soustraire  à  ses  mauvais 
traitements  et  à  son  pouvoir;  elles  acceptèrent  donc  avec 
d'autant  plus  d'empressement  le  fail  accompli  que,  n'en 
ayant  pas  pris  l'initiative,  elles  n'en  avaient  pas  la  res- 
ponsabilité. 

Gela  viendrait  à  l'appui  de  Topinion  que  j'ai  émise  plus 
haut,  que  l'Afrique  avait  reconnu  Maxence,  et  explique- 
rait le  départ  des  troupes  de  Cartbage,  qui  ne  se  sen- 
taient pas  soutenues  par  la  population.  Ayant  eu  une 
large  part  dans  les  largesses  de  Galère  et  des  impôts  dont 
il  avait  accablé  ses  peuples,  elles  ne  tenaient  pas  à  chan- 
ger de  maître  ;  mais,  lorsqu'elles  eurent  proclamé  Alexan- 
dre, la  population  ne  s'opposa  plus  à  cette  nouvelle 
usurpation;  le  choix  lui  était  indifférent  dès  l'instant  où 
elle  n'était  plus  soumise  au  joug  de  Galère,  et  peut-être, 
espérant  le  retour  des  lemps  des  empereurs  africains,  ne 
voyait-elle  pas  d'un  mauvais  œil  l'élévation  d'un  homme 
qui  vivait  avec  elle  depuis  plusieurs  années. 

Les  causes  de  mécontentement  que  je  viens  de  rappe- 
ler étaient  communes  à  tous  les  peuples  de  l'empire, 
excepté  à  ceux  qui  obéissaient  à  Constance-Chlore,  prince 
sage  et  économe,  qui  sut  se  faire  aimer  et  regretter.  En 
'  Afrique,  des  faits  d'une  nature  particulière  vinrent  aug- 
menter le  trouble  des  esprits.  Et  ici,  je  localiserai  les 
recherches  et  je  les  restreindrai  aux  actes  qui  ont  un  rap- 
port direct  avec  la  question  et  me  paraîtront  susceptibles 
de  l'éclairer. 

Au  commencement  du  quatrième  siècle,  la  religion 
chrétienne  était  répandue  dans  toutes  les  provinces  afri- 
caines et  chaque  localité  importante  avait  son  évoque. 


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—  484  — 

On  ne  saurait  dire  dans  quelle  proportion  s'y  trouvaient 
ses  sectateurs  par  rapport  aux  païens.  Elle  serait  faible, 
si  on  l'évaluait  par  la  comparaison  des  innombrables  ins- 
criptions tumulaires  sorties  du  sol  de  l'Algérie;  un  petit 
nombre  relativement  portent  les  marques  indéniables  du 
christianisme,  et  il  est  à  remarquer  que,  par  la  forme  des 
caractères,  elles  ne  sont  pas,  en  général,  antérieures  à 
la  deuxième  moitié  du  quatrième  siècle. 

Cela  s'explique  :  persécutés  à  diverses  reprises,  les 
chrétiens,  ou  n'étaient  pas  autorisés  à  mettre  sur  leurs 
tombes  les  signes  extérieurs  de  leur  foi,  ou  ils  s'en 
abstenaient  pour  éviter  la  violation  de  leurs  sépulcres. 
Ils  durent  attendre  que  les  empereurs  leur  donnassent  la 
pleine  liberté  de  leur  culte  et  les  protégeassent  contre 
les  violences  des  polythéistes. 

Les  prédications,  les  exemples  donnés  par  les  martyrs 
avaient  certainement  opéré  de  très-nombreuses  conver- 
sions, et  cependant  saint  Augustin  écrivait  en  419  : 
c  Nous  avons  chez  nous,  en  Afrique,  d'innombrables  tri- 
c  bus  barbares  auxquelles  l'Évangile  n'a  point  encore 
€  été  annoncé.  »  (1)  Je  pense  donc  que  les  chrétiens 
étaient  encore  en  très-grande  minorité  lorsque  Dioctétien 
lança  son  premier  édit  de  persécution  du  24  février  de 
l'an  303,  par  lequel  il  ordonnait  d'abattre  les  églises,  de 
brûler  sur  la  place  publique  les  livres  des  Ecritures  saintes, 
de  déclarer  infâmes  et  de  priver  de  toutes  sortes  de 
charges  et  d'emplois  les  personnes  de  qualité  qui  •  persis- 
teraient dans  leur  foi. 

Cet  édit  fut  exécuté  avec  rigueur  en  Afrique  ;  mais  je 

(1)  Epist.  n»  199 


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—  485  — 

ne  veux  parler  que  de  jce  qui  se  passa'à  Cirta.  Nous  le 
trouvons  dans  un  procès-verbal  du  19  mai  303,  qui  con- 
tient rinvenlaire  des  objets  qui  furent  livrés  à  Munatius 
Félix,  flamine  perpétuel  et  curateur  de  la  ville,  charg:é 
de  l'exécution  des  ordres  impériaux  (1). 

Dans  celte  circonstance,  Tévêque  Paulus,  les  prêtres, 
les  diacres,  les  lecteurs  et  tous  les  employés  qui  rem- 
plissaient à  réglise  des  fonctions  d'ordre  inférieur,  se 
signalèrent  par  une  grande  faiblesse;  ils  livrèrent  tous 
les  objets  du  culte,  les  calices  d'or  et  d'argent,  les 
aiguières,  les  cassolettes,  les  lampes,  plus  de  trente-cinq 
volumes  des  livres  sacrés,  et  même  les  vêtements  destinés 
aux  pauvres,  quatre-vingt-deux  tuniques  et  trenle-hui. 
voiles  de  femmes,  seize  tuniques  d'hommes  et  soixante 
paires  de  cliaussures. 

L'évêque  assistait  à  l'inventaire  avec  ses  prêtres  et  les 
diacres,  parmi  lesquels  était  Sylvain,  que  nous  allons 
voir  élire  à  sa  place  après  sa  mort. 

Au  milieu  de  cette  défaillance,  à  peine  pouvons-nous 
relever  un  acte  de  fermeté  des  sous-diacres  Marcuclius 
et  Calulinus.  Sommés  de  faire  connaître  la  demeure  ou 
au  moins  les  noms  des  lecteurs  qui  détenaient  les  livres 
sacrés,  ils  répondirent  :  c  Nous  ne  sommes  pas  des 
c  traîtres;  nous  voici,  faites-nous  mettre  à  mort.  >  Ils 
furent  arrêtés  immédiatement. 

L'édit  du  24  février  avait  déjà  excité  les  païens  contre 
les  chrétiens  ;  d'autres  suivirent  au  mois  d'avril,  qui  pres- 
crivirent contre  ces  derniers    l'emprisonnement  et  toutes 

(I)  S«  Ang.  Contra  Crese.  L.  3,  c.  27  et  33.  —  5.  Optatus^  edUio 
iHipin,  1700,  p.  262. 


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—  486  — 

les  tortures  imaginables,  et  enfin,  à  la  fin  de  Tan  303  oa 
au  commencement  de  l'an  304,  l'édit  adressé  à  Urbain, 
gouverneur  de  la  Palestine,  qui  ordonnait  de  condamner 
à  mort  tous  ceux  qui  ne  sacrifieraient  pas  aux  idoles. 
Un  grand  nombre  montrèrent  une  persévérance  invincible 
et  périrent  dans  les  supplices;  d'autres  allaient  d'eux- 
mêmes  au-devant  du  martyre;  leur  exaltation,  blâmée 
d'ailleurs  par  Tévêque  de  Carthage,  accrut  encore  davan- 
tage la  haine  des  polythéistes,  qui  n'était  pas  éteinte  au 
cinquième  siècle  et  se  traduisait  encore  à  cette  époque 
en  violences  dans  les  villes  où  ils  étaient  en  majorité  (1). 

Ce  n'était  pas  assez  pour  les  chrétiens  des  maux  que 
leur  faisait  souffrir  le  paganisme  ;  ils  se  séparèrent  en 
deux  camps  acharnés  l'un  contre  l'autre,  et  devinrent 
bientôt  les  victimes  de  leurs  propres  fureurs. 

Le  dissentiment  éclata  au  Concile  réuni  à  Cirta,  le 
A  mars  305,  pour  nommer  un  successeur  à  l'évèque 
Paulus,  qui  venait  de  mourir*  Dix  évéques  de  Numidie  y 
assistèrent,  d'après  les  actes  que  nous  a  conservés  saint 
Augustin  (â),  sous  la  présidence  de  Secundus,  évéque  de 
Tigisis  et  alors  primat  de  Numidie. 

Comme  les  églises,  démolies  deux  ans  auparavant, 
n'avaient  pas  encore  été  rebâties,  l'assemblée  fut  tenue 
dans  la  maison  d'un  particulier,  Urbain  Donat  (3)  ou 
Urbain  Carisus  (4). 

Examinons-nous  d'abord  nous-mêmes,  dit  Secundus,  et 
nous  serons  ensuite  en  état  d'ordonner  un  évéque. 

(l)S(Aug.  EpUt,  n*91. 

(2)  Contra  Crète.  L.  3,  c.  27.  —  S*  OpUi,  p.  273. 

(3)  Ibid. 

(4)  St  OpUt.  De  Sch.  Donat.  Lib.  i.  c.  i4. 


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~  487  — 

Donat,  évéque  de  Mascula  (Khenchela);  Marinus,  des 
Eaux  de  Thibilis  (1)  (Haramam-Meskouline)  ;  Donal,  de 
Calama  (Guelma),.et  Victor,  de  Rusicade  (Philippevîlle), 
avouèrent  qu'ils  avaient  livré  des  objets  appartenant  à 
l'Eglise,  qu'ils  avaient  été  traditeurs,  comme  on  dira 
bientôt. 

Purpurius,  de  Limata  (localité  inconnue),  Tut  interrogé 
à  son  tour;  Secundus  lui  demanda  s'il  avait,  ainsi  qu'on 

(i)  Ab  Aquis  Thibilitanis,  —  Les  Eaux  de  Thibilis  sont  celles 
d'Hammam-  Meskoutine,  sur  la  rive  droite  du  Bou-Hamdan,  à 
son  confluent  avec  l'Oued-Chedakha.  Il  y  avait  là  un  établisse- 
ment thermal  et  un  bourg  de  médiocre  étendue,  dont  l'impor- 
tance ne  peut  pas  être  comparée  à  celle  de  la  ville  voisine  qui 
portait  le  nom  de  Thibilis  et  dont  Id  synonymie  avec  Announa 
est  établie  par  plusieurs  inscriptions.  J*ai  dit  que  la  façade  de 
réglise  de  cette  dernière  localité  est  encore  debout  (Voir  Rec. 
de  Tannée  i875,  vol.  xvii,  p.  390-391),  mais  les  deux  portes 
monumenlales  élégantes  que  je  signalais  se  sont  écroulées  ré- 
cemment. J'ai  de  la  peine  à  m'expliquer  qu'un  évéché  ait  été 
placé  à  Hammam-Meskoutine  plutôt  qu'à  Ânnouna,  et  je  crois 
que  la  station  fortiûée  désignée  sous  le  nom  de  Aquis  Thibili- 
tanis  sur  la  Table  de  Peulinger,  et  celle  du  même  nom  de  l'At- 
néraire  sont  celles  de  Thibilis,  dont  l'importance  est  attestée 
par  l'amas  immense  de  pierres  de  taille  qu  on  j  voit  encore.  La 
réputation  de  l'établissement  thermal  avait  éclipsé  celle  du 
municipe. 

Le. Thibilis  d'Announa  est  distinct  de  celui  que  mentionne  la 
Table,  Ce  dernier  était  situé  à  «la  rencontre  de  deux  voies,  dont 
Tune  parlait  de  Cirta,  et  dont  l'autre  venait  de  l'ouest  et  passait 

Êar  Sigus,  Thigisi,  Thenebreste,  Ad  Centenarium,  Ad  Rubras, 
adiaufala  et  Ad  Lapidem  Baium.  De  Thibili,  les  deux  voies 
aboutissaient  à  Tipasa  (Tifèch),  en  passant  par  Capraria.  Or,  la 
position  de  Gadiaufala  à  Ksar-Sbahi,  et  celle  de  Tipasa  à  Tiféch 
étant  connues,  celle  de  Thibili  de  la  Table  a  sa  place  à  environ 
12  milles  à  l'est  de  Ksar-Sbahi,  c'est-à-dire  sur  l'Oued-Tifèch, 
bras  oriental  de  l'Oued-Cherf,  et  au  pied  du  Djebel-Zouahi,  à 
environ  quarante  kilomètres  au  sud  du  Thibilis  d'Announa  et 
à  quatre-vingts  kilomètres  d'Aîn-Sidi-Youssef,  sur  la  frontière 
tunisienne. 


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—  488  — 

le  disait,  tué  à  Milev  (Mila)  les  deux  enfants  de  sa  sœur, 
c  Peusez-vous  m'intimider ,  répondit-il,  et  m'efirayer 
f  comme  les  autres?  Et  vous-même,  comment  vous  êtes- 
c  vous  tiré  de  la  prison  dans  laquelle  vous  retenaient  le 
c  Curateur  et  le  Conseil  municipal,  si  ce  n'est  en  don- 
c  nant  ou  en  faisant  donner  quelque  chose?  Quanta  moi, 
c  j'ai  tué,  et  je  tue  tous  ceux  qui  sont  contre  moi.  Au 
<  reste,  ne  me  poussez  pas  à  en  dire  davantage,  car  vous 
c  savez  que  je  ne  m'occupe  pas  des  autres.  3 

C'est  ce  même  Purpurins  qui,  six  ans  plus  tard, 
s'écriera  au  Concile  de  Carthage,  en  parlant  de  Cécilien, 
qui  s'était  refusé  à  comparaître.:  t  Qu'il  vienne  recevoir 
c  l'imposition  des  mains,  et  on  lui  cassera  la  tète  pour 
c  pénitence  (1).  > 

Voilà  les  hommes  qui  devaient  appeler  traditeurs  Men- 
surius  et  Cécilien  et  enfanter  le  schisme  des  Donatistes. 
On  peut  juger  dès  le  début  des  malheurs  qu'ils  devaient 
attirer  sur  le  pays. 

Secundus,  voyant  qu'il  allait  rester  seul  et  qu'il  serait 
condamné  comme  hérétique,  se  rendit  au  conseil  prudent 
de  son  neveu,  qui  siégeait  près  de  lui,  et  n'osa  pas  con- 
tinuer l'interrogatoire.  Félix,  de  Rotaria,  Victor,  de  Garbe 
(localités  inconnues),  et  Nabor,  de  Centurio  (qu'on  assimile 
à  El-Kantour),  eurent  la  satisfaction  de  se  voir  renvoyer 
au  jugement  de  Dieu.  Quant  à  Menalius,  que  saint  Optât 
ajoute  à  la  liste  des  dix  évéques  dénommés  dans  le  pro- 
cès-verbal, il  avait  prétexté  d'un  mal  d'yeux  pour  ne  pas 
se  présenter,  et  avait  échappé  ainsi  à  l'aveu  d'avoir  offert 
de  l'encens  aux  idoles. 


(1)  s*  Opi.f  De  Seh.  Don.,  L.  i,  cap.  19. 


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—  489  - 

On  procéda  ensuite  à  Télection  au  milieu  du  tumulte  ; 
comme  les  évêques  proposaient  Sylvain,  le  peuple  s'écriait  : 
f  Nous  voulons  un  homme  de  noire  ville  et  sans  repro- 
che :  Sylvain  est  traditeur.  >  Mais  les  personnages  les  plus 
importants  et  les  plus  pieux  parmi  les  chrétiens  avaient 
été  enfermés  dans  le  cimetière  des  Martyrs  et  ne  purent 
pas  prendre  part  à  l'élection.  Elle  fut  faite  par  les  hommes 
de  peine  du  Champ  de  Mars  et  de  TÀmphithéâtre,  qui  pro- 
clamèrent Sylvain  ;  et  Mulus,  l'un  d'eux,  le  prenant  sur 
,  ses  épaules,  le  porta  au  siège  épiscopal. 

Les  passions  que  celle  élection  fit  nailre  furent  arden- 
tes et  opiniâtres;  elles  se  produisirent  très-vives  lorsque, 
en  320,  sur  la  dénonciation  du  diacre  Ordinarius,  Zéno- 
phile,  gouverneur  de  la  Numidie,  fit  son  enquête  contre 
Sylvain,  à  la  suite  de  laquelle  ce  prélat  fut  condamné  à 
l'exil. 

Dès  ce  moment,  la  division  des  chrétiens  était  consom- 
mée, non-seulement  à  Cirla,  mais  aussi  dans  toute  la 
Numidie.  Ce  qui  le  prouve  jusqu'à  l'évidence,  c'est  le 
soin  et  la  hâte  avec  lesquels  les  évêques  les  plus  voisins 
de  Carlhage  élurent,  en  311,  Cécilien  à  la  place  de  Men- 
surius,  sans  appeler  les  évêques  de  la  Numidie.  Dès  ce 
moment  aussi,  le  schisme  des  Donatistes  était  né,  et  il 
était  sorti  des  faits  que  je  viens  de  rappeler.  <  Le  parti 
c  de  Donat,  dit  saint  Augustin,  tire  son  origine  de  la 
€  Numidie.  Ce  sont  les  Numides  qui  ont  commencé  la 
c  division,  le  tumulte,  le  scandale,  et  qui  ont  cherché  à 
c  faire  naître  celle  plaie  effroyable  à  l'Église.  Les  Numi- 
c  des  ont  envoyé  à  Carlhage  les  auteurs  et  les  fauteurs 
c  du  schisme  (1).  > 

(i)  De  pattor.  iraetatui,  cap.  16. 


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—  490  — 

Les  soixante-dix  évéques  de  Numîdie  qui  dressèrent  à 
Carlhage  autel  contre  autel  et  opposèrent  Majorin  à  Céci- 
lien,  ne  firent  donc  que  consacrer  par  un  acie  public  et 
solennel  une  scission  qui  existait  en  fait  depuis  six  ans 
et  qui  remontait  peut-être  aux  premières  heures  de  la 
persécution.  Nous  savons  par  l'histoire  du  quatrième 
siècle  combien  fut  violente  la  haine  qui  sépara  les  deux 
partis  ;  ils  dépensèrent  l'un  contre  l'autre  toute  l'ardeur 
que  les  néophytes  apportent  ordinairement  au  soutien  de 
leurs  convictions. 

Mais,  à  côté  de  ces  deux  partis,  il  en  existait  un  troi- 
sième, celui  des  païens,  ne  l'oublions  pas,  qui,  exalté 
par  les  édits  de  803  et  loin  de  désarmer,  avait  été  sur- 
excité par  le  ralentissement  de  la  persécution  en  305. 
Elle  avait  été,  du  reste,  très-modérée  dans  les  Etats  de 
Constance,  et  elle  n'avait  duré  que  deux  ans  en  Italie,  en 
Sicile,  dans  la  Mauritanie  tingitane  et  en  Afrique  (1),  bien 
qu'elle  eût  repris  à  divers  intervalles  avec  plus  ou  moins 
d'intensité.  Lorsque  Maxence  eut  usurpé  l'empire,  il  la  fit 
cesser  complètement  dans  les  provinces  qui  l'avaient  re- 
connu ;  Eusèbe  est  très-formel  à  ce  sujet  (2).  Saint  Optât 
dit,  de  son  côté  :  c  Indulgentiam  mittmte  MaxerUio, 
c  christianis  libertas  est  restituta  (3).  » 

Ceci  s'applique  évidemment  à  la  première  année  du 
règne  de  Maxence,  pendant  laquelle  l'Afrique  l'avait 
reconnu  ou  ne  lui  avait  fait,  dû  moins,  aucune  opposi- 
tion; car,  après  qu'il  en  eut  fait  la  conquête  sur  Alexan- 
dre, il  y  exerça  les  plus  cruelles  vengeances   sans  au- 

(I)  Enseb.,  Demartyr,  Palett,,  ca|i.  13. 
(%}Hiit.  ecci.,L.  vu,  c.  U. 
(3i  DemarUpen.f  L.  i,  c.  18. 


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—  491  — 

cune  distinction  de  personnes,  de  partis  ou  de  religions. 

Les  païens,  n'ayant  pas  encore  assouvi  toute  leur 
haine  contre  les  chrétiens,  et  mécontents  de  Tédit  rendu 
par  Maxence,  se  détournèrent  de  lui  et  allèrent  à  Alexan- 
dre, lorsqu'il  eut  été  revêtu  de  la  pourpre,  parce  qu'ils 
se  souvenaient  qu'il  avait  pris  part  à  la  persécution  de 
303  et  304. 

De  leur  côté,  ceux  qu'on  appellera  bientôt  les  parti- 
sans de  Majorin,  et  plus  tard  les  Donatistes,  avides  de 
désordres  et  de  bouleversements,  et  pleins  de  rage  contre 
ceux  qu'ils  flétrirent  du  nom  de  traditeurs,  qu'ils  auraient 
dû  s'appliquer,  confondirent  leur  haine  avec  celle  des 
païens  et,  avec  eux,  embrassèrent  le  parti  d'Alexandre. 

Nous  trouverions  là  l'explication  de  l'attitude  que  prit 
Constantin  envers  les  Donatistes  aussitôt  après  la  défaite 
et  la  mort  de  Maxence  (28  octobre  312)  et  avant  le  con- 
cile de  Latran  (2  octobre  313). 

En  effet,  par  une  lettre  adressée  au  commencement  de 
313  à  Ânulinus,  proconsul  d'Afrique,  il  exempta  les 
ecclésiastiques  de  toutes  les  fonctions  civiles,  et  il  eut 
bien  soin  de  préciser  que  cette  exemption  était  accordée 
aux  ecclésiastiques  de  l'Église  dont  Cécilien  était  le 
chef  (1). 

Dans  une  autre  lettre,  qu'il  avait  envoyée  peu  de  temps 
avant  à  Cecilianus  lui-même,  il  menaçait  déjà  la  faction 
ennemie  de  cet  évéque  :  f  J'ai  appris,  disait-il,  que  des 
f  hommes  d'un  esprit  turbulent  veulent  corrompre 
f  le  peuple  de  la  très-sainte  Eglise  catholique  à  l'aide 
<  d'odieux  mensonges  :  sachez  que  j'ai  donné  de  vive 


U)  Eus.,  Hist.  eeel.,  L  .x,c.  7. 


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—  492  — 

c  voix  au  proconsul  Anulinus  et  à  Patrice,  vicaire  des 
f  préfets,  Tordre  de  surveiller  spécialement  leur  con- 
<  duile  et  de  ne  point  tolérer  de  désordre  de  leur  part.  » 
Et  il  terminait  en  lui  recommandant  de  dénoncer  à  ces 
deux  magistrats  les  hommes  qui  persévéreraient  dans 
leur  funeste  aveuglement  (1). 

Cette  intervention  du  pouvoir  séculier  dans  les  affaires 
religieuses,  alors  que  les  adversaires  de  Cécilien  n'avaient 
encore  adressé  aucune  plainte  à  l'empereur  et  ne  l'avaient 
pas  encore  saisi  des  dissentions  qui  existaient  dans 
l'Église  d'Afrique,  n'est-elle  pas  une  preuve  de  la  suspi- 
cion dans  laquelle  on  les  tenait  à  la  cour  de  Rome  et  du 
mécontentement  dont  ils  y  étaient  l'objet? 

Leur  plus  grand  crime  était  de  s'être  alliés  aux  enne- 
mis de  la  religion  chrétienne  pour  opprimer  ceux  qui 
souffraient  pour  elle,  plus  encore  que  d'avoir  créé  les 
divisions  qu'on  leur  reprochait. 

Mais  la  Numidie  ne  s'était  pas  déclarée  seule  pour 
Alexandre  :  toutes  les  provinces  d'Afrique  l'avaient  re- 
connu, et  toutes  avaient  éprouvé  les  funestes  effets  de  la 
vengeance  de  .M<axence;  car  dans  la  lettre  à  Cécilien  citée 
plus  haut,  Constantin  lui  annonçait  qu'il  avait  ordonné  à 
Ursus,  receveur-général  d'Afrique,  de  lui  remettre  trois 
mille  bourses  (folles)  (2)  pour  être  distribuées  aux  divers 
ministres  de  la  religion  chrétienne  dans  toutes  les  pro- 
vinces d'Afrique,  de  la  Numidie  et  des  Mauritanies,  sui- 
vant un  bordereau  que  devait  lui  adresser  Hosius. 

Alexandre  a  donc  régné  sur  toutes  les  provinces  d'Afri- 

(1)  Eus,,  Loo.  dl.,  Lib.  x,  e.  6. 

(2)  J'ignore  quelle  valeur  le  folHs  représentait. 


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-  493  - 

que.  Elles  ont  pu,  au  milieu  du  désordre  qui  avait  suivi 
i'abdicalion  de  Dioclélien  et  dans  la  crainle  de  terribles 
représailles,  ne  pas  racclamer  immédiatement;  mais, 
voyant  qu'aucun  empereur  ne  venait  le  combattre,  déles- 
tant Galère,  qui  les  avait  écrasées  sous  le  poids  des  im- 
pôts, et  repoussant  Maxence,  qui  avait  des  faveurs  pour 
les  chrétiens  et  qui  était  assez  occupé  en  Italie  à  défen- 
dre son  trône,  elles  n'avaient  pas  tardé  à  se  ranger  sous 
la  protection  de  l'empereur  que  les  troupes  de  Carthage 
leur  avaient  donné. 

Dés  lors,  Alexandre  n'eut  pas  à  faire  le  siège  de  Cirta, 
ety  malgré  le  texte  d'Âurélius  Victor,  je  suis  amené  à  con- 
clure que  cette  ville  fut  assiégée  et  détruite  par  les  sol- 
dats de  Maxence.  Il  les  avait  envoyés  lorsqu'U  se  prépa- 
rait à  la  guerre  contre  Constantin,  c'est-à-dire  vers  la  fin 
de  l'an  311. 

La  conservation  de  notre  inscription  est  un  témoignage 
certain  de  la  rapidité  avec  laquelle  la  destruction  fut 
accomplie.  Maxence,  il  n'y  a  pas  à  en  douter,  avait  ordonné 
d'effacer  le  nom  de  son  compétiteur  sur  tous  les  monu- 
ments publics  ;  notre  pierre  tomba,  au  moment  du  ren- 
versement de  la  ville,  sous  l'édifice  auquel  elle  apparte- 
nait et  y  resta  ensevelie;  elle  échappa  ainsi  à  la  mutila- 
tion, et  nous  la  retrouvons  à  l'endroit  même  où  elle  était 
tombée  il  y  a  plus  de  quinze  siècles. 

C'est  un  des  très-rares  témoins  du  règne  d'Alexandre 
que  nous  aurons  occasion  de  rencontrer  sur  le  sol  afri- 
cain et  que  l'on  recherchera  probablement  en  vain  dans 
les  autres  provinces  de  Tempire  romain. 

Maxence  garda  l'Afrique  à  peu  prés   un  an;  ce  temps 


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—  494  — 

lui  sufBl  pour  la  ruiaer  complètement  et  faire  incendier 
ses  villes  principales,  Carlhage  même,  cette  merveille  de 
Tunivers,  comme  dit  Âurélius  Victor.  Constantin  lai 
envoya  la  tête  du  tyran  pour  bien  lui  prouver  que  désor- 
mais elle  n'avait  plus  à  le  redouter. 

Dès  Tan  313,  il  lui  fit  parvenir  de  nombreux  secours 
pour  l'aider  à  réparer  ses  désastres.  La  ville  de  Cirta  fat 
rebâtie  et,  en  signe  de  reconnaissance,  prit  le  nom  de 
son  libérateur.  Comme  la  querelle  entre  les  parti.^ans  de 
Cécilien  et  ceux  de  Majorin  prenait  des  proportions  in- 
quiétantes pour  la  tranquillité  publique,  Xonstantin,  par 
une  lettre  adressée,  vers  la  fin  de  l'an  315,  au  vicaire 
Domitius  Ceisus  (i),  promettait  de  venir  en  Afrique  pour 
y  mettre  fin;  il  ne  parait  pas  que  ce  projet  ait  été  suivi 
d'exécution. 

Il  me  reste  à  parler  du  titre  de  PrcBses  Numidiarum 
que  prend  l'auteur  de  la  dédicace,  Scironius  Pasicratès, 
et  que  nous  n'avions  pas  encore  rencontré.  Il  me  conduit 
à  dire  quelques  mots  d'une  division,  longtemps  ignorée, 
de  la  province  de  Numidie  sous  Dioclétien. 

En  parcourant,  en  1864,  le  texte  latin  des  listes  des 
provinces  publiées  un  an  avant  par  Mommsen  (2),  j'avais 
été  frappé  de  la  désignation  d'une  Numidia  Cirtensis  et 
d'une  Numidia  miliciana  (3),  et,  me  rappelant  les  cir- 
constances qui  avaient  fait  dédoubler  une  province  voisine 
et  que  j'avais  relatées  dans  un  Mémoire  paru  dans  le 
Reimeil  de  la  Société  de  1862  (4),  je  me  demandais  si, 

(f)  St  OpUt,  Monum.  vetera,  p.  291. 

(2)  Mémoire  9ur  les  provineee  romaines  1863. 

(3)  Ibid.  p.  49âet5(5. 

(4)  De  Vère  Mauritanienne  et  de  l'époque  de  la  division  delaMaur.  eés. 
en  deuxprooinee»,  t.  vi,  p.  961  et  suif. 


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_  495  - 

pour  proléger  plus  efficacemenl  les  provinces  africaines, 
Dioclélien  n'avait  pas  élé  amené  à  diviser  aussi  la 
Numidie. 

Désireux  de  connaître  les  réflexions  de  Mommsen,  au 
sujet  de  l'apparition  de  ces  deux  nouvelles  provinces,  je 
priai  un  ami,  M.  Zeys,  de  me  traduire  le  texte  allemand 
dans  lequel  elles  étaient  consignées.  Je  ne  fus  pas  satis- 
fait de  la  confusion  que  fait  le  savant  allemand  de  la 
Numidia  Milidana  avec  la  Numidia  Tripolitana. 

Depuis,  M.  Ernest  Desjardins  a  prouvé  l'existence  de 
cette  division  par  des  considérations  géographiques,  con- 
firmées par  les  données  fournies  par  l'épigraphie  (i). 

Il  y  eut  donc  une  Numidia  Cirtemis,  avec  Cirta  pour 
chef-lieu,  et  une  Numidia  Miliciana  ou  militaire,  qui  eut 
probablement  pour  chef-lieu  la  ville  de  l'intérieur  dans 
laquelle  la  troisième  légion  tenait  garnison,  c'esl-à-dire 
Lambése. 

Dans  le  Mémoire  que  j'ai  cité  plus  haut,  j'ai  essayé  d'é- 
tablir, en  m'aidant  d'inscriptions  trouvées  à  Sétif  et  à 
Bougie,  que  le  dédoublement  de  la  Mauritanie  Césarienne 
avait  eu  lieu  en  292  (2)  ;  je  crois  pouvoir  assigner  la 
même  date  à  celui  de  la  Numidie. 

Mais  le  titre  de  Pasicratès  nous  apprend  que  les  deux 

^1)  Remarques  géog.  à  piopos  de  la  carrière  d*aQ  légal  de  Paononie 
inférieure.  Rev.  ërck.^  nouv.  sér.,  t.  xxvi,  p.  79  et  186. 

(3)  Du  Mémvire  de  Mommsen  on  a  quelquefois  lire  celte  cooclusion  que 
In  sulklivislon  de  certaines  provinces  de  l*empire  avait  eu  lieu  en  297. 
Mais  c'est  vers  celte  année  qu*a  été  dressée  la  itsle  de  Vérone,  publiée  et 
commentée  par  ce  satant,  et  avaot  cette  époque  les  divisions  étaient 
déjà  effectuées.  J*al  donc  pu  écrire  en  1802,  au  moment  mftme  où 
Mommsen  préparait  son  Mémoire^  que  la  Mauritanie  Césarienne  avait  été 
divisée  en  292;  ni  la  liste  de  Vérone  ni  aucun  document  découvert  depuis 
1862  n*inflrme  les  déducUons  que  J'ai  Urées  de  l'étude  des  inscriptions  et 
des  (UU. 


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provinces  étaient  de  nouveau  réunies  en  une  seule.  Cette 
réunion  est-elle  du  fait  de  l'usurpateur  Alexandre,  ou  de 
Dioclétien  ou  de  ses  successeurs  ? 

M.  Ernest  Desjardins  a  montré,  d'après  M.  L.  Renier, 
qu'elle  était  déjà  accomplie  en  313  et  que  la  division 
existait  encore  en  303  ou  304  et  3U7  ou  308,  époque  de 
l'usurpation  d'Alexandre.  Mais  nous  allons  voir  que  l'ins- 
cription n®  19  ci-après  apporte  une  nouvelle  complication 
à  la  question. 

L'inscription  latérale,  si  elle  nous  fut  parvenue  entière, 
nous  aurait  peut-être  donné  la  solution  du  problème  ou 
permis  de  réduire  le  nombre  de  ses  inconnues,  car  elle 
émane  également  d'un  Prœses  Numidiarum.  La  première 
ligne  se  complète  ainsi  : 

NVS.V.P.PNVMI 

La  ligne  qui  précède,  indépendamment  des  effets  du 
temps,  porte  aussi  les  traces  évidentes  d'un  martelage; 
mais  on  y  distingue  encore,  en  l'examinant  avec  attention, 
quatre  lettres,  ainsi  disposées  par  rapport  à  celles  de  la 
ligne  suivante  : 

AELI 
NVS.V.P.P.NVMI 

En  tenant  compte  de  l'espacement  des  lettres  V.P.P., 
occasionné  par  les  points  qui  les  séparent,  il  reste,  pour 
remplir  la  ligne,  l'espace  de  six  ou  sept  lettres,  qui  doi- 
vent donner  la  fin  du  nom  du  Prœses  et  le  commence- 
ment de  son  cognomen.  Le  nom  est  facile  à  compléter; 
c'est  AELI(VS);  il  resterait  la  place  de  quatre  ou  cinq 
lettres  pour  le  commencement  du  surnom;  elle  pourrait 
être  occupée  par  AËLIA.  Nous  aurions  ainsi  : 


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-  497  — 

AELIVS  AELIA 
NVS.  V.  P.  P.  NVMI 
DIARVM,... 

Àelius  Aelianus,  vir  perfectissimm,  .Prœses  Numidiarum. 

Cet  iElianus  serait-il  le  même  que  le  proconsul  d'Afri- 
que de  313  à  315  et  même  de  320  et  326,  auquel 
Constantin  adressa  divers  rescrits  pendant  ses  proconsu- 
ials?  Il  est  cité  aussi  dans  une  lettre  de  Tan  315  du 
même  empereur  à  Probianus,  son  successeur  (1).  iElianus 
aurait  pu  être,  en  305  ou  306,  le  presses  des  Numidies, 
et,  dans  ce  cas,  la  réunion  des  deux  provinces  aurait  été 
faite  par  Galère  après  l'abdication  de  Dioclélien,  sauf  ce 
que  nous  dirons  à  propos  de  l'inscription  n^  19. 

Cela  expliquerait  le  martelage  que  j'ai  déjà  signalé.  Du 
reste,  le  style  régulier  des  caractères  de  Tinscription  me 
solliciterait  vers  cette  solution;  ils  sont  plus  purs  et 
mieux  gravés  que  ceux  de  l'autre  face.  Ils  ont  un  centi- 
mètre de  moins  que  ces  derniers. 

Les  déblais  de  l'emplacement  de  la  maison  Moreau 
avaient  mis  aussi  à  découvert,  quelques  jours  avant  et  à 
une  hauteur  plus  rapprochée  de  la  place  du  Palais,  l'épi- 
taphe  de  Julia  Octavia  : 

D        M 

IVLIA  OC 
TAVIA  V 
IXITANNI 
SLXX 
H.S.E 

(1)  S'  Opt,  Monum.  vetera^  p.  289.  —  S^  Aug.,  Oonlrà  Cresc.y  c  70. 

34 


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-  498  .- 

biis  Manibus.  Julia  Octavia  vixit  annis  septitcLginia.  Hic 
sita  est. 

Aux  dieux  MAnes.  Julia  Oclavia  a  vécu  70  ans.  Elle 
git  ici. 

ISHVMANI 

SIMOIMPCAE.......    ' 

NOPIOFEiJClINV,... 

O.TRIBVNICIAEPO...(l) 

Sur  une  pierre  trouvée  à  Dar-el-Bey,  aujourd'hui 
déposée  dans  une  des  cours  de  la  Mairie;  nous  n'en 
avons  qu'une  faible  partie;  le  reste  de  Tinscripiion  a  été 
emporté  par  une  cassure  de  la  pierre,  qui  n'a  laissé 
intact  que  le  côlé  supérieur.  Lettres  de  0'»07,  gravées 
peu  profondément. 

Propagatori  totius  gmeris  humuni,  fortissimo  ac  glo- 
riosissinw  Imperaiori  Cœsari  Domino  nostro  Flavio  Valerio 
Cofistantino,  pio,  felici,  invicto,  Aiigiisto,  pontifici  m<iximo, 
tribuniciœ  polestatis  .... 

Au -propagateur  de  tout  le  genre  humain,  au  très-fort 
et  très-glorieux  empei^ur  César  Flavius  Valérius  Cons- 
tantinus,  pieux,  heureux,  invaincu,  Auguste,  très-grand 
pontife,  revêtu  de  la  puissance  Iribunitienne 

C'est  une  dédicace  au  grand  Constantin  par  un 

dignitaire  dont  le  nom  a  disparu  avec  la  partie  inférieure 
de  la  pierre. 

(1)  Ree.  de  U  Soc.  4873-74,  T.  ivi,  p.  463. 


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—  499  - 

N»  5 

ATER 

REM 

EPOL 

ISIB 

IT 

Provient  de  remplacement  de  la  maison  Narboni,  à 
Tangle  de  la  rue  Caraman  et  de  la  rue  Gahoreau.  Toute 
la  partie  droite  manque.  La  forme  des  lettres  indique 
une  bonne  époque. 

NO  6 

Il TO 

AVG        SAC 
G         AMVL 
LIVS  •   PVL 
TARIVS 
VS- 

Sur  une  pierre  en  forme  de  clepsydres;  les  quatre  der- 
nières lignes  sont  gravées  sur  la  noix  qui  joint  les  deui 
globes,  et  les  deux  premières  sur  l'extrémité  de  Tun  des 
globes.  Les  leltiTes  ont  deux  centimètres  et  demi. 

AiM/usto  sacrum.  Cdius  Amullius  Pultaritis  votum 

solvit . 

La  pierre  a  été  trouvée  par  M.  Costa  sur  l'emplacement 
de  la  mosquée  Sidi  Bou-Maïza  (le  père  de  la  petite  chèvre), 
dont  M.  Bouderba,  interprète  principal,  nous  raconte 
ainsi  la  légende  :  Un  individu,  poursuivi  par  la  popu- 
lace, s'était  réfugié  auprès  du  marabout;  celui-ci,  pour 
le  protéger,  le  couvrit  de  son  burnous.  La  foule  furieuse 


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-  500  -  • 

envahit  le  local  où  se  tenait  le  saint  homme  et  lai 
réclama  sa  victime  :  —  La  voici,  venez  la  prendre, 
répondit  le  saint.  —  Mais,  au.  grand  étonnemenl  des 
assistants,  on  ne  trouva  qu'une  clièvre  sous  le   burnous. 

Un  tour  aussi  surnaturel  de  prestidigitation  valait  bien 
une  chapelle  à  son  auteur. 

Nous,  n'avons  pas  pu  lire  le  nom  de  la  divinité  à  laquelle 
Pultarius  avait  payé  son  vœu.  Peut-être  avait-elle  un 
temple  là  môme  où,  il  y  a  500  ans,  Sidi  Bou-Maîza 
accomplit  son  miracle.  Nous  avons  constaté  plusieurs  fois 
la  persistance  des  populations  à  vénérer  certains  lieux, 
et  la  tradition  mystérieuse  qui  relie  la  chaîne  des  temps 
et  respecte  d'âge  en  âge  la  consécration  religieuse  qu'a- 
vaient reçue  des  emplacements  privilégiés.  1/un  des 
exemples  les  plus  remarquables  qu'on  en  puisse  citer, 
c'est  celui  de  l'église  de  Bougie,  bâtie  à  la  place  de  la 
mosquée  Sidi-el-Mohoub,  qui  reposait  elle-même  sur  un 
temple  païen  :  et  il  n'est  pas  sur  que  ce  temple  n'ait  pas 
été  lui-même  converti  en  basilique  chrétienne  avant  Pinva- 
sion  musulmane. 

No  7 

CANINIA  MAR 
GELLAFILDVL 
CISSIMAQVA 
MVIIIDIESXXI 
HSE- 

Sur  une  pierre  avec  queue  d'aronde,  à  l'extrémité  de 
la  rue  Gahoreau,  près  de  la  place  des  Chameaux. 

Caninia  Marcella,  filia  dulcissima,  qwB  vixit  annum, 
inenses  octo,  dies  unum  et  viginti.  Hic  sita  est. 


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—  501  — 

Caninia  Marcelia,  fille  ciicrie,  qui  a  vécu  un  an,   huit 
mois  et  vingt  et  un  jours.  Elle  gil  ici. 

N«8 

D        M 
Q  AEMILIVS 
SODALES 
V  A  XXVII 

H-SE 

A  lii  porte  Djebia. 

Dits  l^lanibus.    Quintus   Aemilivs   Sodales  cix't   annis 
seplem  et  viginti.  Hic  sitm  tsl. 

Aux    dieux   Mânes.   Quintus  ^milius  Sodalès  a  vécu 
27  ans.  Il  gît  ici. 

N»9 

D        M 

G  E  M  I  N  I  V  S    . 

1 ANVARIVS 

IIELIODORIFIL 

V  AN  XXX 

D        M 
IIELIODORVS 

VACV 
IIS  E-OT-BQ 

Provient  de  la  rue  Dar-el-Bey. 

Diii  Manibuts.  Geminius  lanuarius,  Heliodori  filins,  visit 
annis  triginta. 

