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Full text of "Recueil général des bas-reliefs de la Gaule romaine"

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COLLECTION 


DE 


DOCUMENTS  INEDITS 

SUR  L'HISTOIRE  DE  FRANCE 


PUBLIES  PAR  LES  SOINS 


DU  MINISTRE  DE  L'EDUCATION  NATIONALE 


^v/,  3s>o^3SS 


il3T-  H5S^, 


Par  arrêlé  en  da(c  du  lo  août  1906,  sur  la  proposilion  de  la  Commission  des  Musées, 
le  Ministre  de  l'Insliuclion  j)ul)ii<|ue  et  des  Beaux-Arts  a  ordonné  la  publication,  dans  la  Collec- 
tion des  documents  inédits  relatifs  à  l'histoire  de  France,  du  Recueil  général  des  Bas-reliejs, 
statues  et  bustes  de  la  (laide  romaine,  par  M.  Emile  Espkrandieu,  correspondant  de  l'Institut  et  du 
Comité  des  travaux  historiques  et  scientifiques. 

M.  Salomon  Ukinacii,  membre  de  l'Institut  et  du  Comité  des  travaux  historiques  et  scienti- 
fiques, conservateur  du  Musée  des  antiquités  nationales  de  Saint-Germain-en-Lave,  a  été 
nommé  commissaire  responsable  de  cette  publication. 


SE  TROUVE  A  PARIS 
À   LA   LIBRAIHIK   ERIVEST  LEROUX 

nOUt.EVARD  SAINT-GERMAIN,  108. 


-^ii 


r  r 


RECUEIL  GENERAL 


DES 


BAS-RELIEFS,  STATUES  ET  BUSTES 
DE  LA  GAULE  ROMAINE 


PAR 


EMILE   ESPERANDIEU 


MRJIBRE  DE   L'INSTITUT 


TOME   ONZIEME 

SUPPLÉMENTS   (SUITK) 


PARIS 


IMPRIMERIE  NATIONALE 


MDCGGCXXXVJIl 


< 


A  GASTON  DE  BAR 

DIRECTEUR  HONORAIRE  AU  MINISTERE  DE  L'EDUCATION  NATIONALE 

Ame  Vexpression  de  ma  profonde  gratitude 

Ém.  E. 

i5  juin  1987. 


> 


INTRODUCTION. 

Il  me  paraît  inutilo  de  dire  qu'un  recueil,  comme  celui  des  Bas-Rehefs, 
ne  sera  jamais  à  jour.  À  chaque  instant,  des  omissions  ou  de  nouvelles 
découvertes  nécessiteront  des  suppléments. 

L'ouvrage  contient  déjà  beaucoup  de  ces  suppléments,  trop  ])eut-être. 
J'espérais  que  le  tome  X  serait  le  dernier  à  en  souffrir;  mais  moins  d'un  an 
après  sa  publication  on  découvrait,  sur  les  bords  du  Rhin,  de  si  nombreuses 
sculptures  gallo-romaines,  que  je  ne  pouvais  me  dispenser  d'en  parler. 

Elles  ont,  il  est  vrai,  été  décrites  par  les  savants  qui  les  ont  recueillies  et, 
aux  leurs,  mon  travail  n'ajoutera  que  fort  peu;  mais  je  me  devais  de  les  faire 
connaître  à  ceux  de  mes  compatriotes  qui  les  ignorent. 

Les  bronzes  de  la  Seine,  trouvés  en  igSS,  et  quelques  autres  pièces  leur 
sont  jointes. 

L'ensemble,  c'est-à-dire  le  volume,  paraîtra  tardivement,  faute  de  crédits, 
.le  n'aurai  peut-être  pas  la  satisfaction  de  l'accueillir;  mais,  du  moins,  je 
ne  laisserai  pas  à  d'autres  le  soin  de  terminer  un  ouvrage  inachevé. 

