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Full text of "Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes"

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RECUEIL 

DE 

TRAVAUX RELATIFS 

A LA 

PHILOLOGIE ET A L'ARCHÉOLOGIE 

ÉGYPTIENNES ET ASSYRIENNES 
POUR SEKVIR DE BnUETIN A LA MISSION FRANÇAISE DU CAIRE 

PUBI^Ilfi SOTJS I^A DIKKCTION UR 

G. MASPEEO 



SEPTIÈME ANNÉE. 




PARIS, 

F. VIEWEG, LIBRAIRE-ÉDITEUR 

67, Rue de Itichelieu, 67. 
M DCCC LXXXVI. 



TABLE DES MATIÈKES. 



Pag« 
Pièces relatives à la découverte du monument de Chalouf (avec une planche), par G. Maspero . . l 

ËBsai sur le système métrique assyrien (suite), par A. Aurès 8 

Peut-on trouver encore des mots nouveaux dans la langue copte V Lettre à M. Revillout, par Mgr. 

BsciAi 15 



I n n , par Philippe Virey 32 



Le tombeau d'Am-n-teh et la fonction de 

_Sa2^ , 

Fragments coptes publiés par G. Maspero 46 

£ssai sur le système métrique assyrien (fin), par A. Aurès 49 

Fragrments mempbitiques de divers livi-es inédits de l'Ecriture et des Instructions pastorales des 

Pères de Téglise copte, par U. Bouriaxt 82 

Ké\'ision des listes géographiques de Thoutmos III, par G. Maspero 94 

Recherches sur plusieurs plantes connues des anciens Egyptiens, par Victor Loret 101 

Petits monuments et petits textes recueillis en Egypte, par U. Bouriant 114 

De rage de pierre en Egypte, par Mariette-Bey 132 

Sur une plaque d'or portant la dédicace d'un temple, par G. Masperu 140 

Inscription inédite du règne de Thotmès P", par E. Grébaut 142 

Fragments coptes publiés par G. Maspero 142 

La pyramide du roi Pepi I*" (suite) par G. Maspero 145 

Inschriftliche Denkmaler der Sammlung âgyptischcr Altertliiimer des osterr. Kaiserhauses, von E. v. 

Beromank 177 

FragTuents de la version thébaine de TEcriture (Ancien Testament), par E. Amélineau 197 

Petite inscription historique en dialecte thébain, copiée à Assouan par U. Bouriant 218 



RECUEIL 



DE TRAVAUX RELATIFS A LA PHILOLOGIE ET A L'ARCHÉOLOGIE 

ÉGYPTIENNES ET ASSYRIENNES. 



Yol. TU. Fascicule L 

Conteno : 1) Pièces relatives à Ia déooaverte du monument de Chalouf (avec une planche), par G. Maspero. — 2) Essai sur le 
système métrique assyrien (suite), par A. Aurès. — 3) Peut-on trouver encore des mots nouveaux dans la langue 

copte? Lettre à M. Revillotjt, par Mp Bsciai. — 4) Le tombeau d'Am-n-t'eh et la fonction de ^ n f| 

par Philippe Vibey. — 5) Fragmente coptes, publiés par G. Maspero. ^ 



PIÈCES RELATIVES A LA DÉCOUVERTE DU MONUMENT 

DE CHALOUF. 

(Avec une planche.) 

La stèle quadrilingue de Chalouf a été décrite une première fois par M. Mariette lui- 
même dans un mémoire Sur la stUe bilingue de Chalouf, publié en 1866 dans la Revue 
Archéologique. Les estampages de la partie écrite en caractères cunéiformes, envoyés a Tln- 
stitut de France, furent confiés à M. Oppert, qui restitua les inscriptions et en publia la tra- 
duction raisonnée dans son Mémoire sur les rapports de V Egypte et de l'Assyrie, in-4®, Paris, 
1869, p. 123—127, et dans Le Peuple et la Langue des MMes, ln-8^ Paris, 1879. 

Les pièces que je publie aujourd'hui, sont au nombre de cinq : 

1** Une lettre par laquelle M. Charles de Lesseps annonce la découverte du monument 
à M. Mariette. 

2^ Une liste des fragments de la stèle, dressée par M. Charles de Lesseps. 

3^ Le rapport adressé par M. Vassalli-Bey, à M. Mariette, au sujet de la stèle. 

4^ Une lettre de M. Ferdinand de Lesseps, demandant à M. Mariette communication 
des estampages au nom de FAcadémic des Inscriptions et Belles-Lettres. 

5® Les débris du texte hiéroglyphique, copiés par M. Vassalli-Bey et préparés par lui 
pour la publication dans les Monuments Divers de M. Mariette. 

6. Maspero. 

N^ 1. 
Lettre de M. Charles de Lesseps a M. Mariette. 

Ismaïlia, le 8 Avril 1866. 
Monsieur, 

Il y a un mois environ, il vous fut remis un croquis dessiné par M. le docteur Terrier, mé- 
decin de la compagnie à Chalouf, d'après une pierre faisant partie d'un monument persépolitain 

R«cneil. Vil. 1 



qui se trouve aux environs de Chalouf. Après avoir examiné ce document ^ vous lui 
avez attribué une certaine importance et vous avez paru croire, qu'en pratiquant dans ces 
endroits des fouilles, on aurait chance de rencontrer, en outre des inscriptions cunéiformes 
qui apparaissaient à la surface du sol, des caractères liiéroglyi)Iiiques de nature à permettre 
de contrôler l'écriture cunéiforme, cet assemblage des deux langues n'existant encore nulle part. 

Informé par vous de l'intérêt que vous attachiez à ce monument, et désireux de voir 
la compagnie du canal de Suez offrir son concours au gouvernement égjT)tien dans une 
opération utile à la science, mon père m'a chargé de faire sur les lieux les recherches né- 
cessaires pour vous donner des renseignements plus précis sur ce monument. 

En conséquence, M. Larousse, chef de la division de Suez, M. le docteur Aubbrt Roche 
et moi, nous nous sommes rendus, ces jours derniers, sur l'emplacement occupé par le monu- 
ment persépolitain, à deux kilomètres environ à l'Est du canal d'eau douce et à la hauteur 
du kilomètre 61 de ce canal; c'est-à-dire à 12 kilomètres de Chalouf et à 33 kilomètres 
de Suez. 

Un petit monticule, surmonté d'une enceinte circulaire recouverte de sable, apparaît dans 
la plaine. Trois ou quatre blocs de granit de Syène sont épars sur le sol, tous sont recou- 
verts de caractères cunéiformes, sur l'un d'entr'eux est figurée la partie du disque ailé dont 
la reproduction vous a été transmise par M. le docteur Terrier. 

Nous avons commencé nos fouilles du côté Ouest de l'enceinte; nous avons extrait 
d'abord deux blocs qui complètent, avec celui dont je viens de vous parler, la partie supé- 
rieure du monument. On voit, à droite, un personnage debout, revêtu d'une longue robe, por- 
tant toute la barbe, couvert d'un bonnet crénelé et étendant la main sur un cartouche con- 
tenant des caractères cunéiformes; nous n'avons retrouvé que la moitié de ce cartouche et 
nous ne croyons pas qu'on puisse le compléter : la seconde moitié aura disparu en poussière. 
A gauche, un personnage semblable au premier le regardait, se tenant dans la même attitude, 
et ayant également devant lui un cartouche qui manque. 

Bien que ce personnage et son cartouche n'existent plus, on les replace aisément par 
quelques accessoires subsistant encore sur les divers fragments que nous avons rapprochés 
les uns des autres. 

A la vue de ce sujet, M. le docteur Aubert Roche crut se souvenir qu'il était question 
de notre monument dans l'ouvrage de l'expédition d'Egypte. Il y est en effet parlé d'un 
objet bien analogue, dans une Notice sur les ruines d'un monument persépolitain découvert par 
M. DE Rozière (volume 2 des Antiquités — mémoires, p. 265), et dans la Description des 
antiquités de Visthme de Suez, par M. Devilliers (volmne 2 des Antiquités — descriptions, 
chap. XXIV, p. 8). La position géographique, le tableau du lieu, la description de la nature 
des pierres, des emblèmes qui ornent le haut de la stèle, tout jusque là s'y rapporte. Mais, 
selon M. de Rozière, au dessous du globe ailé, une figure assise, d'environ six décimètres 
de proportion, attire principalement l'attention — deux autres figures un peu moins grandes 
que celle-ci, debout devant elle, semblent lui rendre hommage. 

Pour nous, il nous est impossible de caser ce personnage assis; du moment où M. 
DE Rozière en aurait vu trois, il aurait donc découvert un autre monument dans la même 
contrée. 

M. DE RoziÈRB ajoute : «J'ai détaché de ce bloc de gi*anit la partie sur laquelle était 



A LA DÉCOUVERTE DU MONUMENT DE ChALOUF. 



sculptée la tête dn principal personnage». Or^ eomme je vous Fai signalé^ nous n'avons pas 
retrouvé la tête de notre figure de droite; est-ce celle-là qui aurait été enlevée par M. de Rozièrb 
lequel, pressé par le temps ainsi qu'il le raconte lui-même^ aurait vu trois personnages là où 
il n'y en avait que deux? 

Je me borne à vous soumettre ces observations, qui sont peut-être de nature à appeler 
Totre attention sur une nouvelle série de découvertes de Fépoque des Perses à faire aux 
alentours du monument dont nous nous sommes occupés. Si Ton observe qu'au kilomètre 83, 
entre Chalouf et Suez, et au kilomètre 14, au lieu appelé le Sérapéum, se trouvent deux 
monticules semblables à celui dont nous nous occupons, tant par leur forme que par les 
pierres qui les recouvrent, on pourrait croire, avec M. de Rozièrb et avec M. Lepsius, qui a 
rapporté la meilleure impression de sa visite à ces monuments, que c'était là une série de 
stèles placées en vue du canal de Darius et destinées à en perpétuer le souvenir. 

Nous avons ensuite déterré des morceaux hiéroglyphiques avec cartouches royaux, sur 
lesquels M. Lepsius a lu le nom de Darius, et des pierres noircies par la fumée, dont la sur- 
face s'écaille, puis un bloc de 80 centimètres d'épaisseur, portant, d'un côté, une inscription 
hiéroglyphique, et de l'autre, une inscription cunéiforme. Quelques autres blocs de diverses 
dimensions sont recouverts les uns de cunéiformes, les autres d'hiéroglyphes. 

Nous avons été amenés à penser que notre monument était une stèle portant sur 
chaque face une inscription en langue différente, et que l'on aura fait éclater en y mettant 
le feu du côté hiéroglyphique; aussi nos trouvailles sont -elles pour cette portion beaucoup 
moins nombreuses, presque tous les blocs ayant perdu leur inscription qui a été réduite en 
cendres. Le côté cunéiforme est au contraire fort bien conservé et n'a aucune trace d'in- 
cendie. 

Quoi qu'il en soit, dans notre appréciation d'ignorants, nous pensons avoir reconstitué 
tout ce qui subsistait du monument. 

Nous avons déposé en lieu sûr à Chalouf tous les petits fragments, notamment ceux à 
hiéroglj'phes que le moindre contact dégraderait. Nous avons recouvert de terr^ les gros 
blocs qui sont au nombre de 15, et dont vous trouverez ci annexées la liste et les dimensions. 
Les transporter du canal à Suez, comme j'en avais d'abord l'intention, serait fort aisé. Mais 
pour les rendre au canal, il faudrait employer des moyens spéciaux dont je ne dispose pas 
pour le moment; il y aurait à faire une dépense beaucoup plus considérable qu'il n'y avait 
lieu de le supposer avant d'avoir pratiqué les fouilles et on n'y passerait pas moins de huit 
à dix jours. Tout cela d'ailleurs n'est pas impossible. 

Je n'ai pas voulu l'entreprendre sans savoir si réellement notre découverte en vaut la 
peine. Il aurait été de plus dangereux pour leur conservation de transporter les inscriptions 
hiéroglyphiques qui se détachent si aisément, avant de les avoir lues sur place, et dès lors 
vous n'auriez pu tirer le même parti des blocs cunéiformes seuls. 

Il n'y a désormais qu'un savant qui puisse s'assurer s'il n'y a rien d'autre à trouver, 
reconstituer . utilement ce qui existe et en reconnaître la valeur. 

Vous jugerez peut-être intéressant d'examiner le monument vous-même ou au moins 
de déléguer quelqu'un pour cette visite. Il suffit de quelques heures pour s'y rendre du 
Caire. Si, après cette inspection, vous pensez utile d'enlever les débris du monument, vous 



Pièces relatives 



pourrez peut-être envoyer les engins spéciaux dont vous avez dû vous servir dans d'autres 
circonstances. 

Si vous vous décidez à faire cette excursion ; je m'empresserai^ dès que vous m'en 
aurez averti, de me rencontrer avec vous pour vous expliquer sur place ce que nous avons 
fait et vous montrer les endroits où nous avons caché les blocs que nous avions dé- 
couverts. 

AgréeZ; Monsieur, l'assurance de mon respectueux dévouement. 

Charles de Lesseps. 



N^ 2. 

Liste et dimensions des blocs composant le monument persépolitain trouvé 
DANS l'Isthme de Suez, a la hauteur du kilomètre 61 du canal d'eau douce. 

Bloc couvert d'écriture cunéiforme surface 1" 00 sur 0" 70 , épaisseur 0" 80. 

> > » » > 0" 70 » 
>»> » » >0"*50» 

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» » > » » 0° 45 » 
» > > » > 0"* 45 » 

I » » y^ » » 0° 30 > 

Bloc de 1" 20 de hauteur sur 0" 80 de largeur et 0° 30 d'épaisseur en forme de 

coin. Hiéroglyphes d'un côté, cunéiformes de l'autre à la base. 
N® 13. Bloc, surface de 0" 80 sur 0°^ 50, épaisseur 0"* 45. — Une aile et une ligne de 

cunéiformes. Sommet de la stèle. 
N* 14. Bloc, surface de 0"* 75 sur 0°^ 80, épaisseur 0™ 45. Disque ailé. — Tête et corps 

d'un personnage levant la main sur un cartouche brisé à moitié avec caractères 

cunéiformes. 
N* 15. Bloc triangulaire de 0™ 30 sur 0" 50 de surface. 

Ces trois derniers blocs forment la partie supérieure de la stèle. 
D'autres fragments hiéroglyphiques non mesurés sont conservés à Chalouf. 

Charles de Lesseps. 



N» 


1. 


N» 


2. 


N» 


3. 


N» 


4. 


N» 


5. 


N° 


6. 


N" 


7. 


N» 


8. 


N» 


9. 


N» 


10. 


N» 


11. 


N» 


12. 



0»50, 


» 


0»50. 


0»50, 


» 


0=^50. 


0»40, 


> 


0"50. 


0»60, 


» 


0"^60. 


0»30, 


» 


0°»40. 


O'-SO, 


» 


0"^30. 


Ch35, 


» 


0™50. 


0»45, 


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0»35. 


0™50, 


» 


0"30. 


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A LA DÉCOUVERTE DU MONUMENT DE ChALOUF. 5 



N^ 3. 

Lettre de M. Luigi Vassalli a M. Mariette-Bey. 

Chalouf, 16 avril 1866. 
Monsieur le directeur^ 

En attendant qne je paisse terminer les estampages que je vous apporterai à mon 
retour, je crois devoir vous adresser deux mots à la hâte, pour vous mettre au courant de 
ce que j'ai fait par rapport à la mission dont vous m'avez honoré. 

Arrivé avant-hier à Suez, j'ai consigné votre lettre de recommandation à M. l'ingénieur 
Lâbousse qui, après en avoir pris connaissance, m'a offert tout de suite une place dans la 
Dahabia qui, par le canal d'eau douce, allait conduire à Ismailia M. Voisin, directeur général 
des travaux de l'Isthme. Il est venu nous accompagner lui-même jusqu'à Chalouf et m'a mis 
en relation avec M. de Laplane et M. le docteur Terrier, qui avaient déjà été présents aux 
fouiDes que M. de Lbsseps, d'après votre prière, avait bien voulu faire exécuter. Avant de 
8e séparer de moi, MM. Voisin et Larousse m'ont chaudement recommandé, afin que je 
pusse avoir toutes les facilitations possibles pour pouvoir me rendre sur place et étudier le 
monument sujet de ma mission. Vous connaissez déjà, M. le directeur, par ce que M. 
deLesseps vous en a écrit, que notre monument persépolitain est situé à peu près à douze 
kilomètres de Chalouf, et nous n'avons pas perdu de temps : au matin de bonne heure tout 
était prêt pour notre départ. Nous sommes arrivés, par le canal d'eau douce, dans une cha- 
loupe, à la hauteur du kilomètre 61, et de là, après avoir parcouru deux kilomètres dans le 
désert dans la direction de l'Est, nous arrivâmes à la petite butte parsemée de fragments 
de granit rouge, qui déjà de loin nous marquait l'emplacement de notre monument. 

Nous avons mis pied à terre, et, par la connaissance que MM. Terrier et de Laplane 
avaient déjà faite lors des fouilles du monument, il me fut facile d'examiner tout de suite 
hB différents fragments, dont il se composait, et qui, en grande partie, étaient couverts de 
Bable et retournés contre le sol pour les préser^'er de dégâts ultérieurs. D'après le nombre et 
la grandeur des blocs en granit rouge, j'ai pu me former une idée des proportions de cette 
8téle, qui devait être placée sur un socle assez grand pour être vue, je pense, assez de loin 
dans le désert. En effet, les débris de grès rougeâtre compact semés sur le sol, et dont je 
suppose était formé le socle, sont au moins aussi nombreux que ceux en granit rouge cons- 
tituant la stèle, et dont j'ai compté une trentaine entre grands et petits. Eu réunissant la 
mesure de tous ces fragments, j'ai pu en déduire approximativement les proportions de la 
stèle, qui aurait eu 2™ 30 de largeur sur 3 mètres au moins de hauteur. L'épaisseur de 78 centi- 
mètres m'a été fournie par un assez grand fragment portant d'un côté des traces d'écriture 
cunéiforme, et de l'autre d'écriture hiéroglyphique. Les fragments sur lesquels on a gravé des 
caractères cunéiformes sont les plus nombreux et les mieux conservés de la stèle. J'y ai 
compté dix-huit blocs d'assez grande dimension et assez lisibles : le côté hiéroglyphique 
an contraire est composé d'une douzaine de petits blocs, assez détériorés par l'action du feu, 
ce qui en rend les caractères en grande partie presque illisibles. Il existe cependant un frag- 
ment considérable contenant six lignes de la longueur d'un mètre ou à peu-près. A la fin de la 



6 Pièces relatives 



dernière ligne on aperçoit encore le cartouche du roi Darius, dont j'avais déjà conjecturé la 
lecture, dans un autre fragment que M. le docteur Terrier avait apporté chez lui pour le 
préserver d'une ultérieure dégradation. 

En allant à Chalouf, j'avais la prévention d'y trouver le même monument déjà décrit 
dans les antiquités de l'Egypte par M. de Rosière : la position du monument persépoli- 
tain décrit par lui, et placé à 6 heures et demi de marche au Nord de Suez, en tournant 
un peu vers l'Est, et non loin de l'ancien canal de Néco, répondrait assez bien à l'empla- 
cement de notre monument qui, lui-même, se trouve avoir la distance de près de 6 heares 
de Suez et d'un kilomètre du canal susdit. Mais un examen attentif sur les lieux m'a con- 
vaincu que je me trouvais en face d'un monument qui, tout en ayant quelque ressemblance 
avec celui de M. de Rosière et étant de la même époque, n'était cependant pas le même. 
Quand M. de Rosière vit le monument persépolitain, il avait visité la Haute-Egypte et il s'était 
déjà familiarisé avec la vue des monuments pharaoniques égyptiens; et, en décrivant le per- 
sonnage habillé à la manière assyrienne (bonnet conique tronqué et crénelé à la partie supé- 
rieure, barbe longue et grande tunique) et assis au-dessous du disque ailé, il fait la remarque 
qu'il tenait à la main, à la manière des divinités égyptiennes, un long bâton un peu recourliF' 
vers le haut, que termine une tête de chacal très allongée, lequel ornement, comme il fait^ 
justement observer, appartient exclusivement à la théogonie égyptienne, et il ajoute que deux_ 
autres figures debout, un peu moins grandes, semblaient rendre hommage à la figure princi- 
pale, assise, qui devait être une divinité. 

Notre monument aussi porte sur le haut le globe ailé assyrien, plus l'emblème égyptien 
du ciel, entre les deux sceptres à tête de cocoupha qui encadrent la stèle. Mais au lieu 
d'une figure assise devant deux personnages lui rendant hommage, on trouve, au-dessous 
du disque ailé, deux figures seulement, portant le même costume décrit par M. de Rosière 
pour la figure de divinité assise. Elles sont debout et soutiennent chacune de la main gauche 
le dessous de deux cartouches royaux de forme entièrement égyptienne, surmontés des deux 
plumes recourbées en haut et avec le soleil au milieu de leur base. Les cartouches contenaient 
des caractères cunéiformes. Malheureusement il n'existe plus que les plumes de l'un, et de 
l'autre il ne reste que la moitié des caractères cunéiformes qui cependant, j'espère, suffiront 
aux savants compétents, pour en déchiffrer le contenu. La main droite de ces personnages 
est levée à la hauteur des plumes, et du bras gauche, qui supporte les cartouches, pend un 
vase, comme on en voit aux personnages des bas-reliefs assyriens des Musées de Paris et de 
Londres. Leur hauteur totale est de 0" 60 environ. Le haut de la stèle est légèrement 
arrondi, et de chaque côté des personnages, au-dessous du disque ailé, il y a sept lignes d'ins- 
cription, qui forment le premier des trois registres dans lesquels la stèle avait été divisée, ainsi 
qu'il résulte de l'examen des ligues elle-mêmes. Un second registre était composé de treize ou 
quatorze lignes (l'état de la pierre ne permet pas de s'en assurer), qu'une bande sépare du 
dernier registre dont il reste à peu près sept à huit lignes. On a donc un total d'à peu 
près vingt-huit lignes dont les deux tiers sont eu assez bon état de consen^ation. La hauteur 
des caractères cunéiformes est de 0"* 5 ; ils sont profondément gravés. 

Quant au côté écrit avec des caractères hiéroglyphiques, les fragments en sont moins 
nombreux. Il ne nous reste que le bout de l'emblème du ciel, qui était en haut de la stèle, 
et quelques fragments des deux dieux Nil, appuyés sur le lotus et le papyrus, et entre- 



A LA DÉCOUVERTE DU MONUMENT DE ChALOUF. 



laçant; comme d'habitude, Temblème Sam. Us sont de la même grandeur et se trouvent 
exactement derrière les personnages qui sont représentés de l'autre côté de la stèle. Ce qui 
nous reste de la première ligne écrite au-dessous des deux Nil, nous montre une suite de 
cartouches crénelés, dont sept en partie sont encore visibles, et qui contiennent des noms de 
pays surmontés par des figures agenouillées. Les autres fragments, à l'exception des sept lignes 
assez détériorées où se trouve le cartouche du roi Darius, contiennent des groupes de carac- 
tères sans suite, très bien gravés, et qui ne serviront, ce me semble, qu'à nous faire regretter 
la perte probablement irréparable de ce qui nous manque. Peut-être en s'établissant sur l'en- 
droit et en y entreprenant des fouilles plus régulières avec un contingent suffisant d'hommes, 
on pourrait encore avoir l'espoir de trouver d'autres fragments, qui compléteraient ceux que 
nons possédons. Peut-être aussi, descendant plus profondément dans le sol, pourrait-on mieux 
Térifier le plan originaire de la construction, ce qui, joint au déchiffrement de la partie 
canéiforme, pourrait nous autoriser à faire des conclusions plus probables et mieux fondées 
qae celles que les matériaux maintenant lisibles et en notre pouvoir nous permettent d'établir. 

Voilà pour le moment, M. le directeur, en peu de mots, l'état actuel du monument, 
ainsi que vous pourrez le vérifier vous-même sur les estampages lesquels, si le vent du Sud 
le permet, j'espère avec l'aide de MM. Terrier et de Laplane bientôt mener à bonne fin. 

En vous priant, M. le directeur, de vouloir bien agréer les sentiments de mon respect 
le plus profond. 

J'ai l'honneur d'être 



Votre très humble serviteur 
LuiGi Vassallt, 

CoQsenratear da Musée de S. M. le Viceroi. 



N^ 4. 
Lettre de M. Ferdinand de Lesseps a M. Mariette. 

Alexandrie, le 21 Juin 1866. 
Mon cher ami. 

Le duc d'Albupéra m'a envoyé dernièrement une lettre de l'Académie des Inscriptions 
et Belles-Lettres, en date du 21 mai. 

Cette lettre signée par M. Brunet de Presles, président, M. de Longpérier, vice-président, 
et M. GuiONiAUD, secrétaire perpétuel, me demande qu'wn estampage en papier des inscrip- 
tions PersépoUtaines, accompagnées de textes hiéroglyphiques égyptiens mises à jour par vos 
indications, en mars 1866, soit adressé à V Académie, 

Je réponds que je m'empresse de vous communiquer cette demande, puisque vous avez 
entre les mains l'estampage du monument, qui a été ensuite recouvert par nos soins et en 
attendant votre présence et vos instructions scientifiques. 

J'ajoute, dans ma lettre, que vous ne manquerez certainement pas d'envoyer vous- 
même, directement, à l'Académie, l'estampage en question, avec une notice que personne mieux 
que vous n'est en mesure de faire. 

J'ai été dernièrement visiter à sept kilomètres au Nord de Suez, en face le kilomètre 83 
du canal d'eau douce, l'emplacement d'un autre monument persépolitain. Il existe sur le sol. 



au sommet d'un tumnlns enterré, deux grands blocs en granit, dont l'un a sur une de ses 
faces des caractères cunéiformes à moitié effacés. — Il y aura certainement là de curieuses 
fouilles à faire. Nous sommes à votre disposition quand vous voudrez. 

J'ai vu un monument semblable à celui du kilomètre 83, en face du kilomètre 14, i 
l'endroit appelé Sérapéum. 

Il faudra nous occuper de tout cela avec soin à la fin de cette année, à mon retour 
de France, où je vais me rendre dans la première douzaine de Juillet 

Tout à vous 
Ferdinand de Lesseps. 

Je crois que vous ferez très bien, en envoyant à l'Académie l'estampage du monument 
de Darius, de lui envoyer aussi l'estampage de l'inscription bilingue de /San dont m'a parlé 
Lepsius. 



ESSAI SUR LE SYSTÈME MÉTRIQUE ASSYRIEN. 

(Suite.) 

Troisième Partie. Essai sur les mesures de superficie. 

(Suite.) 

CHAPITRE deuxième. 

Réfutation des systèmes adoptés par M, LESoRifANT, dans son Essai et par M. Oppsrt, dans 

son Etalon. 

§ 1. Réputation du système adopté par M. Lenormant. 

Le système adopté par M. Lenormant^ dans son Essai sur un document mathématique 
chaldéen, est complètement différent, pour ce qui concerne les mesures de superficie; de 
celui que je viens d'exposer dans le chapitre précédent^ et la différence qui existe entre 
ces deux systèmes est si grande qu'ils peuvent être considérés; sans exagération; comme 
s'excluant Tun par Tautre. Voici d'abord quels sont; d'après les indications de la page 67 
de V Essai de M. Lenormant; les noms et les contenances des diverses mesures superficielles 
qui constituent; dans l'opinion de cet éminent assyriologuC; le véritable système assyrien : 



Noms donnés par M. Lenormant aux mesures 

1 /? • 


Contenances assignées à 
ces mesures 


de superficie 


en Makhars en pieds carrés 


Pied carré, unité fondamentale 


1 

6 

36 

360 


1 


Seconde du Makhar-rabit, carré de 6 pieds de côté 

Minute du Makhar simple, rectangle de 60 pieds sur 1 

Seconde du Makhar-gagar, rectangle de 60 pieds sur 6 

Minute du Makhar-rabit; rectangle de 60 pieds sur 36 

Makhar, carré de 60 pieds de côté 


36 

60 

360 

2160 

3600 


Minute du Makhar-gagar, rectangle de 6 Makhars sur 1 

Makhar-rabit, carré de 6 Makhars de côté 




Makhar-gagar, rectangle de 60 Makhars sur 6 





SUE LE SYSTÈME MÉTRIQUE ASSYRIEN. 9 



Avant de discuter ce système et de démontrer qu^l n'est pas susceptible d'être admis^ 
il importe d'en exclure deux surfaces, au moins, la minute du Makhar-rabit et celle du Ma- 
khar-gagar, qui ne sont que de simples expressions numériques et qu'il est impossible de 
considérer comme de véritables mesures. D'un côté, en effet, et pour ce qui concerne la 
minute du Makhar-rabit, il est évident que toute surface plus grande qu'un Makhar simple 
devra être exprimée, dans le système de M. Lenormant, en fonction du Makhar lui-même 
et de ses divisions métriques, qui ne peuvent être que des sous - multiples réguliers de 
3600 pieds, tels, par exemple, que 

la seconde du Makhar-gagar = 360 pieds = Vio du Makhar simple, 
la minute de ce Makhar = 60 pieds = Veo d® ce Makhar, 
la seconde du Makhar-rabit = 36 pieds = Vioo? 
et enfin le pied carré lui-même = Vseoo- 

Mais la minute du Makhar-rabit, dont la contenance est de 2160 pieds carrés, et qui 
36 trouve ainsi égale aux V5 du Makhar simple, ne peut pas être assimilée, comme les 
autres fractions, à un sous-multiple régulier de ce Makhar, et par ce seul motif ne doit pas 
être mise au même rang que les autres mesures; on doit même s'y refuser avec d'autant plus 
de raison, il importe de le faire remarquer ici, que lorsque une contenance supérieure à une 
minute du Makhar-rabit, par exemple, celle de 2 minutes de ce Makhar = 2 fois 2160 pieds = 
4320 pieds = 3600 pieds + 720 pieds := 1 Makhar + 720 pieds, doit être ajoutée à une 
antre contenance quelconque composée d'un certain nombre de Makhars, il est toujours plus 
simple et plus régulier de substituer, à un énoncé tel que 5 Makhars -f 2 minutes du Makhar- 
rabit, l'expression de 6 Makhars + 720 pieds K En résumé, la minute du Makhar-rabit n'est, 
comme je l'ai déjà dit, qu'une expression numérique qui peut se rencontrer comme étant le 
résultat naturel d'un calcul, qui peut servir, si l'on veut, à exprimer, par exemple, le quart 
d'un Makhar-rabit, égal, dans le système assyrien, à 'Yeo; c'est-à-dire à 15 minutes de Makhar- 
rabit, mais qu'il est cependant impossible d'assimiler à une véritable mesure de superficie. Il 
en est de même, en second lieu, quoique pourtant à un autre point de vue, pour la minute 
du Makhar-gagar, égale à 6 Makhars simples, ou, ce qui est la même chose, au sixième du 
Makhar-rabit, parce que toute surface plus grande qu'un Makhar peut toujours être exprimée 
très convenablement et très naturellement en Makhars, depuis 1 jusqu'à 36 Makhars, c'est-à- 
dire jusqu'à un Makhar-rabit et ensuite en Makhars et Makhars-rabit, sans qu'il soit jamais 
nécessaire de recourir, pour exprimer cette surface, à la minute du Makhar-gagar. 

Cette minute doit donc être retranchée, aussi bien que celle du Makhar-rabit, de la 
série des mesures superficielles admises par M. Lenormant, et ce double retranchement lui- 
même ne suffit pas encore, parce que la seconde du Makhar-rabit, égale à 36 pieds carrés, 
et la minute du Makhar simple, égale à 60 pieds carrés, s'excluent réciproquement l'une par 
Tautre. En effet, la minute du Makhar simple est égale à la seconde du Makhar-rabit 
augmentée de 24 pieds carrés, 2 minutes du Makhar simple sont égales à 3 secondes du 
Makhar-rabit augmentées de 12 pieds carrés, etc., etc., par suite il est complètement inutile 



1) Et pour traduire ensuite, en unités métriques, ces 720 pieds carrés, on peut dire indiiTéremment, 
dans le système de M. Lenormant, quMIs correspondent : à 20 secondes du Makhar-rabit = 20 fois 36 pieds = 
720 pieds, ou bien à 12 minutes du Makhar simple = 12 fois 60 pieds = 720 pieds, ou bien encore à 
•2 secondes du Makhai'-gagar = 2 fois 360 pieds = 720 pieds. 

Recueil, Yll. 2 



de conserver, dans le système de M. Lbnormant, cette minute du Makhar simple au rang 
des mesures proprement dites, parce que toutes les surfaces plus grandes qu'un pied carré 
peuvent être exprimées d'abord en pieds carrés, depuis 1 jusqu'à 36, ensuite en secondes 
du Makhar-rabit (carré de 6 pieds de côté) et pieds carrés, depuis 36 jusqu'à 360 pieds 
carrés et en dernier lieu, en secondes du Makhar-gagar, secondes du Makhar-rabit et pieds 
carrés, au-dessus de 360 pieds carrés. Voici donc, si je ne me trompe, quelles sont les me- 
sures qui constituent, à proprement parler, le système imaginé par M. Lenormant, quand ou 
le réduit à son expression la plus simple et la plus régulière : 

Pied carré, unité fondamentale — ... 1 

Seconde du Makhar-rabit, carré de 6 pieds de côté. . — ... 36 

Seconde du Makhar-gagar, rectangle de 60 pieds sur 6 . — ... 360 

Makhar, carré de 60 pieds de côté 1 . . . 3600 

Makhar-rabit, carré de 6 Makhars de côté 36 

Makhar-gagar, rectangle de 60 Makhars sur 6 360 

Ce système, malgré sa régularité apparente, est loin d'être parfait, puisque deux des 
six mesures qui le composent ont une forme rectangulaire. Il est clair cependant qu'on pour- 
rait, à la rigueur, l'employer, tel qu'il est, à la mesure des surfaces. Mais la possibilité de 
son existence ne suffit pas pour en établir la réalité, et pour qu'elle fut sérieusement admis- 
sible, il faudrait que le système tout entier fut capable de subir avec succès l'épreuve tou- 
jours décisive de son application à la pratique. Or, ainsi qu'on va le voir, cette condition 
essentielle ne peut pas être remplie. Proposous-nous, par exemple, pour ne considérer ici 
qu'un des cas les plus simples, d'exprimer, en mesures assyriennes, la contenance d'un rect- 
angle ayant 10 perches de long sur 7 de large. Dans le système assyrien, tel qu'il a été 
précédemment exposé, cette surface est très naturellement représentée par J 1 ^ = 70 perches 
carrées; mais le calcul n'est pas aussi simple dans le système que M. Lenormant a adopté 
de préférence, car, dans ce système, les perches carrées, qui ne figurent pas au rang des 
mesures superficielles, doivent être nécessairement transformées en Makhars et pieds carrés, 
ce qu'on ne peut faire qu'en opérant de l'une des deux manières suivantes : Ou bien il faut 
commencer par réduire en pieds les ^ = 10 perches = 100 pieds = J 1 ^^ pieds et les 
]^ = 7 perches = 70 pieds = J 1 ^ pieds de notre rectangle et multiplier ensuite J | ^ par J 1 ^, 
ce qui donne un produit égal à J | ^^^} \ ^< = 7000 pieds carrés ', ou bien il faut multi- 
plier d'abord ^ perches par ^, ce qui donne J | ^ = 70 perches carrées, expression qui est, 
dans ce cas, purement numérique, et multiplier ensuite ce produit par J 1 ^^ = 100 pour 
transformer les perches carrées en pieds carrés. On obtient ainsi, encore une fois, J | ^^^^ 1 << = 



1) Voici comment cette multiplication était effectuée dans le système assyrien : 

Multiplicande T i << = ^^^ 

Multiplicateur • J ^ = 70 

10 fois 100 = ^^ I ^^ = 1000 

60 fois 100 = y I ^^ » I <^ "= ^^^^ 
Produit y I ^^^^ I ^^ = 7000. 



SUR LE SYSTÈME MÉTRIQUE ASSYRIEN. 11 



7000 pieds carrés, le calcul étant, on le remarquera, identiquement le même, dans les deux 
cas. Toutefois le résultat ainsi obtenu est encore très loin du résultat final, une expression 
telle que J 1 ^^^ 1 ^ pieds carrés ne pouvant pas être considérée comme mise sous une 
forme pratique. 

Elle montre, il est vrai, sans qu'aucun calcul soit nécessaire, que la contenance qu'elle 
représente comprend un sar de pieds carrés, c'est-à-dire un Makhar, mais elle ne dit pas à 
quelles mesures le reste, égal à ^^i^}} 1 << = 3400 pieds carrés, peut correspondre effective- 
ment, et il est nécessaire pour le savoir : 

V D'extraire de ce reste les secondes du Makhar-gagar quïl peut contenir, et de le 
diviser, à cet effet, par ^^^ 1 » » 1 = 360, parce que chaque seconde de Makhar-gagar con- 
tient 360 pieds carrés. On obtient ainsi un quotient égal à ]^ = 9, avec un reste égal à 

TI|<< = 160, 

et 2^ d'extraire de ce nouveau reste les secondes de Makhar-rabit, égales à 36 pieds 
carrés, en le divisant par ^^^^, ce qui donne un quotient égal à ^ = 4, avec un dernier 
reste égal à ^}^ = 16. 

Ce n'est donc qu'après avoir eflfectué toutes ces opérations qu'un arpenteur peut être 
en mesure de dire que le rectangle de 10 perches de long sur 7 de large, si simplement et 
si naturellement évalué tout-à-l'heure à 70 perches carrées, correspond finalement, en mesures 
as^ennes, dans le système imaginé par M. Lbnormant, à J Makhar + ]^ = 9 secondes 
du Makhar-gagar + ^ = 4 secondes du Makhar-rabit + ^^ =16 pieds carrés, et la 
complication des calculs à effectuer se trouve encore beaucoup plus grande, quand il est 
nécessaire d'opérer sur des longueurs plus considérables que celles que je viens de réduire, 
par hypothèse, à 10 et à 7 perches seulement, car en remplaçant, dans les explications pré- 
cédentes, la seconde du Makhar-gagar, égale à 360 pieds, et la seconde du Makhar-rabit, 
égale à 36 pieds, par le Makhar-gagar lui-même, égal à 360 Makhars, et par le Makhar- 
rabit, égal à 36 Makhars, il est facile de comprendre que la substitution du Stade carré, 
égal à 100 Makhars, au Makhar-rabit, égal à 36 Makhars, présente identiquement les mêmes 
avantages que ceux qui résultaient tout-à-l'heure de la substitution de la perche carrée, égale 
à 100 pieds, à la seconde du Makhar-rabit, égale à 36 pieds. 

Il est donc permis de le dire, le système imaginé par M. Lbnormant n'a pas été conçu 
au point de vue des exigences de la pratique et par ce seul motif, n'a jamais pu être appliqué. 

§ 2. Réfutation du système adopté par M. Oppert. 

Le système adopté par M. Offert, dans son Etalon des mesures assyriennes, se rap- 
proche beaucoup plus que celui de M. Lenormant du véritable système assyrien; mais il est 
loin, malgré cela, d'être exact, lui-même, dans toutes ses parties. 

M. Offert l'a résumé aux pages 56 et 57 de son mémoire, et je le reproduis ici, en 
y ajoutant, pour plus de clarté, l'indication des rapports établis entre les diverses mesures 
qui le composent, et de plus, en y remplaçant les noms de Toise et de Perche, par ceux de 
Perche et de Makhar, parce que M. Offert donne à tort, selon moi, ainsi que je l'ai déjà 
expliqué, le nom de Toise à la longueur de 10 pieds, qu'il m'a paru préférable de désigner 
jusqu'ici sous le nom de Perche, et parce qu'il applique ensuite, avec moins de raison encore, 

2» 



12 



Essai 



s'il est possible; ce nom lui-même de perche à la longueur de 60 pieds, à laquelle j'ai déjà 
assigné; dans cette étude, le nom de Makhar, d'accord en ce point avec M. Lenormant. 



Noms des mesures de superticie 

qui composent le système assyrien 

d'après M. Oppert 



Indication des rapports établis entre ces diverses mesures 



Perche carrée 

Carré d'une Double-perche 

Makhar, Carré de 6 perches de côté 
Plèthre carré 



Mesure composée de 6 Makhars, rectangle 
de GMakhars sur 1 ou de 3G perches sur 6 

Acre, rectangle de 49 perches sur 16 . . 

Aroure, rectangle de 37 perches sur 24 

Stade carré 



Grand Arpent rectangle de 60 Makhars 
sur 6 ou de 360 perches sur 30 ... . 



Hexastade carré, carré de 6 Stades de côté 
Sar, rectangle de 36 Stades sur 6 . . . . 
Schœne carré 



. 1 



I6V3 



6 
100 



10 

60 

1000 



3^5 

36 

216 

3600 



. . 1 



14»Vs7 

146^V37 
87625/57 

14o94M/37 



1 

. • • 1"/m 

16W/49 

165»/49 

991*V4» 
16530*0/49 



. . 1 

3"/î7 

4V9 
16V3 

60 

600 

3600 

60000 



. .6 

21V9 

24V, 

100 

360 
3600 



3 



. . . 7S 
... 88 
. . .360 

36 X3S 

• « • Ovia 



Si Ton ajoute à cette série de mesures superficielles le pied carré et la coudée carrée 
qui n'y figurent pas, par suite d'une omission évidente, il y a lieu de reconnaître et de cons- 
tater; avant tout; qu'elle contient fort exactement toutes les mesures que j'ai considérées; dans 
le chapitre précédent; comme servant à constituer l'entière série assyrienne et qui sont : 

Le Pied carré, 

La Coudée carréC; 

La Perche carrée, que M. Oppert appelle Toise, 

Le Makhar carré, quïl appelle Perche, 

Le Plèthre carré. 

Le Stade carré 
et enfin La Perche-gagar carrée, qu'il appelle Hexastade. 
M. Oppert a introduit ces diverses mesures dans sa série en s'appuyant sur des consi- 
dérations tout-à-fait différentes de celles que j'ai invoquées moi-même. Il n'a pas fait remar- 
quer notamment qu'une longueur quelconque, exprimée en pieds dans le système sexagésimal 
assyrien, contient autant de perches que de dizaines, autant de Makhars que de Sosses, au- 
tant de Stades que de Ners et autant de sixains de Stades, Hexastades ou Perches-gagar 
que de Sare, qu'ainsi une longueur de JJ | ^JJ | <<^ = 10427 pieds, par exemple, con- 
tient 2 Perches-gagar, 5 Stades, 3 Makhars, 4 perches et 7 pieds, et qu'ensuite, lorsqu'on 
multiplie, l'un par l'autre, les deux côtés d'un rectangle dont les longueurs sont exprimées, 
de cette manière, en pieds, il arrive nécessairement que les unités multipliées par les unités 
donnent des pieds carrés, que les dizaines multipliées par les dizaines donnent des Centaines 
de pieds, c'est-à-dire des perches carrées, que les Sosses multipliés par les Sosses donnent 
des Sars de pieds, c'est-à-dire des Makhars carrés, etc., etc., de telle sorte que l'on constitue 
ainsi une série de mesures superficielles comprenant : le pied, la perche, le Makhar, le Stade 



SUR LE SYSTÈME MÉTRIQUE ASSYRIEN. 13 

et la perche-gagar carrés. M. Offert n'a pas fait remarquer davantage qn'il en est encore 
de même pour les longueurs exprimées, à la manière des arpenteurs, c'est-à-dire en perches, 
telles que ^ | ^^ || ^^ = 381 perches ^%q = 381 perches Vg» où Ton trouve 6 Stades, 
2 plèthres, 1 perche et 5 coudées; et cependant les longueurs ainsi exprimées donnent, à 
leur tour, quand on les multiplie entre elles^ une seconde série de mesures superficielles com- 
posée de la coudée, de la perche, du plèthre et du Stade carrés. 

C'est sans invoquer aucune de ces considérations que M. Offert a pu parvenir, ainsi 
que je viens de le dire, aux mêmes résultats que moi, pour ce qui concerne les mesures pré- 
citées, et la concordance de nos résultats, malgré la diversité des moyens employés pour les 
obtenir, est une confirmation manifeste de leur mutuelle exactitude. Je n'aurai donc à dis- 
cuter ici, dans la série des mesures admises par M. Offert, que les 7 mesures suivantes 
dont la réalité est loin d'être démontrée et qui sont : 
Le carré de la double perche, 

La mesure de 6 Makhars, rectangle de 6 Makhars sur 1, ou de 36 perches sur 6, 
L'Acre, rectangle de 49 perches sur 16, 
L'Aroure, rectangle de 37 perches sur 24, 

Le Grand Arpent, rectangle de 60 Makhars sur 6, ou de 360 perches sur 36, 
Le Sar, rectangle de 36 Stades sur 6, 
et le Schœne carré. 

Deux seulement de ces mesures, la première et la dernière, sont des carrés parfaits, 
et il semble impossible, malgré cela, de les considérer comme de véritables mesures, ainsi 
qu'on va le voir. 

D'une part, en effet, le carré de la perche et celui de la double perche ne peuvent 
pas exister ensemble comme mesures, parce qu'il est incontestable que toutes les surfaces 
comprises entre une perche carrée et un Makhar carré, égal à 36 perches peuvent être me- 
surées très complètement et très convenablement en fonction de la perche carrée seule, sans 
que l'intervention du carré de la double perche soit nécessaire. C'est par le même motif que 
la Canne ou demi-perche carrée ne figure pas, non plus, dans la série des mesures super- 
ficielles, entre la coudée carrée et la perche carrée, égale à 36 coudées, parce que la coudée 
carrée suffit seule à la mesure de toutes les surfaces comprises entre une et 36 coudées carrées. 
Quant au Schœne carré, il faut le considérer, à son tour, comme devant être exclu de 
la série des mesures superficielles, en premier lieu et surtout parce que le Schœne linéaire, 
double de la parasange, n'a jamais pu être mis au rang des mesures linéaires, ainsi que je 
crois l'avoir démontré précédemment, malgré quelques textes anciens qui semblent prouver 
le contraire, ensuite et subsidiairement, parce qu'il est à peu près certain que si le Schœne 
carré avait été réellement l'une des mesures de la série assyrienne, la grande inscription de 
la compagnie des Indes, au lieu de régler la surface intérieure de Babylone à 4000 Makhars- 
gagar = 14400 Stades carrés, la fixerait plus simplement et plus naturellement à 4 Schœnes 
carrés, puisque, en effet, chaque Schœne est égal à 3600 Stades. 

On pourrait en dire autant, s'il le fallait, de la parasange carrée, égale au quart du 
Schœne carré, c'est-à-dire égale à 900 Stades carrés, ou, ce qui est encore la même chose, 
égale à 25 Hexastades carrés, parce que si l'existence de cette mesure avait été réelle, il 
est extrêmement probable que l'entière superficie de Babylone se trouverait réglée, sur Fins- 



14 Essai 

• 

cription de la compagnie des Indes à 16 parasanges carrées plutôt qu'à 4000 Makhars-gaga 
Cette conclusion peut en outre être confirmée en considérant qu'autant il est vrai de dire qt 
toutes les mesures linéaires d'une même série dérivent les unes des autres, dans le systèm 
sexagésimal; en les multipliant alternativement par 10 et par 6, autant il est nécessaire d 
reconnaître que les mesures superficielles doivent dériver, à leur tour, les unes des autres, e; 
les multipliant alternativement par 100 (10 fois 10) et par 36 (6 fois 6). 

Cest ainsi notamment que Ton trouve : 

La perche carrée égale à 100 pieds carrés 

Le Makhar carré égal à 36 perches carrées 

Le Stade carré égal à 100 Makhars carrés 

et THexastade ou perche-gagar carrée égal à 36 Stades carrés. 

Et Ton voit que la parasange carrée égale à 25 Hexastades ne peut trouver aucur 
place dans une pareille série. 

Il ne reste donc maintenant à examiner que les 5 mesures rectangtdaires admises pj 
M. Oppbrt et qui doivent être retranchées, si je ne me trompe, aussi bien et plus encoi 
que les autres, de la série assyrienne. 

L'Acre et TAroure doivent d'abord en être éliminées sans conteste : 

Parce qu'il est impossible de réunir dans une seule et même série deux mesures, aufi 
rapprochées, l'une de l'autre, que l'Acre et l'Aroure, égale seulement à 1 Acre et '^^ d'Acr 

Parce que des rectangles, ayant l'un 37 perches sur 24 et l'autre 49 sur 16, ne peuve: 
pas être regardés sérieusement comme des unités métriques susceptibles d'entrer dans un sy 
tème aussi parfait et aussi régulier que le système sexagésimal assyrien. 

Parce que, alors même que l'on voudrait admettre ces deux mesures dans ce système, 
serait nécessaire d'effectuer une série de calculs compliqués, toutes les fois que l'on voudn 
transformer, en Acres ou en Aroures, les Makhars et les Stades carrés qui résultent direct 
ment de la multiplication de deux longueurs exprimées en mesures linéaires assyriennes. 

Et enfin parce que M. Offert n'a établi lui-même la réalité de ces deux mesures qu'< 
la déduisant, aux pages ôl et suivantes de son Etalon, d'une série de calculs compliqu 
basés sur des éléments fautifs, puisque, en effet, il y considère la longueur du soubasseme 
du Palais de Khorsabad comme égale à 104 perches seulement et comme divisée en dei 
parties de 46 et de 58 perches, quand il a été démontré avec évidence, dans la 2® part 
de ce mémoire (chap. 2, § 3) que la longueur totale de ce soubassement s'élève à 105 perch 
et qu'elle est finalement divisée en deux parties de 45 et de 60 perches. 

En dernier lieu, et pour ce qui concerne les trois autres mesures de M. Offert qui soni 
Le Sar, rectangle de 36 Stades sur 6, le Grand -Arpent, 60* partie de ce Sar, et enfin 
mesure de 6 Makhars ', 60** partie du Grand-Arpent, je considère comme également impossib 
de les admettre dans la série assyrienne : 

D'abord parce qu'elles sont rectangulaires, et parce que les rectangles auxquels ell 
correspondent ne sont pas semblables entre eux. 



-k- 



1) Cette mesure est identique à celle que M. Lenormant a Dommée, dans son système, minute 
Makhar-gagar, et ce Makhar lui-même est identique au Grand-Arpent de M. Offert. 



I 



SUR LE SYSTÈME MÉTRIQUE ASSYRIEN. 15 



^ 



efi 



Ensuite parce que le Grand- Arpent ou Makhar-gagar duquel elles dérivent, soit en le 
multipliant, soit en le divisant par 60, n'est lui-même, comme je Tai dit précédemment, qu'une 
simple expression numérique, sans pouvoir jamais été considéré comme une véritable mesure. 
Et enfin parce que, alors même qu'il en serait autrement, ce ne serait pas en multi- 
pliant ou divisant pi^r 60 une mesure superficielle qu'on pourrait former d'autres mesures, 
dans le système sexagésimal, le facteur 60 ne convenant, dans ce système, ainsi que les 
facteurs 6 et 10, qu'atwc seules mesures linéaires, et devant être nécessairement remplacé, 
comme je l'ai fait remarquer tout-à-l'heure, par les facteurs 3600, 36 et 100, quand il s'agit 
des mesures de superficie. Par ces divers motifs, il semble permis de le dire, les cinq mesures 
rectangulaires admises par M. Oppbrt, dans son système, doivent être considérées comme 
n'ayant jamais existé que dans son imagination et doivent être par suite définitivement rejetées. 
Cependant et quelque sévère que cette conclusion puisse paraître, elle ne doit pas m'em- 
pêcher d'accorder ici, aux recherches de cet éminent assyriologue et à celles de M. Lenormakt, 
toute l'importance qu'elles méritent, à plus d'un titre, malgré les erreurs qu'elles tendent à 
propager, parce qu'il est certain que la vérité scientifique ne se dégage jamais, sans de grands 
efforts, des ténèbres qui la cachent presque toujours, et parce qu'il faut un réel courage pour 
aborder le premier un difficile problème, en se contentant de l'espoir de rendre plus aisée la 
tâche de ceux qui voudront ensuite l'étudier à leur tour. 

Je ne fais donc que rendre, aux publications de M. Lenorhant et à celles de M. Offert, 
Une justice qui leur revient à bon droit, en déclarant, à la fois, que sans elles, l'imposibilité 
ot je me trouve d'étudier directement les textes cunéiformes m'aurait toujours empêché d'é- 
tendre mes recherches jusqu'à la métrologie assyrienne, et que c'est surtout à ces publications 
que je dois d'avoir pu trouver les moyens de reconnaître et de signaler les erreurs xju' elles 
i^nferment. 

Si ceux qui s'occuperont plus tard des mêmes études veulent bien soumettre aux mêmes 
épreuves le travail que je leur offre aujourd'hui, il pourra peut-être, à son tour, je me plais 
à l'espérer, contribuer, dans la limite de mes forces, à la découverte et à la propagation de 

la vérité tout entière. 

(Sera continué.) A. Aubes. 



PEUT-ON TROUVER ENCORE DES MOTS NOFVŒAUX DANS 

LA LANGUE COPTE? 

LETTRE A M. HEVILLOUT, 

par 

Mgr. Bsciai, 

ÉVÊQUE COPTE ». 

En 1880, je publiai les fragments thébains du livre des Proverbes, tels que nous les 
ont conservés les manuscrits du musée Borgia. Dans la préface que je mis en tête de ces 
fragments, je recommandai aux savants qui s'adonnent à Tétude de la langue copte les ma- 

1) Mgr. Bsciai a publié, en 1880, dans la Revue Égyptohgique de M. Bevillout les fragments thébains 
des Proverbes. M. Rbvillout, en imprimant ce travail (Rev. Égypt.^ 2* année, n'* IV), l'a accompagné de 



16 Peut-on trouver encore 

nuscrits du même genre conservés* an musée de Naples et j'émis le vœu qu'on publiât ac 
nouveau dictionnaire renfermant tous les mots de cette langue. M. E. Revillout trouva qae 
Tœuvre serait inutile; il pensait que tous les mots coptes étaient contenus dans le diction- 
naire de Pbtron, et il ajouta à mon article quelques notes pour défendre sa manière de voir. 
Lorsque je lus ces remarques; l'idée me vint de démontrer mon assertion ^ afin qu'on ne fût 
pas tenté de croire que je me retractais; jusqu'ici l'occasion m'avait manqué, mais conune 
elle se présente à moi, je la saisis et j'adresse cette lettre à M. Revillout. 

Monsieur, 

Je me garderais bien de vous adresser cette lettre, si, dans les notes que vous aves 
un peu hâtivement ajoutées à ma publication, vous n'aviez semblé me défier. Je connais votrt 
force et j'avoue mon insuffisance; cependant l'amour de la science s'emporte en moi, je n( 
voudrais pas que l'étude d'une langue qui doit m'être et qui m'est si chère pût souffrir d( 
vos assertions, et c'est pourquoi je vous adresse cette lettre. Que si vous me disiez que j< 
n'ai pas voix au chapitre, je vous renverrais aux louanges, imméritées d'ailleurs, que vou 
avez bien voulu me donner; et de toute façon, vous seriez obligé d'écouter mon témoignage 
D'ailleurs qu'importe? Le public savant jugera. 

Il y a dix ans, je vous aurais concédé tout ce que vous avez nié; mais, depuis cett 
époque, j'ai continuellement feuilleté les manuscrits de la Bibliothèque vaticane, j'ai compar 
les textes et les mots, j'ai même parfois copié des manuscrits entiers, et cette étude m'a coii 
duit à un résultat emendiamétralt opposé au vôtre. Je sais par vos publications que vous ave 
lu et copié ces mêmes manuscrits; mais vous n'avez pas eu, pour les étudier, les mêmes lo 
sirs que moi, et beaucoup de choses vous ont échappé. Par exemple, avez-vous jamais observ 
comment on faisait le point d'interrogation'? De même pour le nom de Dieu, rî>^: dans tou 
les manuscrits memphitiques anciens au Vatican, excepté dans la vie de Jean le nouveai 
il est marqué d'un trait. Comme vous n'avez jamais fait observer ces détails, j'en conclu 
qu'ils vous ont échappé et probablement d'autres encore avec eux. 

J'ai lu les ouvrages de Kircher et de Wilkins : plus on corrige de fautes chez ce 
auteurs, plus l'on en trouve. Le premier a voulu expliquer les mots coptes par l'arabe qu' 
connaissait, aussi ce qu'il a imprimé fourmille d'erreurs; le second a réuni ensemble les faute 
de plusieurs manuscrits. Leurs œuvres peuvent-elles servir de pierre de touche pour le copt 
après avoir lu l'ouvrage de Zobga? Non, sans doute, et pour vous répondre point par poini 
j'aurai recours aux manuscrits eux-mêmes. 



quelques notes contre lesquelles Mgr. Bsciai protesta au nom de la science. Étant à Rome, au mois d( 
novembre 1884, j'eus Toccasion de voir Mgr. Bsciai et d'admirer ses connaissances; il me parla de cett< 
lettre, et je lui promis de la faire imprimer dans le Recueil, après Tavoir traduite du latin en français (£ 
Amélineau). 

1) Dans presque tous les manuscrits du Vatican le signe d'interrogation est ainsi formé C quand i 
précède la phrase; il est écrit •/• quand il se trouve à la fin (cf. Cod, Vat,, 68, fol. 122). Le signe C se trouva 

quelquefois seul avant l'interrogation : ainsi «c tuone inHoxraci ituiHpi» (Ood. Vat., 68, fol. 168). Ce sign< 
se trouve quelquefois placé après l'interrogation : ainsi ii«^^Hpi ^tbOK enco^g eûoA. epoi c tcdotk, etc 
(Cod, Vat., 58, fol. 127). On le trouve aussi souvent à la marge avant l'interrogation. Le signe 7. n'est plac< 

qu'à la fin de la phrase interrogative. Ainsi : it«^^ itpK^ ^it^^^onq cpoi «^n cT^^qT^^C'eoq ^«B^poi oxroç 
cqTcoû^ M.M.01 7* (Cod, Vat., 58, fol. 127). Ce signe indique aussi très souvent la fin de la phrase. 



DES MOTS NOUVEAUX DANS LA LANGUE COPTE? 



17 



I. 



Dans 8on dictionnaire, lorsque M. Peyron a rencontré des formes passives, il les a fait 
snivre de ces mots absolute et cum mffixis : le plus souvent, en effet, les racines verbales 
qui prennent les suffixes ont un sens actif, et sans suffixes, elles sont passives, c'est-à-dire 
prise d'une manière absolue. 

Après cette remarque qu'il était utile de faire pour l'intelligence de ce qui va suivre, 
je dois dire que les manuscrits du Vatican et du musée Borgia m'ont fourni les formes sui- 
Fantes : ^0^3^, avec les suffixes ♦o^j; quand le verbe régit l'accusatif, «ej; au passif, ♦o^^. Voici 

quelques exemples : ep« nMepç^-^oj lôen Teq«^r|>e'; epe Kin«^^ ^®3^î OTCovpi cc-eo^ cpoq^ 

Je sais très bien que parfois la racine verbale a la signification passive sans en avoir 
la forme, comme la racine ûcoA.; mais la forme îmK en a la forme aussi bien que la signi- 
fication. De même :&a>H et :&kk, etc. Pour ne pas multiplier ces exemples, je dois déterminer 
ici quelques règles des changements internes que subit la radicale en prenant le sens passif, 
et vérifier les règles par des exemples. 

1) Dans les verbes qui se terminent par deux consonnes et qui ont ot comme voyelle 
néi^essaire d'appui, cette voyelle perd le t pour prendre les suffixes; au passif, cette même 
voyelle éprouve le même changement, comme elle se change en c devant l'accusatif Ainsi : 



♦OT^, avec suffixe «o^ ou «orc; avec l'accu- 
satif «ft^; au passif «oj 
ao-tKa passif MoAd 



AOTHR 



tiOTM, noTeM 

MOKK 



nOTTTq 

acoTnp, acoTRcp 



passif 



» 



» 



nOTq 
Kovgn 

acOHp, acORcp 



2) Les verbes monosyllabiques ou dissyllabiques qui ont û> pour voyelle au lieu de ot, 
suivent la même règle; au passif co se change en o. Ainsi : 



OTttTCn, 


avec 


suffixe 


oTOTn(e); avec 


l'accusatif 


CCOpCM 




passif 


COpCM 




OTCTett; 


passif 


OToren 




ccoTn 




» 


coTn 


otrion^ 








passif 


OTon^ 


ccoacn 




» 


coacn 


otrcooiCM 








» 


oxro^CM 


(oAh 




» 


oXr 


OTttçge 








» 


oxro^c 


(opcû 




» 


opcû 


PWRÇ^ 








» 


pon^ 


COTTl 




» 


OTH 


pttTCft 








» 


pOTC6 


iftCOTCÛ, 


i6û>TÛ 


» 


i60Te6, i6ot6 


pttae.li 








» 


pO!XLTl 


^û>Tn 




5» 


^OTn 


con^ 








» 


conç^ 











Les dérivés suivent la même règle;, exemples : co>|gq, ss^^ism; passif covgq, $9o^q; is^r^ 
passif i60R^. 



1) Cod. Vol., 66, vie de Théodore rOriental. 

2) Cod. Vol., 63, vie de S* Georges. 

3) Cod, Vat., 69, vie de S* Pacôme. 

Becneil, VII. 



18 



Peut-on trouver encore 



3) Les verbes qui ne se terminent que par une consonne et sont monosyllabiques^ 
changent leur voyelle co ou ot en h, au passif. Ainsi : 



ÂcûA; avec sufif. ûo\; avec ace. ûc\; pas. ûh\ 

RCOT passif RKT 



pCOT 



» MHp 

> pKT 



ÇyCûT 

lycoq 
accoK 



passif 



U|HT 

Ahk 
acHR 



4) Les verbes qui se terminent par deux consonnes, même si Tune de ces dernières 
s'appuie sur une voyelle, changent les voyelles 6> et o de la première syllabe en «^ au passif, 
si Tavant-demière consonne est ly, « ou q. II en faut dire autant des monosyllabes qui de- 
viennent dissyllabes, s'ils ont un des trois lettres ^, is ou ^. Ainsi : 



^co^cM; avec suffixe ««^^M(e); avec Taccusatif 

««^^cm; au passif ^«^^cm 
XcoiscM passif X«^i6cjM. 

pcDçe » 

pcoiftT, poïÇT » 



pé.^e 



CCOiftCM 

cco^, avec Tac. ce^, 



passif 






» 






Il faut en excepter la racine thébaine cco^ dont la forme passive est co^. 
5) Les verbes monosyllabiques devenus dissyllabiques changent au passif la voyelle de 
leur première syllabe en o. Ainsi : 



BkàkCy ftiCI 


passif 


&OCI 










passif 


Toce (tortas, dejUo) 


lui 


> 


O&l 




**p» *«p» 




• 


> 


c|>opi, nopc^ 


Itll 


» 


OUI 




C|>«^C, ^ICI 






> 


c|>oci, noce 


Aoû, Xifti 


» 


Août, \où^ et 


Aooûc 


lyié^i 






» 


^oi 


M«^C, M.1CI 


» 


Moci, Moce * 




^«^û, lyiûi 






> 


|go6i, ^o6e 


p«^n, piHC 


» 


pOKft 




j6«^C, iftlCl 






> 


ISOCI, ^occ 


Té., -V 


» 


TOI, TOft 




!>e«^C, !XLICC, 


«'OC, 


orici 


» 


acoce, dToci 



Il faut se reporter à la règle précédente, et l'on peut ajouter encore ces nouveaux 
exemples : 



«^^, iiyi 

M«^|g, Miiyi 



passif «^lyi, «^u|ft 

» ««^16 1, T«^Ç5 



Ici «^ au lieu de o, à cause de la présence des lettres çg, is et ç. Cependant c«^t, ci't 
fait au passif cé.'V ^* ^«'V ^* ^^^ thébain c«^Te; çg^T, «gû»^ fait qn^. 



1) Genève, XXXIII, 13. 

2) Luc, XIII, 19. 



DES MOTS NOUVEAUX DANS LA LANGUE COPTE? 



19 



6) Les autres monosyllabes ou dissyllabes, même les dissyllabes provenant d'une racine 
primitivement monosyllabique; font leur passif en <oot. Ainsi : 



nnit€, Hcni 



passif 



«^CICOOT 






Th. HICOOTT; M. HCniCOOTT 



ncp, ncipc 



passif 



ncpicttOT 

(^€pi6>0Tr 



7) Les verbes composés avec €t, t«^ (dare), ont leur forme passive en hottt, en thé- 
bain Hxr. Ainsi : 

passif TC&>âHOTT 

> Ta^C-eKOTTT, TikCTHTr 

» Té^aC-pHOTT, T«^âcpHV 

» TO'ikiKxr, etc. 

8) Les autres composés dissyllabiques, et même les monosyllabes qui commencent par 
deux consonnes, suivent la règle précédente au passif, et changent leur dernière voyelle en 
HOTTT, en thébain ht et quelquefois kttt. Ainsi : 



TiilC 


passii 


TiilHOTT, TéklHTT 


TCdiâO 


TdiRO 


> 


TékKHOTTT, T&HHT 


TèkC^O 


TéJK^O 


» 


T«kXo'HOTT, TékXo'HXr 


T«^âcpo 


T«ini&o 


» 


T«klll6H0TrT 


Ta'«^l€ 



\a.Xo et av. Tacc. X«.X€, passif X«^Xhott 

C«iâO > C&ftHOXrT, Cd^ÂHTT 

Cft&l > CftÂHOTT, CCftHXTT 

CCMIll » CCMItHOXTT 






CÔHOTT 



âcpo 
o'no 

9^0, SK.pO 

o'cpo 



passif 









Cd^^nHOTTT 
OCpHITT 

«'«^Xhoitt 
o'hhottt 

9^K0TT) î^pHOTT 
O'CpKOTT 



Il faut y ajouter t«.ko qui, bien que composé, fait t«.kktt^ 

9) Les autres monosyllabes qui se terminent en &i, «i ou en c, i, o et ot, changent 
les dernières voyelles, s'il y en a deux, en hot et en ht pour le thébain 2. Ainsi : 



oTci, théb. oxrc, passif othot, théb. oxtkt 

ce, Cl, co, cco » chot et th. cht 

^1, vgi^> * ^HOxr 



^c (th.) 



.1, âco, octù 



O'ft) O^I, o'co 



passif ^Hoxr m., et th. ^ntr 

> O'HOTT 



10) Les verbes redoublés, c'est-à-dire à racine géminée, transportent la voyelle de la 
première syllabe à la seconde, et réciproquement; mais lo de la première syllabe s'allonge 
en (ù au passif. Les verbes de cette sorte étant très nombreux, je ne citerai que peu d'e- 
xemples : 



«OMTCM passif TftM-OCOM 

coXccX » cftXccoX 

cXoâcXftâc, cXoo^ > cXftâcXco^ et cTCô^coo' 



ly^opTcp 
Syopsycp 



passif 



^Tftp-»<op 

^cp^cop 



Il faut joindre à ces verbes quelques autres racines qui se comportent de la même ma- 
nière : OTOC-Oftit, passif otcc^coh; ccooxrn, passif coTcoit; ccoottch, passif coxrT6>it; toutii (th.), 
passif tÏÎtcoii. 



1) Ezéchiel, XX, 44. 

2) Cf. la règle 4. 



20 



Peut-on trouver encore 



11) D'autres racines prennent un t à la fin au passif; d'autres éprouvent une trans- 
position des consonnes d'une syllabe à une autre : presque toujours les voyelles éprouvent 
un changement; et surtout «^ se change en o. Voici des exemples : 

c^oTop; avec suffixe cçott^p; suivi de Taccusatif c^oxrcp; au passif cçoxropT. 

^&ii|y; avec suffixe |y«^iiOTr|y; SUivi de l'ace, ^«^nc^; au passif ^«^nOTrtgT et v9&>iiftTa|. 

Th. c«^ii«^9iT K 

V9op|yp; au passif lycp^opr (th.). 

Toif^cK; toutîî, TOKTen; avec suffixe "^cn-^wii ou Tcn-^wn et en thébain tutwh; suivi de 

l'ace. T€n"^€ii, Tftit-^caii; TnTen (th.), aU paSSif t€ii^û>iit. 

De même les verbes ccootii et ccooTTren admettent les deux formes devant l'accusatif; 
coTftii et catoTii; coTTen et cottoiii^. cmoxt fait au passif cM«^M<iT et en thébain cMd^jmt^&T. 
Les exemples suivants se rapportent plus particulièrement à la règle : 






passif 






MOHÇ^ 


CO&H 


jkoKib 


coE-V 


n^yoT 


tg«^i 


n^T 


syj^^ 


OTToft^y 


^x«^9^ 


OTTOâC 


^OXSK. 


CMOIIT 


«?P?ï 



passif c&on 
* OUI 

» ç^poig 



12) D'autres formes verbales prennent au passif la désinence «oott. Voici les quelques 
exemples que j'ai pu recueillir : 



Rem 

MOT 
CMOTT 



passif 



HcmittOxrT 


c^c 


P« 


M.(ùOTT 


V 




CM«^p6>OTT 







passif <)>epi6>OTrT 

> Ç^ICOOTTT 



Gomme on a pu le voir dans les exemples précités, certains verbes ont deux désinences 
passives; il ne faut pas s'en étonner, car les substantifs ont parfois deux pluriels ; comme 

«JiiÇlc, pL «^M^KOxr et «^MtgnoTi; fteoc^; P^* ûc^hot et Âe^KOTi; €^e, pi. ftÇHOT et c^caot; 
m, pi. KOT et Koxri; p^M^c, pi. peM^exr et peMÇHOTri. 

Tout ce qui précède a rapport aux formes passives; il faut maintenant dire quelques 
mots de l'emploi du passif. 

Les formes passives s'emploient surtout au participe avec ex, eq, €c, ct, «pe, etc., comme 
je l'ai remarqué souvent dans les manuscrits qui m'ont fourni les exemples cités. Il s'emploie 
aussi quelquefois aux autres temps. Par exemple :ç€n A.^co<op «tcoth cxrMHp é ^eimoxr^ : Or^aou- 
pot ëxXexTOi BeBejjLévot oxoivioiç^. — tctuç^ih îtrcoTn tctÎicottwii : ii ôSb; uixwv xorsuôivei *. — «^kor 
iifti«^^e eftoX^iTooTOxr^ — €He€Mi âce &q(^on^ itâce (^«^i Mn«^ipH^ : àiiùq i^éaxpccmoLi b TOtoO- 



1) Cf. la règle 4. 

2) Cf. la règle 10. 

3) Ezéchid, XXVII, 24. 

4) Ezéchid, XVIII, 25. 

5) Psaume, XXXVII, 13. Cette phrase manque dans le texte grec. 



DES MOTS NOUVEAUX DANS LA LANGUE COPTE? 21 

Ts;'. — ni^&KOTi <^oii^ MMHiti ^. — ni^.icot'MOC ^.e n&qt^opui eftoX i6en m^^i niftcn iiO'V'iiOxrsK.i 

ncHOT on^ — ftp€ noTâciâc ^op|y €fto\ cttcoâ^'*. — iiT€p€qoH€M €âcj!i n^<iâc€ «^qfioiH cqMOH^ 

ttÇHT^ — €p^«^ii nftciiX«^^oc ocotiT €\<0H^ — lu^qpoH^ den nvg<i^ : âxaieio T^ 9X071'. — «p« 

ncqtf'iMi^ <ùKn câoX^. — ii«^qHn ^ûiqnc^. — m&c^^k ncMi^ii ne*®. — ii<iqce\c<o\ TKpq nc*^ — 

€H<^c|cft\cttX fs,^ on n* lôcn '^mctjôcWo^^^ — «^H^&n^coT nneKi&oci *^. — nxc nTOOxr jmn nciÛT- 

coçi**. — *qc«kÇ^p**. — «^qoxrOTcn nacc nicôni éTCMM&T ^& 4j60Trn é n«ii cçoot*^ — €q€- 

Tj^mOTT^^ : êvSoÇov lorat. — cn&coToçicM niônTOir n€M numoHMCK ctçcoot : çupofjiévrj (JieTà tûv 

TSVYjpûv evvoiûvl®. — nK€TM«iÇ|i nT€ «iTM«^^i nTcnqi «^n*®. — «^t-^&mikott ôen otomi Ànenpn^ 

^ttn €T«iV-»«UHiion €fto\ i6€n c|i&i f^&i^'*. — -^èki CT&qcMonr époc nn€qM«^-»HTKC oto^ «^qrcd^e 

€poc : hanc suis disdpulis constabilivit et docuit^K — den nn&T cTcnni^i on nTcnccÛToiT é^en- 

iSici nej«.«iR ii«^T«i nçgi nT€nM€Tac.ûiE 2^. — ct^^tp^^koitt i6«^ac.<ûOT ^3. — &TKn éçXi^*. — n|y«^âc€ 

ÂnpjiiLM.€ cotgq^^; etc. 

Soayent; pour donner directement ou indirectement la signification passive à une forme 
verbale, on la fait précéder du verbe çg^" «YtvecOat, eTvat, esse, fieri^\ on ajoute alors la 
caractéristique du mode et du temps à la forme verbale, et on la fait suivre du participe 
passif de la dite forme. Voici des exemples : ^6>ni epcTenân^, Y^ixval ^éveode^^^. — cceçicom 

«co-ron^^ cftoX, çovepà ëaxat^'. — «^T^yconi CTpoftKovr é ^«\n co^i, uxeuôuvoi è^évovio èXéfXO^^®» — 
AT^oinc €TO^n € ^cn 9t.nio^^. — €T€^a>n €trpoaÉ.n^®. — ni-»MKi nn€qç|6ini €qsK.«^ittov iftcn ot- 
^Mi'i^ — ^ttn€ ftun&^Te, tcOt Terrocôwç '2. — jumep^oini crûkX câoX, îo6t ijlyj èxXu6|Jieyoç ^3. 

1) Ep. ad TiL, III, 11, dans le ms. de Tuki au musée Borgia. 

2) Cod, Vat„ 66. Homélie de S^ Grégoire de Nazianze. 

3) Cod, VaL, 62. Mart3nre de S* Pierre d* Alexandrie. 

4) Cod. Val,, 69. Mart>Te de S* Sérapion, évêque. 

5) Marcy X, 22. 

6) Mare, XIII, 28. 

7) Cod. Vat., 67, fol. 33. 

8) Cod, Vol., 68. Martyre de Lacar. 

9) Cod, Vat„ 62. Sermon de S* Evodius (ou Euchodius) sur la S** Vierge. 
10} md. 

11) Cod, Vol., 63. Panégyrique de S* Georges. 

12) Cod, Vat,, 68. Martyre de S* Polycarpe. 

13) Proverbes, IV, 12. Ms. du musée de Borgia. 
U) Amo», VIII, 8? 

16) Matthieu, XII, 44. 

16) Cod. Vat,, 66. Vie de Senuti. 

17) /tmc, XXIV, 15. 

18) Cod, Vat,, 57, 1. 33. 

19) haie, XXII, 2. D'après le ms. de Tuki au musée Borgia. 

20) Job, XXXIII, 6. 

21) Euek,, II, p. 323. 

22) Cod, Vat,, 69. Vie de S* Pacôme. 

23) Ibid. 

24) Isaie, XL, 17. 

25) Job, VI, 26. 

26) haie, XXXIII, 11. 

27) lêaie, XXXIII, 9. 
28j Proverbes, I, 23. 

29) Ibid. 

30) IsaU, XXXIII, 12. 

31) Job, XXXVI, 17. 

32) Proverbes, III, 3. 

33) Proverbes, VI, 3. 



22 Peut- ON trouver encore 



IL 

Des noms dérivés de lieu, et dHnstrument 

Toute racine verbale, première; secondaire ou redoublée; si on lui prépose Tarticle n 
devient un nom masculin; exemples : ca^^ci; loqui, nc&aci; sermo; ^c^ canere, n^<oc canim 
9l<o|y ou ^6i^q; contemnere, n^yca^i ou n^6>|yq; contemptus; çoac^câC; comprimer e, n^o^c^tat 
angustia; coXccX ornare, i\co\c€\ omatus; etc. 

n 7 a d'autres noms dérivés des verbes qui désignent le lieu ou Tinstrument; je vai 
dire quelques mots de ces noms tout féminins que masculins. Ainsi : nco^; scinder e; Tm^% 
foramen, spehmca, oici^Xacov, Mingarblli, 262 : tii«^çc, ^^<x^^ ô-^pa. 

ito^efi; ii«^^ft; conjungere; nn&^&eq; jugum; ^n&^âi. 

acLOAH^ pangere; uacooncq (pour n^coH^) stimulus, 

cftTft; GX€U3el^e'.v; ncoTftcq instrumentum quodvis. Cf. m. co-^neq du verbe ccaoTTeit; à C 

qu'il semble. 

oTCdM; manducare; noxroMq, siàbulum, prcesepe; \oT9kjk^, cancer; tot^^moomC; gangrèm 

Les noms masculins sont très rares; il n'en est pas de même des noms féminins qv 
peuvent être ramenés à certaines règles que j'ai indiquées dans ma Grammaire K Je cit 
quelques exemples. 

ficoTc; '^■fiKTCK; hosticum. 

Xcûq; '^•XcqXiqi^ mica. 

tcXtcX; ^cX'^'Xi; gutta, 

oTCûç; '^'OTTii^o (Pbyron à tort a lu «^ço), diversorium, hospitium, 

oTCû^eM; '^'ovéiÇMi, théb. Tovi^^Mcc {Genèse, VI, 14), contignatio, 

oxrwcq, ahrogare; Tové^cq*; à^^ioL, 

piMi; ^cpMK; lacryma, 

ntùKGTy dividere, separare; n^JK^c, gleba (Pbyron a lu no^). 

cpoqpft; Tccpqpiftft; ^cxwv [Marc, Vil, 28). 

cûft^; Toft^c et Toxrft^e, mcmpb. ^V^^W? oblivio. 

cû(f6; Tt^o'âcc, hyems? On lit dans le livre de Job : ^«^pcn^qn^^^ \ot(ù «ftoX ^ ot& 

wTn; '\'«Ttï><û, théb. T€Tiicû, pondus, onus. 
ûiqT, ^ûiqT, oqT et oEt; "Vi^t, xciqx, cZatnt^. 

uiconq; Tiyitqft, squama, XsTutç, cortum, pellis, ^6p9a. 

Tû>p; 'TTpii, commissura, 

fiûip, Ecp, projicere'j Tcfiepco, proceUa, tempestas, vorteXy gurges, 5(vt), xataifiç. 

uicon, suscipere; Tiyonc, Bs/ij. 

i6oXi6eX; Ti&eXi6ftXT, morientis colluctatio. 



1) BsciAi, Grammaire, p. 49 seqq. 

2) Job, XIX, 9. 



J DES MOTS NOUVEAUX DANS LA LANGUE COPTE? 23 

t 

I ■ 

' ^\ (redoubl. 9pX^); t^€\^i\€^ théb. même sens qne le précédent. 

^ep; TC^ptt fomax. 

^^, mvlgere; tc^p^t, torctdar, tont lien où Ton exprime le jus dn raisin. 

9ttt?î^ haurire; xatoX^c et ratoXc, houatrum. 

aLttac^ eoguere; tomfaceTe; ^^acd^acLO)^ cremium, sartago. 

Comme on le peut voir dans ces exemples^ et particulièrement au mot (ùtt^, certains 
verbes prennent deux formes ou deux désinences pour former les noms de lieu ou d'instru- 
ment; ainsi : 

ettpCJm; TCCpMH et TCOpM€C. 

^ùHùK^. ou a'o\; TftXo'tt, ày^oiXiq et to'ooXcc (Job, XXIV, 18). 



m. 

Vous avez dit aussi, Monsieur, qu'«il n'y a presque aucun mot nouveau non recueilli 
par Petbon et les autres lexicographes». Mais beaucoup d'erreurs se sont glissées dans 
PiTROK qu'il faut corriger, comme je l'ai fait souvent. En voulez- vous un exemple? A la 
page 219, col. 1, 1. 25 de Petron on lit : cx»((o'^) l^nitas, moUities cutis, Rossi, p. 212. 
J'ai ouvert le livre de Rossi auquel Peyron avait ajouté foi et j'ai vu qu'il avait mal lu le 
manuscrit au Vatican et la scala de Kircher qu'il cite p. 372. En effet, Kircher à la page 312 
écrit cT^iK (^t non pas c^m) ce qui est une faute pour «vacLHii; souvent la scala de Kircher 
écrit ib pour ^j x, po^^* «l; \s P^ïir ^ ®t vic^ versa, i pour h, k pour «, etc. Rossi cite encore 
le Cod. Vat, 68, oti on lit : <)>KeTOTii«^poR^q kcm kc^c^im i6ftii^Y<cciiii«^. Mais alors que devient 
txnt qui a trouvé place dans le Dictionnaire de Peyron? 

Au mot ncq, Peyron dit à la page 173 de son Dictionnaire : ^Syllaha numeris prœfixa 
çuœ eos efjicit temporales ac respondet grœcœ desinentiœ -aw;; sic neqqxooxr, TeTaprotoç, quatri- 
dmnusy Joh. XI, 39.» Tout ceci est très bien, mais il continue : «De là viennent les noms 

des jours de la semaine : ncqqrooT, feria quarta; ncq^OMT, feria tertia, n^qcna^T, feria 
fecunda. Minoarel. 101. — Prœfixo in, jU cncqqxooxr, quarta die, Joh. XI, 17, «ncq'L nie^ooxr 
(«c; corr. nftçpoT) m. quarta die; ibid. Tum i\€qp«^CTe, encqp«^CTe, Mn€qp«^CTC, etc.» 

J'en demande bien pardon à ce savant, mais je ne peux admettre tout ce qui précède. 
£o effet les noms des jours de la semaine se forment bien en préposant l'article masculin 
aux noms de nombre : ainsi, d'après Toffice de la semaine sainte, n^cn&T, n€«90MiiT, neqTooT, 
n^\oT. Cod, Borg, 99, et en memphitique, d'après le même office, mcnéiT, le deuxième jour, 
le lundi, niçyoMT, niqxooT, ni'^'oxr : en arabe c'est la même chose. Voici des exemples : '^-hott 
3t€C9€ «k>ii icpitKCTftTin jumî^ tift^ooT M€itftiic<oc niHftS : Maintenant donc il n'est pas permis de 
jeûner le mercredi et encore le lundi ^ — «^peTcntg^^ncpitHCTCTrin ic itTCTcitn^çm i6cit mê ic ib^n 
îiij : eàv vt;<jT6U5Tf;Te ^i xoi(|/rjTe ev xaT; TéjxwTat; f^ âv xat; égBofxatç, si VOUS jeûnez ou si vous pleurez 
le mercredi et le vendredi 2, car il faut commencer à compter à partir du samedi, puisqu'il 
s'agit des juifs. Ainsi donc, l'exemple cité par Peyron d'après Mingarelli, p. 101, ne prouve 



1) Cad. Vat,, 69. Vie de S* Pacôme. 

2) ZacharU, VIII, 6. 



24 Peut-on trouver encore 



pas ce qu'il dit, mais prouve seulement que les moineS; dont il s'agit; jeûnaient les uns qua 
jourS; les autres trois, les autres deux, ou même la semaine entière, en exceptant toutel 
le samedi et le dimanche, jours auxquels ils prenaient de la nourriture. 

Cette manière de parler est très usitée en Egypte, et les Arabes s'en servent enc 
maintenant. Ainsi : ftT«^ci :^e énec^ €coi n&«oT<oM, signifie, elle n'avait pas mangé depuis t 
jours *. De même on lit dans les Actes des Apôtres : «^ni çi^^pcaoT iTp6>«^c Mn^nc ovoç^ A^nig- 
MM&T 113 Kft^ooT^; aucun interprète n'a traduit par le jeudi (5® jour de la semaine) Mncni, n 
par le 5® jour. De même : «.ni «ncnS^ énoiiTio\oc. — Autres exemples : ôen meacûip^ iic< 

eacLcn neq-» ic^iccn €t&c)U|û)iii €T€ cott^ mc^&mckcO'» n^*, — OTO^juiniiiOTr «Tt^Tx^^Moq n 

ne MJiikT^moTiùjK Oit (g& neqp«^c^^ — ^Kiinc n€ii6 ne ^ooxr^ 

Les deux exemples suivants donneront encore une plus ample lumière : i&en ne^M 

ïi^qoo-T &q<iCi«^i eftoXiften neq^coiii^ — iieM n&i mpoT neqjknd^^t' tie^ooT ne c|i&i icacen €T€ 1 

n est donc évident que neq, nec, nen, etc. dans les exemples cités ne sont rien ai 
chose que le pronom possessif si connu : n&, hck, neq, nec, etc. Le nom des jours s'obt 
en mettant l'article m devant les noms de nombre. Cependant l'expression neqqTooT, 
exemple, répond bien au grec Tcx^pTaToç, en latin quatridiuintis, mais en admettant une 
tume connue précédemment : c'est une nuance toute différente du sens que lui prêtait Pey: 

Le même savant a mis dans son dictionnaire le mot <ra>i (que je prends la liberté 
corriger en atio'toi [oxr]) cindnntts longus, ou plutôt cirrus capUlorum, touffe de cheveux, cor 
celle que les Arabes portent au sommet de la tête. De ce mot ont été formés des n 
d'hommes, aci^iccai, ocio^cai et ciarùii : &qacLoc iiâc€ &&ft«^ o'ia'A)!^. De ce mot viennent aussi 1 
doute par corruption les noms propres : ^^tai, -^-Toire, -^-tottk 1^. Cela suffit pour montrer < 
ne faut pas admettre sans examen tout ce que contiennent Peyron et les autres le^ 
graphes, car il s'est glissé dans leurs œuvres passablement d'erreurs. Examinons mai 
nant s'ils ont rassemblé tous les mots. 

Je pourrais vous dire tout d'abord,^ Monsieur, que dans les diverses œuvres que ^ 
avez publiées, il se trouve des mots nouveaux. Sans doute vous le saviez, mais vous ne ' 
l'êtes pas rappelé au moment opportun. Ainsi : X«^^&iift, noce, 11619^, itoxr^^pe, c^&t ou p] 
cx«^«^T, T<oit€&o\, Tcniui, TpiMHciott avcc tcrmiuaisou grecque ^^, T^pr, vsh&p, etc. Mais qi 
porte? 

Moi-même, j'en ai trouvé un certain nombre dans mes recherches, sans compter les i 
dérivés que je passe sous silence, et un assez grand nombre qui se trouvent dans les lexit 
avec des contre-sens. Je vous demande la permission de vous en citer quelques-uns : 



1) Cod,VcU., 64. Vie de Macaire Tégyptien : lorsqu'elle arriva dans son troisième jour n'ayant pas ma 

2) AcL ApoêL, XX, 6. Nous arrivâmes à Troie dans notre cinquième jour, c'est-à-dire après cinq j« 

3) Un autre manuscrit donne Mncni. — Act, Apoat., XXVIII, 13. 

4) Cod. Vat., 64. Vie de Mac. 

6) Cod, Vol., 69. Vie de S* Pacôme. 

6) Cod. Vat„ 61. Sermon d'Amphilochius. 

7) Cod, Vat., 69. Vie de S* PacOme. 

8) Luc, XXIV, 21. 

9) Cod. Vat., 64. Vie de Macaire Tégyptien. 

10) Cf. rhébreu PR^î? qui semble d'origine égyptienne. 

11) C'est la troisième partie du solidus d'or, de latin ter missus, II s'écrit encore t^mich, et en i 
phitique -^epMHCi. 



DES MOTS NOUVEAUX DANS LA LANGUE COPTE? 25 

«i'^HHKC (t) mundlLS, xiafjioç. ncTacLOce e&qci enecHT en^&e Mn&^HHite €T€ neiKOCMOC ne. 
Homélie sur la tiativité, conservée à la bibliothèque de S* Marc à Venise. 

«i\ooT (ot)^ oculus^ èfOaXfJioç. «ne ovcn^ia'OM «lyacLnc ^TCTiincpH n€Tit&\ooT e<iTeTitT<i&ir n&i. 

[îf. aux Gai., IV, 15.) Cf. Xoott*. 

«.\Tii«.c (OIT), iJiôeXo;. (Job, XXI, 24; XXXIII, 24.) — Memph. «.tk«.c. 
«kjm&^Tc, eùTuxsTv, felix esse, 

— «wT&M&^T€ (ot), oiuxi^Ç^ infdix, oirpcoMe MnoitHpoc OT&Td^M&^Te ne Hd^n e'^ui&n&M&^Te 

i^ Un homme méchant est malheureux même s'il est heureux. 
fiwiiuiTKTr, respirare. Job, IX, 18. Composé de e^nui pour conya. 
&>2«^pTc (t), anus, ustensile? Minoarelli, 260. 
«^n& (ot), vis, ^ioc. De là : 

— ep«wn«wTOOT, eipc né^na^TOOT, 7:apa3taîeG6at. Jon,, I, 13, ad Rom,, XII, 18. Mingarelli, 
161. Corrigez le livre de la Sagesse, XIV, 17, ateRe^c eTep«wn«iTooTOT, etc. Memph. «pô^ttott. 

«wpiM et «^p«wpiM, théb. et memph. Halimum, Job, XXX, 4. 

<i^H (oxr), xu^éXiQ. Hag,, II, 17. 

«^^n (n), curriculumf Zoega, 580. 

Aate (ot), xpoijc{xa, îc^t£5. Canons Apost, 

«wo'&cc (t), hyemsf vide supra. 

&«^ft6ico avec suflf. respicere, èxxauetv, Mneriico^q oirre MneTn&«w&cûCûq. j^. at«c GaL, IV, 14. 

ETRH(n), 9tii^e77i6n^ xpfxiQ. Zoega, 581. m»i nov^wT^c mÎi nftirKH. Lévitique, XIII, 14, 49, etc. 

€i«w«k> (t), aupa. Jb6, IV, 18. 

efipi€iM; dans cette locution Mnoxrîîe&piftiM. Zoega, 476. 

€i«iX (ot), èÇaXet-ÂTpov. Job, XLI, 22. 

«MK (t), perfecHo, ouvTsXsia, TeqoTrtgn ttpoeic neTC&no tiTeTCMH {sic, Eecl,, XXXVIII, 31). 

€iit« (ot), m. «noTR, conyza, Isaie, XV, 13. Pbyron écrit : oTen^, ov est l'article. 

€iiiM, seq. €, sortem ndttere, sortiri, PsaL, XXI, 18. 

i«w«^T avec suff. pertransire, zapépr/^za^oa, Amos, VIII, 2. 

R«^n, Rû>n, psallei'e, meditarif Cod, Borg,, 108. 

Reeip«w, ^éôpoç. Amos, IX, 7. 

\«w (ot), aWa, cau8a. Job, XVIII, 14. 

XcMHHoge, \Hj11iHKQ9e (ot), aTpaTYjYOç, BuvaTOç. I 7îe<y., XVII, 51. Joh, XV, 24. 

X«kC (ot), linum, cpe othotç^ iiX«^c ktootçj. Ezéchiel, XL, 3. 

Xcûcoc (n), fi-uctus quidam, Can, Apost,, 261. 

jkneXfioncnaiK (n), Can. Apost,, 261. 

M«^ne suivi de TaCC, &TM«^iie neocHT cneRpo. Luc,, V^ II. 

mÎît avec suflF. Infigere, Job, XIV, 10. 

Mc^ce OU nc^cc. Lévitique, XHI, 21. 

îîii«w, îîiio^ minime, nequaqaam. Job, XXXII, 9. Matth,, XXI, 30. De ce mot se forme 
le futur négatif. 

iÛÎmot, yeipouj6a'.. Job, XXX, 24. 

o^€ (t), via, 55oç. 

oT6iM€, oTcocoMc, SCQ. M avcc Ics suflF. réfiéchls : benevolus esse, eùvoetv. ^conc a'€ crotcomc 
Âmor Mil ncTacLi^«wn ttMM«^R qk oTo'enH. Matth,, V, 25. Le même texte se trouve dans un manus- 

Recueil, VU. 4 



26 Peut-on trouver encore 



crit de Naples; Woidb écrit €rûh\ €&o\. Cf, Zoboa, p. 592, qui explique ce mot par euccum- 
bere, ainsi que Peyron dans son lexique. H faut les corriger. 

oTcoo' (n), xapacrraç, xpooraç. Ezéchid, XL, 14; XLI, 16, et ailleurs. 

ne efto\, prqficisci, xaTaJaivetv. Ezéchid, XXVI, 29. Il est mis pour m^ et de là vient 
•^ne, M. T?î>€ et TÇ5îi€. 

n&H€, attenuare, XeicTuveiv. Psai., XVII, 49. Dans Peyron on trouve ne^Kc îîçkt. 

— noR passif : minutus esse. Exod., XVI, 14. Zoboa, 520. 

— noiîq (n), lamina, bractea, lana coacta, vdlus, i:iTaXov. Exod., XXIX, 6. Ce mot se 
trouve dans Peyron. 

nencott (n), pepo. Can. Apost,, 261. Voir plus haut jmeXcanenttii. 

ii9n9e (pour neçnç«, dans Peyron au mot neç^). Ep. aux Gai., VI, 1. Dans deux ma- 
nuscrits. 

nsK.61 (n), caro nervosay chair difficile à mâcher, orpC^voç. Jb6, XX, 18. 
pû>. Autres sens que ceux que Ton trouve dans Peyron : îij, quœso, obsecro, nunc, tamen, 
attamen, 5|jl(*)ç; tune, intérim, xiwç; autem, vero, lé] ita, toOto, etc. 
poft (t), castra, irapeixPoXiJ. I Reg., XXIX, 4. 

pHacL pour peac, cunctari, tardare, differre. Act. Apost, XXTV, 22. 
coTT (ni), en composition : ncoTÎÎTooTr€, le matin, Lwdf&i\ 
C6i\ efto\, solvi. Cod. Borg., 111. 
coT (comme kot), reverti. (De là t«wcto.) Jb6, VII, 10; X, 18. Féal., XXX VHI, 

14; etc. 

ccûç^ et pctoç^, sordescere. Zobga, 599, n® 92. 

c^wiçc, eirtcpoffcoTçeïv. Ep. aux Gai., VI, 12. 

Cl ce, âxipeTretv, àzojrwpstv. TYm, VI, 20. Luc, V, 16. 

— coo^e, içKjravat. P*a?., XXXVIII, 10; xaxopOouv, àvop6ouv. Zacharie, IV, 7. Z^c, XIII, 13. 
ca>^ €&o\, èxtTCTstv; c&^€m, demergi. EccL, X. 10. Amos, VIII, 9. 

c&^, condticere, Exode, XIX, 4. 

ccûore^ circumdare. Cod. Borg., 159. 

T« — '^^Tw, cuî;y;t£ïv. Marc, XII. Erratum pour \Ttùn dans les fragments publiés par M. Amé- 

lineau. 

TÛHp (oxr). M. -^pHÛ. 

— '^TÛHp, XaxTÎÇeiv. ^enRoove çïî ncTOvepKTc «v^ÛKp. Zoboa, 658. 

TtJKîï (ov), tess&rarum lusus, xu^o;. Can. Apost. Memph. T«i\û«^. Peut-être est-ce une cor- 
ruption du mot latin tabula. 

TMTÏi, eiic^pieeiv. Job, XXIX, 4. Zoboa, p. 520. 

Tno, permittere, sinere, appropinquare. Zoega, p. 570. 

TOiîç^, tangere, df^J^acOai, Il Reg., XIV, 10. 

T&K^o, àrcoorpeçeiv, cciÇetv, îiadwÇetv. Jo6, XXXVl, 12; XL, 9. Isaie, LIX, 1. Zacharie, 

IX, 9; n 7im. I, 9. 

Tpï«^?, pass. TpicooTT, ii€TTpi6>0Tr ii€, âOaixJoûvTO xal èçoPouvTO. Marc, X, 32. 
TpT6> (t), (T7tôa[xi^. /«aie, XL, 12. 
Tcopac cftoX, obstare. Judicss, I, 19. 



DES MOTS NOUVEAUX DANS LA LANGUE COPTE? 27 

TOVKT, peeuUaris esse. Exod., XIX, 5. Cf. Memph. ♦otht. &q«^iT€it n^^q noirX«^oc «çj-^ottht. 
Missal, copt,, p. p€. Cf. cottEkt. 

TT« o<€, Btacetetv. jmnpxT* Xa>a>toc«, jjLYjîeva îiaffeîoTjxe. Luc, III, 14 (pour 'V avec Tacc.). 

Tfiwç^, auvTptgetv, confère. Marc, XIV, 3. Memph. ô«^t par métathèse. 

T«^çT, tw angusHam redigi, Zoeoa, p. 570. Memph. t«^tço et t«^çto. 

T«^âcc, vastare (de t et ^^>«)j a^avCl^etv. Ezéchid, XIX, 7. 

TCiTTtoa', TTiéÇeffôat (de la racine t«^^). Zîmc, VI, 38. 

fi>R â^KT, eùBoxeiv, I Corint, X, 5 dans Woide et plusieurs manuscrits du musée Borgia. 

«nç^, salvare, I Jtm. II, 4. 

**P9. (")> ï<^* «^<56, X, 22. Peut-être est-ce une faute pour tonç^. 

çao, profectOj etianiy vat. Matth., XVII, 25. , 

«goTTcAc, Q90T€q€ (n), persea arbor, Cod, Borg,, 148. (Memph. ni|yfic, td. 178 et Cod, 
Vat., 63.) 

V9a>\, liGcitvi, Prav., XXm, 32. 

v9«^XooTr (ot), mola. Cod, Borg,, 112. 

vyXttM (n), triride et molle olus, en grec [>'0\6yr„ en arabe SS^^y sorte de mauve connue 
des Egyptiens. Zobga, p. 477. 

«gtt\^ (ot), vcdlum, x^?«5; -*M^- Luc, XIX, 43. 

vgttM, avec suff. «som, ttXuvsiv, en arabe ^,.i. Léoitiq., XI, 25. 28. 40; XIX, 8, etc. et 
MiNo. 241. 

9iip€ (n), fruit de Tacacia que les Égyptiens appellent en arabe L^* : on le fait sécher 
et on le concasse, puis on en frotte la peau de Foutre. Si Toutre est encore neuve et n'a 
pas servi, on l'enduit pendant plusieurs jours de ce fruit (nogipc) ainsi préparé; d'autres fois, 
pour empêcher la mauvaise odeur de l'outre, on la frotte et on la sèche avec du «gipe 
ou du qjkOT ou de la cendre (rpmcc). On trouve dans Zoboa, p. 649, n^ 54. jUnoT^ ^mott 

0T^.€ |gip€ €Tp€trMC^ n€CQ9«^p îÎT«^qiiiioo€ «iqQ9€Q9C^ft6iK. Cf. tbid; p. 649. 

^c, Memph. ^€, percussio, ictus. Ce mot prend l'article du mot auquel il se joint; ainsi : 

n«ge Jiiijiii€p€^ Cod. Borg,, 148. n^c n^KT I 7m. IV, 10. \^^ nenqi, ^Q9€ ht&tci, niogc n6ini, 

Tvic iîci&T. Ces exemples se trouvent dans Peyron, mais sans explication et sans faire remar- 
quer cette particularité du genre. 

^cMOT, comme hcat, œdificare. haie, LXI, 4. De même eu Memph. çiiot. 

^T€ (ne), cf. Pbtkon, 311. Ce mot signifie en réalité casa, mdus. Dans la grammaire 
thébaine écrite en arabe du musée Borgia, ce mot est expliqué par J knS \, Jai.\. 

ÇBT€, en composition çaTcat», recUnare caput, Marc, IV, 38. 

^oî^n avec suflf. xaTsxs'.v. PbcU,, CXXXVIII, 10. 

^i, dérivés : 

— p«q^i (ot), ventilator, Xixfjii^tcop. Proverb,, XX, 26. 

— ^o (n), Xtx|jL6ç, vccnnus, Amos, IX, 9. 

^ooTT, oril^eiv, ii-^€ Mn^aK>T cTçootr. Psal,, 71, 6. 

— çooTT (n) = çttJOTT, cfjippa;, imher, Luc, IX, 54. Dans Peyron on ne trouve que çwoir. 
ç«, suivi de €toot avec suff. permittere, concedere, potestatem dare. à^ioùTJK ^à^^ cpoq 

cqiUkR«i npttjmc qjK iiii«^p«^^icoc cq^tt «Toorq «TpcqoTCov €âo\ ^n ogKii him. Homélie sur la Nativité, 

Bibl. de S* Marc Venise. 

4* 



28 Peut-on trouver encore 



^OTcoft, habitare, xaTa^xv^veiv. PsaL, CI, 29. De là t€^û«^ tab&imaculumy cxyjvtJ. 

çii«w (ne), lana, attoiiaio, xcupa. Joh, XXXI, 20. 

ç«wM, gubtilis esse, (pour çg«wM?), Lémiique, XIII, 30. 

çûm (ot), syr<w. i4cf. Apost,, XXVII, 17. 

ç^iRc et ç^m* €Ûo\, remigare, navigare, Joh., Vî, 19. Liac, V, 8. Cod. Borg,, 114. Memph. 
Ç.IIII, d'après les manuscrits du Vatican. 

çnRe (n), cerevisia, Isaie, XIX, 16. M. çmki. 

^enT, plectere, Joh,, XIX, 2. 

çpon (n), conviiium. H Reg,, XDI, 27. M. çon. 

çep, frigere, toi*rere. Cf. Peyron au mot (r«wE(rE. De là xeç^pc», fomax. Cf. l'hébreu 
ITlHi "IH, arabe lai., incoluit. 

çcùp, mvJgere. Job, X, 10; XX, 17. -ft'ot?e?'6., XXX, 33. 

9epoirepoir<op^ avec suflF. projicere (fundam). I Reg., XVI, 49. 

^cdceû (oT^funis, cirapTiov. cp OT^<oce&, funiculo drcumscribere, àzfltYStv cirapTicv. k rim ncn- 
Té^qcp OTÇûiceû eàccoq. Jo6, XXXVIII, 5. 

— çocS (ot), faintm, Tfopi, parce que la terre était mesurée comme il vient d'être dit. 
Cf. îfûc. De là: 

— pM îiçpcÊ, forensis, circumforaneus, à'^opaioq. Act. Apost, XVIII, 5. Cf. Peyron, qui 
admet, d'après Woïdb, le mot çocûen, ce qui est une faute. 

çwT (n), foïlis, uter, (pu(7r<'n(5p, àcjxé;. Job, XXXII, 19. tiott Jî^cot îïitoTft. Zoega, p. 614. 
De là «pçûiT, xXstv, navigare, M. 

çoiT€ (îî), jacula. Job, XXX, 14. 

ac&eio efto\, xpiafx^eusiv (cf. Peyron au mot acLi^eio). Ep, Col., II, 14. 

ac&K, reddere, restituere. €u|9t.€ otii ottocic jmnftXo'e h&t«^ hctchç^ ace ntt«i9t.ooc OTToeic 
ît^pco pçg«wT nacL«^Kc evçoeiTe tt^d^i. Zoega, p. 488, n° 14. Peyron et Kabis dans son supplé- 
ment donnent le mot ae.«wHc. Le c n'est qu'un suffixe. 

— at«wR e&oX, avec suflF., àTroxortcOoévat. Jb6, XXXIII, 25. 

acLco^ (n), apparatus convivii, Mingarelli, p. 295. Zoega, p. 647, u^ 39. 

acoMMo efto\, avec suff. drcumducere, xorapefxPsjsiv. Num., XXXII, 13. Proverb., XI, 27. 
M. aceMMO. 

atnfiw, mittere, àzocrxéXXetv. Genèse, XXI, 14. Ziic, XX, 11, d'après deux manuscrits du 
musée Borgia, mais dans un troisième (n^ 62) on trouve ocoott. 

atuTHir (ov), àvejjLcçOopo;. Isaie, XIX, 7. Ce mot semble dérivé de ati et de htktt, veiifum 
emittere; ati, devant n, devient ate^ ou atM; de là le mempliitique acL€M^€^ exhalare spiritum. 

ocitafiLit^ cf. Peyron. 

— peqaëïiaêji, TU|xxavtcTp(;. PsaL, LXVII, 26. 

acine, acicine, vvlnerare. Jérém., IX, 8. Corrigez Zoboa, p. 582, n° 13, et Peyron qui 
lisent atiei. Cf. m. acHni, sectio. • 

atniHT (ov) et au féminin atnieere, verecundus, Proverb., X, 5. Cf. uihikt, |yni€€T€ dans 
Peyron à la racine ^niT. 

atip (t), obeliscus, ègâXtcxéç. Job, XLI, 30. Zoega, p. 461. M. atwpi du mot accop, acu^r^. 

!x.ip&, instructus esse. Cod. Borg., 152. 

atcoc, occwrrere, obviam ire. Job, III, 12. 



DES MOTS NOUVEAUX DANS LA LANGUE COPTE? 29 

— acLKc, adhœrere, Joby XLIy 14, M. acKc, adeaae, 
atiq, x.XY;po0c6at. lacde, XVII, 11. M. ateq et acHq. 
atç^iM — pacL^iM^ exX(zv0av£o6ac. Proverh,, XXIV, 31. 
3c&^aê^ Traradffstv. Ezéchiel, XXI, 14. Cf. «'«^ço'ç^. 

<T«^ (n], turpitudo, deformitcLs; à ce mot Peyron oppose c*^. De là : 

— o'&cie et «'«wftio, iwrpi« veî deformis esse, Zoega, p. 353 et 456, ii° 14. 

— neo'fioq, à qui Ton oppose neccoq. Ihid,, — nco'coft — Id, — OT^coft neorûiE. — Ge- 

mty XXXIV, 7. 

— enco'fioE. Id, njm&eiii Jîiîn^pft «q^EiKT h enco'coE (pour «nco'caq). — Lévit,, XIII, 3. 

a^io' (ni), eqauleus. Cad. Borg., 152. Instrument de torture. 

^iMMOTT (t) fleias. Job, IX, 9; XXXVIII, 31, et (Tiumott, M. <riMOTT, héb. nÇ"'?. 

<rii«^T, oYavaxTeiv. Marc, X, 41. Cf. Peyron, — '\'a'n«^T Id, Zoega, p. 640. M. ^^atcoiiT. 

Cftno'n, festinare (de o'€iik). Cf. M. !ie.&iuK.eii. covtk neii^KT «wt« iwqi «pOR n^XMO'enJn 
^A ncoxrociçi mii€r^iC€. EccL, II, 2. Cf. cTiù^, 

s'cMOT, Pvéxetv. tiTcpeqo'ûifioT c^oirit cç^p^^q &qM€piTq. Marc, X, 21. 
« <rfiM>!x.€ €ftoX, àxoxoirrstv. JSp. Gai,, V, 12. 

— o'ooœ.e, àzc^STcecOai. îtX&c CTO'ooae.e ii«wcûco €n|yotx.€. Isaie, XXXU, 34. De ce mot 

vient <j'oT<rr pour (roaco^cac. Th. 

J'ai cru devoir détacher les mots suivants de Tordre alphabétique à cause de leur im- 
portance. 

T€, ^«, TK (n), tempus, xacps;, £)pa, œtas, i^Aixta. Exemples : n-^c notrcovo ^Mneq^e (pour 
ntqrc) e^^Toçcq çJiî ncqoTOeiui, &c77:£p œitoç fi)ptjxoç xaTa xatpbv 6epiÇ6|JLevoç. Jb6, V, 26. ov^^op- 
Toc J!ineqT€, yàp'zoq opeivéç. Prov,, XXVII, 25. «^vioçc noxrc6>^ft ^-^h jmnccTK, Tcpb ôpaç : mes- 

merunt agrum ante tempus suum. Job, XXIV, 6. «^tr» hcttk muc, xat o{ix èxl xatpoO. 

Joi, XIX, 4. ^Ttù on lït^ Mn€T^iTOT <0K MHcqTe, VM i:iXiv dnc68o; to) xXiQaCov elç tbv xaipov. 
£ccZ., XXIX, 2. ncacTCO Mncqre a>t« ncTCit^OT^ «wn ne. ZoEOA, p. 603. De là : 

— pT€, pTH, epxe, «pxH, agere tempus j œtatem habere, nToq ^<o<oq «^qepre €Tpeq\y<i!ie.e , 
Joh,, IX, 21. Cf. Peyron où tous les exemples cités prouvent notre sens. De ce mot vient 
«T€ m. qui, devant une voyelle, devient «t et forme les temps eT«wi, «t^wr; exemple : exé^ir- 
^ftitttoir cjftoTn, lorsqu'ils entraient. Luc, IX, 34. eTeMnoTsieMacLOM sce n^^onq, comme ils ne 
pouvaient le cacher. Exod., II, 3. — De même îÎTe et îÏTepe avec Tadjonction de pe; ainsi : 

iiT€pOTrqi«iTOT é^p«ii jKTiOTn^T o'c €\&&ir JkJKàiT iic«i ic jm^iT&d^q. Lac, XI, 7. 

— nniTft, aliquando, roxé. eneqtgcaqMMOc nuire. Ep. Gai,, I, 23. 

— cexK (oTr)j prœcox, irpécpojxsî. îî^e îîoTPceTK iiHnTe eneTtié^v epoq Mn&TeqaciTq otrei^ 
oMÎîq. isaie, XXVIII, 4. 

<rttpa', habitare, xorccxeiv. Zach., XIV, 11. /«aie, XVM, 3. — habitari, Ezéch,, XXIX, 
11. nT«^ nxooir 9'iù^ Mxi iiei&. Cod. Borg,, 100. 

— o'opôr, habitari, assidere, TrapeSpsjetv, iVoyeri., XIV, 3. eqo'opo', habitatus, Zoega, 
p. 562. eco'opâ', habitata, Isaie, XVIII, 3. — omata, bene disposita, epe oxrTpé^neî*^ ^i^h 
Mjko eco'opô'. Ezéch,, XXIII, 41. — eTO'opâ', inhabitatus, a, Prov., VIII, 26, 

— o'ûïpô' (n) habitatio, composition instructio rei alicujus, comme d'un encensoir rempli 
d'encens, d'une lampe remplie d'huile. Lévit,, XVI, 12. no'capâ' îîne^. Mingarblli, 107. no-capôr 
ûoTiieç^ îtco^K EccL, X, 1 dans Zoega, p. 452, n° 5. De là vient le nom d'instrument et de lieu : 



30 Peut-on trouver encore 

— ff^Ko'c (t€) constructio, fahrica, arab. ^^-JLJ*. Pbyron, p. 417, écrit ï.U* j^. 

J'ai cité plusienrs noms sans article, et d'autres qui se trouvent dans Peyron; ainâ : 

R«^\ MjmftX^, saUaginosus, yiépaoç, Zoeoa, p. 304. 

XooTTc ïiùàXy piU paîpebrarum, Peyron, p. 78. 

Hc^ domare. De là h€^€ çto (pour rc^ ^to) domare, vd edocere equos. Zoega, p. 652. 
Cod. Borg., 146. 

noô^, faute pour no\«. Job, Vil, 5. Cf. Peyron; etc. 

Je n'ai cité aucun mot mempbitique, parce qu'à eux seuls ils forment tout un diction- 
naire; mais afin que vous puissiez juger, Monsieur, en voici quelques-uns : 

^«^^iy€9 : le sens donné par Peyron est tout-à-fait faux, car ce mot signifie Tpi^eiv, 
9xXy;p6v. Ce sens ressort en effet non seulement des textes grecs parallèles, mais encore des 

œuvres purement coptes : neac&q n^^q tb^n OTiioiOT acLC <ki60H ftHRio\^ * it«^p€ TcqacLiKc«iâci t^p 

^«^9^tt9^ no^Rovaci «^n n€. Cod, Vat, 69, vie de S* Pacôme. 

L'exemple suivant est encore plus probant : ^«^q^i oir^oc otto^ ^&pc miftpHOTi imk 
€ûo\ THpoT. Cod. Vat, 64, vie de Macaire l'Egyptien. 

Je ne parle pas du verbe grec i^oM^i^ que Peyron a cru un mot copte composé de tp 
et de &T11&11; ni de c«^^i, pour c«^sk.i, comme on le trouve dans Zoega, p. 83. Je me réserve 
de relever ultérieurement toutes ces fautes et d'autres semblables. 



IV. 



J'arrive maintenant au mot «.hcmmc auquel vous avez bien voulu reconnaître le sens 
que je lui avais donné. Afin d'édifier encore plus votre religion, si c'est possible, voici un 
troisième exemple qu'il faut joindre aux deux que j'ai déjà cités : MÎtitcfioTn cTii«w«i«^q nui«^ 

mhococic no-tr^^ncMMC xlv^^ ftiic^. Exod,, XII, 14. 



Vous avez dit en dernier lieu, Monsieur, que le mot îîtoc ne répondait pas à §é dans le 
passage des Proverbes où je lui ai attribué ce sens. Je vous demande la permission de vous 
démontrer par les textes parallèles grecs que non seulement nroc^ mais encore ktoott rendent 
8é. Outre les exemples que j'ai déjà cités au v. 24 du ch. X des Proverbes, où la Vulgate 
donne le correspondant auteni, en voici de nouveaux : t&xJtt^k îtroc k^^tcXkX cïsZm nacocic. 
PèaL, XXXrV, 2, Voici ceux de ûtoot : hmot ktoot îînpcqpnoEc ^oot. Pscd,, XXUI, 12. 

îîpMp«^^ iiTOOir it«^R\HpoiiOM€i jiiinR«^^. Psol,, XXXVI, 11. n&9e«i9t.c KTOOtr fii>M^. Psal,, XXXVni, 

19, etc. Dans tous ces passages le texte grec met U, 

Nous voyons aussi quelquefois que le mot îÎToq est placé immédiatement après le mot 
3i. Exemple : tchot !^.€ nroq ft«^TftfnppM^€ €&o\ ^ nnoâe. Ep. Bom,, VI, 22. Dans cet 
exemple, comme dans les précédents, si îÎToq, ïÎToe, ûtoot ne signifient pas lé, ils sont com- 
plètement inutiles, même îÎTooTr, suivi d'un nom pluriel, car on peut parfaitement se conten- 
ter de dire rmot nnpcqpnoûc ^OOT et npJ!îp«iQ9 n«^R\RpoiiOM€i miir«^^. 



DES MOTS NOUVEAUX DANS LA LANGUE COPTE? 31 

II faut remarquer aussi que îÎToq a la valeur de tcXt^v, sed, verumtamen, Ex. : jiînppiMc 

1 piJ«.€ ÎÎTOq IIKTII Mil nCTIl^HpC. LuC, XXm^ 28. €T€€I ft^p&I ^SlLfÙOT ^ nCOTOei^ ^TMJk^T 

ÎToq Tcnotr ikti ii€ic&^ot THpoT. ZoEOA; p. 485. Le memphitique îî^oq a la même signifi- 
ion, quand même le texte grec ne porte pas 8é ou ::Xi^v. Voici un exemple, d'après les 
nnscrits de Tuki conservés au musée Borgia : «^itmot nae.€ niTcftnttoiri tk^ot îîtc itipcMiî- 

lAi €Bo\ n-»oq i6€ii niTCÛnoiOTi ktc ncn^Hpi ÀnîcX jmnft^Xi mott. Exod,, IX, 6. Où Wilkins 
t ^€, D£ Lagarde écrit cftoX !^.e it-^oq i6ett, etc. — «^i^i&iiccotcm kccor k^oq ^n<iCpco!ie.. 
i. Vat,, vie d'isaac. JmnppiMi €<)>KCT«wqMOTr oxr^e Mncpitc^ni epoq piMi n^oq j6ett oirpiMi 

'♦hhov €Ao\ at.€ qii«iT&c^oR «^it at€. Jérémie, XXII, 10. Le texte grec ne met pas irXijv, 
^ttttq signifie aussi y^P; ^^tm. accR^^c tXoio-c ^a>ii€ ç5ocoq €6oX ^ ii€q^<iacL€. Sagesse, 

20, dans EIrman, p. 40. «wir^ic ^a>6>q îÎTnii«^ir ate. Fr. Rossi, Sermon, Theoph., p. 66. 
Je dois dire en terminant que votre explication, Monsieur, peut se soutenir lorsque le 

t nxoq concorde avec ce qui précède ou ce qui suit; mais lorsqull n'y a aucune concor- 

îce possible, comment pouvez-vous expliquer la présence de ce mot, ou d'autres semblables, 

orne vous le faites? 

J'arrête ici ces observations. Quelle conclusion puis-je en tirer? Tout d'abord vous con- 
ndrez. Monsieur, que pour ce qui regarde le verbe passif, il y a beaucoup à ajouter à 
qni se trouve dans Petron ou dans les autres lexicographes. Les exemples que j'ai em- 
intés aux plus anciens manuscrits et que j'ai cités en grand nombre le prouvent abon- 
nment. 

En second lieu vous avez pu voir. Monsieur, qu'il y a encore beaucoup à faire pour 
)iirger les dictionnaires déjà publiés ; ce qui d'ailleurs ne saurait étonner pei-sonne, puisque 
nombre des manuscrits consultés par des savants auxquels on ne saurait trop payer un 
te tribut d'admiration a été relativement restreint, et qu'il n'est pas surprenant qu'en lisant 
nouveaux manuscrits on trouve des sens nouveaux. 

Enfin vous avez dû vous persuader, Monsieur, en lisant ces quelques pages, qu'il y a 
X)re des mots nouveaux à trouver, puisque j'ai pu en citer un assez grand nombre dans 
seul dialecte thébain. 

J'ai donc pu, vous en conviendrez maintenant. Monsieur, inviter avec raison les sa- 
its à publier les nombreux manuscrits qui sont encore à publier, afin d'enrichir le diction- 
re copte et de rendre ainsi un service signalé à ceux qui, dans l'avenir, voudront étudier 
te langue. 

Recevez, Monsieur, etc. 

A. BsciAi. 



&2 Le tombeau d'Am-n-t'eh, etc. 



LE TOMBEAU D'AM-N-T'EH ET LA FONCTION DE_^^(1 

PAR 

Philippe Virey. 

Ce tombeau est décrit rapidement dans les Notices de Champollion, sous le u° 11. 
m'a paru utile d'en faire une étude plus complète, autant que cela est encore possible. F 
sieurs scènes ont disparu depuis Champollion, et les inscriptions peintes, qui par endrc 
sont maintenant très difficiles à lire, présentent assez d'intérêt pour qu'il soit bon de les publ 
avant que les couleurs s'éteignent davantage. On y trouve l'explication de la fonction asi 

malaisée à définir, bien que le titre ne soit pas rare, de ^^ n n . et, du même coi 

on peut interpréter d'une manière satisfaisante un des plus obscurs chapitres du papyi 
Prisse. 

Notre défunt s'appelle ô^^^l^ «^ O^Tl' — °^' " ^®* S^Pît^ 

A^v ^^^ Ici I v\w ^^ n j] ^ Pour le moment, nous nous occuperons spécia 

meut de ce dernier titre. 

On a traduit le mot ( [1 ^ ou ( ( ra de différentes manières, et il est d'abc 
assez embarrassant de choisir entre ces diverses traductions. La difficulté tient, je crois, 
ce que ce mot exprime une idée complexe et contient un sens assez large. C'est d'abc 
une porte gardée, consignée, une porte où l'on monte la garde, puis, plus généralement, m 
seulement une porte, mais tout endroit clos dont l'entrée est gardée^. De là, on passera à l'id 
de garde de la porte, de faction ou de consigne, mais ce sera un sens dérivé. Quant a 
interprétations plus précises, je crois qu'il faut les éviter; c'est eu les recherchant qu'on < 

amené à traduire (1 [ de tant de manières différentes. Le sens < trésor > convient u 

fois, parce que le trésor est un lieu fermé et gardé; le sens «palais» une autre fois, pc 
la même raison; ailleurs le sens «forteresse», parce qu'un endroit gardé est souvent fortil 
Une interprétation large peut seule convenir dans tous les cas. Je crois que les exemp 
suivants en donneront la preuve : 






"^^^^ ^ — »— >fe '^^^^ <=> c-TD «Leurs tributs sur leur dos, à remi 

le lieu dont Ventrée est gardée* (dans ce cas c'est peut-être le trésor). 

_gh^ /vwwv - iTTTTTnr ^rg~7 

c-i] ^^ s_û ^Lteux dont Ventrée est consignée (lieux où l'on n'entre pas), des ce 

monies un-hi* (où l'on dévoilait la face du dieu. Sans doute cette cérémonie n'était i 
publique). 

r^^^L\>^^ y^ c-D I «Tu te mets en sûreté (en repos) à l'intérim 



(du côté mtérieur) de leur porte gardée.* 



Le texte de ces trois exemples est emprunté au vocabulaire de M. Pierret. D'au 

I M I n -.tk I 



part, on trouve au Todtenhuch, CXLIV, 1. 1—2 : Û^^'^^IIIIÇ' " *8°^ 



I 



1) J'avais cherché à traduire dans tons les cas par porUt entrée que Von garde. M. Maspero, par 
observations, m*a amené à modifier ce système, qui n'était pas absolument juste, et à chercher une inl 
prétation plus large et en même temps plus exacte. 



Le tombeau d'Am-n-t'eh, etc. 33 



<^ 



( (jH ^ H^ i^ vK ^""^ Q H ^ '^''^ *^ ^^® gardiens des sept lieux dont Ventrée est 
consignée, exécatànt la consigne pour OsiriS; et gardant leurs portes!» 

Cet exemple; si je le comprends bien^ est exceUent en ce qu'il donne, dans la même 
phrase, le sens de lieu gardé et le sens dérivé d'action de monter la garde. Mais un exemple 
encore plus intéressant est fourni par le papyrus Prisse (VIII, 2 — 6) : 



Si ta es de garde, tiens-toi debout ou assis, plutôt que d'aller et venir, car il t'a été prescrit 

dès le premier moment : 

«Ne f éloigne pas, (quand même) se produit ton ennui. Prends garde à celui qui s'introduit 

en annonçant 



qu'important est (le lieu de) ce qu'il demande; car la consigne est au-dessus des appré- 
ciations (mot-à-mot «des comptes») 



® 



î^1fl°^-^l 



I 



et tout raisonnement contraire (mot-à-mot «contre, en présence de») est chose rejetée. C'est 

un dieu. 



■ftal 



celui qui pénètre dans une place où il n'est pas fait, aux , de relâchement.» 

Ici encore nous avons le sens dérivé d'action de garder la porte, de consigne. Le 

(j n serait alors un officier préposé à la garde et à la surveillance d'une place, 

peut-être un major de place, ou tout simplement un majordome ^ Voici en eflfet les devoirs 
de surveillance qu'impose cette fonction. Am-n-t'eh est ^:z:7.^^ 0^ 1 i -r | ' v^ j 

ai^^^^^(j(jû^=z£J^^^^z= S 8 p=:^ «maître de l'heure^ dans le palais 
du roi, V. s. f.; point de repos dans la tâche qui est devant lui, car il ne ferme pas l'œil 
pendant la nuit». Le nom de p 1-^^ Jj «celle qui veille», donné à sa femme ou à sa fille, 
vient sans doute de l'ofBce qu'il exerçait. Il est possible aussi que le mot j1^s_û, qui 



1) Cette dernière déuomînation, qui m'a été proposée par M. Amiéxineau, an Heu de «major de place», 
me paraît en effet fort bien convenir à un officier de ce genre, attaché à la demeure royale, 1^ . 

2) Il est maître de Vkeure, en ce sens qu'il n'est pas soumis à l'heure du sommeil. Cette explication 
ressort bien d'un passage de la stèle de notre tombeau; mais alors, il ne s'agit plus du fonctionnaire qui 
veille à la garde du palais, il s'agit du dieu Râ, qfii ne se repose pas, qui ne se lève pas diaprés les lois des 

heures, auxquelles c'est lui qui donne naissance; qui veille quand cest le repos, et qui veille quand il 

Ulymine, tandis qu'il fait passer les humains du repos à la veille. Ce rapprochement entre le rôle du dieu Râ, 
qui veille sans cesse, et le rôle de notre officier, qui, dans une moindre sphère, veille également la nuit et 
le jour, méritait d*être signalé. 

5 



34 



Le tombeau d'Am-n-t'eh, etc. 



entre dans là composition du nom 







, doive se rapprocher de ^^5 y 



I, enfermer, fenmture; mais il serait peut-être téméraire d'insister là-dessus ^ 



Cet examen du titre d'Am-n-t'eh m'a entraîné un peu loin; je reviens à la description 
de son tombeau. 

n est facile d'en déterminer l'emplacement avec précision. Il est situé immédiatement à 

côté de la tombe d'Amenemheb, qui est bien con- 
nue, au-dessus de celle de Rekhmarâ, qui ne l'est 
pas moins. Il se compose (figure 1) d'une galerie 
donnant accès, à droite et à gauche, dans deu3 
petites chambres au fond desquelles se trouva 
une niche. Une longue galerie, perpendiculain 
à la première, conduit à une troisième chambre 
un peu plus grande que les autres, et contenan 
également une niche. Cette dernière salle es 
voûtée. 

A l'extérieur, à droite et à gauche de \\ 
l)orte A A\ des inscriptions en creux étaient gra 
vées sur la pieiTe. On n'en peut plus Ure qu'ui 
petit nombre de signes. Sur les parois ABe 
AB y on avait aussi sculpté des scènes et dé 
inscriptions. Du côté ^4' 5, la destruction est à peu près complète; du côté ABy au-dessu 
d'un homme et d'une femme debout, est une inscription assez détériorée, en neuf ligne 
verticales d'inégale longueur. Voici ce que j'en ai pu lire. Je dispose ici les lignes horizoï 
talement, et j'aveilis une fois pour toutes que je ferai constamment de même : 




F'S^Q 



'^^•"•HBKra 




■-j« 




i>*iH=WJ"^«^ 




(?) 



Ur J I 



■m 



hf4st>f^ 



e e 




A Ligne 3 




A/V\^VNA 



1-V^ ffi m 



AAA/VAA e 




/\A/>A/SA 



Ligne 4. J CZD 



fs/^stiAA n 



'Si 







o 



/s^A^/v^ 



H AAAAA/V /A A/V\^VNA 



f^ ^ Ligue 5. 



'=r^ 



wmth^ii^' 



\.^ I 



© Ci A 



D 

-H- 




-M 



--"îSza-*''- 




J 









Ligne 8. .Y f ^ ^ 




AAAAA^ 



m\: 



8 «^BlIoLigne 9.\ 
00 ï 8 w^m ° 



/v^^^ 





1) J'aurais voulu également lire Teka-sotem, celui qui voit et qui entend (de j^ W C^>^ voir € 
entendre) le nom c-^*^ Q \^^ ^ d'un autre ^ (j (J , mentionné dans Tinscription d'une grand 



cuve de pierre du Musée de Boulaq (Salle de l'ancien empire). Un tel nom convenait admirablement à u 
surveillant: mais, sur l'observation qu'il existe un mot ' ffi^i^^ QA «sourd», qui ressemble encore plus 
S ^^^» J^ ^^^^^ devoir renoncer à «faire valoir cet exemple 



Le tombeau d'Am-n-t'eh, etc. 



35 



On ftirive alom & la première galerie. Dan? cette pièce et dans toutes les autres, le 
plafond est peint de damiers, de losanges, de lignes brisées, où se succèdent les conleuTS 
blanche, blene, ronge et verte; dans les casiers blancs des damiers sont peintes des eroix 
MigeB X, de cette manière ^. Ad milieu et anx bords des plafonds, de longues bandes 
iwigie briqae portent des inscriptions en grandes lettres bleues. Ces inscriptions ayant partout 
le même caractère, je commencerai par les examiner toutes, avant d'étndier les parois des 
différentes salles. 





Figure 2. — Pta/muU et ttupottCum ibt banda couixrtet d'nucriptiotu. 



Bande 1. ^^^^^^^^^^^^^^^m'^\ • Cette inscription .est presque entièrement 
liétrtiite; elle se termmait probaolement par «tu es en qualité de dien, étant anéantis tes 
ennemis pour toujours (hig)-». 



Bande 2. 






36 



Le tombeau d'Am-n-t'eh, etc. 




Bande 3. 



a O ^ 





AAAAA^ ^ I L J 




±fkM,?,lMfl 



n 



\ I I 






AA/NAAA /VSA»/VV\ 







Bande 4. 




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Bande 5. 



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Bande 6 







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Le tombeau d'Am-n-t'eh, etc. 



37 








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Bande 8. Complètement effacée. 



B*°de 9. Il^f^ 





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Bande 10. 




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Bande 11. 




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Bande 12. Il n'en reste à peu près rien. 



Bande 13 



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AAAAAA 




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P^3!n5 





Ces prières se retrouvent ^ sans grande différence; sur d'autres monuments; je ne les 
étudierai pas ici et je me contenterai de citer les titres qu'on y donne à Am-n-t'eh. Il est 
qualifié de «Noble seigneur^ scribe royal; ministre du roi; grand parmi les grandS; noble; 
docteur fW^S » celui qui suit le roi dans tous les payS; [ne se séparant pas] du seigneur 
de la douDle terre au milieu de ses exploits; l'ami unique qui est auprès de son seigneur; 
le grand ami d'amitié qui remplit le désir du dieu boU; celui qui remplit le grand désir; le 
désir complet du seigneur de la double terre; celui qui habite le cœur d'Horus comme sa 



38 



Le tombeau d'Am-n-t'eh, etc. 



demeure, favori da diea bon, celui dont la perfection pénètre le lieu du seigneur de la double 
terre, celui qui a fait remarquer son nom en faisant le ma», et enfin de ^~S 

Une de ces prières (n" 6) est faite par le docteur ^v,^'. enfanté par la dame . . 

Des hiéroglyphes peints de différentes couleurs, disposés en colonnes le long des 

deux stèles (parois CD et CD'), nous feront connaître de nouveaux titres d'Am-n-t'eh. 



1. 



2. 



3. 



^ 



^ 



^ 









k'7\^\ 



a 



M.n 




















Cest-à-dire «celui qui est considéré auprès d'Osiris (ou d'Anubis), le ministre 

du roi; le préposé à la surveillance; le préposé aux greniers du midi et du nord, 

le directeur de tous les travaux royaux, etc.». 

Quant aux stèles elles-mêmeS; elles sont assez intéressantes. Elles se correspondent; de 
CD à C*iy, comme la paroi ED correspond à la paroi E'iy, la paroi £C à la paroi B'C, 
la paroi EH k la paroi E' H', et la petite chambre de droite à la petite chambre de gauche. 

Au sommet de la stèle CD, un Osiris au visage bleu et aux vêtements blancS; tenant 
le I et le ■¥•; et tourn é vers la droite, un Osiris semblable tourné vers la gauche, sont assis 
sur deux sièges carrés II peints en bleu, avec le coin rouge, au-dessous du disque 
ailé, et reçoivent des offrandes. Les inscriptions qui accompagnent ces offrandes sont très 
effacées et ne paraissent guère différer des textes de ce genre. 

Au sommet de la stèle CD, la place des Osiris est en partie ^ tenue par les cartouches 
de Thoutmès III. Du côté gauche, un personnage debout présente des offrandes; le côté 
droit est à peu près effacé. Le disque ailé est entouré de deux ursBus, de couleur brune 
comme lui ; au-dessous de lui, le ^^ et le i^j^ qui surmontent les cartouches sont peints en 
couleur bleue pour la partie antérieure, en couleur brune la partie postérieure, de telle sorte 
que cette partie postérieure forme avec le disque et les urseus la disposition suivante : 




^î 




o 




1) D'après un autre exemple, que nous trouverons sur la paroi G'd\ je crois qu'il faut lire Sa-Thouti 
et que le signe ^^^ fils, fait ici partie du nom propre. 

2) On ne peut guère distinguer ce qui se trouve au-dessous des cartouches. 



Le tombeau d'Am-n-t'eh, etc. 



39 



J'ai cru voir dans cette disposition une ressemblance lointaine avec le >r^, mais je me 
garderai bien de prétendre qu'une telle ressemblance ait été cherchée : l'imitation serait trop 
imparfaite '. 

Devant le personnage qui présente les offrandes on lit : ^^ 1 ^v ^=^=^ ^ r J ' 

peut-être faut-il lire dans la lacune i A^ , etc., c'est alors une oblation faite au roi 

Thoutmès III; qui tient la place du dieu. 

Derrière le même personnage se trouve cette autre inscription : T 



A/VV/S/V\ 




h 



A/VWSA 



('ic)n ? 









Nous arrivons à la partie principale de la stèle C D\ On n'en peut lire maintenant 



qn'imqartdeligneeBTiron^jl^flflfg— 5^0j(XJÛ|l, , , ^ « (.. mUie. de 
la ligne 1). Le reste a été effacé ou complètement détruit, lorsque l'on a percé le mur au milieu 
même de la stèle, pour ouvrir un passage. Je suppose que cette destruction est postérieure à 
la visite de Champollion, car, dans les Notices, il mentionne la stèle sans faire d'observation. 
Mais la partie principale de l'autre stèle CD, bien qu'assez détériorée, donne un texte 
important, qui mérite d'être étudié avec soin : 



Ligne 1. •H ! "^ f^ g^ ^ 



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Ligne 2. ^| 








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Ligne 6. ^ 



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Ligne 7. ^ 



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1) Cependant on aurait pu vouloir donner Fidée du uf, au sommet d^une ^^^ stèle faite en 
l'honneur de Thontmès III, dont le cartouche de droite se termine par m, et le / \ cartouche de 
gauche également par Tm». On aurait ainsi, en supprimant les signes intermédiaires: ^ § 



40 



Le tombeau d'Am-n-t'eh, etc. 




Q /s/^/^/vA^ i 



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â>^ S Ligne 9. 




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^m Ligne 15. ^^ 




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^^l'^J^ 




Puis sept ou huit lignes dont on ne peut à peu près rien tirer. 

[Ligne 1.] «Adoration à Râ^ quand il brille pour exercer son action bienfaisante en qua- 
lité de vivificateur, après avoir suivi Ounnofré-Osiris, seigneur d'Abydos, par ce * qui 

a bien fait pour son seigneur^ qui a comblé les désirs en ce qui concerne tous les comptes^ 
des maisons de Tor et des maisons de l'argent; ramassés (empoignés) dans sa main en chose 

[Ligne 2.] une, ministre sage du roi qu'il aimait, chef grand, premier prophète, 

Meri^. Il dit : «Salut, seigneur de la durée, unique en tes évolutions, roi de Tétemité, devant 
lequel il n'est point de second (de rival); toi qui élèves le ciel et soutiens la terre, bel en- 
fant sorti du Noun; [Ligne 3.] coureur du jour où tu nais; épervier auguste qui te lèves à 

rhorizon, mettant en joie la double terre par ta splendeur, parcourant 

Salut, toi qui te ne reposes pas, qui te ne lèves pas d'après les lois des 

heures, [Ligne 4.] auxquelles c'est toi qui donnes naissance. Adoration, parce que tu es le 
grand, dont les bornes ne sont pas connues. Tu veilles en reposant, tu veilles en éclairant, 



1) Ce mot ^ est nouveau pour moi; peut-être faudrait-il lire x. Dans tous les cas, il est 
bien certain qu'il se rapporte au défunt. 

2) Le mot ap «compter» a généralement une autre orthographe que ^ q7\; peut-être devrait^n 
comprendre «la direction des maisons de Tor et des maisons de Targent, réunies dans sa main». 

3) Am-n-t'eh ne serait donc qu'un surnom. D'ailleurs le nom de Meri se retrouvera dans une inscrip- 
tion de la paroi EH. 



Le tombeau d'Am-n-t'eh, etc. 41 

grand astre qui fes formé toi-même^ et tu fais passer les humains du repos à la veille. Te 

fléchit [Ligne 5.] le premier prophète , qui dit : «Je viens à toi, mon seigneur, ô 

dieu Râ, pour f adorer. Je supplie ton esprit que soit agréable à toi d'être concilié par Ten- 
cens à la pointe du matin et le soir. dieu Râ dans [Ligne 6.] tous tes noms, écoute-moi 
tandis que je te dis : «Tourne ton cœur (ton attention) vers Tabondance que tu produis S 
pour n'être point un dieu ignorant ce qu'il fait, parce que ton souffle est [un souffle] de vie, 
délicieux à respirer. Moi, à la vérité, suivant une inspiration [Ligne 7.] bonne pour ce qui 
regarde le cœur, j'ai été dévoué dans la maison du roi v. s. f. j'ai suivi le sou- 
verain où il allait, sans faire de tour vilain, pour ce qui regardait toutes ses intentions. Et 

voici que j'attache mon cœur à Dieu, sain de cœur, sain de bouche, sain [Ligne 8.J 

parce que vous êtes sains de cœur, seigneurs qui durez, esprits [qui habitez] le Nuter kher. 

Donnez de vie, afin que je sois avec vous dans la terre sainte. Car moi, je suis 

un d'entre vous, ayant en horreur le mauvais principe, n'étant pas pris au dépourvu (^^ 
<zi:> , abondant en ressources) pour ce qui est à taire [Ligne 9.] et ce qui est à dire, 

dans les réponses que j'ai faites en passant les eaux, lorsque j'ai eu rejoint la 

terre en paix, sans J'ai marché dans le bon chemin de l'équité, par désir de 

rendre sains pLigne 10.] tous mes membres. En vérité mon âme est vivante, mon esprit est 
renouvelé, mon nom est intact (sans reproche, parfait, entier) complètement dans la bouche 

des hommes, [le nom du] noble seigneur, docteur remplissant le désir 

[du maître de la double terre] dont ses perfections pénètrent [Ligne 11.] la place; choisi par 

le roi qui est à la tête de la double terre, quand il a cherché parmi les hommes 

l'équité et la justice, le premier de ses fidèles, [Ligne 12.] » 

Je n'essaierai pas, dans cet examen rapide, d'étudier les lignes suivantes, où le sens 
est interrompu à chaque instant par des lacunes de plus en plus considérables. J'obser\'erai 
seulement que, si l'on en juge par les fragments qui nous restent, ces dernières lignes de- 
vaient donner des renseignements fort importants. 

Sans doute nous aurions dû trouver également des inscriptions intéressantes sur la 

I 



paroi jBC, car le seul fragment dont on puisse tirer quelque chose nous donne 5 

Tol^LJP. Quelques débris de scènes d'offrandes, trois tableaux de personnages assis 
sur des tabourets et respirant des fleurs, un personnage à peu près eff'acé voisin de l'inscrip- 
tion que je viens de citer, quelques off'randes encore, voilà à peu près tout ce que nous 
voyons sur cette paroi. 

Le côté correspondant R G" n'est pas aussi complètement détruit. A partir de la porte, 
le mur est d'abord ou dégradé ou couvert de barbouillages coptes; puis vient une inscription 
fort peu lisible, de quatre lignes verticales assez courtes que le nom d'Am-n-t'eh (A^\ w\^^\ 
termine. Plus loin, au-dessous d'une ligne d'inscription horizontale, que je n'ai pu lire, un 
registre de trois personnages debout; un autre registre, également de trois personnages, porte 
la mention W\ *"^; le reste de l'inscription est eflfacé. De nouveau le mur est absolument 
dégradé sur plus de deux mètres de long. Après cette lacune, une inscription précède une 
scène d'oflfrandes, surmontée d'une liste. Voici l'inscription : 




A/WS^A 




1) Mot-à-mot «vers le tu fais richesse?». 

2) Prénom de Thoutmès I•^ 

Recneil, VU. 



42 



Le tombeau d'Am-n-t'eh, etc. 



Î-J«§ 



\JAJ AA/VN/NA AWV/NA Cl 








Les offrandes sont présentées à un personnage assis, tenant le bâton de commandement 



et le ô. On lit au-dessus de lui : ^-^\MÊM\\^i 




kfe 




/VWAAA 




Le 



noble seigneur, le chancelier du roi du nord, Tami unique, grand , celui qui est 

grand dans son conseil (?), qui est grand dans la demeure du roi du midi, celui qni 

remplit les oreilles de vérité, » Un personnage de petite taille est debout 



derrière le trône avec Tinscription 




n 



Les parois du côté opposé de la galerie, DE et U E' représentent rapport des tribub 
par les nations étrangères. Je commencerai par la paroi UE', qui paraît consacrée aun 
peuples de TAfrique. 

A droite et à gauche de la porte Z)' cT, sur une largeur de plus de deux mètres à parti 
du point Z>, t out e st effacé, jusqu'à ce qu'on arrive aux débris d'une inscription où Ton re 
connaît le mot , or^ et peut-être le mot (1 J ^=^=«, dtni ou vooire, A côté de cette inscription 
plusieurs tableaux sont surmontés d'un texte, formé d'une ligne horizontale, que je n'ai pu lire 

Au tableau supérieur, on voit d'abord des paniers, des vases, des plantes, puis dei 
hommes qui présentent leura tributs. Le premier tient un ï de chaque main; deux autrei 
portent de l'ivoire, et amènent une girafe, avec l'inscription ^i i^. Les trois derniers per 
sonnages ne se distinguent pas très nettement, mais on lit au milieu d'eux une inscriptioi 
très intéressante, quoique très courte, I/wwsa Jsi', que je traduis par offrande ou présentation 
(1) d'ébhie i ^\ 

Le second tableau est séparé du premier par une seconde inscription horizontale d'un< 

ligne, 0. m , SH^^SwlSyt^liq^lifiPS-^S?* 
(je ne donne pas la nn de l'inscription qui est très détériorée). Quant au tableau, il repré 

sente des vases et des paniers remplis de grands anneaux et de grosses plaques rouges; nom 

verrons bientôt que c'est de l'or. Après ces paniers, et avant le défilé des personnages, oi 

lit : <=:>'^'vwsA^^5 1 ^^ «les chefs du pays de hi». Le premier de ces chefs porte ui 



A^/V\/NA 



I I I 



ooc 



«cercles d'or». Un second amène un singe vert et porte un panier de o, avec l'ins 



panier chargé de gros anneaux rouges, comme ceux que nous venons de voir; on lit : 




. Le panier du troisième est fermé par un couvercle 



On lit 




AA/y\AA O ' Ç\ 

cnption I 



m. Un homme à peau blanche tient un bouclier et conduit un gros cynocéphale. Le 
autres apportent de l'ivoire, une peau de panthère et un r^Q . Le dernier conduit une pan 
thère vivante; il est blanc comme le dernier personnage du tableau supérieur. 

Les représentations du troisième tableau sont à peu près effacées; on y voit cependan 
un personnage agenouillé qui étend les bras en suppliant. Quelques signes encore recon 

naissables dans la légende qui surmonte le tableau, comme « le seigneur de la doubl 

terre» et '^^'^^l^^FfJ «flairer la terre, se prosterner» indiquent bien le caractère de cett 

1) Si cette traduction est exacte, elle fournit une bonne raison de traduire I A , 
tion, don, offrande». 



par • présente 



Le tombeau d'Am-n-t'eh, etc. 



43 




I I 



^^^ «amvée des chefs 



OOO a/nwvaO 



I I I 



scène. On lit encore Qû^ûè/ 

sous leurs tributs». On trouve ailleurs niûû^yfT^ «panthères» et 

€ cercles d'or». 

Les tableaux inférieurs, et le reste du mur, jusqu'à la porte E' E et au-delà, sont en- 
core dégradés ou couverts de barbouillages coptes. Les inscriptions ne commencent à repa- 
raître qu'à la paroi DE, k quelque distance de la porte. Les tableaux qui représentent les 
Asiatiques apportant au roi leurs tributs sont précédés de ce petit texte : 



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È 



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f"k"" 




® I© 



g^-J\|f')«=J\ 







«Apparition du roi, sur son siège grand, dans [la demeure d']An du sud, 

>la justesse en poids, étant apportés les tributs [auxj esprits de sa majesté, du vil pays de 

>Rot€nnou Étant contesté (û*-—^ 11. Il (?)û) *vec lui, parce qu'il 

>apporte que l'on fasse juste cela, en complétant la charge d'après la mesure ^» 

On voit au premier tableau : 1^ Un Asiatique au teint pâle et aux cheveux roux, pré- 
sentant un vase ^ rouge; 2® un homme au teint brun, amenant un char pourvu du four- 
reau pour l'arc; 3° un homme blanc, vêtu d'une robe blanche, muni d'un carquois, et por- 
tant un arc et une massue; 4° un homme à peau brune, amenant un cheval blanc; 5^ un 
homme à peau blanche, amenant un cheval brun; 6^ et 7^ un homme brun vêtu d'une robe 
blanche, et enfin un scribe avec son rouleau. 

Au second tableau : V et 2° un personnage à peau brune, et un personnage à peau 
blanche vêtu d'une robe blanche, agenouillés l'un et l'autre, étendent les bras en signe de 
supplication; 3^ un homme brun et barbu, la tête ceinte d'un bandeau, porte une corbeille 
jaune, rouge et noire, remplie d'anneaux bleus; 4° un homme blanc porte un vase O sur 
son épaule; 5° un homme blanc, vêtu d'une robe blanche à larges manches pendantes, et 
muni d'un carquois, présente un vase ^ ; 6® un homme brun porte une corbeille remplie de 
disques bleus; 7** un homme blanc, en robe blanche, porte de la main droite un bâton, et 
de la main gauche soutient sur son épaule un vase PS; 8"* un homme au teint brun, mais 
peu foncé, conduit un animal bnin, de la taille d'un veau, dont la tête est en partie effacée; 
9® enfin le scribe arrive avec son rouleau. 

Les tableaux inférieurs sont détruits; l'inscription qui suit est également à peu près 

effacée. On distingue toutefois les groupes "^^^ 




^ ^ 



JlZ 



www 





et AAAAAA 




Voici enfin le dernier texte (^ue donne la paroi DE. 




le sens. 



1) Je ne suis pas sûr de l'exactitride de ma traduction, le» lacunes m'einpêchant de bien suivre 



6* 



44 



Le tombeau d'Am-n-t'eh, etc. 




(?)^^ 



Au-dessous de cette inscription, on voit une main tenant le bâton de commandenieni 
Tout le reste a disparu. 



M 



Nous passons maintenant dans la galerie EHH'E\ Sur la porte on voit des restes de 
c=^=3 à Hor-khuti, à Râ et à Hathor. 

La paroi EH nous montre d'abord une scène de chasse. Des gazelles et d'autres aiii 
maux sont poursui\is par un chasseur monté sur un char et tirant de Tare. Un carquois esl 
suspendu derrière lui, au moyen d'une courroie passée sur Tépaule gauche. Un fouet es 
suspendu à son poignet; les rênes sont attachées autour de son corps. Le fourreau de Fan 
est attaché au char. On lit au-dessus de la tête du chasseur ë-<2>-p (celui qui est en po« 
session de veiller) \^\i(!^)^{^)y^.®^m^* La scène est expliquée par rinscriptioi 

Me^ id^ ^ 5'^T^ *^^) ^^^^ ^^® montagnes, fait la chasse pousse, e 







tirant de Tare, les bêtes sauvages, le noble seigneur, l'ami qui s'approche de la personne d 
dieu (du roi), celui qui occupe le cœur de Kha-m-uas, celui qui fait bien pour le maître de 1 
double terre, le favori du dieu bon, celui qui est maître de l'heure dans la demeure du n 
V. s. f. ; point de repos dans la tâche qui est devant lui, et il ne dort pas pendant la nuit : 

Nous arrivons à une importante scène d'ôflFrandes. Le tableau supérieur porte la légende 




I I I. 

. Les offrande 
sont présentées imr un personnage tenant de chaque main un grand ï. Ce personnage ei 

amsi désigné : i,,_ J_ J J ^ ^«[fj^^î © S^S'^H *^^° ^''^''^ ^' 

l'aime, le Kher-heb .''!' IsJia-m-uas » Entre les deux | est un 

petite inscription en fort mauvais état. 

Voici l'inscription du second tableau : 

Les offrandes sont présentées par deux personnages entre lesquels on lit ^ \ ÛO 




a/sa^aa: 





1) Nous avons vu dans la stèle que le roi a fait de lui le premier de ses hommes de confianc 
DlPTââ'»^' (fin de la ligne 11). 



Le tombeau d'Am-n-t'eh, etc. 



45 



n y avait encore un troisième tableau. On n'en voit maintenant presque rien. 

Le personnage qui reçoit ces offrandes est debout. Il tient le bâton de commandement 
et le k et porte le collier bleu. L'inscription lui donne le nom de Meri qu'il porte aussi 
dans la stèle : 



^hr^t%. 



# o .^JL* 



A/S/WVA 




A/WS/W 
I I I 



Wllî 



AA/WVA 




«(D) voit les apports de la terre du nord, en fait de choses toutes, innombrables, le 
premier prophète [d'Ammon], Meri, ma-kherou. » On traduit ordinairement par «innombrables 
l'expression 



AAAA/V\ 



AAAwv dont nous trouvons ici une variante intéressante 

I I I AAAAA/V 




/S/NA/VAA 
I I I 



«sans fin le disposer cela». Nous avons sans doute la forme primitive, beaucoup plus facile 
à expliquer que 



A/WN/NA 
AAAAAA > J " I I I 

Un e femme, aujourd'hui efifacée, était représentée derrière Meri. 2^ ^^ M (^) 






il «sa mère, qu'il aime, la place où est son cœur, la 



dame Hunait, mat-kherou auprès du dieu grand». 

Le tableau suivant représente une chasse dans les marais. Des oiseaux aquatiques s'en- 
rôlent, au-dessus de grands roseaux; plus bas apparaît la partie supérieure du corps d'un 
homme. Le reste est eflFacé, et il ne reste plus à signaler qu'une courte inscription copte, 



A 



■rajra 




assez peu nette. La scène est ainsi expliquée : 

Et les scènes d'offrandes recommencent, annoncées par une inscription présque'détruile. 
Une liste surmonte les objets offerts, en présence de quatre personnes assises, deux hommes 
au tableau infériem-, un homme et une femme au tableau supérieur. Il ne reste rien qui 
mérite d'être noté, dans les débris d'inscriptions qui accompagnent ces représentations. 

Nous longeons la porte HH', où il n'y a que des barbouillages et quelques lettres 
coptes, et nous parvenons à la paroi H' E\ 

D'autres scènes d'offrandes correspondent à celles qui teiminent le côté ËH, Quatre 
personnages étaient représentés assis, dans deux tableaux superposés. On ne voit plus, au 
tableau supérieur que la tête et les épaules d'un homme, au tableau inférieur, que la tête 
d'une femme, avec le nom \ iJ iJ^ Hunai. Les titres de l'homme sont D ^ --=^ ^^^^ 



• 9 



AA/VA/\A 





i(AA/V\/NA 



. Le nom de B "^ U (J [Hulnai se 
retrouve à la fin de l'inscription^ 

Les offrandes, surmontées d'une liste, sont présentées par un personnage dont la tête 



Iczi: 







Le cartouche contenait peut-être le nom d'Aménophis III (o^'^^^^^l ^'^ Champollion a lu 



dans ce tombeau. Quant au nom de Kha-m-uas, nous le rencontrons pour la troisième fois; 
et c'est la seconde fois que nous voyons ce personnage conduire la cérémonie des offrandes. 

Plus loin, une suite de scènes représente (tableau supérieur) le personnage vivant, à 
qui l'on fait les cérémonies qui s'adressent ordinairement à la momie. Deux fois l'officiant 
porte sur le dos un petit manteau blanc, court et étroit, qui s'attache sur l'épaule et laisse 
à découvert le côté et la partie antérieure du corps. 

Enfin les autres scènes funéraires sont très fragmentées, et je ne m'y arrêterai pas, 
car on les rencontre ailleurs beaucoup mieux conservées. 



^ D 






46 Le tombeau d'Am-n-t'eh, etc. 

Restent les trois petites chambres. Je commencerai par la chambre DF' G' d\ la mieu: 
conservée des trois. Sur la paroi G' d', comme sur la paroi U F, les offrandes sont au mi 
lien; de chaque côté sont assis deux personnages. Du côté de rentrée est une inscription de 
: du coté du fond on ht : <:=> ^ rTX'^^^^^mr^ ^ . 



etc. Le personnage assis derrière Am-n-t'eh est ^B-^-^ i ^^ ^ ^ — » | A W 

mm. "^-"^ -Sr ^ r=-€> <z:> I V e^=, 
son , qu'il aime, Sa-Thouti, etc. Nous avons déjà rencontré ce nom. 

Du côté opposé, Am-n-t'eh est qualifié de 'j ^ ^^. Derrière lui est assise 

P I -^^ J| ^P la dame Res (celle qui veille), ma kherou. 

^ I II iJ.e. i^^^ n<:=:> 

Dans la chambre DFGd, Am-n-t'eh porte le titre de M ]^. H n'y a d'ailleurs rien de 

nouveau à noter dans cette pièce, qui est fort détériorée. 

Enfin les peintures de la chambre du fond sont presque entièrement détruites. Au-dessus 
de la porte sont deux cartouches où Ton ne peut rien lire : la pierre est fendue à cette place. 

Champollion avait vu d'autres scènes intéressantes, notamment la vendange et le pressoir: 
ces scènes, qui ont disparu tout entières, sont rapidement décrites dans les Notices. 

LouxoR, le 21 février 1885. ^^ ,^ 

' rniLIPPE ViREY. 




FRAGMENTS COPTES 

PUBLIÉS PAR 

G. M A s p E R 0. 

I. — Un feuillet paginé q^, qi. Appartient probablement à l'un des manuscrits d'aprèf 
lesquels Zoega a publié les fragments des conciles de Nicée et d'Ephèse. Renferme les motions Ai 
neuf des évoques qui soutinrent Cyrille d'Alexandrie, dans le dernier concile. Dialecte thébain 

eTÂe jiàSi e«^ïpu}nHpe ^co n.'^CTJvic|>6>nei«^ * «^t6> e«^ïei e^OTtt eTniCTic imnïOTe * '^CTrMc|>6>n.ei etiei 
^«^sce noTCûT Mil Tei CTrnçoa^oc eTOT«^«^â. 

pi^ . etronTioc neniCHOnoc jwin!^oAeM.«^ïc «thu eTnnT«^iioAic * «^qoTOi^â neace^q ace &Ypu|nHp< 
ATC7rjvic|><0Ki& MneTOT^^d^Â n«^p^ieniCHonoc npeq^eM^eno-TTe nï6>T HTpiAAoc TnT&qc«^^c ^& nec 
T6>pioc neniCHonoc eqai.iop; itKitT&qsc.oo'ir Hd^KOïc * ^tco &Yii&t eTniCTic linnYoTe eT07r&«^û nT«^7rca>07r^ 
^ti niH«^ï«^ TnoAic acejvinA&d^'ir n^iû eç^p&ï iî^htc erûe n«^ï ^CTneTi^ORei Mti tci CTit^os^oc TKp< 
eTCTJviri^caiiei cthictic ctcottcûh 

pH. ri^iû«^M6>n neniCHonoc itHÂT * &qo7r6>^â neace^q ace TeniCToAH MiieTOT&«^û nïcoT n&p^^i 
eniCHonoc RTrpiAAoc nT&Trojvyc epon oira'OM iiotiût Te Te ovnTi^irc mm&tt. jvinnai.OHM.«^ eTOT«^&l 
nT&-TT«^&7r ^n TCTrn^OîK.oc nitiH&Y& nec^&&T ' &n nA.&e^'o* eTpeca^-iop^otr nnop«oak.02^oc * KC^op^f 
iin2^0KM«^ nn^«^ïpecai.iHOC à^TtA t&ï Te -e^e e'^'niCTetre inMOC &t6> eictrjviri^ainei 

pii&. ^'irncûn neniCROnoc nROtrpYca eTHneRirnpoc &qo7r6>u}6 neac&q ace nnT&T^opi3e mmooh 
^iTit nnïOTe itT^^TCOiOTr^ ^n niH«^Y«^ * ^toï nnT&irc^<&Yco7r ^itm nenneT07r&&û nïcoT n&p^ienicnonot 
KTrpiAA.oc cecTJvic|><onei 'Mit netrepHT «^non ^(Aoin Tncirjviri^canei à^T(ù Tit^OMoAov'ei nTei niCTic nOToiT 

pHÛ. M&pTtrpioc neniCHOnoc neYA&YcTpon &qo-Ta>vyû neace^q ace aciitT&p^^K * &7ra) !^innnïoT< 
lÎTe^TCd^nOT^ tt^nnH&n6>n tiniiYoTe nT&7rc6>07r^ ^n niH«^T«^ &7r<o Tn^eAni3e epoeie eTei tiictic n«^ti 
iy«^ntiaccoH eûoA * jvinitcaïc ai.e on «^nca>Tjvi eTeiviCToA.H ÀneTO'ird^&â n&p^ieniCRonoc ntrpiTlTloc &n^< 
epoc eccTTMr^cûnei jvinnK«^ii[a>n] eTOTr&&â nnnIOTe * &tra> TitmcTetre c^«^P9, epoc &trci> nA.&oc nT«^tr 

Ti^nÇOTTU epOOT li^HTC 



Fragments coptes. 47 



MATàk^kT ae.€ tiT&ïei eûoA ^k T«^en«kp^i& . &tra> nei ^oifi civyAKA. epoq ne &ir<o "^-vgoon on ^n tci 
nicTic nOTttT nT&T^opi^c àmoc ^itû n&IOTe eTOT&&â kt^tcoiott^ eitin&ïd^ * rei iyictic &^ nrei- 
AiH( <k iiCTOTr&&û npeqçgeMçgenoTTTe n«^p^ieniCKonoc HTrpiXAoc T&acpoe kqoTO ^ith TeqciviCToXH 
nTAqca^y ^àk necT6>pioc 

pii^. cXX«kai.ioe neniciionoe n&Tai.p«^Mnai.ioe &qoT<oçgû nesc&q 9C€ thictic nnnïOTe ero'ir&d^û 
njgMATu^e JunTçgMKii Mti tchictoXh MneTOT&&û ti«^p^ieniCHonoc RtrpiAAoc einiCTeTre epootr à^Ttù 
^pocie erei niCTic itTeiMine. 

piUL îK.i6>K neniCHonoe n-e^Trû«^Yc n-e^eAX«kC * «^qoxrcoiyS nesce^q ace thictic eTU}00n nàJi «^hOh 
ncTpd^^OJHoXoc^ei crp&^OMoAov'ei nntiT&T^opi^e mmmott (^*icJ ^n niK«^ï«^ TnoAic * '^'cooTn îa^^c on ate 
nti Mecire notPûiT neT^oon nàJi erûc neTOTr&«^fi nïoiT à^TCà nciriiAiTOTproc né^p^c'^^'^^^o"®^ Kvpi\- 
Xot scc^«k1f çn TcqeniCToXH hT&Tro^c epon renotr «^qoTcon^ efioA MiiMeetre nnnïoTC eqT&acpHT 
c<^qe<k^q vy«k necTiopioe 

pKS. &nâk.pe&c neniCRonoc nuiMOtm * ^qo-ra^^iû neace^q !^e h«^t«^ nnT&Tr^opi3e mmoott exâe 
TnicTic CTCOTTTCûn «kTPû> eTOToac. ^itÎÎ nnïOT€ eTOT&&6 nT&TrccûOTÇ^eniH«^ï«^ thoAic n|yM.nT^e MnTUi- 
*Hii neniCRonoc * à^TCà n&T«k tchictoXh îit&to^ epon renotr exHn eneTO-T&&fi hpeqiyeM^enOT[Te] 
RTpi\?loc n&pacHeniCROiioc • eccTTMr^conei ' Mn niiTé^iTTOiyoTr jùmeiOTroei^ ^irn nnïOTe neniCHOnoc 
nTdvccooirç^ êneiR&ï& TnoAic * «^nOR çoi einicTeTre nxei^e «^tcû ei'^'eooir nTniCTic 



IL — Un feuillet paginé q^, qS. Grosse écriture lourde, type du X® au XIIP siècle. 
Renferme un fragment de FÉvangileTelon S* Matthieu, XXV, 14—31. Point de ponctuation 
ni d'accentuation. Dialecte thébain, ainsi que le fragment suivant de S* Luc. 

1*- — tt"0€ ^«^p no7rp6>Me eqn&«^n02^TrMei «^qMOiTTe eneq^M^&X e^cj^^" n«kir nneq^Hn«^p^onT«^ 

15. — OTàk jMi «kCj'^' nd^cj n'^OTT ito'ina'op otp*^ a.e e^^'V ni^q ncn&tr oir«^ ^^.e «^q^^" n*^û (aicj nôtres 
woTd nOT«k R&T& Teqo'OM &q&no2^trMei 

16. — nTeTrnOTT !x.e &qfi6>R n^i nenT&qaci jwin'^-oir n&m&fùip &qep^o)fi n^KTOTr «^q^^-^Hir nne'^-oxr 
!''• — ^OMikioc on n&necn&tr «^q^^çKir nnecnd^Tr 

IB. — nenT&qaci «^e miio-t«^ &ÛÛ6>r C'ic) &q^iRe ^m nR&ç^ &qT<0M.e jvin^«kTM.iieqae.oeic 

19. — M.nnc«k otmos* îa^^e icoTroei^ «^qei no*! nacoeie nn^M^<\A. eT^Me^ir «^qûi (fie) con nMMd^Tr 

20. — «^q^^- Mneqotroi «poq no'i nenr&qaci jMin'\'OT na'inâ^6>p &qeine n«^q nRe'^'Oir nârinorcop 
^^atttjvLNioe ace nacoeic '^•oir no'ina'aip nnT&RT«^«^Tr n«k>i eic^HHxe a.i'^^htp nne'Voir 

21. — iveacL«^q n«^q no*! neqacoeic ace r«^Aoc n^M^&A exn&noirq «^tj*<o MniCTCoc eniî^H &RU|6>ne 
€110 n^OT nçennOTTi '\-n«^R&-oiCT& m.mor eacn ç&ç^ âcûr e^otm enp&çge MneRacoeic 

22. — ^q'V MneqoTOi ^(uoiq no*! nenr&qaci Mn^'inâ^cop cn&tr epoq eqac6>MM0c ace nacoeic 
o'in^op cn&tr nnT«^RT&&tr n«ki eic^HHTe ^i'^'^ht nRecn&T 

23. — neacL&q n^^q no*! neqacoeic ace r^^Aoc ii^m.^<\X eTn&nOTÛ (HeJ &Tr6> M.niCTOC eniak^H 
Mi|gttiie cro nçoT n^ennotri "^-n^R^-oiCT^ mmor eacn ^<\ç^ ftoR e^OTrn eiip&^e Mnenacoeic 

24. — «kq'^' neqotroi (ncj epoq no*] nenT&qaci jvmo'ina'Cdp eqacttMMOe ace nacoeic &ieiMe ace 
iiTR otrp«>Me ncRA.irpoe eRW^c jvinM& ereMneRaccoq «^xrco eRC6>OTr^ eçoTrn MnM& eTMneRaccooipe epoq 

25. — «kiep^OTe «^iftcoR «^i^con jvineR^ina'a>p ^m hr&ç^ eic^HHTe eic ivexe nere C»icJ nroR ne. 

26. — ^qo'irûi^q (êicj n^i neqacoeic neac«^«^q fsicj n&q ace n^M^<\A MnonHpoc ^tro) npeqacn&T- 
€tt!x.e RCOOTn SK.e "^-ûï^c M.nM& eTMniaca>q &7r<o '^'coot^ e^o-rn miim«^ eTMniacaxûpe epoq 

27. — ne^^e o'e epon ne eno'irace Mn«k^«k.T nnerp&ne^iTKC «^non !^e nein&ei nT^^aci Mne- 

Tentti ne JAn TeqM.Hce 

28. — qi o'e nrooTq jwina'ino'cop nTerRre^a^q MneTeovenTi^q MM&'ir MnMHT no^ino'cop 

29. — otron x««kp niM eTeoTnTa^q cen«^'V«i«^q «^ttû) neqepçOTO neTeM.nT«^q !X.e nReeTiiT«^q 
UHikftiTq C^e) nrooTq 



48 Fragments coptes. 






III. — Un feuillet paginé ^, X5. Titre courant en haut des pages ™^t«. — Xovr<wc . 

Lettres ornées et peintes; belle écriture onciale du VIIP ou IX® siècle; parchemin très fin. 

Ch. VIII, 51. - «.T. 

62. — ii«TrpÏM« a^e THpov • «^viô nevneç^ne époc * nroq a^c n«at^q acMnpplMe • MnecMOT 

r&p * &A?l& écenROTH. 

53. — «kTTCcafie ^€ nc6>q • eircooirrî ate «^cmot. 

64. — nToq a^e &qnesc oiron hïm éûoA • «^q&M&^T€ nreciTïat • «^^mottc eqscaiMMOC . att 
Tçgeépe ^hm rcaoTite. 

55. — &> necrin«^ î^€ ROrq époc • «^CTiooTn * nTevHOTr a^€ «^qoTC^Cik^iift CTpcir^xn^c éoiriwi. 

56. — «^vû> «^Tp^nHp€ mH n€ec1ÔTe • îiToq a.e «^qn^^pek^^t^lXe n«^T éTM.9£.e îi€nT«^q^û>iie éA^^v . .v^ 
Ch. IX, 1. — ^q^oTTc a.e cnMitTcnooTC • «^q'V»**^^ noir<roM An OTéjOTCÏi. éaten iu^&1m.oiiYoii 

TKpoT ' «kTÀ eTpetrepn&ç^pe «nogû^nc. 

2. — «^qacoOTrce éT^^^côclog nTJTiiTppo j!îiinoTT€ • ^tùh éT&Tlo'e neT^one. 

3. — neac«^q ss^^e ii«^ir 9e.M.iiepqï A&«^Tr éTeçïîi. OTSù^^e o'epaiâ * OTa^e nHp& • OTr^é ôeÏR " OT!^e 
^OMiiT • oir!x.e epe ^thii ciît* ^iûiTTHvm. 

4. — nHÏ a.e éT€Tn«L66>R é^OTii êpoq * «'caii^KT'^ * «^tûi ^mmIth 46oX n^Hxq. 

5. — neTitceit&^ciiTKTTn épooT «^n. éTCTiînH'T éfioA ^n inoAïc éTMMa^T • neç^ nu^oeY^ 
nneTHOTTépHTe éaccao'ir • eTrMnTMttTpe in^ir. 

6- — «thkt a^e éfioA M€7rjvioôu|C r&t^^ '^M.e • eir«v«ki«t'eAï5€ * «^trcâ e-rpne^^pe ^Am^^ hÏm. 

7. — «^ 9Kp6>îK.HC ai.c TiT€Tp&&p^KC ccdTM itieT^oon THpov * &q&nopcï • ac.€ ii«irn ^oine 
accûMMOC • ace ï6>^<\nnHC Tiû«^nTÏCTHC nenTd^qTOiOTrn 4fioA qn. H«TJMiooTrT. 

8. — 4âoA ÎK.C ^ÏTit ^€KROOTé * C^J 9C€ oir«k nit€iipoc|>HTKC it&p^&ïoc ncitT&qTOiotrn. 

9. — ncsc&q ns^ ^Hpoiî^HC ace &noR nenTd^lqY nr^^iie nïai^&nitHC * tCUn ne n«kï é^eo^TM ènd^Y 
eTÛHHTq • «^TTÔi neqigYne lic&it&Tr époq ne ^ 

10. — «^ K^^nocToXoc sùb^e rotot • &7rae.6> ni^q iinenT&T&&'T * «^qotÏTOT ^^.e • «^qc^^^Tq ncé^OTCi^ . 
etrnoXïc éu|&TrM.o-TTe époc ace ÛHai.c&Yak.&. 

II* — MMHHuie ai.e &TreYMe ^ttot^^ot iîccaq * «^q^onotr *^e epoq «^q^&aee tiMJkàkT exûe 
TMnTepo MnnoTTe • «^tû> neTp^pïi^ itacTn&^pe • «^qr^^A^'OOT '.• 

12. — ne ik ne^ooT a^e «^p^^^ï noireïne . . . -^^^ ' «^ir'^neTroTOÏ a^e epoq woH nMnTcnoovc . 
neac«k7r n&q * ace r«^ MMKHuie éûoA ace etr^ÂaiR en^ke éTÀnetrRCATe * M.n liccdvge * itce ejviTOn 
M.M.ooT • àkTùn nce çc e^pe • ace ce ^ii otjvi& nac«^Ye. 

13. — nToq ai.e neac&q ne^v * ace m«^ n^T nTOiTn nce otù^m. * nTOOT a^^e neac&Tr na^q • acejunTn çôvô 
è^OT noeYR MneYM& • Mn tût cna^tr • eÏMKTeï tiTtiÂoiR «^non * nTenvgcan iinA&oc THpq j*.neTOTPn«kOiroj*.q. 

14. — netrn «^p«L "^-otr c^p liiyo npcoMe ne * neac&q ai.e nneqjvi&^HTHC * ace jM.&p07 noaco'o* * 
cnne * CHn[e] • nn«^nT&YïOTr • 

16. — &ir«^«^c ai.e ^YnM * «k^TpcrnoacoT TKpOT * 

16. — &qaci a^e Mii'^'Oir noeYR • MnnrftT cwa^v ' «kqqY&&Tq a^^e éçpt^Y erne • «kqcM.OT épootr * 
&qno^OTr * «^qT^^tr . nneqM^^^HTHC * «^-tra» ^4\pci>q jviiÎMKH^e * 

17. à^TOTiAM, îK.e * &7rcei mpotr * &Tro) «^TqeY * MJvinTcnooTrc iîrot nA.&RM.e * e^^Trep^o-ôro épooT . ^^ 

18. — &c^<one a^e eq ^n otjvi& M&7r&&q eq^AnA * épe neqM&-»HTHC îtMM&q * «^qâcnOTrOT 
eqaccoAMOC * ace épe nMJHHHçge éac«>jwiMOc ace ^nv* nYM. 

Paris, le 30 août, 1885. (Sera continué.) 



RECUEIL 



DE TRAVAUX RELATIFS A LA PHILOLOGIE ET A L'ARCHÉOLOGIE 

ÉGYPTIENNES ET ASSYRIENNES. 



Vol. VIL 



Fascicules II — III. 



Contena 



1) Es8ai sur le système métrique assyrien, par A. AuRÉs (Fin). — ^) Fragments memphitiques de divers livres inédits 
de l'Écriture et des instructions pastorales des pures de l'élise copte, par U. Bouriant. — 3) Révision des listes géo- 
graphirmes de Thoutmos III, par G. Ma8PER0. — 4) Recherches sur plusieurs plantes connues des anciens f^ptiena, 
par V. LoRET. — 5) Petits monuments et petits textes recueillis en Egypte, par U. Bocriaut. — 6) De l'âge Se pierre 
en Egypte, par A. Mariette-Bey. — 7) Sur une plaque d'or portant la dédicace d'un temple, par G. Mabpero. 
— 8) Inscription inédite du r^e de Tliotmés I*"^, par £. Grébaut. — 9> Fragments coptes, par G. Maspero. 



ESSAI SUR LE SYSTÈME MÉTRIQUE ASSYRIEN. 

(Fin.) 

Quatrième Partie. Essai sur les mesures de capacité. 

CHAPITRE premier. 
Prolégomènes, 

Dans Fétat actuel de la science métrologiqne; le système des mesures assyriennes de 
capacité est; on peut le dire^ de toutes les parties de l'ancien système métrique assyrien^ 
celle que nous connaissons le moins. Presque tous les idéogrammes qui servaient à exprimer 
autrefois les diverses unités cubiques dont les Assyriens avaient adopté Tusage se trouvent 
cependant conservés sur les textes déjà publiés; mais ni les véritables nomS; ni surtout les 
contenances réelles de ces mesures ne peuvent être déterminés encore avec assez d'exactitude; 
et pour apprécier à sa juste portée toute la vérité de cette assertion^ il suffit de rapprocher 
les évaluations données, en 1868, par François Lenormant, dans son Essai, de celles que 
M. Oppsbt a proposé de leur substituer, en 1875, dans son Étalon. 

Voici notamment quels sont, parmi les résultats qu'ils ont obtenus, ceux qui peuvent, 
à la rigueur, être comparés : 



Noms donnés aux mesures assyriennes 



Contenances 



d'après 
Fr. Lenormant>. 



d'après 
M. Oppert". 



Log 

Kab ou Gab, contenant 3 Log. . . . 
La même mesure, contenant 4 Log . 

Hin, contenant 3 Kab 

Bath ou Epha, contenant 6 Hin . . . 

{Homer, contenant 12 Bath 
Chômer, contenant 10 Bath 

jArtabe, contenant 3 Epha ou 18 Hin 
\6rand Métrète, contenant 10 Hin . . 



0»»* 525 

» 

2"»- 10 

6"»- 30 

37 ««-80 

3hect.78iit.oo 
63 »« 00 



0«* 301-46 
0"» 904-391 

3«*- 014-6 
18»«- 088 
2hect. 17m. 054-7 



» 054-7 1 

} 



54ii* 263-7 



1) E$»ai, p. 91. 

2) Étalon, p. 61. 
Recueil, VII. 



50 Essai 

Quant aux autres mesures, elles sont, s'il est possible, encore moins comparables. 

En outre, on le remarquera, François Lenorblant et M. Oppert lui-même ne donnenfl 
leurs évaluations que sous forme d'hypothèses et d'une manière très dubitative, en modifiant^ 
suivant les besoins de leurs causes, les rapports établis, chez les autres peuples de l'antiquité 
et notamment chez les Hébreux, entre les contenances de leurs unités cubiques. 

C'est ainsi, par exemple, que M. Offert, après avoir fait connaître, d'après les indications 
de M. Saigey, les diverses mesures de capacité qui constituaient l'ancien système hébreu, 
dans lequel le Bath était divisé en 72 Log, se hâte d'ajouter (Étalon, p. 60) : 

«Nous ne croyons pas que la subdivision assyrienne ait été la même .... Le Log, 
> étant une subdivision principale, nous supposons qu'on a également appliqué ici le système 
> sexagésimal. Le Bath se divisait probablement en 60 Log.» 

Après quoi, on lit encore, à la page suivante (p. 61): 

«Dans le système hébreu, le Homer était de 10 Bath, mais il est fort probable que, 
»dans celui des Assyriens, le Imer fut de 12. Nous supposons donc que le Homer ou Kor 
> assyrien ait eu 12 Bath.» 

François Lenormant, de son côté, n'est guère plus affirmatif, car voici en quels termes 
il s'exprime, à la fin de sa dissertation : 

«On voit, combien de lacunes existent dans nos notions sur les mesures cubiques de 
» l'ancien Orient; celles de la Grèce ne sont aussi que bien imparfaitement connues ^ Dans notre 
» ignorance des véritables noms chaldéo- assyriens, sauf un bien petit nombre, nous sommes 
» obligé de désigner ces mesures par des appellations empruntées en partie aux Hébreux et 
»en partie aux Perses. Encore cette nomenclature est-elle bien loin d'être complète.» 

Mais les lacunes et les imperfections signalées, dans ce passage, i)ar François Lenormant 
lui-même, ne sont rien en comparaison d'une erreur capitale qu'il a commise et qui altère 
profondément tous les résultats auxquels il est paiTenu. 

Cette erreur lui a fait prendre faussement le pied cube pour l'unité principale de laquelle 
toutes les autres mesures assyriennes ont été déduites, quand il est certain, au contraire, que 
c'est au cube de la demi-coudée et non à celui du pied que ce rôle doit être attribué, comme 
on le constatera dans les chapitres qui suivront celui-ci, et comme M. Offert Fa déjà dé- 
montré, dans plusieurs occasions et de plusieurs manières différentes. 

Toutefois, avant de le démontrer aussi moi-même, une fois de plus, et en même temps 
pour fonder, sur une base solide, les théories que je me propose de développer, j'ai besoin 
d'exiwser au préalable et de faire connaître eu détail les divers systèmes adoptés, chez les 
principaux peuples de l'antiquité, pour la détermination de leurs mesures cubiques. C'est à 
cette partie de mon étude que le chapitre suivant va être consacré. 



1) Je me liâto de faire remarquer ici, et Tou constatera bientôt que François Lekohmakt s^est grande- 
ment trompé, lorsquMl n'a pas craint de dire que les mesures cubiques de la Grèce ne nous sont connues 
que d'une nianière bien imparfaite, la vérité étant, au contraire, que les mesures grewjues de capacité sont, 
peut-être, de toutes les anciennes mesures cubiques, celles que nous connaissons le mieux. 



SUR LE SYSTÈME MÉTRIQUE ASSYRIEN. 51 



CHAPITRE SECOND. 

Etude et comparaison des divei^s systhnes adoptés, dans Vantiqaité, pour la détermination des 

mesures cviiques. 

§ 1. Système romain \ 

De tous les anciens systèmes, le plus simple et, en même temps, le mieux connu est, 
sans contredit, le système romain. Son unité principale, de laquelle toutes les autres dérivent, 

était le pied cube contenant 1.728 onces cubes, 

auquel on était dans l'usage de donner, tantôt le nom à'Amphora, quand il servait à la me- 
sure des liquides et tantôt celui de Quadrantal, quand il servait pour les matières sèches. 
Les autres mesures spécialement affectées aux liquides étaient, dans le système romain : 
Au-dessus de l'Amphora, le Cadus (tonneau) contenant une Âmphora 

et demie ou 2.592 onces cubes, 

et au-dessous, 1^ Y Uma, moitié de l'Amphora, contenant ainsi 864 » » 

et 2^ le Congius, quart de l'Urna et 8® partie de l'Amphora. Sa contenance 

était donc de 216 » » 

et correspondait, par conséquent, à un cube ayant un demi pied ou 6 onces de longueur sur 
chacune de ses arêtes. 

Quant aux mesures spécialement affectées aux matières sèches, elles étaient toutes, 
dans le système romain, plus petites que le Quadrantal et se réduisaient : 

Au Modius, tiers du Quadrantal et contenant 576 onces cubes, 

et au Semodius, moitié du Modius et contenant 288 » » 

Eîn outre, et en dehors de ces deux groupes, le système romain comprenait un 3® groupe 
de petites mesures dont on se servait, aussi bien pour les liquides que pour les matières 
^ches, et dans lequel il faut placer : 

Le SextariiLs, 6® partie du Congius, ou ce qui est la même chose, 16® partie du Modius. 

Sa capacité était ainsi de 36 onces cubes, 

YHemina, moitié du Sextarius, contenant 18 » » 

le Qaartariibs, moitié de l'Hemina et quart du Sextarius, contenant ... 9 » » 

rAcetabtdum, moitié du Quartarius, contenant 4' j * * 

et le Cyathus, tiers du Quartarius, ou ce qui est la même chose, Once (12® partie) 

4u Sextarius, contenant 3 » » 

Quelques autres mesures plus petites, telles, par exemple, que la Ligtda, quart du 
Cyathus, pourraient, à la rigueur, être ajoutées à ce groupe; mais elles ne seraient d'aucune 
utilité dans la discussion actuelle, et je ne m'en occuperai pas ici. 

1) Voir, pour justifier la parfaite exactitude des assertions contenues dans ce paragraphe et dans le 
paragraphe suivant, deux mémoires insérés dans les publications de T Académie de Nimes et ayant pour 
titres, le 1*' : Tableaux indicatif ê dea meêurea de capacité romaines et aUiquea, avec des notes explicatives et justi- 
ficatives (VI* série, année 1874. Tome IV, p. 495) et le 2" : Déterminatùm gétmiétrique des mesures de capa- 
cité dont les anciens se sont servis en Egypte, précédée d'explications relatives attx mesures de capacité grecques et 
romaines (VII* série, année 1879. Tome II, p. 1). 

7* 



52 



Essai 



Ponr eu finir maintenant avec les anciennes mesures romaines de capacité, il reste enco: 
à les tradnire, aussi exactement que possible, en nouvelles mesures françaises. Mais il arri^ 
malheureusement que l'ancien pied d'Italie n'a pas toujours conservé la même longueur > 
a varié, au contraire, dans la suite des temps, de 0" 294*3 ou environ jusqu'à 0" 296-3. 

C'est aux époques les plus reculées de l'histoire que la longueur de ce pied était rédni 
à 0*° 294*3, seulement, comme les monuments de Psestum* et de Métaponte'^ le démontrei 
et c'est à l'époque la plus florissante de la civilisation romaine que cette même long^ieur 
été élevée, très probablement pour la rendre rigoureusement géographique ', jusqu'à 0*" 296'i 
comme je crois l'avoir prouvé en étudiant les dimensions de la colonne Trajane* et de 1 
Maison-Carrée de Nîmes ^ 

Il devient, par suite, nécessaire d'assigner, au cube du pied romain antique, tant 
0™° 025*490 et tantôt 0"<= 026*013, et, par conséquent, les contenances des mesures romain* 
de capacité doivent varier de la manière indiquée doua le tableau suivant, selon qu'on 1( 
rapporte aux premiers temps de la république, ou à l'ère des Césars^. 



Noms des mesures romaines de capacité 



Contenances exprimées 



En 
onces cubes 



En Litres 



aux premiers temps 
de U république 



à dftter des emperei 



Cadus 

Âmphora on Quadrantal 

Uma 

Modius 

SemodiuR 

Congius 

âextarius 

Hemina 

Quartarius 

Acetabulum 

Cvathus 



2,592 

1,728 

864 

576 

288 

216 

36 

18 

9 

4 'A 
3 



38,235 

25,490 

12,745 
8,497 
4,248 
3,186 
0,531 
0,265*50 
0,132*75 
0,066-375 
0,044*25 



39,019-5 
26,013 
13,006*5 
8,671 
4,335*5 
3,251-6 
0,541*9 
0,270*9 
0,135*45 
0,067*72 
0,045*15 



1) FUftde des dimension» du grand temple de Pœatum (grand in-4**; avec Atlas in -Folio. Paris, 18( 
J. Baudby, Editeur). 

2) Étude des ruines de Métaponte, dans la Gazette des architectes et du bâtiment (année 1865, pp. 37, 1( 
121 et 140). 

3) Il est certain, dans tous les cas, que la longueur du pied romain fixée, comme on est convenu • 
le faire aujourd'hui, à 0™ 296*8, porte la longueur du Mille à 1.481'" 50 et élève ainsi jusqu'à 111.112™ 
la longueur du degré terrestre, toujours évaluée à 75 Milles par les géographes romains et qu'elle la ra 
proche, par conséquent, autant que possible, de la longueur moyenne, aujourd'hui bien connue de ce mêi 
degré, que les savants modernes ont réglée à 111.111™ 10; au contraire, la longueur du Mille, réduite 
1.471™ 50 seulement, lorsque la longueur du pied ne dépassait pas 0™ 294*3, ne permettait pas alors d't 
signer plus de 110.362™ 50 à la longueur du degré terrestre, toujours fixée à 75 milles, et conduisait aii 
à une erreur de 748™ 60 sur cette évaluation de la longueur du degré. 

4) Etude des dimensions de la colonne Trajane, dans les Mémoires de r Académie du Gard^ année 1862, p. 1^ 

5) Etude des dimensions de la Maison- Carrée de Nîmes, dans les Mémoires de la même acudémie; ann 
1803, p. 73 et année 1864, p. 121. 

6) Le fameux Congé Famése, construit sous le VI" consulat de Vespasien, se rapporte nécessaireme 
à cette dernière époque et n'a été probablement construit que pour être substitué aux anciens et po 
donner ainsi un caractère officiel à l'accroissement des mesures cubiques (voir, sur cette question, ma Dét 
viination géométrique des mesures de capacité, etc. aux pp. 52 et suivantes). 



SUR LE SYSTÈME MÉTRIQUE ASSYRIEN. 53 



§ 2. Système grec. 

Le système grec était beaucoup plus complet que le système romain. Sa plus grande 
mesure de capacité était le Mé3t[jLvo<;^ ser\'ant autrefois^ comme le Quadrantal romain ^ aussi 
bien pour les liquides que pour les matières sèches et au-dessous duquel on trouvait^ dans 
la série exclusivement affectée aux liquides; le MetpriTT^; et Y\K[tjfopt\i<;, 

La contenance du MéB'fxvoç était égale à la moitié du cube d'une coudée, c'est-à-dire à 

4 Spithames cubes, ou en d'autres termes, à .6.912 dactyles cubes. 

Quant à celles du MexpiQTYjç et de r\\[jL(popeu<;, elles étaient égales, 
la première aux trois quarts, et la seconde à la moitié du Mé3c[jLvo;, 
ce qui revient à dire que le Mstptqttijç contenait 3 ^pitbames cubes ou 5.184 » » 

et que r!A|*(pop6u<; en contenait seulement 2, ou 3.456 * » 

Les autres mesures affectées aux liquides étaient ensuite : le Aa$i^, 
quart de r'A[jL9op66<; ou, en d'autres termes, moitié de la Spithame cube 

et contenant ainsi 864 » » 

le XoOç, moitié du Aa8i$ et contenant 432 » » 

et enfin le Mûtptç, moitié du Xouç et contenant 216 » » 

De sorte que ce Mapiç correspondait exactement à un cuhe ayant une demi-Spithame 
ou 6 dactyles sur chacune de ses arêtes. 