Diis  Manibus.  Heliodorus  vixit  annis  eentum  et  quinque. 
Hic  situs  est  ;  ossa  tua  hem  quiescant. 


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-  502  - 

Aux  dieux  Mânes.  Geminius  Januarius,  iils  d'Héliodore, 
a  vécu  30  ans. 

Aux  dieux  Mânes.  Héliodore  a  vécu  105  ans.  Il  gU 
ici  ;  que  tes  os  reposent  en  paix  ! 


NMO. 

N»  11. 

N»12. 

IVLIA 

D    M 

D  M 

CIRTESIA 

ARTORIA 

M  AEMILIVS 

VACI 

RIPARIA 

RVFVS 

VAC     . 

V.  A.  LXXV 
H.  S.  E. 

W13. 

N»  14. 

N«16. 

Q.POMPEÏVS 

D    M 

D   M 

CAECILIANVS 

CORNE 

L  SITTIVS 

VALX 

LIVS 

MARTIALIS 

OPTATVS 

V.A.XX.H.S.E 

VAXLI 

K»  16.  . 

NM7. 

D    M 

MEMOR 

C,  PETRONIVS 

lAE 

QVIR 

NVMIDIAE 

.OX 

QVA  DRATIL 
LAE 

Les  n<>*  10  à  16  proviennent  du  Coudiat-Aly.   Copies 
de  M.  Costa. 

N°10.  —  Julia  Cirtesia  vixit  annis  centum  et  untim, 
Julia  Cirtesia  a  vécu  101  ans. 

N^  11.  —   Dits  Manibiis.  Artoria  Reparata  vixit  annis 
centum. 
Aux  dieux  Mânes.  Artoria  Reparata  a  vécu  100  ans. 


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503 


No  12.  Diis  Manibiis.  Cdius  Aemilius  Hufus  vixit  annis 
septuuginla  quinque.  Hic  situs  est. 

Aux  dieux  Mânes.  Caïus  iËmilius  Rufus  a  vécu  75  ans. 
II  git  ici. 

N®  13.  —  Quintm  Pompeivs  Cœdliamis  vixit  annis  sexa- 
ginta. 

Quinlus  Pompeius  Cœcilianus  a  vécu  60  ans. 

N*  14.  —  Diis  Manihm.  Cornélius  Optatus  vixit  annis 
unum  et  quadragînta. 

Aux  dieux  Mânes.  Cornélius  Optalus  a  vécu  41  ans. 

N°  15.  —  Diis  Manibm.  Lncitis  Siltius  Martialis  vixit 
annis  viginti.  Hic  sitiLS  est. 

Aux  dieux  Mânes.  Lucius  Sillius  Marlialis  a  vécu  20 
ans.  Il  git  ici. 

N<>  16.  —  Diis  Manibus  Caiius  Petronim Quirina 

(tribu). 

N«  17.  —  Trouvée  dans  les  écuries  de  la  remonte,   h 
Sidi-Mabrouk.  Copie  de  M.  Séjourne. 
Memoriœ  Numid'œ  QtuidratillcB. 

No  18 

..    ..PACTV .... 

QVAEST.LE 

PL.FETIALI 

SALIA-PRVR...^ 

DAS-LEG-E 


Copie  de  M.  Séjourné  prise  à  Sidi-Mabrouk. 
Nous  connaissons  depuis  longtemps  le  personnage   au- 
quel s'adresse  cette  inscription,  très-court  fragment  de 


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—  504  — 

celle  publiée  par  M.  le  général  Creuly  dans   le  I**'  vol. 
des  Recueils  de  la  Société,  p.  41. 

Publlo  PkCTYmeio,  Publii  filio,  Clementi,  decemtdrum 
stiliiibus  judicandis,  QVAESTor/,  LEgato  Rodani  Gemini, 
soceri  stii,  proconsulis  in  Achaiâ;  tribunoPLebei,  FETIALl, 
legato  dim  Hadriani  Alhenis,  Thespiis,  Plateis,  item  in 
TAcsSALlA  PRcp^ori  VRfcano,  kgato  dim  Uadriani  ad  reUio- 
nés  dvitalium  Syriœ  pwtanDAS,  LEGato  Ejusdem  in  Cilicia, 
Consnli,  legato  in  Cilicia  Imperatoris  Antonini  AugusU, 
legato  Rosiani  Gemini  proœmulis  in  Africa,  jurisconmllo, 
palrono  qaatxior  coloniarum,  Decreto  decurionum,  pecunia 
publica. 

A  Publius  Pactumeius  Clemens,  fils  de  Publias,  de  la 
tribu  Quirina,  décemvir  chargé  de  juger  les  procès,  ques- 
teur, légat  de  Rosianus  Geminus,  son  beau-père,  procon- 
sul en  Achaïe;  tribun  du  peuple,  fécial,  légat  du  divin 
Hadrien  à  Athènes,  à  Thespis  et  à  Platée;  légat  en  Thes- 
salie,  préteur  urbain,  légat  du  divin  Hadrien  pour  régler 
les  impôts  des  villes  de  Syrie,  légal  du  même  en  Cilicie, 
consul,  légat  en  Cilicie  de  Tempereur  Antonin  Auguste, 
légat  de  Rosianus  Geminus,  proconsul  en  Afrique;  juris- 
consulte, patron  des  quatre  colonies. 

Par  décret  des  décurions  et  aux  frais  du  public. 

La  carrière  administrative  de  notre  personnage  a  élé 
assez  bien  remplie. 

§  2.  —"route  de  CONSTANTINE  A  DJEMILA  {Cuicul) 
\^  BENi-ZïAD  (Castellum  Mastarense) 
J'ai  à  réparer  l'omission,  commise  dans   le  volume 


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—  505  — 

précédent,  d'une  inscription  intéressante,  dont  M,  Vasseur, 
alors  ins[)ecleur  d'Académie  à  Constantine,  avait  déposé 
un  estampage  sur  le  bureau  de  la  Société  dans  une  de  ses 
séances  de  Tannée  1875.  Elle  provient  de  l'azel  des  Beni- 
Ziad  (Castellum  Mastarense),  à  21  kilomètres  de  Constan- 
tine et  à  31  kilomètres  de  Mila.  Elle  a  été  trouvée  à  en- 
viron 300  mètres  au  nord-est  du  village  actuel  de  Rouffach; 
la  pierre  a  été  encastrée  dans  une  maison  du  village. 

TERTIVIDVS  IVNIASDEPOSI 

TIOCRVORISSANGTORVMMARTVRVM 

QVISVNTPASSISVBPRESIDEFLOROINCIV 

ITATE  MILEVlTANAlN  DIEBVS  TVRIFI 

CATIONISINTERQVIBVSHICINNOG 

IN  PAC 

Au  milieu  de  la  première  ligne  est  gravé  le  mono- 
gramme du  Christ,  X  et  P.  La  panse  des  D,  au  lieu 
d'être  régulièrement  arrondie,  est  un  peu  écrasée  dans 
la  partie  supérieure  et  rectiligne  à  la  base.  Il  est  difficile 
de  restituer  les  lettres  qui  manquent  à  la  dernière  ligne 
et  qui  formaient  un  nom  propre;  les  amorces  qui  en 
restent  sont  insuffisantes. 

Tertium  idm  junias,  depositio  cruoris  sanctorum  manu- 
rum  qui  sunt  passi  sub  Pres^ide  Floro  in  civiiate  Mileoilafia, 

in  diebus  turificationis,  inter  quibus  (sic)  hic  Innocen 

in  pace. 

Le  troisième  jour  des  ides  do  juin  a  été  déposé  ici  le 
sang  des  saints  qui  ont  souffert  le  martyre  sous  le  gou- 
verneur Florus,  dans  la  ville  de  Milève,  pendant  les  jours 


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—  506  — 

de  la  persécution,  parmi  lesquels  étaient  Innocent 

Que  leur  mémoire  repose  en  paix  ! 

Cette  inscription  nous  ramène  aux  temps  de  la  persé- 
cution dioclétienne,  de  Tère  des  martyrs,  et  nous  aurons 
probablement  à  y  revenir,  car  depuis  quelques  années 
les  inscriptions  chrétiennes  se  montrent  à  nous  plus 
nombreuses  et  nous  apportent  peu  à  peu  la  justification 
de  ce  témoignage  de  saint  Optât  :  €  Il  y  a  soixante  ans, 
€  Forage  de  la  persécution  se  répandit  dans  toute  TAfri- 
f  que  :  il  fit  les  uns  martyrs,  les  autres  confesseurs; 
t  quelques-uns  périrent  par  la  mort  funeste  de  Taposlasie; 
€  ceux-là  seuls  furent  épargnés  qui  purent  demeurer 
€  cachés  (1).  > 

L'expression  :  m  diebus  turificationis,  fournit  à  M.  de 
Rossi  l'occasion  de  distinguer  deux  périodes  dans  la  per- 
sécution (2).  Pendant  la  première,  elle  s'en  prit  au 
clergé,  aux  églises,  aux  ilivines  écritures;  à  l'égard  du 
peuple  chrétien,  elle  se  borna  à  lui  interdire  lout  acte 
du  culte.  Nous  avons  vu  précédemment  que  ceux  qui  ne 
surent  pas  résister  aux  ordres  et  aux  menaces  des  magis- 
trats et  leur  livrèrent  les  livres  sacrés  ou  les  objets  du 
culte,  furent  appelés  traditeurs;  ces  jours  malheureux 
furent  caractérisés  par  la  dénomination  de  dies  traditionis. 

La  deuxième  période  commence  à  Tédit  adressé  au 
gouverneur  de  la  Palestine,  Urbain,  à  la  lin  de  303  ou 
au  commencement  de  804.  Beaucoup  plus  cruel  que  les 
précédents,  il  vouait  à  la  mort  tous  ceux  qui  n'accom- 
plissaient pas  des  actes  d'idolàlrie  et  n'offraient  pas   de 

(1)  DeSchismate  Donat. 

(3)  UulUtino  di  arch,  Oiristianat  IS'îd,  p.  i6â,  4876,  p  59. 


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—  507  — 

l'encens  aux  nombreuses  idoles  placées  sur  les  voies  pu- 
bliques. Les  chrétiens  qui  cédaient  étaient  appelés  tv/ri- 
ficatores,  tarifi^ati,  et  ces  jours  s'appelèrent  dks  turip^a- 
tionis,  comme  sur  notre  inscription. 

C'est  donc  à  deux  martyrs  de  celte  période  qu'appar- 
tiendrait le  sang  déposé  à  Mastar,  et  comme  la  persécu- 
tion se  calma  en  305,  ainsi  que  je  l'ai  dit  plus  haut,  on 
peut  circonscrire  dans  un  espace  de  temps  assez  restreint 
la  date  de  leur  passion.  Nous  ne  pouvons  pas  la  préciser 
davantage,  les  fastes  martyrologiques  de  l'Afrique  ne 
faisant  aucune  allusion  aux  faits  qui  se  passèrent  à  Milev 
à  cette  époque.  Valérius  Florus  était  alors  gouverneur 
de  la  Numidie,  nous  le  savons  par  saint  Optai;  notre 
inscription  joint  son  témoignage  à  celui  du  saint  évéque 
de  Milev. 

Les  personnes  pieuses  qui  avaient  recueilli  le  sang  des 
martyrs,  et  qui  l'avaient  déposé  dans  la  ville  où  ils 
étaient  nés,  durent  attendre,  pour  faire  ce  dépôt,  que  la 
persécution  eût  cessé  de  sévir.  J'ai  déjà  dit  que  les 
églises  et  la  paix  furent  rendues  aux  chrétiens  d'Afrique, 
comme  elles  l'avaient  été  à  ceux  de  Rome,  par  Maxence. 
Mais  la  forme  des  D  de  notre  inscription,  le  signe'  du 
Christ  qu'elle  porte,  sans  tenir  compte  de  l'orthographe 
du  mot  préside,  qui  peut  être  une  simple  faute  du  lapi-* 
cide,  ne  permettent  pas  d'assigner  à  notre  monument 
une  date  antérieure  à  la  paix  constantinienne. 

Nous  avons  en  Algérie  des  inscriptions  grecques  plus 
anciennes,  mais  la  forme  du  D  ne  s'est  rapprochée  de 
celle  du  delta  que  dans  le  courant  du  iv®  siècle.  Quant 
au  monogramme  du  Christ,  si  nous  le  rencontrons  fré- 


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-  508  - 

quemment  ici,  ou  il  est  sur  des  monuments  auxquels  on 
ne  peut  pas  assigner  de  date  certaine,  ou»  s'ils  sont 
datés,  qui  sont  postérieurs  à  la  première  moitié  du 
IV®  siècle.  Il  ne  paraît  pas  que,  dans  sa  première  forme 
constanlinienne,  il  ait  été  employé  ici  avant  que  Cons- 
tantin se  fût  rendu  maître  de  TAfrique,  et  comme  celui 
de  notre  inscription  ne  contient  pas  les  lettres  A  et  o, 
devenues  communes  vers  le  milieu  du  iv®  siècle,  nous 
croyons  pouvoir  placer  sous  le  règne  de  Constantin 
l'érection  du  monument  commémoratif  de  Mastar. 

Ce  monument  donnait  les  noms  de  deux  martyrs  Feu- 
lement, Innocent  et  un  autre,  dont  il  n'est  pas  possible 
de  rétablir  le  nom  avec  certitude  ;  mais  il  nous  apprend 
aussi  que  d'autres  avaient  été  exécnlés  en  même  temps  à 
Mila,  où  ils  avaient  été  probablement  jugés  et  condamnés, 
et  qui  étaient  probablement  aussi  des  localités  voisines; 
les  exécutions  cli"  masse  des  cbréliens  ne  furent  point 
rares  à  celte  époque.  Il  vient  enfin  compliquer  un  pro- 
blème historique  dont  je  me  suis  occupé  plus  haut  en 
parlant  de  l'inscription  relative  à  l'usurpateur  Alexandre. 

Les  inscriptions  sur  lesquelles  s'appuient  MM.  L.  Renier 
et  Ernest  Desjardins  pour  confirmer  les  données  fournies 
par  la  liste  de  Vérone,  qui  distingue  une  Numidiu  Cxr- 
ternis  et  une  Numidia  Miliciana,  sont  trois  dédicaces, 
trouvées  à  Thamgad  (Thamugas),  à  Jupiter,  à  Hercule  et 
à  Mars,  patrons  de  Dioclétien,  de  Maximien  Hercule  et 
de  Galère,  qui  n'était  encore  que  César,  par  Valérius 
Florus,  dont  la  fonction  est  ainsi  indiquée  : 

VPPPNM. 
On  Iraduit    par  :  Vir  perfectissimm,   prceses  promnciœ 
Numidiœ  Milicianœ. 


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—  509  - 

Galère  y  étant  qualifié  de  César,  les  inscriptions  sont 
antérieures  à  son  élévation  à  l'empire,  c'est-à-dire  au 
l®*-  mai  305. 

Mais  saint  Optât,  dans  V Histoire  du  schisme  des  Uona- 
tistes,  signale  Florus  comme  ayant  été  l'un  des  ministres 
de  la  persécution.  «  Il  y  eut,  dit-il,  une  aw^re  persécution 
«  sous  Dioclétien  et  Maximien,  pour  l'exécution  de 
(  laquelle  il  se  trouva  des  juges  impies  qui  firent  la 
4;  guerre  au  nom  chrétien;  parmi  eux  furent,  il  y  a  plus 
<r  de  soixante  ans,  Anulinus,  dans  la  province  proconsu- 
<  laire,  et  Florus,  dans  la  Numidie  (in  Numidia,  Flo- 
«  rus)  (1).  » 

H  ne  s'agit  pas  ici  de  la  première  persécution  dont 
saint  Optât  avait  parlé  dans  les  livres  précédents,  mais 
(Je  la  grande,  alia  persecutio  ;  de  celle  qui  s'était  étendue 
à  tous  les  chrétiens,  qui  avait  commencé  tout  à  fait  à  la 
fin  de  l'année  303  ou,  plus  probablement,  dans  les  pre- 
miers mois  de  l'année  suivante,  et  qui  a  été  caractérisée 
par  la  désignation  de  dies  turificaiiùnis. 

Le  saint  évêque  ne  dit  pas  :  in  Numidiis,  mais  in  Nu- 
midia. 

Tant  que  nous  n'avions  que  son  seul  texte,  nous 
pouvions  supposer  que,  rapportant  des  événements  con- 
sommés plus  de  soixante  ans  avant,  l'auteur  avait  pu 
juger  inutile  de  distinguer  deux  provinces  dont  l'existence 
séparée  avait  eu  une  courte  durée,  ou  qu'il  entendait 
parler  seulement  de  celle  administrée  par  Florus. 

Mais  l'inscription  des  Beni-Ziad  nous  montre  le  Prœses 
Florus  faisant  exécuter  des  martyrs  à  Mila,    une    des 

(i)  L.  lu,  c.  8,  p.  62. 


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—  510  — 

quatre  colonies  cirtéennes,  à  50  kilomètres  à  rouest  de 
Cirla,  qui  n'a  jamais  pu  être  soustraite  à  radministration 
du  Presses  de  la  Nwmidia  Cirtensis  pour  être  placée  sous 
le  commandement  de  celui  de  ia  Numidia  Milicia^ia. 

Comment  expliquer  cette  juridiction  que  serait  venu 
exercer  à  la  porte  de  Cirta  le  Prœses  dont  nous  retrouvons 
le  nom  sur  les  inscriptions  de  Thamgad,  au  sud-est  de 
Lambèse?  Et,  remarquons-le,  nous  n'avons  pas  encore 
rencontré  sur  la  pierre  le  nom  d'un  Presses  de  la  Numidie 
cirléennne.  Le  nom  de  cette  province  ne  nous  est  connu 
.que  par  la  géographie  de  Ptolémée,  qui  distingue  le  pays 
des  Cirtésiens  de  la  nouvelle  Numidie,  et  par  la  liste  de 
Vérone. 

Si  deux  Presses  coexistaient  en  Numidie,  ils  devaient 
avoir  des  attributions  et  des  droits  égaux,  et  l'un  ne 
pouvait  pas  avoir  juridiction  sur  le  territoire  de  l'autre. 
Si  une  extension  de  pouvoirs  avait  pu  être  attribuée  à 
l'un  au  préjudice  de  l'autre,  elle  serait  revenue,  ce 
semble,  au  Presses  de  la  Numidie  cirléenne,  Cirta  ayant 
été  jusque-là  le  chef-lieu  de  la  province. 

Nous  avons  vu  précédemment,  il  est  vrai,  le  proconsul 
Anulinus  envoyer  le  comte  Alexandre  lui  recruter  des 
victimes  à  Thamgad  et  à  Lambèse,  c'est-à-dire  au  cœur 
même  de  la  Numidie  militaire.  Cela  se  passait  pendant 
la  grande  persécution  de  304. 

Mais  si  la  Numidie  avait  été  comprise  dans  le  ressort 
de  la  province  d'Afrique  de  l'an  38  jusqu'à  Septime 
Sévère,  du  moins,  à  partir  de  cet  empereur,  elle  eut  à  sa 
tête  un  Presses  indépendant;  et  alors  nous  verrions  cette 
situation  anarchique  :  le  proconsul  de  la  province   pro- 


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—  544  — 

consulaire  faisant  acte  d'autorilé  sur  une  province  qui 
ne  dépendait  pas  de  son  ressort,  et  le  Presses  de  cette 
même  province  exerçant  juridiction  sur  celle  de  l'un  de 
ses  collègues. 

Ce  que  j'appelle  anarchie  était  peut-être  le  résultat  de 
mesures  exceptionnelles  prises  pour  l'exécution  des  ordres 
implacables  de  Dioclétien  et  de  Galère  :  on  aurait  élargi 
temporairement  les  pouvoirs  d'Ânulinus,  sur  l'énergie 
duquel  on  comptait,  et  une  raison  semblable  aurait  Tait 
accorder  au  Prœses  de  la  Numidia  Milidana,  à  Valérius 
Florus,  juridiction  sur  les  chrétiens  de  la  Numidia  Cir- 
lensis,  gouvernée  peut-être  alors  par  un  homme  d'un 
caractère  pusillanime. 

Celle  raison  parait-elle  invraisemblable  et  l'explication 
inadmissible?  Et  veut-on  traduire  les  abréviations  PN  M, 
des  inscriptions  de  Thamgad,  par  Prœses  Numidiœ  Mili- 
danœ,  avec  MM.  L.  Renier  ei  Ë.  Desjardins,  ainsi  que 
l'exigent  les  inscriptions  n^  4  et  %  qui  supposent  plus 
d'une  Numidie,  et  non  par  Prœses  Numidiœ,  simplement, 
comme  l'avait  fait  M.  L.  ftenier  en  premier  lieu,  et 
comme  l'a  fait  Mommsen  après  lui?  Alors,  pour  con- 
cilier chs  inscriptions  et  la  table  de  Vérone  avec  le  texte 
de  saint  Optât  et  l'inscription  des  Beni-Ziad,  celle-ci  rela- 
tant un  fait  qui  s'était  passé  en  304,  il  faudra  se  décider 
pour  cette  conclusion  : 

La  dédicace  au  César  Galère  aurait  été  gravée  en  30i2, 
Valérius  Florus  étant  Presses  de  la  Numidia  Milidana; 
cet  homme,  d'une  fermeté  reconnue,  aurait  été  chargé 
de  l'exécution  des  édits  de  Dioclétien  contre  les  chrétiens, 
en  303  et  304,  dans  toute  la  Numidie,  en  sorte  que,  de 


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—  512  — 

fait,  les  deax  provinces  auraient  été,  dés  cette  époque, 
réunies  de  nouveau  en  une  seule. 

La  division  de  la  Numidie,  effectuée  en  292,  aurait 
pris  6n  en  303  ou  en  304,  au  plus  tard  ;  elle  aurait  duré 
onze  ou  douze  ans. 

Si  la  question  prête  encore  à  la  discussion,  j'espère 
qu'elle  sera  reprise  par  les  savants  qui  s'en  sont  déjà 
occupés  et  qui  s'intéressent  aux  choses  anciennes  de 
l'Algérie. 

EXIMPERATODOMIN.ISAI 

lOVI  OMNIPOTENTI  AVGSAC... 
SERVATORI  AVGVSTORVM  M... 
VS  FORTVNATVSROGATIFIL  NOVEL 
LINEPOSSVAPECFECVSLA 

Je  copie  celte  inscription  sur  un  estampage  mal  venu 
que  m'a  remis  M.  Clément,  employé  chez  M.  Arnolet.  La 
pierre  ayant  été  mise  à  découvert  depuis  peu  de  temps 
et  n'ayant  pas  encore  été  lavée  par  la  pluie,  la  terre  a 
laissé  sa  marque  sur  le  papier,  et  les  lettres  reparaissent 
en  blanc  sur  le  verso  de  la  feuille.  Elles  sont  belles, 
espacées  convenablement,  la  largeur  de  la  pierre  étant  de 
de  0°°90;  elles  ont  cinq  centimètres  aux  deux  premières 
lignes  et  quatre  centimètres  et  demi  aux  suivantes.  N  et 
I  à  la  première  ligne,  T  et  I  à  la  deuxième  sont  liés.  Un 
éclat  de  la  pierre  a  emporté  la  fin  des  trois  premières 
lignes  et  le  nom  de  Forlunatus,  qui,  sur  l'ordre  de 
Saturne,  a  accompli  son  vœu  à  Jupiter  omnipotent,  con- 
servateur des  Augustes. 


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—  513  - 

D    M 

CATINIA 

MAXIMÂ 

VAXXXV 

HS-E 

Belles. lettres  de  0^05. 

Cette  pierre,  comme  la  précédente,  a  été  tirée  du  sol  à 
environ  7  kilomètres  au  sud  de  Beni-Ziad. 

Diis  Manibus.  Catinia  Maxima  vixit  annis  triginta  quifi'^ 
que.  Hic  sita  esL 

Aux  dieux  Mânes.  Catinia  Maxima  a  vécu  35  ans.  Elle 
^it  ici. 

2o  AÎN-TINE 

Un  estampage  pris  par  M.  Costa  nous  permet  de  recti- 
fier et  de  compléter  l'inscription  qu'il  avait  publiée  dans 
le  volume  précédent  de  la  Société,  page  348.  Elle  provient 
d'Âîn-Tine,  entre  Rouifacli  et  Mila,  à  i2  kilomètres  de 
celle  dernière  localité  et  à  39  kilomètres  de  Constantine, 
rive  gauche  de  l'Oued-Koton. 

N«32 

INHISPRAEDIIS 
GAELIAEMAXIMAEC.F. 
TVRRESSALVTEMSALTVS 
EIVSDEMDOMINAEMEAE 

CONSTITVIT 
NVMIDIVSSER-ACT 

A  la  quatrième  ligne,  A  et  le  premier  E  de  MEAE  sont 
liés.  La  pierre  est  taillée  en  queue  d'aronde. 


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—  544  ~ 

In  his  prœdiis  Cœliœ  Maximœ,  clarissimœ  feminœ,  turres 
salutem  saltus  ejvsdem  dominœ  meœ  constituit  Numidius, 
servus  actuarixis. 

Sur  ces  domaines,  de  Cœlia  Maxima,  femme  clarissime, 
Numidius,  esclave  intendant,  a  fait  construire  des  tours 
pour  la  surveillance  de  la  forêt  de  sa  maîtresse. 

Les  acluarii  ou  actarii  étaient,  dans  Tordre  civil,  des 
employés  auprès  des  magistrats  ou  du  Sénat  qui  rem- 
plissaient roffice  de  greffiers,  de  copistes,  de  tachygra- 
phes; ils  tenaient  aussi  des  comptes  particuliers.  Dans 
l'armée,  ils  étaient  préposés  au  service  des  vivres,  fai- 
saient les  distributions  en  nature  ou  délivraient  les  auto- 
risations de  livraison  d'après  les  registres  de  contrôle  de^ 
troupes.  Ils  tenaient  les  comptes-matières  et  étaient  res- 
ponsables des  denrées  sorties  des  magasins. 

D'après  notre  inscription,  Numidius  n'était  pas  seule- 
ment chargé  de  tenir  les  comptes  des  produits  du  do- 
maine, il  remplissait  aussi  les  fonctions  de  régisseur  ou 
d'intendant,  puisqu'il  faisait  exécuter  les  constructions 
qui  devaient  assurer  la  surveillance  et  la  conservation  de 
la  propriété.  C'est,  je  crois,  une  extension  donnée  au 
sens  ordinaire  du  mot  actuarius. 

Voilà  une  femme  de  grande  naissance,  la  femme  d'un 

sénateur,  clarissiîna  feminay  qui  possédait  en   Numidie 

un  vaste  domaine,  un  latifundium,  comme  Ântonia  Satur- 

nina,  dont  j'ai  eu  l'occasion  de  parler  (1).  Le  temps  nous 

'en  fera  connaître  d'autres. 

Avant  notre  conquête  de  l'Algérie,  la  terre  d'Ain-Tine 
était  la  propriété  de  la  famille  Ben-Zekri,  de  Constanline. 

(1)  Heo.  de  la  Soc.,  vol.  xvii,  p.  350. 


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wmmm 


—  515  — 

Le  dernier  Bey  la  confisqua  peu  de  temps  avant  la  prise 
d'Alger,  après  avoir  fait  massacrer  les  principaux  mem- 
bres de  celle  famille,  et  l'annexa  aux  biens  du  Beyiik. 
Elle  est  dominée  au  sud  par  le  Djebel-Lekahl ,  d'une 
altitude  de  près  de  1,300  mèlres,  que  contournent  TOued- 
Kolon  et  le  Chabel-DjaiTar ,  son  affluent.  Une  moitié, 
tournée  vers  Test,  descend  en  pente  assez  rapide  vers 
rOued-Koton,  émaillée  de  petits  jardins  verdoyants  qu'ar- 
rosent de  nombreuses  sources.  On  peut  y  visiter  une 
vingtaine  de  ruines,  dont  les  plus  grandes,  au  nombre 
de  trois,  peuvent  occuper  cbacune  une  superficie  de  près 
d'un  hectare.  La  principale  est  à  peu  près  au  milieu  de 
la  propriété,  sur  la  rive  droite  du  Chabet-Aïoun-Karioua, 
à  600  mètres  au-dessus  de  la  source  qui  a  donné  son 
nom  à  la  terre,  et  près  de  laquelle  existe  le  bordj  Ben- 
Zekri. 

Aucune  de  ces  ruines  ne  présente  donc  l'importance 
d'un  village;  ce  sont  celles  de  maisons  d'exploitation,  de 
fermes,  de  tombeaux  et  de  constructions,  qui  pouvaient 
bien  être  les  tours  mentionnées  sur  l'insciiplion.  Le  vil- 
lage était  en  face,  sur  les  hauteurs  de  la  rive  droite  de 
rOued-Kolon ,  à  Oudjel  (Uzelis),  propriété  de  Messerli- 
Ali. 

L'autre  partie  de  la  propriété  forme  un  plateau  qui 
couronne  le  Djebel-Lekahl  et  s'infléchit  vers  l'ouesL 

iMais  revenons  à  l'inscription.  J'ai  traduit  salius  par  sa 
signification  la  plus  ordinaire.  S'il  ne  désigne  pas  ici  une 
forêt  dans  le  sens  le  plus  large  du  mot,  il  nous  indique 
au  moins  un  lieu  boisé  dépendant  du  domaine  de  Cœlia 
Maxima  et  dans  lequel  pouvaient  paître  ses   troupeaux  : 


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—  516  — 

c  Saltus  est  ubi  sihœ  et  pastiones  sunt,  >  dit  %lius  Gallas 
dans  Festus  (1);  on  peut  lui  appliquer  celte  définition  de 
Varron  :  les  terrains  que  les  propriétaires  ne  pouvaient 
cultiver  à  cause  des  bois  et  autre  cause  analogue,  mais 
où  ils  pouvaient  faire  paître  leurs  troupeaux,  furent 
appelés  SaUus  {%. 

Nous  savons  donc  qu'il  y  avait  une  forêt  à  Aîn-Tine; 
elle  a  disparu  depuis  longtemps,  mais  non  sans  laisser 
des  traces;  on  peut  voir  au  printemps,  sur  le  Djebel- 
Lekahl,  reverdir  de  jeunes  pousses  de  chénes-verts, 
aussitôt  rongées  par  la  dent  des  troupeaux,  et  les  indi- 
gènes des  environs  y  cherchaient  encore,  il  y  a  peu 
d'années,  les  racines  des  arbres  qui  couvraient  la  mon- 
tagne au  temps  de  Cœlia. 

Le  Djebel-Lekahl  se  rattache  à  la  chaîne  du  Chettaba, 
qui  était  boisée  jusqu'à  hauteur  du  village  de  TOued-Atmé- 
nia;'sur  une  superficie  de  3  ou  4,000  hectares,  les  boise- 
ments sont  actuellement  en  voie  de  reconstitution  sous  la 
surveillance  du  service  forestier.  Le  pays  compris  entre 
Constantine  et  Mila  n'était  donc  pas  aussi  dénudé  à  l'épo- 
que romaine  que  de  nos  jours.  Nous  avions  déjà  fait  la 
même  constatation  à  l'occasion  d'une  inscription  trouvée 
à  Âïn-Zada,  en  ce  qui  concerne  la  contrée  comprise  entre 
cette  localité  et  le  Djebel-Anini,  au  nord-ouest  de  Sétif  (3). 
L'inscription  d'Aïn-Tine  fait  naître  naturellement  à 
l'esprit  une  autre  réflexion  et  un  rapprochement  qui 
pourrait  bien  n'être  pas  sans  enseignements. 
Au  moment  où  l'occupation  romaine  en  Numidie  était 

^1)  P.  2U. 

(2)  Lib.  4,  6,  6,  10. 

l3)  Rfie.  de  la  Soc.  vol.  xvi,  p«  363.  364. 


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-  517  — 

dans  toute  sa  force,  car  la  netteté  des  caractères  de 
rinscriplion  ne  permet  pas  de  la  placer  après  la  première 
moitié  du  troisième  siècle,  à  :]9  kilomètres  de  Cirta  et  à 
1^  kilomètres  de  Milev,  c'esl-à-dire  au  cœur  même  du 
territoire  des  vieilles  colonies  cirléennes,  les  propriétaires 
ronnains  étaient  obligés  de  conslruire  des  vigies  pour  la 
surveillance  de  leurs  bois.  Et  contre  qui  prenaient-ils  ces 
précautions  coûteuses  et  permanentes?  Assurément,  ce 
n'élait  pas  contre  les  gardiens  de  troupeaux  et  pour 
prévenir  des  délits  de  pacage  ;  ce  n'était  pas  non  plus 
contre  les  délinquants  forestiers,  habitués  à  chercher  sur 
le  bien  d'aulrui  leurs  provisions  de  bois  de  feu;  les 
gardes  auraient  suffi  pour  faire  respecter  la  forêt  par 
ces  catégories  de  dévastateurs;  ils  auraient  bien  mieux 
sufO  pour  surveiller  eflicacement  un  domaine  découvert, 
et  cela  me  confirme  dans  la  pensée  qu'il  s'agit  effective- 
ment d'un  bois  et  non  point  d'un  simple  terrain  de  par- 
cours. 

Si  Cœlia  Maxima  ou  son  régisseur  ne  s'était  pas  rendue 
odieuse  à  ses  voisins  par  une  série  de  vexations  comme 
s'en  permeltaient  parfois  les  Grands,  et  rien  n'autorise 
une  pareille  supposition,  qu'avait-elle  à  redouter  et  de 
qui  avait-elle  à  craindre?  Car  les  mesures  coûteuses 
auxquelles  elle  était  réduite  à  recourir  supposent  un 
danger  permanent  comme  elles,  considérable  et  peut- 
être  même  général. 

Y  avait-il  à  cette  époque  des  incendiaires  qui  faisaient 
la  guerre  à  la  propriété  et  prétendaient  fatiguer  l'occu- 
pation étrangère  en  ruinant  ses  travaux  et  en  stérilisant 
ses  dépenses  et  ses  efforts  ?  La  population  aborigène,  si 


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-  548  — 

« 

souvent  en  état  de  révolte  ouverte  et  si  souvent  vaincue, 
alors  qu'elle  ne  se  sentait  pas  assez  forte  pour  résister 
les  armes  h  la  main,  érigeait-elle  en  système  l'attaque 
contre  les  biens  des  conquérants,  n'osant  pas  la  diriger 
contre  leurs  personnes?  Elle  n'avait  pas  disparu;  les 
inscriptions  nous  la  montrent,  sous  des  noms  plus  ou 
moins  latinisés,  vivant  côte  à  côte  avec  les  colons;  mais 
elles  ne  nous  ont  pas  encore  dit  quels  rapports  elle  en- 
tretenait avec  eux,  et  peut-être  profitait-elle  des  avantages 
et  des  facilités  que  lui  donnait  cette  communauté  d'exis- 
tence pour  piller  ses  maîtres  et  saccager  leurs  biens. 

Ces  hypothèses,  peut-être  trop  hasardées,  ne  peuvent  pas 
être  poussées  plus  loin  en  ce  moment.  Mais,  si  je  ne  me 
trompe,  le  fait  consigné  sur  la  pierre  par  Numidius  méri- 
tait bien  de  fixer  un  instant  notre  attention  ;  s'il  ne  nous 
apprend  pas  comment,  par  qui  et  dans  quel  but  ont  été 
détruites  les  forêts  dont  nous  retrouvons  les  traces  à 
l'ouest  de  Constantine,  il  atteste  du  moins  qu'elles  ont 
existé. 

Nous  verrons  plus  loin,  au  sujet  de  Kherbet-Guidra, 
§  X,  une  série  d'autres  faits  qui  nous  prouveront  que  les 
Romains  étaient  obligés  de  se  garder  avec  soin  contre  les 
populations  indigènes. 

J'avais  campé,  le  16  et  le  47  mai  4865,  près  du  bordj 
Ben-Zekri,  et  j'avais  copié,  sur  deux  pierres  encastrées 
dans  les  murs  du  bordj,  la  première  en  dehors  et  l'autre 
en  dedans,  ces  deux  fragments  d'inscription  en  lettres 
de  0™17  de  hauteur  : 

a  b 

MEM      ORIAE 


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—  519  — 

La  beauté  et  la  dimension  des  lettres  indiquent  que  la 
pierre  appartenait  à  un  monument  important,  élevé  peut- 
être  à  la  mémoire  de  la  propriétaire  du  domaine. 

30  MILA 

M.  I).  M.  I.  SANCTAE 
SACRVMFACTVM 
PROSALVTE 
...PCAES-MAVRELISE 
5     PllFEL-AVG 

ETDOMVSEOR  DIVINAE 

QV AID  ITBASILIGVS 

ETMNESIVSCRIOBO.. 

10    VMFECERVNTETIPSISVSC. 
PERViM  per;g.  AEMILIVMSATVR 
NINVMSACERDOTEMEXVA 
TICINATIONE  ARCHIGALL.. 
LD  DD. 

Sur  une  pierre  de  0">55  de  hauteur  et  0"*35  de  lar- 
geur, dans  une  maison  arabe,  à  Mila.  Estampage  de 
M.  Costa,  Les  lettres  sont  serrées  et  bien  formées  ;  elles 
ont  trois  centimètres  à  la  première  ligne,  deux  cen- 
timètres et  demi  de  la  deuxième  à  la  cinquième,  et 
un  centimètre  et  demi  aux  suivantes.  La  sixième  ligne  et 
le  commencement  de  la  septième  ont  été  martelés. 
Lettres  liées  :  A  et  V  à  la  cinquième  ligne,  V  et  I  à  la 
septième,  V  et  N  à  la  dixième,  L  et  I,  V  et  M  à  la 
onzième. 


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-  520  — 

Matri  Deum  Magnœ  Idaeœ  sakctœ  sacrum  factum, 
Pro   $alute    imperatoris   Cœsaris    Mard  Àurelii    Sef>eri 
Antonini  pii,  felids,  Augusti,  et  Septimii  Getœ,  pii,  felids, 

Augmti,  et  domus  eorum  divinœ,  Qu Basilictis.  • . 

. , .  et  Mnesius  criobolium  fecerunt  et  ipsi  suscq[)enmt,  per 
Caium  jEmilium  Satuminutny  sacerdotem,  ex  vatidnatûme 
Archigalli. 
lo(m$  datus  décréta  decurionum. 

Sacrifice  offert  à  la  Mère  des  dieux,  Grande  Idéa  sainte; 

Pour  la  santé  de  l'empereur  César  Marcus  Aurclius 
Severus  Antoninus,  pieux,  heureux,  Auguste,  et  de  Sepli- 
inius  Géta,  pieux,  heureux,  Auguste,  et  de  leur  maisoD 
divine,  Q. .  • .  Basilicus. ...  et  Mnésius  ont  offert  et  reçu 
eux-mêmes  un  criobole,  par  les  soins  de  Caïus  iEmilius 
Saturninus,  prêtre,  et  conformément  à  l'avertissement  de 
TArchigalle. 

L'emplacement  a  été  donné  par  décret  des  décurions. 

Le  criobole,  ou  sacrifice  d'un  bélier,  fut  offert  à  Cybéle, 
mère  des  dieux  du  premier  ordre  et  honorée  sur  le  mont 
Ida.  Les  prêtres  de  cette  déesse  formaient  plusieurs  con- 
fréries ou  collèges,  parmi  lesquels  celui  des  Galles;  ceux- 
ci  se  divisaient  en  réguliers  et  en  irréguliers,  et  ces  der- 
niers constituaient  une  sorte  d'ordre  mendiant  et  char* 
latan.  Ils  allaient  de  ville  en  ville,  portant  les  images  de 
leur  déesse  et  se  présentant  comme  possédés  de  la  fureur 
divine;  pour  gagner  quelques  aumônes,  ils  chantaient 
des  vers  de  leur  composition  et  donnaient  au  public  le 
spectacle  de  cris,  de  chants  et  de  contorsions  dont  les 
pratiques  de  nos  Aïssaoua  algériens  peuvent  nous  fournir 
une  idée. 


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-  521   - 

Le  chef  du  collège  portait  le  titre  d'Archigalle. 

Celui  qui  offrait  le  sacrifice  se  plaçait  dans  une  fosse 
recouverte  de  planches  percées  de  trous  :  un  victimaire, 
te  prêtre  Caïus  iËmilius  Salurninus,  dans  notre  inscrip- 
tion, égorgeait  un  bélier  sur  ce  plancher,  et  le  sacrifiant 
en  recevait  le  sang  sur  ses  vêtements  et  sur  toutes  les 
parties  de  sa  personne  ;  de  là  les  expressions  :  criobolium 
fecerunt  et  ipsi  susceperurU.  Cette  régénération  mystique 
devait  être  renouvelée  tous  les  vingt  ans. 

Les  monuments  lapidaires  qui  mentionnent  des  sacri- 
fices de  crioboles  ou  de  lauroboles  sont  assez  nombreux 
en  Italie  et  en  France;  le  plus  ancien  est,  je  crois,  de 
l'an  160  et  â  été  trouvé  à  Lyon.  En  Algérie,  ils  sont  plus 
rares  jusqu'à  présent.  Celui  de  Mila  n'est  pas  postérieur 
à  212,  année  de  la  mort  de  Géta. 

M  S 

SIGENITORNOBL.. 

STANTIALARGA 

SlTAlAMPIETASREDD 

OBSEQVIVM 
..IBIMAGNIFICASTRVER... 
. . ..NERANDE  SEPVLCRHA   (sw) 
EXAVROFVLVOETSOLID.. 

EXEBORE 
T..,ESQVETI 

La  pierre  qui  porte  cette  inscription  est  dans  la  ca- 
serne des  tirailleurs,  à  Mila;  le  côté  supérieur  est  seul 
resté  intact;  telle  qu'elle  est,  elle  mesure  0<°30  dans  sa 
plus  grande  largeur  et  0°^27  de  hauteur.   Nous  n'avons 


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—  522  - 

qu'une  parlie  de  l'inscription.  A  la  suite  des  lettres  de 
la  dernière  ligne,  on  voit  encore  les  amorces  de  quatre 
lettres,  qu'on  peut  lire  PIST  ou  BIST  ou  RI  ST.  I-es 
caractères,  très-nettement  gravés,  n'ont  qu'un  centimètre 
et  demi  et  semblent  contemporains  de  ceux  de  rinscrip- 
tion  précédente. 

