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RECUEIL
DES
NOTICES ET MEMOIRES
?\-r^^ DE LA
^ ^3 SOCIÉTÉ ARCHÉOLOGIQUE
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DU
OËPARTEMIENT DE CONSTANTINE
8« VOLUME DE LA DEUXIÈME SÉRIE
DIX-HOITIÈME VOLnMÊ DE LA COLLECTION
1876-1^77
CONSTANTINE
L. ARNOLET, Libraire-Éditeur, rue du Palais
JOURDAN, Libiaibb-Rditiur
Place da Goaveroemeot
l»Alill|
CHALLAMEL AÎiii, Editruh
30, rae de< Boulangers
1878
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RECUEIL
DES
NOTICES ET MÉMOIRES
DE Lk
SOCIETE ARCHÉOLOGIQUE
oc
DÉPARTEMENT DE CONSTANTINE
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CONSTANTIWE. — TYPOGRAPHIE L. ARNOLET.
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RECUEIL
DES
NOTICES ET MÉMOIRES
DE Lk
SOCIÉTÉ ARCHÉOLOGIQUE
DU
DÉPARTEMENT DE CONSTANTINE
8e VOLUME DE LA DEUXIÈME SÉRIE
DIX-HOITIEME VOLDME DE LA COLLECTION
1876-1877
CONSTANTINE
L. ARNOLET, Libraire-Éditeur, rue du Palais
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JOI^RDAN, LlBRAIRB-ÉonEUR
Place do Goaveraement
CHALLAMEL klnt, Éditeur
30, rae des Boulangers
1878
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GENERAL BOOKBINOINO CO.
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QUALITY CONTROL MARK
AVANT-PROPOS
Eo présentant au public le XVill^ volume de ses Notices
et Mémoires, la Société archéologique a le devoir d'expri-
mer d'abord sa reconnaissance aux personfies qui ont
suivi avec intérêt ses publications et à celles qui les ont
facilitées et rendues possibles. Les allocations qu'elle a
reçues de M. le Ministre de l'Instruction publique, de
M. le Général commandant la Division, et de M. le Pré-
fet ; celles que lui ont accordées le Conseil général et le
Conseil municipal de Constantine, toujours empressés et
généreux quand il s'agit de contribuer à faire connaître
notre vastç et riche département, lui ont permis de con-
duire à bonne fin des fouilles qui ont produit des résul-
tats heureux pour la science et pour les arts, et qui
seront publiés ultérieurement.
Fidèle à son programme, la Société archéologique
s'attache à rendre compte de toutes les communications
que lui adressent ses correspondants, parmi lesquels fi-
gurent nombre de colons, qui, reprenant l'œuvre inter-
rompue par quatorze siècles de guerres et de barbarie,
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VI
viennent rendre la prospérité et la civilisation à cette
vieille terre de Numidie, qui avait, pendant si longtemps ,
rempli de ses produits les greniers de Rome.
Un sentiment de curiosité bien naturelle leur fait alta-
cher du prix aux monuments qu'ils exhument du sol ; ils
veulent savoir quels étaient ceux qui l'avaient fouillé et
arrosé de leurs sueurs avant eux; quand et comment ils
ont disparu, et, jetant sur les espaces qu'ils ont sous les
yeux un regard anxieux, souvent mêlé de regrets pour la
maiison paternelle qu'ils ont quittée, ils interrogent ces
monuments du passé pour leur demander s'ils trouveront
ici les garanties de sécurité et de salubrité nécessaires à
leurs familles.
C'est pour répondre à leur curiosité, quelquefois in-
quiète, que nous nous efforçons d'ajouter à la suite des
inscriptions une traduction et des explications, dont les
savants n'ont que faire, et qu'ils jugeraient puériles s'ils
ignoraient le but qui les justifie. Les nombreuses épita*
phes de centenaires, publiées dans chacun de nos volu-
mes, rassurent nos vaillants colons sur les conditions de
salubrité de leur nouvelle patrie.
Eux signalent leurs découvertes aux autorités locales,
et, si elles ne peuvent pas prendre place dans un musée
voisin, qui n'est pas encore créé, ils les encastrent dans
les murs de leurs maisons ; ils les conservent.
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VII
Les maçons et les entrepreneurs de travaux publics
convertissent en moellons et en caillou lis tout ce que leur
fournissent les ruines, qu'ils exploitent sans droits et sans
discernement. Peu soucieux de Thisloire et des arts, ils
sont nos ennemis les plus dangereux. La Société archéo-
logique ne peut que les dénoncer à l'autorité supérieure,
chaînée de protéger la propriété et tout ce que la science
peut revendiquer.
Indépendamment d'inscriptions et de Mémoires, le pré-
sent volume contient aussi le catalogue des médailles et
de quelques objets antiques du musée de la ville.
Pourquoi ce catalogue dans le Recueil, dira-t-on peut-
être? '
C'est, d'abord, pour (aire connaître l'existence du
musée, dont la Société archéologique a recueilli et réuni
les premiers éléments, et dont elle ne saurait se désinté-
resser. C'est aussi, et surtout pour l'aire œuvre d'utilité
pour ces pionniers qui nous viennent de l'autre côté de la
Métiilerranée, et qui ont souvent l'occasion de trouver des
médailles et des objets à l'usage des races anciennes qui
les ont précédés sur ce sol.
Si l'on veut bien se transporter pour un instant, par
la pensée, dans le milieu où nous vivons, on verra :
dans les villes, une société à l'état de formation, ab-
sorbée par le courant des affaires, ayant peu le temps de
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VIII
s'instruire, n'en ayant pas les moyens, parce que les
livres font défaut; dans les campagnes, les colons occu-
pés à leurs travaux d'installation, actifs, intelligents,
fouillant le sol et désireux de savoir l'âge des médailles
et la destination des objets qu'ils en retirent ; mais, aux
prises avec les nécessités de la vie, manquant de tout ce
qui peut fournir un aliment à leur esprit et satisfaire
leur curiosité.
On comprendra alors notre but, qui est, non pas de
vulgariser une science que nous ne possédons pas, mais
de développer l'amour de la conservation de tout ce qu'on
exhume du sqI, en mettant à la portée du plus grand
nombre possible un résumé d'ouvrages spéciaux très-chers
et très-rares dans notre pays.
Nous avons cru ces explications utiles, et nous espérons
que le public fera à ce volume un bienveillant accueil.
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LISTE GÉNÉRALE OES MEMBRES DE U SOCIÉTÉ
P1IË9IDEIVT9 HOiyORAIRnS
MM. Carteret-Trécourt, G. ^^ général de division, com-
mandant la division de Constantine.
Le Barrois d'Orgeval, préfet du Déparlement.
**", maire de Constantine.
Composition du Bureau pour 1878
Président : M. Poulle.
Z®** Vice- Président : M. Mercier.
2^ Vice-Président : H. Luc.
Secrétaire : M. Philippe.
• Secrétaire-Adjoint : M. Arguel.
Trésorier : M. Chambige.
Commission des manuscrits
MM, Poulle, président.
Mercier.
Pont.
De Coulanges.
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MEMBRES HONORAIRES
1866 MM. Chabouillet, conservateur des antiques à la
Bibliothèque nationale, membre de Tlnstitul.
1852 Greuly, g. ^, général de division.
1864 Desvâux, g. 0. #, général de division.
1860 DuLAURiER (E.), professeur à TÉcole natio-
nale des langues orientales.
1858 DuRET (le docteur), ^, ancien maire de Nuits.
1852 Renier (Léon), 0. ^, membre de l'Institut,
administrateur de la Bibliothèque de la
Sorbonne.
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MEMBRES TITULAIRES
i860 UM. ÂRNOLET, imprimeur-libraire, à Constantine.
1877 Arguel, bibliothécaire de la ville, à t^onstantine.
1872 Brunon, 0. ^y colonel du Génie, à Montpellier.
1874 BoissiÈRE, inspecteur d'Académie, à Nancy.
1864 Câhen, grand rabbin, à Alger.
1876 Cârbonnel, dessinateur, à Constantine.
1875 Ceggâldi, notaire, à Constantine.
1877 Chaillou, commissaire civil, à Jemmapes<
1859 Challamel (â.), libraire-éditeur, à Paris.
18^9 Chahbige, notaire, à Constantine.
1877 CooLANGES (de), inspecteur du Crédit foncier,
à Constantine.
1873 Darolles, ^, adjoint à l'Intendance, à Alger.
1875 DoNNiER, #, chef de bataillon à la Légion
étrangère, à Tiaret.
1857 Ferrie (l'abbé;, chanoine, à Oran.
1^77 FoRCiOLi, avocat, à Constantine.
1877 Frin, inspecteur d'Académie, à Constantine.
1859 GiLLOTTE, #, avocat-défenseur, à Constantine.
1878 Guerre, a^, capitaine, chef du Bureau sub-
divisionnaire des affaires indigènes, à
Constantine.
1874 HiMGLAis (U.), principal du Collège mixte de
Constantine.
1856 JoFFRE, ancien magistrat, à Constantine.
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XII
1874 Laudy, attaché aux Archives nationales de
France.
1877 Iaurichesse, conservateur des hypothèques,
à Constantine.
1855 LebIez, i^, ingénieur en chef des Ponts et
Chaussées, à Constantine.
1853 Luc, avocat, à Constantine.
1878 LuciANi, administrateur de la commune mixte
d'Aïn-Mlila.
1878 Martin, architecte, à Constantine.
1874 Meister, architecte diocésain, àOran.
1867 Mercier (E.), interprèle-traducteur asser-
menté, à Constantine.
1853 Meurs, a^, architecte en chef, en retraite, à
Aix.
1858 MoLL, 0. a^, colonel du Génie, à Bourges.
1874 Mourlan, a^, chef d'escadron d'état-major, à
Arras.
1872 Neyron^ curé, à Oued-Atménia.
1878 Papier, chef du Service des tabacs, à Bône.
1857 Paxen, 0. a^, chef de bataillon en retraite,
correspondant du Ministère de l'Instruction
publique pour les travaux historiques, à
. Sétif.
1875 Philippe, interprète militaire, attaché à la
Subdivision, à Constantine.
1878 Playfair, lieutenant-colonel, consul général
de S. M. Britannique, à Alger.
4867 Pont, ^y capitaine, directeur divisionnaire
des affaires indigènes, à Constantine.
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XIII
1862 PouLLE, inspecteur des Domaines, correspon-
dant du Ministère de l'Instruction publique
pour les travaux historiques, à Constantine.
1869 Rambert, curé de Bougie.
1878 Sas, directeur des exploitations de la Com-
pagnie algérienne, à Constantine.
1877 Thiery, commandant supérieur du cercle
d'Akbou.
1875 Vasseor, inspecteur d'Académie, à Niort.
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MEMBRES CORRESPONDANTS
1866 MM. Barnéond, directeur de la Maison centrale, à
la Maison-Carrée, près d'Alger.
1875 B4UDOT, capitaine d'état-major.
1869 Beutherand (docteur), directeur de la Gazette
médicale de V Algérie.
1857 BoissoNNET (le baron), C. ^, général de di-
vision.
1863 BoNVALET, G. ^y général d'Artillerie.
1874 Bourgogne (Geslin de), capitaine comman-
dant au 3^ régiment de Ghasseurs d'Afrique.
1852 Brosselard, ancien préfet, à Paris.
1864 Ghabassière, géomètre, aux Ouled-Rahmoun.
1852 Gherbonneau (Auguste), ^, correspondant de
l'Institut, inspecteur des écoles musulma-
nes d'enseignement supérieur, à Alger.
1852 Greuzat, curé de La Galle.
1877 Daemers de Gaghard, professeur, à Bruxelles.
1860 Deloche, ^, chef de bujreau au Ministère des
travaux publics.
1866 Dewulf, 0. ^, chef de bataillon du Génie.
1878 DuFOUR, lieutenant, adjoint au Bureau des
affaires indigènes, à Gonstantine.
1862 DuNANT (Henri), ^, homme de lettres, à Ge-
nève.
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XV
1860 DuYEYRiER, (Henri), ^, secrétaire de la So-
ciété de géographie, à Paris.
1868 Faidherbe, C. ^, général de division.
1^78 Fàrges, lieutenant, adjoint au bureau des
affaires indigènes, à Souk-Âhras.
1856 Féraud (L.-C.), 0. ^, interprète principal,
officier de Tlnslruclion publique, corres-
pondant du Ministère de l'Instruction pu-
blique pour les travaux historiq es, à Alger.
1868 Frogrner, ancien conservateur-adjoint dés
Musées nationaux, à Paris.
1876 Gàsnault, homme de lettres, au Château de
Luynes, près de Tours.
1858 GiNSBURG,missionnaire évangélique,à Mogador.
1874 GoYT (Augustin), géomètre.
1860 Grellois, 0. ^, ancien secrétaire du Comité
de santé des armées.
1855 Haramboure, a^^, inspecteur .général des pri-
sons, à Paris.
1874 Héron de Villefosse, #, attaché au Musée
du Louvre.
1868 JoBERT, juge, à Oran.
1873 Lac de Bosredon, ift^, capitaine au 3^ régi-
ment de Chasseurs d'Afrique, chef de Tan-
nexe de Takitount.
1876 Lamgîa (Frédéric), duc de Brolo, à Palerme.
1870 Letourneux, ^, conseiller à la Cour d*appel
d'Alexandrie. .
1861 Leclerg, (L.), ^, médecin-major en retraite,
à YiUe-sur-Ilon (Vosges).
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XVI
1855 LiTCHLiN, ^y conservateur des forêts, en re-
traite.
1869 LoRY, avoué, à Dijon.
1873 Mangiavacchi, conseiller général, maire de
Bouhira.
1865 Maréchal, ^, commandant du Génie.
1878 Masqueray (E.) professeur d'histoire au lycée
d'Alger.
1870 Meulemans, homme de lettres, à Bruxelles.
1866 MÉLix, ^, capitaine au 3« régiment de Zoua-
ves, chef du bureau des affaires indigènes
de Batna.
1856 Mœvus, ingénieur en chef des Mines, en
retraite.
1857 0. Mac-Carthy, ^, conservateur de la biblio-
thèque et du musée d'Alger.
1873 Reboud, 0. ^, officier de Tlnstruction
publique, médecin-major au 3» régiraenl de
Tirailleurs algériens.
1853 Rémond, architecte du Service des Bâtiments
civils, en retraite.
1860 RoMEGUÈRE, homme de lettres, à Toulouse.
1870 RoussET, employé des Ponts et Chaussées, h
Aïn-Beïda.
1875 Roy, agent consulaire au Kef (Tunisie).
1856 Sachot (Oclave), avocat.
1875 Sainte-Marie (Prigot de), consul de France,
à Raguse.
1870 Sauret, sous-inspecteur des Domaines, àAix.
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XVII
186â Vayssettes, ancien inlerprète-traducteur as-
sermenlé.
1853 Viviez, direcleur des Domaines, à Pau.
1869 Yan VILLE (d'), >^, colonel.
1868 ZoTENBERG, attaché à la Bibliothèque nationale.
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SOCIETES CORRESPONDANTES
Agen. — Société d'agricalture, science^ et arts.
Aix. — Académie des sciences, agricaltare, arts et belles-
lettres.
Alger. — Société historique.
Id. Société de climatologie algérienne.
Amiens. — Société médicale.
Id. — Société des Antiquaires de Picardie.
Angers. - Société académique de Maine-et-IiOire.
Angoulême. — Société archéologique et historique de la
Charente.
Annecy. — Société Florimonlane.
AuTUN. — Société éduenne.
AvESNEs. — Société archéologique de Tarrondissement.
AuxERRE. — Société des sciences historiques et naturelles
de TYonne.
Bar-le-Duc. -- Société des lettres, sciences et arts.
Beâuvais. — Société académique d'archéologie, sciences
et arls du départenienl de TOisc.
Béziers. — Société archéologique, scientifique et Uttérairc
Bone. — Académie d'Hippone.
Bordeaux. — Société archéologiqucr
Id. — Société de géographie commerciale.
Bourges, — Société liislorique du Cher.
Brest. — Société académique.
Caen. — Société des Antiquaires de Normandie.
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Cannes. — Société des sciences naturelles et historiques,
des lettres et des beaux-arts de Cannes et de l'arron-
dissement de Grasse.
Castres. ~ Société scientifique et littéraire.
Id. — Société historiée.
Chambért. -^ Société savoisienne d*tiistoire et d'archéo-
logie.
Id. — Académie des sciences, lettres et arts de
Savoie.
Château-Thierry. -* Société historique et archéologique.
Dax. — Société de Borda.
Draguignan. — Société d'étndes scientifiques et archéo-
logiques.
Épinal. — Société d'émulation des Vosges.
GuÉRET. — Société des sciences naturelles et archéolo
giques de la Creuse.
Langres. — Société historique et archéologique.
Laon. — Société académique.
Lille. — Société des arts et d'agriculture.
Limoges. — Société archéologique et historique du îii-
mousin.
Lyon. — Société de géographie.
Id. — Société littéraire, historique et archéologique.
Id. — Académie des sciences, belles-lettres et arts.
Marseille. — Société de statistique.
Id. — Société des Amis des arts.
Mêlun. — ' Société d'archéologie du département de Seine-
et-Marne.
MoNTAUBAN. '— Société archéologiquc de Tarnet-Garonne.
Montbéliard. ^ Société d'émulation.
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Nancy. —.Académie dé Stanislas.
Id. — Sociélé d'archéologie lorraine et du musée
historique lorrain.
Nantes. — Sociélé d'archéologie.
Narbonne. — Commission archéologique.
Nice. — Société de littérature, sciences et arts des Alpes-
. Maritimes.
Nîmes. — Académie du Gard.
Orléans. — Société archéologique de l'Orléanais.
Paris. — Institut de France.
Id. — Société archéologique.
Id. ^ Société nationale des Antiquaires de France.
Id. -^ Société d'ethnographie orientale et américaine.
Id. — Sociélé de géographie.
Id. — Société française de numismatique et d'ar-
chéologie.
Id. — Comité d'archéologie américaine.
Id. — Société philotecbnique.
Id. — Société d'anthropologie.
Id. — Société bibliographique.
Id. — Indicateur archéologique.
Perpignan. — Société agricole, scientifique et littéraire.
Poitiers. — Société des antiquaires de l'Ouest.
PoNT-A-MôussON. «-* Société philotechnique.
Rambouillet. — Société archéologique.
Reims. — Académie.
Rennes. ^- Société archéologique du département d'ille-
et-Vilaine.
Rodez. — Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron.
Rouen. — Commission des antiquités de la Seine-Inférieure.
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m
Saint-Bribuc. — Société d'émulation des Côtes-du-Nord.
Saint-Omer. — Société des antiquaires de la Morinie.
Saint-Quentin. — Société académique ^es sciences, arts
et belles-letires.
Sens. — Société archéologique.
SoissoNS. — Société archéologique, historique et scien-
tifique.
Toulon. — Société académique du Var.
Toulouse. — Académie des sciences, inscriptions et
belles-lettres.
Id. — Société d'archéologie du Midi de la France.
Tours. — Société archéologique de la Touraiiie.
Id. — Société d'agriculture, sciences, arts et belles-
lettres du déparlement d'Indre-et-Loire.
Talenciennes. — Société d'agriculture, sciences et arts.
Vannés. — Société polymalhîque du Morbihan.
ÉTRANGER
Alsace-Lorraine. — Société d'archéologie et d'histoire de
la Moselle, à Metz.
Id. — Société pour la conservation des
monuments historiques de l'Alsace, à Strasbourg.
Angleterre. — Société des antiquaires de Londres.
Autriche. — Société impériale de géographie de Vienne.
Egypte. — Institut égyptien, à Alexandrie.
Id. — Société khédiviale de géographie ^u Caire.
États-Unis d'Amérique. — Musée Peabody d'archéologie
et d'ethnographie améri-
caines de Cambridge.
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un
Etats-Uhis d'Amérique. — Instilul Smilhsonîen de Wa-
shington.
Iil. — Commission d'inspection géo-
logique des Étals-Unis (déparlemenl de Tlnlérieur , a
Washington.
Italie. — Institut archéologique de Rome.
Norvège. — Université royale de Norvège, à Christiania.
Russie. — Commission impériale archéologique, à Saint-
Pétersbourg.
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CATALOGUE
DU MUSÉE ARCHÉOLOGIQUE
DE CONSTANTINE
NOTICE SUR L'ORIGINE DU MUSÉE
La créalioQ da Musée archéologique de Constauline esl
due à riniliative de la Société archéologique, fondée en
1852 par MM. Creuly, colonel du génie, L. Renier et
Cherbonneau.
Elle s*était imposé la mission de recueillir, décrire et
conserver les monuments anciens que mettaient à jour
les nombreux travaux de construction exécutés pour notre
établissement dans la Province.
C'est au zèle; à l'activité de ses membres que nous,
devons la conservation de monuments ou inscriptions qui
intéressent à un si haut degré les arts, l'histoire, la géo-
graphie et particulièrement l'histoire locale. >
En 1853, un local, situé au bas de la place du Caravan-
sérail, fut mis à la disposition de la Société par les soins
de MM. de Lannoy, ingénieur en chef des Ponts et Chaus-
sées, et SéguyVillevaleix, maire de la ville ; c'est là que
furent déposés les premiers monuments recueillis, indé-
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_ 2 ~
pendamment de ceux qui furent encastrés dans les cons-
tructions de la casbah; ce fut là le berceau de noire
Musée.
La collection s'accrut rapidement ; stimulés par l'exem-
ple donné parles membres de la Société archéologique,
les propriétaires, les entrepreneurs, les ouvriers intelli-
gents, les Arabes même, vinrent y dé|)oser, avec désinté-
ressement, les médailles, les bustes, les vases, les cippes,
etc., retirés des décombres.
De son côté, la commune de Constantine, dont le con-
cours généreux avait facilité les travaux de la Société, fit
de louables efforts pour augmenter Timportance du Musée
naissant.
A la date du 28 novembre 1855, le Conseil municipal,
sur la proposition de M. Yillevaleix, votait une somme de
dix mille francs, destinée à Tachât d'une collection d'objets
antiques appartenant à M. Lazare Costa, bien connu des
archéologues.
Elle se composait de cinq cents médailles romaines en
argent, environ mille médailles romaines ou africaines en
bronze et treize cents pièces diverses, telles que vases,
figurines, verres, etc.
Il faut observer qu'il n'y avait pas autant de types
particuliers que de médailles, car un certain nombre
étaient en double.
Au moyen de cette acquisition, le Musée fut définitive-
ment constitué.
On laissa dans le local primitif les monuments encom-
brants en pierre et en marbre; les autres objets furent
transportés à la Mairie, située alors rue Sassy. Quelques
années plus tard, en 1860, on les installa rue Sauzay, à
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„ 8 -~
la nouvelle Mairie, dans le local qu'ils occupent aujour-
d'hui.
Quant au Musée lapidaire, ce n'est que vers 1869
qu'on l'a déplacé pour le transporter au square n» i.
En raison des accroissements successifs du Musée,
l'unique salle qui lui est consacrée est aujourd'hui
insulBsante, d'atitant plus qu'aux objets antiques sont
venues se joindre des collections d'histoire naturelle.
Espérons qu'un emplacement digne de son importance
lui sera réservé dans le futur Hôtel de Ville.
Nous nous faisons un devoir, à côté de l'objet donné,
trindiquer le nom du donateur, toutes les fois qu'il. est
connu.
Malheureusement, le plus souvent, l'indication de la
provenance des objets et le nom des donateurs ont été
indcrits sur des notes volantes qui ont été égarées lors
des changements de local. Il y aura donc infailliblement
de nombreuses omissions à regretter. Nous les réparerons
en ouvrant un registre sur lequel pourront s'inscrire les
personnes dont le nom n'aurait pas été mentionné; plus
tard, lorsque le Musée sera installé dans un local plus
spacieux, le Catalogue sera complété et les noms omis y
seront ajoutés.
Le Musée archéologique comprend trois sections :
i^^ Section. — Numismatique ;
^ Section. — Antiquités romaines et africaines;
3*" Section. — Histoire naturelle et curiosités indigènes.
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LISTE des personnes qui, par leurs dons ou leurs travaux
ont contribué à augmenter les richesses du Musée.
MM. AcARDO, à Gonstantine;
ÂLESSI ;
AouER ;
Arguel, conservateur du Musée;
Arnolet, imprimeur-libraire, à Gonstantine ;
Bakri;
BàRNÉON, à Alger;
• Barnoin, négociant;
Barronnat ;
Bastard ;
Bblain, entrepreneur ;
Beun, caporal aux Tirailleurs indigènes ;
BoissiËRE, inspecteur d'Académie, à Alger ;
BoNNEMAiN (le commandant de) ;
Bauchetet, garde du Génie;
Brunache, Maire de Gonstantine ;
Brunon, colonel du Génie ;
Bruyâs, négociant, à Gonstantine ;
Gachat ;
Gadet ;
Gahen, gran(}-rabbin, à Gonstantine;
Ganat, capitaine au l«r régiment étranger ;
Gatani ;
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— 5 -
MM. Gaujal;
Chabal, capitaine du Génie;
Chabassière, géomèlre;
Chabouillet, conservateur des antiques à la
Bibliothèque nationale ;
Ghabrier, chef d'escadron d'artillerie ;
Cherbonneau, ancien directeur du collège arabe-.
français, à Alger;
CHRisrr, Henri, archéologue anglais;
Claris, rentier, à Constantine ;
CoQUAND, professeur, à Marseille;
Cordonnier, ex-adjoint nu Maire de Constantine;
Costa, antiquaire;
COULBT ;
Crbspin, entrepreneur, à Constantine ;
Creuly, colonel du Génie;
CUGEM ;
CuoGQ, entrepreneur ;
Cunéo, entrepreneur ;
Décharné, armurier;
Découplé;
Delay, capitaine d'artillerie ;
Delbos, lieutenant des pompiers ;
Delmarès, conseiller muiiicipal ;
Desvaux (le général) ;
Dietz, commissaire de police ;
Dolly ;
Ducoup, négociant;
DuTOiT, négociant;
Fabrault, maçon;
Faltisse;
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- 6 —
MM. Fabnt, capilfilne au 3< Chasseurs d'Afrique;
Féraud, interprète militaire principal, à Alger;
Ferrand ;
FoREY, capitaine de Spahis ;
61LLOTTE, avocat;
GiNSBURG, pasteur anglican ;
Girard, François, négociant, à Constantine ;
Guepratte;
guerin-toudouze ;
Hamouda-ben-Cheikh ;
Hattute, médecin à THôpital militaire de Cons-
tantine;
JoLY de Brésillon, Conseiller général, à Cons-
tantine;
Kalfat Attali ;
Klein ;
Laborie, ingénieur des Ponts et Chaussées ;
Lam arck ;
Lambert, député de Constantine;
Lapaine (le préfet) ;
Laudy, archiviste à la Préfecture;
Lavie, Pierre, négociant;
Letourneux, conseiller à la Cour d'Alger ;
LiMBÉRY (Kfadame);
Luc, adjoint au maire de Constantine ;
LuciANi, secrétaire général à la Préfecture de
Constantine;
Maelstap;
Magnerat;
. Marchal, capitaine du Génie;
Meister, architecte» à Constantine ;
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— 7 —
MM. Meurs;
MiLHÉs ;
MlLNES Edwards ;
Mœyus, ingénieur en chef des Mines, en reliaile ;
Mohammed-ben-Daly ;
HoLL, lieutenant-colonel du Génie ;
Muller;
Narboni, conseiller général;
Olivier;
Orsàud, chef de comptabilité à la Mairie de
Constanline ;
Paolo di Palma;
Pasquali, employé à la Mairie de Constanline;
Pastrt ;
Paumier;
Perinne, conseiller à la Cour d'Alger;
Petit, archiiecle-voyer, à Constanline;
Philippe, interprète militaire, à Constanline ;
PONGNON ;
Poulle, président de la Société archéologique de
Constanline ;
Pradt, conseiller à la Cour d'Alger;
Racle (le docteur) ;
Rancoule, entrepreneur;
Reboud, médecin militaire;
Regnaud de Lannoy, ingénieur en chef des Ponts
et Chaussées, en retraite ;
Renier, Léon, membre de l'Institut;
Roger, conservateur du Musée dePhilippeville;
Ribot, colonel du Génie ;
Roques, commissaire central, à Constanline ;
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— 8 —
MM. Salas;
Sauvan, négociant;
ScHiMPFF, géomètre ; '
Seguy-Yillevaleix, ancien Maire de Constaniine;
Sovert;
Terson ;
Thomas, vétérinaire militaire, directeur d'Aîn-el-
Bey;
Train, négociant;
Yendrioz ;
Vicrey, architecte, à Conslantine ;
Villeneuve, entrepreneur;
Vital, propriétaire;
Vital, ancien médecin en chef de THôpital mili-
taire;
Vives, entrepreneur;
Zagrewski, géomètre.
ATERTISSEIHENT
Les lettres placées ^ lâ suite des objeis décrits signifient :
Ar. Méd. argent médaillon.
Ar. médaille d*argent,
Pot. médaille en poiin. •
mu. médaille en billon.
B. Méd. bronze médaillon.
G. B. grand bronze.
M. B. moyen bronze.
I*. B. petit bronze.
K. M. fouilles exécutées aux frais de la municipalité.
Le point d'interrogation indique les objets dont la détermination est'
douteuse.
La série de points marque les lacunes ou les parUes Illisibles des
légendes.
Les dimensions des objets sont indiquées par les lettres h^ 1* d» qui
signifient hauteur, largeur, diamètre.
La menUon, C. Costa, désigne un objet provenant de la collection
acquise de M. Costa.
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SECTION PREMIÈRE
NVIHISIHATIQUE
§ l«f. — Médailles consulaires
ACILIA
BALBVS ROKA. Tête de Pallas à droite avec le casque ailé;
derrière» X ; le tout dans une couronne de laurier.
R. MAN. AGiLi. Quadrige au galop à droite, dans lequel
on voit Jupiter tenant un foudre et une haste^ et la
Victoire tenant un fouet; dessous, une roue?
M. AGiLivs M. F. Même tête (La légende est entre deux
grènetis.)
R. ROMA. Hercule dans un quadrige au pas, tenant une
massue et un trophée. Ar.
AELIA
BALA. Tête diadémée de Junon Lucine à droite.
n. c. ALLi. Diane dans un bige de cerfs à droite, tenant
deux torches; sous le bige, un orthoptère; le tout dans
une couronne de laurier. Ar.
AEHILIA
M. SGAVR. AED. GVR. (à l'exergue^. REX ARETAS (ddiUS le
champ). EX. s. g. Arétas à genoux, tenant un chameau
par la bride et présentant une branche d'olivier.
R. p. HvpsAE. AED. GVR. (à l'exérgue). g. hvpsae. gos.
PREiVK. (dans le champ), gaptv. Jupiter dans un qua-
drige au galop à gauche, tenant un foudre ; sous le
quadrige, un scorpion. Ar.
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- 10 -^
5. ROMA. Tête laurée et diadémée de Vénus à droite; der-
rière, X.
R. VAN. AEMiLio. Statue équestre appuyée sur une haste
au-dessus d'un pont, entre les arches duquel on lit :
LKP. Ar.
ANTËSTIA
6. Tète de Pallas à droile avec le casque ailé; devant x;
derrière, un chien montant.
R. G. ANTESTi. noMA. Les dioscures à cheval allant à
droite. Ar.
7. GRAG. Télé de Pallas à droile avec le casque ailé.
R. L. ANTES. ROMA. Jupiter dans un quadrige au galop à
droite, tenant un sceptre et lançant la foudre. Ar.
ANTONIA
8. Tète laurée de Jupiter à droite; derrière, s. c.
R. Q. ANTO. BALB. PR. Victoire dans un quadrige au ga-
lop à droite, tenant une couronne et une longue palme.
Ar. méd. dentelée.
9. M. ANTON. iMP. .Tète nue, barbue, de M. Antoine à droite;
derrière, le lituus.
R. CAESAR. DiG. Tète lauréo de Jules César à droite. Ar.
10. ANT. AVG. III. viR. R. P. G. Galère prétorienne.
R. LEG. VI. Aigle romaine enlre deux enseignes militai-
res. Ar.
il. ANTON. AVG. IMP. 111. COS. DES. III. III. Y. R. P. G. Tête
nue de M. Antoine à droite.
R. ANTOMvs AVG. iHP. III. En doux lignes, dans le
champ. Ar.
AURÉLIA
12. M. AVRELi. ROMA. Têlo de Païlas à droile avec le casque
ailé ; derrière, X
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— 11 —
R. SGAVHi L. Lie. CN. DOM. Hars nu, debout dans un
bige au galop à droite, tenant un bouclier et un carnyx,
et lançant un javelot. Méd. dentelée. Ar.
CAECILIA
13. Tète dîadémée de la Piété à droite; devant, une cigogne.
R. Q. c. M. p. j. Éléphant tourné à gauche. Ar.
CALPURNIA
H . Tétc laurée d'Apollon à droite.
R. L. piso FRVGi. Cavalier courante droite et tenant une
palme ; dessous, L. Ar.
15. Même tête, derrière xxxxiii.
R. Même revers; en haut, cxvi ; en bas, a. Ar.
16. Même tête; derrière xtg.
R. G. Piso L. F. fry; même type, sans chiffres. Ar.
i 7 . Tète laurée d'A pollon à droite.
R. L. pisoL. F. FRVGi. Même type. Ar.
CARVILIA
i 8 ^ Tête laurée de Jupiter jeune à droite ; dessous, un foudre.
R. Jupiter dans un quadrige au galop à droite, lançant
la foudre. Ar.
CASSIA
19. c. GASSi. iMP. LEiBERTAS. Tête diadémée et voilée de la
Liberté à droite.
R. LENTVLvs spiNT. Prœfericuluin et lituus. Ar..
20. Tête de Bacchus à droite, couronnée de lierre; derrière,
un thyrse.
R. L. CASSi. Q. F. Tête de Proserpine à gauche, cou-
ronnée de pampre. Ar.
CLAUDIA
21 . Buste de Diane à droite avec arc et carquois ; devant, s. c.
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- 13 -
R. Ti. GLàVD. Ti. F. AP. N. Victoife dans un bige au
galop à droite, tenant une longue palme et une cou-
ronne ; au-dessous du bige» lxxvii. Héd. dentelée. Ar.
GŒLIÂ
22. G. coBL. GALDVS COS. Tête nue de Cœlius Caldus à droite;
derrière, sur une tablette, l. d. .
R. CALDYS m. viR. Tête radiée du soleil à droite ; de-
vant, un bouclier rond ; derrière, un bouclier ovale.
Ar.
CONSIDIA
23. Tête laurée de la Liberté à droite.
R. c. coNSiDivs PAETvs. Ghaise curule; dessous, une
couronne. Ar.
CORDIA
24. RVFVS m. viR. Têtes accolées des dioscures à droite; en
haut, deux étoiles.
R. MAN. coRDivs. Vénus debout, tenant des balances et
une haste posée transversalement ; sur ses épaules, le
buste de Cupidon. Ar.
CORNEUA
25. G. p. R. Tête diadémée du génie du peuple romain à
droite ; derrière, un sceptre.
R. GN. LEN. Q. KX. S. G. Globo, gouvemail et sceptre
auquel est attaché une couronne de laurier.
26. svLL. Gos. Q. POifPEi RVK. Chaiso curule entre le lituus
. et une couronne.
R. Q. POMPEi. Q. F. RVFVS. GOS. Chaise curule entre
une flèche et une branche de laurier. Ar.
COSSUTIA
27. SABVLA. Tête de Méduse à gauche.
R. L. GOssvTi G. F. BellérophoA à cheval sur Pégase;
dans le champ, le nombre xxvi. Ar.
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- 18 -
28. CABSAR DiGT. PERPBTTO. Tête laurée et voilée de J. César
à droite.
R. c. MARIDIANY8. Vénus debout, tenant une victoire et
un bouclier; à ses pieds, un globe. Ar.
CREPUSIA
29 . Tête laurée de Jupiter jeune à droite.
R. p. CREPVSi. Cavalier à droite, tenant un javelot. Ar.
CRITONIA
90. ABD. PL. Tèle de Cérès à droite couronnée d'épis.
R. M. FAN. L. CRiT. Doux hommeseu toge assis; devant,
un épi; derrière, p. a. Ar.
EGNATIA
3i . MAXsyMVS. Buste ailé de Cupidon à droite avec arc et
carquois.
R. G EGNATivs GN. F. GN. N« Jupilor et Juuou dobout
sous un portique; le premier tient une haste. Ar.
FABIA
32. LABBO ROMA. Této de Pallas à droite avec le casque ailé;
devant, x.
R. Q. FABi. Jupiter dans un quadrige au galop à droite,
tenant un foudre et une haste ; sous le quadrige, un
éperon de navire. Ar.
FLAMINIA
33. ROMA. Télé de Pallas à droite avec le casque ailé;
devant, x.
R. L. FLAUiNi. GiLO. Vicloiro dans un bige au galop à
droite, tenant une couronne. Ar.
FONTEIA
34. Tête double de Fontus (fils de Janus) ; devant, X; der-
rière, R.
R. c. FONT. ROifA. Galère avec des rameurs. Ar.
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— 14 —
FUFIA
35. KALENi. Tête laurée de l'Honneur et lête casquée de la
Vertu accolées à droite ; à gauche, ho ; à droite, viut.
R. coRDi. Deux femmes debout, se donnant la main;
l'une tient une corne d'abondance, Taulre a le pied
appuyé sur un globe et tient une haste ; à gauche, un
caducée ailé et ital; à droite, ro. Méd. dentelée. Ar.
FULVIA
36. ROMA. Tète de Pallas à droite avec le casque ailé;
devant, X*
K. GN. FOVL. M. CAL. Q. MET. Vîctoire dans un bige au
galop à droite, tenant une couronne. Âr.
HOSIDIA
37 . GETA. III. viR. Buste diadème de Diane à droite avec arc
et carquois.
R. c. HOSiDi. c F. Sanglier percé d'une flèche et assailli
par un chien. Ar.
HOSTILIA
38 . Tète de la Peur à droite, les cheveux hérissés ; derrière,
un bouclier oblong.
R. L. HOSTiLivs SASERN. Hommc nu, tourné par derrière,
les cheveux épars, debout dans un bige à droite, et
combattant avec une lance et un bouclier ; sur le de-
vant, un homme nu, assis, tient un fouet et les rênes
des chevaux. Ar.
JULIA
39. Tête de Pallas à droite avec le casque ailé; derrière,
un épi.
R. L. ivLi. Victoire dans un bige au galop à droite. Ar.
40. Tête diadémée de Vénus à droite.
R. CABSAR. Énée portant Anchise et le Palladium. Ar.
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-- 15 —
41 . CAESAR. Éléphant foulant aux pieds un serpent.
R. Simpulé, aspersoir, hache et bonnet de flainine. Ar.
42. Tête diadémée de Vénus à droite ; derrière, Cupidon.
H. CAESAR. Trophée, avec deux boucliers et deux Irora- ^
pettes gauloises ; à gauche,, une femme assise pleurant;
à droite, un captif, les mains liées derrière le dos. Ar.
43. UT. Tète de la Piété à droite, couronnée de chêne.
R. CAESAR. Trophée avec un bouclier et une trompette
gauloise ; à droite, une hache. Ar.
44. Tête diadémée de Vénus à droite, entre une corne d'a-
bondance et une branche de laurier.
R. CAESAR DiV! F. Hommo debout à droite, en palada-
ment, tenant une haste posée transversalement et éten-
dant le bras. Ar.
45. CAESAR 1MP. VII. Tête nue d'Octave à droite.
R. ASiA RECEPTA. Victoire tenant une couronne et une
palme, debout sur la ciste mystique, d*où sort de chaque
côté un serpent. Ar.
JUNIA
46. Tête de Pan à droite ; dessous, le pedum ; le tout dans
un collier.
R. D. siLANVS L. F. Victoire dans un bige au galop à
droite, tenant une palme et un fouet; dessous, une
trompette gauloise. Ar.
47 . LiRBRTAS. Tête diadémée de la Liberté à droite.
R. RRVTVS. Brutus marchant entre deux licteurs et pré-
cédé d*un accensus. Ar.
LICINIA
48. Bttste diadème de Jupiter jeune à gauche, vu par der-
rière, lançant un triple javelot.
R. c. LiciNivs c. F. MACER. Pallas dans un quadrige au
galop à droite, tenant. un bouclier et lançant un
javelot. Ar.
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— 16 -
LIVINEIA
49. Tète nue de Livînieus Régulus à droite.
R. L. nEGVLYS. Deux gladiateurs nus, combattant; l'un,
armé d'une haste, contre un lion;* Taulre, armé d'une
épée et d'un bouclier, contre un tigre. Ar.
50. REGVLYS PR. Tête nue de Régulus à droite.
R. L. LiviNBivs REGVLYS. Chaise curule entre six fais-
ceaux. Ar.
LOLLIA
51 . HONORIS. Tête laurée de l'Honneur à droite.
R. PALiKANYS. Chaise curule entre deux épis. Ar.
LUCRETIA
52. Tête laurée de Neptune à droite avec le trident; der-
rière, IIII. T.
R. L. LvcRETi. TRIO. Cupidou sur un dauphin. Ar.
53. Tête radiée du Soleil à droite.
R. TRIO L. LYCRETi. Croissant entouré de sept étoiles.
Ar.
LUTATIA
54. CERCO ROMA. Tète de Pallas à droite, le casque orné
d'une plume et de deux étoiles ; derrière, X*
R. Q. LYTATi. Q. Galère avec une tête casquée à la proue
et un acrostolium à la poupe; le tout dans une cou-
ronne de chêne. Ar.
MARCIA
55. ROMA. Tête de Philippe V de Macédoine à droite, avec un
casque macédonien surmonté de deux cornes et atta-
ché avec un diadème.
R. L. PHiLiPPVS écrit sur une base. Statue équestre
tenant une branche; dessous, X* Ar.
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— 17 —
56. ANGYS. Tète diadémée d'Âncus Marti us à droite ; derrrière,
le lituus.
R. PHiLippvs. Statue équestre sur un aqueduc entre les
arches duquel on lit âqvâ mar. Ar.
MINUCIA
57. Tète de Palias à gauche, avec une plume et une crinière
au casque.
R. Q. THERM. M. F. Doux soldals Combattant, armés de
boucliers et d'épées; entre eux, un soldat à terre. Âr.
NAEVIA
58. Tète diadémée de Vénus à droite ; derrière, s. c.
R. G. NAE. pALB. Victoire dans un Irige à droite. (Méd.
dentelée). Ar.
NORBANA
59. c. NOABANVS. Tète diadémée de Vénus à droite ; derrière,
ITD.
R. Épi, hache avec faisceau et caducée. Ar.
PAPIA
60. Tète de Junon Sospita à droite.
R. L. PAPi. Griffon courant; dessous, un symbole, le
tout^ dans un collier. (Méd. dentelée). Ar.
PETILLIA
6i . CAPrrouNVS. Tète laurée de Jupiter à droite.
R. PETiLUVS. Temple à six colonnes. Ar.
PLAETORIA
62. CESTiANVS. Buste de femme à droite, avec un casque à
crinière lauré, portant un arc et un carquois ; devant,
s. c.
R. M. PLAETORivs. M. F. AED. cvR. Aigle éployé sur un
foudre. Ar. v
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— 18 —
PLANCIA
63. CN. PLANCivs AED. cvR. S. c. Têtc de Diane plancienne à
droite.
R. Chèvre debout; derrière elle, un carquois et un
arc. Ar.
PLAUTIA
64. A. PLAVTivs AED. CVR. S. C. Tétc loureléo de Cybèle à
droite.
R. BACCHiYS ivDAEVs. S. G. Bacchlus à genoux, tenant
un chameau par le frein et présentant une branche
d*olivier. Ar.
POBLICJA
65. M. POBLici. LEG. PRO. PR. Tête de Pallas à droite avec un
casque à crinière.
R. CN. MAGNVs. IMP. Pompéc debout, le pied sur une
proue de vaisseau, présentant une palme à une femme
qui porte un bouclier et deux hastes. Ar.
POMPEIA
66. Tête de Pallas à. droite, avec le casque ailé; derrière, un
vase; devant, X*
R. SEX. PO. FOSTLVS ROMA. La louvo allaitant Romulus
et Rémus; derrière, le berger Faustulus debout; plus
loin, le figuier Ruminai avec trois oiseaux. Ar.
67. MAG. Pivs. IMP. iTER. Této de Neptune à droite, avec un
trident.
R. PRAEF. GLAS. ET ORAE MARiT. EX. S. G. Trophée naval.
Ar.
POMPONIA
68. Tète laurée de Muse à droite.
R. Q. POMPONi MVSA. Thalic debout à gauche, tenant un
masque et appuyée sur une colonne. Ar.
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— 19 -
PORCIA
r)9. Té(e de Pallas à droite avec le casque ailé, derrière; X-
R. c. CATo ROMA'.. Vlctoire dans un bige au galop à droite,
tenant une couronne. Ar.
70. M. CATO. Tête de Bacchus à droite, couronnée de lierre.
R. viCTRix. La Victoire assise à droite, tenant une palme
et une patère. Ar.
71. M. CATO PRO. PR. Môme (êle.
R. Même revers. Ar.
POSTUMIA
72. iiisPAN. Tête de femme à droite, voilée, les cheveux
épars, et avec Texpression de la tristesse.
R. A. posT. A. .F. s. N. ALBIN. Homme en toge, debout,
levant la main droite vers une aigle romaine; derrière,
des faisceaux avec une hache. (Méd. dentelée.) Ar.
73. Buste de Diane à droite avec arc et carquois; sur sa
tête, une tête de bœuf.
R. A. POST. A F. s. N. ALBIN. Sacrificateur suf une mon*
tagne, étendant une branche sur un taureau; entre
eux, un autel allumé. (Méd. dentelée). Ar.
74. piETAS. Tète nue de la Piété à droite.
R. ALBiNvs BRVTi F. Dcux mains jointes, tenant un
caducée.
75. Tète de Diane, les cheveux retroussés, à droite, ovec arc
et carquois.
R. c. PosTVMi AT. Chien courant ; dessous, une lance.
Ar.
PROCILIA
76. Tête laurée de Jupiter à droite ; derrière, s. c.
R. L. PROCiLt. F. Junon Sospita frappant de sa haste
avec la main droite, la gauche armée d*un bouclier ;
à ses pieds, un serpent. Ar.
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— 20 —
SATRIENA
77. Tèle casquée de Mars à droite ; derrière, t.
R. ROMÂ. p. SATRiENVs. Louve marchant à gauche. Ar.
78. La même médaille (fourrée).
SENTIA
79. ARG. PVB. Tète de Pallas à droite avec le casque ailé.
R. L. SENTI. G. F. Jupiter dans un quadrige au galop à
• droite, tenant un foudre et un sceptre ; dans le champ,
» la lettre o. Ar.
SERGIA
80. ROMA. ^x. S. G. Tète de Pallas à droite avec le casque
ailé ; derrière, X*
R. M. SERGi. siLYS. Daus le champ q. Cavalier en course
à gauche, casqué, tenant un bouclier de la main
droite et de la gauche, un glaive, et saisissant par les
cheveux une tète humaine coupée. Ar.
SERVILIA
81 . ROHA. Tète de Pallas à droite avec le casque ailé ; derrière,
une couronne et X*
R. G. SERYEiu. M. F. Les dioscures à cheval allant en
sens contraire. Ar.
82 . LEiBERTAS. Tèto Ruo do la Liberté à droite.
R. GAEPio BRVTVS PRo. Gos. Lyre entre le plectrum et
un rameau. Ar.
SULPiCIA
83. D. P. p. (Un pénates praestites). Tètes accolées des dieux
Pénates laurées à gauche.
R. G. svLPiGi. G. F. Deux soldats debout, tenant chacun
une haste; entre eux, une truie; dans le champ, p.
Ar.
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— 21 —
TERERTIÂ
VARRO PRO. Q, Buste diadème et barbu à droite de Jupiter
Terminalis ou de Numa en terme.
R. MAGN. PRO. COS. Sceptro enlre un dauphin et un
aigle. Âr.
THOfUA
I. s. M. R. (lunoni Sospitse Magnsa Reginœ). Tête de
Jnnon Sospita à droite.
R. L. TBORivs BALBvs. Tauroau furieux courant ; dans le
champ, 6. Ar.
TITIA
Tète barbue à droite avec un diadème ailé.
R. Q. TiTi. Pégase. Ar.
Tète de Bacchante à' droite couronnée de lierre.
R. Même revers. Ar.
TITVRIA
SABUi. Tète nue de Tatius à droite; devant, une palme.
R. L. TrrvRi. Tarpeia, les cheveux épars, levant les
mains au ciel et à moitié écrasée par des boucliers,
à genoux entre deux soldats qui se préparent à jeter
leurs boucliers sur elle ; en haut, un astre dans un
croissant. Ar.
VALERIA
Buste ailé de la Victoire à droite; devant, X.
R. L. vALERi FLACCi. Hars debout casqué, tenant une
épée et un trophée ; à gauche, l'apex ; à droite, un
épi. Ar.
ACiscvLVS. Tête diadémée d'Apollon à droite ; au-dessus,
une étoile; derrière, un marteau; le tout dans une
couronne de laurier.
R. L. YALERivs. Europo sur un taureau, tenant une
écharpe. Ar.
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— 22 -
VIBIA
91 . Té(e Uurée d'Herule à droite.
R. c. viBivs VARVS. Pallas debout, tenant une basie et;
une Victoire ; à ses pieds, un bouclier. Ar.
VOLTEIA
92. Tête laurée de Jupiter à droite.
R. M. voLTEi. M. F. Temple à quatre colonnes ; sur le
fronton, un foudre. Ar.
93. Tète imberbe d'Hercule à droite, revêtue de la peau de
lion.
R. M. VOLTEI M. F. Sanglier d*Eymaullie. Ar.
INCERTAINES
94. Tète de Pallas à droite avec le casque aile; derrière, X-
R. ROMA. Les Dioscures à cheval, allant à droite. Ar.
95. ROMA. Tête de Pallas à droite, avec le casque ailé à
crinière ; derrière, X.
R. Rome casquée, assise sur des boucliers et tenant
une haste; sous elle, un casque; de chaque côté, une
colombe volant autour d'elle; à ses pieds, la louve
allaitant Romulus et Rémus. Ar.
AXIA
96. Tète laurée de Janus.
R. NASO dans une couronne de laurier, M. B.
CLOVIA
97. CAËSAR Dic. TER. Dustc ailé de la Victoire à droite.
R. c. CLOVi. PRAKF. Pallas casquée, marchant à gauche
et portant un trophée, quatre javelots et un bouclier
sur lequel se voit la tête de Méduse; à ses pieds, un
serpent. H. B.
FONTEIA
98. Tète d'Hercule à droite avec la peau de lion; derrière,
trois points. »«
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— 23 —
R. c. FONT. Proue de vaisseau à droite; à côté, trois
points, quadrans.
AS COULÉS
99. Tète de Pallus à gauche; dessous, quatre points.
R. Proue de vaisseau à droite; dessous, quatre points,
triens. Gr. module.
100. Porc (?) à gauche; dessous, trois points.
R. Animal à droite; dessous, trois points, quadrans.
Gr. module.
toi . Tête de Mercure à gauche avec le péiase ailé ; dessous,
deux points.
R. Proue de vaisseau ; dessous, deux points, sextaus.
Gr. module.
AS FRAPPÉS
102. Tête de Janus; en haut, un point.
R. Proue de vaisseau à droite; en^haut, un point.
Médaillon.
103. Même tête.
R. ROMA. Même type. G. B.
104. Deux tètes adossées.
R. Proue de vaisseau à gauche. G. B.
105. Tète de Mercure à droite avec le pétaseailé; derrière,
deux points.
R. ROMA. Proue de vaisseau. P. B.
106. Tête imberbe à droite.
R. Taureau à droite; en haut, deux points. P. B.
lêTâlilMédailles indéterminées.
§ 2. — Médailles impériales
J. CÉSAR ET AUGUSTE
114. Divos iVLivs. Tète laurée de J. César à droite.
R. CAESAR orvi F. Tèto nue d'Octave à droite. H. B.
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— 24 —
AUGUSTE
(Dé en 63 av. J.-C. mort en 14 de notre ère)
H5. AVGVSTVS Divi F. Sa lêle nue à droite.
R. IMP. X dans le chanop; âgt. à l'exergue. Apollon en
. habit de femme, debout à gauche^ tenant le plectrum
et une lyre. Ar.
H6. Divo AVGVSTO S. P. Q. R. Bouclior entouré d'une cou-
ronne de chêne et soutenu par deux capricornes placés
sur un globe. Sur le bouclier on lit ob cives ser.
R. TI. CAESAR DIVI AVG. F. AVGVST. PM. TR. POT, XXXVII.
Dans le champ, s. c. G. B.
in. La même médaille avec la contremarque cap. (?) G. B.
i i 8 . IMP. GAESAR DIVI F. AVGVSTVS IMP. XX. Sa tête nuo à gauche.
R. PONTiF. MAXIM. TRiBVN. POT. xxxiiii. Dans lo champ,
s. c. M. B.
119. Diws AVGVSTVS PATER. Sa lêtc radiée à gauche.
R. PROVIDENT s. c. Aulcl. M. B.
120. CAESAR AVGVSTVS DIVI F. PATER PATRiAE. Sa têt6 laurée à
droite.
R. ROM. ET AVG. Autcl omô de figures, entre deux
colonnes surmontées chacune d'une Victoire. M. B.
121 . Divvs AVGVSTVS PATER. Sa tête radiée à gauche; dessus,
une étoile; dans le champ, un foudre.
R. s. c. Livie voilée, assise à droite, tenant une patère
et une haste. H. B.
122. Même légende. Sa tête radiée à gauche.
R. s. c. Foudre ailé. M. B.
123. Même tête et même légende.
R. s. G. Aigle éployé sur un globe, regardant à droite.
M. B.
Monétaires d'Auguste classés par familles
AELIA
124. AVGVSTVS TRiBVNic. POTEST. dans une couronne de chêne.
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— 25 ~
R. Q. AELivs LAMi III. viR Â. A: A. F. F; dans le champ,
s. c. M. B.
ASINIA
I25, TRiBVNic. POTEST. CAESAR AVGVSTvs. Sa tête ïiue à droite.
R. c. ASiNivs GALLVS III. VIR A, A. A. F. F; dans le champ,
s. c. M. B.
GALLIA
426. OB. ciYis SERVATOS. CouFonne de chêne entre deux bran-
ches de laurier.
R. c. GALLIVS c. F. LVPERCVS III. VIR A. A. A. F. F. dans
le champ, s. c. G. B.
LICINIA
127. Même légende et même type.
R. c. LiciNivs STOLO III. VIR A. A. A F. F. Daus le champ,
s. c. G. B.
LURIA
as. CAESAR AVGVST. PONT. MAX. TRIBVNIC POT. Sa tête nuC à
gauche.
. R. P. LVRivs AGRIPPA III. VIRA. A. A. F. F ; dans le champ,
s. c. H. B.
'129. Même légende. Sa tête nue à droite.
R. Même revers. H B.
MAECILIA
130. CAESAR AVGVST. PONT. MAX. TRIBVNIC POT. Sa tête nue ÙL
droite.
R. M. MAECiLivs TVLLVS III. VIR A. A. A F. F; dans le
champ, s. c. M. B.
QUINCTIA
131 . AVGVSTVS TRIBVNIC. POTEST. Dans unc couronne de chêne.
R. T. CRispiNVS III. VIR A. A. A. F. F. ; dans le champ,
s. c. M. B.
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— 26 —
SALVIA
132. CAESAÏl AVGVST. PONT. MAX. TRIDYNIC. POT.^Sa lélC nUC h
droite.
R. M. sALVius OTHO iii. viR A. A. A. F. F. Dans le champ,
s. c. H. B.
Médailles d'Auguste frappées dans les colonies
CŒSAR AUGUSTA (Sarragosse)
133. AVGVSTvs Divi F. COS. ^i. DES. \ii. Sa tète laurée à droite.
R. cÀESAR AYGVSTA. Pfétrd rovêtu de la toge, traçant à
la charrue Tenceinle de la nouvelle ville; dans le
champ, II v!r; à l'exergue, c. verrio. M. B.
AUGUSTE, CAIUS ET LUCIUS
Médaille coloniale (HIPPO DIARRHYTUS)
134. Légende effacée. Tète nue d'Auguste à droite.
R. HippoNE LIBERA. Tèlos affrontées des Césars Caius
et Lucius. G. B.
Hippone se lit au-dessus des têtes, libet^a, un peu fruste,
Les tètes qui figurent sur cette pièce ressemblent abso-
lument à celles que Ton observe sur la médaille dé-
crite par Muller (Hadrumetum, n^ 32), et qu'il attribue
à la ville d'Hadrumète.
Une médaille semblable existe au cabinet national, mais,
comme le^ mot Hippone n'y est pas nettement lisible,
on l'avait, comme Muller, classée à Hadrumète.
M. Chabouillet l'a restituée à Hippo Diarrhytus, dès
que la médaille de Constantine lui a été communiquée.
(Lettre de H. Chabouillet à M. Prat.)
AGRIPPA
(Gendre d'Augusie)
135. AI. AGRIPPA L. F. COS. III. Sa této à gauche avec la cou-
ronne rostrale.
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— 27 —
R. s. c. Neptune debout, nu, avec un manteau sur les
épaules, tenant un dauphin et un trident. M. B.
AUGUSTE ET AGRIPPA
. Médailles frappées dans les colanm (Nimes)
136. Imp. divi F. Têtes adossées et laurées d'Auguste et
d'Agrippa; dans le champ, p. p.
R. COL. NEM. Crocodile enchtnîné; derrière, un palmier.
»I. B.
137. Même médaille sans les lettres p. p. M. H.
138. Même médaille, type barbare. M. B.
TIBÈRE
(a régné de 14 à 37)
139. Ti. CAESAR DIVI AVG. F. AVGVSTUS. Sa lêlo lauréc à droite.
R. PONTiF. MAXIM. Livio assise à droite, tenant un sceptre
et une fleur. Ar.
140. Même tête et même lëgende.
R. TR. POT. XVII. IMP. VII. Tibère dans un quadrige à
droite, tenarrt un sceptre surmonté d'un aigle et un
rameau. Ar.
141 . Ti CAESAR DiviAVG. F. AVGVST.iMP. viii.Satête nucàgauchc.
R. POi\TiF. MAXIM. TRiBVN. poTEST. XXVII. Dans le
champ, s. c. M. B.
143 Ti CAESAR AVGVST. F. iMPËRAT. V. Sa tête uuc à droilo.
R. POiMiFEx TRIBVN. POTESTATE XII. Même type. M. B.
143 Ti CAESAR DIVI AVG. F. AVGST. IMP. VIII. Sa tête lauréc à
gauche.
R. PONTIF. MAXIM. TRIBVN. POTEST XXXVII.' S. C. Caducéc
ailé. M. B.
144. Même (ôte et même légende.
R. PONTiF. MAX. TRI. POT. XXXVII. S. C. Globc auquel
est attaché un gouvernail ; dessous à droite, un petit
globe. H. B.
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— 28 -
145 . Ti GAESAR ÀYGVST, F. IMPERAT. VU. Sa tête laurée à droite.
R. ROM. ET AVG. Âulel entre deux colonnes surmontées
chacune d'une Victoire. M. D.
146. La même médaille. P. R.
Médailles de Tibère frappées dans les colonies
HIPPO DIARRHYTUS
147. Ti. CAESAR Divi AYGVST. F. AVGVSTVS. Sa têtenuc à droite;
devant, le lituus; derrière, le simpule.
R. l.'apromvs hippone LIBERA. Tête de Drusus Junior
nue à droite* H. R.
UTIQUE
148 . Ti. CAESAR Divi AVG. F. AVG. iMP. VIII. Sa têto Ruo à gaucho.
R. C. V. MARSO PROCOS NAER. CAES. Q. PR^ A. M.
GEMELLVS. Femme voilée, assise à droite, tenant une
patère et un sceptre; dans le champ, d. d. p. p. M. B.
149. TI. CAESAR DIVI AVG. F. AVGVST. IMP. VII. Sa tète RUO à
gauche.
R. c. VIB. MARSO PR. COS. NE. GAE. Q. PR. A. M.
GEMELLVS F. C Même type. M. R.
DRUSUS
(Fils de Tibère)
150. DRUSUS CAESAR TI. AVG. F. DIVI. AVG. N. Sa tête nuo à
gauche.
R. PONTiF. TRiBVN. POTEST. iTER. Daus le champ, S. c.
M. R.
NÉRON DRUSUS
(Frère de Tibère)
151. NERO GLAVDIVS DRUSUS GERMANICVS IMP. Sa tête RUe à
gauche.
R. TI. GLAVDIVS GAESAR AVG. P. M. TR. P. IMP. S. G.
Claude assis sur une chaise curule, tenant un rameau ;
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— 29 —
devant lui, un bouclier et un casque avec des men-
tonnières: sous la chaise, une cuirasse, deux boucliers,
un globe et une épée; derrière, deux javelots et un
bouclier. G. B.
ANTONIA
(Femme de Néron Drusos)
152. AMTONu AVGvsTÂ. Sou buste à droite coiffé en cheveux.
R. TI. CLAVDIVS CAESARAVG. P. M. TR. P. IMP. P. P.
S. G. Claude debout à gauche, tenant le simpule. M. B.
GERHANICUS
(Fils de Néron Orusus et d*Antonia)
453. GERMANIGVS GAESAR TI. AYG. F. DIYI AVG. N. Sa tête UUe
à gauche.
R. G. GAESAR DIVI AVG. PRON. AVG. P. M. TR. P. III. PP.
Dans le champ, s. g. M. B.
454. GERMANIGVS GAESAR TI. AVGYST. F. DIVI. AYG. N. Sa tête
nue à gauche.
R. C. GAESAR AYG. GERMANICUS PON. M. TR. POT. DailS
le champ, s. g. H. B.
155. GERMANIGVS GAESAR TI. AVG. F. DIVI AVG. N. Sa tête UUO
à droite.
R. TI. GLAVDIVS GAESAR AVG. GERM. P. M. T. R. P. IMP.
P. P. Dans le champ, s. g. M. B.
AGRIPPINE
(Femme de Germanfcus)
156. AGRIPPINA M. F. GERMANIGI GAESARIS. SoU buStO à droite.
R. TI. GLAVDIVS GAESAR AVG. GERM. P. M. T. R. P. IMP.
P. P. Dans le champ, s. g.
CALIGULA
(A régné de 37 à 41)
157. G. GAESAR AVG. GERMANIGVS PON. M. TR. POT. Sa tête Upo
à gauche.
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— 30 -
R. VESTA. S. c. Vesta voilée, assise à gauche, tenant
une palère et une haste. H. B.
CLAUDE l«r
(né à Lyon, a régné de 41 à 54)
158. TI. CLAVDIVS CAESAR AVG. P. M. TR. P. IMP. P. P. Sa lÔlC
nue à gauche.
R. coNSTANTiAE AVGVSTi S. C. Pallas casquéc, debout à
gauche, tenant une hasle et portant la main gauche
à la bouche. H. B.
159. TI. CLAVDIVS CAESAR AVG. ModiuS.
R. COS. DES. iT. PON, M. TR. P. IMP. Daiis le champ,
s. c. P. B.
160. Tl. CLAVDIVS CAESAR AVG. P. M. TR. P. IMP. P. P. Sa lête
laurée à droite avec la contremarque ncapr derrière
la tète.
R. EX. se p. p. OR CIVES SERVATOS. Dans une couronne
de chêne. G. B.
101 . Même légende. Sa tête nue à gauche.
R. LiRERTAS AYGV9TA. S. C. La Liberté debout à droite,
tenant un bonnet. M. B
162. Tl. CLAVDIVS -CAESAR AVG. P. M. TR. P. IMP. Sa lÔtO. nuC à
gauche.
R. Môme revers. M. 6-
163. TI. CLAVDIVS CAESAR AVG. HodiuS.
R. PON. M. TR. p. IMP. p. p. cos II. Daus le champ,
S. c. P. B.
164. TI. CLAVDIVS C.4ESAR AVG. P. M. TR. P. IMP. Sa tétO UUO à
gauche.
R. s. c. Pallas casquée debout à droite, lançant un
javelot et tenant un bouclier. M. B.
165. Même tête et même légende avec imp. p. p.
R. Môme revers. M. B.
166. TI. CLAVDIVS CAESAR AVG. P. M. TR P. IMP. Sa tôto lauréc
n droite.
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— 34 —
R. (Légende effacée). L'Espérance marchant à gauche,
tenant une fleur et relevant la robe. G. B.
NÉRON
(a régne de 54 Ik 68)
167. NERO CAESAR AVGVSTVS. Sa tête laurée à droite.
R. ivppiTER cvsTos. Jupiter assis à gauche, tenant un
foudre et un sceptre. Ar.
i68. iMP. NERO CAESAR AVG. P. P. Sa tête laurée à droite.
R. SALUS. (dans le champ). La Santé assise à gauche,
tenant une patère. \r,
169. NERO CAESAR AVGVSTVS. Sa tête laurée à droite.
R. YESTA. Temple rond à six colonnes; au milieu,
Yesta assise, tenant une haste. Ar.
170. IMP. NERO CAESAR AVG. P. P. Sa têto laurée à droite.
R. Aigle romaine entre deux enseignes. Ar.
171 NERO CAESAR AVG. IMP. Sa fêle lauréo à droite.
R. CER. QViNQ. ROM. coN. S. c. (Cerlameu quinquen-
nale Romse constitulum). Table des jeux ornée d'un
bas-relief représentant deux griffons ; au-dessus, un
vase, une couronne et un globe ; dessous, un disque.
P. B.
172. NERO CLAVDIVS CAESAR AVG. GER. P. M. TR. P. IMP. P. P.
Son buste lauré à droite.
R. PAGE p. R. TERRA. MARI Q. PARTA lANVM CLVSIT. S. C.
Temple de Janus fermé, avec la porte à droite.
173 IMP. NERO CAESAR AVG. GERM. Sa tête lauréc à droite.
R. PAGE p. R. VBIQ. PARTA lANVM CLVSIT. S. C. Môme
type. N.B.
174. NERO CAESAR AVG. GERM. IMP. Sa tête lauréo à droite.
R. Môme revers.
175. La même médaille avec la porte à gauche.
176. NERO CLAVD. CAESAR AVG. GER. P. M. TR. P. IMP. Pi P.
Sa tête laurée à gauche.
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— 32 —
R. ROMA S. c. Rome casquée assise à gauche sur une
cuirasse, tenant une petite Victoire et une haste ;
derrière elle, un bouclier. G. 6.
177. NERO CikESAR ÂVG. GERM. iHP. Sa tête laurée à droite.
R. s. c. Victoire s'élevant en l'air à gauche, et tenant
un bouclier sur lequel on lit : s. p. q. r. H. B.
178. IMP. NERO CAESAR AVG. P. MAX. TR. P. P. P. Sa tête tiue
à droite.
R. Même revers. M. 6.
179. IMP. NERO CAESAR AVG. PONT. MAX. TR. POT. P. P. Sa
tète laurée à droite.
R. SECVRiTAS AVGVSTI. S. C. (à l'exerguo). La Sécurité
assise à droite devant un autel paré et allumé, tenant
une haste de la main gauche et soutenant sa tète
avec la main droite, dont le coude est appuyé sur sau
siège ; devant l'autel, une torche enflammée. M. B.
180. NERO CLAVDIVS CAESAU AVG. GER. P. M. TR. P. IMP. P.*P.
Sa tète radiée à droite.
R. VICTORIA AVGVSTI. S. C. Victoiro march^mt à gauche,
tenant une couronne et une palme. M. 6.
181. NERO GLAVO. CAESAR AVG. GERM. P. M. TR. P. IMP. P. P.
Sa tète laurée à droite. '
R. Même revers. H. B.
182. Contorniate de Néron ; Revers fruste.
Médaille frappée à Alexandrie (Egypte)
183. NEP. . . • Son buste lauré à droite.
R. Aigle. Dans le champ, une palme et un simpule. Pot.
GALBA
(A régné de 68 à 69
184. SER. GALBA CAESAR AVG. Son busle lauré à droite avec
une cuirasse.
R. DIVA AVGVSTA. Livle diboat à giuch^î, tenant une
patère et un sceptre. Ar.
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— 33 -
485. iMP. SER. GALBA AVG. Sa tète nue à droite.
R. s. p. Q. R. OB c. s. Dans une couronne de chêne.
Ar.
18G. iMP. SER. GALBA CAES. AVG. TR. P. Sa iéto laurée à droite.
n. GONXORD. AVG. S. G. La Concofde assise à gauche,
tenant une branche d'olivier et un sceplre. 6. B.
187. SER. GALBA. IMP. CAES. AVG. TK. P. Sa tète lauréc à
droite.
R. ROMA. s. G. Rome casquée assise à gauche sur une
cuirasse et des armes, tenant une haste etappuyée sur
un bouclier. G. B.
OTHON
(A régné 95 joars, en 68)
188. IMP. M. OTiiO CAESAR AVG. TR. P. Sa tête nuo à droite.
R. SECVRiTAS P. R. La Sécurité debout à gauche, tenant
une couronne et un sceptre. Ar.
189. IMP. OTHO CAESAR AVG. TR. P. Sa tête nue à droite.
R. Même revers. Ar.
Médaille frappée dans une ville grecque
190. AVTOKPATQP MAPKOC 090 KAICAP CEBACTOC.
Sa tête laurée à droite.
R. ETOVC. A. Aigle éployé à gauche, tenant une
couronne dans son bec et une guirlande dans ses
serres (Médaillon). Ar.
VITELLIUS
(A régné un peu moins de 8 mois, de G9 à 70)
191. A. viTELLivs GERM. IMP. AVG. TR. P. Sa lêlo lauréc à
droite.
R. CONCORDIA p. R. La Concorde assise à gauche, tenant
une patère et une double corne d'abondance. Ar.
192. Même tête et même légende.
R. PO?îT. MAXIM. Vesta voilée assise à droite, tenant une
patère et une haste. Ar.
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— Si -
193. Même tête et même légende.
R. XY. viR. SACR. FAC. Trépied; dessus, un dauphin ;
dans l'intérieur, un corbeau. Âr.
VESPASIEN
(A régné de 70 à 79)
194. GAESAR VESPASiANVs AVG. Sa tête laurée à droite.
R. ANNONA AVG. Femme assise à gauche, tenant de la
main droite la draperie de sa robe et appuyant le bras
gauche sur son siège. Ar.
195. IMP. GAEs. VESP. AVG. P. M. Sa tête laurée à droite.
R. AVGVR. TRI.. POT. Simpule, aspersoir, vase à sacrifice
et bâton d'augure. Ar.
196. IMP. CAESAR VESPASiANVS AVG. Sa této lauréo à droite.
R. COS. ïTER. TR. POT. L'Equilé deboul à gauche, tenant
une balance et un sceptre. Ar.
197. Même tête et môme légende.
R. COS. iTER. TR. POT. La Paix (?) assise à gauche,
tenant une branche d'olivier et un caducée. Ar.
198. IMP. GAESÂR YESPASiAN. AVG. Sa tête lauréo à droite.
R. cos. VI. Aigle éployé sur un cippe, la tête tournée
à gauche. Ar.
199. IMP. CAESAR VESPASIANVS AVG. Sa tête lauréc à droite.
R. cos. Vil. Aigle éployé sur un autel, la tête tournée à
droite. Ar.
200. Même légende et même tête .
R. cos. vni. Mars debout, nu, à gauche, tenant une hasle
transversale et un trophée. Ar.
201 . Même légende. Sa tête laurée à gauche.
R. Même revers. Ar.
202. IMP. CAESAR VESPASIANVS AVG. Sa tête lauréo à droite.
R. cos. VIII. Deux bœufs à gauche, attelés à la charrue.
Ar.
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— 35 -
SOS. iMP.cAES. VESP. AYG. P. M. COS. iiii. CEN. Sa tête lau fée à
droite.
R. FiDES PVBL. Deux mains joiiUes, tenant deux épis,
deux pavots e( un caducée. Âr.
:204. CAESAR VESPASIAMVS AYG. Sa télé laurée à droite.
R. iMP. XIX. Modius avec sept épis. Ar.
205 iMP. CAESAR VESPASiANvs AYG. Su léto laurée à droite.
R. lOYis cvsTOS. Jupiter debout, nu, tenant un sceptre
et une palére; à ses pied's^ un autel. Âr.
iU(3. Même télé et même légende.
R. lYDAEA. La Judée assise, pleurant au pied d'un
trophée. Ar.
207. Même tête et même légende.
R. PON. MAX. TR. p. cos. VI. Femme assise à gauche,
tenant un rameau . Ar .
^08. IMP. CAESAR YESP. AYG. Sa tête laurée à droite.
R. PON. MAX. TR. p. COS. Y. Caducéo ailé. Ar.
209. IMP. CAESAR VESPASIANVS AYG. Sa télo iauréo à droite.
R. PON. MAX. TR. p. COS. Yi. Même type. Ar.
210. Même tête et même légende.
J\. PON: MAX. TR. P. COS. V. Vespasieu assis à droite,
tenant un sceptre et une branche de laurier. Ar.
211 . Même tête et même légende.
R. PON. MAX. TR. p. cosYi. Femme à moitié nue, assise
à gauche, tenant un rameau. Ar.
212. IMP. GAES. YESP. AVG. CENS. Sa tête laurée à droite.
R. POSITIF. MAXIM. Vespasien assis à droite, tenant un
sceptre et un rameau. Ar.
213. IMP. CAES. YESP. AYG. CEN. Sa tête laurée à droite.
R. SALYSAVG. La Santé assise à gauche, tenant une
patère. Ar.
^H. DiYYS AYGYSTYs YESPASiANYS. Sa tête laurée à droite.
R. s. G. sur lin bouclier soutenu par deux capricornes ;
dessous, un globe. Ar.
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— 36 -
245. iHP. CAES. YESP. AVG. P. H. Sa (êle laurée à droite.
R. rni. POT. Vesta assise à gauche, tenant le simpule.
Ar.
216. iHP. CAES. VESP. AVG. P. M. COS. iiii. Sa tête laurée à
droite.
R. Même revers. Ar.
217. iMP. CAES. VESP. AVG. P. M. COS. HK Sa têlo laurée à
droite.
R. VESTA. Vesta debout, tenant le simpule et une
haste. Âr.
m bis La même médaille avec cos. un. Ar.
218. iMP. CAES. VESP. AVG. P. M. COS. iiii . Sa lêle laurée à
droite.
R. VICTORIA AVGVSTï. Victoire dt'boul à droite, tenant
une palme et couronnant une enseigne militaire. Àr.
219. IMP. CAES. VESPAsiAN. AVG. COS. III. Sa lélo laurée à
droite.
R. AEQViTAS AVGVSTï. S. c. L'Équité debout à gauche,
tenant une balance et une haste. M. B.
220. IMP. CAES. VESP. AVG, P. M. T. P. COS. IIII. CENS. Sa tête
radiée à gauche.
R. FELICITAS PVBLICA. S. C. La Félicité debout, tenant
une corne d'abondance et un caducée. M. D.
221 . IMP. CAES. VESP. AVG. P. M. T. P. COS. VI. Sa tête radiée
à droite.
R. Môme revers. M. B.
222. IMP. CAES. VESPASiAîivs AVG. COS. Hif. Sa tête radiée à
droite.
R. FORTVNAE REDVCi. S. C. La Fortuue à gauche, tenant
une branche-d'olivier et une corne d'abondance. M. B.
223. Divo AVG. VESP. S. p. Q. R. Ycspasieu tenant un sceptre
et une Victoire, assis sur un quadrige d'éléphants à
droite, montés par quatre cornacs.
R. Fruste. G. B.
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— 87 -
224. La même médaille (Avers fruste).
R. IMP. T. CAES. DIVI VESP. F. AVG. P. M. TR. P. P. P. COS.
. VIII. Dans le champ, s. c. G. B.
225. IMP. CAES. VESPASIAN. AVG. P. M. TR. P. P. P. COS. III. Sa
tête laurée à droite.
R. iVDAEA CAPTA. S. C. Palmier; à gauche, Vespasien,
debout en habit militaire, tenant une haste et un para-
zonium, le pied posé sur un casque; à droite, la Judée
en pleurs, assise sur une cuirasse. G. B.
226. IMP. CAES. VESPAS. AVG. P. M. TR. P. P. P. COS. iiï. Sa tête
laurée à droite.
R. PAx AVGVSTi. s. c. La Paix debout à gauche, tenant
des épis et une corne d'abondance. G. B.
221. La même médaille avec cos. vin. G. B.
228. IMP. CAESAR vESPAsiANVS AVG. Sa tête laurée à gauche.
R. PON.... Caducée ailé entre deux cornes d'abon-
dance. M. B. '
529. IMP. CAES. VESPASIAN. AVG. P. M. TR. P. P. P. COS. III. Sa
tête laurée à droite,
n. ROMA. S. c. Rome casquée debout ii gauche, tenant
une Victoire et une haste. G B. ^
230. Même tête et même légende.
R. VICTORIA AVGvsTi. S. C. Victoiro debout à droite, le
pied posé sur un casque, se disposant à écrire sur un
bouclier attaché à un palmier sous lequel la Judée est
assise en pleurs. G. B.
231. IMP. CAES. VESP. AVG. P. M. T. p Sa tête laurée à
gauche.
R. VICTORIA AVGVST. S. C. Vicloire tenant une couronne
et une palme, debout à droite sur une proue terminée
par un jerpent. M. B.
232. La même médaille avec la tête laurée à gauche. M. B.
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— 38 —
DOMITILLE (?)
233. Char allelé de deux mules à droite (légende eiïacce).
R. s. c. Le reste de la légende est effacé. G. H.
TITUS
(A régné de 79 à 8i)
234. T. CAKSAU vKSi'ASiANVs. Sa tète laurée à droite.
R. AMN'ONA AVG. Femme assise à gauche, accoudée à
son siège et relevant de la main droite la draperie de
sa robe. Ar.
235. T. CAESAR. IMP. vKsPAsiANvs. Sa tête laurée à droite.
R. COS. V. Aigle éployé de face sur un cippe, la tête
tournée à gauche. Ar.
235 6i$ Même tête et même légende.
R. c()s. VI. Mars debout à gauche, tenant une haste et
un trophée. Ar.
236. T. CAESAR VESPASiA.ws Sa tête laurée à droite.
R. iMP, xni. Truie avec trois petits. Ar.
237. T. CAESAR IMP. VESPASiAN. Sa tête laurée à droite.
R. PONTIF. TR. p. COS. III. Titus assis ù droite, lenaiil
un sceptre et un rameau. Ar.
238. iNP. TiTvs CAEs. VESPASiAN, AVG. P. M. Sa têle laurée à
droite.
R. TR. P. IX. IMP. XV. COS. viii. p. p. Ancre autour de
laquelle est enlacé un dauphin. Ar.
230. Même tête et même légende.
R. TR, p. IX. IMP. XV. COS. viii. p. p. Trépied surmonté
d*un dauphin. Ar.
240. Même tête et même légende.
R. TR. p. IX. IMP. XV. ces, viii. p. p. Éléphant femelle
à gauche. Ar.
241 . Même tête et même légende.
R. TR. p. IX. IMP. XV. cos. VIII. p. p. Tçône. Ar.
242 . La même médaille avec une ornementation différente. Ar.
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— 39 —
243. T. CAES. iMP. PON. TR. P. COS. II. CENS. Sa tête laurée à
droite.
R. AKQViTAS AVGVST. S. c. L'Équîlé debout à gauche,
tenant une balance et une hasle. M. B.
JULIE
(FUIe de Titus)
£44. iVLiA AVGVSTA. T. AVG. F. Sou buste diadéiué à. droite.
R. VENVS AVG. Vénus debout, à moitié nue, vue par
derrière, appuyée sur une colonne et tenant un casque
et un sceptre. Ar.
DOMITIEIN
(A régné de 81 à 96)
245. CAESAR AVG. F. DOMiTiAXVs. Sa tête laurée à droite.
R. COS. iiii. Pégase marchant à droite. Ar.
246 . Même tête et même légende.
|{. COS. V. La louve allaitant Romulus et Rémus; des-
sous, une nacelle. Ar.
247 . Même tête et même légende.
R. COS. Y. Cavalier casqué à droite, étendant le bras
droit. Ar. •
248. IMP. CAES. DOMIT. AVG. GERM. P. M. TR. P. VIII, Sa tétC
laurée à droite.
R. COS. xiiii. LVD. SAKC. FEG. Prêtre salien debout à
gauche, tenant un bouclier et un flambeau. Ar.
249. IMP. CAES. DOMIT. AVG. GERM. P. M. TR. P. VII. Sa tête
laurée à droite.
R. IMP. xiiii. COS. xiii. CENS. p. p. p. Pallas casquée,
debout à gauche, tenant une haste. Ar.
250. IMP. CAES. DOMrr. avg. germ. p. m. TR. p. XI.. Sa tête
laurée à droite.
R. * IMP. XXI. COS. XVI. CENS. P. P. P. Même type. Ar.
251. IMP. CAES. DOMIT. AVG. GERM. P. M. TR. P. XIII. Sa tête
laurée à droite.
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— 40 —
R. iMP. XXII. COS. XVI. CENS. P. P. P. Même type. Âr.
i52. IMP. CABS. DOMIT. AVG. GBIlM. P. M. TR. P. XV. Sa létC
laurée à droite.
R. IMP. XXII. COS. xvir. CE^s. p. p. p. Même type. Ar,
!253. IMP. GAES. DOMIT. AVG. GERM. P. M. TR. P.. XII. Sa tétC
laurée à droite.
R. IMP. XXII. COS. XVI. CENS. P. P. P. Même type. Ar,
ibi. IMP. CAES. DOMIT. AVG. GERM. P. M. TR. P. VIIH. Sa léle
laurée à droite.
R. IMP. XXI. COS. xiiii. CENS. P. P. P. Même type. Ar.
:255. IMP. GAES. DOMIT. AVG. GERM. P. M. P. TR. VI. Sa tête lau-
rée à droite.
R, IMP. xiiii. COS. XII. CENS. p. p. p. Pallas casquée
debout à gauche, tenant un foudre et une hasle; à ses
pieds, un bouclier. Ar.
256. IMP. CAES. DOMIT. AVG. GERM. P. M. TR. P. VII. Sa léle
laurée à droite.
R. IMP. xiiii. COS. XIII. CENS. p. p. p. Même iype. Ar.
257. IMP. CAES. DOMIT. AVG. GEUM. P. M. TR. P. VIII. Sa tête
laurée à droite.
R. IMP. XIX. COS. xiiii. CENS. P. P. P. Même type. Ar.
258. IMP. CAES. DOMIT. AVG. GERM. P. M. TR. P. VIIU.' Sa tête
laurée à droite.
R. IMP. XXI. COS. xiiii. CENS. P. P. P. Même type. Ar.
259. IMP. CAES. DOMIT. AVG. GERM. P. M. TR. P. X. Sa tête
laurée à droite.
R. IMP. XXI. cos XV. CENS. P. P. P. Même type.
260. IMP. CAES. DOMIT. AVG. GERM. P. M. TR. P. XV. Sa tête
laurée à droite.
R. IMP. XXII. cos. XVII. CENS. P. P. P. Même .type. Ar.
261. IMP. CAES. DOMIT. AVG. GERM. P. M. TR. P. V. Sa tète
laurée à droite.
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— 41 -
R. IMP. XII. COS. XII. CENS. P. P. P. Pallas casquée
debout à droite, lançant un javelot et tenant un
bouclier. Âr.
262. IMP. CAES. DOMIT. AVG. GERM. P. M. TR. P. VIIII. Sa (ête
laurée à droite.
R. IMP. XXI COS. XV. CENS. P. P. P. Même type. Âr.
263. IMP. CAES. DOMrr. avg. germ. p. m. tr. p. x. Sa tête
laurée à droite.
R. Même revers. Âr.
264. IMP. CAES. DOMIT. AVG. GERM. P. M. TR. P. XI. Sa tétO
laurée à droite.
R. IMP. XXI. COS. XVI. CENS. P. p, P. iMêmo type. Ar.
265. IMP. CAES. DOMIT. AVG. GERM. P. M. TR. P. XII.^ Sa tête
laurée à droite.
H. IMP. XXII. COS. XVI. CENS. P. P. P. Même type. Ar.
266. IMP. CAES. DOMIT. AVG. GERM. P. M. TR. P. XV. Sa tête
laurée à droite.
R. IMP. XXII. COS. XVII. CENS. P. P. P. Même type. Âr.
267. IMP. CAES. DOMIT. AVG. GERM. P. M. TR. P. V. Sa tête
laurée à droite.
R. IMP. XII. COS. XII. CENS. p. p. p. Pallas casquée
debout à droite, sur un vaisseau, lançant un javelot
et tenant un bouclier ; à ses pieds, une cliouelle; sur
la carêue, une figure assise et une figure debout. Âr.
268. IMP. CAES. DOMIT. AVG. GERM. P. M. TR. P. VI. Sa tête
laurée à droite.
R. IMP. xiiii. COS. XIII. CENS. p. p. p. Même type. Âr.
269. IMP. CAES. DOMIT. AVG. GERM. P. M. TR. P. VIII. Sa tête
laurée à droite.
R. IMP. XIX. COS. xiiii. CENS. P. P. P. Même type. Âr.
270. IMP. CAES. DOMIT. AVG. GERM. P. M; TR. P. VIIII. Sa tête
laurée à droite.
R. IMP. XXI. cos xiiii. CENS. P. P. P. Même type. Âr.
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— 42 —
271 IMP. GAES. DOMIT. AVG. GERM. P. M. TR. P. XIIII. Sa tête
laurée à droite/
R. IMP. XXII. COS. XVII. CENS. P. P. P. Même type. Ar.
272. IMP. CABS. DOMIT. AVG. GERM. P. M. TR. P. XV. Sa têCe
laurée à droite.
R. Même revers. Ar.
273. Même tête et même légende.
R. IMP. XXII. COS. XVII. CENS. P. P. P. Autel orné de
deux statues; de chaque côté, une aigle légionnaire.
Ar.
274. CAESAR. AVG. F. DOMiTiANVS COS. VI. Sa tête laurée à
droite.
R. PRINGEPS iWENTVTis. Vesta assise à gauche, tenant
le palladium et une haste. Ar.
275. Même tête et même légende.
R. PRiNCEPS ivvENTVTis. La Santé debout à droite, les
jambes croisées, donnant à manger à un serpent et
s*appuyant sur une colonne. Ar.
276. CAESAR Divi F. DOMiTiAxvs COS. VU. Sa tête laurée adroite.
R. PRINCEPS ivvENTVTis. Autcl allumé entouré de guir-
landes. Ar.
277. Même tête et même légende.
R. PRINCEPS ivvENTVTis. Trône surmonté d'un casque .
Ar.
278. GAES. AVG. F. DOMIT. cos. II. Sa tête laurée à droite.
R. Domilien à cheval à gauche, élevant la main droite,
et tenant un sceptre surmonté d'un aigle. Ar.
279. (Légende effacée^. Son buste lauré à droite.
R. ANNONA AVGVST. S. c. Céi'ès assise à feauche, tenant
une torche et des épis; debout, devant elle, l'Abon-
dance tenant la corne d'Améthée; entre elles, un autel
orné d& guirlandes et surmonté d'un modius. Dans
réloignement on voit un vaisseau. G. B.
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— 48 -
ÎSO. IMP. GAES. DOHIT. AVG. 6ERM. G03. XII. CENS. PER. P. P. Sa
tête laurée à droite.
R. ANNONA AVG. S. G. Femme assise à droite, accoudée
à son siège et tenant des épis; devant elle, un enfant
debout; dans le lointain, un vaisseau. M. B.
%81. IMP. GAES. DOMIT. AVG. GERM. P. M. TH. P. VIII. GENS. PER.
P. P. Sa tôle laurée à droite.
R. Légende fruste. Domitien debout, tenant une patère
et sacrifiant près d'un autel allumé, entouré de guir-
landes; derrière, un joueur de flûte, suivi d'un joueur
de lyre; dans le fond, un temple à six colonnes. M. B.
482. mp. GAES. DOMiTiAN. AVG. GERM. COS. XI. Sa tôto radiée
à droite.
R. FiDEi PVBL1GAE. S. G. La Foi publiquo debout à gauche,
tenant deux épis avec un pavot et une corbeille de
fruits. H. B.
283. IMP. CAES. DOMIT. AVG. GERM. COS. XI. CENS. POT. P. P.
Son buste radié à droite avec l'égide.
R. Même revers M. B.
284. IMP. GAES. DOMIT. AVG. GERM. GOS. Xll. GENS. PER. P. P.
Son buste lauré à droite avec l'égide.
R. FIDE1 PVBLiCAE S. G. La Foi publique debout à
droite, tenant deux épis avec un pavot et une corbeille
de fruits. M. B.
285. IMP. GAES. DOMIT. AVG. GERM. GOS. XIIII. GENS. PÈR. P. P.
Sa tête laurée à droite.
R. Même revers. M. B.
286. IMP. CAES. DOMIT. AVG. GKRM. COS. XI. CENS. POT. P. P.
Son buste lauré à droite avec l'égide.
R. FORTVNAE AVGVSTi S. G. La Fortune debout à
gauche, tenant un gouvernail et une corne d'abon-
dance. M. B.
281. IMP. GAES. DOMIT. AVG. GERM. GOS. XII. GENS. PER. P. P.
Son buste lauré à droite.
R. Même revers. H.- B.
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— u —
288. La même médaille avec cos. cos. xiii. M. B.
289. lUP. GAES. DOMIT. AVG. GERM. COS. XJIII. CENS PEIU
P. p.. Sa tête laurée à droite.
U. Même revers.^ M. B.
290. 1MP. CAES. DOMIT. AVG. GERM. COS. XY. CENS. PER . P.
P. Sa lêle radiée à droite.
R. Même revers.
29i. IMP. CAES. DOMIT. AVG. GERM. COS. XV. CENS. PER. P.
p\ Sa lête laurée à droite.
R. lovi viCTORi. s. c. Jupiter assis à gauche, tenant
une Victoire et un sceptre. G. B.
292. IMP. CAES. DOMIT. AVG. GERM. COS. XVI • CENS. PER. P.
P. Sa tête laurée à droite.
R. Même revers. G. R.
293. IMP. CAES. DOMiTiAN. AVG. GERM. COS. X. Sou bustc lauré
à droite avec Tégide.
R. MONETA AVGvsT. S. C. La Monnaie debout à gauche,
tenant une balance et une corne d'abondance . M. B.
294. IMP. CAES. DOMIT. AVG. GERM. COS. XV. CENS. PER. P.
P. Sa tête laurée à droite.
R. Même revers. M. B.
295. IMP. CAES. DOMITfAN. AVG. GERM. COS. X. SoU buSte
lauré à droite avec Tégide .
R. sALVTi AVGVST. S C. Grand autel. M. B.
296. IMP. CAES. DOMIT. AVG. GERM. COS. XI. CENS. POT. P.
P. Son buste lauré à droite avec Tégide.
-R. SALVTi AVGVSTi . S C. Même type. M. B.
297. IMP. CAES. DOMIT. AVG. GERM. COS. XI. CENS. POT. P.
P. Son buste lauré à droite avec Tégide.
R. s. c. Domilien debout, voilé, tenant une patère et
sacrifiant devant un autel placé à l'entrée d'un temple
dans lequel est la statue de Pallas casquée, debout,
tenant une haste. G. B.
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— 45 —
298. IVP. CAES. DOMIT. AV6. GBRIf. COS. XI. CENS. POT. P.
P. Son buste lauré à droite avec r<^gide.
R. s. G. Domitien débouta gauche en habit militaire,
tenant un parazonium elunehaste; à ses pieds, le
Rhin couché, tenant une branche. G. B.
299. IMP. CAES. DOMIT, AVG. GERM. COS. XI. CENS. POT. P.
P. Sa tête laurée à droite.
R. s. G. Domitien debout à gauche en habit militaire,
tenant une haste et un foudre, couronné par la
Victoire debout qui tient une palme. G. B.
300. IMP. CAES. DIVI VESP. F. DOMITIAN. AVG. P. M. Sa tête
laurée à gauche
R. TR. p. cos. vu S. G. Pallas casquée
debout à gauche, tenant un foudre et une haste; à
ses pieds, un bouclier. M. B.
301. Même légende. Sa tête laurée à droite.
R. TR. p. cos. VII. DES. viii. P. P. S. G. Fallas
casquée debout à droite, lançant un javelot et tenant
un bouclier. H. R.
302. JHP. GAES. DlVI VESP. F. DOMITIAN. AVG. P. M. Sa tétC
laurée à droite.
R. TR. p. cos. VII. DES. VIII. P. P. S. G. Pallas
casquée debout à gauche, tenant une haste. G. B.
303. Même légende. Sa tête laurée à gauche.
R. Même revers.
304. CAES. DIVI AVG. VESP. F. DOMITIAN. GOS VII. Sa têtO
laurée à droite.
R. VICTORIA AVGVST. S. c. Vicloirc à droite, debout sur
une proue, tenant une palme et une couronne. M. B.
305. IMP. CAES. DOMIT. AVG. GERM. COS. XI. CENS. PQT. P. P.
Sa tête radiée à droite.
R. viGTORiAE AVGVSTi S. G. Victoiro dcbout à gauche,
tenant une palme, et se disposant à écrire sur un
bouclier germain attaché à un trophée composé
d'armes germaines. H. fi.
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— 46 —
306. IMP. CAES. DOMIT. AVG. GERM. COS. XI. CENS. PER. P.P. Soil
buste lauré à droite avec l'égide.
R. Même revers. M. B*
307. IMP. GÂES. DOMIT. AVG. GERM. COS. XII. CENS. PER. P. P. Sa
tête laurée à^droîte.
R. viRTVTi AVGVSTi. S. c. La Valeur casquée debout à
droite, le pied sur un casque, tenant lin parazonium
et une hasie. M. B.
308. IMP. CAES. DOMIT. AVG. CERM. COS. XIII. CENS. PER. P. P. Sa
télé radiée à droite.
R. Même revers. M. R.
309. IMP. CAES. DOMIT. AVG. GERM. COS. Xllll. CENS. PER. P. P.
Sa tête laurée à droite.
R. Mênne revers. M. B.
310. Même légende. Sa tête radiée à droite. «
R. Même revers. M. B.
311 . IMP. CAES DOMIT. AVG. GERM. COS. XVI. CENS. PER. P. P. Sa
tête laurée à droite.
R. Même revers. M. B.
312. ÏMP. CAES. DOMIT. AVG, CERM. COS. XVII. CENS. PER. P. P.
Sa tête radiée adroite.
R. ' Même revers.
NERVA
(A régné de 96 à 98)
313. IMP. NERVA, CAES. AVG. P. M. TR. P. COS. III. P. P. Sa tête
laurée à droite.
R-. AEQViTAS AVGvsT. L'Êquilé debout à gauche, tenant
une balance et une corne d'abondance. Ar.
314. IMP. NERVA. CAES. AVG. P. M. TR. P. H. COS III. P. P. Sa
tête laurée à droite.
R. Même revers. Ar.
315. IMP. NERVA. CAES. AVG. P. M. TR. P. II. COS. III. P. P. Sa
tête laurée à droite.
R. coNCORDiA EXERCiTvvM. Deux maius jointes. Ar.
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— 47 —
316. IMP. NERVA. CAES. AVG. P. M. TR. P. COS. II. P. P. Sa lêtC
laurée à droite.
R. CONCORDIA EXERGiTYVif. Doux maÎDs jointes, tenant
une aigle légionnaire posée sur une proue. Ar.
317. IMP. NERVA. CAES. AVG. P. M. TR. P. COS. III. P. P. Sa
tête laurée à droite.
R. Même revers . ,
318. IMP. NERVA CAES. AVG. P. M. TR. POT. Sa lôlo lauréo à
droite.
R. Gos. m. PATER PATRiAE. Simpulo, asporsoir, vase
à sacrifice et bâton d'augure. Ar.
319. IMP. NERVA. CAES. AVG. P. M TR. P. COS. III. P. P. Sa
tête laurée à droite.
R. FORTVNA AVGVST. La Forluno à gauche, tenant un
gouvernail et une corne d'abondance. Ar.
Même tète et même légende.
R. FORTVNA. p. R. La Forluue assise à gauche, tenant
des épis et un sceptre. Ar.
321. IMP. NERVA. CAES. AVG. GERH. P. M. TR. P. II. Sa tête
laurée à droite.
R. IMP. II. GOS. un. p. p. Deux mains jointes. Ar.
322. IMP. NERVA CAES. AVG. P. M. TR. P. COS. III. P. P. Sa
tête laurée ù droite.
R. ivsTiTiA AVGVST. La Justico assise à droite, tenant
un rameau et un sceptre. Ar.
323. IMP. NERVA. CAES. AVG. P. M. TR. P. COS. II. P. P. Sa
tête laurée à droite.
R. LiBERTAS PVBLiCA. La Liberté debout à gauche, te-
nant un bonnet et un sceptre. Ar.
324. IMP. NERVA. CAES. AVG. P. M. TR. P. COS. III. P. P. Sa
tête laurée à droite.
R. Même revers. Ar.
325. IMP. NERVA. CAES. AVG. P. M. TR. P. II. GOS. III. Sa
tête laurée à droite .
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— 48 -
R. FORTVNA AVGvsT. S. c. La Forlune debout à gauche,
tenant un gouvernail et une corne d'abondance. M. B.
S^bbis La même médaille avec la tôte radiée à droite. M. B.
326. IMP. NERVA. CAES. AVG. P. M. TR. P. COS. II. P. P. Sa
tète laurée à droite.
R. UBERTAS PYBLiCA. S. C. La Liberté debout à gauche,
tenant un bonnet et un sceptre. H. B.
TRAJAN
(A r^né de 08 à 117)
327 IMP. TRAIANO AVG. GER. DAC. P. M. TR. P. COS. VI. P. P.
Son buste lauré à droite.
R. ALiM. iTAL. (à l'exergue) s. p. q. r. optimo principi.
Femme debout à gauche, tenant des épis et une corne
d'abondance; à ses pieds, un enfant. Ar.
328. Même tête et même légende.
R. ARAB. ADQ. (à l'cxergue) s. p. q. r. optimo principi.
L'Arabie debout à gauche, tenant un rameau et un
roseau ; à ses pieds, une autruche. Ar.
329. IMP. TRAIANO. AVG. GER. DAC. P. M. TR. P. Son busto lauré
à droite.
R. COS. V. p. P. s. p. Q. R. OPTIMO PRiNC Mars en habit
militaire, marchant à paspréciptés à gauche, et tenant
une Victoire et un trophée. Ar.
330. Même tête et même légende.
R. COS. V. p. p. s. p. Q. R. OPTIMO PRINC. Romc casquée
debout, en habit militaire, à gauche, tenant une Vic-
toire et une haste. Arg.
334 . Même tête et même légende.
R. COS. y. p. p. s. p. Q. R. OPTIMO PRiNC. Rome casquée
assise à gauche, tenant une Victoire et une haste. Ar.
332. Même tête et même légende.
R. cos. V, p. p. s. p. Q. R. OPTIMO PRINC. Victoiro debout
à gauche, tenant une couronne et une palme. Ar.
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— 49 -
RS. Même (ête et même légende.
R. COS. V. p. p. s. p. Q. R. OPTIMO PRiNC. Vicloire à
gauche, deboul sur des boucliers, tenant une couronne
et une palme. Ar.
334. Même tête et même légende.
R. COS. V. P. p. s. p. Q. R. OPTIMO PRINC. Victoire de-
bout à droite, le pied posé sur une petite éminence,
écrivant dagi. ca. sur un bouclier attaché à un tropliée.
Ar.
335. Même tête et même légende.
R, COS. V. p. P. s. p. Q. R. OPTIMO PRINC. La Paix de-
bout à gauche, tenant un caducée et une corne d'abon-
dance. Ar.
336. Même tête et même légende.
R. COS. V. p. p. s. p. Q. R. OPTIMO PRINC. La Paix debout
à gauche, tenant une branche d* olivier et appuyée sur
une colonne. Ar.
337. Même tête et même légende.
R. COS. V. p. p. s. p. Q. R. OPTIMO PRINC. L'Espérauco
marchant à gauche, tenant une fleur et relevant sa
robe. Ar.
338. Même tête et même légende.
R. COS. V. p. p. s. p. Q. R. OPTIMO PRINC. L'Équité de-
bout à gauche, tenant une balance et une corne d'abon-
dance. Ar.
339. Même tête et même légende.
R. COS. V. p. p. s. p. Q. R. OPTIMO PRINC. L'Équilé assiso
à gauche, tenant une balance et une corne d'abon-
dance. Âr.
340. Même tête et même légende.
R. COS. V. p. p. s. p. Q. R. OPTIMO PRINC. La Fortune
debout à gaut^he, tenant un gouvernail et une corne
d'abondance. Ar.
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— 50 —
341 . Même tête et même légende.
R. COS. V. ?. p. s. p. Q. n. OPTIMO PRiNC. L'Arabie de-
bout a gauche, tenant un rameau et un roseau (?j à ses
pieds, un chameau. Ar.
3il 6isMême légende. Son busle lauré à gauche.
R. Même revers. Ar.
342. IMP. TRàiÂNO AVG. GEu. DAG. P. M. TR. P. Son buste lauré
à droite.
R. COS. V. p. P. s. p. Q. R. OPTIMO PRINC. Trophée avec
un bouclier rond et un bouclier ovale; au bas, deux
faucilles, deux javelots et deux boucliers. Ar.
343. IMP. TRÂIÂNO OPTIMO AVG. GER. DAC. P. M. TR. P. SoU buSle
lauré à droite avec le paludament.
R. COS. VI. p. p. s. p. Q. R. Triplolëitie, nu,, debout à
gauche, tenant une patère et deux épis. Ar.
3i4. Même tête et même légende.
R. COS. VI. s. p. Q. R. Colonne en sp^irale surmontée de
la statue de Trajan, debout, en habit militaire; au bas
de la colonne, deux aigles. Ar.
345. Même lêle et même légende.
R. COS. VI. p. p. s. p. Q. R. Jupiter debout à gauche,
nu, le manteau sur le bras, tenant un foudre et un
sceptre et protégeant Trajan, qui est à sa droite et qui
lient une branche de laurier. Ar.
3i6. IMP. TRAIANO xVVG. GER. DAC. P. M. TR. P. Sa tête laurée à
droite.
It. DAC. CAP. (à l'exergue) cos. v. p. p. s. p. q. r. optimo
PRINC. (à l'entour). Dace en pleurs, assis à gauche sur
un bouclier rond et un bouclier germain; derrière lui,
un bouclier germain et deux javelots; devant lui, deux
faucilles. Ar.
347. IMP. CAES. NER. TRAIAN. OPTIM. AVG. GERM. DAC. Son buSte
lauré à droite avec le paludament.
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- 51 -^
R. FORT. RED. (à Texergue) pacvthico. p. m. tr. p. cos.
VI. p. p. s. p. Q. R. (à Tenlour). La Fortune assise à
gauche, tenant uu gouvernail et une corne d'abon-
dance. Âr.
348. IMP. CAES. NER. TRAIANO OPTIMO AVG. GER. DAG. Son buSte
lauré à droite avec le paludamenl.
R. FORT. RED. (à Texergue) p. m. tr. p. cos. vi. p. p.
s. p. Q. R. (à l'enlour). Même type. Ar.
349. IMP. CAES. NER. TRAIAN. OPTBf. AVG. GERM. DAC. SoU buStC
lauré à droite avec le paludanfient.
R. PARTHICO. p. M. TR. P. COS. VI. P. P. S. P. Q. R.
Mars uu, marchant à droite et perlant une haste et un
trophée. Ar.
350. Même tête et mêrne légende.
R. PARTHICO. p. M. TR. P. COS. VI. P. P. S. P. Q. R. La
Paix ou la Félicité debout à gauche, tenant un caducée
et une corne d'abondance. Ar.
351 . Même tête et même légende.
R. PARTHICO p. M, TR. P. COS. VI. P. P. S. P. Q. R. La
Valeur debout à droite, le pied sur un casque, tenant
une haste et un parazoniuin. Ar.
332. IMP. TRAIANO AVG. GER. DAG. P. M. TR. P. SoU buStO lauré
à droite.
R. PAx. (à l'exergue) cos. v. p. p. s. p. q. r. optimo
PRiNC. (à l'entour). La Paix debout à gauche, mettant
le feu à un amas de dépouilles et tenant une corne
d'abondance. Ar.
35%. IMP. CAES. NERVA TRAIAN. AVG. GERM. Sa tête lauréo à
droite.
R. p. M. TR. p. cos. II. p. p. La Fortune assise à gauche
sur un siège, dont les pieds se terminent en cornes
d'abondance et tenant un sceptre. Ar.
354. Même tête el même légende.
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— 52 —
n. p. Bi. TR. p. COS. III. P. P. La Paix debout à gauche,
lenanl une branche d'olivier el une corne d'abondance.
Ar.
355. Même lête et n)éme légende.
R. p. M. TR. p. COS. III. p. p. Victoire assise à gauche,
tenant une patère cl une palme. Ar.
356. Même tête et même léjcende.
R. p. M. TR. p. COS. m. p. p. Victoire assise à gauche,
tenant une couronne et une palme. Ar.
357. I.MP. CAE5. NERVA TRAiAN. AVG. GERM. Sa lêlc laurée à
droite.
R. p. M. TR. p. COS. iiii. p. p. Victoire debout à gauche,
tenant une couronne et une palme. Ar.
358. Même tète et môme légende.
R. p. M. TR. p. CO.S. un. p. p. Mars casqué, nn, mar-
chant à droite et portant une hastc el un trophée. Ar.
359. Môme lêle et même légende.
R. p. M, TR. p. COS. iiii. p. p. Vesla voilée assise à
gauche, tenant une patère el une torche. Ar.
360. Même tête cl même légende.
R. p. M. TR. p. COS. un. p. p. Hercule, nu, debout de
face sur un autel, tenant une massue et une peau de
lion. Ar.
361 . Même lêle et même légende.
R. p. m. TR. p. cos, iiii. p. p. Victoire assise à gauche,
tenant une patère et une palme. Ar. .
362. Même lête et même légende.
R. p. M. TU. p. cos iiii. p. p. Victoire marchant à gauche,
tenant une couronne et une palme. Ar.
363. Même tête et. même légende.
R. p. M. TR. p. cos. iiii. p. p. Victoire debout à droite^
tenant une couronne et une palme, sur une proue de
vaisseau terminée par un serpent. Ar.
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— 53 —
364. iMP. CAEs. np:r. traiano optimo. avg. ger. dac. Son buste
lauré à droite avec le paludament.
R. p. M. TR. p. COS. VI. p. p. s. p. Q. R. Mars casque
marchant à droite, et portant une haste et un trophée.
Ar.
365. Même léte et même légende.
R p. M. TR. p. COS. VI. p. p. s. p. Q. R. La Valeur cas-
quée debout à droite, le pied sur un casque, tenant
une haste et un parazonium. Ar.
366. Même lête et même légende.
R. p. M. TR. p. COS. VI. p. p. s. p. Q. H. Triptolème nu,
debout à gauche, tenant une patère et des épis. Ar.
367 . Même tête et même légende.
R. p. M. TR. p. COS. VI. p. p. s. p. Q. R. La Paix ou la
Félicité debout à gauche, tenant un caducée et une
corne d'abondance. Ar,
368. IMP. CAES. NERVA. TRAiAN. AVG. GERM. Sa tête laurée à
droite.
R. PONT. MAX. TR. POT. cos. II. Vesla voilée assise îi
gauche, tenant une patère et une torche. Ar.
369. Même tête et même légende.
R. PowT. MAX. TR. POT, COS. II. LaPaix débouta gauche
tenant une branche d*olivier et une corne d'abondance.
Ar.
370. Même lête et même légende.
R. PONT. MAX. TR. POT. COS. II. Victoire assise à gauche,
tenant une patère et une palme. Ar.'
371. Même lête et même légende.
R. PONT. M.VX. TR. POT. cos. II. La t'ortnne ou l'Abon-
dance assise à gauche, sur un siège dont les pieds se
terminent en cornes d'abondance et tenant un sceptre.
Ar.
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— 54 —
372. Même tèle et même légende.
R. PONT. MAX. TR. POT. COS. II. La Concorde assise à
gauche, auprès d*un autel allumé, tenant une patère et
une double corne d'abondance. Ar.
373. IMP. GÂES. NER. TRAIAN. OPTIM. AVG. GERM. DAC. Son buSlC
lauré à droite avec le paludament.
R. PROViD. (dans le champ) parthico p. m. tr. p. ces.
VI. p. p. s. p. q. r. (à Tentour). La Providence debout
à gauche, tenant un sceptre ; à ses pieds, un globe. Âr.
374. Même tête et même légende.
R. sALvs AVG. (à Texergue) parthico p. m. tr. p. cos. vi.
p. p. s. p. Q. R. (à l'enlour). La Santé assise à gauche,
nourrissant un serpent enroulé autour d'un autel. Ar.
375. IMP. TRAIANO AVG. GER. DAC. P. M. TR. P. COS. V. P. P. SoU
buste lauré à droi(e.
R. s. p. Q. R. OPTIMO pRiNcipi. Cérès voilée debout à
gauche, tenant des épis et un flambeau. Ar.
376. Même tête et même légende.
R. s. p. Q. R. oPTiMO PRiNCiPi. Mars casqué debout à
droite, tenant une haste et appuya sur un bouclier. Âr.
377. IMP. TRAIANO AVG. GER. DAC. P. M. TR. P. COS. VI. P. P.
Son buste lauré à droite avec le paludament.
• R. s. p. Q. R. oPTiMO PRiNCiPi. Mars casqué, nu, avec
le manteau flottant, marchant à droite et portant une
haste et un trophée. Ar.
378. IMP. TRAIANO AVG. GER. DAC. P. M. TR. P. COS. V. P. P. Sa
tête laiirée à droite.
R. s. P. Q. R. OPTiMO PRINCIPI. La Valeur casquée de-
bout 4 droite, en habit militaire, le pied sur un casque,
tenant une haste et un parazonium. Ar.
379. Même légende. Son buste lauré à droite avec Tégide.
R. Même revers. Ar.
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— 55 —
380. Héme légende. Son buste lauré à droite avec l'égide.
R. s. p. Q. R. OPTiMO PRiNCiPi. Génie debout à gauclie,
tenant une patère et une corne d'abondance. Âr.
381 . IMP. TRAIANO AVG. GER. DAC. P. M. TR. P. COS. VI. P. P. SoU
buste lauré à droite avec le paludament.
R. s. p. Q. R. OPTIMO PRiNciPi. Triptolèmo nu, débouta
gauche, tenant une patère et des épis. Ar.
382. IMP. TRAIANO AVG. GER. DAC. P. M.TR. P. COS. V. P. P. Son
buste lauré à droite avec l'égide.
R. s. p. Q. R.oPTiMO PRINCIPI. La Paix debout à gauche,
tenant un caducée et une corne d'abondance ; à ses
pieds, un autel allumé. Ar.
383 • Même légende. Son buste lauré à droite.
R. s. p. Q. R. OPTIMO PRINCIPI. La Paix assise à gauche,
tenant une branche d'olivier et un sceptre; à ses pieds,
un Dace à genoux, en posture de suppliant. Ar.
384. IMP. TRAIANO AVG. GER. DAC. P. M. TR. P. COS, VI. P. P. SOH
buste lauré à droite.
R. s. p. Q. R. OPTIMO PRINCIPI. Victoire marchant à
droite et tenant une couronne et une palme. Ar.
385. Même tête et même légende.
R. s. p. Q. n. OPTIMO PRINCIPI. Victoiro debout adroite,
le pied posé sur un casque, écrivant daci. ga. sur un
bouclier attaché à un arbre (?) Ar.
386. IMP. TRAIANO AVG. GER. DAC P. M. TR. P. COS. V. P. P. SoU
buste lauré à droite avec le paludament.
R. s. p. Q. R. OPTIMO PRINCIPI. L'Abondanco debout à
gauche, tenant des épis et une corne d'abondance; à
ses pieds, à gauche, \einodius; à droite, un vaisseau.
Ar.
387. Même légende. Son buste lauré à droite.
R. s. p. Q. R. OPTIMO PRINCIPI. La Fortuno assise à
gauche, tenant un gouvernail et une corne d'abon-
dance. Ar.
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-56-
388. IMP. TRAIANO AVG. GER. DAC. P. M. TR. P. COS. VI. P. P. Son
buste lauré à droile.
R. s. p. Q. R. OPTIMO PRiixcipi. Slaluc équeslre de Tra-
jan à gauche, tenanl une liasie. Âr.
389. IMP. TRAIANO AVG. GER. DAC. P. M. TR. P. COS. V. P. P. Sa
léte laurée à droile.
R. s. p. Q. R. OPTIMO PRiNciPi. Trajaii debout de face,
en babit militaire, tenant une haste el un parazonium,
et couronné par la Victoire debout, qui tient une palme.
Ar.
390. Même tête et même légende.
R. s. P. Q. R. OPTIMO PRINCIPI. Daco assis à droite sur
un bouclier, dans l'attitude de la captivité; dessous,
uu sabre recourbé. Ar.
394 . Même tête et même légende.
R. s. p. Q. R. OPTIMO PRINCIPI. Daco assis à droile au
pied d*un trophée. Ar.
392. IMP. TRAIANO AVG. GER. DAC. P. M. TR. P. COS. VI. p. P. Son
buste lauré à droile avec le paludament.
R. s. p. Q. R. OPTIMO PRINCIPI. Trois enseignes militaires
surmontées : celle de gauche^ d'une couronne; celle du
milieu, d'un aigle; celle de droile, d*une main. Ar,
393. Même tête et même légende.
R. s. p. Q. R. OPTIMO PRINCIPE. Colonnc en spirale sur-
montée de la statue de Trajan debouten habit militaire;
au bas de la colonne, deux aigles. Ar.
394. IMP. TRAIANO AVG. GER. DAC. P. M. TR. P. SOrt buStC lauré
i\ droite.
R. VESTA. (à l'exergue) cos. v. p. p. s. p. q. r. optimo
PRiNC. (à Tentour). Vesta voilée assise à gauche, tenant
le palladium et un sceptre. Ar.
395. IMP. TRAIANO. AVG. GBR. DAC. P. M. TR. P. P. COS. VI. P. P.
Son buste lauré à droile.
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— 57 -
R. VIA TRAiANA. (à Texergue). s. p. q. r. optimo prin-
cipi. (à Tentour). Femme couchée à gauche, tenant de
la main droite une roue sur le genou droit et un ra-
meau de la main gauche. Ar.
396. IIIP. CAES. NERVAE TRAIANO AVG. CER. DAC. P. M. TR. P.
COS. V. P. P. Son buste lauré à droite.
R. ALiM. iTAL. (à l'exergue), s. p. q. r. optimo pringipi.
(à l'enlour). s. c. L'Abondance debout à gauche, tenant
des épis et une corne d'abondance; 2 ses pieds, un
enfant. G. B.
397. IMP. CAES. NERVAE TRAIANO AVG. GER SoU buStO
lauré à droite.
R. ARAB. ADQ. (à l'exergue). s. p. q. r. optimo pringipi.
(à l'entour). s. c. L'Arabie debout à gauche, tenant un
rameau et un roseau ^?) ; à ses pieds, un chameau. 6. B.
398. IMP. CAES. NER. TRAIANO OPTIMO AVG. GER. DAG. PARTHICO.
P. M. TR. P. COS. VI. P. P. Son buste lauré à droite avec
le paludament.
R. (Légende effacée.) Trajan en habit mililaire debout,
tenant une hasle et un parazonium et posant le pied
sur l'Arménie coucliée à terre; d'un côté, l'Euphrate,
et, de l'autre, le Tigre, couchés, tenant un roseau et
s'appuyant sur une urne. G. B.
399. IMP. CAES. NERVAE TRAIANO AVG. GER. DAG. P. M. TR. P.
COS. VI. P. P. Son buste lauré à droite avec le paluda-
ment.
R. FELICITAS AVGvsT. S. C. La Félicité debout à gauche,
tenant un caducée et une corne d'abondance. G. B.
400. Même tète et même légende.
R. PORTVNAE REDVGi. S. C. La Fortuue assise à gauche,
tenant un gouvernail et una corne d'abondance. G. B.
ioi . (Légende effacée.) Son buste lauré à droite.
R. SENATVS POPVLVSQVE ROMANVS. S. C. Deux trophéos.
M. B.
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— 58 —
402. IMP. GAES. NEnVAE TRAIANO AVG. GBR. JikC. F^ M. TR .
P. COS. V. P. P. Sa tête laurée à droite.
R. s. p. Q. R. OPTIMO PRINCIPE. S. G. La Paix debout
 gauche, tenant une branche d'olivier et une corne
d'abondance et posant le pied sur uji Dace. G. B.
403. La même médaille avec son buste lauré à gauche avec
l'égide. G. B.
404. IMP. GAES. NERYAE TRAIANO AVG. GER. DAG. P. H. TR. P. GOS.
VI. P. P. Son buste lauré à droite avec le paludament.
R. s. p. Q. R. OPTIMO PRiNCiPi. S. G. Victoiro marchant
à droite, et tenant une couronne et une palme. M. B.
405. IMP. GAES. IfERVAE TRAIANO AVG. GER. DAC. P. M. TR. P.
GOS. V. P. P. Sa tète laurée à droite.
R. s. p. Q. R. OPTIMO PRINCIPI. S. c. Victoiro debout à
droite, tenant un stylet et attachant à un arbre un
bouclier, sur lequel elle a écrit vie. dag. G. S.
400. Même légende. Son buste lauré à droite.
R. s. p. Q. R. OPTIMO PRINCIPI. S. G. L'Espéranco dobout
à gauche, tenant une fleur et relevant sa robe. G. B.
407. IMP. GAES. NERVAE TRAIANO AVG. GER. DAG. P. M. TR. P.
GOS. V. P. P. Son buste lauré à droite.
R. s. P. Q. R. OPTIMO PRINCIPI. S. G. L'Abondauce de-
bout à gauche, tenant des épis et une corne d'abon-
dance; à ses pieds, le modius; derrière, un vaisseau.
G. B.
408. Même tète et même légende.
R. s. p. Q. R. OPTIMO PRINCIPI. S. G. La Fortune debout
à gauche, tenant un gouvernail posé sur un vaisseau et
une corne d'abondance. M. B.
409. Même tête et même légende.
R. s. y. Q. R. OPTIMO PRINCIPI. S. G. Trajan en habit
militaire, galopant à droite et foulant aux pieds un
ennemi. G. B.
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— 59 —
4.10. Même légende. Son buste lauré à droite avec le paluda-
menl.
R. s. p. Q. R. OPTIMO PRmciPi. S. G. Daco dans Tatlitude
de la tristesse, assis à gauche, sur des boucliers; de-
vant, un trophée au bas duquel sont deux boucliers,
deux hastes et deux faucilles. G. B.
411. Même légende. Sa tête radiée à droite.
R. s. p. Q. R. OPTIMO PRiNciPi. S. c. Trophée au bas
duquel on voit un bouclier rond et un bouclier ovale. .
M. B.
412. Même légende. Son buste lauré à droite.
R. s. p. Q. R. OPTIMO PRINCIPI. S. G. Dans une couronne
de chêne. 6. B.
412 fris iMP. CAES. NERVA TRAJAN. AUG. GERM. P. M. Sa tête lauréo
à droite.
R. TR. p. COS. 11. s. G. La Justice assise à gauche, te-
nant un rameau et un sceptre. 6. B.
413. IMP. CAES. NERYA TRAIAN. AVG. GERM. P. M. Sa tétC laurée
à droite.
R. TR. POT. cos. III. p. p. s. G. Mars casqué debout à
droite, tenant une haste et un bouclier. H. B.
414. IMP. GAES. NERVA TRAiAN. AVG. GERM. P. M« Sa této radiée
à droite.
R. TR. POT. cos. III. p. p. s. G. La Fortune ou TAbon-
dance assise à gauche sur un siège dont deux pieds se
terminent en cornes d'abondance, et tenant un sceptre.
M. B.
415. Même légende. Sa tète laurée à droite.
R. TR. POT. Gos. un. P. P. S. G. La Justico ou la Paix
assise à gauche, tenant un rameau et un sceptre. G. B.
416. Même tête et même légende.
K. TR. POT. GOS. un. p. p. s.^ c. Victoire marchant à
gauche, et tenant une palme et un bouclier sur lequel
on lit s. p. Q. R. M. B.
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— 60 —
4166tSIMP. GAES. NERYATRAIAN AVG. GERM. DACICVS. P. M. Sa
têle laurée à droile.
R. TR. p COS. V. p. p. s. c. Victoire debout à
gauche, posant le pied drpit sur un globe et tenant une
couronne et un trophée. M. B.
417. IMP. CAES. NERVAE TRAJANO AVG. GER. DAC. P. M. TR. P.
COS. VI. P. P. Son. buste lauré à droite avec l'égide.
R. VIA TRAiANA (à Texergue) s. p. q. r. optimo principi.
(à TentouQ. s. c. Femme couchée à terre à gauche,
tenant une roue et un rameau. G. B.
4i76t5Méme légende. Son buste lauré à droite avec le paluda-
ment.
R. Même revers.
ADRIEN
(A régné de 117 à 138)
418. HADRiANVS AVGVST\'s. Sou busto lauré à droite.
R, ces m. Adrien galopant à droite, et tenant une haste
à deux pointes. OR.
419. HADRiANVS AVG. COS. III. P. P. Sou buslc uu à droite avec
le paludament.
R. ADVENTVs AVG. Adrien debout à gauche, donnant la
main à Rome casquée en habit militaire, qui tient une
haste. Ar.
420. Même légende. Sa tête nue à droite.
R. AEGYPTOS. L'Egypte couchée à gauche, tenant un sis-
tre, et le bras gauche reposant sur un panier autour
duquel est enlacé un serpent; devant elle, un ibis. Ar.
421 . Même légende. Sa télé laurée à droite.
R. Même revers.
422. iMP. CAESAR TRAiAN. HADRIANVS AVG. Son busto lauré à
droite.
R. AETER. AVG. (4ans le champ), p. m. tr. p. gos. jii.
(à l'entour). L'Éternité voilée debout à gauche, tenant
les têtes du Soleil et de la Lune. Ar.
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— 61 —
423. HADRiANYS AVG. COS. Hi. P. P. Sa tête laurée à droite.
R. AFRiCA. L'Afrique coiffée de la trompe d'éléphant,
couchée à gauche, tenant un scorpion et une corne
d'abondance; devant elle, une corbeille pleine de
fruits. Âr.
424. Même tète et même légende.
R. ANNONAAVG. J/odtttô àvoc quatre épis et un pavot.
Ar.
425. INP. GAES. TRAIAN. HADRIAN. OPT. AVG. GER. DAC. SoU
buste lauré à droite avec le paludamenl et la cuirasse.
R. coNCORD. (à l'exergue), parthig. divi traian. avg.
F. p. M. TR. p. COS. p. p. (à l'entour). La Concorde
assise à gauche, tenant une patère ; sous son siège, une
corne d'abondance ; derrière, une statuette de l'Espé-
rance. Ar.
426. IMP. CAESAR TRAIAN. HADRIANYS AVG. SoU buSte lauré^à
droite.
R. CONCORD. (à l'exergue), p. m. tr, p. ces. ii.
(à l'entour). Même type. Ar.
427. HADRiANVS AVGvsTvs P. pi Sa tête laurée à droite.
R. cos. m. Pallas casquée debout à droite, tenant une
haste et appuyée sur un bouclier. Ar.
428. HADRIANVS avgvstV^. Sa tête laurée à droite.
R. cos. III. Neptune debout à droite, le pied sur une
proue, tenant un trident et un dauphin. Ar.
429. Même tête et même légende.
R. cos. III. Diane debout à droite,, tenant une flèche et
un arc. Ar.
430. Même tête et même légende.
R. cos. m. Vesta ou la Concorde assise à gauche, te-
nant une pàtëre, le coude gauche appuyé sur une
statuette de l'Espérance. Ar.
43i . Même tête et même légende.
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— 62 —
R. COS. m. Génie debout à gauche sacrifiant, une patère
à la main, sur un autel allumé, et tenant une corne
d'abondance. Ar.
432. HADRïANVs AVGvsTvs. P. P. Sa tête laurée à droite.
R. COS. m. Rome casquée assise .à droite sur une cui-
rasse et un bouclier, tenant une hasle et un parazo-
niuro. Ar.
433. HADRiANVs AVGVSTVS. Sa lèle laurée à droite.
R. Même type; sous les pieds de Rome, un casque; à
l'exergue, un globe. Ar.
434. Même tête et même légende .
R. COS. m. Même type; sous les pieds de Rome, un
casque.
435 . Même tête et même légende.
R. COS. III. Rome casquée assise à gauche, tenant un
rameau et un sceptre ; derrière elle, un bouclier.
Ar.
436. Même tête et même légende.
R. COS. III. Rome casquée, en habit militaire, debout à
gauche, tenant une Victoire et une haste. Ar.
437 . Même tête et même légende.
R. cos. III. La Valeur casquée debout à droite, le pied
gauche posé sur un casque, tenant une haste et un pa-
razonium. Ar.
438. HADHiANvs AVGVSTVS. Sa této laurée à droite
R. cos. III. Victoire debout à droite, à demi-nue, po-
sant la main droite sur sa tête et tenant une palme. Ar.
439. Même tète et même légende. .
R. cos. m. Victoire assise à gauche, tenant une cou-
ronne et une palme ; à l'exergue, un globe. Ar. -
440. Même tête et même légende.
R. Même revers, sans globe à Texei^ue. Ar.
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^«3 ^
UObis HADRiAiiivs iVGvsrrs. 'P. p. Sa téiie laonée A iéroile.
R. Même revers. Ar.
441 . HADRUNVS AVGVSTVS. Sa tête laurée à droite.
R. COS. ni. La Liberté debout à gauche, tenant un
bonnet et un sceptre. Ar.
'442. HADRiANYS AVGVSTVS. P. P. Sa tète laurée à droite.
R. COS. III. L'Abondance assise à gauche, tenant un
pavot et une corne d'abondance; à ses pieds, le tno-
dixts; à l'exergue, un globe . Ar.
442 6tsHAORiANVs AVGVSTVS. Sa léte laurée à droite.
R. Même revers.
443. Même tête et même légende.
R. COS. m. Même type, sans globe à l'exergue. Ar.
444. HADRiANVs AVGVSTVS. P. P. Sa tête laurée à droite.
R. Même revers.
445. HADRiAMvs AVGVSTVS. Sa têto lauréo à droite.
R. . COS. m L'Abondance debout à gauche, le pied sur
le modinSf tenant un acrostolium et une corne d'abon-
dance. Ar.
446. Même tête et même légende.
R. COS. m. L'Espérance marchant à gauche, tenant une
fleur et relevant sa robe. Ar.
447. Même tête et même légende.
R. COS. III. La Pudeur voilée debout à gauche.
448. HADRIANVS AVGVSTVS. Sa tête laurée à droite.
R. COS. III. Aigle sur un foudre regardant à droite.
449. Même tête et même légende.
R. COS. m. Simpule, aspersoir, vase à sacrifice et
bâton d'augure. Ar.
450. UADRiANVS AVGVSTVS. P. P. Sa tête laurée à droite.
R. COS. ui. Astre sur un croissant. Ar.
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— u —
45i • HADRIAMVS AVGVS1TS . Sa tète horée à droite .
R. COS. m. Astre sur un croissant; dessous, un giobe.
M.
452. Même tête et même légende.
R. cos. m. Sept étoiles dans un croissant. Âr.
453. HADRiANVS AVGvsTvs. P. P. Sa tête laurée à droite.
R. COS. m. Femme assise, levant la main droite; des-
sous, un globe. Âr.
454. IMP. CAESAR. TRAUN. HADRIANVS AVG. SoU busle laUFé
adroite.
R. FEL. AVG. (dans le champ), p. m. tr. p. cos. ii. (à
l'entour). La Félicité debout à gauche, tenant un cadu-
cée et une corne d'abondance. Ar.
ibibisHèvae tète et même légende.
R. FEL AVG. (dans le champ), p. m. tr. p. cos. des. m .
(à Tentour). Même type. Ar.
455. Même tôle et même légende.
R. FEL. p. R. (à l'exergue), p. m. tr. p. cos. m. (à
Fentour). La Félicité assise à gauche, tenant un caducée
et une corne d'abondance. Ar.
456. HADRIANVS AVG. COS. III. P. P. Sa tôle laurée à droite.
R. FELiciTATi AVGvsTi . Vaîsseau avec des rameurs allant
à gauche. Ar.
457 . Même légende. Sa tête nue à droite.
R. FiDES PVBLiCA. La Foi debout à droite, tenant deux
épis et une corbeille de fruits. Ar.
4576t5La même médaille, mais la Foi lient trois épis. Ar.
458. Même légende. Sa tête nue à droite.
R. FORTVNA AVG. La Fortuno debout à gauche, tenant
un gouvernail posé sur un globe et une corne d'abon-
dance. Ar.
459. Même tête et même légende.
R. FORTVNAE AVG. La Fortuna debout à gauche, tenant
une patère et une corne d'abondance. Ar.
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-65 —
460. HADRiANVs AVG. COS. 111. P. P. Sa tète laurée à droite.
K. FORTViNAE RïiDVCi . Adrien debout à droite, donnant la
maîo à la Fortune debout, qui tient une corne d'abon-
dance. Âr.
461 . Même tête et même légende.
R.. FORTVNAE REDVci. La Fortune assise à gauche, te-
nant un gouvernail posé sur un globe et une corne
d'abondance. Ar,
462. IMP. GAESAR TKAIAN. HADRIANVS AVG. Son buStO lauré à
droite.
R. FORT. RED. (à Texergue). p. m. tr. p. cos. ii.
(à Fëntour). Même type. Ar.
463. HADRIANVS AVG. COS. III. P. P. Sa tète nue à droite.
R. GERMANiA. La Germanie debout à gauche, tenant une
lance de la main droite et appuyée sur un bouclier. Ar.
464. IMP. CAESARTRAiAN. HADRIANVS AVG. Son buste lauré à
droite.
R. HiLAR. p. R. (dans le champ), p. ic. tr. p. cos. m.
(à Tentour). L'Allégresse debout, de face, écartant de
ses deux mains le voile qui couvre son visage. Ar.
465. HADRIANVS AVG. COS. lu. P. P. Sa tète laurée à droite.
R. HISPANIA . L'Espagne couchée à gauche, tenant une
branche d'olivier et appuyant le bras gaiache sur le
rocher de Calpe; devant elle, un lapin. Ar.
466. Même légende. Sa tête nue à droite.
R. Même revers. Ar.
467. HADRIANVS AVGVSTVS. Son busto lauré à droite avec le
paludamenl
R. ivsTiTiA AVG. p. p. cos. III. La Justice assise à
gauche, tenant une patère et un sceptre. Ar.
468. IMP. CAESARTRAIAN. HADRIANVS AVG. Son buste lauré à
droite.
R. ivsTiTiA (à l'exergue), p. m. tr. p. cos. n. yk l'en-
, tour). Même type.
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— 66 —
469. Même légende. Son buste lauré à droite avec le palu-
daroent.
R. LIBERAL. AVG. III. (à Texeifue). p. u. tr. p. gos.
III. (à i'enlour). Adrien assis à gauche sur une estrade»
faisant une distribution à un homme debout en bas de
l'estrade. Âr.
470. IMP. CAESAR TRAIAN. MADRIANVS AVG. SoU buSlO lauré à
droite.
R. LIE'. PVB. (à Texergue). p. m. tr. p. cos. iii«
(à Tentour). La Liberté assise à gauche, tenant une
branche de laurier et un sceptre. Ar.
471. Même légende. Son buste lauré adroite avec le palu-
dament. Ar.
