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Full text of "Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes"

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RECUEIL 


DE 


TRAVAUX  RELATIFS 

A  LA 

PHILOLOGIE  ET  A  L'ARCHÉOLOGIE 

ÉGYPTIENNES  ET  ASSYETENNES 
POUR  SERVIR  DE  BULLETIN  A  LA  MISSION  FRANÇAISE  DU  CAIRE 

FITBr.Tl^:    SOUS    1L,A.    DIRECTION    DK 

G.  MASPERO 

f  MKMBRE  DE  L'INSTITUT,  PROFESSEUR  AU  COLLÈGE  DE   FRANCE,  DIRECTEUR  D'ÉTUDES  A  L'ÉCOLE  PRATIQUE  DES  HAUTES  ÉTUDES. 

Vol.  IX.  Liv.  1  et  2. 


PARIS, 


(ô. 


F.  VIEWEG,  LIBRAIRE-EDITEUR 

E.  BOUILLON  &  Ë.  VIEWEG,  SUCCESSEURS. 
67,  Rue  de  Richelieu,   67. 

j^o  M  DCCC  LXXXVIT.  c^r  '^ 


M  DCCC  LXXXVIT 


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OUVRAGES 

RELATIFS  A  LA  PHILOLOGIE  ET  A  L'ARCHÉOLOGIE  ÉGÏPÎIENHES  ET  ASSÏRIENNES 


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Syrie,   en  Phénicie,   en  Palestine,  etc.,  au  xiv*  siècle  avant  notre  ère.  gr.    in-8°.   1  fr. 

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taires d'après  les  papyrus  du  Louvre  et  de   la  Bibliothèque  nationale.    1   vol.  in-4°,  pi. 

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E.  de  Rougé,  publiées  par  M.  le  vicomte  J.  de  Rongé.  4  vol.  in-4''.  120  fr. 

LEFÉBURE  (E.).  Le  Mythe  Osirien.  Première  partie:  Les  Yeux  d'Horus.  1  vol.  in-4''.         20  fr. 

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LEPSITJS  (C.-R.).  Les  métaux  dans  les  inscriptions  égyptiennes,  traduit  de  l'allemanâpar  W.  Berend, 

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et  précédé  d'une  introduction  mythologique,  par  T.  Devéria,  avec  la  traduction  du  texte 

par  M.  Pierret.  gr.  in-f,   12  planches  et  9  pages  de  texte.  50  fr.- 

Le  même  ouvrage  avec  les  planches  retouchées  au  pinfeeau.         .  65  fr. 


RECUEIL 


DE 


TRAVAUX  RELATIFS 


A  LA 


PHILOLOGIE  ET  A  L'ARCHÉOLOGIE 

ÉGYPTIENNES  ET  ASSYRIENNES 

POUR  SERVIR  DE  BULLETIN  A  LA  MISSION  FRANÇAISE  DU  CAIRE 


PUBiii:^.  sous  LA  DiRECTiOlsr  dh; 

G.  MASPERO 

MKMKRE  DE  LINSTITUT,  PROFESSEUR  AU  COLLEGE  DE  FRANCE,  DIRECTEUR  D'ÉTUDES  A  L'ÉCOLE  PRATIQUE  DES  HAUTES  ETUDES. 


NEUVIEME   ANNÉE. 


PARIS, 

F.  VIEWEG,  LIBRAIRE-ÉDITEUR 

E.  BOUILLON  &  E.  VIEWEG,  SUCCESSEUES. 
67,   Rue   de  Richelieu,    6  7. 

M  DCCC  LXXXVIT. 


VIENNE.  —  TVP.  ADOLPHE  HOLZHAUSEN. 

TMPRIMEUK  DE  LA  COUR  I.  &  E.  ET  DE  LUNIVERSITÉ. 


TABLE  DES  MATIÈEES. 


Fragments  et  documents  relatifs  anx  fouilles  de  San,  par  A.  Mariette 1 

Die  demotischo  Praf<)rmati^■partikel  avct,  von  Max  Mui.lek 21 

Le  tombeau  d'un  seigneur  de  Thini  dans  la  nécropole  de  Thébes,  par  Philippe  Vikey 27 

Inschriftliche  DenkmJiler  der  Samnilung  agyptischer  Alterthiimer  des  osterreichischen  Kaiserhauses, 

von  E.  V.  Bekgmann 32 

Lettre  à  M.  le  Directeur  du  Beaieil  en  réponse   à  quelques  critiques  de  M.  Oppert,  par  A.  Aurks  64 

Petits  monuments  et  petits  textes  recueillis  en  Egypte,  par  U.  Bouriant       81 

Fragments  de  la  version  thébaine  de  l'Ecriture  (Ancien  Testament)  (suite),  par  E.  Améhneau    .     .     .  101 

La  stèle  de  Chalouf,  par  J.  Menant 131 

Ueber  einige  Hieroglyphenzeichen,  von  Max  Mûller 157 

Bemerkung  iiber  einige  Konigsnamen,  von  Max  Muller 176 

La  pyramide  de  Mirinrî  I"',  par  G.  Maspero .  177 

Observations  sur  plusieurs  points  d'un  article  intitulé  «Zu  der  sogenanuten  saitischen  Formel»,  par 

Karl  Piehl 191 

Erkljirung,  von  A.  Wiedemann 196 


RECUEIL 


DE  TRAVAUX  RELATIFS  A  LA  PHILOLOGIE  ET  A  L'ARCHEOLOGIE 
ÉGYPTIENNES  ET  ASSYRH^NNES. 


YoL  IX. 


Fascicules  I— IL 


Contenu  :  1)  Fraguieuts  et  docuraeuts  relatifs  aux  fouilles  de  8âu,  par  M.  Mariette  (l!i60 — 1875).  —  2)  Die  demotische 
l'râformativpartikel  AVêt,  von  Max  Mijllek.  —  3)  Le  tombeau  d'un  seigneur  de  Thiui  dans  la  nécropole  de  Thèbes, 
par  Philippe  Virey.  —  4)  luschriftliche  Denkraàler  der  Sammluug  agyptisclier  Altertliumer  des  ôsterreicliischen 
Kaiserhauses,  von  E.  v.  Bergmann.  —  5)  Lettre  à  M.  le  Directeur  du  Recueil  en  réponse  à  quelques  critiques  de 
M.  Oppert,  par  A.  Aurès. 


FRAGMENTS  ET  DOCUMENTS 

RELATIFS    AUX    FOUILLES    DE    SAN. 

PAK 

A.  Mariette. 

(1860—1875.)  '   • 


Au  moment  où  les  travaux  de  la  Société  anglaise  tl'exi)loration  du  Delta  appellent  sur  Tanis  l'atten- 
tion du  monde  savant,  il  n'est  pas  inutile  de  faire  connaître  ce  que  nous  savons  des  fouilles  entreprises 
par  Mariette  en  cet  endroit.  San  est  l'une  des  premières  localités  où  il  ait  fait  des  recherches,  après  sa 
nomination  au  poste  de  Directeur  des  Antiquités  de  l'Ég-ypte,  l'une  des  dernières  où  il  ait  eu  des  ouvriers^ 
dans  les  années  qui  précédèrent  immédiatement  sa  mort.  Le  début  de  son  exploration  fut  des  plus  heureux. 
Il  en  publia  lui-même  les  résultats  en  trois  notices  insérées  dans  la  Revue  archéologique  et  intitulées  : 

1°  Lettre  de  M.  Aug.  Mariette  «  M.  le  vicomte  de  Rougé  sur  les  fouilles  de  Tanis  (20  décembre  1860). 
2°  Deuxième  lettre   de  M.   A.   Mariette   à   M.   le  vicomte   de  Rougé   sur   les  fouilles   de    Tanis   (30   dé- 
cembre 1861). 

3°  La  stèle  de  l'an  400  (28  novembre  1864). 

Ces  trois  brochures  n'étaient  dans  son  esprit  que  l'annonce  d'un  ouvrage  spécial,  réservé  exclusivement 
au  sujet  qui  le  préoccupait.  Pendant  l'exposition  universelle  de  1867,  il  crut  le  moment  venu  de  le  livrer 
au  public  et  en  commença  la  rédaction.  Ce  devait  être  un  volume  in-folio,  dans  le  genre  de  ceux  qu'il  con- 
sacra plus  tard  à  Abydos  et  à  Karnak.  En  voici  le  titre,  tel  que  je  l'ai  retrouvé  dans  ses  papiers  : 

Le  texte,  écrit  en  entier  dans  les  derniers 
jours  de  1868,  fut  arrêté  en  janvier  1869.    Il  TANIS 

comprenait  :  1"  Un  chapitre  de  généralités  sur 
San,  que  nous  possédons  en  entier;  2°  une  des- 
cription du  grand  temple,  demeurée  à  l'état 
d'ébauche,  et  pour  laquelle  il  avait  utilisé  des 
notes  dictées  par  lui,  en  1860  et  1861,  à  M.  Gabet, 
alors  inspecteur  des  fouilles:  3"  d'un  catalogue 
détaillé  des  monuments  découverts  au  cours 
des  travaux.  Je  publie  tout  au  long  le  premier 
chapitre   et  ce   qui    subsiste   des   deux   autres 

.sections.    Le   manuscrit    original    contient  à  la 

isuite  une  copie  des  obélisques  de  Tanis  préparée 

[pour  la  gravure  :  comme  le  texte  de  ces  obé- 

jlisques  a  été  fort  correctement  publié  par  M.  J. 

IDE  Rougé,  d'après  les  dessins  de  son  père  {Inscriptions  recueillies  en  Egypte,  t.  IV,  pi.  CCXCIV— CCXCVII) 

Lje  n'ai  pas  fait  reproduire  ces  planches,  dont  l'exécution  aurait  coûté  trop  cher  à  notre  Eecueil. 


RESULTATS  DES  FOUILLES 

EXÉCUTÉES 
SUE  L'JEMPLjVCEMENT  de  cette  "VILLE 

PAR 

Auguste  Mariette 


TEXTE  ET  PLANCHES. 


PARIS 

1868. 


Recueil,  IX. 


Fragments  et  documents 


chapitre  premier. 

Description  générale  de  Tanis. 

1.  Un  petit  village  qui  porte  le  nom  de  San,  et  quelquefois  celui  de  Sân-el-Haggar, 
est  bâti  aux  pieds  de  ruines  étendues  qui  passent  pour  être  celles  de  l'ancienne  Tanis. 

2.  Les  ruines  de  San  sont  situées  à  54  kilomètres  de  la  mer,  à  23  kilomètres  du  lac 
Menzaléh,  à  65  kilomètres  eu  ligne  droite  de  Péluse.  Elles  occupent,  sur  les  bords  d'un  cours 
d'eau  qui  s'appelle  le  Canal  de  Moëzz,  une  superficie  de  terrain  d'environ  trois  kilomètres  de 
longueur  sur  une  largeur  moitié  moindre. 

3.  Que  le  Canal  de  Moëzz  soit,  non  un  canal,  mais  un  vrai  bras  du  Kil,  c'est  ce  que 
prouvent  sa  largeur,  la  sinuosité  de  son  cours,  la  nature  de  ses  berges,  et,  par-dessus  tout, 
sa  position  par  rapport  aux  ruines  qui  en  couronnent  les  bords.  Si  le  Canal  de  Moëzz  n'est 
pas  la  branche  tanitique  des  anciens,  l'identification  des -ruines,  cependant  si  universellement 
admise,  est  défectueuse,  et  San  n'a  pas  remplacé  Tanis. 

4.  Je  ne  connais  pas  de  village  plus  triste  et  plus  pauvre  que  San.  Aucun  arbre  n'y 
égaie  la  vue.  Les  maisons,  ou  plutôt  les  buttes,  y  sont  sans  étages,  et  si  basses  qu'un  homme 
ne  peut  s'y  tenir  debout.  Bâties  avec  du  limon,  elles  sont  grises  et  nues,  comme  le  sol  qui 
les  environne.  Les  ruines  situées  auprès  de  ce  village  offrent  le  même  aspect  d'abandon.  De 
hautes  collines,  couvertes  de  bruyères  sombres  (NUraria  tridentata),  sont  dispersées  çà  et  là, 
A  première  vue,  on  les  prendrait  pour  des  buttes  naturelles.  Le  vent  du  sud  et  les  pluies  qui 
chaque  hiver  inondent  cette  partie  de  l'Egypte  en  ont  comme  nivelé  et  effacé  tous  les  con- 
tours. Aucun  mur,  aucune  construction  ne  se  montrent  à  la  surface,  et  à  voir  ces  lieux  dont 
la  nature  s'est  si  complètement  emparé,  on  a  peine  à  croire  qu'ils  ont  été  jamais  habités. 
Dans  quelques  replis  de  terrain  se  cachent  des  débris,  blocs  taillés,  statues  démolies,  obélisques 
renversés,  qui  attestent  le  passage  de  l'homme.  Mais  ici  encore  le  même  aspect  de  morne 
tristesse  saisit  le  visiteur.  En  général,  ce  qui  rend  le  voyage  d'Egypte  si  attrayant,  c'est  l'air 
de  gaîté  répandu  partout  et  sur  les  ruines  elles-mêmes;  ce  sont  ces  belles  colonnes  que  le 
temps  et  le  soleil  ont  dorées;  c'est  cette  nature  toujours  verte  que  les  rigueurs  de  nos  hivers 
n'assom])rissent  jamais.  A  San,  au  contraire,  tout  semble  littéralement  mort.  Une  des  collines, 
reste  de  la  ville  antique,  domine  les  autres.  Si  l'on  y  monte,,  le  même  spectacle  de  tristesse 
et  de  solitude  frappe  les  yeux.  A  perte  de  vue  s'étendent,  vers  le  Sud  et  l'Est,  des  plaines 
immenses,  formées  du  riche  limon  du  Nil,  mais  complètement  désertes.  Ce  nitre,  qui  sature 
le  sol,  le  rend  rebelle  à  la  culture,  et  l'eau  du  canal,  par  un  mélange  avec  l'eau  salée 
du  lac,  est  elle-même  impuissante  à  lutter  contre  la  sécheresse  qui  frappe  ces  terrains  de 
stérilité. 

5.  Une  particularité  propre  à  la  contrée  dont  nous  nous  occupons  contribue  à  dépayser 
encore  plus  le  visiteur.  Le  fellah  dont  aucun  sang  étranger  n'a  modifié  la  race  se  reconnaît 
à  sa  tête  ronde  et  souriante,  à  ses  épaules  larges,  à  sa  démarche  légère.  Ce  qui  frappe  sur- 
tout en  lui,  c'est  le  peu  de  développement  de  ses  hanches,  et  la  maigreur  souvent  excessive 
de  ses  jambes.  Mais  en  quelques  parties  du  Kord  de  l'Egypte  vivent  des  populations  qui 
trahissent  par  une  physionomie  nettement  distincte  leur  qualité  d'étrangères.  Plusieurs  types 


I 


RELATIFS   AUX   FOUILLES   DE    SaN. 


se  recoimaisscnt  parmi  elles.  Un  surtout,  que  l'on  rencontre  particulièrement  à  San,  à  Ala- 
tariéh,  à  Menzaléli,  à  Kafr-el-Malakîn  et  dans  tous  les  lieux  circonvoisins,  doit  fixer  notre 
attention.  Un  certain  air  de  rondeur,  une  face  plate,  un  peu  vulgaire  et  sans  barbe,  des  pom- 
mettes saillantes,  un  nez  écrasé,  une  bouche  L'irge  et  dédaigneuse,  des  jambes  et  des  bras 
particulièrement  robustes,  ce  sont  là  les  traits  les  plus  saillants  de  la  physionomie  générale 
des  habitants  de  ces  villes.  Pêcheurs  pour  la  plupart,  ils  sont  les  seuls  de  l'Egypte  qui  se 
vêtissent  de  peaux  de  bêtes,  quand,  par  exception,  ils  se  font  pasteurs  de  troupeaux.  Leurs 
mœurs  sauvages  avaient  frappé  les  voyageurs  du  siècle  dernier,  et  il  y  a  trente  ans,  ils 
étaient  si  bien  regardés  comme  des  intrus  qu'ils  étaient  affranchis  de  certains  impôts,  et 
particulièrement  de  la  conscription.  Enfin,  aujourd'hui  encore,  quoique  musulmans  fervents, 
quoique  ne  parlant  pas  d'autre  langue  que  l'arabe  d'Egypte,  ils  ne  sont  pas,  disent-ils,  des 
fellahs;  ils  appartiennent  à  la  race  des  Malakîn,  et  on  eu  voit  parmi  eux  qui,  avec  une 
naïveté  rendue  plus  surprenante  par  l'ignorance  profonde  dans  laquelle  ils  sont  plongés, 
montrent  les  ruines  de  San  comme  les  restes  d'une  grande  ville  qui  avait  été  autrefois  la 
capitale  de  leurs  ancêtres. 

Ainsi  tout  concourt  à  dépayser  le  voyageur  qui  aborde  pour  la  première  fois  à  San, 
et,  au  miUeu  de  ces  ruines  sans  relief,  sans  soleil  et  pour  ainsi  dire  sans  vie,  au  milieu  de 
ces  populations  étrangères  qui  cultivent  un  sol  si  peu  digne  du  fleuve  qui  en  arrose  les  bords, 
il  semble  que  l'on  ait  quelque  raison  de  ne  pas  se  croire  en  Egypte. 

6.  Entre  les  plis  des  collines  qui  marquent  le  site  de  l'ancienne  ville,  de  niveau  avec 
la  plaine  environnante,  se  voyaient,  avant  nos  fouilles,  les  restes  de  trois  temples. 

7.  Le  premier  et  le  plus  considérable  est  situé  vers  le  Nord.  Une  grande  enceinte  de 
briques  crues  l'entoure.  Cà  et  là,  dispersés  au  hasard,  sont  des  blocs  de  granit,  de  grès 
statuaire,  à  moitié  enfouis  dans  le  sol.  On  distingue  des  obélisques  renversés  et  brisés,  des 
membres  épars  de  colosses,  des  piliers  tronqués,  des  fûts  de  colonne  couchés  sur  le  sol.  Au- 
cune grande  ligne,  sauf  celle  de  l'enceinte,  n'est  apparente.  Tout  est  désordre  et  confusion. 

8.  Du  côté  de  l'Orient,  derrière  l'enceinte  qui  clôt  le  Grand  Temple,  sont  les  ruines 
d'un  second  édifice.  Il  a  la  même  apparence  que  le  premier,  mais  en  moindre  proportion. 
Au  milieu  de  quelques  blocs  de  granit  isolés,  apparaissent,  couchées  par  terre  et  comme 
ensevelies  sous  les  bruyères  qui  couvrent  le  sol,  six  colonnes  cannelées  de  granit.  C'est  là 
tout  ce  qu'on  aperçoit  du  Temple  de  l'Est. 

9.  Au  Sud- Est  des  ruines,  assez  loin  des  deux  édifices  dont  nous  venons  d'indiquer 
l'emplacement,  existe  un  troisième  temple.  Si  l'on  en  croit  les  auteurs  du  grand  ouvrage 
de  la  commission  d'Egypte,  celui-ci  aurait  disparu  complètement,  mais  il  en  existerait  une 
avenue  monumentale  qui  se  composerait  «de  trente  colonnes  au  moins,  et  vingt-quatre  de 
ces  colonnes,  alignées  sur  deux  lignes,  seraient  encore  debout»,  enterrées  presque  jusqu'à  fleur 
de  terre. 

10.  Reste  la  nécropole.  Elle  existerait,  selon  la  même  autorité,  à  450  mètres  au  Nord- 
Est  d'une  plateforme  située  elle-même  au  sommet  des  collines  orientales  de  la  ville.  Là  est 
une  butte  qui,  «  pendant  l'inondation,  ne  tient  au  sol  des  ruines  que  par  une  langue  de  terre 
fort  étroite».  Des  souterrains  y  ont  été  observés,  et  on  y  a  constaté  «l'existence  d'un  assez 
grand  nombre  de  pierres  plates  couvertes  d'hiéroglyphes». 

11.  La  question  de  savoir  à  quelle  ville  antique  appartiennent  les  ruines  que   nous 


Fragments  et  documents 


veuous  de  décrire  ne  peut  être  l'objet  d'un  doute.  L'orthographe  arabe  ^Lo  à  elle  seule 
constitue  une  preuve,  et  en  etfet  il  est  impossible  que  ce  nom  ne  soit  pas  celui  que  les  Hé- 
breux ont  orthographié  \y':i.  Or  les  Septante  ont  partout  rendu  Tsoan  par  Tavtç.  Les  ruines 
dont  les  sommets  couronnent  le  village  de  San  sont  donc  incontestablement  celles  de  la 
ville  que  les  Livres  Saints  ont  appelé  Tsoan,  en  copte  2s.è>,Mi  ou  'S'à^m,  et  que  les  Grecs, 
faute  d'une  lettre  de  leur  alphabet  capable  de  reproduire  exactement  le  son  s  hébreu,  ont 
appelé  Tav'ç. 

12.  La  détermination  du  correspondant  hiéroglyphique  n'est  peut-être  pas  aussi  facile 
à  obtenir.  En  général,  le  nom  hiéroglyphique  d'une  localité  se  révèle  par  sa  présence  plu- 
sieurs fois  constatée  sur  les  monuments  découverts  dans  les  ruines  de  cette  localité.  Nous 
ignorerions  le  nom  antique  d'Assouan,  par  exemple,  que  l'emploi  très  fréquent  du  nom  géo- 
graphique    I  ,  dans  les  ruines  du  petit  temple  découvert  près  de  cette  ville,  suffirait  à 

I     /VAAAAA   © 

nous  le  faire  connaître.  Que  San  ait  échappé  à  cette  loi,  c'est  ce  qu'a  priori  on  doit  regarder 
comme  peu  probable,  et  tout  fait  présumer  que  Champollion,  lisant  sur  une  statue  trouvée 
à  San  le  nom  géographique  h^J  f  n'a  pas  eu  besoin  d'autre  preuve  pour  voir  dans  ce 
groupe,  quelle  qu'ait  été  pour  lui  la  prononciation,  le  nom  de  la  ville  dans  les  décombres 
de  laquelle  la  statue  dont  il  s'agit  a  été  découverte. 

13.  Si  décisive  qu'elle  semble  être  au  premier  abord,  l'identiticatiou  admise  par  Cham- 
poLLioN  laisse  cependant  en  certaines  parties  prise  à  la  discussion,  car  il  faut  remarquer  que. 


tout  en  proposant  le  groupe     ^    f      pour  le  nom  de  Tanis,  Champollion  ne  s'est  risqué 
nulle  part  à  nous  donner  la  lecture  de  ce  groupe. 

C'est  M.  DE  EouGÉ  qui,  le  premier,  entreprit  de  combler  cette  lacune.  Selon  M.  de  Rougé, 


^  est  bien  en  effet  le  nom  antique  de  San,  mais  ce  groupe,  dans  la  langue  égyptienne, 
avait  deux  ]n-ononciations.  Tantôt  ^  se  lisait  T'an,  ce  que  prouverait  le  titre  militaire 
LJ^^l^A  écrit  aussi  U^A,  d'où  l'on  a  évidemment  ^  =  ^^;  tantôt  il  se  lisait  M 

K  ^A  Hâ-oudr,  et  on  en  trouve  la  preuve  dans  le  papyrus  Sallier  n°  1  qui,  cette  fois, 
sous  la  forme  qui  vient  d'être  indiquée,  entoure  de  tous  ces  éléments  phonétiques  le  nom 
géographique  découvert  à  San. 

Le  groupe  où  Champollion  a  voulu  voir  la  Tsoan  des  Hébreux,  la  Tanis  des  Septante, 
serait  donc,  selon  M.  de  Rougé,  la  San  au  Canal  de  Moëzz,  mais,  en  même  temps,  il  servirait 
aussi  à  écrire  le  nom  d'Avaris  (Hâ-ouâr),  la  fameuse  capitale  des  Pasteurs. 

14.  Cet  exposé  donne  la  nature  des  espérances  dont  on  est  en  droit  de  se  bercer,  au 
moment  où  l'on  se  prépare  à  étudier,  sur  place,  les  ruines  de  San.  Soit  sous  son  nom  de 
Tanis,  soit  sous  son  nom  d'Avaris,  la  ville  dont  San  marque  l'emplacement,  est  en  effet  une 
de  celles  qui,  par  leurs  promesses  et,  si  j'ose  ainsi  parler,  par  leurs  avances,  attirent  et  solli- 
citent le  plus  facilement  l'investigateur. 

Considérée  comme  étant  Tanis,  San  est  une  très  ancienne  ville  égyptienne.  Elle  fut  fondée, 
dit  l'auteur  du  Livre  des  Nombres,  sept  ans  après  Hébron,  et  il  résulte  d'un  passage  de  la  Genèse 
qu'Hébron  existait  déjà  du  temps  d'Abraham.  A  en  juger  par  les  débris  d'obélisques  qui 
jonchent  le  sol,  et  que  Burton  a  fait  connaître,  il  y  a  quarante  ans,  Tanis,  sous  Ramsès,  était 
une  ville  d'un  certain  rang,  et  son  importance  s'accrut  encore  quand,  sous  la  XXP  dynastie, 
elle  devint  capitale  officielle  de  l'Egypte.  D'un  autre  côté,  nous  savons  que,  sous  les  Grecs 


RELATIFS    AUX   FOUILLES   DE    SaN. 


et  les  Romains,  Tanis  fut  chef- lieu  de  nome,  et  Ptolémée,  Pline,  Strabon  la  mentionnent 
comme  une  ville  qui  de  leur  temps  avait  une  importance  considérable.  L'intérêt  qui  s'attache 
aux  ruines  de  San,  envisagé  comme  les  restes  d'Avaris,  n'est  pas  moindre.  Avaris  fut  en  effet 
la  capitale  de  ces  hardis  envahisseurs  que  l'histoire  appelle  des  Pasteurs,  ou  des  Hyksos, 
et  qui,  vers  la  fin  de  la  XIV^  dynastie,  s'emparèrent  tout  au  moins  de  la  partie  septentrionale 
de  l'Egypte,  qu'ils  occupèrent  pendant  511  ans.  Nous  sommes  donc,  sur  les  ruines  de  San, 
au  cœur  même  de  l'invasion  asiatique. 

15.  Après  ces  explications,  il  n'y  a  que  bien  peu  de  choses  à  dire  sur  le  programme 
que  nous  nous  sommes  tracé  quand,  à  la  fin  de  1860,  nous  avons  mis  pour  la  première  fois 
la  pioche  dans  les  ruines  de  San.  Explorer  le  Grand  Temple  pas  à  pas,  en  se  décidant  au 
parti  lent  et  sûr  de  n'y  pas  laisser  intact  un  pouce  de  terrain;  copier,  mesurer  et  décrire 
tout  ce  qui,  chemin  faisant,  aura  vu  le  jour;  étendre,  s'il  y  a  lieu,  ce  système  de  recherches 
au  temple  de  l'Est,  au  temple  de  Sud,  à  la  nécropole,  telle  est  la  route  à  suivre.  Quelques 


points  de  détail  devront  particulièrement  fixer  l'attention.  Le  nom  ^  f  devra  être  sur- 
veillé. Jusqu'ici  ce  nom  ne  s'est  trouvé  qu'une  fois  à  San.  Pour  qu'il  devienne  définitivement 
le  nom  de  la  localité,  il  faut  que,  comme  à  Philîe,  à  Dendérah,  à  Ombo,  etc.,  on  en  trouve 
de  fréquents  exemples.  Il  faut  aussi  que  le  phonétique  du  même  groupe  puisse  être  étudié 
de  plus  près.  Les  villes  égyptiennes  ont,  en  général,  plusieurs  noms,  et  aux  noms  déjà  connus 
d'Avaris  et  de  Tanis  les  monuments  en  ajouteraient  d'autres  que  nous  resterions  complète- 
ment dans  les  habitudes  égyptiennes.  Mais  ce  qui  est  anormal,  c'est  que  deux  des  noms 
s'écrivent  par  le  même  groupe,  avec  faculté  de  prononcer  le  groupe  ad  libitum  de  deux 


manières.  Notons  en  outre  que  le  groupe    '=^    \       se   lit   phonétiquement,  non  pas    Tan, 


mais  Ha-fan,  ce  qui  nous  éloigne  d'autant  plus  de  la  transcription  hébraïque  que  le  v  hébreu 
n'a  pas  dans  l'égyptien  sou  correspondant  habituel  v= — d.  Il  faudra  donc  enregistrer  jusqu'au 
moindre  exemple  de  l'emploi  du  nom  hiéroglyphique  signalé  par  Champollion.  La  question 
des  Pasteurs  est  aussi  à  étudier  spécialement.  Il  y  a  là  en  effet  des  obscurités  que  les  textes 
mis  au  jour  par  MM.  Burton,  Brugsch  et  de  Kougé,  n'ont  fait  qu'épaissir.  Après  l'extrait  de 
Manéthon,  le  passage  capital  est  celui  qu'on  trouve  dans  le  papyrus  Sallier  n°  1.  Selon  ce 
papyrus,  des  impies,  qui  ne  peuvent  être  que  les  Pasteurs,  occupent  la  Basse-Egypte.  Uu  roi 
nommé  Apapi  (l'Apophis  de  Manéthon)  règne  sur  eux;  il  a  fait  d'Héliopolis  sa  capitale.  Pen- 
dant ce  temps  le  roi  légitime  Râskenen  est  à  Thèbes,  avec  le  simple  titre  de  Hak.  Une 
querelle  survient,  etc.  Mais  si  ce  récit  concorde  d'une  manière  remarquable  avec  le  récit  de 
Manéthon,  si  dans  Râskenen  nous  devons  voir  un  des  rois  légitimes,  qui  se  soulevèrent 
contre  les  étrangers  et  finirent  par  les  chasser  du  sol  national,  que  de  difficultés  ce  même 
récit  ne  soulève-t-il  pas!  Apapi  a  un  nom  bien  égyptien,  ou  du  moins  bien  égyptianisé,  sans 
aucune  des  marques  par  lesquelles  les  scribes  ont  l'habitude  de  signaler  à  l'attention  les  noms 
propres  étrangers.  Il  a  le  cartouche.  Bien  plus,  ce  cartouche  est  suivi  de  la  sigle  d'honneur, 
tout  comme  le  cartouche  de  Râskenen  lui-même.  D'un  autre  côté,  ce  nom  Apapi  a  été  trouvé 
par  BuRTON,  gravé  sur  l'épaule  d'une  statue,  et  Apapi  y  est  dit  cette  fois  fils  du  soleil.  Ces 
contradictions  entre  le  Papyrus  et  Manéthon  ne  sont-elles  qu'apparentes?  Ce  sont  aux  fouilles 
de  répondre.  Les  fouilles  auront  d'ailleurs  à  rechercher  si  peut-être  quelques  débris  des  monu- 
ments que  les  Pasteurs  ont  dû  élever  dans  leur  capitale  ne  sont  pas  venus  jusqu'à  nous. 
Quand  Amasis,  le  vainqueur  des  Hyksos,  s'empara  de  leur  capitale,  tout  fait  supposer  qu'il 


Fragments  et  documents 


démantela  la  ville,  brisa  les  statues  (s'il  y  en  avait),  et  effaça  toute  trace  d'une  invasion 
odieuse.  Il  n'y  a  par  conséquent  pas  d'espérance  de  découvrir,  à  leur  place  antique,  des 
monuments  originaux  des  Pasteurs.  Mais  la  pratique  des  monuments  égyptiens  antiques  apprend 
bien  vite  à  l'archéologue  que,  toutes  les  fois  que,  pour  une  cause  quelconque,  on  renversait 
un  édifice,  les  débris  de  cet  édifice  ne  restaient  pas  sans  emploi  et  qu'on  les  utilisait  dans  des 
constructions  postérieures.  San  ne  nous  montrera  donc  pas  de  monuments  Hyksos  extraits 
directement  de  ses  ruines.  Ne  négligeons  cependant  pas  d'interroger  les  pierres  qui,  à  leur 
tour,  sont  devenues  les  débris  de  constructions  élevées  par  Amasis  lui-même  ou  ses  Successeurs. 
Qui  sait  si  nous  ne  trouverons  pas  dans  quelque  mur  de  fondation  des  blocs  non  effacés, 
provenant  des  temples  élevés  par  les  Hyksos  et  renversés  par  leur  vainqueur?  Ainsi  donc,  le 
nom  géographique  de  la  localité  à  surveiller,  les  traces  des  Pasteurs  à  suivre,  non  sur  le  sol 
et  dans  les  monuments  originaux  (en  1860  l'idée  même  d'une  pareille  recherche  ne  pouvait 
naître^  mais  sous  terre  et  dans  les  pierres  déjà  brisées,  tel  était  notre  programme,  quand 
nous  installions  pour  la  première  fois  des  ouvriers  dans  les  ruines  de  San. 

16.  Je  vais  mettre  maintenant  sous  les  yeux  du  lecteur  les  résultats  de  la  mise  à  exé- 
cution de  ce  programme.  A  une  partie  descriptive,  où  sera  compris  l'inventaire  des  monu- 
ments découverts  pendant  les  fouilles,  succédera  une  partie  théorique,  destinée  à  résumer  ce 
que  l'étude  de  ces  monuments  nous  aura  révélé. 


chapitre  deuxieme. 
Le  Grand  Temple  de  Tanis. 

(Mariette  avait  réuni  sous  ce  titre  des  notes  diverses,  enf'eiTQées  dans  une  chemise  avec  la  mention  :  Notes 
prises  sur  les  lieux  à  San.  —  Fouilles  commencées  le  3  septembre  1860.) 

Lorsqu'on  visite  pour  la  première  fois  l'emplacement  qu'occupait  le  temple  de  Tanis, 
on  est  frappé  de  la  quantité  de  blocs  de  granit  confusément  répandus  dans  la  plaine  et  du 
nombre  considérable  de  fragments  calcaires  qui  jonchent  partout  le  sol.  Les  blocs  de  granit  sont 
presque  toujours  de  dimension  colossale,  tandis  que  les  morceaux  de  calcaire  atteignent  tout 
au  plus  un  décimètre  cube.  Ce  dernier  fait  est  significatif.  Tanis  a  dû  au  voisinage  du  canal 
de  Moëzz  d'être  promptement  détruite.  Certaines  villes  de  la  Haute -Egypte  comme  Thèbes, 
Abydos,  Antinoé,  montrent  encore,  au  milieu  de  leurs  ruines,  des  blocs  entiers  de  calcaire  à 
côté  d'autres  blocs  plus  ou  moins  démoHs.  Mais  à  Tanis  les  ruines  n'en  sont  même  plus  à 
cet  état  de  dégradation.  L'exploitation  du  calcaire  a  fait  disparaître  toutes  les  grosses  masses, 
et  on  ne  trouve  plus  aujourd'hui,  soit  dans  les  ruines,  soit  dans  les  sondages  opérés  par  les 
fouilleurs,  que  des  morceaux  de  calcaire  de  la  plus  petite  dimension.  J'en  conclus  que,  si  les 
fouilles  ont  la  chance  de  produire  quelque  résultat  au  milieu  du  granit,  il  n'en  sera  pas  de 
même  pour  les  monuments  que  les  fondateurs  du  temple  ont  construit  en  calcaire.  Il  ne  faut 
donc  s'attendre  à  trouver  à  Tanis  ni  statues,  ni  stèles,  ni  inscriptions,  ni  murs,  en  d'autres 
matières  qu'en  pierre  dure,  granit  et  grès. 

La  grande  enceinte  qui  enfermait  le  temple  principal  de  Tanis  est  rompue  en  plusieurs 
endroits,  surtout  du  côté  du  Sud.  Vraisemblablement  plusieurs  portes  percées  à  travers  cette 


RELATIFS  AUX  FOUILLES  DE  SaN. 


enceinte  donnaient  accès  dans  le  temple,  mais,  dans  l'état  actuel  des  lieux,  on  n'en  reconnaît 
plus  que  deux,  l'une  au  Nord,  l'autre  à  l'Ouest.  Il  paraît  qu'il  n'y  a  pas  longtemps  encore  des 
vestiges  de  la  porte  du  Nord  subsistaient;  c'étaient  des  blocs  de  granit,  auprès  desquels  gisait 
une  statue  de  femme  en  grès.  Mais  ces  restes  ont  disparu  ou  sont  aujourd'hui  ensevelis  sous 
la  terre.  La  porte  de  l'Ouest  nous  a  laissé  de  plus  nombreuses  traces.  Elle  était  la  porte  prin- 
cipale, puisqu'elle  était  située  dans  l'axe  du  temple  et  en  avant  des  obélisques  qui  eu  pré- 
cédaient l'entrée.  Il  est  assez  difficile  de  dire  si  cette  porte,  bâtie  en  granit,  était  encastrée 
entre  deux  pylônes  de  calcaire  comme  on  le  voit  à  Karnak,  ou  bien  si,  comme  à  Dendérah, 
la  porte  était  seule  debout  tenant  par  ses  deux  extrémités  au  mur  d'enceinte.  Les  fouilles 
que  j'ai  fait  faire  n'ont  pas  résolu  cette  question.  Elles  ont  montré  seulement  que  les  pré- 
visions des  auteurs  du  grand  ouvrage  de  la  commission  d'Egypte  se  sont  réalisées,  et  qu'un 
nombre  considéral)le  de  l)locs  de  granit  se  trouvent  encore  sous  ceux  qui  percent  le  sol. 
Que  cette  porte  ait  été  construite  toute  entière  de  granit,  c'est  ce  dont  il  ne  faut  pas  douter 
d'après  les  ol)servations  qui  précèdent.  Quant  à  ses  dimensions,  il  m'a  été  impossible  de  les 
reconnaître,  elles  devaient  être  cependant  assez  considérables,  à  en  juger  par  la  grandeur 
des  hiéroglyphes  qu'on  retrouve  sur  quelques  blocs  et  qui  tous  sont  la  reproduction  plus  ou 
moins  complète,  soit  des  légendes  de  Ramsès  II,  soit  de  scènes  qui  ornaient  les  murs.  Du 
reste,  c'est  à  peine  si  une  seule  des  pierres  qui  composaient  ce  monument  est  encore  à  sa 
place  antique.  En  un  seul  endroit,  j'ai  retrouvé  debout  cinq  assises  de  l'angle  occidental  de 
la  partie  Nord  à  la  porte.  Ces  assises  ensemble  mesurent  (les  chiffres  manauent  dans  le  manuscrit),  et 
l'une  d'entre  elles  n'a  pas  moins  de  P/s  mètres  de  hauteur.  Le  niveau  général  de  cette 
ruine  qui  dépasse  le  sol  d'un  mètre  50  en  moyenne  s'élève  donc  d'environ  ....  mètres  au- 
dessus  du  niveau  antique  du  seuil  de  la  porte. 

C'est  à  côté  des  blocs  debout  qu'existe  un  fragment  qui  nous  montre  la  figure  de  l'un 
des  dieux  du  temple;  sa  tête  est  surmontée  du  disque,  qui  lui-même  est  surmonté  des  deux 
longues  plumes  recourbées,  comme  Osiris  d'Abydos. 

Quand  on  a  franchi  la  porte  de  granit,  l'on  se  trouve,  ou  plutôt  l'on  se  trouvait  autre- 
fois, dans  une  cour  dont  la  largeur  était  sans  doute  déterminée  par  celle  de  la  grande  enceinte 
elle-même,  et  dont  la  longueur  est  de  67  mètres.  -Jusqu'aux  dernières  fouilles  on  ne  savait 
pas  de  quels  monuments  était  ornée  cette  cour.  Mais  nos  recherches  ont  montré  qu'il  en  était 
de  la  première  cour  du  temple  de  Tanis  comme  de  celle  du  temple  de  Karnak,  et  qu'une 
avenue  de  colonnes  conduisait  de  la  porte  d'entrée  au  premier  pylône.  Le  fût  entier  d'une 
de  ces  colonnes  a  été  retrouvé.  Il  est  en  beau  granit  rose,  poli  et  couvert  des  légendes  de 
Ramsès  II.  Aucun  caractère  saillant  ne  recommanderait  cette  colonne  à  l'attention,  si  je  n'avais 
à  noter  que,  toutes  les  fois  que  le  cartouche-nom  de  Ramsès  Méiamoun  a  été  sculpté,  une 
main  soigneuse  a  martelé  les  deux  syllabes  Meses,  comme  si,  à  une  époque  inconnue,  un  roi, 

qui  se  serait  appelé  Râ '?  Méiamoun,  ^  avait  voulu  usurper  les  cartouches  du  grand 

Ramsès.  Une  place  laissée  vide  par  Ramsès  a  été  occupée  plus  tard  par  Ménephtah  son  fils 
et  son  successeur.  Le  roi  s'y  représentait  lui-même  dans  la  posture  de  l'adoration  :  près  de 


1)  En  im  endroit  les  deux  cartouches  du  roi  ont  été  martelés  et  réunis  avec  intention  sur  un  seul 
cartouche  qui  prend  une  forme  allongée  de  cette  façon  |lïs"~. 


Fragments  et  documents 


lui  est  l'iuseriptiou  par  laquelle  ce  prince  rend  hommage  à  la  mémoire  de  son  père  lui-même  : 
zi    2^«'^1'~1  êc4-"  ^^^  dimensions  sont  : 

Longueur  totale 7"  40 

Diamètre  à  la  base 1,  40 

»         au  milieu 1,  35 

»         au  sommet 1,  25 

Elle  est  dédiée  à  Pbtah-Totounen  et  à     R  :  Ramsès  y  fait  son  propre  éloge  en 

termes  pompeux  dont  voici  un  échantillon  :  mi]  ^=r-  ~       Q  \  ^^  Il   -      f  'T^  1  i    i  VJ  a  \ 

A  l'extrémité  de  cette  avenue,  on  rencontre  les  deux  premiers  obélisques,  précédant 
eux-mêmes,  sans  aucun  doute,  un  pylône  bâti  en  calcaire,  et  aujourd'hui  démoli  jusque  dans 
ses  fondements.  Ces  deux  obélisques  sont  situés  à  O"^  "^^Um  ^'^^  ^^  l'autre;  tous  deux  ont 
été  renversés  violemment  à  leur  base,  et  chacun  en  tombant  s'est  brisé  eu  deux  fragments. 
L'obélisque  situé  à  gauche  en  entrant,  c'est-à-dire  du  côté  Nord,  est  d'une  assez  mauvaise 
conservation,  le  Pyramidion  a  perdu  la  pointe,  la  face  qui  adhère  au  sol  est  entièrement 
rongée  :  les  dimensions  de  ces  obélisques  sont  celles-ci  :  (les  chiffres  manquent  dans  le  manuscrit).  L'autre 
obélisque  a  été  un  peu  moins  maltraité  par  le  temps.  Quoique  rompu  par  le  milieu,  il  vau- 
drait encore  la  peine  d'être  transporté.  En  voici  les  dimensions  :  (les  chiffres  manquent  dans  le  manuscrit) 
Tous  deux  du  reste  sont  de  granit  rose  et  sculptés  au  nom  de  Ramsès  II,  puis,  au  milieu 
des  titres  pompeux  qu'il  se  donne,  rappellent  quelques  noms  des  victoires  qu'il  a  remportées. 
Les  deux  obélisques  reposaient  sur  des  dés  de  granit  qui  mesurent  (les  chiffres  manquent  dans  le  manus- 
crit). J'allais  oubUer  de  dire  que  le  sol  actuel  de  la  cour  s'élève  de  3-70  au-dessus  du  dallage 

antique 

I 

11  est  aussi  difficile  de  dire  quel  était  l'état  antique  de  la  cour  ou  de  l'enceinte  qu'on  ren- 
contrait après  avoir  dépassé  ces  deux  premiers  obélisques;  tous  les  sondages  que  j'ai  fait 
exécuter  derrière  le  pylône  de  calcaire  n'ont  amené  aucun  résultat.  La  cour  qui  suit  est 
entièrement  vide  jusqu'aux  deux  nouveaux  obélisques  que  l'on  rencontre  en  marchant  vers 
l'Est.  Ces  obélisques  sont 

Que  les  obélisques  aient  précédé  un  second  pylône  de  calcaire,  démoli  comme  le  premier, 
c'est  ce  dont  on  peut  à  peine  douter;  cependant  il  est  impossible  de  rien  préciser  à  cet  égard, 
puisqu'à  partir  de  cet  endroit,  les  lieux  offrent  une  telle  confusion  de  pierres  et  de  débris 
entassés  qu'il  est  extrêmement  difficile  de  reconstituer,  même  par  approximation,  le  plan 
primitif. 

C'est  au  milieu  des  débris  sans  nombre  qui  jonchent  le  sol  en  cette  partie  du  temple 
qu'on  rencontre  plusieurs  monuments  dignes  au  plus  haut  point  de  fixer  l'attention  de  l'ar- 
chéologue. 

En  voici  l'énumération  : 

1°  Deux  autres  obélisques.  L'un  d'entre  eux  est  celui  qui  probablement  a  été  signalé 
par  les  auteurs  de  la  commission  d'Egypte.  Le  premier  vers  le  Nord  est  d'une  assez  bonne 
conservation,  quoique  rompu  en  deux  parties  : 


1)  Ce  fragment  est  précédé  dans  le  manuscrit  de  la  mention  :  San.  —  24  septembre  1860. 


RELATIFS  AUX  FOUILLES  DE  S  AN. 


Pyraniidion.  Face  Sud  actuelle 


Pyramidion.  Face  supérieure  (regardant  le  ciel). 


Ordi- 
iiiiiri' 


mil 


Nom 


'/////////y. 


Face  Nord. 
Pyramidion  encore  sous  terre.  Puis  : 

A  C'est  tout  ce  qu'on  voit 
des  trois  faces  de  cet  obé- 
lisque. D'après  les  traces 
^  qu'on  aperçoit  encore  à  la 
face  Nord,  des  représenta- 
tions ornaient  le  texte  ;  mais 
il  n'en  est  rien  resté  qui 
puisse  être  copié,  La  hau- 
teur totale  était  de  14™  20 
c  ainsi  répartis  : 

A.  Pyramidion  ....  1™  40 

B.  Fragment  supérieur  3™90 

C.  Fragment  inférieur  8"90 
.  Il  avait  environ  1™  60  de 

largeur  à  la  base. 


o 


Dp 

en 


Deuxième  obélisque  (actuellement  du  Sud). 
Le  pyramidion  est  encore  enterré.  L'obélisque 

est  brisé  en  deux  parties. 
Fût  (face  Sud) 

h    c   d  , 

§j$$sJ  "1®  Ici  représentation,  OÙ  l'on 
voit  encore  Kamsès  II  à 
genoux,   ftiisant  des   of- 


@ 


r^ 


Nitm 


fraudes    à   un   dieu    qui 
V^    J     pouvait  être  Pbré. 
A -2-       Après    la     cassure,    il 
manque  un  fragment  d'en- 
viron 0™  40  de  hauteur. 


A 


^ 


Face  supérieure  (regardant  le  ciel).  Le  pyramidion  est  encore  invisible  ;  sur  le  fût,  on  lit 


^G 


e  m 


!-]■ 


Vient  ensuite  la  représentation  de  Kamsès  II  à  genoux  devant  oB 

"Drtrt^^.'l        TV  /^ 


Recueil,  IX. 


tO    © 


10  Feagments  et  documents 

Les  deux  autres  faces  sont  illisibles  :  il  faudra  les  revoir  quand  le  monument  sera  com- 
plètement déblayé. 

A  Les  dimensions  donnent  :  1'"  40  pour  la  hauteur  du  pyramidion,  5"  90  pour 

celle  du  fragment  supérieur,  7"  30  pour  celle  du  fragment  inférieur.  Sous  la  base 
de  l'obélisque  est  gravée  la  légende  de  Ramsès  IL 

2"  Une  statue  colossale  de  grès  rouge,  représentant  Ramsès  IL  Le  roi  est 
^  debout  et  coiffé  du  Pschent,  Ses  légendes  complètes  couvrent  la  base  de  la  statue 
et  lobélisque  contre  lequel  le  roi  est  appuyé.  De  chaque  côté  des  jambes,  et  derrière 
le  mollet,  se  trouvent  deux  figures,  qu'accompagne  une  troisième,  située  en  avant 
du  colosse  royal.  L'état  de  mutilation  du  monument  n'a  permis  de  reconnaître  que 
Vune  de  ces  figures,  Cétnit  :  IZ^^Ç^^WM^K^Wo^- 
La  dimension  de  la  seconde,  depuis  la  rotule  jusqu'au  bas  du  talon,  est  de  1'"  90 
c  environ.  Ce  colosse,  par  la  finesse  de  l'exécution,  comme  par  les  détails,  rappelle 
du  reste  ceux  du  même  roi  que  nous  connaissons  à  Memphis,  à  Ipsamboul  et  en 
dautres  lieux.  Au-dessous  du  riche  collier  qui  couvi*e  sa  poi-  '^ 
trine,  pend  un  pectoral  avec  le  nom  du  roi  ainsi  disposé  : 
un  long  poignard  est  passé  dans  la  ceinture,  qu'une  boucle 


retient.  Sur  cette  boucle  on  lit  :   ({^  ||  ^  (]]  P  ^  ^^=f  c^  / 

3"  Quelques  blocs  de  granit  rose,  qui  paraissent  provenir  d'une 
porte.  Sur  l'un  d'entre  eux  on  voit  encore  le  cartouche  Ra-Kliâ-Keou  sans  martelage. 

4°  Quatre  sphinx  de  granit  gris  plus  ou  moins  mutilés,  mais  dont  les  morceaux  gisent 
sur  le  sol,  peuvent  être  rapprochés.  La  figure  étrange  de  ces  sphinx  est  le  fait  qui  frappe 
tout  d'abord.  La  face  a  des  traits  prononcés,  les  yeux  sont  petits,  les  pommettes  saillantes, 
le  nez  court  et  large  à  la  base,  la  ligne  de  la  bouche  s'abaisse  de  chaque  côté,  et  le  men- 
ton est  extrêmement  proéminent;  l'ensemble  de  la  tête  accuse  sans  contestation  un  caractère 
étranger.  Dans  le  sphinx  égyptien,  la  tête  humaine,  qui  surmonte  le  corps  du  lion,  a  toujours 
cette  grande  coiffure  évasée  qui  donne  tant  de  noblesse  à  ces  monuments.  Ici,  la  face  humaine 
n'a  pour  coiffure  que  la  crinière  elle-même  du  lion  sur  laquelle  s'épanouit  l'Urajus  royal.  Le 
travail  de  cette  crinière  dénote  encore  un  "art  étranger,  on  y  sent  un  ciseau  asiatique,  qui 
cherche  à  s'assouplir  aux  lois  hiératiques  égyptiennes. 

Si  l'on  en  croyait  les  légendes  qui  occupent  invariablement  le  socle  de  ces  quatre  sphinx, 
nous  n'aurions  dans  ces  monuments  que  des  échantillons  de  l'art  sous  Ramsès  II  et  sous  son 
fils  Ménephtah  ;  mais  un  peu  plus  d'attention  fait  bien  vite  voir  que  les  sphinx  ont  une  origine 
plus  ancienne,  puisque,  sur  les  épaules  de  deux  d'entre  eux,  on  aperçoit  encore  la  légende 
hiéroglyphique  d'un  roi  pasteur.  Les  sphinx  de  San  ont  donc  une  importance  archéologique 
immense;  ils  appartiennent  à  cette  époque  que  jusqu'ici  on  avait  cru  inféconde,  et  qui  pour 
nous  ne  se  trahissait  en  Egypte  que  par  les  ruines  qu'elle  y  avait  laissées. 

Voici  les  détails  de  ces  sphinx  : 

1®""  sphinx.  Trois  fragments  qui  rendent  le  monument  à  peu  près  complet. 
Le  premier  fragment  nous  donne  une  tête  superbe,  à  laquelle  la  barbe  et  l'extrémité 
de  deux  oreilles  seules  manquent.   Sur  chaque  épaule   est  la  légende  de  Ménephtah.   Sur 


k 


RELATIFS  AUX  FOUILLES  DE  SaN. 


11 


l'épaule  droite,  en  travers,  avait  été  sculptée  la  légende  du  roi  pasteur  toute  entière,  martelée. 
La  forme  du  second  cartouche  est  encore  visible,  ainsi  que  le  titre  Dien  hienfaiteur. 

En  réunissant  le  second  et  le  troisième  fragment,  on  trouve 
la  légende  de  Ramsès  II  sculptée  sur  le  devant  de  la  l)ase.  Les 
deux  côtés  de  la  base  sont  occupés  par  la  légende  de  Kamsès  II 
ainsi  conçue  : 

Côté  droit  du  sphinx  :  S^^^.^S'^^ 


f    c=.  ^'i^  fe'^'om"!  %f  r  ^^°"'  1  A"?"  1 '^-  ^^^^"  ^'^  poitrine,  le  Pharaon  Psousennès  amis 

son  nom  en  ces  termes  f  ^J^^^^j®  J  V^9  0  =  ^^  ^t^  Jo  I-  ^^^  dimensions  du  monu- 
ment sont  :  hauteur  du  socle  0™ôl,  longueur  1""  33  +  l'"  IG,  largeur  0'"  75,  hauteur  du  lion 
au-dessus  de  sa  hase  0™  98. 

2^  sphinx,  en  deux  fragments,  la  partie  supérieure  de  la  tête,  à  partir  du  nez,  manque. 
Ce  monument  est  le  plus  mutilé  des  quatre.  Ici,  comme  au  premier,  paraissent,  sur  le  devant 
•de  la  base,  les  deux  cartouches  du  roi  Ramsès  II,  entre  les  deux  noms  de  bannière  le  Tau- 
reau puissant,  aimé  de  la  Vérité.  Les  deux  épaules  ont  aussi  reçu  le  cartouche  de  Ménephtah, 
l'épaule  droite  garde  la  trace  de  la  légende  effacée  du  roi  pasteur,  gravée  comme  toujours 
en  caractères  peu  profonds.  Le  côté  gauche  de  la  base  est  occupé  par  les  deux  cartouches 
de  Ramsès  II,  précédés  de  ^  ^  J)  V  W  '  Q  0  ^  I  °  §  ij;  suivis  de  ^P  V  A  "^  Q  °. 
Le  côté  droit  est  couvert  de  la  légende  de  Ménephtah  en  partie  seulement  lisible.   On  voit 

Sur  la  poitrine,  le  titre  de 


encore 


tk^M(!=:) 


fds  du  soleil  est  suivi  du  cartouche  de  Psousennès  aimé  d'Àmmen-ra,  roi  des  dieux. 

3®  sphinx.  Il  n'en  reste  qu'un  seul  fragment.  Toute  la  croupe  et  la  patte  de  gauche 
de  devant  manquent.  Comme  aux  deux  autres,  le  nom  de  Psousennès  et  les  deux  cartouches 
de  Ramsès  II  occupent,  l'un  la  poitrine,  l'autre  le  devant  de  la  base  du  monument.  Le  côté 
droit  de  la  base  reproduit  la  légende  ordinaire  de  Ménephtah,  et  le  côté  gauche,  celle  de 
Ramsès  II,  avec  les  titres  que  nous  avons  précédemment  copiés.  Sur  les  deux  épaules,  sont  aussi 
les  cartouches  de  Ménephtah,  et  sur  la  droite  apparaît  très  distinctement  la  légende  du  roi 
pasteur,  martelée  avec  soin  à  l'exception  du  seul  titre  royal  |  T.  La  face  de  ce  monument 
est  d'une  assez  bonne  conservation,  le  nez  seul  a  disparu. 

4®  sphinx  est  entier,  à  l'exception  de  la  partie  antérieure  des  pattes  de  devant  et  d'une 
portion  de  la  base,  derrière  la  queue  de  l'animal.  La  figure  est  complète,  rien  ne  distingue 
le  monument  des  autres.  Le  sphinx  étant  tombé  sur  le  côté  droit,  les  légendes  du  côté  gauche 
sont  seules  visibles.  Elles  sont  au  nom  de  Ménephtah. 

La  partie  antérieure  de  ce  sphinx  (4®)  existe  encore.  Elle  est  engagée  sous  l'obélisque 
du  Sud  à  1™  50  environ  de  la  base. 

4°  Un  sphynx  de  granit  rose  admirable  d'exécution.  La  tête  manque  malheureusement. 
Sur  l'épaule  gauche,  la  seule  visible,  on  lit  les  deux  cartouches  de  Ménephtah.  Sur  la  poi- 
trine, entre  les  deux  pattes,  sont  les  cartouches  de  Ramsès  II.  Enfin,  sur  la  base,  apparaît  une 
dédicace  en  beaux  hiéroglyphes,  ainsi  conçue  :  ^^01]^^"^     o  c^  %  ^L  -L  i^j  4^  ^^  (  P'''-"»™  j 


12  Fragments  et  documents 


les  mouuments  sous  les  décombres;  ou  ne  peut  eu  lire  que  la  fin  :  ^^/\t  x  '^^  ' 
-¥"  \)^^  ^^^  (linieusions  sont  :  longueur  du  socle  3"'  28,  largeur  du  socle  0'"  96,  épaisseur 
du  socle  0'"  31,  hauteur  du  sphinx  au-dessus  de  sa  base  au  milieu  du  dos  0'"  70,  hauteur  du 
sphinx  à  la  cuisse  0'"  65,  longueur  du  cartouche-nom  ()'"  34,  hauteur  de  l'épaule  à  la  base  0""  91. 

Le  style  général  de  ce  monument  rappelle  à  première  vue  et  d'une  manière  frappante 
le  beau  sphinx  de  granit  conservé  au  Louvre. 

Comme  celui-ci,  le  sphinx  de  San  est  svelte  et  élancé;  ses  côtes  sont  légèrement  accusées, 
le  travail  de  la  crinière  est  une  autre  preuve  en  faveur  de  l'opinion  qui  vient  d'être  émise, 
opinion  fortifiée  encore  par  le  contexte  des  légendes  gravé  sur  les  deux  nvonuments;  évidem- 
ment le  sphinx  du  Louvre  provient  de  San,  où  il  aura  été  découvert  lors  des  fouilles  de 

M.    RiFAUT. 

5°  Un  colosse  de  granit  gris,  représentant  un  Pharaon  assis,  les  deux  mains  étendues 
sur  les  cuisses;  le  monument  est  complet  à  l'exception  des  pieds  qui  ont  disparu  avec  la 
portion  de  la  base  sur  latiuelle  ils  étaient  posés.  Cette  dernière  mutilation  nous  a  enlevé  le 
nom  du  roi,  dont  on  ne  lit  plus  que  le  prénom  sur  la  face  du  siège  située  à  côté  des  jambes. 
Voici  cette  légende,  qu'on  ne  retrouve  plus  sur  le  côté  gauche,  qui  a  été  enlevée  :    h 

Les  deux  côtés,  sur  le  dos  du  siège,  avaient  été  laissés  libres  par  l'artiste  chargé  de 
cette  statue.  Ramsès  II  en  profita  pour  couvrir  le  dos  de  sa  bannière  (taureau  puissant,  aimé 
de  la  vérité),  suivie  de  ses  deux  cartouches  trois  fois  répétés. 

Tout  l'intérêt  de  ce  monument  réside  dans  une  ligne  verticale  d'hiéroglyphes,  gravée  peu 
profondément  sur  l'épaule  droite  du  colosse.  Cette  courte  légende  nous  rappelle  en  effet  le 
souvenir  d'un  roi  pasteur  nommé  Apapus,  (pii,  après  la  conquête  de  la  partie  septentrionale 
de  l'Egypte  par  ses  compatriotes,  orna  de  sa  légende  l'un  des  monuments  de  Tauis 

Dimensions  :  hauteur  totale  3'"  70,  largeur  du  socle  !■"  10,  hauteur  du  socle  1™  62,  lar- 
geur des  épaules   1™  12,  longueur   du   bras  de  l'extrémité  du  doigt  jusqu'au  coude   1™  10. 

Les  autres  monuments  ({ui  couvrent  cette  partie  bouleversée  du  temple  sont  encore 
aujourd'hui  trop  enfouis  pour  être  étudiés.  Le  cours  ultérieur  de  nos  recherches  les  fera 
mieux  connaître. 

Il  en  est  de  même  des  autres  parties  du  temple  encore  inexplorées.  —  Dans  une  troi- 
sième visite  à  San  il  faudra  faire  une  étude  nouvelle  de  ces  lieux.  Distance  entre  les  pre- 
miers obélisques  et  les  deuxièmes  50™,  entre  les  deuxièmes  et  les  troisièmes  35™. 


Catalogue  des  monuments. 

(J'îii  trouvé  dans  les  papiers  de  Mariette  les  restes  de  plusieurs  rédactions  différents  de  ce  catalogue. 
Je  les  ai  fondues  l'une  dans  l'autre,  écartant  seulement  les  numéros  qui  faisaient  double  emxiloi.) 

I.  Grand  Temple.  —  Grès  rouge.  Laissé  en  place.  Hauteur  8"  30. 

Colosse  représentant  le  roi  Ramsès  II  debout,  coiffé  de  la  partie  supérieure  du  pschent. 

Un  nom  (^|/^fî)n4'^=5^^1,  Ramessou-meri-Amen-Our-mennou,  qui  est  peut-être  celui  du 


1)  Le  trait    ,  ((ui  est  seul  visible  dans  la  lacune,  est  la  (lucue  de  l'animal  qui  représente  le  dieu  Sit. 


KELATIFS   AUX   FOUILLES   DE   SaN.  lo 

colosse  lui-même,  est  gravé  sur  la  boucle  qui  sert  d'agrafe  à  la  ceinture.  Un  pectoral  est 
attaché  sur  la  poitrine;  les  découi)ures  à  jour  y  laissent  lire  Kamesses-meri-Amen.  A  la  cein- 
ture est  passé  un  poignard,  dont  le  manche  se  termine  par  deux  têtes  d'épervier  surmontées 
du  disque.  Sur  le  socle  de  rol)élisque  qui  sert  de  dossier,  noms  et  prénoms  du  roi.  Entre 
les  pieds,  figure  de  femme  debout,  tenant  en  main  une  sorte  de  menât.  Légende  :  la  royale 

fille  qui  l'aime,  la  royale  épouse,  .  .  .  t meri-f,  vivante.  Derrière  le  mollet  gauche  : 

royal Ba-en-ta. 

II.  Grand  Temple.  —  Grès  rouge.  Laissé  en  place.  Environ  8'"  30. 

Second  colosse  représentant  le  roi  Ramsès  II  debout,  coiiïe  comme  le  précédent  de  la 
partie  supérieure  du  pschent.  Nous  n'en  possédons  que  des  fragments,  nombreux  à  la  vérité, 
mais  insuffisants  pour  reconstituer  le  monument.  Sur  l'épaule  droite,  cartouche  prénom  (hau- 
teur 0"  51).  La  poitrine  était  ornée  d'un  pectoral  carré;  les  ornements  découpés  à  jour  y 
font  lire  Ra-omer-Ma.  Entre  les  jambes,  par  devant,   était  une  femme  debout;  on  ne  voit 

plus  que t,  la  vivante.  A  l'intérieur,  sur  le  mollet  gauche,  on  lit  aussi  :  la  royale 

fille,  la  grande  ^épouse  royale,  Bâ 

III.  Grand  Temple.  —  Grès  rouge.  Laissé  en  place.  Environ  <S'"  30. 

Troisième  colosse  représentant  le  roi  Eamsès  II  debout,  coififé  de  la  partie  supérieure 
du  pschent.  Il  est  aussi  mutilé  que  le  précédent.  On  lit  sur  la  ceinture  Ra-ouser-Ma  sotep- 
en-Ra,  meri-Ma.  C'est  peut-être  le  notn  du  colosse.  Derrière  le  mollet  de  la  jambe  gauche, 

figure  de  femme  avec  légende  :  ^^^^ Çq^^^MO ^ ^-^1 ZZS^  ^"  ^''"^^' 

épouse  royale,  la  rectrice  des  deux  pays,  Ra-maat-neferou,  fille  du,  grand  chef  du  pays  des 
Khétas.  Entre  les  jambes,  par  devant,  autre  figure,  tenant  en  main  une  sorte  de  menât. 
Légende  :  l^^l  (  Q'^^^^'^!]'^^  It/1  ^'-^  royale  fille,  la  royale  épouse.  Amen-mer i-t,  vivante. 
Le  colosse  reposait  sur  un  socle  de  même  matière,  avec  les  figures  et  les  noms  de  quelques- 
uns  des  fils  et  des  filles  de  Ramsès  IL  On  ne  voit  plus  que  Neb-en-kha, meri 

i,  parmi  les  fils,  et  parmi  les  filles  Hes-nefer,  et hes. 

IV.  Grand  Temple.  —  Grès  rouge.  Laissé  en  place.  Environ  8""  30. 

Quatrième  colosse  représentant  le  roi  Ramsès  II.  Il  n'existe  plus  qu'en  débris  mécon- 
naissables. 

V.  Grand  Temple.  —  Granit  gris  foncé.  Laissé  en  place.  Hauteur  2™  21. 

Colosse  représentant  un  roi  assis,  sans  barbe  et  coiffé  du  claft.  Le  pectoral,  l'agrafe 
de  la  ceinture  et  le  siège  sont  gravés  au  nom  de  Ramsès  II.  L'étude  de  la  partie  antérieure 
du  siège,  où  se  ht  encore  le  commencement  d'une  légende  dont  le  nom  i)ropre  est  malheu- 
reusement disparu,  prouve  cependant  que  Ramsès  II  ne  figure  ici  ([u'à  titre  d'usurpateur. 
Deux  beaux  éperviers  mitres,  sculptés  en  plein  relief,  sont  perchés  sur  le  sonmiet  du  fau- 
teuil royal,  et  forment  un  heureux  motif  d'ornementation.  La  ressemblance  a  été  évidemment 
cherchée.  Ce  })eau  monument  est  antérieur  aux  Hyksos,  il  remonte  vraisemblablement  à  la 
Xlir  dynastie. 

VI.  Grand  Temple.  —  Granit  rose.  Laissé  en  place.  Hauteur  3™  30. 

Trois  fragments  trouvés  dans  les  fouilles  se  rajustent  et  donnent  une  statue  colossale 
représentant  Ramsès  II.  Le  roi  est  debout.  Il  a  la  perruque  ronde  et  le  disque  solaire  sur 
la  tête.  Malgré  les  mutilations  du  nez,  la  grande  figure  de  Ramsès  se  reconnaît  encore. 
Nous  avons  donc  ici  une  des  rares  statues  que  Ramsès  s'est  érigées  à  lui-même.  Le  roi  est 


14 


Fragments  et  documents 


vêtu  de  la  schenti,  à  plis  sen'és^  ornée  par  devant  d'un  tablier  que  terminaient  six  ura3us  dorés. 
Au  milieu  du  tablier  est  sculpté  une  tête  de  lion  de  face.  Il  tient  de  chaque  main  un  bâton 
d'enseigne.  Un  des  bâtons,  celui  de  droite,  est  surmonté  d'une  tête  de  Mouth,  l'autre  de  la 
tête  d'Hatlior.  Sur  le  côté  du  bâton  gauche  est  l'inscription  :  L  ®  _/:A^'^^hl(lal  t/l  m 
Derrière  la  jambe  gauche,   le  prince  Méri-en-Phtah  est  représenté  avec  la  légende  : 


G     0 


Le  côté  droit  du  bâton  a  soutfert;  on  ne  lit  plus  que  : 


J      _°'=^l  II-  Enfin  derrière  la  jambe  droite  :  g^jAalHI  mÛ 


San.  Granit  gris  foncé.  Musée  de  Boulaq.  Hauteur  1""  42. 


ni' 


VII.  Taxis 

Statue  de  Pakht  très  mutilée.  Les  pieds  manquent.  La  déesse  est  debout.  Le  bras  gauche 
est  replié  et  tient  la  fleur  de  papyrus.  L'emblème  symbolique  qui  servait  de  coiffure  s'ajustait 
à  la  tête  par  encastrement;  il  n'a  pas  été  retrouvé.  Au  dos,  les  deux  cartouches  de  Ramsès  II 

suivis  de         (lalj|^a()    |  a 


VIII.  Grand  Temple.  —  Granit  gris.  Laissé  en  place.  Hauteur  1™  52. 

Statue  représentant  une  reine  assise,  les  mains  étendues  sur  les  genoux.  Sa  coiffure  est 
formée  de  tresses  qui  se  séparent  sur  les  épaules  et  tombent  caiTément  sur  les  seins.  Elle 
est  vêtue  d'une  longue  robe  à  plis  serrés. 

Sur  le  devant  du  siège,  de  chaque  côté  des  jambes,  on  lit  à  droite  :     °J  %1  o  ^  n 
'~'^'^\\WW/  "    A  0^1    IL      "^^W^  ^  ^"^    ï.       Il      "^ 

\\'^m>^  à  gauche  :    m    /fi  *^         ^M  Sur  la  face  latérale  du  siège,  à  gauche,  on  lit  : 

X^Q     De  1  autre  côté,  c'est-à-dire  à  droite,  est  la  légende  :    t — r  ^^^    r 


3  \^  1 


Enfin  l'inscription  suivante  occupe  ce  qui  reste  de  la  partie  postérieure  du  siège  : 

On  voit  par  là  que  notre  statue  représente  la  reine,  mère  de 
Ramsès  IL  Bien  qu'elle  ne  soit  pas  nommée  ici,  nous  savons,  par 
d'autres  monuments,  que  cette  princesse  se  nommait  Taaa.  Conser- 
vation médiocre.  Les  pieds  manquent. 

IX.  Grand  Temple.  —  Granit  gris  foncé.  Musée 
de  Boulaq.  Hauteur  0,  30  environ. 

Tête  de  reine.  La  statue  dont  cette  tête  a  fait 
partie  était  adossée  à  un  pilier  carré  dont  il  ne  reste 
que  le  haut.  On  y  lit  ces  titres  : 


Une  cavité  rectangulaire  ménagée  sur  le  sommet  de  la  tête  prouve,  ou  que  la  statue 
pouvait  à  l'occasion  recevoir  une  coiffure  emblématique,  ou  qu'une  coiffure  fixe,  mais  d'une 


RELATIFS  AUX  FOUILLES  DE  SaN. 


15 


autre  nuiticre,  l'ornait.  Les  détails  compliqués  de  la  tête  et  les  hiéroglyphes  du  pilier  send)lent 
bien  de  la  même  uiaiu.  On  n'y  reconnaît  pas  la  finesse  et  -la  précision  des  têtes  de  reine 
de  la  XIF  dynastie;  mais  peut-être  jugera-t-on  aussi  que  le  monument  est  trop  soigné,  et  en 
même  temps  d'un  style  trop  large,  pour  être  de'  Ramsès  IL  Si,  comme  on  peut  le  croire,  la 
statue  dont  nous  possédons  la  tête  était  celle  de  la  reine  Tuaa,  mère  de  Ramsès  II,  rien 
n'empêche  qu'elle  ait  été  exécutée  sous  Séti,  ou  tout  au  plus  tard  pendant  les  années  de  la 
co-régence  de  ce  prince  et  de  son  fils  Ramsès.  Ainsi  s'expliqueraient  les  qualités  de  style, 
que  nous  ne  sommes  pas  habitués  à  rencontrer  dans  les  monuments  qui  appartiennent  à  la 
période  la  plus  connue  du  dernier  des  deux  rois  que  nous  venons  de  nommer. 

X.  Grand  Temple.  —  Granit  rose.  Laissé  eu  place.' 

Sphinx  colossal,  dont  nous  n'avons  retrouvé  que  des  débris.  La  tête  manque.  On  voit 
cependant  qu'on  est  devant  un  sphinx  qui  fait  pendant  au  monument  semblable  placé  eu 
avant  de  la  porte  d'entrée  de  la  salle  Henri  IV,  au  Louvre.  La  légende  qui  était  sur  le 
devant  de  la  poitrine  a  disparu.  Sur  l'épaule  gauche,  à  la  place  ordinaire,  sont  les  cartouches 
de  Ménephtah  dans  un  parallélogramme  surmonté  du  caractère  ciel.  A  côté,  une  place  laissée 

libre  a  permis  au  roi    |)|     (    ^^  1  UIq  <^  ,- 


,^^ 


de   mettre   son   nom.   D'autres   car- 


touches avaient  été  gravés  sur  la  face  supérieure  du  socle,  en  avant  des  pattes  de  derrière  ; 
comme  ceux  du  Louvre,  ils  sont  illisibles.  Les  côtés  du  socle  lui-même  sont  ornés  des 
légendes  de  Scheschonk.  Les  pattes  reposent  sur  le  sceau  de  l'éternité.  La  partie  la  plus 
intéressante,  nous  voulons  dire  l'épaule  droite,  celle  sur  laquelle  Apophis  a  dû  faire  graver  son 
nom,  est  perdue  sans  retour.  Les  dimensions  générales  du  monument  ne  peuvent  être  recon- 
stituées. Largeur  de  la  base  :  environ  1™  60.  Largeur  d'une  ligne  allant  du  premier  au  cin- 
quième doigt  :  0'"47.  Longueur  du  plus  grand  doigt  :  0™  IL 

Isolé,  le  sphinx  de  San  ne  nous  apprendrait  rien,  quant  à  sa  date.  Son  pendant  au 
Louvre  nous  apprend  qu'il  est  antérieur  aux  Pasteurs,  et  peut  remonter  par  conséquent  à  la 
XIV^  ou  Xlir  dynastie,  peut-être  à  la  XIF  dynastie. 

XI.  Grand  Temple.  —  Granit  rose.  Laissé  en  place.  Largeur  du  socle  :  0™  36. 
Sphinx  brisé.  Il  n'en  reste  plus  que  la  partie  antérieure.  Sur  le  devant  : 

XII.  Grand  Temple.  —  Granit  gris  pâle,  largement  tacheté  de  blanc.  Hauteur  maxi- 
mum 0™64. 

Fragment  dont  il  nous  serait  difficile  de  reconnaître  l'origine  si,  à  l'un  des  angles, 
n'apparaissait  l'extrémité  d'un  genou,  qui  nous  prouve  que  ce  fragment  provient  d'une  statue, 
représentant  un  personnage  agenouillé  et  tenant  devant  lui  soit  une  table  d'offrandes,  soit 
tout  autre  objet  dont  notre  fragment  est  une  partie.  Une  inscription  ornait  le  devant  de  cet 
objet.  Il  n'en  reste  plus  qu'une  longue  tranche,  prise  sur  le  miheu,  et  n'offrant  plus  que  des 
bouts  de  phrases  sans  suite.  Sur  chaque  côté  sont  gravés,  dans  le  style  décoratif,  les  car- 
touches d'Osorkhon  IL 

XIII.  Grand  Temple.  —  Beau  granit  noir.  Musée  de  Boulaq.  Hauteur  0™  33. 
Cette  tête  conserve  les  traits  de  quelque  personnage  romain  inconnu.  Une  certaine  roi- 

deur  du  cou  et  la  manière  d'être  générale  du  monument  laisseraient  croire  que  nous  avons 


16  Fragments  et  documents 

sous  les  yeux  la  partie  retrouvée  d'une  de  ces  statues  (comme  les  deux  suivantes)  qui  sont 
romaines  par  le  détail  de  la  face  et  de  la  tête^  bien  que  pour  l'ensemble  elles  soient  égyp- 
tiennes. 

XIV.  Grand  Temple.   —  Granit  gris.  ]Musée  de  Boulaq.  Hauteur  0""  34. 

Autre  tête  un  peu  plus  grande  que  nature  provenant  d'une  statue  perdue.  Le  haut  de 
l'obélisque  contre  lequel  la  statue  était  adossée  est  apparent. 

Cette  tête  rappelle  à  première  vue  le  numéro  précédent,  quoique  la  sculpture  en  soit 
bien  moins  soignée.  Peut-être  appartenait-elle  à  une  autre  statue  de  ce  personnage.  En  tous 
jcas  le  personnage  semble  plus  vieux.  La  barbe,  indiquée  grossièrement  par  de  petits  signes 
tracés  eu  creux  dans  le  granit,  semble  d'une  main  plus  moderne. 

XV.  Grand  Temple.  —  Granit  gris.  Musée  de  Boulaq.  Hauteur  0™  28. 

Autre  tête  égypto-romaine,  si  nous  en  jugeons  par  le  pilier  carré  auquel  la  statue  dont 
cette  tête  a  fait  partie  a  dû  être  adossée.  Sur  le  sommet  du  crâne,  un  trou  rectangulaire 
prouve  qu'un  appendice  quelconque  pouvait  y  être  ajouté.  La  barbe  et  les  cheveux  sont 
frisés.  Les  traits  sont  écrasés.  Deux  grosses  rides  horizontales  coupent  désagréablement  le 
front.  Le  nez  brisé  enlève  toute  sa  physionomie  à  ce  portrait,  qui  pouvait  bien  représenter 
Maximien  Hercule. 

Tels  sont  les  débris  de  l'ouvrage  que  Mariette  avait  préparé  sur  Tanis.  Plusieurs  fois,  vers  1869  et 
vers  1875,  il  songea  à  en  reprendre  la  rédaction,  et  envoya  plusieurs  employés  du  Musée  sur  les  lieux, 
avec  mission  de  recommencer  les  fouilles.  Les  rapports  de  Vassalli-Bey,  d'ExiiLE  Brugsch-Bey  et  de  plusieurs 
autres  sont  égarés.  Je  n'ai  retrouvé  pour  le  moment  que  deux  lettres  de  Daninos-Bet.  Je  les  publie  telles 
quelles,  à  cause  des  renseignements  qu'elles  peuvent  donner  et  sur  le  travail  accompli  au  cours  de  cette 
campagne,  et  sur  les  difficultés  auxquelles  le  service  des  antiquités  lui-même  n'échappe  pas,  lorsqu'il 
entreprend  des  travaux  dans  ces  cantons  désolés  de  l'Egypte. 

San,  le  22  juin  1869. 
Mon  cher  monsieur  Mariette, 

Il  y  a  aujourd'hui  vingt  jours  que  nous  sommes  arrivés  à  San.  J'ai  ftiit  commencer  les 
fouilles  le  lendemain  de  notre  arrivée,  et,  depuis  ce  jour,  aucune  interruption  n'a  eu  lieu. 
Malheureusement,  malgré  tout  mon  zèle  et  mon  ardeur,  ces  fouilles  n'avancent  qu'avec  beau- 
coup de  peine  et  de  lenteur,  car,  sur  les  cinquante  ouvriers  qui  nous  ont  été  désignés,  il  n'y 
a  eu  jusqu'à  présent  qu'un  seul  jour  où  nous  avons  eu  quarante-neuf  ouvriers,  les  autres 
jours  ont  été  balancés  entre  vingt-cinq  et  trente-cinq,  et  les  jours  de  trente-cinq  sont  très 
rares.  Ils  prennent  tous  la  fuite.  Depuis  notre  arrivée,  nous  n'avons  cessé  d'écrire  lettre  sur 
lettre  au  Moudhir  de  Zagazig,  afin  d'obtenir  nos  cinquante  ouvriers,  mais  le  Moudhir  ne  par- 
vient pas  à  faire  exécuter  ses  ordres,  attendu  que  tous  les  villages  sont  déserts  et  qu'on  ne 
trouve  plus  d'ouvriers,  accaparés  qu'ils  sont  par  les  nombreux  travaux  qui  s'exécutent  en  ce 
moment-ci  au  Caire  et  ailleurs.  Mohammed-etfendi  est  allé,  il  y  a  cinq  jours,  trouver  le  Mou- 
dhir, afin  d'arriver  à  un  résultat  quelconque.  Le  Moudhir  a  promis  de  nous  faire  avoir  nos 
cinquante  ouvriers  dans  le  plus  bref  délai,  mais  jusqu'à  présent  rien  n'apparaît  encore  à 
Ihorizon  et  nous  en  sommes  toujours  au  même  point. 

Cependant,  malgré  tous  ces  obstacles,  nous  n'avons  pas  perdu  un  seul  moment,  et  les 
vingt  jours  écoulés  ont  été  bien  employés,  car,  ils  nous  ont  donné  quelques  résultats  assez 
satisfaisants.  Trois  découvertes  ont  été  opérées  dans  cette  partie  Nord-Ouest  que,  suivant  vos 


RELATIFS   AUX    FOUILLES   DE    SAN.  17 

instructions,  j'ai  commencé  par  faire  fouiller.  Je  n'ai  trouvé  là  aucune  trace  des  sphinx  dont 
on  vous  a  parlé.  La  seule  découverte  faite  avant  mon  arrivée  consiste  en  deux  statues 
colossales  en  granit  rose.  Une  de  ces  statues  est  brisée  en  trois  morceaux  et  la  tête  lui  manque. 
Quant  à  l'autre,  la  tête  gît  à  côté  d'elle,  mais  elle  est  mutilée.  Voilà,  avec  beaucoup  de  blocs 
en  granit  et  en  calcaire,  tout  ce  que  j'ai  trouvé  à  mon  arrivée  dans  cette  partie. 

Voilà  maintenant  nos  découvertes  : 

A  neuf  mètres  en  face  de  la  porte,  et  un  peu  vers  la  droite,  nous  avons  trouvé,  à  cinq 
mètres  de  profondeur  du  sol  actuel,  une  statue  en  granit  rouge,  à  laquelle  les  jambes  et  les 
pieds  manquent.  La  tête  de  cette  statue  est  très  belle  d'exécution;  elle  est  surtout  bien  con- 
servée, le  nez  n'a  pas  la  moindre  trace  de  cassure,  le  torse  est  un  peu  abîmé  vers  le  bas, 
et  elle  mesure  2™  85  de  hauteur  de  la  tête  aux  genoux,  sa  largeur  est  de  deux  mètres 
d'une  épaule  à  l'autre. 

Un  peu  plus  loin,  nous  avons  découvert  le  fragment  représentant  les  jambes,  il  mesure 
1™  17  de  hauteur,  mais  malheureusement  il  est  très  mutilé.  Sur  le  dos  de  la  statue  est  gravé 
le  cartouche  prénom  de  Ramsès  II  (Ea-ousev-ma-sotep-en-ra),  et  la  bannière,  répétée  deux  fois 
ainsi  que  le  cartouche.  Derrière  le  fragment  se  trouve  la  suite  de  la  légende  avec  le  car- 
touche nom  (Meiamun-Ramses),  répété  aussi  deux  fois.  Sur  le  côté  gauche  de  la  saillie  sur 
laquelle  est  gravée  la  légende,  se  trouve  une  figure  de  femme,  coiifée  d'un  disque  avec  les 
cornes. 

A  soixante  mètres,  toujours  en  face  de  la  porte,  et  dans  la  même  direction  que  la 
première  statue,  nous  avons  trouvé,  presqu'à  fleur  de  terre,  une  seconde  statue  en  granit  rose, 
à  laquelle  les  jambes  et  les  pieds  manquent  aussi.  La  tête,  très  abîmée  par  la  décomposition 
de  la  matière,  est  surmontée  de  la  double  couronne  royale,  la  main  gauche  tient  un  bâton 
d'enseigne,  au  haut  duquel  est  une  tête  coiffée  aussi  de  la  double  couronne.  Sur  le  dos  sont 
gravés  les  cartouches  noms  et  prénoms  de  Ramsès  II,  ainsi  que  sa  bannière,  le  tout  répété 
deux  fois.  La  tête  n'a  rien  qui  ressemble  à  Ramsès  II,  et  c'est  très  probablement  une  usur- 
pation; hauteur  S*"  10,  de  la  tête  aux  genoux. 

Tout  près  de  la  première  statue  dont  je  viens  de  vous  entretenir,  on  est  en  train  de 
découvrir,  à  six  mètres  de  profondeur  du  sol  actuel,  la  singulière  construction  dont  je  dois 
essayer  de  vous  tracer  le  plan.  Cette  construction  est  partie  en  granit,  partie  en  calcaire. 
Voici  le  plan  qui  se  révèle  pour  le  moment  : 

Partie  fouillée  avant  mon  arrivée  :        ^^  Partie  fouillée  avant  mon  arrivée  : 

là  se  trouvent  les  deux  statues.  '^^  plusieurs  blocs  en  calcaire 


Ci-après  (p.  18),  de  plus,  l'élévation  des  débris  de  murs. 

Toutes  ces  mesures  ne  sont  pas  d'une  exactitude  rigoureuse.  Je  suis  en  train  de  les 
relever  avec  plus  de  soin. 

On  est  arrivé  au  fond  de  la  construction,  et  là,  après  avoir  traversé  une  couche  de 
sable,  on  a  rencontré  le  sol  en  terre  noire  sur  lequel  elle  repose. 

Les  deux  pierres  en  granit  du  bas  (côté  droit)  portent,  comme  vous  pouvez  le  voir,  les 


18 


Fragments  et  documents 


cartouches  de  Ramsès  et  celui  de  sa  mère,  si  je  ne  me  trompe,  les  autres  pierres  mises  au 
jour  jusqu'à  présent  n'ont  pas  la  moindre  iuscrijjtion. 


Face  tonte  en  calcaire  :  éi)aissenr  de  la  pierre,  0"'  82. 


Er 


Côté  droit. 


Grand 


Grânii 


y. 


(riaouscrmaN 
sotepenril    i 


Gi-anit 


-  -1"'05-- 

Granii 


L(Esiay 


Je  n'ai  pas  encore  pu  faire  fouiller  aux  alentours  de  la  fameuse  stèle  de  l'an  400  :  il 
y  a  là  d'énormes  blocs  qu'il  faut  mettre  de  côté  pour  pouvoir  travailler  et  éviter  les  acci- 
dents qui  arriveraient  sans  cette  précaution.  J'attends  donc  d'avoir  un  plus  grand  nombre 
d'ouvriers  pour  commencer  ce  travail. 

J'ai  visité. la  cbambre  de  Geziret-ez-zouéliên,  et  j'ai  déjà  écrit  à  ce  sujet  à  M.  Vassalli, 
pour  savoir  si  les  inscriptions  qui  décorent  cette  chambre  ont  été  relevées  au  moyen  de 
l'estampage. 

Il  est  bien  regrettable  de  n'avoir  pas  150  ou  200  ouvriers  à  faire  travailler.  Ici,  je 
suis  persuadé  qu'on  obtiendrait  de  très  beaux  résultats.  Ce  petit  nombre  de  50  ouvriers  est 
heaucoiip  trop  insuffisant,  et  les  fouilles  n'avancent  et  n'avanceront  toujours  que  très  lente- 
ment tant  qu'il  n'y  aura  pas  plus  d'ouvriers  que  cela. 

Si  vous  pouviez,  avant  votre  retour,  nous  envoyer  un  ordre  du  Vice-roi,  pour  avoir 
un  plus  grand  nombre  d'ouvriers  que  celui  qu'il  a  accordé,  ce  serait  une  excellente  chose. 

Mohammed  Eflfendi  est  toujours  avec  moi;  il  m'a  été  et  m'est  encore  très  utile.  Il  me 
prie  de  vous  présenter  en  son  nom  ses  respectueuses  salutations. 

Recevez,  je  vous  prie,  mon  cher  Monsieur  Mariette,  avec  l'expression  de  mes  l)ieu  vifs 
sentiments  de  reconnaissance  et  de  dévouement,  l'hommage  de  mon  profond  respect. 

Votre  très  dévoué 
A.  Daninos. 


San,  le  28  juillet  1869. 
Mon  cher  monsieur  Mariette. 
J'ai  enfin  le  plaisir  de  vous  annoncer  que,  depuis  trois  jours  seulement,  cinquante-deux 
ouvriers  et  un  Kavvas  turc  sont  sur  le  lieu  des  fouilles.  C'est  après  avoir  adressé  à  la  mou- 
diriéh  plus  de  vingt  lettres  de  notre  part  et  trois  ou  quatre  de  la  part  de  M.  Vassalli  que 


t 


RELATIFS  AUX  FOUILLES  DE  SaN.  19 

le  moudhir  a  daigné  eufiu  uous  écrire  lui-même,  pour  nous  annoncer  qu'il  allait  nous  faire 
avoir  ce  que  nous  n'avons  cessé  de  lui  demander  depuis  deux  mois. 

J'ai  fait  quitter  pour  le  moment  la  partie  Nord-Ouest,  ([ui  nous  a  donné  la  statue  en 
grès  rouge  de  Ramsès,  et  la  construction  portant  les  noms  de  Ramsès  et  de  Touï,  dont  j'ai 
eu  le  plaisir  de  vous  entretenir  dans  ma  dernière  lettre.  Outre  ces  deux  découvertes,  uous  en 
avons  ûiit  depuis  une  troisième,  dans  cette  même  partie,  qui  consiste  eu  une  sorte  de  dallage 
eu  pierre  calcaire,  malheureusement  très  mutilé.  Ce  dallage  est  à  3™  50  au-dessous  du  sol 
actuel,  et  à  quatre  mètres  en  avant  de  la  construction  dont  je  viens  de  vous  parler.  Vous 
trouverez  plus  loin  les  mesures  des  restes  de  ce  dallage. 

J'ai  employé  pendant  douze  jours  le  petit  nombre  d'ouvriers  que  j'avais  avant  l'arrivée 
du  Kawas,  à  la  recherclie  du  fragment  de  la  stèle  de  l'an  400,  et,  depuis  trois  jours,  les  cin- 
quante-deux ouvriers  sont  tous  là.  Jusqu'à  présent  nous  n'avons  mis  à  jour  que  des  blocs 
en  granit  sans  inscription. 

Je  me  suis  absenté  de  San  pendant  deux  jours,  voici  pour  quel  motif.  Le  père  de 
notre  réïs  Salem  est  venu  voir  son  tîls.  Je  l'ai  laissé  avec  Mohammed-Eflfeudi  surveiller  les 
fouilles,  et  je  suis  allé,  avec  son  fils,  visiter  le  tell  Tmaï  (village  d'Abd-Allah-ben  Salam  i  où 
vous  avez  ordonné  de  faire  des  fouilles.  Tout  près  de  ce  village  habite  l'oncle  de  Salem,  qui 
a  été  pendant  plusieurs  années  réïs  à  San.  Je  l'ai  emmené  avec  nous,  et  nous  avons  employé 
toute  la  journée  du  22  du  mois  courant  à  enlever  le  couvercle  du  sarcophage,  dont  Salem 
vous  a  parlé.  Ce  sarcophage,  qui  mesure  2™  60  de  longueur  et  l""  30  de  largeur,  est  eu  granit 
noir.  Son  couvercle  présente  cette  forme  :     ^g^ 


Il  est  déposé  dans  un  autre  sarcophage  en  calcaire  blanc  très  dur.  Ce  second  sarco- 
phage ne  possède  pas  de  couvercle.  Le  couvercle  du  premier,  celui  en  granit  noir,  a  été 
brisé  vers  un  des  coins  de  la  tête,  et  le  trou  qu'on  y  a  pratiqué  permet  parfaitement  à  un 
homme  d'y  passer  le  bras  jusqu'à  l'épaule. 

Après  avoir  enlevé  ce  couvercle  massif  et  très  lourd,  nous  avons  trouvé,  dans  l'intérieur 
de  la  cuve,  quelques  fragments  d'ossements  mêlés  avec  des  pierres,  et  une  terre  noire  et 
humide,  amenée  par  les  pluies  qui  ont  pénétré  à  travers  la  cassure.  Nous  avons  passé  deux  fois 
cette  terre  au  tamis  et  nous  n'avons  retiré  que  les  objets  suivants  :  un  grain  (de  collier?)  en 
or,  un  joli  petit  scarabée  à  tête  d'épervier,  en  lapis-lazuli,  une  statuette  en  terre  émaillée  repré- 
sentant le  dieu  Thoth,  un  œil  symbolique,  une  colounette  et  quatre  nilomètres,  le  tout  en 
terre  émaillée.  Puis  enfin,  le  plus  précieux  de  tous,  un  fragment  de  statuette  funéraire  eu 
terre  émaillée,  ne  possédant  ni  tête,  ni  pieds,  mais  portant  une  inscription  où  le  nom  d'un 
roi  se  trouve  répété  deux  fois.  Voici,  aussi  bien  que  possible,  ce  que  j'y  distingue  :    1?^°^ 


fi  'i  (  ^  ^^^^^]'  ^^^'>  ^^^'  ^^  premier  signe  au-dessus  de  Vaigle  est  mal  venu  dans 
la  gravure  ainsi  que  le  dernier.  J'ai  constaté  avec  la  plus  scrupuleuse  attention  qu'il  n'existe 
Ipas  la  moindre  trace  de  gravure,  pas  plus  sur  les  deux  cuves  que  sur  le  couvercle  et  tant 
à  l'intérieur  qu'à  l'extérieur.  Le  vide  laissé  entre  les  deux  sarcophages,  et  qui  a  été  rempli 
de  sable,  permet  d'y  passer  la  main;  j'y  ai  passé  la  mienne  jusqu'au  fond  pour  m'assurer 
qu'il  n'y  avait  pas  de  gravure  sur  les  parois  extérieures  du  sarcophage  eu  granit.  Le  sable 
retiré  de  là  ne  contenait  rien. 

3* 


20 


Fragments  et  documents  relatifs  aux  fouilles  de  San. 


Je  vous  annonce  avec  peine  que  les  mouuuients  que  vous  vous  donnez  tant  de  mal  à 
découvrir  servent  à  San  à  faire  de  la  chaux  et  des  meules  à  moulin. 

La  moitié  du  naos  en  grè§  rouge  a  été  brisée,  ainsi  qu'un  autre  monument  de  même 
matière  que  je  n'ai  pu  reconnaître,  mutilé  qu'il  est.  Deux  meules  qu'on  n'a  pas  pu  terminer 
sont  encore  là  au  milieu  des  monuments,  le  trou  a  été  percé  aux  deux  et  le  travail  s'est 
trouvé  probablement  interrompu  par  notre  arrivée.  Ces  deux  meules  sont  ensablées.  Je  me 
suis  assuré  qu'une  meule  de  même  provenance  a  été  vendue  au  village  de  Soffia  (2  heures 
de  San),  par  les  cheikhs  de  San.  Une  autre  meule  a  été  prise  par  Ahmed  Backchich,  le  Nazir 
de  la  pêche  à  San;  c'est  du  reste  ce  dernier  qui  a  envoyé  chercher  les  tailleurs  de  pierre, 
et  qui  les  a  nourris  pendant  la  confection  des  meules.  Une  cinquième  meule  est  chez  Ali 
Abau  Haben,  un  des  cheikhs  de  San. 


r- 


Beaucoup  de  débris  de  pierre  calcaire  fraîchement  cassée  gisent  au  milieu  des  ruines. 
La  plupart  portent  encore  des  traces  de  gravure  et  de  peinture.  Ces  débris  sont  destinés,  ainsi 
que  ceux  qu'on  a  déjà  enlevés,  et  Dieu  sait  combien,  à  faire  de  la  chaux. 

Je  n'ai  encore  soufflé  mot  à  personne  de  cette  découverte,  ils  ignorent  tous  que  j'en 
ai  connaissance.  Que  dois-je  faire?  Faut  il  faire  constater  ce  délit  par  le  Kawas  turc  ici 
présent?  J'attendrai  vos  instructions  à  ce  sujet. 

Le  réïs  Salem  a  reçu  de  quatre  ouvriers  du  village  de  Chytte,  qui  n'ont  pas  pu  venir 
travailler,  l'argent  nécessaire  pour  payer  leurs  remplaçants.  Le  réïs  a  fait  venir  des  ouvriers 
de  San,  leur  a  promis  de  les  payer  et  n'a  pas  exécuté  sa  promesse.  Ces  ouvriers  sont  venus 
se  plaindre  à  moi;  j'ai  obligé  Salem  à  leur  remettre  l'argent  qu'il  avait  reçu  pour  leur  location 
et  j'ai  chargé  le  Kawas  de  veiller  à  ce  qu'un  fait  pareil  ne  se  renouvelle  plus. 

Voilà,  mon  cher  Monsieur  Mariette,  tout  ce  qu'il  y  a  de  nouveau  à  San.  Je  viens 
de  garder  le  lit  pendant  trois  jours  à  la  suite  d'un  refroidissement.  Je  suis  encore  très  faible. 

Kecevez,  je  vous  prie,  mon  cher  Monsieur  Mariette  ,  l'expression  des  sentiments  de  ma 
vive  gratitude  et  de  mon  inaltérable  dévouement. 


A.  Daninos. 


Die  demotische  Prâformativpaetikel  m^t. 


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DIE  DEMOTISCHE  PRÂFORMATIVPAETIKEL  1/>- 

VOK 

Max  Mûller. 

Ueber  (las  demotische  Praformativ  ^^  '^  i^}>  ^*^-  ^'"^^  bisher  sehr  viele  ziemlicb 
widersprecbeude  Ansicbteu  geaussert  worden. 

Am  leicbtesten  ist  die  alte  Lesuug  ssLin  zn  erledigen,  da  2$.m  nur  die  Bobeir.  Fonii  fiir 
Sahid.  (Jin  ist,  das  Erugsch  im  Worterh.  1437  als  ans  demotiscbem  _-^tt—  d.  b.  ^^^ût^'*'''^ 
«die  Gestalt,  die  Art  von  — »  eutstanden  nacbwies. 

Nacbdem  Brugsch  (Rbind  gloss.  360j  das  bieratiscbe  Zeicben  I  irrtlimHcb  |  gelesen 
und  demg'eniass  aucb  das  demotiscbe  Wort  mit  xer  umscbrieben  batte,  nabm  er  (Aegypt. 
Zeitschr.  1884,  S.  27)  die  alte  Lesung  tauf,  taue  wieder  auf  und  las,  indem  er  das  Prafor- 
mativ mit  f\^'=^  iimscbrieb,   z.   B.  ^//-^_i^<y^   Tô.oircnivSi.e    und    ^/3<"i/jiS  TOirenMH. 

Allein,  weun  wir  die  Gleicbstelluug  mit  A  ^  ^  aufrecbt  balten  wollen,   miissen  wir  in  <  1^ 

unbedingt  eine  einfache  Verbalwurzel  seben,   tô^oto,  Tes.iro  ist  aber  eine  Kausativbildung 

von  OTTOO  (Stern,  Gr.  §.  1926),  und  I^   ist  nur  als  einfacber  Verbalstamm  nacbweisbar. 

Weiterbin   ist  1^   keineswegs    A  l]  QA  ta,   te   zu   lesen ,  wie   man    ofter  vorscblug  (Brugsch, 

Worterb.  1578)  s.  u. 

Das  Ricbtige  traf  Brugsch  vollkommeu  in  De  nat.  et  indol.  ling.  pop.  Aegypt.  S.  4  tf., 

wo  es  dem  koptiscben  aigt,  mïit  gleicbgesetzt  wird.   Dies  ist  wiederbolt  in  Stern's  Notiz, 

Aegypt.  Zeitschr.  1884,  S.  73,    Ebendort  wird  die  Ableitung  aus  1/  (1  {Kopt.  Gr.  §.  179) 

non  ê  1    i^^ 

in  die  aus  y     i\  «das  Wie»  geiindert.  Ob  dièses  Wort  tonlos  avçt  lautete,  ist  nocb  unbekannt, 

^^  U  n  ^  n 

aber  es  feblen  die  Beispiele,  dass  y  5  jemals  so  gebraucbt  worden  sei,  und  vor  allem  lasst 
sicb  der  verbale  Gebraueb  der  demotiscben  Gruppe  damit  nicbt  vereinigen.  Ueberdies  wiirde 
die  Gruppe  kaum  dièse  Gestalt  baljen,  vgl.  die  demotiscbe  Nacbfolge  flir  l)  Brugsch, 
Worterb.  569. 

Zur  Sicberung  jeder  weiteren  Untersucbung  folgt  bier  eine  Zusammenstellung  der  mit 
diesem  Praformativ  verbundenen  Gruppen. 

1.  ^yUy^  Canop.  21,    ^ul^t>J?  Ros.  5,  18  etc.   <iyi^^j!>  Pamont  2,  20,    4^il-<i^ 

Lp.  18,  30(Fabel),  plur.  ^^l-IM  Cau.  20  (àya^i),  \^Uub  Ros.  21,  28,  t!^yyjL^l%f 
Rbind  23,  11   «Gute,  Wobltbat». 

2.  I<i-V>  Can.  20,  /<J— JM;  ibid.  b^,  é7K.i>  ^os.  20,  à^^lc^b  Ros.  21  «Zu- 
kommendes,  Geboriges»  stets  im  Plural. 

3.  /^_y  «,  Pamont  1,  28,  29,  y^f^.^^1h  gu.  11,  21  etc.;  <^,)^j1)^  Rbind  gloss.  361, 

'  -^  (s  if) 

^'^.iL5.  <:^^4u^tS  I-'OïKloner  Ostraka  (Revillout,  Proceed.  S.B.A.  1885),  «Unrecbt,  Trug». 

4.  <l3  J^  gn.  11,  21;  <7>3<'/^  gn.  Par.  6,  11,  H^xl^  Lp.  14,  11,  0,^)3^  Pamont 
passini  «Wabrbeit,  Gerecbtigkeit». 

5.  <  é>iu.1^  Pamont  1,  30;  2,  20,  21,  22;  3,  22;  Kffc^^.jb^  ^U^  ^  7.^  Lp.  15,  31  ; 
plur.  ^f^\^  Setna  S.  95;  abgekiirzt  V*  7^  gn.  3,  10  «  Scblecbtigkeit  » . 


22  Die  demotische  Prâformativpaktikel  mct. 

6.  ('^i'>^ii\^  Setua  98,  «Uugllicksschlage». 

7.  Op*<->  Setna  113   «Art  eines  klugen  Mannes •  =  Anstand»;  gn.  17,  10,  «Verstand», 

8.  çt^yjttS  Setua  5  .  .  .  .  (Revillout,   <.<iKiroles  de  disordre-i>). 

9.  /^'/3^}>Xi!>  Setua  175,  «Scbande». 

10.  \^^^i^b  «Zevstoruugeu»,  Pap.  Dodgson  {Trans.  S.  B.  A.,  t.  8). 

11.  /d^p-%1i)  L.  D.  VI.,  demot.  Nr.  21,  Z.  9  u.  14,  halbhieratisch  «Ehrfurcht»,  von 

12.  ^VÔI^jUh  Poème  sat.  1.20  ...  (plur.) 

13.  l^/Oi^f^^^-^^^V'  1^;  ^^;  «Pralilereieu».  Ob  Mer  hier  schon  Avie  im  Koptischen 
gebraucht  ist,  ist  nicht  ganz  sicber,  ebeuso  bei  noch  einigen,  hier  deshalb  iibergaugeneu 
Beispielen. 

Dièse  Znsammenstelliing  ergibt: 

a)  Wie  beim  koptischen  MCTnoqpi  (plur.>  B.;  Me^MHi  B.;  AvnTMe,  MeTMcei  S.; 
M€T02S-i  B.  ;  MMTpMpeviy  s.  etc.,  verbiudet  sich  das  demotische  Praformativ  blos  mit  deni 
Nomeu,  im  Gegensatz  zu  <5'iw.-,  22.1H-. 

h)  Der  Plural  der  Zusammensetzung  ist  gleich  dem  Singular,  darum  wissen  die  Schreiber 
(besonders  die  der  Dekrete)  nie,  wohiu  mit  dem  Pluralzeichen  und  setzen  es  bald  hinter 
MCT,  bald  hinter  das  verbuudene  Nomeu,  bald  hinter  beide  Bestandteile ,  lassen  es  aueh 
oft  ganz  weg. 

c)  lu  deu  altereu  Texten  bis  iu  unsere  Zeitrechnung  wurde  das  feminiuale  <  des  Pra- 
formativs  weggelassen,  da  es  iu  der  tonlosen  Form  mett  =  met  nicht  horbar  ist  und  iiberhaupt 
nach  âlterem  Schriftgebrauch  bei  Siglen  weggelassen  werdeu  darf,  ausser  wo  es  zur  Unter- 
scheidung  steht,  wie  iu  (tjse  (^^  JJ  gegeuiiber  (_pjse  \^  W^.  So  fehlt  es  auch  beim  absoluteu 


Gebrauch  des  AveT-,  wird  aber  gerade  iu  deu  Dekreten  als  blosses  Geschlechtsdeterminativ 
hinter  die  Zusammensetzungen  geschrieben."^ 

d)  Neben  der  im  Koptischen  allgemeinen  Verbindung  des  mct-  mit  dem  Nomen  durch 
deu  status  constructus  sehen  wir  noch  das  n  des  Genetivs,  ganz  regelmassig  in  Nr.  3,  das 
dem  B.  MeT02i.i  eutspricht.  In  MeTMÉiwcone  dagegeu  ist  das  uur  eiumal  vorkommende  n 
nicht  unbedenklich  und  moglicherweise  tiber  das  >t>  zu  ziehen,  da  Éicocone  in  altereu  Texten 
unter  ganz  sonderbaren  Formen  (sogar  ^^^*^  bnnv,  Pap.  moral.  Pierret)  erscheint. 

Noch  auffallender  ist  die  Bilduug  (MeT)€cujAoq  (Nr.  8),  die  vielleicht  aus  der  oft 
erkennbaren  alten  hieratischen  Vorlage  heriibergenommeu  ist.  Siehe  indessen  unten  (Tin-. 

e)  Die  Schriftform  liisst  deutlich  erkenuen,  dass  %i>  ein  Sigel  und  nicht  11  (j  QA  ist,  denn 
Eos.  schreibt  v/i>;  fWr  t  aber  ,^u,  gn-  Paris  ^1^  aber  ^,  Setna  ^  aber  ^;  besonders 
die  Formen  <.y>»b  Lp.,  ^^S  Duplikat  des  Cauopusdekretes,  sprecheu  dagegeu.  Auch  mit  tô». 
fiir  altes  ^  v\         ,  h         hat  es  uur  iu  mancheu  Texten  zufàUige  Aehulichkeit. 


1)  Koptiscli  npAvpe>.uj  S.,  iipj«.pa».TU}  B.,  «der  Saufte,  Milde»  von  ^ ^^         il 

2)  In  A\.eTÊcû(oiie  (Nr.  3)  scheint  es  irrtumlich  das  Schluss-é  des  Nomen  zu  vertreten. 


Die  demotische  Prâformativpartikel  mgt. 


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Der  Schreiber  des  Caiiopiisdekretes  bat  kciii  ^J^i,  wie  er  bei  ciner  Ausspracbe  ta,  ie 
schreiben  mUsste,i  auch  uicht  J/^  (Brugsch,  Wôrterb.),  soudera  er  ziebt  blos  den  imtcren 
Strich  der  Ligatur  besonders  aufràllig  bis  uuter  das  Determinativ  ^  (vgl.  Z,  11);  Z-  72  ist 
ein  Fehler. 

Die  bierog-lypbisch  entsi)rccheuden  Formen  erkannte  Brugsch,  Wôrtevl.  1578  ff.  ans  den 
Umsebreibimgen  Cauop.  11  ^-jW^f^  =  !'•  Z.  5  Ul  ^  ^  -y.  v.ij.:x  imd  Z.  44  i  ^/.^pjj^l^^ 

«^     I    AAAAAA    [-g   g  ^^^'        '        '  / 

QAio  w^^.^.   Dièse  werden  diircb  die  bestandige  Gleichsetziing  mit  I        ^  in 

den  Rbmdpapp.  etc.  bestatigt. 

Da  bei  der  touloseu  Silbe  mt,  sofern  sie  nicbt  iu  ht  libergebt,  die  Einschiebung 
élues  n  im  Oberagyptiscben  Regel  ist  (vgl.  Stern,  Gr.  §.  52),  ist  Mer  von  vorubereiu  flir 
iilter  als  mut  zii  betracbteu.  Bei  einer  Ver))ahvurzel  mt  haben  wir  blos  die  Wald  zwiscbeu 
Md^T€  uud  MOTTTe.  Aucb  die  Gleicbsetzuug  mit  letzterem  wurde  liingst  von  Brugsch,  Da 
nat.  et  ind.  Ung.  pop.  Aeg.  S.  5  (s.  o.)  aufgestellt.  Daselbst  wurde  das  demotiscbe  Verbum 
mit  l  ^  und  dièses  mit  MOiTTe  verglicbeu.  Dièse  Lesung,  auf  die  icb  vou  Herrn  Professor 
Brugsch  erst  uacb  Vollendnug  dieser  Arbeit  freuudlicbst  aufmerksam  gemacbt  wurde,  ])lieb 
leider  ganz  unbeachtet  und  wurde  von  ibm  selbst  bald  aufgegeben,  so  dass  eine  Wieder- 
aufnahme  und  weitere  Ausdehnung  des  Beweises  wohl  nicht  unnotig  ist. 

Die  sebr  haufige  Gruppe  <^)>  wird  uberall  im  Sinu  von  moittc  «rufeu»  gebraucht. 
So  steht  sie  iu  den  Zauberpapyreu  in  der  Bedeutung  invocare,  incantare  (Peyron,  Lex.  110), 
z.  B.  gn.  13,  14  Ç/;-^-i-ci.3<a>{J/<^^   «du  rufst  ilber  etwas  Oel^  ^y<V>^^'  «und 

du  rufst  dariiber  siebeumal»  gn.  passim  (Brugsch  las  iu  diesen  Beispielen  nocb  in  der 
Gr.  Démot.  «witf»)  gn.  12,  1;  13,  1:  yOP-Sm  «(Kapitel  ro)  vom  Beschworeu  von  .  .  ,,  vom 
Rezitiereu  gegen  .  . .  .» 

Hievon  bildet  man  ein  weibliclies  Substantiv  «die  Formel,  Beschwbrung»,  welcbes 
sicb  nocb  koptiscb  als  mottg  incantatlo  erbalten  bat,  meist  in  der  Verbinduug  ^  <M^.^ 
gn.  10,  24;  15, 1;  16,  1;  ^<]k^  gn.  Paris  1,  23;  2,  11  «Bescbworung  sprecben»,  2$.eM0irTe. 

Der  Gebraucb  von  ^\i  l>ei  den  Bescbworungen  des  Papyrus  Ebers  ist  ganz  gleicb, 

vgl.  Gloss.  S.  54,  Avo  die  ganze  Gruppe  t'ed  gelesen  wird,  ebenso  im  Todtenbucb.  Ausserdem 
kann  als  Beweis  der  Identitat  von  ï  ^  und  ^f^  dienen,  dass  bei  dem  genannten  Wort 
sebr  oft  bieratiscbe  oder  balbbieratiscbe  Scbreibungen,  wie  '^l^'^'i  gn.  Paris  5,  2,  11,  als 
Varianten  auftreten. 

Die  eben  erwabnte  Zusammenstellung  2S.eM0TTe  ist  bekanntlicb  im  Hieroglypbiscben 
unendlicb  haufig  und  batte  liingst  auf  eine  Trennuug  der  Stamme  j\^^  und  °^ ^  flibren 
konnen.  Dièse  beideu  Stamme  sind  iu  ibrer  Bedeutung  keineswegs  gleicb.  ^L  ist  stets 
ein  lautes,  feierUches  Sprecben,  so  «rufen»  die  Unterweltswacbter  im  demotiscben  Todten- 
bucb, Kap.  125  dem  Verstorbeneu  zu.  (^y,^,*(^  Setna,  S.  126  mottc  OTT&e  beisst  nicbt 
<!.parler  à»  sondera  «aurufen»,  vgl.  Peyron,  Lex.  110.  Abgescbwacbt  ist  dièse  Bedeutung 
schon  in  j^n^,  Setna,  S.  125,  Lp.  8,  10  etc.  mottc  m«-,  aber  keineswegs  mit  der  von 
2S.C0   zusammengefallen.    Der  Unterscbied   ist   der  von    «sprecben»    (MOTTe)   und   «sagen» 


1)  Die  Vorliebe  fiir  die  Schreibung  des  t  durch  J^  oder   II  [1  ist  eine  Eigentiimlichkeit  des  Unter- 
agyptischeii,  die  in  thebanischen  Handschriften  seltener  auftritt. 


24  Die  demotische  Peâformativpartikel  mgt. 

(ssLCo).  So  erkljirt  sicli  auch  der  von  Erman,  Neuligypt.  Gr.,  §.  150  (auch  110)  beobachtete 
Gebrauch,   dass   nur  ^^    mit  dem  ii  des  Dativs  verbunden  wird,    I        ^   dagegen  mit 

^^^^,  seltner  mit  [1  ^  "^^  v  ^0'  ^^^  ™  Demotischeu  imter  der  Gestalt  «///  Kopt.  hm- 
allgemein  wird.^ 

2S.C0  Y^^3  «singen»  ist  wohl  erst  iu  der  Période  des  Demotischen  zii  dieser  Bedeutung 
gekommen. 

Die  spateren  demotiscbeu  Texte  schreiben  das  Verbum  AvoiTTe  immer  mit  beigesetztem  t, 
vielleicht  uach  der  Schreibung  des  SubstautivS;  vielleicbt  zurilckgreifend  auf  die  neuagyptische 
Orthographie. 

Den  sichersten  Beweis  fiir  die  Gleichstelhmg  der  demotischen  Gruppe  mit  mct-  liefert 
eine  im  Koptischen  erhaltene  tonlose  Substantivform  : 

MUTpMtlRHMe       jc))))2sai^^Yl1}s   gn.  8,  29, 

MnTeîTioiy  {P^li")^  g"-  lev.  21,  3, 

MiiTOireeieiim  ~p>^<h>Kt3'e.fJ>  gn.  20,  35, 

«âgyptische  —  athiopische  —  jouische  —  auslandische  Sprache». 

Die  ziemlich  alte  Bedeutung  «Angelegenheit,  Ding,  Sache»,  die  aus  der  von  «Eede, 
Wort»  entstand  ivgl.  ^3*1)  und  zur  Bildung  des  Praformativs  MeT-  ftihrte,  ist  in  vulgaren 
demotischen  Texten  auf  die  Verbindung  -^IJJt  «ailes»  —  vielleicht  ein  wirkliches  Kompositum 
M€TniM?  —  beschrankt  {Aegypt.  Zeitschr.  1884,  S.  27);  in  archaisierenden  Texten  aber  wie 
im  Setna-Roman  tritt  sie  auch  in  absolutem  Gebrauch  auf. 

Um  A^deder  auf  das  hieroglyphische  Wort  zuriickzukommen,  so  lâsst  sich  von  diesem 
leicht  nachweisen,  dass  es  urspriinglich  «die  Stimme  ertônen  lassen,  sonum  edere,  sonare» 
bedeutete. 