Les mesures de capacité spécialement affectées aux matières sèches étaient ensuite, 
dans le système grec, indépendamment du MéStfjivo;, égal, comme on vient de le voir, à 

4 Spithames cubes, ou à 6.912 dactyles cubes 

et de r*H{i.ijxé8ifjLvcv, ayant la même contenance que TAiJLçopeiç, et 

comprenant ainsi 2 Spithames cubes ou 3.456 » » 

1** le TpcTeuç, tiers du Méîtfjivoç et contenant 2.304 » » 

2^ r*ExT£u<;, moitié du Tpixeu; ou 6* partie du MéStfjivoç, contenance. 1.152 » » 

3^ r'HixtexTov ou "ABÎtS, moitié de l'Txxeùç ou 12" partie du MëScpoc, 

contenance 576 » > 

4*^ r*HiJLi5(i)BéxaTov, moitié de l'*A55tÇ, ou 24* partie du M^§i[iLvoç, con- 
tenance 288 » » 

et enfin le XotvtÇ, moitié de r*H{i.t8(i>Bé>c(rcov ou 48® partie ou MéBiix- 

voç, contenance 144 » » 

En dernier lieu, le système grec comprenait, comme le système romain, une série de 
petites mesures dont on se servait aussi bien pour les liquides que pour les matières sèches 
et parmi lesquelles je signalerai seulement : 

V le SéffXYiç, moitié du XotviÇ, ou ce qui est la même chose, tiers du 

Miptç, contenance 72 dactyles cubes 

2^ la KoTÙXri, moitié du Séorr^ç, contenance 36 » » 

3° le TétapTov ou 'HixtxoîuXiov, quart du SéffTYjç, ou moitié de la KotOXti, 

contenance 18 » » 

4** r'OÇj^oçov, moitié du TéxapTov, contenance 9 > > 

et 5° le Kùaôoç, tiers du Tétaprov, contenance 6 » » 



54 



Essai 



en négligeant encore ici quelques autres mesures plus petites, telles que la Ko-prY; et le 
Mùorpov, qu'il n'est pas nécessaire de comprendre dans la discussion actuelle. 

n ne sera pas sans intérêt de rapprocher maintenant et de comparer entre elles les 
diverses mesures de capacité qui constituaient autrefois le système grec et le système romain 
et on pourra le faire aisément en consultant le tableau qui suit : 

Tableau comparatif 

des mesures de capacité grecques et romaines. 



Système grec 



Noms dos mesures 



Contenances exprimées 
en dactyles cubes 



Contenances exprimées 
en prenant pour Unités 
le \i9vi\\ dans le système 
grec et le Sextariusdans 
le système romain 



Système romain 



Noms des mesures 



Contenances exprimées 
en onces cubes 



MéBtjJLvoç 

Mstpri-n^ç 

'AjJiçopeuç 

Spithame cube . 

Aa8i5 

Xouç 

Mapiç 

MéSiiJLvo(; 

'HpLtpLéStpivov . . . 

TptTeuç 

'Exteuç 

'HiJLiexTov 

'HfjLt5(i)Bsx.aTcv . . . 
XotviÇ 

HéOTTi^ 

KotjXtq 

TétapTOv 

X)ç6ga(p5v 

KuaSuç 



V Mesures affectées aux liquides 

6.912 96 

5.184 72 

3.456 48 

1.728 24 

864 12 

432 6 

216 3 



Cadus . 
Âmphora 
Urna . . 



Congius 



2° Mesures affectées aux matières sèches 



6.912 
3.456 
2.304 
1.152 

576 

288 
144 



96 

48 

32 

16 

8 

4 

2 



Quadrantal 

Modius . . 
Semodius 



y^ Petites mesures servant dans les deux cas 



72 

36 

18 
9 
6 



1 



Vi 



s 



'/12 



Sextarins . . 
Hemina . . 
Qnartarius . 
Acetabulnm 
Cyathus . . 



2.592 

1.728 

864 

216 



1.728 

576 

288 



36 

18 

9 

3 



On voit, sur ce tableau, que le système grec et le système romain sont aussi semblables 
que possible l'un k l'autre, puisque toutes les contenances sont exprimées, dans le premier 
de ces deux systèmes, en fonction du HéTnjç, par le» mêmes nombre» qne les mesures corres- 
pondantes en fonction du Sextarins dans le second, de sorte que l'unique différence à signaler 



SUR LE SYSTÈME MÉTRIQUE ASSYRIEN. 55 

entre eux est celle qui résulte d'une plus grande extension donnée au système grec^ en 
lui ajoutant quelques mesures^ les unes supérieures^ les autres inférieures à celles qui cons- 
tituent le système romain. 

On peut constater aussi, sur le même tableau, que toutes les contenances des mesures 
grecques se trouvent exprimées, en dactyles cubes, par des nombres rigoureusement doubles de 
ceux qui expriment, en onces cubes, les contenances des mesures romaines correspondantes^ et que, 
par conséquent, si une once cube pouvait être considérée comme égale à deux dactyles cubes, 
toutes les mesures romaines seraient identiques- aux mesures grecques qui leur correspondent. 

Mais on sait que cette identité n'existe pas, en fait, parce que 25 pieds romains sont 
égaux à 24 pieds grecs, ou ce qui est la même chose, parce que 25 onces romaines sont 
égales à 32 dactyles grecs, d'où il suit qu'une once romaine est égale à ^^25 de dactyle 
grec, ou en d'autres termes, à 1 dactyle plus les 0,28 d'un dactyle, et qu'ainsi une once 
cube est égale à 2 dactyles cubes plus les 0,097-152 d'un dactyle cube; ce qui revient à 
dire, puisque les mesures cubiques des Romains sont à celles des Grecs comme une once 
cube est à deux dactyles cubes, qu'elles sont finalement entre elles comme 2,097* 152 est 
à 2, ou mieux encore comme 1,048*576 est à 1, et, en fin de compte, que pour rendre les 
mesures grecques exactement égales aux mesures romaines correspondantes, il suffit d'ajouter 
aux premières les 0,048*576 ou, en termes plus simples, le 21® de leurs contenances. 

Personne n'ignore cependant que la légère différence ainsi constatée entre ces mesures n'a 
jamais empêché les anciens métrologues de considérer, dans la pratique, le Sextarius comme 
égal au Héorr^ç, le Congius comme pareillement égal au XoOç, etc. Mais il semble permis de 
croire, malgré cela, que l'erreur qu'ils commettaient ainsi était parfaitement volontaire et doit 
être en conséquence attribuée, non à leur ignorance du fait réel, mais uniquement aux diffi- 
cultés que l'emploi des petites fractions leur imposait, et à leur habitude constante de simpli- 
fier leurs calculs en supprimant ces petites fractions toutes les fois qu'ils pouvaient le faire 
sans de graves inconvénients. 

Quoi qu'il en soit, et quelles que puissent être, au fond, les différences qui existaient 
réellement entre les capacités des mesures grecques et romaines, il demeure toujours par- 
faitement certain que ces différences ne peuvent altérer, en aucune manière, un fait capital 
que le tableau précédent démontre aussi avec évidence et sur lequel je dois appeler ici l'at- 
tention la plus sérieuse, parce qu'il constituera l'un des principaux arguments de la discus- 
sion que je prépare. Je veux parler du caractère essentiellement duodécimal de la série des 
mesures de capacité, dans les deux systèmes, caractère qui résulte de ce que toutes les con- 
tenances et tous les rapports que ces contenances présentent entre elles sont constamment 
exprimés par des nombres dans lesquels on ne peut trouver que les facteurs premiers 2 et 3, 
à l'exclusion complète de tous les autres facteurs premiers, et particulièrement du facteur 5, 
ce qui suffit pour démontrer qu'il n'y a absolument rien, dans les deux séries, qui puisse 
être rapporté, d'une manière quelconque, au système décimal, quoique ce dernier système 
soit précisément celui qui ser\'ait de base, chez les Grecs comme chez les Romains, tant à 
la numération parlée qu'à la numération écrite. 

En dernier lieu, et avant de donner la traduction, en mesures françaises, des conte- 
nances des mesures grecques de capacité, il est nécessaire de faire remarquer que la longueur 
du pied grec a subi, dans l'antiquité, à peu près les mêmes variations que celle du pied 



56 



Essai 



romain et qu'en fait, ainsi que je crois Tavoir démontré, en étudiant les dimensions du Par- 
thénon, dans le 4® chapitre de ma Détermination géométrique des mesures de capacité, etc. 
(p. 59 et suiv.), cette longueur doit être réduite à 0™ 306*32, quand on la rapporte aux. 
temps les plus reculés, tandisque, au contraire, quand on la rapporte à des temps plus rap- 
prochés de nous, elle doit être élevée jusqu'à 0™ 308-6', comme on l'admet généralement 
aujourd'hui et comme cela résulte d'ailleurs de mon Etude du m^onument choragique de Lysicrate\ 
S'il en est ainsi, la longueur de la Spithame grecque doit être réglée, dans le premier 
cas, à 0" 229*74 et dans le second, à 0" 231*45, ce qui conduit à régler les contenances des 
mesures grecques de capacité de la manière indiquée dans le tableau suivant : 



Noms des mesures grecques de capacité 



Contenances exprimées 



En 
dactyles cubes 



En Litres suivant qu'on considère le pied 
grec comme égal 



à O^SOSS* 



on à a™M8-6 



MéStlAVOÇ 

Metptj'rfiÇ 

'AixçopeOç ou 'Hi*,t(i.éît|*vov 

TptTeûç 

Spithame cube 

'EXTSÛÇ 

AoiîiÇ 

'H(x(sxTOv ou 'AîîtÇ . . . 

XoOç 

'H|*tî(i>Sé)tor:ov 

Mipt; 

XoïviÇ 

SéoTTjÇ 

KoTÛXr, 

Térapiov ou 'HjitxoTÛXtsv . 

X)çûp«f ov 

KûaOoç 



6.912 

5.184 

3.456 

2.304 

1.728 

1.152 

864 

576 

432 

288 

216 

144 

72 

30 

18 

9 

6 



48,500 

36,375 

24,250 

16,166-60 

12,125 
8,083-33 
6,062-50 
4,041-66 
3,031-25 
2,020-83 
1,515-62 
1,010-42 
0,505-21 
0,252-60 
0,126-30 
0,06315 
0,042-10 



49,593-6 

37,195-2 

24,796-8 

16,531-2 

12,398-4 

8,265-6 

6,199-2 

4,132-8 

3,099-6 

2,066-4 

1,549-8 

1,033-2 

0,516-6 

0,258-3 

0,12915 

0,064-57 

0,04305 



1) Cette longueur du pied grec, ainsi réglée à 0*° 308-6 est presque aussi rigoureusement géographique 
que celle de 0°* 296-3 attribuée au pied romain, parce que, en effet, le Stade grec, dont la longueur est de 
600 pieds, correspond à 185"* 16, lorsque la longueur du pied est de 0°* 308-6 et permet ainsi d'élever la 
longueur du degré terrestre, considérée par les géographes grecs comme égale à 600 Stades, d'élever, dis- 
je, cette longueur jusqu'à 111.096", avec une erreur en moins de lô" 10 seulement sur la longueur véri- 
table, tandis que, au contraire, lorsque le pied grec est réduit à 0*° 306-32, ces mêmes longueurs du Stade 
et du degré ne correspond plus qu'à ISS" 792 et à 110.276"" 20, avec une erreur, en moins, de 885" 90 sur 
cette dernière expression. Et comme il semble, après cela, impossible de croire, avec Gobselin et avec 
quelques archéologues modernes que les Romains de Romulus et les Grecs de Périclès et, à plus forte 
raison que leurs ancêtres ont en les moyens de mesurer la longueur du degré terrestre avec autant de 
précision que nous, il est, si je ne me trompe, nécessaire d'en conclure que le pied romain et le pied grec 
n'ont pas pu être réglés, le premier à 0" 296-3 et le second, à 0" 308-6 aux époques reculées où des unités 
métriques régulières ont été établies, pour la première fois, soit en Italie, soit en Grèce et que, par consé- 
quent, il n'y a rien de plus naturel que de trouver, en fait, le pied romain et le pied grec réglés d'abord, 
le premier à 0" 294-3 et le second à 0" 306-82, et puis élevés, dans des temps plus rapprochés, jusqu'à 
0" 296-3 et 0" 308-6, pour les rendre, autant que possible, géographiques. 

2) Dans les Mémoire» de la SocUU des Antiquaire» de France, XXIX" vol. (IX* de la 3* série), p. 161. 



SUR LE SYSTÈME MÉTRIQUE ASSYRIEN. 57 



§ 3. Système égyptien*. 

Grâce aux travaux récents de quelques métrolognes et plus particulièrement à ceux de 
M. Pierre Bortolotti, l'ancien système des mesures égyptiennes de capacité est aujourd'hui 
aussi bien connu que ceux des mesures grecques et romaines. 

La plus grande des unités métriques afifectées, dans ce système^ aux liquides était égale 
à la moitié du cube de la coudée royale de 7 palmes de longueur, de sorte que lorsqu'on 
règle, comme on le fait aujourd'hui, la longueur de cette coudée à 0™525, on élève la con- 
tenance de la plus grande des mesures que les Égyptiens affectaient aux liquides jusqu'à 
72"^ 352. 

Elle a été nommée Tarn ou Tama, par MM. Plbvte et Dûmichen et je continuerai à 
la désigner sous le même nom. 

C'est, en quelque sorte, un MéSifAvcç égyptien, puisqu'elle contient la moitié du cube 
d'une coudée égyptienne, ou en d'autres termes, 4 demi-coudées ou Zéreth cubes, comme le 
Mé5i|jLvo; grec contient lui-même 4 demi-coudées grecques ou Spithames cubes. 

Au-dessous de cette grande unité, on trouve successivement dans la série des mesures 
égyptiennes affectées aux liquides : 

1** YArtabe primitive ('ApTiPiQ tûv TuaXatûv) moitié du Tama et contenant, par 

suite, 2 Zéreth cubes ou 36"^- 176 

2° YApet ou Zéreth cube, moitié de l'Artabe, contenance 18^'' 088 

3" Le Tena ou grand Hin, moitié de l'Apet, contenance 9^^*- 044 

et 4** le Bescha ou Hin sacré, quart de l'Apet, ou moitié du Tena, conte- 
nance • 4*''-522 

Le système des mesures affectées aux liquides a donc été réglé, en Egypte, identique- 
ment comme en Grèce, puisque, en effet, le Tama contient 4 Zéreth cubes comme le Mé^c- 
jjLvoç contient 4 Spithames cubes, puisque l'Artabe en contient 2 comme l'Afx^cpsuç, puisque 
l'Apet en contient un, et puisque, enfin le Tena et le Bescha sont égaux à la moitié et au 
quart d'un Zéreth cube, comme le AdBt^ et le XcOç sont égaux à la moitié et au quart d'une 
Spithame cube. 

Tout le monde sait, d'un autre côté, que le système métrique égyptien est incontes- 
tablement antérieur au système grec et par conséquent, il semble, au premier abord, par- 
faitement permis de croire qu'on peut trouver, dans les indications qui précèdent, la preuve 
d'un emprunt fait par la Grèce à l'Egypte, les différences que l'on remarque entre les capa- 
cités des mesures cubiques qui se correspondent, dans les deux systèmes, ne pouvant être 
attribuées, dans cette hypothèse, qu'à la différence qui existait autrefois entre les longueurs 
des mesures linéaires dans les deux pays. 



1) Voir, pour justifier la parfaite exactitude des assertions contenues dans ce paragraphe, deux mé- 
moires insérés dans les publications de FAcadémie de Nimes et ayant pour titres : le premier, Détemiùuuion 
géométrique des memreê de capacité dent les andeiis se sont servis en Egypte (VIT" série, année 1S79, tome II, 
p. 1), et le second. Appendice à la détermination géométrique des mesures de capacité dont les anciens se sont 
iervis en Egypte (même série, année 18S4, tome VII, p. 1). 

Recueil, YII. 8 



58 Essai 

Cependant, ainsi qu'on va le voir, il est complètement impossible d'admettre la même 
•hypothèse pour les mesures affectées aux matières sèches et en particulier au blé. 

Voici; en effet, comment ces mesures étaient réglées, chez les anciens Égyptiens : 
Elles dérivaient toutes de la coudée virile ou coudée de 6 palmes, de 0^ 45 seulement 
ée longueur, et la plus grande des mesures qu'on en déduisait s'élevait, comme M. Pi£rrk 
BoBTOLOTTi l'a si bien démontré, à 20 coudées cubes, c'est-à-dire à 18 hectoUtres 22"*- 50. 
Cette mesure ne servait qu'à évaluer la contenance des greniers nommés Schaa. 
Au-dessous, on trouve successivement, dans la série affectée au blé : 
1^ Un ^Ju^d, quart de la grande mesure des Schaa et contenant, par con- 
séquent, 5 coudées cubes ou 4^«<^*- 55*"- 625 

2° Une autre mesure égale au 10® de la grande mesure et contenant 2 cou- 
dées cubes ou l^«c*- 82*»^- 250 

C'est à cette dernière mesure que M. Revillout a donné et que je con- 
serverai le nom de mesure thébaine. 

3^ Un Boisseau, 10® partie du Muid et correspondant ainsi à la moitié du cube 

d'une coudée ou à 45*'^- 562'5 

4® Un Apet, 5® partie de ce cube et contenant 18***- 225 

5® Un Tenu, 10® partie du même cube et contenant 9^>*- 112*5 

et 6® enfin un Bescha, moitié du précédent ou 20® partie de la coudée cube 

et ayant, par conséquent, une contenance de 4"*- 556*25 

Ainsi, dans cette série, la plus grande mesure est égale à 20 coudées cubes, quand la 
plus petite est égale au 20® de la même coudée. 

On a déjà vu que, dans le système romain et dans le système grec, les deux séries 
affectées aux liquides et aux matières sèches étaient reliées. Tune à l'autre, par une troisième 
série de mesures plus petites, en usage dans les deux cas, et il est extrêmement probable, 
on peut même dire certain, qu'il devait en être de même en Egypte. 

Mais quelle était, dans le système égyptien, cette troisième série? En d'autres termes, 
quels étaient les rapports établis entre les mesures affectées aux liquides et celles qui étaient 
affectées aux matières sèches? 

Il ne semble pas difficile de le dire, puisque nous venons de trouver, dans le pre- 
mier cas : 

Un Apet, égal à un Zéreth cube et contenant ainsi 18"* 088 

Un Tena, moitié de cet Apet et contenant 9"^ 044 

• et un Bescha, moitié de ce Tena et contenant 4"*- 522 

Et dans le deuxième cas : 
Un Apet, 5® partie du cube de la petite coudée et ayant par conséquent une 

contenance de 18"*- 225 

Un Tena, moitié de cet Apet et contenant 9"*- 112*5 

et un lîescha, moitié de ce Tena et contenant 4"* 556*25 

puisque les mesures ainsi réglées ne diffèrent entre elles que de la 132® partie de plus petites, 
puisque nous savons déjà qu'on considérait autrefois comme pratiquement égales deux me- 
sures cubiques dont la différence s'élevait jusqu'au 21® de la plus petite, et enfin, puisqu'il 
est évident que, dans ces conditions, deux mesures qui ne diffèrent que du 132® de la plus 



SUR LE SYSTÈME MÉTRIQUE ASSYRIEN. 



59 



petite devaient être considérées, à plus forte raison, comme égales, non seulement en pra- 
tique, mais encore en réalité. 

Ainsi,, dans le système égyptien, les petites mesures servant indifféremment i)our les 
liquides et pour les matières sèches étaient : TApet, le Tena et le Besclia; et, dans ce sys- 
tème, TApet était commun aux trois séries, comme le Sex tarins, dans le système romain et 
comme le Sscjttqç, dans le système grec. 

Voici donc, en dernière analyse, comment ces trois séries étaient réglées, dans le sys- 
tème métrique égyptien. 

Première séné. 

Mesures affectées aux liquides, en exprimant leuns contenances en fonction du cube de 
la coudée royale pris jwur unité. 



Noms de ces mesures 



Cube de la coudée royale 
Tama 

Artabe primitive 

Apet 



Contenances 



1 



Deuxième série. 

Mesures affectées aux matières sèches, en exprimant leurs contenances en fonction du 
cube de la coudée virile pris pour unité. 



Noms de ces mesures 


Contenances 


Grande mesure des Schaa 


20 


Muid 


5 


Mesure thébaine 


2 


Cube de la coudée virile 


1 


Boisseau 


• ., 


Anet 


i 


Troisième série. 


5 



Mesures communes aux deux séries précédentes, en exprimant leurs contenances en 
fonction de TApet pris pour unité. 



Noms de ces mesures 



Contenances 



Apet . . 
Tena. . 
Bescha 



1 



1/. 



60 



Essai 



Et Ton voit^ sar ces tableaux, que les diverses mesures qui y sont inscrites sont natu- 
rellement reliées les unes aux autres de manière à ne former qu'un seul et même système 
métrique ; lorsque Ton peut considérer FApet des liquides comme égal à celui des matières 
sèches et à celui des petites mesures, ou, ce qui revient au même, lorsque le 8^ du cube de 
la grande coudée est égal au ô® du cube de la petite. 

Quoique cette condition ne puisse pas être remplie, dans le cas actuel, avec une rigueur 
mathématique, nous savons déjà cependant qu'elle pouvait être vérifiée en Egypte, avec une 
approximation plus que suffisante dans la pratique et que, par conséquent, on pouvait y 
régler, de la manière suivante, le système complet des mesures de capacité en exprimant les 
contenances en fonction de TApet pris pour unité. 



Noms de ces mesures 



Grande mesure des Schaa 

Muid 

Mesure thébaine 

Cube de la coudée royale 
Cube de la petite coudée 

Tama 

Boisseau 

Artabe primitive 

Apet 

Tena ou Grand Hin. . 

Bescha ou Hin sacré . 



Contenances 



100 

25 

10 

8 

5 

4 

2 

1 



V2 



La théorie que je viens d'exposer et qui consiste à considérer séparément la série des 
mesures affectées aux liquides comme déduite du cube de la grande coudée, en le divisant 
en 2, 4, 8, 16 et 32 parties égales, pour former le Tama, l'Artabe, l'Apet, le Tena et le 
Bescha et la série des mesures affectées aux matières sèches, comme déduite du cube de la 
petite coudée, en le multipliant d'abord i)ar 2, par 5 et par 20, pour former la mesure thé- 
baine, le Muid et la grande mesure des Schaa, et en le divisant ensuite par 2, par 5, par 
10 et par 20, pour former le Boisseau, FApet, le Tena et le Bescha, est une théorie incon- 
testablement exacte, quand ou la rapporte aux meilleurs temps de la civilisation égyptienne, 
parce que, alors, la coudée royale et la coudée virile étaient, l'une et l'autre, d'un emploi 
journalier et se trouvaient entre les mains de tout le monde. Mais la même théorie ne peut 
plus être acceptée, quand on veut remonter jusqu'à l'origine de cette civilisation, c'est-à-dire 
jusqu'à une époque où la coudée royale n'existait pas encore et où la coudée virile était 
seule en usage, telle qu'elle avait été réglée, comme mesure linéaire primordiale, sur la lon- 
gueur même de la coudée humaine. 

Une seconde théorie plus ancienne doit donc être étudiée et voici sur quelles bases il 
semble permis de l'établir : 

Dans ce nouveau système, la mesure cubique primordiale, celle de laquelle toutes les 
autres ont été déduites ne peut être que le cube de la coudée virile, et comme il est extrê- 



SUR LE SYSTÈME MÉTRIQUE ASSYRIEN. 61 



* 



Tuemeut probable que les Égyptiens, dont la numération a toujours été décimale, comptaient 
alors habituellement par quines, en effectuant leurs calculs sur les doigts de leurs mains, il 
est à peu près certain que les deux premières mesures déduites de la coudée cube ont été 
\e Muid, composé de 5 coudées cubes et TApet, égal à la 5® partie de la même coudée. 
\ Mais cette coudée cube, ayant une contenance de 91^»*- 125, était une mesure difficile- 

l ment maniable et par conséquent n'a pas tardé à être remplacée, pour tous les usages ordi- 
naires, par la demi-coudée ou Boisseau de 45^''- 562*5 seulement. 
Les trois plus anciennes mesures ont été de la sorte : 
Le Muid de 4^^- 551^*- 625, 
le Boisseau de 45"*- 562*5, 
et FApet de 18»»*- 225, 
la coadée n'étant plus alors qu'une mesure purement théorique dont on ne faisait aucun usage 
dans la pratique. 
* Plus tard, lorsqu'on a eu besoin d'obtenir plus de précision dans les mesures, on s'est 

seni naturellement d'un grand Hin ou Tena et d'un Hin sacré ou Bescha, égaux le premier 
à la moitié, et le second au quart de TApet. 

Plus tard, encore, lorsque la production des céréales s'est accrue avec le temps, et que 
le commerce a eu à opérer sur des quantités plus considérables, on a ajouté aux mesures 
déjà en usage la grande mesure des Schaa, quadruple du Muid et la mesure thébaine double 
du cube de la coudée et quadruple du Boisseau, de sorte que le système des mesures égyp- 
tiennes de capacité s'est trouvé composé, à cette époque reculée, d'une seule série dont toutes 
les unités dérivaient du cube de la petite coudée et qui comprenait, comme je l'ai dit, au 
commencement de ce paragraphe : 
r La grande mesure des Schaa, contenant 20 coudées ou . . . v . . . 18^®<^*- 22"*- 500 

2^ Le Muid, contenant 5 coudées ou 4^^* 55"*- 625 

3** La mesure thébaine contenant 2 coudées ou P®^* 82"'- 562-5 

4** Le Boisseau, ou demi-coudée, 10** partie du Muid, contenant 45"*- 562*5 

•V L'Apet, 5* partie de la coudée, ou 2 5 du Boisseau, contenant 18^'*- 225 

6® Le Tena, ou grand Hin, moitié de l'Apet, contenant 9^**- 112*5 

et V enfin le Bescha ou Hin sacré, moitié du Tena, contenant 4^»*- 556*25 

Il est très probable que les mesures ainsi réglées, pour les blés, ont dû servir aussi 
pour les liquides, lorsqu'on a commencé à les mesurer; avec cette restriction cependant que, 
^ans les premiers temps, on devait n'affecter aux liquides que le Hin sacré, le grand Hin, 
double du précédent, et l'Apet, double du grand Hin, et que loi-squ'on a eu besoin d'em- 
ployer de plus grandes mesures, au lieu de recourir au Boisseau, on a mieux aimé continuer 
la série des mesures binaires déjà en usage, en créant l'Artabe, double de l'Apet et le Tama, 
double de FArtabe, que l'on a consacrés spécialement à la mesure des liquides, en affectant 
alors, d'une manière exclusive, aux matières sèches la grande mesure, le Muid, la mesure 
thébaine et le Boisseau, et en laissant à part l'Apet, le Tena et le Bescha, pour former une 
troisième série commune aux deux autres. 

Voici donc quel était, dans cette hypothèse, l'ensemble des mesures égyptiennes de 
capacité, et quelles étaient leurs contenances exactes, à l'époque où la coudée royale n'avait 
pa» été admise encore dans la série des mesures linéaires : 



62 



Essai 



Noms des mesures de capacité 



Contenances exprimées 



en fonction 
de TApet 



en litres 



V Mesures affectées aux liquides 



Tama 

Artabc primitive 



4 
2 



72"*- 900 
36»»*- 450 



2® Mesures affectées aux matières sèches 



Grande mesure des Schaa 

Muid 

Mesure thébaine 

Boisseau 



Apet 

Tena ou grand Hin . 
Bescha ou Hin sacré 



100 


18''«'-22«»-500 


25 


4h«t. 55iit. 625 


10 


Ihect. 821"- 250 


91 ' 
^ ;2 


45"«- 562-5 


deux séries 




1 


18«'- 225 


"i 


9'"- 112-5 


1 
1 


4«*- 55G-25 



UApet, 5® partie du cube de la coudée virile, avait, dans ce système, un rôle prépon 
dérant, puisque la mesure ainsi formée y était, à la fois, le plus grand commun diviseur de 
mesures affectées, d'une part, aux liquides et de Tautre, aux matières sèches et la plus grand< 
des mesures communes aux deux séries; et cette seule observation conduit à croire qu'on n'i 
pas dû tarder à construire un cube ayant aussi exactement que possible la contenance d'ui 
Apet, pour se procurer ainsi les moyens de fabriquer ensuite plus aisément Tartabe égale i 
deux et le Tama égal à quatre de ces cubes. 

Or il arrive, par Teifet d'un hasard bien singulier, que lorsqu'on donne à l'Apet un* 
forme cubique, les côtés de ce cube ont une longueur précisément égale à 3 palmes e 
demi, parce que le cube de la coudée virile de 6 palmes de longueur contient 216 palme 
cubes, d'où il suit que l'Apet, 5® partie de cette coudée en contient 43-2, parce que h 
racine cubique de 43-2 est rigoureusement égale à 3'5088, et parce que, enfin 3P*^"-508i 
égaux à 0" 263-16 (puisque un palme est égal à 0"075) s'approchent autant qu'il est pos 
sible de le désirer de 3 palmes et demi, égaux de leur côté à 0™ 2625, la différence entre 
ces deux longueurs n'étant que de 0" 000*66 c'est-à-dire, en d'autres termes, de % de 
millimètre. 

L'Apet, ainsi représenté par un cube de 3 palmes Vî de côté, permettait de représentei 
ensuite l'Artabe, double de l'Apet, par un prisme droit, à base carrée de 3 palmes ^2 ^^ 
côté sur 7 palmes de hauteur, et le Tama, quadruple de l'Apet, par un autre prisme droit à 
base carrée de 7 palmes de côté sur 3 palmes ^1^ de hauteur. Ces deux longueurs de 3 palmes 
</2 et de 7 palmes sont ainsi devenues, il semble permis de le croire, d'un usage, pour ainsi 
dire, habituel, et c'est là très probablement ce qui a conduit les Egyptiens à les introduire 
plus tard, d'une manière officielle, dans leur système métrique linéaire, sous les noms de 



SUR LE SYSTÈME MÉTRIQUE ASSYRIEN. 



63 



Zéreth et de coudée royale ou septénaire. Au lieu donc de considérer, ainsi que je Fai fait 

en commençant, la coudée royale comme ayant servi à former- le Tama et FArtabe, il semble 

maintenant plus naturel et plus conforme à la vérité de considérer, au contraire, cette coudée 

comme déduite elle-même du Tama et de TArtabe préalablement déterminés en fonction de 

la coudée virile, et d'admettre en même temps que i)ersonne n'avait encore expliqué, d'une 

manière aussi satisfaisante, ni l'addition d'un palme à la coudée primitive, pour former la 

coudée septénaire, ni l'introduction de cette coudée septénaire dans le système métrique 

^yptien. 

J'ai dit ailleurs que les Égyptiens s'étaient peut-être décidés à ajouter un palme à 

ieur coudée primitive de 6 palmes de longueur, pour la rapprocher davantage de la coudée 

assyrienne dont la longueur est de 0"* 54 ou environ, mais l'explication que je viens de donner 

nie semble aujourd'hui préférable, quoiqu'il soit, à la rigueur, permis d'aller jusqu'à croire 

que les Égj'ptiens, lorsqu'ils ont agi comme ils Font fait, ont pu se laisser déterminer par 

les deux motifs réunis. 

Il n'en reste pas moins certain que, dès que la coudée royale a été réglée officiellc- 

xnent, c'est en se servant de cette coudée que les mesures affectées aux liquides ont été 

déterminées de la manière indiquée au commencement de ce paragraphe et que, par suite, 

oes mesures ont dû varier, dans la suite des temps, conformément aux indications du tableau 

qui suit : 



Noms des mesures affectées 
aux liquides 



Contenances 



telles qu'elles étaient réglées. r{an« | telles qu'elles ont été réglées plut 
le principe, en fonction de la cou- tard , en fonction de la coudée 



déo virile, avant l'introduction de 
la coudée royale dans la série des 
mesures linéaires 



royale . après l'introduction de 

cette coudée dans la série des 

mesures linéaires 



72"»- 900 


72«»- 352 


36"*- 450 


36'"- 176 


18«*- 225 


18'»- 088 


9'"- 112-5 


9'" 044 


4"*- 556-25 


4'"- 522 



Tama 

Artabe primitive . . . 

Apet 

Grand Hin^ ou Tena 
Hin sacré * ou Bescha 



Au contraire, et pour ce qui concerne les matières sèches, il ne semble pas moins cer- 
tain que leurs contenances n'ont jamais pu varier, et ont toujours été réglées comme je l'ai 
dit précédemment. 

Malgré la longueur des détails dans lesquels je viens d'entrer, ils seraient encore fort 
incomplets, si je négligeais maintenant d'appeler l'attention sur une dernière mesure cubique 
exclusivement réservée aux liquides et dont je n'ai rien dit jusqu'ici, quoique son importance 
soit considérable. 

On la désigne ordinairement sous le nom de petit Hin (c'est ITvtov des métrologues 
grecs) et sa contenance qui était égale à la 10^ partie d'un Hin sacré a pu varier, en con- 
séquence, d'une quantité insignifiante, de 0^'- 455*625 à 0"'- 452*2. 



1) Il semble permis de croire que ron appliquait autrefois, d'une manière exclusive, les noms de 
grand Hin et de Hin sacré aux mesures réservées aux liquides et ceux de Tena et de Bescha aux mesures 
réservées aux matières sèches. 



64 



Essai 



Cette mesure est devenue très remarquable depuis que M. Chabas a prouvé invinci 
ment que la quantité d'eau ou de vin qu'elle peut contenir était considérée autrefois 
Egypte ; dans un cas aussi bien que dans l'autre ^ comme pesant exactement ô Outens; 
voici en conséquence quels étaient^ dans le système égyptien ^ les poids des quantités 
liquide que les diverses mesures de capacité pouvaient contenir. 



Noms de ces mesures 



Grande mesure des Schaa. 

Muid 

Mesure thébaine 

Cube de la grande coudée 
Cube de la petite coudée . 

Tama . . . 

Boisseau 

Artabe 

Apet 

Tena ou grand Hin . . . . 
Bescha ou Hin sacré . . . 
Petit Hin 



Contenances 

exprimée» en 

fonction de 

l'Apet 



100 
25 
10 
8 
5 
4 
2' 
2 
1 

Vî 



7. 



40 



Poids exprimés 
en Outen 



20.000 

5.000 

2.000 

1.600 

1.000 

800 

500 

400 

200 

100 

50 

5 



et Ton voit sur ce tableau : 

En premier lieu, que le volume du liquide dont le poids correspond à un Outen, é^ 
dans le système métrique égyptien à la 5® partie d'un petit Hin, se trouve, dans ce systèî 
précisément égal à la 1000'' partie du cube d'une coudée virile, ou, en d'autres termes, à 
1000® partie de l'unité cubique primordiale, et que par conséquent ce volume peut être 
présenté par un cube ayant un dixième de coudée virile, c'est-à-dire, en mesures français 
4 centimètres et demi sur chacune de ses arêtes, identiquement comme, dans notre systè 
décimal français, le volume d'eau (lui correspond à un kilogramme est égal à la 1000* pai 
d'un mètre cube, c'est-à-dire à un cube ayant un décimètre de côté; 

Et en second lieu, que dans le système égyptien, comme dans notre système moder 
les volumes et les poids ont été réglés de telle manière qu'on peut toujours, dans un < 
comme dans l'autre, calculer aisément le poids des liquides dont on connaît le volume, ' 
ce qui est la même chose, le volume de ceux dont on connaît le poids. 

Cependant, et malgré l'importance de cette observation, ce que je dois faire remarqi 
ici, avec plus de soin encore, en achevant cette longue discussion, c'est le caractère ess^ 
tiellement décimal de la série des mesures égyptiennes de capacité, caractère qui résulte 
ce que, quel que soit le système de formation que Ton adopte, le facteur premier 2, et 
facteur premier 5 s'y rencontrent seuls dans les expressions des contenances et des rappo 
que ces contenances présentent entre elles, à l'exclusion complète de tous les autres factei 
premiers et particulièrement du facteur 3, ainsi qu'on peut d'ailleurs s'en assurer en cons 
tant le tableau qui suit : 



8UB LE SYSTÈME UÉTBIQDE ASSTKIEN. 



Volume d'nn OatéD d'e&n oa de vin . 

Petit nin 

BeBcb» on Hin sacré 

Tena ou p^nd Hin 

Apet 

Art&be primitive 

Boisseau 



Mesure thébaine. 

Mniit 

Grande mesure de 



Schsa. 



6000 
■20.(100 



Tandis qne, au contraire, dans la série des mesures grecqnes de capacité, c'est précisé- 
ment le facteur 5 qui a été exclu d'une manière systématique, pour être remplacé par le 
facteur 3, comme je l'ai déjà fait remarquer dans le paragraphe qui a précédé celui-ci et 
«nnime on le voit d'ailleurs dans le tableau suivant : 



Noms des mesures 
grecques do capacité 



KùxOot 

'Ofù^sçov 

TJTapTov on 'H|iixaiûXiov 

ï»f.,ï 

*l"piS 

H[tlSct)$jXIT(» 

XoBî 



"AMiÇ. 



àiSx^ . . . 
•&ni, . . 

'Aiiçof fis (. 
WcpTjnlî . 

Il résulte donc, d'une manière incontestable, de la seule comparaison de ces deux ta- 
Itleans que le système etaeniieHement duodécimal des mesures grecques de capacité diffère 
autant que possible du système essentiellement dédmal des mesures égyptiennes, la différence 
entre ces deux systèmes pouvant être comparée à celle qae nous constatons, tous les jours, 
en France, entre l'ancien système duodécimal de nos poids et mesures et notre nouveau sys- 
tème décimal. 

D en résulte aussi, par voie de conséquence, qu'il est absolument impossible de consi- 
dérer, ainsi qu'on a essayé quelquefois de le faire, le système grec des mesures de capacité 
comme déduit, en tout on en partie, du système égyptien. 



66 



Essai 



§ 4. Système hébreu. 

Les immenses recherches des rabbins et des divers commentateurs de la Bible ont eu 
pour résultat de faire connaître, depuis bien longtemps déjà, les principaux détails du sys- 
tème métrique des Hébreux et voici, eu particulier, quels étaient, pour ce qui concerne les 
mesures de capacité, les noms des diverses unités métriques dont ils se servaient, et les rap- 
ports établis entre les contenances de ces mesures. Je les réunis dans le tableau suivant : 



Noms donnés chez les Hébreux aux mesures de capacité 



Indication des rap- 
ports établis entre 
ces mesures 



V Mesures spécialement affectées aux liquides 

Hin, 6^ partie du Bath, 60^ partie du Cor 

Bath, 10® partie du Cor 

Cor ou Chômer 

2® Mesures spécialement affectées aux matières sèches 



1 
10 



. 1 

6 

60 



Cab, 18* partie de FEpha 

Gomor ou Homer, W partie de FEpha 

Sath ou Séah, tiers de TEpha 

Séphel, moitié de TEpha .• • • • 

Epha, 10® partie du Cor 

Néphel, contenant 3 Epha 

Léthech, contenant 5 Epha 

Cor ou Chômer, contenant 10 Epha . . 



1 
2 



V: 



•V: 



1 

3 

5 

10 



1 
2 
6 

10 
20 



V2 

3 

9 

15 

30 



«Va 
5 

10 

30 

50 

100 



1 



9/ 

/5 

6 

9 

18 

54 

90 

180 



3® Petites mesures communes aux deux séries précédentes 

Cos, 6® partie du Log 

Rébiite, quart du Log 

Log, quart du Cab, où 12® partie du Hin, ou ce qui est encore la même 
chose, 72® partie du Bath ou de TEpha 



1 

3/. 



Dans ce système, le Bath et FEpha égaux, Tun et Tautre, à la 10® partie du Cor, re- 
présentent, quoique sous des noms différents, une seule et même mesure, comme TAmphora 
et le Quadrantal, dans le système romain, ou comme TApi^opeuç et r*H[jLi[jii$i[jLvov, dans le sys- 
tème grec; et en outre le Log, 72® partie du Bath ou de FEpha, 12® partie du Hin et quart 
du Cab, sert à relier entre elles les trois séries, identiquement comme le Sextarius, dans le 
système romain, comme le Sé(m;ç, dans le système grec et comme TApet, dans le système 
égyptien. 

Ces résultats sont admis aujourd'hui par tous les métrologues et notamment V par Eisrm- 
8CHHID, aux pages 47 et 88 de son traité : De ponderihus et mensuris Veterum Romanorum, 
Gi'œcorum, Hehrœorum, dont la T® édition a été publiée à Strasbourg, en 1708, 2® par Saigby, 



SUR LE SYSTÈME MÉTRIQUE ASSYRIEN. 



67 



aux pages 21 et 22 de son Traité de métrologie (Paris 1808), 3® par Vazqubz Qubipo, dans 
son Essai sur les systèmes métriques et monétaires des anciens peuples (Paris 1859) et 4® enfin 
par Mi Oppert, à la page 59 de son Étalon. Je les considérerai, par conséquent, comme 
ayant un caractère certain de yérité, sans que de nouvelles recherches soient nécessaires 
pour les confirmer. 

Mais raccord que je viens de signaler n'existe plus dès qu'il s'agit d'évaluer les conte- 
nances réelles de ces mesures. Eisenschmid considérant, en premier lieu, le Bath comme égal 
au MeTpYjTTQç des Grecs et en second lieu, ce MsTpr^-n^ç lui-même comme égal au Cadus des 
Romains, assigne ainsi au Bath une contenance approximativement comprise entre 38 et 
39 litres. M. Vazquez Qubipo préférant, au contraire, une autre hypothèse, regarde le Bath 
comme une mesure empruntée par les Hébreux aux Égyptiens et le réduit en conséquence 
à 29'**- 376. Quant à M. Saigey, il le réduit beaucoup plus encore, en le supposant égal au 
cube d'un Zéreth égyptien ou, en d'autres termes, à un Apet, c'est-à-dire à 18''*- 088. Son 
estimation ne correspond ainsi qu'à la moitié ou environ de celle d'EisENscuMiD. Elle a été 
néanmoins adoptée par M. Oppert, dans son Etalon, 

Je n'ai pas besoin de chercher à savoir, en ce moment, quelle est, de ces diverses 
évaluations, si différentes entre elles, celle qui s'éloigne le moins de la vérité, parce qu'il 
arrive fort heureusement que les premières nécessités de ma discussion ne m'imposent pas 
l'obligation de le rechercher ici et parce qu'il me suffit d'établir actuellement, comme je vais 
le faire à l'aide du tableau suivant, dans lequel j'ai réuni toutes les mesures de capacité des 
Hébreux, afin de les comparer plus facilement entre elles, que le système auciuel elles appar- 
tiennent n'est ni décimal, comme celui des Égyptiens, ni duodécimal, comme celui des Grecs, 
mais se trouve, au contraire, essentiellement sexagésimal. 

Tableaa Indicatif 

des rapports que les mesures de capacité des Hébreux présentent entre elles, quand on les con- 
sidère dans leur ensemble. 



Noms de ces mesures 



Indication des rapports que leurs capacités présentent 



Cos 



Rébiite 



Log 

Cab 

Gomor ou Homer 

Hin 

Sath ou Séah . . 

Séphel 

Bath ou Epha . . 

Sébel 

Léthech 

Cor ou Chômer 



. . • . 



.1 



1 

2 



1 



5 

'Va 



1 

3 

5 

10 



. 1 

2 

6 

10 

20 



. 1 

% 
3 

9 

15 

30 



. 1 
2 
3 
6 

18 
30 
60 



1 



5/ 

/j 



"A 



3 

'3 

5 

10 

30 

50 

100 



1 



3 

6 

9 

18 

54 

90 

180 



. 1 
4 

12 

24 

36 

72 

216 

3G0 

720 



. . .1 

4 

16 
14 j; 

48 

96 

144 

288 

864 

1440 

2880 

9» 



6 
24 

216 

/5 

72 

144 

216 

432 

1296 

2160 

4320 



68 



Essai 



Voici, en effet, quels sont les caractères généraux qui distinguent nettement le système 
sexagésimal du système décimal et du système duodécimal. 

Dans le système décimal, on ne compte les unités que par 1, par 2, par 4 et par 5, 
jamait par 3 ou par 6, les quines et les dizaines sont ensuite comptés de la même manière, 
et par conséquent on ne peut jamais rencontrer, dans ce système, des nombres tels que 30 
on 60, quand les nombres 40 et 50 s'y rencontrent, au contraire, fréquemment. 

A l'inverse, dans le système duodécimal, les unités sont comptées par 1, par 2, par 3, 
par 4 et par 6, jamais par 5, les sixains et les douzaines sont ensuite comptés de la même 
manière, et par conséquent on ne peut jamais rencontrer, dans ce système, des nombres tels 
que 10, 20, 30, 40, 50, 60, etc. 

Mais il n'en est plus de même dans le système sexagésimal où les unités sont comptées 
par 5, aussi bien que par 6 et où les dizaines, aussi bien que les douzaines sont comptées 
de la même manière, de sorte que les nombres tels que 30, 60, 90, 180, 360, 720, etc. qui 
ne peuvent jamaia se rencontrer, ni dans le systhne décimal, ni dans le système duodécimal, 
se rencontrent, an contraire, très naturellement et très fréquemment dans le système sexa- 
gésimal. Ces nombres correspondent d'ailleurs, on le remarquera, le premier à 5 sixains aussi 
bien qu'à 6 quines, le second à 5 douzaines aussi bien qu'à 6 dizaines, etc. et il suffit d'en 
trouver un seul, à plus forte raison, de les trouver tous dans le tableau qui précède, pour 
être en droit d'affirmer, comme je l'ai fait, que l'entier système des mesures de capacité était 
essentiellement sexagésimal chez les Hébreux. 

Un autre caractère distinctif des systèmes sexagésimaux résulte encore de la facilité 
avec laquelle chacun de ces systèmes peut être décomposé en deux séries, l'une complète- 
ment décimale, et l'antre complètement duodécimale, ayant toujours au moins un terme com- 
mun, à l'aide duquel les deux séries peuvent être réunies pour ne former qu'un seul et 
même système. 

Voici, en particulier, comment cette division peut être opérée dans le système hébreu. 



Série décimale. 



Ck)8 



Gomor ou Homer 

Séphel 

Bath ou Ëpha . . 

Léthech 

Cor ou Chômer . 



1 



1 
2 



.1 

5 

10 



.1 

2 

10 

20 



. 1 

5 

10 

50 

100 



Série duodécimale. 



. . 1 

S'» 

/j 
6 

24 

72 

144 

432 

1296 



Kébiite 
Log. . 
Cab . . 



Hin 

Sath on Séah 
Bath ou Epha 
N^bel 



1 



1 
3 



1 
3 
9 



. 1 
2 

6 
18 



3 
6 

18 
54 



. 1 

4 

12 

24 

72 

216 



.1 

4 

16 

48 

96 

288 

864 



SUR LE SYSTÈME MÉTRIQUE ASSYRIEN. 69 



fin conséquence il demeure acquis que le système hébreu des mesures de capacité^ 

lies que puissent êtrC; en réalité^ les contenances de ces mesures, était, comme je Tai 

très incontestablement sexagésimal, et il résulte, si je ne me trompe, de ce simple fait, 

il est impossible d'admettre, avec quelques métrologues, que ce système dérive du système 

fptien dont il diffère, au contraire, au moins autant et peut-être plus que du système grec. 



CHAPITRE TROISIEME. 
Détermination des mesures assyriennes de capacité, 

1. DÉTERMINATION DES RAPPORTS ÉTABLIS, DANS LE SYSTÈME MÉTRIQUE ASSY- 
RIEN, ENTRE LES CONTENANCES DES PRINCIPALES MESURES DE CAPACITÉ. 

Je crois avoir prouvé, à la fin du chapitre précédent, que le système des mesures de 
ladté était incontestablement sexagésimal chez les Hébreux et d'un autre côté, il est pa- 
iement incontestable que le système métrique sexagésimal des Assyriens, définitivement 
stitné bien longtemps avant celui des Hébreux devait être connu, d'une manière plus ou 
ns exacte, par ces derniers, lorsqu'ils ont constitué, à leur tour, leur propre système. Par 
séqnent de deux choses l'une, ou bien le système hébreu n'est, par rapport aux mesures 
capacité, qu'une reproduction fidèle du système assyrien, ou bien, s'il en diffère d'une 
oière quelconque, il n'en reste pas moins certain qu'il a été réglé sous l'empire des mêmes 
es et des mêmes principes, de sorte qu'on peut toujours, dans un cas comme dans l'autre, 
iver, dans le système hébreu, des indications capables de rendre plus facile la reconstruc- 
a du système assyrien lui-même. 

Ce ne sera pas cependant aux Hébreux que j'emprunterai la base fondamentale de la 
icussion qui va suivre. La tablette de Senkereh et les parties déjà connues du système 
iyrien me serviront, au contraire, de préférence, et la métrologie hébraïque ne sera invo- 
ée ensuite qu'à titre de vérification. 

J'ai déjà fait remarquer, et j'ai besoin, avant tout, de faire remarquer encore ici trois 
lantités inscrites sur cette tablette de Senkereh et dont l'importance est exceptionnelle. Ces 
)i8 quantités sont, en adoptant la traduction de M. Offert : 

ru, servant d'unité et de point de départ, 

le SA, comprenant 12 U (une douzaine), 

et rus, comprenant 60 SA (un Sosse de douzaines) ou en d'autres termes, 720 U. 

Si j'insiste encore ici, d'une manière particulière, pour faire remarquer ces trois qnan- 
és, c'est parce que les rapports qui existent entre elles se trouvent exactement reproduits 
m chaque groupe du système assyrien entre les principales mesures de ces groupes. Ainsi, 
ff exemple, non seulement, dans la série des mesures linéaires, l'Empan, qui est l'unité de 
tte série, correspond à l'U, comme la perche, composée de 12 Empans, correspond au SA 
comme le Stade, composé de 60 perches ou de 720 Empans, correspond lui-même à l'US, 
ais encore il arrive qu'on trouve, de la même manière, dans la série des mesures pondé- 
Jes, le Sicle, composé de 12 Oboles et la Mine forte composée de 60 Sicles ou de 720 Oboles. 

D devait donc en être de même dans la série des mesures assyriennes de capacité, et 
lelles que soient les contenances de ces mesures, on doit nécessairement trouver leur unité 



70 Essai 

primitive répétée d'abord 12 fois et ensuite 720 fois, pour constituer les trois principaux 
termes de cette série; et je le prouve surabondamment, en constatant; dans le système sexa- 
gésimal des Hébreux ; Fexistence d'un Hin composé de 12 Log et d'an Cor, composé de 
60 Hin ou de 720 Log. Malheureusement les noms assyriens de ces trois mesures ne sont 
pas encore connus et je suis en conséquence forcé de leur conserver ici, faute de mieux, les 
noms que les Hébreux leur ont donnés. En résumé, je considérerai, dans la suite de cette 
discussion, le système assyrien des mesures de capacité comme comprenant essentiellement : 

1® un Log, servant d'unité et de point de départ, 

2^ un Hin, contenant une douzaine de Log, 

et 3® un Cor ou Chômer contenant un Sosse de Hin ou 720 Log. 

M. Oppbrt s'est pourtant cru autorisé à modifier cette conclusion, dans son projet de 
rétablissement des mesures assyriennes de capacité, où il a admis, il est vrai, un Cor com- 
posé de 720 Log, mais où, au lieu de regarder ensuite le Hin comme composé de 12 Log 
et le Cor comme composé de 60 Hin, il a mieux aimé attribuer au Hin 10 Log seulement 
et au Cor 72 Hin. 

Malheureusement pour lui, il n'a fait, dans ce cas, ainsi que je l'ai déjà constaté, dan» 
le premier chapitre de ce mémoire, qu'une supposition purement gratuite, dont il est difficile 
de ne pas reconnaître l'erreur en constatant, comme je viens de le faire, qu'il résulte, ea 
termes formels de la table de Senkereh et des autres exemples que j'ai invoqués, que les 
Assyriens, sans exclure tout-à-fait la dizaine, comptaient cependant les unités et par consé- 
quent aussi les Log, par douzaines plutôt que par dizaines. Je puis même ajouter que \sl 
réalité de l'existence, dans le système assyrien d'un Hin, composé de 12 Log, sera encore 
confirmée par d'autres arguments, avant la fin de cette discussion. 

La difficulté consiste maintenant à savoir quelle était la mesure principale placée, dans 
le système assyrien, entre le Hin et le Cor, mesure qui portait le nom de Bath, dans te 
système hébreu, et que je continuerai à désigner, toujours faute de mieux, par le même 
nom, dans le système assyrien. 

Quatre solutions diflférentes peuvent être admises, à la rigueur, pour régler cette intro- 
duction du Bath dans la série assyrienne. On peut d'abord le supposer égal à 6 ou à 12 Hin 
et le Cor se trouve, dans ces deux cas, composé de 10 ou de 6 Bath; ou bien on peut 
donner au Bath soit 5 Hin, soit 10 Hin, en attribuant par conséquent au Cor 12 ou 6 Bath. 
A vrai dire, cependant, ces quatre solutions n'en présentent, en réalité, que deux, parce qu'on 
sait que les Assyriens étaient dans l'usage d'introduire dans leurs séries métriques le double et 
la moitié de certaines mesures principales. C'est ainsi qu'on rencontre, dans la série linéaire, 
l'Empan moitié de la coudée, ou si l'on aime mieux, la coudée double de l'Empan, la Canne 
moitié de la Perche, etc. et dans la série pondérale, la drachme moitié du Sicle, la mine forte 
double de la mine faible, etc., de sorte que, si l'on introduit, par exemple, dans la série des 
mesures de capacité, un Bath de 6 Hin, on est conduit, par cela seul, à y ajouter, en même 
temps, un Bath de 12 Hin. L'hésitation n'existe donc, en réalité, qu'entre deux systèmes; 
mais ils sont malheureusement admis, tous les deux, dans la métrologie assyrienne, où nous 
avons trouvé, par exemple, tantôt, entre l'Empan et le demi-plèthre, composé de 60 Empans, 
une Canne composée de 6 Empans et une perche composée de 12 Empans, ce qui a donné 
pour le demi-plèthre, 10 Cabines ou 5 perches, et tantôt entre la perche et le Stade composé 



SUR LE SYSTÈME MÉTRIQUE ASSYRIEN. 71 



de 60 perches^ un demi-plèthre composé de 5 perches et un plèthre composé de 10 perches, 
ce qui a donné pour le Stade 12 d^mi-plèthres ou 6 ptèthres. 

Il serait; par suite^ bien difficile de choisir, dans le cas actuel, entre ces deux systèmes, 
s'il n'existait pas, dans la série des mesures hébraïques, un Bath, composé de 6 Hin, consi- 
dération qui suffit, à mon avis, pour autoriser à croire qu'il en était de même dans la série 
assyrienne, et par conséquent pour admettre, au moins sous forme d'hypothèse, que le Bath 
assj'rien contenait, lui aussi, 6 Hin, et la vérité de cette supposition, sera définitivement dé- 
montrée, je ne crains pas de l'annoncer, par avance, dans le paragraphe qui suivra celui-ci. 

Voici donc, quelles étaient, sauf vérification ultérieure, les quatre principales mesures 
de capacité dans le système assyrien : 

La première était un Log qu'il est permis de considérer, ainsi que le Hécnfjç, dans le 
système grec, comme la plus grande des petites mesures et comme la plus petite des grandes, 

la seconde était un Hin composé de 12 Log et servant seulement pour les liquides, 

la troisième était un Bath contenant 6 Hin ou 72 Log, et servant à la fois pour les 
liquides et pour les matières sèches, 

et la quatrième enfin était un Cor, contenant 10 Bath, 60 Hin ou 720 Log, que je 
croig affecté aussi bien aux matières sèches qu'aux liquides, quoique certains auteurs le con- 
sidèrent comme exclusivement réservé aux liquides, dans le système hébreu. 

L'introduction du Bath, dans la série assyrienne, permet d'y ajouter aussi, en tenant 
compte de Tune des observations précédentes, le demi-Bath et le double Bath, et comme la 
première de ces unités métriques portait le nom de Séphel, dans la série hébraïque, je lui 
conserverai ce même nom dans la série assyrienne; quant au double Bath, je le laisserai 
provisoirement sous cette seule dénomination. 

Par la même raison, j'introduirai encore, dans la série assyrienne, le double Hin, au- 
quel les Hébreux donnaient le nom de Sath ou Séah et le demi-Cor, auquel ils donnaient le 
nom de Léthech, en conservant d'ailleurs ces deux noms, et toujours faute de mieux, aux 
mesures assyriennes. . 

En dernier lieu, trouvant encore, dans la série hébraïque, un Nébel, composé de 3 Bath, 
je rajouterai, lui aussi, à la série assyrienne. 

Je n'y introduirai de la sorte^ au moins pour le moment, que les neuf mesures suivantes : 

Un Log, servant d'unité première, 

un Hin, contenant 12 Log, 

un Sath, double du Hin, 

un Séphel, moitié du Bath, 

un Bath, dont l'importance particulière sera bientôt démontrée, 

un double Bath, 

un Nébel, triple du Bath, 

un Léthech, quintuple du Bath et moitié du Cor, 

et un Cor, décuple du Bath. 

Je ne vais pas cependant jusqu'à croire que ces neuf unités métriques étaient toutes 
fabriquées à Ninive et à Babylone pour y servir de mesures réelles. Plusieurs, et les der- 
lûères surtout, à cause de leurs grandes dimensions pouvaient n'être, au contraire, que de 
^iQples expressions numériques et ne servaient alors que dans les comptes. Mais leur ancienne 



72 



Essai 



existence n'en est pas moins très probable, et je ne crains pas de le répéter, sera bientôt plos 
complètement démontrée. 

En attendant, voici quels étaient les rapports établis entre les contenances de ces neuf 

mesures : 



Noms donnés à ces mesures 



Log 

Hin 

Sath 

Séphel. . . . 

Bath 

Double Batb 
Nébel . . . . 
Léthech . . . 
Cor 



Indication des rapports que 
ces mesures présentent entre elles 



1 



1 
2 



1 

3 



'7; 



. .!. 1 

1 j 2 

j I 5 
5 i 10 



•V, I 



1 

2 

4 

6 

10 

20 



V 



3 

6 

9 

15 

30 



. 1 

2 

3 

6 

12 

18 

30 

60 



. . l 

12 

24 

36 

72 

144 

216 

360 

720 



§ 2. DÉTERMINATION DES CONTENANCES DES PRINCIPALES MESURES ASSYRIENNES DE 
CAPACITÉ ET DES POIDS ASSYRIENS CORRESPONDANT A CES CONTENANCES. 

La suite de cette étude conduit maintenant à déterminer les contenances exactes des 
mesures de capacité dont je viens d'indiquer les rapports et, avant d'en arriver là, U est 
nécessaire de connaître aussi approximativement que possible les contenances des mêmes 
mesures dans le système hébreu. 

J'ai déjà dit combien est grand le désaccord des auteurs qui se sont occupés, avant 
moi, de cette difficile question. On peut cependant constater, en y regardant de près, qne 
ce désaccord est plus apparent que réel. 

EisENSCHMiD et Vazquez Queipo sont, en premier lieu, parfaitement d'accord entre eux, 
lorsqu'on les consulte avec soin, et ils ne pouvaient pas en être autrement, parce qu'ils s'ap- 
puient, l'un et l'autre, sur l'autorité de Josèphe qui, étant Juif, devait nécessairement con- 
naître d'une manière bien exacte les mesures de sa nation. 

Ils établissent ainsi, tous les deux, en négligeant le Sépbel et le Nébel, qui sont des 
mesures peu importantes, que le Bath avait une contenance égale à celle de 72 SéTTr;; grecs, 
ou en d'autres termes à un MeTpr^TïJç, 

que le Hin ét^it la 6*" partie du Bath et contenait ainsi 2 XoO;, 

que le Log était le 12® du Hin et se trouvait par suite égal à un Ssoty;);, 

que le Cor contenait 2 Léthech et était égal à 10 Bath ou à 10 Epha, 

qu'ainsi TEpha était égal au Bath, 

et qu'enfin un Sath ou Séah était le tiers de TEpha. 

Si donc ces auteurs diffèrent ensuite Tun de l'autre, c'est seulement en ce sens que 
ElisENscHMiD, considérant à tort le Meipr^Ti^; comme rigoureusement égal au Gadus romain, 
assigne à la contenance du Cor, dans le tableau placé à la page 1 73 de son traité, 25.920 onces 



SUR LE SYSTÈME MÉTRIQUE ASSYRIEN. 



73 



romaines cabes, soit une fois et demie le cube du pied romain, et par conséquent ne fait 
varier cette contenance, comme je F ai constaté précédemment, qu'entre 38^'*- 235 et 
39"^- 019*5, ce qui permet de la régler, en moyenne, à 38^'*- 627 et d'évaluer très approxi- 
mativement, de la manière suivante, les mesures hébraïques de capacité, dans le système 

d'ElSENSCHMlD : 



Noms des njesures hébraïques 


Contenances exprimées 


en fonction du 


Log 


en litres 


Cor 


720 




3hect. 86ii'- 270 


Léthech 


360 




Ihect. 93iit. 135 


Bath 


72 




38«»- 627 


Sath ou Séah 


24 




12"»- 876 


Hin 


12 




6"«- 438 


Log 


l 




0"'- 536-5 



tandis que, au contraire, Vazquez Queipo admet de préférence les évaluations suivantes : 



Cor 

Léthech. . . . 

Bath 

Sath ou Séah 

Hin 

Log 



720 


2hcct. 93iit. 760 


360 


Ihect. 46iit. 880 


72 


29»t 376 


24 


9'"- 782 


12 


4"t- 896 


1 


0"*- 408 



et cela, par l'effet d'une erreur inexplicable contenue dans sa détermination des mesures 
grecques de capacité, erreur dont la conséquence est de réduire, à tort, le MsTpr^TY^ç à 29"*- 37G 
seulement, et le SÉair^ç à 0^**- 408, quand la vérité est, au contraire, ainsi qu'on Ta vu précé- 
demment, que la contenance réelle du MeTpr^iY^; ne peut varier que de 36^'*- 375 à 37"*- 195*2 
et doit être, par suite, réglée d'une manière très approximative, en moyenne, à 36^'*- 786, 
valeur qui aurait conduit Vazquez Queipo, si elle avait été admise par lui, à calculer de 
la manière suivante les contenances des mesures hébraïques : 

Cor 720 3^«<^*- 67"*- 850 

Léthech 360 1^^* 83"*- 925 

Bath 72 36»* 785 

Sath ou Séah 24 12"* 262 

Hin 12 6"*- 131 

Log 1 0"*-511 

Quant à Saigey, ses évaluations sont, à la vérité, complètement différentes de celles qui 
t^récèdent, car voici les contenances qu'il attribue, aux pages 21 'et 22 de son traité, aux 
tnesures hébraïques, en supposant la capacité d'un Epha rigoureusement égale à celle d'un 
2éreth cube. 

Recneil, VII. 10 



74 



Essai 



Cor ou Chômer 720 

Léthech 360 

Nébel 216 

Bath ou Epha 72 

Séphel 36 

Sath ou Séah 24 

Hin 12 

Log 1 



Ihect. 801 

. . . 901 



541 
181 
9» 
61 
31 
01 



'- 880 
^•440 
t 264 
'•088 
*044 
'•030 
'015 
'251 



Mais, on le remarquera, si on double ces contenances, elles deviennent toutes très ap- 
proximativement égales aux précédentes, car elles donnent alors : 



pour le Cor 720 

pour le Léthech 360 

pour le Nébel 216 

pom- le Bath 72 

pour le Séphel 36 

pour le Sath 24 

pour le Hin 12 

et pour le Log 1 

et la vérité se montre aussitôt clairement. 



3hect. 611 
Ihect. gQl 
Ihect. 081 

. . . 361 

. . . 181 

. . . 121 

. . . .61 

. . . .01 



'760 
'•880 
'•528 
176 
'088 
'058 
'030 
'502 



D'une part, en effet, ainsi que je l'ai déjà fait observer, les indications de Josèphe ne 
peuvent pas en être éloignées, et si elles en diffèrent cependant un peu, c'est seulement parce 
qu'il a considéré les mesures des Hébreux comme rigoureusement égales à celles des Grecs, 
ce qui ne peut pas être mathématiquement exact. 

D'autre part, il est incontestable, comme M. Saigey l'a admis, que les mesures des 
Hébreux devaient être toutes des fonctions nécessaires de leurs unités linéaires et par suite 
qu'elles devaient être toutes des multiples ou des sous-multiples exacts du cube de la demi- 
coudée. 

De sorte qu'il suffit, i)our tout concilier, d'assigner la contenance d'un Zéreth cube au 
Séphel, au lieu de l'assigner au Bath, comme M. Saigey s'est cru autorisé à le faire en 
adoptant, dans ce cas, une pure hypothèse qui a pu, au premier coup d'œil, lui paraître 
vraisemblable, mais qu'un examen sérieux des faits ne justifie pas; tandis que, au con- 
traire, dans la nouvelle hypothèse que je propose, le Séphel, le Bath et le double Bath, 
égaux le premier à un Zéreth cube, le second à deux Zéreth et le troisième à quatre, ou, 
en d'autres termes, à la moitié d'une coudée cube, deviennent rigoureusement égaux à l'A- 
pet, à l'Ârtabe primitive et au Tama des Egyptiens et contribuent ainsi puissamment à faire 
admettre ma théorie que les indications de Josèphe confirment d'ailleurs de la manière la 
plus positive. 

Voici donc, si je ne' me trompe, comment les mesures de capacité, plus grandes qae le 
Log, se trouvaient réglées, dans le système métrique des Hébreux et quelles étaient leurs 
contenances exprimées en mesures françaises. Je les réunis dans le tableau suivant : 



SUE LE SYSTÈME MÉTRIQUE ASSYRIEN. 



75 



Noms donnés anx mesures des Hébreux 



Contenances exprimées en fonction 



du Log 



de la coudée 
septénaire 



dn Zérctb 
cube 



du litre 



Cor ou Chômer égal à 10 Bath 

Léthech, W Cor ou 5 Bath 

Coudée cube, contenant 4 Bath 

Nébel, égal à 3 Bath 

Double Bath, ou V2 coudée, Tama égyptien 

Bath ou Epha, V4 de coudée, Artabe égyptienne . . 

Séphcl, */2 Bath, Apet égyptien 

Sath ou Séah, tiers du Bath 

Hin, 6* partie du Bath 

Log, 12" partie du Hin, 72« du Bath 



720 

360 

288 

216 

144 

72 

36 

24 

12 

1 



2'/. 


20 


IV4 


10 


1 coodée cnbe 


8 


'A 


6 


V, 


4 


V4 


2 


'/» 


1 


Vi, 


'h 


Vu 


'/, 


Vms 


Vje 



3hect. (5oiit. 760 

lhect.8oiit.880 
Jhect. 44111. 704 

Ihect. ogHt. 528 

72"^- 352 
36»'t. 176 
18''^ 088 
12"t- 058-6 
6"^ 029-3 
0«t- 502-4 



Il est très facile de comprendre maintenant que les mesures assyriennes, desquelles les 
mesures hébraïques dérivent nécessairement, puisqu'elles ne dérivent i)as des mesures égyp- 
tiennes, devaient être réglées, de leur côté, par rapport à la coudée assyrienne de 0™ 54 de 
longueur et par rapport à l'Empan assyrien de 0" 27, comme les mesures hébraïques étaient 
réglées elles-mêmes par rapport à la coudée septénaire de 0™ 525 et par rapport au Zéreth 
de 0"^ 2625. Par conséquent les capacités de ces mesures devaient être celles que j'indique 
dans le tableau qui suit : 



Noms donnés aux mesures assyriennes 
de capacité 



Contenances exprimées en fonction 



dn 
Log 



de la 

coudée 

cube 



de 

l'Empan 

cube 



du 

palme 

cube 



du dac- 
tyle cube 



du litre 



Cor, contenant 10 Bath 

Léthech ou Va Cor, contenant 5 Bath 

Coudée cube, contenant 4 Bath 

Nébel, contenant 3 Bath 

Double Bath ou V2 coudée 

Bath, quart de coudée 

Séphel, V2 Bath, 8* de coudée ou Empan cube. 

Sath ou Séah, tiers de Bath 

Hin, 6* partie du Bath 

Log, 12* partie du Hin, 72* du Bath 



720 


2V2 


20 


540 


34.560 


360 


IV4 


10 


270 


17/280 


288 


1 


8 


216 


13.824 


216 


Va 


6 


162 


10.368 


144 


V2 


4 


108 


6912 


72 


V4 




a4 


54 


3456 


36 


Vs 


1 


27 


1728 


24 


V,2 


V3 


18 


1152 


12 


V24 


V3 


9 


576 


1 


V288 


V36 


'/4 


48 



3hect. 93ut. 660 
lh*ct.96Ut 880 

Jhect. 57Ut 464 

jhect. i8iit.o98 

78"«- 732 

39"t- 366 

19»" 683 

13"* 122 

6"^ 661 

0»"- 546-75 



Et Ton voit, en comparant les deux tableaux qui précèdent : 

D'une part, que le Séphel, le Sath, le Hin et le Log assyriens avaient leurs contenances 
égales, savoir : 

Le premier, à un Empan cube, ou ce qui est la même chose, à 27 palmes cubes, ou 
^îen encore à 1728 dactyles cubes, 

le second, à 18 palmes cubes, égales à 752 dactyles cubes, 

le troisième, à 9 palmes cubes, égales à 576 dactyles cubes, 

et le quatrième, à 48 dactyles cubes, 

10* 



76 Essai 

et que, par conséquent, chacune de ces mesures pouvait être fabriquée directement, avec 
une grande facilité, puisqu'elles pouvaient être représentées : 

La première, par un cube d'un Empan de côté, 

la seconde, par un prisme droit à base carrée d'un Empan de côté sur 2 palmes de 
hautem-, 

la troisième, par un autre prisme droit à base carrée de 2 palmes ou 8 dactyles de 
côté sur 9 dactyles de hauteur, 

et la quatrième enfin, par un troisième prisme droit à base carrée, d'un palme ou 4 dac- 
tyles de côté sur 3 dactyles de hauteur. 

Tandis que, d'autre part, les mêmes facilités ne se rencontraient pas dans le système 
hébreu, où le Séphel était égal à un Zéreth cube, c'est-à-dire à 2744 dactyles cubes, et où 
par conséquent : 

Le Sath, Va du Séphel, correspondait à 1829 dactyles cubes plus Vs; 

le Hin, moitié du Sath, à 914 dactyles cubes plus Vs; 

et le Log, 12® partie du Hin, à 76 dactyles cubes plus ^/y, 
nombres qui sont tous, on peut le dire, aussi incommodes l'un que l'autre, à cause de la 
difficulté que l'on a à les reproduire dans la pratique, de sorte que cette seule circonstance 
suffirait, s'il le fallait, pour prouver, une fois de plus, combien il est conforme à la réaUté 
de considérer le système assyrien comme le système primordial duquel le système hébreu a 
été déduit. 

Malgré cela, et quelque vraisemblables que puissent paraître déjà les divers résultats 
auxquels je suis parvenu, je considérerais ma tâche comme inachevée, et mes démonstrations 
me sembleraient encore fort incomplètes, si je n'avais pas les moyens de dire, avant la fin 
de cette étude, comment les mesures pondérales ont été déduites chez les AssjTiens des 
mesures cubiques, parce qu'il est parfaitement certain que dans tous les temps et dans tous 
les pays, c'est à Taide des mesures linéaires nécessairement constituées les premières qu'on 
a créé d'abord les mesures de superficie et ensuite les mesures de capacité, et parce qu'il 
n'est pas moins certain que c'est seulement à l'aide de ces dernières mesures qu'on est par- 
venu enfin, quoique bien longtemps après, à fabriquer les mesures de poids. 

Or, puisque nous connaissons déjà, avec une grande exactitude, je me plais à le 
croire, les contenances des principales mesures assyriennes de capacité, et puisque, d'un 
autre côté, les poids assyriens conservés dans les musées nous donnent des indications incon- 
testables desquelles il résulte que ces poids correspondaient, en nombres ronds et d'une 
manière très approximative, pour le Talent à 30 kilogrammes, pour la mine forte à un 
kilogramme, pour la mine faible à 500 grammes, etc., il doit être évidemment facile, en 
comparant entre elles ces mesures de capacité et ces mesures de poids, de déterminer, d'une 
manière exacte, la relation qui les reliait, les unes aux autres, chez les Assyriens. 

M. Oppert a essayé de le faire, dans son Étalon, mais comme les contenances qu'il y 
assigne aux mesures de capacité ne sont pas bien calculées, ses efforts n'ont pu aboutir qu'à 
une série d'hypothèses aussi invraisemblables, on peut le dire, les unes que les autres, tandis 
que, au contraire, s'il est vrai que nous avons maintenant à notre disposition des données 
beaucoup plus exactes, il est clair qu'elles doivent nous conduire, sans de grands efforts, à 
la connaissance complète de la vérité. 



SUR LE SYSTÈME MÉTRIQUE ASSYRIEN. 77 

Un premier fait résulte d'abord, d'une manière incontestable, d'un examen, même som- 
aire, des données que nous possédons, c'est que les Assyriens n'ont pas jugé à propos 
a^nr, soit comme les Égyptiens, soit comme les Romains, en se servant, comme eux, de 
au ou du vin pour déterminer leurs unités pondérales et que c'est, par suite, à une autre 
bstance qu'ils ont dû nécessairement recourir. 

Slalgré cela, la substance qu'ils ont choisie ne peut pas être difficile à découvrir : 

r parce que, malgré l'opinion contraire de M. Oppbrt, elle ne doit pas être solide, 

2^ parce qu'il faut, en outre, qu'elle puisse être, comme l'eau, à tout moment, et en 
ondance, entre les mains de tout le monde, 

et 3® enfin parce que, dans la circonstance actuelle, le blé paraît seul capable de rem- 
r, d'une manière complète, cette double condition. 

Il est même facile de prouver la vérité de cette assertion, quoique nous ne connais- 
as pas d'une manière exacte le poids du blé que l'on cultivait autrefois dans la vallée de 
uphrate, parce que celui que nous consommons en France i>èse, en moyenne et très appro- 
lativement, 76 kilogrammes par hectolitre, soit 760 grammes par litre, poids qui ne peut 
\ s'écarter beaucoup du jwids du blé assjTien, et parce qu'il résulte de là que pour con- 
tre, d'une manière très approximative, le poids du blé contenu autrefois dans un Bath assy- 
Q, il suffit de multiplier la contenance de ce Bath, égale à 39^'^- 366, par 760 grammes, 
qui donne 29^'^ 9188f^- 16, c'est-à-dire, aussi exactement que possible, un Talent assyrien, 
bituellement considéré comme très approximativement égal à 30 kilogrammes. 

D'où il résulte : 

Qu'un Cor assyrien plein de blé pesait 10 Talents, 

qu'un Léthech en pesait 5, 

qu'une coudée cube pesait 4 Talents, 

qu'un Nébel en pesait 3, 

qu'un double Bath, ou Tama assyrien en pesait 2, 

qu'un Bath, ou Artabe assyrienne en pesait 1, 

qaun Séphel pesait un demi-Talent ou 30 mines faibles, 

qu'un Sath ou Séah pesait un tiers de Talent ou 20 mines, 

qu'enfin un Hin ne pesait que 10 mines ou 600 drachmes, 

et que par conséquent un Log, 12® partie du Hin, pesait seulement 50 drachmes. 

Et je puis, en outre, annoncer, par avance, que lorsque je déterminerai, dans le para- 
iphe suivant, toutes les autres mesures de capacité du système assyrien, les quantités de 
\ contenues dans ces mesures seront toutes susceptibles d'être exprimées, aussi exactement 
e celles-ci, en poids assyriens, par des nombres entiers d'une régularité parfaite. 

U n'en faut pas davantage, ce me semble, pour donner immédiatement les moyens de 
«, d'une manière exacte, comment les Assyriens et comment, avant eux, les Chaldéens 
ient dans l'usage d'opérer, aux premières époques de leur civilisation, aussitôt après avoir 
'enté les balances, et bien longtemps avant d'avoir songé à fabriquer des mesures pondé- 
68, lorsqu'ils voulaient se rendre compte du poids d'un objet quelconque solide ou liquide. 

Ils le plaçaient sur le plateau d'une balance et l'équilibraient ensuite en mettant sur 
itre plateau la quantité de blé nécessaire, après quoi il leur suffisait de mesno'er ce blé 
ir avoir une idée fort exacte du poids cherché et pour pouvoir dire : cet objet pèse autant 



78 Essai 

qu'un Bath, 2 Bath ou 3 Bath pleins de blé, ou bien, V-2 Bath, Va ^^ Bath, etc., loeutioDs 
qui ont été remplacées ensuite, sans aucun doute, par celles de 1 Talent, 2 Talents, etc., 
à moins qu'on n'aime mieux croire, ce qui serait à la rigueur possible, que la mesure, à 
laquelle j'ai donné arbitrairement le nom de Bath, portait elle-même, dans l'origine, le nom 
de Talent. 

Il est d'ailleurs aisé de comprendre maintenant combien la fabrication des unités pon- 
dérales elles-mêmes est devenue facile pour les Assyriens, lorsqu'ils ont enfin songé, dans la 
suite des temps, à fabriquer des mesures beaucoup plus maniables que des quantités connues 
de blé; car il suffisait alors, pour se procurer, par exemple, un morceau de métal ou de 
pierre ayant exactement le poids d'un Talent, de placer dans l'un des plateaux d'une balance 
un Bath de blé et de l'équilibrer ensuite au moyen de l'objet que Ton voulait transformer 
en poids, en ayant soin de le prendre d'abord un peu trop pesant et de le réduire ensuite 
peu à peu jusqu'au poids que l'on voulait obtenir. 

Une dernière observation peut contribuer encore à rendre plus apparente la vérité des 
faits que je viens d'exposer et je ne veux pas négliger de la signaler ici. 

Elle résuite de ce que, de toutes les unités métriques assyriennes, l'obole était la seule 
que les Assyriens ne divisaient pas en 60 parties égales et qu'ils se contentaient de diviser 
exceptionnellement en 30 grains. 

S'ils agissaient ainsi, c'est sans le moindre doute, parce que le poids d'une obole cor- 
respond, aussi exactement que possible, à celui de 30 grains de blé, ainsi que je l'ai déjà 
fait remarquer dans un mémoire publié en 1883, et parce que, dans une contrée où tous 
les poids étaient rapportés au poids du blé, la plus petite unité pondérale devait être néces- 
sairement celle qui correspond au poids d'un grain de blé. 



§. 3. Récapitulation générale et détermination finale des contenances et 
des poids de toutes les mesures assyriennes de capacité. 

Le tableau général des mesures de capacité hébraïques n'en contient que deux plus 
petites que le Log : 

La Rébiite, qui en est le quart, 

et le Cos, qui en est la 6® partie. 

n est incontestable cependant que, dans le système assyrien, le Log, unité principale, 

. correspondant à l'U de la tablette de Senkereh, devait être divisé en 60 Sussi, comme toutes 

les autres unités métriques de ce système, et cette seule considération conduit à ajouter, à 

la série des mesures assyriennes de capacité, non seulement le Sussu lui-même, mais encore : 

Le demi-Log ou double Rébiite, égal à 30 Sussi, 

le tiere de Log, ou double Cos, égal à 20 Sussi, 

le quart de Log, ou Rébiite, égal à 15 Sussi, 

le 6® de Log, ou Cos, égal à 10 Sussi, 

et enfin le 12® de Log ou demi-Cos. 

Le 8® de Log ou demi-Rébiite ne pouvant être admis, en aucune manière, dans cett^^ 
série, parce que la fraction '/s n'est pas sexagésimale. 



SUR LE SYSTÈME MÉTRIQUE ASSYRIEN. 



79 



Et comme on sait, d'un autre côté, que le Log correspondait : 

1** en volume et en mesures assyriennes, à 48 dactyles cubes, ou, en mesures fran- 
^me& à 546 centimètres cubes, 75 centièmes 

et 2** en poids, et en unités assyriennes à 50 drachmes ou à 300 oboles, il résulte de 
\à qu'il y a lieu de régler, de la manière suivante, la première partie du tableau des me- 
sures assyriennes de capacité : 



Noms donnés aux petites mesures 


Contenances exprimées 


Poids corres- 
pondant à ces 


assyriennes de capacité 


en dactyles 
cubes 


en centimètres 
cubes 


contenances 
exprimées 
en Oboles 


Sussu, Veo de Log 

DemiCos, V12 de Log 

Cos, Ve de Log 

Rébiite, V4 de Log 

Double Cos, Vs de Log 

Double Rébiite, '/2 de Log 


4 
8 

12 
16 
24 


91 

45-6 

9M 

136-7 

182-3 

273-4 




25 

50 

75 

100 

150 



Le Log des Hébreux ayant été considéré par Josèphe, ainsi qu'on l'a déjà vu, comme 
rigoureusement égal au Eéctï;; des Grecs, il en résulte que le Log des Assyriens avait une con- 
teoance un peu supérieure à celle de ce SécmQç et par conséquent aussi que les contenances 
de la double Rébiite, de la Rébiite et du demi-Cos devaient dépasser un peu celles de la 
KctjXtj, de r*H|xtxorjXtov et du K6a6oç, et telle est, en effet, la vérité; quant au Sussu, sa con- 
tenance égale au cinquième du demi-Log ne peut pas s'éloigner beaucoup de celle du MuTrpov 
grec égale, elle-même, au quart du K6a6o;, et c'est pour cela que, lorsqu'on évalue le Sussu 
et le MuoTpov en mesures françaises, on les trouve égaux le premier à 9 centimètres cubes 
et le second à 10. 

Une autre observation particulière doit être ajoutée encore ici : 

Le Cos des Hébreux, qui est l'œuf des rabbins, était considéré par ces derniers comme 
la plus petite des mesures de capacité hébraïques, et quand il s'agit du système métrique 
des Assyriens, on voit, sur le tableau qui précède, que leur Cos, égal à 8 dactyles cubes, 
€t représenté par suite fort exactement par un cube de 2 dactyles, ou en mesures françaises 
de 4 centimètres Va de côté, était, par ce motif, de toutes les petites mesures, celle qui pou- 
vait être fabriquée le plus aisément, et par la même raison, celle qui devait ser>ir, au moins 
dans les premiers temps, à régler toutes les autres. 

L'exacte détermination de la contenance de ce Cos peut conduire aussi à un rapproche- 
uient très curieux. Il résulte de la parfaite égalité qui existe entre un Cos assyrien repré- 
^nté par un cube ayant 2 dactyles assyriens ou en mesures françaises, 4 centimètres et demi 
de côté, et la 1000® partie du cube d'une coudée virile égyptienne représentée, à son tour, 
par un cube ayant Vio de coudée, c'est-à-dire, encore une fois, en mesures françaises 4 centi- 
ares et demi de côté. 

Or, on a déjà vu, à la fin du troisième paragraphe du chapitre précédent, que le poids 
^^ l'eau contenue dans ce cube est précisément celui qui correspond à un Outen égyptien. 



80 * Essai 

tandis que le poids du blé contenu dans le même cube est, comme le tableau précédent 
le montre, celui qui correspond à 50 oboles assyriennes. Donc le rapport établi entre un 
Outen égyptien et 50 oboles assyriennes peut être assimilé très rigoureusement à celui qrà 
existe entre les poids, à volumes égaux, de Feau et du blé, ou en d'autres termes, doit être 
considéré comme très sensiblement égal au rapport de 1 à 0*76. 

Par conséquent, lorsqu'on assigne approximativement à la mine assyrienne un poids de 
500 grammes, ce qui revient à assigner à 50 oboles assyriennes un poids de 500 gr. X *%m) 
ou 69 grammeS; 44, le poids d'un Outen égyptien peut être calculé, avec la même approxi- 
mation, en divisant 69*44 par 0*76 et se trouve alors réglé à 91 grammes, 36, ce qui est 
conforme à la vérité. 

Il ne me reste plus, après cette digression, qu'à déterminer, dans le système assyrien, 
les mesures de capacité comprises entre le Log et le Hin, mesures qui sont réduites, encore 
une fois, dans la série hébraïque, à deux seulement, le Cab et le Gomor ou Homer. 

La première, égale à 4 Log, ou au tiers d'un Hin peut être admise sans difficulté dam 
la série assyrienne, mais il n'en est pas de même pour la seconde, égale chez les Hébrenx 
à 7 Log plus Vs ^^} c® q^î ^st la même chose, aux ^5 d'un Hin et à laquelle, par consé- 
quent, il semble, au premier abord, bien difficile d'assigner une place convenable dans la 
série sexagésimale assyrienne. \ 

Cependant si l'on remarque qu'un Log assyrien plein de blé pèse 50 drachmes et qu'ainsi 
7 Lo^ plus Vs ^tt ^^^ Gomor pèsent très exactement 360 drachmes, ou en d'autres termes, 
6 mines, on reconnaît aussitôt que l'existence de ce Gomor est parfaitement justifiée dan» 
la série assyrienne, où il ne figure pas, à proprement parler, comme mesure de capacité^ 
mais où il a dû être introduit comme mesure pondérale, si cette locution peut m'être permise. 

II est certain, en effet, que le Gomor et le Hin peuvent être considérés alors comme 
correspondant, le premier, à 6 mines et le second, à 10 et deviennent ainsi les deux divi- 
sions principales du Bath, considéré, à son tour, comme correspondant à 1 Talent, c'est-à- 
dire, à 60 mines (un Sosse de mines), puisque, dans cet ordre d'idées, le Gomor est le dixième 
de ce Sosse (6 mines), quand le Hin en est le sixième (10 mines). 

J'admettrai donc, à la fois, et sans la moindre difficulté, dans la série assyrienne de^ 
mesures de capacité, le Cab et le Gomor, et en conséquence la série complète de ces mesurée* 
demeurera définitivement arrêtée, tant en volume qu'en poids de la manière indiquée dane?^ 
le tableau placé au commencement de la page suivante. 

Il serait sans intérêt de comparer maintenant ces résultats à ceux auxquels Pr. LnNORMAN'ffr- 
et M. Oppert sont parvenus, parce que les différences qu'ils présentent entre eux sont troi;:^ 
considérables pour qu'aucune comparaison soit possible. Mais il peut être curieux de rapprc^- 
cher quelques mesures assyriennes de celles qui leur correspondaient autrefois, dans le^ 
autres pays. 

On a déjà vu que le Sussu, le demi-Cos, la Rébiite et la double Rébiite des Assyrien ^ 
se rapprochent autant que possible du Mucrpov, du KuaOsç, de l"H[xtxoTjXtov et de la Kûrj)-** 
des Grecs, et par conséquent aussi, de la Ligula, du Cyathus, du Quartarius et de l'Hemin ^ 
des Romains et l'on sait, d'un autre côté, que le Séîmr;; des Grecs a été comparé tantôt m^'^ 
Log des Hébreux et tantôt au petit Hin des Égyptiens; il y avait donc dans les anciec»^ 
systèmes métriques cinq mesures au moins qui étaient comparables entre elles et qui 



SUR LE SYSTÈME MÉTRIQUE ASSYRIEN. 



81 



Tableau 

dressé pour faire connaUre, à la fois, les contenances des mesures assyriennes de capacité et 

les poids qui leur corre»pondent. 



Noms donnés anx 

mesures assyriennes 

de capacité 



Contenances exprimées 



en fonction 



du 
Rutli 



da 
Log 



de la 
cou- 
dée 
cube 



de 
l'Em- 
pan 
cube 



du j du 

palme ' dactyle 

cube cube 



SaSâU 

Demi-Cos 

C08 

Rébiite 

Double Cos 

Double Rébiite 

Loç 

Cab 

Gomor ou Homer .... 

Hin 

Sath on Séah 

Séphel, Apet assyrien . 

fiathf Artabe assyrienne 

Tama assyrien 

Nébel 

Double Tama 

Léthech 

Cor ou Chômer 



■A. 

Vio 



V: 



ji 
1 
<> 

3 

4 

5 

10 



Vi, 

Ve 

1/ 
/4 

V3 

Vî 
1 

4 

12 

24 

36 

72 

144 

216 

288 

360 

720 



V28S 
1, 

/72 

'/40 

Vw 
Vn 
Vs 

'/4 

Vj 

'■4 
1 

IV4 



V; 



36 



.9 

1/ 
/5 

Vj 

»/» 

1 

4 

6 

8 

10 

20 



Vso 


V5 


V16 


4 


Vs 


8 


'/lO 


12 


V4 


16 


Vs 


24 


'U 


48 


3 


192 


5^5 


576 


9 


1152 


18 


1728 


27 


— 


54 




108 




162 




216 


— 


270 


— 


540 


— 



en litres 



en 
centi- 
mètres 
cubes 



Poids correspondant 
à ces contenances 



expnmees 



en 
Ta- 
lents 



en 
mines 



en 

dracli- 

mes 



— 


9-1 


— 


— 


— 


45-6 


— — 


— 




911 






— 


136-7 




— 


— 


182-3 


— 


— 




273-4 




— 


O^it- 546-75 


546-8 






2>it.i87 




— 




31Î* 936-6 


— 


7,0 


6 


6>'*561 


— 


Ve 


10 


13»^ 122 


— 


Va 


20 


19»'* 683 


— 


'/2 


30 


39ïi*^366 


""" 


1 


60 


78"^- 732 




2 


— 


lhect.18lit.098 


— 


3 


— 


lhect.57iit464 




4 


— 


lhect.96iit83o 




5 


— 


3hect.93iit.66O 


— 


10 


— 



en 
oboles 



25 



50 
200 
360 



o 



25 



50 

75 

100 

150 

300 



même temps avaient une importance à peu près égale dans leurs systèmes respectifs. Ces 

mesures sont : 

Le Sextarius romain, 48® partie du cube du pied, contenant 0^'*- 54 environ, 

le iécTT^ç grec, 24*" partie du cube de la Spithame, contenant 0^'*- 51 

le petit Hin des Égyptiens, 320® partie du cube de la coudée royale ou 

2(Xf partie du cube de la coudée virile, contenant 0^'* 45 

le Log des Hébreux, 36® partie du cube d'un Zéreth égyptien contenant 0^»^- 50 
et enfin le Log des AssjTiens, 36® partie du cube de FEmpan, contenant, 

comme le Sextarius romain 0^''- 54 

D'autres mesures plus importantes peuvent être également rapprochées, et parmi elles, 

je citerai notamment : 

Le Cadus romain contenant un pied cube et demi ou 38'»'- 2 environ 

le MsTptjtTiîç grec contenant 3 Spithames cubes ou 36*»* 7 

TArtabe primitive des Égyptiens, quart du cube de la coudée royale et 

contenant 36»'* 2 

Becueil. vu. 11 



82 Essai sur le système métrique assyrien. 



Le Bath ou Epha des Hébreux ayant à peu près la même conteuance de . . . 36''^- 2 
et enfin le Bath assyrien, égal à 2 Empans cubes et contenant 39^''- 4. 

On peut même trouver encore d'autres termes de comparaison, car indépendamment du 
Bath, égal chez les Hébreux à l'Artabe égyptienne, on rencontre aussi, chez eux, le Séphel 
et le double Bath égaux à TApet et au Tama égyptiens, d'où il résulte que le Séphel, le 
Bath et le double Bath des Assyriens étaient, eux aussi, presque égaux à TApet, à l'Artabe 
et au Tama des Egyptiens et l'on comprend sans peine combien devaient être importantes 
les facilités que le commerce international retirait nécessairement de la grande ressemblance 
si heureusement établie entre ces diverses mesures. 



chapitre quatrième. 
Epilogue. 

Il semble, au premier abord, difficile de se livrer, avec succès, même à un point de vue 
restreint, à l'étude de l'ancienne civilisation de l'Assyrie et de l'Egypte, quand on n'a pas 
les moyens de lire et de comprendre les textes si importants et déjà si nombreux que ces 
contrées fournissent, depuis quelques années, avec une abondance toujours croissante; et c'esi 
là cependant, on vient de le voir, ce que je n'ai pas craint d'entreprendre, en bornant, i 
est vrai, mes recherches à la métrologie. 

Si j'ai réussi, comme j'ose le croire, après quelques efforts, à découvrir enfin la vérité, 
mon travail servira, je me plais à l'espérer, non seulement à étendre le domaine de la science, 
mais encore à apprendre à ceux qui ne le savent pas qu'il ne doit pas être interdit de subs- 
»tituer, aux gens comi)étents dans l'étude des textes, des hommes qui ne pourraient, par 
» eux-mêmes, y comprendre un seul mot W et ce dernier résultat sera peut-être, je ne crains 
pas de l'avouer, celui auquel je tiendrai le plus. 



FRAGMENTS MEMPHITIQUES 

DE 

DIVERS LIVRES INÉDITS DE L'ÉCRITURE ET DES INSTRUCTIONS PASTORALES 

DES PÈRES DE L'ÉGLISE COITE. 

PAR 

LT. BOURIANT. 

Les fragments suivants ont été recueillis dans un manuscrit contenant les lectures édi- 
fiantes pour la semaine paschale, copié en 1592 (des Martyrs) à Khartum, d'après un livre 
très ancien, par un prêtre copte, originaire de Neqadeh. L'écriture en est large et belle et 



1) Métrologie égi/ptienne, 2** fascicule, page 197. (Tirage à part des Mémoirett de V Académie de Nirneê 
année 1884.) 



Fragments memphitiques, etc. 83 



les fenilles de velin qui forment le volume sont couvertes sur les marges d'enluminures très 
soignées. Ces feuilles mesurent 0»" 54 de hauteur sur une largeur de 0™ 40. Le volume est relié 
en maroquin rouge et porte sur les plats les croix coptes. 
Le nombre des feuillets est de pîïk numérotés au verso. 

HCOT liTe non)' 
(Pa^e pk verso.) 

iHCOT neM niA&,oc «wirepatiniop Miiiiop:^&ttHC noTO'&.AewTac ^tç^comi ésceti iiicôtti ctc iti^piii 

La sagesse de Jésus, fils de Sirach. 

(Page i^.) 
a) Chap. I'% 1—16. 

1. eo^i& THpc OT é6oA ç^iTcn noc ottoq^ cvyon n€M.&''4 V9& éiieç^. 2. niM. eeti&u|û)ii Àniufco 

KT€ ^lojk ncjui itiTcATiAi MMOT n^CAOTT itcjui iiié^ooT ttTe tiidtte^. 3. niM. eeti&û|j60Ti6éT mui^ici 

tÎTe T'^e ncM liT&acpo inniR&^i ncM. nvgiH MC^noTti neM. ^cor\)i&. 4. j6& scett €n^&i tiiâen &?pc<on.T 

ii'\'CO''\>iii OTTOÇ^ ^M.eTC«iûc nCM niR*^"^ icaceti nene^. '^'motm.i nxe "^co^^ïié^ ne nic&fsci iiTe ^^^ dcn 

nncT^oci OTTOç necMCoiT ne nieiiToAH V9& dtie^. 5. •ênoTrni ii'^co'\>i& dT&c^copn êiiiM. otoo him. ne 

^T^^éMi éitecROTC uRdi'^ ti'^co^i& éT&qOTrû)ti^ étiiM OT09 necd^i Tiipq ttiM. ne éT&qicOTConq. 

^' 0TCO<|ii«i ^^'Vî.*^^ 4M.«^aiû> eqçeM.ci ç^i^cen neq-èponoc. 7. roc a^e ti^oq ne 4T«^«'4conTC otoç^ &qtt&Tr 

^poc &qoiic OTTOÇ^ &q^6>Q| mmoc dç^pHi êaceti necçÛHOTi THpoT. 8. ciyon tieM. c^wp? ni6en r&t& 

t^pH-^" éT&qn&THic OTTOç^ cg&qTHic nnHe-»M.ei ÀMoq. 9. 'Vç,0'\" nre no'c otcôot îve iieM ovç^mot 

w*M OTTçgoTTçgOTT OTTOTrnoq a^e neM. OT^JC^OJ»*. liuiô^pe. 10. "^^o*^ nre no'c '^'epoTOT àhi^ht u|&c^ 

woTOTtioq neM OTrp&u|i neM OTOirei lixe çô^néçooT. 11. çJ>HéTepço'\" ^ô^tçh jkn^o. nine^it&neq 

>t«k.^aiiii n«^q ôen Teqd«^é ottoç^ eTÂ,M.oni ÀMOq den nidçooT tiTe neqxov. 12. T&,p^H n'\'coî^>iÂ, ne 

içp^O'^" ^&T^H jyin^c OTTOO^ «^TTCoiiTC neM. niniCTOC çetiTC^". 13. &,TÇ^icen'\" jâ.m.oc ui& éneç^neM ttipcoMt 

O"5»o^ ciKwTen^OTTTC neM noiratpoac.. 14. licô^i li-^cc^iiaL ne êepço'\" iftô^TOii M.no'c otoç^ otoii OTOTnoq 

4ftoX ntjy^^ itccR&pnoc. 15. ui&cm&q^ necHi THpq linneTCCûTn otoç^ necTCoûi ÇjMi dftoA ôen nec- 

^^iiHMik ne. 10. ii^ic^OJ^ n-^cof^iiéw ne 'Vîl^'V '^'^^ ^"V *t'V^"'''û> h^ipnnH neM. otç^mot iiTi^Aa'o. 17. «^q- 

TC&T époc &qonc &q6eâi ÀniR&^ neM. nié^i nex ^M.eTC&6e i^q(rici Ànû>OT À<i|>HéTÀ.Moni àmoc. 



La sagesse de Jésus, fils de Sirach. 

(Page "K^ recto.) 
b) Chap, I'% 18-27. 

18. -énoTni ic&p n^co^i& ne éep^o*^ j6&t^h xno'c oto^ ^<\nMiiuie ne ésbOTti énecRÀ&TOc. 

■ 

* MMon ^acoM nOTrpeqaccAnT ii-êM&iô nipini r<wp tiTe neqacconT ne neq^ei. 20. nipeq6>0T n^HT 
^^qtpkn&^ec-e^c V9& ncnOTr Menenca>c vg&qvgoini n«kq nOTOTnoq. 21. ui&q^a>n nneqc&aci u|& 

'^^Hot otto^ V9^P^ nicrJ>OTOTr nxe Oitmhvs c<wae.i eT&qxeTCdifte. 22. OTOn ^&nn«ip«k6oXH ncÊco^H 

11* 



84 Fragments memphitiques, etc. 



âen ni&^a>p nre. ^co^i& ^Mexpequi&Mvge itOT*^ :^e OTrôpeft :^e Mnipeqepnofti. 23. eLKUf&it épcni- 
^TMiit n^coc|»i& Âipc^ énieiiTOÀH oto^ qn&THic n«kH tisce ito'c. 24. ^cor^i& f«&p n.9.M, \^ùm '\^\ 
itTc 11^ Te OTO^ neTc^ii&q ne iiiii&^'\;- neM '\;-M.eTpeMp&TrQ|. 25. Mnepcp&TCOTCM é^^O'\;' tiTC n^c 
OTO^ Àii€pi6a>tiT époq j&eit otmct^ht &. 26. jyinepepMeTvgo&i Âne^eo tinipa>Mi m&^^hh époiH ncA 
tieHCC|»OTOT'. 27. Mnep^ici âmor ocq. tineH^ei itTCRini noTriycAvg ésceit T€H>|rT3^H oi^o^ tire n^c 
^6>pn nitHeT'^Hn iît&r éùoK ottoq^ uTeqT&OTOH énecHT é-ê^H^ nOT-eû>OTTC ace MnepdaniT ê'\'^0'\' 
lire no'c otoç^ neR^uT ^eç^ "^CCP^'^- 

La sagesse de Jésus, fils de Sirach S. 

(Page n.) 
c) CJiap. II, 1—9. 

1. ii&vyiipi icate OC»i«^'V ÀiieROTOi epfta>R Àno'c cefixe TeRiJrir^cw éça^nnipe^CMOc. 2. cottch 
iieR^iiT OTO^ q&i êpoR iiTeKÛiTeM3e.«knf2e.en j6en licHOTr ntieRj&ici. 3. tomr êpoq nTeRuiTeM^cim 
ê&oX MMoq ï^e eKe&i&i j6eii TeRj6«ké. 4. ^a>6 tii6en eennOT ésccAR cgcon êpoR nTeRcgoiiii npeqcoOT 
itoHT iften fiH&^i ÀneR^e&iô. ô. ace écg&Tepî^OKiMdi^iit f«&p ÀninoTÛ ^iTeti ni^pcojM. tiicoiTn ^ùiot 
ÂTe nipcAMi i&en o-T^pa> ti^eûio. G. it&^*^ époq ôto^ qit&vgonR époq coTTeit tieRjwicoiT ivTeRcp^eXnic 
époq. 7. itHeTep^O'^' j6&t^h inn^c scotuit j6&t^h Àneqn&i MneppiRi ace niteTCit^ci. 8. iiKeTep^'^- 
j6&T^H jiiii^ n^^^ époq OTO^ neTen&e^e n.tiOTT&RO. U. iiHeTep^eXnic ên^c ep^eÀnic é^&n&r&^on 
iteJM. OTCAiiid iteite^ iteM. otii&i. 

La sagesse de Jésus, fils de Sirach ^. 

(Page iïû recto.) 
d) Chap. IV, 20 à Chap. V, 2. 

M&^THR éiiiCHOT uTeR&pe^ époR éftoA q^ nineT^oiOTr otto^ Ànepo'iQiini e-»6e TeRjuieT&Tcfttt. 

21. OTTOit OTUfini c'dip éui&qini mc^mott ottoq^ OTUfini nOTrcboTr iteM ott^mot. 22. jûinep^i ^oot iict- 

qtùOT ne nre TeR>\r7^H oto^ Ànepiyini j&en neR^ei. 23. j«.nep&M.oni nOTrc^oci j&en OTC&aci n.OTas.M. 
24. éuf&TrcoTen ^coc|»ià r&p j&en nic&aci otoç^ ^MeTc&6e iden nc^ksci ÀniA«^c. 25. Anep'Vorftc. 
'\'j«.e-»M.Hi OTO^ riTeR^ivgini e^Êe tcr JM.eT&Tc6<o. 26. jimepcgini éepÔMOÀcnn lineRno&i Mnepê^juioiii 
noTÎ&po éq;&&^. 27. Ànep^copui AùoK j6&Teti oirpcoMi ncooc Anep^i Aii^o noTocoopi. 28. '\;- étatcit 
'^-Me-^MH! Q|& éj&pHi é^MOTT ^iit& nxe ncrc c|»^ '\;- éj6pHi éocooR. 29. Ànepeppeq^^^^^ éc^xi 
éROTTCAvyq eRÂH*^ éÊoA ^en neH ^êhotî. 30. jûinepvga>ni A^pn^ âotmoti j&en neRHi eROi nT^^p^^ 
;àeit neRéÊi&iH. 31. Mneitepe TeRscisc cgconi eccOTTTcon eR^i uTeRCOHC époR enn^^. 1. Ànep^^^ 
i^-»HR dni^pHM& Ànepococ sce cepcoufi époi j6en n«k(oit^. 2. AnepoTr&^R n.c& neR ^ht iieM TeR&OM. 
eepeRMOiyi j6eit iiOTCovg iiTe neH^HT 

La sagesse de Jésus, fils de Sirach. 

(Page që") 
e) Chap. XII, 13—18. 

13. niM ne^n&n&i iioTpeqjuiOTr'\- «^peui&it ni^oq Ao^q tieM o^on itifteti e^MOvyi éiftOTn énn^H- 
pion. 14. ^tk\ ^(oq ne nipn^ À^ne^MOvyi neM OTpcoMt tipeqepnofti otoç^ cq^^^i&t j6cii ncqitoAi 



Fragments memphitiques, etc. 85 

15. qn^o^i tioTOTitOT neM«kK éuicon :^€ &KU|&npiHi Àne^qô^i. 16. ui&pc nisc&aci Kotpq j6en iteqc- 
qOTOT cqjM.ftirî :^e j&en neq^HT éç^iTH éj6pHi éOTvyiR. 17. U|«kpe niaci^oci piM.i i6en neqft&X «iqcg&n- 
xcAOT CHOT qn«kCi «kti ÀneRcttoq. 18. «^Trcg^kiii èsccAH iisce ^«MineT^cooT ^it&sceMq i6&toth nj^HTOir 
qne^epMr^pH'\;' jU.c^He«it«i€p6oK-ein. époH nTeqenvg&u|i n&H qn&HiM iiTeq&^e tiTeq^iOTri iviteq^ciac 



La sagesse de Jésus, fils de Sirach. 

(Page oC recto.) 
f) Chap, XXII, 9—18. 

9. c^HCT^cÊco r&p tiOTCO^c €qoi À^pH*^ À^J^^HCTTeM^eAsc éÊeAac itex M^pH^^ j«.^HeTTOT- 

ncc A'^HCTciiROT j&en oir^e. 10. nijn eq^opiy h ctc&sci neM. OTCOac eqoi M^pn^ M^HeTC&!^i iteM. 

OT&i eq^iKM OTO^ eTj&«id Qi&qococ ace OTneTUfon. 11. pixi escen OTpeqM.cAOTTT ace «^q^^c» itcoiq 

ÂniOTCoini OTO^ piMi ésceit OTCoac ace «^q^co nccoq n'^M.eTCd^âe nd^ne o^piMi 4!&eii o-s^peqxaiOTT 

ace «^qMTOti jiiM.oq Tia>itj6 :^e Ânicoac eq^oiOT é^oxe n^qjM.OTr. 12. ^ ndçMOOTr ne ni^nûi iiOTpeqMCooTT 

'{i&nicoac ak.e itcM. nikceânc ne neq&^i Tnpq Anepuie ép«^Tq nOTr^^T^HT. 13. &peç^ épOH éftoA ^«^poq 

^oncoc nncRiftici otto^ itneK^ûïAeû &qQ|<wnn&9K| é.ùo\. 14. ^etiH c&ûoA Àjwioq eepeKt^iMi hoTJK^ 

liejwiToit OTTO^ nneHepÂK&^ ii^ht j6en Teq&noM.iflw. 15. ôtt nex^opvy éniT&T^ otoq^ ott ne neqp&n 

^coq é&KÀ énicooc CM.OTen éq«ki j6& ottqica neM. ot^mott neM. ott&^c. MÛenini é^oxe nipcoMi iî^^t^ht. 

16. JÂ.<'^pH'\;' nOTX&ocXeac Miye eqM.Hp j&en o^hcot nneqHiM j6en OTTJM.oitM.en c^«^i ne A^pn^ noir^HT 

«.qT&acpHOTT éocen ottco^hi. 17. neM ot^ht eqT&scpnoTTT éaceit otrjwieTri nR«^^ nneqep^O'\;' ai«kéneo 

juit^pn^ Àhc&i nOTracoi ec^e^. 18. j«.(|>pK^ tî^&nRi^QI çiocen otjka. eqc^^noicoi nnotr^epi n«i^pen -eHOTr 

TCiften c^&i ne j«.c^pH'\;- àott^kt noccoû neM OTTJMieTi ncosc niteq^epi n^^^pen ^o^ ni&en 



La sagesse de Jésus, fils de Sirach. 

(Page OH recto.) 
g) Chap. XXIII, 7—14. 

7. ccoTeM n&v9Hpi noTé.ù(ù nxe pa>i oto^ ^neT&pe^ époc niteqT&RO. 8. otoq^ eTréae.eM.c j6eK 

Htqé^OTOTT nipeqepnoâi fve iteM. nipeqc&^OTri nejM. nio'&ci^HT n&pe'cR&ni^&Xi^m nAHTOT. 9. Anep-r- 

^«^6 ^pa>H éa>pR OTTO^ innepTc^k&OR er&Tr éc^po^n À<!|>He-»OTr«ift. 10. Ac^pn^ r^^p itOTrâa>H eTrvyenq 

■ioTPMH^ ncon niteqep é6oÀ &n éoi&vy ^&i ne A^pn^ A^KeTa>pR eTT&OTÔ Anip&n lioTrMHvg iicon 

^Tc iiiteq^TOTrfto &it énin.061. 11. oirpcAMi npeq&ni&i nûipR qn«iM.o^ h&nOMik oto^ nneOTTM.&CTit'roc 

^& ncqni ^quie^nOTTûiM. n^^Kq neqnofti îi^ht oto^ «kqvg«kno&Q|q &neqnofti ep& oto^ evgoin «^qvg&- 

n.fi»pR é<|»ÀHOTr nneq^JM.«^iô neqni t^^^p n&MO^ eT^eMRO. 12. OTrc&oci cqacoÀ^ Ac^mott nnOTraccMq j&cn 

"VhXhpouomic^ ki^ROÛ n«ki f«&p THpo^ it«iOTrci nitipejM. liitOTr^ otto^^ nnoTroccMOTr j6cn ninofti 

13. AncpTC&ft epa>R éc6a> ec^oiOT ace OTOn c&oci nno&i iu6htot. 14. &pi c^mcti AncRicoT ncM tcrm^t 

^n«^««i>OTr t'a^p é^OTit i6cn 4mh^ ii^<\nitivy^ MHnoTe nTeRcpniûâui AnOTrA^o 4&oX nTCRcpcosk. îitcr- 

T«^nc nTCRepeni^TTMin éitc Anotrâc^OR nTCRCçoTrcp nié^ootr éT«^TrA«^CH 



86 Fragments memphitiques. etc. 



La sagesse de Jésus, fils de Sirach. 

(Page ^.) 
h) Chap. XXIV, 1—12. 

•^MH*^. 2. cit&OTTCon npa>c i6eit tchhXhckj^ M^HeTO'oci itTeccgoTOiOT Amoc Aneii-^o é6o\ itTcq^e-OM 
3. ace &nOH éT&ii è6oX j6en pcoq M^neT^oci oto^ &i^û>ftc iniiK&^i in^pH*^ noTrniq. 4. knoi 
&iu|a>ni j&eit iiHeT^oci otto^ épe n^-^ponoc j6en otctttWoc no'Hnt. 5. &iHa>^ âtirco^ mt^c inM&ir^k' 
«kiMOu|i j6en nvycAH hitinOTrn. 6. sb^n ni^<oij«.i iiTc ^iojm. iteM. tir&^i xnpq &i^û> itm j6en A&oc niâei 
tiCM. €-»itoc tiiâen. 7. &iHa>^ nc&huicoi tieM. it&i THpotr otro^&iit&vsoini j6eit TRXHponoM.i& iiniM. 8. tôt* 
«kq^on^eti éTOT noce nipeqcûiiiT tieti^«^i ni&eit oiro^ ^HéT&qccoitTJ &qceMni jÂ.n&M.&iiv96>ni. 9. «^q 
acoc itHi ace ott'co^ j6cn i&r6>6 ottoq^ «^pi iiA.HpotiOM.iti J6en nicA. 10. j6&!x.eii itiéneç^ &qca>nT Ajuo 
rcacen ^h oto^ liit&MOTnR vg«kéne^. 11. ^iui^moii i6cn ^CHTritH é-ooTr«kft AneqÀeo oiro^ nc^ipR*^ 
«kqT«^9e.poi iSen cicon. 12. énoci nT&vyoini j6eii TeqnoXic iiiM.enpiT oiro^ épe n&epufityi j6eit îAhm. 



La sagesse de Salomon. 

(Page \S.) 
^^ Chap, I, 1—9. 

1. Metipe ^MC-OMHi tiHeT^^&n ênR&^i &pi ^mcttï âho'c ^en OTrjvieT&r&ooc ép^TeitRco'^ itca>? 
iSeit ^M.cTdinXoT'C iîtc n^Teti^HT. 2. ace ui^tocim.! ÂMOq noce ttHéTCticeepnipdi^itt ÂMoq &ii uf<^q 
OTûinç^ é&oX citHéTenceoi n«ien&9^ époq &n. 3. ly&pe nMeTri r^^p «t^ûiott c^opocoTr éftoX ^& ^^ 
OTTOç TeqocOM. e-ooTTCotio éftoA u|&cco^i nn&T^HT. 4. oce Mn&p& '^coc|»i<L q|€ dj60Trn éoir>|r-T3^H ec^coov 
OTfve ÀTidiCOTTûin^ j6en OTca>JM.& npeqepitoûi. 5. ninn«i f««kp é-oOTr&6 itTc ^co^i& u|&q«'\>aiT é6o^ 
ti^poq ni6en otto^ ui&qoTrei é6oA tin.iM.ORM.eH tiTC hh^t^ht oto^ ui«^qco^ Mni^ittoccnc. 6. &q^«ini 
OTM<wip<OMi f«&p ne niiin& tire ^co^ik OTOQ^&q-ÔM&iô &n À<^HéT3e.eoT& j6en neqc^OTOT oce i^\ 
ne niM.e-ope nre neq^'Ao)! ovoç^ neTôOTôeT mmhi itTeq^HT otoç^ CTCCOTeM éneqA&c. 7. ace ninnft 
tiTe na'c «^^moç^ n'^oiROTMcnn otoç nccoscn MnTnpq n-ooq exccûOTn MnoiriôpcooT. 8. e-ofte çj>«ki mmou 
^\i n&Q|^6iTn énc&2K.i i^en OTO'inae.oc OT:^e nneqep é6oA. é'^RpHCic e-onnoir. 9. CTréaceM. nuyini 
f«<wp Mni&ceftHC j6en neqco^ni otoq^ n^c n&ccoTeM &n éneqc«k3e.i eqoTcon^ é6oA itneq&noM.i& 



La sagesse de Salomon i. 

(Page pAe recto.) 
ô; CAajp. //, 12—22. 

12. cqéacopacq nOT^pcoM CTÛe ace Àneq^^AosK: énen^HT oiroç^ cq*^ éç^pen neit^âHOiri ottoç 
é^U|û>v9 ni^n éacett nenu|oqT éacen ninOMÔc eqéOTrcon^ éç^pm éacotn éocen nennoûi itTC "^'mct&t^cot 
liçKT. 13. oiroç^ éoTTon éMi neM&q é6oX ^iTcn ^\ ciréMOir'^ époq ate nv^npi mç|>'\'. 14. cqévyconi 
n^n no-trpeqco^i éacen ne^n. OTcovy. 15. éqéoTro»^ éô.pHi éaccon énacinn&Tr époq e«6e ace neqA«kOC 
éni tiRcoTOn &n oto^ neqMûiiT ce^ionç^ itTOTcn. 16. ôtto^ cnnn tÎTorq ace d&é eqéotrei ^nenMCoiT 



Fragments memphitiques, etc. 87 



Àr^pH^ éTeqoTrei ÂMoq liiti^Hpion * cqÂÊoit ésceti ^«miotou ûtc itHéAcT-^epoc oto^ equiOTiyoT 
Ajmoq ace c^^ ne ncqia>T. 17. Teitaco^uiT oce &pH07 iteqcj^aci ^<MiJM.'e-»M.Hi ite eTrepfvOHiM&^in 
A<:!|>He«ii&ui(oni Mcnenc^ neq^KLCOH é&oA. 18. ace ne OTuinpi Sk<^\ j&eit OTrM.e-eMHi qn&no^eM tiTeq- 
i|"r^H eqécOTC den tienacioc iitii«knTiHiJM.etioc &ti. 19. ly&itepnip&^in jU.Moq éùoK qir^n OTru|a>tt} 
iieA OTft&c&tioc eirééMi iden ^«wi Aneq^eftiô e-rééMi éTeqM.eTpeMp«wTUi itejM. Tec4^TnoM.oitH. 20. eTé*^- 
qj^n ipoq j&ett OTJkOT equ|HU| ^m^ tiTe 'VAcoisci lyconi éacoiq é&oA j6eti tieqc«iae.i. 21. eTéqi- 
p<dOT^ j6eti <|»«wi otro^ eTéca>pejM. &q-»6iM Ano-riyoTtyoT. 22. oto^ AnoTèMi éniMtrcTHpioit iiTe ^'V 
OTO^ MnoTepnom inc^ûe^^e iiTe iiij«.e-»MHi oto^ AnoTep^Me-ri linienHOT iiTe ni\|rT^H éxe ÀMOit 

La sagesse de Salomon. 

(Page o«^.) 

^co<|>iâi t««^p CRiM éj6oTn éttHeTHiM THpOT c^oç^ oiroç^ chhot é6oA ç^ixen ÛTHpq e-»Êe nec- 
TOTÊo OTUi&^ t«&.p Te iiTe T2K.OM. in'^^^ OTOç^ OTi6«i^ AtkoK iôen i\iû>ot é^otr^wÊ ÛTe niii&,nTOHpi^Ta>p 
c^fie çjïfiii ÀMOti ^Ai eq^&j6eM. j6a>n.T époc OTroTCûini f»«^p iiTe niOTCûitii liéneç^ oto9^oti&,A ecoT&Ê 
TC iiTt iti^ÛKOTÎ iiTe ç^'\" ovoç^ eTÇ^iRCûn «Te TeqMeT&.r&.-»oc re OTixe ec3e.eM.3e.0M éocoû tiiâen 
oto^ c^h j6&pi j6<wpoc ecipi MTiTKpq MÊepi oto^ h&t& reiie& ecvg& édOTtt é^<Mi>|rT^H eco^^^Ê 
cc'ipi MMûiOT nûi^^Hp Sk<^\ OTOç^ Anpo^HTHC c^^ f«&p Mei ni^Ki &n é&nA è^Kexuion ^eit ^co^i& 
^<^i r&p OTTC&ié Te éçMOTe mpH neM d^OTe iiceMtti niticiOT THpOT ^^ui^^itTenecoti é^OTCAini ce- 
iv«^epuiopn epoq ^&i MiO^ti r&p ui&peni éaccopç lé iieqM& ^co(i|>i& a^e Mii«ip&^&Hi ûi^ceM^cOM époc 

La sagesse de Salomon. 

(Page por.) 

6en c^&i eqéTCotiq it.2K.e ni^MHi eqeq^i^piit An&ui&i tinne-e neM&q MneÀ-^o tiiineT^oaci nccoq 
OTo^ étf*! j4neq:kpOMOc l'isconc éu|a>ii «^TTuie^nne^T époq ui&thim. é&oA ç^iTeti Tequiiy^- nço^ ottoç^ 
^TcpT&Aencopin ç^iTeti '\'Q|c^Hpi n.Te neqno^eM evéatoc oittûiott nnOTrépKOir den K&T«wne^ic etroTtoM 
n^'^HOT j6eii OTM.eTÛ|A.«w^ m^kt eTracco mmoc 2K.e ^«^i ne eTi^n'^u|a>ui n«kq j6eit <^HeT«kqcmi otoç^ 
^lu^iq ^noit jS& nicooc n^&nc&oci n^jiK ^«iitn«kp&6oAH nniu|<oui otoq^ &nM.eTi ace qAo6i OTro^neqMOir 
«^AHQ| j6en OTTCAti^ étïoK ncoc &Tr6in MMoq nç^M, muinpi iiTe *^\ otto^ TeqTOi iieM iiHé«OTr&6 &n- 
<<ApcM AhoK i6en niMCoiT nxe ^^Me-^Mni Anenn&Tr éc^oTcoini tiTe ^Me-»M.ni ottoç^ M.neqiy&i e2K.a>n 
nxc t^ipH iiTC ^î^iHeocTTiiH OTOQ^ &tt!x.o\R j6eit c|>Ma>iT n'^-^nOMiêw neM îit&ro 0709 &n.<M.ov9i j6eit 
o^A^n«^TM.oiyi ^lûiTq ottoç^ M.nenR^k'V éniMCoiT tiTe noc 

"^-npocev^ÇH lÏTe &6â&HOM niiipoçJiHTHC. 

(Page poô recto.) 

n^ &ïc6iiTeM éneHdpcooT «^lep^o*^ &i^iti&T nneH^ÊHOTi otoq^ «^itcomt e-rééMi epOH j6eit 
^*^h\ n^oiOTK 6 iôen nac.iii^poTjôcon.T é*OTn iiate nipoMni evécoTûïiiR iôen naciit^peqi nate nicHOTr 
**^èarcûpn éâo\ jften notin-êpecui-eopTep hâte Tiw>|rTr^H iften o^M&on ^cna^epçJiMeTi Mc|>n&i qiiHOir 
*^e t^^ 4&0A. j&eit -^KM&n ottoq^ ne^OT&Ê é6o\ j6eit iiTCooTr M^«wp&ti epoi nj6Ki&i eqoi K«i|Q|Hn 
^^Çttûc nTtJ>e nate Teq&pexH iiR&^i Meç^ éÊo\ ^ôen neqcMOT ottoç^ neqMOT éeqéep MÇJipH^ AniOT- 



88 Fragments memphitiques, etc. 

0)1111 9«knT&iice n^pm j6eii. neqacisc. «^q^CA ti'^«kt'i^iiH itTe TeqfscOM ecT&acpHOTTT eqéM.ov9i d^accaq 
itsce OTC&oci «Téi é6oA itocc neq^&X&'irac é^<MiMett}U|a>^ &qô^i ep«wTq oto^ &qRiM. itace iîh&^i «^q- 
acoTTuiT OTTO^ «wt6o>\ éftoA itace 9>&ne«noc ^tAojaA^.m. nacotic noce ^<\nTû>OTr oiro^ &Tr6a>A. e6oX 
noce itiK«wA«wM^o nénc^ nTU|câiâ> it^&iijffici &Tit&T ètiiM&tiMOQii nétte^ CTPéitOTuin itocc niA &ii^<ttni 
iiTe nié-^&Troi ncM nicHTiiH itTe tih&^i ÀMCfvi&M. jmih ^n«kse.o>tiT no'c j6cn ^<Mti&po>OTr le &pe neii* 
MÂoti j6eii ^iMti&pcoOTr ace ^it&À\Hi éaceti iten^^cop otroç^ ^oiroi nrc ncH^^ûip eTroTTî^&i ne ifrcn 
oit^ûiXh ^ti&^6>Aii nTeKc^i'\;' éoceti iti^nni neace n^c eqé^CAsci noce iiRi^^i éftoX j6cii ^«MiiÀpAMT 
ftTrén«wTr époR otto^ etré'Vii'^HÇ^i nscc ^&ttA&oc eqéscaip é&o\ iiniMODOTr tixe ncq^AoïT ÀMoygi (^kotii 
diq'^ nTeqcM.H éii^ici itreq^opTq &q^ici nas.e ^pH OTroToç^niioç^^kqôçi ép^^rq j6eit TeqT&^ic éT^coini 
CT'éM.OQii nacc ncRCO^tieq eTéM.OTré itsce n€KceTe6pH!x. are neR^onXon j6en otocûiht &R-^pe îir&^i 
epHOTOci j6en iieHJui6on &r6û)A n^<Mte-»tioc é6oA ^RiéftoA éoToc&i ÀneKÀ&oc e-^pcKTOiraco tiiiHCT- 
«kR-e«w^C0T &HQ^ioiri nOTMOir éacen t&^c tini&nOMOC e^H^e^ '^cen'^' ccu|Otit ^rtotiioc nicniwTÇ^ 
iy& niMO^ &RUI6IT niii&<'\>HOTi nrz niscûipi j&eti ottcamtc eiréM.otijy(eit iii6pHi iij&htc CTréOTûin linoT- 
^«wAiitOTTC Àc^pH^ noTT^HKi eqéOTûiM n^con scft ;x^ti&T&\e nncR^^iop éacen ^iom CTéeoç^ itOTM.(i>0T 
eqovy ^i^^peç^ èpoi «wCU|-»opTep it3e.e T^wneoci é.ùoK ^& TnpoccTP^H rut&c^OTOT «^qi éj6oTn én&n&c 
liace OTTC-^opTep «iCiyeopTep c&nccHT Skjkoi itsce T&^e^ic ace '^ti&MTOti m.moi j6en. nié^ooT mii&- 
^02K.^e2K. e-^piiye iihi é'\>X&HHOC iïtc n&M&it^ccoiAi ace othi '^6a> nneiiTe cn&'\;' ottjw^ &it ace oto^ 
MJM.oit OTT^^ cgon j&eit \^(ù it&AoAi eqftsceM eTitOTroc àsklc ii^coâ it'^6a> itacûiiT oiro^ itijui eiyaittq 
nitOTP€pj6pe «wTM.OTrnR noce itidcûioir ace ÀMOn TOTTJÔpe mm&t otpo^ ÀM.on é^euion j&eti OTon^q i6en 
noTT^co i.tkoK «kttOR :^e ^n«i-eeAii\ èscen no'c oto^ '\'ii&pi^u|i ésceti c|>^ n&c6iTHp no'c ii&itOT^ 
neT&acOM eqé«a>ui nn&^i^A«iTr!x. coTrcTitTeAik otpo^ qn&T«wAoi éacett nio'ici e^pid'po j6eit Teq^a»!^H. 

OTH&-&HHHCIC nT€neniû)T e^-ir dk6Ê«w lyeitOT'^. 

1^^ Fragment. 
(Page RH verso.) 

euicon ace ^nOT (û nicttHOT reitoircAig èep AttoK éiteitociac Mt^*^' oto^ lÎTCitociMi niOTn&i 
n&9^p&q M.«kpen^eM.ci éj6pHi itpoT^i ÀM.Htii cewnc& ÀM.&T&Ten j«.enenc«w naccAR AniéçooT nTCiu6€T- 
i66iTeit ÀM.iit MMon ace ér^^n'^no-T Àni&rf«eAoc éTepfvi&RCoitiit époit é-»penetiq énuicoi ^& no'c otoç^ 
on «kpeiy«^n niéocoip^ scûir éftoA itTcqi énuioii tiace niOTCoini itTeni6eTj&(0Ten ÀM.&-T&Ten oto^ nre- 
né.M.1 ace ott ne éTeitn&THiq Mni&rreAoc eT-»HU| épott e-»peqeitq éniyûii ^<\ ^'\' otto^ Jk.ncpo'ic&iiHC 
^oAoc é6oX ace pû>M.i iti6en ixe ^caott ixe C91M.1 ÎTe rottsci ixe niiy^ é«iq^ia>M.c é^p&n mcIikûT' 
MM. iiigHpi neM ninn& e-^T ig&pe ^^ ^(ù nOTr&,f«reAoc eT^Hiy époq V9«w nié^ooT «.Te ncqM.OT- 
eqini dniycoi ^<\poq mmhiii ttniçÂHOTi itTe iiip<0M.i éTeqac^kÀHOTT époq tie^nié^ooTr ncM ti&niéaca»p( 
éÊHÀ ace tii^qoi tt&TéjM.i &n tiace cf^^V éneti^ÊHOTri litiecuiconi &W& qccooirit mmcoott iî^otô r&t^ 



^pn*^ éTci6HOTT ace ic tietiÊ&\ Ano'c ceaco^uiT kchot ttiâeit den m.&i ni&eit éacen nneTipi An' 

? 
nex^cooT hcm iineTipi Mnine-^na^neq &A\& ^<N.npequ|eMU|ine 4T«kq^«^igOT liace ni:^TrM.ioirpcK>c nT c 

iiTHpq e«6e itHe^n&epkXHpoMitt noTtio^xe 

2^ Fragment. 
(Page S3 recto.) 

OTTOn ^«kn^ÂHOTri enM.eTri épû>OT ace Çf&nêwt'dw-^on ne é^<&nneT^6iOT ne i6&Ten c^^ ixe ^&i vrf 
ace q& Si\, nenépnoT enepnoûi j6en niTonoc A^OTà^tk nexe^n^c ^i&n éÊoX i6en niû|U|Hn c^6»ot ivcjn 



Fragments memphitiques, etc. 89 



070^ eT&qo'oq &ii J6eii ^«mi^uihii nà^TO-rr^^ le cq^cooTr noce noTroTrT&^ oto^ M.otion ^i%,i \W^ tiCM 
itipttAi eT&q^&TT Sujnà^T ikTOTéjkàkTF j&cn fi!x.iti^pOTepii«wp«i6eitiit Aii€qep&ti«w^ec-»e «kA.A& &q^noT 
ihoK ni6KTq «Lpi éjki éAoK i6eit ^«wi 6> iuciihot ÀM.€itpiT ace ciye «iti éM.&Q^niTonoc é^OTr&Ê tiTC ^^ 
iftoX JftCK nipttMi CT^iDOTr kcm ni&t'&^on M^pH^ éTéniROCMOC Tnpq M.e^ npeqepitoûi m*k peqo'm- 
atottc itcjyi 9«di&^&^oc itCM. ^&n&H&-»«kpTOC «iW& itKeTcpitofti é^TeM.^«iTr ûj^htot <wW«w ^^itot 
ihoK ^CttOTii âce hir&^i THpq ^«^no^c ne otto^ icoce h«wt& ^pn^ Àneqni n&ipH'^ ne niH«k^i THpq 
le ÂAOït ^otrpo^on otto^ citepoTr ni6HTOir otoq^ icace h&t& <'^pH^ lin&neT^cooTr Ti<wipH'^ nncTep- 
ncT^ttOT THpotr j6eti nn&^i e-»âe ot «^moh citmot^ époi occ otothê otm.h^ c^&p ncon krenéMi 
Ml 2tc Ten'\'9<Mi époit i6eit c^kHCTenscco ÀMoq Mn&p«k^Ai r^^p û|epToXM«kn éM«w^ neHHi den ^\\<r<ù' 
ttm àJk^T9.M.^iùT n^HT j&cn <:^&i ott^^c ic^^p Jyin&p&tiiciOTp tire. moTpo o'i pcoMi ni6en. é.sbOTïi éneqHi 
iiRCTè^pc^ 4niitOMOC nejM. iiHeTOi ne^TCCATCM. iiccoq etripi nitHCTCoïc &n sce nqep^i hûiot «ki\ ne 

3® Fragment. 

(Page jÎÎk recto.) 

^ttft ft ne é'^-n&âcOTOTr OTOn niâeit éT«i7p&u|i é^a>OT i6en T^e e«6e TOTM.eT&noi«w ç^iscen 
niR&^i cen&it&T &n éÀTrnH otrah^e Ar&^ j6en niM& éxeMM^^T ttn :^e ÀnoTpp&u|i éocûiotr i6en Tc^e 
(«fie nocin-e^CTO iiTOTrM.eT«Lnoi& ^lacen liR^wÇ^i ceit&n&ir «wtt ép&iyi OTak.e én&n&^cic j6eit niM«k 
CTijiuui«kir épe n«wi r&p it«wepnoTrp&Q|i ^lacett nR&^i ncen.&7 &n. ép«kU|i OTa^^e &n«kn«^Trcic icscen 
"^OT ÛTeTenCAOTeM. «^n ate (û ottriâtott nitHeTep^nâi ace M<aoT ne Toxma^^^o épa>oir OToce niRe- 
XttOT nie-^it&epnoTp&vgi &tt ^lacen nR«k^i ttcen&«iiTOTr on j6eti' ni^HOTPi nT.eTenca>TeM «wn ace 
OTOi luoTen nHeTca>6i *\'nOTr ace TeTenne^ep^nûi li^oiTen nTeTenpiM.i mh ^«^i «wn ne nicnoT tire 
nHCToi n^a>ft'\;- ^icôtot noTscoM. otoç^ ^Kère Àxon ^qcom. ÂMoq éepeq acoc ace '^oceM.ae.ojyL «^noR 
dM nae.in-ê^peq*^' Aneq^HT énic&oci eTCiftHOirT otoq^r^^t^ nc^^se.! Àninpo^HTHC ceocg noce nneT^Trep- 
9tttft den noTrca>M& ^iTen n«wV9&i nre TOTpnopni& cen^^epacûiû fve on j6en nOTRe^HT Àc^pH*^' éxe^- 
^p^*!»» ^cùà MMOC nn^i Mn<wipH^ oee qn«iOTû>2cn j6ett ^flwR&-o«ipci& tiTe Teq\|rT;)^H épe nic^^aci :^e 
ttTt nnéT&^ep&t'coni^ec-oe atû> mmoc î6en OTrM.eT9e.(opi ace ^ûiAex m.&t&^or ép&TR nOTCCuTn À?\>'^ 
ÀOTcp^&THC Ân&qo'i igini equfcoT éftoA Mnc&aci li'^M.e^MKi 

4^ Fragment. 
(Page ôâw recto.) 

'\' ocoi Mn«wic«wse.i ottoç^ ^n&^^&q «wn tixe c|>«ii ne oce MnepM.eTi sce Meiietic& -opoTr'^^copsK. éâoA 

^niTOç^ énicotrô oiron ottAtow n«wT&^e nipeqepttoâi \oc(ù mmoc tioïTen R«iT«w '^'M.exM.e-ope n.Te ni- 

^Î>^^K atc ÎTe «^t«t«eA.oc ixe «ip^n&.rt«eAoc cen«^^û> lipcooir xnpoT nTeqvya>ni iiate n^«wn îtTe r|)^ 

o-Tc^aci eq^ccose.! étioK oiroç^ eqigûiT j&eti nié^ooT éTeqn&'^xopsc é6oA nace nic& MneT^CAoïr jôeit 

^JMT^ nni-ÔMHi M^n«w7 éTO^rna^ç^iOTTi ttnipeqepito6i é;6pHi é-^ç^pcû n^pcûM. e^MO^ le «wpe (p\ oi 

^^pH*^ linipcoAiLi lÎTeq^to né^q noTCTrM.6coAoc le OTCiriiR«weeawpoc e^peqiyenq i.pe ç|)'^ t««^p n&epnû)6^ 

'^^^▼^m*^ iiTC OT«^i epoTTÔ» A^oq le iiTequienq nOTrcé^ati éônA éc^t^i ÀMô^irawTq éscoc evcon ^ OTpo) 

lio^ttT ace a> tlineT'^^&n mmhi ^<\nMe-OM.Hi ne nen^^^n c^neT*^ j«.niOTr&i noTr&i r&t& neq^&HOTi 

^^noii &n ne er'^' in^juieTri n«kR én«ii neoR ne eT&Mex^en^nT ni6en uyconi é6oA ^itotr. 
Recueil, VII. 12 



90 Fragments memphitiques, etc. 



ô® Fragment. 
(Page pt« recto.) 

CTikqMopq nOTr^eiiTioit «^q^iOTÎ Aiiim.(oot é^A&H«inn &qi<oi niten^&AdkTPoe. titieqM&-»HTHC dcn vm 
ociSK. é-^OTT^iû fiTcnipi tt^&tiotrT^^^ eTÂn^i^ jûiii«kiitiu|*\' nee&iô €T«wqig<oni tijôHTq d&poit acc^^e^ 
Dcç. eii€pjM.eT«wnoi it^ûiAcM. éaccit ncititoûi éT^ktiufconi ki^HTOT &nû|TeM.epjM.eT&tioiit ^&p cen&ato 
e-»6HTeK j&eti ni^HOiri ace ^&nM.&iiio6i oto^ OTncTen^eXnic ace &Triy«inu|ouieit i6ftn tc^c oto 
itce ^iTen. éh^&n nce^in^o àmou ee6e tienitoÊi ottoç itcc^ç&n épon j6eit ot^j^h cqHKÛ époii oi 
Monon 2K.e «^neptto&i j6en OTMeT&TéMi «kW«w itHCT^iii&iTOTP stQ.ïi OTéM.i cc^ûiott é^OTe it&^ juieT<wTéji 
OTjwioiton. ace «^tiepito&i &AA& ÀiieitepjM.eT«^ttoiii ceûe ott itiéccooT n&ccooTti &tt ittcMH jiiniM«iiiécttO 
itT&^jM.Hi npeqT&itj6o Hce^CAT ^<\poq c^HeT&qigconoT j6eii neqcitoq c^HeT&qu|&ttOTU|OTr <^HeT&qTHi 
j6&poii <|>HeT«wq^ tié^n nTeqca^pg éOTOM.c nex neqcnoq écoq ihc n^c neti<TC otoç^ nenccop $' 
hoinpi M<^'\;' qHeTO'oci ctuiou j6ett tiHeT^oci a|& étte^ 

l*^** Fragment. 
(Page pn^w verso.) 

ccjôiiOTPT x^«kp Àn&ipH'^ i&en n.ii;«p«i<^K ace d^cone ncit ^>Vt^h M.Hp éi&OTtt èninoMOC lÎTe ^ 
An&p& tti:^Tit«iMic nxe h^&hi Qiae.ejM.9e.OJM. épon &-aru|&iiep C&60A 2k.e JM^^ ly&T&M&Q^i é^pni é9e.o 
ui&q3e.oc on 3e.e ii-^OT <ô ^pcoMi e-^TTCooi éno^eM f c&êoh énHÊi j6en nuicoH n'\;-MeTp&JM.«wô ncjyt "^co^ 
ÛTe <^'\' ^copiy nnenae.iae. é6oA. MiiTirnoc Àniifi ïxlc «Kéepae-iniop j&en c^iojm. nnivg'^' éxe c|>«wi 1 
n&i ééncQ^ nTCHUie êp&Tq A^^ niCH&na^&Aon éTcncecûïOTr n^^n énn&i néni€-»JM.ou|i é6oX n'\;'H«w-e 
XiHH ncKHÀHCiêw e^iyini c&ÊoA. MC^n^^*^ ère n&i ne '\'nopni& ^h&t«wA<w\i& ^^'JM.exM&i^&T èTe^n< 
m MiieT^ûiOTT niÊen re c^MHini f^<wp muit^ eqç\>û>pv9 é6oA è9e.en niccanT THpq «Ipe^TeM. nipH c|»û>]p 
ttneq&TTTin 4&o\ MJMon â|9e.ojM AjMOq eepOTCoini oto^ Àpeu|TeM m 10^ ^copig nneqr&n &. jyiii&^ 
poTCoini ÔJM.oi(oc ni^<Bk\«^'^ lixe T<^e &TrQ|TeM<^<opu| é&oÀ nnoirrenç mh&tûi^&A&i ôjm.oi6>c 
niiieèae.HO-ar «^Tr^TejMcl^copui 4âoA iitotA^o^o iindkTrû|epça>T ^Hnne ic mcottchc ni«ip^Knpoc|>HT! 
eT&q^<opu| nneq9e.i!2CL e&o\ «^qcTpo éniêkjM&AHH aw.&niHA «^qno^eJM. j6en ^A&hhoc nniM.OTi icon& d 
•Àneae.1 Ahihhtoc -^eHAdw j6en n2e.in-épOT^iTC êni^npion &cnOQ^ MnTxrnoc jM.niif«c cOT-c&nn& è&oX d 
Tae.i9e. nn inpecÛTTepoc iotî^h^ éûoA j6en tïiCLiae. nêwAo^epnHC nit* n&noc étxoK j&en "^9.?^ i^OCP^ 
e-»MO^ n<wi THpoT &Tno^ejM jôen tit^hoc àuityi ui&qococ on !2CLe jui&pe iieHJM.&noT(o^ cgconi ib< 
OTTAn^ liOTTCOT ^Te e&i Te ^énHÀHCi^ €H^i fpo'^H éÊo\ ^en nic&ae.i nre ni^p«k^H nejM. nioiiiv n 
no^p&nion nejM nicnoq nre h^^c eK'\'noM'\;' n&H ncHOir niÊen j6en nic&!2CLi lire nirp&c^H. 

2*-' F R A G M E N T. 

(Page P5«^ verso.) 

&qi ak.e on nae-e tichotp ivre niiy&i â> n&JM.enp&^ ncnHOT <^«ii ercgonMen ncHOir ni&en i&&tott< 
nne^p&aii j6en ncrc r<wt& ^pH^ eTCj6HOTrT qepcTrjwiMenin a^^e on ^noir lioTon ni&en ^iTcn <|»v 
T&TOTopnq é^icoiui injMoq 9e.e iOT2k.«i &piOTi nneRU|<wiJM.oi nneHeir^H nOTPTdi^ ff^e^p tinennp&^ic r&* 



pOAni cTritii j^Moq An^ ^h eT<wq^ott^eit mmcoot j&en OTrcTrtiH2k.«cic ecTOTrÂHOTT A^pH^ i6eti 
OTcaeTOC nOTAoi «^ini èii^o>i dcn hoot Atiott^^^ nni^ÛHOTi itTC '^^OM.ni An^c c^H^T&q^Oit^eit 
éroTCit n&Àiit on ené^OTrcb e-rétciô juLCit ÀMon ificit tiiMif!'M.& ÀnOTrsKL^ki eno'HOTT !x.e Aibo-rn é^âco 
ft&XttXi itTe n^ M^pK*^ nitiH\HM.«w cit^ûipui é.ùo\ itc& hi&t^h itT€nit«wep«wTC6>TeM. &ii nc& ^h- 
ér^qacoc ace CHè&pcç^ éni&6oT jii&epi îiTeHÏpi iiniii&c^& mho'c neHitoxp^ qiyon t'&p &n hoTp<OM.i 
H9tc nin&c^«w &W& Jkn^ oto^ ^OTCoit^ in^&'i é&o\ ace ctié^ûi nccoti nni^ÂHOTri ti«^n&c itT^itep- 
&epi 6eii ni^ftKOtrt in&epi ^«wi éxe AnOTrepitoin AM.oq itace ii.iiOTr:^&i C€U|On ^n.o?i^ ii&Ttt}«ki j6eii 
nxmêpcqacoG ate CHéipi Àiiin«iC^«w Ànff'c neHiioir'\- lÎTa^A^'o li^na^noirpf^iÀ Are n«^i cqTikMOn atc 
otciitoXh nn&ipn^ «^n tc «whXûic «iA.A«w ottcj^iiot ne itOTr^û>6 é&qacûiK é6oA éôOTii é^^^ n«^icô^ac.i 
f^patt MiieRepticoiR tineK^iOTÎ iineHepM.e«pe tinoTrac itejnL hceni kitienToAH éOTron itTCooTr àm&tt 
À0TCtt6i lUftpRi lûfiHTen eTrcoj6i i?«wp n.'\Tiy'''OC" o^oç^ ^OTné^pe^RÀHCic iîtc ottûioc cqcoirTCûïi ôcn 
^i OTÔ^po ne Àm^ÀOM iiTe ni^co^ejM. nrc tç|ie 

OTrH&-»KRHCic RTC netiicoT e-^T- &.&&«w cdriipi&itoc. 

(Page n^ verso.) 

ic ^Hnnc csce oit ^itOT ai niCRHOir T€n.R&^ Âr^MeTÎ itcoTeit eeâc tcmh eeiii^uiconi éaceii 
mpcqepRofti itCM nHeT!2CLû)\ jU.iiitiOM.oc è6o\ itejM. nienTOÀH lixe naind nesc^^q r&p 2K.e ^eii^HiiOT 
c&AoX ÂMOi RHeTC^OTOpT èni^pcoM. néite^ épe ii&i x^&p it&acoTUiT jôe^accoq ii&uiitc€\ciA nKecon 
^1 dCK OTMC-OMHi TIC '\;'j6eAAoT iiTe ^piMi nijui«w éTC ^<Mtepj«.<ooTri it&u|a>ni ÀMOq ii«wi ne niep- 
AttOTÎ éTC MMon ^Ai nceXciX n^wigconi MenenccDOTr épe niM n&û|^^o ès&en nipcqepno&i Mnie^ooTr 
ittiKJkik'T ftTé^&pû>OT r«wp nsce ni^^ict'eAoc ncM ni^^epOTÊiM. ncM. nic«ip&.^iJM. ncM. ni-ÔMHi nex 
nHi«OT«k& THpoT- ÀM.on OTr«ii itOTToiT n&û|^^o éacen ^MeTpoiMi nié^ooT éTCMM^^T ni-o&M.iô xnpOT 
ftTàô^i ep&TOTT j6cn oir^çéipûiq iiTe hirocmoc THpq igoini sb^ ni^&n àmhi nxe ç^>"^ çjia^i ne îichotp 
ÂniMeiô ^«^i ne hcHOT tire iy«knc(OR n'\;'û|ne éni OCP^ nce^oipse. nniTe6 Te t^coott éftoX j6en nne-o- 
n«^ncT ^«^i ne niè^ooT éTOTn&scoc nnipcqepnoÊi njônxq iiceHOTOv ékMen*^' noTHi u|«w éneç 

oirR«w-OHRHCic RTe nenicoT ico«w. 
(Page j^ verso.) 

«^OTOiui sfch.e oirn â> nicnnoT é^ A^juteTri ncoTen Ane^aco) ÀM.oq nû>Ten tioTMHUi licon éTéçJ>ni^v 
ne ircit^i éftoX j&en niMTrcTHpion é-ooT&6 nre n^c &iu|&nn&T épcoren j&cn ot^coA éâoA ne^ 
o^niQi'^ MMeT&T^o^ éceMnu|& nne^ni époc ttT^wpiMi époi ÀMin M.M.01 oto^ iit&scoc i&en n&MeTi 
^c ^e^p«w n&i ceccooTn ^oXcoc ace eTrô^i ép&TOT éniM le ace ceepnoi neTscoM. AniMTCTHpion ace 
^^ ne OTOÇ^ n&ipn^ ui&iÀ&on ôen n«wOT<oiy e^n ic ace Hn&iOTU|êi éùoK ôen TeTcnMH'^- ç^iTen ni- 
^ost^eac nre TawiJrTr^ÇH otoç^ &cu|«inu|<oni nT&,coç^i ttoT&i éôoA ôen -onnoT mk qépec-o«wnecee 
îo\û>c &W«^ vy&qep^pejM.peM ncûii ^cûc éT«^i<riTq naconc à '\;-niiy'\' nù|'\>Hpi nneTcri -onnOTr naconc 
*^toXi nneTenen^&i nTeTenattonr dpcooir «^n Àt\>pH^ éTeTenatcûnT epoi «^non eooTCoui AnexenoT, 
*M '^oi tiço^ OTTOç^ '^•neç^uieAq éTe^OTréMi An^uieÊiô) eon«wiyû>ni ncùTen éftoA ç^ixen ç|>'X' e«6e nipn^ 
^'^(TciiepR&T«wc|»ponin And^iniui^ AM.TCTHpion ^«kp& TeTenéM.1 ace niM. ne c\>&i éreTenoTCoui é^i 
^o\ itiSRTq niciDM& é«OT«iÊ nxe tji'^' niAoï^oc ne n€M neqcnoq éTé^qTwiq ô*^ nenOTrat«^i ^^i &peu|«wn 
®*M a*! éâoA. li^Hxq iôen OTM.eT«wTAnui&. eqéuiconi ni^q lioTrHpiMà. neM. OTatcop é6oA Àr|>pH^ çwq 

^T«^qQga>ni niOTak.&c ^^jneTa^q"^ An?c éôoA den natinépeq^'i é6oA niôHTq den OTMeT«wTAnui& 

12* 



92 



Fragments memphitiques , etc. 



OTK&-»KllHCtC riTC HCltlOT lû»& ni^J^pKCOCTOMOC. 

(Page pXC^ recto.) 

neoc&q t'dwp ace ot&i éùoK sb^n m T& CTei OTr!x.«iC ne niCR&piiDTHC &qvycn«wq ç&iit«wpi^Hépc 
OTTOç^ neocd^q nûioir ace ot ne éTeTenoirco^eTHiq uni otto^ &iior '\;'n«wTHiq ttûiTen oto^ «^ttccmiii 
KeM.«wq m!K n^&T (o T&miiy^ iiiJM.eT«^T^HT tiT«kiM&i h M&Won !x.e T&inivg^ inMeTM&i^&T n-^oc r 
€-»Mici AneT^ûiOTT ni&en éxe ^&.i r'&p épeni-^TMin époc «^q'V Mneqc«ij6 otmotriii x<&p échoie 
e^M.eTJM.«ii^&T ec^coOT ê!^ejM.6in ni6eit otto^ tii>|rT'^H éTecti«kT«k^ci>OTr vg&c^poTrAi&inc e-e^ij&i tic 
p«wTéMi épcaOTT ÀMin. Amcoott otoç^ on. uidwnvyconi eTOi n&TC6>OTrn motou tti&ett ly^^nx^ ^^^ 
Àc^noMOC li^^Trcic ai«wqRHit lisce noT^HT àjm.«wt otto^ ly^iTTOMT &K&T!x.e 2K.e &^j«.eTM«wi^«\T ^u 
é&oÀ itOTHp Àne-eit«ineq é&oX ;&eii TiJfTr^H niOTak.&c Xoinon n^^q occo épcoOT kottmrvs nc&aci i 
OTTCoit^ é£ko\ icsKie nen^c ihc n^c e«6e '\'t'eeitn«w iieM e-^&e ^MerOTrpo lire hic^hottî eqT«wJ«.e oi 
tii&eti e«M«^iH n^HoA«wCic Hre nipeqepno&i ottoç^ &q^&iô îtotroit ni&en e^tt&H&^^^pTOti ÀnT< 
ép&Tq lire ïiOTr>|rT'Çj>K 

Liste des 89 premiers patriarches de l'Église copte. 



Deux manuscrits appartenant à TÉglise copte de Neqadëb et contenant les Tkeotoh 
et la Doxologie renferment chacun une liste des patriarches depuis Saint Marc rÉvangeli 
jusqu'au patriarche existant à Tépoque de la rédaction du manuscrit. 

L'un de ces manuscrits, celui qui contient la liste la plus longue, le plus récent p 
conséquent, porte à la fin la mention suivante : 

«^pi ^MCTTi no'c neKÂcoH ni^HHi niHepM.i nipeqepnoÊi neH&6>H ^pec^OTOTrXoT nv^npi n< 

«wpi c^MCTri ncrc j6cn TeHM.eTOTrpo néneç^ niaccoM a^^e èTeM.M&Tr &qcj&&i i6eii ^eHkÀici«k ti 
n&oc noTpo c^eopf^ioc niciô tire ^&tieTOTri j6en 'XpoM.ni «&i Te qc 4^ ^Tot" j&en nié^ootr lire m 
ttTe n&u|onc 

Christodule a donc achevé son livre le 19 Pachons 1373 de Tère des Martyrs, c'est 
dire en l'an 1657 sous le pontificat de M.«wT<»eci>. 

Voici la liste des patriarches d'après ce manuscrit : 

M&pHO TO ewf»io «knocToAoc ne eT«if*re*\iCTOTr «^p^ÇHeniCROnotr ne JM.&pTHpoe & 



&n&tiiiOT 1 


â 


MlAlOT^ 


^ 


Hep:^onHC ^ 


^ 


npiMiOTP^ 


e 


ICTCOOTT^ 


r 






eiTMeitiOT 


3 


JM.&pHI&ltOT 


H 


ReWe^awiOTT* 


-O^ 


«^t^pinnmOTr' 


I 


lOTT^likimOT® 


1& 






1) KiBCHER, Lingua œgyptiaca restUuta, Romae 1644. — Page 618 «witi&iiT) \yLÔ\. — 2) ibid. JkiKi 
\y^Xyc. — 3) ibid. Rep2^.a>itoc, ,^j*^9>j^' — 4) tôid. c^piM., *^,ji\' — 6) ihid. ioctoc, ^-*jU^.%^x — 6) ti 
Re\&Trâb.i&itoc, ^^y\j>\)5. — 7) t'pinninotiOTr, \^y^ji,\. — 8) i/tid, lOTAi^^noTr, ^LJ^. 



Fragments memphitiques , etc. 



93 



IH 
H 



aÉ.iMeTpioxr > 

ncTpo cpi^^ 
«kXcj&iu^po "^ 

nerpo-îp' K«w 

:^ij«.o^eoT 10 H& 

ak^lOCKOpOTT RC 

HCTpOIT K5 

RC io«wtiOTr X 

l^IOCROpOTT À«i 

ncTpoTT îîâw 

&ii&CT«wcioTr ÀSr' 

&n2^.p(onROC ^ 

âeni&M.Hin \h 

«^A^&nak.po JM.r 

•»eo^.opoTr Me 






ic 



\ 



U' 



>ti^>^ 



\yU\ 









iû>«kii.tiOTr 


JkH 


t^5?. 


M.&pROT 


JK^ 


cJ^-V» 


l«wR6l&OC 


It 


Vt^>J^ 


CTrj«.ea>ii 


ti& 


^U-.u*> 


lÛICHC^ 


^ 


• l3Lm)^^ 


j«.i^«whA. ** 


ni? 


ji^^ 


ROCAUdw " 


nsk. 




ceno-^iOT 


ite 


i>y^ 


mi^«wh\** 


^ 


Ji^^ 


f««^piHA. 


«5 


Jhj^ 


ROCM& 1* 


IIH 


1 •* 


J«.&H«ipiOTr 


n^ 


^J^ 


•^eoc^dwino-tr 


i 


w^^^' 


j«.Hn«w 


i*^ 


a* 


&âp«w&jyL 


fû 


f»^^ 


C^lXO'O^COT 


3^ 


^-.^UjUi 


3«w^«^piOTr 


iâ^ 


Vj 


eeno^iOT ^^ 


i"* 


»>yi^ 


^piCTOÀO*® 


ir 


V>^>l*-i>-» 


RipiXACT 


33 


o^rs* 


Mii^^nK 


3« 


ckli<^ 


J«.«wR&.piOT 


5^ 


^jUL. 


t 


o 


J^^ 


jai^&h\ 


ô& 


Ji}^^ 


iû>&niiOTr 


ô& 


l^*:Ji 


JA&pKOTT 


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o**»r* 


i6>«knnoT 


ÔÂ. 


'-^ii 


RipiWOTT 


ôi 


^j<^ 


1 
1 


oer 


^ •• 


r«^&piH\ 


03 


' J^-^ 


ia>&iittOTr 


Ôh 


l^^. 


■^CO^wOClOT 


ô^ 


^y^s^^ 


I6>&lttlOTr 


n 


'-^^i 


&eiti&jM.m 


n& 


^^/ •• •• • 


TiexpoT 


iiî& 


Lr'M 


M&pROTT 


nr' 


kJ^J^ 



1) tôid. TiM€TpiOT, \aJC^>. — 2) îAid. lepoRAo^c, ^^^^j^.- — 3) iWci. ak^IOmCIOTT, \^,^s«m^^>. — 
*)»6W. «coitf&c, li^U*. — ô) i^wi. neTpoc, ^^ji»^- — 6) iôid. «wp^^i^AewC) ^^^^^, — 7) ibid, ^Xe^ewitak^poc, 
'**!5j'*^ -^-*^^ — 8) »6wZ. &-&&I1&CI0C, ,^^^^U\J\. — 9) tôici. nCTpoc, ^^ Jbo. — 10) tôid. tumio^coc, 
Lr»^L_3y^'. — 11) *6«i. RtppiWoc, ^y^yS, — 12) io«iittiOT Re lO&ntiOTr, Lia»^.. — 13) !x.ijM.«ainoc, 
^^^nes. — 14) ihid. oc«^w^> J^.^» Chaël. — 15) ibià. ceitoa^ioc, \^^yX^, — 16) Le nom de ce patriarche 
ûc figure pas dans la liste de Kibcheb. — 17) ïbià, ^eito!^ioc, ^^^>y*LM». — 18) HÀdL, ^xpiCToa^OTXoc j^^ 



94 Révision des listes géographiques de Thoutmos III. 



ico&nnOTr 


na^. 


^-^>À 


f<&^piH\ 


ne 


J^.jr^ 


M&T-^HOTr 


ner 


«• 



f<e^piH\ 


n-j 


ico&nnoTr 


hh 


M&T^eco 


iii^ 






A partir de Gabriel, soixante-dixième patriarclie, notre liste ne con'espond plus à celle 
de Kirchbr; de ce Gabriel au second Mathieu, au lieu de vingt pontifes que donne notrt 
manuel, Kircher en compte vingt-cinq. 

Neqadèh, 23 janvier 1885. U. Bouriant. 



RÉVISION DES LISTES GÉOGRAPHIQUES DE THOUTMOS III 

PAR 

G. Maspero. 

M. GoLÉNiscHEFP a publié dans la ZeiUchrift, en 1882, les rectifications que Texame 
de la muraille lui avait permis d'apporter au texte que Mariette a donné dans son ouvrag 
sur Karnak. En décembre 1884 et en janvier 1885, j'ai fait déblayer les parties recouverte 
du pylône, et j'ai collationné la copie de Mariette sur l'original, avec l'aide de M. Urbai 
Bouriant, conservateur adjoint du musée de Boulaq : voici le résultat de cette étude. 

r Grande liste des peuples du Nord. 

(Mariette, Karnak, pi. 19-21.) 

N» 4. 3^^ au lieu de ^\^. - W 5. :::;c^M^- - N- 14. \ 



||j-^. _ N« 16. ^1^^. _N» 17. (j^fjcw,. -N' 22. o^J(](]cw,. - N° 24. 



(»ic) 




.^. - N» 69. J^i^ 1, ^- - N- 73. ml-\ ^ • - N« 78. Jî^ 



(»ic) 



û .SaR>| — N^ U2. YTJk^'^. — N'» 113. ^ ^ ^. - N^ 116. A'^^^^lif 
— N^ 117. J'^^ ^ '^. — W 118. m%^; il ne manque rien à ce nom. — NM19 
Q âO In '• — Avant le n"* 120 et à côté de lui, restes d'un cartouche où Ton lit : S 

N» 120. ^crS. — N" 122. û^^^^li^- — N" 123. 
N" 130. r^^^^J^C^^; le 1 n'est pas mutilé. — N° 131. •^T 

'^^'jfia. — N" 136. ?5>'^-^^. — .N° 137. 7^\ i il — W 138. ^^^ ' 






Révision des listes géographiques de Thoutmos III. 



95 



le A/vwA est très nettement marqué. — N** 141. J_ v\ i V' -L ^^P^^^ exactement aux 



formes cursives de J, que renferment plusieurs textes des tombes thébaines des XVHI — XIX'' 

/www ^"'"^ 

dynasties. — N» 143. "P" *7^ U "^^ — N" 145. ^'^ -^ (1 |j. — N" 148. | ^ |1 [] %» 

. — N" 150. i# U ° û (]. — N» 152. 1 



Z^.- NM49. 





^ T I II 

mais wMf. a été grattée soigneusement dans l'antiquité. — N" 156. QA -^ 

. - N" 160. ^<a>"^^ f. - N» 172. (] 




AA/SA/VA 
I i I 



'ÙW' 



I w 



>. — N" 158. 



JI I 



-AAAAAA 





AAAAAA 



k 



-r 173. ^ I 1"^^^^- — N" 174. ^^'^F^'\ GoLéNiscHEFF a encore vu 



X\\.^- - ^'' '-''>• \ 




naa 





L — N" 177. 



\ 




\^£^. — 



XMTS. ^1^. — N° 179. 



'/« 



«{ 



I 





I I AAAAAA 

; je n'ai pas pu retrouver les éléments de la 



lecture ^%^' 




ÉC^^^ de GOLÉNISCHEFF. — W 180. 




Il 




. — N^ 186. 



S 



AAAAAA AAAAAA 



t^W. — N" 187, le ^35* est intact. — N" 188. v ^ , avec un espace vide devant 

Ml ' S r.fc>iii' ^ 



I. — N» 191 



X°195. TsM 



.V 209. 



■\%-\ 



zs 



AAAAAA 



. — N" 192 




J^|-N» 197. ^ 



y 
V 




. — N" 193. ^1 
N» 206. \ ^ 1^ 




C^ . 




•K H 0. — N° 210. ^ 




Ij. -N°211. ^ 





\ w 

\AAA I »J1 



zs 



N^N\/^ 



AAAAAA 



I I i I 



k- 



- ^™ ^'^- ± ^ ^ ,T.] k • - ^° 2^^- k ^ M- - ^" 2^^- ^ î S ^ 



-^^° ^25. 5(jJl^. - N- 227. (1|)M^^-=J - N- 233. \ 



I 




X° 234. 



* rh ^ 




ri il H ' ^^ H ^"^^ ^^ P^" mutilé. 

W 241. fl ' ^P. — N^ 243. [ 

d=i AAAAAA "v^?^^ 



N» 238. 



c=5. — N" 240. î 




\ \, \ \ \ 
. _ N" 244. (j 5^^. — N" 245. 





AAAAAA 



AAAAAA 
i I I 



• - N" 246. Î^J^. - K« 247. "^ ^fj^- - N' 248. ppj 
— X° 249. o Q TmT ^^^mî u» tici-s environ du cartouche manque. — N** 257. 

iPî^- - ^" 260. ](]^^. - N« 261. -Ç-^^--. - N- 262. R-^ 

* V - ^" 



266. 




• - ^° 2^^- ¥ I ¥k^^- - ^° 2^2- 



* 



. — N° 273. 
I I 




. — N" 283. 



AAAAAA 



I 



'"vva^ D 



^. — N» 291. ] û ,^ ^- — N" 294. 



AAAAAA 
^ Il I I I 



k- 



N» 287 



I I I 







. — N« 298 



• fâTî^^* - ^" ""'■ >\ 




. — N» 310. ^ 



96 



Révision des listes GÉOGBAPmQUES de Thoutmos ni. 



^^ ^'A-- ^° ^^^- ^V 



5 - ^° ^'^' TSIiTfl^- - ^° ^'' 



«êp 
I I 



IV -N. 



319. 




Il 




; peut-être 





, pourtant le premier signe 



tient plus de 




— N^ 324. 



que de ^. — N^ 321. 

r^T ^ T - "• ~- 



AA/N/VAA 




II 



AA/VN/NA 

. — N" 322. III 

I I AAAAAA O 



¥ 



I 



. — N" 336 



AAAAAAÎ 



•1 




% 



II 



^ 




. _ N» 341. 





. — N» 342. 





— N" 343. 



. — N» 33S 



^ 



I 



^. — N^ 344. û 
III 1 




AAAAAA 

I I I 

AAAAAA 



qq^ - N» 845. (lâjm^l V - ^ ^- 1 

m^ ou peut-être D v^ . — Je n'ai pas corrigé les cas assez nombreux où 1: 



copie de Mariette porte 



-fcû, J, ^, pour "Y^, '^, Ji, ^', de Toriginal. 



2^ Première liste des peuples de la Syrie méridionale. 



(Mariette, Kamak, pi. 17.) 



N° 21. 




1 AAAAAA 



ik 



N» 30. 



N» 45. " — '^U. 

<=> Oi I I I I 



NM8. 





— N» 41. 



. — N» 72. 






AAAAAA 






>-s A ^ AAAAAA 

N» 98. _ a 



i - "• '"■ j%.]jni 



3^ Deuxième liste des peuples de la Syrie méridionale. 

(Mariette, KtimaJc, pi. 18.) 



•^ ^ AAAAAA 



N** 4. A v^ • ^^^ cartouches 3, 6, 7, 10, 11, qui ne sont pas indiqués dans 

Mariette, ne manquaient pas dans Foriginal, mais ont été fort endommagés : le seul qui soit 



^ S^SGSS^ 



lisible, <=> ik ^^ équivaut au n^ 11 de la première liste. — N° 12. s^ — d s.^ — d. — N^ 18. T»T»Î 



-AAAAAA 



k 



• - N' 24. Ijgli^ \ • - N" 26. zl^(l(l ^. - N» 27. 



►AAAAAA 




\ 



. — N" 31. 



•^ 



^^ * '. _ N» 34. 

f^^"^ AAAAAA 




.^. - N< 



38. 



I « ' 



AAAV>A 







AAAAAA "W^O \A 

AyVNAAA» -A-^ ^^. 

1 AAAAAA 



h ^ -f V ® ^ o >9 i AAAAAA a a^!%5?%?:î?^ AAAAA/^ 

^^° ^2. (li^i-V - N» 69. î^i^. - N° 71. k^J^. - N» 83. ^ 



■AAAAAA 




^._N-86. 

^. — N" 102 le 




- N» 90. Û^a"^*^^- - N° 99. Ij^J^^^- — N° 100. 
est dans l'original. — N» 104. ^"^"^ "^^ • — N» 107, 



RÉVISION DES LISTES GÉOGMPHIQUËS DE ThOUTHOS III. 



97 



k carionche est complet et ne renfermait que ^i.-^ V' — ^* ^^" ^' y ^ ^^'^^ a^^r* 
!]■«*.%. _ N' 112. î"^^^ " . - N° 113. ^ ^ ^. - N' 118. m\.^. 



3° Grande liste des peuples du Midi. 

(Mariettf, Kamai, pi. 21-26.) 

Dana la ligne de titre, pi. 24, il y a <»=< an lien de ->=. Dans la liste même, beau- 
coup de noms qne Mariette n'a pas donnés Bont lisibles en tout ou en partie, grâce aux 
tweg de peinture jaune dont ils étaient revêtus et qui ont subsbté lorsque les couclies super- 
firielles de la pierre ont été détruites. Voici ces noms nouveaux : 

Sur la planche 26, à la gauche du eartouche 134 et sur le même rang rétablir les six 
cartouches suivants : 




134/ 131 « 134 d 131 e 134 A 134 a 134 



A la gauche du cartouche 150 et sur la même ligne, rétablir les cartouches suivants : 

] 




118 j 148 i 148 A 148s 1*8/ 118 < 148 c 148 6 148 o 118 119 160 

A la ganche du cartouche 165 et sur la même ligne, rétablir les cartouches suivants : 




r^^"^ ^^ ^^ jv^ .^ fv>.>i 
162 c 162 b 162 a 162 I6S 1G4 165 



A la gauche dn cartouche 178 et snr la même ligne, rétablir les cartouches suivants : 




r~r^ ^^ !^^ ^^ ^^ rwi fWi 

176i I76A 176j 176/ 176e 176 (( 176c 1766 17Go 176 177 178 



Révision des listes géographiqdes de Thodtmos III. 



A la gnuctie du cartouche 194 et sur la i 

S H n"< r 



i ligoe, rétablir les eartoncbes Bui 



mj 



1906 190 a 190 191 192 193 194 

Entre le cartonche 30 à la plaucbe 25 et le cartoacbe 207 & la plancbe 26, rétal 
cartouches sunants : 




31 32 33 33 a 33 £ 33 



fVVI (N/V1 fS/VI f\/\/1 fWI 

33 d 33 e 33/ 33 ^ 38 A 33 •' 



" J%> 



38 k 204 206 



Ënlin pi. 25, à la rangée supeneure, correspondant aux cartouches 218 — 2: 
quatre cartouches suivants : 



Pour les cartouches numérotés par Mariette, j'ai relevé les corrections suivi 

N" 23. ]'7^]*^'t^. - N' 27. U^. - N" 28. ■I\ %. - N" 29. Ud^ 

- N" 34. J^^lw,._N- 39. JP=^C^- - N- 42. I]!)^'^'^-- 
M^fW"^- - •*• '"■ IP^-^^- - "• M- ^- - N" 54. B = 

- N" 75. Bf^^H- — N" 83. *p]t^. - N" 84. ^B l^~l. — N" 86. ~/ 

- X- 86. ^fl% t~J. - N« 811. ^^^B«. - N» 90. U 0.!.. - N- 107 



û ° . — N- 110.' 




- N» 112. 



■ K. 126. |f|r^. ^ N. 126. ^I^a - ^ 



Révision des listes géographiques de Thoutmos III. 



99 



0^. _ N« 135. ^ 




N" 136. 



I cvJa- - N" 138. J 1^, sans lacune. 



AVI^AA 



A/WVS/VA 



- X» 139. {J<^[i^ii). — N» 141. «'^'f^^; le crible « de petite taille. - N» 143. 

^ X, sans lacune. — N» 151. r-n-i 

I A/v^/^A^ I c^ ca 

m. 



\ S (|,^^, _ N» 144. h ^ h ù^. — 
T". - N» 152. H^O. — No 157. (] 
•^.-N-'171.y^(l|j|j.-N<>173.^ 



/s/vs/vw 




X-» 160. 



. — N» 195 



^. - N>- 166. (j^ 



•!^ 



•. — N« 198. 



r^^-^. - N» 199. 




- X'» 210 




ooo 



. - N« 207. J%.-^C-0. - N" 208. Ij^^(|(j. 

. - N« 212. U>^^- - ^" 213. ^^. - N« 218. 

(wj. - N" 221. ^^Ij^^. - N» 222. cnr^sj^t^^ 



'yùC-Q. — N" 220. 
- X' 223. ^] (j^ Ciû^. — N» 224. ]cnj (j %^ C^. — N« 228. ^ '^. - N» 231. 





. — N» 232. 





LH . _ N» 233. Û 




N. 236. \t\;^l\%^. 



- N^ 236. 



000 



Q£^. — N"^ 257. 



5^— .-NO 246.1) m^]^.- NO 254 
Ih^- - N' 258. ^^^Jt^. - NO 259. (j^^^^^. - N- 260. (|^(j(j^ 



^•k^fl 



C^^^^. 



— N^ 261. û§^j^y^ ^; le V^ de Mariette n'existe pas sur ToriginaL 



5*" Première liste partielle des peuples du Midi. 



(Mariette, Kamak, pi. 22.) 



X<» 5. û \>!r!L.l— 1. — Il n'y a rien de passé entre le n° 5 et le n*^ 7 de Mariette 
est en réalité le sixième et non le septième numéro de la liste. — N** 25. 
'^^. - NO 35. "^ V^- - î^'" 36. ^ ~^ 






AAAAAA 
A/S/WNA 
/V/SAAAA 




N. 51. ^pq^. _ NO 57. ^I^'f'. - NO 59. f ^. _ N» 62. ^ |^. - No 63. 

n 



l^\ - ^' '^'■ 





111. 



\ 




i - ^'" 

. — N» 114. 




82. ^m. — No 85. "■""•" 

. - N» 116. Ij J^ 



. — No 108. 




6* Deuxième liste partielle des peuples du Midi. 



No 1. 



^tiûfl.- 



CZED. 



(^y^ 



(Mariette, Kamak, pi. 2.3.) 

. '^liHc^^^^. — N« 21. 




No 11. "^ ^. — No 13 



C\£^. — N^ 4. 



13* 






— No 28. 



100 



Révision des listes géographiques de Thoutmos III. 







^. _ No 30. 





_ll-. - N. 42. (Im^^^^. - N. 48. qil^^^ - N. 45. ^^ 
— N» 47. K>^^^^. — N» 58. ^J^™ avec cm et non s=3. — N» 58. J 

. — N» 71. 




Sx, c 



— N» 62. "^1 ^. — N» 63. I 

N» 78. " 




f^^. - N« 66. 






«^— '. — N" 81. ^ï\s=i. — N» 83. 
— N" 88. s=s'| ° . — N» 89. § ^^B. — N» 94. D 
N» 96. 





AA/VA/W 
AAAAAA 



— N» 103. 




[VNfl. — N» 97. 



=^. — N» 101. 



AAAAAA 



I P 



Q£v^ 



P 



. - N» 96. T p 

. — N» 102. ^ n 

I AAAAAA I 







La révision des listes de Thoutmos III terminée, j'ai voulu vérifier une fois de plus o 
qui reste de celles de Sheshonq. Le texte de Lepsius étant trop grand et trop incommode 
pour être transporté sur les lieux, j'ai pris celui de Champollion tel que je Fai publié dans 
le second volume des Notices manusaites. 



N" 1. 



•^V- - ^'^ '4 



— N- 10 



•M 



û al 






N^ 12. 1 




. — N*^ 6. 




N^ 7. 




. — N° 13 RoBiTi f\/v/i j puis Ta AN A 




— N** 21. Shaoua ^. Le n** 27 a été enlevé par quelque touriste. — N"* 30. ^M nj^^ . - 

N"* 36. A «Ç^ »^v\ r>-/>^ . 11 y a bien 5^=r; je ferai observer une fois pour toutes qu 

le groupe bi est écrit constamment *^>^ . — N** 40. (1 g7\ « «^ û ^s. C^£^. — N"* 41 
\^j^^ _ N^ 45. . ^ WW ûBc^^- — N" 47. ^^|^cv£v^. — N° 48. (Il 

— N° 53. nn^^S- Ici, le texte de Cuampollion est mal coupé. Il avait passé sans le su] 




puter un cartouche entièrement mutilé : son n** 52 est réellement le n® 53 et commence 1 
quatrième rangée. A partir de cet endroit, il faut reculer tous ses cartouches d'une unit 

— N^ 55. H^^û^c^^ fort lisible. — W 56. I'^-^^^^ï^^- — ^^ S*^- 
S n ^^-^ ; ce qui confirme la restitution Magd;l, Migdol. — N° 58. ^P_2^M ^K^t^^ 
Ierza, le bas de (]( est encore nettement reconnaissable sur l'original. — N^ 59. ^ 

— N'' 62, ^^^^'''^'^^; l^" lacune ne peut renfermer qu'un signe long aaaaaa, — ..— , etc. — 




la fin de la mngée, 




Qy^ 



, a été transporté par erreur à la rangée suivante sous 



nO 66. - îs- 63. 1"^, 



mais 




a la tête cassée. — N'' 64. 



^^AAAAAA I r\ 



I 



N' 66 de Champollion doit être reporté, comme je viens de le dire à la ligne précédent» 



Kecherches, etc. 101 



sur Foriginal, son n" 67 suit immédiatement son n*^ 65. — N^ 76. ['^ilQll ^"'^ » 

lisible quoique fort endommagé. — W 77. '^^Klï^ù^^, mais peut-être faut-il lire 



/SA/^A*^A 



— N» 79. ^H^. — N» 80. ^^'Sciû^, à la fin de la rangée. — N" 81. ZS*" 






i^/VS/NA 




; la fin a disparu dans une brisure de la pierre. — N" 82. ^^V*^ J^. ~" ^° ***• 
^"^"fevlU- — î^'° 87. ral^H; le reste brisé aujourd'hui. — N» 88. 




S\^P' le reste brisé aujourd'hui. — N° 93. Hanini (1^^; mais Foiseau est brisé aujour- 

d'hui. — W 96. ^^^^, à la fin de la rangée. — N^ 102. Sharnr |j^; le | 

est sans doute une erreur du graveur, mais il est fort net sur roriginal. — La pierre qui 
iwrtait les n^' 103, 104, 105, 106, a été enlevée et se trouve, je crois, au Musée de Berlin; 
la série recommence avec le n° 106. — Les derniers cartouches ne sont presque plus lisibles 
aujourd'hui. 

BouLAQ, le 18 mai 1885. G. Maspbro. 



RECHERCHES 

SUK 

PLUSIEURS PLANTES CONNUES DES ANCIENS ÉGYPTIENS. 

PAR 

Victor Loret. 



L L'olivier et le Moringa. 

Nous savons, de trois sources absolument distinctes, que l'olivier était cultivé en Egypte 
dès la plus haute antiquité. 

V Les auteurs classiques mentionnent l'olivier parmi les plantes égyptiennes. « L'oliWer 

> croît aussi dans cette région ^ qui est arrosée, non par les eaux du Nil, distant de plus de 
» trois cents stades, mais par des sources qui y sortent de ten-e en mille endroits. L'huile 

> qu'on en tire ne diffère guères de la nôtre, si ce n'est qu'elle exhale une odeur moins 

> agréable, parce que le sol ne fournit à la plante que peu de suc. Son bois est dur et, 
» lorsqu'on le coupe, présente la teinte du bois de lotus 2.» — «Il y a en Egypte une espèce 
» d'olivier, qu'on nomme olivier égyptien, lequel produit en quantité des olives grosses et char- 
»nae8, mais qui ne fournissent pas d'huile \> — «Le nome Arsinoïte est le seul où vienne 
• l'olivier, où surtout il grandisse, acquière toute sa croissance et donne, non-seulement de 

> beaux et bons fruits, mais aussi (à condition que la cueille en soit bien faite) de Thuile 

> excellente : faute de soins suffisants, la récolte la plus abondante ne donnerait qu'une huile 
» ayant mauvaise odeur. Dans tout le reste de l'Egypte l'olivier fait défaut, il ne se ren- 



1) Il s*agit d'une grande forêt du nome thébain. 

2) Théophb., HbiL plant., IV, 2, 9. 

3) Théophr., De catts. plant,, VI, 8, 7. 



102 Recherches, etc. 



» contre guère que dans les vergers d'Alexandrie, mais là, s'il a été possible de faire veni 
» l'arbre même, on n'est pas parvenu à en tirer de l'huile'.» — «On rencontre dans les envi 
»rons de Thèbes l'acacia, le chêne, le perséa et l'olivier 2.» — «Les olives sont très charnue 
»en Egypte, mais ne fournissent qne peu d'huile 3.» 

2® Le nom de l'olivier est identique dans les langues sœurs de l'égyjitien : copte, atecn 
QtiT, scoeiT, atcûix; hébreu, n^î; arabe, cu^j. Le même mot se retrouve en hiéroglyphes, sou 
la forme ^^ A. Ce mot désigne une plante égyptienne, et nous verrons plus loin qu'il n 
peut exister aucun doute sur l'équation ^^O = atwiT, n?î, c^j. 

3° Enfin, on a retrouvé dans une tombe de Thèbes des branches et des feuilles d'oliviei 
encore intactes, qui y avaient été déposées depuis bien des siècles, lors de Fensevelissemen 
du défunt^. 

J'ajouterai que l'olivier est encore aujourd'hui en Egypte l'objet d'une culture assez 
étendue \ 

La preuve de l'existence de l'olivier chez les anciens Égyptiens étant ainsi établie, il 
nous reste à déterminer son nom hiéroglyphique et à rechercher les divers emplois auxquels 
il était consacré. 

L'arbre ^^A, dont le nom revient d'ailleurs assez rarement dans les textes hiérogly- 
phiques, répond exactement, quant à la forme, aux termes atcoiT, ri^î, c^j, qui désignent 
l'olivier. Les rapports entre ces différents mots sont incontestables au point de vue philo- 
logique. 

Le groupe ^^A est mentionné huit fois dans le Grand Papyrus Harris et ne se ren- 
contre, à ma connaissance, dans aucun autre texte, du moins avec la même orthographe. 
L'un de ces huit passages nous donne les renseignements les plus précis et les plus clairs sai 



(XXVII, 10), Je fai fait, dan^ ta ville d' Héliopolis, des plantations d^ oliviers pourvues di 
jardiniers et de gens nombreux destinés à en tirer de Vhuile pure égyptienne de première quaïiti 
pour V éclairage de ton temple somptueux. Lors même que ^3 A ne serait pas identique i 
âccoiT, cette seule mention d'une huile d'éclairage suffirait pour amener de suite à Tespri' 
l'idée d'oUvier. Je sais que, d'après les auteurs classiques, les Égyptiens alimentaient surtou 
leurs lampes d'huile de ricin, mais cette huile, d'un prix de revient extrêmement modique 
n'était guères employée que dans la classe pauvre. Du reste, outre l'huile, le ^lA pro 
duisait des fruits comestibles, ce qui écarte complètement l'idée de ricin. Voici en eff'e 
plusieurs passages du même document dans lesquels le mot ^^A, déterminé par , n. 

peut désigner que l'olive : \^.^ ^ °^<^ ^%>^î S ° ^^ "^^^A ° ^ ^'^ 



1) Strab., Oéogr., XVII, 35. 

2) Pline, HUL nat., XIII, 19. 

3) Ibid., XV, 4. 

4) Tombeau de Thèbes. — Branches et feuilles d'Olea europcea L. (C. S. Kusth, dUtU. Passakt^ 
II*' 1597, p. 229.) 

6) P. ForskIl, Flora cegi/pL-arahic, n** 7. — ^. R. Delile, Flora œgypt., n" 11. 



Recherches, etc. 103 



<è, nn 



9 ^ tk *^î^ *^ 

Ni ^^ *^:^ 



(XVIU, b, 7), iliieZ, 3i0 mesures. Gi'aisse blanche, 93 mesures. Olives, 62 mesures, m' • TQ ^^v 

nacÎM, 15500 coupes. Grenades, 1240 sacs. Olives, 310 vases. Eau, 9610 jai^es. R ^^^^>;v. 
Sd, 4242 briques. Sel y 166 sacs. Olives, 1352 boisseaux. S y vwws v\ 

1111 înïîî T.^\(iim.>M\niiiz\'\'di:w m - 

(LXXII^ 7), BCere, 486303 amphores. Olives, 1736 vases. Cire, 3100 ten (env. 280 kilog.). 
Enfin, le roi offre encore, aux divers temples d'^ypte, des plantations entières d'olrvîers : 

'i3^1flSmÇiJ.il?0;^±»^fJJ]i™'^^-'--^ 

champs d'oliviers et de viqnes, entourés de murs. ^Sj \\ A i (XXXIV, 

h, 4 ), Un champ d'oliviers de 53 acres r 4. ^^^ ^ ^ A ° 1 ^ ] I ""^ (LXXIII, 5), Un 

/vvwvs ^ 1 -Zr Y III I v: I I I I i I 

champ d'oliviers de 1003 acres ^^4. 

Ces exemples ne font, comme on le voit, que confirmer Tidentité entre ^^A et atcoiT. 
Un seul point paraît singulier, c'est que Tolivier, — dont la culture, rapportant beaucoup et 
exigeant peu de soin», devait être si répandue dans Fancienne Egypte, — ne soit mentionné 
que dans ce seul texte. Il m'a en effet été im|)ossible de retrouver le mot ailleurs. Pourtant, 
il existe un mot hiératique, que Ton transcrit ordinairement A ^^ ^ , lequel revient très 
fréquemment dans les papyrus médicaux. Ce mot n'a pas été identifié. On sait qu'en hiéra- 
tique les lettres <c:>, c:^> et ont à peu près la même forme; en transcrivant le mot par 
i wfe^ ^ , on obtiendrait un groupe répondant, lui aussi, exactement à atcoix, et l'olive serait 
ainsi plus souvent mentionnée dans les textes. Mais ce n'est là qu'une pure hypothèse, à peine 
soutenable je dois le dire, car, lors même que le mot devrait en effet se lire \ ^^ ^ , 
un passage du papyrus médical de Londres ', dans lequel il est fait mention de oriques de 
c«tte substance, semblerait prouver qu'il s'agit d'un minéral et non d'un végétal. 

Quoi qu'il en soit, et bien que le mot soit rare, il ne m'en paraît pas moins certain que 
«SjA désigne l'olivier, Olea europœa L., œ|Ao, l'olive et^^Ç, peut-être, l'huile d'olive. 

Ce premier résultat acquis, que doit-on penser du mot j A, traduit jusqu'ici unanime- 
ment par olivierf La question, résolue d'un côté, se trouve rouverte de l'autre. Comme je 
''ai déjà dit par ailleurs, il est imprudent d'admettre la synonymie complète entre deux mots, 
surtout entre deux noms de plantes. Il est certes commode, lorsque l'on traduit un texte, de 
ïïiettre au hasard, au lieu d'une suite de points, un nom d'arbre quelconque derrière tout 
ïïiot déterminé par A, mais ce procédé produit des faits singuliers. On croirait à peine, par 
exemple, qu'il se trouve plus de douze mots hiéroglyphiques que l'on a jusqu'ici, sans raison 
aucune, traduits fSir palmier. Ainsi, (, ^\ Q ®^ J pO; d'après certains égyptologues, seraient 
des palmiers; et je pourrais citer bien a autres noms considérés, à tort, comme synonymes de 
J'^=^:=>A. Si, selon toute vraisemblance, ^|0 désigne l'olivier, il est éndent que, à moins 

1) Fragm. I, p. 1, 1. 8 : ^ J ^"7^^ ^ (ou |^ ^). 



104 Recherches, etc. 



de preuve formelle du contraire, nous devons voir dans J A le nom d'un autre arbre. U 
même fait s'est produit au sujet du A. Malgré Texistence dans la langue d'un mot 1 jA 

ciÊc, cedrtts, on considérait n comme le nom du cèdre. L'examen attentif des textes cl 

se rencontre ce mot a démontré qu'il désigne un acacia et non un cèdre. Puisqu'il para! 
prouvé que ^|u est l'olivier, le mot J A demande donc, de même que A, à êtr 

étudié de nouveau. 