R. Même revers. Ar.
472. Même légende. Son buste lauré à droite.
R. LiB. PVB. (dans le champ), p. m. tr. p. cos. lu.
(à Tentour). La Liberté debout à gauche, tenant un
bonnet et un sceptre. Ar.
473. HADRiANYS AVG. COS. iii. P. P. Sa tète nue à droite.
R, MONETA AVG. La Monnaie debout à gauche, tenant une
balance et une corne d'abondance. Ar.
474. Même légende. Sa tête nue à droite.
R. NiLvs. Le Nil couché à droite, appuyé sur une urne,
tenant un roseau et une corne d'abondance ; devant,
un hippopotame. Ar.
475. IMP. CAES. TRAIAN. HADRIANO AVG. piVI TRA. SoU buStO Uuré
à droite.
R. PAX. (à l'exergue), parth. f. divi ner. nep. ?. m.tr.
p. cos. (à l'entour). La Paix debout à gauche, tenant
une branche d'olivier et une corne d'abondance. Ar.
476. HADRiANVS AVG. COS. iii. p< P. Sa tète nue à droite.
R. piETAS AVG. La Piété debout à gauche auprès d'un
autel, levant les deux mains. Ar^
477. Même légende. Sa tète laurée à droite.
R. Même revers. Ar.
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— 67 —
18. Même tête et même légende.
R. piETAS AVG. La Piété assise à gauche^ tenant une
patère et un sceplrei Âr.
t9. IMP. GAES. TRAIAN. HADRIANO AVG. DIVI TRA. SoU buSte
lauré à droite.
R. PIETAS. (dans le champ), parth. f. divi ner. nep. p.
' M. TR. p. COS. (à l'entour). La Piété voilée debout à
gauche, levant la main droite. Âr.
10. ofp. CAESAR TRAiAN. HADRiANvs AVG. Son buste lauré à
droite. •
R. PiBTAS. (dans le champ), p. m. tr. p. ces. ii. (à l'en-
tour). Même type. Ar.
kl. Même légende. Sa tête laurée à droite.
R. p. M. TR. p. ces. m. Pallas casquée debout à droite,
lançant un javelot et tenant un bouclier. Ar.
bS. Même légende. Son buste lauré à droite avec le paluda-
ment et la cuirasse.
R. p. M. TR. p. Gos. m. Pallas masquée debout à gauche,
tenant une patère et une haste; à ses pieds, un autel.
Ar.
|S3. 'Même légende. Sa tête laurée à droite.
R. p. M. TR. p. COS. III. Mars casqué, nu, avec le man-
teau floUant, marchant à droite et portant une haste
et un trophée. Ar.
|U. Même légende. Son b*uste lauré à droite.
R. Même revers. Ar.
fô* Même tête et même légende.
R. p. M. TR. p. COS. III. Génie debout à gauche auprès .
d'un autel paré et allumé, tenant une patère et une
corne d'abondance. Ar.
l85(isMême tête et même légende.
R. p. M. TR. p. COS. lu. Triptolème debout à gaucbe
auprès d'un autel^ tenant une patère et des épis. Ar.
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— 68 — j
486. iMP. CAESAR TRAiAN. HADRiANVs AVG. Sa tête laurée i
droite.
I
R. p. M. TR. P. COS. m. Rome casquée assise à gaurb
sur une cuirasse, tenant une Victoire et une haste:
derrière elle, un bouclier. Ar.
487 . Même légende. Son buste lauré à droite.
R. p. M. TR. p. COS. III. Rome casquée assise à gauch^
sur une cuirasse, lenant une Victoire et une haste;
derrière elle, un bouclier; sous elle, un casque. Âr.
488. Même légende. Sa tête laurée à droite.
R. p. M. TR. p. COS. ui. Rome casquée en habit m^i*
taire, debout à gauche, tenant une Victoire -et une
haste. Âr.
489. ' Même télé et même légende.
R. p. M. TR. p. cos. m. L'Océan couché à gauche, te-
nant une ancre, le bras gauche appuyé sur un monstro
marin et la tète armée de deux pinces d*écrevisse. Ar.
490. Même légende. Son buste lauré à droite.
R. p. M. TR. P. Gos. III. L'Eternité debout à gauche,
tenant les têtes du Soleil et de la Lune. Ar.
491 . Home léte et même légende.
R. p. M. TR. p. COS. m. L'Equité debout à gauche, le-
' nanl une balance et une corne d'abondance. Ar.
492 . IMP. CAGSAR THAiAN. HADRIANVS AVG. Son buste lauré à
droite.
R. p. M. TR. p. COS. III. Femme debout à gauche, tenant
une branche et une haste. Ar.
493. IMP. GAESAR TRAIAN. HADRIANVS AVG. SoU buste lauré à
droite avec le paludament.
R. p. M. TR. p. COS. III. Victoire à droite, s'élevant en
l'air, et tenant un trophée. Ar.
494. Même légende. Sa tête laurée à droite.
R. Même revers. Ar.
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— 69 —
Même légende. Son buste lauré à droite. .
H. p. TR. p. COS. m. La Paix debout à gauche^ lenant
une branche d'olivier et un sceptre. Âr.
IMP. GAESAR TRAIAN. HADRIANVS AVG. Son busto lauré à
droite.
R. p. M. TR. p. COS. III. La Félicité ou la Paix debout à
gauche, tenant un caducée et une corne d'abondance.
Ar.
Même tète et même légende.
R. p. M. TR. p. COS. iii. La Concorde ou la Santé assise
à gauche, tenant une patère. Âr.
Même tête et même légende.
R. p. M. TR. p. COS. m. La Santé assise à gauche,
auprès d'un autel, nourissant un serpent. Ar.
Même tète et même légende.
R. p. M. TR. p. COS. ni. La Fortune debout à gauche,
appuyée sur une colonne, tenant un gouvernail et une
corne d'abondance. Ar.
IMP. CAESAR TRAIAN. HADRIANVS AVG. SoU buStO lauré à
- droite.
R. p. M. TR. p. COS. iij. Adrien debout à gauche en habit
militaire, tenant un gouvernail posé sur un globe et
une haste. Ar.
HADRIANVS AVG. COS. III. P. P. Sa tète lauréo à droite.
R. RESTiTVTORi GALLIAE. Adrien debout à droite, rele-
vant la Gaule agenouillée. Ar.
Même tête et même légende.
R. RESTiTVToni HisPANiAE. Adrien debout à gauche, re-
levant l'Espagne agenouillée, qui tient une branche
d'olivier; entre eux, un lapin. Ar.
Même légende. Son buste lauré à droite avec le paluda-
ment.
R. ROJfA. (sic). Rome casquée debout à gauche, tenant
ane Victoire et une baste. Ar.
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— 70 —
504. Même légende. Sa tète laurée à droite.
R. ROMAE AETERNAE. Rome casquéc assise à gauchi
tenant le palladium et une haste; derrière elle, u
• bouclier. Ar.
505. Même tête et même légende.
R. ROMA FELIX. Rûme casquée assise à gauche sur un
chaise curule, tenant une branche de laurier et u
sceptre. Âr.
506. HADRiANVS AYG. COS. ni. P. P. Sa tète laurée à droite.
R. RPMVLO coNDiTORi. Romulus marchant à droite, i
' portant une haste et un trophée. Ar.
507. iMP. CAESAR TRAiAN. HADRIANVS AVG. Sa tèto laurée
droite.
R. SAL. AYG. (à l'exergue), p. m. tr. p. ces m. fà Teii
tour). La Sanlé assise à gauche, nourrissant un serpei
enroulé autour d'un autel. Ar.
507 bis La même médaille avec son buste lauré à droite avec I
paludament Ar.
508. Même légende. Son buste lauré à droite.
R. SALVS AYG. (à l'exergue), p. m. tr. p. ces. ii. (à l'en
tour). Même type. Ar.
509. HADRiAMVS AYG. cos. III. Sa tète laurée à droite.
R. SALYS AYG. La Santé debout à gauche auprès d'ai
autel paré et allumé, tenant une patère et un sceptre
Ar.
510. HADRiANYS AYG. COS. III. P. P. Sa tète uue à droite.
R. SALYS AYG. La Santé debout à droite, donnant i
manger à un serpent enlacé autour d'un autel. Ar.
511 • Même légende. Sa tète laurée à droite.
R. Héme revers.
5i2. HADRIANYS AYG. COS. III. P. P. Sa tète Hue à droite.
R. SPES. p. p. L'Espérance debout â gauche, tenan
une fleur et relevant u robe: Ar. '
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^n -
513. Héine légende. Sa léte laurée à droite.
R. TELLVS STABiL. Femme debout à gauche, tenant un
soc de charrue et un râteau; à droite, deux épis. Âr.
5i4. HADRiANYS AV6^ COS. iii. P. P. Sa tête laurée à droite.
R. VICTORIA AVG. Victoiro debout à droite, tenant une
branche de laurier et levant la main droite. Ar.
515. Même tête et même légende.
R. VICTORIA AVG. Vicloiro assise à gauche, tenant une
couronne et une palme. Âr.
5i6. Même tête et même légende.
R. VOTA pvBLicA. Adrien debout à gauche, sacrifiant
auprès d*uu trépied. Ar.
&il. Même légende. Sa tête nue à droite.
R. Même revers.
518. lUP. GAESAR TRAIAN-. HADRIAI9V& AVG. Son buStO lauré à
droite.
R. voT. PVB. (dans le champ), p. m. tr. p. cos. m. (à
Tentour). La Piété voilée debout à droite, tendant les
deux mains. Ar.
519. HADRIANVS AVG. Gos. III. P. P. Son busto uu à droite avec
le paludament.
R. ADVENTVi AVG. GALLiAE. S. c. Adrien dobout à droite,
tenant un livre en face de la Gaule debout, qui tient
une patère; entre eux, un autel ; à côté de l'autel, une
victime. G. B.
520. Même légende. Son buste lauré à droite avec le paluda-
ment.
R. Même revers. G. B.
521 . IICP. GAESAR TRAUNVS HADRIANVS AVG. Son buStO lauré à
droite avec le paludament.
R. ADVENTVS AVG. (à l'OXei^Ue). PONT. MAX. TR. P. COS.
II. s. c. Rome casquée assise adroite sur une cuirasse
et un bouclier,* donnaatlamaîa à Adrien debout. G. B.
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— 72 —
522. HADRiANvs AVG. COS. iH. P. P. Soii buste lauré à droite
avec le patudainenl.
R. AE6YPT0S. s. c. L'Egypte couchée à gauche, tenant
un sistre, îe bras gauche posé sur un panier plein de
fruits ou d'épis; devant elle, un. ibis debout sur un
cippe. G. B.
523. HADRiANvs AVG. COS. HT. P. P. Sa télé laurée à droite.
R. ANNONA AVG. S. C. L'Abondanco debout i gauche,
tenant deux épis et un gouvernail ; à gauche, le ma-
dius; à droite, un vaisseau. H. B.
524. HADRIANVS AVG. COS. III. P. P. Sa tête laurée à droite.
R. AEQViTAS AVG. S. C. L'Equité debout à gauche, tenant
une balance et un sceptre. G. B,
525. HADRIANVS AVGVSTvs. Sa této laurée à droite.
R. cLEMENTiA AVG. cos. iii. P. P. S. G. La Clémence dé-
bouta gauche, j^nant une patère et un sceptre. G. B.
526. Héme légende. Son buste nu à droite avec le paluda-
ment.
R. Héine revers. H. B.
527 . IMP. GAESAR TRAIANVS HADRIANVS AVG. P. M. TR. P. GOS. III.
Son buste lauré à droite avec le paludamenL
R. coNCORDiA EXERCiTWM. S. C. La Concordo debout à
gauche, tenant de chaque main une enseigne militaire;
celle de gauche est surmontée d'un aigle sur un foudre,
et celle de droite d'une couronne. G. B.
528. HADRIANUS AVGVSTVS. Sa tête laurée à droite.
R. cos. III. s. c. Rome casquée assise à gauche sur une
cuirasse, ayant derrière elle un bouclier, posant le
pied droit sur un casque et tenant une Victoire et une
corne d'abondance. G. B.
529. Même légende. Sa tête radiée à droite.
R. cos. III. s. c. La Foi debout à droite, tenant des
épis et ime corbeille de fruits. M. B.
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— 78 —
590. Même légende. Sa tète laurée à droite.
R. Même revers.
531 • , HADRiANYs AVGVSTVS. Sa lé(e laurée à droite.
R. COS. ni. s. G. Griffon courant à droite. Entre H. B.
et P. B.
532 . Même légende. Sa tète radiée à droite.
R. COS. III. s. c. Pégase courant à droite. H. B.
533. Même légende. Sa tête laurée à droite.
R. COS. m. s. G. Diane debout, tenant une flèche et un
ut. M. B.
534. Même tète et même légende.
R. COS. m. s. c. L'Equité debout à gauche, tenant une
balance et un sceptre. 6. B.
535. HADRUifYS AVGVSTVS. Sa tête radiée à droite.
R. COS. III. s. c. L'Equité aesise à gauche, tenant une
balance et une corne d'abondance. M. B.
536. Même légende. Sa tête laurée à droite.
R. cos. III. s. G. Janus debout de face, tenant une hasle
et posant la main gauche sur sa hanche. M. B. Trouvée
au Hamma et donnée par M. Joly de Brésilien.
537. Même légende. Sa tête radiée à droite.
R. cos. III. s. G. La Santé assise à gauche, donnant à
manger à un serpent. M. B.
538. ^Même légende. Son buste lauré à droite.
R. cos. m. s. G. La Valeur casquée debout à gauche,
le pied sur un casque, tenant un paVazonium et une
haste.
539. HADRiANvs Sou buste lauré à droite avec le palu-
dament.
R. DAGiA. (à l'exergue), s. c. La Dacie assise à gau-
che sur un rocher, le pied sur un casque, tenant une
enseigne surmontée d'un globe et une&ucîlle. G. B.
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540. HADRiANYs AVG. COS. iii. p, P. SoD biisie lauré à droite
avec le paiudament.
R. Même revers. H. B.
541 . Même légende. Son buste nu à gauche avec le paiuda-
ment.
R. EXERC. DAGicus. (à Texergue). s. c. Adrien en habit
militaire à cheval, à droite, haranguant trois soldats; le
premier porte une aigle légionnaire et les autres des
enseignes militaires. G. B.
542. HÀDRiANVS AVGVSTVS. Sa tête laurée à droite.
R. EXPED. AVG. (à Texergue). ces. m. (à Tentour). s. c.
Adrien en habit militaire, galopant à gauche et levant
la main droite. G. B.
543. HADRiANvs AVG. COS. III. P. P. Son buste lauré à droite
avec le paiudament.
R. FELICITAS p.'R. S. C La Félicité debout à gauche, te-
nant une branche d'olivier et une corne d'abondance.
G. B.
544. HADRIANVS AVGVSTVS. Son buste nu à gauche avec le pa-
iudament.
R. FELiciTATi AVG. (en légende circulaire) cos. m. p. p.
(à Texergue). s. c. Vaisseau avec des rameurs et un
pilote, allant à gauche.
545. Même légende. Sa tête laurée à droite.
R. Môme revers.
546. HADRiANS AVG. COS. ui. P. p. Sa tête laurée à droite.
R. FiDES puBLicAS. S. C. La Foi debout à droite, tenant
d^ux épis et une corbeille de fruits. M. B.
547. Même tête et même légende.
R. FORTVNA AVG. S. C. La Fortuue debout à gauche, te-
nant un gouvernail placé sur un globe et une corne
d'abondance. G. B.
548. Même légende. Son buste lauré à droite avec le paluda-
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— 75 —
R. FORTVNA AVG. S. G. La Fortone debout à gauche, te-
nant une patère et une corne d'abondance. G. B.
549. iMP. CAESAR TRAIANVS HADRiANVs AVG. Sou busle radié à
droite avec le paludament.
R. FORT. RED. s. G. (àTexergue) La Fortune assise
à gauche, tenant un gouvernail posé sur un globe et
une corne d'abondance. M. B.
550. HADRiAifvs AYGvsTVg. Son busie lauré à droite avec le
•paludament.
R. FORT. RED (à l'exergue) gos. m. y. p. (à Tentour)
s. c. Même type. M. B.
551 . IMP. GAESAR TRAIANVS HADRIANVS AVG. SoU buSle lauré à
droite.
R. FORT RED. (à l'exergue), pont. max. tr. pot. cos.
II. (à l'entour). s. c. Même lype. G. B.
552. HADRIANVS AVGVSTVs P. P. Sa lôlc lauréo à droite.
R. HiLARiTAS P. R. GOS. III. S G. L'Allégresso à demi-
nue, debout à gauche, donnant une palme à un jeune
garçon nu, debout à gauche, et tenant une corne
d'abondance; à droite, une jeune fille. G. B.
553. Même légende. Sa tête radiée à droite.
R. Même revers. M. B.
554. IMP. GAESAR TRAIANVS HADRIANVS AVG. P. M. TR. P. GOS. III.
Son buste lauré à droite.
R. LiBERALiTAS AVG. III. S. G. Mvietï assis à gauche sur
une estrade ; derrière lui, le préfet du prétoire debout;
devant, un soldat tenant une tessère; au pied de
l'estrade, un homme debout, tendant les mains pour
recevoir la distribution. G. B.
555 Son busle lauré à droite.
R. LIBERTAS. RESTITVTA. (à l'exerguo). PONT. MAX. TR.
POT. COS. III. (à l'entour). s. c. Adrien assista gauche
sur une estrade,'.iendant*.la iBain à nuù femme debout
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-76 —
au bas de l'estrade, qui a le pied posé sur une base et
qui lui présente un enfant qu'elle tient dans ses bras
et un autre qui est debout derrière elle. G. B.
556. IMP. GAESAR TRAIAN. HADRIANVS AVG. P. M. TR. P. COS. III.
Son buste radié à droite avec le paludameut.
R. MONETA AYGYSTi. S. G. La Monnaie debout à gauche,
• tenant une balance et une corne d'abondance. M. B.
557. HADRIANVS AVG. COS. III. P. P. Son buste lauré à droite
avec le paludament.
R. PiETAs AVG. s. c. La Piété debout à gauche levant
les deux mains; à gauche, un autel allumé; à droite,
une cigogne. G. B.
558. iMP. CAESAR TRAiAN. HADRIANVS AVG. Sou buste lauré à
droite avec le paludament.
R. p. M. TR. p. COS. III. s. c. Minerve casquée debout à
gauche, mettant un grajn d'encens dans la flamme d'un
candélabre et tenant une baste; à droile, à (erre, un
bouclier sur lequel grimpe un serpent. G. B.
559. Même légende. Sa tête laurée à droite.
R. p. M. TR. p. COS. m. s. c. La Paix debout à gauche,
tenant une branche de laurier et une corne d'abon-
dance. M. B.
560. Même légende. Son buste lauré à droite avec le paluda-
ment et la cuirasse.
R. p. M. TR. p. COS. III. s. G. Gérés debout à gauche,
tenant des épis et un flambeau. G. B.
561. Même légende. Son buste lauré à droite avec la cui-
rasse.
R. p. M. TR. p. Gos. m. s. G. L'Espérance debout à
gauche, tenant une fleur et relevant sa robe. G. B.
56%. HADRIANVS AVGVSTVS. Sa tê(e laurée à droite.
R Figure militaire debout, tenant une baste et
une corne d'aboadanise. N. B.
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— 77 -
563. IMP. CAESAR TRAIANVS HADRIANYS AVG. Soil bust6 IdUré à
droite avec le paludament.
R. PONT. MAX. TR. POT. COS. III. S. G. Rome casquée
assise à gauche sur une cuirasse, tenant une Victoire
et une haste; sous son pied, un casque ; derrière elle,
un bouclier. 6. B.
564. Même légende. Son buste lauré à droite.
' R. PONT. MAX. TR. POT. COS. III. S. c. La Pdix debout à
gauche, tenant un caducée et une corne d'abondance.
G.B.
565. HADRiANVs AVG. COS. lii. P. P. Sou busto lauré à droite
avec le paludament.
R. RESTiTVTORi GALLiAE. S. G. Adrien dobout à droite,
tenant un livre et relevant la Gaule agenouillée. G. B.
566. IMP. CAESAR TRAIANVS HADRIANVS AVG. P. M. TR. P. COS. III.
Sa tète laurée à droite.
R. RESTITVT0R1 ORBis TERRARVM (?). S. C. Adrien debout
à gauche, tenant un livre et relevant une femme tou-
relée à genoux, qui tient le globe terrestre. G. B.
567. HADRIANVS AVG. COS. iii. P. P. Sa tète laurée à droite.
R. SAjLVS AVG. S. c. La Santé debout à droite, nourris-
sant un serpent enroulé autour d'un autel. G. B.
568. HADRIANVS AVGVSTVS. Sou buste lauré à droite.
R. SALVS AVGVSTi cos. III. S. C. La Santé debout à gau-
che, nourrissant un serpent enroulé autour d'un autel
et tenant un scepjre. M. B.
569. IMP. CAESAR TRAIANVS HADRIANVS AVG. P. M. TR. P. COS. III.
Son buste radié à droite avec le paludament.
R. SALVS PVBLiCA. S. C. Femme debout i gauche, le
pied sur un globe, tenant une patèrQ et un gouvernail.
fn, D.
570. HADRIANVS AVG. COS. iii. P. P. Sa tête laurée à droite.
R. s. C. Diane debout à gauche, tenant une flèche et
un arc. G. B.
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— 78 —
571 • Même tête. Légende effacée.
R. s. c. dans une couronne de laurier. H. B.
572. IMP. GAESAR TRAlAff. HADRIANYS AVG. Son buStO lauré à
droite avec le paludament et la cuirasse.
R. viRT. AVG. (dans le champ), p. m. tr. p. gos. m. (à
Tenlour). s. c. La Valeur casquée à gauche, le pied sur
un casque, tenant un parazonium et une basle. G. B.
573. IMP. CAESAR TRAIANVS HADRIANYS AVG. P. M. TR. P. COS. III.
Son buste radié à droite.
R. YiRTVTi AVGVSTi. S. C. La Valeur casquée debout à
droite, le pied sur un casque, tenant une haste et un
parazonium. H. B.
SABINE
(Femme d'Adrien)
574. SABiNA AVGVSTA HADRiAM AVG. P. P. Sou buste diadème à
droite avec la queue.
R. coNCORDiA AVG. La Coucorde assise à gauche, tenant
une patère et un sceptre; sous le siège, une corne
d'abondance. Âr.
575. SABiNA AVGVSTA. Sou busto diadème à droite avec la
queue.
R. CONCORDIA AVG. La Concorde, debout à gauche,
appuyée sur une colonne (?), tenant une patère et une
double corne d'abondance. Ar.
576. Même tête et même légende.
R. iVNONi REGiNAE. Juuou voiléc dobout ù gauche, te-
nant une patère et un sceptre. Ar.
577. SABINA AVGVSTA HADRiANi AVG. P. P. Sou buste diadème à
droite avec la queue.
R. pvDiciTiA. La Pudeur voilée debout à gauche, sou-
tenant son voile.
578. SABINA AVGV$TA. Sou busto diadème à droite avec la
queue.
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— 79 —
. R. VENERi GENETRici. Vénus debout à droite, relevant de
la main droite sa robe sur son épaule et tenant une
pomme. Ar.
579. SABINA AVGVSTA HADRiANi AVG. P. P. Son buste diadème à
droite avec la queue .
R. PiETAS AVG. s. G. La Piété diadémée debout à gau-
che, posaut les mains sur la tête de deux jeunes filles.
G. B.
580. Même tète et même légende.
R. PIETAS. s. G. La Piété voilée assise à gauche, tenant
une patère et un sceptre. G. B.
581. Même tête et même légende.
R. VESTA. s. c. Vesta assise à gauche, tenant une pa-
tère et un sceptre. G. B.
582. Même tête et même légende.
R. VENERI GENETRICI. S. C. Vénus debout à droite, re-
levant de la main droite sa robe sur son épaule et
tenant une pomme. G. B.
AELIUS
(Adopté ptr Adrien et mort avant ce dernier)
583. L. AELivs CAESAR. Sa tète nue à droite.
R. CONGORD. (à Texergue) tr. pot. ces. ii . (à Tentour).
La Concorde assise à gauche, tenant une patère, te
coude gauche appuyé sur une corne d'abondance. Ar.
584. Même tète et même légende.
R. TR. POT. Gos. II. La Santé debout à gauche, donnant
^ à manger à un serpent enroulé autour d'un autel et
tenant un sceptre. Ar.
585. Même tête et même légende.
R. TR. POT. GOS II. La Paix 6u la Félicité debout à
gauche, tenant un caducée et une corne d'abondance.
Ar.
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— 80 —
586. L. ÀELiYS CÀES4R. Sa tête nue à droite.
R. TR. POT. COS. II. s. G. L'Espérance marchant à
gauche et présentant une fleur à la Fortune debout, qui
tient un gouvernail et une corne d'abondance. Ar.
ANTONIN LE PIEUX
(A régné de 138 ^ 161)
587. AiiTONiNVS AVG. Pivs P. P. iMP. II. Sa tête lauré^e à droite.
R. TR. POT. XXI. COS. nii. La Santé debout à droite,
donnant à manger à un serpent qu'elle tient dans ses
bras. OR.
588. ANTONINVS AVG. PiVS. P. P. TR. P. GOS. 111. Sa tète
laurée à droite.
R. ANNONA AVG. Uodius avec quatre épis et un pavot au
milieu. Ar.
589. Même tête et même légende.
R. APOLLirri AVGVSTO. Apollon debout de face, regar- •
dant à gauche et tenant une patère et une lyre. Ar.
590. IMP. T. AEL. CAES. HADRi. ANTONiNUS. Sa tète nue à droite.
R. AVG. Plus. p. M. TR. p. GOS. ^ES. II. Pallas casquéo
debout à gauche, tenant une Victoire et posant la main
gauche sur un bouclier; une haste repose sur son bras
gauche. Ar.
591 . Même tète et même légende.
R. AVG. pivs. p. M. TR. p. COS. DES. II. La Foi debout
à droite, tenant des épis et une corbeille de fruits. Ar.
592. iifp T. AEL. CAES. HADR. ANTONiNVS. Sa tête lauréo à
droite.
R. AVG. PIVS. p. M. TR. p. GOS. II. La Paix debout à
gauche, tenant une branche d'olivier et une corne d'a-
bondance. Ar.
593. Même légende. Sa tête nue à droite.
R. Même revers. Ar.
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— 81 —
594. Même télé et même légende.
R. AVG. Pivs. p. M. TR. p. COS. 11. Aspersoif, vase à
sacrifice, bâlon (Inaugure et simpule. Âr.
595. ANTONiNVS AVG. PIVS P. P. TR. P. COS. III. Sa léle laiirée
à droite.
R. CLEMENTIA AVG. La Clémence debout à gauche, te-
nant une palëre et un sceptre. Ar.
590. Même tète et même légende.
R. coNCOROiA AVG . La Concorde debout à gauche, te-
, liant une patëre et une double corne d'abondance. Ar.
597. ANTONINVS AVG. PIVS P. P. Sa tète laurée à droite.
R. COS. m. DES. 1111. Rome en habit militaire, cas-
quée, debout à gauche, tenant une haste et un para-
zonium. Ar.
598. Même tète et même légende.
R. COS. lu. DES. nu. La Paix debout à gauche, tenant
une branche d'olivier et une corne d'abondance. Ar.
599. Même tête et même légende.
H. COS. 1111. La Paix debout à gauche, tenant une bran-
che d'olivier et un caducée. Ar.
600. ANTONINVS AVG. PIVS P. P. TR. P. XVI. Sa tête laurée à
droite.
R. COS. iiii. Vesla debout à gauche, tenant le simpule
et le palladium. Ar.
601 . ANTONINVS AVG. PIVS P. P. TR. P. xiï. Sa tèlo lauréc à
droite.
R. COS. 1111. Triplolème nu ,debout à gauche, tenant une
patère et deux épis. Ar.
602. ANTONINVS AVG. PIVS P. P. Sa têle laurée à droite.
R. COS. iiii. L'Squité debout à gauche, tenant une ba-
lance et un sceptre. Ar.
603. ANTONiN^'s AVG. PIVS p. P. TR. P. XII. Sa tête laurée à
droite.
0
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— 82 —
R. COS. iiii. L'Equité debout à gauche, tenant une ba-
lance çt une corne d'abondance. Ar.
60-i, Héme tête et même légende.
R. COS. iiii. La Félicité ou la Paix debout à gauche,
tenant un caducée et une corne d'abondance. Ar.
605. Héme tête et même légende.
R. COS. un. La Santé debout à gauche, donnant à man-
ger à un serpent enroulé autour d'un autel et tenant
un gouvernail posé sur un globe. Ar.
606. ANTONiNvs AVG. pivs P. P. TR. P. XI. Sa tête laurée à
droite.
R. cos. im. L'Abondance debout à gauche» tenant deux
épis et une ancre ; à gauche, le modiu» rempli d'épis •
Ar.
607. La même médaille avec tr. p. xn. Ar.
608. ANTONiNvs Ava. PIVS p. p. TR. P. XVI. Sa tête laurée à
droite.
R. cos. ini. L'Abondance debout à gauche, tenant deux
épis et le modius plein d'épis ; à droite, un vaisseau vu
à moitié. Ar.
609. La même médaille avec tr. p. xvh. Ar.
610. La même médaille avec tr. p. xix. Ar.
611. ANTONiNVS AVG. Pivs P. P. TR. P. XI. Sa tête laurée à
droite.
R. cos. nu. Antonin debout à gauche sacrifiant sur un
trépied. Ar.
613. ANTONINVS AVG. PIVS. P. P. Sa tête laurée à droite.
R. cos. nu. Deux mains jointes tenant un caducée et
deux épis. Ar.
61^ Même tête et même légende.
R. cos. un. Trône surmonté d'un foudre. Ar.
614. ANTONINVS AVG. PIVS P. P. TR. P. cos. III. Sa tête nue à
droite.
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— 88 —
R. GENio SENATVS. AntODin (?) debout à gauche, tenant
uo rameau et un sceptre. Ar.
615. Même tète et même légende.
R. GENiYS POP. ROMANI. Le Génie du peuple romain
debout à droite, tenant un sceptre et une corne d'abon-
dance. Ar.
616. Même légende. Son buste lauré à droite avec le paluda-
ment.
R. JHPERATOR 11. Victoire debout à gauche tenant une
couronne et une palme. Ar.
617. La même médaille avec sa tête laurée à droite. Ar.
618. AMTONiMYS ATG. Pivs P. P. TR. P. COS. III. Sa lélo lauréo
à droite.
R. iTAUA. L'Italie tourelée assise à gauche sur un globe,
tenant une corne d'abondance et un sceptre. Ar.
619. ARTONiNYS AVG. PIVS P. P. Sa tête laurée à droite.
R. LiB iiii. (à l'exergue), tr. pot. cos. iiii. (à l'entour).
La Libéralité debout à gauche, tenant un étendard et
une corne d'abondance. Ar.
620. ANTONiNYs AVG. PIVS P. P. COS. III. Sa tête laurée à droite.
R. PAX AVG. La Paix debout à gauche, tenant une
branche d'olivier et une corne d'abondance. Ar.
621 . IMP, CAES. T. AEL. HADR. ANTONINVS AVG. PIVS. P. P. Sa
tête laurée à droite. ,
R. PAX (à l'exergue), tr. pot. xv. cos. ïiii. (à l'entour).
La Paix debout à gauche, tenant une branche d'olivier
et un sceptre. Ar.
622. Même tête et même légende.
R. TRANQ. (à l'exergue) .tr. pot. xiiïi. cos. un. (h l'en-
tour). La Tranquillité debout à droite, tenant un gou-
vernail et deux épis. Ar.
623. iMP. T. AEL. CAES. ANTONINVS. Sa tête uuo à droite.
R. TRiB. POT. cos. Diane debout h droite, tenant une
flèche et un arc. Ar.
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' -84-
624. Même tête et même légende.
R. TRiB. POT. COS. La Paix ou la Félicité debout à gauche^
tenant un cadueée et une corne d'abondance. Âr.
625. Même tête et même légende.
R. TRIB. POT. Gos. La Concorde debout à gauche,
appuyée sur Une colonne, et tenant une patère et une
double corne d'abondance. Âr.
626. ANTONiNVS AVG. Pivs P. P. Sou busto laufé à droite avec
le paludament.
R. TR. POT. COS. II. La Fortune debout à gauche, tenant
un gouvernail et une corne d'abondance. Âr.
627. Même légende. Sa tête nue à droite.
R. TR. P. COS. il. Modius avec deux épis et un pavot au
milieu. Âr.
628. Même légende. Sa tête laurée à droite.
R. TR. POT. COS. III. Vesta assise à gauche, tenant une
patère et un sceptre. Âr.
629. AifTONiNYS AVG. PIVS P. P. Sa tête nue à droite.
R. TR. POT. COS. ni. La Louve à droite dans une grotte,
allaitant Romulus et Rémus. Âr.
630. Même légende. Sa tête laurée à droite.
R. TR. POT. COS. un. La Libéralité debout à gauche,
tenant une tessère.et une corne d'abondance. Âr.
63i • ANTONINVS AVG. PIVS P. P. TR. P. COS. ui. Sa tête laurée
à droite.
R. ANNONA AVG. S. c. L'Âbondanco debout à droite, te-
nant deux épis et la corne d'Âmalthée ; à ses pieds, à
gauche, le modius rempli d'épis; à droite, un vaisseau.
G. B.
632. IMP. CAES. T. AEL. HADR. ANTONINVS AVG. PIVS. P. P. Sa
tête laurée à droite.
R. ANNONA AVG. (à l'exergue). tr. pot. xv. cos. nu. (à
Tenlour). s. c. L'Abondance assise à gauche, tenant
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— 85 —
deux épis et une corne d'abondance; devant elle, le
modius plein d'épis. G. B.
633 • ANTONiNVs AVG. pivs P. P. TR. P. COS. III. Sa têlc laurée
à droite.
R. APOLLiNi AVGVSTp. S. c. Âpollon dobout à gauche, en
femme, tenant une patère et une lyre. 6. B.
634. Même tête et même légende.
R. BONO EVENTVi. S. C. Génie (Bonus Eventus) nu, debout
à gauche, auprès d'un aulel paré et allumé, tenant une
patère et deux épis. H. B.
635. Même tête et même légende.
R. cotfCOROiAE s. c. Antonin debout à droite sur une
estrade, tenant une statuette de la Fortune ou de la
Paix (?) et donnant la main à Fausline, qui est debout
en face de lui sur une autre estrade et tient un sceptre ;
dessous, H. Aurële et Faustine jeune se donnant la
main; entre eux, un autel. G. B.
636. ANTONiNVS AVG. PIVS* P. P. TR. P. xxiiii. Sa tête radiée à
droite.
R. CONG. AVG. viiii. Gos. uii. S. C. La Libéralité debout
à gauche, tenant une tessère et une corne d'abondance.
N.B.
637. Divvs ANTONINVS. Sa tête nue à droite.
R. coNSECRATio. S. C. Bôcher à quatre étages en pyra-
mide, orné de guirlandes, de draperies et de statues
séparées par des colonnes; au milieu, une porte; sur
le sommet, Antonin dans un quadrige. G. B.
638. ANTONINVS AVG. PIVS P. p^ TR. P. XII. Sa tête laurée à
droite.
R. COS. nu. L'Equité debout à gauche, tenant une ba-
lance et une corne d'abondance. G. B.
639. ANTONINVS AVG. PIVS P. P. TR. P. XV. Sa tête laurée à
droite.
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— 86 —
|{. Gos. un. La Fortune debout à droite^ tenant ungou-
v^^nail posé sur un globe et une corne d'abondance .
G.B.
040. ANTONiNvs AVG. Pivs P. P. TR. P. XXII. Sa tête laurée â
droite.
R. COS. un. s. G* Antonin debout sur un cippe dans un
temple à coupole cintrée, à deux colonnes; il tient une
branche de laurier et une enseigne ; les deux colonnes
sont surmontées de Victoires. H. B.
041. ANTONINVS AVG. PIVS P. P. TR. P. cos. iii. Sa tète laurée
à droite.
R. DES. un. s. G. La Santé assise à gauche, teuant une
patëre et nourrissant un serpent enroulé autour d'un
autel ; elle appuie le coude gauche sur un gouvernail
posé sur un globe. G. D.
04â. Divvs ANTONINVS. Sou buslc ïïu à droite.
R. Divo Pio. s. c. Colonne placée sur une base et sur-
montée de la statue d'Anlohin debout, tenant un globe
et un sceptre. G. D.
643. La même médaille.
Donnée par H. Brunache, maire de Constantine. G. B.
644. ANTONINVS AVG. PIVS P. P. Sa tète laurée à droite.
R. FELICITAS AVGVSTi. cos. u. S. G. La Félicité debout à
gauche, tenant un caducée et une corne d'abondance.
M. B.
645. ANTONINVS AVG. PIVS Sa tète laurée à droite.
R. FiDES EXERC. COS. lui. S. G. La Foî dobout à gauche,
tenant deux enseignes militaires. G. B.
646. ANTONINVS AVG. PIVS P. P. TR. P. COS. iiï. Sa tète laurée
adroite.
R. GENio SENATVS. S. G. Sénateur debout à gauche, te-
nant un rameau et un sceptre. G. B.
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— 87 —
647 . Même tête et même légende.
R. iMPERATOR II. s. G. La Foi debout à droite, tenant
deux épis et une corbeille de fruits. G. B.
648. AMTONiNYS AV6. Pivs P. P. TR. P. xYii. Soa busto lauîé à
droite.
R. iNDVLGENTiA AYG. COS. iiii. S. G. L'Indulgenco assise
à gauche, tendant la main droite et tenant un sceptre.
G. p.
649. ANTONiNvs AYG. PIYS P. P. TR. P. COS. III. Sa tête iaurée
adroite.
R. iTALiA(â Texergue). s. c. L'Italie tourelée assise à
gauche sur un globe parsemé d'étoiles, tenant une
corne d'abondance et un sceptre. G. B.
650. IMP. GAES. T. AEL. HADR. ANTONINYS AYG. PIYS P. P. Sa
tête Iaurée à droite.
R. lYSTiTiA (à l'exergue). TR. pot. xmi. ces. iiii. (à
Tentourj. s. g. La Justice assise à gauche, tenant une
palére et un sceptre. H. B.
651 . ANTONINYS AYG. PIYS P. P. TR. P. COS. Illl. S. C. Sa tête
Iaurée à droite.
R. LiBERAUTAS AYG. Y. S. C. Autoniu assis à gauche sur
une estrade ; devant lui, la Libéralité debout, tenant
une tessère et une corne 'd'abondance; au bas de l'es-
trade, un homme debout tendant les mains. 6. B.
652. ANTONINYS AYG. Sa tête Iaurée à droite.
R. LiBERTAS COS. iiii. S. G. La Liberté debout à gauche,
tenaqt un bonnet et un sceptre. M. B.
653. ANTONINYS AYG. PIYS P. P. TR. P. xYii. Sa tête radiée à
droite.
R. LIBERTAS ces. iiii. S. C. La Liberté debout à droite,
tenant un bonnet et tendant la main gauche. H. B.
654. Même légende. Sa tête Iaurée à droite.
R. LIBERTAS COS. iiii. S. C. La Liberté debout à gauche,
tenant un Bonnet et un sceptre. 6. B.
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— 88 —
655. IMP. T. AELivs GAESAR ANTONiNVS. Sa tête DUC à droite.
R. PIETAS (dans le champ), trib. pot. cos. (àTentour).
s. G. La Piélé debout à gauche, levant la main droite
et tenant une botte à parfums ; à ses pieds, un autel
allumé. G. D.
656. ANTONINVS AVG. Pivs P. P. TH. P. xxii. Sa tête laurée à
droite.
R. piETATi AVG. COS. iiii. S. G. La Piété debout à gauche
entre deux enfants; elle tient un globe de la main
droite, un enfant sur le bras gauche. G. B.
657. ANTONINVS AVG. PIVS P. P. TR. P. XXIII. Sa têlc radiée à
droite.
R. Même revers. M. B.
658. ANTONINVS AVG. PIVS P. P. TR. P. COS. 111. Sa lètc laurée à
droite .
R. REx ARMENUS DATVS. S. G. Autonin dobout à gauche,
posant la tiare sur la tête du roi d'Arménie el tenant
un livre. G. B.
659. IMP. CAES. T. AEL. HADR. ANTONINVS AVG. PIVS P. P. Sa têle
laurée à droite
R. ROMA (à l'exergue), tr. pot. xiiii. cos. un. (à l'en-
tour). s. G. Rome casquée assise à gauche, tenant une
Victoire et un parazonium; derrière elle, un bouclier
sur une proue. G. B.
660. ANTONINVS AVG. PIVS P. P. TR. P. cos. III. Sa tête laurée à
droite.
R. ROMAE AETERNAE. s. G. Temple à dîx colonnes; au
milieu du fronton, cinq bas-reliefs parmi lesquels trois
Statuettes; au-dessus du fronton, une figure assise entre
deux figures debout ; à chaque angle, une figure tenant
une conie d'abondance (?). G. B.
661 . Même tête et même légende.
R. sALVS AVG. s. G. La Santé debout à gauche, nourris-
sant un serpent enroulé autour d'un autel et tenant un
gouvernail posé sur un çlobe. G. B.
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662. A>TOMN^s AYG. Pivs P. P. TR. P. COS. III. Soii buste lauré
à droite.
R. SALVS AYG. s. c. La Santé debout à gauche, tenant
une patère à laquelle se nourrit un serpent enlacé au-
tour d'un autel et un sceptre. G. B.
663. ANTONiNvs AYG. PIYS P. P. TR. P. COS. iiii. Sa této lauréo
à droite.
R. s. c. Rome casquée assise à gauche, tenant une Vic-
toire et une hastOy et appuyant le coude gauche sur un
bouclier posé sur une proue. G. B.
664. Même légende. Son buste lauré i droite.
R. s. c. L'Espérance marchant à gauche, tenant une
fleur et relevant sa robe. G. B.
665. Héme légende. Sa tête radiée à droite.
R. s. c. La Sécurité assise à gauche, tenant un sceptre
et soutenant sa télé de la main gauche. G. B.
666. AjfTONiNYS AYG. PIYS P. P. TR. P. COS. iii. Sa têto lauréeà
droite.
R. s. c. Antonin assis à gauche sur une estrade; der-
rière lui^ Marc-Auréle assis; au bas de Testrade, de
chaque côlé, un soldat debout. G. B.
667. Héme tête et même légende.
R. s. c. Truie à droite allaitant sept petits; devant elle,
un petit; derrière, une yeuse. G. B.
668. ANTONiNYS AYG. PIYS P. P. TR. P. COS. iiii. Sa tète laurée
adroite.
R. s. p. Q. R. OPTIMO PRiNCiPi. S. G. daus uuo couronne
de chêne. M. B.
669. ANTONiNYs AYG.- PIYS p. P. TR. P. XXII. Sa têto laurée à
droite.
R. TEMPLYM Div. AYG. REST. COS. iiii. S. G. Temple à huit
colonnes; au milieu, les statues d'Auguste et de Livie
assis; sur le fronton, les trois divinités du Capitole
entre deux figures couchées? au-dessus dû fronton.
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— 90 -
un quadrige; les deux colonnes exiérieures onl une
slalue placée un peu en avant sur une base et une
statue sur leur sommet. G. B.
670. ANTONiNvs AVG. Pivs P. P. TR. P. XX. Sa tê(e laurée à
droite.
R. TEMPORVM FELICITAS. COS. IlII. S. G. DcUX COmCS
d'abondance en sautoir surmontées de deux tètes d'en-
fant. G. B.
671 . ANTONINVS AVG. PIVS P. P. TR. P. COS. III. Sa tête laurée à
droite.
R. TiBERis. s. c; Le Tibre couronné de roseaux, couché
à gauche, posant la main droite sur une barque, te-
nant de la gauche un roseau et appuyant le coude
gauche sur un rocher. G. B.
67i. ANTONINVS AVG. PIVS P. P. Sa léle laurée à droite.
R. TIBERIS S. c. (à l'exergue), tr. pot. cos. m. (à l'eu-
tour). Le Tibre couché à gauche, posant la main droite
sur le gouvernail d'un vaisseau vu à moitié et tenant
de la main gauche un roseau ; le coude gauche est
appuyé sur un rocher. H. B.
673. IMP. CAES. T. AEL. HADR. ANTONINVS AVG. PIVS P. P. Sa
tête laurée à droite.
R. TR. POT. XV. ces. un. s. c. Antonin assis à gauche
sur une chaise curule, tenant un globe et couronné
par une Victoire qui vole derrière lui. G. B.
674. ANTONINVS AVG. PIVS P. P. IMP. II. Sa tête laurée à droite.
R. TR. POT. xnc. COS. iiii. s. G. La Providence debout à
gauche, indiquant de la main un globe qui est à terre
et tenant un sceptre. M. B.
675. Même tête et même légende.
R. TR. POT. XIX. COS. iiii. s. c. La Concorde militaire
debout à gauche, tenant une enseigne de chaque main.
G, B.
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— 91 —
676. Même tête et même légende.
R. TR. POT. XX. COS. un. s. c. La Sécurité ou la Cou-
corde assise à gauche, tenant un sceptre et appuyant
le bras gauche sur une des deux cornes d'abondance
qui forment la chaise curule sur laquelle elle est assise.
G. B.
677. Hènie tète et même légende.
R. TR. POT. XX. COS. un. s. c. L'Abondance debout à
droite» le pied sur une proue, tenant un gouvernail et
le modius sur le genou gauche. G. B.
678. La même médaille. Sa léle radiée à droite. M. B.
679. AiNTONiNVs AVG. Pivs P. P. IMP. II. Sa tête laurée à droite.
R. TR. POT. xxf. cos. lin. s. c. L'Abondance debout à
gauche, tenant deux épis et un gouvernail; à gauche,
le modiuêfhin d'épis; à droite, un vaisseau. G. B.
680. ANTONiNVS AVG. PIVS P. P. Sa tête laurée à droite.
R. VOTA svscEPTA DEC. III. COS. iiii. S. C. Autonin de-
bout à gauche, tenant une patère au-dessus d'un tré-
pied allumé et un livre. G. B.
681 ANTONifivs AVG. PIVS P. P. T. TR. P. XI. Sa tête laurée à
droite.
R. VOTA (à l'exergue), cos. un. (à l'entour). s. c. Antonin
debout à gauche, tenant une patère au-dessus d'un
trépied allumé et un livre. H. B.
ANTONIN et MARC-AURÈLE
682. ANTONiNvs AVG. PIVS P. P. TR. P. cos. III. Této nue d'An-
tonin à droite.
R. AVRELivs CAES. AVG. PII. F. COS. Busto nu de M.
Aurèle jeune à droite avec le paludament. Ar.
683. Nême légende. Tête laurée d'Antonin à droite.
R. AVRELIVS CAESAR AVG. PII. F. cos. Même rovors. Ar.
684. Même légende. Tête laurée d'Antonin i droite.
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— 92 —
R. Même légende. Buste nu de M. Aurèle jeune à droite.
Ar.
685. ANTOMiNYS AYG. pivs P. P. TR. P. COS. lii. Tête laurée
d*Antonin à droite.
R. AVRELiYs CAESAR AYG. PII F. COS. S. c. Buste nu de
H. Aurèle jeune à droite avec le paludanoent. 6« B.
Don de M. Moll.
686. ANTONiNYS AYG. PiYS P. P. Této laurée d'Antonin à droite.
R. AVRELIYS CAES. AYG. PU F. GOS. DES. S. C. Buste DU
de M. Aurèle jeune à gauche avec le paludament. M. B.
FAUSTINE
(Femme d^Anlonin)
687. DIVA FAVSTiNA. Sou bustc à droite.
R. AETERNiTAS. L'Eternité voilée debout à gauche, le-
vant la main droite et tenant un sceptre. Ar.
688. DIYA AYG. FAYSTiNA. Son busto à droite.
R. AETERNiTAS. L'Eternité sans voile debout à gauche,
tenant un globe et un sceptre. Ar.
689. Même légende. Son buste voilé à droite.
R. Même revers. Ar.
690. DIVA FAVSTiNA Sou busto à droite.
R. AETERNiTAS. L'Eternité debout à gauche, tenant un
globe et relevant son voile au-dessus de la tête. Ar.
691. La même médaille. Ar. Don de M. Cordonnier.
692. DIVA FAvsTiNA. Sou bustc à droite.
R. AYGvsTÂ. Cérès debout à droite, tenant un sceptre et
deux épis. Ar.
693. Même tête et même légende.
R. AYGVSTA. Vesta debout à gauche, tenant une torche
et un sceptre. Ar.
694. Même tête et même légende.
R. AVGVSTA. Cérès debout à gauche, tenant deux épis et
un flambeau. Ar*
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— 98 —
695. Même tête et même légende.
R. AYGVSTA. Vesta voilée debout à gauche, tenant le
simpule et le palladium. Ar.
6i96. Même tête et même légende.
R. AYGVSTA. Vénus debout à gauche, tenant une pomme
et appuyée sur un bouclier. Ar.
697. DIVA FAVSTiNA. Sou busto à droite.
R. AVGVSTÀ. Gérés debout à gauche, tenant un flam-
beau et la main gauche posée sur la hanche. Ar.
698. FAVSTiNA AVG. ANTONiNi AVG. P. P. Sou busto à droite.
R. GONCORDU AVG. La Concordo assise â gauche, tenant
une patére et appuyée sur une corne d'abondance for-
mée par un des bras de son fauteuil. Ar.
699. DIVA AVG. FAVSTiNA. Sou buslo à droite.
R. CONCORDIAE. Antouln debout à droite, tenant un livre
et donnant la main à Faustine debout voilée qui tient
un sceptre. Ar.
700. DIVA FAvsTiNA. Sou busto à droite.
R. coNSECRATio. Paou marchant à droi te et regardant en
arrière. Ar.
704 . FAVSTiNA AYGVSTA. Sou buste à droite.
R. lYNONi REGiNAE. Juuou debout à gauche, tenant une
patëre et un sceptre; à ses pieds, un paon. Ar.
702. Même tête et même légende.
R. iVNONi REGINAE. Trône sur lequel est un globe; des-
sous, un paon à gauche, la queue éployée. Ar.
703. Même tête et même légende.
R. iVNONi REGINAE. Trône derrière lequel est un sceptre
placé en travers; dessous, un paon à droite, là queue
éployée. Ar.
704. DiYA AVG. FAVSTiNA. Sou busto à droite.
R. PiETAS AVG. La Piété voilée debout à gauche, mettant
un grain d'encens sur un autel paré et allumé et tenant
une boite à parfums. Ar.
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- 94 —
705. Hèroe tèle et même légende.
R. PISTAS AVG. Temple à six colonnes ; an-dessus du
fronton^ un quadrige, et à chaque angle, une Victoire.
Ar.
706. DIVA FAYSTOfA. Sou busto à droite.
R. AETERNiTAS. S. c. L'Etemîté debout à gauche (Faus-
tine?), tenant un globe surmonté d'un phénix et rele-
* vant la draperie de sa robe. G. B.
707 . DIVA AVG. FAVSTfNA. Son busto à droite.
R. AETERNiTAS S. C. L*Eternité assise à gauche, tenaut
un g)obe surmonté d'un phénix et un sceptre. G. B.
708. DIVA FAvsnNA. Son buste à droite.
R. AETBRNiTAS S. C. L'Etemi té debout i gauche (Uranie ?)
tenant un globe et relevant son voile au-dessus de la
tète; entre sa tête et son voile, quatre étoiles. G. B .
709« DIVA AVGVSTA FAVSTiNA. Son buste à droite.
R. AETERNiTAS. S. C. L'Eternité diadémée debout à gau-
che, tenant un globe et un sceptre. G. B.
710. DIVA Favstina. Son buste à droite.
R. AETERNiTAS. S. C. L'Elemité assise à gauche sur un
globe parsemé d'étoiles, levant la main droite et tenant
un sceptre. H. B.
711. Même tête et même légende.
R. AETERNrfAS S. C. L'Etomité debout é gauche» levant
la main droite et tenant une botte à parfums. G. B.
712. Même tête et même légende.
R. . AVGVSTA s. c. Cérès debout à droite, tenant une
torche et deux épis. G. B.
713. Même tête et même légende.
R. AVGVSTA s. c. Gérés voilée debout à gauche, tenant
deux épis et une torche enflammée. G. B.
714. La même médaille. M. B.
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— 95 —
715. Même télé el même légende.
R. AVGVSTÂ s. G. Vesta voilée debout à gauche, ienanl
un flambeau a)lumé et le palladium, G. B.
716. Même tête et même légende.
R. AVGVSTA s.c. Cérès debout à gauche, tenant une
torche et relevant sa robe. G. B.
717 . Même tête et même légende.
R. AVGVSTA s. G. Vesta deboul à gauche auprès d'un
autel, tenant une patère et le palladium. G. B.
718. Même tête et même légende.
R. AVGVSTA s. c. LaConcorde(?) assise à gauche, tenant
une statuette de l'Espérance et un sceptre. M. B.
719. DIVA FAVSTiNA. Son busto à droite.
R. GERES s. c. Gérés debout à gauche, tenant deux épis
et un flambeau. G. B.
790. La même médaille. M. B.
72i . Même tète et même légende.
R. coNSECRATio S. C. Vesla debout à gauche, auprès d'un
autel paré et allumé, tenant une patère et un flambeau
G.B.
722. Même tête et même légende.
R. iVNo s. G. Junon debout à gauche, tenant une patère
et un sceptre. G. B.
723. DIVA AVGVSTA FAvsTiNA. Son busto à droite.
R. PiETAS AVG. s. G. La Piété voilée debout à gauche,
roetUnt un grain d'encens dans la flamme d'un can*
délabre et tenant une boîte. G.B.
HARC-AURÈLE
(A régoé de ISl à 180)
724 . ANTONiiNVs AVG . ARMENiAcvs . Sa tête laurée à droite •
R. ARMBN (à l'exergue), p. m. tr. p. xviii. imp. ii. cos.
m . (à l'entour). L'Arménie assise à terre à gauche dans
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— 9« —
l'attitude de la tritesse ; devant elle, un étendard et un
arc; à terre, un arc sur lequel elle a la main gauche.
Ar.
725. AVRELivs GAESAR AVG. PII. F. Sa tête nue jeune à droite.
R. COS. DES. II. M. Aurèle debout à gauche, tenant une
branche d*olivier et une corne d'abondance . Ar.
726. Même légende. Sa tête nue à droite avec la barbe nais-
sante.
R. COS. II. M. Aurèle debout à gauche, tenant une
branche d'olivier et une corne d'abondance Ar.
726 bûHéme tète et même légende.
R. COS. II. L'Espérance niarchant à gauche, tenant une
fleur et relevant sa robe. Ar.
727. AVRELIVS CAESAR AVG& PII F. COS. Son busto uu à droite,
avec une barbe naissante.
R. uoNOS. L'Honneur debout à gauche, en toge, tenant
un rameau et une corne d'abondance. Ar.
728 . Même légende . Sa tète jeune nue à droite .
R. ivvENTAS. La Jeunesse debout à gauche, mettant un
grain d'encens dans la flamme d'un autel à parfums et
tenant une patère. Ar.
729. AVRELIVS GAESAR AVG. PII. F. Gos. Sa této jeuuc à
droite.
R. PiETAS AVG. Couteau de victimaire, aspersoir, vase à
sacrifice, bâton d'augure et simpule. Ar.
730. M. ÀNTONINYS AVG. TR. P. xxiiii. Sa této laurée à droite.
R. SALVTi AVG. GOS. III. La Santé debout à gauche,
donnant à manger à un serpent enroulé autour d'un
autel, et tenant un sceptre. Ar.
731 . AVRELIVS GAESAR AVG. PII . F. Sa tète ïïut à droite, légè-
rement barbue.
R. TR. POT. m. GOS. II. Pallas casquée debout à droite,
tenant une haste et appuyée sur un bouclier. Ar.
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— 97 -
732. Même tète et même légende.
R. TR. POT. III. COS. 11. La Providence debout à gauche,
indiquant de la main droite un globe qui est à terre,
et tenant un sceptre; elle a le coude gauche appuyé
sur une colonne. Âr.
733. AYRELivs CAESAR AVG. PII. FIL. Sa této uuo à droite.
R. TR. POT. VIII. COS. II. Le Génie de Farmée debout à
gauche, tenant une patère et une aigle légionnaire; à
ses pieds, un autel allumé. Ar.
laSbis La même médaille, avec avg. pu. f. Ar.
734. M. AVREL. ANTONiiNVS AVG. Sa tèto lauréo à droite.
R. TR. p. xxxiii. iMP. viiii. COS. m. p. p. La Santé
assise à gauche, tenant deux épis ; à ses pieds, un aulel
autour duquel est enroulé un serpent. Ar.
735. M. ANTONINVS AVG. ARM. PARTH. MAX. Sou buste lauré à
droite avec le paludament et la cuirasse.
R. TR. p. XXI. iMP. iiii. cos. III. Marc Aurële et Lucius
Verus, debout dans un quadrige au pas à droite orné
d'une Victoire en bas relief ; au pied du char, sur le
second plan, on voit un roi couronné et deux autres
prisonniers marchant; devant, un soldat tenant un
étendard, accompagné de deux autres personnages;
dans le fond, un trophée au bas duquel sont assis une
captive en pleurs et un captif les mains liées derrière
le dos. B. Méd .
736. IMP. CAES. M. AVREL. ANTONINVS AVG. P. M. Son buStO UU
adroite.
R. CONCORD. AVGVSTOR. TR. P. XV. COS. III. S. C M.
Aurèle et Lucius Vérus debout se donnant la main ;
Fun d'eux tient un livre. G. B.
737. Même légende. Sa tète laurée à droite.
R. coNCORD. AVGVSTOR. TR. P. XVI. COS. III. S. C. Même
type. G. B.
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— 98 —
738. M. ÂVREL. ANTONiNVs AVG. ARifENiAGVS P. M. Sa télo laurée
à droite.
R. GONG. AYG. III. TR. POT. XX. IMP. III. COS. III. S. C. M.
Aurèle et Lucius Verus assis à gauche sur une estrade;
derrière eux, le préret du prétoire debout; devant, un
soldat debout, tenant une tessère et répandant des
pièces de monnaie dans la robe que tend un homme
qui monte les degrés de l'escalier. G. B,
739. Divvs M. ANTONINVS Pivs. Sa tète nue à droite.
R. coNSECRATio S. G. Aigle debout à droite sur un autel
orné de guirlandes, regardant à gauche. G. B.
740. Même tète et même légende.
R. GONSEGRATio S. G. Aigle sur un foudre volant à droite
et enlevant M. Aurèle qui tient un sceptre. G. B.
741 . Même tète et même légende.
R. GONSEGRATIO S. G. Bûcher en pyramide orné de sta-
tues et de draperies; au-dessus, H. Aurèle dans un
quadrige. G. B.
742. iMP. M. ANTONINVS AVG. TR. p Sa télo laurée à
droite.
R. COS. m. s. G. Jupiter assis à gauche, tenant un foudre
et un sceptre. G. B.
743. M. ANTONINVS AVG. TR. P. XXV. Sa tète laurée à droite.
R. Gos. ni. s. G. Mars casqué à demi-nu, marchant à
droite, et portant une haste et un trophée. G. B.
744. M. ANTONINVS AVGVSTVS. Sa tète laurée à droite.
R. cos; m. (sans s. g.) Tète laurée de Jupiter à droite.
P. B.
745. M. ANTONINVS AVG. GERH. SARM. TR. P. XXI. Sa tète radiée
à droite.
R. DE GERM. (à l'exergue), imp. vni. GOS. m. p. p. (à
l'entourj.s. G. Trophée au bas duquel sont assis, d*un
côté, un Germain les mains attachées derrière le dos,
de l'autre, une femme en pleurs. H. B.
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- 99 —
746 . Même légende. Sa téie laurée à droite.
R. DE SARM. (à l'exergue), imp. vin. cos. m. p. p. (k
l'-entour). s. c. Même (ype^ mais les deux personnages
assis sont un Sarmale et une Sarmate. H. B.
747 . Même tète et même légende.
R. DE SARMATis (à Texergue). imp. yiii. cos. m. p. p.
(à l'entour). s. c. Monceau d'armes. G. B.
748. H. AVREL. ANTONiNvs AVG. TR. P. XXXIII. Sa tête laurée à
droite.
R. FELICITAS ATG. IMP. viiii. COS. III. P. P. S. G. La Fé-
licité debout à gauche, te^nant un caducée et un sceptre.
G. B.
749. Même légende. Son buste lauré à droite avec la cuirasse.
JR. FELICITAS AVG. IMP. X. COS. III. P. P. S. G. Même type.
G. B.
750. M. ANTONINVS AVG. GERM. SARX. TR. P. XXXI. Sa tête lauréo
à droite.
R. FEUCiTATi AVG. P. P. (dans le champ), imp. viii. (en
haut), cos. m. (à l'exergue), s. c. Vaisseau avec quatre
rameurs allant à droite; la poupe est ornée de la statue
de Neptume à droite, le pied posé sur un rocher. M. B.
751 . Même légende. Sa tête laurée à droite.
R. FELiciTATi AVG. P. P. (daus le champ), imp. viii. cos.
m. (à l'entour). s. c. Même type, avec cinq rameurs.
M* B.
752. IMP. M. ANTONINVS AVG TR. P. XXV. Sa tête radiée à droite.
R. FiDES EXERCiTYVM. S. C. La Foi militaire debout à
gauche, tenant une Victoire et une aigle légionnaire.
M. B.
753. M. ANTONINVS AVG. TR. P. xxvni. Sa tête laurée à droite.
R. IMP. VI. COS. m. S. C. Jupiter assis à gauche, tenant
une Victoire et un sceptre. G. B.
754. Même l^ende. Sa tête radiée à droite.
R. Même revers. M. B.
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— 100 —
755. M. ANTONiKYS AYG. TR. P. XXVI. SoD buste lauré à droite
avec le paludaroenl.
R. iMP. Yi. COS. iJi. s. G. Rome casquée assise à gauche
sur une cuirasse, tenant un sceptre(?) le coude gauche
appuyé sur un bouclier rond; derrière elle, uu bouclier
ovale et un bouclier polygonal. G. B.
756. Même légende. Sa tête laurée à droite.
R. iHP. VI. COS. III. s. c.Rome casquée et cuirassée (?)
assise à gauche, tenant une Victoire et une haste; der-
rière elle, un bouclier sur lequel on voit l'égide. M. D.
757. M. ANTONiNVS AVG. TR. P. XXVI. Sa tête laurée à droite.
R. IMP. VI. COS. III. s. c. Victoire marchant à gauche et
tenant une couronne et une palme. M. B.
758. Même tête et même légende.
R. IMP. VI. Gos. III. s. c. Victoire à demi-nue debout à
droite, attachant à un arbre un bouclier sur lequel on
lit : Vie. GER. G. B.
759. M. ANTONINVS AYG. TR. P. XXVIII. Sa tête radiée à droite.
R. IMP. VII. COS. ni. s. c. Jupiter assis à gauche, tenant
une Victoire et un sceptre. H. B.
760. Même légende. Sa tête laurée à droite.
R. IMP. vu. COS. III. s. c. Rome casquée debout a
gauche, tenant une Victoire et une baste. G. B.
761 . M. AVREL. ANTONiNVS AVG Sa tète radiée à
droite.
R. IMP. X. cos. m. p. p. s. G. Victoire marchant à
gauche, tenant une couronne et une palme M. B.
762 . M. ANTONINVS AVG. GERM. SARM. TR. P. xXxi . Sa tête lauréo
à droite.
R. LIBERALITAS AVG. Vil. IMP. VIII. COS. III. P. P. S. C.
La Libéralité debout à gauche, tenant une tessère et
une corne d'abondance. G. B.
763. Légende fruste. Sa tète laurée à droite.
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— 101 —
R UBBRAUT^ AVG. VII. (à l'exergue) • . . s. c.
H. Aurèle et Commode assis à gauche sur une estrade;
devant, la Libéralité debout à gauche, tenant une tes-
sère et une corne d'abondance; eu bas, un personnage
montant les degrés de l'estrade.
764. IMP. GAES. M. AVREL. AKTONINVS AVG. P. H. SOïi buStO
nu adroite.
R. LiB. AVGVSTOK. TR. P. XV. COS. III. S. C. M. Aurèlo
et Lucîus Verus assis à gauche sur une estrade; devant
eux, un homme debout tenant une tessére et une ba-
guette; en bas, un personnage debout tendant les
mains G. B.
765 AVRELivs CAESAR AVG. PII F. COS. Sa této jeuue nue à
gauche.
R. PiETAS AVG.. s. G. Coutoau de sacrificateur, aspersoir,
vase à sacrifice, bâton d'augure et simpuie. H. 13.
766. iMP. M. ANTONiNVS AVG. TR P. XXV. Sa této lauréc adroite.
R. PRiMi DECENNALES Gos. lit. S. G. daus uuc couroune
de laurier. G. B.
767 . M. ANTONiNVS AVG Son buste lanré à droite .
R. RELiG. AVG. (à l'exergue) s. g. Mercure
debout à gauche sur un piédestal, tenant un caducée
et une bourse dans un temple à quatre colonnes à fron-
ton cintré. Les colonnes sont formées par des termes;
sur le fronton, diverses figures. G. B.
768. H. ANTONINVS AVG. TR. P. xxvii. Sou busto lauré à
droite.
R. RESTITVTORI ITALIAE IMP. VI. COS.' III. S. G. M.
Aurèle debout à gauche, tenant un sceptre et relevant
l'Italie tourelée à genoux qui lient un globe. G. B.
769. M. ANTONINVS AVG. TR. P. xxiii. Sa tète iaurée à droite.
R. SALVTi AVG. GOS. III. S. G La Santé débouta gau-
che, tenant une patère à laquelle vient manger un ser-
pent enroulé autour d'un autel allumé et un sceptre.
G. B,
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— 108 —
770. IMP. CAES. M. AVREL. ANTONINTS ATG. P. M. Sa télé
laurée à droite.
R. SALVTI AVGvsTOR . TR. P. XVII. COS. III. S. c. Même
type. G. B.
771. AYRELivs CAESAR AVG. PII F. Sa têle jeune nue à droite.
R. TR. POT. COS. II. s. c. Pallas casquée debout à
droite, tenant une haste et appuyée sur un bouclier.
M. B.
772. AVRELivs CAESAR AVG. PII FIL. Son busto uu à droite avec
le paludament.
R. TR. POT. VIII. COS. II. s. C. Pallas casquée debout
à droite, tenant une haste et uue chouette. G. B.
773. AVRELIVS CAES. ANTON. AVG. PII F. Sa télé nuo à droite.
R. TR. POT. X. COS. II. s. c. La Fortune debout à
droite, relevant sa robe et tenant un gouvernail. G. B.
774. Même tête et même légende. '
R. TR, POT. XI. cos. II. s. c. Esculape debout à gau-
che; tenant un bâton autour duquel est un serpent.
H. B.
775. M. AVREL. ANTONiNvs AVG. ARMEHiAGVS P. N. Sa tête lauréo
à droite.
R. TR. POT. XIX. IMP. II. cos. III. S. c. Hars casqué de-
bout à droite, tenant uue haste et appuyé sur un bou-
clier. G. B. Don de H. Pasquali.
776. Même légende. Sa têle radiée à droite.
R. TR. POT. XIX. IMP. II cos. III. S. c. La Providence
debout à gauche, tenant une baguette et un sceptre; à
ses pieds, un globe^. M. B.
777. M. AVREL. ANTONiNvs AVG. ARMENiACvs P. M. Sa tête lauréc
' adroite.
R. TR. POT. XX. IMP. III. cos. III. S. C Même type. G. B.
778. M. ANTONiNVS AVG Sa tête lauréo à droîlo.
R. TR. POT. XXI. IMP. iiii. cos. III. S. C. Victoire mar-
chant à gauche et tenant une couronne et une palme.
G. B.
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— 108 —
779. M. A.NTONINVS AVG. ABU Sa této laurée à droite.
R. TR. POT. XXIII. IHP. V. COS. iii. S. G. L'Équité assise
à gauche» tenant une balance et une corne d'abon-
dance. G. B.
780. M. AVREL. ANTONiNYS AVG. P. M Sa tête lauréo à droite.
R. TR. p. XVIII. iMP. II. COS. III. s. G. Pallas casquée
debout à gauche, tenant une branché d'olivier et
appuyée sur un bouclier; une haste repose sur son
bras. G. B.
781 . M. ANTONiNVs AVG. GERiff. SARHATIGVS. Sa tête lauréo à
droite.
R. TR. P. XXX. IMP. VIII. cos. m. s. G. L'Equité debout
à gauche, tenant une balance et une corne d'abon*
dance. G. B.
782. H. AVREL. ANTONINVS AVG. TR. P. XXXIIII. Son buStO Isuré
à droite avec la cuirasse.
R. viRTVs AVG. IMP. X. COS. 111. P. P. S. c. La Valeur
casquée assise à droite, tenant une haste et un para*
zonium. G. B.
FAUSTINE JEUNE
(Femme de M. Aurèle)
783. FAVSTiNA AVG. PII AVG. FIL. Sou busto à droilc.
R. GONCORDiA. La Concorde assise à gauche, tenant une
fleur et accoudée à une corne d'abondance qui est der-
rière son fauteuil. Ar.
784. oiVA FAvsTiNA piA. Sou buste à droite avec les cheveux
ondes.
R. coNSECRATio. Trône de Junon traversé par un
sceptre; dessous, un paon à droite ; dessus, un diadème.
Ar.
785. FAVSTiNA AVGvsTA. Sou buste à droite avec des perles
dans les cheveux.
R« iVMONi REGINAE. Junou dcbout à gauche, tenant une
patère et un sceptre; à ses pieds, un paon. Ar.
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— 104 —
786. FAVSTiNAE AVG. PU AVG. FIL. SoD boste à droite.
R. VENVS. Vénus debout à gauche, tenant une pomme
et un gouvernail posé sur un dauphin. Ar.
787. Même légende. Son buste à droite avec un bandeau.
R. Même revers. Ar.
788. DIVA FAVSTINA PiA. Son buste à droite, les cheveux ondes.
R. aeternitas. s. g. L'Elernité voilée debout à gauche,
tenant un globe surmonté d*un phénix et appuyée sur
une colonne. G. B.
789. FAvsTiNA AVGVSTA. Son busto à droite.
R. AVGYSTi PII FIL. S. G. L'Espéranco debout à gauche,
tenaut une fleur et relevant sa robe. G. B.
790. DIVA FAVSTiNA PIA. SoH busto à droite.
R. GONSECRATio S. G. Faustino voilée, tenant un sceptre,
enlevée par un paon qui vole à droite. G. B.
791 . Même légende. Son buste à droite, les cheveux ondes.
R. GONSECRATIO S. G. Trône derrière lequel est un
sceptre placé en travers; dessous, un paon regardant
à droite avec la queue éployée. G. B .
79?. Même tête et même légende.
R. CONSEGRATIO S. G. Autel.
793. FAYSTiNA AYGVSTA. Son buste à droite, les cheveux ondes.
R. DIANA LVGiFERA. S. G. Diane debout à droite, tenant
des deux mains une torche enflammée. G. B.
794. Même légende. Son buste à droite.
R. FEGVND. AVGVSTAE. S. G. La Pécoudité debout à
gauche, entre deux jeunes Olles, en tenant deux autres
dans les bras. G. B.
795. Même lête et même légende.
R. FEGYNDiTAS. S. G. La Fécondité debout à droite, te-
nant un sceptre et un enfant. G. B.
19b bis Lr même médaille avec la tête diadémée.
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— 405 —
796 . FàvariNA avovsta. Son busie à droite .
R. HiLARiTAS s. G. L'Allégresse debout à gauche, tenant
une longue palme et une corne d'abondance. G. B.
797. La même médaille. MB.
798. FAvsTiNAE AVG. PII AVG. FIL. Sou buste à droite.
R. HiLABiTAS S. G. L'ÂlIégrosse debout à droite, arran*
géant son voile et tenant une longue palme. M. B.
779. FAVSTiNA AVGVSTA. Sou busto à droiio.
R. iVNO s. G. Junon voilée debout à gauche, tenant une
patëre et un sceptre; à ses pieds, un paon. G. B.
800. La même médaille. M. B.
801 . Même tête et même légende.
R. ivNONi REGiNAE. S. G. Même type.
802. Même tête et même légende.
R. LAETITIA S. G. La Joic debout ;i gauche, tenant une
couronne et un sceptre. G. B.
803 La même médaille. M. B.
804. Même légende. Son buste à droite, les cheveux ondes.
R. MATRi MAGNAE S. G. Cybèle tourclée assise à droite
entre deux lions, accoudée à son fauteuil et tenant le
tympanoii. G. B.
805. FAYSTiNA AVG. PU AVG FIL. Sou busto à drollo.
R. PiETAS s. G. Fausline diadémée debout à gauche, te-
nant une fleuret une corne d'abondance; devant elle,
Lucille debout. M. B.
806. favstina avgvsta. Son buste diadème à droite.
R. SAEGVLi FELiciT. S. G. Trône ou lil d'apparat sur le-
quel on voit Connnode enfant jouant avec son frère
jumeau Anlonin ; sur leurs têtes, deux étoiles. -G. B.
807. Même tête et même légende.
R. salvti avgvstae. s. g. La Santé assise à gauche,
donnant à manger à un serpent enroulé autour d'un
autel. G. B.
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- 106 —
808. La même médaille. M. B.
809. FAVSTiNA AYG. PII AVG. FIL. Sofi busie à droile.
R. s. c. Diane debout à gauche, tenant une flèche et
appuyée sur son arc G. B.
810. DIVA FAVSTiNAPiA. Son buslo à droile, les cheveux ondes.
R. siDERiBVS RECEPTA. S. G. Diane debout à droite avec
le croissant derrière le cou, tenant une torche en-
flammée. G. U.
811 . Même tète et même légende.
R. SIDERIBVS KECEPTA. S. C. Diane diadémée debout à
gauche avec le croissant derrière le cou, tenant une
torche euflammée. G. B.
812. FAVSTINA AVGVSTA. Sou buste diadème à droite.
R. TEMPOR. FELIG. S. C. Faustine debout à gauche entre
quatre jeunes fiUes qui tendent les mains vers elle, en
tenant deux autres dans ses bras. G. B.
813. FAVSTiNAE AVG. Pli AVG. FIL. Sou busto diadème à droite.
R. VENERi GENETRici S. G. Vénus dobout à gauche, te*
nant une pomme et un enfant emmaillollé. G. B.
8H. FAVSTINA AVG. Son buslc à droite, les cheveux ondés.
R. VENERI viGTRici S. G. Vènus à demi-nue, sous les
traits de Faustine, débouta droite, cherchant à retenir
^ Mars nu, casqué, debout à gaucfte^ qui tient un bou-
clier. M. B.
LDGIUS VERUS
^Frère de M. Aurèle, par adopUon;
815. iMP. L. AVREL. VERVs AVG. Sa tète laurée à droile.
R. TROV. DEOR. TR. P. Gos. 11. La Providence debout à
gauche, tenant un globe et une corne d'abondance. Ar.
816. Même légende. Sa tête nue à droile.
R. ' PROv. DEUR. TR. P. 11. cos. II. Même type. Ar.
817. iMP. L. VERVS AVG. Sa tète nue à droite.
R. PROV. DEOR. TR. P. III GOS. II. Même type. Ar.
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— 407 —
818. L. VERVS AVG. ABM. PARTfl. MAX. Sa téCe taiirëe à droite.
R. TR. p. VII. INP. iiii COS. III. Victoire marchant k
gaurhe, tenant une couronne et une palme. Ar.
819. Diws VERVS. Sa léle nue à droite.
R. coNSKCHATio s. c liûcher en pyramide orné de dra*
peries et de statues; au-dessus, un quadrige G. B.
820. iMP. CAES. L. AVREL. VERVS AVG. Sa tète uue à droite.
R. FELic. AVG. TR. P. III. COS. 11. S. G. .Vaisseau avec un
pilule el cinq rameurs, allant à gauche; la poupe est
ornée de deux enseignes et la proue d'un mât penché
avec une voile. G. B.
82t . L. VERVS AVG. ARM. PARTH. MAX Sa této laurée à droite.
R. TR. POT. V IMP. m. COS. II. s. c. L'Arménie en
pleurs assise à gauche sur des boucliers; devant, un
trophée. G. B. •
822 L. VERVS AVG. ARM. PARTH. Sa têlo lauréo à droite.
R. TR. POT. VI. IMP. m. COS. II. s. c. Victoire debout à
gauche, érigeant un trophée et tenant une palme. G. B.
823 • Même télé et même légende .
R. TR IMP. iiii. COS. 11. s. c. Victoire à demi-
oue, debout de Tace, regardant à droite, tenant une
palme et plaçant sur un tronc de palmier un bouclier
sur lequel est écrit : vie. par. M. B.
824. L. VERVS AVG. ARNEN1ACVS. Sa této nuo à droite.
R. TR. p. Hii. IMP. II. COS. II. s. c. Vérus galopant à
droite et foulant aux pieds un Arménien. M. B. •
LUGILLt;
(Femme de Lucius Vérus)
825. LVCiLU AVGVSTA. Son buste à droite.
R. CEREs à. G. Gérés assise à droite sur la ciste, tenant
deux épis et une torche; sur la ciste, un serpent.
G.B.
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— 108 —
826 LvciLLAE AVG. ANTONiKi. AV6. F. Son buste à droite.
R. CONCORDIA s. c La Concorde debuul à gauche, tenant
une palère et une cunie d'abondance. H. B.
837. Même télé et même légende.
R. CONCORDIA s. c. La Concorde assise à gauche, tenant
une palére et une double corne d'abondance. G. B .
828. Même tête et même légende.
R. DIANA LVCiFKRA S. C. Diane debout à gauche, tenant
un flambeau dts deux mains. G- B.
829. LVGiLLA AVGVSTA. Sou buste à droite.
R. HiLARiTAS. s. C. L'Allégresso debout à gauche, tenant
une longue palme et une corne d'abondance.
830. Même tête et même légende.
R. IVNO s. c. Junon assise à gauche, tenant une patëre
e( un sceptre. G. B.
831 . LVCILLAE AVG. ANTONiNi AVG. F. Son buslo à droitc.
R. ivNONi LvciNAE s. c. Juiion assIse à gauche, tenant
une tteur et un enfant emmailloité. G B.
832. LvciLLA AVGVSTA. Sou bustc à droite.
R. IVNO REGiNA ç. C. Junon debout à gauche, tenant une
patère et un sceptre; à ses pieds, un paon. G. B.
833. Même tête et même légende.
R. MATR] MAGNAE S. C. Cybèle lourelée assise à droite
entre deux lions, tenant le tympafton sur ses genoux •
G.-B.
834. LVCILLAE AVG. ANTOMM AVG. F. Sou busto à droite.
'H. PIETAS. s. c. La Piété debout à gauche auprès d'un
autel allumé, levant la main droite et tenant une boite
à parfums. G. B.
835. Même médaille. M. D.
836 . Même tête cl même légende.
R. vENERi GEfiETRici. S. C Vénus dobout tenant une
Victoire et appuyée suï* un bouclier. G. B.
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- 100 —
837 . Même tète et même légende.
R. VENVS 8. c. Venus liebout à gauche, tenant une
pomme et un sceptre G. B.
838. Même télé et même légende.
R. VENTS s. G. Venu? assise à gauche, tenant une Vic-
toire et un sceptre. G. B.
839. Même léte et même légende.
R. -VESTA s. c. Vesia debout à gauche auprès d'un autel
paré et allumé, tenant le siuipule et le palladium. M. B.
840. Même tète et même légende.
R. VESTA s. c. Même revers, sans autel. M. B.
COMMODE
(A r^gné de IHO è 1M)
841 . IMP. L. AVREL. COMMODVS AV6. GERM. SARM. Son busto
jeune lauré â droite avec le paludament.
H. DE GERMANis (à l'exergue) s. c. Monceau
d'armes. G. B.
849. Même tête et même légende.
R. DE SARM (à l'exergue) Trophée au bas
duquel sont assis un Sarmate à gauche, les mains liées
derrière le dos, et une Sarmate à droite, dans Tattitude
de la tristesse. G. B.
843. COMMODO CAES. AV6. FIL. GERM. SARM. COS. SOO busto
jeune, nu, à droite avec le paludament. t
R. HiLARiTAS s. G. L'Aliégresso debout à gauche, tenant
une longue palme et une corne d'abondance remplie
de fruits. M. B.
844. L. AEL. AVREL GOMM. AVG. P. FEL. Sa tète à droite, coiffée
de la peau du lion.
R, HERCVL. ROMAN. AVG. V. S. C. Massuo; le tout dans une
couronne. M. B.
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— ilO -.
845. L. AVRRL. coMMODVS ÂVG. TR. p Sa (ôte laurée à
droite.
R. IMP. II COS. II. p. p (?) s. c- Pallas rasiiiée debout
à gaiirhi', ineMaiil un grain dVnrens dans l:i fWinirnc
d'un autel et appuyée sur un buuclier; une huste re-
pose sur son bras gauche. G. B.
846. 51. COMMODVS ANT. P. FELIX AVG. BRiT. Sa (êle laurée à
droite.
R. lOVI IVVRNf p. M. TR. P XHII. IMP Vllt. COS V. P. P.
s. G Jupiter nir, debout à gnuche, le uiantean sur
rép;iule ganrliH^ tenant un foudre et un sceptre; à ses
pieds, un aigle. G B.
847. Même tète et iiiême légende.
R. I.égende effacée, s. c. Commode assis à gauche sur
une estrade; derrière lui, le préfet du prétoire debout;
devant, la Libéralité debout, tenant une tessère et une
corne d'abondance ; au bas de l'eslr-ide, un homme
montant les degrés pour recevoir la distribution. G. B.
848. L. AVREL. COMMODVS AVG. TR. P. III. Soo busto imberbe
lauré à droite .
R. LiBERTAS AVG. IMP. II. cos. P. P. S. C. La Liberté de-
bout à gauche, tenant un bonnet et un sceptre. G. B.
849. Même légende. Son buste lauré à droite avec le paluda-
menl.
R. Même revers.
850. M. COMMODVS ANT. P. FELIX AVG.. DRiT. Sa têto lauréo à
droite.
R. NOBiLiT. AVG S. G. Femme debout à gau-
che, tenant une statuette de Pallas et un sceptre. G. B.
851 . M COMMODVS ANTONiNVS AVG. Pivs. Sa tête lauréo à droite.
R. p. M. TR. p. viiii. IMP. VI. COS. iiif. S. C Pallas mar-
chant à droite, lançant un javelot et tenant une haste.
G. B. •
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— 111 —
Même tète et même légende.
R. p. M. TR. p. VIII. IIIP VI. COS. un p. p. s. G.
Apollon vélu eu. femme debout de face, regardant à
gauche et tenant le pluirum (?) et une lyre G B.
853. M. coMMODvs ANTON. AVG. Pivs BRiT. Sa této laufée à
droite.
R. p. Il s. G. Rome casquée assise à
gauche sur un bouclier, tenant une Victoire et une
hasie 6. B.
854. L. AEL. AVREL. coMM. AVG. P. FEL. Sa léte lauféo à droite.
R. p. M. TR. p. XVII. IMP. VIII. GOS. VII. P. P. S. G, Com-
mode à gauche, couronné par la Victoire et donnant la
main à Sérapis, accompagné d'Isis, qui tient un cistre;
tous debout; entre eux, un autel allumé. G. B.
855. M. GOMMODVS ANTOMNVS AVG. Sa lêto laurée à droite.
R. PROV. DEOR. p. V. ... s G. La Providence debout à
gauche, tenant une baguette et un sceptre ; à ses pieds,
un globe. G. B.
856. GOMMODO GAES. AVG. FIL. GERM. SARM. SoU buSte jCUUe à
droite avec le paludaincnt.
R. SPES PVBUGA. s. G. L'Espérauce marchant à gauche,
tenant une fleur et relevant sa robe. M. B.
857. M. GONMDDVs ANTONiNVS AVG. Sou busto lauré à droite.
R. TR. p. V. IMP. iiH. GOS. P. p. s. G. Commode galo-
pant à droite, tenant une haste et foulant aux pieds un
ennemi. G B.
858. M. ANToNiNVs GOMMOOvs AVG. Sa tèlo lauréo à droite.
R. TR. p. vil. IMP iiii. GOS. III. p. p. s. G. Mars casqué,
nu, marchant à droile, et portant une haste et un
trophée. G. B.
859. Même t^te et même légende.
R. TR. p. VII IMP iiii GOS III. p. p. s. c. Home cas*
quée debout à gauche, teuant une Victoire et une
haste. G. B.
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-- 412 —
860. M. coMXODVs ANTONINVS AV6. PiYS. SoQ buste lauré à
droite .
R. TR. p. VIII iMP VI. cos iiii. p. p. s c. Pallas cas-
quée iiiarrhant à itruite, lançant un javelut et teuaul un
bouclier. G il.
861 . L. AVREL. COMMODVS AVG. GERM . SARM. Son buste jeune
lauré à droite avec le paludainent.
R. VOTA PVBLIGA TR. P. H IMP. II. COS. P. P. S. G CoOl-
mode debout à gauche, sacrifiant sur un trépied. G. O.
CRISPINE
(Pemme de Commode)
863. CRISPINA AVGVSTA. Son buste à droite.
R. DIS GENiTALiBvs. Autel allumé. Ar.
863. CRISPINA AVGVSTA. SoH busle h droite.
R. FEGVNDiTAs. S. G. La Fécondité debout à droite, te-
nant un sceptre et un enfant. G. B.
864. Même léte et même légende.
•R. HiLARiTAS s. C. L' Allégresse debout à gauche, tenant
une longue palme et une corne d'abondance. M. B.
865. Même tête et même légende.
R. iVNo LVCiNA s. c. Junon debout à gauche, tenant une
patére et un sceptre. H.*B.
866. Même tête et même légende.
R. PVDiciTiA s. C La Pudeur assise à gauche, portant
la main sur son sein. G. B.
867. Même lêle et même légende.
H. SALVs s. c. La Santé assise à gauche, donnant à
manger à un serpent enroulé autour d*uu autel. G. B*
868 Même télé 1 1 même légende.
R. VENVS FELIX S. c. Véuus assiso à gauche, tenant une
Victoire et un sceptre. G. .B
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- H8 -
PESCENNroS NIGER
(Gouverneur de la Syrie sous Commode, proclamé empereur par ses
troupes en 193 el lue Tannée suivante)
869. AVT. (kaiz. r.?) nEZKENNiQS NirEPûs SEB. Son
btisle lauré à droite avec le paludament.
R. ANTioxEQN NEOKOPQN. La Satilé (?) debotit à
droite; devant elle, un serpenl. B. Méd. module 13.
Don de H. Pasquali.
870. AVT. K r. nECK. Nirpoc iovctoc ceb. Sa léle
laurée à droite.
R. ECIPVACO (?) La Libéralité debout à gauche, tenant
une lessère et une corne d'abondance; dans le champ
c E. H. B. Même donateur.
SKPTIME SÉVÈRE
(A régné de 192 à 311)
%1\ . SEVEUVS Pivs AVG. Sa lètc laurée à droite.
R. ADVEM. AVCG. Sepliino Sévère, en habit militaire,
tenant une haste, à cheval à gauche, précédé d*un sol-
dat ik pied. Ar.
87:^. filéme tête et môme légende.
R. p. M. TR. p. XI. COS. iiir p. p. La Fortune assise à
gauche, tenant un gouvernail et une corne d'abon-
dance; sous son siège, une roue. Ar.
873. Même tête el même légende.
R. p. M. TR. p. XVIII. COS. III. p. p. La Santé assise à
gauche, donnant à manger à un serpenl qu'elle tient
dans ses bras. Ar.
874. IMP. CAE. L. SEP. SEV. PERT. AVG. Sa tête laurée à droite.
R. viRT. AVG. TR. P. COS. Rome en habit militaire, cas-
quée, debout à gauche, tenant une Victoire et une
haste renversée.' Ar.
9
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— 114 —
875. Légende eflacée. Sa tète laurée à droite.
R. aeqvitàti rvBLiCAE s. c. Les' trois Monnaies debout
à gauche, tenant chacune une balance et une corne
d'abondance; à leurs pieds, des las de métal. M. B.
876. L. SEPT. SEV Sa léte laurée à droite.
R. MARS PATER S. G. Hars casqué nu, le manteau flottant^
marchant à droite et portant une hasle et un trophée .
M. B.
877. L. SEPT. SEV. PERT. AVG. IMP. VIII. Sa této lauréo à droite.
R. MVMFiCENTiA AVG. S. C. Éléphant marchant à droite.
G. B.
878. L. SEPT. SEV. PERT. AVG. IMP. V. Sa tête laurée à droite.
R. p. M. TR. p. m. COS. 11. p. p. s. c. Pallas casquée
debout à gauche, les jambes serrées, tenant une haste
transversale renversée et un bouclier. G. B.
879. SEVERVS pivs AVG. Sa tète laurée à droite.
R. p. M. TR. p. xviii. COS. m. p. p. S. c. Victoire debout
à droite, tenant un trophée des deux mains; de chaque
côté, un captif assis. M. B.
880. iNP. CAES. L. SEPT. SEV. PERT. AVG. Sa této laurée à droite.
R. vicT. AVG. TR. P. COS. S. C. Victoiro marchant à
gauche et tenant une couronne et une palme. G. B.
JDLIA DOMNA
(Femme de ^eplime Sévère)
881 . iVLiA AVGVSTA. Sou buslo à droite.
R. PiETAs AVGG. La Piété debout à gauche, mettant un
grain d*ericens dans la flamme d*uu autel et tenant une
boîte à parfums. Ar.
882. iVLiA PiA FELIX AVG. Sou busto diadème à droite avec le
croissant.
R. VEMVS GENETRix. Vénus assiso à gauche, tenant ufie
pomme et un sceptre; à ses pieds, Cupidon debout. Ar.
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~ 115 —
883. Même légende. Son buste à droite.
R. IVNO s. c. Jiinon debout à gauche, tenant une patère
et au sceptre; à ses pieds, un paon. U. B.
884. Ménie tète et même légende.
R, iVNONEM s. c. Héme type. G. B.
885.. IVLIA AVGVSTA. Sou buslo à droite.
R. MATER- DEVM S. C. Cyfièle tourelée assise à gauche
entre deux lions, tenant un rameau et appuyant le
coude gauche sur le tympanon. G. B.
CARACALLA
> (4 régné de 2tt à 217)
886. ANTONiNVS Pivs AVG. BRiT. Sa tête laurée à droite.
R. p. M. TR. p. XVI. COS. iiii. p. p. Hercule nu, debout
à gauche, tenant une branche d'olivier et une massue
avec la peau du lion. Ar.
887. AKTONiNTS PIVS AVG. GERii. Son buste radié à droite avec
le paludament et la cuirasse.
R. p. M. TR. XVIII. Gos. ini. P. p. Jupiter nu, debout à
gauche, le manteau sur le bras gauche, tenant un
foudre et une haste renversée. Ar.
888. Même légende. Son buste radié à droite avec le paluda-
ment.
R. p* M. TR. p. xviii. COS. iiii. p. p. Sérapis debout à
gauche, levant la main droite et tenant une haste. Ar.
889. ANTONiNvs Pivs. AVG. DRrT. Sou busto lauré à droite avec
le paludament.
R. p. M. TR. p. XX. ces. iiii. p. p. Le soleil radié debout
à gauche, levant la main droite et tenant un fouet. Ar.
890. iMP. CAS. M. AVR. ANT. AVG. P. TR. P. II. Sou busto jeune
lauré à droite avec le paludament.
R. SPES. PVBLICA. L'Espérance marchant à gauche,
tenant une fleur 'et relevant sa robe. Ar.
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— 116 —
891 • M. AVREL. ANTONiNVS PiYS AVG. BRiT. Sa tête laurée à
. droite.
R. FORT. RED. P. M. TR. P. Xllll. COS. III. P. P. S. C. La
Fortune assise à gauche, tenant un gouvernail et une
corne d'abondance ; sous son siége^ une roue. G. B.
892 . Même légende. Son busie lauré à droite avec le paludament
et la cuirasse.
R. p. M. TR. p. xvi. COS. iiii. P. p. s. c. La Liberté
debout à gauche, tenant un bonnet et un sceptre. G. B.
893. M. AVREL. ANTONiNVS Pivs AVG. GERM. Sou buste lauré à
droite avec le paludament et la cuirasse.
R. p. M. TR. p. XVII. iMp. m. Gos. iiii P. P. S. C Mars
casqué debout à, gauche, tenant une Victoire et une
haste. et appuyé sur un bouclier; «A ses pieds, un
captif assis, les mains liées derrière le dos. G. B.
89 i. ANTONINVS pivs AVG. GERM. Sa tête lauréo à droite avec le
paludament et la cuirasse .
R. PM. TR. p p. p. s. G. Esculape debout,
regardant à gauche, tenant un bâton autour duquel est
enroulé un serpent ; à droite, à terre, un globe. H. B.
895. M. AVREL. ANTONINVS PIVS AVG. Sou busto lauré à droite.
R. PONTIF. TR. p. xiiii. COS. III. S. G. Caracalla et Géta
debout en regard, sacrifiant sur un autel allumé;
derrière Tautel, Sévère voilé debout de face. G. B.
896. M. AVREL. ANTONINVS PIVS AVG. BRIT. Sa tète iaurée i
droite.
R. PROviDENTiAE DEORVM. S. C. La Providonce debout à
gauche, indiquant avec sa baguette un globe qui est à
terre, et tenant un sceptre. G. B.
897. ANTONINVS PIVS AVG. BRIT. Sa této radiée à droite.
R. Même revers. H. B.
M. AVREL. ANTONINVS PIVS AVG. BRrf. SoD busto lauré à
droite.
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— 447 —
R. SECVRiTATi PERPETVÂE S. G. La Sécurité assise à
droite, soutenant sa léte de la main droite et tenant
I un sceptre; devant elle, un autel. G. B.
I 896 fris M. AYREL. 4NT0NINVS Pivs AVG. BRiT. Sa.této laurée à
I droite avec l'égide.
I R. YIGT. BRIT. p. M. TR. P. XIIII. COS. UI. P. P. S. C.
I Victoire debout à droite, posant le pied sur un casque
i et érigeant un trophée ; vis-à-vis, la Bretagne tourelée
debout de face, les mains liées derrière le dos; à ses
pieds, un captif assis à gauche. G. B.
PLADTILLE
(Femme de GaracsUa)
899 « PLAVTiLLA AVGVSTA. Sou busto à droite.
R. YENYS YiGTRix. Véuus à domi-nuo, débouta gauche,
tenant une pomme et une palme et appuyée sur un
bouclier; devant elle, Cupidon debout, tenant un
casque. Ar.
900. Même tète et même légende.
R. PISTAS AYGG. S. G. La Piété debout à droite, tenant
un sceptre et un enfant sur le bras gauche . H. B.
GÉTA
* (Prère de Caracalla)
901 . P. SEPnMiYS GETA GAES. Sou busto imberbe à droite avec
le paludament et la cuirasse.
R. P0NT1P. Gos. Pallas casquée debout à gauche,
appuyée sur un bouclier et tenant une haste. Ar.
902. P. SEPTixiYS GETA PiYS AVG. BRIT. Sa tète lauréc à
droite.
R. FORT. RED. TR. P. iii. C08 II. P. P. S. G. La Fortuno
assise à gauche, tenant un gouvernail et une corne
d'abondance. G. B*
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— m —
903. IMP. GAES. P. SEPT. GETA Pivs AVG Sa tèro Iauré6 à droite.
R. PONTir. TR. p, II. COS. II. s. c. Sévère, entre Cara-
calla et Géta, debout sur une estrade placée !à gauche»
haranguant trois soldais; le premier est tourné a droite
et tient une hasle; les deux autres soldats, tournés â
gauche, tiennent des enseignes et sont armés de bou—
cliers ; sur le second plan, trois hastes, une aigle légion-
naire et un cheval. G. B.
MACRIN
i\ régné U mois de 2t7 à 218)
904. IMP. GAËS. M. OPEL. SEV. MACRiNVS AVG. Son buslo lauré
à droite avec le paludament et la cuirasse.
R. p. M. TR. p. II. COS. p. p. s. c. Macrin lauré assis à
gauche sur une chaise curule, tenant un globe et un
petit sceptre. G. B.
495. Même légende. Son buste lauré à droite avec la cuirasse.
R. SALVS PVBLiCA S. C. La Santé assise à gauche, nour-
rissant un serpent enroulé autour d*un autel. M. 6 .
Don de M. Moll.
ELAGABALt;
(A régné de 218 k 2^>
906. IMP. A^TOIfINVs PIVS AVG. Son buste lauré et cornu à
droite avec le paludament.
R. iNvicTvs SAGERDOS AVG. Elagabalo cornu, debout à
gauche, auprès d'un autel allumé, tenant une patère
et une massue; derrière Tautel, un taureau couché ;
dans le champ, une étoile. Ar.
907. IMP. ANTONiNvs AVG. Son busto lauré à droite avec le
paludament.
R. p. M. TR. p. 11. COS. 11. p. p. La Providence debout à
gauche^ les jambes croisées, tenant une baguette et
une corne d'abondance et s'appuyant sur une colonne;
à ses pieds, un globe. Ar.
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- 119 —
908. IMP. GAES. M. AVR ANTONiNVS Pivs AVG. Son buste lauré
à droite avec le paludameiit el la cuirasse.
R. FiDES EXERCiTVS S. c La Pui assise à gaurhe, tenant
un aigle el une enseigne niililaire; devant elle, une
autre enseigne. G. B.
9Q9. Même télé el même légende..
R. iNViCTVs SACERDOS AVG. S. G. Elagabale cornu debout
à gauche, tenant une patère et une massue; à ses
pieds, un autel paré et allumé, derrière lequel est un
taureau couché; dans le charop^ une étoile. G. 0.
910. Uëme tête et même légende.
R. LiBERTAS AVGvsTi. S. c. La Liberté debout à gauche,
.tenant un bonnet el un sceptre; dans le champ, une
étoile. G. B.
911 . Même tête et même légende.
R. p. M. TR. p. un. COS. m. p. p. s. c. Le Soleil
radié marchant à gauche, levant la main droite et te-
nant un fouet. G. B.
91â. Même légende. Son buste lauré et cornu à droite avec le.
paludament el la cuirasse.
R. p. M. TR p. nu. COS. m. p. y s. c. Elagabale
cornu debout' à gauche, tenant une patère el une
massue; à ses pieds, un autel. G. B.
913. Même légende. Son buste lauré à droite avec le paluda-
ment el la cuirasse
R. SACERD. DEi soLis ELAGAB. S. G. Elagabale débouta
gauche, tenant une patère el une massue; à ses pieds,
un autel paré el allumé; dans le champ, une étoile.
G. B.
JULIA PAULA
(Femme d*Elagabale)
914. IVLIA PAVLA AVG. Son busto à droite.
R. coNCORDiA La Concorde assise à gauche, tenant une
patère el une double corne d'abondance; dans le
champ, une étoile. G. B.
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— 120 -
JULIA SOEMIAS
(Mère d'Elagabale)
915. IVLIA SOEMIAS AVG. Son biiste diadème à droite.
R. VENVS GAELESTis S. c. Vénus dîadémée assise à
gauche, (enant une pomme et un sceptre; à ses pieds,
un enfant debout ; dans le chaipp^ une étoile. G. B.
MAESA
(Mère de J» Soemias)
916 lYLiA MAESA AVG. Soi> buslo à droite.
R, PIETAS AVG. La Piété débouta gauche, auprès d*iin
autel allumé, levant les deux mains. Ar. •
917. Même tête et même légende.
R. SAECVLi FELICITAS. La Félicllé debout à gauche, te*
nant une palère et un caducée; a ses pieds, un autel,
dans le champ, une étoile. Ar.
918. IVLIA MAESA AVGVSTA. Sou busto diadème à droite.
R. PIETAS AVG. S. c. La Piété débouta gauche, auprès
d'un autel paré et allumé, levant la main droite et te-
nant une boîte à parfums. G. B.
919. Même médaille. Don de M. Cordonnier.
920. Même tête et même légende.
R. PVDiciTiAS. c. La Pudeur voilée assise à gauche,
levant son voile et tenant un sceptre. G, B.
ALEXANDRE SÉVÈRE
(A régné de 2» à 234)
931 . iMP. C. M. AVR. SEv. ALEXAND. AVG. Sou buste lauré à
droite avec le paludament et la cuirasse.
R. p. M. TR. p. COS. p. p. Jupiter nu avec le manteau
déployé derrière lui, debout à gauche, tenant un foudre
et un sceptre. Ar.
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— 121 —
922. i»p. SEY. ÂLEXAND. AVG. SoD buste lauré à droite.
R. p. u. TR. p. viii. COS. III. p. p. L'Abondance debout
à gauche, posant le pied sur une proue de vaisseau, et
tenant deux épis et la corne d'Ânaallhée. Ar.
923. Même tète et même légende.
R. YiRTVS AVG. La Valeur casquée assise à gauche sur
une cuirasse, tenant un rameau et un sceptre; der-
rière elle, un bouclier. Ar.
924. iMP. SEV. ALEXANDER AVG. Son buslo lauré à droiie . .
H. lovi coNSERVATORi S. c. Jupiter nu, debout à gauche
avec le manteau flottant derrière lui, tenant un foudre
et un sceptre, et protégeant Alexandre qui est à sa
droite. CD.
Ûir>. IMP. ALEXANDEU Pivs AVG. Son buslo lauré à droite avec
le paludament et la cuirasse.
11. lovi PROPVGNATôui S. C. Jupitcr nu avec le manteau
flottant, marchant à gauche et regardant à droite, te-
nant un foudre. G. U.
y:ÎO. IMP. sEV. ALEXiV>DER AVG. Sou buslo luuré û droite.
W, ivsTiTiA AVGV6TI. S. C La Justico assise à gauche,
tenant une patère et un sceptre. G. h.
947. Môme tôle et même légende.
U. LiBEUALiTAs AVGVSTi iiii. &. C. Alexaudrc assis à
gauche sur une estrade; derrière lui, le préfet du pré-
toire debout, ainsi qu'un soldat qui tient une haste;
devant, la Libéralité debout, tenant une tessère et une
corne d'abondance; au bas de l'estrade, on voit un
homme qui monte les degrés. G. B.
928. IMP. CAES. M. AVR. SEV. ALEXANDER AVG. Sou buste lauré
à droite avec le paludament et la cuirasse.
R. LiBERALiTAS AVGVSTI S. C. La Libéralité debout à
gauche, tenant une tessère et une corne d'abondance.
G. B.
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- m —
939. Même l<^gende. Son busielauréà droite avec le paiuHameo t.
R. LiBBRTAS AVGVSTi S. G. La I iberté débouta gauche,
tenant an bonnet et un sceptre G. B.
930. iMP. ALEXANDER Pivs AVG. Son busto lauré à droite.
R. MARS VLTOR S. G. Mars casqué, marchant à droite
et tenant une haste et un bouclier. G. B.
931 . La même médaille avec son buste lauré à droite avec le
paludaroent. G. B.
932. iMP. CAEs. M. AVR. SEV. ALEXANDER AVG. Son buste lauré
à droite avec le paludament et la cuirasse.
R. PAX AVGVSTI s. G La Paix debout à gauche, tenant
une branche d'olivier et un sceptre. G. B.
933. Même tète et même légende.
R. p. 11. TR. p. II. Gos. P. p. s. G. La Providence debout
à gauche, tenant une baguette et une corne d'abon-
dance et appuyée sur une colonne; à ses pieds, un
globe. G. B.
934. Même légende. Son buste lauré à droite avec le paluda-
ment.
R. p. M. TR. p. un. GOS. p. p. s. G. Alexandre debout à
gauche, sacrifiant auprès d*un trépied allumé et tenant
un livre ^G. B.
935. Même télé et même légende.
R. p. M. TR. p. VI. GOS II. p. p. s. G. La Paix courant
à gauche, et tenant une branche d'olivier et un sceptre.
G. B.
936. Même tête et même légende.
R. p. M. TR. p. VI. GOS. II. p. p. s. G. Alexandre debout
à gauche, sacrifiant auprès d'un autel allumé et tenant
un livre. G. B.
937. IMP. SEV ALEXANDER AVG. Son busto lauré à droite.
R. p.t.M. TR. p. VII. GOS. II. p. p. s. G. Soldat casqué
debout ^à gauche, le pied posé sur une proue, tenant
une haste et un parazonium. G. B .
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— 128 —
938. Héme télé et même légende.
R. p. M. TR. p. VIII. cos m p. p. s. G. Alexandre dans
un quiidrige au pas à droite. G. B.
939. Heme léte et même légende.
R. p. M. Tit. p* viiii. COS. 111. p. p. s. c Le Soleil radié
debout à gauche, levant la niain droite et tenant un
fouet. G. B.
940. Même télé et même légende.
R. p. M. TR. p. X. cos. m. p. p. s. G. Victoire debout à
gauche, tenant une couronne et une palme. G. B,
941 V iMP. ALEXA^-DER Pivs AVG. Son buste lauré à droite.
R. P. M. TR. P. XI. Gos. III. p. p. s. G. Le Soleil radié,
levant la' main droite, tenant un fouet et marchant à
gauche. G. B.
942. Même légende. Son busie lauré à droite avec le palûdar
ment.
R. p. M. TR. p. XII. GOS. III. p. p. s. G. Même type. G. B.
943. Même têle et même légende.
R. p. M. TR. p. xiiii. GOS. m. p. p. Môme type. G. B.
944. IMP. CAES. Bf. AVR. SEV. ALEXANDER AVG. Son busie lauré
à droite avec le paludament.
R. po:fTiF. MAX. TR. P. II. GOS. P. P. S. c. La Paix assise
à gauche, tenant une branche d'olivier et un sceptre.
G. B.
945. iMP. ALEXANDER PIVS AVG. SoH busto lauré à droite.
R. PROviDENTiA AVG. S. G. La Providonce debout à
gauche, auprès du modim rempli d*épis, tenant deux
épis et une ancre. G. B.
946. Même tête et même légende.
it. PROViDENTiA AVG. S. G. La Providonco debout à
gauche, auprès du modius rempli d'épis, tenant deux
épis et une corne 4'abondanee. G. B.
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-iU —
947. Même légende. Son buste lauré à droite avec le palada-
ment.
R. Même revers. G. B.
948. IMP. CÂES. M. AVR SEY. ALEXANDER AYG. Son buStO laUfé
à droite avec le palndament et la cuirasse.
R. pROViBENTîA DEORVJi S. c. La Providonce debout à
gauche, les jambes croisées, tenant une baguette et une
corne d'abondance et appuyée sur une colonne; à ses
pieds, un globe. G^ B.
949. iMP. SEV. ALEXANDER AVG. Sa tète radiée à droite.
R. RESTirvTOR MON. S. C. Alexandre debout à gauche en
habit militaire» tenant un sceptre. H. B.
950. Même légende. Sou buste lauré à droite.
R. ROMAE A6TERNAS S. C. Rofflo casquSe assise à gauche,
tenant une Victoire et un sceptre; derrière elle, un
bouclier G. B.'
951 .' iMP. CAES. M. AVR. SEV. ALEXA>'DER AVG. Son buste lauré
à droite avec le paludaraent.
R. SALYS PVBLICA S. C. La Santé assise à gauche, nour-
rissant un serpent enlacé autour d'un autel. G. B.
95:2. nip. alexander pivs avg. Son buste lauré à droite.
R. SPES PVBLICA s. c. L'Espérauce marchant à gauche,
tenant une fleur et relevant sa robe. G. B.
95^. La même médaille avec son buste lauré à droite, avec le
paludament et la cuirasse. G. B. .
954. Même légende. Son buste lauré à droite.
R. Même revers. M. B;
955. IMP. SEV. ALEXANDER AVG. Son buslc lauré à droite.
R. VICTORIA AVGvsTi S. C. Victoiro debout à gauche, te-
nant une. couronne et une palme. G. B.
956. IMP. CAES. M. AVR. SEV ALEXANDER AVG. Sou buste lauré
à droite avec le paludament.
/ R. VICTORIA AVGVSTI S. G. Victojre marchant i gauche,
tenant une couronne et une palme .^ G. B.
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— 125 —
957 . IMP. SEV. ALEXANDER AVG. Son buste lauré à droite.
R. YiCTORu AVGYSTi S. c VicCoire debout à droite, le
pied sur un casque (?) écrivant vor. x; sur un bouclier
attaché à un palmier. 6. B.
dSS". Même tète et même légende.
R. YiRTvs AVGYSTI S. C. Alexandre en habit nrilitaire
debout à gauche, posant le pied sur un casque et te-
nant un globe et une haste renversée. G. B.
959 . Même tête et même légende.
R. viRTVS AVGVSTi S. C. Romulus nu-tête, marchant à
droite emportant une hasle et un trophée. G. B.
ORBIANE
(Femme d*AlexaD(lre Sévère)
> 960. SALL. BARBiA ORBiANA AVG. Son buste diadème à droite.
R. CONCORDIA AYGvsTORYM S. C. La Coucorde assise à
gauche, tenant une patère et une double corne d'abon-
dance. G. B.
MAHÉE
(Mère d'Alexandre Sévère)
961 • rvLïA MAHAEA AVG. Son buste à droite.
R. lYNO coNSERYATRix. Junon diadémée et voilée debout
à gauche, tenant un^ patère et un sceptre; à ses pieds,
un paon. Ar. •
962. Même tête et même légende.
R. PYDiciTiA. La Pudeur voilée assise à gauche, portant
la main droite à son visage et tenant un sceptre. Ar.
963. lYLiA MAHAEA AYGVSTA Son busto diadème à droite.
R. FELICITAS PVBLiGA S. G. La Félicité assise à gauche^
tenant un caducée et une corne d'abondance. G. B.
964. Même tête et même légende.
R. FEUGiTAS PYBUCA S. C. La Félicité debout de face
regardant à gauche, les jambes croisées, tenant un ca-
ducée et appuyée sur une colonne. G. B.
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%5. La même médaille. M. B«
966 . Même (ôte et raéine légende.
R. IVNO coNSERVATRix S. G. Junon debout à gauche,
tenant une patère et un sceptre; à ses pieds» un paon.
G. B.
96 1 . Même tête et même légende.
R. VBNEni FELiGi S. c. Véuus debout à droite, tenant un
sceptre et Cupidon. G. B.
968. Blême tête et même légende,
R. VBNVS FEUX s. G. Vénus assise à gauche, tenant une
statuette et un sceptre. G. B,
970. Même tête et même légende.
R. VENVS vicTRix S. C. Véuus debout à gauche, tenant
un casque et un sceptre ; à ses pieds, un bouclier. G. B.
970. Même tête et même légende.
R. VESTA s. c. Vesta debout à gauche, tenant le palla-
dium et un sceptre. G. B.
HAXIHIN W
(A régné de 335 à 238)
971 • iMP. MAXiMiNVS Pivs AVG. Sou busto laufé à droite Mtt
le paludament et la cuirasse.
R. VICTORIA AVG. Victoire marchant à droite, tenant une
palme et une couronne. Ar.
972 . MAXIMINVS pivs AVG. GBRM. Son busto Isuré à droite aveele
paludament et la cuirasse
R. FIDES MiLiTVM S. C. La Foi militaire debout à gauche,
tenant deux enseignes. G. B.
973. IMP. MAXIMINVS PIVS AVG. Sou busto lauré à droite avec le
paludament et la cuirasse.
R. Même revers. G. B.
974. MAXIMINVS PIVS AVG. GERM. Spu busto laufé à droite avec
le paludament et la cuirasse.
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— 147 —
R. FAX AVGYSTi. S. c. U Paix debout à gauche, tenant
une branche d^ôlivier et une haste transervale. G. B.
975. IMP. MAXiMiNVs pivs AVG. Son buste lauré à droite avec le
paludanoent et la cuirasse.
R. Hême revers.
976. MAXiMiNVs PIVS AVG. GERM. Son buste lauré à droite avec
le paludament et la cuirasse.
R. p. M. TR. P. 1111. COS. p. p. s. c. Haximin lauré de-
bout à gauche, entre trois enseignes, tenant un sceptre.
G. B.
977 . IMP. MAXIMINVS PIVS AVG. Son buste.lauré adroite avec le
paludament et la cuirasse.
R. pRoviDE>TiA AVG. S G. La Provideuco debout à
gauche, tenant une baguette et une corne d'abondance;
à ses pieds, un globe. G. B .
978. Même tête et même légende.
a. SALVS AVGYsn S. G. La Santé assise i gauche, pré-
sentante manger dans une patére à un serpent enroulé
autour d'un autel. G. B.
979. MAXIMINVS pivs AVG. GERM. Sou busto lauré à droite avec
le paludament et la cuirasse.
R. Même revers. G. B.
980. IMP. MAXIMINVS PIVS AVG. Sou busto lauré à droite avec le
paludament et la cuirasse.
R. VICTORIA AVG. S. C. Vicloiro marchant à droite, et
tenant une couronne et une palme. G. B.
981 MAXIMINVS PIVS AVG. GERM. Son busto lauré à droite avec
le paludament et la cuirasse .
R. VICTORIA GBRMANiGA S. G. Victoiro dcbout à gauche,
tenant une couronne et une palme; à ses pieds, un
captif, les mains liées derrière le dos. G. B.
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— 128 —
PAULINE
(Perame de MaxImiQ)
982 . DIVA PAVLiNA. Soii buste voilé à droite .
R. coNSEGRATio S. G. Pauline, tenant un sceptre, assise
à gauche sur un paon qui renFève au ciel. G. D.
MAXIME
(Fils de Maximin, ii*a p«s régné)
983. MAXiMV^ CAES. GERM. Son buste nu à droite avec le paiu-
dament.
R. piETAS AVG. s. c. Vase à sacTifice entre un bâton
d'augure, un couteau de victimaire et une patère à
gauche, et un simpule et un aspersoir à droite. G. R.
984. La même médaille. M. R.
H85. Même tête et même légende.
R. PRiNciPi ivvEMVTis. S. C. Maximo debout à gauche,
tenant une baguette et une hasle transversale; der-
rière luir deux enseignes militaires. G. R.
BALBIN
(Mon en ^38, après irois mois de règne)
980. IMP. C.VES. D. CAEL. BALBINVS AVG. SOH buSlC lauilî à
droite avec le paludament et la cuirasse.
K. CONCORDIA AVGG. S. C. La Coucorde assise à gauche,
tenant une patère et une double corne d'abondance.
G. B..
987 • Même tête et même l^ende.
R. LiBERALiTAS AVGVsTORVii S. G. La Libéralité debout
à gauche, tenant une tessère et une corne d'abon-
dance. G. B.
988. Même tête et même légende.
R. p. M. TR. p. Gos. II. p. p. s. G. Balbin debout à
gauche, tenant un rameau et un sceptre. G. B.
989. La même médaille donnée par M. Cuocq.
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— 4«-
•
990. Même tête et même légende .
R. PR0triDE2«nA DEORW S. c. La Providence debout à
gaoehe, indiqoani avec une baguette im (Irte qui efC
à ses piedsy et tenant une corne d*abondaoce. G. B.
PUPIEN
(A régné 3 mois copiolatcment avec B«U»in)
991 • IMP. CAE8. PVPiBN. VAUiivs AVG. Sou busto ndié à droite
avec le paludaroent et la cuirasse.
R. AMOR Mvnrvs avgg. Deux mains jointes. Ar.
992 • iMP. CAES. M . CLOD. pvpiENVS AVG. Son bustc bupé à droite
avec le paiudament et la cuirasse.
R. GONCORDiA AVGG. S. C. La Coucorde assise à gauche,
tenant une patère et une double corne d'abondance.
G.B.
W3. Même tète et même l^ende.
R. p. M. TR. p. cos^ II. p. p. s. c. Pupien debout à
gauche, tenant un rameau et un sceptre. G. B..
994. Même tête et même légende.
' R. vicTORu AVGG. S. C. Victoiro debout de face, regar-
dant i gauche, tenant une couronne et une palme.
G.B.
«••
GORDIEN LB PIEUX
(A régné de 2» à 944)
996. IMP. GORDiANVs piTS FEL. AVG. Son busto radié à droite.
R. AETERinTATi AVG. Le Soloii debout à gauche, radié,
à demi^nu, levant la main droite et tenant un globe.
Ar.
99ft. ixp. CAES. 11. ANT. GORDIANVS AVG. Sou busto radié à
droite»
R. CONCORDIA AVG. La Coucorde assise à gauche, tenant
une patère et une double corne d'abondance. Ar.
997. IMP. GORDIANVS PIV9 FEt. AVG. Sou busto radié à droite.
10
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~ 180 —
R. lovijSTATORi. Jupiter debout de facei regardant à
. droite, tenant un sceptre et un foudre. Ar.
998. Même télé ei même légende.
R. LAETITIA AVG. N. La Joie deiiput à gauche, tenant
une couronne et une ancre. Ar.
999 . IMP. CAES. GORDiANYs Pivs AVG. Sou busto radié à droite.
R. UBERALiTAS AVG. II. La Libéralité debout à gauche,
tenant une tessère et une double corne d'abondance.
Ar.
1000. IMP. GORDiANVS PIVS FEL. AVG. Son buste radié à droite
avec la cuirasse.
R. CHIENS AVG. Le Soleil debout à gauche, levant la
main droite et tenant un globe. Ar.
iOOl . Même légende. Son buste lauré à droite.
R. P. M. TH. P. V. COS. II. p. p. Apollon à demi-nu
. assis à gauche, tenant une branche de laurier et
accoudé à une lyre. Ar.
1002. IMP. CAES. M. ANT. GORDiANVS AVG. Son busto radié à
droite.
R. PRoviDENTiA AVG. La Providenco debout à gauche,
tenant un globe et un sceptre transversal. Ar.
1003. Même tête et même légende.
R. ROMAE AETERNAE. Romo casquéo assise à gauche sur
un bouclier, tenant une Victoire et un sceptre. Ar.
1004. IMP. GORoiANVs PIVS FEL. AVG. Son busto radié à droite.
^ R. VICTOR. AETER. Victoirc debout à gauche, appuyée
sur un bouclier et tenant une palme; sous le bouclier,
un captif. Ar.
1005. IMP. GAE^. M. ANT. GORDiANVS AVG. Sou busto radié à
droite.
R. viRTVS AVG. La Valeur casquée debout à gauche,
appuyée sur un bouclier et tenant une haste ren-
versée. Ar.
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^ 181 —
i006. iMP. GORDiANVS Pivs PEL. AVG. Sofi buste ndié à droile.
R. viRTVTi AVGYSTi. Hercule nu debout à droite, posant
le revers de sa main droite sur la hanche et appuyé
sur sa massue qui repose sur un rocher. Ar.
1007. iMP. GORDIANVS PIVS FEL. AVG. Son busto lauré à droile.
R. AEQViTAS AVG. S. G. L'Équité debotti à gauche, te-
nant une balance et une corne d'abondance. 6. B.
tOQ8. Même tète et même légende.
R. AETERNiTATi AVG. S. G. Le Soleil radié debout à
gauche, levant la main droite et tenant un globe. G. B.
1009. iMP. CAES. M. ANT. GORDIANVS AVG. Sou busto lauré à
droite.
R. CONGORDIA AVG. S. c. La Concordo assise à gauche,
tenant une patère et une double corne d'abondance .
G. B.
iOIO. IMP. CAES. GORDIANVS PIVS AVG. Sou busto lauré à droite.
R. Même revers. G. B.
1011 . Dip. GORDIANVS PIVS FEL. AVG. Sou busto lauré à droite.
R. coNcoRDiA MiuT. S. C. Même type. G. B.
1042. Même tête et même légende.
R. FEUcrr. tempor. s. c. La Félicité debout à gauche,
tenant un caducée et une corne d'abondance. G. B.
1043. iNP. CAES. M. ANT. GORDIANVS AVG. Sou busto lauréo à
droite.
R. r FIDES MiLiTVM 8. C. La Foi militaire debout à gau-
che, tenant une enseigne et un sceptre iransverîtal .
G. B.
iOl4. ixp. GORDIANVS PIVS FEL. AVG. Sou bustc lauré adroite.
U. FORTVNA REDVX S. C. La Fortuue assise à gauche,
tenant un gouvernail et une corne d'abondance; der-
rière son siège, une roue. G. B.
1015. IMP. CAES. M. ANT. GORDIANVS AVG. Son blIStO laur«^ à
droite.
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— 13a —
R« lovi GONSBRVATORi S. c. Jupîtef nu debout à gauche,
^ déployant son manteau sur Gordien al tenant un
foudre et une haste. G. B.
lot 6. mp. GORDiAirvs pivs fel. avg. Son buste lauré à droite.
R. lOTis STATOR 8. C. Jupiter nu, debout de face, re-
gardant à droite, tenant un sceptre et un foudre. G. B.
lOt 7 . Même tête et même légende.
R. lovi STATORi s, c. Même type. Q. B.
1018. Même tète et même légende.
R. LAETITIA AVG. N. S. C. La Joio dobout à gauche,
tenant une couronne et une ancre. G. B.
1019 . iMP. CAES. ooRDiANvs PIVS AVG. SûA bustelsuré adroite.
R. LiBERAUTAS AVG. II. S. C. La Libéralité debout à
gauche, tenant une tessère et une corne d'abondance.
G. B.
1020. iMP. GORDiANVs PIVS FEL. AVG. Sou bustc Isuré à droite.
R. LiBERTAS AVG. S. C. La Liberté debout à gauche,
tenant un bonnet et un sceptre. G. B.
lOSl . Même tête et même légende.
R. MARS PROPVGNAT. S. C. Mars casqué marchant à
droite et tenant une haste et un bouclier. G. B.
1022. Même tête et même légende.
R. MARTEM PROPVG.^ATOREM S. G. Même type. G. B.
1053. IHP. CAES. X. ANT. GORDIANVS AVG. SoU bustO huré à
droite.
R. PAx AVGVSTi s. c. La Paix debout à gauche, tenani
une branche d'olivier et un sceptre transversal. G. B.
1054. 11. ANT. GORDIANVS CAES. Sou busto uu à droite.
R. piETAS AVGG. S. G. Coutcau de sacrificateur, bfttoti
d'augure, patére, vase à sacrifice, simpule et aspersoir.
6. B.
1055. IMP. GORDIANVS PIVS FEL. AVG. Sou buste'lauré à droite.
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— i!» —
R. P. M. TR. P. lin. €08. II. P. P. S. G. Gordîen en habit
militaire debout à droite, tenant nne haste transver-
sale et un globe. G. B.
1026. IHP. càES. M. ANT. GORDiANYs AVG. Son busto lauré à
droite.
R. p. M. TH. P. II. COS. p. p. s. G. Gordien na-tète,
marchant et tenant une haste et un bouclier. G. B.
1027. Néme tète et même légende.
R. p. M. TR. p. II. Gos. p. p. s. G. Gordien voilé debout
à gauche, sacrifiant sur un trépied allumé et tenant
un sceptre. G. B.
1028. iMp. 60RDIANV8 P1V8 PEL. AVG. Sou busto laufé à droite.
R. Même revers. G. B.
1019. Même tête et même légende.
R. p. 11. TR. p. III. GOs. p. p. s. G. Gordien assis à
gauche sur une chaise curule, tenant un globe et un
sceptre. G. B.
1030. Même tète et même légende.
R. p. M. TR. p. .111. GOS. II. p. p. s. G. Apollon assis à
gauche, à demi-nu, tenant une branche de laurier et
accoudé à une lyre. G. B.
1031 . Même tête et même légende .
R. p.M. TR.p. m. COS. II. p. p. s. G. Gordien en habit
militaire debout i droite, tenant une haste transversale
et un globe. M. B.
1031 frû Même tête et même légende.
R. p. 11. TR. p. un. cos. ii. p. p. s. g. Même type. G. B.
1032. Même tête et même légende.
R. p. M. TR. p. Y. cos. II. p. p. s. G. Apollou à demi-
nu assis à gauche, tenant une branche de laurier et
accoudé à son siège. G. B.
1033. La m^me médaille. M. B.
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— 4S4 —
1034. Même tète et même légende.
R. p. u. TR. p. V. COS. II. p. p. s. c. Gordien en haliii
militaire debout à droite, tenant une hasle traits-
yersale et un globe. G. B.
1 035 . Même tète et même légende .
R. p. M. TR. p. VI. COS. II. P. p. s. c. Même type.
1036. INP. GORDiANYS Pivs FEL. AVG. Sou buste Uuré à droite.
R. p. M. TR. p. vil. COS. II. p. p. s. c. Mars casqué mar-
chant à droite, et tenant une hasteet un trophée. G. II.
1037. Même tête et même légende.
R. SECVRiTAS AVG. S. c. La Sécurité assise à gauche,
tenant un sceptre et soutenant sa tête de la main
gauche. G. B.
i038. Même tête et même légende.
R. SECVRiT. PERPET. S. G. La Sécurité debout à gauche,
les jambes croisées, tenant un sceptre et s'appuyant.
sur une colonne. G. B.
1039. Même tête et même légende.
R VICTORIA AETER. S. G. Victoiro debout à gauche,
tenant un bouclier et une palme; à ses pieds^ un
captif, les mains liées derrière le dos. M. B.
1040. Même tête et même légende.
R. VICTORIA AETERNA S. G. Même type. G. B.
1041 . IMP. GAES. M. ANT. GORBIANVS AVG. SoO bustO lauré Â
droite.
R. viRTVS AVG. s. G. Mars casqué debout à gauche,
tenant un rameau et une haste; à ses pieds, un bou-
clier. G. B.
PHILIPPE père
(A régné de 244 à 248)
1042. - IMP. M. IVL.PHILIPPVS AVG. Son buste radié à droite.
R. FiDES HiLiT. La Foi debout à gauche, tenant deux
enseignes militaires. Ar.
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— 185 —
ff048. IMP. PHiuppvs AVG. Son buste radié à drQÎte.
R. TRANQViLLiTAS AVGG. La Tranquillité debout à gau-
che, tenant un capricorne et un sceptre; dans le
chanip^ B. Ar.
i044. IMP. H. IVL. PHiLiPPVS AVG. Sou busto radié à droite.
R. VICTORIA AVG. Victoire noarchant à droite et tenant
une couronne et une palme. Ar.
I045. IMP. M. IVL. PHILIPPVS AVG. Son buste lauré à droite.
R. AEQViTAS AVGG. S. c. L'Équité debout à gauche»
tenant une balance et une corne d'abondance. G. B.
^046. Même tète et même légende.
R. AETERNfFAS AVGG. S. C. Eléphant marchant à gauche,
monté par un cornac qui tient un jafelot et une
baguette. G. B.
1047. Même tète et même légende.
. R. A?iNONA AVGG. S. G. L'Aboudauce debout à gauche,
tenant un bouquet d'épis et une corne d'abondance ;
à ses pieds, le modttis avec trois épis. G. B.
1048. Même tète et même légende.
R. FEUCiTAS TEMP. S. C. La Félicité debout à gauche,
tenant un caducée et une corne d'abondance. G. B.
1049. Même tête et même légende.
R. FiDES MiLiTVM S. G. La Foi debout à gauche tenant
deux enseignes militaires. G. B.
1050. Même tète et même légende. ,
R. LAET. FVNDATA S. G. La Joio dobout à gauche, le
pied droit posé sur une proue, tenant une patëre et
un gouvernail. G. B.
1051 . Même tête et même légende .
R. LAET. FVNDATA S. C. La Joio debout à gftuch.e, te-
. nant une couronne et un gouvernail. G. B.
tOS2. Même tête et tnême légende.
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R. LiBERALiTAS Avca. II. S. c. La LibéfaliCé debout à
gauche, tenant une tessëre et une corne d'abondance.
G. B.
iObZ. iMP. M. ivL. PHiLippvs AVG. Son buslo lauré à droite.
A. MiLLiARivM SAECVLVM S. C Cippo suf lequel est
écrit COS. m. G. B.
i054. Même tète el même légende.
R. PAX AETERiVA S. C. La Paix debout à gauche, tenant
une branche d'olivier et un sceptre transversal. G. B.
1055. Même tète et même légende.
R. p. M. TR. p. III. COS. p. P. s. c. La Paix ou la Féli-
cité debout à gauche, tenant un caducée et une corne
d'abondance. G. B.
1056. Même tète et même légende.
R. p. M. TR. p. V. COS. m. p. p. s. G. Même type. G. B.
i057. Même tête et même légende.
R. SAECVLARES AV6G. S. C. Cerf i droite. G. B.^
1058. Héme tète et même légende.
R. SAECVLAKES AVGG. S. C. Gippe sur lequel on lit
C08. m. G. B.
1059. Héme tète et même légende.
R. SALvs AVG. 6. C. La Santé debout à droite, donnant
à manger à un serpent qu'elle tient dans ses bras. G. B.
1060. Même tête et même légende.
R. SALVS AVG. s. c. La Santé debout à gauche, donnant
à manger à un serpent enroulé autour d'un autel et
tenant un gouvernail. G. B.
1061 • Même tête et même légende.
R. SECVRiT. oRBis S. C. La Sécurité assise à gauche,
tenant un sceptre et soutenant sa tète de la main
gauche. G. B.
1062. Même tète et même légende.
R. TRANOviLLiTAS AVGG. S. C. La Tranquillité debout à
gauche, tenant un capricorne et un sceptre» G. B.
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— «7 —
1063. Même tèle et même légende.
R. viGn>BiA AVG. s. c. Victoife marchant à droite et
tenant une couronne et une palme. G. B.
i064. Même tète et même légende.
R. vicTORU .... 6. c. Victoire debout i gauche, le<*
nant une couronne et une palme. M. B.
OTACILIE
(Femme de Philippe)
4065. M. OTACiL. SEVERA AV6. Soubtiste diadème à droite avec
le croissant.
R. CONCORBIA AVG6. La Goncordo assise à gauche, te-*
nant une patère et une double corne d'abondance.
Ar.
1066. OTAQL. SEVERA AVG. Sou busto diadème à droite avec
le croissant.
R. PiBTAS AVGG. La Piété debout à gauche auprès d*un
autel, levant la main droite attenant une botte à par-
fums; dans le champ, à. Ar.
1067. Même tète et même légende.
R. PiETAs AVGvsTAE. La Piété debout à gauche, levant
la main droite et tenant une bolle à parfums. Ar.
1068. MARGiA OTACIL. SEVERA AVG. Son buslo diadème à droite
avec le croissant.
R. PVDiciTiA AVG. La Pudeur assise à gauche, se cou-
vrant le visage de son voile et tenant un sceptre. Ar.
1069. MARGIA OTACIL. SEVERA AVG. Sou buste diadème à droite.
R. coMCORDiA AVGG. S. C. La Concordc assise à gauche,
tenant une patère et une corne d'abondance. G. B.
1070. Même tète et même légende.
R. PIETAS AVG. s. c. La Piété debout à gauche, levanl
la maui droite et tenant une boite à parfums; à ses
pieds, un autel allumé. G. B.
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1070 bis Même tète et même légende.
R. PiETAS AYGVSTAE S. c. La Piété debout à gauche,
levant la main droite et tenant une botte à parfums.
G. B.
1071 . Même tète et même légende.
R. PVDicrriA avg. s. c. La Pudeur assise à gauche,
ramenant son voile et tenant un sceptre transversal .
G. B.
PHILIPPE fils
(Mort à M ans)
1072. M. ivL. PHiLippvs GAEs. Son busle radié à droite avec le
paludaroent.
R. PRiNCiPt ivvENT. Philippe en habit militaire debout
à droite, tenant une haste et un globe; derrière lui,
un soldat debout. Ar.
1073. iNP. M. ivL. PHILIPPVS AVG. Bon buste lauré à droite avec
le paludament.
R. LIBER ALITAS AVGG. iii. S. C. Philippe père et fils assis
a gauche, tendant la main droite et tenant chacun un
sceptre (?). G. B«
1074. Même légende. Son buste lauré i droite avec le paluda-
roent et la cuirasse.