J'ai  à  remercier  les  nombreuses  personnes  qui  ont  bien  voulu  faciliter  ma 
tâche  en  me  fournissant  les  photographies  dont  j'avais  besoin.  Je  ne  citerai 
que  les  noms  de  MM.  les  Conservateurs  Hans  Lehner  et  Oelmann  (à  Bonn); 
Emil  Krûger  et  Steiner  (à  Trêves);  Fr.  Behn  (à  Mayence)  ;  B.  Sapène 
(à  Saint-Bertrand-de-Comminges);  Armand-Galliat  (à  Chalon);  mais  ma 
reconnaissance  s'adresse  à  tous  les  collaborateurs  qui  me  sont  venus  en  aide. 

Je  dois  aussi  de  la  gratitude  à  M.  Oury,  qui  est  le  seul,  survivant  des 
compositeurs  typographes  que  j'ai  employés,  et  un  souvenir  à  ceux  qui  l'ont 
précédé. 

J'adresse  enfin  nne  dernière  pensée  à  la  mémoire  de  mes  amis  Salomon 
Heinach  et  Camille  Jullian  qui  auraient  été  heureux  du  travail,  assez  ardu, 
entrepris  d'après  leurs  conseils. 

Ém.  E. 

2  9  novembre  19 .3  4. 


SUPPLEMENT  AU   fOME  PREMIER. 


7647.  Statue  mutilée  provenant,  croit-on,  de  Ver- 
nègues  (Bouches-du-Rhône).  Dessinée,  en  1877,  par  le 
peintre  Jules  Laurens.  Disparue.  Marbre. 


;^:;^:^r/s-  ^-^  '<-^ 


Gravure  tirée  de  Forniigé.  —  Formigk,  Congrès  archvoL,  19.3a 
(Aix).  p.  i5o  (et  pi.  reproduisant  le  dessin  de  Jules  Laurens). 

Femme  drapée;  mais  il  ne  s'agit  probablement  pas 
d'une  œuvre  antique. 


7648.  Cippe  en  forme  d'autel  trouvé  à  Mmes,  che- 
min de  Pissevin,  en  1932.  Au  Musée.  Pierre  blanche 
commune.  Hauteur,  0  m.  90;  largeur,  0  m.  10;  épais- 
seur, 0  m.  07. 

Supplémenlt. 


Femme  vêtue  d'une  robe  longue  et  dun  manteau, 
debout,  de  face,  dans  une  niche.  Elle  parait  tenir,  de 
la  main  droite,  contre  sa  poitrine,  un  bouquet,  de  l'autre 
main,  rannenée  de  même  devant  le  corps,  un  objet  de 


forme  rectangulaire.  Les  jambes  sont  à  peine  indiquées; 
toute  la  sculpture  d'ailleurs  est  fort  grossière  ;  les  cheveux 
forment  un  bourrelet  coupé  ras  à  hauteur  des  oreilles  et 
les  yeux  et  la  bouche  sont  figurés  par  des  trous.  Peut- 
être  une  déesse;  mais,  préférablement,  un  monument 
funéraire.  (V'oir  les  numéros  ^79  et  /185.) 


7649.  Fragment  de  bloc  trouvé  à  Nîmes,  en  1929, 
dans  un  jardin,  route  d'Alès,  appartenant  à  M.  Ricout. 


BA»-nEUErS. 


mmiiiBniB  NiTioNiLE. 


NIMES,  VAISON,  SAINT-MKMY-DK-PKOVENCE. 


Au  Musée  (le  Nîmes.  Pierre  commune.  Hauteur,  o  m.  58  ; 
largeur,  o  m.  85;  épaisseur,  o  m,  Ay. 

Ësi'ÉRANDiEii,  Comptes  rendu»  de  l'Acad.  des  Inser.  et  Belles- 
Letirvs,  1  ()•:!().  |>.  '^lo  (gravure). 