J'ai recherché les documents sur lesquels on s'est appuyé pour voir dans J A le nor 
de l'olivier. Voici, à ce sujet, ce qu'écrit H. Brugsch dans son Dictionnaire, p. 424 : « J^( 
» désigne une espèce d'arbre, dont on extrait une boisson et une huile. On avait, et moi-mêm- 
»le premier, vu dans cet arbre le palmier» — toujours le palmier! — «dans l'huile, l'huile d 
» palme, et dans la boisson, le vin de palme. Je me suis convaincu depuis qu'aucun de ce 
» sens n'est justifié et que l'arbre beq, répondant quant au sens et à la forme au copte «^«^r: 
» M., RI, sesamum, oleum sesami, est identique à l'olivier, dont l'huile était si prisée des ancien 
» (cf. \ oleum omphacium de Pline), et dont le bois était si fréquemment employé à cause d 
»8a dureté, de sa conservation et de sa facilité à recevoir le polissage.» 

Comme on le voit, la démonstration n'est rien moins que convaincante et, de ce qu 
?î)«wRi est le nom copte du sésame, il ne s'ensuit pas bien logiquement que baq soit le non 
égyptien de l'olivier. 

Le mot baq se présente sous deux formes. Orthographié J A, il désigne une plante 
écrit J •-; il désigne un liquide tiré de cette plante. Comme plante, le mot est toujours déter 
miné par A; baq est donc un arbre ou un arbuste, et non une plante herbacée, car dans c< 
cas il serait déterminé par '^. Il faut pourtant remarquer qu'on le trouve écrit une foi 
J^O^ (A. Mar., Denderah, H, 6) "et une fois J {Todt, XXXI, 3). Mais ces deux ca 
sont exceptionnels; d'ailleurs le premier exemple porte A avant '^, et le Todtmbuch, qu 
mentionne cinq fois la plante baq, lui donne quatre fois le déterminatif A, et une seule foi 
le déterminatif '^. Les Égyptiens paraissent donc avoir considéré le J A comme un végéta 
ligneux d'assez forte taille. On sait que le scribe Anna a fait dresser sur les parois de » 
tombe, sise à Thèbes, la liste des arbres qui composaient son jardin funéraire. On y rencontr» 
quatre-vingt-dix sycomores, cent vingt palmiers-doum, cent soixante-dix dattiers, cent figuiers 
cinq grenadiers, douze vignes, huit saules, dix tamaris, etc., et seulement deux baq. Ce fai 
seul prouve que le baq était un arbre assez important; il est, en effet, difficile d'admettr» 
qu'ANNA ait fait mentionner deux petites herbes au milieu d'une liste de cinq à six cents arbres 

De quelle nature était cet arbre, les textes égyptiens ne nous le disent pas. On sai 



seulement qu'il était ism de Vœil d'Hoinis, <=::> Vs. <> . ?S ^*^ d'une manière plus précise, d 
la pupille de Vodl, t — | |o 2. Ces données sont intéressantes sans doute au poin 

de vue de la mythologie; au point de vue de la botanique, elles sont au moins insuffisantes 
Le texte de Dcmichen que je viens de citer mentionne l'arbre sous la forme wA j^^J^ l 
baq à douce odeur, mais peut-être s'agit-il de l'huile qu'on en extrayait. Un texte a'E3fou 
cite d'une manière incidente la fleur du baqf. p A. Il m'a été impossible, malgré toute 
mes recherches, de rencontrer le J A décrit d'une manière plus spéciale. Un seul fait cepen 

1) A. Mar., Pap, de Boulaq, I, pi. 7, I. 10. 

2) J. Di'rMiCHEN, Tempélinsdir., I, 67, 2. 

3) Ibid., I, 109. 



Recherches, etc. 105 



dant mérite la peine d'être relevé. On a vu, d'après les inscriptions de la tombe d'ANNA, 
que le 605 croissait à Thèbes. Une légende de la pyramide d'OuNAs, 1. 170, nous montre 
qu'il poussait aussi dans la Basse-Egypte, à Héliopolis : «^ tHT il * L'arbre se rencon- 
trait donc par toute l'Egypte. 

H. Bruosch cite la phrase / — (m y p^ MA yi Q ' ^' ^**^* *'^^ ^^ ^^^^ ^^ ^^^' ^^^ 
prouverait que le bois de cet arbre était employé en menuiserie. Ce détail serait important, 
mais malheureusement le texte, que j'ai vérifié soigneusement sur place, porte A A 1 dattier 
et non v7 A 1. Nous sommes donc, en résumé, obligés de constater que les inscriptions sont 
presque totalement muettes sur la nature du baq considéré comme plante. 

Au sujet du liquide qu'on en tirait, les renseignements, pour être plus nombreux, n'en 
sont guères plus utilisables. 

Le J •• est certainement une huile. Différents textes parient d'en oindre, ^^ 9 ^ , 

, l(] , certains objets, ou certaines parties du corps, vivant ou momifié. Un 

texte démotique le nomme expressément huile de baq, ^^lik»£Zjl|«^-^. Il faisait partie 

des neuf huiles sacrées 3. Il y en avait de plusieurs sortes : du baq rouge, J^Ao^^S du 
H..r.,J^()î,J^^()^^y.()^-^^'eU«6„d„„.,J|()|°Ce„e 
huile est mentionnée parmi les produits de l'Arabie, ^ô^'^fflcIII ^ù"^ ^^- ^" ''^°^' 

ployait en médecine pour chasser les ^ \I/ ^^ du ventre^ et les • () ( § de la tête^. 

Le Grand Papyrus Harris la nomme en compagnie du miel, de l'encens, de la bière, de la 
^isse et de l'huile (^\. 8^^8'î'') d'Egypte et de Syrie 'o. 

Jusqu'ici, les renseignements obtenus sur l'arbre même et sur l'huile qu'on en tirait sont 
peu précis. Enfin, nous trouvons le mot jM A employé comme verbe avec le sens être serein, 
Mns nuages, en parlant du ciel*' ou être pur, d'une manière générale ; /j'^^^^'^^^ïï 
MjA/ — :TJ '2, et l'un des noms de l'Egypte, J A^, semble montrer que le oa< 
l'un des arbres les plus répandus de ce pays. 

En somme, si nous réunissons les données que nous fournissent les textes hiérogly- 
phiques, nous voyons que le J A était un arbre ou un arbuste très fréquent dans toute 
l'Egypte, se rencontrant même en Arabie, et qu'on en tirait une huile odorante, de goût 
agréable, de teinte rouge ou verte et utilisée en médecine pour certains maux du ventre et 
de la tête. 

Le nombre des plantes oléagineuses cultivées autrefois en Egypte est relativement res- 



aq était 



1) Le» Fêtea (VOsiris au mois de Khoiak, COl. 123. 

2) H. Brugsch, Dict, hiérogl., p. 424. 

3) A. Mariette, Abydas, I, 47. 

4) Grand Papyrtu Harris, XVIII, h, 4; LXIII, c, 14. 

5) Todlenbuch, 145, 10; Pap. Ebers, 26, i; G. Maspero, Pap. du Louvre, p. 71. 

6) V. LoRET, Les Fêtes d'OsirU, §§ 33, 94; Grand Papipus Harris, XVIII, a, 14—16. 

7) H. Bruosch, DicL hiérogl., p. 424. 

8) Pap. Ebers, XXV, 16. 

9) IbUl,, LXIV, 15. 

10) Passim, cf. K. Piehl, Dict. du Pap. Harris no 7, sub voc. baq. 

11) H. Bruosch, Dict. hiérogl, p. 450. 

12) Todtenbuch, I, 9. 

Recueil, VU. 14 



106 Recherches, etc. 



treint. Les auteurs anciens citent Tolivier, le sésame, le ricin, le cypre, le myrobalan et le 
raifort'. 

Il ne peut être -question de Tolivier, dont nous connaissons le nom égyptien ^^ô- 
îîous devons également éliminer les jJantes herbacées, telles que le sésame et le raifort^ 
puisque le haq est un arbrisseau. Il ne nous reste donc à choisir qu'entre le ricin, le cypre 
et le myrobalan. 

Le ricin donne une huile d'une odeur peu agréable quand elle est fraîche et fétide quand 
elle a un peu vieilli. Les Egyptiens ne l'employaient du reste que pour l'éclairage *'^. 

Le cypre, Lawsonia inei^mis L., donne une huile odorante, il est vrai, mais cette huile 
n'est pas une huile simple. On l'obtenait en faisant bouillir la plante dans une autre huile l 
Le terme J •• , dérivant directement de J| A A, ne peut, à mon avis, désigner qu'une huile 
provenant directement de la plante haq. 

Je ne vois guères que le myrobalan qui puisse répondre en tous points au peu que 
nous savons de l'arbre ImO. Le myrobalan, Moringa ohifera Lmk., Hyperanthera Moringa 
Vahl., est un arbrisseau d'environ cinq mètres de haut. Il était extrêmement répandu en 
Egypte. On le rencontrait également en Arabie. L'huile qu'on en extrait est très odorante, 
de goût agréable, et nous savons que tes Egyptiens eu faisaient grand usage, surtout en 
parfumerie. Pline nous apprend que l'huile de myrobalan était rouge en Egypte et verte en 
Arabie. De plus, Dioscoridb la déclare bonne pour le ventre et pour quelques affections du 
visage et de la tête^. Tous ces caractères répondent exactement aux quelques indications 
données par les textes hiéroglyphiques au sujet du baq. 

Enfin, on a retrouvé dans des tombes égyptiennes des gousses et des graines de cette 
plante^, ce qui confirme, relativement à l'existence du myrobalan dans rÉg}T)te ancienne, 
le dire des auteurs classiques. 

En résumé, le mot ^S| A me paraît devoir être considéré définitivement comme le nom 
égyptien de l'olivier. Quant au JujA; il me semble, — jusqu'à découverte de nouveaux docu- 
ments, confirmatifs ou infirmatifs, — ne pouvoir être mieux assimilé qu'au myrobalan®, et 
l'huile qu'on en extrayait, J , qu'à l'huile de Ben. 

IL L'Aneth. 

L'aneth est mentionné dans un passage du Nouveau Testament "; le mot employé pour 
rendre avr^Osv dans la version copte est «^mici, ni, Sah, cmicc, ^^ D'autre part, un nom de 



1) Pline, Jfist. nat., XV, 7; Théopuraste, llist. plant., IV, 2, i, 6; Dioscoride, De mat. med., IV, 157 

2) Hérodote, Hut , II, 94; Pline, HUt. nat., XV, 7. 

3) Pline, Ilist. nat., XII, 61. 

4) BâXavoç aiyuni^a, Théopiir., Iliêt. plant , IV, 2, 1, G. BâXavo; [i.^Jpt^'.xr^, Dioscoride, De mat, med., lY' 
157. Myrohalanum, Glana œyyptia, Pline, Hiat. nat., XII, 4G; XV, 7; XXIII, 46. 

5) « Gousses de Tarbre Ben et quelques baies du fruit. » A. M. Mioliarixi, Indic aucc. dea Mon. éyyj^ 
du Mtiaét de Florence, p. 75. 

6) Le myrobalan des anciens est nommé Moringa par les botanistes modernes, mn fruit porte dan 
les officines le nom de Noix de Ben. Les Arabes le nomment ^JliJ\ dL^. 

7) Mat., XXIII, 23. 

8) H. Tattam, Lexicon cegyptiaco-latinum, \ï\}. 12, 83. 



Recherches, etc. 107 



■ plante égyptienne, (1 t ^^ ' ^7; ^^^^ j^ ï^'^î encore pu réunir que deux exemples, tou» 

deux tirés du Papyrus Ebers, répond exactement à la forme copte. Il est vrai que le mot 
égyptien est féminin, tandis que le nom copte est masculin, mais c'est là une différence 
qui ne doit point nous surprendre, car on pourrait citer bien des exemples de mots hiérogly- 
phiques ayant changé de genre en passant en copte. 

11 suffirait au besoin de constater l'identité des deux radicaux, égyptien et copte, pour 

en conclure que le mot (l/^ ^v l^y désigne Tanetb. Il sera préférable pourtant, afin de 

confirmer cette identification, de rechercher, d'abord, si Faneth croissait dans Fancienne Egypte, 

ensuite, si les propriétés attribuées dans le Papyrus Ebers à la plante ' u^ ' -^ se 

rapportent à celles que les auteurs classiques accordent à Taneth. 

Que Faneth ait été connu des anciens Egyptiens, cela est en premier lieu rendu presque 
certain par ce fait que Dioscoride en donne, dans Fun de ses ouvrages, le nom égyptien 
qui, selon lui, serait àpaxo•J^ Je n'ai pas encore eu l'occasion d'examiner attentivement la 
yaleor que Fon doit attribuer aux noms égyptiens de plantes fournis par Dioscoride, mais 
j'ai du moins pu constater que les plantes dont il donne les noms égyptiens sont générale- 
ment rangées, par les écrivains anciens, au nombre des plantes égyptiennes. Il est donc peimis 
de supposer, puisque Dioscoride donne le nom égyptien de Faneth, que Faneth croissait en 
Egj'pte. D'ailleurs, ni Théophraste, ni Pline, ni Dioscoride lui-même n'indiquent les pays 
dans lesquels on rencontrait Faneth, ce qui s'explique facilement par la raison que, la plante 
poussant abondamment en Europe, ces auteurs ne se sont pas donné la peine de rechercher 
si elle se rencontrait ailleurs. Enfin, ForskAl'^, au XVIir siècle, et Delile^, au commence- 
ment du XIX®, mentionnent Faneth parmi les plantes spontanées de l'Egypte, et Fou a déjà 
eu bien souvent Foccasion de remarquer que la flore d'Egypte s'est à peine modifiée depuis 
la plus hautç antiquité, de sorte (j[ue la présence de Faneth comme plante sauvage dans 
l'Egypte moderne suffit presque pour prouver son existence dans l'Egypte ancienne. 

Voici les deux passages du Papyrus Ebers dans lesquels est nommée la plante ammisi : 



^^r^E 



/VN/V\/\A 



— ^ci^ 1 1 1 >!>>. I n c=3 III 1=0) ATt ^<=>x.-> — oi 




AAAAAA n X sa n /C=rN r\ ^AA/^/^A 




^•==0) ^ 
o (^ 




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u^,:^=^ k,;;t;5:o5]^bj™'^:::^e^ 




I I I o ^ n 



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1) Dioscoride, De meit. med., III, 60. 

2) Flora œgi/ptiaco-arabica, p. LXIV, n° 177. 

3) Florœ œgyptiacœ illustratio, n** 343 : ^Anethum graveolens, Linn. — Planta arabice dicitiir vJX-u^ et 
•^emlna vocantur --^.» 

4) PI. XLVIl7ll. 12-13. 
6) PI. LXXXI, 11. 10-14. 

14* 



108 Recherches, etc. 



Coraine on le voit, les graines dammisl étaient employées iK)ur guérir les maux de tête, 
et pour atloucir, amollir les nerfs du bras. Je n'ai pas trouvé dans Pline* ou dans Dioscoride^ 
.l'indication de propriétés semblables. Ni le traité de médecine copte, ni les papyrus médicaux 
de Berlin ou de Londres ne mentionnent Vammisi. D'ailleurs, le traité copte ne comprend 
que les maladies cutanées, et celui de Londres ne parle que des brûlures, cas pour lesquels 
ni Pline, ni Dioscoride ne recommandent l'aneth. Gargilius Martialis, au contraire, dans son 
ouvrage sur les plantes officinales, non seulement s'accorde complètement avec le texte égj-p- 
tien, mais encore réunit en un même jArase les deux passages du Papyrus Ebers : €Anethun 
» mitigat capitis dolores, ne)^orumque tensuras relaxât ^, » Enfin, un fragment du Pseudo-Plinius 
reproduit en partie le dire de 6. Martialis : «iAnethum capitis dolorem et verHgines sedatK* 

Donc, d'une part, le mot (1/ ^i< M^T répond exactement au nom copte de l'aneth; 

d'autre part, il est certain que l'aneth croissait dans l'Egypte ancienne; en dernier lieu, les 
auteurs classiques attribuent à l'aneth les mêmes vertus que les Égyptiens attribuaient à Vam- 

> 

misi. Ces trois données me semblent suffisantes pour nous permettre d'identifier la plante 
[]/ v^^ 1«^Y avec l'aneth, Aneihum graveolens L. 



III. Le Grenadier. 

Le nom de la grenade est identique dans les trois langues sœurs de l'égyptien : jlSI, 
^Uj, cpM«wn, ç^epM&n, t, psa, malum punicum. Or, jusqu'ici, on n'a retrouvé aucun mot égj-ptieu 
répondant littéralement à ces orthographes, soit ."^j^ o ou ^ a^sa^. Il est pourtant certain 

» /vwwA o ^ -^ O O O 

que le grenadier était fort commun en Egypte. Le plus ancien texte connu qui parle du 
grenadier comme plante égyptienne est la Bible. Les Hébreux, en route vers la terre pn> — 
mise, eiTent de longs jours à travers les déserts, et, désespérant d'arriver jahiais au pavir^ 
rêvé, se plaignent ainsi à Moïse : «Pourquoi», lui disent-ils, «nous as-tu enlevés à l'Égj^itei: 
>pour nous amener eu des lieux stériles, où ne croissent ni figuiers, ni vignes, ni grenadiers? "^^ 
Il est évident, d'après cette phrase, que les figues, les raisins et les grenades étaient der:^ 
aliments ordinaires en Egy])te. Pline parle également du grenadier d'Egypte : «Les grenat 
>diei-s de Samos», écrit-il, «et ceux d'Egypte se distinguent par le feuillage rouge et le feuit^ 
»lage blanc''». Enfin, les documents égyptiens eux-mêmes viennent confirmer ces textes. 
trouve, d'une part, le grenadier fréquemment représenté dans les tombeaux de la XVIIP d^^ 
nastie"; d'autre part, on a retrouve, en très grand nombre, des grenades desséchées daim 
les tombes égyptiennes'», et l'on peut même en voir quelques-unes dans une vitrine 



1) Jlint. nat., XX, 74. 
•2) De mat. med., III, 00. 

3) Medicinœ ex olerihus et pomis, § 28. (V. Rose. PUnii secvndi Medidna, p. 163.) 

4) De virtidibita herbarum, § 38. (Ihid.) 

5) Nombres, XX, 5. 

0) «Samia et Aegyptia distinguuntur crythrocomis et leueocomis.» Hist. nat., XIII, 34. 

7) Je ne me rappelle i)lii8 exactement, les ayant remarqués seulement lors d'un court passage J' 
Thèbes, quels sont les tombeaux qui contiennent la représentation du grenadier. On trouvera d'ailleura* ^^ 
reproduction des figiu'cs qui nous intéressent dans le curieux mémoire de Fr. Unoeb, Die PJîanzen des al^^^ 
Aeffyptens, au paragraphe traitant du grenadier. 

8) Florence, n° 3608 {Cat., p. 74); Herlin (Passalacqua, n'^ 449): Londres, n** 6367 {Si/n., p. 38), Le>'<^<^ 
H, 3—6 (Cat., p. 84)-, Turin {Coi., p. 160). 



Recherches, etc. 109 



ê 

Louvre \ Le grenadier ayant été connu des anciens Egyptiens, il serait étrange que le nom 
hiéroglyphique ne s'en pût découvrir dans les textes. Les égyptologues n'ont, jusqu'ici, traduit 
par grenade que le terme ^=^^j ^ dont le déterminatif, très caractéristique, 5, semble 
indiquer que le mot désigne, non pas une grenade, mais peut-être une figue. 

Je crois avoir retrouvé le nom de la grenade dans un mot hiéroglyphique écrit de 
manières fort diverses, et ne présentant pas une apparence égyptienne. On sait que le gre- 
nadier, comme en témoigne son nom latin, malum punicum, et comme Tafiirment du reste 
formellement les auteurs anciens, est originaire des environs de Carthage. De là, Tarbre passa 
en Egypte, puis dans l'Asie occidentale, tout en conservant son nom punique. Ainsi s'ex- 
plique l'aspect étranger du nom égyptien et ses différences orthographiques. En somme, le 
mot dont je veux parler présente bien tous les éléments constitutifs des mots sémitiques qui 
désignent la grenade, 71fâ*l, o^j» «p^é^n, ^epM&n. Voici les diverses variantes que j'en ai 
recueillies, abstraction faite des différents déterminatifs qui peuvent les accompagner : (1 111 , 

copte est rendu par (] et par la voyelle contenue dans fl = 1 . L'hébreu et Tarabe n'ont 
jwis le € préfixe; la variante j-, ^ ^^^^ "^ ^ renferme pas non plus. Le p, j, "i, est 
rendu par ' ' ' , assemblage de lettres qui n'est jamais employé en hiéroglyphes que pour 
rendre le son r des langues étrangères. Puis le groupe, par chute du <o, — cas fréquent 

AAA/SAA 

en égyptien, — s'affaiblit en et enfin en avsw.. Au ç copte répondent les syllabes fD, 



rn^j • Le Q, il est vrai, se trouve avant le p, tandis que le FD, dans le mot égyptien, 
est placé après ' ' ', , ^^^^aa^ mais la lettre FD est une aspirée très faible dont la trans- 

position devait à peine modifier la prononciation du mot. Enfin, la terminaison flfâ, ^^U, Mé^n, 
est rendue littéralement par i^^^^ ^^'^^'^' ^^ plupart des variantes du mot égyptien portent 
--^^^"^^ au lieu de mani : il se peut que la syllabe finale ait été considérée comme une 



désinence grammaticale sémitique, pluriel ou duel, et supprimée pour cette raison; il existe, 
par contre, bien des mots reproduits de l'hébreu en égyptien, et dont la forme singulière 
égjT>tienne, précédée de J^ ou de <=^'^^; n'est que la transcription de la forme plurielle 
hébraï<|ue. 

Prises isolément, les formes égyptiennes citées plus haut semblent ne répondre qu'assez 
vaguement aux mots sémitiques désignant la grenade. Mais leur variété même montre chez 
les scribes égj'ptiens une certaine hésitation sur la manière de rendre en hiéroglyphes un 



mot h sonorité étrangère; ( 




AAAAAA rend scrupuleusement la fin du mot sémitique, fl 



AVS/\/SA 
I I I 



'^^œ^-^^^K^v ^^ ^^^^ textuellement le commencement, aucune forme égyptienne ne le 
rena exactement en son entier. C'est donc, non en analysant chaque forme en détail, mais 
plutôt en les examinant dans leur ensemble que l'on peut se rendre compte de la pronon- 
ciation du mot que les Égyptiens avaient à transcrire dans leur langue. Or, réunies, les 
diverses orthographes égyptiennes produisent une fonne arkmani, d'où dérivent facilement 
les mots f1Ô*l, . \Z et epM.<in. 

La parenté, qui me paraît démontrée, du mot égyptien avec les radicaux sémitiques, 
et même son apparence étrangère, — le grenadier n'étant pas originaire d'Egypte, mais y 



Il F. Champolliox, Xot. deficr. des mon. égypt. du Munie Charles X, p. 97, L. 16G. 
2) P. PiERRET, Vocah. hiéroglyphique, \\. 705. 



110 Recherches, etc. 




È/wvvvs » 

' * ' ra 

^ ^^ ^^0 ^* ®^^ variantes le nom du grenadier. L'étude des textes dans lesquels se rea- 
eontrent ces groupes^ et surtout la comparaison des propriétés médicales du fruit arhmdatà 
avec celles de la grenade chez les Anciens^ ne feront que confirmer Tidentification que je 
propose. 

Le catalogue du jardin d'Anna ^^ auquel j'ai déjà fait bien des emprunts dans mes études 

sur la flore égyptienne, mentionne, immédiatement après dowze vignes, n <::=> n y , cinq 

. h'TTA' " 1 û I I II 

arhmaniy 1]^^, ,• 

Le Papyrus Anastasi III'^, décrivant une villa d'un roi d'Egypte, énumère les produc- 

tions du jardin fruitier, n, attenant à l'habitation. On y trouve les fruits ni' Jn ' 

A,-'^ 4l Ao ^ no lY' "^ 111 lu 

-^ ^^^^Y ' ^" compagnie des pommes et des figues. 

Le Grand Papyrus Harris, dans les listes de dons en nature faits par Kamsès III aux 
temples d'Egypte, nomme plusieurs fois le fruit arhnani, sous les formes [1| ' • ' fil ^^ ^ 

'^ "^ ^ ^* É ' n * w^ ^ "^"m. ° '^ ^ ^^*^ ^^^ figues, des raisins, des dattes, etc. 
ne^rase même^, ainsi que le Papyrus Anastasi III, place à la suite de arhmâni le nom 
du pommier. 

Enfin, le passage du Papyrus Ebers, que nous retrouverons plus loin, orthographie le 

mot : \\ "Yi^ ^^'^^''^ 0* ^^ ^^ ^^^^ ^^^ ^^^^^ forme que parce que son déterminatif, A, indique 
bien que arhmani désigne un arbre et non une herbe. 

En résumant ces diverses données, nous voyons que \ arhmâni était un arbre, croissant 
en Egypte, à fruits comestibles, et rangé ordinairement, comme }1Ô"1 dans le passage de la 
Bible cité plus haut, auprès du figuier et de la vigne. Ces caractères concordent donc par- 
faitement avec ceux du grenadier. 

En examinant Yarhmàni au point de vue de son emploi en médecine, nous trouvons 
entre ce fruit et la grenade une concordance complète. Le mot ne se rencontre au Papyrus 
Ebers que dans ces deux passages : 

\ O ' ' [ I ,-, ^ ^ ^ ^AAAAA Y=\ .l© JX^ 

AZJBai ^vvwsl 1^0-r^ ^ ru \\<2>. .S>^-^III/WWVSAAA/WS=^=^ h ^ ^ 



I 

«Remède pour tuer le ténia : écorce de grenade, eau; presser, décanter, boire en une 
» seule fois.» 




«Autre remède : écorce de grenade; pétrir avec de la bière, laisser macérer dans un 
»vase où est de l'eau. Lève-toi matin pour passer l'infusion dans un linge et la faire boire à 
»la personne.» 



1) Br. et DtM., ntc, I, 36. 

2) PL II, 11. 3—5. 

3) K. PiEHL, BicL du Pap. Harris iv> î, p. 0. 

4) PI. 40 a, 14—15. 

5) PI. XVI, 15—18. 
0) PI. XIX, 19-22. 



Recherches, etc. 111 



Pline, Dioscoride et le Pseudo-Plinius s'accordent pour attribuer à la grenade des pro- 
priétés identiques : 

«Contusum malum ex tribus heminis yini, decoctum ad heminani; tormina et taenias 
>pellit'.» 

«Radix decocta succum emittit, qui taenias necat'^.» 

«Tb 8è àpé(Sr||JLa tûv ^tÇwv i)«piiv6aç ^AorceCa; ^oOèv èxTtvaaaet y.al aTcoxTfitvst '^. — En buvant 
y me décoction de racines de grenadier, on déchire et Von tue les grands vers intestinaux.» 

€ Integra mala punica, cocta in vino, pota contra lumbricos et tineas ventris^. » 

Ce dernier ordre de preuves achève, à mon avis, de rendre certaine l'identification de 
ïarhmàni avec le grenadier, Punica Granatum L. 

J'ajouterai pour épuiser la question, un détail assez curieux. La grenade est mentionnée 
en ces termes dans le traité de médecine copte publiée par Zoega^ : cHiy&iiaLi n^nROTHc 

n^pjm&n n^X^^MOir tif-^itooir ^i Hpn itv<T(o^c eitftTCû n^y^P^? u|&tAo. < Si tu as à ta disposition 
^des écorces de grenade, casse-les, hroie-les dans du vin et frottes en les marques de la gale; 
' dl^ disparaîtront, * 

IV. La Coriandre. 

La coriandre croissait dans l'ancienne Egypte; plusieurs faits le démontrent d'une manière 
certaine. Pline, parlant de cette plante, s'exprime en ces termes : « Coriandrum inter silvestria 
»non invenitur. Prœcipuum tamen esse constat aegyptium®. > Dioscoride nous apprend que les 

■ 

Egj'ptiens nommaient la coriandre S/iov et les Africains ^oW, Forskâl^ et Delile^ men- 
tionnent le Coriandinim sativum L. au nombre des plantes égyptiennes. Enfin, et ce n'est 
pas l'argument de moindre importance, on a retrouvé dans une tombe égyptienne deux paquets 
de graines de coriandre*". 

Le nom hébreu de la plante est *T|; son nom arabe est iTjj^; son nom copte est ûepiyHOT, 
ficpgieT, ÊepeiyH, ftepcnoT, ni, y.6ptov, y.oXCavBpsv, coriandrum. Il est à peu près impossible, étant 
donnée la forme ordinaire des mots égyptiens, que le nom hiéroglyphique de la coriandre 
présente quelque rapport avec l'arabe iyjS. Il est plus probable qu'il se rapproche du nom 
hébreu ou du nom copte. 

Trois noms de plantes égyptiennes pourraient se comparer au mot hébreu in : \ /' , 
n et -4^. . En les étudiant de près, on est forcé de constater qu'aucun de ces trois 
groupes ne peut désigner la coriandre. 



1) Pline, Ilist. nat., XXIII, 57. 

2) Ibid., XXIII, 60. 

3) Dioscoride, De mat. med., I, 153. 

4) De virtfUibiu herbarum, 92—96. 

5) C. ZoEOA, Cat. cod. coptic, p. 628. 

6) Plise, Hist. nat., XX, 82. 

7) Dioscoride, De niai, med., III, 64. Le mot yotô répond exactement à l'hébreu *7|, nom de la 
^«riaudre. 

8) Flora cpgypt.-arah.y n** 173. 

9) Flm-ce cegypi. illustr., n° 339. 

10) Musée de Leyde, H 10 (Cotai., p. 84). 



112 Recherches, etc. 



Voici les quelques exemples du mot qeti que j'ai pu réunir : iJ v-^ R \^ 'i i i 

coudées de hauteur, trois pour Vépi, quatre pour le chavmieK L exemplaire de Tunn eta 
assez fautif, on pourrait être tenté de corriger le signe M en J et de voir dans le mot aii 
obtenu le nom de Tépeautre. Mais une stèle du Louvre donne bien clairement le même no 
déterminé également par ..••^, dans une énumération d'offrandes : ^v o ^^s. o 



• I i_>y?si I I 







contre dans un texte de Philé, au milieu d'une liste de plantes comestibles^. Il résulte 
ces trois passages que le qeti, étant une plante à épi et à chaume, c'est-à-dire une gramim 
ne peut être la coriandre. 

Le second mot, \ ()j désigne un arbre et non une herbe. On en employait Fécoi 
dans la parfumerie. Je l'ai traduit par cannelle, en le rapprochant de l'hébreu It^p, cassù 
On pourrait aussi le rapprocher du mot îcittw qui, d'après Dioscoridb ''^, est le nom d'u 
variété de cassia. 

Le troisième groupe, -^^^^ , désigne une plante rampante : '^^^]]î 

^ rfa> X'J '^^^ "^^ ^^ plante nommée sennouti croît sur son vent 

comme le qadi^. ^^^ t(t "if |^*1 ï^^^^^^^t^^ Ih ^ i^^ verdit sous les pieds de Seb"*. Ce 
plante rampante, croissant stir son ventre, selon Texpression égyptienne ^ me paraît être 
concombre, dont le nom arabe répond exactement au mot hiéroglyphique, Uï, XU*. Dbli 
orthographie sSa le nom arabe du Cv^umis sativus L. *J; cette forme se rapprocherait enc< 
mieux du groupe égyptien. 

Ainsi, aucun équivalent hiéroglyphique du mot *T5 n'est employé pour désigner la 
riandre. Il ne nous reste plus qu'à rechercher dans les textes égyptiens un groupe répondî 
au copte fiepuiHOT. 

Un seul mot égyptien peut avoir donné naissance au copte ÊepuiHOT; c'est le r 
o, écrit quelquefois <cz> ^^^. Le trait placé après le <:=> dans la seconde variante m 



prouve que cette lettre, et par conséquent la finale czsz), était vocalisée en \^^"; le mot 
prononçait donc peroushou, pershou. Le rapport qui existe entre D et fi est trop naturel p< 
qu'il soit nécessaire de rechercher s'il n'existe pas d'autres mots égyptiens dans lesquels h 
ait été transcrit en copte par un û. Le groupe <=p> o répondant au nom copte de la coriand 



1) Todtejibuck, CXLIX, 8—9. 

2) Louvre, stèle C 34. 

3) L. Stern, Qlo99aire du Papynu Ebers, sub voc. (1 \M . 

4) Rec, IV, 21. 

ô) DioscoRiDE, De "nuit, nied., I, 12. 

6) Papyru8 Ebers, XLI, 15—16. 

7) Pyramide de Teti, 1. 35 (Bec, V, p. 7). 

8) Comparer ces vers de Virgile : 

tortusque per herbam 

Cresceret in veutrem cucumis. (Oéorg., IV, 121—122.) 

Le nom symbolique du serpent est composé de même, ^ ^ 'llUL' ''^^^"* î'"* ^*^ **'*' **^ venii*e*. 

9) Florœ cegypt, Vltuttr., n® 928. 

10) On sait que est devenu p« en copte. 



Recherches, etc. 113 



il Doos suffira d'examiner si rien dans les textes ne s'oppose à ce que pershou désigne cette 
plante. 

On sait que la coriandre est une plante essentiellement odorante. On l'emploie surtout, 
enEarope; pour assaisonner certains mets et aromatiser diverses pâtisseries. L'odeur de la plante 
est même si forte qu'une station prolongée auprès d'un champ de coriandre peut causer des 
maux de tête. Or, précisément les graines <^ o, à part leur usage en médecine, ne sont 
citées dans les textes qu'à propos de la confection des parfums. C'est ainsi qu'on les trouve, 
avec l'orthographe <=:> o, dans une recette ® j ^^^ v q^^^;-^ i ^^ ^^lw^ yy^^ autre, 

®j-<s>-^S«^H ci^ '^, On rencontre encore la même plante, sous le nom de ^, dans 

la formule ^î"^ u^^lVJ^^^'K 

Les grains de pershou, désignés sous les noms <cz> et <=z> , reviennent dans six 
passages du Papyrus Ebers, mais je dois avouer que leurs propriétés médicales, indiquées du 
reste dans le traité égyptien d'une manière un peu générale, ne se rapportent nullement à 
celles qu'indiquent les auteurs classiques pour la coriandre. En somme, ce fait ne diminue 
pas la valeur des raisons qui me font voir dans pershou le nom de la coriandre. On ne doit 
point en effet s'attendre à trouver constamment et en tous points le Papyrus Ebers d'accord 
avec les ouvrages de médecine latins ou grecs, et la divergence d'opinion entre les anciens 
médecins égyptiens et gréco-latins ne peut nous empêcher de considérer comme bien établie 
1 identité de la plante <z=> '^ avec le Coinandrum sativum L. 



V. Le Pommier. 

Le nom du pommier est le même en copte, en hébreu et en arabe, 2k.€rhç^^, sk-hr^ç^'», 
C^ï, PRBCI. Le mot hiéroglyphique R A, dont je ne connais que deux exemples, est la 

inscription littérale des noms sémitiques. Ce groupe désigne un arbre dont les fruits sont 
•^ngés, dans les listes d'offrandes, à côté des grenades, des olives et des figues. Il est sur- 
Pï^nant que cette identification si simple n'ait pas été faite dejiuis longtemps, d'autant plus 
^Ue le mot se rencontre dans le Papyrus Anastasi III, déjà bien des fois étudié. Pourtant, 
J^ n'affirmerai pas que M. H. Brugsch, dans le Supplément de son Dictionnaire hiérogly- 
phique, n'a pas reconnu les rapports évidents qui existent entre S ^* '^^ noms sémi- 
tt^nes du pommier. Voici les passages des textes égyptiens dans lesquels se rencontre ce mot. 

^ades, les pommes, les [olives]^' et les figues du jardin fi-uitier"^, Ijl' i '^^^^ ^\.^^wO^H 

1) Br. et DûM., Bec., IV, 85. 

2) Ibid., IV, 90. 

3) F. Champ-, Not, descr., I, 194—196. 

4) acenn^ = ixTjXa, mala. Gen , XXX, 14. 

6) aLHne^ = ^\jlX}\. Ms. Par. n° 44, p. 331. 

6) Le manuscrit étant un peu mutilé en cet endroit, je pense qu'il faut restituer 

Ci 

comme on l'a fait jusqu'ici, car le mot t'etmer, d'après les différents textes où 

ignifier grappe ou bouquet, et non pas désigner un fruit spécial. 

7) Pap. Anast. III, p. 2, 1. 5. 

Recueil , VII. 15 



Dj 1^ manuscni erani; un p 

*" Heu de ^^^ô° co™ 
■1* l'ai rencontré, mo semble signil 




114 Petits monuments, etc. 



pommes, 84^ paniers K Eunn, le mot se rencontre en démotique ^ sous la forme fn^l*- 
1^^ (1(1 A. Comme on le voit, le groupe 8 A s'applique à un arbre fruitier, cultivé ( 

Egypte et se rapporte exactement aux noms sémitiques du pommier. Il est donc certain qu 
désigne le Pyrus Malus L. 

On ne sait au juste de quel pays est originaire le pommier. Nous voyons par les doc 
ments hiéroglyphiques qu'il était connu en Egypte au moins à Tépoque de la XIX® dynasti 
Ce renseignement sera très utile à noter pour l'histoire des arbres firuitiers. 

Paris, 5 octobre 1885. Victor Lorbt. 



PETITS MONUMENTS ET PETITS TEXTES 

RECUEILLIS EN ÉGhYPTE. 

par 

U. BOURIANT. 

Mon intention, en publiant les notes suivantes, n'est pas d'entreprendre la discussic 
ni même la traduction de tous les textes que j'ai relevés un peu partout; je désire simpl 
ment que ces textes ne soient pas perdus pour tout le monde; aussi me bomerai-je, le pi 
souvent, à en donner une reproduction fidèle, accompagnée de la description aussi exacte qi 
possible du monument qui les contient. 

1. — Musée de Boulaq, n^ 1608. Sarcophage et cercueil votifs au nom d'un fonctic 
naire royal nommé jv. 

A, Le sarcophage est en calcaire et mesure 0" 31 de longueur et 0" 16 de largeur s 
une hauteur de 0™ 18. La pierre n'a que 0™ 03 d'épaisseur et est déjà toute rongée par 
salpêtre. 

Ce petit sarcophage se compose de deux parties, le couvercle et la cuve. 

Le couvercle porte, sur sa partie supérieure, l'inscription suivante, écrite de droite 
gauche, en six lignes verticales : 



; i'Ars^ièiT'^in^TmT-n.--s 



A/W/NAA 

(^ I I I A O ( 



^f^ 



2 ^ 

i I 



^M"iîEic^ V ^m^.-^^rm^uf^^\ 



^n 



1) Gr. Pap. Harris, XL, a, 14—16. 

2) Leyde, Pap. A 65, p. 8. H. Bruosch, Dkt, hiérogl, p. 480, sub voc. <r=>, 

ooo 



Petits monuments, etc. 



115 



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A^/V/NAA 



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Ul Naaaaaa* ^^^ 



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^'i^/^rf^i Ûl 




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Le corps de la cuve est bordé en haut et en bas par deux inscriptions horizontales qui 
en font le tour et qui sont écrites, partie de gauche à droite, partie de droite à gauche. 

Inscription de la bordure supérieure : 




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-^'=1K'^ B 



2\ 



1-f: 






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Inscription de la bordure inférieure. 



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I 1 1 




infâ:^±WT 




Tout autour de la cuve, sont représentés divers dieux : les deux petits côtés étant con- 
^^rés à Isîs et Nephthys et les deux autres aux quatre génies funéraires ainsi qu'à Anubis. 
Du côté de la tête Isis est représentée agenouillée sur le F^^ et élevant les bras. 
De chaque côté de la déesse, est une petite inscription relatant les titres du défunt. 



•^ gauche : '^IT'/Cj^^l 



iO 

I 




A droite : \|jqfDll8^ 




Aux pieds, est représentée Nephthys dans la même attitude que sa sœur Isis. 



A 



gauche de la déesse 







O 1 



^^j.- A droite :^^^r^|J 



O I 



15* 



116 



Petits monuments, etc. 



Le grand côté de droite est divisé en trois parties. Chacune d'elles comprend : le titre 
le texte et le tableau. 



Première parrie. - Titre : ^(j(j^(j(ln(l(l| 



.=4 




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Tableau. — Dieu à tête humaine dans l'Attitude de la marche. 



Deuxième partie. — Titre : ^^i 




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Tableau. — Semblable au précédent (tous les six d'ailleui*s, les trois de gauche et 

les trois de droite, représentent un personnage debout et marchant) 



Troisième partie. — Titre : *i 









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Le grand côté de gauche est également divisé en trois parties. 



Première partie. — Titre : 



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Deuxième partie. — Titre • "^ û û (v i i I 



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Troisième partie. — Titre : 



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Petits monuments, etc. 



117 



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-B. Le cercueil est formé d'un seul bloc de granit noir massif. II est en forme de lit 
à quatre pieds de lion sur lequel est étendue la momie. Près d'elle^ Tépervier à tête humaine, 
symbole de Tâme, pose ses mains sur la momie. Ce petit monument mesure 0"» 24 de lon- 
gueur, sur une largeur de 0™ 085 et une hauteur de 0™ 1 1 4. 

Sur la momie, bande longitudinale d'hiéroglyphes : 



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Sur le cercueil, à gauche de la momie 
A droite de la momie : U^ 



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Sur les côtés gauche et droit du cercueil, est une reproduction, assez mal gravée, du 
chapitre 89 du Livre des Morts, écrite de droite à gauche en seize colonnes verticales sur 
le côté droit et continuée sur le côté gauche en seize colonnes verticales écrits de gauche 
à droite. 




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Ces deux petits monuments, autant qu'on peut le supposer d'après le proscynème de 
la cuve, proviennent d'Eléphantine et datent très probablement des derniers époques pha- 
raoniques. 

2. — Musée de Boulaq (inventaire n° 26034). Statue en calcaire donnée au musée par 
H. Cahillb Barrère, Consul géi\éral de France au Caire. 



f 



118 



Petits monuments, etc. 



Ce monument d'un assez beau travail est malheureusement mutilé. La partie supérieure 
de la statue manque; la pierre est cassée obliquement depuis le côté droit du cou jusqu'à la 
hanche gauche. Les inscriptions gravées à droite et à gauche du siège sont heureusement 
intactes. Elles nous apprennent que la statue représentait un premier prophète d'Ammon et 
de Fennéade divine qui vivait probablement à Tépoque d'Ahmès I" de la XVIir dynastie 
comme semblent Tindiquer le nom du personnage n ^^ et celui de son fils 

L'inscription à droite de la statue est ainsi conçue : 



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Celle de gauche 



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est suivie de la formule de dédication : 



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3. — Musée de Boulaq. 

Base de statue en bois, de forme rectangulaire mesurant 0™225 de longueur, O">085 
de largeur sur une épaisseur de 0™ 045, au nom du fonctionnaire | -^ j|. 

Sur le plat de ce piédestal, inscription en deux lignes verticales se continuant en cinq 
lignes horizontales : 



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Sur la base est gravée une double inscription : 




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Petits monuments, etc. 



119 



4. — Le Musée de Boulaq renferme un certain nombre de vases à libations en bronze ; 
je ne m'occuperai ici que de ceux qui portent des textes. Ils sont au nombre de cinq. 

A. Le plus grand de ces vases et le plus complet comme texte est inscrit au cata- 
logue sous le n^ 2911; il est au nom d'un prophète d'Ammon de Thèbes, -r !^^â, fils 
de "Ti® • 1 et de la dame -^(1^^. T ® ^/ ' 

Les textes et représentations qui ornent ce vase peuvent se diviser en cinq registres : 
r*" registre : Inscription horizontale faisant le tour du collet du vase : 






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2* registre. Le défunt accompagné de cette inscription : «^ [1*^11 y [1^^==^ [1 D fj 



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, est en adoration devant le dieu Khem^ derrière 




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lequel s'avancent ^^^ |l d t^ ' J^ 

Entre Khem et le défunt est dressée une table d'oflfrandes : 

3® registre. Inscription en quinze lignes verticales faisant le tour du vase : 



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4® registre. Bande d'hiéroglyphes horizontale faisant le tour complet du vase : 



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120 Petits monuments, etc. 



5® registre. Rosace à seize branches formée de feuilles de papyrus et occupant 
dessous du vase. 

B. Vase n° 2910 gravé seulement sur la partie antérieure de la panse. 

Deux personnages remplissent à eux deux toute la scène. L'un d'eux, le défunt, e 
à gauche du tableau tenant de la main gauche le long bâton de commandement et 
droite une fleur de lotus épanouie. — A droite, la sœur du défunt, debout, ofire d'un 
le vase à parfums et de l'autre fait la libation -^ J |y 

Deux inscriptions affrontées sont écrites entre les deux personnages; celle de 
relative à l'homme, celle de droite à la femme : 

Voici celle de gauche : 



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AA/VNAA 



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Celle de droite : 








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/WVNAA I A/VWVA I /NAAA/SA 



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AAA/VSA I 



C. N^ 2884, semblable au précédent, mais beaucoup plus mal gravé. 
A droite l'homme assis, à gauche homme debout présentant l'encens. 
Une seule inscription entre les deux : 







D. Vase n*^ 2914 gravé sur la panse et très grossièrement. Deux lignes d'hiérog 
verticaux; à droite un personnage debout adore Osiris debout à gauche. 

-^^^ n w -c2>- A o n n i^ f ^ -<2>- ci-^^^ o 

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|-|±JllP]^AfP«JSJIktlJl?-fOT^i 



E, Le n° 2848 représente à gauche un personnage assis, coiffé ^ et revêtu 
peau de panthère. A droite un homme debout présente l'encens et fait une libation. 
Entre les deux, l'inscription suivante : 




Petits monuments, etc. 121 



i-^,*,«i,e--î:f3:i.ikïJfs*5fg^ks.^t'VMm 







^Hîir^'^'^(l^'=¥=L%^-S^^'5fl¥H 






v^ks^^^pfrn.^Bjf^mM^^ 




I I I 



(Pour les inscriptions des vases h libation, cf. Pierret, Éttides égypfologiques et Maspero, 
Textes des Pyramides.) 

5. — De Tell El Âmarna, une dalle de marbre carrée de 0° 30 contenant un frag- 
ment d'inscription copte dont il manque le haut, le bas, la droite et la gauche : 

^Jiilllllllllilll,,, 

///ïeniMéw^TÀo/; /// 
/// HVjyiKiin«kÇvn«ki7// 

///éwOira^«n«k^jyi^«k\//// 

///OCM.HC ICJVIKII& JVI&//// 

///«û-»on«pi«kTHpcn//// 
/77/atii€ €éwïui«n€nç^pii///7 

/// ncn€nnoTT€^«kp//// 

//^ ll«kTllo£l€R«kllOv//7// 

iilIlllllllIliUHIIIlilllllllllllillll 
Ce fragment, en dialecte thébain faisait partie d'une épitaphe et semble renfermer des 
versets de psaume. 

6. — Stèle cintrée en calcaire. 

Dans le cintre, le disque ailé flanqué des deux urseus et au-dessous Harpocrate assis 
sur un trône y^^; à droite du dieu une barque au milieu de laquelle est placé le scarabée 
w et à gauche une autre barque avec le disque du soleil o. 

Au-dessous s'étend le signe p=q couvrant le tableau principal qui représente les deux 
défunts 11'^'=^^^'^^^ et J1 1 '^^^.^^^^^^ ®" adoration devant ^^ ^in^ (| D^®, 

Sous ce tableau, inscription en neuf lignes horizontales, écrites de droite à gauche : 



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xznsxi' ' :^:i^>^-'M=ikôi^?^îl?fiikv 



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Recttdl, VU. 16 



122 Petits monuments, etc. 






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-^O^-fX A n , fikC\ A/wwv • ^ ^^TT^fc. ^ n A A /«A^AAA 







Provient des fouilles faites à Akhmim au sud du village d'El-Hawawisch. Epoque gréco- 
romaine. 

6^»» Autre stèle cintrée de même provenance et très mutilée. 

En haut le disque ailé et rayonnant <53^Çp^. Au-dessous, tableau représentant le défont 
en adoration devant Osiris, Anubis, Isis et une autre déesse dont la tête a disparu. 
Suscription en sept lignes horizontales : 






AA/NAAA 




'^^^^^-Cff. (Epoque gréco-romaine.) 

7. — Même provenance, stèle cintrée en calcaire. 

Disque ailé; au-dessous le dieu ^=^^> sous forme d'Harpocrate assis sur un trône f]. 
A droite et à gauche du dieu, deux barques. Dans celle de droite, un naos contenant un 
dieu à tête humaine et coiflfé v<=i^; dans celle de gauche, un autre naos avec le dieu à tête 
d'épervier coiffé du disque. 

Au-dessous, le tableau principal représentant le défunt D A 1 A en imploration devanl 
les dieux Khem, Osiris, Arsiesis, Anubis, Isis et Nephthys. 

Enfin inscription horizontale eu treize lignes écrites de droite à gauche et dans laquelle 
sont indiquées les années de la vie du défunt. 












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Petits monuments, etc. 



123 



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Au-dessous de cette inscription en est une autre en trois lignes et en écriture démotique. 
Epoque gréco-romaine.) 



8. — Même provenance. — Stèle tout à fait mutilée. — Le tableau à moitié brisé 
encore voir un dieu à mi-corps soulevant le disque solaire et adoré par deux oiseaux 
à tête humaine. 

An-dessous on ne voit plus que les fragments de huit lignes horizontales : 



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(Epoque gréco-romaine.) 



9. — Stèle en calcaire provenant aussi des fouilles d'Akhmim, mais d'époque beaucoup 
Plïïs ancienne que les précédentes. Elle date de la XYIIP— XX*" dynastie. 



Cette stèle, aujourd'hui brisée en partie, était de forme particulière : 



B . Les parties 



-^ et C n'ont pas été gravées. — Dans la partie B, un tableau, en partie double, représentant 

16* 



124 Petits monuments, etc. 



le défunt et sa sœur assis et recevant les offrandes d'un autre personnage debout Uins- 
cription qui accompagne ce tableau peut aussi se diviser en deux parties dont Fane est la 
reproduction exacte de Tautre. Chacune de ces parties à son tour se subdivise en deux 
autres dont la première se rapporte aux défunts et la seconde au personnage faisant l'offrande. 

Voici la première : ^ =^ (JD^® J^^ ^ <3^ i .^^ n'^ I 1\c=-î=I I* 
r ^^^-^ jj l /^ J i\ (le nom n'a pas été gravéX 



Des mêmes personnages; dessus de porte en calcaire /b/^^] la partie b n'a pas 

été gravée, et la partie a est la reproduction exacte de la partie c, mais inversée, c'est-à- 

* 

dire que Tune est tracée de droite à gauche (a) et Fautre de gauche à droite (c). 

La partie a est divisée en deux registres; dans le registre supérieur Homext et Uat'renpit 
sont assis devant une table d'offrandes. Devant eux petite inscription contenant un proscynèmC; 



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AvT^NA* eic. 

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Dans le registre inférieur le fils du défunt dispose les offrandes pour Hornext TûÇfî 

10. — Stèle cintrée en calcaire provenant de Luxor. 

Dans le cintre le scarabée ailé tenant dans ses pattes de derrière le disque rouge da 
soleil. — A droite et à gauche les deux Anubis. 

Au-dessous, le tableau divisé en deux par une ligne d'hiéroglyphes complètement effacés. — 
A droite de cette ligne le défunt rendant hommage à Osiris; à gauche même scène dans 
laquelle Osiris est remplacé par le dieu Râ. 

L'inscription principale se composait de trois lignes horizontales; les deux première^^' 
sont illisil)le8, la troisième est ainsi conçue : 



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11. — Stèle cintrée en calcaire, de beau travail, provenant aussi de Luxor. 
Dans le cintre les signes ^s^^ entre les deux ut'as. 

Au-dessous inscription en douze lignes. (La stèle a été brisée obliquement de la 4® li| 
à droite à la 7^ à gauche, et dans le travail de réparation exécuté par les Arabes qi 
possédaient la stèle, une partie des signes voisins de la cassure ont disparu.) 

Les huit premières lignes de l'inscription occupent toute la largeur de la stèle, les quat^^s^ 
dernières sont plus courtes, le coin du bas à droite ayant été réservé pour y graver Vimt 
du défunt accroupi dans la posture de l'adoration. 





Petits monuments, etc. 



125 






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12. — Stèle en grès de cette forme /|. 

Dans le pyramidion est gravée la barque solaire au milieu de laquelle est placé le 
que rouge du soleil. Au-dessus du disque s'élève un scarabée adoré par deux cynocéphales 
icés Tun à droite et l'autre à gauche du scarabée. — Sous la barque solaire s'étend une 
ne d'eau qui forme la séparation entre le tableau du pyramidion et celui de la stèle 
)prement dite. 

Ce dernier représente un personnage debout tenant le [ de la main droite et de la 
lin gauche le signe •¥-• Il est coiffé j^; un collier à deux rangs est à son cou; pour 
tement il porte la s'enti blanche à laquelle est rattaché un tablier n{] devant ce per- 

chargée d'offrandes 

De l'autre côté de la table sont debout deux personnages auxquels le premier rend 
Qunage. 

Ces deux personnages représentent un roi et une reine. 

Le roi est coiffé "kr^ ^^ porte un large collier Cm:>; de la main gauche il tient le 

ît de la main droite le -r-; il est revêtu de ^^\- 

La reine est coiflFée n:^, elle tient de la main gauche le fouet et de la droite le -r-. 

Les cartouches du roi et celui de la reine sont restés vides ainsi que les sept lignes 
parées pour recevoir une inscription et qui sont placées au-dessus de la table d'oflfrandes. 

Ce roi et cette reine pourraient être Amenophis V et Ahmès Nofertari dont le culte 
t très répandu ainsi que le témoignent plusieurs monuments; mais je dois faire observer 
dans notre stèle la figure de la reine est peinte en jaune^ tandis qu' Ahmès Nofertari est 
éralement représentée avec les chairs noires. 



13. — Petite stèle cintrée en grès (trouvée à Luxor). 

Le dieu Horus, à tête d'épervier, coiffé du disque à urseus et tenant le | et le •¥- est 
is et tenu embrassé parHathor coiflFée des cornes de vache, du disque et de la perruque 
|, Au-dessus des deux divinités, petite inscription ^^^^ ^ 

Cette stèle était primitivement plus grande et devait même contenir la représentation 
n personnage en adoration devant Horus et Hathor. On lit en eflfet au sommet de la stèle 




126 Petits monuments, etc. 



un commencement d'inscription tournée en sens contraire de celle relative aux dieux et qui 
est loin d'être complète : •^ V J^^' °^^^® ^®® Arabes chez qui elle a été trouvée, 

n'ont rien trouvé de mieux, pour en faire un morceau complet en apparence, que de l'user 
et de l'arrondir en la passant à la meule. 

14. — Fragment de stèle cintrée, en grès, trouvée à Qoumah. • 
Dans le cintre, le vase ^ placé entre les deux ut'as; à l'extrémité droite du cintre : 
^^^A^A >à — *^j à l'extrémité gauche : ^'^--o ^/v^^. 

A/S/S/VW I I W/WW 

Au-dessous le proscynème en deux parties aflfrontées : 



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1 ' 



r:îAnitF^.^::::L-îgr:^i.i 



Au-dessous venait le registre de la famille qui malheureusement est brisé; on ne peut 
plus lire que deux noms : ^^t — ri et q . '''^^^^ 1 



15. Stèle en forme de porte provenant de Qoumah. 
Au sommet le proscynème : 



î^Aje!8v,ii^/r^ni:uEi 



Au-dessous le défunt et sa femme sont assis devant une table d'offrandes. Devant la 



femme est cette inscription : o Jj^g^^^ j 

Cette stèle, gravée et peinte, est d'un fort beau travail et date probablement de \sl 
Xir ou Xm" dynastie. 

16. Stèle cintrée en calcaire provenant de Salamieh, village situé sur la rive droite dra 
Nil, en face d'Erment. 

Cette stèle n'est que peinte, mais d'un remarquable travail comme finesse de dessin 
et de couleurs. EUe date de la XIT — XIII® dynastie comme du reste presque tout ce que 
l'on trouve à Salamieh. 

Le tableau représente un personnage debout et occupant toute la hauteur de la stèle. 
Les chairs sont rouges, la perruque noire, le collier jaune et la senti blanche; il tient de la 
main droite le long bâton et de la gauche le sceptre '=:i**. Devant lui, une table d'offrandes 
composées de deux vases y, une cuisse de bœuf, un pain et une fleur de lotus. Devant le 
personnage est écrite une inscription composée d'une ligne horizontale et de trois lignes 
verticales : 

17. — Stèle rectangulaire peinte, provenant de Salamieh. 
Travail moins délicat que le n° 16. 
Un homme tenant une fleur de lotus, et une femme portant un vase 'Ij sont debout 




I 



Petits monuments, etc. 127 

dcFant une table d'offrandes au-dessous de laquelle est peinte l'inscription 1 ^ A ij 

Devant la femme : Of^l^ûO- 

18. — Autre stèle peinte provenant de Salamieh, très grossièrement exécutée. 
Homme et femme debout devant une table d'offrandes. 



i An ïï v> ^1 ' l 1 ^^\^^m Derrière la femme : / ^A^^A/^ATl\ 



19. — Stèle cintrée, en calcaire, trouvée à Luxor. 

Dans le cintre, tableau effacé, on ne distingue plus que Tut a de gauche. 

Le reste de la stèle se divise en trois registres. 

1®' registre. Proscynème en quatre lignes horizontales : 



2® registre : Le défunt suivi de sa femme : o î et de sa fille s:S o ® [1 

^ oi I lôD © »c£[Zi I Isa — dI 

reçoit les offrandes que lui présente son fils ^^3?! 
3* registre : Famille du défunt : 




D'après les noms des personnages cette stèle peut être classée de la XF à la XIII® dynastie. 

20. — Statue en grès, donnée au Musée de Boulaq par le Consul d'Allemagne à Keneh. 
Cette statue, complète, devait mesurer environ un mètre, mais aujourd'hui elle est cassée à 
la ceinture. Elle représente un homme assis, sans autre vêtement qu'un tablier qui pend de 

•a ceinture et va jusqu'aux pieds. A la ceinture pendait un ornement 



n 



Les inscriptions abondent. Il y en a sur le dos, sur le tablier et à droite et à gauche 
du giége. 

De celle du dos, une bonne partie a disparu avec la partie supérieure de la statue 

Celle du tablier est entière et se compose de trois lignes verticales : 

i o D <» Dli^ ^ I I >1\\ /vs/vWV T/WNAAAUT-ir Î /VWA Jl \ Jl -^ ^^-Bi^ *^-0^ <3> I 





^P^^sr ■ ?rMZ.^~Z^9'\^^hi-m 



Les inscriptions gravées de chaque côté du siège se composent chacune de huit lignes ver- 
*C2tX^^ celle de gauche écrite de gauche à droite et celle de droite écrite de droite à gauche. 



128 



Petits monuments, etc. 



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Inscription de gauche : 



Inscription de droite 



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21. — Stèle en calcaire de forme rectangulaire provenant de Salamieh et datant ( 
la Xn^-^XIir dynastie. 

Cette stèle a été brisée à l'angle gauche supérieur et à Tangle droit inférieur. Il i 
reste plus visible que le milieu du corps d'un personnage debout tenant le i=:i>^ et le loi 
bâton, ainsi que le bas du corps d'une femme debout derrière le premier personnage. Deva 
eux une table richement chargée d'ofirandes et au-dessus deux lignes d'inscriptions : 1 



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22. Stèle cintrée en calcaire provenant d'Âkhmim et appartenant à Schnoudi-Effeni 
Consul de France à Luxor. 

Le tableau bien qu'un peu cassé est facile à rétablir. Au milieu, tourné vers la droit 
est assis Osiris derrière lequel se tient debout Isis. Derrière Isis et devant Osiris sont accrouf 
deux personnages )^ devant lesquels est gravé un 1]. Ce tableau porte gravés à la poin 
les carrés de l'échelle de proportions. 

Au-dessous, inscription en six lignes horizontales écrites de droite à gauche : 



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t^tsM\hA 




Petits monuments, etc. 



129 



23. — Statue en calcaire. — Provenance inconnue, appartient également à Schnoudi Eppbndi. 
La tête de cette statue est cassée et par suite le commencement de Tinscription gravée 
derrière manque. 

L'inscription était composée de quatre lignes verticales : 



AA/>/N/SA 








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A^/NAAA 



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A/S/SA/VA 




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A/V/SA/NA 




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AAAAAA 



Sur les deux tranches droite et gauche du siège les titres de Khemmës sont répétés. 

24. D reste fort peu de chose du temple de Medamout, au Nord de Kamak, cependant 
il existe encore un montant de porte en granit rose qui donne au moins un renseignement 
précis sur le nom antique de ce village et sur le dieu qui y était adoré. 

Sur ce montant de porte est représenté le roi Aménophis II | T ^^ ^'_^ S J ^^ 

SïClSlîlJA^^E rendant hommage au dieu ^^^^Jjjlo^^^®^ <iient\i 
Ka» roi des dieux dans Temau. 

a 

n est probable que le nom moderne Medamout est dérivé du nom ancien par la pré- 
fixation du mot M«w qui en copte signifie €lieu, localité* et Tadjonction du t du féminin qui 
terminait, en égyptien, presque tous les noms de villes. 

25. Les deux cantiques suivants, en l'honneur de S* Georges, ont été relevés dans un 
hjmnologe appartenant à un prêtre du Caire, et datant, m'a-t-on dit, du siècle dernier. 



ovo^ nT€KT«wio MncqM&pTTpoc 

n&^c nOTpo r'copr'ioc. 

leil. VII. 



A, 



niX«wOC nop«^os^o^oc 
ii«w^ no-rpo r'copr'ioc 



17 



130 



Petits monuments, etc. 



€T€pa|«w K&R i6€lt ^(BwIt^TMItOC 

n^ noTpo i?«opnoc 

!^&^!^ novpo m9_TrMiiOTOC 
eqscco MiÎT&io i6cii iii>V&A.MOC 

ntfi no^po r^eopnoc 

ep€ niM i6€ii iiicoTrc|ioc 
n&a|9e.6i miit&io Mn&iM&pTtrpoc 
e^âc neqi6ici Aû&c&noc 
n^ notrpo i:'Copi:'ioc 

^ kpoMiii M&&c&noc 
n«w^ notrpo i:'€opr'ioc 

61 1ll&«XOTrC|lOpOC MM&pT^pOC 

iièkôri. noTpo reopr^ioc • 

i6cn nu|&i Mii«wiM«wpT^poc 
niM&XeTon KaiOTT&ioq 
hawO'C notrpo in'copiii'ioc 

ic KCitiO"^ n&nocToA.oc 
MM. n^oipoc kniî^iHCOc 

n&o'c noTpo in'copiii'ioc 

n-e^OH ncM Ticcni niM&pT^poc 

n&^ no^po i?eopnoc 
X«woc niti^piCTi&noc 

ll&^'»6)0^'^ THpo^ i6€lt Tonoc 

K^OH eTT6)&^ eacoin n^wç^pen ri^^ 
n&^c nOTrpo ^eopin'ioc 



n&o'c noirpo in'eopiii'ioc 

iiiM€TM&TOi kre nic^iHO^i 
c€T&ioq Mniin'ciineoc 

6) niCIOT kxC ^<Ml&TOO^I 

n&o'c no^po reopnoc 

jcoXceA. kitiCHHA.HCi& 
n€H€p<)>MeTri MniM&pT^poc 
c-^âe nû>OTr ncM TeHn«wp'»€iii& 
n&tf'c noTpo in'eopnoc • 

o ni^"^ r^p ne ncHT&io 
i6«ii ^MK'^' kni«in?e\oc 
neM n^oipoc kniak.iH€OC 
nàk&c. no^po i:'eopi:'ioc 

neHp&n eTT&iHO^T i6€n nic^iHO^i 
6) niM&TOi nTc n^c 
e-e^&e tc &iiai'\' k^TnoMonH 
ndwo'c notrpo reopnoc 

poiotr niiic&i6 neM nicot^oc 

CTTT&IO MMOH i6eit n^HTOHOC 

ncM hh «Ti6«n OTp«wnoc 
n&orc novpo i?eopi?ioc 

CûïTCM &&&«w ^piCTO!^oA.O^ 

ni!^iHeoc nienicnonoc 
n&^ no^po ^*eopi?ioc 

T6)liH &MO^ TeUMK'^' M<)>007r 
<Ù I6)& ni^piCOCTOMOC 

ç^in«w nTenacco MnT&io 
n«w^c nOTrpo reop^ioc 

VC -^C niî^'TMIO'Tpi'OC 
MOI koTTT&A.O'O MneHX&oc 
e-O&ft TCHM&T nejA. ncHM&pTTpoc 
n&orc noTpo reopnoc 



Petits monuments, etc. 



131 



IICM CTCCâldw TCqMdwT Klâk.lHftOC 

n&^c noirpo in'copnoc. 



\y^^H ni&en nop-»i>3k.02(oc 



3^ftpe K&R 6> niM&pTTpoc 
n&orc noirpo r»«opnoc 



ci> nennnfi &pi n&jA.eTi 
«wnoR itCM iiceni muchX&oc 
ft^^fic niciotr lire ^«wh&too^i 
n&^c noTpo r'copi^ioc 



5. 



«wMCoini ni niCTOC 

itCM ncqM&pTTpoc 
ni e^ r»€opf«ioc 



H!^COC «wAh-^OC 



n-»OR ne nir'enneoc 



AUnCM^O MnCKOC 



ni ««^ i<copi<ioc 



&o nOTp&u|i jyit|>ooTr 
idcit «MH'^' nnin&pnoc 
e-^&e ncqniiy^ ncoOT 
m e^ rcopin^ioc 



^cA.hA., (o niniCTOC 
OTnoq i6«ii n^c 
ni«w«Xo<)>opoc 
ni ««^ in'copr'ioc 



renoc nniniCTOC 

itCM nireitneoc 
ni e-e^ r'copnoc 



IHC n^c neimoT'^' 
ni&XH'^Hnoc 

ni ^ r'eopr'ioc 



i6en neq\)r«wA.MOc 
«•e^&ft nT«wio CToroc 
ni «^ r^copnoc 



H& n&Xin !^e on 
ncnio"^ n&nocToA.oc 
OT^otr^OT nniCT6>n 
ni e-o^ r«opr»ioc 



CMM&noTHA nennoT'^' 
ni^XH-^Hnoc 

&C)CO>Tn MM&I nOT"^ 

m e«^ rcopin'ioc 

3nT«wrM& niftcn 
nop^Oï^o^^oc 
cTTtf'coq ncHOTT niften 
m 9.^ r€opr»ioc 



A.&OC ni&cn ^-rn^^*^ 
j&cn <)>p&n Mn^c 
e-^&e niAHHi nni^'^' 
ni e«^ ^copnoc 

M«wpcn ^<ûOir'\' THpcn 
Cû ni^piCTi&noc 
îtTcncpvg&i j&en <|>p«wn 
m e-e^ r'ftopin^ioc 



17* 



132 



De l'âge de pierre en Egypte. 



m eTiSeit ni<|>HOTri 
m €« r'eopin'ioc 



iSen pA>OTr luiiniCTOC 
m ^ i<eopi:'ioc 



eçoTe iiHe^^ THpo^ 
m 9.^ r^copiii^ioc 



m e-» in^copr'ioc 



ep€ npeni ttniM«wpTTrpoc 
ni ê^ r^eopnoc 



t^"^ niM&l pCûMI 

ni&^A>piTOc 
ni e«^ r'eop^ioc 



MJA.&I noTT'^' nj^c 
e<»fie iiOTrMoXoi::<i& 
m e-e^ r^eopin^ioc 



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m e«^ i:'eopi:'ioc] 



p&^i otroç^ othoc) 
tù niop-eo!^ojoc 
e«^6€ ni^o T&ioq 






coXceX iScn iii<|>hoti 
neup^it 61 niM&pTTpoc 
ncRTonoc JA.nR&ç^i 
m Q.^ in'copiii'ioc 



e«&€ iii&«Xo<|>opoc 
m ^^ ^eopin'ioc 



(Sera continué.) 



U. BOURIANT. 



DE L'ÂGE DE PIERRE EN EGYPTE 



PAB 



Mariette-Bey ^ 

La communication que je demande à TAcadémie la permission de lui faire a pour objet 
la question de l'âge de pierre en Egypte. Des circonstances sur lesquelles je reviendrai m'ont 



1) Ce mémoire lu à T Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, pendant le siège de Paris, à la 
séance du 4 novembre 1870, n*a jamais été publié en entier. 6. M. 



De l'âge de pierre en Egypte. 133 

amené; il y a quelques mois, à m'occuper de cette question et à organiser des fouilles dans 
le bat de réunir sur place les matériaux propres à l'élucider. Ces fouilles à la vérité ne sont 
pas encore finies; elles sont assez avancées cependant pour que je me croie autorisé à en 
mettre, dès à présent, les principaux résultats sous les yeux de TAcadémie. 

Pour plus de clarté, je partagerai le petit travail dont j'écris les premières lignes en 
deux parties. Je résumerai d'abord ce qu'on a dit jusqu'à présent sur la question; je rappor- 
terai ensuite les observations que j'ai pu faire moi-même, et je montrerai en quelle mesure 
ces observations infirment ou confirment l'ancienne manière de voir. En d'autres termes, c'est 
le passé et le présent de la question de l'âge de pierre en Egypte que je veux essayer de 
préciser en ce moment. 

La question du passé de l'âge de pierre en Eigypte est marquée par une première 
phase, pendant laquelle des monuments de silex travaillé sont signalés, mais sans que per- 
sonne s'avise, soit de leur assigner une époque, soit d'essayer de faire croire que ces monu- 
ments puissent appartenir à une autre date qu'à une date historique. En 1826, M. Passa- 
UGQUA enregistre, dans le Catalogue des monuments découverts pendant ses fouilles en Egypte, 
<Deaf instruments de silex» qu'il a trouvés dans une nécropole deMemphls; il signale «une 
petite scie en silex» qu'il a également trouvée à Memphis; plus loin, il parle «de flèches 
armées à leur extrémité de silex très aigus», qui viennent de Thëbes. Mais, en aucun cas, 
M. Passalacqua ne donne à penser que, pour lui, ces monuments ne soient pas, comme tous 
ceux qu'il découvre et qu'il enregistre, de l'époque pendant laquelle les rois qui inscrivaient 
leurs noms dans des cartouches régnaient sur l'Egypte. Après lui M. Hornbr, M. Prisse, 
M. WoRSAA, font également mention de silex travaillés, recueillis en plusieurs circonstances 
^Qr le sol égyptien. Mais ces explorateurs, tout en reconnaissant que les monuments dont ils 
parlent sont antérieurs à tout ce que l'on connaît de plus ancien en Egypte, nous laissent 
absolument dans le doute sur la date réelle qu'ils leur attribuent. 

C'est M. ÂRCELiN qui, dans un Rapport adressé le 26 juin 1869 au Ministre de l'Ins- 
^ction publique, a fait entrer la question du passé de l'âge de pierre en Egypte dans sa 
^conde phase. Cette fois on ne se tait plus sur l'âge des monuments; on ne laisse pas com- 
^fendre que, comme tous ceux que l'antiquité égyptienne nous a légués, ils appartiennent à 
*Une des dynasties qui ont régné successivement sur l'Egypte. On franchit cette limite. An- 
térieurement à Menés, antérieurement à toute tradition connue, l'Egypte, comme tous les 
autres pays du monde, a dû passer par une période de durée indéfinie, pendant laquelle les 
hommes encore sauvages vivaient au milieu de bêtes dont les races sont pour la plupart 
éteintes, et faisaient du silex et de la pierre brute ou polie la matière principale des instru- 
Bients qu'ils mettaient en œuvre. C'est à cette période reculée, c'est à ce temps très éloigné 
de nous, pendant lequel la longue vallée qui sera plus tard l'Egypte n'a point encore d'his- 
toire, en un mot c'est à l'âge de pierre que M. Arcblin s'efforce de rattacher les monuments 
d^ l'industrie primitive de l'homme qu'il recueille en Egypte. Les conditions du problème 
*^ût ainsi, comme on le voit, considérablement déplacées, et, à vrai dire, le problème, d'ar- 
*éologique qu'il était jusqu'alors, devient, si je puis m'exprimer ainsi, géologique. Ce qu'il 
*^t en effet, c'est découvrir un objet, silex, poterie, ossements, qui, tout en portant témoignage 
^ travail ou de la contemporanéité de l'homme, reçoive en même temps sa date par le 
^'^^■^ain d'oti on l'a tiré. Or je n'ose pas dire que le mémoire de M. Arcblin laisse sous ce 



134 De l'âge de pierre en Egypte. 

rapport une conviction très grande dans Tesprit. M. Arcelin voudrait bien avoir trouvé des 
silex dans des conditions géologiques telles que la date préhistorique de ces monnments fût 
absolument hors de doute. Mais M. Arcelin ne Taffirme point sans idée de retour. Les 
monuments qu'il découvre «sont d'une date fort ancienne, probablement préhistorique»; ils 
ressemblent bien «à ce qu'on trouve d'analogue en Europe»; ils ont «tous les caractères des 
objets de l'industrie primitive de la pierre, tels qu'on les recueille aujourd'hui en un si grand 
nombre de lieux»; cependant, point capital à noter, M. Arcelin reconnaît que tous les monu- 
ments dont il a constaté le gisement de visu «ne font point partie du terrain sous-jacent, 
mais lui sont superposés». En somme, pour M. Arcelin, les monuments de silex travaillé 
qu'il a sous les yeux sont si semblables par la forme, par la couleur, par la matière, à ceux 
que les Musées d'Europe lui montrent comme appartenant aux âges préhistoriques, que la 
date de ces monuments lui paraît certaine;, on devine cependant, à travers les hésitations 
du Rapport, les scrupules de l'homme sincère et du géologue, qui voudrait plus de preuves. 

C'est M. Arcelin, ai-je dit, qui, au mois de juin 1869, a fait entrer la question du 
passé de l'âge de pierre en Egypte dans cette seconde phase. J'ajouterai que, presqu'à la 
même époque et sans avoir connaissance du rapport précité, MM. Hamt et François Lenor- 
MANT, au mois d'octobre de la même année, constataient sur les lieux mêmes l'existence en 
Egypte de monuments attribués à l'âge de pierre, ce que prouve la lettre suivante, imprimée 
dans les journaux du temps, et adressée par les deux voyageurs dont je viens de parler à 
l'un des membres de l'Académie des Sciences : 

«Histoire de l'hoboie. — Découverte des restes de l'âqe de pierre en Egtpte. 
(Lettre de MM. E. Hamy et Lbnormant.) — Nous vous prions de vouloir bien faire connaître 
à l'Académie une découverte que nous venons de faire, dans le cours d'un voyage dans la 
Haute-Egypte entrepris sous les auspices de S. A. le Khédive, découverte qui n'est peut-être 
pas indigne d'attirer quelques instants l'attention de la docte compagnie. 

L'existence d'un âge de pierre en Egypte avait été jusqu'à présent contestée. Les faits 
que nous vous soumettons nous paraissent de nature à modifier les idées qui ont cours à ce 
sujet chez les égyptologues. 

Sur le plateau élevé qui sépare la célèbre vallée de Biban-el-Molouk des escarpements 
qui dominent les édifices pharaoniques de Deir-el-Bahari, nous avons constaté la présence 
d'une innombrable quantité de silex taillés, gisant à la surface du sol, dans une étendue de 
plus de cent mètres carrés. Ces pierres travaillées, qui appartiennent aux types bien connus 
désignés sous les noms de pointes de flèches, pointes de lances, hachettes lancéolées et amyg- 
daloïdes, couteaux, grattoirs, perçoirs, percuteurs et nucléus, constituent évidemment les restes* 
d'une fabrication ancienne, suivant toutes les probabilités préhistorique, et exactement corn-' 
parable à ce qu'on désigne en France sous le nom (Tatslier de la période néolithique. 

MM. Balard, de Quatrefages, Wûrtz, Jamin, Broca, Berthelot, avec lesquels nou9^ 
avons la bonne fortune de faire le voyage, ont été les témoins de la découverte, et nous-- 
autorisent à déclarer ici, qu'ils ont constaté l'origine des échantillons par nous recudllis et::^ 
leurs similitudes avec les objets de l'âge de pierre d'Europe. Nos meilleures pièces seront: 
déposées au Musée de S^ Germain, où les savants spéciaux pourront les consulter. » 

Ainsi, ce qui faisait tout au moins un doute pour M. Arcelin n'en fait aucun poiL:3 
MM. Lenormant et Haut. Non loin des grands souterrains de Bab-el-Molouk et sur le somm 




De l'âge de pierre en Egypte. 135 



de rescarpement qui domine l'immense nécropole de Thèbes, ces voyageurs ramassent à la 
surface du sol des silex intentionnellement éclatés. Pour eux^ Tâge de pierre en Egypte est 
trouvé, et il suffit pour cela que les silex de Bab-el-Molouk se présentent à Tœil avec les 
caractères de forme qui distinguent les silex recueillis en Europe et reconnus sans contestation 
pour appartenir à la période que je viens de nommer. 

Tel est donc ce que j'appelais tout-à-F heure le passé de la question de l'âge de pierre 
en Egypte. Des monuments tout semblables à ceux qu'on regarde comme les produits de 
rindustrie primitive de l'homme se trouvent certainement sur les bords du Nil. Pour les plus 
anciens explorateurs, ils sont contemporains des nécropoles, des villes anciennes qui les four- 
nissent; pour M. Arcelin, ils sont peu^être préhistoriques; ils le deviennent complètement 
pour MM. Lbnormant et Hamt. Voilà le cercle dans lequel la question s'enferme jusqu'à 
présent; voilà le passé de la question. Maintenant quel en est le présent? Ek^lairé sur la 
valeur du problème, non, je l'avouerai, par mes propres études, mais par une bienveillante 
communication de MM. Lenorbiant et Hamy, j'ai organisé des fouilles, comme l'Académie le 
sait déjà. Quels résultats ces fouilles ont-elles produits? qu'ont-elles ajouté à ce que nous 
savions? en quoi les opinions émises par MM. Lbnormant et Hamt, par M. Arcelin, sont-elles 
modifiées ou confirmées? c'est ce que je vais essayer de faire voir. 

Le problème étant double, c'est-à-dire étant à la fois géologique et archéologique, les 
fouilles se sont dès le début partagées en deux directions. D'un côté, j'ai refait dans les nécro- 
poles et dans les ruines des villes ce que M. Passalacqua y avait fait en 1826, et j'ai inter- 
TOgé les tombeaux et les villes de l'ancienne Egypte sur la question de savoir si, comme le 
prétend M. Passalacqua, des silex travaillés s'y trouvent. D'un autre côté, comme MM. Arce- 
lin, Lbnormant et Hamt, je me suis mis à la recherche d'ateliers, j'ai été étudier sur place 
ceux que ces voyageurs ont signalés; de plus, m'aidant des conseils du docteur Reil, savant 
géologue de Caire, et des renseignements géologiques fournis par M. Arcelin lui-même, j'ai 
remué le sol vierge de l'Egypte en un assez grand nombre de points, choisis parmi ceux qui 
m'ont paru devoir conserver des traces contemporaines du passage de l'homme. 

Le compte-rendu de la partie géologique des fouilles se résume facilement en quelques 
lignes. Soit que nous nous y soyons mal pris, soit que le temps nous ait manqué, soit que 
les circonstances ne nous aient pas servi, les tranchées ouvertes, comme le recommande M. Abce- 
LLv, sur les hauts plateaux du désert, sur les terrasses supérieures aux plus hautes crues 
actuelles du Nil, à la base des dépôts de sédiments, n'ont pas plus produit que les obser- 
vations attentives faites sur les berges du Nil formant falaise. A la vérité, quelques silex 
travaillés, quelques fragments de poteries, ont été recueillis çà et là; mais chaque fois que 
ce fait s'est montré, nous avons pu constater que le terrain d'où l'objet venait d'être tiré 
av^t été remué par des travaux d'une date plus ou moins connue. En ce qui concerne les 
ateliers, je veux dire les dépôts de silex travaillés trouvés roulant à la surface du sol, les 
résnltats sont plus précis. On ne trouve pas d'ateliers dans les terres cultivées; seulement, 
quand on veut s'en donner la peine, il est possible de faire une collection de silex travaillés, 
de monuments divers de pierre polie, en se promenant sur les buttes dénudées et poudreuses, 
qui marquent le site des villes antiques. Quant au désert, on sait quel en est l'aspect exté- 
rieur. A perte de vue s'étendent devant les yeux du voyageur des plaines et des collines de 
sables, que recouvrent uniformément des myriades de silex. Or, aussi loin que vous marchiez 



136 De l'âge de pierre en Egypte. 

dans le désert^ vous ne trouverez pas un silex qui^ par la petite cassure résultat d'un choc 
intentionnel, témoigne du travail de Thomme; tous^ sans exception^ sont à Fétat naturel. Mais 
si vous vous rapprochez des terres cultivées, ou plutôt du voisinage soit des ruines d'nne 
ville, soit des restes d'une nécropole, alors il arrive quelquefois que les silex changent d'as- 
pect, et que, sur une bande de terrain plus ou moins étendue, on rencontre des milliers de 
ceux que MM. Lbnormant et Hamy ont décrits dans la note précédente. Un autre potet non 
moins intéressant est à noter. C'est qu'aux environs de presque toutes les grandes excavations 
pratiquées dans le rocher par les Egyptiens, existent des amas de silex travaillés. A Bab-el- 
Molouk, MM. Lenormant et Hamt en ont découvert un; M. ârgelin en a trouvé un second, 
et j'en ai reconnu un troisième. Même observation à la Vallée des Reines, à l'entrée des 
grottes profondes de Sâmouu, à l'entrée des immenses souterrains consacrés à la sépulture 
des Apis. Au Mont Sinaï, nous dit M. Bâuermank dans le journal Les Mondes^ tout le terrain 
qui s'étend en avant des carrières de grès quartzeux exploitées, dès la IIP dynastie, pour 
la recherche des turquoises, est parsemé de silex éclatés artificiellement. Je n'ai pas à recher- 
cher ici le rapport qui peut exister entre ces silex et les excavations auprès desquelles on 
les trouve; mais le fait que je signale est certain. Il n'est donc pas rare de découvrir en 
Egypte des ateliers de silex; mais, chose très remarquable, jamais ces ateliers ne se ren- 
contrent en plein désert, et, quand l'existence de l'un d'entre eux est constatée, on peut être 
sâr que, non loin de là, est une ancienne ville ou une nécropole, voire même un souterrain. 
Je compléterai ce tableau en ajoutant que la question des ossements d'animaux contempo — 
rains est un élément du débat qu'il est impossible de faire intervenir ici, attendu que, jusqn' 
présent, aucun ossement n'a été découvert sur l'emplacement des ateliers de silex. 

La question géologique ainsi vidée, j'aborde la question archéologique. 

Que des silex et des pierres diverses travaillées se trouvent parmi les monuments d 
l'antiquité pharaonique, c'est ce qui ne doit surprendre personne à priori. Nous savons ei 
effet par Hérodote et Diodore (ce que le Rituel d'ailleurs rend encore plus certain), que 1 
Égyptiens se servaient de «pierres d'Ethiopie», pour inciser le flanc gauche des cadavre=^ 
dont ils voulaient extraire les entrailles. L'examen des momies nous a révélé un autre faf ' 
sur lequel j'appelle l'attention de l'Académie. Une des pratiques de la préparation des coi^^s 
chez les Egyptiens consistait à enlever la plante des pieds, comme si on voulait signifier par 
là que le mort, ainsi privé de la partie de lui-même qui s'est le plus souvent souillée an 
contact de notre fange terrestre, a déjà commencé la vie épurée qu'il va mener dans l'autre 
monde pour l'éternité. Or, à la plante des pieds comme au flanc gauche, la même déchirure, 
j'oserai dire le même déchiquetage de la peau, atteste l'emploi d'un instrument qui n'avait 
pas le tranchant de nos bistouris, et qui, à la plante des pieds devait être un silex, si c'est 
un silex qui a laissé sa trace au ventre. Qui sait d'ailleurs si les Hébreux n'avaient pas pris 
des Egyptiens l'usage de circoncire par le silex? Je citerai un dernier exemple de l'emploi 
des instruments de silex aux temps historiques de l'Egypte, et je le trouve dans un assez 
grand nombre de tombeaux de l'Ancien-Empire, à Saqqarah aussi bien qu'aux pyramides. Là, 
les bas-reliefs nous montrent des ouvriers occupés à tailler du bois avec une sorte de hache 
d'une forme très déterminée, qui est absolument celle des haches exposées en 1867, à Paris, 
que la Mission Evangélique anglaise trouvait parmi les produits actuels des îles de l'Archipel 
Polynésien. De cette identité de forme je ne conclus naturellement rien quant à l'identité de 



De l'âge de pierre en Egypte. 137 

matière entre les instruments modernes des Polynésiens et les instruments antiques de Saq- 
qarah; et de ce que les hacbes exposées par la Mission anglaise portent comme tranchant 
an gros silex emmanché, je ne déduis pas que c'est aussi un silex qu'on voit sur les bas- 
reliefs des tombeaux égyptiens. Je ferai remarquer seulement que, sur les bas-reliefs des tom- 
beaux, le tranchant de la hache est peint en noir, ce qui est précisément la couleur par 
laquelle les Égyptiens ont le plus souvent désigné les objets de pierre. La théorie, je veux 
dire Fétude des auteurs classiques et Tobservation des bas-reliefs sculptés sur les tombeaux, 
enseigne donc à priori que, sous les Pharaons, on faisait usage d'instruments de silex. 

Voyons maintenant ce que vont nous dire les fouilles, en d'autres termes ce que nous 
enseigne la pratique. 

Parmi les monuments découverts, il en est qui, recueillis çà et là à la surface du sol, 
n'ont pas de date et, par conséquent, nous intéressent peu. Mais il en est d'autres, trouvés 
presque toujours dans les nécropoles, qui ont ce précieux avantage de nous montrer leur 
date aussi lisiblement écrite que si le monument portait un cartouche. Voici, rangées chro- 
nologiquement, les observations qu'il m'a été donné de faire sur ces derniers. 

âmcisn-Empibb. Le programme des fouilles à faire est bien simple. C!omme on ne trouve 
jamais dans les chapelles supérieures des tombeaux que des tables d'offrandes et des statues, 
et que les menus objets sont relégués dans les caveaux souterrains situés au bas des puits, 
c'est vers la recherche et le déblaiement des puits et des caveaux que tous les efforts doivent 
tendre. Mais les puits de l 'Ancien-Empire sont aussi larges qu'immensément profonds, et on 
ne les vide pas aisément. Le travail de déblaiement, bien que commencé il y a quelques 
mois^ n'a donc pas encore donné tous les résultats que j'aurais désirés. D'ailleurs, sous l 'Ancien- 
Empire, une certaine austérité préside à l'arrangement intérieur des tombes, et autant, sous 
d'autres dynasties, on a entouré le mort d'armes, d'ustensiles, de meubles, de vases, de 
vêtements, autant, sous l'Ancien -Empire, on a tenu à éloigner de lui tout ce qui pouvait 
rappeler le monde terrestre qu'il venait de quitter. Nous avons donc, appartenant à l'Ancien- 
Empire, quelques rares spécimens de haches, de couteaux, de scies en bronze, mais nous 
n'avons pas d'ustensiles de ce temps en silex ou en pierre polie, ce qui ne veut pas dire 
que sous l 'Ancien-Empire on n'en ait point fait usage. Ne savons-nous pas d'ailleurs par les 
bas-reliefs qui nous montrent les haches de forme particulière dont j'ai parlé plus haut, qu'à 
ce moment on possédait tout au moins des haches ornées de pierres travaillées? Le doute 
ne me semble donc pas possible, et comme les fouilles ne sont pas interrompues, j'ai la 
<X)nyiction que, quand au lieu d'une douzaine de puits de l 'Ancien-Empire, j'en aurai une 
fontaine sous la main, la solution prévue à priori ne se fera pas attendre, et qu'il deviendra 
matériellement certain pour nous que l'Egypte avait une civilisation très avancée, qu'elle 
Irfitissait les Pyramides, qu'elle sculptait le Chéphren de Boulaq, qu'elle gravait le tombeau 
de Ti, qu'elle possédait des scies, des couteaux, des haches de bronze, tout en se servant 
de scies, de couteaux et de haches de silex ou de pierre polie. 

MoTBN-Ebn>mE. Le Moyen-Empire s'ouvre avec la XP dynastie, et la XP dynastie est 
précisément l'âge d'or des monuments que nous recherchons. Sous la XP dynastie s'établit 

BecneU, VU. 18 



138 De l'âge de pierre en Egypte. 

en effet Fngage d'enterrer les morts avec ces mille objets qui font la richesse du Musée de 
Boulaq. Des instruments de musique^ des meubleS; des armes^ des vêtements, des fleurs, des 
fruits, des pains, des essences, sont déposés à côté du mort. Déjà, dès la XP dynastie, l'art 
délicat de la fabrication des armes et des bijoux a atteint une certaine hauteur, et des 
poignards à lames de bronze et à manche d'argent ou d'ébène, des miroirs de même matière, 
des bracelets à cloisons d'or enrichies des plaquettes en pierres dures, des colliers de scarabées 
finement ciselés, se font remarquer. On n'en trouve pas moins sur les momies de même temps 
des couteaux de silex, des percuteurs, des hachettes, des perçoirs, sans parler des flèches de 
roseaux encore armées de leurs pointes de silex. Pas une lance n'a été trouvée; mais quelques 
momies nous ont mis entre les mains des lames de serpentine ou d'albâtre poli, dont le double 
tranchant et la forme générale, qui est celle d'un doigt recourbé, sembleraient autoriser ropinioi 
de ceux qui voient dans ces instruments une arme offensive tenant lieu de poignard. 

Nouvbl-Empire. Quand la XVIP dynastie s'éteint et quand paraît la XVIII®, les tradition! 
de la Xr sont encore vivantes. A Memphis aussi bien qu'à Thèbes, on trouve dans les tom 
beaux les ustensiles en pierre polie, les pointes de flèches, les scies, les couteaux de silei 
dont j'ai fait une assez bonne collection aujourd'hui déposée au Musée de Boulaq. Sous lei 
trois ou quatre dynasties suivantes, les mêmes routes sont suivies, et si, jusqu'à la chute d< 
l'empire des Pharaons et la conquête d'Alexandre, les monuments dont nous nous occuponi 
disparaissent tout-à-fait, c'est que, pendant cette période, le rituel, envahissant de plus en plui 
les tombes, en a banni les objets qu'aux époques antérieures il était d'usage d'y déposer 

Basses-Époqubs. J'arrive aux basses époques. Les momies riches de ce temps sont ex 
trêmement rares, et les observations qui peuvent servir à l'histoire du silex sous la dominatioi 
grecque et romaine ne s'appuient guères que sur des momies pauvres. Mais les disques poli 
de serpentine, de porphyre, d'albâtre, usités comme ornements de cou, les coquillages, le 
agates percées, les tablettes rectangulaires en basalte, employées pour le même usage, son 
fréquemment recueillis sur les momies, tandis que, dans le sol environnant, il n'est pas rar 
de trouver des silex qui conservent ostensiblement la trace du travail de l'homme. J'ajoutera 
que, si non comme qualité, au moins comme nombre, ce sont les basses-époques qui apporten 
à la question de l'âge de pierre en Egypte l'appoint le plus considérable. 

En résumé, autant les résultats ont été négatifs du côté géologique du problème qn 
nous occupe, autant le côté archéologique nous a donné des succès dont il est impossible d< 
nier l'importance. Ce que les fouilles ont archéologiquement démontré, c'est en effet ceci : ï 
toutes les époques de son histoire, quelque florissante qu'ait été sa civilisation, l'Egypte \ 
fabriqué avec des pierres dures des armes, des ustensiles, des objets de parure. Quelques-un 
de ces objets (comme le poignard en doigt recourbé) n'ont pas leur analogue dans l'âge d 
pierre, et, par conséquent, ne peuvent pas être confondus avec les monuments de cette périod 
très reculée. Mais, assez souvent, les momies et les tombeaux nous fournissent des pointe 
de flèches, des hachettes lancéolées et amygdaloïdes, des couteaux, des grattoirs, des pei 
çoirs, qui ressemblent à s'y méprendre à ceux dont la période néolithique a enrichi diverse 
collections publiques et privées de l'Europe. L'âge de pierre, à quelque profondeur qu'il s 



De l'âge de pierre en Egypte. 139 

perde dans le passé, aurait ainsi persisté en Egypte sous les Pharaons, sous les Grecs, jbous 
les Romains, et quand, à Thèbes, les gens de Qournah nous montrent de vieilles lances de 
Bédouins encore armées de gros silex, quand je vois à Abydos les ouyriei*s de nos fouilles 
se faire raser et écorcher la tête avec un silex, je dis que non-seulement l'âge de pierre, de 
si loin qu'il vienne, a vécu en Egypte sous les Pharaons, sous les Grecs et les Romains, 
mais qu'il y a vécu sous les Arabes, et que, dans une certaine mesure, il y vit encore. Voilà 
ce qu'ont prouvé les fouilles archéologiques. Quant aux preuves géologiques, nous n'en pos- 
sédons jusqu'à présent aucune. En vain opposera-t-on les ateliers de Bab-el-Molouk, d'Abydos 
et de Memphis. Je répondrai que ces ateliers sont les lieux où les villes que je viens de 
nommer allaient s'approvisionner des silex dont elles avaient besoin pour leurs usages civils 
et funéraires. 

Telle est, je crois, la vraie position du débat dont j'expose en ce moment les conditions. 
Cest l'âge de pierre, je veux dire c'est la période extrêmement reculée, pendant laquelle 
l'Egypte n'avait point encore d'histoire, qui fait l'objet de la communication que l'Académie 
me fait l'honneur d'entendre. Mais on remarquera que, jusqu'ici, ce sont précisément les 
preuves de l'existence en Egypte de cette période extrêmement reculée qui nous manquent. 
En d'autres termes, je crois avoir prouvé qu'aux temps historiques l'Egypte a fait usage du 
silex et de la pierre polie, je n'ai pas prouvé qu'il y ait eu une époque antérieure pendant 
laquelle ce même usage ait été en vigueur. Est-ce à dire par là qu'il n'y a jamais eu d'âge 
de pierre proprement dit en Egypte, ou plutôt qu'on n'en trouvera jamais la preuve? La 
réponse, pour moi, n'est pas douteuse. La presque identité de forme, de couleur, de destina- 
tion, qu'on remarque entre les monuments historiques que j'ai trouvés sur les momies, et les 
monuments réeUement préhistoriques, n'est -elle pas comme une tradition d'une époque an- 
térieure? D'un autre côté, d'où vient ce goût bizarre de la très ancienne Egypte, de l'Egypte 
des Pyramides, pour les constructions mégalithiques? Certains indices, à la vérité assez 
vagues, feraient donc penser que l'Egypte a aussi passé par un âge de pierre. D'ailleurs, 
les fouilles ne sont pas achevées. La question archéologique est à peu près vidée, mais il 
n'en est pas de même de la question géologique. En Egypte même, il y a à El-Kab, à 
Assouan, à Béni-Hassan, des terrains d'alluvion et de sédiment à explorer plus attentivement 
que je n'ai pu le faire. Il arrive tous les jours que les fellahs en quête d'eau pour leurs 
chadoufs, percent par des puits toute la couche limoneuse de la vallée et arrivent jusqu'au 
vieux sol pliocène; il y aurait là, pour un géologue compétent, plus d'une observation utile 
à enregistrer. On peut aussi vider certaines cavernes répandues le long de la chaîne arabique 
qui est à pic sur le fleuve et qu'on nomme Gebel-Abou-Fôdah. Enfin rappelons-nous qu'avec 
l'âge de pierre nous sommes transportés en arrière à des distances infinies; qu'à ce moment, 
perdu dans les brouillards les plus lointains du passé, les pluies équatoriales et surtout les 
immenses marécages aujourd'hui presque desséchés du Darfour envoyaient à la Méditerranée, 
en même temps que le Nil, une multitude d'autres cours d'eau qu'on suit aujourd'hui à la 
trace et que les Arabes appellent Bahr-belâ-ma, que ces Bahr-belâ-ma fournissent au natu- 
raliste des coquilles fluviatiles, que leur bassin est encore marqué par une couche plus ou 
moins épaisse de limon. Or, n'est-ce pas là qu'il serait possible de trouver des traces de 
rhomme primitif? Qu'on installe donc des fouilles, non pas sur des points perdus et inabor- 

18* 



140 De l'âge de pierre en Egypte. 

dables des déserts qui avoisinent rÉgypte, mais à la Vallée des Lacs de Nubie , sar la 
partie méridionale du Fayoum^ voire même dans les Oasis, c'est-à-dire sur les points facilement 
accessibles où Tancien régime des eaux, au Nord-est du continent afticain, a laissé ses traces. 
Les recherches que je viens de faire et que l'Académie connaît maintenant, nous ont donné 
des silex archéologiquement datés; pour que le problème soit définitivement résolu, pour qne 
l'existence de l'âge de pierre en Egypte entre dans le domaine des faits acquis à la science, 
il faut que nous puissions montrer, portant la trace du travail de l'homme, un silex daté 
géologiquement, et ce silex nous le trouverons, non pas à Bab-el-Molouk ou dans les ruines 
des villes égyptiennes, mais sur les points géologiques que je viens d'indiquer. 

En un mot, les propositions par lesquelles je crois devoir clore ce travail sont les 
suivantes : 

1^ Tous les monuments, supposés de l'âge de pierre, qu'on a recueillis jusqu'à présent 
en Egypte, sont des monuments de date historique, et ne prouvent par conséquent rien quant 
à la question de savoir s'il y eut jamais en Egypte un âge de pierre. 

2® Pour trouver les preuves de l'existence de l'âge de pierre en Egypte, il faut de 
nouvelles fouiUes exécutées dans des conditions telles, que les monuments découverts soient 
évidemment de travail humain, en même temps qu'ils sont datés géologiquement d'une époque 
antérieure à toute histoire connue. 

L'Académie sait déjà que les fouilles dont je viens de l'entretenir ne sont point achevées, 
et j'ai peu^être à m'excuser auprès d'elle d'avoir fait, d'un travail encore à l'état d'ébauche^ 
l'objet d'une communication. Mais, puisque les circonstances ont imposé aux fouilles un arrêt 
imprévu, j'ai pensé que je pouvais profiter de ce moment pour informer l'Académie des 
travaux qui sont en voie d'exécution, et lui faire part des moyens par lesquels j'ai l'espérance 
d'arriver au but. Si maintenant l'Académie pense qu'il y aurait quelque chose de mieux à 
faire que ce que j'ai fait, je serais heureux d'accepter ses avis et de prendre acte des in- 
dications qu'elle voudrait bien me donner. 

A. Mariette. 



SUR UNE 

PLAQUE D'OR PORTANT LA DÉDICACE D'UN TEMPLE. 

PAR 

Gr. MaSPERO. 

Dans le courant de cette année, M. Lumbroso, chargé de reconstruire la Bourse d'Ale 
xandrie, a mis au jour les ruines d'un temple gréco-égj^tien, et, sous une des pierres d'angle 
quatre plaques en or, en argent, en bronze, en porcelaine verdâtre, portant les inscriptioni 
commémoratives de la fonction. La plaque d'or seule est bien conservée, et porte, tracée ai 
pointillé, l'inscription bilingue suivante, dont on reconnaît quelques traces sur les autrei 
plaques : 



Sur une plaque d'or portant la dédicace d'un temple. 141 

^APAni^O^ XA/ \^/^0t OZQN ^QTHPQN 
KAI BA^IAEQ^ nXOAEMAIOY KAI BA^IAISH^ 
AP^INOH^ 03flN OIAOnATOPQN 

Les fautes XAI pour KAI^ OHQN pour GEQN deux fois répétées^ \t^Ot pour I^I^O^^ 
sont sur l'original et appartiennent à l'ouvrier égyptien qui a gravé l'inscription grecque. L'ins- 
cription hiéroglyphique est écrite de droite à gauche en deux lignes : j | HJ)o o 

nn temple consacré à Osorhapi; à Isis et aux deux dieux Sauveurs, par les deux dieux Philo- 
pator; le roi Ptolémée II et la reine Arsinoé. Le plan de ce temple a été relevé autant que 
possible et reporté sur le plan par M. Gouron, l'architecte chargé des travaux : c'est donc 
un succès important pour la topographie de l'Alexandrie antique. 

En ce moment je ne veux que relever en passant les particularités granmiaticales de 
Finscription hiéroglyphique. Le choix des mots qu'elle renferme prouve qu'elle a été traduite 
sur le grec : ^ répond au génitif, et fi , le démotique 0] répond à tmlL Le mot ^ 

A^AA \\ Ay/VAA yy rv ,1111111, n Ay^^A ^ '\ ^ " Q 

on ^ , si fréquent dans les noms composés ^ (1 ^ Nsiamon, ] ?; v^ 
NsŒHONsou, se retrouve à l'état isolé dans des passages qui ont embarrassé les égyptologues, 
au Papyrus Abbott, au Papyrus philosophique de Boulaq et jusque dans la stèle G 11 du 
Louvre. H me paraît que les Égyptiens ont confondu sous cette forme deux mots différents 
à l'origine ^^, appartenant à .... et '^^'^^l^. La locution ^/^/^^l^ fréquente dans les 
très vieux textes, paraît être composée de aa^aaa et de 1 v^, variante l^o^, 1%, qni lui- 

nime se rattache par la forme (11%, ÛPl V' ^^ conjonctions du type hy, (10'^:=^, Hr^^' 
I n. Le rôle en est défini très nettement par les versions diverses de mêmes textes que 
feuferment les pyramides. Pour n'en citer qu'un exemple. 








Ici iw^^^^l%\ tient lieu du nom propre suivi de D% et doit se traduire C'est ItU, Plus 
tard, par suite sans doute d'une ressemblance de vocalisation, A^A^^A I >^ se mêla à ^ et ^ 
représenta les deux valeurs. Dans notre plaque le contexte grec montre qu'il faut traduire: 
appartenant à Sarapis, à Isis, etc. 

Albxandrib, le 6 juillet 1885. 

6. Maspbbo. 



142 



Inscription inédite du règne de Thotmès F*. 



INSCRIPTION INÉDITE DU RÈGNE DE THOTMÈS 1° 



Un fragment de naos, de O" 2 
porte les ïnBcriptionB enirantes : 



E. Geébaut. 

î environ en tous sens, aujonrd'hni an Musée dn Lonyre, 



(Il 


o 


&\ 


• 


S 


§ 


SJ 


1 1 




i^^ 




^m 


<^ 


fiii 







Dbbsds du MACS : An IV, bous 
l'antorité du roi fia-ao-xep«»"-fea, le 
fils dn Soleil, de son âano, Thohiât, 
aimé de Hor-m-xv, donnant la TÏe 
comme le Soleil, éternellemenL 

GOtâ aAUGHX : ^men-ntM, la 
vie étemelle, royal fils atné, grand 



w û t; 

chef des soldats de son père, étant venu après 

Le côté droit, sur lequel rinscription se poursuivait, est détruit : il ne subsiste que deui 
hiéroglyphes. Le fond n'a jamais été gravé. 

^^ rOi ' ^^^'^ ^' ™' ^° °^^ ^'^^ "^^^^ ^^ sphinx de Gizeh. Cest aussi & Gizeh qne 
le monument a été acquis, et qu'il parait avoir été trouvé. Am«n-mes qui porte le même nom 
qu'un âb d'Amasis, était inconnu. H n'a pas régné; mus honoré dn cartouche et de titres 
royaux, du vivant de Thotmès I"', son père, il dut exercer l'autorité dans le Delta nouvelle- 
ment reconquis, â'oâ, sans doute, il surveillait les Fasteura réfugiés en Syrie. 



Lb Cairb, le 28 novembre 1885. 



E. GrAbaot. 



FRAGMENTS COPTES 

PUBLIES PAS 

G. Maspero'. 

IV. — Un feuillet paginé s au verso ; la pagination du recto est effacée. Renferme un 
Iragment de Rituel relatif & ht 'communion. Dialecte tbébain. 

«tBc nAn«p3c*< ' ^^ ncpcjtiHT : ■ • --^ &n&|>^H :^c nlM. CTHe.ar1lT0T C^ovn MncnTCKOnoc ' Jû 
ncnpee£irTcpoc ' jut n^.1&R0Hoc cvcoroM.ov ' npcmHT ^.c ^mov cvcactTOir krrft neR^npoe orôjnor - 
MM. kn(ip««i«>c ■ MM. ne^HpiL ■ n&no.p^H ■ n^toTHiift ».KTkkv ne ■ mu itcT^vncpcTcl m^t • ■ • ~ 

> CTfic ncTK&p^ovô éncripoc^piL - «MnovT&XooT c^p&I MiiiKLV njunvcTHpIOH CTa«-MiLA :"~ 

n«V%A1<1& CTtltip^OVO jiintUkTnMMVCTKpIOn CJKnOT-TBL^OOT- CÇ.piL'l ' M^pC OT^.I&KOHoe HOQOT 

*atÀ n«R&Hpoc ■ çÏTn TCi-n(aMK «inenleHonoc ■ k nenpccfiTTcpoc ' ««t^ qrooT nOvun Âitcnlï- 
Konoc ■ tiee^ ^Omht ttoircan MncnpccfiirTcpoc ■ nc«^ cn&T Mn!b.1&Honoc ■ nnooTt !^« €T« h^tin- 

hncTitfhnovci ■ &imo CTOjHn miimto «fioA jiinnoirTC ■ crpcTinlrlAi. jÂnovà. ■ norâ 11&T& ncq&JlMSA: 

T«RIllLKCllt <M»p OTJH&n^C&U T« ÇK Oir-U)T0pTp fhlt " BlILAa. çÏÎ 0T<r3.02llt 4n&KOTC . . — 

1) Voir fleeueiV, t. VII, p. 46—48. 



Fragments coptes. 143 



>ct6€ neTiKk'^'MiietroTroï èjkneTe^e eMJtutrcTHpYon éTOv^à^ù: * * • ^^ 

iiCTKd^^c^oirol noiopTi exjtnircTHpYon KTMKTpeqvgjknvgeiioirTe * M^^potrenTOtr AnenlCRonoc * k 
npccÂtPTcpoc çYtjwl nsh^ÏMOnoc * &trâi Md^potracnotroir . eTÛe TeTY<k * ace erûe &vg hqtùSï «^tr^etrotroY 
»Tit eKvgt^ace AnacoeYc: -^ M^^potrpjyutTpe !^e ^«^pooir ito1{ nciiTi^trKTO's* è^otm ' é^^tr^CT^ttT 

»€T6e ncTex^" * ^^ ncione.*. 

jtn&potr^Yiie !ii.e kc«w neTCMOT ' Jtnii nctrûYoc qk otrcopac * «^trôi ace ^^^«wA. ne * h ace 911 
T^epoc ne.*. '^ ecyaiiie 0T& ne ^vq/nq^JK ne * Md^potracne neqacoeYc * ace eneqndwpjkiûîtpe ^<\poq . 
iMiTApjiÎKTpe ^«wpoq jv^^potrnoacq é6oX : ^^ evgome ^e nQj!i^<\X notr^e'^nYROC ne jkii«wpoir'\-c«> 
^ expeqpîlndwq AneqacoeYc ' aceR<^c mtetracYoïrdw encgs^ace: "f^ evgome otçoott ne èotrnfq cçtNie 
\T * H otrcçlMe èoTiifc h^oo^^ M«wpoT'\'cf^6> ndwtr eTpetrpai^e èpootr * evgotne a^e jwinoirTai^jkii 
iM.oc M«wpoTr^<\peç^ èpooTT èTMnopnetrè ' <^W<^ eTpetracYii^jkiioc R<kT«w linoMOC: '^ evgoine !^e 
[ocoeYc ovnYCTOC ne • eqcooTrn ace qnopKetré • nqTjkn'^'c^fjkiie nc^q • k iiToq KqTj!i'\'^<\ï nTec^ÏMe • 
poTR<k nacoeYc èTMJâdwtr ^<6oA. ' è^goine otrèw ne èpe otr!^<kYjkiioiiYoii itjÂ.jiA.«wq * Md^potr^^-cÂoi n&q * 
pfpe-TacYrq ^e è^otrn èRoYnaiKeY eMJkutrcTnpYon u|«wKTeqt66o iifgopn * ep^^^n tukot ^e ènYf<e 
ttq M^^potracYTq éçoTrn * èu|6>ne otri^ ne e's*nopiio6«wCROC ne * k M^^peqXo * k M<kpoirnosK.q ^o\:^^ 
lopKK eccg^^K^ecoiroY ^qo-rn k M«wpecXo * k jkii«w[po'TKoacc é6oX]. 

V. — Un feuillet paginé, cm» au recto, et cnai^ au verso, avec la cote ik. Provient 
n manuscrit dont M. Bouriant a publié déjà plusieurs fragments, et renferme quatre 
mnes de texte. Parchemin très fin. Dialecte thébain. 

. . jkne OTrac<kY itTOotr eTopt'K ^ ne^ooir Mnç&n ' e^ace «^ nnOTTe ic lyoïne ncdw^otr ^<\poK . 
tt 9«w TOiROTTjknettK THpc enacoeic ne * 9^t(ù nnoTrTe ne n^TTtùKjK ' Md^pi^oine qui ncd^çotr ^<\ 
ttjkne * eftoX ace '\'jkiinu|«w p6> jiA.nc6>^ ace <^Ypno6e * nçoiro !^e ace &Yn«wp«wft«w jkiin«wK«w^ ' nceotras-M 
lOT encdw^OT erepe nacoeic n&nrq eacn neTOtrndwT&^ooTr ept^TOir TnpoT ^i^6oTp MMOq qJi 
>ooTr iiTopf^K: eigace «^ n&Tiio6e ' ^t(ù neTejkiinqco's*iiiio6e «w<^q KKo6e ^&poii ' h eTâHHTÏt îc 
L eTCKç * aceRdwC en«w;gaine n!x.iR«wioc jvineMTO eftoA. jkumtOTTe ' eYe Md^pe nipeqpKo6e çiûattq 
ne ît^OTO peqpnoûe * e£oA. ace «wk^ OTpeqpno6e poi * nre neY pttjkne ;g6>ne itTOoir K&Tno6e e^^ 
>irTe R6> ndwir e&oA. nneimofte ' ace Mnit'^'co ecaiOTÇ^ ii«wn e^otrn noT^<&n qk neiunKT^dwqTe TKpoir * 
iR à>.Ttù niROOTre eTeMnoTp^OTe ^HTq MnitoirTe uidw^otrne TenoTr ' e^ace «w nnoTrre lyaine ncivge * 
.qqi qà^q^ enciiye ^^ennA.nt'H mk ^eiiu|0'& r&t«w nex5p«wc|»K * eYe Jkn&pe niiyaiiie * h KeY^6>iie * h 
kCTi^ eTepe nnoTTe n«wiiTC eac6>Y ' h eT9^i6>6>T eTÂe n«wno£ie ' jui ii«wnRe«wii«w^ enT«wYn&p<k6<^ 
oq lycûne n^e nçcneiqT etroqT cm n«w^KT ' mk t^wX^t^h * ^t(ù n-^e n^encoTrpe * Mit ^eit&pooTre 
n<kCaiM«w THpq ' KTe nip6>Me * h iieYpttMe p6oA. utoot e-^Aixlric kim ' j!ïn ^ice kim qJk neçpoT 
. n«wn&x5RK * TCûY Mit T6>07r ' jIm TdwpoiMe niM eTeMnoirR«w nnoirTe k^wt iïnetrMTO el&oX ' eTii«wtr * 
KTCOOTrn nneTeipe n^en^ÛKire KRpoq ^p&Y k^ht eTCTrn«wX56>i«H * «wtoi qk TOiROTMeiiH Tnpc 
ice Mne nnoTTe ic rto Mneq^o eûoA. Mn^ine lUd. 

VI. — Un feuillet paginé m^, m^, provenant d'une table des morceaux de l'Écriture 
des pères à lire aux divers offices des difiTérents jours de l'année. Les parties soulignées 
it écrites à l'encre rouge dans l'original; beaucoup d'abréviations. Les chifires des Psaumes 
; été ajoutés plus tard par une main difiTérente. Dialecte thébain. 



144 



Fragments coptes. 



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«wïCMiite nOTrai.i«w'»HHH Mit ii«^ccû 

nQ^MKOC { oî ïcpiccoTT en!x.trcoiiT«wl AwiRdwioctr 

npoHfli l acecT nae.o€ic ncnnoTrTC KTCTtt 

WJiU^ t|l ÇftAp gH Otrg^py igpeTTC t««wp llTCÏJklllK€ UCT 
\tfawA.THp ( p\& KCROTTHIlâ Kdw'V^lÂoTr KO'T^. 



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<^KOR ne nvgoïc CTiu^noirq. 



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ncwiyL <p TIJ40 J Tncooirn !^€ ace ik^kot nnojtuoc ep 

RawTawXoTTR J nepe KTeA.aiiiHc !^e THpotr jknn îî 

K ncwl TOTT awtrj & OTTik îsi^c iutec|i«wpic«wioc cîicainq 
.o . . 

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\lr«wXTHp{ ^ qcHÇ^ ^n otrcc|i«wXic nacaïaijtiic 
H nt^Y^ pY «wqacootr noirccùTe jkiineqA.<kOC. 

RCwT^w M,^^l 9kT(ù «^qMOTT^T itCi îc itjvînoA.ic 

cmoTT-e-^ \o^l ncTacin^onc ^trco neT^trnoRpine 

cqçjm ncwY ^ evgace imOTrTe ncKTdwqToijkiin 

-o . _ 

OJfL nii&Tr KCtrn&x^e KTRirpi&RH. 

n<kif ipRopiK ^ KTCTiicooTrii &II ace nerp^cùâ 
RCw-^oA.^ Yfli^ <k n«wJkiiep«wTe iiOTreiiTo\H itÂppe 
wpawgic l n<kiiocToA.oc mn nenpecÛTTTepoc. 



\y«wA.TH{ Ô7 "^^THTii ii«wA.«wOC èn«atOMOC peRT ni 
R&T«w A.OTrR{ ueTcoiTjÂ. ep6>Tii eqcttTM èpoY ^ 

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wcwii^ fp 9efepaw eTÛe na^Y e7rnT«^K^<oaitiM.M«^T m 
\y«^A.THp { p6 OTuii^it^THq nn&HT ne nacoeic 

Rj^TJ^A-OTTR^ neae.«wC| ace OTpoiMe ne iteoirnTq 9 

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Tev^H ifTRirpi&RH ^àk^K li^OMTe ii^eAai.oj>MiC 

erpe'ircDui MnR's*pHt<jiA.& 
cmoir ^ \of j OTTit ^en^ftntre e-r^oone epvg«^K npc 
epHT jknjknootr, h eqTMepHT jvukuooTrc epoq e&«^T— 
eq^M ncwY ^ eYn&Tr enernoirpoT 

OMf iin^T Kcvitawf e iin|6>pn nTRtrpuavH . 
ncwn^ ^ RoA.oc^ mottoitt o'e KKeTiuneAoc ex^iacA ni 
^&Xthp ^ A^ 9eA.ni;{e enacoeic nx^cYpe kotjmit} 
K n&Y } R!^ Kijkn ne npoiMe erp^ore ^Kxq m 
R^T^M^^^ ecTiiTCùn no'i TMiiTepo neMnn'rc ci 
jkne n«wY nT&qeY e6o\ è^TOOtre e^ne €pf<«^CTKC cnc^ 
nc&6&«^T0it eiycone Meiraïui MnRtrpKi:'M«^ 
n&n\ ^ TijiA.{«^ jkiinenenX«^«wtr eçotm enHOCMOC. 
ijra^XTHp ^ ç &RRai n&R ^nneracoce jmuiii& ÂnttT 
RawTj^A.OTrR l «wC^goine !^e ^ nTpeq^6»K 

e^OTTK èièpi^cù. 
Tetr^H uTRtrpiJiRH enjoine jmawtraiyg MWRtrpwpjyUk 
cmOT-»^ \oj^l nijkn npcojkne neTK&acooc ace K^p^^îi 

"^ndwace neY Re otr<k on eotrvgÛMp no 



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acooq n«^Y enn«wMOTrp eçoirn Mne^jkne nq^T 

eq^ n<^Y } ^^-Meeire ace &TeTKeYM€ ace eYoTttit 

^o -. . 

oj^ on eacM ne^Me n900tr 

cenOTr-oj \oj^l ^oYne !^e çn TetrMnT«^Tn«i^Te Çji 

nAoïc eTÛe thrcti^ cnre. 

eq^'n«^Y} nacoeic otr^&jp^^irr ne 

ojKol nnàkT nctrn<^fe ngjftipn nTRvpM^RW 

n&n ^ t|>iA.in{ ^ht a^e ace eYeTd^^o R«iT<^ ^e m 

\y&A.THp l pR «wYqi nn«w6«wA. e^^^Y eacn ktoot 



(Sera continué.) 



Paris^ le 30 septembre 1885. 



6. MASPfiRO. 



RECUEIL 



DE TRAVAUX RELATIFS A LA PHILOLOGIE ET A L'ARCHÉOLOGIE 

ÉGYPTIENNES ET ASSYRIENNES. 



\ 



YoLYU. 



Fascicule lY. 



Contenu : 1) Ia pyramide dn roi Pepi P' (suite), par 6. Maspeiu). — 2) Inscbriftlicbe Denkmâler der Sammlung àgyptisdber 
Alterthûmer des ôaterr. Kaiserhauses, von Dr. E. v. Bbroiiann. — 3) Fragments de la. version thébaine deTEcriture 
(Ancien Testament), par E. ÂnÉLurBAU. — 4) Petite inscription historique en dialecte thôbain, copiée à Assouan, par 

iFSBAIir BOUBIAHT. 



LA PYRAMIDE DU ROI PEPI F". 

PAR 

Gr. MaSPERO. 

(Suite.) 

La paroi Est B portait un texte allant du haut du pignon jusqu'au sol^ et tracé en 
gros hiéroglyphes de même taille et de même style que ceux de la pyramide d'Ounas. La 
partie du bas a été brisée en petits éclats par les voleurs; les blocs supérieurs n'étant plus 
soutenus ont joué et se sont disloqués. Plusieurs des textes se trouvent dans les pyramides 
déjà publiées^ d'autres sont entièrement inédits. Tous sont à ce point mutilés qu'on ne peut 
les traduire sans le secours des autres versions. Voici ce qui est encore lisible sur la paroi : 

205 



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206 





208 



209 

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Une forte cassure sépare ces huit lignes des suivantes : 





213 

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Recueil, VII. 



19 



146 



La pyramide du roi Pepi P". 






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224 



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1) Ce paragraphe dansJTETi, 1. 342—344. La par tie c onservée comble une petite lacune de Tk 

bas de la ligne 343 : (^Û [%,fl^^^] Ç' "''■ 

2) Ce paragraphe dan8~TETi, 17297. 

3) Le paragraphe auquel appartient ce bout de ligne dans Teti, 1. 307. 

4) Ce paragraphe dans Ounas, 1. 322. 

6) Ce paragraphe dans Ounas, l. 637—538. 



La pyramide du roi Pepi P". 



147 




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III. 

Couloir des Herses. 

Le couloir des herses était presque entièrement nu dans les pyramides précédentes : 
lans celle de Pepi T' il est couvert d'inscriptions. Les herses du milieu le coupent en deux 
oyaux d'inégale longueur. Le plus rapproché de la chambre renferme cent cinquante -six 
?ne8 réparties sur les deux parois : la paroi Ouest en a quatre- vingt-une pour sa part. 



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Pepi s'est lavé avec RA dans le lac d'iALou; Hor a purifié ta chair, 6 Pepi, Thot a 
rifié tes piedS; et Shou soiUève Mirirî en haut, et [toi,] ô Nouit, tends ta main à Pepi. 

IL 

S'ouvre le ciel et s'ouvre la terre! Lorsque s'ouvrent les retraites de la région Poutri, 
rsque s'ouvrent les avenues du Nou, lorsque deviennent accessibles les avenues de la région 
! Lumière, [Pepi] est un [être] stable chaque jour et disant [hautement] ce qu'il a à faire', qui sort 

1) Ce paragraphe dans Ounas, 1. 638—539, et dans Teti, 1. 295—296. 

2) Ce paragraphe dans Ounas, 1. 639—640, et dans Teti, 1. 296. 

3) Ce paragraphe dans Ounas, 1. 634, et dans Teti, 1. 298—299. 

4) Ce paragraphe dans Ounas, 1. 643, et dans Teti, 1. 299. 

5) Ce paragraphe dans Ounas, 1. 643—645, et dans Teti, 1. 299—300. 

6) Le signe du lion -2^ est souvent coupé en deux dans la suite du texte; pour éviter de fondre 
caractère nouveau, le lion coupé a été composé par le 3) et le y^ , réunis __^ ^ . 

7) Litt. : «Ce qu'il a sur ses mains». 

19» 



148 La pyramide du roi Pepi I^^ 



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au ciel, frotté d'essences, revêtu des habits luxueux de ceux qui sont assis sur le siège de 
vivante justice, mieux doué de vertu magique que ces dieux du Nord, les Indestructibles 
qui ne peuvent le détruire, les Indissolubles qui ne peuvent le dissoudre, les Incorruptibles 
qui ne peuvent faire tomber Pbpi en pourriture, mais en même temps que Montou se lève, 
Pbpi se lève avec lui, en même temps que Montou s'élance il s'élance avec luL 

III. 

Le ciel est imprégné de vin, et Nouit est devenue enceinte de sa fille [la planète] Vénus. 
Lève-toi donc [ô Pbpi]. Par la grâce de Sothis dont les demeures sont pures, Pbpi s'est lavé 
dans les lacs des Gens du Touat, il s'est mis à nu dans les lacs des Chacals. Lotu&y 
mets-toi sur la route de Pbpi, car il a pris le côté sud du Champ d'Ialou pénétrant an lac^ 
verdoyant à l'étang de Kha. 

Donne que Hor soit entre les deux horizons du ciel pour qu'il navigue avec RA vei^ ^ 
l'horizon ! 

Donne que Hor-Khouti soit entre les deux horizons du ciel pour qu'il navigue ave^ < 
RA vers l'horizon! 

Donne que Hor-Shosti soit entre les deux horizons du ciel pour qu'il navigue avc^^c 
EA vers l'horizon! 



1) [ [ <rz> est une variante de '^î^ concevoir. Faute de moilleur mot, j*ai employé ici imprégné^ i^'kIs 
au sens étymologique. 

2) Les groupes , et sont gravés chacun sur un [1 recouvert de stuc. 



La pyramide du roi Pepi P*. 



149 







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Donne que Hor l'Oriental soit entre les deux horizons du ciel pour qu'il navigue uvec 
Râ vers rhorizon! 

Donne que ce Mirirî Hor les dieux soit entre les deux horizons du ciel pour qu'il 

navigue avec RA vers l'horizon! 

et alors Pepi a pris son siège qui est dans les champs d'iALOu, Pepi va vers le côté sud du 

champ d'offrandes ; car c'est le Grand fils de Grand que ce Pepi, et il se manifeste entre 

les deux cuisses de la double neuvaine des dieux; Pepi a adoré Râ, Mirirî a adoré THor 

Oriental, il a adoré THor-Khouti, et celui-ci parcourt le circuit [du ciel], il se joint à ce 

Pepi et [par làj se joint à Hor sur son siège, il se joint à Hor sur son siège et par là se 

joint à ce Pepi. 

IV. 

Pepi est sorti de Pou auprès des Esprits de Pou, et comme Pepi est enveloppé de 
l'enveloppe de Hor, comme Mirirî est vêtu du vêtement de Thot, qulsis est devant lui, que 
Nbphthys est derrière lui, Ouapouaitou lui a ouvert sa voie, Shou le porte, les Esprits de Pou 
montent l'escalier pour [le] présenter à Nouit qui lui tend la main, ainsi qu'ils ont fait à Osmis, 
ce jour, où il a abordé [à l'autre monde]. dieu Hifhaf, Pepi passe aux champs d'iALou : 
«Où sors-tu?» Pepi est sorti d'OuARiT, et comme il est le corps sortant du dieu, l'urieus 



1) Le groupe <:zr> est gravé sur un (1 bouché au stuc. 



19»» 



150 La pyramide du roi Pepi I^. 



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sortant de Rl^ il se passe lui-même; il se rend aux champs ûHalou, ayant ces quatre gé- 
nies d'HoR avec MirirÎ; HApi, Tioumoutf, Amsit^ Kobesonnouf, deux d'un côté, deux de 
l'autre côté de ce MibirI, comme timonniers, et il trouve la double neuvaine des dieux qui 
tendent leurs mains à Mirirî pour qu'il siège au milieu d'eux afin de juger et MirirI rend 
ses décrets sur ceux qu'il trouve là. 

V. 

C'est MirirI, le dieu Siti; c'est Mirirî, le dieu Sitsiti! Cest MirirI, le dieu qui coulel 
Cest MiRmî, celui qui ouvre le coflFre du ciel! Cest Pepi, le dieu créateur, lustre des rois 
du Bas-pays! C'est MirirI, le dieu caché qui cache cette terre! C'est Mirirî, celui qui réunit 
les deux terres! Cest Mirirî, le coureur qui accomplit sa tournée! C'est Mirirî, le dieu qui 
est porté en rond! C'est Mirirî, celui qui est favorable! C'est Mirirî, celui qui est redou- 
table! C'est Mirirî, le dieu bélier (?) à deux faces! Cest Pepi, le dieu libérateur qui se dé- 
livre de toute chose mauvaise. 

C'est Pbpi, le dieu coureur! Cest Mirirî, le dieu coureur! Cest Mirirî, ELIpi! Cest 



1) fr^ sont gravés sur un %•— Q bouché au stuc. — 2) *^-»— est gravé sur un (1 bouché au stuc. 

3) AMw\ est gravé sur un ^•— Q bouché au stuc. — 4) *^-ia— est gravé sur un (1 bouché au stuc 

6) D est gravé sur ^^z:^ bouché au stuc. 

6) D a été intercalé après coup. 

7) D est gravé sur '^-^ bouché au stuc. 

8) D est gravé sur ^^zzp" bouché au stuc. 

9) D est gravé sur ^ bouché au stuc. 



La pyramide du roi Pepi I™. 151 



^p=(5ga (j.jisniSiri 11^0^7 d^oTnilc^^M 




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279 



U\i±!\%.^-TlÇ]''\Zi:Ti\i±'\ 



MiRiRî, Tioumoutp! Cest Miribî^ Amsit! Cest MiRiRt, Qobhsonnoup! CTest Mirirî, le dieu 
TiInou! Cest Pbpi, ces dieux grands qui sont dans le lac [céleste]! Cest Mirirî, Tâme 
vivante, le dieu à face de larve, qui sauve sa tête, délivre son corps, enlève son corps aux 
dangers, qui fait ce qu'il faut faire, même étendu sur le lit ftmèbre; qui fait ce qu1l faut 
faire, et parle comme il faut parler; Pbpi a fait la bonne œuvre; Mirirî a rendu le bon 
décret, car les lèvres de Pbpi, c'est la double neuvaine des dieux, c'est Pbpi, la grande pa- 
role, c'est Pbpi, le magicien, c'est Pbpi l'évocateur, dont les formules sauvent MirirI de toute 
chose mauvaise. 

Hommes et dieux, vos mains soient sous Mirirî, pour que vous le souleviez, et que vous 
l'éleviez au ciel comme les deux mains de Shou sont sous Nouit pour l'élever au ciel, au 
ciel, à la place suprême parmi les dieux. 

VI. 

gardien qui désigne à qui possède comme à qui n'a rien les portes par où pénétrer 
daus le détroit grâce auquel la câmpaonb d'Ialou est rendue verdoyante et le lac de l'Autel 
^ remplit d'eau. 

Donne que Hor soit entre les deux horizons du ciel pour qu'il y navigue avec Ri; 

Donne que Ri soit entre les deux horizons du ciel pour qu'il y navigue avec Hor- 

^^OUTI, 



1) Le cartouche est gravé en travers sur le groupe I v\ recouvert de stuc. 



152 La pyramide du roi Pepi P^. 






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S^-^l 11 \<=><=><=>\S^zil — I Hx<=>l o D o ® ® — O itJoi 




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afin qu'il adjuge MibirI à son père ÂIh qui Fa fait naître^ car MirirI est le Dieu du matin ; 
afin qu'il adjuge MirirI à ces quatre génies pleins d'allégresse qui sont assis sur la rive 
orientale du ciel; afin qu'il adjuge Mirirî à ces quatre génies pleins d'allégresse qui sont 
assis sur la rive orientale du ciel^ à ces quatre génies pleins d'allégresse aux cheveux cou- 
ronnés de verdure, qui sont assis à l'ombre du mur du dieu Qati! — Grand de père, graad 
de père, Mirirî est grand de père! 

vn. 

Les sorties de ce Mirirî! La dame de Doupou se bat contre elle-même, le cœur de 
Qui réside dans Nekhab s'emporte, ce jour où Pepi y est sorti en la place de Ri, et qu'il 
a fait jaillir ta lumière, 6 RAmiri, sous ses pieds en marchant! Lorsque Mirirî sort en cette 
place auprès de sa mère, l'ursBus vivante qui est sur Râ, le cœur de celle-ci s'émeut de pitié 
pour lui, elle lui donne sa mamelle, pour qu'il la tète, et voici tu as cette mamelle et tu la 
suces si bien que la fin de tes jours ne vient plus à toi. Alors, le ciel parle et la terre 
tremble, les dieux d'ON tressaillent à la voix, l'offrande est devant Mirirî et sa mère Bistit 
le berce dans ses bras, celle qui est dans Nekhab l'a protégé, celle qui est dans Doupou Fa 
aidé, et voici qu'il vient, voici qu'il vient, voici que ce Pepi vient en vie et force, il fait 



1) Le demi-lion ^^^^ est mis ici et ailleurs, pour le lion entier -^a2>, comme le demi-homme ^ est 
pour rhomrae entier )^ dans d'autres passages de la même pyramide. 



La pyeamide du roi Pepi F^. 153 






(S]TPX^i^<LS^>.J\Tn7^^W(l!!]B 



295 




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A^/N/\/NA 






^es purifications avec une cruche du vin des produits de la vigne céleste, le sacrificateur 
'Qî fait ses provisions; Pepi passe le passage de Hor, il transpire la sueur de Hor, Mirirî 
^t parfumé des parfums de Hor. Au ciel, au ciel, avec les dieux de la ville du lion et de 
'épervier, ô Pepi; au ciel avec les dieux de la ville du lion et de Tépervier, f associant avec 
^tix (?), te plaçant à côté d'eux. Voici donc Sib qui tend la main à Pepi et le guide à travers 
'^s portes du ciel, un dieu parfait en sa place, un dieu en sa place, et voici que Satit Ta lavé 
''^^ec ses quatre vases dans Eléphantine. «Oh là! qui donc es-tu, toi qui viens?» — Le fils 
^*^ son père est venu avec la neuvaine des dieux du ciel, pour prendre sa part de ses biens. 
'^Oh là, qui donc es-tu, toi qui viens?» — Le fils de son père est venu avec la neuvaine 
^ï^s dieux de la terre, pour prendre sa part de ses biens. «Oh là, qui donc es-tu, toi qui 
^iens?» — Le fils de son père est venu avec T'ondrou. «Oh là, qui donc es-tu, toi qui 
^iens?» — Le fils de son père est venu avec ses deux mères, les deux vautours à 
^'abondante chevelure, aux mamelles pendantes, qui sont sur la montagne, qui battant de 
l*aile, apportent leurs mamelles à la bouche de Mirirî sans obstacle, et le couvent éter- 
nellement. 



1) Ns:^ est gravé sur (. 

2) *^-«*^ est gravé par-dessus (I. 



Recueil, VII. ' 20 



154 La pykamide du eoi Pepi I^^. 











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vni. 

Le ciel parle, la terre tremble, Sib s'avance, les deux régions divines défilent, et 1 
cérémonie du labourage s'accomplit, Tofifrande est placée devant ce Pepi vivant et stable. ] 
sort donc du ciel et traverse le firmament en vie et en stabilité, et flotte sur la voie lactée 
renversant sur son passage les fortifications de Shou; il sort au ciel sur ses ailes, comn» 
une grande Oie échappée de ses liens, et c'est Anubis qui mène [pour lui] cette procession que 
fait HoR en Abydos lors de l'ensevelissement d'Osmis. Il sort au ciel parmi les étoiles et les 
Indestructibles, et sa sœur Sothis, son guide l'étoile du Matin le dirigent vers le Champ d'of 
FRANDE et il s'y assied sur son divan de fer dont les têtes sont de lion et les pieds les sabot 
du taureau Sema-oir, il se tient en sa place vide entre les deux grands dieux, et son sceptn 
ÂBi en forme de papyrus avec lui, il étend sa main sur les humains, les dieux viennent à In 
l'échiné courbée; cependant, les deux grands dieux veillent chacun à leur place et ils trouven 
Pepi comme la double neuvaiue des dieux, [occupé] à juger ce prince et tout prince, et il 
se prosternent devant lui, et ils font offrande à Pepi comme à la double neuvaine des dieux 

Eu face, sur la paroi Est, s'étale une inscription en caractères plus forts et en colonne 
moins serrées. 



1) >a— -D est gravé sur (1. 



La pyramide du roi Pepi F^ 



155 



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328 ^ DlllUIl QlllUll Q o A •* Hiiimi umuu 

nz3 4 '•l -nmmr 



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I. 

cNon, ce n'est pas Pbpi qui prie de te voir en ta forme où tu es, ô Osikis, qui prie 
>de te voir en ta forme où tu es; c'est ton fils qui prie de te voir en ta forme où tu es, 
3 c'est HoR qui prie de te voir en ta forme où tu es.» Voilà ce que te disent ces Dieux 
raides et inertes qui sont comme les mâles puissants sous âkhmoutou; voici ce qu'ils te disent : 
«YienS; fils pieux sous forme de fils pieux» et ils pilotent Hor, ils pilotent Hor, en la sortie 
de HoR avec les vaches Mihit oïrit, et 

s'ouvrent les portes du ciel, béantes sont les portes du Qobhou pour Hor l'Oriental 
devant RA, et il va, il se lave dans le champ d'iALou; — s'ouvrent les portes du ciel, 
béantes sont les portes du Qobhou pour Pepi devant Râ, et Pepi va, Pepi se lave dans le champ 
dlALou; 

s'ouvrent les portes du ciel, béantes sont les portes du Qobhou pour Hor-Taouti devant 
Ri et il va, il se lave dans les champs d'iALou; — s'ouvrent les portes du ciel, béantes sont 
les portes du Qobhou pour Pepi devant RA, et Pepi va, Pepi se lave dans les champs 

d'iALOU, 

s'ouvrent les portes du ciel, béantes sont les portes du Qobhou, pour Hor-Shosti devant 

20* 



156 La pyramide du roi Pepi J^\ 



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■!Tirri^ef::q]=^p^°^k=^^™p 







5..kDPT^p:^M™Pi-ŒËii-Pi.n^i.^^k 







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sn^MPWAPi-^iinnTk-pfl^i^^^ 



PiPŒEl-^^ilPJI.XTâ.JJlJL'^k'^k-I 



Râ, et il va, il se lave dans les champs cI'Ialou ; — s'ouvrent les portes du ciel, béantes sont 
les portes du Qobhou pour Pepi, et Pepi va, il se lave dans les champs d'iALOu. 

On laboure pour Pepi, on lui présente Toffrande, il se lève eu roi, on le mène à soa 
trône, il traverse le Poutriti, il parcourt le lac de TAutbl, et Nastit tend la main à Pepi 
pour rintroduire dans son adytum, dans son mystère, et elle donne la divinité à Pepi, qui 
est le pur fils de pur, car Pepi s'est lavé dans ces quatre vases remplis au Lac di\iu qaî 
est dans Noutirou, au vent dlsis la grande. C'est, en eflfet, Isis la grande qui soulève Hoïl, 
lui donnant d'aller pur, — RA [lui-même] est-il plus pur que Pepi? — et le portier du Qobhoxj 
le présente à ces quatre dieux qui sont sur le lac de Konsit, et ils font les présents de 
Pepi à Osibis, ils font les présents de Pepi à RA, afin qu'il n'ait aucune frontière et qu'on 
ne lui trouve aucune borne. Sib lance un bras au ciel, l'autre bras à la terre, il montre Pspi 
à RA et Pepi lui présente les dieux, Pepi lui dirige la barque divine, Pepi prend le ciel, 
ses colonnes et ses astres, et les dieux viennent à lui en courbant l'échiné, les Lumineux 
suivent Pepi à cause de son âme [puissante]; ils comptent leurs masses, brandissent leurs 



La pyramide du roi Pepi P^. 157 



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^tiiies de guerre à Pbpi; car il est le grand; fils de grand; qu'a enfanté Nouit; la vaillance 

^^ Pepi est la vaillance de Sit d^Ombos, c'est Pbpi, le taureau SBiiA-OïR, issu de Khont- 

'^^Hbkti; c'est MiBiBt; rhumeur jaillissante et MiribI paraît quand se produit Teau. Cest lui 

*^ serpent Nouhbkoou aux replis multiples, c'est Pbpi, le dieu-Scribe qui dit ce qui est et 

*^it exister ce qui n'est pas; c'est Pepi, le lien des tablettes [d'écriture], sorti d'AKHiT-oïRiT, 

^^^st Pbpi, cet œil d'Hor, plus fort que les hommes, plus vigoureux que les dieux, aussi 

^OR porte MiRiRî, Sit le soulève, et Pbpi donne l'offrande sur la table d'offrandes des pains 

^t liquides, sur la table d'offrandes de la porte, il se concilie par l'offrande les deux dieux 

Pacifiques, il se concilie par l'offrande, les deux dieux dévorants. 

n. 

SiB s'engraisse de ce que Nouit répand devant lui; aussi quand Pbpi sort au ciel, 

le ciel l'a salué avec joie, et la terre a tremblé devant lui, car il a lancé l'ouragan par son 

mugissement comme Sit. Les gardiens des chairs du ciel lui ont ouvert le ciel et il se dresse 

Bur Shou; les étoiles lui ont livré l'accès des pavillons des forteresses du dieu, et il parcourt 

le ciel comme le dieu Sounti, par la grâce de Sothis dont les demeures sont pures, il s'est 

lavé dans les lacs des gens de Touat, l'étoile Nomit lui rend ses voies bonnes et la conduit 



1) D est gravé 8ur ^^zi:^, — 2) Le cartouche est gravé tout entier sur (][. 



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158 La pyramide du roi Pepj I^. 



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à cette grande place qu'ont faite les dieux, que fait Hor, que régit Thot; Isis le prends 
Nephthys le saisit et toutes deux rasseoient à cette grande place qu'ont faite les dieux, ^^ 
alors les élémentaires viennent à lui en joie, les dieux en proscynème, les habitants des hon — 
zons viennent à lui en se traînant sur la face, les Indestructibles en courbant Téchine, et iJ 
prend le sceptre et il commande aux portes des dieux, il a supporté le ciel en vie, il port^^ 
la terre en joie, c'est son bras gauche qui supporte le ciel en force, c'est son bras droit qm^ 
porte la terre en joie, et quand il a trouvé Ashtit, appelant le portier d'Osiris qui détest ^^^ 
laisser passer qui ne lui a pas fait les prières (?), il reçoit le souffle de vie, il aspire l^ 
joie, et il florit des oflFrandes du dieu, il a respiré la brise, il s'est inondé du vent du Nor<3 
et il florit parmi les dieux; il fait son choix comme le Grand qui choisit, il navigue mieia.^ 
que Khont-Atiriti, il frappe de son sceptre Abi, il commande du sceptre Aaït, et il lai 
ses mémoires parîni les hommes, son amour parmi les dieux. Parlant, dis ce qui est, ne 
pas ce qui n'est point, car c'est Thorreur de dieu qu'une parole artificieuse; quand donc Pepi 
plaide, ne dis pas qu'il est [simplement] Pepi, car c'est Pepi, ton fils, c'est Pbpi, ta chair. 



1) '^-«»— est gravé sur (1. — 2) *^-^— est gravé sur [ , 

3) Ce paragraphe se retrouve dans Ts-n, 1. 1—6. Ainsi que je Tai dit en temps et lien, la pierre 



La pyramide du roi Pepi P^. 159 



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du pignon de Teti s'est abaissée et a recouvert le haut des premières lignes. J'ai examiné de nouveau le 
mai après avoir retrouvé le texte de Pepi P', et j'ai constaté que le bloc avait recouvert entièreme nt la 

première ligne. Il faut donc rétablir le texte de Teti comme il suit : i uimiu i 



la D on + '"""" 





eP^^(lllib^k^(IÏI°^^^15M^i[î2«]^^ 

Le texte de Pepi P' m'a permis de reconnaître dans celui de Teti des signes que la position de la pierre 
rendait difficile à discerner. 

1) [ ( et O sont gravés chacun sur *^-«— . — 2) Ce cartouche et le précédent sont gravés sur 



160 La pyramide du roi PEPr P^. 



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384 



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389 

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Les derniers paragraphes se retrouvent en partie dans les autres pyramides. J'en réserve 
la traduction pour le moment où la publication de ces versions m'aura permis d'établir un 
texte correct. Au-delà des herses, les inscriptions recommencent Celles de la face Onest 
sont en petits caractères et en colonnes serrées. 



390 



inP^ll^f^rjl^-s^^i^-^flflŒa^kHl^M 



tJT ^^3^ AAA^^^ v5_lU ^A^^A^/A\ A ^ aaaaaa V5-i-U /swvvv I Jb^ ^13^ Jl 



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I. 

Les deux gaflfes de Hor, les deux ailes de Thot font naviguer ce Pepi sans naufrage^ 
Donne du pain à ce Pepi, donne de la bière à ce Pepi de ton pain perpétuel, de ta bière 
étemelle, car c'est ce Pepi, le gardien de ces deux obélisques de Râ qui sont sur terre, c'e^-^ 
ce Pepi, le gardien de ces deux colonnes de Ri qui sont au ciel. Ce Pepi va pour embra^ 
ser ces deux horizons du ciel qui sont devant Râ. Il est sous cette liqueur fortifiante d^"î 
QoBHou [réservoir d'eau fraîche] de Râ qui purifie la terre du midi devant Râ, et ce Pbte 
va au Champ de Vie au berceau de Râ dans le Qobhou. Ce Pepi rencontre cette déesse Qoft.si 



l) ^^^ est gravé sur (J. — 2) Ce paragraphe V dans Teti, 1. 36—37. 



Nst^j^r^ 



La pyramide du roi Pepi I^. 



161 




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Tou (Libation fraîche) ^ fille d'ÂNUBis qui marche à sa rencontre avec ses quatre vases. 

Comme elle rafraîchit le cœur du dieu grand au jour où il s'éveille^ elle rafraîchit là^ de 

manière à le vivifier, le cœur de ce Pepi, elle lave ce Pepi, elle parfume ce Pepi d'encens et ce 

Fjbpi prend la place des offrandes de celles qui sont dans le Grenier du dieu Grand, ce Pepi 

se pare avec les Indestructibles, ce Pepi est supérieur à Ehont-Atiriti, il s'assied à la place 

de ceux qui sont munis de forme. 

IL 

Nou-oÏRou, nautonnier de la région de TÊtre, toi, qui as Pepi pour pâtre de tes bœufs, 

pour chef de ton destin, toi, dont Pepi est le modèle sur terre, la semence de Toum, la 

matière pétrie par Nouit, quand Pepi vient à toi, et qu'il t'a apporté ta demeure celle-là 

même qu'il a bfitie pour toi la nuit où tu es né, le jour où tu as reçu ta destinée, toi, cette 

liqtieur bouillante dont on ignore le père et qui ne connais point ta mère, pour que Pepi ne 

parle point de toi à ceux qui t'ignorent de manière qu'ils te connaissent, transporte Pepi 

dans ta barque, pour qu'il parcoure la terre, arrive à ce champ où les dieux sont comblés 

d'offrandes, où les dieux sont rendus prospères en leurs jours des commencements de saison. 

IIL 
véritable passeur ^ du pays d'iALou, ce Mirirî, le vrai au ciel, et sur [terre, c'est 

1) «Ô [toi qui] passes et fais rebrousser la barque»; le personnage ainsi désigné est, autant que je 
puis comprendre, une sorte de Charon qui transporte les dieux et les âmes dans son bac d'une rive à Tautre 
du fleuve d'iALou. 

Bemeil. VII. 21 



/ 



162 La pyramide du roi Pepi P^ 



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[n3^]^TMiMflkPTW>A^oiî^P 



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^Tiniv^^k"±p!mâJiZ'7^™cêi^(i®i 



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k-JIS^ŒM]°^1Ti:IIIIIIIIIIIIIIIIIIP^8qiP:iI:"a 

Pepi] le vrai en ce continent de terre, il a nagé, il a atteint ce qui est entre les deux 
cuisses deNouix; il présente les divertissements du dieu, les plaisirs du dieu par devant sa 
place grande et ces choses là que tu as entendues dans les maisons, que tu as perçues 
dans les routes, en ce jour où on appelle ce Pepi vivant pour qu^il entende le jugement, 
voici que les deux chefs de la place du dieu grand les proclament en vie et vigueur éter- 
nelle à Pepi, à savoir le Génie de santé avec celui de force. Ce Pepi va donc au champ 
dlALou, la demeure excellente [du dieu Grand], il y accomplit ce qu'on doit y accomplir 
[pour être] des bienheureux et il leur attribue des pains, il leur assigne des volailles, car 
ce Pepi est Hor qui attribue des pains à Pepi, qui assigne des oies à Pepi. 

IV. 

ô passeur du pays d'OlQFrandes, apporte ceci à ce Pepi, car c'est Pepi qui passe, c'est 
Pepi qui vient, [lui, le fils] de la Madît qui a enfanté Khoftto et dont les étoiles sont la 
pâture où se vivifient les deux terres, au côté gauche d'OsiRis. C'est Pepi, le fourrier joyeux 
de Tannée, ô Osiris, voici qu'il \1ent en messager de ton père Sib présentant ce qui appartient 
à chaque saison, et ce Pepi est descendu dans le Qobhou avec la double neuvaine des 
dieux, c'est ce Pepi le modeleur de la double neuvaine des Dieux, le fondateur du pays de 



408 



La pyramide du roi Pepi P^. 163 



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U^îî^X^ ^-=J^-iM Tfl^P^^ ^ ^ 

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r^ r T r ^t Vt/VN/NA fr/ /' A/VW\A 1 U I -tXÏ^ ^»> •^ A>/NA/V/NA /St\fSAAA ^ ^ ^ /WVA/VA I I AA/WW AA/VSAA I 







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i iiiiiiiiiiiiiiii m ^(iM]^crTXP!ffl^i>K 



ŒH ™ ™ ^ > A ^ M (MII,k--J %■ ? 4, ^ ŒmJ I-k 



l'offrande ; ce Pbpi a trouvé les dieux debout revêtus de leurs toiles et leurs sandales blanches 
aux pieds; ils ont lancé leurs sandales blanches à terrC; ils ont arraché leurs toiles^ ils ne 
se sont pas réjouis de ton arrivée, mais ils vous disent : «Dressez la javeline», or Joie du 
CŒUR est le nom de cette javeline, maîtresse du pays d'Offrandes. Lève-toi donc, Osiris, 
assigne ce Pepi aux seigneurs de la javeline Joie du cœur, maîtresse du pays d'Offrandes, 
comme tu attribues Hor à Isis le jour où tu l'as rendue enceinte d'HoR, pour qu'ils donnent 
que Pepi mange des herbes et qu'il boive des puits qui sont dans la contrée d'Offrandes. 

V. 

ô Génie dont la face est la nuqvs, portier d'Osmis, dis à Osiris : « Fais amener à ce 
Pbpi ta barque sur laquelle naviguent tes purs et quand tu auras reçu ta libation d'eau 
fraîche sur cette Cuisse des Indestructibles, fais naviguer Pepi dans cette barque avec ce 
câble d'étoffe verte et blanche par lequel I'Œil d'HoR est remorqué vers la Matière, car ce 
doigt d'OsiRis qui se trouve là s'allonge anxieux que ce Pepi vienne à lui précipitamment, 
. précipitamment (?), se garant (?) du grand Etang i?). Ouvre donc les deux battants du 

21» 



164 



La pyramide du roi Pepi P". 



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423 




PouTiRiT, entrebâille les deux portes de la Région de Gloire^ et vous, double neuvaine de 
dieux conduisez ce Pepi en barque avec vous, au pays d'Offrandes, à la transformation d 
ce Pepi en bienheureux, et ce Mîrirî frappe de son bâton Abi, ce Pepi commande de so 
bâton d'honneur, ce Pepi guide les révolutions de Râ, Tarrosement de la terre, la rosée è 
SiB, par le dédoublement (?) de la double neuvaine des dieux ; ce Pepi est Tâme divine qi 
marche au milieu de vous, ô Dieux, qui pénètre le Paït et remplit le PAït de cette ea 
qui fait fleurir le pays d'iALou et qui arrose le pays d'Offrande. Voici donc que \iennei 
ces quatre gardiens qui sont sur la partie orientale du ciel, et, comme ils transportent RA € 
barque entre ses deux régions d'horizon pour que RA y aille vers son horizon, ils transportei 
ce Pepi en barque entre ses deux régions d'horizon pour que ce Pepi y aille vers Fhorizo] 
auprès de RA, et rende hommage à Hor Tiouti, l'épervier divin très vigoureux qu'enfan 
le ciel. Salut à toi avec tes quatre faces qui se reposent et voient ce qu'il y a dans Qons 
alternativement, et qui lancent l'orage sur les champs (?), donne à ce Pepi tes deux doigt 
ceux-là que tu as donnés à Nofrit, fille du dieu grand, comme messagers du ciel à la terr 
lorsque ces dieux s'y manifestent au ciel; muni d'âme divine, apparaissant comme Dieu c 
ta barque de trois cent soixante-dix coudées, tu as fait traverser les dieux de Pou, tu j 
satisfait les dieux orientaux, tu as transporté ce Pepi avec toi dans le naos de ta barqu 
car c'est Pepi le fils du Scarabée, qui est né de Hotpit, sous le poil d'IousAs la septe 



Ci 



La pyramide du roi Pepi I^^. 165 



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428 



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kaTn/.^i:fi^w^îP-k~s^k»v.(i!ii° 



AA/VA/W 



trionale, issue du front de Sib; c'est Pepi ce qui est entre les deux cuisses de Khontmiriti, 

<îctte nuit où il a poli la substance, ce jour où il a modelé les têtes des archers; quand 

^tt as pris ta pique favorite, ton harpon qui ravage les rivières, dont la double pointe est 

les dards de RA, dont la double hampe est les griffes de la déesse Lynx, Pepi en perce les 

têtes des ennemis de Hor qui sont au pays d'Offrandes. Pepi est descendu sur la mer et tu 

^ baissé ta tête, tu as courbé tes bras, ô mer, et les enfants de Nouit qui descendent sur 

^% mettent leurs guirlandes sur leur tête, mettent leur guirlande sur leur cou, présentant 

'^ lotus fleuris qui sont les couronnes des étangs du pays d'offrandes à Isis la grande qui 

P<>ïte la pique dans Akhit, qui les apporte, les donne, les répand devant son fils Hor l'en- 

'^ut, encore à la mamelle, pour qu'il parcoure la terre avec ses deux sandales blanches et 

^^'il aille à son père Osiris; ce Pepi s'est donc ouvert sa route parmi leurs oiseaux, ce Pepi 

* couru avec les maîtres des provisions, ce Pepi est allé au grand lac qui est au milieu du 

P^ys et sur lequel se posent les dieux grands, et ce sont les chefs des Indestructibles qui 

donnent à ce Pepi cet arbre de vie dont ils vivent, pour qu'il en vive à son tour. Emmène 

^onc ce Pepi avec toi vers ce grand pays qui t'es soumis de par les dieux, où tu manges 



166 La pyramide du roi Pepi I^^ 







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pendant la nuit [jusqu'Jà l'aurore, où [tu] deviens maître du dieu Hou (La nourriture), si biei 

que ce Pepi mange de ce dont tu manges, que ce Pepi boive de ce que tu bois; donne qu< 

ce Pepi rassasie les compagnes de Khontitsonitous, donne que ce Pepi siège en vérité 

que ce Pepi se lève en sa félicité, que ce Pepi se lève et prenne la félicité par-devant to 

comme Hor a pris la maison de son père au frère de son père Sit par-devant Sib; déclara 

que ce Pepi est le prince parmi ces Lumineux Indestructibles maîtres du ciel, rois de 

biens divins, gardiens de Toffrande, et qui permettent Faller à ces Khontioukoou qui son 

au ciel. 

Vl. 

ô ces quatre génies qui êtes dans les tresses de Hor, vous dont les tresses sont ave( 
vous, dont les tresses sont sur vos tempes, dont les tresses sont dans vos bonnets sur vos têtes 
brandisseurs [de massue], amenez cette barque à ce Pepi, amenez cette barque d'offrandei 
à ce Pepi que conduisent à ce pays Haqerro et le Dieu dont la face est la nuque, poni 
qu'elle conduise Pepi au côté où sont les Indestructibles afin que Pepi soit parmi eux; s'il 
l'ordonne, conduisez cette barque à ce Pepi, pour que ce Pepi dise votre nom aux hommes^ 
pour qu'il le fasse connaître aux créatures, et pour qu'il arrache ces brandisseurs [de massue] 
qui sont sur vos têtes comme les lotus qui sont dans les étangs. 



La pyramide du roi Pepi P^ 167 

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Lac d'offrandes, Lac d'offrandes, que l'oie Sar apporte, que l'oie Six apporte, que le 
taureau apporte, rue-toi sur ce Pepi comme le cigogne ! père, assaille [Pepi] comme la grue ; 
(inand Pepi marche avec ses pères qui sont dans le lac Sinueux, apporte à ce Pepi son 
pain indestructible, sa bière inépuisable que ce Pepi mange seul de ce pain unique, et ne 
le rejette pas derrière toi, car la mère cigogne te l'enlèverait. 

Vin. 

j dieu qui voit devant et derrière soi, voici que ce Pepi vient vivant, et qu'il t'apporte 

cet Œil de Hor sublime qui est dans le pays des matelots, et c'est la barque Œil de Khxoum 
qui a apporté cela à ce Pepi! HApi, Amsiti, Tioumoutf, Qobhsonoup, la barque Œil de 
Khnoum qui est dans le lac de l'Autel apporte cela à ce Pepi! dieu Dévorant ouvre la 
voie à ce Pepi! Dieu rampant en anneaux, ouvre la voie à ce Pepi! Nekhabit, ouvre 
la voie à ce Pepi! Salut à toi, ô belle déesse, en paix; aime ce Pepi, aimez ce Pepi, ne lui 
soyez point mauvais; n'enlève pas ce Pepi, n'enlevez pas ce Pepi! 

IX. 
L'éclat de Pepi rend vigoureux le ciel, lorsque ce Pepi s'élève au ciel. Œil de RA. 



1) D est gravé par-dessus un *^-»— efifacé. 



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168 La pyramide du roi Pepi I^*. 






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Dresse-toi, ô Pepi, vers cet œil gauche de Hor grâce auquel on entend la parole des dieu3 
dresse-toi parmi les Lumineux, comme Hor se dresse parmi les vivants; dresse-toi, Pepi, parc 
les Lumineux Indestructibles, comme Osiris se dresse parmi les Lumineux. 

X. 

Pepi se purifie par les purifications que Hor accomplit pour son œil, car Pepi est Thot 
qui le défend [cet œil], Pepi n^est pas certes Sit qui le vole; aussi les dieux prient, et la doubh 
ueuvaine acclame à rencontre de ce Pepi. Pepi soulève la couronne blanche grâce à laqaeU< 
rCEiL DE Hor est fort et les dieux acclament cet acte. La face de ce Pepi est une face d< 
chacal, les deux bras de ce Pepi sont d'un épervier superbe, les ailes de ce Pepi sont d( 
Thot; voici donc que Toie Sib [qui est] Pepi s'envole au ciel, ce Pepi arrache TCEil de Hoi 
à Hor, ce Pepi soutient l'abîme en équilibre et les défenses de la muraille de ce Pepi sont te 
stèles frontières qui sont entre les jambes et sous les mains d'OsiRis; ce Pepi a infesté les voiei 
de Sit et il conduit ce Pepi aux messagers d'Osiais; aucun Dieu n'est fort contre ce Pepi, ancni 
matelot ne va dans la voie de ce Pepi, car ce Pepi est Thot le vigoureux des dieux. Toui 
adjuge ce Pepj vivant au ciel, et ce Pepi arrache I'Œil de Hor à Hor, car c'est Pepi 1< 



La pyramide du roi Pepi P*^. 169 







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fils de KhnouM; ce Pepi n'a rien fait de mal, la parole que ce [Pepi] adresse à ta face, ô Râ, 
écoute-là. ô taureau de la neuvaine divine tu montres la voie à ce Pepi, tu élargis le domaine 
tie ce Pepi parmi les dieux, et ce Pepi arrache son œil à Hor, ce Pepi le soulève appa- 
raissant sur sa tête; donne à ce Pepi qu'il voie de ses deux yeux complètement, de manière 
à en détruire ses ennemis. Hor a pris son œil, il Ta donné à ce Pepi, et l'odeur de ce Pepi 
est l'odeur de dieu, l'odeur de I'Œil de Hor [qui se propage] à la chair de ce Pepi; ce 
Pepi se glisse sous l'œil et ce Pepi s'asseoit sur ce grand siège des dieux et Pepi s'élève 
jusqu'à Toum entre les deux sceptres (), car c'est Pepi ce [corps] malade des dieux dans les 
bras de I'Œil de Hor; l'Œil a cherché Pepi dans Pou, il a trouvé Pepi dans On, il a jeté 
Pepi sur Sit en cette place où ils se battent, ô Hor tends ton bras à ce Pepi; ô Hor ton 
œil f est présenté, il se manifeste à toi, il se manifeste à toi, ce Pepi est venu à toi vivant, 
et VŒiL DE HoR vient à toi avec ce Pepi sur ce Pepi éternellement. 

XL 

Tu as lavé Râ, tu as blanchi Hor le dieu fils de dieu, messa- 
ger des dieux, transporte ce Pepi dans le lac de Qonsit, car ce Pepi s'est lavé dans le pays 
d'iALou et ce sont les Serviteurs de Hor qui ont lavé ce Pepi, ils font à ce Pepi le chapitre 

Recueil. VII. 22 



170 La pyramide du roi Pepi P^. 



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de ceux qui sortent, ils font à ce Pepi [le chapitre de ceux] qui s'élèvent, et ce Pepi descend 

dans ta barque, ô Kâ, celle que les dieux manœuvrent élevant ce Pepi, et ils acclament à 

la face de ce Pepi comme ils acclament à la barque de Kâ quand il sort à FOrient sublime,^ 

sublime. 

XII. 

Ce Pepi s'est lavé dans le lac d'iALOu où s'est lavé Râ ; Hor a tiré le dos de ce Pepk: 

TuoTH a tiré les jambes de ce Pepi et Shou l'élève au ciel : ô Nouït tends ta main à ce 

Pepi '. 

XIII. 

TouM devient qui va jouir pour son compte à On; il empoigne son membre dans son 
poing, en travaille et les deux enfants qui en naissent Shou et Tafnout, mettent Pepi entre 
eux deux, mettent ce Pepi parmi les dieux qui sont dans le pays d'Offrande. — Dire quatre 
fois : Sorte ce Pepi au ciel, aille ce Pepi à la ten-e vivant éternellement. 

XIV. 

SouNTi qui parcours le ciel neuf fois de nuit, tends une main secourable à ce ?m 
vivant et transporte -le sur ce lac; tandis que ce Pepi descend dans cette barque de dien 
dans laquelle le corps du cycle des dieux manœu\Te, manœuvres y ce Pepi, alors il te fait 



1) Le texte est corrompu. Le voici tel que le donnent les autres pyramides : ^^. H 






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k Chapitre du Natron divin, il te fait le Chapitre de VEncens, et TEneens se dresse sous 
forme du Dieu qui est parmi la Grande Neuvaine des dieux, le Natron divin s'assied sous 
forme du Dieu qui est dans la grande rive! 

ô portier du ciel observe bien ce ménager [divin] quand il sort : s'il sort de cette porte 
occidentale du ciel ouvre (litt. amène)-lui cette porte méridionala du ciel, s'il sort de cette 
porte orientale du ciel, ouvre-lui cette porte septentrionale du ciel. 



XV. 

Salut à toi échelle qui supporte la coupe d'or des esprits de Pou et des esprits de 
Nekhbn; tend ta main h ce Pepi que ce Pepi siège entre les deux gi-ands dieux qui sont 
dans la place de ce Pepi; conduis-le par la main vers le pays d'Oifrandes, qu'il siège parmi 
les astres qui sont an ciel. 

XVI. 

ô ces deux éperviers femelles qui êtes sur l'aile de Thot, qui écartez les attaques, 
apportez ceci à ce Pepi, mettez-le k sa place, car ce Pepi vivant est le messager agile de Hor. 

Les chapitres qui suivent ont été mutilés : la traduction en sera donnée au fur et à 
mesure qu'ils se présenteront dans les autres pyramides. 

22» 



172 La pyramide du roi Pepi I^^. 




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1) (I gravé par dessus 



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La paroi qui fait face à celle-ci est couverte, comme la paroi Est des chambres précé- 
dentes, de lignes moins serrées et de plus gros hiéroglyphes. Le premier chapitre est un 
peu mutilé et le texte des autres est généralement incorrect; le scribe chargé de les écrire 
a passé des mots et embrouillé les phrases. J'en réserve donc la traduction pour une meil- 
leure occasion. 



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1) Le même texte dans Teti, 1. 176—183, avec quelques variantes. 



La pyramide du roi Pepi P^. 



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(Sera continué.) 



Inschriptliche Denkmaleb. 177 



INSCHRIFTLICHE DENKMÂLER 

DER 

SAMMLUNG ÂGYPTISCHER ALTERTHÛMER DES ÔSTERR. KAISERHAUSES. 

VON 

E. V. Bergmann. 

1. Anlasslich der Orientreise des Kaisers Franz Joseph I. im Jahre 1869 maehte der 
ôsterreichische Civilingenieur Herr Anton Lucovich dem Monarchen drei grosse Btlndelsâolen 
aus rothem Granit, welche er bei dem Bau eines Forts in Alexandrien gefunden batte, zum 
Gescbenk. Gegenwârtig dienen die 20 Fuss boben Monolitbe als Deckentrâger der beiden 
âgyptischen Sale des neuen Hofmuçeums, dem sie zur besonderen Zierde gereicben. Der 
Schaft dieser Sâulen bestebt aus acbt Stengeln, welcbe oben mit fttnf Bâ^ndem zusammen- 
geschnUrt sind, deren Enden auf dem obersten Tbeile des Scbaftes berabbângen und zu 
unterst mit einem eingravirten aufrecbten Blattcben verziert sind. Die auf den Stengeln 
sitzenden Knospen, an deren Ansatz sicb ebenfalls eingravirte Blâtter befinden, bilden das 
KapitàU. Der Sâulenscbaft ist an der Basis eingezogen aber nicht von sculptirten Wurzelblattem 
umgeben. 

Aile drei Sâulen sind in der Mitte des Scbaftes umlaufend mit Insebriften in zwei 

lîeihen ilbereinander derart gescbmttckt, dass auf jedem der acbt Stengel zwei Insebriften, 

im Ganzen also in jeder Reibe 16 Insebriften angebracbt sind. Von den beiden im ersten 

Saaie des Muséums aufgestellten SauIen tragt die vordere nocb fast aile Insebriften der 

oberen Reibe, wâbrend die untere Reibe zum grftssern Tbeile zerstôrt ist; die andere Saule 

dagegen bat ibren inscbriftlicben Scbmuck durcb Abwitterung des Steines fast gânzlicb ein- 

gebtlsst. Am besten erbalten ist die im zweiten Saale befindlicbe dritte Saule, welcbe nocb 

sSmmtlicbe 16 Insebriften der oberen Reibe und 12 Insebriften der unteren Reibe darbietet. 

Nacbstebend (S. 178) tbeile icb die Insebriften dieser dritten Saule mit und zwar die der 

oberen Reibe in Gânze, jene der unteren Reibe, welcbe ausscbliesslicb von den beiden 

Kônigsscbildem Merienptab I. gebildet wird, aber blos tbeilweise und zwar nur an den 

Stellen, an welcben die regelmâssige Aufeinanderfolge des Tbron- und Namensscbildes dièses 

Herrschers alterirt erscbeint. 

Die Saule trâgt demnacb die Namen dreier K5nige: Tbotmes IV., Merienptab I. und 
Seti IL und ausserdem den Bannernamen ka next ur pehti, den sowohl Amenopbis IL als 
luch Setnecbt fttbrte, der bier aber wobl dem ersteren eignet, da Setnecbt, welcber spàter 
ils die obgenannten Pbaraonen regierte, sicb kaum mit der Anbringung seines Banner- 
lamens begnUgt, sondern gewiss aucb seine Kônigsscbilder an die Stelle jener seiner Vor- 
^nger gesetzt batte, wâbrend anderseits die Namensscbilde Amenopbis IL eben der Usur- 
nmng der Saule seitens seiner Nacbfolger Tbutmes IV. und Seti IL zum Opfer fielen. 

Ob Amenopbis IL die Saule mit seinen Namen und Titeln umlaufend verzierte, ver- 
uag icb trotz wiederbolter Untersucbung ibres Scbaftes nicbt festzustellen. Dass Tbutmes IV. 
î8 nicht tbat, beweist der nocb vorbandene Bannemame seines Vorgângers; wie oft er aber 



1) Eine derartige Saule in Denkm. I. 81 f. 

Recueil, TH. 23 



178 



Inschriptliche Denkmâler. 



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^nrïnidôj ? 



seine Schilder anbrachte, bleibe dahingestellt. Wenîg Rlleksicht auf seine Vordennilnner m 
Seti II.; dessen Namen etc. jetzt nahezu ausschliesslich die obère Inschriftreihe bilden. . 
dttrfte auch das Q^^.^^^^^^fj "^ "i^^ (^^ ™* ^Ul^' ^^^^^ unbekannten i 
[Brugsch, Dict. géogr., 562, cf. (j ^ (1 und \\ ^ [1 J J ^ identisch ?) wie auch das (| j^ 

îehttren. Vielleicnt weiss ein Facberenosse hierttber una t 



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( \\ zugehtti 



1/ 



Facbgenosse hierttber und ttber 



mathmassliehe Provenienz unserer Sâulen, die wohl ans eînem unterâgyptischen Ten 
stammen, Aufschluss zu geben. Von der Publication der Inschriften der beiden and( 
SHulen, die nur in einigen unwesentlichen Dingen differiren, glaube ich absehen 
ki^nnen. 



Inschriftliche Denkmalee. 



2. Die Kalketeinstatuette eiucs Mannes ans deni ulten Reiche (angeblich bei Meidum 

^efnnden) trSgt auf dem Sitze vorne folgende Inschriften: a) -W. g > i *K «der 

Ricbter und IMstrictschef Henka » ; h)m%.\_j^ 81 * <^ * der Vorsteher aller kOnigl. 

îanten Henka». Chabas {Mil. m, T. 2, p. 107) las den Titel xa-mer. Nach de» Legenden 

ni^^^ni!^^^ (es gab also aach einen «Grossender lOdesNordens») nnd^ 
flber einem Priester, der mit anderen einen Schrein '^ D )j^ trfigt, Psises, Jlfonum., pi. 32 

îeit Tahraqa'g), an welch' letzterer Stelle wohl eine Vanante des pnesterlichen Titels \ ^ 

DcxiCHEN, Kal. Inachr, &ï; Maribtte, Dend. lU, 23) vorliegt, scbeint sich jedocb fUr u^ 
Isch «OJ die LesuDg âd (vgl. Todtb. c. 139) zu ergeben. Ueber die Bedentung diesea àà oder 



di weiss ich nichte sicberes zu sagen, weabalb ich ërhan's {Aegypten, S. 134) Uebersetzang 

Kstrictschef > zonScfast beibebalte. Man vergleiche den Titel §^ (Mariette, Mon. 

in. 18) nnd den Namen <=^ des Un des 22. sapplementaren untei^yptischen Nomos (s. 
ÎBcoscH, Diri. géogr. 904). Unter den Functionâren des Ëdfuer Tempels (BeRaHANN, Hkrogl. 

laithr. 60) werden die ^ 1 und ^ 1 neben einander genannt. 

Aaf der Plinthe der Statuette rechts^ die Vertikaizeile : 1 S^ LJSa <=>j^^ 

ider Vorateber aller ktiniglicben Bauten, liebend seinen Herm ». Linka: ''^ ^^^ Xnl 

P|<:=:*|^s; darunter die Querzeîle : |^»T V J ^^ J, M ^^ « .... der welcher 
^fehle ertheilt den Oberlândem (s. Bbuosch, Wort. Suppl. 831) Hënka>. Im Berliner Mnsenm 
lefindet sich die Stataette des Baumeisters der Pyramide Kflnigs Seneferu, welcher naeh 
■■EPSIU8 (Verzeickn. der Sgypt. AUerth.'^, S. 44) den Namen S| | fBhrte; vermuthlich îst gleich- 
alls <Henka> zu lesen. 

3. Die hllbschc Granitstatnette eines mit untergescblagenen Beinen sitzenden ManneB 
la der Zeit der XII. Dynastie ist mit nachstehenden Inschriften geschmttckt: a) auf d em 
1— ^: h) aaf der Plinthe oben: 1 '^ A ""P 



Daa vorletzte Zeichen im Namen uneeres Hansvorstebers ist nndeutlich ; statt ^ kSonte 
an etwa aucb lesen. 

4. Auf der Plinthe der Statuette des Speichervorstehere der kCp iglicb en Mutter Ashbotep 
amena Xentiy,ett'i-8i Uest man daa Proskynema: j^A°^^^ Jolo^Ll^.'^iAj 

&. Die Inachriflen einer Osirisstatnette aus Kalkstein, welche als Geschenk des Kron- 
rinzen Rudolf in das Muséum gelangte, beziehen sich auf den gSttlicben Vater des Amon 
ux-f-n-mut, deasen sonstige Titel des Intéresses nîcht entbehren. Vertikaizeile auf dem Ffeiler 



1) Dtu Zeichen im Originale, ciu schriigliegendei Fiscb mit starker RUcken- nnd zwei BftnchfloBsen, 
41t tm hieroglyphischen TypenBortimcnte. 

S) Die Bezeiclinlingen <recht8> und <links> sind stets im heraldiBchen Sinne zn Terstehen. 



180 InSCHRIPTLICHE DENKJlfÂLER. 



~™ "™ -.i±i^i;:i^i&^u— f^v^^-"»"^ 





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^^lUP^ Z&tackr. 1873, 106 und ^^û^^ ^o<^<*- Hô, 4. 

6. Kalksteinstele in Thttrforni mit Leistencinfas siing 0™ 49 h., 0™ 34 br. Xn. Dynastie. 

tischc sitzend; ihm gegentiber, knieend, ^^ ^^^^'^^ J ^^ J y • HI- Kine Fraii 

jl û sitzend à Tégyptienne; zwei MUnner ^^*l-^^^ ] n(]b^m J 
kuieend. IV. Zwei Frauen ^^ *^-o^ V J 
sitzend à l'égyptienne ; ein Mann ^m^^X^^^ 








knieend. ^ 

Mehrere der vorstehend genannten Personen erscheinen auch auf einer Berliner Stèle, 
welche Lieblein's Dictionnaire unter Nr. 1170 an unrichtiger Stelle verzeichnet: 



ftHJkJ^-S^P 



A/^/^^^^ 




i^î-1-kP^I-^ÇKP 

Der Vergleich beider Denkmâler illustrirt die zur Gentlge bekannte Nachlassigkeit der 
âgyptischen Schreiber. Wer wUrde in dem "^^ der Wiener Stèle den Titel "^^ «Richter 

zur Stadt Nechen gehôrig» erkennen? Auch die wechselnde Schreibung des von Kames 
geftihrten Titels, der nach Lieblein {Dmkm, in St. Petersburg, p. 74) < Aufwârter des Tisches 
des Ftirsten > bedeutet, verdient Beachtung. Keinesfalls darf derselbe, wie es geschehen, mit 
< Altardirigent > tibersetzt werden, da das Wort | (wie sonst Ij nur respectshalber voran- 

gesetzt ist, wie die Varianten \\^\ ^. -^3- (Mariette, Abyd. ELI, p. 342) c Wàchter 

des Stuhles des Ftirsten» und ^q v\ f=^ \a (î.c, p. 364) zeigen. Dieselbe Voranstellung des f 

® 1 iT ^^^ ^^^ Wiener Stèle 37, die bei Lieblein sub Nr. 64ô 
nur unvollstandig reproducirt ist, weshalb ich eine kurze Beschreibung derselben hier gebe- 
Im abgerundeten Giebel ^^Q'^^; darunter zweizeilîges Proskynema an Osîris von Busiris 



und Abydos. In der Mîtte der Stèle die buntbemalten, vertieften Figuren des èpF^ l ^^| ^ 
' 1 L N=^^::^ ïiiid ^T<::> ^ ^1\ 101 ^ und die Namen seiner Sôhne: ^s^^ 

-^ /VWVNA LU JO^ '^-CS^O ^ /WWVS I JiH^^:^^' U JO^ 



Inschriptliche Denkmâler. 181 




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M/SAAA -JCr^J /SA\/VW\ 



^ s m «Meri der Grosse (Aeltere)» imd ^\ k-»^ QQ r^ «Meri der Kleine (Jtlngere).» 
Unten Familienregister in drei Zeilen: '^^^^-^^^Q^v. rljiïlP'^^ ^1 I 1 ^ hl^'^^ 

i - 1 î fI.LT. a^ m; D -¥• -^«^ <1- «ehmalH^n je eine 
Vertikalzeile: links (mit schwarzer Tinte) : ^. ^ pH""^^ i i F^^ î H^ Ia^^^^ ^ ^ 

'^ V ftl '^ VSv^ W ^** '^^^^^'S^ Beispiele des in Rede stehenden Titels, der auch 

? jg^ (Mariette, Ahyd. II, 46), -Y-M^S^ {Rec. de trav. III, 120) geschrieben wird, bei 

Mariette, il%(i. UI, p. 119 und 310, Lieblein Xr. 434; Pierret, Inscr. du Louvre I. 47, 

cf. 49. In anderer Verbindung begegnet das -r- ^^ \ ^ i y ^' ^^^- ^^ ^''^^- ^I; ^^^ 

und TiJjJny Lieblein Nr. 475. SoUte jencs ■¥• eine funerare Bedeutung baben und den in 
der Unterwelt fortlebenden Todten bezeichneu, entsprechend dem Titel des Osiris [ -r- 1 oder 
^1 j| A/>wvA-¥- vft\| (RouGÉ, Inscr, 34) «Ftlrst der (im Jenseits) Lebenden»?. Dann wiirc 

unter dem f Osiris zu verstehen, der von den ihm dargebrachten Opfergaben dem Todten 
seinen Antheil spendet. Da aber auch das •¥• i bedeutet bekanntlich auch das Grab) 
im gleichen Sinne aufzufassen ware, diesen Titel jedoch évident noch am Leben befindlichc 
Personen (so z. B. Ostrakon 5633 des Brit. Muséum, s. Hieratlc Inscr. y pi. 16) flihren, so 
ist obige Erklilrung des ■¥- unmôglich. 

7) Oben abgerundete Stèle (Nr. 106) ans grobkornigem Alabaster, 0^" 45 h.; 0™28 br. 
I. Von der Mitte ans rechts- und linkslaufig geschrieben je flinf Vertikalzeilen : 

"^i^A!TmTrrnTji-ziiî^îiî-îj-^::i:T^°:îi 








II. Chenemsu erhâlt das Todtenopfer von seinem Brader Àku (?). Beischriften : 

Die Entziiferung des seltsamen Kciuigsschildes^ ist mir bisher nicht gelungen. Nur die 
beiden ersten Zeichen die sowohl als gelesen werden kOnnen, sind deutlich, 



1) Cf. |fà H Mariette, Abyd, III, p. 308; Sharpe, II, 76 und 'jA Mariette, l. c, p. 263. 

2) WiEDEMAK^ erwahnt dasselbe in der Aeg ypt, Gesch khte, S. 220, mte 2 und fiihrt es mit dein in 
einem Petersburger Papyrus genannten K(5nige [ ^^JHH I zusammen. 



182 Inschriftliche Denkmâler. 



wogegen das dritte und anscheinend letzte eine einigermassen sichere Lesang nicht gestattd. 
Die unbestimmte (jestalt dièses Zeichens bat sowohl Aehnlichkeit mit dem Schriftbilde der 
mit einander verbundenen Arme mit einem Striche in der Mitte fT] ("i^^n beachte aaf dem 
Steine namentlicb die beiden kleinen Ausbiegungen unteu, welche HS,nde darzustellen scheinen) 
als auch mit der Halle (T\ auch an den Knoten v, der sich bisweilen in âhnlicher Form 
findet, kônnte gedacht werden, wogegen das Bild der strahlenden Sonnenscheibe m wegei 
des deutlich sichtbaren Winkels an der Spitze unseres Zeichens ausser Betracht bleiben muas 
Mag man. nun dies Zeichen wie immer deuten, der Name einer Gottheit lasst sich ans dem 
Schilde nicht herauslesen. Wir haben es daher mit dem Kônigsschilde eiues nnbekanntei 
Herrschers zu thun, welcher der XIII. (?) Dynastie, deren Regentenreihe uns nm* unyollstandi| 
Uberliefert ist, zazuweiscn sein dttrfte. In dièse Zeit gchôrt die Stèle auch nach ihren àusserei 
Merkmalen, dem plumpen Stile der Hieroglyphen, der verkehrten Stellung und ungemeh 
seichten Ëintiefung einzelner Schriftzeichen. Das an den grossen Keungôtterkreis und an dei 
Osiris von Busiris gerichtete Proskynema wurde von Lepsius (Ueber die Gotter der vier EU 
mente, S. 227), nach welchem unsere Stèle in die XII. Dynastie gehôrt, als das âltesti 
damais bekannte Beispîel der Wiederholung der neun GOtterzeichen citirt, die sich nunmeh 
ans den jtlngst pnblicirten Pyramidentexten belegen lâsst. Chenemsu's (cf. diesen Namen be 
Prisse, Monum. pi. IX, Lieblein 134 und Mariette, Abyd, III. 336) Titel OO | j m 
dUrfte mit Inversion der beiden letzten Gruppen àdennu Jiotep ka an zu lesen sein; wenigstens 
wird das Wort àdennu ebenso auf der Stèle des Sehotep-àb-râ in Bulaq (Mariette, Abyd. H) 
geschrieben. 

8. Die Stelen 31 und 65 der Wiener Sammlung, die nach der theilweisen Ueberein- 
stimmung der Namen und Titel der auf ihnen genannten Personen ein und derselben Famille 
zugehôren dtirften, sind in mehrfacher Beziehung bemerkenswerth. Ich erlaube mir die Texte 
derselben nachstehend • vorzulegen : 

Stèle 31 in ThUrform; Kaikstein, 0°»42 h.; 0«^29 br. 



Sâf,^Miiss2rï;t:îjTrî-fiiqkn^^^ 



iâîPTâ^yr^JlTH^^flTîM^-TPTâi^ 









^^3uWi i:!ll.^P j *^ti^kl.5- 



Unten in der Mitte Opfertisch; zu dessen beiden Seiten zwci sitzende Mânner mit Lotoc 
blume und dem Bande I in den Handen, benannt: S^J]^**— i ' J ^ ^^^ «^^ V^ 
Y /P r J ^' Unter dem Stuhle des letzteren der Name l^^ ^^ ^ a^^wv. Links obe 



fsA/^A/SA 



der Name M J ^"1 «A 'Jv; rechts oben der Name -i^^;z:;«f\ —h— H Iaaa/vvsT a 



INSCHRIFTLICHE DeNKMÂLER. 183 

Die nackten KOrpertheile der beiden Mânner sind braunroth, die Hieroglyphen grtln bernait; 
cf. LiEBLBiN, Dict,, Nr. 465. 

Stèle 65, oben abgerundet; quarzhâltiger Sandsteîn; 0^505 h.; 0"35 br. 

Im Giebel der mumienfôrmige Osiris stehend fj-*=2>-rw^ i ïï^^ ||^^==^ i f J 5 

ihm gegentlber Schakal auf der Gertiststange V ^^^^ \ Y ^"^^^ darunter die Schriftzeile : 



I. Drei stehende Mânner mit den Beischriften : a) Tczz^l g I A'^ ^I"^ I /j^ LJ 



A 





A/VAA/NA 



n. Drei stehende Mânner: a) I o/\ï=û_, [j I /wwna ■ Z^ ! j >Lo^||| I' 

in. Zwei MSnner und eine Frau: a) l^^» A=^ LJ ^=^^ j ^^ 1i '^Î^^Q!' 

'^H-n^-sîPTyji™p«ni-)H-n¥£îs 

m fjis— ni. 

IV. Ein Mann und drei Frauen: a) ^-^=^11^ '^Hl î O VZ^Tl 






/VS/W\A 



' Ci njjl I I W /VWVNA 1 

V. Drei Mânner und eine Frau: a) 1 q A ^-û-. fj ni a^^aaaN-K . n J '^:^ n 

=^M <— <? I J I lii l/sAAAAA |\/vwvAA I M. — Ahi Raude der Stèle umlaufendes Band mit 
eingravirtem Strich-Omamente; welches an einigen Stellen Reste der alten Bemalung mit 
schwarzer Farbe zeigt. 

Von besonderem Interesse in den vorstehenden Inschriften sind die Titel des Anubis. 
Auf Stèle 31 flihrt dieser Gott die Bezeiehnungr^^ ^^^^^îl]^® welcher auf Stèle 65 
*e nicht minder ungew5hnliche f^î aÛÛ "^^^^^ gegenUEertritt. Beide sind mit einer dritten 



«ilmliehen Ifl ^)f^^ vll*^'^' ^^^^' ^^^^ ^^ vergleiehen. Unter der Localitàt ka qem 
^ dem Titel xenti neo ka qem ist hier wohl die beim Serapeum gelegene Nekropole von 
^^mphis, Manetho's K(oxci&[i.t), zu verstehen, deren Name auf den Denkmâlem in mannigfach 
^^riirter Schreibung und auch in der ktlrzeren Form qem und qemi (Brugsch, Dict. géogr., 
P- 836) begegnet. Ihr Schutzgott war Horus ; als solcher erscheint er im Todtenbuch (c. 138, 2) 

1) Das ] u ist hier vielleicht die in der grossen Nomenliste von Edfu genannte Osirisreliquie u îS 

«^f^"l R Q. / *ei»^ «das dcid des Flirsten CcU*i) worin die gOttlichen Glieder (des Osiris) vereinigt sind» 

^^n Memphis. Anubis /en^t dad wUrdc dann gleich den anderen oben genannten eine memphitische Form 
dièses Gottes sein. 



184 Inschriftliche Denkmâler. 

und in der Inschrift eines Apissarkophages, in welcher Kônig Chabbasch cder Liebling des 
Apis-Osiris des Horus von qem» genannt wird. Man kënnte daher das neb ka qem in dem 
in Rede stehenden Titel des Anubis auf Gott Horus beziehen. In diesem Falle wâre aber 
die Bezeichnung des Anubis aïs xenti des Horus nicht verstandlich; mag man nun dièses 
xenti in dem Sinne von «der im Inneren befindliche» oder in dem von «Nâchster^ Vorderster» 
(ôwiiT pi'oximus esse) auffasscn. In der That dtirfte der neb ka qem hier nicht Horus sondem 
Osiris-Apis sein. 