Diis  Manibiis  Sacrum. 
....     Si  gmitor  rwbis  substantia  larga, 

Mnesita  (?)  jam  pietas  reddidit  obseq%iium. 
Ibi  magnifica  struerunt  venerande  sepulchra 
Ex  ai(/ro  fiiho  et  solido  ex  ebare 

MISINIVS  EXTRIC 
ATVS  VAC  H.  S. 

Misinius  Extricatus  vixit  annis  centum.  Hic  situs. 

Misinius  Extricatus  a  vécu  100  ans.  Il  gil  ici. 
Lettres  de  O^Ob  bien  fprmées.  Au-dessus  de  la  pre- 
mière ligne  sont  gravées  deux  défenses  de  sanglier 
simulant  le  croissant  de  la  lune,  mais  non  reliées.  Pierre 
trouvée  dans  un  jardin  de  Mila  :  estampage  de  M.  Sergent, 
administrateur  de  la  commune  mixte. 

N«26. 

IMP  D  N 
VALERIO 
GALERIO 
M  A  X  1  M^ 
PIOINVAVG 

Imperalori   Domiiio  iwstro   Valerio   Galerio  Maximiufw 
pio,  invicto,  Augmto. 


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Google .    • 


—  523  — 

Copie  prise  par  M.  Sergent  sur  une  borne  milliaire 
d'un  mèlre  de  hauteur  et  de  0»n25  de  diamètre,  trouvée 
à  Enchir-Laubia,  sur  rOued-Sabeùr,  à  Touesl  et  à  environ 
16  kilomètres  de  Mila,  et  à  1,500  mètres  du  nouveau 
village  de  Redjas.  Celte  borne  avait  été  placée  probable- 
ment sur  la  voie  de  Mila  à  Djemila,  qui  fut  réparée, 
d'après  notre  inscription,  par  l'empereur  Galère,  de 
305  à  308. 

A  sept  ou  huit  kilomètres  plus  à  l'ouest,  sur  la  terre 
domaniale  de  Rouached,  où  un  village  doit  être  fondé 
prochainement,  et  sur  un  mamelon  qui  domine  la  vallée 
de  l'Oued-Melah,  M.  Sergent  a  pris  la  copie  et  l'estam- 
page d'une  inscription  récemment  tirée  du  sol.  Les  lettres 
sont  dans  un  cadre  de  0"^55  de  largeur  et  de  0™35  de 
hauteur;  elles  ont  une  hauteur  variable  de  quatre  à 
cinq  centimètres  ;  elles  sont  irrégulières  ^et  très-serrées 
aux  quatre  dernières  lignes.  La  lecture  de  la  cinquième 
ligne  présente  des  dirficultés.  Une  cassure  de  la  pierre  a 
emporté  quelques  lettres  au  commencement  de  la  dernière. 

Je  reproduis  Tinscription  d'après  l'eslampage  et  en 
m'aidant  de  la  copie  de  M.  Sergent. 

N»  27. 

N VM IN  I  •  CAE  LEST  1  S 
AVG.  IMP  TRAIANO  hADRI 
AN.  CAES.AVG.tr.  P.P. M. COS 
m.  Q.  RAECIVSQVADRATVS 

hED.lEMPEEC'LIL'NODSLE'hER'hERED 
VSVE  COLENDVM.  P.  DVII.  IDVS.  SEPT 
. .  GATILLIOSEVERO .  Il .  TITO .  AVRELIO.  F 
. . .  ANTONINO.COS.CVRATORERAESODME 


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-  524  — 

La  forme  des  h.  est  à  remarquer  ;  à  la  cinquième  ligne, 
N  et  0  sont  liés  ;  le  sigle  se  compose  de  deux  barres  se 
renconlranl  à  angle  aigu;  celle  de  gauche  dépasse  la 
ligne,  l'autre  se  relève  et  forme  un  0;  on  pourrait  donc 
y  voir  A  0  ou  même  R  0. 

Quintus  Raecius  Quadratus  adressait  sa  dédicace  à  la 
déesse  carthaginoise  Cœlestis,  le  7  des  ides  de  septembre, 
sous  le  consulat  de  Lucius  Calillius  Severus,  consul  pour 
la  deuxième  fois,  et  de  Titus  Aurélius  Pulvus  Ântoninus. 

Je  ne  sais  si  Ton  a  déjà  trouvé  la  mention  du  deuxième 
consulat  de  Catillius  Severus,  qui  avait  été  présumé  par 
Idace  et  Onuphre  (1).  Elle  ne  figure  pas  sur  une  inscrip- 
tion rapportée  par  Orelli  sous  le  n^  2946  et  datée  comme 
la  nôtre,  c'est-à-dire  de  Tan  120.  Ce  Calillius  Severus  fut 
Préfet  de  Rome  et  le  bisaïeul  maternel  de  Marc-Aurèle. 

Notre  inscription  présente  cette  autre  particularité  d'a- 
jouter aux  noms  de  Titus  Aurélius  Fulvus  celui  d'Anto- 
ninus,  ce  qui  dissipe  tous  les  doutes  que  l'on  pouvait 
encore  avoir  sur  l'identité  de  notre  personnage  avec  l'em- 
pereur Anlonin  le  Pieux. 

La  ruine  de  laquelle  elle  a  été  tirée  est  probablement 
celle  de  Tune  des  stations  qui  jalonnaient  la  route  de 
Mileo  à  Cuicul^  d'après  la  Table  de  Peutinger,  et  qui  nous 
sont  encore  toutes  inconnues.  Elles  se  présentaient  dans 
l'ordre  suivant  : 


(t)  De  Tillem.  Hiit,  dei  Emp.  rom.  T.  ii,  p.  356. 


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~  525  — 

Milev, 

Nom  inconnu 7  milles 

Nobas  Fusciani 12 

Fons  Camerata 4 

Berzeo 4 

Modolana.. 4 

Caput  Budelli 7  ou  12 

Calcul 7 

Total. ...     45  ou 50 milles 
Soit  67  ou  74  kilomètres. 

Vhinéraire  d'Antonin  donne  un  autre  tracé  : 

Milev,  ' 

Idicra 25  milles 

Cuicul 25 

Total....     50  milles 

Les  deux  routiers  donnent  la  même  distance,  et  cepen- 
dant il  n'est  pas  présumable  qu'ils  indiquent  la  même 
voie. 

D'après  la  carte  de  l'État-Major,  il  y  a  cinquante  kilo- 
mètres de  Mila  à  Djemila.  Cette  distance  est  trop  faible; 
en  admettant  une  augmentation  d'un  quart  pour  les 
détours,  on  n'arriverait  pas  encore  à  celle  de  Vltinéraire 
et  on  ne  ferait  qu'approcher  de  la  plus  courte  fournie 
par  la  Table. 

Je  pense  que  celte  dernière  suivait,  par  le  chemin 
arabe  actuel,  la  vallée  de  TOued-Melah  et  celle  de  l'Oued- 
Ferdjioua.  En  se  rapprochant  de  l'Oued-End ja ,  pour 
remonter  cette  rivière  jusque  vers  Fedj-Mezala  et  gagner 


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526 


Djemila  par  la  vallée    de    rOued-Ferdjioua,   elle  aurait 
eu  un  développement  trop  considérable. 

Si  Ton  veut  tenir  compte  de  l'analogie  des  noms  Idicra 
et  Dekri,  il  faudra  chercher  vers  le  sud  la  voie  indiquée 
par  Vltinéraire;  elle  aurait  traversé  le  pays  montagneux 
des  Serraouïa  et  des  Ouled-Kebbeb,  pour  aboutir  à  la 
vallée  de  rOued-Dekri  à  Aïn-Aziz-ben-Tellis,  à  égale  dis- 
tance de  Mila  et  de  Djemila,  ou  aux  ruines  d'Aïn-el-Kerb, 
à  6  kilomètres  en  amont  et  tout  à  fait  au  haut  de  la 
vallée;  de  là,  elle  aurait  rejoint  Djemila  par  TOued- 
Raharen  et  l'Oued-bou-Selah. 

C'est  là  une  simple  conjecture,  fondée  sur  l'analogie 
que  je  viens  de  signaler  et  qui  a  fait  identifier  Idicra  au 
hameau  de  Dekri.  Mais  il  n'y  a  pas  trace  de  ruines  sur 
ce  point  :  la  roule  de  Mila  à  Djemila  qui  y  toucherait 
aurait  70  kilomètres  en  ligne  droite,  longueur  beaucoup 
plus  grande,  en  y  joignant  les  détours,  que  celle  fournie 
par  les  routiers.  Dans  la  partie  supérieure  de  la  vallée 
de  Dekri,  j'ai  rencontré  plusieurs  ruines  sur  l'une  ou 
l'autre  rive  et  des  restes  de  barrages  en  pierres  de  grand 
appareil;  les  ruines  deviennent  d'autant  plus  fréquentes 
qu'on  s'éloigne  de  Dekri ,  à  une  distance  de  20  kilo- 
mètres. Pour  ne  pas  dépasser  la  longueur  assignée  à  la 
route  par  Vltinéraire,  elle  aurait  dû  se  tenir  sur  la  rive 
gauche  de  l'Oued-Dekri.  Elle  se  serait  dirigée  ensuite 
vers  le  sud-ouest,  à  travers  la  plaine  des  Ouled  Abd-en- 
Nour  et  des  Eulma,  sur  Kherbet-Fraïm  (Gemdlœ),  et  de 
là,  vers  le  Hodna. 

Il  y  a  là  un  champ  d'études  et  d'explorations  qui  se 
recommande  au  zèle  des  membres  de  la  Société. 


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—  527  — 
4o  FEDJ-MEZALA  (Ferdjioua) 

M.  le  lieutenant  Dufour,  chef  du  poste  de  Fedj-Mezala, 
a  adressé  à  M.  le  capitaine  Pont,  directeur  des  Ailaires 
indigènes  à  la  Division,  avec  les  copies  de  deux  inscriptions, 
le  dessin  d'un  monument  funéraire  divisé  en  deux  com- 
partiments, entre  lesquels  était  une  épilaphc  dont  il  ne 
reste  plus  que  quelques  lettres  : 

No  28. 

D        M        S 

CVRVS 

.•.VSN....H.S.EST 

Au  premier  plan  et  à  gauche,  un  homme  vêtu  de  la 
toge  ample,  rejelée  sur  Tépaule  gauche,  tenant  de  la  main 
gauche  un  rouleau,  le  bras  droit  pendant  et  de  la  main 
retenant  les  plis  de  la  robe;  à  droite,  une  femme  enve- 
loppée dans  le  pallium,  le  bras  gauche  pendant  et  l'autre 
ramené  sur  la  poitrine.  Dans  le  cadre  inférieur,  un  ca- 
valier, le  bras  droit  tendu  au-dessus  de  la  tête  du  cheval 
et,  de  la  main  gauche,  tenant  les  rênes.  M.  Dufour 
ajoute  :  le  relief  est  bon  et  les  détails  ont  une  correction 
de  lignes  que  ne  justifient  pas  le  style  et  l'ordonnaBce- 
ment,  qui  indiquent  suflisamment,  à  première  vue,  une 
époque  de  décadence.  Le  cavalier  n'est  pas  de  la  main 
du  même  ouvrier;  le  travail  est  lourd  et  grossièrement 
exécuté. 

Cette   inscription   provient  de  Fedj-Mezala,  de  même 
que  la  suivante  : 


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-.  528  — 

D    M    S 
OPSTORIAE 
HAVRAE  PI 
SSIMPNATA 
...XXIMEN.V.H 
...ylADVMENV 
...FEIJCITAS  FI 
...ISSIME 

L'inscription  est  dans  un  cadre  en  queue  d'aronde  et 
surmonté  d'un  croissant.  C'est  l'épitaphe  d'une  indigène, 
Opstoria  Maura,  qui  avait  vécu  21  ans,  5  mois  et  quel- 
ques heures,  par  son  père  Diadumenus. 

Voici  une  autre  épitaphe  d'indigène,  que  le  temps 
n'a  pas  plus  ^épargnée  que  la  précédente  : 

N«  30. 

U    M    S 
VOLVSENNA 

FARINVS 
VIXIT  ANNIS  LV 
ZOSTAL\S..I..ME 

CIAP PATRI 

.I1SS....P0SVERVNT 

Diit  Manibus  sacrum.  Volusenna  Farinus  vint  awnis 
quinquaginta  quinque.  Zostalus  et  Meàap. . .  patri  pUssimo 
posuerunt. 

Aux  dieux  Mânes.  Volusenna  Farinus  a  vécu  55  ans. 
Zostalus  et  Meciap...  ont  élevé  ce  tombeau  à  leur  père 
bien-aimé. 


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—  529  - 

La  pierre  qui  porte  celte  inscription  était  à  trois 
mètres  sous  terre  à  Aîn-Rrecheba,  près  de  Fedj-Mezala. 

M.  Dufour  annonce  enfin  qu'il  a  trouvé  sous  une  sorte 
de  dolmen»  à  Fedj-Mezala,  une  hache  en  fer  bien  con- 
servée, un  pendant  d'oreille  de  grande  dimension  en 
bronze,  et  un  poignard,  qui  est  tombé  en  poussière  à  sa 
sortie  du  Irou  d'exploitation:  Ces  objets  étaient  placés 
près  d'un  cadavre  mesurant  près  de  deux  mètres  et  dont 
la  tête  énorme  est  particulièrement  remarquable  par  le 
développement  de  la  partie  encéphalique. 

On  a  découvert  aussi  au  même  endroit  environ  deux 
kilogrammes  de  défenses  de  sanglier. 

La  Société  archéologique  espère  que  M.  Dufour  conti- 
nuera ses  fouilles;  elles  promettent  des  résultats  d'un 
grand  intérêt. 

§  3.  —  ROUTE  DE  CONSTANTINE  A  JEMMAPES 

io  OUED-SBIKHA 

Si  on  remonte,  à  partir  de  son  confluent  avec  l'Oued- 
Smendou,  l'Oued-el-Haouima  (l'Oued-Mammer  des  caries), 
qut  devient  plus  haut  l'Oued-Sbikha^  dans  le  douar  de 
Sferdjela,  on  rencontre  diverses  ruines  sur  les  deux 
rives  de  ce  cours  d'eau.  M.  Sergent  y  a  copié  et  estampé 
ces  trois  inscriptions  : 

N*  3t.  N-  3S.  N«  33. 

D    M    s  D    M    s  c.   MVNATIV 

L.  VIRIVS  SITTIA  SATV  g  EXTRICATV 

I  ANVARI  RNINA  VIX  SVALXXXV 

VSVIXLX  ITANNOSLX  h  SE 

XXXV  0  B  Q 

86 


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—  530  — 

N<>31.  —  Kherbet-Zemmouri,  rive  droite  de  l'Oaed- 
Sbikha,  au  lieu  dit  ChabeUes-Seid,  à  environ  12  kilomètres 
à  l'ouest  du  village  de  Smendou. 

Diis  Manibus  sacrum.  Lucius  Virius  Januarius  vixit 
annis  sexaginta. 

Consacré  aux  dieux  Mânes.  Lucius  Virius  Januarius  a 
vécu  60  «ns. 

No  32.  —  A  Guelit-el-Maza,  même  canton,  sur  la  rive 
droite  de  TOued-Sbikha. 

Diis  Manibus  sacrum.  Sittia  Saturnina  rm/  annos  nona- 
ginta  q%iinque.  Ossa  (sua)  béne  quiescant.    • 

Consacré  aux  dieux  Mânes.  Sittia  Saturnina  a  vécu  95 
ans.  Que  ses  os  reposent  en  paix. 

N<>  33.  —  A  Aïn  Oum-el-Achaïb,  sur  la  rive  gauche  de 
rOued-Sbikha,  dans  le  Blcd-Achaîb  et  un  peu  au  nord-est 
de  la  Mechta  de  ce  nom. 

Caius  Munatius  Extricatus  vixit  annis  octoginta  quinque. 
Hic  situs  est, 

Caïus  Munatius  Extricatus  a  vécu  85  ans.  Il  git  ici. 

2°  ENTRE  EL-ARROUCH  ET  JEMMAPES  • 

En  suivant  le  chemin  arabe  d'El-Àrrouch  à  Jemmapes 
passant  par  Ras-el-Mâ,  on  rencontre,  à  peu  près  à  moitié 
distance,  une  ruine  romaine  au  gué  de  Medjez-el-Ouessa, 
sur  rOaed-Haddarat,  dans  la  propriété  de  M.  Merle  des 
Isles.  M.  Sergent  y  a  copie  cette  inscription,  en  lettres 
de  0<n05,  bien  fouillées,  mais  laissant  à  désirer  sous  le 
rapport  de  la  régularité  ;  la  première  ligne  et  quatre 
lettres  de  la  deuxième  ont  disparu  : 


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—  531  — 

N«34. 

LIVS.  PA 

r.AiTvs  y 

AN  XXXVI 
H.  S.  E. 

Diis  Manibus  sacrum.  Aurelius  Pacatus  vixit  annis  irU 
ginta  sex.  Hic  sittis  est. 

Consacré  aux  dieux  Mânes.  Aurelius  Pacatus  a  vécu 
36  ans.  Il  git  ici. 

3°  LA  ROBERTSAU 

Si,  avant  d'arriver  à  Jemmapes,  on  remonte  la  char- 
mante vallée  du  Fendeck  jusqu'à  Souk-es-Sebt,  à  12  kilo- 
mètres de  cette  ville,  on  se  trouve  là  sur  des  ruines  qui 
étaient  peu  apparentes  avant  que  les  colons  y  eussent 
pratiqué  des  fouilles  pour  construire  le  nouveau  village 
de  La  Robertsau,  mais  qui  ne  devaient  pas  manquer 
d'importance,  à  en  juger  par  les  fragments  d'objets  d'art 
en  marbre  blanc  qu'on  y  a  déterrés.  Elles  occupaient, 
5ur  la  rive  gauche  de  la  rivière  et  dans  un  bassin  fermé 
par  des  montagnes  ombragées  et  pittoresques,  l'arête  d'un 
mamelon  qui  s'étend  de  l'est  à  l'ouest  et  se  termine  par 
une  pente  très-raide  vers  le  nord.  J'y  ai  remarqué 
quelques  marbres  tumulaires  dont  les  inscriptions  ont 
été  effacées  par  le  temps  ou  par  la  main  des  hommes, 
des  morceaux  de  statues  et  de  nombreux  fragments  de 
briques  et  de  tuiles. 

M.  Vasseur  a  publié  dans  le  volume  précédent  de  la 
Société  (1)  l'inscription  tumulaire  de  Victoria,  trouvée 

(I)  Vol.  XVII,  p.  349. 


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—  532  — 

sur  remplacement  de  la  maison  Médal.  Sur  la  façade 
d'une  autre  maison,  j'ai  copié  cetle  inscription  dans  un 
petit  encadrement  : 

NO  35. 

D    M    S 
REPOSIVS  V 
XXV 

Diis  Manibus  sacmm.  Reposius....  vixit  annis  vigitUi 
qiiinque. 

iP  LE  DJENDEL 

A  9  kilomètres  &  Test  de  Jemmapes,  sur  la  route  de 
Bône  par  rOued-cl-Aneb,  on  a  créé  récemment  le  vil- 
lage de  Djendel  sur  une  colline  couverte  de  ruines  d'éta- 
blissements romains.  M.  Baudot,  capitaine  d'état-major, 
membre  correspondant  de  notre  Société,  y  a  remarqué 
particulièrement  une  construction  très-massive,  dont  les 
murs,  en  galets  noyés  dans  le  ciment,  mesurent  1^50  à 
2  mètres  d'épaisseur  ;  (à  et  là,  on  trouve  quelques  assises 
de  briques. 

A  droite  de  la  roule,  du  côté  de  la  rivière,  existent 
.  d'autres  débris  de  murs  ornés  de  peintures  et  de  briques 
vernissées.  On  a  découvert  une  statuette  en  marbre  blanc 
représentant  une  femme  à  demi-couchée  ;  malheureuse- 
ment la  tête  manque,  ce  qui  est  d'autant  plus  regret- 
table, ajoute  M.  Baudot,  que  la  gorge,  la  ceinture  et  les 
plis  du  vêtement  sont  d'un  travail  fini.  Notre  correspon- 
dant a  dessiné  un  autel  ayant  base  et  fronton,  avec  patère 
et  prœfericulum  sur  les  côtés,  et  portant  cette  inscription 
sur  la  face  antérieure  : 


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—  o. 

ao  — 

N« 

36. 

D 

M     S 

CO. 

MI 

CA. 

COMl 

Cl. 

FIL 

P. 

H. 

Diis  Manibus  sacrum.  Comica,  Comici  filia,  puella  ho- 
nesta. 

Aux  dieux  Mânes.  Comica,  fille  de  Comicus,  jeune 
fille  innocente. 

Les  inscriptions  sur  lesquelles  les  syllabes  sont  sépa- 
rées par  des  points  sont  rares  en  Algérie. 

M.  Luc,  vice-président  de  la  Société,  avait  déjà  com- 
muniqué à  la  Société  une  copie  de  l'inscription  et  un 
dessin  du  monument  exactement  semblables  à  ceux  de 
M.  Baudot. 

5°  OULED-DJEBARRA 

M.  l'Administrateur  de  la  commune  mixte  d'EI-Arroiicli  a 
fait  parvenir  à  la  Société  la  copie  d'un  fragment  d'inscrip- 
tion trouvé  sur  la  terre  domaniale  d'Habeba,  au  lieu  dit 
Beniip,  sur  le  terrilorre  desOuled-Ujebana»  enlreConslan- 
tine  et  Jemmapes,  sur  les  versants  nord  du  Djebel-Goulla 
et  sur  rOued-Benia,  qui  devient  plus  bas  TOued-Safsaf  de 
Philippeville.  Cette  copie  a  été  prise  par  un  indigène  et 
laisse  à  désirer;  je  la  reproduis  fidèlement. 

No37. 

IVlllrlOVClMINIMARC 
INOAPPADOCIAIilOPARIRlRIC 
OVAESTORl  TRIBVNC  LAIIC 


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—  534  — 

Je  crois  reconnaître  à  la  première  ligne  les  noms  d'un 
personnage  originaire  de  Cirla,  qui  parvint  aux  plus 
hauts  emplois  et  dont  la  carrière  administrative  et  mili- 
taire a  été  retracée  sur  une  inscription  latine  et  sur  une 
inscription  grecque,  aujourd'hui  encastrées  dans  les  murs 
de  la  Casbah  de  Conslanline,  et  sur  une  autre  inscription 
grecque  gravée  sur  le  piédestal  d'un  pilier  de  la  porte 
Djebia  (1). 

En  tenant  compte  de  Tincxpérience  du  copiste  et  des 
rensieigncments  fournis  par  ces  trois  inscriptions,  on  peut 
lire  ainsi  les  caractères  transcrits  ci-dessus  : 

P(ublxo)  Julio,  P(ublii)  ,f(ilio),  Quirina,    Geminio   Mar- 

cia'no in  Cappadocia  . . .    quœstori,   tribuno   lacicla- 

vio 

Publius  Julius  Geminius  Marcianus  avait  été  successi- 
vement triumvir  capital,  tribun  laticlave  de  la  X^  légion 
fretensis  et  de  la  IV»  légion  scythique,  questeur,  tribun  du 
peuple,  préteur,  légat  proprétcur  de  la  province  d'Afrique, 
légat  de  l'empereur  commandant  la  X^  légion  Gemina, 
légat  des  deux  Augustes  commandant  les  bataillons  en- 
voyés en  Cappadoce,  légat  des  deux  Augustes,  propre- 
leur  de  la  province  d'Arabie,  proconsul  de  la  prorince 
de  Macédoine,  consul,  proconsul  de  la  province  d'Asie, 
membre  du  collège  des  prêtres  Tiliales. 

M.  L.  Renier  a  consacré  un  article  plein  d'intérêt  au 
commentaire  des  trois  inscriptions  que  j'ai  citées  plus 
haut  et  à  notre  personnage  (2). 

La  ville  d'Adraa,   en  Arabie,   en   reconnaissance  des 

(1)  Rec,  de  la  Soc.  arch.  de  Consianèine,   t.  i,  p.  «43,  48  ei  53,  pi.  iv, 
IX  et  XV  —  Hec.  des  Insc.  lat.  de  l'Alg.,  n»  1818,  1810  et  1820. 
(3;  Mél,  épigraph,^  p.  97  et  suiv. 


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—  585  — 

bienraits  qu*elle  avait  reçus  de  Geminius  Marcianas,  avait 
envoyé  à  Cirta  un  délégué  pour  lui  faire  élever  une  statue; 
elle  lui  en  avait  fait  ériger  à  Rome  une  deuxième,  qui 
fut  apportée  à  Cirta  par  un  autre  délégué  des  Adraéniens, 
conformément  au  désir  exprime  par  Marcianus  dans  son 
testament.  11  avait  conserve  Tamôur  de  son  pays  natal, 
dont  il  avait  été  une  des  illustrations,  et  il  avait  voulu, 
en  faisant  apporter  sa  statue  sur  la  place  publique  de 
Cirta,  que  ses  concitoyens,  témoins  des  honneurs  rendus 
aux  bons  gouverneurs  par  les  provinces  les  plus  reculées, 
s'inspirassent  de  son  exemple. 

Mais  comment  expliquer  la  présence  d'une  dédicace  à 
un  éminent  personnage  dans  ce  pays  des  Ouled-Djebarra, 
perdu  au  milieu  des  montagnes  et  d'un  accès  si  difficile? 
Peut-être  ce  territoire,  que  nous  avons  trouvé  en  la  pos- 
session de  la  famille  d'IIamouda-ben-Cheikli,  était-il  sa 
propriété  et  ses  fermiers  avaient-ils  eu  à  cœur  de  joindre 
leurs  hommages  à  ceux  des  habitants  de  Cirta.  La  partie 
qui  manque  de  l'inscription  répondra  peut-être  un  jour 
à  cette  question. 

Quant  à  l'époque  à  laquelle  vivait  Marcianus,  M.  L. 
Renier  démontre  (1j  par  d'excellentes  raisons  que  la 
guerre  de  Cappadocc,  à  laquelle  il  prit  part,  et  qui  est 
rappelée  sur  notre  monumtnl,  est  celle  de  161  à  165, 
sous  Marc-Aurèle  et  Vérus. 

§  4.  ~  ROUTE  DE  CONSTANTINE  A  GUELMA 

1o  AÏN-ABID 

Dans  le   dernier   volume  des  Notices  et  Mémoires  de  la 
(i)  Mélang.  épiçr,  p.  97  et  suiv. 


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—  536  — 

Société  (1),  j'ai  publié  deux  inscriptions  que  j'avais  co- 
piées à  environ  4  kilomètres  d*Aïn-Abid,  sur  un  rocher 
de  rOued-Touifzael-Foukania;  en  remontant  ce  ravin 
jusqu'à  sa  naissance,  à  environ  8  kilomètres  sud-est 
d'Aïn-Abid,  on  rencontre  dans  la  plaine  une  ruine  dans 
laquelle  un  agent  de  la  Société  générale  algérienne  a 
trouvé  une  pierre  de  1™50  de  longueur,  coupée  en  deux 
morceaux  el  portant  l'inscription  suivante  : 

N«38. 

CATVLLINORVM  FLORES        EPIFANIORVMP.... 
QVIRIACI  SVBOLES         CRISTETETVDO.... 

Le  monogramme  du  Christ  divisait  l'inscription  en  deux 
parties  égales  :  il  manque  à  celle  de  gauche  environ 
0m25,  l'espace  de  cinq  ou  six  lettres.  La  première  ligne 
se  complète  facilement  par  le  mot  PROLES. 

Un  excellent  estampage,  qui  m'avait  été  remis  par 
iM.  Sas,  directeur  des  exploitations  de  la  Société  générale 
algérienne,  a  été  adressé  par  M9*"  Robert,  de  Constantine, 
à  M.  de  Rossi,  qui  l'a  reproduit  en  fac-similé  dans  son 
c  Bulletino  di  Archeologia  cristiana  (2).  »  Maintenant  que 
ce  savant  a  terminé  la  publication  du  troisième  volume 
de  «  Rome  souterraine,  *  il  reviendra  peut-être  un  jour 
à  notre  inscription. 

2°  AÏN-AMARA 

Grâce  à  un  bon  estampage  de  M.  Séjourné,  je  puis 
compléter  une  inscription  que  j'avais  relevée  à  la  hâte  et 

(i)  Vol.  XVII.  p.  376  et  pi.  xx. 
(2)  3»  Série,  1876,  n«  l,pl.  v. 


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—  587  — 

au  déclin  da  jour,  sur  une  borne  placée  par  M.  Bauér, 
colon  d'Aîn-Amara,  dans  la  cour  de  sa  maison  (1). 

N»39. 

NOBILISSIMIS 
CAESARIBVS 
FLAVIOVALEBIO 
.-.NSTANTIO 
5     ...LERIOVALE 
...MAXIMIANO 
AVGG 
R.  P.  M.  T 

Le  fût  a  1">85  de  hauteur  et  0™40  de  diamètre.  Les 
lettres  ont  6  centimètres  aux  sept  premières  lignes  et 
7  centimètres  à  la  dernière.  Entre  celle-ci  et  la  septième, 
il  y  a  un  espace  vide  d'environ  50  centimètres. 

Il  semblerait,  au  premier  abord,  que  nous  n'avons  ici 
que  la  dernière  moitié  d'une  inscription,  dont  la  pre- 
mière aurait  contenu  les  noms  des  très-nobles  Césars 
Flavius  Valerius  Severus  et  Galerius  Valerius  Maxi* 
minus.  Mais  les  caractères  de  la  septième  ligne  ne  sont 
pas  de  la  même  facture  que  ceux  des  lignes  précédentes 
et  constituent  une  addition  faite  sans  doute  après  Télé- 
vation  à  l'empire  de  Constance-Gbiore  et  de  Galère.  La 
hauteur  du  fût  indique,  du  reste,  qu'il  est  entier.  L'ins- 
cription est  donc  complète  et  date  de  292  à  305. 

Nobilissimis   Cœsaribus  Flavio    Valerio    Comtantio    et 
Galerio'Valerio  Maximiano  —  Augusi's. 
Respiiblica  municipii  Thibilitani, 

(I)  Aec.  de  la  Soc,  vol.  xtii»  p.  984. 


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—  b^S  — 

Le  chemin  (Via  mchialis)  de  Thibilis  (1)  à  Aqiiœ  Tbihili- 
tanœ  (Ilammam-Meskouline)  fut  donc  réparé  de  292  à 
305,  aux  frais  du  niunicipe  et  des  propriétaires  riverains, 
qui  durent  y  contribuer  par  des  prestations  en  aident 
(hnpensœ)  ou  en  nature  (operaj,. 

Une  autre  borne  niilliaire  découverte  dans  la  propriété 
llusson,  à  une  centaine  de  mètres  de  celle  de  M.  Bauer, 
nous  indiquerait  que  le  même  chemin  avait  été  reparé 
une  vingtaine  d'années  auparavant.  Elle  contient  une  ins- 
cription dont  M.  Séjourné  a  également  pris  un  estam- 
page. 

IMP.  CAES  M 
AVRELIOCARO.. 
.ICTO  PIO  FELI... 
AVG.  ETMAV.... 
10  ETM.» 

RELIONVMERI 
....NOBILISSI  . 

....vs.s.s. 

Lettres  de  quatre  centimètres  et  demi. 

Imperatori  Cœsari  Marco  Aurelio  Caro,  invicto,  pio, 
felici,  Augusto,  et  Marco  Aurelio  Carino  et  Marco  Aurelio 
Niuneriano,  nobilissimis  Ccesaribus.  Senatus  sententia. 

A  Tempereur  César  Marcus  Aurélius  Carus,  invaincu, 
pieux,  heureux,  Auguste,  et  à  Marcus  Aurélius  Carinus 
et  à  Marcus  Aurélius  Numérianus,  très-nobles  .Césars. 
Par  décret  du  Sénat. 

(1)  En  ce  qui  concerne  le  Thibilis  dont  il  est  ici  qaeslion  et  celui  de 
la  Table  de  Peulinger,  voir  la  noie  1  de  la  page  487. 


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~  539  — 

Carus,  fait  empereur  après  le  meurtre  de.Probus,  vers 
le  mois  de  novembre  282,  avait  fait  ses  deux  fils  Césars 
dès  son  élévation  à  l'empire  ou  peu  de  temps  après;  et, 
comme  il  mourut  à  la  fin  de  Tannée  283,  c'est  en  celte 
année  que  la  Curie  de  Thibilis  faisait  graver  celte  ins- 
cription. 

Carin  avait  été  investi  par  son  père  du  gouvernement 
des  Gaules,  de  l'Italie,  de  rillyric,  de  l'Espagne,  de  la 
Grande-Bretagne  et  de  l'Afrique.  Ces  provinces  n'eurent 
pas  à  se  louer  de  son  administration;  il  donna  les  em- 
plois aux  hommes  les  plus  dépravés  et  se  souilla  des 
vices  les  plus  honteux.  Il  ne  fit  trêve  à  ses  déborde- 
ments que  lorsqu'il  vit  son  trône  menacé  par  Dioclélien, 
qui  avait  été  élu  empereur  après  la  mort  de  Numérîen; 
il  périt  dans  une  bataille  en  285. 

On  a  pu  remarquer  que  si  la  fin  des  lignes  de  l'ins- 
cription a  souffert  des  injures  du  temps,  les  parties  in- 
termédiaires ne  contiennent  qu'une  seule  lacune  :  le  nom 
de  Carinus  a  disparu.  Je  ne  reconnais  pas,  sur  l'estam- 
page, si  c'est  à  la  suite  d'un  grattage  pratiqué  dans  l'in- 
tention d'effacer  le  nom  d'un  prince  indigne  de  son  père 
et  de  son  frère,  et  qui  avait  probablement  donné  de 
graves  motifs  de  mécontentement  aux  provinces  africaines 
et,  en  particulier,  au  municipe  de  Thibilis,  On  n'a  pas 
usé  de  ce  procédé  à  l'égard  de  tous  les  mauvais  princes. 

-  3®  HAMMAM-MESKOUTINE  (Aqii(£  Thibilitanœ) 

Aïn-Âmara  est  située  sur  le  versant  sud  de  la  mon- 
tagne des  Ouled-Sidi-Brahim;  au  pied  de  l'autre  versant  et 
à  environ  5  kilomètres,  on  a  le  spectacle  étrange  des  sour- 


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—  540  — 

ces  chaudes  d'Hammam-Meskoutine  et  des  cônes  formés 
par  les  sédiments  déposés  par  les  eaux  et  aujourd'hui 
desséchés.  On  en  rencontre  dans  les  broussailles  à  plus  de 
2  kilomètres  du  point  où  les  eaux  sortent  en  bouillonnant. 
Tous  sont,  de  même  que  les  sources,  sur  la  rive  droite 
de  rOued-Sedakha,  affluent  du  Bou-Hamdan.  A  un  kilo- 
mètre au-dessus  de  l'éiablissement  civil,  il  existe  une 
longue  et  large  piscine,  qu'il  ne  serait  plus  possible  d'a- 
limenter aujourd'hui,  et,  en  face,  les  restes  d'une  cons- 
truction carrée,  dont  le  mur  du  côté  sud  est  encore 
debout  et  sur  lequel  j'ai  remarqué  une  figure  triangu- 
laire formée  par  la  maçonnerie. 

Je  n'en  dirai  pas  davantage  sur  cette  localité,  l'une 
des.  plus  curieuses  qu'on  puisse  visiter.  Les  ruines  qu'on 
voit  encore  sur  la  rive  droite  de  l'Oued-Sedakha,  près  du 
chemin  qui  conduit  à  l'établissement  militaire,  et  plus 
bas,  un  peu  au-dessous  du  conQuent  de  ce  cours  d'eau 
avec  le  Bou-Hamdan,  demandent  une  étude  spéciale.  Je 
me  bornerai  à  donner  la  copie  d'une  inscription  relevée 
sur  une  pierre  tumulaire  près  de  l'Hôpital  militaire. 

COPRONIA 
PRAEFECTA 
V.A.XVII.H.S.E 
T.  COPRONIVS 

A  la  deuxième  ligne,  A  et  E  forment  un  sigle. 

Copronia  Prœfecta  mxit  annis  decem  et  septem.  Hic  sita 
est.  Titiis  Copronius. 

Copronia  Prœfecta  a  vécu  17  ans.  Elle  git  ici.  Titus 
Copronius  lui  a  fait  ce  tombeau. 


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—  541  — 
§  V.  —  CERCLE  DE  SOUK-AHRAS 

lo  OUED-CHAH 

M.  le  lieutenant  Farges  a  découvert  à  rOued-Cham, 
sur  la  route  de  Bône  à  Souk-Âhras,  entre  Duvivier  et 
cette  dernière  localité,  un  linteau  de  porte  sur  lequel  est 
gravé  en  creux  un  X,  dont  les  extrémités  supérieures  et 
inférieures  sont  liées  par  une  barre  surmontée  d'une 
demi-circonférence  :  l'un  des  côtés  est  terminé  par  un 
appendice  arrondi  de  façon  à  former  un  P.  Les  deux  par- 
ties de  X  qui  restent  ouvertes  renferment,  l'une  un  S,  et 
l'autre,  un  0.  La  figure  a  0"°22  de  hauteur. 

Est-ce  là  une  nouvelle  forme  du  monogramme  du  Christ? 
A  un  mètre  de  l'endroit  où  était  le  linteau,  M.  Farges  a 
trouvé  une  lampe  en  terre  sur  laquelle  est  représenté 
Jonas  sortant  de  la  baleine. 

2<>  TIFÈCH  (Tipasa) 

A  Dréa,  près  de  Tifèch  (Tipasa)y  il  a  fait  déterrer  une 
pierre  taillée  en  queue  d'aronde.  Malheureusement,  la 
partie  de  gauche  a  disparu  et  il  ne  reste  plus  qu'un  frag- 
ment de  l'inscription  : 

N»43. 

CVLTORES..  RFRV.... 

HOV 

CIVI 

IIVLIVS  SATVRNINVS  VMR 

..VlIVS  VINDEX 

FRCNI.... 


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_  542  — 

Tifèch  nous  avait  déjà  fourni  les  cultores  Larum  et  ima- 
ginum  Augmti;  le  mauvais  élat  de  celte  dernière  inscrip- 
tion ne  me  permet  pas  de  reconnaître  ceux  qu'elle  men- 
tionne. 

3«  AÏN-SIDI-YOUCEF 

M.  Jules  Arnoux,  de  Bône,  avait  réuni  autour  d'un 
gourbi,  à  Aïn-Sidi-Youcef,  quinze  ou  dix-sept  pierres  épi- 
graphiques;  malheureusement,  toutes  n'avaient  pas  été 
copiées,  et  il  serait  difficile  de  lea  retrouver  aujourd'hui  ; 
il  y  en  avait  une  qui  présentait  un  grand  intérêt  et  elle 
a  disparu.  Dans  le  volume  xvii  du  Uecueil  de  la  Société  (1), 
j'ai  reproduit  trois  copies  qui  avaient  été  prises  par 
M.  Arnoux  ;  en  voici  deux  autres  que  je  dois  à  son  obli- 
geance : 

N«  43. 

D    M    S 
L.  NERA 
DVS  LE  ROGATI 

ANVS        PI 

VS  VIXIT  AN  XXV 

La  deuxième  ligne  renferme  deux  fautes  qu'il  est  facile 
de  corriger. 

Dm  Manibus  sacrum.  Lucius  Neradius,  Lucii  fiUm, 
Rogatianxis,  pins  vixit  annis  viginti  quhique. 

Consacré  aux  dieux  Mânes.  Lucius  Neradius  Rogatia- 
nus,  fils  de  Lucius,  a  vécu  pieusement  i5  ans. 

Sur  une  des  faces  d'une  autre  pierre  de  forme  cubique 
était  gravée  une  croix  latine,  et  sur  le  côté  droit,  cette 
dédicace  : 

(1)  p.  400. 


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—  543  — 

PATRI 
•RCVLI 

Patri  Hérculi. 

La  pierre,  qui  avait  d'abord  servi  à  un  monument 
consacré  à  Hercule,  fut  employée  plus  lard  à  une  cons- 
truction chrétienne,  ce  qui  arriva  fréquemment  en  Afrique. 

A  Enchir-Keciba,  ruine  peu  éloignée  d'Ain-Sidi-Youcef, 
M.  Arnoux  a  copié  une  inscription  libyque  et  une  ins- 
cription punique  sur  deux  sléles  qui  n'étaient  plus  entières; 
il  ne  reste  plus  que  cinq  lettres  de  la  première. 


§  VI.  -  ROUTE  DE  CONSTANTINE  A  AIN-BEIDA 

1°  SEGNiA  (Siguenses) 

M.  Cliabassière,  membre  correspondant  de  la  Société, 
a  trouvé  sur  le  territoire  de  la  tribu  des  Segnia  (Siguenses), 
douar  des  OuledDjaïcb,  à  300  mètres  au  nord  de  la 
Mechta  Marabout-Tsoumi  et  à  environ  2  kilomètres  du 
bordj  de  Sigus,  à  droite  du  chemin  de  ce  point  aux  Ouled- 
Djaïcb, une  belle  stèle  à  double  compartiment,  de  l'^âO  de 
hauteur  sur  0n™67  de  largeur,  avec  palère  et  prœfericulum 
sur  les  côtés.  Elle  porte  celte  inscription  : 


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5 


40 


—  544  — 

s»  46: 
D        M 

MEHORI 
CLODI  PROC 
ESSIMVLTiS 
ANNIS  NA 
VIGANDO 
PEREGRINAN 
DOIIȔ""SEOEPI 
lANCO  Yoo  VE 
MVMAETERN.. 
MIHIViwPOSIET 
ONIVQi  ET  HOCES 
TQVo  DVIDETISA 
MlCI  VALETE.V.A 
15    |XXXV.O.T.B.Q 


Je  reprodais  fidèlement  la  copie  qui  m'a  été  remise, 
sauf  à  la  fin  de  la  dixième  ligne,  deux  lettres  liées,  plus 
petites  que  les  autres,  qui  peuvent  être  lues  A  et  N,  ou 
Y  et  N,  ou  mieux  encor  A  et  M. 