R. PAX AETERNA S. G. La Paix debout à gauche, tenant
une branche d'olivier et un sceptre transversal. G. B.
1075. M. ivL. PHILIPPVS GAES. Son busle nu à droite avec le
paludaitient.
R. PRiNCiPi ivvENT. s. C. Philippe en babit militaire
debout à gauche^ tenant un globe et une haste ren-
versée. G. B.
TRAJAN DËGË
(A régné de 248 à â5l)
1076. iNP. TRAiAf<vs DECivs AVG. Sou buste radié à droite avec
le paludament et la cuirassé.
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- iM —
R. DACiA. La Dacie debout à gauche, tenant un bAton
surmonté d'une tête d'âne. Ar.
1077. IMP. G. M. Q. TRAiANYS DECivs AVG. Sou busto radié à
droite avec la cuirasse.
R. Même revers. Ar.
i078. Même tète et même légende.
R. GENivs EXERG. iLLyRiciANi. Génie à demi-nuy de-
bout à gauche, coiffé du modttis, tenant une patère
et une corne d'abondance; A droite, une enseigne
militaire. Ar.
4079. Même tète et même légende.
R. VBERiTAS AVG. La Fertilité debout à gauche, tenant
une bourse et une corne d'abondance. Ar.
1060. Même tête et même légende.
R. VICTORIA AVG. Victoire marchant à gauche, tenant
une couronne et une palme. Ar.
1084 . Même légende. Son buste radié à droite avec le paluda*
ment.
R. FELICITAS SAEGVLi S. G. La Pélicité debout à gauche,
tenant un caducée et une corne d'abondance. B. Méd.
1082 . Même légende. Son buste lauré à droite avec la cuirasse.
R. DACiA s. G. La Dacie debout à gauche, tenant un
bâton surmonté d'une têfe d'âne. G. B.
1083. La même médaille. H. B.
4084. Même légende. Son buste lauré à droite avec le palu-
dament et la cuirasse.
R. GENIVS EXERG. iLLyRiGiANi S. G. Génie à demi-nu,
coiffé du modius, debout â gauche, tenant une patére
et une corne d'abondance; â droite, une enseigne
militaire. G. B.
1085. Même tête et même légende.
R. GEN. iLLvRici. S. G. Génie à deini-nu, debout à
gauche, tenant une palère et une corne d'abondance.
G. B.
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— 140-
ETRUSaLLE
(Fanme de Tr^to Dèoe)
1066 « HER. ETnvsciLLA AVG. Son boste diadème à droite avec
le croissant.
R. IVNO RE6INA. Junon debout à gauche, tenant une
patère et un sceptre; à ses pieds, un paon. Ar. -
4087 • Même tAte el roème légende.
R. PVDiOTiA AY6. La Pudeur assise i gauche, ramenant
pon voile sur la figure et tenant un sceptre transver-
sal. Ar.
1088. HERENNU ETRvsciLLA AVG. Son busto disdémé à droite.
R. Même revers. G. B.
HERENNIUS
(Fils de Tr^ian Dëee)
1089. 0- HER. ETR. MES. DECivs NOS. c Son busto radié à droite .
R. PiETAS AVGG. MercuVe debout à gauche, tenant une
bourse et un caducée. Ar.
1090. Même légende. Son buste nu à droite avec le paluda-
ment et la cuirasse.
R. PRiNCiPi TvvENTVTis S. C. Horonnius en habit mili-
taire debout à gauche, tenant une baguette et une
haste transversale. G. B.
HOSTILIEN
(Fil8 de Trajea Uèce)
101)1. C. VALENS HOSTIU MES. QVINTVS N. C. SoU bustO jCUnO
nu à droite avec le paludament.
K. PRiNG. ivvENT. s. c. Apoliou à deuiî-nu assis à
gauche, tenant, une branche de laurier et accoudé à
une lyre. G. B.
1092 . Néme.tète et même légende.
R. pRiNCipi ivvENTVTis. S. C. Même type. M. B.
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— 141 —
TRBBONIEN GALLE
(A régné de 251 I 254)
1093. IMP. ç. c. viB. TREB. GALLVS P. P. AVG. Son boste radié
à droite.
R. ADTEMTvs AVG. Trébonieii Galle à cheval à gauche,
en habit militaire, levant la main droite et tenant un
sceptre. Ar.
1094. IMP. CAE. c. vre. TREB. GALLVS AVG. Son bustc radié k
droite.
R. PELicrrAS pvblica. La Félicité debout à gauche, te-
nant un caducée et une corne d'abondance. Ar.
1095 . Même tète et même légende.
R. PELiCFTAS PVBLICA. La Félicité debout à gauehe,
tenant un caducée et un sceptre transversal et appuyée
sur une colonne. Ar.
1096. Même tète et même légende.
R. UBERTAS AVGG. La Liberté debout à gauche, les
jambes croisées, tenant un bonnet et un sceptre trans-
versal et appuyée sur une colonne. Ar.
1097 . Même tète et même légende.
R. PiETAS AVGG. La Piété voilée debout à gauche,
levant les deux mains. Ar.
1098. IMP. G. c. viB. TREB. GALLVS P. F. AVG. Son busie radié
à droite.
R. VBERITAS ATG. La Fertilité debout à gauche, tenant
uue bourse et une corne d'abondanee. Ar.
1099. IMP. CAES. G. VIBIVS TREBONIANVS GALLVS. SOR buSte
laoré à droite.
R. TOTis DECENNALiBvs S. C. daus uuo couroune de
laurier. G. B.
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- i» —
VOLUSIEN
(Pili de TrébODleD Galle)
i 10() . iNP. GA£. G. viB. voLVSiANO AVG. Soii busle radié à droite.
R. GONCORDiA aVgg. La Concorde assise à gauche^
tenant une patère et une double corne d'abondance .
Ar.
1 lOi . iMP. G. G. VIB. VOLYSIANVS AVG. Son busto radié à droite.
R. FELiGiTAS PVBL. La Félicité debout à gauche, tenant
un caducée et une corne d'abondance. • Ar.
1402. iMP. GAE. G. VIB. VOLVSIANO AVG. Sou busto radié à droite.
R. PAX AVGG. La Paix debout à gauche^ tenant une
branche d'olivier et un sceptre transversal ; dans le
champy une étoile. Ar.
1i03. Même tète et même légende.
R. p. M. TR. p. un. Gos. II. Volusien lauré debout à
gauche, tenant un rameau et un petit sceptre. Ar.
i 104 . Même tête et même légende.
R. p. M. TR. p. iiii. GOS. II. Volusien voilé debout à
gauche, sacrifiant sur un trépied aHumé et tenant un
sceptre. Ar.
il05. Même tête et même légende.
R. SALVS AVGG. La Santé debout à droite, tenant un
serpent et une patère. Ar.
1106. IMP. G. V. AF. GAL. VEND. VOLVSIANO AVG. SoU buStO
radié à droite.
R. VBERiTAS AVG. La Fertilité debout à gauche, tenant
une bourse et une corne d'abondance. Ar.
1 107 • iNP. GAE. G. VIB. VOLVSIANO AVG. Sou busto radié à droite.
R. viRTVS AVGG. La Valeur casquée debout à gauche,
appuyée sur un bouclier et tenant une haste; dans le
champ, une étoile. Ar.
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— 148 —
1106. Même légende. Son buste lauré à droite. *
R. CONCORDIA AVG. S. ç. La Concorde debout à gauche
tenant une patëre et une double corne d'abondance.
G. B.
1109. Même tète et même légende.
R. CONCORDIA AYGG. S. c. La Concordo a3sise à gauche,
tenant une patère et une corne d'abondance. G. R.
1110. Même tète et même légende.
R. PAX AYGG. s. G. La Paix debout à gauche, tenant
une branche d'olivier et un sceptre transversal. G. B.
1111. Même tête et même légende.
R. piETAS AYGG. S. G. La Piété debout à gauche, levant
les deux mains. G. B.
EHILIEN
(A régDé trois mois en iS^)
I i 12. iMP. AEmuANvs Pivs FEL. AYG. Son buste radié à droite.
R. MARTI PAGiF. Hars marchant à gauche, tenant une
branche d'olivier de la main droite, un bouclier et
une baste de la main gauche. Ar.
VALERIEN père
(A fégné de 354 à 260)
1113. ilfP. G. P. UG. VALERiANYS P. F. AYG. Son busto radié à
droite.
R. APOLiNi GONSERYA. Apollon uu dobout à gauche,
tenapt une branche de laurier et appuyé sur une lyre
posée sur un rocher. BilL
1114. iJiP. c. p. UG. YALERiANVs AYG. SoR busto. radié à droite.
R. APOUNi PROPYG. Apollon debout à droite à demi-
nuy tirant de l'arc. Bill.
1115« ijip. c. p. UG. YALERiANYS P. F. AYO. Sou buste radié i
droite.
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— 144-
R. coKCOfiiiiA BtÉRCif . La Concorde debout à gaucAe,
tenant une patère et une double corne d'abondance.
Bill.
1116. Même tète et même légende.
R. FEuciTÀs AVGG. La Félicité debout à gauche, tenant
un caducée et une corne d'abondance. Bill,
1417. ivp. G. p. LiG. VALERIANVS AVG. Sou busto radié à droite.
R. FORTVNA REDvx. Morcuro nu, debout à gauche, te-
nant une bourse de la main droite et de la gauche un
caducée et son manteau. Bill.
1118. iNP. G. p. LIG. VALERIANVS P. P. AVG. Sou buste radié à
droite.
H. lovi GONSBRVAT. Jupitor nu debout à gauche, avec
le manteau sur l'épaule gauche, tenant un foudre et
un sceptre; dans le champ, q. Bill.
1119. Même tête et même légende.
R. UBBRAUTAS AVGG. III. La Libéralité débouta gauche,
tenant une tessère et une corne d'abondance. Bill.
1120. Même tête et même légende.
R. ORiENS AVGG. Le Soloil radié debout «^ gauche,
levant la main droite et tenant un fouet. Bill.
1121 . La même médaiUe, mais le Soleil tient un globe au lieu
d'un fouet. Bill.
1122. iMP. G. p. LIG. VALERIANVS P. F. AVG. Sou busto radié à
droite.
R. PiBTAS AVGG. Valérion et Gallien debout en face
l'un de l'autre, sacrifiant sur un autel; l'un tient un
sceptre surmonté d'un aigle el de Tantre un parazo-
nium; dans le champ, une couronne. Bill.
1 122 Ms La même médaille sans couronné au revers. Bill.
1128. IHP. G. p. Lie. VALERIANVS AVG. Sou buslo radié à droite.
R. p. M. TR. p. n. Gos. II. p. p. Jupiter nu debout &
gauche, le manteau sur Pépaule gauche, tenant un
foudre et un sceptre. Bill.
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— 145 —
I I2>i. iMP. VALERiANvs ÂVG. Son buste radié à droite.
R. p. M TR. p V. COS. lia. p. p. Valérien el Galtien
en Hire run de l'.uitiv, debout, iipjMiyés sur leurs
boucliers; dans le rhaiiip, deux lia>tes. .Bill.
i 125- IMP c. p. Lie. VALERIA.NVS P. F. AVG. Sou busïe radié à
droite.
K. R£.sTiTVTOR ORBis. Valérien en habit militaire de-
bout à ga che, relevant une feinuie tourelée à genoux
et tenant une haste. Bill.
1 126. IMP. G. P. Lie. VALERiANvs AVG. Son buste radié à droite.
R. VICTORIA AVGG. Victoire debout à gauche, tenant
une couronne et une palme. Bill.
MARlXrANE
(Femme de Vah^rlen)
1127. DiVAE MARiisiANAE. Sou busto voilé à droite avec le
croissant.
R. coNSECRATio. Paon volant h gauche et enlevant
Nariniane. Bill.
1128. Même tète et même légende.
R. coNSECRATio. Paon de face, la queue éployée, re-
gardant à gauche. Bill.
GALLIEN
(A régné de i60 à 268)
1129. IMP. GALUENVS AVG Sa tête laurée 5 droite.
R. ABVNDANTiA AVG. L'Abondaiico debout à droite, vi-
dant sa corne. V. il.
1130. GALLiEXVS AVG. Sa tôle radiée à droile.
R. Même revers; dans le cli.iinp, B. P. B.
1131. Même (êle et même légende
R. AEQViTAS AVG. L*Équilé debout à gauche, tenant
une balance et une corne d*abondance. P. B.
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— 146 —
H32 . Même iéle et fnèine légende.
R. AETERNITAS AVG. Le Soleil radié à demi-nu debout
à gauche, levant la main droite et tenant un globe.
P. B.
1133. Même Iéle et même l<^gende.
R. ANNONA AVG L'Abondance debout à gauche, tenant
des épis et une corne d'abondance. P. li.
H34. Mémo léte et même légende.
R. APOLLipii CONS. AYG Ceiitaure marchant à droite el
tirant de l'arc; à rexei^ue, z. P. B.
1135. Même tête et même l<^gfnde.
R. APOLLiM CONS. AVG Ccidauro marchant à gaucbe
et tenant un globe et dts flèches; à l'exergue, H. P. B.
1136. La même médaille; à l'exei^ue, x. P. B.
1137. IMP. GALLiENVS AVG. Sa léte radiée à droite.
R. APOLLiM CONS. AVG. Grlflou marchant à gauche; à
l'exergue, â. P. B.
113H. Même médaille. Don de M. Cordonnier. P. B.
1139. iNP. c. p. Lie. GALLIENVS AVG. Soii buste radié à droite.
R. CONCORDIA EXERCiT. La Concorde debout A gauche,
tenant iiue patère et une double corne d'abuudance .
Bill.
1140. IMP. GALLIENVS AVG. Sa tête radiée à droite.
R. DiANAE CONS. AVG Biche marchant à droite et re-
gardant h gauche; à l'exergue, E. P. B.
1141 . GALLIENVS AVG. Sa tête radiée à droite.
R. DIANAE CONS. AVG. Cerf marchant à gauche; à
l'exergue, x. P. B.
1142. Même tête et même légende.
R. DIANAE CONS. AVG. Antiiopo à droite; à rexei^ue,
XI. P. B.
1143« Blême tête et même légende.
R. DIANAE CONS. AVG. Antilopo marchaot A gauche; i
l'exergue, xii. P. B.
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~ 447 —
Même tète et niéme légende.
R. FioES MiLiTVM. La Fui lebmit à gaiiche/tenant une
enseigne mililaire et un sreptre. P. B.
La même médaille; dans le champ, m P. B<
Même lêle e( même légende*
R. FORTVNA REbvx. La Fortune d«^bout à gauche, te-
nant un gouvernail et uue corne d^abondance; dans
le champ, s. P. B.
i 147 • GALLiENvs A VG. Sou buste radié à droite avec la cuirasse,
R. LXDVLGENT. AVG. L'Iudulgeuce assise à gauche,
tendant la main droite et tenant un sceptre; à l'exer-
gue, p. Bill.
1148. Même légende Sa têle rad ée à droite.
R. lovi coNS AVG. Chèvre marchant à gauche. P. B.
Ii49. Même léie et même li'*gende.
R. Même revers; à Pexergne, s (*i. P. B.
il50 Même médaille. Don de M. Cnnéo.
1151 . Hêiiie légende. Sa tête radiée à droite.
R. lovi cOiXS. AVG. Chèvre marchant à droite; à l'exer-
gue, 8. P. B.
1152. Même tête et même légende.
K. lovi PROPVGNAT. Jupiter nu marchant à gauche et
regardant en* arrière, tenant un foudre; dans le
champ, XI. P. B.
ilS3. GALLiENvs P. F. AVG. Son buste radié à droite.
R. lovi STATORI. Jupiter nu debout d*- Tare regardant à
droite, tenant un sceptre et un foudre; dans le champ,
une étoile. Bill
1154. GALLIENVS AVG. Sou buste radié à droite avec la cuirasse.
R. lovi VLTURi Jupiter nu marchant à gauche, regar-
dant à droite, porianl le manteau sur t'épaule gauche
et tenant un foudre; dans le champ, s. P. B.
<*! L*lHi|»riiii«tie uVUnt pas pourvue de peilu» cancières grecs, nous
rcwplaçons par V$ UêUque le iigiiia ndiAttscule.
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— 148 —
1155. Métne légende. Sa tête radiée à droite .
ft/ LÀLTiTiA Avo. La Joie debout à gauche, tenant une
couronne et une ancre. P. B.
1156. La même inédaitle; dans le champ, v. P. B.
1157. La méme^médaille; a l'exergue, p. P. B.
1158. Même tète et même légende.
R« LiBERo p. cOiNS. AV6. Panthère marchant à gauche ;
à l'exoiyue, b. P. B.
1159; Même tète et même légende.
R. MARTI PACiFERO. Mars casqué debout à gauche,
teuant une branche d'olivier et appuyé sur nu bou*
clier; sa haste repose sur son bras gauche ; dans le
champ, A. P B.
1160. Même têie et même légende.
R. NEPTVNO CONS. AVG. Hippocampe à droite; à Texer-'
gue, N. P. B.
1161 . OALLiENYS AVG. Sa tête radiée à droite.
R. PAX AVG. La Paix debout à gauche, tenant une
branche d'olivier et un sceptre transversal ; dans le
champ, V. P. U.
Ii63. La même médaille; dans le champ, t. P. B.
1163. Même tète et même légende.
R. PAX AVG. La Paix assise à gaiiche, tenant une
branchç d'olivier et un sceptre transversal. P. B.
1164. Même tète et même légende.
R. PAX PVBLICA. La Paix assise, tenant une branche
d'olivier et un sceptre P. B.
1165. Même tète et même légende. ^
R. PiETAS AVG. La Piété ileboul à gauche luprès d'un
autel allumé, levant les deux uiaius; danste chauip, s.
P. B.
1166. iMP. GALLiENvs AVG* Sa tèto radiée à droite.
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— 44» —
- R. iALvs AVG. Escttlape debout à gauche, tenant un
bâton autour duquel est enroulé un serpent ; à Texer-
gue, HP. P. B.
1161 . GALLiENVs AVG. Sa tète radiée à droite.
R. secvRiT. PERPET. La Sécurité debout à gauche, les
jambes croisées, tenant un sceptre et s'appuyant sur
une colonne; dans le champ, h. P. B.
1168. Même léte et même légende.
R. sou CONS. AVG Pégase à droite^ s*élevant en Pair;
à Texergue, A. P. B.
1169. Même léte et même légende.
R. VBERITAS AVG La Fertilité debout à gauche, tenant
une grappe de raisins et une corne d'abondance;
dans le champ, e. P B.
1170. IMP. GALLIENVS P. F. AVG. GERM. Sou busto radié à
droite avec la cuirasse.
R. VICTORIA GERM. Victoire debout à* gauche, tenant
une couronne et une paliue; à ses pieds, un captif.
Bilf.
1171 • IMP. GALLIENVS AVG. Sou busto radié à droite avec la
cuirasse.
R. VICTORIA GERMAN. Victoire debout à droite, tenant
■ une pa'me de la main gauche et présentant une cou-
ronne à Gallien debout en habit militaire, qui tient
un ((lobe et une haste; dans le champ, une étoile.
P. B.
1172. GALUENvs ÂVG. Sa tête radiée à droite.
R viRTvs AVG. Mars casqué debout à gauche, tenant
tin globe et un sceptre. P. B.
1178. Même tète et même légende,
R. viRTVs AVG. La Valeur casquée debout ji gauche, ,
appuyée iur un bouclier et tenant une béste reo*
veraéë. P; B.
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— 150 -
1174. IMP. GALMENVS AVG. Son buste lauré à droite mwec b
mirasse
R. VESTA VeFla debout a gauche, tenant une lampe el
un sceptre transversal. G. B.
Médaille de Gnllien frappée à Tralln 'Lydie)
ins rAAAiHNOS K. Suu buslo lauré à droite avec
le paludament.
R. TRAAAiANON. L'Aboudance (?) debout à ^HM^he
coiffée du niodim, tenant un gouvernail et une corne
d'abondance. P. R.
SALONINE
(Femme de GalUen)
1176. SALONINA AVG. Sou buslo diadème à droite avec le crois-
sant.
R. AVG IN PAGE. Salonine assise à gauche, tenant uae
branche d'olivier et un sceptre. P. B.
1177. Même léte et même légende.
R. FECVNDiTAS AVG- Lh Féroridité debout à gauche,
tend.-mt la main à un enfant et tenant une corne
d*abondanre. P. B^
1178. COR. SALONINA AVG. Sou buslo diadème à droite avec le
croissant.
R. Même revers. P. B.
1179. SALONINA AVG. Sun buste diadème à droite avec le crois-
sant.
R. FECVNDiTAS AVG. La Fécondité debout à droite,
douant la main à un enfant et en tenant un autre sur
. -le bras gauche. Bill.
1180. Même tôle et même légiénde. * • ^ '
R. iVNO REGiNA. Junot) .dehout à jfauclie^ tenant- 4me^'
.•.;.'•:; tp^lit^j^ u*i scsppti^e. droit ..-.r.rfl^ v/: .^^ h
1i;9f';* iLdltiiême 'médailt^, mitis:!j'UnM4'' tient ân'isceptre trans*
versai. P. B.
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— 151 —
f ISS. Mèma tète et même légende.
R. iv?io vicTRix Jiinoii debout à gauche, tenant une
palère et un scipire. P. B.
il83. Même tète et même légende.
R. pvDiciTiA. La Pudeur assise à gauche, tenant son
Toile et un sceptre. P. B.
il 84. Même léle et même li^gende.
R. PVDICITIA. La Pu'Ieur debout à gauche, tenant son
voile et un sceptre transversal. P. B.
1185. La même médaille. Don de M. Lapaine.
1186. Même tête et même légende.
R. VENvs FEUX. Vénus assise à gauche, tendant la
main à un enfant et tenant un sceptre. Bill.
SALONLN
(Fils de GalHen)
1187. Divo CAES. VALERiANO. Sou busto radié à droite avec le
paluilament.
R. coNSECRATio. Àutel allumé, orné de deux patmettes.
Bill
1188. VALÊRiANvs NOBiL. CAES. Sou busto radié à droite avec
le paliidament.
R. PRiNC. ivvEMTTis. Saloniu en habit militaire debout
à gauche, couronnant un trophée et appuyé sur un
bouclier; une haste repose sur son bras gauche. Bill.
POSTDME
(Dsorpaievr, a régné dans les tiaules sous GalUen de 258 àk 967)
1189. IMP. c. PosTVirvs p. f. avg. Son buste radié à droite avec
le ( aludament.
R. FkuciTAS AVG. La Félicité debout à gauche, tenant
un caducée et une corne d*abondance. Bill. .
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— 458 —
il90. Même tête et même légende.
R. HERG. DEvsoNiENSi Hercule ])u débouta droite,
appuyé sur une m.issue el leuaul un arc; la peau de
liou repose sur son bras giuche. Bill.
1191 Même médaille. Don de M. Belain.
i 192. Même tête et même légende.
R. HERC- PACIFERO. Hercule nu debout à gauche, te-
nant une branche d'olivier et une niiassue avec la
peau de lion. Bill.
1193. Même tête et même légende.
R. iMP. X. COS. V. Victoire à demi-nue à droite» tenant
une couronne et une palme. P. B.
1194. Même tête et même légende.
R. lovi viCToRL Jupiter nu marchant à gauche et se
retournant, tenant un fuuiire et une hasle. P. B.
1195. Même têie et même légende.
R. PAX AVG. La Paix debout à gauche, tenant une
branche d'ul'vier et nu sceptre transversal; dans le
champ, p. P. B.
1196. IMP. G posTVMvs p. r. AVG. Sou buste radié à droite avec
le paliidiiment.
R. SAECVLi FELICITAS. Postumejeu habit militaire de-
bout à droite, tenant. une haste et un globe. Bill.
1197. Même tête et même légende.
R. VICTORIA AVG. Victoire marchant fi gauche, tenant
une couronne et une palme; à ses pieds, un captif.
Bill.
1198. Même tête et même légende.
R. viRTvs AVG. La Valeur casquée debout à droite,
tèiKint une hésfe et appuyée sur un bouclier» Eiill.
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— 163 —
VICTORIN père
. (Associé à Tempire par Posiume, mort en 967)
1199. iMP. c. vicTORiNvs P. F. AVG. Son busie radié à droile
avec le paludainenl.
R. ABVNoriTiA AVG. L'Aboiuiance debout à gauche, te-
nant des épis et une corne d'abondance. P. B.
1200. IMP. c piAv. viGTORiNvs p. F. AVG. Son bus*te radié à
droite avec le palndanient.
R. FiDES MiLiTVM. La Foî dobout à gauche, tenant
deux enseignes militaires. P. B.
1201 . IMP c. viCTORiNVs P. F. AVG. Son busto radié à droite
avec le paludament.
R. INVICTVS. Le Soleil à demi-nu marchant à gauche,
levant la main droite et tenant un fouet; dans le
chHuip, une étoile. P. B.
1202. HêuiO tête et même légende.
R. PAX AVG. L^ Paix debout à gauche, tenant une
branche d*olivier et un sceptre transversal; dans le
champ, V. P. B.
1202 bis La même médaille avec une étoileau revers. P. B..
1203. Même tête et même légende
R. piETAS AVG La Piété debout à gauche auprès d*un
autel allumé, y mettant un grain d*encens et tenant
une bulle à parfums P. B.
1204. Même tête ei même légende.
R. SALVs AVG. La Santé debout à droite, nourrissant
un serpent qu*elb tient dans ses bras. P. B.
CLAUDE II
(A régné de 268 à 270)
13Û5. IMP. C GUVDivs AVG Sa tête radiée à droite.
R. AEQviTAS AVG. L'Équité debout à gauche, tenant
vne balaneé et uae cbrae d'abondence. P. B.
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— 154 -
1206. iMP. CLAVDivs p F. AYG. Son buste radié à droite avec
le pHliidainent.
R. Même type; à Texergiie, s. P. B.
1207. IMP. CLAVDIVS AVG Son bu8le radié à droite avec la
cuirasse.
R. ANNONA AVG. L' Abondance débouta gauche, tenant
des épis et une corne d*abondanc|9 et mettant le pied
sur une proue de vaisseau. P. B.
1208. IMP. G. CLAVDIVS AVG. Sou busto radié à droite avec le
paludament.
R. Même revers. P. B.
1209 . Divo CLAVDio. Sa léle radiée à droite.
R. coNSECRATio. Aigle debout à gauche, regardant à
droite. P. B.
1210. La même médaille. P. B. Q.
1211 . Même tète et même légende.
R. coNSECRATio. Aigle debout à droite regardant à
gauche. P. B.
1112. Même tète et même légende.
R. CONSECRATIO. Aulel allumé. P. B.
1213. La même médaille. P. B. q.
1214. Même tète et même légende.
R. CONSECRATIO. Bûcher à trois étages avec des sta-
tuettes sur le second; au-dessus, ou voit des flammes.
P. B.
1215. IMP. c. CLAVDIVS AVG. Sou buste radié à droite. .
R.' FELICITAS AVG. La Félicité debout à gauche, tenant
un caducée et une corne d'abondance. P. B.
1216. Même légende. Sa tête radiée à droite.
H. Même revers; dans le champ, b. P. B. .
1217. Même légende. Son buste radié à droite.
R. FiDES EXERCi. La Fol militaire debout à gauche,
•^ tenant deux enseignes militaires dont Tune est trans-
versale; dans le champ, xi. P. B.
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— 155 —
1218. OfP. GLAVDivs AT6. Son biiste radié à droite.
R. GENivs EXERCi. Génie coiffé du modim debout à
gauche, tenant une palëre et une corne d'abondance;
dans le champ, z. P. B.
1219 IMP. G GLAVDIVS ÂV6. Son buste radié à droite.
R. lovi STATORi. Jupiter nu debout à droite, tenant un
sceptre et un fouUre. P. IK
1220. Même tête et même légende.
^ R. lovi viCTORi. Jupiter nu debout i gauche, tenant un
foudre et un sceptre, le manteau déployé derrière lui.
P. B.
1221 . Même légende Sa tête radiée à droite.
R. Même revers; dans le champ, iv. P. B.
1222. Même légende. Son buste radié à droite.
R Même revers, mais Jupiter a le manteau sur le
biras gauche. P. B.
1223. IMP. GLAVDIVS AV6. Sou husto radié à droite.
R LAETITIA AVG. La 'oie debout à gauche, tenant une
couronne et une corne d'abondance. P. B.
1224. Même tête et même légende.
R. MARTI PAGiFERO Miirs casqué marchant à gauche,
tenant un rameau de la main droite, et de la main
gauche une hsiste et un bouclier; dans le champ, x.
P. B.
1225. Même légende. Sa tête radiée à droite.
R. PAX AVG. La Paix debout à gauche, tenant une
branche d'olivief et un sceptre transversal. P. B.
1226. IMP. G. GLAVDIVS AVG. Son busto radié à droite.
R. PROvioENT. AVG. La Providence debout à gauche,
les jambes croisi^es, indquanf avec une baguette un
globe quf est à terre, et appuyée sur uiiet:oloiine de
laquelle sort une corne d'sèondànce. P.B,
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- 156 —
1227. Même tè(è el même légende.
R. p. u. TR. p. II. COS. p. p. Claude debout à gauche»
tenant un rameau et un sceptre. P. B.
iiîS, DivocLAvoio OPTIMO IMP. Sou buslo laufé et voilé à
droite.
R. REQViES OPTIMOR. MERiT. CUude voilé assîs à gauche
sur une chaise curnle, tenant une Victoire et un para*,
zonium; à l'exergue, rs. P. H.
1229. La môme médaille; à Texergue, rt. P. B.
1290 La même médaille; à l'exergue, rq. P. B.
1231 . iMP. c. CLAVDivs AVG. Sa tète radiée à droite.
R. SALVSAVG. La Santé debout A gauche, donnant, à
manger à un serpent enroulé autour d*un autel et te-
nant un sceptre. P. B.
1232 . Même légende. Son buste radié à droite.
R. SPES PVBLiCA. L'Espérance marchant à gauche» te-
nant une fleur et .relevant sa robe; à l'exergue, P.
P. B.
1233. Même tête et même légende.
R. VICTORIA AVG. Victoire debout à gauche, tenant une
couronne et une palme. P. B.
1234. IMP. CLAVDIVS AVG. Sa tête radiée à droite.
R. VICTORIA AVG. Victoire marchant à droite et tenant
une couronne et une palme; dans le champ, r. P..B.
1235. IMP. CLAVDIVS p. F. AVG. Sa tête radiée à droite.
R. viGTORiAE GOTHic. Trophée au pied duquel sont
deux captifs assis dos à dos, les mains liées par der-
rière. P. B.
1236 Même légende. Son buste radié à droite.
R. viRTvs AVG. Mafs casqué nu avec le manteau flottaiit
marchant à droite, et portant une hàftie et un trophée;
à l'exergue, p. P. B.
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- 457 —
QUINTILLE
(Frère de (Claude, D*a rpgné que quelques jours)
»
i 1237. IMP. c. M. AVR. CL. QvrNTiLLVS AVG. Son buste radié à
r droite avec le paludamenl.
^ R. FORTVNA REDVX. La Puriune debout à gauche, te-
nanl un gouvernail posé sur uu globe el uae couronne;
dans ie champ, z. P. B.
AURÉLIEN
• (A régué de 270 à 375)
I 1238. ixp. C. AVRELiANVS AVG. Son bùste radié à droite avec
la cuirasse.
R. CONCORDIA MiLiTVH. Aurélien debout à droite, don-
nant la main à une femme debout; à l'exergue,
étoile, s. F. B.
r . 1239. IMP. AVRELIANVS AVG. Sou busto radié à droite avec la
^ cuirasse.
R. lovi CONSER. Aurélien debout à droite en habit
' militaire, tenant un sceptre et se disposant à recevoir
\ un globe que lui présente Jupiter nu, debout, avec le
manteau déployé derrière lui, tenant un sceptre; à
j Texei^ue, b. 1\ B. '
1240. Même tête et même légende.
R. lovi coNSEiiVATORi . Même type ; à l'exergue, étoile, p.
P, B,
1241. Même têtewdt même légende.
R. vmrvs militvm. Aurélien debout à droite en habit
militaire, tenant une haste et un globe; un soldat
debout lui présente une Victoire et lient une haste
transversale. P. B.
Médaille d'AurHien frappée en Egypte.
1242 AVPHLIANOC CEB. Son buste lauré à droite.
R. ETOVC E. Aigle éployé regardant à droite; en
haut, une étoile. B. Petit méd.
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— 158 —
VABALATHB ET AURELIEN
1243. VABALATavs VGRiMDR. Son buste lauré à droite avec le
psiliKlaineiit.
R. iHP. c. AVRELiANvs AVG. Son buste radié à droite
avec la cuirasse; à Texergue. r. P. B«
SÉVERINE
(Femme d*Auréllen)
1244. SEVERiNA AVG. Sou busto diadème à droite avec le
croissant
R. cONCORDiA MiLiTvjf . La <'oncorde debout à gauche,
tenant deux enseigiM^ militaires; à fexergue, xxiR. .
P. B.
1245. Même légende. Son buste diadème à droite sans crois-
sant.
R. IVNO REGiNA. Junon debout à gauche» tenant une
palëre et un sceptre; à ses pieds, un paon. M. B.
1246. Même tête et même légende.
R. VENVS FELIX. Vénus debout à gauche, tenant iine
statuette et un sceptre. P. B.
TETRICUS père
(A régné daos les Gaules suiis Aurélieo)
1247. iNP. TETRicvs P. F- AVG. Sou busto radié à droite avec
la cuirasse.
R. HiLARiTAS AVGG. L'Allégresso debout à gauche, te-
nant une palme et une corne d'abondance. P. B.
1248. La même médaille. Don de M. Meister. P. B.
1249. Même tête et même légende.
R. LAETITIA AVGG. La Joie débouta gauche, tenant une
couronne et une ancre. P. B.
1250. Même tête et même légende.
R. LAETITIA AVG. N. Même type.
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- 45» —
125i . IMF. TETAiGvs AV6. Sou busle Hidié à droite avec le pa-
ludament.
R. FAX AVG. La Paix debout à gauche, tenant une
branche d*olivieret un sceptre; dans le chanip^ une
étoile. P. B.
1252. iiiF. TETRicvs F. F. AYG. SoD buste radié à droite avec
le paludaroent.
R. FAX AVGG. La Paix debout à gauche, tenant une
couronne et un gouvernail. P. B. Q.
1253. IMF. c. TETRICVS F. F. AVG. Son buste radié à droite avec
le paludainent.
R. SALvs AVGG. La Sanlé debout h gauche, donnant à
manger à un serpent enroulé autour d'un autel et
tenant une ancre . P. B.
1254. Même léle et même légende.
R. SFEs FVBLiGA. L'Espéranco debout à gauche, tenant
une fleur et r*ilevant sa robe. - P. B.
1255. Même léte et même légende.
R. VICTORIA AVG. Vîctoire marchant à pas préciptés à
droite, tenant une couronne et une palme; à l'exer*
gue, s P. B.
1256. Même tête et même légende.
R. viRTVS AVGG. La Valeur casquée debout à gauche,
appuyée sur un bouclier et tenant une haste. P. B.
1257 . Médailles de Tabrique barbare.
TETRICUS fils
1258. *G. Fiv. Esv. TETRICVS CAES. Sou busto radié à droite
avec le paludanient.
R. FAX AVG. La Paix debout à gauche, tenant une
bcanche d'ulivier et un sceptre. P B .
1259 TETRICVS CAES. Sou busto radié à droite avec le
paludameot.
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— 160 —
,R. piETAs AVGVSTOR. Aspersoir, simpule, vase à laerî-
fice, couteau de sacrifîcaleur, liUius P. B.
1260. c. Fiv. Esv. TETRicvs CAES. Soii busto radié à droite avec
le paliidaiiienl.
R. SPES. AVGG L'Espérance marchant à gauche, te*
naiit une fleur el relevant sa robe. P. B.
4261 . G. Piv. E. TETRicvs CAES. Sou busle radié à droite avec le
paludament.
R. Méone revers. P. B.
126^. c. pv. ESV. TETRICVS CAES. Son buste radié à droite avec
le paludannent.
R. SALVS AVGG. La Santé debout à gauche, nourrissant
un serpent enroulé autour d*un aulelel appuyée sur
un gouvernail. P. B,
TACITE
(Mort en i276, après six mois de règne)
Médaille frappte en Egypte
1263/ A. K. KA. TAKiTOC. CEB.' Son buste lauré à droite
avec le paludament.
R. ETOVC. A. 1/ Abondance debout à gauche, tenant
"^une balance el une corne d'aboiidance. B. P. Héd.
FLORIEN
(Fière de Tacite, a régné trois mois en 276)
1264. nip. c. M. AN. FLORiANVs P. AVG. Sou busto fadîé à
droite avec la cuirasse.
R. FELICITAS AVG. La Félicité debout à gauche, auprès
d*un autel allumé, tenant une palère et un caducée.
P. B.
PROBUS
(A régné de 276 à 283)
1265. IMP. C. PROBVS P. F. Avo. Soo buste radié à droite avec
la cuirasse.
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— 461 —
R. abvNdântia avg. L'Abondance debout à droite, vi-
dant sa corne; à l'exengue, i. P. B.
i266. La môme médaille; à l'exergue, ini. P. B.
4S67. IMP. PROBVS p. F. AVG. Son buste radié à droite avec la
cuirasse.
R. ADVENTVS AVG. Pfobus en habit militaire à cheval
à gauche, levant la main droite et tenant un sceptre;
devant lui, un captif assis à terre; à Texergue, a
fondrez. P. B.
1268. iMP. PROBVS AVG. Son buste radié à gauche avec le
casque et la cuirasse, tenant une haste et un bouclier.
R. Même revers. P. B;
1269. iMP. G. M. AVR. PROBVS P. F. AVG. Son busto radié à
droite avec le paludament.
R. CLEMENTiA TEMP. Probus OU habit militaire, nu-tête,
tenant un sceptre de la main gauche et recevant un
globe surmonté d'une Victoire, des mains de Jupiter
debout, nu, ayant son manteau sur l'épaule gauche et*
tenant un sceptre; dans le champ, z; à l'exergue, xxi.
P. B.
4270. IMP. G. M. AVR. PROBVS AVG, SoR busto radié à droite
avec le paludament. ^
R. FELICITAS AVG. La Félicité debout à gauche, auprès
d'un autel, tenant une patère et une corne d'abon-
dance; dans le champ, a; à l'exergue, xxi. P. B.
1271. Même légende. Son buste radié à gauche avec le man-
teau impérial, tenant un sceptre surmonté d'un aigle.
R. FELICITAS SEC. La Félicité debout à gauche, tenant
un caducée et une corne d'abondance; à l'exei^ue,
SXXT. P. B.
1272. IMP. c. PROBVS p. F. AVG. Sou busto radié à droite avec
la cuirassé.
R. MARS VICTOR. Mars casqué marchant à droite, tenant
une haste transversale et un trophée; à l'exergue, ii.
P. B.
12
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— 462 —
1273. Même tête et même légende.
R. PIAETAS AVG. La Piété voilée debout à gauche au-
près d'un autel allumé, tenant une patère et une
botte à parfums ; à l'exergue, m. P. B.
iill. IMP. G. M. AVR. PROBVS P. F. AVG. Sou busto radié à
droite avec la cuirasse.
R. RESTiTVT. ORBis. Femme debout à droite, présen-
tant une couronne à Probus debout à gauche en habit
militaire, la tète laurée et tenant une haste ; dans le
champ, T ; à l'exergue, xxi. P. B.
1275. IMP. PROBVS p. F. AVG. Sou busto radié à gauche avec le
manteau impérial, tenant un sceptre surmonté d'un
aigle.
R. ROMAf AETER. Temple à six colonnes; au milieu,
Rome casquée assise de face, tenant une Victoire et
un sceptre; à l'exergue, r foudre a. P. B.
1276. IMP. G. M. AVR. PROBVS AVG. Son busto radié à droite
avec le paludament.
R. SALVS AVG. La Santé debout à gauche, donnant à
manger à un serpent enroulé autour d'un autel et
tenant un sceptre; à l'exergue, xxiii. P. 6.
1277. IMP. PROBVS P. F. AVG. Son buste radié à droite avec la
cuirasse.
R. SALVS AVG. La Santé debout à droite, donnant à
manger à un serpent qu'elle tient dans ses bras ; dans
le champ, s; à l'exergue, xxi. P. B.
1278. IMP. CM. AVR. PROBVS P. F. AVG. Sou busto radié à
gauche avec le manteau impérial, tenant un sceptre
surmonté d'un aigle.
R. soLi iNVicTO. Le Soleil radié, à demi-nu, dans un
quadrige au galop de face. P. B.
i279. IMP. c. PROBVS P. F. AVG. Sou busto radié à droite avec
la cuirasse.
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— 163 —
R. TEMPOR. FEUGi. La Félicité debout à droite, tenant
un caducée et une corne d'abondance ; à l'exergue, r.
P. B.
1280. PROBVS p. F. AVG. Son buste radié à droite avec la
cuirasse.
R. VICTORIA AVG. Victoiro marchant à gauche, tenant
une couronne et un trophée; à Texergue, r foudre
s. P. B.
CARUS
(A régné de 28^ à 3&3)
V, la médaille n» 2141.
NUMÉRIEN
(A régné de 283 à â84)
1281 • iMP. NVMERiANVS AVG. Sou busto radié à droite avec le
paludament.
R. 10 VI viGTORi. Jupiter nu debout à gauche, le man-
teau sur l'épaule gauche, tenant une Victoire et un
sceptre ; à ses pieds, un aigle ; à Texergue, kab. P. B.
CARIN
(Frère de Numérien)
1281 6t5iMP. GARiNVS P. F. AVG. Son busto radié à droite avec le
paludament et la cuirasse.
R. FELiciT. PVBLiGA. La Félicité debout à gauche, les
jambes croisées, tenant un caducée et appuyée sur
une colonne. P. B.
DIOCLÉTIEN
(A régné de 2H-i à 305)
1282. P10CLETIA>VS AVG. Sa tête laurée à droite.
R. viCTORU SARMAT. Quatre soldats sacrifiant sur un
trépied devant la porte d'un camp. Ar.
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— 164 — ^
1283. iMP. c. DiocLETiANVS P. F. AVG. Son buste radié à droiu
avec le paludament.
R. coNCORDiA MiLiTVM. DioclétieD debout à droite eo
habit militaire, tenant de la main gauche un parazo-^
nium et recevant un globe surmonté d'une Victoire
des mains de Jupiter nu, debout, le manteau sur
l'épaule gauche et appuyé sur un sceptre; dans la
champ, a; à l'exergue, ale. P. B.
1284i La même médaille ; dans le champ, b; à l'exergue, ale.
P. B.
1285. IMP. c. c. VAL. DIOCLETIANVS P. F. AVG. Son buste radié à
droite avec le paludament et la cuirasse.
R. Même type; dans le champ, k r. P. B.
1286. Même médaille; dans le champ, r. P. B.
1281. IMP. c. c. VAL. DIOCLETIANVS AYG. Sou buste radié à
droite avec le paludament.
R. Même revers; dans le champ, r ; à l'exergue^ xxi.
P. B.
1288. IMP. c. G. VAL. DiOGLETUNVS P. F. AVG. Sou buste radié
à droite avec le paludament.
R. Même type; dans le champ, a; à l'exei^e, xxib.
P. B.
1289. IMP. DIOCLETIANVS P. F. AVG. Sa této lauréo à droite.
R. FEUX ADVENT. AVGG. NN. L'Afrique debout à
gauche, coiffée de la trompe d'éléphant, tenant un
étendard et une défense d'éléphant ; à ses pieds à
gauche, un lion couché, tenant une tète de bœuf dans
ses grifles; dans le champ, i; à l'exergue, pkb.
M. D*
1290. IMP. c. DIOCLETIANVS P. F. AVG. Sa tète laurée à droite.
R. GENio popvLi ROMANI. Génie coiffé du modius de-
bout à gauche, tenant une patèré et une corue d'abon-
dance; dans le champ, sa. M. B.
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— 165 —
Ii291. iMP. DiocLETiÀNVS P. F. AVG. Son buste lauré à droite
avec la cuirasse.
R. Même type ; mais à gauche, à côté du génie, un
autel allumé; à l'exergue, plc. M. B.
1292. iHP. DiocLEnANYS AVG. Son buste radié à gaucbe avec le
manteau impérial, tenant un sceptre surmonté d'un
aigle.
R. lovi AVGG. Jupiter nu debout à gauche, le manteau
sur l'épaule gauche, tenant un globe surmonté d^une
Victoire et un sceptre; à ses pieds, un aigle; à
l'exergue, n. P. B.
1293. Même légende. Son buste radié à droite avec le paluda-
ment et la cuirasse.
R. Même type; à l'exergue, a. P. B.
4294. Même l<^gende. Son buste radié à droite avec le paluda-
ment et la cuirasse.
R. lovi CONSERVAT. AVG. Jupiter nu debout i gauche, le
manteau sur l'épaule gauche, tenant un foudre et un
sceptre; à Texei^ue, xxia. P. B.
i295. Même téie et même légende. ^
R. lovi CONSERVAT. AVGG. Même revers. P. B.
1296. Même légende. Son buste radié à droite avec la cuirasse.
R. lovi FVLGVRATORi. Jupitor nu, courant à gauche et
regardant en arrière, lançant la foudre et tenant son
manteau; à ses pieds, un aigle; à l'exergue, xxjb.
P. B. I
12d7. IMP. c. DiOGLETJAJSvs P. F. AVG. Son busto radié à droite
avec le paludament.
R. lovi TVTATORi AVGG. Jupitor uu debout à gauche, le
manteau sur l'épaule gauche, tenant un globe sur-
monté d'uue Victoire et un sceptre; à ses pieds, un
aigle; à l'exergue, p. P. B.
1298. IMP. DiocLETUNVs AVG. Son buste à droite avec le casque
et la cuirasse.
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— 466 —
R. PAx AVGG. La Paix debout à gauche, tenant un
globe surmonté d'une Victoire et un sceptre frans-
vtTsal ; à Texertîne, b. P. B.
1499. iMP. G DiocLtTiANVs P. F. AVG. Sa têfc laurée à droife.
n. SACKA MONET. AVGG. ET CAEss. NOSTR. La Monnaie
debout à gauche, tenant une balance et une corne
d'abondance; à l'exergue, t t. M. B.
1300 Même niéiiaille; dans le champ, à droite, une étoile.
M.B.
1301 . IMP. DiocLETiANvs P. F. AVG. Sa tête laurée à droite.
R. Même type; dans le champ, à gauche, une étoile;
à droite, b; à l'exergue, sis. M. B.
1302. IMP. G. DiocLETiANvs p F. AVG. Sa tête laurée à droite
R. SACRA MON. VRB. AVGG ET CAESS ivN. Même type;
à l'exergue, p foudre. M. B. Don de M. Poulie.
1303. IMP. DIOCLETIANVS P. F. AVG. Sa tcte laurée à droite.
R. sALVis AVGG. ET CAESS. FEL. KART. Femme debout
de face regardant à gauche, tenant dans chaque main
des fruits différents; à l'exergue, n. M. B.
1304. IMP. G. DIOCLETIANVS P. F. AVG. Son bustc radié à droite
avec le paludamenl.
R. voT. XX. B. dans une couronne de laurier. P. B.
1305. Même tête et même légende.
R. voT. XX. FK. dans une couronne de laurier. P. B.
1306. IMP. c. c. VAL. DIOCLETIANVS P. F. AVG. Sou buslc radié
à droite avec le paludament.
R. VOT. XX. A. dans une couronne de laurier. P. B.
Don de M. Brunache, maire.
MAXIMIEN HERCULE
(Associé lu Tompire en 2fG. Mon en 310)
1307. IMP. c. M. A. MAxiMiANvs P. F. AVG. Son busle radié à
droite avec le paludament.
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- 167 —
R. GONCORDiA MiLiTVM. Haxîmien debout à droite en
en habit militaire, et Jupiter nu avec le manteau sur
l'épaule gauche, soutenant tous deux un globe sur-
uionlé d'une Victoire; Maximien lient un sceptre court
et Jupiter un sceptre long; dans le champ, ka. P. B.
1308. iMP. NAxiMiANvs P. F. AVG. Son busie radié à droite avec
le paludament.
R. Même type; dans le champ, ke. P. B.
1909. IMP. G. M. A. MAXiMiANVS P. F. AVG. Son buste radié à
droite avec le paludament.
R. Même type; dans le champ, ke. P. B.
1310. La même médaille; dans le champ, r. à l'exergue, xxi.
P.B.
1311 . IMP. MAXIMIANVS SEN. AVG. Sa této laurée à droite.
R. coNSERVATORES KART. SVAE. Temple à six colonnes
au milieu duquel on voit le génie de Carthage debout
à gauche, tenaut des fruits de chaque main; à l'exer-
gue, PKA. M. B. Don de M. Joly de Brésilien.
1312. IMP. G. MAXIMIANVS P. F. AVG. Sa tète laurée à droite.
R. GONSERVATORES VRB. SVAE. Temple à six colonnes;
au milieu, Rome casquée assise à gauche, tenant ' un
globe et une haste; à l'exergue, r couronne p. M. B.
1313. Même tête et même légende.
R. coNSERV. VRB. SVAE. Même type; à l'exergue, st.
M. B.
1314. La même médaille, à l'exergue, aqp. H. B.
1315. IMP. MAXIMIANVS P. F. AVG. Sa tête laurée à droite.
R. FELIX ADVENT. AVGG. NN. L'Afrique debout à gau-
che, coiffée de la trompe d'éléphant,, tenant un
étendard et une défense d'éléphant; à ses pieds, un
lion couché, tenant entre ses griffes une tête de bœuf;
dans le champ, a; à l'exergue, pes. M. B.
1316. Même médaille; dans le champ, ii; à l'exergue, pkb.
M. B.
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~ 168 —
1317. IMP. c. MAXiMiANVs P. F. AVG. Sa tête laurée à droite.
R. FJDES MiLiTVM. La Fù\ assise à gauche, tenant une
enseigne militaire de chaque main; à Texergue, pt.
M. B.
1318. IMP. UÂXiMiANVS P. F. AVG. Son buste casqué à gauche,
tenant un sceptre et un bouclier.
R. FIDES MILITVM. AVGG. ET CAESS. N N. La Foi de
face regardant à gauche, tenant une enseigne de
chaque main ; à Texergue, aqp. M. B.
1319. iMP MAxiMiANVS AVG. Sou buste lauré- à droite avec la
cuirasse.
R. GENio POPVLi ROMANI. Génie coiffé du modiu$ debout
à gauche, à demi-nu, tenant une palère et une corne
d'abondance. M. B.
1320. IMP. c. MAXiMiAiNVS P. F. AVG. Sa tôlo lauréo a droite.
R. Même type; dans le champ, a; à l'exergue, étoile
sïs. M. B.
13il . La même médaille; dans le champ, une étoile; à l'exer-
gue. PT. M. B.
132:2. La même médaille; dans le champ, d; à re.\ergue,
étoile SIS. M. B.
1323. IMP. MAXiMiANVS P. F. AVG. Sa lôte laurée à droile.
R. Même type; dans le champ, bf; à l'exergue, tr.
M. B.
1324. IMP. c. M. A. VAL. MAXIMIANVS P. F. AVG. Son busto radié
à droite avec le paludament et la cuirasse.
R. lovi CONSERVAT. Jupiter nu debout à gauche, le
manteau autour des reins, tenant un foudre et un
sceptre; à l'exergue, sxxit. P. B.
1325. IMP. MAXIMIANVS P. F. AVG. Sou busto radiéà droite avec
le paludament et la cuirasse.
R. lovi CONSERVAT. AVGG. Jupiter nu debout à gauche,
le manteau sur l'épaule gauche, tenant un foudre et
un sceptre, à Texergue, xxir. P. B.
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— 169 —
1326. mp. ITÀXIMIÀNVS p. avg Son buste radié à gauche avec
le manteau impérial.
R. PAx ÂYG6. La Paix debout à ganche, tenant un globe
surmonté d'une Victoire et un sceptre transversal; à
l'exergue, b. P. B.
1327, DN. MAxiMiANO BEATissiBîO SEN. AVG. Sou buslo lauré à
droite avec le manteau impérial, tenant une branche
de laurier et un livre?
R. PROviDENTiA DEORVM QviES AVGG. La Providonce
debout à droite, en face d'une femme debout qui tient
un rameau baissé et un sceptre; dans le champ, se;
à l'exergue, pks. M. B.
i328. Divo MAXDiiANO SEN. FORT. IMP. Son busto lauré et voilé
à droite.
R. REQViES OPTIMOR. MERiT. Maximion assis à gauche
sur une chaise curule, levant la main droite et tenant
un sceptre ; à l'exergue, rs. P. B.
1329. Divo MAxiuiANo SEN. P. OPTIMO. Son busto lauré et voilé
à droite.
R. Môme revers. P. B, .
1330. I3fp. c. MAxiifiANVS P. F. AVG. Sa lèto laurée à droite.
i{. SAC. MON. VRB. AVGG. ET GAESS. NN. La Monnaie
debout a gauche, tenant une balance et une corne
d'abondance. M. B.
i331 . Même tête et même légende.
R. SACRA MONET. AVGG. ET CAEss. NosTR. Même type;
à l'exergue, st. M. B.
4332. iMP. MAXiHiANVs P. F. AVG. Sa tête laurée à droite.
R. Même revers; dans le champ, ni; à l'exergue, aqs.
M. B.
1333. Même tête et même légende.
R. SALvis AVGG. ET CAESS. FEL. KART. Femme dobout
à gauche, tenant dans chaque main des fruits d'espèce
différente. M. BL.
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- 170 -
1334 iMP. NAXiMiANYs AVG. Son busle radié à gauche avec le
manteau impérial, tenant un sceptre surmonté d'un
aigle.
R. SALVS ÀVGG. La Santé debout à droite, donnant à
manger à un serpent qu'elle tient dans ses bras; â
Pexergue, c. P. B.
1335. IMP. G. M. A. MAXiMiANVS P. F. AVG. Son busto radié à
droite avec le paludament.
. lu voT. XX. dans une courontie de laurier. P. B.
1336. rMP. c. MAXiMiAKVs p. F. AVG. Son busle radié à droite
avec le paludament et la cuirasse.
R. VOT. XX. FK. dans une couronne de laurier. P. B.
1337. Même tète et même légende.
R. VOT. XX. z. dans une couronne de laurier. P. B.
CONSTANCE CHLORE
(Associé à Tempire en 392. Mon en 306)
1 338 . FL. VAL. coNSTANTivs NOB. CAES. Son busto radié à droite
avec le paludament.
R. coNCORDiA NiLJTVM. Constauce debout à droite en
habit militaire et lauré, tenant de la main gauche un
sceptre court et recevant une Victoire des mains de
Jupiter debout, nu, le manteau sur l'épaule gauche,
tenant un sceptre; dans le champ, kb. P. B.
1339. CONSTANTIVS NOB. CAES. Sa tèto lauréo à droite.
R . FELIX ADVENT. AVGG. N N. L'Afrique debout à gauche,
ayant sur la tète la trompe d'éléphant, et tenant une
enseigne militaire et une trompe d'éléphant; à ses
pieds, un lion couché, tenant dans ses griffes une tète
do bœuf; dans le champ, h ; à l'exergue, pkp. M. B.
1340. La même médaille; dans le chamq, r. M. B.
1341 . Même tète et même légende.
R CEMo POPVLi noMANi. Génie à demi-nu, coiffé du mo-
(fiuSj debout à gauche, tenant une patère et une corne
d'abondance; dans le champ, r; à l'exergue, e. M. B.
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— 171 —
1342. coNSTANTivs NOBiL. c. Son buste lauré à droite avec la
cuirasse.
R. Même revers; dans le champ, sf; à l'exergue, iitr.
H. B.
1343. coNSTANTivs NOB. GAES. Sa tête laurée à droite.
R. GENio POPVLi ROMANI. Génie tourelé à demi-nu, de-
bout à gauche, tenant une patère et une corne d'abon-
dance; à l'exergue, lb. M. B.
1344. FL. VAL. coNSTANTivs NOS. GAES. Sa tête laurée à droite.
R. Même type; à l'exergue, htr. M. B.
1345. Divo coNSTANTio PIC. Son buste voilé et lauré à droite.
R. HENORiA FELIX. Àutol allumé e1 entouré de guir-
landes ; de chaque c6té de la base, un aigle ; à l'exer-
gue, PLN. H. B.
1346. Divo CONSTANTIO PIC PRiNGip. Sa tête voilée et laurée à
droite.
R. REQViES OPTIMOR. MERiT. Constanco voilé assis à
gauche sur une chaise curule, levant la main droite
et tenant un parazonium. P. B.
1347 . coNSTANTivs NOB. GAES. Sa tête laurée à droite.
R. SAG. MON. VRB. AVGG. ET GAESS. NN. La Monnaie
debout à gauche, tenant une balance et une c6rne
d'abondance; à l'exergue, r croissant t. M. B.
i 348 . Même tête et même légende .
R. sALVis AVGG. ET GAEss. FEL. KART. Femme dcbout
à gauche, tenant dans chaque main des fruits d'es-
pèce différente; à l'exergue, r. M. B.
1349. FL. VAL. GONSTANTivs NOB. G. Sou busto radié à droite
avec le paludameut et la cuirasse.
R. voT. x. FK. dans une couronne de laurier. P. B.
1350. Même légende. Son buste radié à droite avec le palu-
dament.
R. voT. XX. r. dans une couronne de laurier. P. B.
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- 172 —
HÉLÈNE
(Femme de Consiance Chlore. Mère de Consumin {•')
1351 . FL. IVL. iiELENAE AVG. Son buste diadénié à droite.
R. PAx PVBLicA. La Paix debout à gauche, tenant une
branche d'olivier et un sceptre transversal ; à !*exer-
gue, CONS. P. B. Q.
1352. Même médaille; à l'exergue, gonse. P. B. Q.
1353. Même médaille; à Pexergue, trs palme. P. B. Q.
1354. FL. HELENA AVGYSTA. Sou bustc diadème à droite.
R. SECYRiTAS REiPVBLiCE. La Sécurité voilée debout à
gauche, tenaîlt une branche d'olivier baissée et sou-
tenant sa robe. P. 6.
1355. Même médaille; à l'exergue, t croissant t. P. B.
1356. Même médaille; à l'exergue, r couronne s. P. R.
1357. HELENA N. F. Son buste à droite coiifé en cheveux.
R. Étoile dans une couronne. Don de M. Berthaud,
officier du Génie. P. B.
THÉODORA
(Deuxième femme de Consuioce Cblorej
1358. FL. MAX. THEODORAE AYG. Son busle lauré à droite.
R. piETAS ROHANA. La Piété debout de face regardant
à droite, tenant un enfant dans ses bras; à l'exei^ue,
coNSE. P. B. Q. Don de M. Montaldo.
GALÈRE MAXIMIEN
( \ ngné de 305 à 311 )
1359. MAXiMiANYS CAES. Sa léle laurée à droite-.
lî. YiRTYS MiLiTYM. Quatre soldats sacrifiant sur un
trépied à la porte d'un camp; à Texergue, a ou a.
Ar.
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— 173 —
1360. GAL. VAL. MAXiMiANVS NOB. CAKS. Son buslc radié à
droite avec le paludament.
R. CONCORDIA MiLiTVM. Galère en habit militaire debout
à droite, tenant de la main gauche un sceptre court
et soutenant, ainsi que Jupiter nu, qui aje manteau
sur l'épaule gauche et tient un sceptre, un globe sur-
monté d'une Victoire; dans le champ, ka. P. B.
4361 . Même médaille; dans le champ, ha. P. B.
4362. Même médaille; dans le champ, b. à Texergue, ale.
P. B.
4363- MAXIMIANVS NOB. CAES. Sa tète laurée à droite.
R. FELIX ADVENT. AVGG. NN. L'Afrique coiffée de la
trompe d'éléphant debout à gauche, tenant un éten-
dard et une défense d'éléphant ; à ses pieds, à gauche,
un lion couché, tenant entre ses griffes une tête de
bœuf; dans le champ, â; à l'exergue, req. M. B.
4364. Même tête et même légende.
R. GENio POPVLi ROMANI. Génie coiffé du modius de-
bout à gauche, à demi-nu, tenant une patère et une
corne d'abondance; dans le champ, o; à l'exergue,
Q étoile. H. 6.
1365. GAL. VAL. MAXIMIANVS NOB. CAES. Sa tête iauréo à droite.
R. Même revers ; dans le champ, r; à l'exergue, ant*
M. B.
4366. GAL. VAL. MAXIMIANVS NOB. G. Sa této lauréo à droite.
^ R. Même revers; dans le champ, n; à l'exergue, z.
M. B.
1361. 1MP. c. GAL. VAL. MAXIMIANVS P. F. AVG. Sa tête lauréo
adroite.'
R. Même revers; à l'exergue, ka. M. B.
1368. MAXIMIANVS NOBiL. C. Son buslo lauré à droite avec la
cuirasse.
R. GENio POPVLi ROMANI. Génie tourelé debout à gau-
che, à demi-nu, tenant une patère et une corne
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— 174 —
d'abondance; dans le champ, sf; à Texei^ue, itr.
M. B.
1369. MAxiMiANvs NOB. CAES. Sa tête laurée à droite.
R. SACRA. MON. VRB. AVGG. ET CAESS. MN. La Monnaie
debout à gauche, tenant une balance et une corne
d'abondance. M. B.
1370.. Même tété et môme légende.
R. SALViS AVGG. ET CAESS. FEL. KART. Femme dobout à
gauche, tenant de chaque main des fruits différents ;
M. B.
1371 • Même tête et même légende.
R. Même revers; à Texergue, a. M. D.
137S. GAL. VAL. MAXIMIANVS NOB. G. Sou buslc radié à droite
avec le paludament.
R. voT. X. FK dans une couronne de laurier. P. B.
1373. Même tète et même légende.
R. voT. X. T. dans une couronne de laurier. P. B.
1374. MAXIMIANVS NOB. CAES. Son busto radié à droite avec le
paludament.
R. VOT. XX. A. dans une couronne de laurier. P. B.
VALERIE
(Femme de Galère Maximien)
1375. GAL. VALERIA AVG. Sou busto diadème à droite.
R. VENERi viCTRiGi. Véuus doboutà gauche, tenant une
pomme et soulevant son voile; dans le champ, kfp.
M. B.
SÉVÈRE II
(A régné de 306 à 307)
1376» IMP. G. SEVERVs P. F. AVG. Son busto lauré à droite.
R. SAC. MON. VRB. AVGG. ET CAESS. NN. La Monnaie
debout à gauche, tenant une balance et une corne
d'abondance; à l'exergue^ h couronne t. H. B.
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— 175 —
MAXIMIN II DAZÂ
(A régné de 308 à 313)
1377 . GAL. VAL. MAXiMiNYS NOB. c. Sa iéte laurée à droite.
R. GENio GAESARis. Génie coiffé du moditis debout à
gauche, tenant une patère et une corne d'abondance ;
dans le champ, a. M. B.
1378. iMP. c. GAL. VAL. MAXiMiNvs P. F. AVG. Sa tête laurée à
droite.
R. GENio EXERCtTVS. Même type; à gauche, nn autel
allumé. M. B.
1379. IMP. MAXIMINVS p. F. AVG. Son buste lauré à droite avec
la cuirasse.
R. GENio POP. ROM. Même type, sans autel ; dans le
champ, TF ; à l'exergue, PTR. M B.
1380. MAXIMINVS p. F. AVG. Sa tête laurée à droite.
R* SOLI INVIGTO coMiTJ . Le Soleil radié debout à gauche,
levant la main droite et tenant un globe; à l'exei^ue,
tt; P. B.
1384 . IMP. MAXIMINVS P. F. AVG. Son buste lauré à droite avec
le paludament et la cuirasse.
R. s. p. Q. R. OPTiMO PRiNCiP. Aigle légionnaire entre
deux enseignes militaires surmontées Tune d'une
main et l'autre d'une couronne; à l'exergue, rp.
Entre M. et P. B.
MAXENCE
(\ régné de 306 à 313)
1382. IMP. c. MAXENTivs P. F. AVG. Sa tête laurée à droite.
R. AETBRNiTAS AVG. N. Castor et Pollux nus debout en
face l'un de l'autre, tenant chacun un sceptre et leurs
chevaux par le frein; tous deux ont le manteau sur
l'épaule; sur leurs têtes, deux étoiles; à l'exergue,
M08TT. M. B.
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— 176 —
1383. Héme tête et même légende.
R. Même légende et même type ; entre les dioscures,
la louve allaitant Romulus et Rémus ; à l'exergue,
MOSTA. M. B.
1384. 1NP. MAXENTivs P. F. Avo. Sa tête laurée à droite.
R. GONSERVATORES KART. svAE. Temple à six coloMoes;
au milieu, une femme debout de face, regardant à
gauche et tenant deux fruits d'espèce différente ; à
l'exergue, pkb. H. B.
1385. MAXENTIVS p. F. AVG. Sa tête laurée à droite.
R. GONSERVATORES VRB. SVAE. Temple à six colonnes;
au milieu, Rome casquée assise de face, regardant à
gauche, tenant un globe et un sceptre ; à côté d'elle,
an bouclier. M. B.
i385(t€iHP. G. MAXENTIVS P. F. AVG. Sa tête laurée à droite.
R. Même revers; à Texergue, r étoile p. M. B.
1386. Même tête et même légende.
R. GONSERV. VRB. SVAE. Même revers; au fronton, une
couronne; à l'exergue, rbt. M. B.
1387 . Même médaille ; à l'exergue, rs. M. B.
1388. Même médaille; à l'exergue, rbs. ^M. B.
1389. Même médaille; à l'exergue, pkp. M. B.
1390. Même médaille; à l'exergue^ rbp. M. B.
1391 . Même médaille; dans le champ, u ; à l'exergue, rt. M. B.
1391 Ms Même médaillle; au fronton, une étoile; à l'exergue,
AQP. M. B.
1392. iHP. MAXENTIVS P. F. AVG. Sa tête laurée a droite.
R. GONSER. VRB. SVAE. Temple à quatre colonnes; au
milieu, Rome casquée assise de face, regardant à
gauche, tenant un globe et un sceptre, et couronnée
par la Victoire debout à gauche, qui tient une palme.
M. B.
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— 477 —
1393. IMP. c. MAXENTivs P. F. AVG. Sa télé laurée à droite.
R. FJDES MiLiTVM AVG. N. La Poi deboul à gauche, te-
nant deux enseignes militaires; à l'exergue, uosrr.
M. B«
4394. Même iiiédaille; à Texergue, mostp. M, H.
ROMULUS
(Fils de Maxence, n*a pas régné)
1395. Divo ROMVto NVDis CONS. Sa têle nue à droite.
R. AETERNAË MEUORiAE. Temple à coupole ronde avec
les portes enlr*ouverles ; au-dessus, un aigle; à Texer-
gue, RBP. H. B. •
i396. Même médaille. P. B.
LUCINIUS père
(Proclamé Auguste en 307, a régné jusqu^en 3^3)
4397. iMP. LiciNivs AVG. Sa lête laurée à droite. *
h. D. N. LiciNi AVGVSTi. Couronno de laurier dans
laquelle on lit vot. xx; à l'exergue, bsis étoile. P. B.
1398. - Même médaille; à rex<*rgue, ^a. P. B.
1399. Même iéte et même légende.
R. oOMiNi N. LiciNiAVG. Coufonne de laurier dans la-
quelle on lit VOT. XX ; à l'exergue, aqs. P. B.
4400. IMP. LiciNivs p. F. AVG. Sou busto lauré à droite avec la
cuirasse.
R. GENio popvu ROMANI. Génie coiffe du tmdius debout
à gauche, tenant une palère et une corne d'abon-
dance. P. n.
1401 • Même tête e( même légende.
R. GENio pop. ROM. Génie tourelé debout à gauche, te-
. oant une patère et une corne d'abondance*; dans le
champ, tf; à l'exergue, atr. P. B.
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— 178 —
iWÈ. IHP. LiciNivs AVG. Son buste lauré à gauche avec ]e
paludainent et la cuirasse, teuani uu foudre et un
sceptre.
R. lovi coNSERVATORi AVG. Jupiter tenant un foudre et
un sceptre, assis sur un aigle debout à droite sur un
arc et regardant à gauche ; à l'exergue, ptr. Bill.
1403. Même médaille; à l'exergue stb. P. B.
^1404. IMP. Lie. LICINIVS p. F. AVG. Sa tête laurée à droite.
R. lovi CONSERVATORI AVG. Jupiter nu debout à gauche,
le manteau sur l'épaule gauche, tenant une Victoire
sur un globe et un sceptre; à ses pictds à gauche, un
aigle tenant une couronne en son bec; à l'exergue,
TSB. M.B.
1405. iMP. c. VAL. LiGiN^ LiciNivs P. F. AVG. Sa této laurée à
droite*
R. lovi CONSERVATORI AVGG. Même type ; dans le champ,
couronne JJ/Pà l'exergue, ant. P. B.
1406. Même légende. Son buste radié à droite avec le paluda-
ment et la cuirasse.
R. lovi CONSERVATORI. Jupiter nu debout à gauche, le
manteau sur l'épaule gauche, tenant une Victoire sur
un globe et un sceptre ; à ses pieds à gauche, un
aigle tenant une couronne en son bec ; à droite, un
captif assis; dans le champ, |,j>; à l'exergue, smkf.
P. B.
1407. Même médaille; à i'exergue, smha. P. B.
1408. Même médaille; à l'exergue, smna. P. B.
1409. Même médaille ; à l'exergue, smnf. H. B.
1410. IMP. LiciNivs p. F. AVG. Sou buste lauré i droite avec
le paludament et la cuirasse.
R. soLi iNviCTO coMiTi. Le Soleil radié i demi-nu de-
bout de face regardant à gauche, levant la main droite
et tenant un globe; dans le champ, sf; à l'exergue,
QARL. P. B.
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--479 —
1411. Même médaille; dans le champ, es; à l'exergue, rs.
P. B.
U12. Même tête et même légende.
R. s. p. Q. R. OPTIMO PRiNCiPi. Aigle légionnaire entre
deux enseignes militaires surmontées Tune d'une
main, l'autre d'une couronne; à l'exergue, rq, P. 0.
1413. iMP. LiciNivs AVG. Son buste lauré à droite avec la cui-
rasse.
R. vicTORiAE LAETAE PRiNC. PERP. Deux Victoiros pla-
çant au-dessus d'un cippe un bouclier sur lequel
celle qui est à gauche a écrit vot. pr; à l'exergue,
deux captifs assis dos i\ dos. P. B.
1414. Même légende. Son buste à droite avec la cuirasse et le
casque.
R. viRTVS EXERGiT. Étendard entre deux captifs assis,
l'un les mains liées derrière le dos, l'autre dans l'atti-
tude de la tristesse ; sur l'étendard, vot. x; à l'exer-
gue, BSIS. P. B.
LUCINIUS nis
(Mort ii U ans)
1415. LICINIVS NOB. CAES. Sa tête laurée à droite.
R. GAESARVM NOSTRORVM. autour d'uuo couronno de
laurier dans laquelle on lit vot. v.; à l'exergue, Q
croissant A. P. B.
1416. j)N. VAL. LjciN. LICINIVS NOB. G. Sou busto cssqué à
gauche avec la cuirasse, tenant une haste et un bou-
clier.
R. lovi GONSERVATORi. Jupitor RU debout à gauche, le
manteau sur l'épaule gauche, tenant une Victoire sur
un globe et un sceptre; à ses pieds à gauche, un aigle
tenant une couronne en son bec ; à droite, un captif
assis; dans le chanmp, ,J^»; à l'exergue, smkf. P. B.
1417. Même médaille; à l'exergue, smr. P. B.
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— 180 —
1418. Même médaille; à l'exei^ue, smkb. P. B.
14!9« LiciNivs iVN. NOB. c. Soii buste lauré à droite avec le
paludament et la cuirasse.
R. ROMAE AETERNAE. Rome casquée assise à droite, te-
nant sur ses genoux un bouclier sur lequel on lit xv;
derrière elle, un bouclier.. P. B.
CONSTANTIN (•'
(A régné de 306 à 337)
1420. CONSTANTINVS NOB. C. Sa tête laurée à droite.
R. HERCYLI COMITI ÂVGG. ET CAESS. NN. Horcule UU de-
bout de face« regardant à gauche, avec un carquois
derrière le dos et la peau de lion sur le bras gauche ;
il s'appuie sur sa massue et lient un arc; dans le
champ, e; à Texergue, pr. OR.
4421 • CONSTANTINVS P. F. AVG. Sa télo laurée à droite.
R. VBiQVE VICTOR. Constantin en habit militaire et
lauré debout à droite, tenant une haste transversale
et un globe, entre deux captifs assis à terre ; à l'exer-
gue, PTR. OR.
4422 . GONSTANTiNVS MAX. AVG. Sun buste diadème à droite avec
le paludament.
R. coNSTANTiNVs AVG. Quatre enseignes militaires; à
l'exergue, consa. Âr. méd. module 6 1/4, de faible
épaisseur; poids, 3,9ff.
1423. coNSTANTiNVS AVG. Sa tète laurée à droite.
R. BEATA TRANQViLLiTAS. Autel surmonté d'un globe
au-dessus duquel sont trois étoiles; on lit sur l'autel
voTisxx; à l'exergue, ple. P. B.
4424. Même légende. Son buste lauré à droite avec la cuirasse.
R. Même revers. P. B.
1425. CONSTANTINVS P. AVG. Son busto lauré à droite avec la
cuirasse.
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— 181 —
R. Même revers; dans le cbamp^ gr; à Texergue, plc.
P. B.
1426. coNSTANTiNVs AVG. Son bustc à droite avec un casque
orné et la cuirasse.
R. Même revers; à l'exergue, ptr. P. B.
4427. Même médaille; à l'exergue, ptr globe. P. B.
1428. Même tête et même légende.
R. Même type, mais sur Tautel on lit otis xx; à l'exer-
gue, STR entre deux points. P. B.
1429. Même légende. Sa tête laurée à droite.
R. CAESARV5I KOSTRORVif. Âutour d'uno couronne de
laurier dans laquelle on lit vot. x. ; à l'exergue, str.
P. B.
1430. FL. VAL. CONSTANTIN vs NOB. CAES. Sa tête lauréo à droite.
R. CONSERVATOR AFRiGAE SVAE. L'Afrique debout à
gauche coiffée de la trompe d^éléphant, tenant un
étendard et une défense-d'éléphant; à ses pieds, un
lion coucbé, tenant entre ses pattes une tête de bœuf;
dans le champ, à gauche, se ; à droite, F. M. B.
1431 . GONSTANTiNvs NOB. CAES. Sa têto lauréo à droite.
R. coNSERYATORES KART. SVAE. Femme debout de face
dans un temple à quatre colonnes, regardant à gauche
et tenant îles fruits dans chaque main. M. B.
J432. GONSTANTINVS AVG. Sa tête laurée à droite.
R. GONSTANTINI AVG. DaUS lo'champ, VOTIS XX. P. B.
1433. GONSTANTINVS MAX. AVG. Sou busto diadème à droite avec
le paludament.
R. GONSTANTiNiANA DAFNE. Victoiro assiso à gaucho sur
un cippe, regardant à droite, tenant de chaque main
une palme et posant le pied sur un captif agenouille
qui retourne la tête; devant elle, un trophée; sous
elle, un bouclier; dans le champ, b; à l'exergue, cons.
P. B.
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— 182 —
1434. GONSTANTiNvs AVG. Sa tète laurée à droite.
R. DN. coNSTANTiNi MAX. AVG. Autour d'uDO couFonne
de laurier dans laquelle on lit yot. xx. P^ B.
1435. Même médaille; à l'exergue^ tt. P. B.
1436. Même médaille; à l'exei^ue, rq. P. B.
1437. Même médaille; à Texergue, PT. P. B.
1438. Même médaille; à l'exergue, rp. P. B.
1439. Même médaille; à l'exergue, tsevi. P. B.
1440. Même médaille; à Pexergue, aqp. P. R.
1441 . Même médaille; à l'exergue, st. P. B.
1442. Même médaille. P. B. Don de M. Crespin. .
1443. Même médaille; à l'exei^ue, tsavi. P. B.
1444. Même médaille; à l'exergue, t croissant r. P. B.
1445. Même médaille; à l'exergue, csis croissant pointé. P. B.
1446 . xMême médaille ; dans le champ, croissant au-dessous de
YOT XX ; à Fexergue, tt. P. B.
1447. Même médaille. Don de M. Roques.
1448. Même médaille; à l'exergue, st. P. B.
1449. Même médaille; à l'exergue, qt. P. B.
1450. Même médaille; à Pexergue, pt. P. B.
1451 . Même médaille; dans le champ, étoile sous vot. xx ; à
l'exergue, smha. P. B.
1452. Même médaille; à l'exergue, t étoile sur croissant R.
P. B.
1453. constantinvs avg. Sa tête laurée à droite.
R. DN gonstantini MAX. AVG. AutouT d'uuo couronne
de laurier dans laquelle on lit vot. xxx; à l'exergue,
RS. P. B.
1454. Même médaille; à l'exergue, rp. P. B.
1455. co^STA^TlNvs max. avg. Son buste diadème à droite avec
le paludametit.
R. Même revers; à l'exergue, rfp. P. B.
1456. Même médaille. Don de M. Villeneuve.
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— 488 —
1457. GONSTANTiNVS AVG. Sa télé iaurée à droite.
R. Même revers; dans le champ, croissant au-dessous
de VOT. XXX ; à Texergue, tt. P. B.
1458. IMP. G. CQNSTANTiNVS P. F. AVG. Son buste lauré à droite
avec le paludament.
R. GENio POP. ROM Génie à demi-nu debout à gauche,
tourelé, tenant une patéreet une corne d'abondance-
à gauche, un autel allumé; à Texergue, plc. H. B.
1459. FL. VAL. GONSTANTiNVs NOB. c Son bosto lauré à droite
avec le paludament.
R. GENIO POPVLI ROMANI ; daus le champ, b ; même type^
mais le Génie est coiffé du modius, M. B.
1460. GONSTANTINVS P. F. AVG. Sou buste diadème à droite.
R. GLORfA EXERGiTvs Dcux solddts dobout, casqués,
tenant chacun une haste et appuyés sur un bouclier;
entre eux, une enseigne militaire surmontée d'un
drapeau; à l'exergue, smnp. P. B.
1461. GONSTANTINVS MAX. AVG. Son busto diadème à droite avec
le paludament.
R. Même revers; mais le drapeau est orné du mono-
gramme du Christ ; à l'exergue, plg. P. B.
1462. La même médaille ; à l'exergue, asis. P. B.
1463. Même tête et même légende.
R. GLORIA EXERGiTvs. Dcux soldats dobout, casqués,
tenant chacun une haste et appuyés sur un bouclier;
entre eux, deux enseignes militaires surmontées de
drapeaux ornés de couronnes; à l'exei^ue, rbp. P. B.
1464. tUfitae médaille; à Texergue, smanb. P. B.
1465. Même médaille ; à l'exergue, hsis entre deux points.
P. B.
1466. Même médaille ; à l'exei^ue, r couronne p. P. B.
1467. Même médaille. Don de M. Catani.
1468. Même médaille; à l'exergue, smtsa. P. B.
1469. Même médaille; à l'exergue, smalr. P. B.
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— 184 —
1470. Même médaille; à l'exergue, a étoile t. P. B.
1471 . lléoie médaille; à l'exergue, rfp. P. B.
1478. Même médaille; à l'exergue, smha. P. B.
1473. Même médaille; à l'exergue, smnb. P. B.
1474. Même médaille; à l'exergue, pconst. P. B.
1475. Même médaille ; à l'exergue, consb. P. B.
1476. Même médaille; à l'exergue, smna. P. B.
1477. Même médaille; à l'exergue, smna. P. B.
1478. Même médaille; à l'exergue, gonsn. P. B.
1479. Même médaille; à l'exergue, consa. P. B.
1480. Même médaille ; dans le champ, étoile entre les en-
seignes; à l'exergue, pconst. P. B.
1481 . CONSTANTINVS MAX. AVG. Sa tête laurée à droite.
R. GLORIA EXERGiTvs. Constantin nu-tête, en habit
militaire, debout à droite, tenant une haste renversée
et appuyé sur un bouclier; dans le champ^ r; à
l'exergue, gons. P. B.
1482. Même médaille. Don de M. Pastry.
1483. iMP. G. FL. VAL. coNSTANTfNvs P. F. AVG. Sa tête lauréo
à droite.
R. lovi CONSERVATORI. Jupiter nu debout à gauche, le
manteau sur l'épaule gauche, tenant une Victoire et
un sceptre ; à ses pieds à gauche, un aigle tenant une
coui'onne en son bec; dans le champ, s; à l'exei^ue,
SMK. p. B.
1484. Même légende. Son buste radié à droite avec le pala-
dament.
R. lovi CONSERVATORI. JupitcT nu debout à gauche, le
manteau sur l'épaule gauche» tenant une Victoire et
un sceptre surmonté d'un aigle qui tient une couronne
en son bec; à ses pieds à gauche, un aigle tenant
une couronne en son bec ; à droite, un captif assis,
les mains attachées derrière le dos, retournant la- tête .
X *
dans le champ à droite, ,||*; à l'exergue, smhf. P. B.
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— 185 —
4485. Même médaille; à l'exergue, smiib. P. D.
i486. GONSTANTiNVS P. F. AVG. SoD buste lauré à droile avec la
cuirasse.
R. MARTI coNSERVATORi. Mars casqué debout à droile^
tenant une haste renversée et appuyé sur un bouclier
rond. P. B.
4487. FL. VAL. coissTANTiNVS AVG. Sou busle lauré à droile
avec le paludament.
R. PAGi PERPET. La Paix debout à gauche, tenant une
branche de laurier et une enseigne militaire; dans le
champ^ XII ; à l'exergue, rt. P. B.
1488. coNSTANTiMvs AVG. Sa tète laurée à droite.
R. PROViDENTiAE AVGG. PoFle de camp surmontée de
deux tours; au-dessus, une étoile; à Texergue, r cou-
ronne s. P. B.
1489. Même médaille ; à l'exergue, bsis. P. B.
1490. Même médaille ; à Fexergue, r couronne p. P. B.
1491. Même médaille; à l'exergue, hnb. P. B.
1492. Même médaille; à l'exergue, smtse. P. B.
1493. Même médaille; à l'exergue, smtsa. P. B.
1494. Même médaille; à l'exergue, smtsf. P. B.
1495. Même médaille; à l'exergue, smkf. P. B.
1496 . Même médaille; à l'exergue, bsis entre deux étoiles. P. B.
1 497 • Même médaille ; à l'exergue, bsis croissant double. P. B.
1498 . Même médaille ; dans le champ, sf ; à l'exergue, sgonst.
P. B.
1499. Même médaille. Don de M. Villeneuve.
1500. Même médaille; à l'exergue, smrs. P. B.
1501. Même médaille; à l'exergue^ smne. P. B.
1502. Même médaille ; à Texergue, smkb. P. B.
1503. Même médaille ; à l'exergue, smtsb. P. B.
1504. Même médaille. Don de M. Cahen.
1505. Même médaille; à l'exergue, smantf. P. B.
1506. Même médaille; à l'exergue, NE. P. B.
u
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— 186 —
1507. Môme médaille; à Texergue, iisis. P. B.
1508. Même médaille; à Texergue, hna. P. B.
1509. coNSTANTmvs AVG. Soii buste casqué à droite avec la
cuirasse.
R. noMAE AETERNAE. Romc casquée assise à droite sur
un bouclier, écrivant xv sur un bouclier qu'elle tient
sur ses genoux ; dans le champ, pr ; à l'exergue, rq.
P.B.
1510. Môme légende. Sa tèie laurée à droite.
R. Même revers; à l'exergue, rp. P. B.
1511. FL. VAL. CONSTANTINVS NOB. GAESS. Sa tête lauréo à
droite.
R . SALYis AVGO. ET CAESS. FEL. KART. Femme dobout de
face et regardant à gauche et tenant des fruits de cha-
que main ; dans le champ, h; à l'exergue, r. M. B.
1512. Même médaille; à l'exergue, r. M. B.
1513. IHP. coNSTANTiNYS AYG. Sa tète nue à droite.
R. SAPIENTIA PRiNCtPis. Autol surmouté d'un oiseau et
en travers duquel est une haste ; à gauche, un bou-
clier; à droite, un casque. P. B. Q.
1514. CONSTANTINYS AVG. Sa tète laurée à droite.
R. SARHATiA DEVicTA. Victoiro marchant à pas préci-
pités à droite et tenant un trophée et une palme;
devant elle, un captif assis; à l'exergue, sirm. P. B.
1515. iMP. CONSTANTINYS p. F. AYG. Son buslo lauré à droite
avec la cuirasse.
R. sou INYICT. coM. D. N. Le Soleil debout à gauche,
levant la main droite et tenant une Victoire sur un
globe; dans le champ à gauche, une étoile; à droite,
un croissant ; à l'exergue, rt. P. B.
1516* IMP. CONSTANTINYS P. AYG. Sou busto lauré à droite avec
la cuirasse.
R. sou iNYiCTO GOMiTi. Le Soleil radié debout A gau-
che, levant la main droite et tenant un globe; dans le
champ, SB; à l'exergue, pln. P. B.
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- 187 —
1517. iMP. GONSTANTiNVs P. F. AYG. Soii buste lauré à droite
avec le paliidameht.
R. Même revers ; dans le champ, es; à l'exergue^ rp.
P. B.
1518. Même médaille;, dans le champ, hs; à Texergue, pln.
P. B.
1519. Même médaille; dans le champ, sf; à Texergue, nr.
P. B. •
1520. Même médaille; dans le champ, tf; à l'exergue, btu.
P. B.
1521. Même médaille; dans le champ, iif; à l'exergue, arl.
P. B.
1522. Même médaille ; à l'exergue, rt. P. B.
1523. Même légende. Son buste lauré à droite avec la cuirasse.
R. Même revers ; dans le champ, tf ; à l'exergue, pln.
P. B.
1524. Même légende. Son buste lauré à droite avec le palu-
ment.
R. Même revers ; dans le champ, es ; à Texergue, rsp.
P. B.
1525. Même médaille. Don de M. Petit.
1526 . Même légende. Son buste lauré à droite avec la cuirasse.
R. Même revers; dans le champ, une étoile; à l'exer-
gue, TT. M. B.
1527. Même légende. Son buste lauré à droite avec le palu-
dament et la cuirasse.
R. Même revers ; dans le champ, s ; à l'exergue, parl.
P. B.
1528. Même légende. Son buste lauré à droite avec le palu-
dament.
R. Même revers; dans le champ, rf; à l'exergue, r
étoile T. P. B.
1529. Même médaille; dans le champ, sf; à l'exergue, PLe.
P. B.
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— 488 —
^530. Même médaille; dans le champ, pr ; à l'exergue, pl.c.
P. B.
J531 . Même médaille; dans le champ, tf; à Texergue, atr .
P. B.
1532. Même médaille; dans le champ^ ^^f; àTexergue, rp.
P. B.
1533. Même médaille ; dans le champ, rf; à Texergue, r étoile^
T. P. B.
1534. GONSTANTiNvs AVG. Son busle casqué à gauche avec fa
cuirasse, tenant une hasle et un bouclier.
R. Même revers ; dans le champ, sf ; à l'exergue, pln-
P. B.
1535. iMP. coNSTANTiNvs AVG. Son buste lauré à droite avec
la cuirasse.
R. Même revers; dans le champ» tf étoile; à l'exergue^
PLC. P. B.
1536. coNSTANTmvs AVG. Son buste lauré à droite le avec pa-
ludament.
R. Même revers; dans le champ, tf. P. B.
1537. IMP. CONSTANTINVS P. F. AVG. Sou buslo lauré à droite
avec la cuirasse.
R. s. p. Q. R. OPTiMO PRiNGiPi. Aigle légionnaire entre
deux enseignes militaires, surmontées, Tune d'une
main et l'autre d'une couronne. P. B.
1538. Même légende. Son buste lauré à droite avec le paluda-
ment et la cuirasse.
R. Môme revers; à l'exergue, rp. P. B.
1539. CONSTANTINVS AVG. Sou busto lauré à droite avec la
cuirasse.
R. VICTORIA AVGG. NN. Victoiro marchaiil à gauche, te-
nant une couronne et une palme. P. B.
1540. CONSTANTINVS P. F. AVG. Son busto lauré à droite avec la
cuirasse.
R. Même revers. P. B,
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i
— 489 —
1541 . iMP. CONSTANTINVS AVG. Son buste à gauche avec le cas-
que surmonté d'un cimier et la cuirasse, tenant une
haste.
R. vicTORiE LAETAE PRiNG. PERP. Dcux Vlctoîres de-
bout posant sur un autel un bouclier sur lequel ^celle
qui est placée à gauche a écrit vot. pr. ; sur l'autel,
une étoile; à l'exergue, pln. P. B.
1542. IMP. GONSTANTiNVs MAX. AVG. Sou buslc à droîto avec
le casque lauré et la cuirasse.
R. Même revers, sans étoile. P. B.
1543. Même tête et même légende.
R. Même revers; à l'exergue, str. P. B.
1544. IMP. CONSTANTINVS P. F. AVG. SoR busto à droite avec le
casque lauré et la cuirasse.
R. Même revers; à l'exergue, esis. P. B.
1544 bis m?, constantinvs avg. Son buste à droite avec le cas-
que lauré et la cuirasse.
R. Même revers; à l'exergue, hsis. P. B.
1545. constantinvs AVG. Son buste adroite avec le paluda-
ment et le casque surmonte d'un cimier.
R. Même type; à l'exergue, deux captifs assis dos à
dos. P. B.
1546. constantinvs avg. Sa tête laurée à droite.
R. viRTVs AVGG. Porto de camp ouverte, surmontée de
quatre tourelles et d'une étoile; dans le champ, sf;
à l'exergue^ pconst. P. B.
1547. Même médaille; à l'exergue, sa croissant rl. P. B.
1548. Même médaille; dans le champ, sf; à l'exergue, arls.
P. B.
1549. Même légende. Son buste à droite avec le casque et la
cuirasse.
R. VIRTVS AVGG. PoTtc de camp fermée, surmontée de
trois tours; dans le champ, pr. P. B.
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— 190 - ^
1550. Même légende. Son busle casqué à droite avec la cui-
rasse.
R. viRTVS EXERCiT. Étendard au pied duquel sont assis
deux captifs dans l'attitude de la tristesse ; sur i'élen*
dardy vot. xx.; dans le chaïQp, cr; à Texergue, plc.
P. B.
1551. Même médaille; dans le champ, sf.; àl'exeiigue, aqp.
P. B.
i552. Même médaille. Don de M. Cunéo.
1553. Môme médaille; àTexei^ue, rt. P. B.
1554. Même médaille; à Texergue, s croissant t. P. B.
1555. DV. CONSTANTINVS PT. AVGG. Sou buslc voilé à droite.
R. VN. MR. (dans le champ). La Piété voilée debout à
droite, les mains enveloppées dans sa robe. P. B. Q.
1556. Même médaille; mais la Piété marche à droite; à l'exer-
gue, SMANr. P. B. Q.
1557. DV. CONSTANTINVS PT. AVGG. Sou bustc voilé à droite.
R. Constantin dans un quadrige au galop à droite,
tendant la main à une main qui descend d'en haut ;
à l'exergue, smh, P. B. Q.
1558. Même médaille; à l'exergue, smana. P. B. Q.
1559. Même médaille; à l'exergue, smhe. P. B. Q.
1560. CONSTANTINVS AVG. Son busto à droite avec le casque et
la cuirasse.
R. VOT. X. ET. XV. F. us OU QS. en trois lignes dans
une couronne. P. B.
*
CONSTANTINOPLE
156! . coNSTANTiNOPOLi. Busto de Constantinople à gauche avec
le casque lauré et le manteau impérial^ tenant un
sceptre.
R. VOT. XX, MVLT. XXX. daus une couronne de laurier.
P. B. Q.
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— 191 —
4562. coNSTANTmopoLis. Busto de Constantinople à gauche
avec le casque lauré el le manteau impérial, tenant un
sceptre.
R. Victoire debout à gauche, posant le pied droit sur
une proue de vaisseau, tenant une baste transversale
et appuyée sur un bouclier; à Texergue, smtsa. P. B.
1563. Même médaille ; à l'exergue, rfe. P. B.
4564. Même médaille; à l'exergue, bsis. P. B.
1565. Même médaille; à Texei^ue, rbe. P. B.
1566. Même médaille; à l'exergue, R couronne e. P. B.
1567. coNSTANTiNOPOLi. Même type.
R. Même revers; à l'exergue, smha. P. B.
1568. Même médaille; à l'exergue^ smne. P. B.
4569. Même médaille; à l'exergue, shnb. P. B.
4570. Même médaille; à l'exergue, smkb petit globe. P. B. .
4571 . Même médaille ; à l'exergue, R couronné e. P. B.
ROME
4572. VRBS ROMA. Buste casqué de Rome à gauche avec une
aigrette sur le casque et le manteau impérial.
R. GLORU EXERCiTvs. Deux soldats casqués debout,
appuyés chacun sur une haste et un bouclier; entre
eux, un étendard; à Texergue, gonse. P. B.
'1573. Même tête et même légende.
R. La Louve allaitant Romulus et Rémus et les regar-
dant ; en haut, deux étoiles ; à l'exergue, smk précédé
d'un point. P. B.
1574. Même médaille; à l'exergue, rsis. P. B.
1575.. Même médaille ; à l'exergue, R étoile Q. P. B.
1576. Même médaille ; à l'exergue, R couronne q. P. B.
1577. Même médaille; à l'exei^ue, rqp. P. B.
4778. Même médaille; à l'exergue, rbq. P. B.
1579. Même médaille; à l'exergue, smke. P. B.
w
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— 192 —
1580. Même médaille; entre les étoiles, trois points; à Texer-
gue, SMNr. P. B.
1581 . Même médaille, sans points entre les étoiles; à l'exer-
gue, SMKB. P. 6.
1582. Même médaille; à l'exergue, smhb. P. B.
1583. Même médaille; à l'exergue, smks. P. B.
1584. Même médaille; entre les étoiles, une palme; à l'exergue,
scoNsr. P. B.
1585. Même médaille; sans palme; à l'exergue, consia. P. B,
1586. Même médaille; à l'exergue, consid. P. B.
«1 581 . Même médaille ; entre les étoiles, monogramme du Christ .
P.B.
FAUSTE
(Femme de Conslanlin)
1588. PLAV. MAX FAVSTA AVG. Son busto à droite coiffé en
cheveux.
R. SALVS REiPVBLicAE. Fausto voilée debout de face,
tenant dans ses bras Constantin II et Constance ; à
l'exe^ue, mne. P. B.
1589. Même légende. Son buste à droite coiffé en cheveux.
R. SPES REiPVBUGAE. Fauste voilée debout à gauche,
tenant dans ses bras Constantin II et GonMance, en-
fants; à l'exergue, smtbs. P. B.
CRISPE
(Créé César en 317, mort en 326)
1590. iVL. CRispvs NOB. CAES. Son buste lauré à gauche avec
la cuirasse, tenant une haste et un bouclier.
R. BEATA TRATrQViLLiTAS. Âutol surmouté d'uu globe ;
au-dessus, trois étoiles; sur l'autel, votis xx ; à l'exer-
gue, STR. P. B.
1591 . CRISPVS NOB. CAES. Sa tête laurée à droite.
R. CAESARVM NOSTRORVM autOUr dcS molS VOTIS v;- à
l'exergue, tt. P. B.
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— 193 —
1S9S. Héme léte et même légende.
R. CAESARVM NOSTRORVM auloup (l'une couronne de
• laurier dans laquelle on lit vot. v; à Texergue, ta.
P. B.
1593. Même légende. Son buste lauré à droite avec le palu-
dament et la cuirasse.
R. Même revers; à l'exergue, rt. P. B.
1594. Même légende. Sa tête laurée à droite.
R. Même revers; à l'exergue, esis étoile. P. B.
i59ô. iVL. CRISPVS NOB. G. Sa tête laurée à droite.
R. Même revers; à l'exergue, rsis. P. B.
i596. CRISPVS NOB. CAES. Son buste lauré à droite avec le pa-
ludament et la cuirasse.
R.' CAESARVM NOSTRORVM autour d'uno couronne de
laurier dans laquelle on lit vot. x; à l'exergue, rt.
P. B.
1597. iVL. CRISPVS NOB. c. Sa tête laurée à droite.
R. Même revers ; à l'exergue, bsis croissant radié. P. B.
1598. FL. IVL. CRISPVS NOB. CAES. Son buste lauré à gauche
avec le pahidament et la cuirasse.
R. Même revers; à l'exergue, plcc. P. B
1599 . CRISPVS NôB. CAÊs. Son buste lauré à droite avec le palu-
dament et la cuirasse.
R. Même revers avec un croissant sous vot. x ; à
l'exei^ue, qt. P. B.
4600. Même légende. Sa tête laurée à droite.
> R. Même revers, mais vot. x est entre deux palmes ;
h l'exergue, aqs. P. B.
1601 . CRISPVS NOB. CAES. Son buste lauré à gauche avec le
paludament et la cuirasse, tenant une haste et un
bouclier.
R. DN. coNSTANTiNi MAX. AV6. autour d'uiie couronne
de laurier dans laquelle on lit vot. xx. P. B.
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— 194 —
i6CH2. DN. FL. IVL. CRISPVS NOB. GAES. Sou buste laui'é à droite
avec le paludament.
R. lovi GONSERVATORi. Jupiter nu debout à gauche, le
manteau sur l'épaule gauche, tenant un globe sur-
iDonlé d'une Victoire et appuyé sur un sceptre ; à ses
pieds, à gauche, un aigle tenant une couronne en son
bec; à droite, un captif assis, les mains liées derrière
le dos; dans le champ,|||; à l'exergue, snau. P. B.
1603. CRISPVS NOB. CAES. Son buste lauré à droite avec Je
paludament et la cuirasse.
R. PRiNCiPi lYVEMTris. Soldat casqué et en habit mi-
litaire debout à gauche, appuyé sur un bouclier et
tenant une haste renversée. P. B.
4604. FL. IVL. CRISPVS NOB. ÇAES. Son busto lauré à droite
avec le paludament.
R. PRiNCiPi ivvENTVTis. Crispe en habit militaire, nu-
tête, le manteau déployé derrière lui, marchant à
droite et tenant une haste transversale et un globe.
P. B.
1605. Même légende. Son buste lauré à gauche avec le palu-
dament et la cuirasse.
R. PROviDENTiAE CAEss. Porto de camp sans ballants,
surmontée de deux tours entre lesquelles est une
étoile; à l'exergue, smantz. P. B.
1606. Même médaille; à l'exergue, smnb. P. B.
1607. CRISPVS NOB. CAES. Son buste lauré à droite avec la cui-
rasse.
R. soLi INVICTO coMrri. Le Soleil radié debout à gau-
che, levant la main droite et tenant un globe; dans le
champ, à gauche, un croi&ant; à l'exergue, pln.
P,B.
1608. Même tête et même légende.
R. viCTORiAE LAETAE PRiNC. PERP. Doux Vicloîres de-
bout posant sur un autel un bouclier sur lequel celle
qui est à gauche a écrit vot. pr. P. B.
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- 195 —
1609 • PN.CRisPO NOB. GAEs. Son buste lauré à droite avec la
cuirasse.
R. vicTORiAE LAET. PRiNC. PERp. Même type; à Texer-
gue, ((eux captifs assis dos à dos. P. U.
1610. CRISPYS NOB. CAES. SoR buste lauré à gauclie avec la
cuirasse, tenant une haste et un bouclier.
R. viRTVS EXERCiT. Étendard au bas duquel sont assis
deux captifs : celui qui est à gauche a les mains liées
derrière le dos; Tautre est dans l'attitude de la tris-
tesse; surVétendard, vot. x; dans le champ, sp; à
l'exergue, aqt. P. B.
4611 . Même médaille, avec vot. xx sur l'étendard.
i612. CRisPVS NOB. CAES. Son buste casqué à droite avec la
cuirasse.
R. VIRTVS EXERCiT. Trophée entre deux captifs assis à
terre : celui qui est à gauche est dans l'attitude de la
tristesse; l'autre a les mains liées derrière le dos; à
l'exergue, str. P. B.
DELHATIUS
(Créé Céur en 335, mort en 337)
4613. FL. DBLMATivs NOB. G Son busto lauré à droite avec la
cuirasse.
R. GLORU EXERCiTvs. Doux soldals casqués debout,
tenant chacun une haste et appuyés sur un bouclier;
entre eux, une enseigne militaire surmontée d'un
drapeau sur lequel est une couronne ; à l'exergue,
BSis étoile. P. B.
4644. FL. iVL. DELMATivs NOB. G. Son bustolauré à droite avec
la cuirasse.
R. Môme revers; à l'exergue, SMKr. P. B.
4645. FL. DALMATivs NOB. G. Son busto lauré à droite avec le
paludament.
R. Même revers; à l'exergue, smtst. P. B.
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— 196 —
1616. FL. DELNATivs NOB. c. Son buste laur<^. à droite avec le
paludament et la cuirasse.
R. Même type, mais entre les soldats, deux enseignes
militaires surmontées de drapeaux sur lesquels son(
des couronnes; à l'exergue, consi. P. R.
CONSTANTIN II
(A régné de 337 à 340)
1617 • CONSTANTINYS iVN. NOB. c. Sou busto lauré à gauche avec
le manteau impérial tenant un globe surmonté d'une
Victoire.
R. BEATA TBANQViLLiTAs'. Aulel surmonté d'un globe
au-dessus duquel sont trois étoiles; sur l'autel, votis
XX. P. B.
1618. DN. coNSTANTiNO lYN. N. C. Sa této laurée à droite.
R. Même revers; à l'exergue, plc. P. B.
1619. GONSTANTiNYS ivN. >'. C. Son busto lauré à droite avec le
paludament.
R. ,Méme revers; dans le champ, gr. P. B.
1620. GONSTANTiNYS IVN. MOB. G. Sou bustc lauré à droite avec
le paludament et la cuirasse.
R. CAESARYM NOSTRORYM autour d'uRc couroune de
laurier dans laquelle on lit yot. y; à l'exergue, rs.
P. B.
1621 . Même légende. Sa tête laurée à droite.
R. Même revers; à l'exergue, q étoile sur croissant a.
P. B.
1622. Même médaille; à l'exeifue, esis étoile. P. B.
1623. Même légende. Son buste lauré à droite avec le paluda-
ment.
R. Même revers; à l'exergue, rq, P. B.
1624. Même médaille; à l'exergue, ns. P.B.
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— 197 —
1625. CONSTAXTINYS iVN. NOB. G. Son buste lauré à droite avec
la cuirasse.
IL Même revers; à Texergue^ aqt. P. B.
1626 . Même légende. Son busle lauré à gauche avec la cuirasse.
R. Même revers. P. B.
1627. Même légende. Son busle lauré à gauche ^vec le palu-
. dament.
B. Même revers; à l'exergue, tsbyi. P. B.
1628. CONSTANTINVS IVN. NOB. G. Sa tête làurée à droite.
R. CAESARVM NOSTRORVM aotour d'une couronne de lau-
rier dans laquelle on lit yot. x; à l'exergue, ptr
croissant. P. B.
1629. Même médaille ; à l'exergue, q étoile sur croissant a.
P. B.
1630. Même médaille; à l'exergue, asis palme. P. B.
1631 . Même légende. Son buste lauré à gauche avec le paluda*
ment et la cuirasse.
R. Même revers; à l'exergue, tsbvi. P. B.
1632. Même légende. Son buste lauré à droite avec la cuirasse.
R. Même revers; à l'exergue, rt. P. B.
1^33 Même légende. Son buste lauré à droite avec le palu-
dament et la cuirasse.
R^ Même revers; à l'exeifue, aqt. P. B.
1634. coNSTANTiNYs IVN. NOB. CAES. Sou busto lauré à droite
avec le paludament et la cuirasse.
R. GLARiTAS reipvb. Le Soleil radié à demi-nu debout
de face, regardant à gauche, levant la main droite et
tenant un globe; dans le champ, rs ; à l'exergue, sarl.
P. B.
1635. Même légende. Son buste lauré à droite avec le paluda-
ment.
R. CLARiTAS REipvBLiGAE. Le Soloil radié à demi-uu
marchant h gauche, levant la main droite et tenant un
fouet ; dans le champ, r. P. B.
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~ 198 —
1636. coNSTANTiNVS ivN. MOB. c. Son busie lauré à droite avec
le paludament et la cuirassé.
R. DOMiROR. NOSTROR. CAESS. autouF d'uoe coufonae de
laurier dans laquelle on lit yot x. ; à l'exergue, rr.
P. B.
1637. coNSTANTiNVS IVN NOB. G. Soii buste lauré à droite avec
le paludament.
R. GLORIA EXERcrrvs. Deux soldats casqués debout en
regard» tenant chacun une haste et appuyés sur leurs
boucliers; entre eux, une enseigne militaire surmontée
d'un drapeau orné d'une couronne. P. B.
1638. Même médaille; à rexergue, suna. P. B.
1639. Même légende. Son buste lauré à droite avec le paluda*
ment.*
R. Même revers; à l'exergue, pconst. P. B.
1640. Même légende. Son buste lauré à droite avec la cuirasse.
R. GLORIA EXERCiTvs. Doux soldats casqués debout en
regard, tenant chacun une haste et appuyés sur leurs
boucliers; entre eux, deux enseignes militaires; à
l'exergue, rfs. P. B.
1641 . Même médaille. Don de M. Narboni.
1642. Même médaille; mais entre, les deux enseignes, une
palme; à l'exergue, const. P. B.
1643. Même médaille sans palme; à l'exergue, sntsb. P. B.
1644. Même médaille; mais les enseignes sont surmontées de
drapeaux ornés de couronnes. P. B.
1 645 . Même médaille ; entre les enseignes, une étoile ; à l'exer-
gue, scoiiST. P. B.
1616. Même médaille sans étoile; à l'exergue, smane, P. B.
1647. Même médaille; à l'exergue, tr petit globe p. P. B.
1648. Même médaille; entre les enseignes, petit globe ; à Texer-
gue, ESis. P. B.
1649. Même médaille; à l'exergue, rbt. P. B.
1^50. Même médaille; à l'exergue, esis. P. B.
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— 199 —
1651 . Même médaille; à l'exergue, rfs. P. B.
1652 Même médaille ; à l'exergue, R couronne s. P. B.
1653. Même médaille; à Texergue, rbs. P. B.
1654. Même médaille; à Pexergue, consp. P. B.
1655 . CONSTANTINVS lYN. NOB. c. Son buste lauré à gauche avec
le paludament et la cuirasse.
R. PROViDENTiAE CAESs. Porle de camp sans ballants
surmontée de d'eux tours; entre les tours, une étoile;
à Texergne, r couronne t. P. B.
1656. Môme médaille; à l'exergue, shtsa. P. B.
1657. Même médaille ; à l'exergue, ATR. P. B.
1658. Même médaille; à l'exergue, smke. P. B.
1659. Même médaille; dans le champ, sf; à l'exergue, arlt.
P. B.
1660. Même légende. Son buste lauré adroite avec le palu-
dament.
R, Même revers; à l'exergue, SMHr. P. B.
1661 . DN. coNSTANTiNO ivN. NOB. G. Son buste lauré à droite avec
le paludament.
R. VICTORIAE LAETAE. PRINC. PERP. DoUX VictOirOS dc-
bout, plaçant sur un cippe un bouclier sur lequel est
écrit voT. PR. P. B.
1662. coNSTANTiNvs KN. NOB. GAES. Son buste lauré à droite
avec le paludament.
R. Même type; sur l'autel, une couronne; à l'exergue,
ASis étoile. P. B.
1663. GONSTANTiNvs ivN. NOB. G. SoB busie radié à droite avec
le paludament et la cuirasse. ^
R. Même type. P. B.
CONSTANT !•'
(A régné de 337 à 350;
1664. DN. gonstÂns p. F. AVG. SoH busto diadème à droite avec
le paludament et la cuirasse ; derrière la tête, a.
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... 200 -
R. FEL. TEMP. REPARATio. Constant debout à gauche en
liabit militaire, sur un vaisseau; il tient un globe sur-
monlé d*une Victoire et le labarum; à droite, sur le
vaisseau, la Victoire assise, tenant le gouvernail et re-
gardant Tempereur; à l'exergue, SARL. H. B.
1665. Même légende. Son buste diadème à gauche avec le
paludament, tenant un globe.
R. FEL. TEMP. REPARATIO. Soldat . cdsqué marchant à
droite et se retournant; il entraine un jeune captif
hors de son habitation et tient une haste ; derrière
l'habitation, un arbre. M. B.
1666. Môme tête et môme légende; derrière la tète, n.
R. Même revers; dans le champ, n; à l'exergue, rb.
N.B.
1667. Même médaille sans lettre; à l'exergue, coksi. H. B.
1668. Même légende. Son buste diadème à droite avec le palu-
dament.
R. FEL. TEMP. REPARATIO. Phéuix radié debout à droite
sur un globe; dans le champ, une étoile; à l'exer-
gue, RT. P. B.
1669. FL. ivL. coNSTANS NOR. c. Sou buste lauré à droite avec
le paludament.
R. GLORIA EXERciTVS. Doux soldats casqués debout se
regardant, tenant chacun une hasle renvei*sée et
s'appuyant sur un bouclier; entre eux, une enseigne
surmontée d'un drapeau. P. B.
1670. Même médaille; à l'exergue, smks. P. B.
1671 • FL. IVL. CONSTATS AVG. Son busto lauré à droite avec le
paludament et la cuirasse.
R. Même revers; sur le drapeau, x. P. B.
1671 frf<C0NSTANS PF. AVG. Sou busto diadème à droite avec le
paludament.
R. Même revers; sur le drapeau, i. P. B.
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— 201 —
1672. DN. FL. GONSTANs AYG. Soii buste lauré à droite avec le
paludameot.
R. Même revers; à l'exergue, r étoile t. P. B.
1673. co'STANS p. F. AYG. Son buste diadème à droite avec le
paludament.
R. Même revers; à l'exergue, smtsa. P. B.
i674. CONSTATS NOB. CAES. Soubustc Uuré à droite avec la
cuirassd.
R. Même type; mais entre les soldats, deux enseignes
militaires surmontées de drapeaux. P. B.
1675. FL. CONSTANS NOB. CAES. Son busto lauré à gauche avec
le paludament.
R. Même type ; à l'exergue, coiNst. P. B.
1676. FL. iVL. coNSTANS NOB. c. Son busto lauré à droite avec
le paludament.
R. Même revers. P. B.
1677. FL. CONSTANS BEA. G. Son busto lauré à droite avec la
cuirasse.
R. Même type; à l'exergue, asis séparant deux globes.
P. B.
1678. DN. CONSTANS P. F. AYG. Sa tète diadémée à droite.
R. YicT. AYG. Victoire marchant à gauche et tenant une
couronne et une palme; à l'exergue, coNST. P. B.
1679. CONSTANS p. F. AYG. Son b^isto diadème à droite avec le
paludament.
R. YiCTORiAE DD. AYGG. Q NN. Deux Victoircs marchant
en face l'une de l'autre et tenant une couronne et
une palme; à l'exergue, r palme q. P. B«
1680. Même médaille; à l'exergue, smtsa P. B.
1681. Même médaille; dans le champ, une palme. P. B.
1681 ftt> Même médaille; à l'exergue, re. P. B.
1682. DU. FL. CONSTANS AYG. Son busto diadème à droite avec
le paludament.
R. Même revers; à l'exergue, r p. P. B.
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— 202 —
1683. DN. coNSTANS i>. F. AVG. Sa tète diadéméa à droite.
R. VOT. XV. MVLT. XX. dans une couronne de laurier;
à Texergue» smânel P. B.
1684. Même léte et même légende.
R. VOT. XX. NVLT. XXX. dans une couronne de laurier.
P. B.
CONSTANCE II
(Créé César en 3^3, mort en 36t)
4685. DN. coNSTANTivs P. F. AVG. Son buslo diadème à gauche *
avec le paludament et la cuirasse, tenant un globe.
R. PEL. TEMP. REPARATio. Couslance en habit militaire
debout à gauche, tenant un étendard orné d'une croix,
appuyé sur un bouclier et chassant devant lui, à
coups de pieds, deux captifs^ les mains liées derrière
le dos; à l'exergue^ smkb. H. B.
1686. Même tôle et même légende; derrière la tête, >.
R. FEL. TEMP. REPARATIO. Même type; mais Constance
tient le labarum et les captifs sont à genoux; dans le
champ, n; à l'exergue, aqs. M. B.
1687. Même légende. Son buste diadème à droite avec le pa-
ludament.
R. FEL. TEMP. REPARATIO. Soldat en fureur debout à
. gauche, tenant un bouclier, perçant de sa hasie et
poussant du pied un ennemi tombé par-dessus son
cheval et fâchant de se retenir à la crinière ; à terre,
un bouclier; dans le champ, r; à l'exeqiue, smkà.
M. B.
1688. Même médaille; à l'exergue, aleb. M. B.
1689. Même médaille; à l'exergue, anai. H. B.
1690. Même médaille ; dans le champ sur chaque face, a. H. B.
1691. Même médaille; dans le champ du revers, r; à l'exer-
gue, AME. M. B.
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— 203 —
^692. Même médaille; dans le champ du revers, r; à l'exer-
gue, R couronne p. M. D.
1693. Blême médaille; derrière la lèCe, a ; dans le champ du
revers, s. M. B.
f694. Blême médaille ; derrière la (été b; dans le champ, r;
à Texergue^ r couronne p. M. B.
i695. Même médaille; à Texergue, R couronne b. B1. B.
4696. Même médaille; mais Tenuemi est coiffé d'un bonnet;
dans le champ^ a ; à l'exergue, tsb. BI. B.
1697. Même médaille; dans le champ, a; à l'exei^e, étoile
Asis croissant. BI. B.
1698. Même médaille; sans lettre dans le champ ; à Texergue,
GOKSU. M. B.
1699. DN. GONSTANTivs P. F. AVG. Son buslo diadème à droite
avec le paludament.
R. Blême type; à l'exergue, smna. P. B.
1700. Blême médaille; à l'exergue, asirm petit globe. P. B.
1701 • Même médaille; mais l'ennemi est à genoux à côté de
son cheval et tend les mains; dans le champ, m; à
l'exergue, asis. P. B.
1702. Blême médaiUe ; à l'exergue, rp. P. B.
1703. Blême médaille ; à l'exergue, esis. P. B.
1704. Blême médaille; à l'exergue, r couronne e. P. B.
1705. Blême médaille; à l'exergue, SMTsr. P. B.
1706. Même médaille ; à l'exergue, r couronne b. P. B.
1707. Même médaille; dans le champ, d; à l'exergue, pcon.
P. B.
1708. DN. coNSTANTivs P. F. AVG. Son buste diadème à gau-
che avec le paludament et la cuirasse, tenant un globe.
R. FEL. TEMP. REPARATio. Soldat casqué marchant à
droite et se retournant; il entraîne un jeune captif
hors de son habitation et tient une haste transversale
baissée; derrière l'habitation, un arbre. M. B.
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' - 204 —
1709. FL. ivL. coNSTANTivs NOB. c. SoD busle lauré à droite
avec le paludainent.
R. GLORIA EXERcms. Deux soldats casqués debout en
face run de l'autre, tenant chacun une liaste et
appayés sur un bouclier; entre eux, deux enseignes
militaires surmontées de drapeaux ; à Texergue, sMNr.
P. B.
1710. Même médaille ; à Texergue, conso étoile. P. B.
1711. Même médaille; à Texergue, SMKS. P. B.
1711 bis Même médaille; à l'exergue, étoile smkf. P. B.
1712. Même médaille; à l'exergue, r couronne t. P. Jt.
1713. Même médaille; à Texeifue, rbt. P. B.
1714. Même médaille; à l'exergue, const. P. B.
1715. Même médaille; entre les enseignes, une couronne; â
l'exergue, cons. P. B.
1716. Même médaille sans couronne; à l'exergue, trs petit
globe. P. 6.
1717. Même médaille; à l'exergue, smanz. P. B.
1718. Même médaille; à l'exergue, smka. P. B.
1719. Même médaille; à l'exergue, rft. P. B.
1720. Même médaille; à l'exergue, smkb. P. B.
1721 . Même légende. Son buste lauré à droite avec la cuirasse.
R. Même revers; à l'exergue, rsis. P. B.
1722. Même médaille; à l'exergue, smtsp. P. B.
1723. Même médaille; à l'exergue, petit globe smxt. P. B.
1724. DN. coNSTA^Tivs P. F. AVG. Sou busto diadème à droite
avec le paludament, tenant un globe; derrière la
tête, A.
R. GLORIA ROMANORVU. Constancc nu*tête et en habît
militaire galopant à droite et dirigeant sa haste contre
un ennemi à genoux qui tend les mains; sous le
cheval, une haste brisée et un bouclier; dans le
champ, une étoile; à l'exergue, rt. M. B.
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— 205 -
1125. FL. ivL. cOiNSTANTivs NOB. c, Soii buste Uuré à gauche
avec le paludament et la cuirasse.
R. PRoviDEiNTiAE CAES. PoFle de camp ouverte sur-
montée de deux tours; au-dessus, une étoile; à Texer-
gue, SMN5. P. B.
1726. Même médaille; à l'exergue, mnb. P. B.
1727. FL. VAL. GONSTAMTivs NOB. c. Son buslo lauré à gauche
avec le paludament et la cuirasse.
R. PROViDENTiAE CAESS. Même type; à l'exergue, r cou-
ronne Q. P. B.
1728. Même médaille. Don de M. Costa.
i7i9 FL. ivL. coNSTANTivs NOB. C. Son bustc lauré à i^auche
avec le paludament et la cuirasse.
R. Même type ; à Tcxei^ue, n croissant t. P. B.
1730. Même médaille; à l'exergue, smna. P. B.
1731. Même légende. Son buste lauré à droite avec le palu-
ment et la cuirasse.
R. Même revers; à l'exergue, smtsa. P. B.
1732. Même médaille; à l'exergue, smtso. P. B.
1 liSS. Même médaille ; à l'exeif ue, smtsb. P. B.
1734. FL. GONSTANTivs NOB. C Son busto lauré à droite avec le
paludament.
R. Même lype; à l'exergue, q étoile ar. P. B.
1735. DN. FL. coNSTANTivs AVG. Sou busto diadème à droite
avec le paludament.
R. SECVRiTAS REiP. La Sécurité debout de face, les
jambes croisées, regardant à droite, tenant un sceptre
et appuyée sur une colonne. P. B. Q.
1736. FL. ivL. CONSTANTIVS NOB. C. Son buste lauré à droite
avec le paludament.
R. SECYRiTAS REiPVB. Hêmc type ; à l'exergue, r feuille
Q. P. B. Q.
1737. DN. CONSTANTIVS P. F. AVG. SoR bustc diadème à droite
avec le paludament.
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— 206 —
R. SPES REipvBLicE. CoQsUnce casqué et en habit mi*
litaire debout à gauche, tenant un globe et une haste.
P. B.
1738. Même télé et même légende.
R. viGT. DD. m. AVG. ET CAES. Deux Victoires tenant
un bouclier sur lequel on lit vot. xxx; en haut, mo-
nogramme du Christ; à l'exergue, r étoile q. M. B.
1739. coNSTANTivs P. F. Avo. Son buste diadème à droite avec
le paludament et la cuirasse.
R. vicTORUE DD. AVG6. Q. NN. Deux Victoires debout
en face Tune de Tautre, tenant chacune une couronne
et une palme. P« B. Q.
'1740. Même médaille ; dans le champ, une palme ; à Texergne,
PARL. P. B. Q.
1741. Même médaille; dans le champ, p. P. B. Q.
1742. FL. IVL. CONSTANTIVS NOD. c. Son buste lauré à gauche
avec le paludament et la cuirasse.
R. viRTVs CAEss. Porlo de camp avec les battants ou-
verts, surmontée de quatre tours; au-dessus, une
étoile ; à Texergue, qa croissant rl. P. B.
1743. DN. CONSTANTIVS P. F. AVG. Sa tête diadémée à droite.
R. voT. XX. MVLT. xxx. daus une couronne de laurier.
P. B. Q.
1744. Même médaille; à l'exergue, smne petit globe. P. B. Q.
1745. Même médaille; à Texergue, smns. P. B. Q.
1746. Même médaille; à l'exergue, étoile smkn. P. B. Q.
1747. Même médaille; à l'exergae, asis. P. B. Q.
1748. Même médaille; à l'exergue, smanb. P. B. Q.
HAGNENCE
. (A régoé de 350 à 303)
1749. DN. MAGNENTivs P. F. AVG. Sou busto diadème à droite
avec le paludament.
R. FELICITAS REIPVBLICE. Magneucc en habit militaire
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— 207 —
deboul à gauche, tenant un globe surmonté d*une
Victoire et le labarum. M. B.
1750. Même légende. Son buste nu à droite avec le paluda-
inent; derrière la tête, a.
R. GLORIA ROMANOUVM. Maguenco en habit militaire
galopant à droite et menaçant de sa haste un captif à
genoux tendant les bras en suppliaut; sous le cheval,
un bouclier et une haste brisée; dans le champ, une
étoile; à Texergue, rf. H. B.
1751 . Même médaille ; à l'exergue, rq. M. B.
1752. Méine médaille. P. B.
1753. Même tête et même légende; sans la lettre, a.
R. SALVs DD. NN. AYG. ET CAES. autour du nlonogrammo
du Christ entre les lettres aq ; dans le champ, a.
G. B.
1754. Même médaille; à Texergue, par. G. B.
1755. Même médaille. M. B.
1756. DN. MAGNENTiYS P. F. AVG. SoD buste DU à droito avec le
paludament; derrière la tête, B.
R. vicT. DD. MN. AVG. ET CAES. Boux Victoires dobout,
tenant une couronne dans laquelle on lit vot. v. mvlt.
X ; à l'exergue, rp. H. B.
1757. Même tête et même légende.
R. Même revers; dans le champ, sous la couronne,
une étoile. H. B.
1758. Même tête et même légende; derrière la tête, r.
R. Même revers; à l'exergue, rt. M. B.
1759. Même médaille ; à l'exergue, RB. M. B.
1760. Même médaille avec b derrière la tête; à l'exergue, rq.
M. B.
1761. Même tête et même légende; derrière la tête, a.
R. vicTORiAE j}D. NN. AVG. ET GAE. Doux Victoires de-
bout posant sur un cippe une couronne dans laquelle
on lit vot. V. uvL (sic) x; à l'exei^e, par. H. B.
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— 208 —
1762. Même tète et même légende.
R. Même type et même légende ; au-dessus de la cou-
ronne, le monogramme du Christ. M. B.
DÉCENCE
(Frère de Magoence)
1763. MAC. DECENTivs NOB. CAES. Sou buslo nu à droite avec la
cuirasse ; derrière la tête, r.
R. viGT. DD. MN. AV6. ET CAES. Deux Vicloircs tenant
une couronne dans laquelle on lit vot. v. mvlt. x ;
dans le champ, une étoile. M. B.
{763bt«DN. DECENTivs NOB. CAES. Sou busto uu à droite avec la
cuirasse.
R. viCTORiAE DO. NN. ATG ET CAES. Deux Victoircs dc-
boul posant sur un cippe une couronne dans laquelle
on lit voT. Y. MVLT. x; dans le champ, sv.; à l'exer-
gue, RSLC. M* R*
1764. DN. DECENTivs CAESAR. Sou buste uu à droite avec le
paludament; derrière la tète^ a.
R. Même revers ; dans le champ, f. H. B.
CONSTANCE GALLE
(Créé César en 351, mort en 354)
1765. DN. C0MSTANT1VS NOB. CAES. Sou bustc UU à droite avec
le paludament; derrière la têle, a.
R. FEL. TEHP. REPARATio. Soldat casqué debout, per-
çant de sa haste un ennemi tombé par-dessus son
cheval, à la crinière duquel il cherche à se rattraper,
et tenant un bouclier; à terre, un bouclier; dans le
champ, If. M. B.
1766.. DN. FU CL. CONSTANTIVS NOB. CAES. SoU buStO UU à
droite avec le paludament; derrière la tête, a.
R. Même reyers; dans le champ, r. M. B.
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— 209 —
1767. Même médaille^ sans lettre dans le champ; à Texergue,
RS. H. B.
1768. DN. coNSTÀNTiTs lYN. NOB. c. Son buste nu à droite avec
le paludament.
R. Même revers ; à Texei^ue, asis. P. B.
4768 bisDfi. gonstantivs nob. gaes. Son buste nu à droite avec
le paludament.
R. Même revers; dans le champ, d.; à Texergue,
SCON. P. B. '
i769. Même tête et même légende.
R, Même type; Tennemi est coiffé d'un bonnet; dans
le champ, s étoile. P. B.
JULIEN II
(Créé César en 355, empereur en 360, mort en 363)
1770* DN. FL. CL. ITLIANYS P. F. AV6. Sou busto barbu dia-
dème à droite avec le paludament.
R. voT. X. MVLT. XX daus une couronne de laurier; à
l'exergue, tgons. Ar.
i77i » DN. ivLiAitvs NOB. CAES. Sou busto uu ol imberbe à
droite avec le paludament.
R. FEL. TEMP. REPARATio. Soldat debout à gauche, per-
çant de'sa basie un ennemi tombé avec son cheval et
qui tend les mains; à terre, un bouclier; dans le
champ, u et une étoile ; à l'exergue, aqt. P. B.
1772. Même tête et même légende.
R. Même revers; dans le champ, m; àTexei^ue, tgon.
P. B.
4773. DN. GL. lYLiANYS N.G. Son buste nu à droite avec la
cuirasse.
R. Même revers sans lettre.^ P. B.
1774. DN. FL. CL. IVLIANVS NOB. G. Sou busto nu à droite avec
la cuirasse.
16
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— 210 —
R. Même revers; dans le champ, m; à Texergue, smk a .
P.B.
4775. DEO SARAPiDi. Buste de Sérapis à droite avec le modius
sur la tète.
R. SANGTO NiiiO. Le Nil couché à gauche, tenant une
branche; à Texergue, âle. P. B. Q.
4776. DN. FL. CL. lYLiAKVS P. F. AVG. Son busto diadème à
droite avec le paludament et la cuirasse.
R. SECVRiTAS REIPVB. Le bœuf Apis debout à droite ;
au-dessus de sa tète, deux étoiles; à Texergue, cyza.
G. B.
1777. Même médaille; mais devant le bœuf Âpis, un aigle
debout sur une couronne en tenant une dans son beç ;
à l'exergue, sconst. G. B. .
1778. DN. CL. ivlianVs nob. caes. Son buste nu à droite avec
le paludament.
R. SPES REiPVBLiCE. Juliou casqué en habit militaire
debout à gauche, tenant un globe et un sceptre; à
Texergue, smtse. P. B.
1779. DN. FL. CL. lYLTANvs P. F. AVG. Sou busto casqué à gau-
che avec la cuirasse, tenant une haste et un bouclier.
R. YOT. X. MVLT. XX. daus une couronne de laurier.
P.B.
JOVIEN
(A régoé de 36» à 364)
1780. DN. loviANVS P. F. AVG. Sou busto diadème à droite avec
le paludament.
R. YOT. Y. dans une couronne de laurier; à l'exerguè,
ASISC. P. B.
VALENTLNIEN !•'
(A ré^é de 364 à 375)
1781 . DN. YALENTINIANYS P. F. AVG. Sott busto diadème ià droite
avec le paludament.
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— 211 —
R. RESTiTVTOR REipvBLi€AE. Valenliiiien en habit mili-
taire et lauré debout de face avec le manteau déployé
derrière lui, regardant à droite» tenant un étendard
orné d'une croix et une Victoire sur un globe : dans le
champ, à gauche, une croix; à l'exergue, anti entre
deux étoiles. OR.
1782. DN. VALENTiNiANYS P. F. AYG. Son bustc diadème à droite
avec le paludament.
R. GLORIA ROMANORYM. Valenlinieu debout à droite,
retournant la télé, appuyant la main sur la tète d'un
captif à genoux et tenant le labarum; à l'exergue,
SHHA. p. B.
4783. Même médaille; dans le champ, r; à l'exergue, rsisc.
P. B.
1784. Hénie tète et même légende.
R. RESTiTVTOR REip. Yalentinieu debout de face en
habit militaire regardant à droite, tenant un étendard
et une Victoire; à l'exergue, smkb. P. B.
1785. R. SECYRiTAS REiPYBLiGAE. Victoire marchant à gauche
et tenant une couronne et une palme ; à Texergue,
RQYARTA. P. B.
VALENS
(A régné en Orient de 364 à 378)
1786. DN. YALENS P. F. AYG. Sou busto diadème à droite avec
le paludament.
R. GLORIA ROMANORYM. Yalcns diadème en habit mili-
taire marchant à droite, se retournant,' appuyant sa
main sur la tête d'un captif et tenant le labarum; à
Texergne, tesa. P. B.
1787. Même médaille; dans le champ à droite, une couronne.
P. B.
1 787 bis Même'médaille ; dans le champ à gauche, une couronne ;
adroite, ^ P. B.
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— 212 —
1788. Même médaille sans étoile; à l'exergue, rq. P. B.
1789. Même télé et même légende.
R. SEGVRiTAS REiPVBLiCAE. Vicloire marchant à gauche
et tenant une couronne et une palme; à Texergue, su
feuille de lierre rb. P. B.
1790. Même médaille; à Texergue, smaqp. P. B.
1 790 btô Même médaille; dans le champ, une étoile. P. B.
1791. Même médaille; dans le champ à gauche, v; à droite,
A ; à Texergue, tes P. B.
1792. Même médaille; dans le champ, une étoile; à l'exergue,
CONSS. P. B.
1793. Même médaille, dans le champ, b; à Texergue, smaqp.
P. B.
1794. Même médaille; à l'exergue, consp. P. B.
GRATIEN
(A régné de 375 à 383)
1795. DN. GRATiANVS P. F. AVG. Son busto diadème à droite
avec le paludament.
R. GLORIA ROMANORVM. Graticn en habit militaire mar-
chant à droite et regardant à gauche, traînant un bar-^
bare par les cheveux ei tenant le labarum; dans le
champ, une couronne; à l'exergue, TEsr. P. B.
1796. Même médaille; dans le champ, c; à l'exergue, coNsr.
P. B;
1797. Même médaille; dans le champ, mf; à l'exei^ue, asis.
P. B.
1798. Même médaille; dans le champ à gauche, v couronne;
à droite, étoile ro ; à l'exergue, asisga. P. B.
1799. Même tête et même légende.
R. REPARATio REiPVB. Graticn diadème et en habit mi- •
litaiae debout à gauche, relevant une femme tourelée
à genoux et tenant un globe surmonté d'une Vicloire;
à l'exergue, pgon. H. B.
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— SIS —
I 1800. Même tète et même légende.
1 R. SEGVRiTAS REiPYBLiGAE. Vîctoire marchant à gauche
et tenant une couronne et une palme; dans le champ,
une étoile; à l'exergue, shhr. P. B.
1801 . Même médaille ; dans le champ, une couronne; à l'exer-
gue, TEsr. P. B.
1803. Même tête et même légende. ^
R. voT XV. MVLT. XX. daus une couronne de laurier;
à l'exergue, smrq. P. B. Q.
1803. Même médaille; à l'exergue, rgon. P. B. Q.
1804. Même tête et même légende.
R. VOT. XX. MVLT. XXX. daus une couronne de laurier;
à l'exergue, shhb. P. B. Q.
1805. Même médaille; à l'exergue, smkâ. P. B. Q.
VALENTINIEN II
(A régné de 383 à 302)
y 1806. DN. VALENTiNiANYS P. F. AYG. Sou busto diadème à droite
L , avec le paludament.
R. SALVs REiPVBLiGAE. Victoiro marclutnt à gauche,
portant un trophée et traînant un captif par les che-
veux; dans le champ, une croix; à Texergue, anta.