Der andere Titel f^yûl]"^^^^ des Anubis auf Stèle 65 erinnert an den in den Zeiten 
der XII. und XIII. Dynastie hânfigen Eigennamen ff||] '^^ ^ (Mariette, Abyd. III, p. 160j, 
ffTK (LiEBLEiN, Dlct, 128), njh (J( (Mariette, L c, p. 248;, v i(] (Mariette, h c, 

p. 211), fllfi **^*ftHs| (I^iEBLEiN, L C, 146) etc., dessen zweiten Bestandtheil der ebenfalls 
im niittleren Reiche beliebte Name ( ( , • t ( m (Libblein, 405) oder \\\^ \[[ 



bildet, welcher als Nomen relativum von «Der (die) zum Leibe gehôrige», bedeutet', 

Dieser Name f|||] und Varr. dient in zahlreichen verschiedenen Verbindungen zur 



Bildung abgeleiteter Eigennamen wie f||[]]i nntx v*^-^ (Mariette, Ahyd, III, p. 186), 
fUI^^^T^] {l c, p. 163; cf. ptah-i^saf, hor-m-saf), '^fHh^^J (j (^- c., p. 219), '^ 

"fi^M^* '' '" ^^^^' ^^^^^' "' p- ^^^^' ^ - n'^é ^^- '- p- ^**^5 ^^)^ 

ffll) ^ "^^^ ('• '^■> P' ^^}> fl In J fl û^^ ('• "•' P* ^^^' ^^- si-àmon und âmen-si); ^ <= 
IM^ (Berend, Mon. de Flor., p. 29); (f|t)^^^ ('• <=» P- 284), ffjj]^^ (Stèle 105 
WienTbciLiEBLEiKNr. 19» irrig fi^^f^], â— »](lfj O- c p. 2lVâZI]^-^ 
(LiEBLEiN, 128), fflh ^ **^ Û ^ ^ (Lieblein, 199), fdj] ^ <*-=> ^=, (Z. 1882, 203), 

fUJ] ^^ 2 (Mariette, L c, p. 296) etc., in welchen fflh Ti n n etc. unverkennbar emen 

Gott bezeichnet. Wer ist aber dieser Gott und was bedeutet sein seltsamer Name? Bereits 
glaubte ich vor langerer Zeit dièse Fragen beantworten zu kônnen, als ich spâter erkannte, 
mich auf falschem Wege zu befinden. Trotzdem erlaube ich mir, meine frtihere Yermuthung 
hier mitzutheilen, weil sie vielleicht einiges der Beachtung nicht unwerthe enthâlt. 

cAuf einer Leidener Stèle wird der fraglichc Name ^ 5^^^ (Libblbin, 292) 
geschrieben. Hier kann nach den oben vorgelegten Beispielen der Stier nur als Deutzeichen 
stehen, jedoch ist es zunâchst nicht ersichtHch, ob dièses blos das unmittelbar vorausgehende 
xeti allein oder den Gesammtnamen [|||] determinire. Ein anderer Eigenname n ^ '*^*|f 



inrer B( 



1) Cf. Stebn in Z. 1884, 72. Zu den nominalen Derivatcn auf k (1, \\\\\ gehOron auch die Féminin» 

^ k [1, ^^ U ( (LiKBLEiN, 8ub V.), K (L C. 613; cf. auch À [j «die andere»)» welche 

edeutung nach eigentlich Qualitativa «die Tochter seiende, die Herrin seiende» sind und insofern 
an das participiale 1(1 (aber nicht À(](l) der Intransitiva erinnem, wogcgen ^^^(lOj ^^. A (1(1 (ï^*** 

LKiN, 639) « die Nitische, zur Nit gehiirige » den Begriff der Zugehôrigkeit ausdriickt. Neben ^^ A 'l ^*''* 
findet sich auch ^^%^^ (Mariette, Abi/d., 111, p. 287)-, iihnlich ^"^^%>^^ {L c, p. 247; 327 etc.) neben 

"^"^^lû- Ungewôhnlich ist ^'^|(|(|%^^^ (Frau, Lieblbin, 429; cf. ^^^^^^"^"^ Mann, Likhlbim, 403) 

2) Dass hier tiberall xenti /eti etc. zu lesen, lehrt die Var. ^ Îl û S ^^ *"^ *"^ ^^^^ ^^^ 
au8 der XII. Dyn. {Proceedingt of the Society of Bibl. Archœalogy, 1885, p. 122). ^ 



iNSCHltlFTLIClIE DeNKMALER. 185 

ir. ^«H-=»/j qj «das Ohr des /ett^â» (Mariette, Ahyd. III, p. 102 = Libblbin, 87)» mit 

u der Name (] ^ ■¥■ «Zicgeiiohr» (^Mariette, l, c, p. 208; àd ist das spitze thîerischc 
r) zu vergleichen, hilft dicse Scliwicrigkcit eliminiren, wcnn wir uns glcichzeitig den con- 
•utcn Wechsel von «^^=• 1(1 und etc. in den oben vorgelegten Nanien gegcnwUrtig halten, 

nn er lehrt, dass das Deutzeichcn des Stieres nur zum uumittelbar vorausgehen den yeti und 
At zum Gesammtnainen gehîirt, Ebenso ergebeu die Eigennamen tû^^ |p^*^-"^ 

[ariette, Abyd, III, p. 330), *'~()(]'^ (Liebleix, 311); '^**^(]îl ^^^ H c, 149), 

n(l-¥- [l. c. 99; 311) die Existcnz eincs Gottes xeti, der identisch mit dem ^Jt^ sein 

Irfte, Wer ist aber dieser 8tierf(*)rmîge Gutt? Ich nieine kein anderer als der Apis, welcher 

if eincr Scrapeumstele im Louvre (Mariette, Le Sera^jeum, pi. 28 und Pierret, Catalogue 

la salle historique du Louvre, p. 02) und auf einem Thlirbalken der Stufenpyramide von 

iqqara {Denkm. II, 2)^ die IJezeichnung ] (se. des Osiris) fllhrt, ans welcher der Name 

«der zum Leibe gehîirige» sicli anstandslos herleiten Hisst. Wir wissen in der That, dass 

r Apisstier nicht blos flir den sichtbaren Reprasentanten des Osiris, sondem auch fiir dessen 

îib oder Incarnation galt, weshalb Strabo ganz richtig bemerkt: «Memphis besitzt einen 

?mpel des Apis, der mit Osûi^ identisch ist», wiihrend Plutarch sich bereits von den An- 

hauungen der spateren Zeit, welche in den heiligen ïhieren nur Symbole der dureh sie 

îzeichneten Gottheiten erkennen wollte, beeinflusst zeigt, wenn er vom Apis sagt, «derselbe 

îi (lîis Abbild der Seele des Osiris». 

Die vorstehenden ErOrterungen werden leider hinfâllig durch eine merkwlirdige Variante, 
elche der Eigenname ^ ^ s H A xenti'xeti-nefei'-l}er-nà «Gott Xenti-"/eti sei glitigen 
ntlitzes mir» (Mariette, 1.^ Mastaba^, p. 315; cf. l, c. und Denkm. II, 115 den Eigennamen 
|î ^ j in einem Grabe ans dem alten Keiche bietet. Hier tritt an Stelle des Stieres in 
m oben anfgeftthrteu Namen fj|f| 5^^* ^'s Determinativ das Krokodil. Es ergibt sich 

ieraus zuvorderst, dass das nicht auf den Apis bezogen werden kann und dass der 

C»-«<=> ^ rr\ ICI— (» 

Her nicht dièses allein, sondem die Gruppe (jTh determinirt, sodann, dass der Name 

h entweder zwei verschiedenen Gottem eignet, von denen der eine stierfôrmig, der 
idere krokodilfiirmig war, oder einem Gotte, der in beiden Formen dargestellt uiid verehrt 
Qrde. IJei dem gegenwiirtigen Stande der mythologischen Forschung ist es misslich beztiglich 
eser Alternative sich zu cntscheiden. Wir kennen augenblicklich nur einen Gott Namens 
nti y.ett'i, nUmIich Horus; es ist aber nicht ausgeschlossen, dass auch Gott Sebak denselben 
unen ftihrte und dass gerade die Namensidentitât beider das agyptische Panthéon mit dem 
okodill(^rmigen Horus bereicherte. Ich l)eabsichtige nicht, auf das Wesen und die Bedeu- 



1) Ich bcmerkc hiezu nachtraglich, dass bisweilcn [ ^ mit ( eS> S) wechselt — vgl. die Van*. 
A M und (lc::S>S)(l (Mariette, Aht/d. III, p. 88) — una dass man daher statt (1 ^ ^'^^^Al] «H^^^fî^l* 

c^> â !»-«» \ (1 Icseii kOnntc, welehes « das zuui Leibe (zur Familie) gehOrigc Kind » bedouten wUrde. 

2) Beide Inschriften datireii ans npiitcrer Zeit, die eine aus der 22., die andere ans der 26. Dynastie 
'. jetzt Sterx in Z, 1885, 91), doeli unterlieji^ nieines Erachtens die oben ge^ebene Herleitung des Namens 
i keincm Bedenken, wenn man sieh der vielfach erweislichen Continuitat des Gebrauches der Namen 
d £])itheta der vornelniisten Gotter von der jiltesten bis spatesten Zeit in Aegypten erinnert. Ich env iihue 
^icich, dass sich zwei griinglasirte Thontafelchen aus der Stufenpyramide nach Art der von Perrot 
etchickte der Kunat im Alterthuni, I, S. 758) beschriebenen und abgebildeten in der Wiener Sammlung 
inden; auch ich halte dicselben mit SStern fiir Erzeugnisse der saitischen EiKX'he. 

Recueil. VII. 24 



186 Inschriftliche Denkmâler. 

tiing (les Honis /enti yeiVi hier naher einzugehen ', sondern weise nur darauf hin, dass dessen 
Name eine auffâllige Aehnlichkeit mit dem Titel flln jf n û û ^^^^ des Anubis auf der Wiener 
Stèle 65 hat und wohl anders als es geschehen zu erklilren sein dtirfte. Auf Grand einiger 
seltener mit dem Stadtzeichen determinirter Varianten wie ^. ^ 1 ft ^ H (^^' ^> ^)> 
^V^ À(|(|o {Berliner medic. Papyt^us, Taf. 15, 1. 4) Ubersetzt Brugsch {Dict giogr.^ 
p. 636) den Namen des Horus xenti xett'i mit «Honis in xett*i>, welch' letzteres eine Loca- 
litat der Stadt Athribis ware. Die Ansicht des ausgezeichncten Gelehrten scheint mir jedoch 
verfehlt; denn wUrde x^tt'i ein Ortsnamen sein, so mtisste das Stadtzeichen hinter demselb»! 
in der Regel und uicht blos ganz ausnahmsweise stehcn. Zudem warc es auffiillig, dass âch 
ftlr lior yjdVLii xetfi niemals hor neb x^^t'i oder hep àb x^tt'i findet wie z. B. Horus von 
Letopolis bald x^nti sexem, bald neb sexem oder her âb scxem heisst Schliesslich kann in 
den oben vorgelegten Eigennamen und in dem Titel x^^^ti xett'i àsâr des Anubis das xett'i 



1) Nur einige Bemerkungen seien gestattet Der A U c4| ^^^ Pianchistele (1. 108) ist nacii 

dem Zusammenhange des Textes mit dem ebenda genannten ^^<!0f*^^o_^ jj und 




O identisch, dessen Name sich auf dem Turincr Altaro aus der Zeit Nëchthorneb's in der Schreibung 
fl h^ V v,^ T 1 findet. Einifi:c Informationen Uber dièse Form des Horus ffeben Champollion's A'ofieet 



desct'. Daselbst (I, p. 416) winl ein ^. R (1 ( und (p. 737) ein ^^ À [ ( 

1^^ ais Mutter genannt, den die beigefugten Vignetten aïs sperbcrkopfi^ 



jj^ mit der 



perbcrkopfigen Gott mit Disons, 

der von einem aufreeliten Stierhome durchquert wird, darstellen. Als sperberkiipfiger Gott mit schwarzer 
ITautfarbe erscheint Horus yenti yett'i femer in einem Pfeilcrbilde in Biban-el-Muluk (l c, I, p. 749). Hier 
bringt der Kiimg ein Raucheropfer dar «à son père Horus hiérocepliale, chairs noires (der Eigenntmc 

^yiZID^s. LiEBLKiN, IHct., 4Ô5 ist wohl auf dicsen schwarzcn Horus zu bcziehen) a Pschent ^^({Dl 

) (1 A '^zz:^ ,v^ (noir, taches rouges) ». Auf dem Naos Amasis II. im Louvre tragt von den vier, , 

dièses Denkmal zierendcn Sperbem der zweitc, als ^^z:^ «»MH«» U bezeichnete, den Discns mit dem Stier- 
home auf dem Kopfe (Pikrret, Inacr, du Louvre, I, 76) und reprasentirt demnach den Horus venti x^^'i, 
der in Se/t eb ve rehrte Horus war aber Harpocrates, wie sich aus den Pri cstert iteln | y /vww ^^^^^ 

^ °I^O*^J'^ ^^^^^^ ^^ ^^^^"' ®' ^'^"^' ^^ ""^ "^^ ^'^°I^S ^"'^ J"^ (Sargbit'm^len) 



ergibt. Der krokodilkopfigo, mit der Atefkrono geschmiickto ^^fl|h auf demselben Naos (PnraBn, 

l c, p. 78; derselbe ubersetzt p. 74 x ^ Û\\\ mit «Honis dans le flanc maternel i. e. Horus avant 

sa naissance») wird femer von Brugsch {Dict, géogr., p. 1.S03) mit dem krokodilkopfigen Harpocrates wi 
den Mtinzen des Menelaites in Beziehung gesetzt, mit welchem auch vielleicht der oben besprochene Eigen- 

liln '^ H M I *" Verbindung zu bringen ist. Wandbilder spater Zeit stellcn den >^. H[h 

1(1(1 I sowohl mcnschenkopfig (Champollion, Manum., II, pi. 129 und 130) als auch sperberkopfig 
(Naville, Mythe d'Honu, pi. I und Champollion, pi. 130 mit der Var. ^, M\ als Steuermann de» 

Sonnenschiffcs wie auch der Barke des Mondaugcs dar, so dass anscneinend dieso Rollo des Gottes anf 

flln ^-^ wnd > 1v[ ) zuriickzufdhren ist. Ëinmal (Champouios, 



name 



/. c, pi. 135 — hier bezeichnot als ^"^ '^ô^, Var. filr "W Y 41- 1 das Sorapeum des 6. unter- 
agyptischen Nomos) erscheint cr auch mit der Atef krone auf dem SpcH)crkopfo. In der Edfuer liste der 



Monatsgotter figurirt endlich ^ '^ MH II als 10. in der Reihe bei dem Monate Payni (im Ramesscum 



ffHl rî]]l 4 Q)" ^«ugbch's Lesung^enti y^ert'i nach Papyrus Harris I {Z, 1882, 61) dflrfto nicht zutreffen, 
da das ^ in diesem Documente, wie auch sonst, Ofter dem <:^> ganz gleich gcschrieben wird ; vgl. daselbst 



die Gruppen (pi. 48, 2, 51 a) und (pi. 6, 2). 



Inschriftliche Denkmâler. 187 



QOglich einen Ort bezeichnen. Das Stadtzeichen wurde daher, in den wenigen Fallen, wo 

iiberhaupt beigefligt ist, irrthtimlich von flUchtigen Schreibern hingesetzt, welche die Grappe 

eine Ortsbezeichnung hielten. Das Abzeichen des Stierhornes am Disons und die unmittel- 

re Aufeinanderfolge der^^ AS H^feî' ^^^ Mutter des Horus-Apis {DemcKEn, Oaseninschr., 

f. 5) und des ^^^ l H i ™ ^'^^' ^^P'^^' ^^^ Todtenbuches (1. 9 und 10) und der 

genname ^ ^^^^ indiciren, wie wir diesc Form des Horus aufzufasscn haben. Was 
deutet aber der Name xenti /etfi? Die Antwort fâllt nicht leicht und die nachstehende 
reuchsweise Erklârung desselben gebe ich nur mit aller R eserve. Ich bringe ihn in 
Tbindung mit dem Titel des Gottes Seb ^ Il I 1 1 fTl^^ (Rbinisch, Aegypt. 



îiikm, in Miramar, S. 104), der auf einem Leidencr Basrelief [||[] 1 1 h (Leemans, 

on. de Leide, IIL K. 21) genannt wird. hat gleich dem lateinisehen «corpus» auch 

^ I 
3 Bedeutung von < Kërperschaft, Corporation, FamUie » i. e. ein ans verschiedenen Thcilen 

stehendes Ganzes (cf. l^^^/s/^^ |o-=> o-=> wivs\, Pierret, Vocal,, p. 401), weshalb es 

den Kyphirecepten die aus verschiedenen Ingredienzen zusammengesetzte Raucbermasse 

zeichnet. Der Titel des Seb ist also mit «der Vorderste der Kôrperschaft (Famille) des 

)ssen Neungôtterkreises > zu Ubersetzen; âhnlich beisst Todtb. c. 142, 23 Gott Tem: LJ 

•=» _ I und Konig Pcpi auf einer Alabastervasc: J ^ ( ( m^^ (Prisse, 

nrntn., pi. 49, 7 ; cf. pi. 6, 4 und Lepsius, Kbntgsbuch, Nr. 25). Von xet mit der Bedeutung 

'amilie» wurde der Eigenname \\\\, Il (| «der zur Famille gehQrige», und von 

îsem die Composita ff||]'^2T'flST''T]^'l ^^^- ^^^^ z«vorderst zur FamUie gehiirige» 
Sinne von primus familial nicht aber von primogenitus (aus den Familienregistem ergibt 
h, 80 viel ich sehe, nirgends dièse Bedeutung) gebildet. Der Titel des Anubis xenti ^ett'i 
ir wtlrde demnach mit « primus familise Osiridis » zu Ubertragen sein. Ihm tritt auf Stèle 31 
3 nach dem Zusammenhange des Textes oflFenbar synonyme ^[[1 ^ ^ ^^^jtzzivv gegen- 
er, weshalb ich das « neb ka qem > auf Osiris-Apis beziehen zu mtissen glaube '. 

Neben den Titeln des Anubis bieten die beiden Wiener Stelen noch einiges Bemerkens- 
rthe. Der Titel i^^% ^| '"'^^^ Y% (a^f Stèle 31 mit einer Variante des letzten Zeichens) 
rfte «der Schatzmeister (so nach Erman, Aegypten, S. 144; nach Le Page Renouf in den 
oceedings, 1885, p. 106 àbn «Inspector» zu lesen), der verstandige fllr seinen Meister» 
1 heti n xerp-f bedeuten, indem ^^, als oberâgyptische Dialectform ftlr das nicht seltene 
^~0 Mariette, Dend., III, 72b, °!?^, t7 Denkm,, IV, 63a; °T|-^'0'^ 1 "^ 

\sehr. des AmeTiemi^b, 1. 1) zu stehen scheint (cf. "^^^ fl Denkm,, lU, 9; 8 û \s^ etc.). 

3 gleiche Gruppe -^ findet sich auch in 8^^^^^ (Mariette, Abyd., III, p. 226) 
i ,^^-^"^1% {Denkm,, II, 123 e), wo sic nothwendig eines Zusatzes wie ^ ^ oder 
rgleichen bedtirfte, wenn ^^ ^ d ie Bedeutung von no^-no»^ pertingere, pervenire batte. Die 
rianten sir)— "^ und 5,^^^ cr-iï,erstere mit Metathese der beiden Consonanten s und ë, 
jtatigen den von Brugsch ÇlVôrterb., Suppl. 1127) zuerst erkannten Lautwerth seëep des 
ichens S5£. 



1) Ausgeschlosseii scheint mir die Annahme, dass yenti yett'i asar und ycnti neb ka qem hier einen 

leren Gott als Anubis, etwa Horus yenti yetfi bezeichne. 

24* 



188 Inschriftliche Denkmâler. 



î>. Eiue rechteckige Kalkstcinplatte (;0" 20 h.; fî™ 28 br.) tnigt folgende Inschrift: 



/V^/VWA > J *' A/V^^ 








kl 2 î -ïlkT t J : Gkkr i V k^ P I î fil ra^fl fl 



Grossen der Kftnigshalle (cf. ^® [rIj^^^L U "^ ^'^^^'^ ^ Louvre «le premier au divan> 



Maspero) Scneb-f. Er sieht den Herrn Tlës lliininels, der das Firmament befiihrt und sich 
/.eigt als grosscr Gott, Hcrr der Ewigkeit auf der iistlichcn Scite des Himmels bei den A/emu- 
sek-Stemen. Der Grosse der Kliuigshalle Scneb-f sieht das Erscheinen des Ra in der Barke 
(t'at). Einc konigliche Opfergabe flir Ptah-Sokar; miige cr gewahren das Todtenopfer etc. 
dem ka des Grossen der Kouigshallc Seneb-f, des Triumphirenden und WUrdigcn.» 



10. Kalksteinstele (Nr. (M) 0" 49 h. ; 0'" 21) br. Im abgerundeten Giebel : ^-Ç-^ 



i!M!l i TÎTrTjf Tl'lku yi%^ P Ti îri^l^ 



/ \ 



o D 



B {\ I/s/wvnaI vN^S'^^ • ^ï- Links: Gott Min ithyphalliseh mit den Amou8 
fedeni auf dem Kopfc und der Geissel tiber dem ernobenen linkcn Arme, Légende: ]• . 
Vor ihm adori render Mann, dem ein zweiter Mann, welcher eine Gans trîigt, l)ezeichnet als 
|^aIjJ|||| cder Diener Ka-uah > folgt. Ganz rechts die Vertikalzeile : i\y<=>plK^ 



n A^^wv^-— >^ 1 Q 



t 



-r . ««AAA ^r|^ «es ist sein Kind, welches seincu Namen fortleben macht, der Vor- 



A/W/S/SA 

•k*JWAiA 



"kA^WAïAi I f 



steher des Sitzes». Zu 'aq vgl. *§^%^^(^ '^^^ iji]) Lieblein, 49<) und O^^^'^ij^) 
/. c. 188. Ka-uah ist eine seltenc Variante des Namens jLJ, |Xj* HL Drei tYauen un A 
zwei MUnner, aile stehend, deren Anordnung der Reihenfolgc ïïer nachstehenden Naine n 
entsprieht: 1. "^"^^^^(l "^ ^^; 2. ^ f^ -5as^oz=zD^ ^ •^^,^^^^'^:37^_^^| 

4. "^^^-^It^^^^"; 5. ^i^^^l^^,^^^^^"^ *sein Sohn derAut' 
seher der HUter der t'esem-Hunde. » Statt t*esu haben wir niimlieh t*esemu zu lesen; eiï^ 
ahnlicher Titel ^^^^ ! '^ I bei Mariette, Ahyd,, III, p. 240 (cf. Lieblein, 701). Sâmmt: 
liche Namen unsercr Stèle ^ gibt Lieblein, Dict, 413. Vgl. auch Lepsius, Kojiigsbuch, Nr. 195 ff 
und die genealogischc Tafel in Bruosch's Geschidite, S. 180. 

11. Kalksteinstele (Nr. 10) in Form einer Tlittr, 0" ()9 h; 0»» 51 br. Ueber der bekrOnen 
den Hohlkehle : [q\ fl <=> ^ ^^ . 1 i=i (1. i S I ^ ^^ 










1 TV:^^K.\^ '^^^ A oX\^P *^^^ Gefolgsmann seines Herrn auf seineu 
ÏÏgen in den Landem des Stidens und des Nordens, der oberste Stabtrager, der Fahnen- 



1) Diesclbe wiirtlo seither von Wikdemann îiî Z. 1886, 79 nicht ganz correct publicirt. 



Inschrifiliche Denkmâler. 189 

t 

hrager des in (1er Wahrheit crscheinenden (i. e. des Kiniigs iiiid zwar vermuthlicli Ame- 
nophis III., welchcr dicsc Bezeiclniung in seinem Banueraamen fuhrt), der Officier Ptah- 
incri». Auf der erhohten Randeinfassung der Stcle ein Schrifthand, wclclics oben in der 
Mittc von eincm gemeinscliaftliclien l nach rechts nnd links auslruift: ''O lA rir^ I 

^^^ Q V '^ l I *^'^^ konigliche Opfcrgabe fttr Osiris etc.; (inr>ge er gewaliren^ den Enii)fang 
der Sennubrote welche zum Vorschein konimen auf dem Altar des groasen Gottes fllr den 
Ka des Officiers des Bennu? (i. e. des Kî)nig8) Ptahmeri des Triumphirenden». 

Apuatu etc. fllr den Ka des Gefolgsraannes des Kcînigs auf allen seinen Zugen, des Obersten 
des Marstalles Sr. Majestat, Ptahmeri.» 

Ini stark vertieften Felde der Stèle zu oberst ^^^^^^^^^^'j darunter zwei AbtheiUmgen, 

von denen die obère zwei Darstellungen enthalt. I. Beclits: vor dem thronenden Osiris 

rit^ Ifl ^^^''^^^^^ "^^^ langem kUustlioh zusammengeflochtenem Blumengewinde in den lllinden 

''fft^~^lft^'^""~^'^k^" L"^'^^- ^^^ ^^^^ thronenden Anubis V^^^^^37TC^iû J gleich- 

fallft mit Blumengewinde in den HUnden /va/wsa ^^^"^^/yi i^^ 8'''=:3iL^. II. Ptahmeri 

w >— — ) A no n n A^A^A^ /\ i/jtk ^ û A 2jl 

wywv ^ — ^A^^/^/^A y *^-o^ '"^^^ ij U ^'^^^ « scluc > hintcr ihm sitzende «Schwester die Hausfrau 

Mut-m-use/t » î ^ ^^~^ ^^ ^ rî) empfangen von « seinem » mit dem Pantherfclle 

geschmticktcn Bruder Bakamon 11 ^ awwvQ ^ Ï das Todtenopfer. Auf dem Fusse 






1 Jj y |. Die in fiachem Relief sehr sorgfiiltig ausgeflihrten Darstellungen tragen 
noch Reste ihrer frllheren Bemalung. 

12. Grosse Stelc (Nr. 115) in Form einer Thtirc mit dreieckft»rmigem hohem Giebel 

1"20 h,; 1™()7 br. Auf letzterem "^f^^y^Zs- -^^^ ^^^ ^^^ eigentliche Stèle bekronenden 
Hohlkehle c^^^ | A^^as:? \ [ cr"^. Die erhOhte Rmdeinfassung der Stèle triigt zwei Inschriften, 

O © I V V I © ^ , rt ^ rt 

welche oben von einem gemeinschaftlichen nach rechts und links auslaufen. a) 

(nie) ^\y=^ ^D^ 

- - — ^.^<^.nn^-Q- — 






M 11 tK R-™ X =■ û ^ n -^ tEÎ "T 1 ^ U I Si t in = ^. Die a«f nebu heh 
folgenden Worte bis au ànen-nten ergeben keinen Sinn und sind wohl als Verballhomung 
,«, 7M,».6. c. 72, 1 .« betrnchten. h) (^)U°ilS^1t,itJ'^I=^ 






|Si*=±)*^^«=N>s yy^ • Im stark vertieften Felde der Stèle I. das Zeichen des Himmels 

rr; darantcr der throncndc Osiris J ijflltl ^ J Ci^ I 1 1 MH^'II i^ i®i' ^""*^' 

ihm(UeÀment9É:ij|I<z:>^;:z:7XOX stehend. Vor ihm Opfertisch und der adorirende Schreiber 

des Tisches des iCrrn der beiden Ltlnder, der Festordner des Osiris^ Amenhotep. Légende : 



Inschriftliche Demkmaler. 



s:i- 



451 i 



îr^-!^Viîai 



^ 



4TJ- 



11. Reelits: «Der Wedcl- (?) und Waffenti%er des Kônigs Pehai» rlJlfe^^^ i ^ 
'^S î.^ V*^^^ und die Fran t'iàai |l^*û'^è^Ot]Jrl]! ^'^^^ sitzeiid, letztere mit 

dem kegeiflirmigen Koi»fputze. Vor ihneo Opfertisch unfl <8ein Hobn der Schreibe r des Tisches 
des HeiTii dcr beiden LUnder Hi» mit Libationagefàss, ^=.~^''~^ , If]^ i | 

egel auf dem Kopfe trâgt, uiid dcm in klcinerer Figur dargestellten Cnerne» 



welche dcn 
des Ptah Pa-l'iro 



b mit Krug: und Schale. Cf. Lieblein, Dlct., Nr. (>44. 



Figuron und Hieroglypben sind gelb bernait. 



13. KalkstcioBtele, O" 51 h. ; 0" 34 br. GescUenk Sr. k. Hohcit des Kronprinzen Rudolf. 
Ini abgerundeten Giebel ^3E7. I. Kecbts: Osiris rlJjîo! mumienfennig, Horus ^. jj 
mit Pschent und Isis n j| mit dem gehSrnteii Discus, sEmmtlich stehend; vor ibnenkleiner 
Opfertiacb mit Kruif und Lotosblume darliber und der adorirende ©* [l'^^v fHI 

[Ici. II. Rechts der Verstorbenc in langem, nacb vome bauscliig vortretendem Mautel, 
schreiteud uud mit beiden Hiinden einen langcn Stab vor sicb h&Itend. Links: fUnf Vertikal- 

•ex 



'Ul ^. 



>â'\i 



den Titel 



"* "i"^' Der Verstorbene Hor ftlhrt* 
■Trager des Stabes (pfiojT) eînes Abu 
und war ferner Vorsteher eines 
mit welcbem er Steine zum Bsne 
transportirte. 



14. Stelen mit dcr Triade der Qadesch, des 

Mm und des Rescbpu sind selten. In der Wiener 

hammlung befindet sïcb ein bisber unedirtes 

klemes Denkmal dieser Art ans Kalkatein, 

wclches die nebenstebende getreue AbbilduDE 

lu der OriginalgriSsse wiedergibt. Die Anordunng 

der Triade ist die herk&mmliche ; in der Mitte 

.3 Gettin Qadeach ^^^^ en face auf einem 

i scbreitenden Ldwen stehend; reehts von ihr der 

itbypballiscbe Min y --, links Gott Rescbpu 

, desscn Figur nicbt eingravirt, »d- 

dem blos mit schwarzer Tinte gezeichnet raà 

gegenw-ârtïg nnr nocb in scbwacbem, nnroU- 

standigcm Umnsse sicbtbar ist Die GMtm trilgt auf dem Kopfe den Sonnendiscoa zwischen 

den sichelfôrmigen Uttmem und die zwei bis auf die Scbuttem berabreicbenden imteii 




Inschriftliche Denkmâler. 191 



eingerollten Seitenlocken der Hathor. Sie ist hier gUnzlich nackt (so auch auf der Turiner 

Stèle, 8. Rossi et Lanzone, Anttchità Egizie del Regio Museo di Torino, S. 107), auf der 

Stèle des Louvre dagegen (s. Lajard, Recherches sur le culte du cyprès pyramidal, pi. 11) mit 

einem schmalen, unter den HUften liegenden Gttrtel und einem Collier geschmUckt, wahrend 

zwei andere Denkmâler im britischen Muséum (Prisse, Monum., pi. 37 und Lajard, Recherches 

sur le culte de Venus, pi. XIV F; bei Wilkinson, Manners, 2. Aufl. III. Bd., p. 234, uugenau) 

nnd im Mut-Tempel zu Theben (Mariette, Kamak, pi. 43) diesclbe mît einem langcn durch- 

siehtigen Gewande bekleidet zeigen. Ihre Hande, iu denen sie sonst Blumen und ein odcr zwei 

Schlangen hait, sind leer und der unbehilfliche Sculptor hat die Figur. der G(')ttin so an- 

gebracht, dass sie nicht auf dem Rlicken des Lowen steht, sondern vielmehr tiber demselbcn 

zu schweben scheint. Die Sitte, die Macht und Stiirke von Gottheiten dadurch zum Aus- 

drucke zu bringen, dass man sie auf Thiere stellt, stammt aus Babylon (s. Meyer, Gesch. des 

Orients, S. 242) und ist durcli Vermittlung syrischer Vftlkcr, speciell der Chetiter, zu den 

Aegyptern gelangt. 

Gott Min, in der tiblichen Weise dargestellt, steht auf dem /=i Postamcnte. Ein 
achrîlger Strich bei dem erhobenen rcchten Arm deutet den Stiel der Geissel an, flir welche 
der Platz fehlte. Die leider stark verwischte Figur des Reschpu lasst noch die schreitende 
Stellung des mit dem Schurze bekleîdeten Gottes und die /f Krone desselbcn, welche ver- 
muthlich wie sonst vorne mit einem Gazellenkopf gcschmilckt war, erkennen. Die vor- 
gestreckte Rechte scheint unbewehrt; mindestens ist jetzt nichts von einem Speere oder einer 
sonstigen WafFe zu sehen. Die herabhangende Linke dttrfte das Anchzeichen gehalten haben. 
In dem beigeschriebenen Namen des Gottes gleicht das zweite Zeichen mit den nach abwlirts 

gerichteten Spitzeu an beiden Enden mehr einem misslungenen a^aaaa als dem Bassin i », 

welches in der Légende der Qadesch cine ganz correcte Form hat, so dass es den Anschein 
gewinnt, als ob man, wie auch auf der Turiner Stèle, mittelst einer Art Volksetymologie das 
semitische reschpu in ein wohlbekanntes renpu verwandelt hatte. Sollte Ubrigens unsere Stèle, 
wie Stil und Zeichnung zu verrathen scheinen, das Wcrk eines nicht âgyptischen Ktinstlers 
sein, so wUrde sich dessen mangelhafte Kenntniss hieroglyphischer Schriftzeichen genligend 
erklâren. 

15. Fragmentirte, in drei Stttcke zerbrochene Kalkstcinstele; 0" 60 h.; 0" 46 br. (Acqui- 
rirt 1885 von Di-. J. Krall.) Im abgerundeten Giebel J^ bezeichnct als cz^^nA^^Arc^:?. 

mumienfôrmig mit Atefkrone, Geissel, Krummstab und j Scepter, Isis n mit -^^ und Neph- 
thys TT ^ ™^^*ÎJ ^^^ ^^^ Kopfe, sUmmtlich stehend; vor ihnen kleiner Tisch mit KrugxQ, 
dann zwei Frauen und ein Mann, deren kegelfôrmiger Kopfputz mit Stacheln besetzt ist, 
(cf. Sharpe, II, 68 und Birch in den TransacL, VIII, 147) in Adoration. 



jcî:iiâflk.^zaî=ifeî:a;Tis^^-iîo 



lÂo m 



i!-j^ii^i.^„js°^iMriïï:iKî»]"i ■«- 1'»"'^'* 






192 Inschriftliche Denkmâler. 

Opfergabe fUr Osiris etc. fUr deii Ka dcr , (1er Ahit von Diospolis parva Kaka-ro {?)\ 

Tochter des 2. Propheten .... von Diospolis p., des Propheten des Osiris in dcr gottlichen 
Halle, des Am-à/ut des Nefer-hotep-pa-xrud .... der Isis und Nephtliys, der Ahit von 

Diospolis p » Die priesteiiichen Titel der Inscbrift beziehen sich auf den Kult 

der in Diospolis p. vorzugsweise verehrten Gottheiten, namlieh: des Osiris, der Isis und der 
Nephtliys, welche hier an ihrer Geburtsstatte den Namen Men/t (Denkm., IV, 53 a; cf. Brugsch, 
Dict, géogr,, 742 und 866) lUhrte. Osiris in seincr localen Form als Neferhotep erhâlt Zeile 5 
noch den Beinamen pa/rut, der auch in T gJlp |A^H ^ jj Denkm., IV, 15c begegnet; 

mit dem Priestertitel àni-àyut ist ein ahnlicher 2^ ^ sesta maa àyut (Lieblein 1330) zu 

oo>on ^ -"^^ m /O 

vergleichen. Zum ersten Maie nennt unserc Inscbrift auch einen Propheten des [i ifi nn » 

der in Dendera als H 'S ' |njX|n ^ (liée, IV, 40) erscheint. 

16. Grosse Kalksteinstele, 0™ 90 h.; 0™50 br. Im abgerundeten Giebel der gefltigelte? 
^'''™ ^©1Î ^^'''^ '''''^ ^- ^' ^'™ ÎTI Slffîll \)£ù^^^U2^ thronend^ 



hinter ihm stehend Horus ^. d "^ und Isis j] ^ ^^ ^v\ I | ; vor ihm Opfertisch und de 
anbetemlc Koro, Solm de, P^metik (1)^4(16) | XT^È I ^!U°Pk î 












^ffli^SiVEii 



ni4^ii^iiiâi-ni:^fei&djf«)ï 



Q I J 



Pî^4'^5:=kP^iTnTfe:^i:?^*Mj3îinv^M 



3^S^¥¥S"^k®PP:4-T2îMI-'3-^1î! 



1 ^^ ri 1 I Vn^ Ift- Vd. die Stèle eines Roro, welcher derselbe 

Familie angehîlren dllrfte, bei Mariette, Abyd., 111, j). 483 = Rougé, Inscr, 59. 

17. Die Familie des Aneniher, eines vornehmen WUrdentragers in den Zeiten der erste: 
Ptolemaer, ist in der Wiener Sammlung durch drei Stelen vertrctcn. Dieselben siud bereit 



1) Der Namc scheint iinagyptisch zu sein. 



Inschriftliche Denkmâler. 193 

piiblicirt und zwar die Stèle des 'Aneniher von Brugsch (7^ec., I, pi. 9) imd Reiniscu (Chrest., 
Taf. 18"), die seines Sohnes Teher von Reinisch (l, c, Taf. 19), endlicli jene des Harraaehis, 
cines zweiten Sohnes des *Anemher, von Lauth (Die Schalttage des Ptolemam Euergetes, 
Sitzungsber. der kgl. baier. Akad. der Wissensch., 1874, S. 85). Die ungentigende Publication 
des hieroglyphischen Textes der letztgenannten Stelc veranlasst niicli, denselben naehstehcnd 
noehmals mitzutheilen, wobei im typographischen Abdrucke natttrlieh auf die stilgetreuc 
Wiedergabe der eigenartigen, theils eingetieften, theils in Relief en creux hr>cbst sorgfiiltig 
ausgefllhrten Hieroglyphen, wclehe im Originale von rechts nach links laufen, verzichtct 
werden musste. Zugleich sei bemerkt, dass die oben abgerundete Stelc von UberhiUiter rccht- 
eckiger Form jeder bildlichcn Darstellung entbehrt. 



■i/nn!°iK"^(Pôèîft°E':,T^r7n',;î5f 



II 



I I I o 



^fefe^^'i^^?ck"!iiîJ^- "essais 



Die darunter befindliche dcmotische Scbriftzeile enthalt den Nanien und die Haupttitel 
des Verstorbenen, abcr kein Datum (bei Lauth, i^. c auf der seiner A])handlung beigegebenen 
Tafel fehlerhaft reproducirt; so ist aus dcni Nanien «Hamiachis» des Todten daselbst ein 
<pa her-baiu> geworden). Hiennit sind jedoch die Inschriften der Stèle noch nicht ersch^pft. 
Ncben jeder Zeile des hieroglyphischen Textes steht nânilich ani Rande der Stèle rechts ein 
mit Tinte demotisch gcschrie])encr Eigennanie, desscn Bedeutung nicht klar crsiehtlich ist. 
Krall {Sfud. zur Gesch. des alten Aeg., II, S. 51, Note 3) vermuthet hierin den Namen des 
Lapidarius, welcher die correspondirende hieroglyphische Zeile der Stèle ausflihrte. Eine Ab- 
schrift dieser Namen sowie der anderen deniotischen Inschriften der hier besprochenen Stelen 
habe ich Herm Rbvillout tibermittelt, welcher sie demniichst erôrtem wird. 

Im Anschlusse an die Stèle des Harraaehis publicire ich jene des Neferàbra i^Nr. 59), 
der gleichfalls der Famille der *Anemher entstamrate. Im abgerundcten Giebel der Himmels- 
bogen und die geflligelte Sonnenscheibe mit den Urâen; darunter ^^I'^^. Am Rande als Ein- 



1) In Betreff ciner wesentlichen Richtigstellung in Zeile 5 des Textes beidcr Publicationen s. meincn 
Sarkophag des Panehemisis», II, S. 7. 

2) Die Grappe ur bau aïs Epitheton des Ptah findet sich auch in dem Eigennamen g -^^ 



Nabiette, Abyd,, III, p. 228 = Lieblein, Dict., 52 




3) Cf. O^ D Ç, s. Strr» in Z, 1884, 103 und 1864, 18. 

A Mil II A' 

4) Statt -f|-|\ 11; Cf BRUGScn, Wôrterb., Suppl., S. 987. 

5) Zeile 4— ebei Brugsch, /. c, S. 1227, woselbst auch der Typus der llicroglyphcn beilaufig wieder- 
gegeben ist. 

Recueil, vu. 25 



194 Inschriftliche Denkmaler. 

fassung rechts und links das Scepter 1. 1. Osiris thronend; hinter ihm Isis und Nephthys stehend 
vor ihm Opfertisch und der adorirende ^ |y^^ ï L^ jL. (dièse Légende mit schwarze 

Tinte geschricbenX II. Sechs Zeilen von rechts nach links laufend : jjT| S/ ri Jlfflh^ n^ I 






^ 






Sehriftzeilc darunter bci Lauth, L c, (incorrect). Die hier genannten HeiligthUmer per-àsài 
hap, per-àsàr m raqot, per heu ânup begegnen auch in den Inschriftcn einer weibliche; 
Statue des Louvre (s. Pierret, Imcr. du Louvre, II, p. 83^), nach welchen sie Brugsch ii 
DicL géogr., p. 1107 verzeichnet. Dieser Gelehrte bemerkt daselbst bezUglich der Grupp 
l==l(l \S c^iû , die er pi qors (1. hen) n ànup tep du-f «la ville de la sépulture di 
dieu Anoubis, la tête de sa montagne» liest: «cette place (inconnue encore) est nommé< 
dans l'inscription qui couvre la statue d'une femme et que M. Pibrret a communiquée daus 
ses Inscr, égypt. Il s'agit d'une prêtresse du dieu ^^^"^^^xli^; vénéré dans Memphis ei 
prophétesse d'Isis et de Nephthys des \111es Pi-usiri-hapi, Pi-usiri-em-raqodat et Pi-qors (1. hen 
n-ânup tep-duf, situées toutes sur le territoire meniphitique. » Der Zusatz tep duf fehlt aui 



unserer Stèle. Vgl. (I ^ay.^37A^^/w^ ^r\ r auf der oben publicirten Wiener Stèle 106 

80 wde den Eigennamen ^^^ |^^ (Mariette, Le Serapeum, pi. 32). BezUglich dei 

Légende ® t^ ^|a ^ o, s. Dict. géogr., 470 und 1249, 

Die Mumie emes *Anemher, Sohnes der Ta/ebes, mit reich vergoldetcm Pappwerk trâg 
vorne in der Mittc, zwischen die Bander der Umwicklung gesteckt, einen vergoldeten Car 
tonnagestreifen mit folgender aufgepresster Inschrift: 1 A 

'Anemher zugehoriges, mit schwarzer Tinte beschriebenes Sargbret gibt die gleichen Tite 




I I I A/NA/S/NA 




Jj^PI; ,i„k.: Sti-"-^ÎJPPl- 



£= I I 

18. Der koptische Grabstein, dessen Inschrift ich hier mittheile, gelangte als Geschenk 
des llerrn Theodor Graf in die kaiserlichc Sammlung. Die nahezu quadratische Alabaster- 
platte von unbekannter ôrtlicher Proveuienz ist 0™ 37 hoch und 0™ 315 breit. 



1) Sollte der daselbst genannte Neferâbr'a mit dem der Wiener Stèle idcntisch seiuV 






Inschriftliche Denkmaler. 195 

II 

eT>lfT^K ennen icoTi 
ennpa)n«wTa)p «^ftp^^M 

enneKÂcoK «wftp«w«wM 

(9ic) 

^laceit njwKoOT kt m 
MTO) n.i\indwpdw!2b.ia>c 

enace niA.ini nejyi ni€MH 
«w^ fb9.n. nOTOiini enre m 

(sic) 

«Gott, welcher gab die Rulie (1er Seele uuserer Vater, der Vorfahren (rpo'^uaTwp) Abra- 
ham, Isaak und Jakob; wird die Ruhe geben der Seele deines (seines) Dieners Abraham, 
an einern Orte der Lust? («en oTrMe.noTriioq?)i, an einem Orte grtlner Aue (cf. el; t6î:ov y^/^àti^ 
àsî {tt xa7ecx.rjva)ce etc., Psalm 23, 2), an dem Wasser des Sprudels (met1 Setna, éd. Revil- 
w)DT, p. 51 und 53; mto gurges) des Paradieses der Lust, des Ortes, ans welchem entflohen 
sind die Trauer (X'jtctj) und der Schmerz, in dem Lichte deiner Heiligen Amen. Es entschlief 
ïiMer Vater Abraham am 17. Pharmuthi 603 nach Diocletian (272) der Saracenen. » 

4^noskL.M ist wohl verschrieben fiir «^no a^ioK oder «^no a^ionA. (vielieicht dachte der Lapi- 
darius zngleich an das Wort «fjLapiOpwv») oder ftir «.iioaL.xj>*.^ce. ///, wortiber die Koptologen 
entscheiden môgen. 



Xachschrift zu s. 191. Der vorstehende Artikel war bereits in Druck gelegt, als mir 
cin kleines Bildwerk ans schwarzem Granit zu Gesichte kam, dessen Inschriften gleichfalls 
die Gôttin Qadesch und noch eine zweite bisher unbekannte fremdlandische GQttin nennen. 
tter gegenwârtige Besitzer des intercssanten Denkmales, Herr Heckschbr, Vertreter der Aus- 
Jândischen Versicherungsgesellschaft, hat mir in liberalster Weise die gUtige Erlaubniss zur 
Verôffentlichung desselben ertheilt, wofiir ich an dieser Stelle meinen verbindlichstcn Dank 
^ederhole. 



1) Oder soilte zu Icsen sein: ^m«^ iiTOTuy&noTruyq cdass er emahrt worde»? 

25* 



i 



196 Inschriftliche Denkmaler. 

Das Bildwerk von 0" 18 Hôbe und 0" 3 Lange stellt einen knieenden, nur mit d( 
Schurze bekleideten Mann dar, der mit ausgebreiteten Armen ein grosses, recliteckiges Beck 
mit ciugezogener Basis und abgeschrâgten Seitenwanden \j hait. Der obère Rand diei 
Beckens ist mit nachstehenden Inschriften verziert, welc he vo n dessen Mitte nacb rechts m 

i^yj^â ^^?î°IIT'Iîj°Of ^ '^^*°^ kcmigliche Opfergabe fllr d 

ottirTOode^, die Herrin der beiden Lander; m(*)ge sic gewâhren ibre Gunst flir das Dase 

auf Erden, Wohlfabrt, dass sich verjtingen meine Glieder, tlir den Ka des Sotem des Obe 

priestcrs von Memphis PfahmeSj des Obern der Sangerinnen des Ptah Ptaliànx.^ ''^ +A 

ffolfî'Poi^'^ «Eine konigliche Opfergabe flir die Gottin QadeS, die Herrin d. 
HimmclS; die Fttrstin aller Gî)tter, moge sie gcwHliren angenehmes Leben zugleich m 
Gesundbeit, ftir den Ka des sich nach der Wahrhcit Richtenden (V), des von ausserordei 
lichen Verdiensten, des Sotem des Oberpriesters des Rah Pialimes, PtàljÂnx* > Auf der Vorde 
seite des Beckens befindet sich oben eine Querzeilc (a), an welche sich am Rande links ui 
rechts je eine Vertikalzeile (h und c) auschliesst '- <^) ih ^^ Il ^ '] A-^^Pn 



(»ic) 



<^a) Eine konigliche Opfergabe fllr die Gottin AslVixuur (xaru), die Herrin des Himmels, ( 
Flirstiu der beiden Lander, die Fttrstin aller Gotter, h) mi'^ge sic gewâhren Leben, Hcil u 
Gesundbeit, Vollkommenheit (?) im Tempel des Rah, flir den Ka des Sotem PtaJiànx] c) i 
den Ka des Sotem des Oberpriesters von Memphis Ptahmes, Ptaliànx- > In der Mitte, zwisch 
den beiden Vertikalzeilen am Rande, zwei kurzc Schriftcolumnen : 1) O^^^^^S 

'^'^'^^ 2) F=q (I "^37 V8\ ^^^AAA ^ ^^ A tJ IJ * Lobpreis der Gottin UHhekau, Prostemati 
der Herrin des Himmels, durch die Hausfrau, die Begnadete des QadeS, Mai. > Ftir den vc 
kommen deutlich geschriebenen Namen '^^A Q v I-^^Pn ®*^^^ GiJttin mit vermuthli 

local beschriinktem Culte fehlt mir jede ErklHrung, doch theilt mir Herr Prof. D. H. Mûll 
mit, dass derselbe immerhin aus zwei semitischen Wortem zusanimcngesetzt sein kônnte, d 
ebenso wie QadeS, einen Beinamen bezeichnen dUrften. Er vermuthete unter Hinweis a 
Jeremias 5, 22 die Lesung Sin rivV «die Schiipferin des Sandes» (eine Meeresgôttin 
Vielleicht ist ^AStH-Xaru zu lesen und die « Astarte von Xaru > zu Ubersetzen, wobei jedo 
das Fehlen des Determinativs ^ auffallend wâre. Oberpriester des Ptah Namens Ptain 
kennen wir mehrere, deren in verschiedenen Museen befindliche Monumente ScraAPARH 
(Estratfo del catalogo générale dd R. Museo Egizio di Firenze, p. 197) zusammengestellt h 
Einen Ptahânx nennt auch die Insehrift cines in der kaiserlichen Sammlun g be findlich 



ganz ahnlicher Text bei Chabas, Sur l'usage des butons de main, p. 16. 



Fragments de la version thébaine de l'Écriture (Anc. Test.). 197 



FRAGMENTS 

DE LA 

VERSION THÉBAINE DE L'ÉCRITURE (ANCIEN TESTAMENT). 

PAR 

E. Amélineau. 

Je commence aujourd'hui la publication de tous les fragments inédits de la version 
thébaine de FÉcriture qui sont en ma possession. Ayant eu l'honneur d'être chargé par le 
Gouvernement français de rechercher et de recueillir ces fragments dans différentes biblio- 
thèques de FEurope, j'ai été assez heureux pour recueillir tout ce dont on avait signalé 
l'existence. J'ai visité le British Muséum, la bibliothèque Bodléienne et celle de la Clarendon 
Prm à Oxford, le musée Borgia de la Propagande à Rome et le musée de Naples; la biblio- 
thèque nationale à Paris m'a fourni plusieurs fragments. La bibliothèque privée de Lord 
Crawford m'a donné un certain nombre de passages de l'Ancien et du Nouveau Testament 
qui ne se rencontrent pas ailleurs, et dont j'ai déjà ici même publié une partie. Les par- 
chemms coptes conservés au Musée de Boulaq sont encore une des sources qui m'ont fourni 
quelques fragments mis à ma disposition par M. Maspero. En outre j'ai moi-même eu la 
chance de rencontrer en Egypte quelques feuilles de parchemins coptes et d'y retrouver des 
fragments qu'on ne possédait pas d'autre part. 

Ce sont tous ces fragments réunis de sources si diverses que je présente aujourd'hui 
au public savant. Je n'avais pas eu d'abord l'intention de les publier séparément : je les 
réservais pour une édition complète et critique de la Bible entière quand je Faurais iretrouvée 
intacte, ce qui, j'espère, arrivera tôt ou tard et plus tôt que tard. Mais en voyant l'empresse- 
ment avec lequel en dehors de la France, soit en Allemagne, soit en Autriche et en Russie, on 
publie les moindres fragments que Fon possède de cette version, je me suis demandé si, après 
avoir été chargé publiquement et par trois fois de cette recherche au nom de mon gou- 
vernement, j'avais bien le droit de garder mon travail en portefeuille et de laisser à des 
savants étrangers Foccasion et le temps de publier ce que je pouvais moi-même publier au 
uom, en quelque sorte, de ma patrie. La question ainsi posée ne m'a paru comporter qu'une 
solution, et je commence aujourd'hui ma publication. 

En outre en élargissant un peu ce premier horizon, le bien général de la science se 
trouve aussi en question, ainsi que me l'ont fait remarquer ceux qui sont mes maîtres et aux 
avis desquels j'ai Fhabitude de me conformer. Les textes qui vont être pubHés renferment 
en effet une multitude de mots nouveaux, de formes rares ou nouvelles, d'archaïsmes extra- 
ordinaires qui, entre les mains d'un savant plus compétent que moi, peuvent faire avancer 
la connaissance de la langue copte et de sa grammaire. Donc à ce point de vue aussi cette 
publication sera pleine d'utilité. 

Un mot maintenant de la manière dont j'ai voulu la faire. 

Les nombreux fragments que j'ai en ma possession offrent très souvent des passages 

* 

Contenus à la fois en plusieurs exemplaires dépareillés des livres de l'Ecriture. S'il m'avait 
'^llu donner les variantes fort nombreuses et quelquefois fort lointaines et différentes les unes 
^^8 autres, j'eusse dû entreprendre une sorte d'édition critique, et je n'en ai ni Fenvie ni le 

25** 



198 FRAGMENTS 



loisir pour le moment. J'ai donc ajouté bout à bout dans Tordre les fragments bibliques sauvés 
de la destruction, sans même indiquer l'origine, la valeur et le numéro du manuscrit qui me 
les a fournis. La version que je publie n'est donc pas homogène : d'ailleurs il est impossible 
qu'elle le soit actuellement. En outre j'ai conservé l'orthograpbe des manuscrits, quelle qu'elle 
soit, malgré les fautes, les redondances ou les omissions. Ceux qui sont appelés à se servii 
de mou travail sauront bien les découvrir et observer que les lois de l'écriture ou de l'ortho 
graphe, pleine ou procédant seulement par consonnes, sont encore loin d'être bien connues 

Au sujet de ces lois, j'ai déjà fait bien des observations que je pourrais consigner ici ; 
je les réserve pour le jour où il me sera donné de publier intégralement la Bible dans 1( 
texte copte avec ses diflFérents dialectes. Dans ce grand travail je traiterai alors de toutet 
les questions subsidiaires que comporte une pareille publication, soit pour l'exégèse bibUque 
soit pour l'histoire de la langue et de la littérature égyptiennes, soit pour la connaissant 
philologique des différents dialectes. Le faire ici serait à la fois hors de saison et impru 
dent : je m'abstiendrai donc, mais je prie mes lecteurs de croire que j'ai beaucoup réfléch 
à tous les problèmes que soulève une semblable publication. 

Je dois remercier ici toutes les personnes publiques ou privées dont les bons offices m'on 
permis de rassembler un peu partout les restes épars d'un édifice autrefois intact. Je devrais plm 
spécialement désigner quelqu'un à qui je dois plus des quatre cinquièmes de mes fragments 
je ne le nommerai pas de peur d'être pour lui la cause involontaire de quelque désagrément 
Qu'il soit bien certain que j'ai pour lui la plus grande reconnaissance, et que, pour être m 
moment tenue sous silence, la part qu'il a à cette publication sera connue de tous quelque jonr 

Et maintenant si quelques fautes se glissent dans ces pages, qu'on veuille bien fair» 
la part des difficultés de l'entreprise : l'Egypte, le Sahid surtout est loin de l'Europe et i 
n'est pas très facile de corriger et surtout de faire exactement corriger les coquilles à une « 
grande distance. J'espère qu'elles seront aussi peu nombreuses que possible, et j'y donners 
tous mes soins. 

Le Caire, Mission archéologique française, 31 octobre 1885. 

GENÈSE. 
Chap. IlL 

V. 8 iidwp<w!2b.icoc M.n€JM.TO 6Ê0A Mnacoeic nnoTTe. 

9. d^-TO) <w nticoeic nitOTTe otûc dw!2b.dwJM. eqtscco mm.oc ite^q ace ^ab^e^M eKTcoit. 

10. ii€2e.dwq ns'i à^ob^à^jK ace TeHCMH tutjwiccotm epoc «HMOO^e ^m. nn&p&!2b.icoc «^ip^OTC ^ 

11. neacd^q ne^q ito'i nacoeic nno-rrre ace niM. neitT&qtscoc ite^K ace eHHH k^^^kt ttc&ftKX '^ 
dwHOTCûM eûoA^M. nuiHit ne^i itTe^i^coit exooTK eTM.OTrû>jM. eûoA. it^HTq Md^ire^d^q dwKO-Tra>M. 

12. neace «wï^e^M. ace xecç^iMe ttT«^HT&&c tt&i iitoc TitTe^c^* ti^i dwiOT6>M. 

13. neace nacoeic nttOTPTe nTec^iM.e ace exÊe ot e^pipe Mnei^oift. neace xecQ^iMe n&q s 
n^oq iien.T«^qp^«NA. mmoi «wiotcûm.. 

14. neace nacoeic nnoiTTe Mn^oq eneiï^H &Heipe Mnei^6>Ê KC^OTopT utok otrï^e (Hc) nrtMOor 
THpoT tiTccouye Mit tie-e^Hpiott MnK&9^ eKMOO^e eacn TeHMec^HT e^Trco eacn ^htk e^Trca eReQ90>n> 
enoireM k&q^ ttneçooTr THpoTr jM.neHCi>n^. 



DE LA VERSION THÉBAINE DE L'ÉcRITURE (AnC. TeST.). 199 

15. €i€RO> novji(iiiTâe.«^âe.€ ^n T€Rji(iHTe mk recç^iMe ovTUftR mk neRcnpjidd^ juti otrs^e necnpM«^ 
;; nT«^q €qe9«^p€9^ €n€q^6c utor ^cdUftR «ReçApeç^ ereR^^ne. 

16. &qROTq ai.€ €T€C^iJKi€ n€âe.«^q n^^e âe.€ ^n OTàkV^^^Jk €I€t«^^o iiiio-(r\-(rnK cpeacno rkott- 

[pC ^H OVàk^àk^M. Mil OVMR«^9^ It^HT «^Ta> KTO KT^RTO €1lOV*^<M àkTtÙ eqcp 2K.0€IC eS^O). 

17. nesK.«^q ai.€ ii«^&.«^ji(i 2k.€ efioXace «^rcoitm eneç^poov* itTeRCÇ^iMC «^roviujmi eâoX^jMi nuinn 
1 iiT&i^o>n €TOOTR ^TikOTùàM. oAoK ii^HTq Md^Td^^q àkfrùi &ROva>M €qeu|a>n€ €qc^oiropT no'i nR«^^ 
sX^K H€R^âK-(r€ nneqoira)^ CTOorq ^\ k«^r nreqo'OM n€RO€iR eReoTra>M.q ^ti o-tmr^^^ h^ht nne^ooTr 
poir jMineROfttt^. 

18. &iro> €qeT«^o-(ro n«^R eç^p&i n^n uionre mu ^n «^pooTe «^-rco eR€Ova>M Mne^oproc nTca>u|€. 

19. 9kT(ù CReOTCdJMi jMineRoeiR ^n TÛatre mhcr^o u|&nTeRROTR e^p&i enR&ç^ rt&tsk.itr €6oA. 

RTC) 3&€ IITR OTRd^^ RR&ROTR Otl nR&9_ (êtc). 

20. «i!x.&M &.€ dwqMOTTTe €np«^ii KTeqc^iM€ 2K.e ^ODH exe t«^i tc TM&&Tr nn^TOtiç^ mpoT. 

21. ^Tùà ^ nacoeic nnoiTTe t&m.io n^ti oithii n.a|&&p ti&!^&M juin. TftqcQ^iM^ &'irT&&T ^icdott. 

22. neâcd^q no'i nacocic nnoiTTe ace eic &!^&m &qp -o^e nOTr& M.M.on eTpeqco-irn. nneTit&nOTq 
i nnc-e^ooT mkhotc nqcooTTn eûoA. nreq^'iae. tiq^ci eftoX^jyi nuiHii Mna>n9_ n.qoTa>M Kqa>n.ç^ u|&. «tieç^. 

23. «^ircâ «^ nacoeic ntio-rre noaciq eftoX^M nn&p&ï^icoc nre TpTC|>H €Tpeqp^a>6 enR&ç^ iiT&^r 

ITC) €Ûo\ K^KTq. 

24. «wqRdkd^q mhcmto jyinn&p&&.icoc iiTCTpirc|>H ^to) &qRa> Mne^^cpoirâin ^va Tcnqft itc&Tft 
RttTc èkTùi €C^<wp€9^ €Tft^iH jumuiHit Mna>ti^. 

Chap. VI. 

V. 5. nTepeqii«^-(r &.€ tio'i nscoeic nnoTTft ace «^ nacino'otic tinpa>M.e &Qi&i çj^cm nR«^^ & noT& 

6. neaciwq no'i nnoTTe ace <w nftoiroei^ npotjyie niM €i jym&jtuTO «âoA. «^tro» neac&q no'i nacoftic 

>TrTC 2K.€ &Ip^THI âCe &IT&MIC np<ilM€. 

7. ^K&Û6)T€ ^o\ jyinccDnT THpq nr&iT&Mioq na&iti npa>Me ^& nTÀÛK (>ftcj ss-in o^acL&TÛft U|& 
'A«^T€ iiTne 2K.e &ia'a>n.T ace &iT&MiooTr. 

8. ncD^e !^ft ^q^^ etr^MOT mh^mto eâoA. Mnacocic nnovT€ n<wi !^e ne nescno nnco^e. 

9. n<o^« !^e ne OTrpa>Me n!^iR&ioc n€ eqsK-KR eûoA. ^n Teqi<enne&. &ircift <w na>^e p&n&q MnnoTrre. 

10. ncift^€ !^e «wqacLHO nu|OM.HT nu|Hpc chm X^^ i<wc|>€t. 

11. &ira> & nR<w9^ &nOMei miiamto €Ûo\ Mnscoeic nnovTC «kira> «^q^OTÇ^ nae.ino'onc efioA. mmoct. 

12. &qn&ir no'i nacoeic nnoirTe enR&ç^ 2fi.e &qT&.RO àttcd <w pa>M€ niM t^^ro nTeq^iH ^ivlm. hr^^^. 

13. n€3e.€ na^oeic nnotrTe nnoi^e sec & neoiroeiui npa>Me niM €i jyin&MTO eûoA ace & hr&ç^ 
v^ n<wnOMi& €Ûo\ MMOO-tr «ic^hhtc &noR ^n&R6> (aie) JKHi\àk^ Mn c^^pj niM. 

14. M&T&jidio o'e n&R nOTTRifin^TOc eûoA^n ^en ^e nT€Tp«^R6>non €Ji(i€Tr€âe.oo\c «to nqroOT 
x>9^ M«kT«kMioc o'e RTeiç^ o-irnTO-ir OTnTO-ir no-ir&^jtnec C€nT€ 9^1 uiomiit ^t^ù eReac&^c n&.Mpe^e 
MOirn «kTr6> ^i6o\ mmoc. 

16. €ReT&Mioe !^« nTci^e oiMTuie m.m.&^c nu|ie &-(ra> T&io-r juiM^^^e novcA^c &t6> M&«^â MM&^e 

.IC€. 

16. €ReenTC e^oirn &Tr6> «ReacORC c6o\ noTM«^^e çjTne nccpo ^€ eReR«^&q nc& cnip mmoc 



200 Fragments 



17. €iC^KHTe «^KOH '^ll«^eill€ llOirR«^T«^R\TCJIA.OC JUlJyiOOir €!&M nH&9^ THpq àkTfù *\tt«^qCiftTC c 

itc&p^ nijyi ftOTTit itiqe luonç^ k^ktot iic&necKT iiTne à^TOà nR«^^ THpq ^ii&ÛOTq €fio\. 

18. KTOR !^€ ^tl«^CJIA.IIl€ nT«^^I«^'»VHH lUdMd^R €Rftâa>R 1^9. e^OITIl VTKlùtùTOQ. IITOH MM T€RC^ 

Mit neRU|Hp€ MK neçjOMC iuieHU|Kp€ kmm&r. 

19. €R€aci €^oirii eTRifioiTOC iuitûhootc THpo-tr jym itacd^TÛe Mit n-e^Hpioit Mit ^ciftoii him c 

Cltd^T câoAlt^HTOT ^It lt9&\«^T€ CR€2K.ITO-(r e^OTIt «TRlftCDTOC Itt^^Cd^ltOTUIO-tr ItMM&H OT^OOTT 
OTrC9_lM€. 

20. ftftoA^lt lt^&\«^T€ llTTte n&T<Wt<ftltOC fsicj Mit lt2C&TÛ€ THpOT eXRIM ^lâCM HR&Q^ H 

tte-Tt^eitoc ctt&TT ctt&v* «fioAit^HTOir THpOT e^ci e^oirit u|&poR €tri6cûtoc n.^c^nOTUiO'T hm 

OTPÇOOITT Mit OTTC^IMC. 

21. Deestï. 

22. èk^Ttù & ita>^e cipc it^6>â itiM itT«^ nacoeic ^a>it mmoot itTOorq. 

Chap. VII. 

1. àkTfù àk nacoeic nitoxrTe Q9&2K.e Mit itco^ft cq^cco mmoc tt&q ace &cor «^OTit itron Mit ii&n< 
THpoT acft itTOR ne itT&iit&ir epOR itak.iR&ioc &tcd itreAioc mh&mto eftoA ^it Teit<eite&. 

2. Tftito-tr a'€ aci e^oirit hmm&r cftoX^it itTÀnooTe eTOT&dwâ c&tyq c&tyq ot^oott Mit otc^ 
&Tr(o eftoA^tt itTÀitooTc ttTc itceoTr&&6 &it cit«k7 citdwT ot^oott Mit otcq^imc. 

3 ftRCC&itOTUiOT itMMd^R €TcnpM& Q^iscM nn&ç^ THpq. 

4. €Tci t*&p Rftc&tyq it^oOT ne '^it&eine kotmot it^coOT eç^p&i cacM nHdwç^ it^Me k^oot mii 

ItOTUIK ^T<Ù ^tt&q6>T€ 9.tiOK MnC6>ttT ItT&IT&IMOq Ç^I3&M H^O MTtR&^. 

5. it6>^e 1^9. &qeipe it^oifi itiM itTdw nscoeic ^con mmoot eroorq. 

6. ita>^e a^e itq^it coot ittye itpOMite itTcpeqei ito'i hmoot MTtH&T&R\ircMOc eç^p^^i cacM ni 

7. «^qûcAR ito'i it6>^e e^o-rit €tri&cdtoc itroq Mit itequiHpe Mit ite^iOMe ititeqoiHpe itMM&q < 

HMOOV MnR«^T&RA-(rCMOC. 

8. &ir6> &qae.i e^OTtt ttMM^^q eâoA^it ttTftnoOTe erOTdkdwft Mit iteTeitceoTdwdkû «^it Mit itacA 
eTccD^e ç^iscM iir&^. 

0. CItdkT CIt&T OT^OOTTT Mit OTC^IM^ «^TTÊOiR C^OTIt Mit It6>^e eTRiâCDTOC R«^T& ^€ ltT& HllQ 
^COtt MMOC €TOOTq. 

10. &cu|<Dne a^e Mititc«^ nc&uiq it^ooT «w itMOOT MnHd^TdwRA-ircMOC u|a>ne ç^iacM TtR&^ TKp 

11. Q^p&i ^M nMe^coo-v it^€ itpoMne mh&çc ititoi^e 9_p&i qjK nMeç^ cit&-(r iteâOT iteoir a 
TC&uiq Mne&OT ç^pe^i cm ne^ooT ctmm&t e^irncûç^ ita*! mut^h MnitOTit «wtcû itn&T«^9^p«^RTKe t 
&Troira>n. 

12. «^ HMOOT MnRd^T&RATCMOC ^ik^OJK eÇ|^p&l €2K.M HR^^Ç^ It^Me It^OOT Mit ^MC ItOTOlK. 

13. Ç^piWl !k^C ^M ne^OOT CTMMd^T «^TÂCdR ItO'l ItCÛ^e Mit lteqU|Hp€ CHM X^^ l«kC|>€T Mit Tec< 
ltltCÛ^€ Mit UIOMitTe ltCQ^IM€ ltlteqU|Kpe ItMM^^q «^TÛCÛR «^OTIt eTRlftcOTOC ItMM&q. 

14 et 15 desunt. 

10 &T<o & nscoeic ititoTTc oit^wm Mnpo itTRi&CDTOC «poq itttcû^e. 

17 &nMOOT MTtR&T&RATCMOC O'MO'OM CMdwTft «wqTCDOTIt ItTRlftCOTOC eÇ^p&l ^I2K.M P 

&CU|e ftl Mit HMOOT. 



1) Les versets marqués ainsi ne sont pas compris dans le manuscrit. 






DE LA VERSION THÉBAINE DE L'ÉcRITURE (AnC. TeST.). 201 

18. a^ iiMOO'9* o'MO'OJKi &q&u|«^i €Ji(i«^Te çi^clm nR«^^ ^c^ooKi. no'i TRi6a>TOC ^tca i\ecti& CTrnHT 

jun njiooT. 

20. jHUNUiTe JkM9k^ &qae.iC€ no'i hmoot cm&tc &q^CD6c itTOOir THpoT cTscoce. 

21. à^Ttù àkTJkOv no'i c«^p2[ HiM €TR<o Q^iscM h^o MnK<w^ n^<\\dkTe Mit nT&tiooTe Mit n^Hpioit 
Ail K9t<wT†niM (^nej €TRIM Ç^iaCLM nR&9_ Mit pcAMe ItlM. 

22. €T€ OTit ttl6€ ItCiftlt^ n^HTOT. 

23. a^ 1l2K.O€IC 1inOVT€ 6ClftT€ 9.tiOK MnClOItT THpC^ nT&qT&MlO<'4 ItaCItt pCtlMC U|& TÀltH &.T6) 

nstin o-rscdwTftc u|«k it^&A<w«kTe itTne ^dwTit itCA^ft MdwTTdw&q ttT&qtycoacn Mit n£TitMM&q ti^OTit 

RTHIÊAITOC. 

24. dwTCA «kq2K.ice ito'i itMOOir cacM TtR&^ ituie t&iot tt^oOT. 

Chap. viii. 

I. Mititca^ it&i dw nitOTTC p nMftCTe itita>^e Mit itftTitMM&q THpoT n^OTit itTRiÊcoTOC & nscoftic 
nnOTTC eiit€ itOTiuta^ cç^pa^i cacM nR&^ &qTp€ hmoot càor. 

2. «k^tyT&M ItO'l MIITI^K MnitOTTIt Mit ltR<WTdkQ^P&RTHC ItTIlft & TH9. AO «C^CDOT «^ TtMOOlT CftOR 
efto\ ^I2K.M TtRdkÇ^ TKpq. 

3. nMOO-tr &.€ iteqitHir itc&OR à^Tca cc^^ot €âoA ^i^cm iiRa^Q^ ^to) (sic) MMitCdw u|e Td^ioir it^ooT. 

4. «^ TRi6o>Toe ^Mooc ftç^pa^i e2K.it Tdkiie mutoo'O' it&p&p&T. 

5. q/k nMcç c&^q ttdi^OT itcoT mht c&^q MneftoT itepe hmooit Mootye e&oA «witca iteqitHT 

«CÔOR OTOdtt^ (tic) €6o\ Ita*! T«^ne ItltTOOT ItCOlTdw muc&ot. 

6. a^COIIonC &.€ MltltCa^ ^MC It^OOT Mit ^Me ttOTrtyH & lta>^e OTOItt MllpO ItTRlÂCATOC ItT&qTa^MIOC 

«n^T ate en€«^ nMOOT c6or. 

7. «^q2K.ooir €6oA Mna^ÂOR a^qeio'e e6oA it^'i n&ftcoR (aie) MneqRToq ^e ei60Tit u|& itco^e ty&itTC 

n^OOTT CAâClt ÇiaCM TtR&^. 

8. dwq2K.ooT !^€ qAo\ no'i Tco'pooMiie^ 

9. T€^ooMn€ &.« Mnec^e eM&ttoira>9 ititeco-repHre &crotc !^e tya^ ita>^e c^OTit «triêcotoc 
* ^'Oiçe cooTTit itTCçjtf'iat 9.tïoK &qu|Opnc (aie) cpor^ eçoTit eTRi6a>TOC. 

10. &qa'<o &.e on itRCca^oiq it^ooT ^qa^ooir on eftoA. nre^ooMnc. 

II. a^CROTC ^&poq Miin&T npOT^e epe OTuyace n^'&acoeiT ^n pcoc &qeiM€ &.e no'i na>^e ace 

^^^OR no'i HMOOT ç£ïO\ ^laCLM HRdk^. 

12. a^qo'CA a^e on nc&oiq n^ooT «^qacooTr eftoA. on nrea'pooMnc &t<o MiiecROTC e^OTn u|&poq. 

13. «kCa|<on€ &.e ^m hmcç^ coot ntye npoMne ^m n&^e nnco^e ^P^i ^ nu|opn neftoT & hmoot 
^^^n eâoA cacM iiR<w^ THpq &. nco^c OTCûn Mitpo nTRi&coTOC nT&qrdwMioc cndwT tice cncdw hmoot 
^^R cfioA. ^lacM nR&9^. 

14. ^p&i ai.e MHMeç^ cn&T Mefiox'. 

15. «^ itacoeic itnOTTe uia^ace mn. na>^e eqacco mmoc. 

16. !2e.e &MOTr €âoA.^<fiw tri&cdtoc nroR mr T€RC^iMe mr neRtyKpe mr neçiOMe nncRtyHpe nMM&R. 



1) La dernière partie dn verset manque. 

2) Même remarque. 

Recueil, VII. 26 



202 Fragments 



17. Mil ne^HpiOK TKpOT €TllM.JI(l«^R Mit C&pj tllM. OCItt TÛltOOV ^^ ll^X«^&T€ llTn€ JMA SL^Tf 

niM eTKiM QiacM niidw^ «^tiico-ir eûoA. kmm&k &iy&i KTeTKd^i&i iiTeTiiM.e9^ na^^ç^ nxemp ocoeic €9ttt 

18. iia>^€ ^e «^qei e6o\ ^n triûo^toc iiToq mu Teqe^iM€ mm lieqvgKpe mm k€çjojia.€ luic 
lyHpe itMMd^q. 

19. Mil ne<»Hpioii THpov mu ficd^TÛe niM «thim çj^cm hr^^ç^ h«^t& nevcenoe mu n^«^X&&' 
TKpoTT MU 31ÛO11 niM «THiM Q^iocM iiHd^ç^ TKpq ^^^9.1 eâoX ^n THifkoToc €^p«^i €ae.M na^^ÇK 

20. noi^e !^e «^^rcût noir^TCi&CTHpioti Mnoe nnovrc «^qsci eâoX ^n itTÂnoo-tre TKpo'v* €TOir«^^ 
MU ll^<^\«^&Te THpoir eTOT«^&6 «^qT&\oo7r eq^&i n^o\oH«^irT<OM«^ Mnocoeic nnotrTe. 

21. ^T(ù & nocoeic nnovT€ u|a>ÀM etrcVnoirqe ncac^^q no'i nitovre ace &ipçrrHi ace &it«^ 
MnR«^9^ Riid^OTCiftÇ^ ai.€ «TOOT e^&p« C&P2 niM ^<âc&.€ eciiie kr^^t^^r^vcmoc MMOOir €âeM nR«^^ tk 
er&ROq os.9. n^HT MnpotMe rh escn 9_it ne^ooT ocin TeqMiiTRO-tri iuteq95>OT TnpoT itit&oirttÇ|^ 

eTOOT «Td^RO nC&P3 KIM «TOtl^ n.T&IT«kMIOO-(r R&T«k •»€ n.T&i«k«kC. 

22. «^W«^ ec|ftiy6>n€ ii«^ir w&i naco Mit na>9_c n&pa>a| Mit hr^^-tm^ Mit ne«^p ne^ooir Mit tct; 
ititeir6>3e.it. 

Chap. IX. 

1. ^T(ù nocoeic nitOTTe mot eita>^€ Mit iteq^Kpe ec^occ» mmoc it«^T ae.« &u|«^i itTCTiia^i 
itTeTitM€Ç|^ nR«^9^ itT€Titp ocoftic €3e.a>q. 

2, 3, 4, 6, 6 et 7 manquent par suite d*une lacune. 

8. «^T6> n€3e.€ nocoeic nitovre nit6>^€ «qocot mmoc it&q. 

9. 2K.e eiC^HTe «^ItOR ^lt«^CMIIt€ nT«^ab.i&-»VRH ItMMKTIt Mit lieTltCnpMd^ MllllCO>Ttl. 

10. Mit >}rT3^K ItIM «TOltÇ^ ItMMKTIt Mit lt^&\«^«^Te Mit ltTâltOOT€ Mit lt€-»KpiOlt MltRd^Ç. 

11. àkT(ù ittteTMOT ito'i C&P3 ItIM atiit TeitOT ^it ovMoo-tr ititR^Td^RX-trcMoe OTai.€ nncAOO 
nR«^T«^R\vcMoe ^cûne ct^rc hr^^ç TKpq 

Chap. XL 

9. eTÛe n&i «^TMOTrre enecp&it âce noccaoïpe oAoK os.9. ^jk hm^^ €tmm&t & nococic iuioti 
3e.a>a>pe e&o\ itTa'iitu|«^9c€ MnR&ç^Tnpq ^Ttù ^m nM& ctmm^^tt & nâcoeie nitOTTe acoopoir efioX ^iit 
n^o MnR«^9^ TKpq. 

10. it«^i !^e it€ itcâcno iichm chm ne-TOiHpe ne eq^it u|e itpOMne itTcpeciocno it«^pc|>&2g&!x. < 

npM1l€ CItTe MltltCdk nR&TdkRA'trCMOC. 

11. & CHM omç^ Mititcd^ €TpeT2K.no n<wpc|>&j«^!^ it'^'OTr it^e itpoMne «^^mot. 

12. «^ «^pc|>&^«^&. &.€ (ùvi^ it^ita|€ M&dk6e npoMiie «^q2K.no itR&iit&M. 

13. d^qatit^ ito'i &pc|>«^2&&. Mititc«^ erpc^acno itR&iitd^M itqTOo-tr ita|€ m&«^€ itpoMne «^qat 
n^it ^Hpe Mit çit uieepe «^qMOv «^qoiit^ ita'i R«^iit&M itu|€ M«^&†itpOMne &q2K.no ite&\«^ «^qatitç^ « 
R«^iit«^M Mititcd^ eTpeqa&no itc&\& ii^toot noie M&&âe npOMne e^q^cno nç^it oiKpe Mit ^it vgcepe &qM< 

14. &qa>it^ ito'i c&\«^ itvge M&«^6e itpoMne d^q^cno it^eûep. 

15. «^ c«^A.«^ iùn^ Mititcdw eTpeqa&no it^eâep k^om^t vge ^OMTe itpoMne «^q^cno nçMit uiKpc . 
^eit a|€ep€ &qMOT. 

16. «^qoiit^ ito'i ^eftep it^e m&«^û t&c|T€ itpOMne a^q^cno Mc|>«^\eR. 

17. «^qodit^ ito'i ^€ft€p Mititcdw «Tpeqa&no Mc|>&\eR nvgKTvgûe itpOMne &q!ie.no it^it çgKp€ mil 
^€epe «^qMOv. 



DE LA VERSION THÉBAINE DE L'ÉcRITURE (AnC. TeST.). 203 



19. &qo>n^ iitf'i c|>&A€R jiA.nnc& eTpcqa&no it^p«^r&Tr nvgKTilriTe npojMinc «^qacno it^tt vgnpe Mit 

20. &qo>nç|^ ito'i ^p«^i<&ir iivgc jnàk^ii cit^^o-irce npoMne «^qacno nccpoir^. 

tu &qttnç|^ ntf'i 9^p&i<&ir Minier «Tpeqacno ncepoT^ koikt c«^^qe npOMii€ «wqa^iio it^n ^Kpc 
Ail ^n ^€epe &qjiA.ov. 

22. &qciftii9 ntf'i ccpov^ nvgc jia.«^&& npOMne «^qa&no n^^^^uftp (êicj, 

23. &qttn^ k0'i ccpotr^ miuic^^ CTpec^acno n«^^6>p (siej k^kt npoM.ii€ «^qa&no n^ u|Kpe Mit 
^n ^€ep€ «^qjMio-tr. 

24. «^qonç^ no'i K&^ciftp n^6€ i^riTe itpOMne «^qacLiio n^&pdw. 

25. &qo>ii^ ntf'i ii«^^a>p jMinncd^ crp^qa^no n^«^p«^ ntyeacOTTT i^iTe npoMne &qae.iio itçii VQHpe 

Alt ^n ^€€p€ &qjl(lOT. 

26. ^qttKÇ^ ittf'i -««^pa^ it^fie npOMiie «^q^cno n«^&p<wji(i Mit «^X^P ('^^ ^^ «wppdwit. 

27. n&i s^€ ne itca^no tt^&p& ^«^p«^ s^e «^qa&no n&&p&ji(i Mit &^(op (»icj Mit <wpp&it «^ppdwit &.€ 
i^qstno itAo>T. 

28. dw &pp«^it MOir MHMTO e&oA n-e^&pd^ neqeicûT Q^pe^i qjK iin&^ itTdkTaciioq 9,p&i itÇHTq çit 

TC^^ttp^k ltlt€^«^A^&IOC. 

29. & &ûp&M Mit «w^Cdp (êic) Oe.1 It&T It^It Ç^IOMC np&lt ItTCC^IMC Itdwftp&M 1l€ C«^p«^ àkTOi iip<wit 

iiTce^iM€ it&^iop (êir) ne MeA^& T^eepe K&pp«^n exe n&i ne neicoT MMeA^«^ ^t(ù neicoT niec^&. 

30. cdwp«^ a^e ne-(r<w^Hn Te Mnccacne tynpe. 

31. «k -ea^pd^ aci «^fip«^M neqoinpe mn. c«^p«^ ^eAeT .... Meitdw&p&M .... neqoinpe 

&T<tt \oftT n^npe n«^pp«^n nvgnpe Mneq^npe &qnTOT e6oA ^n T^cop^w nne;X^^^-^'^^ e&6>H 

c^pM enH«^ç^ Kne^«^K&n«^ioc «^qnuftCdvg «^ -ed^pa^ nd^qo-ro)^ MnM«^ eTMM&T (sic), 

32. &iru|a>ne no'i neçooT TiipOT n^&pdw ^p&i Çn x^P^*^ tynT^ npOMne «^qMOT n^i ^&p«^ 

Chap. XII. 

1. nesce nacoeic n&6p&M ace àmott (eûoA^M) neH(K«^9^) ^ep (?) 

2. Lacnne. 

3 T«kCÇK)-Tep neTK«kC&^oir mmawr «wto» nceaci cmot ç^p&i n^HTK ti&i ne^TAn Tnpov MnadkÇL 

4. «^6p«^M s^e ei e6oA RdkT& -en nT^^nacLoeie vg^^ace nMM&q ^t(ù &q&ciftR KMM«^q no'i Aa>T 
^^^M !^e neqçit ^6th npoMne nrepeqei efioAçit ^<wp&n. 

5. &&p«^M 9CI nc«^p«^ Teqcç^iMe «^t<o Aait (nuinpe Mneqcon) Mit neT(vK«^p^o) nT& TH(pov) 
*''^.T acnooT na^TT en &k .... Men ... n ... . 

6 9ce MneToeivg ereMM&T neTOVK^ ç^iacM nRa^ç^ ne. 

7. «k nsLoeic s^e ovo>itç|^ eâoA tta^âpa^M neac&q na^q ace ^n«^^ MneiR&ç^ MnncnpM^ & &&p«^M 
^*^^ ^M nM«^ eTMM<w-ir noT^TCia^CTupion Mnacoeic neitT&qoTCûttç^ n&q e&oA. 

8. &qTfi»OTK a^e eâoA^M nm^ eTMM«^ir e^pa^i enTOOT r«^t«^ MM«^itvg«^ nâa^i^nA. &qcMiite ^m 
'^^'^A eTMMa^'9» KTeqcR-irnK ^eM 6&i-»KA r«^t«^ ^«^Aa^cca^ 6kT<ù ^k^^i die) r«^t«^ nM<wn^& «^qR6iT ^m 
*'*^«^ eTMMd^T noT-e^TCia^cTKpioit Mnacoeic nnoTTe «wtcû dkqeni(R«^X)ei Mnpdwit Mnacoeic nnoTTe 
' * .... itT&qoTTAin^ na^q eAoA. 

9. a^qTCûOTn &.e no'i &fip<wM a^qMOOuie çn epKMOC. 

26* 



204 Fragments 






10. «^T^eftcoo^it !2k.€ oicone eacM nH&Q^ «^ &âp«kJA. &cdk enecHT eRHM€ €OTra>^ ^m nM& eTAA&T 

11. «^coicone !^e nre &&p&M ^a>n e^OTit eûcoH €Q^p&i eHHMe nesce t^tk^^m nc«^p&. Tcqc^uc 
2K.e '\'€ijyie «^kok ace nre OTCÇiMe eneceç^p&c. 

12. cn&u|(on£ €-(r^«^n.iiHTr epon f«tc; n^i npjMinRKjyie C€n«^3e.ooc ace T€qc^iM€ T€ t«^i nccjnoTOTT 

13. &acic a'€ 2K.e &n.^ Teqccoite ae.€ ep« neTn&no-rt) oicone mmoi €t6kht€. 

14. &c^cûn« &.€ iiTep€ «^p&M ûcor «ç^p&i eRHjyie «^ npjMinRHMe n«^T «Teqc^iMe ae.€ enc- 
ca>c €M&Te. 

15. ^.ikTnà^T epoc ito"! n&p3^a>n jA.^&p&CD «^TU|OTriyoT eaccâc ^<^TJl(l c|>&p«^<o «^toci mmoc cçoth 

€nHI JkH^&p&CA. 

16. &Ta> &Tp iiii€Tn.&n.o-irq Mti &.ftp&M. eTÂHHTc &Ta|6>ne n&q n^i ^n €COOt mii ^n M^ce 
^T(ù qvi eico jyat ^n ^jyi^<\\ n^oo-rr mk ^ti çui(i^<\\ itcçjMe mu ç^n M&enopR mu ^n (tf'd^MOTrX). j 

17. «^ (nnoTTe) -o^mro M^&p«^a> ^n «t^ooit mii neqKi €T†c&p^^ Teqcç^iMe ii&&p&A. 

18. & c|>&p&a> MOTTTft e&6p&M neac^^q n&q ace ot ne n&i eT«^R«^&q n&i MneRT^^MOi ace tcr- 
eç^iMe Te. 

19. eTfte OT &R2K.OOC sce T&ccûtie Te «^to) &I2k.i mmoc n&i nc^iMe Tenotr tf'e eie^KUTc tcr- 
eç^iMe MneRMTo e6o\ ocitc ni<6a>R. 

20. <w c|>&p&6> !^e ^a>n eTOOTOtr n^n. pcoMe eTpetr-o^no it^^ûpd^M mk Teqeç^iMe mn neTeiiT^c^ 
THpq àkTia nMM&q. 

Chap. XIII. 

1. &ûp&M !^e ei (aie) eçpdwi ^n. RHMe KToq mlvi Teqeç^iMe Mit neTeiiT&q TKpotr {mm A)(at 
(nMM&q) Q^p«^i (^it e)pKMOc. 

2. <w6p&M !^e neTTpMM&o eM&Te ne ^n nTÛtiooTe iKn. n^«\T Mit nitOTÛ. 

3. &Tr6> &q&6>R enM& ttT&qei e6o\ n^KTq eTepHMOC u|& ç^p&i enM«^ itû&i^nA. ewTO) KTMKTe n&^r«ki. 

4. eçjp&i eocM n&i& (aie) Mne^TCi&CTHpioit nenT&qT&Mioq m.m,^t ittyopn «^6p&M eniRt^Xci 
MnM& eTMM&T Mnp&n MnnOTTe. 

5. \(ùT !^e neTMOOuie Mit &ûp&M ite-iru|Oon n&q n^i ^ett eeoo-ir Mit ^it e^ooT mk ^en Tftnootrcjs 
en«kU|6>o-ir nT&q. 

6. nR&^ !^e iteqtya>n mmott «wit ne eTpeTO-iroiç^ qi otrcon. 

7. &TMia|e a^e tyotne nTMHTe nnu|OOc K&âpd^M à^Ttù KTMKTe kkoiooc KKTânocire kXcot Ke^& ^ 
itd^K&ioc !^e MK itec|>epecc&ioc Mnevoeiui eTMM&T nc-iroTH^ ç^iacM nR^^ç^ ne. 

8. neace &ûp&M !^e kAcût ace MnpTpeTMiuie u|<âne KT&MHTe mk TeRMKTe à^Tta nTMHTv 
KKOIOOC (aie) MK TMHTe neRO|Ooc (aicj âce &kok ^eK p<0Me kcok. 

9. MH nR&9^ THpq MneRMTO e6o\ &k na>pac e6o\ mmoi h ktor eçâoirp «^kor €oirn«^M h kto -^ 
eoTK&M «kKOR e^ûoirp. 

10. & 'K(ùT &.e qi Kiteqft&A. e^p&i &qK&Tr eTnepi^opoc TKpc Mniopa^^^nKC âce necTCKir tk] 
ne eMn&Te nnotrTe ^po|€op co;^om& mk ^OMOpp^^ K-o^e Mnn&p&&.ieoc MnnotPTe &irco n-o-e MnRi 
itRHMe ^&KTeRei eç^p&i ecoropp&. 

11. «^ \a>T c<ùTn n&q KTnepi^opoc THpc Mniops^&KHC & \<ùt ^e tcao-tk e&oA^M nM& eTMMC 
^n nMM&KU|& (aie) ^Tnaipae. eûoA. nOT& nov& eâoX (aie) MneqcOK. 



DE LA VERSION THÉBAINE DE L'ÉcRITURE (AnC. TeST.). 205 

12. «^ «^âp«^M OTTùà^ ^M, nR«^^ ii^«^K«^&n \<ùT 1^9. &qovo>^ ^n TnoAic niuinepi^opoe fi/ic) 

13. npcdjyie &.e ncoi^oik^ ne ^n noitKpoe ne &iro> np^qp noue «m^^tc MnjidTO €6o\ Mnacoeic. 
14; ne9e.€ nnoTTe s^€ n«^p&jM. jMiniic&Tpe 'KtùT ncapac €6o\ jMumoq ace qi&TR €ç^p&i a&iti nM& 

Ritç^HTq Tenoir cumçjt mn neMKT jym ntiHÛT Mit -e^wA.d^ecdw. 

15. 2K.e nR«^ç^ TKpq €T€Rn&ir epoq "^-ttd^Td^&q it&R Mn neRcnpjiA.«^ n.^^ eit€^. 

18. «^ &&p«ijyi ai.€ nfi>Ciftn€ €6o\ &q€i &qo-(rfi>9^ ^ n^Ktt jviM&6pK (fie) n«^i eneq^oon qn ^eâpoin 
iioT M.iiji(i& Q.TM.JkàkT noir-e--(rci«kCTKpion JMin3e.o€ie. 

Chap. XIV. 

1. «^CQ9Cûn€ ^11 TMiiTppo n&iM«^pc|>&A. nppo titieTeti«^«^p &piM&^ nppo tire ceW&c«^p ^fi>!3i.o- 
K>ji(iop nppo tieX&M jyiti -e^pt^d^^. ii€po (ncj ntt^e-^noc. 

2. «^ireip€ tto-(rnoA.irMOc jkïl ùàJKàkK nppo nco2k.OM& jyiK 6&pc«^ nppo Kf<ojyiopp& Mit cen^^^^p 
>o n«^i!2k.&ji(i&. àkfrùi cejMioâop nppo nciûoeijyi. 

3. Lacune jusqu'au verset 16 inclusivement. 

17. i «^ nppo KCO!^ojyi«^ ei €fto\ ercdjyiT n«^Ap&jiA. j«.niic«^ CTp^qRToq efioX^M no'osK.tf'âc n^^o^^oXo- 
nop Jkut nppuftOT eTitM.M&q Ç.p^i Qy^ n>& ne&irH t&itc Tea>a|€ Mnppo. 

18. dk M.e\3^ice!^eR &.e nppo itc^^ÀHM eine 9.Ù0K n^en oeiR Mn OTrnpn neqo s^^e noirKHfi 
itotTTft «Tacoce. 

19. dwqcjyiOTr ««^âp&M eqoccâJwiJMioc ace qcM.«^M&«^T no'i «^âp&M MnitOTTe eracoc^ n&i KT«^qcn (aie) 
i M.n nR«k^. 

20. àkTtù qcM&M&dwT no'i nnOTTTC erscoce n«^i KT<wq^ ntteR3e.i2K.e€-(r€ ^& neRO'iae. ^tùï ik.^'\ n&q 
t pMHT eâoX^n eitR& niM. 

21. n€2K.€ nppo ncos^OMd^ K&ûp«^M. ace m«^ tt&i nnpcAMe ne^T<oa>p !^€ ^citott n&R. 

22. nesK-e «wâp&jid !^e jyinppo ncoai.OM& ace ^«^cootth nT&o'iae. eç^p&i ennoirT£ eracoce n&i 
wqcnT Tn€ Mit nR&^. 

23. !2e.e ene '^'n&ae.ooir Xd^^ir e6o\ ^n iterenoirR ne aciit o-ir^6>c u|& otmotc nTOOire ace 

LR3t.OOC 2K.€ «^KOR ne ItTd^Ip «^6p&M npMM&o. 

24. nA.HK n€itT«^TO-(rOMOT no'i n^ep^ipe «^t6> tto nttpaiMe nr^^Trci nMM&i ec^6>\ Mn «kTrndwn 
MpH n<wi C€n<w2K.i nreiTTO. 

Chap. XV. 

1. jyinne& n<wi u|&ae.€ «^ n^&ace Mnacoeie a|a>ne v^a, («^âp&jyi) ^n oir^opoM& «q2K.<ojMiMOc ace 
ppÇM»T€ &ûp&M &nOR ^o tt&.R ntt&u|T€ neRÂCRe ii&^a>n€ eqoui «M^^re. 

2. neac&q s^^e n^i &fip&M ace na^Loeic eRn&^ ot it&i «^itOR ^n^umoir €io n«^T^Kpe nvynpc 
. jytMd^pCR (êic) T<wjyiee ^it khi exe n«^i ne s^^^jmi&croc eXie^ep. 

3. neacd^q ^€ no'i «^6pdk.M. âce eneis^n MneR^ n&i itovcnpjiA.«^ n«^jiA.ec ç^^n. itm neTn&RÀHpoito- 

I JKJkOl. 

4. nTeirnoir & TecMH MnitOTrTe ^6>ne ^&poq a&e (jMine) n&i nd^R^HponoMei mmor &\A«^ 
i&nH>(r €&o\ (nçKT)R n€T(n«^R\H)ponojMiei mmor. 



1) Les versets 17—20 sont publiés par ZoEOà, p. 206, Cat, Cod. CopL Je n'ai pas voulu interrompre 



chapitre. 



208 Fragments 



jMiii Ti«^C£&HC CK.CR&C luie iiai.iH«^ioc u|a>ne n-ee Mn<wC€âHC. 

24. 1 €^6>n OTtt T&io^ ii:x.ite«^ioc ^ii T€no\ic Rit^^T^^KOOT nm&R<o on €6oA miiiji(i& THpq ct6€ 

niT&IOV lU^IR&IOC. 

26. e^on cen^HTC Mnpeipe iitor ii-»« Mni^&oce cjMiOTOirT Mnis^iR&ioc mn n«^ce&KC rtc 
ii3k.iR&iOC u|Ciftn€ if»€ ii&C€&HC Mncûp n€TRpin€ MnRdw^ THpq iintReipe jyin^<0kii. 

26. ii€fXL«^q ^€ ntf'i nacocic ace €i^&n^e ct^^iot n^iR&ioe ^n co!3^ojmi& thoAic *\'n«^R6> eûoX 

M1IM.«^ THpq CTâKKTO-tr. 

27. «^qovcû^û tio'i «^6p&^<^jyi ii€ae.«^q ae.€ T€nov eiiT«^i«^p;x^ itu|&2K.e Mit n^^a^oeic «^itOH !^c ' 

28. e^a>ne !^€ eTru|&ii^a>cûT it^i ht&iov ii!x.ir<wioc h^ot Htid^T&RO CTÛe ni'^o-T iitiioAic 
THpc * ncac&q sce ti^ti&T&ROOir &it ci^&ii^e t^juiCTH mm&t. 

29. €Ti &qoTr6>^ CTOOTq eu|&2K.e lUMiJMi&q «^ttcd ii€ae.<wq a&e chaîne a^e eTru|«^ii^e e^MC mm&t - 
ncscd^q ace ^n&T«^ROOTr «^n CTÛe ne^jyie. 

30. ntacd^q ace nacotic mht€I €i^&nu|«k2K.€ €^cone eTra|&n^<& eM«k&6 mm^^t ' ncsc&q att 

31. ii€2K.«kq 2K.e eni&.H ovkth cmm^^t cvg^^acc mu n(&2K.O€i)c e(u|<Dne eir)^&n^e c(!2e.OTa>)T 
MM«^T {àkT(ù) iiesc&q a&e 

Chap. XXI. 

14. «^6p&^&M &.e TCooTii e^TOOTTt &q2K.i nçti oeiR mu ot&croc mmoot &qT«^«^ir n«^i<&p «^ct&- 
Aoo-ir e2K.n nccna^^ft àto) iiu|Kpe «gKM «^qacii&c «kCfia>R !3i.€ «kCRù>T€ «TCpHMOc r^^tà tuicatc Mii«^n«kVg. 
16. a^ HMOCT a^e lùi^n «6oA.^m na^CROC «^enOTace Mnoinpc u|hm o& otuihu. 

16. àkV(ù «wcûcDR dwc^MOoe MneqMTO e6o\ MnoT€ ii& nnoTscc noTCOTe «^cacooc i*«^p 9C€ nti«in«^ir 
enMOT Mii&^Kp€ * «^c^MOOc MneqMTO ^ùoK «^ iiu|Hpe u|hm aciiyR^^R €Ào\ «^qpiMe. 

17. «^ nnOTTe &.€ c6>tm eTCCMK Mnu|Hpcu|KM e^oA^M hm^^ ciitqn^HTq «^ n^wcnccAoc i^€ 
MnnoirTe motta e«kT««^p di^oA^n thc neac&q ti&e ac.e ot neTuioon «^t^d^p Miipp^OTe «^ rkottc v&p 

CCDTM CTtCMH MRiyHpe ^KM €ÛoA.^K 11M& €nqit]6HTq. 

18. T6>OTii itTeati MHiynpe oikm itTe&M&çTft MMoq ^ii TOTO'iac ^n&dwq (êicj f*«ip novitoo' 
K^e-enoc. 

19. & nnOTTe 3i.e OTCon niiecûd^A &cn&-(r ft-(ra|ù>Te mmooit eqonç &c6ù>r «^cmotç^ mi\«^croc 
MMOOT &CTCO Mnuinpe oihm. 

20. &T6> «k nitOTT€ nqtyoon mr nogKpe oihm &q&i&i &qiy(onft iipqTKCOTe. 

21. &qov<o9^ çit TepKMOC M^^p&n 



Chap. XXII. 

1. «wc^cont ai.€ MKnc& nioit^ace & nitOTTC nip&^t ti&6p&^&M neae.<wq n&q s&ft «^6p«^^<\M * 
ii€ac«^q ace cic^nKT€ «^noR nacoeic. 



1) A partir de ce verset jusqu'à la fin du chapitre le texte n'appartient pas au même manuscrit 
que le commencement du chapitre. 



DE LA VERSION TflÉBAINE DE L'ÉcRITUEE (AnC. TeST.). 207 

2. «^qAci (êie) nneqA&X «ç^p^^i «^qn^^v c|gojiA.iiT npttMC €t«^çmkp«^tov ç^iacA^q nT€peqn&T epootr 
^qnttT cftoX ^^Ê-ùnov ç^ipM npo itrecRHiiK &qovoft^T nà^T eatjid iir«^ç|^ cqacio mmoc. 

3. ace Hd^acieootre e^ace &i0'iii€ novqjnor jiA.ntTiiM.TO eâoX MnpceitT ncTit^jut^^^X eâo\. 

4. T«^€ine €novjM.oov itTeTneic» itntTKOirepHTC ^ùoK à^Tiù nr^rnikTOn. mmcatk ç^^p^^Tq Mnci^Kit. 

5. iiT&€iii€ novoeiR nr^TviOTùHik Minier n^i iiTCTn^pn TKVTit ctctuç^ih câoA. ae.€ &T€TitpeRT 
"^HYTii €90 vn ^& ntTK^jidç^i^A. * n€ae.«^Tr n&q ac€ «^pipe r&t& n-»€ (^«»e>) itT^^RScooc. 

6. &Ttt «^qtf'enK tf'e jviMoq ntf'i &&p«^ç|^ «^qftuftR ^«^ c«^pp«^ T€qc^iM.€ ecit^ovn itTCCRTiiK 
ncacd^q n«^c ae.€ tf'eiiH mjmio o-trat^jiA. k^omut na|i niiotiT ja.&t«^jia.ioov it^ii oeiR !!&•»&&. 

7. «k6p«iÇ|d\jiA. ai.€ &qnttT e6o\ €ii€Çioot &q€iK€ novjiA.«^C€ qo'Kn ^«k. neq€pa>T€ n&itotrq &qT«^&q 
Anftq^jiA.ç^<\\ «^qTd^Mioq ^k oirtf'enH. 

8. «^q€iii€ nOTCd^ipe Mit OT€p6ue jmlk hm^^cc nT^^qT&jidioq &qR«^&ir ç^pa^i ^<^poOT «^tottcom 
iiTOq s^€ n€q«^9€p«^Tq epooir nt eq!3i.i<wROiiei tpooT ç<^p«^Tq jumo^Kii. 

9. itT€pov^vtt ^e tvoTtùJk ncacd^-tr ii&q ace ecTfian c&pp& TeRCÇjMe ' iiTOq ^e neac^^q ace 

10. neacd^q ace ^«.«^rott vg«^poR Mneiotroei^ nTRepOMne &v6> otr ov^Hpe n&^a>ne nc&pp&. 
c«^ppa^ ai.e ^czfùTJk qjk ncd^tf^ovn iiTecRTiiK. 

11. «k6p&^<BJA. &.e Mit c«^pp«^ ne «^trp^Wo ne ^Ttù ene&Td^id^i ^n neT^oov «^tù) «^qcoacn 

^llTKpq Ç|lt C«^pp«^ n.0'1 CCiftKT Kiteç^iOMe. 

12. «^ccttAe &.e ntf'i c«^pp«^ eç^p&i n^KTC ecacfi> mmoc ace M.ne n^i oiotne mmoi ^«^TencT 
«wircift n&acoeie &q&i^i 911 neq^ooir. 

13. neacA^q 110'i nacoeic n«^âp«^^&jML ace eTÛeoT & e«^pp& ccaûe cm. nee^HT ecacot mmoc ace 
^iep«^ '^'lUkJKiice &HOR ei&i«^i ^-rtù &1P9A.A0. 

14. MK OTti X&&V KU|«^ace n^^^r^ojk nnt^ç^pM. nnotrTe eie^KKTe &itOR "^-n^^RToi T«^ei oi&poH 
•J^ncov^ei^ nTRepoMne iiTe 'V^'^i^^^ i^*^^ OTvgnpe \y<one n.e&pp&. 

15. «^c«^pn& !^e Rtf^i c«^pp& ecacoft jkimoc ace M.neicttâe eTÛe ace «^cpçoTe * neac«^qn<w^ ace 

16. àivfù &irei eAoA^iTOOTq &qqi ei«^Tq a^e eçp&i eacM. n^o nco^OM.^^ M.n i<OMOpp& &ftp&^&M. 
^^^ Keqjtnoo^ye njKJHàkfr eq-e^no mmoot e6o\. 

17. a^ nacoeic oi&ace jyot &6p«^^&M. eqacfi> mmoc n«^q ace '^n&^en \«^«^t &n en&^M.^i&\ «^âp&^<&M 

^*t. ne^d^&OT TKpOT. 

18. &âp«^^&M. a^e eqeoioine tioirnoa' n^'^noc &irfi> ii^<»noc Tnpov MnR&ç^ cen&aci cmott eç^p&i 
^^KTq. 

19. '^coovn i«&p ace &6p&ç^&M n&^cûn eTOOTOT nneq^npe mm. nd^neqni aceR&c e^eç^^peç^ 
^%ieçjioove Mnacoeic nce eipe noirçewn mu OTMe aceR«^c epe nacoeic niiOTTe eitie eacn &6p&^&M 
^V^ttA VLiJk nT&qacooT n«^q. 

20. neace ni^oeie nnotrre ii«^6p«^9j\M ace neç^pooT nco^oik^ mu i«OMopp«^ &qei eç^p&i ^&poi 
^vtt nev'noAe «^v'&vgd^i eM«^Te. 

21. "^-na^ÂttR on enecKT en«^T ace eneceeipe r«^t«^ neç^^poov eTnKv* e^p«^i çg&poi e^i^^^^ ^^ 
•JHuiiion aceRd^c eieeiMe. 

22. & npoiMe ai.e rotoxt eâoA^M nM«^ eTMM&T ^ttûcor eç^p&i ecoa^OM«^ «^&p«^^<^M ai.e neq&^e- 
p«^Tq MneMTO e&oA. Mnacoeie nnoTTe. 



24. 1 €^6>n OTTit Td^iOT ii:x.iH«^ioc ^ii TenoXic rii«^t«^koot ni<ii&R<o on c&oA miiijki& xnpq ct6c _^ 
niT&ioir nai^iRÀioc. 

26. eu|o>n cck^htc Mnpeipc iitoh n-et Mniu|&ae.€ cmottott ji(ini&.iH&ioc Mit n^^ceÂKc iiTejs 
1UK.IK&I0C a|<on€ ii-»€ n&ce^KC Mnciftp n€THpin« jyinH&^ TKpq iiitcHeipe jMin^«^ii. 

26. n€9£«^q &.e n^i natocie act civy&n^c €t&iot n&^iK&ioc ^ii cosk.ojyi«^ TnoAie '^'n&HCift c&o^^h 
jMinMdk TKpq eT6KHTOir. 

27. «^qovcûvgft ito'i &6p«^^«^M neac^^q ace Tcnoîr cnT&i^^p^^e n^^ace Mit n«^9e.O€ic «^noH !^^^ 
«kiif5 ovn«k^ «kitr otTRpMftc. 

28. eU|Ciftn€ !^€ €T^«^K^a>6>T Ito'i nT^^lO-tr lt!X.IR&lOC It^OT Rtt&T&RO CTÀC ni^OTT itTnoAi <^ 

TKpe * ncsc&q sce tf^it&T«^ROOir «^ii €i^«^it^e c^mctk M.jKàkT, 

29. €Ti &qoTra>^ CTOOTq e^^^acc itMM^^q &Tr6> ncac&q ace ea|<on€ 0^9. «TUi^^it^c «^mc mm<wt 
neacLd^q sce ^tt&T&ROOT &it ctûc ne^Me. 

30. neac&q ae.€ nacoeic mkt€i €i«g&nty&2K.€ e^oinc eTr^&n^€ €m«^&û mm«^t * ncacLd^q 2h^« 
it'^ttdkT&ROOir &it eioi&n^e eM&&ft M.jKàkT. 

31. neacd^q ae.€ cni!3i.H ovutk cmm^^t ea|«^2K.e Mit n(&2&oei)c e(«ga>iie eir)v9«^it^e ^(tx-OTtAyr 
MM&Ti* («kVto) neac&q at€ 

Chap. XXI. 

14. «^6pdkÇ&M !^e T(ooirit c^tootc ^q^ci ta^ oeiR Mit ot&croc mmoot &c|Tdw&-ir it&i<«^p «^ct^- 
AooTT eacit itftcii&^â &ir6> nu|Kpe u|km &qacn&c «^c6a>R s^^e «^CRù>Te eT«pHMOC r«^t«^ toio^tc Mit«^it&a). 

15. «^ HMOov a^e ciftacit €6o\^m r^^croc &cnOTae.e Mnu|Hp€ u|km ^«^ ot^kk. 

16. ^kV(ù &c6coR dwc^MOOc MiieqMTO €6o\ Miioire it& nitOTract rotcotc &C!&ooc i*«^p ae.€ itit«^n<wT 
€iiMOir Mn&u|Kp€ ' «^c^MOOc MneqMTO e6o\ «^ noiHpe uihm sciuir^^r €âoA «^qpiMe. 

17. & nitOTTe o^^ ca>TM eTCCMH MnoiHpeiyHM di^oA^M nM& eneqn^HTq «^ n«ki<i<€Aoc !^€ 
MiiitOTTe MOTTe edwf<&p di^oA^n rne neac&q it^^c a£.€ ot ncToioon «^i^&p Mitpp^OTe «^ nitOTTTe T«&p 

CCDTM «TeCMK MHOIHpC a|HM eûoA^R llMdw €ttqn]6KTq. 

18. T6>oirn itTeaci Mna|Hp€ u|km itTe&.M&^Tft mmoc| ^it TOTO'iae. ^n&&q (sic) j?^^ noTno^ 
it^e^noc. 

19. & nitOTTe !^€ OTCAR itnccâd^A. «^CR^^Tr «ToiaïTe mmoot eqonç &câ(OR «kCMOTÇ^ mh^^croc 

MMOOV &CTCO MHOIHpe a|KM. 

20. ^Tùi àk nnoTTC nqiyoon mr nvgHpe u}km &c|&i&i &qiy(oiie np^TRCOTe. 

21. «^qoT6>Q^ çn TepKMOC Mc|>^p&n 



Chap. XXII. 

1. &cu|<Dne a^€ mkhcà nioi&ace & nnOTTe nip&^t n&Âp&^&M neac&q nd^q ae.€ «^6p<w9&M 
ii€2K.&q ace tic^HHTe &noR nacoeic. 



1) A partir de ce verset jusqu'à la fin du chapitre le texte n'appartient pas au même manusci 
que le commencement du chapitre. 



DE LA VERSION THÉBAINE DE L'ÉcRITURE (AnC. TeST.). 209 

2. ii€3t.&c| n^<\ act Tfi>oirii tv^oci jiA.n€R^Hp€ nenMtpiT neiiT«^ROv&a|^ ic&«^h nt^qiTq «ç^p&i 
eiiB^ç CTatocc nT<T«^\oc| n«^i €^«^i tioir-»irci«^ cm. nM«^ ZTjKikàkT cfXLtt ot^^ hiitoot e^n&TC&fiOH epoq. 

3. & &&p«kÇ«kM. s^€ TCiftOTn ÇTOOir€ &q^6>R iiT€qeio> «^qaci nnçjyi^dkA cti&ir nMM.&q Mit ic^^^h 
ncqogHpc &q9ci nnoge mut^^Ao «^qTCdOvii &qji(ioo^€ tnMd^ nrà^ niioirT€ acooc n^^q «TÛHHTq. 

4. jM.iinc& çiOMitT n^pOT &qnoftÇ^ enJMi& €Tji(iM«^ir «^ &&p&ç«^jwi tu (Hc) nneqû&A. cç^p&i «^qn&'r 

5. ii€9c«^q Kn€qÇJlA.ç<^\ ace cçmooc (>ie^ iiKTit M.n€iM«^ nTeo> f«»cj Tdk.66>R «wiior Mit itvgKpe ^hm 

T-AOtrO^T ItTItRTOlt ^dwp6>Tlt. 

6. «k &Ap&^&jKi s^€ a^qqi itit^€ itTC -e^TCia^ «^qT«^AooTr tacit ic&«^r itcqogKpc &qqi murcû^t Mit 
xo'opTe ^it Tcqo'iae. «^TMOOtyc ^i o-rcon Mii€cit&Tr «^tci €!a<LM iim«^ itT«^ nitovre acooc n«^q. 

7. ntacc ic«k&R MneqciciftT 9C€ eic nROiçrr Mit it^« Mit TO'opTC eqTù>it ntcooT enr^^Ao. 

8. itcsc&q it«^q ito'i &&p&Çt&M 2c€ nitoTTe it«^Tititoo-(r it«^it MnecooT cht^^Ao n&vgHpe itrepo-r 

MOOQ9€ CI OTCOn Mn€cit&ir 

9. «^TTCi eacM hm^^ * & &&p«kÇ&M &.« &qR6>T ito-(r-»irci«kCTHpioit Mnacoeic &qT&Ae it^c c^p&i 
€^ac.«aq &qco>it^ itic«^&R ncqoinpe d^qTd^Aoq Miie-»Trci«^CTHpioit Mitern^ itit^e. 

10. a^Tfi> dw «i&p«^^<\M «^qcooiTTit itTtqo'isK. eâoA ^q^cLi itTo'opTe 3&€ qit&nonc itic«^&R neqoiHpc 

11. & n«^T^€Xoc &.e Mnacoeic mott^ epoq e6o\^it tii€ eqaccd mmoc 2k.€ «^&p«^^<\M * iieacL&q 

ace CIC^HHT€ "^MnCIMÀ. 

12. it€fXL€ ndkXFt^eAoc Mnacoeic it&q ace Mnpeine itrcR^'iâc eacM ntynpc ^km oirs^€ Mnpp 
ne^ooT it&q &i€imc i^'&p ae.€ crmc mmoi «wto» eHpçOTe ÇHxq MnitOTTC MitCH'^'co enftRU|Kp€ 

■M.<M€piT €TÔHHT. 

13. «^6p«^^<\M ^e «^q6i itneq&^^A. e^p&i «^qit&Tr €o-(roi\e eqMnp eçoTit ç«^ ot^hk <^q6ei ^e 
'^^oiXc «^qxd^Xoq eç^p^^i ito-r^-trci^^ ciim& itic&&R ncq^Hpc. 

14. &ûpdkÇi&M &.e «^qMOTTe chm^^ eTMMdwT sec nni MnttoirT€ ace «^ nitOTTe it&T epoi it^KTq 
^^^H&c «'Tcae.ooe Mnoor ace & nnoirTe o^roit^ e£o\ çjacM neiTooir* 

15. &n&T^e (>îej a^e Mnacoeic mottc epoq mumcç^ citdwT e&oAçn me eqaccA mmoc. 

16. ace ^it O'TittpR &ifi>pR MMOI MMiit MMOI neace nacoeic eftoAace &Reipe Miteivgdwace 
^^«R^eo eiteRvgKpe ncRMepiT eT&KHT. 

17. TeitOTT o'e ^it o-trcMOir ^it&CMqT epoR ^it oir«^ui&i ^itdwR&ty&i (sic) eM^^re «^-trio ^it<^T&tyo 
^^ncnpMd^ it-oe ncioir itTne «^-(r6> it^e MnoycA eT^dwTit ^dwA&ccd^ ^it&Tpe ncRCitpM^^ R^HpoitOMei 
^•^^itoAic ititetrac&ace. 

18. e-reaciCMO-r eç^p^^i ^m neRCiipM<w tio'i it^-enoc THpov eûoAace &rc<otm itc«^ t<^cmh. 

19. «kAp«k9&M !^e «wqROTq ^^ tteq^M^&\ &TTa>OTn &TMOO^e ^i ovcon «^Tei eç^p&i eacit T^otTe 
^^'^«^it«^^ ..... 

Chap. XXIX. 

25 it&R erâe ^p^^^nA «^irn» erfte ov i^Rpç<^A mmoi. 

26. neacd^q ai.e ittf'i A&fi«^n ace itneca|ù>iie itTeiQ^e MneiM& e^ itTRO-tri ^&<ok itTitoo*. 

27. acciftR eâoA itTc^^^qe itTdk.i t^*^ k&r itTReovei eiiM<^ Mn^uftft ereRite^&i^q ^«^çthi itTRec^^vgqe 
^poMne. 

28. «^ i&R6>fi ak.e eipe ^ it&i &qaca>R eftoX Mitc&vgq itTdki <^ \&6&it \ ttç^p^^^^KA Teqvgcepe 

^&q itc^iMe. 

Recueil, VH. 27 



210 Fkagments 



80. &qfta)H €9_0TrK ^& ^p^^^^nX «^ i«^Ha>â ot€Q9 ç^p«^^h\ eçoTe Ài& &qp9MÇM\\ tu^c nue 
e«^«gq€ npo^ne. 

31. «i nacoeie ^e n«^v ace C€jia.oct€ kXi& &qova)ii itTCC^OTc ç^P^X*^^ ^^^ n^T^sipvuL tc 
82. dw \i«^ ai.e <ù «icacno itOTvgKpe ni«^Kfi>& àkCJKOTT^ cneqp^^n ace ç|^povAKH ccacA jmlaoc %( 

38. & Ài«^ on (ù &C2K.TIO jMinjMieç^ end^-r noiKpt nid^ROiâ neoc^^c ace «AoXâce & nacocic cttTA %c 
e€MoeT€ MJA.OI «kq'^' it&i jwineiKeOTr& «^cmottc eneqpd^n ace e^Meiun. 

34. 9kC<ù oit &.cae.no tine^Kpe iti&R0>6 neoc^^c ace cm neiOToeiçs n&ç&i itMiToq ip&poi «^latno 
i:'<wp H«^q n^OMitT noiHpe €T&e n«^i «^cjMiOTTe €neqp&n ace Àe-rei. 

35. tkC(ù OK «^cacno KHeu|Kpe neac«^c ace reito-r ^H«ie^OM.oÀoi<ei junà^i jutnacoeic nno-rre eTftc 
n&i a^CMO-rre eneqp^^n ace iot:^&c «^c\o eeM.iee. 

CiiAP. XXX. 

1. «^ Q^p&3^n\ a^e n«^ir ace Mnecacne «gKpe ki«^k<o6 & ç^p^^^kA k(ù^ e\i«i Teccittne neau^c 
Ki«^R6>& ace jiA.«^ ii«^i n^ ^Kpe eâoA ii^htr ea|<one MjyiOK ^«.«^mov*. 

2. «i i«^R6>& ^fùnr ^^^^^vlK neac«^q n&c ace mk &ni< nno-rre &kor n&i tiT«^qfto9'e MiiR&pnoc 
n^HTe. 

3. neace ç^p^^^kX ni&R6i& ace eic t«^9_jia.^<&À 6«^ÀÀ«^ âoir e^ov^n ^«^poc &Ttt ceii&Jidice ^lacn 
it&n&T T&R«^ OTQ^Kpe tiàki ^<to eâoX h^ktc. 

4. «^c^ K«^q iiû&X\«^ Tec^jyi^<^\ ncçjjkne «^ iàroê ai.e &fi>R e^OTii ^«^poc. 
6. «^C6> no'i &«^AX«^ TqjK^'K hç^p&^kA «^eacno nov^npe ni«^Rtt&. 

6. neac&c n^'i 9.p^X**^ ^^^ ^ nacoeic nnovTe Rpiite mmoi &to> «^qco>TM ^t^cjhh ^^\ n«^i 
noT^Kpe eTfte n«^i «^CMOvre eneqp^^n ace ai.«in. 

7. dkCfid oit no'i &«^W«^ TÇMça^A hç^p^^^^kX &cacno M-iuieç^ eit&ir iti&Roiâ. 

8. neacd^c ace «^ nacoeic lutovre u|onT epoq &iu|a)^ Mit T&coitte a^-ro» ^^i^jk&OM. «^CMOvre 
eneqp&n ace e<|>^«^AeijiA. (sic), 

9. «^ Ai& ai.e n«^T ace &cAo ecMice «^caci iteeÀc|>«^ TecçuMiçitiX &CT«^«ie ni^ROiâ e'^cç^ijuie. 

10. «^ cA<|>& 0) T^M^d^X itAi& &cacno itoirvgHpe iti«^Rfi>û. 

11. neiKL&c (Lacune d'un feuillet.) 

28 MOI MneRÂeRe T&T«i«^q it&R. 

29. neacd^q &.e it&q tttf'i i&Ra>& ace ttTOR neTCoovn eTMitT^M^«^\ itT&i&«^e n«^R ^Ttù T&ne 
ttiteRTÛnooTe eTitMMHi. 

30. ^it ROTI ne neT^oon n«iR mh&mto eftoX. «^t6> &t&^«^i ene^ov^ & nno-^Te cmov epoR 
^M nTpa^ei e^OTn «gt^poR Tenotr o'e ^co ein«^T«^Mie ovki h&i nma^T. 

31. neace \&â«^n n&q ein&^ oir n«^R ' neac&q nd^q no'i i&RCdâ itneR*^ A«^&ir h«^i eçgone eR\y&n- 
eipe Mneioid^ace ^n&MOone on nneRecooT à^Ttù ^n«i^<^pe^ epoo'r. 

32. M«^pe necooT TupoT ei e&oX^iTOOTR Mnoo-tr nt'nfiapac eâoX. n^HTOT necoov ttiM ero 
nd^-r&n ^n ne^ieiâ è^Ttù ^fi> nov6i£^ niM mm neoTcio-r ^n nAa^a^Mne eTeç^oine n«ii iiâeRe. 

33. nre T«^ak.iR&iocTnH ceTM n&i ç^p&i ^n pi^cTe n^oo-tr ace n&âeRe ne n&i MneRMTO eÂoJl 
ovon niM exe notPCOirciOT &n ne ^tou n«^qa> .... * «^n n^o nova>&ç9 ^n it&«^«^Mne mn nexenqo m. 
ïièLVàkïi çn nç^ieift eie nT«^iqiTq nacioire. 



DE LA VERSION THÉBAINE DE L'ÉcRITURE (AnC. TeST.). 211 



34. ncâce A«iA&n K&q ace ecco^onc r^t^^ ncn^&fXLe. 

35. àirtù a^-riKApac c6oA JKme^oov" ^rjnnk^T nito'ie kcotciot mh nço nOT6>ft^ jkh ntàk^mn^ 
€TO itTOTO Mii OTdftâvg itiM tt^KTO-T MH KCTO Kd^-Td^n ^11 n€Ç^i€i6 &^^ MMOOT «tootott niteq^Hpc. 

36. ^qTpevoTC no'rçaK kq^ojmikt n^oov jmuwloooic nTCTrjMiKTC &-(ra> tiTMKTt ni«^R<oâ i&r6>6 ^€ 
n€qM.oonc nnccoov n\&A«^n iiT&-(rv9Cû!»n (nej. 

37. a^ i&RttA ai.€ ati noirvgc ncTvp&j cqo-reTO^'coT &ir(o K€Oir& n^e.nRdkpoi& Mit kcot«^ it^e 
MnA«^T«inoc &qH«iiR mmoo-t no*! i&Rfi>£ h^rto eiroTofi^ e-trcoiR enerOTCTOTCûT «^ neTOiro&^ a^c 
KT«^qR&Rq OTa>H^ e&oA^n no'epooft rtoto. 

38. &qRa) &.€ iut0'€poo6 itT«^qR«^ROv çn ro'cat mm^^rtco S£.€r«^c eTrui&nci ^8ic) no'i necooir 
ccAi MHMTO €6o\ nR0'€pooâ itceacioira)' R^i ko'i ^nc) necoov eno'epooû ^t<ù iiTcpoirfti no'i necootr 

39. «^TOft ncTMice no'i rccoott rçcr ^o KOVfi>6^ mk ^n oirti «^-tr&it mr ^cr dk.-T«^R RRpMcc 

ItCOTCiOT. 

40. Mcpe i&RCi>6 1^9. noipat eAoX RRe^ieifi &ir<o «^qT^epa^Tq f>tc; rotosiXc rço ROira>&^ 
jhlumto e6o\ rrccoot mr r€to RRdk.-(rei «^ir«^R THpoT qn Reçicifi ^qnopsK.OT R<^q eâoX R^eR o^€ 
nc«k07C& a^-ro) Mncqr&çov mr rcto R\«^fi&R. 

41. &e^6in€ &.€ çuMi ncToeioi CTOTaciOTOA Rç^urq m&i rccoo't ctca RC^a^pc la^RUftâ r<o Rtf'epooâ 
mumto c6o\ RR€cooir çr r^'oit eTpcTâtio-tro» Ri^T& Ro'epoofi. 

42. «-rçga^RMicc s^c Ro'i rccoot McqRa^a^Tr «^ rotcoû^ !^ft ^a>nc rA&6«^r ^to» rcto R«^-(ra^R 

43. a^ np6iM€ ppMM&o eM&re a^TCo a^v^cone R&q ro'i q^n târootc eRa^u|6>o-(r mr Ç€r cçoot 
Mil çn ^M^a^X R95>oirT mr ^r ^mç<\X rcç^imc mr ^r o'&motX mr ^r eico. 



Chap. XXXI. 

1. «i la^ROoâ s^€ coiTM eRV9&9£€ RR^npe RAa^fia^R e^acoi mmoc 3&€ «^ la^ROiA aci rrh^^ THpOT 
Mii€n€iioT &vo> €6oA^R RR& MitcnticiftT «^q^cLHO Rdwq MneiooT Tupq. 

2. a^ i&Ra)& :^e n^T cn^ RA&&a^R a^troi eic^HHTe RcqRMMa^q &r r-»€ RCd^q mr ^mt cnoo-tr 

It^OOT. 

3. ii€ae.€ nfXLOtic rrottc Ria^RUftâ ace rotr eç^p<wi eiiHa^ç^ Mn€Rei(OT a^TO» eç^p&i «Tcni^'eRca^ 
Ta^oioine RMMa^H. 

4. a^ i&RCiftâ s^e acooT a^qMOVTC eAi& mr ^p&^^hA «ftoX «Tccouie ciim& CTtpe rccoot moorc 
nçHTq neata^q Ra^tr. 

&i ae.€ ^R&T &ROR tnço MneTR€io>T act RqRMMa^i a^R R^e Rca^q mr ^mrt €root r^oot 
uroittc s^€ Mna^CKOT Rtqvgoon RMMa^i. 

6. RTCiftTR ÇOTTHITTR TCTRCOOVR ae.€ ÇR Ta^O'OM TKpC &Ip Ç^M^a^A MR^TReiCOT. 

7. ncTCRtiOT &.€ a^qçotppcdCiftT^ a^v<o a^q^i&e Mna^&tRC mumht RÇ^ieift Mne rrovtc a^€ T&a^c 
Ra^q €-e^MROi. 

8. €V9ttn€ ep^a^Racooc x.9. r€to ROtroifio^ RCTRa^^oinc r&r râcrc rt« rccoot TKpo-ir acno 

CqO RTOTO RC €^ttn€ S^e OR €q^akR9t.OOC 9e.€ ReTO RO'0'6>6^ R^TR&^Cûne R<WR R&eR€ RTC RCCOOT 

THpov" ae.n€ oroA^. 

9. H€& nnovTC qi RRTÂROOire TnpoT muctr^iiut &qT&&T r&i. 

27» 



212 Fragments 



10. «^c^a>n« !^e epe necooT n«^3ciOTù> àkirtià^T epooir ^n ii«i&«^X 911 Tp&eov' * &-rtt cic^hktc 
ito'ie MU noftiAe n^o nOTù>&u} mu rtoto mu K«^T«^n itHpMec ncovcioir netrÀoa'e cç^p^^i «acn nccoor 
Mit ti&«k«kMne. 

11. ne3c€ it&^Yi'eA.oc MnitOTTft it«^i ^n rp^^coT at.€ i«^r<o6 i&RCift6 «^nOK 1^^ n€9c«^i ace ot 
neTU|Oon. 

12. KToq ai.e neat.^q n&i at.e qi«^TR e^p&i nvndwT etio'i^ Mit itoiAe itço itoircoâjg mk hcto 

ItTOTO Mit It&T&lt ItHCpMeC Mit IteTO ItCOTCIOT €TÛCûa'€ eÇ^p«^l €at.n lt€COOT Mit lie&«i«iMn€ «^indT 

y:'«^P €iteT£p€ A&ft&it eipe mmoott it&R. 

13. «^itOR ne nitOTTTe iteitT«^c|OTa>ttç^ tt&R e6o\ ^m nM«^ MnitoirT€ cm nM«^ iit&rtai^c iim 

MM&TT nOTOftlT «kRepHT Iti^l ItÇHT^ ItOTTCpHT. 

14. Les versets 14 à 32 înclusivemeut ne se trouvent pas. 

33. «^ A.&6&it !x.e âa>R e^OTit «^qMOTiyT mhki it\i«^ dk.qMOT^T mhhi ni«^Ra>â Mnq^e cpooT à^f\ti 
!^€ eftoA^M nni iti&RCoÊ «^tù> ^m itHi it^M^&A. CKitT€ (sicj Mnq^e epoo-tr «^qûoiR ai.€ e^OTit cnni 
nç_p«^^K\. 

34. ç^pt^^HÀ !^€. &C3e.i itni:^<o\oit «iCR&&T ^^e^ -««^nopeR Mntf'&MOTA. «^c^mooc e^p«^i c^ccûot. 

35. neacdkC Mn€Cifi>T ace Mna>p^pa>iy («icj mmor nd^acoeic Mito'OM mmoi €TOOTtt Mn€RMTO cÂoX 
3&it;;ù>ttT (sic) T«^p niteçjiOMe oioon mmoi * \&ft«^it ai.e mottuict mhki THpq Miteq^e it€i^.o>\oit. 

36. «^ i&RCûû !^€ ttov^o'c «^c|Miu|e Mit \«^fi&it &qoTa>aiq ai.€ tto'i i^^RCûâ ncac&q nA&ûd^it sec 
OT ne n«k!2cin9'ottc à^Ttù ott ne n&no6e ace «^Rnc^T ncù>i. 

37. «^-irù> &RMOTU|T itit&^it&d^-ir TKpOT OT ne KT^^R^e epoq itTOOT efioXçit K^n^^dw-tr THpoT 
MneRKi CMitTC MniM& MnMTO efioA. itneRCttKT àkTon MnMTO ttn&enKv* eeacno nTMKxe Mneen^^T. 

38. eic 3e.OT6>T itpoMne Mnooir e&nOR "^-uioon itMM&R neRecooT mn ni:'£«^«^Mne (ncj Mnoircp&T- 
ujHpe MniOTeM otroiAe e&o\^n nRecooir. 

30. Mnieiite n&R eç^p^^i MnitT& OT^npioit T&Roq «^ttOR !^e ni'^' (9*0) eûoA exooT ne ttnae^iOTe 
Mne^ooT jKn. ociOTe nTeTOiH. 

40. iiipOR^ qjK nwàkTJKàk Mne^ooT Mit n2e.«kq nTeTiyH àkT<ù c|>iKHq ^qc^^^du (êicj e&oA. en^^Êd^A.. 

41. eic csLOTiùT ttpoMne Mnooir &itOR "^-oioon ^m nRHi ^lep^M^^^À k«^r MMKT&qre npoMne 
eiiMtw itTR^eepe cnitTe ^Ttù co itpOMne ^it nRecootr &Ta> &.R^oTp6>a>T en^^ÊeRe mmkt ite^ieiE. 

42. itcd^ânA. acqiyoon itMM^^i no'i nnoTrxe Mn«^ia>T &&p&^«^M &Ta> «ore Mn«^i6>T ic&«iH itRn«^- 
acooTT ne xeitOT eiu|0ireiT «^ nnoTxe !^e n&T en«^-»£tâio Mit c|>ice enn&tf'iac &q2K.niOR nc&q. 

43. &.qoTCoiyq («ic) !^e ito'i \&&&it neac&q itei&Ra>ft ace nioieepe it&iyeepe ite ù^vcà itircq- 
itooTe (sicj it&Teqnoo-ire tte àkTtù nR&& itiM exeRK^^Tr itTOR epooT noTi ne à^vùn n^ n^^uiHpe ne ein^^p 
OT ch^^ Kit&i Miioo-iT H eiteTTiyHpe nTdk'trae.noOT. 

44. TenOT o'e àmott itmcMine noT!^i&^HRH «^itOR kmm^^r ncoioine cirMnTMnTpe itF^^MHTe 
Mit TRMHTe * neacd^q !^e n&q ace eic^KHTe nitoTTe o itMnrpe nr^^MHTe ikvi TRMHxe. 

45. i&RCoâ !^e «^qaci nOTO^ne «^qr&^oq ep&Tq nOToeiT. 

46. neac&q n^i i&rcoû nttqcttHTr ace ccoott^ e^o-trit n^n ù>ne à^TCà à^TCCàOT^ e^OTn n^n 6ane 
&irT&Mio noTT«^\ &TOTCOM «^xrcco ^m nM& exMM^^Tr eç^p&i eacM nT&\ neac^^q K«^q no'i A«k6«^n ^.i (tic) 
niT&X epMKTpe nT«^MHTe mm. TRMHTe MnooT. 

47. ^TiA à^ À&û&it MOTTTe epoq ace nT«^\ nTMitTMitTpe i&R6>â !^e «^qMOTTe epoq !kl€ nT«^A 
MnMit(Tpe). 

48. neace \«^&&tt a^e i«^r(o& ace eicçKKTe niT«^\ mu niOTOeiT nT«^RT«^^oq ept^Tq çii t^^mht^ 



M.II TCKMHTt ûpjKiHTpe (skj KO'! nT«^\ &vcift &pjiA.nTp€ lio'i HiovoeiT €tA€ ii&i &qjiA.ov'T€ cnqp^^K ace 
iiT«^\ jMinJMinTpc. 

49. à^Ttù ^op^iCic tiTàki nàkV €poc «p€ nnoTTC ii«^t eT«^jyiKT€ mu trmhtc a^TO» ace €iin«^e«i^cûn 
cfto\ €iiiin€pH7 (^«iej. 

60 et 51.1 €\ya)n€ €Ka|«^n -e^&ftio iin«^a|€€p€ h vi^ix.i cç^imc ea&n na^uieepe «ic^hhtc MMti\«^«^ir 

52. €^o>n€ i:'«^p «^noH eiU|&.nTJi(i€i ^&pOR àk-roa iitor ^a>a>R ni<Tji(i€i a|<wpoi. 

53. ntiOTT€ it&6p«^^«^jMi àkTiù nnOTT€ ti«^3^<op (»icj €&eRpin€ C**cJ MniT^^A. mu niociT (ticj €2K.n ott- 

R&R1«^ tlTIUHKTe. 

54. &qa)p€R Ktf'i i&RCiftû it^oxe jA.nqicoT eic«^&R «^ i«^Ra>û ^a>6>T iiot-»hci«^ çjmi nrooir ^tù^ 
àk^ikOTT^. en^ciiHir «^troTrcAM àkTtù «^-trcù) ^throtr eç^p&i ^m htoot. 

55. «^qraiovn ai.c iitf'i X&&«^n «^toottc «wq^ni epn nquiKpe mk iiq^eepe «^qcMOT ^pooT àirtù 
«k^RToq Ho'i A&û&n «^q&CdR eçjp&i encqM«^. 



Chap. XXXII. 

1. i«^RCift& ai.€ «^qÛ6>R eç^pA^i CTqç^iH <^qftin.i«^Tq (êicj s^€ «ç^p^wi ntf'i i«^Rfi>â «^qii«^ir €Tn«^pjA.ûoA.H 
ARKO-rre e&c€i cç^p^^i eoccûq ^t<ù «w^toumikt (ne) epoq no'i K«^i<f<€\oe MimOTTe. 

2. n€9t«^q s^€ no'i k^roiû nTcpqitd^T €pooTr ace TiiA^pjMiâoAK jMiniio-trTe t€ t&i «^qjidOTrTe enp&n 
Mnj«.& €TJi(iM.«wv 3e.€ ji(in«^p«^iiûoXH r»»c^. 

3. & i«iRa)6 &.€ ocooT tt^n â«^ia|ine ^«^ rq^H ep«^Tq nHca^T nqcon eç^pa^i €nR«^^ ncneip erc- 

4. «^q^ciftK erooTOTT eq2K.a> mmoc ace t«wi T€-e^€ eTCTtid^âcooc ji(in«w9e.O€ic hc«^v ace t^^i tc -e^c 
CTq3co> jinMoe no'i nR^jyi^<\\ i«wrco& ace «wiotcaç^ Mit A.&û«wn &ia>eeR (ncj v^tk. ç^p«wi «TenoTr. 

5. «iirQ96>n€ it&i no'i ^n e^oo-tr «^to» çn ecooT «^t<o ^k ^m^a^A. itçootrT Mn ^n ^m^^^A. nc^iMC 
«kiTtinooT €ae.i MniOTC» khc&it n^ws&oeic ace epe hr^m^^wA. ^€ ot^mot «MnRMTO €Ûo\. 

6. a^irRrooT &.e ito'i it&«kiu|ine u|«k i&r6>& €T2k.6> mmoc 2k.€ «wii&ûir u|«k ncRCOn kc&tt ^tca 

eiC^HKT€ ItTOq qilK-tr €Ta>MHT (^«»C^ CpOR Mil qTTKOie ItpCOMe llMMd^q. 

7. dw i«iRCift& &.e €pçoT€ MM«^Te ^Tùi «^qcpçfid^ «wqn6>a| MnÀ&oc €TiiMM<^q Mit ite^oov mh ne- 
cootr endkpMiioAH CHiiTe. 

8. àkTOï neacd^q no'i i«wR6>6 ace ep^kn hc&t ei eacit T^opne Mn«^pM&oXH nq9'eae.a'a>ae.ec (»icj 
TMeç^ CKtiTe n&^oine eeOTroac. 

9. neacd^q ai.e titf'i i«^Ra>6 ace nnoTTe mh^^kot «^6p«w^«^M «^Tfia imotrTe Mn&i6>T eic^^R nacoeic 
nnOTTTe nnTa^qacooc it«wi ace ûù>r eç^pa^i enR«wç^ iiT«w-(rae.noR eç^p&i iiÇHTq T&ep nernA^noTâ (sic) h&h. 

10. &pi ii«^Q9Te n«^i e&oA^n ri^iR^iocTitH kim é^Tiù e&oÀ Q«w mh kim nT&R&&ir mu nR^M^&A. 
e^p«ii i<&p ÇM u&tf'epfiaq (>ic^ ^lacioop eniop^.&nKC Tenov ^e «^lep n&pMAoAn CHiiTe. 

11. MATOTTacOi eftoX^it tf'iac (ne) Mii&con eâoA^n o'iac iiKC&ir ace ^ep^ore «^tioR e^HTq mh- 
iiore nqei nqpco^T mmoi «iV6> MM^^d^T eç^pa^i eacn neruiHpe. 

12. KTOR ai.e «^Racooc ace "^-ita^ep neTit&noTq n«^R ^tch \n9kKta MnRcnpM<^ n<»e Mn^yo» eit-e^«^- 
\&cc«^ n&i ereMeironeq eâoÀ^M neq&og&i. 



1) Il manque une partie du v. 50 et une partie du v. 51. 



214 Fragments 



13. «^qnnoTR Mnji«^ cTJ«.M«^tr iiTCtr^K CTj«.M«kir «^qaci ^c it^it ^copoK câoX^it iuiT«kqiiTOT 
«^qaLOOTCOir khc^^ît neqcon. 

14. ^KT ti&«^«^J«.nC SK.OTfi>T KO'IC ^HT tlCCOOIT acOTADT ItOiXc. 

15. Mi^^h KO'^^M.OtX CTTCliRO nnCT^KpC ^MC ItC^C MHT MM.«kC€ SLOtTCûT ItCICO MHT nCR0r. 

16. «^qTa^^^ir c&oX^itk Tcqo'isK. iuicq^M^<\\ no^€ no^c Ma^ir^^^^q ncaca^q !^c lutcq^M^&X atc 

MOO^e ^«^ T«^^H nT€Tn€Ip€ ItOtrCOpac tlTM-HTC ItOTO^e CîTO^C. 

17. «^q^con ctooix) Mn^opn cqaca» mmoc sk.c sk.€ (^«ie^ cpvy«^ii Kca^tr ii«^con tcomut cpOK itqaciiOTR 
cqaca» mmoc ace crkh ckim. «^ta» €hk«^ ercttit «^troi n«^ kim ite it«^i ctmoooic ^«^ tcr^h. 

18. CHit^^acooc n«kq ace n«^ n€H^M.^<^\ i«^Hfi>fi it€ tiTcopoii (sic) ne tiT^^qacooircoir jMHicqacotic 

19. «^q^((on CTOorq Mnvyopn mlïi nM€çcn«^T ma hmcc) \goM.T mii OTon tiiM ctotk^ ncd 
tiTfiitooTe cqacfi) MMOC ace n«^T«^ ni^«^SK.e eTeTii«^ui«kace mk kc^^-v" ^m nTpeTeTnTiojMiKT epoq. 

20. itTernacooc it«^q ace eic neHÇM.^<fi^\ i«^hci>& eqOTK^ itcûiit «^qacooc v^p ace ^«^conc ncR^o 
^it ^eti ak.fi>pon it«^i erMOo^e ÇjB^ t&^hi jiutnc«k ti&i "^it&it^^T encH^o Meoi&H ^«^p eqeoien ^p«^i c^om. 

21. «^ ii^.a>pOK Moooie ^«^ TeqçH itroq ^.e &qniiOTK ^ii re-raiH eTM.M«^ir ^n Tii«^pejiiLfio\K. 

22. «^qTCAOïrn ^e itTeT^H eTMM&T «^qaci nTeqc^iMe cnre &tr6i t^m^&X cnre ^Ttù iiec)j«.nTOTci 
nvynpe «^qacioop MJkOOT MnMa^Kacioop nni«^âon (sic), 

23. àkTfù «^qaciTOir «^qacioop Mni^iM^^ppoc ^Ttù «^qacioop M.neTitT«^q TKpq. 

24. «^ i&.Ka>â ix.e oiCAacn Ji^^Ta^a^q «^tca &.irp<ûMe Mi^e nM.M.«^q a|«^ ^rooTe. 

25. &qii«^ir ak.e ace Mneq^o'M.o'OM c^ oirânq &qac(â^ ennoiacs' M.nM.epoc iii«^RO>fi MnrpeqMi^c 

26. ncac&q it&q ace h«^«^t e6o\ ace «^ nOToeiit ei eç^p«^i * neaca^q ^.e ace n^^^^R^^^^n a^n eftoX 
MneHCMOir epoi. 

27. neac&.q n«^q ace niM pitTH itToq ^e neac«^q ace i^^hcaê. 



28. neac«^q ace luietrMOtrTe ace i&h<û6 «^Wa. iiik\ neTii&uicone k&h iip&.K ace «^ro'ms'ojii An 
nnOTTe «^toi ii^.irn«^TOc JMi npcoMe. 

29. & i«kHCi>& ^.e acitoirq ace m«^t«^moi eneHp«^n ace ^is'm.s'om. - neac&q n«^q erâe ot ku|i nc& 
ii«kp&it n«^i ère otr^nnpe ne «^qcMOT epoq ^m nM.«^ eTMM&.Tp. 

30. «^ i&Hfi>6 ^.e juiOTTe enp&it miim& eTM.j«.«^T ace nine MnnoTTe «^iita^T ^«^p ennOTre nço 
^i qo &coirac&i no*! T^^^y-r^H. 

31. «^ npK ^«^ eç^p&i eaccoq itTeqc&&.Tq tia*! mite MnitOTTe itroq ^e «^qaccaç^ eneqjvieXoc. 

32. erâe ii«ki nneircAM ns'i itoiHpe MniîïX jahmott tiT&qitoiraïc n«ii er^iacM nnioaco' jninMepoc 
MHMepoc (êiej ^«^ 9.P^i enooT tiçooT (HcJ ace «^qacco^ ennoiacs' MnMepoc tii«^HCi>6 enMOTrr tiT^^qKOT^c. 

Chap. XXXIII. 

1. «k i«kH<û& ak.e qi&rq e^p&i &qit«^-T &Ta> eic^KKTe eic viZàkT neqcoit eqnKir mlïl qrOTvge 
npcAMe nM.M.&.q &.qii<û^ ak.e iia'i i«^H(oâ itit^Hpe ^km. eacit \i&. Mit ^pa^X"^ ^'^ T^M^a^X cnre. 

2. Mit iteTvyKpe ^i«k &Tfi> \i& Mit iteq^npe ç^ina^^otr mmooit ^pa^X"^ ^^ ^*^ kock^ it^«^e. 

3. iiToq !^e ^.qMOOvye ^«^ retr^iK &t<û &qoira)a|T e^&.i eacM rra.^ itca^^q ttcon a|«k.ttTeqnc»^ 
e KC&1P neqcon. 

4. «^ eKC&T (êic) ncoT e6o\^KTq eroiMT epoq «^q^coXo' epoq A.q'^iiei epa>q a^qna^^rq eç^pa^i 
eactt neqM&H^ &trai &TpiMe Miiecit&ir. 



DE LA VERSION THÉBAINE DE L'ECRITURE (ANC. TeST.). 215 

5. «^qqia^Tq ^c c^a^i «^qn^^ir ckcçiomc jkïi ncT^Hpc ncac^^q sk.€ ot cpoR ne n«ki * iiToq ak.e 

7. «^ Xi«k. ^ttn c^otm jiui nccpiHpc «^to-tcov^t mii ^o>c op«k^H\ mii ia>CH^ &irOTfi>v9T. 

8. ncsK.«^q a&c otr ne n€in«^pjiii&o\H TKpOT nT«^iTa>MitT epoOT nroq ^.c neae.«^q ace nT«ki 
Tiinooircoir n&n sk.c cpc ncn^j«.^«iX ^c cip^mot MncRMTo e6o\ nacoeic. 

9. nc9&«^q no*! Kc«^tr sk.c OTrit^^ ^^ mj«.«^t n&coit M«^pe noTH ^conc n&R. 

10. ncsca^q ^c non ic^na>& ace c^ace &i^e ct^mot MnenMTO c&oX aci itniak.a>poit e6o\ç^iTn 
lu^s'iac CT&e n&.i &in&ir cnen^o n«e itOT«^ «^qit&'r en^o j«.iinotrTe «^pi n«^OTa>a|. 

11. ncRaci iui«^CMOTr tiT«^inTOip it«^R ace & ntiOTTc k«^ it«^i «^Ta> oir^^ (sicj nrnpq mm^tt «kqaci 
AMoq naciuw^ ai«aiTeqaciTOTr. 

12. &ira> ncaca^q ace M^^TitTCooTrn tiTiiâa>H hcooittii. 

13. ncaca^q ^.c ii«^q ace ne^acoeic cootk ace n«kHOTi co6r «^tca necooir Mit ite^ooT ceMOce 
itTOOT ea|o>TC ^.e eiv9«^it aciopM itca>OT itOT^ooir h cit«^T ceit«^MOT no*! itT&itooTe TKpOT. 

14. M&pe na^acoeic ^e ttroq Moo^e ^i-»h Miteq^M^&\ ^Tta &.itOH *^it«^o'Ma'OM ç^ire^K eiMOOoie 
ogKJL^KM IIC& TOOT eiOTH^ itc«^ ita^HOîTi ^B&itTeiei ep«^Tq Mn«^acoeic e^«^i ecneip. 

16. neace Hca^-v^ ace tt«^q ace *Vit«^ a|o>acn it«^n ^'^^ pa>Me eâoX^M n\&.oc eTitMM«^i itroq ^e 
neati^q ace eip ot n&i ^ epoi ace «^i^e eir^MOT MneHMTO e6o\ nacoeic. 

16. «k. KC&ir shi^e norq ^m ne^ooxr eTMM^^-v^ eç^p«ki ecneip. 

17. i«di6»& ^.e «^q&a>H e^p«^i eitecHTitK «^qT&Mio it&q it^eit hi «^to» ^eit ^6cû a^qr^^MiooT ititeq- 
'■'teoaTe er&e n&i a^qMOiPTe enp&it MnM«^ eTMM&.T ace itecRTitK. 

18. &qei Sk^e 110*1 i&.Ra>â e^«^i e c«^Xhm troXic ititcis'iMOC t&.i er^goon ^à^i ^m nRa^ç^ 
"^OC^^^&it nrepeqei ak.e eâoX^it TMeconoT«^Mi& itTCirpi«^ «^qoire^^ it&q MneMTO e6o\ itTnoXic. 

19. ^q^goin n«^q itTToe itTcco^e ^m njnà, itr^^qr^^^e TeqcRiritH epa^TC ita^q r^htc e&oA^iTit 
^•M^p noiHpe itce^eM ^«^ tge it^ieiÂ. 

20. «^qRCOT MnM«^ ^rinjnà^T itOTr^TCia^CTKpioit &qeniRaiAei tt^urq MnitOTTe MniiîX. 

Chap. XXXIV. 

1. & ^.iit& ^.e ei e&oX rvgeepe n\i^ TitT«^cacnoc iti«^R0>6 eit«^T en^eepe iter^M njnàk. ^TMJkà^.T. 

2. a^qn^^ip (epoc) ito*! ce^eM (ivvyKpe) tteMiop n^npe tt(eir&.ioc) na^p^coit (mhr^^^) «^tco «^q- 

^^^6lOC) ^qitROTR ltMM«^C &Ta> «^q^MROC. 

3. «iCpiRe ttc& Te^T^H tt!^iit& Toieepe iti&Rû)6 &ira> «^qoirepi roieepe ^hm «^qa|«^ace Mit 
"^^Heepe ^vun r&t«^ necçHT. 

4. neac&q shi^e ito*! ce^eM iteMcop neqeicoT eqacio mmoc ace aci it&i itTi^eepe^HM etrcç^iMe. 

5. & i«^Rio& shi^e ca>TM ace «^ cir^eM noiKpe iieMOp accû^M it^in«^ req^eepe neqpiKpe itetr^n 
'^^^ttjge Mil itiiTftnootre fêie) a^ la^Rioft R&pa>q (^«^n)TOtrei e^pa^i. 

6. eMCop Sk^e neiioT itCT^^eM et e&oX ni«^Ra>fi e^&.ace ttMM«^q. 

7. n^npe ttia^Rcafi &trei e6(oA^ii) TCâ>a|e (nTepoir)ca>TM 110*1 pa>Me «^ttmr^^ç^ eneir^KT «^tio 
^'^SBttne na^ip exrXTnei eM«^Te ace otr^a>ft neo'ioft neT«^ cir^eM «^a^q ^m nivï^ ea^qiiROTR mii T^eepe 
*^'<^R6»& ittieep|6»ne itrei^e. 

8. a^qpi&ace itMMa^ir tto*! eM6>p eqac6> mmoc ace ctr^eM n&^Kpe a^qccom iiTeTttaieepe cm 
'^^Ci^HT Ta^a^c ita^q itcç^iMe. 



216 Fragments 



9. itTCTitp^OM epoii itTCTit"^ nT€Tna|€ep€ itnenigKpc tiTCTitaci nii«n^€€pc nit€TKa|Hp«. 

10. KTCTIlOTCû^ ^P^> n^HTtt CIC nH«^^ OTOV^C MIlCTItMTO cftoX OîTO^ ^P^> ll^HTq K(TCTnae-l 

^Ttù) htctr'^ (nT€Tiiac.)no hkth €^(p«^i nçiiT'kj. 

11. è^Tùà on ne oq Titn&r&q s'i ce^M M(neq)ciaiT mk itq(cHT) «^i^e «t^juiot 

(MncTiiMTO) e6o\ &irfi> . . . . oq Titit«^ 

1*2. M«^T&a|0 ltTec(^pK)a'€ €M«^T€ &TCÛ "^n^^T^^&C H&T«k«e CTeTti&acooc It&I KTCTH'^' k«^i 

13. «^TTOTCAoïâ ha*! tioiHpc ni«^Hfi>â CTpacctt mmoc ncc^eM. Mit CMOip nqioiT ^tt OTrnpoq ^Tùi 
«^Tvy&ace itMM&T ae.€ «^TCOMoq nix.iit«^ tctccûiic. 

14. ncac^^TT it&ir no*! ccMCiuti Mit XeTCi ncitKT nak.iit& ti\gKpe it\i«^ ae.€ Mit no'OM Mjtuoit eeipc 
Mitivy&ace e^^ iiTtiCfiiitc no-rpcoMC cqo n«^Tce66€ OTitos'nea' ii'&p ii«kit ne. 

16. ^M n&i Titn«^eine MMCorn «^tco Titit&OTCo^ Q.P^i n^HTTHTTit eoicane eTeTnaïa^nep Tii^e. 

16. Ttut^^"^ iititivye(e)pe nnTit à^Ttù T(it)n«^ae.i nqn cç^iMe n^{ïi) eBoX^it nerit^eepe itTnova»^^ 
nMMHTit itmoicûne it^e tiOTi^eitoc nOTCAT. 

17. ea|fi>ne ak.e eTertiTMCCATM nccon ecMe TKTTn rnit^^aci nnit^eepe (ne) nxiificaR. 

18. «^ (n)a|«^ae.e a..e epe ita^q neMcop Mit ce^M ntgnpe neMOip. 

19. MneqcûCK ns'i n^p^ipe eeipe Mni^«^ae.e nepe neq^KT t^&p i«k (*iej ne eacn T^eepe 
itei«^HCi>fi nroq a..e r<&p itqT«kiKTr ne n^OTO neroioon TKpOT qjn nni Mnqia>T. 

20. eMCttp a..e ikn, ce^M nq^npe ei (sic) ^<^^tk (HcJ itTnnXH nre^noXic «^ipa|&2ce Mit npcûMe 
itreirnoXic eTa^A» mmoc. 

21. ace nipcAMe ^it ipKitiHOc ite M«^poir(oT)<û9^ nMM&it e^p&i eaen (ne)ttH«i^ nceaci nce^^ 
K^KTq eic nR&^ ^e otouic MneTMTO e&o\ Titn«^aM niteTvgeepe it&n ncç^iMe &Tâ> tteitoieepe Tnit^."^ 
MMOOir nc^TT. 

22. ^M n&i MM&re Tnit&tgiane eniite mmoot &t(o nipûiMe it«^eiite mmok eirpeTOircoç^ (gicj 
itMM&it ^(b>cak.e itrn^cone noT\&oc itoira>T ^m nTpitcûfte ittt^ooTT mpOT n«e ^«uotp eTOTrcââHT. 

23. ^Ttù neiPT&nooTe ^e mpoT Mn iteT^Kn&p^onT«^ mpoT etrit^ygione k«^t Monoit qjK n«^i 
(nTit)eiMe mmoot eç^p&i it^HT(q) 

24. &TPCCÛTM ai.e mu ce^M . . . ho'iot . . . e^OTit . . . re^noXic .... Tca^pej n . . . . 

'^•«^ ito*! ço 

25. &cv9a>ne ^e ^m (na|o)MHT (aie) itçoo^ eTV90(on) 

Chap. XXXIX. 

6 MO ... . i<ûCK<'^ .... qMM«^ itecQ^p«^q 

7. &cv96>ne (Mitit)c«^ itiv9«^ae.e (&. rec^iMe Mneq)ae.oeic eine itnc(Ê«^\) eacn iaoch^ neac^c 
n&q acnnOTH iimm&i. 

8. nr&q ix.e MnqoTCAOi neae.«^q ^e tt-»iMe Mnqacoeic ace e^ace Mn«^ae.oeic cootm &.K eX«k.«k.T 
^M itqiti eTÊHHT àkTùn itH&& (sic) niM eroioon ita^q «^qT«^&tr e^p&i e it^^o'iae.. 

9. è^Tfù Min \^^T qjun epoi qm nqni o^î^e nftoA eroorit nc«^\Ae acitTe Teqc^iMe &tio n«itg 
n^e "^n&eipe Mni^iuq Mn&p«^noMon T«^epKOâe MnMTO e6o\ MnitotrTe. 

10. ecoi^ace M.n kùzh^ notr^ooT eftoX^tt ot^oott MnqciuTM ncioc eeitRorn itMMa^c. 

11. a^ OT^OOT shi^e it'^Mine a|fi>ne «^ i6ickc|> êcar e^o^it enni eeipe nnq^ftHtre &'rtt ncMn Xa^^-v" 
n^ovK niteroioon ^m nni. 



DE LA VERSION THÉBAINE DE L'ECRITURE (AnC. TeST.). 217 

12. «^c«kM«^^T€ nnq^oire ccae.a> mmoc ace iihoth hmm^^i «^qHCû nitq^oiTC ^it nco'iaL «^qncoT 
«wqci cnc«^ KâoX. 

13. «^caiconc nTcpccn^^Tp a&€ &qHCtt nitq^oiTe ^ii nco'iae. «^qncoT «^qei «nc«^ ttûoX 

14. «iCM-OTTe €ti€T^M HCKi ecaccA MMOC SK.e «^it«^T !3£.itT«^q €ine e^OTpn itoir^M^^iA. it^ftp&ioc 
ec«Afte jvLNiott &.c{Ci c^OTti a|«^poi cqae.fi> mmoc aciiHOTH iimm^^i ^laci^ne^H efioX ^n othoo' itCMU. 

15. ^M nrpqcfiATM. ^.c ace «^lacicc iit^^cmk «^trio «^lacioiKe^H e6o\ «^qHa> ntiq^oire rtoot 

16. ^Tfù è^CKiù ntiQOiTe ctootc oi&iitc nqvgoeic ei eçoTit. 

17. &ca|«^ae.€ iiMM«^q h«^t«^ niu|«^T€ C»^) ccaciu mmoc ace «^q^ei eçoTit n«^i no'i nn^M^e^X 
it^6p«^ioc n«^i liT^^HiiTq cqotii «id^poit eccofte mmoi neace^q n«wi ace eiitHOTR tumMK. 

18. nTcpqcttTM !^€ ace «^lacice iit^^cmh «^itca e^iaci^H^^K eûoA. &qHCû ittiq^oire utoot &,qii<0T 
«^qei eiic«^ n6o\. 

19. à^Ttù «^cuicûne nrepe nqacoeic ccatm eitioid^ace nTiiTqcQ^iMe n^i nT^^cacoo-r n&q ecacco 
juMOc ace t«^i re -e^e nT«^ hhqm^&X «^«^c m^i è^^tftùnr ^n OTopc'H. 

20. «^ nacoeic nifi>CHc^ acirq «^qtioirace MMoq ene^reHO enM.«^ epe iteTMHp Mnppo orn e^OTit 
cpoq 9jp«^i OM nevyTeHO. 

21. ^T(ù uacoeic nq^oon Mit icoch^^ e^qncooer ^p«wi eaccoq noTitt^ «^tca «^q^^ n&q noTÇMOT 
M.iij)iLTO e6o\ Mner^iacit C»ic) neoiTeRO. 

22. neT^iacit ne^reHO ak.e «^q'V Mne^reiio eroorq ni<ocHr|i Mit OTOn itiM eTOm eçoTit eneoi- 
Teno ^Ttù Qûicoq (êicj niM ero-reipe mmoot mm«wt. 

23. itepe ner^iacit neoiTeRO cooTit &,it nX^^d^T mmoott «^it (^«icj eTÊKHTq itepe ^coft r<«wp kim 
iiTOOTq iti6iCH«'^ e6o\ace itepe naeoeic oioon nMM«^q «^tco ^coâ itiM erqeipe mmoot itepe nacoeic 
coo^Tit MMOOT ç^p«^i Qn itqs'iac. 

Chap. XL. 

1. «^cvgcone ak.e Mititc«w it«^ivy«^ace «^qpitofte it^ri npqcoT^ (sic) Mnppo itRKMe Mit ii«^Mpe eneir- 
acoeic nppo itHHMe. 

2. &qitOT9'c n^i (<|i«^p«wa)) enqciOTp ctt«wir ceacM npqco^T^ (aicj Mit n«wMpe. 

3. «^qRco ace (ne) mmoot enetgreRO t MiieT^iacit C^ic) eiiM«^ ercpe i<ocHr|i 

OTu eçoTii epoq. 

4. «^ nerç^iacit neoiTeRO T&e^T erooT iticocHr!^ «^quicone ^laccooT iteTUicone ï^e itOTMitKoie 
it^ooT ^M itecyreRO. 

5. «^vw «^Tit«^v e^it p«^coT Miictt«wT iiotr«w iiot«^ evpiwCOT ^ii OTOTtgH uotcot neitT^^q nà^T 
«poq ^11 rqp&coir npqoTCOTQ^ Mit iit^Mpe it«^i eiteTvyooit Mnppo itRHMe it«^i eTvyoon ^m neoiTeRO. 

6. «i icûCHr^i ï^e 6ci>R e^OTit lyt^pooT eçrooTe «^qit^^T epooT «^tca iteTroiooii eT^rprcop. 

7. «^qacite itciOTp a^^e Mr^«wp«^ci> ntki eite-roioon nMM«^q qm itevyreRO eâoXç^iTOOTq Mne-racoeic 
cqacfi> MMOC ace e^^pooT iterit^o orm mhoot. 

8. itTOOT ix.e neac&T it«^q acit T«witit«wT eTp^^coT ^Tfù nq^oon «^tt its'i iteTit&ftoAc neac«^q !^e 
n«wT tis'i ici>CH<^ ace mk epe iteTÊcoA ^ooit «^n eftoA^iTM nttOTre acooT o'e epoi. 

9. «^qaccû its'i npeqoTiaTQ^ eitrqp^^cOTr ei<ûCHc|> 

(Sera continué.) 

£. Amélineau. 

Recueil. VII. 28 



218 Petite inscription historique en dialecte thébain. 



PETITE INSCRIPTION HISTORIQUE EN DIALECTE THÉBAIN. 

COPIÉE A ASSOUAN 

PAR 

Urbain Bouriant. 

Les dernières fouilles exécutées à Âssouan par le général Grenfbll; ont mis à déooa- 
vert plusieurs tombes de FAncien et du Moyen Empire. Dans Tune de ces dernières^ celle 
du fonctionnaire \\^l\ j'ai relevé une inscription copte datée et relative à un fait historique 
déjà connu. 

L'inscription est tracée à Tencre rouge sur Tun des piliers et se compose de onze lignes : 

itr^eMH epe nnïcoT «^j«.â«^ juL^^pHOC 

a> n«wp^i€niciv €tiio\ic «^\e^«^it^.pci& 

HT ^coir«wii «^v[ï]cpK[c] n[a'i ii]TOTpROC 

«^TÊOIR U|«w [ïftJpiM «^Tttn JXLMOC ^It CO ^ Il 

«^iTfti «^TT«wir e6oA. jkm. 

«Or aujourd'hui, 22® jour de Tobé, premier jour de la lune (?), de Fère des Martyrs 
889, il arriva, pendant que les Turcs régnaient sur tout le pays d'Egypte, notre père Âmba 
Marcos étant archevêque de la ville d'Alexandrie, et dans le temps qu'Amba Théodore était 
évêque d'Assouan, les Turcs firent hâte, allèrent jusqu'à Ibrim, la prirent le 7® jour de Tobë; 
ils ils allèrent, ils proclamèrent (?) « 

L'événement auquel cette brève inscription fait allusion est rapporté d'après les écrivains 
arabes, par Quatremère dans son mémoire sur la Nubie ^. Les tribus chrétiennes de ce pays 
ayant pillé Assouan, le Sultan Saladin expédia contre elles son frère Shams-ed-doulah; celni-d 
pénétra en Nubie, mit le siège devant Ibrim dont il s'empara au bout de trois jours.. La date 
de l'expédition de Shams-ed-doulah n'est pas exactement donnée par l'historien arabe qui nous 
apprend seulement qu'en l'an 568 de l'hégire les Nubiens avaient fait une première incursion 
châtiée par l'émir Kenz-ed-doulah ; ce fut seulement après le retour de ce dernier au Caiie, 
que Shams-ed-doulah fut envoyé. En fixant à l'année 570 de l'hégire l'époque de la campagne 
de Shams-ed-doulah, on ne doit pas être très éloigné de la vérité. Or cette année 570 oor 
respond exactement à l'année 889 des Martyrs, c'est-à-dire à l'an 1173 de notre ère, date 
donnée par notre inscription. 



1 Mémoires géographiques et historiques sur CEggpte, Paris 1811, Tomc II, p. 89 et suivantes. 



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Les dialectes Néo-Araméens do »Salamas. Textes sur l'état actuel de la Perse et Contes 

populaires, publiés avec une traduction fran(;aise. in-S". br, 8 fr. 

GUIEYSSE (P.). Rituel funéraire égyptien, chapitre 04'. Textes comparés, traduction et commen- 
taires d'après les papyrus du Louvre et de la Bibliothèque nationale. 1 vol. in-4", pL 

20 fr. 

HYMNE A AMMOX-RA des papyrus égyptiens du musée de Boulaq, trad. et commenté par E. Grébant, 

élève de l'Ecole des Hautes Etudes, avocat à la Cour d'appel de Paris. 1 vol. gr. in-8*. 22 fr. 

HYMNES AU SOLEIL, composant le xv' chapitre du rituel funéraire égyptien. Traduction 

comparée par E. Lefébure. 1 vol.^ in-4". 25 fr. 

INSCRIPTIONS hiéroglyphiques copiées en Egypte pendant la mission scientifique de M. le vicomte 

E. de Rougé, publiées par M. le vicomte .1. de Rougé. 4 vol. in-4*. 120 fr. 

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et Antiques). Livraisons 1 à 3 in-4'*, 100 planches 37 fr. 

LEFÉBURE (E.). Le Mythe Osirien. Première partie: Loi^ Yeux d'Horus. 1 voL in-4". 20 fr. 

Deuxième ]»artie: Osiris. 1 vol. in-4^ 20 fr. 

LEPSIUS (C.-R.). Lqh métaux dans les inscriptions égyptiennes, traduit de l'allemand par W. Berend, 

avec notes et corrections de l'auteur, in-4**, avec 2 pi. 12 fr. 

LIEBLEIN {J,). Index aljihabétique de tous les mots contenus dans le Livre des Morts, publié 

par R. Jiepsius d'aprè** le papyrus de Turin. 1 vol. petit in-8°. 12 fr. 

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et supplément. 5 vol. in-r contenant 330 pi, ace. d'un volume de texte in-4**. 390 fr. 

Le volume de texte se vend à part 60 fr. 

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les salles de cet établissement (en langue arabe). 1 vol. in-iS", relié demi-toile. 5 fr. 

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feuilles de texte au prix de <5 fr. chaque. Les 26 premières sont en vente. 

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1 à 20. 2 vol. in-f* ornés de 101 planches. (Quelques exemplaires seulement, le restant 
de l'édition a été détruit dans un incendie.- 300 fr. 

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Le Sérapéum de Memphis. Nouvelle édition publiée d'après le manuscrit de Pauteur par 

G. Maspero. Vol. I avec un atlas in-f^ et un supplément. .55 fr, 

Les Mastaba de l'ancien empire. Fragments du dernier ouvrage de A. Mariette-Pacha, 

publiés d'après le manuscrit de l'auteur par 0. Maspero. 1)3 fr. 50 

MASPERO (G.). Des formes de la conjugaison en égyptien anticjue, en démotique et en copte. 

1 vol. gr. in-8°. ' 10 fr. 

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Hymne au Nil, publié et traduit d'après les deux textes du musée britannique, in-4®. fi fr. 

Une enquête judiciaire à Thèbes au temps de la xx'* dynastie. Etude sur le papyrus Abbott. 

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Du genre épistolaire chez les anciens Egyptiens de l'époque pharaonique. 1 vol. 

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Mémoire sur quelques papyrus du Louvre. 1 vol. in-4'*, orné de 14 planches et facsimilé. 20 fr. 







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RECUEIL 

'TRAVAUX RELATIFS 

à LV 

PHILOLOGIE ET A ^ARCHÉOLOGIE 

ÉGYPTIENNES ET ASSTUIENNES 

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pïjnr.iF: ôvm* i.a TJirnnc-nox dk 
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HYMNES AU SOLEIL, ronipt)sant lo xv* chapitre du rituel funéraire égyptien. Traduction 
comparée par E. Loléburo. I vol. in-1". 25 fr. 

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E. do Kougé, publiée^ par .M. le vicomte J. de Uougé. 1 vol. in-4". • 120 fr. 

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RECUEIL 



TRAVAUX RELATIFS 

A LA 

rUILOLlMilli; ET A I/ARCHÉOLOGIR 

ÉGYPTIENNES ET ASSrRrENNRS 
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Voi,. vm Liv. 1 ET 2. 
G. JIASI'ERO 




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(lUUSÏSflË [P.\ Itiiaol runvratru «^yptk'O. ntiAiiiln.' (14*. TckCco «oinpurd^. tnâaoïlcn «l ooniRUii 

roirr* d'ti]itù lun |Ek{>yrH« iJii Lduvri' ut ilo la Bifitl<itkîii|iii! niitUiuAlii. t vbL iu-i't j 

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ENBCBIFTIOKS hii-tngl}^)iii|iiim inqiiée* rfi Egyjili- iiAndaiit U iiiÎmiou amcutîfliiuu d»3L le v 

K, do Rougiff, [lubltiî'w par U. le TtiMmiti J. dr H<?ng<(. -1 roi. în-1'. 120 I 

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UiUUKTI'R'BKV. Ufrudcnili, Ik-nuriptûm {trinérufc do tçnind icmplc d« «otu r>llc< Toimis I & ] 

et BupiilihtiL'nL ô TuL in-r cunleuiuil SAlP pi. iioo> d'an wlume dp tmlc ia-4*. S'JO I 
Xti voliinii! di; ImU- ?i vicî ■. i-m 

Siippli^aonl iius }il> I '. in-f, — S' pi. donl l OanUc 10 Iti 

UtiD vi^iF nii miiH - 'l'îptJiiu des prlniûpiiiuc uiquiiiuodIa onnavrviE* dnn^J 

le* ^Ir» do c'"- j.ngup unibo). i roi. iii-^°, wlio ôoisi-Milo. B tt^ 

—^ — Ki'RiiRitml* ilircT» i.-vi- ;>.- ■ n 1 . v|.i,* pt on Nnliîp. St pnblii- pur livTaiwm» du • pi. 

fcuOIea do ti'stu su piix du iV ir, cLnijUu, Li» 'JV> preotOm* «uut 011 
IjM pajijrtu* «j^-pliGa* dn ntiuiSo àv Itualuq, publiii* vu lacsimilé. Tume» t iM II, Pap]-] 

lu 311. 9 vut. in-r* iirnû* de 1U1 plouebr*. 'Unplifiiw ptcmplaim HpulKmeal, Iv ruata 

âo t'Mition a otà âêtroil dnn* un in«oudic.'i SOÛ ] 

- I.R tni^inr Bumigit. 'tome 1)[, 2(1 pi. ^. in-r »n ca<iluor« 100.J 

■ Le i<âriti>i)uiii de llempliU. NnuveUii lidiiiou puUluki d'upri^ le nunuwTÎt de Vautour | 

C. Uupcitv. Vol. I Kvou un atto» iit-f rt nii iinppléiii«ttl. 
> Le* Miutuba de l'iiouion eispiri'. Ft^gispoU du duniioc ouvnip» du A* Marifill9-P»ifai 

publia* d'api-Ù4 Ir ina>aa>wrît de l'nuioor par U. Maiporo. Lirr. 1 1^ VIIl. 
MASPERO (U.). Po^ l'ormts do U DQUjusuiwu oa i^fptiea Mti()ii«, vu ddini>ll<]ue ol eu naj 



1 Tol. gr. 



10 1 



riptioD dàliiHitdiro du temple d'Aliydiia f>t ta j(iun<**^ de 8to«U:l«. 

Hynini' »u Nil. pntfliif ut traduit d'apnut lim deux toxl»-» du ronvéo liriUnniqQr. io-é*. 

Cuu euiiaCts Judieistni ù TliiliOfe uu «itiip* de Is xx' âynaHtiiL £tude «ir le pnpjrtH* Aiibotd 

I r«I. m-V. , 7 fr. 

— — Da gpiup i^întulaifp clint \n nocioii» TEjiiyiititnt» de t'itiiotinii pburiuiiiiiiDr. 

gr in*^- 

- — Pi Caruhusiù uppidi HÎtti et hîilariA futtiijiiiMiiniî. .Aucvdunt nonniillu dv Ped^ao Hsraurîcl 

Itr. iii-S" iiviuî 8 Cfu-lei. 
3{cmoirc MIC ()ucli|UM papyrus du Lottn-c. I toi. in-4*.om<Sâfrl<t pUnulieeeiliiiMuiLé. 8u f 

- — iG.). Çaiâa du vÎHlwur nu Sluei'» do i)ouliH(. I voL petit Îu-H*. ucoDiupu^aû d'un. |^\ii 

el do *ix plnnohM. CntMun^, wilo 7 ht. " 

! d'utobéolngiii lîgrplii'fuie et aMyrit-uor. T. J it lU, lii'l, rlinqu;' t 
Mio pabliomioTi q )("» pur Yol'ime* âo 30 fciifUc* d'tmpic 
P poniaouit ii de« ^oiinc* indtîIvriiilniivN. 
" JMwJtin^i^ei^wu^j|^>gJ»liaitïj[^^^Auu»[i^^g^ 



RECUEIL 



DE TRAVAUX RELATIFS A LA PHILOLOGIE ET A L'ARCHÉOLOGIE 

ÉGYPTIENNES ET ASSYRIENNES. 



YoL YIIL Fascicules I— II. 

Contana : 1) On et Onion, par E. fiRuasCH-fisY. — 2) Fragments do la version tbébaine de l'Ecriture (Ancien Testament), par 
É, AiDftLnrBAD (suite). — 3) Inscbrifben aus der saitiscben Période, von Dr. A. Wiedemakn. — 4) La découverte des 
stofcaes de Mddoum, par Daninos. — A propos de l'article do M. Wiedemann, par le Dr. Karl Piehl. — 6) Les 
nims, par 6. Uaspebjo, 



ON ET ONIOK 

PAR 

E. Brugsch-Bey. 

A environ 34^"* da Caire^ sur la ligne de chemin de fer de Zagazig^ se trouve la station 
de Chibin el Canater (le Gliibin des ponts) où Ton descend pour se rendre aux ruines^ 
indiquées sor les cartes sous le nom de «Tell el Jahoudi», c'est-à-dire : «colline des juifs». 
Cet endroit, peu connu et encore moins visité jusqu'en 1869, devint tout à coup Tobjet d'un 
eertain intérêt et d'une curiosité malheureusement trop grande^ car elle causa la perte et la 
dispermon d'nn genre de monuments presque unique jusque là. Ma première visite à ces 
minée remonte à l'été de 1870. En traversant le village de Chibin cl Canater^ je trouvai dans 
le magasin d'nn épicier grec des fragments de plaqueS; formées d'une terre ressemblant à 
de la porcelaine grossière et couverte d'émaux de différentes couleurs^ ainsi qu'une quantité 
de disqaes ronds de diverses grandeurs et du même travail. Sur ma demande le propriétaire 
me raconta que ces objets provenaient d'une colline située au milieu des ruines de Tell el 
Jahoadi, et que les Arabes, en y cherchant le sebah (espèce d'engrais pour leurs terres) 
en trouvaient en grandes quantités. M'étant rendu à l'endroit indiqué, je ])us me con- 
vaincre du fait, en voyant sortir sous mes yeux un certain nombre de petits disques, ainsi 
que des fragments de plaques couverts d'hiéroglyphes et de différents dessins^ tous en 
émaux. 

A mon retour au Caire, je fis part de ce que j'avais vu à M. Mariette et lui deman- 
dai la permission d'installer des fouilles au dit endroit. Malheureusement nous filmes forcés, 
pour différentes raisons, d'ajourner les travaux jusqu'à l'automne; alors seulement je pus me 
mettre à Tœuvre, ayant une cinquantaine d'ouvriei*s à ma disposition. Mais ce retard avait 
aofB pour faire disparaître une quantité considérable de ces monuments curieux, aujourd'hui 
dispersés dans les différentes collections de l'Europe. 

Les mines se trouvent à une distance de 3 à 4^™ de la station de Chibin el Canater, 
sur la lisière du désert. Pendant les fouilles je n'avais pas malheureusement les instruments 
nécessaires pour relever un plan exact, et je suis forcé à l'heure actuelle de donner grosso 

Itoemtil, VIU. 1 



On et Onion. 



modo une description de Tancienne ville. Les ruines forment un rectangle, dont le grand 
côté, de l'Est à TOucst, parallèle au terrain cultivé et le bordant, a environ 900™ et le petit 
côté, du Nord au Sud, de 400 à 500"^. Le tout est entouré d'une enceinte d'une hauteur 
variant de 8 à 12™ et d'une contre-appi-oche de 4 à 5™, séparées par un fossé de 3 à 4» 
de largeur. Les matériaux employés sont des briques crues, de dimensions moyennes, comme 
du reste dans toutes les villes de Tancienne Egypte. A peu près sur le grand axe, à quel- 
ques centaines de mètres de l'enceinte Ouest se trouvait une colline de sable de 7 à 8° de 
hauteur et coupée par une tranchée ou plutôt une voûte, faite probablement par les fellahs 
pour le transport de leur engrais. 

C'est là que les Arabes avaient trouvé une certaine quantité de piliers, colonnes octo- 
gones, bases de colonnes et plusieurs statues en granit, plus ou moins brisées, ainsi que les 
fragments et disques en terre émaillée. Vers l'Est et assez près de l'enceinte, s'élevait une 
autre colline formée de sable, de briques crues et de fragments de pierres, provenant de 
constructions antérieures. Quelques-unes de ces pierres que j'ai pu examiner, portaient des 
hiéroglyphes d'un travail très soigné, et une entr'autres laissait reconnaître encore la partie 
inférieure d'un cartouche avec les signes : mc^ 



La hauteur de cette colline était à i)eu près de 8 à 10". Dispersés sur tout le terrain 
étaient des débris de colonnes et des blocs de granit provenant de diverses constructions, 
mais presque toujours sans hiéroglj'phes ni ornementations. 

La première colline a été soigneusement étudiée par moi avant la mise en train des 
fouilles. Sur la couche supérieure, formée de sable, reposaient encore des blocs . d'albâtre 
oriental, ayant servi de dallage, d'un très beau grain et d'un poli extrêmement fin; d'autres 
étaient renversés et avaient roulé au pied de la colline. Certains endroits du dallage 
portaient encore les premières assises des murs d'élévation, ceux-ci en blocs de calcaire 
avec de faibles traces de peinture. Malheureusement l'ensemble était tellement bouleversé, 
qu'il n'y avait plus moyen de reconnaître ni la grandeur ni la disposition de la construction 
ancienne. 

l^ès de là se trouvaient des bases de colonnes en granit rose portant des inscriptions ^ 
qui semblent avoir fait partie de la construction, érigée sur la colline, mais provenant d'une 
bâtisse antérieure. Sur le même niveau que le dallage en albâtre, et à une distance de 
7 ou i^ de celui-ci, était posé un énorme bloc rectangulaire en pierre calcaire. L'intérieur 
était creux et un petit escalier, taillé dans le bloc même, conduisait au fond. Les dimensions 
et le dessin sont publiés dans : Transactions of the Society of Bihlical Archœology, vol. MI, 
part 2. 

Des débris de constructions relativement modernes étaient entassés sur le dallage eu 
albâtre, le tout formant un conglomérat de pierres cassées, briques, sable et fragments de 
tuiles et disques émaillés. 

Le premier travail était de nettoyer le dallage, en ayant soin de ne pas toucher aux 
débris des murs d'élévation. L'ouvrage fut terminé en 18 jours, mais le résultat était 



1) Zeitêchrift, 1871. 



On et Oniok. 



malheureusement peu satisfaisant et seulement compensé par le nombre des fragments de 
tuiles et autres objets en terre émaillée trouvés pendant ce temps. Les fouilles sur d'autres 
points du Tell n'ont donné que quelques statues, plus ou moins brisées, en granit rose, et des 
blocs de différentes matières, mais tellement dispersés qu'il était impossible d'en tirer un parti 
quelconque. Ces statues ont été décrites dans le Zeitschrift, 1871 et dans : Transactions of 
ike Society of Biblical Arckœology, vol. VII, part 2. 

Mon séjour à Tell el Jahoudi durait deux mois, et en le quittant je fus convaincu d'avoir 
enlevé tout ce qui restait d'une construction jadis unique dans son genre. 

Vouloir reconstituer, même approximativement, le plan de l'édifice ancien, serait une 
chose impossible; tout ce que j'ai pu conclure c'est que le temple ou plutôt la chapelle érigée 
sur la colline était de dimensions modestes et bâtie sur des constructions plus anciennes qui 
avaient servi de base à la colline artificielle. 

Avant de parler du genre de la construction même, je donne ici la liste des objets 
ramassés pendant les fouilles et qui se trouvent actuellement au Musée de Boulaq : 

2300 disques ronds en terre émaillée, voir pi. I, dessin n"* 1 , les plus grands de 0.09°, 
les plus petits de 0.015™; 

1300 disques ronds en terre émaillée, voir dessin n° 2, les plus grands de 0.06°», les 
plus petits de 0.017°. 

L'épaisseur des disques varie de 0.002 à 0.01°. Sur une couche de porcelaine-biscuit 
très grossière sont appliqués des dessins en émail d'une épaisseur d'un demi-millimètre à 
3 millimètres, suivant la grandeur des disques; les émaux de différentes couleurs, blanc- 
rosâtre et gris-rosâtre, alternativement incrustés l'un dans l'autre, portent au milieu une espèce 
de clou en émail jaune clair. Ces clous sont remplacés quelquefois par des clous en bronze, 
probablement par suite d'une restauration. 

En examinant les 3600 disques, j'ai trouvé sur le dos de 83 du dessin n** 1 les marques : 

2 disques portant C 

2 » » il 
5 » » I 

1 disque portant Itlllll 
1 » » M 

1 > » 

3 disques » 

2 > » 

1 disque > 

2 disques » 
1 disque » 
7 disques » 

19 > > 

15 > » 

21 




e 



On et Onion. 



Sur 35 disques du dessin n"^ 2 : 

4 disques portant t 



1 disque 


» 


Y 


1 


» 


A 


3 disques 


> 


E 


10 . 


> 


û 


5 » 


» 


A 


11 » 


» 


X 



27 morceaux du dessin n** 3 dont : 

1 portant "f 

2 . + 

3 » A 
1 » A 
1 » O 

Émail rouge sur fond jaune clair; bleu foncé sur bleu clair, ocre foncé sur ocre cl^ 
16 fleurs de lotus du dessin n** 4 en émail rouge, bleu, vert et jaune : 

o 

1 portant I 

1 » A 

2 ^ I 

26 morceaux du dessin n^ 5 en émail jaune, vert, bleu, blanc et gris rougeâtre dont: 

3 portant X 

1 » t 

• 1 » o 

> ■ t 

Les dessins n^^ 4 et 5 étaient arrangés en frise ayant été collés sur les murs; égalt 
ment les morceaux du dessin n^ 3. Deux morceaux du dessin n^ 6 en émail multicolon 
portant les cartouches de Ramsès III. 

Environ 150 morceaux de fragments de tuiles avec inscriptions hiéroglyphiques, qui g 
divisent en quatre parties, savoir : 

1. Les inscriptions sont en creux, rempli de stuc, n^* 10 et 11, pi. II. 

2. En émail appliqué, n** 12, pi. II. 

3. En relief, n*^ 13, pi. IL 

4. Des hiéroglyphes, coulés à part et puis incrustés dans les murs, n® 14, pi. II. 

Une centaine de morceaux représentant des débris de figurines, têtes, pieds, torses 
pieds et têtes d'animaux, etc. 

Les figurines représentent des prisonniers asiatiques et nègres, la corde au cou et !< 
bras liés (voir dessin n** 7, pi. I). 

Un millier de morceaux de mosaïque en albâtre des dessins 8, pi. I; les plus peti 
0.01°, les plus grands 0.08"^. 

Quatre oiseaux du dessin 9, pi. Il, en émail blanc sur fond bleu. 



On et Onion. 



Une base de colonne en albâtre oriental Sur le pourtour : 

^ ffi ffi ^ 



^ 



H 



r=i r=i 



^ 



Deux demi bases de colonneB, ayant servi probablement d'autels, incnutéee de disques 
le âenr de lot^s^. 

Une quantité considérable de ces tuiles a été ramoBsée par des particulière et envoyée 
différents musées en Europe, toutes portant des dessins pareils et ayant fait partie de 
lécoration de la ehapelle susmentionnée. 

Maintenant se pose la question : quand et dans quel but cette chapelle a-t-el)e été cons- 
te? Les lettres coques (surtout l'alpha) qui se trouvent sur les fragments et disques ne 
■sent aucun doute que le travail a été exécuté pendant les derniers siècles de l'Empire 
'ptien et probablement aux temps des Ptoléméesj mais la chose devient plus difficile, si 
18 nous demandons, qui était l'auteur de cet ouvrage. Un fait à remarquer est que les 
gments provenant d'inscriptionB hiéroglyphiques ou de tableanx de composition pnrement 
'ptienne, autant que j'ai pu le constater, ne partent que des marques exclusivement égyp- 
ines, pendant que les disques et autres objets d'ornementation sont marqués pour la 
part de lettres grecques. 