Diis  Manibut  sacrum.  Memorie  Clodii  Processi  multis 
annis  navigando  peregrinando  duobus  annis, . .  domum  (?) 
œttmam  mihi  mxm$  posm  tt  conjugi.  Et  hoc  est  quod  videtis, 
amiei.  Valete.  Vixit  annis  octoginta  quinque.  Ossa  tua  bene 
quietcant. 

Consacré  aux  dieux  Mânes.  A  la  mémoire  de  Glodius 
Processus,  qui  a  navigué  un  grand  nombre  d'années  et 
voyagé  deux  ans  à  l'étranger.  De  son  vivant,  j'ai  fait  éle- 
ver ce  tombeau  pour  lui  et  pour  mon  épouse,  et  c'est  ce 


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~  545  — 

que  vous  voyez,  amis.  Adieu  !  Il  a  vécu  85  ans.  Que  ses 
resles  reposeiH^  co  paix  ! 

Dans  la  mênne  contrée,  M.  Chabassière  a  copié  une 
série  d'inscriptions,  donl  quelques-unes  onl  élé  publiées. 
Je  reproduis  celles  qui  me  semblent  inédites. 

N«46 

SILVANO  AVGVST... 
SACRVM.PROSALVT.. 
LVCIVSPRINGIPIAN.. 
ETMARTIALIS  ET... 
TERTVLLIVS..1VLIVS 
.ERENNIVS  PRIMO 

svs  v.s. 

Silvano  Augttëio  sacrum.  Pro  sainte Lucim  Prina- 

pianxis  et  Martialis  et. .. .  Tertullus  et  Jiilius  Herennins  Pri- 
mosm  vottim  solverunt. 

Consacré  au  dieu  Sylvain  Auguste.  Pour  leur  santé  : 
Lucius  Principianus  et  iMartiolis  et...  Tertullus  etJulius 
HerenniQs  Primosus  ont  accompli  leur  vœu. 

L'inscription  est  gravée  dans  un  cadre  de  O^Al  de 
hauteur  sur  0">57  de  largeur,  taillé  sur  la  face  d'un 
rocher  au  sommet  du  Djebel-Borma,  au-dessus  de  TAïn- 
Serara  des  Oulad-Djaïcli,  à  environ  8  kilomètres  ouest  des 
ruines  de  Sigus.  A  Tépoque  où  les  personnages  dénom- 
més sur  le  rocher  se  recommandaient  au  dieu  des  forêts, 
le  Djebel-Borma  était  sans  doute  boisé,  comme  le  sont 
encore  de  nos  jours  le  Djebel-Ghil,  le  Djebel-Fortas  et  le 
Tachouafel,  qui  lui  font  face  à  l'est. 

Les  dédicaces  au  dieu  Silvain  ne  sont  pas  rares  dans 

37 


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—  546  — 

notre  province  et  sont  des  témoignages  des  forêts  qui   la 
couvraient  et  dont  quelques-unes  n'existent  plus. 

N«  47. 


LVMIS 

CEAB 

...IRR 

1  VSV 

I  M  VI 

ASEN 

lA  VI 

Il  NV 

IIM 

SVIXI 

SLXV 

TANIS 

LX 

Sur  un  autel  élégant,  avec  corniche  surmontée  d'un 
dôme,  ayant  \^S^  de  la  base  au  sommet  du  dôme,  et 
Oin/i-0  de  largeur  dans  la  partie  qui  est  entre  la  base  et  la 
corniche.  A  Aïn-Serara,  douar  de  Sidi-Berghem.  Je  ne 
vois  pas  autre  chose  dans  l'inscription  que  les  épilapbes 
de  deux  individus  qui  ont  vécu,  Tun  65  ans,  et  l'autre 
55  ans. 

N»48.  No  49.    . 

iMEMOUlAE  IVLIA  M 

CAELIIFELICIS  AXIMA 
CAELIVS  FEUX  VAL 

PATRI  MEREN 

No  4.y.  _  Sur  une  lable  presque  carrée.  Memoriœ  CœIU 
Felicis,  Cœlitts  Félix  patri  merenti. 

A  la  mémoire  de  Cœlius  Félix.  Cœlius  Félix  à  son  père 
bien-aimé. 

N^  49.  —  Sur  une  slèle  rectangulaire  :  Julia  Maxinia 
rixit  annis  quinquaginta. 


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—  547   - 

Provenant  de  la  ruine  d'Aïn-Ksar-el-Rircn.  Dans  le 
douar  des  Ouled-Djaïch,  il  y  a  deux  ruines  du  nom  d'EI- 
Ksar,  au  pied  oriental  du  Djebel-Borma,  à  1,000  mèlres 
Tune  de  l'autre  et  à  8  ou  9  kilomètres  à  Touest  de 
Sigus.  La  plus  petite  est  sur  le  Chabet-el-Hammam  et  un 
peu  au-dessus  de  Aïn-Riren  ;  l'autre,  Enchir-el-Ksar-el- 
Kebira,  a  une  réelle  importance.  M.  Chabassière  lui  assigne 
une  superficie  d'environ  vingt  hectares,  qui  serait  cou- 
verte de  restes  de  constructions  et  de  quantité  de  pierres 
émergeant  du  sol. 

A  Aïn-Riren,  il  a  copié  l'inscription  de  Caput  Amsagœ, 
déjà  publiée  par  M.  Cherbonneau  dans  le  volume  xii  du 
Recueil  de  la  Société,  page  AU,  D'après  la  copie  de 
M.  Chabassière,  la  lecture  du  molCAPV,  au  lieu  de  Cx\TV, 
n'est  pas  douteuse.  Il  n'y  a  d'effacé  sur  la  pierre  que  la 
lettre  T  de  la  fin  du  mot.  La  correction  avait,  d'ailleurs, 
déjà  été  faite. 

iM.  Cherbonneau  appelle  Aïn-el-Tsaur  (la  Fontaine  du 
Taureau)  la  source  près  de  laquelle  est  la  pierre,  et  la 
met  à  7  ou  8  kilomètres  des  sources  du  Bou-Merzoug. 
M.  Chabassière  l'appelle  Aïn-Riren,  et  cette  source  est, 
à  vol  d*oiseau,  à  6  kilomètres  sud  de  Ras-el-Aîn-Bou- 
Merzoug.  Ips  deux  distances  sont  donc  à  peu  près  iden- 
tiques :  il  n'y  a  de  dilTérence  que  dans  les  noms  de  la 
fontaine.  Je  ferai  observer  que  les  plans  administratifs 
l'appellent  Aïn-Riren,  au  lieu  de  Ain-el-Tsaur. 

Dans  les  mêmes  parages,  M.  Chabassière  a  compté  54 
de  ces  tombeaux  circulaires  que  l'on  retrouve  sur  tous 
les  points  du  département,  et  dont  l'origine  exercera  pro- 
bablement longtemps  encore  la  sagacité  des  savants;  l'un 


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—  548  — 

d'eux,  une  véritable  construction,  mesure  26™50  de  cir- 
conférence. 

N»50. 

D      M      S 
AEMILIAE  MAR 
CIANAEVAXXV 
LIVLIVSRVFINVS 
MARITE  CARISSIME 

Prés  d'un  monument,  à  environ  700  mètres  à  l'est  de 
Sigus,  sur  la  roule  d'Aïn-el-Bordj  (que  l'on  identifie  à 
Turris  Cœsaris);  stèle  arrondie  au  sommet,  de  0°^57  de 
hauteur  sur  0^80  de  largeur. 

L'inscription  a  été  publiée  dans  le  volume  xii  du 
Recueil  de  la  Société,  page  450,  n»  178,  mais  avec  omis- 
sion de  la  quatrième  ligne  et  des  trois  dernières  lettres 
de  la  deuxième. 

1)0$  Manibus  sacrum  Aemilice  Marcianœ,  Vixit  annù 
tiginti  quinque.  Lucius  Julim  Rufinus  manùœ  carisswiœ. 

Consacré  aux  dieux  Mânes  d'iEmilia  Marciana;  elle  a 
vécu  25  ans.  Lucius  Julius  Rufmus  à  sa  très-chère 
épouse. 

Les  trois  inscriptions  suivantes  proviennent  de  Sigus  : 

No  51 .  N»  52.  * 

D    M    S  D    M     S 

L  GLODIVS..F  DOMITIAH 

Q  HONORATVS  TAQVL. 

SAGERDOS  «  TALTVCIA 

VALVOTBQ  VAXLMV 

Jolis  cippes  avec  bases,  corniches  et  frontons,  encas- 


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—  549  — 

1res  dans  les  murs  du  gourbi  de  Si-Ramdan.  Les  lettres 
DMS  sont  dans  le  tympan  du  Tronton. 

N"  51.  —  Diis  Manibus  sacrum,  Lucius  Clodius,  Lticii  (?) 
filins,  Quirina  (tribu)  Honoratus,  sacerdos,  vixil  annis  quin- 
quaginta  quinque.  Ossa  tua  bene  quiescant. 

Consacré  aux  dieux  Mânes.  Lucius  Clodius  Honoratus, 
fils  de  Lucius,  de  la  tribu  Quirina,  prêtre,  a  vécu  55  ans. 
Que  tes  restes  reposent  en  paix  ! 

N<>  52.  —  Diis  Manibus  sacrum,  Domitia  Honorata,quœ 
Taliutia,  vixit  annis  quadraginia,  mensibus  quinque. 

Consacré  aux  dieux  Mânes.  Uomilia  Honorata,  appelée 
aussi  Taltucia,  a  vécu  40  ans  et  5  mois. 

N*  53. 

M.  SITTIVS.  P.   P. 
QVIR  FRON 

TILIVS  V  A  XXIII 
H    S    E 
0    T    B    Q 

Au  gourbi  de  Si-Ramdan.  Slèle  allongée  et  arrondie  au 
sommet. 

Marctis  Sittius,  Publii  filius,  Quirina  (Iribu),  Frontillus, 
tixit  annis  viginti  tribus .  Hic  situs  est.  Ossa  tua  bene 
quiescanL 

Marcus  Sittius  Frontillus,  fils  de  Publius,  de  la  tribu 
Quirina,  a  vécu  28  ans.  Il  git  ici.  Que  tes  restes  reposent 
en  paix  ! 

Notre  zélé  correspondant  termine  sa  communication 
en  nous  signalant  un  de  ces  faits  regrettables  qu'ont 
constatés  toutes  les  personnes  qui  se  sont  occupées  d'épi- 


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—  550  — 

graphie  en  Algérie.  La  belle  pierre  qui  conlienl  Tins- 
cription  lumulaire  de  la  famille  Tatia  (1)  a  été  découpée 
en  moellons  de  petit  appareil  el  employée  au  pavage  des 
écuries  du  caravansérail.  Elle  avait  du  appartenir  à  un 
tombeau,  imposant  par  sa  forme  et  ses  dimensions,  que 
l'on  rencontre  sur  la  gaucbe  en  allant  de  Sigus  à  Aïn-el- 
Bordj. 

Signaler  des  faits  de  cette  nature  ne  suffit  pas  pour 
en  prévenir  le  retour;  ils  se  reproduiront  tant  que  leurs 
auteurs,  ignorant  l'importance  des  monuments  qu'ils 
détruisent,  ne  seront  pas  appelés  au  respect  de  la  pro- 
priété d'autrui  par  une  application  sévère  des  lois  qui  la 
protègent. 

2^  MOULABERT 

M.  Roussel,  membre  correspondant,  a  découvert  à 
Oum-el-Abéir,  vulgairement  appelé  Moulabert,  chez  les 
Haracta,  aux  deux  tiers  environ  de  la  route  de  Conslan- 
tine  à  Aïn-Beïda,  une  inscription  libyque  gravée  sur  une 
stèle  au  défilé  de  la  montagne,  près  du  Fort,  et  quatre 
inscriptions  tumulaires. 

No  54.  N«  55.  No  56. 

SANCTAMDOMVM 
D  M  S.  V.'  A 
NIS  LXXI 
F.  AFRODIS 
lA 


(I)  L.  Ren.  Itis.  de /'Aig,  n' 2517. 


MARCVS 
AIPHRENI 
S.  FVGV 
NDVS.  VI 
XIT  ANIS 

DIS 
KL  PII  IN 
A  V.  A 
II 

LXXXV 

S 

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-  551  — 

N*  54.  —  I/inscriplion  est  dans  un  cadre  surmonté  du 
busle  en  pied  d'une  femme.  La  première  ligne  csl  sur  le 
bord  d'une  demi-circonférence  qui  entoure  le  busle. 
MV.M  sont  liés. 

Sanctam  domnm.  Uiis  Manibus  sacrum,  Vixit  atmis 
seplnaginta  nno  F,  Aprodisia. 

Demeure  inviolable.  Consacre  aux  dieux  Mânes.  F.  Afro- 
(lisia  a  vécu  71  ans. 

N°  f  5.  —  MarcHs  Aiphrenis  Fugundus  vixit  annis  octo- 
(jinta  quinque. 

Marcus  Aïphrenis  Fugundus  a  vécu  85  ans. 

A  la  fin  de  la  deuxième  ligne  N  et  I  sont  liés.  Aïphrenis 
est  un  nom  d'indigène. 

No  5g,  —  Dig^  Elphina  vixit  annis  duobus, 

N«57. 

IN    PAGE 
ET  CON 
CORDIA 
DECESSIT 
MARCELVS 
H.  R. 
B. 

In  pace  et  concordia  decessit  Marcelus.  Hic  requiescat  bene. 
Marcelus  est  décédé  dans  la  paix  et  l'union  du  Seigneur. 
Qu'il  repose  bien  ! 
La  formule  H.  R.  B.  est  très-rare. 

§  VII.  -  DE  CONSTANTINE  A  BATNA  ET  LAMBÈSE 

1®   CAÏDAT  DES  AZELS.  AÏN-SEDJAR  (Subzuar) 

A  la  fin  de  l'année  4876,  la  Société  archéologique  avait 


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—  552  — 

chargé  le  regrelté  M.  Costa  de  faire  une  tournée  à  ?ilila 
et  dans  le  caïdat  des  Azels,  an  sud-oucsl  de  Conslantinei 
pour  y  prendre  les  estampages  des  inscriptions  que  les 
colons  récemment  installés  dans  ces  contrées  avaient  pu 
mettre  à  découvert.  On  a  vu  plus  haut  les  copies  de  ceux 
qu'il  avait  rapportés  de  Mila.  La  moisson,  dans  le  caïdat 
des  Azels,  porta  surtout  sur  des  inscriptions  qui  avaient 
déjà  été  publiées  |>ar  notre  savant  confrère,  M.  Cberbon- 
neau,  qui  avait  visité  le  pays  et  avait  rendu  compte  des 
résultats  de  sa  tournée  dans  le  volume  xu  de  la  Société, 
pages  398  et  suivantes,  année  1868. 

Toutefois,  parmi  ces  inscriptions  déjà  connues,  trois 
méritent  d'être  reproduites  d'après  les  estampages  de 
M.  Costa,  parce  qu'ils  permettent  de  rectifier  ou  de  com- 
pléter les  premières  leçons. 

No  58. 

IMP.  CAESMAV 
RELISE.. .lANTO 
NINIP....CIS^AVG 
PARTHICI...  BRIT 
5    ANICI  .MAXIMl .... 

.XIMI  PONTIFICIS...TRICP^ 
TEST  XVIll  IMP  in.  COS  illl.  P.  P.  P 
ROCOS.  ET  IVLtAE  AVG.  PLAE 
. . .  Lias  M  ATRIS  AVG  ET  CASTRO 
10       ....  ET  SENATVS  ET  PATRI aE  RES 
PVBLICA  CASTELLI  SVBZVA 
RITANI 

Les  lettres  ont  quatre  centimètres  et  demi  aux  deux 
premières  lignes,  quatre  centimètres  aux  deux  suivantes 


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—  553  - 

et  deux  cenlimélres  et  demi  aux  autres.  Elles  sont  gra- 
vées assez  profondément,  mais  à  leur  forme  on  ne  se 
douterait  pas  qu'elles  sont  du  temps  de  Caracalla;  elles 
sont  irrégulicres,  inégales,  inclinées  tantôt  à  droite,  tantôt 
h  gauche;  les  jambages  de  gauche  des  M,  des  N  et  des  A 
ne  rencontrent  ceux  de  droite  qu*à  moitié  de  leur  hau- 
teur; les  A  ne  sont  pas  barrés;  les  boucles  des  B  et  des 
R,  mal  arrondies,  ne  louchent  pas  à  la  haste. 

L'estampage,  parfaitement  réussi,  du  reste,  ne  marque 
aucune  trace  de  lettres  au-dessus  de  la  première  ligne. 
Le  sens  appelle  cependant  une  mention  équivalente  à 
pro  sainte,  fournie  par  la  copie   de   M.  Cherbonneau  (1). 

Pro  sainte  Imperatoris  Cœsam  Marci  Aurelii  Severi 
Anlanini,  pii,  feliàs,  Augusti,  Parthici  marimi,  Britannid 
maximi,  Germanici  maximi,  Vontificis  maximi,  trilnmiciœ 
potestatis  xviii,  imperatoris  in,  consulis  iv,  patris  patriœ, 
procoiisulis,  et  Jnliœ  Axigmiœ,  piœ,  feliciSy  matris  Augusti 
et  castrorum  et  senatns  et  Patriœ. 

Bespublica  Castelli  Subzuaritani 

Pour  la  santé  de  Tempereur  César  Marcus  Aurélius 
Severus  Antoninus,  pieux,  heureux,  Auguste,  Grand 
Parihique.  Grand  Britannique,  Grand  Germanique,  Grand 
Pontife,  investi  dix-huit  fois  de  la  [.uissance  tribuni- 
tienne,  trois  fois  triomphateur,  quatre  fois  consul,  père 
de  la  Patrie,  proconsul  ; 

Et  de  Julia  Augusta,  pieuse,  heureuse,  mère  de  l'Au- 
guste et  des  camps  et  du  Sénat  et  de  la  Patrie. 

La  République  du  Château  de  Subzuar. 

Notre   litùlus   est  de   l*an   215;    Tannée   précédente, 

(I)  Hec,  de  la  Soc.  Vol.  xir,  p.  403. 


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--  554  - 

Caracalla,  après  avoir  aclielé,  au  prix  d'une  forte  somme, 
rhonneur  d'une  victoire  sur  les  Galles  cl  les  Allcmans, 
prit  les  litres  d'impéralor  pour  la  troisième  fois  et  de 
Germanique  ou  d'Allémanique. 

Au  lieu  de  SHbzuaritani,  M.  Clierbonneau  a  lu  Sufe- 
varilani;  mais  les  lettres  B  cl  Z  sont  bien  lisibles;  les 
barres  transversales  du  Z  sont  très-allongées;  celle  d'en 
haut  dépasse  la  sécante  des  deux  côtés,  ce  qui  a  pu 
faire  prendre  celle  lettre  pour  un  E;  l'estampage  ne 
marque  pas  le  trait  intermédiaire,  et  la  sécante,  au  lieu 
d'être  perpendiculaire,  est  fortement  penchée  de  droite 
à  gauche. 

La  véritable  synonymie  de  Sedjar  est  donc  Sitbzuar. 

No  59. 

ALI  H.S 
NEVIAIVLIA 
..ORORIQFEGIT 
EOQVOD  AMB 
1B0LVSFR..TER 
NEGLIGENDVS 
FACERENO.... 
ERIT  (1) 

Lellres  de  trois  centimèlres  et  demi  sur  une  slèlc  de 
0"".iO  de  largeur,  dont  la  parlie  supérieure  a  disparu. 

VixU  annis  quinquaginta  imo.  Hic  sita, 

Nema  Julia  sorori  quœ  fecil  eo  qnod  Ambibolus,  fraler 
negligendus  facere  nolumi, 

. . .  Elle  a  vécu  51  ans.  Elle  gît  ici. 

(1)  Comparez  :  Rto.  de  la  Soc.  Vol.  xii,  (>.  400,  n»  23. 


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-  555  — 

C'est  Névia  Julia  qui  a  élevé  ce  monument  à  sa  sœur, 
parce  que  son  frère  négligent,  Ambibolus,  a  refusé  de 
le  faire. 

Si  Névia  Julia  a  eu  l'intention  de  livrer  à  l'indignation 
des  siècles  les  plus  reculés  la  conduite  de  son  frère  Am- 
l)ibolus  envers  sa  sœur,  elle  a  réussi,  et  nous  nous 
faisons  aujourd'hui  Tinslrument  de  sa  vengeance,  qui 
avait  dormi  pendant  seize  cents  ans  dans  la  nécropole  de 
Subzuar. 

L'inscription  est  assurément  fort  curieuse,  et  nous 
n'avions  pas  encore  eu  l'occasion  d'être  initié  aux  petites 
dissensions  qui  existaient  parfois  parmi  les  membres 
d'une  même  famille. 

N«  60. 

D        M 
C  FLAVIYS  RVFI 
ANVS  V.  A 

C.    n.    s.    E. 

0.      T.      B.      Q.  (1} 

Lettres  bien  formées,  quoique  inégales  à  la  deuxième 
ligne. 

Diis  Manibus,  Cdius  Flavius  Rufianus  vixU  annis  centum. 
Hic  sitiis  est.  Ossa  tua  bene  quiescanL. 

Aux  dieux  Mâne.\  Caïus  Flavius  Rufianus  a  vécu  100 
ans.  Il  git  ici.  Que  tes  restes  reposent  en  paix  ! 

Cet  exemple  de  longévité  exceptionnelle  n'est  point 
unique  à  Aïn-Sedjar  :  M.  Cherbonneau  a  publié  les  épi- 
taphes  de  plusieurs  nonagénaires,  d'un  individu  qui  avait 
vécu  103  ans,  de  trois  autres  qui  étaient  morts  à  Tâge 

(t)  Comparez  :  loc.  cU,  p.  407,  n»  10. 


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—  556  — 

de  105  ans,  el  d'un   autre  qui    était  parvenu   à    125 
ans  (2).  C'est  rassurant  pour  les  colons  des  environs. 

2o  AÏN-GUETTAR 

Les  estampages  des  deux  inscriptions  suivantes  ont  été 
pris  par  M.  Costa  à  Aïn-nuettar,  à  environ  7  ou  8  kilo- 
mètres au  sud-est  d'Aïn-Sedjar. 

N»  61  N»  62 

OVIAS D        M 

NDINA..0  CSITTIO 

MACFLAVIVS  GASTRENSI 

RVFVSMARITAE  PATRI  ^ 

HARISSIMAE  MONIM 

TVMVLVM  PO  E  N  T  V  M 

SVITVA-XXX  

0  

T 

B 

Q 

No  61.  —  Lettres  de  Q^Oi,  plus  régulières  que   celles 

des  inscriptions  précédentes. 

Ovia  Secundma,  Roma  (?).  Cdius  Flavius  Rufus  mariUJb 
rarissimœ  lumidum  posuit.  Vixit  annis  triginta.  Ossa  tua 
bene  quiescant. 

Ovia  Secundina,  de  Rome.  Caïus  Flavius  Rufus  a  élevé 
ce  tombeau  à  son  épouse  incomparable.  Elle  a  vécu  30 
ans.  Que  tes  restes  reposent  en  paix. 

No  62.  —  Suivent  quatre  lignes  indéchiffrables.  Lettres 


(2)  Loc.  cit.,  p.  406,  407,  a«  6,  7,  8,  9,  H. 


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—  557  - 

de  0™06.  Les  boucles  supérieures  et  inférieures  des  S 
sont  terminées  par  des  lignes  droites.  Les  jambages  des 
M  sont  Irès-écartés. 

On  chercherait  vainement  une  époque  précise  dans  la 
forme  et  dans  Timperfection  des  lettres  des  inscriptions 
de  Sedjar  et  d'Aïn-Guettar  ;  elles  trahissent  seulement  le 
goût  et  rinhabileté  des  artistes  des  campagnes.  J'ai 
pu  remarquer  sur  un  grand  nombre  de  points  de  la  Pro- 
vince les  différences  notables  qu'il  y  a  dans  le  style  des 
caractères  d'une  même  époque,  suivant  qu'on  les  ren- 
contre dans  les  villes  ou  dans  les  hameaux,  et  ces  diffé- 
rences constituent  uife  difficulté  réelle  pour  la  détermina- 
tion des  dates  des  monuments  épigraphiques,  la  compa- 
raison ne  présentant  plus  de  base  certaine. 

Diis  Manibus.  Cdio  Sittio  Castremi,  patri,  monimen- 
tum 

Nous  devons  encore  à  M.  Costa  la  copie  de  deux  ins- 
criptions qui  proviennent,  je  crois,  du  bordj  de  Mohamed- 
ben-Abd-er-Rhaman,  à  Aïn-Chitaî,  dans  les  mêmes  para- 
ges. 

N«  63.  «•  64. 

DM  «^     M 

DOMITIVS  M  NOMA-  LV 

AXIMIANVS  V  CIOSA  VIX 

ALXXXV.H.S.  XVIIIATVW 

SACESOA 

N®  63.  —  Diis  Manibm.  Domitim  Maximianus  7>ixit 
annis  octoginta  quinqut.  Hicsilus. 

Aux  dieux  Mânes.  Domitius  Maximianus  a  vécu  85  ans. 
II  git  ici. 


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-  558  — 

N®  64.  —  Diis  Manibtis.  Noma  Liiciosa  vixit  (annis) 
decem  et  oclo 

3^  AÏN-NEMEUR 

M.  Calinet,  inspecleur  des  forêts,  nous  a  communiqué 
la  copie  d'une  inscription  prise  chez  les  Ouled-Bou-Sala, 
entre  Batna  et  Lambèse,  à  environ  4  kilomètres  au  nord- 
ouest  de  cette  dernière  localité,  sur  une  pierre  qui  a  roulé 
dans  un  ravin  au-dessous  de  Àïn-Nemeur. 

No  65. 

PROSALVTEANTO ^ 

SATVRNO  DOMINOETOPI 
REGINAESAC*ÏEMPLVMET 
ARAMETPORTIGVM  FECERVNT 
FVLTVRIVSFELIXETLVGIAQVIETA 
^  FELICITER  ♦ 

Pro  sainte  Antonini Satnrno   Domino  et   Opi 

reginœ  sacrum, 

Tempbim  et  aram  et  porticum  fecerimt  Fnlturiiis  Félix  et 
Lucia  Quieta.  Féliciter. 

Pour  la  santé  d'Anloninus Consacré  au  seigneur 

Saturne  et  à  la  reine  Ops. 

Fulturius  Félix  et  Lucia  Quiéta  ont  élevé  ce  temple 
avec  son  autel  et  son  portique.  Qu'il  leur  porte  bonheur  ! 

Il  est  à  regretter  que  la  fin  de  la  première  ligne  ne 
soit  pas  lisible;  elle  nous  aurait  fait  connaître  le  person- 
4iage  que  Ton  plaçait  sous  la  protection  de  Saturne  et  de 
la  Terre.  Les  dédicaces  à  Saturne  sont  très-nombreuses 
dans  la  Province;  le  dieu  qui   présidait  à  l'agriculture 


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-  559  - 

devait,  en  effet,  être  en  honneur  dans  ce  pays,  autrefois 
si  riche  et  si  cultivé.  Celles  à  la  déesse  Ops,  sa  femme, 
sont  très-rares.  Elle  tirait  son  nom  des  richesses  (opes) 
qui  viennent  de  la  terre. 

J'ai  reproduit  fidèlement  la  copie  qui  m'a  été  remise, 
mais  je  crois  que  le  nom  de  Fulturius  aurait  besoin  d'être 
revu  sur  l'original .  Quant  au  mot  féliciter  y  on  peut  le 
traduire  de  diverses  manières. 

§  VIII.  —  SÉTIF 

Les  monuments  épigraphiques  découverts  à  Sétif  ont 
été  réunis  à  la  promenade  d'Orléans,  où  ils  forment  un 
musée  en  plein  air.  Il  était  déjà  bien  tard  lorsqu'ils  y 
furent  apportés  ;  ils  y  ont  reçu  de  fréquents  déplacemenls 
et  ils  n'y  ont  pas  toujours  été  l'objet  d'une  surveillance 
efficace,  en  sorte  que  si  l'on  compare  ceux  qui  restent  avec 
ceux  qui  ont  été  publiés,  on  constate  la  disparition  d'en- 
viron cent  cinquante  monuments.  On  en  retrouve  à  peine 
une  centaine  aujourd'hui;  je  n'ai  pas  besoin  d'ajouter 
que,  parmi  les  inscriptions  qui  manquent,  il  y  en  avait  de 
Irès-intéressanles. 

En  voici  quelques  unes  qui  ne  figurent  peut-être  pas 
encore  dans  les  Recueils  : 

No  66. 

D    M    S 
LAEMVS  DONATVS  VALXV 
AELIASECVNDA  PIA 
CONIVGIETSiBIFECIT 

Stèle  de  l'n45  de  hauteur  sur  0'n55  de  largeur,  avec 


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—  560  - 


volules  sur  les  côlés,  divisée  en  deux  tableaux,  dans  cha- 
cun desquels  sont  sculptés  en  relief  deux  personnages; 
dans  le  tympan,  une  couronne.  Lettres  de  Oi^Oi. 

Diis  Manibus  sacrum.  Lucius  Aelius  Uonalus  vixit  annis 
sexaginta  quinque. 

Aelia  Secunda  pia  conjugi  et  sibi  fecit. 

Consacré  aux  dieux  Mânes.  Lucius  iËiius  Donalus  a 
vécu  65  ans.  JEWa  Secunda,  pieuse,  a  fait  ce  tombeau 
pour  son  époux  et  pour  elle. 

N«  67. 

D    M    S 
.     SPICACV 
EGIN,.  LAPI 

VIXI    ANN... 

LXXCOREC 

GI..SETO 

Lettres  gravées  dans  un  cercle  légèrement  concave  et 
presque  frustes;  la  lecture  en  est  très-difficile  et,  par 
conséquent,  douteuse;  c'est  à  peine  si  nous  y  voyons  que 
Spica  a  vécu  pieusement  70  ans. 


N^'OS. 


N«e9. 


D        M 

D  M  S 

D   M 

AEMILIAPFSA 

I  V  L  Q  V  I 

LPO 

TVRNINA.VA 

NIA  V  A 

IM 

XXXV.  C.  IVL.  INGE 

LXX 

IV 

NVS  CONIVGI 

ERESLPO 
MPEIMAXI 
MIFECITM 
EMORIAM 
SEI 

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,*GoogIe 


—  561   - 

N<>  68.  —  Tombeau  en  forme  de  caisson,  de  0«n56  de 
hauteur  sur  0™64  de  largeur;  lettres  de  trois  centimètres 
et  demi  bien  gravées. 

Diis  Manibus,  Aemilia,  Publii  filia,  Saturnina,  vixit 
annis  triginta  quinque.  Cdius  Julim  Ingenm  conjugi^ 

Aux  dieux  Mânes.  iËmilia  Salurnina,  fille  de  Publius, 
à  vécu  35  ans.  Caïus  Julius  Ingénus  à  son  épouse. 

N®  69.  —  Sur  une  pierre  divisée  en  quatre  compar- 
timents, de  O^b^  de  hauteur,  et  cassée  en  bizeau  sur 
toute  sa  partie  gauche.  La  faible  partie  qui  reste  du 
quatrième  compartiment  ne  porte  aucune  trace  de  lettres. 

Diis  Manibus  sacrum,  Julia  Quinia  vixit  annis  sepluaginta. 

Hères  Lucii  Pompeii  Maximi  fecit  memoriœ  ejus. 

Consacré  aux  dieux  Mânes.  Julia  Quinia  a  vécu  70  ans. 
L'héritier  de  Lucius  Pompéius  Maximus  a  élevé  ce  tom- 
beau à  sa  mémoire. 

Le  troisième  compartiment  contenait,  je  cçois,  la  cons- 
tatation du  décès  de  Lucius  Pompéius  Maximus,  qui  était 
sans  doute  le  mari  de  Julia  Quinia. 


N»70. 

N«  71. 

N«7i. 

D      M 

t  PAU 

nos 

TRANQVIL 

LUS 

lANRI 

V  A  IIII 

INDE 

STE 

FIRMVSVA 

oBIB 

III 

AT 

Nû  70.  —  Belles  lettres  de  0">04.  sur  un  bloc  de  O^AO 
de  hauteur,  0"^bO  de  largeur  et  l^^OS  de  longueur. 

Diis  Manibus,  Tranquillus  (ou  Tranquilla)  vixit  annis 
quatuor. 

Firmus  tixit  annis  tribus. 


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—  562  — 

Les  deux  épilaplies  onl  élc  gravées  en  même  temps. 
Les  deux  eiilanls  seraionl  décéilés  le  même  jour  à  la 
suite  de  quelque  accident  ou  dans  quelque  épidémie. 

N»  71.  —  Sur  une  colonne  qui  porte  deux  trous, 
auxquels  peuvent  avoir  été  adaptés  les  gonds  d'une  porte. 
Lettres  gravées  h  la  pointe,  mal  formées  et  inégales, 
variant  de  trois  à  cinq  centimètres.  Une  croix  latine 
précède  la  première  ligne. 

Paulus  in  Deo  bibat  fpour  ntat)  I 

Que  Paul  vive  en  Dieu  ! 

N^  72.  -  Sur  la  môme  colonne  et  à  gauche  de  l'ins- 
cription précédente,  on  voit  encore  d'autres  lettres,  mais 
gravées  si  superficiellement,  que  leurs  contours  échappent 
à  l'examen  le  plus  attentif.  On  doit  remarquer  la  forme  de 
N  de  la  première  ligne,  celle  des  U  de  Tinscriplion 
no  71 ,  et  celle  de  la  boucle  inférieure  des  B,  qui  est 
recliligne. 

No  73.  N«  74. 

D      M      s  MEMORIE  QVIN 

L.  ANNAEVS  SALVI  TI  IVNI  FAVSTI  FEGIT 

ANVS  QVIET  GRE  IVLIA  VICTORLV 

MENTIVS  V.  A.  V  CONIVXÉIVSETIVXI 

SALVLVNVS  FILIO  DVLC  VS  AEMILIAxNVS 

FECERVNT 

No  73.  —  Sur  une  pierre  en  forme  de  caisson,  de 
0"™45  de  hauteur  sur  0"i52  de  largeur.  Lettres  d'un  bon 
style;  elles  ont  0""05  centimètres  à  la  première  ligne  et 
0™04  aux  suivantes.  A  la  dernière  ligne,  V  et  I,  A  et  N, 
L  et  I,  V  et  L  sont  liés. 


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563 


Diis  Manibus  sacrum,  Ludus  Anncsm  Sakianiis,  qm  et 
Crementius,  vixit  anri's  quinque,  Saloianus  filio  dulcissimo. 

Consacré  aux  dieux  Aiânes.  Lucius  Ânnœus  Salvianus, 
appelé  aussi  Cremenlius,  a  vécu  5  ans.  Salvianus  à  son 
fils  chéri. 

No  74.  —  L'inscription  est  dans  un  cadre  entouré  de 
filets,  sur  une  belle  table  de  0"i70  de  hauteur,  i^\^  de 
longueur  et  O^Sâ  d'épaisseur.  Les  lettres  ont  0™05  et 
sont  médiocrement  faites. 

Memoriœ  Quinti  Junii  Fausti  fecit  (sic)  Julia  Victoria 
conjiix  ejus  et  Jmiius  AemUianus  fecerunt. 

À  la  mémoire  de  Quintus  Junius  Faustus.  Julia  Victoria, 
son  épouse,  et  Junius  iEmilianus  ont  fait  ce  tombeau. 

No  75.  N-  76. 

D      M      s  DIS.  MAN. 

IVLIA  FELICIA  SAC.CALEMI 

VAim.H.S.E.  NICLV.  AN     ^ 

GIVLIVS  SVCCESSVS  PATER  XLI  DIEBVS  VIII 
FILIAE  CARISSIMAE 
FECIT 

No  75.  —  Lettres  de  O'^Oi,  très-serrées,  de  forme  ori- 
ginale, mais  bien  faites. 

Dûs  Manibus  sacrum.  Julia  Felicia  vixit  annis  qu^aiuor. 
Hic  sita  est.  Càius  Julius  Successus  pater  filioe  carissimœ 
fecit. 

Consacré  aux  dieux  Mânes.  Julia  Felicia  a  vécu  4  ans. 
Elle  gil  ici.  Caïus  Julius  Successus,  son  père,  a  élevé 
ce  tombeau  à  sa  fille  chérie. 

No  76.  —  Lettres  de  trois  centimètres,  très-mal  gra- 


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—  564  -- 

vées,  sur  une  stèle  à  fronton;  dans  le  tympan,  deux 
rosaces  surmontées  d'un  croissanL 

Diis  Manibus  sacrum  Caleminic'* ,  Virit  annis  quadra- 
ginta  iino,  diebus  octo. 

Consacré  aux  dieux  Mânes  de  Galéminicus.  Il  a  vécu 
i\  ans  et  8  jours. 

Les  trois  inscriptions  qui  suivent  ont  été  publiées  par 
M.  de  Villefosse  dans  les  Archives  des  Missions  scientifiques 
et  littéraires,  année  1875,  3®  série,  t.  ii,  p.  435,  436, 
no»  89,  90,  91. 

N»  77.  N«  78. 

L.  DOMITIVS  D      M      S 

DAPHNVS.  PE  M.  MESSIVS  SA 

TRONIANO  TVRNINVSVAXXVIIII 
FILIOFECIT  M  VU  H  S 

N**  77.  —  Sur  une  pierre  en  forme  de  caisson,  de  0"»50 
de  hauteur  et  0™53  de  largeur.  Belles  lettres  de  quatre 
centimètres. 

lAiciiis  Domitiiis  Daphnus  Petroniano,  filio,  fecit. 

Lucius  Domitius  Daphnus  a  fait  ce  tombeau  à  Petro- 
nianus,  son  fils. 

M.  de  Villefosse  a  lu  DAPNVS.  Je  crois  ma  copie 
exacte. 

No  78.  —  Stèle  de  l^^SO  de  hauteur  sur  0^35  de  lar- 
geur. Au-dessus  de  l'inscription,  il  y  a  un  autre  tableau 
qui  n'a  pas  été  rempli.  Lettres  de  six  centimètres  et 
demi,  bien  gravées,  mais  très-serrées. 

Diis  Manibus  sacrum,  Marcus  Messins  Satuminm  vixit 
annis  viginti  novem,  diebus  septem.  Hic  situsest. 


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—  565  - 

Consacré  aux  dieux  Mânes.  Marcus  Messius  Saturninus 
a  vécu  29  ans  et  7  jours.  Il  gît  ici. 

Ma  copie  donne  à  Saturninus  un  an  de  plus  que  celle 
de  M.  Villcfosse  et  ajoute  à  la  tienne  la  formule  H.  S. 

No  79. 


IC  lAGET  GO 


STxVNTIVS 


TRASMARIN 


VS  QVIVICSI 


TANNOS  VI 


GIlNTI  SEPTE 


PLVS  Ml 


NVS  ANPCCCXC 


Lettres  de  0*"05,  sur  une  table  entourée  d'une  moulure 
en  queue  d'aronde.  Les  deux  dernières  lettres  sont 
placées  un  peu  au-dessus  de  la  ligne  et  séparées  des 
précédentes  par  un  petit  Irait  vertical,  dont  les  extrémités 
sont  prolongées  Ibrlement,  Tune  à  gauche,  Tautre  à 
droite. 

Hic  jacet  CostanUus  Trasmarinus,  qui  V'xit  annos 
viginti  $eptem,  phis  minus.  Anno  provindœ  trecenlesimo 
nonagesimo. 

Ici  gît  Coslanlius  Trasmarinus,  qui  a  vécu  27  ans, 
plus  ou  moins.  L'an  de  la  province  390. 

Cette  date  nous  reporte  à  Tan  429-430  de  J.-C.  Les 
Vandales  venaient  de  débarquer  en  Afrique;  ils  n'étaient 
sans  doute  pas  encore  parvenus  à  Sétif  lorsque  la  famille 


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^  566  — 

de  Conslantius  Transmarinus  lui  faisait  graver  son  épîta- 
phe,  el  les  horreurs  de  l'invasion  ne  s'y  faisaient  pas 
encore  sentir.  Nous  connaissions  déjà  [ilusieurs  membres 
de  celle  famille  :  Victoria,  Eulogius,  Ireneus  et  Crisacius, 
décédés,  les  trois  premiers  en  395  et  le  derni.T  en  405. 

Une  borne  milliaire  trouvée  à  Bouhira  nous  a  appris 
que  Cneïns  Nunnius  Marlialis,  procurateur  de  Septimc 
Sévère,  avait  fait  réparer,  de  195  à  196,  la  route  de 
Sétif  à  Bougie  qui  passait  par  Lanasser,  l^uhira  et 
Hammam-Guergonr  (Saca  municipium)  (1).  Une  autre, 
portant  une  inscription  identique,  à  la  suite  de  laquelle 
on  a  ajouté  plus  lard  losnoms  des  empereurs  Valenlinicn 
el  Valentiny  marquait  le  premier  mille  sur  la  route  de 
Cirta  par  Mons  et  Cuicul  (Djemila)  (2). 

Le  même  procurateur  avait  fait  réparer  aussi  une 
route  qui  se  dirigeait  vers  le  sud-ouest  de  Sétif  par  la 
rive  droite  du  Bou-Sellam,  et  dont  les  Itinéraires  anciens 
ne  font  pas  mention.  C'est  ce  que  je  crois  pouvoir 
induire  de  ce  fragment  d'inscription  gravée  sur  im  tronçon 
de  colonne  qui  existe  au  moulin  dit  du  Commerce,  de 
M.  Niocel,  à  environ  fi  kilomètres  de  Sétif,  et  qui  y  aurait 
été  apportée  de  quelques  centaines  de  métrés  plus  bas. 

N«  80. 


VM   MARTIALEM 
..  OCSVVM  ASITIFMP 
III 

(I)  Ree.  de  la  Soc.  Vol.  xvi,  p.  370,  374. 