P. B. Q.
1807. Même médaille; dans le champ, monogramme du Christ;
à l'exergue, smka P. B. Q.
1808. Même médaille; dans le champ, une croix ; à l'exergue,
SMNB. P. B. Q.
1809. Même médaille ; à l'exergue, smna. P. B. Q.
1 809 6»« Même tête et même légende.
R. VICTORIA AVGGG. Yictoiro marchant à gauche et te-
nant une couronne et une palme. P. B. Q.
1810. Même tête et même légende.
R. VOT. X. MVLT. XX. daus une couronne de laurier.
P. B. Q.
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— 214 —
1811. DN. VALENTiNiANVS IVN. P. F. AVG. Soii buste diadème à
droite avec le paludament.
R. voT. XV. MVLT. XX. dans une couronne de laurier; à
à l'exergue, smrb. P. B. Q.
1812. DN. YALENTimANvs P. F. AVG. Son bus(^ diadème à droite
avec le paludament.
R. j^'OT. XX. MVLT. XXX. dans une couronne de laurier.
P. B.
1813. DN. VALENTiNiANVS iVN. P. F. AVG. Sou buste diadème à
droite avec le paludament.
R. VRBS ROMA. Rome casquée assise à gauche sur une
cuirasse, tenant une Victoire et une haste; dans le
champ, une étoile. P. B.
THÉODOSE* LE GRAND
(A r^gné de 379 à 395)
1814. DN. THEODOSivs P. F. AVG. Sou busto diadème à droite
avec le paludament.
R. GLORIA ROMANORVM. Théodose en habit militaire et
diadème debout de face, regardant à droite et tenant
un étendard et un globe ; à l'exergue, smkf. H. B.
4815. Même tête et même légende.
R. GLORIA ROMANORVM. Théodoso OU habit militaire,
marchant à droite, se retournant, traînant un barbare
par les cheveux et tenant le labarum. P. B.
18i6. R. GLOBiA R0M4N0RVM. Doux omporours debout, tenant
chacun une haste et soutenant un. globe, l'un de la
main gauche, l'autre de la main droite. P. B.
1817. R. REPARATio REiPVB. Théodose diadème et en habit
militaire debout à gauche, relevant une femme toure-
léeà genoux et tenant un globe surmonté d'une Vic-
toire; à l'exergue, bsisg. M. B.
1818. R. SALVS REiPVBLiCAE. Victoiro marchant à gauche,
tenant un trophée et traînant un captif par les cheveux.
P. B. Q.
/Google
— 215 —
4819. Même médaille ; dans le champ, monogramme du Christ.
P, B. U.
1820. Même médaille; à Texergue, smkf. P. B. Q.
1821 • Même médaille ; à l'exei^ue, r étoile b. P. B. Q.
1822. Même médaille ; à l'exergue, smka. P. B. Q.
1823. Même médaille ; à l'exergue, smkt. P. B. Q.
1824. Même médaille; à l'exergue, smkb. P. 6. Q.
1825. Même médaille ; à l'exergue, gonsa. P. B. Q.
1826. Même médaille ; dans le champ, une croix ; à l'exergue,
SMNÂ. P. B. Q.
1821. H. VICTORIA AYGGG. Deux Victoires debout en regard,
tenant chacune une couronne et une palme. P. B. Q.
1828. R. YiRTVS EXERGiT. Théodoso en habit militaire et dia-
dème debout à droite, tenant un étendard et un globe
et renversant un captif d'un coup de pied; dans le
champ, une étoile; à l'exergue, smha. H. B.
1829. R. TOT. Y. dans une couronne de laurier; à Texergue,
SMKB. P. B. Q.
1830. R. YOT. X. NVLT. XX. daus une couronne de laurier; à
l'exergue, smkb. P. ». Q.
1831. R. YOT. XY. MYLT. XX. daus une couronne de laurier.
P. B. Q.
MAXIME
(k régné de 383 à 388)
.1832. 9N. MA6. MAxiMYS P. F. AYG. Son busto diadème à droite
avec le paludament.
R. YiRTYS ROMANORYM. Romo casquéo assise de face
regardante gauche, tenant un globe et un sceptre; à
l'exergue, mdps. Ar.
1833. ^R. SPES ROMANORYM. Porto de camp ouverte surmontée
de deux tours entre lesquelles est une étoile; à l'exer-
gue, SMAQS. P. B. Q.
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— 246 —
FLAVIUS VICTOR
(Fils de Maxime)
1834. DN. FL. VICTOR P. F. ÂTG. Son buste diadème à droite
avec le paludament.
R. âPES ROMANORVH. Porte de camp ouverte surmontée
de deux tours entre lesquelles et une étoile ; à Texer^
gue, SMAQP. P. B.
, HONORIUS
(A régné de 305 à 4S3)
1835. DN. HONORivs P. F. AVG. Soo busto diadème à droite avec
le paludament.
R. VICTORIA AVGGG. Houorius debout à droite, tenant
un étendard et un globe surmonté d'une Victoire et
mettant le pied sur un captif couché à terre; dans le
champ, Rv ; à Texergue, comob. OR.
1836. Même médaille; dans le champ, RM ; à rexergue, comob.
OR.
i 837 . Même médaille ; dans le champ^ md ; à l'exergue, comob.
OR.
1838. Même légende. Son buste diadème à droite avec le patu*
dament et la cuirasse.
R. VRBs ROMA. Rome casquée assise à gauche sur une
cuirasse, tenant une Victoire sur un globe et une haste
renversée ; à l'exergue, rvps. Âr.
183d. DN. HONORivs P. F. AVG. Sou busto diadème à dcoite avec
le paludament.
R. GLORIA ROMANORVM. Houorius OH habit militaire
debout de face regardant à droitej tenant uu étendard
et un globe. M. B.
1840. R. GLORIA ROMANORYM. HoRorius casqué et en habit
militaire à cheval à droite, levant la main droite; à
l'exergue, consa. P. B. Q.
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— 217 —
1841 • Même tête et même légende •
R. SALvs RETPVBLiCAE. Yictoire marchant à gauche^
portant un trophée et traînant un barhare à genoux ;
dans le champ, le.monogramme du Christ. P. B. Q.
1842. R. YiRTVS EXERcrri. Honorius debout de face diadème
et en habit militaire, tenant une haste et appuyé sur
bouclier; une Victoire debout à gauche le couronne
et tient une palme. P. B.
PLACIDIE
(FHle de Théodose)
1843. DN. GÀLLA PLACiDiA P. F. AV6. Sou busto diadème à
droite couronné par une main qui vient d*en haut.
R. YOT. XX. MVLT. XXX. Victoire debout à gauche, te-
nant une croix; en haut, une étoile; dans le champ,
RM; à Texergue, coMOB. OR.
VALENTINIEN IIl
(A régné de 426 à 456)
1844. DN. PLA. VALENTiNiANVS P. F. AVG. Sou busto diadème à
droite avec le paludament.
R. viGTORU ATGG6. Valentinicn debout de (ace, posant
le pied sur la tête d'un dragon et tenant une croix et
un globe surmonté d'une Victoire; dans le champ,
RY.; à l'exergue, gomob. OR.
1845. DN. PL. VALENTiNiANvs P. F. AVG. Sou busto diadème à
droite avec le paludament.
R. TOT. PVB. Porte de camp; à l'exergue, rs. P. B. Q.
§ 3. — Monnaies byzantines
ARCADIUS
(A régné de 376 ii 408)
4845. DN. ARCADiYS P. P. AVG. Son buste diadème à droite avec
le paludament.
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— 218 —
R. viGTORiA AY6GG. Ârcadius debout à droite» tenant
le labarum et le globe nicéphore, le pied gauche posé
sur un captif; dans le champ, rv ; à l'exergue, comob.
OR.
1847 . Héme tête et même légende.
R. VICTORIA AYGGGE. Même type; dans le champ, smj
à l'exergue^ comob OR.
1848. R. GONCORDiA AVGGG. Cfoix dans le champ. P. 6.
1849. R. SALvs REiPVBLiCAE. Victoire à gauche, portant un
trophée sur Tépaule et traînant un captif par les
cheveux; dans.le champ^ monogramme du Christ; à
l'exergue, coNsr. P. B.
1850. Même médaille; à Texi^rgue, gonsa. P. B.
1851 . Même médaille ; à Pexergue, smk. P. B.
1852. Même médaille sans le monogramme du Christ. P. B.
1853. R. VRBS ROMA FELIX. Romo Nicéphore debout à gau-
che; dans le champ, de; àVexergue, smrom. P. B.
1854. R. VICTORIA AVGGG. Vicloiro marchante gauche, tenant
une couronne et une palme; à l'exergue, tcon* P. B.
1855. Même médaille; à Pexergue, avcp. P. B.
1856. R. viRTVS AVGG. L'empereur débouta droite couronné
par la Victoire; à l'exergue, cons. P. B.
1857 . R. voT. V. dans une couronne ; à l'exergue, smka. P. B.
1858. Héme médaille; à l'exergue, smhb. P. B.
1659. R. VOT. X. MVLT. XX. dans une courQune. P. B.
THÉODOSE a
(A régné de 408 k 450)
i860. DN. THEODOSivs P. F. AVG. Busto casqué et de face de
Théodose, en costume militaire, tenant la lance sur
l'épaule droite et un bouclier sur lequel on voit un
cavalier foulant un ennemi à terre.
R. IMF. xxxxii. Gos XVII. PP. Romo casquée assise à
gauche, le pied gauche sur une proue de vaisseau,
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— 219 —
tenant le globe crucîgère et un sceptre ; derrière, un
bouclier ; dans le champ à gauche, une étoile ; à Vexer
gue, CONOB. OR.
1861. R. voT. XXX. MVLT. xxxx. Même type; dans le champ
à droite, une étoile; à Texergue, coNOfi. OR.
1862. H. VOT. XXX. MVLT. xxxxi. Même type. OR.
1863. R. VOT. XXX. MVLT. xxxxr. Même type. OR.
1864. R. VOT. XXX. MVLT. xxxxH. Même type. OR.
1865. R. SALVS REIPVBLICAE. Vicloire marchant à gauche,
portant un trophée et traînant un captif par les che-
veux; à Fexergue, smnd. P. B. Q.
1866. R. 'VXT. (sic) mvlt. xx. dans unefcouronne. P. B.
1867. R. (Sans légende). Croix dans une couronne. P. B.
MâRCIEN
(A régné de 450 à 457)
1868. DN. MARciANVs P. F. AVG. Son busto casqué et de face,
en costume militaire, tenant une hasle et un bouclier.
R. VICTORIA AVGGGS. Victoire debout à gauche, tenant
une longue croix ;. dans le champ à droite, une étoile;
à l'exergue, conob. OR.
1869. R. VICTORIA AVGGGE. Même type. OR.
LÉON lor
(A régné de 457 à 474)
4870. DN. LEO PERPET. AVG. Son buste casqué et de face, avec le
costume militaire, tenant une haste et un bouclier.
R. SALVS REiRVBLiGAE (sic) G. Dcux Âugustes uimbés
et assis de face; enire leurs têtes, une petite croix; en
haut, une étoile; à Texergue, gonob. OR.
1871. R. VICTORIA AVGGGS. Victoire debout à gauche, te-
nant une longue croix; dans le cliemp à droite, une
étoile; à Texergue, conob. OR.
1872. R. VICTORIA AVGGGz. Même type. OR.;
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~ 240 —
ZENON
(4 régné de 474 k 476)
1873. DN. ZENO PERP. AVG. Soii buste casqué et de face, avec le
costume militaire, tenant une hasle et un bouclier.
R. VICTORIA AVGGGi. Victoire marchant à gauche eC
tenant une longue croix ; dans le champ, une étoile ;
à l'exergue, conob. OK.
1874. R. VICTORIA AVGGG. Même type; dans le champ, deux
étoiles. OR.
. BASILISQUE
(A régné de 476 à 477)
1875. DN. BASiusGVS PERT. AVG. Sou busto casqué et de face,
avec le costume militaire, tenant une haste et un
bouclier.
R. VICTORIA AVGGG. Yictoire marchant à gauche et te-
nant une longue croix ; dans le champ à droite, une
étoile; à Texergue, gomob. OR.
JUSTINIEN I«r
(A régné de 527 à 566)
1876. DN. ivsTiNiANVs P. P. AVG. Sou busto de face et casqué,
tenant le globe crucigère.
R. VICTORIA AVGGGI. Victoirc debout de face, tenant
une longue croix et le globe crucigère ; dans le champ
à droite, une étoile; à l'exergue, gonob. OR.
1877. VICTORIA AVGGG A. Même type, mais la croix que tient
la Victoire se termine en haut par le monograuime
du Christ. OR.
1878. Même légende. Son buste diadème à droite.
R. voT. MVLT. HTi. dans une couronne de laurier; à
Texergue, conob. Ar.
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— 221 —
1879. Même légende Son buste de face et casqué, tenant le
globe crucigëre dans la main droite; dans le champ à
droite, une croix.
R. ânno xxiii ; dans le champ, m surmonté d'une croix ;
dessous, r; à Texergue, THvn G. B.
1880. Même légende. Son buste diadème à droite avec le palu-
dament.
R. Dans le champ, m accosté d'une croix et d'une étoile ;
en haut^ une petite croix; dessous, c; à l'exei^ue,
CART. G. B.
1881. Même type; à l'exergue, con. G. B.
1882. Même légende. Son buste casqué et de face, tenant le
globe crucigère; à droite dans le champ, une croix.
R. ANNO xiir. Dans le champ, k surmonté d'une croix;
dessous, s; à l'exergue, car. G. B.
1883. Même médaille avec anno v. G. B. Don de M. Hattute.
1884. Même légende. Son buste diadème à droite avec le pa-
lodament.
R. Dans le champ, i surmonté d'une croix; anno xiiii;
à l'exergue, car. P. B.
1885. R. Dans le champ, I entre deux étoiles; à l'exergue,
CART. P. B.
1886. R. Dans le champ, dans une couronne, grand epsilon;
devant, une croix. P. B.
1887. R. VICTORIA AG. Victoire de face, tenant une couronne
et le globe crucigère ; à Fexergue, x entre deux étoiles.
P. B.
Monnaiet des Ostrogoths en Italie
MATASUNDA
(Femme de WiUgès en 640)
1888. ^DN. ivsTiNUNVS P. P. AV. Busto diadème de Justinien à
droite.
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— 222 —
R. Monogramme de Matasunda; dessus, une croix;
dessous, s; le tout dans un cercle qu'entoure une
couronne. Ar.
Monnaies des Vandales en Afrique
HILDËRIC
(A régné de 523 k 530)
1889. DN. HiLDiRix REx. Son buste diadème à droite.
R. FELIX KART6. Femme de face et debout, couronnée
d*épis et en tenant dans chaque main. Âr.
GÉLIHER ou GEILAHIR
(A régné de 530 à 534)
1890. DN. REX GEiLAMiR. Sou buste diadème à droite.
R. DN. L. en deux lignes; au-dessus, une croix; le tout
dans une couronne de laurier. Âr.
Médaille autonome de Carthage
1891 . KARTHAGO. Guerrier debout de face, s'appuyant de la
main gauche sur une haste.
R. Buste de cheval bridé à gauche; à l'exergue, xxi.
H.B.
JUSTIN U
(A régné de 666 à 578)
1892. DN. ivsTiNvs P. P. AV. Son buste casqué et de face avec
le bouclier, tenant le globe nicéphore.
R. VICTORIA AVGGGi. Vicloiro assise à droite, tenant
une haste et le globe crucigère ; à l'exergue, gonob. OR.
1893. R, VICTORIA AVGGGe. Même type. OR.
1894. R. VICTORIA avggge;. Même type. OR.
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— 223 —
1895. Même légende. Son buste casqué et de face.
R. FELIX RESPVBL. en trois lignes dans un cercle en-
touré d'une couronne de laurier. Ar.
1896. DN. ivsTiNVSP. p. AV. Son buste casqué et de face, te-
nant le globe nicéphore.
R. Dans un champ entouré d'un cercle, k surmonté
d'une petite croix; dessous, n. anno ii. M. B.
JUSTIN II et SOPHIE
1897 • DN. ivsTiNYS P. P. AV6. Los doux Augustes nimbés, assis
de face, tenant le globe crucigère.
R. ANNO I. Dans le champ, m surmonté d'une croix ;
dessous, b; à l'exergue, niko. G. B.
1898. Même médaille avec anno xiii. G. B.
1899. Même légende et mêmes personnages.
R. Dans le champ, xx; dessus, une petite croix; des-
sous, ROM. M. B.
1900. DN. ivsTi... Les deux Augustes de face et assis; entre
leurs têtes, une croix; à l'exergue, vita.
R. Deux Victoires tenant ensemble un bouclier sur
lequel est une étoile ; dans le champ en haut, une
croix ; en bas, la lettre k; à l'exergue, nm. H. B.
TIBÈRE II CONSTANTIN
(A régné de 574 à 682)
1901 • Dm. Tib. CONSTANT. P. P. AV6. Son buste de face avec la
tête ornée d'un diadème surmonté d'une croix. Tibère,
en costume militaire, avec le bouclier orné d'un cava-
lier, tient le globe crucigère.
R. VICTORIA AVGGS. Groix sur quatre degrés ; à l'exer-
gue, GONOB. OR.
1902. Même légende. Son buste de face et diadème, tenant le
volumen et un sceptre surmonté d'un aigle.
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— 224 —
R. ANNO I. dans le champ, m surmonté d'une croix ; à
l'exergue, THsJqp. G. B.
1903. Même légende. Son buste de face et diadème, tenant le
globe crucigère.
R. Dans le champ, xx; en haut, une petite croix; à
rexeq;ue, gona. M. B.
MAURICE TIBÈRE
(A régné de 5d2 à 002)
1904. DN. MAVRiG. Th. P. P. AYs}. Sonbusto de face et casqué,
tenant le globe crucigère.
R. VICTORIA avggeJ. Victoiro de face, tenant une longue
croix terminée en haut parle monogramme du Christ
et le globe crucigère; à l'exergue, gonob. OR.
1905. Même légende suivie de la lettre b et même tête.
R. viGTORiA AYGGB. Même type. OR.
1906. DN. Ti. MAVRiG. P. P. AV. Son buste casqué de face.
R. SALVS MVNDi. Au milieu du champ, croix dans une
couronne de perles ; au-dessus, une étoile. Ar.
1907 • DN. mAVRiG. TibER. P. P. A. Sou buste casqué et de face,
tenant le globe crucigère.
R. ANNO xiii; dans le champ, m surmonté d'une croix;
dessous, E{; à l'exergue, gon. G. B.
1908. DN. MAVR. • . Son buste casqué de face.
R. Croix sur un globe accostée des lettres n m ; des-
sous, XX. M. B.
FOCAS
{t régné de 602 à 610)
1909. Dm. FOGA. PERP. AVG. Son buste diadème et de face",
tenant le volumen et le globe crucigère.
R. Dans le champ, xxxx; anno ii; à l'exergue, nikob.
6. B.
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— 225 —
1910. R. Dans le champ, xx entre une étoile et la lettre eJ ; en
haut, petite croix ; à l'exergue, krt. M. B.
HÉR&GLIDS
(A régné de 610 k 641)
; iQli . DN. ERACLio P. P. A. Son busto (liadémé et de face, te-
nant le globe crucigère.
I R. Dans le champ, x. x entre une étoile et la lettre eJ;
en haut, une croix ; à l'exergue, krt. P. B.
[ 1912. Médaille semblable avec ieJ à la place de la lettre eJ. P. B.
I 1913. Dif. ERACLivs P. P. AVG. Busto de face et diadème d'Hé-
I rat'lius jeune» imberbe.
R. Dans le champ, x accompagné de quatre points et
I accosté des lettres nm ; en haut, une croix ; en bas, une
étoile. P. B^
HÊRÂGLIUS, EUDOŒE et HÉRACLIUS-CONSTANTIN
1914. DN. ERACLIO P. P. AV. Busie de face et diadème d'Hé-
raclius imberbe.
R. Bustes de face et diadèmes d'Eudocie et d'Héraclius*
Constantin placé à sa droite; entre les deux tètes, une
croix. Ar.
HÉRACLIUS et HRÉACUDS-CONSTANTIN
1915. DN. E(RACUO e;t e{iIac. AV. lEJ. Bustos de face et diadè-
mes des deux Augustes; entre leurs tètes, une croix.
R. VICTORIA AVGGfii. Croix sur trois degrés ; à l'exergue,
CONOB. OR. globule.
1916. Médaille semblable; croix sur deux degrés. OR. globule.
1917. R. VICTORIA AVGGi. Croix SUT trois degrés, OR. glo-
bule.
1918 é Médaille semblable. Croix sur deux degrés. OR. globule.
it
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— 226 —
1919. (Pas de légende.) Les deux Augustes diadèmes de fao(
el debout; Héraclius tient une croix dans la maii
droite et son (ils le globe crucigère.
R. ANNO XX ; dans le champ, m; à l'exergue, con. G. B
1920. (Légende indéchiffrable.) Deux bustes diadèmes de face
R. (Légende indéchiffrable.) Dans le champ» i.sur deuj
degrés terminé en haut par un globe. OR. demi-
globule.
HÉRACLIUS, HÉRACLIUS-CONSTANTIN et MARTINE
1921 . (Pas de légende). Les trois Augustes diadèmes de face
et debout, tenant chacun le globe crucigère ; entre les
têtes, deux croix.
R. ANNO III. Dans le champ, m surmonté d'une croix;
dessous, A. G. B.
CONSTANT II
(A régné de 641 à 068)
1922. DN. GONSTNTiNvs (stc), Sou busto de face et diadème,
tenant le globe crucigère.
R. VICTOR. AV. B. Croix pattée sur trois degrés; à l'exer-
gue, CONOB. OR. épais globule.
1923. DN. CONSTANT. AV. Sou busto diadème et de face, tenant
le volumen et le globe crucigère.
R. Longue croix entre les lettres c et t; en haut, une
étoile entre deux points; dessous, xx. P. B.
1924. coNSTANTiNo. Sou buste diadème et de face, tenant le
' volumen et le globe crucigère.
R. Même revers. P. B.
1925. CONSTANTIN. P. Son buste diadème et de face, tenant le ,
volumen et le globe crucigère.
R. Même revers. P. B. Don de H. Hattute.
4926. coNSTAN. p. Même médaille. P. B.
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— 227 —
CONSTANT II, CONSTANTIN POGONAT, HÉRACLIUS
et TIBÈRE
19i1. (Sans légende.) Constantin II et son fils diadèmes de-
bout et de face; le père tient une longue croix; entre
les tètes, une croix.
R. M surmonté de la lettre k, monogramme de Cons-
tant, entre les effigies d'Héradius et de Tibère. M. 4).
CONSTANTIN IV POGONAT, HÉRACLIUS et TIBÈRE
4928. Buste de face et diadème de Constantin IV, tenant le
globe crucigëre.
R. M surmonté de la lettre k, entre les deux Augustes
diadèmes de face et debout, tenant chacun le globe
crucigëre; à l'exergue, scl. H. B.
CONSTANTIN POGONAT, seul
(A régoé de 668 à 686)
1929. Buste de face et casqué de Constantin IV, tenant la lance
sur l'épaule droite; dans le champ à droite, m.
R. Dans le champ, k entre m et une petite croix. M. B.
CONSTANTIN X et sa mère ZOÉ CARBONOPSINE
(A régné de 912 à 958)
1930. f . CONSTANT, ce; zoh. b. Bustes de face et diadèmes de
Conslanlin X, velu d'une robe à carreaux, et de sa
mère, vêtue d'une robe à plis ; ils tiennent entre eux
et ensemble une longue croix grecque.
R. f . cohstAbtiho ce;, zoh. bASiLis RomE;oh. en cinq
lignes. M. B.
ROMAIN II, le jeune
(A régné de 959 à 963)
1931. f. RomAh bAsiLE;vs RomA. dans un cercle de grènetis.
Buste de face et diadème de Romain II, tenant le
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— 228 —
globe crucigère dans la main gauche et le nartejc
appuyé sur l'épaule droite.
R. f . RomAh EiheElQ bAsiLEjvs RomAïQh. en quatre
ligues. M. B.
Jean ZIMISCËS
(A régoé de 909 à 975)
1932. Uaus une couronne, buste du Christ nimbé adossé à
la croix, tenant le livre des Évangiles ; à gauche, ic;
à droite, xc.
R. Buste de face et nimbé de la Vierge, tenant les
mains élevées; à gauche, mp; à droite, er. H. B.
1933. Même médaille d'un module plus petit.
1934. Croix sur trois degrés, accostée de la légende is. xs.
bASiLEj, bASiLEj en trois ligues.
R. f • EjMMANOVUA. Buslo de face et diadème du Christ
sur la croix, tenant le livre des Évangiles; à gauche,
ic; à droite, xc. G. B.
4935. f . ihsqs XRisrqs bASiLsJq bASiLE}. en quatre lignes.
R. Légende et type du numéro précédent.
ROMAIN-DIOGÈNE
(A régné de 1068 ^ 1070)
1936. Dans un cercle de grènelis, croix ornée, cantonnée des
quatre initiales : c. R. p. a.
R. Buste de face du Christ, tenant le livres de Évan-
I c xc
giles; à gauche, ^ ; adroite, ^^ M. B.
1937. Même médaille d'un plus petit module.
§ 4-. — Médailles de Vancienne Afrique
Effsrpte
LES PTOLÉMÉES
1938. Tête diadémée de Ptolémée Soter à droite.
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R. nTOAEMAiOY ZQTHPOS. Aigle sur un foudre;
devant, un flambeau de course; dans le cbannp, ha.
Ar. Méd.
1939. Tête de Jupiter Ammon .
nTOAEMAiOT BAZiAEQz. Deux aigles à gauche sur
un foudre. Br. Méd.
1940 Même tète.
R. Même légende. Aigle sur un foudre à gauche,
tournant la tête à droite; dans le champ, a. Br. Méd.
1941. Même médaille. P. B.
CYRÉNAIQUE (Cyrène)
1942 • Tête de Minerve à gauche .
R. KVP. Cheval marchant à gauche. Ar.
1943. Tête dç Jupiter Ammon à droite.
R. KYPA. Silphium. M. B«
ÉVESPÉKIOES
1944. Tête de Jupiter Ammon à droite, entourée d'un cercle
en grènetis autour duquel on lit Eies ; le tout danç
un carré creux.
R. Silphium. Ar.
ZBUGITANE (Carthage)
1945. Tête de Cérès à gauche avec un collier
R. Cheval debout à droite; devant les pieds, trois
points. OR.
1946. Même tête, mais avec des traits différents.
R. Cheval debout à droite, regardant en arrière. Ar.
1947. Même tête.
R. Cheval trottant à droite; devant, iin globule. Mé-
daille dentelée. Don de M. Dutoit. \r.
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— 230 —
i 948 . Tète de Cérës à gauche .
R. Cheval debout à droite, regardant en arrière. M. B.
19 19. Tète de Proserpine à gauche.
R. Même revers; dans le fond, un palmier. M. B.
1950. Même tète.
R. Cheval à droite, regardant en arrière, levant la
jambe droite de devant et portant un licou. M. B.
1931 . Médaille semblable, mais le cheval lève le pied gauche
de devant. M. B.
1952. Même tète.
R. Cheval trottant à droite ; dessous, un globule. N. B.
1953. Tète de Cérès à gauche.
R. Buste de cheval à droite. P. B.
1954. Médaille semblable; devant le buste, un globe. P. B.
1955. Médaille semblable; devant le buste, deux globules; des-
sus, un grain d'^orge. P. B.
1956. Tète de Cérès à gauche; dessous, un globule.
R. Buste de cheval à droite ; devant, un globe ; des-
sous^ un globule. P. R.
1957. Médaille semblable; devant le buste, un palmier; des-
sous, un globule. P. B.
1958. Médaille semblable ; devant le buste, la lettre o. P. B.
1959. Médaille semblable ; devant le buste, la lettre o non fer-
mée. P. B. Dou de M. Cahen, grand rabbin.
1960. Médaille semblable; devant le buste, la lettre o sous
forme d*un petit croissant. P. B. Même donateur.
196J . Ttte de Cérës à gauche .
R. Buste de cheval à droite; derrière, un caducée.
G.B.
1 962 . Tète de Cérès à gauche .
R. Taureau marchant à droite; au-dessus, un astre.
P. B.
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— 284 —
Médaille incertaine
1963. Busle de cheval à droite; dessous, un globule.
R. Busle de cheval à droite. Âr. Petit module.
Carlhag^e
\ColODie romaine)
1964. iMP. c. D. F. A. p. M. p. p. Tête d'Auguste nue à gauche.
R. p. I. sp. D. V. sp. II. viR. c. I. G. Dans le champ,
p. p. D. D. M. B.
UTIQUE
i%5. Têtes des dioscures imberbes et laurées à droite ; au-
dessus, deux étoiles.
R. Deux chevaux allant à droite; au-dessus, la légende
punique, inS
UTIQUE
(Colonie romaine)
1966. Ti GÀESAR Divi ÂVG. F. AYGVST. IMP. VIII. Tête nue de
Tibère à gauche.
li. c. VIBIO MARSO PB. COS. G. GASSIVS FEUX A. II. VIR;
dans le champ, o. d. p. p. Livie voilée, assise à droite,
tenant une palère et un sceptre. N.B.*
Voir aussi les numéros 148 et 149.
HIPPO DIARRYTHUS
Voir aux numéros 134 et 147 les médailles romaines
frappées dans cette ville.
Nomldle
MASINISSA?
1967 . Tête imberbe et nue à gauche, grënetis.
R. Cheval debout à droite^ tirènetis. M. B. .
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— 282 ~
MICIPSA 61 868 frères
1968. Tête barbue laarée à gauche.
R. Cheval galopant i gauche; dessous, SD Plomb.
1969. Même médaille en cuivre fortement allié de plomb.
1970. Même tète.
R. Cheval courant à gauche. M. B.
1971 • Médaille semblable ; sous le cheval, un globule.
1972. Médaille semblable; sous le cheval^ XO
1973. Même tète.
R. Cheval debout à gauche ; au-dessus, un globe dans
un croissant. P. B.
1974. Tète barbue diadémée à gauche.
R. Cheval galopant à gauche. P. B.
1975. Médaille semblable; sous le cheval, un globule. P. B.
1976. Tète barbue laurée à gauche.
R. Cheval debout i gauche, portant un licou autour
de l'encolure ; au fond, un long caducée. G. B.
1977. Même tète.
R. Cheval courant i gauche avec un licou autour de
Fencolure et la (ète d'Ammon en contremarque. H. B.
1978. Médaille semblable; sous le cheval, un globule.
1979. Médaille semblable sans contremarque; sous le che-
val, XQ
1980. Médaille semblable; sous le cheval, Hn
1981 . Médaille semblable; sous le cheyal, XO
1982. Même tèle.
R. Cheval sans licou galopant à gauche; au-dessus, la
tète d'Ammon ; dessous^ XD
1983. Médaille semblable; sous le cheval, ^t<
198i. Même tête; dessous, XQ
..-^«r j^ •. ChevSTga'opanl à gauche; dessous, nn
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— 288 —
ADHERBÂL et HIEHPSAL
1985. Tète barboe diadémée à gauche.
R. Cheval trottant à gauche; au-dessus, un grand
astre; au-dessous, SD M. B.
1986. Même tête; dessous, trois globules.
R. Hème revers ; dessous, trois globules disposés ver-
ticalement. H. B.
i987. Même tête sans globule au-dessous.
R. Même revers avec la tête d'Ammon en contremar-
que et trois globules à Fexergue. M. B.
1988. Même tête; dessous, un globule.
' R. Cheval galopant à gauche ; au fond^ une palme ornée
de bandelettes; sous le cheval, XÛ 41. B.
i989. Tête barbue diadémée à gauche, différant de la précé-
dente parles traits.
R. Même revers. M. B.
JUGURTHA
1990. Tête imberbe ceinte d'un laurier entrelacé d'un dia-
dème à gauche.
II. Eléphant marchant à droite. M. B.
MédaiUe de Jugurtha frappée sur une monnaie d'Vtique (?j
1991. On voit sur Tavers de cette médaille, par un jeu de
frappe et suivant la position dans laquelle on l'observe,
une tête* laurée à gauche, ayant quelque ressem-
blance avec celle de Jugurtha, deux têtes accolées à
droite (les dioscures) et enfin trois profils.
R. Deux chevaux allant à droite; au-dessus, les deux
premières lettres du mot Utique en caractères puni-
ques, et les traces d'une troisième lettre effacée. Les
tètes et les membres antérieurs des chevaux ont été
aplatis par la frappe. M. B.
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— 284 —
JUBA !•'
1992. RExiVBA. Son buste barbu à droite; les cheveux sont
calamistrés et ceiots d'un diadème avec des attaches
flottantes; la poitrine et les épaules sont couvertes
d'une cuirasse, sur laquelle est jeté un manteau; un
sceptre est posé sur l'épaule droite; grènetis.
R. Temple derrière un portique de huit colonnes; à
droite, ^V3V; à gauche, TOIDDH; au milieu du
champ, un globe. Ar.
1993. Même tête sans légende.
R. Cheval galopant à droite. Âr.
1994. Tète barbue d'Âmmon à droite.
R. Eléphant marchant à droite; au-dessus, la légende
punique du n» 1992. M. B.
1995. Tête de la Numidie couverte d'une dépouille d'éléphant
à droite.
H. Lion marchant à droite; au-dessus la légende puni-
que, TOSacn ^vnv m. b.
. CIRTA
1996. Tète tourelée de Temme à droite; devant la légende pu-
nique, 1^*13; derrière, la légende punique, mp^QTl^
R. Porte de ville munie de créneaux ; dans l'intérieur,
deuxième porte à deux entrées et surmontée de bar-
reaux. 13. Méd. module 10.
1997. Même tête.
R. Cheval|bridé, marchant à droite; au-dessus, même
légende qu'à la deuxième partie de la médaille pré-
cédente. H. B.
1998. Tète de femme tourelée à gauche; devant^ la légende
punique, ]t2rO
R. Cheval courant à gauche; au-dessus, un caducée;
dedsbus, la légende punique, T\y^H P. B.
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— 235 —
GAZAUPHALA
1999. Télé de femme tourelée à gauche; grènelis.
R. Cheval marchant à gauche; au-dessus, les lellres
puniques, t^V H. B.
Maiiritaiiie
BOCCHUS II
2000 . Télé diadémée du roi avec la barbe ronde et les cheveux
bouclés à gauche. Grénetis.
\\. Le roi, diadème et velu d'un pallium flottant, galo-
pant à gauche; il conduit son cheval sans frein avec
une baguette qu'il tient de la main droite et porte une
courte lance au bras gauche. Au-dessous, un globule
et la légende punique, toSqD pSD M. B.
JUBA II
2001 . RKX IVBA. Sa tète diadémée à droite avec la iiiassue der-
rière répaule.
R BACiAiccA KAEOnATRA, Symbole d'Isis formé
par un vase et deux épis et flanqué de deux cornes
de vache. H. \i.
PTOLÉMÉE
2002. REX PTOLEMAEVS. Sa lète imberbe à droite.
R. RAXiii. Capricorne portant une corne d'abondance
sur le dos et un gouvernail sous le ventre. Ar.
2003. Même légende. Sa télé diadémée à droite.
R. Lion debout à droite; au-dessus, un grand astre.
M. B.
. CAMARATA
2004. Tête imberbe à droite.
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— 286 -
R. Une grappe de raisin et un épi; au-dessus, disque
dans un croissant ; à droite, la légende punique, t<Dw
M. B.
Monnaies incertaines
2005. Tête d*Isis coiffée d'une dépouille de vautour ; un voile
descendant sous la coiffure couvre le cou et la nuque.
R. Trois épis réunis en bas. M. R.
2006. Télé de bœuf de face.
R. Cavalier galopant à droite. Ar.
2007. Tèle casquée à droite ; au-dessus, innAi (?)
R. Cheval galopant à droite. Ar.
2008 . Télé d'Isis à gauche .
R. Quatre épis et deux faucilles?
§ 5. — }fédailles diverses
ÂRADUS (île voisine de la Phénîcie)
2009. Tête de femme voilée et tourelée à droite.
R. APAAiON. Victoire marchant à gauche, tenant un
acrostolium et une palme; dans le champ, eqpxES ;
le tout dans une couronne. Ar. méd.
>
ATHÈNES
2010. Tête casquée de Minerve à droite.
R. AGE. EYMAPEIAHS AAKIAAMAION. ChoUCtle
sur une amphore; à droite, divinité dans un char
traîné par des serpents; à Texergue, me. Ar. méd.
20H . Tête couronnée à droite.
R. AGE. Chouette à droite. Ar. méd. de très-petit
module.
CALES (Caivi, en Campanie)
20 1 2 . Tète casquée à gauche.
R. CALENO. Coq à droite. B. Petit méd.
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— 437 —
CATME (CaUnia en Sicile)
SOIS. KATANAiûN. Tête J'ApoUon à droite.
R. Figure dans un quadrige couronnée par la Vicioire ;
à Texergue, katanaiûn. B.
CAULONIA (Caslel-Yelere dans le Bruttium)
2014. KAVA. Figure virile nue debout, tenant dans la main
droite une branche; sur le bras gauche, une petite
figure marchant; dessous, un petit cerf.
R. Cerf à droite. Ar.
CROTON (Crotone dans le Bruttium)
2015. QPO. Trépied et ibis en relief.
R. Trépied. Ar.
DYRRAGHIUM (en Ulyrie)
2016. Vache à gauche allaitant un veau et le regardant.
R. AVP. Jardins d'Alciuoûs. Ar.
2017. SENQN. Vache à droite allaitant un veau et le regar-
dant.
R. M. AYP. 4>iA. Jardins d'Alcinoûs. Ar.
2018 . Tète de Jupiter à droite.
R. AT. Pégase volant à gauche. Ar.
HÉRACLÉE(?) (en Lucanie)
2019. Tète casquée de Pallas à droite.
R. Hercule étouffant le lion de Némée. Ar.
NÉAPOLIS (en Campanie)
2020. Tète de femme à droite ; dessous, aptemi.
R. NEonoAiTON. Taureau à droite couronné par la
Victoire; sous le taureau, es. Ar.
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— 238 —
Pfl&LASABNA? (en Crète)
2021 . Tê(e de Proserpine à droile.
R. Trident; dans le champ, <t» A. Ar.
POSIOONIA PAESTVM (en Lucanie)
2022. roMEi. Neptune debout à droite.
R. AAïaMO?. Taureau marchautà gauche; dessous,
une coquille. Ar.
RHODES
2023. Tête de Méduse de face.
R. PO. Fleur en forme de calice. Ar.
SYBARIS ou THURIUM (en Lucanie)
2024. Tète casquée de Pallas à droite; sur le casque, le
monstre Scylla.
R. eOYPioN. Bœuf à droile regardant à gauche; à
l'exergue, un poisson. B. Petit méd.
SYRACUSE (en Sicile)
2025. SVPAKOZION. Tète de Proserpine à droite entouréjj de
poissons.
R. Bige à droite ; au-dessus^ une Victoire. Ar.
TARENTE (en Calabre)
2026. TAPANTiNQN. Le héros Taras sur un dauphin à droile;
dessous, une coquille.
R. Neptune assis à gauche. Ar. Méd.
THASUS (île)
2027. Tête de Bacchus à droite couronnée de lierre.
R. HPAKAEOTS ZQTHPOS. Horculc dcbout àgauche,
s'appuyant sur sa massue; à Texergue, eAZiQN. Ar.
Méd.
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— 289 -
VELIA (en Lucanie)
2028. Tête de Pallas à gauche avec le casque orné d*un griffon.
R. YEAHTQN. Lion à droite. Ar.
ZANCLE ou MESSANA (en Sicile)
2029. MfiizzANiON. Lièvre courant à droite ; au-dessus, une
tète.
R. Figure assise dans un bige à droite couronnée par
la Victoire. M. B.
ALEXANDRE
(Roi de Macédoine)
2030. Tète d'Hercule imberbe, couverte de la peau de lion.
R. AAESANAPOT. Jupiter aétophore assis à gauche;
devant, symbole composé d'un triangle et d'un rec-
tangle inscrits dans un cercle. \r.
Médailles celtibériennes
2031 . Tête imberbe à droite, les cheveux crépus.
R. Cavalier galopant à droite, la lance en arrêt; des-
sous, légende celtibérienne. Ar.
2032. Tête barbue à droite, les cheveux crépus; devant, un
poisson.
R. Cavalier galopant à droite et tenant un instrument
semblable à un marteau; dessous, légende celtibé-
rienne. Ar.
2033 R. Même type, mais le cavalier tient un poignard.
2034. Tête barbue à droite; derrière, deux caractères celti-
bériens.
R. Cavalier au galop à droite, la lance en arrél; des-
sous^ légende celtibérienne. Ar.
Les légendes de ces médaiUes diffèrent toutes les unes des antres.
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— 240 —
BHPORliG (Ampurias;
Tête de Mercure à droite; devant, leg. . •
R. Pégase volant à droite; à l'exergue, empoç. M..B.
CELSÂ (Velilla de Ebro)
" 2036. COL. vie. IVL. LEP. Tête juvénile imberbe à droite.
R. Bœuf à droite; au-dessus, p. r. ii. vir.; dessous,
L. NEP. L. SYR. M. B.
GADES? (Cadix)
2037. Tête d'Hercule.
R. Poisson.
MARSEILLE
2038 . Tête de Diane à droite .
R. MASSAAiHTûN. Lion allant à gauche. Ar.
2039. Tête d'Apollon à droite.
R. MA££. Lion allant à droite. Ar.
2040. Tête de Diane à droite ; devant, h.
R. MAZZA. Lion allant à droite. Ar.
2041 . Tête d'Apollon à gauche, les cheveux hérissés. .
R. MA. Roue à quatre rayons. Ar.
2042 . Tête de Diane à gauche.
R. MA£2A. Lion allant à droite. P. B.
2043. Même tête.
R. Taureau allant à droite. B. n
DUMNORIX
(Chef Kdoen)
2044. Tête d'Apollon.
R. DVBNOREX. Guerrier debout, tenant une enseigne..
Ar.
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— 241 —
TECTOSAGES
2045. Pas de légende. Télé nue d'homme à gauche.
R. Quatre rayons accostés de divers symboles. Ar.
2046-2048. Monnaies gauloises indéterminées. Ar.
HIÉRON
(Roi de Sicile)
2049. Tête du roi à gauche.
R. lEPONOS. Trident. Ar.
2050. Roiparlhe. Ar.
Monnaie à légende bilingue frappée en Afrique par les
Arabes, à l'imitation des monnaies byzantines et au mo-
dule épais des globules d'or, émis depuis les Héraclius jus-
çu'à Théophile (610 à 84-2).
2051. iNNDmNDSN..DSNDS (In nomine domini non Deus nisi
Deus non Deo Socius), Dans le champ, la légende
arabe «^iVt aJlV en deux lignes.
R. HSLDFRTii9AFRKANX€vn (Bic soUdus feritus est in
Africa anno xcvii). Dans le champ^ la légende arabe
^t J^j Ju^ en deux lignes.
Médailles acqalses pendant l^mpresslon
ANTONIA
2052. ANT. AVG. III. viR. R. P. G. Galère prétorienne..
R. LEG. III. Aigle entre deux enseignes militaires. Ar.
2053. R. LEG. IV. Même type. Ar.
2054. R. LEG. VII. Même type. Ar.
2055. R. GHORTis SPEGVLATORVM. Trois enseignes militaires
sur chacune desquelles se trouvent deux couronnes,
un bouclier et une proue de vaisseau. Ar.
18
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— 242 —
AQUILIA
Tële radiée d'Apollon à droile; devant, x.
R. MAN. AQviL. ROMA. Diane dans un bige au galop à
droile, avec un croissant près de la tète et entourée
de quatre étoiles. Ar.
CAESIA
â057. Buste diadème d'Apollon à gauche, lançant un triple
javelot; derrière, ap. en monogramme.
R. L. CAESi. Deux figures viriles assises, le manteau
sur les jambes, tenant chacune une haste; entre elles,
' un chien; en haut, la tète de Yulcain et des tenailles;
à^auche, la; à droite, re. Ar. Don de M. Famy.
HANLÎA
2058. L. MANLi. H PROQ. Tête de Pallas à droite avec le cas-
que ailé.
R. L. SYLLA iMP. Victoire couronnant Sylla assis dans
un quadrige au pas à droite. Ar.
HARCIA
2059. Tète laurée de Janus; en haut, i. *
R. Q. MARC. LiBo ROMA. Proue de vaisseau. G. B. As.
PL\UTIA
2060. L. PLAVTivs. Masque de face, les cheveux épars; de
chaque côté de l'a figure, un serpent simulant des
boucles d'oreilles.
R. PLANGVS. L'Aurore volant dans les airs et condui-
sant les quatre chevaux du Soleil. Ar.
RUBELLIA
2061 • G. RVBELLivs BLANDVS. Daus le champ, se.
R. III. viR. A. A. A. F. F. Enclume. P. B.
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— 243 —
SANQUINIil
2062. OB Givis SERVATOS. Couronne de chêne entre deux
branches de laurier.
R. M. SANQVINIYS Q. F. Ifl. YIR A. A. A, F. F. DanS le
champ, s. c. G. B.
YIBIA
2063. Tête de Bacchus à droile couronnée de lierre et de
raisin.
R. c. viBivs VARYS. Panthère montant sur un autel sur
lequel sont un masque de pan et un Ihyrse. Ar.
VOLTEIA
2064. Tête de Bacchus à droite, couronnée de lierre et de
raisin.
R. M. YOLTEi. M. F. Cérès dans un bige de serpents à
droite, tenant deux torches. Ar.
AUGUSTE
2065. CAESAR IHP. Yii. Sa tète nue à droite.
R. AsiA REGEPTA. Victoire tenant une couronne et une
palme debout sur la ciste mystique, d'où sort de
chaque côté un serpent. Ar.
2066. GAESAR AYGYSTYS. Sa tête laurée à gauche.
R. DiYYS lYUYS. Comète. Ar.
NÉRON
2067. iMP. lŒRO CAESAR AYG. P. MAX. Sa tête laurée à droite;
devant, une palme.
R. Atelier monétaire. G. B. Conlorniate.
DOHITILLË jeune
2068. MEMORiAE DOMiTiLLAE S. P. Q. R. Char attelé de deux
mules à droite.
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— 244 —
R. tIfP. T. CIES. DIVI VESP. F. AVG. P. H. TR. P. P. P.
COS. VII. Dans le champ, s. c G. B.
DOHITIEN
2069. IMP. CAES. DOHIT. AVG. GERM. GOS. XV. CENS. PER. P. P.
Sa léte laarée à droite.
R. s. c. Dorailîen debout à gauche eD habit militaire,
tenamt un foudre et une haste, couronné par la Vic-
toire debout, qui tient une palme. G. B.
TRAJAN
2070. IMP. TRAIANO AVG. GER. DAC. P. H. TR. P. GOS. VI P. P.
Son buste lauréà droite avec le palodaraent.
R. CONSERVATORI PATRIS PATRUE. Jupîtor dobout à
gauche, nu, le manteau sur le bras, tenant un foudre
et un sceptre et protégeant Trajan, qui est à sa droite
et tient une branche de laurier. Ar.
ANTONIN le Pieux
2071 . Diws.ANTONiNvs. Sa tête nue à droite.
R. coNSECRATio. Bûcher à quatre otages en pyramide,
orné de guirlandes, de draperies et de statues sé-
parées par des colonues; au milieu, une porte; sur
le sommet, Antonin dans un quadrige. Ar.
2072. ANTONiNVS AVG. Pivs P. P. TR. P. Sa tète laurée adroite.
R. HONORi AVG. COS. lui. S. C. L'Honncur debout à
gauche, en toge, tenant un rameau et une corne d'a-
bondance. G. B.
H. AURÈLE
2073. M. ANTONINVS AVG. TR. P. XXV. Sa tête laurée à droite.
R. IMP. VI. cos. III. s. G. Victoire à demi-nue debout à
droite, attachant à un arbre un bouclier sur lequel est
écrit vie. GER. G. B.
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— 245 —
L. VERUS
8074. L. VERVS AYG. ARM. PARTH. MAX. Sa tète laufée adroite.
R. TR. p. vu. iMP. iiii. COS. m. Victoire debout à
gauche, tenant une couronne et une palme. Âr.
LUCILLE
2075. LVGiLLAE AYG. AiH'ONiNi AYG. F. Sou busto à droite.
R. YESTA. Yesla voilée debout à gauche auprès d'un
autel paré et allumé, tenant le simpule et le palla-
dium. Ar.
2076. Même tête et même légende.
R. YOTA PYBLiGA. dans une couronne de laurier. Ar.
COMMODE
2077 . L. AEL. AYREL. GOMM^ AYG. P. FEL. Sa télo lauréo à droite.
R. HBRCYLi ROMAND AYG. Herculo nu debout de face,
posant un casque sur un trophée et tenant une massue
et la peau du lion. Ar.
2078. M. ANTONiNYs coMMODYs AYG. Sa tôto laurée «^ droite,
R. UB. AYG. Y. TR. P. Yll. IMP. Ilil. COS. III. P. P. La
Libéralité débouta gauche, tenant une tessère et une
corne d'abondance. Ar.
SEPTIME SÉVÈRE
2079. SEYERYS AYG. PARTH. MAX. Sa tèto lauréo à droite.
R. p. M. TR. p. Yiii. COS. II. p. p. Victoire marchant à
gauche et tenant un diadème des deux mains; devant
elle, un bouclier sur un cippe. Ar.
i080. SEYERYS PIYS AYG. Sa tèlo laurée à droite.
R. p. M. TR. p. XYii. COS. III. p. p. Jupiter debout à
gauche, entre Caracalla et Géta enfants, ayant son
manteau déployé derrière lui, et tenant un foudre et
un sceptre. Ar.
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— a46 —
SEVERvs AYG. PARTH. MAX. Sa tète laurée à droite.
R. YiCT. AETERN. Victoire volant à gauche et tenant un '
diadème des deux mains-, devant elle, un bouclier sur
un cippe. Ar.
JULIA DOMNA
2082. iVLiA AVGVSTA. Son buste à droite.
R. HiLARiTAS. L'Allégresse debout à gauche entre deux
enrants, tenant une longue palme et une corne d'a-
bondance. Ar.
2083. lYLiA DOMNA AYG. Son huste à droite.
R. YESTA Vesta voilée assise à gauche, tenant le palla-
dium et un sceptre. Ar.
CARACALLA
2084. ANTONiNYS PiYS FEL. AYG. Sa tète lauréo à droite.
R. MARTI PROPYGrtATORi. Mars casqué marchant à
gauche, tenant une hasle et un trophée. Ar.
2085. Même légende. Son buste imberbe lauré à droite avec
le paludament.
R. PONTiF. TR. p. Yiiii. COS. II. Mars casqué debout à
gauche, appuyé sur un bouclier et tenant une haste.
Ar.
2086. ANTONINYS PiYS AYG. Sa tête laurée à droite.
R. PONTIF. TR. p. XII. COS. III. La Concorde assise à
gauche, tenant une patëre et une corne d'abondance.
Ar.
2087. ANTONINYS PiYS AYG. Son bus^o jeune lauré à droite avec
le paludament et la cuirasse.
R. YICT. PART. MAX. Victoirc marchant à gauche et
tenant une couronne et une palme. Ar.
GÉTA
2088. p. SEPT. GETA CAES. Son buste jeuue nu à droite avec le
paludament.
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— -247 —
R. PRiNQ. lyvENTVTis. Géta debout à gauche, en habit
militaire, tenant un rameau et une haste; derrière
lui, un trophée au bas duquel est un bouclier. Ar.
ELAGABALE
2089. IMP. ANTONiNVS AVG. PONT. Sou busle lauré à droite
avec le paludament.
R. ANNONA AYGVSTi. L' Abondance debout à gauche,
tenant deux épis'et un gouvernail posé sur un globe;
à côté d'elle, le modius avec des épis. Ar.
2090. IMP. CAES. M. AVR. ANTONINVS AVG. Sou busto lauré à
droite avec le paludament et la cuirasse.
R. FiDES EXERCiTvs. La Foi assise à gauche, tenant nin
oiseau et une enseigne militaire; devant elle, une
enseigne. Ar.
2091. ANTONINVS piYS AVG. Son busteimberbe lauré à droite
avec le paludament et la cuirasse.
R. FORTVNA REDVx. La Fortuno assise à gauche, tenant
un gouvernail et une corne d'abondance ; sous son
siège, une roue. Ar.
2092. IMP. CAES. M. AVR. ANTONINVS AVG. Sou busto radié à
droite avec le paludament et la cuirasse.
R. MARS VICTOR. Hars casqué nu avec le manteau flot-
tant, marchant à droite et portant une haste et un
trophée. Ar.
2093. IMP. ANTONINVS Pivs AVG. Son buste lauré et cornu à
droite avec le paludament.
R. p. M. TR. p. un. COS. ni. p. p. Elagabale debout à
gauche auprès d'un autel paré et allumé, tenant une
patère et uue massue ; dans le champ, une étoile. Ar.
ALEXANDRE SÉVÈRE
2094. IMP. G. M. AVR. SEV. ALEXAND. AVG. Sou busto radié à
droite avec le paludament.
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- 248 —
R. FiDES MiLiTVM. La Foi militaire debout à gauche,
tenant deux enseignes. Ar.
2095. IMP. SEY. ALEXAND. AYG. Sa tête laufée à droite.
R. p. M. TR. p. VII. COS. II. p. p. Mars casqué debout
à droite, tenant une haste et appuyé sur un bouclier.
Ar.
2096. Même tête et mfme légende.
R. viRTVs AYG. Alexandre en habit militaire debout
à gauche, le pied sur un casque, tenant un globe et
une haste renversée. Ar.
2097. iifP. SEY. ALEXANDER AYG. Sa tête laurée à droite.
R. P. M. TR. p. X. COS. ni. p. p. s. c. L'Abondance
debout à gauche, lenanl deux épis et une ancre; à
ses pieds à gauche, le modins rempli d'épis. H. B.
MAXIMIN I«'
2098. iMP. MAxiMiNYS PiYS AYG. Sou buslo lauré à droite avec
le paliidanient et la cuirasse. ^
R. PROYiDENTiA AYG. La Providenco debout à gauche,
tenant une baguette et une corne d'abondance ; à ses
pieds, un globe. Ar.
GORDIEN le Pieux
2099. IMP. GORuiANYs PiYS FEL. AYG. Sou busltt radié à droite
avec le paludament.
R. p. M. TR. p. m. Gos. n. p. p. Apollon à demi-nu
assis à gauche, tenant une branche de laurier et
accoudé à une lyre. Ar.
âlOO. IMP. GORDiANYS piYS FEL. AVG. Sou busto lauré à droite
avec le paludament.
R. LAETITIA AYG. N. S. C. La Joio dobout, comme au
no 1018. M. B.
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— 249 —
PHIUPPE père
2101 . iMP. M. ivL. PHiLiPPYS ÂYG. Sod busto radié à droite avec
le paludameut.
R. ROMÂE AETERNAE. Rome casquée assise à gauche,
tenant une Victoire et un sceptre. Âr.
2102. IMP. PHILIPPYS AYG. Son busto radié à droite avec le pa-
ludameut.
R. SAECYLARES AYG6. La Louve à gauche, allaitant
Romulus et Rémus; à l'exergue, ii. Ar.
PHILIPPE fils
2103. M. lYL. PHILIPPYS CAES. Son busto radié à droite avec le
paludament.
R. PRINCTPI lYYENT. Philippe en habit militaire debout
à gauche, tenant un globe et une haste renversée. Âr.
2104* IMP. PHILIPPYS AYG. Sou buslo radié à droite avec le
paludament et la cuirasse.
R. SAECYLARES AYGG. Chèvre marchant à gauche; à
Texergue, m. Ar.
OTACILIE
2105. M. OTACiL. SEYERA AYG. Son busto diadème à droite avec
le croissant.
R. lYNO coNSERYAT. JuRou voiléo dobout à gauche, te-
nant une patère et un sceptre. Ar.
TRAJAN DÈCE
2106. IMP. c. M. Q. TRAiANYS DEGiYS AYG. Sou busto radié à
droite avec la cuirasse.
R. ARYNDANTiA AVG. L'Abondanco debout à droite, vi-
dant sa corne. Ar.
2107. Même tête et même légende.
R. ADYENTYS AYG. Trajau Dèce à cheval à gauche, le-
vant la main droite et tenant un sceptre. Ar.
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— 250 -
2108 . Même tête et même It^gende.
R. PAXÀVGvsTi. La Paix debout à gauche, tenant une
branche d*olivier et un sceptre transversal. Ar.
2109. iMP. G. M. Q. TRAiANYS DECivs AYG. Son busto lauré à,
droite avec le paludaraent et la cuirasse.
R. PANNONiAE s. G. Deux femmes (les deux Paunonies)
se tournant le dos et tenant chacune une enseigne
militaire. H. B.
HERENNIUS
2110. Q. HER. ETR. MES. i)ECiYS NOB. G. Son bustc radié à
droite avec le paludament.
R. PiETAS AVGVSTORVM. Âsporsoir, simpule, vase à
sacrifice^ patère et bâton d'augure. .
2111(*) Même tête et même légende.
R. PRiNGiPi iWENTVTis. Hercnnius debout à gauche, en
habit militaire, tenant une baguette et une haste
transversale. Ar.
2112. Même tête et même légende.
R. SPES PVBLiGA. L'Espérance marchant à gauche,
tenant une fleur et relevant sa robe. Ar.
TRÉBONIEN GALLE
2113. IMP. GAE. G. VIB. TREB. GALLVS AYG. SoU buStO radié
à droite avec le paludament.
R. APOLL. SALYTARi. Apollon uu dobout à gauche, te-
nant une branche de laurier et appuyé sur une lyre
posée sur un rocher. Ar.
VOLUSIEN
2114. IMP. GAE. G. VIB. YOLVSiANO AYG. Son busto radié à
droite avec le paludament.
C) La médatlle de Carus qui devait se trouver à ce numéro est reportée
au n« 2137.
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— 251 —
R. PAx AYGG. La Paix debout à gauche, tenant une
branche d'olivier et un sceptre transversal. Ar.
21 1 5 . Même tête et même légende .
R. piETAs AYGG. La Piété debout à gauche auprès d'un
autel allumé, levant les deux mains. Ar.
VALÉRIEN père
2116. iMP. G. p. Lie. VALERiANvs P. F. aVg. Son busto radié à
droite avec le paludament.
R. APOLLiNi CONSERVA. Apollon nu debout à gauche,
tenant une branche de laurier et appuyé sur une lyre
posée sur nn rocher. BilL
GALLIEN
21i 7. GALLiENvs P. F. AVG. Son buste raclié à gauche avec la
cuirasse, armé d'une haste et d'un bouclier.
R.' GERHANicvs MAX. Y. Trophée au bas duquel sont
deux Germains, les mains liées derrière le dos. Bill.
2118. IMP. G. p. Lie. GALLiENYS P. F. AYG. Sou busio radié à
droite avec le paludament.
R. PIETAS AYGG. Yaléricn et Gallien debout en face
l'un de l'autre, sacrifiant sur un autel et tenant, l'un,
un sceptre surmonté d'un aigle et l'autre, un para-
zonium. Bill.
2119. GALLIENYS AYG. Sa tête radiée à droite.
R. PROYiD. AYG. La Providence debout à gauche, te-
nant un globe et un sceptre transversal. P. B.
2120. GALLIENYS P. F. AYG. Son busto radié à droite.
R. YiCT. GERMANiGA. Victoiro marchant à droite et te-
nant une couronne et un trophée ; sous ses pieds, un
globe; de chaque côté, un Germain dans l'attitude de
la tristesse; Bill.
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— Î52 —
SALONINE
2121. SALONINA AVG. Son biiste diadème à droite avec le
croissant. ^
R. DEAB SEGETiAE. Sogctla deboul dans un temple à
quatre colonnes, nimbée^ tenant des deux mains son
voile au-dessus de la tête. Bill.
.2122 . Même tête et même légende.
R. FELICITAS PVBLiCA. La Félicité assise à gauche, te-
nant un caducée et une corne d'abondance. Bill.
SALONIN
2123. Divo VALERiANO CAES. Son buste radié à droite «avec le
paludament.
R. coNSEGRATio. Aigle volant à droite et enlevant au
ciel Salonin qui lient un sceptre. Bill.
POSTUME
2124. iMP. G. POSTVMVS p. F. AVG. Son buste radié à droite
avec le paludament.
R. MERCVRio FELiGi. Mercure à demi-nu, debout de
face, regardant à droite, tenant une bourse et un
caducée. Bill.
TACITE
2125. iMP. G. M. CL. TACiTYS AVG. Son busto radié à droite avec
le paludament et la cuirasse.
R. PAx AYGVSTi. La Pafx debout à gauche, tenant une
branche d'olivier et un sceptre transversal ; à l'exer-
gue, p. P. B.
PROBUS
2126. viRTVS PROBi AVG. Sou bustc à gauche avec le casque
radié et la cuirasse, tenant une haste et un bouclier.
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— 253 -
R. MARTI PAciF. Mars casqué marchant à pas précipités
à gauche, tenant une branche d'olivier de la main
droite, et, de la gauche, une haste et un bouclier; à
Texergue, Qxxi. P. B.
CARUS
Médaille grecque frappée mi Egypte
2127 . A. K M. A. KAPOC CEB. Son buslo lauré à droite avec
le paludament.
R. L'Équité debout à gauche, tenant une balance et
une corne d'abondance. B. P. Méd.
CARIN
2128. IMP. c M. AYR. CARiNVs AVG. Son buslo radié à droite
avec le paludament.
R. AETERNiT. AYGG. L'Éternité debout à gauche, tenant
un globe surmonté d'un phénix et relevant sa robe; à
l'exergue, kaf. P. B.
DIOCLÉTIEN
2129. IMP. G. DiOGLÉTiANV:» P. F. AVG. Sa têlc laurée à droite.
R. GENio POPVLi ROMANI. Le Génie du peuple romain
coiffé du modiuSf debout à gauche, à demi-nu, tenant
une patère de laquelle on voit couler l'eau et une
corne d'abondance; dans le champ, fky; à l'exer-
gue, ANT. H. B.
MAXISUEN HERCULE
2130. IMP. MAXiMiANYs P. F. AYG. Sou buste lauré à gauche
avec la cuirasse.
R. GENIO POP. iiOM. Génie coiffé du modius^ à demi-nu
à gauche, t'enant une patère et. une corne d'abon-
dance; dans le champ, tF\ à l'exergue^ plc. H. B.
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— 254 —
2131 . Même légende. Sa tète laurée à droite.
R. SACRA MONET. AVGG. ET CAESS. NOSTR. La Monnaie
debout à gauche, comme au n^ 1330; dans le champ,
h; à l'exergue, aqd. H. B.
SÉVÈRE II
2132. IMP. c. SEVERYS P. F. AVG. Sa tète laurée à droite*
R. viRTvs AVGG. ET CAESS. NN. Sévère galopant à
droite et se préparant à percer de sa haste un ennemi
agenouillé qui a perdu son bouclier; sous les pieds
du cheval, un autre ennemi couché sur le dos; à
l'exergue, aqs. M. B.
LICINroS fils
2133. D. N. VAL. LiciN. LEGiNivs NOB. c. Sou busto casqué ù
gauche avec la cuirasse, tenant une haste et un bou-
clier.
R. lovi coNSERVATORi. Jupitor nu debout à gauche, le
manteau sur l'épaule gauche, tenant une Victoire sur
un globe et un sceptre surmonté d'un aigle qui tient
une couronne en son bec ; à ses pieds à gauche, un
V
captif assis; dans le champ, ^^^^ à l'exergue, SMNr.
P. B.
MAXENCE ^
2134. IMP. c. MAXENTivs P. F. AVG. Sa tète laurée à droite.
R. VICTORIA AETERNA AVG. N. Victoire marchant i
gauche et tenant une couronne et une palme. M. B.
CONSTANTIN 1er
2135. CONSTANTINVS AVG. Sa tête laurée à droite.
R. DN. coNSTAi^rriM MAX. AVG. autouT d'une couronne
de laurier dans laquelle on lit vot. xx; sous vot. xx,
une étoile; à l'exergue, smaa. P. B.
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— 255 —
* 34 36. Même tète et même légende.
R. SARMATià DEYicTA. Vicloife marchant, comme au
n<» 1514; dans le champ, c. ; à Texergue, plg. crois-
sant. P. B.
2131 . Mémo légende. Son buste casqué à droite avec la cui-
rasse.
R. YiRTvs EXERcrr. Étendard au pied duquel sont
assis deux captifs; celui de gauche a les mains atta-
chées derrière le dos, celui de droite retourne la tète;
dans lO' champ à gauche, s; à droite, fil (sic) en
deux lignes; à l'exergue, Asis étoile. P. B.
2138. iifp. coNSTANTiNYS AVG. Sou busto lauré à droite avec la .
cuirasse.
R. sou iNViCTO GOMiTi. Buslo radié du Soleil à droite
. avec le paludament. Entre H. et P. B.
FAUSTE
2139. FLAV. MAX. FAVSTA AVG. Son busto à droite coiffé en
cheveux.
R. SPES REiPVBLiCAE. Fauste voilée, comme au n<» 1 589 ;
à l'exergue, t croissant t. P. B.
CONSTANT !•'
2140. FL. rvL. CONSTATS NOB. C. Sou busto lauré à droite
avec le paludament.
R. GLORIA EXERciTVS. Deux soldats casqués debout se
regardant^ comme au n^ 1674; à l'exergue, smks.
P. B.
2141. Même médaille ;' à l'exergee, smka. P. B.
HAGNENCE
2142. D. N. M AGNENTIV& p. F. AVG. Sou buste nu à droite avec
le paludament.
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-- 256 —
R. vicTORiAE DD. NN. AVG. ET CAES. Deijx Victoires
debout, tenant une couronne dans laquelle on lit VOT.
V, MVLT. X.; à Texergue, par. P. B.
GRATIEN
2143. DN. GRATiANVS P. F. AVG. Son busto diadème ;à droiCe
avec le paludament.
R. GLORIA ROMANORVM. Gration en habit militaire,
comme au n» 1795; à l'exergue, smaqs. P. B.
JUSTINIEN I«
2144. DN. lYSTiNiANVS P. P. AV. Son busto diadème à droite.
R. ANNO xiiii; dans le champ, i surmonté d'une croix ;
à l'exergue, CAR. M. B.
ZANCLE ou MESSINE
2145. Tête d'homme barbue et laurèe à droite.
R. MAMEPTiNQN. Pallas marchant à droite, lançant
un javelot et tenant uu bouclier. P. B.
Monnaie libyenne
2146. Tête casquée de Minerve à gauche; devant, aibtûn;
au-dessus, m.
R. Bœuf debout à droite; au-dessus, un caractère
punique. G. B.
CARTHAGE
2147 . Cheval debout adroite ; devant, un globule; au fond, un
long caducée.
R. Palmier. H. B.
2148. Tête de Gères à gauche.
R. Cheval debout à droite; dessus, un disque radié
flanqué de deux ureus ayant la tête surmontée d'un
disque. G. B.
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— 257 —
CYZIQUE en MYSIE
2140. KOPH LQTEiPA KYZiKHNQN. Coré (sumom de Pro-
serpine), protectrice des habitants de Cyzique. Son
buste à droite.
R. 2TRAT. NAiBiOY KOYiNTOY. (Etant Stratège
NceviiLS Quintitë) ; à Texergue, Ejni omonoia kyzik.
ZMTPNAi. (Au sujet de Talliance des habitants de
Cyzique et de ceux de Smirne). Char traîné par deux
centaures et précédé d'un amour ailé ; sur le char,
Gérés (?) la torche à la main; derrière, un person-
nage appuyé sur un bâton et portant sur la tête une
corbeille ou un plat plein de fruits; dans le fond, un
homme jouant de la double flûte et une femme jouant
du tympanon..B. méd. Module 13 i/4. Ce médaillon,
du fonds Costa, a été trouvé dans les déblais de la gare
de Constantine.
19
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SECTION DEUXIÈME
ANTIQUITÉS ROIHÂIIVES et AffRICAIiyES
§ !«'. — Amphores
1. Amphore de forme bursaire» anses brisées. H. 0">93. Pro-
venant des ruines de Lambèse. Don de M. Cherbonneau.
2. Amphore semi-ovoîde, col long, deux anses; H. 0""88.
Don de H. Lapaine, préfet de Constantine.
3. Grande amphore à peu près cylindrique munie de deux
appendices simulant des anses, col bas, évasé. H. 1«28.
Don de M. Lebiez.
4* Deux amphores semi-ovoïdes trouvées aux sources du
Boa-Herzoug. Même donateur.
5. Amphore oviforme, col bas, deux petites anses. H. 0>°67.
Don de M. Lapaine.
6. Amphore munie d'une longue pointe à la partie inférieure,
col brisé. F. M.
7. Amphores semi-ovoïdes^ anses brisées. F. M.
8. Quatre amphores provenant de la collection Costa.
9. Petite amphore fusiforme. H. O'^'ôO.
10. Têtes d'amphore. C. Cosla.
il . Partie inférieure d'amphore portant l'estampille nt prif
en deux lignes. Trouvée à Aïn-el-Bey et donnée par M. Thomas.
L'amphore était employée à divers usages, notamment à con-
tenir le vin mis en réserve, l'huile, les grains, les fruits. C'est
dans l'amphore, dite cadus^ que les Africains, selon Pline,
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— 260 —
conservaient les figues. On maintenait le vase debout, soit en
l'appuyant contre un mur, soit en enfonçant la pointe dans le
sol.
§ 2. — Vases funéraires et vases divers
Les nombreux jrases en terre cuite collectionnés au Musée
proviennent, en grande partie, des tombeaux romains découverts
au Coudlat-Aty, versants nord et nord-ouest.
On ne peut s'expliquer la présence de tant de vases dans les
tombeaux, qu'en se reportant aux coutumes funéraires, au mode
de sépulture mis en pratique chez les anciens.
Les Romains adoptèrent, vers la fin de la République, l'usage
de l'incinération, c'est-à-dire de la combustion des corps sur
les bûchers. Cette cérémonie nécessitait l'emploi d'un grand
nombre de vases, ainsi que l'indiquent les détails qui suivent
tirés des auteurs latins.
On dressait le bûcher en forme d'autel, à soixante pieds au
moins de toute habitation, il était construit à l'aide d'un bois
susceptible de s'enflammer aisément et plus ou moins élevé,
suivant le rang de la personne morte. On y jetait des matières
très-combustibles, de la poix, du papirus, etc.; on l'entourait de
cyprès pour empêcher l'odeur infecte de se répandre.
On lavait le corps avec de l'eau chaude, on l'oignait de par-
fums et on le plaçait sur le bûcher. Les plus proches parents
donnaient au mort le dernier baiser et mettaient eux-mêmes,
avec une torche, le feu au bûcher.
On jetait dans les flammes différents parfums, de l'encens,
de la myrrhe, de la casse, etc.; des coupes d'huile, des plats
avec l'éliquetle des mets qu'ils contenaient.
Quand le bûcher était consumé, on versait du vin sur les
cendres; les parents du défunt recueillaient les os et les pla-
çaient, après les avoir arrosés de parfums, dans une urne faite
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— 26i —
de terre, de pierre, de plomb, de verre, de marbre, d'airain^
d*or ou d'argent.
Ces urnes, ainsi que les vases qui avaient contenu les liquides
et les parfums nécessaires à la' cérémonie, étaient solennelle-
ment déposées dans le tombeau. Le tout était recouvert de terre,
et des cippes avec ou sans inscriptions marquaient à l'extérieur
l'existence de ces sépultures.
On déposait aussi les urnes dans des chambres sépulcrales
construites soit pour une seule famille, soit pour un grand
nombre d'individus appartenant à plusieurs familles. Dans les
murailles étaient pratiquées des niches pour y placer les urnes.
Leur ressemblance avec les niches de pigeons les fit appeler
columbaria.
L'usage de l'incinération devint presque général sous les empe-
reurs; mais à l'apparition du christianisme, on l'abandonna gra-
duellement, et, vers le commencement du quatrième siècle, on
était à peu près revenu au mode d'enterrement qui se pratique
encore de nos jours.
Plioe rapporte que l'incinération s'établit à Rome parce qu'on
s'était aperçu que les citoyens, morts sur le champ de ba-
taille dans les pays lointains, étaient quelquefois déterrés par
les ennemis. Le même auteur ajoute que Sylla fut le premier de
sa famille qui ait été mis sur le bûcher. On croit qu'il en avait
donné Tordre par peur du talion, car il avait fait déterrer et dis
perser les restes de son rival Marins, enterré sur les bords de
l'Anio.
12. Deux urnes cinéraires évasées de bas en haut, à large
rebord. H. 0«33. F. M.
Ces vases proviennent de la nécropole du Coudiat-Âty ; ils
étaient placés dans la terre, orifice contre orifice, et contenaient
des ossements calcinés.
13. Urne de même forme. Même provenance. Donde H. Costa.
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— 262 —
14. Uane cinéraire de forme ovoïde. Elle est garnie inté-
rieurement d'une enveloppe de plomb et contient des ossements
calcinés. H. O^x^SO. Don de M. Lapaine.
15. Vases semblables mais de plus peliles dimensions.
Don de H. Bruyas.
16 . Urme cinéraire sphéroîdale ; deux anses parallèles placées
au centre. H. 0«»31. F. M.
17. Urnes cinéraires de forme sphérique; la plupart sont
striées parallèlement à la base et toutes sont munies de deux
anses disposées à la partie supérieure du corps du vase. Elles
contiennent des restes humains calcinés. La hauteur est com-
prise entre 0"29 el O^lô. F. M.
18. Jarre oviforme en terre rougeâlre, col droit à rebords,
deux anses. H. 0«50. C. Costa.
19. Bouteille de forme cylindrique, deux anses. C. Costa.
20. Très-petites bouteilles à une ansu et à col étroit.
21. Bouteilles de même forme et de plus grandes dimen-
sions.
22. Bouteilles à deux anses.
23. Bouteilles à trois anses.
24. Vases à deux anses, à col lai^e, mais destinés à contenir
des liquides.
25. Petites. cruches à double tubulure surmontées d'une
anse arquée.
26. Vases oblongs, col étroit, une anse. F. M.
27. Petit vase avec couvercle trouvé dans Tossuaire en
plomb n^3\. Les bords du vase, ainsi que le couvercle, sont
découpés en forme de fouilles.
28. Vase semblable sans ornements.
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— 263 —
29. Pots en terre rouge munis d'une anse. Une concavité en
talus pratiquée sous l'anse permet de tenir facilement le vase en
passant la main entre l'anse et le corps du récipient. H. Oo>20
30. Vases divers.
31 . Urne cinéraire rectangulaire en plomb. H . 0^42, L. O^â 1 .
Elle a été trouvée au Goudiat-Aty et contient des ossements cal-
cinés. F. H.
32. Urnes semblables. F. H.
33. Urnes cylindriques en plomb avec couvercle provenant
des ruines de Lambèse. Don de M. Lapaine.
34. Urnes de même forme. Don de M. Bruyas.
35. Urnules cylindriques en plomb. H. 0™07, L. On»04. Don
de MM. Bruyas et Lapaine.
Noos ne savons pas à quels usages étaient consacrés ces
petits vases.
36. Ossuaire en pierre polie à forme d'auge avec couvercle;
on observe sur chaque face deux bâtons d'augure en relief.
H. 0-47, L. 0»40.
37. Ossuaires semblables sans ornements, en pierre non
polie. Don de H. Bruyas.
38. Bols, coupes, petits pots en poterie fine.
39. Coupe campaniforme, à pied, en terre noire; rapportée
de Rome et donnée par H. Pasquali.
40. Petit pot à une anse orné de cannelures longitudinales.
Don de H. Costa.
41 . Bol cylindrique à deux anses avec ornements extérieurs
en forme d'épi. H. 0<°08. Don de M. Cordonnier.
42. PETrr pot turbiniforme à panse anguleuse avec couvercle.
C. Costa.
43. Vase en terre noire à très-large orifice et i fond ter-
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— 264 —
miné en pointe. H. O^^l^- diamètre de la bouche 0">i8. Don de
H. Cordonnier.
Sa forme est celle du futile vase consacré au culte de Vesta.
On le faisait à fond pointu pour que les ministres de la Déesse
ne pussent pas le déposer quand il était plein d'eau, car il était
défendu par les rites religieux de poser d terre les vases qui
contenaient l'eau employée dans les cérémonies du culte.
44. Assiettes ou patèrés en terre rouge; les bords sont ren-
versés et ornés de larmes (?) séparées par des tiges à tètes
recourbées.
45. Plateaux circulaires en terre rouge, à bords verticaux
et montés sur un pied circulaire; sur presque tous ces vases oa
lit les initiales du potier dans une empreinte ayant la forme d'un
pied humain, d'un rectangle ou d'un croissant; souvent les
bords sont ornés à l'extérieur de divers dessins. G. Costa et F. M.
46. Grand plat en terre rouge, provenant de la collection
Costa.
47. Plats de même forme et de dimensions moindres. F. H.
48. Plateau en terre grisâtre en forme de couvercle et à
quadruple estampille.
49. Plat en (erre blanche d'une grande légèreté; deux oreil-
lons striés.
50. Patére en terre grisâtre tachetée de rouge. Les bords
portent les mêmes ornements que les vases du n^ 44.
51 . Autre patère sans ornements.
52. Vases divers en terre blanchâtre.
La plupart de ces vases ont été trouvés dans les tombeaux re-
couvrant l'orifice des urnes.
53. Collection de fioles en terre cuite vulgairement nom-
mées lacrymatoires.
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— 265 —
On a cru longtemps que ces petits vases servaient à recueillir
les larmes versées dans les funérailles. Aujourd'hui cette opinion
est abandonnée; on sait que ces fioles n'ont jamais contenu que
des eaux parfumées.
54. Anse de vase en terre rouge, sur laquelle on lit l'inscrip-
tion grecque apiztokpat.
55. Autre anse sur laquelle on lit zo. . .
56. Fragments de poterie fine de nuance verle.
57 . Autres fragments de poterie fine; la surface a été brunie
par le temps et l'iiumidité, mais l'intérieur est d'un rouge
écarlate.
Marques de fabrique observées sur le$ vases
AE. AMA.
AMVR.
ANG.
CCAN.
CELER RAS.
CLPRO.
CMR.
CMVRI
CORNELI
CPF.
FAN.
PORTV
GELLI.
GFA.
GMR.
IMR
L. GEL.
1,. P. SO
L. R. PIS.
M. M. P.
M. P. R.
MNL.
NT. PRiF, en deux lignes*
CF. ABAN.
PRIMIO G. MEM.
S. M.
s. M. F.
VILLI.
VMPRISC.
§ 3. — Lampes en terre cuite
Les lampes, chez les anciens, étaient consacrées aux usages
funéraires et aux besoins domestiques.
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~ 266 —
La qualification qui accompagnait le mot lucerna faisait con-
naître la destination particulière de l'objet; ainsi, ils appelaient
Lucerna sepulcratis celle qui était déposée dans les urnes ou
suspendue à la voûte des chambres sépulcrales; Lucerna mère-
tricitty celle que les courtisanes plaçaient devant leurs maisons,
en guise d'enseignes; Lucerna convivalis, ceWe qui était destinée
au service de la table; Lucerna cubicularia (i), celle qui était
employée pour Téclairage des appartements, des chambres à
coucher.
Les lampes collectionnées au Musée, au nombre de cinq cents
environ, ont été extraites, pour la plupart, des tombeaux romains
du Coudiat-Aty; plusieurs proviennent des ruines de Lambèse,
quelques-unes d'une fabrique romaine de lampes découverte au
faubourg dans les substructions de la maison de M. L. Blanc.
Biles sont à un ou plusieurs becs et présentent une grande
v.iriété de formes et de dessins.
Nous nous bornons, dans la nomenclature qui suit, à les
décrire par groupes et à mentionner les principaux dessins dont
quelques-unes sont ornées.
58. Lampes en terre commune, d'un rouge effacé, munies
d'un large tube sur lequel sont pratiqués un ou deux trous des-
tinés à recevoir la chaîne de suspension. Anse à forme de bou-
cle, bec arrondi.
59. Lampes de forme semblable; bec allongé en manière de
bec de canard.
60. Lampes en terre grisâtre, lourdes, de dimensions variées ;
l'anse est remplacée par un appendice tantôt plein, tantôt évidé
en forme d'anneau. La partie supérieure est concave et munie
d'un trou pour l'introduction de l'huile.
(1) lucerna cubicularia
Dulds conscia lectuli lucerna,
Quidquid vU fadas lictt^ tacebo.
Martial.
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— 267 —
61 . Lampes de forme semblable, mais moins massives.
09. Lampes circulaires en poterie fine, sans anse; le bec est
généralement orné de volutes ; le champ, de rosaces ou de cer-
cles.
€3. Lampes ovales avec anse.
64. Lampes en terre rouge pliées en tricorne.
65. Petites Lampes sans anse en terre noire, à forme de talon
de botte et à oreillons.
66. Lampes à une anse et à un ou deux oreillons.
67. Lampe à deux mèches, en terre rouge à gros grains, ornée
d'arabesques, de rosaces, etc. V. pi. xxix, n<» 786 de l'album. (1)
08 . Lampes de l'époque chrétienne, en terre rouge, sur les-
quelles on remarque des arabesques, des vases, des croix, le
monogramme du Christ, divers animaux, etc.
69. Lampe plate sans anse, à forme d'écuelle,.en terre rouge
yernisée de noir. Don de M. Moll.
70. Lampe lourde en terre noire, présentant l'aspect d'un en-
crier circulaire en liège. Même donateur.
71 . Lampe affectant la forme d'un for à cheval.
Don de H. Bruyas.
72. Belle Lampe à forme de gondole. Le bec est allongé et
rétréci en son milieu par une double volute; l'anse est dépassée
et recouverte par un appendice rectangulaire à bords relevés.
73. Deux Lampes de forme à peu près semblable et à deux
becs; dans le champ, un autel entouré de deux branches d'oli-
vier sur un exemplaire, et de deux palmes sur l'autre. V. pi. xxix,
!!• 739 de l'album.
74 Lampe en terre jaune formant une tête humaine, en par-
tie brisée. V. pi. vu, n» 741 de l'album.
(I) L*album du Musée de ConsuntiDe a été publié eu 1862.
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— 268 —
75. Lampe ovale; la partie supérieure relevée en dos de tor-
tue représente une télé de Méduse dont le nez est évidé en forme
d'anneau. V. pi. vi^ n» 740.
76. Corne d'abondance en sautoir sur un gouvernail.
77. Coq debout à gauche; derrière, un épi.
78. Amour à cheval sur un dauphin.
79. Victoire tenant une couronne et une palme.
79 bis. Même sujet; à coté de la Victoire, un autel allumé.
80. Chien.
81. Panoplie de gladiateur; à droite,' le glaive à lame droite
et à double tranchant; à gauche, le couteau à lame recourbée;
en haut et en bas, des jambières (ocreœ). V. pi. vu, n^ 701 de
l'album.
82. Griffon.
Cet animal fabuleux, moitié aigle et moitié lion, présidait à
la garde des trésors et des tombeaux.
83. Gladiateur avec jambières.
84. Homme à genoux, les bras tendus en avant.
85. Gladiateurs vus par derrière dans l'attitude du combat.
V. pi. I, n» 765.
86. Lion au repos.
87. Victoire ailée.
88. Char de triomphateur traîné par deux chevaux dont la
tète est ornée de palmes. Sur le char, un personnage debout,
tenant une couronne et une palme. V. pi. i, n^ 708 de l'album.
89. Homme nu, à épaisse chevelure, vu de face, tenant par
la bride un cheval placé derrière lui ; sa main gauche s'appuie
sur une tance à large fer; au-dessus de la tête, un astre à quatre
branches. H est facile de reconnaître dans cet écuyer l'un des
Dioscures. V. pi. m, n» 709 de l'album.
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— 269 —
90. Sphiîîx.
Ce monstre avait la tête et le sein d'une femme, le corps d'un
lion et les ailes de Taigle.
Suivant la fable grecque, il s'était établi sur une montagne à
la porte de Thèbes, et là proposait une énigme à tous ceux qui
eotfaient ou sortaient; ceux qui ne pouvaient la deviner (om-
baient en son pouvoir et étaient déchirés par lui-, celui-là seul
qui en pénétrerait le sens devait être capable de le tuer. Œdipe
résolut celle qui lui fut proposée, et le sphinx ayant perdu sa
puissance et sa force fut tué facilement.
91. DAUPtiiN sur un gouvernail.
Les auteurs anciens font de ce poisson un ami de l'homme.
92. Colombe tenant un rameau dans son bec.
93. Bœuf.
94. Lapin broutant.
95. Tête radiée vue de face.
96. Génie ailé en marche, tenant dans la main gauche un
objet que l'imperfection du moulage ne permet pas de distinguer.
V. pi. IV, n« 670 de l'album.
97. Antilope fuyant à gauche. V. pi. vi, n® 658.
98. Rameau chargé de feuilles et de fruits plié en couronne.
99. Tête de Méduse vue de face. V. pi. xxiii, n^ 1 de l'album.
iOO. Masque tragique. V.pl. xxii, n® 710 de l'album.
loi . Buste posé dans l'ouverture d'un croissant.
102. Tête de face.
Une coiffure orientale retombe le long des joues jusqu'aux
épaules ; au sommet de la tête est un croissant dont le milieu
est occupé par une figure anthropomorphe ; à droite, un attri-
but-ressemblant à une corne. V. pi. vu, ii<> 724 de l'album.
103. Tête de face.
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— 270 —
iOi. Pégase voiani à droite. Y. pi. y, ao659 de l'albam.
105. Amour attristé, la figure et les bras appuyés sor une
colonne, comme pour cacher son chagrin. V. pi. m, n? 656 de
l'album.
106. Têtes des dioscures ornées d'un astre à quatre brancbea.
107. Deux arbres. V. pi. vu, n« 662 de l'album.
108. Chien.
109. Coq passant à gauche. V. pi. vi, n« 666 de Falbum.
110. Poignard de gladiateur. V. pi. vu, n« 663.
111. Lièvre fuyant.
i\i. Couronne de laurier.
113. Ours passant à gauche. V. pi. v, de l'album.
114. Esclave gros et trappu, coiffé d'une calotte et vêtu du
campeslre ; il semble occupé à enlever le bouchon d'une amphore
dressée sur sa pointe. Y. pi. iv, de l'album.
115. Têtes diverses.
116. Autruche passant à droite et déployant ses ailes, comaie
pour s'envoler. C. Costa. V. pi. vi.
117. Chien.
118. Masque GROTESQUE.
119. Deux personnages nus, un homme et un enrant; la
main du premier semble s'appuyer sur l'épaule du second. V.
pi. III, n» 657 de l'album.
120. Deux lutteurs. Don de H. Cordonnier.
121. Dieu lare.
122. Combat de gladiateurs.
123. Cheval galopant à gauche.
123 bis. Cheval trottant à droite.
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, _ 271 —
124. Masque.
12&. Joueuse de lyre. V. pi. xxix.
126. Faisan.
iSl. Tête d'anubis. Don de H. Cordonnier.
Anubis était une des principales divinités égyptiennes. Il fui
d'abord adoré sous la figure d'un chien ; plus tard, on le repré-
senta sous une forme humaine avec une tète de chien; son culte
fut introduit à Rome vers la fin de la République.
128. Poisson.
129. Oie.
130. Lampe en terre de nuance rose rapportée de Pompéi
et donnée par H. Racle; dans le champ, un manuscrit?
131. Enfant coiffé d'un bourrelet et le corps maintenu par
des brassières, jouant de la double flûte. Il porte sur Tépaule
droite des branches d'olivier. V pi. iv, n» 712 de l'album.
132. Tête entourée de feuillage.
133. Masque scénique avec une bouche [énorme. V. pi. xxii,
no 721 de l'album.
134. Tête coiffée d'un bonnet phrygien; à droite, un vase.
135. Combat de gladiateurs. Don de H. Cordonnier.
136. Deux baigneuses. V. pi. iv, n» 671 de l'album.
137. Croissant surmonté d'une étoile. Don de M. Cordonnier.
138. Coquillage.
139. Mouton.
140. Tête radiée surmontée d'un croissant.
141. Paon, la queue en éventail. Don de M. Cordonnier. V.
pi. xxiii^ no 2.
142. Aigle sur un foudre. V. pi. v, n« 732.
143. Hibou.
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— 272 — '
143. Lampe d'un format très-minime; l'anse a la forme d'un
croissant.
145. Bacchante. Don de M. Cordonnier.
146. Sujet obscène.
147. Cheval marchant à gauche; devant lui, une palme.
148. Oiseau se dressant sur ses pattes et déployant ses ailes,
comme pour s'envoler; devant lui est accroupi un enfant qui
semble sortir d'un œuf. V. pi. v^ n<> 66 de l'album. Don de
M. Cordonnier.
149. Joueuse de lyre. Don de H. Rancoule.
150. Combat très- animé de.gladiateurs : l'un tombe renversé
sur l'arène, mais il se soutient encore avec la poignée de son
glaive et se défend avec son bouclier; l'autre se prépare à lui
porter le coup mortel. V. pi. i, n<> 699 de l'album.
151 . La Louve allaitant Romulus et Rémus.
152. Canot nageant en pleine mer. La proué est terminée
par un ornement semblable à la tête et au cou d'une oie. V.
pi. VII, n^ 709 de l'album.
153. Le sujet qui fait l'ornement de cette lampe représente
la fable du renard et des raisins. Don de M. Cordonnier. ^' pi. v,
no 65 de l'album.
154. Gladiateur dans l'attitude du combat. V. pi. ii, n» 703
de l'album.
155. Amour ailé marchant à droite; il porte sur les épau-
les une barre à chaque extrémité dé laquelle est suspendu ua
seau ; il tient dans la main droite un objet qui ressemble à une
grappe de raisins. V. pi. iv, n<' 705 de l'album.
156. Sanglier.
157. Amphore dressée sur sa pointe.
158. Crabe. Don de H. Rancoule.
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— 973 —
159. Quatre chiens courant sur un cercle.
160. Femme à detni-nue, Vénus? procédant à sa toilette et
répandant sur son corps les parfums qu^elle a puisés dans le vase
posé sur un autel à côté d'elle. V. pi. iii, n^ 697 de i'allium.
161. Pégase marchant d'un pas relevé et suivi par un cheval
microscopique qui ne peut parvenir à l'atteindre eh galopant ;
à droite, un lebès contenant un palmier, symbole delà victoire;
à gauche, un bouclier rectangulaire (sculum); au-dessus, un
bouclier rond (clypeus). Don de M. Cordonnier. V. pi. iv, n^ 67
de l'album.
162. Gladiateur vu de face.
163. Axis en fuite, attaqué par un chien qui le mord au flanc.
V. pi. V, n« 693.
L'axis est un ruminant appartenant au genre cerf.
164. Tête de femme radiée, placée dans l'ouverture d'un
croissant, à. chaque extrémité duquel est une étoile. V. pi. vif,
no 694 de l'album.
165. Grenouille.
166. Bestiaire debout. Il semble jouer avec un animal dressé
sur les pattes de derrière, en lui faisant mordre son bras nu.
V. pi. u, n» 690 de l'album.
167. Deux personnages : l'un est à genoux; l'autre, placé
derrière lui, est dans l'attitude d'un homme qui va frapper. Don
de M. Rancoule.
168. Génie ailé assis sur un tabouret et jouant de la double
flûte. V. pi. m, no 696 de l'album.
169. Gladiateur dans l'attitude du combat; il se couvre la
poitrine et le ventre avec un bouclier rectangulaire. V. pi. ii,
n« 703 de l'album.
170. Guerrier vêtu de la chlamide et coiffé d'un casque bas
sur un cheval au galop. Il tient un bouclier rond et une haste
horizontale à hauteur de l'œil. Y. pi. i, n» 702 de l'album.
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— 274 .-
171. Gladiateur casqué, tenant un poîgmird à lame droite
et un bouclier oblong.
17â. Deux GLADIATEURS armés du glaive ; Tun tient le bou-
clier rond, l'autre le bouclier rectangulaire; celui de droite a un
casque à cimier, celui de gauche est coiffé d'une calotte ; tous
deux ont le poignet droit protégé par une manchette formée d'an-
neaux. V. pi. i^ n« 7 de l'album.
173. BiGE.
Le cocher, penché en avant, excite de son fouet deux chevaux
lancés au galop. V. pi. ii, n<> 691.
174. Combat de gladiateurs; l'un attaque son adversaire
avec le poignard recourbé ; l'autre se fait an rempart de son
bouclier. Ils portent l'un et l'autre un casque empanaché de
grandes plumes ou de palmes formant éventail. V. pi. i, n** 695.
175. ÂNE marchant à gauche; derrière lui, un palmier. .
176. Mercure coiffé du pélase ailé, tenant une bourse et un
caducée; à droite, un coq sur une colonne.
177. Personnage à peu près nu retenant un cheval prêt à
s'échapper; à droite, un homme tombant à terre ou renversé par
le cheval. G. Costa. Y. pi. ii de falbun.
178. acteur déclamant. G. Costa. V. pi. iv de l'album.
179. Deux palmes séparées par deux couronnes. C. Costa.
Marques de fabrique observées sur les lampes,
CMAREVP. COPPIRES.
MNOVIVSTI. CIVNDRAC.
ASIAG. • ASILIAG.
ALEXAN. MFLFIR.
CCORVR. IVSfl.
EPAGH. MNOVCERM.
C CLOSVG.
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_ 275 —
§ 4. — Statuettes et figurines en terre cuite.
180. Statuette représentant un esclave assis et coiffé du
bonnet phrygien. H. Oi^SS. Don de H. Marchai.
181. Victoire ailée (mutilée). Don de H. Rancoule.
182. Pot en argile dont la partie renflée représente une tête
de femme. H. 0"'18. V. pi. xxii, n» 805 de l'album.
183. Statuette eu terre jaune trouvée dans un tombeau nu-
mide; c'est le moulage grossier d'une femme à demi-couchée.
184. Tête de chien en terre rouge. V. pi. xxii, n* 808 de
l'album.
Le trou pratiqué à l'extrémité du museau indique que l'objet
a servi de gargouille à un bassin.
185. Masque grotesque. V. pi. xxii, n^ 811 de l'album.
La bouche est énorme et le nez fortement aquilin a la forme
d'une virgule.
186. autre masque en terre rouge, sous la forme d'un petit
pot.
187. Homme drapé dans un manteau formant de nombreux
plis; la tète est ceinte d'un turban ; statuette en terre rougeàtre.
H. 0«15.
188. Personnage GROTESQUE à double bosse, à tête aplatie.
H. 0«»07
Il faut peut-être voir dans cette figurine la représentation d'un
de ces mariones que l'on entretenait à Rome, parmi les esclaves,
pour amuser par leur difformité et leur stupidité.
Statuettes égyptiennes en terre émaiilée avec hiéroglyphes
peu distincts (rapportées d'Italie).
190. Fragments d'applique reproduisant plusieurs épisodes
de la vie des Centaures. Sur le premier^ chasse à la panthère;
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— 976 —
sur le deuxième, la toilette d*une femme et Achille présenté au
Centaure Chiron.
Les appliques (anlefixa) étaient des ornements en terre cuite
que les Romains employaient pour orner l'intérieur aussi bien
que l'extérieur de leurs édifices.
Ixion, roi de Thessalie, admis, malgré le meurtre de son
b^au-père, au festin des dieux par le bienveillant monarque de
rOiympe, s'éprit d'un amour violent pour Junon, et chercha à
satisfaire sa passion. Jupiter, pour prévenir un crime qui aurait
souillé le séjour céleste, donna à une nue la forme de son
épouse. De cet accouplement Ixion eut le centaure, monstre demi-
homme et demi-cheval.
191 • Fragment d'applique sur lequel on observe un buste
d'homme vu de profil, et un buste de femme vu de face couronné
par un génie, encadrés chacun dans un cercle; entre les deux
médaillons et au-dessous est un petit buste; au-dessus, une
Victoire sur un globe tenant une couronne. Don de H. Cherbon-
neàu.V. pi. xxx, n* 3 de l'album.
192. Débris DE POTERIE orné d'une croix accostée de deux
anges. C. Costa.
193. Fraghent d'applique sur lequel se voient deux person-
nages; à gauche, un jeune homme assis, tenant une lance de la
main gauche ; à droite, une femme vêtue d'une longue robe, la
tète appuyée sur le revers de la main gauche. V. pi. viii, n^ 467
de l'album.
194. Fragment db poterie orné de deux croix latines sur-
montées Tune et l'autre de l'agneau pascal. C. Costa.
195. Débris de poterie; sujet: un personnage dont il ne
reste que la partie inférieure est assis sur un meuble très-orné.
196. Débris DIVERS.
197. Chien en terre cuite couché sur un plateau de même
matière.
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— 577 —
Ce produit de Tart primitif a été trouvé à Philippeville et donné
par M. Costa.
498. Deux habpogrates, petites figurines en terre émaillée
de nuance bronzée.
Un trou à forme d'anneau, pratiqué entre les épaules, indique
que ces objets étaient portés comme amulettes.
499. Phallus en terre cuite. H. 0"27. Don de M. Marchai.
200. Fragment de phallus. C. Costa.
§ 5. — Br^iques et autres matériaux de comtruction
201. Clous en fer, de grande dimension, provenant des
ruines de Lambèse. Don de M. Cherbonneau.
202. Double queue d'aronde en fer, recouverte d'une enve-
loppe de plomb et destinée à relier deux pierres contiguës. Même
donateur.
203. Tuiles plates & rebords (Tegula) avec trous pour rece-
voir la ligature en plomb.
Tuiles plates et fragments, mortier y adhérant et ligatures
en plomb.
205. Tuiles faîtières (imbrcr) de forme demi-cylindrique.
H. 0»43. D. 0»19et0»t4.
Ces tuiles servaient à couvrir la jonction de deux tuiles plates
et étaient, par conséquent, plus étroites à l'une des extrémités;
elles se couvraient ainsi l'une l'autre, et formaient sur les toits
des arêtes continues; une couche de mortier était disposée sur
les jonctions des tuiles plates de manière à empêcher l'eau de
pénétrer et donner plus d'adhérence aux tuiles faitières.
206. Fragment de brique rectangulaire. L. 0°>13. C. Costa.
207. Fragment de tuile plate sur laquelle on lit viat.
G Costa.
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— 278 —
208. Brique carrée de 0"27 de côlé sur O'-OB d'épaisseur,
à Festampille de la légion Âugusie. Don du général Desvaux.
209. Briques à Teslam pille de la 3» légion. Dons de MM. La-
paine et Cherbonneau.
210; Briques porlanl Tinscription leg. m. a. con. Don de
H. Cherbonneau.
211. Brique marquée c. vicci.
212. Brique à crochets.
213. Brique à l'estampille de la i^ légion.
214. Brique à l'estampille de la 7» légion.
215. Briques triangulaires. Don de H. Lapaine.
216. Brique plaie à bords inclinés, à l'estampille de la 3*^
légion.
Elle a dû servir d'évier, car l'une des extrémités est coupée
en talus pour faciliter Técoulemenl des eaux. H. 0"»50. L. O^Sô.
Don de M. Cherbonneau.
217. Brique semblable sans estampille. H. 0"»54. L. 0»"43.
Même donateur.
218. Brique à Tonne de dalle; à chaque angle se lit le chiffre
de la .3« légion. H. 0'n57. L. 0"»54. Epais. 0'n07. Don de
M. Bruyas.
210 Tuyau en terre cuite pour conduite d'eau. H. 0*46.
D. 0™09. Don de M. Lebiez.
220. Briques lubulaires destinées à la construction de voûtes
sonores et légères. Don de M. Cherbonneau.
Ces matériaux proviennent, presque tous, des ruines de Lam-
bèse, ou des fouilles considérables ont été exécutées à diverses
époques.
Lambèse était le quartier général des légions romaines; c'est
de ce point éloigné du littoral de plus de deux cents kilomètres
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— 279 —
que rayonnaient les nombreux postes qui devaient surveiller et
maintenir les peuplades belliqueuses de TÀurès et du Sud.
Les fouilles de Lambèse ont pprmis de reconstituer le vaste
établissement militaire dont l'avaient doté les corps qui s*y suc-
cédèrent; mais celui de tous qui y a laissé le plus de traces de
son passage est la 3^ légion, dont le cbiffre numéral se trouve
sur presque tous les mopuments.
2âi . Tuyau en plomb, marqué xaii, trouvé sous un dallage
romain, place des Galettes, à Constanline.
222. -AUTRE TUYAU en plomb, provenant de l'acqueduc romain
situé au Beni'Ziad. H. 0'»46. D. O^OS. Don de H. Lapaine.
223. Fragment de tuyau en plomb trouvé dans les fouilles
de la Casbah et donné par le service du Génie militaire.
224. Spécimens de maçonnerie romaine. -
225. Échantillons de mortier romain.
226. Cubes divers pour mosaïque. Don de H. Marchai.
227 . Briques pour carrelage de formes diverses.
228. Galets en terre cuite. Don de M. Lapaine.
229. Galet en terre cuite percé de plusieurs trous et portant
des traces de feu. Don de M. Cherbonueau.
230. Fragment d'ornementation de corniche. Don de M. Ran- "
coule.
231. Objets oviformes en terre cuite qu*on lançait avec la
fronde (glans). Don de M. Cherbonneau.
232. Objet en forme de tête de champignon, en terre cuite,
provenant du tombeau de Prsecilius. Don de M. Cordonnier.
233. Creusets en poterie pour fondre les fn'étaux. H. 0»25.
234. Creusets de même matière et de très-petite dimension.
235. Bois DE CÈDRE provenant d'une chambre d'eau romaine
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- 280 —
découverte à Lambèse. Don de M. Moll. Y. VAnn, de la Soc. arch,,
vol. 1856-57, page 157.
236. Paiitie trongomque d'un moulin à bras.
237. Mortier en pierre dure, ayant la forme d'un bassin
circulaire peu profond ; il est pourvu de quatre oreillons ; Tun
d'eux est contourné en volute. H. O^^OO. D. 0'"35.
238 « Haltère. C'est une masse pesante en pierre, munie
d'une poignée.
Ces masses étaient employées dans les exercices du gymnase
pour développer les forces musculaires; on les tenait dans chaque
main en sautant, courant, dansant; elles étaient en pierre ou
en plomb.
239. Robinet de conduite d'eau en pierre. H. 0"*28.
240. Pierres taillées l'une à forme de hache et l'autre à forme
de semelle.
§ 6. — Statues, bustes, bas-reliefs, fragments d'architecture,
autels votifs en pierre et en marbre.
241 . Statue de Bacchus en marbre blanc et de grandeur
naturelle, c'est-à-dire celle d'un homme de taille ordinaire.
Voir VAnnuaire de la Société archéologique 1871-1872.
. Cette belle statue, dit H. Féraud, a toute la finesse d'exécution
de l'art grec. Le galbe de l'ensemble est gracieux et bien pro-
portionné. Le dieu est debout, l'avanl-bras gauche appuyé sur
un tronc d'arbre qu'entoure un ceps de vigne, duquel pendent
des grappes de raisins. La main gauche, portée en avant, tient
un cantharus. Le bras droit allongé s'appuie sur un thyrse enru-
banné. Aux pieds, contre le tronc d'arbre, est un petit animai
dont la tête a disparu, ayant l'aspect d'un léopard. L'ensemble
de la tête imite beaucoup plus la physionomie de la femme que
celle d'un jeune homme imberbe, sous laquelle on représente
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— 28t —
ordinairement le dieu Bacchus. Les (raits de la figure sont, en
effet, d*une douceur exlréiue ; d*une abondante chevelure oiidu-
lée s'échappent deux tresses qui tombent en avant des épaules.
Cette chevelure se termine en arrière par un chignon proéminent
comme celui de la coiffure des femmes; enfin, la tête est cou-
ronnée de pampres et de raisins.
En résumé, la tète, les épaules, la chute des reins et les cuis-
ses ont le» contours moelleux et arrondis du corps de lafemme^
taudis que le reste, comme le haut de la poitrine, le torse, en
uu mot, et le bas des jambes conservent les formes et les propor-
tions indices de la virilité.
Trouvée à Constantine lors du percement de la rue Nationale,
et donnée au Musée par M. Hamoudah-ben-Cheick.
242. Statue en marbre blanc, représentant une femme assise
sar une chaise curule. H. O^il.
La tête et Tavant-bras droit ont disparu; le bras gauche
existe, mais la main est mutilée.
Ce morceau de sculpture est remarquable par la variété et la
finesse d'exécution des plis nombreux que forme la draperie du
vêtement.
243. Partie inférieure d'une statue en marbre blanc
sculptée dans le bloc. H. C'"70.
244. Torse d'adolescent. H. 0™55.
245. Fragment de statue. H. O^ôS.
246. Statuette en marbre blanc. H. 0™32.
Elle représente une femme dans l'attitude de la Vénus
pudique.
La tète et.les jambes sont brisées ainsi que l'avant-bras gau-
che; le bras gauche est paré d'un armilla.
Trouvée au Hamnia, et donnée par M. Jo|y de Brésilien.
247. Torse de Vénus. H. 0"55.
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- 282 -
248. Tête lauréë de femme en marbre blanc.
Trouvée à Tébessa. H. 0"»15. Don de M. Cherbonneau.
La couronne de laurier est fixée au-dessus du fronl à Taîde
d*une pierre précieuse. Le nez esl un peu mutilé.
c Plus on regarde ce morceau, dit M. Cherbonneau, plus on y
admire cet(e élégance^ ce travail magistral qui rappellent le
ciseau des artistes grecs. I) y a dans la figure une majesté calme,
quelque chose d*Àugusfe et d*imposant. Les traits accusent la
perfection de la figure humaine. » <*
c Princesse ou divinité, cette têle est un chef-d*œuvre. Tel est
l'avis de M. Beulé. i V. pi. xxideTalbum.
249. Buste de femme. II. 0'?40. V. pi. xxi de Talbum.
Trouvé à Cherchel.
250. Moulage en plâtre d'une têle d'homme et d'une tête de
femme trouvées à Lambèse.
Don du général Desvaux.
251 . Fragments de diverses statues en marbre blanc.
252. Chapiteau de l'ordre composite.
253. Fragment de bas-relief en marbre blanc.
On y voit une Néréide presque nue, le voile floilanl, assise
sur la croupe d'un Trilon ; entre le corps* de la nymphe et le
buste du monstre est une cithare.
Les Néréides, nymphes de la Méditerranée, étaient filles de
Nérée et de Doris; elles étaient représentées sous les traits de
belles jeunes filles et passaient pour être Aivorables aux na.viga-
leurs. Ces aimables divinités étaient spécialement adorées dans
les ports.
Les Tritons ou Génies de la mer, monstres moitié hommes,
moitié poissons, étaient, suivant la mythologie, fils de Neptune
et d'Âmphitrite.
Celui que nous montre le bas-relief est un ichthiocentaure
avec un buste d'homme et une longue queue de poisson tordue
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283
en anneaux; il a le ventre et les pieds de devant d'un cheval. Il
est à la fois monstre marin et centaure.
254. Torse en marbre blanc.
On distingue une main tenant une amphore.
255. Fragment d'un bas-relief en marbre orné d'une coquille.
256. Ac.ROTÉRE en pierre tendre représentant une sirène cou-
chée.
257. AcROTÈRE revêtu d'une figure byzantine entourée d'or-
' nemenls divers. Don de M. Ducoup.
258. Sujet obscène sculpté sur une pierre tendre.
259. Modèle de chapiteau corinthien en plâtre.
Don de H. Cuoq.
Il a été trouvé au Coudiat-Aty dans un tombeau romain.
260. Stèle funéraire en pierre portant Tinscription dis. m.
TIIEMIS y. A. XXXI. H. S.
261,. Plaque en marbre blanc sur laquelle on lit : memoriae
AL ECTORI CVLOSI. C. CoSta.
262. Autel votif en pierre; sur la face anlérieure est écrit :
DVRivs PLOTiNVS V. S. L. A. H. 0™25. Don de M. Cherbonneau.
263. Très-petits autels votifs sans inscriptions.
264. Pierre votive sans inscription ; au milieu du champ,
dans un reclangle, un personnage debout, sacrifiant sur un autel ;
au-dessus, une tête de face et une faucille (?); au-dessous, un
bélier. Don de M. Lapaine.
260. Autre pierre votive; sur la face anlérieure, un person-
nage tenant des fruits de chaque main; au-dessus, une tête de
face. Même donateur.
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- 284
§ 7. — Statuettes, figurines, ustemiles en bronze
et autres métaux.
261 . ViGTOiBE ailée traversant les airs. H. O^U. L. des ailes,
OH 8.
Cette figurine de bronze a été trouvée à la Casbah de t>ons-
lantine en 185&, et donnée au Musée par H. Ribot, colonel du
Génie. V. pi. xxvii de Talbuni.
M. Cherbonneau, qui était à cette époque secrétaire de la
Société archéologique^ en a fait la description suivante :
« Cet(e statuette est une des pièces les plus justement esti-
mées de notre Musée. La couronne et la palme qu'elle portait
ont disparu, ainsi que le pied gauche. Une partie de ta figure a
souffert de l'oxidation du métal. Mais ces lésions n'empèchenl
pas de saisir à première vue ce qu'il y a de ravissant et d*aérien
dans l'ensemble. Les traits ont une pureté idéale ; la tête, qui
répond aux autres parties ponr la distinction, se dresse avec
fierté; et les membres, volume impondérable, semblent ne plus
agir et se laissent glisser dans la région éihérée, sous l'impul-
sion des ailes. C'est quelque chose au-dessus de la nature hu-
maine, un être célestre, une déesse. •
262. Harpocrate en bronze (fruste). C. Costa.
263. Acteur comique déclamant. H. 0*08.
Cetle figurine en bronze a été trouvée à Constanline, dans les
substructions d'une maison de la rue Sérigny. V. pi. x de l'album.
Don de M. Cunéo.
264 Partie inférieure d'un candélabre. H. 0"88.
La base est un trépied entre les branches duquel est un
appendice à forme de queue de serpent. F. M. au Coudial-Âly.
Les candélabres étaient des meubles qui servaient à porter les
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— 285 —
lampes à des hauteurs plus ou moins élevées du sol. On les
faikaît ordinairement en bronze.
265. Pied de candélabre à (rois branches terminées en pied
de cheval .
Entre chaque branche se détache une feuille de lierre. Don de
M. Vicrey.
266. Deux pieds de candélabre provenant du fonds Costa.
267. Deux tiges de candélabres à cannelures longitudinales.
Même provenance.
268. Deux petits vases sans anse en bronze (guHtis)^ à col
très-étroit. H. Onll et (H)9. C. Costa. V. pi. xxviii de l'album,
u^ 1 et 4. Trouvés au Coudiat-Aty.
Dans les bains, ces sortes de vuses servaient à distribuer
rhuile sur le strigil.e avec lequel les esclaves attacha aux bains
(unclores) frottaient les baigneurs, afin de rendre la surface Je
l'instrument glissante et Tempécher de blesser la peau.
269. Fragment de vase déforme ovale en bronze. Héme pro-
venance.
210. Vase à sacrifice avec anse de forme élégante. H.0<"16.
C. Costa.
211. Autre vase à sacrifice sans anse. H. Oi^tS. Don de
M. "Vicrey.
212. Petit VASE de forme sphérique. H. 0«09.
Don de M. Petit. Trouvé dans les déblais de la route Bienfait.
273, Patére sans manche en cifivre. H. 0n»04. D. O^IS.
214. Patére à manche en partie brisée. D. Qo'lô. L. du
manche, (H)9. C. Costa.
La patére était une espèce de soucoupe particulièrement em-
ployée pour faire des libations. On versait le vin dans la patére,
d'où on le répandait sur la tête de la victime ou sur l'autel. Les
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~ 286 —
patères se faisaient de diverses matières, de terre, de verre, de
bronze avec ou sans manche*
On peut voir au Square n<> 2 des vases à sacrifice et des pa-
tères sculptés sur deux pierres funéraires de l'époque romaine.
Elles portent les inscriptions suivantes :
D. M. s. D. H. s.
IVLIA C. GEMI
POSTVM ' NIVS SE
k SACER CVNDV
DOS IV S V. A.
NONIS LXXX
V. A. II.
275. Partie inférieure d'une jambe humaine en bronze.
Acquise de M. Barrera.
276 Ornement de tète de timon d'un char sous la forme
d'un buste de femme diadème. V. pi. xx de l'album.
277. Statuette égyptienne en forme de momie, portant sur
sa gaine une inscription hiéroglyphique horizontale à huit rangs,
gravée en creux. H. 0°»19.
Acquise de H. Barrera, qui l'avait rapportée d'Italie.
278. Petits vases cylindriques en cuivre. H. On»04. C. Costa.
279. Tête de cheval en bronze (enseigne de cavalerie?).
280. Statuette en bronze représentant un homme nu, dont
la main gauche tient un rouleau. H. 0"*2i. Y. pi. xviii.
Acquise de M. Barrera, qui l'avait rapportée d'Italie.
281. Armilla ou anneau en bronze à plusieurs nodosités.
Même provenance.
Son diamètre, qui est de O^^IG, est trop considérable pour qu'on
ait pu porter l'objet en guise de bracelet. C'est peut-être un armilla
qu'où donnait comme récompense honorifique aux gladiateurs
et aux soldats.
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— 287 —
282. Fibule en bronze à laquelle, suivant l'opinion de
M.Chabouillet, ilne manque que l'ardillon. V. pi. xx del'ajbum.
Même provenance.
283. Ornement représenlant une tête de femme diadémée.
Hêoie provenance.
284. Figurines diverses et lêtes de figurines.
285. Figurine en plomb. H. 0"»08. V. pi. x de l'album.
Elle provient d'une tombe creusée dans le roc, découverte au
M'cid.
286. Hercule portant la voûte céleste. Figurine^ acquise de
M. Barrera.
287. Deux POIDS romains trouvés l'un à Tébessa, l'autre à
Constantine. Don de. MM. Marchai et Costa.
288. Tête de chien en bronze. Don d^ M. Delbos.
289. Autre tête de chien. G. Costa.
290. Ornement en bronze à forme de bec de canard.
Cet objet a été trouvé aii Hamma, et donné par M. Ducoup.
291 . Phallus ailé muni d'un anneau de suspension. H. 0°>04.
Don de M. Marchai.
Trouvé à Tébessa.
292. Jambes de figurines. C. Costa.
293. Plaque en bronze ornée d'un buste ailé. C. Costa.
294. Estampille de potier portant l'inscription csr.; la lettre
R est au rebours. V. pi. xxiv, n^ 3 de l'album.
295. Fragment d'estampille. Même provenance.
296.. Anneaux en bronze comprimés et crénelés, provenant
des stations lacustres de Neuchâlel.
297. Petits poids antiques en bronze.
298. Lampe en bronze à deux mèches. C. Costa. V. pi. xxviii,
n^' 2 de l'album.
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— 288 —
399. Fragments de lampes en bronze, trouvés rue de France,
à Constantine.
300. Vase sphérique en bronze composé de deux demi-globes
détachés. Don de H. Petit.
301 . Deux fragments de chandelier. C. Costa.
302. Fragments d'agraffe. Don de M. Cordonnier.
Ils proviennent du tombeau de Prsecilius.
303. Strigile. h. 0'"23. Costa.
Trouvé à Philippeville.
304. Strigile de petite dimension. Même provenance.
305. Fragments de strigile. F. M.
Trouvés au Coudiat-Âty.
Le strigile est une espèce de racloire, composée d'un manche
plat et d'une lame recourbée, creusée en manière de canal.
Les anciens se servaient de cet instrument pour enlever et
faire disparaître, en raclant, les corps étrangers et la sueur ame-
née à la surface de la peau par la chaleur du bain de vapeur et
les violents exercices de la palestre. Quand on voulait s'en servir,
on adoucissait les bords avec de l'huile de manière à ne pas
blesser la peau.
306» Clefs de différents modèles en bronze. V. pi. xxviii,
n« 5 à il.
307. Petite clef en cuivre sans gorge fixée à un anneau.
Elle n'était propre qu'à lever des loquets ou à ouvrir des ser-
rures petites et faciles.
Trouvée à Aïn-el-Bey, et donnée par le caporal Beun. V. pi.
xxiv, n« 9 de l'album.
308. Petits plateaux de balances. D. 0«03. C. Costa.
309. Boucles de formes et de dimensions diverses.
340. Bagues ou anneaux à cachet en cuivre.
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- 289 —
Ces objets sont en général à (éle massive, et présentent quel-
ques gravures.
Sur un exemplaire on lit aiba.
311. Bague en or.
La pierre fine enchâssée dans le chalon porte, gravée en creux,
une coupe à pied de forme' élégante.
31S. Deux bagues en or.
Les gravures représentent deux personnages debout.
313. Tube en or fermé aux deux bouts et muni de trois an-
neaux fixes.
314. Pendant d'oreilles en or.
il se compose d'un crochet du même métal et de deux châssis
ovales dans chacun desquels est enchâssf^e une pierre fine d'un
bleu pâle. V. pi. xxiv, n^' 7 de l'album.
Trouvé à Lambèse.
315. Pendant d'oreille en or imitant la forme d'un croissant.
Il se fixait â l'oreille par le croisement de deux tiges appoin-
tées qui forment les cornes du croissant.
316. Hameçons en cuivre. G. Costa.
Trouvés à Philippeviile.
317. Fléau de balance.
318. Sorte de crochet en cuivre.
Il est formé de deux liges soudées ensemble et ayant chacune
la forme d'un serpent.
Don de M. Cordonnier.
319. Aiguille à ficelle en bronze. H. 0<°17. C. Costa.
320. Deux épingles en bronze envoyées de Neuchàtel en
1864. H. 0«15 et 0°»09. V. pi. xxiv, n» 5 de l'album.
L'une est oxidée, c'est-à-dire telle qu'on la trouvée-, l'autre
a été nettoyée et polie.
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— 290 —
Les femmes passaient ces épingles dans leurs cheveux, der-
rière la tête, pour maintenir l'édifice de leur chevelure.
321. Autre ÉPINGLE à tète plus grosse et cannelée. F. H.
V. pi. XXIV, n« 6.
322. Petit siMPULE-en bronze fortement détérioré par Toxi-
dation. H. 0»°11.
Le simpule, espèce de cuiller, servait à puiser dans les vases
sacrés les liquides destinés aux libations.
323. Spatules (ligula^) de formes diverses en bronze.
Ces instruments servaient aux aruspices et aux augures pour
fouiller les entrailles des victimes et y découvrir les parties
cachées que les rites défendaient de toucher des main$. Sur un
exemplaire est écrit ian.
324. Volsella. H. 0«06.
Q'est une petite pince destinée à arracher les cheveux avec la
racine.
325. Fragment de peigne en cuivre.
Don de 1^1. Rancoule.
326. Râpe en cuivre. Don de H. Costa.
321. Hanches de miroir en bronze. V. pi. xxiv, n»* I et 2
de l'album.
328. Série d'anneaux ouverts en bronze. Don de MM. Dolly
et Costa.
Us ont à peu près le même diamètre, mais ils varient, comme
épaisseur et comme poids, suivant une progression ascendante.
Des lignes et des cercles symétriquement disposés y sont gra-
vés en creux.
329. Anneaux ou bracelets divers en bronze.
330. Fibules et objets divers.
331 . Clous à large tête et clous divers.
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— 291 -
Les premiers servaient à orner les panneaux extérieurs des
portes.
33i. Deux objets enbronze> l'un à forme de poisson, l'autre
à forme de virgule.
333. Grappe ds raisins en bronze.
334. Deux supports de vase en bronze. F. M.
335. Morceau de bronze enliërement décomposé par l'humi-
dité. G. Gosta.
336. Grande patère sans manche en bronze. H. 0">02.
D. O'âl.
• Trouvée à Gonstantine dans les démolitions de l'ancien pont.
337. Patéres de même métal de dimensions moindres.
Même provenance.
338. Plat EN CUIVRE. D. 0»04. Même provenance.
339. Vase ovale. H. 0»»07. Grand diamètre 0™i7. Petit dia-
mètre 0"17. Même provenance.
340. Boite en cuivre de forme tronconique et terminée par
un petit tube paraissant destiné à recevoir un tuyau.
Même provenance.
341 . Disque en bronze muni d'un trou au centra D. 0'»22.
Épaisseur 0*003. G. Gosta.
342. Robinet pour conduite d'eau. II. 0'"25. G. Gosta.
343. Sonnettes en bronze (tintinnabula).
On les plaçait au cou de certains animaux domestiques comme
ornement et comme utilité.
344 . Miroir rectangulaire. H . O-^aO. L. O" 16. Épaisseur P'«002 .
Don de M. Bruyas.
345. Miroir circulaire. D. 0'°21. Don de M. Rancoule.
346. Miroirs et fragments offerts par diverses personnes.
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— 292 —
Ces inslrumenls sont faits d*un métal blanc formé d'un mé-
lange d'étain et de cuivre.
Suivant Rich, on conservait à la surface métallique son poli
et son brillant au moyen de pierre ponce, que l'on étendait avec
une éponge ordinairement atiachée au cadre du miroir par un
petit cordon.
Les trous, pratiqués en couronne à l'extrémité des plaques cir-
culaires, étaient évidemment destinés à recevoir la ligature qui
fixait le miroir au cadre. C'est à ce cadre que s'adaptail, au
moyen d'une gaîne, le manche en bronze dont il est question
au n«327.
Objets en fer
347. Ciseaux trouvés dans Tossuaire en plomb n» 31.
Ils ont la forme de ceux qu'on emploie de nos jours pour la
tonle des'animaux.
348. Débris de ciseaux trouvés dans divers tombeaux.
C. Costa.
349. Lame de rasoir. C. Costa.
350. Clef en fer. C. Costa.
351 . Msg^teaux recueillis près de Bône dans une mine autre-
fois exploitée. Don de M. Mœvus.
352. Couteau à lame fixe. Don de H. MoU.
Il est pourvu d'un manche en ivoire et d'une virole en argent.
Trouvé à Tébessa.
353. Couteau à lame fixe complètement dévoré par la rouille.
Trouvé au Bardo à l"^bO de profondeur.
354. Outil de terrassier (Délabra).
Il a été recueilli dans les fouiHes du cimetière européen.
355. Lame de poignard. C. Costa.
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— 293 —
356. Fer de lance. F. H.
357. ANNEAUX trouvés dans des tombeaux romains.
358. StRIGILES ET FRAGMENTS. F. M.
359. Vases à forme de toupie.
§ 8 — Objets divers
360. Poids en marbre noir.
361 • Moules de monnaies helvétiques en plâtre.
362. Cachet en bronze avec inscription en caractères puni-
ques sur une plaque de corail et en deux lignes.
363. Cachets de Tépoque chrétienne.
364. Croix en argent. C. Costa.
Trouvées à Philippeville.
365. Objets en plomb recueillis sur la plage de Philippeville,
où la mer les avait rejetés.
Les uns ont la forme de petites médailles chrétiennes ; les autres
pourvus à la face postérieure d'un culot percé d'un trou, ont
l'aspect d'un bouton; d'autres, enfin, sont de petites plaques rec-
tangulaires ou circulaires de faible épaisseur et de un à deux
centimètres de côté ou de diamètre. Sur une des faces, dans un
champ rond, carré ou ovale, apparaissent tracés en relief divers
dessins : des étoiles, des bustes, etc. On y lit quelques inscrip-
tions RVSiCADE, LGA, vo, NR, ces deux demières lettres en mo-
nogramme.
On ne peut que faire des conjectures sur l'emploi de ces
objets; ce sont peut-être de petits sceaux destinés 4 être fixés
aux ballots et aux sacs, pour en empêcher l'ouverture ailleurs
qu'à destination.
366. Pierre noire portant plusieurs empreintes en creux.
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~ 294 —
Le relief de l'une d'elles paraît représenter un prélat en cos-
tume sacerdotal, s'appuyant sur une croix. C. Costa.
367. Anneaux et grains pour colliers et bracelets.
Trouvés dans divers tombeaux.
368. Morceau de pomme carbonisé.
369. Morceau de pain carbonisé et fait d'un blé grossièrement
trituré.
370. Camée représentant une tète barbue et casquée.
371 • Pierre fine de forme cubique avec garniture en argent.
La gravure représente une tête couronnée.
Don de M. Vendriez.
372. Garniture en argent d'un casque antique.
Ces débris ont été trouvés à Âïn-Four, dans la propriété de
M. Salomon-Zerbib-ben-Semra.
373. Fragments de bracelets en argent.
374. Débris d'un vase en argent à fond ovale.
375. Cuiller du même métal.
376. Plaque rectangulaire en argent bruni par le temps.
H. 0™19. L. 0'«03. V. pi. XXX, n« 1.
Elle a été trouvée dans un tombeau, à 3 kilomètres d'Aïn-
Ksar, sur la roule de Batna, et donnée au Musée par M. de Lannoy.
Les symboles que l'on voit marqués au repoussé sur ce cu-
rieux et rare monument, se trouvent presque tous sur les stèles
numidiques collectionnées au Musée.
Le milieu de la plaque est marqué par une étoile ; sur la demi-
plaque de gauche on observe, à partir de l'étoile, et dans l'ordre
suivant : un buste de femme de face, dont la tête est surmontée
d'un objet de la forme du modiuSy un serpent enroulé autour
d'un cippe, un génie ailé monté sur une chèvre; il tend le bras
droit en avant et tient un objet allongé, difficile à déterminer;
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— 295 —
une femme nue debout et de face, tenanl de chaque main l'ex-
trémilé de sa chevelure dénouée, et divisée* en deux nattes, un
petit globe posé sur une base^ un oiseau, un vase à col étroit,
une figure anthropomorphe, un caducée^ un disque dans un
croissant suppprté par une tige, un œuf et un poisson.
La demi-plaque de droite est divisée en deux par une section
latérale. On y distingue à partir de l'étoile et dans l'ordre ci-après :
un buste d'homme barbu et de face, un serpent enroulé autour
d'un cippe, un génie ailé monté sur un bélier dans la même
attitude que le précédent et lui faisant face (ici solution de con-
iinuilé)y une amphore de forme élégante et un poisson. Le
tableau est limité dans son pourtour par un double rang de gros
grènetis; vient ensuite, dans un cercle situé hors de l'encadre-
ment, un buste qui paraît placé dans un croissant. Enfln, à l'ex-
trémité de la demi-plaque de droite, est un appendice rond, évidé
en forme d'anneau, destiné à recevoir une ligature.
Si on examine attentivement la disposition des figures, on
reconnaît qu'une parfaite symétrie a présidé à l'exécution de ce
travail délicat; qu'à l'endroit de la section, une portion du métal
a disparu, et que la partie de droite devait avoir la même lon-
gueur que celle de gauche et contenir le même nombre de sym-
boles; en outre, la demi-plaque de gauche, dont les bords sont
détériorés, devait se terminer, comme celle de droite, par un buste
ou toute autre figure et un anneau.
En rétablissant par symétrie les parties qui manquent, on
trouve que la plaque, lorsqu'elle était intacte, devait avoir une
longueur de plus de trente centimètres.
Dans ces conditions, il n'est peut-être pas téméraire de sup-
poser que cet objet était un bandeau ou plutôt un diadème du
genre de ceux qu'on retrouve sur les médailles attribuées à quel-
ques princes numides.
377. Broche en argent munie de quatre petites chaînes du
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— 296 —
même métal supportant des breloques. Sur la face antérieure,
masque entouré irun.grènetis en bosse. Y. pi. xxx, n® 2.
Même provenance et même donateur.
378. Coin dk bois de chêne provenant de l'ancienne manu-
tention. ^
379. Blé antique extrait d'un tombeau numide.
380. Lingots oviforhes en plomb. (Glans de fronde.)
H. 0»05.
381 . Hache celtique en granit. H. 0«26. Dou de M. Coquand.
382. Marteau façonné en pierre noire.
383. Petite HACHE CELTIQUE.
384. Lames en silex.
385 . Pointes de fléchés et silex taillés, découverts à Onai^la,
et donnés par H. Thomas.
386. Bague EN IVOIRE.
387 . Épingles en os
388. Poinçon en os.
389. Épingles et aiguilles en ivoire*
390. Peson de fuseau. Don de M. Cortaillod.
391 . Poterie recueillie en 1877 dans un dolmen de Roknia.
Don de M. Séjourné.
La plaine de Roknia, où Ton a découvert trois mille dolmens
environ, estàhuit kilomètres nord-ouest de Hammam-Meskoutine.
§ 8. — Verrerie antique
392 . Urne cinéraire oviforme avec couvercle, verre verdàtre.
H. (y»16. C. Costa.
Elle contient des ossements calcinés.
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— Î97 —
393. Urne semblable de plus grandes dimensions , mais
brisée. Don de H. Claris.
394. Deux bouteilles quadrangulaires, forme cubique, à
une anse» verre verdâlre. H. 0^16 el 0°>14. G. Costa.
Trouvées au Coudiat-Aty.
395 . Bouteille sphérique à une anse, verre blanc, s*exfoliant.
H. 0«14.
396. Vase en verre verdâlre, de forme conique, à une anse.
H. 0>»16. G. Costa.
397 . Bol et soucoupe en verre blanc, s'exfoliant.
Don de H. Cherbonneau.
398. Deux vases semblables, de dimensions moindres.
C. Costa.
399. Coupe en verre blanc, évasée. H. 0«05. D. 0»13.
C. Costa.
400. Bol et soucoupe basiques, verre blanc. C. Costa.
401 . Plat en verreblanc très-bien conservé. H. (H>3 D. 0*°19.
Don de H. Vives.
402. Deux couvercles de vases en verre vert. C. Costa.
403. Débris d'une coupe en verre jaunâlre, à reflets irisés
el d*une coupe en verre blanc.
Don de M. Costa.
404. Fragments de verre fondu dans un incendie.
Recueillis dans des ruines romaines à Constanline.
405. Godet en verre blanc opaque. H. 0K)3. D. 0«06.
C. Costa.
406. Débris de bracelets en verre multicolore. Don de
H. Costa.
407. Petit vase oviforroe en verre bleu^ à fond terminé en
pointe. H. O^OS. C. Costa.
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— 298 —
408. Petite fiole en verre blanc, à long lube. H. Qi^OB.
Don de H. Cordonnier.
4()9. Bouteilles en verre blanc rubanné. C. Costa.
410. Gobelet cyKndriqne en verre bleu. H. O^IO D. O^nOô.
414. Petit goulot en verre blanc à reflets argentins.
Don de M. La^^aine;
412. Lacrymatoires en verre blanc.
413. Flacon campaniTorme eif verre blanc, s'exfoliant.
H. 0«iO.
414. Flacons semblables en partie brisés.
415. Godet en verre blanc. H. O'-OS. D. 0«05.
Don de M. Cherbonneau.
416. Gobelet légèrement tronconique, orné de filets circu-
laires, verre bleu. H. 0™10. D. 0«n06.
417. Flacon sphérique à anse massive, verre verdâlre.
H. O'-OT.
Don de M. Lapaine.
418. Bouteille bursaire, biforme, verre vert pâle. H. 0«»10.
419. Petit bol à pied. H. 0'"05. D. 0»07.
Don de M. Cordonnier.
420. Bouteille sphériqne à deux anses, même nuance.
H. O^^IO.
421 . Vase à forme d*outre en verre blanc, auquel l'humidité a
.imprimé une teinte jaunâtre, une anse. C. Costa.
Prix d'achat, cinquante francs.
422. Bouteille de forme oblongue en verre blanc ordinaire.
H. 0-17.
Don de M. Cordonnier.
423 . Gobelet cylindrique, verre blanc à reflets irisés. H. 0°>10.
D. 0î»06.
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— 299 —
424. Fiole campaniforme à long tube^ verre blanc. C. Costa.
425. Fiole semi-orbiculaire à long lube^ s'exfoliant, reflets
irisés, verre blanc. H. O'^IS.