Lepsids,  Denkmaler  III,   195  a,  Z.  14 — 15.    .w'LJ5r7^¥^  .  .  .    p    X 


f  v\    .pi:-^  «ein  starker  Lowe,   der  ausstosst  sein  Geschrei  im  Thaïe  des 

Wildes». 

xru  ist  hier  sicher  nicht  zu  lesen,  da  dies  keinen  Plural  hat.    Mdit  steht  masculin  zur 

Unterscheidung   von    I         ^,    dem   avtikulierten   Laut.    Sogar    in    fl^^QA^*^         I7o°o, ■> 

Brugsch,  Worterb.  1136,  «der  Ton  des  Schwingens  deiner  Lanze»  ist  wirklich  mdii  zu  lesen. '^ 

Nach  allem  Vorstehenden  kann  man  die  Gleichung  l  ^  =  ^^  =  MOTTTe  nicht  mehr 
anzweifeln.  I  ^  hatte  also  spater  die  Aussprache  mode,  mûde,  tonlos  med,  wàhrend  das 
Verbum  im  Koptischen  unveranderlich  geworden  ist. 

Die  obige  Gleichung  wird  in  iiberraschender  Weise  durch  die  Pyramidentexte  bestâtigt, 
die  fortwahrend  l^v  <=S3  und  l^\    V    bieten.    Dies  ist  nicht  qmdu  zu  lesen,   denn  das 

1)  In  der  Reclensart  cwqMOTTTe  mu  çHvq  «er  sprach  mit  seinem  Herzen»,  d.  h.  «er  dachte»,  Setna  82, 
iiberrascht  ja.ott€,  zumal  Chron.  rev.  4,  9  -xito  hier  steht,  siehe  aber  Brugsch,  Wôrterb.  s.  1271  rt    -^^    qA 


2)  Die  fortwahrehde  Vertauschung  von   I  xind  î  (Brugsch,  Worterb.  579)  hat  zu  dem  spaten  Passiv 
~      ■"  «es  wird  gesagt»  gefiihrt,  das  Brugsch,  Worterb.  s.  970  schon  aus  Harris  I  zitiert  wird.  (Die  Stellen 
der  Mrnptah-Inschrii't  sind  wenig  klar.)  Vielleicht  dachte  man  dabei  auch  wirklich  an  /rw,  spaiOTs*. 


Die  demotische  Prâformativpartikel  mgt.  25 

Verbum  / ^    Brugsch,  W'ôrterh.  234,    A  v\  c:^^  ^/      i  v.  Bkrgmann,  Buch  v.  Durchw.  d. 

Ewigk.  S.  2S),  «klagen»  bat  eiue  abweichende  Bedeutuiig  undwird  durcli  die  jilteste  Schreihung 
■^"^^^^  QA  siclier  in  ivim  (i\m)  und  toot  zerlegt,  vgl.  Brugsch,  Worterb.  1457.  Im 
Papyrus  Sutimes  (ihid.,  s,  1250)  stelit  es  nur  als  Sinnvariante  zu  motttc.  Gegeu  den 
vermeintliclien  Anlaut  a  des  II  wendet  sich  Maspero,  Rec.  trav.  lll,  179,  A.  2,  indem  er 
ihn  aus  eiuer  Verweclisluug-  dcr  alteii  Form  Jl  mit  /]  erkliirt  und  richtig  bemerkt,  dass  auch 
ein  ^^z::*l^^^^c:^ij  nirgends  vorkommt.  Dagegen  glaubt  er  i^^  t^  mit  Einschiebung  eines  m 
in  die  Wurzel  ^^  lesen  zu  mlissen.  Der  Anlaut  ^^  ist  aber  gieiciifalls  nicht  nachweisbar, 
eine  Wurzel  t'mdd  kann  doch  nicht  gut  bis  zu  24.to  verstiimmelt  werden  und  t'd,  das  eigentlich 
drei  Radikalen  hat  {Aegypt.  Zeitschr.  1881,  58),  miisste  einen  Infinitiv  ^S^  im  Altagyptischen 
haben,  nicht  ^^  y- 

Es  liegt  hier  in  |^\  c^::^  die  namliche  Schreibung  vor,  wie  in  Z'^..^— d      Ttà  257, 

Q^  Ppi  180  (auch  ^^^'"^  Ppi  178,  Ttà  321),  J^  ^     Ppi  177,  '1^^  Ttà  30  (auch 

IX  TtàiT5),  'r^.î^^.w3m.n  -•- 

Durch  die  Lesung  md  fiir  ft  wird  wohl  auch  die  fiir  li  «Keule»,  Aegypt.  Zeitschr.  1876,  76, 
Brugsch,  W'ôrterh.  1686  und  fur  11  hEP&in^,  DenkmalerW,  126  (als  Bezeichnung eines Dieners), 
plur.  (^.1  Lepsius,  Denkmdler  II,  149  e  («die  im  Steinbruch  mit  Keiden  auf  den  Meissel 
Hàmmernden?»)  bestimmt. 

Wie  oben  bemerkt,  gehort  die  Gruppe    jTl    (spàter  auch  plur.   |i|T|    «recitanda»)  nicht 

zu  ^H).  Ihre  Bedeutung  ist  «was  man  laut  rezitieren  soll»,  daher  steht     ^     etc.  oft  dabei. 

P^^  .  .  .  .  U.l  I  n 

Sie  dient  als  Lesezeichen,  wie  .-r-~s^  «Pause».  Es  liegt  hier  ein  alter  Infinitiv  von      vor,  der 

nur   durch   H    mit  einem  Subjekt  verbunden  werden  kann.   Das  ^H)   ist  die  alte  Endung, 

worauf  auch  einzelne  spàtere  Beispiele,   wie  Mariktte,  Ahyd.  II,  25   I  S|   hinweisen.  '   Die 

Aussprache  war  schon  in  den  Pyramidentexten  in  mdu  tibergegaugeu,  doch  erhielt  sich  das 

alte^l  mt'u  bis  in  die  spàteste  Zeit,   auch  im  Demotischen,  neben  dem  oben  erwàhnten 

22.eA\.0TTe  als  Anfuhrung  von  Formeln: 

y3/  gn.  5,  13;   8,  8;  21,  10  —  ^Vr^  gn.  8,  27,   Plural  cù^rf  gn.  Paris   1,  15, 

^^Tv^  »"6ic/.  5,  9.  Die  Ligatur  (auch  spàthieratisch ,  z.  B.  Mo7i.  Leyd.  T.  18)  deutet 
darauf  hin,  dass  man  ^°1  noch  immer  als  Auslaut  verstand.  Uebrigens  gehort  Avohl  auch 
U^  Canop.  5  hieher,  das  im  Duplikat  fehlt. 

Der  koptische  Intinitiv  auf  e  ist  noch  ein  Rest  der  alten  Form  auf  ^.  Anscheinend 
bleibt  dies  Vi,  sogar  im  Tempus  st'mf  (Unàs  473,  Ttà  231,  Ppi  74,  95);  im  Tempus  st'mnf 
(Prisse  4,  4;  7,  1)  ist  es  unrichtig.  Das  2c  erhielt  sich  lange  noch  in  der  Schrift,  war  aber 
im  Neuagyptischen  schon  zu  ë  geworden,  das  meist  durch  c>,  d.  h.  w  ë  bezeichnet  wird. 
Also  ft         ^  (neben  ^  Abbott  passim,  Lee  1,  5,  Mariette,  Karn.  41,  5)  und  hieraus 

i  iSO'  fl  \^  ^^^^'  ^^^yi^*-  ^'^^i^'^^"'-  1883,  56),  sogar  lC^^^§)  Mariette,  Kcan.  1.  1.  7. 
Das  missverstandene  u  erhielt  meist  die  Pluralstriche  (vgl.  d'ÛRBiN.  7,  3  neben  7,  4),  nud 
dièse  iibertrug  man  wieder  auf  die  erste  Form,   also  I        ^  i  d'ORBiN.  3,  9,  1    o     Lepsius, 


,  <=>  \2A/l  '     '-«-lll 

Denkmdler  III,  68  als  Inlinitiv. 


^\  ^1    RIH  284  gehort  vielleicht  auch  hieher. 


Rccneil,  IX. 


26  Die  demotische  Prâformativpaetikel  mgt. 

Als    Substautivformen    gebrauclien    die    Pyramitlentexte    |^.    V  j    uiid    (1  ^^i.  \\ 

ansclieineud  unterschiedslos.  Die  mannliclie  Form  wird  sclion  im  mittleren  Eeicli  selteuer, 
und  spatei-  erbalt  sie  sich  blos  in  der  speziellen  Bedeutung  «Scbrei,  Ruf  —  Ton»  s.  o.  Im 
Pap}TUS  Prisse  ist   der   Gebraucb   des   Féminins   in  Verbindung  mit  Adjektiven   (5,  6,  10; 

I,  4,  12)  und  mit  ^^^  (1,  il;  15,  9)  Regel.    Die  Pluralformen  sind  dort  |^%^  1;  2; 

II,  11,  vgl.  Ebua^ ,^Pluralb.  S.  30,  Louvre  C.  26,  9  —  (in  j^"^^^"^^!  '^;  ^  «Redereien, 
Geschwâtz»  liegt  eine  Weiterbildung  der  Wurzel  vor)  —  was  altagyptiscb  mdu  wie  im  Siu- 
gular  geschrieben  wird,  vgl.  Ppi  147  fl^.  ^  "~^^^  >^(  ^4J  ''^^""  "7^"  t'd'^u  Mrire, 
und  dann  in  meist  weniger  klarer  Pluralbedeutung  fle:^>V>[][|  ^  8,  8;  19,  2;  Jcsi3[l[|^g|j 
7,4;  ||<-=^[][]  ^  11,  10;  13,2;  18,  10.  Will  man  dem  Redaktor,  der  die  unverstandlieben 
alten  Formeu  besonders  durcb  pleonastische  Scbreibuugen  entstellte,  trauen,  so  batte  das 
Original  scbon  mdui  gehabt. 

Der  Gebraucb  von  I        ^  zur  Umscbreibuug  von  abstrakten  Substantiven  scheint  ziem- 

licb  ait.  Ausdriicke  wie  fl  o  K  w^  Y^  \\  «dunkle  Sache»  (Brugsch,  Worterh.,  S.  1265")  bilden 
den  Uebergang  dazu.  Neuagyptiscb  kommt  scbon  vor:  ySi)  ^^'^^Qi  Jurist.  Pap.  Berlin 
{Aegi/pt.  Zeitsclir.  79)  «Wabvbeit»,      ^  1''===^  «Wobltbaten  »  (von  Dekorationcn  gesagt)DHIII, 

1        âl)  '  o  n         «gebeimnisvoll  lebeu»,  RIH  156.  Die  Verbindung 

^     J  n  ^^  Aeg.  Zeitschr.   83,   74  lin.  22, 

AinTfecooone  hïm,  «ailes  Scblecbte».  ^^ 

Dass  MCT-  im  Altagyptiscben  durcb  J  vN  und  ^  (  waaaJ,  dies  allerdings  mebr  im  Ge- 
])raucb  von  (fin-,    |v\  dagegen  blos  bei  Adjektiven,  vertreten  wurde,  ist  bekannt. 

Ueber  das  demotische  (5'in-  ist  im  Anschluss  an  dièse  Zusammenstellung  noch  zu 
bemerkeu  : 

Die  Form  ist  meist  ausgeschrieben  gi,  gai  (s.  o.).  Gn.  Paris  steht  _^^-^y  5,  1;  _j^_j^/ji, 
3,  1;  6,  19  nach  einer  unsinnigen  Etymologie  von  qdt  «Gestalt»,  lu  der  Rosettana  wird  die 
Ligatur  l,  -nX  gebraucbt,  aus  der  durcb  Anschluss  des  zu  einem  Strich  verkiirzten  i  ^^ 
jMoschion  3  entsteht.  Bis  auf  das  Determinativ  abgekiirzt  ist  das  Wort  gn.  16,  27  (s.  u.)  und 
Lp.  6,  26,  27;  11,  16,  17;  13,  15;  21,  30;  22,  9  _^^.  Besonders  dièse  Form  ist  arg  miss- 
verstanden  worden.  Die  phonetische  Schreibuug  ist  stets  gi-n,  à.  h.  (Tin;  ki-n  scheint  bloss 
spateste  Orthographie.  Das  absolnte  ^^\i]  (  (H;  6)  ist  im  Gn.  scbon  wenig  gebraucbUch; 
mit  Suffixen  heisst  es   '?Y^«^'y^  8,  2l';  9,  18,  auch   ^^"^  16,  27,  d.  h.  SlMMoq. 

Iii  /  7</L5jy/Q'/^?  '^  'rrpos-^/.ov  Ros.  11  ist  die  Verbindung  partizipial  wie  bei  mct-  unter 
Nr.  9,  s.  0.  Das  Plnralzeichen  bat  Avobl  keine  Berechtiguug. 

Der  Artikel  ist,  soviel  ich  seben  kann,  in  beiden  Dialekten  noch  durchgangig  der 
maunliche  (s.  Stern,  Gr.  §.  180). 

Im  Uebrigen  bietet  dièses  Praformativ  weniger  Stoff  zur  ausfiihrhcben  Behandlung. 

MûNCHEN,  April  1887. 


Le  tombeau  d'un  seigneur  de  Thini,  etc.  27 


LE 
TOMBEAU  D'UN^  SEIGNEUR  DE  THINT 

DANS 
PAR 

Philippe  Virey. 

^^^    D    —^  °f   1  est  tellement 

ruiné  que  j'aurais  renoncé  à  le  publier,  si  je  n'avais  cru  devoir  signaler  cette  particularité 
d'un  seigneur  du  nome  ThinitC;  contemporain  de  Thoutmès  III,  enseveli  à  Thèbes.  C'est  dans 
le  nome  Thinite  même,  à  Abydos,  que  se  trouvait  le  tombeau  d'Osiris;  de  toutes  les  pro- 
vinces les  Égyptiens  y  consacraient  des  stèles  pour  que  leur  mémoire  fût  conservée  après 
eux  sur  la  terre  sacrée;  comment  un  seigneur  de  ce  pays  privilégié  est-il  allé  au  contraire 
établir  sa  tombe  loin  de  sa  patrie  et  loin  d'Osiris  ?  Pour  s'exiler  ainsi  après  sa  mort,  Khem 
s'était  exilé  durant  sa  vie,  puisqu'il  dut  diriger  lui-même,  comme  les  autres  Egyptiens,  la 
construction  de  sa  tombe.  Il  faudrait  donc  croire  que  Tboutmès  III  avait  réussi  à  attirer  à 
sa  cour  et  à  fixer  dans^  sa  capitale  les  cbefs  les  plus  illustres  de  la  féodalité  des  provinces. 
Il  les  comblait  d'honneurs  et  de  marques  de  confiance;  il  paraît  avoir  remis  aux  soins  de 
Khem  la  personne  du  prince  royal  ;  mais  les  honneurs  même  dont  il  les  décorait  prouvaient 

leur  subordination  à  son  autorité  souveraine.  C'est  ainsi  que  Khem  se  ])are  des  titres  de 

Il  /77  ,^=>N       n  2  i^  '^^  '='     ®      D    /fi  a  """^  "=^   ^-°^  i^^^^  ^    -î         ^  t  ®  ^    1  n      . 

l^cTÙ-,  I'TI).,^    ^  '^:>^_.=TT^3^.=  ',^^ Ll ^lA'   "1  ^'  ^^'''  "i"' 

font  de  lui  un  fonctionnaire,  de  l'ordre  le  plus  élevé  sans  doute,  mais  encore  un  fonctionnaire. 

Et  s'il  se  garde  bien  d'oublier  sa  patrie  Thinite,  s'il  rappelle  qu'il  exerçait  le  sacerdoce  au 

nom  d'un  dieu  de  Thini,  Anhour,  c'est  que  les  successeurs  de  Menés,  courtisans  des  rois 

thébains,  devaient  se  faire  gloire  d'une  origine  qui  les  plaçait  au  premier  rang  de  la  noblesse 

provinciale  groupée  autour  de  Pharaon. 

Ce  tombeau  est  situé  au  pied  de  la  colline  de  Cheik  abd-el-Gournah,  '  dans  la  direction 
du  Nord-Est.  Il  est  ainsi  placé  entre  la  colline  au  Sud-Ouest,  Déïr-el-Bahari  au  Nord-Ouest, 
l'Assassif  au  Nord-Est,  et  le  Ramesséion  au  Sud-Est. 

Champollion  l'avait  visité  et  classé  sous  le  n°  34,  0';  mais  il  ne  lui  consacre  qu'une 
très  courte  mention,  ^  où  le  nom  du  défunt  n'est  pas  indiqué  : 


1)  Toutefois,  par  la  nature  de  la  roche  où  il  est  creusé,  il  se  rattacherait  plutôt  au  groupe  de  l'As- 
sassif. H  est  entièrement  sculpté,  tandis  que  dans  les  tombeaux  de  la  même  époque,  qui  s'étagent  sur  les 
pentes  de  Cheik  abd-el-Gournah,  les  inscriptions  et  les  tableaux  sont  peints  sur  un  enduit  de  stuc.  C'est 
que  la  pierre  de  la  colline  est  difficile  à  travailler  et  n'est  pas  blanche-,  ainsi  les  inscriptions  sculptées  à 
l'entrée  du  tombeau  d'Am-n-t'eh  (voir  le  Becueil,  volume  VII,  p.  34)  sont  d'une  lecture  malaisée  et  d'un 
mauvais  aspect.  Ce  n'est  pas  que  les  Egyptiens  fussent  incapables  de  travailler  les  pierres  les  plus  ingrates, 
et  la  colline  même  de  Cheik  abd-el-Gournah  oti're  des  exemples  de  sculptures  bien  exécutées;  mais  on  pré- 
féra presque  constamment  la  peinture  sur  enduit  qui  exigeait  moins  d'efforts  et  de  dépenses.  Au  contraire 
la  pierre  tendre  et  blanche  de  l'Assassif  se  prêtait  admirablement  à  la  sculpture. 

2)  Voir  les  Notices,  p.  525. 

4* 


28 


Le  tombeau  d'un  seigneur  de  Thini,  etc. 


Plan  du  tombeau  de  Kliem. 


On  voit  aussi,   à  côté  des  précédents  (au  pied  de  la  montagne)   un  grand  et  beau  tom- 
beau,  habité  et  détruit  comme  le  n"  32;  on   y  voit  encore  quelques  restes   de  sculpture,   tres- 

delicate  et  tvcs-élégante,  de  l'époque  de  (  CDtiliy^  J; 

c'est  celui  d'un     D    ^  T   \kw^m 

-^ — û .^ — Ds=>\\  ©s^ry^M 

son  fils  se  nommait  ^P^  |Tj  1. 

Le  tombeau  est  en  effet  extrêmement 
ruiné;  les  sculptures  du  côté  droit  sont  en- 
tièrement détruites;  du  côté  gauche  la  partie 
supériem-e  de  la  paroi  5  C  a  été  percée  sur 
une  grande  partie  de  sa  longueur,  et  le  jour 
pénètre  dans  la  tombe  par  cette  vaste  ouver- 
ture. On  ne  distingue  plus  rien  sur  les  piliers 
NOPQ,RSTU,  N'  O'P'  Q,  R S'  T  U'.  Les 
ruines  ont  rendu  la  galerie  du  côté  droit  complètement  impraticable.  Le  teiTain  a  été  tellement 
creusé  dans  cette  partie  de  la  nécropole  que  les  galeries  des  différentes  tombes  se  rencontrent 
et  que  les  tombes  se  confondent.  L'ouverture  3IM'  qui  paraît  avoii'  détruit  un  tableau  sculpté 
n'a  sans  doute  pas  d'autre  origine.  Enfin  l'existence  d'un  second  puits  (il  s'en  trouve  deux, 
l'un  à  droite,  l'autre  à  gauche)  peut  être  attribuée  aux  usurpations  commises  certainement 
aux  basses-époques.  1 

Il  ne  reste  à  décrire  qu'une  partie  du  côté  gauche. 

Paroi  AB.  —  On  voit  les  restes  d'une  figure  sculptée,  surmontée  d'une  inscription  ^  dont 
la  première  partie  a  disparu. 


Ligne  1  (de  la  partie  subsistante). 


Al     I     I 


M 


A 


Ligne  3.  Aw^A^ 
Ligue  4.  ..     î 


A 


Il  I 

A 


/ira  r\       Q     AA^-ZVNA 

>  -'j      è  v.^ — 2 1 1 


I    I    iaH  ^^1 


^q 


M. 


■D 
Liffne  5. 


£r 


o^ 


4^1 


AAAAAA    /W\AA^ 


•# 


AAAAAA 

D 


TKI 


§ 


Ml 


1)  J'ai  dû  faire  creuser  un  peu  pour  dégager  la  partie  inférieure  des  parois,  et  cette  opération  a  fait 
découvrir  un  petit  chevet  eu  hématite  et  une  douzaine  de  figurines  funéraires  sans  nom  et  mal  travaillées, 
le  tout  certainement  de  basse-époque. 

2)  Cette  inscription,  que  je  transcris  en  lignes  horizontales,  est  disposée  en  colonnes  verticales. 


Le  tombeau  d'un  seigneur  de  Thini,  etc. 


29 


Piiroi  BC.  —  Scène  disposée  eu  trois  registres.  Au  premier,  trois  jeuues  tilles  teudeut 
des  '^^''^;  '  au  second,  trois  garçons  étendent  les  bras  et  peut-être  battent  des  mains  ;  au  troi- 
sième,  trois  jeunes  filles  agitent  des  sistres.  Au-dessus  de  la  scène  on  lit  '^ 

les  figures  de  chaque  registre  sont  précédées  des  inscriptions  suivantes  : 


F""  registre. 


2®  registre. 


3''  registre. 


ooo 

OOO 

(V) 


f 


^ 


^^ 


I  I  I 

m 


©  Il 


^ 


ooo 


.  Aux  registres  suivants  des  offrandes.  Le  registre  inférieur. 


Puis  une  autre  série  de  registres.   Au  premier  registre  la  légende 
et  une  rangée  de  10  vases 
beaucoup  plus  long  que  les  autres,  représente  le  dépècement  d'un  bœuf.  Un  texte  de  quatre 
colonnes  précède  un  personnage  de  grande  taille,  tenant  un  ^  de  chaque  main 


Colonne  1. 


|ô   D 


Colonne  2.  '^%  [ot^^]  \\  ^  ^ 


Colonne  3. 


Colonne  4. 


"V 

IDX 


Viennent  ensuite  trois  autres  personnages;  au  registre  supérieur,  un  garçon  et  une  fille 
portent  des  fleurs;  plus  bas,  un  fils  du  défunt,    ^     l 


^  présente  deux  bouquets  de 

lotus,  ^^[^](](],  avec  cette  légende  ^  J^]l](]  ^P^^^J^^^-' 

Kous  arrivons  à  l'endroit  où  la  partie  supérieure  de  la  paroi  a  été  percée  d'une  large 
ouverture.  Les  deux  registres  inférieurs  présentent  seuls  des  scènes  ou  des  inscriptions  intel- 
ligibles. 


1)  Un  bon  estampage  de  cette  scène  se  trouve  au  Musée  du  Louvre. 

2)  Cette  expression  désigne  certainement  les  trois  femmes  du  premier  registre;  le  groupe 

qui  précède  la  seconde  inscription  se  rapporte  aux  garçons  qui  battent  des  mains,  et  le  groupe  ^^  vN    j 
de  la  troisième  inscription  aux  femmes  qui  agitent  les  sistres. 

3)  Il  serait  intéressant  de  trouver  ici  la  mention  d'un  souverain  l[l  Y^  Il  (j  i]  POur  IJ  11  0  IJ  fH  "^  )  5"*' 
suit  son  maître  dans  ses  voyages  en  paj's  étranger;  mais  cette  explication  n'est  pas  certaine. 


^^' 


^^ 


30 


Le  tombeau  d'un  seigneur  de  Thini,  etc. 


^ 


Au  premier,  quelques  hommes  travaillent  à  la  coustruction  d'une  barque.  Ils  emploient 
comme  outils  l'iierminette  ^^  et  des  ciseaux  U  sur  lesquels  ils  frappent  avec  un  maillet  O. 
Ces  opérations  sont  expliquées  par  les  légendes  ^  ^ — a  et  ^  ^^.  Les  scènes  sui- 
vantes sont  à  peu  près  détruites. 

En  bas  un  jardin.  Une  pièce  d'eau  où  l'on  voit  des  poissons,  des  canards,  des  plantes 
aquatiques.  Différentes  sortes  d'arbres.  Le  défunt  et  sa  femme  sont  assis  et  jouissent  de  la 
vue  du  jardin,  comme  l'explique  la  légende  c=û^^^  ,       r^"^ ^^^^^^^^~^ •  Leur  fils  Sebek- 


vue  au  jaram,  comme  lexpiique  la  legenae  r-o^ v\  ft    ^s^^^^        .  Leur  tils  oebek- 

mes,  prophète  de  Neit,  leur  présente  trois  grandes  fleurs,  avec  la  légende  :   5^  |lf:>cx 


1  (T\        n    AA/'^AA  I  I      I    AAAAy\A    1 

I  J\  III    i  Kzz::^     D     Ù 


Au  tableau  suivant,  deux  personnages  dont  on  ne  voit  plus  guère  que  les  jambes;  les 
textes  sont  en  fort  mauvais  état. 


Au  bord  du  puits,  l'ouverture  s'arrête  et  la  paroi  se  retrouve  tout  entière,  mais  non 
intacte.  Le  tableau  supérieur  nous  montre  un  personnage,  mais  le  texte  usé,  couvert  de  pisé, 
est  à  peu  près  illisible;  voici  tout  ce  que  j'ai  pu  en  tirer  : 


--sr 


1 

AAA^/\A 

M 


— ^ 


AAAAAA 


"^F 


Au  second  tableau,  Khem  tient  le  jeune  prince  sur  ses  genoux.  Le  texte  ne  se  rapporte 
pas  spécialement  aux  fonctions  de  gouverneur  que  cette  représentation  lui  attribue. 


(X£X^     '-|^  I     ^ 


Iw    % 


Paroi  CD.  —  Au-dessus  du  puits  une  large  niche.  On  y  avait  taillé  dans  la  roche  deux 
statues  qui  sont  extrêmement  détériorées. 

Rien  à  noter  sur  la  partie  saillante  de  la  paroi. 

Dans  l'autre  enfoncement,  des  restes  d'inscriptions  en  hiéroglyphes  très  fins  indiquent 
une  stèle  dont  le  texte  devait  être  très  considérable;  mais  la  ruine  est  à  peu  près  complète. 

Paroi  DE.  —  Un  personnage  debout  tient  le  sceptre  et  le  bâton  de  commandement. 
On  lit  : 


1)  Il  est  regrettable  que  le  mauvais  état  du  texte  nous  empêche  de  reconnaître  ce  que  fait  ici  ce 
Pharaon  v,  s.  f. de   Thini. 


Le  tombeau  d'dn  seigneur  de  Thini,  etc. 


31 


Chambre  EH  IL.  —  Sur  la  porte,  offrandes  et  inscription  : 


MfsPW 


F=l    ^..=^    ^WVAAA    AC  I         I         m!ÙM, 

Au  fond  de  la  chambre  des  statues  extrêmement  détériorées. 


Paroi  LM.  —  Scène  de  festin,  en  cinq  registres. 

Premier  registre.  —  Convive  assis,  respirant  une  fleur.  —  Convive  assis  devant  une 
petite  table.  Un  serviteur  lui  présente  une  fleur.  —  Convive  assis  devant  une  petite  table, 
et  tenant  des  deux  mains  un  plat  ou  une  très  large  coupe.  —  Convive  assis;  un  serviteur 
devant  lui.  —  Convive  assis  devant  une  petite  table.  Un  serviteur  lui  présente  .  .  .  .  '  —  Con- 
vive assis  devant  une  petite  table.  Un  serviteur  lui  présente  un  plat  ou  une  très  large  coupe. 

—  Convive  assis.  Un  serviteur,  tenant  d'une  main  un  vase  ]  ,  lui  renverse,  de  l'autre  main, 
un  vase  o  de  parfums  sur  la  tête.  —  Femme  battant  des  mains.  —  Danseuse  tenant  un  ocm 
de  chaque  main.  —  Joueuse  de  double  flûte.  —  Personnage  debout  tenant  ....;..  2 

Second  registre.  —  Convive  assis,  respirant  une  fleur.  —  Convive  assis.  Un  serviteur, 
tenant  un  vase  0  de  la  main  gauche,  lui  renverse,  de  la  main  droite,  un  vase  û  de  par- 
fums sur  la  tête.  3  —  Convive  assis  devant  une  petite  table.  Un  serviteur  lui  présente  un 
plat  ou  une  très  large  coupe.  —  Convive  assis.  —  Convive  assis  devant  une  petite  table. 

—  Convive  assis.  Un  serviteur ^  —  Convive  assis,  respirant  une 

fleur.  —  Convive  assis  devant  une  petite  table.   Un  sei-viteur  lui  présente  une  large  coupe. 

—  Trois  femmes  assises,  battant  des  mains.  —  Joueur  de  harpe,  assis.  —  Personnage  debout, 
présentant  un  ^^^37  et  un  []. 

Troisième  registre.  —  Serviteur  emportant "'  —  Deux  convives  assis. 

Un  ser^^teur  tend  un  ,CV\,  au  second,  par  dessus  l'épaule  du  premier.  —  Convive  assis.  Un 
serviteur  tenant  un  ^  lui  renverse  un  ^  de  parfums  sur  la  tête.  —  Convive  assis.  Un  ser- 
viteur   *5  —  Convive  assis  devant  une  petite  table  et  respirant  une  fleur. 

Un  serviteur  lui  présente '  —  Deux  convives  assis  devant  une  petite  table. 

Un  serviteur  présente  au  premier  une  très  large  coupe.  —  Les  autres  figures  de  ce  registre 
sont  à  peu  près  efl'acées. 

Quatrième  registre.  —  Serviteur  emportant  des  mets.  —  Trois  dames  assises,  un  genou 
relevé.  Un  serviteur  présente  une  coupe  à  la  première,  qui  a  une  petite  table  devant  elle. 

—  Dame  assise.  Un  serviteur,  tenant  d'une  main  un  vase  0;  l^iî  renverse,  de  l'autre  main. 


1)  L'objet  représenté  a  disparu. 

2)  Même  observation. 

3)  Je  suppose  que  la  coiffure  conique  û,  posée  sur  la  tête  d'un  certain  nombre  de  convives,  et  que 
l'on  considère  généralement  comme  une  coiffure  de  cérémonie,  n'est  elle-même  qu'une  sorte  de  vase  à  parfums. 

4)  Représentation  effacée. 

6)  Même  observation. 
G)  Même  observation. 

7)  Même  observation. 


32 


Inschriptliche  Denkmâler,  etc. 


un  Q  de  parfums  sur  la  tête.  —  Dame  assise  devant  une  petite  table.  Un  serviteur  lui  pré- 
sente des  mets.  —  Dame  assise.  Un  serviteur  lui  présente  un  ^.  —  Les  autres  figures  sont 
à  peu  près  effacées. 

Cinquième  registre.  —  Serviteurs  portant  des  quartiers  de  viande.  —  Hommes  dépeçant 
un  bœuf.  —  Le  reste  du  registre  est  effacé. 

Plus  loin  on  voit  un  personnage  debout,  étendant  la  main.  Devant  lui  une  inscription 
précédant  des  offrandes  : 


MlMk 


O^D   /WSAAA 

^^^A^A  aaa/wa 


jîk^ij:^^e>Er ::, 

n  ^A^A^^   -2><ar      C\'/////////<r — 5>         <^  ,1    rV-r  C\  T\ 

.^  I  I  I  X    I  mm^ — D  mm,  .rS^  "^  ^    I   I 

y/////////  j)     1  1 r  a  (\  'v^^^^î:%5^^ .    -k  r\     6à        ik,(T 


\^ 


Le  défunt  et  sa  femme  reçoivent  ces  offrandes  de  leur  fils  Sekek-mes.  Au-delà  du  point  M, 

la  ruine  est  complète. 

Philippe  Virey. 


INSCHRIFTLTCHE  DENKMÂLER 


Q 


c(î 


r 


SAMMLUNG  ÀGYPTISCHER  ALTERTHÛMER  DES  ÔSTERREICHISCHEN  KAISERHAUSES. 

VON 

E.  VON  Bergmann. 

a)  Stelen. 

1.  Rechteckige  bemalte  Stèle  ans  Kalkstein  (ans  der  Sammlung  Miramar)  0™  80  br., 
0'°48  b.  XIL  Dynastie. 

Oben  .wei  .Schrif.eileu:  ^AJ^i^îief  Jë^^olkHUM 

Î^-O     0      '^'^^    n    R  A^AAAA  ,i:2>»   ,l"'lll|    «  ^ 


H 


A/VAA/^A 

(sic) 


fAAAAAA 


m    J] 


■î^tx   «=^ 


^^  ^ D   «  Eine  koniglicbe  Opfergabe  an  Osiris,  den  Herrn  von  Busiris,  etc.  fiir  den  geehrten 

bei  Osiris  Àmenmha't,  geboren  von  der  Ranfa'ncb.  Moge  er  geben  Lobpreis  dem  Osiris  an 
dem  Feste  der  grossen  Erscheinung  (22.  Thot,  s.  Brugsch,  Thesaur.,  236),  moge  er  huldigen 
dem  Apuatu  an  dem  Feste  der  ersten  Erscheinung,  moge  er  scbauen  die  Scbônheiten  des 


1)  Ces  groupes  pourraient  sans  doute  se  rapprocher  de  l'expression  connue  ^  D 


I     I 


Les  deux  mains  qui  honorent  sont  évidemment    les  mains  du  personnage  qui  rend  hommage;  j'ai  donc 
mal  compris  cette  expression  au  papyrus  Prisse. 

2)  Zerstort.  Cf.    ^^"^"^V^^  Rougé,  Inscr.  8  =  Mar.,  Ah^/d.  II,  pi.  22.  f\    «Sïï    ^ 
Z.   1874,  66. 


Inschriptliche  Denkmàler,  etc. 


33 


Ka  (^)  und  des  Min ,  dcr  gcchrte  bei  Anubis  Amcnmba't.»  Der  Text  ist  offenbar  mehr- 

fach  febicrhaft.  Darunter  links  Anicnniba'^t  stebend  mit  Stab  in  der  Linken  und  Scepter  in 
der  Recbten.  Ueber  seinem  linken  Arme  befindet  sich  ein  Salbengefàss  j  mit  der  Légende 
"^"  '      .  ^  I  unter  demselbeu  zwei  stebende  Frauen  von  recbts,  von  welclien  die  zweite  an 

^~^^  [1  und  (]         ^^.  Hiuter  Âmenmba't 

^     l    .  Zu  ibren  Flissen  eine  stebende 


#0 


einer  Lotosblume  riecbt,  mit  den  Beiscbriften 
stebt  seine  Mutter  Sent  (]  ^  (1  o  (j  <^^\ 


-9    o  -il 


Frau  <^^  I  [I  Ci  JU  in  kleiner  Figur  mit  Lotosblume.  Die  Darstellungen  vor  der  Figur  des 
Amenmba't  auf  der  recbten  Seite  der  Stèle  sind  in  zwei  Registern  angeordnet.  Im  oberen 
befindet  sicb  ein  mit  drei  Krilgen  besetzter  Opfertiscb,  dariiber  verschiedene  Gaben;  unten 
liegen  Scbenkel  und  Kopf  eines  Rindes.   Zwei  auf  den  Tiscb  zuscbreitende,  kleine,  manu- 

licbe  Figuren  mit  Stab  sind  bezeicbnet  als  (1^  |A^:z::7^ a    v\    o     und  H"^   ||k:i::7^ ^ 

'-='-^  []  I  .  Im  zweiten  Register  ein  Opfertiscb  mit  drei  Gefâssen  ;  darunter  und  daneben  zwei 
Ganse  und  zablreiche  andere  Gaben. 

2.  Oben  abgerundete  Stèle  (Nr.  100)  aus  Kalkstein,  O-"  47  b.,  0"^  31  br.,  cf.  Liebi.ein^ 
Dict.  461. 


I.  Zu  oberst  : 


^  n  n  1 1  .--^T-,  "'•^^ 
oni 


o.  Darunter  fiinf  Horizon taizeile 


I    t    iD    i^i  I    I    I. 


II.  Links  ein  Mann 


cU  vil         AA^\AAA         I         ■= 


In  Q I  I  M 


"â 


^ 


f 


"^^F 


"^F" 


Cci 


AAAAAA     LJ 
3.     r\   AA/WV\ 


mit  Lotosblume,  vor  dem 

Opfertiscbe  sitzend;  binter  ibm  die  Légende  V\    "    ^X^-¥-  ;  vor  ibm  ein  opfernder 

Mann  ^^^  ^  Jl    ^  •  Kecbts  Frau  mit  Lotosblume  neben  einem  Opfertiscbe  sitzend 

(lll.  Am  Rande  unleserlicbe  Vertikalzeile  :  (1  q7\  |][1û<s>- J|  t  ■4- 


III.  Rechts  Frau  mit  Lotosblume,  nacb  agyptiscber  Art  auf  dem  Boden  sitzend;  binter 


J 


liber  ihr 


^ 


J 


1. 


Funf  auf  sie  zu- 


inr  :         /ww^  -¥- 

o     i^.=^      1 

schreitende  Personen  beissen 

IV.  Links  zwei  Manner  stebend  mit  Lotosblume,  von  denen  der  erste  als      ">  [j         [l  [] 


\ro. 


AAAAAA    AjV\r^/\J\ 


I 


I  ■¥■  ^  bezeicbnet  ist.  Recbts  ein  ausserst  nacblâssig  geschriebenes  Familien- 
register  obne  Belang.  Nacb  der  bohen  Regierungszabl  stammt  die  Stèle  aus  der  Zeit  Usert- 
seu  I.  oder  Amenmhat  III.  Eine  Stèle  mit  derselben  Datirung  bei  Mariette,  Ahydos,  III, 
p.  190. 

3.  Naos  (Nr.  123)  aus  Kalkstein  von  nabezu  wlirfelformiger  Gestalt,  0™  49  h.,  0™39  br. 
Aus  der  XII. — XIII.  Dynastie.  Vorne  in  einer  rechteckigen  Vertiefung  die  halbrund  gearbeitete, 
sitzende,  an  den  nackten  Korpertheilen  braunrotb  bemalte  Figur  des  Vorstehers  des  Tempel- 


1)  Vermuthlich  zu  lesen 

Recueil,  IX. 


PT®I' 


Vgl.  Stèle  1,  Louvre. 


34 


Inschriftliche  Denkmâlee,  etc. 


^' 


ViA 


gutes  (?)  der  Steinmetzen  des  Gottes  Hori  mit  schwai-zer  Perriicke,  weissem  Scburze  und 

Halsbande.  Auf  dem  Hiutererunde  der  Nische  reclits  ^M^à d  ^AAAA^  n  .<o-^  d  1 1  b  \  ^,  ,  links 

^^  Jl  r-LU-U  I'  _M^' 

eiiiiire  mileserliche  Hierofflyphen  ;  auf  dem  Sitze:  ^^       l^'^'^^a  i  i  V^O  und  ^~^  t^-zi 

^^^^   Ci     «  dic  Hausfi'au  Àns-nà».  Neben  den  Fiissen  des  Hori  :  v\     -k     «am  Monats- 


feste»  und  ^         «  am  Halbmonatsfeste  und  an  iedem  Tage  ».  Ueber  der  Nische  die  Seliriftzeile  : 


und  14  kurze  Columuen:  (]  ^f  ^  ]^|/I^J^^3^^^==^  |  ^^-^^^^ijj 


c^  4  ; 

X      !      /\W\AA     I         1 


Il       I       I   /wwv\    1   ^         Il 

6  n')°^-=^t^  2=*^'^'^=  "  ^:^  <^  '  5=*  0  A  °'-=^  ^'^  ^=^  1  A  ^  ,  fccï  ^cr7  ,i_^  9  û — d 

I    I    i  ^.Jr  I     I     I    I     I    II     I     I  I  crS^jf   II     I     lèl'^l    I  I     I     IT/iA  o    III  ===  [\^N^   I  K.^ 


^^ 


I  13  n 


'^  14    ^ 


I   I    >w^Liiiï  -^s,iiiM  I  '^  \:>  £=>  v>:^  U  11  il  «0  dieibr  lebt  auf  Erden, 

air  ihr  Cherheb,  ail'  ibr  Priester,  ail'  ihr  Scbreiber,  ail'  ihr  Diener  des  Ka,  ail'  ibr  Yor- 
nebmen,  ail'  ihr  Leute,  die  ibr  vorbeigebet  an  dieser  Grabcapelle  ;  wenn  ibr  wunscbet,  dass 
eucb  belobnen  eure  einbeimiscben  Gotter,  und  dass  ibr  iibertraget  eure  "Wiirden  an  eure 
Kinder,  so  moget  ibr  aucb  sprecben  :  Eine  koniglicbe  Opfergabe  an  Apuatu,  den  Herrn  von 
Tat'eser  ;  môge  er  gewâbren  Todtenopfer  etc.  aile  guten  und  reinen  Dinge,  wovon  ein  Gott 
lebt,  fur  den  Ka  des  Vorstebers  der  Steinmetze  Hori,  geboren  von  der  Hausfrau  Tunnà  (sic), 
Sobn  des  Hori.» 

Zu  beiden  Seiten  der  Nisebe  Familienregister  mit  den  Figuren  der  darin  genannten 
Persone.  BeC.s:  aj  ^A-^-îJ-H  I  ^¥  P  J^^Sil.^ 

Links:     ^    oV>  ^    iTlr^^^     À  ^    <o     in  dreimaliger  Wiederbolung. 

Recbte  Seite  des  Naos:  Fortsetzung  des  Familienregisters.    1.  Abtbeilung:    1  qA— o^    fi' 


j=S 


u 


U 


A 


tbeilung  : 


,f 


2.  Ab- 


.f 


^   D    I 


p-.^_q^44^r|i-« 


6;::^,  darunter  die  Horizontalzeile:  ^  1  IVa   1iV\l     ï  «fiir  welcbe  £:emacbt 

_^  J^/wwvaI  I  I  i^=ilw  Vmi-^H  Uô 

bat  (^sc.  die  Nennung  ibrer  Nameu)  der  Vorsteber  des  Tempelgutes  der  Steinmetzen  des  Gottes 


Hori: 


Linke  Seite  des  Naos.  1.  Abtbeilung:  m 

(s!cj  M, 

<^  ^  0'"^  n  ->  ^"^^^-^  n  1=''^-=— tk  nu-?    in 

I  u  1  ^=s-^     o      I 


llll    /WVAAA   CF=l>   I     0 


^■n^\\\ 


UP' 


J 


/S/s/\/V\A  A'WsAA 


^. 


Inschriftliche  Denkmâler,  etc. 


35 


AA/VAAA        ^li 


'^; 


^  V  iTl     "'^^  ^  do  "-^  ^  '      '■  Zu  uuterst  die  Horizontalzeile  :  ^^         [1 

.}iaMwi    _   ~ ^"H 

Ruckseite.  1.  Abtheilimg::  RjoH^J^^        (j^on,  -^,]J(1î    "^   ^^H       , 
vor  einem  Opfertisclie  sitzend  ;  ilim  geg^eniiber  sein  uugeuanntes  Tocliterehen,  dann  die  Namen  : 

3.  Abtheiiuog.  ^A-=^:i:^^:D'i^i!Tî=n-f]i^kïï 


ai¥+v-a^A^iîTJT:i:T?M,°,°!Tn^^ 


]  1  es   D'  ooo_B^^ 


AAAAA^        I   .^.i    AAAAAA 


r«'>; 


■o 


I  -^  W  AA/s/vAA  N^— 

^    (1  g(\  ^:z::^.  4.  Abtlieilung 

AAAAAA       1     C_Aî 


I      '^        Uni     AAAAAA 

AAAAAA 


AAAAAA  11     ^^ 

AAAAAA^ 


.=41 


cli   Y\  a^^vaa  ; 


Unten  die  Horizontalzeile  :  ] 


f^  n  ^  III  o  D 


In  dem  Titel    ^"^  Vn  ~L  i  des  Hori  kann  / 1  niclit  «  die  Halfte  »  bedeuten,  sondera 

steht  wahrscheinlieh  fiir    «Tempelgut».   Den  Denkmalern  zufolge  {Denkm.  II,  134,  a; 

Berexd,  Mon.  de  Florence,  p.  88)  wareu  die  a^i  in  Pbylen  eingetbeilt  und  hatten  eigenc 
Beamte  und  Priester.  Hori  dtirfte  der  Vorsteber  der  Liegenscbafteu  jenes  Tempels  gewesen 
sein,  in  welcbem  der  /j ''^'"'^^  ^  ^^  '  (Mariette,  Ahyd.  III,  347)  seines  Amtes  waltete. 
Die  Familienregister  (unvollstaudig  bei  Lieblein,  Dict.,  201)  auf  den  Wânden  unseres 
Naos  lassen  die  verwandtschaftlicben  Beziebungen  der  in  ibnen  genannten  Personen  zu  ein- 
ander  und  zu  dem  Stifter  des  Deukmals  vielfacb  nicbt  erkeunen.  Bemerkeuswerth  ist  die 
mehrmals  wiederkehrende  Formel  ^^\  1  iV^  /i'^^^l  i  U°^®^'  ^^^  Eigen- 

namen  verdienen  zwei  besondere  Beacbtung,   uamlicb  :   i^^  D  -4=>    ^  ,  Var.   i^^  D  -=|=» 

^\        AAAAAA  ^\        AAAAAA 

und  jener  der  Mutter  des  Hori,  der  in  drei  Varianten  auftritt:  c^vN        ) '=' v         ^^^*^ 

AAAAAA  .   / /  I  /'     AAAAAA  , 

n  ■%.)  deren  Homopbonie  trotz  der  diiferirenden  Scbreibuug  sicb  bieraus  mit  Notbwendigkeit 

S         Jl  ^      Q    AAAAAA 

ergibt.  Die  erste  tu-nà  «die  mir  (dem  Vater)  seiende»  (cf.  ^  v  1  Lieblein,  310)  stellt 

die  grammatikalisch  correcte  Namensform  dar.  In  c*^         ist  die  Wiederboluug  des  n  évident 


«keine  wirkUcbe  pbonetiscbe,  sonderu  nur  eine  grapbiscbe  und  auf  eine  syllabirende  Metbode» 
(cf.  Stern,  Z.  1884,  Ç)2)  zuriickzufiibren,  wonacb  vulgar  tiui-nà  gesprocben  wurde.  Anderer- 


i- 


36 


Inschriftliche  Denkmâlee,  etc. 


seits  beweiset  die  Variante  oVNaaaaaa  [1  v^  das  Verwischen  des  auslaiitenden  touloseu  w,  fiir 
welches  die  Selireibuiigen  ^(]^|i  und  ^()|)  («iHpe),  PJ!)^}^  und  P  J  (]  |^ 

etc.  (vgl.  aucli  1  j  ^  ^  -^ss^.  und  M  ^  ^'^^^  ^^^  inlautendem  m)  Zeugniss  ablegeu.  Der 
sonst  scliriftkundige  imd  correct  arbeitende  Lapidarius  bat  dièse  Varianten  wobl  nur  der 
Abwecbslung  balber  aufgenommen. 


4.  Grosse  recbteckige  Stèle  aus  Kalkstein.  XIII,  Dynastie.  Gesebenk  Sr.  kaiserlichen 
^    ^^  ©  ^  à — □  V>         l\  mit  Lotosblume  in  der  emen  Hand.  Links  zwei  Eeiben  auf 


(i^  Hobeit  des  Kronprinzen  Eudolf.   Recbts  die  grosse  Figiir  eines  stebenden  Mannes 


é^ 


«^ 


c 


ibn  znscbreitender  Personen  in  kleiner  Gestalt,  denen  folgende  Namen  beigesebrieben  sind: 


Obère  Reibe: 


r\   Ct  r         \  ^r — -7  ri  ,1111111  ^    /-^  /         I  /jl-s^ST'  *  _.û_,  iC^     ^ 

P^— ^;4.^^[^Q^^^^    o  ,5.  J^         T^    î   ,6 

1       1  ,=o>'  O  i  ,vww.   _^  t=^'  Hlo        1  Ô  c     D       (!) 


I       I       le 


1=^ 


Die  Stelen  des  mittleren  Reicbes  erwiibnen  mebrfacb  der  oberâgyptiscben  Stadt  Madu 
(jetzt  Kum  Madu,  s.  Brugsch,  Dict.  géogr.,  312)  als  einer  Kultusstâtte  des  Gottes  Mont.  Der 


.^"^^ 


wird  bei  Mariette,  Abyd.,  III,  p.  263  genannt  und  die  Wiener  Stèle  61 

(sic)  (sic) 


^mi^. 


gebort  der  ^        aawa  v\     ip 

zu.  Mancbmal  bleibt  die  (Jrtsbezeichnuug  Aveg,  wie  auf  der  Stèle  des 


j^ 


Sângerin  des  Mont  u  von  Ma(d)u  Amensit  '  » 

D      ? 

A 
^^AAAA.c\      n        I      A        n  ^\      (^  ■ — ^  A  n  (I  ^  '    '^ '«'^'^'^A'' '     '     ' 

^^^^  V  '    -^  \>         0  I  ï  (Sharpe,  Inscr.  II,  94),  der  wabrscbeinlicb  trotz 

des  abweicbenden  Titels,  deu  er  vermutblicb  entweder  zugleicb  mit  dem  eines 


CTl'^' 


«Vorsteber  des  Harems»  gefiibrt  oder  erst  in  der  Folge  erbalten  baben  mag,  identiscb  mit 
dem  Sobne  Àbi  unseres  Sebekdududedi  ist.  Der  Titel  Xk,  mit  dem  Chonsu  bekleidet  war, 
stebt  als  Variante  fiir  ^  Cd'kx  00^     (s-  R^c.  de  trav.  VII,  188,  auf  einer  Stèle  in  Parma 

fur  das  Wort  m'^QQ    ^,  m 


m 


n 


gescbrieben  -),  in  welcber  das  Determinativ 

eintritt.  Ganz  verscbieden  davon  ist  die  Gruppe 
(Mar.  Abyd.,  m,  p.  467). 

5.  Oben  abgerundete  Stèle  (Nr.  5)  aus  Kalkstein,  0"  75  b.,  0"°  44  br.  XVIII.  Dynastie. 

Im  Giebel  :  :^s^|?f\^-  I-  Teti  vor  dem  tbronenden  Osiris  in  Adoration;  in  der 
Mitte  reicb  besetzter  Opfertiscb.  II.  Recbts  und  links  ein  sitzendes  Ebepaar  (der  Mann  mit 
Lotosblume,  die  Frau  den  Gatten  umfassend)  vor  dem  Opfertiscb,  welches  je  von  einer 
stebenden  Frau  die  Libation  erbalt.  III.  Links  scbreitender  Mann  mit  Stab  ;  iiber  der  recbten 
Scbulter  tragt  er  einen  Sack  und  am  linken  Arme  ein  Sandalenpaar,^  daneben  eine  vier 


n  ^ 

1)  Dièse  diirfte  nicht  mit  der  Amensit  der  hier  besprochenen  Stèle  identiscb  sein,  da  die  anderen 
Namen  der  beiden  Steine  differiren.  i — .  .j_p.  »  ,  ^a    «   / -j m 

2)  Im  Kalender  von  Edfu  am  29.  Choiak  ^fe^<=>^^]inyiJ  f  Ojjjj^^^. 

3)  Cf.  Sharpe,  hcscr.,  I,  56  und  106.  ^   '^^=^  ^    T  \A  \. 


Inschriptliche  Denkmàler,  etc. 


37 


D^ 


«Eiue  kihiigliche  Opfergabe  an  Osiris  etc.,  mogc  er  gewabren  das  Todtenopfer  etc.,  das 
Einathmen  des  siissen  Hanches  des  Nordwindes,  das  Triuken  an  dem  Wirbel  des  Flusses, 
aile  guten  und  reinen  Uinge  fiir  den  Ka  des  Gonverneurs  des  Kanales  (?)  '  in  Heliopolis  Teti. 

G.  Grosse  oben  abgerundete  Stèle  (Nr.  57)  ans  Kalkstein;  0™  85  h.,  0™  55  br.  mit  Resten 
der  Bemalung.  Im  Giebel  ^  ^.  1.  Osiris  ^  ([[jl  |  |  ^  |  fol  |  î  ^  ^1  î  ]  ^"^^  ? 
(M]  InK  tbronend;  anf  seinem  Gesicbte  und  Halse  Reste  von  Vergoldung;  hinter  ibm  das 
Zeichen  T.  Vor  ibm  ein  grosser  reicb  besetzter  Opfertisch  zwiscben  zwei  Pinien,  ein  zweiter 
kleiner  mit  Lotosblume  und  der  adorirende  Scbreiber  Tbotmes.  Légende  :  <=>/\    ll'>^''^ 

I  r  ^^^  und  seine  Mutter,  die 


<=^ 


II.   Der  Scbreiber  Si-àmon 
Hausfrau  Nebtneht 


I  n  ^"^"^ 


1^^  2 


opfer  von  seinem  mit  dem  Pantherfelle  bekleideten  Sobne  Tbotmes,  genannt  Mesi,  und  seiner 
Schwester  T'eni   \    ^    aaaaaa^U.  Unter  dem  Opfertiscbe  ein  kauerndes  Mâdcben 


AAAAAA  , 
W 


'st 


Légende:  TM=- î  ^"1  î  ^^^  1  M:^i 

III.  Secbszeilige  Inschrift  von  ausserst  nachlassiger  Ausfiibrung: 


-i 


(sic) 


i:i^-°II^ISAP^o^i: 


D    ^ 

/■'  ifv   AAAAAA 


^!'P 


I        I         I        AAAAAA 


V 


/]     m 


i- 


T 


m. 


a  S.A 


m\\\ 


n  oDiA 


.    A/VNAAA 

©    Il 


I    D 


.!□ 


A 


XVIII.  Dynastie 


7.  Oben  abgerundete  Stèle    (Nr.   68)   ans  Kalkstein  ;  0°'  62  b.,   O'"  38  br.   Im  Giebel 
^=z^.  I.  Osiris  tbronend  ;  vor  ibm  ein  Opfertisch  und  der  adorirende  Oberste  der  Mat'ai  (?) 


1)  Vgl. 


ol    I    I 


I  ~r  I  A 


Mariette,  Ahyd.  HT,  p.  365  und 


AAAAAA  I 

(lie) 


f> 


Brugsch,  Worterh.  IV,  1645. 


m 


Insa:,  pi.  15. 


A     I^^ 
I     I    I    A 


AAAAAA   f\ ^    Q      [3—3    ^ 

I    I    I     D     III     A      I 

AAAAAA  —CT^      I  I I 


'l'Pâlk— ^^ 


Louvre  C,  60.  S.  Piehl,  Inscr.,  pi.  13. 

PlEHL, 


A 


38 


Inschriftliche  Denkmâler,  etc. 


\t't^' 


Tiiri   ans   Meritemn  p=^  f A    n  ^  a^ 
desselben  die  Légende  :  ^^  |         wwv[l 
II.  Drei  Schriftzeilen 


jmii^O 


©.  Bei  den  Fiissen 


2      ^ 

AAAAAA 


D   #1^ 


<=>  I ..  1 1=1  n   ^   o  «  Q — D  '^m^.à — D c^n  ^  ^  a 


Q    /u^ryi^t 


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Q 0^ 

I     I    I 


AAAAAA  V  7    I         «^ 

3 


1 


III.  Sitzendes  Ehepaar  ;  M        X  |^  ^  ^^^  \^n        A         '  ^'^ter  dem  Stuhle  ein  kau- 
ernder  Knabe  :  11         ''i-=>-  ^-^^  (]  []  *^.  Ilinen  gegeniiber  der  opfernde  1  (]         <=>  '=^.  Zn 


dessen  Fiissen  ein  Madchen:  1  "^  J 
XVIIL— XIX.  Dynastie. 


Das  flache  Relief  mit  Resten  der  Bemalung. 


8.  Oben  abgerundete  Stele  (Nr.  66)  ans  Kalkstein,  0"  60  h.,  0"  37  br. 

Im  Giebel:  ^§3^.  I.  Osiris    r|  Jj'^^^i^^TQr^iJ  ®  j"    |  A  [^1  thronend;  vor  ihm  Opfer- 


tisch  und  der  adorirende 


tl'tl 


^'1 


^^^i 


1_£>^ 


^^ 


®   «der  Fahnentrâger  der  Schutzwaclie  von  Chatsa  (Amenr)  hat-f  von  T'artuna»  und 


i_£^ 


dessen  Weib  H  'q    40])'-^ 

II.  Der  Fahôentrager  (Amenr)  hat-f  ^^  l<r=>n(l    ~^^Mr^^  und  seine  neben  ihm 
sitzende  Schwester  Àpii   11  q    [1  Q7\     [1  (1  erhalten  die  Libation  von  «  seinem  »  Sohne 

(sic) 

Minmes  I  A  ï  M    '^      ^1    ^  ^^  v\  '?  welcher  ein  Pantherfell  tragt.  Unter  dem 


Sitze  ein  kauernder  Knabe  ^  m  ^^  T.  Rechts  ein  sitzendes  Paar  \\ 

LTlvx         jy,  welchem   y  l     ^  i\  H  \>  die  Libation  darbringt 

m.  ^/\ 


□  - ^  AAAAAA 
f      t  AAAAAA   I 
\  AAAAAA  a 

u 


I  ==^1^^^=^    *    ^  I  I  in  D   ^  T    ^    ^  III  à 


■?  I    I   lA  1  D    ^  1     ^     t:^    m  n  III     Ci     î!$  ^    o  u  I 

■y>Q  i^.  (Cf.  LiEBLEiN,  i)id.,  976.)   Der  zur  Halfte 


sorgfaltig  ausgemeisselte  Name  uuseres  Fahnentrâgers  ist  évident  zu  (I  aaaaaa  — ^"^  zu  erganzen  ; 
die  partielle  Namenstilgung  fàllt  daher  aller  WahrscheinUchkeit  nach  in  die  Zeit  der  religiosen 
Reformbewegung  unter  Amenophis  IV.  Das  n  |  O  l  >; — q  in  dem  Titel  îa  serit  n  sasa  diirfte  eine 

reduplicirte  Form  voni^l^ — o  sein  wie    1^10  A  von    'IJa.  Eine  Schutzwache  ¥1,  Var. 

^\x, c  stationirte  sowohl  im  koniglichen  Palaste  (^7  |  ^^^^^  A  """"^  T  J      Mariette, 

Ahyd.  m,  p.  398;  ^T  ^  I  |  |  Stele  81  Wien)  als  auch  in  den  Tempeln  (^  ^  Y' 

LiEBLEiN,  Dict.,  543)  und  in  den  Forts  (fip]>/  A  '  f..^..  j)l 


o 


1^^*^^ 


Ahyd.  III,  p.  424).  Das  sonst  unbekannte  Land  Chatsa  zahlte  vermuthlich  zu  jenen  palasti- 
nensischen  Gegenden,  in  welchen  eine  agyptische  Garnison  fiir  die  Aufrechthaltung  der  Pha- 
raonenherrschaft  und  die  Sicherheit  des  Verkehrs  sorgte.  T'artuna  '  ist  nach  Brugsch  (Geogr. 
Inschr.  II,  96)  jn^it  jenseits  des  Jordans.  Bemerkenswerth  erscheint  die  doppelte  Bezeichnung 
der  Àpii  als  Weib  und  Schwester  des  Amenrhat-f. 

9.  Kleine  oben  abgerundete  Stele  (Nr.  94)  aus  Kalkstein,  O'"  19  h.,  0"  12  br. 


1)  Vgl. 


ii<^    I 


o        AAAAAA 

0 


r\.  Mariette,  Abyd.  III,  4-22. 


Inschkiftliche  Denkmâler,  etc.  39 

«Die  koniglichc  Frau  mid  koniii-liche  Miitter,  die  Grosse,  die  Hcrrin  der  l)eiden  Liiiuler 


Ahmes-uefert-ari  »  1  i  \5\  "^  ^^  [  ^^  [  •'^=^  [1]  i^  ^  '^  ^  "^^  Vl  \\  ^^^'^^'^^>  ^^^  ^^^  Geierliaube 
und  der  discusgesclimiickten  Doppelfeder  aiif  dem  Koi)te,  in  der  Recbten  das  •¥•  Zeiehen, 
in  der  Liuken  das  Lotosscepter.  Vor  iiir  Opfertiseh  mit  Knig  und  Lotosblume  dartiber.  Unten 


^    AAAA/V\ 


.wei  mit  Tinte  ge.obriebene  Zeileu:  h[^fZlZ^^(MSW\'ËU 

10.  Grosse  oben  abgerundete  Stèle  (Nr.  47)  ans  Kalkstein,  0™  86  h.,  0°»  57  br. 

ta  Giebel:  ^^^.  I.  Osiris  ^ jt:! J,1|2  Î^^PS±  !  Î 

Jjîf^  thronend;  hinter  ihm  Isis   ri  ^  ^^^^  und  Nephthys  TjJj^_^  stehend;  vor  ihm 

die  vier  Todtengenien  i^]^^  ^^(j^^^^^^^  j^|'J_' J  seiche  auf  einem  Lotos- 
kelche  sitzen,  dann  ein  Gefâss  und  der  Opfertiseh,  bei  dem  drei  adorirende  Personen  stehen  : 
1.  Der  Schreiber  des  koniglichen  Frauenhauses  Panehesi,  2.  dessen  Sohn  der  Begnadete  des 
guten  Gottes  (i.  e.  des  Kbnigs),   der  Schreiber  des  Sehenktisches  des   Herrn   der  beiden 

Lander  Apuatmes.  3.  Die  Hausfrau  Neferptah.  Die  Légende  lautet:   <=>  A  ^^  i  Aww^  j  ^ 


^  zz=]  6  ^=^37  tr^  I  ^^_  n  5  10 
2lc=o  I    o     I    à<=>c=.l 

II.  Drei  Mânner  mit  gefàlteltem  Schurze  und  zwei  Frauen  auf  Stlihlen  sitzend,  aile  den 
kegelfôrmigen  Kopfputz  tragend,  benannt:  1.     h     T  i   i   i  ^^ '^1,  2.    '^^^^=^  ik 


c^^a®^^    ^   KZycr^ 


Links  vor  ihnen  stehend:  1.  .0=-  ^     3,  2.  K\  I  U    n     \>(4V)  3. 


/WSAAA   , 


TMaJIJJ,  4.  '^'^^^'^1°°^  ^^1  ^'elclie  verschiedene  Gabeu,  als  Lotos- 
blumen,  Granatiipfel,  etc.  und  die  Libation  darbringen.  Cf.  Lieblein,  Dict.  973.  Bemerkens- 
werth  ist,  dass  nur  einige  dieser  Personen  die  Bezeichnung  fiihren. 

IL  Grosse  oben  abgerundete  Stèle  (Nr.  49)  aus  Kalkstein,  0"  97  h.,  0'°  66  br. 

L  Osiris  j| fi n t ^ '^  1  bU m  11  î  î  =  ^  ^^'"^'^^ '  ^^^''  '^"^  ^"' 

^^,    I  il  stehend;  vor  ihm   Opfertiseh  und  der  adorirende  Hui:  Légende:         ^q 

Jl m  <£?  AA.WV. x;ï^  I  o ^    A^  J^ >; — il    „     I  o  D  ^lU  o    _û:w  I /vwwv  i  \  &\  1  la  1  i 

«Lobpreis  dem  Osiris,  Prosternation  dem  Unuefer.  Ich  rufe  an  Horus,  den  Racher  seines 
Vaters,  ich  stelle  zufrieden  Isis,  die  gottliche  Mutter.  Mogen  sie  gewiihren  Leben,  Heil  und 
Gesundheit,  Einsicht,  Belohnungen  und  Liebe  fiir  den  Ka  des  Begnadeten  des  guten  Gottes, 

1)  Dieser  ist  wohl  verschieden  von  dem  nà  /^-*A  J    ^    /?sS^  1     ^^  ^  (dessen  Stèle  bei  Reinisch, 
r  Sohn  Apuatmes  des  letzteren  gl 
Apuatmes  bekleidete. 


Chrest.  15),  zumal  der  Sohn  Apuatmes  des  letzteren  gleicht'alls  ein  anderes  Amt  als  der  obengenannte 


^t  foc  i^"^ 
et 


I  f^ifC  l'-»- 


40 


Inschriptliche  Denkmâler,  etc. 


'^]^3^qy.RecMs 


des  von  dem  Herrn  der  beideu  Lander  wegen  seines  Verdienstes  geliebten,  des  Schreibers 
des  Schenktisches  des  Herrn  der  beiden  Lander  Hui.  » 

II.  Sein  Vater  Pahu  \\  ^^ ^^ "^^  ?         ^  '^^^^  und  seine  Mutter  Sitt'àa  ''^    "^ 

r  jO  ^^:^  j  empfangen  die  Rauclierspende  von  seinem  (des  Hui)  Bruder  Âada  J^^^^ 

^0%:^^,  hinter  welchem  zwei  Frauen  stehen:  seine  Schwester  Am(t)?  nt-mennefer 

I  /\  ©  und  seine  Schwester  Teput'à  pai 

erhalten  Hui  |[^  ^  |  ^Z7  ^  ^  (]  (]  j  ^  ^  und  die  Hausfrau  Kaàa  ^^  | 

H"^  I  n       ''  ^^^  ^^^^^  ^^^  letzteren  Paeliar  (1  ^^^^T'^-Sa.  und  ihre  Mutter  Tuni"^ 

^  '^_Fi   I   nMPr   ^^^^  neben   einander  in   einer  Reihe  sitzend,   das  Todtenopfer   von 

seinem  Bruder  l^^^^pO  ^'^'^^'^^^^  ^^°*-^  seiner  Schwester  Mahu  l^^^§"^^r|)- 


^1 


PV~R  ^^3^  ^     ISO  q^iq  'vZ?  A—D 

é.       Ci      Ci    A  _Hl^  "^—fll   /WWSA   /WWV\   -Sa» 


ÎC5  /  I    AA^WVA    IV 

f  I    AAAAAA    I  I 


Dn     'D 


I      I      I 


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<î\  n    AAAAAA    AAAAAA  »/->,  AW^AA^  <  r\     f\ 


£iO^/ 


et 


v/*' 


o»- 


Î-C>^ 


«Eine  konigliche  Opfergabe  an  Osiris  Chentàmenti,  Horus  den  Râcher  seines  Vaters, 
Isis,  die  Grosse,  die  gottliche  Mutter,  Apuatu  des  Sudens,  den  Gebieter  der  beiden  Lander, 
Anubis,  den  HeiTn  von  Tat'eser,  Thot,  den  Herrn  der  gottlichen  Rede,  ....  2.  Hathor,  die 
Herrin  des  Gaues  (der  Unterwelt),  die  Fiirstin  aller  Gotter;  mogen  sie  gewâhren  aile  guten 
und  reinen  Dinge,  etc.,  3.  das  Aus-  und  Eingehen  in  der  Unterwelt,  das  Nichtausgeschlossen- 
werden  von  den  Thoren  der  Tiefe,  das  Machen  der  Verwandlungen  als  lebende  Seele  4.  gleich 
den  Dienern  des  grossen  Gottes  (Osiris),  den  Empfang  der  Brote,  welche  gelangen  auf  den 
Altar  des  Herrn  der  Ewigkeit,  den  Anblick  der  Sonne,  wann  sie  aufgeht,  fiir  den  Ka  des 
Schreibers  des  Schenktisches  des  Herrn  der  beiden  Lander  Hui.» 

12.  Grosse  oben  abgeruudete  Stèle  (Nr.  51)  aus  Kalkstein,  1™  08  h.,  0°^  74  br. 

I.  Osiris  j1  "i  "^^  1 1]  "^^^^  I  I^Ii^f'^  ^li^ûsnd;  hinter  ihm  stehend  Isis  jj'^  (mit  rj 
auf  dem  Kopfe),  Nephthys  T],  Horus  ^^  und  Apuatu  V"^^^;  vor  ihm  Opfertisch  und  drei 
adorirende  Personen  :  Amenmes,  dessen  Schwester  Ptahmerit  und  dessen  Sohn  Paramen  mit 

lu  dy  mm.  I  ^^^  X®X aaIa PI  ^±^  I  -"^^joUa  I  I  k  m  ^ 

«Lobpreis  flir  Osiris,  Prosternation  fiir  den  Herrn  der  Ewigkeit  durch 

den  Schreiber 'dê's"Kornzàhlens  (?)  fiir  aile  Gotter  i Amenmes.  Seine  Schwester  die 

1)  Die  Titel  machen  Schwierigkeiten.  Statt   '  ^  lèse  ich  heseb.  Das  zerstorte  Zeichen  in 


folgenden  Beischriften  :  A  ^ 


5  OOO  j]  t*^^^^ 


scheint 


zu  sein;  man  hâtte  dann  zu  lesen: 


«  machend  wissend  den 


Gott  seine  diversa  (von  den  Ertrâgnissen  des  Tempelgutes)>. 


Inschriftliche  Denkmaler,  etc. 


41 


Hausfrau  Ptahmerit.  Seiu  Solm  der  Schreiber  des  Hierogrammatencolleginms  des  HeiTii  der 
beiden  Liinder  '  Parancn. 

II.  Querzeile  in  der  Brcitc  der  Stèle: 

rj^^^^^^ç^^jj^u^u^^P^nj^  «Es  ist  sein  Sohn,  der  seinen  Nanien  fortleben 
nuieht,  der  Schreiber  der  Einkiiufte  aller  Gotter,  der  Oberste  des  Marstalles  br.  Maj estât, 
der  Palastgarde  (wortlich:  der  Auserlesene  des  Schutzes  bel  dem  im  Palaste  seienden,  i.  e. 
dem  Konige),  der  Festorduer  des  Osiris  Parauen,  der  Solni  des  Ricbters^  Amenmes.  » 

III.  Osiris  r|^"|  ^^=^\/iY  tljronend;  vor  ihra  in  Adoration  sechs  Personen.  Legeuden: 


1. 


<2>- 


m 


mzîi}^=^  '■  i 


(»!c) 

AAAAA^    AA/NAAA  g    Q    A^AAA^     o     f"! 


AA/VAAA 
AAAAAA 


'i..^^ 


4. 


^  \> 


a- 


2. 


3 


f 


A/^AAA^ 
I  4>     AAAAAA      O 


AAAAAA     O 
C^  I 


IV.   Osiris    r|  J\  -^^z:^  T  T  Ji  c^r^i  I  ^     thronend  ;   vor  ihm  in  Adoration   vier  Personen. 
Legenden  :  1.  \of\\         ^^-"^^  . 

AAAAAA     I       L^       I     ^^  I  ^      ■  -  ■ 

AAAAAA      •>      -O    ^^    <dZI> 

;=::37  I    J^  A.VWVV;  knieend  vor  Nut  in  der  Sykomore  und  mit  der  neben  ihm 
stehenden  Seele  in  Sperbergestalt  mit  Menschenkopf  das  Wasser  empfangend.   Zu  imterst 

die  Querzeile:  ^  V,4^,P,T,Pf  Siffl|n^^^^Z;^Q  '^^  ■^* 
ihr  Brader,  der  ihren  Namen  fortleben  macht,  der  Schreiber  der  Schriftsachen  des  Gottes 
Paranen,  der  Sohn  des  Eichters  Amenmes.  » 


JL 


^Ct»^ 


13.  Grosse,  oben  abgerundete  Stèle  (Nr.  53)  ans  Kalkstein;  O-"  07  h.,  0"  69  br 
I.  Osiris    r]  Jl ^;z:7  fi  o  fi  7  f/l^ni   thronend;  hinter  ihm  stehend  Isis  jj     ^^c.  " 

Horus  Ç\ltJT?i  und  Àiniatu  V/^^^S^  T  lî'^^^^.  Rechts 


n 


:iii 


(^ 


,[V£^ 


_;^_[|^  ^'iid  Apuatu  V^l^'  

Opfertisch  und  der  Vorsteher  des  Silberhanses  des  Herrn  der  beiden  Liinder  Hni  mit  Eaucher- 
pfanne  und  Libationsgefass.  Légende  :  1  /\         f    \  \  ""'^^    Il         'Y  ^""^  i  U  □  # 


AAAAAA 
AAAAAA 


Sharpe  II, 


1)  Derselbe  Titel  Bec.  de  trav.,  IV,  142.  Andere  Functionare  des     0      sind:  (1  il 
68.  /]-¥-i^^  LiEBLEiN,  598;  ^~^     0      Stèle  von  Hamamat,  Benlcm.,  III,  219;  1.  13.  Cf.  aucli  jU     0" 

LlEBLKIN,    547. 

2)  Da  der  Titel  C-3  'S^  aucli  noch  im  neuen  Reiche  begegnet  (als  Beiname  des  ïhot  sogar  in  der 
spatesten  Zeit),  so  diirîte  der  Schakal,  der  von  der  XXVI.  Dynastie  an  bisweilen  als  Variante  fiir  Tjp] 
(s.  Bec.  de  trav.,  VI,  136)  steht,  hier  imd  in  anderen  Fallen  (cf.  Lieblein  697;  736,  881)  nach  dem  Scbrift- 
gebrauche  des  alten  Reiches  den  «Richter»  (blos  als  Ehrentitel  aufzufassen)  bezeichnen  und  dies  nm  so 
wahrscheinlicher  als  auf  einer  Stèle  ans  der  XIX.  Dj'nastie  ein  gewisser  Piai  die  Titel  "^^tèpl  ^^v  t^^... 
(Lieblein  887;  cf.  "W^iipl  auf  einer  Stèle  der  V.  Dynastie,  Louvre  C,  159)  fiihrt,  also  Schakal  und  «chrcib- 


zeug  hier  zwei  verschiedene  Wiirden  ausdriicken. 

Oc:^^>    AAAAAA 

3)  Zu  lesen:  'iXCX^   Rougé,  Imcr.  58  =  Bec.  de  irav.,  IV,   98. 

"^      1   A/VAAA 


Kecueil.  IX. 


^JXX^ 


^XJ^  -^^^ 


42 


Inschriftliche  Denkmâler,  etc. 


IL  Vier  Personen  auf  Stiihlen  sitzend,  1.  der  wirkliche  Basilikogrammat,  der  ihu  (den 
Kouig)  liebt,  der  Einzige,  der  Vollkommene,  der  Begnadete  des  Herrn  der  beiden  Lander, 
der  Speiehervorsteher  des  Siidens  und  Nordens  Si-ast  Ij  >/lftp]  T  I        I     i  0        ^  vQO 

I  ^=      ]fj~\/] i^'^^  îiî  A  I  '^^i^      r)?'  ^'  ^^^  ^      )  liebende  Scliwester,  die  Hausfrau 

T'entànt  11        t — r  i  ^   — '*""^,  3.  sein  Vater,  der  Rindervorsteher  des  Aten-Hauses  Cha'àa 

"^  "^"^^  '  """^^  H  ^^  ^  1  ^'^\'^'  ^'  ^^^"^^  Miitter  Ta-urt 

erlialten  das  Todtenopfer  von  drei  vor  ihnen  stehenden  Personen:  1.  dem  Basilikogrammaten, 
dem  Vorstelier  des  Silberliauses  de^  Herrn  der  beiden  Lander,  Hui,  2.  der  Scbwester,  die  ibn 
liebt,  der  Hausfrau  Mutnefert,  3.  dem  Scbreiber  der  Speieber  des  Herrn  der  beiden  Lander 
Àpuatmes.  Légende  :  <=>\^  '"^  î  ™  I  J|  ^^  1  ^^T^  ^    '  ^ 


m 


n  n 


wvs    1(3       T       III  W 


CTT] 


V 


%^ 


ni.  Der  Basilikogrammat  Hui  und  seine  Scbwester,  die  Hausfrau  und  Sângerin  des  Tem 
Mutnefert  nebeneinander  sitzend.  Légende:  \    j  |  ri  J]  ï  \%y\      \    î    '^^•"^  .         i  [I [I ''al  i 

-^^   T — r"^~'^        J-û  WAAA  ^^n-n-  j)  2\N  I         Jl         •  ^oî"  ibnen  Opfertiscb  und  sieben  auf  sie 
zuscbreitende  Personen  mit  Blumeu  und  anderen  Gaben.  Beiscbriften  :  1  A 


AA/VSAA 
AA/'W\A 


?à 


a 


^^Jnrnr  16 


^  10 


Csic; 


11 


12 


13 


14 


O 


,11V  T^- 


Q 


V 


35 


4j 

¥ 


I  JIJ.    Cf.    LiEBLEIN, 


Dict.,  641. 

Eine  Leidener  Stèle  (s.  Leemans,  Description  des  m.onum.  égyj?t.  à  Leide,  p.  274,  V.  26), 
welche  Lieblein  in  seinem  Dictionnaire  unter  Nr.  620  mit  Unricbtigkeiten  und  willkurlieben 
Veranderungen  (so  stebt  das  von  ibm  secbsmal  verzeichnete  iiberbaupt  auf  der  Stèle 

nicbt;  sondern  dafiir  entweder  11    -^     oder  l  ausziiglicb  registrirt  bat  und  deren  voU- 

stândige  Namensliste  Herr  Pleyte  auf  mein  Ansucben  mir  mitzutbeilen  die  Giite  batte, 
nennt,  so  viel  icb  zu  seben  vermag,  gleicbfalls  die  meisteu  der  auf  der  Wiener  Stèle  auf- 
gefiibrten  Personen.  Die  folgende  vergleicbende  Zusammenstellung  derselben  ergibt  jedocb 
eine  seltsame  tbeilweise  Differenz  der  Titel: 


.v^ 


...-'."^^ 


^ 


À^' 


<^ 


AViener  Stèle: 


AA/SAAA  AAAA/W 


O 


Q 


.^ 


Leidener  Stèle: 

AAAAAA  []   ^ 


V  , 


1)  Nach  der  gleich  zu  erwahnenden  Leidener  Stèle  scheiuen  die  beiden  zuletzt  genannten  Personen, 
die  Hausfrau  Mutnefert  und  der  Speicherschreiber  Apuatmes,  Geschwister  des  Si-ast  zu  sein. 

2)  Das  Zeichen  ist  undeutlich-  und  scheint  eine  Correctur  zu  sein. 


Inschriftliche  Denkmâlee,  etc. 


43 


y  A  AAAAAA  rn  < 

*  ^       I    n    lO         111< 


Wn^^¥i 


Q 


Cr^'^^ û  AAAAAA 

I      t    o     ^^n=n 


"^ 


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LiEBLEI 


^   I    ©      (nach  Herru  Pleyte,   bei 

L) 


Aiisserdem  werden  auf  beiden  Stelen  genannt  die  Schwester  des  Si-ast  V 


AAAA/VN. 


I      I 


T<::i>J||  und  dessen  Bruder  aà  aaaaaa^/~\^ 

î    ?  m  P  '^)-  Dagegen  steht  dem  Bruder  des  Hui  11 


^Î  iLeiden:  | 

P^  (Leiden:| 

[  |î|  I  der  Wiener  Stèle  im  4.  Register  des  Leideuer  Denkmals  eiu 

AAAAA^  I  I     I I I I  

l^yj  als  Bruder  eines  ^plOdo        Ou  gegenitber,  welch'  letzterer  eiue  ^~^      "^ 
zur  Frau  batte,  die  moglicherweise  mit  der  gleicbnamigen  Gattiii  des  Si-ast 


] 


A*WNAA  1      AAAAA^ 


ideutiscb  seiu  uud  in  zweiter  Ebe  den  Anii  gebeiratet  baben  kounte.  Geboren  die  beiden  Stelen 
in  der  Tbat  zusammen,  so  miissen  sie  wegen  der  tbeilweisen  Nicbtiibereinstimmung  der  Titel  zu 
verscbiedenen  Zeiten  angefertigt  sein.  Jiingeren  Ursprungs  ist  dann  die  Wiener  Stèle,  weil  Hui, 
der  auf  dem  Leidener  Steiue  nur  Uà    ?    aaaw^_  genannt  wird,   bier  mit  dem   boberen 

n     Ypl     Z .     |_      _J    AAAAAA  I      [oj  i  '     ...      • 

Range  eines    I  Hiii       )     ^    ^^  bekleidet  erscbeint.  Die  Titel  seines  Vaters  Si-ast  sind 

auf  beiden  Stelen  identiscb  und  nur  formell  verscbieden,  Sebwierigkeiten  macbt  jedocb  die 
Nicbtiibereinstimmung  des  Titels  des  Grossvaters  Cba'^àa,  welcbe  sicb  durcb  einen  mittler- 
weile  erfolgteu  Stellenwecbsel  des  scbwerlicb  nocb  am  Leben  befindlicben  Greises,  dessen 
Enkel  bereits  in  Amt  und  Wilrden  standen,  kaum  erklâren  litsst  und  vielleicbt  auf  Recbnung 
der  Nacblassigkeit  der  Lapidarii  zu  setzen  kommt. 

14.  Grosse  oben  abgerundete  Stèle  (Nr.  55)  aus  Kalkstein,  0°^  97  b.,  O'"  64  br. 

Horus  mit  dem  Pscbent  v\  fe^  T  r     ,   1 


I.  Osirisj^f)^ 


einander  tbrouend.  Am  Rande 


f 


(0,  — "-* 
I    I    II    0 


und  Anubis  V 


%^ 


neben 


Vor  ibnen  Opfertiscb  und  der  ado- 


rirende   kôniglicbe   Schreiber  des   Scbenktiscbes   des    Herrn   der   beiden   Liinder  Apuatmes. 


Légende  : 

(sir) 


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D    @ 


V 


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r-l     *     AAAAAA 
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A n  AAAAAA 

I         I         I 


ÎJIi-PTIi 


1'  r\    -\AAAAA    1    /--  n 

deinem  Ka,  Konig  der  Lebenden  (im  Jenseits),  Osiris  Fiirst  der  Ewigkeit,  der  Isis,   etc.; 

6* 


I    w    I 

«  Lobpreis 


'W 


to- 


^v^'^^"-" 


44 


Inschriftliche  Denkmâlee,  etc. 


mogeu  sie  gewuhren  schone  Lebeusdauer  verbunden  mit  Gesundheit,  Aunehmlicbkeit  uud 
Freude  jeden  Tag-,  deu  Aus-  imd  Eingang  im  koniglicben  Hanse  mit  der  Guade  des  guteu 
Gottes  fiir  den  Ka  des  kouiglichen  Schreibers  des  Scheuktisches  des  Herrn  der  beideu  Lànder 
Apuatmes.  » 

II.  Links:  Vier  Personen  auf  Stiihlen  sitzend:  1.  Ifirl^r^^ ^^^  "  ^^  (P     ¥|         ' 

-  ^    (1  ^  [1  (1  J|  empfangen  das  Todtenopfer  von  dem  vor  ibnen  stebenden  Diener  (?)  Mesmeix 


Uf^-ʧîUr,^!TÎΰrj-^^^^'«'^ffifi-- 


Eecbts  gleicbfalls  vier  auf  Stiihlen  sitzende  Personen:   1.  Der  Begnadete  des  guten  Gottes, 
der  "Woblgefallige  des  Herrn  der  beiden  Lander,  der  konigUcbe  Scbreiber  des  Schenktisches 


U^^ 


A 


Apuatmes  f  ()  f]  ^'^^  "]  J  ^ 
Inspector  des  Harems  Pa-nahesi 


^/=\  I  %5 


die  Hausfrau  Kasaua 


2.  sein  Vater,  der 
,  3.  seine  Mutter, 


AA/NÂAA 
AAAA^ 


Hor  IV  ^^^\AAA  f     \       \  ^    i 

A     J   W    I   I I 

ni.  Secbszeilige  Inschrift 


^p         éf    ;  z;^  w  \\\\\ 

I I  r  [q]  I  "^  Jl  P I'  ^'  ^^^^  Weib,  die  Hausfrau  Secbet 

empfangen  das  Todtenopfer  von  dem  vor  ibnen  stebenden  Diener 

j-^^*D  o  2  ^'^'^'^    ^  w  3 


AAA^AA    , 
I         I         I 


ivt 


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j^:-i!i°ii^niiST^infTa 


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D    (El    I    I. 


AAAAAA     *?      r~] 


-i,^j^i:M 


rjUnŒf^^îHÎ 


1)  Cf.  PiEHL,  Inscr.  120;  Pierret,  /jwcr.  I,  51.  Der  Text  hat  deutlich  Y  ^"^  ni^'t  j  ^"^  wie  bei 
Brccsch,   Wdrtei-b.  I,  295. 


\AAAA  I       \\       I  g^ 

2)  Cf.  A^^vNA^  ^;, D  /wv^^  Mon.  de  Leiùe,  IIÎ.  K.  pî.  16  /wv^v  jK\^  V\   u  _i  Mém.  de  la 

\>  I  Q         AA/W^  V  1 

mission  archéol.  du  Caire,  I,   130. 


Inschriftliche  Denkmâler,  etc. 


45 


—  Die  Uebersctzuiig  dieser  luschrift  tindet  sicli  auf  S.  30  meiner  Abhandlun 


\m¥n=\^ 


Das  Buch 

vom  Dnrchwandehi  der  Ewigkeit»,  Wieu,  1877. 

15.  Drei  von  einer  Grabthure  herruhrende  Inschriftsteine  aus  Kalksteiu.  XIX.  Dynastie. 

a)  Halbkreisforniiger  Thlirsturz,  an  der  Basis  0™  925  br.,  0""  45  h.   Oben  das  Dad- 

symbol,  auf  dessen  oberster  Querstelle  eiu  Disons  rnbt,  benannt:  'Ill-H-   ^     zwischen  zwei 

r,  AAAAAA  ^  c3  TT  ri  /wvvv\    n      J3  I  V      U      1_     _l 

liegenden  Schakaleu  iJ  ,-,  ^  jlnl  ^"^  d  n  llc^  ^^"*"^  ^^"^  beiden  heiligen  Augen.  Darunter 
links  der  thronende  Osiris  J  ^  ^  |  J  ^  ^37  ^  '^  J,  vor  ihm  knieend  der  Fahnentrager  der 
Scbutzwacbe  des  Hiq  an  (des  Kouigs)  Panal.iesi,  in  der  rechten  Hand  die  Standarte  ^  baltend 


/îrîiî^ip 


1  und  die  Hausfrau  Nebba 
Recbts  der  tbronende  sperberkopfige  Ra-Horcbuti,  "^TJj^""^;  vor  ibm  OpfertiscE  u"ïïd  Pâ- 

nabesi  mit  Nebba^  beide  knieend:  f^fT   "l  ^     I  I   f  ftl '-^^  1   ll'w' 


zeile 


I>j  Steinbalken,  1'"  06  h.,  0'"  20  br.,  von  recbteckiger  oblonger  Form  mit  der  Vertikal- 


Zu  unterst  Panabesi  knieend  mit  der  Standarte  in  der  Liuken. 


P^^ÉCLÎI 


o^ 


c)  Steinbalken,  1™  08  b.,  Avie  ôj  mit  der  Vertikalzeile  :  1  A^-^'^l  M^l±2$ 


A 


^ — "y'Sk 

/  ,^    /    0    AAAAA^ 

a   i  f    1  dc^  9  /5c\      1  \\  "VI  '^^^'^  Y         \  W\    ■  Zu  unterst  Panabesi 
knieend,  vor  ibm  die  Standarte,  s.  Lieblein,  Dict.,  972. 

Eine  Stèle  desselben  Panabesi  befindet  sicb  in  Turin  (s.  Maspero  im  Bec.  de  trav.,  IV, 

140).  Der  Name  seiner  Frau  wird  daselbst  11  ^  j h^  ^  ^  ^^^^     '^ 

ffeschrieben. 


16.  Fragmentirte  Stèle  (Nr.  124)  aus  Kalkstein,  0-"  91  b.,  0^"  49  br.  Der  Giebel  feblt. 
1.  Noch  sicbtbar  ist  der  Untertbeil  von  der  Fiffur  des  thronenden  Osiris  und  die  FUsse 


eines  adorirendeu  Mannes  in  gefalteltem  Gewande. 


IL  Horizontalzeile  oben 


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A    ^:r:^ 


iii 


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p.  AAAA/NA 


_  «  (Es  spricbt  die  Herrin)  der  Sykomore  :  icb  bin  deine  Mutter,  aus  der 
du  bervorgegangen.  Du  bast  empfaugen  Brote,  Wasser,  geniesse  davon.  »  Darunter  die  Gôttin 
Kut  in  dem  Geaste  des  Baumes,  Wasser  und  Brote  dem  Todten  und  seiner  mit  dem  kegel- 
formigen  Kopfputze  gescbmiickten  Schwester  spendend,  welcbe  die  Flussigkeit  mit  boblen 
Handen  auffangen.  Dabei  sieben  Vertikalzeileu  :    1  ^^  (1  wwvv  f /\     "^    Ï^Vf1t^[°rl 

=0= : 


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(sic) 


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AAAAAA 


=0=  I  1^ ^'^^^^^^^^^^Sv\%\\^m'         I         ^P  «Das  Trinken  in  der  Unterwelt 

durcb  Osiris,  den  Scbreiber  des  Scbenktisebes  des  Herrn  der  beiden  Lânder,  den  Begnadeten 
des  guten  Gottes,  den  Verwandten  des  Konigs  in  seinen  diversis  ^  (i,  e.  seinen  Begleiter  bei 

111  '  "^^  "^^^      0  "^^^^  ^   V  ^  '    PiERRET,  Inscr.  du  Louvre,  II,  34. 


1)  Cf.  ^ 


kc^' 


.ce*- 


fi-Ct^ 


■  «-*-* 


^ 


46 


Inschriftliche  Denkmâler,  etc. 


den  verscliiedenen  HeiTScherfunctionen)  Sakaàa.  Er  spriclit:  «Ich  bin  der  Sohn  der  Herrin 
der  Sykomore.  Gebet  Brot,  Wasser  vor  dem  Gotterkreise  der  Unterwelt  fiir  den  Ka  des 
Osiris,  des  Begnadeten  des  Gottes  seiner  Stadt,  des  Schreibers  des  Schenktisches  des  Herrn 
der  beiden  Lânder  Saka  .  .  .  .»  XIX. — XX,  Dynastie. 

17.  Grosse  Stèle  ans  Kalksteiu,  0™  97  b.,  0'°  78  br.  (Ans  der  Sammlung  Miramar.)  Der 
Giebel  fehlt. 

I.  Der  Fiirst  und  koniglicbe  Scbreiber  Merira'  und  seine  Frau,  deren  Name  zerstort  ist; 
in  Adoration  vor  dem  in   eiuer  von   zwei  zierlicben  Saulen  getragenen  Halle  thronendeu 


Légende  : 


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û  o  3  mm^  ' 


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j  /^    p.  In  der  Mitte  reich  besetzter  Opfertiscb. 

a 

I A mit  j  und  -r-  in  den  Handen  bei  einem  Opfer- 

tiscbe  stebend;  ihm  gegeniiber  Merira'  in  Adoration;  in  der  Mitte  dreizehnzeilige  Inscbrift: 


u  1 1  m^  I 


1*^^^  <=.  6  P" 


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IL   Ra  -  Horcbuti 


(]t"l. 


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13^0 


10 


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A 


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«Anbetung  des  Ra,  wann  er  aiifgebt  am  ostlichen  Horizonte  des  Himmels  durcb  den 
Fiirsten  und  Scbatzmeister  Merira'.  Er  spriclit:  Verebrung  dir,  Ra-Tem.  Icb  bin  einer  von 
jenen,  welcbe  du  gescbaffen  bast  auf  Erden,  auferzogen  bast  auf  Erden  und  gemacht  hast 
unter  den  Auserwablten  der  Menscben.  Du  bist  bochansebnlicb  beziigHcb  der  Erde  in  ibrer 
Gâuze.  Woblan  !  fasse  den  Entschluss  auszustrecken  (4)  deinen  Arm  um  voranzustellen  meinen 
Ka  vor  dir  und  dass  icb  folge  deinem  Ka  in  der  Sektet-Barke ;  (5)  lass  mich  sein  mit  den  Dienern 
der  Mehtet-Barke  (?);  da  du  zur  Ruhe  eingebst  als  Lebender  ^  und  dass  gemacht  werde  mein 


m 


1)  Ich  corrigire  àuà  hina-sen&Q.  «mit  den  Dienern  der  Mehtet-Barke»,  und  fasse  das 


°^ 


als  proleptische  Setzung  des  Objectes  auf. 


Inschriftliche  Denkmâler,  etc. 


47 


Sitz  inmitteu  ibrer  (6)  Zabi.  Ich  preise  uun  den  Gott,  uicbt  weiss  mau,  dass  icb  zogerte  zu 

den  Begnadeteu,  ^Yelcbe  leben  in  der  Wabrbeit,  erlangend  das  Begrabnîss 

(8)  .  .  .  Uebertretuug,  macbend  die  Verberrlicbung  des  Konigs;  nicbt  verging  ich  mieb  an 
ineinem  Herrn  (?),  liebend  die  Wabrbeit  ....  (9)  Opfergabeu  imd  Provisionen  (10)  Sens- 
Brote,  Kriige,  Peres-Brote,  bei  meinem  Kommen  zum  Dienste  seines  Herrn  ;  nicbt  libertrat  icb 
.  .  .  fiir  den  Ka  des  Vorstebers  des  Scbatzes  Merira'.  » 

18.  Grosse  fragmentirte  recbteckige  Stele  ans  Kalkstein  mit  vertiefter  Innenflacbe  und 
Resten  der  Bemalung  (aus  der  Sammlung  Miramar),  0"  26  b.,  0™  85  br.  Auf  dem  Jiiisseren 


Rabmen 

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D   ^ 


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JU  1^^  «Eine  koniglicbe  Opfergabe  an  Ra- 
cbuti  den  Einen  Gott,  der  in  der  Wabrbeit  lebt;  môge  er  gewabren,  dass  der  Korper  (des 
Todten)  fortbestebe  und  nicbt  nacb  ibm  suche  die  Seele,  welche  an  ihrem  Platze  jeden  Tag 
ruht;  Glanz  im  Himmel  bei  Ra,  Macbt  auf  Erden  bei  Seb,  dem  Ka  des  ...» 

I.  Der  Fiirst  Merira  und  seine  Scbwester  die  Hausfrau  Bakt  (sic  ;  letztere  mit  dem  kegel- 
formigen  Kopfscbmucke,  1.  Baktàmon)  in  Adoration  vor  Ra-Horcbuti-Tem,  dessen  Figur  weg- 


gebrocben  ist.  Légende; 


^     I 


^-1- 


I  ^Œnr: 


10  7 


12 


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A-y  13 


und 


A^/WNA    r 


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rxic) 


II.  Merira  und  seine  Scbwester  Bakt(àmou),  welcbe  ibren  Bruder  zartbcb  umfasst, 
neben  einander  sitzend.  Ersterer  balt  auf  dem  Scboosse  ein  Kind,  dem  er  einen  Apfel  reicbt. 
Aile  drei  Personen  tragen  den  kegelformigen  Kopfputz.  Zur  Seite  der  Baktàmon  stebt  ibr 
Tochterchen  *^>  'a^^OO  rlj-  ^^r  dieser  Gruppe  befinden  sicb  ein  reicb  besetzter  Opfertiscb 
und  ein  Mann,  welcber  ein  kunstvoll  gebundenes  Bouquet  und  einen  birnformigen  ^  Gegen- 
stand  (Frucbt?)  darbriugt.  Von  der  Figur  eines  ibm  folgenden  Mannes  ist  nur  nocb  ein  Fuss 
erhalten.  Legenden: 


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11-^  I  AAAA^A  [~] 

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48 


Inscheiftl'tche  Denkmàlee,  etc. 


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1^1'^ 


a- 


19.  Oben  abgerundete  Stèle  ans  Kalkstein   (Nr.  67),  0'"  53  h.,  0™  395  br.   Im  Giebel 
der  gefliigelte  Discus  mit  zwei  Uraîen. 

I.  Rechts  :  Ea-Horcliuti  mumieiifôrmig,  sperberkopfig,  auf  deiii  / 1  Postamente  steliend, 

mit  ^  imd  Scepter  |.  Vor  ihm  Opfertisch  und  zwei  Manner  und  eiue  Frau  in  Adorî 


ration. 


Légende 

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IL  Drei  Scbriftzeilen  :  (]  ^^^J  f\    ^^  (^i^ 


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^  3  =-^  nnnn  1 1 1 1 
I  I  /wvA^  nnn    1 1 1 


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Ci    Ci 

^2 


D    D 


X    Ci 


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«Verehrung  dir,  Leuchtender  in  seinem  Ta-t'eser,  Lichtstrahleuder,  der  erscheint  im 
Osten  des  Himmels,  Grosser  an  Gewalt  in  der  verborgenen  Cella.  0  Ra,  hore  (mich)  !  0  Ra, 
lege  ziiriick  deinen  Kreislauf  !  Ich  recitire  das  Buch  der  77  iiber  den  Ricbtblock  der  Apopliis- 
Schlange.  Môge  ihre  Seele  verfallen  dem  Feuer,  ihr  Korper  der  Glatli  der  Gottin  Sechet» 
(s.  Bergmann,  Hierogl.  Inschriften,  S.   15). 

20.  Oben  abgerundete  bemalte  Holzstele,  0™  355  h.,  0"  255  br.  Im  Giebel  der  geflilgelte 
rothe  Discus  mit  zwei  berabhangenden  Urseen:  ^  (his). 

I.  Der  mumienformige  sperberkopfige  Ra  stehend,  mit  ^  und  1  Scepter;  binter  ihm 
das  Auge  ë^,  Isis  mit  ausgespannten  Fliigeln  und  dem  Throne  auf  dem  Kopfe  und  die 


vier  Todtengenien.  Davor  Opfertisch  mit  Krug  und  Lotosblume  dariiber  und  der  adorirende 

neb  taui  an).  ""^ 


T'eher.  Oben  die  Schriftzeile  ; 


"•^^-^^"-^  msiiiK^nir^^ir:^:,  ,r_  14=, , , 


è- 


AAAAAA      I 

A^AAAA       l      V. -/ 


40 


(sic) 


^'^-Jf'^S^Î^IP^lliJ^-  Cf.  den  Namen  ^o J  |  L,ebi,zin,  Dict.  1324. 

21.  Oben  abgerundete  bemalte  Holzstele,  0™  395  h.,  0™  26  br.  Im  Giebel  der  geflugelte 
rothe  Discus  mit  zwei  herabhangenden  Uraeen:  '^   |a  (his). 

I.  Ra-Horchuti,  sperberkopfig,  mumienformig,  mit  ^  und  ]  Scepter,  auf  dem  z:^  Posta 


D   ^ 


mente  stehend:    jTîlcriv^        | 

die  adorirende  Sit-men  in  weissem  Gewande  :    ÏT)  [i  '^  Il  m  f  | 


.  Davor  Opfertisch  zwischen  zwei  Pinien  und 


ilT 


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s  Ci 


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4  ti^ 


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C) 


Inschriftliche  Denkmâler,  etc.  49 

II.  F„nf  8c«.eUen:  Ul^  V^^li^l^k?  Jlâr:|- î  1 

22.  Recbteckig-e  bemalte  Holzstele,  0-^  36  h.,  O'"  27  br. 

I.  Lanfender,  scbwarz  uud  weiss  gefleckter  Apis  von  recbts,  eine  gelbroth  und  grtin 
bemalte  bartige  Mumie,  iiber  deren  Mitte  eine  rotbe  Decke  gebreitet  ist,  auf  dem  Eiickeu 
trageud.i 

23.  Oben  abgerundete  Stèle  (Nr,  45)  aus  Kalkstein,  0™  65  b.,  0"^  338  br.  Im  Giebel: 

n  P        Q     ^  □ 

LJ      r  AAA/vAA 


I.  Osiris  jj  P  o  K  und  Isis  erbalten  das  Opfer  von  Nesàmon        H  r  7  [  i  j  ^~1 1  ^^  i-t<.-  •  '' 

der  eineu  kegelformigen  mit  Spitzen  besetzten  Kopfputz  trâgt. 


^l  c 


Cf.   LiEB- 


l^^^^^^ 


o 


§  AAAAAA    ^  fi  H r      J    N    V      I      ©    AA^^VW  — H \     I    AAAAVv      I        I      #    AA/V'^A       1       F— — ^    ri    N    V  I  I  I   I       CTI  I         II         ( 

LEiN,  Dict.,  1247."- 

h)  Varia. 
24.  Kalksteinplâttcben  (0™09  h.,  0^135  br.)  mit  flinf  Vertikalzeilen  scbwarz  beschrieben: 


^^m  .  ^SX         ^^  o  6^    ^  I  II  '^^^î^  '  m    ^     *  Koniglicbe  Opferg'abe  an  Makara  iind 


W^.    \         <=^  <^  ■■■  _^r^:=s.\— H—    I    IawvaaJ 

Osiris  chentàmenti;   etc.  fiir  den  Ka  der  grossen  Amme  (icb  lèse:  menaturt),   der  "Warterin 
der  Herrin  beider  Lander  Sitra'  geuannt  An,  der  Triumphirenden.»  Man  vergleicbe  die  Titel 


AAAAAA 

402);  ^^^ 


rS,    ^^^       ^    I  j|  (<^^  (Ebers  in  Zeitschr.  d.  deutsch-morq.  Gesellsch.  XXX 

^^"^  1]  QT)  D  p  J)  (RouGÉ,  Inscr.  43  =  Lieblein,  1190)  und 


D 


eti^^^^^|,^^  (Champollion,  Not.  I,  839). 


o       I 


I 


1)  Vgl.  die  Darstellung  eines  laufenden  Apis  mit  der  Mumie  des  Osiris,  Brugsch,  Eeise  nach  der  Oase 
el-Khargeh,  Taf.  18. 

2)  Im  Texte  der  von  mir  im  Bec.  de  trav.  VII,  192  publicirten  Stele  des      |     V^,  welche  derselbeu 
e  wie  die  hier 


Epoche  wie  die  hier  beschriebene  des  Nesàmon  angehort,  bat  es  am  Schlusse  richtig  zu  heissen  :  |j  Oj 


,  etc. 

MOI    <=>0     I 

Recueil,  IX. 


50 


Inschpjptliche  Denkmaler,  etc. 


25.  Bartiger  Widderkopf  mit  vorgebogenen  Hornern,  auf  viereckigem,  riickwarts  abge- 

nmdetem  Postameute,  auf  welchem  vorne  Kouig-  Ameuophis  I.  von  redits,  vor  eiuem  Opfer- 

tiscbe  sitzeud,  iu  EingTavirung-  dargestellt  ist.  Légende:  ^     ^. (oL^J    ll^^^i^  ^  fQttiii^  =^1 

i    j  <=p>  I  f^/^     1.  Das  Land  Kair,  jedenfalls  von  Kari  verscliiedeu,  keune  icli  sonst  uicht. 

Kiickwiirts  Scbriftband  : 


i^^i'^'^M-mmimun' 


-2^   o 


.11111 1     U 

n    1  r\/\r\f\r\r\ 


:^ë^' 


Auf  dera  Kopfe  des  Widders  oben  eine  Vertiefung-,  wabrscheinlicb  von  einem  verlorenen 
Kopfscbmucke  berrubrend.  Auf  der  Unterseite  des  Postamentes  zwei  zur  Aufnabme  von  Zapfen 
bestimmte  Bobrlocber.  Scbiefer,  0™  16  b.,  O"*  067  br. 

26.  Pyramide  aus  Kalkstein  0™  33  b.  Gescbeuk  Sr.  kaiserlicben  Hobeit  des  Krouprinzen 
Rudolf. 

I.  ^  IL  ^ 


Q 


.6. 

T 


A 


AV\AAA 


û  A 


A 


#     I 


X. 


0 


adorirender  Mann. 


I.  Anbetung-  des  Horcbuti  bei  seinem  Erscbeinen  am  ostlicben  Horizonte. 

IL  Adoration  des  Horcbuti  Osiris  Unnefer,  Huldigung*  (dem  Herrn)  von  Tat'eser;  moge 
er  gewabren  den  Ein-  und  Ausgang-  in  der  Unterwelt  ftir  den  Ka  des  Wedeltragers  zur 
Recbten  des  Konigs  Ra'àa. 


m.  ^ 


IV.  ^ 


Q I 


I    I    I 

o 


I 


i^ 

AAAA/W 

^0= 

M- 

© 

1^ 

Q^ 

iZ/ÎH 

A     n 

n 

adorirender  Mann. 


III.  Anbetung-  des  Amonra'  Temu  bei  seinem  Untergange. 

IV.  Adoration  des  Amonra'  Temu  Horcbuti  Osiris  Unnefer  in  Abydos  (die  Reprâsen- 
tauten  der  vier  Sonnenstânde);  moge  er  gew^jibren  siissen  Wind  fiir  den  Ka  des  Vorstebers 
des  koniglicben  Sitzes » 

27.  Pyramide  aus  Kalkstein,  verrieben,  0™45  b.,  0"  29  br. 


Inschriftliche  Denkmâler,  etc. 


51 


1^^^^ 


I.    Amonra'    Horchuti    [1  '      '  o  ^^T  schrciteud,   von  rcchts,   mit  dcni  Discus  auf  dera 
Widderkopfe,  das  Scepter   I  lialteud,  iu  der  Barke,  auf  deren  Hiutertheile  sicli  das  Zeiclien 


^befindet.  An  der  Basis  die  Horizontalzeile  :  ;2f^^  EÏE!'^  1  W  |P  l^l 


IL  Aubeteuder  knieender  Mann  von  links.  Oben  drei  Vertikalzeilen 


O 


An  der  Basis  die  Horizon- 


III.  Osiris 


.=4 


/l\ 

"    1 

\^  thronend  von   rechts;  oben  geflligeltes  recbtes  Ut'aaiige 

An  der  Basis  die  Horizontalzeile:       ^ 


biuter  ibm  stebend  Isis  Jl^  und  Nepbtbys  TT. 


JÎEItrPP«iQ! 


IV.  Anbetender  knieender  Mann  von  links  ;  vor  ibm  Altar  mit  Lotosblume.  Oben  drei 


Vertikalzeilen  : 

a. 

Basis  die  Horizontallinie 


:   l  AAA/^ 


AAWN    rr 


0i 


rP     O    L 


H^"^ 


A/\/V\AA  A/^AAAA 


AAA/ 


An  der 


Die  Darstellnngen  und  Inscbriften  der  ersten  und  zweiten,  sowie  der  dritten  und  vierten 
Seite  der  Pyramide  geboren  zusammen^  daber  eine  Bezeicbnung  der  vier  Sonnenstande  in 
Uebereinstimmung  mit  der  Orientirung  des  Deukmals  nacb  den  vier  Himmelsgegenden  bier 
wie  aucb  sonst  ofters  bei  funerâren  Pyramideu  feblt.  Bei  diesen  bescbrânkte  man  sich,  im 
Unterscbiede  zu  den  Votivpyramiden,  gerne  darauf,  den  Gegensatz  der  Tages-  und  der  Nacbt- 
sonne,  des  Lebens  und  des  Todes,  zum  Ausdrucke  zu  bringen,  wozu  man  im  gegebenen 
Falle  Amonra'  Horcbuti,  die  Morgensonne,  und  Osiris  Cbeutamenti,  die  Naehtsonne,  wablte. 
Der  Verstorbene  war  Priester  und  Cberbeb  in  ta  ba't  Userma'tra  sotep  en  va',  sowie  im  Tempel 
des  Kouigs  und  des  Sokaris,  Leiter  der  Opfergaben  von  Cbnumt  Ust,  gottlicber  Vater  des 
Amon  Chnum  Ust,  ferner  Obeipriester  des  Ptab  im  Tempel  Userma'tra'  sotep  en  ra'.  Unter 
letzterem,  dem  ci  ^ 


°1I^ 


o  q 


ist  das 


®isl^     ^^^\    (^ï^uGSCH,  Dict.  géogr.,  599)  und 


Al  (  ®1J  -^^^  J  ^ 0  ^^'^^  i^Cpiampollion^  Not.,  \,  519)  ^,  i.  e.  das  Kamesseum  zu  versteben. 

Ramses  II.  beisst  (1  w/^  X  Q  f  "^  n — r  (Champollion,  Notices,  I^  517)  und  dem  Culte  dièses 
Amon  von  Chnum  ust  geborten  sowobl  jene  Nesicbonsu  des  Fundes  von  Der  al  babri,  deren 
Mumienumbiillung  das  Datum  vom  Jabre  6  tragt  (1  f  V  û  "^^^^  Q^l  ^  ^-  ^^^^>  ^^)>  ^^^ 
auch  eine  Frau  Namens  Taiebeb    jiI/wwvaI]  fi     Q^\  J"m      (Devéria,  Catal.  des  manus- 

crits, p.  110)  als  «Gottes  Dienerinuen»  an.  Ob  der  bier  genannte  Tempel  des  Sokari  dem 
^gJ  f  ©iî§i^lf^=(|^l^  Not;  I,  893  oder  dem  Sokar  von  Mempbis  geweibt  Avar, 
lâsst  sicb  nicbt  bestimmeu.  Der  Titel  '^=^  ft  stebt  auf  einer  Stèle  in  Turin  {Rec.  de  trav., 
IV,  141). 


28.  Funerare  Statuette.  Piai  stebend,  mit  kleinera  Kinnbarte,  die  Arme  versebrankt, 
in  langem  gefâlteltem  Gewande,  das  die  Vorderarme  frei  lâsst  und  vorne  eine  Art  steife, 
nacb  uuten  sicb  verbreiternde  Sebiirze  bildet.  Die  recbte  Hand  balt  das  ÏÏ  Symbol,  die  recbte 
Sehulter  und  der  liuke  Arm  feblen.  An  der  Brust  der  mit  ausgestreckten  Armen  sicb  an- 
scbmiegende  menscbenkopfige  Seelensperber  mit  dem  Siegel  in  den  Krallen.  Der  untere  Tbeil 


1)  Yermuthlich  identisch  mit 


1-1    AAAAA 


t»^^^ 


(-Rec.  de  trav.,  II,   151). 
7' 


(f^ 


9^ 


(^ 


s^ 


52 


Inschriftliche  Denkmâlee,  etc. 


der  langen  gestrelilten  PeiTiicke  bestelit  cans  dachziegelartig  angeordneteu  Lockclieu,  Auf  dem 
Gewande  vorne  die  Vertikalzeile :  P|°^  j^°  (]'^f]  ()  ^^^^;  welche  sich  auf  der  Riick- 
seite  der  Statuette  in  vier  Querzeilen  fortsetzt: 


^    |i 


o       Ad 


L-^rJ^ 


s     w 


O 
w  A 


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-^^-  c:^ 


4C3SID     X 


^ 


"irw^fN^\/iè^  Imi'^^i  rlî^w  ^"mH^  «Oeffnung  deines  Gesichtes;  du  siehst  den  Sonnen- 
discus,  du  lobpreisest  Ea  als  Lebender,  du  wirst  gerufen  in  Roset,  du  umkreisest  Aat'amt, 
du  ziehst  dahin  nacli  dem  himmlischen  Roset,  ^  du  seliaust  die  verborgeue  Hohle,  du  sitzest 
an  dem  Orte  in  Tat'eser  wie  die  grossen  Gefahrten  (der  Unterwelt),  ^  o  Osiris  Piàai.  » 

29.   nonke,jel  ™t  de,-  Inschrift:    U  ^  jS  (i  f  ^  j  i^:)  4^  f  ^  If  ^ 


A 


naeh  dem  Kalender  von  Medinet  Abu  auf  den  25.  Choiak,  Dasselbe  Datum  nenuen  die  In- 
schriften  des  Grabes  des  Neferhotep  :  TjTjT'^o  |   '^      ]    '^      \  '^t\  X^ /vwwv  HS 

etc.  (DûMicHEN,  Kal.  \.,  36,  1.  42).  In  gleichem  Znsammenhange  wie  auf  uuserem  Thonkegel 
wird  es  auch  auf  Stele  50  des  Louvre  (s.  Pierret,  Inscr.,  I,  51)  erwâhnt.  In  einem  Grabe 
bei  Der-el-medineb  beisst  es  jedocli  abweichend:  — *^|^  "^  <=»    7^==^        s't^  i 

(Brugsch,  W'ôrterh.,  1,  295),  so  dass  hier,  wie  auch  im  Grabe  des  Amenl.iotep:  ni 

I  ^  vî  ^_§  I  (Loret  in  Mém.  de  la  mission  archéol.  du  Caire,  1,  26),  ]  v\  '^  (s.  1.  c.  Sup- 
plem.  360)  statt  T  Y>  ^  steht  (vgl.  oben  S.  44).  Auch  die  Texte  des  Grabes  des  Cha'm- 
ha'^t  sprechen  von   dem  ^^  "^-K    ^ï  •=]  ^  [1  []  ^^  und  sagen  vom  Verstorbenen  :    n  n  ^  \\-Vr- 

V\  I         L  L  ^^3^  I  fs.  Loret,  La  tombe  de  Khâ-m-hâ  in  Mém.  de  la  mission  archéo- 

logique  française  du  Caire,  \,  p.  121).  Dass  der  Name  des  Festes  in  der  That  «das  der 
Gottin»  bedeute,  wie  Brugsch  {W'ôrterh.,  III,  825)  bemerkt,  scheint  mir  nicht  ganz  sicher, 

indem  die  Schreibung  |  V\m  nur  eine  graphische  Variante  (vgl.  j <=> D-  die  gottliche 
Urœusschlange)  sein  konnte. 


30.  Knieender  Mann  mit  Perriicke  und  gestreiftem  Schurze  ;  er  hait  ein  Naos  vor  sich, 
auf  dessen  Vorderseite  in  einer  Vertiefung  sich  das  Dadsymbol  ÏÏ  betindet,  Kalkstein,  0™213  h. 

Auf  dem  Pfeiler  riickwarts:  û  "S^  °|^  j]-<^-']^q^O  Jo"^"^  ^   \^ ^Jp^- 

Die  Gruppe  ç,  ^  dieser  Inschrift  kann  auf  doppelte  Weise  aufgefasst  werden,  und  zwar  ent- 


1)  Derselbe  Text  in  mehr  weniger  veranderter  Fassung  auf  zwei  funeraren  Statuetten  des  Prinzen 
Chamuas  (Prisse,  Mon.,  pi.  20)  und  des  koniglichen  Schreibers  Ea'user  ma't  nechtu  (Mariette,  Abyd.,  III,  p.  70). 

•2,   L.  ^(1^. 

^/^ — DA   n  <e=<   ^   «=>— (c>-   9' 

g  g  (^      O       Ç 

4)  Cf.  If  |T  <r^=~~3  <:=>  «das  iiberirdische  Busiris»,  Mariette,  Dend.,  IV,  39,  ].  130. 