(%  Rec.  de  la  Soc.  Vol.  xvii,  p.  336.  LMndicat!on  du  chiffre  1,  qui 
exprime  la  distance,  a  été  omise  sur  la  copie  de  M.  Goyt  :  ce  cliiffre, 
placé  entre  rinscription  primitive  et  celle  qui  a  élé  ajoutée,  est  irès- 
apparent.  Cette  dernière  esi  ainsi  conçue  :  DD  NN  FI.  VaLENTINIaNO 
el  ri.  TALENTINO. 


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—  567  — 

La  parlie  supérieure  îles  lettres  de  la  première  ligne 
a  élo  emportée  par  la  cassure  de  la  borne;  mais  la  lec- 
ture en  est  certaine. 

Cnéium  Nunnium  Marlialem,  procuratarein  suum.  À 
Sitifi  millia  passuuni  III. 

L'inscription  devait  être  identique  à  celles  qui  ont  été 
publiées  dans  les  deux  derniers  volumes  du  Recueil, 

Je  rappellerai  pour  ordre  cette  inscription,  publiée  par 
M.  Goyt  dans  le  présent  volume,  el  qui  nous  donne  le 
nom  de  deux  marlyrs,  Justus  et  Uecurius,  qui  ne  figurent 
pas  dans  les  martyrologes.  La  forme  allongée  des  lettres 
et  leur  maigreur  se  rapprochent  assez  du  type  de  l'ins- 
cription qui  constate  la  reconstruction  de  Sétit  parle 
patrice  Solomon.  La  passion  de  nos  martyrs  appartien- 
drait donc  à  l'époque  Vandale.  C'est  une  simple  conjec- 
ture que  je  n'appuierais  d'aucune  autre  raison,  car 
Texpression  beiie  confessi^  que  porte  le  texte,  nous  ramè- 
nerait à  la  grande  persécution  dioclélienne.  Voici  l'ins- 
cription : 

Martyribus  sanctis  promfssa  Colonicus  insom 
SolvU  \ota  sua  Lœtus  cum  conjiuje  cara 
Hic  si  tus  est  Justus;  h'c  atque  Decurius  unà 
Qui  bem  confessi  vicerunt  arma  maligna, 
Prœmia,  viclores,  Christi  meruere  coroiuim. 

Je  ne  voudrais  pas  quitter  Sétif  sans  dire  un  mot  des 
soins  avec  lesquels  les  Romains  aménageaient  les  sources 
et  des  travaux  qu'ils  faisaient  pour  leur  conservation.  On 
se  demande  souvent  à  quelles  fontaines  s'alimentaient 
jadis  les  populations  qui  habitaient  les  villes  cl  les  villa- 
ges dont   nous  visitons  les  ruines,  aujourd'hui  désolées 


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—  568  — 

par  In  sécheresse  et  l'aridité.  Il  De  leur  suffisait  pas  évi- 
demment de  frapper  les  rochers  avec  une  baguetle  magi- 
que pour  en  faire  jaillir  Teau,  et  cette  eau  n'a  pas  disparu 
avec  eux;  elle  existe  encore,  mais  il  faut  savoir  la  retrou- 
ver. En  voici  des  preuves. 

En  1870,  le  village  de  Messaoud  manquant  d'eau, 
M.  Mangiavacchi,  maire  de  la  localité  et  notre  intelligent 
correspondant,  fit  pratiquer  des  recherches  sur  un  point 
qui  lui  semblait  conserver  une  certaine  humidité  relative; 
les  ouvriers  ne  tardèrent  pas  à  rencontrer  des  murs 
romains  cimentés  à  Tinlérieur;  c'étaient  ceux  d'un  vasle 
bassin,  dont  les  quatre  côtés  ont  un  développement  de 
près  de  200  mètres.  Sur  la  face  ouest  débouchaient  23 
conduits  en  poterie  qui  y  déversaient  les  eaux  ;  elles 
venaient  se  réunir  à  l'extérieur  dans  un  terrain  convena- 
blement préparé  par  un  drainage  en  pierres  sèches. 
Quand  les  orifices  curent  été  déblayés,  les  tuyaux  com- 
mencèrent à  couler. 

Ne  pouvant  pas,  sans  de  grandes  dépenses,  vider  l'im- 
mense quantité  de  terre  qui  remplit  le  bassin,  M.  Man- 
giavacchi  fit  ménager  une  rigole  le  long  des  quatre  côtés. 
Sur  la  face  est,  il  trouva  une  vanne  en  pierre  qui  glisse 
dans  un  châssis  et  qui  ferme  hermétiquement  une  ouver- 
ture garnie  d'un  tuyau  en  plomb  par  laquelle  s'écoulaient 
\e^  eaux.  Tout  cela  était  dans  un  parfait  état  de  conser- 
vation. Aujourd'hui  les  eaux  recueillies  dans  le  bassin 
alimentent  la  fontaine  du  village. 

Quatre  ans  après,  M.  Mangiavacchi,  explorant  un  petit 
ravin  situé  à  un  kilomètre  plus  au  nord,  tomba,  au  bout 
d'une  tranchée  de^BO  mètres,  sur  une  chambre  d'eau 


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-  569  — 

maçonnée  el  sur  une  5K)urce  qui  débite  120  litres  à  la 
minute,  et  dont  l'existence  était  complètement  ignorée. 

I.es  recherches  faites  par  la  Société  genevoise  ont 
obtenu  un  succès  bien  plus  grand.  En  1876,  M.  Bos- 
quillon  de  Frescheville,  directeur  de  cette  Société,  après 
avoir  étudié  le  terrain,  fut  conduit  à  faire  exécuter  des 
fouilles  à  un  puits  dit  Bir-en-Nsa,  qui  fournissait  une  eau 
boueuse  aux  Arabes  des  environs.  Il  est  situé  à  6  kilo- 
mètres avant  d'arriver  à  Sétif,  à  environ  700  mètres  au 
nord  de  la  route  de  Constantine,  dans  un  ravin  très-peu 
sensible  sur  ce  point  et  qui  devient  plus  bas  TOued- 
Tinar.  A  une  profondeur  de  4"^20,  il  trouva  une  vasque 
denoi-circulaire,  dans  laquelle  se  réunissent  des  sources 
abondantes  et  donnant  passage  au  dehors  par  trois  ar- 
ceaux de  1""90  de  hauteur,  supportés  par  des  piliers  en 
pierres  de  taille.  En  avant  des  arceaux  est  un  petit  bassin 
de  retenue,  auquel  aboutit  un  conduit  qui  portait  les  eaux 
au  loin  et  actuellement  recouvert  de  trois  à  quatre  mètres 
de  terrain  d'alluvion.  La  source  débite  12  litres  à  la 
seconde;  une  tranchée  d'environ  700  mètres  de  longueur 
la  conduit  au  pont  de  la  route.  Cette  tranchée  traverse,  à 
une  vingtaine  de  mètres  du  puits,  les  murs  d'un  établis- 
sement romain,  qu'on  croit,  être  un  balneum,  à  en  juger 
par  la  quantité  considérable  de  cendres  mélangées  de 
coquilles  calcinées  qu'on  en  a  extraite. 

Voilà  donc  encore  un  volume  d'eau  de  720  litres  à  la 
minute  qui  se  perdait  sans  proGt,  depuis  des  siècles,  dans 
les  entrailles  de  la  terre,  et  qui  est  rendu  aux  besoins 
de  l'alimentation  et  des  irrigations. 

Dans   le  ravin  d'El-Hassi,  M.  de  Frescheville  a  égaie- 


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-  570  ^ 

ment  retrouvé  une  source  abondante,  qui  coule  aujour- 
criiui  par  divers  tuyaux,  au  grand  ccntenlement  des  Arabes 
du  pays. 

A  Sétif  même,  les  sources  que  j'avais  vues  si  riches,  il  y  a 
près  de  trente  ans,  allaient  en  diminuant  d*unnée  en  année 
et  faisaient  craindre  une  disparition  complète,  lorsque,  en 
1'S76,  les  travaux  que  faisait  exécuter  la  municipalité 
mirent  à  découvert,  à  la  place  Barrai,  une  grande  cham- 
bre d*eau  qui  s'engage  sous  le  mur  de  la  Casbah  ;  elle 
est  alimentée  par  une  belle  source,  qui  a  permis  d*aug- 
menter  le  débit  des  fontaines  de  la  ville. 

A  ceux  qui  se  plaignent  du  manque  d'eau  pour  l'ali- 
mentation des  populations  et  des  troupeaux,  on  peut 
donc  répondre  :  «  Quœrlie  et  invenietis.  i  Les  eaux  et  les 
neiges  que  le  Ciel  nous  départit  annuellement  sont  em- 
magasinées et  se  répartissent  par  des  milliers  de  canaux 
souterrains  :  Cherchez  et  vous  trouverez. 

§  IX.  ROUTE  DE  SÉTIF  A  DJIDJELI  (Igilgili) 

La  première  localité  entre  Sitiû  et  Igilgili,  mentionnée 
par  V Itinéraire  d'Antonin,  est  Satafi,  à  16  milles  deSitifi. 
La  route  partait  du  champ  de  manœuvre  actuel,  où  elle 
était  jalonnée,  sur  son  parcours  dans  l'intérieur  de  la 
ville,  par  des  tombes  en  forme  d'auges;  elle  se  dirigeait 
vers  le  nord-est  en  passant  à  côté  du  parc  à  fourrages  et 
du  cimetière  chrétien.  Entre  le  deuxième  mille  et  le 
troisième,  elle  se  bifurquait;  un  tronçon  continuait  à 
suivre  la  direction  nord-est,  on  passant  par  le  col  de 
Mons;  c'était  la  voie  de  Cirta;  l'autre  tournait  brusque- 
ment vers  le  nord  ;  c'était  la  voie  d'Igilgili. 


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-  571  - 

Les  bornes  qui  marquaient  les  premiers  milles  ont  été 
retrouvées  gissantes  sur  le  sol  ou  enterrées  à  leurs  an- 
ciennes places,  et  aujourd'hui  on  peut  voir  encore  les 
morlaises,  lanlôl  rondes,  tantôt  carrées,  dans  lesquelles 
s'encastraient  leurs  tenons  ;  je  les  ai  toutes  relevées  jus- 
qu'au neuvième  mille.  En  certains  endroits,  elles  sont 
encore  au  nombre  de  deux  ou  de  trois  ou  même  de  quatre, 
comme  témoignages  des  réparations  efTectuées  à  la  voie  à 
diverses  époques.  On  devrait  donc  retrouver  à  peu  près 
autant  de  bornes,  si  on  fouillait  les  champs  voisins  sur 
un  espace  et  à  une  profondeur  convenables. 

Le  troisième  mille  était  à  la  descente  de  la  rive  gau- 
elle  de  Ras-el  Oued-Fermalou,  où  la  municipalité  de  Sctif 
doit  prendre  les  eaux  qu'elle  se  propose  d'amener  dans 
la  ville.  Il  a  été  redressera  son  ancienne  place,  à  4  kilo- 
mètres de  Sélif,  à  vol  d'oiseau.  C'est  une  belle  dalle  de 
rt'n^O' d'épaisseur  et  O^nGO  de  largeur.  L'inscription,  en 
lettres  qui  varient  de  quatre  centimètres  à  deux  centi- 
mètres et  demi,  est  dans  un  cadre  de  0»M2  de  largeur 
sur  O^'SS  de  hauteur.  M.  Goyt  en  donne  la  copie  dans  le 
présent  volume;  on  peut  la  restituer  et  la  compléter 
ainsi  : 

Imptratori  Cœsari  divi  Magni  Antonini  Augusd,  Britau' 
nici,  Germanici,  Parthici  Maximi  filio,  divi  Seven  Arabici^ 
Adiubenici,  Parthici  Maximi  nepoti,  divi  Commodi  fratri, 
diri  Marci  Antonini  Germanici,  Sarmatici  pronepoti,  et 
divi  Antonini  pii  et  divi  Hadriani  abnepoii,  divi  Trajani  et 
diti  Nervœ  adnepotf,  (Marco- Aiirelio  Antoyiino,  pio,  felici, 

Atvgusto,  pontifici  Maximo,  tribuniciœ  potestatis impe- 

ratori. . .  consuli, . .,  patri  patriœ,  proconmli,  fortissimo 
felicissimoqvs  principi), 


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--  572  - 

Colonia  Nerviana  Augusta  Maninlis  '  veleranorum  Ski- 
fensium,  millia  IIL 

Les  quatre  lignes  qui  contenaient  les  noms  cl  les  titres 
(rHélagabale  onl  été  efTacées  au  ciseau;  la  mémoire  de 
cet  empereur  était  assez  odieuse  aux  populations  pour 
expliquer  le  grattage  de  son  nom. 

La  place  du  huitième  mille  est  encore  marquée  chez  les 
Onled-Ali-ben-Khalifa,  sur  le  versant  sud  du  Drâ-Dciss  et 
près  d'un  champ  appelé  Chi-Eoum,  où  Ton  voit  quelques 
pierres  taillées,  par  deux  fragments  de  bornes  en  grès 
roussâlre  ;  sur  l'un,  sur  le  côté  est  du  chemin,  je  n'ai  pu 
dcchiflrer  que  quelques  lettres  : 

N«  81. 

IMP l\...AE 

P 

P AV n  .. 

I N 

Sur  Taulre  fragment,  les  chifl'res  indicatifs  de  la  dis- 
tance sont  encore  faciles  à  lire  :  VIII. 

On  est  à  12  kilomètres  de  Sétif,  en  ligne  droite,  et  à 
environ  2,500  mètres  au  sud-est  du  village  de  Somerah, 
de  la  Société  genevoise. 

A  1 ,500  mètres  plus  loin,  la  neuvième  borne  git  dans  le 
chemin,  la  partie  supérieure  presque  complètement  enter- 
rée, à  7  ou  800  mètres  de  la  maison  de  Touami-ben-Maïza  ; 
les  mortaises  sont  sur  le  talus.  Faute  d'outils  et  de  temps, 
je  ne  pus  pas  mettre  l'inscription  à  découvert,  et,  sans  des- 
cendre de  cheval,  je  me  bornai  à  relever  le  chiffre  viiii, 
indicatif  de  la  distance. 


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—  573  - 

On  a  en  face  de  soi,  au  nord-est,  la  masse  imposante 
du  Djebel-Medjounès,  au  pied  duquel  s'élend  da  Touest  à 
à  Test  la  riche  et  plantureuse  vallée  de  TOued-Anini, 
parsemée  de  ruines,  dont  les  pierres  blanches  contrastent 
avec  la  couleur  du  sol.  L'Oued-Anini  est  un  affluent  du 
Safsaf,  qui  devient  TOued-Deheb  en  aval  de  Mons,  perché 
sur  sa  rive  droite. 

Parvenu  à  Texlrémité  nord-ouest  du  Djebel-Medjounès, 
la  route  se  dirigeait,  à  travers  de  petites  vallées,  sur 
Àïn-Kebira,  chez  les  Ouled-Si-Ali-bel-Euz.  Là  était  le 
municipe  de  Satafi. 

\^  AÏN-KEBIRA  (Satafi) 

La  ruine  se  développe  sur  un  plateau  d'une  douzaine 
d'hectare?,  dominé  par  le  Djebel-es-Semah  et  le  Coudiat- 
er-Roumia,  et  traversé  par  les  eaux  d'une  source  abon- 
dante, qui  jaillit  de  la  partie  supérieure  du  plateau  et 
arrosait  les  jardins.  Les  jardins  n'ont  pas  complètement 
disparu  ;  mais  ceux  qui  restent,  nombreux  encore,  ombra- 
gés par  des  figuiers,  des  abricotiers  et  quelques  autres 
arbres  fruitiers,  ne  reçoivent  aucun  travail  de  la  main 
des  hommes;  on  s'y  promène  au  milieu  des  pierres  anti- 
ques et  des  troupeaux.  Le  territoire,  exposé  en  éventail 
à  l'est,  descend  vers  l'Oued-Ména,  qui  devient  plus  loin 
rOuedel-Kebir,  et  plus  loin  encore,  après  avoir  reçu 
rOued-Bouselah,  TOued-Endja,  principal  affluent  du  Rhu- 
mel. 

La  situation,  vraiment  admirable,  de  Satafi  et  la  fer- 
tilité de  ses  terres  expliquent  la  prospérité  et  l'importance 


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—  574  — 

de  l'ancien  municipe,  que  fonl  supposer  les  restes  inté- 
ressants qu'on  y  rencontre. 

Parmi  les  monuments,  on  distingue  les  assises  et  les 
colonnes  d*un  temple  et  les  substructions  d'un  édifice 
qui  aurait  besoin  d'être  dégagé. 

Le  temple,  à  deux  ou  trois  cents  mètres  de  la  source 
et  sur  le  côté  droit  du  ravin  par  lequel  ses  eaux  s'écou- 
lent, a  été  déblayé  en  1876  par  les  indigènes  de  Tendroit, 
sous  la  direction  de  M.  le  lieutenant  Vincent,  alors  déta- 
ché au  bureau  arabe  de  Takilount.  L'emplacement  sur 
lequel  il  a  été  bâti  a  été  creusé  à  l'extrémité  sud-est  du 
plateau;  le  sol  est  en  contre-bas  d'environ  trois  mètres 
du  côté  du  nord,  et  en  élévation  sur  les  trois  autres  côtés. 
Il  eût  été  facile  de  trouver  d'autres  emplacements  plus 
commodes  et  satisfaisant  mieux  à  la  condition  de  dominer 
la  situation  dans  tous  les  sens,  car  si  le  monument  était 
en  vue  de  trois  côtés,  sa  face  nord  était  en  partie  enter- 
rée et  masquée. 

On  y  pénétrait  par  un  escalier  intérieur  de  cinq  mar- 
ches. 11  était  divisé  en  trois  nefs  par  deux  doubles  rangées 
de  colonnes  reliées  deux  à  deux  sur  le  même  socle  et 
encore  en  place  ;  elles  sont  au  nombre  de  vingt.  Du  côté 
du  sud,  opposé  à  la  porte,  il  était  terminé  par  une  abside, 
percée  d'une  porte  latérale  communiquant  probablement 
à  un  autre  bâtiment  adossé  à  la  face  est. 

La  disposition  du  terrain  ne  permet  pas  de  supposer 
l'existence  d'un  portique. 

Les  parois  intérieures,  d'après  ce  qui  etf  reste  à  droite 
et  â  gauche  de  la  porte,  étaient  peintes  en  rouge;  des 
fresques  noires,  figurant  des  branches  et  des  feuilles, 


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—  575  — 

iranchaieiil  sur  le  fond.  Dans  les  substrnclions,  les  assises 
sont  en  pierres  de  taille;  mais  un  pan  de  mur  d'environ 
i  mètres  d'élévation,  formant  Tangle  sud-est  de  rédilice, 
est  entièrement  construit  en  moellons.  Il  devait  en  être 
de  même  de  tout  le  reste. 

La  largeur  est  do  12  mètres,  et  la  longueur,  de  la 
porte  à  l'extrémité  du  transept,  est  de  16  mètres.  Je  n'ai 
aperçu  aucune  trace  de  dallage  ou  de  pavage. 

Quelle  a  été  la  destination  de  ce  monument?  Il  est 
construit  sur  le  plan  d'une  basilique  profane,  moins  le 
pronaos,  et  une  inscription  gravée  sur  l'une  des  colon- 
nes, si  les  colonnes  appartenaient  primitivement  à  l'édi- 
iicc,  indique  une  construction  païenne.  Mais  les  marches 
de  l'escalier  ne  répondent  pas  au  luxe  des  colonnades,  et 
les  arabesques  grossières  qui  tapissaient  les  parois  accu- 
sent la  dernière  époque  de  Tari.  Si  le  monument  n'a  pas 
été  reconstruit,  au  moins  partiellement,  il  a  été  assuré- 
ment l'objet  de  restaurations  en  vue  d'une  appropriation 
nouvelle,  et  peut-être,  comme  cela  est  arrivé  souvent, 
est-il  devenu  une  basilique  chrétienne. 

Satafi  figure  au  nombre  des  évêchés  de  la  Mauritanie 
Sétifienne.  Adéodatus,  l'un  de  sesévêques,  assista  au  con- 
cile de  Carthage  de  A\\  et  eut  pour  adversaire  Urbanus, 
évêque  donalisle  de  la  même  localité.  Il  fut  plus  tard 
évêque  de  Tamagris,  évêché  de  la  Sétifienne  (1j.  Un 
autre  évêque  de  Satafi,  Festus,  se  rendit  au  concile  con- 

(I)  EpUcopuê  Tamagrislenêis.  Nous  ne  connaissons  pas  encore  la  sltua- 
UoD  de  cel  évècbé  ;  mais  je  ne  puis  niVin|»êcbf  r  de  rapprocher  ce  nom 
de  celui  de  i  auiokra,  village  Kabile  des  Beni-Aïdel,  d*où  l'on  aperçoit  la 
liasse  vallée  da  Bon-Sellam. 


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576 


voqué  à  Carihage  en  484  par  Hunéric,  et  fut  exilé  comme 
ses  collègues. 

Les  Notkes  de  l'Église  font  assister  également  au  con- 
cile de  484  un  autre  évéque  de  Salafi,  Crescens,  et  placent 
cet  évéché  dans  la  Mauritanie  Césarienne  (1);  on  conclut 
de  là  qu'il  y  avait  deux  Salafi.  On  s'appuie  encore  sur  une 
lettre  adressée  par  Léon  le  Grand,  vers  446,  aux  évêques 
d'Afrique,  au  sujet  d'un  t  Donntum  Salidmmem  ex  Nova- 
tianis  cum  sua  plèbe  œnversum.  »  Le  nom  de  cet  évêché 
est  inconnu  ;  mais  Holstenius  a  lu  Satacensem  sur  un 
ancien  manuscrit  du  Vatican,  et,  comme  ce  nom  est  éga- 
lement inconnu,  il  a  pensé  qu'il  n'était  pas  autre  que 
Satafensem. 

Les  noms  des  villes  sont  souvent  dénaturés  dans  les 
Notices  de  l'Église  et  les  évêchés  d'une  province  attribués 
à  une  autre.  Je  considère  donc  les  noms  de  Salwinensem 
et  de  Satacensem  comme  des  corruptions  d'autres  noms, 
et  je  ne  chercherai  pas  à  en  rétablir  l'orthographe.  Mais 
il  reste  les  deux  évêques  de  Satafi  qui  assistèrent  au  con- 
cile de  484.  S'il  n'y  a  pas  erreur  dans  la  dénomination 
de  révéché  de  Crescens,  il  faudra  bien  admettre  l'exis- 
tence de  deux  localités  du  nom  de  Satafi.  Nous  connais- 
sons la  situation  de  celle  de  la  Mauritanie  Sétifienne;  il 
appartient  à  la  Société  historique  d'Alger  de  retrouver 
l'emplacement  du  Satafi  de  la  Mauritanie  Césarienne. 

Le  deuxième  monument  dont  j'ai  remarqué  les  restes 
est  à  100  ou  150  mètres  nord-ouest  du  précédent;  les 
murs  sont  rasés  au  niveau  du  sol,  mais  on  voit  encore 
les  marches  d'un  escalier  monumental  qui  font  supposer 

{i)  Morcelliy  i.  i.  p.278. 


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—  577  — 

un  édifice  considérable  ;  la  façade  principale  était  tour- 
née vers  l'est  ;  l'inscription  qui  la  décorail  avait  0°>20  de 
hauteur  et  les  pierres  devaient  occuper  une  largeur  d'en- 
viron 12  mètres.  (Voir  le  n<>  85  ci-après.)  Des  fouilles 
mettraient  à  découvert  les  dispositions  intérieures. 

Voici  maintenant  les  inscriptions  que  j'ai  relevées  à 
Aïn-Kebira  : 

GENIO  MV 
NICIPII^SA 
TAFENSIS^ 
EX  TESTA 
5    MENTO 
G^STATVLE 
NI  MARTIA 
LISFL^P.  P 
G  STATVLENI 
10    VSVITALISHE 
RES 

CONSTIT... 
IT    D  D   G.. 

Dé  d'autel  de  1™10  de  hauteur  et  0">42  de  largeur. 
Une  cassure  a  emporté  la  dernière  lettre  de  la  treizième 
ligne.  Belles  lettres  de  quatre  centimètres  et  demi,  par- 
faitement conservées.  A  la  dernière  ligne,  I  et  T  sont 
liés.  Les  lettres  L  et  N  de  la  douzième  ligne  ne  sont 
surmontées  d'aucun  trait  horizontal. 

Genio  municipii  SatafensU. 

Ex  iestamento  Caii  Statulenii  Martialis,  flaminis  perpetui, 

98 


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—  578  - 

Caius  Statulenias  Vitalis  hères  lararia  militaria  nova  con- 
stituit. 

Decreto  decurionum  concessus. 

Au  Génie  du  municipc  de  Satafi. 

En  exécution  du  lestamenl  de  Caïus  Slatulénius  .\far- 
tialis,  flamine  perpétuel,  Caïus  Statulénius  Vitalis,  son 
héritier,  a  fait  construire  des  chapelles  neuves  pour  les 
Lares  militaires.  L'emplacement  a  été  donné  par  décret 
des  décurions. 

Il  y  avait  des  Lares  de  diverses  sortes,  et  notamment 
des  Lares  militaires  (1).  Je  suppose  que  dans  les  ora- 
toires qu'avait  fait  édifier  Statulénius  Vitalis  on  honorait 
la  mémoire  des  héros,  et  que  leurs  statues  ou  leurs 
images  y  étaient  placées.  Le  flamine  Statulénius  Martialis, 
à  la  libéralité  duquel  le  municipe  les  devait,  était  le 
prêtre  attaché  à  ces  oratoires. 

Si  ma  restitution  est  exacte,  la  pierre  de  Satafi  serait 
peut-être  le  premier  monument  épigraphique  qui  men- 
tionnerait les  lararia. 

No  83 

G    M    S 
MARTI 
AVG.CON 
SERVATO 
RI  SALVTIS 

Dé  d'autel  de  1™10  de  hauteur  sur  0™42  de  largeur, 
un  peu  écorné  â  la  partie  supérieure  gauche.  Lettres  de 
0ra06  bien  faites.  A  la  dernière  ligne,  T  et  I  sont  liés. 

(1)  OreUi,  no  1665. 


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—  579  — 

Genio  municipii  Satafensis,  Marti  Augusto,  conservatori 
salutû. 

Au  Génie  du  municipe  de  Sataû.  A  Mars  Auguste,  con- 
servateur de  la  santé. 

Les  Recueik  contiennent  des  dédicaces  à  Mara  Auguste, 
coïuervator  corporis. 

N*84. 

LIBE  RO 

PATRI 

DE  SVO 

MEMORI 

VS 

Autel,  avec  corniche,  de  0«»87  de  hauteur  sur  0™36  de 
largeur,  trouvé  dans  le  temple.  Au-dessous  de  l'inscrip- 
tion est  gravée  une  grande  feuille  de  vigne.  Les  lettres 
ont  0""05  et  sont  d'un  bon  slyle;  à  la  troisième  ligne, 
S  de  SVO  a  une  forme  bizarre;  à  la  place  de  la  boucle 
supérieure,  il  y  a  une  barre  horizontale  qui  s'avance  sur 
le  V  et  se  relève  ensuite  en  s'arrondissant  vers  la  gauche. 

Libero  Patn.  De  mo  Memorius  (posuit). 

A  Liber-Pater.  Memorius  a  élevé  ce  monument  à  ses 
frais. 

Liber  était  un  des  plus  anciens  dieux  des  Latins  et 
avait  pour  épouse  la  déesse  Libéra;  c'était  le  dieu  de  la 
fécondité.  Les  rites  de  son  culte  se  rapprochent  de  ceux 
du  culle  du  Bacchus  grec;  il  fut  assimilé  à  ce  dernier  et 
en  prit  tous  les  mjlhes,  les  surnoms  et  les  attributs  ; 
mais,  sur  les  inscriptions,  on  continua  à  lui  donner  le 
nom  de  Liber,  comme  pour  conserver  le  souvenir  de  son 
origine* 


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—  580  — 

N«85. 
a  b  c  d  e 

LIOANTO      NOSEVEROPIO      LI . . . .      XICOSI      IIPROC 

Ces  fragmeDls  d'une  inscription  monumenlale,  dont  les 
lellres  ont  0™20,  ont  été  copiés  sur  cinq  pierres  de  0"50 
de  hauteur,  dont  le  hord  inférieur  est  taillé  en  chanfreia 
un  peu  arrondi.  Elles  décoraient  la  façade  principale  du 
deuxième  monument  dont  j'ai  parlé  plus  haut;  elles  ont 
été  recueillies  éparses  sur  divers  points,  mais  le  frag- 
ment c  en  est  éloigné  d*une  vingtaine  de  mètres  seule- 
ment et  se  trouve  à  l'extrémité  est  de  la  place  publique 
qui  précédait  l'édifice. 

Tous  les  fragments,  ayant  la  même  hauteur  et  étant 
taillés  de  la  même  manière,  étaient  juxtaposés  les  uns 
à  la  suite  des  autres  sur  la  même  ligne,  et  leur  largeur, 
à  laquelle  il  faut  ajouter  celle  d'au  moins  deux  fragments 
qui  manquent  encore,  donne  une  idée  de  l'importance 
du  monument. 

Voici  les  mesures  que  j'ai  prises  avec  soin  : 

Fragment  a 1«90 

—  b S  13 

—  c 1  20 

—  d 1  35 

—  e 1  19 

Total  ...        7  77 

Les  deux  fragments  qui  manquent  devaient  avoir,  à  en 
juger  par  le  nombre  des  lettres,  au  moins  4  mètres,  ce 
qui  porterait  la  largeur  du  cadre  à  environ  12  mètres. 


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-  581  - 

L'inscription  complète  pouvait  être  ainsi  : 

IMPCAESMAVRE  |LIOANTO|  NI  NOSEVEROPIO  ] 
FEL-AVG'  I  TRIBPOT  |  XICOSI  |  Il  PROG 

Imperatori  Cœsari  Marco  Aurelio  Antonino  Severo,  pio, 
feliciy  Augiisto,  iribuniciœ  potestaîis  XI,  consuli  III,  pro- 
consuli. 

A  Tempereur  César  Marcus  Auréiius  Anloninus  Severus, 
pieux,  heureux,  Auguste,  revêtu  onze  fois  de  la  puis- 
sance tribunilienne,  trois  fois  consul,  proconsul. 

La  date  de  la  construction  du  monument  est  ainsi  fixée 
à  Tan  208.  Caracalla  partageait  son  troisième  consulat 
avec  son  frère  Géta,  qui  gérait  son  second. 

Voici  une  autre  inscription  qui  nous  ramène  à  une 
époque  plus  récente  : 

N«>86. 

.CLEMENTIVM  SECVLO 

..ALENTINIANITOTIAFC 

.VTRIBD  CONSTITVTVMR .... 
.TUITPERFICIDEDICAVITQ . . . 

.SUMPTI ORA... 

...EOSCON GO... 

FL 


Table  de  O^^eS  de  hauteur  sur  0^&5  de  largeur.  La 
partie  supérieure  est  seule  intacte  et  porte  une  moulure; 
les  trois  autres  côtés  ont  été  cassés.  Les  lettres  ont0>»05; 
elles  sont  d'un  mauvais  style  et  presque  frustes.  Je  ne 
suis  pas  certain  des  dernières  des  lignes  2®,  5®  et  6^. 

Lettres  liées  :  à  la  première  ligne,  M  et  E,  T  et  1;   à 


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_  582  — 

la  deuxième,  N  et  I;  à  la  troisième,  R  et  I,  T  el  I;  les 
lettres  B  D  peuvent  être  lues  DP,  BP  ou  PD  et  PB;  enfin, 
à  la  cinquième,  M  et  P,  T  et  I.  La  Torme  de  quelques  U 
est  à  noter.  La  pierre  est  tellement  lisse,  que  je  n'ai  pas 
pu  en  réussir  un  estampage. 

Pro  beatitudine  clementium  seculorum  Dominorum  nos- 
trorum  Gratiani  et  Valefitiniani  . . . 

Les  parties  de  la  pierre  qui  manquent  à  droite  et  à 
gauche  sont  assez  considérables  pour  contenir  le  nom  de 
Gratianus  outre  la  formule  DDNiN.  Il  s'agirait  ici  du  règne 
simultané  de  Gratien  et  de  Valenlinien  II,  qui  avait  été 
associé  à  l'empire  en  ;375.  La  date  de  notre  monument 
se  placerait  donc  entre  la  mort  de  Valens,  arrivée  en  378, 
et  celle  de  Gratien,  survenue  en  383. 

DESIV.C.P.P.M.S... 
NESVO  OBLA...... 

DIES  VITAE  BREV 

lOVOTIMOI 

P 

Pierre  plus  maltraitée  encore  que  la  précédente  et 
cassée  sur  les  quatre  côtés;  telle  qu'elle  est,  elle  mesure 
0™50  de  hauteur  et  0"^55  de  largeur.  Au-dessus  de  P. P. M. 
de  la  première  ligne,  an  dislingue  les  amorces  de  trois 
lettres,  qu'il  est  difficile  de  compléter.  La  deuxième  ligne 
et  la  troisième  sont  séparées  par  un  trait  qui  divisait  la 
face  de  la  pierre  en  deux  tableaux.  Les  lettres  ont  0"i05 
aux  deux  premières  lignes  et  0H\&  aux  deux  autres.  II  y 


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—  583  — 

avait  là  évidemment  deux  inscriptions  différentes  :  celle 
d'en  haut  avait  été  gravée  en  l'honneur  d'un  vir  clarissi- 

inus,  Presses  provinciœ  Mauretanicn  Sitifemis ob  lar- 

gitatem  suam.  Elle   me    laisse  le  regret  de  ne  pas  con- 
naître son  nom. 

L'autre  semble  contenir  une  sentence  :  Dies  vitœ  brevis 
et  est  tumulaire. 

L'une  avait  été  gravée  sur  une  partie  de  l'autre  ;  nous 
verrons  tout  à  l'heure  la  reproduction  du  même  fait. 

NO  88. 

PROSA...  ET  IN... 
M  CORDIVS 
...TE  SVA  PECVNIA 

Nous  n'avons  ici  qu'une  faible  partie  de  l'inscription  ; 
tout  le  côté  gauche  a  été  emporté.  Ce  qui  reste  de  la 
pierre  a  0"^48  de  hauteur  et  0"™90  de  largeur.  Le  bord 
inférieur  est  terminé  par  un  chanfrein  de  0'"08.  Lettres 
de  sept  cenlimèlres  et  demi  à  la  première  ligne,  0"^08  à 
la  deuxième  et  0™07  à  la  troisième;  elles  sont  d'un  bon 
galbe. 

Pro  sainte  el  iiicolumitate Marais  Cordius de 

sua  pecunia  fecit, 

\\  nous  manque  le  nom  de  l'empereur  pour  lequel 
était  fait  le  vœu,  le  surnom  et  la  qualité  de  Cordius. 

Je  ne  crois  pas  à  une  simple  erreur  du  lapicide,  qui 
a  écrit  te  sua  au  lieu  de  de  sua;  il  a  probablement  écrit 
comme  on  prononçait  à  Satafi  la  dentale  d  dans  certains 
cas. 


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—  584  — 

N«89. 

MANNIVS 
SACERDOS 
EQRP.M.CV 
RATOR  ET  DIS 
5    PVNCTOR 
GONG  H  AS  DE 
SVOPOSVIT 

GeUe  importante  inscription  est  gravée  sur  une  co- 
lonne du  temple  qui  occupe  le  quatrième  rang  de  la 
colonnade  de  gauche  en  partant  de  la  porte.  Les  lettres 
ont  0("05,  sont  bien  faites,  profondes  et  aussi  bien  con- 
servées que  si  elles  avaient  été  gravées  récemment.  J'en 
ai  tiré  un  estampage  médiocrement  réussi,  parce  que  la 
colonne  étant  debout,  Teau  s'écoulait  rapidement,  et,  le 
vent  aidant,  le  papier  ne  pénétrait  pas  dans  le  creux  des 
lettres;  toutefois  il  est  lisible. 

Lettres  liées  :  à  la  première  ligne,  N  et  I  ;  à  la  qua- 
trième, E  et  T,  D  et  I  ;  à  la  sixième,  D  et  E. 

Voici  une  restitution  partielle  que  je  compléterai  après 
examen  : 

Marcus  Annius  Sacerdos^  eques  romanuSy  patronus  mu- 
nidpii,  curator  et  dispunctor  GONG,  has  (columnas)  de  siw 
posuit. 

Je  pense  que  Marcus  Annius  Sacerdos  ne  s'était  pas 
borné  à  faire  mettre  en  place  les  colonnes  et  qu'il  en 
avait  fait  don  au  municipe;  mais  cela  ne  nous  dit  pas  si 
c'était  à  l'occasion  d'une  restauration  du  monument  ou 
lors  de  sa  construction  première. 

G'est  pour  la  quatrième  fois  que  le  mot  dispwiictor  appa- 


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—  585  — 

ralt  sur  les  inscriptions  de  rAlgérie,  et  on  ne  Ta  pas 
renconlré  ailleurs.  A  quelles  fonctions  se  rapportail-il  ? 

A  Aumale,  nous  voyons,  en  319,  un  patron  de  la  colonie 
d'Auzia  qualifié  de  Dispunctor  omnibus  honoribus  fer- 
functiAS  (1). 

En  général,  les  honneurs  municipaux  étaient  au  nom" 
bre  de  trois  et  s'exerçaient  dans  Tordre  suivant  :  ques- 
ture,  édilité,  duumvirat;  et  il  fallait  être  décurion  pour 
les  exercer  :  c  1$  qui  non  fit  decurio^  duumviratu,  vel 
aliis  honoribm  fungi  non  potest,  quia  decurionum  honori- 
bus  plebei  fungi  prohibentur  (2).  >  Je  ne  parle  pas  des 
censores  ou  quinqv,ennales,  qui  n'ont  peut-être  pas  existé 
dans  tous  les  municipes,  bien  qu'ils  fussent  chargés  du 
soin  de  dresser  l'album  de  leurs  décurions.  C'étaient 
des  magistrats  supérieurs,  dont  la  principale  attribution 
était  la  confection  du  cens,  à  laquelle  on  procédait, 
comme  à  Rome,  tous  les  cinq  ans.  Aussi,  quoique  nom- 
més seulement  à  chacune  de  ces  périodes,  leur  magis- 
trature n'était  qu'annale. 

En  quoi  pouvait  donc  consister  cette  charge  de  dis- 
punctoT,  que  l'inscription  d'Auzia  fait  ressortir  en  dehors 
des  autres  fonctions  municipales?  Nous  ne  voyons  là 
qu'une  simple  indication  :  c'est  qu'elle  ne  doit  pas  être 
confondue  avec  les  munera  d'un  ordre  inférieur. 

Une  inscription,  trouvée  au  pont  du  Chélif  (3),  nous 
fait  connaître  un  Julius  Honoratus,  qui  èldAiprincepspairiœ 
suœ,  dispunctor  reipublicœ  Quizentium,  curator  et  patronus 
provinciœ. 

(D/iMc.  deVAlg.,  n*358I. 
(2)  Dlg.,  De  Dtcurionihiu,  1.  il 
[Z)  In9e.de  VAlg.,n<^d»U. 


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—  586  — 

Voilà  un  Grand  du  pays,  l'un  des  premiers  de  sa  pairie, 
curateur  de  Quiza  et  patron  de  la  Province,  qui,  à  tous 
ses  tilres,  ajoute  celui  de  Dispunctor  revpxélicœ.  Il  é'ail 
évidemment  distinct  des  premiers,  puisque,  ici  comme  à 
Aumale,  on  a  soin  de  le  faire  ressortir;  mais  nous  n'a- 
percevons encore  aucune  donnée  relative  aux  fonclioas 
qu'il  conférait. 

Dans  cette  inscription,  les  titres  sont  rappelés  suivant 
l'ordre  direct  ou  de  leur  importance  :  dispunctor,  curatoVy 
patronus. 

Dans  celle  de  Satafi,  on  a  suivi  un  ordre  inverse  : 
patronus,  curator,  dispunctor. 

L'une  et  l'autre  nous  montrent  que  les  fonctions  du 
dispunctor  étaient  moins  élevées  que  celles  du   curateur. 

Enfin,  un  autel  de  Cherchel  (loi  Cossarea)  contient  une 
dédicace  adressée  à  Bacchus  par  les  soins  d'un  curator, 
dispunctor  reipublicœ  Cœsariensi^  (1). 

Berbrugger  avait  traduit  par  «  Curateur,  juge-priseur 
de  la  République  Césarienne.  » 

Henzen,  dans  ses  Observations  sur  les  Inscriptions  ro- 
maines de  V Algérie,  voit,  en  effet,  dans  le  dispunctor  un 
magistrat  cbargé  de  fonctions  judiciaires  ou,  ajoule-l-il, 
comme  le  croit  M.  L.  Renier,  d'une  fonction  analogue  à 
celle  de  curateur,  comme,  par  exemple,  celle  de  vérifier 
les  comptes.  «  Abbiamo  la  magmratura  singolare  d'un  dis- 
piinctor  che,  per  quanto  vedo,  non  si  ritrova  altrove  fuorchè 
in  Auzia^  forse  con  incombenze  giudiziarie,  o,  corne  crede 

(1)  Rev.  afric.y  t.  ix,  p.  65. 


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—  587  — 

il  Renier,  con  funzioni  analoghe  a  qibdle  del  curator,  di 
veri/icare  cioè  i  conti  (1).  > 

Je  m'arrêterais  volontiers  à  ces  explications,  si  l'ins- 
cription de  Satafi  n'ajoutait  pas  au  mot  dispunctor  un  qua- 
lificatif qui  spécifie  la  nature  des  fonctions,  au  lieu  de 
nous  laisser  dans  le  vague  du  dispunctor  reipubliccB  des 
monuments  de  Quiza  et  de  Cœsarea.  Mais  la  question 
n'est  pas  simplifiée  par  cette  addition,  et  elle  mérite  une 
étude  particulière,  que  je  n'entreprends  pas  sans  une 
grande  appréhension,  car  il  est  facile  de  s'égarer  en 
pareille  matière.  D'autres,  plus  autorisés,  nous  donneront 
la  vraie  solution  du  problème. 