426. Trois fioles semblables, de dimensions moindres.
427. Bouteille sphérique godronnée, deux petites anses,
verre verdâlre. H. 0™07.
428. Pot oviforme en verre blanc, bruni par l'humidité.
H. 0»10. .
429. Fiole en porphyre. H. O^IO
Don de H. Lapaiue.
430. Fiole en verre noir, ornement réticulé en vert d*émail
incrusté à la surface; de chaque côté, deux petits appendices
pleins simulant des anses. H. On^lS.
Don de H. Pongnon.
431 . Fiole de forme semblable, en verre bleu, avec orne-
ment réticulé et iilets circulaires en jaune d'émail. H. 0°'08.
Don de M. Cordonnier.
432. Fiole fusiforroe, verre opaque, bleu foncé, ornement
circulaire et onde en blanc d*émail. H. 0<"08.
433. Bouteille piriforme, verre rougeâtre. H. 0«»05.
434. Fiole campaniforme en verre bleu. H. On»06. C. Costa.
435. Objet en forme de cornue (biberon) en verre verdâlre.
C. Costa.
436. Larme massive, verre bleu foncé. -
Don de H. Lapaine.
437. Gobelet en verre blanc s'exfoliant, reflets irisés; à Tex-
(érieur, quatre arêtes, longitudinales saillantes. H. 0°'08.
438. Deux pots en verre blanc brunis. H. 0«»08 et O^OQ.
439. Rhythium ou corne à boire en verre blanc bruni.
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— 300 —
Il se compose de deux parties : l'une servait de récipient aa
liquide; l'autre, étroite et de forme conique, le laissait échapper
par petits filets.
Sur une peinture trouvée à Pompéi et reproduite dans le dic-
tionnaire des antiquités romaines de Rich,on voit un personnage
buvant avec une corne de ce genre, en faisant couler le liquide
dans la bouche, sans toucher les lèvres. C. Costa. Prix d'acbal,
50 francs.
440. Deux TRÉs-PETiTES FIOLES à parfums, Tune godronnée
en verre blanc, l'autre en verre opaque bleu foncé.
444. Plaque rectangulaire en verre blanc. H.0'n24. L. 0«»10.
C. Costa.
442. Gobelet cylindrique en verre blanc. H. 0°*10.
443. Gobelet semi-ovoïde en verre blanc. H. O'^OO.
Don de H. Bandel.
444. Bouteille piriforme en verre de nuance verte, s'exfo-
liant. H. 0"10.
445. Bloc de verre vert. C. Costa.
446 Deux petites bouteilles orbiculaires, tubes incomplets^
verre bruni par l'humidité. H. 0">07.
447. Très-petite bouteille piriforme en verre blanc bruni.
Don de H. Cordonnier.
4i8. Autre fiole de même nuance, de forme sphérique.
449. Tige en verre bleuâtre, pointue et entêtée à la manière
d'une épingle à cheveux. C. Costa. Prix d'achat, 50 francs.
450 . Deux flacons en verre blanc ordinaire. H. 0°'24 et O^i i .
Don de M. Cordonnier.
451 . Coupe en verre blanc, trouvée au Coudiat-Aty dans le
tombeau d'une femme. F. M.
452» Pot sphérique en verre blanc très-léger, muni d'une
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— 301 —
kise fixée à Taîde d*une bande circulaire à godrons. H. 0^09.
Don de M. Bruyas.
453. Très-petite bouteille sphérique, verre grisàlre.
454. Fragment de verre opaque mullicolore.
Trouvé à Lambèse et donné par H. Lapaine.
455. Gobelet à peu près cylindrique, verre olivâtre pâle,
^rné de filets circulaires. U. 0'"07. Don de M. Bruyas.
I 456. Fragment de cornue dont il ne reste que le col terminé
fa manière d'entonnoir. C. Costa.
457. Petite bouteille oviforme. H. 0™03. Don de M. Petit.
Trouvée au Coudiat-Aty.
458. Fond d*un vase eu verre vert. Don de M. Costa.
459. Débris de gobelets, verre jaunâtre, divers ornements
l&néraires. Même donateur.
460. Moitié d'une coupe à libations avec filets circulaires,
ferre vert pâle. Don de H. Cordonnier.
461. Partie inférieure de vases divers. Don de H. de
Lannoy.
462. Tige massive en verre bleu foncé.
463. Fragments de coupes, verre à reflets multicolores. Don
'e M. Lapaine.
464. Coupe en verre blanc. H. 0'"04. D. 0">13. Don de
M. Bruyas.
465. Fragment de gobelet en verre blanc, paroi très-mince.
Don de H. Costa.
466. Nombreux débris de verres antiques offerts par diverses
personnes.
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— 302 —
§ 9. — Vitrine Costa (1)
Pour nous conformer au désir exprimé par notre regretté
concitoyen, M. Costa, nous donnons son nom à la vitrine dans-
laquelle il avait lui-même placé une petite collection d'objets
antiques dont il avait, peu de temps avant sa mort, doté le Musée
à titre gracieux.
Nous donnons ci-après la nomenclature succincte de ces objets,
en leur conservant Tordre un peu disparate que, faute d'espace,
le donateur leur avait assigné.
467. Vases, lampes, objets divers en terre cuite.
468. Bouteilles, coupes, fioles en verre.
469. Belle lampe à six becs et objets divers en bronze.
470. Ardoise perlant l'inscription cepbovc kpic.
471. Petit monument à colonnes en pierre {œdicala),
(^'était, suivant Rich, un sanctuaire construit dans la cella d*ua
temple et sous lequel la statue du Dieu était placée.
47â. Seau antique avec anse et garnitures en cuivre, en bois
de cèdre.
Trouvé à Philippeville.
473. Vase oviforme en marbre, en partie brisé. H. O^nll.
474. Buste d'homme en marbre blanc. H. Oi^Sl.
475. Statuete fruste en marbre blanc, représentant une
femme assise et tenant deux enfants par la main. H. 0>"20.
476. Chandelier en marbre blanc. H. O^IS.
477. Dalle en marbre blanc ornée d*arabesques.
478. Cadran solaire en pierre. H. Oi^'S!.
(1) M. Costa a également donné au Musée la colleciion de vases indi- {
gènes placés dans une autre vitrine.
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— 303 —
479 . Collection d'ossements calcinés auxquels sont noélangés
de nombreux débris de figurines et autres objets également cal-
cinés.
§ 10. — Épigraphie et monuments
Le cadre restreint du catalogue ne nous permet pas de trans-
crire les inscriptions romaines infiniment nombreuses recueillies
à Constantine ou dans son rayon, mais elles ont été reproduites
par la Société archéologique ei par M. L. Renier.
Nous renvoyons donc les persoimes qui désireraient lire les
épigraphes aux dix-sept volumes publiés, depuis 1853, par la
Société archéologique^ et à l'ouvrage de M. L. Renier, imprimé
en 1857, ayant pour titre des Inscriptions romaines en Algérie,
Quant aux monuments épigraphiques et autres, ils sont, ainsi
que nous l'avons dit, déposés au Square n^ 2.
Un seul a été^ tout récemment, installé au Square n^ i. C'est
un bassin antique (immissarium) en pierre, d'un travail délicat
et orné d'amours à cheval sur des dauphins; donné par M. Hits-
chler, sous-intendant militaire. Ce bassin a été trouvé enfoui à
deux mètres au-dessous du sol actuel, à Timegad, par Si. Masson,
capitaine au Train des Équipages militaires.
§41. — Madracen
480. Réduction à l'échelle de i/100<», en relief et en plâtre
du monument.
Ce travail a été fait par feu M. Bauchetet, garde du Génie, qui
avait été chargé de l'exécution des fouilles.
Le Hadracen, d'après l'opinion de certains antiquaires, était
le tombeau des rois de Numidie. Il se trouve à huit kilomètres
Est d'Âîn-Yagout, village situé sur la roule de Batna à Constan-
tine, et à quatre-vingt-dix kilomètres de cette dernière ville.
La réduction représente le monument dans l'état où il se trouve
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— 304 —
actuellement; il a environ soixante mètres de diamètre à la base,
et dix-sept à dix-huit mètres de hauteur.
Plusieurs notices relatives à ce mausolée ont été publiées dans
les Recueils des Mémoires de la Société archéologique. V. vol.
1854-1855, page 108. Essai sur le Madr^asen^ par H. F. Bucker.
Vol. 1856-1857, page 58, Notice archéologique sur le Uadrazen,
par M. Poy, chef de bataillon du Génie. Vol 1873-1874, page i;
Le Mrdracen, rapport de M. Cahen, grand-rabbin. Même volume,
page 303. Mémoire sur les fouilles exécutées au Madras'en^
Mausolée des rois de Numidie, par H. Brunon, colonel du Génie
à Constanline.
Nous donnons ci-après la liste des objets recueillis dans les
fouilles du Madracen et envoyés au Musée par h Société archéo-
Morceau de silex formé de deux boules réunies et présentant
la forme d*un s.
Autre silex de forme à peu près semblable.
Grain de collier.
Dard triangulaire eu fer.
Pièce de cuir ayant pu appartenir à une fronde.
Fragment de lanière tressée en cuir.
Objet en cuir entourant un morceau de bois rond.
Morceau de cuivre rouge ayant pu appartenir à une cuirasse
ou à un ceinturon.
Bracelets et anneaux divers.
Petit crochet en fer.
Anneau de collier en poterie.
Hachette en fer.
Double queue d'aronde en bois.
Débris de bois en partie carbonnisés.
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— 305 —
Deux morceaux de plomb coulé.
Plat en bois
Grand plat en terre cuite.
Débris d'ancienne poterie.
Cales en bois
Débris de planches.
Deux crânes et ossements divers.
Un anneau de collier en ivoire.
Lampe en terre cuite.
Deux petites médailles.
Les restes d'une penlure de porte.
Divers échantillons de pierres.
§ 12. — Stèles numidicO'piiniques
Ce sont des pierres plates donl le sommet, terminé en poftite,
présente la forme d'un triangle isocèle. Celles qui n'ont pas été
brisées ont une longueur de O'^bO à 0"^80 et une largeur de 0'"i5
à0«>25.
Chaque stèle est ornée d'un bas-relief ou porte une inscription
en lettres puniques; souvent on observe l'un et l'autre sur la
même pierre.
Les bas-reliefs se composent ordinairement d'un disque, d'un
croissant, d'une figure en forme de caducée et d'une autre i\
forme d'homme; celle dernière est munie d'espèces de bras
tendus horizontalement et se relevant au coude à angle droit.
Le plus souvent, le croissant est au sommet du fronton; ses
cornes sont dirigées, tantôt en bas avec disque au foyer de la
courbe, tantôt en haut avec disque au-dessus. L'inscription se
lit ordinairement dans un rectangle creusé au-dessous du fron-
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— 306 —
ton; viennent ensuite les figures caducéiformes et anthropo-
morphes.
Indépendamment des symboles mentionnés plus h^ut et com-
muns à presque tous les bas-reliefs, il en existe d'autres sur
quelques pierres. Ce sont :
1^ Une main ouverte, les doigts dirigés en haut ( V. n<> 32 et 50) ;
â» Un objet rond en relief formant une espèce de ganse par
Tentrecroisement de ses extrémités (V. n^ 50) ;
3' Une tige terminée en haut par une télé de flèche et en
bas par une boule (V. ï\^ 3);
4» Tige surmontée d'un rectangle (V. n» 7);
5° Figure en relief en forme-de losange (V. n»» iO et 45);
6" Tige ou arbre à deux branches (V. n" 35, 51, 56);
70 Rosace; elle est située au sommet du fronton, au-dessus
d'un croissant ouvert en bas (V. no 56);
8® Longue palme (V. n® 8).
Sur la pierre portant le n^ li, on observe un personnage en
relief debout, les bras tendus horizontalement; sous le bras
droit, un objet ressemblant à une grappe de raisin ou à un épi
de maïs; sous le bras gauche, une palme; au-dessus de la figure,
cercle avec un point au centre.
Ces stèles sont de diverses provenances. Onze, données par
M. Bruyas, ont été extraites de sa propriété auCoudiat-Âty, côté
ouest, à l'endroit même où l'on a trouvé de nombreuses sépul-
tures romaines. M. Lapaine, ancien préfet de Constantine, en a
donné cinq, provenant de Tiddi et de Sigus. Cinq, dont l'origine
n'est pas indiquée, ont: été envoyées par diverses personnes. Les
autres ont été exhumées du cimetière européen par H. Vicrey,
chargé par la Municipalité, en 1866, de faire ouvrir des tranchées
destinées à recevoir des plantations.
H. Judas a publié diverses notices sur les stèles numidico-
puniques dans V Annuaire de i / Société archéologiquey vol. i 860-
6i, 1862 et 1866.
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- 307 -
Il existe aussi, à Constanline, une collection de plus de cent
pierres numidico-puniqties, recueillies par U. Cost^, sous les
auspices de la Société archéologique.
Nous espérons que ces monuments, à nombreuses inscriptions
et à bas-reliefs (rès-variés, viendront sous peu s'ajouter à ceux
de même nature que possède déjà le Musée.
TROISIÈME SECTION (non décrite)
COLLECTIOi\S D'HISTOIRE NATURELLE
Fossiles divers.
Minerais.
Harrres.
Pétrifications.
Collection de coquilles marines.
Essences des bois de la province de Constantine.
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SUR LA TOPOGRAPHIE
DE LA
PREMIÈRE GUERRE PUNIQUE
PAR
M. E. DK SAINTB-MABIE
ËK-premier drogman au Con:iultat général de France à Tunis,
Consul de France à Raguse (1)
I.
Polybe, le principal historien des guerres puniques,
eut le loisir, pendant son séjour en Afrique (149-146), de
réunir sur place tous les renseignements topographiques
relatifs à la lutte de Rome contre Cartilage. Le récit de
la première guerre punique et de la guerre des merce-
naires nous est parvenu en entier; quant à la seconde
et la troisième guerres (livre xxxiv^^j, il ne nous en reste
que des fragments. Le confident de Scipion est le seul
qui ait écrit de visu l'histoire de la cliule de Carthage; lui
seul, dans l'antiquité, a visité les localités et les villes si
savamment décrites par lui ; malheureusement, la partie
la plus intéressante de son ouvrage, celle qui a trait à la
troisième guerre punique, est perdue sans retour.
Âppien, contemporain d'Antonin, nous a transmis sous
(1) CeUe NoUce a élé lue » la réunion annuelle des délégués des
Sociétés savanles à la Sorbonne, dans la séance Ou 19 avril 1876, par
M. de Sainte-Marie, délégué de la Société arehéologique de Comianiine»
(Voir planche xi.)
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— 310 —
le litre de Punica une description détaillée du dernier
siège de Carlhnge, et tirée très-probablement du xxxiv^
livre de Polybe. Tite-Live (59 avant J.-C., 19 après J.-C),
plus rapproché de ces événements» a consacré une partie
de son histoire aux luttes de Rome contre Carthage; la
campagne de Régulus ne manque pas de détails, mais le
lecteur familier avec la topographie de la Zeugitane et
notanSment de l'espace compris entre Tunis, Utique et le
cap Bon» observe que cette version s'écarte parfois de la
probabilité; les renseignements précis de Polybe, mis en
face du merveilleux et de quelques invraisemblances de
l'historien latin, ne souffrent pas un instant la compa-
raison : elle est toute en faveur du compagnon de Scipion,
dont le récit restera comme le bréviaire des guerres pu-
niques en Afrique. Dans les temps modernes, Balduinus,
Berriat, Brune, d'Avezac, Delisles, de Sales, Bureau de la
Malle, HenvebertjSeran de la Tour, etc., etc., ont composé
des ouvrages de mérite différent sur le même sujet; mais
aucun d'eux n'a visité le nord de l'Afrique; tous ont
puisé aux sources de l'antiquité et aucun n'a apporté un
éclaircissement nouveau tiré, soit de la vue des lieux, soit
de la l(ipographie ancienne. Depuis Polybe jusqu'à nos
jours, aucun écrivain n'a été tenté de se rendre en Afrique
pour y étudier le nord de la Zeugitane, afin de commenter
avec plus d'autorité les auteurs classiques. Ces considé-
rations m'ont engagé & profiter d'un tissez long séjour
autour de Carthage pour étudier le théâtre de la première
guerre punique. Dans ce but, j'ai parcouru la contrée,
j'ai dressé une carte comprenant Utique, Carthage, le cap
Bon et Tunis; j'ai comparé les récils de Tite-Live et de
Polybe et j'ai mis à profit les différents Itinéraires.
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— 811 —
Les observations qui vont suivre se présentent donc
avec toutes les garanties désirables (rexaclitude : In criti-
que des historiens précités, l'étude des Tables de Peutin-
ger et du Uouiier d'Antonin, etc., m'ont éclairé sur l'exac-
titude rigoureuse de Polybe et m'ont guidé sur les lieux
témoins de la lutte de Régulus.
II.
La première guerre punique a éié circonscrite en Afri-
que dans un assez faible espace, dont les points extrêmes
sont Carthage, Tunis et la presqu'île du cap Bon. Je sui-
vrai Régulus dans ses diverses évolutions entre ces points
différents. J'étudierai le terrain où il a été tour à tour
vainqueur et vaincu, et je tâcherai de rétablir, à l'aide de
l'état des lieux, la topographie ancienne du théâtre de
celte première lutte.
Rome et Carthage s'étaient connues longtemps avant de
s'attaquer. En 510 avant J.-C, c'est-à-dire lors de la chute
des rois, ces deux républiques conclurent un premier
traité de paix et d'amitié; il fallut plus tard le désir ar-
dent que chacune d'elles avait de posséder la Sicile, pour
pousser l'une contre l'autre deux puissances qui sem-
blaient, au contraire, ne devoir jamais se rencontrer. La
Sicile, selon la prédiction de Pyrrhus, devint le champ de
bataille ouvert aux Carthaginois et aux Romains, lesquels
songèrent de suite à reporter la guerre chez leurs adver-
saires. La bataille navale d'Ecnome, perdue en Sicile par
les Carthaginois (257 avant J.-C.j, ouvrit au consul Ré-
gulus et à son collègue, Manlius Yulso, les portes de
TÂfrique. Ils abordèrent au cap Hermès (cap Bon); quand
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— 312 —
tous les vaisseaux de leur flotte furent réunis, ils allèrent
prendre, conlre la côle N.-E.-E. de la presqu'île du cap
Bon, une petite cité maritime appelée Aspis par Polybe
et Clypea par Tite-Live.
Le mot latin Clypea est une traduction du mot grec
Aspis. Or, la Clypea de Tite-I Jve est exactement placée au
point que Ptolémée assigne à Aspis. Klibia est le nom
moderne donné par les Arabes à cette antique cité. Klibia,
située en face de l'île de Pantelleria (Cornum) et à la
pointe du cap Ras-EI-Melha, est à 17 milles romains au
S.-E. du cap Bon (Hermœum Promoniorium) et à 65 milles
romains de Tunis. Lucain et César parlent de Clypea,
qu'ils placent dans la Zeugitane. L'acropole de la ville
antique, le mur d'enceinte, le port marchand, le port
militaire et les débris du môle se reconnaissent encore.
La ville arabe est construite à côté des ruines de Clypea;
la Table de Peutinger place celte cité au-dessus de Nebeul
(Neapolis) et écrit ce mot avec un i.
Une fois maîtres de Clypea, les consuls s'y fortifièrent
et attendirent les ordres du Sénat; il fut décidé que
Régulus resterait seul en Afrique avec 15,000 fantassins,
500 chevaux et 40 navires, et que le reste des troupes re-
tournerait avec Manlius Vulso, lequel avait pour mission
d'aller en Sicile attendre les événements. En effet, les
Carthaginois pouvaient, d'un côté, reprendre les hostilités
en Sicile, et, de l'autre, Régulus pouvait, à un certain
moment, avoir besoin de secours. Régulus, ayant assuré
ses derrières et laissé à Aspis une garnison suffisante,
s'avança par voie de terre dans la direction de Carthage
et arriva à Adis (Rhadès), où il camp».
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- 313 —
La voie parcourue par ce général ne peut être autre
que celle de Nakiïla, Menzel-bou-Zalfa, Soliman et Ham-
inam-EULif; les indigènes qui vont de Tunis à Klibia ne
suivent pas d'autres roules; ils mettent deux jours à par-
courir celte dislance, appréciée à environ 60 milles
romains. La configuralion du sol prouve, du reste, à l'évi-
dence, que Régulus n'avait pas d'autre débouché, et que
Rhadès était le premier point où il devait rencontrer les
Carthaginois. En effet, leur armée sortant de Carlhage
pour aller au-devant de l'ennemi devait traverser la Tœnia
et se masser à Rhadès (Adis) avant de continuer sa marche.
Rhadès est aujourd'hui un petit village situé à 3 heures
de marche à l'est de Tunis, sur le côté S.-E. du lac. Les
Itinéraires l'appellent aussi Maxula Prates, dont on a
pu (aire Rhadès. C'est un hameau d'environ trente feux,
placé sur une colline se dirigeant du nord au sud. Les
Arabes, lors de la conquête, c'est à-dire en 698, y cons-
truisirent un arsenal et un port; les Espagnols, en 1531,
y éprouvèrent un échec assez sérieux.
A la nouvelle de l'approche de Régulus, les Cartha-
ginois qui, très-probablement, s'étaient attendus à voir le
général romain pousser sa flotte sous Carlhage, se por-
tèrent en hàle par la Tœnia au secours d'Adis (Rhadès). Ils
offrirent aussitôt la bataille aux Romains; mais ils com-
mirent la faute de se placer sur une colline où leur cava-
lerie et leurs éléphants furent de nul secours. Régulus,
resté dans la plaine et ne possédant presque que de l'in-
fanterie, eut facilement raison de ces masses se gênant
mutuellement, il passa le Calada (Oiied-Melian) et rejeta
les Carthaginois dans le lac; la Tœnia était trop étroite
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— 314 —
pour laisser passer une armée en déroule. Ces derniers
commirent une grande erreur en se présentant par la
Tœnia, qui était une voie de retraite dangereuse; ils
auraient dû déboucher par Tunis, au moins se ménager
une retraite de ce côté et faire garder la Tœnia par un
faible corps; ils seraient ainsi restés en plaine et ils au-
raient évité les hauteurs. J'ai reconnu cette colline ei j'ai
de suite saisi la faute stratégique commise par les Cartha-
ginois, alors plus effrayés que prévoyants. Après celte
bataille, Régulus, trouvant le champ libre devant lui, se
porta sans effort de llhadès sur Tunis, où il ne rencontra
aucune résistance.
Tunis, appelée Thuni par Peutinger, est placée au fond
d'un vaste golfe. La ville est étayée sur une large colline,
direction Ouest-Est, d'où l'on découvre au N.-E. la pointe
du cap Bon et au N.-O. l'emplacement de Carthage; c'est
une excellente position stratégique, dont Régulus, les
Mercenaires, les Scipions, etc., se sont servis tour à
tour avec avantage; par l'Est, elle commandait les roules
des Emporia, et par l'Ouest, elle surveillait les mouvements
des indigènes de l'intérieur se dirigeant vers Carthage,
soit pour l'attaquer, i^oit pour lui porter secours.
Dans l'antiquité, Tunis n'a pris aucune extension ; mais
après la prise de Carthage par Hassan, les Arabes en firent
un centre important, Kaïrouan restant la capitale de la
nouvelle conquête.
Persuadé des avantages stratégiques de cette place,
Régulus y établit son camp et s'y fortifia pour attendre la
suite des événements. De là, il voyait tous los mouvements
opérés par l'armée et par la flotte punique autour de
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— 315 —
Carlhage; au N. et au S., deux lacs protégeaient Tunis;
enfin il avait sur sa droite une retraite assurée par les
garnisons de Rliadès (Adis) et de Klibia (Clypea).
Ce nipide succès était dû, en partie, à la défection des
Numides et des Maures, lesquels étaient seulement astreints
envers les Carthaginois à leur payer un tribut. Il devait
donc rendre Régulus on ne peut plus prudent.
m.
Le récit de Polybe, que j'ai suivi jusqu'ici pas^à pas,
est très-exact. Voyons maintenant comment Tite-Live ra-
conte cette première partie de la campagne de Régulus,
Il donne bien à ce dernier le même nombre de troupes
que Polybe, mais, au lieu de le faire évoluer par le S.-E.,
il dit qu'il passa laTœnia (étroite langue de terre séparant
la mer d'avec le lac de Tunis) et qu'il alla vers le N.-O.,
contre le fleuve Hagrada (Medjerda), où il se rencontra
avec Annibal, fils de Hannon, et avec Âmilcar, cheis de
l'armée punique.
Je ne m'explique celle marche de Régulus sur le Ba-
grada que par l'idée de chercher dans l'alliance des indi-
gènes un secours contre Carthage; cependant les historiens
ne disent rien à ce sujet.
Celte version me paraît peu vraisemblable. En eflet,
Régulus, au sortir de Clypea, même s'il n'avait pas livré
batailleà Rhsidès (Adis), ne pouvait, dans aucun cas, arriver
sans coup férir à la Goulellc, traverser la Tœnia avec
son armée et longer les murs de Carlhage, pour atteindre
l'ennemi à vingt milles romains plus haut; s'il avait
suivi celte route, ou bien il aurait mis le siège devant
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- 3 If) -
Carlhage, ou bien Amilcar l'aurail forcé d'accepter ia
bataille tout près de la ville didonique. Je suppose égale-
ment que, de Rhadés, Hégulus ait passé par Tunis sans
livrer bataille : au sortir de cette ville, il eût iufailliblC'
ment rencontré les Carthaginois, dont Tobjectif principal
était de protéger leur cité.
Comment donc expliquer cette pointe sur le Bagrada?
Qu'allait entreprendre le général romain à travers des
périls inutiles, au lieu d'attendre patiemment à Rhadès
(Adis) une rencontre inévitable? Peut-être allait-il tenter
une diversion pour prendre Carihage en flanc, après avoir
battu Hannon, ou bien songeait-il à se créer des intelli-
gences dans le pays? Dans l'hypothèse de Tite-Live, Régulus
se coupait volontairement toute retraite avant môme de
s'être assuré, par un engagement préalable, des forces
ennemies. Ici le merveilh.'ux entre en scène je veux faire
allusion au serpent de Mi) pieds, tué sur les bords du
Bagrada par le général romain).
Malgré l'inadmissibilité de ce plan, Tile-Live rapporte
qu'après avoir reconnu l'ennemi sur le Bagrada, Régulus
quitta ce fleuve et marcha sur Adis. Pourquoi donc n'y
serait-il pas resté et pourquoi aurait-il remonté jusqu'à la
Medjerda? Tile-Live a évidemment pris le Catada (fleuve
Oued'Melian)^ lequel coule en-dessoiis d'Adis (Rhodes),
pour le Bagrada, ou bien quelque copiste maladroit aura
défiguré ce mot. Il y a là une vérification utile à faire.
L'historien latin ajoute que les Carthaginois, voyant
Régulus marcher sur Adis» vinrent lui offrir la bataille :
à ce sujet, il donne les mêmes détails que Polybe; de plus,
il prétend qu'il y eut 17,000 Carthaginois tués, 5,000
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- sn -
prisonniers cl ^2^2 éléphants pris. Ce carnage indique clai-
rement quelle mauvaise position les Carthaginois avaient
prise à Adis. En etfet, Régulus vainqueur les poussa vers
la Tœnia et, comme cette dernière était trop étroite, il
culbuta des milliers de Carthaginois et dans le lac et dans
la mer.
A la suite de cette victoire, Régulus, ne trouvant plus
aucune résistance, se porta naiurellement sur Tunis pour
y prendre position et de là marcher sur Carlhage. Comme
Polybe, Tite-Live rapporte que, de Rhadés, Régulus alla
prendre Tunis et que, de cette ville, on distingue très-bien
Carthage, sise à douze milles de distance.
IV.
Je reviens maintenant au récit de Polybe : du Tunis,
les Romains, qui avaient écité le passage de la Tœnia, très-
facile à dé/e)idre, et qui avaient contourné la moitié du lac,
les Romains, dis-je, étaient admirablement placés pour se
porter contre Carthage, ou bien pour aller sur un autre
point. Ainsi, Polybe le remarque lui-même, les Romains
n'avaient pas traversé la a Tœnia très-facile à défendre »,
et c'est en contournant le lac au S.-E. qu'ils avaient ren-
contré et battu les Carthaginois à Rhadés (Adis). Celte sim-
ple observation de Thistorien grec a été corroborée par
les recherches de Shaw, de Guérin et de Dureau de la
Malle; elle constate le non-sens de Tite-Live ou la faute
du copiste et confirme rexactitude de Polybe.
Pendant que Régulus se fortifie à Tunis, les Numides
battent la campagne pour leur compte, et ils mettent à
profit l'occasion qui leur est ofîerta de se soulever contre
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— 318 —
Cartilage, dont la domination est plus mercantile que
guerrière. Cette dernière, qui n'a plus ses communications
avec l'intérieur, souffre de la faim et attend avec anxiété
un siège qui la livrera bientôt à ses agresseurs. Au lieu
de se porter en avant et d'aller mettre le siège devant une
ville démoralisée et mal approvisionnée, autour de laquelle
la révolte est maîtresse, le général romain, se méfiant
peut-être de ses forces ou bien attendant des renforts de
Sicile, fil des ouvertures de paix, aussitôt acceptées avec
empressement. Les négociations traînèrent en longueur;
mais, lorsqu'il fut impossible aux Carthaginois de se mé-
prendre sur les dures conditions des vainqueurs, ils les
rejetèrent en préférant tenter le sort des armes.
Pendant l'intervalle qui s'était écoulé entre la bataille
de Rhadès (Adis) et les propositions de paix, un certain
aventurier grec, Xantippe le Lacédémonien, était arrivé
de Grèce avec d'autres mercenaires au secours de Carthage.
Par la persuasion, il démontra au Sénat les causes de la
défaite de Rhadès (Adis) : < Les généraux Carthaginois,
disait-il, avaient choisi un terrain peu favorable à la cava-
lerie et aux éléphants, etc. > Enfin il exposa si bien les
fautes commises et son plan, qu'on rejeta les propositions
de paix de Régulus, contre lequel < on décida de s'a-
vancer résolument. > Ce conseil fut goûté du Sénat et du
peuple ; en conséquence, Xantippe fut placé à la tête de
12.000 fantassins, de 4.000 cavaliers numides et de iOO
excellents éléphants de guerre. Régulus avait à peine
lAyOOO fantassins et 400 chevaux à mettre en ligne; le
reste des combattants était mort ou dans les garnisons de
Tunis, de Rhadès et de Clypea. Dans ces conditions, une
armée opérant, notamment avec 4.000 cavaliers et 100
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- 319 —
éléphanls et ayant un cfTectif à peu près double de celui
de son adversaire» avait pour elle toutes chances de
succès.
V.
Cependant Rcgulus, campé à Tunis, voyait aisément
l'armée carthaginoise se refaire et s'exercer autour de
Carthage; il n'eut donc pas de peine à comprendre pour*
quoi les j)roposilions de paix, acceptées d'abord avec em-
pressement, étaient maintenant repoussées : en tempori-
sant, il avait donné à ses adversaires un auxiliaire puissant.
Il perdit patience et, au lieu d'atlendre dans ses retran-
chements un choc inévitable, il quitta sa Torte position et
se porta en avant à 1 10 stades de Tunis. Il fut probable-
ment poussé à celte résolution parce qu'il craignait d'être
attaqué à la fois des deux côtés du lac, et de perdre ainsi
la retraite qu'il se ménageait sur Âdis et Clypea. Il con-
serva longtemps la position de Tunis sans agir, dans
l'espoir peut-être de recevoir des secours de Sicile ou
d'amener à lui les Numides. Comment expliquer autrement
cette temporisation, ces propositions de paix, puisqu'après
la bataille d'Adis il n'avait plus qu'à marcher sur Car-
thage.
■La rencontre eut lieu sur le côlé N.-O. du lac de Tunis,
à dix stades '2.000 mètres) de Carthage; le café maure
de l'Aouïna représente assez exactement cette situation.
Xantippe établit sa gauche contre El-Aouïna et sa droite
contre le lac de Soukra, à l'ouest plein : ce terrain était
admirablement choisi pour parer aux mouvements tour-
nants (le l'adversaire et pour opérer, en cas de défaite,
une retraite sur Carthage. Tous les avantages topogra-
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— :m —
piliqucs se trouvèrent ainsi du cûlé des Carlhaginois, dont
la cavalerie nombreuse s'élendail fiicilement en plaine.
Je n'entrerai pas dans les détails de la bataille; Régu-
lus fut fait prisonnier avec cinq cents Romains; deux raille
à peine échappèrent en côtoyant le lac; ils repassèrent
par Tunis et ils allèrent se retrancher dans Aspis (KlibiaJ.
Dix mille Romains tombèrent sur le champ de bataille
d'El-Aouïna; les deux mille Romains qui s'enfuiient for-
maient sans doute la garnison d'Adis, sans quoi il leur cùl
été bien difficile de se soustraire h la poursuite de^^ cava-
lerie et des éléphants, surtout à la hauteur de Tunis, ofi
il n'y a qu'un étroit espace entre la ville et le lac. En
outre, Xantippe, qui opérait tout près de Carthage, avait
certainement assuré le passage de la Tœnia, dont les Car-
thaginois se souvenaient. Lorsqu'il eut battu le gros des
Romains, il dut lancer un corps par la Tœnia, lequel
corps balaya la garnison d'Adis et se joignit ensuite à la
cavalerie envoyée par Tunis à la poursuite des débris de
l'armée de Régulus.
Ainsi, ce général tomba par la même faute que les Car-
thaginois avaient commise à Adis, c'est-à-dire pour ne
pas s'être assuré une ligne de retraite suffisante. Le dé-
sespoir, le manque de secours et la supériorité numérique
de l'ennemi l'avaient déterminé à attaquer Xantippe. Les
Carthaginois jioursuivirent les fuyards et ils assiégèrent
Clypea, qu'ils ne purent arracher à une poignée de soldats
dispersés et sans chef.
Après une courte trêve, on songea de part et d'autre à
reprendre les hostilités.
A la nouvelle du désastre de Régulus, la flotte romaine
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~ 321 —
fut renvoyée au cap Bon; elle aborda à Clypea (Klibiaj,
y prit le reste de Tarmée vaincue et elle cingla vers la
Sicile; mais, en pleine mer, la lempêle Tassaillit, la
décima et la jeta sur la côte d'Italie.
Là se termine le récit de Polybe. Rhadès, s'il faut en
croire la tradition, est le lieu où Réguliis, à son retour de
Rome, vint subir sa captivité; il mourut là où il avait
triomphé.
Examinons maintenant comment Tile-Live expose la
seconde partie de cette guerre funeste aux Romains. Je ne
relève aucune différence notable entre les deux versions
depuis la prise de Tunis jusqu'à la retraite, à Clypea, des
deux mille Romains échappés à Xantippe. A partir de
là, rhislorien latin nous donne des détails qui étaient
sans doute consignés dans les fragments, aujourd'hui per-
dus, de Polybe. Selon Tite-Live, après la défaite de Régu-
las, les Carthaginois reprennent les villes conquises par
les Romains, mettent en vain le siège devant Clypea, et
vont assiéger Utique, qui s'était très-probablement déclarée
pour les étrangers. Hannon, apprenant que les Romains,
instruits du désastre de Régulus, envoyaient en Afrique
une flotte, leva le siège d'Utique. Comme dans Polybe,
cette flotte aborde au cap Bon (Hermœnm Promontorium) ;
elle reprend la garnison romaine de Clypea (KUbia) ; mais
au lieu de remonter, comme le dit Polybe, vers la Sicile,
elle bat la flotte carthaginoise et aborde à Utique, où elle
opère un débarquement. Les Romains rencontrent Uannon
sous Utique, ils le battent; mais, ne pouvant rien tirer
d'un pays travaillé par la famine, ils se rembarquent et
une tempête horrible les jette sur la Sicile.
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— 322 —
De Clypca (Klibia) à Uliquc, il y avait vingt-denx lieues
marines ; c'était un bien petit trajet à effectuer pour aller
cliercber, avec le secours des Uticéens, une revanche à
la défaite de Régulus. Lorsque la flotte romaine doubla
la pointe du cap Bon, elle fut découverte par celle des
Carthaginois qui croisait au large; la bataille fut acceptée
de part et d'autre, et, après le combat qui fut livré par le
travers de Tilo Œgimurus (el-Djamour), les Romains vain-
queurs mirent à la voile pour Utique, située à cinq heures
de distance.
Vf.
Les deux récits diffèrent assez sensiblement i partir du
retour des deux mille Romains dans Clypca. Selon Polybe,
la flotte romaine aurait repris les débris de l'armée de
Régulus pour se diriger directement sur la Sicile; selon
Tite-Live, la flotte; après avoir embarqué la garnison de
Clypea, livre bataille à la flotte carthaginoise, cingle vers
Utique, y opère une descente, bat l'armée d'IIannon et
remonte vers la Sicile. R y a là toute une série d'opéra-
tions dont nous ne trouvons plus trace dans Polybe.
Utique est actuellement dans l'intérieur des terres, à
huit kilomètres de la mer, contre la Medjerda (Bagrada),
et s'appelle Rou-Chateur. Ses ruines sont encore assez
apparentes, mais elles n'offrent qu'un intérêt purement
archéologique.
L'échiquier sur lequel s'est développée la première
guerre punique en Afrique peut être figuré par un
triangle représentant environ 2,500 kilomètres carrés, et
dont les trais sommets seraient Clypea, Tunis et Utique.
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- 323 —
Pendant cette campagne, Cartilage a été constamment pro-
tégée contre les entreprises de sa rivale par la stratégie
d'un général étranger, par la famine et par la nature des
lieux éminemment favorables à la cavalerie. Si Régulus
eût profilé de ses premiers avantages, la ville didonique
serait promplemcnt tombée en son pouvoir; de même, si
plus tard le grand Annibal eût gagné la bataille de Zama,
les destinées du monde auraient été changées.
Telles sont les recherches et les observations suggérées
par l'étude des lieux et par la comparaison des récits de
Tite-Live et de Polybe, lequel était un excellent tacticien ;
on a dit d'un auleur contemporain qu'il y avait en lui, à
la fois, un grand écrivain et un grand général ; j'en dirai
autant de Polybe, dont la lecture est aussi instructive
aujourd'hui qu'elle l'était dans l'antiquité; nos officiers
supérieurs méditeront avec fruit le chapitre consacré aux
devoirs d'un général.
Tunis, le iO mars 1876.
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NOTICE
SUR LES
DOLMENS ET TUMULUS DE l'aLGÉRIE
par
le Colonel du Génie BRUNON
PREMIÈRE PARTIE
EXCURSION AU KRENEG (Respublica TiddUanorum) .
Le 18 novembre 1873, nous visitions avec MM. le Com-
mandant du Génie Moll (1) ci le capitaine Chabal, le
point intéressant de rOued-Rhumel (amim Ampsaga), ap-
pelé par les Arabes ^„v tA (Kreneg, la gorge), qui est
situé à 23 kilomètres environ de Constantine. Notre
excursion avait aussi pour objet d'explorer la montagne
volcanique qui le domine à TEst, et sur laquelle était
établie Tancienne cité romaine que les Arabes appellent,
par erreur, Ksanlina-Kedima (la vieille Constantine), et
dont le nom historiquCi d*après les inscriptions découver-
tes sur place par MM. Léon Renier et le colonel du
Génie Creuly, est : Respublica TiddUanorum, Mais le but
(I) Acluellement lieuienanl-colonel. (i^ott de laRédaelion,)
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— 325 —
que nous nous proposions, avant tout, était de visiter
les dolmens qui avaient été signalés sur ce point par
notre confrère M. Féraud.
Ainsi que l'indique le croquis de la planche xr,* cette
noontagne, dont la position par rapporl au Rhumel est
à peu près identique à celle de Constantine, en ce que
cette rivière la contourne en partie et qu'on ne peut y
accéder que par un passage étroit, porte encore des traces
nombreuses et très-visibles des anciennes occupations.
La nécropole romaine est située au nord- est, un peu
au-dessus du col qui la sépare du mamelon sur lequel la
ville était établie. Malgré sa proximité de Constanline,
cette nécropole n'a pas encore été complètement fouillée;
assez cependant par les deux célèbres archéologues que
nous venons de citer, pour qu'ils aient pu déterminer
avec exactitude le nom que la cité portait sous la domi-
nation romaine, ainsi que celui des personnages les plus
considérables qui l'habitaient et qui, pour ta majeure
partie, appartenaient à la Tamille de Siltius, lieutenant
de César dans la guerre d'Afrique.
Au sud-ouest du col mentionné ci-dessus et à une
altitude supérieure de 1^ à 15 mètres, on rencontre
d'abord les restes de l'enceinte romaine, laquelle se rac-
cordait à droite et à gauche avec les escarpements abrupts
des flancs de la montagne. Un peu au-dessus, on remar-
que des grottes qui devaient, du temps des Romains, être
utilisées, soit comme citernes, soit comme magasins, et
qui aujourd'hui servent d'habitation h quelques malheu-
reux Kabyles.
En continuant à gravir la montagne par les anciennes
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— 826 —
voies romaines, dont la trace est encore parfaitement
visible, on trouve un peu plus haut quelques parties d'une
enceinte que la grande dimension des pierres qui la com-
posent et leurs formes irrégulières nous font classer
parmi les enceintes libyques ou berbères.
Enfin, plus haut encore, existe Tenceintc byzantine, qui
est relativement bien conservée et que l'on pourrait pres-
que aussi facilement remettre en état que celles de la
même époque que nous avons utilisées à Sétif et ù
Tébessa. Comme dans toutes les enceintes de cette épo-
que, on remarque que les^ pierres ont une couleur de
feu qui leur est propre, bien que ces pierres proviennent
pour la majeure partie d'anciennes constructions romaines.
D'un autre côté, comme aussi dans toutes les villes
romaines qui ont été réoccupées par les Byzantins, on
constate que ces derniers n'en ont utilisé qu'une surface
restreinte; dans beaucoup de cas même, ils se sont bornés
à n'y établir qu'un simple fort, ce que nous avons pu
constater surtout en parcourant la Tunisie.
La première remarque permet d'inférer ou que les
anciennes cités romaines avaient été en partie incen-
diées, ou que les Byzantins les passaient au feu avant de
construire; la seconde, que dès celle époque l'ancienne
population romaine avait en grande partie disparu ou
s'était fusionnée avec les Indigènes.
Dans l'enceinte byzanlinc, on observe les traces de
réparations nombreuses, qui, en raison de leur irrégula-
rité, ne peuvent être attribuées qu'aux Berbères ou
Kabyles qui ont dû occuper celte position militaire im-
portante au temps de leur civilisation, vers le xi® siècle.
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— 327 —
Après avoir franchi celle dernière enceinlc, on se trouve
imracdiatemcnt en présence de restes relalivemenl gran-
dioses de deux constructions qui avoisinaienl la porte d'en-
trée de la ville, porte qui é.ail défendue par une lour
qui est encore en parlie conservée. Au-dessus, et dans
la parlie iNord-Esl de la monlagnc jusqu'à un mur par-
tant du point culminant et qui fermait la ville de ce côté,
se groupent les ruines de l'ancienne cité. Un peu au-
dessous du point culminant dont il vient d'être parlé, qui
est formé par un ancien cratère, et dans un ravin supé-
rieur, au Nord-Est, existe une caverne dont la tempéra-
ture est ircs-élevée et que, pour celle raison, les Arabes
appellent Hammam, mot qui correspond à celui de ther-
mal. L'emplacement ^\x cralère était autrefois surmonlé
d'une lour, aujourd'hui complètement ruinée, mais dont
on voit encore les traces, et qui devait permettre de sur-
veiller les abords de la ville, en même temps qu'elle clail
aussi, sans doute, destinée à servir de réduit aux habitants
au cas où l'enceinte aurait été forcée; celle lour devait,
en outre, correspondre avec Cirla, que Ton dislingue par-
faitement de ce point, et avec d'autres tours situées sur
les montagnes environnantes et dont quelques-unes se
distinguent encore à l'horizon.
Le mur d'enceinlc, partant du point culminant ou du
cratère et se dirigeant vers le sud-est, partage à peu
près en deux parties égales la surface de la montagne.
IVesque toutes les maisons de la ville étaient pourvues
de citernes creusées dans le roc et qu'on pourrait encore
utiliser au moyen de quelques réparations.
Après avoir expîoré rapidement la ville romaine et
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— 328 —
aussi byzantine, sans doule, nous nous sommes portés,
au Sud-Est, sur l'escarpement qui longe l'Oued-Rhumel,
afin de découvrir les «dolmens mentionnés par M. Féraud,
dans sa Notice insérée au Recueil de la Société archéologique
de Consiantim, année 1864. C'est pendant que nous che-
minions, et en portant nos regards autour de nous, que
nous aperçûmes assez distinctement, de l'autre côté de
l'effrayant précipice que nous avions à nos pieds, trois
monceaux de pierres, assez volumineux, que nous recon-
nûmes immédiatement |)our être les dolmens signales par
ce savant, sur la rive gauche du Rhumcl. En poursuivant
nos recherches sur le bord de l'escarpement dans la di-
rection de l'ouest, nous nous trouvions peu après en
présence de ceux qu'il avait également signalés sur la
crête inculte et rocheuse qui domine la rive droite de la
même rivière, et dont il a donné quelques dessins. En les
examinant avec une grande allcnlion les uns après les
autres, nous pûmes remarquer sur l'un d'eux une ins-
cription que nous avons fait relever par le capitaine du
Génie Chabal. Elle est très-irrégulièrc et très-fruste, et il
serait difficile de déterminer si les caractères appartien-
nent au libyque ou au punique (planche xii). La rugosité
de la pierre n'a du 'reste pas permis qu'on en prît un
estampage; on a dû se borner à en relever une copie.
Au sujet de ces dolmens, qu'on nous permette d'émettre
une opinion qui peut trouver ici sa place. A l'origine, sous
une forme, dans quelques cas plus complélc, comme nous
le dirons plus loin, ces dolmens devaient être le type des
sépultures du peuple libyen. Mais subissant, dans des
temps postérieurs, rinlluence légitime des. civilisations
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- 329 —
carlliaginoisc et romaine, ce peuple a dû, par esprit
d*îmilatîon, y apporter des modifications, comme d'ailleurs
dans ses autres usages, et cela a dû se produire princi-
palement dans les parties du pays voisines de celles occu-
pées par les conquérants. On remarque, en e(Tet, que ce
changement est radical dans les nécropoles Touillées par
MM. le général Faidhcrbe et le docteur Reboud aux envi-
rons de la Cheflia, où toutes les pierres tombales sont
verticales comme celles des romains. Ce n'est que plus
tard encore, et lorsque le pays fut irrévocablement con-
verti à rislamisme, que ce peuple a une fois encore mo-
diQé son mode de sépulture, en adoptant définitivement
celui de ses nouveaux coreligionnaires, les Arabes; et nous
nous trouvons du resle, à cet égard, du même avis que
M. le capitaine Boysson.
Quoi qu'il en soit, pendant qu'avec le commandant Moll
nous explorions le versant rocheux de la montagne,
M. Cbabal se chargea du soin de fouiller le dolmen à
inscription. Le résultat en a été la fiécouverte d'une assez
grande quantité de débris humains, et nolammenl d'os de
pieds et de mains, ainsi que de dents appartenant h tous
les âges.
Dans cette exploration, nous avons, de notre côte, ren-
contré une quantité considérable de dolmens, établis pour
la plupart sur le versant escarpé d'un ravin, où se voient
encore des traces de murs de soutènement, d'anciens jar-
dins, qui ont dû être aménagés par les Romains. Quelques-
uns de ces dolmens réunissent jusqu'à deux ou trois
tombes séparées entre elles par des cloisons formées de
grandes pierres verticales; quelques autres, comme l'a
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— ado-
rait connaître M. Féraud, sont enloorés d'une sorte de
plate-forme, ou couloir, de peu de largeur, qui parait
avoir une grande analogie avec la galerie circulaire qui
existe dans beaucoup de tumulus. Enfin, nous avons
constaté que beaucoup de dolmens établis sur des pentes
abruptes sont complètement vides : il ne reste plus ni
terre,' ni débris liumains, le tout ayant dû être balayé par
les eaux de pluie.
La limite de celte seconde nécropole peut cire indiquée
h peu prés par la ligne ponctuée dans la partie sud-ouest
du croquis de la planche xiii. Le reste de noire excur-
sion n'a amené la découverte* que de trois inscriptions
romaines trouvées dans la ville et sans importance, du
reste, mais que nous indiquons néanmoins ci-après telles
que le commandant Moll les a relevées, afin de renfermer
dans celte Notice tout ce que nous avons vu et observé
dans notre exploration.
1 2
KARBANIVS DM
SODALIS IIS PORCIVS
OT B Q MAXLMI
VA XXXV(1; VIXIT AN
NISXC USE
3
M
IVLIVS
FOCATVS
(I) Comparez, Hec. de la Soc àrch de Cons!antine, vol. vu, p. 187,
n"» 12 (Note de la rédaction).
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- 331 —
Avant de terminer celle première partie, nous ferons
encore connaître qu'aux abords de la caverne thermale
que nous avons indiquée, existent dans la partie supé-
rieure du rocher, au nord-est, d'aulrcs cavernes dont
rentrée paraît avoir été grossièremenl taillée par la main
de riiomme. Ces cavernes ont donc pu, dans les temps
préhisloriques, servir d'habilalion au peuple {grossier qui
occupait le pays. Une pareille hypolhèse ne peut naturel-
lement être émise qu'avec la plus cxlrêmc réserve. Aussi
ne signalons-nous la particularité qui nous a frappés que
parce qu'il peut être inléressant de fouiller ces caver-
nes, afin de déterminer avec quelqitc cerliludc ce que
pouvaient être les premiers occupants, ou tout au moins
de découvrir Tusage auquel, poslcrieurcmcnt, elles ont pu
être destinées.
Quoi qu'il en soit de ce qui précède, et sans anticiper
d'ailleurs sur les déductions que nous essaierons de tirer
plus loin de l'élude de la question des dolmens et des
tumulus, nous pouvons d'ores et déjà établir :.
1° Que les dolmens servaient de sépullure à plusieurs
individus, comme on l'avait déjà signalé, et peut-être à
tous les membres d'une même famille;
2^ Que le peuple qui les a édifiés les plaçait de préfé-
rence sur des terrains abrupts ou incultes, qu'il ne pou-
vait utiliser pour ses besoins ;
3** Que ce même peuple fortifiait ses positions au moyen
d'enceintes construites avec d'énormes blocs de rocher
analogues à ceux qu'il employait pour ses tombeaux;
4° Qu'il n'était pas complètement dépourvu de civili-
sai ion, puisqu'on a Irouvc sur l'un des dolmens du
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— 332 —
Kreneg une inscription, irès-rruste et très-grossière^ il
est vrai, mais qui n'est pas moins la démonstration évi-
dente que son esprit avait quelque culture, quel que fût
d'ailleurs son degré d'élévation.
DEUXIÈME PARTIE
DOLMENS ET TUMULUS (déductious divcrscs).
Nous avons commencé celte Notice par le récit de notre
excursion au Kreneg, parce que nous avons voulu tout
d'abord établir, d'une part, que les dolmens sont bien
des tombeaux, ainsi du reste que l'ont fait connaître
avant nous les savants qui s'étaient occupés de cette
importante question, et, d'autre part, que ces tombeaux
existent à peu près partout en Algérie et jusque sur les
points les moins accessibles, comme au Kreneg.
Maintenant, nous voulons établir que les tumulus ou
tombeaux circulaires, qui sont encore en bien plus grand
nombre en Algérie que les dolmens, ont la même origine
que ces derniers. Pour y arriver, nous nous, appuierons
d'abord sur un fait capital, à savoir que l'attitude repliée
est, d'après beaucoup de constatations, le mode caracté-
ristique des inhumations dans les deux cas; ensuite, sur
l'analogie qui existe entre les uns et les autres et les
gigantesques tombeaux du Kbour-Roumia (tombeau de
Juba II), du Madras'en (tombeau de Massinissa) et des
Djedar des environs de Frendah, analogie qui ne permet
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— 333 -
pas de les allribuer à un peuple diflerent. Ce n'est du
reste pas une idée nouvelle que nous émettons; M. le
capitaine de Boysson, dans sa Notice sur les tombeaux
mégalithiques des Madid, insérée au Recueil de 1869 des
Mémoires et Notices de la Société archéologique de Cons-
tantine, avait déjà admis, en principe, que les dolmens et
les lumulus devaient être attribués au peuple berbère.
On pourra nous objecter, à la vérité, puisque nous les
attribuons au même peuple, la différence si marquée, au
moins dans la forme extérieure, qui existe entre les uns
et les autres. Cette objection, qui parait fondée, est cepen-
dant facile à réfuter. Pour y arriver, nous nous appuie-
rons d'abord sur Tune des déductions tirées de notre
excursion au Kreneg, à savoir : que le peuple qui a édifié
ces tombeaux les plaçait de préférence dans les lieux
qu'il ne pouvait utiliser pour ses besoins.
Dans les nombreuses tournées que nous avons faites en
Algérie, nous avons, en effet, toujours constaté que par-
tout où existent des nécropoles anciennes, renfermant soit
des tombeaux mégalithiques, soit des tumulus, elles
étaient établies sur des terrains incultes, tels que rochers,
sommets de mamelons, passages de cols, flancs de coteaux
rocheux, plaines sablonneuses ou rocheuses, etc., et, & cet
égard, il y a identité parfaite dans les deux cas.
En outre, parmi celles que nous avons visitées, nous
avons toujours constaté que, partout où existaient des
terrains de roche pouvant être extraite par blocs, on y
retrouvait des dolmens. Nous avons encore constaté que,
même en plaine, et à peu près partout où il a été pos-
sible de trouver une dalle, on n'a pas manqué de l'utiliser
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soil pour recouvrir la tombe proprement dite, soit pour
en faire une pierre tombale (menhir), paraissant servir en
outre, dans quelques cas, à déterminer l'orientation. Nous
ajouterons que tout porte à croire, et cette idée nous est
venue en examinant un dessin de dolmen que nous mon-
trait M. le docteur Reboud, notre savant confrère, dessin
sur lequel élait figuré le contour probable du lumulus
qui devait Tenvelopper, que, partout où cela a clé pos-
sible, les dolmens ont dû, à l'origine, êlre recouverts de
moellons, de pierraille ou de terre, et que ce que nous
appelons aujourd'hui le dolmen, ne devait être que la
chambre sépulcrale ou le tombeau proprement dit, ana-
logue d'ailleurs à celle qui existe au centre du Madras'cn
et dans les grands tunwlus qui l'avoisinenl.
Enfin, il semble évident, d'autre part, que le couloir, ou
plate-forme, que l'on remarque encore autour de certains
dolmens, n'est autre chose que le reste d'une galerie cir-
culaire qui devait exister dans le principe, analogue
aux galeries de même nature que nous avons rencontrées
dans les grands tumulus dont nous venons de parler.
Du reste, en examinant de très-près quelques dolmens,
on demeure convaincu de ce que nous venons d'avancer;
car, d'une part, on trouve encore quelquefois que les
grandes pierres verticales qui supportent les tables sont
réunies entre elles par une maçonnerie sèche en moellons,
et que c'est autour de cette maçonnerie que règne le cou-
loir; d'autre part, que la base du lumulus en terre ou
pierraille devait être limitée dans quelques cas par les cir-
conférences ou cromlech, formées par les grosses pierres
qui entourent les dolmens, à moins que ces pierres ver-
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— 335 --
licales ne Tussent aussi quelquefois destinées ù former
une galerie circulaire.
Les diverses considérations que nous venons de déve-
lopper nous conduisent naturellement à établir, avec une
cerlaine évidence, que les deux sortes de monuments dont
il vient d'èlre parlé appartiennent bien au même peuple.
Nous avons dit précédemment que Tinscriplion de la
plonclie XTi avait été relevée sur l'un des dolmens existant
au-dessus de Tescarpement qui limite la rive droite du
Rluimel, et que nous serions bien embarassé de dire h
quel peuple doivent être attribués ces caractères.
Il peut être intéressant de faire connaître ici, et on Ta
déjà dit avant nous, que dans Tinscriplion de Tugga, en
Tunisie, ancienne ville située !i 3 kilomètres dans la mon-
tagne, au nord-ouest de la grande voie de Cirla à Car-
tilage, à 55 kilomètres environ du Kef (Sicca-Veneria), la
lecture des caractères doit se faire de droite à gauche,
tandis que sur les pierres tombales de la Cheffia, elle se
fait de haut en bas et le plus généralement en commen-
çant par la colonne de gauche.
Quoi qu'il en soit, au moyen des remarques et déduc-
tions qui précédent, et d'autre part en nous appuyant sur
l'autorité de l'éminent secrétaire de la Société des anti-
quaires de France, M. Alexandre Bertrand, nous allons
essayer d'établir que le véritable auteur de tous ces tom-
beaux ne peut-être que le peuple libyque, auquel, ainsi
que nous l'avons déjà dit, M. le capitaine de Boysson les
a attribués. Nous nous servirons ensuite de celle donnée
pour remonter à son origine.
Avant de continuer, disons que nous n'ignorons pas
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— 3:J6 —
que les idées que nous allons développer sont loin d'ôlrc
partagées par beaucoup de savants qui se sont Irès-sérieu-
scmcnt occupés de celte question. Le docteur Judas,
entre autres, était convaincu, d'après l'analogie existant
entre les caractères de la langue berbère et ceux de
TEthiopien et du Coplite, que ce peuple est d'origine
sémitique.
Tout récemment encore, à propos de l'acclimatation des
Alsaciens-Lorrains, la Société d'anthropologie de Paris
émettait l'opinion :
f Que les Rirbares, venus du Nord, n'ont pu s'accli-
> maler ni en Espagne, ni en Italie, et que les Vandales
> passés en Afrique y ont disparu en moins d'un siècle. >
Or, en ce qui concerne Icelte dernière assertion, elle
nous semble au moins contestable. Il ne faut pas, en elTel,
conrondre la domination de^ Vandales avec leur extinction.
Ce sont là clioses distinctes, et, à cet égard, nous pou-
vons répondre qu*en parcourant la Kabylie orientale, nous
avons pu reconnaître des types variés et bien caracté-
risés des divers peuples qui ont occupé l'Algérie.
Ainsi le type romain, notamment, se rencontre encore
aujourd'hui avec une assez grande pureté dans la tribu
des Ouled-Asker (les enfants de soldats), et le type germain
aux environs d'El-Miliah, sur l'Ouedel-Kebir (aiic'en
Ampsaga).
Nous allons donc ainsi heurter, bien à regret, des con-
victions arrêtées depuis longtemps. Mais, comme ce que
nous voulons avant tout, c'est que la lumière se fasse,
nous n'hésitons pas à développer ici le faible contingent
d'idées que nous a suggéré l'étude de celte importante
question ethnographique.
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— 337 —
Quoiqu'il en soit, voici comment s'exprime M. Alexan-
dre Bertrand, au sujol des tombeaux mégalithiques signa-
lés par M. Féraud :
< On ne s'imaginerait jamais, en passant d'une des
< planches do VAnnuaire de Constantine à celle de Sjo-
c borg,quc Ton a sous les yeux des monuments, ici, d'un
€ pays du nord de l'Europe, là, d'une contrée africaine.
« Les planches se ressemblent à ce point que l'on pour-
€ rait, sans causer d'étonnement à l'observateur, les subs-
c tiluer les unes aux autres. >
Et, ailleurs, dans le compte rendu de la Notice de
M. Féraud sur les tombeaux du Bou-Merzoug :
c Si les observations ont été bien faites et si les tom-
€ beaux ouverts étaient réellement intacts, comme le croit
€ M. Féraud^ une seule ressource nous reste pour expli-
€ quer les liens qui unissent les monuments de l'Europe
« avec ceux de l'Algérie; à savoir, que ces momuments
€ sont, non d'une époque, d'un âge particulier, mais ceux
c d'une race qui, rebelle à toute transformation et à toute
c absorption par les races supérieures à elle, qui ont
« peuplé de bonne heure l'Europe, après avoir été refou-
€ lées de l'Asie centrale vers les contrées du Nord, semble
€ avoir suivi le bord de la Baltique él séjourné en Dane-
t mark, en a été de nouveau chassée, a remonté jusqu'aux
< Orcades, puis, redescendant par le canal qui sépare
« l'Irlande de l'Angleterre, est arrivée d'étape en étape
c d'abord en Gaule, puis en Espagne, puis enfm jusqu'en
c Afrique, où les restes de ces malheureuse» populations
€ se sont éteints, étouffés par la civilisation, qui ne leur
< laissait plus de place nulle part. >
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Or, si c'est là le dernier mol du savant secrétaire de la
Société des antiquaires de France sur la race qui a édifié
les dolmens et les tumulus, nous lui en demandons
liumblement pardon; mais, après avoir beaucoup parcouru
co pays et visité un grand nombre de ces monuments,
nous ne saurions nous rallier de tous points à son opinion,
quelque téméraire que nous paraissions en celle circons-
tance, et quelque insuffisant que nous nous reconnais-
sions d'ailleurs pour élucider une pareille question.
En ce qui concerne Tilinéraire indiqué par ce savant
el suivi par le peuple dont nous nous occupons, nous
Tadmeltons de tous points, quoique ce soit peut-être,
i:i, le lieu de faire connaître que nous avons eu tout
n^cerament Toccasion d'aller visiter, dans le département
do Seine-et-Marne, à Tourry-Ferrolles, une pierre levée
(Menhir) qui ne mesure pas moins de 6 à 7 mètres de
longueur, dont la moitié à peu près est hors de terre. Or,
si c'est véritablement un menhir, comme nous le suppo-
sons, l'itinéraire tracé par M. Bertrand se trouverait un
peu modifié. Mais on peut admeltre cependant que ce
peuple, qui, d'après les traces qu'il a laissées, devait être
nombreux, a pu s'étendre vers l'intérieur du continent
tout en s'appuyant à la mer, pour poursuivre sa roule
vers le sud. Ainsi donc, en ce qui louche l'itinéraire,
nous sommes complètement de l'avis de M. Bertrand. Ce
peuple d'ailleurs, comme les autres peuples, paraissant
originaire du centre de l'Asie, a dû, à une époque préhis-
torique, faire partie d'une migration analogue à celles qui
ont eu lieu dans les premiers siècles de notre ère.
Quant à ce qui est de l'opinion exprimée par ce savant
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— 339 -
sur la race qui, rebelle à toute civilisation, s'est éteinte
étouffée par elle, c'est ce que nous ne saurions admettre,
et noire conviction s'est formée sur les considératinns qui
vont suivre.
En premier lieu, l'inscription que nous avons relevée
sur l'un des dolmens du Kreneg démontre péremptoire-
ment que cette race n'était pas complètement rebelle à
toute civilisation.
En second lieu, la quantité considérable de nécropoles
de même nature qui existent en Algérie, et l'analogie que
nous avons signalée entre les dolmens et les tumulus,
d'une part, et les fameux tombeaux de Juba II et de Mas-
sinissa, de l'autre, n'indique-t-elle pas qu'elles devaient
appartenir aux légitimes possesseurs du pays?
En troisième lieu, les divers objets trouvés dans ces
tombeaux cl qui, sinon en totalité, au moins pour la
plus grande partie, sont encore en usage cbez le peuple
kabyle, ne disent-ils pas qu'ils lui ont été transmis par
succession?
En quatrième lieu, enfin, et nous appellerons particu-
lièrement l'attention sur ce point, dans une tournée que
nous fîmes à Tébessa en 1873, nous remarquâmes entre
Oum-el-Bouagbi et Aïn-Beïda, à quelques mètres à gaucbe
de la route, d'abord un dolmen qui nous a paru cons-
truit avec des pierres de taille, puis un peu plus loin des
pierres également taillées et debout, ayant l'aspect d'un
cromlech.
Le temps nous faisant défaut, nous n'avons pu nous y
arrêter, mais nous avons chargé M. le capitaine du Génie,
de Lannoy de Bissy, d'en faire l'exploration. Or, dans le
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compte rendu qu'il nous a adressé sur ce sujet, cet
officier fait connaître que, ainsi que nous l'avions sup-
posé, le dolmen que nous lui avions signalé est réelle-
ment en pierres de taille de grandes dimensions. Les
labiés, qui sont au nombre de trois, mesurent de 2«^80 à
.{ mètres de longueur sur 1™10 de largeur moyenne.
Elles reposent sur quatre pierres debout et également
laillées, ayant en moyenne 1"'30 de hauteur. En regar-
dant de la route le monument, les qualre pierres du
côlé gauche oiTrent cetle particularité d'avoir leur partie
supérieure taillée en biseau.
Plusieurs des montants présentent sur leurs faces des
figures en losanges de 0™20 de hauteur en relief. Ce
dolmen avait d'ailleurs déjà été fouillé et on n'y a rien
découvert.
Pendant que l'on explorait ce premier dolmen, le capi-
taine de Lannoy remarqua, dans la direction de l'est, un
autre dolmen situé à 4â métrés du premier, dont l'unique
table qui le recouvre encore était à peu près au niveau
du sol. Il l'explora également, mais sans être beaucoup
plus heureux qu'au premier dolmen. Il découvrit cepen-
dant un fragment de tuile plate à oreille, d'origine ro-
maine, ainsi qu'un morceau de l'une des tables qui le
recouvraient autrefois et qui avait été brisée, sans doute
en tombant.
Ce morceau était encore en partie recouvert d'une
sorte de stuc rouge, analogue à celui trouvé au Madras'en.
Enfin, il a constaté que l'intervalle qui existe entre deux
(les pierres verticales supportant les tables était rempli
[)ar une maçonnerie sèche en moellons.
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Or, malgré l'absence de tout débris humain, que des
fouilles antérieures ont dû disperser, il semble évident
que ces dolmens sont postérieurs à l'époque romaine ou
tout au moins lui sont contemporains; ce qui est accusé
à la fois et par le fragment de tuile plate, et par In
(aille de la pierre, qui appartient inconlestablement à
une période de civilisation plus avancée de ce peuple,
si même elle ne provient pas des constructions romaines
avoisinantes qui, dans cette partie de l'Algérie, sont très-
multipliées, et cette dernière hypothèse parait surtout
admissible, tant en raison de la (aille en biseau des
montants qui supportent le premier dolmen fouillé, que
des figures en losanges qui régnent sur les faces de ces
montants.
Quoi qu'il en soit, des considérations que nous ^ons
fait valoir d'autre part et de ce qu'il résulte de ces der-
nières observations, il semble établi :
1'^ Que le peuple qui a édifié les dolmens et les tu-
mulus occupait encore le pays à l'époque de l'occupation
romaine et même postérieurement;
2° Que ce peuple n'est autre que le peuple Libyen ou
Berbère qui occupe encore la plus grande partie du pays,
et qui, de nos jours, est représenté en Algérie par les
Kabyles, les Chaouïas et les Mozabites;
3o Qu'il n'est pas autochtone et que, comme les autres
peuples, il est originaire du centre de l'Asie ;
A^ iQu'en quittant l'Asie, il a tracé sa route vers le
nord pour venir ensuite, en longeant l'Océan, jusque dans
le nord de l'Afrique, où il s'est définitivement fixé, sans
doute en raison de la ricliessc du sol, auquel, dans les
temps reculés, aucun autre ne devait être comparable ;
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— 342 —
5<> Que ce peuple esl bien Tau leur des dolmens, tumu-
lus, menhirs et cromlech;
G<> Enfin, qu'il n'a dû renoncer à son premier mode de
sépulture qu'à l'époque de ses conversions successives au
Christianisme et à l'Islamisme.
Avant de terminer cette Notice, qui, bien que lrè>in-
complclc, sans doute, est cependant beaucoup plus longue
que nous ne l'aurions voulu, nous ajouterons que cette
race libyenne ou berbère, car c'est bien d'elle qu'il s'agit
ici, race qui a fait servir à sa sépulture des pierres énor-
mes, ne pouvait êlre que difficilement absorbée; on pou-
vait d'ailleurs le supposer par le développement de force
et d'énergie qu'elle apportait à l'édification de ses tom-
beaux, parmi lesquels il faut ranger le Kbour Roumia, le
Madras'en et les Djedar. On devait au contraire, ce semble,
être porté à supposer que, douée d'autant de vitalité, elle
était plutôt faite pour absorber les peuples qui se sont
mis en contact avec elle, que pour être elle-même absor-
bée par eux. C'est en effet ce qui a eu lieu, car depuis
les Carthaginois jusqu'aux Gréco-Romains, et l'on pourrait
même ajouter jusqu'aux Arabes, au moins dans la région
tellicnnc, clic a tout absorbé et s'est tout assimilé.
Enfin, nous ajouterons que si l'hypothèse, que nous
avons admise avec M. Alexandre Bertrand, est digne de
fixer ralleiUion, à savoir que ce peuple a tracé sa route
par le nord et ne peut, par conséquent, être sémitjque,
il pourrait être intéressant de rechercher l'analogie qui
peut exister entre sa langue et celle des peuples anciens
qui occupen! encore les bords de l'Océan.
. Il nous a semulé qu'il y avait dans la terminaison de
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- 343 —
certains mots des inscriptions libyques que nous avons
entre les mains, et que nous devons à la gracieuseté de
M. le docteur Reboud, une certaine analogie avec le bns
breton. N'étant pas suffisamment compétent pour élucider
une question de cette importance, nous laissons à de pli s
autorisés que nous le soin d'en faire Tétude, nous bor-
nant à la signaler à Tattention des savants.
Pour ce qui nous concerne, nous serons satisfait si,
en écrivant ces quelques lignes, nous avons pu placer un
modeste jalon sur la trace et l'origine d'un peuple dont,
tout au moins, l'indomptable énergie et la grande vitalité
méritent de fixer l'attention.
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INSCRIPTIONS
RELEVÉES
kV\ EIVVIROIV» DE HHEJKCHELA ET DE SÉTIF
PAR
M. GOYT
Khenciiela. — En considération des découvcrles épi-
graphiques que nous fimcs à Khenciiela en 1873 et que
nous avons fait connaître Tannée dernière, M. le docteur
Reboud a bien voulu nous charger de communiquera la
Société archéologique Irois inscriptions inédiles provenant
de celle localité.
Deux de ces lexlos doivent être rapprochés de ceux
donnés sous le no-j, pages 331-332 du liecueil des Notices
ei Mènoires, année 1S75.
Nous donnons le premier, d'après une leclure faite par
M. Héron de Villcfosse, sur trois fragments d'esiampages,
pris par nous, sur un dé d'autel, en 1873, fragments qui
se complètent les uns par les au'res :
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— 345 —
....lEVMAVG.SAC
...SALVTE ImPP
L. SEPTIMI, SEVE
RI PII PERTINAC.
ET M AVRELI ANTO
NINIAVGG
ET IVLIAE AVG
TOTIVSQ DOM
DIVINAE.Q ST..
TIVS.IANVARIV..
SACERDCRIO..
DEDIT
Lettres liées : 1" ligne, V et M, A et V. — 2« ligne,
T et E. — 4« ligne, P et I, T ei I. — 5« ligne, E et T,
A et V, R et I, A et N. 6e ligne, N et I. — 8* ligne,
E et T, L et I. — 9« ligne, T cl I. — 10» ligne, D et I,
A et E. — M« ligne, T et I, V et A, R et I. — 13» ligne,
I et T.
Les caractères sont maigres, superficiellement gravés ;
leur forme est un peu indécise; l'ensemble conserve cepen-
dant une certaine régularité. Les deux premières lignes
sont inscrites dans un cadre allongé et un peu en saillie
sur le fond du tableau. La fin de la 6* ligne et toute la
7* ont été martelées.
Les deux autres inscriptions étaient tracées sur des
pierres à bas-reliefs qui furent découvertes par le Génie,
en 1875, devant l'abreuvoir de Khenchela. (Voir figures 1
et % planche xiv.)
Les bas-reliefs de la première représentent - un per-
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-- 346 -
sonnage debout près d'un autel, sur lequel est une tête de
bélier. Le couronnement est un fronton triangulaire avec
deux rosaces placées en acroslères; dans le tympan, une
lêle d'homme entre une tête de lion h gauche et une
faucille à droîle.
La dédicace à Salniiie occupe la partie inférieure ; les
lettres ont 4 centimètres de hauteur.
• Les bas-reliefs de la seconde, d'une exécution beau-
coup plus grossière, figurent un sacrificalcur ayant auprès
de lui, à sa droite, un animal informe, probablement un
veau. Au-dessus, dans une niche, la tête et le buste d'un
homme armé d'une faulx ressemblant à un harpon. La
dédicace est tracée en lettres de 3 centimètres de hauteur
sur un tableau qui occupe le bas de la pierre.
Ces monuments étaient l'un et l'autre cassés en deux
par les fractures figurées dans le dessin.
Inscriptioni découTertei dam la régpion de Séilf
Sétif. — Une table en pierre calcaire, mesurant
75 centimètres de longueur, 55 centimètres de largeur
et 25 centimètres d'épaisseur, porte, sur l'une de ses
grandes faces, qui est entourée d'un cadre de 8 centi-
mètres de largeur, l'inscription suivante :'
Mx\RTYRIBVSSANGTiSPRoMISSACoLoN[CvS INSONS
solvitvotasvalaetvscvmcoNivge gara
iiig sitvs est ivstvs uigatq decvrivs vna
QVI BENE GoNFESSI VIGERvNT aRMA MALiGNA
PRAEMIA VIGToRES GriSTI MERyERE GoRoNAM
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— 347 —
l.a hauteur des Icllres est de 7 cenlimélres; le trait
en est maigre; plusieurs sont liées; les A ne sont pas
toujours barrés. Elle fut irouvée, en automne 1875,
au nord de Sélif, à 400 mètres de la porte de iJougie et
à 150 mètres sur la gauche de la route qui conduit à
cette dernière ville. Elle gisait, la face inscrite tournée
contre le sol, parmi des pierres de dimensions très-diver-
ses, faisant partie de murs ra?cs dont elles étaient les
traces superficielles. Celte pierre a été transportée devant
la maison de M. Lavial, à Textrcmité du champ de ma-
nœuvre, où on peut la voir aujourd'hui.
D M S
GEMINIA
OPTATAVIX
AN XVIU
Celle-ci est d'une pierre tumulaire dont les deux extré-
mités ont été brisées. Les lettres sont bien formées. Le
texte ne présente rien de remarquable; l'intérêt serait
plutôt dans la forme du couronnement qui surmonte le
cadre de l'épitaphe : un triangle, allongé dans le sens de
la hauteur, en saillie sur le food de la pierre, est décoré
d'une rosace à trois feuilles à chacun de ses angles infé-
rieurs. Deux contre-forts, également en saillie, se déta-
chent à droite et à gauche de la base du triangle el, ac-
compagnant verticalement les bords de la pierre, s'amin-
cissent graduellement jusqu'à leur extrémité, qui est
recourbée à la manière des feuilles d'acanthe. Nous la
trouvâmes en 1875 dans le quartier militaire de Sétif.
Fermatou. — Nous nous trouvoTis ici sur le parcours
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d'une voie romaine, celle de Sétif à Constanline, dont
plusieurs milliaires sont déjà connus (1).
. IMPCAESmVI
MAGNI ANTOiMNI
AVG BRIT GER PART MAX
FILIO DIVI SEVER ARB
ADIAB PART MAX NEP DI
ViœMMODIFIDlVIMANT
GER SAR PRONEP DIVI
ANTPII ET DIVI HADR ABNEP
DIVI TRAIANI ET DIVI NERVE
ADNEP
AVGMARTVETER
SITIF M
III
L'inscription ci-dessus est tracée sur une très-belle
stèle rectangulaire, mesurant 2 mètres de long sur 65 cen-
timètres de large et dont l'extrémité inférieure, réduite
en largeur par deux entailles carrées de 2U centimètres
protiquées de chaque côté, s'engageait en tenon dans la
mortaise d'une pierre qui lui servait de base ou d'assise.
Le tableau de l'inscription n'occupe que la moitié supé-
rieure de la stèle; le reste de la surface, moins soigneu-
(I) Voir Poulie, Recueil de* Kotice» et Mémoirei, anoées 1873-1874,
pages 3)i3-384; et Coyl, ibldf année IS'S, page 336-337.
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— 349 —
sèment poli, est un peu en relief. Les lettres sont petites,
mais assez bien gravées; la plupart des mots sont séparés
par des tirets. Les ligatures sont nombreuses.
M. Bourgeois du Marais, sous-direcleur de la Com-
pagnie Genevoise, la découvrit, en automne 1875, sur le
chemin de Sétif aux Ouled-Mansour, à Tendroit où, après
avoir dépassé l'extrémité du plateau, qui s'éteiul au nord
et à Test de Sétif, ce chemin descend vers la source d.j
rOued-Fermatou. La distance de ce point à Sétif, qui est
d'environ de 6,500 mètres, ne correspond pas aux III milles
portés sur l'inscription; la pierre aurait subi un dépla-
cément de 2,000 mèlres. Lorsqu'on examine la disposition
des lieux, il semble que la voie romaine, dirigée d'abord
au nord-est, no faisait que toucher la rivière et desservait
sans la franchir les établissements dont on voit les ruines
sur l'autre rive; elle s'infléchissait vers l'est pour sortir,
par un couloir bien marqué, des escarpements qui entou-
rent la tète de la vallée et gagner la plaine, où elle repre-
nait, jusqu'à Mons,la direction nord-est, parfaitement indi-
quée par une suite non interrompue de ruines.
Ouled-Ali-ben-Naceur. — Un chemin très-fréquenlé,
conduisant de l'Ouled-Deheb au Babor, suit dans son par-
cours une succession de vallées qui en font un passage
en quelque sorte obligé. Il remonte d'abord, dans la
direction ouest-nord-ouest, la petite vallée de l'Oued-el-
Anani, l'une des plus riches en vestiges de l'époque ro-
maine, la dépasse, après l'avoir suivie sur une longueur
de» 6 kilomètres, et franchit la ligne de séparation des
eaux pour prendre la vallée de l'Oued-Rebiba, qu'il suit
à son tour dans une direction qui s'infléchit peu à peu
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vers le n(»rd. C'est dans celte dernière vallée, à 8 kilo-
mètres de rOucd-Deheb, à 15 kilomètres nord-nord-est
de Sétif, que nous avons trouvé, dans le lit du ruisseau,
une slèle à inscription milliaire semblable, comme qualité
de pierre et comme dimensions, à celle de Fermatou. 11
importe cependant de remarquer qu'elle ne se termine
pas en (enon comme la précédente; cette partie semble
avoir été cassée, car la longueur de la pierre se trouve
réduite d'autant.
.E...AVIOV'
•G....B1SP0.
^ ,8 C.
.M
llll
L'inscription a été presque complètement effacée par
l'usage que les Arabes ont fait de cette pierre en s'en
servant comme de planche de lavage ; il ne reste plus
que quelques lettres plus ou moins visibles et le chiffre
liil surmonté d'un trait horizontal.
OuLED-DouiB. — Inscription relevée en janvier 1876,
chez M. Pradini (ferme Bails, route de Constantine), sur
une borne milliaire provenant des Onled-Douib, dont la
situation est à 18 kilomètres cst-nord-est de Sclif. Une
cassure en a enlevé la plus grande partie, et c'est en vain
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— 351 —
que nous avons recherché sur le lieu de la provenance
les fragments qui auraient pu y rester.
QVIIVIODELIG
INVICTOPIOFELIC
PMTRIBPOTPPCO
PROCOSRPJIMII
C0NST..ATE...1F
iM P 11
Route du Mesloug et de Guellal. — A 6 kilomètres
sud de Sétif, sur la route du Mesloug, on voit à gauche
un petit bûtiment qui sert d'habitation et do salle (récolo
& un talcb arabe. La face opposée à la route est abritée
par une saillie de la toiture qu'une colonne soutient exlé-
lérieurement. Cette colonne n'est autre qu'une borne
milliaire dont l'inscription est donnée sous le n*' 3:277 des
Imcriptions romaines de l'Algérie; notre copie ne diffère
de celle de iM. Léon Renier qu'à la dernière ligne, où
nous avons vu PP 1111 au lieu de PM Illl.
Ouled-Mosly. — Il existe dans le douar des Ouled-
Mosly plusieurs ruines assez importantes. L'une d'elles,
appelée Msar-el-GhoiU, est située à 30 kilomètres au sud-
ouest de Sétif, non loin des borJ.s de l'Oued-Tikester; son
étendue est de 2 ou 3 hectares; sur un point, on voit tout
un côté du soubassement d'un édifice qui devait être assez
beau, si l'on en juge par les moulures de la partie exis-
tante. Parmi les pierres aux arêtes vives et bien conser-
vées qui jonchent le sol, il en était une qui portait, en
caractères déliés, nets et très-réguliers les mots :
SEMPERHONOS
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— 352 -
Ils élaient tracés sur une bande de 50 cenlimèlres de
longueur sur 10 cenlimèlres de hauteur et ils en occu-
paient toute la surface. Cette bande était le reste de l'une
des faces droites d'un prisme quadrangulaire, mais devenu
pentagonal par une section biaise supprimant i'un des
angles de la pierre, suppression qui était le'résultat de la
taille et non d'un accident particulier. Les E sont faits
comme des I dont ils ne dilTèrent que par la petite barre
du milieu ; les deux jambes de l'II sont reliées par un
trait brisé en forme de V; la barre inclinée qui relie les
deux jambes de TiN est sensiblement cintrée ; les 0 sont
oblongs.
AïN-TuRK. — Une autre ruine occupant le sommet et
les pentes d'un monticule situé à 5 kilomètres plus au
sud, près d'une source appelée Ain-Turk, mais qu'il ne
faut pas confondre avec l'Aïn-Turk des Gherazla, nous " a
livré une inscription qui était tracée sur une pierre en
calcaire dur, de couleur foncée, mesurant 80 centimètres
de long sur 60 centimètres de hauteur.
Celte pierre a été cassée au deux tiers de sa longueur
primitive ; c'est du moins ce qui semble ressortir de la
place occupée par le monogramme du Christ, placé après
omine, qui devait diviser la première ligne en deux par-
ties égales.
....OMINE DD
lAIoRISNNIUSSVD
DOMVSORATIoNISFA...
CELEBRATVI.DoNN'...
NATALIglDIBVSOC...
- CFFLI
A la première ligne, les lettres E et D sont séparées par le mono-
grarame du Christ. •
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- 853 —
Une bordure plate sans moulure lient lieu de cadre.
Les caractères sont de belle forme et paraissent avoir élé
soigneusement gravés; aujourd'hui, ils sont à demiefla-
ces et ne permettent qu'une lecture douteuse. Nous
l'avons trouvée, en octobre 1875, dans le lit du ruisseau
formé par la source, mais elle avait dû rouler des flancs
du monticule.
Faucigny (Kerbet-eULala). — Il nous reste à parler
d'une belle pierre, en beau calcaire blanc jaunâtre, légè-
rement siliceux, de forme cubique, ayant des bases carrées
de 1 mètre 10 centimètres de côlé et une hauteur de
60 centimètres. L'une des petites faces, divisée en deux
panneaux par un double cadre, porte les deux épitaphes
reproduites ici :
DM
HOSTILIAOCTAVIA
VIXIT IX
HSE AVRELl
CIRRVS FILOGVS
MATRI PIISSIMAE FEG
DM LAV
VSCRAILVSVI...
LXXX AVRELl CIR
RVS FILOGVS PA
TRI PlISSIMO FEG
Les lettres ont 7 centimètres de hauteur; elles sont de
bonne forme et bien gravées; celles de la dernière ligne
du panneau de gauche étant plus nombreuses, sont aussi
plus minces et plus serrées; les A ne sont pas barrés.
Nous Tavons trouvée tout dernièrement sur le sommet
d'un grand mamelon situé entre Aïn-Abessa et Faucigny,
à 3 kilomètres du premier et à 2 kilomètres du second
de ces villages.
Inscriptions du Courrier de Sétif. — Dans son numéro
25
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— 354 -
du A juillet 1875, le Courrier de Sétif donne quelques
inscriptions qui avaient été, disait-il, récemment décou- i
vertes à Sétif et dans ta baûlieue. Nous reproduisons ici, |
après les avoir revues, celtes qui n*ont point été publiées
dans les recueils spéciaux.
En ville. — Sur une pierre trouvée dans les déblais du
sous-sol de la maison Court, on lit :
.DMSISc
ANTIVS FA
VSTVS VIX
ITANNISXXV !
DECESSITaPRCC|XXXII
L'ère provinciale étant de 40 ans postérieure à l'ère
chrétienne, la date de cette inscription nous reporte à
Tan '322 de Jésus-Christ. \
Une autre pierre trouvée au même endroit porte, sur- i
montée de la pomme de pin et du croissant, Tépitaphe
suivante :
D-M
C. SEMPRONI
0. MODESTO
PATRVO.VI
XIT-AN-LXIII
Banlieue. — Près de la Terme Milhau, située à environ
3 kilomètres nord-est de Sélir, on a relevé, sur une pierre
en calcaire gris et dans un cadre ébréché à gauche, l'ins-
cription incomplète que nous donnons ici r
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— 355 —
..AES.G.MESSIO
.TRA.IANO.INVIG
.F.CIAVPONTIF
.II POTESTPPGOS
....O..ERVAG..
.S PP
.A H
Elle est au nom de Trajan-Dèce.
GuiBA. — Hors de la banlieue, à Guiba, chez lesOuIed-
Sellerh, on a relevé sur uae borne rectangulaire les lignes
suivantes :
DN-F.GL
AVDIO
GONSTA
NTINO I
VNIORI
LVCES
XX
Soak-Ahns, le 14 jantier 1877.
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INSCRIPTIONS
RECDEIIXIES
A TÉBESSA ET AUX ENVIRONS
peiHUnt les années 4876 et 1877
PAR
M. le capitaine de BOSREDON
— «i»<j>«£aQWt>-J —
Nous avons relevé les inscriptions chrétiennes suivantes
sur trois pierres comprises dans le dallage de l'école
arabe de Sidi>M'hamed-ben-Saïd. Nous en donnons ici la
copie, pensant qu'elles n'ont pas été encore publiées.
N» !. N» s.
HICREQVIEBIT HICDEPOSITI
BONE MEMORIE oIohANNISIRT
HILARVS INPAC MICRRPV. . . .
VIXIT ANNOSL CESVBONE
DFS DIENONAS VIBOSIVM
MARTIAS IND
Xll
K»3.
BONE MEMORIE
DONATVS PRIMI
CERTVS INPA
CEVKITANNISLX
DEPOSITVSIIIHD
OCTOBRES IND
XV
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— 357 —
No i. _ Dalle de 0"90 sur OmTO. Lettres de 0w09,
épaisses et profondément gravées; leur forme indique
répoque byzantine. Le deuxième A de MARTIAS n'est
pas barré.
No 2 — Dalle de 0^9b sur 0>"80, fendue par le milieu.
Lettres de 0»07« mal gravées. Une croix latine surmontée
du rau précède Tinscription. La dernière partie est com-
plètement effacée. Les lettres NIS dans le mot lOHANIS
sont liées et TA n'est pas barré.
N<» 3. — La pierre qui supporte cette inscription est
en partie engagée sous un mur de refend. Les lettres ont
0^09 et affectent la même forme que dans les deux épi-
taphes précédentes.
Nous avons copié une autre inscription de même nature
sur une dalle enterrée dans l'annexe de la Casbah. Elle
est précédée d'une croix latine et encadrée d'un simple
trait.
4.
t HIC REQVIE
BITBONEMEM
ORIESILIBVDI
INPACE VIXIT
ANNOS XXVIl
Drêl IDNOBEM
1 6RES >
Les lettres, de 0>«09 de hauteur, sont nettement tracées;
les lettres N et E de BONE sont liées ensemblç.
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— 858 —
t HIC REQVIE
BITBONEME
MORIE TEODO
RVS IN PAGE
FlDELlSBlXlT
ANNOS Vil
DEPOSITVS
XI KL^OCTOBRES
INDCXIIII
Sur une dalle de O^SS de hauteur, sur O'^Sâ de lar-
geur el OinlO d'épaisseur, dans un cimelière au nord de
Tébessa, où je n'avais pas encore relevé d'inscriplioa
chrétienne. Les lettres, de 0™08, épaisses et profondé-
ment gravées, sont en tout semblables à celles des ins-
criptions chrétiennes que j'ai copiées dans la cour de
l'école et dans l'intérieur de la mosquée.
Un signe en forme d'ancre suit le mol ANNOS el ter-
mine l'inscription. La lettre L de kalendas est traversée
par un trait diagonal. Les lettres D C, à la dernière ligne,
sont surmontées d'un trait horizontal. La date du monu-
ment est marquée par la quatorzième indiction.
N»e.
D M S
VLPIVS LIBERA
LISVAXVMXI
.DVII H S E .
M VLPIVS VIBIANVS
PATER ET AVRÈLIA
VICTORIA MATER
FlUO INCOMPARABILl
FEC
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— 359 —
Encastrée dans un mur de la promenade de la ville;
lettres assez élégantes; celles de la huitième ligne sont
plus petites que les autres.
En exécutant des déblais sur la place du marché, les
ouvriers ont déterré une pierre tumulaire portant le nom
d'un soldat de la S^ Légion Auguste. Cette inscription,
surmontée d'une ancre en relief, doit remonter aux pre-
miers temps du Christianisme. Le même signe symbolique
était placé au-dessus d'une inscription trouvée près de
celle-là et publiée dans le Recueil de la Société (1). La
pierre fait partie aujourd'hui du Musée lapidaire de la
cour du Génie.
METTVN SECVNDI
DQNATVS MIGGIN
BARIC FELIX
CRESCENTIANI
ADERMINVCI
STIDDINMIGGIN
STIDDIN
NOMINAM
PTIRVPERF
No 7. — Inscription relevée à Henchir-Hamacha, sur
une pierre dont les deux extrémités sont taillées en biseau.
Elle a un cachet berbère très-prononcé. Le monogramme
(1) Volome de 1860-61, p. 264.
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— 360 —
est gravé en creux dans un cercle en saillie occupant le
milieu de l'épilaphe. L'écriture est serrée, les lettres ont
0"<025; dans les deux dernières lignes seulement, elles
ont 0'"038 de hauteur; elles sont nettement gravées.
A Ilenchir-Ksour, à 4 kilomètres de Tébessa, sur la
route de Constantiae :
N«8.
PERIBVS MAGNIS EXINMINE
FORTIS QVADEREINTROITVS
IMVSLAVDESFELICISSIAIIS
TRORVMERACLIOETERACLIO
TINOETEVDOCIA
SAMIE
Celte intéressante inscription, malheureusement incom-
plète, se trouve snr une pierre cintrée en calcaire blanc.
Le nom d'Héraclius indique qu'elle ne remonte pas au
delà du commencement du vii^ siècle.
Dans la même ruine, nous avons copié l'inscription
suivante, gravée sur un cippe en calcaire gris et très-
maltraitée par le temps. La lecture en est difficile; les
lettres sont serrées et en partie eflacées.
D M S
L AEMILVS SEVE
RINVS QVI ET PHIL
TYRIO VALXVI
PMET PROAMORE
ROMANO QVEVIT
ABHOC CAPELIANO CAPTVS
MEMORAMICITIAEETPIETATIS
VICTORICVS QVI ET VEROTA
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— 361 —
L'expression PIVS MINVS qui commence la cinquième
ligne se retrouve dans une autre inscription que nous
avons relevée au même endroit. Au mot PIETATIS, les
trois lettres I, E et T sont liées. La date de celte dédicace
est donnée par*Ie nom de Capélien.
N» 10.
D. M. S.
VALERIA NIGRO
VICSI ANNIS
PLVS MINVSIC
Le nombre d'années n'est pas indiqué. La forme des L .
et des À annonce l'époque byzantine.
IVLIVS SE
MINTVS
VICXIT ANl
S LXXX ET DIES
XLIII
Dans le même groupe de ruines se trouvent les ins-
criptions suivantes ; les deux premières, sur des cippes en
calcaire, et la troisième, sur un gros bloc rectangulaire :
No 12.
D. M. S.
CAPVLEIVS
MARTIS VA
LX. H. S. E
N» 13.
U. M. s.
MARIA DO
NATA VALXV
HSE
SEXTIVS LAE
TVS COIVGIF
N« 14.
D. K. s.
M. P. G.
IVVENIS
FECIVT
SENEXABITI
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— 362 —
Sur la roule de Constantine, prés de la ruine précé-
dente, sur deux cippes servant de garde-fous :
M* 15. N» 16.
D. M, S. D. M. S.
TVTIA FE PETRONVS»
VITAUS VA SVCCESSVS
LXVII USE VALXXXV
HSE
Dans la ruine de Tébessa-Kbalia, sur un cippe en cal-
caire commun :
N« 17.
D. M. S.
L. PERELIVS
FELIX VAN
CECILIA
BMARITo (1)
Les lettres A et N qui terminent la .S* ligne sont liées.
Le nombre d'années manque. Les A ne sont pas barrés.
Les inscriptions funéraires ci-dessous proviennent des
jardins de Tébessa.
N» 18. N» 19.
D. M. S. . D. M. S.
AVRELIVS FORTV STERCVLAV
NATVS AVRELIO VIC AVMH DVII _
TORINO PATRI SVOK LIBERALIS AVGN
RENE MERENTI POSVI ADTABET FELICIA
.AVRELIAE CARET FILIAE
DVLCISSIME RENE KARISSIMAE
MEReNTPOSVITMATVIXXX FECERVNT
PAtVA lxxx h. s. E.
(1) Aee. de la Soe. ardk., innée 1866, p. 931.
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— 368 —
N«20.
No2l.
D. M. S.
D. M
MAVR VR
VABER
SIONA AVGIVN
SATVRNIAPII..
LIBERTO VIX
RIORFINO ON
AN LXXXXMES
Vie VIXANXXVI
III DIE VI
FEC
K»8».
N-23.
D. M. S.
D. M, S.
FVSCA
IVUA
V. A. XLM
ANTONIA..
I. DV. H. S. E.
.ITANIS
C. CAE. CINN
XXVII H. S. E,
G. K. F.
N«24.
NO».
D. M. S.
SEGVRA
PIA VIXIT
AN. XIII
...lOL....;.
H.S. E.
XITO MARITA
F. P. OF.
N«as.
N«27.
D. M. S.
D. M. S.
C. IVLI DONATI
Q. AVIDIVS
SACERDOS SA
NORICVS VA
TVRNI VIXIT ANN
LIIII M. IL D. XXI
IS LUI FECERVNT
AVIDIA TERTIA
HEREDES IVLI
MARITOPIOFEC.
DONATI
H. S. E.
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Google"
864 ~
N»».
N>W.
D. M. S.
D. M. S.
C. IVLIANVS....
VICTORIA AVG
VS BRITTO
VA L H S E
MXIDXXII
FL PRIMVS CON
IVS FECIT
IVGIKARISSI
ME FECIT.
Toutes ces épitaphes se trouvent sur de grandes dalles
cintrées engagées dans des murs de clôture.
N'^ 18. - Lettres de OH^ib de hauteur, très-bien gra-
vées, quoique fort rapprochées les unes des autres.
Inscription de la baisse époque, les L affectent la forme
du lambda ; T et R de PATRI sont liés. La quatrième ligne
est terminée par le sigle K pour Karissimo.
N« 49. — Lettres asçez élégantes de O^nOBS de hauteur.
L'intervalle qui suit le mot FILIÂE n'a pas été rempli
par suite d'un défaut de la pierre.
N© 20. — Lettres de 0°"07 mal dessinées, mais très-
distinctes.
N® 21. — Inscription tronquée et mal gravée; les trois
premières lignes sont incomplètes, les deux suivantes
sont en partie effacées.
No 22. Gravure de la basse époque. Il est difficile de
distinguer les C des G.
N^' 23. — Mauvaises gravures, La fin de la troisième
ligne et le commencement de la quatrième sont frustes.
No 24. — Celte épitaphe, très-laconique, est gravée
comme les précédentes en caractères de la basse époque.
N<* 25. — Inscription incomplète. Deux petits o sera-
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— 365 —
blent avoir été placés dans les deux dernières lignes
comme signes de ponctuation.
N<> 26. — Monument érigé en l'honneur d'un prêtre de
Saturne; très-maltraitc par le temps; la fm de la der-
nière ligne est entièrement effacée.
No? 27, 28 et 29. — Ces trois inscriptions se trouvent
sur des cippes ordinaires en calcaire gris. Dans la der-
nière, les lettres I et T du mot FECIT sont liées.
A Refana, nous avons copié l'inscription suivante sur
une stèle en calcaire blanc, ornée de deux busles dont il
ne reste plus que la partie inTérieure :
N»30.
SALONIVS: FEL r
LX. SAC. SVP. CV
M. M. CONIVCEVS
L'écriture en est assez nette, quoique un peu maigre.
Les lettres ont 0^04. La première ligne est terminée par
un signe semblable au chiffre 2 arabe.
No 31.
N*3i.
D. M. S.
LOLLIVS
SATVRNINVS
VANLXXXHSE
à
• M. o.
...ELIA
FORTVNATA
V ANP,
FIUVNIVERSI
H
S E
PATRI KARISSIMO
FECERVNT
W33.
N»34.
N'36.
N*36.
D. M. S. H
..AI
B. B.
D. M. S.
ELVIVS FILIO
FOI
.... CASTRESI
VIXIT ANNIS
6AB
VIX AN LXXV
XXXV
FILIE H. S.
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— 866 —
Les six inscriptions qui précèdent proviennent de Hen-
chir-Goussa, au-dessus de Refana.
N» 31. — Cippe en calcaire gris, jolies lettres, de
b^nOi, très-bien gravées.
N® 32. — Cippe de même nature que le précédent et
qui semble avoir été gravé par la même main. Un éclat
de pierre a enlevé la partie supérieure de rinscription,
qui mentionne une nouvelle centenaire.
No 33, _ La lettre H, de Helvius, probablement omise,
a été placée à la suite du D. M. S.
N© 34, — L'inscription était inscrite dans une circon-
férence de 0™4-5 de diamètre, tracée sur une dalle de
O^lb de long sur O^Q^ de large, cassée par le milieu.
Les lettres, de 0°"09 de hauteur, sont peu élégantes. Un
fragment de la pierre n'a pas été retrouvé.
No 35. — Ces deux initiales de Oroll figurent sur le
haut d'une pierre taillée en biais et plantée en terre.
«•37.
N. 38.
N0 39.
DIS M
D. M. S.
D. M. S.
IFORT
lAnnVAV
IVLIVS M
VNATA
GVSTALTS
AXIMVS V
VIX
VACXX
IXIT AN LXII
ANOS
DXFEF
NLXX
SPF
N>40.
N«41.
D. M. S.
D. M. S.
CORxNE
CAMERIVS
CRESCE
LVCPIVIX
VIX AN
ANNIS LX
N XXXIII
IIF...FE
H ^ FEGE
CERVNT
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— 367
N>42.
p. M. S.
LE M
NPIA
N V A
D. M. S.
CAME
RIAV
TOPV
A
D. M. S.
PIEM
IN
D. M. S.
PIEM
D. M. sJ
NDA
VIXI
AN
XX
..NS
ICIM
,
Les inscriptions ci-dessus ont été relevées à Kiça. Les
cinq premières figurent sur des cippes ordinaires ctatrés.
No 37. — Les lettres sont mal formées, les A ne sont
pas barrés.
N* 38. — Mauvaise écriture, difficile à déchiffrer. Dans
la deuxième ligne, la S^ et la A^ lettres ont une forme
particulière et ressemblent à des n minuscules.
No 39. — Lettres de 0™13, de la basse époque, mal
dessinées. Les A ne sont pas barrés.
No 40. — Inscription assez nette entourée d'une mou-
lure. Les lettres ont 0*^07. L'A de annos n'est pasibarré.
No 41. — Une moulure plate entoure l'inscription. A
la cinquième ligne un mot est effacé, sans doute FILU.
No 43. — Dalle de 1"^40 de long sur O^Q^ de large
et 0i"24 d'épaisseur, sur laquelle figurent, dans des cadres
cintrés, cinq inscriptions très-maltraitées par le temps et
aux trois quarts effacées.
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DIS M
G. NN
PRl
VIX
LXX
N<> 46.
DS
SER VTI.
AINGEN..
YIXIT LU
ANIS
N>49.
... M* d«
. . .RGISl
MESl VIXIT
ANOSX
N*45.
D ^ MS ^ FAB
lACVNDOI
VIXIT -y ANIS LXXI
N»tt.
lOM
NVABIO
V ANN XX
— 368 -
N> 44.
D. M. S.
FI.AFORl
VN VIXIT
ANOS . XXX
MANTVS
FECIT
N«47.
DIS M
ANIBVS
GORGI
. .VIXIT
ANOS
XXI
N«60.
D. M. S.
FABIVS
NABO
R.. VIXIT
ANISXII
D. M. S.
GARC
. DOM
Les dix épilaphes iqui précèdeol provieaaent de Gou-
nifida.
jjo 43, — Dalle ea calcaire blanc ; très-mauvaise gra-
vure.
N© 44. — Cippe ordinaire. Ecriture de la basse épo-
que. Les A ne sont pas barrés.
..F
N»50.
DIS M
GARGIVI
GEOS....
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— 369 —
N« 45. — Piédestal orné de stries disposées en forme
de palmes. Mauvaise écriture.
N« 46. — Cippe cintré. Le haut de l'inscription est
orné d'une tige de fleur surmontée d'un pistil et de deux
feuilles lancéolées en relief. L'écriture est très-mauvaise ;
les A ne sont pas barrés.
No« 47, 48, 49, 50, 51. — Cippes gravés par une
main peu exercée. L'écriture est maigre , les lettres très-
mal formées et indéchiffrables dans certains endroits.
No 52. — Grande dalle rectangulaire sur laquelle se
voit un personnage, debout dans une niche, très-grossière-
ment sculpté. Ecriture de la basse époque.
A Henchir-El-Aouad, près de Gounifida, nous avons
recueilli quelques inscriptions qui appartiennent toutes à
la dernière époque. Les épitaphes, tracées sur des cippes
cintrés en calcaire gris, sont très-mal écrites et très-diffi-
ciles à déchiffrer. L'inhumation y a été employée après
l'incinération, ou bien elle a été mise en usage en même
temps; car on trouve autour de ces ruines un nombre
considérable d'auges sépulcrales de dimensions et de
formes variées, enfouies dans le sol à une très-petite
profondeur.
No 53.
HIC LOGVSLVGETSEMPERIEDOILIMISCIDI
N<>56.
D. M. S.
..TVRIACA
• .lAVlXiT A
NIS LXX CP
MPONTIPOSP
VSLISATVRiNIN
N»64.
M* 55.
D. M. S.
D. M. S.
IVLIVS ROGA
...IFIMAX
TVS YIXIT
..AEAVIXIT
ANIS XXV
..NXXXXFEC
SlBi CVR
U
»
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— 370 —
N» 67.
M» 58.
N'SO
D. M. S.
D. M. S.
D. M. S.
IVNIAR
TVRIM
CFVFiKAP
VSTICA
NMI
ITO VIXIT
ANIS V
VIXIT AN
ANIS LXXX
IXIT LV
IS XVII
HER FECE
....ITNO
RVNT PAT
RI
«•60.
N«ei.
D. M. S.
D. M. S.
ANIVM
IVNIVS
GETVLEM
FELIX
IX ANIS VXI
VIXAN
GEPACIN
XX
N<> 53. — Cette inscription, en caractères de 0o'07,
ligure sur une pierre de 4"^75de long sur 0™37 de large,
garnie dans le haut et sur le côlé gauche d'un relief for-
mant cadre. Les lettres sont maigres et mal dessinées.
N<» 55. - Le cippe qui supporte cette épitaphe est
cassé sur la gauche. Mauvaise gravure, les  ne sont pas
barrés.
N® 56. — Cippe en calcaire jaunâtre, cassé dans le bas.
Lettres de 0™06 grossièrement faites.
N° 58. -- Ce cippe orné de losanges est, ainsi que les
suivants, excessivement mal gravé; les F affectent des
formes particulières qui les font confondre aisément avec
les S.
No 60. — Même écriture que sur le cippe précédent,
La lettre L dans le nombre 80 ressemble à s'y méprendre
à la lettre C. Il faut une grande attention pour la dis-
tinguer.
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- 571 —
Inscriptions relevées à Henchir-El-Gamra, à 30 kil.
au sad de Tébessa :
D. H. S.
IVLIA S.. A.
TVLA VIX ANN
G TVLLIVS VIAT
MATRI KARISSI
ME BM
Cette inscription se trouve sur un cippe ordinaire. Les
A ne sont pas barrés. La dernière ligne est à moitié
effacée.
La suivante est gravée sur un cippe, auquel manque
la partie supérieure. Plusieurs lettres sont effacées :
a» 63.
IVL
IS
...PEI.....
TVLIV BASOLEVS
PATER MONIMETVMFE
CIT
A Henchir-El-Guis, un peu au Sud de la ruine précé-
dente :
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- 872 -
N» M.
D. M. S.
VENERIA
VIXIT ANN
LXXVSEVIN
ETSIBIETMA
RITO SVO
KARlSSIMo
AMANTISSI
MO FECIT
FORTVNATA
ET MATAVLA FILI
PATRI ET MATRIKA
RISSIMIS TITVLOS
SCVLPSERVNT
Les A ne sont pas barrés. Les quatre dernières lignes
sont formées de caractères plus petits que les précédents.
La pierre qui supporte l'inscription a la forme d'un
dé d'autel.
N«66.
D. M. S.
KATELIA
DONATA
FILIO KA
RISSIMO
FEGIT
IXETI...
HINAS
VALXXX
N<66.
D. M. s.
KATELIA DON
ATA VIX ANNI
XXI G FAVSTV
S ET FAVSTVS
FILIAE
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— 373 —
 Bir-Oum-Ali, sur la frontière tunisienne, nous avons
relevé les inscriptions qui suivent :
N» 67.
IIS C.IILINAE
MILITAR
Sur un bloc rectangulaire orné d'une moulure. La plus
grande partie a été enlevée au ciseau. Les lettres ont
sept centimètres de hauteur et sont très-élégamment
gravées.
N«e8.
D. M. S.
FATIA ROGA
TINA VALV
MA... PHIVS
M.\TRI CARISSI
ME FEC
SITTISITERR
Cippe ordinaire en calcaire commun. Très-mauvaise
gravure.
H» 9».
D. M. S. IVLI
VS FELIX VA
XXXV MAT
lANVS FAS
Pierre rectangulaire. Inscription de la basse époque.
Lettres mal formées ; les A non barrés.
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— 374
N»70.
MA...ETC0NIVGI
LICVRQVINIV
LAIVXIN XXXV
FELIVS
Inscription trés-fruste el mal gravée sur nn cippe ordi-
naire; les A non barrés. La première partie est complète-
ment effacée.
N» 71.
D. M. S.
IVLIVS GRACILIS
VET VIXIT ANN
XXXXV HGRATIA
CONIVGX MERENTI
FECIT
Cippe en calcaire gris. Gravure analogue à la précé-
dente.
N«72.
D. M. S.
IVLIA Vie
TORINA VA
XVII MAN
ILIATERTV
LAPFE
Cippe ordinaire. Les lettres sont mieux dessinées que
sur les précédents, mais peuvent être rapportées à la
même époque. Les A ne sont pas barrés.
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— 875 -
N«73.
DIS MANIBVS
IVLIVS SATVRNIN
VS VIXIT ANIS .
XXXIII PIVS F...
PATIVLIA
PIVS
MASO.........
Gippe commun, les A non barrés. Inscription en partie
effacée, présentant encore les caractères de la basse
époque.
N»74.
DOMO
... IV XVIII KARAE AD
Q. CASTISSIMAK MVLIE
RI INCOMPARABILIS AB
FECIVSCONIVGIMPOME
Cette inscription, dont on ne dislingue plus que la
partie centrale, était placée sur un élégant mausolée, isolé
sur un des mamelons qui dominent le puits. Elle date
également de la dernière époque. L'écriture, mal dessinée,
n'est pas en rapport avec le soin apporté dans la cons-
truction du monument.
Inscriptions recueillies à Boudriès, sur la frontière tuni-
sienne, au sud-est de Tébessa :
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— 876 —
N»76.
HATE SECVNDA
.D...A
FLAVIA SECVNDA
HIC SEPYLTA...
VIXI...NISXI...
CNIO. . .MVLINI
C^III...MVLIN
CONIVGI IN
CENTISSIMAE
FECIT<
Cette pierre, de forme rectangulaire, se trouve encastrée
dans le Tort byzantin. Les lettres ont sept cenlimèires de
hauteur et sont d'une mauvaise facture. Quelques-unes
sont effacées.
N0 76.
TIROPITIODEOESPI....
AVSPISSI MORVMDO
TRORVMIVSTIA..N....
ASC PROBIDEN
Ce fragment d'inscription se trouve également sur une
pierre rectangulaire encastrée dans un mur. L'extrémité
de chaque ligne est effacée.
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- 377 —
N« 77.
|D. M. S.
AEMILIÂ
VICTORIA
VIXIT ANNIS
XXXI DVL
PARENTIS
FILIAE DVL
CISSIMAE
ET AMaNTIS
SIMAE
H. S. E.
Cippe en calcaire gris, mal gravé. Caractères de la
basse époque.
A Henchir-Sid, à l'ouest de Chéria :
N" 78. N» 79.
D. M. S.
....MAXIM..
VIXANI.... VIX
LXXXXV.... ANNIS LXXX
TIE HORSATV Y,j
NIEC.NINV P P
XOR MARTO SE
..RM
MANV
PERETIV
XXXV
Ces deux inscriptions, fort maltraitées par le temps, ont
été relevées sur deux cippes communs.
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— 378 —
inscriptions relevées à Aïn-Ghorab, au sud de la plaine
de Gassès, où se trouvent des raines très-étendues» dont
Torigine ne paraît pas remonter au delà de la fin du
iii« siècle.
N»80.
t HC DOMVS DINO ICAVIT ATIOSISSCIP
t HC MEMORIA BEAT! MARTIRIS DEI CONSVLTL.I..AE....
t HC EXAVDIETVROMNIS qllNVOCATNOMEN DIN Dl OM...
PVR HOMOMIRARIS DOiVBANTE MELIORA VIDE VISA..
Cette intéressante inscription figure sur une dalle de
1n™35 de longueur sur O^^^S de largeur et 0™25 d'épais-
seur, qui parait avoir servi de linteau de porte. Les
lettres ont 0i"05 de hauteur; elles sont profondément
gravées, quelques-unes sont complètement effacées. Les
dernières lettres qui se distinguent à la fin de la deuxième
ligne sont liées; le q qui occupe le milieu de la troisième
ligne et le D de la quatrième ligne, sont surmontés d'un
petit trait (1).
Non loin de cette pierre, nous avons trouvé une mon-
naie de Maxence.
Dans le même groupe de ruines, nous avons découvert
la dédicace d'une église, inscrite sur trois fragments qui
faisaient partie du cintre d'une porte. Elle est incomplète;
nous n'avons pu retrouver les parties qui manquent.
Nous en donnons ci-dessous U copie :
(l)>Coinparez avec la copie donnée au volume iv du Recueil de la Soc,
p. 421.
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— 379 —
N» 81.
..EMVNVSt AECLESIA
..ABETVNAFIDESfDON
ETCVRAPROBANTI f TIST
N«8S.
VITATI CEDEVET
OTADICARECII...
ESEDESCRISTO
N»83.
CEDEPRIVSNOMEN
REGIALl TANI...RV
HAECPETRIPAVLIOV
Les lettres épaisses, profondément gravées, ont O^iOG de
hauteur. Un cercle en relief de O^'OS, sur lequel est
dessinée une rosace, orne le dessous de chaque morceau
du cintre.
Près de cette inscription, nous en avons copié une
deuxième, du même genre, gravée plus grossièrement et
trés-mallraitée par le temps. Elle figure également sur
quatre pierres cintrées et ornées, coname les précédentes,
d'étoiles sous le cintre. Les lettres ont^dans celle-ci 0<"07
de hauteur.
No 84.
RESVNVMDVO
ORCELIBRE . . .
V..ENMICO...
N*85.
VDIV....VES..
....V..NVSM.
es?
> • • •
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380
—
N»86.
N*87.
VSTAS
EX OFICINA DI .
ET
DONATI ET SIC.
UBENTE RESVRGIT
IVISV
Dans le fragment n^ 86 on ne distingue pas de traces
de lettres à la suite des mots VSTAS et ET.
Nous avons relevé l'inscription chrétienne qui suit, à
Aïn-Seggar, à 10 kilomètres au sud d'Aïn-Ghorab. Elle
est située dans l'intérieur d'un fort byzantin, au milieu
de pierres éboulées, sur un linteau de porte. Les lettres,
mal dessinées, ont sept centimètres de hauteur :
N« 88.
IC SEDES SANCTl
ICRECISIOCAVSE
IC IN CRISTO FLOREAT
Les E affectent la forme de VEpsilon; la lettre L est
très-ouverte, ainsi qu'on la.rencontre dans les inscriptions
de la basse époque.
N«89.
MEMORIA DOMNI (( t-rSlfUi \ PETRI ET PAVLI
Cette inscription a été relevée à Henchir-Magroun, à
47 kil. à| l'ouest de Cheria. Elle est gravée au-dessus
d'une porte, en lettres de trois centimètres seulement de
hauteur. Dans les deuT mots ET PAVLI, le T et le P sont
liés. La forme des lettres et le caractère des ornements
appartiennent à l'époque byzantine.
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— 884 —
Nous avons relevé les trois initiales qui suivent sur un
fragment de pierre trouvé à Tébessa dans une maison
particulière. Les caractères, do 0'"10 de hauteur, sont
entourés d'une moulure circulaire d'un faible relief. La
gravure en est très-correcte et doit remonter à la pre-
mière époque romaine :
N» 90.
(cXà
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PROMENADE ARCHÉOLOGIQUE
DANS
les environs de TÉBESSA
PAR
M. le capitaine de BOSREDON
Les environs de Tébessa ont été jusqu'ici peu visités.
Ils offrent cependant aux explorateurs un intérêt réel par
leur aspect varié, leurs sites pittoresques et les ruines
curieuses que Ton y rencontre à chaque pas.
Vers le nord, s'ouvre la large vallée de TOued-Kebir,
dans laquelle se retrouvent encore les vestiges des voies
romaines qui reliaient Tébessa à Lanibèse, Constantine,
Souk-Ahras et Carlhage. Du côté de la frontière tuni-
sienne se dresse, à une altitude de 1,600 mètres, l'im-
posant massif du Dir, avec sa crête rocheuse, ses contre-
forts boisés, ses riches cultures, ses sources nombreuses
et ses ravins sinueux. Du sud-est au nord-ouest, se déve-
loppe la grande chaîne, qui, sous les noms divers de
Bou-Rouman, Osmor, Doukkan, Tasbent et Troubia, se
détache des Aurès et constitue la ligne de partage des
eaux de la contrée. Sur les flancs abrupts de ces mon-
tagnes, que recouvre la sombre verdure des pins et des
chênes verts, s'élèvent, en serpentant, les routes qui con-
duisent sur les hauts plateaux. Là s'étendent de grands
espaces, aujourd'hui presque déserts, mais qui devaient
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- 883 —
être occupés, du temps des Romains, par une population
très-dense, si Ton en juge par les restes de constructions
épars de tous côtés. Un épais rideau de montagnes les
sépare des steppes sahariens. Cette puissante barrière,
formée d'une agglomération de hautes croupes rocheuses
confusément entassées, parait infranchissable; mais deux
énormes déchirures, par lesquelles s'écoulent les eaux de
rOued-Hallel et de TOued-Mechera, donnent passage d'un
versant à l'autre. Ces étroits couloirs, dont les replis tor-
tueux parcourent une longueur de 2U kilomètres, entre
deux murailles à pic d'une hauteur de près de 150 mètres,
présentent un aspect sauvage excessivement curieux. Ces
gorges profondes étaient gardées par des postes éche-
lonnés qui se succédaient jusqu'à Bosseriani. C'est par là
que les nomades opèrent annuellement leurs migrations,
suivis de leurs nombreux troupeaux. Celte vie errante
des pasteurs à travers les plaines du Sahara se perpétue
ainsi depuis les temps les plus reculés, sans subir aucune
modification. Ne croirait-on pas voir les nomades de nos
jours dans ces bergers lybiens dont Virgile nous dépeint
ainsi les mœurs :
f Souvent ils tiennent jour et nuit, pendant des mois
.c entiers, leurs troupeaux au pâturage dans de vastes
c déserts dépourvus de toute habitation, tant les plaines
c sont immenses I Le berger africain traîne tout avec lui,
< sa tente, ses provisions, ses armes et son chien, i (1).
(J) Sœpe diem noetemque et toium ex ordine meMem
Pasdtur, ilque pecua longa in deeerla sine uUis
Hotpiliis : taniûm campijaeet! omniasecum
Ârmentarius A fer agil ieetumque laremque
Armaque, Amyelœumque eanem
(Géorg. Ub. m.)
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- 384 —
Deux journées suffisent pour aller des hauts plateaux
à l'oasis de Négrine. En remonlanl le long de la frontière,
pour suivre Tancienne voie de Thévesle à Ubaza-Caslcl-
lum, on traverse encore une zone littéralement jonchée
de ruines. Ceux qui, feuilletant les annales du passé,
prennent plaisir à compulser ces archives de pierre et de
marbre que les siècles nous ont léguées, pourraient trou-
ver dans ces excursions bien des pages intéressantes.
Nous ne parcourrons, pour le moment, que la partie
septentrionale, nous arrêtant peu de temps en chemin et
nous contentant de signaler à l'attention des archéologues
les points les plus curieux à visiter.
Route de Tébessa a Constantine
En suivant la route actuelle de Constantine, qui se
confond avec l'ancienne voie de Thévesle à Cirta jusqu'à
hauteur d'Âïn-Chabrou, nous découvrons, à 7 kilomètres
environ de Tébessa, une borne miliiaire cachée par de
hantes touffes de Kteuf. Celte colonne porte deux ins-
criptions placées sur les deux faces opposées.
La forme des G est à remarquer.
Nous lisons sur la première face :
Dominis nostris Flaviis Valentmiano et Valenti Augmiis
mil
Domino nostro Flavio Gratiano semper Aitguslo
Cette inscription, se rapportant à la fois à Valen-
tinien I^i', à Valens et à Gratien, doit dater de la seconde
moitié du iv® siècle. Le nom de Gratien parait avoir été
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— 385 —
ajouté poslérieurcment, peut-être bien après la morl de
Valenlinien I^f, lorsque Gralien eut pris les rênes du
gouvernement conjointeraenl avec Valenlinien II, c'est-à-
dire de 37l; à 378, ou peut-être aussi en 367, ou peu de
temps après, lorsqu'il eut été associé à l'empire.
Sur la face opposée nous lisons :
Domiiio 'nosiro Flax)io Claudio ,
Dom'nio nosiro Magna Decentio nobilissimo Cœsari
IIII
Si notre interprétation est exacte, la dernière partie de
cette inscription se rapporterait à Magnus Decentius, frère
de Magnence, qui a porté le titre de César de 351 à 355,
année de sa mort. Elle serait donc antérieure à la seconde
partie de l'inscription précédente, dédiée à Gratien. Elle a
remplacé une première dédicace, qui a été à moitié en-
levée au ciseau et dont les premières lignes seules ont
été conservées. Cette première inscription, dans laquelle
figure le nom de Flavius Claudius, concernait très-proba-
blement Constantin II. Les lettres isolées, que l'on distin-
gue encore dans la partie effacée, permettent de la rétablir
ainsi :
Domino nosiro Flavio Claudio Cœsari
luniori felici Augvsio
On se demande pourquoi la même pierre porte deux
indications avec une différence de un mille seulement.
La borne aurait-elle été déplacée à une certaine époque
et rapprochée de la ville? L'un de ces chiffres indiquerait-
il le nombre de milles entre Tébessa et remplacement de
27
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— 386 —
la borne, tandis que Tautre marquait la distance entre la
borne et la station suivante? Ces doubles indications
figurent quelquefois sur les colonnes milliaires, nnàis elles
sont très-rares et nous ne croyons pas que ce soit ici le
cas. On peut encore supposer que, dans la première éva-
luation, le centre de la ville aura été pris pour point de
départ, et, dans la seconde, les dernières maisons du fau-
bourg, ces deux manières de compter ayant été égale-
ment en usage. Cette dernière hypothèse nous parait assez
admissible.
Quoi qu'il en soit, cette borne milliaire ne peut avoir
été placée qu'à l'occasion d'une simple réparation faite à
la route, celle-ci ayant été construite, commo on le sait,
en l'année 12^2, sous l'empereur Adrien.
La voie de Theveste à Cirta devait, après avoir con-
tourné le marais d'Aïn-Chabrou, incliner légèrement vers
le nord, passer au pied du Djcbel-BelkQf, près de la
ruine de ce nom, suivre la vallée formée par les hauteurs
de Halloufa et de Mezouzia, et, après avoir traversé le
Foum-EI-Khcchioua, aller rejoindre les ruines d'El-Bouma,
dans la plaine de la Mcskiana; ce tracé est indiqué parla
configuration du pays, par les vestiges d'une ancienne
voie que l'on aperçoit au delà d'Aïn-Chabrou, et par les
restes d'un pont qui était jeté sur la rivière de Semar-
Ët-Houd, en face de KsarEUBouma, ruines assez étendues,
près desquelles s'élevait un mausolée. Ce chemin, encore
très-suivi par les Indigènes, est connu dans le pays sous
le nom d'ancienne route de Constanline. Il laissait la
Meskiana sur sa gauche et passait par Henchir-Cheragrag
pour aller aboutir à Sigus.
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— 387 —
Route de Tébessa a Khenchela
La roule de Constantino servait de point de départ aux
roules qui reliaient Tébessa à Khenchela par le versant
nord de TAurès. On admet généralement que Tune de
ces routes devait passer par le col d'Aïn-Lamba. C'est
celle qui figure dans Vltin^aire d'Antotiin avec les ren-
seignements suivants :
Iter Theveste per Lamhaesem Silifi
Theveste »
ïhymphas 22«»
Vegesala 20^
Mascula.... 18"*
Elle parcourait 60 milles, soit 88 kilomètres 800"". La
dislance entre Tébessa et Khenchela est, à vol d'oiseau,
de 87 kilomètres; nous devons, par conséquent, recher-
cher la direction la plus courte.
Le tracé par Aïn-Lamba ne nou^ semble pas sulfi*
samment justifié; non-seulement il ne reste aucun ves-
tige d'ancienne roule dans toute la longueur du col, mais
it nous parait, do plus, inadmissible que les Romains, qui
s'entendaient si bien à rétablissement des grandes voies
de communication, aient abordé de front la montée d'Aïn-
Lamba, d'une raideur de pente excessive, à travers des
rochers dénudés, difficilement praticable aux bétes de
somme, alors qu'il était si aisé de la tourner par l'un
des flancs; car nous avons cherché inutilement un autre
passage pour la sortie du col; te chemin suivi actuelle-
ment sur le côté nord est tout moderne. Il nous semble
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— 388 —
beaucoup plus naturel d*admel(re le tracé par Refana,
le Trik-EUKarreta et le col d'Aïn-Saboun.
Celte voie passait au-dessus d'Aïn-Sahridj, à Henchir-
Goussa, et gagnait le plateau du Tasbent, joli site où
s'élevait, du temps des Romains, un petit village ; on n'y
voit plus aujourd'hui qu'un mausolée en ruine et les
restes épars de fermes, de moulins à huile, utilisés en
partie par les Byzantins pour la construction d'un poste.
La route, après avoir traversé le col d'Aïn-Saboun, allait^
directement surlIcnchir-Metkidés. Elle est (rès-pittoresque
dans son trajet au-dessus de TOued-Refana, au milieu de
montagnes hérissées de sapins et creusées de ravines.
La rivière coule au fond d'une gorge profonde, entre
Jeux berges rocheuses très -élevées. Elle prend naissance
à Aïn-Sahriilj (la fontaine^ dit, bamn), où la source est
entourée d'une construction en pierres de taille de
quatre mètres de côté et deux mètres de profondeur.
L'eau arrivait librement dans ce bassin, d'où elle était
dirigée dans divers canaux d'irrigation. La pente excessive
de la rivière, dans un parcours de quatre à cinq kilo-
mètres, avait été utilisée pour U répartition des eaux sur
tout le plateau qui s'étend depuis Refana jusqu'à Tébessa.
Un conduit principal, parlant de la source, suivait la
rive droite, passait à une très-grande hauteur au-dessus
du lit et allait approvisionner Tébessa-Khalia, où se voient
les restes de constructions, importantes.
Des canaux secondaires, dont on suit encore facilement
les traces, étaient creusés le long des rochers, au-dessous
du premier, et soutenus dans certains endroits par des
murs en moellons.
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— 389 —
Une digue en pierres de taille avait été élevée à
600 mètres environ de la sortie de la gorge. De là par-
taient deux conduits, Tun de 0"^80 de large, qui longeait
la rive gauche, l'autre de 0"^36, qui suivait la rive droite.
Parallèlement à ce dernier, il en existait encore un qua-
trième, qui portait les eaux à un niveau supérieur. Le
débit de la source ne devait pas être suffisant pour que
tous ces canaux pussent être utilisés en même temps; il
est à peine assez abondant aujourd'hui pour mettre en
mouvement la turbine d'un moulin, récemment construit
& l'entrée du défilé.
Les Indigènes ont donné le nom de Trik-EI-Karrela à
un passage formé do rochers sur lesquels se voient
encore très-distinctement les traces laissées par les roues
des anciens charriots. L'écartement de ces roues était de
1^30 et leur épaisseur ne devait pas dépasser en géné-
ral 0""07, largeur des ornières les plus profondes. Cepen-
dant, en certains endroits, les traces les plus superficielles
atteignent une largeur de neuf et même de dix centimètres.
Ces dernières doivent provenir des lourds charriots qui
servaient au transport des blocs de pierre retirés des
carrières voisines.
Au-dessous de Henchir-Goussa, on remarque de gros
rochers émergeant au-dessus du sol et présentant des
parties équarries, des entailles régulières, des vides pro-
duits par les blocs enlevés.. Sur un grand nombre d'entre
eux on peut constater des marques certaines d'exploita-
tion ; cinq colonnes dégrossies sout restées sur le chantier ;
l'un de ces monolithes mesure 4"™80 de long sur 0™70 de
diamètre. Une autre colonne semblahle a été abandonnée
dans la plaine de Refana, au pied de la montée.
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~ 390 -
M. Moll, dans V Annuaire archéologiqut de 4859, signale
en cet endroit une carrière de marbre rouge de toute
beauté. Le lit de rochers sur lequel la voie était tracée
est formé en effet de calcaire dur dont certaines parties
sont tachetées de rouge brun, mais les taches sont très-
irrégulièrement disséminées. La couleur générale de ce
calcaire est grise ou jaunâtre, et il ne parait pas avoir
une homogénéité suffisante ni une dureté assez grande
pour être classé parmi les marbres.
Les ruines d'EI-Goussa sont peu étendues et ne com-
prennent que les restes d'un pressoir à huile et d'un
petit nombre d*habilalions.
Nous y avons relevé inscription suivante, gravée assez
grossièrement sur un montant de porte, avec des lettres
de sept centimètres de haut :
DEO LA
VDES
Mot d'ordre des Donatistes, qui opposaient cette for-
mule A celle de DEO GRATIAS en usage chez les ortho-
doxes. Nous avons en outre observé, sur un linteau, une
croix, dont les branches, d'égale longueur, sont formées de
lignes parallèles correctement dessinées.
Metkidès. — Les ruines de Melkidès paraissent cor-
respondre à l'ancienne station de Tymphas. On rencontre
en cet endroit les restes de constructions considérables,
de beaux fragments d'inscriptions provenant de monu-
ments érigés en l'honneur de Junon, Minerve et Jupiter.
Sur l'un de ces fragments, signalé déjà dans le Recueil
publié par la Société en 1859, nous lisons :
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— 891 -
IVNOM (espace libre)
ADIABPARTHMAX....
ADRIANI ABNEPDIV...
RTHMAXBRIÏMAX...
RESPVBLT. . .
Les leUres, élégantes, bien gravées, ont, ilans les quatre
premières lignes, 9 centimètres de hauteur ; dans la der-
nière, 8 centimètres seulement. Il est à supposer que le
moC Tymphadi terminait celte inscription.
En plaçant celle station à Mutkidès, nous ne sommes
pas d'accord avec l'itinéraire, qui la met à 22 milles ou
32 kil. 550™ de Tébessa ; car cette ruine se trouve à
26 kilomètres environ de Tcbcssa, en passant par Refana
et le col d'Aïn-Saboun. La différence sérail encore plus
sensible si la roule était tracée par Aïn-Lamba.
Nous avons relevé dans ce groupe de ruines les ins-
criptions suivantes :
M» 2,
NDDNNORRIS
RIOSVMTVFACIE
No 3. K" 4.
DVLCE NTIA
ANTONINIPII GERM
NERVAEAD ONE POT
TRIBPOTXVII MPIII
ROS.JVxN
N» 5, N» «.
OPTIM OMA
SDIVl EPTIM
PDIVI ANTON
EVER I ANTO
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— 392 ~
N» 7. No 8.
minervae xmorvmsalvi
riTtjiaxefildivim mvs CONSVLAR
CIENTESVAPECV
Ces huit rragments ont entre eux la plus grande ana-
logie : même gravure sur du calcaire blanc, lettres de
même dimension (9 cent.), même ccartement des lignes.
No 9. No 10.
1,0VI RVAMMVNICIPIO
IMPCAE
SAR...N1
MAVRELI
Sur ces deux fragments, les lettres ont 11 centimètres
de hauteur.
No i!. No 12.
ONIVS ÇA IVITATIS ET SVIORDINIS
vs
La pierre sur laquelle figure Tinscriplion n^ 11 est
ornée d'une moulure à sa partie supérieure. Les lettres,
gravées avec la même élégance que les précédentes, ont
12 centimètres de hauteur.
No 13.
ET COR
Sur ce dernier fragment, les lettres ont une hauteur
de 20 centimètres.
Aucune fouille n'a encore été pratiquée h Metkidès; nos
loisirs ne nous ont permis d'en faire que de très-supcrfi-
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— 393 —
cielles. Des recherches plus suivies en cet endroit amène-
raient probablement la découverte de nouvelles richesses
épigraphiques.
De Metkidès, la route se dirigeait sans doute sur
Henchir-bou-Saïd, où pourrait être placée la station de
Yegesala, et de là sur Tazougart, au pied du Djebel-
Ghettaïa.
Une autre voie, tracée postérieurement et mentionnée
dans la carie de Peutinger, passait par Aïn-Chabrou, les
ruines de Youks, Aïn-Bouchekifa, Mekimenet Henchir-El-
Kelb. On en retrouve des vestiges près de Bou-Saïd et entre
Ksar-EUKelb et Khenchela. Cette route était plus directe
que la précédente; elle n'avait que 58 milles.
Mekimen. — A demi-dislance de Aïn-Bouchekifa à Aïn-
El-Kelb, le chemin est coupé par TOued-Mekimen, qui
prend naissance dans la montagne de Kemellel et va se
jeter dans l'Oued-Meskiana. Sur la rive gauche de cette
rivière existe une grande cavité circulaire, dont Torifice a
25 mètres de diamètre et qui est creusée en forme de tronc
de cône à une profondeur de 6 mètres. Les parois de
cette excavation offrent une très-faible inclinaison, excepté
du côté sud, où Touverlure perd sa forme arrondie et
tend à devenir elliptique ; de ce côté, la pente est assez
douce. Cette espèce d'entonnoir, toujours & sec, est située
sur un plateau complètement découvert, aride et sablon-
neux. Rien ne fait pressentir sa présence; l'aspect du
terrain est exactement le même sur ses bords que sur les
points environnants, et il faut en être rapproché pour
l'apercevoir. On est alors très-surpris de découvrir cette
cavité, creusée évidemment de main d'homme, et dont on
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- 394 -
ne voit nulle part les déblais, qui cependant devaient être
considérables.