Il paraîtrait par là que les tuiles contenant des textes hiéroglyphiques étaient fabriquées 
' des ouvriers égyptiens, pendant que le reste des ornements, une fois modelé et marqué, 
té confié à des ouvriers d'ori^ne étrangère. 

L'ensemble des tableaux scellés aux murs de la chapelle était une espèce de glorification 
roi Hamsès III dans le style des tableaux de Médinet-Habou, le tout accompagné de textes 
contenant du reste que des pbrases assez banales. 

Four résoudre plus facilement la question k qui le monument doit être attribué, il fan- 
it connaître le nom ancien des ruines. Malgré toutes mes rechercheB je n'ai pu découvrir 
moindre trace du nom de la ville ancienne. Les inscriptions trouvées ça et là nous mènent 
ju'à la XX' dynastie au règne de Ramsès III, et le seul nom qu'on y rencontre est 
jours celui de Ou et encore joint aux titres du roi Quant au nom, comparativement 
ieme des ruines «Tell el Jahoudi», il était naturel de supposer que l'endroit devait être 
cien Onion, mentionné dans la Bible, surtout si l'on se réfère au récit donné par Flavius 
ephns. Malheureusement ici se présente une difficulté, quant k la position géographique 



1) 



0/ Ihi SocUli, of Biblieai 



vol. VII, part 2, plate IV, n" 1 



On et Onion. 



de la ville qui fut demandée par le prêtre Onias pour la construction d'un temple ou 
d'une chapelle. 

Flavius Josephus dit que la ville choisie par Onias était Léontopolis, éloignée de 180 stades 
de Memphis, et que le temple devait être bâti sur l'emplacement d'un ancien sanctuaire de 
la déesse Diane. Ici il me faut noter un fait assez important. Pendant mon séjour à Tell el 
Jahoudi j'ai rencontré les débris de deux ou trois statues de la déesse Pacht, provenant, 
comme presque toujours, du temple de Moût à Kamak. Sans avoir besoin de tenir compte du 
nom de Léontopolis, je serais tenté de croire, qu'on avait construit à Tell el Jahoudi, à une 
époque plus ou moins reculée, un sanctuaire dédié à la déesse Pacht; peut-être y avait-il 
une quantité considérable de ces statues et ont-elles été enlevées ou brisées. La position des 
ruines s'est prêtée malheureusement trop bien aux ravages de toute sorte, et même le change- 
ment du terrain des ruines depuis 16 ans, occasionné par la recherche du sébah, est telle- 
ment grand, qu'à ma dernière visite, il y a à peine un an, j'ai eu la plus grande peine à 
reconnaître l'endroit du temple d'où provenaient les tuiles émaillées. 

La distance de Memphis à Onion, donnée par Flavius Josephus, QSt de 180 stades, 
soit à peu près 33^"; celle, donnée par Sir G. Wilkinson, de Memphis à Tell el Jahoudi est 
de 29 milles angl., soit 46-66'™. Une erreur si peu importante est possible. Outre le stade 
olympien de 185™ nous en connaissons un autre, le stade philétérien, qui est de 213° ce qui 
donne 38*34^™. Le stade philétérien a été employé surtout pour les contrées orientales et fut 
introduit vers le 3® siècle av. J.-Ch. En acceptant celui-ci, l'erreur serait réduite à un mini- 
mum d'environ 8^. 

La découverte de quelques inscriptions hébraïques eut été d'un grand poids en faveur 
de la supposition que Tell el Jahoudi fût identique à l'Onion de Josèphe. Une seule, trouvée 
par M. Lanzoni, a été perdue, malheureusement sans qu'on ait eu la précaution d'en avoir 
pris une copie. Ayant parlé, il y a à peu près un an à M. le professeur Saycb de ce fait, 
il a eu l'obligeance, de me donner les notes suivantes, qui offrent un assez grand intérêt : 

« D' Grant bas a small fragment of stone from Tell el Jahoudi with the foUowing letters 
upon it : 

(^POli^ Evidently . . . xpo: 



"9 • 



niYYU (6s)v 0<]«(;(t(j)) 

the like applied in Hellenistic Greek to the God of the Jews. 

, «In Décembre 1879 I noticed a pièce of stucco at Tell el Jahoudi of which the following 
is a copy: 



H^ Hère we seem to hâve the two old Hebrew characters [ij (•::) and <\ (37). 

« On retuming to Shibin I was unable to find the fragment again. Can the Greek letters 
on the barks of the tiles be intended to form the name MEAX? Melkhos, Melkhias and 
Melkhion were grecised forms of Hebrew proper names derived from ^bû melek «king». 

J'avais espéré trouver dans des auteurs anciens des descriptions plus ou moins détaillées 
des ruines de Tell el Jahoudi, mais mes recherches sont restées sans résultat. Pocockb est 
le seul qui en fasse mention, mais sans donner aucune information de quelque valeur. 



On et Onion. 



Je sois tout à fait disposé à croire que le temple d'Onias a dû exister à Tell el Jahoudi^ 
et qu'il a été érigé sur remplacement d'un ancien sanctuaire bâti par Ramsës III; peut-être 
même par Ramsës II et son père Seti V^ et qui était tombé en ruines ou avait été détruit 
pendant Tinvasion des Perses. Onias, soit par reconnaissance, soit que le roi Ptolémée Philo- 
métor lui ait imposé cette condition , aura probablement fait une réparation ou plutôt une 
reconstruction analogue, quoique de dimensions plus modestes, à celle du sanctuaire ancien, 
car les débris des statues et les pierres de constructions épars sur tout le Tell, indiquent 
bien que Fancien édifice était bien plus majestueux que le temple fait au temps des Ptolémées. 

Dans le papyrus Harris, RamsèS; s'adressant au dieu Tum, paraît faire une description 
du .temple en question en disant : «J'ai fait une grande maison au Nord de «On» en faisant 
suivre une description assez détaillée. Tell el Jahoudi me paraît le seul endroit qui étant 
situé au Nord de «On» puisse répondre à la description mentionnée. 

Comme je l'ai remarqué plus haut, malgré toutes mes recherches je n'ai jamais pu trouver 
un autre nom que celui de «On». Les statues en granit, en partie encore gisant sur l'ancien 
sol, les piliers et autres pierres de constructions, tous ces monuments portaient le seul nom 
de la ville de On. Je n'hésiterai point à prétendre que On était le véritable nom de cette 
ville connue aujourd'hui sous le nom de «Tell el Jahoudi». Héliopolis, détruite et ravagée par 
les Hyksos, paraît avoir cessé d'assez bonne heure d'être une grande ville. Probablement le 
temple est resté, mais la ville a été transférée à un autre endroit qui me paraît être Tell el 
Jaboudl 

Strabon, dans sa géographie, faisant la description d'Héliopolis, dit : èvrouOa S'6t:Iv i^ tou 
•HXCou :c6Xt; «et x^W^^ à^iokàyoM xetjAévr^, c'est-à-dire : sur une colline considérable (artificielle?). 

En visitant Héliopolis on verra que la ville était au niveau du terrain environnant; la 
base de l'obélisque même, qui est encore debout, se trouve à peu près à 1*50°* au-dessous de 
la terre. 

A Tell el Jahoudi le terrain est rapporté et il y a 5 ou 6 ans encore, on pouvait voir 
des collines artificielles d'une hauteur considérable, toutes couvertes de constructions anciennes. 
Précisément parmi le sable et la terre, formant les collines ou plutôt la colline artificielle, 
car, autant que j'ai pu en juger, presque toute la ville était bâtie sur une hauteur considé- 
rable, j'ai vu beaucoup de fragments de pierres, portant des débris des noms de Ramsès H 
et de Ramsès HI et d'autres avec des traces du nom de Seti P'. Quand on a vécu long- 
temps au milieu des temples et des tombeaux, on ne se méprend pas facilement, et la belle 
gravure du règne de Seti se reconnaît de loin. 

Je sais d'avance que mes idées seront sévèrement attaquées, et j'ai réfléchi longtemps 
avant de les publier; mais les fautes que j'aurai pu commettre serviront peut-être à attirer 
l'attention sur «On et Onion» et pour éclaircir la position géographique de ces deux villes 
ou plutôt de cette ville. 

Certaines raisons m'ont empêché jusqu'à présent de publier le fait suivant qui servira 
pour appuyer mes suppositions. Il y a quinze ans, un voyageur américain, l'honorable M. Shaw 
(de la Californie) avait acheté une pieiTC (grès compacte rougeâtre) portant sur le devant et 
les deux côtés des inscriptions et sur la surface le plan gravé en creux assez profond, du 
temple d'On. J'étais forcé moralement, de m'abstenir de toute publication. Aujourd'hui, que 
M. Shaw lui-même a fait une description grosso modo, et comme j'ai appris que la pierre a 



8 



On et Onion. 



été vendue ou donnée à un musée de New -York, je ne veux pas tarder plus longtemps à 
la publier d'après les dessins faits par moi autrefois. Le plan même du temple est donné 
par la planche III. La longueur de la pierre est 112", la largeur 0-86"* et l'épaisseur 0*28"»; 
le creux du dessin est à peu près de 0O6™. L'escalier double x est taillé en pente ainsi que 
les trois rampes y, y, y ^ Toute la partie / est de 5 à 6^™ plus basse que le reste du plan 
et par suite le creux de a et 6 plus bas que c, d et e. L'ensemble du plan est assez facile 
à comprendre, mais bien moins les détails; les seules parties qui me paraissent se présenter 
clairement, sont : a représentant le sphinx, b une statue et c l'obélisque. Moins facile devient 
l'explication de d et e. 

La largeur de l'obélisque à sa base est de 1*88"° ce qui donne pour le plan les dimen- 
sions suivantes : 

Long. tôt. 35- 18°; 

larg. tôt. 26-94°; 

long, de la base du sphinx a 5*64°; 

long, de la base de la statue b 2*82°; 

long, de d 6-24°; 

long, de e 6'58", épaisseur 4-36°; 

long, de l'escalier 8*72°, long, des marches 2-26°; 

larg. des marches 0-87°. 

La longueur 35*18° en proportion à la largeur 26*94° me paraît insuffisante et me 
fait supposer que la pierre telle qu'eUe existe ne forme que la partie antérieure du temple 
gravé sur la surface. Tandis que les deux côtés et le devant portent les inscriptions données 
par la planche lY, le dos est lisse et soigneusement travaiUé, ce qui permet de croire qu'une 
pierre semblable était rapprochée de celle-ci, donnant ainsi le reste du temple. De l'autre 
côté l'inscription est assez complète en elle-même et ne parle que de constructions et des 
parties du temple indiquées sur le plan. 



Côté A, 



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le roi offrant 








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^tllCOï 



Vient le roi Ra ma men vers toi Toum, Cheper 
Ra, Harmachis; il vous remplit de l'huile, sortie de 
l'œil de Horus. 



le roi offrant. 



j 




Que vienne le roi Ra ma men 
vers toi ô Toum, vers ton autel. 



1) Dans la stèle de Piankhi le roi, racontant sa visite à Héliopolis dit, qu'il a monté Fescalier da 
sanctuaire. S*agit-il du temple ou plutôt de Tescalior tel qa*il est représenté sur le plan? 



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On et Onion. 



Côté B. 





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^"^ Il „^ /m yû^^liw ^* Au-dessous le roi faisant des offrandes 



^ O W 

n ni I I 



Lsurmachis et Toum. 

«Le dieu bon a fait ce monument à son père Toum^ Cheper Ra en lui faisant un 
ctuaire auguste autant que Thorizon du ciel; un vrai reposoir du double horizon pour les 
Itres d'On lorsqu'ils se reposent en elles comme Atoum au ciel. » 



o 
I I 




AA/NA/NA 



AAAAAA 



Côté c 

«eus le roi faisant des offrandes à Toum et Cheper Ra. 

«Le dieu bon a fait ce monument à son père Ra Harmachis en lui faisant un temple 
bonne pierre de taille, deux pylônes en pierre blanche, deux portes en bronze, deux bases 
I statues) en pierre de taille, deux obélisques en granit, établissant dans On Thorizon du 
I; les esprits d'On se réjouissent en les voyant.» 

La pierre même a été trouvée près de Tell el Jahoudi à quelques mètres en dehors 
Tenceinte Ouest, où elle a servi de pont à un des petits canaux voisins. Elle a été tirée 
les fellahs de l'intérieur du Tell même, mais on n'a pu m'indiquer l'endroit exact. 

Je ne peux croire que la pierre ait été trouvée à Héliopolis et transportée de là à 
1 el Jahoudi, ni qu'il s'agisse d'un temple de ce genre construit dans ce dernier endroit; 
reviens plutôt à l'idée que la ville de Héliopolis a été abandonnée après les campagnes 
Hyksos et transférée à Tell el Jahoudi et cela, autant qu'on peut le voir par les monuments, 
ivés en place, probablement au temps de la XIX® dynastie. Seti, l'auteur du plan, aura fait 
réparations et constructions nouvelles devenues nécessaires au vieux sanctuaire et déposé 
pierre comme table commémorative dans le temple ou palais fait par lui à Tell el Jahoudi. 

L'extension des ruines à Héliopolis n'est pas très considérable, et la ville en dehors du sanc- 
ire paraît avoir contenu seulement les maisons des prêtres et autres employés du temple. 

Pour savoir si le temple, ou une partie du temple, t^l qu'il est dessiné sur la pierre, 
tellement existé, il serait de toute utilité de faire des sondages près de l'obélisque encore 
ont à Héliopolis. Une fouille de 3 à 4"^ de profondeur, et à une distance égale autour de 
élisque suffirait pour amener un résultat. Actuellement on voit encore de grands blocs en 
) gisant sur l'emplacement de l'ancien temple. Malheureusement les fouilles ne peuvent 
\ entreprises au moment où j'écris ces lignes. Il faudrait attendre encore 4 ou 5 mois pour 
er les infiltrations qui sont réduites à leur minimum pendant l'étiage du Nil. 

La communication précédente et les idées y développées sont faites sans prétention; 
des personnes plus savantes que moi l'étudient et tâchent d'en faire ressortir des faits plus 
itifs et de nature à déterminer exactement la position géographique de la plus ancienne 
itale religieuse de TËgypte. 

Le Cairb, décembre 1885. 

Emilb Bruqsch-Bbt. 

Recueil, VIII. 2 



10 Fragments 



FRAGMENTS 

DE LA 

VERSION THÉBAINE DE L'ÉCRITURE (ANCIEN TESTAMENT). 

PAR 

E. Amélineau. 

(Suite). 

EXODE. 

Chap. XII. 

I. ii€!XL&q ïx.£ n.d'i ntxLOeic maucotchc Mit &&p<on. eçp&i ^m. nn&^ n.nHM.e €C|!xlca jum-OC. 
2. 1X.Ç. neie&OT T&p;x!" hhth ne ^n ne&OT nrç. poMne. 

3. a|&!2e.e Mit TCTit&x^coc'K THpc itita|Hp€ muikA. €K!2e.(û MMOC ace ^p&i ^it COT MKT Aneie&OT 
M&.pe noT&. noTA. aci cnotrecoOT enni Mit ot€COOt enni MneqeicoT. 

4. €a|con !^e cec&OK ^*k nni ^MCocTe «TMpco^e cnecooT €qeatLi nMM&.q MneqTCiqe er^iTOToiq 
H&.T&. Tene ititpcoMe npcoiye muota. itcqcon c^oto it^TCCOOT. 

ô. aci itHTit itOTecooT itTeAioc eMit ac&iit ^icocoq it^ooTT itOTpoMnc TeTitaciTq €&oX^n nc^ieift 
Mit MM&c tt&&«^Mn€ itTeTittscirq. 

6. itTeTit^&peq €poq itHTtt a|& Ç^p&i €Cot MitT&c|Te Mn€i€&OT ttceHOitc MMoq 9JpM npo itTcrit^- 
c^oix^K it^i nMHHa|€ THpc| ititu|Kpe muikA. Mnit&T ltpOT^€. 

7^ itTeTit!XLi e&o\^M ncqcitoq itTeTitoo'c MMoq e^p&j eâcit TOTC^poi cenTC àkTtA cç^p^^i eacM 
ncTO-r^k eç^piki ^it itKi. 

8. eT€TltOTr<OM MMOq e^p&I K^HTOT nceOTOlM Itlt&q C^CTOIK €T^K^ ^It OTC^^TC ItTCTKOTOftM 

it^it &-»&& eacit ^it cioie. 

9. nit^TOTCOM e&oAlt^HTOT €qOT<ttT 0TÏX.€ £qnOC€ ^It OTMOT &.AX& €T^Ka' ^It C«kTft T^^nC ^€ 

Mit itovepHTe Mit itfiTMncq^OTKit. 

10. ititCTita|û}!XLn C»icj e&oAit^KTOT a|& ^toot€ &t6) ititcTitotrotyq ttotrH&c ft&oXit^HTOT eiiTKpc^ 
ikTiù neTit&ce€ii€ ïx.e €&oAn^KTOT a|& ^toot^ ercTitepoR^OT ^it otc&tc. 

II. eTCTitikOTOMq itTfii^e €pc ncTit^nc MHp epc neTitTOOvc itp«kTTHTTit *pc THO'cpooft Csie) ç^i 
iteTit^i!^ itTeTitOTCOM MMOq ^w OTcnOTïx.K ace i\ii&c3^& ne Mnccoeic. 

12. !&e &itOH ^itHT e&oX^it nnMe itreiOTHtyK (sic) t&moott noipn MMice itiM ^m nn^^^ itRH 
txLiit pcûMe ty& nT&itK itT&eipe itOTH6& çk itOTTe (aie) TKpotr itHHMe ne!2CLe nacoeic. 

13. itre neqcitoq tycone tiHTit itOTM&eiit e^p&i etscn iteTitm it&i itTCATit eTeTito'oiXe it^HT 
itT«kit&Tr enecitoq itT&.CKen&3e MMOiTit itrerM nATC^n tyoïne itHTit eqeT TKTtit e&oA^n otmot 
eiit«ka|«^«^pe nH&^ itRKMe. 

14. &.T&> itTe nei^ooT n&i tycone nHTit itpnMeeTe itTerneipe MMoq na|& Miiacocic itaci 
MititccttTn eTeTn.&&.q ttty&. Mnacoeic noT&. itceMMe na|& eiteç 

Chap. XV. 



19 ittyHpe ïx.e MninX &T2e.ioop itTeptr<»p«k. •&&A&CC&. &t^(ûm itite-roirepKTe cm nM^^iov 

A.T(ù & itetr2e.&!2e.e oimc enecKT enitOTit ^m na|iH itMMOOT it-»&\&cc& &.Tr6> ace Mnei^iTMitoc itTCiA^-^n 
etracoi mmoc ace M&pitacca enacoeic ^it otreooT x^«k.p &qaci eooT. 



DE LA VERSION THÉBAINE DE l'ÉcRITURE (AnC. TeST.). 11 



20. et 21. Lacune. 

22. jM.a»ircHC ^ft nn^Hpe (sie) jkuihK e&oXçii TcpT«p«k -^^A^^cc^ &qeiiift jumoot c^pA.i CTcpHMOC 
itcio-crp «kTjknoo^ft li^ooT (êiej ^i nac^^ie juinoT^e ^jkoot €C<o. 

23. «kTci !^e e^p«^i eM.Trpp«^ M.noTea|^M(3'OM kccmoot e6oX ^TjkiiM.Tpp& (^«»cj acie ncqc&^e t'&p 
ne «TÂc n&i «kirM.oirT€ cnM.& ctmm.a.t ace €ncia|€. 

24. «^qnpjkupM. !^€ n^i nA&oc iiaïKpc muihX c^p&i €2cit ahoitckc eTaeico m.m.oc aeL€ Rii&ce ot (skj. 
26. jkncoircKC &.« &qaeLi ^r&r €^p&i cnacocic à^TOà nacoeic &qTOToq €Ta|e &qtiOT2ce M.Moq e^p&i 

enjuLOOT ^Tiù &q^Ao^ n^i njuiooir ^m, nM.& ctmm&t «^qcMitie R&q it^n !^ir&i(om.& mk ^cm. ^&n &t<o 
ÇM. 11M& cTjtkjyL&tr &qiiip&3c MM.oq. 

26. ctracoi f>îc^ mmoc ace «ogcone ^it otcoitm. enoi&iiccoTM. cneç^pooT M.n!2CLOeic nennoTTC nr&pc 
M.iicTp&K&q juneqjuLTo c&oA nr^<Bk.pc^ cncqiiToAH TKpoT m.k n€qïx.in«^i6>M.&. oicone niM KT&inTOT 
c^pdki cacii tipM. KHHjyLft itn&ciiTOT €^p&i eaccûH «k.noK i:^«k.p ne ntscoeic iieTT&\^o mm.or. 

27. &T€i !^€ eç^p&i ccAciM. neTogoon !^e ^m iim& «tmm^wt it^i MKTCitooTC mhtx^k mmot mk 
SUâc HR&q it&nne &TOxre^ h&tt :x.e ^m. nM& «tmm&t €^p«^i catLM. nMOOT. 

Chap. XVL 
^•^3c.«ii« ncin néki cthtmhtc ncin ^p&i î^e ^«i cot miitk M.nM.€^ cui^T ite&OT nTcpoTei eûoA. çj*. 

2. &cnpMpM. no'i TCTit&x^coc'H nitoïKpe M.niHtV. e^p&i eacM. mcotchc mr «w«k.pcoit. 

3. ^TiA neatL&T ti&.T iKTi noiHpe MniKÀ tscc n&tiOTC e&tiMOir e^p&i ^m. nntw^itHHMe c&t^oo^r 
^^o'^^iTooTq juLnaeiocic n^MOOC e^p&i eaen rc^^^Xhior n&q «wtco rotcm oein «Tcei 9c€ &TeTnKTit 

^^^ eTCCiaei&ic cm-OOttr mr TeiCTR«ki?cûi?H THpc ^m. nçrûcoûin 

Chap. XXVI. 
24 €0^c R«wxr CTUiHai mr ReTepHT. 

25. RTeU|M.OTR RCTtAoC OlOine «wTCO MRT&.Ce R&«wCIC JKJKOOT R^&T &&CIC CKTC M.nOT& noT& 

^qcTCip CK&T àkTtù &&CIC CRTC M.110T& noT& eneqciiip cr&t. 

26. cRCTi^Mio !^c K^CR MO^^o^ e&o\^R ^CR u|e ejkiieTp!2e.oo\ec ^ot mmo^Aoc enecTTrAoc 

Cnip ROTCOT RTC CHKRK. 

27. ^Tû» ne^OT m.m.o^Aoc cnecTT^Voc ctcm.c^ cr&t Rcnip rtcchkrk à^Tta ^ot mm.o;xAoc €ni- 
^*^tXoc ct^i n&^OT Mnecnip rt€ chkrk ct^m tcc& r^&?V&cc& chcmrt. 

28. njuLO^Aoc &.€ €T^R TMKTC cqcoiconc eqtscaiTe ottcoot rrccttAoc e&oA M.nOT& cnip cnnecnip 

29. RecT^rAoc !^e ch€^ooAot rrott (aie) eqcoTn &t<o rctp&rui chct&mioot rrotû r&i ctcrr^ 
^^^iratc eçiOiTR epooT rahmo^Aoc «^TOi mm,o;)C\oc CReo'ooAoT rrotû. 

30. Rc^T&ço ep&TC RTe chkrh n&T«w httroc eRT&TTc(&)ÂOH epoq ^jkn htoot. 

31. eRCT&JULIO !^e or ROTR&T&nCT&CM& c6oA^R OT^T&RIR^OC M.R OTSCK^'e MR OTROKROC €qCHT 
^q^5>C€ MR OTiyRC €qCHT R^Cttû RCCû^e RH^MORHCI CqO R^&pCIO HC. 

32. Rc^T&Aoq €^p&i eaeiR qrooT rctt?Voc €MeTp!2e.oo\ec eT^oo\€ rrotû ReTR€^&\KC cto 

33. nc^no» MnH&T&ncT&CM«w ^lacR rccttAoc «wtco Rraeii ch^otr Mnn&T&neT&eMA. RTtri&oiTOc 

(ticj MHMRTpe RTC nH&T&neT&CM& ^OTCOUI (sic) RHTR OTTC nM& CTOT&&6 ^iTOI OTTC TCM«k MneTOir&&& 

RneTOir&&6. 

•3* 



12 Fragments 



Tp«^ne3& itc& cnip itTCHCRTiiK eT^«^pKc (êicj èk.irtù TCTp^nc^^ cncn«^&c cacjyi nccnip itTC crhiih ctc^^ji 
36. cRft T&M.IO &.« nOT^oftc 

Chap. XXIX. 

X. «kT6) ii«^i KitTcaiy eT€Hii&T (sicj eT&ûooT €TpeTa|M.u|e n&i eReaeii hotrtkp iiOTttT c£ 
iie^ooT àkirtù oiAc ch&t MM.iiae.in ii^ktot. 

2. &TCÛ ^it oeiR n«^^&& eTroTOiyM ^i hkç^ «^ttco ^n op&c n^^-^^^ft ctotooim ^i itcç^ ottc 

€&0\^tl ttCOTO Rt'T&MlOOT ^1 n.«k.I * 

3. ItC^ROI MMOOT €^p&I ^96.11 OTR&tlOll ROTCttT ItC^IlTOT C^OTH ^laClM nR&IlCttn. Mil IlftRTH 

4. &TCO «^&pcait Mil ii€qu|Hpe eRetiTOT cpMiipo nrecRHnH MnMiiTpe Kt'âc.ORMOT h ntx^i^^v 

€&0A^tl OTMOOT n.t'OTCO ' 

5. nx^aci nnecToAK nt'TA.&T çjaicoq n.&&.p(ûii. n€RCon Mit tcuithii cto ti&TftiK&T&.n mk 
K&^& Mil nAodon àtco nAodon eRCTOo'q e^OTii cn^&c k&^& 

6. àkTiù TMiTp& iii:^R&&c ^lacn Teq&nc «wtoi nneT&Xoit h nnoRq nnotrû MnT&Âo «RCi 
eacn TMiTp^.. 

7. ikTtù eRcaci €&o\^m niiK^ miitca^c nn^OTOT&eq eacn Teq&.iie nt'T&^cq . 

8. Mil iiqR€U|Hp€ àkT(a €ReT&^oOTr ep«^TOir tit"^ ç^koot niteT^&cco 

9. àkTtÙ llC'MOpOT tineTMOâCÇ^ tlH^RCO Ç^lâCOIOT KOTT^iT&piC (ncj 11T€ 11«^I OlflOnC lUkI eTr^M«i< 

a|& €iieç 



LEVITIQUE. 

Chap. VU. 

34 ti&i (ii&&paiii) noTHKÛ mu ncquiKpe etrnoMiMOii ag& ene^ rtootot nnogHpc mi 

35. T&i Tft T€^picic ii&&pû»ii àkTfù T€3^piCiC iiii€q^Kpc eûoA^ii tico^iX Miucocic q/k ne 
eT€TiieiiTOtr enogMOie Mii^xioeic. 

36. R&T& <»e nT& nacocic OTC^c&Qiift e^ ti«^7 q/K neçootr iiT«^qT&^coT utootot nn^Hpc m 
noTiiOMiMOK ^& €iieQ eiieTiif:'ftiie&. 

37. n&i ne nnOMOc niteo'XiA. mu nc-^irci^^ ^«fi^ ito6e mk tc-^tci^^ iiTMiiTCOOTrii Mit TC<e 

MnTÂ&O t^T(ù TC'»TCI& MliOT!2e.&l. 

38. R&TA. ^c nT& nac:0€ic ^oiit CTOOrq mmcotckc ^m nTOOtr «itciitA. (>tcj qjn ne95>o-r 
KT&q^coii CTOOTOT nit^Rpc muikA CTpciTT^^Ao c^p&i iiiicir&.cApoii MncMTO e&o\ Mnac:0€ic ^ 
pKMOC eiiciit&' 

Chap. Vni. 

1. ^Tta «^ naeioeic u|&!2e.e Mit mcotckc ec|!2e.6> mmoc ii«^t (êic). 

2. 9C€ SiCI Il«^&p6>lt Mit ll€q^ltp€ «^TO» ll€qCTOXH Mit nitC^^ Mit nTCtt^C àkTfÙ nM&C€ €T&€ V 

^T<a noiXe cit&7 «^ta» nR&itA»it n«k^«^. 

3. àkTia TCTlt«kt<ttrK TKpC ItC'COOT^C C^OTIt CpM fête) npO ItTC CRTIIK MnM&pT7piOlt. 



DE LA VERSION THÉBAINE DE L'ÉcRITURE (AnC. TeST.). 13 

4. àkTÙi JM.IOTCKC &q^&9£C Mil TCTIi&t'K (êtc) THpC CqaC^ JM.M.OC 

5. 9ce n&i ne n^&acc iiT& nacoeic OTe^c&çne «T&HHTq 

6. àkTùi MCttircHC «^qeine ii&&paiii m.k neq^Hpe «^q^coiuno-r ^n OTJ«.ooir 

7. A.TIO &q^ ^lOMOq ItTC^TKIt A^^MOpC} KT^CttltH &TIO &q^ ^lOlAK} JM.n^TnO!^irTHC ^^Kfù IIT€ 

noNLic €9CK neq n&^ft 

8. ^Ttù &qM.opq n&T& nM.oxrii^ htc nOM.ic «^qcojyLTC e^OTK epoq &-r<» &qR<» çiscak} jM.n\oi«ion 

9. «kTCtt &qH6i itTj)kKTp& ^laein Tcq&nc &ir<tt «^qHCo ç^iacn TM.iTp«k ^'^^ MMoq M.nn€T&Xon tinoirâ 
iiT«^-rT&&oq ftqoir«^&& h&t& -»« kt«^ nâcoeic ^cttit eTOorq mmcûtckc. 

10. ^Ttù &qâe.i tio'i mcûtchc e&oX^M. nne^ JA.nT6>^c. 

11. «^qTio^c nTecHTiiH Mit ncTitçKTC THpotr «^qT&6oc «^tû» «^qçjp&nTi^e c&oAn^KTq €9cm. ne-^tr- 
ci«^CTKpiOK nc&iyq ncon «^qTCo^c M.TCC^TCi&CTHpion &qT&6oq mxl ncqcRCTH THpoir «^tca hAotthp 
j«.ii Teqû&cic &qT&&OT. 

12. «^TCA jtkOiTCKC &qnai^T €&o?V^ja. nne^ M.iiTca^c cacn T&ne ii«^&pioit «^qTCtt^c jtkjtuoq ^Tia &qT&6oq. 

13. A.TÛ» M.û»xrcKC &q€iiic niiogKpft it&&pû»ii «^q^ ç^iiocoq (ne) n^en 95>iTe «kqjyLopoT n^eii h^ûikh 
^•te^ «kTio &qRû» ^laeicooir n^en o'i&.&pic r«^t«^ ^e iiT& naeioeic ^n CTOOTq mmoitckc. 

14. è^Tùi M.(ûircKC «^q€inft m.iuiv.«^cc ct&c nito6c &&pcan m.k neq^Kpe r&tootot eacn T&nc jtknjuL&cc 
€TOTii«kT&Xoq €9^p«^i ^«^ Ko6€ «^TogoicaT MMOq. 

16. «^xrio A.q!2e.i it^i moixtckc eûoA^M. necnoq &qn<» ^j^l neqTKK&e «acji itT&n j«.nc«^-TCi«kCTHpion 
€qRttT€ «^qH&^&pi3c jA.n€«xrci&CTH(pion) t^Tùi nccnoq &qn&^Tq caein t&«^cic jtinft^irci&CTKpioii «^qr- 
Moq «Tpetrconc (^i)tt<ttq. 

n^'rn«^p A.T<ù nco^oiT cii«^T julk rcat ftT^i9cci>OT &qT&XooT cacjiik ne^xrci&CTHpion. 

17. «kTOi nM.&cc MK ncq^&^p mm. tteq&Â (>tc^ jtin TcqHOnpoc &qpOH^oxr ^n oxrc^^TC nftoX 

18. &T(û M.COTCKC &qeiite juinoiAe juinea^iX «k&pioii mm jticoTCHC r& tootoxt €9e.it T«^ne muoiAc ^ 

Chap. IX. 

6. ii€3e.€ MCATCKC ntkT aeL€ n&.i ne nu|&ac:c nT&. nacoeic acooq eTp€TeTti&&q &ira» neooxr Miiacocic 
n«kOTrttii^ c£to\ ^n TeTnM.HT€. 

7. «kTio n€9ce jmlcotckc n&&p<oit âce ^ MncROTOi e^OTii ene-e^TCi&CTKpioit itc^eipc nTeR-^TCi^ 
^& n€Riio6€ Mti neR^o?VoR«^-TT(ttM& nc^TioÂ^ eacioR ^TOà eacM. ncRKi &t<o CRCCine iicn!x.<»pon jkunTV&oc 
n^Tfû^q^ ^^P&> «accootr r&t& ^e iit«^ nâe.O€ic OTe^c&^nc. 

8. ^Tùà àkàk^tùn. \ MneqoTOi (tic) e^oxrn. ene«^7Ci&CTKpioit «^q^cocAT JM.nM&ce ^a. neqnoftc 

9. ^JTùà liuinpe n&&p(ûK à^T^n c^oth cpoq jt^nccnoq «^qccttn JA.nftqTKK&€ ^jk nccnoq &qR&«^q 
eocn nT«^n jtkne-^irci^kCTHpion . 

10. &TÛ» ncoT MK neo^ooTC mk nXo&oc nTCRA&n!^«k CT^iacjyi nç^nn&p jtk.nenT^^'rTA.&q ^& no6c 
«wqT«kX&OT C9CT ne 

11 à 19. Lacune d*an feuillet 



1) L'intervalle a été publié par M. Ebman d'après des manuBcrits de Tattam maintenant en possession 
le Lord Cbawfobd. 



14 Fragments 



20 TK-^Htiion (HcJ àkTiù n<»T «kqTA.Xooir eacjkn ne^TCi&CTHpioit. 

21. ^T(a nccTH^TiiiOK MK ne^oi kotii&m. «^^^poiK qiTOT ii(«^^«kip«j)k&) jtincjtkTO «AoX jhliucocic 
n&T& «^e (kta.) n9co€ic ^ti (cTOorq) j«.j«.<»tckc. 

22 n^^qcoT eq c. 

23. ^Tûà «^....K..c CTC c(iiHKH K mr) M.&pTTrpiOK {A.Tùà) iiTcpoxrci &.€ eAoX 

(^Tc)jKOT enA&oc TKpq «^tro hcoot m.iisk.o€ic &qoir(ttii9^ c&oX enX&oc xnpq. 

24. ^Ttù OTHCo^T «^qei c&oX^itm nacoeic «^qotraiM. niteT^iâcM. ne^TCi&CTHpiOR K^oXoR^^-rTttjuKk 
MM nùàT àkT<ù jiKà^oc TKpq &qti«kT «^qcp ^nnpe &-Tn&ÇTOir e^pA.1 c2cm ncT^o &tot<»q9t jM.nsK.ocic. 

Chap. X. 

1. &xrco nu|Kp€ cn&T K&&p<ttK A.&.&A (fie) j«.k ^ÂiOT^k. & noxrA. noT& sci nTeq^OTrpn «^tt^^Ac 
^OT^Kit€ caeicoo-T &T2cei (>tc^ e^oim notmctt^T kuimmo MnejkUTO eûoA. Mnacoeic cjtinc nacocic 

2. &.TCA OTHCo^T «^qci cûoAç^iTJA. naciocic &qoxrM.iM jum-Oot &irû» &.xrM.OT Mn€M.TO e&o\ junacoeic. 

3. àkTfù TCftace mcotckc n&^^pioii ace n«^i n€ nu|«^9ce iit& nacoeic acooq eqscca julmoc 9C€ ncT^nn 
c^oxrn €poi itc ^n^^TÂ&o n^KTOtr «^tco nT& ^ coot h&t ^k TCTit^t'Cûi^H TKpc &T(tt ^tm-r^^ç ii^kt. 

4. àkTtÙ A. JkHdltrCHC J)A.OTTe €M.IC«^!^&I JtkK cAlC&^&K llU|KpC IIO3IKA. lta|KpC M.nCOK JVLTCCIIOT 

K&&PCOII cqâcco MMOc it^^T aeic ûcoh itTCTitqi ititeTncitKxr ^i-^h iineT0T&«^6 cnûoA KTn&pejtuftoXH. 

5. ^T(ù &T6cttR «kTqiTOT 9^p<^i çn^ ncTit^oiTC (>ic^ n6o\ nTn&pcM.&o\K n&T& ^c kt^^ nacocic 

9COOC MMOlirCKC. 

6. «wTCtt MCOTCHC neaei&q ii&&p<ttK jKn cAe&^&p M.it i^&M.&p neqoiHpc neiiT&irceene ace TCTn^^nc 
jtincp^ORC OT!^c M.nep^o6c àkjroï Mnepnoi^ nncTit^OiTC tsccH&c iin€TJM.MOxroTT €Oxr^io6iT (>»C;) jgcAne _ 
cacn OTCTR&x^cttrK THpc neTKCtiHT &.e ct€ nni TKpq ne juiniKA etrepiMe enpcAR^ CT^^triyaine k^kto's^— 
^/k nRca^T KT& nacoeic poR^oxr. 

7. àkTtù nncTitpoR^ {<^jk npo)nT€CRirKK (j)A.nM.&p)Txrpion 

8 «i&pcoK eqscdi mm.oc. 

9. !2e.e OTHpn M.K OTCiRcp^. nncTKCOoq ktor mk iteRoïKpe €TnM.M&R eTCTitag&nnOT €ft<ttï«. 

e^OXrit CTeCRKKK M.nM.&.pTTpiOK K CTeTItA.^ n€TnOTOI C^OTtl CnC-^TCI&CTHpiOlt &.TCO JXT^TtlA./kOT àkK% 

n&i OTiiOM.iM.on ne a|«i enc^ €KCTni:^ene&. 

10. àk-TCi «RCnOipSK. ^11 TMHT€ nitCTOT«^«^ &T6> ^R TMKTC RRCTCOOq &tr(0 ^It TMKTC KneTSC&^Jl 
àkTtÙ 9^n TM.KT€ ItRCTT&ÛKT. 

11. àkTûà CR€TC&6e nu|Hp€ MniK?V €RinoMiMOR THpoxr eRT«w nacoeic t&toot e&oAçiTOOTq 

MMOIXrCKC. 

12. tkTtù MCttTCKC neaei&q nii&&p6>n (HcJ mr neXe&^&p (sic) mr ieo^M«wp RU|Kpe n«k&pttit 
eitT&ircccnc eqacctt mmoc r&tt aeic tsci RTe-otrci^ CRT&cceenc cûoA^n rco^iA Mnâcocic rtctrotaim 
R^en R^i-o^wâ (sic) ^&^Te ne-OTCi&CTKpion n€TOTr&&& rtc r€tot&&& kc. 

13. «^TCA CTCTReOTCûM MMOC ^M. KMÀ €TOT«^&& OXTROMIMOR t'&p R&R nft R&I &irCO OTrnOjMLIMOR 

n€ nncRUiKpe eTpeqogconc rktr c&oA^r rco^iA Mnacoeic t&i x^&p t€ ^e RT&q^con €toot. 

14. ^T(ù nccTT-OKHiOR Mnncopâc c&oA. «^tco ne^ûoi M.n&^&ipeM«w eTCTRCOTOMOT ^m. nM& 
eTOxr«w«^ nTOR &T<tt ncR^Hpe hmm&r mr kcrhi TKpq otromimor t'&p ne r&r mr ReRUinpe KT«^irT«^&q 
RHTR c&o?V^n Re^TCi«i MnoTac:«^i rkh^c (êiej MniKX. 

15. nco'&oi M.n&^«^ipcM& «^xrco nccTK^iiiiOR ctrhç^ e&o?V cscr r€9^iA rrcat CTCCKTq ennttpat. 



DE LA VERSION THÉBAINE DE L'ECRITURE (AnC. TeST.). 15 

e£oX iiOTA.<|>«iipeM.& jM.ncM.TO €6o\ Mnacoeic aeie cqcagcûnc h&r mr neRagnpc jkut ncR^eepc €tkmm&k 
cvnojmiAOK ag& cne^ encTiit'enft^^ r&t& ^€ nT& nacocic acooc mm-hhtchc. 

16. «kirai n6«k«iM. n^ooxrr qk OTiyine & mcotchc ^inc nccoq &-t<» n&i «^irpoK^q «^tio jhhatchc 
«^q^ORT ceXc«k3&p Mil i^«kM&p nigKpe n&«^p6>K eiiT«^TCC€ne eq^eiA) mmoc n&xr. 

n. 9c€ CTÂc OT M.n€TnoTioM. M6&«^M.nft ç«^ Roftc QM. 11M& eTOxr&&& 9ce n€TOT«i&& ne nnc- 
TOTdiJ^ n«ki & nacocic T&^^q nnxn eTpcTCTnotroMq ace RereTnqi (ne) MM&ir M.nno6e enTCxrn&t'fiftrH 
KTCTKTeâ^ eç^p«ii eaccaoxr MneMTO e6oA Mnaeioeic. 

18. MnOTaci f*&p eûoA^M. necnoq e^oxrn enM.& eTOT«^«kft ui&tiTeTnOTCOM. MMoq MneqMTO eftoA 
2.A nM& eTOT«k&ft n-^e nT«^ nâcoeic ^6>it ctoot. 

19. «kTTû» «k&p<»n &q^&9ce jun. mcotckc eqacû» mmoc ace ene MnooT nT«^ireine nneT^TCi«^ 
^^ noÂe nTA.T Mn neTO^iX MneMTO e&oA Mnacoeic «^ta» «^ n&i ^oone mmoi &-«**> ^n&oxra»M. nn^- 
^'^CMk ^«k nnofte (M.nooT) mh n&i qp&n&q Mnacoeic. 

20. &Trtt «k M<»-TCKC ccttTM. en^^ûiû a.tco &qp&n&q. 

Chap. XI. 

1. ^jr(ù àk nacoeic yg&ace jKn. mcûtckc mh «^&p<on eqacco m.m.oc nt^T, 

2. ace ^&9ce mr nu|Hpe MninA eTeTnaccA mmoc n«^Tr ace n«^i ne nTÂnoOTre eTeTn«^OTOM.oir 
oX^n nTÂnooxre THpoir er^iacM nR&^. 

3. T^nn niM. epe p^^xq noTC &Tai eqT^^tre eieift e&oA ^Tta eqc&rfte qn KTânooxre n&i ne tct 

4. n\Hn nnernoTCAM. e&o\^n n«ii eûoX^n nexc^^T^e «^ttû» e&o\^n nerepe p&TOxr nOTC &t<» 
^TTtkTe eiei eftoA n^&MO-rX ace n&i Men c&T&e p«iTq !^e noTC «^n n«^i OT«^R&^«wpTOn nuTn ne. 

5. àkTùi nok^&cxrnoxrc k nerepe p&Tq pnT ace n&i Men c«^T&e e^p&i p<^Tq &.e noTC &n n&i 
T<kR«i«^pTOn nHTïi ne. 

6. àkTiù nc&p«^^<00Ti9 ace n&i jK^n. Tc«^e e^p&i ep^^rq &.e noTC &n n«^i OT&R«^^&pTon 
"^:iRTn ne. 

7. &irco npip ace pA^rq m^n noTCA^irû» qTA.Te eieift e&o\ n^^i !^e nqc^^rfte &n neine oxr&R&- 
-»«kpTon nnTii ne. 

8. nneTOTCûM e&oA^n neT&q «^ttco nneTnacco^ eneTMOOTT n^HTOtr n«^i n«^R&^«kpTon nnTn (ne). 

9. ^Tùà n«^i neTeTn&OTOMOT e6o?V^n neruioon rnpoT ^n nMOtmeiooire enR&niM epe Tnç^ 
amooit «kT(û yynqe mmooit ^n nMOTneiootre «^irc» ^n ne^&X&cc«i &xr<» ^n ne^iM&poc n&i eTerne- 

10. ^Tùi enR«^ m M eMn Tnn^ mmoot OT^^i^e eMn ^n&e ^icûot ^n nMneiootre n ^n ne^«kA«iCC& 
H ^K ne^iM&poc eftoX^n nereoi&pe mmoot t&toot e&oA mpoT «^tû» e&oX ^n i^T^H niM econ^ 
^K njumnooT t&i oxr&OTe Te «^tco exre^cttne nnTn nûOTe. 

11. nneTHOTioM e&oA^n neT&Â «^tio neTMOOTTT nç^HTOxr eTeTneûOTOxr. 

12. «kTO» enR& niM eTeMn thr^^ mmoot otrak^e M.ti ignÂe ^i<»ot nM MOTneiootre n&i oxr&OTe 
^uiTn ne. 

13. àkT(ù n&i CTeTReqoTOxr e&oX^n nen^&?V&Te nTeTnTMOxrOMOv «kX?V& nceuione n6oTe n&eTOc 
«T€ n&^iocttMe ne &t6> net'pTiy M.n neTpe. 

14. Mn TnoTpe /kn. neTTRTOin epooT «^tco n&&a»R jKn neTTRTûin epoq. 

15. àkTtù nac&ac mr net'A&TROC mr nA&poc M.n neTTRTCon epootr. 



1 6 Fragments 



16. &tr6i it&K^ Mit neTTnT6>ii cpoq. 

17. àkTtÙ nitTHTlHOp&^ CTC nû&I TC€ Mit nR«wT«ip&KTKC &T6» ^iftoil. 

18. Mit nRTKitoe àkTfû itneAcK&it ctc nc^piM ne Mit nnop^ipicAit. 

19. t^Tfù ncpaiak.ioe cTc nc\9'<»6 n€ àtû» ne^&!9k.pioit Mit iteTTitTCoit cpoq ^t(ù ncnonc 
TtttrnTcpit CTC Ttf'ina^WTC. 

20. ^Tiù itCTTitTioit THpOT cit^&X&T€ ct^rX ittTMOovgc eacit qTO itOT€pHTe ctrcigttn€ itit -^ 

ItAOTC. 

21. &XX«i it«ii ncT€Tn«iO'^OMOir ^it itCTTitT<»it eitç&A&TC ncTMOouic cacit qro ito-rcpRTc n^r^pt 
^p& ^it Tn€ np&TOir eTrq(û^€ k^ktoit ^i9cm rr^^. 

22. «^TTÛ» n&t ItCTtTIt&OTOMOT €âoA R^RTOT RC ûpOT^OC MR R€TTRT<»R CpOq «^Tû» RC^gaeiC Jklll 
nCTTltTttR CpO^ àkTiÙ RC^IOM^^D^RC MR ReTTRTÛ»R CpOq. 

23. IIR& lilM CqO ItCMOT It^&ART €p€ qTO ItOTCpRTC MMOOT CTCQ9C0RC fêkj RRTR ItAOTC 

24. «^T6) €TeTit&aeLCii^M ^r r&i otor itiM eTR&accoç^ €rctmoott r^rtoit qit&;sa»n€ cqact^^M 
u|& RR&ir RpoT^e. 

25. «^Tco oxroR RiM eTit«^qi qti rctmooxtt r^htot cqcuiaiM RRcq^oiTC ^TCà cqcvgcoRe cqactt^M 

U|«i RR&T RpOT^e. 

26. àkTCà ^R RTâROOiré TRpo^ RCTCpe p&Tq noTC &Ta» cqT&TC ciciû cAoX CRqc&rftc &.€ «^it 
eTCU|<ttR€ etrac&^M rrtr otok rim eTR&aeiCtt^ «rctmooxtt r^rto'T cqc^<»R€ eqac&^M ig«i rr^^t 

RpOT^€. 

27. &.TCa RH«i RIM CTMOOU|€ ^lafLR RCq^iatL ^R ItC-^HpiOR THpOT eTMOOU|€ ftSCR qTO ROTCpRTC 
€trCQ9<»Re R9C&^M RRTR OTOR RIM eTlt&acCOÇ^ CRCTMOOTT R^RTOT €qC^<»R€ eqac&ÇM ;S«i Illt«kT « 
RpOT^t. 

28. b^Tiù R€TR&qi RRftTMOOTT RÇRTOT cqeogCOM RRCq^OITt ^TiÙ eqCU|<»RC eqâ£&^M ^& RR&1 
ItpOXr^C R«^I eTCU|<ttRe Rlt«^R&«&pTOR RHTR. 

29. àkTtÙ R&l €Xr€t||6>RC tT^C&^M RTOCTTRTTR C^TtÙ c&oA^R RacL&Tqc CTMOOOge ^laCM RR&< 
TR«iAR MR RRIlt ^Ttù R€MC&^ lieacnO MRH^^. 

30. àkTCi TMTOt«&AR (êic) H R&AiA MR RC^&McAecttR àkTiù R^«^nAq MR c&qAeeA« mr RCCR«^\«ij. 

31. It&i eTCU|(ûR€ ^T^Ê.ài.^ ItRTlt eftoX^R R€TMOOt||C THpOT ^I2CM RR&Ç^ OTOR RIM CTRCkS^O»^ 
€R€TMOOTT R^RTOT CqCQ9(ttR€ Cqâ^&^M Ogtw RR&T RpOT^C. 

32. àkTtù RR«w RIM cqRd^^e €^p&i catLcoor rcrt«wtmot r^rtot cqcvgcoRc «qac&^M €fto\^ii 

CRtTOC RIM R^C H OTtgTHR RQ9&&p H OTCOR CRCOC (nc) RIM ftTqit&p^(û& ^P<^l R^RTq CT^^Opnq 
^R OTMOOT &.T6> €qCU|<tt1l€ CqtSC&^M ag& RII&T npoT^ft &Tca cqcT&ûo. 

33. à^Ttù cneoc (sic) rim itâAXact R^Tcpc otok r«^i R&^e c^p&i cpoq cqMR^otTR mrri ctc- 
tyuRC CTaeLtw^M &t6) itTCoOir CTCOTOçyqoT. 

34. àkTtÙ O'IROTOIM RIM €U|«^TOTOMq ftpU|&R HR& RTCIMIRC 6lOR C^p&I C9C<ttq €qC^ttn€ Cq- 

2c&^M A.T6> itHA. RIM eoi&TCOoq ^R R&RrcoR RIM eqcogioRC eqac&^M. 

35. 9kT(ù RR& RIM epoi&R OTOR ^R R&i eTMOOTT ^c c^p«ii «poq cqeogfiftRC cqâc&^M qfut Tpip 
&Tai ^CR ç^poi eTCogpagcopoT cftoA oc^ cc!xl&^m &t6) CT€a|6>ne CTac^^^M urtii. 

36. Og&Tlt OTRHfH MMOOT MR OTÇ^RI ^Tllll OTCOOT^C MMOOT €Tftaga>R€ CTTÛÂRT RCTR«i9C<»^ 
:^C CRCTMOOTT It^HTOT eqCU|(ORC cqâc&^M. 

37. Cptg&R OTOK &.C ^R R&l CTMOOTT R^HTOT ^C C^p&I CaClR ^O^ RIM c^&Tac:0q cqc^ttRC 

ê 
9. qTÛÛRT. 



DE LA VERSION THÉBAINE DE L'ÉcRITURE (AnC. TeST.). 17 



38. €Ta|«^Rnc^T moot a.e eatn o'poa' niM à^Ttù i\t€ otok ^k nerj^iooTT it^KTOxr ^e eç^ptwi 
>^ «qe^cûne eq^xi&^jM. iihtk. 

39. €pui&it OTOn î^e mot e&oAçii htûhootc eqygoon itKTit epcTnoTOMq neTn&aeiai^ «itciiT&ir- 
' n^HTOT eqcvgione eqac&^M 19& nn^^T npOT^c &irû» ncTit&OTiOM. cfto\^it itcitT&TM.oir it^KTOT 
Q9MM itncq^oiTC &t<» «qe^canc eqaei&^M. tg& nit&T npoTÇ^e. 

40. àkTfù TCCTit&qi cAoX^it nerjuiooTT k^ktot eqcuicttjui iin€q^oiTe itqaeicûRM. ^k otmoot «^tcà 
re» cqac&^jn 09^^ nit&T npoT^e. 

41. àkTtù aei&Tqe niM. eqjuLOoygc ^i2cm. nR&^ n«ii cqc^conc khtr n&OT€ &Ta) nncTitOTOMq. 

42. àkT(a liRA. Kl M. cqMOOyyc e.ix.n ^KTq &.t(o nn«k iiijm. cqM.oou|€ hotocioi eq^ooiyc ^lacn qxo 
€pHT« €qo^ no-rcpHTft ^it nac&Tqe THpoir ftTMOoiye ^i2cm. nH«^ç^ iiitcTOTOM.q tsce ot&otc iiktii ne. 

43. «^Tfii niiCTiiqcT itCTiixirTXH çn nac&Tqc THpcw CTM.ooigc çiacM nn&^ rkctu^xl&ç^ hthttu 
^n&i àkTiù nitCTRoiaine ctctro R&n&'^&pTOC ^p&i it^HTOtr. 

44. 9CC &non ne natoeic rcthrottc &irio CTftTneT&&€ th-ttr itTCTnoiCttnc eTCTnOT&&ft sec 
m ^OTtktkù ncTitROTTc &irco nRCTscflftÇuvi nncTnxyT^^K ^r K9c&Tqe THpoT cthim 9^p«^i ^iscja. iir&^. 

45. 9CC &ROR ne n!XLoeic ncRT&qn tkttr cç^p&i ^m nR&^ nRKM.c ftTp&tgconc rhtr rottc àkTtù 
Tiic^ainc CTCTROT&&6 ace «^ror ^ot&&& nacoic. 

46. n«ii ne nROMOc erûc rt&rootc mr RacL^^qre mr Rq&A«^Te mr iJrtr^K rim CTJM.ooa]c ^r 
ooT CTfic >|rtr^K rim CTMOoagc ^iscm nR&^. 

47. «nCttpac RTMHT€ RHCTactw^M «^TÛ» ÇR TMKTC RRCTRCCaC&^JM. &R KTCiï RTMHTft RRCTT&R^O H 
SCnO RRftTOTR&OXrOMOT &TCA RTMHTC HRCTT&R^O RRC2cnO nReTReeR&OTOJM.OT &R. 

Chap. XII. 

1. tkT(ù nacoeic &qa|&9e.ft mr mcotchc eqacco mmoc R&q. 

2. 9CC ^&9C€ MR Riynpc MninX ch^cco mmoc R&tr ace ottcç^imc ecag&Râe.i o^od' rccaû) RCâe.n€ 
OOTT cccogcanc cco RR&H&'0&.pTOC f>»ej RC&oiq R^ooT R&T& nToiiy RTceoipca çctsc&^M RC&vgq r^oot. 

3. &Ta» ^M nMc^ ogMOTR r^oot ececftftc RTC&p^ RTcqMRT&Tcftftc. 

4. àkTOï «cep M&ft a|OMT€ r^oot cc^mooc ^m necRoq RTec&R&^«^pci«k RRCcacû»^ €?V&«iir 

tr^&ft &76> RR€CÂI0R C^OTR CnM«^ CTOT&&ft ^^RTOTaCLCttR €ftoA R^I RC^OOT MnCCTÛ&O. 

5. eç|can€ s^« OTrogcepe Tft RT&C!>e.nooc cccajoine ecac&^M MRTtwqre h^oott r&t& nrco^ rtcc- 

» iiTtÙ CCT&Cft RÇOOT €C€&&.T ^M nftCROq Mn€C9e.(û^M. 

6. àkT(ù CTUI&RatLCOR e&oA R^I RC^OOT MnCCTÂ&O eaCR Otr^HpC h C!XLR OTU|€€p€ CCC€IRC Roxr^i- 
KOTpOMnC CMR SsCL&IR R^HTq CT&Aoq ftÇ^p&I RO^iA. tkTtÙ ROTM&C R^OOMnC H OT^MnQ9&R ^«\ 
e €pM npO RTCCRKRK MnM&pTtrpiOR «p&Tq MnOTKHÂ. 

7. &irai eqcRTq MneMTO e&oX Mnacocic rtc nOTHHÂ Tcoft^ e!>e.aic &Tra> eqcR^^-o&pi^c mmoc 
l^M TnHt*K MnecRoq n«ki n« nROMOC RT^cç^iMe ccR&2cnc otçoott h otc^imc 

8. ccc^oinc s^e RTOOTC R&d'iRC &R MnTiooi Mne^teift cccatLi R^Mn^&R CR«wtr h m&c cr&t 

>OMnC OT0^Mn^&R eT^0A.0K«wTTÛ)M& ^TÙH ReOT«w ^& ROâC RTe nOTHHÂ TCttft^ e!2CLÛ)C RCTÂ&O. 

Chap. XIII. 

1. &Tca n!2CLOeic &q^&!>e.e mr mcotchc mr R&&p<oR (gicj eqocû) mmoc r&t. 

2. &c OTpûiMC epog&H ov\n uicanc ^m nu|&&p Mncqc6>M& rotm&cir eqoToftoi &tco Rq^conc 
Y^&&p MncqccoM^ rCi OTÇ^pâ rcoi&ç^ ctcrto ep«wTq r&&p(o(r) noTHHÔ 11 ep&Tq rot^^ RRcq^Hpe 

11.OTKH&. 

;ccnon. Vlll. 3 



18 Fragments 



3. ^Tiù epc nOTKHft ^^TKq en^pft ct^m nu|&&p j«.n€qccùjM.& ^t(ù htc nqû» ç|ifi« nqoTÊ4i«| 
&7C0 nM&ein juin^pû eq-^û&iHT h eiiea'6>& qjK iiu|&&p MneqcaiM.& OT^pft kcai&ç»^ ne «^-rtt cpe nor- 
KHÛ ^^THq €poq itqtsc&^jyLcq h iiqco&^. 

4. €a|(ûne epe nM&ein oto&ui €m.&t€ ^jwi iiu|&&p j«.neqc<»j«.«k «^ttai n^pft <»6ftiH^ h eneff«A| 
e6oX ç^M. nequi«w&p &xr(û CMne neqqû» u|i&€ CTqoi cqoxroâui n&i &.€ €qHpj«.pttJM. h cqre^TOiç cpc nor* 
hk6 ncop2c efto?V jyineqç^pft itc&oiq k^oot. 

5. «wT(û noTHKÛ eqeti&T en^p M.nMe^ c&igq h^oot «^tca €ic9^kht€ n^pft ^'cct k cqcAOKT 
jtincqjkiiTO e&oA CMne n^p ogifte ^m n^&^^p jwincqc(ûM& à^T(ù noxrKH eqcnopacq on eÂo\ nue- 
c&uiq n95>oxr. 

6. «^TCû cpe noTKHÛ ^ ^Tuq epoq jtkiune^ c«^uiq it^ootr ncen ciu^xr «^tio cic^khtc epc n^ft o 
impMpcttM. H €qTe^T(û^ €Mne n^p a|i&c ^m. nyg&«^p jwineqeci»ii«^ «^xrco €pc noTHHft H^^^^pi^c AAoq 
oxrM«k.ein. x^&p neT^icocoq àtco eqeoicoM. nneq^oiTC nqTÛÛo. 

7. cu|(ûne !:hw€ ^n OToiiâe €qu|&n^i&e n^i nM.&eiii qjK na|&&p j)kneqcttM.«i jt^itnc^^Tpe nçiepCTt 
jknotgTq iiqH&'»&pi3e MMoq eqcci JA.nM.e^ cen cii&T iut&^p«^q j)knOTHH& t^TCi epc n^icpeTC lu^tr cpoq 
&xr(o €ic^HKTe & HMA^ciK oiiftc ^M. nu|&&p M.neqcc(>JM.«i. 

8. epe nç^iepeTC ac&^jyieq n&i otc(û&^ ne. 

9. «^T6> oxr^pû nccûÂ^ eqa|&ita|<one noTpcttjtie eqeei ep^^Tq Jun^iepeTC 

10. &T(û epe n^iepeTC JwiouiTq &t6> eic^KKTe oxroxr\H eqoiro6^ «^cigcone q/k n^^^^^p JVLneqccaMt^ 
&T6> iiTOc «kCTpe nqo) otr&^^ui e&oA jtinejwiTOii iiTC&pj eTOToae. ^«^i ^n totXh. 

11. oTC(û&^ eqn&cocH ne ^m. n^&&p j)kneqc<»j)k«^ «^tca epe nç^iepeTC ac^^^Meq nqnopscq eAoX 

9Ce qO Rll«wR&-»&pTOC. 

12. eu|cone !^e ^n OTrnipe equi&nnipe e&o?V n^i nccoû^ ^m, na|&&p Mneqc<»j)k& àtû» nxe nccoÊ^ 
^(U&c jwinu|&&p TKpq Mneqccojwi& acm req&ne u|«^ neqoTepKTe fi«^T«^ nn&Tr rnpq Mn^iepeTC. 

13. epe niepetrc (sicj \ ^TKq epoq t^trtù eicç»HHTe a. nccoû^ qùàùc e6o\ esK.j«. n;!i«i.«^p rnpq 
Mneqc(OM.«^ epe n^iepeTC H&'^&pi^e jwinc<tt&^ ace «^qncoûiite rnpq enoxr6&ug qo nR«k<e«^poti. 

14. &TCO qjK ne^ooT eTqit&OTCûitç^ e&oA ^laicaq n^i oxr&T&n eqon^ h eqoxroac eqeacû^^jvu 

15. &t6i n^iepeTC eqe'^' ^rnq en^^T^^n eqoxroac «^xrco n&T^^K eTOToac k exon^ eqe9e.«i^M.eq 
OT&R&^&pTOC n^&p ne e&o\ aeie otccaû^ ne. 

16. epui&tt n«^T&n :x.e eTOToaei k eroiiç^ CMiirq a.tù» iiTe nejOTOÛ^ ^lâe eqeei ep«^Tq 
Mn^iepeTC. 

17. lire n^iepeTC Mouirq «^xro) eic^niiTe «^ n^Â u|i&e enoT&«^ug «^xrco epe n^iepeirc H«i««k- 
pi 3e Mneq^p6 tiquioine KH&^&poit. 

18. &T6> epui&n 0TC&P2; ^ OTcp&q ii^e?VHOC ugcone qjK nvg&^^p JA.neqcujM.«^ «^tco nqM.Ton.. 

19. àkTtù lic^cone ^jk nM.& jwinc&u| no'i otot?Vk ecoTO&iy h ecnope ecVoxrâ^i^ h ecTpejgpODig 
eqeei nit&^pM. n^iepexrc. 

20. itTe n^iepeTC Mouirq a^tco eic^HHTe neq^pft ^êûikt enu|&&p Mneqc<»jM.A. e«^ neqqoi 
noicttne &qoTr&&u| epe n^iepeTC ac&^jyieq ace otrcioft^ne itT«^qag<ttne q/K nc&yg enT«^qnipe e£toX ^iA>6>q. 

21. epoi&it nç^iepetrc !^e ii&t epoc &t(o eic^HHTe Mne qoi eqoTO&ig ^6>ne h^htc «^tio jvLne 9^p6 
-^ûftiKT Me^ce ÇM. nu|<k&p jAneqccaM& &tco htoc totAh ecHpMp<»M epe n^iepetrc nopacq e6oX 
nc&^q n^0Q7. 

22. ecyg&itnoMone :^e e&oA^M ntg&&p MneqccaM& nç^ieperc eqeac&^Meq otr^pû nccoft^ neiiT«i.q- 

nipe q/K neqc&a|. 



DE LA VERSION THÉBAINE DE L'ÉcRITURE (AnC. TeST.). 19 



«q^^a^p KO*! njK^ junacLOTq CKT&qM.TOn cqo MM.«wCiit eqOTo6ag €qTpc^p6>u| k eqccn «wt&k cqoTOÛ^. 

25. cp« n9^icp€TC ïiàkT cpoq &t6) eic^KKTC ^qnoMoitc r^i nqca eqoTO&og €nM& €to MM&€in 
ATtt ncq^pft cq'^&AiH'T «ftoX^M. n€qQ9«k&p oircû»â^ ne n&i citT&qnipe efto?V^M. ii!>e.OTq cpe n^i€p€irc 
attt^A MJNioq «iir^io6 nccoÂ^ ne. 

26. cp^^ai nçicpcTC &.c na^ir epoq &xr<» cic^hhtc nqçyoon &if ^m. nM&cin CTnoopc n^i OTqa> 
cqoTO&;S «iTA> ejmii m^^ïii (>icj eq-^ÂÛiK-r €&oA^j«. ntg&&p M.iicqc<ttM& itToq s^c «qHpjuipcttM cpc 
n^icpcrc nopacq cAoX nc^^^q k^oot. 

27. «iTtt cpc nç^icpcTC jioagTq M.nM.c^ c&^q h^oot ^n oirn6>pag ï^c cqvg^iMtncttpçi cftoA^M. 
ni^dkdkp jiiiicqca»M.«i cpc nç^icpcirc aco^M. M.M.oq OT^nnft itccaû^ ncitT&qnipc cûoAçm. ncqoeo^. 

28. cp^aoi TTO &.C nOTrioûag ^(ù M.nccM.& &tro» ncTM.nup^ cAoAç^m nig^^^p t&i s^c itco'û) ccnpM- 
pttA CTC tototXh MncqacOTpq tc cpc n^icpcTrc n&'^&pi^c MJtioq ninc t'&p Mncq!>e.OTq ne. 

29. à^Tiù «iir^oOTT H O'^cçiM.c ncTpc ^p6 nccoft^ K&u|6>nc n^uTq qn Tcq&nc h ^it TcqjmopT. 

30. cpc n^icpcTC K&T cn^p6 à^Ttù cic ncqCM.OT «^Mintr cn^&&p MncqcauM.^ cpc OTrqcA ï^c 
cciAop9 vgoon n^nxq cq^&jn cpc nç^icpctrc aeitt^M. MJioq sec otrcoiyq ne nccoûç^ nTcq&nc ne n 
ncttA^ liTcqjviopT ne. 

31. «^irtt epoga^K n^icpCTC iu^t cn^pû jtuncqoTcoagq a.t(ù cic^hhtc ncqine ncq^ûftiKT &n 
tK)|&<kp jiincqcfl0J4«^ «itro» OTpqoi cqM.op^ nqogoon &k it^Hxq n^iepcTrc eqencopac efioX Mn^pft 
AntqoTioçiq nc^^^q n^ooxr. 

32. «iirtt cicçfiHTC Jdnc ncqoTtt^q noptK. eftoA CMit qû» cqjknopag igoon iv^H(Tq) &t6> nçpA 
AiicqoTCo^q nq^Minir «iii. 

33. cn^«k«kp Mncqco»jkii& eqc^ooHcq eûoA ncqoTcoagq ï^c nncH^ooRcq &Ta> cpc n^iepcxrc 
nopatq c6o\ nc^^^q k^oot M.njiie^ ccn ck^^t. 

34. àkiNA n^iepctrc cqcn&tr encqoTCAiyq ^jk njM.c^c&ç^ n^ootr «^tca cic^khtc Mnc ncqoTCftogq 

X»pc9 cteX çjd nQ9&&p MncqccAM.^ Mnnc«w Tpeq^ooncq c&oX &tio nme jineqoxrAi^q neq-^ÂftiHir 

« 
^n cn^«k«kp jM.neqc(ttM.& n^icpcTC eqcR«w^«kpi3c MJioq &irAi eqctgaun nneq^oire nqiyoonc eqTÂÂiHT. 

36. ^K OTrntiop^ &.c eqv9«iiincAp^ cftoA ito'i neqoir6>uiq ^m. n^&&p Mncqc(OM.& Mnnc& iteqT&Âo. 

36. cpc n^iepexrc k&t epoq «wttco cic^hhtc &qnû)p^ tt^i no7<»^q ^p&i ^m. ntg&^p MncqcttJii& 
une nçtcpcTTC j«.o^Tq ct6c nqo» eqjyLopvg ace n&i &qaeL(o^M. 

37. cq^^^no'û» &.c nnak^pii ncqft&A r^i nOTio^q q/n neqcciiM.<i &Tai itTC otrqco cqHHM. ^oto» 
eç^pa^i n^HTOT noT<»^q &qTfi6oq cpc np6>MC ogcanc cqT&ÂK-r (»icj &xr6> n^icpctrc cqcR^^-^&pi^c Mjknoq 

38. «^trflft OT^ootrr h otc^imc cc^&n^6>nc qjK nog^^&p nrcqc&p^ n^i ottto cqoTo6Q9 ccjhiotç^ cftoX. 

39. cpc n^icpctrc nt>.T cpoq &t(o cic^kktc (lacune d*an feuillet). 

Chap. XIV. 

8 JM.M.oq cqc^coM lUtcq^oiTC &tra» cqcçcttcunc Mncqqca rnpq nq^cORMcq ^n oxtmoot 

nq^ttnc cqTÛÂiHT &Ta» jinnc^. n&i cqc66>R c^oth CTn&pcM.Âo?Vn &Tai nq^û» M.n&oX Mncqni 

9. &Ta» ^JM. nMC^ c&^q n^ooir eqc^comHC Jtincqqcû rnpq Tcq^^nc Mit TcqM.opT mu iicqMe!>e.ii9^ 

3* 



20 Fragments 



10. «iTIO ^M. nM.€^ UIMOTIt li^OOT €^«96.1 n^l€l& Clt^T €M.lt SCL&Ill ll^KTOT Cim^kp OTpOJyinC 

e^Tùà oxrccooxr €M.ii ad&in it^HTq cqn&p oirpoM.ne &ir6> otr^oj«.iiT np€JM.KT nc&MiT ct^^itcia. eqoTOvgA 

11. ^T(a n^iepcTC ctiia.t6&o «qcT&^o cp&Tq M.npa»M€ eTO-Tn&Ra^'e^ipi^c j«.jiiLOq juti nciM- 
ei!:hwOc jA.neMTO eftoX Mnacoeic ç^ipjwi npo uTecRKiiH Mnjyi&pTTpiOK. 

12. &irio iiTc n^iepcTC aci jM.noxr«i nnc^i€i6 itqT&^oq ep&rq €Tâc nnoâc Jtkii nXoR nii€^ nq- 
nopacOT e6o\ iiOT&^opiCM.& j«.n€M.TO eAo\ mh^cocic. 

n^o\oR«wTTioM.& nc€n&&q ^jti hjka. ftT0Tr&&6 n«TOirii&i9&&Tq t'&p ^«^ no6€ €qo ii^€ j)kncTOirii<kT«^t( 
^& TMitT^^TCooTit ftTp€qu|ionft jt^R^icpexTC nncTOT«^&ft iineTOT&&&. 

14. t^TCà n^icpcxrc eqcaeii e&oA^jt». nccnoq M.neTOxrn&&q 9& tioÂc ktc n^iepcTc R^^^^q eacn ^rn^^ 
MnjM.&&9e.ft itOTK&M. jtkncTOTit&R^k^^^pi^e MJULoq &xra» cacn ^thc tiTcq^iSK. liOtrn^iM. «^tco caeiK çthc 
itTcqoxrcpHTC noirii&M. 

15. &TCA cpe n^iepcTC aci €&o\^j(i nXon nn^^ nqnctt^T eacit TO'iac n^&OTp jt^n^icpcTC 

16. àkTùà epe n^i€p€xrc c<»n M.n€qTHH&c noirna^M eûoA^M. luie^ CTÇiâ^n Tcqo'iSK. nçAo-rp &Ttt 
eqe^p«aiTi3ft ^m. neqTHH&c nc&vgq ticon MnejkUTO €6oA Mnacoeic. 

17. nne^ !^e eiiTA.qc€ene ^n Tcq^iac epe n^iepcrc R^d^T cacn ^THq j«.iiM«i«i9eLC noTiit^A 
MneTOiTK&R&^&pi^ft MJM.oq tkTfù eacn ^tkc liTcq^iac noTita^M. à^Tiù cacn ^tkc itTcqotrcpRTe no-Tn«jifc 
e&oX^M. nccnoq MncTOTit&T&&q ^& tioûc. 

18. nn€^ s^€ €nT&qceen€ «T^iacti T^iac M.n^icp€xrc €p€ nç^iepcxrc R^^a^q ^iscjhl (^ie^ Tt^ne 
M.neT0TiiA.R&^&pi3e M.Moq. 

19. ^Tiù ep€ n9^iep€xrc T6>&9^ eaccaq jkmjuto çAo\ m.ii9clo€IC «ltco €pe n^icpcTC cin€ JincTOT- 
n&TA.&q ç»& ito6e rtc n^icpexrc tcdA^^ cs&m ncT0xrK«kR«i'»&pi3e jyumoq cÀoX^jm. ncqnoûc «^ta» miuicà 

lUkI Cpe n^iep€TC ^6I«>T M.n^oAOR&TT6|M&. 

20. «LTû» epe n^icpcTC t&Xo e^p&i M.n^oAoR&TT<»jM.& jtkii TC^etrci^i cacM. ne^irci^cmpion 
jM.neM.TO eftoX jM.nae.oeic nre n^iepetrc t<»&ç eaccaq itqR^^^^pi^e. 

21. e^ttne ï^e eqoxr^HRe enroOTq n&^e nexqn&T^^&q &n eqeaci K0xr^iei6 kotait JM.nenT&qp 
jM.neM.TO eftoX JM.naLoeic iiTe nç^iepetrc TCttftç^ eacûsq nqR&««kpi3e. 

21. eu|<ttne &.e eqoT^HRe eiiTOOTq n&^e neTqn&T&«^q &n. eqea&i noT^ieift rotat junenra^qp 
no&e eT^HHTq exr«^^epejM«k ^cre eTcoft^^ eaccnq ^tia otr cmkt n^i rc&mkt eqoTO^jMi ^i ne^ 
eT-otrci^ ^TtA otA.or Riie^. 

22. «kTû» ^MntgA.n cii&t h m&c cn&T ns'poojiiine ReRT«i TOOTq T&çootr ^Tiù ovdrpjmnvg^H 
eTeT&&q ^•\ itofte nReoT& ï^e eT^o\oR&TT(ûM&. 

23. tkTiù eqenTOT ^ njwie^ vgMOTn n^ooT eT&e R^^-o&pi^e Mjknoq ep&Tq jM.noTKH6 epM npo 
liTecRHiiH MnM.«ipTTpiOK MneMTO e&oA Mnacoeic. 

24. tkTfù epe n^iepcTC aci Mne^iei eTOxrn&T«^&q f^ no&e JM.n nAoR nneç^ RTe nçiepcTC 
T«i\ooT eçjp«ki noireni'Oejyi& h noirT&\o MneMTO e&o\ jvinacLoeic. 

25. àiTOï eqeuiiocAT Mne^ieiÀ ^& noâe RTe nçiepe-crc aci eftoX^jt». necROq JM.ne^ieift ^ no&c 
KqRCo jviMoq eacLJwi njui^^ace rotr«^jm. jM.neTOTK&R&'O&pi^e jviMoq &ta> eacR çj-hc RTcqo'iac. rotiu^a 
àk^ùà eacR ÇTHC RTeqovepHTe rottr^jm.. 



DE LA VERSlOîî THÉBAîNE DE L'ECRITURE (AnC. TeST.). 21 



26. ^Ttù cpe nç^iepeTrc na>QT e&oX^M. nit€^ cacit Tcqo-iac itç&oxrp. 

27. itT€ nç^icpcTC ^p^^iiTi^c QM ii€qTHH&€ tiOTTiid^M eâoXçM nitCQ^ «T^it Tcqo'iae. itQ&OTp itc«^«;9q 
itcon mucmto efioX Mnacocic. 

28. &TCO €p€ n^icpcTC Ra> €&oX ^M nit€^ €TQn Teqo'iae. cacit ^th^ MiiM«^<^acc nOTrn«^M muc- 
TOTn«^K«^««^pi3€ MMOq «^TTO) C9e.it ^TKC itTcqo'iae. noTitd^M «^TTCo eacji ^thc itTcqoxrcpHTC itOTrn«^M 
cacjiii iuii«^ Mnccnoq Mii€itT&TrT«^«^q ^& no&€. 

29. neiiTd^q C€€ne !:^€ qm nn€^ €T^it TO'iae. Mn^iepcxrc €qeR«^«^q ç^iacn r^m MnciiT&TRd^^d^pi^c 
juiMoq &Ta> cpe (lacune de deux feuillets). 

Chap. XV. 
25 eic nTCCH«^««^pei& itc^omc ccac&^M. 

.26. èkTOi MM& ItHOTH THpq CTClt^ ItROTR ^lacioq ItUC^OOTT THpOIT ItTCC^^pTCIC CqC^IOnC It&C 
R«^T«^ nM& ItROTR ItTCC^pO) ^TTCO CRCTTOC ItIM CTClt&^MOOC ^ISCOiq CTC^Oine i.TÙCà^^ R&T«^ «^R&«&pCI& 
nT€C^p6>. 

27. OTOit itiM CTit^aco)^ €pooir eqc^a>n€ €q!3c.&^M &ira> cqcijgcaM ititeq^oiTC itqci«^ n€qc6>M& 
eftoX^it OTJKOOT itq^conc cqo it<^R&^&pTOc ui& nit&T itpoir^€. 

28. €C^<^it R&-»&pi3€ s^e c6oX^it Tcc^pTCie cecoiit it«^c ite&^q n^ooT àk-rtù Miutc«^ n&i eec- 
cg6>ne cctâ&ht. 

29. ^Ttù ^JK itM€^ «IMOTit it^ooT €C€9e.i it&c ito'pMnvyd^it cit&T no^ooMne iteitTOT ep«^Tq 

JUn^iepCTTC CpM npO ItTCCRHIUt MltM&pTTpiOlt. 

30. ^Tr(Ù €p€ ItÇiepeTTC T«^M.I0 M.nOT& MMOOT ^«^ ItO&e «^TO» HRCOTTA^ €T9>oXoR«^TT6>JIL«^ ItTC 
n^lCpCTTC T6>&^ eacCaC MltCMTO €&oX Mn3CO€ie eftoXç^It TCÇ^p-TCIC nTCC&R«^««^pci&. 

31. àkTfÙ Itl^TpC ^OTC Q|a>It€ ItIt\S|Kp€ MninX CftoX^lt lt€T«^R«^««^pCI& ItCCTMMOT CT&C UCT- 
<wR&^«ipCI<^ ^JUl nTp€T9e.a>^JIIl nT^^CRHlUt CT^OOIt n^HTOTT. 

32. n«^i ne nitOMOC MncMTO (>îc^ itf^oito^THC «^Tca it€Tcpe enepM& it«^€i €&oX MMoq €Tae.6>2.<M. 
jun^ itUROTR CTpcqacâi^yf^ ^P^> nçHTq «^ira> itTcpc itccitoq ^oot mmoc ^it T€CQ|pa>. 

33. àkTiÙ It€TO llf«Olt0^pTHC ^It TCqç^pTClC n^OOTT H T€C^IM.e «^TO» npOlMC €Tlt«^ltROTR Mil 

n€TO itQ|pa>. 

Chap. XVI. 

1. &T6> nacocie «^qtyd^ace Mititc«^ hccmot n^i nt^Hpc eit«^Tr it«i«^pcoit ^m nTpcTT^^Ao e^p«^i 

ltOTrR6>^T ItlJ^MMO MHCMTO CftoX Mn!3C.OeiC. 

2. ^Tiù ncacc itacoïc (tiej e^OTrit ^m mcotchc cqacâ» JâJâOe it«^q ace vg^^acc Mit n&«^pcoit (aie) 

ItCKCOlt ItqTMftâlR €^OTIt Itlt^^TT ItlM €nM<^ «TOT&i^ «ICd^ R^O'S'It M1tR«^T«^Il€T«^CMA €n^O Mn^l\«^CTH- 

pion lu^i CT^iacit TO'i&ttTOC MnM^^pTxrpion «^^6» itqn&MOT «^n €iit«^ OTOiit^ f<«^p cAoA. ^n tcrXooXc 
caejA. it^iX«^CTHpioit. 

3. «^TTtt T«^I T€ «€ €T€p€ «^&pA>lt It«^66>R €^OTIt UIMA^ €TOT&«^& ^It OTM«^C€ cfioX^It ItC^OOT 
^«k nOftC àkT<A OTOlXc CT^oXORd^TTO^Md^. 

4. àkTiù OT\siTHit itei«^&Tr ceoT«^«^& cqcTd^&c ^icMoq à^Tta OTrnepiCRcXioii neia^d^T «qc^goinc 
C2KJA. neqc6>M«^ «^tco cqcMOpq itOTCit^coitH it€i«^«^T ^Ttù OT^i«x.&pic it^&oe €qcR«^<wC ^latûiq ^cit 

ÇOITC ^<^p lt€ eTOT&&& &Tr6> €qe€l6> eftoX Mn€qe6>M«^ THpq ^It O-TMOOT tL^T^^T ^lOIAïq. 

6. ^Tiù eqcaci itTooTc itTCTriM^f^ttf^H lutoïKpe MniH\ nû<w<wMit^ooTT cim^tt cAoX^ii it6«^«^Mn€ 

^^ 1tO&€ à^Viù oiroi\€ itova>T €Tr^oXOR«^TTa>M<^. 



I 

22 Fragments 



7. ^Tiù eqcaci Mnft&«^Mn€ eit«^T itqTA^^oOTr ep«^TOT mii^mto c&o\ Mnatocic ^<^^t€ npo nTc- 
CRKitK MnM&pTirpion. 

8. itTft «^«^poin KO) €9^n (Xej ii&&&Jânc cim^tt ii^cn R^Kpoc OTra^Kpoc Jânacocic ^Ttù otrXhpoc 
MncTOTTMOTTe €poq ac€ ii<^iiOMn<^ioc ct€ ncTOTrit&oxrOTq cftoX ne. 

9. «kTO» cpe &&p6>it ciite Mn£k&«^Mn€ n&i eitT& ncH^npoc Mnacocic ei c^a^i cacttq nqTt^Xor) 
€Ç[^p<wi Q«^ iioâe. 

10. «^TTO» nKc£k&&Mn€ €itT& ncR^npoe ci cç[^p<^i caccoq Mn<wiiOMn&ioc €T€ nerOTma^OTor^ 
c&oA. n€ cqcT&^oq cpa^xq cqoit^ mucmto €&o\ jumacoeic CTpeqTOiftç^ €se.6>q Qa>CT€ «acoOTq eâoX 
eTM«^ nOTaxoTC c6oA. itqR&&q ^it TcpuMOC. 

11. «^ira> cpe &&pa>ii ci itcM m«^cc q«^ noftc nqTCûâ^ cacoiq à^TCi ^scn ncqni nqvgcDCOT MncqM.«ke€ 
^«^ noftc. 

12. ^Ttù cqcaci itT^yOTpK ccmc^ K9e.«^6&cc hrca^t cftoTl^M nc^Trcid^CTKpion CTjvincMTO c&oX 
Mnatocic ^TO cqcMOT^ KTcqo'iae. ^m nçiOTr^Hnc Mno'capa' ctcoth nqaci MM.oq cnc«^ n^OTrn MnRa^T^- 

13. à,.T(ù cqcT&A.c çiov^Kiic cacM nnca^T mrcmto c&oA. jmnâcociG «^tca cpc nHA^nnoc ^in^OT- 
^HKc ^lû&c Mn^i7l«^CTKpion ncTç^iacit itM jâa^pTTpron ace luicqMOT. 

14. àkTtû cqcâci cftoX^M nceiioq miima^cc nq^^pa^iiTi^c MncqTHK&c ^^cjk n^iKàkCTWpion h&t<w np&n 
yy«^ MnpK cqcç^pa^iiTi^c mhcmto 9A0K Mnçi^iX&CTHpion nc&çiq ncon ^m ncqTHHÂc câoX^m nccnoq. 

15. èkTtù cqc«;9a>a)T MnM«^cc ct&c nnoftc jviiiX&oe mrcmto c6o7l Mnâcocic «^Tro» cqcaci c^Tn 
cÂoAç^M. ncqcnoq cn^OTit AinH«^T«^ncT&CM«^ «^tto» cqccipc jvincqcnoq n^c ciiT&q«^«^q Mnccnoq 
MRMa^cc «^T6> cqc^pa^KTi^c jmncqcnoq catn n^iAa^CTKpion ^in^OT c&oA. Mn9iA.a^CTKpioK. 

16. &tra> cqcT6>6^ ct&c ncTOT&«^& c&oA.çk ii&R«^«a^pci«^ nii^Hpc jwlhihX ^vou c6oX^k hct- 
a'mae.oitc Mn itctrito&c THpov t&i tc «c ctrii«^&c htccrkiik jniiijiiLd^pTTpion TCiiT«^TCOtrre ^p&i 

llÇ^KTOT^n TJILHTC llTCTr&R«^««^pCI&. 

17. ^T(ù nTCTttpcoMC niM 9e.6>^ CTCCRKRH MnM&pT-rpioii cqn«^fta>R c^otk CTa>6^ ^m. njna^ 
CTOT«^&£k ^a^iiTqci cftoTl «^tto» cqcT6>6^ cacoiq a^TO» ca&M ncqKi à^-ra câcn TCTriu^f oit'H Tnpc nn^Kpc 
jkhihK. 

18. <^tr6> cqcci cftoA. cacM nc^TCK^CTHpion ctmiicmiito cftoA Mnacocic nqrcaft^ ^laco^q ^-rm 
cqcaci cftoX^jMi nccnoq muma^cc à^irtù c6o\^m nccitoq Mn&d^&Mn^ooxrT nqRa^a^q ç^ia&n nr^n jMinc- 
«TCi&CTHpion cqRa>TC. 

19. ^^Tiù cqc^a^iiTi^c C9e.a>q ^jk ncqTKnftc nca^çiq ncon cftoTl^M nccnoq nqRa^^a^pi^c jMumoq 
nqTÛÂoq c6o\^n na^Ra^-^^pcia^ nn^npc MninA. 

20. àkVOà cqcsK.a>R c6oA. cqTCoft^ ^jk nM& ctot&&6 Mn tccrhhk junjma^pTTpion jkti nc^TCia^- 
CTnpion «^-ro» cqcR&pi^c f^J ^&n OTrnnft ^to» cqccinc Mn£k&&Mnc CTon^. 

21. nTC &&pa>n R& Tcqa'iâc cnxc cacn T«^nc Mn6«^a^Mnc CTonç^ ^toï cqcT&TO cacoiq nn«^noMi& 
THpoT nn\siHpc MninA. «^tto» nco^txiina'onc TnpoT Mn ncrnoftc TKpotr ^TCà cqcR&&T cacn T«^nc 
Mnftd^auyinc CTOn^ «^tû» cqcâcoo-rq c&oTl^n TOOTq no-rpoiMC cqc&T6>T CTcpHMOC. 

22. nTC nâ&a^jmnc aci cç^pa^i cae.6>q nncra^s^iRia^ TKpotr c&oX ctr^^ cmctmoo^c n^nrq &t(a 
cqcacooTT Mn6<^&Mnc c&oX CTcpnMOc. 

23. KTC a^&pa>n £ka>R c^o-rn CTCCRnnn MnMa^pTHpton nqn&^q R&^nT nTCCToXn n^ftooc cnr^q- 
T&&C ^i(Da>q cqn«^ c^otk cnM& ctot<^&& nqR&&c c^p«^i ^m nM«^ ctmma^t. 



DE LA VERSION THÉBAINE DE L'ÉcRITURE (AnC. TeST.). 23 



nqeipe Mneq^oXoH&pna>Jwi& MnX&oc itqTiûft^ eaccoq ^tiù ncqHi ^to» tacM. nX&oc ii^e eaui nO'rKHÂ. 

25. ^Ttù nttT ^& Ko6€ cqcTd^Xoq eacjwi nc^TCia^CTKpion. 

26. àkTOi eqcacooir e6oX Mn&a^<^Jân€ citT^^-rnopacq 9.Ù0K CTRâ» efioA. cqe^ycojâ niicq^oiT^ a^vc» 
eq^eico jâii€qca>M& ^it oxrJâoOT Mitiic«^ it&i cqeftcaR c^OTit cTna^pcMftoXH. 

27. «^vco iiM«^C€ eT&e no&€ n«^i eitTd^qaci MncTrCKoq t^ovit enjâ<^ eTOTr«^«^& eT6>&^ n^HTq 
eqcuTOT cnc&nûoX cnftoX iiTn&pcM6oA.K necpcoH^niiCTÇi&d^p ^n otthca^t ^ttcd n€T«^q aui TctrKonpoc. 

28. n^Tita^poR^OT s^e cqeiyttJiL niicq^oiTC nqaccoHM Mn€qca>M.<w ^n ovjkoot &t6i Aitutc«^ tièki 
eqeficoK cç^oth erna^pcjâ&oXK. 

29. iiT€ na^i p|a>iic luiTit CTitojâiMOit ^«^ €it€^ ^jm nM€^e&Q|q nntftoT ncoxrjâHT jvine&OT CTeTit- 
eefi&ie n€TM>)rir)^H (ncj à^Ttù ^û»£k iiim nncTn&a^T npM if^MC «^tco nenpocxrAKTOC «t^iooh ii^ht- 

TKTTn. 

30. ^M n€i9>ooT ^&p €qn«^TC»ft^ cacii tk-ttii eiK^e&pi^c mmotii eâo\Qn ncTitnofte TKpoxr 

31. ^€11 e&Â&a^Ton iic«^66a^TOn cv-€p|û»n€ iiktii nit«^n«^n«^v-cic «^t6> €T€Tit€«&£i€ iiTAi>)rv-^H (aicj 
o-rnoAiiJMion ^& ciic^ ne. 

32. nT€ nç^iepcTC Ta>&9^ €9&6>Tit n€TOTit&T«^Qcq &tco nc?roTit&9e.a>R c6oA. niitq^iae. CTpeq^SMQie 
Jânnca^ ntqcittT €q€'\' ç^ia>6»q htcctoTIh ntia^d^-r otctoXh ccot<w«^&. 

33. <^T6> eq€T6>ft Mn€TOT«^a^6 lllt€TOT&&& àkVOà TCCRKItH MIIM&pTTpiOlt &T6I nC^TCia^CTKpiOll 

34. iiT€ n&i çia>ii€ iiktii CTiiOMiMOit u|& €nc^ «TOift^ ca&it it^yHpc MniHX eftoA^n ncTitoÂe 
TKpoT noTCon TepoMnc eirteipe Jâna^i r&t«^ ^€ enT& nacotic ^«>n eroorq macottckc. 

Chap. xvn, 

1. à^Tià nacocic <wqpi«^9e.e Jâii mcatckc «qaca» j(ilm.oc ii«^q. 

2. ace Ç9&9e.€ Jâit ii«^«^p«>ii (aie) ^Tdà Mit ncq^Hpe &T61 mm tioïKpe TKpov AiniK\ n^acooc na^xr 
at.€ n&i ne niy&acc enT«^ nacocic çcùit CTÂKKTq eqae.a> mmoc. 

3. ace npcoMe npoijne ^n it^Hpe miiikX h ^n itenpocvXKTOC ncTiu^vgoMaT itOTJâ<^C€ h otccoov 
K OTr6&«^Mne ^n tii&P€jiiiàoXk ^to» n€Tn&Q|a>6>T Mn&oX iiTna^p€JMiÂo\K. 

4. itqTMitTotr cpM npoitTecRHiiH MiiM&pTTrpioit CTp€TTa^\oq e^pa^i CT^oXoR&TrT6>M<^ itOTaca^i 
eqognn etre^oxrqc <^ira> ncTiu^vscùttT ^i&oX iiqTM.nTOv cpM npo htccrkiik MnMd^pTHpioit eT«^A.e 
Sk^copon e^p&i Jânacoeic mucmto c&oTl rtccrkiik AinMa^pTtrpioii na^i cTConq evcitoq cnpoiMC €TM- 
jkàkV OTCitoq neitT&qn&^Tq €&oX TcV^tr^n eTMM&ir CTcqoTC €Âo\^Jâ ii€g\<wOC. 

5. 9e.€R&«^c iiQiHpc MninTl CTCine nii€T«v-ci<^ CTOtrita^TCooi rtootot cui«^<^tov- ^k jâC6>|se (>îe; 
ncciiTOTr cp4kTq Mnacocic epM npo iiTecRHitK MnM.&pT'rpiOii ep&rq MnovHKft nceoia^TOT no-r^TCia^ 
noTaLd^i MM<^^ nacocic. 

6. a^TCo cpe nOTTKKft na>^T mrc enoq cacM nceTrcia^CTKpion MncjâTo cftoX Annacoeic ^&Tn 
npo itTecRKitK MnM&pTvpion cqcTd^Xo cç^pa^i Mna>T CTrcVnoTqe mma^^ nacocic. 

7. nccTCMROTO-r eQ|«>6>T nnetr^trcKw lun ncT^yotreiT lu^i CTOirnopiietre iumijmk^t evov-HÇ^ itccoOTr 
n<wi €q€^6>ne iiHTit «;9& €ii€^ cncTnt'en€&. 

8. àkT<ù CRcacooc na^tr âce np«>M€ npttJât c6o\^n itçyKpt JâninA <^tco efioX^n nv^Rpc jMinpo- 
ctAktoc n«^i citTa^Tâin cpû>Tn ncTna^tine nOT^oKoK^TTHàM.àk itOT^TC»^. 



24 Fragments 



9. nqTMitTq cpM npo nTCCRHitK MnM.«^pTTpioii CT&Aoq cç^p&i mjwi«^^ nscocic npcdJMte ctjmuh^t 

10. ^Tfù npoiMft npcoMC ^n nvgKpc MitinX k ^n iiaïKpc nntnpoCTr^HTOc eitTA^vttn cptorn 
eqfg&notrcM A&&Tr ncnoq ^iia^T«^^c nA.çp epa^rq catn Tc^Inr^H CTita^OTCM X&«^t ncnoq nT&Tt^Roc 

11. TC^IfT^H t«^p nc&pj niM ne ncqcnoq «^tû» a^non «^i^ MMoq hhtii c9&m ne^TrcK^CTHpios 

12. €TÔc n&i «^iscooc nit^npt muikA. ac€ ^i^T3CK tftoîl n^KTTKTrTu itnecoTreM ciioq «^t» nc- 
npocKA-TTOc Mit ncitT<^qù»n cpcoTii nncqoircM ciioq. 

13. &.T(ù np6>Me npoMC ^n itfgnpc MninX a^Tû» ^k itvgKpt tuicnpocKXTrToc cnTa^Tûon cpcom 
ncTita^o'ùtpa' co'cûnc noT^Hpioit h ot^&Xkt cvga^-roMq cqcntt^T ^oX Mncqcnoq ^Tiù eqccen na^^ 
eâ^coq nq^oftcq. 

14. T€\ir'''X" ^*^P "*^*^P5 ^^^ ^* ncqcnoq A.Ttù a^ia&ooe nii^Hpe mhik î^c itTcmoTCA cno^ 
11X&&T KC&p^ ace TCi^T^K nc&p^ kim ne neqcnoq o-ron niM ftTtt&otrcoM iiToq ncTOTrnakqoTq cftoX. 

15. «k-ro» TC>|rTr^K cma^OTCM. KHtqMOOxrT f^ncj k nenra^ otr^Hpioii qûso't cpoq ^ npM n'\'Mc h 
^n ncnpocHTlTTOc eqeiycAM niicqçMOiTt «^tco cqe!3c.ORMeq 911 otmoot &trû» eqeo'û» cqac&^M ^«^ nn&T 
npoTÇ^c «^Ttt iiqTftftp. 

16. eqTM^yoïM !:^c niieq^oiTC &tr6> nqrMacciiM ncqccûMa^ ^n otrMOOT eqca&i ttTcqa^nOMia^ fta^caq. 

Chap. XVIII. 

1. 9^T(ù n9&0€ic ncaca^q cçoTit e^n miotchc (ncj tqacco mmoc it&q. 

2. ace ^&9e.c Mit iiç|Hp€ hmiiiX eRata> mmoc na^T !3c.€ a^itOH ne n!3c.oeic ncTitnoTTc. 

H. nncTiteipe h&t& ne^ÂHTe MnH&^ imHMe ciiT&Tita'oiXe epoq OTak.e nncTitcipe na^ra^ ne^&HTe 
MnR&^ it^&ii&&n n&i a^non c^n&aci thttu c^otii cpoq à^Ttù iteTCCûiiT itneTnMOo^e n^irrOT. 

4. ita^iipiM& CTCTK&&'T àkTiù R&npocT&t'Ma^ CTCTiic^a^pe^ cpootr ftMOopic itçrKTOT a^itOR r&p 
ii€ natoeic n€TnnoTTe. 

5. «TeTne^&pc^ cna^npocTa^i5M& THpoT Mit na^HpiMa^ TKpo'r itTCTnaka^'r na^i cpe npttMC na^a^T 
(ne) itqa>n^ itç^HTOT a^itOR ne natocic ncTitnovTe. 

6. npcûMe npcAMft OTOn ni m eqo npM itHi ercqc&pj ctc CTf<t(eitKC nra^q ne niicq'^ iteqoi^oi 
cçMO-rtt epoc cTpcqo'AiXn cftoX itTCC&c^^HMOCTritK a^iton ne na&ocic. 

7. T&c^HMOCTitH mucrcicût a^tTCA Ta^c^HMOCTrnH itTCHM&a^Tr nitdio'oA.nc c6oX TCRMa^a^Tr i^&p 
TC nitCRO'cûA.n eôoX itTecakC^HMOCTnH. 

8. T&C^^HMOCTItK It^lMe MnCRCKOT IttteRO'oAnC eftoX Ta^C^^KMOCTltH f«&p Mn€Rftia>T Te. 

9. Tjwc^^KMOCtrnK nTeRca>itc itpineicoT k n^nM&^T nra^R cracno n^OTit tc k 0T2e.no n6oX tc 

nitCRO'CoAn €fto\ ItTeC^C^ÇHMOCTIlH. 

10. T&c^HMOC-iritK itToicepe MncRyyecpe k T^eepe iiTCR^ccpc nii€Ra'a>An e&o«V nTeca^c^n- 
MOCTTitH ate TeRiwc^ÇKMOCvnH Te. 

11. Tfwc^^HMOCTiiK itT^e ttoiMe MneReittT itneRO'oAnc eftoA. TeRCcone i^&p noineiCAT Te niteR- 
(TojXn e&o\ itTec^c^HMOCTiiH. 

12. Ta^c^HMOCTitH itTccone MneReicAT itneRO'oXnc eftoX toirioc f^a^p k iiTca>tte MneReioiT Te. 

13. T&c^HMOc-rnH ttTcaoïte itTeRM&a^ir ititeRo'oAnc e6o\ toirioc f«&p h itTca>ne nTeRMa^a^T Te. 






DE LA VERSION THÉBAINE DE L'ÉcRITURE (AnC. TeST.). 25 

14. Td^c^^HMOCTiiK Mncon Mn€R€icoT luiCRO'oXnc cftoX à^Tùi nitcii&aiii \si«^ T€qc9^iJ†ncRCV-\<- 

15. T&cxKMOCTriiK iiTeHUic7l€€T iutCHO'oA.nc cftoA «iMft f&p MnenuiKpft t€ nitcno'aiAn c&oA 
KTeHa^C3^KM.ocTrnR. 

16. T«^c^KMOCTiiK n«iM€ MncRCOit ititcRO'oAnc e&oX T&c^HMOCTiiK f«&p Mn€ncon n€. 

17. Td^C^HMOCirilK I10TCÇ[^IJIII€ Mit TCG\S|€Cp€ ItnCHO'oXllC «ûoA. TÇ|ecpC MnCCU|Hp€ H nTU|€Cp€ 

itT^c^ctpc nncRaciTC co'iûXii ^ttoK iiTtc&c^HMOCTrnH k^roirioc k ncRpa>M,ft r&p ne ^t<ù otmiit- 

18. OTZ^iJkt. cacn T€ec6>n€ itncRaciTC €CO itnoi^c crpcRO'aiXn e&oA. ktcc«^C3^kmocviih catcoc 

€TI IITOC €COn^. 

19. àkT<a nïi^w\ MncROTOi cçmotii ctcç^imc €co nRec& ^n TCc&R&«&pci<w eo'oiXn cftoX itrec- 

20. \,T<ù nncn^iiTR €^iMe Mn€T^iTOTa>R crrotr hmma^c CTpcRâcoiÇM iimmac. 

21. &V6> imcR'V cftoX^M ncRcnepjMifl^ Mn€Tn«^^M^€ notra^p^^oin ^t<ù ititCRacâiçgiL Mna^p^wit 
ftTOTr&<^& ace a^noR ne n9t.ocic. 

2^2. «^TCO nnCRRROTR MR OT^OOTT MMAw RRROTR ItOTC^IMC OTrftOTC fa^p TC. 

23. ^T(ù nncR^iiTR e^OTrit €A«^a^ir itTftitH h crrotr njnum&q c^ cnpcpMa^ cpoq cacco^M iiMMa^q 
«kTTco nn€c^iM€ T&a^c nAa^&ir itT&itK cacio^M lunMa^q ovyyXoyy t'a^p ne. 

24. €Tp€Tncccq thittii çit it&i TnpoT tiTa^-racA^^MOT ^&p ^it ita^i THpov itTi it^cenoc na^i 
«kiiOR €*^n&no3CLOTr €&o\ ^i qk mmcatk. 

25. ^Tiù uvi^^ «wqaccA^M. Q&pooTr «^itaico&c na^T nT€T<^s^iRi& «TÂHHTq ^toi iiRa^^ &qqeT 
itCT^MOOc ^latoq. 

26. CTCTite^a^pcç^ cna^noMijyLon TKpoT a^TO» it&OT€Qca^Ç[ii€ TKpoT uTCTiiTMeipc cftoXç^n neiftoTC 
THpOT ov'&.c npjm ii'V^^ OT9^€ ncRpocK^TTOC tRT&qoin epioTM. 

27. nciftoTC ^&p THpoT &v&&Tr ti^i np6>M€ MnRa^çi^ citT<^Tr|pcone çiaccoq ^<\ tctk^k <wtra> nRa^^ 

28. ace ititt iiRa^^ qer tkttii' ^cottkttr ^m nTpcTtiac&çuuieq Ra^T& «c cnra^qqcT iti^eeitoc 
enT&Tr^ttne ^«^ tctu^h âcc otok kim eTit&cipc cftoX^n nciftoTe TnpoT cen&qcATC eftoA nneVInr^^H 
€Tn&cip€ nn&i €&oX^n tmhtc MnftxrXa^oc. 

29. à^Ttù €T€TKft^&p€9^ cn&c^TrA&rMa^T& ace KT€Titcipc cfto\ç[n nc6>nT cnTa^iqoTOTr enTa^T^conc 

9>«^ T€Tn^K à^Tù^ RntTItac&^M THTTII It^HTOT âCC «^ItOR tîQ. nSCOCIC 11€TnnOTrT€. 

Chap. XIX. 

1. àkirtù nacocic &q|y&9e.c mu moitckc cqa&co mmog ita^q. 

2. atft |y&9£€ Mil TCTna^f«6>rH Tnpc itnçiHpc muihX nracooc ikwtt a£€ |ya>n€ eT€TitOT<w&£k a^c 
MiOR ^Ta^a^ na&oeic ncTitnoTTC. 

3. nOTa^ noTa^ Ma^peqp ^otc ^HTq Mnftq€ia>T mr tc^m^^t a^TO» n&ca^&ft&TOn €T€TK€Ç^b^P€Ç 
tpooT ace a^noR ne nacocic ncmnOTTC. 

4. nncTHOvc^ THTTTn nca^ nci9^6>7lon a^Toi nncTnOTû»TÇ[^ nnTn nçcn notrTC &itOR f*&p ne nacoeic 

ntTlUIOTT€. 

5. a^Ttt €T€TnQ|&n^A>coT RO-r^TCia^ noT^T^i^^ (aie) ito'rac&i Mnacocic €TCTR€TawXoc eç^p^wi cc^nn 

KecQcil. Vin. 4 



26 Fragments 



enM€^ igoMitT n^ooT CT€TitcpOH^oir ^n oirc&T€. 

7. ^n OTa>M f^ncj !:^€ eT|y«^noTOMC MnMtç^ «;90M.nT n^ootr no-s^TCi«^ &n t€ iin€trn<wp«^9^c^€ jiui 

8. neTn&otrojwic s^€ qit&aci Mneqno&c câccaq c&o\ at€ neTOTr«^&& Mn^coeic <wq3t.<w^JâOT « 
itcV^TT^H eTn&OTr6>M lut&i ceit&qoTOTT eûoX^M ne'rA.d^oe. 

9. «k-Tù» €TCTn«^ioQe Mna>^c jmncTMH^^ç^ ititCTnaccoR €Âo\ M.ncTK6i^c €t^k iieTiiC6>|ge «rp^Ttio 
^vfù iteTit&^c €nH«^^ e&oTlç^M. ncRCo^c iui€HRa>Tq jkjkoot, 

10. «^Tco ncHM^ iteXooA.e itncROxr&^MeR cpoq cac6ia>X€ >iiMOq ot:x.c nftXâiXc niicA.oo\€ ma 
M& iteXooA.e itn€RR6>Tq mmoot ii^hrc mxi ncnpocHXtTTOc eReR«^&Tr ti^T &itOR t'd^p ne Ti3t.ocic 
TnnoTTC. 

11. litieTitaciOTe ot!:^€ ititcTttaci ^oK OT!:^e ititeTnç^iXd^ noTr«^ nov<w e iieT^i û»a>q (>ic^. 

12. ^T(ù nitCTRcapR Mii&p«^n cacn (rraciita'oitc <^Ta> nncrnacca^M. Mnp&it MncTiiiiOTrTe «^kor 
nacoeic neTiinOTTC. 

13. nn€R9e.i n^oitc MncT^iTOTOiR itn€RTû>pii &t6i> une nûeRt Mnat&i 6eRC s'a» iitootr ^«^ m 

14. nii€RT&Te oirQ|&3C€ eq^ooT iic«^ oirpcùMc nn«^X (ne) «^tio nn€RRa> nOTCRa^n^.<^A.on mhc 
e&oA. noTâTlXe «^trû> €Rep ^otc ^HTq jMincRitOTTt &nOR ^«^p ne nacocic ncTiiitOTTC. 

15. nitCTiip ^coft itoci it^oitc ^11 OT^a^n itneRaci n^o mh^krc ovs^c ititeRp ogiiHpe jmiii^o hot! 

Itd^CTOC eR^RpillC AUnCTÇITOTAIT ^It OVS^iRa^IOCTItK. 

16. nncRMOOçie ^it ot 

34 T . . . T^RCC !3C.e «^T^Tlip UpOCirXHTOC H «^T€Tnp ^MMO ÇMÛI>TTKTTIt ^M. nR&^ KRK 

&noR t'&p ne natoeic ncTitnOTTe. 

35. nitcTnp ot^6>& na^s^iROn ^n OT^&n çn ^cit &ne à^TCi ^n ^cit «jgi. 

ne nacotic ncTniiOTTe nenra^qen tkttr e&o^çjâ nR&^ hrhmc. 

37. ^Ttù eTCTit&Q&pc^ en&noMOC Tnpq nrcTncipe nna^OTr€^c«^^ne TnpoT «^noR ne nato 
ncTnnoTTC. 

Chap. XX. 

1. ^Tiù nacoeic «^quia^ace Jkn mcotchc eqaco» mmoc n«^q. 

2. ace ^&3ce mm. niyKpe MniK\ eR9ca> juimoc ace epvs&n ova^ cftoX^n iipiHpe MninA. h e&o^ 
nenpocTr\KTOC nT«^T6>n eninX cq^&n"^ €£koA.QjM. neqcncpM^ noT&p^oin qn. otmot Ma^peqMOtr i 
«noc «Tç^iacM, nR&ç e-creçi cùnc cpoq ^it ^cit oitc. 

3. «^TTCo «ktiOR ^(tù "^na^Tdkacpe n«^^o eacM npcoMC CTMM&tr eT&(Roq) efto\^M nX«^oc e&oX ace 
noT&p^ù»n (>k:^ eftoX^M ncqcnepM^^ ace nneqacioQM. nn«^Ma^ eT0ir<^«^6 &t6i nqc6>ioq jMinp«kit nne* 

4. ^11 OTra)6«;9 !:^e eTÇi&noftiyoT no'i npM n'V^^ MnR&^ enpcoMe eTM.M«^tr ^m. nTpeq^^ c&o? 
neqcnepM& nova^p^con. 

6. "^ndwT&acpe n&^o eacM. npcùMe exMM&T &trù» eTeqeTf<Y<eni<^ nra^TA^Roq mm OTon rim c 
itMJâ«^q ^6>CTe eTpeTnopne-Te e&oA.^M netrcnepM<^ mn nev<^p^6>ii. 

6. «wircâ Tei^'^X** erna^oir&çc kc«^ ^en peqeiiR6>ù»c e^OTn h nca^ ^en peqjnOTTft eTpcrnopn 
^i na^^OT jMiJâOR f^Wc^ "Vita^Ta^acpe na^^o eacii TeV^rv-^K eTMa^a^T Ta^ra^ROC eftoTl^M necTla^oe. 



DE LA VERSION THÉBAINE DE L'ÉcRITURE (AnC. TeST.). 27 



7. iiT€Tiiijg«An€ €T€Tiiotr«^<^& at.€ «^noH otot«^&& nacoeie neTimoTTC. 

8. 9kV(ù €T€Tit<^^<\p€^ eiia^npocT«^^M«^ THpotr nT€Tn«^«^R â&« «^noR ne nacocic ct66o mmcotii 

10. ^Ttù oirp«AMC cq^d^np iiocik €«im€ noTpcAMC H ncTiid^p nociR c^imc MncT^iTOTrocoq ^i\ 

OTAOT Md^pOTMOTOTT JâHCTO IttlOCIR ^Tfù TftTOITOIl ItOftlRC (êicj CpOC. 

11. «^ITÛ» nCTIMwllROTR AHIt ^IMC MIICqCICOT T&C^HMOCKnH MIXe^eiOlT Tft tlT&qO'oXlie €6o\ ^It 
OTAOT JUd^pOtTJâOOTTOtr OTIt ItOftC CpOOtT M1l€Clt&T. 

12. tkTiÙ neTltd^nROTR jmit Ttq^cXcCT ^It OTMOT Ma^pOTMOTOTTOT Mnecitd^T. 

13. èkTtÙ nCTIK^IlROTR Mit OT^OQ-TT M.n€CMOT nOTM& ItHROTR ItCQ^IMe OXrftOTft TC ItT&q^&C liTOOTT 
^I OTCOn M^^pOTMOOTTTOT CeMn$|«^ MRMOT. 

14. neTK&aci noTC^iM.c Mit T€CM&«^tr ot^komi^^ t^ M&po-crpon^q ^n o'rc&Te nMM.&T nreTM 

16. àkTtÙ nCTlUwItROTR JKÏi OtTT&llK Ç[lt OTM.OT Ma^pOtrMOOVTr| «^T(D nR^T^nK CTCTIU^JmOOTTq. 

16. a^trcù OTC^iMC ecyy&n'\' m. 



Chap. XXI. 

17 itneq'V ncqoTOi . . . c^otii ct&Ao e^p<^i Mii!:^(Dpon MncqnoTTe. 

18. pcùjwit niM CTC OTK a&ftin ncûioq nncq'V n^^OTOi eçMOTti c OTpcDjyit itftAAe h eita'«^Xc ncpe 
S9àMiTt| coXn n cqeo&R it«pe neqM«^<^9e.c coAn. 

19. H OT^iùJK^ cpc ova>^q qn. TcqOTcpnTC h otroi^q na'i9&. 

20. K cqo KRCs^poc H €qo c\nc k cpc oxrçi&T&iXe çn n€q6&\ k OTpoiMC cpe OT>)rû»p«^ n- 
^t^iOK ^icMoq K OT^mea^nfiAiie k otrMonop^ie €t&i ots^ocit kotoit ne. 

21. p6>MC niM epc OTs^ftiK ^|oon ^loicoq eftoA çuyi nec(ncp)M& n^^poin (noTK)H& nn€q^H(Tq «• 
^)n CT«^\€^tr(cia^) Mn€qiiOT(T« ctâc ⣀ o)Tr9e.6in ^iioùtq it9k.<âpon Mncqno-rrc nntqç^iiTq eço^n 

22. a^TCo eqcoTAAM cftoA ^It lteTOT&«^6 TKpOT. 

23. nncq"^ neqoTOi s^c e^OTn enR«^T&neT«^CM<^ &ira> nncqçiiTq e^OTrit ene^TCK^CTHpioit ace 
OTxûiK ^I6>a>q ^Tùà itneqaccd^M MneToir&«^£k JtuneqnoTTe a^e &tw OT&t'ioc «^noR nacocic ncTÛfto 

24. è^Ttù MOftTCKC &qa|«^9e.c Mit &&pa)it «^tù» mu itcqvgnpt «^tû» Mit yynpe THpoT Mnicp&nA. 



Chap. XXII. 

1. ^Tfù ^ itacoeic &q^&at€ mn MCo-rcKC eqâ^co mmoc it<^q. 

2. 9e.« a^acic itt^a^pon jkh ncqyyKpc ncc^^ÇH-r epooT cftoX ^ii ncTOT<^&& itityynpc MninX ncc- 
'^^tcft^M Mn&p&it eToir&&6 ^n iteroirn ^TÂftooir rtoot n&i &itOR ne nacoeic. 

3. &9e.iG n&T eiteTnt<ene«^ pc^MC niM eqn«^'\' neqoTOi cçMOvn eftoX^M neTncncpM«^ rnpq cite 
^^'^«i&6 it€TOTn«^T£k6oOTr h neTOTit«^cpKT mmoot no*! ttçiHpc MniH\ Mna&oeic cpc Teq&R«^^«kpci& 
^Xdtttq Tci^rv^K ftTMM&ir ctt^âotc cftoA. mmoi «^noR ne na&ocic. 

4. KTtù oxrpcoMC c&oAçM necnepM^ it&^pcoit noTHHft n<wi eqcoft^ k eqo tttH>no^pTHC CncJ 

4* 



28 Fragments 



H OTpû>M.e «pai^novacoi^M. qm mm& itTRer €&oX MMoq. 

6. Te>|rT^H €Tti<^9e.a>^e cpoq cc€^a>ne cco n^na^-^^^pTOC pi& nn«^T npov^e nncqOTiojii €&^ 
Qn iieTOT&&ft nc}TMCi& ncqc6>M«^ e&oXç^it otmoot. 

7. itTC npH ÂoiK en^oTn itq^cane cqo n&H&««^pTOC a^Ta> cqcOTroiM e&oXQni ii€TOTa^«^ft atc n« 
c^oeiH ne. 

8. OTit e&qMOi* KTOi .... itT^^-e-Kpion nnftqoTa>M n^KTq e oc^^ 

«^ 

Chap. XXIII. 

6. ç^p&i QM n€ftoT itiyopn ncoTMnT&qTC mh^ûot aciit nii&ir npoT^c M.nn&c^& Mnacocic. 

6. àkTiù qn coTMitT&qTc Mii€i€ftoT notra>T nvg& ne Kti&««^ft Mnacocic c«^\siq nqooT «tcthov 
Mil &^&£k. 

7. &Triû n^opn it^ooT tcmotta cpoq ace eqOT&<^& iihtii nT^Tiip X^&t n^coft noiM^c. 

8. e^-riû itTeTiteinc itn€^o\oR&TT6iM& ct&Xooit €ç^p&i Mnacoeic nc&piq it^ooT &tiû neço^ 
MMe^ c&çiq eir€MOTT€ cpoq ace eqoT&&ft itHTit nneTiipX&&ir nÇMtaft n^HTq 9e.€ €qOT&«^6 juinato^ 

€qT«^€IKT. 

9. ^Ttù nâcoeic &qu|&3e.€ Mil mcatchc c^ïsco mmoc ti«^q. 

10. ace ^i&ace mii nujHpc muihA ni^acooc h&tt ace €ieTn$|«^ti&ioH cqotk eiiK«^^ n&i &ko 
&nOR (>»c^ e'\'n&.T&&q iiHTn iiTCTiiaiçc Miicqa>^c tiTeTitcinc nOTHitA&ir it&n&p^K qm ncTiicù^c p«^Tq (tU: 

MnOTTHHft. 

11. nqT<w\o Mn£Ri\&<wT eç^pa^i mhcmto e6o\ muscocic eTpcqiyainc cqpiKii iihtii €tctii€iii« 
MMOq Miip&CT€ Mnuiopn itçooT €pe noTHHÂ T&Xoq e^p&i. 

12. &Trai eTeTit(&p) mua^oot cTCTit&eiiie. MncRiu^&T hottccoot cmh â^ftin n^KTq cq^n OTpoMii« 
e&&q nço\oR<wTrTa)M& Mnacoeic 



Chap. XXVI. 

15 acoico^p^ cftoA nT<w!:^i&«KRK. 

16. <^itOR ^a> "^K&eipe iiHTit 9^1 n&i T&cinc cas.it iiTHtrTti Mii|y6>a>T ^-rca TC>)ra)p<^ mr nuiûiii 
niRTepoc eqoiOTC nc& i\eTi\ft&\ nre niyaxDT T«^Re n€TM>yT^H nTertiaco nncTna'piocaa' tnacinac' 
nTft iieTii9e.&!2e.e ottomot. 

17. &TIÛ "^^iKWTfwacpe n&^o cacn tkttii nTeTii^€ it&ç^p&ir nn€Tna£.fw3e.e rtc (ne)TMOCTe mmûii' 

RTCTltHlùT C»icJ ^Min n€TWHT llC«k THTTTH. 

18. ^TO) câcii it&i eTeTnu|«^itTMca>TM nca>i 'V*^^^'^^9. ctoot enes^CTe mm«>tm ^r e&a|S 
MnA.'Tf^H cacn neTRRO&e. 

19. ^Tùi \n9kOT(ùVit\ Mncoi^y h niyoTUiOT itTCTKMnTac&ci ^ht ^tto "^n&Tpe xnc ogoanc MncRi* 

20. RTCTCTNo'OM vgù»iie cnatiRocH RT€TM RR&Q^ *^ nKTit Mncqo^o^ «Ltra> n^yRR ht^tkcaiÇ 
RqTM'V MncqRa^pnoc. 



DE LA VERSION THÉBAINE DE L'ÉcRITURE (ANC. TeST.). 29 

21. ^Ttù Mititca^ n&i CTCTit^awiiMooçye on itTCTit^Hui &n ^-tù» itTCTitMOTO^ ccttTJâ nc(ùt ^it«^- 

XiCR€ ncTiiTÂnoo^e ticeTpcTitcûOR itTC nern^iooire p !3c.«^ie. 

23. eacit lu^i !:^c on CTeTn^<wnTMncai.€TC &A\& nTCTnMOOvyc eçoTn €poi nrcTnaiH^ «^n. 

24. «^noH ÇMta '\'n&MOo\sic nMMKTn ^n ott^ttmoc àkirtù ^n OTvga>^ &n nra^iK^Ta^ecc mmoith 
^tà nc«^^q ncon «nM«^ nncTnnoÂc. 

25. èkT(ù '\'n&cine noircKqe cacn THTTn necn&9e.iHft& MMa>Tn noT^&n en!:^i&«HiiK ^trcù €Te- 
Tn^fican' c^OTn cneTJunoXic nTa^TnnoTr faic) ^^oirn €pa>Tn notrMOTr «^tr6> ^n&n«^p&s^i9^0Tr MMcarn 
erooTOT nncTnâciâ^ccTe. 

26. CTpe^Xiftc MMa>Tn ^m nTpec^MRC THTTn no*! oxr^pe nociH a^tùh mht ncQ^iMe cTeToio' 
nncTnociR ^n OTPxpip noToiT ncc'V nncrnociR Q^i ottqii nTCTnoxrcajâ nreTnTMCci. 

27. ca&n n&i ai.e on €T€Tnçi&nTMC(DTM nca>i &W& nTCxnMOO^ie c^OTn epoi nT^Tn^yH^i &n 

28. &noR ^co '\'n<wMOOU|€ nMMHTn ^n ot^tmoc &Ta> çn oircoovTn «^n «^tto ^n&n€!:^eT£ MMioTn 
nc«^^& ncon ^«b^ ncTnnofte. 

29. nT€Tnova>M nnc&p^ nn«Tna|Hpe à^Ttù nc&p^ nncTn^ccpe nT€TnotroMOT. 

30. neTncTTr\K ^n<w<wTr ena(L«^i£ ^-rco ^n&6oT€ c&oX nnemcienuift MMomt" no'iae. ^Ttù *^n&Riû 
nnpi&T nn€Tnc(AM& eatn n^&T nncTnci!:^a>Xon nre t^^Itt^k mcctc TKtTTn. 

Chap. XXVII. 

15 nT«^qTft£koq !:^e €ncnT«^qcpKT MMoq «^^ccatc MncqHi cqcoTCoç^ M.iiOTKn ^ot mh^&t 

16. nqaia>ne n&q cpiy&n npcùMC ^.€ cpnr MntxLoeic €&oA.Qn tc6>\sic nTc^R^KponoAnia^ t^mh 
€e€^<on€ R&T«^ neeo'po^ nçii neicoT ^ t&iot nc&T€€pc n^a^T. 

17. e^conc !:^€ a&in TepoMne JânR6> 9.Ù0K equi&nTftfto nTeqca>|y€ eqccjvinTC r«^t«^ Tcq^MH. 

18. ctyoïnc s^€ nç&e Mnnc«^ hro) cftoX cq^&nT&fto nT€qco>|g€ Ra^T& Ttq'^MK cpe nç^icpcxrc 
cou (cp)oq Miieq^«^T €iiRecce(n)c npoMnc $|& Ç.p^i ercpoMnc jMmRCù c&oX &t6> «qe^caocft eftoA 
nTcq'^M.K. 

19. çn OTC6>TC !:^e cqvga^n^ cotc nTeqccooic no*! ne nT&qT66oq cqcnpocTH^ei MiiOT^n n^oir 
MJi^T etxLn Tcq^MH nq^yoïne n&q. 

20. cqTM.'\' ca>Te s^c nT€qca>u|c &XA& nq^ Tca>a|c c&oA. nnepcAJâc nncqnorq e^V ccaTc jwlmoc. 

21. &\Aa^ TC<tt«;9€ cpig&n TcpoMnc jy^nHCo €^\ ci cct^onc cco-ra^&ft jmnacocic n«€ MnR«^^ 
cnTa^Tnopacq c6o\ nea>n enOTKHft cTpcqp acoeic C9&6>fc. 

22. cpiAinc €6o\^n Tca>^c nTt^qroOTC enoT e6oX &n t€ çn Tcooiye nT£qiiA.KponOM.i<^ eqçi&n- 
cpHT Mnacoeic. 

23. €p€ nç^icpcTC CDU cpoq MnTcXoc nT'^MH e&oA. nTcpoMiic Mnnù» câoX nq^ nx^xH xne- 
^ooir eTMMAwT ceoT^^ft Mnâ^oeic. 

24. «^Tû» ^n T€pojân€ muro» c6oX eqc^ nTCCù^ye >iinp«>jâe MnenTd^qTOOTC nTOorq ncTcpc 
nR&^ nT^qn^HponOMia^ çiTOVù»q «^to» \mm niM Mn€Tn«^|ya>iic n«^q. 

25. TC&T€cpe eccçioinc n3e.0Ta>T n^oftoXoc nnvgi «tot&&.&. 

26. «^trco lypn Mice niM CTna^ipaiiie ^n ncRTftnoovt eqe|y6»ic Ainacoeic nn€A«^«^Tr TMoq h €pHT 
JUioq ep|6>n€ o'TMt^ce ne euione otccoot ne eqc^cone Annacotic. 



30 Fragments 



27. eu|6>ne !:^€ e&oTl ^n itT&iioOTC traca^^M, cqc^y&Tq Ha^T& Tcq^V^^ à^Ttù «q^OTca^ tâturj 

28. «^it&«€Jâ«^ itiM €pe npcAJâe it«^T<w«^q nepHT Jâiuscocic €nR<w xlim. CTvyoon it«^q acm pcoAc 
\SI«^ T&nK &tra) a&m Tccavjgc iiTtqRTlKpoiiOM.»^ nit€qTa^«^T cftoX ov*&.€ itii€qc«AT€ mmoott a^na^^CAc^ niA 
€Te^CAn« CTrOT«^«^6 Jânacocic. 

30. pcMKT niM €ÂoX^M nR«^^ ^M. nto^oo' MnR<^^ «^-rcA cftoX^M. iiRa^pnoc Mn^e iia^ nacocic ne 

31. c|yù»n€ !:^« çn otc«>tc ep^a^n npûsjât 



LIVRE DES NOMBRES. 

Chap. I. 

40 itKi itn€Tn«^Tpi& H«^T<^ TKne niicTp&it r&t«^ tct^hc çoottt iiiJâ acin ocotiatc 

npoMnc CTne ottok niM exiiKir c&oTl ^p«^i çn TO'OJâ €6o\^n T€c)>Tr\H lu^cnp. 

41. «^ nexro'jiii np|in« eipt ii^J†oire itp|o mu qroir^c. 

42. àkTfù nyynpc iitiec^^<w\€i r&t«^ nev-pa^n r<^t<w nctrs^HMOC ra^ta^ hhi iui€irn<^Tpi«^ r&t& 
TKne itneTp&it r<^t«^ TCT&ne ^oott mjk 3cik scotcotc npoMiic CTne otou m^i CTitKir e&oX Ç[,p<^i 

43. ncTO'M n|pm€ a^qtipe nra^ioir ipojâTft niyo mu qrotr^c. 

44. neTO'M n^in« «nra^o'M neq^inc no'i mù»tckc mu na^c^poin a^TO) na^p^con jMiniKA ne miitc- 
itoOTT f«ic^ npa>MC n« otrpujâe r&t«^ <!{itrXK iiot«>t Ra^ra^ ncc^TAootrc tiiiKi nneTna^rpia^. 

45. a^TO) &q€ipe its'i n^M noiiite TKpq itnyyKpe MninX mu tcto'om âcin a^OTroATe iipoM.iie cmc 

OTOK ItlM. €TnH-9' ^oK «Cp mX^wÇ €Âo\ Ç[,P^I ^M RIkA.. 

46. C€T\si€ n^o Mit ^MT p|o Mit qT«ir|p€ Mit Ta^IOT. 

47. n^Hpc ^.€ itAcTCi eftoTlçtt TCc^tr\H nre Teirna^rpia^ Mno^r^M nc-rnoiiiift ^n nvgHpe miiikA. 

48. a^ nacocic çi&3C€ nit&^pM mcatchc cqato» mmoc. 

49. a^e a^na^tr ctcc^tAh kA^tci nitCRO'M ncc^iite ^Ttù nncRa&i tcthrc ^ tmiitc nn^Kpe 
mhikA. 

50. &-s*a> itTOR T&QO cpa^TOT nnXcTrciTKC cç^pa^i cacn tccrhkk MnMnrpc a^trco €^p«^i cacii 
necRCTH TKpoT a^TCo cç^pa^i €9£n itR&nna^ cT^oon na^c ktoot ite^Toiovn ^a^ tccrhiih mk necCRCVH 

THpOir UTOOT on ltC€U|M$|€ Q^pa^I IIQKTC KCC^ÛSnC 9M nR«>T€ ItTCCRKllH. 

51. ^Tùi €pc TtCRKIlK Ita^MOO^e tlCCOT&^C e&o\ I19'l A^TTCITHC a^TCA eClia^a'CO ItO'I TCCRHItH 

itceT&^oc epa^TC huimmo s^€ n&i cTna^"^ ncqoTOi c^oirn cpoc M&peqMO-r. 

52. a^trû» ticcovc^ nà^ft no*! it^Kp« jurninA npcoMC ^pa^i çn TcqT&^^ic &traa npûiMe Ra^ra^ req- 
QH^eMami& Mit tct^'om. 

53. ItACTCITHC ^.€ Ma^pOTCQtta^T (aie) MItCMTO eftoA MnRa>T€ llTeCRHItK MRMItTpC ItTeCRKttH 

MnMttTpc itTCTM ito&e çia>iie Q^pa^i ^n it^Hpc muihA itcc^a^ptç ito'i itAcTCiTHC ktoot «TOTrp ^« 

llTCCRKItH MIIMltTpC. 

54. (a^-s*a> a^'T)€ip€ no'i iia|Hp« MninA r&t& çco& him (n)&i «itTa^ na^ocic ^ù»it mmoot cTOOrq 
MMiûTCHC Mit na^&pa>it t&i tc «c eitTa^irak&c. 



DE LA VERSION THÉBAINE DE L'ÉcRITURE (AnC. TeST.). 31 



Chap. il 

1. nscocic s^e «^q^«^ae.c niK^^pM miovckc mm K&«^p6m eq3e.6> mmoc. 

SàT RO'I nijSKpC JâniH\ MH^MTO €ÂoA. jyLnR6>T€ ItTCCHKllK MMItTpC itccnoacLOv li^I ii^Kpc M.niH\. 

3. è^Ttù n€TK«^^MOOc nu|opn ^i nc& MnpHC jyincMTO €&o7l JâM.<w nv9^ nT«^^jMi«^ ne HTna^pcMÂo^H 
iuoT^& Jâti TCTtf'ojM. <^trû> iuwp3^a>ii linogKpc itiov*&.«^ iMw«^cc«>n npiHpe na^Jâiii&7l<^6. 

4. Teqo'OM tL9ki enTAwirs'M neT|giit€ ereipe itiyqe T«^«;9Te itu|o Mti C€tq|c. 

5. èkTtû n€Tn«^vg6>ne çjTOTcaq t€c^t\h niecA^Xd^p a^vûi ii«^p^û»ii nnigHpt nicc«^^a^p n&e&it&HX 
njgnpc ncûtt'd^p. 

6. reqo'OM it&i cnT^^TO'M nev^iinc CTtipc UT^^iOTr Td^qre n^go Jâii qTOTiyt. 

7. «^Tû) €Tii&9MOOC ^iTOTfloq Te(!{iirA.K t€ n^a^ftOT^ain &t6> n«^pxa>n lut^Kpc n^&ftoTXcoti 

8. Teqa'OAi k«^i ^mà^T^JK nc-ruiinc ereipe itT&iOT c&vjsqe n|go mii ^tot^sc. 

9. OTOtL liiJMi iM^i etiTd^TO'jyL netrvgmc eâo\Qn Tn«^peM6oAH niOTs^& e-rcipc q/k^ ne T«^ce itçio 
Jui qTOTpie Mit TCT^OM iiceTù»OTti CMOOiye ityyopn. 

10. &Tr6> jiT^^^M.tk tiTn&pcM&oXK nnçiKpe nQ^poT&Hn nee|ya>ne ^i nc& ejmeiiT êKti t^t&ojk &t(û 
n^PX^^ nnvj^Hpe ti^poTÂKK eA.icoTp nvyKpe nces^iotrp. 

IL Tcqo'OM. n«^i i.nràkT^JK neT|yiK€ ereipe n^jnie T«^ce nç|0 M.it qTOT^sie. 

12. àkVtù ii€Tn«^^MOOc ^iTOtrfloq t€<!{itA.k T€ nCTM€6m à^Tiù na^p^6>ii luiuiKpe ticirMCcati c&\&- 
m.ihX n^yKpe ncOTpic«iï^«^i. 

13. Tcqo'OM li&i ^nTàkT^JK ncTpiinc ercipe nr^iOT >)riG ii|yo m.ii «imut pie. 

14. A^Tû) neTti«^«;96>ii€ ^iTOTcaq T€<!{i'tA.k T€ itf«&s^ ^tùh fi<^p^û>ti nnpiKpe ii^«iï^ €Xic<w<!{i nvgKpc 

15. Tcqo'OM. n&i enT^^Tro'M neTriyiiie CTeipe it^MeTH itpio Mit ecTVjge Mit ta^iot. 

16. OTOn itiM ettTd^Tro'M nevuiiite eftoX^M Tna^pcM&oXH etreipe itigc t«^iot itçgo Mit qreir^e 
^^ T&ioir itceTttOTrit Mit tct^om e Moo^e cto mmc^ cit&tr. 

17. a^tr6> TecKHitK MnMitrpe nceqi Qc^poe epc Tn«^p€M6oA.K ititXetreiTKc ^tt tmkt€ hm n«^peM- 
^\n it^e eTOTit&OT€^n«^ir itC€Ta>OTit «^ti eMOOvgc tiTeiçe cpe ov«^ ^itottii itotr^w r&t«^ ttCT^it- 

18. «^trco nT&f«M<^ itTn&peM&o\H ttitcc^p&iM e\ic&M«^ ii«;9Kp€ ititCMiOTai.. 

19. Tcqo'OM it&i ^tiT^T&M, iteTTOiiitft CTcipe tt^MC itpio Mit qTOTiyc. 

20. ^Ttù ncTita^^MOoc çjTOTit n&i rec^irXH t€ MM«^n«^ccK <wir6> n&p^^ioit ititpiKpe MM«^it<^ccK 

21. Teq^OM it&i eitT&T^M ne-r^ittc ereipe jKJki^àktk citooTC itvjgo Mit vgKT. 

22. c^tTû» it€Tita^Q|a)n€ q^itotii n«^i tcc^-tXh tc itft€iti«^Miit «^ira> n^^p^^ttii ititçgHpe itÂcni&itiM 
^^i2k.«^n nignpc iit(€!:^ù»iti&. 

28. Tcqtf'OM iia^i €itT<^-8*^M ncT^iitc «Teipe M^JHi^^ tk itoio Mit (qTotr)ii^€. 

24. otrcm ttiM n&i ckta^t^m ncToiiite cftoA^n Tna^peM6oA.K itit€i<|ip&iM e-reipe it^c Mit «iMOTit 

^^O «wirCO Q|€ llC€Ta>OTn Mit TAT^OM €MOO$|e €TO MMC^^ UfOMltT. 

25. &Ta) nT^^t^M^ itTii&pcMftoXK ti!:^&it itc€^a>n€ ^i nca^ iim^it mii tcto'om «^tr6> na^p^can 
luiogHpc iis^Awit n^iccep npiKpe ttit&Mic&s^<^i. 



32 Fragments 



26. T€q^OM lu^i eiiT&T^M ne-Tiyine CTCipe neccnooTC n^o mm c&çgq n^c. 

27. &ira> itcTnHT ^iTOTit n«^i Tec^xr^K s^e C^icJ lU^CKp «^trco n&p^om nn^Hpc n «^eup r^&rtnX 
nu|Hp€ iie^p&. 

28. TCqO'OM. It&l CUTAwTO'M. 1l€TQ|inC €T€ip« ItQMC OT€ ItQIO Jâll qTOT|S€. 

Aci (êicj «^^ipa^i n^yKpc nit&iiu^it (>tcj. 

30. Tcqo'OM. K&i «iiTAwTO'M. n€Tpim€ cTtipc iiTAwioir uiomtc n|||0 Mit qroiriga. 

31. OTTOn itiM. enTd^-TO'jMi n€ir|giite ft&oA^n Tn&pejyi&oXH its^a^ii etr«ip« n^e ta^iott c&^c nvgo 
Mit ceT\si€ itccTCdOTii nC€JâOo^€ ti^<\€Ctr K<wT«^ n€trT«^^Jâ«^. 

32. n<wi ne htm nyyinc itii\yKp« MninX r«^t«^ khi ititeTna^rpid^ no'M n^giite THpq Mit Mitt^pcjn- 
ÊoAii Mit iteTTo'OM CTeeipc itccT^c itQ|0 Mit i^OMitT ii^o Mit qTOtTçge Td^iotr. 

33. itXe-reiTKC s^€ mroto'm neir|giite tç^p^^i it^HTO-s* r«^t<w «c ckta^ na^ocic ^oit ctoott) 

MMCOTCHC. 

34. &Ta> «^T€ipe n^i it^Hpc muihA ttTco^ itiM it«^i €itT& na^oeic TOigo-s' MMAiTrCHC nerecAp 
enoA ne itTciQC h«^t& n«TT&i^M«^ ^to» itCTMOO^e itTfti^c nOT«^ noTr& ^iTO^rit itetrcpKTr ii«kT«^ hct- 

!:^HMOC H&T«^ ItKI ttlteT1l&Tpi&. 



Chap. III. 

1. ^Ttù it«^i itft itescno ittt«^«^pa)ii (aie) Mit mcatchc ^pe^J ^m nc^ootr €tiT«^ itsco€ic u|«^9e.e mii 

MCOTCHC Q,p<WI QM nTOOTT ltCIIt«^. 

2. &T<â it&i it€ np«^n itit^Hpc nita^pcAit n^pn mmicc ne nA!^«^6 «^toi «^àiot!^ Mit eXe«^3«^p 
Mit i-e-&M«^p. 

3. it&i ne np<^n nnçiHpe n&&p(Dit noTitHÛ n&i ne ckt&tt&çcot n&i enT«^T*XL6>H c6oX nneTro'is& 

CTpeTp OTHHÊ. 

4. &Tro) <^qMOT ns^i n«^!:^&£k Mn &&iot!^ MncMTO efioTl Mnacoeic nTepoTeinc kothoi^t nfgMMO 
MneMTo eâoX Mnacoeic ^p^i ^n TepHMOC ncin& «^tco ncMnuiKpe vgoon n&T ne «^to» «^qp o-rnufi 
ito*! e\e<^3<^p M,ti i-e-«^M<^p M.ti «^«^p6>it neireicoT. 

ô. &Ta> nacoeic &qui&ae.e nit^^ç^pM mcdtchc eqa&ca mmoc. 

6. ace aci itTer\>TAH nXeirei itf«T&^o mmoot ep&TOT MneMTO eftoA nit&&pcon noTKK& nee^M^e 
n<wq nce^«^pe^ eneqoTpiye. 

7. Mit noTpçie ititu|Hpe MninA. MneMTO e6oA nTecHHnn MnMnrpe erpe-rp qpiù ene^Ên-re 

ItTeCKHltH. 

8. &TCO itceçiNpeç^ enecne-crn THpOT itrecHKiiK MnMitrpe Mit itOTp^e nnu}Hpe MnmX n&T«k 

tteç^ÊHTe THpOT nTeCKHitK. 

9. &ircA n\eTeiTHC nf*T&&T n^^^pcon &tco neqviiHpe itOTHHÛ ^n otto eTTO it&i no'i n&i eâoXçit 
itu|Hpe MninX. 

10. ^T<ù &«^pa>it MK neqtynpe kcta^^oot ep&Toxr eacn TecRHitK MiiMjtTpe itceç&peç^ ereTMn- 
TOTHHÛ «wTCo IIII& itiM eT9><\Tn TUiH-T Mn^OTn MnH&T«^neT&CM«^ nu}MMO !:^e eTn&9e.<i>^ epooT 
qn«kMOTr. 

11. &Ta> <^qu|& 



DE LA VERSION THÉBAINE DE L'ÉcRITURE (AnC. TeST.). 33 



CnAP. IX. 

6 ÇM n€ÇOOT CTM.M&V. 

iAn)p«>jiiift jMinepTpcnCp Ç[^)&e a'(€) en nt^CApon mm&^ natoeic n&T«^ iieq'oToe)iu| qn tjkht^ nituinp^ 

8. è^Tùi ncâc&q k&tt no*! moitchc ace &^€p«^T tuttii mh^im^ t&ciûtm !2e.c ott ne «Tcpe nacoeic 
n&^ttn MMoq ctoot exÊe tkttk. 

9. nacocic «^qaïa^ace nii&^pM Ma>TrCKC eq^^ccA mmoc. 

10. 9c€ (ig&)iie.e Mti nç|Hpe M.niH\ en!3c.ai mmoc a^e npcoxe (iieT)n&^6>ne (eq^&^M) oth ot 
^ti OTÇ^iH ccoTiiT MMCOTii H Qit iteTi\t'€ne& eqeeipe Mnn^c^^^ Mnacocic. 

11. ^M. hmcç^ cti&'r it€ÊOT Q,pA^i ^n coot MtiT&qTc MneÊOT e^OTn ^m nn&T npoT^e CTeipe 

AAOT) CTCOTCOM MMOq Ç[^p<^l ÇJ^Ml ^«11 «w^&û Mit ^«It CIU|€. 

12. nncTRCo cn«^^oir 9.tkoK nçHTq ^«^ qtootc &t6> OTHecc nnciroTOo'nq cftoA uçht^ ii&t& 
nitojnoc Mnn&C3^«w CTrceipe MMoq. 

13. àkTiù OTpiûMC. c^ciine eqTÂÊKTr &irco eitq ^n ot^iii &it ccotht nqp ç&e ep nn&C3^& re- 
\|«^^ii ç^TJkJK^T eTeftoTC eftoA. QM nec\&oc rx.9. Mncqn ns^opcon Miit^coeic (h&t«^ neqovociiy eqc- 
^1 jyi)ncq(itofte n^i npù»Me ctmm&t). 

14 ii!2e.O€ic H&T& niiOMOC Mnn<wC3^«^ «^T6> n<^T«w ii€qTC0U| 

^l^cipc jMLMOq o-ritOMOC noTOT eqe^conft iiHTn Mit ncnpoCT^HTOC Mit npcoMe MnR&^. 

15. «wTTû» q/K nC^OOTT n&l ltT&C&ÇCp<^TC It^KTq n&l TCCRTItK MTlMttTpC «w TeR^OoTlC ÇiÇoftc IIT€- 

^v^^iiH MitKi M.nMitTpc ^TCi MiiitJWT tipoT^i^ itcqiyoon ne ^lacLtt TecRxrnK n^e. noTeine rrûi^t ty& 

16. T<^i Te -e-e €a|<wcu|cone itOToeity ttiM TeR\oo\e ne itcc^coftc mmoc Mne^ooT kt<ù OTeine 

17. nTcpecei 9p<^i qjitii TecRxritK ito*! xeR^ooTle ite^Kpc MninA. ne^&Tn6>a>nc cÊoX ^t(ù ^m 
^^M^ n(c) €(Teq«^^ep«^)TC n^Kxq tto*! (TCR\oo\e) itety^kT&çep&TOT mma^tt tto'i itvyHpc MninTl. 

18. e&o\^iTM nOTftçc&Qne Mn!3c.oeic neu|«^TOTre^n&Tr n^i ityynpe MninA. &ta» cftoAçjTM noT- 
^^c^^tte Mna^ocic nety&TTCooirK oit (eMOo)aie çoot rim it<^i eiy&cp ^&i£kcc iiqhtot no'i TeR^ooAe 
?'3e.n TCCRTriiK tieui«kTr^a> ito*! n^Hpc MninX. 

19. &tra> (e)c(ç9<wi\)^co no*! T€R\oo\e eas.it TeCRTitK iteçooT en&u|a)0T ^^-r^e^peç^ nec(^t\pe^ 
"^i) n^npe MninA. e(oT)pu|e MniioirTe (ït)ceTMT<ûOT(it). 

20 pe «^Tco ... ne eca> TCRXooAe ot 



Chap. XIII. 

18 â^e Êa>R e^p<^i (e)nei⣫^ie itTeTitÊOR eç^p&i enxooT. 

19. itTeTitnc^T enR«^^ ace oirne &Ta> n\&oc eT^MOOc ^p<wi ^iae.6»q ace eite ovacAtcope ne ace 
"* ®>fl'iofi ne ace ite cecoÊR ace ite ceou|. 

20. èt^Ttù ace ot ne nR&^ n<^i nrooT eTOxr^MOOc Q^p^i ^lacoiq ace n<^it0Tq ace qçoOT &Tra) ace 
^^ Mno\ic n«^i nrooT eT&TroTrnç Q^p<^i r^htot ace ne otr otcoêt mmoot ace ne mn coût mmoot. 

21. «wTO» ace ot ne nR&ç^ ace ite qRicooT ace ne qac&acco &tco ace ne OTn oinn 9,p<^i n^Hxq 

Recneil. YIII. ô 



34 Fragments 



tXLin MMOn ^yrtù CTCTiienpocR&pTHpei tiTeTitaci cftoA. ^jmi nR&pnoc JânH«^^ ^tco itcçooT mii^6»a ne 
ituipn T&TO €£ko\ Mnc\oo\€. 

22. «^TO itTcpoTÂcoH c^p&i «wtrn^w'r cnRa^^ a&iH TepHMOc nceiit q|«^ ^P^i c^pucoft e-rtu^AMn 

23. ^T<A «wtrftoiH c^pa^i cnaca^i^ «^irci ç^p^^i c^eûponi «^ttco qMM«^Tr no'i ^iJâ«^K mn, cectti jmi 
^cA.dkMi itnacoiM iien&^ ^Tca ^cftpcati ^n c&çme npoMnc ^thotc ^&«k itac&t^itc itT€ rkmc 

24. àkTùi «^TCi m(m.&t?) €n€i(«^) Mnec(M«w^) n n . . . . ^tn 

.... €&o\^it n^epM&n Mit €ÛoXQn nRnTC. 

25. nfti«^ «TMM&'T &TMOTrT€ «poq !3c.e nci<^ Jânccjâa^ç €t&€ necMa^^ nc^i nT«kvpi«^«kTq jiuii^t 
ito'i n^Kpe MninX 



Chap. XIV. 
29 e)nicRonK Mit itCT&Taci khc m.moot itTCTHTTit a^iii acoxrTK npojMin^ CTn€ km 

tlT^^TRpxpM, ۂ^p&l eaCCOI. 

30. 3C€ en€T€Tii&ftcoR itTcaTit c^OTii cnR«^ç^ ii«^i kt&icottu Td^o'iae. cftoA. c^pa^i €3e.6»q CTpc- 
T€TiiOT<â^ ^iae.a>q &W& 3^&A€ft n^yHpc nie^oiiK Mit ikcotc nvj^Hpc itit«^trH. 

31. ^TfA it€Tttu|Hpe tt«ki itT&T€(n!3c.o)oc (sic) ace CCII&(ai6>11€) «TTCApn 

32—36. Lacune. 

37 nT&Traca» n^en ne^ooxr itc& itR&^ ^P^> î>^ T€nXTf«e mrcmto càoX junacoeic. 

38. iHCOTC s^e n^ynpe rik^ith Mit ^«^Aeâ nçiHpc iticc^onH «^-rcon^ e^Tl^n itp«AM€ ctma^t 
tiàki tiT<wir6a>R e^p&i eit&T enR«w^. 

39. «^T6> &qu|&!3c.€ ita*! mcottchc ititcivy«kae.€ itn&(ç^pM it)$|Kpe mpoT (MninX) n\<^oc 

40—41. Lacune. 

42 TATIt^QC. (MlieM)TO «ftoX (IttteTlt!2e.&)9e.C. 

43. ace r&mc^Xhr mr n€3^&n«^Kn<^ioc MM«^tr ^i ^ih mmcotr eftoA. ct^tro r^^tra^^t^ tnacotic 

RqR&tyCOItC &R Q,P<^l R^HTTHirTR R^l hslocic. 

44. &Tra) RTcpoTMOH^OT «^v&(ttR e^p«^i cacR T&ne mrtoot tri&oitoc RTak.i&«TRH (rt€) nsto- 
€ic MR m6i(tckc) muoîtrim (mmoott eâoX)^R Tn&pcMÛoA.H. 

45. «^TO) &qei €(n€CHT) 



Chap. XVI. 

14 ^n Tcoiiye mr ^€r m«^ ReXooAe nft&Tl RRpcAMC €TMM&ir ReRR&nopRO'cr 

ne RTRRHT &R eç[^p&i. 

15. «^Tco d^qç^poty r^ht eM«wT€ r^i mcatchc &ir<â ntac&q R^w^pM nacocic ace Mnpnpoecx.^ 
€T€T«TCi& oveiii«irMei«k eT&A&^T mmoot tc Mniaci mmoc OT!:^e mri^mhc \«^&-8* mmoot. 

16. «wtrcd neac&q ro*! mcdtchc R&ç^pR Rope ace T&fto RTeRCXTR^^fCûi^H RTeTR^ycone eTeTRCÂT(»*3 
MiiMTO efto\ Miiacoeic rtoh rmm&t &ira> &«wpcoR Rp^^cxe. 

17. &ira> RTeTRacLi iiot& itOT«^ RTemjgoirpK RTeTRT&\o eç^p&i eaccooT ROTvyOTr^KRe RTeTRRT(»'« 
MncMTO eûo\ Miiacoeic uot& noT& RTeq^OTpn u|ht ra^iotr R^OTpH «wtco rtok mr &<wpcttH nov*^ 
noT& RTeqvyovpH. 



DE LA VERSION THÉBAINE DE L'ÉcRITURE (AnC. TEST.). 35 



18. ^T(ù ^ nôtres noT«^ aci nTcq^oxrpH à^TTA^Ko tç^p^^i €9e.6>OTr noirRû»QT a^TO» &TrTc^Xo ctXLCùOv 
• noTogoT^Hitc ^T(a A.T&^cp&TOir ^«^th npo tiTCCRTriiH MnMiiTpc no'i mcdtckc mu «^&pa>n. 

19. ^TtÙ ^ ROpe T«^^0 €p«^Te nTCqCTIt&^Itt^H TKpC €^p«^l CaCCAOT ^&Tll npo tlTCCRTIlK MII- 

Anrpt àkTtù Ki(\OT<ùn^ eftoA. ito'i ncoo-s* jninacocic CTCTn^wK^ai^H Tnpc. 

20. <^iro> <w nacocic pia^ace ita^^pM moitchc M.n «^«^poit cqocio mmoc. 

21. ace ncpat. tkittii eÂoXçn tmktc nTeiCTit«^i^6>f*K itT^oactiOT itOTrcon itOTcar. 

22. <^tr«a «kTn&ÇTOTr eç^p«^i cacjiii neirço neact^Tr ace ntiOTTe nitOTTC nnenit«k Mn c&pj tiiM 
ciiptc otrpoMiie hotoat &qp itoûc epc Top^n Jânatoeic itH-r cacti TCTtt&t'aii^K TKpc. 

23. a^-^tt «^ nacocic pi«^9C€ Mti mûsttchc eqacco jnumoc !3c.c ^&acLe jKti TCTti&i^CDt'H €H9e.iû mmoc> 

24. ace c&^c TK's^Tn. eâoA MnH6>Te iiTecin&T'a>f^K nnope Mit !:^&-e-<^ti jun. &fteipa>ti. 

25. «^-rco «^^TùtOTn ita*! motckc «wqftcoa u|«^ s^d^-^&ti mu «^ftipcon «wtoi «^ttâoïk tiMjyi&q THpoT 
HO'ci fncj nenpec&TTepoc AiniKÀ. 

26. ^T(ù «^q^&ace n&Q^pii TCirti&f«a)^K eqacoi mmoc ace nepae. THTTti ititecHiritK nneipoiMe 
tTii«i^T «kT6» Miipaca>^ e\«^&T çn iteTiyooii ti&T MnepTpeTeTiiT&RO hmm^^w-t Q^p«wi çn nofte iiim. itTA^T. 

27. «^TO «wTC&^ciaOTr e&o\ MnRCOTe tiTeCH-riiK naope !:^<w««^ii a^^e Mit «^ûipcon «^irei eftoA. «^Tr«^- 
^tpi^TOTr ^Tïi npo nTecKtrnH ^-roi neir^iOMe Mn ncTOïKpe jmn Te-s'&nocKeTrH. 

28. àkViù neacLA^q no*! moittchc ace ^m n&i TeTn&eiMC ace nacoeic &qTnnooir mmoi eep nei- 
2ftHT€ THpoT ace nçt^poi &n ne. 

29. ejgace r«^t<w hmot- npa>M€ niM cen&MOT n.a'i n&i. 
30 — 42. Lacune, sans qu'il y ait lacune du ms. 

43. tt.Tiù &q£k6iH eçoTrn n^i mcûttckc mr &&pcon mii€m.to eftoX nTCCR-mK MnMnTpe. 

44. &Trû» «^q^&ace no*! nacoeic n&ç^pM mca-t-ckc xn d^&pain eqacoi mmoc. 

45. ace nepac TKTTTn e&o\ nTMHxe nTeiCTn&.t'coi^K T&oacKOir noxrcon rottcût «^Ta> «^th^^tot 
^^cKL ne-rço. 

46. à^Ttù ncacd^q no*! mcotckc n&^pn &&p(on ace aci nT^OTrpn nt'T&Xo eç^pa^i eaca>c no-rnfift^T 
^&oX^M ne^trcia^CTKpion &tco nf*T«^Xo eç^p&i eaca>c noiriyOTr^Hne ni^aciTC ^n otro'enH eçoirn er- 

w«^PCj46oXh n^T«^Ao eç[^p&i Q&pooxr &cei i^&p eûoX no*! OTopi^n MneMTO eûoX Mnacoeic «^c^itootc 
«OTMvgq MnA.<wOc. 

47. «wtrco A^qaci no*! «^^pcon r«wT<^ -e-e nT& mcotchc iga^ace nMM&q &qncAT eTCirn&f<<âf«H «^ttco 
>*^r ne&qç^iTOOrq ne no*! noxrcoaiq 9,p&i ^m n\&oc «^ttco «^q^^ e^p<wi Mnu|OTQHne nqrt^Xo e^p&i 
î^ iiAc^oc 

48. «^Tio «wq&çep&Tq ^n TMKTe nneronç^ Mn neTM.ooirT «^q^poR no*! noxrcûvgq. 

49. nenT&TMOTr !:^e 9,p«wi qm noTriouiq «wirp MnT&qre n^o M.n c&çiq nvge n&A. nenra^iTMOir 
*^^e Rope. 

50. «ktrtt d^qRToq ns'i <^&pa>n vy«^ mcotckc epM npo nre CRirnK MnMnTpe «^q^ppe no*! noTca^iq. 

Chap. XVIL 

1. «^vtt <w nacoeic ^&ace Mn miû-tchc eqaco» mmoc. 

2. ace |y&ace Mn nvynpe MninA. nf«aci eftoA^iTOOTOT novo'epcâft ovo'epcûÊ R&T«k nni nnn&Tpi& 
^^«Xç^iTn «^p^oon niM nx^wir r&t«^ khi nneTn&Tpi«^ MuTcnooTc n(repcoÊ. 

3. «^vtt c^<M Mnp«^n MnOTr& nOT«^ eç^p&i eacM na'epcAÊ n^e-rei OTO'epiûÊ r&p noTosT ne e-re^^ 

*^^T«w c^irA.» RTe nni nnetrn&Tpi&. 

5» 



36 Fragments 



4. eHeH&&Tr ^p&.i ^n TecHTriiK MiiMnTpe MneMTO cûoX MiiMiiTpe ^n n&i '^'ii&OTron.^T e6o\ 

5. «kT6> cn&^cone npcoAie n&i €*Vii&ca>Tii MMoq neqo'cpcdû ii«k^ otro) &Tro> ^n&qi e6oX ajulov 
JA.neHpMpM nnuiHpc mushA. neTOTHpMpM mmoott e^p&i eaccoTii. 

6. «kTO) & MCOTCKC u|«k3ce Mil ttvyHpe mhikX &Tr6> &Tr^ n&q TKpotr no'i netr&p^cdn OT^cpoil 
£noTr& &p;)^a)it OTr^epcaû H&T«k &p;xa)it H&T«k hhi nnexrn&Tpiek MnTcnooxrc tt^epioû &tr€o n^cp^i 
iiii&&pa)ii ^n TJA.KTC nii^ep6>&. 

7. &Ta) & MCATCiic n& no'cpooû mucmto e&o\ Mnacoeic ç^p&>i çii tccrhiih MnAntirpc. 

8. ^TO) «kCiycone Mnqp&cre &q&(OR e^OTii no'i mcottckc mu &&pttii eTecnniiH juniMnrpe «kV^c 
cicçHKTC A.q'^' OT6> iio'i iio'epa)& iiii&&p6>ii eTHi itXexrei &qT«kTO £6oX iiot*^' ot6> &qT€HÇ^pKpe e&o^ 
&qT«kTO e&o\ n^n H&poi&. 

9. &-T(o & MCOTCHC eiiic ^ùoK nn^epooû TKpoT mucmto cêoX muscocic n&^pen ntgnpc THpov 
MniH^ &Tra) &Tii&Tr epoOT &qf^i tt^i noT^. noT& Mnqa'cpa)&. 

10. «wTfû neac&q tto'i nococic n&^pM mcotckc f^e n& no^cpcdû eç^p«ki ii&&pfûn MncMTO cÂoA 
MiYMttTpe CTe^&peç^ cpoq noTM&ein ttnuiHpe nn&TCfiDTM itTe ncTRpMpM ^o ^laccûi ttccTMJiiiov. 

11. &Tra) &qeipe iio'i m6>tckc mu &&pa>ii r&t& ee nT«w nocoeic ^6>ii eTOOTq mmaitchc t&i tc^c 

12. A.T4Ù ne^xLdk.T n^i n^Kpc MniKA. c^oth ^m mcotchc oce eic^HKTe &ii6>3e.ii &nT«kHO &t- 

13. oTon niM CTt^co)^ ctcchthh Mnacocic c^mott ui&tmmot a|«kûoX. 



Chap. XVIII. 

1. neoc&q no'i nacoeic n&^pn «k^^pcoit eqacco mmoc ixl^ utoh Mit ncRv^iipe &Tr6> nm tiTCRnà^ 
Tpi«k TeTtt&9fi.i nnoûe iiii£TOt&&û. 

2. iiTon Mil ncnuinp^ TCTit^aci nnnoûe itTeTiiMiiTOTHKÛ «kTfû iteHcniixr Tec|>TrXH tiXcTCi iiai.i^ 
Moc tiTe iieHeicûT c&^6>ot e^OTii epou M&poT«k^OTr epou nceXiTOTpi«ei h&h &t6> utoh Mit neii«9Hp» ' 
hmm&h mucmto e&oA. htcchtiik MnMiiTpe. 

3. ^TO) nce^&pe^ eueHOTepoie mu itOTepvye utccrtiik hAkii necueTH eTOTr«w&û mu nce'^ 

CI&CTKpiOK llll£Tr'\' nCTOTTOl CpOOTT OCC tlIlCTMOT It^I tieiROOTe ItMMKTIt. 

4. M&poT&^OT epoR nce^&pe^ iiOTpuie iiTCCRTriiH MnMitrpe h&t& XiTOTpi«i«w him iitc r^ 
CRTiiH nuiMMO :^e nneqci e^OTii ly&poH. 

ô. &Trct> £T€Tiieç&p£Ç^ i\OTrpu|€ iin£TOT&&û jun. notrp^e MneeTCidkCTKpion iit€tm^6>iit vyo^nc ^i 
opdk.1 ^n nuiHpe miisiiA. 

6. &noR 2i.e «ki3£i niicTnciiHT iiAeTeiTHC e&oA^n tmktc nnvyHpe muihA. hot^ eqro Mnococ-S 
eTpcirAiTOTpi^ei iiiiMii&^nc (sic) iiTecKTitH MUMurpt. 

7. &Tra) UTOH mu iienuiiipe iimm&r cTeTiie^&peç^ eTeTitMitTOTKHÊ r&t& cmot niM tire nc^'^ 
ci«kCTHpioti Mil neTM n^OTn MiiRdwT&neT&CM«k ^to) CTCTiieAiTOTrprci iiiiA.eiTOTpn& Mn^ tiTe'S's^ 
MnTOTHHÂ nuiMMO 2^e eTii& Mooiye e^OTti cpooT qn&MOT. 

8. ^TO) & nococic u|&ae.e n&^pii &«kpa)it eqt^co) mmoc !2e.e cic^khtc «wuor &i*\' khtii mh^Ai^P^' 
nii&ii&p3(;K e&oA^ti i\r& him n&i nT&TTft6ooT n«wi n^i niyHpe mhikX «ki*V mmoot n«k.H ^vtkio ^^' 
HenvsHpe mhhccor hothomimoh nu|«k ene^. 



DE LA VERSION THÉBAINE DE L'ÉcRITURE (AnC. TeST.). 37 

9. &triû n&i jiidkpcq^cone iiKTit £&oX^n nR^^pnoc ftTOtr«k«^ ne^i iiT&trTftûooir «ûoA^n ii€Tr!2i.6>- 
pon THpOT «wTo» ft&oX^n noÂe him tiT&T iieTOTrii«kT&«kTr n&i eûoX^n neTOT«k«kû THpOT exrti&vya»- 
(ne) 

10—20. Lacune : il manque un feuillet du ms. 

21 ^n TecHTTitH MUMiiTpe. 

22. «itrûi luic n|9Kp€ mhikX ûcoii e^oxrii acin tchot cTecHxritK MiiMiiTpe aci noTnoûe mmot. 

23. nAcxrciTHC &.« iiToq €qcXiTOTpi«ei tiTÀiTOirpreidw tiTCCUTtiH MiuuttTpc «wTTCo tiTOOT ctreaci 
tuiCTnoÂc otritojtniMon na|& ene^ enetraccoM &to) 9.p«^i ^n. TMUTe nnuiKpe MniKX tine-THAHponoMei 
ftOTRXnponoMe i«k. 

24. CTÛe ae.€ npejtn&Te (iiii)igiHpe jurninX tu «^nop . . . X ^n oxr «ûoA. 

eT&&T (M.n9fi.O€i ?)c «wiT&(&Tr nii)XeTeiTHC (^n OTKX)upoc erûe n&i «kiacooc h^^^t !2e.ft ^p^i ^n it^Kpe 
aiiih\ niiciTHXHpoiiOMei iiothXkpoc. 

25. «wTCO «k nscoeic ig|«k3e.e ii«k^pM jiicaTCKC eq^cco mmoc. 

26. ae.€ nXcTftiTHC çcoott eHeiy«k!2e.ft nMM&xr nc't^e.ooc h^^t oce £TeTiiu|«kiiae.i eÂoA.^iTn nvyKpe 
AnmX AnnpcjniHT n&i iiT&i«k«kq nuTn eûoX^iTOOTOxr ^tt OTH^Hpoc itTcoTn ^kottuttu eT6Titeqi €ÂoX 
A^HTq noTrncdpac eJ&oX eT&&q jA.nae.oeic itotrpeMKT e&oX^n OTpejA.uT. 

27. ^Tiù ncTiiiicopae. e&oA. cen&onoxr epa>Tn n^e hotcoto e&o\çti oxrscnooT Mti OTqi e&oX^n 

28. liTOkTii çcottkttu eTftTiiencopae. eûoX tiTCi^e eûoX^ti nMiicopae. e&oX i<Te nacoeic eûoX^ii 
n€Tiipcjti«kT€ TKpoxr ti«ki ^TÇ-Tne^ocnoT cûoX^ith nuiHpe jmniKX iitctii^ e&oA. h^utot nn&ndkp^u 
Miiatoeic €T«k«kT it&&pa>n noxrHHÛ. 

29. ncTTO ttHTn. THpoxr CTeTiieqi e£ioA.n^HTOT noT&n&p^H eT&«kC Mnacoeic u eûoA^it &u«wp^K 
**»^ nenT^wtTTÛÛoq eûoXn^HTq. 

30. «wT6> eneacooc n«kT ace eTCTiiuid^tiqi ti.T«kndk.p^K eJ&oXnç^HTq cen&onc itXeTeiTHC (sic) n«£ 
•^o^t^eiwHJiiLa^ eûoX^ii OT{ac.)nooTr tkToa née noxrc'enHJAek e&oX^n OTç^poïT. 

31. &Tra) eTerneoTCâjA. MMoq ^p&i ^Ja. Ja.& niM. nTcarn Mn neTnignpe ace OT&eHe n&i nnxn 
^'^^ nn€TnXeiTOTrpxM& n&i eT^&i çn TecRxrnK MnMnTpe. 

32. «kxrcû nTeTn«kï]fi.i «^n ne eTÂKHTq nOTiioûe eTeTnv9«kiiae.i nTeq«wn«^p^H e&oXn^HTq &Tr6> 
't^Totriwd^ iiTe niSKpe MniuX nneTitac&^MOT aceH&c (luieTn)MOTr. 



Chap. XIX. 

1. & nae.oeic ui&ace n&ç^pM mcûttchc m». &&p6>n. eqacco mmoc. 

2. ate 

Chap. XX. 

1. à^Tiù «kxreme no'i niynpe MninX mu TCTn&rcdC'H Tnpc eç^p^^i eTepHMOC nciit& ^m n^opn 
nc£oT «kirco «^qo'Cû n^i nX«kOC e^p«wi ^n R&ai.KC «k M&pi^&M mot ^m. nM«k eTMM&T. 

2. «wtTTOMCC JKM^^T à^Ttù ueMn MOOT ne nTCTn&rcûC'u «^tr« ^trcoiOTr^ eçp&i eatn mcatcuc 
''*^** «k&pcoii. 

3. «w nX^kOC c&^OT nn«i^pM mcotckc eqacco mmoc ace ene Tnoqpe Te enenT^wiiMOtr e^p&i ^m 
"^^Ho linenciiHT MneMTO eûoX Mnacoeic. 



38 * Fragments 



Mtt linTÂitootre. 

5. &7ra) oi* ne nvy&T Mn«ki ace &TeTiiiiTn eûoX^n hhmc CTpenei €ç^p«ki encutu^^ c-eootr ot nt 
n«ki ncesco MMOq «^n &7r6> Mit ûa> nHiiTe çi ûa> neXooXe ç^i ûco n^epM&n oxra^c jmui moo7 ^oon 
erpenccd. 

6. &Tr6> &qei no'i Mcatr ckc jtun &&p6>ii jtuncMTO eûoA nTCxriu^rttrK cpjui npo iiTCCRHitK mm- 
Mitxpe «kTTA) «kirn&^TOtr €^p«wi eacjtn ncor^o «wTCo &qotrcoit^ eftoX no'i neootr jtunâcoeic lui^^^jp^kT. 

7. «kirco nacoeic vs&ace KK&^pjui M6>tchc eqae.(o mmoc. 

8. 3e.€ aci AuncTepcoû h^coott^ f>»VJ ft^oxrn eTCxrn&rAim utoh Mn &&pttii jtuncHCOK (»ie) ^rti 
vs&ace Mil TncTp& MneirMTO cûoX ecttdw*^ nnecMOOT tiTCTiiTCO tiTCtrn&rûirK juin itctrTftnootrc 

9. «k MCOTCHC ^i Mn^'epcoû n&i «TMneMTO eûoX Miiae.O€ic H&T«k ee kt& nacocic âcooc 

10. &Tra> &qc6>OTr^ e^OTn na'i mcatchc mu «k&pcon iiTCTn&t'iorH mh^mto €Ûo\ nmcrp^k &to 
neac&q K«kT ace ccotm epoi k&tccatm mk Tnn&€iii€ niiTti e&oX^tt ^n€Tp«w notrMOOtr. 

11. &T0> «k MCdTTCHC qci €^p«ki itTeq^iac &qpo>^T nmcTp^ eç^pe^i ^m n^cpnft nccn cn&Tr «^qi 
eftoX ito'i MOOir (ne) en&vycdq «^cctt no'i TCxrn^wt'ioc'K mk lifttrTftnooxre. 

12. &Ta> ness-^kq no'i nf^oeic nn&^pM MCdxrcKC mk &«kpttK ace «Tftc ace MncTKniCTCs^c €t66o 

MMOI MlieMTO €6oX KKCgKpC MUIhX €T&€ n^kl KT€TK«wï]fi.l &K KTCOTK nT€ICTrK&f*«ArK C^O-S^K CniUi^ 

n«ki KT«kiT«k&q K&xr. 

13. n&i ne h'mooi* nT&K^\on& ace &Trc&^OTr nd*! K^npe muihX mucmto €6o\ Mnococic àkVtù 
&qT66o €^p«ki n^HTq. 



Chap. XXIV. 

13 ac.€ n«iï]fi.ootr . . . . kc(?) «^-Ka^Ti^TroOTr. 

14. à^TTtù TCitotr ^K«wncoT €^p&i en«wM«k &MO-Qr T&Ï3C.I vgoacKC k&r ace cpe neiX&oc n&p ot jiiineR- 
\&OC ^K ^tkH KKe^ootr. 

15. à^Tfù KTepeqHTOq eTeqn&p&ÂoÀH ncaca^q ace n€ï3fi.€ n&A&ç&M iivyKpc Kficûip n€ae.€ npeiAe 

CTIttpÇ^ ^K OVM€. 

16. €TC6>TM eKvy&ace makoittc eTCOOTTn KOtrc6a> câoXç^itm ncTâcocc ctk&it ctr^opa^cic iitc 
niioirT€ ^K OTrç^iKK& epe K€q£i«kX coKn e6oA.. 

17. "^K&T&Toq &Tra> tckott ok ^k^cmott &i*6> Kqna^^coK coottk «^k otk otcioi' n&V9«k eftoX^n 

la^RCdft à^T(Ù OTTK OTrpCûMe K&T6>OTK CÂoXçK ÏVIhK qn^k^OTCA^q KK&p^KI^OC MMÛM^Û qn&^CÉiX Rn^Hpc 
TKpOTT KCK^. 

18. eai.coM qK«kV9a)iie KOTH^HpoKOMie^ hc&i* neq^ce^sce qn&vgcone KOVHXHponoMi& (ninX) 9k.c 
<wqei e^p&i ^n oto'om. 

19. qK&TCdOTTK eûoA^K i&HCûÂ nqT«kHO MneTna^OTasia^i câo^^k troXic. 

20. à^T4ù KTftqK&Tr (êic) cn^kMd^XHH «^qHOrq €T€qn«^p«kftoXH ncoc&q ace otr&p^n kt€ n^c^noc 
ne n&M«kAHH neTcnepM«k K&T«kiio. 

21. &Trco KT€pftqK«kTr ena^incoc «wqnoTq ftTeqn&pe^ûoXH neoc&q ace qacoop tiari n€iiM«k noTttç^ 
&Ta) eRV9«kKn& neHvynpe ^p«^i ^k otmerp^w. 

*22. &Tr6> ei*v9&K^(one K&e<op n^i ^en vynpe Mna^KOTproc K«^cci*pioc K«k&i^M&A<»TeTre maor. 
23. ^tro) «^qHOTq on eTeqn«kp&ÂoA.H neace^q ace coo) niM ncTn&cgcdnc cpug^^n nnotrrc lUi km. 






DE LA VERSION THÉBAINE DE L'ÉcRITUBE (ANC. TeST.). 39 

24. «ktrfl» ^tM'T cBo\ ^n tiarioc «no'iai.pecûc (ne) ttce^jumo ne^cco^p cen&MCR^ n^cftpe^ioc &Ta> 
26. iiTcpc 6&X&^&M. ai.€ Tcootrn &qûa>R &qHToq e^p^^i €neqM& ft^^Xa^H ^cMnq &qHToq €^p«ki 

Chap. XXV. 

1. &trtt niHA OTtt^ ^P^> ^*^ ca^ai^Tin «^ nX&oc acco^M cnopnexre mu ttvyeepe jMiMtt«k6. 

â. &trtt &TrT&^jMi07r €^p«ki eacii ne^TCi& KtiftTrei!2i.o>Xon & nX&oc ot(ùjk eÂoX^tt netr^TCi^k «^ttco 

3. «^ hihX v9Mcg€ n&€€^c|>ei«a)p. 

4. ii9e.o€ic ai.e ^qo^cditT ^n otro'otiT e^p&i eacM niKX &Tr6> neace nacoeic jA.M.6>trcHC ace oci 
n&P3^HfOC KiM. KT€ nX«wOC iim«ip&TirM«^Ti;{e mmooit M.n!2e.oeic MneMTO eâoX Mnpu &tr6> Top^H 
An^ottT li&HTOC e&oX miyihX. 

5. «wTTûi nesfi-ft JA.A)VCKC iinec|>7rXooi*€ mhikX acft M«^pe noT«k noT& jmioi*ott jyiiieqpjtiL iiHi nen- 
T&qa|ttne (equ|M.vy€ n)6€€Xc|>€t'aip. 

6. (&va) eic) oxrpcdMft eûoX^ti itvyHpe jumiKÀ «^q(e)iiq eMneqcon JKn, OTC^iMft e&oX^JMi M«^ai.i^«^>i 
AncATO cÂoX jMiMttTCHC à^Tfù MJi^T^ e6oX nTCtritdkt'Cdt'K THpc nitvsKpe jmiiyikX itTOOTT ai.e neirputie 
ne ^èkTjK npo nTecRtriiH Mnj^nTpe. 

7. «^-9*0» KTcpeqn&xr no'i c|>eii\eec nvyHpe ii€^e&;{«kp n^npe K«k«kpfûn notrKHft &qT6>OTn eftoX^n 
^^HT€ nrcTnàkViùVH «^qaci noTCipûïM&CTHC ç^p&i ^it Tcqa'iae.. 

8. &qftttn e^OTn CTCç^pcd ^i n&^oxr AnnpcdMe nicpdwHXiTKC «^qHoncotr Mnecn&tr npcojMie nicpa^K- 

^'THC MK T€C^IMft CftoX^lt TCCOOTe ^TTCO & TOpi«H Xo CÂoX^K KVyKpe AUniHX. 

9. liftnT&TrMOT ai.c e^p&i ^ii tc iiA.Trf»K «^vp otoirTekqTe niyo 



Chap. XXVII. 

19 çû>(ii CTOOTq) MneMTO cÂoX itTCxrK&rcorH Tnpc «^xrco nc'^con «tootot CTÛHKTq 

20. «wTco eRe'V cftoA^M neHCOOir £^p«ki C2e.û>q acena^c exreccoTM. ttca>q n&i itvyHpe miiikX. 

21. &irai iiqii«k«k^ep«^Tq MneMTO eûoX KeXe«k;{«wp noTHHft &trtt eTeï]fi.iiotrq en^<Mi noTCun^ 
c6o\ MneM.TO eûoA. jumacoeic ftTii&ei e&oA^jA. nui^ace iiTcqT&npo ticcAcoH e^OTK on ^i nvy^^ace 
ttT€qT«wiipo itToq M.n ttvynpc M.niHX mu TCTii&i«ttrH THpc. 

22. «wTTtt &qftipe no'i Mcaxrcnc h&t& «e nT«^ nacoeic ^coti eTOOTq &Ttt nTepeqae.i nincoTC 
«^qT^w^oq ep&Tq juineMTO e&oX neXee^ij&p noxrKn mii^ot eûoX nTCTii«kra>i«K THpc. 

23. &7rû» «^qTa^Xe ncqo'iae. e^p«ki eaccoq «^qcxritçiCTek MMoq n«^T«k ^e nT«k nacoeic ^6>ti CTOOTq 

Chap. XXVUI. 

1. &tro> & nsfi-ocic uia^ace n&^pjui mcotchc eqoccd mmoc. 

2. ae.c (^con) ctootoit nnuiHpe mhihX nc'ae.ooc na^ir croccommoc ace (ii«k)ai.ttpon n&T«kftio (tt«k)- 
H&pnoc csrcTOi hc^hottûc ftTCTitCT&Xooi* ite^i e^p&i ^n ii&vy«k. 

3. &Tra> ftKeacooc ite^T ace n&i ne nna^pnoc CTCTncnToxr Mnacocic ^leiû cn&'r ep oirpOMne cjuin 
acûin ç^cdOT ene^ooT cto'AiX ^n'oTMOirn eûoX. 



40 Fragments 



4. CReT&Mie iioir& ç^ei c^tootc &ta) cReTa^Mio fsic^ njuie^ cn^wir nç^ieiû jMinn&'r npOT^t. 

ô. A.Tiù CReTikMie npejA.iiT juinvsi nca^MiT eqT&MiiiTr ^it OTp&qTcooT niyi nneç^ 

G. enco^iX MnAUOTti e&oX ^t^tch^ t^wi €Tit«kV^a)nft ç^p&i çja. htoot itcin& ctctoi nc^nOTÊc 

7. a^TO) TeqcnonaiwH np&qTOOT jmnuii enOT& ^leiû op&i ^JA. iieTOT«^«k& CRe OTrcoTtt €£koX hot- 
cnons^H n(ci)Rcpoti Annocoeic. 

8. ^Tùà eRCTa^Mie timc^ cit^k^-or ti^ieiÊ Mnndk.T itpoT^c r&t& Teqo^TCia^ «^ttco R&Te^ TC^cnons^n 
eTCTii£T<wMioq CTTCTOi KC^'iiOTTÂe Mnocoeic. 

9. ^Ttù ^p&.i ÇJA. ne^ooT n.n.c&â&&TOii CTeTiieit ^leiû ch&t eT^n OTpoMne n&Toc^iK ^tm 

10. &T6> n^oAoR&'crTa>M& nnc&ûû&TOtt ^p&i ç^it iic&&6«kTOit ^if^Ai neo^iA. noToeivy him jun 

11. e^T<ù ÇP&.I ^it ncoTr& eTeTtieti oto'A.iA. jimacoeic M«^ce cn.«kT e&oA^it tie^ooT 0*9*0 iXe c^^t) 
it^ieiû noTrpojmne 9.M.ÏI acÂiit ^i6>ot. 

12. uiojiiiiT itpejA.iiT nc&MiT eqT&JA.iHT ^ itc^ enoTra^ M«kCe &Ta) cita^T itpeMHT kc&mit cç\t&- 
MiKT ^i ne^ en0T«k oiXc. 

13. &Tr<û OTpcMHT itc&MiT cqT&MiKT ^i iteç^ enoT& ^i€i& OTO'iV.iX itCTOi ne*ViiOTfte eTR«kpnot 

M.n'XLOClC. 

14. a^TO) TeTrcnona1.11 Tn&vye mh^i n.<wv9<ûne enoT«w M«kCe &tco npevsOMiiT CsicJ jtunigi n&vgA)nc 
eno-TAk osXe &Tr6> nTpeqTOOir Mnu|i it&ogcûne enoT^k. ç^i€i& itdk.i ne n^oA.OR«kTT6>M& e-reûOT eftoXç^n 
OTreftoT eiie£idk.Te nre pojuine. 

15. «^Tco OTO'ie eûoA^it n&&dk.jA.ne ^& noÂe ^p&i ^i^^cja. neo'XiA. tiOTroeiiy kim. e-reT&Mioq ah 
Teqcnotu^H Mnocoeic. 

16. ^-ircû ç^p&i ^M nuiopn i\e&OT itcOT jA.n.T&qTe jiineftoT nn&c^«w ne Mnocoeic. 

17. ^TTCo COT MiiTH AineûOT ne nv9«k nreTiieOTeM «^^«k& ncdwuiq 11^001*. 

18. 9kTfù n^opn ti^ooTT ndk.u|(one hottco^m eqoT&dk.& iiktii ntieTiip A.&&T n^6>6 naiMcge. 

19. eTCTiieen ^en ^oKoK^rrroiM.^ 



CiiAP. XXXII. 

11. ... n«k7r enR&^ n«ki eiiTdwicapR AiAioq n&ûp&^&M j^n ic&dwR Jkn i&roi>& jKnoTà^^ir (sic) r^p 

ItCO)! ^1 n&^OT JA.MOI. 

12. nXHit ;xdwA.e& nuinpe niec|>onn nenT&c^ncapfie. e&oA M.t\. ihcotc nuinpe iin«wTH. 

13. 9fi.e &TOT&^OT itc& nocoeic ^i n&^OT jniAioq d^Tco & nacoeic o'oiïht ^it oto^caiit eç^p&i 
eacjA. ninX «kqaco jk/koot eûoX 9^p«^i ^R TepHMOC R^Aie npoAine \y&RTC6>ae.n it^i Tc^enea^ Tupe n&i 
eTeipe jMinnoKHpon MneMTO eÂo\ Mnacoeic. 

14. eic^KKTe &TeTRTa)OirR enj^^w RneTneiore noxrcooT^c RpcdAie npeqp nofte eoirûi^ on eacLA 
n^cdRT eToprH Mnacoeic eT^p«ki escM. niiiX. 

15. ace TeTR«^RTe tki*tr eûoX MMoq eo^cd^ eTOOTTKTTR eR^&q ncoiTit ^p<^i ^1 naci^ie iitct- 
n«^n&Mi e^OTit eTeiCTR&c^carn THpc. 

16. àkT(ù àkT^ AnnetrOTOi epoq netsca^^ f^e ^en pûe necoOTr TRR<^ROTOTr jMin€iJtiL& khtAhootc 
&Ta) ^en no\ic JA.it eRe^nocReTu. 



DE LA VERSION THÉBAINE DE L'ÉcRITURE (AnC. TeST.). 41 

17. &tr<» &itOK TiiK&^ooHn nnoirpcgc ^i^h , lutvyHpc M.niHX ui&nTenâciTOir €^oi*ii enciTMa^ Ttut«k- 
nocRCTH ai.€ eceotrc»^ ^P^> ^ ^^ noXic eirco&T mmoot eTÛe kctotth^ ^ja. iiii&^. 

18. KTim<diTOH &n cncKHi u|&itTOTrna>cg ە3fi.ttOTr no*! ncgHpc muihX iiot& notr^ tiTcqHXHpo- 

19. &trtt itTnn^kRXHponOMi (Te «^non ^p&i ii^htot acin nenpo Miiiop9k.«knKC &Trco JA.nncttq ace 
«ont kcrXhpoc ^p&i ^i neapo jMiniopai.«knHC ^jk mjmi& tiu|«k. 

20. neâce mhùtchc. n&Tr ac'e «TeTit^sekiteipe r«^t& neicgekace ereTtiui&K^eR thittu MJitJKTO 

21. cnnoXcjMioc iiTe ^onXiCTKC niM nTOOTTHTTK nacioop jMiniop&.«inHC jiniej^TO eûoX jumacoeic 
ig&nTC ncqasL&acc oxrco^q MncqMTO €6oX. 

22. Kcep acoeic €n(R)«L^ julucmto e&oX Miiacocic ^ircd Mnnc«k K«ki KTeTiiHTft thittii TftTn«kCgcon€ 
iui4Tno&€ jtunejMiTO €&o\ jMniacoïc JtM ninX &to> nciH&^ n«kV9a>iie hhtii mu itotrMdk K«^M«k^Te juhicmto 
(£o\ jiiiiiae.oeic. 

23. €TeTnTM.eip€ &.e ^i K«ki T€Tii&p no6e M.neMTO «ÂoX Mnacocic «^xrco TCTna^cotrit neTiiKo6e 
ne ep^&n (jMine^ooir) T&^e tktttk. 

24. («iVûi KTeTii)Ha>T a^e tiHTit jMijA«^ir«kT thttii it^en noXic nTeTii«knocHeTH &Tra> çcit pcooTC 
ftftCTiiT6tiootr€ èkTiù ncTiiHir cÂoX^ti TeTtiTe^npo €TeTKft«^&q. 

25. n€ae.&Tr tto'i tiu|Hpe n^poTrÛKn mu ncgHpe nre^a^ nti&^pM. mcaitchc €toc(ù mmoc oct nea^M^&X 
K^cipc II&T& •»€ €T€ ncitacoeic ççttn ctootk. 

26. TKti&nocRctTK Mil iieii^iOMe mu ttetiTÛnooTe THpoir K«kV9Coii ^k mhoXic nc^^kX^k^kS^. 

27. neK^MÇ^a^X ai^e n&acioop TKpoir ct^hr ^ttco e-srTH^ mucmto e&oA. Mnae.O€ic ennoXcMOc 
>*c (T€p€ nat.O€ic ae.ûi mmoc. 

28. &irtt «k MCdTCHC CTK^ieT«k na^-s* ii€\e&;{«^p noirKHÛ Mit iKCOxrc nigKpe itnekTTK mu n&p^aiK 
*^iU^Tpi«i itiiftc|>TrXootr€ mhikX &trtt neacft mcatchc na^-sr. 

29. 9e.€ €p^«wK n^Hp€ n^poTÂKit Mil KU|Kpe ni««k::^ acioop kmmktii Mniop^^^aïKC otoii him 
^''^^Hr ennoXcMOC mhcmto e6oX Mnacoeic «^Ta> nTftTnp acoeic enR«k^ mh^tiimto eftoX eT€Tii€(T«^«k)Tr 

30. (eTeTii)TM3e.ioop ::^e exr^HR kmmktii ennoXcMOC miicmto e&oX Mnt^coeic ae.ioop iiTftT- 
^^OcRCTK Mit KCTrç^iOMe &T6> iteiTTÛiiooTe Kvsopn epa>Tit e^OTit cnR^^^ ti^«kn«^«iii nc€RXHpoitOMi 

8.P«kI nÇHTTH'TTll qjK nR&^ n^«ill«k&lt. 

31. &Tro-(ra)V9& no*! nogKpe itçpoTÛKit mu nvgKpe nc^^*^ «Tactt mmoc ae.ft ncTcpe nacocic aco) 

32. &KOI1 Titn«iae.ioop en^KR mhcmto e6oX Mnacoeic €^OTit €nR«k^ ii^«kn«k«kit à^Ttô ^T^TiMk\ 

"^n Mn€M& K&M&^TC ^P&l ^M llCRpO MT1IOps^«kllHC. 