ÏAlA  ©    ^=i  _  

5)  Aehnlich:   u  [  [  t   i  ^=^      o     I  Sarkophag  des  Panehemisis  in  Wien: 
(  -^^  A  1            Sarkophag  des  Horemheb  in  Bulaq. 


Inschriftliche  Denkmaler,  etc. 


53 


weder  als  zu  o  I  O"  gehorig  uud  damit  eiuen  Eig-ennainen  bildeiuL  wie  (  ^::ir7  'fj'^^  p  p  I^^.^^J  J 
Lepsius,  Konigsb.,  Nr.   644,  oder  als  Priestertitel   (vergl.  ^^  j  1  ^^r^  '^'l  Ci  ^^  X      n  -^^^^^^^-'^'^' 


Mon.  de  Flor.,  p.  75;  ^:^1]fl|tt^  Piehl,  Inscr.,  29; 


Mft-ID 


-^^  / Sharpe,  Inscr.,  I,  27,  etc.).  Meines  Eraclitens  ist  sic  hier  als  Titel  zii  erklaren, 

weil  in  den  Eigeunamen  von  Privatpersonen  das  ^  ^  am  Sciilusse  steht,  so  in  o  K  O"  c'^  c^ 

(Mumienfigur  der  kaiserliclien  Sammlung)  und  D  I  ^\  ■^^cr^  '^  ^  (Lieblein,  1343).  Eiue 

I  -B^^^ ^  j 

Duaumutef-Kanope  der  kaiserliclien  Sammlung  tragt  den  Namen  desselben  Mannes  :  -c^>-  n 


F^=^ 


31.  Auf  eiuem  Bronzebande  liest  man  folgende  sorgfaltig  eiugravirte  Inscbrift:  ^^ 

32.  Intercolumnial])Iatte  ans  graiiem  Granit,  1"*  50  1.,  l"'  25  b. 

a)  Vorderseite  (s.  die  Abbilduug).-  Zu  oberst  fast  gânzlicb  mutilirter  Sperberfries  liber 


1)  Die  auf  Ptolemâerstelen  haufige  Gruppe  wr  fjau  ist  demnach  als  Titel  zu  erklaren  und  meine  Be- 
merkung  im  Eec.  VII,  193  zu  rectificiren. 

2)  Lasst  dieselbe,  welche  von  einem  Neuling  auf  dem  Felde  der  archiiologischen  Illustration  herrlihrt, 
auch  manches  hinsichtlich  der  stilistischen  Treue  der  Austïihrung  zu  wiinschen  iibrig,  so  veranschaulicht 
sie  doch  in  geniigender  Weise  das  Gesammtbild  des  Denkmals. 


54 


Inschriftliche  Denkmâler,  etc. 


eiuer  Hohlkeble,  imter  Avelclier  die  Schriftzeile :  [^]  ^^^  ^l^MIP^^^PIIîrGm] 


i    □ 


m 


^    D 


V=°: 


k#^|M^êl 


«  (Der  Horusj  fest  von  Herzen  ist  Ra,  der  Konig  von  Ober-  und  Uuteragypten,  der  Herr  des 
Geier-  und  Schlangendiadems  raachtigen  Armes,  der  Goldborus,  der  in  giiten  Zustand  ver- 
setzt  die  beiden  Lânder,  Neferàbra',  ewig  lebend,  der  Sobn  des  Ra,  der  Herr  der  Kronen, 
Psametik  (IL),  ewig  lebend,  der  ziifriedenstellt  das  Herz  des  Tem  in  Wabrheit  und  zu  gutem 

Ende  fubrt  vras  er  begonnen i  »  Im  Felde  der  Konig  in  Prosternation  ;  daneben  1  ^. 

Unten  lineares  Ornameut,  sogenanntes  Rabmenwerk.  Auf  der  recbten  2  Scbmalseite  der  Flatte 
befindet  sicb  ein  rautilirter  Sperber,  welcher  die  Fortsetzung  des  Sperberfrieses  anf  der  Vor- 
derseite  bildet,  die  Platte  ist  daber  bier  ibrer  Lange  uacb  voUstândig  erhalten.  Die  linke 
Scbmalseite  zeigt  eine  platt  zugescbnittene  Flâcbe. 

h)  Riickseite  (s.  die  Abbildung).  Zu  oberst  mutilirter  Urseusfries  liber  einer  Hoblkeble, 


w 


..\f^-^ 


.'\o^^ 


unter  welcber  die  Scbriftzeile :  PCP]  ITÎ  folol 

^X  §  Ik-Vwl       ^\  s       ^^        ^  \  7    ♦    7^  ""^^dL  '^^''^'^'^ ^^^^ 


AAAAAA  «^ 


T^fpPk^lt^Q 


'^^^^nnr^  ^^  ll©<3>^^^P  «•  .  •  .  der  in  guten  Zustand  versetzt  die  beiden 

J  Lander  Nefer  àb  ra,  der  Sobn  des'Ra  aus' dessen  Leibe,  der  ibn  liebt,  Psametik  (II,  ewig 


1)  Vgl.  die  abgekiirzte  Titulatur  Psametik  IL  in  Z.  1868,  85. 

2)  Vom  Beschauer  aus  genommen. 


Inschriftliche  Denkmaler,  etc.  55 

lebend,  (1er  Gelicbte  des  Ea-IIorclmti :  0  lla-Horchuti-Tein,  Herr  vou  Hcliopolis  .  .  .  .»  Danuiter 

18  Vertikalzeileu  :  1 So  lange  der  gute  Gott,  der  Herr  der  beideu  Liinder  ist  .  .  .  . 

IL  a)  «Icli  zielie  dir  hervor  den  Nil  C^^aaaaaaO         \  mij;  Gedeihen,  der  du  lebst  dein  Ra 

gleicb  ewiglicb »   h)  «Der  Konig-  vou  Ober-  iind  Uuteragypten,  Nefer  àb  ra',   der 

Sobn  des  Ra,  Psametik,  Lebeu  gebend  dem  Ra  gleicb  cwigiicb.  So  lauge  der  gute  Gott,  der 
Herr,  weleber  die  Dinge  macbt,  Psametik,  lebeud  gleicb  Ra,  ist,  iiberflutbet  ibm  der  Nil  das 
Land  flir  seinen  KaJ»  Darunter  der  Konig  einem  auf  recbteckigem  Postamente  sitzeuden 
Kynokepbalos  obne  Abzeicben  vier  Descbergefasse  Wasser  opfernd,   dabei  die   Légende  2; 

.<^>-  Xr  / 1 1 1 1  ^  'vwwv   «  macbend  die  Reinigung  mit  vier  Descbergef iissen  ^  Wasser.  » 

HL  a)  «Ich  eroffne  dir  die  Jabre  der  Ewigkeit,  das  Leben  mit  seinen  Herrlicbkeiten.  »  h)  «Der 
Konig  von  Ober-  und  Unteragypten  Neferàbra',  der  Sobn  des  Ra,  Psametik,  gebend  ailes 
Leben,  aile  Herzensfreude  gleicb  Ra.  So  lange  der  gute  Gott,  der  Herr  der  beiden  Lander, 
Neferàbra,  Leben  gebend,  ist,  kommt  zu  ibm  die  Ueberschwemmungsflutb  ^  zu  ibrer  Zeit.» 
Darunter  der  Konig  einer  aufgericbteten  vierfacben  Schlange  auf  recbteckigem  Postamente 
Binden  darbringend.  Légende:  Â  ^  J  I  5  I  1 1  .  IV.  «.  .  .  .  Gedeiben  macbend  in  seinem 
Lande  von  Du  ...  .  (?).  Die  Gotter,  welcbe  erotfnen  das  Jahr  und  den  Nil  bervorzieben 
aus  dem  Nun.  »  Darunter  auf  recbteckigem  Postamente  secbsfiissige  Scblange. 

Die  Reibenfolge  der  vorstebenden  Texte  wird  durcb  die  von  links  nach  recbts  laufende 
Ueberscbrift :  '  I||?  etc.  indicirt.  Sie  zerfallen  in  vier  Gruppen,  welcbe  icb  mit  I — IV 
bezeicbnet  babe,  von  denen  nur  II  und  III  vollstandig  sind,  wâbrend  I  gegenwartig  blos 
eine,  IV  aber  nocb  vier  tbeilweise  mutilirte  Vertikalzeileu  entbalt.  Statt  der  sieben  Vertikal- 
zeileu vou  III  bat  II  nur  secbs,  indem  der  Lapidarius  aus  Raumrucksichteu  die  Formel 
A-t- j     y  ^1  uuter  die  koniglicben  Scbilder  gesetzt  bat,  wogegen  sie  in  III  deuselben  folgt. 

Die  mit  I  bezeicbuete  Vertikalzeile  ^^  \\\  T  , (  Q^^M  bildet  den  Scbluss  einer  mit  II  und 

III  analogen,  aus  der  Anspracbe  eines  Gottes  an  den  Konig  und  den  Namen  etc.  des  letzteren 
bestebenden  Doppelinschrift,  die  nicbt  in  Gâuze,  souderu  nur  zur  eineu  Halfte  auf  unserer 
Platte,  zur  audereu  aber  auf  der  folgenden  angebracbt  war,  weil  die  Platte  bier,  wie  der 
auf  der  recbten  Scbmalseite  befiudlicbe  Sperber  beweist,  nocb  die  urspruugliche  Lange  bat, 
auf  der  bescbadigteu  Steinfliicbe  der  Riickseite  aber  bocbstens  drei  Vertikalzeileu  vom  Raum- 
ausmasse  der  nocb  vorbandeneu  Platz  tinden  konuteu.  Wie  das  am  Schlusse  von  II  stebeude 
Y  ^^  zu  erklareu  sei,  vermag  icb  nicbt  zu  sageu.  Als  Name  des  darunter  befiudlicbeu  Kyno- 
kepbalos  lasst  es  sich  nicbt  deuteu,  indem  derselbe  danu  unbedingt  au  der  Spitze  des  Textes 
binter  |1  folgen  wiirde,  wie  deun  der  flir  sicb  alleiu  stebeude  Name  eines  Gottes  in  der 
Regel  desseu  bildlicber  Darstelluug  unmittelbar  beigescbrieben  wird.  Der  Umstand,  dass  die 
zwiscben  den  beiden  Columnenliuien  uuter  der  Gruppe  ï  ^^  betiudlicbe  Steinflâcbe  leer  ist, 
legt  die  Vermuthung  uahe,  dass  der  Text  bier  unvollendet  blieb  und  der  Ergânzuug  bedarf. 


1)  Man  mochte  vielmehr  erwarten:  / [_Ji    i    i  «mit  seinen  Producten»  wie  vom  Nil  sonst  gesagt 


wird:    ^H  0  v't'  / U'    I    I  (Shaepe,  /«««-.,  II,  45),  cf.  auch '^^  2<^=^  ^ / /-w 

(DûMicHEN,  Rec,  V,  32). 

•2)  Dieselbe  ist  vom  Zeichner  iibersehen  worden  und  fehlt  auf  der  Abbildung. 


3)  Vgl.  '^es^  Al,  (Naville,  Z.,  1873,  28)  und  ^  ^  aw^  Champollion, 


Not.  descr.,  I,  604. 


4)    Cf.  1  .'"-^  [1  n  A/^AAA    "^  PlERRET,    EL,    p.    8. 


56  Inschriftliche  Denkmâle?.,  etc. 

Die  an  cleu  Konig  gerichtete  Ansprache  :  «  Icb  zielie  dir  bervor  deu  Nil  mit  Gedeiheu,  etc.  » 
wird  dem  auf  eiuem  rechteckigen  Postamente  sitzeuden  Kynokephalos  iu  den  Muud  gelegt. 
Eiue  Beziehuug  dièses  Thieres  zur  Niliiberschwemmung  lâsst  sich  nur  herausfinden,  wenn 
man  dasselbe  als  lunares  Symbol,  und  zwar  speciell  als  Reprasentant  der  Conjunction  von 
Sonne  und  Mond  (s.  Horapollo  I,  14)  auffasst.  Wenn  Plutarcb,  De  Isis  et  Osir.,  c.  43  nur  im 
Allgemeinen  sagt,  dass  das  Steigen  des  Nils  nacb  der  Meinung  der  Aegypter  eine  Beziebung 
auf  das  Licbt  des  Mondes  babe,  so  bringen  mebrere  andere  Stellen  der  Alten  (s.  Lepsius, 
Chronologie,  S.  158)  den  Anfang  der  Nilscbwelle  mit  dem  Neumonde  zur  Zeit  der  Sonnen- 
wende  iu  directe  Verbindung.  Diesen  Zusammenbang  der  Nilscbwelle  und  zugleicb  der  Jabi-es- 
zeiten  mit  dem  Mondlaufe  spricbt  aucb  klar  eine  von  Brugsch  {Thésaurus,  II,  390)  citirte 

<r:r>  1  I  2^^-=—  «man  freut  sicb  iiber  den  Mond  an  den  Anfangen  der  (Mond)  Monate.  Hat 
er  zuriickgefiibrt  aile  Feste  zu  den  Anfangen  der  Jabreszeiten,  so  tritt  er  beraus  als  Nil  zu 
seiner  Epocbe,»  d.  b.  am  Neujabrstage  des  sotbiscben  Jabres,  an  welcbem  nacb  den  altesteu 
Vorstellungen  Friibaufgang  des  Sirius,  Conjunction  von  Sonne  und  Mond  (Eintritt  des  Neu- 
mondes)  und  Anfang  der  Nilscbwelle  zusammentrafen. 

Was  die  aufgericbtete  vierfacbe  Schlange  betriflft,  welcbe  den  Konig  mit  deu  Worten 
apostropbirt  :  «leb  eroffne  dir  die  Jabre  der  Ewigkeit,  das  Leben  (im  Jenseits  ?)  mit  sein  en 
Herrbcbkeiten,»  so  weiss  icb  zu  deren  Deutung  nicbts  beizubringen  und  muss  micb  auf  die 
Bemerkung  bescbranken,  dass  sie  etwa  den  Gott  ""^^  bezeicbnen  konnte,  der  sowobl  als 
drei-  (Shakpe,  Liscr.,  I,  32)  oder  vierfacbe  Scblauge  (1.  c.  II,  5),  welcbe  mit  ibrem  Leibe  ein 
liegendes  Kind  und  einen  Scarabœus  umscbliesst,  als  aucb  mit  mumienfôrmigem  Leibe  und 
drei  Scblangeukopfen   (auf  einer  Intercolumnialplatte  bei  Young,  Hierogl.,  pi.  9)  dargestellt 

wird.i   In  Gruppe  IV  werden   die     |1|         vi'^^5  ^^''^  ^^v  , ^  aaaaaa   genannt,   zu 

welcben  des  bier  gebraucbten  Plurals  wegen  ausser  den  beiden  oben  besprocbenen  Gottbeiten 
mindestens  uocb  eine  dritte  geboren  muss  ;  ob  man  als  solcbe  die  unten  befindbcbe  secbs- 
fussige  Scblange  (Nebebka  ?)  zu  betracbten  habe,  ist  gegenwartig  nicbt  mebr  ersicbtlicb.  Jedeu- 
falls  beansprucbt  die  Légende  ibrer  Ungewôbnlicbkeit  wegen  unsere  Aufmerksamkeit.2  Die 
letzten  drei  Vertikalzeilen  der  Riickseite  sind  zu  unvollstandig,  als  dass  eine  gesicberte  Ueber- 
setzung  derselben  gegeben  werden  konnte.  Aucb  bier  erscbeint  die  unter  der  Zeicbengruppe 
AAAA^  zwiscbeu  den  beiden  Columnenlinien  befindlicbe  Steinflacbe  leer,  docb  ergibt  sicb  aus 
dem  Zusammeubange  der  Inscbrift  fast  mit  Notbwendigkeit  deren  Ergânzung  zu  einem 
geographiscben  Namen:  m  ta-f  n  du  .  .  .  .  «in  seinem  Lande  von  Du » 

Zwei  Intercolumnialplatten  mit  den  Scbildern  Psametik  I.  und  Necbtnebf's  befinden 
sicb  im  britischen  Muséum  (abgebildet  bei  Young,  Hierogl.,  Taf.  7  und  8  und  bei  Arundale 
und  BoNOMi,  Gallery  of  antiquities,  part  II;  Egypt.  art,  pi.  45);  eine  dritte,  ebenfalls  mit 
dem  Namen  Necbtnebf's,  im  Museo  civico  in  Bologna  (bei  Young,  1,  c,  Taf.  9).  Sie  und 
die  bier  l)esprocbene  Platte  zeigen,  bei  aller  Verscbiedenbeit  im  Einzelnen,  eine  Ueberein- 


1)  Vgl.  iibrigens  das  Wort  |T|  1  (Metaf  Horapollo  I,  59),  cleterminirt  mit  einer  dreifachen   Schlange 

(Mariette,  Mon.  div.,  78,  F). 

2)  Den  «  Gottern,  welche  den  Nil  herausziehen  ans  dem  Xun  »  sind  vergleichbar  «  die  beiden  Gebieter 

des  Anfanges  der  Uebcrschwemmung  »    A  il  1     rfj  Jï      S   (g.  Bekgmann,  Hierogl.  Inschr.,  56. 


Inschriftliche  Denkmaler.  57 

stimmung,  die  erkemieu  Ijisst,  dass  zuni  mindesteu  in  der  siiitischen  iind  der  folgenden  Epoche 
ein  bestimmtes  Schéma  bei  der  iusehriftlieheu  und  iigurliclien  Ausschmlickung-  dieser  Art 
Denkmaler  eingebalten  wurde. 

33.  Der  voUstandige  alabasterne  Kanopensatz  des  Dadkara  zeichnet  sich  inscbriftlich 
durcb  die  zabb-eicben  priesterlicbeu  und  civileu  Titel  dièses  boben  Wiirdentriigers  aus  der 
Zeit  der  XXVI.  Dynastie  aus. 

a)  Amset'-Kanope.  \\^  ®  (]|x  ~  J)  ^™^^1  J  ^|x  -^°^"-^;?^0^ 
1  j  "^  «  Der  geebrte  '  bei  Amset ,  der  Fltrst  des  12.  oberagyptiscben  Nomos,  der  gottUcbe 
Vater,  der ,  der  Unro  von  Letopolis,  der  Vorsteber  der  Stadt  und  Gouverneur  Dad- 
kara. » 

Sammtlicbe  Titel  sind  bekannt  mit  Ausnabme  von  ^,  welcbes  von  einem  anderen  sebr 
jibnlicben  und  speciell  im  alten  und  mittleren  Reicbe  gebraucblieben  Zeicben  i  zu  unter- 
sebeideu  sein  diirfte.  Ftir  letzteres  ergibt  sicb  die  Lesung  suten  rech  aus  folgenden  Griinden  : 

1.  wird  der  fraglicbe  Titel,  wie  siUen  rech,  resp.  redit,  aucb  von  Frauen  geflibrt,  so 
A  I  I  ^^  Denkm.,  II,  128  (cf.  1"^^^  ^1  |y  Lieblein,  Dict.,  26,  etc.),  worin  das  bier  bei- 
gefiigte  c^  die  Femininalendung  (redit)  bezeicbnet. 

2.  findet  sicb  derselbe  sowobl  alleinstebend  Avie  Denkm.,  II,  46,  Mariette,  Ahyd.,  III, 
p.  348  (XIII.  Dyn.),  etc.,  als  aucb  mit  dem  Zusatze  Denhn.,  II,  130.  Das  Gleicbe  gilt 
ftir  den  Titel  siUen  rech  wie  l<=>zi=ii^  •_^_  Denkm.,  II,  121,  etc.  Vgl.  nocb    D    "=^3:0 

{Mon.  div,  106,  XII.  Dyn.)   und   fl^9    ^    "^    (Sharpe,  Inscr.,   l,    100,   XII.  Dyn.).         l     "^  ^ 
3)  dem  l^^l^  Nsn.   (ptol.)  Brugsch,  Z)tc^.  ^eo^r.,  1013  entspricbt  ^  |    lo     und 


IQ      (s.  Wiedemann  in  Rec,  VIII,  26,  XXVI.  Dyn.),  beide  Localitaten  mir  unbekannt. 
4.  wirdauf  der  Wiener  Stèle  69  aus  der  XII.  Dynastie  derselbe  Mann  einmal  i  ^ 


1)  Dièse  Becleutung  des  so  verschieden  iibersetzten  àmech  ergibt  sich  aus  den  Texten  des  schonen 
Sarkopiiages  des  aiich  Hor  descher  genannten  Horemheb  in  Bulaq,  woselbst  der  Todte  apostrophirt  wird  mit  : 

/ô  -"^^^^^  o^'K  n   w\   '  "ç^A  ?  /•  Q    n    / — n  -fk    n  A  /<2. 

^SOJIIa"^-^  W  y  ^  (Inschrift  in  der  Mitte  des  Deckels,  1.  8)  und  Ql  ^  IJ  U  S() 

ji  ^  9  2111  ^  y^  ^  ^P I  (^^^"^^''^'  ^-  ^'^)'  ^^^■"*^^'  ^"^  '^*^*"  ^'^^^"^  •  ^^^^l^^^^^l  fh  ^  "^  ®  ^^ 

•^ein  geehrter  Clreis  nach  deinem  Wunsche»  (Dumichen,  Rec,  V,  34).  Hier  passt  weder  «ergeben»  nocli 
«pius»,  womit  man  das  Wort  gewijhnlich  libertriigt. 

2)  Ein  l^^^l  fv    ^   ■?■  ffi  0  ^^^  cr^  ^  ^  auch  bei  Mariette,  Abyd.,  III,  p.  285,  286,  309. 

^  -f-  ist  die  Variante  von  8   ^    ^  ■¥"         ,  einem  unter  der  XII.  und  XIII.  Dynastie  beHebten 

I    I    I  I     #  ^^^^    ^1    I    I  1     @ 

Namen  (auch  in  der  Form  ■¥"  8  %s  Frau  Abyd.,  III,  p.  200).  Andere  mit  rehu  zusammengesetzte  Eigen- 

namen  sind:    ^  <cr>  ^   1 /^^^aaa  VQi  (Lieblein,   113)  und  <=:=>  X  i    e%    H 'w^^^  (1.  c.   153,  auch  )^  \    ^^ 
ili  1?^  /NiB?l  2IiS? 

^ô^d.,  III,  p.  146  und  vereinzelt    I  R   ^  i  <cr>   -^1  1.  c.  p.  123  geschrieben;  vgl.     !^     /^      1 

fsic)\   R    jr  '  <z:z>\  III  'I   i/î)  I  I    I    I 

Frau  1.  c.  p.  111),  ferner  J!%^o|loU  (Stèle  117  Wien;  Var.  |^  J  !  ^  J  Abyd,  III,  p.  278),  |^^| 
n      j       (Stèle  118  Wien),  (]     "^    <r=>  |%\  i  {Abi/d.,  III,  p.  141),  '^  !  î  ^  !  ^  (Pierret,  Inscr.  du  Lotivre, 


Kficueil,  IX. 


l^/^'' 


L 


58  Inschriftliche  Denkmâler. 

Dem  AnscLeine  nach  ist  dièses  i  aus  zwei  Zeichen  zusammengesetzt;  ans  der  Biuse  1 
und  dem  Kreise  oder  Riuge  o.  Die  Lesung  suten  flir  erstere  bedarf  keiuer  weiteren  Be- 
griinduug.  Was  den  Kreis  o  betiifft,  so  lasst  sich  allerdings  ein  Wort  recA  mit  dieser  oder 

abnlicher  Bedeutung  derzeit   nicht   l)elegen    nocb  annebmeu,  dass  das  ankliugende  o 

«kreisen,  iimkreisen,  der  Umkreis»  (s.  Rec.  de  trav.,  NI,  148)  bier  nacb  Art  eines  Rébus 
verwendet  sei,  docb  eine  bestimmte  négative  Folgerung  ex  silentio  der  bis  jetzt  bekannten 
Deukmaler  zu  zieben  ware  voreiHg,  indem  es  au  auderen  derartigen  Beispieleu  nicbt  feblt, 
wie  ^^^^  oder  i^^  recliti  «der  Wascber»  mit  dem  fiir  die  beideu  Gause  oder  Gânse- 
kopfe  sonst  nicht  nachweisbaren  Lautwertb  rech. 

In  gauz  auderen  Verbindungen  und  erst  vou  der  XXVI.  Dynastie  au  tritt  die  sehr 
abulicbe  und  maucbmal  mit  der  ebeu  besprocbeneu  geradezu  identiscb  gescbriebeuen  Hiéro- 
glyphe ^  auf.  Wie  dièse  zu  lesen  ist,  vermag  ich  vorlaufig  nicht  zu  sagen  und  bemerke  nur, 
dass  das  fragliche  Zeichen  ofter  in  demselben  Zusammenhange  wie  das  uoch  unerklarte  d 
stebt.  Ro  bat  die  im  Rec.  de  trav.,  Vil,  193  mitgetbeilte  Wiener  Stèle  des  Harmacbis  (ptol.) 
die  Titelgruppe  c.  j  4  j  u  Q  i,  etc.,  wogegeu  die  Stelen  seines  Vaters  'Anember  (Brugsch, 
\y^^^^      Rec,  l,  9)  und  seines  Bruders  T'eber  (Reinisch,  Chrest.,  Taf.  19)  am  coiTCspondirenden  Orte 

\\l  8  gebeu.  Auf  dem  ebenfalls  im  Recueil  (1.  c,  p.  194)  publicirten  Sargbrete  eines 
anderen  Anember  begegnet  unser  Zeichen  nochmals.  In  auderen  Inscbriften  wird  dagegen 
dassel])e,  wenu  namlicb  die  vorliegendeu  Copien  seine  Gestalt  getreu  wiedergebeu,  sogar  i 
gescbrieben,  deun  an  Stelle  von  ^  |  ^  -^^  ^^         auf  der  Wiener  Kanope  fiudet  sich  auch 

ll^^^^^'^LiEBL.,  1164  und  dièses  1  kehrt  wieder  in  ^1(1 1^1     %:=^  Liebl.,  1027. 


X  ^  "'""■      {Ahyd.,  III,  IX  98),  etc.  Reh,  fem.  reht,  das  in  <=>fi  Y>\\  {Âhuà.,  III,  p.  206)  fur  sich 
allein  steht,  scheint  «Genosse,  Kamerad,  Sippe»  zu  bedeuten  und  der  Name  re/m  'aî)c7t  daher  sinnverwandt 

™'  I    O    ^^|f™(L"'BLEi.x,  356,Varr.  I^^"  ^  j  "f"  ^  ^^"^'^■'  "^'  ^^^'  |  NI  "î"    ®      ^'  ""'  ^^^^  ^"^ 

sein.   Die  ^==^1^  1^' fi '^^^ll'T'il^^lîOl  (^- l»»^' ^0)  sind  also  .^beiden 
Genossen»  (Horus  und  Set),  niclit,  wie  ^ewuhnlich   iibersetzt  wird  «die  beiden  Gegner»  und  X  %s    ]  ©  | 

n     10(^0  A  JΠ   I      I 

(PiEHL,  Inscr.  hiérogl.,  27),  sowie  <;ii> X      X   (Brugsch,  Dict.  géor/r.,  4tôS)  «die  Stadt  der  beiden  Kameraden >. 

<^i^  ^  R  n  n  ^^^^^^^  ^  ^ 
El)enso  heissen  Isis  und  Nephthys  8    c,  ()   ()  y  y  U  U  (Naville,  LU.  pi.  XIV,  34,  cf.  Todfh.,  37,  1; 


Denkm.,   III,  265),  <=>  X      ^Ûw   (Dûmichen,    Bec,  III,  98,  8),  OOr^lr^]   ('•  ^-  "^'  ^)' 

{Lict.  c/éofp:,  1387).  Die  grosse  Nomenliste  von  Edfu  besagt  beim  VIII.  unteragyptischen  Gau:  «=3='     u      y 

f/ÇC  g^^        /     Jr4T  <^^  r4 1  m  ■'^^^^^     M)  I  (    I  rj?)  "tlie  schwesterHchen  Rehtet  sind  als  seine  Priester(innen), 

/■    Cl  r*.*^*^  ^^et-^^^^  Urtet  machen  Musili  fiir  seinen  Ka,  »  daher  Brugsch's  (Israël  in  Aegypten,  Deutsche  Eevue,  1883,  4.  Ed., 

[-1  '  {if^^^^       ^'  ^^^  Bemerkung  zu  dieser  Stelle:  « Priesterinnen,  welche  die  Namen  Hertet  (die  beiden  Verbundenen), 

^       i.  ^^\  Sontet  (die  beiden  Schwestern)  und  Urtet  (die  beiden  Aeltern  oder  Grossen)  tragen,  waren  mit  dem  Dienste 

'^  der  Gottheit  betraut»,  zu  modificiren  ist.   Cf.  noch  <==^  6  V 'âr 't^ 'âr  (^^^'^^  ^^^^  Ti,  Z.  1868,  33),  <=> 

ï\>^^    (DuMicHEN,  Hist.  Inschr.,  II,  9)  und  den  bekannten  Titel  des  Thot:  ^^  ^  I^IJÎJÎ- 

1)  Auf  dem  Sarkophage  dièses  Harmachis  in  Leiden  scheint  in  derselben  Titelgruppe,  nach  der  nicht 
ganz  deutlichen  Abbildung  bei  Leemans,  III,  L.,  pi.  8,  J.  zu  stehen,  woraus  sich  die  Identitiit  beider  Zeichen 
ergeben  Miirde. 

2)  Dass  dièses  und  suten  rech  zwei  verschiedene  Titel  sind,  ergibt  sich  z.  B.  aus  Lieblein  1224,  wo 
bcide  zugleich  stehen.  Neben  I  ^^^  findet  es  sich  bei  Shakpe  I,  27.  Suten  rech  steht  iibrigens  ofters 
inmitten  priesterlicher  Titel. 


Inschriftliche  Denkmâler. 


59 


Hiilt  niau  sich  nnn  g-egenwiirtig-,  dass  der  Titel  H^.  ofter  in  derselben  Verbindiing  steht 
wie  f  I  ^\  / I  '^^^^  LiEBLEiN,  905,  Sharpe  II,  38,  so  liige  es  iialie  das  L  fiii"  eine  Va- 
riante von    1^.    oder  p^l\    z;u  erklitren,  fUr  welche  aucli  ^  gesetzt  wurde,  wenn  nicht 

in  der  Gruppe  P^.  ^^^^^  111''^^"^  Denkm.,  III,  265  d  die  fragliche  Hiéroglyphe  einen  oiifeu- 
bar  von  sem  verschiedenen  Titel  bezeichnen  witrde.  Dass  das  in  Rede  stehende  Zeichen  aber 
einen  Priestertitel  bedeutet,  ergibt  sich  aiich  ans  der  Inschrift  einer  Kebhsonufkanope  (Nr.  151 
der  Wiener  Samndiing,  in  welcher  der  Verstorbene  Horcheb  einmal 
das  andere  Mal     1 1/  q4^  v\  w  ffenannt  wird. 


■o 


u 


Dergeehrte  bei  Hapi;  der  Fiirst  von  Nifur,  der  Àmi  àsi  des  Schii  iind  der  Tafnut, 


h)  Hapi-Kanope.   (1^ 


der  Heika  in  Abydos,  der  Gouverneur  Dadkara.  » 

Die  Varianten^|]PJ'_^ P^^O^^  (Mariette,  Ahyd.,  III,  429)  und  -[^(|^ 

I A/vvAAAhiteï^j'l^  {Mon.  div.,  78)  «der  zur  Cella  des  Schii  und  der  Tafnut  gehorige»  geben 

1  L_  _j        r  D  ^ïiîii  n  fs 

die  seriptio  plena  des  in  der  abgeklirzten  Schreibung  -\\-\i  uberaus  hâufigen  Titels,  welchem 

hier  und  in  den  citirten  Falleu  der  Zusatz  «des  Schu  und  der  Tafnut»  folg-t.  Ich  erinnere 

mich  nicht,  den  Titel  àmi  «si  jemals  in  Verbindung  mit  anderen  Gotternamen  als  den  genannten 

angetroflfen  zu  haben,  will  aber  deshalb  nicht  geradezu  behaupten,  dass  er  stets  abbrevia- 

torisch  fiir  àmi  àsi  n  schu  tafnut  stehe.  Doch  ist  zu  bemerken,  dass  auf  unserer  Kanope  an 

Stelle  des  mit  àmiàsi  so  oft  verbundenen  t  \  |  auch   ein  solches  naher  bestimmtes,  namlich 

vl  U y  1  ©  folgt,  somit  lies  ka  ebenfalls  abklirzungsweise  flir  lies  ka  m  àhd  gebraucht 

wordeu  sein  konnte,  wie  denn  in  der  nach   den  Nomen  geordneten  Priesterprocession  im 

Tempel  von  Dendera  (Mariette,  Dendérah,  IV,  34)   einer  der  abydenischen  Priester  in  der 

That  den  Namen  n  j  Mf  fUhrt. 


c)  Duaumutef-Kanope.  (J-^*-:^'^^ïi  ^    |  |  j^I^  «  i^'£3^° 

U  %Jn  «  Der  geehrte  bei  Duaumutef  ;  der  Leiter  und der  Halle  des  Ra,  ^  der  Un  ro 

in  Letopolis,  der  Geheimrath  des  Goldhauses,  der  Gouverneur  Dadkara.» 


Der  Priestertitel  (irini  ^  chèrp  sali  n  ra  findet  sich  bereits  in  den  Inschriften  der 
Pyramide  des  Teti  (Kec.  de  trav.,  V,  14;  16;  nach  Maspero:  Chef  de  la  salle  d'assemblée 
de  Ra)  und  gehort  demnach  der  raemphitischen  Hiérarchie  zu.   Das   auf  der  Kanope  ge- 


nannte  «Goldhaus»,  deren  es  verschiedene  gab  (vgl.       \  pH 
ist  daher  jedenfalls  das  des  Ptah  von  Memphis. 


r^^*^^ 


PiEHL,  Inscr.,  111) 


(sic) 


1 


d)  Qebhsonuf-Kanope.  (j^^^ J  j?  ^'^l,'^,  J  ;^ 


o 


4Sj  Q  ïï  u  P  J  «  Der  geehrte  bei  Qeblisonuf  ;  der  Fiirst  des  XII.  ober- 
âgyptischen  Nomos,  der  Oberpriester  von  Hieraconpolis,  der  Schreiber  des  Tempels  des  Horus 
von  Hipponon  (?),  der  konigliche  Verwandte,  der  Gouverneur  Dadkara,  der  wohlbehaltene.  » 


:^ù 


0 


^<j2.c--tS)CcCç^ 


1)  Vielleicht  ist  die  Reihenfolge  der  Zeichen  fehlerhaft  und  zu  lesen 

il    w   U  U  y      cj 

2)  Nach  Denkm.,  III,  265  d  (siehe  oben)  gab  es  auch  eine  Halle  des  Sokar.  Ct.  o     ^^^^^^, 

(LiEBLEiN,  1046)  neter  tef  sam  sal}  va    «der  gottliche  Vater  des  Feldes  der  Halle  des  Ea». 

8* 


O 


60 


Inscheiftliche  Denkmâlee,  etc. 


NACHTRAO. 

1.  Oben  abgerundete  Stèle  (Nr.  104)  ans  Kalkstein,  0™  52  h.,  0""  31  br.  Im  Giebel  die 


(sic) 

beideu  auf  der  Gertlststang-e  stehenden  Scliakale  :  ëlU^^z-r^Tr^^  j[©  imd    \jr(?' 


In  der  Mitte:  vS^^.  L 


^' 


^1         I         I 


I  Ml  I  lojri  II  I  I  I  III 1 1  I  I      r  II  I  inr 


Jl     I     lAAl     I     I 


:d^ 


I    t,-û-^/i\  ^S>-  "111    I'    i^    1^:3:7    I  J\  I  2É5±Ê        I    ^:^iFj'  f\/\yi  ,,,,,,^  I  0<P=0= 

I  l^l^^:^:^!        ifj'^-  ^ï-  Senebà,  das  Baud    I  in  der  Linken,  bei  einem  Opfertische 
sitzend;  liber  welcliem  sich  drei  Gefasse  befinden  ;  daneben  drei  Vertikalzeilen  (als  Fortsetzung 


ù D  D     Ci\ 


(sic) 


des  Textes  in  L)  :    ^    ^        \\  ^=^^  A  ^'^'^  «  "~~ 

AAAA    AAAAAA     O     AAAAAA    '^  /-\       A    AA/VV\A  Py      .Q      / 


1^k' 


o     I     I     !•* U     I     I 


^^ 


2.  Oben  abgerundete  Stèle  (Nr.  109)  aus  Kalksteiu,  0"  38  h.,  0°^  25  br.  I.  Osiris  :  A  ^ 
ft  I A  ^371  ]  c^  in  einer  Halle  thronend,  darliber  der  halbgefliigelte  Disciis.  Vor  ihm 
Opfertisch  und  der  adorireude  Usnub    |    I         .  Retrograd  gescliriebene  Légende:    I  A 


v^ 


!s^ij'^ 


II.  In  der 

^AAAAA 


Mitte  ein  OpfertiscTi,   zn  desseu  beiden  Seiten  je  ein  Mann  iind  eine  Frau  sitzeu:  a)  \ j  i 


^=^ 


in™5k^-P. 


^    D 


^)U\ 


<=^\ 


c^' 


3.  Oben  abgerundete  Stèle  (Nr.  108)  ans  Kalkstein,  0"»  32  b.,  O'"  18  br.  Im  Giebel  ^Q^ 
I.  Je  drei  von  der  Mitte  nach  rechts  und  links  laufende  Vertikalzeilen  :  a  j  1  A  "''^^  ] 

IuVÎ^S^)'^^^o'^ft]  l'^^^f]']'^  ^;  ""^^^  ^^i®  Genannteu  zu  beiden 

Seiten  eines  Opfertiscbes  sitzend,  mit  dem  Bande    1  in  der  Hand.  II.  Sieben  Vertikalzeilen 


Zu  unterst  die  Querzeile 


4.  Oben  abgerundete  Stèle  (Nr.  101)  aus  Kalkstein,  0^48  b.,  0^^325  br.  Im  Giebel: 

(sic) 

l^^Q^fî  '^  .  I.  Links  Mann  bei  einem  Opfertiscb  sitzend,  in  der  Hand  die  Binde 


n 


A 


Ci^^i 


1[\£^ 


Inschriftliche  Denkmàler,  etc. 


Gl 


halteud,  redits  Frau  à  l'égyptienne  sitzend  bei  eiuem  Opfertisch  : 


c 


OOO     ^ 


J 


o  1   2  ^ 


lu  der  Mitte  zwei  Vertikalzeilen  :  l^A         "'^  ||^;z^? 

n     AAAAAA     r^     rs      /       (C^  n    A/'^NAAA  AAA/vAA    / 1  O  i  S ^   AAAAAA     n     AAA/^A^    -i r    f\ 

-o  AAAAAA  ,Gn5,2iXoo      'a    «116      D     ""^X.  ^  S=>  0  I  — -^  7  ^''''^  cpiq  S=>  ©  tk 

/  AA/A^   Vra  t    y    J     I      VyTS     1  „__     I      ^      A  3^        I  ^     AAAAAA    S^      U  |  AA/VAA  ^k\ 

r         J     AAAAAA    ^    LiJ     I       ^     I  A      AAAAAA     I         I      iQU      I      A/^AA^    <=>    21'    I        I         I  A    ][    S=3      |      I        I         I        |      |      |    t        (        |      |        _^ 


l»^^^ 


I 
y\      AAAAAA     I         I      ^UJ     U 

9  '^^rr^  \^ 


0  =0=1  10 


^  -?! 


Il     .     I 

AAAAAA 


lAAAAA     n      V 


11 


ex: 


^l)    AAAAAA      I    O  /\    ,       0       ,  V/  ^  

^^^\[    I    iT     Lia  ^  û    III  I  ^=55^[M^£1*^— -^J^^CZZDi    I    ^-a^CZDi  a);âv(a  U  ^      I 

r\   AAAAAA  A     jN  f\  /^  |  .fl,^ 

J   X  M  -^  V         ''^^'-^         Eiuige  der  hier  aufgeftihrten  Personen  scheinen  auch  auf  eiuer 
Stèle  in  Petersburg  (Lieblein,  Denkmàler  etc.,  S.  21)  geuannt  zu  sein. 

5.  Stèle  (Nr.  91)  iu  Thurfom  ans  Kalksteiu,  0™  80  h.,  0'>>  50  br.  Auf  dem  Raude, 
ausserbalb  der  Leisteneiufassung,  reebts  und  links  je  eiue  Schriftcolumue  :  « J  1  A  -^'^     X 


V 


;s.^-n9^-f^fij 


^/V\AAA    J,    r\    AAA/^A^ 


AAAAAA 


r.siVj 


[^^: 


y^^^l^ 


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tZ     DtiiS 


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-9WI'  J 

rv>^     A    AAAAAA 

8  "1^  M  m  •  I-  Iii  ^61"  Mitte  die  beiden  heiligen  Augen  ;  zu  deren  beideu  Seiten  die  Scbakale 


auf  der  Grabcapelle,  bezeichnet  als  y^x^  i  und  (1         v\  und  die  Inschriften:    1^^  A^^? 

""■^  l^lAIT^nS^oPTOi-  II^LiuL  to|ze„aeSe^berhaltteTodten. 
opfer  von  dem  Domanen-Scbreiber  Hathor-si  ri[iiAAAAAA    1  ^  "^  (^^        .  Reebts  der  Segel- 

?  .Fv  A       AAAAAA  ra  n  I    y  I I  *  l_-ff^    JQ=*  c=e> 

Inspecter  Nkames  O'  \>  ^^ ^    '  vollbringt  das  Todtenopfer  flir  die  Hausfrau  Set-sit  : 


;^An^iy¥S-'"-^*"^^^A 


T 


und 


It 


AAAAAA    AAAAAA 


durch  Seneb  1  ^  r-o-^  8  "^       I     ™^^  ^^^^^  Figuren  der  Geuannten.  Reebts  :  1  A  ^-q^  3 


Il    cr^  1 1     tl  (àri  seSept)  durcb  Seneb  1  a  .— û-.    4    §  -^  I    j     mit  deren  Figuren. 


IV.  Links:  ^^=^|f^_[]^g]^  „,Kl  U=^UT>'7H\  ""-''  Ketfà: 


'\    ï\  1    '^  AAfAAA  ,^^ y  a  ra  .<2>-  -^        I  n     n 

|n.  Reebts:    I  A  =it=  (_]  cr^  .:= — °Mv  wk  ^^^'^^  ~^'^^  ^=~"^4j 

^^  mit  den  Figuren  der  Genannten.  V.  ^^=^UffèQ"^y^4à=^n 

"^   0  durcb     1     y   I  AAAAAA^^~^  ni  iiuil  (lie  Figuren  dieser  Personen.  VI.      T  — q-.  f    j  ^^ 
OOO  A/wwv^kl  Kz^  1  kl  0  T/(i  Aiwvl  cr^ 

Prv       U  "'5       C5         1    ^:^  AAAAAA  n   AAAAAA  ^    ri    AAAAAA  g  s         n     ^^  AAAAAA  a         j'-'O  A    AAAAAA  '^    ^.^  AA^AvAA  O  AAAAAA 

;^^^(j(14|=^  JjflJ^^^J^  mit  den  Figuren  der  Genannten.  VU.  (]|) 


± 


^      2 


62  Inschriftliche  Denkmâler,  etc. 

I  I  iXIi  I  I  M  II  I  II  _^iiJri  I  il  iiii  I  i^=>  1  X^^i  I  XXi  I  i^^^<^^h  I  i; 

,c5,^  ^"]|  =  ,  ^iSÎQQ^'o  P™^'-  ^^'^^  ^^'^  beidenWieuer  Stelen  Nr.  31  und 
65  in  Bec.  de  trav.,  VII,  182. 

•    6.  Oben  abgerundete  Stèle  (Nr.  117)  aus  Sandsteiu,  0'"  64  h.,  0'"44  br.  Im  Giebel  die 
liegenden  Schakale  ^^  bezeichnet  als  ^  ^^  i  Hj?  '^:zi7  T  J  c^  imd  ^  ^^  i   "^  ?  Ci^  U. 

^•«ii-;  ("«te; 

^^^  V  -^    H^  ¥  I     J    P  T   '  ^-  II-  I"  der  Mitte  Opfertiscli  ;   liiiks  Manu  und  Frau 

sitzend  ;  ihuen  geg-eulibei-  zwei  Manner  gleichfalls  in  sitzender  Stellung,  benaunt  :   11  1 

'^      1  W^  ^^^^  1         ^'^^   Aii  1        xW'W'W  ^^'  F'amilienregister  mit  den 


(ÙC) 


Figureu  der  geuannteu  Personeu:  ^^  1  H'^^^^  1  V^aaaaaa,     ^    |1.    ^   )  ^T^,  ^^^v  1  ^  ^  ^ 

n    AAA/NAA    <^^         /WWW    f\  ^2j 

IV.  Fortsetzung  mit  den  Figureu  der  genannten  Personen:   U  a\         [I 

? 
der  genannten  Personen:    V  a\  aa^aa^  qa       J    (1-    "  >^         '^^"'^         'I-   '^^^'^ 


t*"^^ 


AAAAAA 


VI.  FortsetaBg:  ^^l)^|^S^^,  '^B'^Ji^A^,  |PT^"PîJ°é 

I  I  _ii  _Cr\i'<i_i'    AAAAAA  n  _Z1    JJ  1    ^-'=" *---—*  JJ  _7_r 

7.  Oben  abgerundete  Stèle  ^Nr.  119)  aus  Kalkstein,  0™51  h.,  0^29  br.  Im  Giebel  15 
kurze  Vertikalzeilen,  von  denen  sechs  von  der  Linken  zur  Rechten  geschrieben  siud:  a)    1 

A-^âf^î^-fjrîAP,T,T2r=lîM*ï^lkî-fT 

^AAAAA  I  /]  [l     I    (1  I  rn  1  AA/vwv  ""^^  fl  '7  ,,^ û  ^x  [j  |     Q.I.  Chcnemes  bei  einem  Opfertisch 

sitzend,  vor  ihm  ein  opfernder  Mann  (dabei  einige  unleserliche  Zeicben)  und  zwei  knieende 

IL  Vier  knieende  Frauen  von  rechts:  (Ij'^fjili  ^  ^=:==^  (j  û  ^S  "^  ^  J  P^-^a^-Ê^^  (?), 
y^il„— '^ÎTf^I^TS'  ™'^»^"  stehend^Kind:  ^^-^^1^ 
^Jl^7?T  ^^'  ^^^^  ^""^^^  ^^*^  ^"^^^  Mânner  knieend  von  rechts;  vor  ihnen  stehendes  Kind; 
dabei  zum  Theil  confus  geschriebene  Namen  :  I^^|t|^''^(l  J^t^»  û  j'JtIQ      '^ 


Inschriftliche  Denkmâler,  etc.  63 

naaaV^^3:7  l<oV.  IV.  Zwei  Maunev  imd  zwei  Frauen  knieend;  ilinen  geg-enubcr  ein  kiiie- 


ender  Mann  :   l\  (\\  'w^aaa    _    ^  r^/^ ,  f^^  aaa/^ . . . . ,         cr^ 


^    î         ,0  ^^^ — °      '^  '     I    *^  •  Dis  maunliche  Figur  zu  unterst  in  der  rechten 

,/w\0     ^  o     I     t    il       J        w 

Ecke  der  Stèle  ist  stark  vertieft. 

8.  Oben  abgerundete  Stèle  (Nr.  69)  ans  Kalkstein,  0"' 49  h.,  0"^  30  br.  Im  Giebel  die 
beiden  ^  be^eichnet  als  Vs^;;;^f  J  <^^^  «ml  ^f^l  | -^  f  J^^^I-  Ltak« 
(vom  Beschauer  aus)  Senebà  bei  eiuem  Opfertische  sitzeud:  1  ^  A  =â=, ''^^^  f|]]]  fî  ^::=^  T  J 
(x^  I   |f    )  V  Q  n  T  ^""^^      ^       I        J    ^  [Il  ^"''^  I  < — ^  ^^^'^^  Ibm  gegeuiiber  in  kmeender 

A^yvAAA  1     1        i    ihm  gegeuiiber  in  derselben  Stellung:  1.  ^\  i    -^ 

V>  jTj  A^A^~^  R    N   '   J      kuleeud  ;  ihm  gegeniiber  in  derselben   Stellnng  vier  Frauen  :    ^  ^^^=— 


1  /VA^W*.'\  J-.         /—N  '^  AAAAA.\ 


£=^      I     VV     1 


4.    %^        U  11     I   ni        -^  .  IV.  Links  der 

D%  J  )]  "^^l  û  (1  fil  P  A'-^A^'^  n  "^"^.^  knieend  ;   ihm  gegenuber  in  derselben  Stellung  vier 

J  t^-  V^  knieend  ;  ihm  gegenuber  in  derselben  Stellung  vier  Frauen  : 

1         ^  4.  ^    '='    '^^^n     11    fnll        '^^     "="   Il        .  Zu  unterst  die 


O^ 


A^^AAA    I       I        I         I  _/_r      ^-^* —    H i  ^J         INI       AAA^AA  —CTV^  AA^^^^A 


I         I         I 


Querzeile:    '^<^^^\     0^  c=D         ^^  t^  \>     '='  ■ 

9.  Stelenfragment  (Nr.  128).  Kalkstein,  0™  60  h.,  0«>  40  br.  Mann  und  Frau  neben- 
einander  auf  einem  Stuhle  sitzend,  unter  welchem  ein  Affe,  der  eine  Frucht  hait,  hockt  ;  vor 
ihnen  ein  opfernder  Mann:  ^  Af^J^^lî^  I  ^"t^î^H^S^  ÎM^ 
f77  ^  o%.M  — f-'?\S^(]^-^V§^t'^"^l.  Am  oberen  Eande  des 


Bruchstiickes  sind  die  Fiisse  eines  sitzenden  Paares  und  der  untere  Theil  der  Figur  eines 
hockenden  Affen  noch  sichtbar. 


64  Réponse  a  quelques  critiques  de  M.  Oppert. 

LETTRE  A  M.  LE  DIRECTEUR  DU  RECUEIL 

EN 

RÉPONSE  A  QUELQUES  CRITIQUES  DE  M.  OPPERT 

PAB 

A.  AURÈS. 

Monsieur  le  Directeur, 

Le  mémoire,  sur  les  mesures  assyriennes  de  capacité,  que  M.  Oppert  a  lu  dernièrement 
à  l'Académie  des  inscriptions  et  qu'il  a  publié  ensuite  dans  le  n°  IV  du  I"  volume  de  la 
Revue  d' assyriologie  et  d'archéologie  orientale,  contient,  à  mon  humble  avis,  de  graves  erreurs 
qui  pourraient  compromettre,  d'une  manière  sérieuse,  les  intérêts  de  la  science  métrologique 
si  elles  n'étaient  pas  immédiatement  relevées. 

Mais  ayant  publié  moi-même,  à  peu  près  à  la  même  époque,  dans  le  VIF  volume  de 
votre  Recioeil,  un  Essai  sur  les  mêmes  mesures,  je  me  trouve  en  état  d'intervenir  prompte- 
ment  et  cette  circonstance  me  décide  à  vous  adresser,  dès  aujourd'hui,  ma  réfutation  des 
théories  émises  par  M.  Oppert,  espérant  bien,  si  j'ai  le  bonheur  de  vous  faire  partager  mes 
convictions,  que  vous  ne  refuserez  pas  d'insérer  ma  lettre  dans  le  plus  prochain  numéro  du 
même  Recueil,  pour  lui  donner  ainsi  une  publicité  au  moins  égale  à  celle  que  le  mémoire  de 
M.  Oppert  a  déjà  pu  recevoir  et  pour  atténuer,  par  ce  moyen,  dans  la  limite  du  possible,  le 
fâcheux  eifet  que  cette  publicité  a  été  capable  d'occasionner. 

L'ordre  que  j'adopterai  dans  la  discussion  qui  va  suivre  consistera  à  vous  signaler 
d'abord  les  différents  points  sur  lesquels  nous  sommes  entièrement  d'accord,  M.  Oppert  et 
moi,  à  vous  indiquer  ensuite  les  difficultés  qui  nous  divisent  et  à  vous  montrer  enfin,  si  je 
le  puis,  de  quel  côté  se  trouve  l'erreur. 

J'ai  à  vous  faire  remarquer,  avant  tout,  que  les  mesures  désignées,  par  M.  Oppert,  en 
employant  des  noms  et  des  idéogrammes  assyriens,  sont  identiques  à  celles  auxquelles  je 
n'ai  donné  moi-même  que  des  noms  hébreux  ou  égyptiens,  n'ayant  jamais  eu  les  moyens 
de  faire  autrement. 

C'est  ainsi,  par  exemple,  que  les  deux  mesures  assyriennes  auxquelles  M.  Oppert  donne 
les  noms  assyriens  de  y-  ^ij}  =  Sahia,  et  de  ^J  =  qa,  doivent  êtrg  incontestablement  les 
mêmes  que  celles  qui  ont  été  désignées,  de  mon  côté,  sous  les  noms  hébreux  de  Log  et  de 
Hin;  et  puisque  M.  Oppert  établit,  à  la  page  3  de  son  tirage  à  part,  que  10  Sahia  font  un 
qa,  je  dirai  désormais,  comme  lui,  que  10  Log  font  un  Hin. 

Il  en  est  encore  de  même  pour  une  troisième  mesure,  le  >^,  dont  M.  Oppert  s'est  à 
peine  occupé,  dont  il  n'a  jamais  dit  le  nom,  malgré  son  importance  exceptionnelle,  et  qui 
doit  être  identifiée,  à  son  tour,  avec  la  mesure  à  laquelle  j'ai  donné  les  noms  hébreux  de 
Bath  ou  Epha,  parce  qu'il  est  certain  qu'on  Ht,  à  la  première  ligne  du  tableau  mis  par 
M.  Oppert  au  bas  de  sa  page  4  :  >4-  équivaut  à  6  qa,  quand  j'ai  dit,  de  mon  côté,  qu'un 
Bath  équivaut  à  6  Hin.  Cette  mesure  que  M.  Oppert  aurait  certainement  appelée  Bar,  comme 
je  le  ferai  moi-même,  s'il  avait  jugé  à  propos  d'écrire  ce  nom  dans  son  mémoire,  est,  ainsi 
que  je  viens  de  le  dire,  l'une  des  plus  importantes,  et  joue,  dans  le  système  assyi-ien,  comme 


Réponse  a  quelques  critiques  de  M.  Oppert.  65 


vous  le  constaterez,  avaut  la  lin  de  cette  lettre,  à  peu  près  le  même  rôle  que  le  litre  dans 
le  système  français;  et  il  résulte  de  là  qu'en  négligeant  d'en  tenir  un  compte  suffisant,  dans 
son  étude,  le  savant  académicien  dont  je  me  propose  de  combattre  les  théories,  a  agi  comme 
le  ferait  aujourd'hui  celui  qui  négligerait  de  parler  du  litre,  dans  une  exposition  du  système 
des  mesures  françaises  de  capacité.  C'est  un  véritable  tour  de  force  qu'il  a  exécuté  là,  mais, 
je  ne  crains  pas  de  le  dire,  l'omission  du  Bar,  Bath  ou  Épha,  dans  la  série  des  mesures  assy- 
riennes, n'en  est  pas  moins  singulièrement  regrettal)Ie. 

Viennent  ensuite  successivement,  sur  le  tableau  de  la  page  4  : 

1°  Le  ^  =  12  qa  ou  2  Bar,  auquel  M.  Oppert  n'a  donné  aucun  nom,  parce  qu'il 
considère  le  signe  ^  plutôt  comme  un  chiffre  que  comme  un  véritable  idéogramme,^  mais 
auquel  j'ai  donné  cependant  le  nom  égyptien  de  Tama,  par  analogie  avec  le  Tama  égyptien. 
Peut-être  faudrait-il  l'appeler,  en  assyrien,  iz-bar,  puisqu'on  lit,  à  la  première  ligne  de  la 
page  11  du  mémoire  de  M.  Oppert,  un  texte  qui  porte  :  t^>{-  =  12  A|,  c'est-à-dire  un 
iz-bar  =  12  qa.  Dans  tous  les  cas,  et  quelle  que  puisse  être  la  vérité  sur  ce  point,  il  n'en 
demeure  pas  moins  certain  que  la  mesure  que  j'ai  appelée  Tama  est  égale  à  2  Bath,  ou  si 
vous  l'aimez  mieux  à  2  Bar,  comme  t^  est  égal  à  12  qa  ou,  ce  qui  est  la  même  chose, 
à  2  Bar. 

2"  Le  ti^,  auquel  M.  Oppert  n'assigne  aussi  aucun  nom,  par  le  même  motif  que  pré- 
cédemment, mais  qu'il  donne  cependant  comme  égal  à  18  qa  ou,  en  termes  plus  simples, 
comme  égal  à  3  Bar.  C'est  la  mesure  que  j'ai  indiquée,  dans  mon  Essai,  sous  le  nom  hébreu 
de  Néphel,  et  je  l'identifie  avec  le  ^,  parce  que  le  Néphel  est  égal,  sur  mou  tableau,  à 
3  Bath  ou  à  18  Hiu,  comme  le  ^  est  égal  à  3  >^,  c'est-à-dire  à  3  Bar,  égaux  à  18  qa. 

3°  Le  ^^,  encore  innommé  sur  le  mémoire  de  M.  Oppert,  et  nommé  par  moi  double 
Tama,  sans  que  ces  deux  mesures  cessent  d'être  identiques  l'une  à  l'autre,  puisqu'on  lit,  sur 
le  tableau  de  la  page  4  :  ^^  =  24  qa  ou  plus  simplement  =  4  >^,  quand  je  porte,  de 
mon  côté,  sur  le  tableau  inséré  à  la  page  81  du  VIF  volume  de  votre  Recueil,  le  double 
Tama  comme  égal  à  4  Bath. 

J'établirai  Inentôt  que  ce  double  Tama  est  égal  à  une  coudée  cube.  S'il  en  est  ainsi, 
j'ai  le  droit  d'écrire  :  Une  coudée  cube  =  4  Bath,  ou  si  vous  l'aimez  mieux  =  4  Bar,  et 
c'est  très  probablement  pour  cela,  comme  je  l'établirai  aussi  en  même  temps,  que  la  coudée 
cube  est  représentée,  sur  le  texte  assyrien  rapporté  par  M.  Oppert,  à  la  première  ligne  de 
la  page  11  de  son  mémoire,  par  l'idéogramme  ïtS^J  =  4  Bar.  Je  prouverai  pareillement,  avant 
la  fin  de  cette  lettre,  que  cette  mesure  doit  être  encore  identifiée  avec  celle  que  M.  Oppert 
appelle  Ap,  et  représente  par  le  même  idéogramme  à  la  page  3  de  son  mémoire. 

4°  Le  ^^,  toujours  innommé  dans  ce  mémoire,  comme  les  trois  mesures  précédentes, 
et  auquel  j'ai  assigné,  de  mon  côté,  le  nom  hébreu  de  Léthech,  quand  a  fallu  lui  imposer 
un  nom.  Ce  Léthech  est  égal,  ainsi  que  vous  pouvez  le  vérifier  sur  mon  tableau,  à  5  Bath 
ou  à  30  Hin,  identiquement  comme  le  g^-^,  lui-même,  est  égal  à  5  »^  ou  à  30  >^|. 

Le  travail  de  M.  Oppert  place,  à  la  suite  du  Léthech,  une  mesure  qui  m'était  com- 


1)  Il  ne  sera  pas  inutile  de  vous  faire  remarquer  ici  que  cette  manière  de  voir  de  M.  Offert  n'est  peut- 
être  pas  très  exacte;  car  si  ►— |  et  ^j-  sont  de  véiitables  idéogrammes  et  représentent  des  quantités  con- 
crètes, plutôt  que  de  simples  chiffres,  il  doit,  ce  me  semble,  en  être  de  même  pour  dz  =  2  J^  =  12  >^T. 

Recueil.  IX.  9 


6 G         Réponse  a  quelques  critiques  de  M.  Oppert. 

plétement  inconuue  et  dont  je  n'avais  tenu,  par  conséquent,  aucun  compte  dans  mon  Essai, 
mais  que  j'admets  parfaitement  aujourd'hui.  C'est  le  Pi  ^J>-  donné,  à  la  page  3  et  sur  le 
tableau  de  la  page  4,  comme  égal  à  3G  qa  et  que  l'on  peut  égaler,  en  termes  plus  simples, 
à  6  >^  ou  à  6  Bar,  ou,  ce  qui  est  la  même  chose,  à  6  Bath,  si  vous  me  permettez  de  con- 
server, quelque  temps  encore,  mes  anciennes  dénominations. 

A  la  suite  du  Pi,  nous  nous  retrouvons,  de  nouveau,  parfaitement  d'accord,  M.  Offert 
et  moi,  puisqu'il  fait  l'Imer  assyrien  ^^  égal  à  60  qa,  c'est-à-dire  à  10  Bar,  quand  j'ai 
mis,  de  mon  côté,  sur  le  tableau  de  la  page  81,  une  mesure  désignée  sous  les  noms  hébreux 
de  Cor  ou  Chômer  et  égale  à  60  Hin  ou,  ce  qui  est  la  même  chose,  à  10  Bath.  C'est  la 
plus  grande  des  mesures  mentionnées  dans  mon  Essai.  Cependant  M.  Offert  a  encore 
ajouté  à  toutes  les  mesures  précédentes,  le  Gur  =  «^JJ;  et  je  l'ajoute  aussi  à  ma  série,  avec 
d'autant  plus  de  raison  que  Lenormant  avait  déjà  fait  connaître  ce  Gur,  dans  son  Essai  sur 
un  document  mathématique  chaldéen,  comme  une  grande  mesure  servant  au  jaugeage  des 
barques;  mais  il  l'avait  confondu  à  tort  avec  l'Imer  ou  Chômer,  et  c'est  pour  ce  motif  que 
je  ne  m'en  étais  pas  occupé  moi-même. 

Aujourd'hui  M.  Offert  rétablit  sa  véritable  contenance,'  en  la  donnant  comme  égale 
à  5  pi  =  180  qa  =  1800  sahia,  ce  que  j'admets  bien  volontiers  et  que  je  complète  même 
en  disant,  en  termes  assyriens,  qu'un  Gur  est  égal  à  3  Imer,  à  5  Pi,  à  T^/j  Ap,  à  30  Bar, 
à  180  qa  et  à  1800  Sahia  et  même,  si  vous  voulez  bien  m'autoriser  à  conserver  encore  toutes 
mes  anciennes  dénominations,  en  disant  qu'un  Gur  est  égal  à  3  Cor  ou  Chômer,  à  6  Léthech, 
à  71/2  doubles  Tama,  à  10  Néphel,  à  15  Tama,  à  30  Bath  ou  Épha,  à  180  Hin  et  enfin  à 
1800  Log. 

Ainsi,  Monsieur,  vous  le  voyez,  nous  sommes  parfaitement  d'accord,  M.  Offert  et  moi, 
tant  qu'il  ne  s'agit  que  de  déterminer  les  rapports  que  les  mesures  assyriennes  de  capacité 
présentaient  entre  elles,  puisque  toutes  celles,  dont  je  me  suis  appliqué  à  traduire  les  con- 
tenances en  mesures  françaises,  présentent  entre  elles  identiquement  les  mêmes  rapports  que 
celles  qui  leur  correspondent  dans  le  mémoire  de  M.  Offert,  ce  qui  n'a  pas  empêché  mou 
honorable  contradicteur  de  dire  et  même  d'imprimer,  dans  la  note  placée  au  bas  de  la  page  10 
de  son  mémoire,  que  mon  Essai  a  été  des  plus  malheureux,  que  n'étant  au  courant  d'aucune 
découverte,  je  n'ai  fait  que  des  suj)positiovs  gratuites  et  non  prouvées,  et  qu'enfin  mes  hypo- 
thèses   2  sont  anéanties  par  des  faits   démontrés  et  acquis  depuis  longtemps. 

J'avais  pourtant  eu  l'honneur  de  lui  adresser  toutes  mes  brochures,  aussitôt  après  leur 
impression,  et  j'en  suis  encore  à  comprendre  comment  il  a  pu  se  décider  à  parler  de  mou 
travail,  dans  les  termes  que  je  viens  de  rappeler,  sans  avoir  pris  la  peine  de  le  lire  avec 
une  attention  suffisante. 

Quoi  qu'il  en  soit,  nous  sommes,  je  le  répète,  lui  et  moi,  parfaitement  d'accord  pour 
reconnaître  aujourd'hui  que  les  dix  mesures  de  capacité,  dont  j'indique  les  idéogrammes,  les 


1)  Lorsque  cette  contenance  sera  traduite  en  mesures  françaises,  vous  verrez  qu'elle  est  égale  à 
11  hectolitres,  81  litres;  et  il  est  certainement  fort  curieux  de  trouver  ainsi  cette  grande  unité  métrique 
si  rapprochée  d'wn  mUi-e  cuhe,  c'est-à-dire  presque  égale  à  l'unité  de  jaugeage  dont  nous  nous  servons, 
aujourd'hui,  pour  nos  propres  navires. 

2)  J'omets  ici,  à  dessein,  quatre  mots  que  M.  Oppert  regrettera  probablement,  s'il  veut  bien  se  les 
rappeler. 


Réponse  a  quelques  critiques  de  M.  Oppeet.         67 


noms  et  les  rapports  mutuels,  daus  le  taljleau  suivant,  existaient  toutes  bien  réellement  dans 
le  système  métrique  assyrien,  et  qu'il  y  avait  ainsi  dans  ce  système,  tel  qu'il  est  parvenu 
jusqu'à  nous  : 

r  un   T-^à.}!  Sahia,  60°  partie  du  Bar,  que  j'ai  appelé  Log-,  dans  mon  Essai, 

2°   un  t^J  qa  =  10  Sahia,  G''  partie  du  Bar,  que  j'ai  appelé  Hin  =  10  Log-, 

3°  un  >Jf-  Bar  =  6  qa  =  60  Sahia,  que  j'ai  appelé  lîatli  ou  Éplia  =:  (>  Hin, 

4°   un  5^  ou  t^]*^  iz-bar  =  2  Bar,  que  j'ai  appelé  Tama  =  2  Batli, 

5°  un  ^  ?  =  o  Bar,  que  j'ai  appelé  Néphel  =  3  Bath, 

6"   un  g^^  ou  ^1  Ap  =  4  Bar,  que  j'ai  appelé  Double  Tama  =  4  Bath, 

7°  un  ^■^  ?  =  5  Bar,  que  j'ai  appelé  Léthech  =  5  Bath, 

8°   un  -^^  Pi  =  6  Bar,  que  je  n'ai  pas  mentionné, 

9°  un  ^^y  Imer  =  10  Bar,  que  j'ai  appelé  Cor  ou  Chômer  =  10  Bath, 

et  10°  un  t^JJ  Gur  =  3  Imer  =  30  Bar,  que  je  n'ai  pas  non  plus  mentionné. 

Et  vous  le  voyez  maintenant  avec  la  plus  grande  évidence,  le  Bar,  Bath  ou  Épha, 
dont  M.  Oppert  n'a  fait  aucune  mention  directe  et  dont  il  n'a  même  jamais  prononcé  le 
nom,  est  certainement,  comme  je  l'ai  dit  tout  à  l'heure,  l'une  des  plus  importantes,  peut-être 
même  la  plus  importante  des  mesures  cubiques  assyriennes,  puisque  c'est  du  Bar  que  toutes 
les  autres  mesures  dérivent. 

Après  cela,  comme  Lenormant  nous  apprend,  dans  son  Essai,  qu'une  tablette  du  Musée 
britannique  a  fourni,  à  Sir  Henry  Rawlinson,  cette  précieuse  notion  que  le  Imer  ou  Chômer, 
qu'il  appelle  I-mi-ri,  se  divisait  en  dix  parties  égales  rejjrésentées  idéographiquement  par 
^>-J,  je  vous  demande  la  permission  d'ajouter  désormais  cet  idéogramme  au  *^,  pour  que 
le  Bar  puisse  être  représenté  par  l'un  aussi  bien  que  par  l'auti-e,  puisque  le  Bar  se  trouve, 
en  fait,  égal  à  la  10®  partie  du  Chômer  ou  Imer. 

Enfin,  Monsieur,  je  vous  demande  aussi  la  permission  d'introduire  ici,  dans  la  série  des 
mesures  cubiques  assyriennes,  celle  que  j'ai  désignée  sous  le  nom  hébreu  de  Séphel,  quoique 
M.  Oppert  ne  s'en  soit  pas  occupé,  parce  que  je  considère  cette  mesure,  dont  la  contenance 
est  d'un  demi-Bath,  comme  égale  à  un  Empan  cube,  et  parce  qu'il  me  paraît  certain,  malgré 
le  silence  du  savant  académicien,  non  seulement  qu'elle  est  la  plus  ancienne  des  mesures 
de  capacité  assyriennes,  mais  encore  qu'elle  n'a  jamais  cessé  de  figurer  dans  la  série  de 
ces  mesures. 

A  ces  diverses  unités  métriques  je  me  suis  cru  eu  droit  d'ajouter,  dans  mon  Essai,  les 
six  nouvelles  unités  suivantes  : 

1°  Un  Sussu,  60®  partie  du  Log, 

2°  un  Cos,  6®  partie  du  Log, 

3°  une  Rébiite,  quart  du  Log  =  1  Cos  '/.2  :=  15  Sussi, 

4°  un  Cab,  égal  à  4  Log,  à  16  Rébiite  et  à  24  Cos, 

5°  un  Gomor  ou  Homor,  égal  à  6  Log  =  24  Rébiite, 

et  6°  un  Sath  ou  Séah,  égal  à  2  Hin,  à  3 '/g  Gomor  et  à  5  Cab  dont  je  ne  vous  parle 
ici  que  pour  mémoire,  parce  que  M.  Oppert  n'en  a  fait  aucune  mention  dans  sou  travail, 
parce  qu'il  continue  peut-être  à  les  ranger  au  nombre  des  unités- métriques  qui  n'ont  existé, 
d'après  lui,  que  dans  mou  imagination,  et  enfin  parce  que  je  ne  veux  pas  tarder  davantage 
à  appeler  votre  attention  sur  les  difficultés  qui  nous  divisent,  d'une  manière  plus  sérieuse, 

9* 


68 


Réponse  a  quelques  critiques  de  M.  Oppert. 


et  qui  se  rapportent  toutes  à  la  détermination  exacte  des  contenances  réelles  des  mesures 
dont  je  vous  ai  déjà  entretenu  et  que  nous  considérons,  je  le  répète  encore,  M.  Oppert  aussi 
bien  que  moi,  comme  ayant  réellement  existé  en  Assyrie,  et  cela  malgré  l'affirmation  contraire 
contenue  dans  la  note  de  la  page  10,  où  on  lit  :  «M.  Aurès  n'exhibe  que  des  tableaux  de 
«mesures  qui  n'ont  jamais  existé  en  Assyrie.» 

Mais  le  grand  nombre  de  faits  déjà  exposés  me  semble  plus  que  suffisant  pour  vous 
donner  les  moyens  de  réduire  à  sa  juste  valeur  cette  étrange  affirmation  qu'il  me  sera  permis 
d'appeler  regrettable,  puisque  son  inexactitude  est  évidente,  et  sur  laquelle  je  n'insisterai  pas, 
préférant  aborder  immédiatement,  comme  je  viens  de  vous  l'annoncer,  la  discussion  contra- 
dictoire des  contenances  assignées  aux  mesures  assyriennes  par  M.  Oppert  et  par  moi.  Je 
les  rappelle  dans  les  deux  tableaux  suivants. 

Le  premier  est  relatif  à  mes  évaluations  personnelles,  telles  qu'elles  sont  reproduites  à 
la  page  81  de  votre  Recueil,  où  elles  ont  été  calculées  en  admettant  que  le  Sépliel  est  égal, 
comme  je  l'ai  dit  tout  à  l'heure,  à  un  Empan  cube  ou,  ce  qui  est  la  même  chose,  que  le 
double  Tama  est  égal  à  une  Coudée  cube.  Et  vous  remarquerez  qu'en  reproduisant  ces  éva- 
luations je  les  ai  accompagnées,  toutes  les  fois  que  la  chose  a  été  possible,  de  celles  qui 
avaient  été  données,  quelque,  temps  auparavant,  par  Lenormant,  dans  son  Essai  sur  un  docu- 
ment mathématique  chaldéen. 


Tableau  indicatif  des  contenances  que  j'assigne  aux  mesures  assyriennes  de  capacité. 


Noms 
donnés  aux  mesures  assyriennes 


Idéogi'ammes 
(juand  il  sont  connus 


Contenances  exprimées  en  litres 


à  la  page  SI  du  VU"  volume 
de  M.  ÎIASPERO 


à  la  page  91  de  \'Ea$ai 
de  Lkxokmant 


T^V  î^alii'i  oii  Log 

Qa  ou  Hin 

Séphel  (Empan  cube) 

Bar,  Bath  ou  Épha 

^>^i  iz-bar  ou  Tama 

Néphel 

Ap  ou  Double  Tama  (Coudée  cube) 

Léthech 

Pi 

Imer,  Cor  ou  Chômer 

Gur 


» 

>^  ou  '*'»-y 


OM356.10 
6^561 
19^683 
39 '366 

781733 
1^181098 
11^1 57 '464 
l''' 96' 830 
2'^' 36' 196 
3'>'93'660 
11'^' 80 '980 


0'525 
6 '300 
» 

37 '80 


31^' 78' 00 


Le  tableau  suivant  fait  connaître,  eu  second  lieu,  toutes  les  évaluations  que  M.  Oppert 
a  donné  lui-même,  mais  qu'il  a  donné  seulement  sous  forme  dubitative,  aux  pages  10  et  11 
de  son  mémoire,  où  elles  ont  été  calculées  dans  cinq  hypothèses  diff'érentes,  sans  indiquer 
aucune  préférence  pour  l'une  plutôt  que  pour  les  autres. 


Réponse  a  quelques  critiques  de  M.  Oppert. 


69 


Noms  (les  mosuros  assyriennes 


Coutenances  admises  par  M.  Oppekt 


Hypothèse  A     I     Hypotlièsc  li  Hypothèse  C  Hypothèse  p  Hypothèsi,.  E 


Saljia 

Qa 

Ap    

Pi 

Imer  ou  Homer 
Gur 


135' 

1801 
3001 


2' 22 
» 
801 

133133 
4001 


2' 

» 

721 
1201 
3001 


l'6() 

451 

601 
1001 
3001 


0'74 
201 

26166 

44144 

1331  33 


Je  ne  m'occuperni  en  commençant  que  de  ces  cinq  hypothèses  qui  sont  à  hi  fois  si 
différentes  les  unes  des  autres,  puisqu'elles  varient  dans  le  rapport  de  7  à  1  de  la  plus 
grande  à  la  plus  petite  et  en  même  temps  si  concluantes,  dans  le  débat  actuel,  puisqu'elles 
suffisent  déjà  pour  montrer  condjien  les  notions  métrologiques  de  M.  Oppert  restent  encore 
vagues  et  indéterminées  par  rapport  aux  mesures  de  capacité. 

Dans  cet  état  d'incertitude,  mon  premier  soin  sera  de  vous  faire  remarquer  : 

D'un  côté,  ((ue  ce  savant  assyriologue  a  dit  :  1°  à  la  page  4  de  son  tirage  à  part  : 
«Le  signe  ^^  est,  à  la  fois,  le  signe  d'un  âne  et  celui  d'une  charge  d'âne»,  et  2°  à  la 
page  11  que  «l'Homer  est  une  charge  d'âne». 

Et  d'un  autre  côté,  que  Lenormant  avait  pareillement  dit  à  la  page  73  de  son  Essai, 
en  parlant  de  la  même  mesure  :  «Le  même  mot  signifie  un  âne.» 

Vous  pouvez  ainsi  le  reconnaître,  avec  la  plus  entière  certitude,  l'Imer  ou  Homer  était, 
chez  les  Assyriens,  une  grande  mesure  dont  le  contenu  correspondait  à  la  charge  d'un  âne. 

Mais  alors,  je  le  demande,  comment  M.  Oppert  a-t-il  pu,  après  avoir  considéré  cette 
charge  comme  égale  à  200  kilogrammes  environ  (hypothèse  A),  puisque  300  Utres  ne  pèsent, 
en  fait,  que  228  kilogrammes,  au  taux  moyen  de  76  kilogrammes  par  hectolitre,  comment, 
dis-je,  a-t-il  pu  se  décider  ensuite  à  réduire  cette  même  charge  à  100  kilogrammes  environ 
(hypothèse  B)  et  même  jusqu'à  30  kilogrammes  seulement  (hypothèse  E),  en  la  fixant  ainsi 
à  des  poids  qu'un  homme  peut  aisément  soulever. 

Par  conséquent  vous  le  voyez,  il  résulte  de  cette  seule  observation  que  les  quatre  der- 
nières évaluations  de  M.  Oppert  ne  peuvent  pas  être  considérées  comme  sérieuses,  qu'elles 
ne  s'accordent  pas  avec  les  faits  connus  et  que  ce  seul  motif  suffit  pour  les  faire  rejeter, 
sans  qu'un  plus  ample  examen  soit  nécessaire  et  cela  avec  d'autant  plus  de  raison  que  je 
m'engage  à  vous  faire  connaître,  avant  la  fin  de  cette  lettre,  l'erreur  capitale  qui  a  conduit 
M.  Oppert  à  cet  invraisemblable  résultat.  Mais  je  n'ai  pas  besoin  d'attendre  jusque  là  pour 
être  autorisé  à  dire,  en  appUquant  aux  évaluations  de  mon  contradicteur  les  expressions  dont 
il  s'est  servi  lui-même  en  parlant  des  miennes,  que  les  quatre  dernières  hypothèses  du  tableau 
qui  précède  ne  reposent  que  sur  des  suppositions  gratuites  et  non  prouvées,  qui  sont  anéanties 
par  des  faits  démontrés  et  acquis  depuis  longtemps. 

L'hypothèse  cotée  A,  sur  ce  même  tableau,  reste  donc  seule  debout,  en  ce  moment, 
et  pour  que  vous  puissiez  la  comparer  plus  aisément  à  celles  qui  figurent  sur  mon  premier 
tableau,  je  les  réunis  toutes  dans  le  suivant,  en  ayant  soin  d'y  ajouter  pour  rendre  cette 
comparaison   plus  complète  et  plus  facile,  les  contenances   qui  n'ont  été  calculées  ni   par 


70 


Réponse  a  quelques  critiques  de  M.  Oppert. 


]\I.  Oppert,  ni  par  Lenormant,  ce  que  j'ai  fait  eu  prenant  la  précaution  de  mettre  les  ex- 
pressions de  ces  contenances  entre  parenthèses,  atin  que  vous  puissiez  les  distinguer  de  celles 
qui  ont  été  calculées  par  ces  deux  savants. 


Noms  des  mesures  assyriennes 


Contenances  suivant  les  évaluations  de  MM. 

AultKS 

tipPKin 

Lenoumant 

01656.10 

(0'50) 

01525 

61561 

5100 

6 1300 

191683 

(I51OOJ 

(181 900) 

391366 

(30100) 

37 180 

781732 

(60100) 

(751 60) 

li'i  181098 

(90100) 

(1^131 40) 

11^1571464 

11^135100 

(iw  51120) 

11^1961830 

(PiôOiOOj 

(1^189100) 

2^361119 

pi  80100 

(21^126180) 

31^1931660 

31^100100 

31^178100 

111^1801980 

(9''i00i00) 

(Ili'i34i00) 

Sahia  ou  Log 

Qa  ou  Hin 

Sépliel  (Empan  cube) 

Bar,  Bath  ou  Épba 

iz-Bar  ou  Tama 

Néphel 

Ap  ou  Double  Tama  (Coudée  cube) 

Létbecb     

Pi 

Imer  ou  Homer,  Cor  ou  Chômer  .  . 
Gur 


Si  mon  illusion  n'est  pas  complète,  ce  tableau  suffit  déjà  pour  montrer  que  les  éva- 
luations de  M.  Oppert  ne  sont  qu'approximatives  et  par  conséquent  ne  méritent  pas  d'être 
prises  en  sérieuse  considération.  Quant  à  celles  de  Lenormant,  elles  ne  ditfèrent  que  très  peu 
des  miennes,  et  si  elles  en  ditfèrent,  c'est  uniquement  parce  qu'il  a  considéré  les  mesures 
assyriennes  comme  dérivées  du  Pied  cube,  quand  je  les  ai  considérées,  au  contraire,  comme 
dérivées  de  VEmpan  et  de  la  Coudée  cubes. 

La  difficulté  se  réduit  ainsi  à  savoir  quelle  est,  de  ces  deux  hypothèses,  celle  qui  s'ap- 
proche le  plus  de  la  vérité  et  vous  remarquerez  que  M.  Oppert  a  soigneusement  évité  de 
se  prononcer  sur  ce  point. 

La  théorie  de  Lenormant  s'appuie  sur  l'autorité  de  Brandis  et  consiste  à  admettre, 
avec  ce  savant  antiquaire,  qu'il  y  avait  autrefois,  dans  le  système  des  mesures  assyriennes 
de  capacité,  une  unité  principale,  base  et  fondement  de  tout  le  reste,  dont  l'existence  n'a 
jamais  été  révélée  cependant  par  aucun  indice,  ni  à  M.  Oppert,  ni  à  moi,  que  Lenormant 
appelle  tantôt  Maris  ou  Métrète  et  tantôt  Médimne,  qu'il  suppose  égale  à  un  pied  cube  et  de 
laquelle  il  déduit  ensuite  toutes  les  autres  mesures. 

Mais,  pour  combattre  cette  théorie,  il  suftit  de  se  rappeler  : 

1°  Que  la  contenance  d'un  Pied  cube  est  égale  à  12  =  1728  pouces  cubes  et  n'est 
pas  susceptible  d'être  exprimée  par  un  nombre  entiei'  de  doigts  cubes; 

2°  que  celle  d'un  Empan  cube,  égale  à  12  =  1728  doigts  cubes,  peut  être  exprimée 
avec  la  même  exactitude,  par  10  =  1000  pouces  cubes,  puisqu'un  Empan  est  égal  à  10  pouces 
aussi  bien  qu'à  12  doigts; 

et  3°  que  celle  de  la  Coudée  cube,  huit  fois  plus  grande  que  celle  de  l'Empan  est  égale 
à  13,824  doigts  cubes,  ou,  ce  qui  est  la  même  chose,  à  8000  pouces  cubes  et  qu'ainsi  le  Pied 
cube  est  à  l'Empan  cube   comme  1728  :  1000,  ou  plus  simplement  comme  216  :  125,  tandis 


Réponse  a  quelques  critiques  de  M.  Oppert. 


71 


que  la  Coudée  cube  est  au  Pied  cube  couuiie  13,824  :  8000  ou  connue  125  :  27,  ce  qui 
revient  à  dire,  en  d'autres  termes,  que  le  Pied  cube  contient  un  Empan  cube  plus  '^'/ni  et  ([ue 
la  Coudée  cube,  qui  contient  exactement  8  Empans  cubes,  contient  en  même  temps  4  Pieds 
cubes  plus  i'/27' 

I^n  présence  de  ce  résultat,  est-il  possible  de  croire,  je  vous  le  demande,  (lue  des  rapports, 
aussi  compliqués  '  que  ceux  qui  existent  entre  le  Pied  cube,  d'une  part,  et  la  Coudée  ou  l'Empan 
cubes  de  l'autre,  ont  jamais  pu  être  introduits  dans  un  système  métrique  régulier? 

Non,  sans  le  moindre  doute,  et  il  est  évident,  au  contraire,  qu'il  faut  nécessairement 
admettre  de  deux  cboses  l'une  :  ou  bien  le  Pied  cube  n'a  jamais  tiguré  dans  le  système 
métrique  assyrien,  et  alors  l'Empan  et  la  Coudée  cubes  y  ont  figurés  seuls,  ou  bien  c'est  au 
Pied  cube  que  les  Assyriens  ont  donné  la  préférence  et  alors  l'Empan  et  la  Coudée  ont  été 
forcément  rejetés. 

Si,  comme  Lenormant  l'a  admis,  c'est  cette  dernière  hypothèse  qui  se  trouve  conforme 
à  la  vérité,  et  si,  par  suite,  c'est  le  Pied  cube  ou  Maris  qui  a  servi  à  régler  les  contenances 
de  foutes  les  autres  mesures,  et  en  particulier,  celle  du  Bath  ou  Epha,  supposé  égal,  comme 
Lenormant  et  Brandis  l'ont  cru,  à  un  Maris  plus  Vs;  voici  comment  il  devient  nécessaire 
d'exprimer,  en  fonction  du  Maris  et  du  pouce  cube,  les  contenances  des  diverses  mesures 
dont  les  rapports  mutuels  nous  sont  connus  : 

Sahia  ou  Log  =  ^/jq  du  Maris    =       34  pouces  cubes  +  17.^5 , 

Qa  ou  Hin  =  V5      ^^       '^ 

Séphel  =  'Vs     »       » 

Maris  ^  1  Maris 


=     345 

» 

» 

+  %, 

==  1036 

» 

» 

+  V5, 

=  1728 

» 

» 

=  2073 

» 

» 

+  %, 

=  4147 

» 

» 

+   Va, 

=■  8294 

» 

» 

+   V5, 

Bar,  Bath  ou  Epha     =  1  Maris  et  '/s  =  2073 

iz-bar  ou  Tama  =z  2      »       »   2/. 

Ap  ou  Double  Tama  =  4  Maris  et  Vs  =  8294 
et  ainsi  de  suite  pour  le  reste. 

Au  contraire,  si  ce  sont,  comme  je  l'ai  dit  et  comme  je  le  soutiens  encore,  l'Empan 
cube  et  la  Coudée  cube  qui  sont  les  unités  fondamentales  du  système  assyrien,  voici  comment 
les  mêmes  contenances  doivent  être  exprimées  eu  fonction  de  la  Coudée,  de  l'Empan,  du 
pouce  et  du  doigt  cubes  : 


Noms  des  mesures  assyriennes 


Contenances  exprimées  en  fonction 


de  la  coudée 

de  TEmpan 

du  pouce 

du  doigt 

'/•240 

'30 

06  '4 

Ô775 

V24 

'A 

333  V3 

576 

Vs 

1 

1,000 

1,729 

V4 

2 

2,000 

3,456 

V2 

4 

4,000 

6,912 

1 

8 

8,000 

13,824 

I 


Sahia  ou  Log  .... 

Qa  ou  Hin 

Séphel 

Bar,  Bath  ou  Épha 
iz-bar  ou  Tama  .  .  . 
Ap  ou  Double  Tama 


et  ainsi  de  suite  pour  les  autres  mesures. 


Il  résulte   de   la  comparaison   de  ce  tableau  au  précédent  que,  dans  le  premier  cas, 
toutes  les   contenances  sont   exprimées   par  des  nombres  fractionnaires,  non  seulement  de 


72 


Réponse  a  quelques  ckitiques  de  M.  Offert. 


pieds,  mais  encore  de  pouces  cubes  et  que  par  conséquent  les  mesures  cubiques  assyriennes 
ne  peuvent  être  représentées  alors  par  des  prismes  droits  à  base  rectangulaire  qu'à  la  con- 
dition d'avoir  une  de  leurs  dimensions  au  moins  exprimée,  elle  aussi,  par  un  nombre  frac- 
tionnaire de  pouces  ou  de  doigts;  tandis  que,  au  contraire,  dans  le  second  cas,  les  mêmes 
mesures  peuvent  être  représentées  toutes  par  des  prismes  droits  ayant  toutes  les  longueurs 
de  leurs  arêtes  exprimées  en  nombres  entiers  de  pouces  ou  de  doigts. 

Remarquez  en  effet,  je  vous  prie,  que,  dans  ce  dernier  cas,  le  Hiu,  contenant  576 
doigts  cubes,  est  égal  à  un  prisme  ayant  un  Empan  ou  12  doigts  sur  2  petits  palmes  ou 
8  doigts  à  la  base  et  '2  Empan  ou  G  doigts  de  hauteur,  puisque  12  doigts  X  ^  X  ^  = 
57G  doigts  cubes.  Par  conséquent,  puisqu'un  Empan  égal  à  12  doigts  est,  de  plus,  égal  à 
10  pouces,  il  en  résulte  aussi  qu'un  Hin  égal  à  6  X  ^  X  12  doigts  peut  être  considéré, 
avec  la  même  exactitude,  comme  égal  à  6  X  8  doigts  X  10  pouces  et  l'on  voit  ainsi  qu'un 
Log,  dixième  partie  du  Hin,  est  lui-même  égal  à  6  X  8  doigts  X  1  pouce,  ou  mieux  encore 
qu'il  peut  être  représenté  par  un  prisme  droit  à  base  rectangulaire  ayant  6  doigts  sur  4  à 
la  l)ase  et  2  pouces  de  hauteur.' 

Je  me  plais  à  espérer.  Monsieur,  qu'il  vous  suffira  d'avoir  pris  une  connaissance  atten- 
tive des  diverses  explications  qui  précèdent  et  de  les  comparer  entre  elles,  pour  reconnaître 
avec  moi,  et  contrairement  aux  assertions  de  M.  Oppert,  qu'il  est  complètement  impossible 
d'hésiter  entre  les  deux  hypothèses  que  je  viens  de  discuter  et  qu'il  y  a  lieu  de  reconnaître, 
en  définitive,  que  la  dernière  seule  est  acceptable. 

S'il  en  est  ainsi,  j'ai  le  droit  d'affirmer,  avec  confiance  et  sans  la  moindre  hésitation, 
que  les  contenances  de  toutes  les  mesures  de  capacité  étaient  réglées,  dans  le  système  assy- 
rien, en  fonction  de  l'Empan  cube,  c'est-à-dire,  en  d'autres  termes,  de  la  manière  indiquée 
sur  le  tableau  que  j'ai  publié  à  la  page  81  du  VIF  volume  de  votre  Recueil. 

Dans  ce  cas,  voici  comment  les  choses  ont  dû  se  passer  lorsque,  à  l'origine  même  de 
leur  civilisation,  les  Assyriens,  aussitôt  après  avoir  réglé  les  longueurs  de  leurs  premières 
mesures  linéaires,  ont  songé  à  régler  aussi  les  contenances  de  leurs  premières  mesures 
cubiques. 

L'Empan  cube  et  la  Coudée  cube  ont  été,  dès  l'abord,  affectés  à  cet  usage;  et  cela  est 
d'autant  plus  certain  que  l'Empan  et  la  Coudée  sont  des  mesures  que  l'on  peut  appeler  natu- 
relles, puisqu'elles  ont  été  prises  sur  les  dimensions  même  du  corps  humain,  tandis  que,  au 
contraire,  le  pied  n'est  qu'une  mesure  conventionnelle,  créée  plus  tard  et  déduite  des  deux 
autres,  de  sorte  qu'il  est  parfaitement  permis  de  croire  que  le  pied  n'avait  pas  encore  été 
admis,  par  les  Assyriens,  dans  leur  système  métrique,  lorsque  les  premières  mesures  cubiques 
y  ont  été  introduites. 

Cependant  le  contraire  peut  être  vrai,  et  dans  ce  cas,  il  est  à  la  rigueur  permis  d'ad- 
mettre que  le  pied  cube  a  pu  être  employé,  lui  aussi,  dans  le  principe,  comme  mesure  de 
capacité  et  en  concurrence  avec  l'empan  cube;  mais  alors  et  par  les  motifs  que  je  viens 
d'exposer  tout  à  l'heure,  il  est  hors  de  doute  que  ce  pied  n'a  pas  été  maintenu  au  rang 
des  mesures  officielles,  lorsqu'un  système  métrique  régulier  a  été  enfin  établi;  de  sorte  que, 


1)  Un  Empan  =  10  pouces  =  12  doigts.  Donc  2  pouces  =  1^/5  de  doigt.  Donc  aussi  6X4  doigts 
X  2  pouces  =  6  X  *  X  'Vs  de  doigt  =  289|^  je  doigt  =  57  doigts  cubes  ^/s.  C'est  la  contenance  d'un  Log. 


RÉPONSE  A  QUELQUES  CRITIQUES  DE  M.  OpPERT.  73 

dans  un  cas  comme  dans  l'autre,  le  résultat  final  reste  encore  le  même,  pour  ce  qui  concerne 
le  pied  cube.  Quant  à  la  Coudée  cube  qui  a  toujours  été  associée  à  l'Empan,  il  est  facile 
de  comprendre,  à  cause  de  ses  grandes  dimensions,  (sa  contenance  est  de  plus  d'un  hectolitre 
et  demi)  qu'elle  n'a  jamais  pu  être  une  véritable  mesure  manuelle  et  que  son  rôle  a  toujours 
été  réduit,  au  contraire,  à  celui  d'une  simple  unité  de  compte. 

Mais  l'Empan  cube  et  la  Coudée  cube  n'étaient  pas  les  seules  mesures  en  usage,  dans 
le  principe,  chez  les  Assyriens,  car  on  trouve,  très  certainement,  chez  eux,  dès  les  temps  les 
plus  reculés  et  à  l'origine  même  de  l'organisation  de  leurs  mesures  cubiques,  une  troisième 
unité,  le  double  Empan,  Bar,  Bath  ou  Épha  qui  était  plus  souvent  employé  que  l'Empan 
cube  lui-même. 

Pour  bien  comprendre  comment  et  pourquoi  cette  troisième  mesure  cubique  a  été  mise, 
dès  les  premiers  temps,  en  usage,  il  n'y  a  qu'à  se  rappeler  comment  nous  avons  agi,  en 
France,  lorsque,  aussitôt  après  l'établissement  de  notre  nouveau  système  métrique  décimal, 
nous  avons  substitué  à  la  mesure  légale,  qui  est  le  décalitre,  une  mesure  extra-légale  et  cepen- 
dant aujourd'hui  beaucoup  plus  usuelle,  qui  est  le  double  décalitre. 

Si  nous  avons  agi  de  la  sorte,  à  ce  moment,  c'est  uniquement  parce  que  les  mesurages 
en  général  et  celui  du  blé  en  particulier  peuvent  être  faits,  avec  le  double  décalitre,  beaucoup 
plus  vite  qu'avec  le  décalitre  lui-même  et  c'est  évidemment  pour  ce  motif  que  le  Bar,  Bath 
ou  Épha,  double  de  l'Empan  cube,  non  seulement  a  été  employé,  chez  les  Assyriens,  en 
même  temps  que  cet  Empan,  pour  servir,  comme  lui,  de  mesure  de  capacité,  mais  encore 
n'a  pas  tardé  à  devenir  plus  important  et  plus  souvent  employé  que  cet  Empan  lui-même, 
précisément  parce  que  ce  Bar,  Bath  ou  Épha  était  la  plus  grande  des  mesures  susceptibles 
d'être  maniées;  car  l'iz-bar  ou  double  Bar,  dont  la  contenance  était  d'environ  8  décalitres 
n'a  jamais  pu  servir  de  mesure  manuelle,  et  a  toujours  été  employé,  au  contraire,  comme 
une  simple  unité  de  compte. 

En  dernier  lieu,  j'ai  à  constater  encore  que  l'Empan  cube  ou  Séphel,  que  le  Bar,  Bath 
ou  Épha  =^  2  Empans,  que  l'iz-bar  ou  Tama  =  2  Bar  =  4  Empans  et  qu'enfin  la  Coudée 
cube,  Ap  ou  double  Tama  =  2  iz-bar  =  4  Bar  =  8  Empans  cubes  n'étaient  pas  les  seules 
mesures  admises,  par  les  Assyriens,  dans  leur  plus  ancien  système  métrique  et  qu'ils  y  avaient 
aussi  introduit  une  cinquième  mesure,  le  ►— J,  qa  ou  Hin,  plus  petite  que  l'Empan  cube,  et 
que  l'on  afifectait  habituellement  aux  liquides  et  aux  substances  plus  précieuses  que  le  blé. 
La  réalité  de  l'ancienne  existence  de  cette  cinquième  mesure  étant  d'ailleurs  prouvée,  d'une 
manière  péremptoire,  par  l'une  des  inscriptions  du  roi  Gudéa,  sur  laquelle  il  est  dit  que  ce  roi 
s'engage  à  fournir,  journellement  et  entre  autres  choses,  un  qa  *— J  de  boisson  fermentée, 
pour  les  besoins  du  temple  de  Ninip. 

Il  est  sans  doute  très  fâcheux  que  ce  texte  ne  suffise  pas  pour  indiquer,  en  même  temps, 
la  véritable  contenance  de  ce  qa.  Mais  d'autres  textes,  pareillement  très  anciens,  peuvent 
nous  en  fournir  les  moyens  et  permettent,  comme  vous  allez  le  voir,  d'affirmer  que,  dans 
le  principe,  cette  contenance  était  égale  à  la  2T  partie  d'une  coudée  cube,  ou,  en  d'autres 
termes,  que  ce  qa  primitif  était  un  cube  ayant  Va  de  coudée,  soit  2  petits  palmes  ou  8  doigts 
sur  chacune  de  ses  arêtes. 

Le  texte  que  je  vais  invoquer,  pour  prouver  la  vérité  de  cette  assertion  et  pour  cons- 
tater en  même  temps  la  parfaite  exactitude  de  toutes  celles  qui  précèdent,  a  été  rapporté 

Eecneil,  IX.  10 


74         Réponse  a  quelques  ceitiques  de  M.  Oppert. 

par  M,  Oppert  à  la  première  ligne  de  la  page  11  de  son  tirage  à  part,  où  il  est  écrit,  en 
caractères  cunéiformes,  de  la  manière  suivante  : 

<«  Et!  t^  iW  t|  +  <IT  ^T I  ^  «<f  Kî  ^T 

et  où  il  se  trouve  d'ailleurs  accompagné,  à  la  fin  de  la  page  10,  d'une  note  faisant  connaître 
qu'il  est  réellement  très  ancien,  quoique  cette  indication  eut  pu,  à  la  rigueur,  être  supprimée, 
par  cette  seule  raison  que  la  somme  payée  se  trouve  exprimée,  sur  ce  texte,  en  unîtes, 
dizaines  et  centaines,  c'est-à-dire  en  suivant  les  règles  de  la  numération  décimale,  et  parce 
que  tout  le  monde  sait  que  cette  numération  décimale  a  été,  dans  tous  les  pays  du  monde, 
la  première  des  numérations  adoptées  et  qu'ainsi  elle  remonte,  chez  les  Assyriens  comme 
partout,  aux  plus  anciennes  époques  de  l'histoire. 

Il  est  vrai  que,  si  nous  étions  en  Europe,  un  fait  semblable  ne  prouverait  rien,  parce 
que  les  divers  peuples  de  cette  partie  du  monde  ont  toujours  conservé  la  numération  décimale 
dans  toute  sa  simplicité  et  la  conservent  encore  aujourd'hui,  malgré  son  imperfection  évidente, 
tous  leurs  efforts  s'étant  bornés,  jusqu'ici,  à  organiser  des  systèmes  métriques  duodécimaux,  en 
concurrence  avec  leur  numération  décimale.  La  France  seule  a  fait,  dans  ces  derniers  temps, 
une  exception  à  cette  ancienne  règle.  Mais  les  Assyriens  ont  toujours  agi,  dès  les  temps  les 
plus  reculés,  d'une  manière  complètement  différente,  et  se  sont,  au  contraire,  constamment 
appliqués  à  conserver,  dans  tous  les  temps,  leur  système  de  numération  en  parfaite  harmonie 
avec  leur  système  métrique,  de  sorte  que  la  numération,  quoique  d'abord  décimale  chez  eux, 
comme  partout,  n'a  pas  tardé  à  devenir  ensuite  peu  à  peu  duodécimale,  et  a  été  enfin  rem- 
placée, après  quelques  modifications  successives,  par  cet  admirable  système  sexagésimal  que 
nous  trouvons  déjà  dans  leur  métrologie,  aussi  bien  que  dans  leur  numération,  à  une  époque 
où  toute  l'Europe  était  encore  plongée  dans  la  plus  profonde  barbarie. 

Après  ces  observations,  et  sans  y  attacher  trop  d'importance,  j'ai  à  vous  faire  remarquer 
qu'à  mon  avis,  M.  Oppert  n'a  pas  indiqué  la  véritable  traduction  du  texte  que  je  viens  de 
reproduire. 

Voici,  en  effet,  quelle  est  celle  que  l'on  trouve  dans  son  mémoire  : 
30  Ap  12  qa  de  blé,  le  iz-bar  12  qa,  137  argenteus, 
quand  il  me  semblerait  préférable  de  lire,  en  négligeant,  pour  un  instant,  la  partie  comprise 
entre  le  mot  blé  et  l'indication  du  prix  de  la  vente  : 

D'abord,  mot-à-mot  : 

^^  „  .     f  l'unité  de  compte  \  .  .     f       celle  qui       1   ,    ,,,  ^„„ 

30  fois  <^  ^  et  1  fois  {  ^  J  de  blé ....  137  argenteus, 

\    contenant  4  Bar    j  [  contient  2  Bar  J 

ensuite,  en  termes  assyriens  : 

30  Ap  et  1  iz-bar  de  blé  ...  .  137  argenteus, 

et  enfin,  en  français  : 

30  Coudées  cubes  et  demie  de  blé  ...  .  137  argenteus, 

puisqu'un  iz-bar  est  égal  à  une  demi-coudée  cube. 

M.  Oppert  ajoute  ensuite,  à  sa  traduction,  un  long  commentaire  à  l'aide  duquel  il  cherche 

à  établir  et  établit,  en  effet,  à  la  suite  d'un  calcul  assez  compliqué,  que  la  vente  dont  il 

s'agit   a   été   faite   au   taux   d'un  argenteus  pour  6  qa  de  blé,  assertion  dont  la  vérité  est 

certaine. 


Réponse  a  quelques  critiques  de  M.  Oppert.  75 


Malgré  cela,  si  vous  voulez  bien  considérer  que  le  qa  était  une  mesure  trop  petite  i)our 
avoir  été  habituellement  employée  à  mesurer  du  blé,  il  vous  sera  facile  de  comprendre  que 
ce  n'est  pas  en  fonction  du  qa  que  le  prix  de  la  vente  a  dû  être  effectivement  réglé 
autrefois. 

Le  blé  a  toujours  été  mesuré,  au  contraire,  chez  les  Assyriens,  en  se  servant  du  Bar, 
parce  que  le  Bar  y  était  la  plus  grande  des  mesures  manuelles.  Par  suite  il  est  à  peu  près 
certain  que,  dans  le  cas  actuel,  il  en  a  été  encore  de  même  et  qu'ainsi  la  quantité  mesurée 
a  été  réellement  et  exactement  de  122  Bar  (30  fois  4  plus  2).  Si  l'unité  de  compte  avait  été  alors 
le  Bar  lui-même,  le  texte  porterait,  eu  toutes  lettres,  122  Bar  et  le  prix  aurait  été  réglé  à 
tant  par  Bar,  comme  M.  Offert  l'a  dit;  mais  puisqu'on  y  a  écrit,  au  contraire,  30  Coudées  V-2; 
au  lieu  de  122  Bar,  c'est  évidemment  parce  que  l'unité  de  compte  était,  en  ce  temps-là,  la 
coudée  et  parce  que  le  taux  de  la  vente  devait  être  réglé  lui-même  au  taux  de  tant  par  coudée, 
de  sorte  que  pour  connaître  ce  taux,  tel  qu'il  a  été  admis,  il  n'y  a  qu'à  diviser  le  prix  total 
de  la  vente,  égal  à  137  argenteus,  par  le  nombre  total  des  coudées  vendues,  égal  à30'/.2  et 
comme  le  quotient  de  cette  division,  très  exactement  calculé,  est  de  4,492,  on  voit  aussitôt 
que  le  taux  réel  de  la  vente  a  été  de  4  argenteus  et  demi  par  coudée  cube,  qu'à  ce  taux  30  cou- 
dées '  2  montent  exactement  à  137  argenteus  y^  et  que  si  l'on  a  réduit,  en  fait,  cette  somme 
à  137  argenteus  seulement,  c'est  parce  qu'on  a  négligé  de  tenir  compte  de  cette  petite  fraction  1/4  • 
On  voit  de  plus  que  c'est  précisément  par  suite  de  cette  légère  réduction  que  le  quotient  exact 
de  la  division  précédente  s'est  trouvé  réduit  lui-même  à  4,492  seulement,  au  lieu  de  4,50. 

Mais  notre  texte  ne  se  contente  pas  de  nous  apprendre  qu'on  a  réellement  omis,  à 
dessein,  cette  fraction  1  4,  en  payant  seulement  137  argenteus  et  l'on  y  voit  aussi  comment 
cette  réduction  a  été  opérée,  car  on  y  trouve,  en  caractères  cunéiformes,  à  la  suite  des  mots  : 
30  coudées  ^2  ^^  Wé  :  t=|*^^y|>^|;  c'est-à-dire  mot-à-mot,  comme  M.  Offert  l'a  admis  : 
iz-har  12  qa,  ce  qu'il  faut  évidemment  considérer  comme  une  note  insérée,  en  cet  endroit, 
dans  le  texte,  pour  expliquer  que,  dans  le  cas  actuel,  l'iz-bar  ajouté  aux  30  coudées,  quoique 
contenant,  en  fait,  13  qa  V2;  puisque  la  coudée  en  contenait  réellement  27,  n'a  été  pourtant 
compté  en  fait,  afin  de  simplifier  le  calcul,  que  pour  12  qa  seulement,  lesquels  au  taux  de 
4  argenteus  ','2  P^i*  coudée  de  27  qa,  ou,  ce  qui  est  la  même  chose,  d'un  argenteus  par  6  qa, 
ont  donné  très  exactement  2  argenteus. 

M.  Offert  a  cependant  adopté  une  interprétation  différente  et  s'est  montré  disposé  à 
croire  que  les  mots  :  iz-har  12  qa  signifient,  dans  le  cas  actuel,  que  l'iz-bar,  au  lieu  de  con- 
tenir, comme  je  l'ai  dit,  13  qa  V2;  ^^'^n  contenait,  en  réalité,  que  12  et  qu'ainsi  la  coudée, 
au  lieu  d'en  contenir  27,  n'en  contenait  que  24, 

Il  est  probable  qu'il  ne  s'est  pas  aperçu,  en  adoptant  cette  interprétation,  qu'il  se  mettait 
en  contradiction  avec  lui-même.  Car  si  la  coudée  ne  contenait,  en  effet,  que  24  qa,  comme 
elle  doit  toujours  être  payée  au  taux  de  4  argenteus  V2;  po^r  que  le  prix  total  puisse 
demeurer  égal  à  137  argenteus,  il  résulterait  nécessairement  de  ce  que  24  qa  coûtent  alors 
4  argenteus  ^  2;  ^1"^  6  qa  doivent  coûter  un  argenteus  et  un  huitième,  au  lieu  de  coûter 
seulement  1  argenteus,  comme  M.  Offert  l'a  déduit,  avec  raison,  de  ses  autres  calculs. 

Remarquez  d'ailleurs,  je  vous  prie,  qu'en  adoptant  l'interprétation  donnée  par  ce  savant 

assyriologue,  l'indication  que  le  texte  contient  doit  être  considérée  comme  une  véritable  super- 

fétation,  parce  que,  alors,  quel  que  puisse  être  le  nombre  de  qa  contenu,  en  fait,  dans  un 

10* 


76         Réponse  a  quelques  critiques  de  M.  Oppert. 

Bar,  le  prix  de  la  coudée  n'en  reste  pas  moins  toujours  fixé  à  4  argenteus  ^.o,  si  Ion  veut 
que  le  prix  total  de  137  argenteus  soit  conservé  et  parce  qu'il  est  complètement  inutile  de 
dire,  dans  ce  cas,  combien  l'iz-bar  peut  contenir  de  qa,  le  résultat  final  devant  toujours  rester 
le  même,  de  quelque  manière  que  la  contenance  effective  de  l'iz-bar  soit  exprimée  en  fonc- 
tion du  qa. 

La  conséquence  finale  de  cette  longue  discussion  doit  donc  être,  si  je  ne  me  trompe,  que 
les  cinq  mesures  de  capacité  suivantes  existaient  réellement  dans  le  plus  ancien  système 
métrique  des  Assyriens,  c'est-à-dire,  en  d'autres  termes,  dans  celui  dont  on  se  servait  à  l'époque 
où  la  numération  se  trouvait  encore  purement  décimale  et  qu'ainsi  il  y  avait  alors  : 

1°  Trois  mesures  effectives  ou  manuelles  : 
Un  qa  ou  Hin,  27*"  partie  de  la  coudée  cube  ayant  par  conséquent  une  contenance  de  5^832 
Un  Sépbel  ou  Empan  cube,  8®  partie  de  la  coudée  cube  et  égal  par  conséquant  à        19^683 
Et  un  Bar,  Bath  ou  Epba,  double  de  l'Empan  et  quart  de  la  coudée,  dont  la  con- 
tenance s'élevait  à    39^366 

et  2°  Deux  mesures  de  compte  : 
Un  iz-bar  ou  Tama,  double  du  Bar  ou  demi-coudée  ayant  une  contenance  de  .  .        78 '733 
Et  un  Ap  ou  coudée  cube  contenant l^^bl^ 464 

Les  rapports  suivants  existaient  d'ailleurs  entre  ces  cinq  mesures  : 

L'Ap  contenait  2  iz-bar,  4  Bar,  8  Sépbel  et  27  qa. 

L'iz-bar  contenait  2  Bar,  4  Sépbel  et  13  qa  V'2- 

Le  Bar  contenait  2  Sépbel  et  6  qa  V4- 

Et  le  Sépbel  contenait  3  qa  Vg. 

Mais  ce  premier  système,  quoique  très  simple,  en  apparence,  était  cependant  fort  in- 
commode dans  la  pratique,  par  suite  de  la  complication  des  rapports  établis  entre  le  qa  et 
les  autres  mesures  et  il  est  résulté  de  là  que  les  Assyriens  n'ont  pas  tardé  à  augmenter  un 
peu  la  contenance  de  ce  qa  primitif,  pour  la  rendre  rigoureusement  égale  à  Vs  du  Séphel, 
à  '  e  du  Bar,  à  \\.-i  de  l'iz-bar  et  à  V24  ^^  la  coudée  cube. 

La  contenance  du  qa  a  été  ainsi  élevée  à  6' 561. 

Cette  modification,  quoique  bien  légère,  a  suffi  cependant  pour  cbanger  complètement 
le  caractère  du  système  qui  est  devenu  alors  parfaitement  duodécimal,  par  l'effet  de  la  créa- 
tion d'une  nouvelle  unité  de  compte  qui  a  été  substituée  à  la  coudée  cube  et  qui,  à  dater 
de  ce  moment,  a  été  employée  de  préférence.  Cette  nouvelle  unité  est  celle  que  M.  Oppert 
a  nommée  Pi  et  qui  est  égale  à  6  Bar,  c'est-à-dire  à  une  coudée  et  demie,  et  voici  comment 
le  nouveau  système  s'est  trouvé  constitué,  à  la  suite  des  deux  modifications  que  je  viens 
d'indiquer. 

11  comprenait  : 

1°  Pour  la  mesure  des  liquides  : 

un  qa,  unité  de  mesure,  tiers  de  l'Empan  cube  et  24®  partie  de  la  Coudée  cube; 

un  Séphel,  ou  Empan  cube,  contenant  3  qa,  presque  égal  à  1  double  décalitre; 

un  Bar  contenant  6  qa  \ 

un  iz-bar  contenant  12  qa  >  unités  de  compte. 

et  un  Ap  ou  Coudée  cube  contenant  24  qa   I 


>  unités  de  compte. 


RÉPONSE   A   QUELQUES    CRITIQUES   DE   M.  OpPERT.  77 

2°  Pour  la  mesure  des  céréales  : 

uu  Bar,  unité  de  mesure,  contenant  G  qa; 

un  iz-bar  ou  double  Bar  contenant  12  qa 

un  Ap  ou  coudée  cube  contenant  24  qa 

un  Pi  contenant  (j  Bar  ou  3G  qa 

et  même  un  double  Pi  contenant   12  Bar  ou  72  qa 

Il  est  d'ailleurs  facile  de  comprendre   que  les  mesures  les  plus  usuelles  devaient  être, 

dans  ce  système  : 

1°  Pour  les  liquides  : 

le  qa,  unité  de  mesure; 

le  Bar  contenant  6  qa  ] 

,     .   ,  1    , ,    ,.       .  ^        {  unités  de  compte, 

et  le  iz-bar  ou  double  Bar,  12  qa  | 

2°  Pour  les  céréales  : 
le  Bar,  unité  de  mesure; 
le  Pi  contenant  6  Bar 


.  ,     T     1 ,     T..  .  ^  ,.      1   unités  de  compte, 

et  le  double  Pi  contenant  12  Bar 

C'est  incontestablement  à  ce  système  métrique  que  se  rapporte  le  tableau  inséré  par 
M.  Oppert,  à  la  lin  de  la  page  4  et  au  commencement  de  la  page  5  de  son  tirage  à  part 
et  par  cela  seul  que  ce  système  est  essentiellement  duodécimal/  il  faut  nécessairement  ad- 


1)  M.  Oppert  appelle  ce  système  sextaî  ou  sexagésimal.  Le  premier  de  ces  noms  pourrait,  à  la  ri^eur, 
être  accepté,  si  l'Académie  française  l'avait  admis,  car  le  système  dont  la  base  est  six  et  le  système  duo- 
décimal ne  forment,  à  proprement  parler,  qu'un  seul  et  même  système.  Quant  au  mot  sexagésimal,  il  doit 
être  formellement  écarté,  parce  que  le  système,  que  ce  nom  désigne,  diffère  autant  du  système  duodécimal 
que  du  système  décimal  lui-même. 

D'un  autre  côté,  M.  Oppert  n'a  pas  craint  de  dire,  dans  sa  note  de  la  page  10,  en  parlant  des 
valeurs  et  proportions  qu'il  attribue  aux  unités  métriques  assyriennes  :  «Ces  valeurs  et  proportions  sont 
«publiées  depuis  1880  et  M.  Aurès  les  ignore.» 