Des excavations de même nature ont été signalées en
France sur plusieurs points, notamment dans le dépar-
tement de l'Indre, où elles sont connues sous le nom de
Mardelles (I , et dans le département de la Loire, où elles
sont communément désignées sous les noms de Mares,
Mardes ou redoutes (2). On suppose assez généralement
que ces mardelles, dont Torigine paraît remonter aux
temps préhistoriques, ont servi de refuge aux peuplades
primitives, qui auraient placé leurs habitations dans côs
excavations, soit pour se préserver des animaux sauvages
et se garantir des intempéries, soit pour se dissimuler en
rase campagne.
Celte dernière raison est la seule qui nous paraisse ici
justifier le transport des terres de déblais à des distances
telles qu'on n'en retrouve pas la trace. Nous sommes
d'accord en ce sens avec la tradition locale, qui attribue
ce travail aux premiers habitants du pays, auxquels cette
excavation aurait servi de retraite. De là la désignation
de Mckimen, qui, en arabe, \e\xi dire embuscade, cachette,
du verbe Kemen, se cacher; Kemin, cacliette; diminutif
Mekirnen, petite cachette. Nous ne connaissons pas d'autre
ouvrage du même genre sur les hauts plateaux.
Henchir-El-Kelb. —Ces ruines sont situées à 25 kilo-
mètres environ de Khenchela; elles recouvrent les pre-
miers mamelons qui viennent rompre la monotomie de la
plaine, à l'entrée de la vallée resserrée par les dernières
(1) Congrèi archéologique de France (xL* session).
(2) Bulletin monumentûl (5* série, tome 3«).
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- 395 -
pentes dn Chetlaïa et du Tafrenl. Cette vallée -offre un
passage natarel à la route en tournant le pâté mon-
tagneux du CheUaïa, qu'on ne peut éviter qu'en descen-
dant vers le sud, du côté de Tazougart. On tombe alors
sur le premier tracé.
On voit à Hencliir-el Kelb, à la surface du sol, les assises
de nombreuses habitations, construites les unes en pierres
de grand appareil, les autres en simples moellons, une
grande quantité de pierres travaillées, des fûts de colonne,
des chapiteaux et les restes d'un édifice religieux. Des
débris de toule sorte ont été, en outre, entassés dans une
construction byzantine qui couronne un mamelon, au pied
duquel coule une source très abondante.
L'emplacement de la basilique chrétienne est indiqué
par des piliers encore debout, ornés sur trois de leurs
faces de monogrammes du Christ et de dessins variés. On
retrouve éparses sur le sol plusieurs colonnes garnies de
cannelures se contrariant dans tous les sens, ornement
de mauvais goût, dans lequel on reconnaît à première
vue le travail byzantin. Des colonnes plus petites, des
voûtes cintrées encadrées d'archivoltes, imliquent la forme •
et la dimension des croisées. Nous n'avons rencontré dans
cet entassement de ruines aucune inscription intéressante;
une pierre tumulaire porte le nom de Quintus Minucius
sacerdos et celui de sa femme, prétresse de Junon ; sur une
pierre rectangulaire se lisent ces deux mots isolés :
AVGVSTO MAXIMO
en caractères de la b^sse époque.
De Henchir-el-Kelb, nous rétrogradons sur Troubia, en
traversant une petite ruine, Henchir-Azen, qui n'offre de
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— 396 —
particulier que quatre puits creusés par les Romains au
milieu des constructions, et un monogramme du Christ,
ce sceau que les premiers Chrétiens aimaient à imprimer
sur leurs demeures et sur leurs tombes, et que l'on trouve
à chaque pas dans la direction de Khenchela.
Troubia. — Le Djebel-Troubia occupe la partie occi-
dentale de la ehaine de montagnes qui limite vers Touest la
plaine de Tébessa. De ce côté, les forêts n'existent plus;
la montagne dénudée montre au loin son front chauve
et grisâtre, qui s'élève à une hauteur de 1,450 mètres,
hérissé de rochers aux flancs poreux et fortement corrodés
par le temps. Du pied de ces rochers calcaires, sur le
versant méridional, jaillit une source abondante qui entre-
tient la fertilité sur tout le plateau qu'elle arrose. Cette
verdure contraste avec l'aridité des hauteurs qui la domi-
nent.
A une centaine de mètres à l'ouest de cette source, se
voit un curieux mausolée, élevé d'un étage, et désigné
communément sous le nom de la Tour penchée (voir pi. xv,
fig. 1). Dans la direction opposée, l'attention est encore
attirée par de nombreux dolmens et des pierres levées
qui se détachent sur la crête de la montagne.
Examinons d'abord le monument le plus rapproché.
Fortement incliné sur sa base, par suite d'un affaissement
du terrain, cet édifice, quoique construit avec soin, n'a pu
résister à la secousse qu'il a dû ressentir en s' écartant
ainsi de dix degrés de la verticale; aussi est-il aujourd'hui
en aFsez mauvais état. La pierre employée, dans cette
construclion est du calcaire blanc et tendre, d'une finesse
de grain remarquable. Le monument était orienté à l'est.
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— 397 —
Sa base est formée de gros blocs, mesurant 1™50 de long
sur 0"™70 de large et 0™55 d'épaisseur ; au-dessus^ les
assises ont 0'^55 de large et une longueur variable allnnt
jusqu'à 2™55. La partie qui reste encore debout a une
hauteur de 7 métrés, une largeur de 2"n55 sur la façade
et 2^60 sur les côtés.
L'étage supérieur, partant de la corniche, était séparé
de la chambre inférieure par deux dalles juxtaposées; une
ouverture rectangulaire était ménagée au centre de la
façade, au-dessous de la corniche. La porte mesure I^^IO
sur 0nï85 ; des rainures profondes, pratiquées sous le lin-
teau el le long des montants, indiquent le système de fer-
meture employé. Un auvent, décoré d'une double rangée
d'oves, fait saillie au-dessus de l'entrée. A l'exlérieur, la
porte est encadrée d'un ornement en relief représentant
deux ceps de vigne sortant de deux vases en forme de
calice, s'élevant chargés de feuilles et de raisins et allant
se rencontrer au-dessous d'une tête de Méduse. Ces déco-
rations avaient sans doute un caractère emblématique.
La tête de Méduse a été très-fréquemment employée
comme ornement dans l'antiquité; on la retrouve sur les
objets les plus divers, les cuirasses, les égides, les plaques
de métal ayant fait partie de vêtements, les meubles, etc.
Celle-ci, quoique très-mutilée, se présente avec des traits
assez corrects. Le type de laideur, qui a caractérisé la
Gorgone pendant fort longtemps, a été à la fin modifié
par le goût épuré des Grecs. La figure grimaçante a été
remplacée par un visage aux traits nobles et réguliers, et
elle a été adoptée sous cette nouvelle forme par les
Romains. On sait que les anciens lui attribuaient le pou-
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— 398 -
voir de détourner le mauvais sort. Ne serait-ce pas dans
un but de protection qu'elle aurait été placée sur ce mau-
solée? Le même ornement a élé rencontre sur un sarco-
phage romain découvert à Lyon en 1870 et décrit dans le
Bulletin monumental (5® série, tome 3«).
Aucune inscription n'indique en l'honneur de qui ce
monument a été érigé, ni à quelle époque précise il
r^monle. Les moulures sont purement exécutées, mais
les sculptures qui encadrent la porte attestent une main
peu exercée dans ce genre de travail.
Si maintenant nous gravissons les pentes escarpées de
la montagne, nous rencontrons sur celte crête des monu-
ments d'un autre âge, produits d'une civilisation encore à
son berceau, qu'on retrouve disséminés sur les points du
globe les plus opposés, mais qui ne paraissent pouvoir être
attribués qu'à des peuples d'une origine commune. Ce
sont des dolmens, des cromlechs, des pierres brutes dres-
sées sur le sol, tantôt isolées, tantôt par groupes.
Nous avons fait fouiller une dizaine de ces dolmens,
mais sans aucun résultat. Ils reposent, pour la plupart,
sinon directement sur le rocher, du moins sur une couche
de terre dont l'épaisseur ne dépasse pas 40 centimètres.
Les terres qui ont dû les recouvrir primitivement ont été
entraînées, à la suite des siècles, par les pluies et les orages,
et les assises de rochers sont restées dénudées.
Malgré les opinions contradictoires émises sur la des-
tination des monuments celtiques, il est aujourd'hui géné-
ralement admis que les dolmens étaient exclusivement
consacrés aux morts. Les cromlechs peuvent avoir été,
comme l'on sait, érigés dans un autre but, soit pour ser-
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- 399 -
vir de lieu de réunion el tenir des conseils, soit pour
rendre la justice, soit encore pour les sacrifices habituels.
Mais ici, où tous ces monuments de formes diverses sont
groupés sur le même point, il est h supposer qu'ils avaient
une même destination.
Voici les dimensions des principaux dolmens. Il est à
remarquer qu'ils sont presque tous orientés vers le nord :
1® Dolmen ouvert au N.-N.-Est, présentant une table
longue de â^^AO, large de 2^10 à sa partie antérieure, de
0^10 seulement à son extrémité postérieure et d'une
épaisseur de 0»"60. Cette table repose sur le sol du côté
sud; elle est maintenue sur le devant par deux pierres
superposées el sur les autres côtés par de larges pierres
debout. Ce dolmen est placé au centre d*un cromlech de
(5 mètres de diamètre, formé de gros blocs Taisant saillie
de 1n»50 au-dessus du sol;
2° Cella ouverte au nord, à 0»"40 du sol. Dimension de
la table, 2^40 sur 1"50;
3° Même orientation; table de 3"ï60 sur 1^90, à 0™65
du sol. Le côté est de ce dolmen sert de point d'appui à
un antre, beaucoup plus petit, qui lui est contigu. Du
côté opposé est un cromlech de 5 mètres de diamètre,
formé de pierres de différentes dimensions, s'élevant de
0™50 au-dessus du sol;
ifi Cella ouverte au sud, à OMO du sol. Dimension de
la table, 3™00 sur l-'SO;
5o Orientation nord. La table mesure 2'n75 sur i«80;
elle est élevée de 1 mètre au-dessus du sol. A proximité
de ce dolmen, on voit un rectangle assez régulier, de
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— 400 —
3«n50 sur 2"*10, formé de pierres d'une liauleur moyenne
de 0">60;
6° La table de ce dolmen' mesure 3™I0 de long sur
2 mètres de large; elle a une épaisseur moyenne de 0™30.
Du côté nord, elle repose sur le rocher; elle est élevée
au sud à Û"^40 du sol. La cella est ouverte du sud au
nord;
7^ Table rectangulaire de S^^OO de côlé et d'une épais-
seur de 0™30, maintenue sur trois supports de 0^80 d'élé-
vation. La cella précente deux ouvertures, l'une au nord,
l'autre à l'est;
8^ Ce dolmen est élevé sur le sommet d'un tumulus de
12 mètres de diamètre. Il est également orienté au nord.
La table est formée d'une pierre rectangulaire de 2^70
sur 2'»'50;
9<» Table de 2"40 de long sur 2™30 de large et O^'SO
d'épaisseur, reposant sur le sol du côté sud. La cella
ouverte au nord a une hauteur de 0""80.
Vers l'extrémité nord de la croupe en forme d'hémicycle
qui supporte tous ces dolmens, nous avons remarqué une
réunion de pierres brutes, très-rapprochées les unes des
autres, plantées en terre à 30 ou 35 centimètres de pro.
fondeur et couvrant une superficie de 72 mètres de long
sur 35 mètres de large. Ces pierres, s'élevanl au-dessus
du sol de 0™50 à 1^00, présentent un curieux aspect.
Celles qui servent de bordure à ce rectangle, nettement
dessiné, sont juxtaposées. Nous avons cru voir dans celte
«gglomération de pierres dressées un vaste champ de repos;
nous avons fouillé à deux endroits différents, dans les
espaces libres; nous avons rencontré le roc à 0""40 de
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— AOi —
profondeur. La lerre que nous avons rennuée était mélan-
gée avec une grande quantité de chaux. Nous n*avons
trouvé aucun débris d'ossements. Sur la face ouest de ce
rectangle, existe encore un cromlech de 7 mètres de
diamètre.
En nous dirigeant de Troubia sur le col de Gaïguia,
nous voyons encore, sur le revers de la montagne, une
grande quantité d'ouvrages formés de pierres rangées
symétriquement, soit en cercles, soit en allées régulières.
Nous remarquons plus loin, dans un pli de terrain, un
fragment de borne milliaire sur lequel il ne reste plus
que l'indication de la distance, le chiffre XXIII. Cette
borne se trouve à peu près à la place qu'elle devait
occuper primitivement, à 34 kilomètres de Tébessa, sur
la voie directe de Thcveste ad Oculum Marlni (Ngaous?;
par Y'mis Aureli (Henchir Ferlas ?j; celle voie passait «hu
nord de Khenchela, à Ilonchir-Baghaï, traversait le col de
Gaïguia, se dirigeait ensuite en ligne droite sur Ilenchir-
Hamacha et Ilenchir-el-Uammam (Youks), en suivant le
pied des montagnes, et allait rejoindre la route de Cons-
tanline a hauteur d'Âïn-Chabrou. On en reconnaît aisé*
ment les vestiges à travers la plaine. Du Vicus Aureli
partait un autre embranchement qui se prolongeait jus-
qu'à Sélif, en passant par Diana (Zana), où se trouvait un
établissement de vétérans.
Nous descendons des hauts plateaux par le col de Gaï-
guia, en suivant les lacets d'un chemin ombragé par des
bouquets de pins et de chênes verts. En entrant dans ce
défilé, nous nous arrêtons involontairement, saisi par la
beauté du paysage qui se déroule devant nous. De là,
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— 402 —
l'horizon s'ouvre subitement à travers une série de mon-
tagnes aux formes bizarres, diversement coloriées et éche-
lonnées sur des plans successifs. La vue rencontre d'abord
les hauteurs boisées que domine à droite et à gauche le
Djebel-Gaga; au delà apparaissent les sommets arrondis
du Boukhadra et du Guelb, faisant contraste avec les crêtes
dures et âpres du Belkfif et du Mezouzia; puis les rochers
dentelés de Morsot, et enfin, dans le fond, se profilant sur
l'azur des cieux, la pointe décharnée de l'Ouenza. Celte
vue nous repose un instant du froid aspect des ruines que
nous venons de visiter.
Henchir-Hamacha. — Les ruines d'El-Hamacha s'éten-
dent parallèlement à la route par groupes isolés au milieu
desquels s'élèvent les restes d'un temple, un coin d'édifice
présentant un joli échantillon de maçonnerie en petit
appareil allongé, une porte cintrée et une rangée de
piliers paraissant avoir fait partie d'un moulin à huile.
Le temple d'El-Haraacha, aux trois quarts écroulé, est
un monument de style corinthien, de forme reclangularro,
mesurant 8 mètres sur sa façade et )4 mètres 75 cent,
sur les côtés. Sa hauteur, jusqu'au-dessus de la corniche,
est de 5 mètres 75 cent. Il est construit avec du calcaire
blanc, par assises de 0'"50, à joints contrariés. Les murs
extérieurs sont soutenus par des pilastres en relief de
0'"06 sur le mur, reposant sur deS piédestaux de 0™42
de haut et surmontés de chapiteaux corinthiens. L^archi-
trave est ornée d'une moulure en creux formant un cadre
allongé aux coins arrondis. La porte, dans le style atlique,
avait Ï"ï75 de haut; elle était surmontée d'un couronne-
ment garni de moulures et.d'une triple rangée d'oves, de
perles et de denticules.
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403
Ce monument appartient sans aucun doute' à l'époque
de la décadence. I^es assises sont unies par une épaisse
couche de ciment, et, dans l'intérieur de ]a maçonnerie, on
aperçoit des remplissages faits avec du bélon. Les pilastres
n'ont pas tous les mêmes proportions; leur largeur varie
de O^AQ à 0™57. Les intervalles de l'un à l'autre varient
également, sur la face postérieure, de 1™93 à 1™98, et, sur
les côtés, de 2™47 à ^^b6. Les chapiteaux, à feuilles
d'acanthe, présentent des ornements particuliers. Sur l'un
d'eux nous avons remarqué une corbeille avec deux bran-
ches de vigne entrelacées et encadrées par deux palmes.
Au pied du temple, une pierre de ^1^60 de long, étrangère
à l'édifice, porte le monogramme du Christ, très-commun
du reste dans cette zone.
Nous avons relevé dans un de ces groupes do ruines
trois inscriptions chrétiennes. Nous donnons ci-joint le
fac-similé des deux premières (pi. xvi, fig. 1 et 2). Le
n<* 1 se trouve sur une dalle à peu près carrée, d'une
épaisseur de 0""li). Dans le nombre qui termine cette ins-
cription, figure un signe numérique peu usilé, dont nous
n'avons trouvé la valeur déterminée nulle part. Il a la
forme du G, employée souvent dans les écritures de la
basse époque, et a beaucoup de ressemblance avec le sigma
dont les Grecs se servaient pour exprimer le nombre six.
Nous avons retrouvé le même signe dans une autre ins-
cription chrétienne gravée sur une dalle, dans la cour de
l'école communale de Tébessa (pi. xvi, fig. 3). Le rang
qu'occupe ce chiffre, dans le nombre qui détermine ici les
calendes de janvier, ne permet pas de lui attribuer une
valeur égale à 6; car nous aurions dans ce cas 19 jours
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— 404 —
avant les calendes, ce qui n'est pas possible. Cette der-
nière inscription, précédée de la croix latine et où se lit
la formule bonœ memoriœ, n*est pas antérieure au y« siècle.
Elle appartient à cette époque de décadence où l'influence
grecque se fait partout sentir. Dans les écritures, les D se
rapprochent beaucoup du delta, les L y sont souvent rem-
placés par des lambda. Le G n'aurait- il pas été employé
inversement dans le sens du gamma, comme signe numé-
rique pour représenter le trois? Celte dernière inscription
pourrait alors être lue de la façon suivante :
Hic requiebit bonœ memoriœ Bonosus
In pace vixit annos X, m^nses V, Depo^itus die XVI
Kalendas Jamiarias Indictione deoima.
Le n® 5 est gravé fur une dalle rectangulaire de 0™I5
d'épaisseur en calcaire blanc. Nous remarquerons encore
ici, dans l'indication des années, un cliifTre particulier
qui ofl're assez d'analogie avec le cappa des Grecs, mais
qui doit avoir une valeur bien inférieure. On pourrait
peut-être y voir, sous une forme nouvelle, le G de l'ins-
cription précédente (I).
Nous avons copié, au même endroit, deux stèles garnies
de sculptures d'un dessin incorrect et fort maltraitées
par le temps (pi. xv, fig. 2 et 3). Les sujets, encadrés
dans une série de tableaux, sont à peu près les mêmes
sur les deux pierres. On voit d*abord au centre, et comme
sujet principal, les personnages en l'honneur desquels ces
pierres tumulaires ont été placées. Dans les deux pre-
(1) Voir aussi l^iascripUon fournie par une mosalquo de la basilique de
Tél>e8sa. Recueil de 1870, pi. zi.
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405
rnières niches, à droite et à gauche, sont deux figures
dont les têtes sont ornées, Tune d'une auréole, l'autre
d'un croissant, emblèmes du soleil et de la lune.
On sait que les Egyptiens étaient dans Tusage de placer
sur leurs tombeaux les personnifications du Foleil et de
la lune, symboles du dieu Osiris et de la déesse Isis, sous
la protection descfuels reposaient leurs morts.
Les Phéniciens avaient également leur dieu suprême
BaaUlIammon, divinité rayonnante, en regard duquel ils
plaçaient Aslarlé, son é|»ouse, sombre déesse des ténèbres
et de la mort. A Carthage, on retrouve encore TAslarté
sidonienne sous la forme de la déesse Tanit, que les
Grecs assimilèrent à leur Arlémis (Diane), personnifiant
la lune.
Le culte de Baal-Hammon fut introduit en Afrique, car
on voit au-dessus d'une inscription numide, gravée par
ordre de Massinissa, ce dieu représenté avec des grappes
et des grenades à la place des mains. Avec le culte de
Baal fut adoptée la coutume de faire figurer sur le haut
des dalles funéraires les anciens emblèmes. Cet usage fut
adopté par les chrétiens eux-mêmes, qui durent alors
attribuer aux personnifications du soleil et de la lune une
nouvelle signification. On peut y voir l'idée de la mort
el de la résurrection, idée antérieure à l'avènement du
Christianisme; car sous l'influence des idées philosophi-
ques de la Grèce, la vie nouvelle au delà de la tombe était
devenue une croyance générale.
Au-dessous de ces deux figures, sont placé , en regard
l'un de l'autre, deux cavaliers; puis les animaux voués
habituellement aux sacrifices païens, des taureaux» des
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— 406 —
béliers, des chiens; enfin, dans un cadre isolé, six pommes
de pin, fruit consacré à Cybéle.
Ces deux slèles ont perdu leurs frontons, sur lesquels
se trouvaient sans doute les inscriptions funéraires.
Parmi les monogrammes du Christ épars au milieu de
ces ruines, nous en avons reniarqué deux, formés d'une
croix laiine accostée de l'Alpha et de V Oméga et suivis
d'une rosace à six feuilles. Ces sortes de rosaces étaient,
avec le croissant, des emblèmes de la religion des Numides
adoptés par les Romains. Peut-être n'étaient-elles placées
ici que comme ornement.
L'inscription suivante, très-fruste et très-mal gravée,
figure sur une dalle grossière, au milieu de laquelle sont
creusées l'une dans l'autre deux surfaces carrées. Les A
ne sont pas barrés et le S de annos est à l'envers.
Le Chrisme lui-même est à rebours.
ICNANI
I ANOS LX
En nous éloignant de Ilenchir-el-Hamacha pour aller
aux ruines de Youks. nous avons reconnii un morceau de
la voie romaine traversant un lit de rochers, sur lequel
se voient encore les ornières creusées par les anciens
chars.
YouKS. — Les ruines de Youks couvrent une superficie
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— 407 —
de 8 hectares environ, dans un site des plus agréables,
sur le bord d'un cours d'eau qui arrose des terrains d'une
très-grande fertilité. D'un côté, elles dominent la plaine
dans un rayon de 5 à 6 kilomètres, de l'autre, elles
gardent l'entrée d'une gorge pittoresque resserrée entre
les hautes croupes rocheuses du Tasbent et du Mestiri.
Cette gorge, dans laquelle la rivière descend en bondis-
sant sur un lit rocailleux, à travers un épais massif de
verdure, abrite le village arabe, dont les maisons ctagées
ressortent au soleil levant, avec leur ton grisâtre, comme
un groupe de ruches. Dans le fond de cette impasse, s'ou-
vrent de vastes grottes, creusées naturellement sous des
roches stratifiées, dont les assises parallèles s'élèvent en
forme d'aiguilles à une hauteur de plus de 100 mètres,
semblables à d'immenses tuyaux d'orgue. L'aspect sauvage
et grandiose de ces rochers à pic, contre lesquels le
moindre son se répercute, frappe l'imagination.
Les abords des grottes sont obstrués par un amoncel-
lement de rocs éboulés qu'il faut escalader pour atteindre
l'entrée. On pénètre dans l'intérieur par un plan incliné
conduisant sous une première voûte élevée, autour de
laquelle des multitudes de ramiers sauvages ont établi
leur domicile. Le haut de cette caverne est percé d'une
large crevasse qui va se perdre dans l'épaisseur des
rochers. Des poutrelles sont échelonnées de distance en
distance et fixées horizontalement dans cette espèce de
cheminée. Ces soliveaux sont là, au dire des Arabes, de
temps immémorial et n'ont pu élre placés par eux à une
pareille hauteur. Ils constituent par leur ancienneté la
partie la plus curieuse des grottes; car il ne faut cher-
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— 408 -^
cher dans ces cavernes, ni voûles hardies imilanl les nefs
de nos calliédralcs gothiques, ni audacieuses colonnes, ni
oléganls pendcnlifs. Dans ces sombres cavités qui se suc-
cèdent, toutes les parois sont lisses, humides, verdàtres
et peu faites pour flatter le regard. Autant l'extérieur est
pittoresque et richement orné, autant Tintérieur est froid
et nu.
Les grottes d'Youks ont été certainement habitées jadis,
peut-être pas dans les parties basses, souvent envahies par
les eaux à la suite des orages, mais dans la partie supé-
rieure, où l'on aperçoit quelques poutres encore en place.
Il serait intéressant de visiter cette portion des grottes,
mais l'accès en est très-difficile. On remarque à l'extérieur,
au-dessus de l'entrée naturelle, à une hauteur de 12 mètres,
deux autres poutres dont les extrémités font saillie en
avant du rocher. Ces morceaux de bois sont surmontés
d'une ouverture rectangulaire donnant entrée dans un
corridor fermé par une dalle et qui devait sans doute
communiquer avec le couloir supérieur.
Les ruines d'Youks ne renferment aucun monument
remarquable. Il n'y avait probablement en cet endroit
qu'une réunion d'établissements agricoles, un prœdium,
ou groupe de fermes. Une source thermale légèrement
sulfureuse, utilisée du temps des Romains, à en juger par
les restes de constructions qui l'entourent, sort du pied
des mamelons qui dominent la rive droite de la rivière.
Cette source a fait donner à ces ruines le nom de Henchir-
el-Hammam, qui pourrait bien être le synonyme de Aquœ
CaesariSf station mentionnée, dans la Table de Peutinger,
sur la voie de Theveste ad Oculum MarinL II est à remar-
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_ 409 —
qucr en effet que la dénomination ad aqua$, dans les
anciens ilinéraire?, indique presque toujours un endroit
où se trouvent des sources d'eau chaude. M. Lapie place
celte slation à Aïn-Chabrou. Ce point répond, il est vrai,
au nombre de milles indiqué par la Table, mais les ruines
que l'on y rencontre sont tout à fait insignifiantes, com-
parées à celles d'EI-Hammam, qui n'en sont pas du reste
très-éloignées.
Nous avons relevé enire ces deux points, sur une borne
milliaire, l'inscription suivante :
D N.
....OCL
..DIOCON
... NTIO
. 0 FELICE
AVG.
Domino nostro Flatio Claudio
Comtantio pio felice Augusto.
Les cinq premières lignes ont été gravées par dessus
une première dédicace préalablement effacée; le mot
AVG seul avait été conservé. La distance n'est pas indi-
quée.
.MoRSOT (1). — Les ruines de Morsot occupent rem-
placement d'une ancienne ville romaine, sur la route de
Tébessa à Souk-Aliras. On y voit encore les restes d'une
porte monumentale, sur les côtés de la juelle étaient ména-
gées deux niches destinées à redevoir des statues, un mau-
solée orné de pilastres corinthien?, et une enceinte rec-
(I) Voir Rt<Meil de 1870, p. 457.
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— 410 —
tangulaire avec portique. De nombreuses substructions en
pierre de taille apparaissent en outre à fleur de terre sur
une très-grande étendue. Nous avons observé dans la
partie nord-est une citerne en très-bon élat, utilisée par
les Arabes pour Temmagasinement de leurs grains. La
nécropole, dans laquelle un grand nombre d'inscriptions
ont été relevées, est séparée des ruines principales par le
lit de la rivière.
Une source très-abondanle jaillit du pied des rochers
qui dominent ces ruines. Un canal en maçonnerie parlait
de la source même et allait porter les eaux à une grande
dislance; on le distingue encore sur une longueur de
plus d'un kilomètre.
Route de Tébessâ a Soukâhras
Morsot se trouvait sur la voie de Thcveste à Tbagaslc
qui pas>aii par Kiça, Gounifida, Aouïnet-ed-Diab et
Rledaourouch. A Medaourouch, l'ancienne Madaure, qui
vit naître Apulée et où Saint-Augustin fit ses premières
études, la roule se bifurquait. D'un côté, elle se dirigeait
sur Thagasle et Ilippone, de l'aiilre, elle gagnait Tipasa
(Tilech) et de là, Cirla. On retrouve les traces de l'anr
cienne voie Irès-apparenles près de Gounifida, en avant
de .Môrsot, à bauleur du Djebel Onm-el-Açaba et dans la
plaine des Mabatia, de l'autre côté du Mellcgue, où elle
est en relief au-dessus du sol pendant plusieurs kilomètres.
La parlie de cette voie comprise entre Tébessa et l'Oued-
iMelIcgue figure sur la Table de Peuiinger avec les indica-
tions suivantes :
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— A\\ -
Thevesle »
Mova 15™
Vasampus 12™
Flavia Marci 20»"
Elle se développe sur une longueur de 47 milles, soit
69 kil. 500™. Il y a donc lieu de croire que Aonïnel-ed-
Diab est le point correspondant à Flavia-Marci, quoique
les ruines soient peu étendues et d'une importance très-
secondaire. Morsot serait alors la station désignée dans
la Table sous le nom de Vasampus, et Mova devrait être
placée à Kiça.
Un chemin de petite communication, Via vicinaUs, con-
duisait de Morsot à Gaslal, passant par Ilencliir-Fouara
et le col de Zitduna; on en aperçoit des vestiges sur
plusieurs points. Quelques dolmens se rencontrent dans
ccUc direction, au-dessus de Morsot.
Gastal. — Lorsqu'on descend les dernières pentes du
Dir en allant vers la smala d'EI-Meridj, on aperçoit à Test
de hautes masses rocheuses, cou|>ées verticalement par de
profonds ravins, à l'entrée desquels s'étalent de rianis
vergers. Au milieu de ces bouquets de verdure, au centre
d'un paysage ravissant, sont cachées les ruines de Gaslal.
Leur pied baigne dans la rivière qui descend du cœur de
la montagne, simple ruisseau en temps ordinaire, torrent
rendu impétueux par les orages. Un pont romain d'une
seule arche et d'une conservation remarquable relie les deux
rives. Les terres dans lesquelles s'engageaient les culées
ont été entraînées parles eaux, et la maçonnerie reste main-
tenant isolée, offrant l'aspect d'un ouvraj;e moderne
encore inachevé. Ce pont, pour la construction duquel a
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— 412 —
été employé Uopus rudum, a une longueur Je 23"i30 et
une largeur de 5*"60. Il repose sur une base de S^nOO à
2"^50 de saillie, ouverte obliquement pour amortir le choc
du courant. Le diamètre de l'arche est de l^GO, la clef
de voûte est à une élévation de 5"™60 au-dessus du lit
de la rivière.
A 18 mètres de l'extrémité de la culée, du côté ouest,
était l'entrée d'un cbâleau-rort, dont la façade faisait avec
l'axe du pont un angle de 70 degrés environ. Cet édifice,
en partie recouvert par les alluvions et les reconstruc-
tions byzantines, était assis sur un mamelon plat et cou-
vrait un rectangle de 53»"30 sur 4.8"*30 de côtés. Ses
murs avaient 2^"40 d'épaisseur. Il était flanqué aux quatre
coins de tours cylindriques de 4 mètres de diamètre à
l'intérieur. Dans l'enceinte principale, on retrouve des
bases de colonnes alignées parallèlement aux côtés et
pouvant avoir fait partie d'un péristyle.
Le nom de Gastal doit, sans aucun doute, son origine à
ce ('aslellnm, placé là pour défendre l'entrée du col d'EI-
Allaba. De nombreuses habitations entourées de cultures
couvraient les deux rives de l'Oued-Gaslal. Les jardins
s'étendaient jusque dans la gorge où la rivière prend
nnissance; ils étaient arrosés au moyen de canaux que
l'on voit encore, creusés dans le roc sur une longueur de
700 mètres. Un premier canal de 0"»30 de largeur prenait
l'can h la source même et la conduisait le long de la rive
droite jusqu'à la sortie de la gorge, où elle faisait une
chute de 1"^30 et continuait son cours à un niveau infé-
rieur. Un deuxième canal prenait naissance à 50 mètres
au-dessous du premier et longeait la rive gauche. Ce der-
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~ 413 —
nier conduit, 1res- ouvert à son début, avait, dans la plus
plus grande partie de son parcours, une largeur mpyennc
de 25 à 30 centimètres et était creusé en certains endroits
dans le roclier jusqu'à une profondeur de 0*"55. Ce qui
frappe surtout dans ces canaux d'irrigation, c'est le soin
avec lequel ils ont été travaillés, témoignage d'une ins«
lallation solide et confortable des Romains dans le pays.
Le massif principal du Dir s'allonge du sud au nord,
couronné de rochers nus et abrupts, et se termine brus-
quement, en forme de cap, dans la vallée de l'Oued-
Horrhir, en face de la montagne de Galaâ, dont la sil-
houette originale se détache dans le lointain cl ferme
l'horizon.
Dans la même direction se voit le Djebel Bou Djaber,
dont les mines de fer ont été exploitées longtemps par les
Romains. Au pied de cette montagne sont des ruines
auxquelles les Arabes ont donné le nom de El-Hadid et
d'où a été tirée une grande partie des matériaux qui
ont servi à la construction du Bordj d'EI-Meridj; on y
remarquait autrefois des restes de fourneaux et un con-
duit souterrain qui amenait les eaux de TOuedHorrhir.
Nous signalerons également, en passant, le Djebel Ouenza,
sur la rive droite de l'Oued-Mellégue, qui a dû fournir
aux Romains une assez grande quantité de fer, si Ton en
juge par les fouilles qui y ont été faites.
Le défilé d'EI-Altaba est un des coins les plus sauvages
du Dir et certainement le plus curieux. Les flancs des
rochers qui dominciui la route du côté nord, sont percés
de petites cryptes taillées assez régulièrement et apparais-
sant à différentes hauteurs comme des taches noires. La
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— 414 —
plupart sont isolées, quelques-unes sont situées au som-
met (les rochers et se distinguent à peine; d'autres sont
cachées dans les anfractuosités. Nous avons visité succes-
sivement toutes ces grottes, au nombre de trente à trente-
cinq, pour nous rendre compte de leur disposition inté-
rieure, de la façon dont elles ont été creusées et de leur
mode de fermeture, espérant pouvoir en déduire Tusage
auquel elles étaient aneclécs et Tépoque à laquelle eUes
peuvent remonter.
Ces excavations, pratiquées dans le roc vif, ont une forme
rectangulaire. Aucune d'elles ne communique avec sa
voisine. Les plus grandes, pfacées aux pieds des rochers,
servent parfois d'abris aux Arabes, qui les ont plus ou
moins dégradées ; celles du haut, plus diflîcilement acces-
sibles, ont conservé généralement leur forme primitive.
Toutes ces cryptes étaient munies de portes qui ne pou-
vaient être mises en place que de l'extérieur. Elles pré-
sentent deux systèmes de fermeture, suivant qu'elles occu-
pent la partie supérieure du rocher ou qu'elles sont
creusées en dessous. Dans le premier cas, la porte était
placée comme une vanne, glissant de haut en bas dans
une rainure df^ 13 à 15 centimètres de largeur, taillée
dans l'épaisseur -du cadre. Elle était maintenue solide-
ment dans le haut par une traverse ménagée dans le roc.
Il ne reste plus qu'une seule de ces traverses, les autres
ont été cassées. Des précautions avaient été prises pour
empêcher l'eau, en temps de pluie, de pénétrer dans
l'intérieur. Pour cela, une rigole était creusée au-dessus
de l'entrée, de façon à rejeter les eaux à droite et à
gauche suivant l'inclinaison des rochers. En avant du seuil,
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- 415 —
élait en oulre pratiquée une petite cavité avec une liberté
d'écoulement. Lorsque la crypte était dominée par le
rocher, la rainure dans laquelle la porte devait être fixée
n'occupait que la moitié de l'entrée. Le haut était dégagé
suffisamment pour qu'il fût possible de placer la dalle.
Voici les dimensions de quelques-unes de ces chambres
avec les particularités qu'elles présentent :
10 Entrée : i™;30 de haut, 0™7(> de large à la partie
supérieure et '1"10 à la partie inférieure. On entre de
plain-pied dans une chambre carrée de !2'»oO de côté et
de 1*^00 d'élévation. La voûte horizontale est garnie d'une
corniche plate grossièrement taillée;
2o Entrée : 0"^7:2 de haut, On^^O de largeur à la partie
supérieure, et 0"™5^ à la partie inférieure.
Celte différence de largeur dans l'ouverture n'existe
pas naturellement dans le cadre extérieur destiné à rece-
voir une dalle rectangulaire.
La chambre est en contre-bas de 0^"30 avec l'entrée;
elle a un mètre d'élévation et 1«n40 de profondeur sur
1™30 de large. Deux petites banquettes, de 0'"I2 à 0^15
de large, s'élèvent à 0™20 du sol au pied des deux faces
perpendiculaires & l'entrée.
Dans quelques-unes de ces cryptes, au lieu de ban-
quettes, on voit, à quelques centimètres du sol, des trous
se correspondant sur deux faces opposées et ayant très-
bien pu servir de soutien aux solives d'un plancher. La
plupart n'ont ni trous ni banquettes;
3o Grande chambre rectangulaire aux coins arrondis
ayant 0^90 de haut et 1"™80 de profondeur, sur 1™20 de
large. La moitié du sol est à un niveau iniérieur de 0°^10
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~ 416 —
à Taulre moitié. Celle particularité se remarque dans
plusieurs autres chambres. Une petite niche de 0^70 de
large sur 0"M5 de profondeur est creusée dans Tune des
parois;
A^ Chambre carrée de 1™50 de côté et i^^lO d'élévation.
Deux rainures horizontales de 0™60 de long ont clé dis-
posées sur deux faces correspondantes de manière à pou-
voir soutenir une tablette ;
5« Chambre carrée de 1"45 de côté, avec une élévation
de 1""40, creusée en contre-bas de l'entrée à 0™80;
6« Chambre demi-circulaire, de On»SO de profondeur
et de 0"^65 seulement de hauteur, dans laquelle on pénètre
par une ouverture carrée de 0°^50 de côté ;
7® Chambre rectangulaire avec un des angles rentrant.
Dimensions : 1™20 sur 0™90 et 0^70 d'élévation. Entrée :
O'^SO carré;
8<> Niche de 0"*25 de profondeur sur O^&O de large et
autant d'élévaiion;
\j^ Sur le haut d'un rocher dominant la route d'une
vingtaine de mètres, on remarque une excavation à ciei
ouveit, ayant i^OÔ de profondeur et 1"^50 de longueur
sur 1"^30 de large. Une échancrure rectangulaire do 0""55
de haut sert à descendre dans l'intérieur. Tout autour de
celte cavité, a été creusée une rigole destinée à arrêter
les eaux pluviales et à les rejeter à droite et à gauche
de l'entrée. Cette excavation était sans doute recouverte
primitivement par des branches et des roseaux.
On voit par les détails qui précèdent qife ces grottes,
travaillées avec un certain art, doivent être rangées en
dehors de la catégorie des monuments dits Troglody iniques,
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— 417 —
cette désignation étant d'habitude* réservée aux œuvres
des premiers Ages. Elles ne nous semblent pas du reste
avoir été construites pour être habitées. La plupart
d'entre elles ont des dimensions trop restreintes. Ceux
qui se seraient logés dans ces réduits auraient été en
outre dans la nécessité de laisser nuit et jour leurs habi-
tations ouvertes, attendu que les portes ne pouvaient être
mises en place que de l'extérieur. Il nous parait beau-
coup plus naturel de voir dans ces excavations, fermant
assez hermétiquement et soigneusement garanties de la
pluie, des grottes sépulcrales, à cause de la similitude
qu'elles offrent avec les grottes funéraires assez répandues
dans la Cyrénaïque et mentionnées par Pacho : < Un peut
établir comme règle générale, dit ce voyageur, cité par
Hœfer dans YVnivers pittoresque (1), que partout où les
localités permirent aux Cyrénéens de tailler leurs monu*
ments funéraires dans la roche au lieu de les bâtir, ils
en proûlèrenl soigneusement. > Ces cryptes, quoique assez
ingénieusement disposées, sont d'un travail grossier. On
n'y remarque aucun ornement architectonique. Les ouver-
tures sont irrégulières, les lignes générales ne sont pas
droites, les angles sont mal indiqués, les surfaces ne sont
pas toujours planes et sont recouvertes de stries obliques,
faites avec des instruments pointus, mais très-émoussés.
Peut-être doit-on attribuer ces ouvrages aux Berbères,
à ces descendants des Gétules de la Numidie, que les
races conquérantes ont vainement essayé de s'assimiler,
et qui ont su a différentes époques se soustraire à la
domination étrangère, en se réfugiant dans les lieux les
(1) Ëuu tripoUtalns.
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— 418 —
plus sauvages et les plus inaccessibles, s*abritant sous des
cabanes tressées de joncs et d'asphodèles.
Le plateau qui domine ces grottes et qui occupe le
soramcl de la montagne, est couvert de dolmens ollrant
beaucoup d'analogie avec ceux de Troubia, mais géné-
ralement moins élevés. Presque tous ces dolmens, dont
le nombre est considérable, sont entourés d'un cromlech
de 8 à 9 mètres de diamètre. Quelques-uns occupent le
sommet d'un tumulus formé de pierres entassées. Les
chambres intérieures sont diversement orientées. Nous
avons observé que l'ouverture de la Cella élail presque
toujours lournée du côté de la partie de la vallée, sur
laquelle on avait vue de Tcndroit où le dolmen était
placé. Lorsque la plaine n'était pas en vue, le dolmen
était orienté suivant la pente du terrain. Ainsi, sur trente
dolmens pris au hasard, nous en avons trouvé 9 orientés
à l'est, 6 à l'ouest, 6 au nord, i au sud, 5 au nord-ouest
ou sud-ouest.
La croupe rocheuse située au sud du col, en face de
celle que nous venons de parcourir, ne supporte aucun
dolmen. Nous avons remarqué de ce côté, sur un rocher
à fleur de terre et incliné vers le ravin, un assemblage
curieux de trous cylindriques de 0'"17 de diamètre et de
28 à 30 centimètres de profondeur, que l'on dirait forés
avec une tarière, tant ils sont réguliers. Le reste du roc
est complètement nu.
Ces trous, qui sont très-probablement l'ouvrage des
Romains, ont pu servir à fiNer les supports d'une tente
ou d'un autre abri provisoire, dont l'entrée devait être
placée dau> la direction du sud.
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— 419 —
Gaslal était relié à Tébessa par une roule qui Iraver-
sail le col d'EI-Allaba, tournait ensuite vers le sud, lon-
geait le versant est du Dir, en passant par Ksar-Maleck,
cl, laissant Hencliir-Medjenine sur la droite, allait rejoindre
la grande voie de Tébessa à Cartbage, à deux kilomètres
et demi environ de Ksar-Gouraï.
Dans les ruines de Medjenine, nous avons relevé une
inscription tumulaire indiquant uno longévité exception-
nelle.
D. M. S.
FELIX 1 A...
ANIS CXX
FILI PATRI
H. S. E.
Cette inscription est tracée sur un dé en calcaire blanc.
Les A ne sont pas barrés, les caractères sont nets, mais
les dernières lettres de la seconde ligne ont été enlevées
par un éclat de pierre. En fouillant en cet endroit un
cercueil en forme d'auge, nous avons trouvé une figurine
en ivoire verf, deux grains de collier en pierre verte
assez tendre, une petite plaque en cuivre, fragment
d'agrafe ou de ceinturon, ornée d'une tête de lion, un
morceau de cuivre ayant la forme d'une petite clocbette
et deux valves de coquillage percées chacune d'un trou.
A peu de distance de ces ruines, sur le bord d'une
fontaine qui sort du milieu des rochers servant de base
au Ras-Settah, nous avons remarqué un bloc de pierre
en forme de tronc de cône renversé, grossièrement taillé
et mesurant 0™80 de hauteur sur 1»"20 de diamètre à sa
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- 420 —
base la plus largo. Le côté ouest, qui regarde la mon-
tagne, a élé aplani pour recevoir celle inscription •
lOVI AVG MA
M GRANIVS
' SECVNDVS P. F
V
SL
Les caractères, mal tracés, ont de 5 à G centimètres de
hauteur. Les deux lettres SL, placées en dessous, ont
une hauteur de I i cenlimètrcs.
La [»artie du Dir qui domino les ruines de Medjenino,
et qui est désignée sous le nom de Ras-Sellah, est encore
garnie de dolmens, semblables en tous points à ceux que
nous venons de voir.
Route de Tébessa a Carthage
La grande voie de Carlhago à Cirta était coupée en
deux parties i\ peu |ïrès rgalc's J^yant leur point de jonc-
tion à Thevesle.
La première portion de celle route passait, en Tunisie,
par Musli (Sidi Abd-er-llabbi), Lares (El-Orbos), Amme-
dera (Heydraj, Lares et Ammedera élaienl décorées,
comme Theveste, du tilre de colonie. Le Ironçon compris
entre Heydra et Tébessa est indiqué de la façon suivante
par la Table de Peuiùiger :
Ad Medera »
Ad Mercuriura 14™
Theve.^te 11™
Développement total, 26 milles, soit 38^52. La carte
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- 421 ^
lie M. Lapie place Ad MercuHum à Kiça, c'esl-à-dire à
8 kilomèlrcs au nord de Tébessa. Celle indication est
cerlainemenl erronée. L'ancienne voie esl apparente
depuis la sorlie de Tébessa jusqu'à Heydra; elle est jalon-
née par des colonnes milliaires, dont on aperçoit de dis-
tance en dislance les bases el les fragments. Elle côtoie
la roule actuelle, qui passe par Henchir-Gouraï et se con-
Tond en plusieurs endroits avec elle.
Ksar-Gouraï, situé à 10 kilomèlres de Tébessa, est la
seule ruine que Ton rencontre jusqu'à la frontière, avec
des restes Je murs à fleur de terre indiquant, sur le bord
de la voie, les emplacements de quelques diversoria. On
voit au Gourai une tour byzantine, construite avec des
débris de toute sorte, des cornicbes sculptées, des cbapi-
leaux el une agglomération assez considérable de pierres
de grand appareil. La station Ad Mercurium ne .nous
semble pas pouvoir être placée ailleurs.
Elle n'avait probablement pas une grande importance.
Cette désignation Ad Mercurium paraît se rapporter sim-
plement à quelque édifice consacré à Mercure, le dieu
protecteur des roules, qui était sans doute ce qu'il y avait
de plus saillant dans ce groupe d'habitations.
Parmi les bornes milliaires, couc bées à droite et à
gauche de celte voie, nous avons pu relever les inscrip-
tions suivantes encore épargnées par le temps :
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— 422 —
N» 1.
GLXX
D N F L. . .
C L A V. . .
I V L I A. .
Impcaesar
MAVRELiVS
ANTONINVS
PIVSAVGPARTHI
. .SMAXIMVS
...TANNICVS
MAXIMVSGERMA
NICVSMAXIMVS
T--BV POTES
TA... ï C .SIIII
PATER...- lAERES
.ITVIT
GLXXVI
N»3,
IMPCAE...
MAVRELIVS
ANTONINVS
PIVSAVGPARTH
CVSMAXIMVS...
TANNICVSMAXI
MVSGERMANI...
MAXIMVSTRIBVNI
C.._^.O..STAT...
COSI....
CLXVII
A un mille plus loin, nous avons trouvé une qualriènie
borne, sur laquelle on ne distinguait plus que le chiffre.
XXVIII
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— 423 —
L'inscription n® 2 indique que Caracalla n'a fait que
réparer la voie. Nous savions déjà, par une autre inscrip-
tion plus délaillée et connue depuis longtemps, que la
partie comprise entre Carthage et Tcbessa avait été ré-
parée sous Adrien, en Tannée 119 de noire ère, par la
Légion troisième Augusta, et que cette réparniion consis-
tait dans le pavage de la voie.
Cette route, la plus importante de celles qui conver-
geaient vers Tébrssa, avait été faite «Mvec beaucoup de
soin ; elle est aussi la mieux conservée. Nous nous sommes
rendu compte de son mode de construction au moyen
d'une tranchée faite dans son épaisseur. La chaussée a
une largeur de 7 mètres. Elle est bordée de chaque côté
par une rangée de calcaires durs bien alignés, destinés à
maintenir rempierremcnt. Le statumen est formé d'un lit
horizonlal de pierres placées de champ et inclinées les
unes sur les autres; lo rudiis est composé d'une couche
de pierres concassées. Le revêtement supérieur, qui pré-
sente une surface bombée, est un pavage de pierres cal-
caires, de formes irrégulières, posées sur un lit de mortier.
Les pentes étaient adoucies par des remblais, et la voie
exhaussée dans presque tout son parcours à travers les
vallées de Tébessa et de Rolis-El-Aïoun.
DjEBEL-OsMOR. — Nous terminerons cette excursion par
une visite au DjebelOsmor, dont le pilon, couronné de
rochers, se dresse au-dessus do Tébessa. La ville est assise
au pied du versant nord de la montagne. On l'aperçoit de
loin, dans la verdure de ses beaux jardins, avec ses vieux
remparts, qui lui servent de ceinture depuis plus de treize
cents ans, ses quatorze tours encore debout, son arc-de-
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— AU —
triomphe du troisième siècle, son temple de Minerve et
les restes si intéressants de son opulente basilique.
Le sommet de TOsmor est occupé par un petit plateau
incliné vers le nord; c'est un excellent poste d'observa-
tion, qui a dû être souvent utilisé, surtout à l'époque des
invasions. On y retrouve des débris de constructions au
pied .des rochers regardant le sud et sur le plateau même,
qui était défendu par des retranchements. Ces fortifica-
tions passagères comprennent deux murs concentriques,
élevés sur les bords les moins escarpés, formant gradins
du côté de la ville. Le mur inférieur se développe sur une
longueur de 150 mètres. Il a une épaisseur de 1"»40; il
est construit en pierres sèches, avec un goût qui dénote
une civilisation avancée. De distance en dislance, des ou-
vertures de 0"*60 de haut sur O^âb de large ont été ména-
gées dans l'épaisseur du mur pour l'écoulement des eaux.
Les arêtes de ces conduits sont bien dessinées et les ma-
tériaux sont superposés avec un aplomb très-régulier. Ce
travail, qui paraît grossier à première vue, peut être
certainement attribué aux Romains. Tout le plateau est
du reste jonché de fragments de belle poterie rouge et de
tuiles à rebords, dont l'origine n'est pas douteuse. Un
bassin de 3™4-0 sur 2^50 était creusé dans le roc et con-
tenait sans doute une réserve d'eau ; l'approvisionnement
du poste devait se faire à Aïn-Tella, source située à deux
kilomètres au sud.
Aux ruines romaines sont mêlés des restes de cons-
tructions Berbères. Elles sont attribuées par les Arabes à
des Ceheltia, originaires de la Tunisie, qui auraient quitté
les environs de Cairouan à une époque indéterminée et
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— 425 —
seraient venus s'installer sar ces hauteurs, où ils auraient
séjourné pendant plusieurs années.
D*où vient le nom d'Osmor donné à celle montagne?
Voici ce que dit h ce sujet la tradition arabe :'
Vers la fin du vu® siècle, alors que Okba-ben-Nafa,
établi à Kairoiian, gouvernait la province difrikia nouvel-
lement constituée, un prince indépendant nommé Soula,
exerçait sa domination dans les environs de Gafsa, où il
habitait un château fortifié. A côté de lui, près du Djebel-
Teldja, vivait, avec sa fille Zoumera, un autre personnage
puissant, dont le domaine était séparé des possessions de
Soulîf par le Djebel Ben-Younis. Une grande rivalité exis-
tait entre ces deux seigneurs. Soula, jaloux de voir l'in-
fluence de son voisin grandir au détriment de la sienne,
réunit un jour ses meilleurs guerriers et fit une brusque
irruption chez lui. Osmor, surpris à l'improviste, se
défendit vaillamment; mais obligé de céder devant des
forces supérieures, il vint se réfugier avec ses plus fidèles
serviteurs sur la montagne qui a conservé son nom.
Poursuivi jusque dans sa retraite, il y fut tué les armes
à la main.
Le Djebel-Osmor est terminé brusquement du côté de
l'est par un rocher à pic, sur le flanc duquel est creusée
une caverne. C'est le Kef Ben-Dehech, qui est l'objet
d'une courte légende.
Ben-Dehech était un indigène du pays, chasseur intré-
pide et bandit redoutable, qui vivait, dit-on, à l'époque
de l'occupation rom^nne. Ayant surpris un jour une jeune
fille chrétienne isolée dans la forêt, il l'enleva et alla se
cacher avec elle dans cette caverne, dont l'accès est très-
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- 426 —
difficile. Il vécut assez longtemps dans celte retraite du
produit de sa chasse et de ses vols, et mourut victime de
son* audace à la suite d'une chute qu'il fit en grimpant
en haut des rochers qui forment la pointe de ce pic, pour
y recueillir du miel.
I.es dernières pentes de TOsmor, couvertes de pins, de
chênes verls et de genévriers, sont coupées par des ravins
profonds qui reçoivent les eaux rejclées par la montagne
et les répandent dans la plaine. Les Romains avaient uti-
lisé ces déversoirs naturels pour les irrigations et y avaient
pratiqué plusieurs barrages dont on voit encore les ves-
tiges. L'un de ces torrents, dans lequel est cachée la
mosquée de Sidi-Mohamed-Chorif, est bordé de rochers
qui portent en plusieurs endroits d'anciennes m trques de
travail. Quelques-uns sont creusés en forme d'auges, de
façon à recevoir les eaux pluviales, d'autres ont été coupés
verticalement et ont du servir d'appui à des habitations.
Nous avons découvert au pied de l'un de ces rochers l'ins-
cription suivante, tracée sur un bloc détaché :
s ' c|o 1
GIPOPVLIR
LIMVALNOVIVSEf.PIlIDEFORvS
CORONATVS CISTIFËR GVM SVIS
LVCVAIASOLOCVMSIGNISETORNAMENTIS
SVIS FECERVNT ET DEDICAVER
La pierre est brute, une seule face a été unie pour
recevoir l'inscription qui n'est limitée par aucun cadre.
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427
Les lettres sont élégantes et bien gravées; elles ont 0"05
de hauteur dans la deuxième ligne et 0"ï04 dans les quatre
dernières. Entre la deuxième et la troisième ligne, une
rainure peu profonde indique qu'une partie de Tinscrip-
lion a été enlevée au ciseau à une époque postérieure.
Un des angles de la pierre a été cassé et les premières
lignes sont restées incomplètes.
Une fouille, pratiquée au pied de ces rochers pour
rechercher lecomplément de Tinscription, n'a mis an jour
que quelques tuyaux de poterie et des cuhesde mosaïque
blancs et noirs.
Le qualificatif ckiifer doit se rapporter ici à un prêtre
de Bellone. Ceux-ci étaient en clTet chargés de porter le
coffret mystique dans les cérémonies du culte; leur trait
caractéristique était une hache à deux tranchants, dont
rimagc figure au haut de rmscription.
Sur le même emplacement se trouvait une pierre rec-
tangulaire, plane sur Tune de ses faces, légèrement cin-
trée sur la face opposée, et portant au-dessus du cintre
l'inscription suivante :
BEL. AVG. S. G. IVL. CATTIANvs
VS LA
Celle ci est postérieure à la précédente. Elle est mal
gravée sur du calcaire dur, veiné de jaune; les A ne sont
pas barrés et la lettre L a la forme du lambda. C'est une
dédicace à Bellone. Sur les deux supports inférieurs est
la formule : Voium solvit libens animo.
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ABD-ER-RAHMAN
BEY DE CONSTANTINE
(1G'J4)
Le seul travail que nous possédions sur l'hisloire Je
Conslanline pendant la domination turque a été fait
par un de nos collègues, M. Vaysselles, et publié dans
nos Recueils des années 1867 et 1868, sous le titre :
« Histoire de Consiantine sous la domination des Heijs. »
Celle œuvre de mérite, qui a coulé à son auteur de lon-
gues années de recherches, est malheureusement incom-
plète pour lout ce qui î^e lapporle à la fin du xvi® siècle,
à lout le xvii^ et au commencement du xviiic. On ne
peut, en effet, se faire une idée de notre indigence
comme documents sur celte période : les Turcs n'ont
rien laissé; et si M. Vaysselles a pu être plus complet
pour les fails plus récenlF, c'est grâce ù la mémoire des
conlemp<»rains et de leurs enfants, dont notre collègue
a recueilli avec soin les récits, les comparant, les corri-
geant les uns par les autres et les faisant concorder avec
les données générales de l'Histoire.
Pour toute la période précédente, il a dû se contenter
des indications contenues dans le petit précis de Si-Salah-
el-Anlri, travail moderne, sans valeur aucune, produit
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— 429 -
caraclérislique île rélal actuel des lellres chez les mu-
sulmans irAfrique. Pour compléter les pauvres clélails
fournis par ce livre, M. Vaysseltes a dû colliger des faits
rappelés incidemment dans de vieux actes, des cachets
donnant un nom et une date, des notes portées en marge
des registres des hobous ou des mosquée*s, etc. Il est ainsi
parvenu à établir une chronologie des beys; mais, on le
comprend, cette nomenclature présente des inexactitudes
et des lacunes que le temps seul permettra peut-être de
rectifier en partie.
Le hasard me fournit aujourd'hui l'occasion d'apporter
une pierre à cette œuvre de restitution. Au bas d'un
vieil acte de vente dressé par le cadi de Mila, le 1®'' de
Ramadan 1105 (26 avril lOO/i-;, se trouvait la note sui-
vante, que je transcris textuellement et avec son ortho-
graphe :
J!
wT^b "^^j ^W^ (
liô,
^XJ,JI
l^
0-^ ' eT^ 'H^r^^-^ ^jj
^^M
^-^L>
En voici la traduction
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— 430 -
€ Ratification est donnée à ce qui précède par Si-
Mohammed-ben-el-Efifoun, klialifal du seigneur, du Irès-
élevé, du Irès-éclatanl, du très-utile, notre seigneur Abd-
er-Rahman-Bey, chef de Conslantine et de toute sa pro-
vince, au midi, à Touest, à Test et au nord. El il a
apposé son cachet à droite de la feuille.
( Année 'onze cent cinq (1693-4). » (La date en chiffres
est fautive, car elle porte en réalité 1150, anomalie fré-
quente dans les actes de celle époque.)
Cachet : « Celui' qui se fie sur l'Appui (Dieu). > (Ce
cachet est apposé à droite, en marge.)
Ainsi, en l'année 1694, et, en tout cas, après le 26 avril,
date de Tactc de vente, un bey du nom de Abder-Rahman
régnait à Conslantine et sur toute sa province : au midi,
à l'ouest, à l'est et au nord. >
Ce bey avait comme khalifat Si-Mohammed-ben-el-
Efgoun.
Tels sont les deux seuls faits à retenir de ce texte ; nous
allons essayer d'en tirer profil.
M. Vayssctles, reproduisant les données fournies par
El-Anlri, indique un Ali-Khoudja comme ayant régné de
1104 (1692; à 111^2 (fin de 1700).
Or, voici noire Abd cr-Raliman qui est bey de Conslan-
tine en H05 (1094), et il faut nécessairement que Ali-
Khoudja lui cède la place et que l'inveslilure de celui-ci
soit reportée à une date postérieure à celle de noire acte ;
à moins — la chose n'est pas impossible — que Ali-
Khoudja eût été |»orlô deux fois au pouvoir et que son
règne eût été interrompu par celui do Abd-cr-Rahmau.
Si donc nous avons recueilli un fait certain, nous n'en
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— 431 —
restons pas moins en présence du champ de riiypotlièse.
11 faut remarquer, du reste, que M. Vaysselles, d'après
El-Anlri, bien que faisant commencer le régne de Ali-
Khoudj i en H04, arrive d'emblée à Tannée 1112, qui
est la date de la mort de ce bey, tué en luttant contre les
Tunisiens qui élaicnt vonus ai^siéger Constantine fJ).
.Mais, avant d'admettre définitivement notre Abd-er-
Rahman sur la liste dos bcys enlre Chàban-Bey (1099-
1G88) et Ali-Kboudja-Bey, il nous res-tc un scrupule à
vaincre.
Ne serions nous pas en présence d'un de ces aventu-
riers, nondneux pendant la période turque, qui, profilant
des circonstances do ces temps troublés, s'emparaient
subrepticement du pouvoir ou y étaient portés par quel-
que mouvement populaire, souverains éphémères qui des-
cendaient de leur trône plus vite encore qu'ils n'y étaient
montés, et expiaient entre les mains des chaouches leur
gloire d'un jour?
Cette hypothèse n'est pas admissible, voici pourquoi :
Si les beys étaient éphémères à Constantine, il y avait à
côté d'eux une puissance durable qui se maintenait dans
la même famille à travers tous les orages politiques :
la fonction de Chtikh-el-hlam, ou chef de la religion,
s'exerçant parallèlement à celle, toute politique, de bey,
et dont le titre était confié, par délégation du sultan,
chef des croyants, par son représentant, le Pacha ou Dey
<l'Alger. Les beys tombaient sur un si^ne du pouvoir cen-
tral ou devant un caprice des janissaires ou de la popu-
lace, mais le Cheikli-el-lslam restait debout.
(t) Anmairt 1868, p. 274 et suiv.
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— 432 —
Cette haute fonction avait été conférée au xvi« siècle
par les Turcs à la famille Ben-el-Feggoun, de Constanline,
dans le but évident de se gagner des partisans par son
influence; elle s*est conservée dans cette famille jusqu'à
la conquête française.
Or, nous voyons dans notre acte que Si-.Mohammed-
ben-el-Efgoun (1} est le khalifat du bey Âbd-er-Rahman.
Si celui-ci avait été un aventurier, est-il admissible que
le cheïkh-el-Islam eût consenti à devenir son khalifat?
Ayant, au sujet de ce personnage, consulté les annales de
la famille Ben-el-Feggoun, j'y ai trouvé que Sidi-Abd-
el-Kerim a été investi du titre, de Qieïkh-el-Islam dans
le dernier tiers de Moharrem 1091 (fin février 1680;, par
Ismaïl, alors Pacha d'Alger, et qu'il a conservé ce titre
jusqu'au commencement de Chàbane 1114 (20 décem-
bre 1702), date de la nomination de son fils Bedr-ed-Dine.
Ainsi donc, si, par hasard, Mohamraed-ben-el-Efgoun
avait accepté, ce qui, ai-je dit, est inadmissible, les faveurs
d'un aventurier, il aurait assurément suivi son sort et
n'aurait pas conservé ses fonctions de chef de la religion
jusqu'en 1702, date de sa mort.
Voilà, pensons-nous, des preuves surabondantes pour
établir Tauthencité du bey Abd-er-Rahman, et nous espé-
rons qu'il sera admis sans conteste sur la liste, à la place
indiquée plus haut.
Ajoutons, pour terminer, qu'El-Antri et, d'après lui^
M. Vayssettes (2), mentionnent à la date de 1122 (1710),
il) (^e nom s*écrit de ces trois manières : Lefgoua, El-Efgoun et El-Feg-
goun. C'est cette deroiëre orthv^graphe qui est adoptée maiDteaant par la
famille.
&) 1868, p. 386.
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— 433 —
un bey Ju nom de Abd-er-Rahman-ben-Farhatc, sur lequel
ils ne fournissenl aucun détail, se bornant à donner suc-
cessivement cinq noms de beys de 1120 à 1122 (de TII.),
dont trois pour la seule année 4122. Cet Abd-cr-Rahman
ne serait-il pas le nôtre, et la date fautive de 1122 ne
serait-elle pas la conséquence d'une mauvaise lecture de
la date de son cachet? C'est là une supposition toute gra-
tuite, et si nous signalons ce rapprochement, nous nous
empressons de reconnaître qu'un autre Abd-cr-Rahman a
fort bien pu régner en 1 122.
E. Mercier.
£0
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QUELQUES MOTS
SUR LES
STÈLES NÉO-PUNIQUES
DÉCOUVERTES PAR LaZARE CoSTA
Ancien Membre de la Société archéologique de Consiantine
PAK
Le Docteur V. REBOUD
Membre correspondant
Avant de dire quelques mois de la collection de stèles
néo-puniques découvertes par notre confrère L. Costa (1),
qu'une mort imprévue vient d'enlever à Teslime publique
et à Toxploration du sol de rancieniie Cirla, il est indis-
pensable de jeter un coup d'œil rapide sur l'ensemble
des monuments de ce genre trouvés en Algérie. V Archéo-
logie de Delamare, la Reçue archéologique, le Recueil de la
Société, etc., etc., en renferment un grand nombre. D'autres
ont été découvertes depuis, qui avaient échappé aux re-
cherches des épigraphislcs.
Pour peu que Ton connaisse le rôle des Carthaginois
(1) Décédé le 30 avril 1877, à l*Ap[e de 63 aos. — Voyez, dans Vlndépen-
dont du 4 mal, le discours pronoucé sur sa tombe par le Président de ia
Société archéologique. — Reuan, Rapport annuel. Journal asUtique, 1877.
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— 435 -
dans le nord de l'Afrique et la série des établissements
qu'ils y ont fondés, on est porté naturellement à croire
que le littoral de l'Algérie a dû conserver de nombreuses
traces écrites de leur passage ; c'est une erreur profonde.
C'est à peine si on y a relev/^ plus de huit ou dix inscrip-
tions. Les ruines imposantes qu'i)n y rencontre, quoique
fouillées à plusieurs reprises par des savants ou des ama-
teurs pleins de zèle, n'ont guère donné que des inscrip-
tions latines.
Dans celles du vieil Arzeu, l'Arsenaria des anciens, M. de
Montfort et Berbrugger ont signalé quelques stèles puni-
ques au milieu de nécropoles où le phallus se montre
à chaque pas ; elles font partie du Musée d'Alger. Le
catalogue, aux n9^ 40 et 46, en fournit une description
succincte; par la présence de colonnes ioniques, on pour-
rait supposer qu'elles appartiennent à \a haute époque,
si les traductions de Judas et autres orientalistes né mon-
traient qu'elles sont néo-puniques.
Les ruines d'Iol-Cœsarea, aujourd'hui Gherchel, qui ont
livré des fragments de la statue du conquérant égyptien
Thotmès !•«• (1) et des copies de chefs-d'œuvre de la sta-
tuaire grecque, gardent encore aujourd'hui leurs monu-
ments puniques. En dehors de la pièce en bronze portant
une inscription, poids, bobèche ou cymbale (2) et la
grande et curieuse inscription sur marbre blanc, donnée
au Louvre par M. de Villefosse (3), l'épigraphie sémiiique
ne possède rien de cette provenance.
(i) Voyez : Maspéro, Histoire ancienne de VOrient, page 198.
(3) Philippe Berger, Ex-voto du temple de Tanit,
(3) Derembourg, sur une nouvelle inscription néo-punique de Cherchel ;
Comptes rendus de l*Acâdéiiiie des inscripUons et belles-letUres.
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— 436 —
Il en est ainsi des ruines situées au nord du Djurjura
et entre Bougie et Tabarka (1). C'est en vain que M. de Vi-
gnerai et d*autres explorateurs ont entrepris des fouilles,
pendant un séjour prolongé dans des cantons possédant
des Henchirs considérables. Le deuxième volume des
ruines romaines de TÂIgérie, si riche en dessins pré-
cieux, ne renferme aucune inscription punique.
A Stora et à Philippeville, le Ras-Skikda des indigènes,
Delamare trouva plusieurs pierres, ornées de l'image de
Tanit; et à Bône, deux stèles à symboles variés, dont
une anépigraphe.
C'est à Guelma et à Constanline qu'on a découvert le
plus grand nombre de monuments néo-puniques. Cepen-
dant, on en rencontre aussi de temps en temps, épars,
çà et là, dans quelques points de la province.
En 1865, M. Jean Fonlau, propriétaire à Nechméïa, fit
connaître quelques petites stèles découvertes par lui dans
Pancienne nécropole d'Ascoure. Le Musée de Bdne en
conserve deux; la troisième fait partia des collections de
l'Académie des inscriptions et belles-lettres. Le texte, qui
peut être de la haute époque, si Ton en juge par les
petites dimensions des pierres, est en partie usé par le
frottement. C'est ce qui empêcha Judas d'en essayer la
traduction.
Des ruines d'Ascoure, pour trouver un texte punique,
dans la partie la plus orientale de la province, il faut
aller jusque sur la frontière de la Tunisie, au nord de
Ksar-Djabeur (Naraggara?), à THenchir d'Aîn-Si-Jussef,
que les indigènes connaissent mieux sous le nom de
(t) Berbnigger, De$ Frontière* de l'Algérie, Bfivue africaine^ n« 24, f MO.
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— 487 —
Séguiat-Jussef. Ces ruines couvrent, sur une étendue d'en-
viron 900 mètres de long et 600 de large, un coteau,
incliné en pente douce, qui forme la rive occidentale d'un
ruisseau, servant de frontière à l'Algérie et à la Tunisie.
On n'y rencontre les restes d'aucun monument considé-
rable, mais de nombreux débris antiques, en partie enter-
rés dans le sol. Au printemps, de hautes herbes ne laissent
rien à découvert, si ce n'est l'établissement des thermes
dont on a trouvé l'inscription faisant connaître l'époque
de sa construction ou de sa restauration. C'est de là qu'on
a tiré la plus grande partie des pierres employées à la
construction du Ilordj ou fortin, destiné à défendre la
route de Souk-Âhras au Kef, route commerciale assez
importante pour que, sur la rive orientale, la Tunisie ait
établi un poste de douanes.
Il n'existe, près de l'Henchir d'Aïn-Si-Jussef, aucune
source réellement abondante; au printemps, on puise au
ruisseau ; en été, à une mare, en partie desséchée,
située dans le ravin, près d'une longue série de colonnes à
demi-déblayées par M. Masqueray. c La garnison du
bordj se sert, pour son usage alimentaire, de l'eau de la
grande source d'Aïn-bou-Sebt, distante de 2,310 mètres
et à 6^ mètres au-dessus du seuil de l'entrée du bordj.
Son débit, assez régulier, est d'environ 125 litres à la
minute. Cette source est située, au nord, dans une gorge
de rochers calcaires, où on ne voit aucun vestige d'établis-
sements romains (1). >
Pendant les travaux de construction, M. Arnoux fit
réunir toutes les pierres portant une inscription libyque,
(1) Note commoniqaée par M. le Colonel du Génie, à ConsUnUoe.
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— 438 —
latine ou néopunique, au fur et à mesure de leur décou-
verte. La seule qui nous intéresse, aujourd'hui, est l'ins-
cription incomplète, bilingue, latine et néo-punique d'Az-
rubal, inscription à la fois votive et commémorative :
AZRVBAL ARSVMALACI F THIBILI
TANVS TEMPLVM... IN PATRIS MEMORIAM
D. S. P. F. CVRAVIT VOTVMQVE SOLVIT IN .ETERNVM
Cette restitution partielle est tirée de la Revue arehéo-
logique^ année 1876. — Nous voyons dans ce travail do
M. Derenbourg que, le 3 septembre 1875, M. Léon Re-
nier, dans une courte communication à l'Académie des
inscriptions et belles-lettres, a proposé de lire TIvUnliianus
et d'identifier Aïn-Si-Jussef avec les Àquœ thibilitanœ de
la Notice et le Thibilitanœ de la Table de Peutinger. Nous
ignorons sur quelles bases cette proposition est clablie.
La deseriplion de Tllenchir, faite avec des renseigne-
ments fournis par des personnes qui ont habité le pays
et par M. Masqueray lui-même, suffit à prouver que ces
ruines n'ont jamais appartenu à une ancienne ville
d'eaux, puisqu'on no trouve aucune trace de sources
chaudes. Le mot hébreu Tabal (!) (immersit)^ d'où vien-
drait le nom de Thibilis, ne peut donc être appliqué à
THenchir de Sidi-Jussef. Ce nom de Thibilis n'existe, du
reste, ni dans le texte latin, ni dans le texte néo-punique,
et nous croyons qu'en se qualifiant de tanus, Az-
rubal a voulu prouver qu'il était, par sa naissance, étran-
ger à la ville où il a élevé une pierre commémorative à
(IHI exlsie, non loin du Hammam des NebaTls-Nador, une localité por-
tant un nom semblable : Ksar-Tebal (de Vigneral;.
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~ 439 -
la mémoire de son père. La terminaison tanm peut ac-
compagner des noms de villes autres que Thibilis, comme
Tigisis, Milevum, etc., etc. : Tigisitanus, Milevitanus, etc.
Nous connaissons une grande partie des Hammams de
la province, et aucun d'eux, à notre avis, si ce n'est
Hammam-Meskoutine, ne peut être pris pour les Aquœ
Thibiliianœ que Vltinéraire d'Antonin et la Table de Peu-
linger placent, sur la roule de. Cirta à Hippo-Regius, à
54 milles de Cirta et à 15 milles de Advillam Servilianum,
De plus, ces sources, si remarquables par leur tempéra-
ture de 90 à 95°, leurs belles cascades fumantes et les
centaines de cônes qu'elles ont formés, se trouvent à
quelques kilomètres des ruines d'Ânnouna, dont le nom
ancien, Thibilis, est fixé par une dédicace de ses habi-
tants, les Thibilitani, à Faustine.
Il est vrai que la Table de Peutinger place Thibili sur
une route de Cirta à Carthage, entre Sigus et Tipasa, à
gauche de Gazauphulla, ce qui peut faire croire à l'exis-
tence d'une autre localité de ce nom. Nous n'avons point
à nous en occuper; nous dirons seulement qu'il n'existe
aucune source chaude importante sur cette route qui
longe la base des montagnes, situées au nord de la
plaine des Haractas. Fournel, qui a longuement étudié
cette question, avance que « l'inspection de la Table rfe
PeuUnger indique assez nettement que Tliibili se rapporte
aux ruines d'Announa k Fortia d'Urban a accepté cette
synonymie sans hésitation.
L'inscription de Tiffech, Tipasa, rapportée par M. Vi-
gnard, figure dans les planches de notre premier Annuaire.
C'est elle, sans doute, que l'on voit encore gravée dans
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— 440 —
un mur de In forleresse byzantine. < Elle appartient, dit le
docteur Judas, à la famille d'épitaphes fort répandues en
Numidie, dont j'ai le premier relevé le caractère par Iji
découverte des deux énonciations suivantes :
\^ Celle d'une pierre posée;
20 Celle de l'âge du défunt (1). »
M. Masqueray signale des fragments épars au milieu
des éboulements de la forteresse.
Les ruines de Khcmissa, fouillées par M. Chabassière en
1866, n'ont fourni qu'une petite stèle avec l'image de
Tanil, trouvée nu milieu d'un grand nombre de pierres
couvertes de représentations, de symboles, de personnages
dont l'examen n'est pas sans intérêt, malgré tout ce
qu'offrent d'informe les bonshommes (Berbruggcr) et les
objets figurés eux-mêmes (2).
Nous donnons ici le texte latin d'une bilingue déterrée
dans une des nécropoles de Kheraissa, Respublica Coloniœ
ThuburS'Numidarum (3). L'inscription est gravée sur une
dalle étroite, longue de 2 mètres et terminée en pointe.
Le latin est au-dessus du néo-punique.
Q. CELIVS SE
CVNDVS SE VIVO
SlBl STATVIT AN LXl
PIVS (Masqueray.)
Les nécropoles de Khemissa renferment une grande
quantité de pierres tumulaires où l'on trouve des noms
{i) Annuaire lb56-1857, pages 3 et 4.
(2) Annuaire 1866, planche xvir, n» 32.
(3) Voyez rioscription de Claude, Annuaire 1806, page 134.
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— 441 —
indigènes ou puniques, comme Namphamo, Namcedde,
Barik, etc. etc., (t. Rénier).
Au milieu des pierres de laille amoncelées sur le
coteau d'Announa (Thibilis), Delamare découvrit, en 1843,
plusieurs monuments puniques. Trois d'entre eux ont été
dessinés par lui; Un seul fixe l'attention, non par la pré-
sence du poisson et de l'image de Tanit, mais par la
figure informe de dressoir ou de table à sacrifices, à Tan-
glc de laquelle repose le caducée (1).
La distance qui sépare de Guelma THenchir d'Aïn-
Neclima, nécropole libyque, punique et latine, n'est que
de 4 kilomètres. C'est pour ce motif, sans doute, que
Delamare a réuni sous la même rubrique les textes appar-
tenant à ces deux localités voisines. Il nous est difficile
aujourd'hui de faire la part de chacune; les ressources
en ouvrages sur les inscriptions puniques, mises à notre
disposition, ne permettent aucune recherche à ce sujet.
Les planches 178 et 185 contiennent 18 dessins rentrant
dans les conditions ordinaires. Il faut citer cependant le
bouclier rond qu'un personnage lient de la main gauche,
le bras tendu. La planche 187, au contraire, n'a que des
dessins de stèles à inscriptions sans aucun ornement ou
figure symbolique. Ces stèles sont informes, à l'exception
de trois longues pierres (]ui, par leurs dimensions, rap-
pellent le type juif du cimetière de Sidi-Mecid, à Constan-
Une.
Que sont devenus ces monuments? Le petit musée de
Guelma ne renferme aujourd'hui que deux stèles grossiè-
res sans le moindre ornement.
(J) Planche 167, figures 12, 14, 16.
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— 442 —
Pendant son séjour à Guelma, à Tépoque de la prise de
Constanline, Judas, en présence de tant de monuments
inédits et pleins de mystères, vit augmenter son ardeur
pour l'étude de la langue phénicionne. C'est en lb39,
c'esl-à-dire en quittant Guelma, qu'il se fit connaître par
un mémoire sur les épigraphes puiiiques de cette ville et
d'Aïn-Nechma. Plus tard, ces textes et d'autres encore
furent réunis dans ses Études démonstratives de la langtie
phénicienne.
Le souvenir de Guelma resta profondément gravé dans
l'esprit de notre auteur; quelques années avant sa mort,
nous l'avons vu compléter un manuscrit étendu : Vaiia,
par l'addition de fails nouveaux, concernant la vallée de
la Scybouse et les villes qu'elle baigne.
Dans les textes, objets de ses études premières, il
retrouva le dieu Baal Hammon et le nom original en
punique de Guelma, Malaca, transformé en Caiama par
les latins habitués à lire de gauche à droite, contrairement
aux phéniciens qui écrivaient de droite à gauche (1).
M. de Vigneral, un des plus récents explorateurs d'Aïn-
Nechma, a copié, sur la pierre tumulaire de Julia Pvpa
et de J. Fortunatus, la seule inscription punique, rencon-
trée par lui dans le cours de ses excursions archéologi-
ques (2).
Le Musée de Constantine s'est enrichi des pierres trou-
vées dans rintérieur de la ville, au Coudiat-Ati dans le
terrain de M. Bruyas, au cimetière chrétien où M. Vicrey
dirigeait des plantations d'arbres; dans les ruines de
(\) Annuaire 1856-1857, page 4.
(2) Ruines romaines de l'Algérie^ pages 91 et 92, n'* iv el vu.
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— 448 —
Tiddi, qui dominent le Khaneg; à Sigus dont la nécropole,
si différente de celle du Coudiat-Ali, renferme un grand
nombre de dolmens h squeloUes placés dans des positions
diverses (1).
Les stèles du Musée de Constantine mesurent de 50 à
80 centimètres de hauteur sur 15 à 25 de large. Elles
offrent, comme symboles ou objets figurés, l'image de Ta-
nit, la main levée, le caducée, le croissant renversé ou
relevé, la grappe de raisin, le sablier, etc., etc.
Le nombre de ces pierres devrait être plus considérable.
Quelques musées de France sont fiers de posséder des
inscriptions algériennes. Celui de Narbonne, entr'autres
pierres de Constantine, renferme une stèle néo-punique
en spath fibreux rose, provenant du cimetière européen.
L'inscription, traduite par M. de Saulcy, est une dédi-
cace au seigneur Baal-Hammon (2).
La Société archéologique fit au docteur Judas l'hon-
neur de le choisir pour l'étude de ces monuments et la
traduction des textes qu'ils portent, c Je m'empresse,
dit-il, de répondre à son appel, et, dans l'espoir d'avoir
bien compris ses intentions, je m'efforcerai, en entrant
dans des détails circonstanciés, de dissiper les préjugés
qui éloignent encore de ces travaux le concours actif des
archéologues de l'Algérie (3). »
(li Voyez dans le Recueil de 1€68, la planche des images et emblèmes
gravés sar des rochers de 6igus, par M. Cherbonneau.
CeUe nécropole a éié fouillée récemmeul, au point de vue préhistorique
et ethnographique, par M. Thomas, directeur de la ferpe d^AKn-el-Bey,
qui possède une fort riche collection de silex recueillis en divers points de
PAlgérie.
(3) Catalogue du Musée de Narbonne, page 16.
(3) Sur dix*neuf inscriptions numidico-punlques découvertes ù Constan-
Une. — Annuaire de la SoeUté arMologiqueiWMi^ page 2.
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— 444 —
M. Cherbonneau, secrétaire de la Société, aplanit sin-
gulièrement les (liffioeiltés d'un semblable travail en lui
envoyant, avec une complaisance que le docteur Judas
n'oublia jamais, de nombreux estampages qui donnaient
à ses études une base certaine.
Nous relisons encore avec plaisir et avec fruit les di-
vers mémoires de notre savant confrère et «imi, publiés
dans la collection des travaux de la Société. L'idée mère
que nous y voyons dominer consiste en ce que, aux yeux
de l'auteur, toutes nos inscriptions, qu'il désigne sous le
nom de Numidico-puniques, sont funéraires et non votives.
C'est pourquoi il tenait tant à connaître l'endroit précis
d'où sortaient les inscriptions sous forme de copie ou
d'estampage. Grande était la satisfaction de l'orientaliste
quand il obtenait la certitude que ces textes nouveaux
provenaient d'une nécropole comme celle d'Aïn-Necbma
ou du Coudiat-Ati. Four lui, les figures symboliques
avaient également une attribution funéraire.
i Ainsi, en définitive, disait-il, formes des pierres, or-
c nements qui les caractérisent, circonstances du gise-
c ment, tout concourt à appuyer la présomption de des-
f tination funéraire, et, par suite, à confirmer l'interpré-
c tation que je propose pour les inscriptions. Rien ne
€ prêle secours à une attribution votive. Bien au con-
€ traire, du nombre même des monuments ressort l'in-
c vraisemblance presque irrésistible de cette attribu-
€ lion. » (1)
Judas comptait de nombreux contradicteurs au sujet de
(1) Annuaire 1861-1862, page 93.
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— 445 —
ce qu'il appelle infkxion grammaticale et de la deslina-
tio7i funéraire des monuments.
Son opinioa ne semble pas s'être modifiée sensiblement :
etiam si omnes, ego non I s'écrie-t-il à la fin de son der-
nier mémoire.
Éiail-il dans le vrai ? Nous croyons que sa manière de
voir est complètement abandonnée; nous le regrettons
vivement pour la mémoire d'un sémitisle < qui avait vu
juste en tant de choses. » (2)
II.
A quelques centaines de pas de Constantine s'élève le
coteau d'EMIofra, dont la direction est parallèle au lit du
Rhumel, qui le contourne avant de se joindre au Bou-Mer-
zoug. Le côté orienlal est à pic ; l'autre, en pente douce,
est traversé par le canal qui amène les eaux d'Âïn-Fesguia
et remplace, aujourd'hui, Tancien aqueduc romain.
On ne rencontre à la surface du sol aucune trace de
cimetière et de constructions anciennes, si ce n'est dans
le jardin de M. Rousselot. En y creusant des fossés, on
a découvert clés murs, formés de matériaux de qua-
lité médiocre, un petit bassin rectangulaire aux parois
enduites de stuc, une colonne cannelée et des ossements,
quelquefois entiers, mêlés à de la chaux et du gravier
provenant d'un béton que l'on retrouve en place, çà
et là.
En 1875, le propriétaire du champ, situé en amont du
jardin de M. Uousselot, fît planter une vigne. Les manœu-
(2) Berger : Em^volo^ etc., page 6»
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— 446 —
vres italiens, chargés de ce travail, mirent au jour quel-
ques dalles plus longues que larges, terminées en pointe
et ornées de figures bizarres, qu'ils montrèrent à leur
compatriote Lazare Costa.
Lazare Costa, petit, maigre et sec, mais plein d'ardeur
malgré son âge, visitait dés l'aurore tous les points de la
ville et des environs où il savait qu'un coup de pioche
devait être donné. Sur la trace d'une découverte, sa pas-
sion pour les antiquités lui faisait braver, sous sa petite
casquette plate, aussi bien les rigueurs de l'hiver que les
chaleurs de l'été.
Aussi ne manqua-t*il jamais de se rendre, deux fois par
jour, sur le terrain où l'on trouvait ces pierres singulières,
qui sont de véritables stèles carthaginoises. On lui appor-
tait, le soir, les découvertes de la journée. De son côté,
il les montrait avec un grand empressement à ceux de ses
confrères qu'elles pouvaient intéresser; heureux de com-
muniquer ses nouvelles inscriptions aux maîtres de la
science épigraphique, il adressa au ministre de l'instruc-
tion publique, au fur et à mesure de ses découvertes, de
beaux et nombreux estampages, que la cojj^mission des
inscriptions sémitiques ne tarda pas à lire et & utiliser (1).
(i) Sotiee sur les pierres sacrées, appelées en phénicien NECIB MALAC
BAAL, par Philippe Berger. — Juumal asiatique, année 1876. — On lit,
page 264 : c La Triade enlièrc se composait donc de Tanit, de baal-Ham-
mon et d*Adonls on Oionysios; ces deux derniers devaient se tenir de
très-près; peut-être même n*éiait-ce que le nom sémitique et le nom grec
de la divinité.
tt Une Inscription, encore inédite, trouvée à Constantine par ¥L: CosUp
semble justifier notre manière de voir. En effet, elle porte la dédicace
suivante : c A notre seigneur BaaI-Adon et à Baal-Hammon. » Elle men-
tionne donc, à côté de Baal-Hammon et en dehors de lui, uue forme de
Baal qui avait le nom spécifique d*Adoo* c*e8t-à-dire le mot même d'où
on a fidt Adonis» •
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— 447^—
 la fin des travaux, Costa avait réuni plus de 130 stèles
provenant du même champ, où elles se trouvaient éparses
à une distance plus ou moins grande les unes des autres,
enterrées dans le sol à une profondeur de 30 à 40 centi-
mètres, et disposées sur une ligne parallèle au grand axe
du coteau et occupant le milieu de ce dernier.
Ces monuments, en calcaire bleu de Constanline, mesu-
rent de 40 à 75 centimètres de haut sur 16 à 29 de large.
Beaucoup sont brisés à la base et à la partie supérieure,
et ne conservent qu'un fragment de Tinscription ; d'autres,
en petit nombre, ne laissent voir que des figures symbo-
liques.
Ce qui frappe le plus à la vue de ces nombreuses pier-
res, c'est leur air de parenté : couleur générale, sommet
pyramidal, symbolisme, sobriété des objets figurés, etc.
On est porté à croire qu'elles sont toutes de la même
époque et on dirait presque du même sculpteur.
Ces monuments sont-ils puniques ou néo-puniques?
Les monuments puniques sont de petites pierres termi-
nées en pointe, dont l'ornementation est beaucoup moins
phénicienne (rosaces, ombons) que grecque (oves, trygly-
phes, volutes, acrotères, chapiteaux de style ionique). Les
colonnes sont quelquefois surmontées pur un véritable fronton
de manière à former tin petit naos. Le côté carthaginois se
reconnaît aux symboles : croissant recouvrant un disque»
main levée et ouverte, image de Tanit, caducée et objets
figurés : hommes, animaux, arbres, fleurs, offrandes diver-
ses, comme vase, couteau, charrue, ancre.
Les inscriptions qu'ils portent sont antérieures à la
chute de Carthage; elles se distinguent par le caractère près-
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— 448 —
que exclusivement phénicien de leur onomastique, et ne ren-
ferment aucun nom romain. On ne connaît pas d'inscrip-
tion bilingue latino*punique (I).
Les inscriptions néo-puniques, au contraire, sont d'une
écriture remontant à l'époque de la prise de Carthage
par les Romains. Cette écriture est le résultat de la trans-
formatio7i lente muis radicale de l'alpluibet phénicien qui dis-
parut avec la puissance sémitique en Occident (2;. Elle élait
depuis longtemps en usage dans les provinces, mais non
à Carthage, quand elle devint officielle. Il existe un
grand nombre d'inscriptions néo-puniques et latines où
se trouvent des noms romains.
Les monuments sur lesquels elles sont gravées se dis-
tinguent à leur dessin plus grossier, plus massif; les per-
sonnages, tout m étant moins corrects, ont des proportions
plus considérables et les cintres ont pris la place des colon-
nes (2).
C'est à cette catégorie de monuments néo-puniques
qu'appartiennent ceux qu'a dessinés Delamare et dont nous
avons déjà fait l'énumération. Ce sont en général des
stèles à sommet arrondi, où l'on voit, dans un encadre-
ment orné de colonnes réunies par un cintre épais, des
personnages entourés de symboles ou d'objets figurés :
(f) Rapport 8ur les inscriptions puniques, etc., etc., pat M. Philippe Ber-
ger, fttuché II U oommisBioD des iascrip lions séoiiliqaes. — Ar^ves des
missions sdentiliques et Uiléraires, 3»* série, tome 4, 1^* livraison.
Ex-voto dn Temple de Tanlt & Cactliage. Lettre de M. Philippe Berger
à M. Fr. Lenormant sur les représenutions figurées des stèles paniques de
la bibUotlièque nationale. Ga%eite archéologique^ années 1876-1877. Passlm .
(2) Berger : Ex^voto^ page 5-4.
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— 449 -
oiseau, bélier, poisson, serpent (1), grenade, grappe de
raisin, couronne, rosace, bouclier, pain en losange, rond
déçusse, bandelette roulée en anneaux dont les deux
bouts s'entrecroisent; toutes figures qui se rencontrent
sur les nombreux autels dédiés à Saturne, le Baal des
Carthaginois. Le croissant renversé est remplacé par le
croissant aux cornes droites ; à la place de la main ou-
verte et levée, c'est la main du personnage lui-même qui
se dresse vers le ciel. Enfin, l'image de Tanit cl le cadu-
cée ont à peu prés disparu.
Les stèles de Costa n'ont rien de commun avec ces
pierres néo-puniques; une différence immense les en {dé-
pare. Elles se rapprochent au contraire d'une manière
sensible des puniques proprement dites, par la forme gé-
nérale, rornementation grecque (ove, acrotère), le sym-
bolisme et les objets figurés, ainsi que par les dessins
formés de lignes parallèles brisées ou sinueuses {n^^ 16,
22, 24), que Ton voit aussi bien sur les stèles puniques
de Carthage que sur les néo puniques de Costa, au-dessus
du cadre à inscriptions. C'est à peine si elles s'en éloignent
par le croissant relevé, l'image de Tanit plus massive et
anthropomorphe, l'absence relative de la main levée et
ouverte, et enfin par les dimensions, qui sont beau-
coup plus grandes (2). En eff'et, nos monuments mesu-
rent de 40 à 75 centimètres de hauteur, tandis que les
2,088 pierres envoyées de Carthage par M. de Sainte-
Ci) Ud bas-relief punique, décoiiverl en Algéiio, offre Pimage d*Esi'h-
moun, qui avail un lemple dans la ciiadelle de <:ariliage. Le Dieu esi de-
bout, ayant une étoile de chaque côté de la tèie ei un seipein auprès de
lui. ùiciionnaire des ai^tiquilés grecques et romaines, page 773, lig. 917.
(2) Ph. Berger — Rapport ^ etc. — page 158.
81
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— 450 -
Marie, n'ont qu'une hauteur moyenne de 30 centimè-
tres (1).
lis s'en éloignent surtout par l'alphabet. Leur écriture
est semblable à celle des textes néo-puniques publiés par
Judas dans le recueil de la Société. Les inscriptions gVa-
vées dans une dépression plus ou moins profonde et rec-
tangulaire, tantôt au-dessus, tantôt au-dessous des figu-
res symboliques, ne renferment qu'un petit nombre de
lignes — de 1 à 6; — toutes ne présentent pas la même
régularité, la même finesse de travail. Celles qui figurent
dans nos planches, dues à l'habile crayon de M. Carbon-
nel, ont été reproduites avec la plus minutieuse exactitude.
Nonseulement, notre confrère leur a consacré son temps
et sa patience, mais encore il a fait une étude sérieuse
de leur alphabet.
Si nos monuments, quoique néo-puniques, se rappro-
chent si manifestement du type carthaginois pur, nous
devons en conclure qu'ils remontent à une époque rela-
tivement ancienne, où les traditions se conservaient en-
core et ou la forme hiératique du symbolisme n'avait subi
que des modifications peu importantes.
Pour ce même motif, ces inscriptions doivent conser-
ver une grande analogie avec celles de Corthage et être
votives, si nous pouvons en juger par le fragment tra-
duit : A notre seigneur Baal-Adon et à Baal-Hammon.
Elles doivent aussi se ressembler et reproduire la forme
classique, où Ton voit, après les noms de la divinité,
celui du croyant et de son père. 11 est également probable
qu'elles se terminent par la formule ordinaire :
Parce qWil a entendu sa voix, qu'il le bénisse I
(i) Ph. Berger, Aapport etc. — page i45.
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— 451 —
formule correspondant à eelle des textes traduits par
Judas : Aiidiem vocem meam, benedixit mihi (1), obsequens
maledixi, benedixi (2), et par H. Zolemberg (3) : Exauce sa
voix et bénis.
Tout nous porte à croire que les inscriptions de Costa
seront comprises dans le Corpus inscriptionum semittca-
runiy dont on attend la publication avec impatience.
Nous pourrons en avoir, bientôt peut-être, et la traduc-
tion et les commentaires. Quoi qu'il en soit, nous gardons
le ferme espoir que la science épigrapliique tirera, soit
des textes, soit des objets représentés, des données pré-
cieuses qui fixeront Tàge des stèles et nous feront con-
naître les circonstances dans lesquelles les adorateurs de
Tanit et de Baal, exilés ou marchands, s'établirent à
Cirta.
Peut-être alors pourra-t-on mieux se rendre compte de
la présence de nombreuses pierres votives, tantôt dans
des lieux reconnus pour de véritables nécropoles, tantôt
sur des points où il n'existe aucune trace de cimetière.
De plus, nous saurons si les Carthaginois avaient l'ha-
bitude de placer sur leurs tombes des pierres taillées ou
non, grandes ou petites, et d'y graver des épilaphes. En
ce moment, on peut en douter quand on étudie celles
que l'on a observées jusqu'ici dans la province de Cons-
tantine. En effet, sur environ 200 pierres à épigraphes,
c'est à peine si on en compte quelques-unes auxquelles
on puisse attribuer utie destination funéraire.
(Il Annuaire 1860-61, page 23.
(2) id. id. pages 33-34.
(3) iDScripiloD phénlcleoDe trouvée à ConstanUQe, par Hermann Zoiem-
berg. — Paris, imprimerie impériale, 1866.
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— 452 -
Nous allons passer en revue les divers objets figarés
et les symboles que Ton trouve sur les slèles de L. Costa :
1<> Croix — sous le croissant, -* au sommet d'une stèle;
2« Rosaces — isolées — dans un grand cercle;
3® Étoiles à 5, 6 et 8 rayons;
iP Cercles et carrés avec ou sans disque au milieu ;
5<> Trous — disposés en 2 séries de 4;
6^ Demi-sphère en saillie ;
7» Compas, — grand, au sommet d'une slèle, — petit,
armé d'un trident et placé à côté d'une petite amphore ;
8° Lances, — fer en tête de clou ;
9o Vases de formes variées;
10^ Couteaux et couperets;
11® Ancre; •
12® Charrue ou proue de navire ;
13® Lampe — au sommet d'une stèle;
\¥ Arbres — palmier, — lamarisc, —sur le cône,—
à la main de Tanit, — palmes isolées, — fleurs à 5 lobes,
de lolus ou de courge (Adonis) (1), — aux bras de Tanit;
15® Taureau passant à gauche;
16® Tête de taureau suspendue, — vue de face;
17® Cheval;
18® Bélier;.
19® Dauphin ;
20® Poisson ;
21® Phallus et Ctéis;
22® Oreille, — une ou deux sur la même stèle;
23® Caducée, — quelquefois avec bandelettes, — sur
le côté des stèles, — sur la tête de Tanit, — au bras de
la déesse;
(1) Berger.
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- 453 —
24® La main levée et ouverte, — droite ou gauche, —
c*est la main du dieu qui bénit (Berger); le pouce, de
grosseur exagérée, est le symbole de la puissance (Berger).
— Cône renversé, gravé sur une face palmaire, — main
au sommet des stèles, — à côté de Tanil.
La main ouverte et levée s'observe sur une quantité
infinie de monuments algériens, libyqucs et néo-puniques;
— mais, en dehors de la collection de Costa et du Musée
de Conslantine, c'est toujours la main du personnage.
On voit encore ce symbole figurer^ sous le nom de
Khamsa, aux fanions des Turcos, où il est placé pour
combattre le mauvais œil : Que ces cinq (doigts) crèvent les
yeux de l'ermemi I
Sur les portes des Maures et les comptoirs des Moza-
bites : Cinq dam l'ceil de Satan eu dans l'œil des envieux I
Chez ces derniers, le Khamsa est accompagné du crois-
sant et du fer à cheval cloué sur le bois : Que la prati-
qua soit clouée chez moi^ comme ce fer à cheval !
Que ce fer soit cloué sur le front de l'entieiix I
25® Triangle avec bras et télé, — c'est Tanit ou Baal ;
— tantôt c'est le type ordinaire, quelquefois placé sur
un autel ou table à sacrifice ; — tantôt il revêt une forme
plus massive, grossière et anthropomorphe. On remar-
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— 454 —
quera sur quelques dessins, entre les deux branches
montantes des triangles, et à leur point de contact, une
languette dont nous ne connaissons, point la signiFicalion.
Le triangle seul est le cône sacré, l'image de la Vénus
de Paphos (Dict/ ant, grecq. et rom., fig. S6i); pour quel-
ques-uns, les bras et la tête représenlent le croissant de
la lune et le disque solaire.
Dans une stèle de M. Barges, le triangle est isolé, c'est-
à-dire sans tête et sans bras. C'est ainsi que nous Tavons
observé sur une pierre d*Aïn-Kebira (Satafi), sur une
slèle libyque de la Chefda et sur deux bas-reliefs du
Bordj-bou-Larès, portant, comme symboles, le croissant
relevé, la pomme de pin, le poisson, le bélier, Taulel
et le pain en lozange;
26<> Croissant relevé, soutenant un disque simple ou ra-
dié; — il est semblable à celui que Ton voit sur tous les
monuments néo-puniques dessinés par Delamare;
27® Croissant renversé, recouvrant le disque de Vénus,
— attributs de Vénus et de Dianc-Artémise, réunis par
Tanit, qui est Tunique déesse sémitique (Berger).
Cette déesse est l'Aslarté des Phéniciens, la Juno ou la
Virgo cœlestis des inscriptions de Sétif, du Kef-Tazerout,
de Lambèse et de Mdaourouche. Nous sommes heureux
de donner une dédicace à Mercure pour la sanlé de Ca-
racalla et de Géta, faite par un prêtre de cette divinité;
nous la devons à M. Masqueray, qui Ta découverte dans
les ruines de Madaure.
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- 455 -
MERCVRIO AVG.
PRO SALVTE IMP. CES
M. AVREL! SEVERI
COCCEIVS CRONHA
SACERDOS C(El.ESTIS "
IM. SVIS FEC.
C'est elle qu'implore Psyché dans sa ilélresse : Magni
Jovis germana et conjuga sive ceisce Carthaginis, quœ
te virginem vectura leonis cœlo commeantem percolit, bea-
tas sedes fréquentas (Apulée, Métamorph.).
Un bas-relief en marbre blanc, d'un travail assez gros-
sier, mesurant 0,60 centimètres de largeur sur 0,80 de
hauteur et trouvé, le 24 avril 1877, par M. Séjourné,
dans une ferme d'Aïn-Amara, près d'Announa, représente
la déesse assise sur un lion passant à gauche ; de la main
droite elle lient un sceptre; au-dessus, à droile, on voit
le buste radié de Baal ; à gauche, un oiseau et le crois-
sant aux cornes relevées (1).
On trouve encore la Virgo Cœlestis, assise sur un lion
passant à gauche, sur une intaillc de la collection de Mon-
seigneur Robert, recueillie au sud -ouest de Tébessa, sur
le plateau des Nememcha, si riche en ruines de monu-
ments chrétiens. -— La déesse tient de la main droite un
bouquet d'épis et, de la gauche, une corne d'abondance.
Le Musée de Constantine possède un objet d'art, en
argent, bandeau ou diadème, trouvé dans im tombeau et
fortement altéré par le temps, réunissant les divinités el
{i) De Villefosse, — Lettre à M. Séjourné.
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— 456 —
les symboles du cuUe de Tanit; au milieu, la déesse por*
tant la liare (?) à côlé de Baal, barbu et cornu (?) ; — à
droite ei à gauche : bôlier, bouc, montés par des génies,
caducée, image de Tanit (cône et crois.^anl), serpents en-
roulés autour de cippes, grenade, cygne, amphore et
dauphin. (Voyez le Catalogue du Musée.)
GrAce à M. le lieulenant Farges, qui explore avec suc-
cès le cercle île Souk-Ahras, nous pouvons joindre à ces
documents inédits une inscription en Thonneur de —
Juno-Cœlestis. — Celte inscription, qui provient d'Aïn-Si-
Jussef, couvre une surface carrée de 0,65 centimètres ;
les leltres, régulières et d'une belle conservation, me-
surent deux centimètres et demi. Elle se compose de
17 vers hexamètres : le premier est illisible; les autres,
à Texception du neuvième, manquent du spondée final,
le côté de la pierre étant fruste ou brisé; — le 17«, c'esl-
à-dire le dernier fragment, commence vers le milieu
d'une queue d'aronde dont la moitié inférieure faisait
partie d'une autre pierre. En réalité, nous ne devons
avoir que le commencement du poëme. — M. Masqueray,
de qui nous tenons ces détails, espère découvrir bientôt
les trois autres parties du monument. — D'après ces
données, l'inscription entière aurait environ l™30de côté.
Au point de vue de l'orthographe et de la mesure, ce
poëme semble avoir été composé par un enfant de la
Numidie. Quant au sens général, il rappelle un passage
dis métamorphoses d'Apulée où la Juno-Cœlestis est
considérée comme la rerum Natura parens, elementorum
omnium domina, sœculorum progeiiies initialis, prim^a cœli*
ium, deorum dearumque faciès uniformis. • • • cujusnumeii
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-457 -
xm^.cum, multiformi specw, ritu vario, nomine multijugo,
totus veneratur orbis.
Voici rinscriplion telle que nous l'avons reçue de
M. Farges; la lecture de M. Masqueray est à peu de
chose près la même. — M. Maury, professeur du Collège
de Constantine, a bien voulu en essayer la restitution :
TU NIMBOS YENTOS Q OIES TIBI, JUNO, SONO. ROS
PER FÂCIL EST AGITÂBE METUS, NÂM FRÂTRE G ADENTB
INTONÂS NUBIGENAM TERRIS LARGITA MADO.. REMf
FORSITAN ET SUPERIS AMMOSSENT SPECULA... DIVI
NI TU PER TENERAS DISGRIMEN PONERES AU. RAS
QUIN ETIAM CŒLI MOLES VIX FIRMA MAN. . . ERET
HŒG EADEM REGINA DEUM NI GUNGTA PR. . . OFUNDO
AERE, GONSURGENS FULGIRES SIDERA JUNO
INGOMPRENSA OGULIS PRESENS NON GERN. • . . ^ ERIS USQUAM
ALTERNOS GURANS ANIMA REDEUNTE MEA . . . TUS
ET SENTIRE JUBES QUOD GERNERE POSSE NEGA STI
NESGIRiS TAM NOTA TUIS SIC PERVIA PHŒB.. 0
SIG PLUVIIS GŒLUM PROHIBES GONGURRERE T OTUM
GUM LUGIS NON GLAUDAS ITER NEG NOSGERI . PAS SIT
GUR EADEM VIRTUS PAR1TER CONTRARIA S... OLI
S BA DEUM REGTRIX SATURNIA PRO. ... LES
Quelques passages du poëme font allusion au rôle de
la Virgo Cœlestis pluviarum pollicitatrix de Tertullien, di-
vinité spéciale de la province d'Afrique. — Il existait aussi
une Cœlestis Salinensis, protectrice des Sebkras. — La
déesse n'écoutait pas toujours la prière des colons ; saint
Augustin dit quelque part : Pendant qu'à Rome on se
plaint de la pluie, notre pauvre Gaetulie a toujours soif.
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— 458 —
III
Au milieu des pierres néo-puniques du coteau d'EI-
Ilofra, se Irouvait une inscription grecque, composée
seulement de deux mots ne renfermant que neuf lettres.
Elle est gravée dans le cadre à filet d'une slèlc dont Tor-
nemenlalion se réduit à un simple acrolèrc. La présence
d'un texte grec, parmi des monuments semblables, aurait
pu nous surprendre si, déjà, dans Y Archéologie de hela-
mare (page 169, n*" 5 et 6), nous n'avions remarqué
les dessins de deux stèles de Constanline, portant à leur
sommet l'imafrc de Tanit et, au-dessous de la déesse,
la [ïartie supérieure d'une inscription grecque brisée,
dont les lettres, quoique frusles, sont encore lisibles.
Nous espérons que la forme lunaire de Vepsilon et du
sigma permettront de fixer l'âge du monument.
Une autre inscription grecque, en beaux caractères,
mais incomplète, a été, tout récemment, découverte par
M. Sergent, administrateur de l'arrondissement de Milali,
dans la nécropole libyquo et latine de Guelaat-el-Maza, à
15 kilomètres à l'ouest de Smendou. — On y lit assez
facilement une partie du mot Cemeterion.
Nous devons également citer, comme provenant du
coteau d'El-IIofra, un petit texte libyque de cinq lettres,
trouvé par nous, au milieu de fragments rejetés^ par
Costa, dans un mur en pierres sèches abritant des ou-
tils de jardinage.
Cette petite inscription est gravée en lettres assez
grandes et régulières sur le côté gauche d'un bout supé-
rieur de stèle, conservant encore le cîiducée et quelques
lettres néo^puniques.
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— 459 —
Cette pierre a été donnée au Musée de Constantine,
dont les colleclions locales ne renfermaient encore au-
cun monument de ce genre, c'est-à-dire portant des ca-
ractères de l'ancien aipliabel du pays.
C'est avec regret que nous avons du renoncer, à cause
du poids de la pierre, à transporter à Constantine la
grande inscription du cimetière de&Chorfa, situé à une
petite distance de la ville, sur le chemin de traverse qui
conduit à Guelma.
IV
Des trois stations à pierres néo-puniques des environs
de Constantine, cimetière européen, propriété Bruyas au
Coudiat-Aty, coteau d'El-Hofra, ce dernier, plus riche en
monuments, peut être considéré comme le principal
foyer du culte de Tanil et de Baal à Cirta.
En remontant par la pensée le cours des siècles, il
nous semble entrevoir sur le coteau d'El-Hofra, aujour-
d'hui dépourvu de végétation arborescente, des bosquets
de pins et d'ifs, comme ceux du Lucus ou bois sacré de
BaaI-Saturne dans l'Hiéron de Cœlestis à Carthage (1).
(Ij L*Hiéron de Cœlesiis ou de Tanil, d*une longueur de deux milles
romains, renferroail le lemple de la déesse, le plus célèbre de TAfrique, el
ceux des dieux inférieuis, celui de Baal enire aulres, où Ton immolait des
enfants.
Le jour de Pâques de l*an 389, les chrétiens envahirent renceinle aban-
donnée cl remplie de broussailles. L'évêque Aurélius é(ablii son siège à
la place où était Cœlestis, et s'y assit. — Kn Ai\, sous Constance el Au-
gusla Placidia, lous les temples furent rasés jusqu*à fleur de terre (1).
Depuis longtemps, on tirait des pierres votives de THiéron, lorsque
noire confrère, M. de Sainte-Marie, en découvrit plus de 3,000 dans les
mines du Temple de Ta'oit.
(1) Dareju de la Malîc ^ Recherches sur Ut topographie de Carthage. — Pages 166-
169.
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— 460 —
Sur le sommet, d'où la vue s'étend au loin, s'élevait
sous des ombrages mystérieux l'œdicule abritant l'autel
et la statue de la grande et unique déesse, rerum Naiura
parens, entourée de ses nombreux attributs. C'est là qu'on
venait implorer sa foute puissance et lui offrir des sacri-
fices; c'est là que beaucoup de ses adorateurs dé|)osaient
les ex-voto, dont une partie, épargnée par la main du
temps, va bientôt enrichir notre Musée épigraphique.
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- 464 —
NOTE
Le nom du coteau d'EI-Hofra ou El Heufra est tiré du
registre des lieux-dits, du service topographique. Ei«
Hofra, fosse ou trou, est justifié par des restes de silos,
Er-Retba El-Kedima.
D'après M. Mercier, notre vice-président, la partie es-
carpée du coteau qui regarde le pont du Bardo, sur l'an-
cienne route de Batna, se nommerait Haoua Cheddad,
l'endroit à pic où un homme tel que Cheddad peut seul
se tenir. — L'autre partie, c'est-à-dire celle où Costa a
découvert ses stèles, est encore appelée : Djebbanet-er-
Rorbai le cimetière des étrangers.
Le nom d'El-Hofra est très-répandu dans la province.
Nous l'avons relevé à la Cheffia et aux pieds du versant
nord du Tababort, près de ravins semblables à celui de
Conslantine.
N'y aurait-il point une commune origine entre El-
Hofra et Ifri, qui veut dire caverne? Nous connaissons
déjà le dieu IFRU, dont l'autel orne un fond de grotte
sur le plateau de Guechguech, non loin de Constantine.
Ifru était une divinité des cavernes, comme le dieu Ba-
cax du Djebel-Taïa et le dieu Gurzil, de Guelma (Halévy) :
Gurzil .... Saxa cava résonant I
Nous voilà donc en présence d'une série de divinités
locales, dont le culte se pratiquait dans les cavernes — Ce
fait nous semble digne d'être signalé à l'attention des
membres de la Sociétér
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— 462 —
TABLEAU
des dimensions de 25 stèles dessinées par M. Carbonnel
Haotcur
Largeur
Haalenr
Largeor
iV 1
>
—
24
No 14
70
—
20
2
>
—
29
15
50
—
24
3
50
—
27
16
70
—
22
A
70
—
19
17
69
—
20
5
70
—
21
18
50
—
21
6
70
—
21
19
60
—
19
7
70
—
17
20
>
—
24
8
75
—
24
21
65
—
18
9
70'
— -
20
22
60
—
24
10
50
—
16
23
40
_
18
H
»
—
24
24
51
—
18
42
63
—
20
25
BS
—
16
13
60
—
21
Largeur maxima et miniraa : 16 à 29.
Hauteur maxima et minima : 40 à 75.
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INSCRIPTIONS
OE
LA MAURITANIE SÉTIFIENNE
ET
DE LA NUMIDIE
pai* A. POIJLLE
§ 1er _ CONSTANTINE ET SES ENVIRONS
lo l'empereur ALEXANDRE, USURPATEUR EN AFRIQUE
La démolition de la maison Moreau, place du Palais,
à Conslanline, nous a donné une inscription intéressante
pour riiistoire de l'Afrique, et pour celle de Cirta en
particulier.
Cette inscription est gravée en belles lellres de cinq
centimètres et demi sur un bloc cubique de O'nQâ de
hauteur et 0™60 de lîirgeur, trouvé en creusant les caves,
à environ cinq mèlres au-dessous du sol de la place du
Palais et à peu près au niveau de la rue Cararoan.
Elle est ainsi conçue :
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— 464 —
RESTITVTO ....
PVBLICAELIB...
TATISACPROPA
GATORI TOTIV..
5 GENERISHVMAL
NOMINISQVE
ROMANIDNLDO
MITIOALEXAN
DROPFINVAVG
10 SCIRONIVSPA
SICRATES VP..
• ...DIAR
L'épaisseur actuelle de la pierre, mesurée à sa partie
supérieure, est de O^^S; elle était un peu plus grande
primitivement; elle a subi une mutilation ancienne et
une autre toute récente : h peine la pierre avait-elle été
mise à découvert, dans les premiers jours du mois de
février 1876, que le marteau des ouvriers avait com-
mencé à faire voler en éclats une partie de la face pos-
térieure. Divers membres de la Société archéologique
arrivèrent à temps pour empêcher la destruction complète
de ce monument précieux, mais pas assez tôt pour pré-
server les dernières lignes et éviter que les morceaux
ne fussent employés dans la maçonnerie. Une fois pré-
venu, le propriétaire veilla à sa conservation et le fit
transporter dans une cour de la Mairie.
Le côté gauche de la pierre (le côté droit du lecteur)
contenait une autre inscription, dont il ne reste plus que
les fragments de trois des dernières lignes.
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— 465 -
No 2
NVS.V.P.,
WAR
RET
L'érosion produite par le temps el un martelage ont
emporté les lettres qui précédaient; les ouvriers ont à
se reprocher d'avoir enlevé les dernières lignes qui man-
quent.
Je parlerai plus loin de ce fragment d'inscription el je
m'occuperai d'abord de celle que porte la face principale.
Les quelques leUres qui manquent aux 1'®, 2°, 3®, 4^
el 5® lignes sont faciles à suppléer. Â la fin de la
onzième, on voit encore une légère amorce de la partie
supérieure d'une lettre, qui devait être un P. Il n'y a pas
de place pour une autre lettre après celle-là.
 la 12^ ligne, les quatre premières lettres ont disparu
complètement; puis viennent les amorces de quatre au-
tres lettres, que l'on complète aisément, DlÂR. La der-
nière, R, est aussi certaine que les autres; en comparant
l'amorce qui en reste aux autres R de l'inscription, on
y reconnaît, au lieu du trait horizontal qui termine la
partie supérieure des hastes sur les autres lettres, une
sorte de petit v, dont le trait de droite s'arrondit de ma-
nière à former la boucle de R. Cette particularité ne se
rencontre pas, je le répète, sur les lettres autres que les
R, et notamment sur le bout de haste de la dernière
lettre de la onzième ligne.
Ces quatre lettres, ainsi complétées, nous donnent
exactement celles de la deuxième ligne de Tinscription
latérale. Si on ajoute la formule dédicaloire, on aura
rinscriplion intégrale.
8S
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— 466 —
Restilutori pvhlicœ liberiatû ac propagatori totius generis
humani nominisqne romani;
Domino nosiro Lxicio Domitio Àlexandro, pio, felid, in-
victo, Augusto;
Scironim Pasicrates, vir perfectissimiis, prœses Numidia-
rum, 7iumini m>ajestatique ej\is dicatissimus.
c Au restaurateur de la liberté publique et au propa-
gateur de tout le genre humain et du nom romain;
f A notre maître Lucius Domitius Alexander, pieux,
heureux, invaincu, Auguste;
c Scironius Pasicratès, homme très-parfait, gouverneur
des Numidies, très-dévoué à sa Volonté et à Sa Majesté. •
C'est la première fois qu'apparaissent le nom et le pré-
nom de l'usurpateur Alexandre ; les abréviateurs qui ont
parlé de lui et ses médailles, ou celles qu'on lui attribue,
le nomment seulement Alexandre.
Nous ne savons rien de son règne, qui dura cependant
plus de trois ans. Les empereurs qui se disputaient l'em-
pire romain pendant qu'il portait la pourpre, fournis-
saient, par leurs divisions et leurs luttes, assez de maté-
riaux aux chroniqueurs de l'époque pour ne leur laisser
plus le temps de s'occuper de ce qui se passait en Afri-
que.
Il faut nous contenter de ce que nous ont raconté
Zosime et Aurélius Victor, et encore leur récit ne nous
permettra pas de savoir quel rôle joua la capitale de la
Numidie pendant la période de l'usurpation d'Alexandre.
Le reconnul-elle spontanément, ou bien l'obligea-t-elle à
en faire le siège ? Sa destruction aurait-elle été commen-
cée par ce siège et achevée par Maxence, qui aurait été
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— 467 —
contraint, à son tour, de l'assiéger pour en expulser
l'usurpateur ?
, Voici d'abord le récit de Zosime, historien du v^^ siècle.
Maxence, ayant déjoué le complot tramé par Hercule
pour le détrôner et croyant sa puissance bien affermie,
envoya ses images en Afrique pour s'y faire reconnaître.
Les milices de Carlhage, très-atlachées et très-dévouées
à Maximien Galère, refusèrent de les laisser exposer en
public. Mais, craignant la vengeance de Maxence, elles
partirent pour Alexandrie; elles rencontrèrent des troupes
auxquelles elles ne purent pas résister et s'embarquèrent
pour Carlhage.
Cet acte d'insoumission ne fut pas puni immédiatement.
Les Aruspices répondirent à Maxence que les dieux n'é-
taient pas favorables à une expédition en Afrique, et il
avait, d'ailleurs, à craindre la résistance d'Alexandre,
lieutenant du préfet du Prétoire.
Pour s'assurer de ses dispositions, il lui fit demander
comme otage son fils, jeune homme de fort bonne mine.
Alexandre, connaissant les dérèglements de ce prince
et soupçonnant qu'il voulait exercer contre lui quelque
acte de perfidie, repoussa sa demande. Peu de temps
après, comme on découvrit que Maxence avait envoyé des
énnissaires pour le faire assassiner, les troupes se soule-
vèrent et revêtirent Alexandre de la robe impériale, hien
qu'il fût Phrygien d'origine, timide et lâche de son na-
turel, et avancé en âge.
Cependant Maxence convoitait les États de Constantin et
cherchait un prétexte pour lui faire la guerre; il le trou-
vait dans la mort d'Hercule, son père, qui, ayant échoué
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— 468 —
dans sa tentative d'assassiner Consiantin, fut obligé de se
donner la mort. Il se préparait donc à la guerre.
Mais, avant de l'entreprendre, il voulut se rendre
maître de l'Afrique. Il fit donc des levées et en confia le
commandement à Rufius Volusianus, son préfet du Pré-
toire, auquel il joignit Zénas, général expérimenté, et
l'envoya en Afrique.
Les troupes d'Alexandre lâchèrent pied au premier
choc; il fut pris lui-même et étranglé.
Cette guerre étant terminée, les dénonciateurs eurent
une liberté effrénée d'accuser les personnes les plus
remarquables par leur naissance ou par leurs richesses
d'avoir favorisé le parti d'Alexandre. On ne faisait point
de grâce aux accusés : on ôtait leurs biens à ceux à qui
on n'ôlait pas la vie.
On triompha à Rome des maux de Carthage.
Ces détails nous font connaître les circonstances au
milieu desquelles s'effectua l'usurpation et suffisent pour
marquer le commencement et la fin du règne d'Alexandre;
mais nous n'y trouvons aucun nom de localité, de celle,
notamment, où fut livré le combat dans lequel les trou-
pes de Maxence furent victorieuses.
A côté de ce récit, mettons celui d'Aurélius Victor.
Après avoir raconté les tentatives infructueuses de
Sévère et de Galère pour chasser Maxence de Rome et la
mort de ces deux empereurs, notre auteur poitirsuit ainsi :
< Dès que Constantin * apprend que Rome et l'Italie
f sont ravagées et que l'on a défait ou corrompu les ar-
c mées des deux empereurs, il assure la tranquillité des
c Gaules et marche contre Maxence.
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— 469 —
€ A cette époque, un certain Alexandre, lieute-
€ nant du préfet du Prétoire en Afrique, avait folle-
€ ment rêvé le pouvoir suprême; déjà affaibli par l'âge,
€ plus stupide encore que les paires pannoniens qui lui
€ avaient donné le jour, il s'était improvisé à la hâte une
c troupe de soldats sans discipline, et dont à peine la
c moitié avait des armes. Rufius Volusianus, préfet du
€ Prétoire, et quelques autres chefs, envoyés contre lui
€ par le tyran Maxence avec un Irès-pelit nombre de
c cohortes, lui livrèrent un combat sans importance, où
c il perdit la vie.
I Après cette victoire, Maxence avait ordonné que Car-
« thage, cet ornement de Tunivers, et les 'plus belles
c villes de l'Afrique fussent ravagées, livrées au pillage
c et incendiées. (1) » ,
Aurélius Victor raconte ensuite la défaite de Maxence
près du Pont-Milvius et sa mort, le licenciement des co-
hortes prétoriennes et urbaines, et continue ainsi :
c Le Sénat, reconnaissant, dédia à Flavius tous les
< somptueux édifices que Maxence avait élevés, comme
c le grand temple et la basilique de Rome. Bientôt après,
c Flavius répara le très-grand Cirque avec une admirable
c magnificence et fit bâtir des thermes aussi remarqua-
c blés que tous ceux qu'on avait vus jusqu'à cette épo-
c que. On éleva aussi, d'après ses ordres, dans les
t quartiers les plus fréquentés de Rome, des statues d'or
< ou d'argent pour la plupart : alors aussi, en Afrique,
c les honneurs du sacerdoce furent décernés à la famille
€ Flavia; et la ville de Cirta, ruinée par le siège qu'elle
(1) De Ccuar, cap. xl, Uadaction Dubois*
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- 470 —
« avait soutenu contre Alexandre, fut rebâtie, embellie,
€ et reçut le nom de Constanline; Cirtaque oppido, quod
« obsidione Alexandn ceciderat, reposito exornatoqiie, no-
f men Comtantina inditum, (1) »
Nous verrons plus tard que cette dernière phrase a
donné lieu à des versions différentes de la part des corn-
menlateurs et des historiens.
Enfin, et pour ne rien omettre de ce que nous ont
laissé les auteurs anciens, j'emprunterai au jeune Victor
les passages qu'il a consacrés à notre usurpateur.
Dioctétien et Hercule venaient d'abdiquer, Constance-
Chlore et Galère avaient été proclamés Augustes, Sévère
et Maximin, Césars: c A la même époque, Constantin est
c salué empereur dans une villa, à six milles de Rome,
« sur la voie Lavicana ; puis Licinius est créé Auguste,
c et le même mode d'élection fait nommer Alexandre
€ empereur à Carthage (2). »
Puis il fait tuer Alexandre par les troupes de Constan-
tin, ce qui est contraire à ce que rapportent Zosime et
Aurélius Victor et à toute vraisemblance. Enfin, il le dit
Phrygien, « naturellement timide et d'un âge avancé qui
ne lui permettait pas de supporter le travail (3). >
Nos trois auteurs s'accordent sur ce point qu'Alexandre
était vieux, timide et dépourvu d'énergie. Le portrait
semble fidèle, car on a de la peine à comprendre que,
disposant d'une légion et de nombreuses troupes prépo"
soes à la garde des frontières, dans un pays qui lui obéis-
(i) Loc. cit.
(2) Epitome, cap. xl
(3; Ibid. in fine.
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- 471 —
sait depnis trois ans et qui devait fournir bientôt à
Maxence 40,000 hommes, qui se comportèrent brave-
ment à ]a bataille du Pont-Milvius (1), on a de la peine à
coi^prendre, dis je; qu'il ait suffi à Rufius Volusianus de
quelques cohortes pour conquérir les provinces afri-
caines.
Trois années de règne avaient donc valu à Alexandre
la désaflection des troupes et des population; c'est là une
preuve de son insuffisance.
Il n'était cependant pas parvenu à la charge de lieute-
nant du préfet du Prétoire sans avoir fait preuve de capa-
cité dans les emplois qu'on lui avait confiés antérieure-
ment, et Lampride, qui promettait à Constantin d'écrire
sa vie, semble lui accorder un certain mérite (2). S'il se
montra lâche en face des événements, c'est que l'âge
avait affaibli ses Hicultés, et que, comme Gordien, il avait
subi la violence des troupes mutinées lorsqu'elles l'avaient
revêtu de la pourpre.
Si nous en croyons un document, dont l'authenticité
est toutefois incertaine, publié par le père Mabillon dans
ses Analeclœ, Alexandre aurait rempli l'office de Comte
auprès d'Anulinus, proconsul d'Afrique en 303 et 304,
pendant la persécution.
Voici dans quelle circonstance nous voyons paraître son
nom :
(1) Zosime^ llb. ii.
(i) Héliog , 34. — //is addendi sunt LMnius, Severus^ Alexander alque
Maxentius : Sid ità ut nihil eorum virtuH derogetur. Certains traduc-
teurs De font qu*un seul empereur de Sevenis Alexander. C*est une erreur
manifeste ; les noms de Sévère étaient Flavius Valerius et on ne lui a
jamais donné celui d'Alexander. Il s*agit donc bien ici de notre usurpa-
teur.
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— 472 -
Le proconsul Anulinus avait envoyé le comte Alexandre
(Alexandrum comitem) avec des troupes à Vaga, ville de
la Numidie, pour s'assurer de la personne de Mammaire,
vieillard de 93 ans, qualifié du titre de Papa. Alexandre
f>t amener dans celte ville six chrétiens de Lambèse, cinq
de Tliamugas, et une femme, Faustinc, que les soldats
prirent à Tigisis, en passant, parce qu'elle s'était haute-
ment déclarée chrétienne. Comme les prisonniers ne ré-
tractèrent pas leur foi et se montrèrent prêts à souffrir
le martyre, il dressa un procès-verbal qu'il envoya avec
les prisonniers à Anulinus, alors à Boseth-Amphoraria,
évêché de la Proconsulaire. Ils furent interrogés le 11
mai 304- et décapites quelques jours après.
Annius Anulinus, sans doute celui que nous venons
de voir proconsul d'Afrique et peut-être fils du sénateur
dont Dioclétien passe pour avoir été l'affranchi (1), fut
fait préfet de Rome le 19 mars 306, et Alexandre fut élevé
alors aux fonctions de vicaire en Afrique, Àpud Poetws pro
prœfecto gerens.
La mort de Constance Chlore ouvrait, peu de temps
après, la porte aux ambitions et déjouait les calculs de
Galère. Le 25 juillet 3U6, les soldats proclamaient Cons-
tantin Auguste, au grand mécontentement de Galère, qui
ne voulut lui reconnaître que le titre de César et fit
Sévère Auguste.
Maxence, fils d'Hercule et d'Eulropie et gendre de Ga-
lère, dont il «ivait épousé la fille un an avant, se jugeant
digne de l'empire en sa qualité de fils et de gendre de
deux empereurs, et profitant de la désolation dans laquelle
(1) Aur. VicL Jun.^ EpU, 39. — Eutrope, Epil. ix, 19.
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— 478 —
l'élévation des impôts avait jeté le peuple, gagne l'affeo
tîon du préfet Anulinus (1) et se fait proclamer empe-
reur, le 28 octobre de la même année, par le peuple et
par les soldats.
Lors du partage de l'empire, après l'abdication de Dio-
ctétien et d'Hercule, l'Afrique était échue à Constance
Chlore; mais il en abandonna l'administration à Galère (2),
et celui-ci la plaça sous le commandement du césar Sé-
vère, qui lui était tout dévoué, quoiqu'il fût sous les or-
dres de Constance. L'influence de Galère dominait ainsi
en Afrique.
Les troupes de Carlhage, séduites par les qualités mili-
taires de cet empereur et ne se préoccupant pas de ses
défauts, refusèrent de reconnaître Maxence; puis, craignant
sa vengeance et ne se sentant pas en état de résister à
une expédition dont elles étaient menacées ou qu'elles
entrevoyaient, elles partirent pour Alexandrie, où elles
espéraient se joindre aux troupes de Maximin Daïa, ami
de Galère.
Il est à présumer qu'elles suivirent la route de terre;
mais, contrairement à ce que semble dire Zosime, elles
ne parvinrent pas jusqu'à Alexandrie. Les soldats qui
les obligèrent à reprendre le chemin de Carlhage n'appar-
tenaient pas à la province d'Egypte, qui dépendait du
go.uvernement de Maximin. Ils les auraient accueillies avec
empressement et auraient fraternisé avec elles, parce
qu'elles leur apportaient un seco^jrs dont pouvait avoir
besoin leur maître, qui se faisait proclamer Auguste au
(t) Aur, Vict.yDe Ccuar, xL ,2.
(2) Zo5<me, lib. n.
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— 474 —
commencement de 308 et se mettait ainsi en état d'hos-
tilité vis-à-vis de Galère et de Licinius.
Ils n'appartenaient pas non plus aux provinces de Libye,
qu'il fallait traverser avant d'atteindre l'Egypte^ et qui
relevaient aussi du commandement de Maximin.
S'ils eussent été envoyés par Maxence, ils auraient
débarqué soit à Carthage, soit sur un autre point du
littoral, et les navires qui les avaient apportés auraient
empêché les troupes africaines de retourner par mer à
Carthage, ainsi qu'elles le firent.
Je suis «ninsi réduit à supposer que les garnisons de
la Tripolitaine avaient embrassé la cause de Maxence et
qu'elles s'étaient opposées au passage des milices parties
de Carlhage.
D'après Zosime, ces événements s'étaient passés après
l'expédition inutile de Galère contre Maxence, et après la
découverte du complot tramé par Hercule contre ce der-
nier pour le détrôner et se mettre à sa place.
Maxence n'aurait envoyé qu'alors, c'est-à-dire vers la
fin de 307, ses images en Afrique.
Mais alors on se demande à quel prince obéissait
l'Afrique depuis le 28 octobre 306. S'élail-elle placée
sous l'administration directe de Constantin, qui n'était
pas reconnu par l'Italie? Ce n'est pas probable, et si on
ne veut pas qu'elle soit restée un an dans l'anarchie, on
est conduit à supposer qu'elle avait accepté les faits ac-
complis à Rome et qu'elle n'avait pas prolesté contre
l'élection de Maxence. Telle est aussi l'opinion de Tille-
mont (I).
(1) Hist, ât8 Emp, CmBtantint note 23.
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— 475 —
Gela expliquerait ratlitude des garnisons de la Tripo-
litaine, que je viens de signaler.
Quoi qu'il en soil, Alexandre n'avail eu aucune pari à
la résistance des troupes de Carthage. S'il eût été d'accord
avec elles, il serait parti avec elles, ou il les aurait re-
tenues pour former autour de lui un noyau de forces,
auquel se seraient joints les légionnaires, les cohortes
auxiliaires, les troupes frontières et les levées qu'il aurait
pu faire.
Par prudence, autant au moins que par faiblesse, il
n'avait rien fait pour s'opposer au mouvement qui avait
porté les soldats à la résistance envers Maxence ; dans les
temps de troubles où il vivait, mieux valait ne pas se
presser de se jeter dans un parti dont il était dilficile
d'apprécier à distance les chances de succès.
Alexandre ne fit donc ostensiblement acte ni d'oppo-
sition ni^ de soumission à Maxence. Cette attitude parut
suspecte ; elle fut mise à l'épreuve par la demande que
lui lit Maxence de son fils comme otage.
Il est de toute évidence qu'une pareille demande n'au-
rait |)oint été adressée à Alexandre, s'il se fût ouverte,
ment déclaré contre l'usurpateur; il n'aurait eu qu'à se
préparer à la guerre.
Les cruautés dont Maxence souilla son règne justifient
le refus que lui opposa le lieutenant du préfet du Pré-
toire.
Mais, à partir de ce moment, la situation était clairement
dessinée et un dernier fait devait décider de la conduite
d'Alexandre.
Lorsque le bruit, vrai ou faux, inventé peut-être par
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476 —
les soldats, se répandit que Maxence avait envoyé des
émissaires pour le luer, il céda aux sollicitations des
troupes et se laissa imposer la couronne.
Nous connaissons maintenant les circonstances qui le
forcèrent à se laisser revêtir de la pourpre, mais nous
ne savons rien de son règne, et nos auteurs nous laissent
ignorer si les provinces africaines se soumirent à lui.
Cirta le reconnut, notre inscription le prouve; mais cette
reconnaissance fut-elle spontanée ou imposée par la
force ?