33. à^Ttà ncgKpe iira^::^ mu nçiKpft n^poirÛHit Mit Tit^kV^e MC|>trXH MM«kit&ccK htc it^Hpe itia)CKC|> 

^ «A^ttTCHC ^ lt«kTr ItTMKTCpO llCKCOlt nppO lllt«kMOpp&iOC Mit TMttTCpO tUù^ lippO ItTft&C&ll HR^k^ Mit 

^i^oXic Mit ite^ocg MnoAic MHRa^ç^ ctrcatc. 

34. à^TCH & itvsKpe ni««ka^ rcat itai.€£o>tt Mit «^&.&p<o« Mit &poKp. 

35. Mit Cû»C|>«^p Mit Idk^Hp «k7r!2e.&CTOTr. 

86. Mit «wûp&it Mit &«^ie&p«kit ^ett noXic ctscocc &Trco ^eit pûe ititecooT. 
37. «k.tr6> «i ittgHpe n^oxrÛKit rcht iteccÂott Mit «Xc^^Xh Mit r^kpi^kie^M. 

d8.Mit ûccXmo)!! eTRCûTC Mit ceÂ&M«k &Ta> R«kT«k itexrpdiit «^tmoittc ettp&n tiMnoXic it«ii ct^xtrotot. 

Socneil, YIH. 6 



42 Fragments 



41. &Tra> eia^eip nignpe jiiM«^it&ecu &qûa)R ^^pe.l nnetrnoXic «^qMOtrTc epoo-sr âcc nepcooT^ 
ns^a^eip. 

42. &Tr6> «k na^Â&T &a)R &qaM nK&n«w^ mu necTMC (fie) &qjKiOTT€ epooir ace n«J&ao^ cAoXçj^b 
neqp&K. 

Chap. xxxni. 

1. «kTco iidk.s ne MM& iio'oiAc nnuiHpe mhikX tiTepoTei e&oA.^M. iiii&^ iiHKjiiLe mu t^.t^om, ç^p^^j 

2. &Tû> & jiKOTTCHC ceç^ n€TrM«w jiiJA.oo^ft jA.n ncTM«^ tto'oiA.e cûoX^itm. nuie^sce M.nm&3e.e ^«îc; 
MTi9fi.O€ic ^TO) n^^i ne jiiM& no'osAe iitct^ih. 

3. tkTTùiOTti e&oX^ii ç^p&AieccK ^M. nu|opii ne&OT ncoTrjiinT Mit nuiopn neftoT ^jm itecn&T An- 
n&c;)^«k & nuiHpe muihA ei e&oX ^p&i ^n OT^iac ecococe m.ti£ja.to câoX tinpjA. hhhmc Tnpov. 

(4.) itpM itRKMe a^^e ne-TTCûMC ne ttOTron niM e&qjA.OT e&oXn^KTOxr n&i itT^k. nacoeic na^T^^eec 
MMOOxr tgpn mmicc niM ^p«^i cm iih&^ tiHKMe &Tr6> «k nacoïc eipc on musci h&«^ ^P^i ^k ncirnoTTC. 

5. &Tra) & nu|Hpe mtiikX TCooTn eâoA^n ç^p&MeccK &Tei e^p«ki ceot^^cA^. 

6. &TTa)OTrn e&oX^n coi«;)^6>^ dk.Tei eç^p&i e ÛOT^&n n&i OTMcpoc ne nre nsce^ie. 

7. «^-TTCdOTn eûoX^n ûo^^&n «^-rei e^pa^i eacM TT^^npo n&eipa>^ na^i exe MneMTO eûoX n6eX- 
cenc|>a>n «wiro^eç^ na^Tr MnexTO eûoX MM&r!2i.a)A.. 

8. ^TTcaOTn MneMTO eûoA. ne^eipo)^ «k-rscioop nTMHTe nea^X^^cca^ eçoxrn enac&ie &trtt «wir6ttii 
noirç^iK nigoMnr n^ooT eûoAç^iTM nae.dk. le nroo-cr «k-rei eç^pa^i enerc^wcge. 

9. «wTTTcoOTrn eûoA^n ncivye (sicj «wTei e^p&i eAiM C^J t^Ttù neoTn MnTcnooxrc n^onâe jumoott^ 
MM cgûc nKdk.«kq n&nne Ç^pa^i ^n itKiXiM &Tr6> ^TOTeç n«kT MnM& eTMM«kT ^«^tm nMOOT. 

10. &TTû>OTn eâoA.^n n&iXiM «^Trei eç^p«wi eacn TepT^pa^ -eekX&cca^. 

11. &TT(ûOTn eûoX^n TepT-ep«k -e&X&ccdk «kTei e^pe^.! eTepKMOC ncin. 

12. &TrT(ooTn eûoX^n TepKMOc ne in «wTrei e^p&i e2i.«kC|>dk.r& (sic). 

13. ^TTcaoïrn e&oX^n aÉ.&c|>dk.i««w «^Tei e^p&i e&iXiM. 

14. ^iTTcooTn eûoA^n ne^^iAiM «w-rei e^p&i e^p«kC|>s:^sn &t6> ne jtun moot ne m.jk^t erpe nX«kOc^«A 

15. «kTTTCûOTrn e&oA^n ^p&c|>i!2iwin «^-rei e^p&i enoc&ie ncina^. 

16. &TT6>0Tn eûoX^M n!2e.&ie neina^ &70Te^ n&T ^n nM^&«k7r nre ni^-TM.i&. 

17. &TTa)OTn e&oA^n nM^«k&T nxe ni-eTMi«k &-TOTreç^ na^-or ^n &eepo-o. 

18. &TTa)OTn eûoX^n ^cepo^ dk.Trei e^pM ep&MO«-. 

19. ÀTTCûOTrn e&oX^n p^^<wM& «wTrei e^p&i epeMMCdn c^ia^pec. 

20. 9<TTùiOTn eûoA^n peMMcon c|>&pec dwTrei e^p^i e\c6a>n«k. 

21. «kTTcaOTrn eâoA^n AeÊcon^^ &Tes e^p&i es^ecca^. 

22. &TT(ûOTn eûoA^n neï^ecc& «wTei eç^p&i eM&i«cAA«ke. 

23. «wTTTCûOTrn eûoA^n M&i^eAA&« a.tç.% e^p^i ec«wr|>«kp. 

24. «w^TCûOTn eûoA^n c«wr|>dwp «wTei e^p&i e^^p^s^^a^e. 

25. dw7*Ta)OTrn eûoA^n ^&p«k!2i.«ke &7rei e^p«ki eMa^KHAoi^. 

26. &TTa)OTn eûoA^n m<wrkAco« «^trei eç^pe^i en&TT&&^. 



DE LA VERSION THÉBAINE DE L'ÉcRITURE (AnC. TeST.). 43 



28. &TrT6>OTii eûoX^n t&&^ &Trei eç^p&i €JAdwai.ftKn&. 

29. «wTTû>OTit c&oX^ti M&2^eiiH«^ &Tfti €ç^p«^i eceXjAa>ii&. 

30. &-QrTû>OTrii cÂoA.^11 ceXMCditdk ^trei eç^p&i ej^a^coTpov^. 

32. «^TTTCoOTn €6oX^n 6&n«ki«k «kxrei e^p&i enTOOTr iii«&:^i«&!2i.. 

33. «iiTTCdOTii eûoX^An nTOOT iii««k!2i.r«k!2i. ^TTCi e^p&i e2i.&Â&-»&. 

34. «kirrcdOTti e6oA.çn ai.€Û«^««k (tic) &Tr€i e^p«ki eÂpa)n&. 

35. «^tto^oth eâoX^n e6pa>ii«k &Trei c^p&i ec^ecio) iii^<k&ep. 

36. 9kTT(ùOTn eûoX^n t*€Cica iir&&ep «kTei e^p^i CTcpHMOC nciit «^ttcûoth eûoA^JA. nace^ie ticm 
&trci e^p&i CTepHMOc jiic|>«kp«kn t&i tc ràï^hc. 

37. «kTTcaoTit eûoA^n na^ai^KC «w-rei eçpdk.i ecap htoot ç^itotii nH^^.^ nne:^a)jA.. 

38. «kTCo «^«^pa)K noTKHÛ eûoXçiTJA. noTe^c&^ite Ainf^oeic «^qûcoH eç^p&i ejA.&Tr &qMOTr ^it 
TM.€^ ^M.c npoMne JA.ni «ûoA. (sic) ititvyKpft muikA eûoX^n iir&^ n(HHMe) om. nvyopn i\e(ÂOT n)coT& 
MneftoT (^oxr). 

39. («k76>) «^&pa>n ncq^ncge mu v^oj^tiT acOTrcdTe npoMne eTcqna^MO^ ^P^> ^ ^P htoot. 

40. èkTùï «^qccoTM no'i ^«wii&itic nppo itd^p&ai. «wto) ne^i iteqOTH^ ne ^ iih«^ç^ n;)^&ii«k«kK epe 
itcgHpe jymiHX n«^6>R e^otrit. 

41. èkTta &TrT6>o-(rn eftoX^n û>p iytoot ^tci e^p^^i eceA.MO)ii&. 

42. &-(rT6K>Trii e&oA^n C€XjA.con«^ «^irei e^p«wi e c|>iii{û. 

43. &7rTttOTrii eûoX^n c|>iii6> «kTei e^p«ki e;{û>Âû>^. 

44. «^TrTCdOxrn eûoX^n ca)ûa)H (sic) «^-res e^p&i ei««^i e ncHpo eacit nroiy ja.m6>&â. 

45. &TT6M>TK eûoX^it T*«^i &Trei eç^p^^i €ï^eÂ6> ni«&::^. 

46. «kxrTCooiTK e&oX^it a^^eÂco i\i««^:^ «^Trei e^pa^i ereX^aiii n!2i.€6X&«&iM. 

47. «kTTcooxrii eûoX^n reXMû>n iiai.eÂA.«k-edk.iM &Trci c^p«wi et^cM. utottcih n«^6«^piM M.n€M.TO 
€&oA nn«wû«wT. 

48. àkTTùàOTn e&oX^it utotcik n&ft&piM &Tei e^p&i etscit jiiM& n^cdm M,M.<ù9kù^ ç^iacM niops^e^KHC 
jMincjtiLTO eûoX ii^iepi;X<o. 

49. «kTOi &Tro7rft^n«^7r (^tm. niopaiw^iiHC nTJAKTC itieciMO)^ Qg& ^P^< e6eAc& €T^<\th jyiJMia^ n^oiTn 

JIIUKlÛI«wft. 

50. «i-(rû> & nacoeic a|&9fi.£ nn&ç^pM jikotckc ç^iacn mm«w n^6>Tn mauca&û ^&tm niopï^a^n.KC MneMTO 
«ftoX liç^iepixo) eq^co) mjaoc. 

51. 9c€ ui&ace JA.n itvyHpe muihA. nrocooc h^^tt ace htcoth TeTtt&ocioop JA.niop!2i.«kitKC e^oirit 

ô2. «kirco €TeTiieT«^RO nneroTKÇ^ THpoT ^/k iiR«kÇ^ MneTitjiiTO eûoX eTeTiteqcoTe cûoX niteirnek^TC 
neireia^cdXoK noT^T^ THpotr CTCTiieTa^RO mm-OOtt nexrCTHXK TnpoT CTeTneqiTOT jujuk-t, 

53. &Trtt ncTOTK^ THpoir cm. hràç^ eTeTneTa^ROOir &t6> itTCTncTO)^ ÇP^> n^KTq &i^ i«&p nKTii 

54. eTCTiteR^KpoitOMi Mne-rR^.^ çn otrRA.Kpoc R&T«k iieTnc|>TAooTe neroig eTCTitCT&oio n&xr 
junetTMa^ ii«wM«^^Te &tci> hctcoûr €TeTnec&RO h&tt MnexrM^w it«^M«i^T€ tim«^ ctc neqpÀti K«^ttR eûoA 
cpoq eqii&p na>ig ftT€Tti«kRXKpoitOMi i«&p R«kT& iieTitc|>TXooTe nit€Tiin«^Tpi&. 

55. CTftTneTfwRO ai^c nnero-TK^ ^p&i qiixLM. nR«^^ MneriiMTO eÂo\ cen&uicane it^i neTeTitçsotx.- 

6* 



44 Fragments 



noxr cÂo\ it^HTOT itcpânne 9.p<^i ^n iieTii6«kX «^tto) ncooTe ç^p«^i çn itftTiiTncnipooirc fWc^ ncep 3t&!&c 

^p«kl ^I9CM 11H«k^ lldk.1 HTCÛTII €Tll«kOT<û^ ^ISCÛiq. 

56. «kTTû) cn&igcaiic h&t& «e CKT&icotrcoitc e«k«ktr jkjkoc ^it&«iC lUfTn ne. 

Chap. XXXIV. 

1. «w nocoeic ig«k2ce nit&^pjA. mcotchc «qa^oi mmoc. 

2. ace ^0)11 erooTOT nitvyKpe miiihX îxlooc f>M;^ ne^ir ace utotk TCTit^^ttH c^otrn enK«^^ ^OC^' 
tiàkà^ïi nàkt K&iycane iiktii exrKXHponojA i«k nn^k.^ tt;)^«^ii«k«^n JKti neqTOcg. 

3. «kiro) cnfwvycdne itHTn no'i TKXace jiinc& juineMitT ï3fi.iii iiTftpHMOC ncin a|«w TCT^iTOtrn ca^caA 
£^T6> cen&iya) ne nHTit ito'i iiTOig MnejninT acin jiiiiMepoc n-e«wX&cc& mmXç^ acitt mma^ nu|«^ 

4. «kTO) cen^RCùTe epcoTii ikTi uto^ acin neAiitT noxr^iH nei e^p&i e«knp«iûin ^-trco qn«wn&p^rc 
ito'i ccnn&R ^Tco cit&u|a)iie n^i Teq^iH ^i neMtiT nH&2i.HC û&pnH ^tto» qi\&&6>H erepctt n«kp&^ 
nqitdkn&pikC'e nii«^ceMMa)ii&. 

ô. «^T6> qn&HcaTe eiiTOiy aciii «^ccAu^canek ne^^iMJwppoc hrhmc iitc ««kX«kCC& uiconc k^ih n&q. 

6. à^TVà itTOiy ii-e&X«kCC«k ii«w^a)ne hhtii Te 'e&X«kCC& tioo' «^troi itTO^g ne ii«ki eTii&ig|ione nRTn 
itTOvy ne&X&cc&. 

7. 9kT(ù n&(i q)n&u|a>Tie utoui (iiktii) enc«w nneM^iT aciit ^«^X^^cc^k no^ eTeTitevyi khtii ^(ot- 

TKTTTIl ^(B^pa^Tq J*.IlTOOT. 

8. &T6> 'x.iti MiiTOotr enTOoxr eTeTiteuii itHTit eâa>R e^OTii enj^n^^^ «ktroi cna^^oine no'i TeqoiH 
enTO^ nc«k:^«kp«wR. 

9. &Tr6> iiq£i6>R e^OTn eiiTOuy iiiiec|>pa>ndw «^tto) cii«k|96>ne no'i Teq^iK e«kCepii&eiit n«^i ii«k^(anc 
iiKTii iiTO^ aciii neM^iT. 

10. &Ta) eTeTiieaii iiktii jniekT&a^T tkttii nnTOiy iiMM«k iiig|& acin «wcepii&ieti cenc|>«kM&p. 

11. ^Ttù cen&ei enecKT no'i utoui iicenc|>«^jii&p ÛKX«k t^cin mm«w nv9«k e^p«ki eacn n^on&e «^to) 
nceei enecKT ikTi iiTOig ûkX ç^iacM kiom ;)^enepe« ociti MJA«k itvya^. 

12. &Ta) nceei enecKT ikTi rto^ e^p&i eacAi iiiop:^«^iiKC «wxrco ncvycone no'i Te^iK tiTe ^à,- 
A«kCC«k MJ^A^ neiR&ç n^iycone iiktii mr neqTO^ eTRCdTe. 

13. iKTùi e^ jiHCûTCKC ^a>R eTOOTOT niiigiKpe mkihX eqt^co) mmoc ace n&i ne nR«kÇ^ ereT . . . . . 



DEUTERONOME. 

Ohap. I. 

13 ^en neTnc|>TrXH iiTeTR<w('ei)cT«k. MMOOtr rhtr n&p^6>n escn. tktttr. - 

14. &T6> «^TeTRO^ttvyû n«^i eTeTn accd m.jkoc. ae.e it&noxr nvy&ace eitT&Racooq e«i&q. 

15. &ira> &iaM eftoX n^HTTKxrTn n^en pa)Me ncoc|>oc npJA. ncûco &Tra> npjtn iiçht &iii«^^ict& jmimoot^ 
eTpeiruicane eacn thttr nçieii &na|o Jiiii çeii &Rige Mit ^en «^nT«wioir Mn ^en «^iimkt &trû» ^en ca^ç^ 
npeqaci MoeiT o«^ (TeTiiçH). 

16. «kTO) &T^ttit CTOOTOT RneTiipeq^ q^n Mit etroeivy eTMM&tr eqï]fi.ai mmoc na^ir ace coitm iiTMHTiS 
n^en crht ^i OTCon itTeTiiR(pi)ite :^iR«kio>c nTMHTe notrpoiMe Mit TMHxe noxrccm Mit tmktc itoxrpj^ 
no'oiXe. 



DE LA VERSION THÉBAINE DE L'ÉcRITURE (ANC. TeST.). 45 



ac€ n^«kii n«k itnotTTC iift «kircû ntyd^ace eTn&u|(oiie eqn&vyT itna^çpHTii eTCTnciiTq ep&T T«kCttTM 
cpoq. 

18. à^vùi «iiQfttit CTOOTTHiTTii Miteiroeiui eTMJA«ki* nnu|&3e.e th^ott ereTita^coi*. 

19. tkïiTfùOTn eftoX^n ^copKft &njAOO\yft Mnnoo' TKpq naca^ie «^tto) €q^<\ ^OTe eitTeTnitJwxr epoq 
Te^iH mutoot jA.n<wMopp&ioc cÂoAsce & nt^coeic nnoTTe ^6>ii eTOOT(it) «kTCO «kit€i V9«k ç^p&i eR«i3h.HC 
6&pnH. 

20. «wTTCO «^lacooc nnTn r&e &TeTn(ei) et^cjA. htoott M.nÀJA.oppdk.ioc Ti«ki ercpe nacoeic huottc 
n&T^&q nHTit. 

21. «^ii&-T eee €nT9k nr&ocic neitnoTTTe ^ hh&ç^ ^'^** jiiJA.coTn eTpcTnftcau eç^p«ki euXKponOMi 
jiiiM.oq MncMOT enT<wq!2e.ooc iiktii no'i nacoeic nnoTTe itneTiteiOTe M(iipp)^OTe otr^e JA.n(piiotrtg)n 

22. «^Tfû (nTCo)Tit THpTii «^TCTii^ MncTitOTOi c^o^K cpoi ^TeTitscooc tice M.dk.pn3e.ootr n^en 

MnoAic eTiuta^ftcdii e^OTii cpoo^. 

23. &Tfû nvy&ace €T&TeTn9fi.ooq &qp&n&i &Trû> «^loci eûoX k^ktthttii MMitTCtiootrc itpcûMc 

24. ea^TTHTOOTT «kTÛoiH eç^p&i eiYTOOT &Trei vg^w 9.P^> eiii«k MnecM&^ &7rMecgT iik«^^. 

25. 9kT(ù &T3e.i çn netr^ i!2e. (c^oA^ja. ii)R&piioc Mnn&ç^ (&i*{û <kTrqi) epe^Tii ctscco mmoc tt^kit âcc 
n«kKOir iiH«i^ ii«ii CTepe nacoeic ncnnOTTe i\&T<w&q itdwit. 

26. KTe^ MneTitp (^)iiHTit £&a>H cç^p«^i &W«k «^TCTiip &TC6>TM nc«^ iia|«kâe.« jMinacoeic nexn- 

ttOTTC. 

27. «wxrfû «^TCTIliipMpjA. ^K KCTllCKHltH eTCTltSCO) MMOC 2C€ eûoXsLe IlSCOeiC MOCTC MMOn nT«kq- 

nTii câoA^M iiR«^ç^ itRHMe eTJw&n e^p&i ctootott nne^Moppa^ioc eqoTit eûoA. 

28. «wiioit €nii& eç^p&i eTCûit neTiiciiHir ai^e «wirneigc itCTti^KT cttscû» mmoc ace «^ntiekxr eTito^ 
ftçtOKOC cna^vgcoq «kirco eqacoop epon &tco ^ett noo' muoXic eTKTHT ncoftT u|«^ 9.P^i crne &XX«i 
itRt^Hpc niidc^jwc &nit&-(r epoOT mm&t. 

29. &i3e.ooc ï^c tiHTit ace Mnp^Topxp OTr^e Miipp ^otc ^«^ tct^h. 

30. nacocic t<&p neTnnOTTe ncTMOOuie 9>^h mmoith itToq u€tii&^ hmmktk CMiige kmm«^t 
HAT& ne^&HTC THpoxr nT<wq&&Tr itQ^HTTHirTn ^m hr^^ tiRHMe. 

31. è^Tùi ^M nei!2e.&ie ^n tictiT^TCTnn&xr epooTr n^e enT«k nscoeic ueRitOTTC ca^itoxrigR Mne(c)- 
JM.OT nOTrpoiMC cqc«kiiu| MneqofKpe ^ti tcq^im THpc ettTCTKMOOtge n^KTC vga^nTCTiiei €Q^p«ki ciicimà. 

32. t^Ttù on ^M ncivsd^acft MneTnn«^^T€. 

33. ncTMOOvye Ç.>^h mmou ^i tc^ih CTpeqccATn iiktii kotm^w eqca>R ^«^accoTn nretrigH ^n 
ov^Rûi^T €T&McoTit cTc^iM eTeTti«kMOOvg€ nçKTC «kxrûi ^M ne^ooT OTrRAooAe. 

34. &ir6> & nacoïc caotm cn«^pooi* ntieTnvs&ace'&TCd cm neqo'coKT &qcopR c^acco mmoc. 

35. 9C.C cite OTTii X«k«ktr nitcipaiMC n&n&Tr cneiR&ç^CTna^nOTq n&i citT«^i<opR CTÂKKTq nitCTrciOTc. 

36. ^&Tcn ;)^&Ac& ntgKpc Kiec|>oiiH n&i iiCTit&n«^T epoq a^trû) itToq iic^k«^^ n«^q miir«^9 
cn.T«wqftû»n e^OTM. cpot) Mit ncqRCvyHpc cftoXacc c^otth^ nc& nacocic. 

37. &tr<o & nacocic o'ooiit cpoi ^o) crue TMirTit cqaccû mmoc ace utor çoxur nitni«^fto>R &ii 

CÇOTIl €nM«^ €TMM«iTr. 

38. iHCOtrc nvynpc nit^TK ncT&^epa^Tq mhcrmto cftoX n&i ncTii&fta>R c^otii c 



46 Fragments 



Chap. m. 

5 (ntrA.)H &tra> (mmo)^Aoc (ig|)«kTn juinoXic nne^cp^ki^coc n€Tii«kV9<i»OTr cjuk^tc 

6< e<wiiT«kROOTr it^e ctiT«^n&«kC ttcHcon nppo nece&con «wta) &itT«^HO tunnoAic THpov €tmm&t 

7. Ain neTT&nooTe mu ttvyoXc iimtioXic ^naciTOT tt&it. 

8. &Ta> «^naci MncToeiui ftTMM«kTr jimna^^ utootott jiiiippo cii«^ir n«iMopp«kioc n&i cncTvgoon 
^1 iiftHpo Miiiop:^&nKC acin Tie^iJii<kppoc n&pncoK v^^ ^P^> Cdwepjmcdn. 

9. nnec|>oini2^ C**c) «^TMOTTTe ee^pncdit ace c&nicnp ^Ttù n&Mopp<wioc «^qMOtrTC itToq ^poq ate 
ca^nip. 

10. jmnoAlC TKpOTT MMICCdp ^TO) Tr&X&d^ai. THpC Mil T6«^C&tl THpC Cg«k ÇP<^I €C€\^«k An 
Çe2h^p«k€llt JA.T10A.1C nTMKTCpO KO)!* ^It T&&C«kli. 

11. «kXX& 6>T* nppo ttT&&c«kn «^ iic^pÀC|>«keiit n«^«^q cne^^OT eic ncqo^oo' oxrffAoo' Mncnint nt 
£ic ii«ki q^n iiTOig itnigHpe tt&MM<wn c& >)ric MM&^e ne nequ|i«^ei ^t<ù qTOOT MJtn&^c n€ ncqovtt^c 
noTM&çe tipcdAne. 

12. àkTùa nR«k9 ^TJkM.iK'T «kHKAHponoMi MjA.oq MneoToeiig eTMM<kT acin ti&po(Kp) n«ii eT^oon 
^«kTJA. neccnoTOtr f«ic^ Mne^iM&ppoc n&pncdn ^t<ù Tna^^ge miitoot iiH«kA&«iSk. mk neqnoAic «kiT&&T 
tt^poxrÛKii Mit (r«^Sk.). 

13. &Ta) Tna^vye mutoot tir&A«^«^::^ mu TÛ«kC«kii THpc CTe TMiiTcpo Te iudc' «wiT«i&tr itTn&.vgc 
nTec|>TrXH mm«^ii«^cch &Ta> Tiiepi^a>poc TKpc na^p&on KTÛ&Cdai TKpc CTMMdkxr evTiiTûitic €nii«iÇ 
n^p«^c|>«^eiii. 

14. «wTCd i&eip nu|Hpe MM«kii«kCCK &q2ci iiTnepi^û»poc TKpc ti«^p6oK ^«k ^p«^i citTO^ ttr&p- 
x^<kCiK «wTTCd OMO^<keci (^Mc^ «kqMOiTTC cpoq Mncqpa^ii ace Tft«kC&ii «^Tra> i«kCip ige^ ç^p&i cnooT k^oott. 

15. èkTTCà Mdk^cip ^'^ >^^^ nT*«kX&«k:^. 

16. «^7roi> ^poT&Hii Mil T*«i::^ &i^ n&'sr ae.iii nc'&X&Jw::^ ig|«^ ne^^iM^^ppoc Ke^pitcoii ktmktc miic^i- 
Mjwppoc iieTn«^v96>nc itTOvg «ki*a> Qg& 9P<^> cia^ÂOR ne^iMa^ppoc ncTita^uiconc iiTOvy nti^Hpc n«kMM«aL 

17. &7r6> T&p&&«k Mil iiiop&.&itHC ne luiTOvy MM&3^«kiiop&^ (siej «^xrco cga^TC ^&(X«wc)c& K«wp«^ft& 

TC ^«^(X«^CC«^) 

Chap. IV. 

1. (tchott o'c hikA.) ccotm en&.iH&ia>M& ^trco n^&ii n&i &itOH e^it&TCd^&coTK cpooT Mnooir 
eTpeTii&&Tr îxlck&c CTCTncconç^ nTCTn&vy&i cm&tc «^tio nTCTit&ciiR c^oth nTCTitKXKponoMi mhh^^* 
n^^s CTcpc nacocic nito^Tc ititCTiieiOTC n£^T&«^q nKTit. 

2. nncTitOTO)^ cscm n^e^occ n&i &iioh e^^can MMoq CTCTHTTit f^J &Ta> nncTnqi câo\ K^HTcg 
CTpcTtiç^a^pc^ encnToXH Miif^oeic neitnOTTc n&i «witon c^n^wOonoT ctcth^th mhooit. 

3. ti€Tii&&X à^.Tti^kT c^coû niM eiiT«^ nacocic ncnnOTTe &«^-t ii&eeAc|>ci«ttp ae.e pcAMC m m n.T<wq — 
OTTJw^q nc& ÂccXc|>er6>p «k nacocic nennoTTC T«kHOq eûoX ^n TCTnMKTC. 

4. nTCATii aiwC ncTOTTH^ iic«k. hîxlocic ncTnnoTTc TCTiton^ {iicj TKpTii ^m nooir n^ooxr. 

5. ^ ^TKTtt ace «^iTC&&cûTii e^eit ak.iHdk.i6>M«k Mn ^eit ^n h&t& ^e eitT& nacoeic ^fùn mmoov^ 
eTOOTit (»ic) eTpeTn.&&ir ^i n&i ^m iih«^^ eTeTn&ûcan htcûth e^o^ii epoq enÀKponoMi MMOq. 

6. ^TO) eTeTne^<\pe9 epooT nTeTitjw&ir ace T«ki Te TeTncoc|>i& «k^o» t&i tc TCTiiMnTpe mhcmt^ 



DE LA VERSION THÉBAINE DE L'ÉcRITURE (AnC. TeST.). 47 



dko\ itn^ft-^noc THpoxr kctktmc neiai.iii&i6>M«i (^) THpoT ^t(ù cen«k!^ooc ace cic OTÀe^oc ncoc|>oc 
«^TCA €Kec&6)6>q (na^i ne n)iio^ n^e-enoc. 

7. ae.e «^(ui) ne nHenoo' n^e^noc eTeoTiirq niiOTTe m.m.^t eq^Hit epoq n(«e) j^inacoeic nen- 
noiTTe ^11 ^CAÛ MM. eTKn«^eniHdk.Xi juuiiLoq n^KTO-r. 

8. &Tr6> «kV9 ne nnenoo' n^e^noc eTriiT&q jajaà^ n^en ai.iH<wia)JA«i Mit ^en ^&n ii:^ih<wioi\ h&t«^ 
nciKOMOC TKpq n&i «ktiOH e^n&T&<wq nHTn AinooT. 

9. ^ ^THH epoR nt^i^pe^ CAna^re eTeH^lrtr^H jiinpp noiftvs iiitu|«kae.e Tnpotr n«ki enT& neHÛ&A. n«kT 
cpooir &irai jiinpTpeTrp nûoX juineH^nT nne^ooT THpOT Annen^ii^ «wtco eReTC&ûe iteniyHpe epooTr 
&irci> nu}Hpe ntienigKpe. 

10. eTÛe ne^oOT nTeRHAHCi& iirepe nscoeic acooc ii«ki ace ccoott^ n&i e^OTii jmneRX^oc ace 
etrecûiTM en&ig<wace ncecâcd ep ^OTe ^ht itne^oOT TnpOTr eTOTrn&itekxr (eiijwi Tu)poT ^lacM nna^ç^ 
nTOirTC«k6e ne^HeoiHpe juinootr. 

11. «k.-(r6> nTeTii'^' junernoiroi e^OTii &TeTii&^ep&T tk^tu notrcon ç&p«kTq jyinTOOT àto) nrooT 
neqMOtr^ ^n OTC&Te ^cw ^p«^i erne epe OTrn&Re vyoon mu OTo'ocjiiL mu OT^a^TKxr ^«îc^. 

12. &tr6» nocoeic «^qvg&ace nMMHTn eûoX^n TMHTe nrce^Te nT^Tn «^TeTiica>TjiiL ene^poOT 
nnvy&ace MneTniidk.-(r ai^e e^pû nnOTTTe «^AA«k ne^pooir ne iiT«wTeTiica)TM. epoq. 

13. &-(rfû «^qT^^TO epfûTit nTeqaÉ.i«i-»KRH TenTe^q^cdn mmoc eTerKxrTK erpeTiteipe MnMHT niy&ace 
&tr«» «^qcçjwicoT enX&^ cure ncaite. 

14. &ira> «w nacoeic &q^a)n erooT Mnei*oeiv9 eTMMdwir eTC&ftcoTn e^en ai.iR«ki6)M& Mn ^en ^^n 
eTpeTK&«itr ^lacM. nR«^ç^ n<wi eTeTn&Âa>R e^o-rn epoq eR^HponoMi M.M.oq. 

15. A.T<ù ereTiieça^pe^ eM&Te eneTMi|rT^H ace Mnernn^kV eniite jumacoeic ^m ne^ooT en- 
T&qvg«iae.e itMM.HTii ^n ^6>pH& cm. nrooT eÂoX^n TMHxe iiTC&Te. 

16. jump^noMi ^t<ù MnpT&Mie i^X-mTon nKTit enine (n^irRon) mue noxr^ooxrT h OTCç^iMe. 

17. nine nTÂnn kim neTvyoon ^lacM nR^^ç^ nine hç&Xkt niM. itpeqçcoA eq^nX ^«B^poc urne. 

18. nine naca^Tqe him eTMOoyye ç^iacM nR«^^ nine rtût rim exMOouie çn mmot eiooTre ^<\poq 
AnR&^. 

19. àkTtù Mnpqi&eiTR eç^p«^i erne nm^k^xr enpn mk noç^Mn ncioxr Mit nROCMOC rnpq nrno. ni«nX&n«k 
ittKiiroo^T tiKT 9kTrti Kt^vsMvye n&T n&i enr^ nacoeic neRnoxrTe R«kdk.7r nn^e-^noc THpoxr eT^«\poc nxne. 

20. nTCdTK ai^e «^ nnOTTe ati tkttu «wttcû «^qti th^tu eûoA^it Te^po) Mnenine ère nR«^ç^ nRHMe 
ne erpeTncgcone na^q nR^HponoMid^ n^e MnooT h^oott. 

21. &-ircD n^&oeic «^qo^oïnT epoi e-e&e neTtiui&ace eTernaco) mmoot «^ttû» «kqcopn ae.eR«kC enii&Û6>R 
^çotrn enR&ç^ n«ki erepe nt^coeie n^T^wd^q n&R nRA.KponoMi&. 

22. a^nOR i*&p ^n&MOT ^m neiR<^ç^ «^Tra> n^n&acioop &ii Mniop:^&iiHC nTOirn ai.e Ter 

23—43. LACunc. 

44 nnuinpe MninA. 

45. n&i ne MMiiTMiirpe Mn n:^iR&ia)M& mu nen^a^n enT& m6>tchc t«^toot envynpe MninA 
^n TepHMOC nrepoirei e&oA^M nR<w^ nRHMe. 

46. ^M nenpo Mniop::^&nnc ^m ni& erç^Kn e^ovn enni Mc|>oi^û>p ^m nR&ç^ ncnion nppo nii&- 
AOppawioc n«^i eneqotrn^ qn necefta>n nenT«^ mcdttckc n«^T«kCce MMoq Mn. noiKpe MninX nrepo^ei 
cAoX 9M nna^^ nRHMe. 

47. ^-m «^TTRAHponoMi MneqRa^^ ^irco nn&ç^ tuù^ nppo nTft«wC«in nppo cna^-r nn&Mopp«kioc 
AtT^i neRpo Mniop:^&iiHC ra^ta. jAJAtk nu|& Mnpn. 



48. aciii n&poup TeTÇiï3fi.M. necnOTO^ M.n«;)^iM«kppoc Ka^pnttK «^tûi ^laejii nrootr ncHAm <*%-£ 

49. T&p&Âl«i THpC MU nCnpO niOp!2i.«kllHC R«iT& MM«k tlU|& MnpK aciK &CH^.tt^ T€TRC^Ilfi»^. 



Chap. V. 

1. MfiATCHC Sk.e &qMOirT€ € iiihX Tupq neaca^q nè^T ace c(atjk niHX citai. iR&ittM& mm K^&n lu^i cf- 
ti«^T«^troOT €n€TKM«^«^3e.« ^p&i ^M. nooxr tt^ooT" âccR^kC creTnec&o cpooT &Trûi itTCTii^&pc^ €poo7 €<i&T. 

2. nacoeic ncTitnOTTC &qeMiite noTï^ia^^KHK hmmktk ^ti ^«opKÂ. 

3. nT& nacocic CMin« «^n nTCiai.i«i«HiiH mu neTnftiOTe «kXX& KT&qcMiiTC itjyunHTn htcata 
THpTK TCTIlOtlÇ^ (aie) mhoot mucims^. 

4. n^o ^1 ^o & nocoeic u|«^!2e.c KMM.UTn cm nrootr ^k tmhtc ktc&tc. 

5. «^IlOR ^Ûl ll€l«k^€p«kT ^tl TMHT€ MnacOCIC &ir6) TftTRMHTC MlietrOCIVg CTMM&tr CTp&T^TO 

■ 

epoi>Tit niya^sce Mnacoeic ae.e «^TCTiip ^OTe ^«k^H Mnae.O€ic &Trûi MneTiiâcoK €^p&i «itooit cqae^ mmoc. 

6. acft &KOR ne nocoeic ncRnoirTe &iiitr câoX^m iir&^ iirkmc câoX^m uni htcrmut^m^aX. 

7. nneTTVscûne n^R n^t çen RenotrTe mh^^mto câoA. 

8. iiK€RT«wMie rXTHTOn ti&R oxrii^e mutoth nX&a^-ir luieTvyoon ^i Tiie rtrc mk n€T|goon qjk 
HRJw^ MnecKT &T0) neTUioon ^m mmotciootc ^«^poq miir&^. 

9. nncROircovsT n&xr oxrii^e luteR^M^e it&T ace &kor ne nacoeic neRnOTrre otrottc npeqRO»^ 
eu|«kiTo>a)âe ntino&e niteioxe eacn ncgnpe eacn lyoMTe &Trtt eacti qxo nc^ene^ nncTMOCTC mjmioi. 

10. &Trco ^«^leipe iiOTrii& ncgo nrene^k nneTMe mmoi mh iieT^<\pe^ eti^oire^cew^ne. 

11. nncRSci npa^K Mnacoeic n€Rnoi*Te eacn noir^6»& (aie) eqiyoïreiT nacoeic ^«^p nqiu^Rtt &ii 
e6oX MncTn&aci Mneqpa^n eacii ni^ttft CTvyo^eiT. 

12. ^«B^pe^ ene^ooT iiiic«^ft6«kTon erMoq r&t& «e enT& nacoeic neRnotrTe ^oik ctootr. 

13. cooT n^ooir €R€&«kTr CRp çtt6 &t6> «Reeipe k^htot nneR^ÂHire TupOT. 

14. ^M nMe^ ca^cgq ::^e n^ooT nc«w£i&&Ton ne Mnacoeic neRnoTTe ntiCRp A«^«iir n^ttft n^RTC^ 
RTOR MK neRvynpe mu xeRcgeepe neR^Mç&X k^oott mu reR^M^&X rc^imc neRM&C€ mk n€Rq&i na^^JOt 
&<rai TÂKK KiM KT&R «wtTtt nenpocirXHTOc €TMC|>OTK KneRnTrXn aceRa^c epe neR^M^&X mk tcr^m^^JT! 

MTOK MMOOT KTeR^e ^0)6>R. 

15. &T6> eRep RMeeTe ace neRO n^M^<\X ne ^m nR&^ KRKMe &ir6> «^ nacoeic ncRHOTTe ktr 
e6oX^M nM& eTMMdkxr ^k otro^iae. ecacoop mk OTO'âoi eqacoce erûe n«ki & nocoeic neRnoirTe ^n 
eTOOTR eTpeH^a^pe^ ene^oo-ir kkc&ûû&tok «^t<d nrTÛftoq. 

16. T«^ie neReicdT mk TCRMa^&'r K^e eHT& nacoeic neRKOTTe ^6>n exooTR aceRs^c epe nntr* 
KdiKOTq vycane mmor «^tto) sce exeTKeeipe ko^koo' kotociui ^iocm nR«k^ n«^i erepe nacocic ncR* 

KOTTe K«kT«k«kq K«kR. 

17. KKeRp KOeiR. 

18. KneR^a)T&. 

19. KHeRaci oxre. 

20. RKCRp MKTpe KHOtrac eneTçiTOTttq (siej KHOxrMKTpe (sic) KKOTac. 

21. nneReni-eTMi e^iMe MneT^iTOTfûR KKeReni^xrMi enni Mner^iTOTOiR OTra^€ Ttqctt^^ 
OTTïKe neq^M^<\X OTr^^e req^M^a^X o^ai^e neqMa^ce OTai.e neqq«wi K«k^& OTSk^e têkh kim KT^^q ora-C 
X«k«kT eqigoon MneTç^iTOTCdR. 



\ 



DE LA VERSION THÉBAINE DE L'EcRITURE (AnC. TeST.). 49 



22. n&i n€ titg«^ae.€ eiiT«^ iiacoeic acooxr eT€TKCTii&i«<ûi«if TKpc ^m. htoot e&oX^n tja.kt£ 
K&Tt ea^TRa^Re uicûne JA.n oto'ocm. mu OTr^<\TK'Qr mii hothoo' (ticj n^pooT «^to» Mno^cdç^ (sic) cvycone 
Ttt &qc^«\icoT €f^M nX&^ ciiTft KKCone «^qT«^&T n«ki. 

23. àkTfù &cv9a)ne nTcpeTnccATM ctccjah eûoA^ii TMHre tiTCe^Te &Tr6> htoott n^qj^OT^ ^n ot- 
iTC «kTftTii^ MncTHOiTOi cpoi ii&p^û»ii nneTnc|>TrAK Mit neTii^AAoï. 

24. «TCTitaccd MMOC n&i sce cicçkhtc «^ nacoeic nennoTTe tc&âoh cneqeooT 9kT(ù neq^pooT 
icttTM cpoq cftoA^ti TMKTe itTC&TC Ç^p&.i noOT n^ooT &ndk.T ace nnOTTe it&\y«k3e.e Mit p6>M.e itqcoti^. 

25. T€KOtr o'e ï3fi.e nitetiMOir itTe Teitioo' itca^Tc qoTti e&oX eituy&noTco^ «^noit ctootk cccotm on 
(UHH Mnacoftic ncititOTTe Titit&MOir ne. 

26. «^ty r&p itca^p^; h niM ne itT«kqca)TM eTCCMK MnitOTTe eTOitç_ equ|<wae.e e&o\^it TMHTe itTC«kTe 

27. \ itcHOTOi o'e KTOR eçoTK itf<e6>TM. eiteTqna^acooT na^H it^i nt^coeic neHitOTTC 6^t(ù itTon 
«Itiâce nM.M«kit H«iT& ^a>û niM eTqit&acooTr K«kH ito'i nocoeic iteitnOTTe itTitccdTM epooT itTitJw&T. 

28. ^TOï iiacoeic &qca)TM ene^pooT niteTitiy«k3e.e CTCTitacco mmoot tt&i neoca^q ti&i no'i it!2e.oeic 
i diccATM enc^pooTT ititu|«^9ce MiteiA«kOC itettT«kTae.ooT it«kH. 

29. n&noT nv^^ace TupoT itTô^-racooT itiM ii€Tn&>'\' MnevçKT CTpetru|a)ite ^i it&>i it^HTOT eTpevp 
>Te ^KT à^Tùà itce^&pe^ eit«^€itToAK ititeT^ooT TKpoT 3CCH&C epe ititcTit^itOTrq ^coiie mahoott Mit 
TRc^npe iy«k €ite^. 

30. tiT«k.TrMOOvg€ f«îc^ itt^ocooc ti^T ace HTe thttk itTOOTit eiteTtiM^k nvga>ne. 

31. tiTOH :^e «kÇep«kTR AiineiM& iimm&i ace eieTA^tro epon itneitToAH Mit itaiwin<wia)M& it&i er- 
<^Tc«k6ooT epooTT eTpeT&&ir ^m niidk.^ n&i e^^ttd^T^&q it&xr ttRAKpoitOMi&. 

32. «wxrû» eTeTite^<Npc^ eeipe h<wt«^ itecMOT eitT^ nocoïc itenitOTTe ^(coit eTOOTK MM.oq tttteii- 
f^ (aie) eOTiidwM OTî^e e^ûOTp. 

33. «wAA«w H&T«k TeH^iK THpc eitT«^ itocoeic neRitOTTe ^6>it mmoc eTOom eTpeRMOOtye itçiiiTC 
B^«kC eqe^ M.TOit tt&R itre nneTiKwno-crq ^cane mm.oh itTeTiteipe itoxrjyiHKVse it^ooT ^lacM nna^^ 
• eTeTita^HXHpoitOM.1 MMoq. 

Chap. VI. 

1. à^Tùi ita^i ite iteitToAH Mit noiwiiia^iûiMdk. Mit it^fwn eitT^ nocoeic nennoTTe ^6>tt MMOOtr eTOOT 
^<^o»Tit epoOT erperitepe mmot (tic) ^i it&i ^m iin«kç n&i itTCdTit eTeTit«k&a)R e^o^it epoq eRXn- 

lOMI MMOq. 

2. oceR&c ereTitep ^ore ç^HTq Mitocoeic TieitnOTTe e^«^pe^ eiteq:^iR&ia)M& THpoT Mit iteqeitToAH 
I fikitOR e^it&Tdwdk.T eTOOTR M1100T itTOR Mit iteRiyKpe ^TO) nu|Hpe ititeRuiHpe itite^ooT TKpor 
tROi>it^ ace eTeriteeipe itOTMHHuie n^ooT. 

3. CAïTM o'e iiihX nr^i\pe^ eeipe aceR&c epe nneTita^ito^q vycdne mmor &t6> aceR&c ereTite. 
K\ eM&Te R&T«^ ^e eitT&qyy&oce itMM&R ito'i nacoeie ititOTTe ititeReiore erpeq^ it«kR kottr&ç 
lotre epcûTe eûoX çi e&ia» n«^i ne n:^iR&i6>M«k mm. n^&n enT& mcotchc ^6>n mmoot eTOOTOT 
9Hpe mïiihX ^n TepHMOC nTepotrei eûoX^M nna^ç^ nRHMe. 

4. cttTM niKÀ nocoeic ttennOTTTe OT«k ne nacoeic. 

5. à^Ttû eneMepe nocoïc TtennoTTe e&oX^M item^HT THpq jkix neRMee^e THpq a^tro) ^n TeRi^T^i^H 
»e K^(A e6oX^n Teno'OM TKpc. 

6. JKVL neiu|&ace e'^'^cûn mmoot erooTR mhoot M<wpoTru|Cone ^m hcr^kt ^trco ^n Teni^T^H. 

Recueil, VIII. 7 



50 Fragments 



jA.oovye on tcr^ih mii ^p<wi ^lacn iteHAna^ hhroth &to) Mit nenna^TCdOTm. 

8. eTpeKC^&icoT on cxrM^kein eocn TeHO'iae. «^tco etrT&ï]fi.pKtr jMineMTO €&o\ nncRÛ&X. 

9. a^TTû) cnec^iMCOT encTnoxr& nnernKi juin n^OTn nneTnjui«i nv^cone. 

10. a^TTO) ecu|dwnu|a)ne nqaciTK €^OTn no'i nacoeic nennOTTe enn^^^ «nra^ nat.ocic ncnno^rc 
capR «T&HHTq nncRe iOT€ &âp&^<\M Ann ic&&k M.n i&Rcuft CTpeq^ n&H n^en itoo' jKinoXic «wTC» ctid- 
nOTOT n&i eTe MnRHOTOT. 

11. çnen Kl eTM€Q^ nn&i««weon niM (>tc; n«^i eTCMnRM&^otr ^en cgKi CTO'Hae. n&i €T€MnR9'ositOT 
&T6> ^en Md^ neXooAe Jiin ^cn uinn nacoeiT n«ki eTMHRTOO'OTr. 

12. «^76> eRvy&notroiM ni«cei. 

13. ^ ^THR epoR eTMp ncoûvy jimacoeic neRnoTTC nenr&qnTR e&oX^M nR«^^ nHHM.e eftoXçji 
nHi nTeRMRTÇ^An^&A nacocic neRnoTTe eRcp qotc ^HTq à^TCi «RigMcgc n&q OT«k«iC| «^ttcd eRCTOdU 
epoq ni«û>pR jiiiieqp«wn. 

14. nneTnftooR coxre^ TKirTn 

Chap. vm. 

11 n«ki «^noR e^^con m.m.oot nrooTR mhoot. 

12. MKHcac nrOTTCdM nc^ci A.T(ù nrRCAT n^ Hi en&noTroT àkTfù enecootr nrOTtt^ r^htot. 

13. «kiro) ncRecooT juin neReçooxr nc€<wa|&i n^R AiM^re &Tr6> nq&v9«ki n^R no'i ii^«k.T juin nnoT! 
àkTûi nR&& nijui eTuioon n&R nce«^a|<wi. 

14. nc'ae.ice ^jui hcr^kt nrep nco&evs enocoeic nennotTre ncnra^qnTn eftoX^Jui iir&^ nRHJUL^ 
€&oA^jui nni nreRj^nT^M^a^A. 

15. nenT&qnTR eftoA^n ^no^ nepHJuioc eTMJA.&T <wt<û ero nçore iijui& cTC^oq cqAonc ^i ovooy < 
^1 €i&e ejuin juioot ^oon n^HTq nenT«^qeine n«^R eûoX^n OTnerpa^ ecna^vyr noTnT^H juimoov. 

16. ncnT&qxjuiOR (êicj juinjA.&nn«^ ^n Tcp-TAioc ne^i ncecooTn juiAioq «^n no'i ncRiOTC aceRe^c 
eâe^juiJAOR (sic) &Tû> nqaM!2e.niT jmuiOR juinnca>R on nqep nnern&nOTft (sic) njuiJui&R ^n TCR^eki^. 

17. &Tra) Ainepocooc ^jui neR^HT ace T&noAiTe «w-irai nT<k2cpo nT&eriae. «wTftipft n&i n^oo' n^OM. 

18. «kTO) eReeiJui€ ^jui hcr^ht ni^ep njuiccTC jiA.n9fi.oeic neRnoTTC ace n&i ne ncTTa^scpo mmor 
expeo'ojui uicûne n&n accR^kC cqn&T&^o ep«k.TC nTeqa^i«k-»TRH nT«i nae.O€ic copcR ctûhhtc nncRiOTC 
n^€ jiinooT n^ooxr. 

19 — Chap. IX, V. 24, publiés par M. ërman. 

Chap. XI. 

28 À^o) nTeTnnX«^n«w cÂoA^n tc^ik t&i nT&içcoit mjuioc nTCTHirrii 

€&T€TnÛ6>R ev9JA.V9e nçit nenoTTC nTemcooirn juijuioott &n. 

29. ectg&nvgcone !^e nre nacocic nennoTTe ss-itr e^oxrn enna^^ n«^i eTcnna^acioop e^otm epoq 
CRAKponojwii JA.jiioq eRe^ m.i\9.c.m.ot eacn htoot nR^^^pi^in &tû> nc&^oxr eacjui utooit nf*«k.ift&X. 

30. eic ^KHTe t'A^p ce^JM. neRpo juiiiiopai.&nKC ^i na^^OT nxe ^ih eaci juijuid^ n^a>Tn cnpn ^jui nR&^ 
n^«kn<w«^n ncTvyoon eûoX ^n nc& juinejuinT cT^nn e^oxrn eroAc'oA ^m nvgnn eracocc. 

31. nTCdTn T*<wp neTna^acioop juiniopai.«^nKC nTern&cAR e^OTn eRA.Kponojuii juinn^^ n«^i cTcpc 
nacoeic nemnOTTC n^Te^d^q nnrn ^n OTRXirpoc nncTn^ooxr TKpotr &-T6) nxcTnoirtt^ ç^i^ttC|. 



DE LA VERSION THÉBAINE DE L'ÉcRITURE (AnC. TeST.). 51 



32. «iTTC» KTCTll^ ^THTIl €€lp€ IIIIIOT^ÇC&ÇII^ THpOT MK IlIÇ&n ll&I &llOn «^ÇCOK M.M.OOT I1T€' 

mm junooTT. 

Chap. XII. 

I. K«ii 9^€ nnoTPC^e&^nc jkïi kç&ii €t«tii&^ ^thtii epooTr «&«iTr ^ioum. rh&ç^ nt^i €T€p€ nsvLO^ic 

RBOTTC KK€R10T€ n&T«i«iq K&n Çtl OTRX^pOC ntl^^OOTT THpOT ll&l €T€Tlt&&&tr IIT(OTIt «TCTIlOllC^ (^«îc; 

2. ^n OTPT&RO €T€Tlt€T&RO nneTPM^i THpOTP n&I RT&triyMUIC n^HTOTP llK€irilOTT€ KO'I n^€-»iioc 
1141 RTttTlt CTCTIl&RXtrpOnOMl MMOOTP €U|&TT&A.e ^TClàk CÇ^p&l eSMLtl ItTOTIK CTacOC^ à^TiÙ ^ISMLIt 

3. ncTçyntre ercTneuip^copoT nfttrcTtrA.H ereTit^oirotf'notr itetrR«ei€çvgHii eT€Tit«HOopotr ti9.T' 
fXTiiTon nit€irnotrTe eTCTitepoHÇotr qn otrc&Te iiTftTnftcoTe «&oA. MneTp&n e6oA.ÇM iim& €tji|im&7. 

4. iin^Tncipc ^i n&i MnsvLOeic neTtiito^TC. 

6. &W& ^M iijditi eT€qK«iCOTiiq ntf'i nt&o^ic n^TtinOTT^ ^k otrei ihi^c^tXh cTp^xrT&tre ncqp&n 
^A 1IJIIL& «TMM&'T &trio itC€ftnin&Xi mmoâ (>»c^ iit^tii^ otoi iiTeTn66>H e^ov^it eiiM& eTMM&Tr. 

6. iiTCTitt&i JKJKàkT nn^Tiia^iA. mu tieTn-»HCi& Mit neTit&n&p^K Mit n^TnpeMiiT mk n€Titov>(oa| 
«^Ttt ii^Hp€ iiMicc fWc; nneTtte^oov> Mit ncTitecooT. 

7. tlTCTIl OTCOM 9M nM& «TMM«iT MRMTO eâoA. MRt&OeiC ItCTltltOTT^ ltT€TlieTC^p&lt€ «ae.lt 
H(^&HTr€ THpOTP €T€TK«i^l TOOT THTTIt CpOO^ e&&Tr ItTCOTIt Mit lt€TltU|Hpe ae.€ Ilt&OeiC nCRtlOTT^ 

8. tincTtieipc itÇ6>q ttiM cr^Tit^ipe jkjkoot itTCorn MniM& mhoot iiov>& iiOTr& MncTcp&it&â (^«>cj 

9. M11«iT€Tnei ^«ip U1& T^nOT CÇOV^tt «neTItM^ ItMTOIt &Tr(0 eÇOTIt €TeHX'rpOltOMI& T&I €T€p€ 
l^OtlC neTnKOTT€ K&T«i«iC ItHTIt. 

10. ^Tiù itTCTitâCLioop Mniopai.&nHC nreTitOTrco^ ^it&M hh&ç^ n&i crêpe nacoeic neTitnoTPTe 
'^TdAkq itnTK iti:'XtrpoitOMi& &t(o itqMeTit THTTit câoX^tt neTtiâ^iitt^ecrc THpotr it&i er^M iiCTitHCOTc 

^TCTll OTtt^ Çlt&M RR&O ^It OTIOpeSC. 

II. «iT(o Hcoicone cm nM& erepe iiacoeic neTititOTTe n&cornq eTpeTT&^e neqp&ti it^KTq 

^TCTtlCatl M11M& eTMM&V> lttlH& ItIM It&l «^^(Ott MMOOV> ItTeTH-TTlt M1100T IteTIt^AlA. Mit neTit-»Trci& 

^n ncTitpeMiiT &7ci> it&n&p^K ititeTittf'isc «iV>(o itR&& itiM ercoTit ^n iteTii!x.iopon eTCTit&cpHT MMOOtr 
Tnpo-r MnititOTPTe. 

12. cTeTttee-r^p&itc mumto câoA. Mnacoeic neTititotPTe itTcarit Mit iteTituiHpe Mit iteTitoiecpe 
Mn neTttÇM^&A. nçtootPT Mit nerit^M^&A. itc^iMe &t(o nXe^ciTHC er^it neTitnv>A.K a&e Mit Mepic 
uioon ti«iq ov>ai.e RA.trpoc ^ii iteritM^ ny^cone itMMHTit. 

13. ^ ^THTtt ai.e epcoTit eTMiiTpcnT&Xo eç^p&i ititeRo^iA. cm m&& fgicj itiM eTeRit&n&tr cpooq fiic). 

14. &XA.& ^M nM& ercpe nt&oeic neRitoxrTe it&corq (aie) ^n o^ei ititeRnoXic eReT&A.o eç^p&i 
q/k nM«i CTMM&7 nneRO'XiA. &tP(o eRit&eipe MnM& ^TM.JkOkT it^coq kim e^it&^coit mmoot rtooth 
Miioo-r. 

15. «iA.X& ^M neKOTCoyy THpq «ReuicoflaT itf*07eM &â (aie) r&t& nere^ite itTen\)rir^H n&T& ne- 
CMOv Miiatocic neRitOTTe n&i itT&qT&&q n&R ^ii iieRiioA.ic TKpoT neTt^&^M s^e erttMM&R &ira> 
neTTÂÀo 9k.v(ù eTT&ftHxr exreoTCOM çi itetrepHxr née itoT^poc eiroTiOM mmoc k oireioirX. 

10. nXKit necitoq ititeTitOTOMe &A.\& eTeTitenooneq eûoA. ^ix.m. rr^^ it-oe ïiotjkoot. 

7* 



17. iinn€n«a|Oir6>jyi çn n^RnoXic TKpoxr MnpcMeppT C**cJ jmn^RCOtro mu ncHHpcn jmti ncHit^^, 
noieepe rmicc ntiCKe^ooT Mit tieKecooxr ^Tta nepKT TKpotr CTeTiicepHT mmooxp Mit itcm^OMoXor m ^ 
&T(o n&n&p^K nneTtio'i!^. 

18. &\^& eKit&OMOT (sic) MHMTO eftoA. enacoeic nennoxpTe cm iim& ern&ioTq nqccoTnq it&n ivo*! 
nscoeic nentiOTTe iit&h mh neHiyHpft mu n«Kiy€epe mu nen^M^&A. Mit t^r^mç&A. «^ttoi ncnpoctrXHToc 
n&i eT^it nennoXic m^^exr^p&ite mrmto e6oA Mnato^ic n^nitotrT^ et&it ^coq itiM eTeHii«i^i tootk cpoq. 

19. ^ ^THH ai.e epon ctmhco nccoK MnXexreiTHc MneoTOCi^ TKpeq £TeHit&«iq «HOite^^iatM iiii«^^. 

20. €pu|&n ifâCLoeic 2^€ ncHitOTTe 07û>u|c «&oA. ititCHTOog H&T«i •»€ itTd^qog&atc amm^^r &ta> 
iti*!&ooc !&£ eiit&OTftM &6 cpu|&n Ten\)rT^K env^^HMi €&q ^n T€ntr-»KMi& TKpcc itT€R>|rtr^H «m- 
oxrcM àk^. 

21. ftu|(one î^e nM& otk7 mmor n&i itT& nt&oeic ncRitOTTC coTq (ncj CTpCTT^iTr^ neqp«kn 
it^KTq ^M nM& eTMM&T €n€)yû>û>T cftoX^n ttCRe^ooTr &xp<o €&oA^n ncRecooir nepe nacoeie neimoTTC 
it&T&«^tr ti&K MnecMOT itT&q^con eTOOTK &Trû> crcotiom ^n iteRnoXic r&t& TenTr-»HMi«i rtcr^t^h. 

22. n-ee itOT^^&c n^&xpoTOMCc &trû> ot^iotX t&i Te -ee eTCRit&oxroMOT iiCTscti^M iima&k 

23.^^ OTHR epoR eM&T€ eTMOxpcM citoq eÊoXt&e necnoq T€q\)rT^K re itneTitotrcAM o'e nTe>)rtr^H 
Mit it&6. 

24. ititeTitOTTOMeq eTerite n&^rq eacM iir&^ n^e itOTMOO^. 

25. itnenoxpcoM MMOq t&CR&c epe nncTit&noTâ ogotne mmor Mit iteRogHpe MititccoR €R^&it€ipcE^ 
î^e MiineTii&itOTr& àkTta ncTp&it&q Mnacoeic nenttoxTTe. 

26. n\Hit itenepHT it&i eTit^^uicone it&R &trû> iteTOir&&6 rtor eneaciTOxp €^p«ii cnMt^ CTcqitA 

cornq it&u n^i nacoeic neKito^Te eTpexreniH&Xi Mneqp&it ^m nM& erMM&T. 

27. à^vtû €R€ceqTe Cêicj iteno^iA. it&q :^e iti*T&\ootr eQ^p&i eacM ne-^trci&CTHpioit Mitt&oci * 
nenitOTTc iiecitoq ^^^9. itit€K-9HCi& CRCtiew^Tq ^&Tit t6&cic MneeTCi&CTHpioit MnsMLoeie ncRitOTX — 

tt&q î^e CReOTTOMOT. 

28. o&pe^ ai.€ &tû> iti^ccoTM ttf*ftipe ititQ;i&9e.€ THpoT it&i «^noR e^^ioit mmootp ctootr Mnoc^v 
aceR&c epe iineTtt&itOTfit lycone mmor Mit iteRtynpe tg& eiteç^ eRty^^iteipc s^€ Mn€Tep«iit&q ^w^a 
nncTite^ttOTÛ MneqMTO e6o\ Miiacoeic neRitOTTC. 

20. epine^n nae.O€ic s^e ncRito^TC &a>Te e&o\ itn^e-^itoc TKpoTr it&i €TOr (sicj €T€Rit&6a»R CQO'm 
epooxp eTpeRRÀTpottOMi MncTR&ç^ MneTMTo eftoA. &t(o ni^RÀirpoitOMi mmootp &tra> itv^^o)^ qjn rctra^. 

30. "^ ^TiiR 2k.e epoR cTMTpcRRCOTe itccoOT Mititce^ rpe^ftoTOxp e6oX ^i^^^ mmor MnpRO»Te ncA 
iteTitOTTc «Rtscco MMOC ite^T 1X.Q. cpc iti^ftettoc cipe tt&ui itCMOT ititc^tto^Te «Tp^^eipe çca. 

31. nneueipe ^i it&i Mn!>e.oeic ncRitOTTe itftoTC i*&p itT& nt&oeic mcctcooxp itT^^irtititr nncv- 
itOTTTe ace iteTiyHpe Mtt ttCTReiyKpe (sic) cepcoR^ mmoot ^m rrco^t JKJKà^^ itetrito^Te. 

32. ^&ae.e itiM e^^cott mmoot ctootr Mnooxr ne^i neTCRit^ ^<^P^Q. epoq eTpeR&t^q itneROTtt^ 
e^p&i eacioq oxrî^e ititeR&i (sic) it^HTq. 



Chap. XIII. 

1. epoie^it OTnpor^HTHC ai^e tcootr k^ktr k OTrpeqneepep&coir itq^ it&R tto^M&ein h otr^nnp. 

2. H nM&eitt itTeoiitKpe itT&qacoov» it&R eq^^co mmoc ace M&pott itTttu|MU|M (êicj it^n RenoTTC 

It&l ItTeTItCOOTIt MMOOTT &n. 



DE LA VERSION THÉBAINE DE L'EcRITURE (ANC. TeST.). 53 



3. tiTftTuccoTjyi nc& nui&ace Mneiipoc^KTKC eTMMe^T ii npftqneepepe^cOT ace eaftae.iae.niT (sic) 
MMcoTti n^i nacoftic neTtinoTTe eTpeTeTtiOTcaneç^ eûoA. ace TCTiiMe Mnacoeic ncTnnoxTTe eâoA.^M 
ncTit^HT TKpeq &tra» e6oA.^ii TeTti>|rir^H THpec. 

4. CTeTiieotrcç^ tkttu nc& nacoeic iiftTunoTrTe at6> iiToq neTCTit&ep ^ore ^iHTq eTCTti^&peç^ 
€n€qita^oA.H (tic) &xpio itTeTnccoTJni KC«i neqQ^poov* itTCTitoire^ THtrTti epoq. 

5. &-9rû> nenpoc{>HTKC «tmm&t h npeqneepeptiCOtr efteMOT (sic) ae.e iiT&q^&ae.€ f^^t^p enA.eiii& 
MJkOK CÂ0X91M iiae.oeic ncHitOTTe nitT&qitTi:' (êicj eâoXçM. hh&ç^ KTeHM.nTM^«iX epc rh OTCig noacK 
€fioX^n TC^iH tiTe^qçcûti m.moc ctooth n^i nacoeic ncHnOTTe CTpeHMOoiye ii^htc 9^t(ù €T€Tti&T&H€ 

nnCMIHpOC qtl TftTllMHTft. 

6. eqai«kiiceiicoi\K i^e it^i ncHCOti niyn i(ot k nain Me^e^xr h neniyKpe h Teniycepe h Tenc^iMe 
CTttJdM&R H ncRQ^iÛHpe «TnHV* e^HTH €qae.(o JkJKOQ. n«iH naciOTC ae.e jm&pon nTniyjniiiift n^ nenOTTe 

KtPCOOTn JkM,OOT «^n nTOH JdK n€HIOT€. 

7. e^K cÂoX^^n no^TC nn^€-enoc ne^i eT^M neHiuoTe nex^Kn cpOK M.n neTOTKT «ûoA. mmoh 
acmc ae.(oc) miih&ç^ u|& acioq jhiiih&ç. 

8. nnenni-^e n&q «^tco nnencoiTM nc(oq nn€ neHÛ&A. ^co epoq &v>io nneRMcpiTq ottï^c nncR- 
çcûii cacflaq. 

9. ^n oxPT&MOOtr eRCTe^MOOtr CTÛHHTq àkTtù «pe rcRO'iae. ogcone ^laccoq €MJM.ooTrTq nogopen 
«iTCû jyinnc(OR epe nA.&oc THpq enTOOTq cacioq. 

10. nceç^i tùtiQ. epoq ^n ^n 6>ne nqMOT cftoAate «^qnioTC nc«i •»€ nâiTn nc&&oA. M.nacoeic neR- 
noTTe iinT&qnTH e&oX^M nR&^ nTenj^nr^M^e^A. e^Tco eûoA.ÇM. hr&ç nRHM.e. 

11. àkTtù hihA. THpeq eqog&nccoTM qn&ep çotc ^ttco ncen&OTcoç^ &n ctootot eeipe nçHTTHTTn 
R&T<k. nittie^ace e-»oo7. 

12. €R(o «^n KCioTM. ak.e noTei nneRnoXic n&i «Tepe nacocic neRnoTxe n&T«i&T n«iR «TpROTû»^ 

13. ace «i ^n pcoj^e Mn&p&nojmoc ci e6oA.n^HTn &tû> ace OTneiyc n^HT nneTOTK^ mipOT ^n 
iteTnoXic e^acco mmoc r&t ace M&pnÊcoR nm^MiyM (ëicJ n^n RenoTTe n&i nro^Tn nreTncooTn 
MMOOT e^n. 

14. eH&çep&TR nY^iyine nec«'\ otoi &trû> ni^^çoT^T MM.&Te &trû> eic^HKTC n&MC nui^^ace otmc 
me «k. Tci&OTC ai.e ^«one nçHTTK^Tn. 

lô. ^n OTM.OTOTTT eReMOTTOTT nneTOTKQ^ TKpoTT ^n TnoXic eTJA.M&T ^n OXPÇ50T6 n^KÂe (sic) 
«kT6> ÇB 07â(0Te eTerneâioTe eâo\ nnpoiMe Mn nerOTH^ THpotr n^HTC 

16. «k.tr(c necQ^icoA mpoT eRecooxr^oxr e^o^n enecç^iootre ni^^piORÇ^ nTnoAic ^n TC^^re jmn necogoiX 
THpoT jM.n neTn^HTC mumto e6oA Miiacoeic neRnOTTe ncv^iione ec^K& (sicj iy& eneç &trai nceTM.- 

ROTOTP eROTC. 

17. nneA.e^&T \<oac o'e nneq^iac e6oA.^M nie^n&eeM^ aceR&c epe nacoeic RToq eâoA^M no'conT 
ATcqopc'H nx\\ n&R noxpn& à^Tiù nqn&& n&R nqr&igoR jM.iiecM.OT nT«i nacoeic (opeR nneRiore. 

18. ace çn ottcùitm euai&ncioTM nc& ne^poOT Mnacoeic ncRnoTTe eTpenç&pe^ eneqn!x.oXH 
poT (sic) n&i &noH e^^con jrmooxp exocTR Miiootr erpeneipe jtunneTn&noirâ miurto eûoX Miiacoeic 

nCRKO^TC. 



\ 



1. itTeTK nv^iHp^ mukottc iiNCTiiep q;io€it ot^x-C itn^TiiOTrcç^ fia» eacn otrpcfiMOOxrT (ne). 

2. 9t€ iiTROTrAtiOC efioT&^ifi Miiaco^ic ncnno^TC ^Tiù itTOH natocie nnoTPTC &qeoTnH CTpc^^ 
t^cane it&q notpA.&oc eqcoTn cfioA^it n^^-^noc Tnpo^ n&i ctoiooii Q^iâcjvi nH&ç. 

S. nn^TnOTM fêie) 'K^tkT iifiOT€. 

4. n^i 1^9. niiTfiitooir^ CTCTncoxrOMOTr o-tm^^^ «fioX^it ne^ootr OTre^eieifi cfioX^n n€COOT ^^ •; 
M«iCft «fioA^n nfi&&Miie. 

5. oxpftieiotrA. ^Ttù OTtf'^oc juin otr^OQ^i mk OTs^pe^HecA&Êoc (êic) Mn otht^^^^oïi mn oxropic.x'A 

6. ^Ttù rfiiiH num cpe P&'rq hotc eitcqeifi ^Tiù «qc&rfic ^it nrâitooTre n&i ai.€ ncTii&ojKiotp f#i^. 

7. t^Tiù n&i 2h.e ^(ootr oit it£TftTn&ov>OMOT «^k ^n ii£TC«iTfi€ «^tpco €pe neTreifi noTC «^n ntf'&JnoTX 
&TIO iis^«iCinoTC ^T(A nc&p&^(ootrai ate C€c«iTfie Mit it^Trcifi ai.€ itccnoTC «^it ^it p«^TOTr it&i :x.c 

nCeTfifiKXP &tt ItHTil. 

8. «itro» npip itit€TitOTOM€q s£.€ nt^i Mit iteqeifi rotc tteqc«iTfi€ a^^c «wit n^i ac&^M. itHTit nneni' 
OTCiM, «fioX^it ttcq&fi à^Tiù ititftTitacûiç^ cttereui&'TMO'T tt^KTQxr. 

9. àkTtù tt&i it€ itftTit&otroMOtr efioA^tt itCTtgoon TKpov> ^it mmoxp itioo^^ rfir itiM. €T€pe cmot 
tiT«tte^ MMOOT ^1 ^enqe eTCTttco^OMOT. 

10. ^TfA TÛT ItIM ftT€Mlt CMOT ItTCtte^ JkJKOOT OTï^e Ulttfie ItltCTItOTOMOTT lt«il 9^€ C€9t«^^M llKTIt. . 

11. ^&\kt itiM €qotr&&fi €T€Tit€otrOM€q. 

12. ^Tiù tt&i it€T€Tit«iOtroMOTr &n ftfioA it^KTOtr it&€^.oc &Tra» n€HpT>i|r «^to» it&ix.ic^.oc 

13. 9kT(ù Tiiotrpe Mit it€Tp€ Mit ite^ite MMofi. 

15. ^Tiù ns£.«i9t ^v(ù ncnAdktrnoc Mit <)>tfioi ^t(ù nç&puiÇKT Mit nfina* Mit nc^itc MMOfi. 

17. àkTiù neito>|r Mit itfi«ki *. 

18. Mit neç^piM Mit ne^&p&o^ioit m^ ite^itc M.M.oii Mit nepc|>irpioit mk T^iittf^tt. 

19. it&i ai.ft THpotr çn nç&A&TC itC€OTr&«ifi &it itKTit ititeTito^coM «fioA. kçhtott. 

20. ^&A.KT itiM eqov>ei«wfi CT^TiteoTOMeq. 

21. ^T(ù itn&& niM cqMOOXPT ititeTtt otom^â (êic) iteT&&q mruimmo n&i er^it itCRnoXic itfiOT«> o- 
jA^i^ it itti^T^^q MitftT€KCOOirit MMoq &it 2ifc€ itTH ov>A.&oc €qo7r&&fi Mnacoeic ncRitoirTC nncRwi ^ j t 

ItOTTC^ieifi ^It T€pa>T€ ttT€C)M&«iir. 

22. enc^ MnpcMitr itH&iitKM& itiM htc nen^potf' nt<eitKM& itT^HCiouie CTCpOMnc 

23. itqoTTOM^q fiicj MitMTO €fio\ MRs^ocic iiftHiiOTrTe ^M iiM«i CTftqit&coTiiq it«iq (êic) ti&i itaco^- fc 

nCRhOTT^ €Tp€TH&A.I MlteHp&lt (êicj tt^HTq eT€Tlt«€llte MnM& eTMM&7 Mnp^MItT MItCRCOTO ^LM tt 

iiftnit€^ «iTû> ittgKpe iiMice nitCKC^oo^ Mit n^HCCOOT accH&c CRCcfio eep ^ore ^^KTq Mnscocic n€Ritov^"rc 

^tt lt€^OOT THpOTP. 

24. €^(ane ai.€ t^ç^ih otht mmor &tr(o itrit&e^acLiTOtr &it eitM& ctmm&t atc itM& othit mjm.<mi 
n&i €T€p€ na&oftic n^TttitOTTe it&T&&q itHTtt CTpcqcoTnq erpeTrT&o^c ncqp&it mhma ctmm^^tp aec 
^itOR ne nacoeic neTititOTTe itttOTTe cmott epoR (»iej, 

25. «neTe^&fi (sicj efioX^«k QOMitT &xpcd cnet&i Mn^OMttT ^it iteRO'iae. itti'MOO^c e^p&i €iui4 
erepe itscoeic it«HitoxPT€ ite^cornq. 



1) Les versets 14 et 16 manquent. 



DE LA VERSION THÉBAINE DE L'ÉcRITURE (AnC. TeST.). 55 



26. itf>^ çoMitT ^& itn&«i niM n&i crep^ TftH\)rT^H n&€iii-»HMi €pooir ca&it çn c^it^oxr h €SK.tt 
^n ccooT H esMLn oimpcn h esK.n oxpciHep& k eacti iui&& niM, crêpe Ten>)rTr^H n^^eni-eH fêicj epoo^ 
9k.Tt>à itf>OTOMOTr ^M 11M.& eTMM.&tp M.nMTO eûoA. jM.n9e.0e1c neHiioxPTe nreTc^p&tte iitor mu neRv^iKpe. 

27. &T(o nXexreiTHC n&i eT^n nennoXic ace Mn jmepic cuioon n&q nM.M&n OTr«^e nA.Tpoc. 

28. jiiiniic& ^ojmTe a^^e npOM.ne eReeiite e6o\ MiipeJoitiT THpcq nneHnenHM«i itTe poMne eTMM&xr 
nf>R«i«iq e^p&i ^n iieHnoXic. 

29. &T6> qn&eine n^i nXeTreiTKC eT^n neHiioA.ic eTÛe ace jmn Jtnepic o^a^^e jmn TeqKA.trpoc 
1U11M.&K «itrco nenpocTPÀHTOC mu iiopc{>&noc Mit re^np^ eT^ii neRnoXic ttceo^cajui nceci aceR&c epe 
naroeic neRitoxrTe cmot epoR ^n neRÇ^^nire mpoT. 



Chap. XV. 

1. ^iTit c&Q^iqe npoMne eReeipe noT^tù (aie) e&oA.. 

2. 9^T(ù T&i Te ^e MiienpocT«ii:'M.& Miif*io eâo\ eRei^'co :^e eftoA. MiieTexpitT«iR epoq nc^&i 
itiM n^OMtiT eâepoft (sic) jmiieTQ^iTOirflan &trcD iieRCon nttenui&Tq ace OTPT&^eoeio;! Npeqf*6> efioX ç^itm 
nacoeie neRiiOTTe. 

3. nogMMO î^e eReui&rq MneTeirnT&R epoq neRCOit a^^e eRei^co n&q e&o\ MiiCTeiritT&H epoq. 

4. ace nnequiione h^htr n^i neTep o'pco^ s£.e erûe m^&ace eqn&CMOtr epoR no'i ns£.oeic ncR- 
ROTTC ^M nR&ç^ eTcpe nacoeic ncnttOTTe ne^T^&q tte^R ^it otrXtpoc erpenRA^poNOMi MMoq. 

5. çn otrccoTM :^e eTeTit^e^ttccoTM. nc& neç^pootr Mnacoeic neTtittOTTe eç^&pe^ ^Tiù eeipe 
nneqna^oAH THp07 n&i e^noR e^^Hti mmoot eTOOrn Mnooxr ace nacoeic nennOTTe it&cjiiiov> epOR h&t^ 
«e itT«^qa|&SK.e rmm&r. 

6. &XPCD eRe^ ^&t eMHce nneiiçooT en&a|(ûOir ktor s^e nneRsci eacoiR cjuihcc &Tra» eReep «^p^ttii 
CKK 07MHH^e nç^e^noc utor o^e nneRep acoeic (sic) caciOR. 

7. ep^e^n 07r& a^e nneHCiiHTr u|û>ne cqeo'pcoç^ r^htr ^n OTrei nneRnoXic cm rr&ç^ erepe 
iiacLoeic nnoTTe N&T«i&â n&R &tr6> ittieRTee (sic) hcr^ht e6oX MMoq OTr«^e niteRçeae.11 tootr cneRcon 
K neTep o^co^. 

8. çn OTOtrcan eReoTcan rtootr ne^q CReo^i (>rcj n&q eMHCe MneTeqn&&çe n&q R«iT& neqtf'pco^. 

9. ^ ^THR o'e epOR Mnprpe OTUi&ace eq^nn \ga>ne cm neR^nr OTUi&ace it&noMi& eRarc» mmoc 
^ate TMe^ uiOMTe npOMne Mnra> e6oX «wc^con ai^e eç^OTn crpe neRÛ&X nonnpeTc enencon erp o'pio^ 
si^TM^ K&q «iTio nqioui eç^p^wi enacoeic neRnov^re eTÂKHTq nq^ione n&R nov^no^ nnofte. 

10. &A.X& qn OT^ eRe^ n&6 &t(o çn OTTTeMHce (aie) eRe^ it^^q MMKce MneTeqn&^^e n&q «^tpca 
nncRMRdkÇ^ n^HT eRn&^ n<w6 ace erâe niui&ace epe nacoeic neRnoTre ti&CMOTr epoR qn neRçfiHTre 
TRpotp é^Ttù qn 9106 niM eTeRii«wÇ^i tootr epooT. 

11. nneqodacn ri^p n^i npcoMe eqe^pioç^ ^m neRR&ç^ erâe n&i &noR ^^a>n eTOOTR erpeReipe 
Anif9«^ace eiacLO» mmoc n&r ace ^n OTion (sic) CReoTion ntootr MncRCon n^HRC mm ncTp 0^10^ ^lacM 
ncRH^^ç. 

12. eR^&n^ s^e n&R Mnencon n^ftp&ioc cTpcRuionq h TÇ^i6p&ioc eqeep ^m^&\ n&R nco 
npoMne çn tmcç^ c&oi&e Te tipOMne eRcacooirq e&oX mmor eqo npM^e. 

13. CR^&n OTOTq !x.e eftoX mmor eqo tipM^e itneRR&«kft (ne) !x.e eq^o^eiT. 

14. ^11 ov>^ CRe^ n&Â MneTeqn&&^e n&q e&oXçn ncRccootr ^t(ù eâoA.^M ncRCoiro &Trtt e&oX^ii 
TCRÇ^pioT R«iT& -oe RT&qcMOT cpOR n^i nacoeic neRnoTre crc^ n&Â. 



56 Fragments 



15. 9kV(ù €n€cp nMceir^ ace ittHO ttçM^&A qjn nR&^ nKHJnic «^tto» «^ natocic n€RnoTT€ tona 

16. eqvg&tit&ooc ^€ k&r t&e "^ti&cp neRÂoA. &n cÂoXsce «^umepiTR ^ttco «^iMcpc ii€hhi atc 

qjtHOTn ^&THR. 

17. €H€9e.i Miitin& KOTflaTÂ jyineqM&&ae.€ Ç.'PJ^ i^po &irfla nqep ^m.^&A. iu^r ui& €tt€^«w'rci> eRccipc 

18. nitCHTpe TC^ioq nuiOT nti&ç^p&H c^n&ftflaR cûoA^itootr €tro npMçe ate nT«^qep ^m^&X hm 
nco npoMUC n^e nro'iiiÇiOTp notrpjtn nâcRe cq^OTp TepoMn^ &Tritt nacocic ncRtioirTC na^cjMiOT cpot 
^11 ^loq niM. eT€Rti&&&T. 

10. oi^pn Mice tiiJk €Toxpn&!&nooT n&R ^ti iteR^çoo? k ^n ticRccooT n^oo-s't s^e crctMot 
Mnacoeic neRnOTTC nneRep çcûq ^m neRM&^c nuiepn micc tineRecooT. 

20. &\Xei CR€OTOMeq miimto efioA. joinaco^ic hcruott^ t&in poMne poMne ^m nM& CTeqn&coTiiq 
n&q ti^i nacoeic hcruottc rtor mk n<w neRHi otîx.^ iitieR^coAiRe Mn^cpii Mice ihicrccoot. 

21. €^(one 2k.e cpe otra^ftin ç^Kocoq OT^&Xcft ne h oxpfiA.A.€e ne n tf'eA.&&v> itscftiti eqçooir une- 
R&&q tt«HCi& jmna&ocic neRtio^Te. 

22. ei\X& eReov>OM€q itToq ^n iteRnoXic neae.«^^jwi Citic) eTnMM.&R Mit ii€TT6&Kir ctreo-s'ttM. ^ttOT 
ç^i if&i née tiOT^^oc eTOTCDjdi mmoc k otiottA. (êicj. 

23. iiA.Kn !x.e necnoq nneRO^OMâ eRen&^rq s^e et&M nR&ç^ n-oe ttoxPMOOTr. 



Chap. XVI. 

1. eRe^&pe^ s^^e eneâoT ti&ppe eReeipe M.iin&c^«i Mnâcoeic neRnoTTe ace ç,p<^i ÇjM. niefior 
n&ppe tiT&Rei e&oA.^jyi nR&ç^ itRHMe n^HTq. 

2. eReu|(oa»T Miin&cx& M.iiSK.oeic iieRnOTTe çn ecooir juin ^n eçootr çjm nM.«i erepe nscoeie 
neRKOTTe it&coTnq n&q eTpeTrr&Te neqp&n ^jm iim& eTMjm&'r. 

3. nneROireM. «^-e&Â OToeiR mmor^c !XLKT<wTeTtiei eâoX^jm rr&ç^ itRHjme ^n otrvgTOpTp aceR&c 
cTCTiieep Ç070 ^m np uMee-re Mue^oo? tiT^TeTtiei eftoX^jM. nR&ç^iiRKMe nne^ooT TupoT jyineTncANe^. 

4. nnee&fi v^icone nti^ç^p^^R ^n neRTO^ TKpov» nce^oïc) n^oo^ &Tr<ô tineq&q ^loacii ent^çoT 
e6o\^n n&q K«ii eTeRn&ui&&T07 murot npoT^e jM.iiiyopn h^oott Mim&tr nçrooTe. 

6. KiieRtf'M.^OM. eigiocoT Mnii&c^& ^n o-rei iineRiioXic n&i erepe nacoeic neRno^re k&t^^&t ii&r. 

6. &\X«i ÇM iiM«k erepe nt&oeic neRtio^re ite^cornq h&r eTpeTT^^Te neqp&ti ti^Hxq eRn&vgcocoT 
MiineiC^& 9^M. iiMe^ eTMM&T mihiot k jtunti&T npo^ç^e jum^coTn MnpH MneoToei^ iiT<k.Rei eâo\ 
nçHTC) q/K hr&ç^ KRiiMe. 

7. ékxrcû CReni^e (êic) ni^cflû^* ih^otcom cm iiMe^ eTeRne^coTnq no"! ii!>e.oeic neRiiOTTe. 
8—16. Lacune. 

16. oiOMiiT noToeiui çn repoMne epe ^oott rim. ht&r &çep&TOT MneRMTo (Vir; eftoA. Miiacoeic 
TiRiioxPTe ^M iiMe^ eTRti&coTnq (/tic) tie^q n^i nt&oeic neRtiOTre ^jk iiMe^ (Vic^ nn«i-»&ft «^trcA nQ|& 
(nn)c&uiq mii nuie^ (n)cRKnonHi*i«^ nneR&çep«iTR M.neMTO eûoA. Muacoeic neRiiOTTe eRUiorreiT. 

17. nôtres iiot& r&t& ti^OM. RTeq^iac R&re^ necMOTr M.iiâ&oeic neRnoTr-Te itT&qT&&q k&.r. 

18. nertiq^ ^&n (tic) m.ii npeqcoiR ^iitthttii ^n recftio eReR&«icT& mmoot eiiK-ioR çn iteR- 
noA.ic THpOT K&i erepe nacoeic neRMOirre neiT&&ir n&R Re^re^ (|itrA.K &.tr6) etr'\' ç&n enA.«iOC çn 
OT^&n MM.e. 



DE LA VERSION THÉBAINE DE L'ÉcRITURE (AnC. TeST.). 57 

19. lutciro'eeM.ft €nç<\n ititeTaci^o ottîx.^ nneTrt&i a^^iopoit ti2k.û>poti re^p ui&tt6)m nitâe^A tiiic&- 
ITC &Trio ly&Tqi mm^tp nti^&t&e nr jouit jtne. 

20. €H€'\' ÇTKR €p ^&.n çn OTMe ateH&c eTCTneionç &tr6) itT^rnûcoH «^o^n i\TftTiin^HpotiOM.ei mhh&ç 
I CTcpe nacoeie h^rkottc ii«iT&&q n&R M«iT& c{>'rA.K \.t(ù «Tcnpiite M.nA.&oc ^it 07^<mi mmc. 

21. nncRTCOtf'c n&R hotpci^^ iskk ^tt oihii kim. çe^TM. n-^KCi&CTHpiOK Mna&oeic neRnoTrre. 

22. itncRT&Mio it&R 9^1 ne^i nif(cR)'tei^o epe^rq ftric) NOToeiT n&.i itT&qMecTûio^ no*! nt&ocic 

MOTTC. 

Chap. XVII. 

1. iui€R^6>a»T jyijyi&^ nacoeic neRtiOTTe kotm&c^ h ottccoot ep€ oxracL&iti ^oon n^HTq u|&9&€ 
A junoiuipon çn fiioTe ne Miit&oeic iieRiiotrTc 



LIVRE DE JOSUE. 

Chap. V. 

10 ^T(ù &tr€ipe Mnn&c^e^ tio'i n\gHpe M.niHA. qn cot MitT&qTe M.n€âoT jmnn&Tr 

0T^€ çti nc& lumii^flaTn C»icJ 9.<m. neRpo Miiiopai.&tiKC çn TCiovgc. 

11. «itrOTCOM jumccOTO €&o\ ^JM. RR&ç^ KÇ^K e^-^&û tioftiR nappe. 

12. ^Tùï eç^p&i ^M. nei^ooT &qcD!&n no*! nM&nn& nceoTCOM. eâoX^iM necoTO MnRe^^ &tcd neMn 
>ut& uioon nnogHpe MninA.. 

Chap. X. 

39 necReppo. 

40. ^Tti IHCOT &c)n&T&cce Mnne^^ THpq n&opinK rr&ç^ eracoce otoç^ hra.^ Miiejninr mm hr&ç^ 
ttuie hr&ç^ er^n TM.HTe 9^t(ù T&CHai.6)-e- jmn necepcDOxr MnoTRe^ X^^t en&çoT r^iktot e&qotr^^&i 
a nR& niM exrn nifte nconç^ nç^HTOT «^^qoTOtr eâoA. r&t& -^e nr&q^ion no*! iis£.oeic nnoxpre. 

41. ^& ^P^> eR&THC 6&pnK ^e^ 9.P^i e^e^^e^ hr&ç^ rnpq nf*ocon ai& SLP^' ei*&ft«i6)n. 

42. nepcootr mpo^ Jtun neTne^ç^ & ikcot ^citott (n)c& ne^epKT ace nacoeic nnOTTe neqM.iaie 
M. hihX. 

Chap. XL 

1. nTepeqc6>TM !x.e n^i «^ftic nppo n&ciop ^qt^ooT ep&Trf niioâ&& nppo jmM&ppon &ir6) epe^rq 
ppo noTPMOion t^Tiù ep&rq M.nppo ncic^. 

2. ^T(A epe^TOT nnepcoOT er^&Tn Tno^ ncia^^con eç^p&i eropinn nRe^^ eTscoce &ir(o eç^p&i 
p<ift«i TeTjmnMTO e&oA. n^enepe-e «^tai eç^p&i ercioiye M.nR&.^ erçn TMHTe e^To» e^pe^i ec^&- 
(c)nTittp. 

3. «^Tio eç^p&i en«i Tn&p9&A.i«i nne^^e^n&n&ioe otuti mm& n^& «^tpio e^p&i en& TRen&p^&Xii^ 
UiOppA^ioc jM.n ne^epec&ioc jM.n neT^<MOC &t6) neie&oxrc&ioc neT^jwi nrooT à^Tiù ne^^eTT&ioc 

er^n TepHMOC ^um htoot e^p&i ejui^ce^^eM.. 

4. àkTtû nrooT e^-rei eâoA. M.n neTReppAiOT njkUM&tr etroui née Mnuicon -9&X&CC& çn Teir&Q;|ii 

ÇTiottp Mn ^en ç&pMe^ en&^(oov> exe^Te. 

Becneil, YIII. 8 



58 Fragments 



5. «itrto e^TCcooT^ cçoth no*! itcipioOTr TnpoTr ^n ncr^pHtr «^tci eacM utoot MM&pp 
iioXtrM.oc Mil rikX. 

6. ^Tùà ns£.oeic neac&q niKCOTr at€ Mnpp çot€ ^htott c£o\sk.€ nein&T np&CTe "xi^^^n^p^ 

p«on &qncaT cçp&i €9clioot ^n. 



Chap. XIV. 

I. ^Tùà n&i ^(ootp nftnTe^TRXHponojmei çn n^np^ MninA cm. nR&^ n^ca^na^a^n n&i nr^ci 
ponOM€i na^T ncTi eXe&^&p nOTKHft ^Tiù ihcott noiHpc né^vK (>ic; «wtmo n&p^ioit lUiMnTCiù 
c\>tXh iin^Kp^ jhiiiikX. 

2. K&T& nCTR^HpOC «^TR^HpOnOMCI R&T& -^ft tlTii Rscoeic OTrC^lC&^ltC 9«. Ttf'iat M4 

tiTe\)riTe mc^tAk &xp6) T&«kQ;ie mcJ^tA.h acn M.n€Rpo j)iiniopai.&itKC. 

3. &7û> nXetreiTKC Mneq^ RA.Kpoitojyiei nt^-r ç^p&i tt^iKTOtr. 

4. €âoA.9e.e nyiHpc iti(0CHc|> €to mcJ^tAh crtc m&h&cck (>fc; Mit €c|>p&ijyi à^troà mhov^ 
n&v» 91M. iiR&9^ &X\& ^M noAic CTpcTOirioç^ (>tcj h^htot &tPio ii€trR€ca»a|€ cthh cpa»OTr mk 
nooxP€. 

5. R&T& e€ 11T& nacoeic ^a»K eTOorq mmcottchc Te^i tc •»« itT&'T&&CM ("Wc^l it^i nognpc 
àkTiù &Tii€a| nR&^ eac(ooxp çit otro'eiiH. 

nv^lKpe itiec{>a»iiK tti^'tiic^&ioc eqae.(o mmoc ds.9. rtor rcootr jmn^&t&e nT& nacocic acooq jnu 
npcoMe MnnoTTe «rfiKKT 911 r&thc rtc Â&pnH. 

7. nei çn ^jm^ i^'&p itpoMii€ itTcp^qacoOTT ito'i miotchc h^mç^^A. jmnnoxpTe eâoX^n 
lire ft&pnn cmcq^it rr&ç^ à^Ttù &it&to cpoq ROTai«i!&€ r&t& ncqçKT. 

8. n&cRHtP !^€ ttT&tr€i ^9P&i nJniM^ii &trn€^c n^nr MnA.&oc «^hor !^€ «^it^^&t M«iTr«i«^' 
07&ÇT tice^ nacocic h^hottc. 

^<on€ n&R (it)RXHpoc Mit ncHuiHpc ^^ eneç^ eâoXae.^ &rt&&r erpeRO^&^R kc& nacocic n€i 
10. &TCO Tenoxp n^^oeic &qc&ttOTra|T R&T«i •»€ tiT^^q^cooc tmcç^ ^mcth npoMiit tc t 
jume^ooTT nT& nscoeic â&co Mnei Q;iei!:K.e cmûitchc &xpio &qMOOQ;ift itc«i hihA 911 TepHMOC Te 
ic^KHTC ^çn qTOOT itacOTioTC Mil ^ft npoMne Qg& çoxrit enoo^. 

II. &Tfla OTit^OM OTti MMOi R&T& nftOTroftioi n^opn itT&qacooTrT tto'i mcotchc. 



CuAP. XVII. 

1. &T<o e^ciycone (sicj n^i nroui tiTecJ^xrXH itnu|Hpe mm&h&cch eftoAacLe n&i ne nigpii 
niiocHc|> M&^ip !x.e nuipn MMice MMd^n&ccK neiotT ni*&X&&'^ neirpiOMe ^&p ne npeqMi^e 9 

2. e^TCo e^TQ^iûine ito'i nu|Kpe mm&h&cch itn^ioacLn r&t& iteT!x.KMOc nnuiHpe nnc&ir &Trtt 
n^e\e^ &xpio n^Hpe itepiKA. &'Qra> nuiHpe Kce^ejm &v>io nompe ncoTM&piM. &v>a> noiHpe 
tièki ne noiHpe rçoottt r&tiw nev>ai^HM.oc. 



DE LA VERSION THÉBAINE DE L'ÉcRITURE (AnC. TeST.). 59 



3. «itrai c&An&^A nv^inp^ no<)>cp ne mu ^Hpc lyoon ne^q ne& çjKit lyecpe ncçiMC &Trû> it&i ne 
tt^ecpc nc^iM€ it&i ne itCTp&n eiM&&A.& jmn ot& M.n eXf^^e^ mu MeX^^e^ Mit -^epc^. 

4. «itro» n&i «i'r&^cptiTOT mhmto eâo\ neAce^^e^p hotkkà &^ù> miimto t.tto'K niKCOtr &tr(o 
Aiu&TO cfioA tttt«ip^flan MnA&oc ctratco mmoc ace nitOTTc ^^OTeçc^^ne e&oX^iTOOTq mmiottchc e^ 
MkiL iioirR\KpoKOMi& ^11 TMHTC n(n e)iicn.HT àkTùi (r)&t& no^e^c&^ne Mnacoeic &tP'\' nt^-r liO-rRAn- 
ponoMi& qvi itccnHTP Mnev>ei(OT. 

5. «k.xp(o ncTTTOig &qu|ioiie t&in ii&cc& t^Tta tcco^c nX&:^€â eûoX^M nR&^ ii^«iA&&ai. n&i er^M 
nupo Mniopî^&nKC. 

6. efioTiâce itT&THXnpov> kotrXhpoc ^n tmhtc niieTrcnKv> iiRe^^ !x.e ttr&X&&:^ e^qv^icone itit^Hpe 
Juii&n«kCCit ncKT&T^ioae.n. 

7. «iTçyoane no'i nrov;! nn^Kpe mm&h&cck &T!2^&n t&i CTMnçûiTe eâoA. non&-» à^Tûà c^âhr 
c^p«ki cacn KTOog ni&Mein ^-rio eç^p&i ei&CHâ àkTiù et&n TnTrf<K ne&âe-^e. 

8. cii&igioiic MM&K&ccK d^Tco -e&^c-^ec ^iSMLti tiTOog MM&ti&ccH nttyiKpe iie<)>p&iM. 

9. àkTtù uTOig cen&ci e^p&i eacM ni& ni(R&)p&n& eneMK(T) «scm iii& ii&p&hA nuinr (VtcJ 
Tcpcjiin'^oc inioinpc nec{>p&iM etj^ti tmktc itTRoAic mm&ii&cch encMç^iT «ç^p&i cnc^iM&ppoc &t(o 
ncqci efioX €qn&^a»ii€ €T€ ^&X&cc& Te. 

10. aciii MneMitT nc^p&iM &t6) ea&M neM^iT mm&ii&cck ^ttcd re -^^X^cc^ nroc T€Ttt&iyû>ne 
RMr iiTO^ «iTA» cen&^ttti eçoTii ei&cnp eneMç^iT &.tcd ic&^e^p acin mm& ti^^. 

11. «wTCD M&n&ccK eqe^CDiie ^n ice^^&p «^trco ^it e^CHpâ&i-^c&n mu iteTReTMe &xpû> iteTOxrHÇ^ 
çn ^cop jKtK itecHe(T)M€ (&tr)cD no^ti ituyoMT (mm&)c^ it& m(ii ne)cReTMe. 

12. MiiOTftuio'Mo'OM n^i nu|Kpe MM&it&ccK eqcDTe eâoX nneinoXic THpoxr &7Ci> neiye^qe! no'i 
nc^^&itd^n&ioc eoTio^ 91M nH&^. 

13. &trio <k.CQ9Aiiie eâoAace & n^Hpe mrikA ^mo'om ^ttcootii o.ocn. ne^e^n&tt&ioc &ir-»â&iooT 
£** OTqcoTC a^€ MnovqoTOv e&oA.. 

14. nuinpe a^^c n.i6)CHC{> ^T&^iep&TOT cihcot ne!2£&T n«^q ace erûe ot otrXkpoc hotcot neT- 
Sl<H>n it«in «iitOR a^^e otX&oc eqo^ eToioon n&ti e^xpio utioxrTe <vqcMOT epon. 

15. nei&e ikcot n&tr ace iitr otrX&oc eqioiy âcoh e^p&i eiiM& nv^iHii nc^T&^oq h&k eoyace nrootr 

">^^p&IM tf'fiOOT MMOR. 

16. neac&T n«wq ate nqp&^Tii e^n ii<n utoott uec\>peiiM e^Tco ^eit ^tû><o f^ic; etrcoTR «wxrû> otr- 
^^nine en&oiCDq ceoioon Mue^^&n&n&ioc nerotm^^ ^n ûe^i^ce^n e^TCo 911 necTMe cm ni& MninA. 

17. «kTTCD iKCOT neac&q ttit^Hpe ni(0CHC{> eiyace hth otX&oc eqoiy &Tr(o otht&h mm&v> nov^itoo' 
^^OJK une otPRA.Hpoc no^coT lyAine n&n. 

18. «k-rio eReT66oq noicon epoK àtcd eRV^i&nqcoTe eftoA. Mne^^&n&n&ioc ^n ^en ^rriocop ev^coTii 
«€o^ UKj^p tté^q nTOR ^^p HO'Mtf'OM nçiOTTO epoq. 



Chap. XVIII. 

1. tkTiù TCtrneii*û>^K Tnpc nniyKpe mrihA ^ttccoott^ eçoxrn ecnAû» &TCMine ç(m) nM(&) ^TM.M.àk^ 
*^^^iiHnK M(nM&p)TXPpion (en)atoeic «wttû) rh&ç 



8» 



Chap. XXIV. 

29 TH)potr ttK€ npec&TTcpoc n&i nT&7€ipc MncTOtrociv;! Mit ihc (gicj «^tro» iih€^-^ 

30. &ircD &cigcDiie Mtitic& ti«^ooT eTjtuM&T àk^M.OT it^i IHC nuiHpc itit&trKH iiçjyi^«i\ Mn!]K^o«Ic 

«qÇll Oge Mit MHTft ltpOM11€. 

31. ^TOi e^TTOMcq ^it itTOiy MncqnXHpoc ^it •»&M.it&c&^&p ^m iitoot itc^p&ijni ttc«i ncM^ir 

MHTOOT lti:'&A.&&2^ àkTOï ^THCÛ ^&^THq ^M Ii9.JK^^T eitTe^TTOMCq It^HTq ititCHqc MncTp«^ ltT&TC&6c 

nçHTOT itituiHpc MninA çn f^^e^At^e^^e^ itTftpcqitTOT e&oX^tt rkmc He^T^^ ee ttT& nt&ocic ^6>it ctootot 
àkTtù C€^jyi itM.& €TMM&ir lye^^pe^i «hoot n^007. 

32. &TCO ttRecc tti(ttCH(|i e^xreitTOT eope^i ito'i nuiHpe MninA. eftoXç^it rhmc ^-rio <k.TTOM.C0T ^n 

Cia'lM«i (^Wc^ Çlt TMCpIC ItTCCDUlC Te^l ItT&qTOOTC It^I I&ncoâ ItTOOTOT ntt&MOpp&lOC ItCTO-TK^ ÇJHl 

nne^ç^ itcio^iMe^ ^<\ u|£ it^ieift necooxr &trcD &qT^&c iti(ociic{> ^tt otto itHA.KpoitOMi&. 

33. &TCD &cui<oii£ Mitiic& ite^i ftX^&^e^p noinp^ n&&pcDit n&p^i£p€xpc &c)MOTr «^tto» «^TTTOJucq 
^it ^e^Êe^i^p iKTi oiiiteec nequiHpe t&i itT&qTe^&c it&q cm. nTOO^r itftc^p&iM. q/n n^^ooT ctmm&t 
àk-Tix-î tto*! itu|Hp€ jmnicp&HA. nmiftcoTOC MiinoTTe ^thcûtc itMM&c ^p&i it^KTO-tr àkTiù c{>iitft€C ^qoci 
nTMitTOTKK& nM& cAc^^e^p (aie) nftqeicoT uie^ttTqMOir &t6) ^ttomcv^ ^n f^^^â^^p itTC ii€qH&^ it^iipt 
!x.e muihA ^ttâcoh iioxp& iiOTr& mmoot €^p&i €iiftqM& &tcd e^pe^i ere^noXic. 



1 



LIVRE DES JUGES. 

Chap. I. 

10 &qâ6>n cftc^ep &Trio i^T^orx.&rx. nceci Mtt &^iM&«iit Mit -^oAm^i tt€!:K.ito iteniw 

11. &irnio(oit« eâoXçM nM& «tmm&t ep&To^ itncTOTH^ çtt !x.^6kc np^^it ai.€ itT&fiip n^o \ si 

neTMOTT^ €pOC !&€ R&pie^COC^&p eT€ T&I T€ THOXlG IttteC^&l. 

12. «i^cû neace ^&A.e& ace nftTit&n^^Te^cce itTnoXic itnecçe^i ttq!>e.iTC qtte^'V n&q ttitcc^& T«i^«€ ^^c 
eTp€CU|6)n€ it&q ttc^iMC. 

13. &7CÛ ro-^cottinX n^Hp« ttren«c ncoit it^^&Xe iihoti cpoq &q!^i itTnoA.ie «^to» x^^*^ 
&q^ n&q itrequicepe crpecuiconc it&q nc^iMe. 

14. &ciycûne :^e cctiHT cÂoX &qTû>&c mmoc eTpec&iTCi ttOTCcooie ttroorq Mii€C€ia»T àk.Ttu 
&CHpMpM &C9e.i uin&n Q.ùoK cc^iacM nq&i it&^6 ace itTe^KTe^&T enn&Q^ Miipnc ene'\' it&i no^cttrc 
MMOOT àkT(ù ^«wXeâ ^^"V K&c n&T«^ nec^HT ttOTCcoTc ititCTacocc e^Tfù OTC(OTe ntteT-dftâiHTr. 

16. RTOOT Mit iteTKn epoq &tcd ^m iic& MniHÂT ^tco it^Kpe iticoe^â iiRiitit&ioc t^Ttù n^ojn 
MMCOTTCHC &Trei e^pe^i ^it TnoA.ic nnec^oiiti^ Mit ito^iKpe itiOT!2i.& e&oA. erepKMOC Tcre MnpKC itiOT^& 
TCTÇit Teç^iH it€i enecHT n&p&o^ &trotrcD^ Mit nX&oc Mni^MeiA.Kn. 

17. «^TTCD iOTai.&c &q&CDn Mit CTMCcott neqcoit &t^(ot& Mne^^&tte^ite^ioc ncTOtPK^ ^tt cc^^tii 
&irâoTc eâo\ &Tr^&c it^n^-^CMe^ &tr(o «wTrMOTTe enpe^it itmo^ic ace e^it&eeMe^. 

18. &7r(o iO'T2k.&c MneqKA.HpoitoMei itie^^^ OTSk^e necTOoi o-T!x.e &cA.(oit. 

19. &T6> nacoeic iteqvgooit Mit lOTs^e^ &qnXiipoiiOMei miitooit rx.9. MnoTe^^Mo'OM cnAnpoitOACi 
ititCTOTH^ çiM it€iek atc 9^pH^&û &CTû>p!3fi. itéwTT cftoX «^TCû itciryyoon ite^ir it^*! ^it ^&pM& Mncninc 



DE LA VERSION THÉBAINE DE L'ÉcRITURE (AnC. TeST.). 61 



20. tkT^ ^«iA.eft «^q^ n&q n^efipcon n&T& •»« itT«i mcotchc ig&!XL€ nMM&xp &ir(a &qnA.Hpoiioj)ii€i 
atin nM& eTjyiM.&tr t^omtc jm.iio\ic tin^Kpe nen&H &tr6oTOtr câoA.. 
21—26. Lacune. 
27 ncTOTPHÇ^ ^n â&A.«iR otra^.^ ncTHCOTe epoc OTr«^£ n«CTMe ov>!x.e iieTOTrnq ^it 

JUICqqCITq MMAT. 

29. «^T6> e<|>p«iiM. Mncqqei M.M&tr Mne^&ne^n&ioc uctoth^ ^n i^&^ep &X\& nc^&n&tt&ioc 
i^qOTtt^^ ^n T€qMiiT€ ^it r&^ep «^qcgttn^ ^^\ (|»opoc. 

ncx<^ic&ioc (^«ic^ &qOTr(aç^ ^n Tcq^nre &qig6>ne n^i ne^^ne^ne^ioc eq^ <)>opoc ii&q. 

81. «^TTfii «iCHp Mncqqei m.m&t iwieTOirM^ ^n c^wr^û*^ «wXXe^ &qu|<onft «q-^- (|»opoc «e^q «wtpcû 
nCTOTKQ^ çii 9^a»p Mit neroTH^ çn ci!x.<on àk-rtù ncTOxrKç^ ^ti !x.&X&€ Mit e^c^éw^i «wttw ^e!x.p&it mu 
4^eR Mit po6ȉ. 

32. &Tflo &CHp «iq07r6>ç^ qn. tmhtc Miie^&n&ti&ioc hctotk^ ^m hr&q^ eftoAacLe Mneqeigo'M- 
tf^M cq€iTq MM&T &tr6> &qa|flait€ eq^ ^opoc it&q. 

33. à^Tiù n€<|>^&\iM Mneqqei mm^wtt ititeTO^HÇ^ ^ti Âe-^c&MTrc ots^c rctotth^ ^k â&i-»&iM«-» 
«iT» ninA. ^qo-TioQ^ ^ii tmht€ Miie^«iti&it&ioc iterovKç^ ^m tcr&ç^ rctotmç^ a^^e ^n ûcec&Mtrc Mit 
&«^i««kiM€-e- &Tvga»iie «t^ c\>opoc it&tr. 

34. «^TTO» it&Mopp<kioc &q-»MR£ ntgKp« it!x.&n e^&i «utoott eâoAt&e MitOTR^&T ce (^«icj ene- 

35. «iTfi» it&Mopp&ioc ^q^ccoitT eo^coç^ cutoot eTO iiâeXt&e k neTt^^acco ii«T€pe tt&p^ n^HTq 
^n iiÂ&cgop à^Ttù cm iiMTpciitioitK ^m iîtoot itMMtrpcittH ^it ce\6iit CncJ 9^t(ù Ta'iae. muki itiû>c€C{> 
^c^otg eatM n«iMopp&ioc &q^a>ite 9.^\ c^opoc it&q. 

36. &trio nro^ Mit&Mopp&ioc &q^a>ne aciit T&.it&â&cic n&Rp&ftiit acitt Tn«Tp& eç^p&i. 



Chap. II. 

1. &trio ii«it<t:'€A.oc Mitacoeic eç^p&i çit ti'&Av^iA eç^p&i «iim& MnpiMe «^trca €ç^p&i e&&i-»H\ 
^^^«^q nit^Kpe mhikA. eq^cco mmoc it«itr ace it^wi ncTcpe itacLOeic otL<ù mmoot s£.ft &iit thttk «ç^p&i 

^^ RKMC &TIO &l9tl TKTTTIt eÇOTIt CIIR&Ç^ neitT&l(OpR RlteTltCiOTe «T&KHTq «Tp&T^&q KKTtt ^TCO 

^i^ooc itHTit ace n^it&qei iKiKàk'T &it ii^n&9e.a>6>p€ &n eftoA itT&;^i&-»HRK CTitMMHTit ui& eite^. 

2. &7ltt ItTIOTit ItlteTttCMIt !X.I&-»KRK Mit ItftT^MOOC Ç^iacM nCIRe^^ OTSi.e ttCTItOTTe ltlteTltOTa>U|T 
^^T <^A.A.& ItCTt^'A.TnTOlt eTCTIt&OtrOO'nO'ar &Tr6> lte7-eTrCI«iCTKpiOtt eTeTIt&^pVgCâpOT à^TOà MnCTItCCDTM 

^^& it«^^pooT 9^T(ù e&oXace tt&l &TeTlt&&Tr. 

3. &itOR çio it^n&o^ioç^ &it eTOOT encocoite eâoX MnX&oc iteiiT&iacLOOc «TÂHHTq eitoïi&q eâoA 
^'^«^qiTq tf'c «iit MM«iTr MiteTttMTO cftoA. &^X& ceit&u|(one itHTtt €çeit ctro^k e^eit Rpoq &tco 
^ciTRCitOTTC C€it&^ione iiHTtt etrcR&nai.«k.\on. 

4. &c^(oite ai.e ttrepe it&t:'t:<eXoc Muacoeic t&to ititeitg&ace eit^Hpe THpoT muikA. n\&oc 
^qq€i ç^poq e&oX &qpiMe. 

ô. CTÛe n&i &TrMOTTft enp&it miim^ ctmm&t sce ncRXe^T^MCott ère nM<^ ne MnpiMe &irco 
^T^6>6>T MnM& exMMe^T no-T'e^TCie^ Mii!>e.oeic. 



8 



** 



62 Fragments de la version thébaine de l'Ecriture (Anc. Test.). 



eTpcqK\HponOMi& eTpeqHXKponojtnei jmncqne^ç. 

7. «wTco n\&oc &qp ^mç&A. mh^^ocic nite^ooT Tnpotr hihco^c &t6> ^n iie^ooir THpotr nncnpcc- 
ÂTTcpoc n&i iiT&7p o^notf' nOToei^ mu ikcotc itCKT&TCOTrii lutotf' n^ttfi Mnacocic iUk.i tiT^^q^^Aq 

8. &TCO &qMOTr n^i ihco^c nv^iKpe nn&TTK n^M^&A Mnacoeic otrpoMnc cq^n çgonHTC r«ic^ itpoAnc 

9. «wTrcA «wTTioMcq ^M iiTooi nTcqn\HpoiiOMi& ^n ^<kMK&c«i^&p 9Jyi nrooir ii€^p«^iJiii ntr^A 
ncM^iT jmnTOOT nx^'&^ti. 

10. e^TCD Ti:'ene& THpc eTMjm&T e^cMO^ &7rOT&^oir nn&^n ncrciOT^ «^cne^C€ cçp^^i n^i ne* 
venc& MnnccûOTr tt&i CT€Mnov>co7ii nt&ocic &7>6> ncq^ioâ iiT&q&&q ^ml hikA. 

11. àkT(ù n\gHpc jm.iiik\ &.TCip« MiinonHpoii jtuncMTO «&oA. Mnaco^ic ^triyMcgc nnû«k,^&XijiL 

12. e^-THû) itccoOT Mnt&oeic nnoTTC ntiCTCiOT^ n^itT&qitTO^ €&oXç^m. hr&ç^ iihkm.^ «^tâmi 
e^TO-iTi^^OT nce^ ti^cit Hftn07T« câoXçit tinoTTe itn^e-»noc crncûTe epooTr &iroTû>a|T n&v «^-9*6» àkv\ o'ttKT 
Mnscoeic. 

13. ^TR^^wq nc(0O7 &Tra|MU|e mrâ&^&A. Mit n&CT&pxH. 

14. ^Tùn iiâ&oeic «wqnoTTO'c ^n ot^cdiit et&it nu|Kp€ muihA. «^qT^^^^ir e^p«^i ctootot riiciita^ 
oioAoTr ÀTuiflaX mmoot «^ttco &qT&«i7 c^&i erooTOT iiii€n2cis£.c€7r€ ct^m. iicthcatc ^Ttù MnoTea|. 
^M^OM £q€i ocfidOTT ft^p&i jmneMTO cftoA iut£7rsK.i9e.ft€tr€. 

15. ^n ^CD itiM CTOTMOouic nçHTOT «wTCo To'iae. Mnacoeic it^c^oon ^latcooir c^eit n€«007 
n&T H&T«k.^e nT& nacoeic û>pH h&tt &.q^\i6c mmooxp cm&tc. 

16. «w-ircD nt&ocic &qTOTnec ^cti HpiTHC eoccooT «wt6> &. nacoeic n&^iooT itTOOTOir nncToittX 

MM007 IteTHenpiTHC oit M1ie7CÛ>TM nccooT. 

17. c&oA.âe.€ &.trâ(on &triiopii€XPe. ^i h&^ot 



LIVRE DE RUTH. 

Chap. il 

11. &qoT<ou|6 n^i ftonc eqa&co mmoc n&c »lc ^ti ott&to &TrT&.70 «poi lut^çÂK^c itT&&&Tf«te; 

MR TOTU|COR€ (êic) A-Ttû MRRC& Tp€ IfOT^&l MOT &.tP<Û R^€ RT&pRCO RCû> MTC0XPei6>T MR TOV>M«k&T JUI 

nae^^ RT&'irt&no R^Kxq pe6û>R cp&TCj rotX&oc rtccooth MMoq «^r RC&.â (êicj mrrc& tiugOMRTe rooot. 

12. epc ii!3fi.oeic t<o(o&€ rc MnoT^coâ &Trcû cpc noTÂCRe ^û>nc €qae.KR «ftoA rtootc) M^!]K^ocIe 

RROTTC MRIhX ReRT&p'\' MROTTOl eÇOTR epOq RTpR&ÇTC Ç& RCqTR^. 

13. RTOC a.c iiesK.eiC 3s.€ nt&o^ic «wIO'r ^e^pic rr&çjp&r ac€ &rc\c(o\t «wtrw «iRQ;i«iae.ft cç^po^^ 

CR^^^RT eiC^HHTe '^'Re^iyCORe R^€ ROTCI RRCR^M^iBwA.. 

14. R€2ce fioHC He^c ace ho^h e^ rr&t rotû>m ogû^Re eâoA^R ro€ir ^Ttù Rcerpc^R (sic) ToirX«ji«^ 

ÇM RÇMîJt 

(A suivre.) 

£. Amélinbau. 



Inschriften aus der saitischen Période. 63 



INSCHRIFTEN AUS DER SAITISCHEN PERIODE. 

VON 

Dr. a. Wiedemann. 

Vor einiger Zeit veroflfentlichte ich in dieser Zeitscbrift eine Eeihc von Inschriften aus 
m Mnseum des Vatikan^ welcbe das Eine gemeinsam batten^ dass sie insgesammt aus der 
;;enannten saitischen Période stammten. Âls eine Art Ergtlnzung dieser Ârbeit mëchte ich 
dieser Stelle eine Eeibe von Denkmâlem aus der gleichen Zeit publicieren, welcbe sich 
verschîedenen Sammlungen zerstreut vorfinden. Nur durcb eine Zusammenstellung eines 
ehen Materiales scheint es zu erhoffen zu sein, einen Einblick in das verwickelte Titel- 
sen und in die interessanten staatlicb organisirteu Beamten- und Priesterverhaltuisse der 
reflfenden Epoche zu* gewinnen. Dièse Zustlinde mlissen aber von besonderer Bedeutung 
cheinen, da sie es sind, auf denen sich das glânzend einbeitlicbe System des ptolemaiscben 
lates aufgebaut bat. Nur im Vergleich mit den ibr vorauf gegangenen Einrichtungen ist 
se Verfassung verstândlich. Zu einem solchen Vergleiche die Sammlung des unumgânglich 
ihigen Materiales zu beginnen, war der Zweck des Aufsatzes tiber die saitischen Texte 
§ Vatikans und ist die Veranlassung der vorliegenden Arbeit. Bei der Auswahl der Texte 
ein Hauptgewicht auf solche gelegt worden, welcbe durcb die auf ihnen erscheinenden 
mg bekannten Titulaturen sich auszeicbneten; doch sind daneben auch einige durcb sonstige 
chtigere Angaben bedeutendere Texte gegeben worden. In dièse Kategorie gehôrcn gleich 
j beiden an erster Stelle besprochenen Inschriften. 

1. Torso einer Bronzestatue von mittleren Dimensionen in stehender Stellung, das eine 
in war vorgestellt. An dem Gttrtel und auf dem vorderen Gewandstreifen, der von einem 
laben gearbeiteten Pantberkopfe gekrônt, zwischen den beiden Beinen herablauft, finden 
b einfache Linienomamente und Insc hriften mit Goldplattchen a ufgelcgt. 

Auf dem GUrtel steht die Gruppe (^QJ^X^^ — ^ijîjïîz^yo'y ^^ A ^^^^ Zusammenstellung 
r Vor- und der Nachnamensc artouchc ei nes âgypt ischen HerrscTie rs. — Die Inschrift des 
rderstreifens lautet ggS f GJ ^ ] Sl ^S( ^ §M^ ] *Der Kônig von Ober- 
i Unteragjrpten, der Hen* beidcr Lander Ra-user-Maâ-setep-Amen, der Sohn der Sonne, 
• Herr der Diadème Amen-mer-Pe-tu-Bast-sa-Bast.» — Das Monument befindet sich in der 
t)schen Sammlung des Grafen Strooanoff im Muséum zu Aachen ^Nr. 81). 

Der Name dièses KSnigs ist unbekannt. Ich selbst {Handbuch der àgypL Geschtchte, S. 561) 
tte auf Grund des Nachnamens allein, der sich im Katalog der Sammlung fand, angenommen, 
r Herrscher sei identisch mit dem als erster Kônig der XXIII. Dynastie (Petubastis) betrachteten 
-tu-Bast. Dièse Ansicht enveist sich durcb den Vomamen als irrig. Dieser Petubast bat, 
e ein Tex t im Louvre (S. 4, 849; vgl. Lbpsius, Konigabuch, Nr. 612) beweist, den Vomamen 
)p„:^«0» jL welcher auch sonst, auf einem HolzstUck in Bologna Nr. 2135 in der Fonn 
"g=rO auftritt. Der Vorname des Aachener Herrschers ist dagegen Ra-user-Maâ-setep-Amen^ 
is an den Vomamen Ramses IV. oder Osorkon H. erinnert; der Nachname ist dem des 
tubast des Louvre sebr ahniicb. Wâbrend die griechischen Listen der âgyptischen Kîînige 
T einen Petubastis kennen, liegen demnach zwei Gartouchen vor, welcbe diesem Herrscher 



64 Inschriften aus der saitischen Période. 

entsprechen kônnen und ist es, so lange kein reicheres Material vorhanden ist, unmôglif^j 
zu entscheiden, welche die zu wahlende ist, ob die von Lepsius anfgenommene oder die ^^f 
unserer Statue neu auftretende. Ebenso wenig ist es môglich den zweiten KOnig des Nam^ns 
eiuzuordnen. Fonn des Namens, Styl der Monumente, Art der Inschriften weîsen auf die 
Période von der XXII. Dynastie an abwârts bis in die saitische Zeit hinein hin, in eine 
dieser Dynastien gehôrt also auch der neue Herrschcr. Sein Auftreten ist wieder eîn Beweig, 
wie wenig wir selbst von dieser anscheinend so wohlbeglaubigten und monumentenreichen Zeit 
wissen und wie gerathen es ist, sich auch tiber dièse vor weitgehenden Schltlssen zu htiten. 

2. Menatfragment in der Sammiung Stroganopp in Aachen (Nr. 84\ Das Stttck ist voll- 
kommen im Style der gleichartigen Monumente aus der Zeit der XXVI. Dynastie gearbeitet, 
trSgt aber eine auffallende Inschrift. Dieselbe lautet auf der Vorder- und Rflckseite identisch 
T^l^^^^M^ T^^ . Auch dieser Kî^nîg Ne-ba-ka-u ist unbekannt. Man hat îhn mit Necho IL 
identilicieren wollen, da jedoch in dessen Namen stets das ba fehlt, so muss auf dieçe Gleich- 
setzung wohl verzichtet werden. Aus dem Styl des Exemplares gehf mit Sicherheit hervor^ 
dass dasselbe in die saitische Epoche gehOrt. Hiervon ausgehend lassen sich zwei Hypothesea 
aufstellen, einmal die, dass wir es hier mit einem âthiopischen K5nige, einem sonst nicht ge- 
nannten Nachfolger Taharkas zu thun haben, oder, und dies erscheint, da das Denkmal ans 
Aegypten selbst zu stammen scheint, wahrscheinlicher, dass wir hier den âgyptischen Namen 
des ersten Necho, des Nechao der Griechen, des Ni-ku-u der Assyrer, vor uns haben. Die Sylb( 
ba wâre dann bei der Transcription unterdrttckt worden, was bei den Griechen sich durci 
die Aehnlichkeit des bekannten Herrschemamens Necho Icicht erklâren lassen wtlrde. Wi( 
dem aber auch sein mag, jedenfalls ist dies Fragment eines der interessantesten Stttcke dei^ 
Aachener Sammiung. 

3. Libationstisch in Fonn einer runden, nach oben sich verdickenden Saule, welch» _ 
auf einem viereckigen Postament steht; oben ein Loch um Wasser hinein zu giessen. Basal^^ 
In Kairo in einer Nische der Grabmoschee des Sultan Bêbars Gaschinkîr (707 d. H.) stehen< 
Vorn an der Saule eine Inschrift in zwei von rechts nach links sich folgenden Vertikalzeilei 



'"^Bik^^i^^ffk^^ii^^i^^ 



AAA/V/NA 

1 




/VWSAA 




ji:i:^^k-PJ''¥,7!T-jj=^ki^ 



û I 




J^EfPË-^i 



Der Verstorbene, dem dieser Altar angehôrte, der Palastvorsteher Pef-nif-â-Neit, der Sobn 
der Nân-s-Bast ist uns sonst unbekannt, auch sein jedenfalls bei Memphis oder Heliopolis 
gelegenes Grab hat sich bisher nicht gefunden. Der religiôse Text, den er hier verzeichnen 
lïess, ist nicht ohne Interesse; er zeigt, ein wie grosses Gewicht in der Lehre von der Auf- 
erstehung zeitweise auf die Milch der Gôttin Nut gelegt wurde. Sic war es nach dem Texte, 
welche dem Todten Leben, Gesundheit und Kraft verlieh und seine Beine krâftigte, so dass 
er zu seinem Vater Seb gelangen konnte, der ihn dann mit seinen Armen umfing und seine 



Inschripten aus der saitischen Période. 65 



lieder, sein Hcrz und seinen neuen Wohnort in der Unterwelt salbtc. Hierdurch gewanii 
r Todte neues Leben. Der Ansicht, dass die GiJttinen den Sterblichen, besonders dcn 
•nigen, ihre Brust reichen, begeguen wir hâufig, so wird dies z. B. in Luqsor ausfllhrlich 
1 Amenophis III. berichtet; des Einflusses der Gotterniilch auf die Auferstehung wird 
j;egen weit seltener gedacht, seine Erwahnung niacht dicsen Altar benierkenswcrth. 

4. Eine intéressante Statue aus der saitischen Période besitzt die Bibliothek zu Frank- 
ta/M. Es ist dies ein hockend es Gra nitbiki, dess cn Kopf abg ebrochen ist; ttber den Handen 

hen oben die Cartouchen | T (o? «0» J ^^^ — "• f'^PSi^^l ^"^^ zeigen, dass das Monu- 
Dt aus der Zeit Psammetieh I. stammt. Eine lângere Inschrift findet sich in neun von 
hts nach links laufenden Horizon talzcilen auf der Vorderseite der Statue. Diesel be lautet : 



n!e^fe=SnîlJ,!fâH^:, ? .ITfli'-^'îr* '? 



-<2>- 






> 

I 




''''''^ r^ . Â n 9 -'^:2>- ^::z:7 ,.,,^ n ,umu, ^ Q n ç==i 



«Der Prophet des Amon, der Stadtvorsteher und Gouverneur Nas-xep-en-Sexet, der 
ige (2) spricht : Oh, die Ihr die Stildte bewohnt, die Ihr heute geboren wurdet und die 

kommt (3) nacli mir! Ich bezeigte meine Liebe dem Amon, der die Kraft liebt! (4) Euere 
user sind voll Ueberfluss an Ftille, weil er sich genaht hat. (5) Dicweil ich mein Herz mit 
i (mit Amon) erflillte, veranlasste er, dass ich geliebt ward (6) bei dem Kônige. ' Ihr 
ester aile, die Ihr preist Amon, die Ihr seht seine SchSnheiten, sprecht in gleicher Weise : 
oigliche Opfergabe sei der Person des Stadtvorstehers und Gouverneurs Nes-xep-en-Sexet, 

Seligen, des Sohnes der Hausherrin Sep-Amen-tas-pet.» 

Die PersOnlichkeit des hier dargestellten Mannes, welcher wohl Gouverneur von Mem- 
3 war, ist uns unbekannt, obwohl er durch seinen eigenartigen Namen auch in anderen 
[ten leicht erkennbar sein wttrde. Er schcint ein angesehener Mann gewcsen zu sein, 
cher besonders Amon verehrte. Auffallend ist es, dass dabei regelmiissig der einfache 
on, nicht die sonst weit hiiufigere Mischform Amon-Ra erwiihnt wird; es handelt sich 
ei wohl nur um eine gesucht archaisirende Fomi, wie solche in der Saitenperiode hautig 
ewendet werden. Der Text triigt ein originelles Gepnlge und drllckt einen sich sonst in 

Hgyptischen Inschriften selten findenden Gedanken aus, dass der Mann seine Stellung 

Hofe nur seiner Frômmigkcit und der Gottheit zu verdanken haUL — Die Form der 
roglyphen auf der Statue ist eine sehr schone, ihre Ausfllhrung sauber und kunstvoll. 

5. Hockende Statue aus Syenit von sehr schoner Arbeit, die vordere Halfte ist ab- 
rochen. Muséum zu Agram. Die Inschriften finden sich in zwei Vertikalzeilen von rechts 
h links auf dem EUckenpfosten und in zwei Horizontalzeilen auf der Basis. 



1) Die Zeilcn 5 und 6 dièses Textes hat Bruosch, Hierogl Oramm,, § 357 citirt; dabei wird das Monu- 
t in Folge eines Verschens aïs aus der 2^it Psammetieh IL stammend bezeichnet, die Cartouchen weisen 
mehr auf Psammetieh I. hin. 

Recueil, VIII. 9 



66 Inschriftèn aus der saitischen Période. 



E»eke,.i„.UHf.:lt[MIB'^^ÏÏ['Î:^DA=°ll^fÉîMWÏÏ 
Basisinschrift (jede Zeile ist am Anfange und am Ende verstttmmelt) : i ^^^r^ 



/VA/\A/VA 
I I I 






Welcher Gottesuamc am Aiifange der ersten Zeile zu erganzen ist, ist schwer zu ent- 
scheiden, da zwei Nomen (14 und 21) in Oberagypten den Namen ()_S) flihren. Der ûbrige 
Text gewiihrt mit seinen Ortsangaben kcinen Anhalt, da dièse Beamten ihre PriesterthUmer 
baufig an ganz versebiedeuen, weit von eiuander cntfernten Orten besassen, ohne dieselbcD 
tbatsacblicb zu verwalten. Ob in der Vertbeilung der Stellen ein gewisses System obwaltete, 
oder ob dieselbe ganz willkiirlicb war, wird sicb crst an der Hand eiues reicheren Materiales 
verfblgcn lassen. Den Scbluss der Rlickeuinschrift bildet die gewôhnlicbe Saitenformel (vgl. 
Rec, VI, p. 119 sq.). Der Inbaber der Statue selbst T'et-Ptah-âuf-ânx war im Wesentlicben 
priestcrlicber Beamter und scheint keine Staatsamter bekleidet zu habeu. 

6. Basis einer Granitstatue von scbôner Arbeit. Muséum zu Agram. Die Inschriftèn sind 
scbi^n ausgeflihrt und die Reste zeigen noch, dass sie einem Monumente sehr guten Styk 
augeborten. Der Haupttext liiuft um die Basis, deren Vorderseite fehlt. Er begann in deren 
Mitte und lief naeb rechts und links um binten in der Mitte zu enden. Mit der Vordereeite 

fehlt auch der Anfang beider Halften der Inschrift : a) (Links) U Q ^ 1 1 



/V,VSAAA 






Ausserdem sind einige Inschrittsreste an den Beinen erhalten, bei weitem der grôsste 
Theil der Texte ist jedoch mit der Statue selbst verschwunden. An dem Rfickenpfosten stehen 
naeb binten die Reste von drei von rechts nach links sicb folgenden Vertikalzeilen : , 

vier Vertikalzeilen von links nach rechts: aaa^wsI M". . . . I A 



A/«o^A^^ 



^ZSl^ 



AA/«A/\A 



Die biogi-aphischen Angaben dièses Textes erganzen sich durch die Angaben eines Sarko 
phages, dessen Bruchstticke sich in London, Oxford und Neapel befinden (vgl. die Publikationen 
bei NiEBUHR, Reisebeschreibung, I, pi. 31 — 35 und Sharpe, Inscr. I Ser. 40 f.; Sec, Ser,, 76. 
Vgl. LiEBLEiN, Dict. fies noms, Nr. 759 und 1257 und Piehl, Recueil, I, p. 198), nach diesen 
ftihrte der Vater des n^ den Namen ^^^LO? s^î^e Mutter den ^ '^M. Letzterer 

Name ist demnach auf dem RUckenpfosten Z. 3 zu erganzen. 

Die religiOse Formel an der Basis ist eine nicht gewëhnliche, wenn auch ihr Inhalt an 
anderen Stellen wiederkehrt und sich die Wlinsche, dass die Person des Todten noter die 
Verklarten und Vollkonmieuen gelange, dass sein gutcr Name auf Erden ewiglich bestândig 
bleibe u. s. f. auf den Todtenstelen und in ahnlichen Texten hâufig ausgesprochen lînden. 

Das ebcn erwahntc Sarkophagfragment in Neapel zeigt einige schî3n gezeichnete Scenen 



lîîSCHKlFTEN AUS DER SAITISGHEN PERIODE. 67 



au8 (1er Lclire vom Àm-tuat, begleitet von erklarendcn Inschriftcn, (loch bieten dieselben 
kein besondcres Intéresse dar. 

7. Statue eines auf seinen untergeschlagenen Bcincn hockcnden Mannes. Muséum zu 
Berlin Nr. 2291 (287). Auf dem Schurz zwischen beiden Armen dcr Statue lanfen von redits 
nach liuk8vierHorizontalzeilen;^^^;^J|^|]]]|j g î^'^'^ll ^ ''^^ " '^ ' 



/VA/\A/VA 



V ^^ J^ f Î1 ^* Dann folgt eînc Insebrift uni den Sockel (vorn) : ^ Il 

Beaclitenswerth erscheint in dem Texte, abgesehen von den Eintlihrungsworten der sonst 
verliiiltnissmassig selten auftretende Titel des Amon, dessen Pricsterthum der Sohn des Sta- 
tueninhabers inné batte. Andenveitige Erwâbnungen dièses der Neith dienenden, daber wobl 
in Unter-Aegypten ansassîgen Mannes sebeinen zu fehlen. Dcr Eigenname der Mutter Keres- 
er-Neith (nicht Keres-rep, wie Lieblein, Dict. des noms, Nr. 12G2 angiebt) ist ein sehr seltener; 
die anderen erwabnten Namen dagegen gewîibnliebe. 

8. Knieende Statue, welcbe in den Handen einen Kasten mit dem Bilde des Osiris 
huit. Museo nazionale in Neapel. Die Statue war frtiher im Palazzo Farnese zu Rom und 
ward von Kircher, Oedipm, III, p. 496 in freilich sehr ungenligender Weise publizirt; citirt 
wurde dieselbe ferner gelegentlich von Piehl, Aeg, Zeitschr,, 1879, S. 147. Die Insebrift findet 
sich in zwei vortreflFIich eingegrabenen Vertikalzeilen von rechts nacb links laufend auf der 



Die Statue stellte demnach einen sehr bohen Wtirdentrager, ErbfUrsten, einzigen Freund, 
Vorsteher der Tempel in Ober- und Unteragypten, u. s. f. RH-uah-âb, den Sohn der Ta-Kemet 
dar. Derselbe bekleidete u. a. ein Pricsterthum des Horus und es ist intéressant zu ver- 
folgen, ein wie grosser Prozentsatz der biiberen Beamten dieser Période ein derartiges gewiss 
eintrilgliches Prophetenthum als Nebenamt versah. 

9. Statue, unten abgebrocben, im Museo nazionale zu Neapel. Insebrift auf der Rtick- 
seite in zwei Vertikalzeilen, tiber denen als eine Art Einftibnmg cine doppelte Horizontalzeile 
steht. Dieselbe lautet: rj"^^ ^^^~^U^ 

Dann folgen die Vertikalzeilen : ^ ftH |[1^J^|^1 [] ;r .(j|^^^^ 

kr^^Wï^ ''^'^ — T'^^fl;^^ — ""-^^"^S-Wirbabenhier 
einen bohen priesterlichen Wlirdentrager vor uns, der besonders in dem Neith -Tempel zu Sais 
beschaftigt gewesen zu sein scheint. Sein Haupttitel «Schreiber der Rechnung liber aile Dinge, 
das heisst wobl «Controlbeamter», im Tempel» erscheint auch sonst Ofters in Bezug auf andcre 
Tempel. So war ein General Hor unter anderem Schreiber der Rechnung tiber aile Dinge im 
Tempel zu Memphis. Der Deckel des schônen Basaltsarkophages dièses Mannes, welcher 
durch die auf ihm angeftibrten priesterlichen Titel wichtig ist, ward bereits von Lepsius, 
Denkm,, III, 277 a publizirt; er befindet sich jetzt im Hofe cincs Hanses (Bureau des H. Pe- 
lizâus) in der Gamsaui zu Kairo. Der Hauptwerth seiner Inscbriften Hegt darin, dass sic zeigen, 
wie Hor priesterliche WUrden an versebiedenen Orten, im 16. und 18. oberagyptischen 



fX*. 



68 Inschriften aus der saitischen Période. 



Nomos uiid in Meniphis l)ekleidete. Ilieraus gcht liervor, dass es sicb hier nicht um that- 
sachliehe, sondern nur um uomincll verwaltete Aeinter handeln kann^ eine Sitte, welche in 
der Ptolemaischen Mouarcliie zum conséquent durcligeflihrten Système geworden ist. Es war 
dies ein Jlittel um die Einklinfte einzehier hoher Wtirdentrager zu vermehren ohne ihnen 
darum mehr Arbeitslast aufzuerlegen. Von eincr liistorischen Rolle, welche der General Hor 
gespielt hîitte, ist nichts bekannt; ein General gleichen Namens, welcher ebenfalls zur Zeit 
der XXVI. Dynastie lebte, darf, da seine Mutter anders, Nefru-Sebek, hiess, nicht mit ihm 
identifizirt werden. 

10. Brucbstlick einer kleineren Statue im Museo nazionale zu Neapel. Inschriften auf 
der rechten und linken Seite in je einer Vertikalzeile und hinten in drei von rechts nach 
links laufeiiden Linien. Der Text erinnert in der Schreibart an die im Rec, VI, p. 121 
besprocheue Statue aus dem Vatikan. Rechts: '11] I f ^ T î ^ ^ Ll ^^ <zz> | 



t\A/<J^J\f^ 



> j n s a » " A \J "V 1 /V\/VSAA 




Die Statue stellt den Nes-neb-iri, den Sohn des Pe-tu-neb-iri und der Bast dar, 

einen hohen Wilrdentriiger am ligyptischen Hofe, der uns sonst nicht bekannt ist. Die Formeln 
entsprechcn in Form und Inhalt dem Style der saitischen Période, wâhrend die Ausftihniug 
der klein und nicht sehr sauber ausgearbeiteten Hieroglyphen mehr auf die Ptolemâerzeit 
hinweist; aus der Uebergangszeit von einer dieser Periodcn zur anderen stammt demnach wohl 
dièse Statuette. Der Text enthalt die Namen und die Titel des Mannes, welcher unter anderem 
Priester der Bast und Hathor war; Wlinsehe fUr sein langes Leben in Annehmlichkeit und 
zum Schlusse, wie es scheint, Bemerkungen liber seine Stellung im Alter in Mitten der 
Freunde, als Grosser an Ehren vor dem Herrn der Liinder des Nordens und Stidens, u. s. f. 
Leidcr ist derselbe nur zu hiiufig durch Lticken unterbrochen, ohne dadurch jedoch sein 
Interesse ganz einzubllssen. 

11. Bemalte, oben abgerundete Holzstele im Muséum zu Agram, Oben gefltlgelte Sonnen- 
scheibe. Darunter links der sperberkopiige Gott Ra mit der Sonnenscheibe, durch die sich 
die Urausschlange windet, auf dem Haupte, in den Handen Geisel und Stab. Vor ihm der 
Stab mit Fell, das gewohnliche Symbol des Osiris und das Zeichen ^. Davor Altar mit 
Gaben und opfernder Mann. Darliber sechs Vertikalzeilen. Zwei tiber dem Gotte: 7^ 

'^'^'^^"'^ ^s ^nnr «> ^r — -pWW/}'^*^''^^^ ♦ ci n i .. . u i 




/ fsîc) " my^ m -=4^' Vier liber dem Todten: ^'^'^^ -fj 

-■ôl n ^. i ...1_, . (sic) 1 . I û« T: è/j^. — l^er Gott Ra-Harmachis flihrt 

hier die Symbole des Osiris und ist dadurch mit diesem in der saitischen Période als Gott 
der Unterwelt und der Unsterblichkeit xa?' i^oyr^y betrachteten Wesen als gleichberechtigt 
behandelt. Die Stèle stammt den Texten zufolge aus Obcrâgypten, wahrend sonst Ra-Har- 
machis mcist auf heliopolitanischen Stelen zu erscheinen pflegt. — Der Name des Todten 
Kemalen ist auffallend und von unUgyptischem Geprâge. Man kônnte an einen semitischen 



1) Im Originale ist hier und in der folgendeu Zeile das Zeichen *-^ quer durch das Zeichen^ 
ffeschrieben. 



Inschriften a us der saitischen Période. 69 



Ursprung (vgl. z. B. hebr. ''^Ol oder S^îûfp) denken und annehmen, dass der Maun einer 
Familie angehOrte, welche ihren Ursprung von einem der assyrischen Eroberer Aegypteus 
herleit^te. Der ursprlinglich semitische Name ware dann freilich ctwas ilgyptianîsirt worden. 
12. Trotz ihres fragmentirten Zustandes k(5nnen die folgenden beideu Texte gelegent- 
lich zur Erganzung anderer Inschriften von Interesse sein. Zuniichst ein Granitfragment in 
der Sammlung Grant zu Kairo: Ein stehender Kônig wird von einem Manne adorirt, tiber 
dem man die Reste zweier Vertikalzeilen liest: i . . . . a/ww ^ ^ i .... 'S R. 

Wir haben hier das Bruchsttick cines der Monumente vor uns, welche den Ment-em-ha. der 
zur Zeit Taharka's als Gouverneur von Theben, besonders als Wiederhersteller des Mut- 
Tempels zu Kamak, eine grosse Rolle spielte (vgl. Wiedemann, Handhuchy p. 595), nennen. 
Das Grab des Mannes befand sich im Assassîf (Eisenlohr, Aeg, Zeitschr,, 1885, S. 55), ans 
dîesem stanimt wohl eine kleine Granitgrui)pc drcier sitzender Statuen im sogcnannten 
frânkischen Haus in Luqsor, auf der er als | V L '*^^ bezcichnet wird. Ferner 

|i 1/NAWNAsa D© <=^ 

stammen daher zahlreiche Grabkegel des ilannes (vgl. Maspero, Recueil, IV, p. 144, Wiede- 
MANN, Cônes funéraires in Actes du Congres des Orient, de Leyde, Nr. I, 1, 2; II, 2; IV, 1, 6; 
hier wird auch der auf der Granittafel ei*scheinende Vater jçç^ fTj V^ erwâhut); V, 5 
ineunt seine Gattin n ^2^). Auch Uschebtis desselben sind erhalten geblieben, so in 
London (vgl. Lieblkin, Dict. des noms, Xr. 1354), in Stuttgart (Alterth. Muséum), u. s. f. 
Der schon gearbeitete Kopf einer Granitstatue derselben Epoche befiudet sich im Muséum 
zu Bem. Die Rlickseite zcigt die Anfiinge zweier sich von rechts nach links folgenden Ver- 
tikalzeilen: I I ^m\ U '^ ^m- Die Inschrift bildete denmach ein Excmplar mehr 



der gew(5hnlichen baitenformel. 
Bonn. 



LETTRE 

DE M. DANINOS-BEY A M. G. MASPERO, DIRECTEUR GÉNÉRAL DES FOUILLES ET 

MUSÉES D'EGYPTE. 

AU SUJET DE 

LA DÉCOUVERTE DES STATUES DE MEIDOUM. 

Le Caire, le 30 avril 1886. 
Monsieur le Directeur Général^ 

Vous avez bien voulu me demander quelques renseignements sur les fouilles que j'ai 
été chargé de faire exécuter eu 1871, à Meïdoum. Ces renseignements ayant été consignés, 
par moi, dans des rapports adressés alors à M. Mariette, c'est seulement d'après quelques 
notes, que j'ai retrouvées dans mes papiers, et d'après les souvenirs que j'ai pu en conserver 
que je vais essayer de vous les fournir aussi complets que possible. 

Des ouvriers au service de M. Vigne, négociant d'Alexandrie, qui avait obtenu du gou- 
vernement égyptien l'autorisation de chercher des ossements d'animaux dans les anciennes 
nécropoles, mirent à découvert, au mois de décembre 1871, au haut d'un monticule de sable, 
situé au nord et à très peu de distance de la pyramide de Meïdoum, une stèle en pierre 



70 La découverte des statues de Meidoum. 



calcaire de cinq mètres de longueur, sur trente centimètres de largeur. Elle venait à peine 
d'être tirée de terre que le principal Chéikli du village de Meïdoum fit suspendre les traYaoi 
et télégraphia directement à S. A. le Khédive Ismaïl-Pacha, pour Finformer de la découverte. 
M. Mariette, très occupé alors des préparatifs de la représentation de Topera d'Aïda, ne 
pouvait s'éloigner du Caire; sur sa proposition, je fus désigné par le Khédive pour diriger 
les fouilles. Son Altesse daigna m'informer qu'elle venait d'envoyer l'ordre au moudir de 
Béni-Souef, de m'attendre à la station d'El-Ouasta, à l'entrée du Fayoum, avec mille ouvrière 
qui devaient être entièrement à ma disposition pour les fouilles à entreprendre à l'endroit 
où l'on venait de découvrir la stèle. 

Service do conservntion 
des Antiquités de l'Egypte. 

Fouilles 

BouLAQ, le 21 décembre 1871. 
Mon cher Daninos, 

Je suis chargé par S. A. le Khédive de vous envoyer à Meïdoum où, paraît-il, on â 
trouvé un édifice souteirain inconnu jusqu'à ce jour. 

Les instructions que j'ai à vous donner sont les suivantes : 

1** Vous vous assurerez scientifiquement de la nature de l'édifice découvert; vous verrez 
si cet édifice est un temple, un palais ou un tombeau; à quelle époque il remonte. Vous en 
ferez un plan provisoire, et, s'il est possible, vous m'apporterez un estampage des hiéro- 
glyphes. 

2^ Vous prendrez vos mesures pour que pas une pierre ne soit touchée, ni enlevée. D 
est indispensable que tout reste en son état primitif jusqu'à nouvel ordre. Si par hasard des 
statues s'y trouvent, elles doivent être laissées scrupuleusement en place. 

Vous savez aussi bien que moi que l'intérêt d'une découverte réside surtout dans la 
possibilité de constater la place où tout se trouve. Il y a là des remarques scientifiques à 
faire qui sont souvent fécondes en résultats. 

Je suis l'interprète de S. A. le Khédive en vous transmettant ces ordres. 

Ainsi donc vous n'avez qu'à aller à Meïdoum, voir de quelle nature et de quelle époque 
est l'édifice retrouvé, prendre des mesures pour que tout reste à sa place antique, et puis 
revenir. 

Agréez, mon cher Daninos, l'expression de mes amitiés. 

Le Directeur du service de conservation 

des antiquités de l'Egypte, 

A. Mariette. 

S. A. crut devoir m'adjoindre un de ses aides-de-camp, Youssef Bey Chouhdi, pour faire 
exécuter mes ordres, par les autorités de la province. Aussitôt arrivé sur les lieux, je me 
rendis compte, par le contenu de l'inscription gravée sur la stèle et par la forme des carac- 
tères, qu'il s'agissait d'un tombeau de l'ancien empire, que les personnages qui s'y trouvaient 
enterrés se nommaient Ru-hotep et Nofrct, et qu'ils appartenaient tous deux à une famille 
royale. Immédiatement au-dessous de cette stèle, vers le milieu, se présentait une ouverture 
carrée d'environ quatre-vingt-quinze centimètres de côté sur cinquante de profondeur; le 



La découverte des statues de Meidoum. 71 



bud en était bouché par deux blocs de pierre calcaire, parfaitement ajustés et scellés. Je 
is commencer le déblaiement en cet endroit. Il dura deux jours et mit à découvert un 
uagnifique mastaba en briques crues recouvertes de pisé, avec façade à Test en belles 
)ierres calcaires d'appareil fort soigné. Le mastaba entièrement déblayé mesurait 51"* 50 de 
argeur sur 27"» 70 de profondeur et 8 mètres de hauteur; il n'offrait aucune ouverture, 
li ce n'est celle dont je viens de faire mention, et qui se trouvait alors à plus de sept mètres 
iu-dessus du sol ancien. Je fis venir des échelles et un casseur de pierres pour briser les 
leux blocs qui la bouchaient. Quand ils furent retirés, nous nous trouvâmes en présence de 
leux autres derrière lesquels s'en présentèrent successivement six autres disposés deux par 
leux. Dès que ce premier travail fut achevé, nous constatâmes la présence d'une petite ouver- 
ure carrée mesurant dix centimètres sur dix. Nous y introduisîmes, très lentement, un nabout, 
ong bâton d'environ deux mètres de longueur, que portent habituellement les fellahs; il disparut 
)resque entièrement sans rencontrer d'obstacle. On continua donc à enlever les blocs qui se 
)ré8entaient toujours deux par deux, en suivant bien strictement la recommandation de ne 
aisser aucun fragment dans l'intérieur du couloir, qui oflFrait alors un parcours d'environ 
luinze mètres. Ce travail devenait extrêmement pénible pour le casseur de pierres qui ne 
x)uvait se tenir que dans la position horizontale, car l'ouverture conservait toujours la dimen- 
rion de quatre-vingt-quinze centimètres carrés et ce n'était guère qu'en rompant en avant ou à 
•cculons qu'il pouvait opérer. 

Quand les deux derniers blocs furent en fragments et jetés, fort heureusement, suivant 
na recommandation, au dehors, le casseur de pierres m'avertit qu'au cours de l'opération, il 
ivait senti des bouffées de chaleur insupportable provenant d'un vide qui se trouvait par 
lerrière. Nous lui passâmes une bougie sur sa demande, et il disparut de nouveau dans le 
vouloir. Quand il reparut, quelques minutes après, sa physionomie exprimait la terreur, et il 
i'empressa de descendre. 11 me raconta alors, qu'arrivé au fond du couloir, il s'était trouvé 
^n présence de deux têtes d'êtres vivants dont les yeux braqués sur lui, l'avaient tellement 
îpouvanté qu'il avait cru un instant ne jamais plus pouvoir regagner la sortie. Voulant me 
■endre compte par moi-même de ce qui avait pu l'impressionner si fortement, je gravis 
'échelle et m'engageai, à mon tour, dans le couloir. Quelle ne fut pas ma stupéfaction de 
ne trouver en présence de deux têtes admirablement modelées, dont les yeux, éclairés par 
la lumière que je tenais, avaient le regard si animé qu'il inquiétait réellement Une enveloppe 
ie bronze, représentant les paupières, enchâsse le globe formé d'un fragment de quartz blanc 
adroitement veiné de rose, au centre duquel un morceau de cristal de roche, à la surface 
an peu bombée, représente la prunelle. Sous ce cristal est fixé un clou brillant qui détermine 
le point visuel et produit ce rayonnement faisant croire à la persistance de la vie. Je m'ex- 
pliquai parfaitement alors l'épouvante de mon casseur de pierres. Je plongeai les regards et 
j'éprouvai une immense s<atisfaction en constatant que ces têtes appartenaient à deux statues, 
en calcaire peint, presque de grandeur naturelle, et que le tout était intact. Ma recomman- 
lation de jeter soigneusement tout en dehors avait été fort heureusement suivie très atten- 
tivement, car le moindre fragment des deux derniers blocs tombant sur les têtes les aurait 
brisées ou tout au moins mutilées. 

11 ne s^agissait plus, dès lors, pour pouvoir faire sortir les statues, que d'enlever tous 
les blocs de pierre qui remplissaient jusqu'au plafond la chambre au fond de laquelle ils se 



72 La découverte des statues de Meidoum. 

trouvaient, et que par mesure préservatrice on avait ainsi accumulés jusqu'à leurs pieds. 
y avait là une soixantaine de blocs au moins, et l'opération n'était pas des plus facile 
Je me rendis au Caire pour donner avis de la découverte : M. Mariette après en avoir réféi 
à S. A. le Khédive, m'ordonna de repartir immédiatement par la lettre suivante : 

•Senrice do conservation 
<Ics Antiquités de TÉgypte. 

Fouilles 

Vendredi soir (26 décembre) 1871. 
Mon cher Daninos, 

S. A. le Vice-Roi vient de me charger à l'instant de vous prier de retourner à Meïdoui 
demain matin et de l'y attendre. 

Les instructions sont les mêmes. Laisser tout scrupuleusement en l'état. Emportez u 
peu de linge pour envelopper tout au moins les statues. 

J'ai parlé de vous au Vice-Roi et il m'a témoigné de sa satisfaction de votre zèle. 

Votre très dévoué, 
A. Mariette. 

Je revins donc à Meïdoum et me mis à l'œuvre. Nous parvînmes, fort heureusement, 
à enlever tous les blocs sans rien détruire et nous aperçûmes alors que les murs du couloii 
et les parois de la chambre étaient couverts de scènes et d'inscriptions hiéroglyphiques, en 
bas-reliefs peints, du plus beau style; plus fin que celui du tombeau de Ti, à Sakkarah. 
Nous fîmes sortir les statues, qu'on enveloppa dans -des centaines de mètres de toile et qu'oi 
transporta, à dos d'homme, jusqu'au musée de Boulaq. A la suite de cette découverte, M. Ma 
RiBTTE, accompagné de M, Vassalli-Bby, conservateur du musée de Boulaq, vinrent nu 
rejoindre à Meïdoum et nous continuâmes les fouilles. Nous découvrîmes une dizaine d 
tombes, malheureusement toutes déjà violées à une époque qui ne peut être détermméc 
Elles appartiennent au type des mastaba si nombreux dans les nécropoles de Sakkarah ( 
de Ghizeh. Elles rappellent, comme plan et disposition générale, les tombes trouvées pa 
Mariette près de la pyramide à degrés de Sakkarah, et par lui rangées dans la catégori 
des monuments appartenant aux trois premières dynasties. Ci-contre le plan de la tomb 
de Ra-hotep qui donnera une idée des autres. Cependant elles oflFrent, dans la décoratio 
extérieure, des particularités qu'on ne retrouve, ni à Sakkarah, ni à Ghizeh. La plus grand 
d'entre elles, celle de Nefer-Mat, mesure cent cinq mètres de façade sur soixante-quinze d 
profondeur. La façade principale, construite en belles pierres calc>aires, parfaitement ajustées 
est décorée de scènes sculptées en creux assez profond et remplies de pâte émaillée de diverse 
couleurs. Quelques-unes des figures sont représentées en grandeur naturelle. Un long couloi 
aboutissant à l'entrée du tombeau est décoré de fresques en partie détruites. M. Vassalli-Be 
a pu, avec une patience et un soin merveilleux, en retirer un unique fragment resté intacl 
et représentant des oies admirables de naturel et de coloris. Ce fragment est conservé, comm( 



1) Cette chambre et les bas-reliefs qu*elle renfermait a été publiée par Mariette, Monuments dhen. 
pi. 17—20. 



La découverte des statues de Meidoum. 



73 



'oas le savez, au musée de Boulaq. Au-dessus de la porte d'entrée du tombeau de Nefer- 
•ffat, j'avais relevé une inscription arabe dont je remis la copie à M. Mariette. Cette ins 




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Chambre du Sttd'Est. 



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Chambre du Nord-Est, 



cription, en caractères cursifs, tracés à la pointe, faisait mention d'un nommé Saïd qui avait 
conseillé de faire des fouilles dans ce tombeau pour y découvrir des trésors. Mais, comme 
on n'y trouva absolument rien, la tombe ayant été déjà violée, le fouilleur, qui avait pro- 
bablement dépensé une certaine somme inutilement, se donna la satisfaction, à la fin de 
rinscription, d'accabler de malédictions le nommé Saïd qui l'avait trompé par ses fausses 
indications. 

Veuillez agréer, monsieur le Directeur, l'expression de mes sentiments tout dévoués, 

. Daninos. ' 

1) I>a lettre de M. Danikos est le premier récit authentique qui ait jamais été publié de la découverte 
(les admirables statues de Mcïdonm. Ellç détruit, comme on voit, la légende d*après laquelle les fellahs 
auraient voulu mutiler les monuments à peine trouvés, et Mariette aurait été obligé de mettre revolver 
au poing pour empêcher cette profanation. G. M. 



Recueil, VlII. 



10 



74 A PROPOS DE l'article DE M. WlEDEMANN. 



A PROPOS DE L'ARTICLE DE M. WIEDEMANK' 

[>AB LE 

D" Karl Piehl. 

Plus on s'occupe d'égyptologie, moins on se sent disposé à blâmer les erreurs dans 
lesquelles tel égyptologue ou tel autre est tombé. Cest qu'ici s'appliquent tout aussi bien 
qu'ailleure les paroles du vieux classique «Nemo sine vitiis nascitur»^ et que les savants^ les 
plus mérités en égyptologie, ne sont quelquefois pas plus exempts de bévues, que les novices, 
les i)lus inexpérimentés de la science. Tout invite donc à montrer de l'indulgence, tant que 
l'on ne peut prétendre, soi-même, à l'infaillibilité. 

Par cette retnarque, nous ne voulons, bien entendu, nullement nier l'utilité, ni la né- 
cessité d'une critique franche, en égyptologie comme en d'autres sciences; car la critiqne 
ciui porte sur les faits^ est un promoteur des plus efficaces du développement de la science. 
Ce ([ue nous voudrions désavouer, c'est cette forme de la critique, où l'on confond la per- 
sonnalité avec le fait; car elle n'est guère propre à faire prospérer la science. 

Par cela, nous croyons avoir indiqué, quelle est notre acception de la critique scienti- 
fique. Nous tâcherons d'en profiter dans les remarques qui suivent. 



Dans le mémoire de M. Wiedemann, l'auteur a attiré l'attention des égyptologues sur 
plusieurs monuments, restés inédits, du Vatican; et i)ar là il a acquis des titres bien légitimes 
à notre reconnaissance. Mais le savant allemand ne s'est pas borné à publier des textes 
inédits. Il en a aussi donné quelques-uns, qui avaient été publiés par nous dans des années 
antérieures du même RecueiL Cette dernière circonstance paraît justifier quelques mots de 
notre part, par lesquels nous espérons faire voir que nos copies ne sont point si mauvaises 
qu'il aurait fallu républier les originaux in extenso, surtout lorsque le nouvel éditeur, M. Wiede- 
mann, n'a en aucun point réussi à mieux rendre les textes en question que nous l'avions fait. 
Nous prendrons la liberté de montrer à la même fois que l'interprétation que nous avions- 
donnée, il y a bientôt sept ans, d'une formule qui couvre le dossier de certaines statueiff 
égyptiennes de l'époque sa'fte,^ peut toujours se soutenir, malgré l'opinion divergente de 
plusieurs de nos confrères et particulièrement celle de M. Wiedemann. 

Nous commençons par le petit texte qu'a publié M. Wiedemann à la page 116. Ces^ 
le même qui se retrouve à la page 30 du vol. II du Recueil.^ Les diiférences qui existent, 
entre les deux reproductions sont presque nulles. Le déterminatif du mot nechu qui dan^ 
ma publication est ^o — d, doit, selon M. Wiedemann, être comgé en ^ — o. Ici M. Wiedemas^^ 



1) Voir Reaieil de Vieweo, vol. VI, p. 115 — 125, Die aaitischen Monumente des Valikaiu, par A. W»- 

DEMAKK. 

•2) ZeUachrift fur agypt. Sprache, 1879, p. 147—149. 

3) M. Wiedemann renvoie très exactement à ce volume du Recueil (1. 1.). 



A PROPOS DE l'article DE M. WlEDEMANN. 75 



a i)arfaitement raison. Ma copie manuscrite porte aussi s— o. L'erreur est dû au compositear. 
Mais quant au signe ë que nous donne la copie Wiedemann dans le groupe choiy-ha-ty il est 
fautif et doit être corrigé en y, ce que donne ma publication du monument (voir Brugsch, 
Dict. géogr., p. 1288 où Tauteur nous fait voir la vraie lecture du titre de Tarchipretre de 
Saïs). De même, le nom de la déesse Sechet s'écrit avec le signe y et non pas avec y, 
comme le pense M. Wiedemann. Finalement il y a, dans Tune et l'autre des deux publi- 
cations, une erreur commune : la partie finale du groupe chorp-hri-t doit s'écrire ^co et non 
pas . Gomme on voit, la publication de M. Wiedemann a écarté une erreur, que j'avais 
involontairement commise, tandis qu'elle en a ajouté deux, qui n'existaient i)oiut dans la 
mienne. A quoi bon alors la réimpression du petit texte? A l'effet de faire mieux comprendre 
la traduction? Mais est-ce que la nouvelle traduction est plus exacte que celle que nous avions 
donnée, il y a bientôt sept ans? Nous en doutons fortement. L'explication de M. Wiedemann 
donne naissance à un nouveau mot -I n_i/i dont il dit lui-même qu'il «sich sonst kaum zu 
finden scheint und sich daher nur in hypothetischer Weise i ! ) erkliiren lâsst. Vermuthlich » 

M. Wiedemann n'aurait point besoin d'hypothèses s'il aurait voulu accepter ma 

traduction : « Un génie protecteur est debout » (= ^ -1^ Da d'après l'écriture de la 
XVIIP dynastie), traduction qui repose sur le fait du dictionnaire et qui, en même temps, 
rend compte du « Parallelismus der Glieder». Je m'adresse aux confrères et je leur pose la 
question que voici : Laquelle des deux traductions, celle de M. Wiedemann («Es spricht 
Haha hinter Dir : Es steht Dein g^ttlicher Bruder hinter Dir, er steht. Nicht vernichtet er 
Deinen Schutz»), ou la mienne («Parole : Un génie protecteur est debout derrière toi, 
ton frère divin est debout derrière toi, l'immobile^ est derrière toi») est plus conforme aux 
lois de la grammaire égyptienne, quand il s'agit de rendre Texpression suivante : 

Y a-t-il des analogies en faveur de la traduction « er steht » de l'expression v >»— ^ ? Peut- 
on réellement supprimer le suffixe verbal, et néanmoins traduire avec une phrase entière? 

Le texte communiqué par M. Wiedemann, à la page 117 du Recueil, et qui provient 
du dessous d'un sarcophage de granit, a également été publié par nous.^ 

Les différences qu'il y a entre les deux éditions, ne sont guère notables, à une ou deux 
près. Ainsi, la mienne contient une faute évidente ^^ ^^ Y^^ au lieu de ^\ (^^ fv/\/i 
etc., faute qui est contre-balancée par une bévue qu'a commise plus loin M. Wiedemann, 



1) « L'indestructible > rend peut-être mieux le sens du groupe en question. Dans la suite, j'ai nar 
mégarde rendu ^^8j ^^ ^^^^^^^ P*^ *^^^ *™^ ^® ^^^^ P*® anéantie», traduction qui grammaticale- 
ment peut se soutenir, l)ien qu'il soit plus naturel de traduire la phrase en question de la manière suivante 
ttu ne seras pas anéanti», vu que ^^ est un déterminatif fréquent du mot hètem qui y apparaît déjà 
dans les textes des pyramides de Sâkkara (voi r lîecueU, V, p. 161, 1. 21 du texte de Pepi P^. Comp. pour- 
tant Champoluom, Notice», II, p, 591 : S jj ^^^ a "ï^^-^ et th., II, p. 499 : 1 1 r ^^^ û ^^ ' H II 



^ I 
2) RecueU de Vieweo, vol. III, p. 70, 71. 



10^ 



76 



A PROPOS DE l'article DE M. WlEDEMANN. 



lorsqu'il a lu ^^. ^"'^'^^ 



A<WAAA 



éS 




»AA/NAAA 



/wvAAA c!^o ce que donne ma copie (la pobli- 



^ au lieu de 
cation du Recueil, III, 71 donne à tort une téte d'ôîseau. Le signe doit probablement repré- 
senter une tête de cynocéphale. L'hiéroglyphe de cette dernière bête avait^ entre autre, U 
valeur de k^net. Cfr. Brugsch, Dict hiérogl). Le reste des variations; que présentent les 
deux copies, ne sont point de nature à forcer des diversités de traduction. Les voici : vi 
lieu de (Wiedemanni «président»; () au lieu de (1°'=;- (voir ci-devant): a — n au lien 
de ^ n (déterminatif de |s^|s^); ^ s,u heu de «O»; CJ^ au lieu de ^^^ tous les deux peut- 
être à remplacer par l'hiéroglyphe représentant une tête de cynocéphale. La publication Wa- 
DEMANN apporte ici quelques corrections, sans que toutes les diversités que présente celle-là 
comparée à la mienne, soient des rectifications de ma copie. 

Quant à la traduction qu'a donnée M. Wiedemann de notre texte, elle aurait sans donie 
été plus confonne aux lois d'interprétation hiéroglyphique, telles qu'elles ont été acceptées par 
l'école de Champollion, si le savant en question se serait donné la peine de jeter un coup 
d'œil sur mou arrangement du texte. Dans ma publication, je m'étais dispensé de traduire 
le texte, qui, à un passage près,* ne renferme point de mots nouveaux et par conséquent 
dut facilement se traduire, quand le mouvement général des phrases aurait été relevé. Et voilà 
précisément ce que j'ai fait, en arrangeant en lignes séparées toutes les parties du texte 
que le parallélisme des membres indiquait comme des phrases entières. Les textes religieux 
emploient très souvent l'allittération, moyen par lequel la redondance et l'emphase sont ample- 
ment nourries, sans que rien soit ajouté au fond de la composition littéraire. Les plus anciens 
textes funéraires, ceux de la caisse de Menkarâ, comme les inscriptions des pjTamides nous 
fournissent de très bonnes preuves de cet usage, qui de même a été observé dans notre texte 
du Vatican. Malheureusement M. Wiedemann n'a pas reconnu ce fait, d'où est résulté que 
sa traduction nous donne une idée fausse de l'original. 

Pour mettre le lecteur à même de juger de la diflférence qu'il y a entre la manière 
de traduire, adoptée par M. Wiedemann, et la mienne, je vais maintenant donner les deux 
traductions, mises en regard l'une de l'autre. La mienne rei)ose entièrement sur la division 
en phrases, que j'avais faite suivant l'allittération, dans mon article précité du Recueil. 

Voici les deux traductions : 



Celle de M, Wiedemann : 

«Preis sei dir Mutter, Hcrrin des Lebens, 
Nut, du Grosse, welche weilt in Mendes. Dein 
Sohn ist das Ebenbild*^ des Osiris, der Erb- 



La nôtre : 

* Salut à toi, Moût, maîtresse de la m, 
Nout, la grande, qui préside à Mendès. Ton 
fils, c'est rOsiris, le prince héritier, trésorier, 



1) Ce passage, qui se trouve vers la fin du texte, m'était incompréhensible, et M. Wiedemank a dû, 
lui aussi, abandonner la tâche de le traduire. 

2) La traduction « Ebenbild » est inadmissible. D^ «L J- ^^^ "" pronom composé, ou bien c'est U 
composition du pronom D^, var. n\J^(l(l, et du verbe substantif 4-4-. Nous connaissons de même la 



forme £=^ 



\^^ 



A^/^/^A^ 



/swvw 



(GoLENiscHEFF, Zeitschrifl^ 1876, p. 79), var 



•TTIW 



AAA/S/NA 



(von Besomakn, /^û- 



/WWNA 



nehemUii, p. 9). Cette dernière prouve Ti m possibilité de la traduction : Celui qui est et celui qui est immohiU 



du groupe 

3) Cfr. 




4.4- ^ ^^ Jf (Maspero, BecueU de Vieweg, vol. V, p. 32, note 2). 

^ ^ ftjzt <ci:> ^= ^^ ^ 



Lepsius, Denkm., Abth. III, Bl. 271, d. 



A/WWA 



AAAAAA AAA/V/NA 



A PROPOS DE l'article DE M. WlEDEMANN. 



77 



^Tst, der Siegelbewahrer, der einzige Freund, 
1er Tempelvorsteher Auf-âa^ mit Beinamen 
îa-nefer-àb-mer-Neit. 

Du streckst Dicb aas^ ihn festbaltend in 
)einem Namen «Ruheiin, ohne etwas liber 
ir>, festbaltend Deinen Sobn, den Vorsteher 
Uer Nordlânder N. in Deinem Nameu als 
Grosse Oberin des Herzens», festbaltend den 
ans N. in Deinem Namen als «Heirin der 
àpferkeit» um abzuwebren die Feinde des 
siris N. in Deinem Namen als «Diejenige, 
elche sicb befindet im Nabrgemacb des K(5- 
igs (d. b. Osiris) mit Lebensnabrung»; in 
■einem Namen als «Nâbrerin», welcbe bildete 
im (des Osiris) Haupt; in Deinem Namen 
Is «Grosse Bildnerin». — Heil sei Osiris, 
em Tempelvorsteher Àufâa, mit Beinamen 
ta-nefer-àb. -— Es wird umbtillt Dein (des 
l'odten) Haupt von Deincr Mutter Nut, sie 
►eugt sicb zu Dir, ibrem Sobne, wegen Deiner 
^orte » 

J'espère que la traduction que je viens de donner soit trouvée plus conforme aux lois 
e la grammaire égyptienne que celle qui a été fournie par M. Wibdbmann, Or dans ce cas, 
5 crois avoir prouvé Tinutilité de cette dernière, attendu que, comme j'ai fait remarquer ci- 
vant, ma traduction n'est qu'un mot-à-mot fait sur le texte égyptien, tel qu'il a été publié, 
mpé en phrases, dans le volume III® du Recueil Viewbg. 



l'ami unique, préposé des temples, Au/da, 
surnommé Rd-nefer-âb-mi-Nit. 

Tu t'étends sur lui en ton nom de «lieu 
de repos»; tu ne t'éloignes pas^ de ton fils 
l'Osiris Râ-neferàb-mi-Nit en ton nom de 
«ciel»; ton cœur est grand auprès de (c'est-à- 
dire : tu es miséricordieux envers'^ l'Osiris Ra- 
nefer-àh-mi-Nit, en ton nom de «la grande»; 
tu fais rage^ contre les adversaires de l'Osiris 
Rà-nefer-db-mi-Nit en ton nom de «fu- 
rieuse» (?); tu le nourris de vie auprès de toi 
en ton nom de nourrice; tu protèges^ sa face 
en ton nom de «grande protectrice». 

ô l'Osiris Rd'iiefer-âb-mi-Nit, ta tête est 
étreinte^ pour toi par ta mère Nout; elle pleure 
sur toi, son fils >* 



Je passe maintenant aux remarques qu'a énoncées M. Wiedemann au sujet du n** 3 des 
ircopbages du Vatican (p. 118). Le groupe qui ici a été reproduit sous la forme de ^^^r H^^ 



Dit se 



lire ^:,[1 



AA/W\ • 

s: 



Parmi les titres du défunt, M. Wiedemann relève particulièrement celui de î ^ etc., 
ai, selon lui, doit se lire nefer-hâ etc. («das <=:> stebt bier nur aus grapbiscben Grttnden 
ber der ganzen Gruppe und ist nur als Complément zu nefer zu betracbten»). Dans le 



1) On pourriiit peut-être traduire de la manière suivante : «tu fais approcher le moment {<U pris 

)Bolument, quelquefois = « moment de carnage, de destruction ») pour les adversaires de TOsiris en 

m nom de « celui qui préside au moment » ; mais cette traduction me paraît moins raisonnable. — Le groupe 
lal de cette phrase a été mal lu par M. Wiedemann. 

2) Voir Maspebo dans le Recueil de Vieweg, vol. V, p. 173, note 1. 



A/VWVA 



3) La valeur phonétique de ce groupe est (I ; voir Recueil, III, p. 71, note 2. 

4) Dans les mots finals de notre texte, j'avais introdu it un changement que m'a suggéré le texte 
î Neckt-Hor-mench du Vatican. Celui-ci donne effectivement ^^s/vs^ ^ V *^ ^^^^ ^® ^"^""^^ ^ V *\ ^^ texte 
î Au/âa, surnommé Ra-nefer-ab-vii-NU, J'aurais dû par une note faire connaître cette correction, qui me 
mble toujours de mise. 



78 A PROPOS DE l'article DE M. WlEDEMANN. 



r . _ 



mémoire plusieurs fois mentionné (p. 72), nous avons montré que le groupe en question doit 
se lire r-nefer-ha, «témoins des variantes comme 'f>nl*^î ^ ô^i' ®^'* 

Du reste, le dit titre a été mal copié et traduit par M. Wibdemann. Au lieu de <z>[ 
^f\ 1 ^ A que donne Toriginal suivant nous, M. Wibdbmann a lu I^^^v^i ^ f * ^ 
qui a été^lrcndu par (Titel) «eines Ersten der k(5niglichen Gunst» (!). On peut consulter 
Brugsch, Wôrterbuch, VI, p. 670 pour trouver Texplication exacte de notre titre. 

M. WlEDEMANN sc moutrc ici, comme ailleurs assez souvent, un innovateur très zélé. 
Ainsi, par exemple, le titre ^^=^&p a été rendu par «Priester der beiden Gottheiten (dock 
woïd Horus und Uat')*. J'ai cru que les deux serpents désignèrent deux divinités fémi- 
nines : Tune celle du Nord, l'autre celle du Sud, chacune ayant son siège sur les deux 
couronnes d'orientation égyptiennes (Uat'et sur celle du Nord et Nechenet sur celle du Sud). 
J'ignorais et j'ignore toujours que Horus ait été représenté par un serpent, c'est-à-dire par |-'' 
la bête, dont son adversaire Set revête très souvent la forme. 

Le texte, publié et commenté aux pages 119 et 120, renferme la formule saïte, dont 
j'ai traité, il y a longtemps, dans la Zeitschrift (1879, p. 140 et suiv.). M. Wibdemann tâchant 
de démolir complètement l'édifice que j'avais érigé, je me vois, bien malgré moi, forcé de 
montrer que M. Wiedemann ne sait point de quoi il s'agit ici, ou qu'en d'autres mots il se 
bat contre des moulins à vent, lorsqu'il croit avoir écarté l'interprétation que j'avais pro- 
l>08ée pour la formule qui débute par | . 

M. WlEDEMANN commencc (p, 120) par nous communiquer que le grouf>e ] se retrouve 
toujours au début de la formule, sauf sur un seul monument, à savoir celui qu'il explique, 
monument qui selon lui donnerait ici seulement "^. Je suis en mesure d'affirmer haute- 
ment que M. WlEDEMANN s'est trompé, et que le monument à l'endroit en question porte très 
distinctement '^ , forme qui n'est qu'une variante de 1 (le déterminatif ^ du mot 
I a été exprimé par exception dans cet exemple). Le texte de Pèemtekseneb, dont il s'agit ici, 
m'était parfaitement connu lorsque j'ai étudié la formule saïte et M. Wibdemann aurait eer- 
tivinement dû douter de l'exactitude de sa lecture '^, s'il s'était donné la peine de lire 
sérieusement mes articles, où, du reste, le monument du Vatican se trouve cité. 

Cette fausse lecture de M. Wibdemann écartée, je me demande ce que veut dire ce 

« wie Na VILLE tlberzeugend nachgewiesen hat, nichts weiter-' 
als «die Statue, das Ebenbild» bezeichne». L'article où M. Na ville a soutenu cette fhè8e= 
(Zeîtsdir,, 1880, p. 24 et suiv.) a été réfuté par moi (ibid., p. 64) avec force exemples quess^s* 
je p<5urrai8 augmenter considérablement, si je ne croyais pas que les preuves données suffi- 
raient. Cette dernière opinion me semble partagée par M. Navillb qui sans doute 
allégué de nouvelles preuves en faveur de l'opinion, soutenue par Jui, s'il en avait trouvé. 
Je me crois autorisé d'expliquer dans ce sens le silence qu'a gardé M. Navillb sur la questioi 
du sens, jadis contesté, du mot ] , et j'avais cru que les égyptologues en général étaient 
devenus partisans de l'interprétation que j'avais proposée pour le groupe | . Déjà, l'an 1880^^; 
M. Maspero^, toutefois sans nous citer, a accepté le sens «dieu de la ville» pour le di— ^ 
groupe, et plus, tard M. Brugsch ^ s'est prononcé en faveur de la même idée. J'avoue qu_ ^ 



1) AUi dd Quattro congre»»o irUemazùmale deyli orientaliêti, Firenze 1880, vol. I, p. Ô4. 

2) Thésaurus, IV, p. 714. 



A PROPOS DE l'article DE M. WlEDEMANN. 79 

Vapprobation de ces deux savants me semble offrir plus de- garanties qu'un mot^ lancé sans 
preuTeS; de M. Wœdemann. 

Le nombre de monuments portant la formule saïte qui m'était connu au moment où 
lai écrit mon article de la Zeitschrift, 1879, n'était point très considérable, et je crus alors 
devoir m'exprimer avec grande réserve. Cest sous cette impression que j'avais écrit : «Mes 
matériaux n'étant qu'une fraction minime de ceux dont dispose la science, l'essai reste néces- 
sairement incomplet.» En présence du travail de M. Wiedemâxn, je me sens disposé à rétracter 
ces paroles. En effet, M. Wiedemann n'a su augmenter que par deux monuments le nombre 
de ceux que j'avais mis à contribution, et encore ces deux monuments sont-ils empruntés à 
un travail de Kircher, travail que je n'ai pas ici. Ces dits deux monuments me paraissent 
d'une valeur douteuse, peut-être même sont-ils des reproductions moins réussies de monu- 
ments déjà connus. En tout cas, la lecture A ^^ y que donne au lieu de A^^l y? l'un des 
deux textes en question, doit être regardée comme une erreur, et probablement comme une 
erreur due au copiste moderne. 

Les variantes ' et le commentaire dont M. Wiedemann a accompagné la traduction de 
la formule saïte ne sont point de nature à mieux faciliter l'intelligence du texte en question 
que le soient les courtes remarques que j'avais énoncées dans mon mémoire précité. Loin 
d'avancer tant soit peu la solution du problème — pour ma part je le regarde comme résolu 
depuis longtemps — les notes et les remarques de M. Wiedehank ne servent qu'à l'em- 
brouiller. 

Comme résultat de ses élucubrations M. Wiedemann nous présente la traduction suivante 
du texte sus-mentionné : 

<Die Statue des Osiris . . . . N. N. Es wird ihm (dem Todten) gegeben seine Er- 

neuenmg, wenn seine gôttliche PersSnlichkeit vor ihm ist, nicht soUen festgehalten werden 

seine Beine, nicht soU abgewehrt werden sein Herz, das des Àni nâmlich, des Seligen. >^ 

Voici la rédaction de la formule saïte, d'après laquelle la traduction de M. Wiedemann 

a été faite : 

"=1® nom et titres du défunt /Î^-^J^-LT^J^'^^^-^ ( ^ll 

En comparant la traduction au texte original, on va constater l'existence dans la pre- 
'^^ère de plusieurs valeurs qui ne concordent point avec celles des mots correspondants du 
^cond, telles qu'elles ont été établies par les études des égyptologues de notre temps (voir 
*^ dictionnaires!). 

Les voici : 

V I . Pour ce groupe, voir ci-dessus. 

2® "W «Erneuerung», Je ne connais point de texte où se trouve le groupe Ijr ayant 
^ valeur de «Erneuerung». La racine ha signifie suivant de Kouuë et Brugsch-^ «se trouver 



1) Les variantes ne sont nullement complètes de nombre. Mais à quoi servent-elles donc, quand elles 
^^ peuvent nous apprendre rien de nouveau? Voir Le Page Renouf dans la ZeUschri/t, 1866, p. 58 et Pieul, 
*^, 1879, p. 147, note 3 (le signe i=r doit être corrigé en nnniir, par deux fois!). 

2) Voir Proceedingg of the soc. of biblical Archœology, 1886, fcb. p. 90. 

3) Dict. hiérogl, III, p. 916, 917. 



80 A PROPOS DE l'article de m. Wiedemann. 




en arrière, derrière, rester en arrière, derrier» d'où sont dérivés les sens de «Focciput, côté 
en arrière, revers, embuscade». Du sens originaire on en arrive aussi à des sens comme 
«accessoire, addition, augmentation»,' etc. et avec la préposition <=:> «en addition de, plus 
que», etc. La plui)art des mots qui s'écrivent par \|/ ^^ + une voyelle et beaucoup d'autres 
encore s'expliquent très bien, si l'on prend le sens aê ^ ^^ « être derrière », etc. comme 
point de départ du développement de signification. Le sens de « protection », Schutz, est l'ui^ 
des plus originaires et de celui-là a dû être dérivé celui de ^shrine*,'^ «naos portatif» qi^^^ 
appartient au groupe \|/ |) que l'on rencontre sur la statuette naophore de yj^^l 
du Vatican. Nous persistons toujours à regarder le mot ^, ^^ ^^ de la formule saït 
comme une variante ^ du groupe \|/ (| susmentionné. 

3** ihm dans l'expression : «Es wird ihm (dem Todten) gegeben seine Eîmeuerung»; 
n'a pas de correspondant dans l'original égyptien. Il ne peut donc se soutenir, tant que Fob 
a le droit d'exiger qu'une traduction rende — non pas les idées, les hypothèses ou les ato- 
pies de l'interprète, mais — le fonds de l'original; et dans ce dernier cas, il n'est point indîf- 
férent que la forme du texte que l'on traduit, soit conservée. M. Wledbmann nous comprendra 
sans doute, si je lui explique ce que je veux dire, par un exemple. Il est connu que l'Institut 
de France distribue tous les ans des prix. On est donc autorisé à dire d'avance : «Cette 
année, l'Institut va accorder tel prix.» Mais on n'est guère admis à dire avec la même 
prétention d'exactitude : «Cette année, l'institut va lui (à M. Wiedemann) accorder tel 
prix.» Ici lui {= ihm) est de trop et paraît de nature à changer complètement le fonds 
et en même temps la vérité de l'expression. De même dans la formule saïte que nons 
étudions. 

4° wervn. Cette valeur du groupe hiéroglyphique *^-e^ dans l'expression <-c^ vii ^ i 
«wenn seine gî>ttliche Pers^nlichkeit vor ihm ist», pourrait peut-être se défendre au poin 
de vue de la logique. Pourtant, le langage et la logique, étant deux choses indépendantes»- ^ 
quelquefois et très souvent même deux choses diamétralemenf opposées, il est de toute née^^fr- 
site de citer des exeynpiss analogues au sus-dit, si l'on veut démontrer l'exactitude de l'intemr" 
prétation donnée. Malgré des recherches très soigneuses, je n'ai point réussi à en trouve"«r 
Les cas où »e«^ m'est connu dans la valeur de conjonction «quand, lorsque» («als, wenn» J^ 
le présentent toujours dans une phrase à verbe fini, M. Brugsch paraît avoir eu la mênift e 
expérience que nous, car il se prononce à ce sujet de la manière suivante : <-^ bezeicha^f 
als Conjunction «als, wenn», indem es dem Verhum finitum des Satzes vorhergeht. * 

Cette circonstance nous amène très naturellement à proposer pour le mot »e«^ du pa5 
sage en question la valeur d'une préposition. Alors le sens de «avec, à côté de» me paraît 
le plus convenable.^ C'est aussi la valeur qu'a le groupe k-«=^ dans le Livre des morts, par- 



I 




1) Ibid,, p. 917, 918. — M. Bruosch veut rattacher ^^F '^v 3^1 «Vermehrung, Zanahme» à la racine I 
A «steigen», mais cette dernière est plutôt à dénver de 'HÏÏ^ cdemère». | 

2) Le Page Renouf, Records ofthe peut, X, p. 63. — Voir aussi Piehl, Petites études égypbologiques, p. 3S. 

3) Cfr. Le Louvre, A 94 : yx^pr ' ^^^^^^ «préposé des naos de tous les temples». 

4) HiérogL Oramm., p. 93, § 3lô. 

ô) Brugsch, Hierogl. dem, Worterb., p. 1079. 



A PROPOS DE l'article DE M. WlEDEMANN. 81 



t où le dit mot joue le rôle de préposition.^ Sous ce rapport, il se rai)proche beaucoup, 
fait de sens, du groupe 9 

Comparez, i)ar exemi)le, les deux passages suivants, tirés du Livre des morts : 



r Chap. 148, ligne 18 : V) 1 



A/V/>/vA^| 



® o« 



I sr o. I 



«C'est l'homme qui parle à (litt. avec) Ra. > 

2** Chap. 125, ligne 40 : ^^ Wx V g^^^ «L'âne parle au (litt. avec le} chat. ^ 

Ici «eo^ du premier exemple a à peu près la même valeur que 9 du second. 

Cette acception de ^e^^ de notre formule a été employée dans nos articles antérieurs, 

icemant la matière en question, et il n'y a point de quoi nous changerions d'avis, à plus 

te raison que les vues de M. Wiedemann, ici comme en d'autres points de la discussion, 

it bâties sur le sable. 

5^ Festhalten, Ce sens, conféré à i , est nouveau. Néanmoins, M. Wiedemann se dis- 
nse de citer des preuves en faveur de son interprétation. C'est (|u'il n'y on a pas. Ici, on 
sent disposé h demander à M. Wiedemann s'il veut introduire dans la science de Cham- 
LLiON et dans l'interprétation des textes hiéroglyphiques un régime de l'arbitraire, appliqué 
ivant les caprices des différents savants, comme remplacement de la méthode inaugurée 
r CHAîiPOLLioN et adoptée par ses disciples, j'entends celle qui vent que l'interprétation 
8 textes se fasse à l'aide d'un dictionnaire, bâti sur des données et^ des preuves emprun- 
38 aux textes égyptiens eux-mêmes. — Le sens du groupe h^ est «ausstrecken», d'où est 
rivé celui de «durchlaufen», «reisen», donné h la forme, déterminée avec ^cus, du même 
dîcal. 2 C'est la même acception que nous avons proposée pour le groupe A de l'expression 
A ^^a^-c^ («ses jambes ne marchent pas»; litt. «ne s'étendent pas, ne se lancent 
18») dans nos articles de la Zeitschrift, 1879 et 1880. 