A  droite,  dans  une  niclie,le  l)usle  d'une  jeune  femme, 
à  coiiïure  basse,  v«?tue  d'une  tunique  et  d'un  manteau, 
parée  d'un  collier,  d'un  bracelet  et  d'une  bague  portée  au 
quatrième  doigt  de  la  main  gauche,  tenant  dans  ses 


bras  un  petit  enfant  debout  sur  la  bordure  de  la  niche. 
Il  est  vêtu  d'une  tunique  et,  de  la  main  gauche,  saisit 
un  fruit  rond  ou  un  jouet  que  la  femme  serre  contre  sa 
poitrine.  A  yauche,  est  un  buste  d'honune  drapé  dont  la 
tête  manque;  sa  main  gauche  tient  le  pied  d'une  coupe 
remplie  de  fruits  sur  lestpiels  est  son  autre  main.  Au 
milieu,  au  second  plan,  est  une  deuxième  femme  drapée 
dont  le  visage  fait  aussi  défaut;  elle  est,  comme  la  pre- 
mière, parée  d'un  collier,  d'un  bracelet  et  d'une  bague, 
et  tient  dans  la  main  droite  un  fruit  rond,  probablement 
une  pomme.  Reste  d'nn  monument  funéraire.   Le  bloc 


était  dans  la  maçonnerie  du  rempart  romain  avec  cinq 
stèles  présentant  des  inscriptions.  Toutes  ces  pierres 
furent  utilisées  pour  la  réparation  d'une  brèche. 


7650.  Buste  double  trouvé  à  Vaison,  en  i()39,sur 
le  versant  oriental  de  la  colline  de  Puvmin.  Au  Musée. 
Marbre  blanc.  Hauteur,  o  m.  a.^. 

Piiotographies  commuuiquées  piir  M.  t'Alibé  Sautel.  — 
[Saitkl],  Bullelin  des  Amis  de  Vaison,  n°*  8-9  (ig.Si-igSa),  Sup- 
plément (gravures). 


Dun  côté,  Bacchus  barbu;  de  l'autre,  un  jeune  Satvre 
à  cornes  naissantes;  Ions  deux  couronnés  de  feuilles. 


Bé 


7650  n.   Stèle  mutilée  trouvée  en  1929  près  de  Saint- 


mv-( 


le-Provence, 


dans  les  thermes  de   (Uanum.  Au 


SAJNT-RKMY-DE-PHO VENGE.  NIMES. 


Musée  des  AlpiUcs.  Pierre  commune.  H;iuteur,  o  m.  28; 
largeur,  o  m,  17;  épaisseur,  o  m.  10. 

Photogi'a|>hie  communiquée  par  M.  P.  de  Bi'uu,  conservateur 
du  Musée  des  Alpiiles. 


Buste,  de  face,  de  jeune  femme,  vêtue  et  voiiée, 
tenant  de  la  main  droite  une  patère;  à  sa  gauche,  peut- 
être  un  sceptre.  Les  oreilles  sont  parées  de  boucles. 
Vraisemblablement  le  portrait  d'une  prétresse.  Le  haut 


du  visage  est  mutilé  et  la  coiffure  difficilement  recou- 
naissable.  Art  gréco-romain. 


7651.   Bloc    provenant,    dit-on,    «des   environs    de 
Nîmes».  A    Liège,  chez    M.  le  Professeur    Brassinne, 


3o,ruoNyssen.  Pierre  commune.  Hauteur,  om.  3o;  lur- 
^jeur,  0  m.  5o;  épaisseur,  o  m.  i5. 


Photographies  et  ronseignements  communiqués  pr  M.  Bras- 
sinne. 


k  NÎMES,  MONTPELLIER. 

Tricéphalc.  Au  milieu  est  une  tête  imberbe,  sans  \  aussi  d'une  femme;  celle  de  droite  est  barbue.  M.  Bras- 
doute  de  femme;  à  chaque  extrémité  du  bloc,  une  autre  sinne  indique  que  «les  yeux,  les  dents  de  la  tête  du 
tôte[:  cellej[de  gauche  est  imberbe  également  et  paraît       milieu  et  certains  détails  sont  marqués  par  des  morceaux 


de  plomb  insérés  dans  la  pierre».  Il  ajoute  que  l'une 
des  tètes  du  tricéphale  «semble  recouverte  d'une  peau 
de  lionr. 