Le traducteur d'Aurélius Victor, dans le passage trans-
crit plus haut, dit qu'Alexandre avait fait le siège de
Cirta (Obsidione Alexandri cedderat), et cependant les
historiens ne suivent pas celte leçon avec unanimité,
peut-être parce que cet acte de vigueur se concilie mal
avec le caractère timide et lâche que les auteurs anciens
prêtent à cet usurpateur.
Gisbert Cuper, dans ces notes sur Lactance (1), dit :
c Alexandre parait avoir été assiégé dans Cirta. » Puis,
après avoir rapporté le texte d'Aurélius Victor, il ajoute :
« Cependant cette ville peut avoir été Adèle aux empereurs,
« assiégée et ruinée par Alexandre, parce que Zosime
a écrit qu'il fut vaincu dans un premier combat, fait
c prisonnier et étranglé. >
Mais pour ne pas laisser le lecteur dans l'incertitude,
{{) De mort, persec.y cap. 44 — Hic autem Alexander videtur ohussus
fuisse in utbe Uria Potuit etium illa fida mansissê imper atoribtis^ et
obsessa aique eversa fuisse ab Alexandro, quia Zosimus scribil, eum primo
congressu victum, eaptum et mox strangUatum fuisse,
^ous devons à Luper, qui écrivait vers l'an 1688, une vue curieuse de
CoQSianline et des environs, quMl lenail de Wilzius, consul de la
RépubllqoeXd*Amsterdain .
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— 477 —
il a soin de faire remarquer que Tristan (T. 3, p. MO)
a adopté la première interprétation : c Volusianus et
c Zénas étant descendus en Afrique, défirent Alexandre
c dès la première rencontre et le poursuivirent fuyant
« de si près, qu'ils l'attrapèrent dans Cirta, qu'ils prirent
c de force, et soudain l'étranglèrent. »
Tillemont s'appuie aussi, mais non sans employer une
formule dubitative, sur le récit de Zosime pour faire
assiéger Cirta par Alexandre : c On marque, dit-il, que
c la ville de Cirla fut renversée par le siège d'Alexandre,
€ soit qu'il l'eût assiégée parce qu'elle refusait de lui
c obéir, soit qu'il y ait été assiégé lui-même, ce qu'on
€ aurait peine à accorder avec ce que nous avons dit
f après Zosime. > (1)
Mais si nous consultons son Histoire de l'Église, nous
y trouvons une version contraire. Après avoir rappelé
la joie avec laquelle l'Afrique avait reçu la tête de
Maxence, il ajoute : < La ville de Cirta surtout avait
c beaucoup souffert, ayant été assiégée et ruinée durant
< la guerre de Maxence contre Alexandre. » {i)
Nous savons que cette guerre fut de courte durée, un
connbat suffit pour la terminer; et s'il y eut un siège, il
fut fait par Maxence, qui était l'agresseur.
Si Lebeau suit la leçon d'Aurélius Victor, c'est encore
sous la forme du doute : < Ce tyran (Alexandre) avait
€ étendu sa puissance; et il parait qu'il avait ruiné la
c ville de Cirla, capitale de la Numidie. > (3)
Cela suppose qu'Alexandre avait été reconnu par la
(1) Hiit. des Emp. T. iv, p. 120.
(% T. VI, p. 22.
(3) HUt. du BaS'Emp. T. v^, p. 79.
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— 478 —
Proconsulaire seuiement et qu'il avait dû conquérir les
autres provinces africaines. 11 aurait dû déployer dans
Pexécution de cette entreprise une énergie que les auteurs
anciens ne lui accordent pas.
Il semble inutile de poursuivre la revue des historiens
qui ont eu à parler de noire usurpateur ; mais nous ne
pouvons pas négliger complètement ceux qui se. sont occu-
pés spécialement de l'Afrique ancienne. Je n'en citerai, du
resle, que deux, dont les livres sont dans toutes les mains.
Voici d'abord ce qu'écrit M. d'Avezac : < Maxence
c envoya contre lui (Alexandre) Rufus Volusianus, son
c préfet du Prétoire, et Zénas, général expérimenté, qui
c le battirent, le poursuivirent, l'assiégèrent dans Cirla,
c où il s'était réfugié, emportèrent la place, qui fut sac-
f cagée, et s'étant emparés d'Alexandre, le firent étran-
f gler. (1) »
M. L. Lacroix, l'historien de la Numidie et de la
Mauritanie, a reproduit le récit des auteurs des Recher-
ches sur l'Afrique septentrionale : c 11 paraît certain que
c la Numidie avait aussi accepté la domination d'Alexan-
c dre, et même que ce timide usurpateur, après avoir
c perdu Carthage presque sans combat, s'était, comme
c Adherbal, réfugié sous l'abri de la position forte de
c Cirta. Telle est, du moins, l'induction très-probable
f qu'on peut tirer de la phrase d'Aurélius Victor, qui
c nous dit, avec sa concision ordinaire, que Constantin,
c vainqueur de Maxence, fit relever et embellir la ville
c de Cirta, qui avait beaucoup souffert dans le siège
€ d'Alexandre (2). »
(f) LnUf. piU,^ Afriq, onc, p. 23! a*
(2) Id. HUt. de l4 Num.^ p. 83 a.
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— 479 —
Dans la coneision qu'on lui reproche, Àurélius Victor
semble à certains commentateurs avoir été assez précis;
car dire qu'une ville a été ruinée par le siège d'un géné-
ral, c'est dire qu'elle avait été assiégée par ce général.
Si donc des historiens ont adopté une leçon différente,
c'est que peut-être, ne se soumettant pas au sens du
texte, ils en ont puisé un autre dans l'examen de l'état
des esprits au moment où les événements s'accomplis-
saient.
Essayons, à notre tour, de faire cet examen et d'en
dégager la solution du problème qui se pose devant nous,
sans perdre de vue qu'il s'agit seulement d'éclaircir un
fait de notre histoire locale et d'apprécier les actes qui
ont pu exercer une influence marquée sur les disposi-
tions des populations africaines. Là où les renseigne-
ments positifs et directs font défaut, on ne peut pas se
promettre d'atteindre à la vérité absolue, mais on peut
arriver à des probabilités raisonnées.
Lactance nous a laissé des misères du peuple de l'em-
pire, sous Dioclétien et sous Galère, un tableau, chargé
peut-être, mais qui restera sombre encore si on en atté-
nue les couleurs (1).
La division de l'empire en quatre parties et la création
de deux Césars avaient eu pour conséquence la multipli-
cation des armées, chaque prince voulant en avoir une à
ses ordres. Dioclélien divisa aussi les provinces, augmenta
le nombre des gouverneurs, créa des Oflices dans chaque
région, des percepteurs, les Maîtres des milices, les Vicai-
(1) De mor. penec»^ cap. 7, 31, 33, 33.
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— 480 —
res des préfets, en sorte que ceux qui recevaient devin-
rent plus nombreux que les contribuables (2).
Aussi, les paysans, écrasés par l'exagération des impôts,
désertaient les champs, qui restaient sans culture. Les
exactions étaient continuelles et impunies; celles que Ton
commettait sous prétexte d'entretenir les soldats étaient
devenues intolérables. D'une avarice insatiable, Dioctétien
amassait sans cesse des trésors immenses, qu'il conservait
intacts et inviolables, et s'il faisait des distributions aux
pauvres, elles étaient prélevées sur le peuple.
A l'avarice, il joignait une passion sans bornes pour les
constructions, et comme il n'aimait pas à diminuer son
trésor, les provinces fournissaient les corvées de ma-
nœuvres, d'ouvriers, de voituriers, et tout ce qui était
nécessaire pour les constructions. Il les ruinait ainsi pour
l'embellissement des villes.
Si la misère était grande, le mécontement ne devait
pas être moindre; il fut porté à son comble par Galère.
Moins cupide que Dioclétien, cet ancien paire illyrien
souilla son règne par des actes de barbarie ei de cruauté.
Il préludait à ses repas en versant le sang humain,
et quand il voulait s'amuser, il faisait jeter des hommes
à des ours aussi féroces que lui. Il faisait mettre à la
torture les magistrats et l'élite des citoyens des villes, les
fonctionnaires même d'un rang élevé, et s'il jugeait qu'ils
avaient mérité la mort, il les faisait crucifier, réservant la
peine du feu à ceux d'un rang inférieur et aux chrétiens.
A ses yeux, le bannissement, la prison, le travail des
(1) De mor. pérsec, cap. 7. — Major esitcœperat numerus occipien^
fium, quàm dantium.
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- 481 —
mines étaient des peines trop légères; il employait le feu,
la croix et les bêtes féroces. L'éloquence était inutile ;
les avocats, superflus; les jurisconsultes, exilés ou mis à
mort; les lettres, un art pernicieux, et ceux qui les culti-
vaient, des ennemis.
D'autres hommes, aussi sanguinaires et aussi cruels,
avaient occupé le pouvoir, qui avaient commis des crimes
semblables, et les peuples les avaient supportés sans se
soulever, parce que c'étaient surtout les riches et les
grands qui étaient les victimes du despotisme et de la
tyrannie. Mais le mécontentement devenait bien plus gé-
néral et plus profond lorsque le peuple était atteint par
des mesures fiscales, appliquées avec violence. C'est là ce
que fît Galère.
A peine maître de l'empire, il entreprit le dénombre-
ment des biens dans les provinces ; il envoya partout des
recenseurs; les champs furent mesurés avec soin; on
compta les pieds d'arbres et les animaux de toute espèce;
on dressa les listes nominatives des hommes.
On procéda à l'exécution de la mesure avec une rigueur
qui répandit partout la terreur et la désolation : les gens
du peuple, les enfants, les serviteurs, les esclaves étaient
réunis et comptés sur les places publiques, qui regor-
geaient de monde. On excitait à la délation le fils contre
le père, l'esclave contre le maître, l'épouse contre le
mari. On obtenait par les tourments des déclarations de
biens que l'on ne possédait pas.
On n'admettait point d'excuse, ni d'âge, ni de maladie;
les malades et les infirmes étaient visités ; l'âge de cha-
cun était évalué, et, afin que nul n'échappât à l'impôt.
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— 482 —
on ajoutait à celui des enfants et on retranchait à celui
des vieillards.
De nouveaux recenseurs contrôlaient les travaux des
premiers : ils ajoutaient aux rôles et augmentaient les
taxes, afin que leur mission ne parût pas inutile.
Cependant les animaux périssaient, les hommes mou-
raient, mais les vivants payaient pour les morts. La
misère mettant les mendiants à l'abri des vexations.
Galère les faisait embarquer et jeter à la mer ; il ne vou-
lait pas, disait-il, de malheureux sous son règne.
L'énormité des impôts et la manière dont ils étaient
perçus avaient répandu la désaffection dans toutes les
provinces, car ils avaient été appliqués dans tout l'em-
pire (1).
Jusques à Dioclétien, l'Italie était seulement chargée de
fournir, mais dans une proportion modérée, les subsis-
tances de l'empereur et des troupes en résidence à Rome.
Dioclétien, par une loi, augmenta les tributs et les ren-
dit très-onéreux (3). De là une première cause de mécon-
tentement. Lorsque Galère désigna les recenseurs qui
devaient soumettre Rome au recensement général, le
peuple se souleva, et, d'accord avec l'armée, proclama
Maxence empereur (3).
De quelle manière les populations africaines durent-
elles' accueillir cet événement?
Elles avaient été assujetties aux mêmes impôts, aux
mêmes extorsions que les autres populations de l'empire;
elles avaient les mêmes motifs de haine contre leur au-
(1) Lact., De mort., cap. 21, 36.
(2) Aur. Vict., De Ccsêar, cap. 30.
(3) Lact., Loc. c</., cap. 26.
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— 483 —
leur et le même désir de se soustraire à ses mauvais
traitements et à son pouvoir; elles acceptèrent donc avec
d'autant plus d'empressement le fail accompli que, n'en
ayant pas pris l'initiative, elles n'en avaient pas la res-
ponsabilité.
Gela viendrait à l'appui de Topinion que j'ai émise plus
haut, que l'Afrique avait reconnu Maxence, et explique-
rait le départ des troupes de Cartbage, qui ne se sen-
taient pas soutenues par la population. Ayant eu une
large part dans les largesses de Galère et des impôts dont
il avait accablé ses peuples, elles ne tenaient pas à chan-
ger de maître ; mais, lorsqu'elles eurent proclamé Alexan-
dre, la population ne s'opposa plus à cette nouvelle
usurpation; le choix lui était indifférent dès l'instant où
elle n'était plus soumise au joug de Galère, et peut-être,
espérant le retour des lemps des empereurs africains, ne
voyait-elle pas d'un mauvais œil l'élévation d'un homme
qui vivait avec elle depuis plusieurs années.
Les causes de mécontentement que je viens de rappe-
ler étaient communes à tous les peuples de l'empire,
excepté à ceux qui obéissaient à Constance-Chlore, prince
sage et économe, qui sut se faire aimer et regretter. En
' Afrique, des faits d'une nature particulière vinrent aug-
menter le trouble des esprits. Et ici, je localiserai les
recherches et je les restreindrai aux actes qui ont un rap-
port direct avec la question et me paraîtront susceptibles
de l'éclairer.
Au commencement du quatrième siècle, la religion
chrétienne était répandue dans toutes les provinces afri-
caines et chaque localité importante avait son évoque.
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On ne saurait dire dans quelle proportion s'y trouvaient
ses sectateurs par rapport aux païens. Elle serait faible,
si on l'évaluait par la comparaison des innombrables ins-
criptions tumulaires sorties du sol de l'Algérie; un petit
nombre relativement portent les marques indéniables du
christianisme, et il est à remarquer que, par la forme des
caractères, elles ne sont pas, en général, antérieures à
la deuxième moitié du quatrième siècle.
Cela s'explique : persécutés à diverses reprises, les
chrétiens, ou n'étaient pas autorisés à mettre sur leurs
tombes les signes extérieurs de leur foi, ou ils s'en
abstenaient pour éviter la violation de leurs sépulcres.
Ils durent attendre que les empereurs leur donnassent la
pleine liberté de leur culte et les protégeassent contre
les violences des polythéistes.
Les prédications, les exemples donnés par les martyrs
avaient certainement opéré de très-nombreuses conver-
sions, et cependant saint Augustin écrivait en 419 :
c Nous avons chez nous, en Afrique, d'innombrables tri-
c bus barbares auxquelles l'Évangile n'a point encore
€ été annoncé. » (1) Je pense donc que les chrétiens
étaient encore en très-grande minorité lorsque Dioctétien
lança son premier édit de persécution du 24 février de
l'an 303, par lequel il ordonnait d'abattre les églises, de
brûler sur la place publique les livres des Ecritures saintes,
de déclarer infâmes et de priver de toutes sortes de
charges et d'emplois les personnes de qualité qui • persis-
teraient dans leur foi.
Cet édit fut exécuté avec rigueur en Afrique ; mais je
(1) Epist. n» 199
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— 485 —
ne veux parler que de jce qui se passa'à Cirta. Nous le
trouvons dans un procès-verbal du 19 mai 303, qui con-
tient rinvenlaire des objets qui furent livrés à Munatius
Félix, flamine perpétuel et curateur de la ville, charg:é
de l'exécution des ordres impériaux (1).
Dans celte circonstance, Tévêque Paulus, les prêtres,
les diacres, les lecteurs et tous les employés qui rem-
plissaient à réglise des fonctions d'ordre inférieur, se
signalèrent par une grande faiblesse; ils livrèrent tous
les objets du culte, les calices d'or et d'argent, les
aiguières, les cassolettes, les lampes, plus de trente-cinq
volumes des livres sacrés, et même les vêtements destinés
aux pauvres, quatre-vingt-deux tuniques et trenle-hui.
voiles de femmes, seize tuniques d'hommes et soixante
paires de cliaussures.
L'évêque assistait à l'inventaire avec ses prêtres et les
diacres, parmi lesquels était Sylvain, que nous allons
voir élire à sa place après sa mort.
Au milieu de cette défaillance, à peine pouvons-nous
relever un acte de fermeté des sous-diacres Marcuclius
et Calulinus. Sommés de faire connaître la demeure ou
au moins les noms des lecteurs qui détenaient les livres
sacrés, ils répondirent : c Nous ne sommes pas des
c traîtres; nous voici, faites-nous mettre à mort. > Ils
furent arrêtés immédiatement.
L'édit du 24 février avait déjà excité les païens contre
les chrétiens ; d'autres suivirent au mois d'avril, qui pres-
crivirent contre ces derniers l'emprisonnement et toutes
(I) S« Ang. Contra Crese. L. 3, c. 27 et 33. — 5. Optatus^ edUio
iHipin, 1700, p. 262.
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les tortures imaginables, et enfin, à la fin de Tan 303 oa
au commencement de l'an 304, l'édit adressé à Urbain,
gouverneur de la Palestine, qui ordonnait de condamner
à mort tous ceux qui ne sacrifieraient pas aux idoles.
Un grand nombre montrèrent une persévérance invincible
et périrent dans les supplices; d'autres allaient d'eux-
mêmes au-devant du martyre; leur exaltation, blâmée
d'ailleurs par Tévêque de Carthage, accrut encore davan-
tage la haine des polythéistes, qui n'était pas éteinte au
cinquième siècle et se traduisait encore à cette époque
en violences dans les villes où ils étaient en majorité (1).
Ce n'était pas assez pour les chrétiens des maux que
leur faisait souffrir le paganisme ; ils se séparèrent en
deux camps acharnés l'un contre l'autre, et devinrent
bientôt les victimes de leurs propres fureurs.
Le dissentiment éclata au Concile réuni à Cirta, le
A mars 305, pour nommer un successeur à l'évèque
Paulus, qui venait de mourir* Dix évéques de Numidie y
assistèrent, d'après les actes que nous a conservés saint
Augustin (â), sous la présidence de Secundus, évéque de
Tigisis et alors primat de Numidie.
Comme les églises, démolies deux ans auparavant,
n'avaient pas encore été rebâties, l'assemblée fut tenue
dans la maison d'un particulier, Urbain Donat (3) ou
Urbain Carisus (4).
Examinons-nous d'abord nous-mêmes, dit Secundus, et
nous serons ensuite en état d'ordonner un évéque.
(l)S(Aug. EpUt, n*91.
(2) Contra Crète. L. 3, c. 27. — S* OpUi, p. 273.
(3) Ibid.
(4) St OpUt. De Sch. Donat. Lib. i. c. i4.
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~ 487 —
Donat, évéque de Mascula (Khenchela); Marinus, des
Eaux de Thibilis (1) (Haramam-Meskouline) ; Donal, de
Calama (Guelma),.et Victor, de Rusicade (Philippevîlle),
avouèrent qu'ils avaient livré des objets appartenant à
l'Eglise, qu'ils avaient été traditeurs, comme on dira
bientôt.
Purpurius, de Limata (localité inconnue), Tut interrogé
à son tour; Secundus lui demanda s'il avait, ainsi qu'on
(i) Ab Aquis Thibilitanis, — Les Eaux de Thibilis sont celles
d'Hammam- Meskoutine, sur la rive droite du Bou-Hamdan, à
son confluent avec l'Oued-Chedakha. Il y avait là un établisse-
ment thermal et un bourg de médiocre étendue, dont l'impor-
tance ne peut pas être comparée à celle de la ville voisine qui
portait le nom de Thibilis et dont Id synonymie avec Announa
est établie par plusieurs inscriptions. J*ai dit que la façade de
réglise de cette dernière localité est encore debout (Voir Rec.
de Tannée i875, vol. xvii, p. 390-391), mais les deux portes
monumenlales élégantes que je signalais se sont écroulées ré-
cemment. J'ai de la peine à m'expliquer qu'un évéché ait été
placé à Hammam-Meskoutine plutôt qu'à Ânnouna, et je crois
que la station fortiûée désignée sous le nom de Aquis Thibili-
tanis sur la Table de Peulinger, et celle du même nom de l'At-
néraire sont celles de Thibilis, dont l'importance est attestée
par l'amas immense de pierres de taille qu on j voit encore. La
réputation de l'établissement thermal avait éclipsé celle du
municipe.
Le. Thibilis d'Announa est distinct de celui que mentionne la
Table, Ce dernier était situé à «la rencontre de deux voies, dont
Tune parlait de Cirta, et dont l'autre venait de l'ouest et passait
Êar Sigus, Thigisi, Thenebreste, Ad Centenarium, Ad Rubras,
adiaufala et Ad Lapidem Baium. De Thibili, les deux voies
aboutissaient à Tipasa (Tifèch), en passant par Capraria. Or, la
position de Gadiaufala à Ksar-Sbahi, et celle de Tipasa à Tiféch
étant connues, celle de Thibili de la Table a sa place à environ
12 milles à l'est de Ksar-Sbahi, c'est-à-dire sur l'Oued-Tifèch,
bras oriental de l'Oued-Cherf, et au pied du Djebel-Zouahi, à
environ quarante kilomètres au sud du Thibilis d'Announa et
à quatre-vingts kilomètres d'Aîn-Sidi-Youssef, sur la frontière
tunisienne.
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— 488 —
le disait, tué à Milev (Mila) les deux enfants de sa sœur,
c Peusez-vous m'intimider , répondit-il, et m'efirayer
f comme les autres? Et vous-même, comment vous êtes-
c vous tiré de la prison dans laquelle vous retenaient le
c Curateur et le Conseil municipal, si ce n'est en don-
c nant ou en faisant donner quelque chose? Quanta moi,
c j'ai tué, et je tue tous ceux qui sont contre moi. Au
< reste, ne me poussez pas à en dire davantage, car vous
c savez que je ne m'occupe pas des autres. 3
C'est ce même Purpurins qui, six ans plus tard,
s'écriera au Concile de Carthage, en parlant de Cécilien,
qui s'était refusé à comparaître.: t Qu'il vienne recevoir
c l'imposition des mains, et on lui cassera la tète pour
c pénitence (1). >
Voilà les hommes qui devaient appeler traditeurs Men-
surius et Cécilien et enfanter le schisme des Donatistes.
On peut juger dès le début des malheurs qu'ils devaient
attirer sur le pays.
Secundus, voyant qu'il allait rester seul et qu'il serait
condamné comme hérétique, se rendit au conseil prudent
de son neveu, qui siégeait près de lui, et n'osa pas con-
tinuer l'interrogatoire. Félix, de Rotaria, Victor, de Garbe
(localités inconnues), et Nabor, de Centurio (qu'on assimile
à El-Kantour), eurent la satisfaction de se voir renvoyer
au jugement de Dieu. Quant à Menalius, que saint Optât
ajoute à la liste des dix évéques dénommés dans le pro-
cès-verbal, il avait prétexté d'un mal d'yeux pour ne pas
se présenter, et avait échappé ainsi à l'aveu d'avoir offert
de l'encens aux idoles.
(1) s* Opi.f De Seh. Don., L. i, cap. 19.
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— 489 -
On procéda ensuite à Télection au milieu du tumulte ;
comme les évêques proposaient Sylvain, le peuple s'écriait :
f Nous voulons un homme de noire ville et sans repro-
che : Sylvain est traditeur. > Mais les personnages les plus
importants et les plus pieux parmi les chrétiens avaient
été enfermés dans le cimetière des Martyrs et ne purent
pas prendre part à l'élection. Elle fut faite par les hommes
de peine du Champ de Mars et de TÀmphithéâtre, qui pro-
clamèrent Sylvain ; et Mulus, l'un d'eux, le prenant sur
, ses épaules, le porta au siège épiscopal.
Les passions que celle élection fit nailre furent arden-
tes et opiniâtres; elles se produisirent très-vives lorsque,
en 320, sur la dénonciation du diacre Ordinarius, Zéno-
phile, gouverneur de la Numidie, fit son enquête contre
Sylvain, à la suite de laquelle ce prélat fut condamné à
l'exil.
Dès ce moment, la division des chrétiens était consom-
mée, non-seulement à Cirla, mais aussi dans toute la
Numidie. Ce qui le prouve jusqu'à l'évidence, c'est le
soin et la hâte avec lesquels les évêques les plus voisins
de Carlhage élurent, en 311, Cécilien à la place de Men-
surius, sans appeler les évêques de la Numidie. Dès ce
moment aussi, le schisme des Donatistes était né, et il
était sorti des faits que je viens de rappeler. < Le parti
c de Donat, dit saint Augustin, tire son origine de la
€ Numidie. Ce sont les Numides qui ont commencé la
c division, le tumulte, le scandale, et qui ont cherché à
c faire naître celle plaie effroyable à l'Église. Les Numi-
c des ont envoyé à Carlhage les auteurs et les fauteurs
c du schisme (1). >
(i) De pattor. iraetatui, cap. 16.
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— 490 —
Les soixante-dix évéques de Numîdie qui dressèrent à
Carlhage autel contre autel et opposèrent Majorin à Céci-
lien, ne firent donc que consacrer par un acie public et
solennel une scission qui existait en fait depuis six ans
et qui remontait peut-être aux premières heures de la
persécution. Nous savons par l'histoire du quatrième
siècle combien fut violente la haine qui sépara les deux
partis ; ils dépensèrent l'un contre l'autre toute l'ardeur
que les néophytes apportent ordinairement au soutien de
leurs convictions.
Mais, à côté de ces deux partis, il en existait un troi-
sième, celui des païens, ne l'oublions pas, qui, exalté
par les édits de 803 et loin de désarmer, avait été sur-
excité par le ralentissement de la persécution en 305.
Elle avait été, du reste, très-modérée dans les Etats de
Constance, et elle n'avait duré que deux ans en Italie, en
Sicile, dans la Mauritanie tingitane et en Afrique (1), bien
qu'elle eût repris à divers intervalles avec plus ou moins
d'intensité. Lorsque Maxence eut usurpé l'empire, il la fit
cesser complètement dans les provinces qui l'avaient re-
connu ; Eusèbe est très-formel à ce sujet (2). Saint Optât
dit, de son côté : c Indulgentiam mittmte MaxerUio,
c christianis libertas est restituta (3). »
Ceci s'applique évidemment à la première année du
règne de Maxence, pendant laquelle l'Afrique l'avait
reconnu ou ne lui avait fait, dû moins, aucune opposi-
tion; car, après qu'il en eut fait la conquête sur Alexan-
dre, il y exerça les plus cruelles vengeances sans au-
(I) Enseb., Demartyr, Palett,, ca|i. 13.
(%}Hiit. ecci.,L. vu, c. U.
(3i DemarUpen.f L. i, c. 18.
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— 491 —
cune distinction de personnes, de partis ou de religions.
Les païens, n'ayant pas encore assouvi toute leur
haine contre les chrétiens, et mécontents de Tédit rendu
par Maxence, se détournèrent de lui et allèrent à Alexan-
dre, lorsqu'il eut été revêtu de la pourpre, parce qu'ils
se souvenaient qu'il avait pris part à la persécution de
303 et 304.
De leur côté, ceux qu'on appellera bientôt les parti-
sans de Majorin, et plus tard les Donatistes, avides de
désordres et de bouleversements, et pleins de rage contre
ceux qu'ils flétrirent du nom de traditeurs, qu'ils auraient
dû s'appliquer, confondirent leur haine avec celle des
païens et, avec eux, embrassèrent le parti d'Alexandre.
Nous trouverions là l'explication de l'attitude que prit
Constantin envers les Donatistes aussitôt après la défaite
et la mort de Maxence (28 octobre 312) et avant le con-
cile de Latran (2 octobre 313).
En effet, par une lettre adressée au commencement de
313 à Ânulinus, proconsul d'Afrique, il exempta les
ecclésiastiques de toutes les fonctions civiles, et il eut
bien soin de préciser que cette exemption était accordée
aux ecclésiastiques de l'Église dont Cécilien était le
chef (1).
Dans une autre lettre, qu'il avait envoyée peu de temps
avant à Cecilianus lui-même, il menaçait déjà la faction
ennemie de cet évéque : f J'ai appris, disait-il, que des
f hommes d'un esprit turbulent veulent corrompre
f le peuple de la très-sainte Eglise catholique à l'aide
< d'odieux mensonges : sachez que j'ai donné de vive
U) Eus., Hist. eeel., L .x,c. 7.
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— 492 —
c voix au proconsul Anulinus et à Patrice, vicaire des
f préfets, Tordre de surveiller spécialement leur con-
< duile et de ne point tolérer de désordre de leur part. »
Et il terminait en lui recommandant de dénoncer à ces
deux magistrats les hommes qui persévéreraient dans
leur funeste aveuglement (1).
Cette intervention du pouvoir séculier dans les affaires
religieuses, alors que les adversaires de Cécilien n'avaient
encore adressé aucune plainte à l'empereur et ne l'avaient
pas encore saisi des dissentions qui existaient dans
l'Église d'Afrique, n'est-elle pas une preuve de la suspi-
cion dans laquelle on les tenait à la cour de Rome et du
mécontentement dont ils y étaient l'objet?
Leur plus grand crime était de s'être alliés aux enne-
mis de la religion chrétienne pour opprimer ceux qui
souffraient pour elle, plus encore que d'avoir créé les
divisions qu'on leur reprochait.
Mais la Numidie ne s'était pas déclarée seule pour
Alexandre : toutes les provinces d'Afrique l'avaient re-
connu, et toutes avaient éprouvé les funestes effets de la
vengeance de .M<axence; car dans la lettre à Cécilien citée
plus haut, Constantin lui annonçait qu'il avait ordonné à
Ursus, receveur-général d'Afrique, de lui remettre trois
mille bourses (folles) (2) pour être distribuées aux divers
ministres de la religion chrétienne dans toutes les pro-
vinces d'Afrique, de la Numidie et des Mauritanies, sui-
vant un bordereau que devait lui adresser Hosius.
Alexandre a donc régné sur toutes les provinces d'Afri-
(1) Eus,, Loo. dl., Lib. x, e. 6.
(2) J'ignore quelle valeur le folHs représentait.
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- 493 -
que. Elles ont pu, au milieu du désordre qui avait suivi
i'abdicalion de Dioclélien et dans la crainle de terribles
représailles, ne pas racclamer immédiatement; mais,
voyant qu'aucun empereur ne venait le combattre, déles-
tant Galère, qui les avait écrasées sous le poids des im-
pôts, et repoussant Maxence, qui avait des faveurs pour
les chrétiens et qui était assez occupé en Italie à défen-
dre son trône, elles n'avaient pas tardé à se ranger sous
la protection de l'empereur que les troupes de Carthage
leur avaient donné.
Dés lors, Alexandre n'eut pas à faire le siège de Cirta,
ety malgré le texte d'Âurélius Victor, je suis amené à con-
clure que cette ville fut assiégée et détruite par les sol-
dats de Maxence. Il les avait envoyés lorsqu'U se prépa-
rait à la guerre contre Constantin, c'est-à-dire vers la fin
de l'an 311.
La conservation de notre inscription est un témoignage
certain de la rapidité avec laquelle la destruction fut
accomplie. Maxence, il n'y a pas à en douter, avait ordonné
d'effacer le nom de son compétiteur sur tous les monu-
ments publics ; notre pierre tomba, au moment du ren-
versement de la ville, sous l'édifice auquel elle apparte-
nait et y resta ensevelie; elle échappa ainsi à la mutila-
tion, et nous la retrouvons à l'endroit même où elle était
tombée il y a plus de quinze siècles.
C'est un des très-rares témoins du règne d'Alexandre
que nous aurons occasion de rencontrer sur le sol afri-
cain et que l'on recherchera probablement en vain dans
les autres provinces de Tempire romain.
Maxence garda l'Afrique à peu prés un an; ce temps
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— 494 —
lui sufBl pour la ruiaer complètement et faire incendier
ses villes principales, Carlhage même, cette merveille de
Tunivers, comme dit Âurélius Victor. Constantin lai
envoya la tête du tyran pour bien lui prouver que désor-
mais elle n'avait plus à le redouter.
Dès Tan 313, il lui fit parvenir de nombreux secours
pour l'aider à réparer ses désastres. La ville de Cirta fat
rebâtie et, en signe de reconnaissance, prit le nom de
son libérateur. Comme la querelle entre les parti.^ans de
Cécilien et ceux de Majorin prenait des proportions in-
quiétantes pour la tranquillité publique, Xonstantin, par
une lettre adressée, vers la fin de l'an 315, au vicaire
Domitius Ceisus (i), promettait de venir en Afrique pour
y mettre fin; il ne parait pas que ce projet ait été suivi
d'exécution.
Il me reste à parler du titre de PrcBses Numidiarum
que prend l'auteur de la dédicace, Scironius Pasicratès,
et que nous n'avions pas encore rencontré. Il me conduit
à dire quelques mots d'une division, longtemps ignorée,
de la province de Numidie sous Dioclétien.
En parcourant, en 1864, le texte latin des listes des
provinces publiées un an avant par Mommsen (2), j'avais
été frappé de la désignation d'une Numidia Cirtensis et
d'une Numidia miliciana (3), et, me rappelant les cir-
constances qui avaient fait dédoubler une province voisine
et que j'avais relatées dans un Mémoire paru dans le
Reimeil de la Société de 1862 (4), je me demandais si,
(f) St OpUt, Monum. vetera, p. 291.
(2) Mémoire 9ur les provineee romaines 1863.
(3) Ibid. p. 49âet5(5.
(4) De Vère Mauritanienne et de l'époque de la division delaMaur. eés.
en deuxprooinee», t. vi, p. 961 et suif.
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pour proléger plus efficacemenl les provinces africaines,
Dioclélien n'avait pas élé amené à diviser aussi la
Numidie.
Désireux de connaître les réflexions de Mommsen, au
sujet de l'apparition de ces deux nouvelles provinces, je
priai un ami, M. Zeys, de me traduire le texte allemand
dans lequel elles étaient consignées. Je ne fus pas satis-
fait de la confusion que fait le savant allemand de la
Numidia Milidana avec la Numidia Tripolitana.
Depuis, M. Ernest Desjardins a prouvé l'existence de
cette division par des considérations géographiques, con-
firmées par les données fournies par l'épigraphie (i).
Il y eut donc une Numidia Cirtemis, avec Cirta pour
chef-lieu, et une Numidia Miliciana ou militaire, qui eut
probablement pour chef-lieu la ville de l'intérieur dans
laquelle la troisième légion tenait garnison, c'esl-à-dire
Lambése.
Dans le Mémoire que j'ai cité plus haut, j'ai essayé d'é-
tablir, en m'aidant d'inscriptions trouvées à Sétif et à
Bougie, que le dédoublement de la Mauritanie Césarienne
avait eu lieu en 292 (2) ; je crois pouvoir assigner la
même date à celui de la Numidie.
Mais le titre de Pasicratès nous apprend que les deux
^1) Remarques géog. à piopos de la carrière d*aQ légal de Paononie
inférieure. Rev. ërck.^ nouv. sér., t. xxvi, p. 79 et 186.
(3) Du Mémvire de Mommsen on a quelquefois lire celte cooclusion que
In sulklivislon de certaines provinces de l*empire avait eu lieu en 297.
Mais c'est vers celte année qu*a été dressée la itsle de Vérone, publiée et
commentée par ce satant, et avaot cette époque les divisions étaient
déjà effectuées. J*al donc pu écrire en 1802, au moment mftme où
Mommsen préparait son Mémoire^ que la Mauritanie Césarienne avait été
divisée en 292; ni la liste de Vérone ni aucun document découvert depuis
1862 n*inflrme les déducUons que J'ai Urées de l'étude des inscriptions et
des (UU.
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provinces étaient de nouveau réunies en une seule. Cette
réunion est-elle du fait de l'usurpateur Alexandre, ou de
Dioclétien ou de ses successeurs ?
M. Ernest Desjardins a montré, d'après M. L. Renier,
qu'elle était déjà accomplie en 313 et que la division
existait encore en 303 ou 304 et 3U7 ou 308, époque de
l'usurpation d'Alexandre. Mais nous allons voir que l'ins-
cription n® 19 ci-après apporte une nouvelle complication
à la question.
L'inscription latérale, si elle nous fut parvenue entière,
nous aurait peut-être donné la solution du problème ou
permis de réduire le nombre de ses inconnues, car elle
émane également d'un Prœses Numidiarum. La première
ligne se complète ainsi :
NVS.V.P.PNVMI
La ligne qui précède, indépendamment des effets du
temps, porte aussi les traces évidentes d'un martelage;
mais on y distingue encore, en l'examinant avec attention,
quatre lettres, ainsi disposées par rapport à celles de la
ligne suivante :
AELI
NVS.V.P.P.NVMI
En tenant compte de l'espacement des lettres V.P.P.,
occasionné par les points qui les séparent, il reste, pour
remplir la ligne, l'espace de six ou sept lettres, qui doi-
vent donner la fin du nom du Prœses et le commence-
ment de son cognomen. Le nom est facile à compléter;
c'est AELI(VS); il resterait la place de quatre ou cinq
lettres pour le commencement du surnom; elle pourrait
être occupée par AËLIA. Nous aurions ainsi :
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- 497 —
AELIVS AELIA
NVS. V. P. P. NVMI
DIARVM,...
Àelius Aelianus, vir perfectissimm, .Prœses Numidiarum.
Cet iElianus serait-il le même que le proconsul d'Afri-
que de 313 à 315 et même de 320 et 326, auquel
Constantin adressa divers rescrits pendant ses proconsu-
ials? Il est cité aussi dans une lettre de Tan 315 du
même empereur à Probianus, son successeur (1). iElianus
aurait pu être, en 305 ou 306, le presses des Numidies,
et, dans ce cas, la réunion des deux provinces aurait été
faite par Galère après l'abdication de Dioclélien, sauf ce
que nous dirons à propos de l'inscription n^ 19.
Cela expliquerait le martelage que j'ai déjà signalé. Du
reste, le style régulier des caractères de Tinscription me
solliciterait vers cette solution; ils sont plus purs et
mieux gravés que ceux de l'autre face. Ils ont un centi-
mètre de moins que ces derniers.
Les déblais de l'emplacement de la maison Moreau
avaient mis aussi à découvert, quelques jours avant et à
une hauteur plus rapprochée de la place du Palais, l'épi-
taphe de Julia Octavia :
D M
IVLIA OC
TAVIA V
IXITANNI
SLXX
H.S.E
(1) S' Opt, Monum. vetera^ p. 289. — S^ Aug., Oonlrà Cresc.y c 70.
34
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- 498 .-
biis Manibus. Julia Octavia vixit annis septitcLginia. Hic
sita est.
Aux dieux MAnes. Julia Oclavia a vécu 70 ans. Elle
git ici.
ISHVMANI
SIMOIMPCAE....... '
NOPIOFEiJClINV,...
O.TRIBVNICIAEPO...(l)
Sur une pierre trouvée à Dar-el-Bey, aujourd'hui
déposée dans une des cours de la Mairie; nous n'en
avons qu'une faible partie; le reste de Tinscripiion a été
emporté par une cassure de la pierre, qui n'a laissé
intact que le côlé supérieur. Lettres de 0'»07, gravées
peu profondément.
Propagatori totius gmeris humuni, fortissimo ac glo-
riosissinw Imperaiori Cœsari Domino nostro Flavio Valerio
Cofistantino, pio, felici, invicto, Aiigiisto, pontifici m<iximo,
tribuniciœ polestatis ....
Au -propagateur de tout le genre humain, au très-fort
et très-glorieux empei^ur César Flavius Valérius Cons-
tantinus, pieux, heureux, invaincu, Auguste, très-grand
pontife, revêtu de la puissance Iribunitienne
C'est une dédicace au grand Constantin par un
dignitaire dont le nom a disparu avec la partie inférieure
de la pierre.
(1) Ree. de U Soc. 4873-74, T. ivi, p. 463.
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— 499 -
N» 5
ATER
REM
EPOL
ISIB
IT
Provient de remplacement de la maison Narboni, à
Tangle de la rue Caraman et de la rue Gahoreau. Toute
la partie droite manque. La forme des lettres indique
une bonne époque.
NO 6
Il TO
AVG SAC
G AMVL
LIVS • PVL
TARIVS
VS-
Sur une pierre en forme de clepsydres; les quatre der-
nières lignes sont gravées sur la noix qui joint les deui
globes, et les deux premières sur l'extrémité de Tun des
globes. Les leltiTes ont deux centimètres et demi.
AiM/usto sacrum. Cdius Amullius Pultaritis votum
solvit .
La pierre a été trouvée par M. Costa sur l'emplacement
de la mosquée Sidi Bou-Maïza (le père de la petite chèvre),
dont M. Bouderba, interprète principal, nous raconte
ainsi la légende : Un individu, poursuivi par la popu-
lace, s'était réfugié auprès du marabout; celui-ci, pour
le protéger, le couvrit de son burnous. La foule furieuse
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- 500 - •
envahit le local où se tenait le saint homme et lai
réclama sa victime : — La voici, venez la prendre,
répondit le saint. — Mais, au. grand étonnemenl des
assistants, on ne trouva qu'une clièvre sous le burnous.
Un tour aussi surnaturel de prestidigitation valait bien
une chapelle à son auteur.
Nous, n'avons pas pu lire le nom de la divinité à laquelle
Pultarius avait payé son vœu. Peut-être avait-elle un
temple là môme où, il y a 500 ans, Sidi Bou-Maîza
accomplit son miracle. Nous avons constaté plusieurs fois
la persistance des populations à vénérer certains lieux,
et la tradition mystérieuse qui relie la chaîne des temps
et respecte d'âge en âge la consécration religieuse qu'a-
vaient reçue des emplacements privilégiés. 1/un des
exemples les plus remarquables qu'on en puisse citer,
c'est celui de l'église de Bougie, bâtie à la place de la
mosquée Sidi-el-Mohoub, qui reposait elle-même sur un
temple païen : et il n'est pas sur que ce temple n'ait pas
été lui-même converti en basilique chrétienne avant Pinva-
sion musulmane.
No 7
CANINIA MAR
GELLAFILDVL
CISSIMAQVA
MVIIIDIESXXI
HSE-
Sur une pierre avec queue d'aronde, à l'extrémité de
la rue Gahoreau, près de la place des Chameaux.
Caninia Marcella, filia dulcissima, qwB vixit annum,
inenses octo, dies unum et viginti. Hic sita est.
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— 501 —
Caninia Marcelia, fille ciicrie, qui a vécu un an, huit
mois et vingt et un jours. Elle gil ici.
N«8
D M
Q AEMILIVS
SODALES
V A XXVII
H-SE
A lii porte Djebia.
Dits l^lanibus. Quintus Aemilivs Sodales cix't annis
seplem et viginti. Hic sitm tsl.
Aux dieux Mânes. Quintus ^milius Sodalès a vécu
27 ans. Il gît ici.
N»9
D M
G E M I N I V S .
1 ANVARIVS
IIELIODORIFIL
V AN XXX
D M
IIELIODORVS
VACV
IIS E-OT-BQ
Provient de la rue Dar-el-Bey.
Diii Manibuts. Geminius lanuarius, Heliodori filins, visit
annis triginta.
Diis Manibus. Heliodorus vixit annis eentum et quinque.
Hic situs est ; ossa tua hem quiescant.
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- 502 -
Aux dieux Mânes. Geminius Januarius, iils d'Héliodore,
a vécu 30 ans.
Aux dieux Mânes. Héliodore a vécu 105 ans. Il gU
ici ; que tes os reposent en paix !
NMO.
N» 11.
N»12.
IVLIA
D M
D M
CIRTESIA
ARTORIA
M AEMILIVS
VACI
RIPARIA
RVFVS
VAC .
V. A. LXXV
H. S. E.
W13.
N» 14.
N«16.
Q.POMPEÏVS
D M
D M
CAECILIANVS
CORNE
L SITTIVS
VALX
LIVS
MARTIALIS
OPTATVS
V.A.XX.H.S.E
VAXLI
K» 16. .
NM7.
D M
MEMOR
C, PETRONIVS
lAE
QVIR
NVMIDIAE
.OX
QVA DRATIL
LAE
Les n<>* 10 à 16 proviennent du Coudiat-Aly. Copies
de M. Costa.
N°10. — Julia Cirtesia vixit annis centum et untim,
Julia Cirtesia a vécu 101 ans.
N^ 11. — Dits Manibiis. Artoria Reparata vixit annis
centum.
Aux dieux Mânes. Artoria Reparata a vécu 100 ans.
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503
No 12. Diis Manibiis. Cdius Aemilius Hufus vixit annis
septuuginla quinque. Hic situs est.
Aux dieux Mânes. Caïus iËmilius Rufus a vécu 75 ans.
II git ici.
N® 13. — Quintm Pompeivs Cœdliamis vixit annis sexa-
ginta.
Quinlus Pompeius Cœcilianus a vécu 60 ans.
N* 14. — Diis Manihm. Cornélius Optatus vixit annis
unum et quadragînta.
Aux dieux Mânes. Cornélius Optalus a vécu 41 ans.
N° 15. — Diis Manibm. Lncitis Siltius Martialis vixit
annis viginti. Hic sitiLS est.
Aux dieux Mânes. Lucius Sillius Marlialis a vécu 20
ans. Il git ici.
N<> 16. — Diis Manibus Caiius Petronim Quirina
(tribu).
N« 17. — Trouvée dans les écuries de la remonte, h
Sidi-Mabrouk. Copie de M. Séjourne.
Memoriœ Numid'œ QtuidratillcB.
No 18
.. ..PACTV ....
QVAEST.LE
PL.FETIALI
SALIA-PRVR...^
DAS-LEG-E
Copie de M. Séjourné prise à Sidi-Mabrouk.
Nous connaissons depuis longtemps le personnage au-
quel s'adresse cette inscription, très-court fragment de
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— 504 —
celle publiée par M. le général Creuly dans le I**' vol.
des Recueils de la Société, p. 41.
Publlo PkCTYmeio, Publii filio, Clementi, decemtdrum
stiliiibus judicandis, QVAESTor/, LEgato Rodani Gemini,
soceri stii, proconsulis in Achaiâ; tribunoPLebei, FETIALl,
legato dim Hadriani Alhenis, Thespiis, Plateis, item in
TAcsSALlA PRcp^ori VRfcano, kgato dim Uadriani ad reUio-
nés dvitalium Syriœ pwtanDAS, LEGato Ejusdem in Cilicia,
Consnli, legato in Cilicia Imperatoris Antonini AugusU,
legato Rosiani Gemini proœmulis in Africa, jurisconmllo,
palrono qaatxior coloniarum, Decreto decurionum, pecunia
publica.
A Publius Pactumeius Clemens, fils de Publias, de la
tribu Quirina, décemvir chargé de juger les procès, ques-
teur, légat de Rosianus Geminus, son beau-père, procon-
sul en Achaïe; tribun du peuple, fécial, légat du divin
Hadrien à Athènes, à Thespis et à Platée; légat en Thes-
salie, préteur urbain, légat du divin Hadrien pour régler
les impôts des villes de Syrie, légal du même en Cilicie,
consul, légat en Cilicie de Tempereur Antonin Auguste,
légat de Rosianus Geminus, proconsul en Afrique; juris-
consulte, patron des quatre colonies.
Par décret des décurions et aux frais du public.
La carrière administrative de notre personnage a élé
assez bien remplie.
§ 2. —"route de CONSTANTINE A DJEMILA {Cuicul)
\^ BENi-ZïAD (Castellum Mastarense)
J'ai à réparer l'omission, commise dans le volume
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— 505 —
précédent, d'une inscription intéressante, dont M, Vasseur,
alors ins[)ecleur d'Académie à Constantine, avait déposé
un estampage sur le bureau de la Société dans une de ses
séances de Tannée 1875. Elle provient de l'azel des Beni-
Ziad (Castellum Mastarense), à 21 kilomètres de Constan-
tine et à 31 kilomètres de Mila. Elle a été trouvée à en-
viron 300 mètres au nord-est du village actuel de Rouffach;
la pierre a été encastrée dans une maison du village.
TERTIVIDVS IVNIASDEPOSI
TIOCRVORISSANGTORVMMARTVRVM
QVISVNTPASSISVBPRESIDEFLOROINCIV
ITATE MILEVlTANAlN DIEBVS TVRIFI
CATIONISINTERQVIBVSHICINNOG
IN PAC
Au milieu de la première ligne est gravé le mono-
gramme du Christ, X et P. La panse des D, au lieu
d'être régulièrement arrondie, est un peu écrasée dans
la partie supérieure et rectiligne à la base. Il est difficile
de restituer les lettres qui manquent à la dernière ligne
et qui formaient un nom propre; les amorces qui en
restent sont insuffisantes.
Tertium idm junias, depositio cruoris sanctorum manu-
rum qui sunt passi sub Pres^ide Floro in civiiate Mileoilafia,
in diebus turificationis, inter quibus (sic) hic Innocen
in pace.
Le troisième jour des ides do juin a été déposé ici le
sang des saints qui ont souffert le martyre sous le gou-
verneur Florus, dans la ville de Milève, pendant les jours
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— 506 —
de la persécution, parmi lesquels étaient Innocent
Que leur mémoire repose en paix !
Cette inscription nous ramène aux temps de la persé-
cution dioclétienne, de Tère des martyrs, et nous aurons
probablement à y revenir, car depuis quelques années
les inscriptions chrétiennes se montrent à nous plus
nombreuses et nous apportent peu à peu la justification
de ce témoignage de saint Optât : € Il y a soixante ans,
€ Forage de la persécution se répandit dans toute TAfri-
f que : il fit les uns martyrs, les autres confesseurs;
t quelques-uns périrent par la mort funeste de Taposlasie;
€ ceux-là seuls furent épargnés qui purent demeurer
€ cachés (1). >
L'expression : m diebus turificationis, fournit à M. de
Rossi l'occasion de distinguer deux périodes dans la per-
sécution (2). Pendant la première, elle s'en prit au
clergé, aux églises, aux ilivines écritures; à l'égard du
peuple chrétien, elle se borna à lui interdire lout acte
du culte. Nous avons vu précédemment que ceux qui ne
surent pas résister aux ordres et aux menaces des magis-
trats et leur livrèrent les livres sacrés ou les objets du
culte, furent appelés traditeurs; ces jours malheureux
furent caractérisés par la dénomination de dies traditionis.
La deuxième période commence à Tédit adressé au
gouverneur de la Palestine, Urbain, à la lin de 303 ou
au commencement de 804. Beaucoup plus cruel que les
précédents, il vouait à la mort tous ceux qui n'accom-
plissaient pas des actes d'idolàlrie et n'offraient pas de
(1) DeSchismate Donat.
(3) UulUtino di arch, Oiristianat IS'îd, p. i6â, 4876, p 59.
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— 507 —
l'encens aux nombreuses idoles placées sur les voies pu-
bliques. Les chrétiens qui cédaient étaient appelés tv/ri-
ficatores, tarifi^ati, et ces jours s'appelèrent dks turip^a-
tionis, comme sur notre inscription.
C'est donc à deux martyrs de celte période qu'appar-
tiendrait le sang déposé à Mastar, et comme la persécu-
tion se calma en 305, ainsi que je l'ai dit plus haut, on
peut circonscrire dans un espace de temps assez restreint
la date de leur passion. Nous ne pouvons pas la préciser
davantage, les fastes martyrologiques de l'Afrique ne
faisant aucune allusion aux faits qui se passèrent à Milev
à cette époque. Valérius Florus était alors gouverneur
de la Numidie, nous le savons par saint Optai; notre
inscription joint son témoignage à celui du saint évéque
de Milev.
Les personnes pieuses qui avaient recueilli le sang des
martyrs, et qui l'avaient déposé dans la ville où ils
étaient nés, durent attendre, pour faire ce dépôt, que la
persécution eût cessé de sévir. J'ai déjà dit que les
églises et la paix furent rendues aux chrétiens d'Afrique,
comme elles l'avaient été à ceux de Rome, par Maxence.
Mais la forme des D de notre inscription, le signe' du
Christ qu'elle porte, sans tenir compte de l'orthographe
du mot préside, qui peut être une simple faute du lapi-*
cide, ne permettent pas d'assigner à notre monument
une date antérieure à la paix constantinienne.
Nous avons en Algérie des inscriptions grecques plus
anciennes, mais la forme du D ne s'est rapprochée de
celle du delta que dans le courant du iv® siècle. Quant
au monogramme du Christ, si nous le rencontrons fré-
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- 508 -
quemment ici, ou il est sur des monuments auxquels on
ne peut pas assigner de date certaine, ou» s'ils sont
datés, qui sont postérieurs à la première moitié du
IV® siècle. Il ne paraît pas que, dans sa première forme
constanlinienne, il ait été employé ici avant que Cons-
tantin se fût rendu maître de TAfrique, et comme celui
de notre inscription ne contient pas les lettres A et o,
devenues communes vers le milieu du iv® siècle, nous
croyons pouvoir placer sous le règne de Constantin
l'érection du monument commémoratif de Mastar.
Ce monument donnait les noms de deux martyrs Feu-
lement, Innocent et un autre, dont il n'est pas possible
de rétablir le nom avec certitude ; mais il nous apprend
aussi que d'autres avaient été exécnlés en même temps à
Mila, où ils avaient été probablement jugés et condamnés,
et qui étaient probablement aussi des localités voisines;
les exécutions cli" masse des cbréliens ne furent point
rares à celte époque. Il vient enfin compliquer un pro-
blème historique dont je me suis occupé plus haut en
parlant de l'inscription relative à l'usurpateur Alexandre.
Les inscriptions sur lesquelles s'appuient MM. L. Renier
et Ernest Desjardins pour confirmer les données fournies
par la liste de Vérone, qui distingue une Numidiu Cxr-
ternis et une Numidia Miliciana, sont trois dédicaces,
trouvées à Thamgad (Thamugas), à Jupiter, à Hercule et
à Mars, patrons de Dioclétien, de Maximien Hercule et
de Galère, qui n'était encore que César, par Valérius
Florus, dont la fonction est ainsi indiquée :
VPPPNM.
On Iraduit par : Vir perfectissimm, prceses promnciœ
Numidiœ Milicianœ.
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— 509 -
Galère y étant qualifié de César, les inscriptions sont
antérieures à son élévation à l'empire, c'est-à-dire au
l®*- mai 305.
Mais saint Optât, dans V Histoire du schisme des Uona-
tistes, signale Florus comme ayant été l'un des ministres
de la persécution. « Il y eut, dit-il, une aw^re persécution
« sous Dioclétien et Maximien, pour l'exécution de
( laquelle il se trouva des juges impies qui firent la
4; guerre au nom chrétien; parmi eux furent, il y a plus
<r de soixante ans, Anulinus, dans la province proconsu-
< laire, et Florus, dans la Numidie (in Numidia, Flo-
« rus) (1). »
H ne s'agit pas ici de la première persécution dont
saint Optât avait parlé dans les livres précédents, mais
(Je la grande, alia persecutio ; de celle qui s'était étendue
à tous les chrétiens, qui avait commencé tout à fait à la
fin de l'année 303 ou, plus probablement, dans les pre-
miers mois de l'année suivante, et qui a été caractérisée
par la désignation de dies turificaiiùnis.
Le saint évêque ne dit pas : in Numidiis, mais in Nu-
midia.
Tant que nous n'avions que son seul texte, nous
pouvions supposer que, rapportant des événements con-
sommés plus de soixante ans avant, l'auteur avait pu
juger inutile de distinguer deux provinces dont l'existence
séparée avait eu une courte durée, ou qu'il entendait
parler seulement de celle administrée par Florus.
Mais l'inscription des Beni-Ziad nous montre le Prœses
Florus faisant exécuter des martyrs à Mila, une des
(i) L. lu, c. 8, p. 62.
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— 510 —
quatre colonies cirtéennes, à 50 kilomètres à rouest de
Cirla, qui n'a jamais pu être soustraite à radministration
du Presses de la Nwmidia Cirtensis pour être placée sous
le commandement de celui de ia Numidia Milicia^ia.
Comment expliquer cette juridiction que serait venu
exercer à la porte de Cirta le Prœses dont nous retrouvons
le nom sur les inscriptions de Thamgad, au sud-est de
Lambèse? Et, remarquons-le, nous n'avons pas encore
rencontré sur la pierre le nom d'un Presses de la Numidie
cirléennne. Le nom de cette province ne nous est connu
.que par la géographie de Ptolémée, qui distingue le pays
des Cirtésiens de la nouvelle Numidie, et par la liste de
Vérone.
Si deux Presses coexistaient en Numidie, ils devaient
avoir des attributions et des droits égaux, et l'un ne
pouvait pas avoir juridiction sur le territoire de l'autre.
Si une extension de pouvoirs avait pu être attribuée à
l'un au préjudice de l'autre, elle serait revenue, ce
semble, au Presses de la Numidie cirléenne, Cirta ayant
été jusque-là le chef-lieu de la province.
Nous avons vu précédemment, il est vrai, le proconsul
Anulinus envoyer le comte Alexandre lui recruter des
victimes à Thamgad et à Lambèse, c'est-à-dire au cœur
même de la Numidie militaire. Cela se passait pendant
la grande persécution de 304.
Mais si la Numidie avait été comprise dans le ressort
de la province d'Afrique de l'an 38 jusqu'à Septime
Sévère, du moins, à partir de cet empereur, elle eut à sa
tête un Presses indépendant; et alors nous verrions cette
situation anarchique : le proconsul de la province pro-
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— 544 —
consulaire faisant acte d'autorilé sur une province qui
ne dépendait pas de son ressort, et le Presses de cette
même province exerçant juridiction sur celle de l'un de
ses collègues.
Ce que j'appelle anarchie était peut-être le résultat de
mesures exceptionnelles prises pour l'exécution des ordres
implacables de Dioclétien et de Galère : on aurait élargi
temporairement les pouvoirs d'Ânulinus, sur l'énergie
duquel on comptait, et une raison semblable aurait Tait
accorder au Prœses de la Numidia Milidana, à Valérius
Florus, juridiction sur les chrétiens de la Numidia Cir-
lensis, gouvernée peut-être alors par un homme d'un
caractère pusillanime.
Celle raison parait-elle invraisemblable et l'explication
inadmissible? Et veut-on traduire les abréviations PN M,
des inscriptions de Thamgad, par Prœses Numidiœ Mili-
danœ, avec MM. L. Renier ei Ë. Desjardins, ainsi que
l'exigent les inscriptions n^ 4 et % qui supposent plus
d'une Numidie, et non par Prœses Numidiœ, simplement,
comme l'avait fait M. L. ftenier en premier lieu, et
comme l'a fait Mommsen après lui? Alors, pour con-
cilier chs inscriptions et la table de Vérone avec le texte
de saint Optât et l'inscription des Beni-Ziad, celle-ci rela-
tant un fait qui s'était passé en 304, il faudra se décider
pour cette conclusion :
La dédicace au César Galère aurait été gravée en 30i2,
Valérius Florus étant Presses de la Numidia Milidana;
cet homme, d'une fermeté reconnue, aurait été chargé
de l'exécution des édits de Dioclétien contre les chrétiens,
en 303 et 304, dans toute la Numidie, en sorte que, de
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— 512 —
fait, les deax provinces auraient été, dés cette époque,
réunies de nouveau en une seule.
La division de la Numidie, effectuée en 292, aurait
pris 6n en 303 ou en 304, au plus tard ; elle aurait duré
onze ou douze ans.
Si la question prête encore à la discussion, j'espère
qu'elle sera reprise par les savants qui s'en sont déjà
occupés et qui s'intéressent aux choses anciennes de
l'Algérie.
EXIMPERATODOMIN.ISAI
lOVI OMNIPOTENTI AVGSAC...
SERVATORI AVGVSTORVM M...
VS FORTVNATVSROGATIFIL NOVEL
LINEPOSSVAPECFECVSLA
Je copie celte inscription sur un estampage mal venu
que m'a remis M. Clément, employé chez M. Arnolet. La
pierre ayant été mise à découvert depuis peu de temps
et n'ayant pas encore été lavée par la pluie, la terre a
laissé sa marque sur le papier, et les lettres reparaissent
en blanc sur le verso de la feuille. Elles sont belles,
espacées convenablement, la largeur de la pierre étant de
de 0°°90; elles ont cinq centimètres aux deux premières
lignes et quatre centimètres et demi aux suivantes. N et
I à la première ligne, T et I à la deuxième sont liés. Un
éclat de la pierre a emporté la fin des trois premières
lignes et le nom de Forlunatus, qui, sur l'ordre de
Saturne, a accompli son vœu à Jupiter omnipotent, con-
servateur des Augustes.
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— 513 -
D M
CATINIA
MAXIMÂ
VAXXXV
HS-E
Belles. lettres de 0^05.
Cette pierre, comme la précédente, a été tirée du sol à
environ 7 kilomètres au sud de Beni-Ziad.
Diis Manibus. Catinia Maxima vixit annis triginta quifi'^
que. Hic sita esL
Aux dieux Mânes. Catinia Maxima a vécu 35 ans. Elle
^it ici.
2o AÎN-TINE
Un estampage pris par M. Costa nous permet de recti-
fier et de compléter l'inscription qu'il avait publiée dans
le volume précédent de la Société, page 348. Elle provient
d'Âîn-Tine, entre Rouifacli et Mila, à i2 kilomètres de
celle dernière localité et à 39 kilomètres de Constantine,
rive gauche de l'Oued-Koton.
N«32
INHISPRAEDIIS
GAELIAEMAXIMAEC.F.
TVRRESSALVTEMSALTVS
EIVSDEMDOMINAEMEAE
CONSTITVIT
NVMIDIVSSER-ACT
A la quatrième ligne, A et le premier E de MEAE sont
liés. La pierre est taillée en queue d'aronde.
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— 544 ~
In his prœdiis Cœliœ Maximœ, clarissimœ feminœ, turres
salutem saltus ejvsdem dominœ meœ constituit Numidius,
servus actuarixis.
Sur ces domaines, de Cœlia Maxima, femme clarissime,
Numidius, esclave intendant, a fait construire des tours
pour la surveillance de la forêt de sa maîtresse.
Les acluarii ou actarii étaient, dans Tordre civil, des
employés auprès des magistrats ou du Sénat qui rem-
plissaient roffice de greffiers, de copistes, de tachygra-
phes; ils tenaient aussi des comptes particuliers. Dans
l'armée, ils étaient préposés au service des vivres, fai-
saient les distributions en nature ou délivraient les auto-
risations de livraison d'après les registres de contrôle de^
troupes. Ils tenaient les comptes-matières et étaient res-
ponsables des denrées sorties des magasins.
D'après notre inscription, Numidius n'était pas seule-
ment chargé de tenir les comptes des produits du do-
maine, il remplissait aussi les fonctions de régisseur ou
d'intendant, puisqu'il faisait exécuter les constructions
qui devaient assurer la surveillance et la conservation de
la propriété. C'est, je crois, une extension donnée au
sens ordinaire du mot actuarius.
Voilà une femme de grande naissance, la femme d'un
sénateur, clarissiîna feminay qui possédait en Numidie
un vaste domaine, un latifundium, comme Ântonia Satur-
nina, dont j'ai eu l'occasion de parler (1). Le temps nous
'en fera connaître d'autres.
Avant notre conquête de l'Algérie, la terre d'Ain-Tine
était la propriété de la famille Ben-Zekri, de Constanline.
(1) Heo. de la Soc., vol. xvii, p. 350.
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wmmm
— 515 —
Le dernier Bey la confisqua peu de temps avant la prise
d'Alger, après avoir fait massacrer les principaux mem-
bres de celle famille, et l'annexa aux biens du Beyiik.
Elle est dominée au sud par le Djebel-Lekahl , d'une
altitude de près de 1,300 mèlres, que contournent TOued-
Kolon et le Chabel-DjaiTar , son affluent. Une moitié,
tournée vers Test, descend en pente assez rapide vers
rOued-Koton, émaillée de petits jardins verdoyants qu'ar-
rosent de nombreuses sources. On peut y visiter une
vingtaine de ruines, dont les plus grandes, au nombre
de trois, peuvent occuper cbacune une superficie de près
d'un hectare. La principale est à peu près au milieu de
la propriété, sur la rive droite du Chabet-Aïoun-Karioua,
à 600 mètres au-dessus de la source qui a donné son
nom à la terre, et près de laquelle existe le bordj Ben-
Zekri.
Aucune de ces ruines ne présente donc l'importance
d'un village; ce sont celles de maisons d'exploitation, de
fermes, de tombeaux et de constructions, qui pouvaient
bien être les tours mentionnées sur l'insciiplion. Le vil-
lage était en face, sur les hauteurs de la rive droite de
rOued-Kolon , à Oudjel (Uzelis), propriété de Messerli-
Ali.
L'autre partie de la propriété forme un plateau qui
couronne le Djebel-Lekahl et s'infléchit vers l'ouesL
iMais revenons à l'inscription. J'ai traduit salius par sa
signification la plus ordinaire. S'il ne désigne pas ici une
forêt dans le sens le plus large du mot, il nous indique
au moins un lieu boisé dépendant du domaine de Cœlia
Maxima et dans lequel pouvaient paître ses troupeaux :
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— 516 —
c Saltus est ubi sihœ et pastiones sunt, > dit %lius Gallas
dans Festus (1); on peut lui appliquer celte définition de
Varron : les terrains que les propriétaires ne pouvaient
cultiver à cause des bois et autre cause analogue, mais
où ils pouvaient faire paître leurs troupeaux, furent
appelés SaUus {%.
Nous savons donc qu'il y avait une forêt à Aîn-Tine;
elle a disparu depuis longtemps, mais non sans laisser
des traces; on peut voir au printemps, sur le Djebel-
Lekahl, reverdir de jeunes pousses de chénes-verts,
aussitôt rongées par la dent des troupeaux, et les indi-
gènes des environs y cherchaient encore, il y a peu
d'années, les racines des arbres qui couvraient la mon-
tagne au temps de Cœlia.
Le Djebel-Lekahl se rattache à la chaîne du Chettaba,
qui était boisée jusqu'à hauteur du village de TOued-Atmé-
nia;'sur une superficie de 3 ou 4,000 hectares, les boise-
ments sont actuellement en voie de reconstitution sous la
surveillance du service forestier. Le pays compris entre
Constantine et Mila n'était donc pas aussi dénudé à l'épo-
que romaine que de nos jours. Nous avions déjà fait la
même constatation à l'occasion d'une inscription trouvée
à Âïn-Zada, en ce qui concerne la contrée comprise entre
cette localité et le Djebel-Anini, au nord-ouest de Sétif (3).
L'inscription d'Aïn-Tine fait naître naturellement à
l'esprit une autre réflexion et un rapprochement qui
pourrait bien n'être pas sans enseignements.
Au moment où l'occupation romaine en Numidie était
^1) P. 2U.
(2) Lib. 4, 6, 6, 10.
l3) Rfie. de la Soc. vol. xvi, p« 363. 364.
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- 517 —
dans toute sa force, car la netteté des caractères de
rinscriplion ne permet pas de la placer après la première
moitié du troisième siècle, à :]9 kilomètres de Cirta et à
1^ kilomètres de Milev, c'esl-à-dire au cœur même du
territoire des vieilles colonies cirléennes, les propriétaires
ronnains étaient obligés de conslruire des vigies pour la
surveillance de leurs bois. Et contre qui prenaient-ils ces
précautions coûteuses et permanentes? Assurément, ce
n'élait pas contre les gardiens de troupeaux et pour
prévenir des délits de pacage ; ce n'était pas non plus
contre les délinquants forestiers, habitués à chercher sur
le bien d'aulrui leurs provisions de bois de feu; les
gardes auraient suffi pour faire respecter la forêt par
ces catégories de dévastateurs; ils auraient bien mieux
sufO pour surveiller eflicacement un domaine découvert,
et cela me confirme dans la pensée qu'il s'agit effective-
ment d'un bois et non point d'un simple terrain de par-
cours.
Si Cœlia Maxima ou son régisseur ne s'était pas rendue
odieuse à ses voisins par une série de vexations comme
s'en permeltaient parfois les Grands, et rien n'autorise
une pareille supposition, qu'avait-elle à redouter et de
qui avait-elle à craindre? Car les mesures coûteuses
auxquelles elle était réduite à recourir supposent un
danger permanent comme elles, considérable et peut-
être même général.
Y avait-il à cette époque des incendiaires qui faisaient
la guerre à la propriété et prétendaient fatiguer l'occu-
pation étrangère en ruinant ses travaux et en stérilisant
ses dépenses et ses efforts ? La population aborigène, si
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- 548 —
«
souvent en état de révolte ouverte et si souvent vaincue,
alors qu'elle ne se sentait pas assez forte pour résister
les armes h la main, érigeait-elle en système l'attaque
contre les biens des conquérants, n'osant pas la diriger
contre leurs personnes? Elle n'avait pas disparu; les
inscriptions nous la montrent, sous des noms plus ou
moins latinisés, vivant côte à côte avec les colons; mais
elles ne nous ont pas encore dit quels rapports elle en-
tretenait avec eux, et peut-être profitait-elle des avantages
et des facilités que lui donnait cette communauté d'exis-
tence pour piller ses maîtres et saccager leurs biens.
Ces hypothèses, peut-être trop hasardées, ne peuvent pas
être poussées plus loin en ce moment. Mais, si je ne me
trompe, le fait consigné sur la pierre par Numidius méri-
tait bien de fixer un instant notre attention ; s'il ne nous
apprend pas comment, par qui et dans quel but ont été
détruites les forêts dont nous retrouvons les traces à
l'ouest de Constantine, il atteste du moins qu'elles ont
existé.
Nous verrons plus loin, au sujet de Kherbet-Guidra,
§ X, une série d'autres faits qui nous prouveront que les
Romains étaient obligés de se garder avec soin contre les
populations indigènes.
J'avais campé, le 16 et le 47 mai 4865, près du bordj
Ben-Zekri, et j'avais copié, sur deux pierres encastrées
dans les murs du bordj, la première en dehors et l'autre
en dedans, ces deux fragments d'inscription en lettres
de 0™17 de hauteur :
a b
MEM ORIAE
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— 519 —
La beauté et la dimension des lettres indiquent que la
pierre appartenait à un monument important, élevé peut-
être à la mémoire de la propriétaire du domaine.
30 MILA
M. I). M. I. SANCTAE
SACRVMFACTVM
PROSALVTE
...PCAES-MAVRELISE
5 PllFEL-AVG
ETDOMVSEOR DIVINAE
QV AID ITBASILIGVS
ETMNESIVSCRIOBO..
10 VMFECERVNTETIPSISVSC.
PERViM per;g. AEMILIVMSATVR
NINVMSACERDOTEMEXVA
TICINATIONE ARCHIGALL..
LD DD.
Sur une pierre de 0">55 de hauteur et 0"*35 de lar-
geur, dans une maison arabe, à Mila. Estampage de
M. Costa, Les lettres sont serrées et bien formées ; elles
ont trois centimètres à la première ligne, deux cen-
timètres et demi de la deuxième à la cinquième, et
un centimètre et demi aux suivantes. La sixième ligne et
le commencement de la septième ont été martelés.
Lettres liées : A et V à la cinquième ligne, V et I à la
septième, V et N à la dixième, L et I, V et M à la
onzième.
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- 520 —
Matri Deum Magnœ Idaeœ sakctœ sacrum factum,
Pro $alute imperatoris Cœsaris Mard Àurelii Sef>eri
Antonini pii, felids, Augusti, et Septimii Getœ, pii, felids,
Augmti, et domus eorum divinœ, Qu Basilictis. • .
. , . et Mnesius criobolium fecerunt et ipsi suscq[)enmt, per
Caium jEmilium Satuminutny sacerdotem, ex vatidnatûme
Archigalli.
lo(m$ datus décréta decurionum.
Sacrifice offert à la Mère des dieux, Grande Idéa sainte;
Pour la santé de l'empereur César Marcus Aurclius
Severus Antoninus, pieux, heureux, Auguste, et de Sepli-
inius Géta, pieux, heureux, Auguste, et de leur maisoD
divine, Q. . • . Basilicus. ... et Mnésius ont offert et reçu
eux-mêmes un criobole, par les soins de Caïus iEmilius
Saturninus, prêtre, et conformément à l'avertissement de
TArchigalle.
L'emplacement a été donné par décret des décurions.
Le criobole, ou sacrifice d'un bélier, fut offert à Cybéle,
mère des dieux du premier ordre et honorée sur le mont
Ida. Les prêtres de cette déesse formaient plusieurs con-
fréries ou collèges, parmi lesquels celui des Galles; ceux-
ci se divisaient en réguliers et en irréguliers, et ces der-
niers constituaient une sorte d'ordre mendiant et char*
latan. Ils allaient de ville en ville, portant les images de
leur déesse et se présentant comme possédés de la fureur
divine; pour gagner quelques aumônes, ils chantaient
des vers de leur composition et donnaient au public le
spectacle de cris, de chants et de contorsions dont les
pratiques de nos Aïssaoua algériens peuvent nous fournir
une idée.
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- 521 -
Le chef du collège portait le titre d'Archigalle.
Celui qui offrait le sacrifice se plaçait dans une fosse
recouverte de planches percées de trous : un victimaire,
te prêtre Caïus iËmilius Salurninus, dans notre inscrip-
tion, égorgeait un bélier sur ce plancher, et le sacrifiant
en recevait le sang sur ses vêtements et sur toutes les
parties de sa personne ; de là les expressions : criobolium
fecerunt et ipsi susceperurU. Cette régénération mystique
devait être renouvelée tous les vingt ans.
Les monuments lapidaires qui mentionnent des sacri-
fices de crioboles ou de lauroboles sont assez nombreux
en Italie et en France; le plus ancien est, je crois, de
l'an 160 et â été trouvé à Lyon. En Algérie, ils sont plus
rares jusqu'à présent. Celui de Mila n'est pas postérieur
à 212, année de la mort de Géta.
M S
SIGENITORNOBL..
STANTIALARGA
SlTAlAMPIETASREDD
OBSEQVIVM
..IBIMAGNIFICASTRVER...
. . ..NERANDE SEPVLCRHA (sw)
EXAVROFVLVOETSOLID..
EXEBORE
T..,ESQVETI
La pierre qui porte cette inscription est dans la ca-
serne des tirailleurs, à Mila; le côté supérieur est seul
resté intact; telle qu'elle est, elle mesure 0<°30 dans sa
plus grande largeur et 0°^27 de hauteur. Nous n'avons
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— 522 -
qu'une parlie de l'inscription. A la suite des lettres de
la dernière ligne, on voit encore les amorces de quatre
lettres, qu'on peut lire PIST ou BIST ou RI ST. I-es
caractères, très-nettement gravés, n'ont qu'un centimètre
et demi et semblent contemporains de ceux de rinscrip-
tion précédente.
Diis Manibiis Sacrum.
.... Si gmitor rwbis substantia larga,
Mnesita (?) jam pietas reddidit obseq%iium.
Ibi magnifica struerunt venerande sepulchra
Ex ai(/ro fiiho et solido ex ebare
MISINIVS EXTRIC
ATVS VAC H. S.
Misinius Extricatus vixit annis centum. Hic situs.
Misinius Extricatus a vécu 100 ans. Il gil ici.
Lettres de O^Ob bien fprmées. Au-dessus de la pre-
mière ligne sont gravées deux défenses de sanglier
simulant le croissant de la lune, mais non reliées. Pierre
trouvée dans un jardin de Mila : estampage de M. Sergent,
administrateur de la commune mixte.
N«26.
IMP D N
VALERIO
GALERIO
M A X 1 M^
PIOINVAVG
Imperalori Domiiio iwstro Valerio Galerio Maximiufw
pio, invicto, Augmto.
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— 523 —
Copie prise par M. Sergent sur une borne milliaire
d'un mèlre de hauteur et de 0»n25 de diamètre, trouvée
à Enchir-Laubia, sur rOued-Sabeùr, à Touesl et à environ
16 kilomètres de Mila, et à 1,500 mètres du nouveau
village de Redjas. Celte borne avait été placée probable-
ment sur la voie de Mila à Djemila, qui fut réparée,
d'après notre inscription, par l'empereur Galère, de
305 à 308.
A sept ou huit kilomètres plus à l'ouest, sur la terre
domaniale de Rouached, où un village doit être fondé
prochainement, et sur un mamelon qui domine la vallée
de l'Oued-Melah, M. Sergent a pris la copie et l'estam-
page d'une inscription récemment tirée du sol. Les lettres
sont dans un cadre de 0"^55 de largeur et de 0™35 de
hauteur; elles ont une hauteur variable de quatre à
cinq centimètres ; elles sont irrégulières ^et très-serrées
aux quatre dernières lignes. La lecture de la cinquième
ligne présente des dirficultés. Une cassure de la pierre a
emporté quelques lettres au commencement de la dernière.
Je reproduis Tinscription d'après l'eslampage et en
m'aidant de la copie de M. Sergent.
N» 27.
N VM IN I • CAE LEST 1 S
AVG. IMP TRAIANO hADRI
AN. CAES.AVG.tr. P.P. M. COS
m. Q. RAECIVSQVADRATVS
hED.lEMPEEC'LIL'NODSLE'hER'hERED
VSVE COLENDVM. P. DVII. IDVS. SEPT
. . GATILLIOSEVERO . Il . TITO . AVRELIO. F
. . . ANTONINO.COS.CVRATORERAESODME
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- 524 —
La forme des h. est à remarquer ; à la cinquième ligne,
N et 0 sont liés ; le sigle se compose de deux barres se
renconlranl à angle aigu; celle de gauche dépasse la
ligne, l'autre se relève et forme un 0; on pourrait donc
y voir A 0 ou même R 0.
Quintus Raecius Quadratus adressait sa dédicace à la
déesse carthaginoise Cœlestis, le 7 des ides de septembre,
sous le consulat de Lucius Calillius Severus, consul pour
la deuxième fois, et de Titus Aurélius Pulvus Ântoninus.
Je ne sais si Ton a déjà trouvé la mention du deuxième
consulat de Catillius Severus, qui avait été présumé par
Idace et Onuphre (1). Elle ne figure pas sur une inscrip-
tion rapportée par Orelli sous le n^ 2946 et datée comme
la nôtre, c'est-à-dire de Tan 120. Ce Calillius Severus fut
Préfet de Rome et le bisaïeul maternel de Marc-Aurèle.
Notre inscription présente cette autre particularité d'a-
jouter aux noms de Titus Aurélius Fulvus celui d'Anto-
ninus, ce qui dissipe tous les doutes que l'on pouvait
encore avoir sur l'identité de notre personnage avec l'em-
pereur Anlonin le Pieux.
La ruine de laquelle elle a été tirée est probablement
celle de Tune des stations qui jalonnaient la route de
Mileo à Cuicul^ d'après la Table de Peutinger, et qui nous
sont encore toutes inconnues. Elles se présentaient dans
l'ordre suivant :
(t) De Tillem. Hiit, dei Emp. rom. T. ii, p. 356.
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~ 525 —
Milev,
Nom inconnu 7 milles
Nobas Fusciani 12
Fons Camerata 4
Berzeo 4
Modolana.. 4
Caput Budelli 7 ou 12
Calcul 7
Total. ... 45 ou 50 milles
Soit 67 ou 74 kilomètres.
Vhinéraire d'Antonin donne un autre tracé :
Milev, '
Idicra 25 milles
Cuicul 25
Total.... 50 milles
Les deux routiers donnent la même distance, et cepen-
dant il n'est pas présumable qu'ils indiquent la même
voie.
D'après la carte de l'État-Major, il y a cinquante kilo-
mètres de Mila à Djemila. Cette distance est trop faible;
en admettant une augmentation d'un quart pour les
détours, on n'arriverait pas encore à celle de Vltinéraire
et on ne ferait qu'approcher de la plus courte fournie
par la Table.
Je pense que celte dernière suivait, par le chemin
arabe actuel, la vallée de TOued-Melah et celle de l'Oued-
Ferdjioua. En se rapprochant de l'Oued-End ja , pour
remonter cette rivière jusque vers Fedj-Mezala et gagner
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526
Djemila par la vallée de rOued-Ferdjioua, elle aurait
eu un développement trop considérable.
Si Ton veut tenir compte de l'analogie des noms Idicra
et Dekri, il faudra chercher vers le sud la voie indiquée
par Vltinéraire; elle aurait traversé le pays montagneux
des Serraouïa et des Ouled-Kebbeb, pour aboutir à la
vallée de rOued-Dekri à Aïn-Aziz-ben-Tellis, à égale dis-
tance de Mila et de Djemila, ou aux ruines d'Aïn-el-Kerb,
à 6 kilomètres en amont et tout à fait au haut de la
vallée; de là, elle aurait rejoint Djemila par TOued-
Raharen et l'Oued-bou-Selah.
C'est là une simple conjecture, fondée sur l'analogie
que je viens de signaler et qui a fait identifier Idicra au
hameau de Dekri. Mais il n'y a pas trace de ruines sur
ce point : la roule de Mila à Djemila qui y toucherait
aurait 70 kilomètres en ligne droite, longueur beaucoup
plus grande, en y joignant les détours, que celle fournie
par les routiers. Dans la partie supérieure de la vallée
de Dekri, j'ai rencontré plusieurs ruines sur l'une ou
l'autre rive et des restes de barrages en pierres de grand
appareil; les ruines deviennent d'autant plus fréquentes
qu'on s'éloigne de Dekri , à une distance de 20 kilo-
mètres. Pour ne pas dépasser la longueur assignée à la
route par Vltinéraire, elle aurait dû se tenir sur la rive
gauche de l'Oued-Dekri. Elle se serait dirigée ensuite
vers le sud-ouest, à travers la plaine des Ouled Abd-en-
Nour et des Eulma, sur Kherbet-Fraïm (Gemdlœ), et de
là, vers le Hodna.
Il y a là un champ d'études et d'explorations qui se
recommande au zèle des membres de la Société.
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— 527 —
4o FEDJ-MEZALA (Ferdjioua)
M. le lieutenant Dufour, chef du poste de Fedj-Mezala,
a adressé à M. le capitaine Pont, directeur des Ailaires
indigènes à la Division, avec les copies de deux inscriptions,
le dessin d'un monument funéraire divisé en deux com-
partiments, entre lesquels était une épilaphc dont il ne
reste plus que quelques lettres :
No 28.
D M S
CVRVS
.•.VSN....H.S.EST
Au premier plan et à gauche, un homme vêtu de la
toge ample, rejelée sur Tépaule gauche, tenant de la main
gauche un rouleau, le bras droit pendant et de la main
retenant les plis de la robe; à droite, une femme enve-
loppée dans le pallium, le bras gauche pendant et l'autre
ramené sur la poitrine. Dans le cadre inférieur, un ca-
valier, le bras droit tendu au-dessus de la tête du cheval
et, de la main gauche, tenant les rênes. M. Dufour
ajoute : le relief est bon et les détails ont une correction
de lignes que ne justifient pas le style et l'ordonnaBce-
ment, qui indiquent suflisamment, à première vue, une
époque de décadence. Le cavalier n'est pas de la main
du même ouvrier; le travail est lourd et grossièrement
exécuté.
Cette inscription provient de Fedj-Mezala, de même
que la suivante :
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-. 528 —
D M S
OPSTORIAE
HAVRAE PI
SSIMPNATA
...XXIMEN.V.H
...ylADVMENV
...FEIJCITAS FI
...ISSIME
L'inscription est dans un cadre en queue d'aronde et
surmonté d'un croissant. C'est l'épitaphe d'une indigène,
Opstoria Maura, qui avait vécu 21 ans, 5 mois et quel-
ques heures, par son père Diadumenus.
Voici une autre épitaphe d'indigène, que le temps
n'a pas plus ^épargnée que la précédente :
N« 30.
U M S
VOLVSENNA
FARINVS
VIXIT ANNIS LV
ZOSTAL\S..I..ME
CIAP PATRI
.I1SS....P0SVERVNT
Diit Manibus sacrum. Volusenna Farinus vint awnis
quinquaginta quinque. Zostalus et Meàap. . . patri pUssimo
posuerunt.
Aux dieux Mânes. Volusenna Farinus a vécu 55 ans.
Zostalus et Meciap... ont élevé ce tombeau à leur père
bien-aimé.
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— 529 -
La pierre qui porte celte inscription était à trois
mètres sous terre à Aîn-Rrecheba, près de Fedj-Mezala.
M. Dufour annonce enfin qu'il a trouvé sous une sorte
de dolmen» à Fedj-Mezala, une hache en fer bien con-
servée, un pendant d'oreille de grande dimension en
bronze, et un poignard, qui est tombé en poussière à sa
sortie du Irou d'exploitation: Ces objets étaient placés
près d'un cadavre mesurant près de deux mètres et dont
la tête énorme est particulièrement remarquable par le
développement de la partie encéphalique.
On a découvert aussi au même endroit environ deux
kilogrammes de défenses de sanglier.
La Société archéologique espère que M. Dufour conti-
nuera ses fouilles; elles promettent des résultats d'un
grand intérêt.
§ 3. — ROUTE DE CONSTANTINE A JEMMAPES
io OUED-SBIKHA
Si on remonte, à partir de son confluent avec l'Oued-
Smendou, l'Oued-el-Haouima (l'Oued-Mammer des caries),
qut devient plus haut l'Oued-Sbikha^ dans le douar de
Sferdjela, on rencontre diverses ruines sur les deux
rives de ce cours d'eau. M. Sergent y a copié et estampé
ces trois inscriptions :
N* 3t. N- 3S. N« 33.
D M s D M s c. MVNATIV
L. VIRIVS SITTIA SATV g EXTRICATV
I ANVARI RNINA VIX SVALXXXV
VSVIXLX ITANNOSLX h SE
XXXV 0 B Q
86
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— 530 —
N<>31. — Kherbet-Zemmouri, rive droite de l'Oaed-
Sbikha, au lieu dit ChabeUes-Seid, à environ 12 kilomètres
à l'ouest du village de Smendou.
Diis Manibus sacrum. Lucius Virius Januarius vixit
annis sexaginta.
Consacré aux dieux Mânes. Lucius Virius Januarius a
vécu 60 «ns.
No 32. — A Guelit-el-Maza, même canton, sur la rive
droite de TOued-Sbikha.
Diis Manibus sacrum. Sittia Saturnina rm/ annos nona-
ginta q%iinque. Ossa (sua) béne quiescant. •
Consacré aux dieux Mânes. Sittia Saturnina a vécu 95
ans. Que ses os reposent en paix.
N<> 33. — A Aïn Oum-el-Achaïb, sur la rive gauche de
rOued-Sbikha, dans le Blcd-Achaîb et un peu au nord-est
de la Mechta de ce nom.
Caius Munatius Extricatus vixit annis octoginta quinque.
Hic situs est,
Caïus Munatius Extricatus a vécu 85 ans. Il git ici.
2° ENTRE EL-ARROUCH ET JEMMAPES •
En suivant le chemin arabe d'El-Àrrouch à Jemmapes
passant par Ras-el-Mâ, on rencontre, à peu près à moitié
distance, une ruine romaine au gué de Medjez-el-Ouessa,
sur rOaed-Haddarat, dans la propriété de M. Merle des
Isles. M. Sergent y a copie cette inscription, en lettres
de 0<n05, bien fouillées, mais laissant à désirer sous le
rapport de la régularité ; la première ligne et quatre
lettres de la deuxième ont disparu :
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— 531 —
N«34.
LIVS. PA
r.AiTvs y
AN XXXVI
H. S. E.
Diis Manibus sacrum. Aurelius Pacatus vixit annis irU
ginta sex. Hic sittis est.
Consacré aux dieux Mânes. Aurelius Pacatus a vécu
36 ans. Il git ici.
3° LA ROBERTSAU
Si, avant d'arriver à Jemmapes, on remonte la char-
mante vallée du Fendeck jusqu'à Souk-es-Sebt, à 12 kilo-
mètres de cette ville, on se trouve là sur des ruines qui
étaient peu apparentes avant que les colons y eussent
pratiqué des fouilles pour construire le nouveau village
de La Robertsau, mais qui ne devaient pas manquer
d'importance, à en juger par les fragments d'objets d'art
en marbre blanc qu'on y a déterrés. Elles occupaient,
5ur la rive gauche de la rivière et dans un bassin fermé
par des montagnes ombragées et pittoresques, l'arête d'un
mamelon qui s'étend de l'est à l'ouest et se termine par
une pente très-raide vers le nord. J'y ai remarqué
quelques marbres tumulaires dont les inscriptions ont
été effacées par le temps ou par la main des hommes,
des morceaux de statues et de nombreux fragments de
briques et de tuiles.
M. Vasseur a publié dans le volume précédent de la
Société (1) l'inscription tumulaire de Victoria, trouvée
(I) Vol. XVII, p. 349.
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— 532 —
sur remplacement de la maison Médal. Sur la façade
d'une autre maison, j'ai copié cetle inscription dans un
petit encadrement :
NO 35.
D M S
REPOSIVS V
XXV
Diis Manibus sacmm. Reposius.... vixit annis vigitUi
qiiinque.
iP LE DJENDEL
A 9 kilomètres & Test de Jemmapes, sur la route de
Bône par rOued-cl-Aneb, on a créé récemment le vil-
lage de Djendel sur une colline couverte de ruines d'éta-
blissements romains. M. Baudot, capitaine d'état-major,
membre correspondant de notre Société, y a remarqué
particulièrement une construction très-massive, dont les
murs, en galets noyés dans le ciment, mesurent 1^50 à
2 mètres d'épaisseur ; (à et là, on trouve quelques assises
de briques.
A droite de la roule, du côté de la rivière, existent
. d'autres débris de murs ornés de peintures et de briques
vernissées. On a découvert une statuette en marbre blanc
représentant une femme à demi-couchée ; malheureuse-
ment la tête manque, ce qui est d'autant plus regret-
table, ajoute M. Baudot, que la gorge, la ceinture et les
plis du vêtement sont d'un travail fini. Notre correspon-
dant a dessiné un autel ayant base et fronton, avec patère
et prœfericulum sur les côtés, et portant cette inscription
sur la face antérieure :
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— o.
ao —
N«
36.
D
M S
CO.
MI
CA.
COMl
Cl.
FIL
P.
H.
Diis Manibus sacrum. Comica, Comici filia, puella ho-
nesta.
Aux dieux Mânes. Comica, fille de Comicus, jeune
fille innocente.
Les inscriptions sur lesquelles les syllabes sont sépa-
rées par des points sont rares en Algérie.
M. Luc, vice-président de la Société, avait déjà com-
muniqué à la Société une copie de l'inscription et un
dessin du monument exactement semblables à ceux de
M. Baudot.
5° OULED-DJEBARRA
M. l'Administrateur de la commune mixte d'EI-Arroiicli a
fait parvenir à la Société la copie d'un fragment d'inscrip-
tion trouvé sur la terre domaniale d'Habeba, au lieu dit
Beniip, sur le terrilorre desOuled-Ujebana» enlreConslan-
tine et Jemmapes, sur les versants nord du Djebel-Goulla
et sur rOued-Benia, qui devient plus bas TOued-Safsaf de
Philippeville. Cette copie a été prise par un indigène et
laisse à désirer; je la reproduis fidèlement.
No37.
IVlllrlOVClMINIMARC
INOAPPADOCIAIilOPARIRlRIC
OVAESTORl TRIBVNC LAIIC
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— 534 —
Je crois reconnaître à la première ligne les noms d'un
personnage originaire de Cirla, qui parvint aux plus
hauts emplois et dont la carrière administrative et mili-
taire a été retracée sur une inscription latine et sur une
inscription grecque, aujourd'hui encastrées dans les murs
de la Casbah de Conslanline, et sur une autre inscription
grecque gravée sur le piédestal d'un pilier de la porte
Djebia (1).
En tenant compte de Tincxpérience du copiste et des
rensieigncments fournis par ces trois inscriptions, on peut
lire ainsi les caractères transcrits ci-dessus :
P(ublxo) Julio, P(ublii) ,f(ilio), Quirina, Geminio Mar-
cia'no in Cappadocia . . . quœstori, tribuno lacicla-
vio
Publius Julius Geminius Marcianus avait été successi-
vement triumvir capital, tribun laticlave de la X^ légion
fretensis et de la IV» légion scythique, questeur, tribun du
peuple, préteur, légat proprétcur de la province d'Afrique,
légat de l'empereur commandant la X^ légion Gemina,
légat des deux Augustes commandant les bataillons en-
voyés en Cappadoce, légat des deux Augustes, propre-
leur de la province d'Arabie, proconsul de la prorince
de Macédoine, consul, proconsul de la province d'Asie,
membre du collège des prêtres Tiliales.
M. L. Renier a consacré un article plein d'intérêt au
commentaire des trois inscriptions que j'ai citées plus
haut et à notre personnage (2).
La ville d'Adraa, en Arabie, en reconnaissance des
(1) Rec, de la Soc. arch. de Consianèine, t. i, p. «43, 48 ei 53, pi. iv,
IX et XV — Hec. des Insc. lat. de l'Alg., n» 1818, 1810 et 1820.
(3; Mél, épigraph,^ p. 97 et suiv.
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— 585 —
bienraits qu*elle avait reçus de Geminius Marcianas, avait
envoyé à Cirta un délégué pour lui faire élever une statue;
elle lui en avait fait ériger à Rome une deuxième, qui
fut apportée à Cirta par un autre délégué des Adraéniens,
conformément au désir exprime par Marcianus dans son
testament. 11 avait conserve Tamôur de son pays natal,
dont il avait été une des illustrations, et il avait voulu,
en faisant apporter sa statue sur la place publique de
Cirta, que ses concitoyens, témoins des honneurs rendus
aux bons gouverneurs par les provinces les plus reculées,
s'inspirassent de son exemple.
Mais comment expliquer la présence d'une dédicace à
un éminent personnage dans ce pays des Ouled-Djebarra,
perdu au milieu des montagnes et d'un accès si difficile?
Peut-être ce territoire, que nous avons trouvé en la pos-
session de la famille d'IIamouda-ben-Cheikli, était-il sa
propriété et ses fermiers avaient-ils eu à cœur de joindre
leurs hommages à ceux des habitants de Cirta. La partie
qui manque de l'inscription répondra peut-être un jour
à cette question.
Quant à l'époque à laquelle vivait Marcianus, M. L.
Renier démontre (1j par d'excellentes raisons que la
guerre de Cappadocc, à laquelle il prit part, et qui est
rappelée sur notre monumtnl, est celle de 161 à 165,
sous Marc-Aurèle et Vérus.
§ 4. ~ ROUTE DE CONSTANTINE A GUELMA
1o AÏN-ABID
Dans le dernier volume des Notices et Mémoires de la
(i) Mélang. épiçr, p. 97 et suiv.
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— 536 —
Société (1), j'ai publié deux inscriptions que j'avais co-
piées à environ 4 kilomètres d*Aïn-Abid, sur un rocher
de rOued-Touifzael-Foukania; en remontant ce ravin
jusqu'à sa naissance, à environ 8 kilomètres sud-est
d'Aïn-Abid, on rencontre dans la plaine une ruine dans
laquelle un agent de la Société générale algérienne a
trouvé une pierre de 1™50 de longueur, coupée en deux
morceaux el portant l'inscription suivante :
N«38.
CATVLLINORVM FLORES EPIFANIORVMP....
QVIRIACI SVBOLES CRISTETETVDO....
Le monogramme du Christ divisait l'inscription en deux
parties égales : il manque à celle de gauche environ
0m25, l'espace de cinq ou six lettres. La première ligne
se complète facilement par le mot PROLES.
Un excellent estampage, qui m'avait été remis par
iM. Sas, directeur des exploitations de la Société générale
algérienne, a été adressé par M9*" Robert, de Constantine,
à M. de Rossi, qui l'a reproduit en fac-similé dans son
c Bulletino di Archeologia cristiana (2). » Maintenant que
ce savant a terminé la publication du troisième volume
de « Rome souterraine, * il reviendra peut-être un jour
à notre inscription.
2° AÏN-AMARA
Grâce à un bon estampage de M. Séjourné, je puis
compléter une inscription que j'avais relevée à la hâte et
(i) Vol. XVII. p. 376 et pi. xx.
(2) 3» Série, 1876, n« l,pl. v.
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— 587 —
au déclin da jour, sur une borne placée par M. Bauér,
colon d'Aîn-Amara, dans la cour de sa maison (1).
N»39.
NOBILISSIMIS
CAESARIBVS
FLAVIOVALEBIO
.-.NSTANTIO
5 ...LERIOVALE
...MAXIMIANO
AVGG
R. P. M. T
Le fût a 1">85 de hauteur et 0™40 de diamètre. Les
lettres ont 6 centimètres aux sept premières lignes et
7 centimètres à la dernière. Entre celle-ci et la septième,
il y a un espace vide d'environ 50 centimètres.
Il semblerait, au premier abord, que nous n'avons ici
que la dernière moitié d'une inscription, dont la pre-
mière aurait contenu les noms des très-nobles Césars
Flavius Valerius Severus et Galerius Valerius Maxi*
minus. Mais les caractères de la septième ligne ne sont
pas de la même facture que ceux des lignes précédentes
et constituent une addition faite sans doute après Télé-
vation à l'empire de Constance-Gbiore et de Galère. La
hauteur du fût indique, du reste, qu'il est entier. L'ins-
cription est donc complète et date de 292 à 305.
Nobilissimis Cœsaribus Flavio Valerio Comtantio et
Galerio'Valerio Maximiano — Augusi's.
Respiiblica municipii Thibilitani,
(I) Aec. de la Soc, vol. xtii» p. 984.
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— b^S —
Le chemin (Via mchialis) de Thibilis (1) à Aqiiœ Tbihili-
tanœ (Ilammam-Meskouline) fut donc réparé de 292 à
305, aux frais du niunicipe et des propriétaires riverains,
qui durent y contribuer par des prestations en aident
(hnpensœ) ou en nature (operaj,.
Une autre borne niilliaire découverte dans la propriété
llusson, à une centaine de mètres de celle de M. Bauer,
nous indiquerait que le même chemin avait été reparé
une vingtaine d'années auparavant. Elle contient une ins-
cription dont M. Séjourné a également pris un estam-
page.
IMP. CAES M
AVRELIOCARO..
.ICTO PIO FELI...
AVG. ETMAV....
10 ETM.»
RELIONVMERI
....NOBILISSI .
....vs.s.s.
Lettres de quatre centimètres et demi.
Imperatori Cœsari Marco Aurelio Caro, invicto, pio,
felici, Augusto, et Marco Aurelio Carino et Marco Aurelio
Niuneriano, nobilissimis Ccesaribus. Senatus sententia.
A Tempereur César Marcus Aurélius Carus, invaincu,
pieux, heureux, Auguste, et à Marcus Aurélius Carinus
et à Marcus Aurélius Numérianus, très-nobles .Césars.
Par décret du Sénat.
(1) En ce qui concerne le Thibilis dont il est ici qaeslion et celui de
la Table de Peulinger, voir la noie 1 de la page 487.
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~ 539 —
Carus, fait empereur après le meurtre de.Probus, vers
le mois de novembre 282, avait fait ses deux fils Césars
dès son élévation à l'empire ou peu de temps après; et,
comme il mourut à la fin de Tannée 283, c'est en celte
année que la Curie de Thibilis faisait graver celte ins-
cription.
Carin avait été investi par son père du gouvernement
des Gaules, de l'Italie, de rillyric, de l'Espagne, de la
Grande-Bretagne et de l'Afrique. Ces provinces n'eurent
pas à se louer de son administration; il donna les em-
plois aux hommes les plus dépravés et se souilla des
vices les plus honteux. Il ne fit trêve à ses déborde-
ments que lorsqu'il vit son trône menacé par Dioclélien,
qui avait été élu empereur après la mort de Numérîen;
il périt dans une bataille en 285.
On a pu remarquer que si la fin des lignes de l'ins-
cription a souffert des injures du temps, les parties in-
termédiaires ne contiennent qu'une seule lacune : le nom
de Carinus a disparu. Je ne reconnais pas, sur l'estam-
page, si c'est à la suite d'un grattage pratiqué dans l'in-
tention d'effacer le nom d'un prince indigne de son père
et de son frère, et qui avait probablement donné de
graves motifs de mécontentement aux provinces africaines
et, en particulier, au municipe de Thibilis, On n'a pas
usé de ce procédé à l'égard de tous les mauvais princes.
- 3® HAMMAM-MESKOUTINE (Aqii(£ Thibilitanœ)
Aïn-Âmara est située sur le versant sud de la mon-
tagne des Ouled-Sidi-Brahim; au pied de l'autre versant et
à environ 5 kilomètres, on a le spectacle étrange des sour-
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— 540 —
ces chaudes d'Hammam-Meskoutine et des cônes formés
par les sédiments déposés par les eaux et aujourd'hui
desséchés. On en rencontre dans les broussailles à plus de
2 kilomètres du point où les eaux sortent en bouillonnant.
Tous sont, de même que les sources, sur la rive droite
de rOued-Sedakha, affluent du Bou-Hamdan. A un kilo-
mètre au-dessus de l'éiablissement civil, il existe une
longue et large piscine, qu'il ne serait plus possible d'a-
limenter aujourd'hui, et, en face, les restes d'une cons-
truction carrée, dont le mur du côté sud est encore
debout et sur lequel j'ai remarqué une figure triangu-
laire formée par la maçonnerie.
Je n'en dirai pas davantage sur cette localité, l'une
des. plus curieuses qu'on puisse visiter. Les ruines qu'on
voit encore sur la rive droite de l'Oued-Sedakha, près du
chemin qui conduit à l'établissement militaire, et plus
bas, un peu au-dessous du conQuent de ce cours d'eau
avec le Bou-Hamdan, demandent une étude spéciale. Je
me bornerai à donner la copie d'une inscription relevée
sur une pierre tumulaire près de l'Hôpital militaire.
COPRONIA
PRAEFECTA
V.A.XVII.H.S.E
T. COPRONIVS
A la deuxième ligne, A et E forment un sigle.
Copronia Prœfecta mxit annis decem et septem. Hic sita
est. Titiis Copronius.
Copronia Prœfecta a vécu 17 ans. Elle git ici. Titus
Copronius lui a fait ce tombeau.
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— 541 —
§ V. — CERCLE DE SOUK-AHRAS
lo OUED-CHAH
M. le lieutenant Farges a découvert à rOued-Cham,
sur la route de Bône à Souk-Âhras, entre Duvivier et
cette dernière localité, un linteau de porte sur lequel est
gravé en creux un X, dont les extrémités supérieures et
inférieures sont liées par une barre surmontée d'une
demi-circonférence : l'un des côtés est terminé par un
appendice arrondi de façon à former un P. Les deux par-
ties de X qui restent ouvertes renferment, l'une un S, et
l'autre, un 0. La figure a 0"°22 de hauteur.
Est-ce là une nouvelle forme du monogramme du Christ?
A un mètre de l'endroit où était le linteau, M. Farges a
trouvé une lampe en terre sur laquelle est représenté
Jonas sortant de la baleine.
2<> TIFÈCH (Tipasa)
A Dréa, près de Tifèch (Tipasa)y il a fait déterrer une
pierre taillée en queue d'aronde. Malheureusement, la
partie de gauche a disparu et il ne reste plus qu'un frag-
ment de l'inscription :
N»43.
CVLTORES.. RFRV....
HOV
CIVI
IIVLIVS SATVRNINVS VMR
..VlIVS VINDEX
FRCNI....
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_ 542 —
Tifèch nous avait déjà fourni les cultores Larum et ima-
ginum Augmti; le mauvais élat de celte dernière inscrip-
tion ne me permet pas de reconnaître ceux qu'elle men-
tionne.
3« AÏN-SIDI-YOUCEF
M. Jules Arnoux, de Bône, avait réuni autour d'un
gourbi, à Aïn-Sidi-Youcef, quinze ou dix-sept pierres épi-
graphiques; malheureusement, toutes n'avaient pas été
copiées, et il serait difficile de lea retrouver aujourd'hui ;
il y en avait une qui présentait un grand intérêt et elle
a disparu. Dans le volume xvii du Uecueil de la Société (1),
j'ai reproduit trois copies qui avaient été prises par
M. Arnoux ; en voici deux autres que je dois à son obli-
geance :
N« 43.
D M S
L. NERA
DVS LE ROGATI
ANVS PI
VS VIXIT AN XXV
La deuxième ligne renferme deux fautes qu'il est facile
de corriger.
Dm Manibus sacrum. Lucius Neradius, Lucii fiUm,
Rogatianxis, pins vixit annis viginti quhique.
Consacré aux dieux Mânes. Lucius Neradius Rogatia-
nus, fils de Lucius, a vécu pieusement i5 ans.
Sur une des faces d'une autre pierre de forme cubique
était gravée une croix latine, et sur le côté droit, cette
dédicace :
(1) p. 400.
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— 543 —
PATRI
•RCVLI
Patri Hérculi.
La pierre, qui avait d'abord servi à un monument
consacré à Hercule, fut employée plus lard à une cons-
truction chrétienne, ce qui arriva fréquemment en Afrique.
A Enchir-Keciba, ruine peu éloignée d'Ain-Sidi-Youcef,
M. Arnoux a copié une inscription libyque et une ins-
cription punique sur deux sléles qui n'étaient plus entières;
il ne reste plus que cinq lettres de la première.
§ VI. - ROUTE DE CONSTANTINE A AIN-BEIDA
1° SEGNiA (Siguenses)
M. Cliabassière, membre correspondant de la Société,
a trouvé sur le territoire de la tribu des Segnia (Siguenses),
douar des OuledDjaïcb, à 300 mètres au nord de la
Mechta Marabout-Tsoumi et à environ 2 kilomètres du
bordj de Sigus, à droite du chemin de ce point aux Ouled-
Djaïcb, une belle stèle à double compartiment, de l'^âO de
hauteur sur 0n™67 de largeur, avec palère et prœfericulum
sur les côtés. Elle porte celte inscription :
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5
40
— 544 —
s» 46:
D M
MEHORI
CLODI PROC
ESSIMVLTiS
ANNIS NA
VIGANDO
PEREGRINAN
DOIIȔ""SEOEPI
lANCO Yoo VE
MVMAETERN..
MIHIViwPOSIET
ONIVQi ET HOCES
TQVo DVIDETISA
MlCI VALETE.V.A
15 |XXXV.O.T.B.Q
Je reprodais fidèlement la copie qui m'a été remise,
sauf à la fin de la dixième ligne, deux lettres liées, plus
petites que les autres, qui peuvent être lues A et N, ou
Y et N, ou mieux encor A et M.
Diis Manibut sacrum. Memorie Clodii Processi multis
annis navigando peregrinando duobus annis, . . domum (?)
œttmam mihi mxm$ posm tt conjugi. Et hoc est quod videtis,
amiei. Valete. Vixit annis octoginta quinque. Ossa tua bene
quietcant.
Consacré aux dieux Mânes. A la mémoire de Glodius
Processus, qui a navigué un grand nombre d'années et
voyagé deux ans à l'étranger. De son vivant, j'ai fait éle-
ver ce tombeau pour lui et pour mon épouse, et c'est ce
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~ 545 —
que vous voyez, amis. Adieu ! Il a vécu 85 ans. Que ses
resles reposeiH^ co paix !
Dans la mênne contrée, M. Chabassière a copié une
série d'inscriptions, donl quelques-unes onl élé publiées.
Je reproduis celles qui me semblent inédites.
N«46
SILVANO AVGVST...
SACRVM.PROSALVT..
LVCIVSPRINGIPIAN..
ETMARTIALIS ET...
TERTVLLIVS..1VLIVS
.ERENNIVS PRIMO
svs v.s.
Silvano Augttëio sacrum. Pro sainte Lucim Prina-
pianxis et Martialis et. .. . Tertullus et Jiilius Herennins Pri-
mosm vottim solverunt.
Consacré au dieu Sylvain Auguste. Pour leur santé :
Lucius Principianus et iMartiolis et... Tertullus etJulius
HerenniQs Primosus ont accompli leur vœu.
L'inscription est gravée dans un cadre de O^Al de
hauteur sur 0">57 de largeur, taillé sur la face d'un
rocher au sommet du Djebel-Borma, au-dessus de TAïn-
Serara des Oulad-Djaïcli, à environ 8 kilomètres ouest des
ruines de Sigus. A Tépoque où les personnages dénom-
més sur le rocher se recommandaient au dieu des forêts,
le Djebel-Borma était sans doute boisé, comme le sont
encore de nos jours le Djebel-Ghil, le Djebel-Fortas et le
Tachouafel, qui lui font face à l'est.
Les dédicaces au dieu Silvain ne sont pas rares dans
37
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— 546 —
notre province et sont des témoignages des forêts qui la
couvraient et dont quelques-unes n'existent plus.
N« 47.
LVMIS
CEAB
...IRR
1 VSV
I M VI
ASEN
lA VI
Il NV
IIM
SVIXI
SLXV
TANIS
LX
Sur un autel élégant, avec corniche surmontée d'un
dôme, ayant \^S^ de la base au sommet du dôme, et
Oin/i-0 de largeur dans la partie qui est entre la base et la
corniche. A Aïn-Serara, douar de Sidi-Berghem. Je ne
vois pas autre chose dans l'inscription que les épilapbes
de deux individus qui ont vécu, Tun 65 ans, et l'autre
55 ans.
N»48. No 49. .
iMEMOUlAE IVLIA M
CAELIIFELICIS AXIMA
CAELIVS FEUX VAL
PATRI MEREN
No 4.y. _ Sur une lable presque carrée. Memoriœ CœIU
Felicis, Cœlitts Félix patri merenti.
A la mémoire de Cœlius Félix. Cœlius Félix à son père
bien-aimé.
N^ 49. — Sur une slèle rectangulaire : Julia Maxinia
rixit annis quinquaginta.
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— 547 -
Provenant de la ruine d'Aïn-Ksar-el-Rircn. Dans le
douar des Ouled-Djaïch, il y a deux ruines du nom d'EI-
Ksar, au pied oriental du Djebel-Borma, à 1,000 mèlres
Tune de l'autre et à 8 ou 9 kilomètres à Touest de
Sigus. La plus petite est sur le Chabet-el-Hammam et un
peu au-dessus de Aïn-Riren ; l'autre, Enchir-el-Ksar-el-
Kebira, a une réelle importance. M. Chabassière lui assigne
une superficie d'environ vingt hectares, qui serait cou-
verte de restes de constructions et de quantité de pierres
émergeant du sol.
A Aïn-Riren, il a copié l'inscription de Caput Amsagœ,
déjà publiée par M. Cherbonneau dans le volume xii du
Recueil de la Société, page AU, D'après la copie de
M. Chabassière, la lecture du molCAPV, au lieu de Cx\TV,
n'est pas douteuse. Il n'y a d'effacé sur la pierre que la
lettre T de la fin du mot. La correction avait, d'ailleurs,
déjà été faite.
iM. Cherbonneau appelle Aïn-el-Tsaur (la Fontaine du
Taureau) la source près de laquelle est la pierre, et la
met à 7 ou 8 kilomètres des sources du Bou-Merzoug.
M. Chabassière l'appelle Aïn-Riren, et cette source est,
à vol d*oiseau, à 6 kilomètres sud de Ras-el-Aîn-Bou-
Merzoug. Ips deux distances sont donc à peu près iden-
tiques : il n'y a de dilTérence que dans les noms de la
fontaine. Je ferai observer que les plans administratifs
l'appellent Aïn-Riren, au lieu de Ain-el-Tsaur.
Dans les mêmes parages, M. Chabassière a compté 54
de ces tombeaux circulaires que l'on retrouve sur tous
les points du département, et dont l'origine exercera pro-
bablement longtemps encore la sagacité des savants; l'un
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— 548 —
d'eux, une véritable construction, mesure 26™50 de cir-
conférence.
N»50.
D M S
AEMILIAE MAR
CIANAEVAXXV
LIVLIVSRVFINVS
MARITE CARISSIME
Prés d'un monument, à environ 700 mètres à l'est de
Sigus, sur la roule d'Aïn-el-Bordj (que l'on identifie à
Turris Cœsaris); stèle arrondie au sommet, de 0°^57 de
hauteur sur 0^80 de largeur.
L'inscription a été publiée dans le volume xii du
Recueil de la Société, page 450, n» 178, mais avec omis-
sion de la quatrième ligne et des trois dernières lettres
de la deuxième.
1)0$ Manibus sacrum Aemilice Marcianœ, Vixit annù
tiginti quinque. Lucius Julim Rufinus manùœ carisswiœ.
Consacré aux dieux Mânes d'iEmilia Marciana; elle a
vécu 25 ans. Lucius Julius Rufmus à sa très-chère
épouse.
Les trois inscriptions suivantes proviennent de Sigus :
No 51 . N» 52. *
D M S D M S
L GLODIVS..F DOMITIAH
Q HONORATVS TAQVL.
SAGERDOS « TALTVCIA
VALVOTBQ VAXLMV
Jolis cippes avec bases, corniches et frontons, encas-
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— 549 —
1res dans les murs du gourbi de Si-Ramdan. Les lettres
DMS sont dans le tympan du Tronton.
N" 51. — Diis Manibus sacrum, Lucius Clodius, Lticii (?)
filins, Quirina (tribu) Honoratus, sacerdos, vixil annis quin-
quaginta quinque. Ossa tua bene quiescant.
Consacré aux dieux Mânes. Lucius Clodius Honoratus,
fils de Lucius, de la tribu Quirina, prêtre, a vécu 55 ans.
Que tes restes reposent en paix !
N<> 52. — Diis Manibus sacrum, Domitia Honorata,quœ
Taliutia, vixit annis quadraginia, mensibus quinque.
Consacré aux dieux Mânes. Uomilia Honorata, appelée
aussi Taltucia, a vécu 40 ans et 5 mois.
N* 53.
M. SITTIVS. P. P.
QVIR FRON
TILIVS V A XXIII
H S E
0 T B Q
Au gourbi de Si-Ramdan. Slèle allongée et arrondie au
sommet.
Marctis Sittius, Publii filius, Quirina (Iribu), Frontillus,
tixit annis viginti tribus . Hic situs est. Ossa tua bene
quiescanL
Marcus Sittius Frontillus, fils de Publius, de la tribu
Quirina, a vécu 28 ans. Il git ici. Que tes restes reposent
en paix !
Notre zélé correspondant termine sa communication
en nous signalant un de ces faits regrettables qu'ont
constatés toutes les personnes qui se sont occupées d'épi-
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— 550 —
graphie en Algérie. La belle pierre qui conlienl Tins-
cription lumulaire de la famille Tatia (1) a été découpée
en moellons de petit appareil el employée au pavage des
écuries du caravansérail. Elle avait du appartenir à un
tombeau, imposant par sa forme et ses dimensions, que
l'on rencontre sur la gaucbe en allant de Sigus à Aïn-el-
Bordj.
Signaler des faits de cette nature ne suffit pas pour
en prévenir le retour; ils se reproduiront tant que leurs
auteurs, ignorant l'importance des monuments qu'ils
détruisent, ne seront pas appelés au respect de la pro-
priété d'autrui par une application sévère des lois qui la
protègent.
2^ MOULABERT
M. Roussel, membre correspondant, a découvert à
Oum-el-Abéir, vulgairement appelé Moulabert, chez les
Haracta, aux deux tiers environ de la route de Conslan-
tine à Aïn-Beïda, une inscription libyque gravée sur une
stèle au défilé de la montagne, près du Fort, et quatre
inscriptions tumulaires.
No 54. N« 55. No 56.
SANCTAMDOMVM
D M S. V.' A
NIS LXXI
F. AFRODIS
lA
(I) L. Ren. Itis. de /'Aig, n' 2517.
MARCVS
AIPHRENI
S. FVGV
NDVS. VI
XIT ANIS
DIS
KL PII IN
A V. A
II
LXXXV
S
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- 551 —
N* 54. — I/inscriplion est dans un cadre surmonté du
busle en pied d'une femme. La première ligne csl sur le
bord d'une demi-circonférence qui entoure le busle.
MV.M sont liés.
Sanctam domnm. Uiis Manibus sacrum, Vixit atmis
seplnaginta nno F, Aprodisia.
Demeure inviolable. Consacre aux dieux Mânes. F. Afro-
(lisia a vécu 71 ans.
N° f 5. — MarcHs Aiphrenis Fugundus vixit annis octo-
(jinta quinque.
Marcus Aïphrenis Fugundus a vécu 85 ans.
A la fin de la deuxième ligne N et I sont liés. Aïphrenis
est un nom d'indigène.
No 5g, — Dig^ Elphina vixit annis duobus,
N«57.
IN PAGE
ET CON
CORDIA
DECESSIT
MARCELVS
H. R.
B.
In pace et concordia decessit Marcelus. Hic requiescat bene.
Marcelus est décédé dans la paix et l'union du Seigneur.
Qu'il repose bien !
La formule H. R. B. est très-rare.
§ VII. - DE CONSTANTINE A BATNA ET LAMBÈSE
1® CAÏDAT DES AZELS. AÏN-SEDJAR (Subzuar)
A la fin de l'année 4876, la Société archéologique avait
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— 552 —
chargé le regrelté M. Costa de faire une tournée à ?ilila
et dans le caïdat des Azels, an sud-oucsl de Conslantinei
pour y prendre les estampages des inscriptions que les
colons récemment installés dans ces contrées avaient pu
mettre à découvert. On a vu plus haut les copies de ceux
qu'il avait rapportés de Mila. La moisson, dans le caïdat
des Azels, porta surtout sur des inscriptions qui avaient
déjà été publiées |>ar notre savant confrère, M. Cberbon-
neau, qui avait visité le pays et avait rendu compte des
résultats de sa tournée dans le volume xu de la Société,
pages 398 et suivantes, année 1868.
Toutefois, parmi ces inscriptions déjà connues, trois
méritent d'être reproduites d'après les estampages de
M. Costa, parce qu'ils permettent de rectifier ou de com-
pléter les premières leçons.
No 58.
IMP. CAESMAV
RELISE.. .lANTO
NINIP....CIS^AVG
PARTHICI... BRIT
5 ANICI .MAXIMl ....
.XIMI PONTIFICIS...TRICP^
TEST XVIll IMP in. COS illl. P. P. P
ROCOS. ET IVLtAE AVG. PLAE
. . . Lias M ATRIS AVG ET CASTRO
10 .... ET SENATVS ET PATRI aE RES
PVBLICA CASTELLI SVBZVA
RITANI
Les lettres ont quatre centimètres et demi aux deux
premières lignes, quatre centimètres aux deux suivantes
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— 553 -
et deux cenlimélres et demi aux autres. Elles sont gra-
vées assez profondément, mais à leur forme on ne se
douterait pas qu'elles sont du temps de Caracalla; elles
sont irrégulicres, inégales, inclinées tantôt à droite, tantôt
h gauche; les jambages de gauche des M, des N et des A
ne rencontrent ceux de droite qu*à moitié de leur hau-
teur; les A ne sont pas barrés; les boucles des B et des
R, mal arrondies, ne louchent pas à la haste.
L'estampage, parfaitement réussi, du reste, ne marque
aucune trace de lettres au-dessus de la première ligne.
Le sens appelle cependant une mention équivalente à
pro sainte, fournie par la copie de M. Cherbonneau (1).
Pro sainte Imperatoris Cœsam Marci Aurelii Severi
Anlanini, pii, feliàs, Augusti, Parthici marimi, Britannid
maximi, Germanici maximi, Vontificis maximi, trilnmiciœ
potestatis xviii, imperatoris in, consulis iv, patris patriœ,
procoiisulis, et Jnliœ Axigmiœ, piœ, feliciSy matris Augusti
et castrorum et senatns et Patriœ.
Bespublica Castelli Subzuaritani
Pour la santé de Tempereur César Marcus Aurélius
Severus Antoninus, pieux, heureux, Auguste, Grand
Parihique. Grand Britannique, Grand Germanique, Grand
Pontife, investi dix-huit fois de la [.uissance tribuni-
tienne, trois fois triomphateur, quatre fois consul, père
de la Patrie, proconsul ;
Et de Julia Augusta, pieuse, heureuse, mère de l'Au-
guste et des camps et du Sénat et de la Patrie.
La République du Château de Subzuar.
Notre litùlus est de l*an 215; Tannée précédente,
(I) Hec, de la Soc. Vol. xir, p. 403.
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-- 554 -
Caracalla, après avoir aclielé, au prix d'une forte somme,
rhonneur d'une victoire sur les Galles cl les Allcmans,
prit les litres d'impéralor pour la troisième fois et de
Germanique ou d'Allémanique.
Au lieu de SHbzuaritani, M. Clierbonneau a lu Sufe-
varilani; mais les lettres B cl Z sont bien lisibles; les
barres transversales du Z sont très-allongées; celle d'en
haut dépasse la sécante des deux côtés, ce qui a pu
faire prendre celle lettre pour un E; l'estampage ne
marque pas le trait intermédiaire, et la sécante, au lieu
d'être perpendiculaire, est fortement penchée de droite
à gauche.
La véritable synonymie de Sedjar est donc Sitbzuar.
No 59.
ALI H.S
NEVIAIVLIA
..ORORIQFEGIT
EOQVOD AMB
1B0LVSFR..TER
NEGLIGENDVS
FACERENO....
ERIT (1)
Lellres de trois centimèlres et demi sur une slèlc de
0"".iO de largeur, dont la parlie supérieure a disparu.
VixU annis quinquaginta imo. Hic sita,
Nema Julia sorori quœ fecil eo qnod Ambibolus, fraler
negligendus facere nolumi,
. . . Elle a vécu 51 ans. Elle gît ici.
(1) Comparez : Rto. de la Soc. Vol. xii, (>. 400, n» 23.
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- 555 —
C'est Névia Julia qui a élevé ce monument à sa sœur,
parce que son frère négligent, Ambibolus, a refusé de
le faire.
Si Névia Julia a eu l'intention de livrer à l'indignation
des siècles les plus reculés la conduite de son frère Am-
l)ibolus envers sa sœur, elle a réussi, et nous nous
faisons aujourd'hui Tinslrument de sa vengeance, qui
avait dormi pendant seize cents ans dans la nécropole de
Subzuar.
L'inscription est assurément fort curieuse, et nous
n'avions pas encore eu l'occasion d'être initié aux petites
dissensions qui existaient parfois parmi les membres
d'une même famille.
N« 60.
D M
C FLAVIYS RVFI
ANVS V. A
C. n. s. E.
0. T. B. Q. (1}
Lettres bien formées, quoique inégales à la deuxième
ligne.
Diis Manibus, Cdius Flavius Rufianus vixU annis centum.
Hic sitiis est. Ossa tua bene quiescanL.
Aux dieux Mâne.\ Caïus Flavius Rufianus a vécu 100
ans. Il git ici. Que tes restes reposent en paix !
Cet exemple de longévité exceptionnelle n'est point
unique à Aïn-Sedjar : M. Cherbonneau a publié les épi-
taphes de plusieurs nonagénaires, d'un individu qui avait
vécu 103 ans, de trois autres qui étaient morts à Tâge
(t) Comparez : loc. cU, p. 407, n» 10.
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— 556 —
de 105 ans, el d'un autre qui était parvenu à 125
ans (2). C'est rassurant pour les colons des environs.
2o AÏN-GUETTAR
Les estampages des deux inscriptions suivantes ont été
pris par M. Costa à Aïn-nuettar, à environ 7 ou 8 kilo-
mètres au sud-est d'Aïn-Sedjar.
N» 61 N» 62
OVIAS D M
NDINA..0 CSITTIO
MACFLAVIVS GASTRENSI
RVFVSMARITAE PATRI ^
HARISSIMAE MONIM
TVMVLVM PO E N T V M
SVITVA-XXX
0
T
B
Q
No 61. — Lettres de Q^Oi, plus régulières que celles
des inscriptions précédentes.
Ovia Secundma, Roma (?). Cdius Flavius Rufus mariUJb
rarissimœ lumidum posuit. Vixit annis triginta. Ossa tua
bene quiescant.
Ovia Secundina, de Rome. Caïus Flavius Rufus a élevé
ce tombeau à son épouse incomparable. Elle a vécu 30
ans. Que tes restes reposent en paix.
No 62. — Suivent quatre lignes indéchiffrables. Lettres
(2) Loc. cit., p. 406, 407, a« 6, 7, 8, 9, H.
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Gobgle
— 557 -
de 0™06. Les boucles supérieures et inférieures des S
sont terminées par des lignes droites. Les jambages des
M sont Irès-écartés.
On chercherait vainement une époque précise dans la
forme et dans Timperfection des lettres des inscriptions
de Sedjar et d'Aïn-Guettar ; elles trahissent seulement le
goût et rinhabileté des artistes des campagnes. J'ai
pu remarquer sur un grand nombre de points de la Pro-
vince les différences notables qu'il y a dans le style des
caractères d'une même époque, suivant qu'on les ren-
contre dans les villes ou dans les hameaux, et ces diffé-
rences constituent uife difficulté réelle pour la détermina-
tion des dates des monuments épigraphiques, la compa-
raison ne présentant plus de base certaine.
Diis Manibus. Cdio Sittio Castremi, patri, monimen-
tum
Nous devons encore à M. Costa la copie de deux ins-
criptions qui proviennent, je crois, du bordj de Mohamed-
ben-Abd-er-Rhaman, à Aïn-Chitaî, dans les mêmes para-
ges.
N« 63. «• 64.
DM «^ M
DOMITIVS M NOMA- LV
AXIMIANVS V CIOSA VIX
ALXXXV.H.S. XVIIIATVW
SACESOA
N® 63. — Diis Manibm. Domitim Maximianus 7>ixit
annis octoginta quinqut. Hicsilus.
Aux dieux Mânes. Domitius Maximianus a vécu 85 ans.
II git ici.
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- 558 —
N® 64. — Diis Manibtis. Noma Liiciosa vixit (annis)
decem et oclo
3^ AÏN-NEMEUR
M. Calinet, inspecleur des forêts, nous a communiqué
la copie d'une inscription prise chez les Ouled-Bou-Sala,
entre Batna et Lambèse, à environ 4 kilomètres au nord-
ouest de cette dernière localité, sur une pierre qui a roulé
dans un ravin au-dessous de Àïn-Nemeur.
No 65.
PROSALVTEANTO ^
SATVRNO DOMINOETOPI
REGINAESAC*ÏEMPLVMET
ARAMETPORTIGVM FECERVNT
FVLTVRIVSFELIXETLVGIAQVIETA
^ FELICITER ♦
Pro sainte Antonini Satnrno Domino et Opi
reginœ sacrum,
Tempbim et aram et porticum fecerimt Fnlturiiis Félix et
Lucia Quieta. Féliciter.
Pour la santé d'Anloninus Consacré au seigneur
Saturne et à la reine Ops.
Fulturius Félix et Lucia Quiéta ont élevé ce temple
avec son autel et son portique. Qu'il leur porte bonheur !
Il est à regretter que la fin de la première ligne ne
soit pas lisible; elle nous aurait fait connaître le person-
4iage que Ton plaçait sous la protection de Saturne et de
la Terre. Les dédicaces à Saturne sont très-nombreuses
dans la Province; le dieu qui présidait à l'agriculture
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- 559 -
devait, en effet, être en honneur dans ce pays, autrefois
si riche et si cultivé. Celles à la déesse Ops, sa femme,
sont très-rares. Elle tirait son nom des richesses (opes)
qui viennent de la terre.
J'ai reproduit fidèlement la copie qui m'a été remise,
mais je crois que le nom de Fulturius aurait besoin d'être
revu sur l'original . Quant au mot féliciter y on peut le
traduire de diverses manières.
§ VIII. — SÉTIF
Les monuments épigraphiques découverts à Sétif ont
été réunis à la promenade d'Orléans, où ils forment un
musée en plein air. Il était déjà bien tard lorsqu'ils y
furent apportés ; ils y ont reçu de fréquents déplacemenls
et ils n'y ont pas toujours été l'objet d'une surveillance
efficace, en sorte que si l'on compare ceux qui restent avec
ceux qui ont été publiés, on constate la disparition d'en-
viron cent cinquante monuments. On en retrouve à peine
une centaine aujourd'hui; je n'ai pas besoin d'ajouter
que, parmi les inscriptions qui manquent, il y en avait de
Irès-intéressanles.
En voici quelques unes qui ne figurent peut-être pas
encore dans les Recueils :
No 66.
D M S
LAEMVS DONATVS VALXV
AELIASECVNDA PIA
CONIVGIETSiBIFECIT
Stèle de l'n45 de hauteur sur 0'n55 de largeur, avec
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— 560 -
volules sur les côlés, divisée en deux tableaux, dans cha-
cun desquels sont sculptés en relief deux personnages;
dans le tympan, une couronne. Lettres de Oi^Oi.
Diis Manibus sacrum. Lucius Aelius Uonalus vixit annis
sexaginta quinque.
Aelia Secunda pia conjugi et sibi fecit.
Consacré aux dieux Mânes. Lucius iËiius Donalus a
vécu 65 ans. JEWa Secunda, pieuse, a fait ce tombeau
pour son époux et pour elle.
N« 67.
D M S
. SPICACV
EGIN,. LAPI
VIXI ANN...
LXXCOREC
GI..SETO
Lettres gravées dans un cercle légèrement concave et
presque frustes; la lecture en est très-difficile et, par
conséquent, douteuse; c'est à peine si nous y voyons que
Spica a vécu pieusement 70 ans.
N^'OS.
N«e9.
D M
D M S
D M
AEMILIAPFSA
I V L Q V I
LPO
TVRNINA.VA
NIA V A
IM
XXXV. C. IVL. INGE
LXX
IV
NVS CONIVGI
ERESLPO
MPEIMAXI
MIFECITM
EMORIAM
SEI
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,*GoogIe
— 561 -
N<> 68. — Tombeau en forme de caisson, de 0«n56 de
hauteur sur 0™64 de largeur; lettres de trois centimètres
et demi bien gravées.
Diis Manibus, Aemilia, Publii filia, Saturnina, vixit
annis triginta quinque. Cdius Julim Ingenm conjugi^
Aux dieux Mânes. iËmilia Salurnina, fille de Publius,
à vécu 35 ans. Caïus Julius Ingénus à son épouse.
N® 69. — Sur une pierre divisée en quatre compar-
timents, de O^b^ de hauteur, et cassée en bizeau sur
toute sa partie gauche. La faible partie qui reste du
quatrième compartiment ne porte aucune trace de lettres.
Diis Manibus sacrum, Julia Quinia vixit annis sepluaginta.
Hères Lucii Pompeii Maximi fecit memoriœ ejus.
Consacré aux dieux Mânes. Julia Quinia a vécu 70 ans.
L'héritier de Lucius Pompéius Maximus a élevé ce tom-
beau à sa mémoire.
Le troisième compartiment contenait, je cçois, la cons-
tatation du décès de Lucius Pompéius Maximus, qui était
sans doute le mari de Julia Quinia.
N»70.
N« 71.
N«7i.
D M
t PAU
nos
TRANQVIL
LUS
lANRI
V A IIII
INDE
STE
FIRMVSVA
oBIB
III
AT
Nû 70. — Belles lettres de 0">04. sur un bloc de O^AO
de hauteur, 0"^bO de largeur et l^^OS de longueur.
Diis Manibus, Tranquillus (ou Tranquilla) vixit annis
quatuor.
Firmus tixit annis tribus.
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— 562 —
Les deux épilaplies onl élc gravées en même temps.
Les deux eiilanls seraionl décéilés le même jour à la
suite de quelque accident ou dans quelque épidémie.
N» 71. — Sur une colonne qui porte deux trous,
auxquels peuvent avoir été adaptés les gonds d'une porte.
Lettres gravées h la pointe, mal formées et inégales,
variant de trois à cinq centimètres. Une croix latine
précède la première ligne.
Paulus in Deo bibat fpour ntat) I
Que Paul vive en Dieu !
N^ 72. - Sur la môme colonne et à gauche de l'ins-
cription précédente, on voit encore d'autres lettres, mais
gravées si superficiellement, que leurs contours échappent
à l'examen le plus attentif. On doit remarquer la forme de
N de la première ligne, celle des U de Tinscriplion
no 71 , et celle de la boucle inférieure des B, qui est
recliligne.
No 73. N« 74.
D M s MEMORIE QVIN
L. ANNAEVS SALVI TI IVNI FAVSTI FEGIT
ANVS QVIET GRE IVLIA VICTORLV
MENTIVS V. A. V CONIVXÉIVSETIVXI
SALVLVNVS FILIO DVLC VS AEMILIAxNVS
FECERVNT
No 73. — Sur une pierre en forme de caisson, de
0"™45 de hauteur sur 0"i52 de largeur. Lettres d'un bon
style; elles ont 0""05 centimètres à la première ligne et
0™04 aux suivantes. A la dernière ligne, V et I, A et N,
L et I, V et L sont liés.