6** Ahicehren, Ce sens du groupe ^^2- est bien connu. Mais le mot en a d'autres. Ainsi 
lui de «remuer, bouger» est-il bien établi, suivant l'indication des textes.** C'est probable- 
ent du sens de «bouger, se remuer», etc. que dérive la forme '^^JPx de notre racine. 



1) Comparez V Index très utile de M. Lieblein, sous r«irt. '^a^, et les passages suivants du Livre des 
>rt8, à savoir : 17,41; 99,28; 100,7; 140,12; 147,4; 147,26; 148,18. 

2) Bbugsch, Ilierogl. W'ârterb., VII, p. 1389; voir aussi à la page 88 du vol. V du même ouvrage et 
x)DwiN, 2kU8chr,f 1873, p. 105. — Comparez encore von Bebqmann, Hierogl. hvtchr., p. 2, où plusieurs 
marques, très exactes et très sagaces, ont été avancées au sujet de la formule dont nous nous occupons. 
ir quelques points nons divergeons de l'opinion du savant autrichien, comme nous l'avons fait renîar(|uer 
.ns nos articles antérieurs. 

3) VON Bebomakn, Ilierogl. Inachr., p. 2, note 5. — Au rituel de l'embaumement, il y a un passante 
i se trouve le mot ^^-?- dans le sens de «bouger, toucher, remuer, se remuer >. C'est le suivant : ^^^ 

Sp^v .J^*^^^^n[ *^^'^ saisit ton bras; (puis) elle touche ta main et manie tes doigts avec lui 

î phi/lactère). Tant que ta main ne se remue pas vers lui, la marche vers le ciel ne se passe pas.» L'in- 
rprétation qu'a donnée M. Maspebo do ce passage {Pap, du Louvre, p. 36) diifôre sensiblement de la nôtre. 
i voici : «grâce à lui elle accueille ton bras, se met en face de ta main, prcjtège tes doigts; tant que ta 
ain n'est pas écartée de ce phylactère, ta marche vers le ciel supérieur n'est pas entravée.» Je ne vois 
18 bien comment cette dernière traduction puisse se soutenir. — Pour le vrai sens de l'expression, souvent 

éconnue, ^ i ^v aw^na-jA * passer à la vie, rejoindre la vie», c'est-à-dire mourir, voir mon second 

ftiele sur le Z^ic^ hiéroyl. de Bruosch, {Le Muséon, I, fascicule 4). 

Recueil. VIII. 1 1 



82 A PROPOS DE l'article de m. Wiedemann. 

Du reste, les significations de «éloigner, écarter» et celles de «bouger, remuer», etc. peavem 
se déduire les unes des autres. Cf., par exemple, les différentes valeurs du copte rim. 

Le parallélisme qu'il y a entre les deux phrases •ju h ^ f f ^e^^ ,ji^ \S^ '^ de U 
formule saïte, prouve du reste que, le verbe de la première phrase ayant le sens de cg'é- 
tendre, se promener», celui de la seconde doit avoir un sens analogue au sus-dit. 

Comme le lecteur a dû voir par ce qui précède, M. Wibdbmann, au sujet du sens des 
mots de la formule saïte, s'est trompé en six cas. Toute la formule ne comprenant, si Ton 
excepte les suffixes pronominaux, qu'une douzaine de groupes hiéroglyphiques, il est évident 
que l'interprétation de M. Wiedemann doit être regardée comme complètement manquée. 
Elle n'a même pas le mérite d'avoir apporté de nouveaux matériaux, propres à augmenter 
nos connaissances de la question. Car ce qui est vrai dans la discussion de M. Wiedemank, 
n'est point nouveau, et le nouveau qu'il y a là-dedans, n'est nullement vrai. M. Wibdemans 
aurait mieux fait de constater l'acception de ses devanciers et d'en critiquer les \iie8, si 
cela lui aurait été possible. De cette façon, il aurait eu le droit de croire que la partie par 
nous examinée de son travail, eut quelque utilité pour la science, à quoi maintenant il ne 
peut pas le moins du monde prétendre. 

Les remarques qui précèdent ont dû montrer que nous maintenons toujours l'interpré- 
tation que nous avons proposée, eu 1879, pour la petite formule qui couvre le dossier de 
cei*taines statues, toutes datant de l'époque saïte. La voici : 

«Le dieu de la ville de N. N,, dont* le naos avec son image sont placés devant lui 
(le défunt), et dont les jambes ne marchent pas, et dont le cœur ne bouge pas, c'est Ani, 
le triomphateur.» 

Cette traduction donne la descri|)tion exacte de l'extérieur des statues égyptiennes, sur 
les dossiers desquelles la plupart de fois on rencontre la formule en question. En d'autres 
mots, les statues qui renferment le dit texte, représentent en général un homme ^ jwrtant 
ou appuyant les bras contre un naos d'Osiris. Cette pose est aussi celle de la statue de 
Ut' a -Hor- resent du Vatican, et quoique notre formule ne soit pas tracée sur le dossier de 
ce monument qui est recouvert de textes historiques et religieux, un petit texte du devant 
du naos nous décrit pourtant la pose de la statue, et ce dernier texte emploie justement 
pour désigner le naos et son image d'Osiris les mots ^aF (I et |_J (voir ci - dessus"). Le 



1) Cette règle souffre quelques exceptious. Eu premier lieu, il faut noter à cet égard la statue de 

'wiiw ^\ ï>**=ij publiée par Siukpe {Eg. Ins., I, 16). Le naos que soutient ici le défunt, renferme l'image 

de la déesse Neith, suivant robservation de Shaupe (Egyptian AntiquUies, p. 103), observation que vient <ie 
corroborer une commuuication fort obligeaute de M. W. Budoe, attaché au service du British Muséum. -^ 
Un second cas d'exception présente une statue du Louvre qui, tout en portant la formule sur le dossi*^' 
néanmoins n'a point de naos. Cette dernière particularité pourrait s'expliquer par l'existence d'autrefVD^ 
d'un naos indépendant, adossé contre le devant de la statue, naos qui aurait disparu au moment, où l'oc»^ 
enlevé la statue en question. — Le nombre de cas où le naos d'Osiris se voit représenté sur les mom^*^ 
ments dont nous traitons, est pourtant trop grand pour permettre que des doutes subsistent sur ce pc^i^ 
de la «luestion. On peut dire, ce me semble, que l'intention originaire a été de munir ces statues de ns*-* 
renfermant l'image d'Osiris, quand même cette intention ait été plus tard quelquefois oubliée. A quoi 
pu fort bien contribuer l'usage d'adosser les statues contre un mur, où la formule sus-dite a été cack»^ 
aux regards des passants. 



A PROPOS DE l'article DE M. WlEDEMANN, 83 



témoignage de la statue de Ut' a -Hor- resent est parfaitement concluant, à ce qui me semble, 
et je m'étonne qu'on n'en a pas voulu accepter le vote. 

Conmie une dernière preuve en faveur de mon acception de la formule saïte, je me 
permettrai de citer la variation qu'en donne un monument de Boulaq^ publié par Mariette. 
Celle-là a déjà été mentionnée dans mon article de la Zeitschrift de 1880/ quoiqu'elle n'ait 
point eu la chance d'être appréciée à sa juste valeur, par une raison bien naturelle : l'article 
n'ayant pas été lu par M. WusDBSiANN, on ne peut demander qu'il en connaisse une plus ou 
moins grande partie. 

Voici le dit texte de Boulaq : 

Si l'on applique à ce petit texte les règles que j'ai proposées pour l'explication de la 
formule saïte, on a un sens qui est parfaitement saisissable. En adoptant la manière de 
voir de M. WiEDESiANN, on n'aboutit à rien. Je laisse le choix entre les deux à quiconque 
s'intéresse au problème. ^ 

Avant de terminer, j'ai à rendre à mes devanciers les hommages qui leur sont dus. 
A M. Le Pâqe Renouf nous devons de connaître les variantes principales de la formule 
salte. A M. EIrnst von Bergmânn nous sommes redevables du premier essai de traduction de 
notre formule. Ces deux savants m'ont donc facilité la tâche, et si mon essai a quelque 
valeur, je la dois eu bonne partie à ces deux savants distingués. Je m'estimerais très heu- 
reux, s'ils voulaient, l'un et l'autre, se prononcer sur les points de la matière qui pourraient 
leur paraître moins bien expliqués dans les remarques que nous venons d'énoncer.^ 

Upsala, mai 1886. 

Le Dr. Karl Piehl. 



1) Page 68. 

2) Dans son excellent ouvrage : Der GraLpaUut des Petuamenapt (II), M. Dumichen propose de tra- 

"^i**e par «Sttitze», appui, le groupe n/=^\> de notre formule saïte; groupe qu'il regarde comme variante 

**® tI. Une pareille interprétation ne peut pourtant pas s'appliquer à la forme /\/\*=^^ Qu<5 présentent 

P^l^Bieurs statues, là où d'autres en ont Ao^. Il est donc évident qu'en traduisant, iltaut choisir pour 

/\<=^^$\ un sens verbal et non pas un sens substantif, et le groupe en question ayant en beaucoup d'autres 

*^^tes la valeur de «donner, mettre», etc., je ne vois pas pourquoi, en ce cas particulier, on abandon- 
^^fait ce sens si bien établi. 

3) Après avoir terminé la lecture des épreuves, je v ois par mes notes lexicographiques que l'ex- 
Pï^eésion J^ai ww (voir plus haut, p. 78) s'écrit aussi ^ C3CD '^'^'^'^{^O^ï/L (Champollion, Noticeg, I, p. 829) 

^^ ^ V *^^n '^ î ^ .fe&v.fe^ (Maspebo dans la ZeUschrift, 1881, p. 116). Ces variantes doivent 

^trir à enlever les doutes que Ton pourrait garder au sujet du sens de la forme saïte du dit groupe. 



11* 



84 Les Ildi. 



LES ILIM 

PAR 

G. Maspero. 

Le nom du peuple dont les chefs sont représentés à Déir-el-Baharî (Mariette, pi. 
registre mutilé, en haut de la planche) en compagnie des chefs de Pount, est écrit 



La transcription n'en soulèverait aucune discussion, si, depuis quelques années, rhahTtude 3 




s'était introduite de rendre le signe .<e>- dans un certain nombre de noms étrangers par «*■ 
mar, mal, et non plus par ari, iri, ili, comme on avait fait jusqu'alors. Chabas, le pren^ 
si je ne me trompe, a désiré retrouver le mot chameau dans le groupe 'Çv .<e>- (] I] v 
et ne pas retrouver le nom d'Ilion dans le groupe "^ ci^ • ^^ * donné à -<2>- la vale 

mar dans le premier cas, ma dans le second, et a obtenu de la sorte un chameau et d 
Méoniens dans les textes d'Egypte. M. Chabas partait de ce principe que «les Egyptiem 
(lui ont de si bonne heure commercé et guerroyé en Syrie et en Arabie, ont dû connaîtn 
le chameau, même dès les temps de l'Ancien Empire» {Études sur V Antiquité historique 
2® édit., p. 411). 11 avait cru rencontrer, au Papyrus Anastasi n® I, «une forme syllabiqw 
à voyelles pléonastiques du mot que le copte a conservé sous la forme 5iwMôwTr\, Kamaul » 
C'est donc un simple raisonnement à priori qui lui a fait admettre que "^ û v ^ 
était une variante de \^ *^ gA (I ^ • 'tf , qui du reste n'est pas un seul mot agt» 
fiant chamsau, et donner kiceil la valeur ma, mar. Pour "K^ jXj, son motif princip- 

semble avoir été le désir de substituer une lecture nouvelle à celle iVArouna, Iliouna qu'avai 
découverte M. de Rougé. Le motif accessoire qui a été ajouté depuis, que .<e>- ne reçc 
jamais dans ce nom le complément <rr>, qu'il devrait prendre s'il était lu iri, que par co 
séquent il faut chercher une autre lecture et par suite lire Maa, Maouna, ne me semble p- 
être valable. Le verbe faire se rencontre des milliers de fois dans les textes, sous la fom 
.<2>-, , -<2>-[ [ sans <z> complémentaire, et on ne lui conteste pas pour cela la pi 
nonciation iri, er, ar : la valeur du signe <2:^ eu ce sens étîiit assez connue pour qu'^ 
n'eût pas besoin d'y joindre le complément <c:> r. D'ailleurs la même objection s'appUquer; 
à la lecture Kamaliou du groupe ^ <2:^ ( [ W pour laquelle aucun des exemples cités 
donne le complément <=:> derrière -<2>-. L'opinion de Chabas a été adoptée sans discussî 
par. beaucoup d'égyptologues. Comme on voit, elle me paraît ne s'appuyer sur aucun fis 
Elle va même contre une des habitudes les plus générales du système graphique égjT)tieT 
un signe polyphone n'est guères employé couramment sans complément phonétique que d^ 
celle de ses valeurs qui est la plus fréquente, au moins sur les monuments antérieure 
l'époque ptolémaïque. Dans les textes courants le syllabique -<2>- est toujours le verbe 
faire, et non le verbe maa, voir : lorsqu'il a ce dernier sens, c'est comme idéogramme e1 
n'est jamais employé isolé à ma connaissance, mais le mot est écrit en toutes^ lettres ^J^ 





autour de l'œil. Le groupe dans le sens des deux yeux, celui de avec* la vai^ 

d'œ«7, sont des idéogrammes : la lecture miriti, miin-t, qui y est attachée est spéciale au tn( 



œil et n'a plus sa raison d'être, quand -<2>- ne signifie plus œil, mais est un syllabiqn( 



inséré dans le corps d'un mot. De même, pour le groupe ^ , où l'œil a le rôle, 




-dK>- 



Les Ilim. 85 



ou d'un déterniinatif de sens, ou d'un idéogramme. La règle d'orthographe, à laquelle je 
faisais allusion, n'est pas absolue, mais elle est assez généralement observée par les scribes, 
pour qu'on fasse bien de ne s'en départir que pour des raisons probantes : jusqu'à présent 
ces raisons manquent dans le cas spécial qui nous occupe, car, s'il n'est pas prouvé que 
^P* il~l V ^ signifie mulet, il est encore moins prouvé qu'il signifie chameau, et la sub- 
stitution des Méoniens à Ilion, panni les peuples qui assistèrent à la bataille de Qodshou, ne 
répond pas à l'objection qu'on a soulevée contre une intervention des nations riveraines de la 
Mer Egée dans les affaires de la Syrie et de l'Egypte. Si même on examine la manière dont 
les Égyptiens ont rendu les noms étrangers, ou ne pourra s'empêcher de remarquer combien 
il est peu vraisemblable qu'ils aient cherché à compliquer la difficulté qu'ils éprouvaient déjà 
à transcrire intelligiblement pour tous un mot exotique, de celle qui serait résultée de l'intro- 
duction de signes pris avec des valeurs différentes de celles qu'on leur attribuait dans l'usage 
journalier de la correspondance et de la ccunposîtion littéraire. Toutes les lettres égyptiennes 
qui ont été employées à traduire des noms comme Khiti, Magidi, Jopou, Tyr, Sidon, Damas, 
etc., sont prises dans leur valeur usuelle : je ne vois pas pourquoi on aurait été chercher 
des valeurs |)eu ordinaires pour celles qui ont servi à traduire des noms comme ^ -<2>- [ [ 
\S ^ , "K jX), en d'autres termes, je ne vois pas pourquoi -c2=«- aurait été choisi pour 

exprimer le son mar, maly ma, quand son usage le plus fréquent indiquait forcément pour 
lui la prononciation tri, ili, ère, ele, el, comme dans <2>- cipe, ipi, faire, dans (1 
€p(OT€, lait, dans (I <=> 'my é\oo\e, raisin et dans Af\ Osiri. Je lirai donc jusqu'à nouvel 
ordre kain\ kaili, mulet, Iliouna, iriouna, Ilion, et dans le nom du peuple éthiopien 
-<2>-^, Irim ou Ilim, non i)oint Mar-m-d ou Mal-m-à comme fait Bruosch {Die alt- 

Ugyptische Volkertafel dans les Mémoires du T'*" congrès international des Orientalistes, 2® partie, 
première moitié, section africaine, p. 47). Le t — r serait ici, non pas un à, comme le pensQ 
Bruosch, mais le syllabique mi, indiquant une vocalisation finale en i ; Ilimi ou Ilimmi. 

Le nom ainsi obtenu est assez curieux. On dirait la transcription exacte d'un mot usité 

dans une des langues de la région éthiopienne, le Galla. Là, en effet, le mot ilm, eulm 

signifie le fils, les fils : les Gallas s'appellent Ihnorma, ou Eulmorma, les fils d'Onna. Le nom 

Ilim, les fils, pourrait être l'abréviation d'un nom analogue. Je ne veux pas en conclure que 

les Ilim sont les ancêtres des Gallas : l'indice serait i)ar trop insuffisiint. Mais les Gallas 

appartiennent à une race de peuples qui a été assez remuante et assez répandue au moyen 

âge, celle que les géographes arabes nomment les nations des Zendjes, et je ne vois rien 

qui nous empêche d'admettre (lue des langues de même type et de même origine que le 

Galla actuel aient été parlées, dès le temps des anciens Égyptiens, vers le détroit de Bab-el- 

Mandeb. Le nom du chef de Pount ^^ ^ V' P***^*^^^ ^^ rattacher à l'arabe c/*? lœtMs, 

hilaris fuit, et indiquerait une origine anioe pour une partie de la population, celui de la 

nation des Ilim se rattacherait à une souche purement africaine. Tout ce qui a rapport à 

l'Ethiopie et aux côtes de la Mer Rouge est tellement incertain jusqu'à présent que même ^ 

une conjecture aussi incertaine n'est pas à dédaigner. L'identification proposée par Mariette 

avec l'Amara (Les listes géographiques des pylônes de Karnak, p. 53 — 54), exige une 

inversion de lettres qui suffit à la faire éciirter. Celle que Bruoscu a cru pouvoir étabUr 

avec les Blemmyes repose sur cette lecture Mal-m-à que j'ai rejetée. Les renseignements que 

fournissent les textes égyptiens ne permettent guères d'être très affirmatifs sur la position 



86 Les Ilim. 



qu'il convient d'attribuer au peuple. Les représentations de Déïr-el-Bahari ayant été Bcnlptéei 
))our eomiuéiuorer une expédition navale^ et les chefs iïllimi ou Ilùnmi étant placés à cM 
de ceux de Pount^ il est probable que le pays était situé soit sur la côte même, soit non 
loin de la côte de la Mer Rouge. Sur les listes de Thoutmos III, Ilimi figure au n® 11 enftie 
1 1 BerheroH et | j'^^k^^^^^^ Tekarôou, Dekarôou, Dekalôou, d'nne part S^ 

Gouroses et ^ , Arok, Ahk de Tautre. Brugsch {Die aegyptwch^ "FWfccr- 



tafely p. 40— 47^ îdentitie les deux premiers noms à Berber et à Dongolah. Dongolah est 
entre Napata et rÉgj-pte. Berber est, comme Dongolah, dans un territoire qui avait été colo- 
nisé par les Égyptiens, faisait partie de la vice-royauté de Nubie et Ethiopie et étut divisé 
en nomes analogues aux nomes de TÉgypte. On ne comprendrait pas pourquoi ThoutmoB IQ 
l>orterait sur les listes des peuples étrangers des noms de localités qui étaient comprises dans 
les limites régulières de son royaume. Cette seule considération me porterait donc à rejeter 
l'identification de BRroscn, quand même la juxtaposition d7/im avec Berberoti et Tekarôou ne 
nous forcerait i)as à rechercher ces places dans le voisinage de la mer. Les listes de Ramsès II, 
copiées i)ar Taharqou, paraissent n'être que des extraits des listes de Thoutmos III ( Marict te, 
Karnak, pi. 45, a 2\ Elles mettent également ^cs^ ^^ i=r i\ côté de H ^ * En 

descendant i\ Tépoque ptolémaïque, on trouve sur la stèle de Ptolémée Soter conservée a\ Bonlaq 
la mention d'une exi)édition de ce prince contre des ^^(X]> Q'^^ Brugsch avait d'abord 



placés en J[armarique i-cs>- = Mar et t — r = mav), mais qu'il a transportés depuis au bord 



de la Mer Kouge et assimilés aux ///m de la reine Ilatshopsitou \loc. L, p. 47). Cette assimilation 
ne s'accorde guères avec la lecture Mnlm-a qu'il a mise en avant pour -c2>- ^^^^ , et où 



= Mal, Vn = w, T — r = à : \^ manciuant dans y\ (vA/i? '' conviendrait de lire <52>- = 

Maly T — r </. ^ÇN, ii^ soit Mnl-n-ii'ou, Je ne serais ])as éloigné pour ma part de lire nmitùm 

y^cs>- = iri T — r ^ ml, vN = fi^ et de voir dans le mot un ethnique égyptien en ">^ H, 

1/mi-ti, dérivé de Ilhni, comme ^-^ ^, r\y^^ Poiinfi est tiré de Pownt. Cejiendant la Este de 

Taliarqou mentionne innnédiatement après Ilîm et Goursseif, une tribu "k j;^! dont le nom 

j)ourrait bien n'être qu'une variante de ^ J^; auciuel cas la lecture serait Iliti ou Ilitùn. 

Les Ptolémées se sont toujours eflForcés d'avoir entre les mains le commerce de TArabie et de 

rÉthioirie. et par suite, de tenir dans une sujétion plus ou moins effective les riverains de 

la îfer Bouge : la stèle égyptienne nous aurait alors gardé le souvenir d'une expédition du 

premier d'entre eux contre les tribus ciue les Grecs appelaient du nom dlchthyophages et de 

Trogodytes, et (lue les Egyptiens auraient nommées IHilm, lUmtiou, C'est là une hypothèse sur 

laquelle il ne convient i)as encore de trop insister, car le qualificatif de que Ptolémée 

donne au pays des K^ ^1 ^ semble marquer un [)ays analogue aux nomes de l'Egypte 

et non une côte stérile et à moitié déserte. Peut-être après tout, est-ce d'un peuple de même 

nom, mais situé dans d'autres régions qu'il s'agit dans ce passage de la stèle égyptienne. 

Les homonymies ne sont i)as rares dans le désert africain, et les mouvements des tribus 

nomades les expliquent naturellement. Il y avait peut-être des Ilitiou au temps de Ptolémée I", 

sur (pielque point de la Cyrénaï(iue ou du désert syrien, comme il y en avait aux l>ord8 de 

la Mer Bouge, au temi)S de Thoutmos 111 et de Taharqou. L'expédition dirigée contre eux 

exigea une flotte, de la cavalerie, do riufanterie, comme celle que le satrape d'Egypte avait 

menée auparavant coutre la Syrie. 

U. Maspero. 



OPPKRT (Jj. Mémoire sur lt»s rapports de rFji::yi)lf l't di- l\V>>yrio diiiH ruiiliijuilu, cclairci^ par 

rétiuli; ùvA textes eiiiiéiroriiie.«. 1 vol. in-4'\ 12 fr. 

— Duppe Lisau Assiir, élémems de la j;rammaire as»«yrienne. "y cMilioii. iii-îS". '> fr. 

LE PAPYRUS T)K NKIi-QKl) (exemplaire hi«'roj;]yphii|ue du Livre des Morls; reproduit, dérrit 

et procédé d'une inlroduotioii mythuioiriiMU', jtar T. l)i veria, avec la traduction du texte 

pur M. Pierrot, gr. in-f, 12 jdanthes et 1» paires de texte. .'>(.) l'r. 

Le morne ouvraj;e avec les planches retouchées au pimeau. «i.") fr. 

PlKKllKT (l\\ Etudes éjryptolojïiiiues comprenant le texte et la traduction d'une stole éthiopienne 
inédite et de divers manuscrits religieux, avec un «glossaire éiryp tien-grec du décret de 
Canope. 1 vol. in-r. ^ * "20 fr. 

Ilceueil d'inscriptit)n< inédites du musée éjryiilien du Louvre traduites et commentées. Tre- 

niiore et deuxième parties avec tabie et i:l«>ssairo. 2 vol. in-1". .'>() IV. 

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5, Anciens glohsairoN nunau.-. «orriir'-^ «t cxpliqu'-s par F. hi«./.. Traduit par A. iîauvr. 1 !r. 75 

0. l^^^ fornif'S de la ctuijugaisuu ••ii •..•'j\ptiru auti.iu«'. ••u il«Mniuit|Ut' »i ««u fii]>ti'. par (î. Mas]M'ru. lo fr. 

7. La Vie de Sahit Al«'xis. n-xt»*.- <l«'S xi". .\n'', xni" «•! xiv*' ^i.ib-.'. ]»ubli«-s i)ar tî. Paris ••( L. P.mnifr. Lpui>'-. 

8. Etude.s critiques sur b-s .-oun-i-s •!•• riiisioin" ui«'n»\iîiirifun«'. 1^"" partir, lutrotiurtion. — tîroguirv df 

Tours, Marius d'Avi'Ucli«'>, par M. <i. .^b^u^Ml. «.-t par l'> uii-mbr.'.- d»' la «.'oîif'T«*n«'f irhi>î«dn'. »» fr. 

l'i. L«* Hhi\miin-Vilâ>a, tcxt«' -^au^-rit, puldi-' a\«i; uîn* tra'isi.-îiuu «-t d«'> u«»t«> p.ir A. iH-rgalirn'-. M fr. 

li>. l'jxerciees critiques d«' la < 'uut''Tcni«' il«.' lOubdogir ^'n-cpi.-. n*» w«'illi< '.î r«''«liiri< par K. Tuunn«-r. P» ir. 

11. Ktmb'S MU* b's Pagi d«* la^iaub-. par A. Loui^mui. 2" jMiîi'.*: L'- l'.nri du dit^o.' de l^.•iul^. a\«'«-. I f.irt«s. 

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113. i'ii genre «.'pistolair'- ch-z bs auri»iis l*gy|«ii'M;-* d»* rfp«»'jU»' phara«H!i»pp'. p.'r «î. Ma>p<'r«». jo fr 

13. l-»»' Promhuv d^ la Lox Sali«M. Ktiid-.' ^ur \" difi: Praul. il.i tid»ju'«'*it» d.m- la b'gi>latiou frauk»*; •- b-- 
Sacebaruns; • la irb«s" jnalbrr.ri«(U'i. umv.iux •!•• M. U. S»»hui traduii- par M. rîi'-x-uiu 7 fr. 

1-1- Itinéraire des hix nnlb\ Ltud»* tojMr^ra]diiqu" par K. L'obiuiî. i; tr 

15. Ktiide sur Pline b- j«'UU". par Tb. .Monnu-n. tra iuit par <*. 31or»'l. 1 tt 

2t;. Du C dans le.s langues romaurv, p.ir t.'h. Jont. 12 f: 



iÀ- fitnilm sitr W OAmtM H'VîaMfiw iln I.hi»|JÂ')iiit«ri)mn & l'an 1o6ô, pu- K. dctaile^tAir 
im. lift U fonsnUiMi do* mot» Nimpotêi m (nn^lt, pitr i. rittmx^ïUter. BpnW. \ 
m. UuiDtnirQ, înitlhitfftn irniluln, eulUlUin d'un niMeniurit >l>i x' tOxh, t">r'>^ t'IilildalB et J. I« C 
•M, Ujmno a AmmoD'Iln tli* [>»^vnii (^i^tifaa liu iiitui!n ik Soutuj. Iiadvft cl c«mmoni4 ]i«r E. dll 

33, rirars ilu l'ti{li)ipv Lt Siillbirn', piitmi! en wn mlIU'iuu iittbUâ lUus la Imte povrla ttromlrn fubiH 

' '!"■■ >Mii..t,ni„ i„.,- f'.a.u.: i: \„Mv.r a4 

MI'Duiul (inr L. Haïti, mdriii A'èà^ 
. ^4-tinu <la lu IiiullLi, pu- Ob«nif'«dAB | 



(sli nin«, -11' Il 
£6, AnU bI-'O^Ui ;.. , 



87. ( 
jS. ! 
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: Vlmit, par 1'. R»KuauiL l" ]i«Ki>L 
I ir J 1>araiMtni«r. 
n. U|u<ii«, tiniliijt Y^rW. Ben-»i1, VV '^l 

L'H» jimin'An nt" «vWo. pnr A, fflïj-. 



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I' rir.d», jiitr I'. ICi^'unatl 9* |mi1I» 
M 'i'|<in th l'âooU 6nM Bniiii» j1|u4m ymr lu il 

i . rifiiipic Tnwn I" 

ii. i'"- U. Jn&gliuii*, trftdvtl^ |Mr ((. : 

1.< .)nc HvlntUM al AnUi>i**). VA'* K- ' 

L'iiucriflion ■!» Ihtltiii, Oiat, Emiltiutlnii it muiiBRnbtini ]ilii]alu(^iui, ataii'Mii tfpnvAiwvf 00 { 

pw U. I'«eDoa, (*■■ itartjn, 
Piilftîc (le Ift iiiitniaiinu an Visnniii (nii>-T«lAJh>, par J. GlUf^s. At>MiBp«Kiut A'vm Mr«. 
Lr (jutTolof, commlin lalinn luuisjtuf, [or L. lUnt 
L1iui-tl]>iiiin ib IlAVbin, («it», indaHiim «i opomitatiiIrB |iiiI1als^Biv am tmJa appaoïIiiiM nt 

tnin', i<nr H P(>»U(iu, ^ )>llrtlii. 
]> t : in i«riu, IdmL mlliuinrum iiÉiol-Tnut Kapeniint tjthigVt teripat l<. Itav»^. 

1 1 :>'ni«1i< pur Cil. nprmiinl'tînnnDAiL Tamt 1 I*» tivrabnn. A<w nambr» 



45, 11, I "I iiiaiitHpa|i*9 iW 9«t>IU par î, nninoii-imcnl. 

ISl E*i<i iiir Ir. !-iiiîi\ui Ju fou'lt p«'! Ho I'KkvHaI par Th. Oroui. 

f7. Tm ranoiriMsita âB7[ilî<i&* il» la IIItiliAllih)it« iiat<tiiutli> (■ar K. Lintnûn. S* ul X* I<imù»B«. 
48. Ëludi> rriiiiiUH «ur In Ifstn dg U viu Uliiiv ât> .^lunlMttnrrlttv iln l'oris par f.'h. KaUcr. 
i». l>nn TUinoiu ti«bnilinat <ia IWr» il<i KmUUIi dI OloinUi iw J. Horettbontç, 
QO. ttMlii'rdiM »m- 1*9 ivUliiinr iNilittipitw il» I» Fnai» avac l'Atli-mninv Ji- 1903 & 137^ fàr A, ] 

7 
SI. Lm ii"inLT|>..iii [iii'iiiiLtxntB (lu IStaie- 6^f<fy\iaa du PLnviiev par W. Tlervnd. I"* partlu ; StMaa, Ba-t-J 

iii-fnl. Iir. nna ]i> pL {ilHiriiKniTMa. 
SS, I. 'lu, aoïa! Jur» dn tir, mn* «I xif i(Mua pai t>. ïluuifer. Atvo ttuf i 

49 ■>( : I 111' d'aprÉ^ le* hjroiDua du ffi^'V^ par A. Rcrfatsnn. Tmi*« H «t Itl. 

a. !.'■' iMiili: iii'iii- Ae (Cinii-n par A. Oit*. Ti»w* 1", 

tu La mrfi+iMU natun'il* >Iu Uukokii yar I'- l'ii-reDo, 

fi7. Vk>9liul^if vknaji-tinti.^ tT<<o comnMniaim onn.l<«nK' loutM tct ^uaa *a Ttoax-tntim. gkUdia, Mird 

arni'<rjnviti l-uboiioi par J. Luth. 
4îft. niruiRUui d« orAbtf pnlatii rpUloU. TkiIb b)ie, (rnitoit frl BSMtii par 11. Van. , 

it. (.»< tflnf>IiM>nnnil4 il* ICi>iiun, yiu A, Oitf. Tai» 11. 
«, ^-'i >.-r ].-. f.iniii . '.M . ..r,.l-^ .i r..m-.itii-M-M..L..ii .1.111.. In .Ir*tl. Oallo-PriBUi. par M. »>«Wl|», 
.411 r: ' ' pntil. par A. *i. na Rama 

(Ht ).i idnlu t.'uui|illali«n illtn d» <Fi4t 

M. tl" ' - , . !'-'-'iT. 

OGr 3îolliui^ Uai . : . i; liiiUii |[^^u;<.-iu >ic l'^.K d<. ûm'iTo «t Ûr tinnw fur U. MïjUu. i 

A'vnv :■■ . inï maaiiïcrlL* <lu îîiinio» pwr k« Uvr** I, Il «t III put Luufi 1 

4iL I> livre (11- . .iniinalfT b^brafijuc bb anba d'Abnii 'l-UTaliil Uarwac Ibn I>jKfeali de C 

dmiT, iin>'l('-" i"v .> i-'"Tni.iur|i, — 

ST. V« ]nuUil an ^t^' o' "" iu*n, par G. Rmanlt 
.6Sr SIvIm <I< u XII' ilfuaMit au Musiki ccïpiioii ilu. Lbum, |iii1i|Uat |sr S. Oiv«t, Ami. t «tS, ^«r 







t 



RECUEIL 



TRAVAUX RELATIFS 

A L\ 

PHILOLOGIE ET A L'ARCHÉOLOGIE 

ÉGYPTIENNES ET ASSYRIENNES 
POUR SERVII! 11F. RUIXKTIX A I,A MISSION FEANÇAISK DU OAIltE 

Vol. vni. Liv. 3 ET 4. 

PTTIÎI.IR SIHJS r.A IJIRKC'rlOJJ TtK, 

G. .^fASPEUO 






%. 



.M. 




PARIS, 

F. VIEWEC, LTISRAIHE-KDITKUR 



17, lînc de Uidiriicii, >l 
M HCCC I.X.XXVT. 



=#& 



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feuilles de texte au prix de tj fr. cbaoue. Lv!^ 2G premières sont en vente. 

Les jiapyrus égyjjtiens du musée de ].»ouia«p juibiié* en facsimilé. Tomes I et 11, Pajiyrus 

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de l'éilition a été détruit dans un incendie. vJOO fr. 

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G. Maspero. Vol. I avec un atlas in-f* et un supplément. .55 fr. 

— — Les Mastabu de l'ancrien empire. Fragments du dernier ouvrage de A. Mariette-Pucha, 

publiés d'après U» manuscrit de l'auteur par (J. Maspero. Livr. I à VIIL î»3 fr. ;"»(» 

MASPERO i.(i.\ Des formes de la conjugaison en égyptien antique, en domotique et eu copte. 

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Essai sur rinscrijjtion dédicaloire du temple d'Abydos et bi jeunesse de Sésostris. 15 fr. 

Hymne au Nil. publié et traduit d'après les deux textes du musée britannique, iu-4*. «î fr. 

Une enquéle judiciaire à Tbèbes au temps de la xx* dynastie. Etude sur le papyrus Abbott. 

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Du genre épistolaire chez les anciens Egyptiens de l'époque pharaonique. 1 vol. 

gr. in-S". * 10 fr. 

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— - — Mémoire sur quelques papyrus du Louvre. 1 vol. in-4", orné de 14 planches ci facsimilc. 20 fr. 
(0.). (iuide du visiteur au Musée de Boula«i. 1 vol. j)etit in-S^, aecompagné d'un plan 

et de six planclies. Cartonné, toile 7 fr. 50 

MELANlîKS d'archéologie égyptienne et assyrienne. T. J à lll, in-1, chaque vol. 10 fr. 

Cette juiblication a lieu par volumes dc« 20 feuilles d'impression divisés en fascicules 

paraissant à des éiioques indéterminées. 
Le 4*^ volume est en cours de publication. — - Aucun fascicule n'est vendu soparémcnt. 

OPPERT i.I.\ Mémoire sur les rapports de l'Egypte et de l'As.syrie dans Pautiquitc, éclaircis par 
J'étnde des texte»* cunéiformes. 1 vol. in-4". 12 fr. 



RECUEIL 



DE TRAVAUX RELATIFS A LA PHILOLOGIE ET A L'ARCHEOLOGIE 

ÉGYPTIENNES ET ASSYRIENNES. 



mTm. 



C*Bt«BO 



Fascicules III— IV. 

1) La pyramide du roi Pepi I", par G. Maspero (suite et fin). — 2) Textes historiques d'Ipsamboul, par Padl 
GoiSTSBX. — 3) Zu deu sogenanuten saitischen Formeln, von A. Wiedemaiyn. — 4) Nouvel essai de restitution, 
de traduction et d'explication du texte de la troisième tablette de Senkereh (avec une planche), par A. Aurès. — 
5) Petits monuments et petits textes recueillis en Egypte, par U. Boubiant. — 6) Deux petits textes provenant de 
lliâbes (avec une planche), par Philippe Virey. — 7) Einige eriechisch-demotUche I^ehnwôrter, von Max MîIllse. 
— 8) Notes sur di&érents points de grammaire et d'histoire, par G. AIarpero. — 9) Nummuli (avec une planche), par 

M. DE ROCHEMONTEIX. 



LA PYRAMIDE DU ROI PEPI I^". 

PAR 

G. Maspero. 

(Suite et fin.) 

La chambre qui précède le couloir des herses était entièrement couverte d'hiéroglyphes, 
d'an travail moins fin que celui des chambres intérieures; on dirait que les ouvriers 

ont été pressés, par le temps et ont eu hâte d'achever leur travnil. 
La paroi Sud, du milieu de laquelle débouche le couloir des 

benes, a été endommagée : l'un des montants est presque entière 




ment détruit; et l'autre a perdu le bas des lignes. Le premier texte m _J^^ \ ""^ 
qu'on y lit renferme une prière analogue au chapitre XLII du Livre 
dei Morts : 



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La tête de ce Pepi est d'un épervier; il sort donc et s'élève au ciel. — Le crâne de 
ee Pjbpi est FOie divine, il sort donc, [il s'élève au ciel, — La nuque de ce Pepi est] le 
erâne (?) de Nou; il sort donc, il s'élève au ciel. — La face de ce Pepi est Ouopouaïtou; 
il sort donc, il s'élève au ciel. — Les deux yeux de Pepi sont les deux Grandes parmi les 
Esprits de On; il sort donc, il s'élève au ciel. — Le nez de ce Pepi est Thot; il sort donc, 
[il s'élève au ciel. — La bouche] de ce Mmmî est le Grand golfe; il sort donc, il s'élève 



1) Cfr. Livre des Morts, ch. XLII et Navillk, La Litanie du Soleil, I, p. 96. 
Bccueil, VIII. 



VI 



88 



La PYBAMIDE DU ROI PePI I^^. 






^ I ^ 

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ie=Œil^ 



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iiiiiiiiiiiis^flênifëT^E 



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671 cm 



III] 



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sP^(|1s(lE=MSM]TkT!!C:«S^(| 



R^fê1BU-is(Ml^k*^^âTP 




Bl573 



CI-Z3 



jLLiLai 



I W I 



(iB=j^=t8CMi^k>r^s^qsn^^ 



au ciel. — La langue de ce Pepi est le maître-baux (?) de la barque de Vérité ; il sort donc, 
il s'élève au ciel. — Les dents de ce Pepi sont les Esprits de On; il sort donc, il s'élève au 

ciel. — Les lèvres de ce Pepi sont ; il sort donc, il s'élève au ciel. — Le 

menton de ce Pepi est Khri-Khont Sokhmou; il sort donc, il s'élève au ciel. — Les vertèbres 
de ce Pepi sont [le taureau] Sami; il sort donc, il s'élève au ciel. — Les deux épaules de 
ce Pepi sont Sit; il sort donc, il s'élève [au ciel. — La poitrine] de Pepi est Bibou; il sort 
donc, il s'élève au ciel. — Le cœur de ce Mirirî est Bastit; il sort donc, il s'élève au ciel. 
— Le ventre de ce Mirirî est Nouit; il sort donc, il s'élève [au ciel. — Les reins de ce 
Pepi sont] la double neuvaine des dieux ; il sort donc, il s'élève au ciel. — Le fondement de 
ce Pepi est Hikit; il sort donc, il s'élève au ciel. — Les deux fesses de ce Mirirî sont la 
barque Somktit et la Mâït; il sort donc, il s'élève au ciel. — Le phallus de ce Pepi est 
Ha pi; il sort donc, il s'élève au ciel. — Les deux cuisses de ce Mirirî sont Nit et Selkit; 
il sort donc, il s'élève au ciel. — Les deux jambes de ce Mirirî sont les deux âmes jumelles 
au pays de T'orod ; il sort donc, il s'élève au ciel. — Les deux plantes de ce Pepi sont la 
doul)le barque Mâït; il sort donc, il s'élève au ciel. — Le talon (?) de ce Pepi, c'est les 



La pyramide du roi Pepi I*^^". 



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donc, il s'élève au ciel. — C'est Pepi, le fils de Ri qui l'aime; il sort donc, il s'élève au 
ciel. — RA a éjaculé Pepi; Pepi sort donc, il s'élève au ciel. — Râ a conçu Pepi; Pepi 
sort donc, il s'élève au ciel. — RA a enfanté Pepi; Pepi sort donc, il s'élève au ciel. — Ce 
talisman [qui appartient à Râ] est les intestins de MirikI; Mirirî sort donc, il s'élève au ciel. 
— Cest Mirirî, le grand Emblème dans la Grande Eiiceinte de On; il sort donc, il s'élève 
au ciel. — [Pepi] navigue; il sort donc, Pepi s'élève au ciel. — Pepi est Hor nourrisson, 
enfant; il sort donc, ce Pepi s'élève au ciel. — Nouït, elle n'a point subi ses embrassements, 
eUe ne lui a point tendu la main; cependant, il sort, ce Pepi s'élève au ciel. — Sib, il n'a 
point tiré ses filets (?) ; cependant, il sort, Pepi s'élève au ciel. — Tous les dieux, ils ne sont 
point montés vers ce Pepi; cependant il sort, il s'élève au ciel. — Quand même il ne par- 
fume pas son sanctuaire, quand même il ne se lave pas dans le vase de l'autel, quand même 
il ne flaire pas la cuisse, quand même il ne transporte pas la chair, quand même il n'a pas 
labouré la terre, quand même il n'a pas apporté l'oiFrande, cependant il sort, ce Pepi s'élève 
au ciel. — Ce n'est certes pas ce Pepi qui vous dit ces choses, ô dieux, c'est Hika qui vous 

12* 



90 La pyramide du roi Pepi P^ 






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dit ces choses, ô dieux; c'est Pepi le gardien du support qui est sous Hika'; il sort donc, ù 
s'élève au ciel. — Tout dieu monte vers ce Pepi; il sort donc, il s'élève au ciel. — Tout dic^u 
lui fournit son siège dans sa barque; il sort donc, ce Pepi s'élève au ciel. — Il a laboŒ^Té 
la terre, il a apporté l'oiFraude, il a transporté solennellement le chaudron [plein de sang], il 
a respiré la cuisse, il passe la viande; il sort donc, ce Pepi s'élève au ciel. Tout dieu ai^e 
ce Pepi à monter au ciel, pour qu'il aille à la demeure d'HoR qui est au Qobhou, et qwe 
son double soit juste de voix auprès de Sib. 

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Ce Pepi est venu auprès de son père, il est venu à toi, Osiris; il t'a apporté ton 

double, celui-là même que de sa mère Nouit, le haut de son front t'a soulevé 

et tu es muni. On t'ouvre la bouche, et c'est le Laboureur habile qui réside dans ShenIït. 
On t'ouvre la bouche, et c'est la Grande Etoile du Matin dans Panoub; on t'ouvre la bouche, 
et ce sont les deux statues qui sont dans IIât-Hesmon; on t'ouvre la bouche et c'est Hor 
de son petit doigt avec lequel il a ouvert hi bouche de son père, avec lequel il a ouvert la 
bouche d'OsiRis. C'est Pepi ton fils, c'est Pepi Hor, c'est Pepi le fils ami de sou père en son 
nom de fils aimant son père; tu es pur en [tout] ce qui t'enveloppe, car Pepi te revêt de ton 
linge, et tes mille étoffées de fin lin, tes mille tissus que Mirirî apporte, il te les confère à jamais. 



1) Un (les étendards divins s'appelle ç-^ ou gLJ : Pkpi en est le gardien ou le porteur 



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La pyramide du roi Pepi I^-^. 91 




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III. 

ô race d'HoR, Hapi, Douamodtf, Amsit, Qobhsonouf, accomplissez le charme de vie sur 
votre père Osmis Mirirî; quand paraît cela [? ou le non], faites qu'il survive par-devant les dieux, 
car lorsque Sit combat, ce Pepi défend Osiris contre lui jusqu'à l'aube, et lorsque IIor l'emporte 
c'est ce Mirirî lui-même qui défend son père Osmis. Donc ce qu'a fait [votre] père, glorifiez-le. 

IV. 

Cet HoR il est venu, il juge sou père Osmis Pepi, il a proclamé le rescrit royal (?) sur 

les places d'ÀNUBis et quiconque entend cela il ne vit plus, mais Thot te tue (?) avec [cet 

écrit]; à tout appel du père, Thot arrive et te voit; à la dictée (?) du père [Thot] écrit ce 

qu'il a proclamé. 

V. 

L'OsiRis Mirirî est venu; I'Osiris Pepi t'a apporté les victimes; qu'il ne sorte pas [loin] 

de toi! L'OsiRis Pepi fa apporté les victimes pour qu'il fasse son parcours [à ta suite]! 

L'OsiRis Pepi t'a apporté les victimes tranchées en pièces. 

VI. 
Ô race d'HoR, il est venu cet Osiris Pepi. Ô race d'HoR quand votre fils passe sous 
cet Osiris Mirirî, ne l'écartez point de vous, portez-le! 



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92 La pyramide du roi Pepi I^". 









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Cet OsiRis Pepi t'a apporté les victimes en pièces pour qu'il fasse sou parcours [à ta 
suite]. race crHou, IIapi, Tioumoutf, Amsit, Qobhsonouf, portez votre père, cet Osiris Pepi, 
guidez-le, cet Osmis Pepi, faites qu'il survive, qu'il ouvre la bouche, quil se tienne debout^ 

VIII. 
Je suis NouiT, j'introduis cet O.smis Pepi, je le place, je le serre dans mes bras. 

IX. 

mon père, O.siius Pepi, tu m'as fait entrer; ô Osmis Pepi, tu m'as apporté vers . . . 

X. 

La terre a ouvert la bouche à cet Osmis Pepi et Sib lui a parlé, et ce Pepi est grand 
comme un roi régnant, comme le soleil. La double neuvainc des dieux a passé en paix vers 
ce Pepi, Cdul dont les doubles sont cachés lui a ouvert la porte orientale du ciel, Nouit la 
Grande, à la large hanche, aux mamelles ballantes lui a tendu les bras, elle allaite ce Pepi, 
mais sans le gorger [de nourriture humaine]; elle l'élève au ciel et ne le rejette pas à la terre, 
mais elle fait aborder ce Pepi en la Région des deux rives, et il descend dans la barque conime 
Râ, sur les berges du Lac de l'Autel, ce Pepi manœuvre dans la chaloupe, il y rame vers 
les régions du Nenti, vei-s ce cap de la région d'iALou ; Kâ Taccueille, Toum lui lève la tête, 



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. marche devant lui, Nephtiiys soutient ses derrières, Qobhti le met sur sa chevelure, 
l'enrôle parmi les fermiers (?), parmi les bergers de ses veaux. 

XI. 

Arrière Bibiou (Sit), à loreille rouge, aux reins bariolés, quand tu as passé la chair [de 
PepiV] ou bien tu lèveras ta face (?). 

XII. 

Arrière, Grand Noir, qui lutte dans la ville de Khri-Ahout, avant qu'ils ne t'y battent (V). 



La paroi de TEst a été démolie par les chercheurs de trésor : vingt-deux lignes des 
tes dont elle était couverte subsistent seuls auprès de la paroi de la porte. 



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1) Les lacunes do ce chapitre sont comblées d'après le texte de Mirihî. 

2) ^ gravé sur un 



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La paroi de TOuest est assez bien conservée dans la partie voisine du couloir des herses : 
Une fente des blocs a pourtant fait disparaître, vers le milieu des lignes, quelques signes qu'il 
m'a été aisé de rétablir, d'après les duplicata conservés dans les autres Pyramides. Les der- 
nières colonnes du côté du couloir montant sont d'un style négligé et ont beaucoup souflFert. 



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S'ouvrent les portes du ciel, sont béantes les portes du Qobhou pour Hor des Dieux, 
et il sort, il se lave dans le Pays dlALou; — s'ouvrent les portes du ciel pour ce Pepi, sont 
béantes les portes du Qobhou pour ce Pepi, et il sort, il se lave dans le Pays d'iALOu. 

S'ouvrent les portes du ciel, sont béantes les portes du Qobhou pour Hor-Shosti, et 
il sort, il se lave dans le Pays dlALou; — s'ouvrent les portes du ciel pour ce Pepi, sont 
béantes les portes du Qobhou pour ce Pepi, et il sort, il se lave dans le Pays d'iALOu. 

S'ouvrent les portes du ciel, sont béantes les portes du Qobhou pour Hor TOriental, 
et il sort, il se lave dans le Pays dlALou; — s'ouvrent les portes du ciel pour ce Pepi, soat 
béantes les portes du Qobhou pour Pepi, et il sort, il se lave dans le Pays d'iALou. 

S'ouvrent les portes du ciel, sont béantes les portes du Qobhou pour Hor-Khouti, ^"^ 
il sort, il se lave dans le Pays dlALou; — s'ouvrent les portes du ciel pour ce Pepi, so 
béantes les portes du Qobhou pour ce Pepi, et il sort, il se lave dans le Pays d'iALou. 

S'ouvrent les portes du ciel, sont béantes les portes du Qobhou pour ce Pepi, et il so 



La pyramide du roi Pepi P^. 97 




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se lave dans le Pays cI'Ialou; — quand sort sortie Hor des dieux et qu'il se lave dans 
Pays dlALou, sort sortie ce Pepi et se lave dans le Pays d'iALou. 

Quand sort sortie Hor-Shosti et qu'il se lave dans le Pays d'iALou, sort sortie ce Pepi 
se lave dans le Pays dlALou. 

Quand sort sortie Hor TOriental et qu'il se lave dans le Pays d'iALou, sort sortie ce 
îpi et se lave dans le Pays dlALou. 

Quand sort sortie Hor-Khouti et qu'il se lave dans le Pays d'iALou, sort sortie ce Pepi 
se lave dans le Pays d'iALou. 

Quand ce Pepi a pris ses pagnes, et que ce Pepi sort au ciel, comme le sol [de la terre] 
t étendu, [lui le] mâle, sous ton ventre, ô Nouit, sous le flux du dieu qui est dans ta mère, 
îPi c'est Hor le flux du dieu qui est dans ta mère, ô Nouit, tu l'as reçu ce Pepi comme 
as reçu ton fils divin. ' Hapati, Hapati, Haneni, Haneni, amenez-le avec vous, établissez ce 

!Pi parmi vous mère des dieux, donne ta main à ce Pepi, voici pour toi son bras 

rant, tire-le au ciel, comme tu as tiré Osiris au ciel. Haneni, Haneni, Hapati, Hapati, 
lenez ce Pepi avec vous, établissez ce Pepi panni vous. 

in.2 

Je me lave, je me lave dans le bassin d'iALou. Râ se lave dans le Bassin d'iALou, et 



1) Je crois voir dans cette phrase une allusion aux représentations d'après lesquelles le dieu-terre 
Bou) est couché sous le ventre de la déesse-ciel NouYt, qu'il féconde. Pepi paraissant au ciel est le fils 
NouYt, Osiris ou le Soleil, ou Horus. 

2) Voir dans Ounas, 1. 411—415 une formule presque identique à notre paragraphe lU. 

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98 La pyramide du roi Pepi I^". 



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ce Pepi lui-même se lave dans le Bassin (IIalou. Shou se lave dans le Bassin dlALou, e 
ce Pepi lui-même se lave dans le Bassin d'iALou. Shou s'élève et porte ce Pepi vers le ciel 
ô NouiT tends-lui tes mains 

V. 

C'est Pepi [le pur;]^ quand il est allé au ciel, ce Pepi y est établi au-dessus des hommes 
ce Pepi se manifeste aux dieux. Ce Pepi s'est levé avec RA en son lever, et alors ceux qui 



1) Le paragraphe IV est dans Ounas, 1. 484 — 489. 

2) Corriger la traduction d^OuNAs : «Le père Toum a tendu la main à Ounas (ajouter d'après notn 
texte : «en vie») et il le met au nombre de ces dieux parfaits». 

3) Combler la lacune du texte d'OuNAs (1. 488) : I [ il 1/ D ®* traduire : cO mèrt 

>d'0uNA8, déesse Api, donne ta mamelle à cet Ounas, qu'il la porte à sa bouche et qu'il suce ton lait blanc 
» auguste, charmant cette terre là où vient Ounas. > 



I^^^^^K, ce qui permet de compléter le texte de Pepi Ï*". 




La pyramide du roi Pkpi V^. 99 






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ec lui, lui font service, un est derrière ce Pbpi, un est devant lui, un lui donne de 
m lui donne des sables, et ce Pepi se hausse devant toi, ô Shou, comme Râ se hausse 

toi, car ils ont trouvé tous les deux ce Pepi avec les deux Urseus maîtresses de cette 
ssiscs en face de lui, et Nouit se réjouissant eu face de ce Pepi 

a tendu sa main à ce Pepi, elle a approché sa mamelle de la bouche de ce Pepi, 
ide Etoile du matin a rasé ce Pepi; Sopti a donné la main à ce Pepi, quand il est 
ce jour. dieux, ce Pepi ne connaît point sa mère qui la première Ta connu, mais 
ouiT qui a enfanté ce Pepi avec Osiris. 

VI. 

le Pepi passe avec toi, Hor, Tiiot Famène sur ta griffe. C'est Sokari dans la barque 
ze n'est pas Hor qui est couché dans la tombe; ce n'est pas Thot qui repousse, ce 
as HoMou qui repousse ce Pepi, c'est Pepi avec I'Œil de Hor. 

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ik s'est lavé dans le Pays d'iALou, Hor s'est lavé dans le Pays dlALou, ce Pepi s'est 
ins le Pays d'iALou, et là s'élève ce Pepi, ô Nouit tends-lui ta main 



100 



La pyramide du roi Pepi I^". 



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vm. 

Quiconque passe passe avec son double. Em-Khont-miriti passe avec son double, ce 
Pepi passe avec son double au ciel, il a dressé Téchelle et il entre sur elle en son nom de 
Celle qui entre au ciel; il a embarqué sur leur barque les sceptres des Indestructibles 

et il passe aux bassins des Tiaout. ce Pepi, tu ne f abats pas à la terre, 

car ce Pepi a dressé les deux sycomores qui sont de ce côté-là du ciel, quand il arrive ib 
le placent de ce côté oriental du ciel. 

IX. 

[Pepi] - connaît ton nom, Pepi n'ignore pas ton nom. An-t'er-ep est ton nom, Oirirti 
le nom de ton père, et ta mère Hotepit qui fa enfanté. A repousser la progéniture de 
Ant'erbf dans l'horizon, tu repousses ce Pepi qui vient au lieu où tu es. A repousser la 
progéniture de Selkit, tu repousses ce Pepi qui vient au lieu où tu es. A repousser les deux 
berges de Hor, tu repousses ce Pepi qui vient au lieu où tu es. A repousser la progéniture 
d'ORioN, tu repousses ce Pepi qui vient au lieu où tu es. A repousser la progéniture de 
SoTHis, tu repousses ce Pepi qui vient au lieu où tu es. A repousser les deux Serpents de 



1) Ce paragraphe so retrouve un peu plus loin, mutilé, dans Pepi !•' (1. 716 — 730) et dans }imatl 



complet Le texte de Mibctbî : (1 ( m^\^ Y '^'"^ ] l -^ 

( I ywww offrant un sens meilleur, je l'ai suivi dans i 



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ma traduction. 



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La pyramide du roi Pepi P^ 101 










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Râ, dont les deux âmes aimeut la venue, ^ tu repousses ce Pbpi qui vient au lieu où tu es. 
A repousser la progéniture d'OuAPouAÏTou dans Pa-Khonou, tu repousses ce Pbpi qui vient 
au lieu où tu es. A repousser les hommes du roi fils du Dieu, tu repousses ce Pbpi qui 
vient au lieu où tu es. A repousser tes manœuvres qui sont les Indestructibles de ta navi- 
gation, tu les repousses de faire descendre Pbpi dans ta barque. A repousser les hommes 
des morts, tu repousses les descentes de ce Pkpi dans ta barque. C'est toi [ô Pbpi] ^ le dieu 
SoKSEN, le messager de Râ, et ce Pepi n'est pas repoussé du ciel, mais la déesse Matit tend 
ses mains h ce Pepi, le portier du ciel Ta admis, le Dieu dont la face est la nuque, le 
marinier du Lac de l'autel ne repousse pas ce Mirirî, on n'impose jms de limites ^ à ce 
Pbpi, car Pepi est l'un de vous, ô dieux. Ce Pepi vient vers toi, 6 Râ-Ant'brbf/ il te pilote, 




1) Pepi I" (I. 720) et Mirinrî donnent 1) ^5^^R et fl^^li % ^ au Heu de S û%^^ : 
cir. Il • 

2) Pepi I" (I. 720) et Mirinbî donnent L»^J^ jl Q 

mUl V. — .^ A/VWNA 1 

3) Litt. : «Ne sont point faites stèles de ce Pepi >. 

4) Pepi I*' fl. 729) et MirineÎ donnent "^^(-^jfl 

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102 



La pyramide du roi Pepi I™. 




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protège de son charme magique, ce Pepi t'aime de [tout] son sein, ce Pbpi faime de [tout' 
son cœur. 



1) Ce paragraphe se retrouve très mutilé dans Pepi I*' (1. 743—784) et dans MiRiimt. J'en remets la 
traduction au moment où je publierai le texte de Mirinrî. 



La pyramide du roi Pepi I^^ 103 




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^]1SET^J7k=PflflSm^"=^^TŒall^t 



Ci ^ 1 




XL 
ô gardien [de l'endroit] où est la mère de Pepi, habitant du Nouït, ce Pepi naît et 

Recueil, VIII. 14 



104 La pyramide du eoi Pepi I**. 







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L^^fi-SM]Tq^i^iPii;±-MB(ia^i 



son père est Toum, quand il n'y avait pas encore de ciel, qu'il n'y avait pas encore de terre, 
qu'il n'y avait pas encore d'homme, que les dieux n'étaient pas encore nés, qu'il n'y avait 
pas encore de mort, puis ce Pepi raccourcit son jour sons [le fait de] la mort, comme Sn 
raccourcit son jour sous [le fait de] la mort, et ce Pepi est [destiné] à vos vases [funéraires' 
6 dieux du Nouït, [vous] que ne frappent pas leurs ennemis, et ce Pepi n'est pas frappé, il n'a 
pas d'ennemis, [vous] qui n'avez pas la mort d'un roi, et ce Pepi n'a pas la mort d'un roi, [vous] 
qui n'avez pas la mort de tout mort, et ce Pepi n'a pas la mort de tout mort. [Ce] Pepi est 
un Indestructible [au] ciel grand qui est dans Hat-Selkit, car Râ a transporté ce MiribI 
au ciel, ce Pepi vit comme vit celui qui entre à l'Occident du ciel et qui sort à l'Orient du 
ciel. Ce Pepi a ordonné à Ami-honti-f et à Ami-sopti-p d'acclamer ce Pepi. C'est Pepi l'étoile 
et la vertu magique de Râ, et sur ce Pepi la vertu magique de Râ ne s'appuie pas, sur ce 

Pepi il attribue ce Pepi à Shou ô Râ, tends ta main à ce Pepi, ^ 

dieu Grand, donne ton bâton de commandement à ce Pepi qu'il vive à jamais. 

1) Voir dans Ounas, 1. 584 — 591. «Heureux ceux qui voient, en paix ceux qui contemplent», disent- 
ils, disent les dieux, « la sortie de ce dieu ». Cfr. Pepi I", 1. 199—202. Ici il faut traduire : « Heureux ceux 
qui voient, en paix ceux qui contemplent» dit Isis, f quand ce dieu sort au ciel». 



La pyramide du roi Pepi P^. 105 



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Tu veilles en paix, Hesmonou, en paix! Tu veilles en paix, [Hor Oriental], 2 en paix! 
u veilles en paix, Ame de l'Orient, en paix! Tu veilles en paix, [Hor-Khodti], en paix! 
a te couches dans la barque Semktit, tu veilles dans la barque MAït, car c'est toi qui vois 
ir-dessus la tête des dieux, et aucun dieu ne voit par-dessus toi. père de Pepi, RA, tu 
\ transporté ce Pepi avec toi, vivant, auprès de ta mère Nouït, et les portes du ciel sont 
ivertes à ce Pepi, les portes du Qobhou sont ouvertes à Pepi, pour que ce Pepi soit ton 
impagnon et que tu le vivifies. Tu as ordonné que ce Pepi soit assis à côté de toi, écarte 
Stoile du matin de l'horizon, ô père de Pepi, RA, ordonne à cette Grande Ourse qui est 
côté de toi qu'elle cherche une place à ce Pepi à côté de la Grande Jambe qui est sous 
QoBHou. [Pepi] ordonne à Onkh, fils de Sothis, qu'il parle sur la tête de ce Pepi et il a 



1) Ce paragraphe se retrouve dans la pyramide de MirinrI, ce qui m'a permis de cforriger plusieurs 
ates de notre texte. 

2) J*ai suivi ici la version de Mmiimt, qui donne un enchaînement plus probable de noms divins : 




106 La pyramide du roi Pepi P^ 






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établi pour ce Pepi un siège au ciel. Ce Pepi ordonne à Oir-Shopsif, Faimé de Phtah, le fils 
de Phtah, qu'il parle sur la tête de ce Pepi et il assure à ce Pepi l'abondance pour son logis 
qui est sur terre, car Pepi est un de ces quatre dieux, Amsit, Hapi, Tioumoutf, Qobhsonouf 
qui vivent de vérité et s'appuient sur leurs sceptres, les éveillés (?) du pays du midi, et il 
vole, il vole avec vous, ô hommes, comme les oies, il délivre ses mains de vous comme 
répervier, il vous arrache son corps comme Taigle : délivrez ce Pepi du Am-ouâr qui est 
sur terre, arrachez ce Pepi de Am-tot. 



1) Le paragraphe XIV est dans Teti, 1. 185—200. 



La pyramide du roi Pepi P^ ^ 107 



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1) Le paragraphe XV est dans Ounas, 1. 691 — 600. 

2) Des variantes qu'on rencontrera plus loin donnent [j et [j (1 (1. 690—691), ce qui force à 

traduire «Onien, citoyen de On» : «L'Onien c'est Ounas, ô dieu! ton Onien, c'est Ounas, ô dieu! etc.» 

3) Corriger la traduction d'OuNAs comme il suit : «Ounas lui-même est les deux Oniens, nés tous 
»deux dans On, à savoir Ri à la tête de la double neuvaine des dieux, à la tête des êtres intelligents, 
>et NoFiBTouM, qni n'a point de second, la chair de son père Sib. Tout dieu lui tend sa main, parce que 
»la face d'OuNAs est vers toi, il t'adore, il t'appelle.» Cette prière me paraît donner une explication plau- 
sible de la formule des statues d'époque saïte • fl (J D v *^^ ^^^ ^®® denx Oniens justes de voix», 
c'est-à-dire Ri et Nofibtoum. 

4) Quelques lacunes ne me permettent pas pour le moment de traduire le paragraphe XVI. 



108 La pyramide du roi Pepi I^*. 









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XVII. 

«Le voilà qui vient, le voilà qui vient!» dit Sehapou, «Voici le fils de Râ qui vieut.^- 
Tami de Râ qui vient», dit Sahapou; «Laisse venir, laisse-le venir», dit Hor. 

«Le voilà qui vient, le voilà qui vient, qui vient!» dit Sahapou, «Voici le fils de 
qui vient, Fami de Râ qui vient», dit Sahapou; «Laisse-le venir, laisse-le venir», dit Sit — '^• 

«Le voilà qui vient, le voilà qui vient, qui vient!» dit Sahapou, «Voici le fils de RA--^-^ 
qui vient, Fami de Râ qui vient», dit Sahapou; «Laisse-le venir, laisse-le venir», dit Sib ^* 

«Le voilà qui vient, le voilà qui vient, qui vient!» dit Sahapou, «Voici le fils de Râ 
qui vient, Tami de Râ qui vient», dit Sahapou; «Laisse-le venir, laisse-le venir», disent les 
Esprits de On et les Esprits de Pa. 

« Gloire, ô Râ », c'est ce que disent les hommes qui se tiennent à côté de ce Pepi sur 
terre, «Voici que tu te lèves à TOrient du ciel, tends la main à Pepi, transporte-le avec toi 
»à la partie orientale du ciel.» 

«Gloire, ô Râ», c'est ce que disent les hommes qui se tiennent à côté de ce Pepi sui 



La pyramide du roi Pepi P^ 109 



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terre, «Voici que tu te lèves au Sud du ciel, tends la main à Pepi, transporte-le avec toi 
» à la partie méridionale du ciel. » 

«Gloire, ô Râ», c'est ce que disent les hommes qui se tiennent à côté de ce Pepi sur 
terre, «Voici que tu te lèves au milieu du ciel, tends la main à Pepi, transporte-le avec toi 
>au milieu du ciel, où est ce qu'on lui apporte de tes tributs, ce qu'on passe de tes biens.» 

xvm. 

«Qu'on place Osirts à côté de Pepi», dit son frère Sit. «Que l'habitant de Nadit 
» accoure et qu'il lève sa tête», dit Râ. «Il abomine le sommeil, il hait l'immobilité, ce Pepi 
»ne se pourrit pas, il ne se détruit pas (?), il n'est pas tenu enchaîné», disent vos sem- 
blances, ô dieux. «Tu veilles en paix, et Osiris veille en paix, l'habitant de Nàdit veille 
»en paix levant sa tête», dit Râ. «Son parfum est celui de l'urajus, et il lève la tête de 
»Pbpi», dit Râ. «Le parfum de Pepi est celui de l'uraBus, et ce Pepi ne se pourrit pas, ne 
»se détruit pas, n'est pas tenu enchaîné», disent vos semblances, ô dieux. «Pepi est la 
» semence d'Osiris, répandue en toi, Sothis en ton nom de Hor qui est dans la Grande 
»Verte, Hor parmi les Lumineux, et ce Pepi ne se pourrit pas, ne se détruit pas, n'est pas 
»tenu enchaîné», disent vos semblances, ô dieux. «Pepi sort de sa maison, actif comme 
» Hor, muni [de charmes] comme Thot. La mère de ce Pepi est ton Oniennb, ô dieu, le père 
»de Pepi est Onien, Pepi lui-même est ton Onibn, ô dieu. Râ a conçu Pepi, Râ a enfanté 
»Pbpi, c'est Pepi la semence d'OsiRis répandue en toi, Sothis, en ton nom de Hor parmi 



110 . La pyramide du roi Pepi P^. 



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»le8 Lumineux, d'étoile qui traverse la Grande Verte, et Pepi ne se pourrit pas, ne se dé- 
»truit pas, n'est pas tenu enchaîné», disent vos semblances, ô dieux. «Pepi est un de ces 
» quatre dieux, fils de Sib, qui parcourent le Midi, qui parcourent [FOrient], qui s'appuient 
» sur leurs sceptres, qui sont parfumés de leurs essences, qui sont parés de leurs étoffes, qui 
» vivent de figues, qui boivent du vin, et ce Pepi se parfume de ce dont vous vous par- 
» fumez, ce Pkpi se pare de ce dont vous vous parez, ce Pepi vit de ce dont vous vivez, ce 
»Pepi boit de ce dont vous buvez. Pepi navigue avec vous, il vit de ce dont vous vivez, 
» donnez-lui sa portion de ce que Sib vous a donné si bien que vous n'avez plus eu faim et 
»que vous ne vous êtes point dégoûté de cela; aidez ce Pepi vivant, élite des bien-odorants, 
» assemblez les os de ce Pepi, serrez ses chairs, que ce Pepi siège au milieu de sa maison, 
»et il ne se pourrit pas, il ne se détruit pas, ce Pepi n'est pas tenu enchaîné», disent vos 
semblances, ô dieux. «Pepi est venu vers toi, ô mère de Pepi, il est venu vers Nouit, tu 
»fais entrer Pepi au ciel, tu culbutes pour lui les étoiles, son odeur est l'odeur de ton fils, 
♦ issu de toi, l'odeur de Pepi est l'odeur d'Osmis, ton fils, issu de toi. Nou, Pepi a élevé 
> son bras au ciel, il régit la terre, car tu lui as donné qu'il sorte, qu'il s'élève au ciel, qu'il 



La pyramide du roi Pepi F^ m 



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»soit le favori de RA et de Hor parmi les Lumineux. élite des bien-odorantS; tu veilles 

>en paix, et Ri veille en paix; tu veilles en paix et Madi veille en paix, et ce Pbpi est 

> comme lui, ô élite des bien-odorants.» 

XIX. 

Lorsqu'apparatt Osiris pur, image haute, maître de vérité au commencement de Tannée, 
maître de Tannée, Toum est en paix, sont en paix Shou et Tafnouït, est en paix Osiris 
sur son trône, sont en paix Sit et Njt, sont en paix tous les dieux célestes, sont en paix 
tous les dieux terrestres et tous ceux des eaux, sont en paix tous les dieux du Midi et du 
Nord, sont en paix tous les dieux de TOuest et de TEst, sont en paix tous les dieux des 
districts, sont en paix tous les dieux des villes, de par ce décret très grand sorti de la bouche 
ie Thot à Osiris 

lUeneil. YIH. 15 



112 



La pyramide du roi Pepi I^". 



Le reste du texte est coupé de petites lacunes qui m'empêchent d'en saisir le sens jw 
le moment. 



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La pyramide du roi Pepi P^ 113 



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La pyramide du eoi x*-. 









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1 





La paroi septentrionale est détruite entièrement. Le couloir incliné qui s'ouvrait au 
milieu était écrit sur toute sa longueur, mais ne conserve plus que des lambeaux des in 
criptions dont il était couvert. Il a été sculpté sans doute quelques jours à peine avant 
jour des funérailles; le dessin des hiéroglyphes, est lâche et l'exécution à peine ébauché 
Il semble d'ailleurs que les prêtres n'eussent plus de textes originaux pour la décoration d ^ 
cette partie de la tombe. La plupart des formules ne sont que la répétition mot pour m€:>t 
de textes déjà employés dans une des chambres ou dans un des couloirs précédents. 

La paroi occidentale est celle que les voleurs ont respecté le plus. On y lit encore, 
entre la porte de Tantichambre et la première herse en granit, une soixantaine de lignes plus 
ou moins mutilées : 



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A/V/VNAA 



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716 



T^f*fl^[f«Pt]-[^(iU 









^. ^u^ 




Hk]'r»PîYfli=p^nM*Pî^v^s«]-j^i:^ 

P^TlTi-P^-â.lî^V^SEl-J^^^VPî^^J 





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1^VPf^V^(^M]-J^ 



1) Lacune d'un quart de ligne environ. 

2) Ce paragraphe dans Pepi I", 1. 646—652. 



La pyramide du roi Pepi P^ 115 









(SD[kM°^]T»HVTS'J>k:»Pî^V\SM] 



k^°vp?Y["r^']Ti^^:»pf^v^^Sîj]k 






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[kT]^iq[rtPk¥(Misii°^]'ik^^nH]-Pc[^ 



1) Ce paragraphe est dans Pepi I*', 1. 631—637. 



116 La pyramide du roi Pepi P^ 



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1*^ 



AAA/»A^ ^ 



tum j- m^\W7yM\] 'r kftxii^siai 



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Douze lignes entières ont été complètement enlevées. Après quoi, le texte reprend Yerg 
la ligne 757, à la fin du même chapitre : 



757 

J/S/N/SAAA 




^t=ûrr[î5?=(M]ikttzx]W^[n^k«zflk]iT^ 



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%.^7Z(Mi':T*-^%.ê>]UM^^( " ' " ** 



^ZCMITITT-T [^K'^Ek^^P^ 






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\^^z^(Mi[{:^K^7ii^z^f^r^-^K'^ 






*^ "^CSi 

















1) Ce paragraphe est dans Pepi I*', 1. 652-663. 



La pyramide du roi Pepi I^". 



117 



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/S/N/SAAA 




772 



[kî^°^S=II.TDlSâJ°^ 



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773 



[(MI°^il¥fe¥kP=i|TJL]-Pi^SEIiCSy(Ml 



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776 



[^k] (Ml-P fî-èafl V] (Â!D-L>C?.flE^ 






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A/V/SA/SA 



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786 




■ Tfl f y ? T h V ^ll KH ^^ 787 




788 




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AAAAAA 




789^ 




790^ 





Au-delà (le ce point la paroi ne porte plus que des fragments presque illisibles : 




792? 




1) Le lion est en deux morceaux. — 2) Ici s'arrête le texte de ce chapitre, dans la pyramide de MibinrI. 



118 



La PYRAMroE DU ROI Pepi I^*. 




794 





796 




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800 





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^""^ 




808 





n '^^'^ A M 80 





Les textes gravés sur la paroi de l'Est ne sont pas aussi considérables par retendue 
que ceux qu'on lit encore sur la paroi de TEst. La partie située dans le voisinage immédiate 
de la chambre est de beaucoup le mieux conservée : 



806 




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812 

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1) Ce paragraphe dans I'eti, 1. 86—87, avec une variante à la fin. 
*2) Ce paragraphe est dans Teti, 1. 96-— 97. Dans le texte de Teti, corriger 
I w^) et traduisez : ^O toi dont le double est grand, substance (?) de Hor ! » 

3) Ce paragraphe est dans I'eti, 1. 335—336. 

4) Ce paragraphe est dans IVn, 1. 336. 



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au lien de 



La pyeamide du eoi Pepi P". 



119 






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Au-delà de la herse, on ne distingue plus que les restes de dix lignes : 



827 






828 







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1) Ce paragraphe est dans Teti, 1. 98—100, mais mutilé : notre texte ne comble probablement qu'une 
partie de la lacune. 

2) Ce paragraphe est dans Teti, 1. 336—338. 

3) Ce paragraphe est dans Ounas et dans Tkti. 

4) Ce paragraphe est dans Teti, 1. 332—333. 

5) Ce paragraphe est dans Teti, 1. 333. 

6) Ce paragraphe est dans Teti, 1. 333 sqq. 



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120 



La pyramide du roi Pepi P". 



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836 





On rencontre autour de la pyramide beaucoup d'éclats de pierre portant quelques hiéro- 
glyphes. Ces débris pro\'ienncnt probablement du couloir ascendant et de Tantichambre. 

SiouT, le 19 mars 1886. 



TEXTES HISTORIQUES D'IPSAMBOUL.' 

PAK 

Paul Guieysse. 

Le grand temple d'Ipsamboul est actuellement le monument le plus parfait dans sou 
ensemble qui nous reste de Ramsès II. Champollion le premier le fit connaître, du moini? 
d'une façon fructueuse pour la science,^ mais si la description qu'il en fit est exacte, le^ 
textes copiés par des dessinateurs à leurs débuts sont trop souvent tronqués ou manifeste^ 
ment entachés d'erreurs. Lepsius a publié les parties les plus importantes du monument, eC 
nous pensons rendre service aux égyptologues, en passant en revue et essayant de recons— 
tituer dans la limite du possible, non les textes des tableaux religieux qui sont sans grand 
intérêt, mais ceux ayant trait à des événements historiques, et particulièrement le grand textes 
si bien désigné par M. de Rouoé sous le nom de Bulletin de la bataille de Kadesch, préface? 
du Poème de Pentaour. 

Nous rappellerons brièvement la disposition générale du temple; quatre colosses gigan- 



1) Extrait des leçons faites en 1886 au Collège de France en remplacement de M. Maspebo. 

2) Voir Notices manuscrites, p. 6G — 79 et Monuments d'Egypte et de Nubie, pi. 10 — 38, et Lepsius^ 
Denkm., pi. 186 — 191. Comparez Rosellini, Monumenti storici, ouvrage dont les planches concernant Ipsam- 
bonl ne sont guères que la reproduction des dessins de Cuampolliom. 



Textes historiques d'Ipsamboul. 121 



tesqucs de Ramsès II assis décorent la façade taillée dans la colline le long du Nil; fagade 
sarmontée par un entablement de cynocéphales consacrés à Thot^ dieu protecteur de la région 
entre la première et la seconde cataracte. Les cartouches monumentaux de Ramsès décorent 
la comichc; et au-dessous la frise est ornée d'une inscription dédicatoire à Ammon-Râ et à 
Râ-Hor-Khuti; les deux divinités auxquelles le temple est consacré. Au milieu s'ouvre la porte 
surmontée d'une grande statue de Râ-Hor-Khuti, flanquée à droite et à gauche d'une représen- 
tation beaucoup plus petite de la déesse Ma et du sceptre, de manière à reproduire le prénom 
Ra-nser-ma ; de chaque côté, Ramsès fait au dieu une oflFrandc de l'image de la déesse Ma. > 
Cette représentation indique que Râ est le dieu principal du temple. 

Sur le bandeau de la porte se trouve un double tableau dédicatoire; dans celui de 
gauche, le roi coiffé de la couronne blanche, tenant d'une main une sorte de longue mesure 
et de l'autre une espèce d'équerre, s'adresse à Ammon-Râ, assisté de la déesse Mont, qui 
lui accorde la vie, la stabilité, etc. Sur le tableau de droite, la même scène est répétée avec 
Râ-Hor-Khuti, seigneur de la Nubie, assisté de la déesse Icontocéphale Ur-hekau.^ 

La grande salle dans laquelle on pénètre est ornée sur tout son pourtour de magnifiques 
tableaux de mythologie et de bataille, et contient huit énormes piliers formant avenue, le 
long des faces internes desquels se dressent des statues colossales de Ramsès-Osiris; les faces 
des piliers sont ornées de scènes d'oflFrandes à diverses divinités, principalement de Nubie, 
dans lesquelles Ramsès est une fois remplacé par la reine Neferari et une autre fois par sa 
fille Bat-anta; c'est entre deux de ces piliers que se trouve la belle stèle de Ptah-totunen,^ 
où se trouve ce passage caractéristique pour Ipsamboul — «Roi Ramsès, je t'accorde de 
sculpter les montagnes en statues hautes, élevées, éternelles, etc.» Des représentations ana- 
logues, et deux scènes d'offrande d'encens par Ramsès et la reine aux baris d' Ammon-Râ et 
d'Horus, ^ se continuent dans les salles suivantes jusqu'au fond du sanctuaire, où se trouvent 
les quatre statues d' Ammon-Râ, d'Horus, de Ptah et de Ramsès divinisé;^ les salles latérales 
décorées de la même façon, mais en général inachevées, n'offrent aussi qu'un intérêt secondaire; 
on y voit plusieurs représentations de Ramsès divinisé recevant les hommages de Ramsès-roi. 

Pour en revenir à la grande salle où se concentre le principal intérêt du temple, on 
remarque d'abord au-dessus de la porte la longue inscription dédicatoire qui se développe 
symétriquement de chaque côté ^' des images d'Ammon-Râ et d'Horus. « L'Horus, taureau puis- 
sant aimé de Ma, le seigneur des diadèmes, protecteur de l'Egypte, destructeur des peuples, 
l'Horus vainqueur, riche d'années, grand en victoires, le roi de la Haute et de la Basse- 
Egypte, le maître des deux pays, Râ-user-ma Setep en râ, fils du soleil, Ramsès Meriamon, 
a fait cet édifice pour son père Râ-Hor-Khuti, dieu grand, seigneur de la Nubie.» 

Dans la partie symétrique de l'inscription, Horus est remplacé par Ammon-Râ roi des dieux. 

Ces inscriptions sont gravées avec soin, dans chacune d'elles, le groupe s^ — n «protecteur» 



1) Crampollion, Not., p. 57. Lepsius, Denkm., pi. 185. 

2) Leps., Denkm., p. 186 et Champ., Not., p. 60 pour le tablean de gauche. 

3) CuAMP.y Nol., p. 610 et Mon,, pi. 38; — Leps., Denkm,, pi. 194; une copie rectifiée en a été donnée 
par M. Navillb, ainsi qu'une traduction complète dans les Trawadwnê of the Society of bihlical archoedogy, 
vol. VII, partie I, 1880. 

4) Lbps., Denkm,, pi. 189. 

5) Leps., Denkm,, pi. 189 — Champ., Hfot., p. 72. 

6) Leps., Denkm,, pi. 187 a et b. 

16*' 



122 Textes historiques d'Ipsamboul. 



a été d'abord écrit dans la forme J^ kz:^ qui produisait un moins bon effet dans une i^ 
cription horizontale. Dans la dédicace à Ammbn-Râ^ on lit sous les derniers groupes les msk 
effacés 1\ œed T T <=> (9^ — il a fait ce monument en bonnes pierres blanches de grèt - 
phrase qui se trouve dans la formule ordinaire des dédicaces de temples bâtis, mais qi 
n'avait pas de sens à Ipsamboul dans un temple creusé dans le roc. 

De chaque côté de la porte, sur la paroi Est se trouvent deux grands tableaux 87111e- 
triques, représentant Ramsës levant une masse d'armes sur un groupe de prisonniers age- 
nouilléS; dont il tient les têtes réunies par les cheveux ; dans le tableau à droite de rentrée, 
entre la poi-te et l'angle N. E., < Horus lui présente la harpe, dans le tableau de gauche du 
côté de l'angle S. E.,^ c'est Ammon. 

Dans chacun des tableaux, l'étendard personnifié avec la devise ordinaire : «Tanreao 
puissant aimé de Ma» est muni de deux bras dont l'un tient un glaive en forme de ^c:^ 
et l'autre un sceptre terminé par la tête royale surmontée de [ij; entre l'étendard et Bam- 
ses on lit : «Le royal double vivant du maître des deux régions, résidant dans la tombe, 
résidant dans le monde inférieur.» Au-dessus du roi est la légende : «Le Roi de la Haute- 
et de la Basse-Egypte, l'Horus justicier, le maître du glaive, le maître accomplissant les actes.» 

Tableau de droite. — La légende du roi est assez mal transcrite dans les copies de 
Champollion et de Lepsius, mais est facile à rétablir : 




AArt/\/SA 



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«Vive le dieu bon, vaillant, tête vigilante, l'unique! bù; il n'a pas son pareil! il guide 

le passage vers .... frappant les révoltés i)our atteindre le but terrassant les révoltés 

du pays de Kousch.» 

Légende des vaincus : 

«(H) foule aux pieds les chefs de toutes les nations et les anéantit.^» 

Première légende d'Horus : 

« Dit Râ-Hor-Khuti : i)rends -* la harpe, frappe, massacre les chefs de toutes les nations, 
par la vaillance de ton père Râ-Hor-Khuti de Pa-Ramsès. Il (t')a transmis la force et la 
vaillance. » 

Deuxième légende d'Horus : 

«Je te donne de gouverner le nome de Coptos/' et de l'administrer' en tranquillité. > 



1) CHAMr., Not., p. 61 et Leps., Denkm., pi. 186. 

2) Champ., pi. XL 

3) Champollion indique un signe douteux après J j^^, peut-être faut-il lire j| =. . cœur vigilaut 
il donne aussi par erreur | pour | , et Lepsius ht ensuite ^ D lli ce qui n'a pas de sens. 



4) 



^=^g 



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I 1 I J» /VS/VNAA 

• • I /: /www 



6) Ce mot dans tontes les inscriptions analogues est expnmé par ;!!^}iSj^ ; dans ce texte comme 

dans celui du tableau 8ymétrii[ue, Champollion Ta exprimé par un signe tracé en pointillé et se rappro- 
chant de Q^^; Lepsius donne à ce signe, qui à lui seul forme le mot entier, la forme (i==s^, c*est un signe 

nouveau. — G) jàs^ J^. — 7) i -^^^^^^^ ses règlements. 



Textes historiques dIpsamboul. 123 



Au-dessous de cette scèue se trouvent représentées plusieurs princesses filles de Ramsës. - 

Tableau de gauche. — Légende du roi : cVive le dieu bon, dominant les opposants, 
ppant les pays du Sud, foulant aux pieds ceux du Nord, roi victorieux, combattant avec 
glaive, amenant dans ses frontières tous les pays, toutes les régions.» 

Légende d'Ammon : «Dit Ammon-Râ, seigneur des trônes des deux régions : prends 
harpe, frappe avec elle! je te donne la puissance sur le Sud, la domination sur le Nord 
Fécrasement des chefs vils de tout pays; étends les frontières de TËgypte jusqu'aux sup- 
ts du ciel au-dessus d'elle. 2» 

Au-dessous de cette scène sont aussi représentés plusieurs princes fils du roi.*^ 

La paroi Sud est divisée en deux registres; le supérieur est rempli par cinq tableaux 
gieux, décrits succinctement par Champollion, ^ scènes d'offrandes, présentation de pri- 
niers, l'arbre de vie, etc. 

Le registre inférieur contient trois tableaux militaires; le premier à gauche'^ repré- 
te le roi sur son char au galop lançant des flèches sur les défenseurs d'une forteresse 
itique, dont le nom n'est pas indiqué, et vers laquelle fuient un homme et des bestiaux; 
ast suivi de trois de ses fils sur leurs chars conduits par des écuyers, Ammon-hi-Kopesch-f, 
messu et Râ-hi-ament-f En avant du roi, se trouve la légende suivante : 

«Dieu bon, fils d'Ammon, vaillant ♦• maître du glaive, protecteur de ses soldats, glaive' 
3 combattants, vaillant connaissant la place de sa main, ferme sur son char comme le 
gneur de Thèbes, seigneur victorieux combattant des myriades, taureau fort contre les 
iltitudes, balayant les coalisés ® (contre lui), écrasant les révoltés sur leurs montagnes, en- 
nt dans leurs vallées comme les sauterelles! tu fais la destruction des demeures de tes 
lemis'-* et de leurs subsistances, ô roi au glaive valeureux.» 

Le second tableau ^« représente Ramsès foulant aux pieds un Asiatique et en perçant 
autre de sa lance; c'est la reproduction d'un tableau montrant Séti P' dans la même 
ion. ^ ' 

Première légende du roi : 

«Dieu bon massacrant les neuf arcs, écrasant les pays du Nord, (détruisant) les pays 

Sud, fort sur les nations, frappant du glaive, vaillant comme Mentu, amenant les nègres 

re les i)ays du Nord, et les Amous vers les pays de Kousch, il a placé les Shasas dans 



1) Voir les noms, Champ., Not., p. 62. 

2) z^ , ; Qî^Tis une scène semblable, Spéos d'Hathor, Champ., pi. VIII, se trouve 
>* — û| I I I V 1 w ^zi^<:z> D ^ iOi ^-r^ -"'*— 

même phrase avec la variante ^ i> ^—^ «jusqu'au ciel qui s'élève au-dessus d'elle». 

3) Voir les noms. Champ., Not., p. 63. 

4) Champ., Not., p. 64. — Voir une de ces scènes Leps., Denkm., pi. 188. 

5) Champ., M(m., pi. XII, XIII, XIV. 

b; A au heu de 

7) Signe idéographique très bien représenté comme un glaive dans son fourreau, surtout dans 



t^Bi » ▼ »»••-» 



124 Textes historiques dIpsamboul. 



le pays de et établi les Tahennou dans les lienx élevéS; remplissant le temple 

des victoires qu'il a bâti^ des prisonniers saisis par sa vaillance^ massacrant du glaive; (domi- 
nant) les Syriens^ perçant les peuples étrangers étendus sous ses coups. ^ > 

Deuxième légende : 

€ Maître du glaive^ maître des deux régions^ maître vaillant^ accomplissant les actes, 
Ramsès etc.; donnant la vie comme Bâ éternellement; roi de la Haute- et de la Basse-Egypte, 
Horus justicier; maître du glaivC; accomplissant les acteS; vaillant; maître victorieux, maître 
de tous les pays et de toutes les nations, tu as terrifié leurs cœurs!» 

Troisième tableau : ^ 

Ramsès sur son char au paS; est précédé d'une double rangée de captifs nègres et 
nubiens; ses chevaux empanachés sont tenus par un Egyptien, leur nom est à côté : «les 
grands chevaux de choix de Sa Majesté; Victoire à Thèbes». Cette légende plus ou moiiw 
développée se retrouve chaque fois que le char du roi est représenté. 

Légende entre les chevaux et les nègres : «Vive le dieu boU; dominant les opposants, 
frappant les nations du Sud; écrasant celles du Nord; roi valeureuX; combattant de son glaive, 
ramenant (les peuples) des frontières! ' » 

Légende entre le roi et les chevauX; accompagnant les cartouches : « Franchissant ses 
frontières;^ Sa Majesté va vers les nationS; dispersant les multitudes, renversant les peuples 
du Sud.» 

Légende derrière le roi : 






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«Étant Tessence pure de Râ; il fait cesser les révoltes de ceux dont la bouche s'oppose 
à son nom; il s'en empare, massacre leurs chefs, il fait dire aux nègres : il est comme une 
flamme, quand elle s'élance; il n'est pas au pays de Tennou!^» 

La paroi Ouest est occupée par deux tableaux de consécration de prisonniers. 



1) Voici la fin du texte de cette légende, les signes modifiés ou suppléés étant entre crochets, ^ 

/7 AAAAAA Q A/WWV ^ AAAAAA (a,<o^ ©<=:>< /NAA^AA ^ /lT~TVg l , 71 /-lVr>'7L A 9 D S /l AWSAA e^ 

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2) Champ., Mtm., pi. XV, XVI, XVI bis. 

/WVAAA ^ O ^ 3X \> 

4) Restitution des deux premiers mots p-, >J i i i. 

5) Lacune de ce signe dans Champollion, q dans Roselltni. 

6) (1 restitué au lieu do I. 

7) Mot choisi sans doute par homophonie avec -^ v V'ij *^*™°^®* ®* oI'aI^^^^' pays habité 

par des races nègres. 

8) Partie maritime de la Judée. 



tu 



Textes historiques d'Ipsamboul. 125 

Tableau de gauche.^ — Ramsès conduit des captifs africains et les offre à une triade 
omposée d'Ammon-Râ; Ramsès divinisé et Moût; dame d'Âsher^ qui accordent au monarque^ 
don les formules ordinaires, la vaillance, la victoire, la vie, etc.; au-dessus des prisonniers 
B trouvent deux légendes dont voici la première : 

€(I1) amène les présents à son père Âmmon-Râ, seigneur des trônes des deux régions, après 
I marche victorieuse vers le pays de Eousch,^ en combattant les nations révoltées, foulant 
ox pieds le pays des nègres^ dans leurs demeures, en fait d'argent, d'or, de kesbet, de mafek, 
e minéraux précieux, parce qu'il lui a donné le pouvoir et la victoire sur tous les pays.» 

Deuxième légende. — «Le chef vil de Kousch, emmené par Sa Majesté de force du 
«ys de Kousch, pour remplir le temple^ du père auguste Ammon-Râ, seigneur des trônes, 
•rce qu'il lui a donné le pouvoir sur le Sud et la victoire sur le Nord éternellement.» 

Tableau de droite. ^ — Les prisonniers conduits par Ramsès sont des Asiatiques, et la 
riade divine est composée de Râ-Hor-Khuti, de Ramsès et d'une déesse léontocéphale, dont 
B nom paraît être Glaive de flamme, régente de On. ^ Les dons des dieux sont analogues 
inx précédents, et la première légende des prisonniers est aussi la même, sauf que Ammon 
st remplacé par Horus, le pays de Kousch par celui de Khéta, et les nègres par les Amous. 
)e la seconde légende, on ne distingue que le premier groupe. 

Tous ces tableaux ne s'appliquent à aucun fait de guerre particulier; il en est tout autre- 
oent de la grande composition qui occupe toute la paroi Nord de la grande salle d'entrée. 
/Ctte vaste composition est relative à cet épisode si connu de la guerre contre les Khétas, 
>ù Ramsès surpris dut payer de sa personne, épisode célébré dans le fameux Poème de Pen- 
aonr.^ Il est superflu de revenir sur ce point si étudié de l'histoire de Ramsès, aiuiuel la 
loëne d'Ipsamboul sert d'illustration, d'autant plus que le but de cette étude est de donner 
amplement quelques textes hiéroglyphiques, sans entrer dans les discussions historiques et 
;éographiques se rattachant à cette campagne de Ramsès. La composition est divisée en trois 
registres; dans l'inférieur, à gauche un corps de troupes égyptiennes, infanterie et cavalerie, 



1) Champ., Mon,, pi. XXV et XXXVI. — Lkps., Denkm., pi. 188 a. 

2) Ce texte donné seulement par Lepsius indique, à moitié effacés, les signes ^ v\ (\/\>i ; par paral- 
lélisme avec le texta de Tautre tableau, il s'agit évidemment du pays de Kousch, mais peut-être peut-on 
ire ^ÇS'^ « opprobre » ou ^^^ «ennemi», sans le déterminatif'^; mais ce serait un exemple 
mique aune expression par eille déteninnée par Cy^, pour désigner un pays ennemi. 

3) Ce texte porte il ù€^, faute du graveur égyptien pour ] I ; ^ I = ^ I 
Tande salle d*un palais. 

5) Champ., Mon,, pi. XXXIV et N ot., p. 6G. 

6) Le texta porte jTlOe/ V II ' complété ainsi s» — Q l^v\f)[; un autre exemple 
e I <=^ \|^ pour flamme sans déterminatif se trouve dans la légende de Tbffrande de Tencens faite par 

Larnsës, Denkm,, pi. 189. 

7) De Rouoé, le poème de Pentaour, Mém. acad, de» inscriptions et Recueil de travaux, etc., tome I. — 
Jours du Collège de France de 1867, partie historique analysée par M. Robiou dans le numéro d'oct. 1868 
le la Revue contemporaine, — Cours de 1868 et 1869, comparaison du texte du Pap. Sallier I"* avec les 
extes hiéroglyphiques de Kamak et de Louqsor; voir la publication faite par M. Jacques de Kouoé dans 
a Revue égyptoloffique, IIP vol. Ce texte se trouvait aussi tout entier à Abydos; Mariette en a publié les 
ragments existants (Abydoa, tome II, pi. 455). Le temple de Beit-ouali signalé comme contenant ce texte, 
le parait rien avoir contenu qui s'y rapporte, d'après les publications de Champoluon et de Lepsius. 



126 



Textes historiques d'Ipsamboul. 



est eu marche vers le camp qui forme une enceinte carrée. A droite Ramsès sur son trône 
donne des ordres à des officiers; en dessous Ton voit des soldats de sa garde, Egyptienis 
et Shardanas, et des espions des Khétas recevant la bastonnade, plus à droite un combat 
de chars. Dans le registre du milieu, très étroit, a lieu un choc de chars. Le registre supérieur 
contient au milieu la forteresse de Kadesch, entourée des eaux de TOronte, à gauche Ramsèg 
sur son char, combattant et précipitant ses ennemis dans les eaux du fleuve; à droite se 
trouvent retracés plusieurs épisodes distincts, des troupes égyptiennes en marche, des prison- 
niers amenés devant le roi; et le compte des mains coupées fait devant lui. La plupart de 
ces scènes sont accompagnées d'inscriptions trop souvent incomplètes et mutilées dont plnsienr» 
se retrouvent heureusement sur les monuments qui ont reproduit ces scènes de combat; on 
les trouvera, ainsi que quelques textes isolés se rapportant à la guerre des Khétas, à la 
suite de Tinscription du Bulletin de la bataille de Kadesch, qui sert comme de préface ao 
Poème de Pentaour. En voici le texte rectifié autant que possible, d'après les diflFérentes copies 
jmbliées. ^ La traduction qui raccompagne ne diflFère qu'en quelques points des traductions trèn 
anciennement données par MM. Châbas et de Rougé.^ 



Inscription d'Ipsamboul. 



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1) Champollion a publié toutes les scènes du combat Mon., pi. XXVI — XXXIII; le texte du bulletin 
occupe les pi. XXVII, XXVllI et XXIX. Voir Not., p. 66. Lkpsius a donné ce même texte Denkm., pi. 187. 
La même inscription se retrouve au Ramesséum, Leps., Dmkni., pi. 153-, une copie en a été publiée d'après 
BoNoaa, par Shabpe, Inscript., 2' partie, pi. 52. Quelques lignes en ont été données par Bruosch, qui lès a 
copiées sur un pylône de Louqsor et publiées, Rec. de Mon., pi. 53, comme un fragment du Poème de 
Pentaour; cette inscription contient en effet quelques noms de peuples, qui se trouvent seulement dans 
le poème, mais le texte même est celui du Bulletin proprement dit, sauf les 1. 12—16, dont les quelques 
mots .qui subsistent ne se trouvent pas dans le Bulletin. Les autres monuments qui représentent les mêmes 
scènes de combat, sont ceux de Karnak (voir Champ., Not., II, p. 119 — 124 et la vue de la face interne 
d'un des pylônes dans Tatlas de la description de TÉgypte, Ant., vol. III, pi. 41), de Louqsor et du Ra- 
messéum. Le Ramesséum est publié en détail par Lepsius; les pi. 153, 154 et 155 des Denkm. représentent 
les scènes du premier pylône ouest, partie nord; c'est la répétition de celles d'ipsamboul. La pL 156, 
tableau symbolique des places conquises, est reproduite dans les Mon. de Champ., pi. 325 — 326, sous Tattri- 
bution inexacte de Lou([sor. Il en est de même des pi. de Champ. 328, 329 et 330 qui appartiennent non 
à Louqsor, mais au Ramesséum; elles répondent aux pi. 164 et 165 des Denkm., autre représentation de 
la bataille, sur le deuxième pylône ouest, partie nord, qui contient en outre des scènes religieuses pu- 
bliées dans les pi. 162—164; le premier pylône ouest, pai*tie sud, reproduit aussi des scènes de la batîûlle, 
pi. 157 et 158, et des compositions religieuses, pi. 159—161. Enfin la pi. 166 représente le siège d'une 
forteresse donnée dans Champ., Mon.^ pi. 331 encore sous le titre inexact de Louqsor. Voir pour le Eamea- 
sêum, Champ., Not., I, p. 578—599 et suppl., p. 867 — 907. Louqsor n'a été publié que par Cuampoluox, 
premier pylône, à gauche, pi. 323 et 324, deuxième pylône, à droite, pi. 327 et 327 bis. Les scènes du 
combat sont plus condensées et ne présentent pas de légendes. Dans la description de TÉgypto, Ant., tome III, 
pi. 3 se trouve une vue assez exacte des pylônes de Louqsor, dénaturée dans la vue restaurée, pi. 6. Le 
temple de Ramsès à Abydos contenait en même temps que le poème do Pentaour, une grande représen- 
tation actuellement mutilée de la bataille. Mariette eu a donné la description avec les légendes encore 
visibles, Abydos, tome II, p. 10 et 11. Les légendes de tous ces monuments divers seront étudiées sprè» 
l'inscription du Bulletin. 

2) Voir Revue archéol., 1858, Chabas, Inscript, hiérogl. d^Ipsamboul, et l'article cité de la Bévue coiite»/»., 
pi. 486. 

3) A^/N/vw Ram. 



Textes msTORiQUES d'Ipsamboul. 



127 



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29 



1) [1 I restitué d'après Coampollion — lacune dans Lepsius — lacune au Ram. — 2) Ram. A ' ^ D^^, 
Sharpe donne A au lieu de À Leps. — 3) aaaaaa d'après Ram. au lieu de -^A-, Ips. — 4) Restitué (Taprès les 

signes visibles y J ^ ^, ^'J\ ~ V ^ J îO *" ^^* ~" ^) ^ d'après Ram. — 6) Ram. a le pluriel 
au lieu de 1 1. Le signe T»T»T a toujours cinq tiges au lieu de trois au Ram. — 7) Lacune — restit de 

*■ ■ ' hP AAAAAA A f\ AAAAAA H n 

NAAAAA d'après Champ, et Ram. — 8) Ram. '^v '^00 • — 9) Leps. Ips, | au lieu de U lu par 

Champ., signe indiqué par le complément phonétique. — Ram. 1 ^ V^ Jl) i ; le signe 1 est indiqué 

somme douteux dans Leps. Sh. l'avait lu y. Il faut lire probablement V \Iî>^J) 1 , 1^ groupe J v^m ' 
ae s'étant encore rencontré que dans des textes ptolèmaïques, voir de Rouoé, Chrest. II, p. 83 et Brugscb, 
G^ram,, p. 24. — 10) aaaaaa manque au Ram. — H) Ram. '/? dans Leps. au lieu de A^ dans Sh. — 
12) Restitué d'après Ram. et les indications du style ordinaire dcHnscription. — 13) Ram. (I ^ i faute. 

i Ips. restitution d'après Rams. —h— donné par Sh. — 17) Ram. ^jû- — 18) Lacune à Ips. restitué 



Taprès Ram. — 19) D'après la lecture de Champ, au Ram. ^a^-ûl^^. VS*^^*, le détenu, pris dans Sh. 

— 20) Voir no te 12 ; ce sont les deux seuls endroits du texte d'ips. où manque ce groupe devant ^ 

— Ram. IJ yÎ^ 1^ 7*7 ^ , forme analogue aux pronoms ^\ ^ etc. — 21) Ips. faute. — 

12) Ram. endroit altéré, y d'après Leps., lacune d'après Sh. — 23) Ram. ^^^. — 24) D'après 

^HAMP. Leps. donne ^^:^^i an Ram. . — 25) D'après Ram. — 26) Voir 1. 19. — 27) Ram. 

^ ^.^M o I ^ 

_l_.^>f^' ~" "^^ Lacune dans Lkps. depuis ^ ; restitution d'après Champ, sauf gi; Ram. *a|K 

. 21 et 27. — 29) Restitution faite en complétant les deux textes, où se trouvent indiquées des lacunes. 

Recueil, VIIl'. 17 



voir 



128 



Textes historiques d'Ipsamboul. 



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AAAAft^ 
I I I 



1) [1 V^ d'après Sh. au lieu de (I ^v Leps. — 2) Tout ce passage a été omis à Ipsamboul, le gra- 
veur ayant confondu les deux groupes y4t||>v--^. — 3) Ram. J ^/^' Voir 1. 34 — réunion de T— .•— 
causa tif avec un signe idéographique. — 4) D'après Ram. — 5) Ram. fS^ le ^ d'après Sh. — 6) Au 
Ram. on trouve partout pour ce mot la foiine ^ ^ v -^^'' ^® signe du pluriel manque. — 7) Ram. 

,. — 8) D'après Ram. petite lacune et lecture douteuse de Champ, et Leps. à Ips. — 



AAAAAAi 
.1 I I 



9) Champ, n'a pas donné ce groupe qui manque aussi au Ram., le ^ est dans une lacune d'après Leps.— 

#V M . AAAAA/V 

. et V^ Champ. — 11) ^'^ Ips. — ^ Ram.; il faut pro- 



10) 




d'après Ram. au lieu de 

AAAAAA 




Leps. 



Champ. — 11) ^'^'^^ Ips. — «^ 

, ^, .. III II Iaaaaaa 

bablement '^'^'>'^, la forme . . ne se rencontrant pas dans ce texte. — 12) Ram. ^^ — c'est ici que 
I I I I I I 



commence le texte de Louqsor. — 13) Ips. donne simplement V^2i au lieu de 4j| qui se trouve partout 
au Ram. dans les endroits semblables. — 14) Groupes incomplets dans Leps.; le signe / est remplacé 

^{/^ AAAAAA 

par ^^X dans le Ram. — 16) va — Q rétabli d'après Champ. -- 16) ^ rétabli d'après Champ. — 17) Res- 



titution de AAAAAA et du pluriel d'après le passage semblable 1. 12. — 18) aaaaaa manque au Ram. — 19) (^^ 
manque dans Leps. — Louqsor donne une énumération plus complète quoique mutilée, où l'on peut lire : 

C^^> C " *'' *a n A AAAAAA ^•'■—^ AAAAAA - ♦^^^^ AAAAAA ^ ^ ^ fsN^J^f^ J { \\ \ J ^i *— ^ 

tnc^>^, r-1 rvrv^j'^^^ïïQI^P»^ — ^MU D£^ , M __ Q^^ pour fl (VVJ, 



AAAAAA 

I I I I 

® I I I 

I 




on y reconnaît plusieurs des noms des nations énumérées dans le Poème de Pentaour. 



20) Ram. ^7^, le M d'après Sh. — 21) D'après Champ, et le Ram. — 22) aa lieu de 



au 



Ram. — 23) Ram. . — 24) Groupe restitué d'après les signes visibles dans les deux textes qui pré- 



^ . — 26) Ips. y. — 27) Ram 



IJi^iir 



sentent tous deux des lacunes en cet endroit. — 25) Ram. 

?j n <=> I I AAAAAA ^ I J^ ^\\\ 

js^\, ce qui nécessiterait i. — 30) Ram. jjV ^ votf 1. 13. 

— 31) sa— n manque à Ips. 



Textes histoeiques d'Ipsamboul. 



129 



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1) Ips. y pour fl — à Louq. manque tout le passage depuis 

(J '^'^'^''^^'TL il! 

indiqué par Sh. — 3) i ^ i manque à Ips. — 4) Ips. 




jusqu'à ^^ . — 2) Ram. groupe 
erreur du graveur. — 5) Ram. S^^a oi. 

— 6) Rest. d'après Champ, et le passage identique 1. 27; lacune partielle au Ram.; le signe JkK^ ne s'y 
trouve pas. — 7) D'après Ram. Champ, avait lu en cet endroit ]^7« "" ^) Forme différente de celle de la 



AAAAAA 



I. 8. Au Ram. même forme que précéd. — 9) D'après Champ, et Ram. — à Louq. au lieu de la ville de 

^ AAAAAA-\ A 

Khirbu, on lit oV\ i[ f^/^^/^ tunepta. — 10) Leps. donne ^^ pour ^, lacune au Ram. — 11) Com- 

plété d'après Ram. — 12) Complété d'après Champ. — 13) Il d'après Champ, et Ram. — 14) Passage in- 
correct dans les deux textes, où des lacunes ont donné lieu à des lectures différentes de Champ, et de 



— 15) Rest. en combinant les lectures de Champ, et 



Leps. faciles à restituer. Louq. 




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de Leps. et d'après Ram. — 16) Ram. ^® . Voir 1. 13 et 21. — 17) D'après Champ, et Ram. — 18) Ram. 
^\ 5tS^ lacune avant ce groupe. — 19) Ips. t ^ i au lieu de — ••— . — 20) D'après Ram. A Ipsamboul» 
le graveur a remanié le texte, qui présente deux couches de signes. Leps. a indiqué comme plus visible 

/ AAAAAA A ^ / AAAAAA j — 




les signes '^ ~^ , en indiquant au-dessous _ aawva | I : Champ, donne — •* — aaaaaa n o 



, 



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^ ^ AAAAAA I I il I I r ^ \ AAAAAA l'« I • 

Le texte du Ram. semble être une réunion de ces deux versions; à Louqsor, Bruosch donne : 

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AAAAAA 
AAAAAA O 

I I II i I 




A/VNAAA 



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. — 21) AAA/vNA omis au 




Ram, 11 y i 



manque au Ram. — 23) Groupe indiqué dans une lacune à Ips. — 24) Ram. 



AAAAAA fX^..,^ 1 

a seulement t^ -^^^ « — 



. - 25) Au 

Tv -'^^ I. — 26) D'après Ram. lacune à Ips. interprétée par Leps. o pour 

^~, et O *" par Champ. — 27) Tout ce groupe manque au Ram. — 28) Au Ram. Leps. indique P— ^ 
^/ A - - - - 

après fV^. — 29) D'après Ram. et Louq. — 30) D'après Champ. — à Louq. 



au lieu de 

17* 





130 



Textes historiques d'Ipsamboul. 






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^^^"î^=^flfl 







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A/VAAAA 



(^ A 



3 23 



PP^\:i^-l 



(^ ^ e 38 D 




A 



^ 



(^ 



(^ 



AAAA/VA 



2î"[iwî^^]'"^ri,-î. 







AA/NA/NA 



O lllj I |û 



A/v^AA^ n A^wv 






1) Ram. . — 2) Ram. [1 ^ . — 3) Ips. lacune complétée par Ram. — 4) /wvsaa manque à Ips. 



.ouq. 



là' z^ ^^-^ 



— ô) D'après Ram. — 6) Ram. (1 [1 . — 7) Ram. i |v /^. Voir 1. 13 - I 
à Ips. et signes lus différemment par Champ, et Leps. Complété par Ram. ; à Louq. et~âu~Ram. "R^ manque. 

— 9) V^ n'est pas lisible à Ips. — 10) manque au Ram. — 11) Uncune de deux ou trois sig^aes 

_ 71 ^""^ Q AAAAAA (\/\/^ ^^ fs/STs/SAA. Q AAAAAA 

facilement restitués à Ips.; au Ram., on lit simplement 8 ^ ... *^^^ o :f^^« — ^^) ^^^^ 



^ III 



I I ici w K' 



longue phrase a été omise par le graveur à Ips. ; on y lit seulement A ^^ c^ ^Çs. ; au Ram. le premier 

iplété d'après Sh.; à Louq. (j ^^\'^AAAAA a^ lieu de (1^ . — 13) Lacune à Ips., où l'on 



mot est comi 



AAAAAA J^U 
Il 

disting ue po urta nt que le graveur a répété deux fois les mêmes groupes; en dessous Leps. a distingué les 

signes ^^ vft. — 14) Lacune partielle à Ips. — 15) ^\ ^^, voir 1. 39. — 16) ^è\ n'est 

pas lisible à Ips., au i^m. aaaaaa n'existe pas après "Çv . — 17) D'après Champ. Leps. a lu n I; d a aussi 

au Ram. une mauvaise lecture / . — 18) Groupe reconstitué d'après les différentes lectures de Champ. 

Leps. et Sh. pour les deux textes. — C'est ici que finit la partie du texte de Louqsor comparable avec 
les autres textes. — 19) Manciue au Ram. — 20) Complété d'après Champ, et Ram. — 21) Pour la 

AAAAAA 

tin de ce mot, Leps. donne "K ^; le premier ^ n'est pas dans Champ, pas plus qu'au Ram., où une lacune 
ne laisse lire que 



l)l]^^'«P'-è' 



lès Lkps. et (I (I "R d'après Sh. — 22) manque à Ips. — 23) Au Ram. 
Leps. indique une lacune, ^h. a lu '^ A; peut-être peut-on encore rattacher k cette phrase la ligne 12 

de Loua. : 0^ rw^JK-^l^^^f*^— 1^"^^ ^<=>^^^. - 24) Ram. ]^^^^^S^. - 25) A 



Louq. : (i 
Ips. V— 




AAAAAA 



-A 




pour so— D. Ram. d'après Sn. ^ ® ^ '. — 26) Lacune dans les deux textes, facile à remplir. La 

^" °*e-^. — 27) Il pour î à Ips. — 28) Ram. ''''''^1^ ^^^ y^i^ i 3^ 



phrase commence au Ram. par y 

A, 



AAAAAA 



AAA/AA 




I I I 



Textes historiques d'Ipsamboul. 



131 



-j'^M-2u:^i!a'ii 



Ç; c-i 2 39 n (^ .^ 3 (^ o w ^1 



^r 



I I I 



iè 



^ I 



ra^^'=[r^]=«j«j'5^= 



— D I .^^ 




A/VAAAA 



9 






tf I I I 



A/V>/V/SA 



40 .Ï1Q£^ 









10 



(^ 



(^ 



t^VÎ^- 



A 



^ 








"T»rîi'^ii'^"l»^ 






42 




o IC 
I I I 



kC 



r=0) 



Traduction. 



L'an V, le 9 Epiphi du règne de Sa Majesté, THorus, taureau puissant aimé de la jus- 
du roi de la Haute- et Basse-Egypte Ra-ousor-mâ, Setep en Ra, fils du Soleil, Ramsès 
iamon, donnant la vie éternellement, voici que Sa Majesté était dans (le pays de) T'ahi, 
j sa seconde campagne victorieuse. Bonne garde en vie, santé, force (était faite) dans le 
p de Sa Majesté sur la colline au Sud de Kadesh. Sa Majesté se leva comme le disque 
îa et saisit les parures de son père Mentu; le Seigneur continua d'avancer et Sa Majesté 
int au Sud de la ville de Shabtuna. Deux Shasous vinrent lui dire : Nos frères, étant 
's des tribus (qui sont) avec le misérable Khéta, nous ont fait aller vers Sa Majesté, pour 
lire que nous sommes tout au service de Sa Majesté v. s. f., nous étant séparés du misé- 
e Khéta. Or le misérable Khéta est campé dans le pays de Khirbu, au Nord de Tunep, 
5 la crainte que Sa Majesté v. s. f., n'aille le rejoindre. Ainsi parlèrent ces Shasous, 
is) ces paroles, ils les dirent à Sa Majesté par trahison. Le misérable Khéta les avait fait 
r pour voir oti était Sa Majesté, avant (jue Sa Majesté ne fasse disposer ses troupes pour, 
ombattre; et le misérable Khéta était venu avec tous les chefs de tous les pays, les sol- 
, les cavaliers qu'il avait amenés en grand nombre; il se tenait prêt, embusqué derrière 
esh la vile, et Sa Majesté n'en avait pas connaissance d'après leurs paroles. Sa Majesté 
it continué à avancer parvint au Nord-Ouest de Kadesh (la vile; et ses troupes y dres- 



1) Cette plirase manque au Ram. — 2) Lacune à Ips. — 3) Petite lacune au Ram. où il n'y a de 
e que ^B v^Z^^' ^^ signe y restitué d'après le groupe suivant a été lu ^ par Leps. et ^ par 
[P., qui a ruae même le signe 0. — 4) ^^ au lieu de ^ à Ips. — 5) D'après Ram. — 6) Pas 
éterm. à Ips. — 7) Groupe existant après '^'^s^a d'après Su. au Ram. — 8) Ips. D 1 D ] . — 9) ^ 
lue à Ips. — petite lacune pour le comm. du mot suivant. — 10) Au Ram. on trouve partout A^Jj pour 
pour le sujet de la 1* pers. — 11) A Ips. Leps. a lu par erreur (1 ^\>. — 12) <^^ manque au Ram. 
3) Ram. i i^, — 14) Groupe reconstitué d'après les divers signes lus par Champ, et Leps. û Ips. et 
visibles au Ram. — 15) \|[ d'après Ram. au lieu de *^-«i^ à Ips. — 16) ^ d'après Champ. — 17) Ces 
lers groupes sont incomplets, surtout à Ips., mais ils sont des plus simples à rectifier. — Les 1. 13—16 
-.ouq. semblent se rattacher à la lutte que soutient Ramsès; 1. 13 : pl|Jl-<^^>-8 'Inlt (J 



■i 



AAA/V/NA f\/\/^ 



«4v 



I I I 



i 



A/WA/NA 




L 15 : 




I i 




1. 16 



■■<\\m 




132 Textes historiques d'Ipsamboul. 

sèrent le camp). Sa Majesté étant assise sur un trône d'or, vinrent des éclaireurs d'entre ses 
serviteurs, amenant deux espions du misérable Ehéta. Amenés en sa présence, Sa Majejsté 
leur dit : Vous, qui êtes- vous donc? Ils dirent : Nous sommes au misérable Khéta; il nooga 
fait aller pour voir où était Sa Majesté. Sa Majesté leur dit : Et lui, où est-il, le misérable 
Khéta? j'ai entendu dire qu'il était dans le pays de Khirbu. Ils dirent : Voici, le misérable 
Khéta se tient avec les peuples nombreux qu'il a amenés avec lui en multitude^ tontes les 
nations dans les limites du pays de Khéta, du pays de Naharina et du Kati tout entier; 
elles sont fournies en soldats, cavaliers avec leurs équipements, aussi nombreux que les grains 
des bancs de sable, et voici qu'ils se tiennent prêts à combattre, derrière Kadesh la vile. 
Alors Sa Majesté fit appeler les généraux eu sa présence, pour leur faire connaître toutes 
les paroles qu'avaient dites les deux espions du misérable Khéta qui étaient là. Examinez 
le rapport des chefs des brigades et des commandants des pays où est Sa Majesté v. s. f.; 
ils l'ont établi en disant à Sa Majesté v. s. f. comme exact, que le misérable Khéta était 
dans le pays de Khirbu, qu'il avait fui devant Sa Majesté depuis qu'U en avait entendu par- 
ler. Cependant c'était leur devoir d'informer Sa Majesté exactement. Or, voyez ce que je 
(vous) ai fait connaître à cette heure par les deux espions du pays de Khéta, c'e«t-à-dire 
que le misérable Khéta est venu avec des nations nombreuses, en hommes, chevaux, nom- 
breux comme les sables, et qu'il se tient derrière Kadesh la vile; et c'est ce que ne savaient 
pas les gouverneurs de régions et les chefs, ceux qui ont les pays de Sa Majesté sous lenre 
ordres. Ces choses leur ayant été dites, les généraux qui étaient en présence de Sa Majesté 
répliquèrent que c'était une faute énorme qu'avaient commise les gouverneurs des régions et 
les chefs de Sa Majesté v. s. f., en ne se faisant pas instruire sur les lieux où se trouvait 
le misérable Khéta. Les généraux ayant parlé. Sa Majesté prit une décision en conséquence, 
et donna l'ordre à un officier de presser la marche des troupes qui étaient au Sud de Shab- 
tuna, pour les faire venir où se trouvait Sa Majesté. Pendant que Sa Majesté siégeait en 
conversant avec les généraux, le misérable Khéta vint avec ses soldats, ses cavaliers et de 
même avec les nations nombreuses qui étaient avec lui. Ils franchirent le fossé au Sud de 
Kadesh et pénétrèrent au milieu des soldats de Sa Majesté qui étaient en marche, sans rieu 
connaître. Voici que faiblirent devant eux les soldats et les cavaliers de Sa Majesté, en allant 
là où était Sa Majesté. Les vaillants du misérable Khéta avaient entouré les serviteurs qui 
se trouvaient près de Sa Majesté. Sa Majesté les aperçut, rugit contre eux de colère, comme 
son père Mentu, seigneur de Thèbes, se revêtit de ses parures de combat, et saisit sa lance. 
Semblable à Baar à son heure, Sa Majesté monta sur son cheval et s'élança rapide, seul de 
sa personne. Sa Majesté pénétra au milieu des ennemis, ces (gens) du misérable Khéta, et 
des nations nombreuses qui étaient avec lui. Sa Majesté semblable à Soutech le très vaillant, 
tuait et massacrait parmi eux, les faisant tomber à l'état de cadavres dans les eaux de 
l'Oronte. — «Temfiant les nations, je suis seul de ma personne; mes soldats et mes cavaliers 
m'ont abandonné; pas un seul d'entre eux n'a tenu (ferme) pour revenir à mon secours; 
mon amour est (pour) lia, ma louange est (pour) mon père Toum ; tout ce que je viens de 
dire, je l'ai fait en vérité, eu face de mes soldats et de mes cavaliers. > 

Le texte de ce bulletin se complète par celui du Poème de Pentaour; «or le vil et 
pervers chef de Khet avec ses nombreux alliés se tenait caché derrière la vUle de Kadesh. 
Sa Majesté était seule de sa personne, avec ses serviteurs. La légion d'Ammon marchait îi 



Textes historiques d'Ipsamboul. 133 

suite; la légion de Phra^ traversant la vallée an Snd de Shabtuna; continuait sa marche 
. . . La légion de Ptah était an centre ^ près de la ville d'Âmam^ la légion de Sontech 
'ait la route. 9 1 La position de Tannée égyptienne est ainsi bien fixée^ et Ramsès se fiant 
rapports de ses généraux^ fut surpris par Tattaque impétueuse des Khétas qui chargèrent 
l^on de Phra vers le centre (Pentaour) et dirigèrent probablement en même temps une 
ense attaque sur le camp. CTest pendant le désordre qui se mit un moment dans les 
ipes égyptiennes que Ramsès dut payer de sa personne. 

Le lendemain ce fut lui qui porta la destruction dans les rangs des Khétas, dont le 
Dce dut implorer la paix. Tous ces épisodes sont représentés sur les grands tableaux cités 
cédemment, avec beaucoup d'autres détails curieux à étudier, mais dont un simple examen 
; mieux ressortir l'intérêt que toutes les descriptions. 

Le grand panneau dlpsamboul que nous avons décrit à grands traits se retrouve 
sque identique sur le premier pylône, massif de droite du Ramesseum.^ Le premier pylône, 
ssif de gauche du même monument en partie détruit dans le haut,^ contient des parties 
amones, mais paraît avoir été consacré principalement à des épisodes plus détaillés du 
abat. Sur le deuxième pylône, massif de gauche, entièrement détruit, ne se trouvent plus 
î quelques lambeaux d'inscriptions mutilées.^ Enfin le deuxième pylône, massif de droite, 
noitié détruit, ne contient que la portion du tableau à gauche de Kadesh, dont la cita- 
le occupe toujours le centre de ces compositions. Les deux pylônes de Louqsor^ sont en 
«z bon état, celui de gauche contient le tableau dlpsamboul, mais très condensé et n'offrant 
e des rares légendes écourtées ; sur celui de droite Ton voit des scènes analogues à celles 
la partie droite supérieure du tableau dlpsamboul, le roi sur son char au pas, présentation 
prisonniers etc. Quant au revers des pylônes de Karnak, la reproduction de l'Atlas de la 
scription de l'Elgj'pte est trop imparfaite pour qu'on puisse l'analyser même sommairement. 

Scène des espions, — Cette scène se trouve à Ipsamboul, au Ramesseum, premier pylône 
droite, et à Louqsor pylône de gauche; la légende mutilée ou incorrecte se rétablit comme suit: 

=3nn \ ^\ iJT _2r I AAAAAA AAWNA ^— a I I I Ci C==>1| I l^/WO W^/m ^^/>AAACiCN£V:^l_Sï^ 

«L'arrivée des éclaireurs de Sa Majesté v. s. f. amenant les deux espions du misérable 
ace deEhéta; on les bâtonne pour leur faire dire où est le misérable prince de Khéta. > 

Légende du camp, — A Ipsamboul d'après Rosellini et au Ramesseum, premier pylône 
droite : 




1) DE RouoÉ, Poème de Pentaour, 

2) Leps., Vetikrti., pi. 153— 155; Champ., NoL, p. 582 et 870 (le renvoi aux planches y est inexact). 

3) Lep8., Denkm,, pi. 160 et 161; Champ., Not,, p. 683, 584 et 872. 

4) Champ., Not,, p. 585. 

5) Lep8., Denkm., pi. 164 et 165; Champ., Not,, p. 586—688. 

6) Champ., Mon,, pi. 323—324, pylône de gauche, et pi. 327— 327 6w, pylône de gauche. 



134 Textes historiques d'Ipsamboul. 

«Les soldats d'élite d'Ammou, qui donne la victoire au roi de la Haute et de la Basse- 
Elgypte, Ra user ma Setep en ra, qui donne la vie de Sa Majesté v. s. f., en train de poser 
le camp.» 

Légende des troupes. — A Ipsamboul; à Louqsor, pylône de droite, et au Ramesseum, 
premier pylône de droite, entre le camp et une légion égyptienne en marche, se trouve de 
rinfanterie armée de piques et boucliers, et flanquée de chars. Le texte d'Ipsamboul offre 
quelques lacunes, complétées en partie par les fragments des trois lignes seules viables 
maintenant au Ramesseum. Le texte de Louqsor très incorrect est beaucoup plus court; en 
combinant ces données, on peut ainsi le restituer : 







/VWWA 
I i I I 

/WAA/NA 






K^"ix^i^m'^kk"^Mmïi:s:i^^mB' 



I /VA/W>A A/Wl/SA 









/SAAAAA. 



AAAAAA 






AA/VSM 
I I 



îîl^^-f^?,T^,2^j='2Pj:oj:flr^^!H 



«L'arrivée des soldats de Sa Majesté v. s. f. dans le pays d'Amour; ils étaient à poser 
le camp de Sa Majesté v, s. f. pendant sa marche vers l'Ouest, quand les ennemis et la 





1) Lacune de trois mots environ, restitution probable. 

2) Signe douteux dans une lacune. 

3) Toute cette phrase entre crochets est tirée de Louqsor. 

4) Restitution probable. 

5) «=^=5^=» pour ; peut-être pourrait-on lire — dans la direction de Khirbu. 

or Ci I 

6) ^ ^v vR I d'après le Ram. ; à Ips. d'après Champ, et à Louqsor, on est tenté de lire ^ ^ 
' — le sens serait le même. 

7) ^^*^^ au lieu de ^ . 

8) Groupe altéré: peut-être faut-il lire 

000 

9) 'fe=a au lieu de 



Textes historiques d'Ipsamboul. 135 



cavalerie du vil chef de Khéta entourèrent le camp de Sa Majesté v. s. f. Sa Majesté était 
senle^ sans soldats près d'elle. Sa cavalerie et ses soldats arrivaient^ mais la légion d'Ammon 
de Sa Majesté^ v. s. f. sur elle! n'avaient pas achevé de poser le camp, et la légion de Ra 
et celle de Ptah étaient en marche; leurs ennemis n'étaient pas allés dans le pays de Khirbu. 
Les soldats entourèrent les ennemis du vil et méprisable chef de Khéta qui étaient entrés 
dans le camp de Sa Majesté v. s. f., et les serviteurs de Sa Majesté v. s. f. les massacrèrent, 
sans en laisser échapper un seul. Leur cœur était plein de la grande vaillance de Sa Majesté 
T. s. f. leur bon seigneur qui est derrière eux comme un bloc de pierre, comme une mu- 
raille de fer à jamais et à toujours. > 

AiUres légendes de troupes. — Ces légendes fort mutilées se voient dans la partie haute 
du tableau dlpsamboul à droite. Deux corps de troupes égyptiennes sont en marche avec 
leurs bagages et des troupeaux. Des cavaliers galopent vers elles. La première légende est 

peu lisible; il en ressort que la légion de Ptah est en marche i)our le pays de , et 

qu'elle reçoit l'ordre de rejoindre Ramsès. La seconde légende est moins incomplète et repro- 
duit en grande partie la première; la voici rectifiée et complétée: 



«Les éclaireurs de Sa Majesté v. s. f. ollant pour hâter [\sl marche) de la légion de 

Ptah, disant : marchez devant vous vers l'endroit où se tient le Pharaon.» 

Le texte du bulletin parle d'un officier ^^ envoyé dans le but indiqué; nous le 

retrouvons sur le pylône de gauche de Louqsor, où se lisent ces mots : />^Q ^ 

wmmmm ^.i i \mmmm „ . . , i, rxî • iA>î^-flA^^^/v^AO i 

«larnvée de 1 officier». 



fsAAA</Vi 



La scène du combat où Kamsès sur son char, l'arc en main, précipite ses ennemis dans 
rOronte, se trouve dans tous les tableaux précédemment indiqués, accompagnée d'une légende 
plus ou moins développée. A Ipsamboul, il n'en reste rien de visible, mais quelques lambeaux 
de courtes inscriptions y mentionnent une force ennemie de 6000 chars et 9000 fantassins 
«combattant contre lui»; on constate aussi la présence près du roi, de trois de ses fils dont 
deux ont leurs titres seuls conservés : Porte -flabellum à la gauche du roi, et Royal scribe, 
chef des soldats; du troisième on n'a que le nom '^^^a^-i) «Ra à sa gauche», ce qui 
permet d'y retrouver les trois princes représentés sur leurs chars dans le tableau de la face 
sud d'Ipsamboul. Un fragment d'une légende voisine mentionne expressément que les princes 
étaient à côté du roi 1111'' 8 ^^' — ° dans l'attaque faite «sur la gauche du champ». Si les 
signes relevés par Champollion sont exacts, A '^'^ /^^I^>}^'; ^^ serait tenté de les 
traduire par cette phrase expressive «lavez- vous dans le sang Ses ennemis». 

Au-dessus du roi sont les cartouches avec les titres ordinaires qui les accompagnent 
et en plus le qualificatif «aimé de Mentu». Au-dessus des chevaux on lit la légende fré- 
quemment répétée avec de légères variantes «Les grands chevaux de Sa Majesté, victoire 
à Thèbes, * de la grande intendance de Ra-user-ma, aimé d'Ammon ». 



1) Ce n'est que dans le Pap. Sallior I, que se trouve le second nom, «Noura satisfaite». 
Recueil, vni. 18 



136 Textes historiques d'Ipsamboul. 



Légende du roi^ : 



nj?i3E"''^sîf^TM@M]¥(H=Mflî^ 



A 



AAr/SAA 



!l«-»-Zii^?:^ît.°JSl^îVl^^^î!^ 



sa— D -www /wwvA<:i> ^ A/w^/v^ I Q f^-^^ ^^— - JT M I I ^Z:;* 11 ^^— - I ^jL*^-«— 1 Aw^ A^^ — : 







l I I AyWVAA 



^q-^!'â=?=|s^|p ATT [^Ji,T^"kJ, T „T^ilh^ 



S!CoLf7'r"rii-W""srs]' 



«Le dieu bon, puissant, très vaillant, grand- victorieux, redoutable à toutes les nations, 
roi de la Haute- et Basse-Egypte, Ra-user-ma, etc. La station que fit Sa Majesté quand elle 
s'arrêta au Nord -Ouest de Kadesh. Le roi entra au milieu des nombreux ennemis, de ces 
vils Khétas; il était seul de sa personne, aucun autre avec lui. Il se trouva entouré de deux 
mille cinq cents chars en quatre corps sur son chemin. Il les massacra et les amoncela devant 
ses coursiers. Il massacra les chefs de tous les pays, les frères de ce misérable Khéta, avec 
ses grands chefs, ses soldats et sa cavalerie; il fut à les immoler, couchés sur leurs faces; 
il les fit tomber Tun après Fautre dans les eaux de TOronte. Sa Majesté était derrière eux 
comme un lion furieux, les massacrant dans leurs places. Voici que le vil prince de Khéta 
se mit à tourner ses bras pour implorer le Dieu bon.» 

Le texte de Louqsor est beaucoup plus concis : 

< Le dieu bon frappant les neufs arcs, immolant de milliers en un instant, anéantissant 
les chefs des nations, massacrés^ dans leur sang. Aucun autre n'était avec lui.» 

Légende des chefs vaincus. 

Devant le char du roi, un grand nombre de cadavres sont étendus; quelques-uns même 



1) Ce texte est celui du pylône de gauche du Ramesseum, Denkm,, pi. 165, complété par celui du 
pylône droit, Denkm., pi. 160—161. — Une copie de ce dernier texte est donnée dans Champ., Not., p. S72. 
— Les parties entre crochets sont restituées. 

2) L'autre texte porte D ^ . 

3) Restitution probable. 



4) Toute cette partie manque par suite de la destruction du monument. 
6) y 1 ^^, forme adoucie de u ^^. 



Textes historiques dIpsamboul. 



137 



dans les eaux de TOronte; le prince de Kbirbn à moitié noyé est placé par ses soldats^ la 
tête en bas; cet épisode qui ne se trouve que sur les deux pylônes du Ramesseum a la 
légende suivante^ restituée d'après les deux textes : 



2€^è 



/W/VA/NA 



:tj^^ 



(5 



^V!i'<i:kvî[^T''M'i 



A/VAA/V\ 

A/V/V/VNA, 

AV»AAA 



«Le chef vil de Khirbu suspendu (litt allongé) par ses soldats, après que sa Majesté 
Teut précipité dans Teau.» 

Cest sur le deuxième pylône ouest du Ramesseum que les noms des chefs et leurs 
titres sont les plus complets et les mieux conservés; la liste suivante est dressée d'après les 
copies de Champollion et Lepsius, et quelques noms du premier pylône du Ramesseum.^ 

Tarkan 




S i 




AV\A/W A/y/\AAA 






-a [q] i V^ ^ ^ y^^ ^ jr^ ^ ^LJ^ Tarkananasa, chef de cavalerie du prince de Khéta 



asa, idem. 



1? , 



i I 



1 




AAAAAA 









m 







A 



MMMA \ A/VA/VVA 







Kamat'a, commandant des Tubers 



Tarkatas'asa^ chef des archers de Kabesu 



Khirpasar, scribe des princes de Khéta 



Païsa, chef de cavalerie du prince de Khéta 








SvâI>/ A^^^ Taatur, chef de la garde du prince de Khéta 

V 




/WVSA f 



Aakama, chef des archers de Penasa 



. Jl <^^ ^^ 1 H "^ '^ ^ ^ ^ ^ ' Karbatatasa, conducteur de char du prince de Khéta 




Samaritsa 



r^n 



A/y/\AAA 



I? 



I I I i 




w 




1 




isT /^ ^^AAAA Ci D£!: 



Cvy\^ 



r|>« '^ fV A'VWVA AAA/VW\ 

l^i^l ..kl 




AAA/WN /VSA/WA 



A/V/WVA 



Il I I ^ I 



Tatar, commandant des Tubers 



Matarima, frère du prince de Khéta 
Rebasunana, chef des archers d'Âunasa 







du prince de Khéta 



1) Denkm., pi. 160, 164 et 165; Champ., Not., p. 568 et sq. 

2) Var. Denkni., pi. 160 : ^ Si3\^ pour <~>V^siî. 



18* 



138 Textes historiques d'Ipsamboul. 

^'^ î?^lé^ ^^^^ ^ Tauat'asa, chef du pays de Tonisa 





A/VWW 



zs 




1^ ^y ^^® ^ chef des archers de Khéta 

Champollion mentionne en outre au Ramesseum parmi les morts le < fils du prince de 

Khéta» ^^^^^^^^^^^1^^ V^^'-^^^ ^ ' cependant, avec son détenninatif, 

ce titre a plutôt une apparence de nom propre, et est peut-être le même qu'un nom lu par 
Mariette à Abydos ' : ^^ ^K ^^ 1 1 }^ ^^ * Sapatar, frère du prince de 

Khéta». 2 

Tous ces noms ont été étudiés par M. de Rougé;^ les titres sont tous connus, et n'oflFrent 
pas de difficultés; le prince de Khéta avait une garde particulière, les D^' et son armée 
en dehors des soldats proprement dits comprenait des archers et des troupes d'élite, les 
^ Yî^ ^1; trois noms de pays sont indiqués en dehors des peuples plus importants 

cités dans le Poème de Pentaour; ce sont ceux de «Kabesu, Penasa, Ânnasa et Tonisa» non 
encore identifiés. 

Légende de la citadelle : 

La place de Kadesh (avec son titre de g (|^> u^= Q^\ est entourée d'eau de toute part; 
dans une des représentations, ^ un chef prononce des paroles, de la légende desquelles il ne 
reste à peu près que les groupes ^mt\ 1 '^--^ û ^^ a^s^a | T ^ ^^ 1 v^B * ^ ^^^^ suppli- 
cation au Dieu bon en disant ». 

Des troupes plus ou moins nombreuses suivant les tableaux, sont rangées devant la 
ville. A Louqsor l'inscription est fort courte : ^K w f '"•^ ^^ r^ âf ^ 

« Le prince de Khéta se tient misérablement en implorant par crainte. > 

Il est en avant de deux groupes compacts des soldats ayant pour légendes : 

«Troupes d'élite des chars de la garde du vil prince de Khéta.» 
« Guerriers d'élite derrière lui, neuf mille. » 

Au Ramesseum, deuxième pylône ouest, le nombre n'est évalué qu'à huit mille hommes' 
"^ -^ îtt. ] IIIIIIIL ^ Abydos, en avant de l'armée ennemie, on lit ces 

™ot8 ^ji ^"r^® D -^J ^ ^V^^JI;?^! nies troupes) du vil prince de 
Khéta, très nombreuses en hommes et en chevaux»."^ 

Ces troupes font une sortie pour recueillir les restes de l'armée vaincue, mais le prince 

1) Mariette, Abydoê II, p. 10. 

2) A Ipsamboul, Champollion n'a relevé que deux noms se rapportant à des chefs précipités à l'eau; 

Tiin d'eux : 1 *iï^O v ^®* incomplet et sans titre, Tautre semble incorrect Cnli^^ '-^ I wj 

^X(tf^ i <lftiis les copies d'Ipsamboul le/55\ a été souvent remplacé par /C^n et peut-être ce 

nom est-il le même que celui d 'Abydos, sous la forme Irti/^vX 1 ^KÎ* 

3) De Gouoé, Cours du Collège de France, 1869; Mél, éCarch. I, 264; voir aussi Chabas, Foy. d'un 
Egyptien, Ruten et Khéta, p. 329. 

4) Denkm., pi. 164. 

ô) Mariette, Ahi/doa II, p. 10. 



Textes historiques d'Ipsamboul. 139 

; Khétas n'osa prendre part à Faction, comme le prouvent les inscriptions du premier 
iône ouest du Ramessenm et celle d'Ipsamboul; cette dernière ne contient à peine que 
quatre premières lignes des onze qui se trouvent au Ramesseum. 




^è^[^]'^-l^ll'^r>^à^^'lzzw'tl 









JK-f 2S1^TI I kl: 



^ ■ ■" " ■" "■ "^ "19 1. 



«Le vil et misérable prince de Khéta se tient devant ses soldats et ses cavaliers, im- 
rant pour son armée faiblissant. Il n'est pas sorti pour combattre, lorsqu'il a vu que Sa 
jesté l'emportait (sur les soldats du vil) de Khéta et les chefs de tous les pays. Sa Majesté 

à précipiter disant : Sa Majesté est comme Set le très vaillant, et Baar en 

membres. » 

Légendes des prisonniers et des vaincus : 

Les épisodes de la fin du combat paraissent avoir été plus développés à Âbydos, d'après 
détails donnés par Mariette, que dans les autres monuments; on y voit en fuite «les 
hers et les chars (?) du camp du vil prince de Khéta ».^ Des soldats égyptiens saisissent 
plus avancés. 

Sur le pylône de droite de Louqsor, Ramsès est assis près de son char, recevant l'hom- 
ge de ses généraux, avec la légende : 



« Le dieu bon, grand vainqueur, détruisant les nations, faisant un grand massacre parmi 
re chefs.» 

A Ipsamboul et au Ramesseum, Ramsès est debout sur son char et se tourne vers des 
ibes qui font le compte des mains coupées : 









û czzojoJ^|JP[o]T^' "^ '(^ 



I I I 



A/WN/\A. 
I I I 



1) A Ipsamboul û^ i c combattants », forme développée 1 8 

2) Lacune au Ram.; à Ipsamboul groupe mal reproduit, amenant a cette restitution possible. 

3) Lacune restituée par analogie. 



.'î^ nn.Tifl rA fPTtA niipIniiAa «icrnAfl nnt. Afé ronfifÎPA '" 



5) Dans ce texte, quelques signes ont été rectifiés. 



140 Textes historiques dIpsamboul. 

« Le dieu bon, combattant pour ses soldats, frappant de son glaive les peuples étrangers, 
roi frappant les vaillants; son pareil n'a pas été créé; il entre parmi les soldats de tons les 
pays et en fait des cadavres. Ck)mpte fait pour lui des phallus des chefs des Khétas et des 
mains de ceux des Naharina. » 

Les prisonniers divisés en trois groupes sont présentés au roi par des chefs égjrptiens; 
c'est à Abydos seulement que Ton trouve les légendes explicatives. 

«Présentation à Sa Majesté des prisonniers qu'EUe a amenés par la valeur de sou 

glaive de ce vil pays de Khéta, après que fit Sa Majesté ses soldats, sa 

cavalerie, ses généraux, pour dire les prisonniers que j'ai faits moi-même; j'étais 

seul, sans soldats et sans généraux avec moi, sans cavaliers.» 

« Reçois ces captifs amenés par Sa Majesté par la valeur de son glaive, de ce vil pays 
de Khéta, de ce vil pays de Naharina, ainsi que les chefs de tous les pays venus avec le 
misérable prince de Khéta, à l'état de captifs.^» 

< Ënumération des nations des Amous massacrées par Sa Majesté, quand Elle était seule 
de sa personne : cadavres,^ chevaux pour chars, arcs, glaives, équipements». 

Avec ces inscriptions finissent au Ramesseum et à Louqsor les scènes et les légendes 
qui se rattachent directement à la grande scène d'Ipsamboul. A Karnak nous en trouvons 
quelques autres relevées par Champollion, qui s'est borné malheureusement à une conrte 
description de ces représentations très mutilées.^ 

On y retrouve les éléments de tous les tableaux d'Ipsamboul, le roi combattant à pied, 
l'attaque des forteresses, le roi sur son char accablant de flèches ses ennemis en déroute 
etc. La légende suivante rappelle plusieurs noms des pays confédérés : «Le chef d'Aritu, 
celui de Masa, le chef d'Aruna, celui de Leka, de (Tarteni?) de Khéta. Voici que Sa Majesté 
était derrière eux comme un griffon. J'étais comme Baar derrière eux dans leur sang, parmi 
tous les bons combattants du pays de Khéta.» 

A Karnak sont aussi représentées des scènes d'offrandes de prisonniers aux dieux, 
scènes réduites à leur plus simple expression à Ipsamboul, et ayant reçu, an contraire, le 
plus grand développement au Ramesseum, à Louqsor et à Karnak. Après la campagne et 
une première paix, la guerre avait recommencé; en l'an 8 plusieurs villes furent prises parles 
Égyptiens.^ Ce ne fut qu'à la paix définitive que les temples reçurent leure décorations» 
représentant le triomphe du roi. 

Les fragments suivants de Karnak^ montrent que ces prisonniers furent attribués aux 
temples et aux domaines des dieux, déjà enrichis par le butin fait sur l'ennemi. 



m'"^^:â.]^zïè-m%.MT,^'\zi^z\ 



i 



t^°é> I 




1) Le groupe |T"i« l est pour ^H"^ '• 

2) (]%^ (^ ^ J^^jjÇA. \\ faut restituer @ dans la lacune; le signe K-*^ a été omis. 

3) Champ., Not., Il, p. 119—125. 

4) Champ., pi. 330 et 331; Denkm., pi. 166. Voir plus loin. 

5) Champ., Not. II, p. 123. 



Textes historiques d'Ipsamboul. 141 

«Énumération des chefs du pays de Khéta^ amenés par Sa Majesté comme prisonniers 
ir la demeure de son père Âmmon^ du pays de Tarténi, de Pitasa » 




>l I I 



«(Ennemis) des pays du nord venus pour attaquer Sa Majesté, massacrés par Elle; 
is sujets amenés comme prisonniers pour remplir le domaine rural de son père Âmmon. > 

De même cette dernière légende : 

«Chefs des nations, amenés par Sa Majesté après sa victoire sur le pays des Rotennou, 
X remplir le domaine rural de son père auguste Ammon -Ra, roi des dieux, comme pri- 
niers faits par son glaive vaillant.» 

Au Ramesseum, nous devons encore mentionner deux scènes remarquables sur le premier 
ône de gauche;^ dans la première, le roi debout, tient d'une main plusieurs prisonniers : 

«Vive le dieu bon, vaillant de son glaive, valeureux, combattant comme Mentu le 
nd vainqueur, toutes les nations; sa vaillance est comme celle du fils de Nut, foulant les 
iples, massacrant leurs chefs, les anéantissant, et les ramenant prisonniers pour Horus le 
dcier. > 

Dans la seconde, le roi tenant en main un sceptre, est entouré des porte flabellum. 

« Le roi se lève comme Ra dans le palais qui est dans son temple. Le roi, maître des 
X régions, Ra user ma Setep en Ra, est couronné comme roi de la Haute et de la Basse- 
rpte sur le trône d'Horus.» 

Sur le deuxième pylône de droite, de grandes processions et scènes religieuses se 
[)ulent;2 leurs légendes sont sans intérêt; dans la salle hypostyle sur les colonnes, par- 
t on retrouve des fragments de scène célébrant les exploits du roi, et rappelant «qu'il 
it seul de sa personne ».3 

A Loiiqsor, Champollion a relevé un fragment important d'une scène de présentations 
captifs aux dieux. ^ Le roi debout tient en laisse trois troupes de captifs, dont voici les 
3ndes au-dessus du premier groupe : 

«Disent les chefs des peuples, captifs de Sa Majesté : tu es le grand vaillant, ô Roi 
aqueur, grand soleil de l'Egypte, ton glaive est très puissant sur la colline de fer, ^ tu es 
outable comme Set. Accorde-nous les souffles pour que nous respirions; c'est la vie pour 
x qui sont dans tes bras.» 

Au-dessus du second et du troisième groupe : 

«Disent les misérables de Taanauna,<^ les souffles! les souffles! ô souverain bon, très 



1) Denkm,, pi. 159; Champ., Nat,, p. 184 et 873. 

2) Denkm., pi. 162—164. — Champ., Not., p. 589. 

3) Champ., Not., p. 880. 

4) Champ., Mon., pi. 332. 



142 Textes historiques dIpsamboul. 

vaillant comme Mentu de Thèbes! — Disent les misérables de Pureata : accorde -nous 
souffles à nos narines, ô roi fils d'Âmmon. »* 

Cest à Abydos que le triomphe de Ramsès à la suite de la longue guerre avec 
Khétas paraît avoir reçu le plus grand développement. On y trouve une longue liste 
peuples et des tributs du Nord, formant le pendant du triomphe représenté à Beit-Oualy snr 
les peuples du Sud. Mariette a relevé tous les fragments de ce magnifique temple À 
déplorablement mutilé de nos jours; le triomphe d 'Abydos a, comme Ta fait remarquer 
MARIETTE; un caractère tout difi'érent de ceux des époques ultérieures. Des soldats de toutes 
armes font partie du cortège «comme à Medinet-Abou et à Deir el-Bahari, Télément mili- 
taire s'y joint à l'élément sacerdotal;^» et, détail curieux, le char de guerre attelé des chevaux 
favoris du roi fait partie du cortège, suivant la promesse solennelle faite par le roi et rap- 
pelée dans le Poème de Pentaour « ce sont ceux que j'ai trouvés sous ma main, quand je 
serai dans mon palais, etc.» 

A Abydos, nous trouvons aussi des détails sur la divinisation de Ramsès, déjà cons- 
tatée à Ipsamboul. Une inscription dédicatoire^ mentionne l'édification dans le sanctuaire 
d'une statue du roi, avec l'indication des rites et des ofi'randes qui devaient lui être faites, 
ainsi que la consécration des prisonniers comme esclaves du «domaine des divines ofi'randes». 
Mais l'étude de ces documents nous entraînerait trop loin du sujet primitif de ce travail, 
qui a eu surtout pour but de donner des textes rectifiés de quelques épisodes intéressants 

de l'histoire de Ramsès. 

Paul Guieysse. 



Note complémentaire. — Plusieurs villes ennemies tombèrent au pouvoir de Ramsès dans la cam- 
pagne de Tan 8; leurs noms très mutilés pour la plupart ont été publiés par Lepsius (Denkm., pi. 156) et 
par Champollion (Not., p. 871); mais le siège de Tune d'elles dont le nom n'est pas complet, probablement 
Tapour, a été l'objet d'une représentation spéciale dans la salle hypostyle du Ramesseum (Denkm,, pi. 166 
et Champ., pi. 331). Le roi, sur son char, lance des flèches sur une armée en déroute; deux de ses fils, 
Sha-em-uas et Mentu, combattent à pied à ses côtés, pendant que quatre autres, Amon-em-ua, Séti, Héri^ 
amon et Setep-en-ra, dirigent l'assaut contre la place, sur les murs de laquelle les échelles sont dressées. 

A droite de la ville on lit la légende suivante : 

« Disent les misérables de Khéta en invoquant le dieu bon : Accorde-nous les souffles 

que tu donnes, ô souverain excellent, car nous sommes sous tes sandales, terrifiés par toi. Il bouleverse 
le pays de Khéta; son misérable chef est à tes ordres. Nous sommes comme les poulains des chevaux 
(mis en pièce?) par un lion furieux.» 

L'inscription de gauche a, en outre des sources indiquées précédemment, été copiée et publiée par 
Bbugsch (Mon,, pi. 64) : c Le dieu bon, fort contre les peuples, cœur cuirassé dans la mêlée, ferme sur son 
coursier, gracieux sur son char! Il prend son arc, lance des flèches, déployant sa force sûrement, sans se 

fatiguer. Il saisit sa bonne cuirasse pour .... dans la mêlée. Il se joue (fi V£^ l|) du misérable Khéta, 

l'abat, l'anéantit comme la paille au souffle du vent. Il (le Khéta) quitte sa ville par crainte de lui (da 
roi). Il lui impose ses volontés chaque jour; il s'empare de ses membres comme la flamme. Taureau com- 
battant pour ses frontières, s'emparant de ceux qui s'arrêtent, il lui fait sentir la force de sa main, sans 
le quitter. C'est un ouragan pour les peuples, un grand rugissement sortant des nuées pour s'emparer de 

leurs villes et faire de leurs demeures des tombeaux l i^-"^ >^i|. Sa flèche est derrière eux comme 

\ \\\^jy\/ 

Sekhet; il s'empare de leurs souffles et (?) les pervers de ce misérable pays de Khéta, 



2) Mariette, Abydos II, p. 15, et pi. 1 — 10. 

3) /(£., p. 12, pi. 3. 



ZU DER SOGENANNTEN SAITISCHEN FORMEL. 143 

ai sont parmi les ennemis du roi de la Haute- et Basse-Egypte Ra-user-ma, etc.» La lacune de la tra- 
fic ç»q. i 



action répond aux groupes Jj ^ 4= V^K ' ^'^P^^® Lepsius et -«^ ^ 1 ^ K* 

'après Brugsch. Sur une des parois de la salle hypostyle, Champollion a encore copié une inscription de 
ept lignes verticales mutilées par le haut {^oZ., p. 888), qu*a également publiée Bbuosch {Mon,, pi. 54). 
(6 texte fait allusion à une attaque de place forte par Ramsès, mais se répète, comme si le graveur n'avait 
a d'antre but que de reproduire les phrases de son texte pour remplir la place qu'il avait à décorer. 

cLe roi Ra-user-ma etc. donnant la vie royale lui-même, dit : Mon amour est en Ra, ma louange 
Bt pour mon père Tum, qui rajeunit mon souffle en vie et en santé. (S'était arrêtée) Sa Majesté, étant le 
lixième jour?) de l'arrivée, pour attaquer la ville des Rhétas où se trouve la statue de Sa Majesté. Sa 
Ujesté fit (avancer) ses soldats et sa cavalerie; elle était en avant de ses soldats et de sa cavalerie (pour 
ambattre) les vils Rhétas, qui étaient dans le territoire de la ville de Tunep, dans le pays de Naharina. 

i Majesté fit prendre sa cuirasse le roi se tenait prêt à combattre la ville de ces misérables 

Jiétas, à la têt« de ses soldats et de sa (cavalerie) sa cuirasse. Le roi envoya prendre sa 

lirasse et la fît placer sur lui les Khétas qui étaient dans le territoire de Tunep dans le 

lys de Naharina. Fut sa cuirasse sur lui.» 



ZU DER SOGENANNTEN SAITISCHEN FORMEL. 

Von 

A. WlEDEMANN. 

Der persônlich gereizte Ton des Aufsatzes von H. Piehl im letzten Hefte dieser Zeit- 
tirift und die Form, welche ihm der Verfasser gegeben bat, wtlrden mich nach Massgabe 
s Beispieles anderer Facbgenossen den Bemerknngen des Verfassers gegentlber scbweigen 
jsen, wenn nicbt einige seiner sacblicben Bemerkungen mir eine Ëntgegnung zu fordem 
bienen. Unter diesen Umstanden gedenke icb im Folgenden auf einige Punkte der Arbeit, 
sonders auf die die sogenannte Saitenformel betreflFenden Theile insoweit einzugehen, als 
3 ErOrterung der in Betracbt kommenden Fragen ein allgemeineres Interesse beanspruchen 

dtirfen scheint. 

H. Piehl bat sicb dadureb verletzt gefliblt, dass icb zwei Inscbriften, welcbe er selbst 
erst berausgegeben batte, aucb meinerseits edirte. Bisber pflegte man Republicationen von 
îxten in der Aegyptologie nicbt von diesem Standpunkte ans aufzufassen; im Gegentbeil 
glt man, und dieser Gedanke ist scbon vor Jabren von Chabas (AegypL Zeitschr. 1873, 

135 {.) ausgefllbrt worden, dieselben fUr sebr ntitzlicb, da sicb ein spaterer Gelebrter auf 
•und zweier von einander unabbangiger Copien die wabren Lesarten des Originales mit weit 
Ssserer Sicberbeit zu recoustruiren vermocbte, als dies an der Hand nur einer Abschrift, 
er deren Zuverlâssigkeit sicb ein Urtbeil zu bilden nur scbwer mi^glicb war, gescbeben 
•nnte. Wenn H. Piehl bier anderer Ansicbt ist, so bedauere icb, ibn unabsicbtlicb verletzt 

haben, muss es dann aber um so auffallender finden, dass unter allen Aegyptologen gerade 

derjenige ist, welcber verbâltnissmassig am bâufigsten scbon edirte Texte, freilicb meist 
ne Nennung des ersteu Herausgebers, von neuem publîcirt, z. B. Piehl, Rec. I, p. 201 
= NiEBUHR, Reisebeschreilmng nach Arabien, I, pi. 11 A, wo sicb als Fundort des Sttickes 
bribis vermerkt iSndet. Ein analoges Monument desselben Mannes befindet sicb im Louvre, 
bl. PiERRET, Rec, d/Inscr. du Louvre, II, p. 88); IL p. 71 flF. (= Mariette, Mon. div., 

Recueil, VIII. 19 



144 ZU DER SOGENANNTEN SAITISCHEN FORMEL. 

pi. 57; DE RouGÉ, Inscr. I, pi. 41 — 42); p. 129 {= Pistolesi, Il Vaticano deacriito, IV, pi. 63; 
Champ. Not. II, p. 700 sq.; cf. Eosellini, Mon. si, III, 1 Taf. zu p. 125, Nr. 6, cf. p. 16*3 
sq.); IV, p. 119 (= Pierret, Rec. d'Inscr. du Louvre, II, p. 63); Aegypt. Zeitschr. 1884, 
p. 37 ff. (= Mariette, Abydos, II, pi. 54 f.). 

Eine Republication von Inschriften kann nur in dem Falle als ttberflitssig gelten, dass 
die erste Edition das Original diplomatisch treu wiedergiebt und die zweite nichts mehr zu 
verbessern findet. Dies ist bei den in Rede stehenden Texten nicht der Fall. Zwar behauptet 
der Verfasser, dass es en aticun point gelungen wUre die Texte besser zu geben als es durch 
ibn geschehen sei, allein unmittelbar darauf fbbrt er nicht weniger als zebn Zeichen in den 
nicht ganz neun Druckzeilen, welche die Texte einnehmen, auf, in denen seine Edition von 
der meinen abweiche, beztiglich seine, wie er selbst eingesteht, fehlerhaft sei. Dabei thut 
er sich freilich an einer Stelle Unrecht. Das Zeichen ha-t wird in der That, wie seine und 
meine Publication angeben, in der ersten Inschrift geschrieben, dagegen lautet es in der 
zweiten, wie ich und nicht er angeben ^^^, — MitUnrecht greift er dagegen die Wiedergabe 

h h h I M 

des Namens der Gôttin Se/et an dieser Stelle durch ^ an. Man schreibt deuselben zwar 
vielfach mit y, allein unser Sarcophag giebt ein Zeichen, welches dem i viel nâher steht 
als dem y. Es ist dasselbe Zeichen, mit welchem er am Anfange Ijà geschrieben hatte, nur 
dass bei Sey,et die Horizontallinien innerhalb der Trager bis ganz oben gezogen sind, wâhrend 
dieselben bei Jâ nicht horizontal, sondem schr^ verlaufen und etwas unter der H6he anf- 
hôren; ausserdem fehlt bei lia der lange Sttitzstab, den das Zeichen sonst zu haben pflegt. 
Demnach giebt $ die Originalzeichnung weit besser wieder, als es dies y thun kônnte. Un- 
verstHndlich ist mir die unmittelbar vorhergehende Bemerkung, dass der Titel yorp ha-t mit 
y geschrieben werden mtisse (Pibhl, Rec. II, 30 schreibt freilich y) und der Verweis auf 
Brugsch {Dict. géogr. p. 1288). Brugsch giebt an der angeftthrten Stelle, an welcher er den 
zweiten Vaticansarcophag citirt, das Zeichen, welches in seiner Grammatik Nr. 425 tragt. 
und nicht y; das Original hat an dieser Stelle ein Zeichen, welches auf den ersten Blick 
dem fltr Se/.et verwendeten sehr ahnlich sieht; wâhrend aber bei letzterem die beiden senk- 
rechten Trager parallel laufen, zeigen sie bei ersterem die fUr das Zeichen ë charakteristische 
VerjUngung nach oben (von sieben auf vier Millimeter), so dass hier sicher dièses Zeichen 
gemeint ist. Wenn ich hier tiberhaupt dieser Schreibungen gedenke, so geschieht dies nur um 
zu zeigen, wie wenig genau die Copien des H. Piehl nach dieser Richtung hin sind und wie 
wenig er zu dem hier angeschlagenen Tone berechtigt ist. Thatsâchlich ist es, so lange man 
sich agyptischer Typen zur Publication der Texte bedient, tiberhaupt unm^glich, die zahl- 
losen kleinen Varianten in der langen Reihe von ineinander tibergehenden Zeichen wieder- 
zugeben, man muss sich mit mftglichst âhnlichen Formen begntigen. Wirkliche Genauigkeit 
lasst sich auf typographischem Wege hier selbstverstândlich nicht erreichen. Dass es mir 
m<)glich war bei der Edition der Inschriften einen genaueren Text zu liefem, lag daran, 
dass ich nicht nur nach einer Copie, sondem nach einer solchen und nach Papierabdrticken 
arbeiten konnte, welche die Zeichenvarianten genau wiedergeben. Wie leicht sich in eine 
Copie Fehler cinschleichen kônnen, weiss jeder Aegyptologe und wird ans solchen keinen 
schweren Vorwurf erheben wollen. Weit schwerer wiegt es, wenn man willktirlich, entgegen 
der eigenen Copie, auf Grund einer Variante das Original jindert ohne dies anzudeuten, wie 
dies H. Piehl scinem eigenen Gestandniss zufolge bei dem Schlussworte der einen Formel 



ZU DER SOGENANNTEN SAITISCHEN FORMEL. 145 



gethan bat. Ein solcbes Hereintragen personlicher Ânsichten in die Inschriften miiss der 
Willkttr Thttr und Thor ôfifnen und dem Vertrauen in die correcte Wiedergabe des Urtextes 
— und auf eine solche kommt es hier einzig und allein an, nicht darauf ob eine correction 
semble de mise — scbweren Abbrucb tbun. * 

Auf ebensowenig Zustimmung wie zu solcben Grundsatzen wird der Verfasser recbnen 
kbnnen, wenn er bebauptet, SpracbgefUge und Logik seien von einander unabbângige, ja 
sehr oft diamétral entgegengesetzte Dinge. Insoweit bat er ja Recbt, dass es unmOglich ist, 
mit Hilfe der Logik allein Texte zu tlbersetzen, ebensowenig gentlgt aber dazu die Grammatik 
allein, sondem beide mtissen, besonders bei einer Sprache, deren Formen grammatikalisch 
und lexicograpbiscb so vieldeutig sind, wie die âgyptischen, Hand in Hand geben. Ergiebt 
eine grammatikalisch noch so correcte Uebersetzung einen unlogiscben Sinn, so sind nur drei 
Môglicbkeiten vorbanden : entweder der Verfertiger des Urtextes war nicht bei Sinnen^ und 
das wird man doch nur in den seltensten Fâllen annebmen wollen, oder der Text ist fehler- 
baft ttberliefert, was auch nicht ohne weiteres wird bebauptet werden kënnen, oder endlicb, 
der Uebersetzer bat grammatische Formen und Worte an und ftlr sich zwar richtig erklârt, 
aber nicht beachtet dass die betreffenden Bedeutungen in diesem Zusammenhange nicht passen. 
Dieser letztere Fall wird der gewôhnlichste sein, er tritt besonders bei der Wiedergabe âgyp- 
tischer religiCser Texte sehr hâufig uns entgegen und beweist dann die Unmôglicbkeit des 
Textinhaltes die Unrichtigkeit der Wiedergabe des Originales. Bis zu einem gewissen Grade 
ist dies auch bei der Wiedergabe der sogenannten SaitenformeP durch H. Piehl der Fall. 

Nach demselben ware die Formel eine Art von Beschreibung der Statuen, auf denen 
sie sich fande und besagte nur, dass in dem Naos derselben der Stadtgott des Verstorbenen 
À ni, d. h. Osiris, dargestellt werde. Letzteres ist durchaus nicht in allen Fâllen richtig. Wie 
der Verfasser selbst anfUhrt, sieht man in dem Naos einer mit der Formel bedeckten Statue 
in London Neith dargestellt, d. h. die betreflFende Formel enthielte eine Unrichtigkeit, und 
eine andere Statue im Louvre — dasselbe ist bei einer Statue der ehemaligen Sammlung 
PosNO (publ. Revillout, Rev. égypt II, p. 62 sqq.) und der von Kircher {Interpr. obelisci 
p. 140 — 141) edirten der Fall — besitzt gar keinen Naos, d. h. die Formel sagte eine Un- 
wahrheit. Wenn der Verfasser meint, man habe wohl ursprUnglich solche Statuen mit einem 
Naos mit Osiris verseben wollen, dièse Absicht aber spater zuweilen vergessen, so ist es nicht 
klar, warum sich dann auf diesen monolithen Statuen die betreflFende Inschrift findet, da man 



1) Ziir Uebersetzung der ersten Sarcophagformel bemerke icb nur, dass selbstverstandlich hier ©' 

adverbial — vgl. z. B. >s_D^,a d in dem Texte Rec IV, p. 69 — aufgefasst ist und die Uebersetzung 

«er steht» nur den Sinn wiedergeben soll. Dagegen ist hervorzuheben, dass trotz H. Pibhl's Behauptung 

y ri ^i^ ^^ N >o niemals «grammaticalement» mit «ton âme ne sera pas anéantie» libersetzt werden 

kann, da ^^ nicht die Seele bedeutet, dièse vielmehr <^^ geschrieben wird. Ebensowenig heisst nen 

sek-f «l'immobile», da êek die Grundbedeutung «zerstcJreu» und nicht «sich bewegen» hat. (Die Neben- 
bedeiitungen: fortziehen vom Schiffe, flihren, leiten, vgl. Bbuqsch, Dict. IV, p. 1323 sqq., kOnnen hier nicht 
in Betracht kommen.) 

2) Zur Litteratur dereelben ist nachzutragen, dass ich bereits in meiner Geêchiehte Aegypteru, 1880, S. 67 

auf dieselbe eingegangen bin, was H. Piehl unbekannt geblieben zu sein scheint. Weiter war zu erwShnen 

die ganz abweichende Auffassung der Formel durch Bbuosch, Diet. V, p. 88, dem sich auch Revillout, 

Rev. égypt, I, p. 184 sq.; II, p. 63 angeschlossen hat. Bbcgsch erwahnt dabei ausdrlicklich des ersten Pikhl- 

schen Aufsatzes. 

19* 



146 ZU DER SOGENANNTEN SAITISCHEN FORMEL. 

doch iiicht zuerst die Inschrift eingegraben und dann die Statue gefertigt haben wird Ausser- 
dem ist nicht einzusehen, wozu eine solche Beschreibung tiberhaupt dienen sollte. Jeder 
Aegypter wusste, welcher Gk)tt im Naos dargestellt war, und wenn er es nicht gewusst bâtte^ 
so konnte man docli nicht verlangen, dass er die Statue, welche, wie der Verfasser ganz 
richtig bemerkt, an eine Mauer angelehnt gestanden haben wird, unidrehte um dies zu er- 
fahren. Ein Analogon zu einer solchen Sitte ist mir wenigstens ans dem agyptischen Alter- 
thume nicht bekannt. 

Aus diesen und âhnlichcn logischen Grtinden mtisste die besprochene Uebersetzung ftir 
fraglich gelten, selbst wenn sie grammatikalisch und lexicographisch auf Grund des jetzigen 
Standes der Wissenschaft die allein mogliche ware. Dies ist jedoch nicht der Fall. Gleich 
die Wiedergabe des ersten Wortes des Textes ]_' giebt zu Bedenken Anlass. H. Piehl bat 
dies mit «Gott der Stadt» wiedergegeben. Dass dies, oder besser der cheimische Gott» (vgl. 
fUr die Form auch ërman^ Aegypt. Zeitschr,, 1881, S. 47 f.), die Grundbedeutung des Wortes 
ist, ist richtig und nie bezweifelt worden;^ Na ville hat nur nachzuweisen gesucht, dass 
hierfttr ira Allgemeinen der Nebensinn cSchutzgott, Lar» einzusetzen ware, ohne dass mir die 
Ëxistenz von Laren in der agyptischen Religion einstweilen sichergestellt crschiene. Das, 
worum es sich hier handelt, ist die Wiedergabe der Gruppe in unserer Formel, und hier 
hat Na VILLE meiner Ueberzeugung nach mit vollem Rechte die Bedeutung cEbenbild» ein- 
gefiihrt und die spateren Einwttrfe des Verfasscrs dagegen crscheinen nicht tiberzeugend. Die 
Unmôglichkeit der Wiedergabe cStadtgott» an unserer Stelle wird bewiesen durch eine Sta- 
tue im Louvre, welche die Inschrift |^^A^^^^ N. ohne jede weitcre Formel tragt.-^ Die be- 
treflfende Statue stellt aber nicht den Stadtgott des genannten Mannes dar, sondem diesen 
selbst. Der Verfasser sucht dièse EigenthUmlichkeit dadurch zu crklaren, djiss er meint, der 
Fertiger des Textes habe wohl die zweite Zeile der Formel aufznzeichnen vergessen — es 
ist dies bereits das dritte unter den etwa zwanzig die Formel tragenden Monumenten, welehes 
der Verfasser um seiner Deutung willen ftlr fehlerhaft erklaren muss — allein dièse Anuahnie 
ist um so zweifelhafter als der Verfertiger auf dem Rtickenpfosten des Monumentes reichlich 
Raum ftir die Formel besass, diesen Raum aber ftir die Wiederholung des Namens des In- 



1) Als Variante giebt hierftir die Statue des Psemtek-seneb ij^ und setzt dabci unter die Stiin- 
darte aclit Punkte, welche sich mit Hilfe der agyptischen Typen nicht wiedcrgeben lasscn. Vielleicht sollten 
dieselben spâter zu verbunden werden, wie ich dies in meiner Abschrift und wie es scheint H. Piehl 
in der seinen gethan hat, so dass die Gruppe ahnlich ausgesehen hatte wie auf eiuem Statuenfragment mit 
der gleichen Formel in Nîmes, auf welchem der Anfang | ^^v '^^^^sa lautet. Jedenfalls zeigt mein sehr 
genau ausgefallener Papierabdruck dièse Verbindung nicht und muss ich es daher bezweifeln, dass man 
konne «affirmer hautement que le monument porte très-ilistinctement I >^ ». 

2) Es war daher die triumphirende Anflihning von Maspebo, Atti des Florentiner Congreas, I, p. 54, der 
die Gruppe auf einer Stèle, nicht in unserer Foi-mel, mit «dieu de sa ville» wiedergiebt, ebenso iiberfliissig 
wie der Versuch denselben eines Plagiâtes an Pieul zu beschuldigen. Letzteres um so mehr, als Revillout 
{Bev, éffypi. I, p. 185) bereits auf eine jihnliche Réclamation des H. Piehl diesen darauf aufmerksam ge- 
macht hatte, dass eine âhnliche Bedeutung (dieu de son pays) in anderem Zusammenhange bereits von de 
RouGÉ {Rev, arch. 1851, p. 46, cf. 49) der Gruppe gegeben worden sei. 

3) Da dieser Text seiner Auffassung vollkommen widersprach, so hatte Piehl zuerst {Aegypt. ZeiUchr., 
1880, p. 67) versucht, die Richtigkeit seiner Publication durch Pierbet in Frage zu stellen, musste sie jedoch 
spîiter, p. 69, anerkennen. 



ZU DER SOGENANNTEN SAITISCHEN FORMEL. 147 

abere des Monumentes verwendete. In diesem Texte passt ftlr | nur die von Na ville 
ervorgehobene Bedeutnng «Ebenbild, Statue». Das betreffende Denkmal ist aber auch sonst 
m Interesse. Einmal stammt es niebt wie anscheinend die meisten Ubrigen â.hnlichen StUcke 
18 Sais, ' sondera aus Abydos, und nennt uns ein Mitglied einer aucb sonst bekaunten Priester- 
milie. Dann aber datirt es — wie auch der Louvre-Catalog von de Rouge (Rez-de-Chaussée, 
36) angiebt — aus der Zeit Ranises II. und beweist damit, dass die Bezeichnuug uuserer 
)rmel als einer Saitischeu Formel mindestens incon-ect ist. 

Fraglich erscheint weiter die Richtigkeit der Wiedergabe des Wortes w^ durch Naos 
Hher gab es H. Piehl, Aeg, ZeitscJir. 1879, p. 147 mit «garde» wieder; 1880 j). 68 um- 
hrieb er es nur mit ha). Die Stelle, von der der Verfasser dabei ausorebt, flndet sich auf 
-m • Naophorus im Vatican ^ und lautet: ^ (I^SnS <^S T i V^l ^ 

In dera ei*sten Tbeile dieser 




ÎW^iii'^^=^ î ES^'==^î'D'^ïl- 





nrufnng wird auf die naophore Statue selbst angespielt und gesagt, der Todte lege seine Arme 
nter Osiris, indem er schtitze dessen Naos. Als Bezeicbnung flir den Naos ist dabei das Wort 
gewâhlt,^ welches sich in diesem Sinne unter anderen bei Brugsch {Wb. S. 1019) und Birch 
Oict, V, p. 405) angeflihrt findet, und nicht das Wort ia, wie man nach den Auseinander- 
^tzungen des Verfassers erwarten sollte. Das Wort ka aber, welches dabei auftritt, ist in 
Jchem Znsammenhange nur pronominelles Sul)stantiv, und kc>nnen aus seiner Verwendung 
îine weitergehenden Schlttsse gezogen werden. — Schwieriger als die Erkliiruug dièses Theiles 
5S Textes ist die des zweiten, welcher nach Brugsch (Gesch. Aeg.j p. 751; ihm folgte Le 
wgeRenouF; Kec, of the Past, X, p. 53, und ahnlich fasste auch deRougé, Rev, arch,, 1. Série, 
m, 1, p. 41 sq. die Stelle) wiederzugeben ist: «Thue ihm ailes Gute, gleichwie er es gethan, 
ïr Schirmer deines Schreines in Ewigkcit». Die Frage ist, was unter diesem ha cSchreiu, 
108, shrine» der Uebersetzer zu verstehen ist. H. Piehl sieht darin eine Bezeicbnung des 
aos, den der Todte in den Handen hiilt, allein da dieser eben als hat' bezeichnet wurde, 
t dieser Namenswechsel von voruehcrein auffallend. Derselbe wird noch zweifelhafter da- 
irch, dass das Wort w in der Bedeutung Naos in diesem Sinne gar nicht sicher steht. 
ie Lexica geben das Wort \j/ ^^ [ û "^ «grosser Raum, Saal (Brugsch), court, dwelling» 

iiRCH, cf. ^W ^ cavern, Birch, Proc, Soc. Bibl, Arch,, 6. Mai 1884, p. 186), wovon 

an sehr wohl die Bedeutung Naos im Sinne von Tempel, aber nicht von tragbarer Kapelle 
leiten kônnte. Als Beweis ftlr seine Auffassung flihrt der Verfasser an, dass auf einer 
atue im Louvre A 94 (publ. Pierret, liée. (ïlmcr, du Louvre j II, p. 51 sq.) deren 
haber unter anderem den Titel ë )2(Q]n( i '^^z:^ flihre, was Vorsteher der Nao§ 

1er Tempel bedeute. Allein das hier auftretende Ideogramm ist nicht identisch mit dem 
îichen U des Naophorus und sieht eiuem Naos durchaus unahnlich, eben so gut kônnte 
eine Variante von ^1^ «Speicher» sein. Jedeufalls bedarf dieser Titel selbst erst einer 
•klHrung, kann aber nicht zum Beweis eines neuen Sinnwerthes ftlr ein Wort Ver- 



1) Dies thun auch die beiden von Mariette, {Mon. div.) edirtcn Texte nicht, dieselben wurden (28 b) 
im Ptah-Tempel in Memphis und (77 h) bei Saqqarah gefunden. Auch die bereits erwiihnte Statue der 
mmlung Posxo scheint ihrer Widinung zufolgc aus Memphis zu stammen, wo Osiris nicht «Stadtgott» war. 

2) Publ. ViscoNTi Museo Pic Clémentine VII, pi. 7, A. leh benutze ausserdem einen Papierabdnick. 

3) Das Zeichon, mit welehem das Wort auf dem Original geschrieben wird, steht etwa in der Mitte 

ischen den Typen Y, | und è. 



f 

Hal 



148 ZU DER SOGENANNTEN SAITISCHEN FORMEL. 

wendung finden. Viel wahrscheinlicher ist es, dass das "w des Naophorus im Sinne von 
\ [in ^ aufzufassen ist und von dem Todten gesagt wird, er sei der Schtttzer der 
allé, des Tempels des Osiris gewesen (û , ein dem hier verwendeten Determinativ sehr âhn- 
licbes Zeichen, dient auch als Ideogramm fiir Kapelle. Vgl. Brugsch, Aegypt Zeitschr, 1870, 
p. 160). In diesem Sinne hat auch Revillout {Rev. égypL I, p. 78) die Stelle gefasst, er 
sieht in ihr eine Anspielung auf den Schutz, den der Todte dem Grabe des Osiris habe an- 
gedeihen lassen. So ist denn die Wiedergabe von "W mit Naos im Sinne von tragbarer 
Kapelle in diesem Texte durchaus fraglich, und ist das Zeugniss dieser Inschrift nach keiner 
Richtung bin «parfaitement concluant». Demnacb darf aucb der Sinn Naos nicbt ohne weiteres 
in die sogenannte Saitenformel eingefllbrt werden, wo vielmebr "w, wie mir jetzt die Oftere 
auftretende Variante \|/ ® zu fordern scheint, in seiner gewôhnlicben Bedeutung als <Schutz> 
aufzufassen sein wird. 

Noch fraglicber als die Wiedergabe dièses Wortes erscbeint die von dem Verfasser 
fllr >^-^ gewâhlte. Er hait dies flir die bekannte Prâposition, tibersetzt es durcb «mit» im 
Sinne von «enthaltend» (le naos avec son image) und bemerkt, es entsprâcbe hâufig dem 
Sinne nach 8 . Allein *eo^ bedeutet urspriinglich nicht «mit», sondem «angesichts» und 
von dieser Grundbedeutung ist seine temporale ebenso wie seine prâpositionelle Verwendung 
ausgegangen. Fast in allen Fallen, in denen sich das Wort findet, lâsst sich dièse Grund- 
bedeutung ' noch zur Anwendung bringen. Wo es den tibertragenen Sinn von «mit» zu erhalten 
scheint, bewahrt es stets den Nebensiun «angesichts, vor». Wenn es heisst j^K-^^'Ca^j 
«er sprach mit Ra», so bedeutet dies «angesichts, vor Ra»; dem x entspricht es hier 

thun wUrde, obwohl man auch dièse zuweilen 
durch «mit» wiedergeben kônnte. Auch an den von dem Verfasser beigebrachten Todten- 
buchstellen ist eine Wiedergabe durch «mit» durchaus nicht erforderlich, die durch «ange- 
sichts, vor» giebt den Sinn und ausserdera die altiigyptische Auffassung vbllig wieder. Aber 
selbst wenn man den Sinn «mit» als feststehend annehmen wollte, so ist es noch ein grosser 
Unterschied, ob man «mit» im Sinne von «in Begleituug von» oder in dem von «enthaltend» 
anwendet. Dieser letztere Sinn, den H. Piehl eingefllhil; hat,^ findet sich meines Wissens 
fllr >^-^ in den agyptischen Texten niemals, er widerapricht der Grundbedeutung der Prâ- 
position, welche man bei der Uebersetzung solcher Texte nie aus dem Auge verlieren darf, 
und ist um so unwahrscheinlicher, als der Aegypter fllr «mit» im Sinne von «enthalteiid> 
eine besondere Prâposition (cf. Brucsch, Grammatik, §. 253) besitzt. Unter diesen Um- 

stiinden wird das Wort an uuserer Stelle auch fenierhin als Temporalpartikel aufzufassen sein. 

Weiter ist zu beanstanden die Wiedergabe von — lu.^^ ^ durch «dont le cœur ne 

1) In Folge dieser Grundbedeutung werden die mit >^.»^ eingeleiteten Sâtze in syntaktischen Con- 

«tructionen wie ein Wort behandelt und wird das Verbnm in ihnen im Allgemeinen als ein als Substandv 
gebrauchter Infinitiv anzusehen sein, auch in den Fallen, in welchen demselben ein Suffix angebangt worden 

ist. So wiire der Satz «die GiJtter lieben scineu Geruch» >^-»^ (J [ I ^ ^^ wOrtlich zu fassen 



t. Beispiele hiefUr 



als «angesicht« seines Kommens ans Punt», d. h. wenn er kommt. Ôeispiele nièîUr bieten die Texte in grosser 
Zabi. Genauer gedenke ich auf diesc und andere sich daran anschliessende Fragen in einer seit langerer 

Zeit vorbereiteten monographischen Behandlung der Prâposition K^^^ und ihrer Verwendung eînzngehen. 

2) Auf p. so gibt er als Bedeutung «avec, à côté de», aber das Osirisbild ist hier nicbt neben, 
sondem in dem Naos dargestellt. 



ZU DER SOGENANNTEN SAITISCHEN FORMEL. 149 

bouge pas». Wohl hat ye^ef^ wenn auch selten, den Sinn einer Bewegung (weghringen, nach 
einer andern Richtung bringen, u. s. f. vgl. Brugsch, Dici. III, p. 1134 flF., VI, 971 f.), aber 
im Todtenbuche ist seine gew5hnliche Bedeuiung die von «abwehren» und speciell das xe«e/ 
ûè, beztlglich yjisef I^ati spielt in demselben, besonders im Cap. 30 eine so bedeutende Rolle, 
dafis es ohne die triftigsten Grtlnde niebt zulUssig ist, in einem religi5sen Texte dieser allen 
Âegyptern gelânfigen Redensart einen anderen Sinn unterzulegen, dessen Verwendung bereits 
im Alterthnme nur MissverstUndnisse batte erzeugen k5nnen. Solche triftige Griinde liegen 
aber hier nicht vor, denn der Hinweis auf einen Parallelismus, in dem dièse Pbrase zu ^JU. 
i ^^^Li.^ stande, was mit «dont les jambes ne marchent pas» wiedergegeben wird, ge- 
ntlgt hieftlr nicht. Einmal ist dieser Parallelismus eine aprioristische Hypothèse, dann aber 
bedeutet h durchaus nicht nur «ausstrecken» und davon abgeleitet «durchlaufen, reisen», 
wie der Verfasser behaupt^t. Neben anderen Bedeutungen hat es auch die von «bear, carry» 
(BiRCH, V, p. 531) und kommt nach Brugsch als Variante von 35^^^ ^— o «forttragen, 
tragen, Trâger» vor. Dass dies letztere Wort tragen in der Bedeutung von halteu bezeichnet, 
wie dies schon de Rougé {Athen. franc, 1855, p. 960) hervorhob (z. B. in fa-sert, der Wedel- 
halter, nicht der WedelforttrHger *) ist bekannt und in diesem Sinne glaube ich das Wort 
in diesem und âhnlichen Texten auffassen zu mtlssen. Und dies um so mehr, als neben dem 

ê 

nicht abgewehrt Werden des Herzens die Môglichkeit der Bewegung, besonders die des 
Schreitens, in den religiôsen Texten als ein Hauptwunsch des Todten auftritt. 

Wort fllr Wort wttrde demnach auf Grund vorstehender Ausftihrungen die Formel wieder- 
zogeben sein: «Bildniss des .... Es wird gegeben (nattirlich ist hier ihm, dem Todten, zu 
ergS,nzen, da dieser das einzige Subject ist, auf welches sich die ganze Formel bezieht) sein 
Schutz angcsichts des «sein ka (ist) vor ihm», nicht werden gehalten seine Beine, nicht wird 
abgewehrt sein Herz, des Àni nâmlich», und glaube ich nicht, dass sich gegen die Môglich- 
keit dieser Wiedergabe, von welcher meine frtihere Uebersetzung eine freiere Umschreibung 
war, begrttndete Einwânde werden erheben lassen. Ich halte demnach an derselben um so 
mehr fest, als ich hofFe, durch obige Nachweise gezeigt zu haben, wie zahlreiche Punkte der 
Auffassung des H. Piehl beanstandet werden mtissen und wie wenig begrtindet seine Ein- 
wûrfe gegen die meine sind. Wenn er zum Schluss seiner Ausftihrungen als Beweis fUr sich 
und gegen mich die Formelfassung auf einem Monument zu Bulaq anfUhrt, welches sich 
nach meiner Auffassung nicht wiedergeben lasse, so tliuscht ér sich ttber den Wert dièses 
Denkmales. Zwar muss ich auf diesem Monumente, um es deuten zu konnen, einen durch 
Wegfall einiger Zeichen entstandenen Fehler annehmen — es ist dies das einzige Denkmal, bei 
dem mir dies nôthig erscheint — allein H. Piehl muss hier — wie schon auf mehreren obeu 
erwahnten Exemplaren — dasselbe thuu, denn wenn selbst das Wort w^ in der Bedeutung 
«Naos» sicherstande, dann mtisste es mit G und nicht, wie auf dem Bulaqer Monument und 
auch sonst, mit ® determinirt werden. Mit diesen Bemcrkungen kônnte ich noch lange fort- 
fahren, kî)nnte darauf hinweisen, dass es mehr als auffallend wâre, wenn sich in der That 
in der Formel das Personalsuffix *eo^ die ersten beiden Maie auf den Stadtgott, das dritte 
Mal auf den Todten und die beiden letzten Maie wieder auf den Gott bezoge, wodurch 



1) Von der Gnindbedeutung chalten» ist auch die Bedeutung von h als «Rest» bei der Subtrac- 
tion (vgl. Brugsch, Dict. VII, p. 1394 f.) abzuleiten; es ist das, was man behalt, nicht das, was man forttragt. 



150 ZU DER SOGENANNTEN SAITISCHEN FORMEL. 

(1er Ausdruck im h<5chsten Grade unklar wttrde (tbatsàchlich bezieht sich das Suffis imiiM 
auf ein imd dieselbe Person, den Todten) und auderes niehr. AUein ich fllrehte schou 
die Grenzen, welche dem Umfange einer Entgegnung gesteckt siud, tlTbersehritten zu habi 
und behalte mir vor, auf audere Bemerkungeu des Verfassers, besonders tiber die Forn 
auf dem Sarge des Àufâa au anderer Stelle zurltekzukommen. Ich hoflFe aber durch die v 
stehende Erôrterung einiger der vou H. Piehl gerade mit besonderer Sieherheit vorgebracht 
Punkte gezeigt zu haben, dass derselbe wohl daran gethan batte, die einleitenden Worte seii 
Aufsatzes zu beherzigen, die Thatsacbcn unbefangen von eigenen aprioristischcn Ansichten 
prttfen und den Ton seiner «oratio pro domo> dementsprechend einzurichten. 

Bonn, 10. Xovember 1886. A. Wiedemann. 



NOUVEL ESSAI 

DE EESTITUTION, DE TRADUCTION ET D'EXPLICATION DU TEXTE 

I)E LA 

3^ TABLETTE' DE SENKEREH. 