Je  considère  pourtant  le  débat  actuel  comme  déjà  assez  avancé  pour  qu'il  vous  soit  bien  difficile  de 
croire  à  l'exacte  vérité  de  l'assertion  ainsi  formulée;  et  à  l'inverse,  je  vous  demande  ce  que  vous  diriez 
aujourd'hui,  si  je  m'avisais  de  déclarer,  à  la  suite  des  détails  dans  lesquels  je  viens  d'entrer,  que  M.  Oppert 
les  ignore,  OU  au  moins  ne  les  connaît  que  d'ime  manière  bien  imparfaite,  puisqu'il  s'est  obstiné  à  ne  jamais 
mentionner,  dans  son  mémoire,  le  Bar  qui  est  incontestablement  la  mesure  principale. 

Voici,  dans  tous  les  cas,  quelques  exemples  de  la  faute  capitale  que  ce  savant  académicien  a  com- 
mis, en  négligeant  de  tenir  compte  du  Bar  et  en  rapportant  toutes  les  contenances  au  qa  seul,  dans  des 
circonstances  où  elles  doivent  être  rapportées  de  préférence  au  Pi  ou  au  Bar. 

Je  prends  ces  exemples  en  quelque  sorte  au  hasard  : 

Au  commencement  de  la  page  8,  l'expression  ^^T T  tT  p  tt  ►^T  est  traduite  par  1  Gur  72  -|- 
36  -|-  5  qa,  quand  le  texte  porte  incontestablement,  en  toutes  lettres  :  1  Gur  3  Pi  5  qa.  De  plus  M.  Oppert 
ajoute  :  Cette  quantité  de  blé  est  payée  à  60  Sahîa  par  drachme,  quand  il  était  à  la  fois  plus  simple  et 
plus  exact  de  dire  :  à  1  Bar  par  drachme,  puisque  60  Sahia  font  un  Bar  et  puisque  le  blé  se  mesurait  au  Bar. 

Quelques  lignes  plus  bas,  le  même  auteur  traduit  : 

2  Imer  PP     par     2  Imer  18  qa 

et  T^T-     par  42  qa 

Ensemble  3  Imer  ou      2  Imer  60  qa  ou  3  Imer, 

quand  il  était,  au  contraire,  beaucoup  plus  simple  de  traduire  : 

la  première  ligne  par        2  Imer  3  Bar 

et  la  seconde  ligne  par  1  Pi  1  Bar 

Ensemble     2  Imer  1  Pi  4  Bar  ou  3  Imer 
puisque  1  Pi  =  6  Bar  et  puisque  par  conséquent  1  Pi  -|-  4  Bar  =  10  Bar  =  1  Imer. 


78  Réponse  a  quelques  critiques  de  M.  Oppert. 


mettre  qu'il  a  dû  être  orgauisé  à  l'époque  où  les  Assyriens  commeuçaieut  à  se  servir  de  la 
numération  duodécimale  dont  la  3*™°  tablette  de  Senkereh  nous  a  conservé  le  souvenir,  c'est-à- 
dire  lorsqu'ils  avaient  déjà  définitivement  abandonné  leur  numération  décimale  primitive  et 
lorsqu'ils  n'avaient  pas  encore  adopté  la  numération  sexagésimale,  dont  ils  n'ont  véritable- 
ment fait  usage  qu'aux  époques  les  plus  florissantes  de  leur  histoire. 

Le  tableau  inséré,  par  M.  Oppert,  dans  son  mémoire,  constate,  eu  outre,  que  la  mesure 
de  capacité  nommée  Gur  et  égale  à  5  Pi,  ou,  ce  qui  est  la  même  chose,  à  30  Bar,  avait 
été  ajoutée,  en  même  temps  que  le  Pi,  au  système  dont  je  viens  de  faire  connaître  la  com- 
position et  il  est  extrêmement  probable  que  lorsque  les  Assyriens  ont  réglé  ainsi  à  30  Bar 
la  contenance  de  cette  grande  mesure,  ils  l'ont  fait  sous  l'empire  des  idées  qui  les  avaient 
conduits  à  introduire,  en  même  temps,  dans  leur  système  linéaire,  la  parasange  composée 
de  30  stades,  et  dans  leur  système  pondéral,  le  talent  composé  de  30  mines  fortes,  ce  qui 
revient  à  dire,  en  d'autres  termes,  qu'ils  ont  agi  ainsi  par  cette  seule  raison  que,  dans  la 
numération  de  cette  époque,  le  plus  élevé  des  noms  de  nombre,  le  KAS'BU,  correspondait 
alors  fort  exactement  à  30  US,  comme  la  tablette  de  Senkereh  le  démontre.' 

Il  est  presque  inutile  d'ajouter  maintenant  que  c'est  du  système  duodécimal,  réglé 
comme  je  viens  de  le  dire,  que  le  véritable  système  sexagésimal  a  été  finalement  déduit 
dans  la  suite  des  temps;  mais  ce  que  je  tiens  plus  particulièrement  à  vous  faire  remarquer 
c'est  que  cette  grande  amélioration  a  été  obtenue  par  la  seule  création  de  deux  nouvelles 
unités  métriques  et  par  la  simple  réunion,  au  système  duodécimal,  de  ces  deux  nouvelles 
mesures  qui  sont  :  1°  Une  mesure  effective,  le  Salua  ou  Log,  10®  partie  du  qa,  et  2°  une 
mesure  de  compte,  l'Imer,  Cor  ou  Chômer,  composée  de  10  Bar  et  substituée  au  Pi. 

Il  est  évident,  en  effet,  qu'après  cette  modification,  lorsqu'on  faisait  correspondre  un 
Sahia  à  l'unité,  le  qa  devenait  aussitôt  la  dizaine,  pendant  que  le  Bar,  unité  principale  et 
rimer.  Cor  ou  Chômer,  nouvelle  unité  de  compte,  représentaient  le  premier  le  Sosse  et  le 
second  le  Ner;  de  sorte  que  si  l'on  prend  la  peine  d'écrire  dans  le  système  sexagésimal  un 
nombre  quelconque  de  Sahia,  1278  par  exemple,  les  chiffres  assyriens  :  ^^y  |  ^^,  qui  re- 


II  en  est  de  même  pour  tous  les  chiffres  du  jugement  inséré  aux  pages  6  et  7. 
En  second  lieu,  voici  un  autre  exemple  pris  dans  le  haut  de  la  page  5  où  M.  Oppert  a  écrit  : 
2  Gur,  360  qa,  se  décomposent,  d'un  côté,  en  300  qa,  à  raison  de  11  drachmes  par  sixième  (Bar), 
et  valent  9  mines  10  drachmes  ou  550  drachmes,  ce  qui  fait,  en  effet,  ^t^T T  j\  ►i]     ou  180 + 

72  -|-  48  = ' 300  qa 

Les  60  qa  qui  restent  de  2  Gur  sont  exprimés  par  T^F\  payés  10  drachmes  à  raison  du  sixième 

(6  qa)  par  drachme 60  qa 

Ensemble     360  qa 
Quand  il  aurait  été  beaucoup  plus  simple,  beaucoup  plus  clair  et  beaucoup  plus  exact  d'écrire  : 
2  Gur,  soit  60  Bar  (au  lien'  de  360  qa)  se  décomposent,  d'un  côté,  en  50  Bar  (au  lieu  de  300  qa) 
qui  à  raison  de  11  drachmes  par  Bar  valent  550  drachmes  ou  9  mines  10  drachmes,  ce  qui 

fait,  en  effet,  *^^JJ  ^J  ^  c'est-à-dire  1  Gur  3  Pi  2  Bar,  ou  30  +  18  +  2  .= 50  Bar 

Les  10  Bar  qui  restent  de  2  Gur  (ou  60  Bar)  sont  exprimés  par  ThE\  =  1  Pi  "^  Bar  =  10  Bar,  à 

raison  d'un  Bar  par  drachme 10  Bar 

Ensemble     60  Bar 
Et  je  me  dispense  naturellement  de  répéter  ici  les  mêmes  observations  à  propos  de  tous  les  autres 
exemples. 

1)  Voyez  mon  étude  du  texte  de  cette  tablette  dans  le  VIP  volume  de  votre  Recueil,  p.  150  et 
suivantes. 


Réponsp:  a  quelques  critiques  de  M.  Oppeet,  79 


présentent  ce  nombre,  suffisent  pour  montrer,  sans  qu'aucun  calcul  soit  nécessaire,  que  1278 
Salua  contiennent  : 

2  Imer,  1  Bar,  1  qa  et  8  Sahia, 
ou  bien  2  Imer  et  78  Sahia, 
ou  encore  21  Bar  et  18  Sahia. 
D'où  il  semble  permis  de  conclure  que  les  unités  métriques  le  plus  habituellement  employées, 
dans  le  système  sexagésimal,  devaient  être  :  l'Imer,  Cor  ou  Chômer,  le  Bar,  Bath  ou  Épha, 
le  qa  ou  Hin  et  enfin  le  Sahia  ou  Log,  sans  que  les  autres  mesures  telles  que  le  Pi,  l'Ap 
ou  l'iz-bar  aient  jamais  été  cependant  totalement  abandonnées. 

La  réalité  de  l'existence  de  ce  système  sexagésimal  est  depuis  longtemps  admise  par 
tout  le  monde  et  n'a  plus  besoin  d'être  démontrée,  mais  il  ne  sera  pas  sans  utilité  de  citer 
ici  un  texte  formel  capable  de  prouver  aussi  que  celle  du  système  duodécimal  n'est  pas,  de 
son  côté,  moins  certaine;  et  j'invoquerai  encore,  dans  ce  but,  l'un  des  textes  rapportés  par 
M.  Offert  dans  son  mémoire,  celui  qui  s'y  trouve  à  la  seconde  ligne  de  la  page  11,  où  ce 
texte  a  été  si  mal  traduit  qu'une  nouvelle  traduction  est,  avant  tout,  nécessaire. 

Voici  quels  sont  :  1°  ce  texte  }^^  ^  t::]  >^  }  ^^  r^]  ^  }^}  ^J  et  2°  la  traduction 
de  M.  Offert  :  96  qa  d'huile,  l'iz-bar  4  qa,  16  argenteus,  ce  qui  donne,  comme  ce  savant  aca- 
démicien l'a  dit  lui-même,  à  la  première  ligne  de  sou  commentaire,  6  qa  pour  un  argenteus, 
s'il  est  réellement  permis  d'admettre  que  96  qa  d'huile  ne  coûtaient  que  16  argenteus. 

Mais  il  est  facile  de  comprendre  que  le  prix  de  l'huile  n'a  jamais  pu  être  réduit  de 
la  sorte,  chez  les  Assyriens,  puisque,  dans  le  cas  précédent,  c'était  précisément  le  hlê  qui 
était  payé  à  ce  taux  de  6  qa  pour  un  argenteus  et  parce  que  personne,  j'en  suis  sûr,  ne 
voudra  jamais  aller  jusqu'à  croire  que  l'huile  a  pu  être  vendue,  à  Ninive  ou  à  Babylone,  au 
même  prix  que  le  blél 

Ce  résultat  inouï  n'a  pourtant  pas  suffi  pour  montrer  à  M.  Offert  la  réalité  de  son 
erreur. 

Si,  au  lieu  de  considérer  les  signes  y^^  comme  correspondant  à  96  qa,  il  avait  mis, 
au  moins,  sa  traduction  sous  une  forme  plus  rapprochée  du  texte  et  s'il  avait  remplacé  ces 
96  qa  par  2  Pi  4  Bar  =16  Bar  ou  96  qa,  cette  traduction  aurait  été  exacte,  sil  avait  été 
possible  de  la  rapporter  à  une  vente  de  blé,  mesuré  au  Bar. 

Mais  lorsqu'on  vendait  un  liquide  tel  que  l'huile,  l'unité  de  mesure  ne  restait  plus  et 
ne  pouvait  plus  rester  la  même,  c'était,  au  contraire,  le  qa  que  l'on  employait  alors  de  pré- 
férence. Tout  le  monde  savait  cela,  en  Assyrie,  et  il  en  résultait  que  pour  une  vente  d'huile, 
les  signes  f^^,  au  lieu  de  représenter  2  Pi  4  Bar  =16  Bar  =  96  qa,  ne  pouvaient  repré- 
senter que  2  Bar  4  qa  =  16  qa.  Lors  donc  que  ces  16  qa  coûtaient,  comme  dans  le  cas 
actuel,  16  argenteus,  ils  étaient  vendus  à  raison  d'un  argenteus  pour  un  qa,  c'est-à-dire  à 
nn  taux  six  fois  plus  élevé  que  le  blé. 

En  résumé,  les  signes  ^^^\  doivent  être  traduits,  très  rigoureusement  et  dans  tous  les 
cas,  par  2  sixains  et  4  unités,  ou  si  vous  le  préférez,  par  une  douzaine  et  4  unités,  soit 
16  unités  de  mesure,  et  par  conséquent  signifient  16  Bar  ou  16  qa,  suivant  que  l'unité  de 
mesure  est  le  Bar  ou  le  qa. 

Or,  pour  le  texte  actuel,  le  doute  n'est  pas  permis,  d'abord  parce  qu'il  s'agit  d'une 
vente  d'huile  et  ensuite  parce  que,  prévoyant  le  cas  où  un  lecteur  inattentif  pourrait  se  tromper, 


80         Réponse  a  quelques  ceitiques  de  M.  Oppert. 

comme  M.  Oppert  l'a  fait,  le  rédacteur  du  texte  assyrien  a  pris  soin  d'y  ajouter,  en  toutes 
lettres,  à  la  suite  des  signes  y^^,  l'indication  claire  et  précise  de  leur  véritable  significa- 
tion, puisqu'il  y  a  écrit  ^J  >\~  y  ^^^^J  ce  qui  veut  dire,  très  incontestablement,  un  iz-bar 
4  qa  ou  2  Bar  4  qa  ou  enfin  16  qa. 

Il  est  à  peu  près  certain  que  cette  précaution  a  été  plus  que  suffisante  autrefois  et  que 
toutes  les  erreurs  ont  été  ainsi  évitées.  Cependant  elle  n'a  servi  aujourd'hui  qu'à  rendre  plus 
grande  l'illusion  de  M.  Oppert,  puisqu'il  a  pu  croire  que  les  mots  ^J  Jp  y  ^^«^J  ou  2  Bar 
4  qa  ont  été  ajoutés  ici  pour  indiquer  qu'wn  iz-har  contient  4  qa,  comme  il  l'a  écrit,  en 
termes  formels,  à  la  seconde  ligne  de  sou  commentaire.  De  sorte  qu'au  lieu  de  lire,  sur  le 
texte  :  2  Bar  plus  4  qa,  M.  Oppert  s'est  cru  autorisé  à  y  lire  :  un  iz-har  égale  4  qa.  C'est 
donc  comme  si,  au  lieu  de  lire  :  une  douzaine  plus  4  unités,  il  avait  eu  l'idée  de  lire  :  une 
douzaine  égale  4  unités,  et  par  conséquent  enfin  c'est  encore  comme  si,  en  présence  du 
chiffre  14,  dans  un  texte  français,  je  m'avisais  de  dire  qu'il  signifie  :  une  dizaine  égale 
4  unités,  au  lieu  d'indiquer  simplement  :  une  dizaine  plus  4  unités. 

Et  cette  singulière  erreur,  une  fois  commise,  a  été  ensuite  répétée  à  tous  propos.  C'est 
ainsi  notamment  qu'on  la  retrouve  à  la  page  10  du  mémoire  de  M.  Oppert,  où  il  a  écrit  : 
«Il  existe  plusieurs  textes  où  la  phrase  est  t^  >^  ^  >^y,  iz-bar  9  qa,  mais,  dans  d'autres, 
»on  trouve  10  au  lieu  de  9.»  D'où  le  savant  académicien  se  croit  autorisé  à  conclure  qu'il  y 
avait  auti-efois  des  qa  contenus  tantôt  9  fois  et  tantôt  10  fois  dans  un  iz-bar,  tandis  que  les 
textes  indiquent  seulement  des  contenances  d'un  iz-bar  plus  9  qa  et  d'un  iz-bar  plus  10  qa, 
ou,  en  d'autres  termes,  de  12  -|-  9  ou  de  12  -f-  10  qa. 

Toutes  ces  traductions,  il  me  sera  permis  de  le  dire,  ne  sont  pas  seulement  des  contre- 
sens, mais  peuvent  être  considérées  aussi  comme  de  véritables  non-sens;  et  c'est,  vous  le 
remarquerez,  en  adoptant  ces  fausses  traductions  que  M.  Oppert  s'est  cru  autorisé  à  émettre 
les  étranges  théories  que  je  viens  de  combattre. 

Si  je  voulais  récriminer,  il  ne  me  serait  pas  difficile  de  lui  renvoyer  maintenant  les 
reproches  qu'il  n'a  pas  craint  de  m'adresser  dans  les  notes  mises  au  bas  des  pages  de  son 
mémoire.  Je  pourrais,  par  exemple,  vous  parler  de  V imperturbable  sérénité  avec  laquelle  il 
proclame  ses  dogmes  et  de  la  hauteur  dédaigneuse  avec  laquelle  il  prétend  réfuter  mes  argu- 
ments, quand  ce  sont,  au  contraire,  les  siens  qui  doivent  être  considérés,  si  je  ne  me  trompe, 
comme  dénués  de  preuves  et  par  conséquent  comme  dangereux  pour  des  lecteurs  ingénus  et 
innocents. 

Mais  récriminer  n'est  pas  prouver,  et  j'aime  mieux  m'en  tenir,  comme  je  l'ai  fait 
jusqu'ici,  à  des  arguments  tirés  du  fond  même  de  la  discussion.  Si  mon  illusion  n'est  pas 
complète,  ils  suffiront,  lorsque  ma  lettre  aura  reçu,  comme  je  l'espère,  la  publicité  de  votre 
Recueil,  pour  donner  aux  maîtres  de  la  science  les  moyens  de  se  prononcer  en  parfaite  con- 
naissaoïce  de  cause  et  de  dire,  en  définitive,  de  quel  côté  se  trouve  la  vérité. 

Agréez,  en  attendant,  je  vous  prie.  Monsieur  le  directeur,  avec  l'expression  anticipée 
de  ma  reconnaissance  pour  le  service  que  vous  allez  me  rendre  ainsi,  la  nouvelle  assurance 
de  tous  mes  meilleurs  sentiments  pour  vous. 

AURÈS. 


riERRET  (P.).  Études  égyptologiqncs  comprenant  le  texte  et  la  traduction  d'une  stèle  éthiopienne 

inédite  et  de  divers  manuscrits  religieux,  avec  un  glossaire  égyptien-grec  du  décret  de 

.    Canope.    1   vol.   in-4°.  20  fr. 

Recueil  d'inscriptions  inédites  du  musée  égyptien  du  Louvre  traduites  et  commentées.  Pre- 
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postale  fr.   32.    — •  Le  premier  volume  se  vend  fr.   40. 
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du  Ministère  de  l'Instruction  publique  par  les  professeurs  et  les  élèves  de  l'Ecole, 

1.  La  Stratitîcation  du  langage,  par  Max  Miiller,  traduit  par  L.  Havet.  —  La  Chronologie  dans  la  formation 

des  langues  indo-germaniques,  par  G.  Curtius,  traduit  par  A.  Bergaigne.  4  fr. 

2.  Études   sur  les  Pagi  de  la  Gaule,   par  A.  Longnon.    1^"^  partie:   l'Astenois,  le  Boulonnais  et  le  Ternois, 

avec  2  cartes.  Épuisé. 

3.  Notes  critiques  sur  CoUuthus,  par  Ed.  Tournier.  1  fr.  50 

4.  Nouvel  Essai  sur  la  formation  du  pluriel  brisé  en  arabe,  par  Stanislas  Guyard.  2  fr. 

5.  Anciens  glossaires  romans,  corriges  et  expliqués  par  F.  Diez.  Traduit  par  A.  Bauer.  4  fr.  75 

6.  Des  formes  de  la  conjugaison  en  égyptien  antique,  en  démotique  et  en  copte,  par  G.  Maspero.  10  fr. 

7.  La  Vie  de  Saint  Alexis,  textes  des  xi®,  xu®,  xm®.  et  xiv®  siècles,  publiés  par  G.  Paris  et  L.  Pannier.  Epuise. 

8.  Études   critiques  sur  les    sources  de  l'histoire  mérovingienne,   l'""'  partie.  Introduction.   —   Grégoire  de 

Tours,  Marius  d'Avenches,  par  M.  G.  Monod,  et  par  les  membres  de  la  Conférence  d'histoire.         6  fr. 

9.  Le  Bhâminî-Vilâsa,  texte  sanscrit,  publié  avec  une  traduction  et  des  notes  par  A.  Bergaigne.  8  fr. 

10.  Exercices  critiques  de  la  Conférence  de  philologie  grecque,  recueillis  et  rédigés  parE.  Tournier.       10  fr. 

11.  Études  sur  les  Pagi  de  la  Gaule,  par  A.  Longnon.  2®  partie:  Les  Pagi  du  diocèse  de  Reims,  avec  4  cartes. 

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12.  Du  genre  épistolaire  chez  les  anciens  Egyptiens  de  l'époque  pharaonique,  par  G.  Maspero.  10  fr. 

13.  La  Procédure  de  la  Lex  Saliea.  Étude  sur  le  droit  Frank  (la  fldejussio  dans  la  législation  franke;  —  les 

Sacebarons;  —  la  glose  malbergique),  travaux  de  M-.  R.  Sohm  traduits  par  M.  Thévenin.  7  fr. 

14.  Itinéraire  des  Dix  mille.  Étude  topographique  par  P.  Robiou.  6  fr. 

15.  Étude  sur  Pline  le  jeune,  par  Th.  Mommsen,  traduit  par  C.  Morel.  4  fr. 

16.  Du  C  dans  les  langues  i-omanes,  par  Ch.  Joret.                               *  12  fr. 

17.  Cicéron.  Epistolse  ad  Familiares.  Notice  sur  un  manuscrit  du  xn®  siècle  par  C.  Thurot.    •  3  fr. 

18.  Études  sur  les  Comtes  et  Vicomtes  de  Limoges  antérieurs  à  l'an  1000,  par  R.  de  Lasteyrie.  5  fr. 

19.  De  la  formation  des  mots  composés  en  françaisj  par  A.  Darmesteter.  Épuisé. 

20.  Quintilien,  institution  oratoire,  collation  d'un  manuscrit  du  x®  siècle,  par  É.  Châtelain  et  J.  Le  Coultre.  3  fr. 

21.  Hymne  à  Ammon-Ra  des  papyrus  égyptiens  du  musée  de  Boulaq,  traduit  et  commenté  par  E.  Grébaut. 

22  fr. 

22.  Pleurs  de  Philippe  le  Solitaire,  poëme  en  vers  politiques  publié  dans  le  texte  pour  la  première  fois  d'après 

six  mss.  de  la  Bibliothèque  nationale  par  l'abbé  E.  Auvray.  3  fr.  75 

23.  Haurvatâf  et  Ameretài.  Essai  sur  la  mythologie  de  l'Avesta,  par  James  Darmesteter.  4  fr. 


24.  Précis  de  la  Déclinaison  latine,  par  M.  F.  Bucheler,  traduit  de  l'allemand  par  L.  Havet,  enrichi  d'additions 

communiquées  par  l'auteur,  avec  une  préface  du  traducteur.  8  fr. 

25.  Anîs  el-'Ochchâq.  Traité  des  termes  figurés  relatifs  à  la  description  de  la  beauté,  par  Cheref-eddîn.  Eàmi, 

traduit  du  persan  et  annoté  par  Cl.  Huart.  .  5  fr.  50 

26.  Les  Tables  Eugubines.  Texte,  traduction  et  commentaire,  avec  une  grammaire  et  une  introduction  histo- 

rique, par  M.  Bréal.  Accompagné  d'un  album  de  13  planches  photogravées.  30  fr. 

27.  Questions  homériques,  par  F.  Eobiou.  Avec  3  cartes.  6  fr. 

28.  Matériaux  pour  servir  à  l'histoire  de  la  philosophie  de  l'Inde,  par  P.  Eegnaud.  l''^  partie.  9  fr. 

29.  Ormazd  et  Ahriman,  leurs  origines  et  leur  histoire,  par  J.  Darmesteter.  12  fr. 

30.  Les  métaux  dans  les  inscriptions  égyptiennes,  par  C.  R.  Lepsius,  traduit  par  W.  Berend,  avec  des  addi- 

tions de  l'auteur  et  accompagné  de  2  planches.  12  fr. 

31.  Histoire  de  la  ville  de  Saint-Omer  et  de  ses  institutions  jusqu'au  xiv®  siècle,  par  A.  Giry.  20  fr. 

32.  Essai  sur  le  règne  de  Trajan,  par  C.  de  la  Berge.  12  fr. 

33.  Études  sur  l'industrie  et  la  classe  industrielle  à  Paris  au  xm^  et  au  xiv®  siècle,  par  G.  Fagniez.      12  fr. 

34.  Matériaux  pour  servir  à  l'histoire  de  la  philosophie  de  l'Inde,  par  P.  Eegnaud.  2®  partie.  10  fr. 

35.  Mélanges  publiés  par  la  section  historique  et  philologique  de  l'Ecole  des  Hautes  Études  pour  le  dixième 

anniversaire  de  sa  fondation,  avec  10  planches  gravées.  15  fr. 

36.  La  religion  védique  d'après  les  hymnes  du  J?ig-Véda,  par  A.  Bergaigne.  Tome  V".  12  fr. 

37.  Histoire  critique  des  règnes  de  Childerich  et  de  Chlodovech,  par  M.  Junghans,   traduite  par  G.  Monod, 

et  augmentée  d'une  introduction  et  de  notes  nouvelles.  6  fr. 

38.  Les  monuments  égyptiens  de  la  Bibliothèque  nationale  (Cabinet  des  Médailles  et  Antiques),  par  E.  Ledrain, 

1^"  partie.  12  fr. 

39.  L'inscription  de  Bavian,  texte,  traduction  et  commentaire  philologique,  avec  trois  appendices  et  un  glossaire 

par  H.  Pognon,  !*■'«  partie.  6  fr. 

40.  Patois  de  la  commune  de  Vionnaz  (Bas-Valais),  par  J.  Gilliéron.  Accompagné  d'une  carte.  7  fr.  50 

41.  Le  Querolus,  comédie  latine  anonyme,  par  L.  Havet.  12  fr. 

42.  L'inscription  de  Bavian,  texte,  traduction  et  commentaire  philologique,  avec  trois  appendices  et  un  glos- 

saire, par  H.  Pognon,  2*  partie.  6  fr. 

43.  De  Saturnio  Latinorum  versu.  Inest  reliquiarum  quotquot  supersunt  sylloge,  scripsit  L.  Havet.         15  fr. 

44.  Études  d'archéologie  orientale  par  Ch.  Clermont-Ganneau.  Tome  I.  l*'*  Livraison.  Avec  nombreuses  gra- 

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45.  Histoire  des  institutions  municipales  de  Senlis  par  J.  Flammermont.  8  fr. 

46.  Essai  sur  les  origines  du  fonds  grec  de  l'Escurial  par  Ch.  Graux.  15  fr. 

47.  Les  monuments  égyptiens  de  la  Bibliothèque  nationale  par  E.  Ledrain.  2^  et  3®  Livraisons.  25  fr. 

48.  Étude  critique  sur  le  texte  de  la  vie  latine  de  Sainte-Geneviève  de  Paris  par  Ch.  Kohler.  6  fr. 

49.  Deux  versions  hébraïques  du  livre  de  Kalîlâh  et  Dimnâh  par  J.  Derenbourg.  20  fr. 

50.  Eecherches  sur  les  relations  politiques  de  la  France  avec  l'Allemagne  de  1292  à  1378  par  A.  Leroux. 

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51.  Les  principaux  monuments  du  Musée  égyptien  de  Florence  par  W.  Berend.  1""  partie  :  Stèles,  Bas-reliefs 

et  Fresques.  Pet.  in-fol.  br.  avec  10  pi.  photogravées.  50  fr. 

52.  Les  lapidaires  français    du  moyen  âge  des  xii%  xin«  et  xiv«   siècles    par  L.  Pannier.   Avec  une   notice 

préliminaire  de  G.  Paris.  10  fr. 

53  et  54.  La  religion  védique  d'après  les  hymnes  du  iîig-Véda  par  A.  Bergaigne.  Tomes  II  et  III.         27  fr. 

55.  Les  établissements  de  Eouen  par  A.  Giry.  Tome  P*".  15  fr. 

56.  La  métrique  naturelle  du  langage  par  P.  Pierson.  10  fr. 

57.  Vocabulaire  vieux-breton  avec  commentaire  contenant  toutes  les  gloses  en  vieux-breton,  gallois,  comique, 

armoricain  connues  par  J.  Loth.  10  fr. 

58.  Hincmari  de  ordine  palatii  epistola.  Texte  latin,  traduit  et  annoté  par  M.  Prou.  4  fr. 

59.  Les  établissements  de  Eouen,  par  A.  Giry.  Tome  IL  10  fr. 

60.  Essai  sur  les  formes  et  les  effets  de  l'affranchissement  dans  le  droit  Gallo-Franc,  par  M.  Fournier.     5  fr. 
61  et  62.  Li  romans  de  Carité  et  Miserere  du  Eenclus  de  Moiliens,  publ.  par  A.  G.  van  Hamel.  2  vol.  20  fr. 

63.  Études  critiques  sur  les  sources  de  l'histoire  mérovingienne,  2^  partie.  Compilation  dite  de  «Frédégaire» 

par  G.  Monod  et  par  les  membres  de  la  conférence  d'histoire.  6  fr. 

64.  Études  sur  le  règne  de  Eobert  le  pieux  (996—1031),  par  C.  Pfister.  15  fr. 

65.  Nonius  Marcellus.  Collation  de  plusieurs  manuscrits  de  Paris,  de  Genève  et  de  Berne  par  H.  Meylan.  Suivi 

d'une  notice   sur  les  principaux  manuscrits  de  Nonius  pour  les  Livres  I,  II  et  III  par  Louis  Havet. 

66.  Le  livre  des  parterres  fleuris.  Grammaire  hébraïque  en  arabe  d'Abou  '1-Walid  Merwan  Ibn  Djanah  de  Cor- 

doue,  publiée  par  J.  Derenbourg.  25  fr. 

67.  Du  parfait  en  grec  et  en  latin,  par  E.  Ernault.  6  fn 

68.  Stèles  de  la  XIP  dynastie  au  Musée  égyptien  du  Louvre,  publiées  par  E.  Gayet,  fasc.  1  et  2,  pi.  1  à  60. 

15  fr. 

69.  Gujastak  Abalish.  Eelation  d'une  conférence  théologique  présidée  par  le  Calife  Mâmoun.   Texte  pehlvi 

publié  pour  la  première  fois  avec  traduction,  commentaire  et  lexique,  par  A.  Barthélémy.      3  fr.  50. 

70.  Études  sur  le  papyrus  Prisse.  —  Le  livre  de  Kaqimna  et  les  leçons  de  Ptah-Hotep,  par  Philippe  Virey.  8  fr. 

71.  Les  inscriptions  babyloniennes  du  Wadi  Brissa,  par  H.  Pognon.  Ouvrage  accompagné  de  14  planches. 

72.  Johannis  de  Capua.  Directorium  vitœ  humanae.  Alias  parabola  antiquorum  sapientiura.  Version  latine  du 

Livre  de  Kalilàh  et  Dimnâh  publiée  et  annotée  par  J.  Derenbourg.  1"'  fascicule.  9  fr. 

73.  Mélanges  Rénier.  Eecueil  de  travaux  publiés  par  l'École  pratique  des  Hautes-Études  (Section  des  Sciences 

historiques  et  philologiques)  en  mémoire  de  son  Président  Léon  Rénier.    Avec  un  portrait  en  hélio- 
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Vienne.  —  Typ.  Adolphe  Holzhausen,  Imprimeur  de  la  Cour  I.  &  R.  et  de  l'Université. 


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MEMBRE  DE'L'mSTITUT.  PROFESSEUR  AU  COLLÈGE  DE  FRANCE,  DIRECTEUR  DÉTUDES  A  L'ÉCOLE  PRATIQUE  DES  HAUTES  ÉTUDES. 


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GUIEYSSE  (P.).  Rituel  funéraire  égyptien,  chapitre  64^  Textes  comparés,  traduction  et  commen- 
taires d'après  les  papyrus  du  Louvre  et  de   la  Bibliothèque  nationale.    1   vol.  in-4°,  pi. 

20  fr. 

INSCRIPTIONS  hiéroglyphiques  copiées  en  Egypte  pendant  la  mission  scientifique  de  M.  le  vicomte 

E.  de  Rongé,  publiées  par  M.  le  vicomte  J.  de  Eougé,  4  vol.  in-4°.  120  fr. 

LEFÉBURE  (E.).  Le  Mythe  Osirien.   Première  partie:  Les  Yeux  d'Horus.  1  vol.  in-4°.         20  fr. 

Deuxième  partie  :  Osiris.   1  vol.  in-4''.  20  fr. 

LEPSIUS  (C.-R.).  Les  métaux  dans  les  inscriptions  égyptiennes,  traduit  de  l'allemand  par  W.  Berend, 

avec    notes  et  corrections  de  l'auteur.  in-4°,  avec  2  pi.  12  fr. 

LIEBLEIN  (J.).  Index  alphabétique  de  tous  les  mots  contenus  dans  le  Livre  des  Morts  publié 

par  R.  Lepsius  d'après  le  papyrus  de  Turin.   1  vol.  petit  in-8°.  12  fr. 

MARIETTE-PACHA.  Denderah,  Description  générale  du  grand  temple  de  cette  ville.  Tomes  I  à  IV 

et  supplément.   5  vol.  in-f  contenant  339  pi.  ace.   d'un  volume  de  texte  in-4°.   390  fr. 
Le  volume  de  texte  se  vend  à  part  60  fr. 

Supplément  aux  planches.  Séparément,  in-f°,  —  9  pi.  dont   1    double  10  fr. 

Monuments  divers  recueillis  en  Egypte  et  en  Nubie.    Se  publie  par  livraisons  de  4  pi.   ou 

feuilles  de  texte  au  prix  de   6  fr.   chaque.  Les  26  premières  sont  en  vente. 
•  Les  papyrus  égyptiens  du  musée  de  Boulaq,  publiés  en  facsimilé.  Tomes  I  et  II,  Papyrus 

1   à  20.   2  vol.  in-f  ornés  de  101  planches.  (Quelques  exemplaires  seulement,  le  restant 

de  l'édition  a  été  détruit  dans  un  incendie.)  300  fr. 

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—  —  Le  Sérapéum  de  Memphis.  Nouvelle  édition  publiée  d'après  le  manuscrit  de  l'auteur  par 

G.  Maspero.   Vol.  I  avec  un  atlas  in-f  et  un  supplément.  55  fr. 

—  —    Les  Mastaba  de   l'ancien    empire.    Fragments   du   dernier  ouvrage  de  A.    Mariette-Pacha, 

publiés  d'après  le  manuscrit  de  l'auteur  par  G.  Maspero.  Livr.  I  à  VIII.  93  fr.  50 
MASPERO  (G.).  Des  formes  de  la  conjugaison  en  égyptien  antique,   en  démotique  et  en  copte. 

1  vol.  gr.  in-8°.  10  fr, 
Essai  sur  l'inscription  dédicatoire  du  temple  d'Abydos  et  la  jeunesse  de  Sésôstris.  15  fr. 

—  —  Hymne  au  Nil,  publié  et  traduit  d'après  les  deux  textes  du  musée  britannique.  in-4°.   6  fr. 
Une  enquête  judiciaire  à  Thèbes  au  temps  de  la  xx*  dynastie.  Etude  sur  le  papyrus  Abbott. 

1  vol.  in- 4°.  ^  7  fr.  50 
Du    genre    épistolairc    chez    les    anciens    Egyptiens    de    l'époque    pharaonique.      1    vol. 

gr.  in-8°.  .10  fr. 

—  —    De  Carchcmis  oppidi  situ  et  historiâ  antiquissimâ.  Accedunt  nonnulla  de  Pedaso  Homericâ. 

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Mémoire  sur  quelques  papyrus  du  Louvre.  1  vol.  in-4°,  orné  de  14  planches  et  facsimilé.   20  fr. 

(G.).    Guide    du  visiteur   au  Musée  de  Boulaq.    1   vol.  petit  in-8°,    accompagné   d'un  plan 

et  de  six  planches.   Cartonné,  toile  7  fr.   50 

OPPERT  (J.).  Mémoire  sur  les  rapports  de  l'Egypte  et  de  l'Assyrie  dans  l'antiquité,  éclaircis  par 

l'étude  des  textes  cunéiformes.   1   vol.  in-4''.  12  fr. 

Duppe  Lisan  Assur,  éléments  de  la  grammaire  assyrienne.   2*^  édition.  in-8°.  6  fr. 

LE  PAPYRUS  DE  NEB-QED   (exemplaire  hiéroglyphique  du  Livre  des  Morts)  reproduit,  décrit 

et  précédé  d'une  introduction  mythologique,  par  T.  Devéria,  avec  la  traduction  du  texte 

par  M.  Pierret.  gr.  in-f,    12  planches  et  9  pages  de  texte.  50  fr. 

Le  même  ouvrage  avec  les  planches  retouchées  au  pinceau.  65  fr. 


RECUEIL 


DE  TRAVAUX  RELATIFS  A  LA  PHILOLOGIE  ET  A  L'ARCHEOLOGIE 
ÉGYPTIENNES  ET  ASSYRIENNES. 


Vol.  IX.  Fascicules  III— IV. 

Contenu  :  1)  Petits  monuments  et  petits  textes  recueillis  en  Egypte,  par  U.  Bouriant.  —  2)  Fragments  de  la  version  thébaine 
de  l'Écriture  (Ancien  Testament)  (suite),  par  E.  AmÉlineau.  —  3)  La  stèle  de  Chalouf,  par  J.  Mésant.  —  4)  Ueber 
einige  Hieroglyphenzeichen,  von  Max  Muller.  —  5)  Bemerkung  ùber  einige  Konigsnamen,  von  Max  Muller.  — 
6)  La  pyramide  de  Mirinrî  I'-''',  par  G.  Maspero.  —  7)  Observations  sur  plusieurs  points  d'un  article  intitulé  «  Zu 
der  sogenannten  saitiscben  Formel»,  par  Karl  Piehl.  —  8)  Erklàrung,  von  A.  AViedemanx. 


PETITS  MONUMENTS  ET  PETITS  TEXTES 

HECTJEILLIS  E:Nr  EGYPTE. 

PAR 

U.  Bouriant. 

48.  A  Assouan,  dans  la  cour  de  la  gare,  un  bloc  de  granit  est  placé  près  de  la  voie. 
Ce  bloc  provient  d'un  temple  qui  existait  autrefois  à  SyènC;  et  porte  le  cartouche  pré- 
nom de  Thoutmès  III.  D'un  côté  on  lit  encore  les  hiéroglyphes  :  ^^  -<s>  (  o  ,"-"^  ^  | 
u^<  ^  Y^^*  ^®  l'autre  côté,  deux  lignes  d  hiéroglyphes  accolées  et  dont  le  haut  manque  : 
l'une  écrite  de  droite  à  gauche  :  [  J  ^""^  ^£g>-  (  Q  i^^^^  ^  1  A  T  '^^^-^  X'  ^'^^^^re  écrite  de 
gauche  à  droite  :  Q^ ^ [|^ SîJ¥f 6 \\\ 

49.  De  petites  fouilles  faites  en  1885  à  Méalah  ont  produit,  outre  une  grande  quantité 
de  poteries  et  de  petits  sacs  à  semences,  quelques  cercueils  d'époques  différentes.  L'un  d'eux, 
celui  qui,  d'après  le  travail  et  la  correction  des  hiéroglyphes,  peut  être  considéré  comme  étant 
le  plus  ancien,  a  été  brisé  dans  le  transport  de  Méalah  à  Erment;  il  n'en  reste  plus  que  deux 
fragments,  dont  l'un,  le  côté  long  du  cercueil,  représente  la  momie  étendue  sur  un  lit  à  pieds 
de  lion.  Sous  le  lit  est  cette  inscription  :  y^ /==^^l  Y  |ad  c^  i  ^sX  A  'fl^;:^^ 
TT         .  A  la  tête  du  lit  sont  tracés  les  deux  Ut'as  au-dessus  desquels  est  peinte  une  table  /==\ 

chargée  de  trois  vases  Ô  contenant  le  1 1  ^ ,  le  9  waaa  et  le    1    ^    fi  1  \  \\  Sur  le  pied  du  lit, 

près  de  la  momie,  est  posé  un  vase  ^  en  diorite  noir  tacheté  de  blanc.  Aux  pieds  du  mort 
sont  debout  deux  femmes  se  tenant  par  la  main.  Derrière  les  deux  femmes  est  retracée  la  scène 
du  dépeçage  de  la  victime.  Au-dessus  du  premier  personnage  qui,  armé  d'un  couteau  ''^>^,  tranche 
la  tête  de  la  bête,  sont  les  hiéroglyphes  U  j.  Un  second  détache  la  cuisse  de  l'animal;  au-dessus 

de  lui  l'inscription     o  ^t I  '.  Un  troisième  individu  tient  au  moyen  d'une  corde  les  deux 

pieds  de  derrière  du  bœuf  liés  ensemble,  et  sur  lesquels  il  fait  effort  pour  tirer  en  s'arc- 
boutant  du  pied  gauche  sur  les  jarrets  de  la  bête.  Ce  tableau  est  surmonté  d'une  ligne  d'hiéro- 
glyphes qui  va  d'un  bout  à  l'autre  de  la  planchette  :  1         A  J^  1  q A^  mr— — i 


Recueil,  IX.  11 


82  Petits  monuments,  etc. 


L'autre  fragment  de  ce  sarcophage  devait  appartenir  au  second  panneau  long.  On  n'y 
voit  plus  que  l'inscription  suivante  :  ^Z^%  j^ ^%^-fl%^^l  j  ^l 

50.  De  Méalah.  —  Plusieurs  fragments  de  cercueils  de  la  dernière  époque  pharaonique. 
L'un  d'eux,  sans  nom,  porte  sur  sa  face  extérieure  diverses  scènes  parmi  lesquelles  ou  remarque 
un  sphinx  à  tête  humaine  tenant  entre  ses  pattes  de  devant  un  vase  Pj.  Au-dessus  du  sphinx 

sont  écrits  les  deux  cartouches  d'Amenophis  I"  {\^\ lË  J  <=>  '^  (  ^ ^^  ^  D  ]" 


5L  Gebeleïn  (fouilles  de  février -mars  1886).  —  Sarcophage  de  la  XIP  dynastie.  La 
momie  simplement  enveloppée  dans  les  linges,  sans  bandelettes,  était  recouverte  d'un  carton- 
nage de  beau  travail,  brûlé  et  tombant  en  poussière.  La  perruque  de  ce  cartonnage  est  peinte 
en  noir  et  semée  de  points  blancs  imitant  de  petites  boucles  frisées.  Le  visage  est  rouge. 
Les  sourcils,  la  barbe  et  le  trait  de  prolongement  des  yeux  sont  bleus.  Le  corps  du  carton- 
nage est  orné  de  différentes  scènes.  Le  sarcophage  lui-même  est  peint  en  jaune.  Sur  le  cou- 
vercle se  détache  une  bande  longitudinale  portant  les  hiéroglyphes  :    I  A  ^^~j^/>^ 

Des  deux  grands  côtés  de  la  caisse,  1  un.  celui  de  gauche,  porte  le  proscynème  suivant  : 

^\      ^^  ê^     O  ^     'i      j]  WT 1  T  ®'  Au-dessous  de  ce  proscynème  sont  tracées 

quatre  lignes  verticales  d'hiéroglyphes:  1"  û  ^   ®  111    '^   J),  2°  () -e^        P^D'  3°  (1^ 

J^,  4°   [1'^  yl  M.  Dans  les  intervalles  laissés  libres  entre  ces  quatre 

lignes  sont  tracés  trois  tableaux;   le  premier  représente  deux  personnages  remplissant  des 

vases;  l'un  d'eux  porte  les  titres  et  noms  de  ^     I   L= — dVw;  le  second  ^     1  J     i-rVSt'- 
'  ^  Hnw  I  J\  v= — D  ^  axw  I  ^zz^\    1  2l 

Le  second  tableau  nous  montre  deux  femmes  pétrissant  la  pâte  (?)  sur  une  table  horizontale. 

L'une  est  accompagnée  de  l'inscription  :  "  '^     J]'   ^^"^'^iit   l'autre  sont  tracés  les 

hiéroglyphes  suivants  :  ^ — d  ^      1  A        Jv-  Le  troisième  tableau  est  occupé  par  deux 

bœufs  aux  pieds  liés.  L'un  est  renversé  sur  le  dos  et  au-dessus  de  lui  on  lit  On/ ^^  Xtv)'^!^ I' 
l'autre  est  debout  [l  c^  "^^i. 

Le  côté  droit  de  la  caisse  porte  lui  aussi  un  proscynème  :  I         A  r  y,\  ®  | 

^  I  i^         m"  -^^^- dessous  du  proscynème  trois  tableaux  séparés  par  quatre  bgues 

verticaleT^'bi&^Tlie.  :  1»  (lS^(l|^f^|.  2°  (l^^^J|()i|'  ^°  ^ 
®^^Jj[lji        ^et4''(]^®  .  Des  trois  tableaux,  le  premier  représente 

le  dessin  de  la  porte  surmontée  des  deux  Ut'as;  dans  le  second  est  tracée  une  table  chargée 
de  pains,  de  vases,  de  légumes;  le  troisième  est  occupé  par  le  défunt  et  sa  femme  assis 
auxquels  trois  enfants  apportent  des  offrandes,  le  nom  de  la  femme  est  ^_    p  J| 

^ — dJ|.  L'aîné  des  enfants  est  accompagné  de  cette  inscription  :  D^\  '  JN^^^  'T'  ^^  second 

fie  7)  \\   '   -^    ^-^^'^  et  le  troisième  de    ^<=i>  -r    \ 


Petits  monuments,  etc. 


83 


Le  panneau  de  tête  du  sarcophage  est  peint  en  jaune  avec  ornements  de  lignes  courtes 
peintes  en  rose  clair,  le  tout  encadré  dans  trois  inscriptions  :  une  au  sommet  :  [1  -^  1 1 

p-^'^  "O"   cr-nX,  une  seconde  à  droite  :  (l-^        J  |~|  ^37  JV  VN  et  une  troisième  à  gauche  : 

Le  panneau  des  pieds  est  peint  également  en  jaune  avec  ornements  de  lignes  droites 
entrecroisées.    Encndrement   d'inscriptions    :    au   sommet    :    [1-^  ^  n  ^  >r^^  ^  droite  : 


Ce 


52.  De  Gebeleïn.  —  Autre  sarcophage  de  même  époque.  Momie  semblable  et  dans  le 
même  état.  Le  sarcophage  est  peint  en  imitation  de  granit  rose.  Sur  le  couvercle  inscription 


'^\\\ 


Le  côté  gauche  de  la  caisse  porte  le  proscynème  suivant 


M.1^ 


i-y 


rjz^'^%m'^\ii 


•^ 


Au-dessous  quatre  inscriptions  verticales  :  1°  \\       \\ 

°  'I  11  1   !  .        divisent  la  surface  en  trois  panneaux  peints  en  granit 


o^  et  4° 


d".  2» 


Sofj-, 


rose.  —  Le  côté  droit  porte  le  proscynème  à  Osiris 


LvJtvx    d'.t^    YJj      ^-^  î  /j  Y  j  []  '^.  Au-dessous  les  quatre  petites 


inscriptions  des  |]  '^\\\\,  ^^  première  4-^^ ^  V>,  la  2"  a  tv,  la  3"  %>  J   ^^  ^^ 

4®  -k  ^jk';  divisent  encore  le  côté  de  la  caisse  en  trois  panneaux  ;  dans  le  premier  pan- 

neau sont  peints  les  deux  Ut'as,  dans  le  second  la  table  d'offrandes,  le  troisième  est  resté  vide. 
Le  panneau  de  tête  ne  porte  que  son  fond  de  granit  encadré  dans  les  trois  [^  ^  0  [j  ; 
en  haut  M  Qo,  à  droite         ''^;^^^  (Selk),  à  gauche  ^ — o;  au  panneau  des  pieds  même 

disposition  :  en  haut  h    "^^  |/\  M  ML  à  droite  1 1  D  q,  à  gauche  JT]^. 


53.  De  Gebeleïn.  —  Sarcophage  de  la  même  époque,  à  momie  semblable,  peint  en 
imitation  de  bois  jaune  à  veines  rouges;  coins  de  bordure  peints  en  bleu.  Disposition  géné- 
rale semblable  à  celle  des  cercueils  précédents.  Sur  le  couvercle  :  J  A^^— "•—  aa 

proscynème  à  Amibis  :J^^  A^S^lk-^"  i  ¥  ^  r:!l4-1ifi?SI 
^  'PH  !<=:=>"]_,  Ou  j  K:i5rl| /•  Le  reste  du  panneau  ne  contient  rien  que  les 
quatre  lignes  d'||^®(j(|,  avec  1°  |||j'3^';  2°  Q,  3°  ^'^'^^  et  4°  |°(](j.  Sur  le  côté 
droit  du  cercueil  est  tracé  le  proscynème  à  Osiris  :   1    ^    A  r  ÏÏ  ÏÏ  ^^  ]  ^_^  T  J 

1°  ^l^L  2°  "^=1?  3°  P  Y>[][)  et  4°  ^\\.  Des  trois  panneaux  deux  seulement  sont  rem- 
plis ;  le  premier  par  les  deux  Ut'as  dessinés  au-dessus  de  la  porte  et  le  second  par  la  table 
d'offrandes.  Le  panneau  de  tête  porte  en  bordure  supérieure  (^     "^  ®  [I  (1  ]  |  b~^  et  une 

ligne  verticale  au  centre  contenant  :  [I  ^  ®  H  [I  il .  Le  panneau  des  pieds  est  bordé  au 


sommet  par 


^?' 


o 


>^     -o       [O] 


et  au  centre  en  bande  verticale  :  ()    ">< 


A  ^ 


Cc«> 


^ijt^O^U  ^^ 


tjC*U^** 


mtP 


^"^ 


IV 


\ 


84 


Petits  monuments,  etc. 


54.  De  Gebeleïu.  —  Sarcophage  de  la  même  époque,  à  momie  semblable,  peint  en  jaune 
et  bordé  d'une  bande  bariolée.  Sur  le  couvercle  :  1  A  ^^  — h—  ^^K  flTh  II  ^^  ^"^ 

û  ^^kai         "p"^^^  1    ^  O^^unc  — ;.  Côté  gauche  de  la  caisse  :  en  haut  : 

Au-dessous  les  qucatre  ()^^  .'  1°  fj!'^'^  2"  OJ,  3°  ^®   ,  4°  |°^.  Les  panneaux 

sont  vides.  —  Côté  droit  de  la  caisse  :  en  haut  :    1  ^^  A  \  ^  ÏÏ ÏÏ®  v    "^--^  T  J  V 

'^  ûïcim  ^Ml^Î^c^M  t^  ^^^««^  -^-  Au-dessous,  les  quatre  (]^^  :  1°  (]^ 
jl,  2°  fj  Y^^i'  '^^  "^=1  ®^  ^°  ^'^'^-  Des  trois  panneaux  le  premier  seul  est  rempli  et 
représente  deux  Ut'as  au-dessus  de  la  porte.  Le  panneau  de  tête  est  bordé  à  sa  partie  supé- 
rieure par  (1  °  \\\  \\  ^  '  ^^  poi'^c  de  plus  en  bande  verticale  tracée  au  centre  du  pan- 
neau 11"'         H.  Panneau  des  pieds,  en  haut  :  \V^         ^zy^^J],  bande  verticale  au  centre 


55.  Temple  de  Luxor.  —  Salle  des  naissances.  L'un  des  tableaux  les  mieux  conservés 
de  cette  salle  est  celui  qui  occupe  le  milieu  du  registre  inférieur  de  la  paroi  ouest.  Le  texte 
en  est  des  plus  curieux  dans  sa  hardiesse,  et  explique  pourquoi,  eu  Egypte,  l'ordre  de  succes- 
sibilité  au  trône  se  transmettait  surtout  par  les  femmes.  —  Le  tableau  représente  Ammon  et 
la  reine  Maut-em-uâ,  assis  en  face  l'un  de  l'autre,  les  jambes  entrecroisées.  La  main  gauche  du 
dieu  est  placée  dans  la  main  droite  de  la  reine;  tous  les  deux  portent  la  coiffure  à  la  double 
plume  droite,  attribut  d' Ammon  et  de  Moût.  Au-dessous,  les  deux  déesses  Selk  et  Neit,  assises, 
soutiennent  dans  leurs  mains  les  pieds  du  dieu  et  de  la  reine.  Cinq  lignes  d'hiéroglyphes 
sont  écrites  verticalement  de  gauche  à  droite  derrière  Ammon  : 

I 


ra 


A/\AAAA  Ci       C^ 


\    AAAAAA 


\ 


^11 


[rai 


lÏÏ: 


A 


ie??J+rl'rt3l 


A 


^.5 


Af^ 


J 


Derrière  la  reine  sont  gravées  cinq  autres  lignes  verticales  écrites  de  droite  à  gauche  : 


r 


^AAAAA       I    ^AA/ 


A^AAAA  ^ 


Wl^iV[k!îl]I.I.VP^i^:^VM3îiri^ 


1)  La  restitution    \^  est  bien  certaine.  La  phrase  suivante  dit,  en  effet,  que  le  nom  du  fils  qui 


Petits  monuments,  etc. 


85 


^  I 


D 

AAAAA/\    U   I         I         I        J\ 


W^ 


D 


B 


c\      AA/SAAA  r\  ft\     AAA/NAA    ^>v^  (*     J?/    fj\      AAAAAA    AAAA'VA 


56.  Temple  de  Luxor.  —  Première  salle  derrière  le  sanctuaire.  Sur  le  fût  de  la  pre 
mière  colonne  à  gauche  est  gravé  verticalement  le  graffito  suivant  :    M  vOlvjXf^J^ 


©  ^ 


56.  Qournah  (fouilles  de  mars  1&86).  —  Stèle  eu  calcaire,  brisée  à  la  partie  supérieure,  et 
divisée  au  moins  en  deux  registres.  Du  premier,  on  ne  voit  plus  qu'un  homme  assis  et  devant 
lui  neuf  lignes  d'un  texte  vertical  écrit  de  droite  à  gauche  :    i  ^pU^^V^^^    ^    l'y 

I       o      ^    ,— ^-^-1  .:= D  I  mmA   I    I  ^    Q c         ^cz^  I  I  MM'Xl  l  i  O     I 


5^ 


(sic)  I  I  (ùc) 


"(i 


if-    ® 

9  ^ 


7^ 


^^.^r  ®ll\  ^^BÛ'fP^'^r]    "    P    "    ^  ^  r»^^-  Au  deuxième 

registre  une  femme  assise  tournée  vers  la  droite  et  accompagnée  de  cette  inscription  : 

^\     n  ^^'^'^'^2^^^!  n    1 1    A  n  •        T     T  ^.  '"^ 

v\  j     G  ^p  J)         n  n.  Devant  elle  texte  en  cinq  lignes  horizontales  écrites  de  droite  à 

gauche"^;  ;Éof f  g^2  M...  |^^J:f^t1î(lâ5^^_i^i 

c:^^  î     A     I     I    €)      I       i   I  G    I  <s:-  ^    m  ^ZZ      Jl  I    I    I 

AAAAAA    Vy 


c— =1 


57.  Qournah  (fouilles  de  1886).  —  Stèle  très  finement  travaillée,  mais  les  deux 
registres  inférieurs  subsistent  seuls.  —  Premier  registre  :  Au  centre  une  table  d'otfrandes  : 
A  gauche,  un  couple  assis,  la  femme  occupant  la  droite,  du  nom  de  l'homme  il  ne  reste 
que  le  déterminatif  ^;  de  celui  de  la  femme  il  ne  reste  absolument  rien.  Sous  le  siège 
de  cette  dernière  est  accroupi  un  jeune  garçon  portant  la  tresse  des  petits  enfants,  et  respi- 
rant une  fleur  de  lotus;  il  se  nomme  A^  r-,  ^.  De  l'autre  côté  de  la  table  d'offrandes, 
à  droite  du  tableau  deux  personnages,  dont  le  premier  est  martelé,  sont  debout;  du  nom  du 
premier  il  ne  reste  que  Ol]'^  et  de  celui  du  second,  seulement  ^. 

Deuxième  registre  :  Au  centre  une  table  d'offrandes;   à  gauche  un  couple  assis  [1 

^  6*  ^^^^  Oll-  ^ous  le  siège  de  Hui,  jeune  enfant  accroupi  respirant  une 

'  ~  irr^i  2"^^^  ,        .      n   ^  ^  ^  ■ 

fleur  de  lotus  :   ^ 


l 


—  A  droite,  autre  couple  assis  :  [1 


naîtra  de  Maut-em-uâ  sera  Amen-hotep-hiq-uas,  et  que  ce  nom  sera  composé  des  mots  que  vient  de  pro- 
noncer la  reine.  Le  mot  Amen  se  trouve  à  la  ligne  1,  le  mot  holep  à  la  ligne  2;  les  mots  \%  sont  les  seuls 
qui  ma^nquent  et  devaient  se  trouver  dans  une  des  lacunes. 


86 


Petits  monuments,  etc. 


58.  Qoumah  (1886).  —  Groupe  en  granit  gris  représentant  un  homme  et  une  femme  assis, 
tous  les  deux  sont  brisés  aux  reins.  La  partie  supérieure  manque.  Sur  le  tablier  de  l'homme  bande 
longitudinale  d'hiéroglyphes  écrits  de  gauche  à  droite  :     D    '^^^ \^  ^  c^l^  ^^3??,  ^^>^  =1   '^     11 

^  ^t^ jf=NN  1 1 1  [j         •  Sur  le  piédestal  deux  lignes  d'hiéroglyphes  contenant  quatre  pros- 

cynèmes  affrontés  deux  à  deux  : 


ÎITf^iJif  #1^P™  PA^l,  n  =L  A 


<=3 


rna- 


I^^U^TIÎ 


îiîf^mf? 


nzirj- 


A^a^A^Tk^t^fiPÏÏ^TH 


Sur  les  côtés  sont  aussi  tracées  deux  inscriptions  verticales  : 

A   gauche   (côté   de   l'homme)  :    1  lA       _  VS    ^    â[|*^=>  Y>  'i  J 


^^^  \  III' 


u  hvl         .A  droite,  côté  de  la  femme  :    1  émmmmm^<:^ 

iooo    j\ 

M,.  Sur  le  dossier  du  siège 

était  gravée  une  inscription  en  huit  lignes  verticales  écrites  de  gauche  à  droite  ;  mais  il  manque 
au  moins  la  moitié  supérieure  de  chaque  ligne  : 


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^1  IJAo  I 


AAAAA^\    AAAAAA 


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A 


000  1 


59.  Akhmim  (fouilles  de  1885 — 1886).  —  Stèle  en  calcaire.  Au  sommet  le  disque  ailé;  au- 
dessous  deux  barques,  celle  de  droite  portant  le  disque  dans  lequel  est  figuré  le  scarabée;  la 
seconde  surmontée  du  disque  contenant  le  bélier.  Le  tableau  principal  représente  la  défunte 
debout,  accompagnée  du  texte  suivant  :  r]"^  ^^^  H  J]         ^^i^'  ^?^  J4-  Devant  elle  sont 

debout  cinq  divinités  dans  l'ordre  suivant  :  Jl  ffHl  ™  f^l  î  L  ^'  ^^  î  S'  ^î  l 
^^S^,  jH  "^^^  j  2v\  et  ÎT'^'^I.  Enfin  vient  un  texte  en  quatorze  lignes  horizontales  écrites 
de  droite  à  gauche  : 


UAf^VJl 


ArMmwmu 


Petits  monuments,  etc. 


87 


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P1±ïli^-[}- 


III. 


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60.  Akhmim  (1885 — 1886).  —  Stèle  cintrée.  Au  sommet  le  disque  ailé  eis:^  ||  p~^. 
Au-dessous  les  deux  barques  déjà  reproduites  dans  la  stèle  précédente,  mais  séparées  cette 
fois  par  un  siège  rectangulaire  sur  lequel  est  assis  Horus- enfant  armé  du  fouet.  Dans  le 
grand   tableau,   la   défunte   est  debout,   ayant  au-dessus  d'elle  l'inscription  suivante 


ra  )|-% 


n     lil  Ci 


.  Devant  elle,  six  dieux  :  ji"^      r(   ^ 


Enfin  vient  un  texte  en  22  lignes,  dont  le  commencement  est  presque  littéralement  la  repro- 
duction du  texte  de  la  stèle  précédente  : 


lUf^VIS 


AAAAAA  R         Cl       cq 


i^wr.sjis^v^'(i 


■^^3r 


î!t:i:si^sî^°yiî.:ii:iir:i-q°v^^?nLt, 


88 


Petits  monuments,  etc. 


— DT — r  3  ^^<=^  n 
D    ^=  I  D 


^y^^i>'2è 


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l^JV°kât.4^ 


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u*l^s^i^- 


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I        I        I 


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O' 


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12 


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^.aiiiP.T.â^^p, 


^cf^U"^ 


r^^icnr. 


I    I    I 


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I    I    I    I 


Petits  monuments,  etc. 


89 


AAAAAA    AAA/sAA  7T 

A/VSAAA      ^x^ 
AA/VNAA    "^  I    ^--—-^ 


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Ci  Ô  ^^  ' 


61.  De  Mecheik  (fouilles  faites  en  janvier-février  188(5,  de  compte  à  demi  avec  Abden- 
nour,  agent  consulaire  de  France  à  Girgéh),  —  Stèle  eu  calcaire,  gravée  et  peinte,  du  même 
type  que  celles  de  Salamiéh  et  datant  probablement  de  la  même  époque  (XF — XIF  dynastie). 
Un  homme,  appuyé  sur  le  long  bâton  et  tenant  le  sceptre  — <}ca,  est  debout  à  gauche;  devant 
lui  se  tient  sa  femme  au-dessous  de  nombreuses  offrandes.  Près  d'elle  est  représenté  le  miroir 

?.    Au-dessus,  petite  inscription  en  trois  lignes   horizontales  écrite  de  droite  à  gauche  et 
assez  grossièrement  gravée  :    i  1  /\  ^^    .  l  u  -j  u     m     «t,        ^e^.  «  r-\     i  — 


0*0 


.^^nl. 


62.  De  Mecheik.  —  Stèle  de  même  style  que  la  précédente.  Un  homme  est  debout 
suivi  de  sa  femme.  Au-dessus  de  l'homme  inscription  en  trois  ligues  '-  \  i    ^   l\  ^^® 

noms  et  titres  de  la  femme  sont  :  1 


Çi  <■  r-û 

Q  Ci  I  I  .JfN^I 

63.  De  Mecheik.  —  Stèle  semblable.  Le  chef  de  la  fîimille  occupe  le  centre  du  tableau; 
devant  lui  se  tient  son  fils,  derrière  lui  sa  femme.    ,1    "^    Al]  ^^  ^\-^  7   It 


o       I 


64.  Des  environs  de  Girgeh  i^don  d'Abdennourj.  —  Bloc  de  granit  gris  de  cette  forme  : 
[]3I3-  '^^^^'  ^'"^  ^^^  grands  côtés  plats  est  gravée  cette  légende  :    1 1(  Gtiiii!i  i| Ififl  K 


Vu  C^Oi^C^ 


J^. 


■^  ^^jJa-^^ 


Recueil,  IX. 


90 


Petits  monuments,  etc. 


r 


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65.  Acheté  à  Akhmim,  en  mars  1886,  mais  provenant  d'Abydos.  —  Bas-relief  en  cal- 
caire divisé  en  deux  tableaux  accolés.  A  droite  Armachis  ^^~  assis  sur  un  trône  reçoit  les 
hommages  d'un  personnage  agenouillé  ;  au-dessus  de  ce  dernier,  petite  inscription  :  [1  \ 


U    I 


Û  ;k  ^  'jj'  nn  ti  °  l\  1]  l^'^î-  ^  ^l'^^;!;^  ^'"^^""^'^"  est^genouiUe 
â»^'""''  ^''''^'''"'  inscription  :  []  ,,,i^1u  J  ^'JJ  K  H  A  (  ^1  ^^1 


m 


66.  Akhmim  (fouilles  de  1885 — 1886.  —  Stèle  cintrée  en  granit  gris.  En  haut  le  disque 

ï''-^  eu  adoration  devant 


ailé,  les  deux  chacals,  tableau  représentant    rj'S 


J1 


nll'^vn    '^         ^'  n     "^"^^^  ^^    u     Jl"  '^^^^®  ^n  ^i^  lignes  horizontales  écrit  de  droite 
à  gauche  : 


AAAAAA       I    -£XN^  \ 


^VTi? 


v^iEzirJ 


\ 


Ail  vcf 


i^. 


::^irzir 


Sous  ce  texte  hiéroglyphique  sont  gravées'  trois  lignes  en  caractères  démotiques,  dont 
voici  le  fac-similé  : 

IIXtI^I 

67.  Akhmim  ('1885—1886^.  —  Stèle  mutilée,  le  tableau  manque;  il  ne  reste  plus  que  les 
sept  lignes  d'hiéroglyphes  dont  se  compose  l'inscription  : 


Petits  monuments,  etc. 


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^=^Wa 


2  ^  A     ^  ©  G 


!<  ■     -1   A  Ci        I      I      I  I        I        I  LU    /VWVSA 


IIT^<^   ^    ^ 


~^r 


t^O^ 


68.  Akhmim  (^1885 — 1886).  —  Montant  de  porte  sur  lequel  sont  gravées  deux  lignes  verti- 
cales d'hiéroglyphes  écrites  de  gauche  à  droite  : 


I  LtAo  nJjl^x^^yï^ô^ 


^=^U^. 


V=û) 


w  A 


c^(=^ 


@  □ 


0    c> 


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:LîJri^]^^l1/^>' 


.6e<.-A^f 


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U  V-/    AAAAAA  ZJ        11 

1     D     o  o  o  °o°  c>    w  '^^Pî.    JS 


P^^ 


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r^U). 


69.  Akhmim  (1885 — 1886).  —  Stèle  très  grossière  :  une  femme  assise  et  son  iîls  debout 


70.  Akhmim  (1885 — 1886).  —  Statue  en  albâtre  d'un  fort  joli  travail,  la  partie  supé- 
rieure manque,  il  ne  reste  plus  que  la  base  et  les  pieds.   Sur  le  côté  gauche,  fragments  de 


^    2  î^ 


trois  lignes  d'hiéroglyphes  :  ^^pJï,^ ^K  ri 

Q.  Sur1e  dos  ^^    O' 


i'ik[  -^    il-    Autour   de 
__     _     _  .  .  .  „ iJQ'  ¥^    II) 

la  base  s'étend  une  inscription  divisée  en  deux  parties,  l'une  écrite  (le  droite  à  gauche,  l'autre 
de  gauche  à  droite;  toutes  les  deux  partent  du  milieu  de  la  face  antérieure  et  se  rejoignent 
au  milieu  de  la  face  postérieure.  Inscription  écrite  de  gauche  à  droite  et  occupant  toute  la 
partie  gauche  du  piédestal  :  ^t^AJ^lTA^I^^ AAPZPÔklÎ 

écrite  de  droite  à  gauche  :  ^^  AXffUl  1^^  ÎJ 'o' 


J  -r-  f^ .  Inscription 


(sic) 


,1 


îrxsa- 


71.  Akhmim  (1885 — 1886).  —  Stèle  cintrée  en  calcaire,  curieuse  par  la  disposition  des 
textes.  En  haut  disque  ailé  avec  les  deux  ura3us,  coiffées  l'une  de  la  couronne  blanche,  l'autre 
de  la  couronne  rouge.  A  droite,  au-dessous  du  disque  ailé,  la  barque  Y   "^   -^Jt^  portant  le  disque 


12* 


92 


Petits  monuments,  etc. 


ni  1  iji  ^ 

et  le  scarabée^   à  droite  la  barque  -~^:t>s  portant  le  disque  et  le  bélier.   Les  mots 

et  /wsAAA  désignent  très  probablement  le  disque  solaire  ;  T  <=^  indiquant  plus  spécialement  le 
disque  accompagné  du  scarabée  et  ^AA^  étant  le  nom  particulier  du  disque  dans  lequel  est 
tiguré  le  bélier. 

Sous  ce  premier  tableau  est  gravée  la  scène  principale  dans  laquelle  le  défunt  X\^ 

V\  ^=  UII^J  nft  est  représenté  en  adoration,  devant  :   ji"^     i  ... 

^!fâj  ^-^  jl  1^      ^' J  -=ioi=- et  [1        -||-      J^^^ — D.  Cette  partie  de  la  scène  est  gravée 

à  droite;  à  gauche  la  ^ ^.^.m^^m      A\(\\\  }     S    e^  est  en  adoration  devant 


et 


disposé,  mais  écrit  de  droite  à  gauche  : 


in 
m 

Au-dessous  de  ce  tableau  est  gravé  le  texte  ainsi 


A 


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,'#- 


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.  o    I  n  t^  □ 


7^i^in*s 


iii:a'i 
□ 


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^     5  î  -  ^^ 


:[M:^    U   Ci 


,1111111.  ^      n  (3  1  ^  sîss^"s    (T) 

AAAAAA  C^  U       ' 


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AAAAAA 


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ji^i^W^lftilPIBV'ji'^' 


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I  I  I  I 


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"^^  ^ ^^  J  n  D^^%^ 


72.  Stèle  cintrée  en  grès  très  mal  gravée,  trouvée  à  Edfou,  en  février  1886,  par  les 
chercheurs  de  sehakh.  Dans  le  cintre,  au-dessous  d'un  demi-disque  ailé  et  d'un  œil  symbolique, 
est  représenté  un  personnage  debout  présentant  une  table  chargée  d'offrandes  à  deux  femmes 
assises  l'une  près  de  l'autre  sur  un   fauteuil  à  pieds  de  lion.  La  première  de  ces  femmes. 


Petits  monuments,  etc. 


93 


coiffée  "^y^  tient  dans  sa  main  gauche  un  bouton  de  lotus  et  ramène  sa  main  droite  sur  sa 
poitrine  ;  la  seconde,  coiffée  simplement  "^Tr";  tient  aussi  un  bouton .  de  lotus  dans  sa  main 
gauche  et  passe  son  bras  droit  autour  du  corps  de  la  première. 

Ces  deux  femmes  sont  :  l^'^'^^^û^^^^]  et  la  seconde  ^^ll^f-^^k!*!!^} 


Au-dessus  du  personnage  qui  fait  l'offrande  est  tracée  une  ligne  d'hiéroglyphes  :  1  A 
/    I      LJ   i\Wm^m.  Devant  lui  se  tient  debout  un  très  petit  personnage  qualifié  de 

I        -^11  o— '     Iaaaaaa%%^^^ 


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D 

I   C3    A     A/SAA/*A 


^   D 


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M^^'' 


Au-dessous  de  ce  tableau,  inscription  en  douze  lignes  horizontales  écrites  de  droite  à 
gauche  : 

(^s]o.i^P(S2]a!rP¥if:LMMi.Tt^î-inrj 

o  h      /V>AAAA    'VWVNA^'    I  ^     Af\AJ\/\r<     cil    ^^AAAA     1    y^V     U       \ 


A 


^"f:C 


/c^AiHv 


5   XoH'^^^^iC^ 
I   A  W  I   I    I    II 


Ql 


AA^AA^    /Y       ri 

AAAAAA  _  ^^ 


I      •!      I      t         I 


D 

AAAAAA 


.T  o    Q   V.       Ci  nJ 


& — D  6  't 


Ci      A__D  I 


" '\'f'K^^fz.M%,n 


I     (   V L-li /)  <3==i  /v^^^A,'  l    //  /"^J        I  12J  I       aaaaaa  I  i  aaaaaa  I  ..ZX  £__!  /^J^v^  I   aaaaaa 

AAAAAA    I       i^X     CT -l 


i"^"^ 


^  û D 


/  ^  *1 


^O^^^C" 


■ .  n  ^^i:mrr,rj:k^^Tf^^tkt:k. 


^ 


=l_Èà^-A|||    .M^  c.    w 


S,, 


73.  Stèle  cintrée  en  calcaire  provenant  de  Dra'  Abou  '1  Neggah  (janvier  1886).  Au 
centre  la  table  chargée  des  offrandes  ordinaires.  De  chaque  côté  de  la  table  et  se  faisant 
face  sont  debout  deux  personnages  coiffés  v:^  et  vêtus  de  la  senti  ^^;  chacun  d'eux  tient 
à  la  main  une  fleur  de  lotus  épanouie.  Au-dessus  d'eux  le  sceau  p^-,  entre  les  deux  yeux  sacrés. 


;  celui  de  gauche 


Le  personnage  de  droite  se  nomme  1' 


.n  I 


Au-dessous  du  tableau,  texte  en  cinq  lignes  horizontales  écrites  de  droite  à  gauche 


94 


Petits  monuments,  etc. 


Mf^ilT 


<=^  l'f^^^    ^AAAAA    I      I      OèOl         I         I    ^     1     I     I 


,^jî>ffikP.T,[riika^iiî^P'i^±sif 


^ifî- 


74.  Stèle  en  calcaire  provenant  de  Dra'  Abou  '1  Neggali  (mars  1886).  Dans  le  cintre,  le 
disque  ailé  <=^>.  An-dessous,  texte,  composé  de  vingt  lignes  horizontales  et  d'une  ligne  verti- 
cale, au  bas  duquel  est  représenté  le  défunt  devant  de  nombreuses  offrandes  : 


f,Àli 


'^^^<- 


1    f  ^      ^-CT^  I    W    I  O 

Il  AAAAA^ 

Cl)  I  AAAAAA       I     * 


^   D. 


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Ci  w  nnii   I   inn 


/.A^ 


M^_„i^nA-^ 


?-J°P=iJ 


Mil 


A  on  "^'''^  P>, 

4.  MARTELÉ  -^  I  ^ 

,WWV^  O  O    I        I        I        I  _)5f^   I      1=1  I        I        I 


tk  û  5  ,1^    I 


^  Aw^AAAAvv  <c:^ g^ 


[AAAAAA  «_  --, 


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A  A 


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Petits  monuments,  etc. 


95 


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75.  Tombeau  de  Neb-Amon  à  Dra'  Abou  '1  Neggah. 

La  publication  d'uu  tombeau  daus  ces  courtes  notes  est  un  peu  en  dehors  du  cadre 
que  je  m'étais  tracé,  mais  les  textes  de  ce  tombeau  continuant  sur  les  commencements  de 
la  XVIIF  dynastie  les  renseignements  que  l'on  rencontre  aussi  dans  les  trois  numéros  pré- 
cédents [72—74],  je  n'ai  pas  cru  devoir  l'en  détacher. 

A  Dra'  Abou  1'  Neggah,  on  a  déblayé,  en  février  1886,  éleux  tombes  violées  anciennement 
et  très  mutilées.  Elles  communiquent  entre  elles  aujourd'hui  par  une  brèche  pratiquée  dans 
la  paroi  commune  et  appartenaient,  la  première  à  un  personnage  nommé  [1         v^:^  i  une  seule 


ce  qui  nous  donne  la  lecture  exacte  de  son  nom), 


fois   on  trouve   la  variante 

la  seconde  à  un  fonctionnaire  nommé  AA^A/^^  vx'^    I    . 

La  porte  qui  donne  accès  dans  le  tombeau  de  Neb-Amen  était  décorée  à  l'extérieur 
d'inscriptions  dont  il  ne  reste  que  deux  ou  trois  hiéroglyphes  complètement  indéchiffrables. 

Des  quatre  parois  du  tombeau,  trois  sont  entièrement  peintes  et  non  sculptées.  La  paroi 
orientale  seule  est  gravée. 

Les  montants  de  la  porte,  à  l'intérieur,  présentent  chacun  une  colonne  verticale  d'hiéro- 
glyphes où  nous  trouvons  les  noms  du  défunt  et  de  la  femme.  A  droite  :  "^'111        ■«==1^=5 

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Sur  la  paroi  orientale  est  gravée  la  stèle,  de  forme  cintrée.  En  dehors  de  la  stèle,  de 
chaque  côté  du  cintre,  sont  tigurés  les  Uf'as.  Dans  le  cintre  même  un  tableau  divisé  en  deux 
parties  représente  à  droite  Osiris  H  f[I]]ïï^\''  ^^^^^  devant  une  table  d'offrandes  de  l'autre 
côté  de  laquelle  est  agenouillé  le  défunt  ;  au-dessus  de  la  table  d'offrande  petite  inscription  : 
.(=^==.  |A.  A  gauche,  Anubis,  (I         -\l-    \\,  est  également  représenté  assis  devant  une 

Au-dessous 


table  d'offrandes  de  l'autre  côté  de  laquelle  est  agenouillé  le  f  |  '      ^1        '^^^M- 

de  ce  tableau,  inscription  horizontale  en  vingt-trois  lignes  écrites  de  droite  à  gauche 


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96 


Petits  monuments,  etc. 


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18 


Petits  monuments,  etc. 


97 


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■  La  paroi  Sud,  celle  dans  laquelle  est  pratiquée  la  porte,  était  entièrement  couverte  de 
tableaux  qui  s'étendaient  jusqu'à  la  niche;  les  scènes  sont  mutilées  par  endroits;  cependant 
on  en  distingue  assez  encore  pour  voir  ce  dont  il  s'agit.  Cette  paroi  est  divisée  en  quatre 
registres  au-dessus  desquels  un  proscynème  à  Osiris  est  tracé  depuis  la  porte  jusqu'à  la  niche  : 

QQQ    AAAAAA   ,û__D   [— ^     ^  ( 


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Le  premier  registre  est  tout  entier  occupé  par  quatre  barques;  la  première  est  une 

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barque  rouge  à  sept  paires  de  rames  et  surmontée  de  l'inscription  :  <==>  T  J 

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les  quatre  autres  barques  sont  surmontées  d'un  texte  commun  ainsi  conçu  :   (j  [1 1\    T 

Au  deuxième  registre  est  représenté  le  transport  de  la  momie.  La  cérémonie  s'exécute 
sous  la  direction  et  la  surveillance  de  la  déesse  Amenti  reconnaissable  à  sa  coiffure  ^. 
En  tête  du  cortège  deux  danseurs  précèdent  un  personnage  qui  tire  au  moyen  d'une  corde 
la  statue  accroupie  représentant  le  défunt  et  destinée  à  occuper  la  niche  creusée  dans  le 
tombeau  ;  puis  vient  un  second  individu  traînant  deux  boîtes  en  forme  de  naos,  et  qui  renfer- 
maient les  vases  canopes.  Enfin,  un  attelage  de  deux  bœufs,  guidés  par  un  homme  qui  tient 
lui-même  la  corde,  amène  la  momie  de  Nebamen,  placée  sur  un  traîneau  et  escortée  de  deux 
pleureurs.  Un  homme  verse  de  l'eau  sur  le  passage  du  traîneau.  Le  texte  suivant  accom 
pagne  cette  cérémonie  :  ~^    ^n::^;^  D 


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Recueil.  IX. 


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98  Petits  monuments,  etc. 


Dans  le  troisième  registre,  la  momie  subit  diverses  opérations,  semblables  à  celles  qui  sont 
relatées  dans  les  textes  des  pyramides  :  1°  Un  des  fils  de  Nebamen  présente  à  la  momie  de  son 
père  un  vase  -4  '\  d'où  s'échappe  un  filet  d'eau  qui  va  purifier  la  momie  ;  le  texte  qui  accom- 
pagne  cette  cérémonie  se  retrouve  dans  les  pyramides  :  T^  (1     ri     (1  ^^  /^  ^z^^?,  X^ 

^  Ji  BM  ®  fi  .=^  3         ;  2°  un  tableau  sem- 


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blable  accompagne  de  ce  texte  :    FI    H     ^^^mM^,  /V  ^^3:^  AT  S^^  ^=^ 

J]  n^  J]  ]jM  ^^^^Q"- — °  j  ^  i  '  '  '  '^=  J'  ^°  ""  personnage  présente  à  la 
momie  un  objet  long  //  peint  en  rouge,  aucun  texte  n'accompagne  ce  tableau;  il  en  est  de 
même  pour  les  tableaux  qui  suivent.  Dans  le  quatrième  tableau  on  présente  l'encens  ^  à  la 
momie;  au  cinquième  un  autre  parfum  ^\  au  sixième  on  pratique  la  cérémonie  de  Vap-ro 
au  moyen  de  l'instrument  - — ^;  au  septième  on  offre  à  la  momie  le  vase  (y;  au  huitième 
le  doigt  c::^  et  le  vase  Ô;  dans  le  neuvième  tableau,  deux  personnages  debout  embrassent 
la  momie;  dans  le  dixième  deux  personnes  portent  chacune  une  caisse  ||;  au  onzième 
deux  autres  personnages  portent  deux  coffrets  de  formes  différentes  ^^  et  f^;  enfin  le 
douzième  tableau  représente  Osiris-momie  dans  son  naos;  devant  lui  est  brûlé  l'encens  et 
répandue  la  libation. 

.    Le  quatrième  registre  qui  n'est  accompagné  d'aucun  hiéroglyphe  représente  les  scènes 
du  labourage  et  de  la  moisson.  Le  tableau  commence  à  gauche.  Un  attelage  de  bœufs  noirs 
et  un  autre  de  bœufs  blancs  tirent  la  charrure,  derrière  eux  un  homme  puise  le  grain  dans 
un  sac  et  le  répand  dans  le  sillon;   les  bœufs  sont  accompagnés  de  ce  texte  très  court  : 
0     ^;^  '"  k    ^  5^'    •  I^evant  la  charrue,  un  homme  courbé  vers  le  sol  pioche  la  terre 
que  vient  de  fouiller  un  troupeau  de  porcs.  Devant  les  porcs  est  représenté  un  homme  semant 
des  grains  de  même  couleur  que  ceux  dont  on  a  déjà  parlé.   Devant  lui  la  scène  ordinaire 
de  la  moisson  :  les  épis  sont  coupés  à  la  faucille  et  la  paille  arrachée  en  paquets.  Enfin 
arrive  le  foulage  du  grain,  au  moyen  de  bœufs,   comme  dans  les  tombes  d'El-Kab.  A  l'ex- 
trémité de  la  paroi,   et  tourné  vers  les  quatre  registres,  est  un  grand  tableau  représentant 
/<:''"  Nebamen  et  sa  femme  Res-ti  assis  et  goûtant  les  offrandes  qu'un  personnage  plus  petit,  leur 
rn''^^     .7^fi-      fil^  sans  doute,  leur  présente.  Au-dessous  de  leur  siège,  divers  personnages  exécutent  différents 
jeux  de  gymnastique  formant  six  groupes  de  deux  personnages,  mais  trop  mutilés  pour  qu'on 
puisse  voir  exactement  ce  qu'ils  font.  Au-dessous  des  gymnastes,  amoncellement  de  fleurs  et 
de  fruits. 

La  paroi  qui  fait  face  à  la  précédente  est  divisée  en  quatre  registres.  Un  proscynème 
est  tracé  en  bordure  au-dessus  du  premier  registre  et  va  de  la  paroi  orientale  est  à  la  niche  : 


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.ixso  3^=î  ^^jj^  I  ^p,^__,  y^  ^  Toute  cette  paroi  du  tombeau  est  dans  un  état  de  muti- 
lation considérable.  Néanmoins  on  peut  voir  encore  qu'au  premier  registre  était  représentée 
la  chasse  dans  les  marais;  au  second  et  au  troisième  le  festin  funèbre.  Dans  ces  deux  der- 
niers registres,   des  femmes  circulent  avec  des  vases  remplis  de  vin  et  des  coupes  qu'elles 


I 


Petits  monuments,  etc. 


99 


distribuent  aux  assistants,  accroupis  sur  leurs  talons,  suivant  la  coutume,  et  chantant,  accom- 
pagnés par  deux  harpistes.  Au  quatrième  registre  est  représentée  la  vendange;  on  voit  la 
récolte  du  raisin,  le  foulage  et  la  mise  en  jarre.  —  Cette  représentation  n'occupe  qu'une 
partie  du  registre;  sur  l'autre  partie  est  retracée  une  scène  de  chasse;  des  antilopes  fuient 
sur  une  montagne,  un  personnage,  Nebamen  probablement,  les  poursuit  de  ses  flèches,  deux 
d'entre  elles  tombent  blessées.  Un  lévrier  blanc  accompagne  le  chasseur;  le  reste  de  la  paroi 
est  détruit,  et  c'est  par  la  brèche  ainsi  pratiquée  qu'on  pénètre  dans  le  second  tombeau,  celui 
de  Mentu  hi-khopesh-ef. 

Au  fond  du  tombeau  de  Nebamen  est  creusée  une  niche  complètement  mutilée;  le  fond 
et  la  paroi  droite  sont  absolument  illisibles.  Il  ne  reste  plus  de  déchiffrable  que  l'inscription 
gravée  sur  la  paroi  gauche  et  qui  se  divise  en  deux  parties.  La  première  partie  comprend 
quatre  lignes  écrites  de  droite  à  gauche  :  |  ^^^  P,  ,^j|  î  [13^="lrC"^ 

Wa  '  î^^  ï^^  ^  ?C'^^B-  ^^  deuxième  partie 


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se  compose  de  dix  lignes  horizontales  écrites  de  gauche  à  droite  •'  i  1  A  rj  J]  [  ^u  d  ^ 


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Le  plafond  était  décoré  de  l'ornement  ordinaire,  étoiles  jaunes  sur  fond  bleu  sombre. 
Trois  lignes  d'hiéroglyphes  y  sont  peintes  qui  occupent  toute  la  longueur  du  tombeau.  Ce 
sont  trois  proscynèmes  ainsi  conçus  : 

Côté  sud  (paroi  de  la  porte  d'entrée)  :  ^^^^^m}\      ^d  h  I  L^ —         X^L"'^'^ 


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76.  Lampe  en  terre  cuite  de  la  collection  du  docteur  Fouquet,  au  Caire. 

Cette  lampe,  qui  provient  du  Fayoum,  est  en  terre  rouge  assez  fine,  mais  grossièrement 


13* 


100 


Petits  monuments,  etc. 


travaillée.  Elle  mesure  O""  08  de  longueur  sur  0'"  04  de  largeur  et  0"  05  de  hauteur,  et  a 
l'aspect  d'un  sabot  C27-  L'intérêt  de  ce  petit  monument  consiste  dans  la  mention  plusieurs 
fois  répétée  d'un  certain  Serenus.  La  cavité  réservée  à  la  partie  supérieure  de  la  lampe  pour 
verser  l'huile  est  d'une  forme  spéciale.  Elle  consiste,  en  effet,  en  cinq  petits  trous  reliés  entre 
eux  par  des  lignes  droites.  A  l'entour  est  gravée  à  la  pointe  l'inscription  cepHawi  en&c^&^^coi. 

(Fig.  1.) 

Au-dessus  du  trou  de  mèche  est  répétée  l'inscription  cepHnwi  en«.- 
i^ô^etoi;  de  chaque  côté  de  l'ouverture  et  au-dessous  étaient  gravés  des 
ornements  qui  sont  mutilés  en  grande  partie  (fig.  2),  mais  qui  devaient 
'Jj    être  sensiblement  les  mêmes  que  ceux  gravés  sur  le  côté  droit. 

Autour  de  la  lampe  est  gravée  une  scène  figurant  un  personnage 

(Fig.  1.)  debout,  vu  de  profil,  ayant  devant  lui  des  fleurs  assez  mal  représentées. 

La  scène  se  poursuit  sur  le  côté  gauche  de  la  lampe  où  sont  dessinées  une  sorte  de  flambeau 

et  une  fleur  dont  la  tige  manque.  Enfin  sur  le  côté  droit  est  gravé  l'autel  avec  le  nom  Se- 

renos  lui-même,  deux  fois  répété  (fig.  3). 


Talon  de  la  lampe. 


Côté  gauche. 


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Côté  droit. 

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Fig.  2. 


Fig.  3. 


77.  Fragment  de  stèle  en  calcaire,  trouvée  à  Coptos,  en  mars  1886.  Elle  est  brisée  par 
en  haut  et  le  tableau  a  disparu,  il  ne  reste  plus  que  neuf  lignes  d'inscriptions  écrites  de 
droite  à  gauche,  ainsi  conçues  : 


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U.    BOURIANT. 


Fragments  de  la  version  thébaine  de  l'Écriture  (Anc.  Test.).      101 

FRAGMENTS 

DE  LA 

VERSION  THÉBAINE  DE  L'ÉCRITURE  (ANCIEN  TESTAMENT). 

PAK 

E.  Amélineau. 

(Suite.) 

LIVRE    DE    TOBIE. 

Chap.    IV. 

17 nek.p   ^OTPO    cpOK    THpq    ^^pjq    JA.A\.nTH&.    es^irto    MnpTpc    ncnÊCkA.  i^eonei   epoH  ecipe 

nOTAMïTnek  in'Tjsv.TA.ewiv  nnpeqp  noÛG. 

18.  Dci   ujoatnc  A^tt  ca^ÊG  n.\M.  e>.T(o  Av.TipRewTA.ç^poiiei   iicÊw  niA\.  GTiicinoivOTS'. 

19.  nT:'CAiOTj"  enscoeic  iinoT^Te  noTOeiui  nxM.  n^^kiTci  A\^A\.oq  atcRôwC  cpe  neRÇiooTG  coottu 
&.T(ù  ncKMOCiT  THpoTT  AVH.  iicnujooc^tit  ticccooTTTn  cêgA-îc-C  oe«^noc  niM.  .«.itTq  ujoacnc  JA.Ave^u'  evA.A.& 
iiTOq  nacoeic  neT"^  rtewf e>.^oii  hiav.  e^Tyia  n£TeqoTrd>.ujq  '^«ew«^Éi£iioq  Hei>.T&.  TifeTtç^tiakq  Tenoir  a'e  nCkUjnpe 
«kpi  HMceTe  iuichtoAh  ôwitû)  MixcpTpeirqcoTC  gêoAom   hcrçht. 

.    20.  TtnOTT  a'e  "^tôwmo  mmok  €iijw.ht  ns'iita'top  tto^B^T  nTOkiCe^Aoïoir  ex^ôkÊOwHA.  nuiHpc  n^ôkÊpid».  çti 

Ç^pakfOC    tVTC    TAV^HOs^IA.. 

21.  ôwirw  AVTiepp  çoTG  ïiiw^Hpe  2te  a^ip  ç^hrg  OTn  çe^ç^  re^p  ujoon  itivR  CKOi&np  çoTe  ^htçj 
jATinOTTe  «wirtû  n^cesw^totoH  eÊoA.  tmofic  kiav  eRGipe  AvneTpewHèkq  Mneq^^TO  efioA.. 

Chap.  V. 

1.  «k^oirtûvaÊ   2S.G   no'i  TûjfeiôkC   eqatw  M.M.OC   ace  iidLeitoT  çwfi  niM.  eTCwRÇ^ono^  eTOOT  '\'iiewewe>.u* 

2.  &A.A«k  einA.aci  ïiavht  nCins'top  n.&u|  noe  n"YCOOTti  Ait  M.np(oj\e. 

3.  ô^q-^-  Ds^e  ne^q  jA.Ti;)(;iAo'i^pôk'^oit  (sic)  &.ts-oa  neace^q  ne^q  ace  rojtc  ne».  OTrpa>A».e  expeqci  njM.Av&.K 
«kiTûj  'V"*^'\^  tiiK^  «.neqûeRe  çiocon  "^onç^  ni^fiûiR  in^aci  nn^OA*.nT. 

4.  d^TPta   A.qû(ûR    na'i  D>.wûie>.c  (sic)  CRtoTe    ncdk  OT5"pûJA».e    ewirto  e>.q^e  GÇ^pdw<:|>«wHA.  OT5"A.iT^eAoc  ne. 

5.  nqcooTtv  «wtt  ne2e.ô>.q  iie^q  ace  ene  •^■iiôkeujei  mA.AV«>.R  eç^pô^^oc  ïitg  TMHa^iik  «^irto  eneRCOoirit 
jA.njA.dk  eTejA.jA.ek:r. 

6.  Tieate  nAT^T^eA.oc  aste  "^hhit  nMJA.ei>.R  A.Tra>  •^-coou'n  îitg^jh  is.T(a  x^tk&n^n'X  neTucon  e^KToiAe  epoq. 

7.  neacc  twêiô^c  ne^q  3ce  ev.ç^e  epoi  tôw2ci   noiî-ûj  AvneveicoT. 

8.  nei^ivq  ne^q  oe.Q.  êcor  jA.nptoCR  "  d^Tû)  iiTepe  t(o£ii*.c  êcor  eçoirn  a^qatooc  AvneqeitoT  ace  «>.i^e 

eneTitKT  itAVAVôki  neqei 

Chap.  XI. 

15 nTekTUjcone  JAMOq  qji  tm-hcs^mk. 

16.  dwivûi  a^toûiT  A.qei  efioA^HTC  ivxequiGÀeeT  eqpAU}c  &.irû)  eqc.M.OTf  enivoTTe  çôw^tii  thitAh 
nnineTTH  dkiraj  jienTek.ivnA.-5"  epoq  ncTro  niynHpe  AVMOq  sce  d.qHd«.-T  efioA. 

17.  TûJÊiîî».  (sic)  2».e  iteqepe50A\.oA.ox:^ei  j«.neTJA.TO  e6o'\  oce  es.  nnoTTe  n*.  na^q  atpco  nrepe  a^cofiiT 

n(oç^  ece^ppA.    xeq^eAeeT   A.qcj«.o-r   epoc  eqatco  ja.ja.oc  ace   e^pei    ep   ovoac    Tdkiyeepe    qcM.ekAi.«kT    itcTi 

nnoTTTe  itTôwqnTe  ne^n  ôwItû)  noTreiWT  ja^k   To-yjA.dwôk.is'   cecAVAA\.«k«kT  &.Tai  d^Trpj^^e  nfri  neqctvHTS"  TnpoTj* 

eTçn  nineiTH. 

13** 


102  Fragments 


19.  A.ircipe  iiTujcî^ecT  ht<o6kvc  ou  OTOtrnoq  ncewujq  hç^ootp. 

Chap.    XII. 

1.  JVTTOJ  Tûjfiiîx.  «wqM.oirTG  e  2..a>fii*.c  ncqu|Hp£  neacekq  tievq  rscc  A.n&.Tr  nu|Hpe  CTÊe  nfecRC  exôkikq 
jA.npb)MC  H.TA.qei  nA^.M.A.R  iKTUt  u)U|e  on  coirtoç^  catoiq. 

2.  iiCQcei,q  ne>.q  ate  ne^ciûiT  -^-ni^^e  cTpcR"^  iid>.q  nTne^uje  ntienTôkinTOT. 

3.  ekiro)  &.qnT  11&.R  eiOTOsc  <ku-to  Tôk,cç^iJA.e  &.qTA.A(yoc  &.ivto  nç_oj«.H.T  «.qnrq  iia,i  «.tor  ^om&icoc 
fsicj  «kq-ocpe^neTce  m.m.or. 

4.  ncocc  neqcitûT  ne^q  ace  cepcouje  A».xoq. 

5.  ATto    «k^AVOTTe   cne>.r:T^eAoc  nc2siô>.q    ney.q  atc  aci   «.TnekUjG  ittienTiikinTOT  THpoir  «.tor   tirÊtoR 

Çll    OTOTDtek.1. 

6.  TOTC  ekqA\.OTTG  cpooT  niT'i  ii&,d7GAoe  on  OTÇton  ne3c.e>.q  «.&.Tr  ace  cacot  tnnoTTe  nTCTnc- 
gOMoAot'ei  nA.q  nTCTnatice  A\.AVoq  M.n(iM.TO  eûoA.  nneronç^  THpOTr  gtêc  n.euTô.q«kekT  ivhtii  ■  OTrôk^«k«^oc 
ne  cj*.oir  cnnoirTC  JMVto  eacice  (sic)  A\.neqpA.n  nujA.at£  A\.T\noirTe  Mn  iteqç^ÊKire  eTCTHOirwnç^  mahoot 
cÊoA.  çn  OTrjA.TTUjev.  &.T5-to  A*.iTp3tn«kek.-v  ctgOAV.oAot'ei  ne^q. 

7.  nAvircTHpion  Av.T\ppo  ne^noir  oonq  ncoÛHirt  A\.n«.oirTe  n&.nOTr  OTronooir  eûoA  çti  ottcoo^t  A,pi 
nncTne^no-yq  a.-s"(o  ja.«.  ne-oooT  nekTA.çfa)Tn.. 

8.  OTèki^ik^oti  ne  ottujAhA.  j\i\  otumctiô.  mu  oirj.\.MTn«k  ja^h.  OTr2k.iRô.ioCTi\H  nôkiiOT  hroti  CTA,«kq 
çn  OT2.^iReoeiriiH  ecoire  nn.Ofî'  eTA.eii.q  ^ti  otto'i  naconc  ne>.H.OTe  ep  jw.tiTn«k   tiçoTO  eceTÇ^  noTrfe  eçotrn. 

9.  TM.nTn«k  K'&.p  iy&.ciieOjW.  np(ujM.e  g6oA.^m  havo^t  A.irto  nTOc  uj&.CT66e  «.06e  n\M.  ncreipe 
nTJA.nTnô>.  av.«.  T2»..iReik.iocTn.H  cen.«kcei  Mn&itio. 

10.  i\eTp  noÊe  cs.e  e^Miuje  jA.n  neTtotto^. 

11.  n'^'ne.o^en  Ae<A.TV  ek.n  niyA.!îce  epwTn  0.12COOC  a^e  ace  n.w.Tj'CTHpioti  JA.nppo  nè^notr  oonq 
ne^ÊHire  aw.e  MniiOTVTe  eo'oA.noTr  eûoA.  o^ti  OTAv.nu|A.. 

12.  TGH.OT  a^e  iiTepeuuiAHÀ  nroR  jw.n  TeRUjeAeer  cevppAk.  evnoR  ncn.TA.iac.1  eç^pa^i  JA.np  nj*.eeTe 
jA.neTnujAA.  (sic)  jA.nAv.TO  e6oA.  AvueToir&.A.fe  ats-oj  necooT  eRTtoAvc  imeTAVcoirT  neinjA.M.d>.R  on  ne. 

13.  ikTio  nTGpe  RTA\.atnekek.Tr  eTWOTii  e&.RR*.  neRe^piCTon  nctoR  ace  eReÊcoR  tii^aiA  ^nctoM.*. 
nneTAVooTTT   AvneRçwn    epoi    GReipe   A^nneTnà^noirq   a.A.Aa.   neinjA.Avek.R   ^n    ^(06  n.\M.  CTeReipe  MA\.ooir. 

14.  ^s-oi  TenoTT  A.qTnnooirT  ntri   nnOTTTe  e«^epe>.neive  avavor  Avn  TeRiycAeeT  c«k.pp&.. 

15.  <s.nOR  ne  opA.'^SkHA.  otta.  efioAçM  ncAvyq  nak.t'i^eAoc  CTqi  eç^pe>.i  «k-rto  gtêhr  eçoTn  M.nJ^TO 
eÊoA.  j^neooT  A\.neTOTekC<û. 

16.  d>.TriyTopTp  a>.e  A\.necn*k.ir  &.Tçe  eç^pA.i  eacJA.  neirço  eûoAace  A.Tp  oOTe. 

17.  neace  n*.i^r^e'A.oc  •jzs.e  nA.T  ace  Av.npp  çotg  'YpHrtH  eceujcone  nHTn  niiOTTe  a».e  cmott  epoq 
nneçoOT  Tnpou"  uj*.  eneo. 

18.  ace  on  Tek,^A.pic  e^noR  a.n  einM^A\.HTn  «s.A.2V.«k.  çja  noTrtou}  JAnnoTTe  CTÊe  n«<i  cmott  epoq 
uiôv  eneo  nnieneo^^ 

19.  nneooOTT  THpoir  eiOTono  eptoTn  jAneioTrew.  A.&.A.ir  oiTTe  (sic)  ^ncice  A.d.ekT  A.?V.A.ew  nTWTn 
eTeTnnekir  eircAV.OT. 

20.  TenoTT  <re  nTfOTn  e50AVoA.ot«ei  j«.nnOTrTe  ace  ein&.Êù)K  eçpe^i  ^e».  nenTevqTnnooiTT  «kirtû 
nTeTncçA.1  nne^ÊHTe  TnpoT  nTàkTvywne  eTraccoû>M.e. 


DE   LA    VERSION   THÉBAINE   DE    l/ÉCRITURE    (AnC.    TeST.).  103 

21.  akTqi&.TOi!P  Î5..C  eopA.i   èkTto  AvnoirKOTOtr  cikvtt  cpo'4. 

cpooT. 

Chap.  XIII. 

1.  ii^Tiù    TCûÊia^   A.qco».i    nOTT   npoccT^X!"    c^tgAhA.    c^^-scoi   mmoc    ace   qcj*ô.JA&.&.T   ncTi    nnOTTC 

2.  ate  nxori  ncTMA.CTir'OT  &,Tr<o  CTttô.  A,Tûi  qati  enccHT  eô.MnTe  &.Ta>  qemc  eç^pc».!  mavk  neTn&.p 
fioA.  cneqfTiat. 

3.  OTTumç^  newcj  e6o\  nujHpe  jA-ninA  MnMTO  cÊoA.  «noeetioc  THpoT  ix.g  nxoq  ne  iiTe^qatoopeii 
efioA  ^dkÇTHT  OTtono  efioA.  nTqA^nTnOir  uTCTnacicc  Av.w.oq  A\.nA\.TO  cûoA  nncTonç^  THpoT  atc  uToq  ne 
nenacoeic  «^ttoi 

4.  ixcnnoTTG  tiTOt^  ne  neitoT  nttjvicon  THpOTT. 

5.  qn&.M&.CTHTOTP  A\.jA.on  ^n  o^cn.  aci  no'onc  A-ti  e^TW  on  qttiwitA,  nqcooTTçn  coottu  eÊoX^ti  H^e«^noc 

THpOT    HMA.    tT0Tn.A.3C.e    tpC    THTTtl    CÊO'XtlOHTq. 

6.  CTtTlt    ^«V!IR£T    TKTTM     epOq    O^M.     nCTHO^KT     THpq    dkTS'tO    Ort    TGTîl\yT3(^H     THpC     GCipC    ItTM.tt.TAVG 

MneqAiTO  eÊoA  nroq  ototoq  qnekROTq  eptoxit  en.Tra)  TCTn<vii<\T3'  enGTeqnes.&.A.iv  nAv.j«.HTii  nTeTne50AvoA.o- 
T'Êi  ïie^q  ç^tt  TeTnTek.npo  THpc  nT£TncJA.OT  enacoeic  nT2s.iRA.iocTiiH  nreTnatice  j^nppo  tnnviton  •  «kiiOR 
f^M.  nK«kÇ^  nTes.eki5(^M.èk\ûJciA.  •^ne^G^oJA^o^OTTCi  ivevq  Te^OTr(rt«.o  gêoA  HTeqCojw.  Av.n  TeqA\.nTnO(5'  n^e^^noe 
npeqp  noÊe  ktc  thtttii  rtg  tht^tk  npcqp  noÊe  tiTCTneipc  nTa^iKd>.iocTnH  AvneqAVTO  efioA  niM.  tact- 
cooirn  2k.e  qH.&.ujen  thtptïi  nqeipe  noTrnev  nMAv.HTn. 

7.  n&.tiOTrTG  •\-Hek3ticc  JA.Moq  d^Ts-iù  Tdk\^nr;x;H  itô>.CAVOTr  enppo  tirnc  nT6TtiTeA.HA  çti  TcqAvnTnotr. 

8.  MApOTTUCOOC    THpOT    tlCG    GgOMoAor'CI    tlivq    ^rt    «^lepOCoA.TVAV.ôw. 

9.  ^icpocoXiTMA^  TnoAic  H.neTOT«kiik6  qnevAvekCTii^OTr  njitTrigHpG  CTÊe  ne-rçÊHU'e  iKT(a  on  qncwnek. 
nitojHpe  nH2k.iKev.ioc. 

10.  e^o-'^^o^orci  Mnix-oeic  qn  ot 

Chap.  XIV. 
4 Kùrt&.c  îscoOTT  cTÊc    nmcTce    ace    C£!id>.T&.ROC   oirti  o^rcipHiiH  2».e  nes.uj&>ne  nç^ois"©  on. 


TJ».H3>^idk  ujOk  OTOT5"oeiu}  GfeoA.3ce  nenctiHtr  ccnAatoopoir  êêoAçja.  hrô^ç^  eTiuvnOTvq  «kTOi  «^icA.hja.  ttA^iycûq 
«kTto  HHi  xnitOTTTc  CGnA.pORÇCj  Ç.?*^'  nçHTC  itcp  acôvie  uje».  OTOToeiuj. 

5.   «w^to   on  nnOTTTG   ne^nev.   n«vc   nqnoTOT    eç^o^n   cpoc   nqROTOir  eooivn   epoc  (sic)  nqncùT   j^tihi 
n«^e  on  niyopn  uiJs.nTC  noTOeiuj  Av.nei>.i(on  acûJR  A.Tto  on  Ai.nnc«>.  nevi  cenek.ROTOT  cÊoAon  ne;j(!''^^*^^wciA 


HceROJT   n«^icA.HA\.  on   otcoott   e^TW    nHi    JA.TTnoirTe   cenowROxq   o^p^vi    n^HTC    em^eneev.   THpOT    jsvn&Kon 
nOTRûiT  eqTMe^eiHV  RivTev  «^e  nTA.TrujA.3c.e  n^HTC  ntri   nenpo<^HTHC. 

6.  evTrw  nç^e^noc  THpoir  cendkROTOir  on  OTrjA.e  ep  ootc  ^HTq  jw.n2coeic  nnoiTTe  ccnivTtùMC  !x.e 
nn€Teis^(oA.on. 

7.  ncccMOTT  nff"!  n^e^noc  TwpoT  «vtou  neqAekOC  qneikCgOM.oAox'ci  j^nnoTTre  «kTto  neqA«i.oc 
nCkCMOT  cnatoeic  •  nacocic  os^g  n^acice  j^neqA.«vOC  ncep«.u|e  nff"!  OTOn  niM  nTdvTVAvepc  nos.oeic 
nnOTTe  on  otja.g  j^vn  OT2>.iR&.iocTrnH  CTreipe  j«.nndk  M.n  neTrcnHiy. 

8.  TenoT   a'e.   nd>^u]Hpe   t\(ot    efioA   nnincTH   occ    nivnTtoc    cene>.2cn    u|a)ne   niri    ncnrev    ne   npo- 

t|>HTHC    atOOTT    THpOTT. 


104  Fragments 


H&ioc  ssLCR<ik.c  cpc  nneTnakrtOTTq  lycone  mm.ok. 

10.  nt^TOAVCT     Rd^A.(OC     ATS^OJ     TGlVAVÔLiVir      ni>TOMCC       nM.JM.d>.I      nTCTUTMOTrCUÇ     CTOOTTHITTIl     eu'cù     ^K 

nineiTH  '  TT«>,ujHp  ôknd>.Tr  ace  itTdw  «kîs^ôwp  p  oir  tiiw5(^iow;)(;ewpoc  nejiTôwqcdwJtoiriyq  n«^e  itTèwqtvTq  efioA«jj«. 
noTToeiii  e^oirn  en»\ewi\£  ô>.is"a>  nnOTTe  ek.qTOTr2c.o  it&.5(^i&.5(^&.poc  t\h  ;^c  e^qTûJtofie  «ô^q  noTTtotoÊe  «kirto 
KToq  ne  ïiTewqûtoR  eneCHT  enud^Ke  .M.ekïiA.ccH  ek.qcipe  noTA\.itTnew  dwqoivatô.i  CTO'opa'c  MnMOir  tôwI  HTa^ 
3v.d.ekC  (sic)  2w.c  iiToq  e^qcwçn  eopa».!   CTCopa'c  dk^irto  «k^Avoir. 

11.  TcnoTT  (Te  nJk.u|Hpe  "^^  çthtiv  2s.e  uj&pe  tamitucv  p  ott  è^irto  T;i».iRo>.iocTrïiH  oh^g  u}A.ch£ÇJ«.  niM.  • 
neiuj&Qce   ss.e    eqaca)    mjsvoott    e^q'^"  M.neqnn«i.  o^iacAV   ncq^va^   hrotr  tvcq^n  u}e  T«kiOT  u)jA.Hne  npoM.ne 

12.  «.TcpccAvoir  a..G  çwwc  na'i  èkUtiiv  &.qT0Avc  çôwÇtm  neqeiWT  «iqfitrtR  î^e  t(oêi&c  JA.it  Ttqcç^rMe 
Avn  iteqtyHpc  eop<vi   eeRÊe^Teviioc  epa^Tq  nç^pcw^oiTHÎV.  neqigOAV. 

13.  ek.qekAG    eç^p&i    çn   neq^ooiv  ^it  OTrA\.ivT^A.Ao  enivitoirc  nequiMOTri  a^t  dk^TOMCOir  çn  oit'^ja.k 
«kiptû  ôwqRÀHponOAVci   tiTeTs^OTCiCk  aviv  T«k  Tfùûisi..  neqcitoT. 

14.  ek.Tra>  «wqMOTS*  ^(otoq  ntri  TOièiivc  cqçn  ujg   CA.vyqc  npoAvne  qn   eRÛdkTCwtvoc  nTe  TMHTi«k  (sic). 

15.  jvqctOTAV.   2^e  jsvnekTeqAVOTr    enTevRO   «.niticiTH  tô.i    nTèkqA.i;)(;A\.&.AcDTi5e   mmoc   «îTi  itewûotC5(;o- 
!^onocop  Mit  dkCu^Hpoc  ôkirÊcoR  epcoc  (sic)  nitineiTH. 

ôwqîx^toR  eÊoA.  tto"!  TÇwÉiievc  nujc  «^ô>,pûjn. 


LIVRE  DE  L'ECCLESIASTE. 

Chap.  L 

1.  ntKi  ne  niy&.2c.e  MneRR^HCiakCTHC  nujHpG  nDs^ekireia^  £*^'^P  PPO  cscm.  iiih?V.  qn.  «^ig^hm. 

2.  oiriiGTU|OTreiT  nj«.ncTujoirciT  neTujoon   neocc  neRRAncievCTHC  oivncTU|OTveiT   nj^neTUio-reiT 
ne  çû>6  niM  eTxeTujoireiT  neTitçHTOir. 

3.  OT  Tie  nçoiro  AvnpwMe   eTUjoon  !tdi.q  ç^m.  iieqç^ice   THpq  \ià>.\    eTdkqÇ(\ce  iiçKTq  çe^poq  JA.npH. 

4.  ac^e  OTVT:'eiteeik  iy&.e6toR  itTe  ReOTei  ei  cnecMiv  hro^ç^  2».e  ujoon  ujdw  ctieç. 

5.  e^Tiù  npH  u}&.qu|&.  nqçtoTn  nqctoR  oit  eç^p«wi   encqMa.  itTOq  eqttes.u|&. 

6.  ujôwqMOOUje   ence».  M.npHC   ôwtw  uqROTq  eu}ek.qRToq  ctic«w  AvitcAtç^iT  nentte».  eqM.oo^e  eqRûïTt 
&.T5"û)  ujô^qw^Toq  eç^p<s.i  ctteqROTC. 

7.  AVAvov  itctopM  THpOTT  eu'MOO^e  eç^pôki  e^ekAa^cCA.  ts.T(ù  Te^ivAevccew  AtecMOTÇ^  çe^pooiv  m.m.ot 
nccopjM.  THpoT  u}A.TVAvoou|e  eç^pe^i  eiteiVAVôk  eua«kTr«.oo«|e  itTOOT  eTpeTrfitoR  enMôw  eTAt^ewT. 

8.  ttu}dw!x.e  THpoT  ceui«k.&.T  niteu}  TtpwMe  uj«k3ce  ii^htott  is.t(ù  niteu]n  fioîV.  cei  çe^  nctoTM. 

9.  OIT  TteitTe^quitone  itToq  on  neTitakUjwne  ot  nenTôiT^Td^Mioq  nxoq  on  neTOirn«kT&,M.ioq. 

10.  ôwTS'w  Mil  A.dwôwTV  nçtùfi  nÊppe  ^e^ptoq  MnpH  epc  nptoMe  na^ujevate  epoou*  nqacooc  ace  eic  ne^i 
«■yfippe  ne  ei^H  (sic)  e^rOTTûi  evu|<»ne  çn  itôkioin  nTjVTrujoine  ç^e^Tn  ç^ih  fsicj. 

11.  MMn  p  itMceire  uitone  nnujopn  ô^tfo^  nRe^&.eei"e  nTôwiruitone  ^evTen  ç^ih  (sic)  MMnp  nMceire 
u]Oon  «wiTûJ  nerne^ujoine  e^e^H. 


12.  «^nOR  neRRAHCiikCTHC  e^ip  ppo  eacM  niHÀ  çn  ^ihAhm  (sic). 

13.  «wTTto  *.i-\-  MTKvç^HT  cujine  eiwirto  e-^  ois-oi  çn  TCO'\)iev.  erfie  iieitTôwiruitone  mpoir  ç*.poc  nTiie 


DE   LA   VERSION    THÉBAINE   DE   l'ÉcRITURE    (AnC.  TeST.).  105 

2c.e  OTP  ncpicni^CMOC  Mnouiipoit    a  nnoTTe    T<!wev'^    ivuujnpe   HuptoAVC    CTpeTati    ç^pe^f"    ii^ht'j   911    ot- 

14.  «kine^TJ"     llTivAVIO     THpOir     lVTiVTTA.MJOOT     THpOT     Çi\pOq     .S\.npH     A.TW     tlC^HHTC     TlipOT     OTHCT- 

15.  neT(roojw.G  nceii&.u)KOCMei  e^n  jAJAoq  ek.Tto  neTua«^A.T  ticenewUjnTq  An  e-reHnc  (sic). 

16.  &nOK  is.iuj£v2£.e  ^^m.  iiôw^^ht  ça\.  nGTpe^stooc  2te  eicç^HHTG  en.noR  eviaticc  nek.p&,  iveiiTA,TUj(onc 
ÇA.  TAÇ^iH  (sic)  <jn.  ^leAHAV  attco  AïoiTûio^  6TOOT  ïiOTrco<^iA  eç^OTii  eoTon  iiiav.  n^pA.  ntiTA-yuicone  fsicj 
qtK  TAÇ^iH  (sic)  çn  «^icA.hm. 