Je  viens  de  dire  que  les  fonctions  du  dispunctor  étaient 
distinctes  de  celles  du  curateur.  L'institution  de  ces  der- 
niers était  très-ancienne;  elle  existait  déjà  sous  Nerva, 
d'après  un  texte  du  Digeste,  et  un  curateur  est  mentionné 
sur  une  inscription  du  règne  de  Trajan.  A  partir  du 
règne  d'Adrien,  leurs  fonctions  furent  souvent  confiées  à 
des  sénateurs,  qui  étaient  presque  toujours  choisis  parmi 
les  anciens  préteurs  (2). 

Marc-Aurèle  donna  à  un  grand  nombre  de  cités  des 
curateurs  pris  parmi  les  Sénateurs  (â),  et,  après  lui,  la 
plupart  d'entre  eux  furent  choisis  parmi  les  chevaliers 
romains,  les  tribuns  militaires,  etc.  Par  une  loi  du  13 
août  331,  Constantin  décida  que  désormais  ces  fonctions 
ne  seraient  plus  confiées  qu'à  des  décurions  ayant  par- 
couru d§ns  leur  patrie  la  carrière  des  honneurs   munici- 

(2)  Extrait  des  Atm.  Inst.  arch.  1860,  p  94. 
(2)  L.  Renier,  Mil.  êpig.y  p.  43. 

(3;  Curatores  multU  elvHatibus,  quo  latiu$  ienaioreas  tênderet  dignitatest 
a  9€Mtu  dédit.  I.  CapitoUnus^  M.  Ant.,  c.  11. 


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—  588  — 

paux  (1);  et  M.  L.  Renier  ajoute  que  Constantin  avait  sim- 
plement converti  en  loi  un  usage  préexistant,  ainsi  que 
le  démontre  notamment  une  inscription  du  temps  des 
empereurs  Sévère  et  Antonin,  récemment  découverte  à 
Sens  (2). 

Le  curateur,  dont  la  nomination  appartenait  à  l'empe- 
reur ou  à  son  délégué  dans  la  province,  d'abord  chargé 
d'un  simple  droit  de  contrôle  et  de  surveillance  sur  les 
actes  de  gestion  des  agents  municipaux,  avait  pris  dès 
lors  la  première  place  dans  la  hiérarchie  municipale  ;  il 
avait  été  investi  des  attributions  des  duumvirs,  moins 
toutefois  la  juridiction  (et  il  ne  pouvait  pas  même  im- 
poser des  amendes)  (3),  et  de  celles  des  édiles  et  des 
questeurs.  Il  avait  le  soin  de  la  police  de  la  ville,  de  la 
voirie,  des  jeux,  des  bâtiments;  Tadministralion  des 
immeubles  et  des  fmaâces  de  la  cité,  la  direction  supé- 
rieure des  travaux  neufs  et  des  travaux  de  réparation  ;  il 
avait  la  surveillance  de  l'annone.  II  intervenait  enfm  dans 
tous  les  actes  qui  engageaient  la  fortune  municipale. 

Mais  les  diverses  branches  des  services  que  je  viens 
d'énumérer  étaient  servies  par  un  personnel  nombreux, 
dont  les  dénominations,  que  nous  trouvons  sur  les  ins- 
criptions ou  dans  les  codes,  étaient  également  très-nom- 

(1)  Nullus  decurionum  ad  proeuraiione$  vei  curas  civitatum  accédât,  riisi 
omnibus  omnino  muneribus  sathfeurit  palriœ  vel  Mate  vel  meritis. 

Le  commentaire  qui  suil  celle  loi  esi  encore  plus  explicile  :  Ma  lex 
prœcipH  tvfllum  curialem,  nisi  omnibus  curiœ  officits  per  ordtnem  actis,  aut 
curaioris  aul  defensoris  offidum  dtbere  suscipere,  nisi  omnibus,  ut  diclum 
est,  ante  muneribus  satisfeeerit,  quœ  patriœ  ordine  debentur.  tl.  Th.  xii, 
I,  20. 

(t)  Mél.épig.,p.4â.  ^ 

(3)  Curator  reipublicœ  (qui  graco  vocabulo  loyista  nuncupatur)  muUandi 
Jus  non  kabett  1.  m,  c.  De  modo  mui/.,  i,  Liv. 


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—  589  - 

breuses  et  très-variées.  Le  digptmctor  ne  parait  pas  ailleurs 
que  sur  les  quatre  monuments  cités  plus  haut,  mais  c'est 
parmi  les  fonctions  attachées  aux  différentes  branches  des 
services  municipaux  que  nous  devons  rechercher  celles 
qu'il  remplissait. 

On  ne  peut,  il  me  semble,  compléter  l'abréviation  de 
dispunclor  CONG  de  l'inscription  de  Sataû  que  de  ces  deux 
manières  :  dispunctor  congiorwm  ou  dispunctor  congiario- 
rum. 

Le  dispunctor  congiorum  serait  un  simple  vérificateur 
des  congés,  mesure  de  capacité  contenant  trois  litres  et 
un  quart,  le  huitième  de  l'amphore. 

Les  édiles  avaient  la  surveillance  des  marchés  et  des 
marchandises  qui  y  étaient  exposées  en  vente  ;  ils  avaient 
aussi  celle  des  poids  et  mesures  et  le  droit  de  briser 
ceux  qui  étaient  faux.  Les  auteurs  (1)  nous  font  connaître 
ces  diverses  attributions,  et  une  inscription  trouvée  près 
de  Rimini  (2)  nous  apprend  que  les  édiles  avaient  fait 
fabriquer,  en  exécution  d'un  décret  de  la  Curie,  une  ba- 
lance et  des  poids  en  bronze,  pour  prévenir  l'usage  des 
faux  poids. 

Des  agents  spéciaux  étaient  sans  doute  préposés  à  l'exé- 
cution des  arrêtés  municipaux  pris  dans  l'intérêt  des 
acheteurs;  mais  leurs  fonctions  étaient  d'un  ordre  trop 
inférieur  pour  qu'elles  pussent  être  acceptées  par  un 
chevalier  romain  ou  par  un  princeps  de  la  localité,  et 
pour  figurer  parmi  les  titres  d'hommes  considérables  qui 

(1)  Apulée,  Métam.  i  ;  Perse,  Sat,  i;  Juvénal,  Sat,  x. 

(3)  Ex  iniquitatibut  menturarum  et  ponderum,  C,  Septimius  C<Mdidu$  et 
P.  Munatiut  Ce/er,  culiles^  stateram  œrea  et  pondéra  deereto  dieeurUmum 
ponenda  awaverunt.  Uenxen,  n»  7133. 


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—  590  — 

avaient  parcouru  la  carrière  des  honneurs  municipaux, 
élaienl  parvenus  aux  plus  hauts  emplois  dans  leur  pairie 
et  étaient  qualifiés  du  titre  de  patron. 

II  faut  donc  chercher  pour  Annius  Sacerdos  une  charge 
plus  relevée  et  peut-être  la  trouverons-nous  dans  la  Cura 
Annonœ. 

L'esprit  de  prévoyance  avait  fait  créer  dans  les  villes 
des  greniers  publics,  dans  lesquels  on  emmagasinait  les 
denrées  nécessaires  à  la  subsistance  des  populations  en 
temps  de  disette.  Rome  avait  à  nourrir  une  quantité  in- 
nombrable de  prolétaires  oisirs  et  turbulents  qui  y  avaient 
été  amenés  par  les  largesses  que  prodiguaient  les  ambi- 
tieux et  par  la  misère  occasionnée  par  Tinculture  des 
terre»  à  la  suite  de  l'usurpation  de  VAger  publicus  par  les 
classes  riches.  Il  fallait  pourvoir  aux  besoins  de  celte 
multitude,  et  c'étaient  les  provinces  qui  fournissaient  les 
grains  nécessaires. 

Or,  il  pouvait  arriver  que  l'exportation  du  produit  or- 
dinaire de  l'annone  militaire  et  celle  à  laquelle  pouvait 
se  livrer  la  spéculation,  fissent  naître  dans  les  provinces 
la  disette  et  le  renchérissement  des  denrées  alimentaires. 

Il  fallait  prévenir  de  pareilles  éventualités  et  les  trou- 
bles qui  les  auraient  accompagnées.  Dans  ce  but,  les 
municipalités  affectaient  certains  revenus  à  l'achat  des 
blés,  qui  étaient  déposés  dans  des  magasins  publics  et 
distribués  au  peuple  au  prix  de  revient  et  peut-être  aussi 
gratuitement  aux  plus  indigents.  C'était  VAnnonu  populi 
ou  plebis  (1),  ou  le  frumeîitum  populi  (2j. 

Dans  certaines  villes,  un  édile  était  spécialement  chargé 

(i)  Or.,  no  80,  2165,  etc 
(3)   id.  n»  a361. 


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—  591  — 

de  Vannone  (1);  ailleurs,  et  le  plus  souvent,  sa  sur- 
veillance était  confiée  aux  questeurs,  et  nous  voyons  des 
qticestores  alimentorum  ou  pecuniœ  alimentariœ  (!2). 

Lorsque  les  curateurs  eurent  été  substitués  aux  ques- 
teurs et  aux  édiles,  ce  fut  naturellement  à  eux  qu'échut 
la  haute  surveillance  de  la  cura  annonœ. 

Il  y  avait  là  un  service  particulier  qui  exigeait  un 
nombreux  personnel  pour  la  perception  de  Tannone.  que 
certains  propriétaires  fournissaient  volontairement  en 
nature  (3);  pour  Tacbat  des  denrées,  leur  emmagasinage, 
leur  manipulation,  leur  conservation,  leur  dislribulmn  et 
la  comptabilité  des  entrées  et  des  sortiies.  Aussi,  au- 
dessous  ou  à  côté  des  curatores  annonœ  (i)  ou  des  cura- 
(ores  frummti  (5j,  des  curatores  rei  frumentarlœ  6),  ou 
des  curatores  reipublioie  alimentorum  (7;,  qui  étaient  pré- 
posés à  la  tête  du  service,  nous  voyons  des  exactores  (8), 
des  curatores  /rumenti  comparandi  (9),  in  annonam  wr- 
bis  (10).  Quand  les  greniers  étaient  vides,  on  les  remplis- 
sait aux  frais  de  la  ville  (11),  et  quelquefois  aussi  des 
particuliers  les  remplissaient  eux-mêmes  pour  venir  au 
secours  du  peuple  (12). 

(1)  Or,  H*»  3787. 

(2)  id.  n»  6â;  Henlzen,  n»*  6138,  7167,  etc. 

(3)  Id.  n»-  3848,  4053. 

(4)  id.  n»  2155,  2:^1,  4001.  Henlzen,  n»  6151. 
[b)  id.  D"  2300,  7147. 

(6,  id.  no  7145. 

(7)  id.  Il*  2155. 

(8)  1).  L.  IV,  1.  xvin,  §  25,  Demun&r. 

(9)  Or.,  n*  3720. 

llO)  Imc.  ée  l'Alg  ,n«  2715. 
(11)  Or,  n<  135. 
.      (13j  Id.  n«*  3848,  4053. 


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I 


—  592  — 

Enfin,  les  distributions  étaient  faites  par  des  euratom 
alimentorum  distribuendorum  (1)  ou  par  des  curatores 
annonœ  populo  probitœ  (!2). 

Les  fonctions  du  dispunclor  congiariorum  me  semblent 
pouvoir  être  assimilées  en  quelque  sorte  à  celles  de  ces 
derniers  curateurs* 

On  chercherait  vainement  dans  les  auteurs  anciens  li 
signifjt!alion  du  mot  dispunclor.  Dans  les  grands  diction- 
naires de  Freund  et  de  Forcellini,  on  ne  le  trouve  em- 
ployé que  par  Tertullien  et  avec  le  sens  déjuge.  L'auteur 
africain,  après  avoir  cité  à  Thérétique  Marcion  les  textes 
de  l'Évangile  dans  lesquels  il  est  question  de  la  récom- 
pense de  l'aumône,  ajoute  :  À  quo  retributio?  Si  ab 
hominibus  tantum,  ergo  humanam  docel  disciplinam  et 
mercedem,  et  in  totum  hominibiAS  obediemm.  Si  a  Creatore, 
ut  a  judice  et  dispunctore  meritarum . . . .  (i) 

Pris  dans  ce  sens,  le  dispunctor  congiariorum  aurait  été 
chargé  de  (aire  le  choix  des  citoyens  ayant  droit  à  l'an- 
none  et  de  fixer  les  quantités  à  attribuer  à  chacun  d'eux. 

Il  est  au  moins  douteux  que  ses  pouvoirs  allassent  jusque- 
là  et  que  la  curie  eût  délégué  à  un  seul  homme  le  soin  de 
disposer  d'une  portions!  importante  delà  fortune  publique. 

Dans  un  sens  plus  restreint,  le  dispunctor  aurait  eu  pour 
mission  de  faire  les  distributions  de  l'annone,  mais  en  se 
conformant  aux  listes  et  aux  fixations  établies  par  la  curie. 
C'est  le  sens  que  lui  donnent  certains  lexiques,  d'après 
une  glose  d'Isidore  (que  je  n'ai  pas  à  ma  disposition)  : 
celui  qui  distribus  les  récompenses  aux  soldats. 

(I)  Or,  n«  530. 

{%  id.  n«  3808. 

(3)  Ad  March.  ■▼,  17. 


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-  508  — 

Le  dispunctor  serait  ainsi  assimilé  au  curator  alimen- 
torum  disiribuendorwn. 

Enfin,  si  on  applique  cette  définition  d'Ulpien  (1j  :  Dis- 
pungere  est  conferre  accepta  et  data,  le  dispunctor  congia- 
riorum  aurait  tenu  les  comptes  des  distributions,  c'est-à- 
dire  la  comptabilité  de  l'annone  en  recette  et  en  dépense, 
et  aurait  été  l'intendant,  sinon  le  curateur  de  l'annone. 

C'étaient  là,  je  crois,  ses  fonctions  véritables  ;  elles  ne 
peuvent  pas  être  confondues  avec  les  munera  minora, 
parce  que,  pour  bien  marquer  leur  importance,  on  a  soin 
de  les  faire  ressortir  parmi  les  autres  charges  sur  les  ins- 
criptions qui  mentionnent  le  titre. 

Après  les  avoir  exercées,  Annius  Sacerdos  serait  devenu 
curateur  du  municipe,  c'est-à-dire  le  premier  fonction- 
naire de  la  cité. 

Peut-être  objectera-t-on  que  la  copulative  et,  placée 
entre  les  mots  curator  et  dispu/nctor,  indique  que  les  fonc- 
tions de  curateur  et  de  dispunctor  s'appliquent  au  même 
objet.  Je  ne  m'arrêterai  pas  à  cette  objection,  parce 
qu'après  la  désignation  de  la  fonction  la  plus  élevée,  on 
n'avait  pas  l'habitude  et  il  ne  serait  pas  logique  d'en 
mentionner  d'autres  de  moindre  importance  dans  le  même 
ordre  d'attributions. 

Le  champ  étant  ouvert  à  la  discussion,  je  traduis  ainsi 
notre  inscription  : 

Marcus  Annius  Sacerdos,  chevalier  romain,  patron  du 
municipe,  curateur  et  intendant  de  l'annone  municipale,  a 
fait  placer  ces  colonnes  à  ses  frais. 
Ce  que  j'ai  dit  plus  haut  de  l'époque  de  la  substitution 

{{)  mg.,  L.  16,  56. 

40 


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—  594  — 

des  caratears  aux  questeurs  et  aux  édiles,  et  la  forme 
correcte  des  lettres  de  rinscription,  permettent  de  repor- 
ter la  construction  ou  la  restauration  du  monument  à  la 
première  moitié  du  troisième  siècle. 

Voici  une  autre  inscription  qui  ne  manque  pas  d'in- 
térêt sous  un  autre  rapport  : 

N«90. 


PATRIS  \^    ET  FILI 


SERVVS 


EXIVIT 


f^ 


PLENVS 


ARATOR 


VATVNO^M^X^DVI 


L'inscription  est  gravée  sur  une  pierre  de  0°>50  de 
hauteur,  0™54  de  largeur  et0*"l5  d'épaisseur.  Les  lettres 
ont  0i°04  et  sont  bien  faites.  Les  trois  premières  lignes 
ont  été  substituées  à  Tépilaphe  d'un  enfant  qui  avait  vécu 
un  an,  dix  mois  et  six  jours;  elles  sont  gravées  dans  un 
creux  évidé  à  A  centimètres  de  profondeur  et  dont  le  fond 
est  très-lisse  ;  la  dernière  ligne  de  l'épitaphe  primitive  est 
restée  intacte  ;  elle  n'a  aucun  rapport  avec  celles  qui  la 
précèdent. 

La  pierre,  ainsi  préparée,  servait  de  table  à  jeu,  tabula 
lusoria. 


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—  595  - 

Pendant  que  le  P.  Bruzza  travaillait  à  une  Notice  sur 
les  tables  à  jeu  du  Camp  prétorien  à  Rome,  Vl9^  Robert, 
de  Conslantine,  lui  remit  une  copie  de  Tinscription,  que 
j'avais  transcrite  de  mémoire  et  dont  la  dernière  ligne 
contient  quelques  erreurs,  sans  importance,  du  reste.  Il 
lui  en  fit  parvenir,  mais  trop  tard,  un  très-bon  estampage 
que  j'en  avais  retiré,  et  la  copie  a  été  reproduite,  avec 
ses  erreurs,  dans  la  Notice  du  savant  père  barnabite  (1). 

Les  tables  à  jeu  à  inscriptions  contiennent  trois  lignes 
de  douze  lettres  chacune  ;  les  lignes  sont  divisées  en  deux 
à  leurs  milieux  par  une  verticale,  ou  par  des  cercles,  des 
fleurs  et  autres  signes,  en  sorte  que  chaque  moitié  de 
ligne  porte  six  lettres  et  que  chacune  des  deux  divisions 
en  contient  dix-huit. 

Les  joueurs,  au  nombre  de  deux,  tenaient  chacun  un 
côté  de  la  table  et  jouaient  avec  trois  dés  (tessalœ),  qu'ils 
lançaient  au  moyen  d'un  cornet  (friiilhs).  Les  dés,  sem- 
blables à  ceux  dont  on  se  sert  encore  aujourd'hui, 
avaient  six  faces,  sur  chacune  desquelles  étaient  gravés 
des  points  depuis  un  jusqu'à  six.  Les  lettres  servaient  à 
marquer  les  points  amenés  par  chaque  joueur.  Le  plus 
heureux  coup  de  dés  était  celui  qui  donnait  à  la  fois 
les  trois  six  :  c  Senio,  qui  eis  (aleatoribm)  jactu  bonum 
affert  (2).  »  L'as,  au  contraire,  était  un  dé  malheureux, 
et  on  lui  avait  donné  le  nom  de  canis  :  c  Viùant  auiem 
canem,  qui  damtwsus  est;  unum  enim  signifirM  (S).  > 

Le  gain  de  la  partie  revenait  au  joueur  qui  avait  ob- 

(1)  Tavole  lusorie  del  Caxtro  preîorio.  Bull,  délia  Commii9lone  areh. 
wmmunalt  di  Roma.  Anno  t,  ûrie  ii,  gtfMoio-giugno,  tS77. 

(2)  Itid.  Etym.  xviii,  06,  cité  parle  P.  Bruzza. 

(3)  Ibid. 


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—  596  — 

tena  le  plus  grand  nombre  de  points.  Les  enjeux  étaient 
quelquefois  excessifs  et,  de  plus,  des  paris  étaient  enga- 
gés sur  les  chances  des  joueurs.  Les  pertes  pouvaient 
donc  être  rapides  et  considérables,  et,  comme  la  passion 
du  jeu  était  trés-répandue,  elle  dut  occasionner  plus  d'un 
désastre.  Comme  trait  de  mœurs,  on  petit  emprunter  ces 
faits  à  Auguste,  qui  écrivait  à  Tibère  :  c  Nous  autres 
c  vieillards,  nous  avons  joué  aux  dés,  pendant  le  repas 
c  hier  et  aujourd'hui.  As  et  six  perdaient  et  payaient  un 
c  denier  par  dé;  Vénus  faisait  rafle  (1).  »  Cicéron  appelle 
aussi  Venereus  le  coup  des  trois  six  (2). 

Dans  une  autre  lettre,  adressée  également  à  Tibère, 
Auguste  lui  dit  :  c  Nous  avons  assez  agréablement  passé 
t  les  fêtes  de  Minerve,  ayant  joué,  sans  désemparer,  tous 
«  les  jours.  Votre  frère  (Drusus)  jetait  les  hauts  cris  ; 
c  mais,  somme  toute,  il  n'a  pas  perdu  beaucoup;  la 
c  chance  finit  par  tourner  et  il  a  pu  se  refaire  de  ses 
c  désastres.  Quant  à  moi,  j'en  suis  pour  20,000  sesterces, 
c  grâce  à  mes  libéralilés  ordinaires  ;  car  si  j'avais  voulu 
c  me  faire  payer  les  mauvais  coups  de  mes  adversaires 
c  ou  ne  rien  donner  à  ceux  qui  perdaient,  j'en  aurais 
c  gagné  plus  de  50,000  (3).  >  Enfin,  il  écrivait  à  sa 
fille  :  c  Je  vous  ai  envoyé  250  deniers;  j'en  ai  donné 
c  autant  à  chacun  de  nos  convives  pour  jouer  entre  eux, 
<  pendant  le  souper,  aux  dés  ou  à  pair  et  impair  (4).  » 

Il  semble  que  le  hasard  ne  commandait  pas  seul  à  ce 
jeu  et  que  l'habileté  des  joueurs  pouvait  contrebalancer 

(1)  Suéi.,  Oo/.,  71. 

(â)  Div.  I,  i3;  n,  21,  50. 

(3)  Suét.,  Loc.  eU. 

(4)  Ibid. 


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—  597  — 

leur  mauvaise  '  fortune  ;  c'est  ce  que  nous  voyons  par 
certaines  sentences  gravées  sur  les  tables  : 


Si  tibi 

la  fave- 

studio 


tessel- 
t,  ego  te 
vincnm  (Ij. 


Si  tu  as  pour  loi  la  faveur  des  dés,  moi,  je  te  vaincrai 
par  l'adresse. 


Ou  bien  encore 


Leva  de 
nesàs; 
ri  locu 


Victus, 

ludere 

da  lu$0' 


ludere 
da  luso-'] 
recède  (2). 

leborte, 
nesds; 
ri  locvm  (3) 


Tu  as  perdu,  retire-toi  ;  tu  ne  connais  pas  le  jeu,  fais 
place  à  un  autre  joueur. 

Isidore  dit  de  son  côté,  dans  ses  Etymologies  {A)  : 
c  Jactv^  tesserarum  ità  a  peritis  aleatoribm  componitur, 
ut  afferat,  quod  wltierit,  ut  puta  senioneni,  qui  eis  jactu 
bonum  affert.  >  Mais  comment  pouvait-on  réussir  à  faire 
sortir  du  cornet  dans  lequel  on  les  agitait,  les  dés  que 
Ton  voulait,  comme  les  six,  par  exemple?  C'est  ce  qui 
n'est  pas  facile  à  comprendre. 

D'autres  sentences  contiennent  une  invitation,  soit  à 
un  Tm  souper,  que  sans  doute  il  fallait  gagner  : 

(1)  Braza,  Loe»  cit. 
&)    Ibid. 

(3)  Or.  n«  4314,  a. 

(4)  XVIU,  cité  par  le  P.  Bnizza. 


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—  598 


Abemm 
pullum 
pemam 


m  cena 
piscem  • 
paonem{\) 


Nous  aurons  à  souper  de  la  poularde,  du  poisson,  do 
jambon  et  du  paon  ; 

Soit  au  jeu  pour  passer  le  temps  : 


Semper 

tabula 

ludamu' 


in  hanc 

hilare 

s,  amici  (:2). 


Sur  celle  table,  jouons  toujours  gaiement,  ô  mes  amis! 

D'autres  fois,  c'est  une  excitation  au  jeu  pour  tenter 
la  fortune  et  s'enrichir,  et  la  sentence  inscrite  sur  la 
table  de  Satafi  me  semble  appartenir  à  celle  catégorie. 

Deux  mots  y  forment  contraste  :  Seixus  et  Àrator;  le 
premier  n'étanl  pas  le  qualificatif  du  second,  il  n'est  pas 
question  ici  de  l'esclave  cullivaieur  altaché  à  un  domaine. 

Les  Araiores  étaient  des  fermiers  des  terres  domaniales 
ou  communales  qui  payaient  un  droit  de  fermage  au  fisc 
ou  aux  villes;  ils  jouissaient  d'une  grande  fortune  et  de 
l'estime  de  leurs  concitoyens  :  dans  les  colonies,  ils  ren- 
daient des  services  à  la  chose  publique.  Aux  yeux  de 
Cicéron,  c'étaient  des  hommes  summi,  experientissimi, 
diligentissimi,  honestissimi,  ac  locupletissimi  (S). 

L'auteur  de  notre  inscription,  le  propriétaire  de  la 
table,  de  la  condition  la  plus  infime,  puisqu'il  avait  été 
esclave,  s'était  élevé  à  la  classe  des  Aratores. 

(1)  bruzza, 

(2)  Or.,  n»  48i4b. 

(3)  In  Vert.,  l.  ii,  64;  1.  m,  21,  27. 


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—  599  — 

Le  P.  Bruzza  fait  justement  remarquer  que  le  mot 
eximt  est  un  terme  de  jeu  indiquant  que  le  joueur  est 
hors  de  la  partie,  qu'il  en  est  sorti,  qu'il  l'a  gagnée. 
C'est  ainsi  que,  dans  certains  jeux,  nous  disons  encor  : 
je  suis  dehors,  je  suis  sorti,  exim.  Le  maître  de  la  table 
était  sorti  de  sa  condition,  grâce  à  la  bonne  chance  qu'il 
avait  eue  au  jeu,  et  il  en  était  sorti  pknus,  c'est-à-dire 
enrichi,  avec  le  sens  que  Cicéron  donne  à  ce  mot,  lors- 
qu'il dit  que  Verres  avait  quitté  la  Sicile  chargé  de 
richesses,  plenus  decesserat  (1). 

Nous  pouvons  donc  maintenant  traduire  notre  inscrip- 
tion : 

Esclave  de  deux  maîtres,  le  père  et  le  Gis,  il  arriva  à 
la  fortune  et  devint  possesseur  de  grandes  terres. 

Dans  sa  NoticCy  le  P.  Bruzza  ajoute  que  les  tables  à 
jeu  sont  très-rares  en  dehors  de  Rome  et  de  l'Italie. 
L'Algérie  n'en  avait,  en  effet,  encore  fourni  qu'une  seule; 
elle  a  été  trouvée  à  Philippeville,  et  publiée  par 
M.  L.  Renier  dans  le  Recueil  des  inscriptions  romaines  de 
l'Algérie,  sous  le  n©  2295  : 


Invida 
jvient 
ludere 


puncta 

felice 

doctum. 


Aîn-Kebira  a  fourni  encore  quelques  inscriptions  qui 
offrent  peu  d'intérêt;  mais,  sauf  dé  rares  exceptions,  les 
caractères  sont  d'une  correction  et  d'une  régularité  que 
je  n'ai  pas  eu  souvent  l'occasion  de  constater  en  dehors 
Jes  villes  de  premier  ou  de  deuxième  ordre;  assurément, 

(!)/»  r«rr.,l.  11,4. 


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—  600  — 

les   artistes  de  la  localité  ne  manquaient  ni  de  goût,  ni 
d'habileté. 

Nom. 

MARTIALIS 

......EMAVRORo 

ESVOFECIT 

Lettres  de  0^06  sur  une  pierre  de  0"»50  de  hauteur  et 
0i"48  de  largeur,  entourée  de  moulures  et  dont  toute  la 
partie  droite  manque. 

D      M      S 
HONORI ET  j 

MEMORIAE  ' 

APERTI^NAM 
FAMONIS.MI 

LITIS      GOH  I 

I  VRB 

Sur  une  table  de  0""35  de  hauteur  sur  0™44  de  largeur, 
trouvée  dans  le  temple.  Les  lettres  ont  O^Oi  à  la  der- 
nière ligne  et  0i°03  à  toutes  les  autres.  A  et  M  de  la 
quatrième  ligne  sont  liés. 

Diis  31a7iibîis  sacrum,  Honori  et  memoriœ  Aperti  Nam- 
famonis  militis  cohortis  primœ  urbanœ. 

Consacré  aux  dieux  Mânes.  En  honneur  et  à  la  mé- 
moire d'Apertus  Namfamon,  soldat  de  la  première  cohorte 
urbaine. 

Namfamon  n'avait  pas  été  enseveli  à  Salafi;  et  peut-être 
était-il  décédé  à  Rome,  où  se  trouvait  sa  cohorte.  Il  est 
naturel  de  rencontrer  des  Africaines  parmi  les  gardes  de 


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-  601  — 

police  de  la  capitale  de  l'empire,  où  les  Numides  et  les 
Maures  étaient  sans  doute  assez  nombreux,  comme  les 
individus  des  autres  nations. 

M  E  M  0  R  I  A  E 
IVLIAEHOSPITE 
CAECILIVS  DONATVS 
VNACVM  FILIS  MEIS 
CONIVGIKARISSIMAE 
MENSAM  POSVIMVS 
Table  de  0°>48  de  hauteur  sur  0"^58  de  largeur;  lettres 
de   0i"04.  Sigles  :   T  et  V  à  la  troisième  ligne,  M  et  A  à 
la  cinquième. 

Memoriœ  Juliœ  Hospite,  Cœcilius  Donatus  unà  cum  filiis 
meis  conjtigi  karissimœ  mensam  pomimus. 

A  la  mémoire  de  Julia  Hospita.  Cœcilius  Donatus,  de 
concert  avec  ses  enfants,  a  posé  cette  pierre  sur  la  tombe 
de  sa  chère  épouse. 

La  formule  mensam  ponere  est  rare  dans  notre  dépar- 
lement. 

N«  04. 

D    M 

I  V  LI  A 

S  A  BINA 

VALXXXI 

L'inscription  est  gravée  en  belles  lettres  de  0">05  dans 
un  cercle  tracé  sur  l'une  des  faces  d'une  pierre  en  forme 
de  caisson,  de  O'^ôl  de  hauteur  sur  O^iS  de  largeur,  et 
plantée  droite  près  de  la  source. 

Diis  Manibus,  Julia  Sabina  vixil  annis  octogint<i  uno. 

Aux  dieux  Mânes.  Julia  Sabina  a  vécu  81  ans. 


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—  60Î  — 

N«96. 

D    M    S 
P  LVRIVS 
P.  FIL.  PRIMVS 
IVMOR.  V.  A. 
XIV 

Sur  une  stèle  arrondie  au  sommet,  de  O^&Q  de  hau- 
teur et  0™45  de  largeur.  Belles  lettres  de  0°>06  gravées 
profondément.  Ligatures  :  M  et  V  à  la  troisième  ligne, 
V  et  N  à  la  quatrième. 

Diis  Manibus  sacrum.  Publiiis  Lurius,  Puhlii  filius,  Pri- 
mus  Junior^  vixit  annis  quatiiordecim. 

Consacre  aux  dieux  Mânes.  Publius  Lurius  Primas 
Junior,  fils  de  Publius,  a  vécu  14  ans. 

N*96. 

D      M      S 
VICTOR.    V  . 
A.  XXXV.  H.  S.  E 
M  A  X  I  M  V  S 

FRATRI 

POSVIT 

Dans  un  encadrement  sur  un  cippe  de  1<"30  de  hau- 
teur et  O'^SO  de  largeur.  Les  lettres  ont  0«>05  et  sont 
aussi  belles  et  aussi  profondes  que  celles  de  l'inscription 
précédente. 

Diis  Manibus  sacrum.  Victor  vixit  annis  triginta  quinqus. 
Hic  situs  esL  Maximus  fratri  posuit. 

Consacré  aux  dieux  Mânes.  Victor  a  vécu  35  ans.  Il  git 
ici.  Maximus  a  élevé  ce  tombeau  à  son  frère. 


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—  603  — 

No  97. 

D        M 

L^SITTIV..    . 

VRBA 

IV  NIC 

VA  XV 

Belles  lettres  de  0«>04  sur  un  cippe  à  encadrement  de 
i)^S5  de  hauteur  sur  0*"30  de  largeur;  la  partie  gauche 
a  été  enlevée  sur  toute  sa  hauteur. 

Diis  Manibm  sacrum.  Lucius  SUtius  Urbanus  Junior 
viMt  annis  quindecim. 

N»98. 

D*  M*  S^ 
.A  VICT... 
SARI... 

Fragment  d'inscription  en  lettres  de  O'nOe,  gravée  dans 
le  cadre  d'un  autel  dont  le  côte  supérieur  est  seul  intact. 

N«99. 

D      M      S 
AELIA  VRBAI... 
ANTEIANAV 

Pierre  en  forme  de  caisson,  avec  encadrement,  dans 
lequel  est  gravée  l'inscription  en  belles  lettres  de  quatre 
centimètres  et  demi.  Au-dessus  de  l'inscription  sont  trois 
cercles  concentriques.  Le  côté  gauche  manque. 

Diis  Manibus  sacrum.  Aelia  Vrbana  Antdana  vixit. .  • 
La  ruine  d'Aïn-Kebira  ne  nous  a  sans  doute  pas  livré 
tous  ses  secrets  et  des  découvertes  intéressantes  pourront 
y  être  faites  encore. 


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—  604  — 

Reprenons  la  roule  à'Igilgili. 

De  Salafi,  elle  se  dirigeait  sur  Ad  Fieum  ou  Ad  Basili- 
cam^  et  ici  les  Itinéraires  présentent  un  désaccord  qu'il 
n'est  pas  facile  d'expliquer. 

Celui  d'Ântonin  marque  ainsi  les  étapes  de  Siti/i  à 
Igilgili  : 

Sitifi 

Satafi 16  milles 

Ad  Basilicam. ...  16 

Ad  Ficum i5 

Igilgili 33 

Total....     80 

La  Table  de  Peutinger  indique  une  route  qui  partait  de 
Cuicul  (Djemila)  et  allait  s'embrancher  à  la  précédente  : 

Cuicul 

Mopti  municipium  11  milles 

Ad  Ficum 27 

A  Basilicam^. ....  15 

Igilgili 33 

Total....     86 

De  la  sation  Ad  Basilicam  se  détachait  un  embranche- 
ment qui  conduisait  à  Choba  municipium  (Ziama,  sur  le 
bord  de  la  mer),  avec  une  distance  de  15  milles. 

Les  stations  Ad  Ficum  et  Ad  Basilicam  sont  donc  trans- 
posées sur  les  deux  routiers.  En  partant  de  Satafi,  on 
doit  rencontrer  d'abord  Ad  Basilicam,  d'après  Yltifiiraire, 
et  Ad  Ficum,  d'après  la  Table.  Deux  courses  dans  le  pays, 
faites  à  plusieurs  années  d'intervalle,  ne  m'ont  fait  décou- 


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—  605  — 

vrir  aucune  inscription  qui  m'ait  livré  le  nom  de  l'une 
ou  de  l'autre  de  ces  localités,  et  je  suis  réduit  aux  hypo- 
thèses que  m'a  suggérées  l'étude  des  lieux. 

La  route  se  dirigeait,  de  Satafi,  sur  le  pic  de  Tames- 
guida,  qu'elle  devait  contourner  soit  à  l'est,  soit  à  l'ouest; 
qu'elle  suivit  la  rive  droite  ou  la  rive  gauche  de  l'Oued- 
Mena,  les  difficultés  et  les  distances  étaient  sensiblement 
les  mêmes.  Par  la  rive  droite,  elle  se  confondait,  sur  un 
trajet  d'environ  3  kilomètres,  avec  celle  de  Sélif  :  puis 
elle  obliquait  vers  le  nord-est  en  passant  à  flanc  de 
coteau  entre  le  Djebel-Ârba-Senan,  le  Djebel-Mdir  et  la 
rivière  ;  c'est  à  peu  près  la  direction  de  la  piste  ouverte 
par  le  service  du  Génie,  il  y  a  quelques  années. 

J'ai  remarqué  quelques  ruines,  peu  étendues,  près  du 
village  kabyle  de  Merra,  sur  TOued-Zatin,  à  EUAïlen,  à 
Kherba  Aîn-ou-Berra,  et  plus  haut,  c'est-à-dire  plus  au 
sud,  au  village  de  Zaroura. 

Après  avoir  traversé  TOued-Mena,  devenu  TOued-el- 
Kebir  après  son  confluent  avec  l'Oued-Tachouda,  qui  des- 
cend du  Babor,  la  voie  suivait  les  dernières  pentes  du 
Djebel-Méimoun,  de  la  fraction  des  Richia,  et  s'engageait, 
en  quelque  sorte  forcément,  dans  le  haut  de  la  vallée  de 
l'Oued-Arbaouan,  aujourd'hui  occupée  par  de  nombreux 
villages  kabyles,  Sidi-Abbès,  El-Kempf,  El-Ksar,  Ferous, 
Kharifa,  Kef-Amar,  etc. 

2<>  EL-KSAR  (Basilica  ?) 

El-Ksar  est  bâti  à  l'entrée  d'une  gorge  étroite  qui 
prend  naissance  aux  versants  sud-est  du  Djebel-Méimoun. 
Le  village  kabyle  a  été  grefiîé  sur  une  partie  d'une  ruine 
romaine  d'environ  six  hectares,  sur  la  rive  droite  de 


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—  606  — 

rOued-Arbaouan.  Elle  s'étend  le  long  d'un  chemin  qui 
vient  de  rOiied-el-Kebir  et  remonte  la  vallée,  et  d'un 
autre  chemin  qui  vient  de  l'ouest  et  qui  était  celui  de 
Satafi. 

Au  point  où  les  deux  chemins  se  joignent,  on  voil 
encore,  à  l'extrémité  nord  de  la  ruine  et  sur  un  petit 
plateau  dominant,  les  restes  d'un  établissement  considé- 
rable en  bordure  sur  la  route.  Les  assises  sont  en  pierres 
de  taille  liées  par  du  mortier;  le  côté  ouest,  qui  touche 
à  la  route,  et  celui  qui  lui  Tait  face  ont  25  mètres;  les 
deux  autres  ont  36  mètres.  A  l'est,  le  terrain  est  forte- 
ment en  pente;  il  y  parait  encore  les  assises,  en  partie 
détruites,  d'un  long  escalier  par  lequel  on  pénétrait  dans 
le  monument,  et  les  murs  latéraux  qui  le  soutenaient.  De 
ce  côté,  le  mur  a  une  épaisseur  de  2<nl0,  et  celte  épais- 
seur se  continue,  sur  le  côté  nord,  sur  une  longueur  de 
quelques  mètres.  L'espace  compris  entre  cette  construc- 
tion et  le  ravin  est  semé  de  pierres  de  taille  et  ombragé 
par  de  vieux  jet  gros  figuiers. 

Près  de  l'angle  nord-est  du  monument,  j'ai  vu,  taillé 
en  relief  sur  la  pierre  d'un  gourbi,  uni  fer  de  lance  (eus- 
pis)  de  0""â2  de  hauteur;  à  huit  ou  dix  mètres  plus 
haut,  j'ai  copié  cette  inscription,  gravée  dans  un  cadre 
de  0^40  de  hauteur  et  0^26  de  largeur;  la  pierre  fait 
partie  des  murs  d'un  gourbi  ruiné;  les  lettres  ont  trois 
centimètres  et  demi  : 

No  100. 

D  M  S 
Q  NEA 
SVL  VS 
VA 

LXXD 


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—  607  — 

Diis  Manibus  sacrum.  Quintus  Neamlm  vixit  annis  sep- 
tuaginta,  diebus. .  •  • 

Consacré  aux  dieux  Mânes.  Quintus  Neasulus  a  vécu 
70  ans  et  • .  jours. 

Les  ruines  d'El-Ksar  sont  les  plus  grandes  que  j'aie 
remarquées  dans  la  contrée;  elles  sont,  à  vol  d*oiseau,  à 
22  kilomètres  de  celles  d'Aïn-Kebira,  dislance  qui  cor- 
respond assez  exactement,  si  on  ne  tient  pas  compte  des 
détours  obligés  de  la  route,  aux  24  kilomètres  que  met 
Yltinéraire  entre  Satafi  et  Basilica.  Il  y  avait  là  certaine- 
ment une  des  stations  marquées  par  les  routiers.  C'était 
ou  Bas^ilica,  et  le  monument  dont  j'ai  parlé  me  le  ferait 
croire,  ou  Ficm  de  la  TaAle,  point  où  elle  fait  joindre  la 
voie  de  Cuicul  à  celle  de  Sitifi.  Je  n'oserais  tirer  aucune 
raison  de  synonymie  des  figuiers  que  j'ai  signalés,  parce 
qu'il  y  a  sur  le  territoire  de  la  trjbu  du  Babor  des  cen- 
taines de  jardins  plantés  de  figuiers  ;  ils  sont  en  nombre 
dans  la  vallée  de  l'Oued-Arbaouan. 

Mais  si  nous  prenons  les  distances  fournies  par  la  Table, 
nous  arrivons  à  des  écarts  considérables;  elle  marque, 
en  effet,  de  Cuicul  à  Igilgili  86  milles,  soit  128  kilo- 
mètres; or,  il  n'y  en  a  que  56  en  ligne  droite,  d'après 
la  carte  de  TÉtat-Major,  et  en  ajoutant  une  moitié,  en 
calculant  largement,  pour  les  détours,  nous  n'arrivons 
encore  qu'à  84  kilomètres,  ce  qui  nous  mettrait  en  déflcit 
de  44  kilomètres  avec  la  Table. 

La  première  station,  en  partant  de  Djemila,  est  celle 
de  Mopti,  municipe  et  évêché  de  la  Mauritanie  Sétifienne, 
à  11  milles  de  la  première  de  ces  villes.  Je  ne  vois 
d'autre  emplacement  à  assigner  à  Mopti  que  celui  d'El- 


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—  608  — 

Ouarcha,  au  pied  occidental  dis  Djebel-Halfa,  sur  TOued- 
Kharouba,  qui  porte  aussi  les  noms  d'Oued*Djemila  et 
d'Oued-Talha,  à  environ  trois  kilomètres  en  amont  du 
confluent  de  cette  rivière  avec  l'Oued-el-Kebir.  La  dis- 
tance de  Djemila  est  de  14  kilomètres,  au  lieu  de  16  que 
porte  la  Table;  cette  différence  est  sans  importance. 