7652.   fragment  de   brique    trouvé,    en    1916,   à 
Sexiantio,  près  de  Montpellier.  A  Béziers,  chez  M.  Dc- 


loupy.  Terre  cuite.  Hauteur,  o  m.  08  ;  largeur,  0  m.  1  0  : 
épaisseur,  o  m.  oq. 

Photographie  communiqut'e  par  M.  Deloupy.  —  Esprrasdikd, 
Comptes  rendus  de  l'Aradémiedes  Insrripl.  et  Belles- lA'Ilies,  1999, 
p.  21 3.  —  Emile  Bonnet,  Monsiielieiisin  I  (tg.Si),  p.  8a, 
(gravure). 


Chien  courant  au-dessus  duquel  est  un  oiseau  à  long 
col.  Le  dessin  est  archaïque  el  peut  remonter  au  vi"  ou 


au  v'  siècle.  Art  grec  de  style  proto-corinthien.  (Voir  le 
numéro  6897.) 


SUPPLÉMENT  AU  TOME  II. 


LE  COMMI^GES. 

(CONVENAE.) 

(Voir  le  tome  II,  p.  i.) 

lilliLIOGKAPHIK. 

I.  Lizop  (Raymond).  Les  Convenae  et  les  Consoranm.  Toulouse  el  Paris,  igSi;  in-8°,  559  pages,  34  planches,  deux 
cartes  (=  Bihliolhèque  méridionale  publiée  sous  les  auspices  de  la  Faculté  des  Lettres  de  Toulouse,  a"  série,  t.  XXV);  —  Le 
Comminges  el  le  Coiiserans.  Toulouse  et  Paris,  igSi;  in-8°  987  pages,  10  planches,  1  carte. 

II.  Lavedan  (P.)  et  R.  Uey.  Ludion,  Saint -Bei-trand-de-Comminges  et  la  région.  Toulouse,  igSi;  in-8°,  9  pages. 

Actuellement,  toutes  les  sculptures  des  anciennes  collections  d'Agos  et  de  Gestas  sont  à  Saint- 
Bertrand ,  au  Musée  de  Comminges. 


SAIINT-BERTRAND   DE   COMMINGES. 

(LVGDVNVM  CONVENARVM.) 


BIBLIOGRAPHIE. 


i.  Lizop  (Ravmond).  Découverte  de  nouvelles  statues  gallo-romaines  à  Saint-Berlrand-de-Comminges  dans  les  Comptes  rendus 
tte  l'Académie  des  Inscript,  et  Belles-Lettres,  septembre  1996;  —  ine  cité  romaine  dans  les  Pyrénées  :  Saint-Bertrand-de- 
Comminges.  (Extrait  du  Bulletin  des  Amitiés J'ranco-étranglres  de  l' Université  de  Toulouse,  1999,  p.  59  à  59,  gravures.) 

II.  Lavedan  (P.),  R.  Lizop  et  B.  Sapène.  Les  fouilles  de  Saint-Bertrand-de-Comminges;  ic^ao-igag.  Toulouse,  1999;  in-'i°, 
€)3  pages,  90  planches.  (Extrait  des  Mémoires  de  la  Société  arcliéologiqiie  du  Midi  de  la  France,  t.  XVII,  1930,  p.  57 
à  1 1 7  ) 

III.  Sapène  (Bertrand).  Découvertes  à  Samt-Bertrand-de-Comminges ,  en  i  [)!>.().  Toulouse,  19.30;  in-8°,  4  pages,  9  planches. 
(Extrait  du    Bulletin   des   Amitiés  franco-étrangères  de  l'Université   de   Toulouse,    1980,   p.    166   à    168);   —   Découvertes   à 
Saint-Bertrandrde-Comminges ,  en   içj3u.   [Ihid.,   p.    24.3    à  945);  —   Les  trophées  impériaux  de  Liigdunum   Convenaruni 
h  Saint-Bertrand  de  Comminges.  Toulouse,  i9;î9;  in-8%  19  pages.  (Extrait  du  Bulletin  des  Amitiés  franco-étrangères,  1989 
p.  34o  à  35i.) 