17.  ATÛi    A    TIAÇHT    IVAT"    GÇAÇ^  IVÇ^Ûjfi    OTCO^\)IA     AVtl    OTCOOVIl    AlVtû    OTrnApAfioA.H    M.n    OTCÊCO    AIlOK 

AieiMC  epooT  ace  eic  ticikc  on  otottwui  ne  jA.nnA. 

18.  3ce  epc  OTmoir  ncooTn  ujooti  cm  tiaujai  nTCOf\)iA  atoa  iteTnAOTOiui  eTOOTCj  cacAv,  ncooirn 

tqnAOTCÇ^  OTTAVOHÇi^C. 

Chap.  il 

1.  Aics-ooc  AnoK.  OM  HAÇHT  2c.e  AAVOTr  TA2e.onTR  çjt  ou'OTnoq  nx'nAv  ç^n  oiTA^A^on  Aivto  cic 
neiueT  cyneTujOTreiT  ne.  •«^ 

2.  nctoÊe  aitato  epoq  Aviiujeei  attûj  noimoq  Aiacooe  nAq  ate  oirne  haï   eTeKeipe  AVA\.oq. 

3.  Ai"\"  çrni  acene  haç^ht  nAujceR  TACApj  n«^e  noiTHpn  attcu  tiaoht  Aqati  MoeiT  ^ht  çn 
OTi'COf|)iA  Airto  6TpAAA\.A9Te  eacjw.  Tioirnoq  ujAn-^-nAir  ote  auj  ne  TXAX'A^on  eTujoon  nnujnpe  nnpcoMe 
exoTnAAAq  ÇApoq  jA.npH  nTHne  nneçooir  JA.neTrû>nç^. 

4.  AiaMCc  j«.nenTAJTAA\.ioq  nAi  aikwt  haï  nç^cn  hi  AiTtotî'  haï  noen  ma  ncAooAe. 

5.  AiTAMio  haï  nç^en  RHnoc  JA.n  çen  nApAa^icoc  attw  AiTtoo'e  nAi  n^HTOir  niynn  niM  npeq"^ 
KApnoc. 

6.  AITAM.10  nAi   nçen  roAttmêh^^Pa  mmcott  evco  eûoA  mttaava  nujHn  ^t\  oiva>. 

7.  AIR6)   nAi    n^en    ^mçaA  jw.n  ç^en  çavçaA.   ncçi^e   attoj   çen  ReMHC  çn  hi  Airujajne  nAi  A-rto 


o-ynoa'  nAU|H  neçe  01  cooir  Acujtone  ne  fsicJ  eçoTre  nenTAirujûine  THpov  ç^a  taç^ih  çn  «^leA-HM. 

8.  AiccooTÇ^  nAi  eç^JTvn  noTrçAT  j.vn  OîrnoTPÊ  Airo)  nujOTruioir  nnepwoir  Avn  ne^wpA  air(o  nAi 
nçcn  çooiTT  M.n  çen  ç^ioxe  eu^nAatw  epoi  çn  OTTpTrt^H  Av.n  nujnpc  nnptoMe  Aivto  ç^en  peqoTTûiç^ 
çooTCT  J*.n  çen  peqOTTCoç^  ncç^iAve. 

9.  ATfo  Aiatsce  aiotj-coç^  eTOOT  iiApA  nenTAiyujtone  ça  taçih  THpoir  qn  «^icAhm.  at<o  a  taco- 
r^ïiA  AçepATC  nAi. 

10.  Aivûi  2<oÊ  niM.  KTA  nAÊAA.  ATAiyoTV  MTieiûei  (sic)  toot  nrooT'  MneiRA  nAOHT  equ^AAx 
nAAAT  noirnoTrnoq  (-ncj  ace  a  tiaç^ht  eirt^pAnc  ça\.  nA«j^ice  THpq  atto»  haï  AqujCûire  nAi  MMepic 
eûoA.ÇM.  HAÇ^ice  Tnpq. 

11.  ATOJ  AiRTOi  on  AnOR  nTA  nAcî'iac-  tamioot  Atra»  çav  nA(^ice  nxAiMORÇT  nçHxq  expAAir  nAi 
AT6J  eicç^nnne  THpov  OTnexuiOTeiT  ne  attoj  otcouj  (sic)  MnnA  ne  jA.A\.n  oirçoiÊ  nçoTO  ujoon  ça  npn. 

12.  ATTto  AKroiuiT  AnoR  euAT  eTCOc^iA  Avn  nujcei  ats^w  TAvnTA^^HT  ace  niM  ne  npoi^e  ernAei 
eOTAÇ<q  ncA  nujoacne  exe  nenxATAAq  ne. 

13.  ATûi  AirtAT  AnoR  ate  OTTn  çots-o  u}OOn  nTCOç|)iA  cçou'e  TAvnTA«^HT  n^e  exe  oth  çoto 
ujoon  MnoTTOem  eoo-ye  nnARe. 

14.  nÊAA    Avnco'-|)Oc    eTTUjoon    çn   TeqAne    nA^HT    a^e   nToq    eqMOOuje   cm   nRARe  attûi  AieiMe 

on  AnOR  ace  OTs^TOiMnT  novoiT  neTnATtoMnT  epooir  TnpoT. 

Recueil,   IX.  14 


106  Fragments 


15.  dkTTfaj  &.i2tooc  o^v.  n<!k^HT  2C-C  neTii&.TCo^v.uT  cnA.€>HT  eieqii«k.Ta)Av.nT  epoi  oto  CTÛe  ou-  tj'c 
UTOOTTH  «kip  cor^oc  ôwiiOR  «ki3t<o  iiOTruj<v2ce  iiooTTO  ç^AV  n&.o^HT  2C-C  iieiue  (sic)  OTneTiyoTrciT  ne  !x.e 
iT«k«^KT  cquie^ate  eÊoA-ç^  neçotro  A^.neqçHT. 

16.  ace  M.Mnp  n^eeire  eujoon  (sic)  Atiicoç^oc  Avn  ni\«^HT  ra.t&,  «^e  ace  hc^ootj"  extiHir  otofi  iiij*. 
«wTp  neTtoÊuj  n^HTOT  u}ft.  eiieo   e^irto  ii&.u}  iiç^e  eqa&,A\.OT  mn  ncoc\>oc  jw.n  n&.«^HT. 

17.  e^ivo)  MecTe  ntoiiç^  THpq  ace  OTrnonHpoii  eç^powi  eaccùi  ne  nT«kJ«.io  nTA.irT&.j^ioq  ^«^poq  jM.npK 
ace  oirneTiyoTreiT  ne  çcofe  hiav  «^to»  ototû)^  A\.iMVôk. 

18.  A.TÛ)  «kivOR  ôkiw.eCTe  na^ç^ice  xnpq  e'\"^oce  e^nOR  it^HTq  ça.  npn  ace  eiite^KA^c^q  jA.np(OM.e 
CTH&ei  M.nncb>i. 

19.  ivirco  niJA.  neTCOoirn  ace  qnc^p  co'^oc  h  ace  nqp  d>.eHT  e^irû)  «.qp  acoeic  ene^ç^ice  THpq 
nTek.iu}n  ç^ice  uç^HTq  Okirto  «.iMOKMeK  ii^HTq  ^&.  npn  nô.iKeT  OTrneTUjoireiT  ne. 

20.  dwTTto  dkiRTO!  ôkiiOR  expe  n^nr  es.noTeikCCH  (sic)  ça*,  nowç^ice  Twpq  «.TA.iu|n  çice  nÇKTCj  ç<\poq 
jMnpH  ace  oth  pa)M.e  epe  neqç^ice  u|Oon  «.e^q. 

21.  oirn  oirptoMe  eqçoce  nA.q  çti  oircor^iôk  dwTto  çeti  (sic)  ottcoottu  am\  OTrjA.iiTacû>(ope  &.Trto 
OTn.  pfaJMe  ejAeqMORÇ^  it«.q  eqn«k'\-  ne.q  nreqAiepic  neiReex  oirncT^OTreiT  ne  «^ttûi  OTtio<r  JM.nonH- 
piA.  a^-e  f*icj.  w 

22.  ace  ujôkCujwne  M.npb>Me  çav  neqç^ice  Tupq  ei^viù  ça*,  hotûiu}  ^neqçHT  eTeqçoce  nç^HTq 
çopoq  (sic)  Mnpn. 

23.  ace  iieqçooir  THpoir  t^e«.  çoott  n.e  itTRive  ç^i  <T'ûmT  eirnepicne^CAVoe  (sic)  tie^q  ne  «^ttûi  çn 
TReoTTUiH  Avepe  neqç^HT  urotr  neiRe  OTmeTtyoïreiT  ne. 

24.  Mïv  ewi^ôw«^on  ujoon  AvupwAve  nce».  neTeqti<vOTVAV.eq  (sic)  ô^itûi  neTcq«.«kC<oq  a^tû)  neTeqtiew- 
TC&.ûe  TeqV^fX"  tpoq  en«wT»ô.eon  ne  n&.i  ç^m.  neqç^ice  neiRer  «>.ttOR  d>i!td>.Tr  epoq  ace  OTeÊoA.  ne 
çn  T^iac  AvnnoTTTe. 

25.  ace  niA*.  neTnevoirtoA*.  H.qc(o  cacjiTq  (sic). 

26.  ace  np<oA\.e  nd^Rd^^^oc  (sic)  is.(\\  ne^q  noTrcor^iA.  JA.neqA*.TO  efioA  ewiroi  ottcooth  a*.«.  OTorctioq 
iieTp  HOÛe  çtowq  a^q"^  ite^q  noTrnepicne>.eAioe  CTpeqoTrtoç^  eroorq  ewTO)  nqcooTÇ^  eçoirn  expeq'^"  f\.ntK- 
T^iK^Qç.  j«.nAVTO  eûo?V.  A*.ntioirTe  ace  ixeiRe  OTrneTUjoiveiT  ne  tKT(ù  OTnpoç^ekipecie  ne  A*.nn&. 


Chap.    III. 

1.  OTToeioi  (sic)  nexiyoon  uoiroii  kia*.  *.irto  ottcht  neTiyoon  on.  çtuû  niA*.  ÇA.poc  urne. 

2.  OTTOeiui   ne    A\.A\.ice    ô^ttoi    ovoeiwa   ne    avavot    oiroeiu}   ne   nToi^'e   «^ttû»    OTj-oeiiy    ne    A*.n&>pR 
^nctt.T&.TTTOs'q. 

3.  OTToeiui  ne  A\.A\.OTOirT  ^.Trûi  OToeiuj  ne  «.TôkAiyo  otociui  ne  nujopufp  &.Trto  OToeiui  ne  ivrwt. 

4.  OToeiu}    ne   itpiAve    ««.ttûi   oiroeiiy   ne   n.c(o6e   oiroeiuj  ne  nueç^  ne  ôwttw  oiroeiu}  ne  nop^ei. 

5.  oiroeiu}    ne   ntieac   a>t\e   efeoA.   evTTûi    otroeiu}   ne   nceirç^  totve    cçottu  OTOeity  ne  nçoAs'q  (sic) 
«wirto  OToeiuj  ne  nove  eÊoA  avçûiAu'  (sic). 

6.  OTToeiuj  ne  tiujine  d.ivûj  oiroeiu}  ne  nccopAV  OTroeiuj  ne  noe^peç^  &.tco  oiroeiu}  ne  nnOTrace  eûoA. 

7.  OToeiuj  ne  Aintoç^  e^TW  OToeiiy  ne  nTwpn  OTOeiu}  ne  eTA\.ujekace  e^TPai  OTOeiig  ne  nujèkCice. 

8.  OTTOeiuj  ne  avmc  attxo  OTroeiuj  ne  Av.AvocTe  oiroeiuj  ne  A*.noAHA^oc  ivirto  OTs^oeiu}  ne  neipHiin. 

9.  OTT  (Te  ne  nç^OTO  A*.npb>Ave  exp  çwÊ  çi\  ivcTeqçocc  nToq  tiÇHTOT. 


DE    LA   VERSION    THÉBAINE    DE   L'ÉcRITURE    (AnC.  TeST.).  107 

10.  «kii\A.T  cnnepicnjk.cjM.oc  THpq  nTa^  niiOTTC  TôkOk^  ifnu|Hpe  THpoT  itnpcûMC  CTpcTncpic- 
nik  nÇHTq. 

11.  «.Rew  nij*.  nTaktjTAjiMOOT  newnOTOir  cm  ncTOTOciuj  «wTto  n«>.ia)rt  THprq  (sic)  àk^TôkôkO^  cç^p&i 
eneqçHT  atCRô^c  nnc  oirptoMc  ç^e  enTô^Mio  nTd«.  nnoiTTC  to<miocj  atm  tc^çottcitc  vy«k  «i^n. 

12.  ekieiMC  3CC  j\n  *kX^«w«oit  u|Oon  iv&.Tr  ikjhtot  ncew  CTrt^pdkiie  &.iraj  eeipe  nOTA.i»à.eon  çj*. 
neqwnç^. 

13.  ace   p(ojM.e  iii.w.    eqn«kO^(>>M.   nqcw    nqnckir    eOTek»?dk«0!t    qM.  ntqç^icc  Tnpq   ots-\  ndk'4  ne  tiTM. 

ntVOTTC. 

14.  &iËiMe  ace  hcrta.  nriOTTe  TA.M.\ooTr  «.Toots*  ucTnd^uiwne  uj«w  encç^  M.j\n  -ec  cotoiç^  coTon. 
n^HTOTT  j*.n  «e  on  nqci  dwTto  nnOTTC  e^qT^JAiooTS*  aceK&c  CTtp  çotc  j«.neqçoTe  eÊo\. 

15.  neitTdkqujtone  Hr^e  fMcj  qa}oon  «^itûj  neiiT&.TT&.u}ou"  CTpc^ujconc  H2k.H  «wTvytone  «kTto  nnoTPTC 
ti&u}inc  ncôk  ncTOTrnHT  ncoiq. 

16.  «kin«wTJ"   on    ç&.poq    Avnpn    en^ew    nreupicic    epe    n&.ceÛHC   js^^nMo.    CTMAVA.Tr  ôkirto   nAVdk  M.naw.i 

K«wlOC    Cpe    nCTôkCCÊRC    (sic)    ^^.l\M.is.    CTMMdwH*. 

17.  a^Tro)  &nOK  &12COOC  <^  ne^^HT  ace  na^iK&ioc  «^irûi  nôwCcÊnc  cpc  nnoij^TC  n&.Kpinc  mmcou* 
ç^i  oircon  otociui  ncTujoon  çn  otofe  niM.  ô.ir(û  çav  nTdi.j«.io  THpq. 

18.  Aiacooc  dkrtOR  MnAVA.  CTMMevTr  ç/.\.  nev^HT  ctêc  tci  nu|A.2£-c  nnujnpc  nAptOMC  atc  nnoiTTC 
n&ï^idwRpinc  AV.AV00Tr  e^Tto  CT&.MOOTr  ace  nTOOT  ç^en   TÛnn  ne. 

19.  &.Ttû  nqn&.TdkÇOOT  e^n  ne*!  neTn&.TajAvuT  cnu|Hpc  nnptoMC  à^TOi  neTnekTtoMnT  cnTÊnn  ndki 
çcaou"  neTnd>.Tû)jA.nT  epooT  n^c  Mnxoir  Avne^i  tai  Te  ^e  .\\.njA.OTP  jw.neiReT  ô^tco  OTs^nnev  noirtùT  nex- 
u|OOn  n^HTOir  mpo^p  «virto  oir  ne  nç^coû  nTô.  npcoMe  p  çoto  nç^HTq  A.evô>.ir  nek.pow  TÊnn  :^e  ç^wfe  nij*. 
neT«âOT5'eiT  ne. 

20.  nRôk  niM.  CTrnôk.  eTVAVA.  noTOiT  nue^  niAV  nTevTrujtonc  eÊoAçj*.  nR«>.ç^  o^tw  nRe>.  ni^v  on  eirnô..- 
ROTOT  eç^pA.1   cnRO».^. 

21.  &-Tû>  niM.  neTCOOTrn  evÊe  nenna».  nnujnpe  nnpcoMe  ace  ene  nToq  qndkÊcoR  cç^p&i  crne  dw-rto 
exfie  nenn&  AinTÛnn  ace  ene  nxoq  neTn&.6a>R  enecHT  enRe^o. 

22.  dwiTûJ  AindkTT  ace  Avn  &.x^ik.^on  nc«k  nexe  nptoJw.e  nakCT^f^pd^ne  nçHTq  ç^n  neqçfiHire  ace  na^i 
ne  TeqAvepic  ace  niAV.  ne  Teqnes.nTq  expeqnawTr  çav  ncTnôwUjconc  Avnnccoq. 

Chap.  IV. 

1.  «kirto  dkiRTOi  evnOR  ivinA.Tr  AVAvnT^A  fsicj  THpo^  nTATUjœne  ^Apoq  Mnpn  eic  TpM.eiH  nncTou"- 
nAÇ^iA.A  epooT  on  oto'om  attûj  Mn  neTnAcAca)\oTr. 

2.  ATTW  AnoR  AiTMAie  nenTAiTAVOTT  THpOTT  n6nTATj*OTr(o  CTTAVoiv  cçoTve  encTOnç^  nexono  noHTOTr 
^«k  TenoTJ". 

3.  ATûJ  ovA^A^^oc  e^OTTe  necnATT  ne  na'i  ncTeAvncqujcane  pto  JA.neqnATr  enTAJM.10  THpq  M.no- 
nnpon  nT&qu](one  o^^poq  Avnpn. 

4.  ATû)  AnOR  AinATv  enmee  Tnpq  attûj  CT.wnTacojcopc  THpc  j*.nTAM.io  ace  nRoiç^  AvnptoMC 
eqyioon  nAq  eûoAç^iTjA.  nequjûnp  atto»  nAi  OTneTUjOTreiT  ne  attoj  otottoiui  M.nnA. 

5.  nA«^HT  AqRTO  epoq  nneqiTiac  attco  AqOTtoAv.  nneqCAp^. 

6.  nAnOT    nAVOTj"    nOTiTiac    nAV.T0n    e^OTre    enjA.OTÇ^  nxo'iac    cnxe    çcn   ç^ice    on    oiroiriouj    AvnnA. 

7.  ATû)  AiRTOi   AnoR  ATnATT  (sic^  eTTMnTpeqiyoTeiT  fsicj  ^Apoq  JAnpn. 

14* 


108  Fragments 


8.  OTTii  OTFis.  vyoou  e^TTCo  JAncKtOTTe».  ujoon  ivii  ô>.irto  ja.ii  çô^h  ujoon  iidi.q  ça\.  neq^ice  THpq  &.tû) 
neRÊewA  Avneqcei  mja.h.tpja.ja.&.o  a.iiok  s'c  ciçoce  ntiiM.  «wirûi  cTÛe  ot  enidwK<v  T«k\yir3(;H  ccujekek,T  «.TV.ekA.ir 
noirnoq  A.i5"to  nCki  oirneTujOTrciT  ne  e^TCo  OTrnepicnakCJ«.oc  JA.non.Hpoit  ne. 

9.  iieMiOTT  iiecivik.Tr  eçore  enOTS'is.  ne«.i  en.ek.nOTr  neTrfieRC  ïiô^tt  çja.  neirç^ice. 

10.  ate  eirujekïiç^e  noirdw  nôk'\-  Tooxq  Avnequjûnp  otpoi  îx.e  tid>.qnOTr&.  eq^&it^e  j«.nM.eç^  cii&.Tr 
ujoon  evn  eTpeqTOTJiocq. 

11.  e^TTûi  o«i  Gpujèktt  nectidkT  «.rotr  oivit  OTroTuoq  (sic)  ti&u}(one  nevr  nçAVMe  iiota.  :^c  tiTOq 
qnek.çMOJA.  it&.u|  nçe. 

12.  dkU'to  piydkH.  (sicj  nOTTOk  tcùr  necjidktr  «.dkàk^cpewTOT  Mneqj^TO  eûoA  ôwirto  n^toc  eTO  nujoJ«.jiT 
npo  nqiiôk(3'c  fsicj  &.n  ectoAir. 

13.  OTrekRd>.«^oc  (sicJ  ne  OTrujnpe  u}hm.  h^hkc  neotjjoc  cçottc  ovppo  it^eAAo  ikirto  uôw^^kt  Mneq- 
eiM.e  enpoce3(;e  «re. 

14.  2fi-e  qnewei  efcoAçAv.  nni  iitieTCOiiç^  expeqp  ppo  ^jt  TeqReM.UTepo  &.qp  ^HRe. 

15.  ôkinekTr  çe^poq  A\.npH  eneTOtiç^  Tupoir  neTAVOoiye  av.«.  nei^epujipe  m.m.Ç:<^  cne^Tr  ne^i  eqnew- 
TfoOTTJt  eneqjAôk. 

16.  en.OTrncpicnek.CM.oe  e^n  ne  MnA.«kOC  nenTCkTrujtone  ç^e>.  Teqç^iH  evTr(o  nReçdkeeTr  ncene>.eTrç|>pakne 
«k.n  eç^pdki   easLûjq  neiRe  OTvncTiyoTeJT  ne  es^TTûi  otroTrwya  ne  ^nnc 

17.  '^  ÇTHR  eTCROTvepHTe  eRnesk£i(OR  eçoTrn  enni  ^nuoirTe  ô^ttco  ni^^nxR  eçoirn  ccûjtja.  ace  tcr- 
-&Hcidk  (sic)  covn  eçoire  neTOTrnekTdwdkq  no'i  nôk-frHT  ace  ncecooTru  j^n  eeipe  jA.nneTH.dknoTpq. 


Chap.  V. 

1.  JM.np£tco(7e  eÊoÀçn  TeRTA.npo  c^ttû)  Mnprpe  neR^HT  (S'cnn  enOTracc  efioA.  nOTruja.2£.e  M.njM.TO 
eûoA   M-nnoiTTC    ace   nnoTTTe    ujoon   çn    Tnc  iitor  a^-e    Rvyoon   ç^iacw.    nRCkÇ^   CTÊe  nSki    R«k   ncRiy&ace 

CTJ'COÛR. 

2.  lye^pe  OTpekCOTS"  yytone  <^n  OTmocj"  MnipCkCMOC  ô^ttûi  ujivpe  neç^pooTT  M.n«keHT  ujcone  çn 
OTTèkUjH  nu}ôk2ce. 

3.  RekTik  «^e  CTCRepHT  nOTrepnT  AvnnoTTTC  JA.nptocR  eTôkC^q  AVMn  OTS'toui  c&.p  u|oon  nn&.«^HT  ncTCR- 

ItôkCpHT    (Te    MMOOTT    TA.ft.Tr. 

4.  OTTèkt^ôk^on  ne  erj^TpcRcpHT  eç^OTpe  epoc  ïn^epHT  iir^TAVTôkekTj». 

5.  j«.np'\"  TCRTe^npo  ci'e  erpe  TCRCe^pg  p  noue  evT5"(o  jA.npac.ooc  M.nM.TO  e6o?V.  A\.nnoT5*Te  ace 
OTrjA.nTevTCOOTrn  TCTvyoon  ace  nne  nnoTrve  o'tonT  encRÇ^poOTs*  nqTôwRO  nneçÊmre  nncRcj'iac. 

6.  ace  o^n  OTrA.ujH  npA.coTr  JA.n  çen  neTUjOTreiT  JAn  ^en  A\.HHiye  nigekace  nTOR  di.pi  çotc  ÇKxq 
AvnnOTTTe. 

7.  eRUjOknndkTT  eoTrA\.nT?V.&.  eireipe  j«.moc  noTrç^HRe  çn  otv;x!"P*"  «k^t»  OTTRpiMek.  eTrçckpnek^e  M.M.oq 
jA.n  OTrak.iRA.iocTrnH  A\.npp  vynnpe  cç^pa.!  eacM.  nçûiÊ  ç.A.pco  epOR  CRacoce  on  çcofi  niM.  nç=Ra.akR 
CRacoce  epooTJ*. 

8.  ^n  OTTÇOiro  ç^iacjw.  nRA.ç  nppo  nTCtouje  nTA.Trp  ç^toû  epoc  qç^iacn  OTron  niM.  ujune  cro 
j«.niCTOC  ^n  çûifi  niJA.  nenTeskTr^dkpneik^e  nTOOTq  nçcoû  ç^^pvy  nne^ç^p&.q. 

9.  neTJA.e  M.<^iKT  nqneikCei  6.n  JA.r|)ek.T  t<T(a  niJA.  ne  nTes.qç(o  epoq  çja  nôkU|&.i  niieqr^enKMek  neiRC 
OTrneTUjOTTeiT  ne. 


DE   LA   VERSION   THÉBAINE    DE    L'ÉcrITURE    (AnC.    TeST.).  109 


10.  çjA.  nikUjdwi  MnoTTtioq  ekirekU}e<i  ns'i  ueTOTOiM.  mmocj  CkTto  otttg  TMUTaccûwpc  eTUjoon  efeoA. 
MMoq  2tc  Tekp3(^H  Avncitopç^  ne  n£iA.'A.. 

11.  no^iiiHfi  çoA(j'  îiTOOTq  Avuç^M.^ek'A.  Revu  ottkotti  neTeqne^OTroMcq  rôvii  ottuos'  n£  *.tûj  ntH- 
Tikqcci  çûJtoq  jA.M.n.TpAVMA.o  a\.ii  neTRto  AiMOq  CTpeqtofeuj. 

12.  OT5^n  OTriycone  edkin&.Tr  epoq  çevpoq  Mnpn  o^JA.«tTp^Me<o  CTpocic  epoc  MncTtv^HTC  ei5*R«kKi«>. 
(sic)  nA.q. 

13.  ek75>(o  TM.nTpMJA.okO  ceiie<Tô.RO  çii  OTmcpicnakCMOc  Mnoiinpoii  e^qatRe  otr^Hpe  ewT(o  M.n.  Ad^Ckir 
çn  Tcqtyiac. 

14.  evTTCo  RA.Tôk  ^c  iiTô^qei  efioA-^a  ^htc  nTeqM.&.ewT5"  eqRii  RdkÇHir  cqti&.RToq  on  eTpcqfecoR  nec 
nT&qei  ja.m.oc  A.Trû>  nqnek^ci  Aa^ekir  eiwn  nMMei^q  ^n  ncq^ice  asie  eqcMOOujc  eo^r  MncTtiTOOTq. 

15.  ncwi  (j'e  OTTigtone  ne  AvnotiHpon  n«^e  t^&.p  «Tdwqei  eqitôkûcoR  on  «j^i  ne^i  «kTO»  ott  ne  neçHOiro 
nT«wqu|ûjne  na^q  ace  nTô^qoocTHq  (sic)  enTHiv. 

16.  ivTW  ncq^oOTT  THpoir  eTTUjoon  çn  OTTRô^Re  M.n  ott^hêc  evirûi  ç^n  oirnod'  ncroinT  M.n  OTrujtone 
M.n.  otr3(;<i)ÎV.H. 

17.  eic  nneTHjvnoTrq  nTewinekir  epoq  «^hor  eireki^ôk^^on  (sic)  ne  gottcùm.  «kirûi  ecco  «kirto  encwT 
e-TOu-noq  (sic)  cm.  neq^ice  Tnpq  eT€qn«k^&CTq  ç^ô^poq  Mnpn  h  Tnne  nneçoois*  Mneqtonç^  ndwi  nTCw 
nnoTTe  T«w«kTr  na^q  ace  Tdwi  Te  TeqMepic. 

18.  ace  pwMe  niM  nTe^  nnoTTe  '^^  ne^q  nOTMnTpMMevo  Mn  ^en  çirnewp^a)nT«!k.  à^Tr<a  OTTC^OTreidw 
n^HTC  eTpeTTOTVWM  cÊoAn^HTC  &.^û)  eTpeqati  MncqMcpoc  jv-tw  eTpeqeTrf^ipôwnc  cm  neqç^ice  newi 
oiT'^  nTe  nnOTPTe  ne. 

19.  ace  qn«kp  nMcerce  on  n^&.ç^  ç^n  neçooir  Mneqfonç^  ace  nnoiTTe  nepicncw  MMOq  qn.  noirnoq 
Mneq^HT. 

Chap.  vil 

1.  oirn  o^nonHpiev  eevinô^Tr  epoc  çe^ptoq  (sic)  Mnpn  Ikts-(ù  na^ujûie  ^e^poq  nTne  (sic). 

2.  eTe  Tek.1  !s>.e  (sic)  ovpcùMe  epe  nnoiTTe  nek"\"  ne^q  noTMnTpMM&.o  Mit  çen  OT5'nekp5(^6jnTèk  Mn 
OTeoou'  enequjOkflwT  e^n  nA.«vd>.T  ^n  Teqi^Tr^ÇH  ^n  neTeqn«kenei«^TMei  epootr  Tnpou»  ôwtûj  nTeTM  nnoivTe 
'^  e^OTvciôk  ne^q  eTpeqoTvwM  cûoAnçHTC  ace  otujmmo  nptoMe  neTnei.OTroMC  nek.i  OTmeTtyoTreiT  ne 
èwirtù  OTru}û>ne  ne  Mnonwpon. 

3.  epuievn  npcoMe  acné  ujh  fsicj  nujnpe  ekirto  nqûino  noTr«kUjH  npOMne  nTe  neçoov  nneqp 
Mnooire  &.u]«ki  e^ivci)  Teq\yir3(;H  ncndwcei  evn  eÉoAçM  noTnoq  cwtoi  on  MneRei>.!ce  ujwne  nfvq  eikiatooc 
ace  nA.nOTr  n^ois'^e  epoq. 

4.  ace  nTd>.qei  çn  oirneTvyoeiT  (sic)  eqn<\6û)R  on  çn  ou^RevRe  evroj  neqpevn  çwÊc  ^m  nRivç^. 

5.  tkTtù  MneqnôkTT  enpn  MneqeiMe  on  eMOTnec  nowi  a'e  cojn  ene^i. 

6.  Rôwn  eujûine  ek.qû)n^  niyo  npoAv.ne  ^n  neç^icoipc  «^Tfo  M.neqnekU*  eois'noq  mh  epe  nRe^  (^e  niAv. 
n&.Ê(OR  cçpa.1  no^Môk  noirtoT. 

7.  nç^ice  Tnpq  MnpcoMe  cqÊHR  eçoirn  eTeqTivnpo  d^tro)  Teq\^ir5(^H  nôwMOTrç^  e^n. 

8.  ace  OTrn  oirçou-o  ujoon  Mncoç5>oc  eçOTre  ne>.«^HT  ace  n^nne  cooirn  CTpeqMOOUie  mrmto  eûoA 
Mnûin^. 

9.  OTrA.cev.«^oc  ne  nne^ir  nnÊ&.A  e^oire  neTMOo^e  Mn  Teq\inv3(;H  ne».!  oivneTUio^eiT  ne  i^vto 
oiroirûiu}  Mnne».. 


110  Fragments 


10.  TienTô^quitonc  Ha^^H  d^ir-^^  pe^n  epoq  dwTto  dkireiM£  epoq  ace  oirp6jAv.e  nt  &.tj"g>  nqite^ac.!  ^&.n 
«kH  MU  naccotope  epoq. 

11.  ace  OTj-rt  ^en  u)&.ae.c  eirTe^iyo  iiç^en  nfeT^ovciT. 

Chap.  vil 

1.  OT  ne  neçoTTO  A\.T\pûjA\.e  «wTco  him.  neTCOOivn  ace  eir  ne  newVôk«^on  A^.npcoMe  ^a».  ncqconç^  k 
THne  nneçooTT  Av.nû>nç^  nTcqMtiTneTUjOTeiT  dkVto  ôwqdweiwir  nOTÇOiûec  ace  niAV.  i\CTnd>.T«kA\.e  np(i>M.e  ace 
OTT  neTivdkUjtone  A^^nnctoq  çd^poq  JA.npH. 

2.  OTôkT'dk^oit  ne  OTrpè>.n  e^oirc  othcç^  h  oirnôk  na^x^dk^ott  (sic)  ^  ôkiro)  e^^iiw^oii  ne  ne^ooT  M.nj«.OTr 
e^OTre  neçooiv  M.nM.ice. 

3.  OTrdkX:'ek«oii  ne  M.neK£tCDK  eçoTs-n  enwi  jA.nç^H6e  eçoire  êûjr  eçoirii  enHi  JA.nc(o  efioXacc  t«wI  tc 
-»&.H  npcDM.e  niM.  e^Tto  neTonç^  ^"*''V  ttOTVèkf  ôk^oti  eç^pe^i   eneqçHT. 

4.  OTA.x'&.^^on.  ne  ns'totiT  croire  nctoÊe  ace  qna^'^  OTuoq  ÇjM.  nçHT  Mneqço. 

5.  nç^HT  nncôkfieeT  cq^j*.  nHi  j«.n^HÊe  n^HT  ^owoq  nnew«^HT  eqçA*.  nni  MnOTivoq. 

6.  oirA.Cdw«oii  ne  ca>TA\.  eneacnio  Mnce^fie  cçoTe  OTrpwMe  eqctoTM  enacto  nivdk«^HT. 

7.  it«^e  M.ncç^pooTj"  nçen  ^oitTe  e^TS'M.o-yq^  çdw  ne5C*^^*^'Oit  T0.1  Te  *e  AvnctoÊe  ntve>,^HT  neme 
on  OTneTujOTrciT  ne. 

8.  ace  TAvriTAdkC  itô^RtoTe  jw.rt  ncivÊe  ivirtû  qitôkTôwRO  M.n.  n^HT  nTcqMtiTeTx^enHC. 

9.  rtôkiiOTr  «^)kH   nnujevace  eçoive  TCirek.p;)(^H   oirew^ak^on  ne  oir^i\puj  ^ht  e^oire  OTrnivdk  eqacoce. 

10.  M.npo'enH  ecrwiiT  ç^m.  neRnn«k  ace  nf^toiiT  nowAVTOii  AVM.oq  qn.  ROTnOTT  ntiôw^^HT. 

11.  jw.npacooc  ace  erfie  ot  d^iuifdne  fsicj  ace  «.eçooir  nvyopn  nevnOTOTr  eçOTe  ne^i  ace  nTôwRugwne 
«ktt  eTÊe  nevi  ç^tt  oircoi^iôk. 

12.  ôkirto  OTPit  OT^ovo  ujoon  «.neTitèk.ir  enpn.^ 

13.  ace  TCOt^iA.  ecujoon  ^jt  Tec^oiÊec  eco  n^e  noirçoiûec  nç«kT  ô^ttco  oirti  ^oto  lyoon  htc- 
ç-nocic  (sic)  iiTCOi^idw  ecitekTdwnçi^o  Avnexnn  epoc. 

14.  ivitidwT  enTAM^io  jk\.nttOTrTe   ace  mim.  neTito.eiya'JA.a'OM  eROCA*.ci  jA.neTepc  nnoivTC  n&nooKcq. 

15.  ÇA\.  ne^ooTT  A*.nOTriioq  vyine  çn  OTdL^aw^on  ôwItûi)  m^nèkir  (j/\  neçooir  nTR&Ki&.  &-ir(D  ni:''X  ÇJ*"^ 
en«ki  qn.  oirujtonq  n&.i  «w  nnOTTe  Ta^Mioq  erfie  otCi  nuje<ace  accRdwC  nne  np<OM.e  ^e  e\«kd>.ir  Ainncoiq. 

16.  çmcoû  niM.  dkine>.T5>  epooir  utteç^oov  iiT<vJA.ïtTneTU}OU'eiT  OTn  :^ir&ioc  euad^q^ois*  ç^n  TcqM.iiTM.e 
dwiTûi  oireti  ô.ceÊHC  eqA».Hn  efeoA  on  TeqRevRièw. 

17.  M.npu)(ane   n;^iR&ioc   cneç^oivo   evirto  Avnpd^ewR   npjA.  ncÊCâ   eneç^oiro  jA.Hnû>c  nx^nw^c   efioA. 

18.  Avnpp  «.ceÊHC  on  eneçoiro  e^irto  Mnpujmne  eRn&^T  ace  imcRMOip  nÊoA.  AineROTOeiuj. 

19.  OTTivï'ek^on  ne  expeRiToAacR  qjA.  n«wi  «wttû)  Avnpacojç^M.  nTeRcfiac  c6o\^a<.  no^i  ace  nexp  cote 
^HTq  MnnoiTTe  oirn  çtofi  hiav  nA.i^eiw«on  nek.u](one  n&.ir. 

20.  TCO'^iA.  n&Ê0H«^ei  enco'^oc  e^ou^e  av.ht  eiro  uegovciCk  e^uioon  ^n  oirnoîV-ic. 

21.  ace  Jkvn  pwjAe  nc^iRôkioc  ç^iacM  nRA.^  eqnekCipe  noires x^e^^on  nqxMp  nofee. 

22.  ekij"6i  nu|&.acc  THpoT  exepe  ne^ceÊHC  nô^acooT  Avnp'^"  AvneRÇ^HT  epooir  aceRCkC  nneRCWTA». 
eneR^AVç^BwA  cqccwç^OTr  ava*.or. 


1)  Le  texte  ne  donne  que  le  mot  traduit  par  unguenta  pretiosa  par  la  Vulgate  :  le  traducteur  copte 
se  guidant  sur  le  son  du  mot  grec,  n'a  pas  su  si  eXaiov  ou  è'Xsov  était  la  bonne  leçon  parce  que  les  deux 
mots  se  prononcent  identiquement  :  dans  son  doute  il  a  traduit  les  deux  mots. 

2)  Les  premiers  mots  du  verset  manquent. 


DE   LA   VERSION   THÉBAINE   DE   L'ECRITURE    (AnC.  TeST.).  1 1 1 

23.  2C.C  ^nekHoncpeTC  epoR  ito«kO  ncon  «kTP<o  hcroht  na^MORÇ^K  ii^«k^  ncon  ^n  iteRÇ^iooirc  3c£ 
nTOR  ç(o(OR  on  Rcen.ooT'  no^cu  rootc. 

24.  n&.i   THpoT'  cvidcoutott  çn  TCOf^)!^^   dwTto    Okiacooc    ace   ■^nA.ujOjnc    nooire    coc^oc    «kipto    i\toc 

«kCOTTC    CÊoA.    JA.MOI    CMivTe. 

25.  ne^pe^  ^c   ciicco  mja.oc  «wto»  etvAkUje  ncRUiiR  n.\M.  ncTna^ujTAOoc. 

26.  A.i'Y  oiroi  ekUOR  avu  nikOHT  eciM.e  eA\.OTU|T  A.Tto  eiyitte  hca.  OTCO'^ia^  JA«t  oiru|«kîx.£  «^^(o 
eeiM.c  eTAvnT«w«>HT  AVTTev.ce6Hc  .Kvtt  noice  M.n  nuieei. 

27.  à^rrta  e^iioR  cv.i^g  epoc  i\TOi  ek.noR  &,iac.ooc  ace  cc<vu}e  goottc  hmoiv  n(S'i  Tec^iAVG  ra^i  cco 
HO'opo'C  &.T(o  TiecoHT  eqo  n^e  nneie^Êco  cpc  OTPOA.<rc  qn.  necij'iac  n«wR«k^oc  f*jcj  €Tj«.nj«.TO  efioA  j*.n- 
nOTPTC  C£nAn«kOJ«.eq  cpoc  ncTp  tioÊe  ototoq  cenewironq  hç^htc. 

28.  cic  newi  «wioc  epoq   neoce  ticrAhchvcthc  (sic)  eic  ccotthç^  «.c«w  oirei  c^e  eTAoRiCMoe  fâtcj. 

29.  n&.i  tvTA.  Tôk'\^'TS';)(;H  u]inc  ncfoq  e^-ro)  Avnecçc  epoq  a.^(o  OTpû>JW.e  noTrtùT  nt  nT«wiç€  cpoq 
çn  ujo  «ltûj  otcoimc  A\.nei^e  epoc  ç^ti  nevi  THpoi'. 

30.  MnûoA.  c^e  nneki  n&.i  ne  tïTCwi^e  epoq  exe  nenx^v  nnOTTe  neT«>^qT«kjA.ioq  np(OAV.e  dwi^e  epoq 
eqcoiTTtore  tk.iF(ù  tnoo-y  A.7rRû)Te  ncA  ^en  Ao^icmoc  nekUjooT  n.\M.  neTcooT5*ti  nncoc^oc  «^tco  ïvim.  neT- 
coOTn  M.â(oA.  (sicj  jM.Tiu)&3c.e. 

Chap.  VIII. 

1.  TCO'^iik  M.np(OM.e  n&.Tpe  neqoo  p  OTs^oeitt  awTtû  i\eTO  nA.TUjine  ç^i  opa^q  ce«ek.MecTcoq. 

2.  TTCkTipo  jA.nppo  "\"  OTHR  epoc  «kTto  Mnpcenc  fsicj  eTÊe  OTS"ujôw2ce  npo  eik.nek.u|  j«.iinoTrTe. 

3.  HtMt&jw.oouje  i5ô>.p  0}  o^iH  Jrt.AV.OR  (sic)  Jrt.npei.^e  ^e  epowTR   ^n  OTrujADce  eqçoou*. 

4.  ii«^e  noTrppo  eirnTq  TegOTrcie^  ixTroi  nxM.  neTtv«>.iicooc  itA,q  ace  ott  nereRtiikdwq. 

5.  neTivô.0dkpeç^  ;^e  eTetiroAn  nqtiekeiA\.e  e^ti  CTru|A.3ce  (sic)  A*.nOïtepon  fsicJ  <s.Tto  neTroeitg 
AinçôkH  n^HT  jw.nco^oc  n&eiMe  epoq. 

6.  ace  çcoû  niM.  oirenTOiv  neiroTroeiui  j«.M«kU*  j«.ti  TeRpicic  ace  iicooTit  jM.npa>jM.e  n^^ujoiq  eç^pdki 
eaccoq. 

7.  ace  MU  nexei^e  ace  ot  neTitewvyfone  &.Tr<o  R«kTdw  «^e  eTeqtieviywnc  niAv.  neTnekTekJAoq. 

8.  AVH  pcDMe  eqo  nTegOTCiô^  jrt.nen««k  eTpcq3(^tùA.u"  (sic)  jM.nenn<v  ekTW  Mn  neTO  negOTCid^  ^jw. 
neçooT  AMiMOT  «k.T(o  M.n  Rfo  efeoAçM.  neçooTr  MnnoA.TMOC  ei.T(o  TJ«.nTU|A.qTe  ncitè^ttoiv^jA.  A.n  Mner- 
Hn  epoc 

9.  «kTTW  neki  THpq  eki!i&.T  epoq  evrto  ôki-^-  nek.o^HT  enTdwJA.io  THpq  iiciiTa>.TTe>.j«.i00T  ^a^poq  jA.npH 
netiTek  Tipû)M.e  aci  c^OTcie^  no^HToir  oav  npcuAve  e«^A^.Roq. 

10.  «kTOj  TOTe  ikitidkT  ettd^ceÊHC  e«wiraciTOTr  eçorrit  enTe>.t^oc  e^Tto  e^Tei  eûoAoM.  nj^aw  eTOTv&.«kû 
«kiTTAVikeiooT  ^ti  TnoAic  TiSki  Te  ^e  nTekT^ôkôkC  n«wi  (fc  oirncTtyoïveiT  ne. 

11.  ace  Mn  ujô.ace  eqti«>.'\"  nOHTq  ktootot  itneTeipe  tôwp;)(;h  Avnnonepoti  (sic)  exfie  ne^i  «^  n^nr 
nnuinpe  nnptOMe  tcùt  epooT  CTpeTreipe  ç^p^^i  noHTOT  AvnnonHpon. 

12.  nenre^qp  noue  A.qejpe  Jw.nnonHpoii  acin  nujopn  «^irto  ujdk.  TeTro<s.H  <y.Trto  "\-cooirn  e^noR  ace 
oirn  OTdwX5«k«^on  nd^ujoine  nnexo  nçore  ^HTq  j*.nnOTrTe  aceRa^c  eirep  çoTe  oa».  TeqoHi. 

13.  M.n.  &,fev^on  a^e  ne^ujccne  jatuvccêkc  e^-vto  nqTôwUje  neqoooir  &.n  od^  «^ew.iûec  na"!  nerenqo 
nçe^T  (sic)  e^n  OHTq  A\.nnovTe. 

14.  OTrn    OTPneTUjOTCiT    eôi.Tôk&.c    efeo\çjA.   nRd^ç    ace   oirn   ^en   ak.iR&.ioc    n.&.i    eqt\ôkT&.çoOT    nci 


1 1 2  Fragments 


H^toÊ  AV«ev.C€ÛHC   *.Tai  OTit  ç^en    evceÛHC  otooTS»  eujekqTôwÇOOTP  na'i  nç^(o6  tino^iKevioc  evirco  i^iacooc  ace 
neiRG  OTnexujOTreiT  ne. 

15.  e^TTûi  «knoiv  «n.iTAveieie  ttiiotê  (sic)  èkiro)  JA.n  &.i;5dk«^on  ujoon  A\.npt»JA.c  çe^poq  AvnpH  nce».  otcdav 

Ta-ô.T  nekq  ç^a-poq  MiipH. 

16.  ^n  tifiki  ôwi'^"  AViiOw^HT  &.TCOç|)i&.  fsicj  is.-y(a  e.tiis.-y  enncpicnckCAvoc  nTd^qujûjne  ç^idcm.  nRe^^ 
3«.e  çj>v  Tieçooir  ô^tû)  ^«  trcottuih  cttqnekn&.Tr  CkH  etji^iiiHfi  qn.  ii£qÊ&.A. 

17.  evTrto  «^indkTT  ejiTCkMio  THpoT  Avnno^Te  ek,ivû)  Mnp(OAV.e  nev.uj^e  ô^rï  enTekAvio  iiTevqiyûjne  çd^poq 
jM.npH  epuje^n  nptojkvc  ^i\CTq  eqiyitie  itqn&(rine  «kii  d^irto  iteTepc  ncoc^Joc  nakacooT  ecoivotioir  nqn&uj^e 
epoo-y  dkit. 

Chap.  IX. 

1.  asLÊ  nôwi  THpq  «kiTekA.q  Gç^pA.i  Giiek.çHT  <mvûj  ô.  niv^HT  tidwir  eney.i  THpq  n«^c  CTepc  nos-iRe^ioc 
A.VÛ)  nReco^oc  jw.n  JieivçÛHive  çn  ns'iac.  MnnoTCTe  evirco  OTô>.veknH  Mti  oiTMOCTe  eirçn  OTOn  hiav. 
Mnp(djw.e  coOTn  cvn  avavootv  çojê  niAV.  eTAvneirM.TO  cêoA. 

2.  OTmcTtyoTeiT  ne  otttcoamit  noirwT  j\e,Tt\.is.TiKS^  Ti;5^iRek,ioc  Ain  nevceÛHC  hctûûht  (sic)  dwTto 
TieTacesk^M.  new^e^^oc  ô^ttio  neTçooir  ôwts^ûi  neTp  «^tcia.  av.»  ncTen^cspe  e^n  R&.Te>,  -ôe  AinakXi'Aeoc  Ta^i  Te 
^e  AMipeqp  iioûe  n«^e  Ai.TxeTpû>RÇ^  (sic)  tô^i  Te  «^e  Av.neTp  (jOTe  ^HTq  A^.^^lknekly. 

3.  ï\«k,i  ovnonHpon  ne  equ}Oon  ^n  çmmû  kiav  ç^xpoq  Avnpn  ace  oirTCUAinT  noivtoT  i\eTit&.T«».çe 
OTVon  ïiiAV  e^irto  nçHT  nnujHpe  njip(OAV.e  is.qA\.o-5"ç^  AvixonHpoit  ô^irto  oiruieei  neT^oon  çav  hctçht  ç^av 
neirtonç^  sce  eTs^nevÊfoR  ep^^^TOT  niveTAv.ooT5"T  ^i  nô>çoT caetera  desunt. 


Chap.  X. 

1  et  2  desunt. 

3.  è^irto   ncoC   equje^n  Avcouje  on.   ovç^ih   tic^ç^ht  nes.ujb)(dT   dk.-yto   neTeqnôwAieeTe   epoou*  THpoT 
OTJ"Av.nTôw«^HT  :^e  fsicJ. 

4.  epujjMi  ncnnck.  AvneTceTTtiTq  egOTCie^  ei    eç^p&.i  eacojR  AvnpRôk  Aiev  n&,q  k^htk  atc  CKUf&nKca 
qnèkTpe  ç^eit  nos'  iinoÉie  lycone  «çhtr. 

5.  oTrt  ovnoiiHpiek.  ees.iïiew  epoc  çe^poc  (sic)  AvnpH  ti^^e  noT^toû  non-tou}  ee^qe!  eûoA.2^iTOTq  (sic) 
AiTieTeoTrtvTq  c^oitcia.. 

6.  nCk^HT  evTTekôkq  £<^eit  ïiotr  nscice  HpAVAvevO  çwot  ccha.cav.oc  ç^it  n-e^fifiio. 

7.  ek.vne>.ir    e^n    ç^avç&.?V.   eirçiDCAV.   ^en   ^Ttocop   ç^en    es.p^x'^'^   ç^coots"    eu*A\.oouie   ç^i2cav.    hra^ç^   n«^e 
iv^eit  ^A\.^A.A. 

8.  neTujiRe  noirç^ieiT  qna^^e  eçpô^i  epoq  e^TW  neTujopujp  «.OTacoc  siToq  nexepe  n^oq  nekAoRcq. 

9.  ireTnojpR  itç^en.  toiie  eqitôwujn  AVRevç^  eattooir  &.v(o  TieTtievricùç  n^eit  uje  qit0kRin2».7rneTC  k^htcs". 

10.  epu]jk,n   nTicnine   cw^av.    cûoA    jwo)   iiToq   ixqujTpTp   ntjo  iwa)  que^'^'  (Toav.  iiô^q  çeAV.  oto'oa». 
ne^OTs-o  (Te  A\.Tip(OAve  tcoç^iô^  Te. 

11.  epujdwrt  nçoq  Aorc  fiicj  çn  otra.crc  A\.n  çotvo  ufoon  AUipeqAVOT5*Tc. 

12.  nuji\2c.e  nTTeviipo  AV.nco<^oc  eirujoon  on  OT^ôkpic  necnoTOT  ç(o(oq  Avnôk^HT  cene^OAicq. 

13.  Tevp^H  nnuie^ate  nTeqT^viipo  tc  tavi\t*.«^ht  «^tpco  Teq^evH  OTUjeei  cs.e  AinonHpon. 


DE   LA   VERSION    THÉBAINE    DE   L' ÉCRITURE    (AnC.  TeST.).  113 

14.  ôTTûi  ndk^HT  qitôkTekiyo  nnci"^u}«k!5c.c  TipcuAvc  kcimc  rjcc  neuTAr\u|a)Tie  iKiriû  ov  ncTitevr\vq(onc 
«wT(o  ncTrtHT  .*vimcto'4  uiav  ne  T«i\Ti<.\vof\  atc  uim. 

15.  nç^ice  «VHpto.vve  uj\<yAVRO-j  ncki   eTMn€'\€iMe  eTpcHÊcoH  eTnoAic. 

16.  OTOi  ne  xnoAic  e-rujHpe  (sic)  iyii.\v  ne  noTppo  à^TOi  ivOT<\p;)(^coii  eTOTto.w  MnuA.T'  iiçroove. 

17.  Hf^idwTK  nivôkÇ^  eivu|Hpe  fsic)  «p.svç^e  ne  nenppo  A.vto  neHAp^wii  eTUi\ov6JA\.  ç^ii  oto'om 
M.iieTroeiui  c^tw  ncene<2ti  ujinc  ivii. 

18.  ueT^it  ^eiv  .vviiTper^2!Mi<\ekTr  eenôwTÊÉio  (sic)  «.tw  nni  iia.c^u|  <vooav  q\\  TOTe^cje  hh3'i5c.. 

19.  eTTTAAVio    Av.noeiR    eTCWÛe    ^wto    OTueo    avu    OTwpn   expe  iteTOiiç^  eTr'\)p<v!ie    ivTOi  ^coê  «im. 

liekCWTAV.    rtCC*.    '\)v\T. 

20.  «wirco  (^ti  TeRCTïiHîi-ivcic  (sic)  AvnpcOkÇOiv*  M.nppo  is.Ta>  Avnpcek.çoT5*  noT5"pM.M«kO  ^ti  nTC^Mion 
nitCRKOiTwu   ace   nçA.AHT   nTnc   qn«w2c-i    MneRÇ^poou"   ô.iv(o  nerepe  «ituç^  AVMoq  quevTdL-ro  «neuuiekCice. 

Chap.    XI. 

1.  ace  neROeiR  eÊoAo^i   2^pô>^t\  Avn.si^ooiv  ace  RiiOkÇ^e  epoq  noira^ujH  hooott. 

2.  -^  noTMepic  Avncevujq  <s.t<o  on  A\.neu}AvoTrrt  -xe  n^n«keiAve  A.n  ace  ov  ne  nnoiinpoii  eriidw- 
ujtone  ç^iDCAV  nR&.o. 

3.  ncRAooAe  eTuie^n  AVOtrç^  nooTAV  ne  ce\i*.u}OTO  ecscAv  nRôkÇ^  à^vca  epu}A.n  nuje  ç^e  oa\.  nce», 
JA.npHC  H  ne*.  Av.neAV2^iT  hava.  eTepe  niyH  fsicj  iiôkU}tone  uçht'^  e'4UA.u}û)ne  çav  nAv.ev.  eTAVMevTV. 

4.  nex^dkpeç^  eiiTHTî'  iiqnek.3ce  cpoiy  a.ii  ««.irw  neTO'coujT  eneRA.ooAe  Jir^it&.coo^c  ôwii. 

5.  <^\  iidki  A^it  neiAve  ace  oir  Te  tç^ih  Avnenna^  n^e  nneTO^ti  ç^htc  tiTCCÇ^iAve  eTein7«*.eiJA.e  «wii 
epooT  :^e  ç^en  ott  ne  tô^i  xe  ^e  eTeni^nev.ciM.e  &.n  encconT  AvnennoTî'Te  neTe'^ncvôkir  THpoir. 

6.  neRO'pœtr  acoq  Avnne^i?"  nç^roOTe  t<viù  A\.npTpe  TCR(y'iac  ra.a.'.^  A^nnevir  npoirç^e  ste  nx»nôkeiM.e 
&.n  ace  «wu}  ne  neT^e^.CA^.^ne  ace  nè.i  ne  h  nSki   «kU-o)  eTrujCknujconq  Avnccnei.u'  ovA.^'ek^on  ne. 

7.  noivoeirt  çoA(r  e^Tï-to  OTPôk^dw«^on  ne  nn6«k<V.  eTHo^Tr  cnpn. 

8.  ace  epujôwn  npcoAve  wnç  nOTA\.HH\ye  npOAvne  equ&eTr'^pe>.ne  nOHTOir  THpou*  «k^rto  qn^^p 
nj«.ceTe  nneç^ooT  AvnRA-Re  ace  ccnA-ujwne  end^ujoiOT  ^toÊ  niAv.  eTUHiy  OTneriyoTeiT  ne. 

9.  eir<^pekne  nçepu|spc  o^it  TeRA\.nT^Hpc  u}ha\.  ô.tcù  A».d.pe  nenonT  "y  oirnoq  nô.R  nneç^ooTS'  HTeR- 
A\.nTUjHpe  ujHAv  nx'Avoouye  ^n  neRO^iooTe  eAvn  noue  epOR  nx:'TAVA\.oouïe  on  oirA\.nTUîOTUjo  (sicj  tK-yca 
ç^n  OTMnTacivp  Ixis.'X  nT^eiA\.e  ace  mt  n«ki  THpoTT  nnoTTe  n«>.nTK  oiTRpicic  (sicJ. 

10.  nqqi  nOTO'ûjnT  efioAoAv  neR^HT  «wTOâ  OTrnonnpiek  nqqiTC  eÊoAon  xeRce^pg  ace  TAvnTUjnpe 
u}HAv  cvTTO)  TAvnTSi.TCOOTrn  ovneTUjOTeiT  ne. 

Chap.  XII. 

1.  nt«p  nA^-ee-re  A».nenT&.qconTR  çn  neoooir  nveRAvnTujnpe  ujha*.  A«.ne>.TOirei  na'i  neçooTr  nrcR- 
K&.Hi«k  nTe  npAvnooTe  ta.oor   eRno^acooc  no^HTOir  ace  A\.ni\ovcouj  lyoon  ivn  nç^HTOir. 

2.  AvnikTe  npn  p  eÊH  Avn  nOToein  <vi5-a>  nooo  Avn  nciov  nTe  neRA.ooA.e  rtoott  eoirewÇOTj"  ncd^ 
noi*^Avne. 

3.  ÇAv  neçoof  eToirn«kHiA\.  no"!  neTpoeic  enni  nceRTOOir  no'i  npoiAve  nTcr'ooAv.e  nceRev.  TOOTO-y 
cfioX  n(ri  neTnOTT  eûo\  ace  e^TcfioR  «^tw  nceepHÛn  non   netj^iOAve  eTeitopç^  çji  ototwui. 

4.  ikTto    nceu|ûjTAV    nnpo    nTô^Ropiv   (sic)   s3m.    n«^o<3'Û    nTecAV.H    nneTnOTT    e^irco    cen«>.TtoOTyH    çav. 

neçpooTT  Avnacevac  es.Tvtù  cend^^Mio  no'i  niyeepe  THpOT  Av.necnoq. 

Recueil.  IX.  15 


114  Fragments 


5.  A-TTûj  iiceff'oiujT  eo^pa.1  encacsce  «.Te  ç^en  çotê  ujcoiie  oi  tcç^ih  ô^Troj  uA.A\.eKT*>Aon  (sic)  iv&.'^-OTto 
iiTe  ncujacc  çtô>.ci  a-tto»  nre  TK.*.inc>-pic  (sic)  actofopc  gêoA  nxt  n.£Tucone  •\-  otoi  ^n  TAROpe»,  ££ioA!x.e 
«k  np<0M.c  ÊcùK  c«eqHi  ujik.  eneç^ 

6.  Mn&.Tequjiûc  uCi  iiciiie  Av.r|>*.T  is.Tr<o  nqT&.KO  iitTi  ncô.  nnnOTrû  fsic;  UTt  TO^ra^pie».  OTrfùUjq 
^latn  TmrT^H  htc  nGTpo'j(;oc  ç^i  o^i  iiujhi. 

7.  iSk^û)  nTC  nc;)(;OTrc  RToq  eop^i  GnR&.ç^  n^e  eiieqo  ja.av.oc  htc  i\en\iek  ocotoq  rto^  epe^Tq 
JunnoirTe  n^e  nTcs.qT«k<\q. 

8.  OTvneTUjOTreiT  tvMneTiyoTreiT  ueTvgoon  ace  e^  neRAnciCkCTHC  (sic)  ooiÊ  him  OTueTUjo-yeJT  ne. 

9.  oirn  OT  nA*.ekA.2ce  hc^çot^t  ncèk  ïica.  kav  ni\pe<ÊoAH. 

10.  iieRRAHCie<CTHC  «k,qu|itic  ncev  oeu  poAvne  eti&.u}ajOT  eTpeqo^£  euujôkate  j^vnoTrtouj  ô.Tto  ne^ 
ncooTTTJi  GTCHÇ^  eçeïi  uj&.2s:.£  nTJA.e. 

11.  nujek.2c.e  nncoc^ioc  o  n«^e  ti^cii  acooReq  neçe  <vt<o  n«^e  noeit  tifer  eiTTpTcop  nft.i  UT^k-rTà^ekT 
cÊoÀç^iTOOTOT  rniGTTUjÊGep  eÊoAçti  oirujtûc  «.ottûjt. 

12.  cpe  OTTOOTTO  ujoon  cfioAn^HTOT  nek.ujHp£  çôwpeç^  epoR  £M.&.Te  eTj,v.TA.A\.ie  oe^o^  ti2£.(o(OM.c  M.n 
^a>.H  a^e  M.M.OOT  nôkU}(one  ue^R  evirû)  OTVMeAtTH  ettfviycoc  o-yo^ice  ne  iVTC^vpg. 

13.  ^dkH  A\.niydk!ïc.e  ne  ccotav.  enxnpq  e^pi  çore  çhtcj  A\.nitOTrTC  «k^ûj  n.cçjev.peç^  eaeqivToAH  otc 
HTOu}  ne  ndkj  jA.np(OAve  niAV. 

14.  ace  nTewAMO  Tnpq  AvnH.OTTe  nekTevçoq  epevTq  eRpiue  A\.A\.oq  evâe  çûif>  mim.  cô^toSiv^ot  epooT 
CTÊc  OTTôk^dk^on  A.Trû>  eTÊe  oirnorvHpoii. 


LIVRE  DE  LA  SAGESSE  DE  SALOMOX. 

Chap.  V. 

1.  TOTe   n2k.iRe«.ioc    iieik«w^epe>.Tq  on   OTrnewppHCiôw   end>.u}b)C   .svneAVTO  e6o?V.  nnenTôk'yeA.iûe  AiMoq 
iKTùi  nenTôk.TS'e^Te-oei  n.tt.eqoice. 

2.  cenawn.ek.T  nceujTopTp  oav  OT^OTe  ecnôkVyT  ticentoujc  eacn.  tj«.oi^c  Av.neqoTac&.i. 

3.  (iceDcooc    eç^peki    noHTOTT  Mere^noi  (sic)  e^e^uj    a.ooa\.   CTÊe   nçoacoeac   M.ne-rnn.<v   ace  n&.i  ne 
eneticcoÊe  itctoq  A\.ne!OTroeiiy  equjoon  nevn  Mnekpekûo\H  nnou'nea'. 

4.  ek.non.  neieik^^HT  encon  Avneq&.oe  eT«^A.i6e  evirto  ncqM.OTr  eu-ctoiy. 

5.  n.û>.iy  n^e  Aqton  (sic)  çn  nujnpe  j«.nn.OTrTe  es.TS'ia  neqR?V.Hpoc  on  neTOTdkôwfi. 

6.  eie  nTek.TrnAcknek  nroo^  eûo'A.çn  tgoik  nTj«.e  «kTAi  jA.nequ|&  nA.n  n.a'i  notroein  nTa>.iRekiocTnH 
«kTOi  npn  A\.neqnejpe  ne^n. 

7.  evttA\.OTro^  ne^noMie^  oi    Tèk.RO  on   neno^iooTre   e^nÊcoR  mi   nenaccMe   £MeTAv.oouje  noHTOT  Teo_iH 
JA.n2£.oeic  Avnencoirojnc. 

8.  nTCkcY    qn^r    MAVon   noT    nCi    TJA.nT2c&.ci    oht    h   TAvnTpjA.AV.ekO    h   TAV.nT6eskA.6e   pcoAve   rta.C'^" 
OT  ïiôkn. 

9.  dk  nn  THpoTT  eine  n^e  nOTroek,i6ec  A.Tvto  n^e  noiriyoeiuj  eqnekpevt^e. 

10.  n«^e  noTracoi  eqCep  çn  oirçoeiAv.  AVAv.ooTr  ejAn  «^e  ecoirn  Teqo^in.' 


1)  Il  manque  plusieurs  mots  à  la  fin  du  verset. 


DE   LA   VERSION   THÉBAINE   DE   L'ÉcRITURE    (ANC.  TeST.).  115 

11.  iKVOi  née  noTO&.A.e<TC  civ'^çtoA.  efioA.  eAVGT<j'Gii  Av.ek.cut  Avnc-\Ç([oA.  ' 

12.  Deest. 

13.  T«ki    Te  «c  nncn^ioOTe  mu  .lACivacno  occ  ^noT^e  CTTAVivciu  ua^pHTe  ç^itotoii caetera 

(lesimt. 

LIVRE  DE  LA  SAGESSE  DE  JÉSUS  FILS  DE  SIRACH. 

Chap.   I. 

16.  T<vp^H    HTCO'\)lA.    TTC    p    ^OTC    O^IIT^    AVTIÎXLOCIC    e<TU>    «klTCWlVTC    M.\l    MUICTOC    OU    TOOTC. 

17,  18,  19,  20,  21,  22  et  23  desunt. 

24.  ôwqfieeûe   UTAv.uTpjw.   uçht   Av.n  ncooivu  mu  TAVuTCivÊc  iw^rsticc  A*.nfeOOTr  M.T\eT<s>.M.ù.ÇTe  mm.oc. 

25,  26  et  27  desunt. 

28.  Mti  lytrojA.  noTpGq(T'û>nT  CTMakCio  npiRC  ^e^p  MncqcrajuT  ne  neqoe. 

29.  Tiçe^peiy  oht  u}A.qA.iti;)(;H  (sicj  u|dk  nGOivoeiui. 

30.  uja^qocun  une'4U}e^3te  uja.  neoiroeiu}  u}&.pe  uccnoTOir  n^«kÇ^  niy«k3£G  GTC'^MiiTCôwûe. 

31.  OTii  çji  Tidkpev6oA.H  ncÊto  çii  nc^çcowp  iiTCor^iis.. 

32.  TÊOTC  j.vTTpeqp  noue  tc  TM.nTpequjMU}e  noivre. 

33.  eHU|ekneni«^7JA.ei  iitcc^iô».  ç^^pcç^  tucuToAH  A.T5"to  nacoeic  uô^TekôwC  ïiôwR  ne. 
34  et  35  desunt. 

36.  jA.npp  dwTCtùTJw.  ncdk.  «oxe  Miiacoeic  «^Tto  AMip-y  AVTieROiroi  epoq  ç^n  ottavut^ht  cu&.tc. 

37.  "^  ÇTHR  epoR  ^u  neRcnOTOTJ". 

38.  AvnpacivCTR  ace  uneRç^e  nx:'eine  itOTCtoui  cacit  tcrx^it^Ch. 

39.  nTe  noc  (ftoAn  efioA  imeRne^Hn. 

40  deest. 

Chap.  II. 

1.  n&.u)Hpe  euiate  eRtiev-^'  AMieROiroi   ep  ^m.^&.A.  muoc  cÊxe  tcr^v^ts^^X!"  eirneipeKCMOC  (sic). 

2,  3  et  4  desunt. 

5.  sïte  uie^Tî^ORiMdk^e  ^ivp  MirnoTTÊ  ç^itav  tircoçt  «cwTn  ^tooiv  npwAve  çin  OTs^ç^pco  n«^ûfiio. 
6  deest. 

7.  neTp  ÇOT6  ^HT'^  MTi5c.oeic  (TcoujT  efeoAç^HTq  MirequA.  AvirppiRe  sce  nncrn^e. 

8,  9  et  10  desunt. 

11.  o'ûivyT  m^eneèk  ivevp3(^ekio«.  ace  uim  eueç^  ncnTd>.qRôw  ^Tuq   cnuois'Te  A.qR«kdk4  ncoiq 

caetera  desunt. 

ISAIE. 

Chapitre  I. 

1.  ^opekCic   rtTiv.   HCikiôkC   neikir    cpoc  nujKpe   uô^avoic  iiTdk^uôwTS'  epoc  eTÊe  '^oira^èk.iA.  jw.n  «^iAhm 
^n  TAinrepo  nocioc  (sic)   M.n   itoev.«^«kAv.  av.ii  e».^*.^  Avn  c^e^ièwC  «evi  nTA.Trp  ppo  eacit  "\"OTV2s.«kidk. 

2.  cûJTAV.   Tne  ati  cav.h  enRe^ç^  (sic)  ace  e^  T\!x.oeic  ujè^ace  ^n   ujnpe  iMacnooir  eviacekCTOTs^  ïitoott 

Sk-fe    dkTôk«^eTei    AVAV.OI. 


1)  La  plus  grande  partie  du  verset  manque. 

15* 


116  Fragments 


'à.  à<  oireoe  cot  AV.ne-^2s.oeic  (sic)  ôvtco   evTeto  (sic)  cot  Av.nOTto.<A.-^    A\.neq2£.oeic    rihA   2>.e  Mnetj- 
cOTtotiT  dkTO)  nevA.ôwOC  jn.neqtî'n.  A.tir'  niM.. 

4.  OTPOi    nOTTOc^iioc   npeqp   itoÊc   otA-ôwCC   eqjA.eç^  cûo'A.   etiOTÛe   necnep.\\.ft.    AvnoiiHpoc    itujHpe 
nn<vnoMOC  ek.TGTïiR&.  nacocic  ncoiTti  d^^oi  ace  ô^tcth'^  iioirff'c  AvnGTOTTû.ev.û  rihA.. 

5.  d^^oi  ne  nivece^uj  (-sic)  e"YnA.tiTq  eacoiTn  GTeTnoTojo^  ecstiv  ueTive>.iiOAV.iev  eviie  him  ETTRe^c  (sic) 
ÇHT   niJA.  eirATrnH  fsic). 

6.  acitt    iiGTroi5"epHTe  (^-ic)  u|iv   Teir^nc   CM.n  a*.toïi   vyoon    n^HTq  iiOTrce^uj  e^ti  ne  nOTtAeîV.KHM.e 
An  ne  nois'nATr'H  (sic)  &.n  Te  ec^   TRevc  e^it  «^e  ii"^   M.ekÀ&.HM&,  f«icj  eaccaq   07P2».e  neç^  OT2i.e  M.eppe. 

7.  epe  neTiiRôwO^  p  atevie  d..irto  itTeTnnoA-ic  pwRÇ^  ('«icj  iiTe  çn   ROOTJ*e  otêa*.  TeTn^ûipe»,  j^neTn- 
JA.TO  efioA  A.TÛ1  dk.cp  ace^ic  cevTrigpujCûpe  ^itm  nAA.oc  hujcmmo. 

8.  cctio>.Rew  Tujeepe  iiciwii  efeoA  n«^e  noTOÊto  noTMe^  ne^ooAe  e^Tto  «i«^e  «lOis'M.ek  nçivpeç^nÊonTe 
a^Tto  ««^c  nb^noAic  cciynq. 

9.  dkTTto  iiCdkÊHA.  ace  ei^  nacoeic  cevÊe^toe  ujcocscn  nowii  nOTrcnep>v.ev  evyîx.e  e>.nu}a>ne  n^e  ncoîvOMdk 
«kTO)  dk.neine  n^^OAVoppA.' 

10 — 15  desunt. 

16.  accRAv.   TH^Tti  TÛÊe  THTTJi  itTeTnqi  nneinoitHpiôw  eÊoAoïi  iiem^HT  AV.nejATO  eÊoA  nn«kÊew\ 
ftAcuTn.  çn  rveTJinoiiHpiôw. 

17.  aci  cÊw  ep  iieT«.ô.noTq  ujine  ncev  noek,n  «.ottç^m.  AvneTas-HT  iiconc  Rpitie  A\.nop'^ev.noc  T^^ie 
Te^HpÈv. 

18.  nreTitei  «.TeTnooTn  enernepHT  neace  nacoeic  evirci  eujtone  «.ernuoÊe  o  n-e-e  noTrt^oin!ROi''tt 
(sic)  '^-n&.TpeiroTÊ&.ui  n^ye  n.OT;)(^itoii  eujtone  as^e  eTO  n«^e  noiTRORROC  '^ne«.TpeTrOTÊA.uj  n«^e  noTCopT. 

19.  «kTto  epu|&tt  TeTHOTtouj  UTeTiicûiTM  ncûji  iiek.v^e>.«^oiv  jA-nRe^ç^  TeTtiô^OTOMOir. 

20.  eTeTnajek.nTJA.OTj^ajo}   2>..e    ôwirto  HTeTnTMCWTM  nctoi  Tcnqe  n^vOTCAv.  thittii  TT*.npo  ^&.p  j«.n- 
acoeie  Ci^Êdkûj*^  Te  itTôwCate  no^i 

Chap.    III. 

8.  ace   cenevRe».  ■e^i'A.HA\.   gêo'A.   ôlTCo  e<  "XOTc^ôkiôL  oe   ôkirai    n.eTA&.c  çn  OTeK.nOMiev  eTO  n.«wTit&OTe 
^rt  n.dk  nacoeic 

9.  ace  dk  neTreooir  «^ûÛIO  TenoT  evTto  a.  nujiûe   Avneiroo    e>.o^epev.Tq   epooT  e^Tto  ^kTOTCunç^  eÊoA. 
HCoak-OAvew  otoi  itTeTrx^'ir^dH  ace  «v^^aci   lyoacue  noiriyoactve  eqoooT  eooTti  epoOT  GTacco  .mavoc.  ^ 

18.  OJA.   neoooT    eTAv.-w&.îr    evTto   nacoeic    ne^qi    jA.neooTr    tiTCTO^Êco)   i^T(a    neTROCAvecic   fsic)   m.«. 
neTOoAR  Mn  ne:rRoce>\.Êoe  M.n  iieTAV.«kniCROC. 

19.  M.n.  n.eTrRek€>ej^<s.  av.«.  nROCAv.oc  AV.neTrço. 

20.  jkV.li   necjAiiie   A\.neTreooTr  Avn   iieTs^ak-oiî^H  (sic)  M.n   ne-rVyeAAioti   A\.n   neTriyainT   mk  neTJ'gO'U'P 
■M.n  iveTrnepi2>.e2!Oii  ^n  neTCôkate. 

21.  MuneTO  nacncfe  eTeTAv.HTe. 

22.  AVH.  neTGU}evTT«ve>.T  o^JOiOir  çn  iteTHi  Av^n  nGTUjTH»  nAô^RW  (sic)  eTnpitoOT. 

23.  M.n   tieT^tic  Mn   neTro^id^Riii^^inou  Avn  niync  eTTek.A.Hir  oi  itOTfi  oie^Rin^^inon.  oi  oircon  M.n. 
neTrpujoJii  JA.tt  ncTrnpnty. 


1)  M.  Erman  a  publié  les  versets  2—9;  les  variantes  des  manuscrits  que  je  publie  expliqueront  ce 
double  emploi. 

2)  Les  versets  10—18  ont  été  publiés  par  M.  Erman  et  9—17  par  Zoega. 


DE   LA    VERSION   THÉBAINE    DE   L'ÉcRITURE    (AnC.    TeST.).  117 

24.  lire  OTUjoeiuj  u|(one  ne^ir  nA\.fv  noircTekiiiOTq£  (sic)  t^Tta  nAV&.  iiO'VA^oato^  Teiiôw^opc  iiotivotç^ 

CTecMHTC  Ten*.Avope  uo^Coottiic. 

25.  iKT(a  nOTrujHpe  eTiiecooTr  cenev.o^e  eÊoAon  OTcnqe  atû)  iveTnocûXopc  nA.o^£  on  oircHqe. 

26.  ncc«^ûfiiio  à<TF(à  iieTiiTHKÛc  eTROCA\.Êi  ccïidkp  ç^HÊc  nceReskA-TÊ  MOkTCvA.TC  evirto  jicepevOTfe  ç.'ie.tK 

HRi^^ 

C«AP.  V. 

18.  OTTOi    nneTCCOK   uncirtioûc   ii«^c  iiotvhottç^  cqujoi   cvirou   neirek.noAVi&,   n«^c    nOTJ\.OTJ"C   niiA.ç6eq 

19.  eTacojMAVoc  Avekpcqo'enH  e^wti  eooTS'ii  tineTeqtt.ô>.eikfv.Tr  ace  cnenft.Tr  epooir  e^irto  Av^pe  nujocscne 
ei  A\.neTOTekev.û  avi\ih'\  ace  enecOTrtonq. 

20.  oiroi  nneT2s.a>  jajs^oc  sec  n^noir  nne«^ooT  èkTO)  nneTtie^noirq  çooiv  nexon  j^nRe^Re  nOTroein 
e^TCo  nOTJ-oein  nKe».Ke  neTatto  a^.m.oc  ace  TieTCô>.iye  çoÀcr'  e^irûi  neT^oA-ff  ce^ujc. 

21.  OTTOi  nneTO  ucevÊc  nivr  Mekek.evTV  (sic)  «vivcd  eiro  npA\.  nÇHT  «.neTA^TO  eÊoA. 

22.  oiroi  nnexocûxopc  CTCto  nnnpn  e^vta  n:^TndwCTHC  njvi  CTRTrpA.  (aie)  .«.nciRepon. 

23.  neTTM.e<eio  Avnô>.ceÛHC  eTÊe  i^ûipon  e^irto  eTqi  nTJA.nTA\.e  JA.ii2>.iRdwioc. 

24.  eTÊe  ne^.!  ne^e  nuj^pe  oirptooTre  M-Ots^ç^  Ç.'Tn  OTrocÊÊee  nRtoor  evirto  iy«K.TvptoRÇ^  ^ixn  oiviyevç^ 
eqcûiR  Te:j*n.OTrne  n&uicone  née  no^ruioeiu}  fv-yto  neivçpHpe  nôLOcice  n«^e  noiru}Ç^i<3'  ace  JA.noTveu}  (sic) 
ennojM.oc  j^nocoeie  c«k.6d>.w«^  evAAd».  evi^'^-  nOTrcrc  Av.nneTOTrdwis.6  ^hikA. 

25.  «^  ïxocoeic  ce^Êek.tù«^  is'tùnT  ^n  OTropr^H  cacM.  neq'A.ekOC  «^ttco  e^qn  TOOTq  eacajo^r  A.qndkTftCce 
JA.JA.OOTJ"  ôwTCo  &.qrtoir(3'c  eacn  nTOOir  «^  neu-peqMOOTTT  lycone  n«^e  nneieiTn  qn.  TAvnre  nre^iH  «wttoj 
eocH  nfti  THpOTT  cep  noqpe  e^n  ceoireç^  evnoAview  eacn  neTre^ncAviev  eTÊe  neiki  qndwTdkROOir  n<S'\  nocoeic 
CdwÊewCoe^. 

Chap.  XIII.i 

11.  '^■nOkÇûjn  non  nee^ooir  eacn  TOiROTrA\.enH  THpc  ô^ttcd  nd^ceÊnc  nneirnoÊe  '^'ndkRto  (sic)  Mnctou) 
nndknojAOC  nTdw«^ÊÊio  Mnctouj  nnacô^ci  oht. 

12.  awiroj  cenevujtone  nff"!  neTujfoacii  eTrTe>.iHTr  cooirc  ennoTÊ  eTCOTn  à^TPUs  np<oM.e  n^ujcunc 
eqTekiHU"  n«joi5'e  ntootne  eÊoAçen  coTC^ip. 

13.  Tne  cdwp  ne^p  ReiwRe  à^Ts-iù  nRo>.ç^  n&.Rijw.  acin  neqcnTe  eTÊe  nctonT  nTopr^H  A*.nacocic  cftÊewO)©^ 
ÇA*.  neçooTT  exepe  neq(3'6ijnT  nmr. 

14.  «<Trûi  cene^uicone  rv<^\  neTceene  n«^e  no^Ujacoc  ecnHT  e^-irûi  n-&e  noirecooTr  eqcop^v  nqTA\^- 
lytone  no'i  iieToA  jA.jA.ooTr  eooTrn  owcive  (sic)  eTpe  OTrpcoAie  ROTq  eneqÀA.oc  dwTTto  eTpe  oivp<0Av.e  irtoT 
exeq^topèk. 

Chap.  XVL 

6 (acft)ci  ÇHT  nTôki  ivn  Te  «^e  JAneRTOnTn  nT«<i  dwn  tc  «^e. 

7.  jA.coek.Ê  ûjiy  cÊoA  ceoci  u}RekR  eÊoA.  TnpoTr  ç^tv  tja.6}&.êitkc  TKpc  ô-ttco  Tnno>.A\.eîV.eT&.  nnROOTre 
CTOTTHO  on  2>.eccM  (sic)  ATTûj  n(neaci?)  ujine  «wn. 

8 nnc<ou)e  (neccÊtû)n  tja. nTekTraco(oTr) ic 

OTT ocioop  x^evp  ne^ôkAekCCdk. 


1)  M.  Ekman  a  publié  ch.  XII,  v.  2—6;  ch.  XIII,  v.  2—10. 


118  Feagments 


9.  ÊTÊe  T&.I  -^iiivpiAvc  iv^e  A\.npiM£  nicw^iip  têoj    ueAooAc  ncc6cvji.v&.  «<  cccÊcoii  tô^ots^g  noT^Hii 

10.  ccnjs.qi  Avno-yno'^  Avn  titcAhA.  cÊoA^ii  jtOTAvek.  iieAooAc  d^v(a  ivneTrcT'^p&.it6  qn.  mm«.  rtcAo- 
oA.e  A.Tr(o  micrç^M.  npii  eniOAV  ev^coacii  i^ivp. 

11.  exÊc  ndki  ç^HT  jiA.A\.OTTe  cÛoA  \i«e  noirCj^^ewpek  (sic)  e2tj,\.  a\^w&,6  is.w(a  iigtav  n&,c«<  çotiv  n«e 
MncoÊT  nTiwRdkCvq  «ûppc. 

12.  qitf\u|cone  ^ek.p  eTpeqaci  vyine  3ce  «k  A^oDûkû  ç^ite  eatn  nequ|HT5"c  is.Ts-(a  qit&ÉcoR  eçoirn 
en£CMOTnx^  nCiDc  ^tocTe  eiyAnA  e^TCo  iiccTAveujTOiraco'^. 

13.  ncwi  TTC  TT^ôwate  ktô.  nacoeie  3cooq  eatAv.  A\.todk£!  n^e  tiTôk^Dcooc. 

14.  TcnOTT  etiqattii  avavoc  Di.e  «j^rr  iyOAV.TC  npoMnc  nooOT  nace^i  ÊenH  neooir  M^V-we^Ê  ite^sci  c(0U| 
ç^iT  çtoÊ  ïiiA\.  rtTM«.TpAVA\.e>.o  eTïTA.vytoe  es.irco  qn«kUjcone  eqeoûu  evirco  e^-^TeveiH^  e^n. 

Chap.  XVII. 

1.  TTUjev.i2cc  CTÉe  2>.ek.\vo.CROC  .  .  eicOHHTe  ccnd^qi  ii2>.e>.j.vd>.CR0C  efioîV.oii  avttoAic  èkirto  cene».- 
u|(one  eirçc. 

2.  eeiwTR«w&.c  eÊoA  «y»,  tneç^  cirujiMpe  necooT  «kU-w  cta\.ôw  (sicj  itavtoit  nnc^c  evivco  nqnewujcùne 
AIT  ns"!  TreTRHT  epoc  acin.  Tcnoy. 

3.  e^TTOi  ncnèwUjtoTTe  ô^ït  ecacoop  iicscin  TcitOT  eTpe  et^pekiAV  irtoT  eA\.M.ewTV  A.T5*a>  mit  MUTepo 
ttdkUicoiTe  çn  as^ôwAVô^CROC  acin  tcitott  ô^tî-ûj  iTRCCCcnc  jitc  nèk.ccis'pioc  ne^TiVRO  itcpc  cOTn  ve^p  tïTO 
enujHpe  Av.niH'À.  mit  TTeTTCooir  ndwi  nTcpc  nacocic  ttiiotttc  îscto  avmoott. 

4.  atc  oirn  OTvwacrr  «ve>.u)(one  (^y.  ttc^ootc  eTJA.Meiwir  j.v.neçooir  nievRtoû  evTrto  nc^OTS^o  MneireoOTr  n&RiM. 

5.  dkTW  civôkUjwne  n«c  noTr*.  cqfoA  noirtoo^c  cowqacwR  eÊoA.  «^t^w  nqtoA.  Mnccnep^ôw  tmçMC  dwirû) 
ciiekUjtonG  iree  nove^  cqtoTV.  tmç^Avc  qn.  oiyciek.  eqndkUjT. 

6.  HTG  OTTpooTvc  ujcoac-R  n^HTq  it  n^e  nacociT  Cfta^T  h  ujomiit  oiacn  OTTTCvp  eqç^iAoTA(û)oi5')  k 
nre  q(TOOTr  avu)-\"ov  iy(02tn  i\(dk.i  i\Tô.q2c.w  Av)Av(ooTr  na'i  ttsscocic  avrihA). 

7 (nctt.TekqTô>.)Avio(q) niTeirûô.A  n«k5'(<ou|)T  eneTOTrowis.6  (jA.ni)HA.. 

8.  ekT5"û>  imcTRôk  ÇTHiv  eitenTOirae.iTOU'  ntronc  o^a^e  C2cn  neTrujHTj'e  oi5'2>.g  eDcn  neçfimve 
ïTtvcTCiîîc.  ncnTA.  iictthhêc  T(ev)AvioOT5"  dkAA*.  ecHevujoinc  eirnoiLÇTe  eneTOTre^e^fi  m.itih\  dwTW  nneTn&iï' 

CllGTS'UlHpe    OTCS^C    HfeiTÊOTG. 

9.  ç^v.  TTÊ^OOT  eTAV.sv&.Tr  n(epG  n)OTrnoAic  itekigeijnc  cts^rh  eûoA  ir^c  htô^  ndkMoppô>.ioc  M.ii  (sic) 
iieTrç&.i  OCR  ôkti  OTG  cfeoA.  AV.TTAVTO  cÊoA  tinujHpc  MniHA  iK^M  TCrtôkUjtoTTC  noce^ic. 

10.  2CC  *kpRiy  TTOiruoTVTe  ncu}  fxicj  TîoirctoTHp  A.Tj"(a))  Mnoivp  iTMc(cire  jA.)noT3coeic  CT(fi6)  nCki 
TcnekT((oa'c  ii)OTrTto(î'c  (iiewnic)TO!i. 

11.  A.Tto  o e^T ôwTT epujaknotiq  ace  (?)  cçtoottc  qjT&.'^  o^ycù  &.tû) 

rt^^c  Ë^e^pc  OTTCicoT  TTCuuj  C2C1T  ncqujHpc. 

12.  OTOI  JA.TTAVHHUJC  nÇCÔHOC  CTOUJ  H.«^C  tT^«\AdkCCô>,  CC^  ÇOCIAV  Tôwl  TC  «^C  CTCTnnek.U}TOpTp 
ôkTÛJ    T2CICG    nOTTAVHH^C    IKJG^JtOC    tt&CÙU|    CÊoA    Il«^C    JTOTTJiVOOTr. 

13 eqcwR  na^onc  e^TW  qiT&.3coopoT5"  cÊoA.  is.v(i)   qne^TTûiT  itccùot  j^ttottc  n«^e  nuiç^ia' 

uTOjç^  nncTujtou}   jivttavto   cêoA   «otthtt  es.TCo    ii^c  Avniyociui  îiots^rot  cpc  ottthtt  qi  AVMOq. 

14.    MTTITOT    «pOTÇ^C    <VTr(0    HOTÇHÊC    nft.Uja>TTG    O^fv    ^»H    tl^TOOTTG    HqTAVCOTq     CVa^^nC    Tts.1    TC    T^CpiC 

imcrvTdkiv^A  th-ttu  ^toj  TCR^HponcAvies.  (HïenT&.Tp(RAHpono)M.ci  AVAv.toT(i\). 


DE    LA    VERSION    THÉBAINE    DE    L'EcPJTURE    (AnC.    TeST.).  119 

Chap.  XVIII. 

1.  oiroi  (n)iiTM(o^)  unerscHTr  avukcvo^  cto^i  neK(po)  iiiieicpwo'Tr  n)ue(3'ooiy. 

2.  ncracooTT  iv^en  OTto  ç^ii  «e<?V.ô.cc&.  cv-tû>  çjv  enicToA.K  it2£.co(oM.e  ^lacjw.  njw.ooTr  n&e>.i  vyine  r&.p 

CôkT5'«^6ûioq  TenoT  iviepoiOTr  THpoT  avurc^ç^, 

3.  iiô>,p  «►e  !iOT3(;topeik  eco'opa'  TCT3(;tope^  iiA.Cûipo'  n^e  «.OTrAve^eui  tTqi  MAvoq  ç^i  otttoot  d«.Tr£o 
ceii.*kCOTAvcq  n^e  tioyç^pooT  ncek.Ann'g. 

4.  ace  Tdki  Te  «e  nve».  nacocic  acooc  n.«wi  îx.e  otiv  oirtopat  nd>.u)(one  qn.  Te>.noAic  n^c  js^noTroein 
jA.nHev:rMek  Avnno^r  AVAveepc  tK-ya»  ii*c  nOTrK'A.ooAc  iiiwtc  çav  neoooir  Avntoo^c  qncvujûine  çei^  *h  j«.T\too^c. 

5.  epvy&n  neojpnpe  ottû)  Mn  iTCÀe'\  OjW.2c  qii<s.'\-  OTto  ïiott-^-  ottco  n.eAe'A.  ^M2c  e^Troi  cjn.{s.2£.(o(oAe 
nçn.  KOTi   (ii)cA\.ekO^  on  n(oo)oc  is.TCù  qnek.U}(oa)T  nncTrvy?V.ç  nqo'eac.ij'cùDc.OTr. 

C.  ev.Trûj  qn^Hi^evir  unoôwAdkTe  nxne  oi  OTreon  avii  nc«^Hpiojt  A\.nKevO  evircu  ceucvctoo^ç^  eacoioir 
n.a'i  iiç«kA.i<Te  THpOT  hthc  a.tvû)  ite^Hpion.  THpoir  AvnnowÇ^  nH1^^  £:^(oq. 

7.  ^M  neoT5'o(ei)uj  ctm.ja,«>.tv  ties.Tek.A.(e  2^(op)oi\  eç^pô.i  (eTi2c.o)eic  Cô>(6dwaje)  eÊoA(^«.  OTrA.ô.oc 
eTo)e2c.(^toac  ev.-ir)a>  (eTra))AR  AVMoq  ek.TW  efeoAo^iTn  otthoo'  nAevOC  aciii  tchott  lye».  encç^  nOTOeiuj 
OTOe«nioc  eqnA.ÇTe  ek.trûj  eq^^ûÊiHir  nô.i  ercô.  oirca.  A\.niepo  «Ttixi'^P*-  «^^kh-M-ê  hava.  nTeviTTô-Te  npevn 
Mnatoeic  cô^ûô^to©^  eacûiq  utoott  ncicon. 

Chap.  XIX. 

1.  «opevcic  nKHMC  eic  nacoeic  cq^MOOC  ç^iatn  OTrK?y.oo'A.c  ccA^ctooir  ek.Taj  qiiHTr  e^p<s>.i  eRHMe 
MM.otrn^  iKTiac  THpoTS'  ttKHAve  nivRiM.  MneqAVTO  eÊoA.  o>.Trtù  «.eirç^nT  tie^,p  (Ttoû  Ç^po^i  h^htott. 

2.  dwTtû  ïipM  nRHMC  ndwTûJOTni  eacn  npAv  urhavê  e^irto  nptoAv.e  it<s.Av.iu|e  jaji  neqcoii  nptoAic  A\.n 
ïieT^iTOTTwq  OTvii  OTTitoAic  nôkTOjOTs^ii  eacïi  oirnoAic  is.TOi  oittouj  eacn  otttouj. 

3.  nre  nennek  HitpA\.  hrkmë  vyTOprp  ç^pii>.i  n^HTO^  evTro)  '^-nck.acûxopc  eÊoA.  MneTUjoacïic  «>.t(o 
ceit&iyitte  iineTrn.OTTe  Mtv  neTTOTûiT  Ain.  nerMOTTe  eÊoA.ÇjM.  nRek.ç^  j«.n.  n.eTU|ek2ce  e£ioA.no^KTO-T. 

4.  iK-y(ù  ^n.is.\  iiRHMC  eni5'i3c  ti^cn  p(OM.e  nacoeic  feirn.ewtyT  e<T<ù  OTn.  ^en  eptooTT  e-Tii&.ujT  ne^p 
atoeic  epooîT  nA.i  eTcpe  uscoeic  nnoivTe  CA-Êevoie^  acte  m.m.oot. 

5.  is.TPiù  iip.w.  nKHA\.e  nek.ca)  JA.nw.oo-cr  eTOA.Ti\  -e-ôkA-ôwCcev  nicpo  2».e  ne>.û>2cn  nquiooire. 

6.  à^TOi  me.  itiepooTT  (ù-3s.n.  M.n  neioop  Avneicpo  e^TW  coott^c  niM.  A\.M.ootr  n&.iyooTre  d^-Tto  ^tt 
ç^e('\oc  ni)A\.  HRdkUi  oi  (2cooTr)q. 

7.  e^TOj  Mnes. ^  .  cTO(oTr£T   OTr)oT   ne^ujoo(n   T)Hpq   eTA\.n(R)û>TC  Mneiepo  («k)Tvto  neT(2c.o) 

MMoq  THpq  o^iatJA.  ravoct  ne^ujocTe  on  OTracnTHT. 

8.  noTPtooe  n&.u}  a.^oav  .  .  e».Tr<o  ccnek.U}  e<^ow.  THpOT  nu"!  neTneacoiMC  eneiepo  j«.n  neTneace^Êco 
ewTvto  nfeTneac  tynH  nç^iOTre  ne^p  OHÊe. 

9.  e^iycù  nvyine  nô,2ci  nneTp  ç^oiû  eiïj«.&.ç^e  nRtuK  A\.n  ncxp  çtùû  envync. 

10.  &.Trtû  neTOTûJTÇ^  a^-aioott  nd^ujû>ne  ^n  ota^rCwO^  nç^Hx  Owitû)  ncTTèkAiio  j«.n^nRe  THpoir  newAiniH 
f«ïcj  «kTTto  cenôkJARevÇ^  GneTrOHT. 

11.  è^Tto  nevp;)(^toit  nT3cekA.ne  nevp  coo"  ncor^ioc  npeqati  ujoacne  (nnpp)ooTr  e^irbi  t  .  .  .  ujoacne 
ndwp  ....  nôkUj  noe  Te(Tn2£.o)oc  AVT\p(po)  ace  d>.non  nuj  npc)  ncevûceTr  (niyHpc)  Av.nppo  aci(n  ii)ujopH. 

12.  GXTton  neRCOÇ\>oc  Tcnor  AvcvpoirTdkMOR  nccatooc  n&.R  AV.A.pOTs^eiJ.vG  ace  nre^  natoeic  Côk6«s.oj€v 
Meeire  eo^r  eacn  rhavg. 


120 


Fragments 


14.  «k  nacocic  t'èwp  Rcp&,  iiOTrniiev  nccopAV  Owirto  ^s^TnAivitôk  nRH^e  çji  hcto^êhtc  THpov  n«^e 
euj&.qnAivrtA.  ns"!  ticttô^ç^e  èkivto  neTRA.  ÊoA.  ç^i  oircon. 

15.  dkiroj  Avu  ça>6  »ie>.u|cone  iinpM.  UHHAve  e'^rtd^p  ac^wac  ^i  c«kT  e».p;)(;H  ç^i  ^&.h. 

16.  <^A\.  ncçooTT  cs.e  eT.vvA\.e».T  iipjA.  iiKHJ.ve  rt«>.p  ^?.  micç^iAve  ç^rt  ov^otc  Jkvii  ovctcot  j«.nAV.TO  eûoA 
nTcficsc  Avnatocic  ce<É!ev.Ci)«^  eT'^iièkiiTC  cottoov. 

17.  d.Trû3  Te;)(;copA.  uniova^i^i  tt«wU](one  u^otc  iiiipAv  iikumc  oiroit  n\M.  CTJtOwTdkTe  pinc  cn&,T 
cen&p  ÇOTC  erûc  nujoaciic  nrev  natocic  AveeTC  epoq  eç^pevi   cactoc. 

18.  ÇAV  neçooT  CTJA.A\.ev.v  otu  -^  MnoA.ic  «ei^ujfajnG  ç^n  HHAve  eivuiA.!ice  on  T«kCne  (n)n^«kn«kn«>.ioc 
dkTw  GTtopH  A\.npe>,n  ^natoeic  ccndwMOirTfe  exoTrci  nAvnoiVic  2cc  e<ce2w.eR. 

19.  ^Av  ne^ooT  eTM.JA«k,T  OTs^it  oir^^irciekCTHpiotï  nôkU}(one  Avnatoeic  çn  TC^topek  ntip^v  itKHAve 
evivto  otcttAh  çdkTAv  necTovy  Mnatoeic. 

20.  ôwTûJ  qn&.u}û>nc  (noip)M.ekei«i  U}e>.  (cneç^  A\.)n2cocic  ^u  Tc;)(;copew  hrhavc  2cc  ceitôkati  ujHdkK 
eç^pe^i  enacoeic  huots^tc  ctûg  tt(GT)^AifiG  MMOO(ir)  t^-^ia  niî£.o(€ic)  ndkatoov  nô^v  («.)oivptoA\.c  ne^i 
cqndknôk^jw.ou'  qn«kn«wÇA\^OTr  cq^pinc. 

21.  dkTTtù  natoeic  tiôwOTrwitç^  enpA*.  iikhavc  e^Tû)  npw.  tiRHA^e  n«wp  ^otc  ^HTq  Mitutoeic  çav  ne^ooir 
CTJAMd.ir  nceeipe  itçn  «^ivciô».  neeepHT  n^ett  cpHT  A\.nDcocic  itceTôi.dkTî'. 

22.  «wTto  natoeic  n«LnewT«kCce  nitpM.  itRHMe  ^n  OTC&.UÎ  («wTCûi)  qitakTakAs'(ooT  çn)  oirT«k(A<î'o  cttc)- 
ROTOU" IV n 

23.  OT n nô-fetoR  e^oirit  tRHMG  evivto  «vpM.  nRHAve  k«kÊb)R  chôwC- 

CT5*pioc  nve  «pj*.  iiRHM.e  p  ^MÇ^evA.  tv(i\ekCCT)pioc. 

24.  ^AV  neçooTj"  {ç.TM.M.ts.)T^  ujoavjvt  (nôwc)cTrpioc  («kirto)  çn  itpA*.  nR(HM)e  eqcAVd»JA.ekdi.T  ^m.  nnii,<^(sicj. 

25.  HT»,  nacoeic  zà^ùd^bn^  cmot  cpoq  cqacto  mavoc  atc  iidk\ekOC  ti&.vyù>ne  eqcM.&M.a>.ekT  CTÇ^rt 
RHMG  «.TOJ  eT^ii  iiek.ccTrpioc  A\.n  îtihA.  TewRA.HponOAviev.. 


Chap.  XX. 

1.  ^n  (TcpojA.nG)  AViTCRTôk  T«kHekT«y,ii  ûtoR  e^OTvii  GTdk5(o(Toii)  nTepoi5'(Tn.)nooTrç^  efioA.  (iiTOo)Tq 
Kj^pnek.  n(ppo  nn)A.ccT)'pioc a> toc 

2 ç^r  TeR-\"ne  6^Ty<a  nt'ÊtoA  efcoA.  AvneRCRe^ii(î^ew)Aon c^OTit  crou'i 

ei.trto  cipe  («i)Teiçc  eRAvoo(uie  eR)RH  ro^çhiv  (M.n)TOOTrc  npe^TR. 

3.  neace  natocic  atc  it«^G  rtô.  hav  (?)....  HC«ki&c  nôkÇMÇ^CkA.  Avoo^e  tqRH  rô^ç^hiv  CMRAA.ai.T5" 
np«kTq  RUjOAVTC  HpoA\.nc  OTn.  çn  M«kCin  ndkiycoTxc  mu  ç^n  ujnnpc  ç^ti  npM  rrhmc  mu  rccooui. 

4.  ôkT^ûj  ccn*.GiMe  utc  Tek.i  tg  -©g  CTcpc  nppo  rnie^ccirpioc  na^M  ....  nrts.i'^M.cJKùiç.itK  rrhmc 
Miï  ncff'ooui  ç^R  oAAo  mr  çgr    ujnpc  ujhm    givrh   ra.ç^hh"  gmr  Ackôwir  Rp<yTOT5"  CTtytoAn  cûoA  mtiujiiic 

RRHMG. 

5.  JvTTtO  npM  RRHAVG  nôkSCI  UJinC  G2S.R  RCtTGOU}  Ci!k1V3cpO  CpOOV  Rôkl  CRCTrndkÇTC  CpOOTT  RO"!  RpM 
RRHAVG    (RCirUjWUe    ROwir)    RCOOTT. 

6.  èk.TJ'tO  CCn«S.2COOC  rit"!  RCTOTHÇ^  ^R  TGIMOTP  2C.G  CICÇHHTG  ôkROR  RCRRtO  R^THR  TIC  G(ntOT)  CpOOU* 
C15'Rdk(uj)TG  RCS.R  «kTTW  MTTOU'CUJcrMa'OM  CR01VÇM  CÊoAç^ITOOTC)[  MRppO  RRÔkCCTTpiOC  dkTTOJ  Ra^UI  RÇC 
A.HOR    TGRRekOT2sl«kI. 


DE    LA   VERSION   THÉBAINE    DE   l'ÉcRITURE    (AnC.    TeST.).  121 

Chap.  XXI. 

1.  nui&sce  HTe  nacfikic ' 

16.  CTCi  Repoj«.TTC  n^c  HOTpoJA.ne  uacev.!   ècRe  nqfoatn  nci  ncoOT  imiyHpe  jVRH3».«kp. 

CiTAP.  XXYII. 

13 (n)pAv.  çn  Te(;)(^(op&.)  nnekCCTpioc  ....  Avn    neti  ....  ou  pM  on  kh(avc)  ....  «kTW 

ceii«k(oTtù)ujT  jw.rt2coeic  escj^v  ivtoot  nciom  ncTOTi^ivfc  on  «^iAhav. 

Chap.  XXVIII. 

1.  OTOi  jw.ncHA.OA\.  Avncoiuj  A^nscdki  êtj'RH  nc^pôwiAx.  ncç^pnpc  tTnccûiq  ncnTe^qç^e  cÊoA.  qM.  neooT 
Gîîtn  Tôwne  (jw.)nTOoir  eTOTOAvnT  eTTA.^e  («k)3CLii  Hpn. 

2.  (eic)   ÇHHTC   irtrûinT   (M.)n2cocic    acoop    («>.Tv)a)    qnevuîT    (n«^)e    noTr^d^Aiv^e^    (£T)nKT5'    ene(ç^)n 
ç^e^iÊec  ç^&poc  (ec)cine  mmoc  n((3'onc) 

3 c(ou)  noc-A.1  ÊTRH  ne'^pe^iM. 

4.  &.T(a   qrtek.u|ainc   no'i    ireç^pnpe   nTe^qo^e    eÊoA.  «^n   «^eA.nic  JA.neooTr  qi   ÇTHq  ^htoot  CTDtocc 
n«c  noTCCTH  nnnTe  CTieTnek-y  cpoq  eMnA.Tcr^3£.iTq  OT^eiy  OMRq. 

5.  qM.   neçooT    CTAVAvekTT   natoeic   c^vÊô^w^^   nôwUiwiTe   hrA^gav.   n«^cAnic  ja.ttcoo^s'  AVntnTawqujonT^ 
jA.nceene  jA.nA&oc. 

Chap.  XXIX. 

ô eÊoA  dkTCo  ccnd.ujcoTTe  n«^e  noircOTrcoTr.  2 

tj.    nTevnoi"   cêoAç^ita\.   nococic    CA.ÊeiwCij«^   OTrn   oto'av   nujine    ^^o^p    ndwiytonc    ^n   oivriav   jA.n  ott- 
ç^pOTTÛfiô».!  M.n  OTÇ^pooiv  nRj«.TO  nnos'  oiroeiwTHTV  ccctoR  Avn  OTTUje^ç^  nRioor  eqoTWM. 

7.  &.TCii  TM.nTpjw.Mek.0  nno^c^^noc  THpoT  nA.p  ^g  MneTnwùipe  nOTrpekCOij"   eqoÊu}  ne^i  nTes.TTTcoois'n. 


eçpjs.1    C3CJW.  niHÀ  tkT(a   ou^on   ïiim.  eTTtoOTn  CDtn  «^i?V.h.m.  A\.n  OTOti   niM.  tTCOOirç^  epoc  Mit  OTTOn  niM. 

eT^AlûC    MJA.OC. 

8.   dwTû)   cene>.p   ^e    nncT^ROeiT   np^^coir    eivoTrtoA».   ô^ttû)   nTcpoiTTOiOirn    eoTnGTUjOTreiT    tê  tc^*- 
pekCOT  ATto  n^e  avhctoêg  GTCto  npe^cov  «^tj-oj  e^^TtooTn  on  eqoÊe  nT*.  Teq\V'V^H  î^g  nevOTG  ennGT- 


UjOTGIT     T«kl     T6     «^6     rtTJAnTp.SV.AVekO     nnOG^nOC     THpOT     nGnTe!k.TTCOOTrt     Gacn    «^IÀHAV.      A.TtO     fLOS-M.     UTOOTT 

ncicon. 

9.  6û)A.  GÊoA.  nTGTnii(ou|C  nxGTn-^^  (tAô..  g6o\  e^n  qn  noTCiRGpCk  ot:^g  oirHpn. 

10.  acG  «>.  ïisslogic  TCOTn  nOT"nn&.  nA\.Rô>.o^  hç^ht  e^TW  qnA.u}T«>,AV  nneis-Êi^A  Mn  n&.  n6iriipor5>HTHC 
Mn  nA.  ncTdikp^ton  «&.!  GTn<s.T  6.M.OTnT^  ns'iis.. 

11.  n«^£  nGiu|A.2c.6  THpoT  ujûjnG  nHTn  n«^6  nnuievace  AvneiatûJtoAVG  gttooêg  ha^i  Giru}«knTA,ekq  noir- 
pcDAVG  G'^coo^rn  ncoe^i   eiratto  avavoc  2tG  euj  n&.i   ev.7rto  qne>.3cooc  2£.g  nnifOM  mavoi  goujois"  cgtooêg  T'A.p. 

12.  a^-Tto  CGne».-\"  MnesacMOiMe    Gn(ri2«.    noirpoiAve    cnqcooTn  &.n  ncç^B>.i   gtscco  av^voc  ne>.q  acG  gu| 
Ti«ki  is.-y(ù  qnA.acooc  2c.6  n-^'coovn  e^n  nco«^i. 

13.  ôkTûJ  nG2C-G  nacOGic  scg  hgiA».oc  ^Hn  Gpoi  CGTCkio  avmoj  on   neTs^cnOTOTT  nGTcj^HT  2^.6  otkt 
nc&.fioA  j\M.oi   Gv^.sv.u}G  i2».G  AV..W.OI   GnacmacH  gt-^^  cêco  i\.(^  own  npcoA\.G  j.\.n  ç^n  cêootg. 


1)  Le  verset  10  de  ce  chapitre  se  trouve  dans  la  grammaire  de  Tuki. 

2)  Les  versets  suivants  jusqu'au  v.  15  inclusivement  ont  été  publiés  par  M.  Erman. 

Recueil,  IX.  16 


122  Fragments 


14.  CTÊc  n&.i  ticoHHTe  ■^-iiôwOttcjç^  êtoot  enûiûjrtt  eÊoA.  Avnei?V.A.oe  «k-rai  '^^HôkHOOiiOT  eûoA.  t&.t«wKO 
nTCOC^iôk  iieucor^oc  TA.^(oit  iiTAvn.TC&,fie  n.ii.CA.6eeT. 

15.  oiroi  nii£T£ipe  uOTPiyoatrtt  eqo^Hn  enoTrefeoAç^iTAV.  iiacoeic  cwii  ne  otoi  nneTeipe  ivOTTUjoacue 
nociOTTG  A.-ira>  ucir^ÊHTre  uevujome  oja.  nKA.Re  e^Tto  eeivôLacooc  ace  ».im.  iicuTdkqnôkTr  epon  tKTbi  niM. 
neTn«wCiAv.c  epon  ciieTiieipe  (sicj  mmoot  e^non. 

16.  neTÊTrio  *.«.  n^e  AvnoA\.e  AvnKepA.M£TC  Av.n  itenAA.c.w.&.  tvô.2cooc  JA.nc«.T«wqnAô>.cce   A*.Moq  atc 

tlTOK    «ktt.    nCtlTdlwRAVOIir^T    H    HTô^MlO    JA.lTeiVT«<qT».AVIOq    3CC    JA.TieRT&AV.IOI    Ç)V    OTrA\.UTp.M.    ll^HT. 

17.  ivRCHOTTi  «vit  ne  itceneene  nAiûei.rtoc  ii«^e  ^nTOOir  !i^epA\.eA  «wirto  nceen  nrooT  ii3(^epM.eA 
eTJA.ak  (sic)  nujHJi. 

18.  «.evA  r\.i>^c(aTM.  ÇjM.  neoooT  eTAVM.d>.Tr  eau|<s.2c.e  AvnacaiCùMe  evirto  u6«vA  tvuûAAe  ct^m.  nK«k.Ke 
JA.K.  neçAocTii  ceiie>.ne>.Tr  eÊoA. 

19.  ekirto  cette>.TeAHA  ^ii  OTOirtioq  iityi  ti^nae  eTÊe  nasLoeic  ts.T(a  n.e.TM.mo{T  çeA)nit  çti  (ii)pa)M.e 
ccnevcei  iiOTrOTrnoq. 

20.  &.  ndkH.OJA.oc  ojscH.  «^  nacevci   ç^ht  ta.ro  A.Tto  A.Tq6iT£  eÊoA  \iueTevuoAv.ei  eacii  otrû^ria.. 

21.  èkTrco  expe  nptoj^e  p  nofee  ç/a.  nujôw^ce  OTOn  2i.e  wim.  eTacnio  ^n.  A\.mrAH  cenOkRÈkdk^ir  itatpon 

is.T(a    evTTRTO    eÊoA   JA.n!X.lR<S.JOC    oii    ocu    2tl    «.iTOaC. 

22.  eTÊe  nA.i  nc^i  ncTepe  iiacocsc  occo  avavoott  eacA».  nni  ni&RCDÊ  neiiTev.qnop2tq  cÊoAon  e^fipew- 
ois.M.  ncpe  iè>.Ra»6  ue^aci   ujine  <s.u  tcmott  OTru^e  nepc  itoo  MninA  ne^oiRAV  eva  xenOT. 

23.  OkAA*.  epujA.n  neTj-ujHpe  «.ôwtt  eii&.çfeHTe  ceti&.TÊ£io  j«.nôkp<^n.  eTÛHnr  dwTto  cenivTÊÊo  JA.nc- 
TOTVôkCkû  nidkRWÛ  ATTou  cen*.p  ootê  OHTq  A\.nuoTrTe  AvniHA. 

24.  «kirto  neTCopjA.  ça*.  neTn^s^  n.&.coTii  TA«.«.Tp.M.  ho^ht  nexRpjApAV  2>.e  U&.CÊO  eccoTAV  «w^rto 
nAcvc  exCoosce  nA.cÊo  eiHA.2e.e  «.OTreipHiin. 

Chap.  XXX. 

1.  oiroi  nn.u|Hpe  iiakiiotTdwTHC  «.&.!  neTepe  nstoeic  atto  A\.AV.ooir  e^TeTiveipe  noirujoacne  eÊoA- 
çiTooT  di.n.  is<Tbi  ^!i  oiTfo  eûoAç^iT.w.  Hd^nuA.  Ail  eoTeç^  noue  eacii  neTivtioûe. 

2.  ncTMOOuie  cûcor  enecHT  eRHjA.e  ahor  ;x.e  M.nOTr3cn.OTri  eTpAÛOH^ei  epooT  cita».  ^ApAOi 
A.Trûj  ep  çAiûcc  cpooT  efeoA^n  npj*.  tiRHAve. 

3.  «^^lûec  ir'Ap  A\.r5>ÀpAû)  iiAiycone  «.htii  eirujine  (sic)  is.Trùi  eirtioa'netî'  (sic)  iteTRfo  ivç^tht 
eocLif.  HHM.e. 

4.  2te  Tc  ^ïi  T2c.AAH.e  myi  o^en  Ap;^Ht'Oc  uêai   ujine  eTOcoir. 

5.  ceaAujn  çsce  enocmacn  epATq  «.ottAaoc  enqii'^'  çiHir  j*.m.oot  eTrûOH^iA  (sic)  aAAa  OTUjine 
JA.ÏI  OTnO(j'«.e(T'  «opACic  iieiiTÊiiooive  ct^h  TepHM.oc. 

6.  ^pAi  çn.  Te^Aii^ric  avii  nAtoaco  otta^otti  aih  ottmac  ja^aotti  eûoAç^M.  hava  eTA^^MAT  nçoq  avoj 
nu|Hpe  ««.çoq  ct^hA  eÊoA  haï  «itattk  têtavhtpava^ao  eç_pAi  o^iacii  iitootr  m.\v  ïio'aa^otA  epAxq 
uOTT^eesioc  euqtt.A'\"  (^htt  A\.A\.oq  aji  eirûon^iA  (sic)  aAAa  CT^ine  fs-icj  M.n  OTitotJ'iies'. 

7.  epc   npA\.    KRHA^e   ua"\'  ^htt  a*.a\.<otii  eçji  niffA  ami  ^eji  neTUjoireiT  Aacit  «.att  ace  neicoAcA 

nxe    THTTTH.    UJOTeiT. 

8.  TenoTT  (Te  ^a\ooc  nr^c^Ai  haï  cirmr^ioii  (sic)  atcû  eirsctùOiiAve  (sic)  ace  haï  nAUjtùne  eon  ^oot 
çïi  OTTOCiu}  ATroj  ujA  tneo. 

9.  ace  ottAaoc  nATCfoTA*.  ne  çn  ujnpe  hiToA  ne  haï   eTA\.noTeuj  (sic)  enncAvoc  A<.nnOTrTe. 


DE   LA    VERSION   THÉBAINE    DE    l'ECRITURE   (AnC.    TeST.).  123 

10.  n€T3c.to    JM.MOC   nuenpo^HTHC    atc    AvnpTfikMOu    «kTO)    neTni^T>    cou    ^ope^Ma^    ate    MnpujèkUcc 
nMMJvn  ôkAAiv  ujiw3c.e  nM.jM.ekit  a.ij"(o  atoi  nikH  nKen\eMiH. 

11.  iiTCTnRTOn  cÊoA  nTCiçm  e^TW  nTCTtvqi  cêoA  mavou  .\vt\cima.  .\\.MOOvyc  uTCTnqi  c6o'\  mmou 
Avnu]&o£.c  AvniHA. 

12.  eTÊ£  n*k.i  nôki  neTcpc  nococic  atto 

Chap.  XXXI. 

9 itA.1   «leTcpc  natoeic    acw  .w.woott  ate  n«k!A.Tq  cneTtoiynTq  OTrcncpAva.  ^en 

citùii  «kirto  ^it  pM  nHi  on  ^i\hav. 

Chap.  XXXII. 

1.  eic  OTppo  t'ewp  nci^JKekioc  tve^p  ppo  A.irto  n^k^p^œn  n^v&p^ei   ç^ii  oirçd.n. 