Mais  d'ËI-Ouarclia  à  El-Ksar,  il  n'y  a  que  huit  ou  neuf 
kilomètres,  au  lieu  de  27  milles  ou  40  kilomètres.  La 
Table  n'aurait  dû  marquer  que  6  milles  entre  Mopti  et 
Ficus,  en  supposant  que  Ficus  occupât  remplacement 
d'El-Ksar. 

De  ce  point,  commun  aux  deux  routes,  ainsi  que  je 
Tai  dit  plus  haut,  à  Djidjeii,  la  Table  et  Yltinéraire  expri- 
ment la  même  dislance,  48  milles  ou  71  kilomètres;  elle 
n'est  que  de  40  kilomètres,  en  ligne  droite,  d'après  là 
carte.  Si  ces  chiflres  ne  sont  pas  erronés,  la  route  devait 
faire  un  très-grand  détour,  soit  pour  contourner  à  l'est 
la  chaîne  du  Tamesguida,  soit  pour  aller  rejoindre  l'em- 
branchement qui  se  dirigeait  sur  Choba,  situé  à  15  milles 
de  Basilica  de  la  Table  et  à  33  milles  de  Djidjeii. 

Il  faut  donc  trouver  une  station  dont  la  situation 
réponde  à  cette  double  distance. 

Choba  était  situé  sur  le  bord  de  la  mer,  à  l'embouchure 
de  rOued-Ziama,  où  l'on  voit  une  bonne  partie  de  ses 
remparts  encore  debout.  Si,  plaçant  une  pointe  de  compas 
sur  Ziama,  on  dirige  l'autre  sur  le  pic  de  Tamesguida, 
on  rencontre  au  confluent  de  l'Oued-Mrassel,  ou  Oued- 
Guerroura,  avec  l'Oued-Djebas,  qui  forment  l'Oued-Missa, 
un  groupe  de  villages  kabyles  dont  la  distance  à  Ziama 
correspondrait  assez  exactement   à  celle  donnée   par  la 


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—  609  - 

Table  peutingéiienne,  La  roule  aurait  suivi  ensuite  TOued- 
Missa  jusqu'à  TOued-Djimla,  où  elle  aurait  rencontré  une 
autre  voie  (non  mentionnée  par  l^s  routiers^  mais  très- 
probable)  venant  de  Mila  et  passant  par  le  col  de  Fdoulès; 
elle  aurait  descendu  TOued-Djendjen,  formé  par  la  réu- 
nion des  deux  rivières,  et  serait  parvenue  à  Djidjeli  avec 
une  longueur  d'environ  42  kilomètres,  qui  se  rapproche 
des  32  milles  de  la  Table  et  de  ^Itinéraire. 

La  distance  d'EI-Ksar  à  la  naissance  de  TOued-Missa, 
en  contournant  à  l'est  le  pic  de  Tamesguida,  comme  le 
fait  le  tracé  du  Génie  militaire,  serait  de  22  kilomètres. 
Ayant  suivi  ce  tracé,  je  n'ai  pas  remonté  TOued-Missa 
pour  visiter  le  point  que  je  viens  de  signaler,  et  je  ne 
hasarde  qu'une  conjecture.  Quelques  pierres  taillées  qu'on 
voit  aux  environs  de  Kaf-Oussaf,  sur  cette  rivière,  nous 
éloigneraient  un  peu  tropde  Ziama,  tout  en  nous  rappro- 
chant d'autant  de  Djidjeli,  ce  qui  nous  écarterait  des 
données  de  la  Table, 

En  résumé,  la  distance  de  Mopti  à  la  station  que  la 
Table  place  au  nord  de  Tamesguida  est  trop  forte  de 
21  ou  de  22  milles  ;  il  reste  à  obtenir  la  preuve  qu'EI- 
Ksar  occupe  l'emplacement  de  Basilica,  ainsi  que  je  le 
crois,  et  à  déterminer  le  point  de  bifurcation  de  la  route 
sur  Ziama  et  sur  Djidjeli.  Dans  ces  pays  de  montagnes,  où 
l'on  rencontre  la  neige  en  hiver  et  des  chaleurs  très-fortes 
en  été,  les  explorations  ne  sont  pas  faciles,  et  celles  que 
j'ai  faites  n'ont  pas  obtenu  de  résultats. 

§  X.  —  DE  SÉTIF  A  BORDJ-BOU-ARRERIDJ 

1«  KHERBET-GUIDRA  (ScHeia) 

La  ruine  appelée  Kherbet-Guidra  est  située  sur  le  ver- 

41 


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~  610  — 

sant  sud  du  Kaf-Âîed,  chez  les  Ouled-Taïer,  à  500  mètres 
à  l'ouest  des  marabouts  Sidi-Altala  et  à  15  kilomètres 
nord-ouest  d'Âïn-Tagrout,  hameau  récent  placé  à  peu 
près  à  moitié  distance  entre  Sétif  et  Bordj-bou-Arreridj. 
Elle  occupe  un  mamelon  entouré  du  côté  du  nord  par 
rOued-Safsaf,  principal  affluent  de  TOued-Chertioua,  et 
qui  a  ses  sources  sur  les  flancs  du  Kaf-Aïed  et  du  Kaf- 
Daas;  à  Test,  par  un  petit  ravin  et  leChabet-ben-Grad,  qui 
se  jette  dans  le  Safsaf;  au  sud  et  au  sud-ouest,  par  le 
Chabet-TaladelouU  aulre  affluent  du  Safsar. 

Le  terrain,  ainsi  circonscrit,  embrasse  une  superficie 
de  55  hectares;  un  chemin  en  fait  le  tour.  Le  plateau  est 
jonché  de  pierres  de  taille,  parmi  lesquelles  on  remarque 
les  restes  d'un  monument  important. 

La  position  était  excessivement  forte;  elle  était  impre- 
nable du  côté  du  nord.  Du  côté  est,  ou  des  marabouts 
Sidi-Attala,  l'enceinte  formée  par  les  ravins  laissait  une 
solution  de  continuité  d'une  centaine  de  mètres,  qui  offre 
un  passage  un  peu  plus  praticable  que  le  reste  de  la  cir- 
conférence. Et  cependant  celte  position,  naturellement  si 
forte,  n'offrait  pas  encore  assez  de  garantie  de  sécurité 
aux  habitants,  qui  entourèrent  leur  ville  d'une  enceinte, 
de  forme  elliptique,  avec  le  grand  axe  dirigé  de  l'ouest  à 
l'est,  ainsi  que  le  commandait  le  terrain.  Cette  enceinte 
est  encore  apparente,  et  une  inscription  publiée  par  M.  le 
commandant  Payen  dans  le  Recueil  de  notre  Société  (1), 
nous  donne  la  date  de  sa  construction  et  le  nom  de  la 
localité. 

Imperator  Cœsar  Marcus  Aurelius  Severus plus, 

(1)  Vol.  »,  p.  e4. 


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—  611  - 

feliœ,  Augtistm,  murospagi  Anicemis  Serteitani  per  populos 
siios  fecUf  curante  Saloio  Sempronio  Victore,  procuratore 
siw .  •  • . 

Ou  reconnaitra  bien  une  étroite  parenté  entre  celle 
inscription  et  celle  de  Tazel  Guellal,  publiée  dans  le  der- 
nier volume  de  la  Société  (1).  Si  à  Guellal  c'étaient  les 
colons  de  l'empereur  qui  construisaient  les  remparts  de 
leur  Casullum  Dinnense,  ici  c'étaient  ses  populi,  ses  sujets, 
comme  on  dirait  dans  le  langage  moderne,  qui  élevaient 
ceux  du  bourg  de  Serteïu  Ànicens. 

Nous  nous  trouvons  encore  ici  sur  des  terres  impé- 
riales; et  ici,  comme  à  Guellal,  le  nom  de  l'empereur 
Alexandre  Sévère  a  été  gratté.  Comment  expliquer  ce 
grattage,  que  Ton  rencontre,  d'ailleurs,  fréquemment  sur 
les  inscriptions  ?  Car  Alexandre  Sévère  n'a  pas  mérité 
d'être  classé  parmi  les  mauvais  empereurs,  et  ses  œlons, 
en  particulier,  ne  semblent  pas  avoir  eu  de  légitimes 
motifs  de  se  plaindre  de  lui,  puisqu'il  prenait  des  pré* 
cautions  pour  la  sécurité  de  leurs  personnes,  et  que 
l'histoire  ne  dit  pas  qu'il  les  ail  plus  chargés  d'impôts 
que  ne  l'avaient  faits  ses  prédécesseurs,  lui  qui  n'aimait 
pas  les  percepteurs  et  les  appelait  un  mal  nécessaire  (2). 

Ces  précautions,  que  prenaient  les  empereurs  de  mettre 
leurs  colons  à  l'abri  aux  jours  du  danger,  nous  montrent 
assez  l'attitude  des  peuplades  indigènes  des  montagnes 
qui,  au  sud  et  au  nord,  ferment  le  haut  plateau  de  Sétif 
et  le  bassin  de  la  Medjana.  Les  documents  épigraphiques 
sont  des  témoins  irrécusables  que  la  prudence  commande 

(1)  Vol.  lYU,  p.  338  et  4â4. 

(2)  Lamprlde,  Alex.  Sév.,  4S. 


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I 


—  612  — 

de  ne  pas  négliger.  Tous  ceux  que  cachait  le  sol  n'ont 
pas  encore  parlé,  mais  nous  en  connaissons  assez  pour 
pouvoir  apprécier  le  degré  de  tranquillité  dont  on  jouis- 
sait aux  époques,  même  les  plus  brillantes,  de  la  domi- 
nation romaine.  On  ne  perd  rien  à  les  consulter.  ' 

En  213,  sous  Caracalla,  c'est-à-dire  au  moment  ou  la 
prospérité  que  l'Afrique  devait  aux  Sévère  était  dans 
toute  sa  splendeur,  les  colons  de  Caput-Saltus-Horreorum, 
aujourd'hui  Àïn-Zada,  à  20  kilomètres  à  l'ouest  de  Sétif, 
construisaient  un  fort  pour  s'y  réfugier  au  besoin  (1). 

Ceux  du  Castellum  Dian^se  (Guellal),  à  la  même  dis- 
tance et  au  sud  de  Sétif,  s'entouraient  de  muraiUes,  en 
234,  sous  Alexandre  Sévèra,  et,  à  la  même  époque,  ceux 
de  SertfAa,  à  50  kilomètres  à  l'ouest,  les  imitaient. 

Quatre  ans  après,  l'an  199  de  la  province  (2;î8-239), 
c'étaient  ceux  de  Cellœ  (Kherbet-Zerga),  à  l'entrée  du 
Hodna  et  au  pied  du  Bou-Thaleb,  qui,  sous  Gordien, 
élevaient  leur  enceinte  (2). 

Eufin,  à  Biar-Haddada,  à  7  kilomètres  est  de  Guellal, 
le  gouverneur  de  la  province  faisait  construire  pour  les 
colons  de  l'endroit,  sous  Constantin  et  Licinius,  de  313  à 
319,  un  lieu  fortifié,  sous  la  dénomination  de  Cenienarium. 
La  ville  était  cependant  protégée  par  un  mur  d'en- 
ceinte (3). 

Indépendamment  de  ces  lieux  fortifiés,  que  nous  font 
connaître  les  inscriptions,  nous  voyons  aussi,  sur  la  Tabk 
peutingérienne,  le  prœsidium  de  Lemelli  (Kherbet-Zembia), 

(1)  Itue.  rom.  deVAlgéHe,  n«  3556. 

(2)  Hee,  de  la  Soc, ^  vol.  m,  p.  175. 

(3)  id.  vol.  lYl,  p.  402. 


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—  613  - 

habité  par  des  fermiers  des  terres  impériales,  et  le  Cas- 
tellum  de  Tamannuna  (Tasserra,  ainsi  que  je  rétablirai 
plus  loin),  qui  occupaient  le  haut  de  la  vallée  de  TOued- 
el-Ksob,  à  l'entrée  du  bassin  inférieur  de  la  Medjana. 

Qu'était  donc  la  sécurité  dont  on  jouissait  au  loin,  si, 
à  20  kilomètres  du  cheMieu  de  la  province,  on  était  ainsi 
obligé,  après  plus  de  deux  siècles  de  domination,  de  se 
prémunir  contre  des  éventualités  d'insurrection,  et  quel 
esprit  animait  les  populations  aborigènes  à  l'égard  du 
conquérant? 

C'est  Hérodien  qui  se  charge  de  répondre  et  de  nous 
donner  l'explication  et  le  commentaire  de  nos  inscriptions  : 
€  Un  sénateur  nommé  Capellien  gouvernait  les  Maures, 
c  sujets  des  Romains,  et  que  Ton  appelle  Numides.  Cette 
€  province  était  occupée  par  une  armée,  chargée  de  con- 
€  tenir  la  multitude  des  Maures  insoumis  qui  l'environnent, 
€  et  de  s'opposer  ^à  leurs  incursions  et  à  leurs  rapines  (1).» 
Et  un  peu  plus  loin  :  <  Capellien  marcha  sur  Carthage 
f  (contre  Gordien)  à  la   tète   de    troupes  nombreuses, 
c  composées  de  soldats  braves  et  dans  toute  la  force  de 
€  la  jeunesse,  pourvues  de  toute  espèce  d'armes,  aguer- 
c  ries  par  une  longue  expérience  militaire  et  par  Vhabi- 
«  tude  des  combats  qu'elles  avaient  eu  à  soutenir  journeUe- 
c  ment  contre  les  Barbares  (les  Maures).  » 
*  Par    les    Maures,    qu'on  appelle  Numides,  Hérodien 
semble  désigner  les  habitants  de  la  partie  de  la  Mauri- 
tanie voisine  de   la  Numidie,  c'est-à-dire  ceux  qui,  à 
toutes  les  époques,  ont  fomenté  ou  aidé  les  insurrections; 
et  je  n'ai  pas  besoin  d'évoquer  à  ce  sujet  les  souvenirs 
de  DOtre  histoire  contemporaine. 

{\)HUt.  rom.»  VII,  21. 


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I 


—  614  — 

Je  me  demandais,  à  propos  de  rinscription  d'Aîn-Tine 
(no  "SS  précédent),  s*il  y  avait  des  incendiaires  de  forêts 
sous  l'occupation  romaine,  et  si  hes  indigènes  pillaient 
les  biens  du  conquérant  quand  ils  ne  l'attaquaient  pas 
par  la  force  ouverte;  il  me  semble  voir  une  corrélation 
étroite  entre  l'ordre  de  faits  auxquels  je  faisais  allusion 
et  ceux  que  raconte  l'historien  grec,  ou  que  supposent 
les  inscriptions  que  je  viens  de  rappeler.  C'étaient  évi- 
demment les  incursions  et  les  rapines  des  Numides  et  des 
Maures  qui  obligeaient  les  colons  à  garder  leurs  bois  et  à 
se  préparer  des  abris  fortifiés  pour  le  jour  où  le  danger 
deviendrait  pressant. 

II  n'était  pas  inutile  de  faire  ressortir  ces  faits,  car 
l'expérience  nous  a  montré  que  les  mœurs  et  l'esprit  des 
populations  campées  au  milieu  des  montagnes  qui  enser- 
rent la  contrée  dont  il  est  question,  ne  se  sont  pas  très- 
sensiblement  modifiés  depuis  seize  siècles,  et  si  nos 
moyens  de  répression  sont  incomparablement  plus  puis- 
sants que  ceux  dont  disposaient  les  Romains,  nous  ne 
devons  cependant  pas  négliger  les  leçons  du  passé. 

Après  cette  digression,  que  je  ne  pousserai  pas  plus 
loin,  bien  que  les  réflexions  se  présentent  d'elles-mêmes, 
je  reviens  à  Serteïa. 

D'où  lui  vient  le  qualificatif  Anicemis?  Est-ce  de  la 
grande  famille  Anicia,  qui  a  fourni  à  l'empire  des  consuls 
et  à  l'Afrique  des  commandants  de  la  3^  légion,  et  qui 
aurait  possédé  quelque  domaine  aux  environs?  Est-il  tiré 
du  nom  de  l'une  des  montagnes  du  pays,  comme  le  qua- 
lificatif Aninicensis,  qui  distingue  Horrea  (Aïn-Roua),  est 
tiré  de  la  montagne  Anini,  qui  a  conservé  son  nom  ?  Le 
hasard  répondra  peut-être  un  jour  à  cette  question. 


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—  615  — 

Faisions  remarquer,  du  moins,  que  Sertèia  a  laissé  son 
nom  à  rOued-Chertioua,  qui  baignait  ses  murailles. 

D'après  l'inscription,  Serteîa  était  un  simple  bourg; 
l'étendue  considérable  que  recouvrent  ses  ruines  lui 
assignerait  une  plus  grande  importance  et  une  place 
parmi  les  municipes.  Lui  avait-on  refusé  les  privilèges 
dont  jouissaient  les  villes  de  cette  catégorie,  parce  qu'elle 
était  peuplée  de  colons  de  l'empereur  et  que  les 
citoyens  romains  y  étaient  en  petit  nombre  ?  Celte  raison 
est  peut-être  la  véritable.  Dans  tous  les  cas,  Serleia  était 
un  évêché  et  eut  même  simultanément,  comme  presque 
tous  les  autres,  deux  évêques  qui  se  rencontrèrent  au 
concile  de  Carthage  en  411  :  Félix,  catholique,  et  Maxi- 
mianus,  donatiste. 

On  a  trouvé  à  Kherbet-Guidra  une  autre  inscription 
qui  nous  fait  connaître  un  nouveau  dieu  africain.  M.  le 
capitaine  Durand,  chef  du  bureau  arabe  de  Sétif,  m'en  a 
fait  remettre  une  copie,  et  M.  Brunel,  receveur  des 
Domaines,  en  a  tiré  deux  estampages  qui  permettent  d'en 
faire  une  reproduction  exacte. 

N<»  401. 

DEO.  SANG.  ERVGSAG 
SEX  VIGTORDEGBRGN 
MONITVS  SAGRA  RELIGION 
TEMPLVMSIMVLGVM 
5    AREAET  ARASSVMMA 
GVM    DILIGENTIA 
RESTITVIT.S.  P.  DD. 
GVRGORE  SATVRNIN 
ET  LVGIO  AEMILIO 
10    DEFPVBLIGO.  S.  S.  BB 
AN.  PR.  CGVIII 


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—  616  — 

Lettres  de  0^03  gravées  dans  un  tableau  de  0^45  de 
hauteur  et  O'^SS  de  largeur.  A  la  troisième  ligne,  les 
lettres  GIO  forment  un  monogramme  original. 

Deo  sancto  Eruc  sacrum.  Seœtius  Victor,  decurio  bono 
reip\iblicœ  natxis,  monitus  sacra  religione,  templum  simul 
cum  area  et  aras  summa  cum  dUigentia  restituit;  suapecii* 
nia  dano  dédit.  Curantibus  Corellio  Saturnino  et  Lucio 
Àemilio,  defensore  publico,  supra  scriptis  bonis  bonis.  Anna 
provinciœ  ducentesimo  octaw. 

Consacré  au  Dieu  saint  Eruc.  Sextius  Victor,  décurion, 
né  pour  le  bien  de  la  chose  publique,  inspiré  par  la 
religion  sacrée,  a  reconstruit,  avec  le  plus  grand  empres- 
sement et  à  ses  frais,  le  temple  avec  son  enceinte,  ainsi 
que  les  autels,  par  les  soins  de  Corellius  Saturninus  et 
de  I.ucius  ^Emilius,  défenseur  public,  hommes  très-bons 
dont  les  noms  précèdent.  L'an  de  la  province  208. 

Les  abréviations  de  la  deuxième  ligne  et  de  la  dixième 
pourront  être  restituées  autrement  par  les  savants  et 
avec  plus  d'intelligence  du  texte.  Le  titre  de  décurîon 
donné  à  Sextius  Victor  ne  s'accorde  guère,  en  effet,  avec 
le  peu  d'importance  attribuée  à  la  ville  antique  par  l'ins- 
cription dont  j'ai  parlé  plus  haut  et  qui  fait  de  Serteîa 
un  simple  bourg. 

On  admet  généralement  que  les  pagi,  comme  les.n'ci 
et  les  castella,  n'avaient  pas  d'administration  municipale 
propre,  pas  de  curie,  sauf,  en  ce  qui  concerne  les  cas- 
tella,  les  exceptions  que  nous  trouvons  mentionnées  sur 
les  Itinéraires.  Ceux  qui  voulaient  légitimer  des  enfants 
naturels  devaient  les  ollrir  à  la  curie  de  la  cité  à  laquelle 
leur  village  appartenait.  (1)  ils  étaient  donc  rattachés  à 

(1)  Nov.  Théod.  n,  22,  §  7. 


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-  617  — 

un  chef-lieu,  raunicipe  ou  colonie,  qui  leur  envoyait  des 
tnagistrals  chargés  d'y  rendre  la  justice;  la  réunion  d'un 
certain  nombre  de  ces  pagi  formait  ce  que  nous  appelons 
aujourd'hui  un  canlon;  ils  représentaient  donc  des 
sections  de  la  commune  principale;  mais  souvent  ils 
avaient  à  leur  tête  des  magistri  ou  des  édiles  qui  admi- 
nistraient les  biens  de  la  communauté. 

Sextius  Victor  aurait  donc  été  décurion,  non  de  Serteïa, 
mais  du  municipe  auquel  la  ville  était  rattachée  adminis- 
trativement.  Rien  n'empêchait  qu'il  fût  originaire  de 
Serteïa  même  ou  qu'il  y  possédât  des  biens;  peut-être 
aussi  était-il  le  délégué  de  la  curie  chargé  de  la  gestion 
de  la  chose  publique. 

Eruc  est  à  ajouter  à  la  liste  des  noms  des  divinités 
indigènes  que  nous  connaissons  déjà  :  Ifru,  le  dieu  des 
cavernes,  Bacax,'Baldir,  Caub,  Malagbel,  Molmanio,   etc. 

La  reconstruction  du  temple  qui  lui  était  dédié  eut 
lieu  en  247-248,  au  moment  où  Philippe  l'Arabe  associait 
son  fils  à  l'empire;  elle  avait  suivi  de  quelques  années 
seulement  la  construction  des  remparts. 

Le  temple  avait-il  élé  simplement  dégradé  par  le  temps 
ou  endommagé  et  renversé  par  quelque  révolte?  Je  suis 
porté  à  croire  que  c'est  à  la  suite  de  quelque  insurrection 
dont  l'histoire  ne  parle  pas;  les  soins  que  prenaient  les 
habitants  de  Serteï.i,  de  Castellum  Dianense  et  de  Cellae 
de  s'entourer  de  murs  à  peu  prés  à  la  même  époque,  et 
la  restauration  ou  la  reconstruction  du  temple  d'Eruc 
peu  d'années  après,  semblent  le  prouver  d'une  manière 
assez  évidente.  Une  expérience  et  des  faits  récents  avaient 
montré  aux  populations  des  campagnes  la  nécessité  de  se 
prémunir  contre  les  incursions  de  leurs  voisins. 


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! 


—  618  — 

Quoi  qu'il  en  soit,  et  puisque  le  dieu  Eruc  avait  un 
temple,  il  serait  intéressant  d'en  retrouver  les  traces  •! 
les  dispositions. 

2o  KHERBET-AÏN-MIRA 

A  Kherbet-Aïn-Mira,  à  environ  9  kilomètres  sud  de 
Kherbet-Guidra  et  à  pareille  distance  d'Aïn-Tagrout,  chez 
les  Ouled-Taïer  et  près  de  la  limite  de  la  tribu  d'Aïn- 
Turc,  M.  Brunel  a  copié  cette  inscription  : 

N»  iOî.      ^ 

D      M      S  * 
VICTOR*  V  A  ex  H-S 
RHODOPE  V  A  XXX 
MAVROSA  FIL  ME 
MORIAEEOM  POSVIT 

Diis  Manibus  sacrum.  Victor  rixH  annis  centum  et  decem. 
Hic  situs, 

Rhodope  viœit  annis  ocioginta. 

Maurosa[filia  memoriœ  eorum  posuit. 

Consacré  aux]^dieux  Mânes.  Victor  a  vécu  110  ans.  Il 
git  ici. 

Rhodope  a  ^écu  80  ans. 

Maurosa,]^  leur  fille,  a  élevé  ce  monument  à  leur 
mémoire. 

A  laJEcinquième  ligne,  R  et  I,  A  et  E  sont  liés.  Aux 
chiffres  indicatifs  de  Tâge,  à  la  troisième  ligne,  j'ajoute 
d'office  un  L,  pour  donner  80  ans  à  Rhodope.  Elle  était 
sans  doute  la  femme  de  Victor,  et  elle  décéda  après  lui. 
Si  elle  n'avait  eu  que  30  ans  à  son  décès,  Victor  aurait 
eu  environ  100  ans  au  moment  où  il  l'épousait. 


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—  619  - 

Les  colons  que  l'Adininistration  place  à  Aïn-Tagrout,  à 
Bir-Kasdali  et  à  Sidi-Embark,  localités  peu  éloignées  d*Aïn- . 
Mira,  ne  se  plaindront  pas  de  Tinsalubrité  du  pays,  puis- 
qu'on  y  parvenait  à  une  pareille  longévité  il  y  a  16  ou 
17  siècles. 

S^  MECHTA-EL-BiR,  chcz  Ics  Sodrata 

À  Mechta-el'Bir,  à  3  ou  4  kilomètres  au  sud  des 
ruines  d'Aïn-Melila,  chez  les  Sedrala,  situées  elles-mêmes 
à  6  kilomètres  au  sud  d'Aïn-Tagrout,  M.  Mutinot,  vérifi- 
cateur des  Domaines,  a  relevé  cette  inscription  sur  une 
pierTe  à  double  compartiment  : 


N»  103. 


DOMVS I 

E  R  N  A  L I S  .  P 
ODIOiNI.  SEV 
ERI.VIXIT.A 
NNISLXVI.  A 
NNO.  PRO,  ce 
XXVII 


DOMVS... ITE 
RNALIS.DOM 
ITIA  PAGATA 
VIXSIT  ANN 
IS 


Les  lettres  sont  gravées  peu  profondément  et  celles  de 
la  première  ligne  ont  souffert  des  injures  du  temps. 

Domns  œternalis  Podionis  SeverL  Vijdt  annis  sexaginta 
sex.  Anno  provinciœ  ducentissimo  vigesimo  septimo. 

Domus  (Bternalis.  Domitia  Pacata  vixit  annis 

Demeure  éternelle  de  Podio  Severus.  Il  a  vécu  66  ans. 
L'an  de  la  province  2^27.  (266-267  de  notre  ère). 

Demeure  éternelle.  Domitia  Pacata  a  vécu 

Je  ne  me  souviens  pas  d'avoir  rencontré  sur  les  ins- 


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I 


—  620  — 

criplions  lumulaires   l'adjeclif  œtemalis  pour  œierna,  qui 
est  assez  commun  dans  certaines  localités  de  TAlgérie. 

Une  base  de  colonne  qni  sert  de  montant  de  porte  à 
un  gourbi  porte  une  inscription,  dont  M.  Mutinot  et 
M.  Chaillou,  commissaire  civil,  m'ont  adressé  la  copie 
que  chacun  d'eux  en  avait  prise  : 

a  b 

M  se  T  MISCT 

YTEEA  YTEFA 

NIF...  NIF 

VIDDC  VIDDG 

D'après  la  copie  b,  M  et  I,  à  la  première  ligne,  seraient 
liés,  et  VI  de  la  dernière  ligne  serait  surmonté  d'un  trait 
horizontal.  Mes  correspondants  ne  signalent  pas  de  lettres 
frustes. 

Les  trois  dernières  ruines  dont  je  viens  de  parler, 
Aïn-Melila,  Aïn-Mira  et  Kherbel-Guidra,  sont  situées  sur 
une  antique  voie  qui  partait  de  Ruha  municiphtm  et 
aboutissait  à  Lemelli  (Kherbet-Zembia).  La  voici  d'après 
la  Table  de  Peutinger  : 

Ruha  municipium 

Ad  Olivam 30  milles 

Ad  Sava  municipium >., . .  25 

ïamannuna,  municipium  et  castellum  25 

Lemelli  prœsidium 6 

Cette  voie  avait  deux  stations  communes  avec  une  voie 
de  Vltinéraire  qui  partait  de  Saldœ  et  passait  par   Sétif  : 


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—  621  — 

Saldae 

Ad  Olivam .  30  milles 

Sava  municipium 25 

Sitifi 24 

Huha  était  à  25  milles  de  Bougie,  sur  la  route  de 
Rusucurru  (Dellys);  on  le. place  généralement  à  Ksar- 
Kebouch,  chez  les  Aït-Ameur,  et  j'ai  signalé  les  postes 
qui  jalonnaient  la  route  de  Ksar-Keboùch  à  Ticlal  (Tubu- 
suctiis)  (1).  La  synonymie,  quoique  Irès-probable,  n'est 
pas  établie  par  l'épigraphie;  dans  tous  les  cas,  Ruha 
était  situé  à  l'ouest  de  Bougie,  sur  la  rive  gauche  de 
rOued-Sahel  (le  Nasam  de  Ptolémée). 

La  station  Ad  Olivam,  commune  aux  deux  voies  qui 
partaient  de  Saldœ  et  de  Ruha  et  située  à  une  distance 
de  30  milles  de  chacune  de  ces  localités,  est  complète- 
ment inconnue.  11  faudrait  la  chercher  à  l'ouest  de  la 
ligne  qui  joindrait  Bougie  à  Sétif,  peut-être  à  Drâ-el- 
Arbâ,  chez  les  Guifcer,  où  j'ai  déjà  signalé  ^  l'existence 
d'une  petite  ruine,  ou  à  Khelil,  situé  un  peu  plus  bas. 

De  cette  hauteur,  la  voie  aurait  gagné  la  vallée  de 
rOued-bou-Sellam,  qu'elle  aurait  remontée  jusqu'à  Ham- 
mam-Guergour  (Sava),  ruine  immense  placée  à  la  sortie 
des  gorges  du  Guergour  et,  comme  toutes  les  autres,  peu 
protégée  contre  le  vandalisme  des  entrepreneurs  de  tra- 
vaux publics  et  des  maçons.  J'y  ai  vainement  cherché, 
lors  d'une  dernière  visite,  l'un  des  tombeaux  que  j'y 
avais  remarqués  antérieurement;  il  avait,  je  crois,  servi 
à  la  construction  d'un  pont  jeté  sur  le  Bou-Sellam.  Celte 

(i)  Ree.  de  la  5oc.,  vol.  xiii,  p.  708. 


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-  622  — 

dejstruction  est  d'autant  moins  pardonnable,  que  les 
pierres   taillées  abondent  aux  abords  du  pont. 

De  Sam,  Vltinéraire  dirige  la  voie  vers  Test,  à  Sélif, 
avec  un  parcours  de  25  milles;  la  dislance  est  exacte,  et 
c'est  le  chemin  que  l'on  suit  encore  aujourd'hui  sur  les 
flancs  nord  et  est  du  Djebel-Tafat,  et  en  passant  à  Teniet- 
el-Maksen,  entre  cette  montagne  et  le  Djebel-Ânini,  à 
Bouhira  et  à  Lanasser. 

La  Table  poursuit  sa  direction  sud  et  nous  conduit  à 
Lemelli  par  Tamannunu,  qui  en  était  éloigné  de  6   milles 

Nous  connaissons  l'emplacement  de  lemelli  par  une 
dédicace  des  colons  des  Augustes  trouvée  à  Kherbet- 
Zembia,  sur  la  rive  gauche  de  TOued-el-Ksob,  au  quartier 
de  Bel-lmour,  à  environ  15  kilomètres  sud-est  de  Bordj- 
bou-Arreridj  (I).  De  Zembia  à  Tassera,  au  nord-est,  il  y 
a  8,500  mètres,  distance  qui  correspond  exactement  aux 
8,900  mètres  de  la  Table. 

Tasserra  était  un  village  arabe  d'une  trentaine  '  de 
maisons,  appartenant  aux  Ouled-Abd-es-Selem,  branche 
des  Ouled-Mokran,  et  à  leurs  serviteurs.  Il  occupait  une 
partie  de  l'emplacement  d'une  antique  petite  ville;  je  n'y 
ai  pas  vu  d'inscriptions,  mais  je  n'ai  pas  visité  l'intérieur 
de  ses  maisons.  Comme  particularité,  il  convient  de  noter 
que  la  source  qui  alimentait  les  gens  du  village  et  qui 
coule  à  environ  200  mètres  à  l'ouest,  porte  le  nom  d'Ain- 
Castellou,  et  que  le  ravin  dans  lequel  elle  se  jette,  petit 
affluent  de  la  rive  droite  de  l'Oued-el-Ksob,  s'appelle 
Oued-Gastellou.  Or,  la  Table  de  Peuiinger,  à  la  suite  du 
nom  de  Tamannuna,  ajoute  :  inunicipium  et  castellum. 
C'est  cette  dernière  désignation  qui  est  restée. 

(i)  Reo.  de  la  5oo.,  vol.  v,  p.  338, 


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-  623  - 

En  remontant  vers  le  nord  et  en  suivant  le  chemin  qur 
conduit  à  Hammam-Guergour  par  le  col  élevé  et  étroit 
qui  livre  un  passage,  très-difficile  mais  très-fiéquenlé, 
entre  le  Kaf-Aïed  et  le  Djebel-Magraouali,  on  rencontre 
successivement  les  ruines  d'Aïn-Melila,  à  7,800  mètres 
de  Tassera;  d'Aïn-Mira,  de  Kherbet-ben-Rabah,  un  peu  à 
l'est,  ainsi  que  celles  de  Bir-Kasdali;  de  Kherbet-Aïn- 
Selma,  sur  la  rive  gauche  du  ruisseau  de  ce  nom,  affluent 
du  Chabet-Bou-Sounadj;  de  Kherbet-Sounadj,  entre  ces 
deux  ravins,  à  200  mètres  de  leur  confluent,  et  traversée 
par  la  route;  de  Kherbet-Guidra,  à  3,500  mèires  plus 
haut  et  à  un  kilomètre  ouest  du  chemin  ;  de  Kherbet- 
Salah  et  de  Kherbet-Bellei,  un  peu  au  sud  du  col  par 
lequel  passe  la  route,  appelée  aujourd'hui  Trik-el-BaghIa. 
De  là  jusqu'à  Kherbet-Sounadj,  la  roule  descendait  tout 
droit  vers  le  sud  ;  mais,  de  l'autre  côté  du  col,  elle  tour- 
nait vers  le  nord-est  pour  rejoindre  le  Hammam-Guer- 
gour. 

De  Tamannuna  se  détachait,  vers  le  nord-ouest,  une 
voie  dont  je  ne  m'occuperai  pas  aujourd'hui;  et  vers  le 
nord-est,  une  deuxième  qui  reliait  celle  localité  à  Silifi. 
La  distance  n'est  pas  indiquée  sur  la  Table;  elle  est  d'en< 
viron  44  kilomètres. 

4o  BASSIN  DE   LA  MEDJANA 

On  a  apporté  à  Bordj-bou-Arreridj,  et  placé  dans  la 
cour  de  la  mairie,  une  pierre  épigraphique  dont  l'ins- 
cription, relevée  par  M.^le  commandant  Payen,  a  été 
publiée  dans  le  volume  vin  du  Recueil  de  la  Société, 
page  104.  Cette  pierre  avait  une  sœur,  qui  a  été  égale- 


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\ 


—  824  — 

ment  transportée  à  la  mairie,  et  on  peut  lire  sur  cette 
dernière  quelques  lettres  qui  manquaient  sur  la  première. 
Comme  la  copie  publiée  était  défectueuse  sur  quelques 
points,  je  transcris  ici  les  deux  inscriptions  en  commen- 
çant par  celle  qui  a.  été  déjà  publiée  : 

No  105.  No  i06. 

INDVLGENI...  EXINDVLGEN 

IMP  GAES  TRAI  TIA  IMP  GAE  IIAD 

IIADRIÀNI  AV  RIANI  AVG  FINES 

.IXESADSIGxN  ADSIGNATI  GEN 

5  IGENTINVMID  TI  NVMIDARVM 

.VMPERGPl...  PERG  PETRONI 

VIVM  GELEREM  VM  GELEREM 

RoGAVGPRoL  PRoCAVGPRo 
MAVRETAlNIAECAE 
RESIS 

Ces  deux  inscriptions  ont  été  gravées  par  le  même 
ouvrier;  les  lettres  sont  très-irrégulières;  sur  la  même 
ligne,  il  y  en  a  de  5,  de  0,  de  7  et  même  de  8  centi- 
mètres, et  comme  les  faces  des  pierres  n'ont  pas  été 
dégrossies,  il  arrive  fréquemment  que  les  rugosités  se 
confondent  avec  le  creux  des  caractères,  ce  qui  rend  la 
lecture  difficile  et  la  réussite  d'un  estampage  bien  plus 
difficile  encore.  Celui  que  j'ai  rapporté  du  n^  105  est 
assez  lisible;  celui  du  n^  106  Test  beaucoup  moins. 

N°  105.  —  Le  V  qui  termine  la  troisième  ligne  est  ren- 
versé, très-penchéà  gauche  et  placé  en  interligne.  Lettres 
liées  :  à  la  cinquième  ligne,  N,  V  et  M  ;  à  la  sixième,  Y 
et  M  ;  à  la  neuvième,  M  et  A.  Le  mot  CAERESIS  est  à 


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-  625  — 

remarquer;  en  admettanl  que  la  syllabe  SA  terminât  la 
ligne,  on  ne  lirait  que  Cœsaresis,  au  lieu  de  Ccssariensis. 
Le  lapicide  était  certaincmeni  peu  habile,  mais  peut-être 
a-t-il  écrit  le  mot  comme  on  le  prononçait  autour  de  lui. 
No  106.  —  La  première  ligne  est  écrite  sur  une  bor- 
dure en  saillie  qui  ne  se  retrouve  pas  sur  les  autres  côtés 
de  la  pierre.  L'espace  qui  reste  au-dessous  de  la  dernière 
n'a  pas  été  rempli.  Une  seule  ligature  :  V  et  M  de  la  fin 
de  la  cinquième  ligne.  Le  mot  Trajani  n'a  pas  été  repro- 
duit; sauf  cette  omission,  l'inscription  est  identique  à  la 
précédente. 

Ex  indulgmtia  imperatoris  Ccssaris  Trajani  Hadriani 
Augusti,  fines  adsignati  genti  Numùiarum  per  Ca^ium 
Petronium  Celerem,  procuratorem  Augusti  prolegatum  Mau- 
retaniœ  Cœsarnmsis. 

Par  une  faveur  de  l'empereur  César  Trajan  Hadrien 
Auguste,  un  territoire  a  été  assigné  à  la  tribu  des 
Numides  par  les  soins  de  Caîus  Pelronius  Celer,  procu- 
rateur de  l'Auguste,  prolégat  de  la  Mauritanie  Césarienne. 
Les  pierres  qui  portent  ces  inscriptions  ont  été  trou- 
vées à  Guerria,  à  environ  5  kilomètres  ouest  de  Bordj- 
Medjana,  sur  la  rive  gauche  de  TOued-Lechbour,  qui 
descend  du  versant  sud  du  Drà-el-Metnan,  haute  mon- 
tagne qui  ferme  le  bassin  de  la  Medjana  au  nord-ouest, 
et  un  peu  en  aval  de  la  maison  de  Tex-caïd  Lakhdar, 
frère  de  l'ex-bach-agha  Mokrani. 

A  environ  6  kilomètres  plus  bas,  sur  le  même  cours 
d'eau,  à  El-Héhéris,  terrain  occupé  jusqu'à  ces  dernières 
années  par  les  spahis  deBordj-bou-Arreridj,  et  aujourd'hui 
traversé  par  la  route  nationale  d'Alger,  M.  Payen  avait 

4% 


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» 


—  626  — 

copié  une  autre  inscription  (1)  qui  nous  apprend  que, 
sous  Alexandre  Sévère  et  par  les  soins  de  son  procura- 
teur rationum  privatarum  Âxius  JElianus,  et  du  géoraètre 
Caïus  .>Elius  Marlialis,  les  colons  Kasturrensiens  avaient 
été  placés  sur  un  territoire  borné  par  les  limites  des 
champs  de  la  délimitation  de  Matidie. 

Cette  seule  borne  ne  nous  apprend  pas  de  quel  coté 
étaient  ces  champs.  Si  le  territoire  des  Numides  s'éten- 
dait un  peu  au  sud  de  Guerria,  ce  qui  est  probable,  et 
si  celui  des  Kasturrensiens  remontait  un  peu  vers  le 
nord,  au-dessus  d'EI-Méhéris,  ce  qui  est  aussi  très- 
probable,  ces  deux  tribus  auraient  eu  leurs  cantonne- 
ments limitrophes,  et  les  champs  de  Matidie  devaient  se 
trouver  à  Test,  vers  Bordj-bou-Arreridj,  et  se  continuer 
jusqu'au  quartier  actuel  de  Mtatidj,  à  environ  9  kilo- 
mètres au  sud-est  de  cette  ville.  Dans  le  précédent 
volume  (2),  j'ai  déjà  signalé  Tanalogie  à  peu  près  complète 
qu'il  y  a  entre  ce  nom  et  celui  de  Matidie.  Ces  champs 
auraient  confiné  à  ceux  des  Lemellefensieos,  limitrophes 
eux-mêmes  -de  ceux  de  Tamannuna, 

La  géographie  ancienne  de  la  plus  grande  partie  da 
bassin  de  la  Medjana,  jadis  propriété  domaniale  ou 
impériale,  se  trouve  ainsi  reconstituée.  Pour  la  compléter, 
il  reste  à  connaître  les  peuplades  qui  occupaient  les 
versants  sud  et  est  du  Djebel-Oum-el-Riçan  (le  Morissan 
de  nos  cartes),  c'est-à-dire  les  territoires  qui  s'étendent 
au  nord  et  au  nord-est  de  Bordj-bou-Arreridj,  et  ceux  qui 
touchent  à  la  ville  antique  dont  on  voit  les  ruines  à 
Achir,  à  l'extrémité  occidentale  du  bassin. 