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563
Diis Manibus sacrum, Ludus Anncsm Sakianiis, qm et
Crementius, vixit anri's quinque, Saloianus filio dulcissimo.
Consacré aux dieux Aiânes. Lucius Ânnœus Salvianus,
appelé aussi Cremenlius, a vécu 5 ans. Salvianus à son
fils chéri.
No 74. — L'inscription est dans un cadre entouré de
filets, sur une belle table de 0"i70 de hauteur, i^\^ de
longueur et O^Sâ d'épaisseur. Les lettres ont 0™05 et
sont médiocrement faites.
Memoriœ Quinti Junii Fausti fecit (sic) Julia Victoria
conjiix ejus et Jmiius AemUianus fecerunt.
À la mémoire de Quintus Junius Faustus. Julia Victoria,
son épouse, et Junius iEmilianus ont fait ce tombeau.
No 75. N- 76.
D M s DIS. MAN.
IVLIA FELICIA SAC.CALEMI
VAim.H.S.E. NICLV. AN ^
GIVLIVS SVCCESSVS PATER XLI DIEBVS VIII
FILIAE CARISSIMAE
FECIT
No 75. — Lettres de O'^Oi, très-serrées, de forme ori-
ginale, mais bien faites.
Dûs Manibus sacrum. Julia Felicia vixit annis qu^aiuor.
Hic sita est. Càius Julius Successus pater filioe carissimœ
fecit.
Consacré aux dieux Mânes. Julia Felicia a vécu 4 ans.
Elle gil ici. Caïus Julius Successus, son père, a élevé
ce tombeau à sa fille chérie.
No 76. — Lettres de trois centimètres, très-mal gra-
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— 564 --
vées, sur une stèle à fronton; dans le tympan, deux
rosaces surmontées d'un croissanL
Diis Manibus sacrum Caleminic'* , Virit annis quadra-
ginta iino, diebus octo.
Consacré aux dieux Mânes de Galéminicus. Il a vécu
i\ ans et 8 jours.
Les trois inscriptions qui suivent ont été publiées par
M. de Villefosse dans les Archives des Missions scientifiques
et littéraires, année 1875, 3® série, t. ii, p. 435, 436,
no» 89, 90, 91.
N» 77. N« 78.
L. DOMITIVS D M S
DAPHNVS. PE M. MESSIVS SA
TRONIANO TVRNINVSVAXXVIIII
FILIOFECIT M VU H S
N** 77. — Sur une pierre en forme de caisson, de 0"»50
de hauteur et 0™53 de largeur. Belles lettres de quatre
centimètres.
lAiciiis Domitiiis Daphnus Petroniano, filio, fecit.
Lucius Domitius Daphnus a fait ce tombeau à Petro-
nianus, son fils.
M. de Villefosse a lu DAPNVS. Je crois ma copie
exacte.
No 78. — Stèle de l^^SO de hauteur sur 0^35 de lar-
geur. Au-dessus de l'inscription, il y a un autre tableau
qui n'a pas été rempli. Lettres de six centimètres et
demi, bien gravées, mais très-serrées.
Diis Manibus sacrum, Marcus Messins Satuminm vixit
annis viginti novem, diebus septem. Hic situsest.
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— 565 -
Consacré aux dieux Mânes. Marcus Messius Saturninus
a vécu 29 ans et 7 jours. Il gît ici.
Ma copie donne à Saturninus un an de plus que celle
de M. Villcfosse et ajoute à la tienne la formule H. S.
No 79.
IC lAGET GO
STxVNTIVS
TRASMARIN
VS QVIVICSI
TANNOS VI
GIlNTI SEPTE
PLVS Ml
NVS ANPCCCXC
Lettres de 0*"05, sur une table entourée d'une moulure
en queue d'aronde. Les deux dernières lettres sont
placées un peu au-dessus de la ligne et séparées des
précédentes par un petit Irait vertical, dont les extrémités
sont prolongées Ibrlement, Tune à gauche, Tautre à
droite.
Hic jacet CostanUus Trasmarinus, qui V'xit annos
viginti $eptem, phis minus. Anno provindœ trecenlesimo
nonagesimo.
Ici gît Coslanlius Trasmarinus, qui a vécu 27 ans,
plus ou moins. L'an de la province 390.
Cette date nous reporte à Tan 429-430 de J.-C. Les
Vandales venaient de débarquer en Afrique; ils n'étaient
sans doute pas encore parvenus à Sétif lorsque la famille
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^ 566 —
de Conslantius Transmarinus lui faisait graver son épîta-
phe, el les horreurs de l'invasion ne s'y faisaient pas
encore sentir. Nous connaissions déjà [ilusieurs membres
de celle famille : Victoria, Eulogius, Ireneus et Crisacius,
décédés, les trois premiers en 395 et le derni.T en 405.
Une borne milliaire trouvée à Bouhira nous a appris
que Cneïns Nunnius Marlialis, procurateur de Septimc
Sévère, avait fait réparer, de 195 à 196, la route de
Sétif à Bougie qui passait par Lanasser, l^uhira et
Hammam-Guergonr (Saca municipium) (1). Une autre,
portant une inscription identique, à la suite de laquelle
on a ajouté plus lard losnoms des empereurs Valenlinicn
el Valentiny marquait le premier mille sur la route de
Cirta par Mons et Cuicul (Djemila) (2).
Le même procurateur avait fait réparer aussi une
route qui se dirigeait vers le sud-ouest de Sétif par la
rive droite du Bou-Sellam, et dont les Itinéraires anciens
ne font pas mention. C'est ce que je crois pouvoir
induire de ce fragment d'inscription gravée sur im tronçon
de colonne qui existe au moulin dit du Commerce, de
M. Niocel, à environ fi kilomètres de Sétif, et qui y aurait
été apportée de quelques centaines de métrés plus bas.
N« 80.
VM MARTIALEM
.. OCSVVM ASITIFMP
III
(I) Ree. de la Soc. Vol. xvi, p. 370, 374.
(% Rec. de la Soc. Vol. xvii, p. 336. LMndicat!on du chiffre 1, qui
exprime la distance, a été omise sur la copie de M. Goyt : ce cliiffre,
placé entre rinscription primitive et celle qui a élé ajoutée, est irès-
apparent. Cette dernière esi ainsi conçue : DD NN FI. VaLENTINIaNO
el ri. TALENTINO.
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— 567 —
La parlie supérieure îles lettres de la première ligne
a élo emportée par la cassure de la borne; mais la lec-
ture en est certaine.
Cnéium Nunnium Marlialem, procuratarein suum. À
Sitifi millia passuuni III.
L'inscription devait être identique à celles qui ont été
publiées dans les deux derniers volumes du Recueil,
Je rappellerai pour ordre cette inscription, publiée par
M. Goyt dans le présent volume, el qui nous donne le
nom de deux marlyrs, Justus et Uecurius, qui ne figurent
pas dans les martyrologes. La forme allongée des lettres
et leur maigreur se rapprochent assez du type de l'ins-
cription qui constate la reconstruction de Sétit parle
patrice Solomon. La passion de nos martyrs appartien-
drait donc à l'époque Vandale. C'est une simple conjec-
ture que je n'appuierais d'aucune autre raison, car
Texpression beiie confessi^ que porte le texte, nous ramè-
nerait à la grande persécution dioclélienne. Voici l'ins-
cription :
Martyribus sanctis promfssa Colonicus insom
SolvU \ota sua Lœtus cum conjiuje cara
Hic si tus est Justus; h'c atque Decurius unà
Qui bem confessi vicerunt arma maligna,
Prœmia, viclores, Christi meruere coroiuim.
Je ne voudrais pas quitter Sétif sans dire un mot des
soins avec lesquels les Romains aménageaient les sources
et des travaux qu'ils faisaient pour leur conservation. On
se demande souvent à quelles fontaines s'alimentaient
jadis les populations qui habitaient les villes cl les villa-
ges dont nous visitons les ruines, aujourd'hui désolées
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— 568 —
par In sécheresse et l'aridité. Il De leur suffisait pas évi-
demment de frapper les rochers avec une baguetle magi-
que pour en faire jaillir Teau, et cette eau n'a pas disparu
avec eux; elle existe encore, mais il faut savoir la retrou-
ver. En voici des preuves.
En 1870, le village de Messaoud manquant d'eau,
M. Mangiavacchi, maire de la localité et notre intelligent
correspondant, fit pratiquer des recherches sur un point
qui lui semblait conserver une certaine humidité relative;
les ouvriers ne tardèrent pas à rencontrer des murs
romains cimentés à Tinlérieur; c'étaient ceux d'un vasle
bassin, dont les quatre côtés ont un développement de
près de 200 mètres. Sur la face ouest débouchaient 23
conduits en poterie qui y déversaient les eaux ; elles
venaient se réunir à l'extérieur dans un terrain convena-
blement préparé par un drainage en pierres sèches.
Quand les orifices curent été déblayés, les tuyaux com-
mencèrent à couler.
Ne pouvant pas, sans de grandes dépenses, vider l'im-
mense quantité de terre qui remplit le bassin, M. Man-
giavacchi fit ménager une rigole le long des quatre côtés.
Sur la face est, il trouva une vanne en pierre qui glisse
dans un châssis et qui ferme hermétiquement une ouver-
ture garnie d'un tuyau en plomb par laquelle s'écoulaient
\e^ eaux. Tout cela était dans un parfait état de conser-
vation. Aujourd'hui les eaux recueillies dans le bassin
alimentent la fontaine du village.
Quatre ans après, M. Mangiavacchi, explorant un petit
ravin situé à un kilomètre plus au nord, tomba, au bout
d'une tranchée de^BO mètres, sur une chambre d'eau
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- 569 —
maçonnée el sur une 5K)urce qui débite 120 litres à la
minute, et dont l'existence était complètement ignorée.
I.es recherches faites par la Société genevoise ont
obtenu un succès bien plus grand. En 1876, M. Bos-
quillon de Frescheville, directeur de cette Société, après
avoir étudié le terrain, fut conduit à faire exécuter des
fouilles à un puits dit Bir-en-Nsa, qui fournissait une eau
boueuse aux Arabes des environs. Il est situé à 6 kilo-
mètres avant d'arriver à Sétif, à environ 700 mètres au
nord de la route de Constantine, dans un ravin très-peu
sensible sur ce point et qui devient plus bas TOued-
Tinar. A une profondeur de 4"^20, il trouva une vasque
denoi-circulaire, dans laquelle se réunissent des sources
abondantes et donnant passage au dehors par trois ar-
ceaux de 1""90 de hauteur, supportés par des piliers en
pierres de taille. En avant des arceaux est un petit bassin
de retenue, auquel aboutit un conduit qui portait les eaux
au loin et actuellement recouvert de trois à quatre mètres
de terrain d'alluvion. La source débite 12 litres à la
seconde; une tranchée d'environ 700 mètres de longueur
la conduit au pont de la route. Cette tranchée traverse, à
une vingtaine de mètres du puits, les murs d'un établis-
sement romain, qu'on croit, être un balneum, à en juger
par la quantité considérable de cendres mélangées de
coquilles calcinées qu'on en a extraite.
Voilà donc encore un volume d'eau de 720 litres à la
minute qui se perdait sans proGt, depuis des siècles, dans
les entrailles de la terre, et qui est rendu aux besoins
de l'alimentation et des irrigations.
Dans le ravin d'El-Hassi, M. de Frescheville a égaie-
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- 570 ^
ment retrouvé une source abondante, qui coule aujour-
criiui par divers tuyaux, au grand ccntenlement des Arabes
du pays.
A Sétif même, les sources que j'avais vues si riches, il y a
près de trente ans, allaient en diminuant d*unnée en année
et faisaient craindre une disparition complète, lorsque, en
1'S76, les travaux que faisait exécuter la municipalité
mirent à découvert, à la place Barrai, une grande cham-
bre d*eau qui s'engage sous le mur de la Casbah ; elle
est alimentée par une belle source, qui a permis d*aug-
menter le débit des fontaines de la ville.
A ceux qui se plaignent du manque d'eau pour l'ali-
mentation des populations et des troupeaux, on peut
donc répondre : « Quœrlie et invenietis. i Les eaux et les
neiges que le Ciel nous départit annuellement sont em-
magasinées et se répartissent par des milliers de canaux
souterrains : Cherchez et vous trouverez.
§ IX. ROUTE DE SÉTIF A DJIDJELI (Igilgili)
La première localité entre Sitiû et Igilgili, mentionnée
par V Itinéraire d'Antonin, est Satafi, à 16 milles deSitifi.
La route partait du champ de manœuvre actuel, où elle
était jalonnée, sur son parcours dans l'intérieur de la
ville, par des tombes en forme d'auges; elle se dirigeait
vers le nord-est en passant à côté du parc à fourrages et
du cimetière chrétien. Entre le deuxième mille et le
troisième, elle se bifurquait; un tronçon continuait à
suivre la direction nord-est, on passant par le col de
Mons; c'était la voie de Cirta; l'autre tournait brusque-
ment vers le nord ; c'était la voie d'Igilgili.
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- 571 -
Les bornes qui marquaient les premiers milles ont été
retrouvées gissantes sur le sol ou enterrées à leurs an-
ciennes places, et aujourd'hui on peut voir encore les
morlaises, lanlôl rondes, tantôt carrées, dans lesquelles
s'encastraient leurs tenons ; je les ai toutes relevées jus-
qu'au neuvième mille. En certains endroits, elles sont
encore au nombre de deux ou de trois ou même de quatre,
comme témoignages des réparations efTectuées à la voie à
diverses époques. On devrait donc retrouver à peu près
autant de bornes, si on fouillait les champs voisins sur
un espace et à une profondeur convenables.
Le troisième mille était à la descente de la rive gau-
elle de Ras-el Oued-Fermalou, où la municipalité de Sctif
doit prendre les eaux qu'elle se propose d'amener dans
la ville. Il a été redressera son ancienne place, à 4 kilo-
mètres de Sélif, à vol d'oiseau. C'est une belle dalle de
rt'n^O' d'épaisseur et O^nGO de largeur. L'inscription, en
lettres qui varient de quatre centimètres à deux centi-
mètres et demi, est dans un cadre de 0»M2 de largeur
sur O^'SS de hauteur. M. Goyt en donne la copie dans le
présent volume; on peut la restituer et la compléter
ainsi :
Imptratori Cœsari divi Magni Antonini Augusd, Britau'
nici, Germanici, Parthici Maximi filio, divi Seven Arabici^
Adiubenici, Parthici Maximi nepoti, divi Commodi fratri,
diri Marci Antonini Germanici, Sarmatici pronepoti, et
divi Antonini pii et divi Hadriani abnepoii, divi Trajani et
diti Nervœ adnepotf, (Marco- Aiirelio Antoyiino, pio, felici,
Atvgusto, pontifici Maximo, tribuniciœ potestatis impe-
ratori. . . consuli, . ., patri patriœ, proconmli, fortissimo
felicissimoqvs principi),
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-- 572 -
Colonia Nerviana Augusta Maninlis ' veleranorum Ski-
fensium, millia IIL
Les quatre lignes qui contenaient les noms cl les titres
(rHélagabale onl été efTacées au ciseau; la mémoire de
cet empereur était assez odieuse aux populations pour
expliquer le grattage de son nom.
La place du huitième mille est encore marquée chez les
Onled-Ali-ben-Khalifa, sur le versant sud du Drâ-Dciss et
près d'un champ appelé Chi-Eoum, où Ton voit quelques
pierres taillées, par deux fragments de bornes en grès
roussâlre ; sur l'un, sur le côté est du chemin, je n'ai pu
dcchiflrer que quelques lettres :
N« 81.
IMP l\...AE
P
P AV n ..
I N
Sur Taulre fragment, les chifl'res indicatifs de la dis-
tance sont encore faciles à lire : VIII.
On est à 12 kilomètres de Sétif, en ligne droite, et à
environ 2,500 mètres au sud-est du village de Somerah,
de la Société genevoise.
A 1 ,500 mètres plus loin, la neuvième borne git dans le
chemin, la partie supérieure presque complètement enter-
rée, à 7 ou 800 mètres de la maison de Touami-ben-Maïza ;
les mortaises sont sur le talus. Faute d'outils et de temps,
je ne pus pas mettre l'inscription à découvert, et, sans des-
cendre de cheval, je me bornai à relever le chiffre viiii,
indicatif de la distance.
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— 573 -
On a en face de soi, au nord-est, la masse imposante
du Djebel-Medjounès, au pied duquel s'élend da Touest à
à Test la riche et plantureuse vallée de TOued-Anini,
parsemée de ruines, dont les pierres blanches contrastent
avec la couleur du sol. L'Oued-Anini est un affluent du
Safsaf, qui devient TOued-Deheb en aval de Mons, perché
sur sa rive droite.
Parvenu à Texlrémité nord-ouest du Djebel-Medjounès,
la route se dirigeait, à travers de petites vallées, sur
Àïn-Kebira, chez les Ouled-Si-Ali-bel-Euz. Là était le
municipe de Satafi.
\^ AÏN-KEBIRA (Satafi)
La ruine se développe sur un plateau d'une douzaine
d'hectare?, dominé par le Djebel-es-Semah et le Coudiat-
er-Roumia, et traversé par les eaux d'une source abon-
dante, qui jaillit de la partie supérieure du plateau et
arrosait les jardins. Les jardins n'ont pas complètement
disparu ; mais ceux qui restent, nombreux encore, ombra-
gés par des figuiers, des abricotiers et quelques autres
arbres fruitiers, ne reçoivent aucun travail de la main
des hommes; on s'y promène au milieu des pierres anti-
ques et des troupeaux. Le territoire, exposé en éventail
à l'est, descend vers l'Oued-Ména, qui devient plus loin
rOuedel-Kebir, et plus loin encore, après avoir reçu
rOued-Bouselah, TOued-Endja, principal affluent du Rhu-
mel.
La situation, vraiment admirable, de Satafi et la fer-
tilité de ses terres expliquent la prospérité et l'importance
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— 574 —
de l'ancien municipe, que fonl supposer les restes inté-
ressants qu'on y rencontre.
Parmi les monuments, on distingue les assises et les
colonnes d*un temple et les substructions d'un édifice
qui aurait besoin d'être dégagé.
Le temple, à deux ou trois cents mètres de la source
et sur le côté droit du ravin par lequel ses eaux s'écou-
lent, a été déblayé en 1876 par les indigènes de Tendroit,
sous la direction de M. le lieutenant Vincent, alors déta-
ché au bureau arabe de Takilount. L'emplacement sur
lequel il a été bâti a été creusé à l'extrémité sud-est du
plateau; le sol est en contre-bas d'environ trois mètres
du côté du nord, et en élévation sur les trois autres côtés.
Il eût été facile de trouver d'autres emplacements plus
commodes et satisfaisant mieux à la condition de dominer
la situation dans tous les sens, car si le monument était
en vue de trois côtés, sa face nord était en partie enter-
rée et masquée.
On y pénétrait par un escalier intérieur de cinq mar-
ches. 11 était divisé en trois nefs par deux doubles rangées
de colonnes reliées deux à deux sur le même socle et
encore en place ; elles sont au nombre de vingt. Du côté
du sud, opposé à la porte, il était terminé par une abside,
percée d'une porte latérale communiquant probablement
à un autre bâtiment adossé à la face est.
La disposition du terrain ne permet pas de supposer
l'existence d'un portique.
Les parois intérieures, d'après ce qui etf reste à droite
et â gauche de la porte, étaient peintes en rouge; des
fresques noires, figurant des branches et des feuilles,
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— 575 —
iranchaieiil sur le fond. Dans les substrnclions, les assises
sont en pierres de taille; mais un pan de mur d'environ
i mètres d'élévation, formant Tangle sud-est de rédilice,
est entièrement construit en moellons. Il devait en être
de même de tout le reste.
La largeur est do 12 mètres, et la longueur, de la
porte à l'extrémité du transept, est de 16 mètres. Je n'ai
aperçu aucune trace de dallage ou de pavage.
Quelle a été la destination de ce monument? Il est
construit sur le plan d'une basilique profane, moins le
pronaos, et une inscription gravée sur l'une des colon-
nes, si les colonnes appartenaient primitivement à l'édi-
iicc, indique une construction païenne. Mais les marches
de l'escalier ne répondent pas au luxe des colonnades, et
les arabesques grossières qui tapissaient les parois accu-
sent la dernière époque de Tari. Si le monument n'a pas
été reconstruit, au moins partiellement, il a été assuré-
ment l'objet de restaurations en vue d'une appropriation
nouvelle, et peut-être, comme cela est arrivé souvent,
est-il devenu une basilique chrétienne.
Satafi figure au nombre des évêchés de la Mauritanie
Sétifienne. Adéodatus, l'un de sesévêques, assista au con-
cile de Carthage de A\\ et eut pour adversaire Urbanus,
évêque donalisle de la même localité. Il fut plus tard
évêque de Tamagris, évêché de la Sétifienne (1j. Un
autre évêque de Satafi, Festus, se rendit au concile con-
(I) EpUcopuê Tamagrislenêis. Nous ne connaissons pas encore la sltua-
UoD de cel évècbé ; mais je ne puis niVin|»êcbf r de rapprocher ce nom
de celui de i auiokra, village Kabile des Beni-Aïdel, d*où l'on aperçoit la
liasse vallée da Bon-Sellam.
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576
voqué à Carihage en 484 par Hunéric, et fut exilé comme
ses collègues.
Les Notkes de l'Église font assister également au con-
cile de 484 un autre évéque de Salafi, Crescens, et placent
cet évéché dans la Mauritanie Césarienne (1); on conclut
de là qu'il y avait deux Salafi. On s'appuie encore sur une
lettre adressée par Léon le Grand, vers 446, aux évêques
d'Afrique, au sujet d'un t Donntum Salidmmem ex Nova-
tianis cum sua plèbe œnversum. » Le nom de cet évêché
est inconnu ; mais Holstenius a lu Satacensem sur un
ancien manuscrit du Vatican, et, comme ce nom est éga-
lement inconnu, il a pensé qu'il n'était pas autre que
Satafensem.
Les noms des villes sont souvent dénaturés dans les
Notices de l'Église et les évêchés d'une province attribués
à une autre. Je considère donc les noms de Salwinensem
et de Satacensem comme des corruptions d'autres noms,
et je ne chercherai pas à en rétablir l'orthographe. Mais
il reste les deux évêques de Satafi qui assistèrent au con-
cile de 484. S'il n'y a pas erreur dans la dénomination
de révéché de Crescens, il faudra bien admettre l'exis-
tence de deux localités du nom de Satafi. Nous connais-
sons la situation de celle de la Mauritanie Sétifienne; il
appartient à la Société historique d'Alger de retrouver
l'emplacement du Satafi de la Mauritanie Césarienne.
Le deuxième monument dont j'ai remarqué les restes
est à 100 ou 150 mètres nord-ouest du précédent; les
murs sont rasés au niveau du sol, mais on voit encore
les marches d'un escalier monumental qui font supposer
{i) Morcelliy i. i. p.278.
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— 577 —
un édifice considérable ; la façade principale était tour-
née vers l'est ; l'inscription qui la décorail avait 0°>20 de
hauteur et les pierres devaient occuper une largeur d'en-
viron 12 mètres. (Voir le n<> 85 ci-après.) Des fouilles
mettraient à découvert les dispositions intérieures.
Voici maintenant les inscriptions que j'ai relevées à
Aïn-Kebira :
GENIO MV
NICIPII^SA
TAFENSIS^
EX TESTA
5 MENTO
G^STATVLE
NI MARTIA
LISFL^P. P
G STATVLENI
10 VSVITALISHE
RES
CONSTIT...
IT D D G..
Dé d'autel de 1™10 de hauteur et 0">42 de largeur.
Une cassure a emporté la dernière lettre de la treizième
ligne. Belles lettres de quatre centimètres et demi, par-
faitement conservées. A la dernière ligne, I et T sont
liés. Les lettres L et N de la douzième ligne ne sont
surmontées d'aucun trait horizontal.
Genio municipii SatafensU.
Ex iestamento Caii Statulenii Martialis, flaminis perpetui,
98
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— 578 -
Caius Statulenias Vitalis hères lararia militaria nova con-
stituit.
Decreto decurionum concessus.
Au Génie du municipc de Satafi.
En exécution du lestamenl de Caïus Slatulénius .\far-
tialis, flamine perpétuel, Caïus Statulénius Vitalis, son
héritier, a fait construire des chapelles neuves pour les
Lares militaires. L'emplacement a été donné par décret
des décurions.
Il y avait des Lares de diverses sortes, et notamment
des Lares militaires (1). Je suppose que dans les ora-
toires qu'avait fait édifier Statulénius Vitalis on honorait
la mémoire des héros, et que leurs statues ou leurs
images y étaient placées. Le flamine Statulénius Martialis,
à la libéralité duquel le municipe les devait, était le
prêtre attaché à ces oratoires.
Si ma restitution est exacte, la pierre de Satafi serait
peut-être le premier monument épigraphique qui men-
tionnerait les lararia.
No 83
G M S
MARTI
AVG.CON
SERVATO
RI SALVTIS
Dé d'autel de 1™10 de hauteur sur 0™42 de largeur,
un peu écorné â la partie supérieure gauche. Lettres de
0ra06 bien faites. A la dernière ligne, T et I sont liés.
(1) OreUi, no 1665.
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— 579 —
Genio municipii Satafensis, Marti Augusto, conservatori
salutû.
Au Génie du municipe de Sataû. A Mars Auguste, con-
servateur de la santé.
Les Recueik contiennent des dédicaces à Mara Auguste,
coïuervator corporis.
N*84.
LIBE RO
PATRI
DE SVO
MEMORI
VS
Autel, avec corniche, de 0«»87 de hauteur sur 0™36 de
largeur, trouvé dans le temple. Au-dessous de l'inscrip-
tion est gravée une grande feuille de vigne. Les lettres
ont 0""05 et sont d'un bon slyle; à la troisième ligne,
S de SVO a une forme bizarre; à la place de la boucle
supérieure, il y a une barre horizontale qui s'avance sur
le V et se relève ensuite en s'arrondissant vers la gauche.
Libero Patn. De mo Memorius (posuit).
A Liber-Pater. Memorius a élevé ce monument à ses
frais.
Liber était un des plus anciens dieux des Latins et
avait pour épouse la déesse Libéra; c'était le dieu de la
fécondité. Les rites de son culte se rapprochent de ceux
du culle du Bacchus grec; il fut assimilé à ce dernier et
en prit tous les mjlhes, les surnoms et les attributs ;
mais, sur les inscriptions, on continua à lui donner le
nom de Liber, comme pour conserver le souvenir de son
origine*
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— 580 —
N«85.
a b c d e
LIOANTO NOSEVEROPIO LI . . . . XICOSI IIPROC
Ces fragmeDls d'une inscription monumenlale, dont les
lellres ont 0™20, ont été copiés sur cinq pierres de 0"50
de hauteur, dont le hord inférieur est taillé en chanfreia
un peu arrondi. Elles décoraient la façade principale du
deuxième monument dont j'ai parlé plus haut; elles ont
été recueillies éparses sur divers points, mais le frag-
ment c en est éloigné d*une vingtaine de mètres seule-
ment et se trouve à l'extrémité est de la place publique
qui précédait l'édifice.
Tous les fragments, ayant la même hauteur et étant
taillés de la même manière, étaient juxtaposés les uns
à la suite des autres sur la même ligne, et leur largeur,
à laquelle il faut ajouter celle d'au moins deux fragments
qui manquent encore, donne une idée de l'importance
du monument.
Voici les mesures que j'ai prises avec soin :
Fragment a 1«90
— b S 13
— c 1 20
— d 1 35
— e 1 19
Total ... 7 77
Les deux fragments qui manquent devaient avoir, à en
juger par le nombre des lettres, au moins 4 mètres, ce
qui porterait la largeur du cadre à environ 12 mètres.
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- 581 -
L'inscription complète pouvait être ainsi :
IMPCAESMAVRE |LIOANTO| NI NOSEVEROPIO ]
FEL-AVG' I TRIBPOT | XICOSI | Il PROG
Imperatori Cœsari Marco Aurelio Antonino Severo, pio,
feliciy Augiisto, iribuniciœ potestaîis XI, consuli III, pro-
consuli.
A Tempereur César Marcus Auréiius Anloninus Severus,
pieux, heureux, Auguste, revêtu onze fois de la puis-
sance tribunilienne, trois fois consul, proconsul.
La date de la construction du monument est ainsi fixée
à Tan 208. Caracalla partageait son troisième consulat
avec son frère Géta, qui gérait son second.
Voici une autre inscription qui nous ramène à une
époque plus récente :
N«>86.
.CLEMENTIVM SECVLO
..ALENTINIANITOTIAFC
.VTRIBD CONSTITVTVMR ....
.TUITPERFICIDEDICAVITQ . . .
.SUMPTI ORA...
...EOSCON GO...
FL
Table de O^^eS de hauteur sur 0^&5 de largeur. La
partie supérieure est seule intacte et porte une moulure;
les trois autres côtés ont été cassés. Les lettres ont0>»05;
elles sont d'un mauvais style et presque frustes. Je ne
suis pas certain des dernières des lignes 2®, 5® et 6^.
Lettres liées : à la première ligne, M et E, T et 1; à
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_ 582 —
la deuxième, N et I; à la troisième, R et I, T el I; les
lettres B D peuvent être lues DP, BP ou PD et PB; enfin,
à la cinquième, M et P, T et I. La Torme de quelques U
est à noter. La pierre est tellement lisse, que je n'ai pas
pu en réussir un estampage.
Pro beatitudine clementium seculorum Dominorum nos-
trorum Gratiani et Valefitiniani . . .
Les parties de la pierre qui manquent à droite et à
gauche sont assez considérables pour contenir le nom de
Gratianus outre la formule DDNiN. Il s'agirait ici du règne
simultané de Gratien et de Valenlinien II, qui avait été
associé à l'empire en ;375. La date de notre monument
se placerait donc entre la mort de Valens, arrivée en 378,
et celle de Gratien, survenue en 383.
DESIV.C.P.P.M.S...
NESVO OBLA......
DIES VITAE BREV
lOVOTIMOI
P
Pierre plus maltraitée encore que la précédente et
cassée sur les quatre côtés; telle qu'elle est, elle mesure
0™50 de hauteur et 0"^55 de largeur. Au-dessus de P. P. M.
de la première ligne, an dislingue les amorces de trois
lettres, qu'il est difficile de compléter. La deuxième ligne
et la troisième sont séparées par un trait qui divisait la
face de la pierre en deux tableaux. Les lettres ont 0"i05
aux deux premières lignes et 0H\& aux deux autres. II y
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— 583 —
avait là évidemment deux inscriptions différentes : celle
d'en haut avait été gravée en l'honneur d'un vir clarissi-
inus, Presses provinciœ Mauretanicn Sitifemis ob lar-
gitatem suam. Elle me laisse le regret de ne pas con-
naître son nom.
L'autre semble contenir une sentence : Dies vitœ brevis
et est tumulaire.
L'une avait été gravée sur une partie de l'autre ; nous
verrons tout à l'heure la reproduction du même fait.
NO 88.
PROSA... ET IN...
M CORDIVS
...TE SVA PECVNIA
Nous n'avons ici qu'une faible partie de l'inscription ;
tout le côté gauche a été emporté. Ce qui reste de la
pierre a 0"^48 de hauteur et 0"™90 de largeur. Le bord
inférieur est terminé par un chanfrein de 0'"08. Lettres
de sept cenlimèlres et demi à la première ligne, 0"^08 à
la deuxième et 0™07 à la troisième; elles sont d'un bon
galbe.
Pro sainte el iiicolumitate Marais Cordius de
sua pecunia fecit,
\\ nous manque le nom de l'empereur pour lequel
était fait le vœu, le surnom et la qualité de Cordius.
Je ne crois pas à une simple erreur du lapicide, qui
a écrit te sua au lieu de de sua; il a probablement écrit
comme on prononçait à Satafi la dentale d dans certains
cas.
.Digitized by
Google
— 584 —
N«89.
MANNIVS
SACERDOS
EQRP.M.CV
RATOR ET DIS
5 PVNCTOR
GONG H AS DE
SVOPOSVIT
GeUe importante inscription est gravée sur une co-
lonne du temple qui occupe le quatrième rang de la
colonnade de gauche en partant de la porte. Les lettres
ont 0("05, sont bien faites, profondes et aussi bien con-
servées que si elles avaient été gravées récemment. J'en
ai tiré un estampage médiocrement réussi, parce que la
colonne étant debout, Teau s'écoulait rapidement, et, le
vent aidant, le papier ne pénétrait pas dans le creux des
lettres; toutefois il est lisible.
Lettres liées : à la première ligne, N et I ; à la qua-
trième, E et T, D et I ; à la sixième, D et E.
Voici une restitution partielle que je compléterai après
examen :
Marcus Annius Sacerdos^ eques romanuSy patronus mu-
nidpii, curator et dispunctor GONG, has (columnas) de siw
posuit.
Je pense que Marcus Annius Sacerdos ne s'était pas
borné à faire mettre en place les colonnes et qu'il en
avait fait don au municipe; mais cela ne nous dit pas si
c'était à l'occasion d'une restauration du monument ou
lors de sa construction première.
G'est pour la quatrième fois que le mot dispwiictor appa-
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— 585 —
ralt sur les inscriptions de rAlgérie, et on ne Ta pas
renconlré ailleurs. A quelles fonctions se rapportail-il ?
A Aumale, nous voyons, en 319, un patron de la colonie
d'Auzia qualifié de Dispunctor omnibus honoribus fer-
functiAS (1).
En général, les honneurs municipaux étaient au nom"
bre de trois et s'exerçaient dans Tordre suivant : ques-
ture, édilité, duumvirat; et il fallait être décurion pour
les exercer : c 1$ qui non fit decurio^ duumviratu, vel
aliis honoribm fungi non potest, quia decurionum honori-
bus plebei fungi prohibentur (2). > Je ne parle pas des
censores ou quinqv,ennales, qui n'ont peut-être pas existé
dans tous les municipes, bien qu'ils fussent chargés du
soin de dresser l'album de leurs décurions. C'étaient
des magistrats supérieurs, dont la principale attribution
était la confection du cens, à laquelle on procédait,
comme à Rome, tous les cinq ans. Aussi, quoique nom-
més seulement à chacune de ces périodes, leur magis-
trature n'était qu'annale.
En quoi pouvait donc consister cette charge de dis-
punctoT, que l'inscription d'Auzia fait ressortir en dehors
des autres fonctions municipales? Nous ne voyons là
qu'une simple indication : c'est qu'elle ne doit pas être
confondue avec les munera d'un ordre inférieur.
Une inscription, trouvée au pont du Chélif (3), nous
fait connaître un Julius Honoratus, qui èldAiprincepspairiœ
suœ, dispunctor reipublicœ Quizentium, curator et patronus
provinciœ.
(D/iMc. deVAlg., n*358I.
(2) Dlg., De Dtcurionihiu, 1. il
[Z) In9e.de VAlg.,n<^d»U.
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— 586 —
Voilà un Grand du pays, l'un des premiers de sa pairie,
curateur de Quiza et patron de la Province, qui, à tous
ses tilres, ajoute celui de Dispunctor revpxélicœ. Il é'ail
évidemment distinct des premiers, puisque, ici comme à
Aumale, on a soin de le faire ressortir; mais nous n'a-
percevons encore aucune donnée relative aux fonclioas
qu'il conférait.
Dans cette inscription, les titres sont rappelés suivant
l'ordre direct ou de leur importance : dispunctor, curatoVy
patronus.
Dans celle de Satafi, on a suivi un ordre inverse :
patronus, curator, dispunctor.
L'une et l'autre nous montrent que les fonctions du
dispunctor étaient moins élevées que celles du curateur.
Enfin, un autel de Cherchel (loi Cossarea) contient une
dédicace adressée à Bacchus par les soins d'un curator,
dispunctor reipublicœ Cœsariensi^ (1).
Berbrugger avait traduit par « Curateur, juge-priseur
de la République Césarienne. »
Henzen, dans ses Observations sur les Inscriptions ro-
maines de V Algérie, voit, en effet, dans le dispunctor un
magistrat cbargé de fonctions judiciaires ou, ajoule-l-il,
comme le croit M. L. Renier, d'une fonction analogue à
celle de curateur, comme, par exemple, celle de vérifier
les comptes. « Abbiamo la magmratura singolare d'un dis-
piinctor che, per quanto vedo, non si ritrova altrove fuorchè
in Auzia^ forse con incombenze giudiziarie, o, corne crede
(1) Rev. afric.y t. ix, p. 65.
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— 587 —
il Renier, con funzioni analoghe a qibdle del curator, di
veri/icare cioè i conti (1). >
Je m'arrêterais volontiers à ces explications, si l'ins-
cription de Satafi n'ajoutait pas au mot dispunctor un qua-
lificatif qui spécifie la nature des fonctions, au lieu de
nous laisser dans le vague du dispunctor reipubliccB des
monuments de Quiza et de Cœsarea. Mais la question
n'est pas simplifiée par cette addition, et elle mérite une
étude particulière, que je n'entreprends pas sans une
grande appréhension, car il est facile de s'égarer en
pareille matière. D'autres, plus autorisés, nous donneront
la vraie solution du problème.
Je viens de dire que les fonctions du dispunctor étaient
distinctes de celles du curateur. L'institution de ces der-
niers était très-ancienne; elle existait déjà sous Nerva,
d'après un texte du Digeste, et un curateur est mentionné
sur une inscription du règne de Trajan. A partir du
règne d'Adrien, leurs fonctions furent souvent confiées à
des sénateurs, qui étaient presque toujours choisis parmi
les anciens préteurs (2).
Marc-Aurèle donna à un grand nombre de cités des
curateurs pris parmi les Sénateurs (â), et, après lui, la
plupart d'entre eux furent choisis parmi les chevaliers
romains, les tribuns militaires, etc. Par une loi du 13
août 331, Constantin décida que désormais ces fonctions
ne seraient plus confiées qu'à des décurions ayant par-
couru d§ns leur patrie la carrière des honneurs munici-
(2) Extrait des Atm. Inst. arch. 1860, p 94.
(2) L. Renier, Mil. êpig.y p. 43.
(3; Curatores multU elvHatibus, quo latiu$ ienaioreas tênderet dignitatest
a 9€Mtu dédit. I. CapitoUnus^ M. Ant., c. 11.
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— 588 —
paux (1); et M. L. Renier ajoute que Constantin avait sim-
plement converti en loi un usage préexistant, ainsi que
le démontre notamment une inscription du temps des
empereurs Sévère et Antonin, récemment découverte à
Sens (2).
Le curateur, dont la nomination appartenait à l'empe-
reur ou à son délégué dans la province, d'abord chargé
d'un simple droit de contrôle et de surveillance sur les
actes de gestion des agents municipaux, avait pris dès
lors la première place dans la hiérarchie municipale ; il
avait été investi des attributions des duumvirs, moins
toutefois la juridiction (et il ne pouvait pas même im-
poser des amendes) (3), et de celles des édiles et des
questeurs. Il avait le soin de la police de la ville, de la
voirie, des jeux, des bâtiments; Tadministralion des
immeubles et des fmaâces de la cité, la direction supé-
rieure des travaux neufs et des travaux de réparation ; il
avait la surveillance de l'annone. II intervenait enfm dans
tous les actes qui engageaient la fortune municipale.
Mais les diverses branches des services que je viens
d'énumérer étaient servies par un personnel nombreux,
dont les dénominations, que nous trouvons sur les ins-
criptions ou dans les codes, étaient également très-nom-
(1) Nullus decurionum ad proeuraiione$ vei curas civitatum accédât, riisi
omnibus omnino muneribus sathfeurit palriœ vel Mate vel meritis.
Le commentaire qui suil celle loi esi encore plus explicile : Ma lex
prœcipH tvfllum curialem, nisi omnibus curiœ officits per ordtnem actis, aut
curaioris aul defensoris offidum dtbere suscipere, nisi omnibus, ut diclum
est, ante muneribus satisfeeerit, quœ patriœ ordine debentur. tl. Th. xii,
I, 20.
(t) Mél.épig.,p.4â. ^
(3) Curator reipublicœ (qui graco vocabulo loyista nuncupatur) muUandi
Jus non kabett 1. m, c. De modo mui/., i, Liv.
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— 589 -
breuses et très-variées. Le digptmctor ne parait pas ailleurs
que sur les quatre monuments cités plus haut, mais c'est
parmi les fonctions attachées aux différentes branches des
services municipaux que nous devons rechercher celles
qu'il remplissait.
On ne peut, il me semble, compléter l'abréviation de
dispunclor CONG de l'inscription de Sataû que de ces deux
manières : dispunctor congiorwm ou dispunctor congiario-
rum.
Le dispunctor congiorum serait un simple vérificateur
des congés, mesure de capacité contenant trois litres et
un quart, le huitième de l'amphore.
Les édiles avaient la surveillance des marchés et des
marchandises qui y étaient exposées en vente ; ils avaient
aussi celle des poids et mesures et le droit de briser
ceux qui étaient faux. Les auteurs (1) nous font connaître
ces diverses attributions, et une inscription trouvée près
de Rimini (2) nous apprend que les édiles avaient fait
fabriquer, en exécution d'un décret de la Curie, une ba-
lance et des poids en bronze, pour prévenir l'usage des
faux poids.
Des agents spéciaux étaient sans doute préposés à l'exé-
cution des arrêtés municipaux pris dans l'intérêt des
acheteurs; mais leurs fonctions étaient d'un ordre trop
inférieur pour qu'elles pussent être acceptées par un
chevalier romain ou par un princeps de la localité, et
pour figurer parmi les titres d'hommes considérables qui
(1) Apulée, Métam. i ; Perse, Sat, i; Juvénal, Sat, x.
(3) Ex iniquitatibut menturarum et ponderum, C, Septimius C<Mdidu$ et
P. Munatiut Ce/er, culiles^ stateram œrea et pondéra deereto dieeurUmum
ponenda awaverunt. Uenxen, n» 7133.
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— 590 —
avaient parcouru la carrière des honneurs municipaux,
élaienl parvenus aux plus hauts emplois dans leur pairie
et étaient qualifiés du titre de patron.
II faut donc chercher pour Annius Sacerdos une charge
plus relevée et peut-être la trouverons-nous dans la Cura
Annonœ.
L'esprit de prévoyance avait fait créer dans les villes
des greniers publics, dans lesquels on emmagasinait les
denrées nécessaires à la subsistance des populations en
temps de disette. Rome avait à nourrir une quantité in-
nombrable de prolétaires oisirs et turbulents qui y avaient
été amenés par les largesses que prodiguaient les ambi-
tieux et par la misère occasionnée par Tinculture des
terre» à la suite de l'usurpation de VAger publicus par les
classes riches. Il fallait pourvoir aux besoins de celte
multitude, et c'étaient les provinces qui fournissaient les
grains nécessaires.
Or, il pouvait arriver que l'exportation du produit or-
dinaire de l'annone militaire et celle à laquelle pouvait
se livrer la spéculation, fissent naître dans les provinces
la disette et le renchérissement des denrées alimentaires.
Il fallait prévenir de pareilles éventualités et les trou-
bles qui les auraient accompagnées. Dans ce but, les
municipalités affectaient certains revenus à l'achat des
blés, qui étaient déposés dans des magasins publics et
distribués au peuple au prix de revient et peut-être aussi
gratuitement aux plus indigents. C'était VAnnonu populi
ou plebis (1), ou le frumeîitum populi (2j.
Dans certaines villes, un édile était spécialement chargé
(i) Or., no 80, 2165, etc
(3) id. n» a361.
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— 591 —
de Vannone (1); ailleurs, et le plus souvent, sa sur-
veillance était confiée aux questeurs, et nous voyons des
qticestores alimentorum ou pecuniœ alimentariœ (!2).
Lorsque les curateurs eurent été substitués aux ques-
teurs et aux édiles, ce fut naturellement à eux qu'échut
la haute surveillance de la cura annonœ.
Il y avait là un service particulier qui exigeait un
nombreux personnel pour la perception de Tannone. que
certains propriétaires fournissaient volontairement en
nature (3); pour Tacbat des denrées, leur emmagasinage,
leur manipulation, leur conservation, leur dislribulmn et
la comptabilité des entrées et des sortiies. Aussi, au-
dessous ou à côté des curatores annonœ (i) ou des cura-
(ores frummti (5j, des curatores rei frumentarlœ 6), ou
des curatores reipublioie alimentorum (7;, qui étaient pré-
posés à la tête du service, nous voyons des exactores (8),
des curatores /rumenti comparandi (9), in annonam wr-
bis (10). Quand les greniers étaient vides, on les remplis-
sait aux frais de la ville (11), et quelquefois aussi des
particuliers les remplissaient eux-mêmes pour venir au
secours du peuple (12).
(1) Or, H*» 3787.
(2) id. n» 6â; Henlzen, n»* 6138, 7167, etc.
(3) Id. n»- 3848, 4053.
(4) id. n» 2155, 2:^1, 4001. Henlzen, n» 6151.
[b) id. D" 2300, 7147.
(6, id. no 7145.
(7) id. Il* 2155.
(8) 1). L. IV, 1. xvin, § 25, Demun&r.
(9) Or., n* 3720.
llO) Imc. ée l'Alg ,n« 2715.
(11) Or, n< 135.
. (13j Id. n«* 3848, 4053.
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I
— 592 —
Enfin, les distributions étaient faites par des euratom
alimentorum distribuendorum (1) ou par des curatores
annonœ populo probitœ (!2).
Les fonctions du dispunclor congiariorum me semblent
pouvoir être assimilées en quelque sorte à celles de ces
derniers curateurs*
On chercherait vainement dans les auteurs anciens li
signifjt!alion du mot dispunclor. Dans les grands diction-
naires de Freund et de Forcellini, on ne le trouve em-
ployé que par Tertullien et avec le sens déjuge. L'auteur
africain, après avoir cité à Thérétique Marcion les textes
de l'Évangile dans lesquels il est question de la récom-
pense de l'aumône, ajoute : À quo retributio? Si ab
hominibus tantum, ergo humanam docel disciplinam et
mercedem, et in totum hominibiAS obediemm. Si a Creatore,
ut a judice et dispunctore meritarum . . . . (i)
Pris dans ce sens, le dispunctor congiariorum aurait été
chargé de (aire le choix des citoyens ayant droit à l'an-
none et de fixer les quantités à attribuer à chacun d'eux.
Il est au moins douteux que ses pouvoirs allassent jusque-
là et que la curie eût délégué à un seul homme le soin de
disposer d'une portions! importante delà fortune publique.
Dans un sens plus restreint, le dispunctor aurait eu pour
mission de faire les distributions de l'annone, mais en se
conformant aux listes et aux fixations établies par la curie.
C'est le sens que lui donnent certains lexiques, d'après
une glose d'Isidore (que je n'ai pas à ma disposition) :
celui qui distribus les récompenses aux soldats.
(I) Or, n« 530.
{% id. n« 3808.
(3) Ad March. ■▼, 17.
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- 508 —
Le dispunctor serait ainsi assimilé au curator alimen-
torum disiribuendorwn.
Enfin, si on applique cette définition d'Ulpien (1j : Dis-
pungere est conferre accepta et data, le dispunctor congia-
riorum aurait tenu les comptes des distributions, c'est-à-
dire la comptabilité de l'annone en recette et en dépense,
et aurait été l'intendant, sinon le curateur de l'annone.
C'étaient là, je crois, ses fonctions véritables ; elles ne
peuvent pas être confondues avec les munera minora,
parce que, pour bien marquer leur importance, on a soin
de les faire ressortir parmi les autres charges sur les ins-
criptions qui mentionnent le titre.
Après les avoir exercées, Annius Sacerdos serait devenu
curateur du municipe, c'est-à-dire le premier fonction-
naire de la cité.
Peut-être objectera-t-on que la copulative et, placée
entre les mots curator et dispu/nctor, indique que les fonc-
tions de curateur et de dispunctor s'appliquent au même
objet. Je ne m'arrêterai pas à cette objection, parce
qu'après la désignation de la fonction la plus élevée, on
n'avait pas l'habitude et il ne serait pas logique d'en
mentionner d'autres de moindre importance dans le même
ordre d'attributions.
Le champ étant ouvert à la discussion, je traduis ainsi
notre inscription :
Marcus Annius Sacerdos, chevalier romain, patron du
municipe, curateur et intendant de l'annone municipale, a
fait placer ces colonnes à ses frais.
Ce que j'ai dit plus haut de l'époque de la substitution
{{) mg., L. 16, 56.
40
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\
— 594 —
des caratears aux questeurs et aux édiles, et la forme
correcte des lettres de rinscription, permettent de repor-
ter la construction ou la restauration du monument à la
première moitié du troisième siècle.
Voici une autre inscription qui ne manque pas d'in-
térêt sous un autre rapport :
N«90.
PATRIS \^ ET FILI
SERVVS
EXIVIT
f^
PLENVS
ARATOR
VATVNO^M^X^DVI
L'inscription est gravée sur une pierre de 0°>50 de
hauteur, 0™54 de largeur et0*"l5 d'épaisseur. Les lettres
ont 0i°04 et sont bien faites. Les trois premières lignes
ont été substituées à Tépilaphe d'un enfant qui avait vécu
un an, dix mois et six jours; elles sont gravées dans un
creux évidé à A centimètres de profondeur et dont le fond
est très-lisse ; la dernière ligne de l'épitaphe primitive est
restée intacte ; elle n'a aucun rapport avec celles qui la
précèdent.
La pierre, ainsi préparée, servait de table à jeu, tabula
lusoria.
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— 595 -
Pendant que le P. Bruzza travaillait à une Notice sur
les tables à jeu du Camp prétorien à Rome, Vl9^ Robert,
de Conslantine, lui remit une copie de Tinscription, que
j'avais transcrite de mémoire et dont la dernière ligne
contient quelques erreurs, sans importance, du reste. Il
lui en fit parvenir, mais trop tard, un très-bon estampage
que j'en avais retiré, et la copie a été reproduite, avec
ses erreurs, dans la Notice du savant père barnabite (1).
Les tables à jeu à inscriptions contiennent trois lignes
de douze lettres chacune ; les lignes sont divisées en deux
à leurs milieux par une verticale, ou par des cercles, des
fleurs et autres signes, en sorte que chaque moitié de
ligne porte six lettres et que chacune des deux divisions
en contient dix-huit.
Les joueurs, au nombre de deux, tenaient chacun un
côté de la table et jouaient avec trois dés (tessalœ), qu'ils
lançaient au moyen d'un cornet (friiilhs). Les dés, sem-
blables à ceux dont on se sert encore aujourd'hui,
avaient six faces, sur chacune desquelles étaient gravés
des points depuis un jusqu'à six. Les lettres servaient à
marquer les points amenés par chaque joueur. Le plus
heureux coup de dés était celui qui donnait à la fois
les trois six : c Senio, qui eis (aleatoribm) jactu bonum
affert (2). » L'as, au contraire, était un dé malheureux,
et on lui avait donné le nom de canis : c Viùant auiem
canem, qui damtwsus est; unum enim signifirM (S). >
Le gain de la partie revenait au joueur qui avait ob-
(1) Tavole lusorie del Caxtro preîorio. Bull, délia Commii9lone areh.
wmmunalt di Roma. Anno t, ûrie ii, gtfMoio-giugno, tS77.
(2) Itid. Etym. xviii, 06, cité parle P. Bruzza.
(3) Ibid.
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— 596 —
tena le plus grand nombre de points. Les enjeux étaient
quelquefois excessifs et, de plus, des paris étaient enga-
gés sur les chances des joueurs. Les pertes pouvaient
donc être rapides et considérables, et, comme la passion
du jeu était trés-répandue, elle dut occasionner plus d'un
désastre. Comme trait de mœurs, on petit emprunter ces
faits à Auguste, qui écrivait à Tibère : c Nous autres
c vieillards, nous avons joué aux dés, pendant le repas
c hier et aujourd'hui. As et six perdaient et payaient un
c denier par dé; Vénus faisait rafle (1). » Cicéron appelle
aussi Venereus le coup des trois six (2).
Dans une autre lettre, adressée également à Tibère,
Auguste lui dit : c Nous avons assez agréablement passé
t les fêtes de Minerve, ayant joué, sans désemparer, tous
« les jours. Votre frère (Drusus) jetait les hauts cris ;
c mais, somme toute, il n'a pas perdu beaucoup; la
c chance finit par tourner et il a pu se refaire de ses
c désastres. Quant à moi, j'en suis pour 20,000 sesterces,
c grâce à mes libéralilés ordinaires ; car si j'avais voulu
c me faire payer les mauvais coups de mes adversaires
c ou ne rien donner à ceux qui perdaient, j'en aurais
c gagné plus de 50,000 (3). > Enfin, il écrivait à sa
fille : c Je vous ai envoyé 250 deniers; j'en ai donné
c autant à chacun de nos convives pour jouer entre eux,
< pendant le souper, aux dés ou à pair et impair (4). »
Il semble que le hasard ne commandait pas seul à ce
jeu et que l'habileté des joueurs pouvait contrebalancer
(1) Suéi., Oo/., 71.
(â) Div. I, i3; n, 21, 50.
(3) Suét., Loc. eU.
(4) Ibid.
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— 597 —
leur mauvaise ' fortune ; c'est ce que nous voyons par
certaines sentences gravées sur les tables :
Si tibi
la fave-
studio
tessel-
t, ego te
vincnm (Ij.
Si tu as pour loi la faveur des dés, moi, je te vaincrai
par l'adresse.
Ou bien encore
Leva de
nesàs;
ri locu
Victus,
ludere
da lu$0'
ludere
da luso-']
recède (2).
leborte,
nesds;
ri locvm (3)
Tu as perdu, retire-toi ; tu ne connais pas le jeu, fais
place à un autre joueur.
Isidore dit de son côté, dans ses Etymologies {A) :
c Jactv^ tesserarum ità a peritis aleatoribm componitur,
ut afferat, quod wltierit, ut puta senioneni, qui eis jactu
bonum affert. > Mais comment pouvait-on réussir à faire
sortir du cornet dans lequel on les agitait, les dés que
Ton voulait, comme les six, par exemple? C'est ce qui
n'est pas facile à comprendre.
D'autres sentences contiennent une invitation, soit à
un Tm souper, que sans doute il fallait gagner :
(1) Braza, Loe» cit.
&) Ibid.
(3) Or. n« 4314, a.
(4) XVIU, cité par le P. Bnizza.
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— 598
Abemm
pullum
pemam
m cena
piscem •
paonem{\)
Nous aurons à souper de la poularde, du poisson, do
jambon et du paon ;
Soit au jeu pour passer le temps :
Semper
tabula
ludamu'
in hanc
hilare
s, amici (:2).
Sur celle table, jouons toujours gaiement, ô mes amis!
D'autres fois, c'est une excitation au jeu pour tenter
la fortune et s'enrichir, et la sentence inscrite sur la
table de Satafi me semble appartenir à celle catégorie.
Deux mots y forment contraste : Seixus et Àrator; le
premier n'étanl pas le qualificatif du second, il n'est pas
question ici de l'esclave cullivaieur altaché à un domaine.
Les Araiores étaient des fermiers des terres domaniales
ou communales qui payaient un droit de fermage au fisc
ou aux villes; ils jouissaient d'une grande fortune et de
l'estime de leurs concitoyens : dans les colonies, ils ren-
daient des services à la chose publique. Aux yeux de
Cicéron, c'étaient des hommes summi, experientissimi,
diligentissimi, honestissimi, ac locupletissimi (S).
L'auteur de notre inscription, le propriétaire de la
table, de la condition la plus infime, puisqu'il avait été
esclave, s'était élevé à la classe des Aratores.
(1) bruzza,
(2) Or., n» 48i4b.
(3) In Vert., l. ii, 64; 1. m, 21, 27.
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— 599 —
Le P. Bruzza fait justement remarquer que le mot
eximt est un terme de jeu indiquant que le joueur est
hors de la partie, qu'il en est sorti, qu'il l'a gagnée.
C'est ainsi que, dans certains jeux, nous disons encor :
je suis dehors, je suis sorti, exim. Le maître de la table
était sorti de sa condition, grâce à la bonne chance qu'il
avait eue au jeu, et il en était sorti pknus, c'est-à-dire
enrichi, avec le sens que Cicéron donne à ce mot, lors-
qu'il dit que Verres avait quitté la Sicile chargé de
richesses, plenus decesserat (1).
Nous pouvons donc maintenant traduire notre inscrip-
tion :
Esclave de deux maîtres, le père et le Gis, il arriva à
la fortune et devint possesseur de grandes terres.
Dans sa NoticCy le P. Bruzza ajoute que les tables à
jeu sont très-rares en dehors de Rome et de l'Italie.
L'Algérie n'en avait, en effet, encore fourni qu'une seule;
elle a été trouvée à Philippeville, et publiée par
M. L. Renier dans le Recueil des inscriptions romaines de
l'Algérie, sous le n© 2295 :
Invida
jvient
ludere
puncta
felice
doctum.
Aîn-Kebira a fourni encore quelques inscriptions qui
offrent peu d'intérêt; mais, sauf dé rares exceptions, les
caractères sont d'une correction et d'une régularité que
je n'ai pas eu souvent l'occasion de constater en dehors
Jes villes de premier ou de deuxième ordre; assurément,
(!)/» r«rr.,l. 11,4.
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— 600 —
les artistes de la localité ne manquaient ni de goût, ni
d'habileté.
Nom.
MARTIALIS
......EMAVRORo
ESVOFECIT
Lettres de 0^06 sur une pierre de 0"»50 de hauteur et
0i"48 de largeur, entourée de moulures et dont toute la
partie droite manque.
D M S
HONORI ET j
MEMORIAE '
APERTI^NAM
FAMONIS.MI
LITIS GOH I
I VRB
Sur une table de 0""35 de hauteur sur 0™44 de largeur,
trouvée dans le temple. Les lettres ont O^Oi à la der-
nière ligne et 0i°03 à toutes les autres. A et M de la
quatrième ligne sont liés.
Diis 31a7iibîis sacrum, Honori et memoriœ Aperti Nam-
famonis militis cohortis primœ urbanœ.
Consacré aux dieux Mânes. En honneur et à la mé-
moire d'Apertus Namfamon, soldat de la première cohorte
urbaine.
Namfamon n'avait pas été enseveli à Salafi; et peut-être
était-il décédé à Rome, où se trouvait sa cohorte. Il est
naturel de rencontrer des Africaines parmi les gardes de
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- 601 —
police de la capitale de l'empire, où les Numides et les
Maures étaient sans doute assez nombreux, comme les
individus des autres nations.
M E M 0 R I A E
IVLIAEHOSPITE
CAECILIVS DONATVS
VNACVM FILIS MEIS
CONIVGIKARISSIMAE
MENSAM POSVIMVS
Table de 0°>48 de hauteur sur 0"^58 de largeur; lettres
de 0i"04. Sigles : T et V à la troisième ligne, M et A à
la cinquième.
Memoriœ Juliœ Hospite, Cœcilius Donatus unà cum filiis
meis conjtigi karissimœ mensam pomimus.
A la mémoire de Julia Hospita. Cœcilius Donatus, de
concert avec ses enfants, a posé cette pierre sur la tombe
de sa chère épouse.
La formule mensam ponere est rare dans notre dépar-
lement.
N« 04.
D M
I V LI A
S A BINA
VALXXXI
L'inscription est gravée en belles lettres de 0">05 dans
un cercle tracé sur l'une des faces d'une pierre en forme
de caisson, de O'^ôl de hauteur sur O^iS de largeur, et
plantée droite près de la source.
Diis Manibus, Julia Sabina vixil annis octogint<i uno.
Aux dieux Mânes. Julia Sabina a vécu 81 ans.
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— 60Î —
N«96.
D M S
P LVRIVS
P. FIL. PRIMVS
IVMOR. V. A.
XIV
Sur une stèle arrondie au sommet, de O^&Q de hau-
teur et 0™45 de largeur. Belles lettres de 0°>06 gravées
profondément. Ligatures : M et V à la troisième ligne,
V et N à la quatrième.
Diis Manibus sacrum. Publiiis Lurius, Puhlii filius, Pri-
mus Junior^ vixit annis quatiiordecim.
Consacre aux dieux Mânes. Publius Lurius Primas
Junior, fils de Publius, a vécu 14 ans.
N*96.
D M S
VICTOR. V .
A. XXXV. H. S. E
M A X I M V S
FRATRI
POSVIT
Dans un encadrement sur un cippe de 1<"30 de hau-
teur et O'^SO de largeur. Les lettres ont 0«>05 et sont
aussi belles et aussi profondes que celles de l'inscription
précédente.
Diis Manibus sacrum. Victor vixit annis triginta quinqus.
Hic situs esL Maximus fratri posuit.
Consacré aux dieux Mânes. Victor a vécu 35 ans. Il git
ici. Maximus a élevé ce tombeau à son frère.
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— 603 —
No 97.
D M
L^SITTIV.. .
VRBA
IV NIC
VA XV
Belles lettres de 0«>04 sur un cippe à encadrement de
i)^S5 de hauteur sur 0*"30 de largeur; la partie gauche
a été enlevée sur toute sa hauteur.
Diis Manibm sacrum. Lucius SUtius Urbanus Junior
viMt annis quindecim.
N»98.
D* M* S^
.A VICT...
SARI...
Fragment d'inscription en lettres de O'nOe, gravée dans
le cadre d'un autel dont le côte supérieur est seul intact.
N«99.
D M S
AELIA VRBAI...
ANTEIANAV
Pierre en forme de caisson, avec encadrement, dans
lequel est gravée l'inscription en belles lettres de quatre
centimètres et demi. Au-dessus de l'inscription sont trois
cercles concentriques. Le côté gauche manque.
Diis Manibus sacrum. Aelia Vrbana Antdana vixit. . •
La ruine d'Aïn-Kebira ne nous a sans doute pas livré
tous ses secrets et des découvertes intéressantes pourront
y être faites encore.
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— 604 —
Reprenons la roule à'Igilgili.
De Salafi, elle se dirigeait sur Ad Fieum ou Ad Basili-
cam^ et ici les Itinéraires présentent un désaccord qu'il
n'est pas facile d'expliquer.
Celui d'Ântonin marque ainsi les étapes de Siti/i à
Igilgili :
Sitifi
Satafi 16 milles
Ad Basilicam. ... 16
Ad Ficum i5
Igilgili 33
Total.... 80
La Table de Peutinger indique une route qui partait de
Cuicul (Djemila) et allait s'embrancher à la précédente :
Cuicul
Mopti municipium 11 milles
Ad Ficum 27
A Basilicam^. .... 15
Igilgili 33
Total.... 86
De la sation Ad Basilicam se détachait un embranche-
ment qui conduisait à Choba municipium (Ziama, sur le
bord de la mer), avec une distance de 15 milles.
Les stations Ad Ficum et Ad Basilicam sont donc trans-
posées sur les deux routiers. En partant de Satafi, on
doit rencontrer d'abord Ad Basilicam, d'après Yltifiiraire,
et Ad Ficum, d'après la Table. Deux courses dans le pays,
faites à plusieurs années d'intervalle, ne m'ont fait décou-
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— 605 —
vrir aucune inscription qui m'ait livré le nom de l'une
ou de l'autre de ces localités, et je suis réduit aux hypo-
thèses que m'a suggérées l'étude des lieux.
La route se dirigeait, de Satafi, sur le pic de Tames-
guida, qu'elle devait contourner soit à l'est, soit à l'ouest;
qu'elle suivit la rive droite ou la rive gauche de l'Oued-
Mena, les difficultés et les distances étaient sensiblement
les mêmes. Par la rive droite, elle se confondait, sur un
trajet d'environ 3 kilomètres, avec celle de Sélif : puis
elle obliquait vers le nord-est en passant à flanc de
coteau entre le Djebel-Ârba-Senan, le Djebel-Mdir et la
rivière ; c'est à peu près la direction de la piste ouverte
par le service du Génie, il y a quelques années.
J'ai remarqué quelques ruines, peu étendues, près du
village kabyle de Merra, sur TOued-Zatin, à EUAïlen, à
Kherba Aîn-ou-Berra, et plus haut, c'est-à-dire plus au
sud, au village de Zaroura.
Après avoir traversé TOued-Mena, devenu TOued-el-
Kebir après son confluent avec l'Oued-Tachouda, qui des-
cend du Babor, la voie suivait les dernières pentes du
Djebel-Méimoun, de la fraction des Richia, et s'engageait,
en quelque sorte forcément, dans le haut de la vallée de
l'Oued-Arbaouan, aujourd'hui occupée par de nombreux
villages kabyles, Sidi-Abbès, El-Kempf, El-Ksar, Ferous,
Kharifa, Kef-Amar, etc.
2<> EL-KSAR (Basilica ?)
El-Ksar est bâti à l'entrée d'une gorge étroite qui
prend naissance aux versants sud-est du Djebel-Méimoun.
Le village kabyle a été grefiîé sur une partie d'une ruine
romaine d'environ six hectares, sur la rive droite de
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— 606 —
rOued-Arbaouan. Elle s'étend le long d'un chemin qui
vient de rOiied-el-Kebir et remonte la vallée, et d'un
autre chemin qui vient de l'ouest et qui était celui de
Satafi.
Au point où les deux chemins se joignent, on voil
encore, à l'extrémité nord de la ruine et sur un petit
plateau dominant, les restes d'un établissement considé-
rable en bordure sur la route. Les assises sont en pierres
de taille liées par du mortier; le côté ouest, qui touche
à la route, et celui qui lui Tait face ont 25 mètres; les
deux autres ont 36 mètres. A l'est, le terrain est forte-
ment en pente; il y parait encore les assises, en partie
détruites, d'un long escalier par lequel on pénétrait dans
le monument, et les murs latéraux qui le soutenaient. De
ce côté, le mur a une épaisseur de 2<nl0, et celte épais-
seur se continue, sur le côté nord, sur une longueur de
quelques mètres. L'espace compris entre cette construc-
tion et le ravin est semé de pierres de taille et ombragé
par de vieux jet gros figuiers.
Près de l'angle nord-est du monument, j'ai vu, taillé
en relief sur la pierre d'un gourbi, uni fer de lance (eus-
pis) de 0""â2 de hauteur; à huit ou dix mètres plus
haut, j'ai copié cette inscription, gravée dans un cadre
de 0^40 de hauteur et 0^26 de largeur; la pierre fait
partie des murs d'un gourbi ruiné; les lettres ont trois
centimètres et demi :
No 100.
D M S
Q NEA
SVL VS
VA
LXXD
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— 607 —
Diis Manibus sacrum. Quintus Neamlm vixit annis sep-
tuaginta, diebus. . • •
Consacré aux dieux Mânes. Quintus Neasulus a vécu
70 ans et • . jours.
Les ruines d'El-Ksar sont les plus grandes que j'aie
remarquées dans la contrée; elles sont, à vol d*oiseau, à
22 kilomètres de celles d'Aïn-Kebira, dislance qui cor-
respond assez exactement, si on ne tient pas compte des
détours obligés de la route, aux 24 kilomètres que met
Yltinéraire entre Satafi et Basilica. Il y avait là certaine-
ment une des stations marquées par les routiers. C'était
ou Bas^ilica, et le monument dont j'ai parlé me le ferait
croire, ou Ficm de la TaAle, point où elle fait joindre la
voie de Cuicul à celle de Sitifi. Je n'oserais tirer aucune
raison de synonymie des figuiers que j'ai signalés, parce
qu'il y a sur le territoire de la trjbu du Babor des cen-
taines de jardins plantés de figuiers ; ils sont en nombre
dans la vallée de l'Oued-Arbaouan.
Mais si nous prenons les distances fournies par la Table,
nous arrivons à des écarts considérables; elle marque,
en effet, de Cuicul à Igilgili 86 milles, soit 128 kilo-
mètres; or, il n'y en a que 56 en ligne droite, d'après
la carte de TÉtat-Major, et en ajoutant une moitié, en
calculant largement, pour les détours, nous n'arrivons
encore qu'à 84 kilomètres, ce qui nous mettrait en déflcit
de 44 kilomètres avec la Table.
La première station, en partant de Djemila, est celle
de Mopti, municipe et évêché de la Mauritanie Sétifienne,
à 11 milles de la première de ces villes. Je ne vois
d'autre emplacement à assigner à Mopti que celui d'El-
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— 608 —
Ouarcha, au pied occidental dis Djebel-Halfa, sur TOued-
Kharouba, qui porte aussi les noms d'Oued*Djemila et
d'Oued-Talha, à environ trois kilomètres en amont du
confluent de cette rivière avec l'Oued-el-Kebir. La dis-
tance de Djemila est de 14 kilomètres, au lieu de 16 que
porte la Table; cette différence est sans importance.
Mais d'ËI-Ouarclia à El-Ksar, il n'y a que huit ou neuf
kilomètres, au lieu de 27 milles ou 40 kilomètres. La
Table n'aurait dû marquer que 6 milles entre Mopti et
Ficus, en supposant que Ficus occupât remplacement
d'El-Ksar.
De ce point, commun aux deux routes, ainsi que je
Tai dit plus haut, à Djidjeii, la Table et Yltinéraire expri-
ment la même dislance, 48 milles ou 71 kilomètres; elle
n'est que de 40 kilomètres, en ligne droite, d'après là
carte. Si ces chiflres ne sont pas erronés, la route devait
faire un très-grand détour, soit pour contourner à l'est
la chaîne du Tamesguida, soit pour aller rejoindre l'em-
branchement qui se dirigeait sur Choba, situé à 15 milles
de Basilica de la Table et à 33 milles de Djidjeii.
Il faut donc trouver une station dont la situation
réponde à cette double distance.
Choba était situé sur le bord de la mer, à l'embouchure
de rOued-Ziama, où l'on voit une bonne partie de ses
remparts encore debout. Si, plaçant une pointe de compas
sur Ziama, on dirige l'autre sur le pic de Tamesguida,
on rencontre au confluent de l'Oued-Mrassel, ou Oued-
Guerroura, avec l'Oued-Djebas, qui forment l'Oued-Missa,
un groupe de villages kabyles dont la distance à Ziama
correspondrait assez exactement à celle donnée par la
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— 609 -
Table peutingéiienne, La roule aurait suivi ensuite TOued-
Missa jusqu'à TOued-Djimla, où elle aurait rencontré une
autre voie (non mentionnée par l^s routiers^ mais très-
probable) venant de Mila et passant par le col de Fdoulès;
elle aurait descendu TOued-Djendjen, formé par la réu-
nion des deux rivières, et serait parvenue à Djidjeli avec
une longueur d'environ 42 kilomètres, qui se rapproche
des 32 milles de la Table et de ^Itinéraire.
La distance d'EI-Ksar à la naissance de TOued-Missa,
en contournant à l'est le pic de Tamesguida, comme le
fait le tracé du Génie militaire, serait de 22 kilomètres.
Ayant suivi ce tracé, je n'ai pas remonté TOued-Missa
pour visiter le point que je viens de signaler, et je ne
hasarde qu'une conjecture. Quelques pierres taillées qu'on
voit aux environs de Kaf-Oussaf, sur cette rivière, nous
éloigneraient un peu tropde Ziama, tout en nous rappro-
chant d'autant de Djidjeli, ce qui nous écarterait des
données de la Table,
En résumé, la distance de Mopti à la station que la
Table place au nord de Tamesguida est trop forte de
21 ou de 22 milles ; il reste à obtenir la preuve qu'EI-
Ksar occupe l'emplacement de Basilica, ainsi que je le
crois, et à déterminer le point de bifurcation de la route
sur Ziama et sur Djidjeli. Dans ces pays de montagnes, où
l'on rencontre la neige en hiver et des chaleurs très-fortes
en été, les explorations ne sont pas faciles, et celles que
j'ai faites n'ont pas obtenu de résultats.
§ X. — DE SÉTIF A BORDJ-BOU-ARRERIDJ
1« KHERBET-GUIDRA (ScHeia)
La ruine appelée Kherbet-Guidra est située sur le ver-
41
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~ 610 —
sant sud du Kaf-Âîed, chez les Ouled-Taïer, à 500 mètres
à l'ouest des marabouts Sidi-Altala et à 15 kilomètres
nord-ouest d'Âïn-Tagrout, hameau récent placé à peu
près à moitié distance entre Sétif et Bordj-bou-Arreridj.
Elle occupe un mamelon entouré du côté du nord par
rOued-Safsaf, principal affluent de TOued-Chertioua, et
qui a ses sources sur les flancs du Kaf-Aïed et du Kaf-
Daas; à Test, par un petit ravin et leChabet-ben-Grad, qui
se jette dans le Safsaf; au sud et au sud-ouest, par le
Chabet-TaladelouU aulre affluent du Safsar.
Le terrain, ainsi circonscrit, embrasse une superficie
de 55 hectares; un chemin en fait le tour. Le plateau est
jonché de pierres de taille, parmi lesquelles on remarque
les restes d'un monument important.
La position était excessivement forte; elle était impre-
nable du côté du nord. Du côté est, ou des marabouts
Sidi-Attala, l'enceinte formée par les ravins laissait une
solution de continuité d'une centaine de mètres, qui offre
un passage un peu plus praticable que le reste de la cir-
conférence. Et cependant celte position, naturellement si
forte, n'offrait pas encore assez de garantie de sécurité
aux habitants, qui entourèrent leur ville d'une enceinte,
de forme elliptique, avec le grand axe dirigé de l'ouest à
l'est, ainsi que le commandait le terrain. Cette enceinte
est encore apparente, et une inscription publiée par M. le
commandant Payen dans le Recueil de notre Société (1),
nous donne la date de sa construction et le nom de la
localité.
Imperator Cœsar Marcus Aurelius Severus plus,
(1) Vol. », p. e4.
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— 611 -
feliœ, Augtistm, murospagi Anicemis Serteitani per populos
siios fecUf curante Saloio Sempronio Victore, procuratore
siw . • • .
Ou reconnaitra bien une étroite parenté entre celle
inscription et celle de Tazel Guellal, publiée dans le der-
nier volume de la Société (1). Si à Guellal c'étaient les
colons de l'empereur qui construisaient les remparts de
leur Casullum Dinnense, ici c'étaient ses populi, ses sujets,
comme on dirait dans le langage moderne, qui élevaient
ceux du bourg de Serteïu Ànicens.
Nous nous trouvons encore ici sur des terres impé-
riales; et ici, comme à Guellal, le nom de l'empereur
Alexandre Sévère a été gratté. Comment expliquer ce
grattage, que Ton rencontre, d'ailleurs, fréquemment sur
les inscriptions ? Car Alexandre Sévère n'a pas mérité
d'être classé parmi les mauvais empereurs, et ses œlons,
en particulier, ne semblent pas avoir eu de légitimes
motifs de se plaindre de lui, puisqu'il prenait des pré*
cautions pour la sécurité de leurs personnes, et que
l'histoire ne dit pas qu'il les ail plus chargés d'impôts
que ne l'avaient faits ses prédécesseurs, lui qui n'aimait
pas les percepteurs et les appelait un mal nécessaire (2).
Ces précautions, que prenaient les empereurs de mettre
leurs colons à l'abri aux jours du danger, nous montrent
assez l'attitude des peuplades indigènes des montagnes
qui, au sud et au nord, ferment le haut plateau de Sétif
et le bassin de la Medjana. Les documents épigraphiques
sont des témoins irrécusables que la prudence commande
(1) Vol. lYU, p. 338 et 4â4.
(2) Lamprlde, Alex. Sév., 4S.
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I
— 612 —
de ne pas négliger. Tous ceux que cachait le sol n'ont
pas encore parlé, mais nous en connaissons assez pour
pouvoir apprécier le degré de tranquillité dont on jouis-
sait aux époques, même les plus brillantes, de la domi-
nation romaine. On ne perd rien à les consulter. '
En 213, sous Caracalla, c'est-à-dire au moment ou la
prospérité que l'Afrique devait aux Sévère était dans
toute sa splendeur, les colons de Caput-Saltus-Horreorum,
aujourd'hui Àïn-Zada, à 20 kilomètres à l'ouest de Sétif,
construisaient un fort pour s'y réfugier au besoin (1).
Ceux du Castellum Dian^se (Guellal), à la même dis-
tance et au sud de Sétif, s'entouraient de muraiUes, en
234, sous Alexandre Sévèra, et, à la même époque, ceux
de SertfAa, à 50 kilomètres à l'ouest, les imitaient.
Quatre ans après, l'an 199 de la province (2;î8-239),
c'étaient ceux de Cellœ (Kherbet-Zerga), à l'entrée du
Hodna et au pied du Bou-Thaleb, qui, sous Gordien,
élevaient leur enceinte (2).
Eufin, à Biar-Haddada, à 7 kilomètres est de Guellal,
le gouverneur de la province faisait construire pour les
colons de l'endroit, sous Constantin et Licinius, de 313 à
319, un lieu fortifié, sous la dénomination de Cenienarium.
La ville était cependant protégée par un mur d'en-
ceinte (3).
Indépendamment de ces lieux fortifiés, que nous font
connaître les inscriptions, nous voyons aussi, sur la Tabk
peutingérienne, le prœsidium de Lemelli (Kherbet-Zembia),
(1) Itue. rom. deVAlgéHe, n« 3556.
(2) Hee, de la Soc, ^ vol. m, p. 175.
(3) id. vol. lYl, p. 402.
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— 613 -
habité par des fermiers des terres impériales, et le Cas-
tellum de Tamannuna (Tasserra, ainsi que je rétablirai
plus loin), qui occupaient le haut de la vallée de TOued-
el-Ksob, à l'entrée du bassin inférieur de la Medjana.
Qu'était donc la sécurité dont on jouissait au loin, si,
à 20 kilomètres du cheMieu de la province, on était ainsi
obligé, après plus de deux siècles de domination, de se
prémunir contre des éventualités d'insurrection, et quel
esprit animait les populations aborigènes à l'égard du
conquérant?
C'est Hérodien qui se charge de répondre et de nous
donner l'explication et le commentaire de nos inscriptions :
€ Un sénateur nommé Capellien gouvernait les Maures,
c sujets des Romains, et que Ton appelle Numides. Cette
€ province était occupée par une armée, chargée de con-
€ tenir la multitude des Maures insoumis qui l'environnent,
€ et de s'opposer ^à leurs incursions et à leurs rapines (1).»
Et un peu plus loin : < Capellien marcha sur Carthage
f (contre Gordien) à la tète de troupes nombreuses,
c composées de soldats braves et dans toute la force de
€ la jeunesse, pourvues de toute espèce d'armes, aguer-
c ries par une longue expérience militaire et par Vhabi-
« tude des combats qu'elles avaient eu à soutenir journeUe-
c ment contre les Barbares (les Maures). »
* Par les Maures, qu'on appelle Numides, Hérodien
semble désigner les habitants de la partie de la Mauri-
tanie voisine de la Numidie, c'est-à-dire ceux qui, à
toutes les époques, ont fomenté ou aidé les insurrections;
et je n'ai pas besoin d'évoquer à ce sujet les souvenirs
de DOtre histoire contemporaine.
{\)HUt. rom.» VII, 21.
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I
— 614 —
Je me demandais, à propos de rinscription d'Aîn-Tine
(no "SS précédent), s*il y avait des incendiaires de forêts
sous l'occupation romaine, et si hes indigènes pillaient
les biens du conquérant quand ils ne l'attaquaient pas
par la force ouverte; il me semble voir une corrélation
étroite entre l'ordre de faits auxquels je faisais allusion
et ceux que raconte l'historien grec, ou que supposent
les inscriptions que je viens de rappeler. C'étaient évi-
demment les incursions et les rapines des Numides et des
Maures qui obligeaient les colons à garder leurs bois et à
se préparer des abris fortifiés pour le jour où le danger
deviendrait pressant.
II n'était pas inutile de faire ressortir ces faits, car
l'expérience nous a montré que les mœurs et l'esprit des
populations campées au milieu des montagnes qui enser-
rent la contrée dont il est question, ne se sont pas très-
sensiblement modifiés depuis seize siècles, et si nos
moyens de répression sont incomparablement plus puis-
sants que ceux dont disposaient les Romains, nous ne
devons cependant pas négliger les leçons du passé.
Après cette digression, que je ne pousserai pas plus
loin, bien que les réflexions se présentent d'elles-mêmes,
je reviens à Serteïa.
D'où lui vient le qualificatif Anicemis? Est-ce de la
grande famille Anicia, qui a fourni à l'empire des consuls
et à l'Afrique des commandants de la 3^ légion, et qui
aurait possédé quelque domaine aux environs? Est-il tiré
du nom de l'une des montagnes du pays, comme le qua-
lificatif Aninicensis, qui distingue Horrea (Aïn-Roua), est
tiré de la montagne Anini, qui a conservé son nom ? Le
hasard répondra peut-être un jour à cette question.
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— 615 —
Faisions remarquer, du moins, que Sertèia a laissé son
nom à rOued-Chertioua, qui baignait ses murailles.
D'après l'inscription, Serteîa était un simple bourg;
l'étendue considérable que recouvrent ses ruines lui
assignerait une plus grande importance et une place
parmi les municipes. Lui avait-on refusé les privilèges
dont jouissaient les villes de cette catégorie, parce qu'elle
était peuplée de colons de l'empereur et que les
citoyens romains y étaient en petit nombre ? Celte raison
est peut-être la véritable. Dans tous les cas, Serleia était
un évêché et eut même simultanément, comme presque
tous les autres, deux évêques qui se rencontrèrent au
concile de Carthage en 411 : Félix, catholique, et Maxi-
mianus, donatiste.
On a trouvé à Kherbet-Guidra une autre inscription
qui nous fait connaître un nouveau dieu africain. M. le
capitaine Durand, chef du bureau arabe de Sétif, m'en a
fait remettre une copie, et M. Brunel, receveur des
Domaines, en a tiré deux estampages qui permettent d'en
faire une reproduction exacte.
N<» 401.
DEO. SANG. ERVGSAG
SEX VIGTORDEGBRGN
MONITVS SAGRA RELIGION
TEMPLVMSIMVLGVM
5 AREAET ARASSVMMA
GVM DILIGENTIA
RESTITVIT.S. P. DD.
GVRGORE SATVRNIN
ET LVGIO AEMILIO
10 DEFPVBLIGO. S. S. BB
AN. PR. CGVIII
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— 616 —
Lettres de 0^03 gravées dans un tableau de 0^45 de
hauteur et O'^SS de largeur. A la troisième ligne, les
lettres GIO forment un monogramme original.
Deo sancto Eruc sacrum. Seœtius Victor, decurio bono
reip\iblicœ natxis, monitus sacra religione, templum simul
cum area et aras summa cum dUigentia restituit; suapecii*
nia dano dédit. Curantibus Corellio Saturnino et Lucio
Àemilio, defensore publico, supra scriptis bonis bonis. Anna
provinciœ ducentesimo octaw.
Consacré au Dieu saint Eruc. Sextius Victor, décurion,
né pour le bien de la chose publique, inspiré par la
religion sacrée, a reconstruit, avec le plus grand empres-
sement et à ses frais, le temple avec son enceinte, ainsi
que les autels, par les soins de Corellius Saturninus et
de I.ucius ^Emilius, défenseur public, hommes très-bons
dont les noms précèdent. L'an de la province 208.
Les abréviations de la deuxième ligne et de la dixième
pourront être restituées autrement par les savants et
avec plus d'intelligence du texte. Le titre de décurîon
donné à Sextius Victor ne s'accorde guère, en effet, avec
le peu d'importance attribuée à la ville antique par l'ins-
cription dont j'ai parlé plus haut et qui fait de Serteîa
un simple bourg.
On admet généralement que les pagi, comme les.n'ci
et les castella, n'avaient pas d'administration municipale
propre, pas de curie, sauf, en ce qui concerne les cas-
tella, les exceptions que nous trouvons mentionnées sur
les Itinéraires. Ceux qui voulaient légitimer des enfants
naturels devaient les ollrir à la curie de la cité à laquelle
leur village appartenait. (1) ils étaient donc rattachés à
(1) Nov. Théod. n, 22, § 7.
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- 617 —
un chef-lieu, raunicipe ou colonie, qui leur envoyait des
tnagistrals chargés d'y rendre la justice; la réunion d'un
certain nombre de ces pagi formait ce que nous appelons
aujourd'hui un canlon; ils représentaient donc des
sections de la commune principale; mais souvent ils
avaient à leur tête des magistri ou des édiles qui admi-
nistraient les biens de la communauté.
Sextius Victor aurait donc été décurion, non de Serteïa,
mais du municipe auquel la ville était rattachée adminis-
trativement. Rien n'empêchait qu'il fût originaire de
Serteïa même ou qu'il y possédât des biens; peut-être
aussi était-il le délégué de la curie chargé de la gestion
de la chose publique.
Eruc est à ajouter à la liste des noms des divinités
indigènes que nous connaissons déjà : Ifru, le dieu des
cavernes, Bacax,'Baldir, Caub, Malagbel, Molmanio, etc.
La reconstruction du temple qui lui était dédié eut
lieu en 247-248, au moment où Philippe l'Arabe associait
son fils à l'empire; elle avait suivi de quelques années
seulement la construction des remparts.
Le temple avait-il élé simplement dégradé par le temps
ou endommagé et renversé par quelque révolte? Je suis
porté à croire que c'est à la suite de quelque insurrection
dont l'histoire ne parle pas; les soins que prenaient les
habitants de Serteï.i, de Castellum Dianense et de Cellae
de s'entourer de murs à peu prés à la même époque, et
la restauration ou la reconstruction du temple d'Eruc
peu d'années après, semblent le prouver d'une manière
assez évidente. Une expérience et des faits récents avaient
montré aux populations des campagnes la nécessité de se
prémunir contre les incursions de leurs voisins.
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!
— 618 —
Quoi qu'il en soit, et puisque le dieu Eruc avait un
temple, il serait intéressant d'en retrouver les traces •!
les dispositions.
2o KHERBET-AÏN-MIRA
A Kherbet-Aïn-Mira, à environ 9 kilomètres sud de
Kherbet-Guidra et à pareille distance d'Aïn-Tagrout, chez
les Ouled-Taïer et près de la limite de la tribu d'Aïn-
Turc, M. Brunel a copié cette inscription :
N» iOî. ^
D M S *
VICTOR* V A ex H-S
RHODOPE V A XXX
MAVROSA FIL ME
MORIAEEOM POSVIT
Diis Manibus sacrum. Victor rixH annis centum et decem.
Hic situs,
Rhodope viœit annis ocioginta.
Maurosa[filia memoriœ eorum posuit.
Consacré aux]^dieux Mânes. Victor a vécu 110 ans. Il
git ici.
Rhodope a ^écu 80 ans.
Maurosa,]^ leur fille, a élevé ce monument à leur
mémoire.
A laJEcinquième ligne, R et I, A et E sont liés. Aux
chiffres indicatifs de Tâge, à la troisième ligne, j'ajoute
d'office un L, pour donner 80 ans à Rhodope. Elle était
sans doute la femme de Victor, et elle décéda après lui.
Si elle n'avait eu que 30 ans à son décès, Victor aurait
eu environ 100 ans au moment où il l'épousait.
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— 619 -
Les colons que l'Adininistration place à Aïn-Tagrout, à
Bir-Kasdali et à Sidi-Embark, localités peu éloignées d*Aïn- .
Mira, ne se plaindront pas de Tinsalubrité du pays, puis-
qu'on y parvenait à une pareille longévité il y a 16 ou
17 siècles.
S^ MECHTA-EL-BiR, chcz Ics Sodrata
À Mechta-el'Bir, à 3 ou 4 kilomètres au sud des
ruines d'Aïn-Melila, chez les Sedrala, situées elles-mêmes
à 6 kilomètres au sud d'Aïn-Tagrout, M. Mutinot, vérifi-
cateur des Domaines, a relevé cette inscription sur une
pierTe à double compartiment :
N» 103.
DOMVS I
E R N A L I S . P
ODIOiNI. SEV
ERI.VIXIT.A
NNISLXVI. A
NNO. PRO, ce
XXVII
DOMVS... ITE
RNALIS.DOM
ITIA PAGATA
VIXSIT ANN
IS
Les lettres sont gravées peu profondément et celles de
la première ligne ont souffert des injures du temps.
Domns œternalis Podionis SeverL Vijdt annis sexaginta
sex. Anno provinciœ ducentissimo vigesimo septimo.
Domus (Bternalis. Domitia Pacata vixit annis
Demeure éternelle de Podio Severus. Il a vécu 66 ans.
L'an de la province 2^27. (266-267 de notre ère).
Demeure éternelle. Domitia Pacata a vécu
Je ne me souviens pas d'avoir rencontré sur les ins-
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I
— 620 —
criplions lumulaires l'adjeclif œtemalis pour œierna, qui
est assez commun dans certaines localités de TAlgérie.
Une base de colonne qni sert de montant de porte à
un gourbi porte une inscription, dont M. Mutinot et
M. Chaillou, commissaire civil, m'ont adressé la copie
que chacun d'eux en avait prise :
a b
M se T MISCT
YTEEA YTEFA
NIF... NIF
VIDDC VIDDG
D'après la copie b, M et I, à la première ligne, seraient
liés, et VI de la dernière ligne serait surmonté d'un trait
horizontal. Mes correspondants ne signalent pas de lettres
frustes.
Les trois dernières ruines dont je viens de parler,
Aïn-Melila, Aïn-Mira et Kherbel-Guidra, sont situées sur
une antique voie qui partait de Ruha municiphtm et
aboutissait à Lemelli (Kherbet-Zembia). La voici d'après
la Table de Peutinger :
Ruha municipium
Ad Olivam 30 milles
Ad Sava municipium >., . . 25
ïamannuna, municipium et castellum 25
Lemelli prœsidium 6
Cette voie avait deux stations communes avec une voie
de Vltinéraire qui partait de Saldœ et passait par Sétif :
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— 621 —
Saldae
Ad Olivam . 30 milles
Sava municipium 25
Sitifi 24
Huha était à 25 milles de Bougie, sur la route de
Rusucurru (Dellys); on le. place généralement à Ksar-
Kebouch, chez les Aït-Ameur, et j'ai signalé les postes
qui jalonnaient la route de Ksar-Keboùch à Ticlal (Tubu-
suctiis) (1). La synonymie, quoique Irès-probable, n'est
pas établie par l'épigraphie; dans tous les cas, Ruha
était situé à l'ouest de Bougie, sur la rive gauche de
rOued-Sahel (le Nasam de Ptolémée).
La station Ad Olivam, commune aux deux voies qui
partaient de Saldœ et de Ruha et située à une distance
de 30 milles de chacune de ces localités, est complète-
ment inconnue. 11 faudrait la chercher à l'ouest de la
ligne qui joindrait Bougie à Sétif, peut-être à Drâ-el-
Arbâ, chez les Guifcer, où j'ai déjà signalé ^ l'existence
d'une petite ruine, ou à Khelil, situé un peu plus bas.
De cette hauteur, la voie aurait gagné la vallée de
rOued-bou-Sellam, qu'elle aurait remontée jusqu'à Ham-
mam-Guergour (Sava), ruine immense placée à la sortie
des gorges du Guergour et, comme toutes les autres, peu
protégée contre le vandalisme des entrepreneurs de tra-
vaux publics et des maçons. J'y ai vainement cherché,
lors d'une dernière visite, l'un des tombeaux que j'y
avais remarqués antérieurement; il avait, je crois, servi
à la construction d'un pont jeté sur le Bou-Sellam. Celte
(i) Ree. de la 5oc., vol. xiii, p. 708.
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- 622 —
dejstruction est d'autant moins pardonnable, que les
pierres taillées abondent aux abords du pont.
De Sam, Vltinéraire dirige la voie vers Test, à Sélif,
avec un parcours de 25 milles; la dislance est exacte, et
c'est le chemin que l'on suit encore aujourd'hui sur les
flancs nord et est du Djebel-Tafat, et en passant à Teniet-
el-Maksen, entre cette montagne et le Djebel-Ânini, à
Bouhira et à Lanasser.
La Table poursuit sa direction sud et nous conduit à
Lemelli par Tamannunu, qui en était éloigné de 6 milles
Nous connaissons l'emplacement de lemelli par une
dédicace des colons des Augustes trouvée à Kherbet-
Zembia, sur la rive gauche de TOued-el-Ksob, au quartier
de Bel-lmour, à environ 15 kilomètres sud-est de Bordj-
bou-Arreridj (I). De Zembia à Tassera, au nord-est, il y
a 8,500 mètres, distance qui correspond exactement aux
8,900 mètres de la Table.
Tasserra était un village arabe d'une trentaine ' de
maisons, appartenant aux Ouled-Abd-es-Selem, branche
des Ouled-Mokran, et à leurs serviteurs. Il occupait une
partie de l'emplacement d'une antique petite ville; je n'y
ai pas vu d'inscriptions, mais je n'ai pas visité l'intérieur
de ses maisons. Comme particularité, il convient de noter
que la source qui alimentait les gens du village et qui
coule à environ 200 mètres à l'ouest, porte le nom d'Ain-
Castellou, et que le ravin dans lequel elle se jette, petit
affluent de la rive droite de l'Oued-el-Ksob, s'appelle
Oued-Gastellou. Or, la Table de Peuiinger, à la suite du
nom de Tamannuna, ajoute : inunicipium et castellum.
C'est cette dernière désignation qui est restée.
(i) Reo. de la 5oo., vol. v, p. 338,
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- 623 -
En remontant vers le nord et en suivant le chemin qur
conduit à Hammam-Guergour par le col élevé et étroit
qui livre un passage, très-difficile mais très-fiéquenlé,
entre le Kaf-Aïed et le Djebel-Magraouali, on rencontre
successivement les ruines d'Aïn-Melila, à 7,800 mètres
de Tassera; d'Aïn-Mira, de Kherbet-ben-Rabah, un peu à
l'est, ainsi que celles de Bir-Kasdali; de Kherbet-Aïn-
Selma, sur la rive gauche du ruisseau de ce nom, affluent
du Chabet-Bou-Sounadj; de Kherbet-Sounadj, entre ces
deux ravins, à 200 mètres de leur confluent, et traversée
par la route; de Kherbet-Guidra, à 3,500 mèires plus
haut et à un kilomètre ouest du chemin ; de Kherbet-
Salah et de Kherbet-Bellei, un peu au sud du col par
lequel passe la route, appelée aujourd'hui Trik-el-BaghIa.
De là jusqu'à Kherbet-Sounadj, la roule descendait tout
droit vers le sud ; mais, de l'autre côté du col, elle tour-
nait vers le nord-est pour rejoindre le Hammam-Guer-
gour.
De Tamannuna se détachait, vers le nord-ouest, une
voie dont je ne m'occuperai pas aujourd'hui; et vers le
nord-est, une deuxième qui reliait celle localité à Silifi.
La distance n'est pas indiquée sur la Table; elle est d'en<
viron 44 kilomètres.
4o BASSIN DE LA MEDJANA
On a apporté à Bordj-bou-Arreridj, et placé dans la
cour de la mairie, une pierre épigraphique dont l'ins-
cription, relevée par M.^le commandant Payen, a été
publiée dans le volume vin du Recueil de la Société,
page 104. Cette pierre avait une sœur, qui a été égale-
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\
— 824 —
ment transportée à la mairie, et on peut lire sur cette
dernière quelques lettres qui manquaient sur la première.
Comme la copie publiée était défectueuse sur quelques
points, je transcris ici les deux inscriptions en commen-
çant par celle qui a. été déjà publiée :
No 105. No i06.
INDVLGENI... EXINDVLGEN
IMP GAES TRAI TIA IMP GAE IIAD
IIADRIÀNI AV RIANI AVG FINES
.IXESADSIGxN ADSIGNATI GEN
5 IGENTINVMID TI NVMIDARVM
.VMPERGPl... PERG PETRONI
VIVM GELEREM VM GELEREM
RoGAVGPRoL PRoCAVGPRo
MAVRETAlNIAECAE
RESIS
Ces deux inscriptions ont été gravées par le même
ouvrier; les lettres sont très-irrégulières; sur la même
ligne, il y en a de 5, de 0, de 7 et même de 8 centi-
mètres, et comme les faces des pierres n'ont pas été
dégrossies, il arrive fréquemment que les rugosités se
confondent avec le creux des caractères, ce qui rend la
lecture difficile et la réussite d'un estampage bien plus
difficile encore. Celui que j'ai rapporté du n^ 105 est
assez lisible; celui du n^ 106 Test beaucoup moins.
N° 105. — Le V qui termine la troisième ligne est ren-
versé, très-penchéà gauche et placé en interligne. Lettres
liées : à la cinquième ligne, N, V et M ; à la sixième, Y
et M ; à la neuvième, M et A. Le mot CAERESIS est à
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- 625 —
remarquer; en admettanl que la syllabe SA terminât la
ligne, on ne lirait que Cœsaresis, au lieu de Ccssariensis.
Le lapicide était certaincmeni peu habile, mais peut-être
a-t-il écrit le mot comme on le prononçait autour de lui.
No 106. — La première ligne est écrite sur une bor-
dure en saillie qui ne se retrouve pas sur les autres côtés
de la pierre. L'espace qui reste au-dessous de la dernière
n'a pas été rempli. Une seule ligature : V et M de la fin
de la cinquième ligne. Le mot Trajani n'a pas été repro-
duit; sauf cette omission, l'inscription est identique à la
précédente.
Ex indulgmtia imperatoris Ccssaris Trajani Hadriani
Augusti, fines adsignati genti Numùiarum per Ca^ium
Petronium Celerem, procuratorem Augusti prolegatum Mau-
retaniœ Cœsarnmsis.
Par une faveur de l'empereur César Trajan Hadrien
Auguste, un territoire a été assigné à la tribu des
Numides par les soins de Caîus Pelronius Celer, procu-
rateur de l'Auguste, prolégat de la Mauritanie Césarienne.
Les pierres qui portent ces inscriptions ont été trou-
vées à Guerria, à environ 5 kilomètres ouest de Bordj-
Medjana, sur la rive gauche de TOued-Lechbour, qui
descend du versant sud du Drà-el-Metnan, haute mon-
tagne qui ferme le bassin de la Medjana au nord-ouest,
et un peu en aval de la maison de Tex-caïd Lakhdar,
frère de l'ex-bach-agha Mokrani.
A environ 6 kilomètres plus bas, sur le même cours
d'eau, à El-Héhéris, terrain occupé jusqu'à ces dernières
années par les spahis deBordj-bou-Arreridj, et aujourd'hui
traversé par la route nationale d'Alger, M. Payen avait
4%
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»
— 626 —
copié une autre inscription (1) qui nous apprend que,
sous Alexandre Sévère et par les soins de son procura-
teur rationum privatarum Âxius JElianus, et du géoraètre
Caïus .>Elius Marlialis, les colons Kasturrensiens avaient
été placés sur un territoire borné par les limites des
champs de la délimitation de Matidie.
Cette seule borne ne nous apprend pas de quel coté
étaient ces champs. Si le territoire des Numides s'éten-
dait un peu au sud de Guerria, ce qui est probable, et
si celui des Kasturrensiens remontait un peu vers le
nord, au-dessus d'EI-Méhéris, ce qui est aussi très-
probable, ces deux tribus auraient eu leurs cantonne-
ments limitrophes, et les champs de Matidie devaient se
trouver à Test, vers Bordj-bou-Arreridj, et se continuer
jusqu'au quartier actuel de Mtatidj, à environ 9 kilo-
mètres au sud-est de cette ville. Dans le précédent
volume (2), j'ai déjà signalé Tanalogie à peu près complète
qu'il y a entre ce nom et celui de Matidie. Ces champs
auraient confiné à ceux des Lemellefensieos, limitrophes
eux-mêmes -de ceux de Tamannuna,
La géographie ancienne de la plus grande partie da
bassin de la Medjana, jadis propriété domaniale ou
impériale, se trouve ainsi reconstituée. Pour la compléter,
il reste à connaître les peuplades qui occupaient les
versants sud et est du Djebel-Oum-el-Riçan (le Morissan
de nos cartes), c'est-à-dire les territoires qui s'étendent
au nord et au nord-est de Bordj-bou-Arreridj, et ceux qui
touchent à la ville antique dont on voit les ruines à
Achir, à l'extrémité occidentale du bassin.
(I) Rec, delà Soc, vol. vni, p. 101.
i% Ibid. vol. XVII, p. 430.
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— 627 -
L'expression assignati de notre inscriplion est le terme
technique usité pour désigner une distribution des terres
de rÉtat aux colons; elle confirme le caractère que j'ai
attribué au territoire de la Medjana (1). Les Numides,
comme les Kasturrensiens, étaient sur des terres impé-
riales.
Une ponctuation erronée, et qui n'existe pas sur les
originaux, avait fait trouver le nom d'une ville, Perça (2),
dans les abréviations PER'CPL de notre inscription et de
PER*CAE de Tinscriplion relative aux Kasturrensiens. Il
ne faut plus songer à cette ville de Perça.
De ce qu'un terrain était assigné à une peuplade de
Numides, on avait conclu aussi que la borne se trouvait
sur les limites respectives de la Mauritanie Césarienne et
de la Numidie. On oubliait que Sétif et la région adja-
cente n'ont jamais appartenu à la Numidie, et que Guerria
étant à 20 lieues à l'ouest de Sétif, il aurait fallu que la
province de Numidie possédât une enclave dans la Mau-
ritanie; ce qui est absolument inadmissible. Mais une
preuve irréfragable que le territoire situé à l'ouest de
Sétif faisait partie de la Mauritanie, c'est qu'on y mar-
quait les dates par l'année de la province, c'est-à-dire
par l'époque de la réunion du pays à Tempire. Et de
toutes les provinces, celle de la Mauritanie Césarienne
était la seule, on le sait, qui comptât de cette manière.
Nous venons de voir les inscriptions de Kherbet-Guidra
et de Mechta-el-Bir se référer à cette chronologie ; il en
est de même des épitaphes de Caïus Aufidius Valerianus
<i) Rêc, de la Soc., toI, xtu, p* 4i9.
i^) Ibid. vol. VIII, p. 102 k 104.
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— 628 -
et de Quintiile, sa femme, provenant de Kherbet-el-
Hachem (1), à 3 ou 4 kilomèlres au sud de Guerria, el
de cette autre, trouvée à Achir, au sud-ouest de Guerria,
et que mon ami, M. Cbaillou, a fait transporter au com-
missariat civil :
NM07.
M AN
CIRENI VI
XAN XLII
A P GGXLIl
Memariœ Ànnii Cireni. Vixit annis qtuidraginta duobus.
Armo provinciœ dticenteHmo quadragesimo secundo.
Annius Girenus était décédé Tan 242 de la province,
correspondant à S81-282 de notre ère, lorsque comment
çait à gronder la révolte des Quinquégentiens, qui amena
la division de la Mauritanie Gésarienne en deux provinces.
La Gms Numidarum, que nous trouvons dans la Med-
jana, était, à mon avis, une peuplade de la Numidie, ou
même simplement la réunion d'un certain nombre de
familles numides qui, de gré ou de forc«, avaient quitté
leurs anciens cantonnements pour venir s'installer, en
qualité de colons, sur les terres que leur assignait le pro-
curateur du domaine privé de l'empereur.
M. Gbaillou a également fait transporter au commis-
sariat civil de Bordj-bou-Arreridj les deux inscriptions
suivantes, trouvées dans les environs de Bordj-Medjana :
(0 Rfic» de la 6oc., ¥oi. viii, p. 91.
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— 689 —
...CONST.... ^
...NTINO....
• ••OBILC.***
• • .S S M P
C'est un fraient de la fin d'une inscription publiée
par M. Payen dans le volume IX» p. 66 du Recueil : Et
FI. Claudio Constantino nobit. ccbsss. m. p.
Elle doit être complétée ainsi :
Flavio Valerio Liciniano Licinio et Flamo Julio Crispo
et Flamo Claudio Constantino, nobilissimis CcesarUms.
Millia possuum
^ H s'agit ici de Licinius le Jeune et de deux fils de
Constantin, Crispus et Constantin II, faits Césars en 317.
L'inscription a sa date entre cette année et la mort de
Licinius Junior, arrivée en 323. Nous allons retrouver le
jeune Licinius sur l'inscription suivante :
NM09.
....VALE..
NlANOLl
CINIOIVN
NOBILISSIHO
CAE
M
Lettres de trois centimètres et demi sur une stèle de
0°>50 de hauteur, mal dégrossie et cassée sur tous les
côtés.
Flavio Valerio Liciniano Licinio Juniori, nobilissimo
Couari. MUUa pasmiàm
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— 680 —
Dans le courant da mois de mai 1860, en suivant,
avec M. Payen, le chemin de Bordj-bou-Ârreridj à Bouni,
j'avaiUkopié, sans descendre de cheval, sur une pierre
située près du chemin et à hauteur de Bordj-Medjana, les
lettres suivantes, qui sembleraient avoir appartenu aussi
à une bonne milliaire :
CONSTANTIV
...IL. CON
...,NS
Je n'en puis rien tirer d'utile. Toutes ces bornes se
trouvaient sur une voie qui longeait le pied sud du
Morissan, de Test à l'ouest. J'aurai occasion d'y revenir
plus tard.
AÏN-RicH (Cercle de Bou-Saàda)
Pour terminer, je donnerai ici deux copies, prises
l'une par un employé des Ponts et Chaussées en 1873,
et l'autre par un officier en 1877, d'une inscription
gravée sur une pierre de 0™60 de hauteur et 0^48 de
largeur, cassée dans sa partie supérieure et sur le côté
gauche, et encastrée dans la porte du mur qui sépare les
deux cours du bordj d'Âïn-Rich, chez les Ouled-Aïssa, à
environ 15 lieues au sud de Bou-Saâda.
N« MO.
a b
REONIFL. SEVE. . . AEO. 11. SEVE. . .
VS GORGIAN VS.CLV ... VS GORGIANVS CIV . . .
TVS MODIVS RVSTISV TVS MODIVS RVSTI . VS
. . . VS LVCIVS.SEMINIVS IN . . VS LVCIVSSEMINIV. M
NV. .VRIIINVSTRIVS NV. . VRII.IANVSIRIVS
TAMTINOCOS . ..M. ..MOCOS^
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- 631 —
A la suite de rinscriplion, il reste un grand vide qui
est rempli par deux palmes tournées en sens contraire,
et par deux cœurs placés au»> angles inférieurs. BÊk por-
tait une date consulaire, qu'il est impossible de déchiffrer,
tant les deux copies concordent p^u à la dernière ligne.
Elle a été gravée sans doute par des militaires en gar-
nison dans ce pays éloigné, et désireux de transmettre
leurs noms à la postérité. Gorgianus et Modius Rusticus
y sont seuls réussi avec Lucius Seminius.
Le travail qui précède était imprimé lorsque m'est
parvenue, d'envoi de M. Rousset, la copie de l'inscription
suivante, trouvée à Enchir-Oum-el-Abeïr (Moulabert), et
qui doit prendre place avec celles publiées aux pages
550jet 551 :
No 111.
I V L 1 A
CRI SP A
VI XI T A
LXX.H.S.E
Julia Cnspa vixit annis septuaginta. Ek sita est.
Par addition aux inscriptions de Sétif et des environs
(pages 559 à 567), je donnerai également les copies com-
muniquées par M. Mangiavaccbi :
l® D'une inscription découverte récemment à Khalfoun,
hameau situé à 7 kilomètres à l'ouest de Sétif, sur la
propriété Cornctto, à 5 ou 600 mètres de la maison Saad-
ben-Débèch :
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1
— 682 —
CAELIATHA
% LASSA JVDAEA
VIXIT ANNXX
M Iiy. M. AVIL
LIVS . lANVARIVS
CONIVGI KARIS
SIMAE
Pierre en forme de caisson. L'inscription esl dans un
cadre de 0«>60 de haulenr sur 0™60 de largeur, entouré
de moulures. Les lettres ont0"'03 et sont bien formées.
Cœlia Thalassa, Judœa, vixit annis tiginti, mmsibus
quatuor. Marcus Avillius Januarius conjugi karissimœ.
Cœlia Thalassa, juive, ou de la Judée, a vécu 20 ans
et A mois. Marcus Avillius Januarius à sa trés-chère
épouse.
2<> Et d'une inscription déterrée près du confluent de
rOued-Deïfla avec TOued-Adouan, sur la route de Sétif à
Bougie, à environ 7 kilomètres au sud-est du bordj de
Takitount :
No il3.
D M S
CL. FELICIANVS V A VIIII DXV
La pierre a O^Sb de hauteur et 0»»55 de largeur et est
divisée en quatre compartiments avec fronton. De chaque
côté du fronton est une tête de lion en acrotère : dans
le fronton, un poisson, un serpent; dans le premier
tableau, les lettres D M S; dans le deuxième, deux per-
sonnages en pied; dans le troisième, l'inscription; le
quatrième est vide.
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— 683 —
Dits Manibus sacrum. CUmdius Feliciatms vixit annis
novem, diebus quindecim.
M. Brunel, de son côté, me signale la découverte d'une
basilique à Sidi-Embark, sur la route nationale de Sétif à
Alger, à 15 kilomètres à Test de Bordj-bou-Arreridj. Comme
particularité, Tabside est à 2>n ou 2n>50 au-dessus du sol
de rédifice ; on y parvient par deux escaliers qui existent
encor. Le pavé est formé par une mosaïque, dont un coin
seulement a été découvert. Il y a lieu de présumer que
sous l'abside ily a une crypte, dans laquelle on pénétrait
par une porte pratiquée soit dans le mur de face, soit
dans l'un des murs latéraux, et fermée par une pierre
qui glissait dans des coulisses.
Dans le transept, on a trouvé un sarcophage d'enfant,
un autre qui contenait deux cadavres placés l'un à côté
de l'autre et bouche à bouche, et un troisième, d'un seuU
bloc et recouvert de dalles. Dans chacun d'eux, le plâtre
était mêlé en quantité aux ossements.
Le monument a été détruit par le feu.
Les fouilles qui restent à faire pour le dégager com-
plètement devront être effectuées avec précaution. La
Société archéologique les recommande aux soins de ses
correspondants de cette partie du département.
^^'^^^f^<$ifSy^b'^^9>^
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I
LE
FORUM DE THUBURSIGUM
NUMiDARUM (Khamissa)
PAR
ËMii^E IHASQVEIIAT
La ville de Thubursicum est une des plus anciennes el
des plus importantes de la Numidie. Plusieurs fois visitée,
elle avait été Tobjet d'une étude trés-détaillée de M. Gha-
bassiére, entreprise au nom de la Société archéologique
de Constanline. Nous lui devons la curieuse inscription
qui nous prouve que les Italiens s'étaient fixés aux sour-
ces de la Medjerda avant le règne de Juba II. Une autre
inscription, dédicace à Claude II, nous donne le nom de
la ville sous cette forme : t Thuburs Numidarum. » Les
cimetières de Thubursicum, qui sont considérables, ont
fourni également à M. Chabassière une sérieVépigraphes
dans lesquels les noms puniques ou berbères sont fré-
quemment mêlés aux noms romains. Ce groupe de funé-
raires forme une heureuse transition entre les berbères
de la Cheifia, publiées par M. Reboud, et les nécropoles
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~ 635 —
purement romaines, par exemple Seriana, près de Zana
(Diana Veieranorum). Nul n'ignore que le théâtre de
Thubursicum, dont M. de Milrecé a le premier levé le
plan, est un des mieux conservés qui soient au monde.
Il reste beaucoup à faire à Thubursicum. Les restes
qui composent la basse ville sont encore indéterminés. Le
mamelon qui les domine, et qui semble avoir été la ville
primitive, donne lieu à mille recherches curieuses. C'est
sur ce mamelon que j'ai concentré mes efforts pendant
les deux séjours que j'ai faits à Thubursicum. Il en est
résulté la découverte de fragments du Forum. J'ai dû
beaucoup, dans cette circonstance, à la bienveillance de
M. le général Carteret, ainsi qu'à l'obligeance de M. 1b
capitaine Cartairade, commandant le cercle, et de M. le
capitaine Pétiaux, alors chef du Bureau arabe d'Ain-
Beïda.
Le Forum de Thubursicum était une longue et profonde
place quadrangulaire, découpée sur trois faces dans une
pente rocheuse, si bien que, sur un des côtés, la roche,
taillée de main d'homme, faisait Toffice de mur. Ce fait
est fréquent dans toutes les villes romano-berbéres. A
Thubursicum même, non-seulement l'amphithéâtre est
taillé, comme le Forum, dans une colline, mais encore on
y trouve bon nombre de maisons et surtout de tombeaux
autour desquels le rocher naturel est poli comme une
pierre de taille. La même remarque s'applique à Madaure,
aux environs de Thagaste, à Fedj-Mrao et à Kociba, où
l'on trouve tant d'emblèmes berbères. Ce goût de la
roche taillée est encore sensible aujourd'hui dans les
habitations rupestres des Chawia, du Cberchar et de
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_«8ft ~
l'Ahmar-Kiiaddou/ 7/ru, dieu des cavernes, semble être
autre chose qu'une divinité de second ordre, mais bien
plutôt le protecteur du foyer, la personnification de la
demeure, et, en quelque sorte, une forme masculine de la
Vesta berbère.
Du milieu de cette place, on jouit d'un tableau achevé.
Une partie de la basse ville, Je longues lignes de tom-
beaux, la voie de Tipasa, un arc de triomphe, des villages
nombreux qui couvrent de taches blanches la haute vallée
de la MedjerJa, composent un ensemble encore ravissant.
Ce fut cette impression esthétique, très^importante quand
il s'agit de déterminer un Forum, qui me décida à réunir
en ce lieu mes travailleurs. Je crois aussi, à moins que
de nouvelles expériences ne modifient mon jugement, que
le côté d'un Forum dans lequel on doive d'abord ouvrir
des tranchées, e>i le côté qui se trouve à gauche^de Tob-
servateur lorsqu'il tourne le dos au fond. C'est là que se
trouvent les salles des séances du Conseil.
J'ai donc fait fendre le côté gauche de cette longue
place, en arrière d'un petit bâtiment carré, sur les côtés
duquel gisent d'énormes colonnes, et qui ressemble à la
Curie de Thamgad. Ma tranchée principale eut, au bout
de quinze jours, 22 mètres de longueur, 9 mètres de
largeur, et quelquefois 4 mètres de profondeur. J'eus
bientôt mis à découvert un escalier de onze marches par
lequel on sortait de la place, des soubassements, des
colonnes, et, près de cet escalier, une grande salle de
4 mètres de côté environ, dallée autrefois de marbre et
d'albâtre. Dans cette salle et dans quelques couloirs laté-
raux gisaient des fragments d'inscriptions plus ou moins
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— 637 —
grands^ mais dont la matière, les lettres et le sens attes-
taient un lieu public important décoré, puis réparé aux
frais de la cité. J'y trouvai aussi de nombreux morceaux
et des parties entières de statues de marbre.
Ce travail avait lieu au mois de janvier 1877. L'abon-
dance de la neige me chassa de Thubursicum. J'y revins
au mois de juillet de la même année, et j'y consacrai
encore trois semaines. Bien que j'eusse alors à ma dis-
position un plus grand nombre de travailleurs, je fus
relativement moins heureux cette seconde fois que la pre-
mière. Les débris de statues et les fragments d'inscriptions
ont été dispersés beaucoup plus loin que je ne pensais,
et je ne disposais, pour les poursuivre, ni du temps, ni
des ressources suffisantes.
Quoi qu'il en soit, j'ai envoyé au Musée d'Alger, pro-
venant de Thubursicum :
10 Une inscription sur plaque de marbre blanc, brisée
en plusieurs fragments, qui nous donne peut-être la date
première de la construction du Forum. Cette place mo-
numentale serait contemporaine de l'Arc de Triomphe de
Thamgad et de la fondation de Mascula, d'après une ins-.
cription encore inédite.
IMP N
TftAIANO
AVG GER PONT MAX
TRIBPOT.P.P.COSIII
CIVITAS THVBVRSI
GITANA P. P.
Le CitUas Thvhursicitana est digne de remarque.
2o Dix fragments de marbre blanc d'une inscription
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— 688 -
encore incomplète, qui nous apprend que le Foram de
Thuburs, platea vetut, avait été ravagé et dépouillé de ses
marbres avant la fin du troisième siècle, puis restauré
par Nonius Marcellus :
BEâTISSIMO Sa
ONSTANTINI MA
SEMPER AVG ET
ET CONSTANTIN
PLATEAM VTEREM
LAPIDIS PoLIATAM
NONIVS MARCELL
HERCVLIVS SO
CONSTRAVIT
MAS ET CE
NADILAP
30 Quelques fragments de plaques d'albâtre qffi sont le
reste d'une grande inscription impériale. D'autres frag-
ments très-nombreux, appartenant aussi à des inscriptions
diverses, mais qu'il est malheureusement impossible de
reconstituer, sont déposés au bordj d'Aîn-Beïda.
J'ajouterai que, dans le même Forum, j'ai laissé sur le
terrain, après l'avoir retournée, une grosse pierre de
taille sur laquelle est inscrit en caractères grossiers :
DEO AVRELl'
ANO R P C
TV
(Respublica coUmiœ Tttbursieitanœ)
40 Une tête de femme en marbre blanc, plus grande
que nature, destinée sans doute à servir de cariatide ;
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— 639 -
5^ La partie supérieure d'une tête de Minerve casquée,
de dimensions colossales, en marbre blanc. Le cimier du
casque est orné de plumes et précédé d*un sphynx fine-
ment ciselé ;
6<> La moitié inférieure d'une tête de jeune fille, en
marbre blanc;
7<> Un pied de statue d'homme, peut-être d'une statue
d'empereur, dont la chaussure est d'une grande richesse
et d'une curieuse exactitude. En marbre blanc;
8» Des fragments de pieds, de mains et de bras.
J'omets divers petits objets dont la nomenclature est
inutile, des plaquettes de marbre de diverses couleurs,
de serpentine, d'onyx. Il est rare que l'on trouve en
Algérie une veine aussi riche; mais, pour l'exploiter jus-
qu'au bout, il faudrait assurément de grandes ressources.
11 serait possible qu'on retrouvât les statues entières, et
qu'on complétât les inscriptions dont j'ai recueilli les
premiers fragments. J'avais cru d'abord pouvoir laisser
mes trouvailles emmagasinées dans le gourbi d'un cheikh
fermé à clef, n(»n loin du Forum d'où je les avais tirées;
mais les indigènes, ayant crevé la toiture de ce gourbi et
commencé de distribuer à des visiteurs quelques pièces
importantes, j'ai préféré faire tout emporter.
«^«ssrôsaftô'ih©'-^-»
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NÉCROLOGIE
Depuis la publicalion de son dernier volume, la Société
archéobgique a perdu Irois de ses membres.
M. Cosla, qui a fourni pendant plusieurs années des
documents à noire Recueil, laissera un vide au sein de
notre petite famille de travailleurs. Personne n'a remué,
autant que lui, les nécropoles du Coudiat>Âty, et n*a
exercé une surveillance plus attentive sur les démolitions
qui s'eiTectuent journellement, pour l'appropriation do la
vieille Cirta à nos goûts et à nos besoins. Passionné pour
les choses antiques, pour les curiosités des vieux temps,
toujours vif et alerte, il apportait dans ses recherches une
ténacité et une activité qu'on rencontre rarement et que
le succès couronne presque toujours.
M. Lamouroux, conseiller de préfecture honoraire, et
l'un de nos anciens vice-présidents, avait fait de Constan-
tine son pays d'adoption. Caractère affable et gai, esprit
délié, auquel l'âge n'avait rien enlevé de sa vivacité,
M. Lamouroux comptait pour amis tous ceux qui avaient
pu apprécier le charme de ses relations. Lorsque la mort
rôdait déjà autour de ses QO ans et l'avertissait qu'il avait
à prendre ses dernières dispositions pour efTectuer le
grand voyage qui devait le séparer de nous» il trouvait
encore le mot heureux pour consoler ceux qui l'entou-
raient.
4a
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— 042 —
Le musée de Philippeville doit à M. Roger le classe-
ment, la conservation et un catalogue des antiquités qu^il
renferme, et dont une partie avait élé recueillie par ses
soins. Il a rendu à la science épigraphique des docu-
ments intéressants pour Thistoire de ce pays, qu'il nous
faut chercher sur la pierre plus que dai\s les livres,
trop souvent muets. Nous perdons en lui un travailleur
zélé et intelligent autant que modeste.
Qui nous consolera de nos pertes ?
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ERRATA
Page 12, médaille !26, au lieu de : kvë, lisez : rvf.
, Page 13, médaille 29, après à droite y ajoutez : avec un scepire.
Page i6, médaille 49, au lieu de : livinieus, lisez : livineivs.
Page 25, médaille 127 au lieu de : c. licinivs, lisez: p. licinivs.
Page ^7, médaille 141, au lieu de : xxvii, lisez : xxxvii.
Page 30, médaille 158, au lieu de : la main gaucheàlabouchey
lisez : la main droite.
Page 37, médaille 232, au lieu de : laurée à gauche^ lisez : lau-
rée à droite.
Page 50, médaille 343, au lieu de : TriptolètnCy lisez : Génie.
Page 53, médaille 366, au lieu de : Triplolème, lisez : Génie.
Page 55, médaille 381, au lieu de : Triptotèmey lisez: Génie.
Page 67, médaille 485 biSy au lieu de : Triptolèmey lisez : Génie.
Page 69, mçdaHle 498, au lieu de : p.tk.cos.iii, lisez : p.m.tu.
P.COS.III.
Page 70, médaille 512, au lieu de : spes p.p., lisez : spes p.r.
Page 71, médaille 521, au lieu de : tr.p«cos.ii, lisez : tr.pot.
GOS.II.
Page 80, médaille 586, au lieu de : ar.y lisez : g.b.
Page 86, médaille 639, après cos. un, ajoutez : s. c.
Page 106y médaille 815, au lieu de : trov.deor. lisez : prov.
deor.
Page 108, médaille 829 : ajoutez g.b.
Page 111, médaille 852, au lieu de : plutrumy lisez : pleclrnm.
Page 141, médaille 854, au lieu de : Cistrey lisez : Sistre.
Page 177, en titre, au lieu de : lvginivs, lisez : licinivs.
Page 179, en titre, au lieu de : lvginivs, lisez : licinivs.
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TABLE DES MATIÈRES
Pages
Avant-propos t
' Liste générale des membres de la Société . . ix
Composition DU BUREAU POUR 1878 irf.
Commission des manuscrits id.
Présidents honoraires .... id.
Membres honoraires x
Membres titulaires . ^ xi
Membres correspondants ' xiv
Sociétés correspondantes xviii
Notice sur l'origine du musée 1
Personnages, villes et peuples mentionnés
dans le catalogue des médailles 9
A
Acilia 9
Âderbal cl Hiempsal 233
Adrien. 60
Aelia 9 el24
Aelius 79
Aemilia 9
Agrippa 26
Agrippinc 29
Alexandre Sévère J20el247
Alexandre, roi de M<uédoine ; 2S9
Antestia 10
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646
Pages
Antonia iO et 2^1
Anlonina, remme de Néron Dru8u8 .... ^
Antonin le Pieux 80 et 244
Antonîn et M. Aurèie 91
Aquilia 242
Aradus. . 236
Arcadius . 217
Assinia; 25
Athènes 236
Auguste 24 et 243
Auguste, Cafus et Lucius 26
Auguste et Agrippa 27
Aurélia iO
Aurélien * . 157
Axia 22
B
Balbin 428
Basilisques 320
nôcchusll 235
c
CâBcilia M
(^œsar-Augusla ; 20
CjBsia 242
Cales 236
Caligula 29
Calpurnia 44
Camarata 235
Caracalla • 415 et 246
Carin 463 et 253
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- 0*7 —
Caru8- '....*. iB3el253
Carlhage 222, 229 et 256
Carvilia il
Cassia 11
CaUne 237
Oaulonia 237
Celsa 240
César el Auguste 23
Cirla 234
Claude !•»• 30
Claude II i53
Claudia H
Clovia 22
Cœlia 12
Comufode 109 el 245
Considia 12
Constance II « 202
Constance Chlore 170
Constance-Galle 208
ConsUntI»'' 199 et 255
Constant II 226
Constant 11, Constantin-Pogonat, Héraclius
el Tibère 227
Constantin I«r 180 et 254
ConsUntin U : 196
ConsUntin IV, Pogonat, Héraclius el Tibère 227
Constantin X et Zoé Carbonopsine .... 227
Cordia 12
Comelia 12
Cossulia 12
Crepusia 13
Crispe 192
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\
— 048 -
Crispiiie . -US
Crilonia 13
Crolon. 237
Cyrène 227
Cy«ique 257
D
Décence 208
Delmatius i95
Dioelétien : . . . . 163 et 253
Domîtien 39 et 244
Domilitie 38 et 243
Drusus 28
Dumnorix • 240
Uyrrachium.- '. • . 237
E
Egnatia . .• 13
Ëlagabale 118 et 247
Emiiien 143
Einporise 240
Etruscille 140
Evesperides 229
F
Fabia ' 13
Fausle 192 et 255
Faustine mère 92
Faustine jeune 103
Flaminia 13
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— 649 —
Pages
Flavius Victor 216
Plorien 160
Focas. iU
Fonleia 13 et 23
Fufla. . . . • U
Fuivia * 14
G
Uades 240
Galba. 32
Gallia 25
Gallien 145et251
Galère Haximia 172
Gazauphala 235
Gelimer* 222
Germanicus ' 29
Géta 117 et 246
Gordien le Pieaz 129 et 248
Gratien 212 et 256
H
Hélène ! 172
Héraclée 237
Héraclius 225
HéracHuSy Eudocie el Héraclius-Constantin. 225
Héraclius et Héraclius-Conslanlin. ... 225
Héraclius, Héraclius-Constantin et Martine . 226
Herennius 140 el 250
Hiéron 241
Hildéric 222
Hippo Diarrbylus 2bel281
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- 650 —
PagM
Honorius %\&
Hosidia 14
lloslilia li
Hostilieo ijfi
Honorius 216
J
Jovien 210
Juba h^ • • 234
Juball " 235
Juguriha 233
Julia . U
Julia Domna lUe(24Q
Julia Paola )|9
Julia Soémias • ISQ
Julie, fille de Titus • ^
Julien H î(^
.Junia f^
Justin II «... 92^
Justin 11 et Sophie 223
Justinien 1« 220 et 256
L
Léon 1*1^ %\^
Libyens i^
Licinia «. . . . 15 et 25
Licinius père 177
Liciniusfils 179^1^
Livineia \^
Lollia i^
Lucille mfiM
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'*_ 651 — .
Pages
LtidusVenis 406 et 245
Lucretia 16
Lttria. 25
LaUtia 16
M
llacrin .118
Maecilia 25
Maesa. 120
Magnence 206 et 255
Maniée 125
ManUa.. 242
MarcAurële 95 et 244
Marcîa 16 et 242
Marcien 219
Mariniane 219
Marseilie 240
Maainiasa 231
Malasunda 221
Maurice Tibère 224
Mftxence ' 175 et 254
Maxime 128
Maxime 215
MffiNmien Hercule 166 et 253
Maximinl«r. 126 et 248
Maximin II Daza • .175
Mieipsa. 232
Mifiucia ' ' 17
N
is 231
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— 652 —
Néron
Piges
31 et 243
Néron Drudus. • • • .
28
Nerva ,
ifi
Norbana* •••••<
47
Numérien
463
Orbiane
0
125
Olacilie ,
137 et 249
Othon
33
Papîa
p
n
Pauline •-••••
428
Pescennius Niger • • ,
Petillia. ;
413
47 et 238
Phalasarna ,
Philippe père • • « •
288
134 et 249
Philippe fils
138 et 249
Placidie
217
PlflptArÎA
17
Plancia
18
Plautia. . ■
18 et 242
Piaulîlle
117
Poblicia »•••••«
18
Pompeïa .«••••
18
Pomponia • .
18
Porcia
19
Posidonia
\
238
Po8lume
154 et 252
Postumia
19
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— 653 —
Pages.
Probus 160 et 252
Procilia 19
Ptolémée (Egypte) 228
Ptolémée (HauriUnie) 235
Pupien 129
Q
Quinctia 25
Quinlîllé 157
ft
Rhodes 238
Romain II 227
Romain Diogëne 228
Romulus. 177
Rubellîa 242
S
Sabine 78
Salonin 151 et 252
Salonine 150 et 252
Salvia 26
Sanquinia \ . 243
Satriena 20
Sentia 20
Septime Sévère 113 et 245
Sei^'a 20
Servilia ^ . . . . 20
Sévère II 174 et 254
Séverine 158
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— 654 —
Sdpicia 90
Sybaris 238
Syracuse
T
Tadle 160et252
Tarente 238
Tectosages 241
terentia • 2i
f etricus père 158
Tetricaa fils. . « 159
Thaaas 238
Theedora 172
Tbéodose le Grand 214
Théodose II 218
Thoria 2i
•Rkère 27
Tibère II GonsUntin 223
Tîlia 21
Tituria 21
Titus 38
Trajan 48 et 244
Tra}ao*D^oe 138 et 249
TrtboDien^Galle 141 et 250
u
Utique 28 et 231
V
Td^àlatbe et AuréUen 158
Vaieiis : 211
I
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- 655 -
Pages
Yalentinien l«r 210
YalenUnien II 213
VaientiDien III 247
Valeria 21
Valérie ; • . . 174
Valérien . • . . : • 143 et 251
VeKa . 239
Vespasien 34
Yibia 22 et 243
Victoria 153
Vikellius , . . 33
Volteia 22 et 243
Volusien 142 et 250
z
Zancle 239 et 256
Zénôn 220
Zimiscès 228
Sur la topographie de la première guerre
PUNIQUE, par M. E. de Sainte-Marie, ex-pre-
mier drogman au Consulat de France à Tunis,
consul de France à Rieuse 309
Notice sur les dolmens et tumulusde l'algérie,
par M. le Colonel du Génie Brunon. . • • 324
Inscriptions relevées aux environs de Khen-
GHELA et de Sétif, par M. GoTT 344
Inscriptions RECUEILLIES aTéressa et aux envi-
rons, pendant les années 1876 et 1877, par
M. le capitaine De Bosredon 356
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— 65» —
Pi«es
Promenade archéologique dans les environs de
Tébessa, par le même 381
Abd-er-Rahman, bey de Conslanline (1694), par
M. E. Mercier 438
Quelques mots sur les stèles néo-puniques
découvertes par Lazare Costa, par M. le doc-
leur V. Reboud '4SA
Inscriptions de la Mauritanie sétipienne et de
L^ NuMiDiE, par M. A. Poulle 463
Le Forum de Thubursigum, par M. Emile Mas-
QUERAY 634
Nécrologie. • . / 641
Errata 643
Planches
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PI. XIV.
mOhVGSACR
m- RVSTICVS-
CORIBVSVSLA'
JÀOLéntôUUà, Cùmtt^gt4vt
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Pl.XV.
TiA3.
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PI. XVI.
Fi^.3,
BITBONÎMÏ
MORIî&OfMôSV^
iNpACtViXIT
lak^Art^oUi^, o^
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<u
\\
,s^^{
EXTRAIT DES STATUTS
DE LA
SOCIÉTÉ ARCHÊOLOGIOIE DE CO^STA^in^E
-"^H^'« ■
Article premier. — La Société a été instituée pour
recueillir, conserver et décrire les monuments antiques
du département et favoriser l'étude de Thistoire, de la
géographie et de Tarchéologie intéressant TAfrique sep-
tentrionale et, en particulier, TAlgérie.
Art. 3 <k 22. — - Pour être membre titulaire ou membre
correspondant, il faut adresser une demande au Prési-
dent, être présenté par deux membres et reçu par la
Société.
Art. 32. — Chaque membre titulaire doit une cotisa-
tion annuelle de douze francs et paie une somme de cinq
francs lors de la remise du diplôme.
Art. 34. — Le prix du dii lôme des membres «erres-
pondants est fixé à cinq francs.
Art. 29. — La Société laisse aux auteurs la responsa-
bilité des opinions émises et des faits avancés dai^ les
travaux insérés sous leur signature dans le Recueil, *
c^(j>ieaG»rc>o
i
<ë>>5<iîtïâ
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