2.  A.Tta   cnen.ujcone   npto.^vc   eTive^çton   nncqMikevace    e^T^to    qnikOton    n^c    AVîitTOivctoR   avavo'^  ç^itii 
OTAiooT  ikvto  qnev.OT'tono  eÊoA  ocn  citon  nôc  noT  ciepo  qcwR  ^^Ç^*^  eoOTr  n«c  nOTKA,©^  eqoÊe. 

3.  ôkTco  cenekUjomc  e^n  eTne^OTC  eptoM.e  «^Ttij  ccttek^x  nneTr>iVd>.A.ac.£  CTCtoTAV. 

4.  «kTOu    Ti^HT    nnCtoÊ    nev.-\-    oth'^    eati    cavh    evivo)    nAivC    CTr<roo3tG    nevcûco    cujekacG    nOTCipHUH 
çn  OTtrenH. 

5.  ek.irto  nnCTROTOTT  cacooc  .wncoa'  atc  ek,pi  ek.p^ton   «^tw   nnc   OTPÇTrnepeTHC   atooc  atiii  TcnOT 
ace  ....  fsicj. 

(5.  ncoc  ï'&.p  nô>.2Cfaj  n.(M)rtTC03"  ûwivto  neqç^HT  (H.<s.)H.oei  nçcn  neTujOTrejT  (€2c.)tOR  cfioA.  nnèknOAv.oit 
ekTJ'(cù)   cujOkQce    eç^pevi    enatocic    ^n   (OTr)nA.ekitH    eactoûjp    cfio\    (n)oTr\yT5-;XI"   gc^rôwCit   «kU"<o   (oTr)Rajç^T 

7.  neTujoacHC  i^e^p  jA.T\oitHpon  Meeirç  encwnoMon  ç^n.  (ç^en)  ujawsce  n^en  dci  iktouc  «k-rto  eaccocope 
cfioA  nnujdksce  eT«^û6iHT  çn  OToa^n. 

8.  (neT)M.«ki  no^TG  AvteTe  n^en  (Mn)TCô.ûc  &.vco  n*.!    ne  Tiujo^^nG  gtiiôwitco. 

9.  T(o(oirn)  neçiOM.e  iipMM«s.o  ekT(a))  ereTnccoTM  GTôkCMH  niyeepe  er^ii  OTrocAnic  cûjtm  €n*kvyek2te 

10.  e^pi  nAveeTt  nncçooir  n.TepoM.ne  ^n  ova\.ra.ç^  jio^ht  av«.  ovç^eAnic  ev  n3ta)ajA.e  oirtù  «kqoTrcinc 
nCi   nato  OTto  nquACToq  &.n  eci. 

11.  1T(0U]C   A.TTIH    neTRtO    nÇTHV    ROk    THTTn    R&.OHT     ïlTGTnUJOjne     CTeTrtRH    Rik^HT    Movp    uneTif^- 

T\e  nçen  o'ooTite. 

12.  tiTCTnitcone  cocn  iiexnGRiÊc  sciti  TCû»u}e  AvnoTwui  intco  Tn^enHAv*.  «.têw  neAooAe. 

13.  itRA.o  Av.nevAek.oc  itekTdkT'O  eç^pcki  nocit  ujoutc  oi  (.9icJ  [)(^opTOC  <s.ivto  cenevqei  A\.novno-^  eÊoA 
t^eit  Hi   niAV. 

14.  TRoAic  npA\.AVjikO  hhtt  cttrh  eÊoA  cendkRO)  ïitam\tpavava.o  nA\.noAic  mhi  eTn«wnOTroT5"  htg  ii-\-Av.e 
!v&.p  A^çdkikTJ*  ujôk  eneç^  nOTPnoq  nneiOk  itTOoir  AVA^dk  AVAVOOtte  niioçe. 

15.  ujikiiTC    OTnnèk    ci    catccTti    cêoAçm.    naciec   «kirco    Ti|>(^cpAvcA    nekp    acekic   ekTW   uRekp.svcAoc 
cenikOnq  cvAvek  (sic)  nu|Hn  ô.Taj  TioekTi  nekAvxon  avavocj  çtt  TcpHAVOc  «kirûi  tc^i 

Chap.  XXXVI. 

12.   èwTtù   ncatc   ç^pekV^'ekRHC   nekir  ace   m.k    nreK   natocic    TitnooTT   AVjiCTiiatocsc    nrt.HTn    fsîcj   a^h 

iVTekqTnnooTT    ek.n   cnp<oA\.c    CTO^iacAv.  î\co6t   acCRôkC    ct^cotcav    tctav.h   ocir    ôkirto  «icccc  TcirA\.H  moott 

nAVAVHTrt  nç^i  OTCon. 

16* 


124  Fragments 


Chap.  XL. 
1 neace  niiOTTe. 

2.  ace   n&pdwKekA.ei    j*.nes.A.&.oc    «othê    vgek.2ce    eno^HT    u^yiÀHJA.   cenctonc   ace   «.    nec^ÊÊio   fi^uj&i 
jA.necnoûe  eètoTV.  cûo?V  ace  e^caci   eÊoAç^iTOOTq  Mnacoeic  lutecuo&e  eirRHÊ. 

3.  TCCAVH  A\.neTtouj  cûoA.  ç^i  nacelle  cêtc  tcç^ih  Mnacoeic  nTÊTncooiTTii  ntteqM.&  njA.oou)e. 

4.  eiA.  iviM  ndkMOTO^  me.  toot  kiav  ç^i  ciût  niA\.  «6610  à^iriù  n.ç.TO'ooM.ç.  eTrcoTTûjn  à^Ttù  neTitdkUjT 
cç^e«.  ç^iooire  eTcAa'Atoa'. 

5.  à^vùi   neooTT  Avnacoeic   iiivOTtonç^  eÊoA  uTe   c^^p^    «n-w^   iie^iv  enoT2c&.i  Mntiou-Te  race  uacoeic 
ne  HTa^quie^ace.' 

9.   oi?V.e   eç^pcki   cacti  ottootp   cr^acoce   n€TeTrA.T>T:'eA.i5c   uciwit  acice  nTeRCM^H  çn   oitg'oj*  neT- 


T&u{eoeiu)  jie^ieÀHJA  acice  M.npp  ç^OTe  «^acic  nM.no2V.ic  iiiots^ôw  ace  eic  nentvoivTe. 

10.  Gic   iiacoeic    cm    oto'om.   awiPto   neqacûoi    «.mr   çn    OTrjA.nTacoeic   eic  neqÊTPRK   njA.M.JV.q    à^Ttù 
iteqçûJÊ  AvneqjA.TO  efeo'A.. 

11.  qne^MOOne  Mneqoç^e  n^e  nOTrujtoc  iKirOi  ^ne^ceirç^  nneqç^ieiû  (sivj  eçoivn  çn  ne^cr^epcoft  &.Tto 
qnOknA.pA.Hdw7V.ei  nnexeeT. 

12.  niJA  ne  nTA.qu|i  JA.nA\.oOTr  çn  Teq^ojçq  atoï  vnc  çji  TeqpTOJ  Airto  nKAÇ^  Tnpq  ç^ii  TeqacAMH 
I         niM  ne  nTes.qu}i  nnTooT  ç^ti  oiruii  attcu  nenpojOT  çn  OTM.is.uje. 

13.  H   niM.    ne   itTAqeiMe    enoHT  A\.nacoeic   Atrco   niM.    ne  nxAqujwne  n^q  npeqaci   vyoacne  n&.i 
€TnôwTCd«.6i««.Tq  eÊoA.  n  nT^qaci   ujoacne  Mn  niM. 

14.  H  niM  neTn&.TCAÛeeiek.Tq  cfioA  h  niM.  ne  nTCkqTCèkfioq  enç<yn  h  AqTôwMoq  CTeç^iH  nTMHTpM 
nçHT  H  ni  M.  ne  nTis^q-^  nô.q  nvyopn  ace  eqeTtocoûe  nes^q. 

15.  eujace  nçe€^noc  xnpov  eivo  n«^e  noiTTA'^Ae  eÊoAçn  OTrKek.TOTC  (sic)  ôwirto  eimn  n«^e  JA.npiKe 
nOTMe^uje  ôkH-ûi  TnTOJnoir  etraciç^. 

16.  A\.nÀiûô>.noc  nè^ptouje  evn  epoiRçq  (sic)  is.T(ii  nrÊnooTs-e  THpoiv  ptotye  e^n  enTdwAo. 

17.  dwtrco  no^noc  fuicj  TnpoT  ^  'A.«vevir  ne  i^TOi  o».TOnOT5*  eir2V.oLak.tr  (aie). 

18.  nTôkTexKTnTtone  nacoeic  eniM.  ek.Tûj  &.TeTnTnTa>nq  e&u|  M.M.ine. 

19.  JA.H   OTOiRton  (»icj  eèkTOôkM    uje    TdwM.ioc  H  çisM.   noTÊ   nenTdwqOTtoTÇ^  çn  oirnOTrfi  &qAAk2V.(oq 
eokqrdkMioq  noTCMOT. 

20.  u|dkpe  noôkM.  u|e  x^è^p  coTn  noTiye  eM.eqp  acoo2Vec  CkTCo  equ|dknu]ine  ne&.  TàkÇoq  epa>.Tq  çn 
OTAvnTpjA.  nçnT  notre  inton  A.trto  aceRe^c  nnecRiM.. 

21.  nTeTnn&.eiM.e   Csic)   ô.n  nTeTncwCaiTM   A.n  MnOTTôkMe  THtrTn  acin  niyopn   MnerneiMe   ncHTe 

•M-nRdlkÇ^, 

"22.   neT*.M.ôkOTe  M.nR(oT  M.nR«kO    ôkTto    neTOtrnç^  nç^nxq    etro   n^e  nçn   etgace  nenTôkqT«kÇO  nxne 
epes.Tq  n«e  nOTRirnn  a^Tia  e>.qntopvyc  eÉo2V.  née  noTçfeto  eoirtoç  nç^HTC. 

2.3.  ncT"\-  nnOkp^ojn  e«kp;)(^ei   eTAokA.Tr  (sic)  atw  AqTAM.10  MnRAÇ^  n«^e  nOT2VAAT. 

24.  nneTaco  PAp  OTa^^e   nneTTûxye  OTa^e  nne  TeTnOTnc  ace  neTnOTne  eÊo2VçM  hraç^  attht 
(sic)  nuje  epooT  at^ootc  atû>  «^atht  nAqiTOT  née  nçn  (TaTVm.. 

25.  TenOT  (Te  nTATCTnTnTtonT  eniM.  ATto  •^•nAaciee  neace  neTOTAAÛ. 

26.  qi    nnexnÊAA.   eopAi    eTne    nxernnAT  ace  niM.   ne    nTAqTAMie    nAi    TnpoT  nexeme   Ainei- 


1)  Il  y  a  lacune  dans  le  manuscrit  du  v.  6—8  inclusivement. 


DE    LA   VERSION    THÉBAINE    DE    L'ÉcRITURE    (AnC.    TeST.).  125 

ROCMOC  efcoîV.  RdkTiv  TeiTHne  qn^sMOirTC  cpooir  Tnpotr  Avncirp«kn  eÊoAçjA.  nno<y  neooir  eiwTto  ntKM.e<<^Te. 

27.  jw.np3c.00c  ï^e^p  le^RCùÊ  oirne  iiTvvqacooq  niuX  act  *.  TewÇ^<vH  çton  en«wnOTrTe  ç^i  nevç&.u  CkqRToq 
Tcnoir  Mn£HM.TO  efioA.. 

28.  nceiwfiHA.  ace  *kHCtoTA\.  nnOTTTC  iiuj&.  eneç^  ne«.TewqTô>.j«.ie  e^pnocq  MnRi^o  iiqncw^RO  &.M  OTr>2>.c 
neqn&.^icc  e^it  OTa>.e  jA.eii  «^c  neiAve  eTcqA^.«lTpeA^.  hoht. 

29.  ncT-^-  (foM.  nner^uivciT  ewTto  oirAirnH  nncTnceM.OKÇ^  0.IV  hoht. 

30.  itufHpe  lyKM  nev^KO  uxe  uç^pujipc  ç^icc  nxe  iicoTn  Kev.  o'oja.  eÊoÀ. 

31.  iieTçjrnoxoitH  (sic)  cnitOT5*Te  ccnek^iÊc  ^n  t^ts-^om.  ctii^pûJT  (sic)  iixiiç  n«^e  nçcn  a\.*.c  n«kOto.M. 
ccnôkïKûT  nccTAv^icc  ceii«kMOOu}e  «cctav^ro. 

Chap.  XLI. 

1.  A.pi   Êppe  u|ev.poi  nitHCOC  ni^p^oton  K^ft.p  iie^ujiÊe  htêttCom  MCipoirç^toK  ê^otth.  ncevyeksce  .  .  . 

Chap.  XLVIII. 

1.  cbiTM.  Gncki  iiHi  ttidwKbift  itCH.TA.Tï'TèkÇMOT  çiAV  npôkti  MnivoiTTe  A^.niKA.  «vTTûi  d^TTei  eÊoA.  Çitl 
iOT2>.ek  neToipu  Avnpe^n  AvntiOTrTe  avhihA  tTeipe  Av.ncqMCCîre  çn  OTPMe  «wii  OTc^e  ^m.  otî^irôvioctiih  è>.n.. 

2.  ô.ir<o  neTKûj  uçtkit  cnpA.ïi  ti'\"noAic  eTOTrekA.6  dwira»  eTTTe^acpo  M.M.00T  gucm  npek.n  JA.nnoTTe 
jarihA.  n!x.oeic  c&.fi«k.(o«^  ne  neqp&n. 

3.  ekiacto  nitvyopn  ^j\  <»n  «kTTtu  e^-ye.i  eÊoA^n  ptoi  ek.TO>  evicoTAVOTr  Aieve^is'  çn  ois'uicite  a.ts-(û  Ck-reine. 

4.  '\-eiAve  OkiiOK  ace  eKiiôkiyT  e^Tûi  075*j«.ot>"t  Avnenine  ne  neRA\.&.R0^  à^Ttù  ottocavut  tc  TeRTeçne. 

5.  &iT£kMOR  iivyopn  A\.ne^TOTrci  eactOR  e^RCOTMorr  JA.np3cooc  ace  neia^toAon  niiT«wTrA.«wT  n«ki  «^Tto 
Mnpacooc  sste  jamout^  iiffisc  A\.n  ttoirtoT^  iinTekTÇton  ««^i. 

6.  e^TerticûiTA*.  epooTr  THpoTr  ev.T(o  nTOiTit  MneTeTiieiA\.e  «kAAew  eMTen,AVOR  on  nÊppe  cneTiii<u}ûine 
ac.in  xenOTS'. 

Chap.  L. 

2.  eic  ÇHHTe  ç^p«wi  ^a\.  nèkCtoiiT  'V'^'^P  ^«^AevcCA.  «lacivie  atûi  '^-ne^RW  nneicpwoir  iiace^ie  nce- 
ujooTe  n.a'i  neiTTÛT  eûoAsce  a\.«.  A\.oOTr  ewoj  nceMOir  erÊe  neiÊe. 

3.  dwTTû)  'xn&.'X  nOTTRdwRe  ç^ioitoe  nxne  A.Trw  T&.Rek^  TecoÊcto  it«^e  «.OTrcooirne.' 

10.  niM.  n^HTTHTTTti  ncTp  oore  OHTq  A\.n2coeic  AV^vpeqcwTAV  eneç^poOT  AtnequjHpc  iieTj«.oou}e 
ÇM  nR&RC  CMUTOTT  ociii  fsicj  CktiCkiT  enoTvoein  ti^vçre  enp<v.n  Avnocoeic  e^irû)  WTeTnTivacpe  thittii 
eacjrt.  nivOTVTe. 

11.  eic  ÇHHTe  THpTn  TCTuacepo  uottrco^t  cwira)  TeTn'\"  (fOM.  Avnujivç^  Av.nRtoçT  ûûjr  js\.nu}e<2^ 
«.nevivRCoçT  ô.Trto  nujdk.^  nTe>.TeTn2cepa)q  uTiv 

Chap.  LU. 

13.  cic  ^HHTe  nekUjnpe  ne^eiAve  tKi^ùi  neqcscice  neqaci   eooT  eA\.dkTe. 

14.  n«^e  eTcpe  ^e^ç^  «lA-p  ujnnpe  e^pe^i  eacwR  tô^i  tê  ^e  exepe  neReiite  ii&C(ou}q  HTen  tiptowe. 

15.  ïiç^HOC  CTOU}  ne^p  uinnpe  «iTeioe  eç^pei^i  eaccoq  ek.Tra>  nppcuOTr  «.ôw^yTe^AV  nTCTrTÔLnpo  2ce 
iieTCM.no-ir3cto  tievir  CTÊHHTq  nCwtve^Tr  epoq  ekirto  tieTeMnOTTCtoTM.  n^A\.e  (sicj. 


1)  M.  Ebman  a  publié  les  versets  4—9  inclusivement. 


L 


126  Fkagments 


Chap.  lui. 

1.  natoeic  niM.  ne  tiTAqctoTAV  cnctiç^pooip  ç^pooT  fskj  &.toj  nea'fioi  j«.nDC-0£ic  nTA.q(ra>A.n  etiiM. 

2.  nu{<K2ce  MneqjA.TO  cûoA  nec  noivuiHpc  ujhm.  n«e  noirncç^  ç^i  ottrôvç^  c^oÊe  CAVtiTq  ce».  MJ^i^ir 
OT2».c  M,iiTq  £OOT  evnnôwiT  epoq  e^Tco  iv£A\.nTq  cint  OTSi^e  Côk. 

3.  «kAAô».  îicpc  TTeqeinc  chu}  e^Tto  ncqOKM.  Avn&.  fsicj  pcoMe  THpoTr  OTrp<oj*.c  eqçn  OTnA.Tï'H  (ne) 
ikvû3  cqcooTn  iveqei  ç«k  ncnAoacAac  ace  ôkVKTO  Avneqç^o  cÊoA.  «^TCûi  dkTCtoujq  Owtû)  MnOTTOnq. 

-i.   itTOCj   ncTqi  çCk    nennoÊe   &.t<«>   eqM.ORç^  eTÛHHTrt    e^noiv  ^(ooin  a^c   Anonq   2s.c  cq^n  OT^ice 

5.  uToq  i^c  OTfujOOS'eÊ  CTÊe  ïtennoûc  e<voi  dkTA.e2e.Ao3cq  CTÛe  netid^itOMidw  itujnpc  htc  neipHitK 
catcoq  cç^pèki  ç^av  ixeqcôkUj  d^nTiJXrro. 

6.  es.nct>>pM  THpctt  n«e  ii^n  ecoov  i^  npwMe  nA.<v«&.  nre^ç^iH  «.tco  e^  nacoeic  Tii^i^q  çèw  itennofic' 

Chap.  LV. 

1.  ncToûe  ÊcoR  nHTii  ncdk  avoott  evTto  neTAVUTOir  çomut  ûtoR  ujcon  ïihtii   nTCTnoTWJA.  i\TCTnc<o 

<lw2C.ll    OOAV.IVT    Ç^I    ivCOT    llHpn    JkVn    OTTtOT. 

2.  CTÛe     OTC     TtTliUJOOn     ^A.     ÇOAVUT     tk.TFOi     ïlCTIlÇ^ICe      U}OOn     &.tl     CTCei      CtOTJ*.      CpOI     llTCTïVOtPtOM. 

3.  -^  ^thth  ^ïi  neTHJA.es.iv3c.fe  &.Tra>  nTCTROTreo  th-s^th  nce^  nài.ç^iooTre  coitja.  epoi  Te^pc  TeTiwyir^H 
(ono    çit  ^en   ekr'dk^ojt   élirai    "^nevCMine   n.MA\.HTn   nOTr2».id.«^TrRH  fxicj  ntyek    eneç^  neTO'Vô.ekû    ii2>.«>.Tei:^ 

eTll^OT.2 

12.  eic  ÇHHTfe  r'd.p  TeTimekei  e6oA.çïv  oiroTitoq  eiwTW  cen&n  thttu  çtv  oirp«kUje  ivtootj"  x?ôwp  j«.it 
nciÊT  n.dk2£.i  fioiTc  e-yctouiT  eûoAçHTTHTTn  ^«.  ©Tpe^yat  à^-yui  tiujHit  THpoT  nTC&>u{e  ne<Tew<vTe  nneir- 
rAôwTOC  (sic). 

13.  ek.Tto  njAdw  fiic;  UTecTOiÊH  oij^it  OTTRirnewpicoc  fsicJ  dkirw  OTAVcpcTitH  enj«.«k  nOTretvr^  jvtw 
HOC  newujwne  evpevn  (sic)  à^s-bi  OTMO^ein  nujdw  eneç^. 

Chap.  LVI. 

1.  nen.1  nTepe  nacocic  atoj  jaavoot  ace  ^e^pcç^  en^ô^n  eipe  w.Tak.iRewiocTrnH  e^  noTatCki  t'è^p  çton 
eçoTTii  eei  «k,irco  eipe».  ne^iiev  cwAn  efioA. 

Chap.  LVIII. 

1.  (OU}  eÊoA.  çji  OTTS'OM.  nv^TJ\^  co  3cicc  iiTeRCMH  liée  noTrcàwAnic'^  itT^atto  M.n&7V.&oc  imeimofie 
A.ira)  hki  ni&RtoÊ  «.iieTô^itOMiA.. 

2.  ewTTto  e^noR  cevymfe  ncoii  noirooOT  e^Troi  ceenei«^TAV.ci  (^*ic^  ecOTii  ii«k^ioOTe  it«^e  noTA«kOc 
e«wqcipe  noTs^iR&.ioctriiH  ô^Tto  AvneqRû)  ncwq  Avnçe>.n  ji^neqnOTTe  ccd^iTei  m.m.oi  TeitOT  tiOTçe>.n  M.M.e 
«wT<o  ceenei«^TJA.ei  nçwn  eooTrii  ennoiTTe  eivacûi  a\.avoc. 

3.  ace  CTÊe  ot  eiwîvn.HCTfe're  j^vireRitivr  epon.  evrco  ekii-e-Êfiio  nneii'vyT^H  Av.neReiM.e  ç^pûki  r^ô>.p 
ne^oOTP  H.neTitïiHCTid>.  (sic)  neTeTtiçinv  eneTtiOTrajuj  ne  à^Ts-Oi  eTeTiiAVORÇ^  tmeTeÊûiHir  epcoTn. 


1)  Les  versets  7 — 12  ont  été  publiés  par  M.  Erman. 

2)  Les  versets  4 — 11  inclusivement  manquent  sans  qu'il  y  ait  lacune   dans  le  manuscrit;  mais  le 
manuscrit  dont  est  pris  ce  passage  est  très  mauvais  et  il  est  unique. 


DE    LA   VERSION   THÉBAINE    DE   l'ÉcRITURE    (AnC.    TeST.).  127 

4.  CTeTunKCTCTre  cç^n  uti  ^«^tt  mu  ocn  Avivye  f^TOi  eTCTitu|(o{0(ye  ihict^ûêihit  êtûc  ot  T£Tn- 
nHCTÊTPe  ndki  n^e  Mnooir  CTp^vctoTM  ct€tiica\.h  çji  ot&.u}  k^vr. 

5.  nTevi  «kH  T£  TtiHCTiiv.  uTiviconc  (»ic)  OTTs^c  iiOTr^oOTr  dwti  ne  crpe  npoDXC  «^ûfiioq  <vtr(o  en- 
u]&.nKcA.cis.  itCRA\.dwRÇ^  ev^ii  ne  w^e  noiTRpiROC  iwnpuj  OTrcrooTue  m.\\  oiTRpMec  ^<)>.poR  nneTiiMOTTTe  epoc 
nxei^e  ace  THHCTiaw  eTiynn. 

6.  Tôki  i^n  Te  TiiHCTiek  iiTô^icoTnc  neace  nacoeic  e<AAA.  fi<oA.  eÊoA  ^ppe  uiav  iiaci  uu'oivc  otvû) 
ih^ûhA.  rotc  niJA.  niîti  eOTto  ucoott  nneTOtrtouiq  on   otrûj   efeoA  «^tcd  nimtoç^  nco^ki  niM.  nîx.i  ns'onc 

7.  ncoyy  AvnenoeiR  AvncTÇ^R<veiT  Airto  nx^ati  nno^HRe  eçoirn  eneRHi  eTeAVAVUTOir  hi  eRUjA.nndwTr 
eoiri<  eqRH  rô^çhit  "^^  ç^jajûi^  A.ivto  ttneROÊiyR  npM  nni  MncRcnpAvev  (sic). 

8.  TOTe  neROTTOCin  n&u|«k  JA.nn«kiv  M^eepe  ôwItûi  nt'T«wA(yo  (sic)  \\t^\  otvw  çn  oireyenH  mtco 
TCRak-iRekiocTruH  nA,Avoouje  Çj\  tcroh  dkTûj  neooir  AvnnoTTe  n<\to?V.R. 

9.  TOTe  eRnek2ti  u)H<yR  cÊoA  evirto  nnoirTe  ni^ccoT^v  epoR  cTei  (sic)  cRU|A.2ce  qncwîicooc  oce  eic 
ÇHHTe  èvnOR  eujûjnc  eRUjCknqi  eûoA  avmor  nTAvppe  Mn  OTUj^ate  nRpA\.pA\.. 

10.  n^'\"  AvncROcic  j«.neTÇRA.eiT  eÊoAo^M.  neROHT  Tnpq  ^viraj  n^^ncw  nOTr\yir3CH  ec^&ûiHir  totc 
ncROiroein  ne^y^v  ç^  nR«k.Rc  A.Tf"co  ncRR&.Re  ni^p  «^e  MnnoTT  AVMeepe. 

11.  e^TTio  ncRrtOis'Te  ne^^wne  nAv^e^R  noTToeiui  niM.  e^irto  eRn«kCei  ne^e  eTepe  TeR\inr;)(;H  oivdkUic 


Chap.  LIX. 

1.  MH  tiTtrisc  j«.nD£.oeic  (rMCOJw.  «wU  eT«kn^o  h  HTe^  neqjA.&.«kUjc  ç^pouj  eTJA.C6JTAv. 

2.  «wAAôk   neTnnoÊe   e^ç^epe^TOTr  ç^ti  TeTnAVHTe  Mti   ntioTTe  t^-via  eTÊe  neTnnofce  e^^RTO  jA.neq^o 
eÊoA  jw.MtoTn  eTJA.nek.  nnTn. 

3.  neTncTiac   r^d^p   tûjAja  ncnoq   evTto    neTnTHHÛe  ^n  o^en   noÊe  ô».  ncTncnoTOTr  acoi  nOTrdwnoAvi<\ 
a^TTO)  ûw  ncTnAckC  MeAeTiv  noiraci  ntrotic. 

4.  j«.n  Ae^èwis*  oe.(A  nTJW.e  OTrs&.e  jw.n  RpiTHC  avmc  eTrA\.ey.^Te  e^n  npe^  eiratûj  nç^n  ncTUjOTJ'OeiT  ace 
eTCT  (sic)  Mnç^ice  civacno  nM.neTU|OTvoeiT. 

5.  e^TTOCn  (sic)  n^ii   cooiroe   nooq   e^Ts-to    eirTA.Ao    nOTrn&.T    nç^e.AAoTrc    «kirto   ncTnivo:s»<oA\.  efeoA^n 
neivcoOTTOe  e^qoire^j'noTr  &.qçc  eive^Hpion  (sic)  «kirto  ottcitc  eç^pevi   nçHTq. 

6.  neirne^T  ne^p  ooitc  Hèkiv  e^w.  A.irûi  nneTCOoAoïr  eÊoA^n  nctrç^èHTC  ncirçÔH-re  xTe^p  ^it  ç^Ênree 
ndwnojA.i<K  ne. 

7.  ôkTû)  cpe  neiroTepHTe  nnT  ctrnonHpio».  (sic)  èkTij'enH  enen  cnoq  efcoA  ewirto  ne'VAV.ORAveR  eçn. 
MORAveR  nôk^HT  OTTOTTûJvyq  Avn  OTrTo>.Aevinû>pi«k  neTÇ^n  neirç^ioOTre. 

8.  Teç^iH  n'^-pnnn  (sic)  JA.noircoTV6iinc  n«^OTe  AvnnoirTe  çn  neTÇ^iooTe  &.n  ncirç^iooTre  ç^e^p  s'oo.we 
eTOTrA\.oouje  m^htott  &.Tj"ûi  ncccooirn  «^n  n'ypHnn. 

9.  eTÊe  nôwi  ew  nç^is.n  Côw^cowq    eûoA  ja.av.ootj'  a-ttcd   nne  TOs^iRCkiocTriin  Te^çooir  ee^ira'to  cnoTTOeiu 
&  nR&Re  ujoine  nik.TS'  «kirç^TrnOAVonH  enoiroein  i^TMOOuie  çn  OTrRpA\.TC. 

10.  cenôweyoMiTJA.  ctdco  n«^e  noirÊAAe  «^Tto  cenakOaconacn  née  nneTAVriûe^A  avmooit  c^.ts'û)  cenekOC 
Aiv.A^eepe  née  nneT(^n  Tn«kU}H  riTeTU}H  née  nneTndwAvo'y  cendkdkU}  &.çoa^. 

11.  née  noir«kpg  «^ttcù   née  noTS'pooAvnc  ccHôwAvoovye  ^i  OTcon  TnnevCw  CTrç<vn  (sic)  <m5"û>  neq 
ujoon  <vn  A.  noTacewi  ois^e  AVAVon  Mnon^e. 

12.  Tne^noAMôw  x^ô^p  to^  AvncRAVTO  efioA  «wTto  ôk  ncnnofie  ekO^epe^TOiv  epon  nen&nOAVi<\  re^pn^nTH 
«kiTûJ  jwiteiMe  cnenaci  nir'onc. 


128  Fragments 


13.  evncp  u}A.qTC  ekiisc^i  (To\  evToi  &.11A0  nOTPHÇ^  ç^i  nèwoorr  jA.nnoTrTe  èktiacw  nqn.  oe.i  na'onc  e^np 
tKTCùiTM.  d^ncob)  &.T(a  e^nAV-feAfeTA.  cêoA^av  ncn^HT  non  u|iv2ce  naci  «(Tonc. 

14.  ekTû>  &nc&^e  noa^n  cne^çoT  ô^tw  e».  T2k.iKe>.iocTnH  ottc  •>£.€  ô^  tmc  coix.n  çn  neirçooT  «kirùj 
MnoTCiga'jA.o'OJ*.  eei  cêoAç^itja.  ncooTTn. 

15.  &.Trco  «kvqi  T^e  A.Ta>  ev^ncenc  nc^ç^HT  efioA  er.sveiMe  «k  natoeic  nevT  Mncqp«kndi.q  ix.c  j«.n  çai\. 

16.  ekqnôwv  &.Tto  eic  ç^hhtc  A\.n  pcoAV£  ^^'^T  çth'^  CkToi  Mn  iieTujfain  epoq  e^Tto  «kqfeoopoir  çj«. 
ïieqa'Êoi  ek.Tra>  «kqTôkatpooTV  ç^n  TC'4Av.nTni\. 

17.  ivq"\-  ç^itow^   nT2».iKiviocTnH   n^c   nOTÇ^WR  «.Tto  à.'\\  eacco'j;  noTncpiRC'^fk.Aiè.  fsicj  n.OTOs.&.i 

eatn  Tcqewne. 

Chap.  LXI. 

1.  nennow  jA.nîXLoeic  cç^pivi  eattoi  cTÊe  nis.\  e^^Tiv^eT  dwqrnnooTT  cT«kU|eoeiuï  nneT«^6ÊiHT  eT&.Ao 
nnerOTto^q  çja.   neTOHT   ivTw   eT«>.ujeoeiuj    noTRCo   gêoA  nne5(;MeikAtûToc  tKis-ca  oirnô.TP  eÊoA  nnûAAe. 

2.  Deest. 

3.  c"Y  nov  eooT  chmô^  novojKM  nncxp  ^HÊe  eacn  citon  cnAv.dw  a^e  rtOTrRcpAV.ec  nOTCOO'n  noimoq 
nncTp  ç^HÊe  tK-s-ca  otctoAh  ncoov  euMô».  motavrô^ç^  nç^wT  evTto  cen^Avoi^TC  epoOT  ace  Tt^eneok  nT:^i- 
RdkiocTrtH  nTfotre  Avnacoeic  otcooit  (sicj. 

4.  ôwTCO  cene^^ûJWT  nA\.AV&.  nacei^ie  ujev  eneç^  nenTôkViyajq  nujopn  cen«wT(ooTrt  ncep  JA.noAic 
ttÊppe  nexo  nateme  e<T(a  neTUjHC^  uj&.  ç^n  attoAV.  nactoM. 

5.  ei,.Tto   cenHT  n.a'i   nujAVj^o  eTrA\.oo7rne   nneir  ecoov  evTCo   nekAAoç5>'5"Aoc   npeqCRôki  «^irto  n(rAV.H. 

6.  nTtoTrt  :^e  CTreMOirTe  epoirn  ace  noTHHÊ  Avnacoeie  nv^AvuiiT  AvnnoivTe  neTnes^OTtoM  nTO'OM. 
nn^e^noc  ôwtw  cene^p  uinnpe  MAVtOTn  ç^n  Te-TAv^nTpAVAvei..o. 

7.  TCki  Te  ^c  exOTRAHponoAvei  JA.nR«^ç^  AvnAveç^  cen  cnckT  epe  OTrno'.^  ç^iacn  TeTè^ne  u|èw  ene^.' 

Chap.  LXIV. 

4 unis.  r>ô.p. 

ô.  naLTtOA\.nT  nnexeipe  nTMnTAve  «kTco  cene^p  nAveeive  nneRç^iooire  eic  ^hht£  nxOR  eRnoiTCC 
epon  iracoeic  attco  e^np  noue  exûe  n&.i  ei.nnA&.nôk.. 

6.  dkTCo  «krtU](one  nçn  e^Rô^ee^pTOC  THpn  epe  Tn2:..iRd>.ioCTS'nH  THpc  o  n«^e  nneiTOeic  nu)pa>  «kirto 
«kncpoqpfi  n«^e  nneifToiûe  erÊe  n6ndkrtOM.i«k  tô^i  Te  «^c  eTep  f*«cj  nTHis»  ne^qiTn. 

7.  dkTûJ  jA.n  neTeneiRèkAci  f.^icj  jM.neKpjv.n  è^TroD  iieTp  nAv.eeTe  n^onR  epoq  ace  ei^RRTO  «.ncRÇ^o 
eÊoA  M.M.oti  dki5*tù  dkRn«wpeka^ias.OTV  MAVon  eTÊe  nennoÊe. 

8.  TenOT  (Te  natoeje  nTOR  ne  nnitoT  &.non  a^^e  e^non  noAve  nne^Êmre  nneRCiat  THpn. 

.  9.   jAupHOTcrc    epon   ej«.ekTe   Owis-co  Avnenp    nAveeve   nnennoÊc  oav.   iroiroeiu}    <vAAdk   rtor  nocoeic 
ace  «kHon  THpit  «^non  neRAek.oc. 


10.  ^lk  cicon  TnoAic  AvneRAv^is.  eTOTôkô>^û  p  acjvie  eviro)  &.  «icAhav  ep  «^e  nneTiyHq. 

11.  &.    irnHi    eTOTriK.en.fi    u}tone    encô^çoT   a-ttco   neooiv   nTe>.   nniOTe   cavott  epoq   &.quj(one   eqpoR^ 
dkirw  &.  A».Av.es.  THpov  eTTiMHTr  ce  eacn  nt^i  THpoTP. 

12.  «kRô^ni^e  (sic)  nacoeic  iv.T(o  »>rri\  pcoR  ô>^Trco  e^R^ÊÊion  eAv.&.Te. 

-Chap.   LXV. 
1.  neace  iracoeic   ace    ek.iOT<onç^  efioA  nneTnceujine   nccoi    e^n   &.Trçe    epoi    nneTnceacno-y   M.M.Oi 
A.n  «kiacooc  n^ee^noc  eTeA*.neTAv.OTTe  nik.pekn 


1)  M.  Erman  a  publié  le  ch.  LXIII  du  v.  1  ou  v.  7. 


DE    LA   VERSION   THÉBAINE   DE   l'ÉcRITURE   (AnC.    TeST.).  129 

ti.   3C£   cic  ÇHHT£   &.itOK   «.iiiepiiy  iiA.s'iat  ace  efcoA  miicç^oott  Tiipq  eivAekOC  (sic)  n«kTca>TA\.  e^irto 
eqoTojçjA. sic  exit  Codex. 


JE  RE  MIE. 

Chap.  XI. 

18.  ncs-Oeic  .m.ô>.t&.  j.\.oi  d^TCo  '^■«.evMe  (sic)  totg  ôkiiiA.Tr  ciieTrç_ÛHTC. 

19.  &.nOK  a>.G  dkip  «c  uOTTÇ^ieiÊ  nÊek.A.  çht  eiraci  MAVoq  eÊoA  tRoncq  A\.iicieiA\.e  e>.Triyoac.tt.c  epoj 
nOTTUjoatnc  eqçooir  eTratto  avjaoc  sstc  evMHiTii  iiTCTnnoiracc  GnoTujG  eneqoeiR  nTnqi  cêoA^iocav 
iXKèwÇ^  nitGTono^  evivo)  iieqpôwii  iiC£TAV.p  iiAV-etTrc  ociti  Teno^r. 

20.  «acoeic  ihiCoav  neTKpme  ivT.Kve  cTas-ORiMô^^e  nnonT  ami  nccr'A.ooTe  w.ekpittewTr  eneK£t<v  ctgr 
n<ik«k,d>.q  eç^p&.i  noHTO^s^  atc  UTekiCûiÀn  epoK  Avn<s.TjA.io  (sic). 

21.  CTÊe  HJM  nd>.i  «.Tepe  nacOGic  acw  avmoott  eacii  npûiMe  uô<«^we^  (sic)  iiCTRtoTe  ucô>.  TeRX^Tr^ii 
2te  neT2£.(o  avavoc  ace  Avnpnpoî5>HTeire  nc^iv  ç«.  npdwn.  A\.nQcoeic  eiycone  a».m.oii  6Rn«kA\.ou»  ^k  nciKS'iac. 

22.  CIC  OHHTc  iiwitOR  '\'iiA.<yA\.  neTUjiîve  ncirç^pu}ipG  ceitek.çic  qn.  TCHqc  ncTUjHpc  jA.it  ticirujeepe 
cen^kAVOTT  OJA.  hcçro. 

23.  ôw-Tto  nnc  ujOiDcn  uycone  «ôwit  3cg  '^'ïie^eine  ii^gh.  hc^oott  cacn.  ugtotthç^  Çji  eviicv^'W^^  on 
TcpojAïie  e'Vrt««5'Ai  nCTTiyniG. 

Chap.  XII. 

1.  iiTK    OTTa^iHdwioc    iiacoeic    CTÊe    rt&.i    '^•n.d.ujô.ace   A\.neRA\.TO    cÊoA.   iiÀHti   "ynô-acw    ivocti    ^cvti 

nnô.Ç^p&.R     GTÊG    OTS-    xeÇ^IH     UlievCGÊHC     COTTTWH    «.TTOTTÛiAc    THpOTT    Wa'l     (lieTÔ>«^GT6l)    ^n    TeTrA\.nTô.TCtOTJA.. 

2.  dwRTOfj'OTr  e^irw  e^irace  ïiottrc  eûoA.  evTacne  ujHpc  dwTTW  ôw-reipe  «.OTTRe^piioc  ïitor  rçhiv  c^ottii 

epOOTT    OJl    TGTS'T&.lipO    ROTTHT    a>.C    CÛo'A.    CïUlCIS'OHT. 

3.  HTOR  a^e  nacoeic  rcoots-k  mm.oi  cwRiiô^Tr  epoi  dw^rto  dwRa^ORiJA.ô>^5e  ja.iiaçkt  jA.neRJA.TO  eÊoA. 
TÛfeOTT  ce  ncçooTS"  .w^ncirRConc. 

4.  UJÔ.     TUevTT     TIRÔ^Ç^    UA.p     «^HÊG     OwITto     nCX^PTOC     THpq     llTCCOUje     il«S.UJCOTC    (sic)    GÊoTV.     JITR     fvRei 

nnCTOirHÇ^  ç^iacjsv.   nKek.o    ô.-yTôwRO   tiMiiTÊnoOTre  (sic)  ja.u   «.^ô.?y.e.A.TC   eviracooc   ace   JA.niio:>*Te   n&.!i&.-y  «vii 
enenç^iooire. 

5.  nCROTTCpHTe     IIHT     &.TrtO     CGÛûjA     JA.AVÔ.R     llôkUJ     IIÇ^G     Rllô.U}CÛTûJTR     Gacil    Ç611.    ÇTtOûip    Ô.T(0    Ô.RR*. 

ÇTHR  HTOR  CTTReiwÇ^  (sic)  neipHtiH  OTT  ncTRiiô>ujô<«>.q  ç^JA.  naciee  jA.T\e5opa».A^nHC 

6.  ace  iieRCUHTT  avii  iihi  jA.nGReiajT  «.eiRHeire  Okirèv^eTGi  ja.ja.or  ek.irco  &.Trp  çotg  ô>ircûioi5*ç  c^oi^ii 

Ç^I    Hdw^OTS"    JA.AVOR    AMipTAU^OITTOir    acC    CGndkUJÔwaCC    UJA.Alô>.R    llÇ^etl    nCTtievitOTTOTT. 

7.  dk.iR(o  ncoji  nTA.RAHpoiioj.vKv  HTA-Vinr^CH  JA.jA.epiT  CTtriac  imGcac&.ace. 

8.  ô.  Tô>R?V.Hpo«OAvi&.  ujwnc  nA.1  ii«^c  «iotavotti  eq^JA.  havô.  n^mv  t&,i  tc  «e  uTis.C'^-  htgccmh 
cç^pdki  cacwi  cTÊe  nôwi  A.iMecT<oc. 

9.  JAH  ovÊHÊ  iiçoeiTC  Te  Tes.RAHpoiiOAViei.  uô.i  h  OTVcnH^V.&.ioiv  neTRtoTC  epoc  ja.oou|c  itTCTiictoOTr^ 
c^OTrn  unc^HpiOïi  THpoir  nTCtoujG  JAd^poirei   eTpGirOTroJA.c. 

10.  ^cn.  jyooc  enèwUitoOTj'  A.TTekRO  j«.ndwJA.ôk  hgAooAg  e>.TractoçjA.  iiTô«.jA.cpic  ekT5"\-  nTA,JA.epic  ctcotii 
CTracev.ic  (sic)  CMCTrAVCouje  ç^iacwq. 

11.  ôwirRe>.a>.c  eirujûiui  (sic)  nTA.RO  ctûhht  hraç^  THpq  tô-ro  ace  MMn  pa>JA.e  cq'^  nçTKq  ^ja.  ncq^HT. 

Kecucil.  IX.  17 


130     Fragments  de  la  version  thébaine  de  l'Écriture  (Anc.  Test.). 

12.  cntiOT^acc  eÊo?V.  THpq  ç^av.  «2«Lô.ie  e^vcj  CTT^Ai^intopidw  (sic)  3c.e  xcH^e  jw.n'.ic.ocic  nCkOTtoA». 
atiti  A.pH3c<q  AVTiKdkÇ^  ujôw  ô.pH2cq  AvnR«k.ç^  £.svn  eipHtiH  yoon  nAA.«k.-y  nce^pg. 

13.  ato  nç^en  coto  nTGTnojç^c  ti^eu  ujoiiTe  iieTTR^Hpoc  itccndw"^'  ç^htt  nA.ir  A,n  aci  u)ine  cêoA^j*. 
ncTujOTUjOTT  Av.n.  TTCTnnoo'n.ea'  A\.neAVTO  cÊoA.  Avnacocic. 

14.  2£.e  neki  ncTepe  ncstoeic  atto  i\^\oo-y  iiTcujefs*  THpoir  AvnoiiHpoc  ïieTatwo  CT6kKA.HponoM.i&. 
TiM  nTe>.iiioujc  eoÈ-AV.  TiôkA&.oc  ï\ihA  eie  çhhtê   ô^uok   •^■iies.TORAvoT  cfioAç^AV  ncTPKeikÇ^  A.ir<o   t\hi 

Chap.  XVIII. 

18.  dkTOj  i\e2tA.-y  nneTTcpHip  atc  ekMHiTii  iiTiiujoocne  noTTAVOKJACK  eeiepHMiA.c  ace  nqnawTèkRO 
Ait  no'i  niiOMOc  cêoAç^itja.  noiTHHÛ  en.Trto  OTrujoactte  eÊoAç^iTn  oirce^fie  e^TCu  OTrujdkate  eûoA.ç^iTii 
oirnpoç^HTHC  ô^jahith  nTiiaci  Kpoq  MAVOq  ç^n  oiruj«k.2ce  tirnetoTAV  enc^iyàk2cc  THpo-y. 

19.  ctoTAv  epoi  nac-oeic  e^irû)  ccotav  CTecAVH  AVTiewTA\.dwio. 

20.  tujoce  ujdkT'^  non  tic«^oot  enAV,d>.  nçn  neTnèknOTOTJ"  atc  «k^yacto  nçn  ujo^ace  ncô».  tc^V^t^h 
&.Tr6j  &.irçoi)n  cpoj  nTeTTRoAcvcic  A.pi  iiAveeirc  <rc  Avne^ooir  nT«ki  dk^cpà>.T  Av.ncRj«.TO  eûoA  eiuj&ace 
OôkpooT  cçn  neTniknOTrq  CTpeRRTO  Av.ncRO'ûjnT  eûoA.  avj«.oot. 

21.  GTÊe  nôwi  '^  nneTvujHpe  eiroRO  fsicj  ôk^to  nt^cooirçoT  eTOOTC  nTCHÊe  Md^pe  ncTr^iOMC  p 
e^TUjHpe  ncep  ^Hpe>.  «kirtù  nciroA.i  AV&.poTOToac.noTr  on  oiï'avot  «kTO)  neiropuiipe  dk-y^e  çn  tchûê  çj*. 
nnoAeAvoc. 

22.  AiôkpoTV  e^u}  RÔ.R  U|(oiie  on  neirHi  ^n  OTrujcnc  eRceine  cç^p&.i  catwoT  nçn  coont  ace  a^irçi 
TOOTOTT  eiru}ô«.ate  CTpeTr&.A\.&.0Te  a\^moi  «kirt»  èkir^wn  epoi   n^n  T\ô.y. 

23.  nTOR  a>.e  nacoeic  a.rcia\.g  enCTrujoacne  THpq  nenTôkTriikik.q  epoi  u}«k  ^P^'  enj*.OTr  JA^npTÛÛo 
nncToci  na'onc  «wto  tinoÊe  nneiriOTe  AvnpfioTOT  gûoA.  a\.hcrav.to  efeoA  A\.&pe  neirujcone  uicone  .s\.iir- 
AVTO  cÊoA  OA».  n6TS'(oTro)eiuj 

Chap.  XXVI. 

8 &.irco  ôw  nAcwOC  THpq  ctooTÇ^  eatn  iepHM.i&.c  çav.  nni  JA.na£LOCic 

CTacco  jiv.A\.oc  ace  on  otavov   rrô-avot. 

9.  ace  A.Rnpo'^iHTeirc  oav  npevn  .Kvnacoeic  eRacto  av.moc  ace  nni  qnei>p  ^e  ncHÀto  e>.T(o  TinoAic 
(sic)  nA.u}Mq  ace  Av.n  neTn<s.MOOiye  noHxc  «lTs-cù  «w  nAevoc  xHpq  ctooirç^  cacti  iepHM.i«wC  ^m.  nni  j*.nacoeic. 

10.  e^u-oj  dwTCtoTAV  nci  nô>,p5(^ton  niOTak.*^  eniujewace  ewirei  efeoA.OAV  hhi  Mnppo  eç^p&i  crhi 
Avnacoeic  «kipai  dwTroMOOc  ç^ipen  npo  nTHirÀH  nÊppe. 

11.  d^Ts-ia  ncace  noiTHHÊ  jk\.n  neVyeTTOnpo'^^^HTHC  (^*icj  nnô^opcn  ne^p^ton  j*.n  nAe^oc  rnpq  eTactù 
AVAVoe  ace  iieip6DA\.e  .sv^nujev  aviiavot  ace  *v'^npo'\>HTeTe  r^^rcoc  oes.  TeinoAic  née  nTA.TeTncoi)TJ*.  çn 
ncTAVJiVOkeK.ace. 

12.  OkTs-ûJ  ncace  iepHAVie<c  nnis.p2^û)n  Avn  nAA.oc  THpq  eTacio  (sic)  m.avoc  ace  nacoeic  «wqTnnooTT 
eTp^^npo'^iiTeTe  eacA\.  hihi  ekTOj  eacR  TcnnoAic  nnujft.ace  THpOT  nTe^TeTncoTMOT". 

13.  TejiOT  «re  .sves.pe  neTiioiooTe  ujtone  enevnoT^OT  .svn  ueTnçÊHTe  iiTeTncwTAv  nc&.  TecM.H 
AVTiacoeic  «eTnnoTTe  «vtw  nacoeic  jiis.eipe  A.n  nAVTiee^ooT  nTev'^acooT  eacn  THTxn. 

1-1.    eic  ç^HHTe   ôwnoR  "^  ^n  ncTncTiac    «vpipe  nô.i  née  erp   ivo'^pe  &.Trto  née  eTecA.pek.  ''sic)  nHTn.. 

15.  uAnn  o^n  oireiAie  Terne^eiAve  ace  eTeTnujeknÇjCOTÉi  ava\.oj  TeTnes.eine  nOTCno*^  nevTnofie  eacn 
THTTn  ».-rco  eacn  xemnoAic  Av.n  neTOTHO^  9.P*^'  nçHTC  ace  on  OT.>.ve  nx^v  nacoeic  TnnooTT  lye^pcom 
eTp«kUjA.ace  eneTn.wes^evace  nneiujevoce  TnpoT. 


La  stèle  de  Chalouf.  131 


LA  STÈLE  DE  CHALOUF. 

PAR 

J.  Menant. 

Les  anciens  rois  de  Perse,  suivant  un  usage  traditionnel,  avaient  coutume  d'ériger  des 
stèles  et  de  graver  des  inscriptions  dans  les  lieux  où  ils  voulaient  perpétuer  le  souvenir  d'un 
grand  événement, ^  C'est  ainsi  que  Darius  avait  élevé  plusieurs  stèles  sur  les  bords  d'un  canal 
qu'il  avait  ordonné  de  creuser  pour  réunir  les  eaux  du  Nil  à  la  Mer  Rouge.  La  stèle,  dite 
de  Chalouf,  malheureusement  très  mutilée,  est  la  seule  qui  puisse  permettre  de  rechercher 
aujourd'hui  la  pensée  que  le  conquérant  perse  avait  confiée  au  granit  des  Pharaons. 


Jetons  d'abord  un  coup  d'œil  sur  les  lieux  où  sont  situés  les  monuments  dont  nous 
aurons  à  nous  occuper.  Nous  avons  indiqué  la  position  des  stèles  sur  un  croquis  que  nous 
avons  tracé  conformément  à  la  carte  de  la  Compagnie  du  Canal  de  Suez.  Nous  nous  y  repor- 
terons toutes  les  fois  qu'il  sera  nécessaire. 

Remarquons,  pour  le  moment,  le  parcours  d'un  canal  portant  le  nom  de  Canal  de  Néco, 
et  qui,  partant  de  la  branche  Pélusiaque  du  Nil,  se  dirige  à  l'Ouest  pour  arriver,  par  un 
cours  sinueux,  aux  environs  d'Ismaïlia.  A  partir  de  ce  point,  le  canal  tourne  brusquement 
vers  le  Sud,  et  après  avoir  longé  les  Lacs-Amers,  il  aboutit  à  la  Mer  Rouge  dans  les  envi- 
rons de  Suez.  Pendant  ce  dernier  parcours,  il  prend  alors  le  nom  de  Canal  de  Darius,  ou 
Canal  des  Pharaons. 

Avant  d'aborder  l'étude  des  monuments  dont  nous  allons  nous  occuper,  il  est  utile  de 
se  rendre  compte  de  la  géographie  de  l'isthme.  Le  littoral  des  deux  mers  a  changé  depuis 
Néco  et  Darius.  Le  rivage  de  la  Mer  Rouge  n'est  plus  aujourd'hui  ce  qu'il  était  dans  l'anti- 
quité. L'isthme  a  dû  être  couvert  d'eau  à  une  époque  géologique  appréciable  par  les  dépôts 
de  coquilles  si  abondants  dans  certaines  parties.  Peu  à  peu,  la  mer  s'est  retirée  par  suite 
d'un  soulèvement  dont  on  a  constaté  la  trace  et  les  progrès. 

Dans  les  temps  historiques,  la  Mer  Rouge  s'avançait  encore  jusqu'au  seuil  du  Sérapéum 
et  formait  un  golfe  allongé,  le  Golfe  Héroopolite.  Plus  tard,  l'accès  s'est  trouvé  obstrué,  et 
le  golfe  est  devenu  un  lac  qui  n'avait  plus  de  communication  avec  la  mer  que  par  un  canal 
étroit.  Lorsque  le  lac  n'a  plus  été  régulièrement  alimenté  par  les  eaux  du  golfe,  son  niveau 
a  baissé  par  suite  d'une  évaporation  constante.  D'un  autre  côté,  les  détritus  de  la  croûte 
ravinée  des  hauteurs  environnantes  en  ont  diminué  la  profondeur;  parfois  il  advenait  que  le 
vent,  la  tempête  coïncidant  avec  une  marée  d'équinoxe,  le  flot  de  la  Mer  Rouge  franchissait 
la  barre  et  remplissait  momentanément  le  Golfe  Héroopolite;  puis  le  calme  revenant  bientôt, 
la  Mer  Rouge  rentrait  dans  ses  Hmites;  l'évaporation  recommençait  et  les  dépôts  salins  alter- 
naient avec  les  détritus  des  collines.  On  peut  suivre  ces  alternances  qui  ont  laissé  sur  le  sol 
des  témoignages  certains. - 

Le  littoral  de  la  Mer  Méditerranée  présente  un  phénomène  inverse;  la  mer  a  gagné 


1)  Rappelons   ici   les  deux  stèles  'que  Darius  fit  élever   sur   les   rives   du  Bosphore.   Hérodote  lY, 
§  LXXXVII. 

2)  Conf.  Olivier  Ritt,  Histoire  de  VIsthme  de  Suez,  p.  5  et  347. 

17* 


132  La  stèle  de  Chalouf. 


sur  la  terre  d'Egypte  et  a  formé  le  lac  Meuzaleh.  D'un  autre  côté,  du  temps  de  Néco  et 
de  Darius,  le  Nil  se  déversait,  comme  aujourd'hui,  dans  la  Méditerranée  par  sept  bouches; 
mais  alors  la  branche  bubastique .  ou  pélusiaque,  la  plus  orientale,  était  la  plus  considérable, 
tandis  qu'elle  a  perdu  aujourd'hui  son  importance  et  se  trouve  réduite,  pour  ainsi  dire,  à  un 
simple  filet  d'eau. 

On  a  toujours  cru  que  le  niveau  du  sol  de  la  Basse-Egypte  était  moins  élevé  que  celui 
de  la  Mer  Rouge.  Cette  observation,  déjà  faite  dans  l'antiquité,  avait  été  constatée  par  les 
ingénieurs  de  l'expédition  d'Egypte;  elle  a  été  ramenée  à  sa  juste  valeur  lors  des  nivelle- 
ments relatifs  à  l'exécution  du  Canal  de  Suez.  ' 

De  tout  temps,  l'isthme  a  été  la  grande  voie  du  transit  entre  les  deux  continents. 
Avant  qu'aucun  travail  n'ait  modifié  son  état  naturel,  la  communication  maritime  entre 
les  deux  mers  était  interrompue  par  le  trajet  qui  séparait  le  fonds  du  Golfe  Héroopolite 
de  la  branche  pélusiaque.  Pendant  longtemps,  les  navires  venant  de  la  Mer  Rouge  ont  pu 
pénétrer  jusqu'au  seuil  du  Sérapéum,  où  on  déchargeait  les  marchandises  qui  prenaient 
par  voie  de  terre  la  route  de  Bubastis.  C'est  là  qu'on  les  rechargeait  sur  d'autres  navires, 
])our  descendre  la  branche  pélusiaque  jusqu'à  la  Méditerranée.  Le  besoin  d'une  communica- 
tion directe  entre  les  deux  mers,  sans  transbordement,  s'imposa  à  tous  les  souverains  de 
l'Egypte  soucieux  de  la  prospérité  du  pays;  aussi  l'œuvre  de  Néco  et  de  Darius  n'a  pas  été 
un  fait  isolé  dans  l'histoire.  Cette  entreprise,  après  avoir  été  rêvée  plus  de  deux  mille  ans 
avant  notre  ère,  tentée  et  réussie  plusieurs  fois,  a  été  enfin  réalisée  de  nos  jours  dans  des 
proportions  grandioses. 

II 

Depuis  bientôt  un  siècle,  l'attention  a  été  appelée  sur  un  monument  persépolitain  signalé 
par  M.  RoziÈBE,  en  1799,  dans  un  mémoire  sur  les  nntiquités  de  l'Isthme  de  Suez,  comme 
étant  situé  à  6  heures  V2  ^^  marche  au  Nord  de  Suez,  en  tournant  un  peu  vers  l'Est  et 
non  loin  de  l'ancien  Canal  de  Néco.  Voici  la  description  de  M.  Rozière  :  «Un  monticule 
»que  nous  aperçûmes  à  notre  gauche,  après  6  heures  '/j  ^^  marche,  excita  notre  curiosité; 
»dans  l'Egypte,  c'est  souvent  l'indice  d'une  ancienne  ruine.  En  effet,  nous  trouvâmes  sur 
»  son  sommet  plusieurs  blocs  équarris,  les  uns  d'un  poudingue  semblable  à  celui  de  la  célèbre 
»  statue  vocale  de  Memnon,  les  autres  en  granit  de  Syène.  Ces  derniers  étaient  couverts, 
»  non-seulement  de  caractères  tout-à-fait  étrangers  à  ce  que  nous  avions  vu  en  Egypte,  mais 
»  encore  de  diverses  sculptures  emblématiques  d'un  travail  comparable  à  celui  des  plus  beaux 
»  monuments  de  la  Thébaïde,  mais  représentant  des  objets  tout  différents.» 

Un  peu  plus  loin,  il  décrit  ainsi  ces  objets  :  «Un  des  blocs  de  granit  est  décoré,  dans 
»  sa  partie  supérieure,  du  globe  ailé,  dans  le  style  égyptien.  Au-dessous  est  une  figure  assise, 
»  d'environ  0™  60  de  proportion,  vêtue  d'une  longue  robe  qui  descend  jusqu'à  ses  talons, 
»  telle  qu'on  en  voit  dans  les  bas-reliefs  des  anciens  monuments  de  Persépolis.  La  coëffure 
»de  ce  personnage  a  de  l'analogie  avec  celle  des  figures  égyptiennes;  elle  leur  ressemble 
«parfaitement  dans  la  partie  qui  enveloppe  la  tête,  mais  sa  partie  supérieure  représente  des 
»  créneaux.  Ce  personnage  a  le  menton  garni  d'une  barbe  longue  et  épaisse  qui  descend  sur 


1)  Le  nivellement  préalable  à  l'exécution  des  travaux  du  Canal  de  Suez  exécuté  par  MM.  Linant  et 
BouRDALouE  a  prouvé  que  la  différence  de  niveau  des  deux  mers  n'était  pas  appréciable. 


La  stèle  de  Chalouf. 


133 


134  La  stèle  de  Chalouf. 


»la  poitrine;  il  tient  à  la  main  un  long-  bâton,  un  peu  recourbé  vers  le  haut  que  termine 
»  une  tête  de  chacal  très  allongée.  Deux  figures  un  peu  nu)ins  grandes  que  celles-ci,  debout 
«devant  elle,  semblent  lui  rendre  hommage.'» 

Nous  avons  relevé  cette  description  qui  précise  si  bien  le  monument,  afin  qu'il  ne  soit 
plus  possible  de  le  confondre  avec  ceux  dont  nous  aurons  à  nous  occuper,  et  particulière- 
ment avec  celui  que  nous  continuons  à  désigner  sous  le  nom  de  KÎtela  de  Chalouf. 

M.  Devilliers  accompagnait  M.  Rozikre  lorsque  les  deux  voyageurs  ont  vu,  pour  la 
première  fois,  la  stèle  persépolitaine.  Cependant  lorsqu'il  s'est  agi  d'en  déterminer  exactement 
la  position,  ils  ne  se  sont  plus  trouvés  d'accord.  En  effet,  M.  Eozière  (partant  de  Suez)  dit  : 
«Après  avoir  tourné  les  lagunes  qui  terminent  la  Mer  Rouge,  nous  continuâmes  de  nous 
»  diriger  au  Nord,  déclinant  un  peu  vers  l'Est,  direction  qui,  prolongée,  doit  passer  un  peu 
Ȉ  l'Ouest  de  Qualyeh. 

«M.  Devilliers  dit  au  contraire  :  «Nous  n'avons  pas  tourné  les  lagunes,  et  nous  nous 
«sommes  tout  d'abord  dirigés  vers  le  Nord,  notre  intention  étant  de  pousser  une  reconnais- 
»sance  au  Nord,  entre  Belbéïs  et  Salheyeh.  Si  nous  avions  tourné  les  lagunes,  nous  aurions 
«immédiatement  rencontré  les  vestiges  de  l'ancien  canal. 2» 

La  différence  d'opinions  qui  s'est  élevée  entre  M.  Rozière  et  M.  Devilliers  a  fait 
que  ce  monument  n'a  point  été  marqué  sur  la  carte.  Depuis  cette  époque,  il  n'en  a  plus  été 
question;  il  est  peut-être  encore  permis  de  le  rechercher  aujourd'hui,  et  de  le  retrouver,  tel 
que  M.  Rozière  l'a  vu,  ou  plutôt  tel  qu'il  l'a  laissé,  car,  pour  en  conserver  un  spécimen, 
M.  Rozière  a  enlevé  la  tête  du  principal  personnage  et  il  a  copié  quelques  lettres  des  ins- 
criptions persépolitaines  qui  l'avaient  frappé. 

Ces  fragments  ont  été  publiés  et  suffisent  pour  nous  convaincre  qu'il  s'agit  bien  d'un 
monument  élevé  par  Darius.''  On  lit,  en  effet,  sur  les  fragments,  les  dernières  lettres  du  nom 
de  ce  prince  et  son  titre,  roi  grand  (frag.  n°  4)  : 

'^^m  T<-  -TE  <TT  «  \  :^<î<;  \  -TE  T-T  ET  T^ 

Da  '  a  -  r  -i-  ya  -  v   -   u  -  s    .    KHST    .    va    -    za  -  r  -  ka. 
«Darius  roi  Grand.» 

M.  Rozière  ne  parle,  du  reste,  que  des  inscriptions  en  caractères  cunéiformes,  et  ne 
signale  la  trace  d'aucun  texte  en  caractères  hiéroglyphiques.  Pour  être  complet  sur  les  ren- 
seignements qui  viennent  de  l'Expédition  d'Egypte,  il  faut  mentionner  un  passage  du  mémoire 
de  M.  Devilliers  qui  signale,  dans  les  environs  du  Sérapéum,  un  monument  dont  l'aspect 
l'avait  particulièrement  frappé  :  «A  huit  milles  deux-cents  mètres  environ,  au  Sud  des  ruines 
»de  Thauhastuni,  on  rencontre  un  monticule  portant  à  sa  sommité  des  ruines  assez  remar- 
»quables.  Elles  consistent  dans  des  débris  épars  de  gros  blocs  de  granit  et  de  grès  poli 
«portant  des  moulures  de  corniches  qui  ont  dû  appartenir  à  une  rotonde  de  15  à  20  pieds 
«de  diamètre.  C'est  là  que  MM.  Lepére  et  Dubois  aîné  placent  avec  raison  le  Sérapéum.-^»... 


1)  KozitRK,   Mémoire  d'antiquités,  tome  \",  p.  265. 

2)  Devilliers,  Description  des  antiquités  situées  dans  l'Isthme,  tome  P",  ch.  XXIV,  p.  9. 

3)  PI.  XXIX,  n°^  1.  2.  3.  4. 

4)  Le  signe  ^^T^  est  l'idéogramme  du  mot  «  roi  »  que  nous  désignons  par  les  lettres  KHST  et  qui  se 
prononce  khsâyatkiya;  nous  retrouverons  ce  signe  sur  la  Stèle  de  Chalouf. 

5)  Description  des  antiquités,  tome  I*"",  p.  40  et  164. 


La  stèle  de  Chalouf.  •  135 


M.  Devilliers  ne  constate  l'existence  d'aucune  inscription  sur  ces  débris;  mais  lorsque 
nous  connaîtrons  la  disposition  des  stèles,  nous  penserons  certainement  que  M.  Devilliers 
devait  se  trouver  en  présence  d'un  monument  persépolitain. 

Les  choses  en  étaient  là,  lorsque  la  découverte  de  la  Stèle  de  Chalouf  vint  provoquer 
l'examen  des  savants.  L'entreprise  du  ])ercement  du  Canal  de  Suez  donnait  à  la  tradition 
des  travaux  de  Néco  et  de  Darius  un  intérêt  d'actualité  facile  à  comprendre.' 

Dans  le  courant  de  mars  1866,  M.  Charles  de  Lesseps  envoyait  à  Mariette  un 
croquis  dessiné  par  M.  le  D""  Terrier,  médecin  de  la  Compagnie  à  Chalouf,  d'après  une 
pierre  faisant  partie  des  restes  d'un  monument  persépolitain  qui  se  trouvait  aux  environs 
de  Chalouf.  Cette  communication  ne  devait  pas  manquer  d'intéresser  Mariette;  aussi,  sur  sa 
réponse,  M.  Ferd.  de  Lesseps  lui  offrit  aussitôt  son  concours  et  envoya  son  fils,  M.  Ch.  de 
Lesseps,  accompagné  de  M.  La  Brousse,  chef  de  division  des  travaux  à  Suez,  et  le  D""  Aubert 
Roche  sur  l'emplacement  du  monument  persépolitain  pour  faire,  sur  les  lieux,  les  recherches 
nécessaires  et  obtenir  des  renseignements  précis. 

M.  Ch.  de  Lesseps  s'y  rendit  aussitôt,  et  après  sa  visite,  il  adressa  à  Mariette  une 
lettre  datée  de  Ismaïlia,  le  20  avril  1866,  dans  laquelle  il  lui  faisait  part  du  résultat  de  ses 
investigations.  «  Ce  monument,  dit-il,  est  situé  à  2  kil.  environ  à  l'Est  du  canal  d'eau  douce, 
»et  à  la  hauteur  du  kil.  61  de  ce  canal,  c'est-à-dire  à  12  kil.  de  Chalouf'^  et  à  33  kil.  de 
»Suez.» 

Voici  comment  M.  Ch.  de  Lesseps  le  décrit  : 

«Un  petit  monticule  surmonté  d'une  enceinte  circulaire  recouverte  de  sable  apparaît 
»dans  la  plaine.^  Trois  ou  quatre  blocs  de  granit  de  Syène  sont  épars  sur  le  sol;  tous  sont 
»  couverts  de  caractères  cunéiformes;  sur  l'un  d'eux  est  figurée  la  partie  du  disque  ailé  dont 
»la  reproduction  nous  avait  été  transmise  par  le  D""  Terrier.» 

M.  Ch.  de  Lesseps  se  livra  aussitôt  à  l'exploration  du  site;  il  pratiqua  d'abord  des 
fouilles  du  côté  Ouest  de  l'enceinte,  et  put  extraire  deux  blocs  qui  complétaient  avec  celui 
dont  il  vient  d'être  parlé  la  partie  supérieure  du  monument;  il  a  encore  déterré  des  mor- 
ceaux renfermant  des  cartouches  royaux  et  des  pierres  noircies  par  la  fumée  dont  la  sur- 
face s'écaillait;  puis  un  bloc  de  0,80  centimètres  d'épaisseur  portant,  d'un  côté,  une  inscrip- 
tion hiéroglyphique  et  de  l'autre  une  inscription  en  caractères  cunéiformes;  enfin  quelques 
autres  blocs  de  diverses  dimensions  recouverts,  les  uns  de  cunéiformes,  les  autres  d'hiéro- 
glyphes. 

Il  paraît  résulter  de  ces  indices  que  la  stèle  avait  été  brisée  par  des  inconnus  qui 
s'étaient  reposés  dans  ces  parages  et  avaient  allumé  du  feu  au  pied  du  monument.  L'inten- 
sité de  la  flamme  avait  fait  éclater  la  stèle  et  calciné  le  côté  chargé  de  caractères  hiérogly- 
phiques. M.  Ch.  de  Lesseps,  après  avoir  relevé  avec  soin  la  grandeur  des  fragments,^  déposa 
à  Chalouf  tous  ceux  qui  étaient  facilement  trans}K)rtables  et  recouvrit  de  terre  les  gros  blocs, 
au  nombre  de  15  pour  les  préserver  d'une  détérioration  ultérieure. 


1)  M.  Maspero  a  publié  dans  ce  Recueil  toutes  les  pièces  relatives  à  la  découverte  de  la  stèle  de 
Chalouf.  Voy.  vol.  VII,  p.  1—8. 

2)  Précisément  à  l'endroit  appelé  Kahret. 

?.)  Voy.  Supra  le  passage  du  mémoire  de  M.  Devilliers  que  nous  avons  rapporté  p.  134. 
4)  Voy.  Liste  et  dimensions  des  blocs,  etc.,  Recueil,  vol.  Vil,  p.  4. 


136  La  stèle  de  Chalouf, 


Mariette  envoya  de  son  côté  M.  Luigi  Vassalli  (Vassalli  Bey)  pour  recueillir  des  obser- 
vations personnelles,  et  le  chargea  de  prendre  des  estampages  de  tous  les  fragments  mis  au 
jour  pour  pouvoir  les  étudier  plus  tard. 

Le  rapport  adressé  par  M.  Vassalli  à  Mariette,  le  16  avril  1866,  confirme  les  appré- 
ciations que  nous  avons  déjà  indiquées;  il  se  termine  en  signalant  la  possibilité  de  trouver 
encore  de  nouveaux  fragments  et  de  se  rendre  compte  du  monument  tout  entier,  en  faisant 
des  fouilles  régulières  plus  profondes  que  celles  qui  avaient  été  déjà  pratiquées. 

L'importance  de  ce  monument  n'échappa  pas  à  l'Académie  des  Inscriptions  et  Belles- 
Lettres.  M.  Brunet  de  Presle,  président,  M.  de  Longpérier,  vice-président  et  M.  Guignaut, 
secrétaire  perpétuel,  adressèrent  à  M.  F.  de  Lesseps  (21  mai  1866)  une  lettre  collective  pour 
obtenir  des  estampages  de  ces  précieux  débris.^  M.  le  duc  d'Albuféra  se  chargea  de  commu- 
niquer cette  lettre  à  M.  de  Lesseps  qui  fit  connaître  à  Mariette  (21  juin  1866)  le  désir  de 
l'Académie  et  l'invita  à  transmettre  directement  les  estampages  demandés,  ainsi  que  ses 
appréciations  sur  le  monument. 

La  lettre  adressée  à  Mariette  par  M.  F.  de  Lesseps,  datée  à  Alexandrie,  21  juin  1866, 
est  du  plus  haut  intérêt,  car  cet  éminent  observateur,  à  qui  rien  n'échappait,  signale  aux 
savants  la  présence  de  deux  autres  monuments  persépolitains  qu'il  a  vus  et  qu'il  décrit  ainsi  : 

«J'ai  été  dernièrement  visiter  à  sept  kilomètres  au  Nord  de  Suez,  en  face  du  kilo- 
»  mètre  83  du  Canal  d'eau  douce,  l'emplacement  d'un  autre  monument  persépolitain.  Il  existe 
»sur  le  sol,  au  sommet  d'un  tnmulus  enterré,  deux  grands  blocs  en  granit,  dont  l'un  a  sur 
»une  de  ses  faces  des  caractères  cunéiformes  à  moitié  effacés.  Il  y  aura  là  de  curieuses 
»  fouilles  à  faire.  Nous  sommes  à  votre  disposition,  quand  vous  voudrez.»  —  Enfin,  il  ter- 
mine sa  lettre,  eu  disant  :  «J'«i  vit,  un  monument  semblable  à  celui  du  kilomètre  83,  en 
»face  du  kilomètre  14,  à  l'endroit  appelé  SérapéumA» 

Le  rapport  adressé  par  Mariette  à  l'Académie  des  Inscriptions  et  Belles -Lettres  est 
daté  au  Caire  du  26  juillet  1866.  Il  clôt  les  travaux  dont  la  stèle  de  Chalouf  a  été  l'objet 
à  cette  époque.  Nous  y  reviendrons  lorsque  nous  aurons  à  nous  préoccuper  des  renseigne- 
ments que  l'examen  de  l'inscription  égyptienne  a  pu  lui  fournir. 

Tel  était  l'état  des  choses  en  1866;  à  cette  époque,  les  débris  de  la  Stèle  de  Chalouf 
étaient  encore  faciles  à  réunir,  peut-être  même  à  compléter;  il  y  a  plus,  on  avait  la  certitude 
de  l'existence  de  plusieurs  autres  monuments  analogues  qui  auraient  pu  combler,  par  de  pré- 
cieuses indications,  les  lacunes  du  texte  de  Chalouf. 

Nous  avons,  en  effet,  en  remontant  le  cours  du  canal  : 

1°  Le  monument  décrit  par  M.  Rozière  et  dont  la  position  est  restée  indécise. 

2°  La  stèle  indiquée  par  M.  F.  de  Lesseps  au  kilomètre  83. 

3°  La  stèle  dite  de  Chalouf  située  au  kilomètre  61. 

4°  La  stèle  du  kilomètre  14  élevée  à  l'endroit  appelé  le  Sérapéum. 

5°  L'indication  d'un  monument  persépolitain  entrevu  aux  environs  du  Sérapéum  par 
M.  Devilliers. 

Ce  dernier  monument  n'est  peut-être  autre  que  celui  qui  a  été  vu  par  M.  F.  de  Lesseps 
au  kilomètre  14;  mais  celui  du  kilomètre  83  a  une  importance  capitale.  En  effet,  il  se  trouve 


1)  Yoy.  Recueil,  tome  VII,  p.  7. 


La  stèle  de  Chalouf.  137 


à  l'embouchure  de  l'ancien  canal  ;  et,  en  présence  de  l'incertitude  qui  règne  sur  la  position  du 
monument  décrit  par  M.  Rozière,  on  peut  supposer  qu'il  y  avait  une  stèle  de  chaque  côté 
du  canal,  ce  qui  n'aurait  rien  d'impossible. 

Que  reste-t-il  de  ces  monuments?  Il  paraît  qu'ils  ne  sont  plus  aujourd'hui  dans  l'état 
où  ils  se  trouvaient,  il  y  a  vingt  ans.  , 

M.  E.  Naville  qui  était  occupé  l'hiver  dernier  à  faire  des  fouilles  précisément  dans 
ces  parages,  m'a  communiqué,  à  ce  sujet,  des  renseignements  que  je  suis  heureux  de  con- 
signer ici,  car  (dans  sa  lettre  du  22  juillet  1887)  il  me  signale  ainsi  la  présence  d'une  stèle  per- 
sépolitaine  à  Tell-el-î\Iaskhutah,  à  18  kilomètres  de  Ismaïlia,  en  amont  du  canal  d'eau  douce  : 

,«La  carte  officielle  de  l'administration  indique  l'emplacement  de  deux  monuments,  celui 
»  de  Chalouf,  ou  plus  exactement  de  Kabret,  et  celui  du  Sérapéum,  Il  y  en  avait  un  troisième 
»  qui  était  à  Tell-el-Maskhutah,  la  localité  où  j'ai  fait  des  fouilles.  D'après  des  renseignements 
»  qui  m'ont  été  fournis  par  un  ingénieur  français,  il  était  situé  à  1  kilomètre  au  Sud  de  Tell- 
»  el-Maskhutab.  Je  suis  allé  à  l'emplacement  indiqué,  le  monument  avait  disparu;  on  l'avait 
»  probablement  brisé  et  emporté.  Je  me  propose  cependant,  si  l'occasion  s'en  présente,  de 
»  tenter  une  fouille  en  cet  endroit;  peut-être  trouvera -t- on  encore  quelques  fragments.  La 
»  stèle  du  Sérapéum  entre  le  lac  Timsah  et  les  Lacs  Amers  a  été  presque  réduite  en  pous- 
»sière;  on  trouve  encore  à  cet  endroit  quantité  de  petits  morceaux  portant  un  ou  deux 
«caractères  cunéiformes.  J'ai  été  voir  ce  qui  reste,  et  je  ne  crois  pas  que  l'on  obtienne 
»  grand'  chose  par  des  fouilles.  Cette  destruction  est  due  à  des  Européens  qui  se  sont  donné 
^le  plaisir  stupide  de  mettre  en  cet  état  ces  précieux  restes.» 

Jusqu'ici  la  Stèle  de  Chalouf  est  donc  la  seule  que  nous  pouvons  consulter.  Je  ne  sais 
dans  quel  état  se  trouvent  aujourd'hui  les  débris,  et  si  les  précautions  prises  par  M.  F. 
DE  Lesseps  ont  été  assez  efficaces  pour  les  soustraire  à  la  destruction.  Quelques-uns  de  ces 
fragments  sont  encore,  paraît-il,  conservés  à  Chalouf,  mais  ceux  qui  sont  restés  sur  les  lieux 
mêmes  y  sont-ils  toujours?  —  Nous  serions  heureux  de  penser  que  notre  travail  pût  provoquer 
de  nouvelles  recherches. 

L'importance  de  ces  documents  est  considérable,  et  je  n'hésite  pas  à  signaler,  tout 
d'abord,  leur  intérêt  philologique;  car,  dès  l'année  1866,  la  Stèle  de  Chalouf  apportait  une 
sanction  inespérée  aux  résultats  alors  contestés  de  la  lecture  des  textes  en  caractères  cunéi- 
formes, et  leur  donnait  le  contrôle  d'un  monument  bilingue,  comme  le  disait  Mariette. 

Leur  intérêt,  au  poii;t  de  vue  de  l'histoire,  n'est  pas  moins  direct;  la  tradition  parle 
des  efiForts  tentés  par  Xéco  et  ensuite  par  Darius,  pour  établir  une  communication  maritime 
entre  la  Méditerranée  et  la  Mer  Rouge;  or,  il  n'est  pas  indifférent  de  savoir  si  ces  efforts 
ont  été  couronnés  de  succès;  jusqu'à  ce  jour,  la  question  paraît  encore  indécise. 

ni 

Dès  l'antiquité,  on  attribuait  à  Ramsès  II  ou  Sésostris  (XIX®  dynastie)  la  première 
idée  d'ouvrir  un  canal  entre  la  Méditerranée  et  la  Mer  Rouge,  en  profitant  de  la  branche 
pélusiaque.'  Ce  ne  fut  toutefois  que  Néco  (VIF  siècle  av.  J.-C.)  qui  réalisa  cette  entreprise. 


1)  Un  monument  de  Séti  !"■  nous  montre  le  canal  en  activité  avant  le  règne  de  Ramsès  II.  Voy. 
Maspero,  Histoire  ancienne  des  peuples  de  V  Orient,  2®  éd.,  p.  226. 

Eecneil.  IX.  18 


138  La  stèle  de  Chalouf. 


Il  eut  la  gloire  de  creuser  uu  canal  qui  prenait  naissance  dans  les  environs  de  Bubastis 
pour  aboutir  à  Héroopolis  et  d'établir  ainsi  une  communication  entre  les  deux  mers.  Les 
traces  de  ce  travail  sont  encore  visibles  et  portent  le  souvenir  de  son  nom. 

Les  auteurs  anciens  n'apportent  à  ce  sujet  que  des  renseignements  assez  obscurs.  Pour 
apprécier  leur  témoignage,  nous  aurons  égard  à  l'époque  de  leur  relation.  Xous  nous  adres- 
serons d'abord  à  Hérodote  qui  parle  de  visu;  et  nous  rapporterons  textuellement  son  récit, 
d'après  la  traduction  de  Larcher  : 

«Néco,  dit-il,  entreprit  le  premier  de  creuser  le  canal  qui  conduit  à  la  Mer  Erytbrée. 
»  Darius,  roi  de  Perse,  le  fit  continuer.  Ce  canal  a  de  longueur  quatre  journées  de  navigation 
»et  assez  de  largeur  pour  que  deux  trirèmes  puissent  y  voguer  de  front.  L'eau  dont  il  est 
»  rempli,  vient  du  Nil,  et  y  entre  uu  peu  au-dessus  de  Bubastis;  ce  canal  aboutit  à  la  Mer 
»  Erythrée,  près  de  Patumos,  ville  d'Arabie. 

«On  commença  à  le  creuser  dans  cette  partie  de  la  plaine  d'Egypte  qui  est  du  côté 
»  de  l'Arabie.  La  montagne,  qui  s'étend  vers  Memphis  et  dans  laquelle  sont  les  carrières,  est 
»  au-dessus  de  cette  plaine,  et  lui  est  contigue.  Ce  canal  commence  donc  au  pied  de  la  mon- 
»tagne;  il  va  d'abord  pendant  un  long  espace  d'Occident  en  Orient;  il  passe  ensuite  parles 
»  ouvertures  de  cette  montagne,  et  se  porte  au  Midi,  dans  le  golfe  d'Arabie. 

«Pour  aller  de  la  mer  Septentrionale  (la  Mer  Méditerranée)  à  la  mer  Australe  qu'on 
»  appelle  aussi  Erythrée,  on  prend  par  le  mont  Casius  qui  sépare  l'Egypte  de  la  Syrie;  c'est 
»le  plus  court.  De  cette  montagne  au  golfe  Arabique,  il  n'y  a  que  mille  stades;  mais  le  canal 
»est  d'autant  plus  long,  qu'il  fait  plus  de  détours.  Sous  le  règne  de  Néco,  120,000  hommes 
«périrent  en  le  creusant.  Ce  prince  fit  discontinuer  l'ouvrage,  sur  la  réponse  d'un  oracle, 
»qui  l'avertit  qu'il  travaillait  pour  le  Barbare.  Les  Égyptiens  appellent  Barbares  tous  ceux 
»qui  ne  parlent  pas  leur  langue.^» 

Ce  passage  d'Hérodote  a  besoin  d'être  étudié,  car  nous  trouvons  réunis  dans  le  même 
paragraphe  des  faits  qui  s'apphqnent  les  uns  au  canal  de  Néco,  les  autres  à  celui  de  Da- 
rius. Occupons -nous  d'abord  de  ce  qui  a  trait  aux  travaux  de  Néco.  Il  est  certain  que  le 
canal  prenait  les  eaux  du  Nil  un  peu  au-dessus  de  Bubastis  et  devait  aboutir  à  la  Mer 
Erythrée;  mais  alors  le  Golfe  Héroopolite  ne  formait  pas  un  lac,  et  la  mer  s'avançait  jusqu'au 
seuil  du  Sérapéum.  C'est  également  à  Néco  qu'il  faut  appliquer  ce  passage  qui  contient  la 
mention  de  la  mort  des  120,000  hommes  qui  avaient  péri  en  le  creusant  et  de  l'ordre  donné 
par  le  prince  de  suspendre  les  travaux,  d'après  la  réponse  de  l'oracle. 

Le  tracé  du  canal  de  Néco,  tel  qu'il  est  indiqué  par  Hérodote,  est  conforme  aux  cons- 
tatations qu'il  est  permis  de  faire  encore  aujourd'hui,  et  il  ne  nous  paraît  pas  douteux  qu'il 
a  été  traversé  par  des  trirèmes  pendant  tout  son  parcours;  mais  le  défaut  d'entretien  du  canal 
artificiel  et  les  mouvements  continuels  du  sol  en  ont  obstrué  le  parcours;  alors  pour  justifier 
Néco  de  l'apparence  d'un  insuccès,  les  prêtres  d'Egypte  ont  attribué  cette  inteiTuption  à  un 
acte  de  sa  volonté,  couvert  par  l'influence  sacrée  d'un  oracle. 

Cet  état  de  choses  devait  bientôt  appeler  l'attention  d'un  autre  souverain;  c'est  alors 
que,  deux  siècles  après  Néco,  nous  voyons  apparaître  l'œuvre  de  Darius.  Le  prince  achéménide 
voulut  rétablir  la  communication  entre  les  deux  mers.  Le  trajet  du  canal  de  Néco  pouvait  être 


1)  Hérodote,  II.  §  f'LVIII. 


La  stèle  de  Chalouf.  139 


facilement  rétabli  depuis  Bubastis  jusqu'aux  environs  du  Sérapéum;  mais  la  barre  augmentait 
toujours  sur  la  partie  du  chenal  naturel  qui  reliait  le  golfe  Héroopolitc  à  la  Mer  Rouge;  le 
golfe  était  devenu  un  lac,  de  sorte  qu'il  fallait  de  nouveaux  travaux  pour  assurer  la  circula- 
tion des  navires.  Il  fallait,  en  un  mot,  creuser  un  autre  canal  sur  un  parcours  de  plus  de 
70  kilomètres  pour  aller  depuis  le  Sérapéum  jusqu'à  la  Mer  Rouge. 

Les  travaux  que  Darius  devait  entreprendre,  présentaient  des  difficultés  bien  autrement 
sérieuses  que  celles  qui  avaient  été  surmontées  par  Néco.  Il  devait  franchir  les  Lacs  Amers, 
travailler  continuellement  dans  l'eau,  étancher  les  infiltrations,  se  prémunir  contre  les  éboule- 
ments,  enfin  affronter  les  maladies  que  les  miasmes  produits  par  l'évaporation  des  eaux 
faisaient  naître  et  qui  décimaient  les  ouvriers.  Malgré  cela,  Darius  entreprit  de  creuser  le 
canal  et  son  œuvre  a  été  menée  à  bonne  fin. 

Consultons  encore  les  renseignements  fournis  par  Hérodote.  Après  avoir  dit  que  Darius 
le  fit  continuer  (le  canal  de  Néco),  l'historien  grec  va  le  décrire,  et  alors  il  parle  de  visu; 
il  y  avait  à  peine  trente  ans  que  Darius  était  mort  lorsqu'il  voyageait  en  Egypte. 

«Ce  canal,  dit-il,  a  de  longueur  quatre  journées  de  navigation,  et  assez  de  largeur  pour 
»que  deux  trirèmes  puissent  y  voguer  de  front.  L'eau  dont  il  est  rempli  vient  du  Nil  et  y 
»  entre  un  peu  au-dessus  de  Bubastis.  Ce  canal  aboutit  à  la  Mer  Erythrée,  près  de  Patumos, 
»  ville  d'Arabie.» 

Dans  un  autre  passage,  Hérodote,  en  parlant  des  abornements  des  différentes  parties 
du  monde,  s'exprime  ainsi  : 

«L'autre  péninsule  commence  aux  Perses,  et  s'étend  jusqu'à  la  mer  Erythrée,  et  le  long 
»  de  cette  mer.  Elle  comprend  la  Perse,  ensuite  l'Assyrie  et  l'Arabie.  Elle  aboutit,  mais  seule- 
»ment  en  vertu  d'une  loi,  au  golfe  Arabique,  où  Darius  fit  conduire  un  canal  qui  vient 
»du  Nil.i» 

Il  est  donc  certain  qu'au  temps  d'Hérodote  la  communication  entre  les  deux  mers  était 
un  fait  accompli  et  qu'un  canal  creusé  de  main  d'homme,  en  vertu  d'une  loi,  séparait  l'Asie 
de  l'Afrique.  Le  témoignage  d'Hérodote  a  son  importance;  car  pendant  trois  cents  ans  on  ne 
l'a  pas  repoussé;  voyons  maintenant  l'opinion  des  auteurs  anciens  qui  ont  pu  l'affaiblir. 

Nous  avons,  d'abord,  Diodore  de  Sicile,  puis  Strabon  et  Pline.  Diodore  qui  vivait  au  pre- 
mier siècle  avant  notre  ère,  ne  peut  apporter  sur  l'œuvre  de  Darius  un  jugement  aussi  précis 
qu'Hérodote.  Or,  il  est  certain  qu'à  sou  époque  et  par  la  nature  même  des  choses,  le  canal 
de  Darius  avait  dû  s'obstruer,  comme  celui  de  Néco.  La  communication  entre  les  deux  mers 
avait  donc  été  interrompue,  comme  elle  l'avait  été  quelques  siècles  auparavant.  Pour  expliquer 
ce  fait,  on  voulut  y  voir  aussi  le  résultat  de  la  volonté  même  de  Darius.  La  fable  de  Néco, 
ne  pouvant  plus  servir,  on  en  trouva  une  autre  moins  mystérieuse  et  qui  parut  plus  natu- 
relle; on  l'accepta  et  dès  lors  les  historiens  s'y  rallièrent. 

Nous  avons  vu  que  jadis  on  pensait  que  le  sol  de  la  Basse-Egypte  était  dans  certains 
endroits  plus  bas  que  le  niveau  de  la  mer;  or  on  supposa  que  Darius,  frappé  de  cette  consi- 
dération, crût,  pendant  le  cours  de  ses  travaux,  qu'en  établissant  une  communication  avec  la 
mer,  la  Basse-Egypte  pouvait  se  trouver  inondée?  et  que  dès  lors,  il  ordonna  de  discontinuer 


1)  Hérodote,  IV,  §  XXXIX. 

18* 


140  La  stèle  de  Chalouf. 


l'entreprise.  Diodore  rapporte  cette  fable  (I,  §  XXXIII  i,  Pline  (liv.  VI,  §  XXIX)  et  Strabon 
(liv.  XVII)  s'en  firent  les  échos;  il  nous  reste  maintenant  à  l'apprécier. 

Disons  d'abord  que  Darius,  en  ordonnant  des  travaux,  savait  à  quoi  s'en  tenir  sur  le 
niveau  du  sol  de  la  Basse-Egypte,  et  qu'il  a  poursuivi  son  œuvre  jusqu'au  bout.  Nous  rap- 
pelons à  l'appui  le  témoignage  d'Hérodote  qui  établit  si  clairement  qu'à  son  époque  le  canal 
était  ouvert  depuis  la  branche  bubastique  jusqu'à  Patumos,  sur  la  Mer  Erythrée,  la  Mer  Rouge. 

Quelques  savants  modernes  ont  voulu  justifier  l'explication  de  Pline  et  de  Strabon,  par 
une  remarque  qui  paraît  assez  spécieuse.  Ils  supposent,  en  effet,  que  Darius  ne  connaissait 
pas  l'usage  des  écluses  les  plus  rudimentaires,  et  dès  lors  qu'il  a  été  obligé  d'abandonner 
son  œuvre?  —  C'est  véritablement  accuser  avec  trop  de  légèreté  l'ignorance  des  anciens. 
Lorsque  nous  pouvons  constater  aujourd'hui  les  grands  travaux  de  canalisation  qui  ont  été 
accomplis  dès  le  XX^  siècle  av.  J.-C.  en  Egypte  et  en  Chaldée,  on  ne  saurait  dire  que  les 
ingénieurs  de  l'époque  de  Darius  ne  connaissaient  pas  les  procédés  des  écluses?  Cette  objec- 
tion a  sa  cause;  elle  nous  paraît  tirée  du  passage  de  Pline  qui  attribue  à  Ptolémée  II  l'hon- 
neur d'avoir  pu  achever  le  canal  en  employant  précisément  ce  système,  c'est-à-dire  ce  que 
Pline  et  Strabon  appellent  des  Euripes,  appareil  qui  consistait  à  fermer  une  partie  du  canal 
avec  des  poutres  qu'on  pouvait  enlever  à  volonté  pour  donner  passage  aux  na^àres.  ^ 

Nous  n'hésitons  pas  à  reconnaître  qu'à  un  moment  donné,  le  canal  de  Darius  s'est 
trouvé  obstrué  et  la  navigation  interrompue.  Le  mouvement  géologique  continuait  son  œuvre 
et  le  défaut  d'entretien  exigeait  de  nouveaux  travaux.  Ptolémée  les  entreprit,  les  exécuta 
même  (vers  270  av.  J.-C.)  à  l'aide  des  moyens  rudimentaires  des  Euripes;  mais  ces  travaux 
eurent  à  leur  tour  le  même  sort  que  ceux  de  Néco  et  de  Darius.  Les  fameuses  écluses 
devinrent  insuffisantes;  le  canal  fut  obstrué  au  point  que,  200  ans  plus  tard,  il  était  impra- 
ticable. Après  la  bataille  d'Actium  (30  av.  J.-C),  Cléopâtre  fuyant  avec  Antoine  voulut  faire 
passer  dans  la  Mer  Rouge  les  vaisseaux  qui  portaient  ses  trésors,  mais  arrêtée  pendant  le 
trajet,  elle  fut  obligée  de  les  faire  transporter  par  terre. 2 

Après  Ptolémée,  la  canalisation  de  l'isthme  fut  reprise  par  Trajan,  ou  plutôt  Adrien, 
(76  de  J.-C.)  qui,  suivant  un  auteur  arabe,  Makrizi^  fit  nettoyer  l'ancien  canal.  Il  se  trouva 
de  nouveau  obstrué,  et  500  ans  plus  tard,  Amrou-Ben-Al-As  le  fit  creuser  ou  nettoyer,  par 
ordre  de  l'Emir  Omar,  l'an  20  de  l'Hégire  (640  de  J.-C).  Il  servait  surtout  alors  à  trans- 
porter des  grains  en  Arabie,  et  pendant  plus  de  100  ans,  les  navires  continuèrent  à  des- 
cendre de  l'intérieur  de  l'Egypte  par  ce  canal  vers  la  mer.^  Lorsque  Mohammed-ben- Abdallah 
se  fit  reconnaître  pour  souverain  à  ^klédine,  le  khalife  Abou-Giafar-el-Mansour,  qui  régnait 
dans  l'Iran,  voulut  affamer  Médine,  et  ordonna  à  son  gouverneur  en  Egypte  de  faire  combler 
le  canal,  afin  qu'on  ne  pût  porter  de  vivres  de  l'Egypte  à  Médine.  Le  gouverneur  obéit, 
et  depuis  ce  temps  le  canal  cessa  de  joindre  la  mer;  faute  d'entretien  et  l'ensablement 
aidant,  on  ne  voit  plus  aujourd'hui  que  les  traces  de  ces  anciens  canaux. 

Tel  est  le  court  résumé  des  efforts  tentés  pour  joindre  les   deux   mers.   Cette  étude 


1)  C'est  ce  qui  a  lieu  encore  aujourd'hui  sur  la  plupart  des  canaux  de  la  Basse-Egypte. 

2)  Plutarque,  Vie  d'Antoine. 

3)  Voyez  la  traduction  de  l'Extrait  de  la  description  historique  et  topographique  de  l'Egypte  par 
Takkieddin  Ahmed  (Makrizi),  dans  les  notes  de  l'histoire  d'Hérodote  par  Larckek,  t.  III,  p.  451. 

4)  Cette  partie  du  canal  porte  également  le  nom  de  Canal  des  Pharaons. 


La  stèle  de  Chalouf.  141 


rapide  était  indispensable  pour  bien  saisir  la  pensée  que  Darius  a  confiée  aux  stèles  érigées 
sur  les  bords  du  canal  qui  porte  son  nom.  Cependant  en  abordant  l'examen  du  texte  mutilé, 
nous  ferons,  tout  d'abord,  abstraction  de  ces  données  pour  suivre  naïvement  les  indications 
qu'il  fournit.  Quant  aux  lacunes  qui  s'y  trouvent,  elles  sont  de  deux  sortes;  —  les  unes  sont 
dans  le  protocole  de  l'inscription,  dans  ces  formules  de  style,  employées  par  Darius  au  com- 
mencement de  ses  décrets,  et  il  sera  facile  d'en  essayer  une  restauration,  en  s'appuyant  sur 
les  textes  des  inscriptions  achéménides;  —  les  autres  sont  dans  le  corps  même  de  l'inscription, 
dans  des  passages  où  l'ordre,  le  désir  du  roi  devait  être  consigné  expressément.  Ces  lacunes 
sont  sérieuses  et  nous  nous  contenterons  de  les  signaler,  sans  essayer  de  combler,  par  une 
restitution  factice,  ce  que  les  dégradations  des  hommes  et  les  injures  du  temps  nous  ont  voilé. 

IV 

La  Stèle  de  Chalouf  présente,  ainsi  que  nous  l'avons  dit,  d'un  côté  de  rares  débris  d'un 
texte  égyptien,  de  l'autre  les  fragments  d'une  longue  inscription  en  caractères  cunéiformes. 
La  lettre  du  2G  juillet  1866,  dans  laquelle  Mariette  rend  compte  à  l'Académie  des  Inscrip- 
tions et  Belles-Lettres  de  cette  découverte,  était  accompagnée  de  six  planches  sur  lesquelles 
il  avait  disposé  les  fragments  qu'il  avait  pu  réunir.  Ces  fragments  sont  au  nombre  de  treMte 
et  un,  non  compris  quelques  blocs  absolument  méconnaissables;  dix-huit  appartiennent  au  côté 
perse;  ils  étaient  reproduits  sur  les  trois  premières  planches.  En  les  rapprochant,  il  avait 
obtenu  un  ensemble  dont  la  planche  IV  présentait  le  dessin.  La  face  hiéroglyphique,  beau- 
coup plus  endommagée,  ne  présentait  que  treize  fragments;  Mariette,  après  les  avoir  indi- 
qués sur  la  planche  V,  avait  essayé  de  les  réunir  sur  la  planche  VI  et  dernière.  ' 

Mariette  n'était  pas  en  mesure  de  s'occuper  du  texte  cunéiforme,  mais  il  est  impor- 
tant de  rappeler  ici  les  observations  que  le  texte  hiéroglyphique  lui  suggéra;  il  s'exprime  ainsi  : 

«Les  fragments  hiéroglyphiques  du  monument  de  Chalouf  sont  de  deux  sortes,  ceux 
»qui  n'ont  aucune  place  assurée  et  ceux  qu'on  peut  rétablir  avec  plus  ou  moins  de  proba- 
»bilité  à  leur  place  antique;  les  premiers  portent  les  n°^  8,  9,  10,  11  et  12.  Le  u°  9  est 
«intéressant  par  la  mention  qui  y  est  faite  d'une  expédition  mise  en  rapport  avec  le  nom 
»  d'une  localité  dont  le  nom  est  déterminé  par  le  signe  de  l'eau  et  se  prononce  Par  .  . . 

«Siltilis,  si  connu  par  ses  carrières  de  grès,  est  cité  sur  le  fragment  11.  Le  fragment  8 
»jouit  d'une  importance  que  ne  possèdent  point  les  autres.  C'est  là,  en  eifet,  que  se  trouve, 
»tout  au  long,  le  cartouche  de  Darius.  Des  travaux  ordonnés  par  ce  roi  y  sont  mentionnés 
»à  la  ligne  2;  il  est  question  de  sables,  sans  doute,  du  désert,  au  miheu  duquel  s'élève  le 
»  monument.  Plus  bas  le  texte  ajoute  que  ce  qu'avait  ordonné  le  roi  fut  exécuté  à  l'instant, 
»  comme  si  le  Dieu  Râ  lui-même  avait  parlé.  Enfin,  aux  deux  dernières  lignes,  ou  lit  la  for- 
»mule  connue  :  (A  fait  le  Roi)  Darius  vivant,  à  toujours,  plus  que  ses  ancêtres;,  jamais  une 
»  chose  pareille  (n'avait  été  faite  auparavant)  ;  formule  qui  permet  de  croire  que  le  fragment 
»sur  lequel  nous  la  trouvons  inscrite,  appartenait  au  bas  du  monument.  Les  n°^  1,  2,  3,  4, 
»5,  6,  7  et  13  ont  été  donnés  aux  fragments  qu'on  parvient  à  remettre  en  place.  La  for- 


1)  La  lettre  de  Mariette  a  été  publiée  en  1866,  clans  la  Eevue  archéologique;  mais  les  planches  ne 
l'ont  pas  été.  La  planche  VI  seule  qui  renferme  les  fragments  du  texte  hiéroglyphique  publié  par  M.  Vas- 
SALLi  et  préparé  par  lui  pour  la  publication  dans  les  Monuments  divers  de  Mariette,  a  été  donnée  par 
M.  Maspero  dans  ce  Recueil,  vol.  VII,  p.  1.  Nous  la  reproduisons  ici  (p.  142). 


142 


La  stèle  de  Chalouf. 


»mule  gravée  sur  le  11°  9  est  une  partie  de  la  légende  qui  accompagne  ordinairement  les 
«images  des  divinités;   une  ou  plusieurs  divinités  figurent  donc  au  premier  registre  de  la 


î'IML^^ 


Stèle  de  Chalouf. 

Débris   du  texte  liiéroglyphique. 

»  stèle.  Que  les  fragments  marqués  1  et  2  aient  leur  place  marquée  au  milieu  de  la  scène, 
»  c'est  ce  que  les  analogies  offertes  par  tant  d'autres  monuments  mettent  à  peu  près  hors  de 


La  stèle  de  Chaloup.  143 


»  doute.  Le  premier  registre  nous  montre  donc  sur  le  globe  ailé  deux  Nils,  nouant  les  tiges 
»  du  Nord  et  du  Sud,  autour  du  caractère  sam,  symbole  ordinaire  de  la  réunion  de  doux  ou 
>de  plusieurs  contrées  sous  un  sceptre  unique.  J'ajouterai  une  autre  observation  :  si  la  stèle 
»  a  2™  30  de  largeur,  et  si  le  caractère  sam  est  bien  placé  sur  un  axe  longitudinal,  il  s'en- 
»  suit  qu'entre  le  fragment  n°  3  et  le  cartoucbe  crénelé  du  fragment  n°  1,  il  y  a  bien  exacte- 
»ment  la  place  pour  dix  noms  géographiques.  Sous  les  deux  Nils  et  le  sam  s'étendait  une 
>  bande  horizontale  occupée  à  gauche  par  dix  cartouches  crénelés  et  sûrement  à  droite  aussi 
'>par  dix  autres. 

«Reste  le  fragment  13  où  l'on  aperçoit  encore  au  coin  du  cartouche  la  lettre  f,  après 
»une  autre  qui  a  disparu.  Quelle  que  soit  la  place  à  donner  à  ce  fragment,  il  est  évident 
»  qu'il  appartient  au  premier  registre,  et  qu'il  nous  conserve  une  partie  du  nom  de  Darius. 
»Je  le  place  avec  d'autant  plus  de  probabilité  au-dessus  de  sam  qu'à  son  extrémité  gauche, 
»on  remarque  une  partie  d'un  profil  humain  qui  ne  peut  appartenir  qu'à  un  des  deux  Nils. 

«En  résumé,  si  les  mains  inconnues  qui  ont  brisé  la  stèle  de  Chalouf  ont  causé  à  la 
»  science  un  dommage  dont  nous  commençons  à  soupçonner  l'étendue,  il  est  heureux  que  le 
»  rapprochement  de  certains  indices  nous  permette  de  rattraper  une  partie  des  richesses  per- 
»dues.  Hérodote  donne  la  liste  des  20  satrapies  dont  se  composait  l'empire  des  Perses  sous 
»  Darius,  mais  que  lisons-nous  sur  la  stèle  de  Chalouf?  Dans  l'énumération  des  20  satra- 
»pies,  peuples  ou  contrées  qui  y  sont  mentionnés,  Babel  occupe  le  premier  ou  le  second 
«rang.  Un  nom  illisible  (fragment  6)  prend  place  dans  chacun  des  quatre  noms  qui  suivent 
»  Babel,  un  sixième  nom  perdu  précède  les  quatre  derniers;  puis  vient  Katpatki  (la  Cappa- 
»doce),  les  Nahos  (probablement  les  Éthiopiens  d'Asie),  Mâka  (les  Myciens)  et  enfin  l'Inde 
»  nommée  Hindoui.  » 

Depuis  Mariette,  les  fragments  du  côté  hiéroglyphique  de  la  stèle  de  Chalouf  n'ont 
été  l'objet  d'aucun  travail  sérieux  de  la  part  des  égyptologues. 


Occupons-nous  maintenant  du  côté  de  la  stèle  sur  lequel  se  trouvent  les  inscriptions 
en  caractères  cunéiformes.  A  défaut  de  la  planche  V  de  Mariette  qui  m'aurait  été  d'un  si 
précieux  secours,  j'ai  dû  me  livrer,  à  la  restitution  du  côté  perse  avec  les  éléments  dont  je 
disposais. 

Je  dois  à  l'obligeance  de  M.  Maspero  un  certain  nombre  de  photographies  et  de  des- 
sins relatifs  à  la  Stèle  de  Chalouf  qui  faisaient  partie  des  papiers  de  Mariette.  Les  photo- 
graphies sont  comprises  sur  quatre  feuilles  renfermant  16  fragments  qui  me  paraissent  cor- 
respondre précisément  aux  fragments  inventoriés  par  M.  Ch.  de  Lesseps,  bien  qu'il  n'en 
compte  que  15;  mais  comme  il  ajoute  qu'il  y  a  encore  à  Chalouf  d'autres  fragments  qui 
n'ont  pas  été  inventoriés,  c'est  sans  doute  la  photographie  d'un  de  ces  fragments  qui  com- 
plète ceux  qui  se  trouvent  sur  les  feuilles;  d'un  autre  côté,  M.  Vassalli  avait  compté  18  blocs 
avec  des  caractères  cunéiformes.  Ces  différences  ne  peuvent  porter  que  sur  les  fragments 
transportés  à  Chalouf  et  non  inventoriés  par  M.  Ch,  de  Lesseps. 

Voici  la  liste  de  ces  fragments  tels  que  je  les  ai  réunis  sur  la  planche  ci-jointe,  en  les 
indiquant  par  des  lettres  pour  pouvoir  y  recourir. 


144  La  stèle  de  Chalouf. 


A.  —  Ce  fragment  de  forme  irrégulière  comprend  une  des  sections  supérieures  du  cintre 
de  la  stèle  (côté  gauche),  et  renferme  une  partie  de  l'aile  déployée  du  symbole  divin,  ainsi 
que  le  buste  du  roi  perse,  la  main  élevée  sur  un  cartouche  renfermant  la  moitié  du  nom 
de  Darius. 

B.  —  Le  fragment  complémentaire  du  symbole  divin;  au-dessous,  une  main  élevée  sur 
la  partie  supérieure  d'un  cartouche. 

C.  —  Bordure  de  la  stèle,  fragment  de  l'aile  droite;  première  ligne  de  caractères  tra- 
cés derrière  le  personnage. 

D.  —  Extrémité  de  l'aile  gauche  et  sept  lignes  d'inscription  fruste  en  partie,  et  un 
pied  visible  du  personnage  de  gauche;  plus  deux  lignes  frustes  du  texte  de  la  grande  ins- 
cription. 

E.  —  Fragment  fruste  sur  lequel  on  distingue  les  indications  de  plis  et  d'un  panier 
aux  offrandes  qui  font  comprendre  l'ancienne  place  du  deuxième  personnage  de  droite;  der- 
rière, quelques  signes  frustes  et  au-dessous  des  caractères  appartenant  aux  trois  premières 
lignes  de  la  grande  inscription. 

F.  —  Trapézoïde  comprenant  neuf  lignes  d'écriture,  un  seul  signe  se  trouve  sur  la  pre- 
mière ligue;  le  commencement  de  chaque  ligne  doit  manquer. 

G.  —  Trapézoïde  comprenant  10  lignes;  une  pointe  pénètre  dans  la  partie  sculpturale; 
la  10®  hgue  ne  donne  que  le  haut  des  signes, 

H.  —  Fragment  arrondi  par  le  haut.  La  première  ligne  correspond  à  la  dernière  de 
l'inscription  qui  est  derrière  les  personnages. 

7.  —  Fragment  complémentaire  de  huit  lignes  d'inscription  dont  quatre  appartiennent 
à  l'inscription  placée  derrière  les  personnages  et  quatre  à  celle  du  texte  de  la  stèle. 

J.  —  Fragment  de  cinq  lignes  complémentaires  des  sept  premières  lignes  de  l'inscription. 

K.  —  Fragment  du  centre;  sept  lignes  dont  la  première  est  fruste;  la  dernière  présente 
le  signe  i^  (p)  du  mot  Paçâva. 

L.  —  Fragment  appartenant  au  centre  de  la  stèle  et  comprenant  huit  lignes,  trois  du 
texte  médique  et  les  cinq  autres  du  texte  perse. 

M.  —  Fragment  en  coin  comprenant  neuf  lignes  qui  appartiennent  au  texte  perse  et 
au  texte  médique. 

N.  —  Fragment  comprenant  les  sept  lignes  du  texte  perse  et  les  trois  dernières  du 
texte  médique. 

0.  —  Sept  lignes  du  texte  médique  en  partie  fruste. 

P.  —  Commencement  des  trois  dernières  lignes  du  texte  perse  et  quelques  mots  de  la 
première  ligne  du  texte  médique. 

M.  Maspero  m'a  confié,  en  plus,  la  copie  d'un  dessin  d'ensemble  exécuté  par  M.  de 
Laplane,  d'après  une  restitution  faite  sur  les  heux  par  le  D'  Terrier,  comprenant  les  frag- 
ments que  nous  avons  désignés  par  les  lettres  A,  B,  C,  D,  E,  F,  I,  H. 

Je  mentionnerai  également  un  dessin  des  quatre  fragments  correspondant  aux  numé- 
ros G,  I,  E,  H  de  nos  photographies.  Enfin  M.  E.  Naville  a  bien  voulu  me  communiquer 
deux  estampages  pris  à  Chalouf  sur  les  blocs  H  et  N.  J'aurai  occasion  d'apprécier  l'impor- 
tance de  ce  dernier  document. 

Pour  reconstituer  la  stèle,  je  ne  me  suis  préoccupé  ni  du  contenu  ni  du  sens  qui  eu 


La  stèle  de  Chalouf. 


145 


avait  été  déjà  dégagé.  J'ai  réuni  les  fragments,  tels  (juc  les  indications  des  cassures  le  per- 
mettaient, et  avec  un  peu  de  patience,  je  suis  arrivé  facilement  à  un  résultat  satisfaisant; 


Stèle  de  Chalouf. 

Débris  du  texte  en  caractères  cunéiformes. 

le  sujet  de  la  stèle  et  les  caractères  cunéiformes  sont  venus  d'eux-mêmes  prendre  la  place 
qu'ils  devaient  occuper. 

Eecneil,  IX.  29 


146 


La  stèle  de  Chalouf. 


Le  côté  de  la  stèle  qui  renferme  les  inscriptions  en  caractères  cunéiformes  présente  en 
tête  un  tableau  dans  lequel  on  distingue,  sous  le  signe  égyptien  ciel,  le  disque  ailé  em- 
brassant toute  la  largeur  de  la  stèle,  les  ailes  arquées  et  abaissées  tel  qu'on  le  voit  partout 
où  l'influence  égyptienne  s'est  fait  sentir.  Au-dessous,  deux  personnages  dans  le  costume  des 
dynastes  achéménides  se  font  face,  une  main  élevée  sur  deux  cartouches  et  l'autre  abaissée. 
D'après  les  vestiges,  ou  peut  croire  qu'ils  tenaient  la  corbeille  aux  offrandes,  dans  cette  pose 
si  commune  sur  les  basreliefs  assyriens  où  l'on  voit  des  Princes  ou  des  Pontifes  dans  l'accom- 
plissement d'une  cérémonie  religieuse.  Les  deux  cartouches  de  forme  égyptienne  ont  été  en- 
dommagés; l'un  a  disparu;  l'autre,  brisé  à  moitié,  renferme  quelques  caractères  cunéiformes 
appartenant  au  nom  de  Darius. 

Dans  l'espace  laissé  libre  entre  les  personnages,  on  voit,  à  droite,  les  vestiges  d'une 
inscription  en  caractères  cunéiformes  perses  de  sept  lignes;  à  gauche,  dans  un  même  espace, 
devaient  se  trouver  une  inscription  en  caractères  médiques  et  une  inscription  assyrienne.  La 
disposition  constante  des  inscriptions  trilingues  de  la  Perse  autorise  cette  supposition. 

Au-dessous  du  tableau  se  développent,  dans  toute  la  largeur  de  la  stèle,  les  inscriptions 
en  caractères  cunéiformes.  D'abord,  une  inscription  de  12  lignes  en  caractères  perses  dans 
un  assez  bon  état  de  conservation;  puis,  après  une  séparation,  commence  dans  la  même  lar- 
geur un  texte  médique  dont  quelques  mots  çà  et  là  sont  encore  visibles.  Le  bas  de  la  stèle 
qui  devait  renfermer  la  fin  de  l'inscription  médique  et  le  texte  assyrien,  a  complètement 
disparu. 

Il  est  bien  évident  que  les  deux  faces  contenaient  des  inscriptions  relatives  au  même 
fait.  Cependant  le  texte  égyptien  paraît  à  première  vue  beaucoup  plus  développé  que  le  texte 
perse;  les  fragments  qu'on  a  pu  déjà  étudier  (voyez  supra,  p.  141  et  142)  nous  annoncent  qu'il 
devait  y  avoir  dans  le  préambule  de  longues  phrases  destinées  à  célébrer  la  puissance  du 
roi  dans  des  formules  propres  au  style  des  inscriptions  égyptiennes;  puis,  pour  bien  faire  com- 
prendre l'étendue  de  sa  puissance,  le  prince  donnait  une  énumération-  des  satrapies  de  son 
vaste  empire.  Le  sujet  principal  de  l'inscription  a  été  perdu  et  les  rares  fragments  qui  restent 
ne  permettent  pas  de  le  restituer. 

Les  inscriptions  en  caractères  cunéiformes  n'ont  été  jusqu'ici  l'objet  que  d'un  seul  tra- 
vail. M.  Offert  a  publié,  en  1869,  une  transcription  et  une  traduction  du  texte  perse  dans 
son  Mémoire  sur  les  rapports  de  l'Egypte  et  de  l'Assyrie^;  puis,  en  1879,  il  a  reproduit  la 
traduction  du  texte  perse,  et  il  a  donné  une  transcription  des  six  premières  lignes  du  texte 
médique  et  une  traduction  toute  entière  de  cette  inscription  dans  son  livre  :  Le  peuple  et  la 
langue  des  Medes"^. 