(I)  Rec,  delà  Soc,  vol.  vni,  p.  101. 
i%  Ibid.  vol.  XVII,  p.  430. 


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—  627  - 

L'expression  assignati  de  notre  inscriplion  est  le  terme 
technique  usité  pour  désigner  une  distribution  des  terres 
de  rÉtat  aux  colons;  elle  confirme  le  caractère  que  j'ai 
attribué  au  territoire  de  la  Medjana  (1).  Les  Numides, 
comme  les  Kasturrensiens,  étaient  sur  des  terres  impé- 
riales. 

Une  ponctuation  erronée,  et  qui  n'existe  pas  sur  les 
originaux,  avait  fait  trouver  le  nom  d'une  ville,  Perça  (2), 
dans  les  abréviations  PER'CPL  de  notre  inscription  et  de 
PER*CAE  de  Tinscriplion  relative  aux  Kasturrensiens.  Il 
ne  faut  plus  songer  à  cette  ville  de  Perça. 

De  ce  qu'un  terrain  était  assigné  à  une  peuplade  de 
Numides,  on  avait  conclu  aussi  que  la  borne  se  trouvait 
sur  les  limites  respectives  de  la  Mauritanie  Césarienne  et 
de  la  Numidie.  On  oubliait  que  Sétif  et  la  région  adja- 
cente n'ont  jamais  appartenu  à  la  Numidie,  et  que  Guerria 
étant  à  20  lieues  à  l'ouest  de  Sétif,  il  aurait  fallu  que  la 
province  de  Numidie  possédât  une  enclave  dans  la  Mau- 
ritanie; ce  qui  est  absolument  inadmissible.  Mais  une 
preuve  irréfragable  que  le  territoire  situé  à  l'ouest  de 
Sétif  faisait  partie  de  la  Mauritanie,  c'est  qu'on  y  mar- 
quait les  dates  par  l'année  de  la  province,  c'est-à-dire 
par  l'époque  de  la  réunion  du  pays  à  Tempire.  Et  de 
toutes  les  provinces,  celle  de  la  Mauritanie  Césarienne 
était  la  seule,  on  le  sait,  qui  comptât  de  cette  manière. 

Nous  venons  de  voir  les  inscriptions  de  Kherbet-Guidra 
et  de  Mechta-el-Bir  se  référer  à  cette  chronologie  ;  il  en 
est  de  même  des  épitaphes  de  Caïus  Aufidius  Valerianus 

<i)  Rêc,  de  la  Soc.,  toI,  xtu,  p*  4i9. 

i^)  Ibid.  vol.  VIII,  p.  102  k  104. 


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—  628  - 

et  de  Quintiile,  sa  femme,  provenant  de  Kherbet-el- 
Hachem  (1),  à  3  ou  4  kilomèlres  au  sud  de  Guerria,  el 
de  cette  autre,  trouvée  à  Achir,  au  sud-ouest  de  Guerria, 
et  que  mon  ami,  M.  Cbaillou,  a  fait  transporter  au  com- 
missariat civil  : 

NM07. 

M  AN 

CIRENI VI 
XAN  XLII 
A  P  GGXLIl 

Memariœ  Ànnii  Cireni.  Vixit  annis  qtuidraginta  duobus. 
Armo  provinciœ  dticenteHmo  quadragesimo  secundo. 

Annius  Girenus  était  décédé  Tan  242  de  la  province, 
correspondant  à  S81-282  de  notre  ère,  lorsque  comment 
çait  à  gronder  la  révolte  des  Quinquégentiens,  qui  amena 
la  division  de  la  Mauritanie  Gésarienne  en  deux  provinces. 

La  Gms  Numidarum,  que  nous  trouvons  dans  la  Med- 
jana,  était,  à  mon  avis,  une  peuplade  de  la  Numidie,  ou 
même  simplement  la  réunion  d'un  certain  nombre  de 
familles  numides  qui,  de  gré  ou  de  forc«,  avaient  quitté 
leurs  anciens  cantonnements  pour  venir  s'installer,  en 
qualité  de  colons,  sur  les  terres  que  leur  assignait  le  pro- 
curateur du  domaine  privé  de  l'empereur. 

M.  Gbaillou  a  également  fait  transporter  au  commis- 
sariat civil  de  Bordj-bou-Arreridj  les  deux  inscriptions 
suivantes,  trouvées  dans  les  environs  de  Bordj-Medjana  : 

(0  Rfic»  de  la  6oc.,  ¥oi.  viii,  p.  91. 


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—  689  — 

...CONST....  ^ 

...NTINO.... 

•  ••OBILC.*** 

•  •  .S  S  M  P 

C'est  un  fraient  de  la  fin  d'une  inscription  publiée 
par  M.  Payen  dans  le  volume  IX»  p.  66  du  Recueil  :  Et 
FI.  Claudio  Constantino  nobit.  ccbsss.  m.  p. 

Elle  doit  être  complétée  ainsi  : 

Flavio  Valerio  Liciniano  Licinio  et  Flamo  Julio  Crispo 
et  Flamo  Claudio    Constantino,    nobilissimis    CcesarUms. 

Millia  possuum 

^  H  s'agit  ici  de  Licinius  le  Jeune  et  de  deux  fils  de 
Constantin,  Crispus  et  Constantin  II,  faits  Césars  en  317. 
L'inscription  a  sa  date  entre  cette  année  et  la  mort  de 
Licinius  Junior,  arrivée  en  323.  Nous  allons  retrouver  le 
jeune  Licinius  sur  l'inscription  suivante  : 

NM09. 

....VALE.. 
NlANOLl 
CINIOIVN 
NOBILISSIHO 

CAE 
M 

Lettres  de  trois  centimètres  et  demi  sur  une  stèle  de 
0°>50  de  hauteur,  mal  dégrossie  et  cassée  sur  tous  les 
côtés. 

Flavio  Valerio  Liciniano  Licinio  Juniori,  nobilissimo 
Couari.  MUUa  pasmiàm 


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—  680  — 

Dans  le  courant  da  mois  de  mai  1860,  en  suivant, 
avec  M.  Payen,  le  chemin  de  Bordj-bou-Ârreridj  à  Bouni, 
j'avaiUkopié,  sans  descendre  de  cheval,  sur  une  pierre 
située  près  du  chemin  et  à  hauteur  de  Bordj-Medjana,  les 
lettres  suivantes,  qui  sembleraient  avoir  appartenu  aussi 
à  une  bonne  milliaire  : 

CONSTANTIV 

...IL. CON 

...,NS 

Je  n'en  puis  rien  tirer  d'utile.  Toutes  ces  bornes  se 
trouvaient  sur  une  voie  qui  longeait  le  pied  sud  du 
Morissan,  de  Test  à  l'ouest.  J'aurai  occasion  d'y  revenir 
plus  tard. 

AÏN-RicH  (Cercle  de  Bou-Saàda) 

Pour  terminer,  je  donnerai  ici  deux  copies,  prises 
l'une  par  un  employé  des  Ponts  et  Chaussées  en  1873, 
et  l'autre  par  un  officier  en  1877,  d'une  inscription 
gravée  sur  une  pierre  de  0™60  de  hauteur  et  0^48  de 
largeur,  cassée  dans  sa  partie  supérieure  et  sur  le  côté 
gauche,  et  encastrée  dans  la  porte  du  mur  qui  sépare  les 
deux  cours  du  bordj  d'Âïn-Rich,  chez  les  Ouled-Aïssa,  à 
environ  15  lieues  au  sud  de  Bou-Saâda. 

N«  MO. 
a  b 

REONIFL.  SEVE. . .  AEO.  11.  SEVE. . . 

VS  GORGIAN VS.CLV ...  VS  GORGIANVS  CIV . . . 

TVS  MODIVS  RVSTISV  TVS  MODIVS  RVSTI .  VS 

. . .  VS  LVCIVS.SEMINIVS  IN  . . VS  LVCIVSSEMINIV. M 

NV.  .VRIIINVSTRIVS  NV. .  VRII.IANVSIRIVS 

TAMTINOCOS  .  ..M.  ..MOCOS^ 


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-  631  — 

A  la  suite  de  rinscriplion,  il  reste  un  grand  vide  qui 
est  rempli  par  deux  palmes  tournées  en  sens  contraire, 
et  par  deux  cœurs  placés  au»>  angles  inférieurs.  BÊk  por- 
tait une  date  consulaire,  qu'il  est  impossible  de  déchiffrer, 
tant  les  deux  copies  concordent  p^u  à  la  dernière  ligne. 
Elle  a  été  gravée  sans  doute  par  des  militaires  en  gar- 
nison dans  ce  pays  éloigné,  et  désireux  de  transmettre 
leurs  noms  à  la  postérité.  Gorgianus  et  Modius  Rusticus 
y  sont  seuls  réussi  avec  Lucius  Seminius. 


Le  travail  qui  précède  était  imprimé  lorsque  m'est 
parvenue,  d'envoi  de  M.  Rousset,  la  copie  de  l'inscription 
suivante,  trouvée  à  Enchir-Oum-el-Abeïr  (Moulabert),  et 
qui  doit  prendre  place  avec  celles  publiées  aux  pages 
550jet  551  : 

No  111. 

I  V  L  1  A 
CRI SP A 
VI XI T  A 
LXX.H.S.E 

Julia  Cnspa  vixit  annis  septuaginta.  Ek  sita  est. 

Par  addition  aux  inscriptions  de  Sétif  et  des  environs 
(pages  559  à  567),  je  donnerai  également  les  copies  com- 
muniquées par  M.  Mangiavaccbi  : 

l®  D'une  inscription  découverte  récemment  à  Khalfoun, 
hameau  situé  à  7  kilomètres  à  l'ouest  de  Sétif,  sur  la 
propriété  Cornctto,  à  5  ou  600  mètres  de  la  maison  Saad- 
ben-Débèch  : 


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1 


—  682  — 

CAELIATHA 
%  LASSA JVDAEA 

VIXIT  ANNXX 
M  Iiy.  M.  AVIL 
LIVS .  lANVARIVS 
CONIVGI  KARIS 
SIMAE 

Pierre  en  forme  de  caisson.  L'inscription  esl  dans  un 
cadre  de  0«>60  de  haulenr  sur  0™60  de  largeur,  entouré 
de  moulures.  Les  lettres  ont0"'03  et  sont  bien   formées. 

Cœlia  Thalassa,  Judœa,  vixit  annis  tiginti,  mmsibus 
quatuor.  Marcus  Avillius  Januarius  conjugi  karissimœ. 

Cœlia  Thalassa,  juive,  ou  de  la  Judée,  a  vécu  20  ans 
et  A  mois.  Marcus  Avillius  Januarius  à  sa  trés-chère 
épouse. 

2<>  Et  d'une  inscription  déterrée  près  du  confluent  de 
rOued-Deïfla  avec  TOued-Adouan,  sur  la  route  de  Sétif  à 
Bougie,  à  environ  7  kilomètres  au  sud-est  du  bordj  de 
Takitount  : 

No  il3. 

D        M        S 
CL.  FELICIANVS  V  A  VIIII  DXV 

La  pierre  a  O^Sb  de  hauteur  et  0»»55  de  largeur  et  est 
divisée  en  quatre  compartiments  avec  fronton.  De  chaque 
côté  du  fronton  est  une  tête  de  lion  en  acrotère  :  dans 
le  fronton,  un  poisson,  un  serpent;  dans  le  premier 
tableau,  les  lettres  D  M  S;  dans  le  deuxième,  deux  per- 
sonnages en  pied;  dans  le  troisième,  l'inscription;  le 
quatrième  est  vide. 


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—  683  — 

Dits  Manibus  sacrum.  CUmdius  Feliciatms  vixit  annis 
novem,  diebus  quindecim. 

M.  Brunel,  de  son  côté,  me  signale  la  découverte  d'une 
basilique  à  Sidi-Embark,  sur  la  route  nationale  de  Sétif  à 
Alger,  à  15  kilomètres  à  Test  de  Bordj-bou-Arreridj.  Comme 
particularité,  Tabside  est  à  2>n  ou  2n>50  au-dessus  du  sol 
de  rédifice  ;  on  y  parvient  par  deux  escaliers  qui  existent 
encor.  Le  pavé  est  formé  par  une  mosaïque,  dont  un  coin 
seulement  a  été  découvert.  Il  y  a  lieu  de  présumer  que 
sous  l'abside  ily  a  une  crypte,  dans  laquelle  on  pénétrait 
par  une  porte  pratiquée  soit  dans  le  mur  de  face,  soit 
dans  l'un  des  murs  latéraux,  et  fermée  par  une  pierre 
qui  glissait  dans  des  coulisses. 

Dans  le  transept,  on  a  trouvé  un  sarcophage  d'enfant, 
un  autre  qui  contenait  deux  cadavres  placés  l'un  à  côté 
de  l'autre  et  bouche  à  bouche,  et  un  troisième,  d'un  seuU 
bloc  et  recouvert  de  dalles.  Dans  chacun  d'eux,  le  plâtre 
était  mêlé  en  quantité  aux  ossements. 

Le  monument  a  été  détruit  par  le  feu. 

Les  fouilles  qui  restent  à  faire  pour  le  dégager  com- 
plètement devront  être  effectuées  avec  précaution.  La 
Société  archéologique  les  recommande  aux  soins  de  ses 
correspondants  de  cette  partie  du  département. 


^^'^^^f^<$ifSy^b'^^9>^ 


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I 


LE 

FORUM    DE    THUBURSIGUM 

NUMiDARUM  (Khamissa) 

PAR 

ËMii^E    IHASQVEIIAT 


La  ville  de  Thubursicum  est  une  des  plus  anciennes  el 
des  plus  importantes  de  la  Numidie.  Plusieurs  fois  visitée, 
elle  avait  été  Tobjet  d'une  étude  trés-détaillée  de  M.  Gha- 
bassiére,  entreprise  au  nom  de  la  Société  archéologique 
de  Constanline.  Nous  lui  devons  la  curieuse  inscription 
qui  nous  prouve  que  les  Italiens  s'étaient  fixés  aux  sour- 
ces de  la  Medjerda  avant  le  règne  de  Juba  II.  Une  autre 
inscription,  dédicace  à  Claude  II,  nous  donne  le  nom  de 
la  ville  sous  cette  forme  :  t  Thuburs  Numidarum.  »  Les 
cimetières  de  Thubursicum,  qui  sont  considérables,  ont 
fourni  également  à  M.  Chabassière  une  sérieVépigraphes 
dans  lesquels  les  noms  puniques  ou  berbères  sont  fré- 
quemment mêlés  aux  noms  romains.  Ce  groupe  de  funé- 
raires forme  une  heureuse  transition  entre  les  berbères 
de  la  Cheifia,  publiées  par  M.  Reboud,  et  les  nécropoles 


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~  635  — 

purement  romaines,  par  exemple  Seriana,  près  de  Zana 
(Diana  Veieranorum).  Nul  n'ignore  que  le  théâtre  de 
Thubursicum,  dont  M.  de  Milrecé  a  le  premier  levé  le 
plan,  est  un  des  mieux  conservés  qui  soient  au  monde. 

Il  reste  beaucoup  à  faire  à  Thubursicum.  Les  restes 
qui  composent  la  basse  ville  sont  encore  indéterminés.  Le 
mamelon  qui  les  domine,  et  qui  semble  avoir  été  la  ville 
primitive,  donne  lieu  à  mille  recherches  curieuses.  C'est 
sur  ce  mamelon  que  j'ai  concentré  mes  efforts  pendant 
les  deux  séjours  que  j'ai  faits  à  Thubursicum.  Il  en  est 
résulté  la  découverte  de  fragments  du  Forum.  J'ai  dû 
beaucoup,  dans  cette  circonstance,  à  la  bienveillance  de 
M.  le  général  Carteret,  ainsi  qu'à  l'obligeance  de  M.  1b 
capitaine  Cartairade,  commandant  le  cercle,  et  de  M.  le 
capitaine  Pétiaux,  alors  chef  du  Bureau  arabe  d'Ain- 
Beïda. 

Le  Forum  de  Thubursicum  était  une  longue  et  profonde 
place  quadrangulaire,  découpée  sur  trois  faces  dans  une 
pente  rocheuse,  si  bien  que,  sur  un  des  côtés,  la  roche, 
taillée  de  main  d'homme,  faisait  Toffice  de  mur.  Ce  fait 
est  fréquent  dans  toutes  les  villes  romano-berbéres.  A 
Thubursicum  même,  non-seulement  l'amphithéâtre  est 
taillé,  comme  le  Forum,  dans  une  colline,  mais  encore  on 
y  trouve  bon  nombre  de  maisons  et  surtout  de  tombeaux 
autour  desquels  le  rocher  naturel  est  poli  comme  une 
pierre  de  taille.  La  même  remarque  s'applique  à  Madaure, 
aux  environs  de  Thagaste,  à  Fedj-Mrao  et  à  Kociba,  où 
l'on  trouve  tant  d'emblèmes  berbères.  Ce  goût  de  la 
roche  taillée  est  encore  sensible  aujourd'hui  dans  les 
habitations   rupestres   des   Chawia,  du  Cberchar  et  de 


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_«8ft  ~ 

l'Ahmar-Kiiaddou/ 7/ru,  dieu  des  cavernes,  semble  être 
autre  chose  qu'une  divinité  de  second  ordre,  mais  bien 
plutôt  le  protecteur  du  foyer,  la  personnification  de  la 
demeure,  et,  en  quelque  sorte,  une  forme  masculine  de  la 
Vesta  berbère. 

Du  milieu  de  cette  place,  on  jouit  d'un  tableau  achevé. 
Une  partie  de  la  basse  ville,  Je  longues  lignes  de  tom- 
beaux, la  voie  de  Tipasa,  un  arc  de  triomphe,  des  villages 
nombreux  qui  couvrent  de  taches  blanches  la  haute  vallée 
de  la  MedjerJa,  composent  un  ensemble  encore  ravissant. 
Ce  fut  cette  impression  esthétique,  très^importante  quand 
il  s'agit  de  déterminer  un  Forum,  qui  me  décida  à  réunir 
en  ce  lieu  mes  travailleurs.  Je  crois  aussi,  à  moins  que 
de  nouvelles  expériences  ne  modifient  mon  jugement,  que 
le  côté  d'un  Forum  dans  lequel  on  doive  d'abord  ouvrir 
des  tranchées,  e>i  le  côté  qui  se  trouve  à  gauche^de  Tob- 
servateur  lorsqu'il  tourne  le  dos  au  fond.  C'est  là  que  se 
trouvent  les  salles  des  séances  du  Conseil. 

J'ai  donc  fait  fendre  le  côté  gauche  de  cette  longue 
place,  en  arrière  d'un  petit  bâtiment  carré,  sur  les  côtés 
duquel  gisent  d'énormes  colonnes,  et  qui  ressemble  à  la 
Curie  de  Thamgad.  Ma  tranchée  principale  eut,  au  bout 
de  quinze  jours,  22  mètres  de  longueur,  9  mètres  de 
largeur,  et  quelquefois  4  mètres  de  profondeur.  J'eus 
bientôt  mis  à  découvert  un  escalier  de  onze  marches  par 
lequel  on  sortait  de  la  place,  des  soubassements,  des 
colonnes,  et,  près  de  cet  escalier,  une  grande  salle  de 
4  mètres  de  côté  environ,  dallée  autrefois  de  marbre  et 
d'albâtre.  Dans  cette  salle  et  dans  quelques  couloirs  laté- 
raux gisaient  des  fragments  d'inscriptions  plus  ou  moins 


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—  637  — 

grands^  mais  dont  la  matière,  les  lettres  et  le  sens  attes- 
taient un  lieu  public  important  décoré,  puis  réparé  aux 
frais  de  la  cité.  J'y  trouvai  aussi  de  nombreux  morceaux 
et  des  parties  entières  de  statues  de  marbre. 

Ce  travail  avait  lieu  au  mois  de  janvier  1877.  L'abon- 
dance de  la  neige  me  chassa  de  Thubursicum.  J'y  revins 
au  mois  de  juillet  de  la  même  année,  et  j'y  consacrai 
encore  trois  semaines.  Bien  que  j'eusse  alors  à  ma  dis- 
position un  plus  grand  nombre  de  travailleurs,  je  fus 
relativement  moins  heureux  cette  seconde  fois  que  la  pre- 
mière. Les  débris  de  statues  et  les  fragments  d'inscriptions 
ont  été  dispersés  beaucoup  plus  loin  que  je  ne  pensais, 
et  je  ne  disposais,  pour  les  poursuivre,  ni  du  temps,  ni 
des  ressources  suffisantes. 

Quoi  qu'il  en  soit,  j'ai  envoyé  au  Musée  d'Alger,  pro- 
venant de  Thubursicum  : 

10  Une  inscription  sur  plaque  de  marbre  blanc,  brisée 
en  plusieurs  fragments,  qui  nous  donne  peut-être  la  date 
première  de  la  construction  du  Forum.  Cette  place  mo- 
numentale serait  contemporaine  de  l'Arc  de  Triomphe  de 
Thamgad  et  de  la  fondation  de  Mascula,  d'après  une  ins-. 
cription  encore  inédite. 

IMP  N 

TftAIANO 
AVG  GER  PONT  MAX 

TRIBPOT.P.P.COSIII 
CIVITAS  THVBVRSI 

GITANA        P.  P. 

Le  CitUas  Thvhursicitana  est  digne  de  remarque. 

2o  Dix  fragments  de  marbre  blanc  d'une  inscription 


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—  688  - 

encore  incomplète,  qui  nous  apprend  que  le  Foram  de 
Thuburs,  platea  vetut,  avait  été  ravagé  et  dépouillé  de  ses 
marbres  avant  la  fin  du  troisième  siècle,  puis  restauré 
par  Nonius  Marcellus  : 

BEâTISSIMO  Sa 
ONSTANTINI  MA 
SEMPER  AVG  ET 
ET  CONSTANTIN 
PLATEAM  VTEREM 
LAPIDIS  PoLIATAM 
NONIVS  MARCELL 
HERCVLIVS  SO 
CONSTRAVIT 
MAS  ET  CE 
NADILAP 

30  Quelques  fragments  de  plaques  d'albâtre  qffi  sont  le 
reste  d'une  grande  inscription  impériale.  D'autres  frag- 
ments très-nombreux,  appartenant  aussi  à  des  inscriptions 
diverses,  mais  qu'il  est  malheureusement  impossible  de 
reconstituer,  sont  déposés  au  bordj  d'Aîn-Beïda. 

J'ajouterai  que,  dans  le  même  Forum,  j'ai  laissé  sur  le 
terrain,  après  l'avoir  retournée,  une  grosse  pierre  de 
taille  sur  laquelle  est  inscrit  en  caractères  grossiers  : 

DEO  AVRELl' 
ANO  R    P    C 
TV 

(Respublica  coUmiœ  Tttbursieitanœ) 

40  Une  tête  de  femme  en  marbre  blanc,  plus  grande 
que  nature,  destinée  sans  doute  à  servir  de  cariatide  ; 


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—  639  - 

5^  La  partie  supérieure  d'une  tête  de  Minerve  casquée, 
de  dimensions  colossales,  en  marbre  blanc.  Le  cimier  du 
casque  est  orné  de  plumes  et  précédé  d*un  sphynx  fine- 
ment ciselé  ; 

6<>  La  moitié  inférieure  d'une  tête  de  jeune  fille,  en 
marbre  blanc; 

7<>  Un  pied  de  statue  d'homme,  peut-être  d'une  statue 
d'empereur,  dont  la  chaussure  est  d'une  grande  richesse 
et  d'une  curieuse  exactitude.  En  marbre  blanc; 

8»  Des  fragments  de  pieds,  de  mains  et  de  bras. 

J'omets  divers  petits  objets  dont  la  nomenclature  est 
inutile,  des  plaquettes  de  marbre  de  diverses  couleurs, 
de  serpentine,  d'onyx.  Il  est  rare  que  l'on  trouve  en 
Algérie  une  veine  aussi  riche;  mais,  pour  l'exploiter  jus- 
qu'au bout,  il  faudrait  assurément  de  grandes  ressources. 
11  serait  possible  qu'on  retrouvât  les  statues  entières,  et 
qu'on  complétât  les  inscriptions  dont  j'ai  recueilli  les 
premiers  fragments.  J'avais  cru  d'abord  pouvoir  laisser 
mes  trouvailles  emmagasinées  dans  le  gourbi  d'un  cheikh 
fermé  à  clef,  n(»n  loin  du  Forum  d'où  je  les  avais  tirées; 
mais  les  indigènes,  ayant  crevé  la  toiture  de  ce  gourbi  et 
commencé  de  distribuer  à  des  visiteurs  quelques  pièces 
importantes,  j'ai  préféré  faire  tout  emporter. 


«^«ssrôsaftô'ih©'-^-» 


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NÉCROLOGIE 


Depuis  la  publicalion  de  son  dernier  volume,  la  Société 
archéobgique  a  perdu  Irois  de  ses  membres. 

M.  Cosla,  qui  a  fourni  pendant  plusieurs  années  des 
documents  à  noire  Recueil,  laissera  un  vide  au  sein  de 
notre  petite  famille  de  travailleurs.  Personne  n'a  remué, 
autant  que  lui,  les  nécropoles  du  Coudiat>Âty,  et  n*a 
exercé  une  surveillance  plus  attentive  sur  les  démolitions 
qui  s'eiTectuent  journellement,  pour  l'appropriation  do  la 
vieille  Cirta  à  nos  goûts  et  à  nos  besoins.  Passionné  pour 
les  choses  antiques,  pour  les  curiosités  des  vieux  temps, 
toujours  vif  et  alerte,  il  apportait  dans  ses  recherches  une 
ténacité  et  une  activité  qu'on  rencontre  rarement  et  que 
le  succès  couronne  presque  toujours. 

M.  Lamouroux,  conseiller  de  préfecture  honoraire,  et 
l'un  de  nos  anciens  vice-présidents,  avait  fait  de  Constan- 
tine  son  pays  d'adoption.  Caractère  affable  et  gai,  esprit 
délié,  auquel  l'âge  n'avait  rien  enlevé  de  sa  vivacité, 
M.  Lamouroux  comptait  pour  amis  tous  ceux  qui  avaient 
pu  apprécier  le  charme  de  ses  relations.  Lorsque  la  mort 
rôdait  déjà  autour  de  ses  QO  ans  et  l'avertissait  qu'il  avait 
à  prendre  ses  dernières  dispositions  pour  efTectuer  le 
grand  voyage  qui  devait  le  séparer  de  nous»  il  trouvait 
encore  le  mot  heureux  pour  consoler  ceux  qui  l'entou- 
raient. 

4a 


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—  042  — 

Le  musée  de  Philippeville  doit  à  M.  Roger  le  classe- 
ment, la  conservation  et  un  catalogue  des  antiquités  qu^il 
renferme,  et  dont  une  partie  avait  élé  recueillie  par  ses 
soins.  Il  a  rendu  à  la  science  épigraphique  des  docu- 
ments intéressants  pour  Thistoire  de  ce  pays,  qu'il  nous 
faut  chercher  sur  la  pierre  plus  que  dai\s  les  livres, 
trop  souvent  muets.  Nous  perdons  en  lui  un  travailleur 
zélé  et  intelligent  autant  que  modeste. 

Qui  nous  consolera  de  nos  pertes  ? 


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ERRATA 


Page  12,  médaille  !26,  au  lieu  de  :  kvë,  lisez  :  rvf. 
,  Page  13,  médaille  29,  après  à  droite  y  ajoutez  :  avec  un  scepire. 
Page  i6,  médaille  49,  au  lieu  de  :  livinieus,  lisez  :  livineivs. 
Page  25,  médaille  127  au  lieu  de  :  c.  licinivs,  lisez: p.  licinivs. 
Page  ^7,  médaille  141,  au  lieu  de  :  xxvii,  lisez  :  xxxvii. 
Page  30,  médaille  158,  au  lieu  de  :  la  main  gaucheàlabouchey 

lisez  :  la  main  droite. 
Page  37,  médaille  232,  au  lieu  de  :  laurée  à  gauche^  lisez  :  lau- 

rée  à  droite. 
Page  50,  médaille  343,  au  lieu  de  :  TriptolètnCy  lisez  :  Génie. 
Page  53,  médaille  366,  au  lieu  de  :  Triplolème,  lisez  :  Génie. 
Page  55,  médaille  381,  au  lieu  de  :  Triptotèmey  lisez:  Génie. 
Page  67,  médaille  485  biSy  au  lieu  de  :  Triptolèmey  lisez  :  Génie. 
Page  69,  mçdaHle  498,  au  lieu  de  :  p.tk.cos.iii,  lisez  :  p.m.tu. 

P.COS.III. 

Page  70,  médaille  512,  au  lieu  de  :  spes  p.p.,  lisez  :  spes  p.r. 
Page  71,  médaille  521,  au  lieu  de  :  tr.p«cos.ii,  lisez  :  tr.pot. 

GOS.II. 

Page  80,  médaille  586,  au  lieu  de  :  ar.y  lisez  :  g.b. 

Page  86,  médaille  639,  après  cos.  un,  ajoutez  :  s.  c. 

Page  106y  médaille  815,  au  lieu  de  :  trov.deor.  lisez  :  prov. 

deor. 
Page  108,  médaille  829  :  ajoutez  g.b. 

Page  111,  médaille  852,  au  lieu  de  :  plutrumy  lisez  :  pleclrnm. 
Page  141,  médaille  854,  au  lieu  de  :  Cistrey  lisez  :  Sistre. 
Page  177,  en  titre,  au  lieu  de  :  lvginivs,  lisez  :  licinivs. 
Page  179,  en  titre,  au  lieu  de  :  lvginivs,  lisez  :  licinivs. 


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TABLE  DES  MATIÈRES 


Pages 

Avant-propos t 

'  Liste  générale  des  membres  de  la  Société  .    .  ix 

Composition  DU  BUREAU  POUR  1878 irf. 

Commission  des  manuscrits id. 

Présidents  honoraires ....  id. 

Membres  honoraires x 

Membres  titulaires  .    ^ xi 

Membres  correspondants '  xiv 

Sociétés  correspondantes xviii 

Notice  sur  l'origine  du  musée 1 

Personnages,   villes  et  peuples  mentionnés 

dans  le  catalogue  des  médailles 9 

A 

Acilia 9 

Âderbal  cl  Hiempsal 233 

Adrien. 60 

Aelia 9  el24 

Aelius 79 

Aemilia 9 

Agrippa 26 

Agrippinc 29 

Alexandre  Sévère J20el247 

Alexandre,  roi  de  M<uédoine    ; 2S9 

Antestia 10 


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646 


Pages 

Antonia iO  et  2^1 

Anlonina,  remme  de  Néron  Dru8u8  ....  ^ 

Antonin  le  Pieux 80  et  244 

Antonîn  et  M.  Aurèie 91 

Aquilia 242 

Aradus.  . 236 

Arcadius .  217 

Assinia; 25 

Athènes 236 

Auguste 24  et  243 

Auguste,  Cafus  et  Lucius 26 

Auguste  et  Agrippa 27 

Aurélia iO 

Aurélien *   .  157 

Axia 22 

B 

Balbin 428 

Basilisques 320 

nôcchusll 235 

c 

CâBcilia M 

(^œsar-Augusla ; 20 

CjBsia 242 

Cales 236 

Caligula 29 

Calpurnia 44 

Camarata 235 

Caracalla •  415  et  246 

Carin 463  et  253 


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-    0*7  — 

Caru8- '....*.  iB3el253 

Carlhage 222,  229  et  256 

Carvilia il 

Cassia 11 

CaUne 237 

Oaulonia 237 

Celsa 240 

César  el  Auguste 23 

Cirla 234 

Claude  !•»• 30 

Claude  II i53 

Claudia H 

Clovia 22 

Cœlia 12 

Comufode 109  el  245 

Considia 12 

Constance  II « 202 

Constance  Chlore 170 

Constance-Galle 208 

ConsUntI»'' 199  et  255 

Constant  II 226 

Constant  11,  Constantin-Pogonat,  Héraclius 

el  Tibère 227 

Constantin  I«r 180  et  254 

ConsUntin  U : 196 

ConsUntin  IV,  Pogonat,  Héraclius  el  Tibère  227 

Constantin  X  et  Zoé  Carbonopsine  ....  227 

Cordia 12 

Comelia 12 

Cossulia 12 

Crepusia 13 

Crispe 192 


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—  048   - 

Crispiiie  . -US 

Crilonia 13 

Crolon. 237 

Cyrène 227 

Cy«ique 257 

D 

Décence 208 

Delmatius i95 

Dioelétien :  .   .   .   .  163  et  253 

Domîtien 39  et  244 

Domilitie 38  et  243 

Drusus 28 

Dumnorix •  240 

Uyrrachium.- '.   •   .  237 

E 

Egnatia  .    .• 13 

Ëlagabale 118  et  247 

Emiiien 143 

Einporise 240 

Etruscille 140 

Evesperides 229 

F 

Fabia '             13 

Fausle 192  et  255 

Faustine  mère 92 

Faustine  jeune 103 

Flaminia 13 


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—  649  — 

Pages 

Flavius  Victor 216 

Plorien 160 

Focas. iU 

Fonleia 13  et  23 

Fufla.     .    .    .    • U 

Fuivia * 14 

G 

Uades 240 

Galba. 32 

Gallia 25 

Gallien 145et251 

Galère  Haximia 172 

Gazauphala 235 

Gelimer* 222 

Germanicus ' 29 

Géta 117  et  246 

Gordien  le  Pieaz 129  et  248 

Gratien 212  et  256 

H 

Hélène ! 172 

Héraclée 237 

Héraclius 225 

HéracHuSy  Eudocie  el  Héraclius-Constantin.  225 

Héraclius  et  Héraclius-Conslanlin.    ...  225 

Héraclius,  Héraclius-Constantin  et  Martine  .  226 

Herennius 140  el  250 

Hiéron 241 

Hildéric 222 

Hippo  Diarrbylus 2bel281 


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-  650  — 

PagM 

Honorius %\& 

Hosidia 14 

lloslilia li 

Hostilieo ijfi 

Honorius 216 

J 

Jovien 210 

Juba  h^ •  •  234 

Juball "  235 

Juguriha 233 

Julia  . U 

Julia  Domna lUe(24Q 

Julia  Paola )|9 

Julia  Soémias • ISQ 

Julie,  fille  de  Titus •  ^ 

Julien  H î(^ 

.Junia f^ 

Justin  II «...  92^ 

Justin  11  et  Sophie 223 

Justinien  1« 220  et  256 

L 

Léon  1*1^ %\^ 

Libyens i^ 

Licinia «.   .    .    .  15  et  25 

Licinius  père 177 

Liciniusfils 179^1^ 

Livineia \^ 

Lollia i^ 

Lucille mfiM 


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'*_  651  —      . 

Pages 

LtidusVenis 406  et  245 

Lucretia 16 

Lttria. 25 

LaUtia 16 

M 

llacrin .118 

Maecilia 25 

Maesa. 120 

Magnence 206  et  255 

Maniée 125 

ManUa.. 242 

MarcAurële 95  et  244 

Marcîa 16  et  242 

Marcien 219 

Mariniane 219 

Marseilie 240 

Maainiasa 231 

Malasunda 221 

Maurice  Tibère 224 

Mftxence ' 175  et  254 

Maxime 128 

Maxime 215 

MffiNmien  Hercule 166  et  253 

Maximinl«r. 126  et  248 

Maximin  II  Daza •  .175 

Mieipsa. 232 

Mifiucia ' '           17 

N 

is 231 


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—  652  — 


Néron 

Piges 
31  et  243 

Néron  Drudus.  •  •  •  . 

28 

Nerva , 

ifi 

Norbana*    •••••< 

47 

Numérien 

463 

Orbiane 

0 

125 

Olacilie , 

137  et  249 

Othon 

33 

Papîa 

p 

n 

Pauline   •-•••• 

428 

Pescennius  Niger  •  •  , 
Petillia.  ; 

413 
47  et  238 

Phalasarna , 

Philippe  père  •  •  «  • 

288 
134  et  249 

Philippe  fils 

138  et  249 

Placidie 

217 

PlflptArÎA 

17 

Plancia 

18 

Plautia.  .  ■ 

18  et  242 

Piaulîlle 

117 

Poblicia  »•••••« 

18 

Pompeïa  .«•••• 

18 

Pomponia •   . 

18 

Porcia 

19 

Posidonia 

\ 

238 

Po8lume 

154  et  252 

Postumia 

19 

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—  653  — 

Pages. 

Probus 160  et  252 

Procilia 19 

Ptolémée  (Egypte) 228 

Ptolémée  (HauriUnie) 235 

Pupien 129 

Q 

Quinctia 25 

Quinlîllé 157 

ft 

Rhodes 238 

Romain  II 227 

Romain  Diogëne 228 

Romulus. 177 

Rubellîa 242 

S 

Sabine 78 

Salonin 151  et  252 

Salonine 150  et  252 

Salvia 26 

Sanquinia \   .  243 

Satriena 20 

Sentia 20 

Septime  Sévère 113  et  245 

Sei^'a 20 

Servilia ^  .   .   .   .  20 

Sévère  II 174  et  254 

Séverine 158 


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—  654  — 

Sdpicia 90 

Sybaris 238 

Syracuse 


T 

Tadle 160et252 

Tarente 238 

Tectosages 241 

terentia  • 2i 

f  etricus  père 158 

Tetricaa  fils.  .  « 159 

Thaaas 238 

Theedora 172 

Tbéodose  le  Grand 214 

Théodose  II 218 

Thoria 2i 

•Rkère 27 

Tibère  II  GonsUntin 223 

Tîlia 21 

Tituria 21 

Titus 38 

Trajan 48  et  244 

Tra}ao*D^oe 138  et  249 

TrtboDien^Galle 141  et  250 

u 

Utique 28  et  231 

V 

Td^àlatbe  et  AuréUen 158 

Vaieiis : 211 


I 


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-  655  - 

Pages 

Yalentinien  l«r 210 

YalenUnien  II 213 

VaientiDien  III 247 

Valeria 21 

Valérie ;  •   .  .  174 

Valérien  .  •  .  .  : •  143  et  251 

VeKa .  239 

Vespasien 34 

Yibia 22  et  243 

Victoria 153 

Vikellius ,  .  .  33 

Volteia 22  et  243 

Volusien 142  et  250 

z 

Zancle 239  et  256 

Zénôn 220 

Zimiscès 228 

Sur  la  topographie  de  la  première  guerre 
PUNIQUE,  par  M.  E.  de  Sainte-Marie,  ex-pre- 
mier drogman  au  Consulat  de  France  à  Tunis, 
consul  de  France  à  Rieuse 309 

Notice  sur  les  dolmens  et  tumulusde  l'algérie, 
par  M.  le  Colonel  du  Génie  Brunon.      .   •   •  324 

Inscriptions  relevées  aux  environs  de  Khen- 
GHELA  et  de  Sétif,  par  M.  GoTT 344 

Inscriptions  RECUEILLIES  aTéressa  et  aux  envi- 
rons, pendant  les  années  1876  et  1877,  par 
M.  le  capitaine  De  Bosredon 356 


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—  65»  — 

Pi«es 

Promenade  archéologique  dans  les  environs  de 
Tébessa,  par  le  même 381 

Abd-er-Rahman,  bey  de  Conslanline  (1694),  par 
M.  E.  Mercier 438 

Quelques  mots  sur  les  stèles  néo-puniques 
découvertes  par  Lazare  Costa,  par  M.  le  doc- 
leur  V.  Reboud '4SA 

Inscriptions  de  la  Mauritanie  sétipienne  et  de 
L^  NuMiDiE,  par  M.  A.  Poulle 463 

Le  Forum  de  Thubursigum,  par  M.  Emile  Mas- 
QUERAY 634 

Nécrologie.  •   .  / 641 

Errata 643 

Planches 


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PI. XI. 


GUERRE   PUNIQUE, 


\^(  />;\ 


rrrtoftfr/ 


\ 


tCHELLCS 
BfyriMnfli*0 

/  Mille»  romain»  de  jS  «u  drifré 

'  *     '     f     '     i      *    f^fi^ 


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PI. 


Li/JL^trm^ACà  ûmttamtine 


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Pl.XIll 


Nécfoiiol»-   Ho  nui  ■  ne 


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kOÎ'Sïi  pair  2  niMjrm 


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ri^.2 


PI.  XIV. 


mOhVGSACR 
m-  RVSTICVS- 

CORIBVSVSLA' 


JÀOLéntôUUà,  Cùmtt^gt4vt 


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Pl.XV. 


TiA3. 


/.Hk.^-IrnoleK 


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PI.  XVI. 


Fi^.3, 


BITBONÎMÏ 

MORIî&OfMôSV^ 

iNpACtViXIT 


lak^Art^oUi^,  o^ 


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EXTRAIT  DES  STATUTS 


DE  LA 


SOCIÉTÉ  ARCHÊOLOGIOIE  DE  CO^STA^in^E 


-"^H^'«    ■ 


Article  premier.  —  La  Société  a  été  instituée  pour 
recueillir,  conserver  et  décrire  les  monuments  antiques 
du  département  et  favoriser  l'étude  de  Thistoire,  de  la 
géographie  et  de  Tarchéologie  intéressant  TAfrique  sep- 
tentrionale et,  en  particulier,  TAlgérie. 

Art.  3  <k  22.  — -  Pour  être  membre  titulaire  ou  membre 
correspondant,  il  faut  adresser  une  demande  au  Prési- 
dent, être  présenté  par  deux  membres  et  reçu  par  la 
Société. 

Art.  32.  —  Chaque  membre  titulaire  doit  une  cotisa- 
tion annuelle  de  douze  francs  et  paie  une  somme  de  cinq 
francs  lors  de  la  remise  du  diplôme. 

Art.  34.  —  Le  prix  du  dii  lôme  des  membres  «erres- 
pondants  est  fixé  à  cinq  francs. 

Art.  29.  —  La  Société  laisse  aux  auteurs  la  responsa- 
bilité des  opinions  émises  et  des  faits  avancés  dai^  les 
travaux  insérés  sous  leur  signature  dans  le  Recueil,    * 


c^(j>ieaG»rc>o 


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