PAR 

A. AURÈS. 

Je me suis cru autorise à dire, dans Tun des premiers chapitres de mon Essai sur 
système métrique assf/rien,- que les indications de la 3^ tablette de Senkereh ne correspou^ 
daient pas, d'une manière exclusive, comme M. Oppert semble le croire, dans son Etaloji,^ aui 
mesures linéaires assyriennes, mais convenait, au contraire, aussi bien et mieux peut-être, au: 
mesures pondérales qu'aux mesures linéaires, puisque, en effet, une drachme contient 6 oboles,] 
comme une canne contient 6 empans, et comme un qanu contient 6 U; puisque un sicle! 
contient 2 drachmes et 12 oboles, comme une perche^ contient 2 cannes et 12 empans, et 
comme un SA contient 2 qanu et 12 U; puisque un décadrachme contient 5 sicles ou 60 oboles 
(1 sosse d'oboles), comme un décacanne contient 5 perches ou 60 empans (1 sosse d'empans), 
et comme 5 SA contiennent 60 U, (1 sosse d'U); puisqu'une mine faible contient 60 drachmes 
ou 360 oboles, comme un U-gagar contient 60 cannes ou 360 empans, et comme un demi-US 
contient 60 qani ou 360 U; puisqu'une mine forte contient 60 sicles ou 720 oboles, comme 
un stade contient 60 perches ou 720 empans, et comme un US contient 60 SA ou 720 U; et 
puisque enfin un talent contient 30 mines fortes, 180 sicles, 360 drachmes ou 21.600 oboles, 



1) En admettant que la 1*" et la 2* sont celles qui contiennent les carrés et les cubes de la série 
des nombres entiers depuis 1 jusqu'à 60. 

2) Inséré, en 1882, dans le présent Recueil, vol. III, p. 170. 

3) Etalon des mesures assyriennes fixé par les textes cunéiformes, aux pages 22 et 24. 

4) Je continue à donner à cette mesure le nom de Perche que M. Oppert s'obstine à appeler Toise, 
parce que sa longueur, qui est de plus de 3 mètres, est beaucoup plus grande que celle d'une Toise. 



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Nouvel essai, etc. 151 



omme nne parasange contient 30 stades, 180 perches, 360 cannes ou 21.600 empans, et 
omme un KAS'BU contient 30 US, 180 SA, 360 qanu ou 21.600 U. 

Quelques années après cette première publication, un membre de Tlnstitut, M. Antolne 
Iéron de Villefossb, a bien voulu déposer, en mon nom, sur le bureau de l'Académie des 
nscriptîons et Belles-Lettres, * un manuscrit, en date du 26 juin 1886, sous le titre de Nouvelle 
xplication des indications de la tablette de Senkereh, dans lequel j'ai cherché à établir que 
ette tablette, au lieu de correspondre à des mesures assyriennes proprement dites, doit 
tre rapportée, de préférence, à la circonférence et à ses divisions en degrés, minutes et 
econdes. 

Dans cette hypothèse, TU de la tablette correspond à une minute, les Sussi y repré- 
entent des secondes, le qanu et le SA sont des arcs de cercle de 6 et de 12 minutes, 5 SA 
orrespondent à 60 minutes, c'est-à-dire à un degré, l'US, égal à 60 SA, est un arc de cercle 
le 12 degrés, 5 US correspondent à 60 degrés, c'est-à-dire à l'arc sous-tendu par le rayon, 
u en d'autres termes, au 6® de la circonférence, et enfin le KAS'BU, égal à 30 US, correspond 
360 degrés, c'est-à-dire à la circonférence entière. 

Mais il est facile de reconnaître, quand on y réfléchit, que cette nouvelle solution, aussi 
onne, sans le moindre doute que les précédentes, ne l'emporte pas à proprement parler sur 
lies, parce que les indications de la tablette de Senkereh conviennent nécessairement, avec la 
lême exactitude, à toutes les quantités quelles qu'elles soient que l'on peut compter par dou- 
aines. 

Je me regarde, en conséquence, comme parfaitement autorisé à soutenir dès à présent 
[ue les chiffrés écrits sur la tablette de Senkereh ne conviennent pas plus à une quantité 
vncrUe qu'à une autre et doivent correspondre tous à des nombres purement abstraits, 
*x)mme ceux qui sont écrits sur les autres tablettes trouvées en même temps que celle-ci et 
lans le même tombeau. 

Il me semble néanmoins nécessaire de revenir ici sur ma première traduction et de la 
nodifier un peu, en me plaçant, d'une manière exclusive, à ce nouveau point de vue, parce 
[ue la nouvelle traduction que j'obtiendrai de la sorte contribuera, je l'espère, à compléter 
a démonstration de ma thèse, et m'aidera ainsi puissamment à la faire accepter enfin par 
ous ceux qu'une semblable étude peut intéresser. 

Voici d'abord, d'une manière incontestable, comment il faut traduire, en y rétablissant 
es parties perdues sur le côté gauche ^ : 

V Le texte des 15 dernières lignes de la V colonne : 

^igne 46 — [1 unité] = 1 sosse de sussi soit 60 sussi 

Âgne 47 — [1 unité '/jj = 1 sosse 2 dizaines soit 80 sussi 

Âgne 48 — [1 unité V2] = 1 sosse 3 dizaines soit 90 sussi 

^igne 49 — [1 unité V3J = 1 sosse 4 dizaines soit 100 sussi 

^igne 50 — [2 unités] = 2 sosses de sussi soit 120 sussi 



1) Dans la séance da 30 juillet 1886. 

2) Voyez le texte de la tablette de Senkereh. 

BecQftil, vni. 20 



152 



Nouvel essai, etc. 



Ligne 51 — [3 unités] 

Ligne 52 — [4 unités] .... 

Ligne 53 — [5 unités] 

Ligne 54 — [1 sixain] 

Ligne 55 — [1 sixain] 1 unité . 

Ligne 56 — [1 sixain] 2 unités 



= 3 sosses de sussi soit 180 sossi 



4 sosses 

5 sosses 

6 sosses 

7 sosses 

8 sosses 

9 sosses 



Ligne 57 — [1 sixain] 3 unités = 

Ligne 58 — [1 sixain] 4 unités = 10 sosses 

Ligne 59 — [1 sixain 5] unités = 11 sosses 

Ligne 60 — [1 douzaine] = 12 sosses 

et 2® Celui de la T colonne depuis la ligne 28 jusqu'à la ligne 36 inclusivement. 



soit 240 > 

soit 300 > 

soit 360 . 

soit 420 * 

soit 480 > 

soit 540 > 

soit 600 > 

soit 660 » 

soit 720 . 



Ligne 28 — [20 douzaines] 
Ligne 29 — [25] douzaines 
Ligne 30 — [30] douzaines 
Ligne 31 — |35] douzaines 
Ligne 32 — [40] douzaines 
Ligne 33 — 45 douzaines 



4 sosses 

5 sosses 

6 sosses 

7 sosses 

8 sosses 

9 sosses 



soit 240 unités 

soit 300 > 

soit 360 » 

soit 420 ^ 

soit 480 ^ 

soit 540 » 

soit 600 » 

soit 660 > 

soit 720 > 



Ligne 34 — 50 douzaines = 10 sosses . 

Ligne 35 — 55 douzaines = 11 sosses . 

Ligne 36 — 1 US (60 douzaines) = 12 sosses . 

En second lieu, voici comment le texte, aujourd'hui totalement perdu des 27 premières 
lignes de cette 2" colonne, semble susceptible d'être restitué, avec la plus entière confiance, 
en admettant, par des raisons de symétrie, que les chiflFres qui étaient écrits, sur le côté droit, 
de la ligne 21 à la ligne 27 inclusivement, y étaient identiques à ceux qui existent encore 
aujourd'hui, dans la même colonne, de la ligne 45 à la ligne 51, à la condition, bien entendu, 
de reculer ces derniers chiffres d'un rang vers la droite : 



Ligne 



1 
2 



Ligne 2 — 

Ligne 3 — 

Ligne 4 — 

Ligue 5 — 

Ligue 6 — 

Ligne 7 — 

Ligne 8 — 

Ligne 9 — 

Ligne 10 — 

Ligne 11 — 

Ligne 12 — 



1 unité 

2 unités 

3 unités 

4 unités 

5 unités 

1 sixain 

1 sixain 1 unité 
1 sixain 2 unités 
1 sixain 3 unités 
1 sixain 4 unités 
1 sixain 5 unités 
1 douzaine. . . . 



1. 

2. 

3. 

4. 

5. 

6. 

7. 

8. 

9. 
10. 
11. 
12.» 



1) Ces premières lignes de la 2* colonne sont une reproduction textuelle des dernières lignes de la 
!*''• colonne, avec cette différence cependant que les chiffres placés à droite représentent des sosses de 
sussi sur la 1^« colonne et des unités simples (ce qui est absolument la même chose) sur la 2*. 



Nouvel essai, etc. 153 



Ligne 13 — 1 douzaine 2 unités = 14. 

Ligne 14 — 1 douzaine 4 unités = 16. 

Ligne 15 — 1 douzaine 1 sixain = 18. 

Ligne 16 — 1 douzaine 1 sixain 2 unités . . . = 20. 
Ligne 17 — 1 douzaine 1 sixain 4 unités . . . = 22. 

Ligne 18 — 2 douzaines = 24. 

Ligne 19 — 3 douzaines = 36. 

Ligne 20 — 4 douzaines = 48. 

Ligne 21 — 5 douzaines = 1 sosse ou 60. 

Ligne 22 — 6 douzaines = 1 sosse et 12 soit 72. 

Ligne 23 — 7 douzaines = 1 sosse et 24 soit 84. 

Ligne 24 — 8 douzaines = 1 sosse et 36 soit 96. 

Ligne 25 — 9 douzaines = 1 sosse et 48 soit 108. 

Ligne 26 — 10 douzaines ....... = 2 sosses. . . soit 120. 

Ligne 27 — 15 douzaines = 3 sosses. . . soit 180. 

On est ainsi conduit à fixer très exactement à 60 le nombre des lignes de la 2® colonne 
identiquement comme sur la tablette qui contient la série des carrés des nombres entiers, et 
cette circonstance, qui sans doute n'est pas fortuite, fournit, ce me semble, un nouvel argu- 
ment en faveur du système de restitution que je propose : 

Les trois traductions qui précèdent suffisent déjà pour montrer que les chifiFres placés, 
du côté gauche, sur la tablette de Senkereh, ne sont pas écrits suivant le même système de 
numération que ceux qui sont placés du côté droit, parce que ces derniers reproduisent pure- 
ment et simplement le système régulier de la numération sexagésimale dans lequel les unités 
(J) sont comptées, d'une manière exclusive, par dizaines (^, par sosses (J 1 » >), par ners 
(^ » I » ^^, par sars (J j » » ! » ») etc. et jamais autrement, tandis que, au contraire, dans 
Tautre système, ces mêmes unités sont d'abord groupées par sixains et par douzaines, au lieu 
d'être groupées par dizaines, et sont ensuite comptées par douzaines, sans aucune interruption 
depuis une douzaine (1 SA) jusqu'à 60 douzaines (1 US = 720), ^ par conséquent sans s'ar- 
rêter, comme dans le système sexagésimal, ni au sosse == 5 douzaines = 60, ni au ner 
= 50 douzaines = 600, d'où il résulte, en définitive, que les unités étaient comptées, dans 
ce système particulier, par US de 60 douzaines, à peu près comme nous les comptions autre- 
fois en France par grosses (groupes de 12 douzaines). 

La tablette de Senkereh suffit ainsi pour constater, chez les Asiatiques, l'existence simul- 
tanée de deux systèmes de numération qu'elle place en regard l'un de l'autre et si elle les 
compare ainsi entre eux, c'est très probablement parce que, à un moment donné, l'un de ces 
deux systèmes a été substitué à l'autre qui a cependant continué à être employé pendant un 
temps plus ou moins long. 



1) L'attention des assyriolognes devra porter, d'une manière spéciale, sur cette valeur de Tidéogramme 
SSSY que la tablette de Senkereh fait correspondre à 12 sosses = 720, parce que cette valeur une fois 
admise ne permet plus de continuer à considérer les deux signes txxïT et J^T comme des variantes d'un 
seul et même idéogramme, puisque, en effet, d'une part, ^y^T = i US = 720, quand, de l'autre, t^T 
= un sosse = 60. 

20» 



154 Nouvel essai, etc. 



Mais quel est celui quïl faut considérer comme le plus ancien? Ce ne peut être, si 
je ne me trompe, que le système où les unités sont comptées par douzaines et par US. 

En raison d'abord de son extrême simplicité et des emprunts qu'il fait, d'une manière 
très peu scientifique, tantôt au système duodécimal et tantôt au système sexagésimal, ce qui 
lui donne un caractère hybride excluant toute idée de régularité mathématique; 

En second lieu, parce que ce système est incontestablement celui dont les Assyriens se 
servaient quand ils ont réglé les premiers détails de leur système métrique dont les unités 
principales sont : 

V Parmi les mesures de longueur, la canne, la perche et le stade égaux, la première 
à un sixain, la 2^ à une douzaine et le 3® à un US d'empans; 

et 2^ parmi les mesures de poids, la drachme, le sicle et la mine forte égaux, la première 
îi un sixain, le 2° à une douzaine et la 3® à un US d'oboles; 

En 3® lieu, parce que le système sexagésimal est trop parfait, trop régulier et l'on 
peut même dire troj) scientifique pour pouvoir être considéré lui-même comme un système 
primitif; 

Et en 4® lieu enfin, parce qu'il me reste à faire remarquer maintenant que le système 
auquel la tablette de Senkereh se rapporte ne s'an'êtait pas à l'US et se prolongeait, an 
contraire, jusqu'au KAS'BU égal à 30 US ou, en d'autres termes, à 21.600 unités. 

Voici, 'en eflFet, ce qu'on trouve, dans le bas de la 2® colonne, après la 36® ligne : 

Ligne 37 — 1 US 10 douzaines = 14 sosses soit 840 

Ligne 38 — 1 US 20 douzaines = 16 sosses soit 960 

Ligne 39 — 1 US 30 douzaines = 18 sosses soit 1.080 

Ligue 40 — 1 US 40 douzaines = 20 sosses soit 1.200 

Ligne 41 — 1 US 50 douzaines = 22 sosses soit 1.320 

Ligne 42 — 2 US = 24 sosses soit 1.440 

Ligne 43 — 3 US = 36 sosses soit 2.160 

Ligne 44 — 4 US = 48 sosses soit 2.880 

Ligne 45 — 5 US . . . . = 1 sar (60 sosses) soit 3.600 

Ligne 46 — 6 US . . . . = 1 sar 12 sosses soit 4.320 

Ligne 47 — 7 US ....=: 1 sar 24 sosses soit 5.040 

Ligne 48 — 8 US . . . . = 1 sar 36 sosses soit 5.760 

Ligne 49 — 9 US . . . . = 1 sar 48 sosses soit 6.480 

Ligne 50 — Vs KAS'BU (10 US) . . . . = 2 sars soit 7.200 

De sorte que les US étaient comi)tés, dans ce système, depuis 1 jusqu'à 10, sans aucune 
interruption et sans s'arrêter au sar = 5 US = 3.600, comme les douzaines y étaient pareille- 
ment comptées sans interruption depuis 1 jusqu'à 10, sans s'arrêter au sosse = 5 douzaines 
= 60. 

En résumé, la douzaine une fois formée y était l'unité principale et on la comptait : 
d'abord par sosses (60 fois 12) = 1 US = 720, et enfin par ners (600 fois 12) = 10 US 
= 7.200, suivant les règles de la numération sexagésimale. 



Nouvel essai, etc. 155 



Mais pourquoi; dans ce système, ne continuait - on pas à compter ensuite les US par 
sosses ou ce qui est la même chose les douzaines par sars (60 US = 1 sar de douzaines 
= 3.600 X 12 = 43.200) et pourquoi y avait-on introduit une nouvelle irrégularité en 
s'arrêtant de préférence, comme la tablette le constate, au KAS'BU = 6 sars = 21.600 
= 30 US = 1.800 douzaines, au lieu de ne s'arrêter qu'à 60 US = un sar de douzaines 
= 3.600 douzaines = 43.200? 

Il semble, au premier abord, difficile de le dire. 

On peut cependant faire remarquer que les plus anciens habitants de TAsie n'ont pas 
eu seulement à créer leur premier système de numération et leur premier système métrique 
déduit, comme on l'a déjà vu, de leur premier système de numération, mais qu'ils ont eu 
à inventer aussi un système de division de la circonférence en degrés, minutes et secondes ; 
ce qu'ils ont fait probablement en partant de la division naturelle de toutes les circon- 
férences en 6 arcs égaux, sous-tendus chacun par un rayon. 

Cette 6® partie de la circonférence leur a d'abord servi d'unité principale, et ils l'ont, 
en conséquence, partagée,- comme toutes leui-s autres unités, en 60 sussi, auxquels nous don- 
nons aujourd'hui le nom de degrés; de sorte que c'est ainsi que la circonférence entière a 
été divisée par eux en 360 degrés. 

Plus tard, lorsqu'une plus grande précision leur a été nécessaire, ils se sont décidés à 

cliviser encore chaque degré en 60 minutes, ce qui revient à dire, en d'autres termes, non 

seulement qu'ils ont considéré la circonférence entière comme contenant exactement 21.600 

xninutes, (un KAS'BU de minutes), mais encore qu'il leur était alors à peu près imijossible 

^'agir autrement; et c'est là sans doute ce qui les a conduits à ajouter aussi à leur système 

rie numération le KAS'BU = 21.600 = 30 US, de préférence au double KAS'BU = 43.600 

= un sosse d'US, malgré l'irrégularité évidente qu'ils introduisaient de cette façon dans ce 

système. Mais il semble permis de croire qu'ils se préoccupaient fort peu, à cette époque 

reculée de leur histoire, d'un semblable défaut de régularité. 

On voit en même temps que c'est après avoir introduit le KAS'BU dans leur système 
de numération, qu'ils ont introduit la parasange et le talent dans leur système métrique, en 
réglant la parasange à 30 stades seulement, c'est-à-dire à un KAS'BU d'empans et le talent 
à 30 mines fortes, c'est-à-dire à un KAS'BU d'oboles; et Ton peut même aller jusqu'à con- 
clure de cette seule observation : 

En premier lieu, que cette mine forte est la plus ancienne des mines employées 
en Asie, 

Et en second lieu, que c'est le talent, une fois réglé à 30 mines fortes seulement qui a 
conduit à compléter le système métrique primitif en y introduisant, à la fois, une mine faible 
égale à la 60® partie de ce talent, et une drachme égale à la 60® partie de la mine faible. 
Mais le sicle et la mine forte ont pu se trouver ainsi, le premier, double de la drachme et 
la seconde, double de la mine faible, sans que cette circonstance puisse autoriser aujourd'hui 
les assyriologues à admettre, comme ils le font ordinairement, que la série des mesures pon- 
dérales assyriennes était composée autrefois de deux séries distinctes, ayant tous leurs termes 
exactement doubles les uns des autres. Ce serait comme s'ils voulaient dire aujourd'hui 



156 Nouvel essai, etc. 



qu'en France, notre série monétaire est composée de deux séries distinctes, parce qu'on y 
trouve : 

V des pièces de cuivre de 5 centimes et de 10 centimes, 
2** des pièces d'argent de 1 franc et de 2 francs, et 
3** des pièces d'or de 10 francs et de 20 francs. 

Lorsqu'on voulait écrire en chiffres cunéiformes un nombre quelconque énoncé dans le 
système de numération de la tablette de Senkereh, on ne pouvait le faire qu'en y rempla- 
çant Vs KAS'BU par 10 US, '/i KAS'BU par 15 US, Va KAS'BU par 20 US et Ve KAS'BU 
par 25 US, et en mettant ensuite les chiffres qui correspondaient aux KAS'BU dans la 
P" colonne à gauche, ceux qui correspondaient aux US dans la colonne suivante, ceux qui 
correspondaient aux SA dans la 3® colonne, et ceux qui correspondaient aux unités dans la 
4® et dernière colonne. Cest ainsi, par exemple qu'on devait représenter le nombre 38.657 

par y I «yyy | ^^ | ^, puisque, en effet, 1 KAS'BU = 21.600 

puisque 23 US = 23 X 720 = 16.560 
quand 41 SA = 41 X 12 = 492 

et quand 5 = 5 

ce qui donne en total 38.657 

Lorsqu'on n'avait à faire que des additions ou des soustractions, ce système était aussi 
commode que le système ordinaire de la numération sexagésimale, mais il n'en était plas de 
même lorsqu'on avait à opérer soit une multiplication ou une division, soit surtout une ex- 
traction de racine carrée ou cubique, et ces divers calculs, qui sont tous d'une grande sim- 
plicité, quand on emploie le système sexagésimal ordinaire, devenaient, au contraire, d'une 
extrême complication dans le système de numération de la tablette, et même, on peut le 
dire, devenaient alors à peu près impossibles, dans la plupart des cas. D'où il est évidem- 
ment nécessaire de conclure que c'est pour faire disparaître ces difficultés que les Chal- 
déens ont imaginé de substituer le système régulier de la numération sexagésimale au 
système primitif et populaire que la tablette de Senkereh nous a conservé dans tous ses 
détails. 

On comprend aussi sans peine que, pendant une longue série d'années, le défaut d'ins- 
truction du peuple et sa routine l'ont empêché d'apprécier toute l'importance de ce change- 
ment, et que les deux systèmes sont ainsi restés très longtemps en présence, le premier ser- 
vant toujours, dans la plupart des cas, et le second employé seulement par les personnes 
instruites, qui se trouvaient ainsi, à chaque instant, forcées de traduire, en chiffres sexagé- 
simaux, des nombres énoncés ou écrits suivant le système primitif et populaire, lorsqu'elles 
avaient à en tenir compte dans leurs calculs. Or c'est là précisément ce que la tablette de 
Senkereh leur permettait de faire sans peine et sans calculs compliqués, parce qu'on voit 
aisément que lorsqu'ils voulaient exprimer en chiffres sexagésimaux un nombre quelconque 
exprimé à la manière ancienne, et par exemple le nombre y | ^^yyy 1 <<I j W ^^ 38.657 dont 
j'ai parlé tout-à l'heure et qu'on énonçait en disant : 1 KAS'BU Vs; 3 US, 41 SA et 5 U, 
ils trouvaient sur la tablette : 



Nouvel essai, etc. 



157 



y 


« 


» » 


» 9 




Tïï 


» » 


» » 






« 








« 


9 9 






T 


9 » 

w 


En total y «TTI i^ W 



o«Tl!l#^^^-=< 



o«TÏÏI 

= 38.657 



» » 


> » 


= 10 sars ou 36.000 


«m 


> » 


= 36 808868 ou 2.160 


w 


> » 


= 8 808868 OU 480 




<TT 


= 12 unités ou 12 




W 


= 5 unités ou 5 



= <TWT<W = 38.657 



La 2" colonne de la tablette de Senkereh n'était donc, à proprement parler, qu'un 
Barème qui devait se trouver, on peut le aire, entre les mains de tous les calculateurs, parce 
qu'ils avaient besoin de ce barème, toutes les fois qu'ils voulaient introduire dans leurs calculs 
un nombre déjà exprimé dans le système populaire, et parce qu'ils en avaient alors besoin 
autant et plus peut-être que du tableau des carrés ou de celui des cubes, lorsqu'ils voulaient 
extraire une racine carrée ou cubique. Cest même très probablement pour cela que ces troi8 
tableaux ont été trouvés ensemble dans un seul et même tombeau. 

En dernier lieu, et pour achever de montrer que l'ancien système de numération dont 
la tablette nous a conservé les détails est bien certainement plus ancien que le système 
sexagésimal ordinaire, je crois nécessaire de rappeler et de faire remarquer ici que, dans le 
premier de ces deux systèmes, les chiflFres 4, 7, 8 et 9 sont toujours écrits, sur les parties 
encore conservées de la tablette, sous la forme ||, ^, ^^r et ^^, tandisque, dans le 
second, on les a toujours écrits, au contraire, sur les mêmes parties, sous la forme ^, ^, ^ 
et ^, beaucoup moins archaïque que l'autre. 

Malgré l'extrême longueur des détails dans lesquels je viens d'entrer, je n'ai encore rien 
dit ni du projet de restitution, ni de la traduction de la 1^" partie de la 1^'® colonne. Mais 
cette omission peut être aisément réparée, parce qu'il est évident que les unités devaient être 
écrites sans lacunes, dans la colonne des sussi, d'abord depuis 1 jusqu'à 30 et ensuite, en 
ne conservant que les nombres pairs, depuis 30 jusqu'à 58, comme on le voit sur mon projet 
de restitution. 

Il est vrai que cette hypothèse a l'inconvénient de réduire à 59 le nombre des lignes 
de la 1^^^ colonne, quand il en existe, en fait, 60 dans la seconde. Mais puisque la dernière 
ligne de cette 2® colonne contient un texte que les assyriologues ne sont pas encore par- 
venus à traduire, il «emble naturel de croire que la 1®"^® ligne de l'autre colonne devait con- 
tenir aussi un texte aujourd'hui perdu avec toute la partie supérieure de la tablette et qui, 
par suite, ne pourra jamais être rétabli avec certitude, à moins qu'on ne découvre un jour 
une seconde copie de la même tablette. 

En adoptant l'hypothèse que je viens d'émettre, la tablette de Senkereh avait autrefois 
60 lignes, dans sa partie gauche, aussi bien que dans sa partie droite, et il ne semble pas 
difficile de dire, après cela, quelles étaient les indications écrites sur le côté gauche et dans 
le haut de la 1^" colonne; car, puisque le côté droit de cette colonne contenait toute la série 
des fractions sexagésimales exprimées en svssi depuis 1 jusqu'à 58, il est évident que le côté 
gauche devait contenir les mêmes fractions exprimées à la manière ordinaire, c'est-à-dire, 
comme sur mon projet de restitution, de la ligne 2 à la ligne 45, où je n'ai pu écrire cepen- 
dant, en caractères cunéiformes, qu'un petit nombre de fractions dont les idéogrammes me 



158 Nouvel essai, etc. 



sont connus, mais où j'ai été malheureusement forcé d'écrire, en chiffres arabes, toutes celles 
dont j'ignore la forme assyrienne. 

n est pourtant impossible de savoir à priori si on lisait, comme je l'ai admis, 

à la ligne 9, i/,o d'unité et 2 sussi 
et à la ligne 10, Vio d'unité et 3 sussi 
ou si on n'y avait pas mis de préférence : 

à la ligne 9, Vi» + ^/zo d'unité 
et à la ligne 10, y^o + V20 d'unité. 

Mais puisque le premier de ces deux systènves se trouve employé, en fait, de la ligne 41 
à la ligne 45 où le nom du sussu se voit encore aujourd'hui 5 fois de suite, il est incontes 
table que ce même système avait été employé également, non seulement aux lignes 9 et 10, 
mais encore aux lignes 15, 18, 19 et 20, de la ligne 23 à la ligne 30, de la ligne 33 à la 
ligne 35 et de la ligne 37 à la ligne 39. 

Pouvait-on lire, après cela, sur la ligne 41 : Vc d'unité = 50? Non, sans le moindre 
doute, puisque la tablette y porte encore aujourd'hui la fin du mot susm. On ne pouvait 
donc lire sur cette ligne que 2/3 d'unité et 10 sussi = 50, par suite la même série se con 
tinuait jusqu'à la ligne 45 où il faut lire : Va d'unité et 18 sussi = 58. 

On peut même conclure, ce me semble, de tout ce qui vient d'être dit que dans le 
plus ancien système asiatique, comme dans le système égyptien, toutes les fractions étaient 
exprimées, de manière à ne présenter jamais que l'unité à leurs numérateurs, à l'exception 
de la fraction y^, et des fractions exprimées en sussi. 

Dans tous les cas et quelle que puisse être la vérité sur ce dernier point, il n'en 
demeure pas moins démontré, si mon illusion n'est pas complète, que la tablette de Senkereh, 
considérée dans son ensemble, n'est et ne peut être qu'un Barème servant : 

V dans sa première colonne à traduire en sussi, dans le système sexagésimal, toutes 
les fractions ordinaires écrites suivant les règles du système primitif de numération et tous 
les nombres entiers de la première douzaine; 

et 2^ dans la seconde colonne, à exprimer suivant le même système sexagésimal, c'est-à- 
dire en dizaines, sosses, ners, sars, etc., un nombre entier quelconque exprimé, suivant l'an- 
cien système national, en douzaines, US (60 douzaines) et KAS'BU (30 US). 



PETITS MONUMENTS ET PETITS TEXTES 

RECUEILLIS EN ÉOYPTE. 

PAR 

U. BOURUNT. 

26. — Calcaire compact. Trouvé à Thèbes en février 1886, aujourd'hui à Boulaq. — 
Crocodile rampant, brisé par le milieu; d'un joli travail. De chaque côté de l'animal se trouve 
une inscription, dont la première moitié est détruite, celle de gauche écrite de droite à gauche 
est amsi conçue : ^H \\\W i— ^ W 



/N/V/y/SAA I /N/V/y/SAA 




Petits monuments, etc. 



159 




Celle de droite écrite de gauche à droite se lit : n 



o 
I 






/WWNA \J I I AA/NAAA 






27. — Calcaire^ haut. 0.09 centimètres. — Statuette brisée aux reins, représentant la 
<léesse Moût assise sur un trône chargé d'ornements semblables à ceux que Ton trouve sur 
les stèles qui représentent Horus sur les crocodiles. Trouvée à Thèbes en mars 1886, aujour- 
d'hui à Boulaq. 

Le dos du siège était orné de la même manière, mais les figures sont un peu frustes, 
la quatrième ligne seule est lisible et contient le nom du dédicateur : |*^^ ^^^ '^ ^ (1 ■¥-. 

Sur les deux montants du siège, à droite et à gauche, est écrite une inscription. Celle 
(le droite est ainsi conçue : "jn 1 ^:^fl^ÏÏ"Xl?"'^1"^^ '^ ^ 

u > AAAAAA -XJ^Cr ^.-^^ 1 © K O *"^:X. O A _„_ ' 



© 





^1? 




Celle de gauche : jT^ 1 2^ 



i i i i imi c 






;=j 



28. — Musée de Boulaq (n° d'inventaire 26.053). — Statuette en calcaire représentant 
an personnage nu, agenouillé et tenant devant lui un naos fermé. La partie supérieure de 
la porte de ce naos forme trois panneaux, celui de gauche et celui de droite ont le même 
ornement, une maison dans laquelle sont inscrits les signes | et T; le panneau central 
représente le dessin ordinaire des portes R. La partie inférieure de la porte est occupée 
par une inscription de quatre lignes horizontales écrites de droite à gauche : 



I 1 © 



/N/VVWA 




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•^ A/V/S/\AA 



AA/WNA 



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/VVAA/VA 



Cl I I ^ D ^ 



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Sur le toit du naos, deux lignes verticales d'hiéroglyphes, écrites aussi de droite à 



^'^^'^^MUÛillf 



D 2 







4 



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I ^ 




Sur le dos de la statue inscription verticale en deux lignes, écrites de droite à gauche : 



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n I Ci D o 






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Enfin autour du socle court une inscription divisée en deux parties : 




?sj:=,vy?»îrfBi.aiAT!îsi^^^ïM: 



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/^/^/^/sA^ 








D 



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i 



29. — Akhmim. — Table d'ofiFrande dont toute la partie droite est effacée. Ce monu- 
ment, ainsi que tous les objets de même provenance énumérés dans la suite de cet article 
(n"^ 29—43) a été découvert en décembre 1885, et est aujourd'hui au Musée de Boulaq. 



Recueil. VIII. 



21 



160 



Petits monuments, etc. 



Le champ de la table est divisé en deux registres encadrés dans une inscription qui 
fait le tour du monument. Cette inscription dont le commencement et la fin manquent se lit : 




^^Ql?^:^' 




n 



/VVV^A^ A/VW\A 
/V/V/SAAA 




/^/^/^/sA^ ^ ^ ^ Q 

A/V/WAA 



H 



AA/VAA^ 




Le premier registre se composait de trois tableaux, celui de droite a disparu. Le tableau 
central représente la série des ofifrandes figurées par une fleur de lotus épanouie et recevant 
Teau que déversent deux vases Ô. Entre la fleur et chacun des vases est creusé un petit 
bassin ŒUH. Au-dessous de la tige de lotus sont rangés huit vases surmonté chacun d'une 



6 Dvv 7 0^8 



ligne d'hiéroglyphes donnant le nom de l'offrande : 



1 C3s: 




iîloîIlTû 





Le tableau gravé à gauche nous montre le dieu Nil debout, coififé de la toufife de papyrus 
et portant les offrandes ordinaires : fleurs de lotus, vases, pains. Une inscription est gravée 
devant le dieu : 



i: 



30 



^ I I AA/VSAA -Qi>- r— 7 



D 




Deuxième registre. — Au centre inscription de dix lignes; les cinq lignes gravées à droite 
semblent être la répétition de celles tracées à gauche qui sont ainsi conçues : 




'^ii^^m^i^^É 




f, 





^\\\m 



^0 û 



AAAr»/VS 



^/VSAAAA F 




^ 





L'inscription se continue au tableau de gauche dans lequel le défunt est représenté assis, 
recevant l'eau que lui verse la d^sse dans le Sycomore. 



^ 



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AA/\/VAA A/SA/VW 




<2 "^P 



^ 



'AA/WNA 




r\ AA/N/\/SA 

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AA/VA/NA W 



/^AAAA^ 



Pfs^^^^: 



30. — Akhmim. — Stèle cintrée en calcaire. — Le tableau est brisé et des sept Ugnes 
que contient l'inscription ou ne voit plus que le commencement. 




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OA^ «4« D 3 ^ 



J) 




^1 °VL 



ATsAA/NA 
I I I 





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^-^Pâ- 



1 a 

Le tableau représente la défunte en adoration devant Osiris, debout couvert du grand 
manteau droit, et suivi d'Isis et de Nephthys. 

Au-dessous, inscription en cinq lignes horizontales, écrites de droite à gauche : 






rîXlîlW=^KTCV^^^i«^îflliL^^Z- 



32. — Âkhmim. — Stèle cintrée, en calcaire compact. 

En haut le disque ailé surmontant le tableau dans lequel le défunt est représenté ren- 
dant hommage à Osiris, Isis et Nephthys. 

Au-dessous, inscription horizontale en cinq lignes, écrites de droite à gauche : 



33. — Akhmim. — Table d'offrande en calcaire. 

Un tableau placé au centre représente deux fois le défunt debout recevant Teau répandue 
par la déesse du Sycomore, Inscription écrite de droite à gauche : 



I 



piie«ij.-rij„j^^f^d)t-ksr:iÂî? 



f^ffii=rpi^!J4îiijm^^ap^i^^°'i 



'^^^ (] (1 ~ m^/i^ vQi /wwvx 








AAAA/VA C-J. /^/VW^A 




/W>AAA 



HJ^^mis^^iitiirÉiniU^im^^, 



D A.9i^:==^ <fe Tinnnr -mmiir <^ -mmn mminr [\ Q ^ '^^"'^'^"^^'^ H R ^ fi H «h .A D-^s^-^a^f^azz 



AAAAAA 




34. — Akhmim. — Stèle cintrée, en calcaire; travail très soigné. 
Cette stèle est divisée en cinq registres : 



2r 



162 



Petits monuments, etc. 



Au premier registre est représenté le disque ailé avec les deux uraîus suspendues; celle 
de gauche coiflfée de la couronne rouge, celle de droite portant la couronne blancLe. Le 

disque est acconii)agné de la légende : | jf \\. Devant chacune des uraîus se tient 

accroupi un chacal ^3^k tenant deva nt l ui le sceptre j, le chacal de gauche se nomme 

Deuxième registre. Sous un ciel semé d'étoiles naviguent deux barques, celle de gauche 
occupée par ^j U^ <^* -^ devant lesquels est prosterné le défunt j'i'4/^(] z^lui Dans 
la barque de droite Nes-Khem est en adoration devant le disque m placé entre Thot et Horug. 
Entre les deux barques s'élève un support rectangulaire sur lequel est assis ^ ' ^. 



Avs/ws ^AAA^^ 



3^ registre. Tableau divisé en deux scènes : à gauche le disque rayonnant gardé par 
deux déesses agenouillées sans aucun attribut. — A droite le dieu eu élève sur sa tête le 
disque dans lequel est représenté un scarabée. De chaque côté du dieu un épervier à tête 
humaine perché sur un support, rend hommage au disque, derrière chacun de ces éper^iers 



se tient debout le cynocéphale adorant. Les éperviers portent le titre : 
Près de chacun des cynocéi)halcs, se voit la légende •^S Jv. 




AA/VWA 



^ 



^^pnuL \ 



e^, 



è- 



4® registre. Le dieu 
R J (â; assis et la déesse jj ^ 




A <=> I I p Q debout, le dieu ri "H 







également assise, reçoivent les hommages de : 



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ir^ûj:^]=â= 



AA/S^AA 



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5*" registre. Inscription en sept ligues : 



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DÎV2Tl^îilI„^'n^ 



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Xûl (mm. 



"''' é^^\\\\ w p=^^^î::i^^!&mi- 




-^,Y,^^y„^3î 




35. — Akhmim. — Stèle cintrée en calcaire. 

En haut le disque ailé et les deux chacals. — Au-dessous, tableau représentant le défaut 
en adoration devant Osiris, Isis et Nephthys. 

Inscription en sept lignes horizontales, écrites de droite à gauche : 



Petits monuments, etc. 163 



I Uf;^iisi?«j^iT^iî^j:i%^s^^' 




3 



f^c'^M^iuinsun^nsm^w^^h 







AA/S^AA 



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36. — Petite stèle cintrée acquise à Sohag, mais provenant certainement d'Akhmim. 
En haut le disque ailé sous lequel sont tracés à la peinture rouge les signes T 
Au-dessus du tableau principal une ligne en démotique : 



Le tableau représente la défunte en adoration devant Osiris, Isis et Nephthys. 
Inscription en cinq lignes horizontales, écrites de droite à gauche; très mal gravée : 








37. — Table d'offrandes en calcaire provenant d'Akhmim; très mutilée. 

Au centre deux tableaux accolés représentent le défunt, la tête surmontée de 
recevant l'eau versée par la déesse du sycomore. 

Tout autour de ce double tableau, en marge du monument court une inscription divisée 
en deux parties; chacune d'elles commence au milieu de la ligne supérieure et se termine 
au milieu de la ligne inférieure. 

Celle de droite écrite de gauche à droite est ainsi conçue : 

Celle de gauche, plus mutilée, se lit : fD 





38. — Akhmim. — Stèle cintrée en calcaire; très mal gravée. 

Dans le cintre, le disque ailé sous lequel naviguent deux barques séparées par un sup- 
port rectangulaire sur lequel est assis Horus enfant. L'une des barques, celle de gauche, est 
occupée par un bélier accroupi sur un support '''^; Vautre par un scarabée. 

Le tableau principal représente 1"* le défunt en adoration devant ^^^ et 2° le même 
défunt présentant une table d'offrande h Osiris, Isis et Nephthys dont le nom est ortho- 



164 



Petits monuments, etc. 



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graphie J ^ M ; derrière ces trois divinités vient une barque occupée au centre par le disq 
solaire peint en rouge et placé entre Thot et Horus. 

A l'avant de la barque se tient debout his la grande. 

Inscription en deux lignes horizontales écrites de droite à gauche et séparées l'une de 
l'autre par un trait profond et peint en rouge : 



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39. — Akhmim. — Stèle cintrée en calcaire, de bon travail. 

Dans le cintre le disque ailé ^=> portant les ti tres : \\ ^ () [)- Entre le disque et 
le tableau, ornement composé d'une suite ù!Khakerou MW, occupant toute la largeur de la 



L-^ I 



v^ I C^ suivie de la déesse s!^^^^, en 



stèle. Le tableau représente TOsiris 

adoration devant Horus et Isis aux ailes déployéesT^mvis des quatre génies funéraires. 
Inscription en quatre lignes horizontales, écrites de droite à gauche : 



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1) Les signes démotiques placés entre ( ) sont reproduits dans le sens même de Tinscription, c^est- 
à-dire de droite à gauche. 



Petits monuments, etc. 



165 



40. — Âkhmim. — Stèle cintrée en calcaire. 

En baut^ le disque ailé et un chacal accroupi. Au-dessous^ tableau représentant deux 
remmes en adoration devant Osiris, Isis et Nepbtbys. 

Inscription en quatre lignes borizontales, écrites de droite à gaucbe : 







ui^^^kztzmmir. 





41. — Akbmim. — Stèle cintrée en calcaire. Sous le disque ailé est gravé le tableau 
représentant le défunt en adoration devant Tum à droite, devant Horus à gauche. 
Inscription en quatre lignes : 



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42. — Akbmim. — Stèle cintrée en calcaire. Le haut est brisé ainsi que Fangle 
inférieur gaucbe de la stèle. Du tableau on ne voit plus qu'une femme en adoration devant 
Dsiris; les autres dieux ont disparu. 

Inscription en treize lignes horizontales, écrites de gauche à droite : 



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166 



Petits monuments, etc. 



43. — Dra' abou'l Neggah. — Statuette funéraire en bois de sycomore complètement 
vermoulu découverte en janvier 1886, et aujourd'hui au Musée de Boulaq. Il n'en reste que 
la partie antérieure; les pieds et le dos manquent. 

Cette statuette haute d'environ 0™ 25 représente une femme. Les chairs sont peintes 
en jaune; la perruque, colorée en bleu, descend jusqu'aux seins. Un collier de sept rangs 
alternativement bleus et rouges et séparés l'un de l'autre par une bande jaune couvre la 
poitrine, sur laquelle sont croisés les bras. Dans chaque main la statuette tient un vase J. 
La robe est peinte en blanc; sur le devant se détache une inscription de cinq lignes à l'encre 
noire sur fond jaune : 




'^I^MùTf 




A — D6i 





(Xr dynastie?) 



44. — Qoumah. — Stèle cintrée en calcaire, gravée et peinte; une sorte de vernis 
jaune recouvi-ait toute la surface de la stèle. Le monument a été découvert en février 1886, 
et est aujourd'hui au Musée de Boulaq. Il est divisé en quatre registres. 

Le registre supérieur, bien que très mutilé, permet encore de voir qu'il se divisait en 
deux tableaux accolés. A gauche le dieu Râ à tête d'épervier et coiflFé du disque est assis 
devant une table d'oflfrande que lui présente un personnage debout dans la posture de fado- 
ration. Le texte qui accompagnait cette scène a presqu'entièrement disparu; on ne voit plus 
que le commencement des deux premières lignes : i •^ ^ — o S^^B i \iv \ fl ^ 

l. Devant le personnage en adoration, petit texte en une ligne verticale : uSû^^^^ûy 




f AUWS^A I A/VWVS U ^ U — ZI 



Le tableau de droite représente le même personnage offrant des fleurs de lotus à un 
dieu assis qui semble être Osiris momie. Le texte qui accompagne cette partie du tableau 
se compose de huit lignes verticales et d'une ligne horizontale : (1 







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Deuxième registre. — Inscription horizontale en seize lignes, écrites de droite à gauche : 




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Petits monuments, etc. 



167 



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Troisième registre. — Il comprend deux tableaux accolés. A gauche _ ( (1, le tils 
de Neferhotep, vêtu de la peau de panthère, fait la cérémonie de YAp-ro à la momie de 
son père, placée debout devant une table d'offrandes. Aux pieds de la momie, la fille du 
défunt J) est accroupie et se frappe la tête en signe de deuil. Derrière la momie se 
tient debout un autre fils de Nefer hotep, I Mîi. C!e tableau est accompagné du texte 

, AAAAAA T C-l 

suivant : 



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Recueil. VIII. 



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22 



168 



Petits monuments, etc. 



Dans le second tableau, ^""^^Sf' également fils de Neferhotep, tient dans ses mains 
élevées un vase Q duquel sort l'eau lustrale qui va se répandre sur trois groupes de di\'iiiités 
debout. Le premier groupe comprend Isis et Nephthys; le second, les quatre génies funéraires, 
et le troisième, les deux déesses Neit et Selk. Le texte gravé au-dessus de cette scène est 
un peu mutilé au commencement des lignes : 





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Quatrième registre. — Le défunt et sa sœur V ^ ^ 

près de l'autre; leur fils I **^^ ^; vctn de la peau de panthère, accomplit la céré- 




^U 8ont assis lun 



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monie des offrandes : 



Z^Or JOlOOOlllD Dio ot/AiwvwvO ÙÙ 'vi^^l^yF 





]} r|^ ^lu 1 r-iV^ • Derrière User-hât sont agenouillés 

quatre personnages de la famille de Neferhotep : l"" ^ I ^HaII']^' ^"^ ^^ 

45. — Qournah. — Statue découverte en janvier 1886, aujourd'hui à Boulaq. Le ]>er- 
sonnage, accroupie, est complètement enveloppé dans la robe funéraire, les mains croisées 
sur les genoux. Il est coifife d'une perruque nattée dont toutes les tresses, partant du sommet 
de la tête, rayonnent vers le front et l'occiput ; f^ Sur le devant de la statue cinq lignes 
de texte formant deux inscriptions affrontées : 











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Au dos de la statue sont gravées cinq lignes verticales dans lesquelles le défunt est 
déclaré 



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3y.p"%"M.î^" 



Petits monuments, etc. 



169 



46. — Dongola. — Colonne carrée ou obélisque en granit noir, signalée en 1882 par 
M. iNsiNaisRy transportée au Musée en 1883^ retaillée sur les angles pour être employée 
comme colonne dans une église nubienne; inscriptions sur les quatre faces; mais la partie 
supérieure a été enlevée. 



l*re face : 




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47. — Musée de Boulaq. — Statue en calcaire jaunâtre, représentant un prêtre debout, 
la tête nue, tenant devant lui un naos dans lequel est représenté Osiris. La robe tombe 
jusqu'à la cheville; les pieds manquent ainsi que la fin des deux colonnes d'inscriptions 
gravées au dos du personnage. 



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DEUX PETITS TEXTES PEO VENANT DE THÈBES. 

PAR 

Philippe Virey. 



I. UN CALENDRIER RELIGIEUX. 

Le premier des deux textes dont je présente le fac-similé est écrit sur une tablette de 
bois brisée par le milieu. La cassure est ancienne, et Ton avait disposé entre les deux frag- 
ments des chevilles destinées à les faire coïncider pour faciliter la lecture, mais sans les 

22* 



170 Deux petits textes provenant de Thèbes. 



raccommoder autrement. Il convient donc sans doute d'appliquer ici l'observation que M. Mas- 
PERo a faite au sujet de Fostracon où il a retrouvé le début des mémoires de Sinouhit On^ 
avait volontairement brisé cette pierre pour la tuer, afin de l'envoyer dans l'autre mondes 
servir à l'usage du défunt; la cassure de la tablette doit avoir la même cause. Le petit text^ 
qu'elle porte permettait au défunt, un prêtre de Khem sans doute, de continuer dans l'antr^ 
vie l'exercice de son ministère sacerdotal; c'est en effet une sorte d'ordo ou de calendri^^ 
religieux. 



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Le supérieur^ des mystères de Khem, taureau de sa mère. 

Le (jour) 22('K Hor-si-Isit. 

Le choépbore^ d'Ounnofré, 

Ankhew. 

Elévation d'Horus à la place de son père. 

Le (jour) 26('K 

Faire la procession dans ses parvis, ^ à la chapelle auguste. 

Le dernier jour. Pekhroudenmaut. 

n. UN INVENTAIRE DE MOBILIER. 

L'ostracon qui porte l'inventaire de mobilier m'a été donné par M. Davidson, professeur 
à Oxford.-» 

Le texte est complet, d'une bonne écriture de la XX® dynastie. Il est divisé en deux 
parties par une ligne noire; le premier côté est réservé à la liste des meubles en bois, sièges 

1) J'aurais voulu pouvoir traduire ordre des mystères; mais " f=;i csszd Q^è\ i est une 



expression bien connue qui désigne un dignitaire de Tordre sacerdotal. 

2) La transcription du premier signe n'est pas certaine; la traduction m'est suggérée par M. Maspebo. 

3) € Circuler, dans son péristyle, ses parvis» -^^ serait une forme abrégée de T <^te^ > 

4) C'est M. Davidson qui déjà, Tannée dernière, m'a signalé le manuscrit sur cuir que j'ai publié dans 
les Mémoires de la Mission archéologique française au Caire, 3* fascicule, 1SS7. 




UN CALENDRIER RELIGIEUX. 




UN INVENTAIRE DE MOBILIER. 



Deux petits textes provenant de Thèbes. 



171 



cofifres; les objets désignés dans Taatre liste sont des cassettes en bennout^ on pegmatite 
ane plaque de la même matière. 



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Première liste. 
. Ce mot est généralement traduit par traîneau» 
(1^0^='-^. Fauteuil ou ^rônô (à Une ou deux places). ^ 



wwsA v\ ^sr^. Escabeau, tabouret, banquette, M. Brugsch, au supplément de son 
tionnaire, cite les formes plus récentes Jz-JGS ®* /^ ^ "R"- 
1^^, [ (I ^3»-^. Zi<, &anc de repos, natte, 

i^^(j t f^ s.=^^. C'est le mot précédent, avec l'addition du détermînatif fl-, qui re- 
ssente un coffre. Un siège foi-mé d'une natte, avec un coffre, pourrait être un divan, qui 
compose ordinairement d'une caisse, couverte d'un tapis et de quelques coussins. ^ 



1) Je connais du mot bennoui deux autres exemples qai se trouvent au Papyrus Ebers et au Papyrus 



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« remèdes qui conservent les dents 8*^1111 o j D v^ 

poudre de bennout, argile, miel; en frotter la 



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»t» (Papyrus Ebers, LXX 



:xlx, 3). 




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parole plus») que 



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lemeraude. 



la sagesse 
car celle-ci. 



plus difficile a trouver (mot- à -mot : «est cachée la bonne parole plus» 
sont des esclaves qui la découvrent, parmi le bennout (Papyrus Prisse, V, 10). 

On sait que Témeraude est généralement disséminée dans la roche appelée pegmatite, composée de 
Ifipath et de quartz. On Ten retirait par un triage, et cette opération était confiée à des femmes, comme 
Lplique le Papyrus Prisse. 

La pegmatite se trouve avec le granit, le gneiss ou le micaschiste, et Taspect brillant de ces roches 
: comprendre que les Égyptiens en aient fabriqué des coffrets ou des cassettes. 

M. Bruosch, en notant le mot | O \^ ^u supplément de son dictionnaire, cite comme variante 

(mïïJ, qui se rencontre au Papyrus Harris, 74, 7. 

ILKINBON, Memnera and cwtoms, 1878, vol. I, p. 409, note 2. 
3) Voir dans Wilkinson, vol. I, fig. 189, à la page 415, des modèles d*ottomanes. 



forme 

2) 



^,^ 



172 EiNIGE GEIECHISCH-DEMOTISCHE LeHNWÔRTER. 



n^var^. Je ne connais pas ce mot; d'après le détenuinatif ^, il s'agit pen^étre 
d'un meuble portatif, siège ou coflre; peut-être encore d'un marchepied.* 

Les variantes ^^ÇI^, a^-:^ ^ indiquent bien un coflFre. 



Seconde liste. 



cif^. Je ne connais pas d'autre exemple de cette expression. En la décom- 
posant, on trouve meter ^ arrangent, khet € chose t^] cette désignation conviendrait bien à une 
cassette. Il en est de même de l'expression suivante, i ^v j f^ assurance du bien être. 

—JT' <==>\> "fl" indique un meuble portatif que je ne puis déterminer d'une manière précise. 
Quant au terme bennout qui termine la liste, J O^ «ceci (?)^ (en) 6enno«<>, je 

l'ai examiné à la note 1 de la page 171. La pierre bennout citée après le meuble "7ï" <r:>^f)- 
désigne peut-être une plaque ou un couvercle. 



EINIGE GRIECHISCH-DEMOTISCHE LEHNWÔRTER. 

Von 

Max Mûller. 

Es ist eine lângst festgestellte Thatsache, dass viele Texte in demotiscber Schrift eine 
grosse Anzahl griechischer Wôrter enthalten, vgl. z. B. Brdgsch, Rev. Egypt. H, 170 J Dièse 
zu sammeln, wâre sicher eine lohnende Âufgabe, allein vor der Hand lâsst sich ans dem 
bisher veroffentlichten geringen Material nicht viel gewinnen. Um nun einstweilen einige 
Vorarbeiten zu diesem fttr Aegyptologen wie Hellenisten interessanten Kapitel zu liefern, 
beschrânke ich micb hier vQllig auf die Hauptquelle fUr griecbische Lehnworter, den bertihm- 
ten gnostischen Papyrus in Leyden. Dieser — eine der jttngsten demotischen Handschriften 
(II. Jahrh. n. Cbr. ?) — ist ein Sammelwerk fttr allerlei medizinische und magische Vorschriften, 
und die in ihm entbaltenen Zauberformeln gehen zum Theil auf die 18 — 20. Dynastie zurtick, 
d. h. sic sind in dieser redigiert worden, zum Theil sind sic erst in griechischer Zeit ent- 
standen, wie ja auch schon rein griecbische Stticke sich finden. Der verbindende unJ 
erklUrende Text aber und die meisten Rezepte zeigen die Vulgârsprache des ersten nach- 
christlichen Jahrhunderts in verbâltnissmassig grosser, nur durch baroke Orthographie manch- 



1) Cotte dernière hypothèse m'est suggérée par M. Maspebo. 

2) Il faudrait peut-être lire J O \^ , ce qui modifierait le sens. 

3) Zu der dort nachgewiesenen interessanten Hieroglyphengruppe tauns («atmâ#?) = auwao; (aacb 
Wàrterh, 8. 1849) trage ich die Stella RmiiD 13, 6 nach: 

«o du herrliches Kind der GOtter und GUittinnen (hierogl. tauënê\ du KOnig der GOtter», die an Deutlich- 
keit nichts zu wttnschen ttbrig lasst. 






EiNIGE GRIECHISCH-DEMOTISCHE LeHNWÔRTER. 173 



mal getriibter Reinbeit^ und es ist somit griechisohes Sprachgat hier nicbt auffallend. Bruosgh 
hat lajigst W(5rter wie xia<j5;, Xaixra;, iJiavBpaY6pa, [iJrffT,^ oder ixo^vYiaia etc. in seinem Worter- 
buch notiert, * Rbvillout z. B. psimitsi, rev. 6 = t|^(iJifiw>Goç. 

Unricbtig bestimmt scbeint mir dagegen das folgende Wort, rev. 4, 14. 



<o-yij^;^^ô5 ^,;^^J^û,:^tK/,l 




(von der Pflanze xsçaXéxy; wird gesagt: «du zerreibst es, wenn es troeken ist . . .) und du 
machst es zu ksëron und du tbust es auf jede Wunde, bis sie beilt». (Brugsch, Wl)rterb. 232 
«jedes taube Ohr», allein das alte 3 kopt. c(og^ mtisste doch mit Vj |TV nicbt mit dem 

^vie ^ gesprocbenen ^o (®) geschrieben werden. Es kann nur das kopt. cô^uf «Wunde» 
hier vorliegen, vgl. Brugsch, Wdrterb. 1286, wo sich ans den Beispielen der Unterschied 
ergiebt, dass fl «Scblag» féminin, M s — û «Wunde» maskulin ist, vgl. auch das unserem 

Beispiel âbnb'che ans Pap, med, 5, 8. Das aus Pap. ëbbrs zitierte I môcbte ich nicbt be- 
stimmt damit identifizieren.) Die dritte Gruppe las Brugsch kestrân = «betonica officinalis», 
allein ganz abgeseben vom Sinn, der gar nicbt zu der vielgebrauchten Formel cn^Vv (so 
noch im gnost. Pap. z. B. rev. 14, 10, meist aber eipe n) passen will, steht hier ganz deutlicb 
htron, Ich glaube, die Gleichbeit mit dem giîechischen $Y;p6v springt sofort in die Augen. 
Da die Formel es als eine bestimmte Gestalt des Médicaments bezeichnet, ttbersetze ich es 
«trocknes Pulver zu Umschlâgen». Dièse Bezeichnung wird dadurch gerechtfertigt, dass fast 
aile anderen Heilkrauter in Oel, Wein, Milch, Honig etc. aufgelôst feucht aufgelegt wurden. 

Ich fllge noch hinzu rev. 7, 4 




■y)/»2(j^ 



«du bringst eine neue^ lups, du tbust zehn Schôpfkrttge alten, sttssen Wein auf sie». Nach 
dem Determinativ bezeichnet lups ein Gefâss, oflfenbar von gr5sseren Dimensionen, und da 
der Wein auf sie (epoc), nicbt in sie (eiCoirnc) gegossen wird, ein ganz flacbes Gefôss, 
eiiie SchUssel. Schon das Fehlen des im gnostiscben Papyrus bOchst selten weggelassenen Fe- 
mininaldeterminativs bei weiblicb determiniertem Artikel deutet auf ein Fremdwort. Also wohl 
das griechische Xo^ri; «Schtissel». Dass das a der Endung nicbt ausgeschrieben wird, hângt 
mit der orthographischen Regel zusammen, dass à nach dem emphafischen i: fast immer 
wegbleibt, vgl. die demotischen Schreibungen zu ROTROTÇJ>ôiT und X(x\t.T.i^ bei Brugsch, 
Worterhich. 



1) Das kupr'è (lies kupèr) = ROirn^p = xu7:poç gehOrt nicht in dièse Reihe, da es direkt auf eine 
BiJdung wie das scmitische *içb zuriickgeht, von der die griechischen und lateinischen W(5rter ihrerseits 
abgeleitet sind. Ob das kupr'è tibrigens «Cypergras», xunsipov, xujceipoç, «cyperus» oder «cyprus arbor» 
bezeichnet, ist nicht so ganz sicher. 

2) '^'^'^'^J^e; v> • Dieser hâafige Ausdruck wurde von Maspero in seiner schonen Ausgabe des 
Pariser gnostiscben Papyrus, welcher ^/otH^^ schreibt, langst erkannt, aber das abentcnerliche 
nemair «Kupfer» ist noch immer nicht ansgerottet. Vgl. die Uebersetzung von v^o; Airfvuao;, Young H. 74, B. 



174 EiNIGE GRIECHISCH-DEMOTISCHE LeHNWÔRTER. 

Ein merkwttrdiges Wort bietet die Stelle gn. rev. 3, 4: 



^ ev v<q-^ 2\2>^^ U>^\ 

«çijxXtjÇ, ein weisser Stein ist das wie Garbana. Es giebt auch (r€) einen Stein, man pflegt 
ihn zu machen* aus sgëue mm. Die Art, von ihm zu wissen, ob er echt ist: du zerreibstein 
wenig auf Wasser und du schmierst es auf die Haut eines Menschen eine kurze Zeit, (so- 
pflegt 68 wegzunehmen die Haut.^ 

Dièse Beschreibung giebt die ganze Erklarung. Sie kann nur auf gebrannten Ka)k 
passen. Dass dieser cxeui^ geheissen hâtte, kann ich aus keinem griechischen Worterbuch 
belegen, allein die Erklârung, dass axeut^ die Zurilstung fHr den Mauerstein, d. h. den Mortel 
und dann tlberhaupt dessen Hauptbestandteil, den Kalk, bezeichnet, ist wohl nicht allzu 
gezwungen. 

Nur kurz erwâhne ich 13, 25 ^y^^jfc'^iT/ ' 3 t-pVèg'è, worin man -^iXt^yi^ «Wunde> 

leicht erkennen wird. Auf die interessanten Varianten dièses Wortes werde ich anderswo 
zurttckkommen. Revillout {Setna, Einl. S. 18) tibersetzt «blessure, plaie», aber auch cmor- 
sure de serpent», was dem Zusammenhang nicht entspricht. Ob Revillout das Wort in gleicher 
Weise ableitet, ist nicht zu sagen, da er nichts hiezu bemerkt. 
Sehr schwierig.ist gn. 20, 25: 







« [wennj du bringst einige Blliteu von . . . auge [hUl n . . ., Zeichen in der hâufigen Geheim- 
schrift des Gnostikers), wenn du sie bemerkt hast auf dem Orte des sptmius , so bringst du 
sie (^herbei, Solange) sie (noch) zart sind (und thust sie in ein Log II etc.).» Was soll ^^p'^ 
heissen? Der Anlaut ^. und die Endung [xo; zeigen auf griechischen Ursprung, allein eine 
solche Konsonantenhaufung ist fUr griechische wie agyptische Zungen ein Undîng. 

1) Die Erklârung dieser Form gebe ich in einer demnUchst erscheinenden Arbeit. 



ElNIGE GRIECmSCH-DEMOTISCHE LeHNWÔRTER. 175 



Wir mttssen uns nun vor Augen halten, dass im gnostischea Papyrus keine Original- 
schrift vorliegt, sondera eine Abschrift, deren Schreiber nur das Lob eines musterhaften 
Kalligraphen verdient. Ich werde noch oft darauf zurttckkommen mtissen, dass er (oder schon 
frtihere Abschreiber) viele grammatische und orthographische Feinheiten des Grundtextes 
fast ganz verwischte. Dass die griechischen Glossen in ihm nicht vom Verfasser stammen, 
ist ganz klar, denn der Dialekt desselben ist etwa untersahidisch^ wâhrend wir in den Glossen 
meistens die Aussprache des Fajumischen finden,^ und dann verrathen sie — so werthvoll 
sie auch flir uns noch immer sein mSgen — eine sehr gesuukene Kenntnis des Demotischen. 
Vom letzten Abschreiber rllhren sie aber immerhin nicht her, das beweisen Fehler wie r^Ta 
flir via 7, 5. Hieran mSchte ich meine Ansicht tlber die in jtlngster Zeit ôfter besprochcnen 
Texte des Panser Zauberpapyrus kntipfen. Sie stammen wohi ans derselben Sammlung, der 
wir die verschiedenen in den Museen zerstreuten Zauberschriften (gnost. Leyden, Paris, Lon- 
don und Lp. RUckseite) verdanken. Allein sie zeigen indirekt, dass ihren Lésera und auch 
wohl ihrem Verfasser die glossierten demotischen Texte nicht mehr gelâufig wareu. Mag 
ihre ursprflngliche Form nun auch durch Abschreiber gewaltig versttimmelt sein, soviel 
lOnnen wir noch erkennen, dass sie auch wirklich von sehr geriagen Kennern des De- 
notischen stammen. Da dieselben noch dazu keine Uebersetzung in die moderae Sprache 
^ben woUten, sondera die vermeintliche Aussprache des flir sie altehrwtirdigen Textes, 
1er ja auch in einem archaistischen Stil geschrieben war, erzielten sie ein ganz unnatttrliches 
]remisch, das zu der Klarheit der demotischen Originale einen unangenehmeu Gegensatz 
[)ildet. Einige ihrer falschen Umschreibungen werde ich spâter behandein milssen, um zu 
seigen, dass die angedeutete Tendenz, die sie bei gentlgender Bildung der Verfasser unschâtz- 
bar gemacht hâtte (vgl. ,Aeg. Zeitschr. 83, 90 Z. 8), sie mehr zu einem Kuriosum als zu 
3inem brauchbaren Mittel zur Ërforschung der alten Sprache stempelt. 

Um nun wieder auf unser sptrvis zurtickzukommen, so glanbe ich aiso, dass wir, selbst 
wrenn die Lithographie hier richtig ist, rahig eine Verbesserang vornehmen dtlrfen. Ich kann 
keinen anderen Ausweg iinden als, das i ^ t in v^ f o zu ândern, wodurch wir a;:6p{xcç 
3rhalten. Der Zusammenhang kennzeichnet nun den Ausdruck Md^MnecnopMOc als Be- 
lennung des Ortes, wo die betrefFende Pflanze wâchst. Also : Saatfeld. Vgl. das spâtgriechische 
rà a%6pt\ka «die Saatfelder». Das Substantiv necnopMOc, GT:6p{t)\Mq, bei dem der verschluckte 
Vokal wohl keine Schwierigkeit bildet, bezeichnet demnach das AussUen. Ist dies griechisch 
tticht gebrauchlich, so mttssen wir bedenken, dass die âgyptische Grazitat immer mehr oder 
i¥eniger barbarisch war. So auch im folgenden Wort. 

18, 30 heisst es von verschiedenen Ingredienzien: 

M ^ ^-^-^ jyrjy ^ <'5F^ V/-è7 y^'f-f ê^ 

cdu zerreibst sie, du thust sie in ein arkia ^, du stellst es in dein Haus». Dièse Bezeich- 
long eines GefUsses flir trockene Gegenstânde scheint mir auf das lateinische «arca» zurttck- 



ird ^&S.(€)p 



1) Z. B. 9, 6 und 18, 34 wird j^ S. («)pooTr B. (£)p(ûOT mit Xo, ).to umschrieben. Das « ist mit 



lem vorhcrgehenden e oder od verschmolzen, das (e)Xo scheint eine sehr vulgfire Kontraktion der fajnmischen 

Recueil, VlII. 23 



176 EiNIGE GRIECHISCH-DEMOTISCHE LeHNWÔRTER. 



zugehen. Das Griechische entlehnt dies Wort nur mit verànderter Bedeutung, allein die 
spilteste Période kennt auch die Bedeutung «Kâstchen» in dem Diminutiv àpxtov. Dass nun 
der Aegypter beide Formen vermengt hâtte, kann ich nicht annehmen, da man dann doch 
weibliches Geschlecht erwarten wtirde. Ich glaube vielmehr, dass die ganze Stella ans dem 
Griechischen Ubertragen ist, und der Uebersetzer fttr plur. àpxta den Singular mit falscher 
Beibehaltung der Pluralendung schrieb. Dass 18, 23 — 37 wirklich ein griechisches Original 
batte, erkennt man leicht ans dem ganz modemen und elegauten Satzbau, unserem Lehn- 
wort, seltsamen Ausdrttcken wie nnccnA.ir (Z. 27 und 28) etc. 

Aebnlich siud die folgenden WOrter zu erkiaren : 5, 1 'Ç |C)-^J<-''Xçi ' f ^l/) 

lië])ubalsamu in einem Liebestrank-Rezept, griechische Glosse darllber r^Tro^affafxcu, nicht i;z:- 
3affa|jLov, wie Leemans liest. Was flir eine Art Balsam gemeint ist, lâsst sich nicht sagen. 
Der Nominativ steht freilich auch in rein griechischen Recepten vor Massangaben. Vgl. aber 

rev. 14, 5 y(J[/iT^ln *«^^'^w iû ganz gleichem Gebrauch. Ich glaube, caTupov «Satyr 
kraut» hierin zu sehen. 

Weiter das von Brugsch schon erkannte J^]yp"-^)^^'^f^^j^^S 1"^; 1^» 
«Saft von mantraguru» (das hieratische Zeichen wohl M nia't'd « Ausgepresstes» ?j wo [xav- 

Spoqfépa zum Neutrum geworden ist. Rev. 2, 6. y^^ ^^^§^^^^^^ y grinathemu, 



ein Wort, das Z. 3 in griechischen Buchstaben ebenfalls xpivâBepiov mit der fUr das Aegjiv 
tische charakteristischen Verschluckung des n vor ^Lauten heisst. 
Nur zôgemd vergleiche ich 12, II: « 

«Heil ihm (bis), dem (?) ahlu 5, dem (?) goldenen Bêcher (2L(o, seltsame Schreibungi des 
Osiris». Das e ist hier sehr unklar. Ans Determinativ und Parallelismus ergiebt sich flir 
ablv. die Bedeutung ^Knig^, Griechisch wâre à^Xcv natUrlich nicht, allein es kQnnte immer- 
hiu durch das Griechische tlbermittelt sein. 

Man sieht, aile dièse WQrter siud Neutra, denn die charakteristische Endung c; behielt 
der Aegypter bei, wo es nur ging. Nach der allgemein tibereinstimmenden Schreibung kann 
man aber nicht an eine Endung ov mit abgefallenem v denkeu, also mttssen hiel* wirkiiche 
Genetive stehn, die bei den ersten vier Beispielen dem Sinn nach ganz klar sind. Bei diesen ist 
somit ein griechisches Vorbild anzunehmen, was eine Prtlfung der Sprache liberall bestàtigt. 
Am klarsten ist dies bei rev. 14, 5, wo auch die unnattlrliche Wortstellung der letzteu Zeile 
auffallen muss, und bei rev. 2, 5. Dieser Annahme widerspricht auch nicht 17, 10—26 
(Z. 26 beginnt dagegen eine alte Formel) und 5 obère Hâlfte, auf welche freilich mit Z. 14 
ein wtlst archaistisches StUck folgt, dessen spâthieratisches Vorbild liberall leicht erkennbar ist. 

Seite 5 dagegen und besouders der Mittelsatz stammen ans so alter Ueberliefemng; 
dass ein griechisches Lehnwort hier sehr sonderbar wftre ; ich verzichte also gerne aaf 
das letzte Beispiel. Uebrigens muss ich auf die bisher noch gar nicht berUhrten Schwierig- 
keiten aufmerksam machen, welche die Kritik derartiger Sammelschriften bietet. 



EiNIGE GRIECHISCH-DEMOTISCHE LeHNWÔRTER. 177 



Das Wort ciTupov bringt uns auf eine {Aeg. Zeitschr. 1882, 124; 1883, 1, 110) viel 
besprochene Frage. Ohne 'hier auf deren eigentlichen Kern einzugehen, bemerke ich zu der 
Frage Navillb's (1883, 7), warum die Aegypter das tq in Bepsvixr^ und 'ApctvfiQ mit ^, aus- 
drtickten, wenn sie es î sprachen, dass wir im Demotischen (und ebenso auch im Hiero- 
glyphischen) die Verhaltnisse des Griechischen einfach Ubertragen finden. Dass der lotazismus, 
der in Nordgriechenland begann, in den hellenistischen Làndern sehr bald herrschte, ist 
sicher, ^ und es wird durch manche âgyptische Variante bestatigt MJ V n (] arsinoi etc.), dass 
man wirklich Berenikî und Arnnoî sprach. Allein die Schreibung des Altgriechischen galt 
bis in die spâteste Rômerzeit î&t massgebend, und flir das Auge umschrieb man tq in guter 
demotischer Orthographie immer mit a oder 'é, so dass sich hieraus kein direkter Schluss 
zîehen lâsst. So behandelt auch der Gnostiker durchgângig das ir; als e und drtickt es durch 
denselben Buchstaben wie £ aus (die Unterscheidung von Lange und Ktlrze ist Uberhaupt 
im ganzen Demotischen wenig beachtet). Dass dies aber gegen die Vulgaraussprache geschah, 
beweisen die zahlreichen Fehler. So verwechselte er hier das i gesprochene u mit dem gleich- 
falls i gesprochenen y; und schrieb ë, Der nâmliche Fehler erscheint in den Beschwôrungs- 
worten rev. 15, 3 përigthon peripëganëks, Uber denen die Glosse wjptxOtov TOiptTiQfavu; (! lies 
-r,5) steht und in X'jxo<p£p 19, 9. 

Als griechisches Lehnwort kônnte man vielleicht auch den oben erwâhnten Namen 
eines Steines «garbana» betrachten und mit xipgor^oç, xâpgav «fremd» (ursprlinglich wohl ein 
Vôlkername) zusammenstellen. 

Aus den hâufigen Pflanzennamen kann ich wegen meiner botanischen Unwissenheit 
wenig Gewinn ziehen und muss ihre nahere Bestimmung Anderen tiberlassen. Zu den oben 



g' 



enannten ftlge ich hinzu 7, 23: ^ '] ^y/ trimiamatos , , , (in einem 



] 

Rezept flir einen Wohlgeruch) «Dreifleck». Ebendort Kr'-^^<V^/>0 )>3 lO ^^ ^^^' 
ein ë zerstôrt ist, also amuniakë, à|ji.ovia)tT^, anscheinend gleich mit der rev. 4, 16 ausfUhrlich 
beschriebenen Pflanze TafxovtoxYî (griechisch geschrieben mit âgyptischem Artikel). 

14, 18. âlA^Jf^^^^^ï^^^ grugus ist xpéxs; «Safran», wenn meine Lesung der 



Il I 

etwas zerstôrten Zeichen richtig ist. Ftlr Revillout's Erklârung {^Setna, S. 23) «canelle» 
kann ich keinen Grund finden. 

Was flir ein griechisches Wort dagegen in dem rev. 3, 17 stehenden prsanikun (?) o 
und in der rev. 10, 1 erwâhnten Fusskrankheit 08(?)takrun ^'^ — einer aus dem Latei- 
nischen entlehnten Bildung (oder = podagra?) — enthalten ist, kann ich nicht sageu, da die 
Lithographie hier die ersten der winzigen Buchstaben nicht deutlich wiedergiebt. Ich Uber- 
gehe noch zwei bis drei allzu fragliche Wôrter und ein paar geographische Namen, aber 
ausserdem darf das vorstehende Verzeichniss wohl auf Vollstandigkeit Anspruch machen. 

Ueber die jtlngeren Zauberformeln mit ihrem Gemengsel von semitischem, griechischem, 
âgyptischem und auch wohl âthiopischem Gallimathias darf ich wohl kurz hinweggehen. 
Wôrter wie [AaxorcveOjAa 7, 16, (xé^tcrre 7, 8, [XûcrctY; 7, 8, avaÇ 7, 9, -îwpixOtov, iwptTiTQYa'^S (s. o.), 
:rjpt<pûCY) 9, 3, £(A)V (= a'itov) 9, 3, Ô£Ou 9, 1, 2, Zeu 10, 18, ^can^p 10, 6, Pap^apa(6ou 9, 6, wavro- 



1) £1 ftir t; vgl. auch Rosettana, Z. U Tî'OEixev. 

23* 



178 EiNIGE GRIECHISCH-DEMOTISCHE LeHNWÔRTER. 



xpoTwp etc. sind meistens von Leemans und letzthin von Revillout {Cours de l, dénwt. H) 
gesammelt worden. Interessanter ist aber ein Beispiel dièses sogenannten Griechisch, 21, 1, 

das auf S. 20, Z. 35 ausdrtlcklich als / uifs ^ ) fff^j J5 ^V«^ * ^ ^ «Anrufung in grie- 
chischer Sprache» bezeichnet wird: anok xvePPaï èpeiîiixpaet sonatsir epiakhes epimme etc. Das 
Uebrige ist ganz sinnlos, der Ânfang aber ist unverkennbar zu lesen: èîcCoxeç iid jxe «komm 

zu mir» als Uebersetzung des gew5hnliclien ihqo ^ ^ \y ôOiOT (Pariser Zauberpap. 

€MOT, sicher falsche Deutung des /) nA.i. Die Verdoppelung in ixi^e fïir i^i ist echt âgyptisch. 
Noch merkwtirdiger aber ist, dass in den Zaubersprtichen oft gut âgyptische Wôrter ans 
Versehen die Scbreibung des fremden Gallimathias bekommen haben, in welcher sie dann 
meistens scblimm entstellt werden. Vgl. apgr^O (^^ ^J*^^) 9, 12; 10, 11; Païvcuôi (^^ | 
vgl. Manethos BîvtoOpi; "ï^' 1<Ë>) 10, 11; (pôû^ i^, 27^o'jx 13, 29 ((] ^ ^?); apîcovxvooî» 

Aus dem von Revillout ver5flFentlichten € Livre d' incantations * flige ich das Kuriosum 
bei, dass mitten in einem âgyptischen Satz eine griechische Formel in demotischen Buch- 
staben âhnlich wie oben auftritt : 

«zeige dich diesem Kuaben oUne Scheu, ohne Trug, in Wabrheit». Die griechische GlosBe 
wird schwerlich àçoSwT à^suaTux; eTzaKrfizioi lauten, wie Revillout angiebt. Das àçég^Ç ist ganz 
ungewc^hnlich, aber das ài^sjorto; s^' akrfida ist genaue Uebertragung der hâufigen demotischen 

Var. ^3j^-^ Var. ^^^j) 

gn. 7, 16; 11, 21; 22, 12 etc. 

In dem leider sehr fragmentierten Pariser gnostischen Papyrus (éd. Maspero) finde 
ich blos rev. 3: 

My lu.^ u,^,^ La <^/^:)^î<„f/y sm^vY-i^ 







^^^w 



«h5ren auf deine Boten, bei (?) welchen ist ... . in der Hand . . . .». Mit Ergânzung eines 
Buchstaben lèse ich âr(^&ko^, Der Gebrauch dièses Wortes scheint nicht zufâllig, sondem auf 
jUdischen oder eher christlichen Einfluss zurttckzufQhren. 

Man muss sich durch die verhaltnissmâssig grosse Zahl der hier angefiihrten Lehn- 
worter nicht zu allzuweit reichenden Schlttssen verleiten lassen, denn der Volkssprache ent- 
stammen ^ie wenigsten, es muss vielmehr wiederholt werden, dass sie fast aile durch 
griechische Vorlagen hereingekommen sind. Hiemit soll freilich nicht geleugnet werden, dass 
bereits die Sprache der Ptolemâerzeit vom Griechischen sehr viel entlehnte, wortiber ich ein 
andermal eine Zusammenstellung zu bringen hofife. 



Notes sur différents points de grammaire et d'histoire. 179 



NOTES 

SUR 

DIFFÉRENTS POINTS DE GRAMMAIRE ET D'HISTOIRE. 

PAR 

G. Maspero. 

N. — L'an mil huit cent quatre vingt-six et le neuf juin, correspondant au sept de 
Ramadhân treize cent trois de THégyre, 

En présence de MM. le Général Stephenson, commandant Tarmée anglaise d'occu- 
pation, Garnibr de Heldewibr, Agent et Consul-Général de Belgique en Egypte, le Général 
Comte Dblla-Sala Pacha et Madame Della-Sala, Eugène Grébaut, Directeur Général des 
Fouilles et Antiquités de TÉgypte, Dr. Fouquet de la Faculté de Médecine de Paris, Insinoer, 
Hervé Bazil, 

Par les soins de MM. Gaston Maspero, ancien Directeur des Fouilles et Antiquités de 
rÉgypte, Emile Brugsoh-Bey, Conservateur et Urbain Bouriant, conservateur-adjoint du Musée 
de Boulaq, il a été procédé, dans la salle dite Salle copte, au dépouillement des deux momies 
qui portent au catalogue imprimé les n°' 5227 et 6232 et proviennent de la cachette de 
Déir-el-Bahari. 

La momie n® 5227, extraite la première de sa cage en verre, est celle du roi.Soquounrî 
Tiouâqen, XVIP dynastie thébaine, ainsi qu'il résulte de Tinscription, tracée sur le couvercle 
du cercueil à Tencre rouge, puis retouchée à la pointe. Deux grands linceuls en toile grossière 
mal attachés la revêtaient des pieds à la tête, puis on rencontra quelques pièces de linge 
négligemment roulées et des tampons de chiffons, maintenus par des bandelettes, le tout gras 
au toucher et pénétré d'une odeur fétide. Ces premières enveloppes une fois levées, il nous 
resta entre les mains une sorte de fuseau d'étoffe, long d'environ 1,82 et tellement mince qu'il 
semblait impossible qu'un corps humain pût y trouver place. Les deux dernières épaisseurs 
de toile étaient collées l'une à l'autre par les parfums et adhéraient étroitement à la peau : 
on les fendit au couteau et le corps entier panit au jour. La tête était renversée en arrière 
et inclinée fortement sur la gauche, de longues mèches de cheveux, éparses sur le front, 
cachaient à demi une large plaie, qui traversait la tempe droite un peu au-dessus de l'ar- 
cade sourcilière. Les lèvres, grand ouvertes, étaient rétractées de manière à former un anneau 
presque rond, à travers lequel sortaient les dents de devant et les gencives; la langue était 
prise et mordue entre les dents. Les traits, contractés violemment, portaient encore une ex- 
pression d'aâgoisse très reconnaissable. Un examen minutieux révéla l'existence de deux 
autres blessures. L'une, faite par une massue ou par une hache d'armes, avait entamé la joue 
gauche et brisée la mâchoire inférieure : les dents de côté étaient à découvert. L'autre, 
dissimulée par les cheveux, s'ouvre au sommet de la tête, un peu au-dessus de la blessure 
du front : un coup de hache, dirigé de haut en bas, avait détaché un énorme copeau d'os, 
et produit, dans la boîte du crâne, une longue fente, par laquelle une partie du cerveau avait 
dû s'écouler. La position et l'aspect des blessures permettent de rétablir d'une manière presque 
certaine la scène finale de la vie du roi. Tiouâqen, atteint une première fois à la mâchoire, 
tombe étourdi; les ennemis se précipitent sur lui, et deux coups, portés tandis qu'il est à terre. 



180 • Notes 

Tun de hache au sommet du crâne, Tautre de lance ou de dague au-dessus de ToeU, l'achèvent 
presque aussitôt. Nous savions qu'il avait fait la guerre aux Pasteurs : nous ne savions pas 
qu'il fût mort sur le champ de bataille. Les Egyptiens sortirent vainqueurs du combat qui 
s'engagea autour de leur chef, puisqu'ils réussirent à le relever et à l'emporter. Le corps, 
momifié rapidement sur place, fut expédié à Thèbes, où il reçut la sépulture. Ces détails nous 
expliquent et l'aspect saisissant qu'il présente et les irrégularités qu'on remarque dans l'em- 
baumement. La poitrine et les côtes, serrées à outrance par des gens pressés, se sont brisées 
et ne forment plus qu'un paquet de débris noirâtres, au milieu duquel les vertèbres sont 
éparses. Le bassin est en pièces, les bras et les jambes sont désarticulés. La décomposition 
avait dû commencer déjà au moment où les embaumeurs se mirent à l'œuvre : une large 
plaque blanchâtre entoure la plaie du front, et semble n'être qu'une masse de cervelle épandue 
et mortifiée. La momie, préparée à la hâte, n'a pas bien résisté aux influences destructrices 
du dehors, les vers en ont percé l'enveloppe, et des larves de nécrophore ont laissé leur coque 
dans les tresses de cheveux. Tiouâqen avait environ quarante ans quand il succomba. II 
était grand, élancé, d'une vigueur remarquable, à en juger par ce qui reste des muscles de 
l'épaule et du thorax. L avait la tête petite et allongée en tonneau, bien garnie de cheveax 
noirs, minces, ronds, frisés en longues mèches, l'oeil était large et enfoncé, le nez droit et large 
à la racine, les pommettes proéminentes, la mâchoire forte, la bouche moyenne, un peu avancée, 
garnie de dents saines et d'un bel émail. L'oreille a disparu et l'on voit quelques traces à 
peine de barbe et de moustache : Tiouâqen s'était rasé le matin même de la bataille. Tout 
compte fait, il devait ressembler singulièrement aux Barabras d'aujourd'hui, et appartenir à 
une race moins mélangée d'éléments étrangers que celle des Ramsès. 

Le cercueil n° 5232 renfermait la momie de Séti r"", troisième roi de la XIX® dvnastie 
et père de Ramsès II, comme eu font foi les procès-verbaux de l'an VI et de l'an XVI de 
Hrihor, de l'an X de Pinotmou r**, enregistrés sur le couvercle. L'appareil de bandelettes et 
de linceuls qui l'enveloppait était disposé de la même façon que celui que nous avons découvert 
précédemment sur la momie de Ramsès II. A moitié environ de l'épaisseur totale, une inscription 
hiératique en deux lignes, tracée à l'encre noire, nous apprit que l'an IX, le deuxième mois de 
« Pirit, le 16, fut le jour où on rhabilla le roi Menmârî (Séti F'') v. s. f. » Une autre inscription, 
tracée sur une des bandelettes, ajoute que le linge employé à l'emmaillotement avait été 
fabriqué par le premier Prophète d'Ammon, Menkhopirrî, en l'an VI, ce qui nous donne la date 
de la dernière restauration subie par la momie. Le corps présente à peu près le même aspect 
que celui de Ramsès II, long, décharné, jaune-noir, les bras croisés sur la poitrine; les parties 
génitales ont été détachées à l'aide d'un instrument tranchant. La tête était couverte d'un 
masque épais de toile fine, noircie par le goudron, et qu'on dut enlever au ciseau. M. Ale- 
xandre Barsanti, chargé de cette délicate opération, fit soi'tir de cette masse informe la 
plus jolie tête de momie qu'on ai jamais vue au Musée. Les sculpteurs de Thèbes et d'Abydos 
ne flattaient pas Séti F** quand ils lui donnaient ce profil délicat, doux et souriant, que les 
voyageurs admirent : la momie a conservé, après trente-deux siècles, la même expression 
qu'avait le vivant. Ce qui frappe tout d'abord, quand on la compare à celle de Ramsès H, c'est 
la ressemblance étonnante du père et du fils : nez, bouche, menton, les traits sont les mêmes^ 
mais plus fins, plus intelligents, plus humains chez le père. Séti F** est comme le type idéalisé 
de Ramsès II. Il dut mourir vieux; les sourcils sont blancs, l'état du corps accuse la soixan- 



SUE DIFFÉRENTS POINTS DE GRAMMAIRE ET D'HISTOIRE. 181 



taine et bien passée, ce qui confirme l'opinion des savants qui lui attribuent un très long 
règne. Le corps est sain, vigoureux, pourtant les doigts noueux portent des traces évidentes 
d'artbritisme : les deux dents qu'on aperçoit sous la pâte qui emplit la bouche sont blanches 
et bien entretenues. 

0. — Un de mes correspondants d'Egypte vient de me signaler l'existence de feuillets, 
provenant du même manuscrit qui nous avait déjà fourni les fragments d'une version de la 
Bible, en dialecte d'Akhmîm et des nomes septentrionaux de la Haute-Egypte. ^ Il avait essayé 
de les acheter, mais le possesseur, après l'avoir leurré longtemps de vaines promesses, a fini 
par les vendre récemment à des touristes de passage. Heureusement, il avait eu le temps 
d'en faire exécuter, par un prêtre copte de Sohag, une copie qu'il m'a envoyée. La copie est 
très grossière, très incomplète, et le texte qu'elle fournit est, en certains endroits, presque dés- 
espéré. Néanmoins, je crois utile de la publier. L'attention une fois attirée sur notre manus- 
crit, le propriétaire actuel, qui peut-être ne connaît pas toute la valeur de l'acquisition qu'il 
a faite, se décidera peut-être, soit à le donner à un musée, soit à le confier à quelque égyp- 
tologue, qui pourra les étudier à loisir et en donner une édition correcte. 

Les feuillets dont j'ai reçu copie sont au nombre de quarante-quatre, et sont assez bien 
conservés, à l'exception de trois ou quatre. La pagination de plusieurs d'entre eux est encore 
lisible : nous avons de la sorte les pages po2k.-poe (Âbdias), po^, poH, po^, pn, pn&, pnfi, 

pni», pn^, pne (Jonas), pqe-pqs (Michée), cnî^, eue, en s, tnH, en^, eq, eqe^, cqfi, eq^, eq;^ (Za- 

charie). Les textes qu'ils contiennent appartiennent tous au recueil des petits prophètes. Le 
catalogue en est malheureusement bientôt dressé. Cest en les classant dans l'ordre habituel : 

ch. I, 14-20; ch. H, 1—19. 

V. 16—21. 

ch. I, 5—16; ch. H, 1—7; ch. HI, 3-8. 

ch. n, 3—8; ch. V, 8-11. 

ch. m, 11—14. 

ch. I, 4-7; ch. II, 2-5, 7-17. 

ch. I, 1—4; ch. IV, 6-14; ch. V, 1—4; ch. VI, 1—15; ch. VII, 2—14. 

Voici ce que j'ai pu déchififrer sur la copie qui m'a été envoyée : ce qui est illisible 
ou incompréhensible est, somme toute, assez peu de chose. 

JOËL. 

Chapitre I. 

14 ^n nK&^ &^OTrii &nHi Mnac&eie neTimoTTe TeTit&^s'&n &&&X Mn^k 

«kÇ^pKi &ii!^«keie. 

15. :^e OTàk'i iieY ott&ï neï & c^ooxre Mii!^&eie oc^ ^LsJ^n &^OTrii n^i c^ootre Mn!^&eie &OTr 
qn«ke nT^e nO'crT«^X&in(iipi& &6&\ çn OTT&X&iiKopid^.' 



1° 


Joël . . . . 


2» 


ÂBDIAS . . 


3" 


JONAS . . . 


i" 


MiCUKK . . 


5° 


Nahum . . 


6° 


Habacuc . 


7« 


Zacharie . 



1) BouRiANT, Les Papyrus d^Akhmîm C Fragmenté de mantiscrits en dialectes bachmourique et thébain) dans 
les Mémoires de la Mission Française, t. I, p. 243 — 304, et dans les Mémoires de V Institut Égyptien, t. II. 

2) Le scribe du papyrus avait, passé une partie de ce membre de phrases et n'avait écrit que qn&c 
tiT^e noTT&X&in(iipi&. S'étant aperçu de sa méprise, il a rétabli le texte comme il suit : 



182 Notes 

16. [«^'(rqcoTe] nnn&^pe «^6&X MneTiiMTO à^^àJK ^ii nui M.neTiinoTTc «^o-cr OTrii&q &ot 
OTrpcvye. 

17. «^TTCHpiTA^ne no'i ii&«^c^e ^lacn noxr&MC «^ttcho ns'i ne^a>p n^poT &'(r^p^a>poTr ace «^n- 

18. &OTr «^Trû>u|9'&n iis'i itTÂneTre «^irpiMC itnc&ei^ ne^eT «^&&X !^e Mit M«^M.M.«^ne ^oon nel-r] 

19. nac&eic ^n&co^ «^^hi &p&K ace &TrceTe otcom nnpcoT Mn:^&ie * &07r &Tr^&^e po^ 

tUlU|Klt THpOTT llTH«^ie. 

20. ^-cTû)^ &^Hi «^p«^R OC9. àk. tiM,JKàk.n\jKàkT u|OOTre «^OT OTceTe &[coxr]û>M. itnpcdT jMinae.&[ie]. 



Chapitre II. 

1. [c]&\iii3e itOTCe^\[nii^2S] ^ii cicoit TeTiiT&vye&eivy TeTitp«^OTrû> (V) «^fi«kX ^n nT«^7 eT07«k«^ 
ceit«^a|T&[pT]pe ns'i 0'Ten[iii6e] ^m nH«k[9] !^e e^qei no*! c^ooxr[e] M[n]3c&eic. 

2. :^e q^Hit &^o[Trn] its'i ott^ootc iiReRe 9^1 s'&CMe OT^ootre iiKXoXe ^i KpMTC * qit«^na>p^ 
&Û&X itT^e M.11110 it^opn «^!^ii itTOTieH its'i oirXd^oc eq&vy&o-cr eqTe^acpHO-cre Mne ot^wii ^cone eqeme 
MM&q acin n^&pn &OTr on Mitnce itei Mit ot& it&^ûine itTq^e vy«^ ^enpjvineOTre n^eit2e.û>M kï^ûijuu 

3. «^ Tq^op«^ceYc itT^e itOTCeTe eco7rû>M «^ot rq^e^K iiT^e iiO'Tvg&^ eqscpo enR&ç^ eic itT^c 
noTrn&p&ï^eicoc iiTpirc^H ^iTe§^i MM.«kq «^ot iteTn«k^OTr MM«^q itT^e n^enR&[^ iixeRO «Mit ner- 
it&OTTï^eÏTe neq. 

4. e Tq^&ceïc ceiid^ncoT M.n .... itT^e iiçenïnneTC. 

5. C€n&9'iq&ae.c iiT^e jvin^p&Tr ii^eii^&pM& ^i!^ii n^^oce nitTOTrieK itT^e Mnçp&T itOTrvy&ç 
itRO^T eqoTT&M. itOTpeïore «^ott itT^e nOTrn&s' MMieiuie eq!^û>pe eqcpMX«k§^ &6«kX no-TiioXeM.oc. 

6. MMiei^e n&^co^q ^iTe^i MM«^q «^o[Tr ^o] nijK tt&pT^e M.n:^oxrH (?) nOT9'&X«k^T. 

7. ceit&nûiT itT^e nnpeqMi^e &OTr ceit&T&\o &^pHi &!^it itc&ÛTe n^e niip(iiM.c nsecûpe nore 
notre n«^M&^e ^1 neq^OM. cen^^ncoc^ en noTM&MM&^e. 

8. «kOv notre notre itt^cecotr (?) «k6&\ Mn[q]c«kit • ceit&M«k^e etrvgoTvyotr M.M«^Tr §11 itOT^onXon 
«kO-cr cen&^eï çn o-crc^^Te ceTMa>ae.ne. 

9. cei\«^&û>R &^pHi ^<\ TnoXic cen&u|[e] &ae.it nc«kÛTe ceit^kâcoR «^^pm &itKY «^otr ceite^fttoR 
&^oirii nnoiOT^T iiT^e n§eiipeq!ic.iove. 

10. «kOT qit&CTCoT itff'i nR&^ ^itre^i MM&q * «^ot rne ite^n&iite npi mr noo^ R^^pReM «^ot 
RCio-cr cen«^TeM MnoT&em e^fi«^X (?) 

11. n!^e^eic Rt^'^' Mnq^ptkT MnMTO &6&X RTq^'e^M !^e R&vge Tqn«kpeMfioXK Mnvg«^ ^ot ïî^ftHTe 
RRequiesce ceT«^:^pH7r sce OTrn&s' ne n^ooire Mnî^&eYc e^oxr otr^wS' ne eqoT«^R^ «k6&\ Mnv9& ' «^ot 
ni M neTR«^^one neq r^ir&roc. 



&6o\qro-t 



qR«keRT^eROtrT&A«^in(iipi&, comptant sur Tintelligence de son lecteur pour rétablir la véritable 

leçon. Au verset suivant, même erreur. Le scribe n*avait mis que n&^een&6«^X^RnHl 

MneTiuiOTTe, et, pour comble de malechance, le copiste moderne a reproduit indistinctement le texte 
ancien. Une partie de la lacune est facile à combler au moyen d'un membre de phrase MneTitM.To«^«^X//; 
que le scribe a rétabli au bas de la page, mais le commencement du verset manque encore. Je Tai rétabli 
d'après la version memphitique et les versets 10—11 du chapitre V de Michée. 



SUR DIFFÉRENTS POINTS DE GRAMMAIRE ET D'HISTOIRE. 183 



12. «^o-cr Tito qa&o-cr m.aii&c n^i ns£«^cic ncTimOTrTe !^e HTeTHne ^&p&Y &â«^\ ^m neTii^HT Tnpq 

^n OTItHCTlA^ Mit O-CrpiMC Mil OTTite^nc. 

13. TCTitnû)^ luteTit^KT «^oxr ncTit^^MTC en * TeTiiRTCTHite «^ii!^&eic neTittio-crTC ace ottha^kt 
«iOtr n^«^ti^THq ne ftit&u|e neqn^^e [&ot] qp^TKq «^!^n iiK[«k]Hi&. 

14. niM. neTC&iritft ace qKT«^q ^P^'^'^^ quicoacn ^in&^OTr M.M«^q notrcMO-cr «^o-cr ott^ttcia^ Mit 
OTCOTite «^&X Mnac&ciC nititOTr[Tc]. 

15. c&Xni^e noTrc&\nii:'[^] ^it cicoit TeTitT&Ao'cro itoiritHCTi«^ TeTitT&vye«^ei^ i\OTr^Mvy[e]. 

16. T«Titce>OT§^ «kÇOvn itOT\«kOC TeTitTÛÛovo ito-TeR[KXH]ci«^ TeTitCû)OTr§^ &^OTrit itit^7VX«^: ô^ot 
iivyHpe ^KM. cTacÏHi&e * M«^peqei «^6&X no'i 0'crn[«^T]^eXe[eT] &&«^X ^it nqKOiTcoit &o-t OT^e\eeT 
d^«kX ^M, itCM«^itvye\ecT. 

17. ^it TMKTe itTKpKnic Mn-eircid^CTHpioit ceit«^piMe ito'i noTieifte iteTigM^c Mnito-rre «^o-cr 
C€it«k3cooc occ nacA^cic \^o &nR\«^oc «woir M.np^ itTKKXKpoitOM.i& «^^[vyco^] nre it^e^noc pac&eic 
«^acttorr acititOTracoirc ^n n^e^itoc ace «^q To[n] noxritotrTe. 

18. «wo-cr noc^weic «^qRO» ^<fi^ nqR&ç^ «^q'^'co «^nq\«^oc. 

19. «^OTT nac&eic «^qoTCo^fie eqaco^ mm«^c MnqX&oc ace ecTe & 



ABDIAS. 

16 itoxTHpn notr&eiui itiM * ceit«kCOT ceei «^^pm cep T^e ititeT^oon en. 

17. nOTaLei ï^e qite^^cone ^it ht&t itcicoit «wOt qn&^ûine eqotr«^«k6e «^ot cen&H\HpoitOMei 
îî^i nH[ï itï«k]R[<oû] ititeT«kTrpRX[H]p[on]oMei /km,^t. 

18. «^oxr nK[ï itïe^RcoÂ] qit&pT^e itOT[R]o^T ' «wo-cr nn'i nicocHC^ itT^e itotrui&ç^ nReni ï^e rhca^tt 
qitd^pT^e itO'cr«^peïO'9*e «^ot ceit&acepe «k^otrit «wp^Tr ceoTcoM mm&tt TeTMReo-re ^(one eTqi itOTTRCCo^T 
^ nHl itHCA^TT ace itac^weic neT&qvyeace. 

19. àkOT iteT ^itc&pHC ceit^kpRÀRpoitOMeY Mnre^T iihc&t &OTr iteT ^it cef^KXX«^ it&Woc^Tr\oc 
cepR^HpoitOMei ec^p«^HeM ititR&Ye itTC&M&pi&. Mit 6eit[Ye^]Meiit Mit i««kX&&ï^. 

20. &oxr Tel Te T«^p^K MnMe^it^cone ititvgHpe MniiiX «^hr&ç^ itit^«^it«kit«^ioc u|«k^pHY «^c«kpenT«^ 
à^OT nnoxrne «^fi«^\ kiAhm ^&^pHi &ec^p«k^& «^o-cr ceit&pRAKpoitOMeï MnR&ie it&i«e6. 

21. «^oir ceit&ei &^pHi its'i ^enpcoMe e«kirOTaceY ^it nT&T itcicoit &3cir6& MnT«kT ecd^T * «kOT 

TMitTppo n&^(one &nac&eic. 

&6ï^eid^c n[npoc^HTKc] 



JONAS. 

Chapitre I. 

6 îtncReTTH eT §it nacd^Y «k^pKi ôk^«fcX«kCC«k itTe nac&ï 

ecieci «^p&ir iû>it«kC ï^e &q6(OR «w^pHÏ «knotr[eit]T Miiac«^ï «wqiiR^kTe dkq$_P$_P^> 

6. ôkOxr ô^qei «kçovit MM&q n<ri niteeqe Mnac«kï eqacoxr mm&c iteq ace exûe o rt^r R§.p§.pe 
Tcoite peniR&Xei ôkRRitovTe aceR«k&c ô^qô^TOtrac^kit n^"! nRUOTTe trtmmov. 

7. ôk[oTr] nd^!x.e notre noire MneTç^iTOvioq ace &MHine TW^'R^npoc T&pitMMe ace exûe o n^coâ 

'\'R«^Ri«k eaccoit «wT'^'rXhpoc «wot & nRXnpoc ei «^acit Ycon«kC. 

Recueil, VIII. 24 



184 Notes 

8. n^^oceTT neq ace o tc tkia^hc &OTr ti«^6«^X (?) Tû>n «^Hn«^a>R «^tot (?) «^ott «^6&X kt&r ^n c§^ 

9. «^oir n«^ae.eq hct sce «^n[&K] n^jyi^cX Mn!x.&c[ic] &ô'(r iiac«^cic iinO'(r[Te] tiTne ^Y^Mvye nc[q] 

10. «^oir «^Trp^îîaMo^c îïa'i itpa>MC qn oirn&.[a'] ii^n(o6»^e nd^oce'tr neq ace erûe o &Kp nclcni 
&TMJA.e ito'i iipa>M.e !^e it«^qiia>T ^&. n^o Mn!^«^eic &&&\ ace &qT&j«.«^'(r. 

11. nd^occir neq ace o &TeTiut&eeq tiCK ac[cH«^«^c «]«^X&cc«^ ha^Aa^'c * «^&&X 

3CC [«^«^Jd^Xd^ccA^ n«^CT(otic nT&cti[«^]3ccc noTr[n«ka'] ii^m«^ic. 

12. n&3cft 1a>n«^c [n^]T ace qiT ' TCTitTCRT [«^«]«^\&cc«^ &OTr Mn[n]cce n^j«.&ie 

13. [&ot] it&ireipft ite^TOOTOtr ito*! n.pa>j«.€ &RT«^xr «^nR&ç^ «^ot MiiO'tr^HT&T : «i6&X ace -e^Xd^cca^ 
n«^cp^M.&ie Mn^«^ «^acû>OTr. 

14. à^OT à^fftù^ à^tiàJK «^§^pHÏ &nac«^eic exracoTr mm«^c occ M.npa'conT «^p&n noc^^eic mk tiu^ott 
erâc TV|rTr^H Mnip6»M.ft Mnpe[ii &9pHi &]aca>n noTrcn&q ti[ï^i]R&iOK «i6&X ace T^e ct&rot&^c 
nac«^eic «^K^^ecX.' 

15. &OTr «^iTTeKTq «^[g^lpHi &^«^\&gc«^ «w ««^X&cc& 3k.e (?) 

16. &oxr iipû>Me &irp^na>6»^e ^HTq j«.nac&eic ^n 0'9*n&a' n^tiû>6»^e &TrvyoTrT iiOTr^irGi& Mnoct^eic 

Chapitre IL 

1. &oir «^ nac«^eic &qOTr«k^c«^^ne noxr[n&]a' hhktog «^qa>M.[R n]ïû>ii«^c «^ott ti^^pc Yû>[ii]&c k^ht^ 

HîllRHTOG * ^«wMT n^OOTe Mit ^&AllT[llOir]^l. 

2. «^OTT &qvy\HX n[^]i ï<on&c &^pKi &nac«^eic nqnoTT^ eq ti^KTq murhtoc. 

3. eqacoTT m.m&c ace &ï«kvg9'&n &6«^X ^tt T&^\i>|ric &^pKi «^nac^^eic noc^^eic n&itOTTTC «^qco»TMe 
«^p«^i «^iû>^ «^6«^X ^n ^HTq ii&MiiTe «kOT «iRCcoTMe &ii[«^]^p&'r. 

4. «^RTCRT «^9^pHi &nu|iK MC^HT it«&\«^cc& &otr itiepoiOTr Rû>Te «^p«^i •: ncR^noMo^e TKpoTr mn. 
n€R^M«^ic àkV9.i «^^pHi &acû>i. 

5. «wn«^[R] ^oiTT &iacooc ace «^t[^]it &6&\ jvinR^o &p«^ "^-nd^OTO»^ «^toot &ca>nT «^nRpntle 
eT0Tr&«^6e. 

6. & ^eMM&TT acotTc neï u|& T^wilTT^^ii «^ niiOTii n9&& rcotc «^ TM.oire\oG rû>tc &.T&.«^nc. 

7. dk.l(6a>R «^^pHÏ d^itOTûtui 

Chapitre III. 

3 noc&eic ecn&p oxr^o k^a^mt n^oo-re nM&^içe. 

4. àkOT &qac(oiiT n^i icoit&c «^6cok «^^otii «^rnoXic iioTr^ooxre nM&&^e: «^oxr &q[R]Kp'(rcce eqacOT 
MM.&G ace cTi Re [§Ja.m.t n^ootre iteneTH [c]en«kTen[nôk]c. 

6. àkOT itpcoMe immeTH ôkXrnecTeTre «^nnOTPTe * «^TRKpxrcce nOTnHCTi& «^xr^ç^icfto-ire n^ena'«kOT- 
ite ociit nçrrntk^ ^& hottroiti: 

6. &otr n^eoce «^qnco^ u|& nppo nniiteTK «^ot «wqTcone «J^&A ^lacM nq^ponoc «^qR«^«^q r&^hot 
nTqcTO\K • &qa'&«^\aq itOTO'&xrne &q^MecT ^lacn OTKpjvie. 



1) Le texte est illisible : on peut y lire soit ii«wX& ecee & soit n«^X«^^G ec . . . . «^. 

2) Leçon douteuse. 



SUR DIFFÉRENTS POINTS DE GRAMMAIRE ET d'HISTOIRE. 185 

7. &OTr &trpKKp'(rcce nniitftirK «^&X ^itoot^ jvinppo Mit ti«qM.c^iCT&iioc no-s^^eacc eqaco^ 
M.M&.G ate itpoiMft JKti itrâneire jtîk iieç^[«wir] juti ncc^^ir [jyinotrTiic «^]X«^«wTre OTr2bi.e [M.noTr MUtKHJTOtr 
OT&.e j«.n[o'(rce] màk-r. 

Mn^& «^^Ki &ns£«^eic &oir «^qKT&q no'i notre 



M I C H E E. 

Chapitre II. 

3 acLOT JKJKàkV 2e.c ecTC «^it&K ^n&^«^acne «^^eitne-e«^ir «k^cn tc^'itXk 

CTCTU^qi at.a>Tne en «^^hi 9«^p«^T &OTr qn o-cr^ere [Te]Tn«wM«^^e e[n e]TeTn9'«^\H «^6&X ace OTr«^ei^ 
MnonnpoK. 

4. ^it ^oo-re ^tjkjko cen&aci «^acKTnne nOTn^^p^J^oXH «^ot itOTT^^eiT ito-TTOt^e (?) e-racoTr 
JMIM.&C ace ^n OTT&X«^in6»pi& «^cpT«^X«wiiia>pei TM.cpic nii«^X&OG «^tt^itc ^ii OTr[iioir^ &OTr ne]Mn 
ne[T] . «^ire MM«^q «^T«^CToq (?) à^OT nemn^^ie «w^hk^. 

5. eTÂe neï qn^^^ûine nen eit ^n TeRH\KCi«k M.nae.«^eic n^i neTcatp noTritotrç^ &6&X ^n ott- 
R^Kpoc. 

6. MnppiMe ^n iipM.ie's^e ' o^a^e MiipTOirpiMe «^acn neï n^i neTiiâeX qit^w'^'KeGtkT eit «^6«^\ 
nnernn&o'neo' neTac&'tr mm«^c. 

7. ace nni nï«^iia>ft «^q'^'noimc j«.nnn& M.nac«^eic ne ^eit "^-jviine neq^6HTe mh iieq^eace n&noT 
en nej«.eq * &.'(rj«.«w^e eTrcoTPT&n. 

8. «^oir n«^X«wOc *^in n^<\pn «^'tro^^e «^peroTr «fcTrM.nTac&ace .... 



Chapitre V. 

8 [jinnpHTe] no-crjyiec MjyiOTrï ^n ^en«k^e necd^-T. j«.npHTe eT«^pe nac&po'tr «J^«wX qTotpn 

TeTMTeM (?) oire qinxooTq. 

9. TKS'iac n&acice &acn nexp'^Xi&e mm«^r «^ott neHSciaceoTre mpotr cen«^TeR&Tr. 

10. à^off cn&^û>ne qjK n^oo-re eTMMO n&ace nac^^eic '\'n«^q6>Te &â&X nneii^Ta>p ^n TRMHre 
T&Teno nneH^<\pj«.«w. 

11. «kOT "^-n^wTeiio nnno\ic jyinH&ç^ Ti^qi jmi on (?) neHj«.«^ TwpoTr eT^ipacd^O'tr ^«^reno nnen- 
M.nTpeqpn«^9^pe «J^«^X 



NAHUM. 

Chapitre III. 

11 ^THOTT «^pû> ' àkOT nTO Ten«^ii6>Te notrnd^^Te ne «J^&X ^n 

neac«kace. 

12. neM&. THpotr eT«wpac«^Te nx^e n^enftoir tiHnre eTr[c] n^e ncc^^ia>OTe &.Trvy&RiM. cen«^^eie 

«^^pnï &p(oq MneTn&OTr&jtuoTT. 

24* 



186 Notes 

13. acftic ncMifti^e &qe KTçe K^CK^i&M.e «^ç^pHl it^nre tin-crXH nneK«^^ ^n ovenoTcit jum.&'t 

14. MOxr^ ne noTrM.&ir eqc«^ir^Te û>^e «^pexe &!^ii non^w CT«^p3c«^Tre (?) &û>k 



HABACUC. 

Chapitre I. 

4 9'«knc M.it:x.iii&ioc ex&c nci c^en ii&ei &6&X eqa'«^&Me. 

5. no iteTpiv&T&^poitei TeTn^^THTnc TeTitpjvi&iQ^e n^eiuvi&i^e TCTnTeno ace oir^a»6 «^k&r 
"^-iid^cYpe M.M«^q ^n ncTn^ooire nel eTii«^iiicTeire [e]n &p«^q «^^& o-s^e atotrc «^pû>Tnc. 

6. 2e.e ecTe «^n&H '\'n«^TOTriie it^&\ï^«^ioc npeqjvii^e n^c^noc eTC«^^e à^OT eTeci6»0'(r iicTM«k^c 
«^ocfn] noTOicg^ jviniia^ç^ &pR7V.HponOMi«^ nçenjvi&n^conc enotq en ne. 

7. oxr^na>[a>^e] 

Chapitre H. 

2 M.&C neï ace c^ei nOT^op«^cic r«^X(ac «^^nir^ion ae.eii«^«iG «^qt^noT 

^KTOT no*! neTcovy mma^t. 

3. ace •eop&cic eT^wc^oon &-TOT&eiu| à.ot cn^OTOtn^^ «^â&X &T^&e ^ &6«^X 

ace qn«^ei «^qnTOOTre^ tmû>ck. 

4. &.q^«fcn«fcp!x.q &6&X ta^^Itt^k n«^con en ng^pm n^HTq hï^ik&ioc ï^e qn«wOTr6»n^ «^6&X ^n 

TRICTIC. 

5. neTococen^HT eqe nH&T&.c^ponHTHC nvy&^o neq3cû>n &X«wxre &fi&.\ 

7 M.Aii«^q «^oxr cen«^3coxru|Tni^i^ ns^i ne[R]eni6oTrXoc R^cone hct 

&TTû)pn. 

8. 3ce nT«^R «^R§^p9^pe 9&^ ne^noc «^-crnd^çcaAji (?) na'i n\&oc eT&xrceene erfte ncnooq îtnpaiMC 
j«.n TMnT^eqfxe M.iiR]«kQ^ nTnoX[ic] jvin nexOTH^ [n^H]TC. 

9. &oir neTacina'&[n]c no^rocins'&nc eq^ooT (?) &ca>OT^ MnqM.K^e (V) q/K nacice «^TqnOtrQjmc 
nTOOTOv n9enne-»«k,T. 

10. «kR^&3cne nOTr^«^3cne eq[^ix]o-r MnRHi ^Raccocope^ &6«^X n^enX«kOC en«kiya>oir &ot «^ 

11. 3ce OTn (one n&û>^ &&«^X ^n OTroc&ie- «^ott OTn OTr^«k«^\i n&2c«^T &6«fcX ^n otr^e. 

12. OTà^'i MneTRCOT noxrnoXic ^n ^encnooq à^OT eqc«^6Te noxrno\ic ^n ^enacino'd^nc. 

13. M.ei ^en «^6&A en ne ^m noc^^eic nn«^nTORp«^T(op ' &'(ra>ae.ne ti^i ^enX«wOC en&^6M>T ^n 
nRa>^T «^OTT ^en^e^noc en^w^coOT &Tpn&6^HT. 

m 

TM n^<fi^ & T^e 

1) Ma copie donne ici la suite de lettres suivantes icno ^can^^q^p §&ea>^e dont je ne sais quelle 

leçon je dois tirer. Les caractères placés dans Tentreligne sont tracés en surcharge des caractères au- 
dessus desquels je les ai mis, soit qu'il en fût ainsi dans le manuscrit original, soit que le copiste moderne 
ait voulu corriger de la sorte une erreur de transcription qu*il avait faite. 

2) C'est la lecture de ma copie. 

3) Le scribe qui avait passé n«^ et mal tracé le ni de ni^i, a écrit au haut de la page cen& et ni. 

4) La copie permet aussi de lire acoxroTrpe. 



SUR DIFFÉRENTS POINTS DE GRAMMAIRE ET D'HISTOIRE. 187 

14. âce iiii«^9^ qii«wXvycï' «^cotcok. ne&Tr Mnac^^eic nr^e kotm^it eqn«^9tt6c n<»«^X«^CG«w. 

15. &OTrM neTTco «wnneT^iTO'trûiq ttOTr^T&pTpe n^tittOft^e &fi«k\ ^n ii«Tqiieoveii &p«k'(r «wOtt 
eqrq^çe &Tqca>nT &ae.n. Tq&c^HM.ocritH. 

16. &RMO^(?) K^a>C (?) à,ti^\ àkliK^àkT COT çJOJTR (?) ^HT jîlLM&R naCLOTT tlTOTmCM. 

jMiii9c«^eic «^qROiTft &p«wK àkT^tùC CttOTT^ ^^OTTit &at.n nHeSkîr. 

17. &6«^X 2e.e TjyitiT^eqT Mn\iâ&iioc K«k§j\âcR à^OT TT«w\«^inû>pi«^ KKT6[neTre] . • . . 



Chapitre I. 

1. ^i nMA^^^MOirn neâ&T &OTr ^n TpMne cnrc ^1 T«^pioc n^eocc Mn!x.«^«ic «^q^a>nft ^«^ 
^«^^&pi«^c n^Kpe iiâ«^p«^^i&c n^Kpe ii^iï^ï^a» nnpo^KTKC ftqacOTr mm&c. 

2. ace iiOTTRC nat^^cic $«^ ne[Tnei«^Te] ^n OTrn&o' nop^H. 

3. «^OTT «^R«k!x.ooc iteTT 3ce iieï nexq^^oir ikJKàkV no'i nâc&eic iin«fctiTORp«^Ta>p ace RTerne ^<^p«^ï 
n«^ae.e iiae.«^eic nn&nTORp&TOtp «^ot ^ii«^RT&t «wpa>Tiie. 

4. TCTn MnpTçe 

Chapitre IV. 

6 . eqï^O'tr m.m.«^c ncl ate nei ne n^cocc Mnac^^eic n&^n 

3opofi&6eX cqocoTr àm«^c ace çii oxr[a'M]9'«kJii en OTrre ^n OTitSkac en nn&MTe «kXX«w ^k n&nîûk 
n&!x.e nac&eic nn&nTORp&TCop. 

7. tiTR niM nT«kR nn&o' nT«kir neTMnjyiTO &6&\ n^opoâ^J^eX «^coo^e (?) &p«^q «^O'tr "^it^^etne 
jiiin6»ne nTRXKponOMi«^ «TC^&pic ^n ^(oi Te^^pic. 

8. &oir nvyeoce Mnoc&eic &q^(iinc ^&p&1 cqacoxr mm&c. 

9. S£C no'iae. [n]3opofi&6eX «^TCMncnTC mh^^kY * «^ott neqo'iae. neTn«k3c«kRq &6«kX «wOtt Rn&MMe 
rx.9. n!^&eic nn«knTORp«^Ta>p nenT^fcqTnn^^-s^T u|&p&R. 

10. ace niM neT&q^^- ^a>v9 nCR n^en^ooxre ^km. «woxr cen«^pcvyc ceno «^iiû>ne nfi«^cnia' qn 
ns'iae. n^opo6&6eX nc&^C) nâeX jvmac&eic ne nei «TC&nT &9ejMi nn^^ç^ THpq. 

11. «^oxr «k1otra>vg6e eYocOT âm^wc neq ace o ne '^'Aott nac&eiT cnre neTceTrnej». nT\ir^ni«^ ^i 

12. «wYsMLnoTrq &n M.nM&^c«fcncno eYacoxr mm&c neq ace o ne niRX&!voc cno nâotr nact^eiT ner 
^ît TOOTOir MnM&ii^c&X cno nnoirâ neTOxra>T6e «kOxr ne^ne «^^pKY nn^Xoon nnoTÂ. 

13. n«^ae.eq neï sce RC&Tne en ace o nei ne n^^acei ate MM«^n nae.«^eic. 

14. n«^ae.eq neY ace nicno n^Hpe ne nTâoxr naciTnoTrTMe eT&^e «^peTOtr A11&& Mnat.«^eic 

M.nR&9^ THpq. 

Chapitre V. 

1. &OT &iqï YeT «k^pnY «kino ^ot eic ot«wC^ eq^nX. 

2. n«^ae.eq nei ace &Rno nT&R &o n&Qcei ace &1no «^-s^^^c^ eq^H\ eqn«^p scottûit jikm,^^ n^iei 



1) On pourrait lire également qn&«^vye1 sur la copie qui m'a été transmise. 

2) Ce titre est dans le manuscrit. 



188 Notes 



3. n«k9CLeci neY ace ncl ne ne«^^oir emnOTr «kâ«kX &at.K n^o j«.nH«^^ THpq &â&X ace peqaciOTC 
KiJii &TrK«k9ciK&& j«.j«.&Tr ^n nei vy«w «w^pm à^iukov &OTr oxr&n ni6e eic p«^n«k^ nnOTae. &v^«k9ceiRft& 

4. «^oir ^n&nq &Û&X n&oce nac&eic iin«^KTORp&Tttp qâa>R «w^OTrit «^hki j«.np€qat.iOTre «^ot 
&.^OTrn &nKl M.iieTp&it«^^ nnoirac nn&p&n «^acn O'^acm^'d^itc qorro^ $n Tj«.nTe junqKÏ a^^qacntq 
Mn tieqRe^e «wOtt neqûine. 

5. «^oxr «^qei «^â«^\ tk^'i n&^«i<eXoc eTvyeoci n^pHl iî^kt n«^9ceq itei ace qei Kctr &^pKl rho 
&neY eriiKOT «^â«^X. 

6. ns^acei ace o ne nac&eic n^^aceq nei ace n^i emnoir «^â«wX «wO'tr nei ne notracinri^'d^nc ^«^ 
nR«^§^ TKpq. 

7. «^OT eiG OTr9'iii9'6»p KT«ki^T eTTqi ÀJii«^q &OTr eic OTrc^ij«.e n«kC^jii&CT ^n TMKTe jMin^i. 

8. n«^aceq ace Tei Te t&iiomi«^ «^ott &CTeRC «wTMKTe inn^i à^OT ^c^ Re iuncbne kt&^t 
&^oirii «^pa>c. 

9. «^Kqi kn«^ficX &^pHi &ino &.oir eic c^ijiie cnTe e^rKHOtr «J^«w\ neOTn OTitn^ ^li itOTTit^ 
«^OTT nT«^-T neo-crn ^etiTKç Suhkt nr^e it^eitTii^ iienoV|r «^TrTO^Me «w^pHl Àn^i OTPTe TMHTe Âniit^^ 
«kOT OTTTe TM.HTe time. 

10. n&aceï jiin«^i:'^e\oc ervyeace n^pnï k^ht ace & n^i n«^aci ni^i «wTOn. 

11. n«waceq nei ace à^Kùàr iteq nOTHl ^n nR&^ nTâ«^â'r\û>n «^o-cr «^G&Ta>Tq «^ot cen«kR«k&q 
MnM& eTMM.0 ^i nqc&ÛTe. 

Chapitre VI. 

1. «^OTT «^iRT«wï &1qi nn&âe\ «^^pni «wino «^otr eic qr^^'ir n^&pM& e-critnîr «wâ«^\ ^n TM.HTe m^r 
cno «^OTT nroTeiHe ^enr^^T n^«wMT ne. 

2. &oir n^«fcpn n^&pM& neoTrn ^eitçre T&p^ n^nxq «wOtt nMA^^cno ni^&pM.«k neo-crn ^eit^Te 
R«uâe n^HTq. 

3. «^otr nM&^«^MT n^<\pjii&. neOTrn ^en^Te OTra>fi^ n^nrq «^otr nM.«^^qT«k-r n^&pjiii& n&'trn ^en- 
^Te neoireneoiren n^KTq neotren nnin. 

4. «^OTT &l[OTr(Avy6e elacotr MM&q Mn«^T<T<e\oc ex^eace nj^^pHl n^nr ace niM. ne nei n2K.«^eic. 
6. «wOTT «kqoir6»^6e neï nci n«wi«T<eXoc ex^eace [n^pnï] n^HT ace neï ne nqTi^v liTHOtr rtrc 

eTrnmr «J^«^X «^a>^e «^peroir j«.nâ«w j«.nac«^eic jiinR«^^ rnpq. 

6. «^ n^<\pjii«^ exe îtçre R«kAiie n^nrq «^trei à^ità^'K «^nR^^^ ÂnM^^iT^ à^AàJK ncûiotr nexe neoTen 
eotren «^-rei «^6&\ «wnn^^^ j«.npHC. 

7. «^OTT neotren j«.nin «^trei «^â&X &oir n«^Tr'\'n^THT &M«k^e &OTr CkJkOTy^r nR«^ç^ n«kae.eq ne-r^c 
â6>R «k6&X jiinR«w9^ &OV «kTrâfidR «wâ«^X nnn^k^.' 

8. &qa>^ «kâ&X eqvyeace iteMei eqacotr mm&c ace eic neTtino-cr «^â«^\ &^pHi M.nR«^^ Mnjm^iT 
«^TTRik nàk^tù j«.T«fcn [^n] nR«^9^ Mnjvi^iT.' 

9. nvyeace M.nac«weic «^q^û>ne vy&p«wï eqacotr m^jk^^c, 

10. ace aci nn«wT«^i^M«w\a>ici«^ iiTOOTO-r nn&p^^n d^o-cr nroOTO-cr on nnec^pncuiiOG &ot 

1) Le copiste moderne a passé ici une ligne entière qui doit se rétablir ainsi : [«^ott noTr<oâ^«^Teij 
&6«wX ncû>OTr. 

2) Le membre de phrase âa>R «^6«^X n*est pas très lisible sur ma copie. 

3) Ce dernier membre de phrase est de lecture douteuse sur ma copie : i\k et n«^a'a> ne sont pas 
bien nettement écrits. 



SUR DIFFÉRENTS POINTS DE GRAMMAIRE ET D'HISTOIRE. 189 



II. Kaci noTT^eT An. no-rnOT^ kt&mio n^eniiXdkM. iilHCOTe nvynpc nta>cc3k.eR nn&9' notriftiâe. 
12 Hocooc iieq occ itcY iteTqaco-r JkJKà.T ocn^i nac^^cic nn&KTOiip«^Tû>p ace eic OTrp6»j«.e 
b^iu^toXh ne nqpen «^ott ^n T«k3coirc^ (?) ncqK«^npi cqKû>T mhkY M.n3c&eic. 

13. «wotr nT«wq qii«^ae.Y liotr^^pcTH qp«^p^ûm q[9jM.ecT çïatLit nq^^ponoc ta no-crleifte ^a>ne 
iCCO'trKeM [M]M«^q re oirvy«^acKe n^<pHiiiHOit ^a>ne §k TOV'MHTe 9^1 OTrct^n. 

14. nR\«^j«. ï^e qn&^6)ne iuteTn«^pirnoMinft jkti ncc^pHciMOc jUm, itftT«^TrcoTr6>nc «^TrpnM.eoTrc 

lô. &OT IteTOTHOTT JKJKà^T CeUA^ei CeROiT ^M, ïlHt 



Chapitre VII. 

2. . . . MM&c nito-s^ieiâft ex ^11 hkI Mnacd^cic nn&nTORp«^Tû>p &OTr jvinpo^HTHG «qatOT j«.m.«^g 

3. acene «^ nT^Aotro ei &niM«^ §n njvi&^'^'oxr ncû^wT R«^T«k T^e eTt^Treipc jiineT«k'(rn«^'9*at.q «^6&\ 
tk.n eic ^&9, iip«^nne. 

4. &oxr nvyescft M.nae.&eic «^q^cone vy&p«ki eq^^OT mm«^c. 

5. ace «^acic Mn\&oc miir«^ç «^ott noxrïei6c eRaco-s* m.[m«^c] n^T ace «^^«kTeTnnHCTe'tre k 
iTiine^ne ^n h^ott h nc&^q &o-t eic ^6e np&nne mm «^TeTitpnHCTeTre nel itOTritHCTi^w. 

6. &.OTr &u|&TeTiiO'rû>j«. TeTitcoT itTO^Tne en eTOTû>M «iot ercOT. 

7. iteï en ite ii^eace eT«k nac&eic acooTe ^ît tootoit itJvinpo^KTKG n^&pn j«.noir«^ei^ e^iXim 
ï^p^* à>.OT ecoTA^&Xe &OTr iiecReno\ic eT §n. ncRcoTe mr RTopinK jvin Tneï^inH e^o'^p^': 

8. nuieace Mnac«^eic «^q^cane vy& 3&^«^pi«^c eqacotr mm&c. 

9. ace neï nexq'acoir M.M.«^ir ns'i itac&eic nn«wRTORp&Ta>p ace otr^en Mjvie pîipine j«.M.&q 
LTneipe noTR&e mm OTrMRT^«^n^TKq noire no-s^e jiik nqc«^n. 

10. «^OT oir^i^P^ ^^ oiropc^«^noc mr OTrnpocKXtrTOc j«.n ott^hr eTeTRTÂaciTOT n^d^nc Tern- 
vumeoTe «^TrR«kRi& çn neTR^KT noTe notre ^^ottr &nqG«^n. 

11. &oxr jinnOTOi^e * «^^^tkott ' «^trt«w-t «^n&^oir exre ra^t^kt «^ott «^T^coacT Rno-crjyieeace 

rMCCDTMe. 

12. «^OT «^TTTe^ o &peTq M.nOT^HT «kTMR&^Te &TMCû>TMe en«wnoj«.OG mr R^eace eT&qac«wirco'cr 
n nac&eic nn«wRTORp«^T6»p ^r nnR& ^r tootott rrrpo^kthc n^^^pn * &oxr t^-rnàk^ Ropf<H ^a>ne 
fTR nac&eïG nn&RTOKp&Ta>p. 

13. &OTr CR«k^û>ne jyinpHTe eT&qMOTTe &ot MnoxrcoiTMe <vp«^q Tel T§e 

rn&Awvyo'&n «^6«fcX n&ace nac&eic nn&RTOKp«^T(iip T«^TM.Ga>TMe «^p&'tr. 

14. é^OT o ^Ré^aciTOTT «^ft«k\ e^R^e^ROC THpoxr Reï exe jiinoTrcovûiROxr ù^ot nfKà^^ e 

Comme tous les fragments de même origine qu'on a signalés jusqu'à présent, nos papyrus 
ouveaux ne me paraissent pas pouvoir remonter plus haut que le V* siècle de notre ère. 
'aurais désiré y joindre un glossaire contenant tous les mots nouveaux qu'ils renferment, 
[ais, comme je l'ai dit au début, la copie que je possède est fort mauvaise, et je n'ai pu 
artout rétablir le texte : il convient donc de prendre patience jusqu'au moment où le pro- 
riétaire encore inconnu des originaux les publiera avec plus d'exactitude que je n'ai pu le 



190 Notes 

faire. Pour la même raison, j'attendrai encore, avant de donner le travail grammatical auqael 
je me suis livré sur les fragments du même genre que Bouriant a publiés dans les Mémoires 
de la Mission française et dans ceux de V Institut égyptien, et, en général, sur tous les textes 
conçus dans un autre dialecte que le thébain et le memphitique. Cette étude m'a confirmé 
plus que jamais dans l'opinion que je m'étais formée au début sur le dialecte bashmourique, 
quand j'affirmais que loin d'être un patois incorrect, il renfermait des éléments plus anciens 
que les deux autres dialectes et offrait des traces plus considérables de l'ancienne vocali- 
sation égyptienne. Je me bornerai pour le moment à relever, dans les fragments en dialecte 
d'Akhmîm, quelques points qui me paraissent mériter une certaine attention. 

V Le pronom pluriel de la deuxième personne est écrit Tite, THite, à la fin des mots 
&p(OTtte, HTCTKite et dans la forme absolue nTa>Tne. Le « final du copte a succédé souvent 
à un ^, vS, ainsi ne de a^ : nous sommes donc ramenés par l'orthographe d'Akhmîm, 
comme par l'orthographe -^huott M., thuott, T. des autres dialectes, à une prononciation t^ou 
c'est-à-dire à celle que M. Golbnischefp a signalée sur le sarcophage de S* Pétersbour^ 
"^ V» ^.* Le I I I des pronoms n'est donc pas une marque purement idéographiqi^^ 
du pluriel, mais l'mdice d un plunel en ou, attaché à la consonne wvvw. Il y a grand' change 
pour que le pluriel des pronoms doive se rétablir comme il suit, parallèlement au duel : 



1 



/WV/WA AA/S/V/SA WWW 

, ANOU, KNOU , «NI 

I I I I I I II ' 



/NA/VNAA 

I I I /VWNAA 



v\ T^NOU, -^Hnoxr, -thuott, -THitc, -Ttie aaaaaa^ t^ni 



r» AAA/V/SA r\ AA/V>iAA 

I S^NOU I , 

I I I I lu' 



8BNI 



/VWAAA ^ WWW 

OUNOU V\ , 

III -Il II 



Je réserve la (jnestion de savoir si la voyelle intercalée entre les deux consonnes était 
un ou, un i ou un e, 

2** J'avais toujours pensé que le « qui paraît souvent entre une racine copte et le pronom 
régime, dans les formes comme eqeii&^M.cc, salvabit eam, nitA.^fieq, jugum, était la survivance 

4\ /www a ^ /WA/WA Q n G^ X 

de l'ancien ^,^ qu'on trouve en égyptien dans ^^ ' \ i J ' ^* ^^'^ ^^^^^ 

admettre pour tous les mots de ce type l'existence d^ine forme absolue : nahme, nouhms, 

NAHBE, NOUHBE, CUtrC IC COptC tià^qtk T., KO-crÇM 71, Ct l'aUtiqUC : NaHMOU, NOUHMOU, NAHBOU; 

NouHBou. Le dialecte d'Akhmîm nous montre l'existence régulière de cette forme : 

ûkocne, deficere, cessare, perdere (Joël, I, 17, Habacuc, II, 18), (a^xm, T, osmic^ cum suj. 
cA.0Ti\e, cognoscere, scire (Joël, II, 14; Zacharie, IV, 13), cooxrn. T., ca>oTrn^ M, 
OTû>Tne «^&&X, lihatio, pofio (Joël, II, 14), ottcoth. T., oxrcoTen eâoX, M, 

oTOi^âe, respondere (Joël, II, 19; Zacharie, IV, 11, VI, 4, 6), oTra>^û, T. o^iDugûc, c suf 
oT<w«^6«, purus (Abdias, 17; Jonas, U, 5), ot«^«^&, T,, o^&fi, M. 
Tcone, surgere (Jouas, I, 6, III, 6), Te>ii, M. B., tûjottii, T. M, B. 

OT&^e (Jonas, I, 14), oxrw^e (Zacharic, VII, 11), velle, o-crco^, oir«^u}, OTrevy, 7'. M, 5. 
coiTjiie, audire, exaudire (Jonas, II, 3), cûitm, T. B,, cotTeM, M, 
^T«^pTpe, perturbatio, tumultus (Habacuc, III, 15), «HTopirp, T. 



1) MUceUanea dans la ZeUschrift, 1875, p. 74—75, § 4. 



SUR DIFFÉRENTS POINTS DE GRAMMAIRE ET D'HISTOIRE. 191 



oT<ttT6€; effundere (ZachariC; IV, 12), oTerô, oT^rq, T, 

noTTjtuc, dulcis, suavi» (Zacharie, IV, 14), hotm, hottm, T. M. 

oTiei6c, sacerdos (Zacharie, VI, 11, 13), othhô, T. B., oth6. M., OTetô, B. 

Tous ceux de ces mots dont le prototype existe en égyptien y ont un (s, ^ final : 

Nous avons donc la dégradation suivante : Ouotenou, otwtuc, otwtii; ouôshbou, oT<tt^6€, otû>^6; 
ouIbou, oT«i«iftc, oT«i&ft; ouîbou, otUi&€ (ouîîbe), oTHHft (ouîtB); tonou, twhc, tûjw, etc. Un 
nom comme />^v^ J ^^ 5(\ a passé par trois états au moins de prononciation Païnotmou, 
Païnotme, PaYnotm (PaYnotkm), pour le second élément. 

3° Cette règle de dégradation appliquée à un mot comme çoot, le jour, peut nous 
montrer de quelle façon il est sorti de Tégyptien vNo correspondant. Le terme o 

s'écrit souvent co avec deux (^ (^, même au singulier : il était donc assez naturel de 
supposer que, le <=:> une fois tombé, les deux ^ qui subsistent sont ceux qu'on retrouve 
en copte dans ^oot. L'orthographe çooTe que fournit notre dialecte pour le singulier (Jonas, 
ni, 4) nous oblige d'envisager autrement la question. On ne l'avait trouvée jusqu'à présent 
que dans la forme bizarre noo^rt, T. ^en, T^ixépat, où le € pouvait être simplement la marque 
du pluriel. La forme du singulier çooirc nous ramène h une forme plus antique *hoouou, 
c'est-à-dire à celle que pourrait présenter * o, une fois le co .tombé, si on suppose 
que le ^^ du m initial, est devenu là, comme souvent ailleurs, un o dans la langue 



moderne : le troisième ou sera devenu «, puis aura disparu. La suite des formes serait donc 
Harou, Harouou, Haouou (cfr. CTl^^v ^ o), Hoouou, ^ootc, ^oot (ça^ov, B,) et dans les com- 
posés çoT (çoTjyiic€, T,, natalitixis dies), 

4P On peut pourtant se demander si çootc et çooir ne seraient pas deux doublets, 
dérivés chacun directement de , le premier de la façon que je viens de dire, le second 

de façon difiTérente. Le mot o, Harouou, Haroou, devient par chute de <=:> Haouou, 

Haoou. Hors a, se combinant avec ou, peut donner o en égyptien. La découverte du dialecte 
d'Akhmîm a mis ce fait en pleine lumière : là, en effet, on a Mno, je vis, pour «vIh&t, ctmmo, 
pour vTJKJKtKT^ cno, deuXf pour ck&t, etc. Haouou traité de la sorte devient nécessairement 
Hoou, ç5)OT. C'est par cette même loi que j'explique l'existence en copte de la forme o, », 
eBse. Le verbe O^, flc^, prononcé probablement aou, est à o, S., ce que cné^Tr, snaou est 
à cno, SNO. Les formes «^ et € du même mot sont trop connues pour qu'il soit besoin de les 
expliquer. Mais je dois faire remarquer que les textes des pyramides nous donnent, comme 
variante fréquente de (1 v>, le mot ( ( ( , où la vocalisation en v^ est remplacée par la 
vocalisation en (|(. Ces mêmes textes, en employant l'orthographe capricieuse (1 q pour S î^, 

semblent prouver qu'à l'époque où ils furent écrits (1 , il est, sonnait de même que (1 ç , 

viande. Or, le mot (] ç a une orthographe pleine >J^ Ç ' conservée par tradition en 
démotique <^'S qui nous explique cette confusion d'orthographe, (j v^»^—^, il est, se pro- 
nonçait jadis Aouv, comme û ^ ç , chair, et si plus tard û ^ ç est devenu en copte 
«^q, «w&, carOy c'est de la même manière que 4 ^ est devenu «^q, cq, il est. Si donc l'ortho- 
graphe (1 ç répond à une orthographe pleine (j^K-a^, on peut se demander, et on est 
en droit de se dire, que l'orthographe (1 ( ( répond à une orthographe pleine û y û -^^ui. 

Recueil, VIII. ^ ^ 25 



192 NUMMULI. 



Aouï serait un doublet de aou, comme oi est un doublet de o, et les fonnes ^è\ , (I ^^ 
seraient des variétés dialectales, comme le ^\ bashmourique à côté du oi, o thébain et mem- 
phitique : oi répond en effet à (1 [^1 (1 (1 Aouï de la même manière que o répond à (1 v:^. 
5° I^ passage de «wt en o se retrouve, bien que rare, dans quelques mots appartenant 
aux dialectes thébain et memphitique : ainsi dans çra^t, ^k^^^t, T. ç^no, T, n, vas, instru- 
mentum qitodvis, ca^T T, M. (en composition dans ca^irHpn, T, n, vini potator^ pcd^trnpn. M.), 
cfi>, T. M,, bibere. Si on compare le copte à la langue antique, on reconnaîtra aisément que 
beaucoup des mots en o, a> final qui n'ont plus de variante en -&t, répondent à des mots 
terminés par û^j'^v) même : 

l[| V^'^'wsAA QA JIM (3 A^^ SaOU C&.T-, CÛ>, CO, C. 8uf, 

I I -ZI ^V\A/VA C^Af 1 I A/S/\AAA < — if 

aqaou, [t]&.ro, M, T., perdere. 

^^Msi, îaou, eidou, eia>, T, ia>, M. asinuSy 

pour ne citer que ceux là. Le même phénomène se produisait dans Tintérieur des mots, car 
e6a>R, M. m, mtlvus répond à J ; ^ ^T baoukou. Si d'autre part, on songe que «, o copte 




a été traité comme v>, % de rancienne langue et passe aisément à €, cw, ce, «.ai, «.c, on 
peut établir, comme il suit, Thistoire d'une partie des mots en û y,^^ final ou médial de 

l'égyptien. D'abord le son diphthongue aou, «.ir, puis o, «, enfin * : m 
cû>, c€. Dans d'autres mots (1 ^ tourne vers «w. 



yw\/NAA 



(à AA/ww QAj SaOUy C&.T, 



l\f\fs/>f^ 



NUMMULI. 

PAR 

M. DE ROCHEMONTEIX. 



§ 1. — Aegyptos et Danaos. — La lutte entre Set et H'or obsédait la pensée des Égyp- 
tiens; dans tout l'univers ils retrouvaient les frères ennemis; elle symbolisait en particulier pour 
eux l'opposition entre la région du Nord et la région du Midi; elle leur rappelait aussi les 
compétitions entre les familles qui prirent le pouvoir; elle est venue se greffer sur une tradition 
très vivace à l'époque grecque, dont Hérodote ^ et Manéthon ^ nous ont conservé deux versions, 
et dans laquelle je retrouve un écho des passions qui se déchaînèrent lorsque la famiUe de 
Ramsès F'', venue probablement du Nord, se substitua aux héritiers des Pharaons de la 
XVIIP dynastie; ces passions, il semble, n'étaient pas encore calmées sous la XX' dynastie. 
Dans Hérodote, c'est Sesostris le Grand qui échappe aux embûches de son frère. D'après 
Manéthon, Setos-Ramsès à son retour des pays du Nord, étouffe une conspiration fomentée 
par son frère Armaïs et l'exile; ArmaYs, c'est H'or-me-hib; les noms de Setos et d'ArmaYs 
amènent immédiatement une assimilation avec Set révéré surtout au Nord, et H'armachi, grand 



1) HisL, II, 107. Cfr. Maspebo, HUt. des peuples cTOrierU, 4* édit., p. 271. 

2) Manéthon dans Joseph C. Appion, liv. I, § 16. 



NUMMULI. 193 



dien au Midi. Manéthon donne un renseignement de plus; selon lui, SetoS; c'est Âegyptos^ 
ÂnnaYs est Danaos. Les Grecs de la Basse-Egypte auxquels était contée la légende reconnurent 
en eux ces frères qui se faisaient la guerre dans le sein maternel; Aegyptos et Danaos devinrent 
les prototypes de Prsetos et Acrisios. Danaos lui-même avait régné à Argos et était chef de 
lignée grecque, et comme héros solaire (s'il faut en croire les mythologues), il avait passé 
par le midi. Les Grecs prirent donc pour leur compte le mythe égjrptien. 

Des deux noms cités par Manéthon, nous connaissons la signification du premier, 
Aegyptos; c'est une désignation du sanctuaire de Memphis, la métropole du Nord; Vautre, 
Danaos est-il aussi un nom topique? Je le crois pour ma part, et je vois là une des appella- 
tions principales de TÉgypte «le pays du sycomore j-, ( QpJLn*' *^^^® d'Horus. L'hiatus 
ao du grec appelle en égyptien une aspiration, le ui par exemple et la coloration des voyelles 
dans Danaos se récompose au moyen du copte noir^e «sycomore». D'autre part, les gens 
de Memphis avaient constamment à faire une distinction entre «le sycomore», le quartier 
de la nécropole, séjour favori d'Hathor, d'une part, et le sanctuaire de Ptah Ei-Kou-Ptah, 
d'autre part; enfin, pour eux encore, le Midi, c'étaient les nomes voisins A [jjjl et A ^ ^ avec 
la métropole p, Ao. 

Hérodote* a fait naître Danaos à Chemnis évidemment comme ancêtre de Persée; or, 
le dieu Chmin porte le titre de Pehreru ou Peh'resu dans lequel M. Maspero a déjà reconnu 
l'assonance du nom du héros grec;^ peut-être les interprètes de l'ancienne histoire retrouvaient- 
Us un souvenir de Danaos dans un emblème ordinairement placé derrière le dieu ithyphallique, 
SSLj le het^^\^ (het-nahuf) d'où s'échappent un lotus et deux sycomores. Toutes les déductions, 
tous les jeux de mots, étaient permis alors comme aujourd'hui aux commentateurs de mythes. 

Quant à la raison pour laquelle c'est ici Set qui est le vainqueur, contrairement à tous 
les usages, elle provient de la dévotion que professait pour Set la famille dont les membres 
ou les partisans occupèrent bien longtemps le trône d'Egypte et en éliminèrent pour toujours 
le parti d'ArmaYs. 

§ 2. — Le Pharaon Osumanduas. — Lbtronne a consacré au tombeau d'Osumanduas 
décrit par Diodore (I, 47—49), un long mémoire ^ dans lequel il établit : 

Que ce monument a été identifié à tort par les membres de la commission d'Egypte,^ 
par Champollion, ^ au temple aujourd'hui appelé Ramesseum, lequel ne porte que les car- 
touches de Sesostris le grand; 

que tout en rappelant le Ramesseum et le Memnonium de Ramsès III, par la disposition 
générale du plan et par la décoration, il en diffère par des détails scrupuleusement discutés; 
que les mensurations rapportées par l'auteur grec ne sont applicables à aucun des édifices 
de Thèbes actuellement existants; 

qu'enfin TOsymandyeum a été inventé par les prêtres égyptiens jaloux de «frapper 
» l'imagination par la peinture d'un monument qui surpassait tout ce que les Grecs admiraient 
»à Thèbes». 



1) Hist., II, 91. 

2) Maspero, Hist, des peuples d^ Orient, p. 22. 

3) Œuvres choisies, coll. Faonan, tome I, p. 222 sqq. 

4) Descr. de Thèbes et PI. antiq. II. 

5) Lettre XIV dans les Lettres écrites d'' Egypte et de Nubie. 

26* 



194 NUMMULI. 



Toute rargumentation de Letronne repose sur cette idée que le narrateur qui a fourni 

à Diodore la matière de sa description; Hécatée d'ÂbdërC; s'il est le coupable, voyageait nne 

roulette à la malu; et ne s'aventurait à parler d'un édifice religieux, qu'après avoir contrôlé 

ses propres mesures chez l'archiviste; pénétré au fond des sanctuaires; entendu les révélations 

du pontife. Il faut comprendre autrement les touristes de cette époque; ils ne voyaient pas 

mieux les temples que nous autres Européens ne voyons aujourd'hui les mosquées d'Egypte. 

Quand des savants, des souverains pénètrent dans la mosquée de Saiedna-l-Hosèn, on dans 

l'université d'Ël-Azhar, au Caire, ni le Sheikh-ul-Islam; ni même l'imam particulier ne se 

dérangent pour leur en faire les honneurs : les gens de service seuls se mêlent au cortège et 

luttent de bavardage et de niaiserie avec les effendis, les drogmans et les cawas, et la tournée 

s'achève au bruit des sifflottements des étudiants et des fidèles. La morgue des anciens collèges 

sacerdotaux ne le cédait en rien à celle du clergé actuel. De plus, dans la vieille Egypte, 

l'accès des sanctuaires était rigoureusement interdit aux impurs. Ceux-ci pouvaient circuler 

dans le téménos, faire leur offrande à l'animal sacré, mais ils ne pouvaient dépasser les cours 

intérieures, en tout au plus l'Usex-^ De là, l'interprète qui, pour son métier, avait surtout 

fréquenté les Grecs, leur décrivait l'intérieur, leur expliquait les croyances locales par des 

noms empruntés aux divinités de l'Olympe, répondait, au milieu d'un cénacle de sous-diacres 

et de servants, à toutes leurs questions, avec l'indifférence gouailleuse de l'Égyptien pour les 

idées qu'il prête à celui qui le paie, et finalement recommandait le secret aux curieux et aux 

tenaces comme Hérodote. Strabon nous donne une idée de la classe et de la dignité des 

prêtres auxquels on avait affaire : « nous trouvâmes le monstre étendu sur la rive, les prêtre» 

» s'approchèrent, et tandis que les uns lui écartaient les mâchoires, un autre lui introduisit dans 

» la gueule le gâteau, puis la viande, et réussit même à lui ingurgiter l'hydromel. Après quoi, 

»le crocodile s'élança dans le lac et nagea vers la rive opposée; mais un autre étranger 

» survint muni lui aussi de son offrande, les prêtres la lui prirent des mains, fireiU U tour 

*du lac en courant, et, ayant rattrapé le crocodile, lui firent avaler de même les friandises 

»qui lui étaient destinées. >2 

La visite du géographe aux colosses d'Amenophis «en compagnie d'Ëlius Gallus et de 
» sa nombreuse cohorte d'amis et de soldats > (XVII, 46), rappelle les parties de nos modernes 
voyageurs. En somme, les premiers amateurs grecs d'antiquités égyptiennes n'étaient ni 
archéologues, ni architectes; ils n'avaient ni le coup d'œil, ni l'exactitude de l'homme de 
métier; leurs descriptions sont généralement vagues, et si celle du tombeau d'Osumandnas 
affecte plus de précision, elle laisse l'impression d'une composition littéraire à effet, où s'entre- 
mêlent les remarques personnelles et les quiproquos du premier rédacteur, les explications de 
ses guides. 

Je crois donc qu'il faut se placer à un tout autre point de vue que Letronne pour 
chercher la solution de ce problème dit du «tombeau d'Osumandnas» qui a captivé les ém- 
dits les plus éminents. Bien qu'il ait perdu un peu de son intérêt, on me permettra, par 
respect pour leur mémoire, d'en reprendre sommairement l'examen. Ci-contre, p. 195, je 
présente tout d'abord le plan indiqué par Diodore (cfr. texte et trad. dans Letronne, 1. 1., 
p. 274 sqq.). 

1) Cfr. Hérodote, II, 148. 

2) Strabon, Qéog., XVII, 38. Tr. Tardibu, tome III, p. 443. 



NUMMULI. 195 



^ij^isr DU tom:beau D'Osuivianduas 

D'APRÈS DIODORE. 

pPEINTS— TOUS-LES— ANIMAUX— I 

H , MONTE SUR LE TOIT — i ù 



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02 ^ SALLE DE 1 > 

I i JUPITER, JUNON, l g 

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3 



o Images BIBLIOTHÈQUE ^"^^^ ^ 

TOUS LES DIEUX TOUS LES DIEUX 



Chambres PROMENOIR ^pou^îr 

PRÉPARATION 
TRÉSOR 

DES ALIMENTS 

SALLE HYPOSTYLE 

Statues de plaideurs. 

Sculptures représentant les 30 juges, 

2' PÉRISTYLE. 

Statues colossales. 

Sculptures représentant : la guerre de Bactriane; 
quatre corps d'armée; — V assaut d*une forteresse; 
le roi et son lion; le défilé des prisonniers privés 
de leurs parties sexuelles et de leurs mains ; — le 

cortège triomphal du roi. 

AUTEL HTPÈTRB. 

2" PYLÔNE EN GRANIT 

1"' PÉRISTYLE. 

Statues colossales. 

Sur les cotés, piliers avec 
statuts 

en 
dosseret. 

V PYLÔNE EN GRANIT. 



196 NUMMULI. 



Je ne reviendrai pas sur les comparaisons jadis établies entre les pylônes et les péri- 
styles du € tombeau d'Osumandoas»; et les parties correspondantes du Ramesseum : le lecteur 
voudra bien se reporter à la Description générale de ThXbea et aux Lettres de Champoluon 
déjà citées. Je ferai seulement remarquer avec Lbtronne que les identifications proposées 
s'appliquent aussi bien au monument de Kamses III à Medinet-Âbou (cfr. Champollion^ Notices 
publiées^ tome I, p. 344 — 373, 708 — 740), sauf qu'on n'y a point vu les colosses dont les débris 
peuvent d'ailleurs être encore enfouis sous les décombres du premier péristyle. 

Sur la seconde moitié des deux édifices, on a dû se borner à des conjectures; les sanc- 
tuaires du Ramesseum sont ruinés. Il reste à examiner les salles rendues à l'étude par les 
déblaiements de Mariette à Médinet-Abou. A cette intention, je reproduis ici la notice rapide 
et le plan que j'en fis, lors de ma première visite, en 1876. 

Salle hypostyle : Une partie des sculptures du registre supérieur est détruite; mais 
on peut se faire une idée suffisante de la décoration : elle comprenait la scène bien connue 
de l'introduction du roi devant les dieux par Tehot et Chonsu, des adorations aux divers types 
de la triade thébaine, un grand tableau des objets précieux conservés dans le trésor.^ 

Différentes chambres se dégagent dans cette salle. Deux portes donnaient accès à celles 
du Sud. La première, en allant vers le fond du temple, conduit au trésor composé de cinq 
pièces et suffisamment décrit par Champollion^ et Dcmichen.^ 

Chapelle de Chmin. — On y pénètre par la seconde porte. Sur la paroi Est, le roi 
coiffé du casque avec disque solaire présente l'encensoir et fait une libation devant un naos 
à l'intérieur duquel est une barque ornée à la proue et à la poupe de têtes humaines 
coiffées du cupuchou et surmo ntées du diadème at ef, qui figuren t Amon-Râ ^OQ jf; au-dessus 

de la barque, on lit : ^P^5/^^V(3^5Îo- ~ Parot Ouest. Usnr- 
mârê précédé de Thoth portant à la main la palme des panégyries accomplit la même 
cérémonie devant un naos sous lequel Amon assis respire le parfum d'une gerbe de fleurs; 
derrière le dieu, Khonsu et Ramsès. — Paroi du fond : Offrande du %fl à Chmin. 

En face s'ouvrent quatre salles que je désignerai par l'appellation de Chapelles de 
Ptah-Sokar-Osiris, et I'Abattoir : 

V Chapelle d'Usurmâre. — Sur la paroi Ouest, les fils du roi font des offrandes 
à leur père *ft suivi de la reine. Une scène semblable occupe la paroi Est : les princesses 
sont devant le roi casqué et tenant le f . Le fond de la chambre est démoli. 

2^ Chapelle de Ptah de Medinet-Abou. — Le tableau de la porte représente le roi 
casqué offrant ^jf à Ptah de Medinet-Abou, le corps enveloppé de bandelettes et coiffé du 
serre-tête. — Paroi Est, deux tableaux : V Le roi offre le vin à Amon et à une déesse 
léontocéphale, coiffée de l'atef ; 2^ il oint le front de Ptah de Medinet-Abou accompagné de 
Soyjt Â\y dans un naos. — Paroi Ouest : V Offrande ®^ à Amon et Mut; 2** encens à 

Ptah ^ '_ \\a y *Uw- emmaillotté, les deux plumes ma w^j sur la tête, dans un 



1) Prisse d'Avesnes, L'art égyptien, planches des arts induêtrieU. 

2) Notices publiées, p. 365 et 399. 

3) I^ trésor de Rampsinit, Hist. Inschr., p. I, pi. XXX— XXXIV. 



NUMMULI. 197 



aos^ et à Hathor. — Paroi du fond : OfiFrande du ^f à Ptah dans ses bandelettes et à 

i déesse (nom et emblèmes effacés). 

3** Chapelle des animaux sacrés. — Sur le tableau de la porte, le roi reçoit la vie d'un 
lieu debout. — Paroi Ouest : V Le roi casqué offre le Â^ à une figure d'ibis juchée sur 
in socle; 2® il tend Tencensoir et libe devant une figure de chacal (Ap-Watu du Sud) accroupi 
rar un socle, derrière laquelle la déesse Sentait, à tête de vache, coiffée des deux plumes 
ma Jïi se tient dans Tattitude de la protection. — Paroi Est : V Le roi casqué oint un 
épervier sur un support; 2® coiffé du serre-tête, il offre les ® c^ à un chacal (Ap-Watu du 
Nord) couché sur un coffre, au milieu d'un naos; la déesse qui se tient derrière Fanimal a 
la tête enveloppée du capuchon et surmontée du disque entre les cornes de vache aa. — 
Paroi du fond : Offrande ® o à Osiris nef heh, heq zota, en gaîne, avec les emblèmes de 
Sokar, assis dans un naos. 

4** Chapelle de la barque de Sokar. — On y pénètre par une porte à deux battants. 
— Paroi Est : 1** Le roi encapuchonné offre le vin au dieu ibiocéphale assis dans un naos; 
?® casqué, il présente le J\ à Nofre-Tum à tête humaine (diadème effacé), également dans 
in naos. — Paroi Ouest : Le roi casqué est dans un naos, tendant Fencensoir et libant 
evant la barque de Sokar. — Paroi du fond : Série Ouest, le roi vÔ offre le JÎ à Ptah 

le Medinet-Abou, coiffé du serre-tête, dans un naos; série Est, il offre à Ptah en 

;aîne, ayant le diadème ^^^ 

Ainsi, ces quatre chambres orientées vers le Nord étaient, on le voit, sous Tinvocatiop 
le divinités funéraires parmi lesquelles domine le type du dieu de Memphis, Rah, dans sa 
brme souterraine, avec le nom local de «Ptah de Medinet-Abou» : la première était plus 
pécialement consacrée à Usur-ma-Kéy Ramses III, le roi éponyme, identifiable dans cette 
chapelle à Ptah-Sokar, dont il prend le diadème j^j^; la deuxième à Ptah de Medinet-Abou; 
a troisième abritait les images de trois des animaux dans lesquels s'incarnent les grands 
lieux infernaux, l'épervier, l'ibis et le chacal et celles des déesses de l'Ament, Sentait et Hathor, 
tous la présidence de l'Osiris «maître des durées indéfinies»; la quatrième enfin servait de 
lépôt au lionnu ^^œm. de Ptah-Sokar, ^ le dieu qui occupe la place d'honneur sur la paroi du 
bnd, en sa forme locale. Ce résumé justifie la dénomination que j'ai, pour plus de commo- 
lité, donnée au groupe de ces (juatre chapelles. Les grandes fêtes dont ils recelaient les 
Lccessoires, se tenaient au début de l'année agricole, dans le temps des semailles, comme 
elles de la chapelle de Chmin, en face, du côté Sud, se célébraient pour la moisson. 

Abattoir. — C'est là qu'on immolait les victimes destinées aux sacrifices. H comprend : 
.^ une cour dont le côté Ouest est bordé par une petite galerie soutenue par un pilier et 
îouronnée par la corniche égyptienne; 2° une salle où l'on pénètre par une porte située à 
'angle Nord-Ouest de la galerie. 

Cour. — Le tableau de la porte montre le roi casqué entrant dans l'attitude et avec 
les emblèmes de rigueur pour les grandes offrandes : J^ il amène, dit l'inscription, des bœufs 
iestinés au sacrifice. Dans l'intérieur de la cour, le roi accomplit la cérémonie du feu (en 
brûlant l'encens) et de l'eau, et fait des offrandes de toutes natures en l'honneur de Chmin 
et de la triade thébaine; dans chaque série se reproduit la présentation de quatre bœufs du 



1) Voir Bbuobch, Revue égypt,, I, p. 46. 



198 NUMMULI. 



rituel. La paroi Nord se divise en qaatre registres : dans celui du bas^ des servitenn tenant 
la plante sacrée ï à la main^ amènent quatre bœufs très gras et accolés de remblëme ^J^ 
qui symbolise les idées de renaissance; au 2*^ registre, on a figuré Tabattage et le dépeçiage 
des victimes; auxquels assiste un prêtre élevant l'encensoir et faisant la libation; pins haut, 
dans le 3^^ les servants emportent les pièces vers la salle hypostyle; enfin le 4* registre 
contient des actes d'adoration ; Toffraudc des quatre bœufs immolés à Harmacfai, Tom et 
Amon. — Le pilier de la galerie est décoré de tableaux représentant le roi embrassé, do 
côté Nord, par Amon et Chonsu, du côté Sud, par Montu et Tum. 

Dépôt annexe. — C'est la paroi Sud qui, au point de vue de la décoration, en forme 
le fond. Amon y est représenté, enveloppé de bandelettes, avec les attributs d'Osiria^ recevant 
l'hommage de la libation. Sur les autres murailles, le roi répète la libation en présence de 
la triade thébaine et offre cntr'autres cinq animaux immolés. Cette chambre servait probaUe- 
ment à conserver les ustensiles nécessaires aux cérémonies qui s'accomplissaient dans Fabattoir. 
On remarquera (voir le plan) que la cour est bien étroite pour que les sacrificateurs y paissent 
à l'aide faire leur office; dans les grandes occasions, on devait se contenter d'y contrôler 
les marques des animaux, de les consacrer, d'y accomplir certains rites sur les quartiers de 
viandes dépecés au dehors; le plus souvent, on se bornait à des simulacres et comme an siècle 
dernier, eu s'asseyant à une table modestement servie, on réjouissait sa vue des victuailles 
figurées sur les trumeaux de la salle à manger, de même, là, les dieux pouvaient s'imaginer 
à la moindre sollicitation, qu'ils assistaient aux sacrifices royaux sculptés sur les murailles 
devant leurs images. 

Chapelle de Chonsu infernal. — A côté de l'abattoir, dans l'angle Nord de la paroi 
Ouest de la salle hypostyle s'ouvre une chambre dont il ne reste que les fondations; elle 
mène au réduit réservé au-dessous de l'escalier conduisant aux terrasses; deux Nils en sortent, 
un grand lotus à la main; le roi, sur le tableau de la porte, oint le dieu Chonsu dans ses 
bandelettes, et, à l'intérieur, il est représenté entre Mut et Chonsu devant Amon. — L est 
probable que ces deux salles placées du côté du temple qui appartient, comme on le verra 
plus bas, au dieu Chonsu, se rattachent, sous le rapport des cérémonies et des idées, an groupe 
désigné sous le nom de chapelles de Ptah-Sokar, on y révérait le 3® personnage de la triade 
dans son rôle infernal. Au point de vue mystique, tout cet ensemble correspond à la r^on 
du ciel nocturne dans laciuelle le dieu prépare sa réapparition à l'horizon oriental, comme la 
graine pousse hors du sol qui la recouvre une verdure nouvelle. 

De la grande salle hypostyle on monte par quelques marches à une seconde êoUe sou- 
tenue par huit colonnes, maintenant arasée à (|uelques centimètres du sol, et qui, par sa 
situation dans le plan de l'édifice, me paraît correspondre à ^p|«-â=i^^ la balle dk 
OFFRANDES d'Edfou ct dc Dcudcrah. 

Dans l'angle Ouest de la paroi Nord une porte conduit à une sorte de passage dans 
lequel le roi assis reçoit l'hommage de YAn-mut-tf; derrière lui sont six personnages, «tons 
les Ilorus qui sont dans le ciel». — Ce passage donne accès, du côté Nord, à Tescalieb 
des terrasses; du côté Ouest, h un service composé, exactement comme l'abattoir, d'une cour 
avec galerie et d'une annexe, et réservé, je crois, pour la Fête du nouvel an : 

Cour. Paroi Sud : (juatre tableaux dans chacun desquels le roi fait une oflFrande à une 
divinité criocéphalc assise, savoir : 



Auat 






MédiruL- —AbavL. 






fui'^èUl. JUb& CU4X y«!riJ/yA<^ 








JX«.>-/- A-*. 


fA A tt>,..ut .iyÏM-/ 


Peiui^ ti. Oiy^j (/i<U U^ eArt.//>.*l9) 


/ tj:.a. «L'j dïÀ.c ^ Z. /Jufr 


' A>i£ a.a;»> /»:«. 




1^/. .v/rfi;Kf»^du>. 


Jt Jatu- 


r.<.zvi*ju««-w.„-«^— 4 




1. CoiflFé du klaft, il offre les pains à "^^ '] Û û 

2. - — serre-tête, le g - ^1^^ 

3. ^ -casque, f ~ ^§ ?lgg^ 

4. _ _ klaft, i - ^^i||m 

Dans la série Nord, Toffraude des pains se fait aux divers Horus également assis. Au 
registre supérieur sont figurés les cynocéphales et autres génies en adoration et la barque 
de Chmin. — La paroi Ouest montre le roi agenouillé devant Harmachi; une longue inscription 
mutilée est gravée devant lui. — Sur Varchitrave qui supporte la corniche de la galerie, la 
barque de Tum navigue vers le Sud; les divinités qui la montent s'inclinent pour recevoir 
rhommage du roi agenouillé, suivi des cynocéphales. — Enfin sur le pilier, le roi est embrassé 
d'un côté par Amon et Tum, de l'autre par Amon et Harmachi. 

Toute la décoration de la cour converge vers la porte située dans Tangle N.-O. de la 
galerie, au-dessus de laquelle on lit : qTÏ | ^ Q e/ I ^ ' ^^^ '® tableau, adoration 
à Harmachi. — Cest vers la paroi Sud de l'annexe que sont dirigées les représentations; elle 
est occupée par Chmin recevant l'offrande du vin. Des libations à divers dieux, Harmachi, 
Tum, Amon, décorent les autres parois; mais Harmachi et Tum sont plus souvent figurés. 
Sur la paroi Nord, le ma est présenté à Tum; au-dessus de la porte, deux scènes montrent 
l'une, le roi reçu par Tum, l'autre, le roi reçu par Harmachi. 

De la deuxième salle à colonnes, on monte à une troisième qui correspond au ^'^ 

«VESTIBULE, salle du milieu >i des autres temples. La paroi Nord est percée de deux portes : 
la plus orientale conduit à deux cellules dont il est difficile de préciser l'affectation ; dans la 
seconde, sur la paroi Nord, deux personnages figurant le dédoublement de la personne royale 
maintiennent l'hiéroglyphe gigantesque de YE&t 

Par l'autre porte, on pénètre dans une série de chambres : — Dans la première, on voit 
le roi présenté à Amon par Mut et Montu. — Sur les montants de la porte de la salle 
suivante, le roi est représenté pénétrant, comme dans le groupe précédemment décrit «dans 
la chambre deux fois pure»; sur le tableau, il adore Amon; contre chacune des parois Sud 
et Nord de cette chambre sont disposées cinq niches dont une, celle de l'angle Nord -Ouest, 
est sans fond et sert de porte à la 3® salle. Il reste donc neuf niches destinées à recevoir 
les images des divinités composant vraisemblablement la part des parèdres principaux; la 
paroi du fond est décorée par deux libations symétriques à Amon-Sonter criocéphale avec 
le disque solaire en diadème. — Salle 3® : La muraille du fond est détruite. Paroi Ouest : le 
roi agenouillé et suivi de déesses protectrices présente l'anagramme de son nom à Harmachi 

V 

et Su. Paroi Est : il reçoit l'emblème des panégyrics d'Amon, Mut et Chonsu. 

La 3® salle hypostyle ou vestibule sert de dégagement au triple sanctuaire dont les portes 
s'ouvrent dans la paroi du fond. Le sanctuaire du Nord contenait la barque de Chonsu, et à 



1) Ce nom désigne les passages, les salles intermédiaires entre deux parties différentes dn temple. 
— II ne reste rien de la décoration de cette salle, ni de la précédente. II y a tout lieu d'admettre qu'elle 
était composée d'après les mêmes principes que les salles correspondantes du Ramesseum (cfr. Lepsius, 
Denkm., vol. VI, pi. 170—171, Chajcpollion, 1. 1., I, p. 694 et sqq.). Le vestibule correspond à la salle qu'on 
a identifiée à la Bibliothèque d'Osumandnas par une erreur analogue à celle du guide égypto-grec do 
l'auteur de la description du tombeau (v. ci-dessous, p. 200, note 2). 

Itecncil, VIII. 26 



200 NUMMULI. 



en juger par les autres temples, celui de la droite du temple, était consacré à Mut. Dans le 
SANCTUAIRE CENTRAL, Quatrc pilicrs décorés de cynocéphales, eu adoration, supportaient quelque 
emblème consacré à Amon-Râ, peut-être la barque du grand dieu. Suivant Fusage et d'après 
un plan moins heureux que le plan élaboré par les constructeurs d'Edfou et de Denderah, 
le sanctuaire central se continue et se subdivise en une série de salles qui se disposent au 
fond du temple, et que je comparerai aux chambres «mystérieuses» et aux cryptes des 
temples ptolémaïques. La première forme un couloir transversal dans lequel les hiéroglyphes 
sont sculptés en relief, et qui, du côté Nord, aboutit à deux petites pièces en enfilade : 

Chambre P^^. — Paroi Est : V offrandes à Amon  dans un naos; 2° libation à W 
Amon --» — D 22. suivi de la déesse Amon-t faisant le sa du dieu; les divinités sont dans un 
naos. — Paroi Ouest : V adoration à une divinité criocéphale, avec le disque solaire en 
diadème, assise dans un naos, le bras levé vers le ne/ex (pose de Chmin); 2^ offrandes 
diverses et Ubation au type de Chmin. 

Chambre 2*". — Paroi Est : encens et libation à un dieu criocéphalej portant le diadème 
atef; c'est Amon-Harmaxi ; il est suivi de Baste léontocéphale. Paroi Ouest : même scène; 
le dieu est Amon-Râ. 

Les représentations nous montrent de quelle nature étaient les principales images,^ naos, 
etc. etc., contenus dans ces chambres, comme dans les cryptes de Denderah ; en même temps, 
elles font comprendre le point de vue pai-ticulier sous lequel Amon, le dieu de Thèbes, y 
était invoqué; c'est-à-dire, comme la personnification de l'ardeur génésiaque, des énergies 
de la vie, des forces qui maintiennent l'ordre cosmogonique et empêchent la désorganisation. 
N'oublions pas que nous sommes ici dans la partie gauche du temple, celle qui correspond 
à la région du ciel où est l'horizon oriental, où réapparaît le soleil. 

Derrière le couloir est un autre couloir parallèle avec lequel il communique par une 
petite baie pratiquée dans le soubassement à l'angle Nord-Ouest ; les décombres ne permettent 
pas de constater s'il existait d'autre entrée. Une longue chambre confine à ce second couloir, 
du côté Nord, et est décorée d'adorations à la triade thébaine laquelle résume en somme 
toutes les puissances invoquées en détail dans le reste du temple. — Les adorations du cou- 
loir s'éloignent de cette chambre. 

Toute l'aile occidentale du temple est détruite ou enfouie sous les décombres. 

Des débris de statues gisent encore dans les cours et les salles hypostyles. 

Le lecteur a pu juger par cette notice de la mesure dans laquelle l'Osumaudueum est 
comparable à Mediuet-Abou. En rapprochant le plan qui y est joint de celui de Diodore, il 
accordera néanmoins que la disposition générale du temple de Ramses III a pu inspirer l'au- 
teur premier de la description,^ surtout si celui-ci n'a vu, comme je le crois, cette partie du 
monument que de la porte qui conduit du 2® péristyle à la grande salle. 

1) M. A. RuoNÉ me fournit la note suivante écrite, en 18G5, à Medinct-Abou, sous la dictée de 
Mabiktte : « Dans la chambre de l'angle droit (en regardant le fond du temple) on trouva un nombre con- 
sidérable de statuettes en bois dont les pieds avaient été détruits. Plusieurs étaient d'une exécution remar- 
quable. > Cfr. Maspero, Onide du viêUeur à Boulaq, p. 174, rOsiris-momie en bronze n* 2210. — Il s'agit sans 
doute de la salle V du plan décrite ci-après. 

2) La Bibliothèque ne se retrouve pas à Medinet-Abou (voy. note 1, p. 199 ci -dessus) parmi les 
chambres dont les bas-reliefs existent encore; mais contrairement à l'opinion avancée dans les Lettre* de 
Champollion (1. 1., p. 236), il ne paraît pas permis de comparer «l'officine de l'âme» à la Salle du Ra- 
messcum où sont figurés Tehot et Safech avec des ka. Dans les scènes décrites, les deux divinités se chargent, 



NUMMULT. 20 1 



Cette dernière ne renferme pas trace de la scène de la psychostasie à laquelle Diodore * 
fait allusion, et qui n'y serait pas à sa place; je crois que le cicérone chargé de l'explication 
s'est laissé entraîner par le nom même des hypostyles, user/^, qui est aussi celui du tribunal 
où Osiris et ses 42 assesseurs tenaient leurs assises, et il a traité de plaideurs suppliants les 
hauts personnages dont les statues agenouillées subsistaient encore. Mais si le touriste grec a 
dû se contenter de descriptions plus ou moins vagues, ces descriptions ont pris pour lui un 
grand caractère de netteté, lorsqu'on lui en a montré les éléments dans les tombes de la 
vallée des rois alors accessibles aux visiteurs. C'est ainsi qu'il a pu voir plusieurs exem- 
plaires du Jugement de l'âme, que dans les premières chambres du tombeau même de Ram- 
ses III, il a constaté comment «étaient exécutées toutes sortes d'aliments agréables au goût»,^ 
de quelle forme étaient les lits du sanctuaire où Osumanduas était associé comme le Pharaon 
éponyme de Medinet-Abou à la triade thébaine; qu'après avoir admiré les salles funéraires 
où sont figurés les astres, ^ considéré les grands calendriers des murs extérieurs de l'édifice 
même qu'il décrit, il a pu se faire une idée de l'usage du grand cercle d'or placé sur les 
terrasses^ dont le module est l'unité de mesure sacrée, et qui rappelle la sphère des astro- 
logues égyptiens.* 

L'identification du temple funéraire de Medinet-Abou avec le tombeau d'Osumanduas 
rencontre une difficulté, la première parmi celles que soulève Letronne, l'absence d'un car- 
touche qu'on puisse comparer avec celui de ce Pharaon imaginaire. Mais il ne faudrait pas 
s'étonner que Hécatée fût tombé dans le piège tendu aux voyageurs ignorants de la langue 
égyptienne, et qu'il ait pris «le nom d'un port pour un nom d'homme» comme certains com- 
prenaient que les colosses des mennun étaient les statues de Haa^, c'est-à-dire de Uemnon, 
comme Pline rapportait que le Labyrinthe, le monument du nome de I J 2oux, pe tôë Sukh 



ou pe to Sukh /5^^^^ était le monument du (Pharaon) PetesiJchi,'^ d'autant plus que ce 
nom rappelait à l'oreille ^^, désignation du crocodile sacré, incarnation de Sukh, et nom 



d'homme à la mode au Fayoum sous les dernières dynasties.^ 

Ce roi Osumanduas ne semble d'ailleurs avoir été mentionné par les auteurs grecs qu'à 
l'occasion de son tombeau.^ Tzetzes qui se prétend familier avec l'antiquité grecque 

en échange des offrandes que le roi consacre, de faire revivre son nom ici-bas par lo talent des scribes, 
sans doute, mais surtout pendant des milliers de panégyries par la connaissance des choses divines qu'il 
va acquérir dans le sanctuaire. Ces représentations sont fréquentes; isolées comme ici, elles n'annoncent 
nullement un dépôt de traités religieux. — A Edfou, Tofifraude des divers ustensiles de scribe, l'intervention 
des divinités de combat promettant la victoire sur Typhon par les textes sacrés, forment les sujets des bas- 
reliefs de la Bibliothèque. Celle-ci n'est d'ailleurs qu'une sorte d'armoire en pierre, placée, comme à Ësneh, 
dans le Pronaos, et renfermant un nombre limité d'ouvrages, à la main de l'officiant, lorsqu'il va commencer 
les premières cérémonies. 

1) «Ceux-ci (les juges) étaient sculptés au nombre de 30, sur une des parois, avec le grand juge au 
milieu d'eux . . . .» Trad. Letbonne, 1. 1., p. 276. 

2) C'est, sans doute, la destination que le cicérone donnait à I'abattoir où étaient préparées les 
>iandes, à la balle des offrandes où on disposait tout ce dont se nourrissent les dieux. 

3) Champollion, Not. pub., 7. p. 490 sqq. 

4) La terrasse qui symbolise le ciel supérieur était le théâtre de cérémonies astronomiques régulières. 
Cfr. le petit temple hypèthre des terrasses de Denderah, les stations d 'Edfou. 

5) Pap. Gr. de Leyde, II, 1885, pap. V; Beethblot, Journal des savants, 1886, avril, p. 214. 

6) Brdgsch, Dict. yéogr., p. 681. — 7) Pline, Hist. nat., XXXVI, 84. 

8) Pap. Casati dans Bbuosch, Lettre à M. le vie. de Rougé, p. 13. Voy. aussi Ulrich Wilcken, Zeitschr. 
fiir eg. Spr., 1884, p. 136 et sqq. 

9) Diodore le place, il est vrai, avant un certain Uchoreus, fondateur de Memphis. 



202 NUMMULI. 



Kal KaXXtcrOévTj^ cjv aùiot;, Zijxôxpatsp xat a/^Xst,^ .... 
déclare que toute l'histoire d'Osumanduas tieut dans ces trois vers : 

Br^pîov sT/^s Xeovra, ^coXéfXGtç '::apaT:flrcr|V, 

Av6' WV è;£8p5ll/£, X^ptTCÇ [XejJLVTjfJLSVOV. ' 

Lbtronne rapproche, il est vrai, son nom de celui du Pharaon Smendeô (îcjxivÎTQç) men- 
tionné par Strabon comme enseveli dans la pyramide du Labyrinthe; mais M. Tardibu, le 
traducteur de Strabon, adopte comme lecture Imandès; on trouve aussi la variante MxivSi^ç; 
et, ét^nt donnée la prononciation mal assurée d e Yr égyp tien, je suis très tenté de reconnaître 
dans ce nom celui d'Amenemha III, Ma-n-re, (Q^^'^^^^y Toutefois, Strabon frappé de Tafiso- 
nance dlmandës avec un second nom de Memnon, « comme quelques-uns Faffirmenty le même 
prince que les Égyptiens appellent Ismandès dans leur langue», émet cette hypothèse que le 
labyrinthe cne serait lui aussi qu'un memnonium, œuvre de la même main qui a élevé les 
monuments d'Abydos et de Thèbes».^ Ramsès II était donc appelé par le vulgaire Ismandès; 
et de fait, rien n'empêche que nous n'ayons là une notation grecque de la prononciation de 
I y] Osurmarë, le héros des contes populaires. ^ '0Tj[xav5uaç ou 'OcjufxavBavYjç, ' comme écrivent 
les auteurs grecs, suivant les dialectes qu'ils parlent, est de la même famille; mais le nom 
est conservé sous une forme moins contractée qu'Ismandès et avec un éléme nt final en plos dont 
il faut tenir compte. Ce nom, il se lit sur tous les murs de Medinet-Abou | ^il^D ^^ ^f^t 



«la demeure de U8u(r)7nâ(re yjnumte he/i (vulg. en grec osumdndue ou usunidnden-^)*,^ avec 
les variantes du type ( O'jvij''^^ '^1 1 ^^^ attirent la tenninaison ttas, oës d"Oou{jL2v2ua^ et 
c'est celui du temple de Ramses III.^ 



1) Tzetzes ChiL, III, 99. 

2) Tzetzes (]ui avait la pabâion du Syrien, fait d'Osumaiuluas et de Sesostris des rois assyriens on 
syriens, cfr. Chil., III, 83. 

3) Tzetzes, Chil., III, 892 et sqq. 

4) Ctr. dans Diodore I, 61 le Pharaon Mc'vot;; nommé aussi Mappo;, constracteur du labyrinthe. — 
Le prof. Lauth (1. I.) a fait le même rapprochement, Mendes-Marros-Mara-Amenemhe III. 

5) Strabon, tr. Tardieu, t. III, p. 445. 

G) Maspebo, Canteê égypt.y le conte de Satni Xamdfs, p. 47. 

7) Tzetzes, ChU., III, 892. 

8) Les aspirées disparaissent pour le grec, et dans la prononciation usée du groupe par les Égyptieni» 
r tombe, t au voisinage de n devient o, les voyelles colorées des syllabes faibles passent aux syllabes 
accentuées. 

9) Au moment de corriger les épreuves de cet article, je reçois communication d*nn mémoire dn 
professeur Lauth, Busiria et Oaymandyas, que je n'avais pu me procurer. Ce savant auquel on doit tant de 

vues ingénieuses, en identifiant Osymandyjis à Ramses II, compare le groupe OêyfMk-ndyoê 

(Râ)' Veau- Ma nuti aa, avec rejet du mot Rîl qu'il prononce au commencement du cartouche, 
de l'épithète -^dieu grand». 



1 uon uaa oe 
le, et admtkm 



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4î. \h*< forme-, de la eoiijugaison en «''gypticn antique, en dénioti'pie et i-n cu]»îe. p.ir <f. Ma^-pi-ro. lo fr. 

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h. Ktudes critii|M»'S sur le> sources de Thistoire nn-roNingienne. V^"" i^artie. Introdurtion. — tireg«»ire de 
Tours. Mariu'N d'Avenches, ]»ar M. G. Monod. et par les membres d«- la rontVr.'Uie d'histoire. t» fr. 

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10. K-xorcicci critiques de la Conférence ili» ]diilidogii> gre«-que, recueilll> et rédigés par K. Tournier. Il» fr. 

11. Ktutles sur les l'airi de la Gaub-, par A. Longnon. 2** i»artie: Le^ Pagi du dioee^e de Ueims, avec 4 cartes. 

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Yl. Du genre épistolaire clcz bs aneiens Kgvptiens de l'époque pharaonique. i«ar G. Maspero. 10 fr, 

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Sa«;ebart)ns: — Li gb»s». malbergiipie), travaux de M. W. Stdim traduit^ par M. Thevenin. 7 fr. 

11. Itinéraire de< Dix nulle. Ktude topograjdn«iue par F. lîobiou. *î fr. 

ir>. Ktude sur Pline le jeun»\ par Th. Momnis^n. traduit pur C. Morel. 4 fr. 

D». Du t' dan< les langues romanes, par Ch. Joret. 12 fr. 

17. Cieénm. Kpistola» ad Familiares. Notice sur \\\\ manuscrit du xn*" sièele par C. Thurot. :> fr. 

1>. Ktudes sur les Comtes et Vicomt^'s de Limoges antérieur^ à l'ai* Inni», par lî. d«' Last»'yrie. .'» fr. 

p.». De la formation des mot< compos.s en franvais, i»ar A. Darnn«:teter. Kpuisé 



20. C^uiiitilit'ii, institution oratoire, collation «l'un nianuM?nt. «lux" si»V'h>, par K. Châtelain er J. Le Oultrc. :.i fr. 
121. Hvmno à Amni«»n-Iia «les pai»vnis rL'vptiius du nr.isoi? do Ijoulaq. traduit vt connaento ]>ar K. «Tp.'buut. 

22. PL.Mirs d».' riiilippf» le Siditiuiv, j'Orni»» en vor**. iiolititiut"; publié dan^ le texte pour la premît-re ftii-j tr.ip!v> 

six luss. de la lîiI)liotli..'4ue nationale par l'abbô E. Auvray. :î fr. 7.% 

23. HaurvîitiU (;t Ann'r^'tâ/. Ess;ii <ur la mythulogit,- de TAvesta. par .Taïuos l)arme&tt't«'r. ( îV. 

24. Préeis di' la l»«-cirnaîst»n latin»', ]»ar M. F. Jîurlu'k'r. traduit de Tallemand par L. Havet. enrichi »raddition> 

(.•oniniuni'iutMs par l'auteur, avt-i- une prérace ilu tradueteur. ^" l'r. 

25. Anis i;l-'(>clirhâ«i. Traite de.s terni«.':< fiirurés n-latifs à la d».'>eription do la beauté, par Cheref-eddin lîànii. 

tra«luit du jH-rsau cX unnuté par Cl. Huart. r» iV. .'»«» 

20. Le-^ Tabb*-^ Kujrubines. T»'\t«'. traduction «-t romnientaire. av'C une grammaire et une introduction lii-to- 
riqu»', par M. Hréal. Aj-eompajrné d'un album d»* l.'î plauflics photogravées. ;;•» !r. 

27. C2"^**'^i«^»î* honit'ri<iiies, par F. lîobiou. AvfC .*> cartes. •: IV. 

28. Matériaux ]M)ur si-r\ir à rhi>toin' de la philo.-opliie de l'Inde, i»ar P. lîejjnaud. V" partie. ;» fr. 
21*. Orinazd et Ahriman, b.urs orijrin«.*s «-t leur histoire, par .T. I)armesteter. 12 Ir. 

30. Les métaux dan^ K-s in*«eriptiuns .•Lryptienn«''s, )»ar *.'. K. Lep;^iu<, traduit par W. Herend, avec d»*< addi- 

tions de l'autt'ur et a<ei»mpaîrné do 2 plan«'lu*s. 12 fr. 

31. Histoire de la ville d«; Sainr-Onn-r er «le v.s institutions jusqu'au xiv** siècle, i»ar A. Giry. 2" tV. 

32. Ks<ai sur le rèjrn»' de Tr.ijan. par ('. do la IVr^'e. 12 fr. 



33. Ktud«.'S sur l'indu^tri»' »'t la cla^so indu'<tri«dle à Paris au xiii* et au xiv" sièi-L\ par (î. Fa<rniez. 12 fr. 

31. Matériaux i>our servir à l'histoire d«' la philosophie de l'Inde, par P. l»«\i?naud. 2* partie. !•» fr. 

35. Mélauires publiés par la s»Mtion hi>tori«iu«* «t phibdogiquo d»* l'Eeole des Hautes Etude^? pour le di.xi'-ni»' 
anniversaire de ^^a fondation, avi-c lu idaiiehes ^ra\ée>. 1'» ïv. 

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et auirmentée d'un^* introduction rt de ni)te< nouvelb-s. «î ù\ 

Z^, Les monuments éL'ypti.'U'* *U' la lîiblioth* «pu* national»' (CabiU'à d«*s Méilailles et Antiipies), par E. L-drain. 
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3Î*. L'ins«*ription d«' iîavian. text«', tra«luction «'t çomnK-ntaire phibdoi:i'iue,*ave'' trois app^ndici-^s et un irK'»--.t".r«- 
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41. Le Querolus. comé«Iie latine anonyme, ]»ar L. Havet. 12 IV. 

42. L'inseription ib» Davian, t<*xt»*. traduction «t «-ommentair»* philoloiri«iue, avec trois appendice»* ««t \in :Jlo>- 

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par <i. Mouod et par b-s membres de la ciiiiféren«o «l'histoire. t» fr 

i.il. Études sur b* r«'gne «le Kob»'rt le jd-ux (9'.»»;— lii;)l), par C. Ptister. !.*• IV. 

05. Xonius Man-«dlus. «olh'ition «le plu-»ieurs manu'^'Tits de Paris, de Genève et de Berne par H. Meylan. .Suivi 

d'un»* notii'C sur les i»rincii»aux iiianu-«rit< «î- Xonius jiour les Livres I, II <-'t HI par Louis Hav»-:. 

♦Wî. L»' livp- d'.- part«MT»< ih'uri-:. «.irammaire h.'braï«ijie en arabe «l'Abou 'MValid Merwan Ibn Djanali de <.'or- 
•btuf, publi«M- i.ar J. l»»'r»'iil«ourg. 2.'i fr. 

{'û. I»u ]'arf:iit m liv t »-n l.iîin. par E. Ernault. tî fr. 

«;•<. St'l«< i\v II XII" «Ui.a-îii- au Mu^-' «L'vptiiii «lu I.«»u\r«', jMibliées jiar E. Gayot, fasc. 1 et 2, pi. 1 à i;«i. 

15 fr. 

»•'.». «iuja>t.i]v Abali-h. K'elatinr. d'une ««luférence theob»gi«iu«î pré^id'-e )»ar le Calife Màinoun. Texte pehlvi 

publi«' ]Miiir la prt'Uii'T" foi^ avcc tr.i«lu«-ti«>n. comni''ntaire »'t le.\i«iue. par A. Barthélémy. :-î fr. .V» 

7<». Etu«b'.- >ur 1" papyru> J'ri-^-. — Le livre •!•' Kaqimna «'t les b'.;on< «le Ptah-Hotep, par Philippe* Vîrey. 5? fr. 
71. L»'< iii^'îiption^ l«abyloni".i;n»'< «lu Winii Hri-^a. j'ar H. P»»gnoii. «Mivrage accompagné de 14 planches. 



Vk'UJïf». ■■■ Tyj». .\i»"i.ri:K llei.zu.u'sr.x, lînprituoMr d.; la Cour L & R. et do rUnÎTersité. 



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