Le  texte  même  de  l'inscription  en  caractères  cunéiformes  perses  était  resté  inédit.  Je 
le  présente,  pour  la  première  fois,  avec  les  lacunes  qu'il  offre,  tel  que  je  l'ai  calqué  sur  les 
photographies  qui  m'ont  été  communiquées;  ainsi  restitué,  le  sens  général  est  facile  à  com- 
prendre. Dès  le  premier  essai  de  lecture  et  de  transcription,  on  s'aperçoit  que  l'inscription 
commence  par  une  invocation  dont  les  textes  achéménides  de  Van,  de  l'Elvend  ou  de  Persé- 
polis  donnent  la  formule.  La  traduction  de  cette  partie  n'offre  donc  pas  de  difficulté,  tous 


1)  Mémoire  sur  les  rapports  de  l'Egypte  et  de  C Assyrie  dans  V antiquité,  éclairais  par  V étude  des  textes  cunéi- 
formes, p.  124  et  suiv. 

2)  Le  peuple  et  la  lanyue  des  Medes,  p.  214. 


La  stèle  de  Chalouf. 


147 


ces  textes  ayant  été  depuis  longtemps  l'objet  des  travaux  les  plus  sérieux  qui  en  ont  assuré 
le  sens.' 

L'embarras  commence  lorsqu'on  arrive  au  sujet  spécial  de  l'inscription;  le  fruste  convie 
alors  le  traducteur  à  des  restitutions  parfois  bonnes  en  soi,  mais  qui  deviennent  téméraires 
quand  elles  ne  s'appuient  pas  sur  des  éléments  suffisants.  Or,  il  arrive  ici  ce  qui  se  pré- 
sente souvent  quand  on  veut  interroger  les  monuments  du  passé  ;  le  mot  qu'on  désire  le  plus 
ardemment  connaître  est  précisément  celui-là  même  qui  fait  défaut! 


VI 

La  stèle,  avons-nous  dit,  présente  au  sommet,  sous  le  signe  égyptien  sam,  le 
disque  ailé  aux  ailes  rabattues;  au-dessous,  deux  personnages  debout,  dans  le  cos- 
tume achéménide,  la  main  élevée  sur  deux  cartouches.  Une  partie  de  celui  de  gauche 
seule  est  conservée.  Dans  ce  cartouche,  on  lisait  un  nom  en  caractères  cunéiformes; 
les  lettres  qui  restent  permettent  aisément  d'y  voir  celui  de  Darius.  En  effet,  les 
lettres  essentielles  sont  conservées,  et  en  les  comparant  aux  nombreux  passages 
qui  donnent  le  nom  tout  entier,  on  ne  peut  avoir  de  doute  à  ce  sujet.  Il  n'est  donc 
pas  téméraire  de  le  lire  ainsi,  en  mettant  entre  des  crochets  les  lettres  restituées  : 

TT  m  ET  K- -TE  <tT  « 

D-[a]-ra-[ya]  -  V   -   u  -  [s] 
«Darius». 

A  droite  et  gauche,  derrière  les  personnages,  des  inscriptions  sur  sept  lignes  compre- 
naient; —  à  droite,  un  texte  perse  occupant  les  sept  lignes  tout  entières;  —  à  gauche,  occu- 
pant ensemble  le  même  espace,  un  texte  médique  et  un  texte  assyrien. 

La  première  ligne  du  texte  perse,  à  droite  sur  le  tableau,  donne  la  fin  du  nom  de 
Darius  et  son  titre  (Frag.  C) 

'^m  -TE  <TT  «  \  t<T<  \  -TE  T-T  ET  T:= 

[D-a-ra-ya]-v   -   u  -  .s-    .    KHST^    .     va  -  za  -  r  -  ka 
c'est-à-dire  :  Ddrayavus  Khsâyathiya  vazarka  «Darius  roi  grand». 

La  dernière  ligne  comprise  sur  les  fragments  H  et  I  est  presque  complète,  et  nous  donne 
le  mot  : 

<^<<TTm^^T<- 

Ha  -  kh  -  a  [-  ma  -  ni  -  si  -]  y  a 
c'est-à-dire  :  Achéménide»,  le  nom  patronymique  de  Darius. 

Ces  deux  points  établis,  on  trouve  sur  le  fragment  I,  à  la  fin  des  lignes  4,  5,  6  et  7, 
des  indications  suffisantes  pour  restituer,  après  le  nom  de  Darius,  les  titres  ordinaires   qui 


1)  Voyez  sur  ces  différentes  inscriptions  les  travaux  de  Burnouf,  de  Eawlinson,  de  Lassen,  de  Wester- 

GAARD,    de    DE    SaULCT,    dC    NoRRIS    Ct    d'OPPERT,    CtC.    CtC. 

2)  Nous  exprimons  par  les  lettres  KHST  le  monogramme  perse  ^v^  ^^i  doit  se  lire  Khsâyathiya 
et  qui  reçoit  toutes  les  flexions  que  la  grammaire  impose;  rappelions  ici  que  nous  avons  vu  ce  signe  sur 
le  fragment  publié  par  Eozière. 

19* 


148 


La  stèle  de  Chalouf. 


figurent  clans  le  protocole  de  toutes  ses  inscriptions.  Nous  lirons  donc  ainsi,  en  ayant  soin 
de  mettre  toujours  entre  crochets  les  parties  restituées,  cette  première  inscription  : 

[Dârayajvus.  Khsâyathiya.  Vazarka.  (2)  [Khsâyathiya.  Khsâyathiyânâm.  (3)  KhsCiyathiya. 
Dayunâm  (4)  Ksâyathiya  aldya  bumijyâ  (5)  [.  vazarkà[yâ.  (6)  Vistâçpahyâ].  Pathra.  (7)  Ha- 
khâ[manisi]ya. 

«Darius,  roi  grand,  roi  des  rois,  roi  des  provinces,  roi  de  cette  vaste  terre,  fils  d'Hys- 
taspe,  Achéménide.» 

Bien  que  ces  restitutions  puissent  paraître  hardies  au  premier  abord,  nous  sommes  per- 
suadé qu'elles  n'effraieront  personne.  Tous  ceux  qui  sont  familiarisés  avec  la  lecture  des 
textes  achéménides  connaissent  ces  formules  qu'on  rencontre  partout  où  les  rois  de  Perse 
ont  écrit  leurs  noms.  Du  reste,  nous  n'y  avons  introduit  aucun  mot  nouveau,  et  dès  lors, 
nous  n'avons  rien  fait  dire  à  Darius  qu'il  n'aurait  pu  dire  lui-même. 

A  gauche  des  personnages,  la  première  ligne  du  texte  médique,  fragment  D,  nous  donne 
quelques  signes  du  nom  de  Darius  et  son  titre  ;  le  reste  est  fruste,  et  la  dernière  ligne  nous 
montre  le  signe  assyrien  ^*'*^.  C'est  le  dernier  du  mot  «Achéménide».  Cette  disposition 
est  donc  conforme  à  la  rédaction  de  toutes  les  inscriptions  trilingues  où  le  même  texte 
perse  occupe  autant  de  place  que  le  texte  médique  et  le  texte  assyrien  réunis. 

Voyons  maintenant  l'inscription  principale;  elle  comprend  douze  lignes  au-dessous  des 
figures  et  se  développe  dans  toute  la  largeur  de  la  stèle. 

Voici,  d'abord,  le  texte  avec  la  transcription  et  une  traduction  iuterlinéaire ;  nous  en 
donnerons,  en  suite,  la  traduction  française. 


Inscription  de  la  stèle  de  Chalouf. 

(Texte  persépolitain.) 


1    ^ 


Si  m  <TT  ET  ^^  TT  m  \  <w  T<- \  ^^B -TtT  \ 

[Ba-ga.  va-za-r-ka].  A  -  u-  ra  [-  ma-z-]    da-a     .      hi  -  y  a     .     a-ç-ma-na  -]    m 
Deus         maghus  Oramazes  qui  cœlum 


m  TT  m  \  <«  î<-  \  Tt  -îtT  m  -TtT  \  ^T  <fT  i  ■  -TtT  \  ^  <t<^^TT 

a  -  d  -  a      .       h  -  ya     .     i  -  m  -  a   -    m       .      h  -  u  -    mi  -  m     .    [a-da-a]    h  -  [ya .  ma-r-t-]i- 
creavit,  qui  illam  terrain  creavit,        qui  ho- 

<T-  -ÎTl  \  m  n  m  \  <-<^T<-  m  -Ttî  tt  -TtT  \  ttt  tt  m  \  -TtT  ET  «=TtT  tt 

ya  -  m      .      a  -  d  -  a    .       h-[y(^  ■  Si-]  y  -  a    -    f   -.  i  -  m      .     a  -  d  -  d      .     ma  -  r  -  ti  -   i- 
mincm  creavit,  qui  Siyatim  dcdit  homini, 


y<^  <^<  T<-  î  m  \  <t<  T<-  \  TT  m  ET  T<-M-TtT  \  t<T<  T<-  -TtT  \  m  <tt  ■ 


y  a  -  hi  -  ya  -  a 


h  -  y  a    .  Da-a  -  ra-ya-[v-u]  -  m     .  KHST-ya  -m      .      a  -  ku-[na-us. 
qui  Darium  regem  fecit, 


é  <TT  «  \t<T<  T<-m\ <TT  «  TT  ÎB\T«  ET  m  -TeT\ fTTTT<-l 

h-ya.  Da-a-ra-ya-va-li-]u  -  s  .  KHST-y  -    a    .  Kh-sa-thra-[m]  .  f  -  r  -  a  -  ba-ra    .       ^  -  3/«  [■] 
qui  Dario  régi  imperium  tradidit,  id 


[ 


La  stèle  de  Chalouf. 


149 


va   -  za  -  r  -  ka  -  m  t   -  ya  .  [ 

masnum  id  .   .   .   . 


]  .    A-d-â  -  m      .   Da-u  -  r  -  ya  -  v    -    u  -  s 
....  Ego  Darius  rex 


5   m 


[KHST].    va-    za  -   r-ka        .     KHST    .    KHST-  y  -  a  -  n  -  à    -   m         .     KHST    . 
magnus,                                 rex                                     regum,  rex 

da  -  hi-ya  -  u  -  na-[â  -  m.   [ ]  ah-]  y  -  â  -  ya  .  [b-u-m]    -    i  -  ya  -  â     . 

terrarum,  rex  istius  terrae 


^TE  M  ET  T==  m  T<- m  ■  ET  TT  T<- \  m  =?  n  ■  « -TtT  m  lÈ  «^ 

va  -   za  -  r  -  ka  -  a  -  y  -  a  .  [du]  ra  -  i  -  y       .     a  -  pa  •  i- [y  .  Vi]-s  -   ta  -  a  -  ç- [pa-h-ya. 
magnae,  longe,  prope,  H5'Staspis 

^■tt\  <-<  I  <!T  TTT  m.  «  TT  KAmttt  -TtT  tt  !<-\tt  ttt  ï^T  ^^mr^^  <tt  «  \ 

'pu-]t1ira     .    Ha  -  kh-a-[ma-n-i]-s-i-ya  .  [Th]-a   -   t  -   i-y     .Da-a-ra-i-[ya]-v   -   u-s    . 
filius,  Achœmenides.  Dicit  Darius 


t<T<  \  m  ^  m  :ït  TE  \  m  T<t  n  T<- \  ^  m  î  ^m  \  E<- <fT  n  ET  m 

KHST.     A-[da-m .  P-]a  -  r  -  qa  .     a  -  m  -  i  -  y     .     F  -  a   -    [r-g-]  a     .     M  -  u  -  d-  ra  -  a- 
rex  :  Ego  Persis  sum,  Persis  ^gyptum 

T<-  -ttt  \  m  <TT-  ET  «=T  m  '^m,  m  n  -ttt  \  w  t?  ■  ^ttt  m  t<-  -ttt  \ 

ya  -  m     .     a  -   ga  -  r  -  ba  -  a  -  [ya-m  .  ]  A-  da-m       .     n  -  i-  [ya-s]-    ta  -  a  -  ya  -  m 
occupavi.  Ego  jussi 


n  -TtT  m  -TtT  ■  î  ^^  T«=  ^W<  n  T<-  \  <t<  n-  \  ^  ÏÏ  ET  m -TE  \ 

i  -  m  -  a  -  m.    [y-u-vi  -    ya-m]  .     kan-  ta-na-  i  -  y      .     ha  -  ca     .    F  -  i  -  r  -  a  -  va 
hune  canalem  effodi,  indea  Nilo, 

::< -TtT  ■  ET  <TT  ■  \ -TtT  T<- ■  <n  TT  ET  m  T<- TT  T<- \  TT  «t  <TT  ^ 

na  -  ma  [.   ]    ra  -  u  -  [ta]    .       t   -   ya  .  [M]  -  u  -  d-  r  -  a  -  ya  -  i  -  ya    .  da  -  n  -  u-[va-ti-y. 
nomine  flumine  quod  in  ^gypto  iiuit 


10^ 


»  T<-«ET  T<-  \  ^ttt^ïï-  m  ■  :et  te  m  m 

a-b]  -i  -  y .  [da]-ra  -ya    .       t-  [y  a .  ha-]c  -  a.[Fa]-r  -   ç  -  a. 
usque  ad  mare  quod  ex  Persia 


m  TT  s^TtI  ïï 


M,  \\\    I  I    ^  I  I  I    M   v//////, 

.    a  -  i  -    t   -  i  -  [y.] 
venit. 


-^  ^rf  n  T<- -TtT  \  T<- <TT  ^  TT  T<- m ■  ï  Bm -TE ^ m  TT -TtT  \ 

pa  [-ça-â-va] .  i  -  ya  -  m       .     y  -  u  -  v  -  i  -  ya  -  a- [m  .   .  .   .  ]  a  -  va  -  [da]  .  A-da  -  m 
Postea  ille  canalis         (fossus  est)  illic.  Ego 

t<  n  T<-  «  ^ttt  ^m^  t<-  -ttt  \  <TT  «=ttt  '^^m.  m  t<-  ^ttt  m  \ 

n  -  i  -  ya  -  s     ta  -  [y-am .  y-u-]  v  -  ya  -  m       .     u  -    ta  -  [a ]   â  -  ya   -   ta  •   a 

jussi  canalem  et  (dixi)  :  Ite 


150  La  stèle  de  Chalouf. 


ha  -  c-[a.  .   .   .  .]  y  -  a      .  [n(fj  .  .  ,  ]ni      .     y  -  u  -  v  -  i  -  ya  -  m      .     /^«  -J  ^  -  i   -   .V    . 
indea  canalem  usque  ad 

^  m  :et  ^^^1  m  \  <t-  t<t  m  \  -ttt  m  ^bi 

p  •  a  -  ra  -  [m ]  -  a     .     ya  -  ih  -  a     .       m  -   a  [-m .  ka-ma] 

littus  sicut  pênes  me  voluntas. 


Traduction. 

«  Ormadz  est  un  grand  Dieu,  il  a  créé  le  ciel,  il  a  créé  cette  terre.  Il  a  créé  l'homme, 
il  a  donné  à  l'homme  le  Siyatis;  il  a  fait  Darius  roi;  il  a  donné  à  Darius  roi  un  empire 
grand  (étendu?). 

«Moi,  (je  suis)  Darius,  roi  grand,  roi  des  rois,  roi  de  ces  pays  (bien  peuplés),  roi  de 
cette  vaste  terre,  (qui  commande)  au  loin,  et  auprès,  fils  d'Hystaspe  Achéménide. 

«Darius  le  roi  a  dit  :  Moi,  je  suis  Perse;  Perse,  je  gouverne  l'Egypte.  Moi,  j'ai  ordonné 
de  creuser  ce  canal  à  partir  du  Nil,  c'est  le  nom  du  fleuve  qui  coule  en  Egypte  jusqu'à  la 
mer  qui  vient  de  Perse. 

«Puis,  ce  canal  (a  été  creusé)  ici. 

«Moi,  j'ai  ordonné  ce  canal,  et  (j'ai  dit)  :  allez  à  partir  de  ....  ce  canal  jusqu'au 
rivage  de  la  mer  .  .  .  .;  telle  est  ma  volonté.» 

ANALYSE. 

Reprenons  maintenant  l'analyse  des  différents  passages  de  cette  inscription. 

La  première  ligne  est  ainsi  conçue  : 

[Baga  .  vazarkaj  .  Aur[amaz]dâ  .  hya  .  [açmânajm  .  adâ  .  hya  .  imam  .  hu[mi]m  .  [adâ], 

«Un  Dieu  grand,  Ormazd,  il  a  créé  le  ciel,  il  a  créé  cette  terre  ici-bas.» 

Cette  première  ligne  est  comprise  sur  les  fragments  D,  E,  M,  I;  la  restitution  est  facile, 
bien  que  nous  n'ayons  au  commencement  que  les  deux  premières  lettres  du  nom  d'Ormazd 
(Frag.  D).  La  fin  de  la  ligne,  très  lisible  sur  les  fragments  M  et  I,  ne  permet  aucun  doute 
sur  les  expressions  dont  Darius  va  se  servir  dans  le  préambule  de  son  décret;  c'est  ainsi 
que  commencent  toutes  les  inscriptions  achéménides  à  l'Elvend,  à  Van  et  à  Persépolis.  Nous 
ferons  de  fréquents  emprunts  à  ces  textes  pour  compléter  les  lacunes  de  la  pierre.  Nous  ne 
reviendrons  pas,  du  reste,  sur  la  transcription  et  la  lecture  de  chaque  mot,  la  justification 
en  est  suffisamment  acquise  par  tous  les  travaux  dont  les  textes  perses  ont  été  l'objet. 

Darius  commence  ici,  comme  dans  toutes  ses  inscriptions,  par  une  invocation  à  Ormazd  : 
Baga  .  vazarka  .  Auramazdâ,  «un  grand  Dieu,  Ormazd»,  Seulement  il  n'ajoute  pas  comme 
en  Perse  :  hya  .  mathista  .  hagânam,  «il  est  le  plus  grand  des  Dieux».  Les  rares  fragments 
du  texte  hiéroglyphique  nous  font  comprendre  cette  réserve.  Darius,  en  s'adressant  aux  Égyp- 
tiens, leur  dit  qu'il  parle  «  comme  si  le  Dieu  Ra  parlait  par  sa  bouche  »  ;  il  ne  pouvait  guère 
au  verso,  si  je  puis  m'exprimer  ainsi,  proclamer  Ormazd  le  plus  grand  des  Dieux. 

Cette  tolérance  aurait  lieu  de  surprendre  si  on  n'en  trouvait  le  principe  dans  la  con- 
duite du  fondateur  de  l'empire.  Lorsque  Cyrus  s'empare  de  Babylone,  il  n'y  apporte  aucun 


La  stèle  de  Chalouf.  151 


préjugé.  Il  doit  croire  au  dieu  Ormazd,  mais  il  sacrifie  aux  dieux  de  Babylone;  il  relève 
les  sanctuaires  de  Bel  et  de  Marduk,  et  donne  la  liberté  aux  Juifs  pour  leur  permettre  de 
reconstruire  le  temple  de  Jérusalem.  Ses  successeurs  l'ont  imité. 

Remarquons  encore  une  particularité  intéressante;  nous  avons  ici  :  hya  .  agmânam  . 
adâ  .  hya  .  imâm  .  bumim  .  adâ;  c'est-à-dire  «qui  a  créé  le  ciel,  qui  a  créé  cette  terre  ici-bas». 
D'après  les  textes  achéméuides  de  la  Perse,  il  devrait  y  avoir  avam  agmanam,  mais  la  place 
sur  la  pierre  ne  permet  d'insérer  que  le  mot  agmânam;  l'absence  du  déterminatif  est  peut- 
être  une  simple  omission. 

Toutes  les  autres  inscriptions  perses  de  Darius  et  de  ses  successeurs  présentent  dans  la 
même  formule  les  deux  mots  en  sens  inverse  :  hya  .  imam  .  bumim  .  adâ  .  hya  .  avam  .  agmâ- 
nam .  adâ,  c'est-à-dire  :  «qui  a  créé  cette  terre  ici,  qui  a  créé  ce  ciel  là-haut».  Darius  suit 
en  Egypte  la  formule  assyrienne  sa  same  ihnu  au  irsitiv  ihnu,  qui  intervertit  constamment 
les  deux  mots  du  texte  perse. 

La  seconde  ligne  :  hya  .  martiyam  .  adâ  .  hya  .  siyâtim  .  adâ  .  martiyahiya  .  «il  a  créé 
l'homme,  il  a  donné  à  l'homme  le  Siyatis-». 

Cette  ligne  est  comprise  sur  les  mêmes  fragments,  et  grâce  au  fragment  M,  elle  ne  pré- 
sente aucune  difficulté  de  lecture;  on  connaît  depuis  longtemps  la  double  acception  du  verbe 
ada.  Il  n'en  est  pas  ainsi  du  reste  de  la  traduction;  elle  renferme,  en  effet,  un  mot,  Siyatis, 
qui  a  résisté  jusqu'ici  à  toute  tentative  d'interprétation;  aussi  nous  nous  sommes  contenté  de 
le  transcrire. 

Ce  terme  se  trouve  précisément  dans  la  première  inscription  perse  sur  laquelle  Grote- 
FEND,  dès  l'année  1815,  a  essayé  d'appliquer  les  principes  de  sa  découverte.  Il  le  transcrivait 
Schôhêtôo,  et  il  le  traduisait  par  lumine  fulgentem  '.  Plus  tard,  E.  Burnoup,  en  rectifiant  ce  que 
la  transcription  première  présentait  de  défectueux,  proposa  une  nouvelle  traduction  2  :  «  Il  semble, 
»  dit-il,  qu'on  doive  plutôt  trouver  ici  ou  une  idée  métaphysique  comme  l'intelligence,  ou  une  notion 
»  matérielle  comme  la  nourriture».  Cette  première  conjecture  n'a  été  ni  infirmée,  ni  corroborée. 
Dans  la  traduction  que  M.  Oppert  a  insérée  dans  son  mémoire  sur  les  rapports  de  l'Egypte 
et  de  l'Assyrie,  il  le  rend  par  ^volonté»,  et  dans  son  livre  sur  le  peuple  et  la  langue  des 
Mèdes  par  «ion  principes.  —  Toutes  ces  expressions  sont  plus  ou  moins  erronées,  car  si 
l'une  d'elles  peut  s'appliquer  à  un  passage  où  ce  mot  figure,  elle  ne  saurait  convenir  aux 
autres  où  on  rencontre  ce  même  mot  ou  bien  sa  traduction  dans  une  autre  langue. 

Les  fragments  du  texte  médique  présentent  ici,  comme  dans  toutes  les  inscriptions  trilingues, 
la  transcription  Siyatim,  et  dès  lors  ces  textes  ne  peuvent  donner  aucune  lumière  à  ce  sujet. 

Le  texte  assyrien  fait  défaut;  mais  nous  avons  de  nombreux  passages  des  inscriptions 
trilingues  où  ce  mot  est  traduit  par  Nuhus.  Malheureusement  ce  terme  est  tout  aussi  embar- 
rassant que  Siyatis.  Le  Nuhus  se  trouve  dans  les  textes  des  rois  de  Chaldée  du  Premier- 
Empire.  Nous  lisons,  en  effet,  dans  les  inscriptions  de  Hammourabi  que  ce  roi  a  creusé  un 
canal  et  qu'il  le  regarde  comme  le  Nuhus  des  hommes  de  la  Babylonie^  :  Nahar  Hammou- 
rabi Nuhus  nisi  Bahïla  admi.  Il  est  évident  qu'il  ne  peut  être  question  du  «bon  principe» 
dans  cette  inscription. 


1)  Heeren,  Ideen  iiber  die  Politik,  tome  I,  p.  60,  éd.  1815. 

2)  BuRNODF,  Mémoire  sur  deux  inscriptions  cunéiformes,  p.  64. 

3)  Menant,  Inscription  de  Hammourabi,  p.  15,  1.  18  et  p.   19,  1.  23. 


152  La  stèle  de  Chaloup, 


La  troisième  ligne  est  ainsi  conçue  : 

Jiya  .  Dârayavum  .  Khsâyatlnyam  .  akunfaus  .  hya  .  Dâjrayavahus  .  Khsâyatiahya  .  khsa- 
tram  .frâbara.  «Il  a  fait  Darius  roi;  il  a  donné  l'empire  à  Darius  roi.»  Cette  ligne  est  com- 
prise sur  les  mêmes  fragments  au  milieu  desquels  les  fragments  H,  K,  M  viennent  s'inter- 
caler; malgré  la  lacune  qu'elle  présente,  la  dernière  lettre  du  nom  de  Darius  <<  qui  précède 
l'idéogramme  royal  ^^J^  en  autorise  la  restitution.  A  Bisitoun  (§  V)  dans  un  passage  paral- 
lèle on  lit  Khsathram  .  manâ  .  frâhara. 

La  quatrième  ligne  offre  une  lacune  plus  embarrassante;  reprenons,  en  effet,  les  der- 
niers mots  de  la  ligne  précédente  qui  donnent  un  sens  complet. 

hya  .  Dârayavahus  .  Khsâyatiya  .  Khsatram  .  frâhara  .  tya  .  vazarkam  .  tya  [ ]. 

adam  .  Dârayavus  .  khsâyatihya.  «qui  a  donné  à  Darius,  roi,  un  empire  grand Je 

suis  Darius,  roi.  » 

La  lacune  devait  présenter  un  second  qualificatif  de  khsathram,  analogue  à  vazarkam, 
mais  quel  est -il?  —  Cette  lacune  laisse  un  espace  suffisant  pour  y  insérer  neuf  lettres.  Il 
serait  sans  doute  possible  de  trouver  ce  qualificatif  dans  les  autres  inscriptions  de  Darius, 
mais  il  faudrait  qu'il  fut  compris  dans  une  formule  complètement  identique. 

M.  Offert  a  vu  dans  le  texte  médique  des  fragments  de  l'idéogramme  cheval,  et  il 
a  été  porté  à  restituer  ainsi  ce  passage  :  «  qui  a  conféré  au  roi  Darius  cette  royauté  riche  en 
chevaux,  riche  en  hommes^»;  mais  la  traduction  que  M.  Offert  propose,  exige  les  deux 
qualificatifs  twaçpam  et  umartiyam  qui  comportent  16  lettres  et  ne  pourraient  être  insérés  dans 
la  lacune  que  le  fragment  K  présente;  il  faut  donc  renoncer  à  l'un  d'eux.  La  fin  de  la  ligne  : 
«Je  suis  Darius,  roi»  ne  présente  pas  de  difficulté. 

La  ligne  5  rétablie  d'après  les  mêmes  fragments  que  la  précédente  n'offre  également 
aucune  difficulté;  la  lacune  comprise  sur  les  fragments  K  et  M  peut  être  comblée  par  le  mot 
paruvazanândm  qui  se  trouve  dans  le  passage  identique  de  l'inscription  0  de  Darius  à  l'El- 
vend,  ainsi  que  dans  l'inscription  F  de  Xerxès.     - 

Nous  pourrions  donc  lire  ainsi  : 

Khsâyathya  .  dahyunâm  .  paruvazancmâm,  «roi  de  cette  terre  où  l'on  parle  beaucoup 
de  langues». 

L'inscription  de  Darius  à  Nach-i-Roustam  donne  le  mot  viçpazanânâm  au  lieu  de  pai'u- 
vazanànâm;  mais  ces  deux  expressions  sont  à  peu  près  équivalentes;  on  dirait  alors  :  «roi 
de  cette  terre  bien  peuplée». 

La  sixième  ligne  n'offre  pas  de  difficulté;  les  lacunes  que  les  fragments  présentent  ne 
portent  que  sur  des  lettres  que  la  contexture  du  mot  impose;  nous  lirons  donc  : 

[Khsâyathiya .  ah]yây[â .  bumjîyâ  .  vazarkâyâ  [.  dujraiy  .  â[paiy  .  Vijstâçpafhyâ  .  pujthra  . 
Hakhâfmanisjiya,   «roi  de  cette  vaste  terre,  au  loin  et  auprès,  fils  d'Hystaspe,  Achéménide». 

Les  titres  de  Darius  sont  énumérés;  le  roi  va  maintenant  parler,  et  il  commence  avec 
cette  forme  solennelle  dont  l'inscription  de  Bisitoun  renferme  la  formule. 

La  sepftième  ligne  donne,  en  effet  : 

[Thjâtiy  .  Dârayavus  .  Khsâyathiya,  «a  dit  Darius,  le  roi».  Il  ne  manque  que  le  th  au 
mot  thâtiy.  La  signification  littérale  de  ce  mot  n'a  pas  en  français  cette  ampleur  que  le  texte 


1)  Le  peuple  et  la  langue  des  Mèdes,  p.  218. 


La  stèle  de  Chalouf.  '  153 


perse  accorde  à  la  parole  du  souverain.  Ce  n'est   pas  seulement  «dire»,  mais  plutôt  «pro- 
clamer» que  le  sens  exige. 

Puis  il  continue  lignes  7  et  8  : 

A[dam  .  PJârça  .  âmi[y]  .  Pâfrçâ]  .  Mudrâyam  .  agarbâ[yam].  «Moi,  je  suis  Perse; 
Perse,  je  gouverne  l'Egypte.  » 

Le  texte  présente  peu  de  lacunes;  adavi  s'impose,  et  les  mots  Parça  se  complètent  l'un 
par  l'autre.  Il  n'y  a  sur  la  photographie  aucune  place  pour  insérer  après  amiy  le  mot  hadâ 
«avec».  Le  nom  de  l'Egypte  est  écrit  tout  entier,  tel  que  nous  le  trouvons  dans  l'énumé- 
ration  des  Satrapies  à  Persépolis,  à  Risitoun  et  k  Nach-i-Roustam. 

La  fin  de  la  ligne  8  et  toute  la  ligne  9  vont  préciser  les  termes  de  l'ordre  royal  : 

Adam  .  ni[yas]tâyam  .  imâm  .  [yuviyajm  .  kantanaiy  .  haca  .  Pirâva  .  nama  .  rauta  . 
tya  .  [MJudrâyaiya  .  danu[va]tiy.  «  Moi,  j'ai  ordonné  que  ce  canal  soit  creusé  depuis  le  Nil, 
c'est  le  nom  du  fleuve  qui  coule  eu  Egypte.  » 

La  lecture  de  cette  phrase  importante  se  suit,  avec  des  restitutions  insignifiantes,  sur 
les  fragments  E,  G,  K,  M;  le  mot  yuviyam  que  nous  rencontrerons  plus  loin  est  indiqué 
par  la  dernière  lettre  vi.  Nous  y  ti-ouvons  sans  restitution  aucune  le  nom  du  Nil,  sous  la 
forme  Pirâva  «le  Grand  fleuve»,  ainsi  qu'il  est  souvent  désigné  dans  les  textes  égyptiens. • 

La  ligne  10  continue  la  pensée  de  Darius  et  indique  jusqu'où  le  canal  doit  être  creusé  : 

[abjiy  .  [dajraya  .  tya  .  [hajca  .  Parçâ  .  aitiy,   «jusqu'à  la  mer  qui  vient  de  la  Perse». 

Les  restitutions  que  le  fruste  des  fragments  D,  E,  G,  L,  N  commandent  sont  assez 
faciles  à  justifier.  Avant  d'aller  plus  loin,  constatons  que  nous  avons  ici  des  mots  très  intéres- 
sants à  noter  et  que  M.  Oppert  a  eu  la  bonne  fortune  de  rencontrer  le  premier  dans  cette 
inscription;  tels  sont  :  Danuvatay,  Rauta,  Pirâva,  Aitiy  et  Yuviyâ;  ils  constituent  une  augmen- 
tation importante  au  dictionnaire  perse,  malheureusement  encore  si  restreint. 

La  ligne  10  continue  : 

P[açâva]  .  iyam  .  yuviyâm  .  [akaniy]  .  avadâ  .  «alors  ce  canal  a  été  creusé  ici». 

La  restitution  paçâva  s'appuie  sur  un  grand  nombre  de  passages  analogues,  dans  lesquels 
le  rédacteur  de  l'inscription,  après  avoir  rapporté  l'ordre  royal,  va  déclarer  qu'il  a  été  exécuté. 
A  la  fin  de  la  ligne,  le  mot  akaniy  manque  complètement;  sa  restitution  quoique  hardie  est 
indiquée  par  le  sens  de  la  phrase.  Le  fragment  N  a  été  brisé  de  telle  sorte  que  la  fin  des 
lignes  8,  9,  10,  11  et  12  ne  présente  aucune  trace  de  caractères,  en  laissant  une  place  pour 
un  mot  de  trois  lettres  environ.  Akaniy  peut  cependant  l'occuper  à  cause  de  la  lacune  qui 
se  trouve  au  commencement  de  la  ligne  suivante, 

La  onzième  ligne  qui  porte  sur  les  mêmes  fragments  est  assez  complète  et  ne  présente 
de  difficulté  que  pour  le  dernier  mot;  nous  lisons,  d'abord  : 


1)  M.  Maspero  a  bien  voulu  nous  communiquer  la  note  suivante.  «Le  nom  du  Nil   en  égyptien  est 
[1  AA/w^  laidourou,  qui  devient  par  la  chute  du  t,   M  aaaaaa  laurou,  larou^   lo^po,   loop  en   copte. 

Pirâva  ne  saurait  venir  de  la  forme  simple  )^\  (I  aaaaaa  Piorou,  Piarou,  formé  par  l'article  p  et  le  mot 

lorou,  larou.  La  terminaison  ava  ne  s'explique  qu'à  une  condition,  c  est  que  le  Perse  ait  voulu  reproduire 
non  pas  le  mot  Piarou  seul,  mais  un  composé,  peut-être  f^f\  U  aaa^aa  ^^v  )  j  Piarou-âa,  «  le  grand 

fleuve  »  :  iarou-âa  autourou-âa,  est  en  effet  un  nom  fréquent  du  Nil  dans  les  textes.  L'addition  de  <-=*,  àa, 
entraînant  un  déplacement  de  l'accent,  expliquerait  alors  la  vocalisation  ir  au  lieu  de  iar,  ior;  d'autre  part, 
la  combinaison  ouân  serait  devenue  vâa  ou  âva.  D'où  le  nom  P-ir-âva  qui  figure  dans  le  texte  perse.  * 

Recueil.  IX.  20 


154 


La  stèle  de  Chalouf. 


Adam  .  niyastâfyam  .  yujviyam  .  utâ  [athaham] ,  c'est  la  conséquence  de  la  phrase  pré- 
cédente, «moi,  j'ai  ordonné  ce  canal,  et  (j'ai  dit)  :». 

La  cassure  entre  les  fragments  L  et  M  ne  s'oppose  pas  à  la  restitution  de  Vm  de  niyastâyavi 
et  de  l'y  d'yuviyam.  Enfin  la  restitution  du  mot  athaham  proposée  par  M.  Oppert  peut  être 
acceptée,  et  se  justifie  par  sa  présence  dans  des  passages  analogues.  Le  sens  est  très  clair. 
Darius  a  donné  un  ordre  qui  a  été  exécuté,  et  il  va  en  terminant  prendre  de  nouveau  la  parole 
pour  dire  comment  il  a  été  obéi.  C'est  ici  que  nous  rencontrons  de  sérieuses  difticultés  et  que 
nous  allons  nous  écarter  du  sens  qui  avait  été  donné  jusqu'ici  à  la  dernière  phrase  du  décret 
de  Darius. 

Nous  a^^ons  d'abord,  avant  de  terminer  la  onzième  ligne,  une  lacune  après  utâ  que 
nous  venons  de  combler;  puis  nous  lisons  : 

ayatâ  .  haçâ ,   «  allez  à  partir  de  .  ...»  ;  le  mot  ayatâ  est  encore  une  heureuse 

augmentation  du  dictionnaire  perse  recueillie  par  M.  Oppert.  A  la  fin  de  la  ligne,  un  mot 
manque  complètement.  Il  devait  s'y  trouver  un  nom  de  localité  pour  indiquer  le  point  de 
départ  du  canal  ;  mais  rien  ne  nous  en  permet  la  restitution.  M.  Oppert  a  proposé  le  mot  Bira 
en  s'appuyant,  dit-il,  sur  un  fragment  du  texte  égyptien,  où,  suivant  lui,  on  lit  ce  nom  : 
«  comme  la  localité  où  finit  ce  canal  »  ;  mais  rien  ne  vient  justifier  son  affirmation.  Quelques 
égyptologues,  auprès  desquels  j'ai  voulu  me  renseigner,  m'ont  déclaré  que  ce  mot  ne  se  trouvait 
pas  dans  le  texte  hiéroglyphique.  ^  Je  n'ai  donc  pu  l'admettre  dans  le  texte  perse.  Il  serait  si 
séduisant  d'y  substituer  le  mot  Pirâva  ('?). 

La  douzième  ligue  est  la  plus  importante;  elle  devrait,  en  effet,  nous  faire  connaître 
comment  l'ordre  de  Darius  avait  été  exécuté.  Malheureusement  elle  présente  une  lacune  qui  nous 
dérobe  l'expression  de  la  pensée  royale. 

Je  rappellerai  d'abord  le  texte  tel  que  je  le  lis  sur  mes  photographies,  en  reprenant 
la  fin  de  la  onzième  ligne  : 

adam  .  niyasta[yam  .  yujviyam  .  utâ[.  .  .  .  .]m  .  yuviyam  .  [a]hiy  .  parafm  .  .  .  .  .]a  , 
yata  .  ma[m  .  kama]. 

«Moi,  j'ai  ordonné  ce  canal  et  (j'ai  dit)  :  allez  depuis  ....  (ce)  canal  jusqu'au  rivage 
».  .  .  .  telle  est  ma  volonté.» 

Pour  bien  faire  comprendre  la  difficulté,  je  donne  maintenant  la  restitution  proposée  par 
M.  Oppert  dont  j'ai  cru  devoir  m'éloigner  : 

adam  .  niyastayam  .  utâ  .  [athahom]  .  âyatâ  .  hacâ  .  [Bira]  ya  .  [naijmâm  .  yuviyam  . 

«Ite        inde  a     Bira  dimidium        canalem 

ahiy  .  pâ[ram  .  vikajtâ  .  yathâ  .  mâ[m  .  kâma  .  aha] 
usque  ad     littus         diruite».       Sicut        pênes    me  voluntas  erat. 


1)  M.  Naville  n'a  trouvé  nulle  part  le  nom  de  Bira  dans  les  fragments  du  texte  hiéroglyphique  de 
la  planche  que  nous  avons  reproduite. 

C'est  encore  à  l'obligeance  de  M.  Maspero  que  nous  devons  la  note  suivante.  «La  seule  indication 
que  je  trouve  dans  les  débris  du  texte  hiéroglyphique  est  à  la  troisième  ligne  du  fragment  9.  Un  bout  de 

phrase  mutilé  dit  :  «quand  ils  atteignirent  Pi7'i  . 


l'eau  .  .  .  .».  Le  nom  propre  écrit  D*8?SSS  renferme  un 

élément  incertain,  un  signe  long  qui  est  placé  entre  l'œil  -<2>~  et  le  déterminatif  des  pays  étrangers  Q:^^. 
D'après  la  forme  générale  du  signe,  on  est  tenté  de  lire  — m — ,  ce  qui  donnerait  un  nom  Piris,  Pirs,  Pirsi 
qui  pourrait  être  celui  de  la  Perse.  Je  ne  vois  guère  que  ce  mot  auquel  M.  Oppeet  puisse  faire  allusion, 
quand  il  dit  qu'on  lit  le  nom  de  Bira  dans  le  texte  hiéroglyphique.  » 


La  stèle  de  Chalouf.  155 


Nous  avons  suivi  jusqu'ici  toutes  les  restitutions  quelque  hardies  qu'elles  puissent 
paraître,  parce  que  les  mots  qui  manquent  dans  le  texte  se  retrouvent  dans  toutes  les  for- 
mules dont  les  scribes  de  toutes  les  époques  se  chargent  d'envelopper  les  décrets  des  souve- 
rains. Mais  ici  c'est  le  sujet  même  du  décret  qui  nous  manque.  C'est  la  parole  même  de 
Darius  qu'il  s'agit  de  rendre,  et  comme  nous  n'avons  rien  sur  la  pierre  qui  nous  en  donne 
l'expression,  nous  avons  cru  devoir  nous  arrêter! 

Je  ne  puis  admettre  les  restitutions  i)roposées.  Je  ne  reviendrai  pas  sur  ce  que  j'ai  dit 
à  propos  du  mot  Bira.  Quant  au  mot  nnimâm  qui  devrait  se  trouver  sur  le  fragment  M,  il 
ne  reste  que  le  commencement  d'une  lettre  qui  peut  être  un  n  ou  un  h,  et  à  la  tin  du  mot 
un  m;  ce  n'est  pas  une  raison  suffisante  pour  lire  n[aimâ]m;  c'est  donc  un  mot  qui  ne  peut 
être  acquis  au  dictionnaire  perse;  aussi  je  n'ai  pas  songé  à  le  restituer. 

Le  fragment  N  présente  une  lacune  bien  plus  regrettable.  Après  ces  mots  [a]hiy  .  ^ja- 
r[am],  un  mot  tout  entier  a  disparu.  Il  n'y  a  trace  d'aucun  caractère,  ni  sur  les  photographies, 
ni  sur  l'estampage  de  M.  Naville.  La  partie  fruste  du  fragment  N  sur  le  dessin  de  M.  de  Laplane 
me  laisse  voir  un  clou  perpendiculaire  qui  peut  être  la  fin  d'un  mot  terminé  par  un  m,  un 
t,  lin  d,  un  V  ou  un  z,  suivi  d'un  «  long;  mais  c'est  tout  ce  que  je  puis  conjecturer.  M.  Of- 
fert propose  le  mot  vikatâ  «  détruisez  » ,  en  s'appuyant  sur  la  tradition  rapportée  par  Strabon,  ' 
et  il  croit  justifier  cette  restitution  par  la  place  que  présente  la  lacune,  parce  qu'elle  permet 
de  l'insérer.  Ce  n'est  pas  une  raison  sérieuse,  car  il  serait  facile  de  trouver  un  autre  mot 
d'une  égale  longueur,  et  qui  donnerait  un  sens  tout  diâerent.  Nous  respecterons  donc  cette 
lacune  sans  chercher  à  la  combler  dans  le  texte.  Il  ne  faut  rien  attendre  sur  ce  point  des 
fragments  du  texte  médique  :  quelques  mots  ont  permis  sans  doute  à  M.  Offert  de  restituer 
le  protocole.  La  traduction  qu'il  a  donnée  de  la  fin  de  l'inscription  pourrait  faire  croire  qu'elle 
s'appuie  sur  un  texte  complet,  il  n'en  est  rien;  ainsi  que  nous  l'avons  déjà  dit,  les  dernières 
lignes  du  texte  médique  font  défaut  et  le  texte  assyrien  manque  complètement. 

La  fin  de  la  ligne  ne  présente  aucune  difficulté,  malgré  la  lacune  qui  nous  prive  du 
dernier  mot.  C'est  la  formule  ordinaire  que  nous  trouvons  dans  toutes  les  inscriptions  de 
Darius,  par  exemple  à  Bisitoun,  où  il  dit  :  yatha  mam  kàvia  «telle  est  ma  volonté». 

Je  lirai  donc  simplement  ce  passage  sur  la  stèle  : 

ayatâ  hacà  .  .  .  .  ya uviyam  ahiy  param a  .  yathâ  .  mâm  .  kâma 

«allez  à  partir  de ce  canal  jusqu'au  littoral,  telle  est  ma  volonté». 

Maintenant,  si  nous  cherchons  en  dehors  du  texte  des  indices  pour  comprendre  la 
pensée  de  Darius,  nous  croyons  qu'il  n'est  pas  téméraire,  eu  nous  appuyant  sur  l'autorité 
d'Hérodote,  de  la  formuler  ainsi  :  «parcourez  la  totalité  de  ce  canal  jusqu'à  la  mer;  telle 
est  ma  volonté». 

VII 

Après  avoir  constaté  les  lacunes  du  texte  et  indiqué  comment  elles  avaient  été  comblées, 
il  serait  inutile  de  justifier  notre  réserve,  si  nous  n'avions  pas  proposé  un  autre  sens  aux 
dernières  paroles  de  Darius.  Les  fragments  de  l'inscription  que  nous  avons  présentée  sont 
muets  à  cet  égard,    mais   si  nous  interrogeons  les  considérations  extrinsèques  qui  peuvent 


1)  Mémoire,  p.   126. 

20* 


156  La  stèle  de  Chalouf. 


éclairer  l'expression  de  la  volouté  que  Darius  avait  manifestée,  notre  interprétation,  appuyée 
déjà  sur  l'autorité  d'Hérodote,  paraîtra  bien  plausible. 

L'historique  que  nous  avons  fait  des  travaux  dont  le  canal  de  Néco  et  de  Darius  a  été 
l'objet,  vient  jeter  un  grand  jour  sur  ce  point  trop  obscurci.  Il  est,  sans  doute,  facile,  pour 
combler  les  lacunes,  d'y  introduire  des  mots  conformes  au  sens  que  l'on  désire,  soit  que  l'on 
se  rattache  au  témoignage  d'Hérodote,  soit  qu'on  suive  la  tradition  de  Pline  ou  de  Strabon  ; 
mais  l'ensemble  des  monuments  de  Darius  nous  donne  ici  un  renseignement  des  plus  précieux. 

La  Stèle  de  Chalouf  n'est  pas  d'ailleurs  complètement  perdue,  et  peut-être  quelque  frag- 
ment oublié  viendra-t-il  combler  un  jour  la  tin  des  dernières  lignes?  D'un  autre  côté,  la  Stèle 
de  Chalouf  n'était  pas  isolée  :  d'autres  avec  elle  jalonnaient  les  rives  du  canal  de  Darius. 
Nous  ignorons,  sans  doute,  ce  qui  était  écrit  sur  ces  monuments  égarés,  mais  ou  peut  affirmer 
que  Darius  ne  les  avait  pas  élevés  pour  dire  de  détruire  son  œuvre.  Voilà  pourquoi  nous 
avons  tenu  à  bien  préciser  la  position  de  chacune  de  ces  stèles,  car  cette  position  indique 
assez  que  le  canal  était  libre  dans  tout  son  parcours. 

La  stèle  de  Tell-el-Maskhutah,  dont  l'existence  nous  est  signalée  par  M.  Na ville  se  trou- 
vait précisément  à  l'endroit  où  Darius  reprenait  le  travail  de  Néco  pour  le  continuer  jusqu'à 
la  mer;  elle  ne  pouvait  donc  être  élevée  pour  enregistrer  l'ordre  d'interrompre  un  travail  à 
peine  commencé.  Ce  n'est  pas  non  plus  pour  dire  de  suspendre  le  travail  que  Darius  avait 
élevé  une  stèle  au  seuil  du  Sérapéum  (kilom.  14).  Il  n'avait  pas  à  craindre  une  inondation 
de  la  MerKouge;  aussi  il  a  continué  ses  travaux,  et  il  faut  bien  admettre  qu'ils  sont  arrivés 
au  seuil  de  Chalouf,  c'est-à-dire  au  kilom.  61.  Le  travail  était  alors  bien  avancé;  plus  de 
la  moitié  du  trajet  (^les  deux  tiers)  était  parcouru.  Or,  pour  suivre  la  traduction  proposée,  il 
faudrait  admettre  que  c'est  précisément  à  cet  endroit  que  Darius  se  serait  aperçu  de  l'impru- 
dence de  son  entreprise  et  aurait  ordonné,  non  seulement  de  discontinuer  les  travaux,  mais 
encore  de  détruire  ce  qui  était  déjà  fait!  —  Le  bon  sens  se  refuse  à  admettre  cette  inter- 
prétation. Quoi!  Darius,  dans  un  texte  égyptien  destiné  à  être  lu  par  tous  ses  sujets  des 
bords  du  Nil,  aurait  étalé  tous  ses  titres,  énuméré  toutes  les  provinces  de  son  vaste  empire 
et  se  serait  couvert  de  l'autorité  du  dieu  Ra  qui  parle  par  sa  bouche,  pour  avouer  qu'il  avait 
été  imprudent,  qu'il  avait  déjà  creusé  un  canal  à  grand'  peine,  avec  des  etforts  considérables, 
et  qu'il  fallait  abandonner  cette  entreprise'.  Enfin,  pour  que  ses  sujets  perses,  mèdes  et  assy- 
riens n'en  ignorent,  il  aurait  répété  sur  tout  le  parcours  le  même  aveu  d'imprévoyance  dans 
les  trois  langues  des  Achéménides! 

Il  y  a  plus,  et  je  crois  que  cette  dernière  observation  est  décisive  :  Darius  a  continué 
le  canal  au-delà  de  Chalouf.  La  preuve  ?  c'est  qu'il  a  élevé  une  stèle  sur  les  bords  de  la  31er 
Rouge  et  peut-être  deux,  à  l'endroit  où  précisément  son  œuvre  était  achevée.  Rappelons-nous, 
en  effet,  que  M.  F.  de  Lesseps  A  VU  au  kilomètre  83,  à  7  kilomètres  au  Nord  de  Suez,  une 
stèle  achéménide.  Rappelons-nous  encore  que  il.  Rozière  A  VU  à  six  heures  et  demie  de  marche 
au  Nord  de  Suez  une  stèle  sur  laquelle  il  a  copié  le  nom  de  Darius  ! 

Ces  stèles  se  trouvaient  alors  comme  aujourd'hui  au  débouché  du  canal,  sur  le  littoral 
de  la  Mer  Erythrée  (la  Mer  Rouge),  où  Hérodote  nous  dit  précisément  que  le  canal  devait 
aboutir.  L'œuvre  de  Darius  était  donc  terminée,  et  ce  n'était  pas  pour  en  proclamer  l'inutilité 
et  les  dangers  qu'il  avait  élevé  des  stèles  dans  ces  parages. 

Je  me  suis  abstenu  de  parler  des  villes  qui  se  trouvaient  situées  sur  les  bords  du  canal 


Ueber  einige  Hieroglyphenzeichen.  157 


depuis  Bubnstis  jusqu'aux  deux  mers.  Leur  position  a  été  l'objet  de  nombreuses  recherches  et 
elle  n'a  pu  encore  être  déterminée  d'une  manière  satisfaisante.  Diodore  de  Sicile,  qui  confond 
les  travaux  des  différents  souverains,  fait  commencer  le  canal  de  Darius  à  Péluse  pour  le  faire 
aboutir  aux  Lacs  Amers;  puis  il  ajoute  que  le  Canal  des  Ptolémées  arrivait  à  la  mer  à  l'endroit 
où  fut  bâtie  la  ville  d'Arsinoë  appelée  plus  tard  Cléopatris.  Or,  on  cherche  les  ruines  de  cette 
ville  aux  environs  de  Suez.  Aujourd'hui  la  plus  grande  incertitude  règne  également  sur  l'em- 
placement d'autres  villes  de  l'Isthme,  telles  que  Ramsès,  Héroopolis,  Pithom  ou  Patumos.  Une 
détermination  rigoureuse  du  tracé  du  canal  de  Darius  s'impose  donc  comme  une  condition 
essentielle  de  la  restitution  de  la  géographie  antique  de  l'Isthme  de  Suez. 

Rouen,  30  septembre  1887. 

J.   Menant. 


M'^A 


ÛBER  EINIGE  HIEROGLYPHENZEICHEN.      ^     cc<-  ^^^ 


Max  Mûller. 


<^ 


/ttC^ 


Die  Untersuchungen  iiber  die  agyptische  Schrift  sind  in  der  letzten  Zeit  gegenuber  den 
der  Sprache  gewidmeten  etwas  zuriickgetreten,  wohl  nicht  ganz  mit  Recht,  denn  die  Hiero- 
glyphenschrift  enthalt  noch  eine  FuUe  von  Ratseln  uud  Unsicherem.  Man  verlâsst  sich  hier, 
wie  schon  ofter  bemerkt,  zu  viel  auf  die  Lesungen  der  fruheren  Aegyptologeu.  Dièse  beruhen 
aber  haufig  nur  auf  Vermutungen,  die  mit  der  Zeit  zur  Tradition  geworden  sind.  Oft  be- 
stehen  aber  gar  mehrere  Traditiouen  neben  einauder,  ohne  dass  man  sich  hinlanglich  dessen 
bewusst  ist.  Einige  Zeichen,  von  denen  dies  ganz  besonders  gilt,  sind  im  Folgendeu  zu- 
sammengestellt  und  hier  ausfiihrlicher  behandelt  worden. 

Die  Ueberlieferung  geht  auf  de  Rouge  zuruck,  welcher  {^Etude  sur  une  stèle  égyptienne, 
Jour  a.  Asiat.,  1857,  p.  135  ff.,  im  Sonderabdruck,  Paris,  1858,  p.  77)  zuerst  fur  eine  Reihe 
von  ahnlichen,  dort  dargestellten  Zeichen  einen  Lautwerth  ava  oder  ouva  feststellte  und 
dabei  leider  gleich  drei  Hauptformen  zusammenwarf.  Seitdem  ist  die  Verv^irrung  nur  ge- 
stiegen,  da  er  in  seiner  Chrestomathie  noch  neue  Zeichen  gleichstellte  (seine  Trennungsversuche 
bei  anderen  fanden  wenig  Beachtung),  uud  eine  ganze  Menge  von  Wôrtern  ist  unter  Laut- 
werten,  wie  ah,  àh,  àh  in  eine  grosse  Reihe  gestellt  worden,  die  schon  beim  Nachschlagen 
der  Wôrter  in  Brugsch's  Worterbuch  nicht  zusammenhalten  will. 

Neuerdings  ist  das  Zeichen  ?  mr  {Aeg.  Z.  1883,  S.  63)  ausgeschieden  worden,  und  Mas- 
PERO  hat  erwiesen,  dass  die  Lesung  db  (Brugsch,  Worte^-buch,  Suppl.  39)  auf  einem  Irrtum 
der  Hierogrammaten  beruht.  Dieser  Irrtum  ist  im  Hieratischen  in  der  altesten  Période  leicht 
moglich,  weniger  leicht  in  Handschriften  des  Neuen  Reichs,  so  dass  das  Aeg.  Z.  1874,  S.  149, 
angegebene  ?  J^ /\  wohl  auf  eine  halbhieroglyphische  Voriage  des  Mittleren  Reicbes 
zurllckzufiihren  ist,  doch  steht  auch  Pap.  Turin,  146,  5,  ein   ^J^^^^furmr,  «Schmerz». 

?  hat  schon  de  Rougé,  Chrestom.,  67  mit  (1 J  und  "^  J  umschrieben,  Steindorff, 
Prolegomena,  S.  4,  Anmerk.,  von  àh  vollkommen  getrenut  nach  den  Stellen  LD  II,  27, 
wo  ein  Eigenname  ^^  Jî  (bes*^^^' %\  J  |)  ^^^^^  (Lieblein,  Dict.,  3)  und  II,  37  6,  wo  die 
Witrde  eines  ^Jj^  f^  ^-_j  o^^er  ^jj  vorkommt. 


20** 


158  Ueber  einige  Hieroglyphenzeichen. 


Weitere  Beweise  bieteii  die  Pyramiden-Iiischriften,  iu  denen  es  uirgends  mit  [|j!  ver- 
tausclit  wird.  Vgl.  Ttà  309  "^ÎJ^Pl^îlfll"^  ^  *^^^"  bimter  Putz  (ait)  auf  deiiiem 
Kopf». 

Der  Stadtuame  von  Abydos  wird  Ppi  7 1,  74,  307  'fevT JK®  geschrieben.  Dieser  Name 

ist  voUkommen  ideutiseb  mit  dem  der  Osirisreliqnie  -^  '  (statt  des  Kâstchens  die  Reli- 
quie  selbst  %  Mar.  Ahyd.,  II,  22,  6),  fiir  welche  Dûmichen,  Geschichte  Aegyptens,  143,  eine 
Lesuuff  dbt'  im  Gauuamen,  im  Gegeusatz  zu  dem  der  Stadt,  annimmt.  Dies  ist  nicht  raoglich, 
da  der  Name  derselben  urspriinglich  aucli  abt'u  lautete  (der  Berg  ^  bat  noeb  in  eiuer  iir- 
alteu  Formel  Ttà  292  die  Scbreibung  ^Ç|,  wie  Maspero,  Rec.  trav.,  b,  42  bemerkt),  und 
die  Reliquie  in  ibm  baufig  fiir  J  gesetzt  wird,  angemein  oft  in  spâtereu  Texten  (z.  B.  Rec. 
trav.,  3,  51,  bieratiscb  Pap.  Turin  11,  1),  aber  scbon  auf  dem  Turiner  Opferaltar  (C),  dessen 
Scbreibung  i^  \  (das  Zeichen  soll  wobl  eigentlieb  deu  Kopf  vorstelleu?)  freilich  dem 
Alten  Reicbe  recbt  wenig  gleicbsiebt  und,  im  Verein  mit  vieleu  anderen,  die  Annabme  eiuer 
der  baufigen  Nacbbildungen  eines  alten  Denkmals  unter  der  XXVI.  Dynastie  wahrsebeinlich 
macht.  Die  Scbreibung  'if  1  àbdxi  (Dûmichen  1.  1.)  ist  unricbtig  und  spat  (Mar.  Ahyd.,  II, 
32  5  etc.).  Die  Verwecbselung  zeigt  sicb  allerdiugs  scbon  Lepsius,  Aelt.  T.  36,  35,  im  Hiera- 
tiscben.  Ist  der  Fiscb  ^J^  Br.  W.,  46,  Suppl.  45,  DHI  II,  43,  RIH  25,  vielleicbt  eine 
Nisbe  davouV  ^^ 

Weiterhin  ist  der  Name  des  Scbakals  zu  vergleicben,  der  ait  soAvobl  J  ^^  Ttà  291, 
Ppi  166,  LD  II,  144  f.  als    "^K    J   Ttà  165,  356  gescbrieben  wird  (darum  aucb  als  Silben- 

zeicben  sahm  ^J^^'^  =^J^^  «Weisbeit»  Aeg.  Z.  1882,  130,  ftir  spâteres  0 J  ^"^ 
(](]  '^  ,  CÊ103),  spàter  n?J^LDIII,129  (falscb  mit  ^  ihid.  195  a),  [l'f  J  Champ.  Mon.,  384 
(XUrl)yn.),  nacb  Br.  W.,  1163  eigentbcb  sabib  n?J'^(vgl.  aber  Todth.,  55,  1,  bei 
Na ville;  bei  Lepsius  ist  eine  Auslassung,  die  Leyd.  T  33  nicht  tbeilt).  Ob  der  Plural  sa^w 2 
oder  sabi(u)  beisst,  kann  ich  nocb  nicbt  entscheiden. 

Hiemit  wird  in  spàten  Todtenbucbtexten  verwechselt    I7KJM.Br.  Worterh.  1163  «(eine 

Art)  Rind».  Nacb  Naville  scheint  Cap.  69,  8  ftlr  Pf  J,  ^  ,5  Pf  J  (](J5^  ^^^  PtJI  JS^'' 
also  ein  weibliches  Wort,  zu  steben,  was  den  Zusammenhang  mit  1 4^1  ^^  Br.  Worterh., 
Suppl.  1007,  Dûmichen,  G^esc/t.  ^e^.,  159  («verscbnittener  Stier»)  fraglicb  macht.  Dièses  Wort 
ist  ans  dem  ganz  verschieden  geschriebenen  sdh  (ob  von  wàô?),  cefiii:  c&ÊiG  (Stern,  Gr., 
§  328)  gebildet,  das  wir  iu  dem  Beispiele  Anast.  IV,  15,  5  ^^,^J^^,"7^P— ^ 
jl^^^l  «schone  verschnittene  Kâlber»  nachweisen  konnen.  Ob  das  nur  gn.  18  zweimal 
genannte  und  nocb  nicht  sicher  erklarte  demotische  dh  {snof  n  sïb  n  ehe  qame,  vgl.  Br.  W., 
1172)  zu  diesen  Wortern  gehort,  ist  nicht  sicher.  Sdh  ist  jedenfalls  ein  ganz  anderes  Wort 
als  sahi,  sahit. 

Die  Zeichen  é  und  ?  werden  aber  so  arg  vennengt,  dass  man  bei  mehreren  Wortstammen 
sic  nur  auf  etymologischem  Wege  trennen  kann.  Unter  T  gehort   ailes  von   dem  Stamm  ah 

1)  Vgl.  iiber  dièse  v.  Bekgmann,  Buch  v.  D.  d.  Ewigk.,  38,  vro  tr J  ifi.    steht.  —  Eine  sonderbare 

Form  des  Zeichens  RIH  161. 

2)  Todt.  Naville,  1.  1.,  Leyd.  I,  348  rev.  8-,  Anast.  I,  18,  5.  Altagyptisch  nach  Ppi  246,  372  mbiv. 

3)  Die  Variante      j)     {]     05^'°  <?  Zuchtstiere  »  ist  irrig. 


Ueber  einige  Hieroglyphenzeichen.  159 

«bimt»  Abgeleitete.  Dies  er^ibt  sich  auch  ans  der  Urtbrm  dièses  Zeichens.  T  ist  namlich 
niehts  als  eine  verkiirzte,  vvahrsebeinlieh   deiii   iiltesteu  Hieratiscb   entnommene,    Forni   des 

(si,-) 

Zeicbens  %  das  durcb  eine  Menge  Variauten  (so  der  Naine  [l^^  =  P|J^  =  Pf  J^  l^IH 
93,  94,  95;  PIJ^  Stèle  Dbutmose  III,  Z.  21;  ÎJ"^  Mak.  Ahyd.,  II,  22  u.  s.  w.)  als 
ganz  gleicbbedeuteud  erwiesen  wird.  Wir  seheu  dies  nicbt  blos  ans  der  alteu  Form  W  LD 
II,  27,  "V*  Louvre  C  14,  Z.  15,  sondern  auch  aus  den  wechselndeu  Gestalten  des  T  nocb  iin 
neuen  Reicb,  wo  V  (Inschrift  des  Amumbb  Z.  22)  den  Uebergang  zu  V  (DHI II,  1 2)  bildet, 
dies  wieder  zu  Q-  (Brugsch,  Recueil,  64,  Todib.  Naville,  17,  25;  RIH  25),  das  auch 
falsch  T  (Brugsch,  Recueil,  QQ)  wird.  Dass  ein  Zeicheu,  wie  ^  «  bunt,  gefleckt  »  bedeutet, 
ist  ja  sehr  eiuleuchtend,  so  stebt  ïï  in  dieser  Bedeutung  Rosell.,  Mon.  stor.  36,  41.' 

Vou  diesem  Wort  wird  das  Substantiv  aht  «buntes  Zeichen,  Mal»  gebildet,  s.  o.  Tta 
309  und  Naville,  Todth.,  153-4,  13.  Gewohnlich  aber  stebt  dessen  Plural  kollektiv  «die 
Abzeichen  =  Gestalt»,  so  dass  sclion  im  Mittleren  Reich  ahut  Singularbedeutung  erhalt.  Vgl. 

(sic)        (sic) 

O^^'i^^i  ^^^^^'u^'  ^^^^-  ^^''  ^^'  ^^  ^"^^^  ^^'^'^'^^  Fehlern!)  ^J'^^J  Anast.  III,  4  idt,  Mar. 
Abyd.,  II,  4,' 3,  Text  von  Hibe  Z.  19.  (Br.  W.,  Suppl.  42  und  Aeg.  Z.,  1884,  572.) 

Vom  nâmlichen  Stamm  kommt  das  Verbum  T  J  j  |  Rec.  trav.,  6,  44,  T  J(v>  Il  "^ — " 
Anast.  5,  10,  1;  ibid.  7,  6;  Bologua  1094,  9,  6,  falsch  J^  J  (1  Reinisch,  Chrestom.  13, 
36  «bezeichnen,  stempeln  »  (Br.  W.,  Suppl.  41;  Aeg.  Z.  1876,  35;  Chabas,  Mélanges  III) 
mit  dem  Nomen  T  J  00(^1 1)  «Stempel». 

Weiterhin  das  Wort  fiir  «Panther»  =  «das  buute  Tier»:  fjtjû^^  I^HI  II,  2,  17, 
Rec.  trav.,  4,  35  (fiir  das  sonderbare  f  Jûû^  LD  III,  65  a,  Z.  3),  LD  III,  12  d,  Z.  31, 

YouNG,  Hierogl,  41,  Pianchi,  31,  Plural  f  Jflû,^,  DHI  12  ^J^  Hoskins,  Travels  zu 
S.  336,  aber  auch  ÎJÛÛ^^  als  Singular,  DHI  II,'  17,  Pap.  méd.,  6,  8;  Koller  4,  2,  so- 
wie  T  jl^^i  d'Orbiu.  3,  8;  5,  5.  Das  Wort  scheint  also  auch  im  Singular  die  Form  abiu 
(ebenso  demotisch  gn.  12,  27  ;  das  abëi  des  Lp.  ist  kaum  der  lebenden  Sprache  entnommen) 
gehabt  zu  haben.  Mit  m  LD  III  5,  Aeg.  Z.,  1864,  10. 

Durch  die  Pyramidentexte  lasst  sich  auch  das  Verbum  T  J  (LD  III,  24  w,  Amenmhb, 
37,  39,  PiEHL,  Pet.  étud.,  49,  Piauyj  21,  mit  q7\  Rentres  9,  Anast.  I,  5,  2,  iiber  die  Be- 
deutung «sich  vermischen,  eindringen»  vgl.  Aeg.  Z.,  1874,  137)  bestimmeu.  Dièse  Schreibung 
ist  besser  als  è®  j  Inschr.  d.  Harmhb  in  Turin,  Z.  14,3  RIH  128,  133,  136,  denn  der  fiir 

eine  Uebersetzung  allerdings  zu  schwierige  Satz  Ttà  385   ^  J     tv    VVA^^ ^^ 

muss  die  namliche  Wurzel  enthalten. 

Vgl.  zur  Konstruktion  mit  m  im  bildhchen,  mit  hr  im  konkreten  Sinn  Anast.  I,  5,  2 
und  Pap.  Ebers,  wo  auch  ein  Nomen  abxt  «Mischung»  vorkommt. 

Sehr  schwierig  ist  die  Scheidung  von  tK  und  T  bei  vielen  anderen  Wortern.  Das  Erstere, 
dessen  Wert  [1  j  oder  meist  richtiger  l]^^  J  durch  zahlreiche  Stellen  der  Pyramiden-Inschriften 

1)  Dièse  Form  beobachtete  schon  de  Rougé,  Chrest.  I,  69  (vgl.  Br.  W.  175),  vermengte  sie  aber  mit 
dem  iu  deu  Todtenbuchvarianten  (s.  n.)  irrthiimlich  fiir  ()  gesetzten  ^,  das  er  zu  ^  machte  und  fiir  «une 

pièce  d'étoiie  »  erkljirte,  und  kam  so  auf  die  Lesung  dh. 

2)  In  dem  dort  besprochenen  demotischen  Text  steht  nicht  ab  sondern  qd.  Das  Verbum  abh  erstirbt 
mit  dem  Neuagyptischeu. 

3)  BHI  38  (vgl.  Br.    W.)  mit  .^—^  tlir  T^  ] 


160  Uebek  einige  Hieroglyphenzeichen. 

bewiesen  wird  (Ppi  203,  Ttà  20,  81,  147,  228,  295,  385,  Unàs  537)  steht  in  ^"^  Unàs  445  = 
[1^,  1  Ttà  254  «  uachlassen,  auf bôren » .  Aber  spâter heisst  es  T  ]|  Rectrav.,  6,44,7  y\^/\ 
LD  III,  ^72  {ibid.  ?J    ''   \  107  a  bis,  Mar.  Ahyd.,  II,  31,  8  =  RIH  20,  8. 

Durcbgangig-  fast  stebt  T  in  dem  Wort  a6,  besser  ahu  «Elepbant,  Elfenbein»  '  und  ebenso 
in  dem  gleichlautenden  Stadtnamen  «Elepbantine».  TJ^  LD  El,  31,  2;  63,  T  1 
ibid.  64;  ?%i  Hoskins  1.1.,  î^'^^',  f  ^^  DHI  II,  17  (dâsselbe  Wort  auch  fur  das  kâs- 
hom,  Champ.  Mon.,  382,  Louvre  C  14,  Inscbr.  d.  Uuâ).  ? J^l,  '^  ,  Anast.,  IV,  16,  10  (Sin- 
gular,  se  auch  stets  oben)  ? J|  Aeg.  Z.,  1883,  132,  LD  HI,  30  a;  31  a;  31  f;  122g-  DHI II, 
12,y^>;LDni,46c. 

Die  Varianten  fur  T  Jr^  tibergehe  icb  ;  fiir  das  u  vgl.  Pap.  Milling.,  II,  10,  Cat. 

Abyd.,  989,  LD  m,  1406,  Anast.,  I,  28,  6.  Anast.,  IV,  4,  8,  fur  das  ?  LD  III,  43  d;  63  d; 
196  è  etc.  m  stebt  LD  III,  110 1,  Rec.  trav.,  3,  30,  Destr.  7  und  ganz  auffallender  Weise 
Pyram.  Unàs  319  tt;  IrW]'^  neben  T  J^^c^^^^i  Ppi  298.  Ebenso  widerspricbt  die  Scbreibung 

Unà  42  T  J  î^    ^  v\  "^    sich  selbst  durch  das  spater  so  hautîge  Determinativ  O  d.  h.  |]  J. 

Wollen  wir  also  hier  nicht  das  traurige  Faktum  anuehmen,  dass  die  Trennung  von 
y  J  nud  tt;  J  bereits  im  Alteu  Reich  nur  auf  iiberlieferter  Orthographie,  nicht  auf  der  leben- 
den  Aussprache  beruhte,  so  mussen  wir  ein  Zusammenfallen  von  ab  und  àb  in  der  damaligen 
Aussprache  wenigstens  bei  diesem  Stamm  konstatiereu.  Man  muss  dabei  ins  Auge  fassen, 
dass  hier  das  v^?  wohl  gerade  weil  es  mit  dem  [1  zusammenfiel,  spater  zu  i  wurde,  vgl. 
demotisch  ib  «Elfenbein»  Br.  W.,  236  und  den  Stadtnamen  ib  (Rhind  11,  5,  Pamont  2,  5) 
oder  ibu  (?  LD  VI,  demot.  Nro.  163,  Dict.  géogr.,  111)  und  ibe  (LD  VT,  Nro.  13,  Z.  5),  unter- 
âgypt.  ibi,  «Chronik»,  rev.  5,  14.  Sehr  wahrscheinlich  ist  das  demotische  ib  (Lp.  8,21;  9, 
30;  11,  20,  gn.  14,  15,  17,  ebenso  im  halbdemotischen  grossen  Wiener  Papyrus  1,  6),  kopt. 
€i£i:  leû,  iHÛ^  «Nagel»,  das  ich  hieroglyphisch  nur  spât  tinde  (Pap.  Bulaq  3,  pi.  7,  Z.  15 
¥  J  3  ^),  dâsselbe  Wort.  Jedenfalls  ist  das  Schwanken  zwischen  zwei  im  Alten  Reich 
anscheinend  grundverschiedenen  Lauten  ausserordentlich  beachtenswert. 

Bei  anderen  Worteru  ist  eiue  Scheiduug  noch  weit  weniger  moglich.  So  beim  Verbum 
T  J  J^^'  ^^^  ^^^  ^^^  T  ^'"^®^'  ^^^*  vorwiegt.  (Louvre  C  26,  Z.'26,  Mar.  Abyd.,  11,  28,  2, 
ibid.,  56  i;  im  Namen  ?  (|û  Cat.  Abyd.,  659,  1001,  Lieblein,  Dict,  263,  Stèle  Berlin  7311 
und  T  Jh^  QA  ^--^^^^^ Mf ;  vgl.  Stelleu  dafiir  Rec.  trav.,  4,  36.  Fiir  das  Neue  Reich  Mar.  Karn., 
12,  10;  LD  III,  30  i,  Z.  21;  Brugsch,  Graimnat,  §  372,  RIH  187.) 

Beachtenswert  ist  der  Gebrauch  von  T  im  Inlaut  bei  zwei  Fremdwortern.  .^a^ïï  Jrx>W. 
«LoAve»  Champ.,  Mon.,  180;  Rosell.,  Mon.  civ.,  47;  Brugsch,  Rec.  de  mon.,  68  i  Y  bat  in  jeder 

1)  Die  Bedeutung  «Knochen»  (nicht  «Zahn»  oder  «Nagel»),  die  man  spater  auf  o. — D  \  «Horn» 
iibertrug,  so  bei  Pian/i  d  (Br.,  W.  168),  berechtigt  nicht  zu  einer  Lesung  àb,  ebensowenig  als  das 

neugebildete  Zeichen  ^^\o  =  ^ d  [1  DTI  73,  2,  Aeg.  Z.,  1882,  131,  Br.  W.  168.  In  dem  geographischen 

Namen  T^T^Ty^  v  1  ^'^^■^"  ^  ^^^'^'  "^^^  ^^  '^*  ^^^  "  ^^^  vorhergehenden  m  wegen  iiberdies  ohne 

den  Wert  des  V  zu  lesen. 

2)  Im  Original  wohl  das  Nashorn? 

3)  Zu  lefi  wiii-de  das  m  àa5,  d.  h.  iab  trefflich  stimmen.  Ist  das  ^^  abgefallen  und  war  die  Urform 
o'«6?  oder  ist  in  a«6  das  erste  a  zu  i  geworden? 

4)  Verschieden  von  dem  mit  M  anlautenden  àhh  «diirsten»?  Oder  gehort  Unàs  287  hieher? 


Ueber  einige  Hieroglyphenzeichen.  161 


Piiblikatiou  leider  eine  andere  Gestalt)  —  Maspero,  Et.  ég.,  108;  Br.,  W.,  883,  geht  nicht 
auf  «•'D'p  sondern  aiif  eine  Form,  wie  assyr.  lahu  zurltck,  T  ist  hier  also  fiir  âh  gebraucht, 
dann  sogar  fiir  oh  in  cs>?J(l(]I^!  Auast.  I,  19,  3,  Chabas,  Voxj.,  123  (\vo  es  von  den 
iibrigen  Wortera,  vielleicht  mit  Ausnahnie  der  dem  Pap.  raéd.  entnommeneu,  zu  trennen  ist) 
«Biiren»,  von  311,  21. 

Ich  miiss  auf  die  schou  angedeutete  Quelle  der  ganzen  Verwechselung  von  T  und  ¥ 
zuriiekgeben.  Als  solcbe  ist  der  sonderbare  Unistand  zu  betraehten,  dass  in  der  ganzen  liiera- 
tiscben  Schrift  beide  nur  ein  Zeieben  haben.  Weniger  sorgfâltige  Handschrifteu  variieren 
dasselbe,  aber  ohne  eine  Trennung  zu  gestatteu,  wahrend  gerade  die  besten  Handschriften, 
wie  der  Pap.  Ebers  (vgl.  das  Glossar)  nur  eine  einzige  Form  bieten.  Vgl.  ahh  «wiinscben» 
Anast.  I,  6;  Sali.  II,  10,  5;  12,  6;  Koller  3  e,  d'ORBiN.  9,  9;  àhu  (ait  H  1  (^^^  xnemhotep) 
Sali.  I,  6,  1;  Anast.  IV,  2,  9;  V,  15  ult;  abu  «  Elephantine  » .  Sali.  II,  2,  7;  III,  2,  9  n.  o. 
u.  s.  w.  Man  kann  vermutben,  tiir  tK  seien  urspriinglieb  Formen  wie  T  (Leps.,  Aelt.  T., 

passim  und  wieder  in  spâten  Texten,  schon  Sallier  IV),  "^j  "ll^,  t,  *\i^,  fiir  T  dagegen 
^,  ^  und  durch  Vermischung  ^  bestimmt  gewesen,  aber  eine  Prufung  der  Handschriften 
zeigt,  dass  eine  Trennung  vollkommen  unmbglich  ist.  Das  Hieratische  des  Neueu  Reiches 
scheint  also  nur  ein  %  gebraucht  zu  haben,  und  dieser  Gebrauch  reicht  wohl  noch  weiter 
zurtlck.  Erst  spatere  Papyri  versuchen  eine  Trennung,  so  bat  Harris  500  "j*  und  \^  und 
Pap.  Turin  119  und  121  wdllen  fiir  T  eine  Form  ^,  ^  ausscheiden,  aber  das  sind  Neu- 
bildungen,  die  dazu  nur  falsch  gesetzt  werden.  Die  Form  des  Ostr.  Caillaud  (Chabas,  Voii., 
pi.  12)  ^  sieht  wie  eine  zufâllige  Missbildung  aus. 

Doch  wollen  wir  zum  nachsten  Zeichen  iibergehen,  das  gliicklicherweise  ein  einfacheres 
und  sicheres  Résultat  liefert.  Es  ist  das  meist  in  der  nicht  gerade  gliicklichen  Form  j  wieder- 
gegebene  und  nunmehr  allgemein  dh  gelesene  Zeichen,  das  eigentlich  nur  in  eine  m  Stamm- 
wort  auftritt.  Bei  diesem  Zeichen  versuchte  de  Rougé,  ChreM.  1,  75  einen  Lautwert  ub,  aber 
ohne  es  von  den  iibrigen  scharf  zu  sondern.  Er  stiitzte  sich  auf  die  ganz  spâte  Schreibung 
J      (z.  B.  V.  Bergmann,  Sarkophaginschr.  30)  fiir  das  Verbum    v).  ,'  fiir  welche  nach 

-4- O  c  Q_zr«=i)   o         cQ 

den  hieratischen  Formen  der  Ptolemâerzeit  auch  leicht  ein  Tq  DTI  I,  49,  9  Mon.  div. 
2o  d  stehen  kann.  Derartige  Ptolemâervarianten  beweisen  nun  freilich  wenig,  und  deshalb 
bat  man  sie  fiir  barbarische  Formen  (etwa  wie  ôbn)  gehalten  und  ihnen  langst  keinen  Wert 
mehr  beigelegt.  Alleiu  dièse  Schreibung  ist  zu  gebrâuchlich,  um  auf  einer  blossen  Misshandlung 
eines  ab  oder  db  zu  beruhen.  Vgl.  weiterhin  die  Pyramidentexte  : 


Ppi  66  ^^   l\l\     v\     ^Y  '^•^^  «gewascheu  sind  (âdiuf)  deine  Hande,  geoffnet 
deine  Ohren». 

Ttà  333  (]lf  ^^o(](|o2^  bietet  zu  schwierige  Formen. 

Ppi  174  •^™^^^^[^ C°10    '^^   ^^^^   ^^^''   ^^^^'   ^'^^^^^"^^   eroffnet 

dem  Ppi». 


AA/NAAA 


1)  Alt  auch  j  V:^  (*^  Unùs  292,  J  \>  «^0  Unàs  290,  293.  Dies  ist  nicht  etwa  uban  zu  lesen, 

sondern  tibn.  <^^  steht  als  Silbenzeichen  fiir  ub,  s.  u. 

Recueil,  IX.  21 


162  Uebee  einige  Hieroglyphenzeichen. 


«Ttà  thut  auf  seinen  Mund,  Ttà  offnet  seine  Nase,  Ttà  erschliesst '  seine  Ohren». 

Tta  227    jjT (<^        ^^  I     II  *^  c±b  l\     \     ri  ^i 1 

Ppi  1^1  ^-^f  ™n(^1flil^i'^^(l'^'=' Maspero:   «pénètre 


dans  (so  auch  Ttà  333)  le  canal  verdoyant  du  Lac  de  Kha.  »  {Uha  mag  hier  etwa  «erforsclien» 
bedeuten.) 

Ans  diesen  Varianten  ergibt  sicli  filr  das  spâter  j  Jm^='^^|  geschriebene  Wort  ganz 
sicher  der  Laiitwert  uh  oder  uha.  Fiir  das  Neue  Reich  bestatigt  dies  ein  i?ec.  trav.  2,  194 
verofifeutlicliter  Text,  der  das  Wort  uba  «Hof»  mehrfach  (^    )<^*         ,  ^    M^*¥\ 
schreibt. 

^egf.  Z.,  1884,  103  ist  erwâhnt  ein  p,|i]r\fl  ^^a/vs^^"^^  M  ^  ^^V^  ^  ®  «Schreiber 
des  Seelenhofes  »  ini  «Haus  der  Zeugung».  Wer  dba  liest,  kann  ans  dem  du  oder  dua,  das 
hier  steht,  ein  dba  und  damit  eine  Bestatigung  herausbringeu.  Die  Schreibung  ist  aber  in 
jeder  Beziehung  so  absonderlieh  und  bedingt  eine  solche  Misshandlung  des  Wortes,  dass  ich 
in  dem  r\  nur  eine  Verstummelung  irgend  einer  hieratischen  Gruppe  sehe.  Mau  kônnte  ja 
ebensogut  b-ua  lesen  und  dies  zu  ub  umstellen. 

Anzufangen  ist  mit  dieser  Stelle  kaum  etwas. 

Das  Verbum  uba  «bffnen"^  (besonders  von  den  Augen),  zeigen»  ist  langst  bekannt. 
T  ^^  Goldminenst.  13,  20  «bohren»  (von  Brunnen)  ist  naturlich  dasselbe,  wie  man  aus 
Todtb.,  Naville  15  B  und  72,  1  etc.  erkennt.  An  der  ersteren  Stelle  Z.  4  steht  auch  das  Kau- 
sativ  s-uha,  vgl.  H  J|  Stabel  Antar  Z.  24  {Rec.  trav.  6),  LD  III,  81/  Pf  J'^ûû  ™ 

1  v^k^"%^  ^M  V"^^'^  Ji  "=  6i^"scheiuen  liess  er  ihn  aus  dem  Samen».  Dasselbe  «erscheinen 
lassen  »  Todtb.,  Leps.  148,  3  ^  j)  ^^^  ^  .  Das  ^  wie  in  oircon^  (wohl  auch  in  c^con^  = 
pnd'hr),  Sallier  IV,  23  verso;  DHI  II,  35  c,  s;  Pap.  de  Boulaq,  pi.  10,  9;  Canop.  37 
(demot.  unh). 

Der  Verbalform  w^egen  ist  beachtenswert  RIH  23,  4  =  Mar.  Kam.,  36,  8  ^  [in/wvAAA'v^^ 
s.  u.  Die  gleiche  Redensart  <2>-V^"^  DHI  II,  38.  Beachtuug  verdient  schliesslich  die  Be- 
deutung  in  ^  \Y%  ^v    *^^^^^  zeigen  (se  praebeo-e)  als»  LD  III,  18,  Z.  18. 

Das  (^mannliche)  Substantif  uba  zeigt  eine  bunte  Menge  von  Schriftformen,  bald  wie 
î  in  ^  1)  "^H  Sev.  arck,  1869,  pi.  8,   Z.  22,   O^  Il  LD  III,   218  fur  das  richtige 

f  ^^J  ^™  ^^^'  ^^^^  ^^^*  "^^^  î  ^"^  5SJ  ^^^^^>  ^^'  ^-  ^'  wâhrend  f  J^'^'^ 
«â6a»  Br.  W.  Suppl.  327  sicher  unrichtig  umschrieben ist,  bald  %  in  'y^  j  <2>  LD  III,  194,  Z.  33, 

^  5^^^^  DHI  II,  57  c,  bald  das  unten  behandelte  Zeichen  ^  \  Dict.  géogr.,  1114 
oder  Mischformeu  wie  rf'^^'^  Bokn^ons   6,   ^(2jL^  LD  IV,  78  a,  4,  9.  In  spateren 

Texten  steht  meist  die  Endung  u  wie  hier,  f  (2  Jj  fS;  Aeg.  Z ,  1880,  49,  Abbott  2,  8,  Bo- 
logna  1094,  U,  Z.  1.  Ueber  das  Wort  vgl.  Br.,  W.  Suppl.  205,  Dict.  Géogr.,  87,  535  u.  s.  w. 


1)  Die  Form  sa?  fiir  «an.?,  s«w*  ist  hochst  beachtenswert  fiir  die  alte  Vokalisation. 

2)  Das  [j     l'^^'vv  '}^  Ttà  370  (bei  Ppi  \\       1^^  o)  «aufwachen»,  mag  wiirzelverwandt  sein. 


Ueber  einige  Hieroglyphenzeichen.  163 


Um  bei  diesem  Wirrwar  eine  ■  Venvechselung  mit  dem  folgenden  scbwierigeii  Zeicbeu 
zu  verbindern,  bemerke  icb,  dass  die  bieratiscben  Forraen  durcbaus  klar  uud  vou  diesem 
so  scharf  unterscbieden  sind,  dass  jeder  Gedanke  an  dessen  Identitat  mit  unserem  ub  sofort 
zuriickzuweisen  ist.  Die  âlteste  balbbieroglypbiscbe  Form  des  ah  ist  '^^^  ^^^^  Leps., 
Adt.  T.,  34,  7  und  21,  8,  aus  der  sieh  Prisse,  14,  10:  ^^^  entwickelt.  Im  Pap.  Ebers  ist 
die  erste  Form  nocb  ziemlicb  gewabit  ^,  ebenso  Leyd.  I,  344,  S.  4,  11  ^;  ihid.  8,  3,  %, 
sebon  kiirsiver.i   Dem   bieratiscben  %   niibern  sicb  die  Formen  ^^^if^  Leyden  I,  350, 

S.  3,  15,  £.âZ^[f^  SalHer  IV,  23  verso.  Dureb  dièse  Foim  und  das  ^^^  ihid.  15,  3, 
wlrd  die  Verwecbselung  mit  demselben  (s.  o.)  sebr  erleiebtert.  Diîrcb  Ansetzung  des  (è.  nacb  V  ge- 
bildet  sind  die  Formen  in  ^^^^^ '>(^er  <*i>^^j[^^  Bologna  1094,  S.  11,  Z.  1  und  2, 

^,jy^  oàer  ^^;^  r^  Abbott  2,  8  und  7,  1.  Die  spàteren  Formen,  wie  f^  (Pap.  Bul.  3), 
lebnen  sicb  iramer  mebr  an  r  an.  Die  alteren  dagegen  sind  leicbt  von  allen  anderen  Zeicbeu 
zu  sonderu,  mit  Ausnabrae  der  oben  erwâbnten  kursiven  Gestalten,  welcbe,  fliichtig  geschrieben, 
leicbt  ein  f  oder  T  ergebeu.  So  stebt  Salber  IV,  15,  9  (neben  der  ricbtigen  Foi-m  ira  gleicben 
Ausdruck  Z.  3)  wirkbcb  ein  tïï  (*^^  ^^,  uud  die  unten  zu  bebandehide  vermeintlicbe  Form 
<2  ^     bat  den  gleicben  Ursprung. 


Icb  babe  bei  deu  bieratiscben  Formen  die  ganzen  Wôrter  angefuhrt,  um  so  zu  zeigen, 
dass  wir  keineswegs  ein  uh  -\-  ha  mit  (^^  baben.  Das  alte  Hieratiscb  bat  bier  einen  von  ha 
(Prisse,  7,  12)  unterscbiedenen  Vogel,  dessen  Form  /^  aucb  in  den  Todtenbucbtexten  der 
XVIII.  Dynastie  bleibt.  Dièses  Zeicben  ist  reines  Lautdeterminativ  zu  uh  (vgl.  besonders  die 
Stellung  Bologna,  Z.  1  oben).  Man  scbreibt  es  spater  hieratiscb  abnlicb  wie  />^,  darum 
tritt  dasselbe  oder  ^x^  (Text  in  Hibe,  Z.  33)  oft  als  Determinativ  ein,  vgl.  Br.,  W.  Suppl. 
204.  Dazu  ist  das  oben  bei  uhn  erwabnte  Zeicben  beranzuzieben.  Die  Gestalt,  die  ibm  in 
den  Veroffentlicbungen  der  Pyramidentexte  gegeben  ist,  scbeiut  auf  jeden  Fall  nicbt  g^nz 
genau.  Dass  die  Pyramidentexte  nicbt  uha  mit  ^(^^  bezeichnen,  sonderu  uh,  ist  sicber, 
ob  aber  das  erst  spât  gescbriebene  ^k\  ledigUcb  auf  der  falscben  Auffassung  des  i^^  be- 
rubt  und  die  Wurzel  blos  uh  zu  leseu  ist,  wage  icb  nicbt  zu  entscbeiden.  Das  a  scbeiut 
docb  aucb  zum  Stamm  zu  geboren,  da  die  spàteren  Scbreibungen  aucb  beim  Substantiv  eine 
Eudung  —  ë  beweisen.^ 

Das  scbon  im  alteren  Todtenbuch  vorbandeue  a7:a;  Asysi^evov  „= — o  J  i*^^  ,^5^  Todtb., 
42,  23  (Br.,  W.  177  ist  es  mit  uha  «Hof»  zusammengeworfen)  weiss  icb  nicbt  zu  deuten. 
Da  es  aber  nacb  Naville  ein  Verbum  der  Form  ,= — d  J 'fe^'^'^v  .<2>-  oder  gar  .= — dJ 
'^^V  JlN-"^^^  ^^^'  kann  es  mit  unserem  uha  nicbts  zu  tbun  baben,  aucb  wenu  es  gelingt, 
dièse  verderbte  Stelle  wieder  berzustelleu.  Siebe  die  sonderbaren  Interpretationen  des  unver- 
stândbcben  Wortes  Leyden,  T.  16. 


1)  Ein  sonderbares  Zeicben,  das  aber  doch  nur  uh  sein  kann,  steht  Pap.  Millingen  II,  8.  Was  aber 
das  Wort  V      (*^^  V\  bedeuten  soll,  weiss  ich  nicht.  Es  ist  wohl  ein  schwer  erklarbarer  Fehler  fur  ® 

,  das  Rallier  II  hier  hat. 

2)  Nachtraglich  verweise  ich  noch  auf  Ppi  276,  485.  416  steht  ausgeschrieben   V^,      "^^^T  ""'^  '''' 
247   f*^^M  K\    "lit  a  und  dem  Vogel  allein  fiir  uh. 

21* 


164  Ueber  einige  Hieeoglyphenzeichen. 

Bei  dem  uachsteu  Zeiclien  scliicke  ich  gleich  die  hieratische  Form  voraus,  uni  die  totale 
Verschiedenheit  von  uh  zu  zeigeu. 

Eine  sehr  soiiderbare  Form  steht  Prisse,  b,  9,  als  ^,  uin  so  souderbarer,  wenu  wir 
die  stark  abg-ekiirzte  Gestalt  "^  11,  10,  ^  18,  11,  J  15,  11,  vergleieheu.  Die  iilteste  Form 

bat  der  Papyrus  Ebers  bewabrt.  ^,  X^,  i  X,  ^,  ^_-  Vou    dieser    ist   die   gebrâucbliche 

Gestalt  der  Zeit  Ramses  II.  abgeleitet  -^  oder  ^  (letztere  Auast.  I,  9  ult,,  Berliner  Leder- 
bandscbrift  29  —  die  andere  Auast.  I,  26,  4;  Sallier  II,  4,  9)  oder  ^  (Anast.  I,  26, 
4;  IV,  7,  9;  VI,  3  ult.,  d'Orbiji.  18,  3).  Abgekiirzte  Formen:  ^  Turin,  67,  13  (Uebergaug 
dazu  Bologna,  1094,  11,  8)  ^  Leyden,  I,  344,  2,  Z.  11,  ^  ibid.  9,  Z.  6  (Mer  ist  das  (â  scbon 
mit  dem  Zeicbeu  verscbmolzen  ),  ^  und  7  Ley<^v  I;  348,  10;  Turin,  94,  ^  Lieblein,  Die 
dg.  Denkm.,  Tf.  6,  ^/4x  Amhurst  uud  abnlicb  Turin,  51  und  104,  fast  aile  dièse  Formen 
durcbeinandergemengt  in  deu  Leydener  Zauberbandscbriften,  I,  347  und  348  Revers. 

Man  vergleiebe  die  vorstehenden,  vollkommeu  verscbiedenen  Gestalten  des  uh  in  den 
gleicben  Handschriften. 

Nocb  verworrener  sind  die  bieroglypbiscben  Formen  und  zugleicb  die  Endungen  der 
damit  gescbriel)eneu  Worter,  die  deutlicb  erkenuen  lassen,  dass  scbon  vor  dem  Neuen  Reicb 
sammtliebe  Wortformen  gevt^altig  abgescbliflfen  uud  verstiimmelt  waren.  Es  ist  daber  besser, 
anstatt  Seiteu  mit  der  Aufzablung  und  Permutation  aller  Febler  der  Hierogrammaten  und 
Steinscbneider  anzufiillen,  gleicb  die  Norm  anzugeben,  die  aus  der  Menge  der  Formen  sicb 
zu  ergeben  seheint. 

Die  Jilteste  Form  ist  wohl  die  mit  dem  gespaltenen  Oberteil  4^  oder  T  (LD  II,  115  6; 
149 /i  und  e,  RIH  80,  81,  92),  ^  RIH  103,  6,  ^  LD  II,  115  6,  die  nocb  im  Neuen  Reicb  oft 
vorkommt  (LD  III,  25  a;  2Q,  1  a;  39  c  etc.)  Die  Steinscbneider  lieferu  im  Mittlereu  Reicb  aucb 
sonderbare  Formen,  wie  ^  und  y  Louvre  C  12  und  14,  8.  Im  Neueu  Reicb  wird  die  Ab- 
fast  Regel;  aus  der  zuerst  wobl  geraden  Verzierung  macbt  man  eine  Feder  (Mas- 
PERo  im  Rec.  trav.,  4,  131  und  Aeg.  Z.,  1882,  121),  meist  aber  ein  (S  nacb  falscber  Analogie  von 
y  2.  Die  Verwecbselungen  mit  uh  u.  s.  w.  sind  aber  sehr  spat  oder  auf  moderne  Kopisten 
zurllckzufubren. 

Fitr  die  Wortformen  scbeint  das  Richtige: 

^^  ',  Br.,  W.,  SuppL,  1243;  Prisse,  5,  9;  Louvre  C  14,  8;  C  167;  Todih.  Leps.,  148, 
13;  LD^ffi^  26,  1«;  Leyd.  I,  348,  10  (mit  ^^  !),   «Wissen,  Weisbeit,  Gescbicklicbkeit»  — 

I     I     I  Xc^     O 

«Kunstwerk»  (LD  III,  81/;  Goldmiuenst.  19).  Damit  ist  ?  «Gemme»,  Br.,  W.,  Suppl., 

206,  naturlicb  identiscb.  Es  beisst  aucb  «Arbeit»  ilberbaupt,  Mar.,  Karn.,  15,  15.  —  Mit 
c-=]  determinirt,  beisst  es  sowohl  «Werkstatte»,  Anast.,  I,  26,  4;  VII,  7,  9;  I,  9  ult.,  als 
«Kunstbau,  Kunstwerk,  Arbeit».  Haufig  bat  es  die  Eudung  -ut  (Anast.,  I,  26,  4;  DHI  II, 
43,  12),   so  aucb  mit    1^  ,       \    verbunden  (LD  II,  115  è).  Nacb  den  Varianten  scbeint  aucb 


1)  Genan  dièse  Form  hieroglj'phisch  auf  einer  Stèle  der  XYIII.  Dj'iiastie  im  Miinchener  Antiquarium. 

2)  Der  Schnorkel  bei  y  ist  wohl  mehr  als  ornamental  luid  wie  bei  Y  gesetzt,  das  eigentlich  eine  kiirzere 
Schreibung  fiir  ï  \^  «<'>  «^  zum  Unterschiede  von  Y  M',  ist.  Ich  erinnere  mich  nicht,  dièse  Bemerkiing 
irgendwo  gelesen  zu  haben;  ich  verdanke  sie  Herrn  Prof.  A.  Erman.  Die  im  Eecueil  fiir  die  Pjramidentexte 
gegebenen  Formen  mit  (s  sind  teilweise  schon  nach  der  von  Birch  gegebenen  Kopie  zu  verbessern. 


Ueber  einige  Hieroglyphenzeichen.  165 


f 


der  Singular  diesc  Euduui;-  yeluibt  /ai  habeu.  Hicvon  abgeleitet  :  j  \\^^  Ll^  il;  149  e 
(Plur.),  149 /<,  uebeu  ^^'^  V§^  '  Louvre  C,  14,  8;  4"  ^  VS^  '  ^«c.  to^av.,  4,  131,  Jimutë 
«Kiinstler».  Doch  wird  dièses  Wort  im  Mittleren  Reich  bereits  ersetzt  durch  jf  v  V  Ne  ' 
das  trotz  der  oft  abkiirzenden  Scbreibung;  9  V>  s — u  (oft  ini  Neiien  Reich  ;  schou  LD  II, 
149  h)  aucli  im  Siugular  die  Endung-  -im  batte.  Ini  Jiltereu  Gebraucb  heisst  es  blos  «  ge- 
schickt,  weise».  Die  Endung  -m  (x^^^l  ^"'^  ®^'^*  ^^^"*  ^P^*"  geschrieben  (Traumstcle  35, 
V.  Bergm.,  Sarkophaginschr.,  14,  Urkunde  von  Edfu  18  u.  s.  w.).  Hieratiscb  sclirei})t  raan 
immer   f   Yr'V'^^^^  "^  ^^^^^  Select  Papyri ,  die  Scbreibung   der   XX,  Dyn.   batte    sogar 

eigeutlicb  drei  u,  .deren  erstes  aber  zu  eiuem  bedeutungslosen  Stricb  geworden  ist. 

Ini  Neuen  Reich  endigen  aile  dièse  Worter  uacb  der  Vermischung  der  verschiedeneu 
Schreibuugeu,  wie  es  scbeint,  auf  -uë(t),  tonlos  dagegen  verlieren  sie  gleichmassig  die 
Endungeu. 

Zur  Lesung  gelaugen  wir  durcb  das  Demotische.  In  den  Rhindpapyren  wird  ungemein 
oft  der  Besitzer  als  V^  ^^  -^ — a  'j^^,  wie  Brugsch  (vgl.  Glossar  351)  las,  bezeichnet,  ein  Titel, 


den  Brugsch  «.yem,  Archon,  Gouverneur»  erklarte.  Demotisch  wird  dies  (i[-r=^  iibertragen. 
Dièse  Gruppe  linden  wir,  leicbt  veriindert,  in  dem  berlibniten  bilingueu  Berliner  Papyrus 
116,  wo  ein  rX>*\^  und  '7^^\^  (2,  20  und  5,  24)  auftritt.  Griecbisch  steht  dem  (Casati 
6,  3;  14,  2)  ein  ts.,  d.  h.  Téy.xwv  entgegen.  Das  4,  27  vorkommeude  Wort  C^Q//ZLl  wird 
Casati  12,  2  mit  xpucé/ou;  iibersetzt.  Diesen  Wortern  entspricht  koptisch  ein  S.  pô».A\.iye,  B. 
ô^MUje  «Zimmermann»  und  S.  pe^MnoTTÉi  «Goldschmied».  Wir  erbalten  also  die  Gleicbung 
(^/i^  =  l'I-^  =  T^^\  \^  —  ^evM-  (tonlos).  Dass  dièse  richtig  ist,  beweisen  die  Varianten 
ftir  die  demotische  Gruppe:  ^j\i-^  Young,  Hierogl.  35,  13,  -?-l^  Chrestomathie  95,  fJii:^, 
istki  Nouv.  Chrest.  72  i  und  142  und  die  Endung  m  der  hieroglyphischen.  Schon  Revillout, 
Poëme  satir.  72  kam  auf  dièse  Gleicbung,  las  aber  f¥\  ^  ''<»'  und  erklârte  das  B.  ô^m 
fur  die  urspriingliche  Form,  eine  lautgesetzlicb  ganz  unhaltbare  Annabnie. 

Ein  noch  besserer  Beweis  wird  geliefert  durch   die   lângst  bekaunten  Varianten   des 
sonderbaren  alten  Ausdruckes  9  (oder  t    "^  ,  T  "^^^,   wie  die  Leydner 

Papyri  I,  347  und  348  auch  schreiben),  Br.,  W.,  Suppl.  208  «jederart»,  liber  den  Goodwin, 
Aeg.  Z.,  68,  89  ff.  ausfubrlich  handelt.  Was  dièse  Zusammensetzuug  eigentlicb  bedeutet,  ist 
schwer  zu  sagen.  Papyrus  Ebers  schreibt  r  ,  was  die  Etymologie  vielleicht  gibt.'' 


1)  Vgl.  den  Chrest.  dém.,  322,  323  erwahnten  ?«'^  —  (2/y)^  «ouvrier  en  bois»  (wohl  von  çeiwjw.u|e 

verschieden).  Was  fiir  eine  Bezeichnung  S.  259  und  347  genieint  ist,  kann  ich  ans  dera  total  verschiedeneu 
Text  nicht  erkennen. 

2)  Im  Glossar  ist  9  W  ^^)  4;  ^^^  ^^  damit  zusammengeworfen,  ebenso  liest  Stern  {Aeg.  Z.,  1874,  89) 
in  der  Berliner  Handschritt  Nr.  29,  II,  9  Y  und  iibertragt  «unusquisque  (laboret  vigil»).  Hmro 
ist  aber  stets  nachgesetzt.  Die  Stelle  heisst: 


i^,^® 


c,    -i_Ms    I         -i-    I   I     I     IS ù]\,  I 

(fiir  àrutff)  (kat?) 


• 


«es  wird  gemacht,  wie  es  im  Sinn  der  Bauverstandigen  ist  (die  Interpunktion  ist,  wie  meistens,  unrichtig) 
mit  Aufmerksamkeit».  —  Zu  l^mlro  vgl.  den  ebenso  sonderbaren  Ausdruck  LD  II,  92  T^^^Oj 

der  sj^nonym  zu      S     ^  0  O  steht.  —  Uebrigens  ist  zu  beriicksichtigen,  dass  Ipntro  in  Texteu  aus  besserer 


166  UeBER   EINIGE   HiEROGLYPHENZEICHEN. 

Die  spate  Schreibung  t<==>  beruht  auf  irriger  Deutung  der  Pluralstriche ,  da  die  alten 
Schreibungen  nie  u  geben.  Die  Annahme,  es  wurde  mit  den  Personalsuffixen  àbnlich  wie 
THp-  gebraucbt  (Goodwin,  Br.,  W.),   ist  somit  nicbt  haltbar,    da  j   1  ^^^     i      Todtb.  41,  3 

nicbts  anderes  als  «seinen  Mund  ôffnen»  bedeutet,  vgl.  Naville:  t  J[ '^'^^j  I  ,  ^^^à 
ebenso  das  t  j  DTI  I,  113,  7  zu  erklâren  ist.  Das  koptische  Fragewort  OTHp,  B.  d>.irïip 

(Stern,  Gr.,  §.  262)  kann  damit  absolut  nichts  zu  schaffen  haben,  sowobl  der  Bedeutung  als 
dem  Laut  nach. 

Die  Variante  <=>  im  Todtb.  42,  U  (wo  es  iibrigens  selbst  in  den  spâten  Texten 
meist  fehlt)  und  DTI  28,  9  ist  lângst  bekannt,  aber  nocb  niemand  bat  versucbt,  dieselbe 
auf  regelmâssige  Weise  hmro  zu  lesen,  sondern  man  bat  sicb  viel  mit  andereu  Lesungen 
abgequâlt.  xy  lim  stebt  ganz  deutlich  (siebe  aucb  unten,  Hibe),  so  dass  nicbt  einzusehen  ist, 
warum  es  «not  tbe  same  as  c  hem,  but  tbe  determinative  of  the  word     0^»  (Good-win")  sein 

^\  n  ri-^ 

soll.  Obendrein  ware  erst  nacbzuweisen,  dass  ^  (besser  ^)  allein  jemals  J  U  ^^  ^u  lesen 
sei,  und  wie  ein  hàar  (was  nocb  lange  kein  àbr,  dhr  ist)  sicb  mit  r        ^m  vereinigen  liesse. 

Die  von  Lepage  Renouf  {Proceed.  S.  Bihl.  A.  1885,  S.  100  flf.)  angefuhrte  Variante  i 

ist  scbwer  zu  eridâren,  da  der  Fiscb  eine  ganz  neue  Form  (so  aucb  nicht  die  von"^  xa) 
baben  soll.  Zur  Not  liesse  sicb  an  o^.  ^^T  (ait  wohl  besser  liavi)  denken,  allerdings  ein 
verzweifelter  Ausweg! 

Icb  muss  bier  einfiigen,  dass  das  Verbuni  t  y^'» — o  merkwiirdigerweise  nirgends  vor- 
kommt.  Icb  kenne  blos  die  einzige  Stelle  Anast.  VI,  3,  16,  wo  "r  ^9  v\  |  '    m 

«die,  welche  Ruder  ...»  erwâbnt  sind.  Da  limu  bier  als  ein  Infinitiv  stebt,  kann  nur  vom 
«Macben»  oder  «Lenken»i  des  Ruders  die  Rede  sein.  Letzteres  wâre  eine  Variante  zu 
\;^v\  N^^,  somit  ein  neuer  Beweis  fiir  die  Lesung  hm.  Solange  der  Verbalstamm  nicbt  nocb 
durcb  andere  Beispiele  belegt  wird,  ist  dies  wobl  die  einzige  wabrscbeinliche  Erklârung. 

Einen  weiteren  Beweis  fiir  die  Lesung  ^m  finden  wir  in  der  auffallenden  Benennung 
"^^^rsl)^  des  Oberpriesters  von  Mempbis,  Br.,  W.  Suppl.  206  und  Dici.  Géogr.  1368  (spater 
scbeint  sie  aucb  in  der  Titulatur  geringerer  Priesterâmter  gebraucbt).  Die  Bedeutung  erwâbnt 
schon  DE  RouGÉ,  Six  prem.  dyn.,  S.  289.  Wie  der  «Grosse  und  Oberktinstler  des  Ptab»  (dieser 
Zusatz,  z.  B.  LiEBLEiN,  Dict.  1011)  zu  seinem  (meist  mit  I  ^^vverbundenen)  Namen  kommt, 
hângt  mit  der  Auffassuug  des  Ptab  als  «Kiinstler»  zusammen.  Vgl.  Goldminenst.  19,  die 
Bezeicbnung  seines  Tempels  als  Werkstâtte  Anast.  VII,  7,  9  und  einen      o^lîj  'ff  Burton, 

Exe.  H.  56.  Beacbtung  verdienen  die  sonderbaren  Titel:  ^*"^ 


^^ 


H  liv  "  '         m  RIH  80  und  92,  93 


Zeit  nur  bel  Beschworung  von  Geistern,  dazu  meist  malo  sensu  (darum  oft  ^^)  vorkommt,  vgl.  die  Stellen 
im  Pap.  Ebers  und  den  Leydner  Zauberschriften  und  die,  wohl  aus  altérer  Zeit  iiberlieferte,  Inschrift  von 

Hibe,  Brugsch,  Reise  n.  d.  Oase,  Tf.  18,  V   AS^   V\  ^^  """^^  rj(  '^  r^T  ^^^r^      .      ^""^ 

^AAAAA  u  y)  (J  V  ■  Spatere  Texte  beweisen  natiirlich  nichts.  Sollte  da  nicht  an  einen  Sinn  wie:  (jeder 

Geist)  «der  Mundgeschicklichkeit»,  d.  h.  «den  der  Mund  iiberhaupt  nur  herzahlen  kann»  zu  denken  sein? 
Sonderbar  bliebe  der  Ausdruck  aber  noch  immer. 

1)  «Fiihren»,  gestare,  heisst  bekanntlich  hier  «/    I 


Ueber  einige  Hieroglyphenzeichen.  167 


AA'^/^/^A 


ibid.  81 


^f  1  o  U®  ''''■  '''  '''  "^'""  ^tT® 


'^  y®  '^'''^'  ^^'  ''^■^'  ^^• 


-4-    G 

ErkUireu  lasst  sich  hier  (las  u,  statt  desseu  mau  m  erwarten  wiirde,  uur  uotdtirftig,  ' 
docb  sieht  inan  wenigstens,  dass  der  Titel  «(Grosser  und  Ober)  Kilnstler»  in  Verbindung 
mit  dem  Ptabkult  1^91  «Altev»  [oder  «Aeltester»?]  des  Ptabtempels»)  stebt  und  mit  einem 
«Festtag»  zu  thun  bat.  Die^  Erwiihnung  der  «beiden  Hauser»  freilich  ist  ganz  ratselbaft, 
da  man  docb  nicbt  an  die  Reicbsbalften  denken  kann  (vgl.  LD  II,  88).  Man  kônnte  bei 
dem  Fest  an  die  feierlicbe  Darstellung  irgend  eines  Mytbus  (etwa  der  Weltscbopfung?) 
denken,  bei  welcber  Cérémonie  der  Oberpriester  den  Gott  selbst  darstellte  imd  dessen 
«  Kunstscbopfimgen  »  ausfiibrte.  

rodtb.  1,  10   ist  uacb   Na ville  zu   lesen:    ^^^f  Î(-Ç-,)^^^°^|^^ 

O^  f^^.,'^-l\û  i^^  (Var.  -^Vi]  ¥\  PÏ1\)-  Der  Dieust  des  Sokare  ist  hier  scbon  mit 
dem  des  Ptab  vereinigt  und  sebeint  demnach  ebenfalls  unter  der  Aufsicbt  des  Sempriesters 
des  Ptab  zu  stebeu.  Die  ursprlingUche  Fuuktion  des  «  Oberkiinstlers  »  ist  damit  also  nicbt 
beriibrt. 

LD  II,  31b  erwabnt  ^^^vlVirVir  «zwei  (?)  ur-xrp-hm(ut)»  neben  dem  1>.  <  3  P^Sr, 
was   sebr  auffallend  ist.    Ebenso  gibt  die  Erwabnung  eines   ^  t  ^      X    neben   dem 

^^  9  (LD  II,  115  &  und  g),  die  ebensowenig  zu  dem  Priesteramt  passen  will,  zu 
denken. 

Aucb  in  Siut  (RIH  284)  wird  der  Titel  ^^^(Jî^^l^  ^^^S"  "  genannt,  aus 


dem  mau  scbwerlicb  das  Vorkommen  der  gleicben  Wiirde  daselbst  ableiten  kann.  Die  «  zwei 
Hauser»  s.  o.  Ist  damit  die  Aufsicbt  iiber  aile  Ptabtempel  des  Landes  gemeint? 

Wie  eigentlicb  uêr  mit  x^^i^"^"*^^  (oder  hmuti,  Plural  von  hmutë?)  zu  verbinden  ist, 
kbnnen  wir  scbwer  entrâtseln,  zumal  das  Verstàndnis  scbon  den  spateren  Aegyptern  abbandeu 
kam.  Dieselben  umscbreiben  filr  ë  fast  gewobnlicb  ein  9^  aus  dem  Hieratiscben  oder  lassen 
es  weg,  vgl.  in  der  oben  zitierten  Stelle  das  Turiner  und  Leydener  (T,  Il  Exemplar.    Dass 

(sic) 

es  ganz  bedeutungslos  geworden  war,  zeigt  Young,  Hierogl.  74  ^^Ti'^  neben  ^^f  [  ^ 
und  die  demotiscbe  Scbreibung.  Dièse  Verwecbselung  und  dies  Auslassen  beruben  darauf,  dass 
man  ur-  nacb  damaligem  Spracbgebraucb  wie  in  ur-sa  «Klassenvorstand«  {Canop.  demof.  Z.  32, 
Br.,  W.  1155)  auffasste  und  das  unverstàndlicbe  ë  dabei  iiberging.  Die  demotiscbe  Scbreibung 


/SAAAAA  (T) 

1)  Meist  ,  aber  daneben  dreimal  ,  was  natiirlich  sinuentsprechender  ware. 

Cl)  AA/VNAA 

2)  L.  SïERN  bemerkte  Aeg.  Z.,  1884,  103  «^  (nicht  0  s/m  oder  x''P)  scheint  ein  Silbenzeichen  zu  sein, 

/f  il  l     fl  H  _ 

dessen  Bedeutung  durch  y    naher  bestimnit  wird,   vgl.  X7      y  cf»  «besorgen»,  Br.,  Suppl.,  200».  AUein 

auf  allen  alten  Denkmalern  steht  ein  (?,  wie  auch   Lepaoe  Renoue  und  Brugsch  {Dict.  géogr.,  786)  lesen, 

11  §  zf 

und  noch  hâufig  in  der  Ptolemâerzeit.  Die  Berichtigungen  fiir  y  ^^i^d  Y  s.  u. 


168  Ueber  einige  Hieroglyphenzeichen. 

ist  {v\^\c±.  oder  ^VZ>\-^ici~Yo\}^(i,  1.  ].,  <\\^^j^]^^%  Reinisch,  Chrest.  19,  <li:_ll'^5\> 

■sl^T-H^^X^  YouNG,  H.  79,  Stèle  des  Harmaxi  nach  Lauth,  Wir  ersehen  daraus  teilweise 
die  Enduug  m  und  stets  das  Fehlen  des  yrp.  Dièse,  sâmmtlich  bilinguen,  Texte  bestâtigen 
die  oben  aiifgestellte  Gleichung  wenigstens  zwischen  dem  demotischen  und  hieroglyphischen 
hvi  glauzeud. 

Mit   imserem  Titel   ist  vielleicht   der  folgende  verwaodt:  *j  "^         v^  Lieblein, 

Aegijpt.  Denkm.  Tf.  22,  Dict.  379;  Rec.  trav.  4,  116;  Cat.  d'Abyd.  778  (8R  yj-p-aWu!), 
887,  948. 

Schliesslich  mitsseu  wir  noch  die  Titel  betrachteu,  die  in  den  Grabem  des  Alten  Reiches 
neben  den  oben  behandelteu  auftreten. 

92  (/olgt  darauf  hr-ssta  n  n^rf),  f    T^  80. 

Dass  hier  nicht  y>p  hmt  hni  zu  lesen  ist,  sah  schon  Lepage  Renouf,  der  allerdings 
der  nicht  erwiesenen  Voraussetzung,  dass  c  =  dh  sei,  folgte.  Allein  mau  bedenke,  dass 
uberall  ^,  d.  h.  die  alte  Form  fur  hvi  c,  nicht  bâ  ^,  steht.  Ich  glaube  somit,  dass  wir  nur 
die  phonetisch  ausgeschriebene  Form  ftir  livitë  (oder  limutëf)  «Kitnstler»  haben.  de  Rougé, 
Mém.  6  prem.  dyn.  287  las  in  der  ersten  Stelle  :  «  celui  qui  se  rend  agréable  (au  roi)  par 
rapport  à  tout  l'ouvrage  de  mines»,  aber  dièse  Uebersetzung  wirtschaftet  sicher  zu  frei  mit 
dem  Wert  der  einzelnen  Zeicben.  Man  bat  wohl  zu  ilbertragen  «der  Angenehmes  erwies 
jedem  Kiinstler»  und  «Vorsteher  (aller)  der  Kitnstler».  Der  Ausdruck  «Ktinstler»  scheint 
ein  religioser  Terminus,  etwa  =^  Ptahpriester?  Einigen  Bezug  auf  die  oben  genanuten  Titel 
haben  dièse  Bezeichnungen  sicher. 

Aile  dièse  Stellen  stammen  ans  dem  Grab  des  Ptahspss,  die  phonetische  Schreibung 
ist  also  als  eine  Eigentiimlichkeit  desselben  anzusehen,  doch  finde  ich  sie  auch  LD  II,  72  a 

rda  > 

Ich  denke,  die  Lesuug  lynx  darf  somit  fiir  das  Zeichen  r  als  gesichert  gelten.2  Bei 
jedem  Versuch,  es  mit  uh  zu  indentifizieren,  muss  vor  allem  bedacht  werden,  dass  niemals 
der  Auslaut  h  bei  ihm  vorkommt  (das  angebliche  dhrof  und  abroa  ist  ja  ein  Irrtum,  s.  o.), 
der  von  uh  untrennbar  ist.  Die  mit  ^  gebildeten  Formen,  so  besonders  die  auffallende 
Bildung  limuxi,  bediirfen  allerdings  noch  einer  Untersuchung. 

Wir  mussen  nun  zu  den  mannigfachen  Gruppen  mit  dem  Lautwert  dh  iibergehen,  denen 
Lepage  Renouf  schon  eine  ausflihrlichere  Behandlung  angedeihen  liess,  wobei  er  aber,  wie 
ich  fiirchte,  trotz  aller  scharfsinnigen  Etymologien  im  Gleichstellen  einer  Anzahl  Zeichen  zu 
weit  gegangen  ist. 


1)  Dièse  altertiimlichere  Schreibung  ist  von  der  gewohnlichen,  in  welcher  ç&.ja.-  und  cA.jrt.uje  gleiche 
Form  hatten,  unterschieden.  Aucli  das  hieroglyphische  T  ^\     kA    der  Rhindpapyri  las  man  mit  Ergânzung 

von  ;  es  bedeutet  auch  nur  den  «Zimmermann,  Bildhauer». 

^     1 

2)  Woher  es  kommt,  dass  in  allerspatester  Zeit  das  Zeichen  Km  (wohl  eher  uh?)  fiir  [1  gebraucht 
wurde,  wie  Br.,  W.,  Supnl.,  996  erwahnt,  ist  sehwer  zu  erraten,  aber  wohl  ohne  weiteren  Belang. 


Ueber  einige  Hieroglyphenzeichen.  169 


Dass  (las  Verbuni  Q/^  spatcr  hau  (daher  haute,  ooottt,  demot.  hut  iind  hut,  vg-1.  Aeg.  Z. 
1882,  79),  iu  iilterer  Zeit  aber  àha,  àhau  oder  dha  gelesen  wurde,  bat  Maspeho  nacb<;-ewiesen,i 
wenn  also  eiu  dhd  ^  daniit  vertaiiscbt  wurdc,  ist  dies  iiicbt  auffalleud,  aucb  kaiin  dieser 
bautige  Wecbsel  (Pikhl,  Aeg.  Z.  1886,  76  flf.)  auf  grapbiscben  Griinden  beruben.  Dass  ^  von  sk 
uiiterscbieden  wurde,  siebt  uian  aus  Sallier  II,  25;  Miningen  2,  7;  Anast.  I,  22,6  u.  s.  w., 
docb  gebiirt  das  ja  nicbt  bieber. 

Es  ist  bekanut,  dass  es  ein  Szepter  mit  dem  Lautwert  db  gab.  Ueber  die  eigentliche 
Forni  ^  vgl.  Br.,  W.  Suppl.  12  und  Leps.,  Aelt.  T.  10  und  38,  wo  es  .^-n  JMo  nebeii  -^ 
{Aelt.  T.  10)  beisst.  Ob  dhit  und  dht  nicbt  aber  feblerbaft  von  den  zwei  Formeu  obne  Kolben 
(ibkl  und  LD  II,  148)  libertragen  ist?  Unàs  206,  473  etc.  beisst  es  — ^J  '^')f^î  ^~^f  J'^  ^^^^ 
schon  frube  Verwecbselung  mit  ^  ^^-t  ^-  Suppl.  199  und  oben  S.  167. 

Der  lautscbreieude  Vogel  db,  ^ — d  J  >^  5^  Sallier  II,  6,  8  =  Anast.  VII,  1,  9  ist  von 
^^t,  mit  dem  er  viel  verwecbselt  wird,  zu  trennen.  Die  Form  ^CN  Br.,  W.  Suppl.  198  ist 
wobl  ein  Irrtum,  denn  das  betreflfende  Zeicben  finde  ich  nur  bieratiscb  Sallier  III,  8,  3 
(gegeu  Karnak  56  und  Luqsor  64,  bei  RIH  225  und  245),  wo  aussérdem  die  Brustfeder  fehlt. 
Es  ist  wobl  der  namliche  Vogel,  der  Champ.,  Mon.  350  mit  blau  und  weissem  Gefieder  und 

(si'-) 

der  Ueberscbrift  |^  abgebildet  ist.  Hier  scbeint  es  mir  bedeutend  mehr  berechtigt,  als 
bei  ub,  das  bâufig  ibm  folgende  a  auf  die  blosse  Verwecbselung  mit  ^^^  zuruckfiibren  ;  bei 
keiner  der  Formen  dba  bat  es  sicb  bis  jetzt  bestatigt. 

Sehr  leicbt  ware  es  môglicb,  dass  der  Vogel  db  ursprlinglicb  der  namliche  ist,  wie 
der  als  Silbenzeicben  ub  gebraucbte,  denn  der  Aegypter  nabm  es  gerade  im  Alten  Reicb 
dabei  uicht  immer  genau.  Die  Verweudung  von  \^  db  in  /^  iidb  und  von  --c?-.,  d.  b. 
(l._j]|^  in  %\  .__d|"^^  (Br.,  w.  245;  Pap.  Ebers,  Glossar,  S.  55  —  das  Wort  aucb  ^  '  ^ 
Berliner  Opferstein  11o9°'Dûm.,  Resuit.  2,  oder  §%o7^,  |%^  LD  II,  3,  —  28,  35,  58,°62, 
gescbrieben^  ist  wenigstens  sebr  âbnHcb. 

Die  Stelle,   von  der  de  Rougé,  Chrestom.  69  bei  der  Gleicbstellung  vou  y»  ^  "ûd  Y 

ausging,  ist  eine  rein  willkiirHche  Variante  des  Todtenbucbs  (31,  9),  wo  ^ — d  J  i  «Wider- 

wartigkeiten»  bedeutet.  So  stebt  ()  oft  sebr  willkllrlicb  als  Déterminât! v. 

Regelmitssiger  kommt  es  vor,  z.  B.  in  dem  Wort  ^^ — d  j  ^  Cat.  Abyd.  697,  -4M  <à  crzi 
Aeg.  Z.  1880,  113,  ^TT  Aeg.  Z.  1881,  116  «Grab»  (Br.,  W.  176),  das  ich  docb  nocb  fest- 


halten  und  von  .= — d  jr^c=i  LD  II,  144,  5,  «Opfertafel»  (nacb  Br.,  W.  Suppl.  199;  vgl. 
aucb  ibid.  1407  und  __j]J  ^  Na ville,  Todtb.  110,  pi.  123,  3)^  und  I  ?  □  «Stèle»,  was 

1)  Vgl.  hietur  weiter  Unàs  441,  -496;  Ttà  252,  319;  Aeg.  Z.,  1885,  9.  —  Erwahnen  will  ich  hier  auch 

eine  Glosse,  die  im  Paviser  gnostischen  Papyrus  6,  20  vorkommt.  Ueber  dem  hieratischen  Q^  ^\       "^ û 

steht  j«.'\è>.;x!)  nicht  avo^^,  wie  Maspero  las.  Es  ist  dies  wichtig  als  Beweis,  dass  dièse  Glossen  keine  blossen 
Transskriptionen  sind. 

2)  Eine  sonderbare  Verwechslung  von  àh  mit  yj^p  steht  Aeg.  Z.,  1885,  10   J^   i-'  .= — Q       "^^^  ^s, 

y>)  Eine  eigentiimliche  Form  des  f)  hieratisch  Pap.  Berlin  29,  II,  6    I  «  1      ,"^^--^^.,^^^1 

1^  d!  Stern  {Aeg.  Z.,  1874,  89)  «  constructionem  (?  doch  Verb,  vgl.  das  *)  e  lapide  dnro».  Man  hat 
wohl  parallel  dem  àm  hku  n  yntë  zu  iibersetzen:  «der  entstehen  lasst  deinen  Tempel,  ausstattend  ihn  mit 
(n  kann  allerdings  nur  falsch  fïir  m  stehen)  einem  Opfertisch.  » 

Recueil.  IX.  22 


170 


UeBER   EINIGE   HiEEOGLYPHENZEICHEN. 


mau  spâter  allerdiugs  dhd  las,  trenneu  mochte.  Dass  dièse  Bedeutungen  mituuter  kaum  7A\ 
trennen  sind,  ist  freilich  wahr,  vgl.  Mariette,  Ahyd.  II,  22,  31,  46. 

Béïiclitung  verdient  noch  dasWort    1.= — °  j  Yi   «schmlicken,  ausriisten»  (Br.,  W.  1168), 

Partizip  p._JiJ(|(]  RIH  175,  6  oder  liaufiger  p— J^J^j)  Br.,  W.  1168  {sdhut  geschrieben 

<?   (2   Y   II     11    ri(2^^'--i®ci 
in  dem  Beispiel  Br,,  W.  Suppl.  1390,   1  A     |    -jHy^ ]c^^,  wo  «sich  prasentiereii  » 

doch  gar  nicht  zu  dem  m  und  der  Partizipialform  passeii  will),  I  ..^ — n  vl^"^^^  Anast.  II,  8 
verso.  Uebrigens  ist  auch  das  einfache  dh,  das  genau  die  gleiche  Bedeutung  mit  dem  Kau- 

sativ  hat,  nocli  wenig  beachtet.    Vgl.  LD  III,  65  a,  Z.  1 1    ..^ — d  iMo  f  i"n"'~i  (T^^ 

^  0  "^  «dieser  Tempel,  versehen  (der  Nominalsatz  hat  nur  ganz  entfernten  Beziii^- 
auf  das  rdanf  Z.  10)  vollstaudig  mit  Brot  u.  s.  w.»  àbu  ist  natiirlicb  Partizip.  Weiterhin 
M AVi.,  Abyd.  Il,  25,  7  r^icj Jj)  jN  "vN  ^«.  '^^^^ô  |  *^cb  war  geschmltckt  an  den.  Hau- 
den  mit  heiligem  Zierrat».   Sogar  in  eiuem  neuagy])tischeu  Text,  Pap.  Bologna  1094,  10,  4, 

scbemt  es  zu  stenen:   ^^,^ Je  J  \\  ^  Mv^ -cs>-nM~vwv^  ^^  v\  «nnd  du 

stattest  ibn  aus  und  liissèst  ihm  Brot  bereiten». 

K.  PiEHL  bat  Aeg.  Z.  1886,  80  dem  Substantiv  sdh  die  bisber  augenommene  Bedeutung 
«Scbmuck»    mit  Unrecht  bestritten,   sie  muss  aber  mit  der  Umscbreibuug    1..^ — d  livl"^^^ 

beibebalten  werden  ueben  dem   von  Piehl   richtig  erkanuteu     1^= — q  J()|  «Brot»,   das 

Inscr.  in  the  hier.  chai-.  15  und  Harris  I,  17,  9  {Aeg.  Z.  1873-»  69)  stebt;  Bologna  S.  8,  Z.  10 
steht  das  Verbuni  I  ^ — o  1  Y  '•  '  ^^^"  ^^"  "^  "^^^  *"'^  ausserdem  uoch  Anast.  III,  2,  5;  Turin,  35, 
1;  62,  3,  ailes  etwas  schwierige  Stellen,  deren  Anfiibrung  icb  mir  versage. 

Schon  in  den  Pyramidentexten  scheinen  drei  bis  vier  verscbiedene  Stâmme  wie  àdb,  âh,  die 
ofters  mit  'è  determiniert  werden  lUnàs  184,  Ttà  366,  Ppi  175  u.  s.  w.),  zusammengeworfeu, 
so  dass  icb  sie  hier  iibergebe.  Mit  ë  gieich  gebraucht  war  wohl  auch  das  Szepter  1,  1 
(eigentlich  der  BesenV),  mit  dem  Namen  dht  (L,  Aelt.  T.  10),  dhit  {ihid.  38),  dhut  (Ppi  186); 
das  Verbum  (1  .= — u  1  «  kebren  »  (Grab  des  0i,  Br.,  W.  Suppl.  30)  wird  auch  mit  ()  geschrieben, 
vgl.  LD  II,  80  a  den  F=qUo^^  «Oberkehrer»,  wo  das  Zeichen  eine  kaum  richtige 
Aehnlicbkeit  mit  vh  hat.  (Die  sonderbare  Schreibung  [1  .= — d  J  \^  bat  eiu  altes  Grab  bei 
Perrot  und  Chipiez,  Hist.  de  l'art  I).  Eine  brauchbare  Variante  fiir  die  Gleicbsetzung  von  id) 
und  àh  kann  ich  nicht  finden.  Die  Stelle  der  Inschrift  des  Xnemhotep,  ans  der  de  Bougé, 


(sic) 


Etude,  seine  Identifikation  zog,  heisst  Z.  118 

(sic)  (sic) 

^"^Z^i^  I    AAAAW    _Zl    I        I         l<CZ>Ci  1^ 


O 


C^  I 


m 
o 


J\  I  /wwwJlLT  I  I  I  o  0<r^oAÀ|| 
rG  Sfl'^  «er  zeichnete  mich  aus  vor  (x^te)  seinen  Edlen,  icb  stand  (dhd?)  vor  denen, 
die  vor  mir  gewesen  waren,  es  griisste  die  Beamtenscbaft  des  Palastes,  Lob  spendend 
angesichts  meiner  Erhebung»,  Das  àdb  ist  scbwierig  zu  erklaren,  allein  man  sieht,  dass  das 
sonderbare  Zeichen  dahinter  nur  fur  ë  stehen  kann,  aus  dessen  hieratischer  Form  der  Stein- 
metz  ein  Zwitterding,  unten  wie  ft,  oben  wie  die  seltene  Form  des  hm  gestaltet,  schuf. 


1)  Sollte  in  cotpêht  (Stekn,  Gramm.,  §  350  e)  nicht  dieser  Stamm  vorliegenV  Die  Bildimg  des  -id/) 


«schmiicken»  war  mit  der  von 


nll^ 


(s.  0.)  anscheinend  verwandt  oder  wenigstens  konnte  die 


Analogie  zn  der  gleichen  Qualitativbildung  leicht  lïihren. 


Ueber  einige  Hieroglyphenzeichen.  171 


Wir  mlissten  schliesslich  aiicli  nocli  die,  allerdings  hoclist  wahrschcinliche,  Ableitung 
(les  koptischeu  OTÛe-^  von  m  oder  r  àh  (Stern,  Gr.,  §.  563)  bespreeben.  Dièse  ist  ])is  jetzt. 
noeh  wenig  belegt;  das  ^— ^ J  \  (niit  f  z-  B.  LD  III,  2bk),  ^^J|  LD  ÏH,  39 i, 
^\  I  \,  qA  Pap.  Ebers  41,  20  bedeutet  gewohnlich  «bei,  in  der  Nahe  von»,  sogar  «mit» 
(Ttà  147,  372,  EIH  1G9,  LD  III,  30i?>  u.  s.  w.).  Fiir  den  Lautubergang  konnte  mau  noch 
den  Titel  ftl  p  ^ J  fâ  !^' °  |  <^«^-  d'Ahyd.  1082,  1143,  Rec.  trav.  II,  162,  anfiihreu,  in  dem 
das  Wort,  das  ait  ^Mc>%  (Ttà  258,  262;  Unàs  450,  LD  II,  150  a,  Mar.,  Ah.  II,  30,  23: 

-«3      Ta     © 

L.,  Aelt.  T.  33,  67  u.  s.  w.),  spiiter  âh  oder  âhu  (demotisch  heisst  es  âhe)  gescbrieben  wird, 
uh(e)  gesproehen  scheint.  Man  konnte  eine  sicb  dem  ube  nabernde  Aussprache  obe  annehmen 
und  dafiir  manebe  Variante  mit  >^  anfiibren.  Die  so  oft  zitierte  Scbreibung  ^,    Y  1  "^^ 
anstatt  ^^-= — °  J  "\  aber  kann   ich  leider  nirgends  finden  und  glaube,   dass  sie   nur  ans 
(1er  von  de  Rougé,  Todih.  161  angenommenen,  ganz  irrigen,  Erklarung  stammt.   Dort  stebt 

^  V  'w  41  Ai?  <?  DE  RouGÉ:  {Étude,  p.  138),  «convertunt  (!)  eum  (!)  adversus 

quattuor  (partes)  eoeli  (!)  (una  boream  versus  etc.)  .  .  .  (pars)  quaeque  secundum  (soll  m  nn 
heissen)  ventos  qui  contra  eam  etc.».  Es  soll  w^obl  etwa  bedeuten:  «es  werden  ihm  geoffuet  die 
vier  Oeffnuugen  am  Himmel  (eine  fiir  den  Nordwind  etc.)  .  .  .,  jeder  von  diesen  vier  Wiuden, 
weleher  in  seiner  Oetfnung  {ubat  zu  verbessern?),  er  dringt  ein  (falscb  die  Variante  «seine 
Kiiblung»  bereingemengt)  in  seine  Nase».  Es  stebt  hier  das  Wort  ubat  «Oetfnung»  und 
demgemâss  ist  wohl  aucb  das  m  uhau  zu  lesen.  Fiir  ubat  vgl.  bei  Naville,  wo  dièse  Stelle 
fehlt,  die  Kapiteliiberschrift     |      '    x   ^   U   ^    l\      q     «Kapitel  vom  Aufthun  eiuer  Oeffnung 

am  Himmel»  und  ibid.  Kap.  64,  24  ^  j|\'R\  i^^^^SX    '^ 

Wir  miissen  nun  nocb  einen  Blick  auf  das  berlichtigte  ^%>  werfen.   Alt  scheint  es 

(5  v\  gescbrieben  zu  werden,  im  Mittleren  Reich  aucb  scbon  "0' y  (LD  II,  129),  seit  der 
XIX.  Dyn.  im  Titel  ^"^  (DHI  II,  42,  17  u.  40;  Mar.,  Abyd.  II,  50;  Greene,  Fouilles  1,  13; 
Cat.  d'Ahyd.  1133,  1135)  mit  der  Schleife,  "^  v\  Lieblein,  Die  cig.  Denkni.  22-  in  hiera- 
tischen  Texteu  mit  der  beliebten  Anhàngung  eines  bedeutungslosen  r-^-^  an  das  u  (s.  oben) 
S    ^^   "i — D  passim,  Pap.  Abbott  ^  .    Die  mannigfachen  Lesungen  uhu,  madiu,  uu  (Aeg. 

Z.  1883,  125),  âhu  (Br.,  W.  Suppl.  543)  sind  oft  zusammengestellt;  madiu  und  nenu  sind 
bereits  widerlegt. 

Die  Bedeutung  bat  w^ohl  ERyiAj'i  Aegypt.  155  am  richtigsten  erkannt  und  die  ^  v\  als 
urspriinglicbe  Diener  fiir  Kiiche  und  Keller  bezeicbnet.  Vgl.  dazu  Dévéria's  (Pap.  Jud.  167  flF.) 
und  Lieblein's  (1.  1.)  Beispielsammlungen.2  Die  von  Erman  vorgescblagene  Uebersetzung  fiir 
den  im  Neuen  Reich  zu  einem  hohen  Hoftitel  gewordenen  Ausdruck  Is^  «Truchsess»  ist 
wegen  der  Analogie  mit  dem  deutschen  Mittelalter  sebr  passend,  dem  urspriinglichen  Wort- 
sinn  entspricbt  aber  «Scbliesser,  Bescbliesser»,  im  Neuen  Reich  (DHI  II,  40;  Leyd.  I,  384, 
10)  speziell  fiir  den  Keller,  «Kellermeister». 

1)  Erst  im  Demotischen  nachweisbar. 

2)  In  den  letzteren  sind  die  Beispiele  'Ojy  '^     A  und  ^  %:>  Jj  1/  oder   \  schwierig.  Hier 

konnte  A  fur  A  und  dies  fUr  ein  Wort  wie  J  0  '^  stehen,  also  «  Schliesser  des  Kuchenhauses  »  zu  er- 
klaren  sein,  dort  muss  die  Lesung  auf  einer  Korrektur  etwa  wie  ubu  àrë  pdt  (?)  beruhen. 

22* 


172  Ueber  einige  Hieeoglyphenzeichen. 

Die  richtige  Aussprache  iihu  ist  nicht  ueu  (Dévéria,  1.  I.),   ist  aber  von  Chabas  niid 

Brugsch   auf  Grund   der   Stelle   Leyd.  I,  384,  10   in   dZ»it   geândert   wordeu.    Dort   werdeu 

allerdings  hinter  den  «Bereitern  von  Siissigkeiten  »  uud  «  Kuclienbackern  »  aufg'efuhrt  tk  l  v\ 

^    I  ?  ^^^  ^  ^  1  û  "^  S  1    (vgl.  Br.,  W.   Suppl.  37    uud  Chabas,  3M.  III)    «  àhi,   die   die 

Weiusorten  kosten».  ^ 

Dièse  eiuzig-e  Stelle  ist  aber  weuig  beweiskraftig,  wenn  wir  au  das  oben  liber  die 
Verwecbseluug  von  y  und  tK  Bemerkte  uns  erinuern,  uud  die  Moglichkeit,  dass  in  der  Vor- 
lage  dieser  Haudscbrift  ein  fllichtig  gescbriebeues  iib  stand,  wird  durcb  die  eigenttimliche 
Form  des  ¥  —  ^  nocb  vermebrt,  ja  es  ist  leicbt  moglicb,  dass  man  in  dem  Papyrus 
nocli  deu  kleiuen  Verbindungsstricb,  der  ein  (  ub  daraus  macheu  wiirde,  entdeekt.  Jedenfalls 
bat  dièse  Stelle  gegeniiber  der  Klarbeit  der  drei  audereu  weuig  Wert.  lu  dem  Epos  von 
der    Scblacbt    bei    Qades    bat    der    Papyrus   Sallier  III,  8,  9    Tn     Û  Û  '  ^A  '  5     ^'~^  ^  t\ 

<^_,Ç5  (S      ^AAA^^-^    p  .  -,  '    '       m^  11  ^  ^e^ — Di  I  i_^ 

/TT)         CT-z]         ^  «Meine  Kabinetsmundscbenken  (fur  ubuic  d%nut'é),  die  bei  mir  sind». 

AAAAAA    ^  Ci  \\  f  I  2LI  AAAAAA  ^  ^^    Q     ^        f]    f ,    ^^^ 

Wie  Dévéria  scbou  bemerkte,  bat  bier  der  Text  von  Karnak  "ïv    ulJVirT     Ov  ^m  (I^IH  226; 

Mar.,  Karnak  51,  Z.  61;  Br.,  Rec.  mon.  31,  34),  wo  in  Luqsor  (RIH  246)  leider  nur  ^^m9\ 

Py    '/^^  ^   n  (Su û  I      ^^^  VJ 

\>^m.  erbalteu  ist.  Weiterbiu  nennt  Pap.  Leyd.  I,  344,  p.  4,  11  die  9  L,  vA  i  mit  dem 
-K  ■^Mm  (sic)         -ô-  «=4  0    âK   \ 

gauz   uuzweifelbaften  Zeicben  ub   uud   DHI   II,  40  d,  s   den    T  J  o^  des  Nefer- 

botep.   Es  stebt   bier,    wie  in  diesem  Werk  fast  durcbgebend,  hm  fur  ?t&,   aber   der  Aus- 

laut  b  bericbtigt  dies  scbon  vollkommen.  ^  v\  erbalt  also  wenigsteus  durcb  drei  Stelleu  die 

Lesung  ubu. 

Leicbt   moglicb   wâre   es,   bei   dem  ^^  J  T  V  f% *  ^^^  ^^^    Brauerei  »    (LD  II, 

37  b  s.  0.)  an  den  gleicben  Titel  zu  denkeu,  zumal  bier  wobl  etwas  abnlicbes  vorliegt,  so 
dass  man  abu  als  alteste  Nebenform  von  ubu  auffasste,  docb  spricbt  die  Etymologie  nicbt 
dafiir.  Der  (1 J  fc^ 'ww^a  (]  "^^^  (derselbe  Mann  war  ^|||  n  e^')  BHI  25  (Text,  S.  7)  gebort 
aber  schwerbcb  bieber.  ObTder  Titel  ^'^^  DHI  II,  28,297  5'^'  Resuit .  b^  aucb  den 
ubu  entbalt?  (Ueber  das  sonderbare  '  \  das  RIH  85,  86,  87,  101;  LD  II,  43c,  d;  46;  121; 
DuM.,  Resuit.  9  bei  juristiscben  Titeln  vorkommt,  vgl.  die  verwegene  Erklârung  de  Rougé's, 
Six  jprem.  dyn.  302. )2 

Lepage  Renouf  setzte  nuu  ^  V:>  vollkommen  gleicb  mit  dem  ^T^  i^^,  leider  ohne 
Beweisstelleu.  Trotzdem  ist  dièse  (ganz  neue  —  Erman,  Aeq.  265,  Amnerkung  2)  Bebauptuug 
sebr  wabrscbeiulicb.  Der  ^^  ^^  {Cat.  d'Abyd.  613),  ^^  (ibid.  893,  Lieblein,  Dict.  108) 
uud  die  "T*  {Cat.  Abyd.  619,  687,  705,  704)  treten  im  Mittleren  Reicb  oft  unter  der 
Dienerscbaft  auf.  \T/^=  Mar.,  Abyd.  Il,  22;  Leyden  V.  6  zeigen  einen  der  Gans  âbnlicben 


1)  Die  Bedeutung  «Kellermeister»,  die  fiir  ubu  im  Neuen  Reich  alleiu  noch  erhalten  scheint,  kann 
fiir  dièse  Zeit  nach  dieser  Stelle  noch  weiterhin  in  die  von  «  Mundschenk  »  ausgedehnt  werden.  Dies  scheint 
auch  wirklich  der  Grand  zu  sein,  warum  die  koniglichen  Sklaven  mit  dem  Amt  eines  uhu  eine  solche  Be- 
deutung erlangten,  wie  Eeman,  Aeg.  156  geschildert.  Vgl.  das  hochwichtige  Amt  des  «  Mundschenken  »  in 
allen  altorientalischen  Staaten,  so  dass  es  auffallend  sein  wiirde,  wenn  in  Aegypten  nicht  das  Gleiche  der 
Fall  gewesen  wiire.  Ein  Titel  fiir  «Mundschenk»  ist  meines  Wissens  bisher  noch  nicht  nachgewiesen  worden; 
nunmehr  hatten  wir  auch  die  Uebersetzung  fiir  den  Amtstitel  des  Genesis  40,  1  genannten  Mundschenken. 

2)  Obwohl  mit  der  hier  behandelten  Frage  ohne  Zusammenhang,  muss  doch  die  Gleichung  v\  ^ 
Unàs  175  =  ^  Ttà  335  (O  V  ^*®'^  ^^^  ™  ^^'''  '^''^'"''  ^'  ^^^^  erwahnt  werden.  ^  steht  spater  blos  als 
Abkiirzung  von  han,  hanu;  hier  konnte  auch  irgend  ein  Fehler  voriiegen. 


Ueber  einige  Hieroglyphenzeichen.  173 

Vogel  uls  Deterininativ,  "T^  J  Mar.,  Abycl.  II,  26,  b  den  Auslaut  h  uud  in  Ç%>  Cat.  Ahyd.  555, 
721,  Ç^^t  647  bis  i^weiblich  f'='^  J^^(^-  t'>'<^v.  3,  117)  scheint  gar  auf  dem  Original  das 
Zeichen  ub  in  der  uoch  spater  so  gebraucblichen  Form,  sowie  die  Enduug  u  —  wenn  kein 
Verseben  —  vorzuliegen.  Die  Identitat  mit  ^  V:>  wiire  denmach  ganz  zweifellos. 

Souderbar  ist  dabei  uur,  dass  Rec.  trav.  3,  122  binter  den  =0=  V>  des  Wein-,  Obst-,  Brot- 
und  Fleisebbanses  (der  ^vNaaaaaa  (^Ç(^  auch  Louvre  C  45,  Cat.  Abyd.  684)  scbliesslicb 
1'^,- — Dq  ççû  (PiEHL,  Bec.  trav.  3,  72  gibt  die  ungebeuerlicbe  Forni  i=^'^,  die 
aber  immerbiu  zeigt,  dass  nicbt  der  gewohnliche  Vogel  «^^  steht)  erscheint,  der  demnacb 
von  deni  ^  v\  verscbieden  oder  ibm  gar  untergeordnet  war.  Icb  vermag  diesen  Wecbsel  der 
Schreibungen  nicbt  recbt  zu  erklaren,  docb  woUen  wir  annehmeu,  dass  der  Hierograramat 
hier  bei  dem  zweiten  ubu  eine  Abwecbslung  in  der  Form  der  Zeicbeu  versucbte  und  dabei 
auf  die  altertiimlicbere  Schreibung  zuritckgriff.  Eine  Stiitze  baben  wir  in  dieser  Annabrae 
darin,  dass  das  ^  v\  auf  eiuigen  Denkmâlern  (so  Louvre  C  45)  die  Form  1  v\  bat,  aus 
der  man  schliessen  konnte,  die  Form  des  Kruges  0  sei  erst  aus  spaterer  Etymologie  ent- 
standen.  ' 

Es  scheint  demnacb  als  ob  U  ub  in  altérer  Zeit  auch  eine  Form  mit  breitem  Oberteil, 
wie  \^,  gehabt  habe,  aus  der  aile  dièse  Formen  abzuleiten  wareu.  Die  oben  aus  Lepsius, 
Aelteste  Texte  dea  Todtenbuchs,  angefiihrte  hieratiscbe  Schreibung  spiicbt  sehr  daflir. 

Dièse  Annahme  bringt  die  Erklarung  fur  das  râtselbafte  Verbum,  das  Erman,  Aeg.  Z., 
1882,  16  behandelte. 

T..    /J\         ^  AAAA/V 


offenbar  ganz  identisch  mit  9[|(|^^'^  (s.  o.,  RIH  23,  4  =  Mar.,  Karn.,  36,  8)  ist,  wo  fiir 


1)  Deu  Titel  des  ^  v  i^  '  "^bersten  der  wèw»  {Cat.  Abyd.  668)  erwâhne  ich  besonders  des  Aus- 
drucks  %\^  wegen.  Dieser,  im  Mittleren  Reich  sehr  haufige,  Aiisdruck  wird  seiner  Bedeutung  nach  bestimiut 
durch  LD  II,  126,  wo  der  \\^  den  Ruderern  mit  dem  Stock  koramandiert,  er  bedeutet  also:  «Erster, 
Oberster,  Vorsteher.>  Er  erscheint  in  folgenden  Ausdrucken:^^^  v\^^  Cat.  Abycl.  I0\i!>\  ^c^vNaaaaaa    o 

RIH  284  (vgl.  Aeg.  Z.  1882);  _|^%3    v'     '     '  fi  0  ^^^^^  1   Cat.  Abyd.  667-,  _|ci%\  ^^^  >^  ihîd.  11b. 

Ueber  einen  anderen  Titel  mit   \  \\  s.  u.  (kaum  auch  in    <f'^^  TiR  '  \^  uud        "S  at)     w     ^      ibid., 

792).  Das  f  ^'""^^  Cat.  Abyd.  854,  891,  960;  LD  II,  139  q\  Stèle  in  Berlin  7731  ;  Rec.  trav.  3,  123  (  f  ^%>) 

konnte  man  auf  eine  Polizeifunktion  deuten.  L^  :  \   v\  o  7    ^^^  LD  II,  139  b  zeigt  den   ^  ^o 

als  Vorgesetzten  von  Soldateu  und  so  bezeichnet  er  eine  Soldatenklasse  (vgl.  Anast.  I,  27)  noch  im  Neuen 

I  j    ç --^    AA/\AAA  I  jfi         T^        (^  ^        ^^ £  "  "  "  '       ±  A 

Reich:   ^^   ^     4^   I  I^IH  ô^j     '^  S  V  """^^        '    I  ./\.®  (Wachtmannschaft,  PolizeiV); 

20  Mann  von  den  J  ^aaaaaa  ^    und  ein   <^  ^    /^   i  LD  III,  219  c,  was  auf  einen  niedereu  Offiziersrang 

I   I   I        I  I  I  J  IM   se?  I       />   -fv 

schliessen  lâsst  (vgl.  auch  die  oben  zitierte  Stelle,  wo  der  ^o  v\  die  koniglichen  Smm  befehligt,  und  iiber 

dièse  als  Militar  Erman,  Aeg.  153).  Dièse  Schreibung  fiihrt  uns  auf  die  Lesung,  wenn  wir  noch  die  =^  ^ 

AAAAAA-t^pi  «Schiitzenobersten»  LD  IIL  110  i  vergleichen.  Das  durch  die  Varianten  als  auf  -utë  aus- 


gehend  erwiesene   \  v\  ist  demnach  haute  (=  =^^  =  oo-tit)  zu  lesen.  Dies  haute  ist  aber  von  dem 


bedeutend  hoheren  Titel  -^^^  Ut^  zu  trennen,  mag  es  auch  im  Neuen  Reich  damit  verschmoizen  werden, 

und  der  hdut'é-d  n  mit  ist  mit  dem  Stadtgouverneur  wohl   nicht  identisch,  sondern  ein   ihm  unterstellter 
Militar-  oder  Polizeibeamter 


174  Ueber  einige  Hieeoglyphenzeichen. 

das  altag:yptische  -au  schon  das  neuere  al  eintritt.  Ob  dies  «oft'en  war  ihm  dasHerz»  oder 
vielleicht  «er  erscbloss  (=  erforschte,  Tempus  stmnf)  das  Herz»  heisst,  zu  entscheiden,  ist 
mil-  bis  jetzt  nicht  moglich;  der  Sinn  bleibt  wohl  der  g-leiche,  vgl,  Rec.  trav.  1,  115. 

LD  II,  149  f.  (weniger  genau  Burton,  Exc.  Hier.,  1)  heisst  es  von  einem  Bmnnen 
J  ''^^  I  /wsAAA  y  ^^=_  p^  '^^  (Erman  :  «Se.  Majestât  nalim  ihn  selbst  in  Augen- 
schein»)  «es  eroffnete  ihn  Se.  Majestât  in  eigeuer  Person».  TJha  von  Brunnen  «eroflPnen, 
bohren»  s.  o. 

Schwierig  ist  die  Stelle  der  Unàinschrift  Z.  21  22  fls^^^lx  ®  ^  ^^B®  '^T'^ 

/vAAAAA  0    i=e=iciVQi         ._(U-  1"^^^    AAA^A(^^^^3:;ç  Vra  ^^37  Erman  :«  als  ich  in  dieser  Stadt 

,=-^î^t=e=I        ^  ^wwsA  D     ©     O      JT^  JF  ^  -.11..  -,        . 

wav  ....  ailes,  da  musterte  (?)  ich  jede  dieser  Truppen,  wahrend  doch  me  irgend  ein 
Diener  gemustert  (?)  batte».  Hier  ist  das  d^nu  wohl  imrichtig  gefasst,  denn  «S^nu,  jedes» 
existirt  nur  in  den  Ptolemiiertexten.  dnu  (Ppi  288),  das  spâter  als  eine  weibliebe  Pliiralform 
aufgefasst  wird  (^^^o%\^  und  àhnlich,  DHI II,  39,  52;  ihid.,  18;  LD  III,  39  «;  Br.,  W. 
Suppl.  261),  heisst  nur  «Zabi»,  und  Unà  Z.  28  ist  noch  wortlicb  zn  iibertragen:  «es  schickte 
micb  Se.  Majestât,  um  das  Heer  fiinfmal  zn  entsenden,  um  das  Land  der  Heriusa'  zu  dureb- 

zieben  (scblagen?)»   <=>        J    11^ ^fc/^  I^^aaaa    «nacb  der  Zabi  ibrer  Emporungen » .   Aus 

diesem  Aus4ruek  r-S-nu  ist  die  spâtere  Form  distributiver  Zeitangaben  allerdings  entstan- 
den,2  aber  Z.  22  bat  damit  gar  nichts  zu  schaifen.  Man  bat  wobl  zu  iibertragen:  «als  ieb 
in  dieser  Stadt  war,  (ordnete?,  riistete?)  ich  ailes  und  ich  erscbloss  (scil.  mir)  die  Zabi 
dieser  Truppen,  welche  (d.  b.  d-sut)  noch  nie  irgend  ein  Beamter  erkundet  batte.»  Wiirde 
man  das  erste  ^^^^^  als  Dativ  nô^i,  das  ubat  als  Partizip  fassen  (also  «es  zeigte  sicb  mir 
die  Zabi,  die  noch  nie  geofteubart  wurde»),  so  brauchte  man  das  uba  nicht  einmal  im 
iibertragenen  Siuu  zu  nebmen,  docb  kann  ich  dies  nicht  entscheiden.  Der  Sinn  des  Satzes 
ist  auf  aile  Fâlle  dei-,  dass  Unà  mit  Stolz  erzâblt,  er  babe  das  grossie  aller  jemals  aufgebo- 
tenen  Heere  als  Feldberr  gemustert. 

Andere  Stellen  fiir  das  uba  in  der  alten  Schreibung  wage  ich  nicht  anzufiihren,  da  die 
Aebnlichkeit  z.  B.  mit  sma  (nicht  sam,  die  Schreibung  l  V\  ^v  j  ^'^^'^  eigentlich  smam  zu 
lesen)  X^^^i  '^*  ^'  ^^  ^^^'  ^^'  ^^^  ^^^^^  ^^^^  anderen  Zeicheu  sebr  binderlich  ist.  Mar., 
Abyd.,  Il,  25,  verso  6  z.  B.  sagt  ein  Priester:  «ich  bekleidete  Gott  mit  seinem  Schmuck  in 
raeiner  Wiirde  als  lirë-ssta,  \\  M^  d^»  \\  nxQvn  Amt  war  das  eines  sma;  ich  war  ge- 
riistet  an  den  Handen  mit  dem  Zierrat  Gottes»  (s.  o.),  '^^/^  J  «ein  sem  mit  remen 
Fingern».  Ist  dièse  mir  ganz  unbekannte  Priesterwiirde  nacb  der  Form  des  ersten  Zeichens 
nacb  DE  RouGÉ  sma  (sogar  ^^\Aeg.  Z.  1887,  37,  Mariette  bat  T^^)  oder  ub  zu  lesen? 

Derartige  zweifelbafte  Beispiele  kenne  ich  mehrere.  Das    ^  "^^  "^=5  ^  Mar.,  Karn., 

8  r  ist  mir  unverstândlicb. 

Im  allgemeinen  mag  dièse  absonderliche  Schriftform  fiir  uba  dem  Gebraucb  des 
spâteren  Alten  und  des  ganzen  Mittleren  Reiches  angehoren,  denn  die  Pyramiden  scbeinen 


1)  Im  Original  mit  dem  Vogel  ub,  wie  er  bei  Champollion  abgebildet  ist,  und  dem  halbhieratischen 
Zeichen  ?<6.  Burton's  irriger  Lesung      î     ^^^  ist  Lauth  gefolgt. 

2)  So  ganz  als  Konjunktion  in  dem  interessanten  Beispiel  LD  III,  223  c  <z=>  ^aaa^      W     I  1    ^^^ 
^J-  V*  '^^  '^^^  ^^'^-^  seiner  gedenken». 


Ueber  einige  Hieroglyphenzeichen.  1  75 


die  spiiter  wieder  allg-emein  gewordene  Foriii  U  zii  baben.  Die  Scbreibimg-  ^  v\  speriell  ist 
alieiu  Auscbeiu  uacb  erst  in  der  Xll.  Dynastie  zur  Herrscbaft  gelangt.  Uhu  hiesse  also  der 
«Oeffiier,  Scbliesser,  Bescbliesser,  Scbaffner». 

Deu  weiteren  Zusammenstellungen,  die  Lepage  Renouf  versucbte,  kann  icb  einstweilen 
nur  Zweifel  entg-egeubring-en,  so  der  des  X^  mit  uha  imd  dh.  Die  Lesiing  ^è\  J^  (Brugsch) 
bat  sieb  leider  nicbt  bestiltigt,  so  dass  das  Wort  ôU         «Scbatze»  (Turiner  Altar  C;  LD  II: 

^  '  o       11     I     I  ■  '  ' 

140  n;  Mak.,  Mon.  div.,  55)  imd  dessen  Derivate  Ut^^  «•  s-  w.)  nocb  uicbt  zu  umscbreibeii 
sind.  Dass  t^^^  bier  (abnlicb  wie  \\>)  die  Endung  -utë  audeuten  soll,  scbeint  rair  ans 
einer  Stèle  der  Miincbeuer  Glyptotbek,  die  c^^^^^^'  «  Finanzbeamte  »  erwàbnt,  er- 
sicbtlieb;  dieser  Plural  ist  im  Titel  ^^  nacb  Mau.,  Mon.  div.,  9;  Lieblein,  Aeg.  Denkm., 
Tf.  4;  LD  II,  148  u.  s.  w.  anscbeinend  iiberall  zu  lesen,  warum  aber  z.  B.  in  dem  XT)  Y^<c=> 
stets  das  lo  bleibt,  so  dass  in  ^^^\>i'^<^)  '^'=',Ç^  ^^9-  ^-^  1874,  114,  zwei  verscbiedeue 
Formeu  desselbeu  Wortes  uebeneinander  stebeu,  ist  scbwer  zu  erklaren.i 

Einen  Anbaltspunkt  fiir  die  Lesuug  bat  Dumichen,  GescMchte  Aeg.,  182,  in  dem  Wort 
(^^\\  «kastrieren»  geliefert;  ob  der  dort  vermutbete  Anlaut  n  wirklicb  durcb  eiue  Allitte- 
ration  gegeben  ist,  kann  man  aus  dem  kurzen  Zitat  uicbt  ersebeu.  i>= — d  ]|^  '^^'^1  nicbt 
recht  passen.  Man  bat  iibrigeus  eine  Scbreibuug  ^S^  jvN  zu  tinden  geglaubt,  und  Lepage 
Renouf  bat  sie  nocb  festgebalten.  Aber  dièse  Lesung  berubt  auf  dem  Febler  Lepsius,  Aus- 
ivahl,  14  A,  der  durcb  Aeg.  Z.,  1883,  77  und  LD  III,  43  a  voUkommen  bericbtigt  wird.    Es 


ist  bier  blos  von  einem  ^^  1  ^^:^^         «Scbatzmeister  und  Bericbterstatter  der  Kriegs- 
beute»  die  Rede.  (Anders  nacb  der  alteu  Lesuug  Ebers,  Aeg.  Buch.  Mos.,  320.  i 

Der    k-X"^     K û  ^    (Anast.,  IV,  2  ult.;  3,  1;   Koller,   3,   1;   Br.,  W.   195  und 

iSuppl.   140()  —  LD  II,  150  a  gebort  nicbt  bieber,   vgl,  Erman,  Aeg.,  142,  trotz  der  irrige]i 
Schreibung-  des  Titels  «Oberbirte»,  Aeg.  Z.  1885,  (il)  bat  gar  keinen  Zusammenbaug  damit. 

Fiir  das  ebenfalls  (auf  Grund  eines  ..= — n  jl  M^  «Altar»,  allein  das  Zeicben  ist  ein  vom 
Tiscb  ganz  verscbiedenes,  und  RIH  34  stebt  ein  blesser  fèR^Py^  «Tiscbscbreiber»,  sx-ut'hu)  beran- 
gezogene  -"^^  weiss  icb  keinen  Rat:  ausser  RIH  12,  wo  die  —  die  Scbitife  des  Silberbauses 
beaufsicbtigen,   kann  icb  nocb  auf  M ar.,  Abyd.,  II,  46,  wabrscbeinlicb   LD  II,   139  è,  s.  o. 

Î^A^^AA 
(sicj    Eec.   trav.,  3,   123, 

il""!     «Ftirst  des  (oder  «der  .  .  »?)  .  .  » 

war  also  wobl  ein  Unterbeamter  desl,^^  (Erman,  S.  129),   dessen  Funktion  durcb   «Ein- 

treiber,  Einnebmer»   oder   «Transporteur»   wiederzugeben  sein  mag,  und   batte  verscbiedeue 

Ji^  ^  ,  dereu    i'=^^  meist  genannt  werden,   unter  sicb.     Dafiir,  dass  dieser  Jjdutë   eine 

'      '      '  ^i  r\   AAAAAA  yy       _Li_Ll_? 

hobe  Wiirde  bekleidete,  vgl.  RIH  14.    Vicie  iStellen,  aucb  iiber  die  ■¥-   ®    [    ^^    Rec.  trav. 
7,  188  gesammelt. 


1)  Nach  dem  Zusammcnhang,  wie  ihii  Erman,  Ae(/.,  144,  annimmt,  ware  im  ersteii  Fall  -?/^ë  mit 
kurzem  ë,  im  zweiten  der  Plural  -icH  die  Eudung.  —  Der  Titel  des  1^,/^  «Oberschatzmeister»  (Erman, 
128,  143)  ist  wohl  urspriiiiglich  «Scbatzmeister  Unteriigj^ptens»  zu  erklaren.  Zu  dem  \^j^  bemerke  icli, 
dass  man  die  alte  Lesung  s;(t  wohl  mit  Unrecht  aufgegeben  bat,  denu  keine  der  spatereu  Lesungen  passt 
zu  Eev.  Archéol,  1867,  pi.  5,  wo  allitterierend  l^Z  «Konigin»  (s/tet?)  und  ëci  zusammengestellt  sind. 
cakàOT  u.  s.  w.  darf  man  natiirlich  nicht  vergleichen. 


176  Bemerkung  ûber  einige  Kônigsnamen. 

Icb  will  hier  dieseii  Streifzug  auf  Unsicherheiteii  abschliesseu,  fortsetzen  liesse  er  sicb 
noch  weit  genug.  Wenn  ich  bei  den  Versucheu,  da  und  dovt  eiii  positiveres  Résultat  fest- 
zustellen,  nicht  immer  Erfolge  batte,  so  wird  mau  dies  eutscbuldigen;  der  Hauptzweck  dieser 
Zusammenstellung  ist  der,  zu  zeigen,  Avie  scbwer  es  ist,  in  eiuen  scbon  durcb  die  alten 
Hierogrammaten  so  unendlich  verwirrten  Stoif  einige  Ordnung  zu  bringen,  sobald  die  modernen 
Herausgeber  die  diplomatiscbe  Gewisseuhaftigkeit  nnr  etwas  versaumen,  und  ich  hoflfe,  dass 
es  mil'  gelungen  ist,  kiinftige  Publikationen  vor  dem  einen  oder  andereu  der  traditionellen 
Febler  zu  scbiitzen, 

NûRNBERG,  August  1887. 


BEMERKUNG  ÛBER  EINIGE  KONIGSNAMEN. 

VON 

Max  Mûller. 

Veranlasst  durcb  die  Scbwierigkeiten,  welche  neuere  Erklarer  bei  mebreren  alten 
Kônigsnamen  in  der  Endung  u  gefunden  baben  {Aeg.  Z.  1883,  7;  116),  mochte  ich  darauf 
aufmerksam  macben,  dass  dieselben  keineswegs  mit  den  anderen  Bildungen  auf  it  ver- 
wecbselt  werden  diirfen.  (  P  J  \  ]  wird  als  Personenname  im  Neuen  Reicb  zwar  einfach 
abgeschrieben  '  oder  gar  als  Plural  mit  i  bezeicbnet,  sollte  aber  in  dieser  Zeit  eigentlich 
IT  ji  v*âr  ^'^Z''"^'  gescbrieben  werden.  Der  Sinn  ist  (mit  der  hâufigen  Ellipse  eines 
Gotternamens)  :  «Gott  N.  N.  (Ré^)  stellte  micb  ber».  f®"^  >>  \,  dessen  Sinn  die  Scbrei- 
bung  (  ;,^  n  V    I  andeutet,  wilre  \>  \>  V\?^  yiifui   «er  (Ré  oder  Xnum'^)  schiitzt 

mich»,  was  dem  Verfasser  der  Tafel  von  Sakkara,  der  /  fiir  {  setzte:  (  ^^  ^  j,  noch 
halb  bewusst  war.  (o'^\]  kaun  nnr  ein  i  g  ^  ^  A  y^  "  ^  skui-ré  «mir  nabtie)  Ré» 
sein. 

Manetbo  verstand  dièse  Formen  ebeusowenig  als  die  friibereu  Schreiber  und  bielt 
das  u  fiir  irgend  eine  archaiscbe  bedeutuugslose  Endung,  die  aucb  wegbleibeu  konne,  daher 
sein  ffcjsiç  =  lyoïrq  (oder  ujOTrqi  mit  dem  V^  als  tonlosem  ë  oder  r?),  cï;!Pouptç  (der  Grund- 
satz,  nachgesetztes  u  sei  im  Inlaut  zu  leseu,  ist  liiugst  aufgegebeu;  cTi^^o-jpiq  ist  wobl  gra- 
phisch  aus  a-/;çwp'.ç  entstanden),  ot^^pr^ç.  Letzteres  moderuisierte  er  nacb  seiner  Gewohnheit 
und  betrachtete  wohl  "^  as  :=  ceg^-  als  Verb  «Ré  nabt  sicb». 

Ueberbaupt  reprasentiert  Manetbo  als  Kind  einer  Zeit,  in  der  uur  ein  schwaches  Ver- 
stândnis  altagyptischen  Scbriftwesens  vorhandeu  war,  und  dazu  als  mebr  hellenistiscb  gebil- 
det,  uur  eine  Tradition  von  massigem  Wert  fiir  Namen  der  altesten  Sprachperiode  oder 
fremder  Dynastien,  so  z.  B.  fiir  die  libyschen  Namen  der  XXII.  Dynastie,  wo  sein  côsoy/j.^ 
fur  sesonq  und  in  oaopym  das  -y^wv  fiir  ein  oder  ^zr^e    'i    ,  also  wohl  -kên,  steht. 


1)  Bec.  ti-av.  S,  121.  Vgl.  avich       0    'I   "^    yr  ^^^^-^  -^'^^'^^-  ^^'  "^  "P^ah  stellt  mich  her». 

•2)  Die  Endung  (1  (die  sonst  oft  von  (1[|  scliarf  gescliieden  wird)  ist  bei  der  1.  Person  Singularis 
nach  den  Varianten  wirlilicli   nur   eine  primitive  Sclireibung  fiir  das  «  |1[1,  ich  vermeide  hier  also  das 


imverstiindliche  â. 


La  pyramide  de  Mirinri  P^'.  177 


Eiiie  g-enaue  Untersnchung-  der  Eiijcnttimlichkeiten  fier  Méthode  seiner  Umschreibungen 
wird  wohl  erst  eraioglichen ,  nus  denselhen  inelir  Gewiun  tiir  die  altère  Ausspraehe  zu 
ziehen. 

NûRNBERG,  November  1887, 


LA  PYRAMIDE  DE  MIRINRI  P^ 

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G.  Maspero. 

Elle  est  désignée  sur  le  plau  de  Pekring  par  le  numéro  8°,  et  a  été  ouverte  par  Ma- 
RijîTTE  dans  la  première  quinzaine  de  janvier  1880. 

Ainsi  que  j'ai  eu  occasion  de  le  dire  ailleurs,  Mariette  n'avait  pas  voulu  croire  que 
le  tombeau  ouvert  pendant  le  printemps  de  1880  fût  une  pyramide,  celle  où  reposait  le  roi 
Pepi  r""  :  c'eût  été  contraire  à  la  théorie  que  lui  avait  inspirée  l'étude  des  nécropoles  de 
Gizèh  et  de  Saqqarah.  Il  se  résolut  donc  h  ouvrir  une  pyramide  encore  assez  bien  conservée 
pour  qu'on  ne  pût  garder  aucun  doute  sur  sa  forme  et  sur  sa  destination  primitive  :  si  la 
chambre  du  sarcophage  ne  renfermait  aucune  inscription,  c'eût  été,  pensait-il,  une  preuve  que 
le  monument  ruiné,  sur  les  murs  duquel  ou  lisait  le  nom  de  Pepi  F"",  n'était  pas  le  sépulcre 
de  ce  prince,  mais  un  mastaba  de  grandes  dimensions.  Parti  de  Paris  dans  la  première 
semaine  de  novembre,  il  trouva  cependant  assez  de  force  pour  ordonner  la  reprise  des  tra- 
vaux dès  son  arrivée  à  Boulaq,  et  mit  les  ouvriers  à  la  pyramide  n°  8"  de  Perring.  Comme 
pour  le  monument  de  Pepi  I'^'^,  les  fouilles  étaient  payées  sur  la  subvention  de  dix  mille  francs 
que  le  ^Ministère  de  l'Instruction  Publique  de  France  lui  avait  accordée  dans  les  premiers  mois 
de  l'année.  Quelques  jours  suffirent  à  déblayer  l'entrée,  et  Mariette  se  trouva  convaincu  que 
sa  théorie  était  inexacte,  que  les  pyramides  pouvaient  contenir  des  textes  comme  les  simples 
tombeaux,  et  que  le  monument  récemment  découvert  était  bien  la  pyramide  de  Pepi  F''.  Sa 
maladie,  qui  allait  toujours  croissant,  l'empêcha  d'aller  examiner  lui-même  la  trouvaille  qu'il 
venait  de  faire  :  il  y  envoya  son  ami  Brugsch-Pacha,  escorté  du  conservateur-adjoint  du 
Musée  Emile  Brugsch.  La  visite  eut  lieu  le  4  janvier  1881  et  Brugsch-Pacha  en  rendit 
compte  dans  un  article  inséré  au  numéro  de  janvier  de  la  Zeitschift^  Quelques  jours  plus 
tard,  le  18  janvier,  Mariette  mourut.  La  pyramide,  fermée  provisoirement  pour  la  mettre 
à  l'abri  des  touristes  et  des  Arabes,  fut  rouverte  eu  1882,  et  partie  estampée  sous  ma  direction 
par  MM.  Bourgoin  et  Piehl,  partie  copiée  par  moi. 

Perring  la  décrit  en  quelques  mots  : 

«Pyramide  n°  8  de  la  carte.  —  Elle  est  appelée  par  les  Arabes  Haram  es-Sayadîn, 
«pyramide  des  Chasseurs,  et  ce  nom  s'explique  probablement  par  la  situation  qu'elle  occupe. 
»Cette  pyramide  et  la  pyramide  n°  6  sont  en  effet  sur  la  lisière  nord  d'un  vallon,  qui  con- 
»duit  au  Fayoum,   et  dont  la  lisière  sud  porte  la  pyramide  n°  9  et  le  Mastabat  el-Faraoun. 

«Cette  pyramide  a  actuellement  l'apparence  d'un  amas  carré  de  décombres.  On  voit 


1)  Zicei  Pyramiden  mit  Inschriften  ans  den  Zeiten  der  VI.   Dynastie,  daus  la  Zeitschrift,   1881,  p.  1 — 15. 
Kecucil.  IX.  23 


178  La  pyramide  de  Mipjnei  P^. 

»dans  le  voisinage  les  débris  d'im  re vêtement  en  pierre  de  la  Chaîne  Arabique,  mêlés  à 
»des  blocs  de  granit  rompus. 

«Une  levée  court  obliquement  vers  la  vallée  au  Sud  de  la  pyramide  n"  6  et  passe  près 
»d'une  enceinte  carrée  dont  les  murs  sont  en  brique  crue. 

«  La  base  a  présentement  environ 80  ■". 

«  La  hauteur  est  de 27  ™.  » 

Comme  toutes  les  pyramides  de  Saqqarah,  la  pyramide  de  Mirinrî  a  été  violée  au 
moyen-âge  par  les  fouilleurs  arabes.  J'y  ai  ramassé  une  demi-douzaine  de  ces  lampes  à  long 
bec  ouvert,  enduites  d'un  émail  épais  de  teinte  vert  clair  qui  sont  fréquentes  du  VIF  au 
XIP  siècle  de  notre  ère.  Elle  a  été  rouverte  au  commencement  du  siècle,  par  les  gens  de 
Saqqarah,  et  une  partie  des  vases  en  albâtre  au  cartouche  de  Mirinrî  qu'elle  renfermait  en 
a  été  tirée  à  cette  époque,  et  a  été  dispersée  dans  les  diverses  collections  européennes.  Ici, 
comme  dans  Teti  et  dans  Pepi  F"",  la  rage  des  chercheurs  de  trésors  s'est  tournée  contre  les 
murs  des  couloirs  et  des  chambres  funéraires.  La  i)aroi  Ouest  de  l'antichambre  et  du  couloir 
d'entrée  situé  enti*e  l'antichambre  et  la  première  herse,  les  parois  Nord  et  Sud  de  la  chambre 
de  l'Est  et  de  la  chambre  du  sarcophage  sont  détruites  entièrement.  La  paroi  qui  séparait 
la  chambre  de  l'Est  du  serdab  n'est  plus  conservée  qu'eu  partie  dans  le  pignon;  les  blocs 
qui  bordaient  le  passage  qui  menait  de  la  chambre  Est  à  la  chambre  funéraire  ont  été 
enlevés,  et  la  paroi  qui  reposait  sur  eux  reste  sus])endue  en  l'air  comme  un  immense  rideau. 
Désappointés  en  ces  endroits,  les  fouilleurs  s'imaginèrent  que  le  trésor  était  peut-êti-e  caché 
dans  une  chambre  inconnue  située  quelque  part  sous  la  chambre  du  sarcophage,  et  cher- 
chèrent à  latteindi'e.  Ils  creusèrent  sur  le  côté  Nord  un  trou  énorme  qui  s'enfonce  de  cinq 
mètres  environ,  puis  rencontrant  partout  des  blocs  gigantesques  de  calcaire  disposés  en  lits 
réguliers,  ils  renoncèrent  à  leur  travail.  Leur  acharnement  stupide  a  eu  du  moins  un  résultat 
heureux  :  il  nous  a  permis  de  pénétrer  aujourd'hui  jusque  dans  les  fondements  même  du 
monument  et  d'apprendre  de  quelle  manière  les  Égyptiens  s'y  sont  pris  pour  bâtir  les  pyra- 
mides du  groupe  de  Saqqarah. 

Le  sarcophage  est  en  granit  noir  et  fort  bien  conservé  :  il  est  placé  à  quarante  centimètres 
de  la  muraille,  et  était  accolé  comme  ceux  de  Teti  et  de  Pepi  F''  à  deux  contreforts  en 
briques,  aujourd'hui  détruits,  mais  dont  la  trace  est  encore  visible  le  long  de  la  muraille. 
Le  couvercle  eu  avait  été  repoussé,  mais  sans  être  jeté  sur  le  sol,  et  se  tient  dans  un  équi- 
libre assez  peu  stable.  La  momie,  découverte  par  le  réis  Mustapha  et  déposée  aujourd'hui, 
après  quelques  incidents  comiques,  au  musée  de  Boulaq,'  avait  été  dépouillée  par  les  cher- 
cheurs de  trésors  et  était  complètement  nue.  Le  sarcophage  portait  trois  inscriptions  :  l'une 
sur  le  couvercle,  les  deux  autres  eu  bordure,  le  long  de  la  cuve  :  elles  ont  déjà  été  publiées 
par  Brugsch,  avec  quelques  légères  inexactitudes,  ^  et  ne  renferment  que  le  protocole  du  roi. 
Le  nom  de  ce  prince  renferme  un  signe  dont  la  lecture  n'est  pas  certaine  :  ^.  Il  a  été  lu  par 
Bruc4SCh  Hounnou,  par  Mariette,  que  j'ai  suivi  d'abord.  T'a,  par  moi  Sokari  puis  Mehti  et, 
identifié  avec  l'Horus  du  Nord,  Har-mehti.  J'ai  reconnu  depuis  que  M.  Lauth  était  arrivé 
à  cette  dernière  lecture  par  des  voies  indépendantes,  et  cette  coïncidence  involontaire  me 
porte  à  croire  que  le  nom  doit  être  lu  Mehtimsaouf,  ce  qui  répondrait  exactement  au  Meôéscuoiç 

1)  Maspeeo,   Ghiide  du  Visiteur,  p.  347—348,  Salle  des  Momies  Royales,  \\°  5250. 

2)  Dans  la  Zeitschrlft  de  1881,  p.  5. 


La  pyramide  de  Mirinri  I'-'^ 


179 


(le  Manéthon.  Néanmoins,  comme  les  preuves  directes  manquent  jusqu'à  présent,  j'ai  conserve 
la  transcription  Sokarimsaf,  qui  ne  préjuge  rien. 


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A.  Bloc  de  granit  uni  lioucho  l'entrée  de  la  pyramide. 

Ji.  Conloir  descendant. 

C.  Antichambre. 

D.  Portion  en  calcaire  du  couloir  nui  précède  le.s  herses. 

E.  Portion  en  granit  du  même  couloir. 

F.  Les  trois  herses. 

G.  I.  Portion  en  granit  du  couloir  qui  suit  les  herses. 


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77.  Portion  en  calcaire  du  même  couloir. 

J.  Portion  en  calcaire  aujourd'hui  détruite  du  même  couloir. 

K.  Chambre  de  l'Est. 

L.  Couloir  aujourd'hui  détruit  qui  menait  au  serdab. 

M.  Serdab  aujourd'hui  réuni  à  la  chambre  de  l'E-st  et  encombré  d'éclats  do  pierre. 

N.  Couloir  entre  les  deux  chambres,  dont  les  parois  latérales  sont  aujourd'hui  détruites. 

0.  Chambre  de  l'Ouest  ou  du  Sarcophage. 

P.  Sarcophage. 

Quelques  lignes  du  texte  ont  été  publiées  et  traduites  par  Brugsch  dans  l'article  plu- 
sieurs fois  cité  de  la  Zeitschrift,  puis  reprises  et  traduites  à  nouveau^  d'après  la  copie  de 
Brugsch,  par  Lauth  dans  le  mémoire  intitulé  :  Die  cigyptische  Chronologie  gegenuher  der 
historischen  Kritik  des  Herrn  Alfred  von  Gutschmid,  Munich,  1882.  J'indiquerai,  quand  l'oc- 
casion s'en  présentera,  les  endroits  du  texte  auxquels  s'attachent  ces  deux  traductions. 


Chambre  du  Sarcophage. 

Comme  je  l'ai  déjà  dit,  les  deux  parois  Nord  et  Sud  de  cette  chambre  ont  disparu  sans 
qu'un  seul  hiéroglyphe  ait  échappé.  La  paroi  Ouest  est  intacte.  Les  inscriptions  débutent  au 
pignon  par  soixante-une  colonnes  verticales.  Viennent  ensuite  à  l'endroit  où  le  pignon  cessait, 
sept  lignes  horizontales  de  texte  (11.  62 — 69),  après  quoi  les  formules  reprennent  en  colonnes 
verticales  (11.  70 — 129).  La  plupart  des  prières  gravées  sur  cette  paroi  nous  sont  déjà  connues 
par  les  autres  pyramides  et  peuvent  se  passer  provisoirement  d'une  traduction  nouvelle. 


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1)  Le  paragraphe  I  clans  Pepi  I",  1.  1—21. 


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1)  Le  paragraphe  II  dans  Teti,  1.  277—280  et  dans  Pepi  P^  1.  59— tjl. 


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1)  Le  paragraphe  III  'dans  Teti,  1.  282—284  et  dans  Pepi  I",  1.  48—56.  —  2)  Le  paragraphe  IV 
dans  Teti,  1.  271—273,  et  dans  Pepi  l",  1.  22—25.  —  3)  Le  paragraphe  V  dans  Teti,  1.  273—277  et  dans 
Pepi  I",  1.  2ô— 31. 


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1)  Le  paragraphe  VI  dans  Teti,  1.  284—286  et  dans  Pepi  I"",  1.  34—37.  —  2)  Le  paragraphe  VII 
dans  Teti,  ].  286—287  et  dans  Pepi  I",  1.  37—40.  —  3)  Le  paragraphe  VIII  dans  Teti,  1.  42—45  et  dans 
Pkpi  I",  1.  89—90.  —  4)  Le  paragraphe  IX  dans  Teti,  1.  45—49  et  dans  Pepi  P"",  1.  87-89. 


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1)  Le  paragraphe  X  dans  Pepi  P'',  1.  40—47.  Ici  commence  la  partie  publiée  par  Bkugsch  dans  la 
Zeitschrift,  1881,  et  traduite  par  Lauth,  Pyraviidentexte,  p.  269  sqq.  —  2)  Le  paragraphe  XI  dans  Teti, 
1.  287—290.  ♦ 


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1)  Le  paragraphe  XII  dans  Pepi  I",  1.  97—100.  —  2)  Le  paragraphe  XIII  dans  Pepi  I",  1.  62.  — 
3)  Le  paragraphe  XIV  dans  Teti,  1.  279—280  et  dans  Pepi  1",  ].  60—61,  comme  partie  d'une  prière  plus 

longue.  —  4)  Le  paragraphe  XV  dans  Pepi  P'',  1.  103—104,  avec  la  elausule  "~75      7Î~  ] I  ,  <^tc.  — 

5)  Le  paragraphe  XVI  dans  Pepi  I",  1.  107.  —  6)  Le  paragraphe -XVII  dans  Pepi  I",  1.  107—111. 


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1)  Le  paragraphe  XVIII  dans  Pepi  P"",  1.  111—114.  —  2)  Le  paragraphe  XIX  dans  Pepi  II,  en 
deux  paragraphes  distincts  :  -^I.  Osiris,  Sokarimsaf  Mirinrî,  toi  qui  es  le  double  de  tous  les  dieux,  tu 
»as  défendu  Hor  en  devenant  son  double;  —  IL  Te  voilà  donc,  Osiris,  Sokarimsaf  Mirinrî,  protecteur, 
«vivant,  et  tu  fais  ta  ronde  [ou  peut-être,  tu  fais  l'amour]  chaque  jour,  sans  qu'il  y  ait  désordre  contre 
»  toi  ; » 

Rcn-.cil,  IX.  24 


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1)  Le  paragraphe  XX  dans  Pjepi  P'',  1.  61—62.  —  2)  Le  paragraphe  XXI  est  avec  une  variante  dans 
Pepi  I"',  1.  62.  —  3)  Le  paragraphe  XXII  est  dans  Pepi  I'^'',  1.  62—63,  mais  divisé  en  deux  petits  para- 
graphes. —  4)  Le  paragraphe  XXIII  dans  Pepi  I^'',  1.  63.  —  5)  Le  paragraphe  XXIV  dans  Pepi  P'', 
1.  63—64.  —  6)  Le  paragraplie  XXV  dans  Pepi  I"',  h  64.  —  7)  Le  paragraphe  XXVI  dans  Pepi  I^'',  1.  100—101. 
—  8)  Le  paragraphe  XXVTI  dans  Pepi  I<='\  1.  101—102.  —  9)  Le  paragraphe  XXVIII  dans  Pepi  I",  1.  12^.\7^ 


La  pyramide  de  Mirinki  I^''.  187 


1)  Le  paragraphe  XXIX  dans  Pepi  r%  1.  122.  —  2)  Le  paragraphe  XXX  dans  Pepi  1",  1.  123  —  1-28. 
3)  Le  paragraphe  XXXI  dans  Pepi  P'',  1.  114—118.  —  4)  Le  paragraphe  XXXII  dans  Pepi  1",  1.  69—84. 

24* 


188 


La  pyramide  de  Mirinri  F". 


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La  pyramide  de  Mirinri  I'^^".  189 


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V    '^-^'WVAAA^         £^  (;^=^     I       J        f      ^^^^^^^.-—-^      I    ,;;;;:3^_^^      ]        ig)_M^    1     '^-=—       Ci       -=|       O       Ci  ^       ^      TmiIIir 

r:N^^»fiîVPâ2.^L)(lM3C^^iZTT 
-TI(lME]S^^1IP^c:(lME]CÂ^]Tllil' 

ciME]c^^]ST^i:i.frPKi^«Pv^^ciM3 
3(ï^^pssfecïME](^^}rrc(ME(  ^^ 


1)  Le  paragraphe  XXXIII  dans  Pepi  I",  1.  95—96.  —  2)  Le  paragraphe  XXXIV  dans  Teti,  1.  33—35. 
3)  Le  paragraphe  XXXV  dans  Pepi  I",  1.  93-95.  —  4)  Le  paragraphe  XXXVI  dans  Pepi  I%  1.  90—92. 
5)  Les  quatre  dieux  énumérés  dans  cette  prière  sont  les  dieux  des  quatre  points  cardinaux.  Le  monde 

24** 


190 


La  pyramide  de  Mieinei  P^. 


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XXXVII. 

HoR  s'es,^_eii£M?Haé--flaiis_sa  jaaison^  faisant  sa_rQ]Kle  sur  son  territoire,  item,  8rr  s'est 
enfermé  dans  sa  maison,  faisant  sa  ronde  sur  son  territoire*  item,  Thot  s'est  enfermé  dans 
sa  maison,  faisant  sa  ronde  sur  son  territoire,  item,  Sopou  s'est  enfermé  dans  sa  maison, 
faisant  sa  ronde  sur  son  territoire,  item,  Sokarimsaf  Mirinrî  s'est  enfermé  à  demeurer  dans 
sa  maison,  faisant  sa  ronde  sur  son  territoire,  item,  ô  Hor,  on  t'a  présenté  ton  Œil  (}ue  tu 
as  reconnu  dans  la  Demeure  du  Prince  qui  est  dans  On  :  alors  ô  Sokarimsaf  Mirinrî,  tti  as 
reconnu  et  protégé  ton  double  contre  ton  ennemi. 


est  divisé  eu  quatre  parties  égales  dont  chacune  appartient  à  l'un  d'eux  et  est  na  leii-e  ,  sur  laquelle 

il  fuit  la  ronde  /1  (3.         comme  un  gardien  fidèle,  pour  veiller  à  ce  que  rien  ne  ^^enne  à  compromettre  la 


solidité  du  pilier,  dont  il  a  la  garde.  Chacun  d'eux  a  sur  sa  terre  un  palais  — m — fï  i  A,  ou  pour  me  servir 

du  terme  astrologique  une  maison  où  il  est  maître  incontesté.  Le  Hor-Shosti,  dont  il  est  si  souvent  question 

dans  nos  textes,  I'Hor  de  la  maison  est  Hor,  dieu  d'un  point  cardinal,  Hor  dieu  du  Nord.  —  1)  Le  para- 

'f'^    graphe  XXXVIII  dans  Teti,  1.  373—375.  —  2)  Les  petites  lacunes  que  renferme  le  texte  du  paragraphe 

-f.^**     r.  ^   XXXIX  me  décident  à  en  ditférer  la  traduction  jusqu'au  moment  où  .je  pourrai  en  donnei^ le  texte  complet. 


La  pyramide  de  Mirinri  F''\  IBl 


A  la  limite  supérieure  du  cadre  réservé  sur  la  paroi  pour  le  sarcophage,  au-dessus  des 
dessins  de  la  porte,  une  seule  ligne  d'hiéroglyphes  donne  le  nom  et  les  titres  du  roi  mort  : 

(La  suite  prochainement.) 

OBSERVATIONS 

SUR    FLUSIEURS    FOUSTTS    ID'TTN    A.R,XICT..IC     INXITX7I.É: 

ZU  DER  SOGENANNTEN  SAITISCHEN  FORMEL.^ 

PAK 

Karl  Piehl. 

Par  la  même  raison  que  celle  que  M.  Wiedbmann  nous  annonce  au  début  de  son 
article,  je  me  tiendrais,  «à  l'exemple  d'autres  confrères,»  pour  autorisé  à  me  taire  «vis-à-vis 
des  remarques»  du  savant  auteur,  si,  par  malheur,  M.  Wiedemann  ne  m'avait  pas  très 
souvent  prêté  des  paroles  que  je  n'ai  jamais  écrites.  Le  savant  égyptologue  ou  bien  n'a  pas 
compris  mon  français,  ou  bien  il  n'a  pas  voxilxh  le  comprendre.  Je  voudrais  bien  croire  le 
premier,  mais  alors  je  suis  autorisé  à  demander  :  un  savant  qui  veut  critiquer  le  travail 
d'un  autre,  ne  doit-il  pas  d'abord  comprendre  la  langue,^  dans  laquelle  l'ouvrage  critiqué  a 
été  conçu?  Que  M.  Wiedemann  tâche  de  comprendre  ce  que  je  viens  de  dire  :  je  ne  pré- 
tends, bien  entendu,  pas  écrire  le  français  comme  un  indigène  —  je  ne  suis  pas  Français  — 
je  prétends  seulement  que  les  points  de  mon  travail,  que  M.  Wiedemann  n'a  pas  compris 
dans  le  sens  que  j'y  ai  attribué,  ont  réellement  ce  sens.  C'est  ce  que  m'a  assuré  un  Français 
qui  a  une  longue  habitude  de  rédiger  des  documents  officiels  dans  cette  langue. 

Il  n'est  donc  pas  exact,   comme  le    dit  M.  Wiedemann,   que  «Piehl  sich  dadurch  ver- 

1)  Becueil,  VIII,  p.  143  et  siuvv. 

2)  M.  Wiedemann  ne  semble  pas  avoir  l'habitude  de  traiter,  même  en  allemand,  des  questions  de  langage. 

Cf.  p.  148,  où  il  dit  :   «Allein  ^-=:^  bedeutet  urspriinglich   nicht  «mit»,   sondern  «angesichts»  und  von 

Ci 

dieser  Bedeutung  ist  seine  teviporale  ebenso  wie  seine  prupositionelle  Verwendung  ausgegangen.  »  Je  ferai  remar- 
quer à  ce  propos  que  l'auteur  qui  dans  son  article  enseigne  la  logique,  a  commis  ici  une  bévue  capitale 
vis-à-vis  des  lois  de  cette  science  élémentaire.  Il  ne  sait  même  pas  faire  une  simple  division!  Et  un  jjareil 
auteur  veut  vous  apprendre  une  bonne  méthode! 


192  Observations! 


letzt  gefiihit  hat,  dass  ich  (Wiedemanx)  zwei  Inschriflen,  welche  er  selbst  zuerst  lieraus- 
g-egeben  batte,  auch  nieinerseits  edirte».  (Il  est  vrai,  que  j'ai  trouvé  inutile  de  republier  ces 
textes  in  extenso,  puisqu'il  aurait  suffi  d'en  corriger  les  quelques  points  légèrement  fautifs 5  les 
textes  se  retrouvant  dans  des  années  antérieures  du  même  journal.)  Non,  ce  qui  m'a  surpris 
—  je  ne  me  suis  point  sehti  blessé!  —  c'est  que,  en  republiant  des  textes  dans  ces  circons- 
tances, on  a  pu  les  accompagner  de  traductions  qui  forment  un  pas  en  arrière  sur  ce  qui 
était  la  position  de  la  science,  il  y  a  un  lustre,  c'est-à-dire  à  l'époque,  où  mes  interprétations 
ont  été  données.  C'est  cela  que  j'ai  voulu  dire  par  l'expression  :  «  M.  Wiedemann  n'a  en  aucun 
point  réussi  à  mieux  rendre  les  textes  en  question  que  nous  l'avions  fait,  »  M.  Wiedemank 
n'a  pas  su  le  sens  «iibersetzen,  wiedergeben»  du  mot  «rendre»,  qu'il  traduit  (p.  144)  par 
«geben»,  à  peu  près  comme  si  j'avais  employé  le  mot  français  reprocZja're,  et  ce  malentendu 
du  savant  critique  m'a  valu  une  petite  leçon  d'une  page  et  demie,  où  je  me  vois  frappé  par 
une  arme  à  deux  tranchants  —  «n  hois  et  qui  par  conséquent  me  laisse  absolument  froid. 

Il  n'est  pas  exact,  lorsque  M.  Wiedemann  (p.  145)  prétend,  que  Piehl  «behauptet, 
Sprachgefuge  und  Logik  seien  von  einander  unabhangige,  ja  sehr  oft  diamétral  entgegen- 
gesetzte  Dinge  » .  Mes  paroles  furent  celles-ci  :  «  Pourtant,  le  langage  et  la  logique,  étant  deux 
choses  indépendantes,  quelquefois  et  très  souvent  même,  deux  choses  diamétralement  opposées.» 
Chaque  Allemand  qui  connaît  un  peu  le  français,  sait  fort  bien,  que  le  mot  langage  ne  signifie 
nullement  «Sprachgefiige»  (=  syntaxe!),  mais  «Sprache»,  ce  dernier  mot  pris  à  peu  près  dans  le 
sens  qu'il  a  dans  le  mot  composé  «  Sprachwissenschaft  »  (science  du  langage).  Donc  la  leçon 
n"  2,  débitée  pour  mon  compte  par  l'habile  critique,  me  trouve  tout  à  fait  sourd  d'oreille. 
Toutefois,  au  profit  de  M.  Wiedemann  —  docendo  non  disputando  eruitur  veritas  —  je  prendrai 
la  liberté  de  montrer  par  un  exemple  —  qui  n'est  peut-être  pas  le  plus  populaire  qu'on  puisse 
choisir,  mais  qui  tout  de  même  ici  est  de  mise  —  ce  que  j'ai  voulu  dire  par  l'observation 
qu'a  tout  à  fait  mésinterprétée  '  M.  Wiedemann  :  L'auteur  me  reproche  (p.  148)  d'avoir  traduit 
le  groupe  *i-=^  par  «?î«Ï  im  Sinne  von  enthaltend»,  car  suivant  lui,  dans  l'expression  «le 
naos  avec  son  image»  1 W '^  k^=^  J=^j  le  mot  «avec»  a  nécessairement  une  pareille  signifi- 
cation. Mais  dans  ce  cas,  un  exemple  comme  le  suivant  «  l'enfant  avec  sou  joujou  »  (est  devant 
le  père)  doit  évidemment  dire  que  «l'enfant  a  avalé  son  joujou».  Pourquoi?  Parce  que  avec 
ici  =  «mit  im  Sinne  von  enthaltend!»  Voilà  une  petite  preuve  du  danger  qu'il  y  a  à  mêler 
des  questions  de  langage  à  celles  de  la  logique. 

Il  n'est  pas  exact,  que  Piehl  a  employé  le  mot  ^^^=^  dans  le  sens  de  «  mit  im  Sinne 
von  enthaltend  »  (Wiedemann,  p.  148),  et  il  n'est,  par  conséquent,  pas  non  plus  exact  que  — 
comme  le  dit  «  triumphirend  »  le  savant  critique  —  Piehl  «diesen  letzteren  Sinn  eingefuhrt 
hat».  J'ai  dit,  comme  le  fait  très  bien  remarquer  M.  Wiedemann  (p.  148,  note  2),  que  le  mot 
en  question  signifie  «avec,  à  côté  de»,  mais  à  cette  traduction,  comme  au  sens  général  du 
mot  2^^=^  il  est  complètement  indifférent,  que  «das  Osirisbild  hier  nicht  neben,  sondern  in 
deni  Naos  dargestellt  ist».  Il  aurait  été  sans  doute  plus  logique  (!)  (le  traduire  ici,  comme  le 
veut  M.  Wiedemann,  le  mot  avec  dans  le  sens  de  «enthaltend»,  mais  comme  je  viens  de  le 


1)  Quoique  je  n'aie  pas  prétendu  que  «Sprachgefiige  und  Logik  von  einander  unabhangige,  ja  sehr 
oft  diamétral  entgegengesetzte  Dinge  sind»,  je  ne  veux  point  dissimuler  à  M.  Wiedeman-x,  que  cette  thèse 
peut  se  soutenir  sous  un  certain  point  de  vue.  Que  notre  critique  s'adresse  à  un  professeur  de  logique,  et 
il  va  sans  doute  être  enseigné  sur  une  matière  qu'il  ne  semble  pas  bien  comprendre. 


Observations.  193 


dire,  ce  n'est  pas  mon  avis  que  le  langage  et  la  logique  soient  des  sciences  nécessairement 

convergentes,  ce  que  paraît  vouloir  faire  comprendre  M.  Wiedemann  par  sa  remarque  finale 

de  la  note  2  de  la  page  148.   —  A  propos  de  cette  dernière  note,  je  relève  encore,  que 

l'expression  «à  côté  de»  signifie  en  allemand  «uebst,  sammt»,  tout  aussi  bien  que  «neben», 

et  je  suis  étonné  que  M.  Wiedemann  ne  le  connaisse  pas.  Car  pour  être  sincère,  j'aime  mieux 

à  expliquer  cette  particularité  et  d'autres  de  l'article  de  M.  Wiedemann,  comme  ignorance  de 

la  part  de  l'auteur  que  —  comme  quelque  chose  de  moins  sympathique.    Je   lirai   du  reste 

avec  beaucoup  d'intérêt  la  monographie  que  nous  promet  M.  Wiedemann  sur  le  mot  ^"1-=^, 

®      .     .         ...  ^ 

mais  je  le  prierai  de  ne  pas  y  insérer  la  découverte,  que  ^^-=^  signifie  originairement  «ange- 

sichts>  (p.  148),  car  elle  a  été  faite,  il  y  a  longtemps  (voir  p.  ex.^  Piehl,  Zeitschrift  1880, 

p.  133,  cité  par  Brugsch,  Wbrterbuch,  VI.,  p.  917);  ni  de  citer  comme  une  raison  contre  le 

prétendu  sens  de  «mit  im  Siune  von  enthaltend»  que  personne  n'a  voulu  proposer  pour  le 

groupe  ^'-^  ,  la  circonstance  que  «  der  Aegypter  fiir  «  mit  »  im  Sinne  von  «  enthaltend  »  eme 

besondere  Proposition  besitzt».    Ce  serait  la   même  chose   que  de  nier  l'existence  des 

synonymes,  ce  qui  ne  convient  qu'à  des  gens  qui  confondent  le  langage  avec  la  logique. 

Il  n'est  pas  exact  que  la  variante  de  la  statue  Psemtek-seneb   (p.  146,  note  1)  donne 

«  ]^  nnd  dabei  unter  die  Standarte  acht  Punkte^  setzt,  vs^elche  sich  mit  Hilfe  der  agyp- 

tischen  Typen  nicht  wiedergeben  lassen».   Ce  n'est  point   non   plus  exact  que    «dieselben 

vielleicht  spiiter  zu       verbunden  werden   sollten wie,  wie  es  scheint,  H.  Piehl 

in  seiner  Abschrift  gethan  hat  » .  Le  groupe       est  ici  très  visible  au  dessous  du  groupe    \  ^, 

©  ...       ^ 

comme  le  fait  voir  ma  copie  qui  a  été  prise  en  1878  (octobre),  époque  où  je  n  avais  pas 

encore  ramassé  toutes  les  variations  de  la  formule  saïte.  Du  reste,  quiconque  veut  examiner 
la  façon  dont  le  signe  ©  a  été  tracé  dans  les  inscriptions,  trouvera  bientôt,  que  la  partie 
ronde  en  est  souvent  moins  profondément  gravée  que  les  quatre  petites  barres.  On  comprend 
alors  que  les  dernières  seules  puissent  rester  visibles  sur  un  papier  à  estampage  qui  n'a  peut- 
être  pas  partout  été  appliqué  avec  la  force  nécessaire.  Mon  expérience  m'a  montré  qu'il  faut, 
la  plupart  du  temps,  copier  les  textes,  quand  même  on  en  a  les  meilleurs  estampages  du 
monde.  Cette  petite  remarque  s'adresse  tout  particulièrement  à  notre  savant  critique,  qui  en 
profitera  assurément  —  car  autrement  je  ne  sais  pas  comment  expliquer  les  paroles  suivantes 
de  M.  Wiedemann  :  «ich  muss  es  daher  bezweifelu,  dass  inan  kôuue  «affirmer  hautement» 
que  le  monument  porte  très  distinctement    ]  ^    .  » 

Il  n'est  pas  exact,  «dass  trotz  Piehl's  Behauptung  5  j1 1t^\  ^>'^^— ^  niemals   «gram- 

maticalement» mit  «ton  âme  ne  sera  pas  anéantie»  iibersetzt  werden  kann,  da  ^^  nicht 
die  Seele  bedeutet,  dièse  vielmehr  ^^^  geschrieben  wird  »  car  on  rencontre  des  cas  —  et  ils  ne 
sont  pas  rares  —  où,  dans  les  textes,  le  signe  ^^^  revêt  une  forme  qui  s'approche  beaucoup 
de  celle  de  ^^.  En  même  temps  que  j'ai  écrit  ces  paroles,  blâmées  par  M.  Wiedemann,  j'ai 
donné  des  exemples,  empruntés  aux  Notices  de  Champollion,  qui  montrent  bien,  que  j'ai 
reconnu  l'existence  d'analogies  qui  parlent  en  faveur  de  la  lecture  5  jj  Mv '*^^'^^~^'  — 
Dans  la  même  note  (note  1,  p.  145)  où  le  savant  critique  a  daigné  nous  donner  cette  leçon 
—  qui  convient  fort  bien  vis-à-vis  de  ses  disciples,  mais  que  je  prends  la  liberté  de  trouver 


1)  Eemarquez  bien  l'expression  «p.  ex.»  —  M.  Wiedemann! 

2)  On  peut  du  reste  demander  :  Pourquoi  M.  Wiedemann,  dans  son  travail  inséré  au  volume  VI  du 
Recueil,  ne  dit-il  rien  du  tout  au  sujet  des  «acht  Punkte»? 

Recueil.  IX.  25 


194  Obseevations. 


ridicule  —  il  dit  :  «Zur  Uebersetzung  der  ersten  Sarkophagformel  bemerke  ich  uur,  dass 
selbstverstandlich.  [\  !  !  !)  hier  i  ,.:^ — d  adverbial  aufgefasst  ist  und  die  Uebersetzung  «er  steht» 
luir  den  Sinn  (!)  wiedergeben  soU.»  Ici,  je  suis  complètement  ébahi.  Je  prie  le  lecteur,  s'il 
n'est  pas  déjà  trop  fatigué  de  la  peine  de  vérifier,  de  vouloir  bien  examiner  la  traduction 
qu'a  donnée  M.  Wiedemann  à  la  page  116  du  vol.  VI  du  Recueil  et  de  me  dire,  si,  au  cas 
où  l'on  peut  regarder  la  traduction  «  er  steht  »  (il  est  debout)  du  groupe  9  >^' — °  tle  ce  passage 
comme  une  acception  adverbiale,  on  n'est  pas  autorisé  à  placer  sous  la  catégorie  des  adverbes 
chaque  phrase  entière.  Ou,  M.  Wiedemann  serait-il  par  hasard  partisan  des  théories  un  peu 
surannées  des  Protagoras  et  des  Gorgias? 

Il  n'est  pas  exact,  qu'il  «H.  Piehl  unbekannt  geblieben  ist,  dass  ich  (Wiedemann)  in 
meiner  Geschichte  Aegyptens  auf  die  sogenannte  Saïtenformel  eingegangen  bin».  J'ai  par- 
faitement lu  le  passage  en  question.  Seulement,  il  ne  renferme  rien  de  notable  que  je 
ne  connusse  déjà  par  l'ouvrage  de  M.  von  Bergmann  {Hierogl.  Inschr.,  p.  2)  ou  par  mes 
propres  recherches,  et  pour  dire  la  vérité,  à  cette  époque  j'ai  regardé  l'essai  d'interprétation  de 
M.  Wiedemann,  comme  tout  à  fait  erroné  —  ce  que  je  fais  aussi  maintenant.  Tout  de  même, 
je  n'aurais  pas  hésité  à  citer  l'ouvrage  de  M.  Wiedemann,  si  ce  savant  m'avait  paru  exercer 
la  profession  d'interprète  de  textes  et  d'inscriptions  égyptiens,  mais  jusqu'ici  je  n'ai  rien  vu 
de  pareil.  Je  regarde  donc  ma  conduite  à  cet  égard  comme  parfaitement  correcte. 

Il  est  hors  de  propos  de  voulouir  me  donner  une  leçon  comme  la  suivante  :  «  ein  solches 
Hereintragen  personlicher  Ansichten  in  die  luschriften  muss  der  Willklir  Thlir  und  Thor 
offnen»,  après  que  j'ai,  moi-même  (p.  77,  n.  4'),  dit  à  propos  d'un  oubli  que  j'ai  involontaire- 
ment commis  :  «J'aurais  dû  par  une  note  faire  connaître  cette  correction  qui  me  semble 
toujours  de  mise.  »  —  Ou,  M.  Wiedemann  n'a-t-il  pas  manifesté  «  persijnliche  Ansichten  »  de 
bien  plus  mauvais  goût,  quand,  dans  les  mémoires  du  Congrès  de  S'  Etienne,  il  a  publié 
et  commenté  —  de  quelle  manière?  le  lecteur  est  à  même  de  juger  lui-même  —  la  stèle 
25671  de  Florence  (publiée  par  Piehl,  dans  le  Recueil,  II,  p.  125).  —  Faut-il  que  je  parle 
encore  de  «Hereintragen  personlicher  Ansichten»,  indignes  d'un  savant  de  quelque  valeur,  qu'a 
manifesté  M.  WIedemaxn  dans  son  ouvrage  «  Sammlung  altagyptischer  Worter,  welche  von  den 
classischen  Autoren  umschrieben  oder  iibersetzt  worden  sind  »  !  Un  ouvrage  qui  comme  spé- 
cimen de  doctorat  échouerait  infailliblement  en  Suède,  comme  probablement  partout  ailleurs! 

Quand  à  propos  du  fond  qu'a  suivant  moi  la  formule  saïte,  M.  Wiedemann  s'explique  :  «Es 
ist  nicht  einzusehen,  wozu  eine  solche  Beschreibung  dieneu  sollte»,  je  me  borne  à  renvoyer 
aux  monuments  égyptiens.  Suivant  mon  expérience,  on  trouve  p.  ex.  aux  tombeaux  des  repré- 
sentations de  toute  espèce,  empruntées  à  la  vie  de  tous  les  jours.  La  plupart  du  temps  ces 
scènes  sont  accompagnées  de  textes  explicatifs  —  plus  ou  moins  développés.  Pourquoi?  Par  la 
même  raison  que  celle  qui  a  fait  mettre  la  formule  saïte  sur  les  statues,  tant  de  fois  mentionnées. 

Je  noterai  en  passant  que  M.  Wiedemann  me  compte  comme  un  tort  (p.  146,  note  3)  d'avoir 
hésité  sur  l'exactitude  du  seul  texte  de  statue  qui  ne  puisse  s'expliquer  suivant  mon  acception 
de  la  formule  saïte,  tandis  que,  lui-même,  il  corrige  le  texte  d'une  autre  statue  (p.  149),  à 
l'effet  de  le  réduire  à  concordance  avec  l'interprétation  qu'il  propose  («es  ist  dies  das  einzige 

1)  Je  me  rendrai  coupable  de  «Hereintragen  personlicher  Ansichten»  en  proposant  d'introduire  une 

correction  du  nom  de  dieu  'fv    du  texte  de  Florence.  Je  crois  devoir  le  lire  M  suivant  le  témoi- 

I    I    l'il  D    w 

gnage  d'autres  inscriptions. 


Observations.  195 


Denkmal,  bei  dem  (lies  nothig  erschcint»).  Ici  je  dois  évidemment  me  plier  devant  l'intuition 
du  génie. 

Après  s'être  donné  toute  sorte  de  peine  pour  toicmev  les  mots  vers  le  sens  qu'il  lui  faut, 
M.  WiEDEMANN  (p.  14it)  se  prououce  de  la  sorte  :  « Wort  fiir  Wort  wiirde  demnach  auf  Grund 

vorstehender  Ausftihrungen  die  Formel  wiederzugeben  sein  :  «  Bildniss  des Es  wird 

gegeben  (natiirlich  ist  hier  ihm  j!  !1,  dem  Todten,  zu  erganzen,  da  dieser  das  einzige  Subject 
ist,  auf  welcbes  sich  die  ganze  Formel  bezicbt)  sein  Schutz  angesichts  des  »  sein  ka  (ist)  vor 
ihm,  «nicht  werden  gehalten  seine  Beine,  nicht  wird  abgewehrt  sein  Herz,  des  Ani,  namlich», 

und  glaube  ich  nicht,  dass  sich  gegen  die  Moglichkeit  dieser  Wiedergabe begriindete 

Einwande'  werden  erheben  lassen.»  Parfaitement!  Quand  on  vous  offre  du  chinois,  il  faut 
bien  que  n'étant  pas  sinologue,  vous  vous  taisiez.  Et  l'allemand  de  M.  Wiedemann  me  semble 
ici  parfaitement  comme  du  chinois.  J'ai  bien  de  quoi  relever  cette  circonstance,  moi  qui  pour 
le  même  texte  ai  donné  \Eecueil  VIII,  p.  82]  une  traduction  en  français,  que  tout  le  monde 
peut  comprendre;  moi,  pour  le  compte  de  qui  M.  Wiedemann  (p.  145,  ligue  7  et  suiv.)  a 
énoncé  des  théories  d'interprétations,  si  sages!  —  Je  ne  me  trouve  du  reste  pas  moins  interdit 
devant  l'assertion  suivante  de  mon  critique,  que  «  meine  (Herrn  Wiedemann's)  friihere  Ueber- 
setzung  eine  freie  Umschreibung  von  der  «  soeben  gegebenen  »  war.  »  (La  traduction  antérieure 
de  M.  Wiedemann  était  celle-ci  {Recueil,  VI,  p.  120)  :  «Es  wird  ihm  (dem  Todten)  gegeben 
seine  Erneuerung,  wenn  seine  gottliche  Personlichkeit  vor  ihm  ist,  nicht  sollen  festgehalten 
werden  seine  Beine,  nicht  soll  abgewehrt  werden  sein  Herz,  das  des  Ani  namlich,  des 
Seligen.»)  J'ajoute  du  reste,  à  propos  de  la  nouvelle  traduction  de  la  formule  saïte,  que  je 
ne  puis  admettre  qu'on  «ergânzt»  le  mot  «ihm»,  quand  il  n'a  pas  de  correspondant  égyptien 
—  ou  je  me  considérerais  comme  autorisé  à  insérer  dans  les  traductions  de  M.  Wiedemann, 
«in  beliebigen  Stellen»  le  mot  en  question.  —  Et  un  pareil  auteur  ose  nous  reprocher  de 
«  eigener  aprioristischen  Ausichten  »  !  ! 

Mais  j'ai  déjà  perdu  trop  de  mots  à  cette  réponse,  que  je  n'aurais  point  écrite,  si  j'avais 
pu  espérer  que  le  temps  des  égyptologues  leur  aurait  permis  d'étudier  en  détail  mon  article 
du  Recueil  (VHP  volume).  Je  crois  du  reste  avoir  évité  le  ton  personnel  qu'emploie  «presque» 
à  chaque  page  M.  Wiedemann.  Toutefois,  je  me  permettrai  de  lui  poser  quelques  questions, 
concernant  quelques-unes  des  injures  qu'il  me  lance. 

En  quoi  —  M.  Wiedemann!  —  ai-je  employé  « triumphirende  Anfiihrung  von  Maspero» 

et  où  ai-je  tâché  «denselben  eines  Plagiâtes  an  Piehl  zu  beschuldigen  »  ?   (P.  146,  note  2.) 

Où  ai-je  fait  «eine  ahnliche  Réclamation»  à  M.  Revillout?  M.  Wiedemann,   qu'entend-il  par 

le  mot  «Réclamation»  ou,  comme  il  dit  plus  tard  oratio  pro  domo?  Veut-il  me  blâmer  de  ce 

que  je  prétends  avoir  découvert  et  démontré  le  sens  du  groupe  ^    |    ?  Mais  quand  on  veut 

attribuer  à  un  autre  une  découverte  qui  est  à  moi,  ne  suis-je  pas  autorisé  à  faire  valoir  mes 

1)  Je  ne  crois  pas  trop  erroner  si  je  dis,  que  cette  interprétation  de  M.  Wiedemann  rappelle  celles  de 
KiRCHEB,  en  fait  de  clarté. 

T  "^  ® 

•2)  Je  n  ai  jamais  vu  l'ouvrage  de  M.  de  Rougk,  où,  suivant  M.  Wiedemann,  il  parle  de  |  ,  et  jus- 
qu'ici  il  ne  m'a  pas  été  possible  de  mettre  la  main  sur  l'année  de  la  Revue  archéologique  qui  renferme 
l'ouvrage  en  question.  Du  reste,  je  n'ai  jamais  dit  que    I  signifie    «dieu    de    son    pays»    (de   Rougk, 

suivant  Wiedemann,  p.  146,  note  2),  puisque  la  variante  jl'^X  tt  défend  une  pareille  interpréta- 
tion-, et  en  donnant  un  pareil  sens  au  groupe  contesté,  M.  de  Rougé,  quels  que  soient  du  reste  ses  mérites, 
a  montre  qu  il  n  avait  aucune  idée  dé  la  valeur  grammaticale  du  groupe    |     . 


196  Erklârung. 


droits!  Au  moins  de  la  part  de  M.  Wiedemann,  je  trouve  un  pareil  reproche  hors  de  propos. 
Ou  cet  auteur,  ue  fait-il  pas  en  sa  faveur  des  «  Réclamations  »  de  découvertes,  même  d'autres 
savants?  Qu'on  examine  p.  ex.  les  p.  10  et  51  de  son  ouvrage  ci-dessus  mentionné  (Ge- 
schichte  Aegyptens),  et  on  trouvera  qu'il  s'y  attribue  des  découvertes,  faites  par  MM.  Mas- 
PERO  et  Reinisch. 

Tî  oè  (iAéTTc'.;  ib  xâspcç  ~'z  vi  tw  csf)aA[j.(7)  -rou  àoeAsoû  ^ou,  xy]v  ce  èv  tw  cw  C56aA[j.«7)  ooy,bv 
où  y.a-avoîTç; 

Du  reste,  je  laisse  au  lecteur  impartial  de  juger  entre  moi  et  M.  Wiedemann,  d'estimer 
lequel  de  nous  deux  a  agi  mieux  dans  l'intérêt  de  notre  science  et  de  la  vérité,  et  enfin 
d'apprécier  si  la  forme  et  le  ton  de  l'article  de  M.  Wiedemakn  sont  dignes  d'un  homme  qui 
met  l'intérêt  de  la  science  au-dessus  de  son  amour-propre  personnel.  K.  Piehl. 

Le  Caire,  21  août  1887.         

ERKLÂRUNG. 

Eine  Beantwortung  des  vorstehenden  Artikels  glàube  ich  unterlassen  zu  konnen.  Es 
erscheint  mir  zwecklos,  Prioritatsfragen  einem  Aegyptologen  gegeniiber  zu  erortern,  der  die 
epochemachende  Arbeit  von  E.  de  Rougé  iiber  den  Naophorus  im  Vatikan  niemals  gesehen 
hat  und  der  1881  {Rev.  égypt.,  I,  185)  auf  dieselbe  aufmerksam  gemacht,  sich  den  betreffen- 
den  Band  der  Rev.  arcli.  noch  uicht  hat  verschafifen  konnen.  Ebensowenig  kann  eine  Be- 
handlung  grammatischer  Fragen  einen  Zweck  haben,  Solange  die  Belege  fiir  Bedeutungs- 
nuancen  agyptischer  Prapositionen  '  dem  Franzosischen,  die  fiir  Uebersetzungen  Schreibfehlern 
1^^  fiir  ^^)  eutlehnt  werden.  Sachlich  verweise  ich  auf  meine  Ausfiihrungen  Rec.  VIII, 
143  fif.,  durch  welche  die  Einwiinde  und  Fragen  des  Verfassers  bereits  erledigt  worden  sind, 
deren  Angabeu  aber  in  obigem  Artikel  aus  dem  Zusammenhang  gerissen  und  dadurch  im 
Sinne  entstellt  erscheinen.  So  ergiebt  z.  B.  der  Zusammenhang  der  in  dieser  Form  sinn- 
losen  Worte  in  A.  1,  dass  in  meiner  Arbeit  S.  148  ueben  der  prapositionellen  die  temporale 
Verwendung  von  yeft  hervorgehoben  wurde,  weil  ich  im  Gegensatze  zu  andern  Aegyptologen 
glaube,  dass  der  Aegypter  das  temporale  yeft,  auch  wenn  es  ganze  Satze  regiert,  nicht  als 
Conj miction,  sondern  als  Praposition  empfunden  hat.  Daneben  finden  sich  unrichtige  Dar- 
stellungen,  wie  wenn  die  Angaben  S.  144  unteu  so  behandelt  Averden,  als  sei  in  ihnen  nicht 
nur  gegen  willkiirhche  Aenderungen  in  Textpublikationen,  sondern  gegen  Hypothesen  in 
Texterklarungeu  gesprochen  wordeu.  Sogar  die  Worte  des  Verfassers  selbst  werden  in  eigen- 
artiger  Weise  gedeutet,  so  der  Ausdruck  «rendre  les  textes»,  welcher  dem  Zusammenhang  zu 
Folge  Rec.  VIII,  74  im  Gegensatz  zu  «  interprétation  »  (beim  Verfasser  Synonym  von  «  traduc- 
tion») nur  wiedergeben  im  Sinne  von  publizieren  bedeuten  kann,  was  auch  dem  franz(3sischen 
Sprachgebrauche,  wie  jedes  wissenschaftliche  Lexikon  lehrt,  entspricht.  Einem  solchen  Verfahren 
und  besonders  dem  Ton  gegeniiber,  den  der  Verfasser  angeschlagen  hat,  muss  ich  es  fiir  unter 
meiner  Wiirde  halten,  auf  sein  Elaborât  nâher  einzugehen.  Die  richtige  Bezeichnung  fiir  das 
Auftreten  und  die  Art  der  Polemik  des  Herrn  Dr.  Karl  Piehl  zu  finden,  iiberlasse  ich  andern. 

Bonn,  5.  Dezember  1887.  A.  Wiedemann. 

1)  Ich  verwende  dièse  Bezeichnung  nur,  weil  sie  einmal  allgemein  rezipirt  ist,  richtiger  ware  es  dièse 
Wortklasse,  welche  in  ihrer  Verwendung  im  Aegyptischen  nur  zum  Theil  den  Prapositionen  anderer  Sprachen 
entspricht,  mit  einem  besonderen  Namen  zu  benennen. 


^ 


PIEIIIŒT  (P.).  Études  égyptologiqucs  comprenant  le  texte  et  la  traduction  d'une  stèle  éthi"opienue 
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BIBLIOTHEQUE  DE  L'ECOLE  PRATIQUE  DES  HAUTES  ETUDES,  publiée  sous  les  auspices 
du  Ministère  de  l'Instruction  publique  par  les  professeurs  et  les  élèves  de  l'Ecole. 

1.  La  Stratification  du  langage,  par  Max  Miiller,  traduit  par  L.  Havet.  —  La  Chronologie  dans  la  formation 

des  langues  indo-germaniques,  par  G.  Curtius,  traduit  par  A.  Bergaigne.  4  fr. 

2.  Études  sur  les  Pagj   de  la  Gaule,   par  A.  Longnon.    1*"  partie:   l'Astenois.  le  Boulonnais  et  le  Ternois, 

avec  2  cartes.  Épuisé. 

3.  Notes  critiques  sur  CoUuthus,  par  Ed.  Tournier.                        .  1  fr.  50 

4.  Nouvel  Essai  sur  la  formation  du  pluriel  brisé  en  arabe,  par  Stanislas  Guyard.  2  fr. 

5.  Anciens  glossaires  romans,  corrigés  et  expliqués  par  F.  Diez.  Traduit  par  A.  Bauer.  4  fr.  75 
G.  Des  fox'mes  de  la  conjugaison  en  égyptien  antique,  en  démotique  et  en  copte,  par  G.  Maspero.          10  fr. 

7.  La  Vie  de  Saint  Alexis,  textes  des  xi°,  xii'',  xin®  et  xrv®  siècles,  publiés  par  G.  Paris  et  L.  Pannier.  Épuisé. 

8.  Études   critiques  sur  les    sources  de  l'histoire  mérovingienne,   1*"^  partie.  Introduction.   —  Grégoire  de 

Tours,  Marius  d'Avenches,  par  M.  G.  Monod,  et  par  les  membres  de  la  Conférence  d'histoire.        6  fr. 

9.  Le  Bhâminî-Yilâsa,  texte  sanscrit,  publié  avec  une  traduction  et  des  notes  par  A.  Bergaigne.  8  fr. 

10.  Exercices  critiques  de  la  Conférence  de  philologie  grecque,  recueillis  et  i-édigés  par  E.  Tournier.      10  fr. 

11.  Études  sur  les  Pasri  de  la  Gaule,  par  A.  Longnon.  2*  pai'tie:  Les  Pagi  du  diocèse  de  Reims,  avec  4  cartes. 

7  fr.  5(1 

12.  Du  genre  épistolaire  chez  les  anciens  Egyptiens  de  l'époque  pharaonique,  par  G.  Maspero.  10  fr. 

13.  La  Procédure  de  la  Lex  Salica.  Étude  sur  le  droit  Frank  (la  fidejussio  dans  la  législation  franke;  —  le> 

Sacebarons;  —  la  glose  malbergique),  travaux  de  M.  R.  Sohm  traduits  par  M.  Thévenin.  7  fr. 

14.  Itinéraire  des  Dix  mille.  Étude  topographique  par  F.  Robiou.  6  fr. 

15.  Étude  sur  Pline  le  jeune,  par  Th.  Mommsen,  traduit  par  C.  Morel.  4  fr. 

16.  Du  C  dans  les  langues  romanes,  par  Ch.  Joi'et.  12  fr. 

17.  Cicéron.  Epistolœ  ad  Familiares.  Notice  sur  un  manuscrit  du  xn'^  siècle  par  C.  Thurot.  3  fr. 

18.  Études  sur  les  Comtes  et  Vicomtes  de  Limoges  antérieurs  à  l'an  1000,  par  R.  de  Lasteyrie.  5  fr. 
10.  De  la  formation  des  mots  composés  en  français,  pai-  A.  Darmesteter.  Epuisé. 

20.  Quintilien,  institution  oratoire,  collation  d'un  manuscrit  du  x°  siècle,  par  É.  Châtelain  et  J.  Le  Coultre.  3  fr. 

21.  Hvnine   à  Ammon-Ra  des  papyrus  égyptiens  du  musée  de  Boulaq,  traduit  et  commenté  par  E.  Grébaut 

22  fr.. 

22.  Pleurs  de  Philippe  le  Solitaire,  poème  en  vers  politiques  publié  dans  le  texte  pour  la  première  fois  d'après 

six  mss.  de  la  Bibliothèque  nationale  par  l'abbé  E.  Auvray.  3  fr.  75 

■23.  Haurvatâf  et  Ameretà?.  Essai  sur  la  mythologie  de  l'Avesta,  par  James  Darmesteter.  4  fr. 


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24.  Précis  de  la  Déclinaison  latine,  par  M.  F.  Bûcheler,  traduit  de  l'allemand  par  L.  Havet,  enrichi  d'addition;» 
communiquées  par  l'auteur,  avec  une  préface  du  traducteur.  8  fr. 

2.5.  Anîs  el-'Ochchâq.  Traité  des  termes  figurés  .relatifs  à  la  description  de  la  beauté,  par  Cheref-eddîn  Ràmi, 
traduit  du  persan  et  annoté  par  Cl.  Huart.  5  fi-.  5(j 

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29.  Ormazd  et  Ahriman,  leurs  origines  et  leur  histoire,  par  J.  Darmesteter. 

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tions  de  l'auteur  et  accompagné  de  2  planches. 

31.  Histoire  de  la  ville  de  Saint-Omer  et  de  ses  institutions  jusqu'au  xiv®  siècle,  par  A.  Giry. 

32.  Essai  sur  le  règne  de  Trajan,  par  C.  de  la  Berge. 

33.  Etudes  sur  l'industrie  et  la  classe  industrielle  à  Paris  au  xiii®  et  au  xiv®  siècle,  par  G.  Fagniez. 

34.  Matériaux  pour  servir  à  l'histoire  de  la  philosophie  de  Flnde,  par  P.  Regnaud.  2®  partie. 

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37.  Histoire  critique  des  règnes  de  Childerich  et  de  Chlodovech,  par  M.  Junghans,   traduite  par  G.  Monod, 

et  augmentée  d'une  introduction  et  de  notes  nouvelles.  6  fr. 

38.  Les  monuments  égyptiens  de  la  Bibliothèque  nationale  (Cabinet  des  Médailles  et  Antiques),  par  E.  Ledrain, 

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39.  L'inscription  de  Bavian,  texte,  traduction  et  commentaire  philologique,  avec  trois  appendices  et  un  glossaire 

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42.  L'inscription  de  Bavian,  texte,  traduction  et  commentaire  philologique,   avec  trois  appendices  et  un  glos- 

saire, par  H.  Pognon,  2®  partie.  6  fr. 

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vures dans  le  texte.  10  fr. 

45.  Histoire  des  institutions  municipales  de  Senlis  par  J.  Flammermont.  8  fr. 

46.  Essai  sur  les  origines  du  fonds  grec  de  l'Escurial  par  Ch.  Graux.  15  fr. 

47.  Les  monuments  égyptiens  de  la  Bibliothèque  nationale  par  E.  Ledrain.  2®  et  3®  Livraisons.  25  fr. 

48.  Étude  critique  sur  le  texte  de  la  vie  latine  de  Sainte-Geneviève  de  Paris  par  Ch.  Kohler.  G  fr. 

49.  Deux  versions  hébraïques  du  livre  de  Kalîlâh  et  Dimnâh  par  J.  Derenbourg.  20  fr. 

50.  Recherches  sur  les  relations  politiques  de  la  France  avec  l'Allemagne  de  1292  à  1378  par  A.  Leroux. 

7  fr.  50 

51.  Les  principaux  monuments  du  Musée  égyptien  de  Florence  par  W.  Berend.  l"''  partie  :  Stèles,  Bas-reliefs 

et  Fresques.  Pet.  in-fol.  br.  avec  10  pi.  photogravées.  50  fr. 

52.  Les  lapidaires  français   du  moyen  âge  des  xii^,  xin®  et  xiv«  siècles    par  L.  Pannier.   Avec  une  notice 

préliminaire  de  G.  Paris.  10  fr. 

53  et  54.  La  religion  védique  d'après  les  hymnes  du  iîig-Véda  par  A.  Bergaigne.  Tomes  II  et  III.         27  fr. 

55.  Les  établissements  de  Rouen  par  A.  Giry.  Tome  I"".  .15  fr. 

56.  La  métrique  naturelle  du  langage  par  P.  Pierson.  10  fr. 

57.  Vocabulaire  vieux-breton  avec  commentaire  contenant  toutes  les  gloses  en  vieux-breton,  gallois,  comique, 

armoricain  connues  par  J.  Loth.  .10  fr. 

58.  Hincmari  de  ordine  palatii  epistola.  Texte  latin,  traduit  et  annoté  par  M.  Prou.  4  fr. 

59.  Les  établissements  de  Rouen,  par  A.  Giry.  Tome  II.  10  fr. 

60.  Essai  sur  les  formes  et  les  effets  de  l'affraiicluoocm^ruiv  uans  ie  droit  Gallo-Franc,  par  M.  Fournier.     5  fr. 
61  et  62.  Li  romans  de  Carité  et  Miserere  du  Rendus  de  Moiliens,  publ.  par  A.  G.  van  Hamel.  2  vol.  20  fr. 

63.  Études  critiques  sur  les  sources  de  l'histoire  mérovingienne,  2®  partie.  Compilation  dite  de  «Frédégaire» 

par  G.  Monod  et  par  les  membres  de  la  conférence  d'histoire.  -6  fr. 

64.  Études  sur  le  i-ègne  de  Robert  le  pieux  (996—1031),  par  C.  Pfister.  15  fr. 

65.  Nonius  Marcellus.  Collation  de  plusieurs  manuscrits  dé  Paris,  d«  Genève-  et  de  Berne  par  H.  Meylan.  Suivi 

d'une  notice  sur  les  principaux  manuscrits  de  Nonius  pour  les  Livres  I,  II  et  III  par  Louis  Havet. 

66.  Le  livre  des  parterres  fleuris.  Grammaire  hébraïque  en  arabe  d'Abou  '1-Walid  Merwan  Ibn  Djanah  de  Cor- 

doue,  publiée  par  J.  Derenbourg.  25  fr. 

67.  Du  parfait  en  grec  et  en  latin,  par  E.  Ernault,  6  fr. 

68.'  Stèles  de  la  XIP  dynastie  au  Musée  égyptien  du  Louvre,  publiées  par  E.  Gayet,  fasc.  1  et  2,  pi.  1  à  60. 

15  fr. 

69.  Gujastak  Abalish.  Relation  d'une  conférence  théologique  présidée  par  le  Calife  Mâmoun.   Texte  pehlvi 

publié  pour  la  première  fois  avec  traduction,  commentaire  et  lexique,  par  A.  Barthélémy.      3  fr.  50. 

70.  Études  sur  le  papyrus  Prisse.  —  Le  livre  de  Kaqimna  et  les  leçons  de  Ptah-Hotep,  par  Philippe  Virey.  8  fr. 

71.  Les  inscriptions  babyloniennes  du  Wadi  Brissa,  par  H.  Pognon.  Ouvrage  accompagné,  de  14  planchés. 

72.  Johannis  de  Capua.  Directorium  vitœ  humanœ.  Alias  parabola  antiquorum  sapientium.  Version  latine  du 

Livre  de  Kalîlâh  et  Dimnâh  publiée  et  annotée  par  J.  Derenbourg.  1"'  fascicule.  9  fr. 

73.  Mélanges  Rénier.  Recueil  de  travaux  publiés  par  l'École  pratique  des  Hautes-Études  (Section  des  Sciences 

historiques  et  philologiques)  en  mémoire  de  son  Président  Léon  Rénier.    Avec  un  portrait  en  hélio- 
gravure. ■  _  15  fr. 

Vienne.  —  Typ.  Adolphe  Hoi-zhausen,  Imprimeur  de  la  Cour  I.  &  R.  et  de  l'Université.