6  SAINT-BKHTUAND  Uli  CUMMl.NGES. 

IV.  Vymari)  (A.)  cl  15.  Sai'k.nk.  Itajijmil  sur  les  fouilles  de  Saint-Bertrand  de  Comminges  (Luyduiiuiii  Convciiiiium).  iijj;)- 
jgSn.  Toulouse,  l'jSi;  in-i",  3i)  pajjes,  19  plaïuhes.  (Extrait  îles  Mémoires  de  la  Société  arclicologitjue  du  Midi  de  lu 
France,  t.  XVIII,  «<).5;î,  |».  i  à  -Ja);  — Rapport,  etc.,  lySi.  [Ihid.,  p.  i3i  à  1*^6. 

V.  Picard  (Charles).  Chronique  de  la  sculpture  étrusco-latine,  III.  Paris,  iq.^o;  in-8°,  32  page».  (Extrait  de  la  Revue  de$ 
études  latines,  i()3o,  p.  35i  à  389);  —  Observations  sur  les  statues  de  prisonniers  et  les  trophées  de  Saint-lierirand  de  Com- 
minjres.  Paris,  1933;  in-B",  20  pages.  (Extrait  des  Comptes  rendus  de  F  Académie  des  Inscriptions  et  Belles-Lettres,  i<j33, 
p.  i38  à  109.) 

VI.  [HiTTEB  (Haymontl)l,  dans  le  journal  V Illustration,  numéro  du  ?i  juillet  iqSi. 

VII.  Ferri  (Silvio).  Lugdunum  Convenarum;  jrammenti  di  un  trojeo  di  epoca  Claudia.  Kotne,  i<j32;  in-'i",  lo  pages^ 
4  planches; —  Frammenii  di  iscritione  con  nomi  di  popoli  Germanici  nei  Pirenei  centrait.  Rome,  if)32;  in-8".  5  pages. 
(Extrait  de  la  Reale  Accademia  nationale  dei  Lincei .  Scienze  morali,  G"  série,  vol.  VIII,  l'asc.  7-12.) 

VII.  [Calmkttk  (J.)  et  A.  AymardJ.  Rapport  sur  les  fouilles  de  Saint-Bertrand-de-Comniinges  (Lugdunum  Convenarum) 
en  igSa.  Toulouse,  1938;  in-'i°.  77  |)ag('s.  9  planches. 

Les  Touilles  faites  à  Sainl-Bertrand.  sous  la  direction  de  M.  B.  Sapt'iic.  depuis  1950  jusqu'à  ce 
jour,  ont  permis  de  reconnaître  l'emplacement  du  forum  de  l'antique  Lugdunutn  Coiiveminim  et  d'en 
déterminer  les  dimensions.  11  était  de  forme  rectangulaire  et  mesurait  nà  mètres  de  long  sur  ^t  mè- 
tres de  large. 

J)e  nombreux  fragments  de  statues  proviennent  de  ces  fouilles.  On  a  trouvé,  notamment,  les 
débris  de  statues  d'un  empereur  (voir  p.  ()  )  et  de  quatre  captifs;  malbeureusement,  les  fragments 
rencontrés  ne  sulTisent  pas  pour  reconstituer,  de  façon  certaine,  les  monuments  dont  ils  ont  fait  paitie. 
On  ne  peut  que  se  contentei-,  pour  l'instant,  de  décrire  ces  fragments,  en  attendant  le  jour  où  de 
nouvelles  découvertes  permettront  peut-être  d'autres  précisions. 


SAINT-BERTRAND    DE   COMMINGES. 


7€53.  Fragmcnls  de  statue  trouvés  en  1929.  Au 
Musée  de  Gomminges.  Marbre  de  Saint-Béat.  Hauteur 
de  la  statue  reconstituée,  1  m.  35. 


Pliolojj'iapliie  communiquée  pjir  M.  S;i|iènc.  —  Lavkdan, 
Lizop,  Sm'knk,  Fouilles  (1990-1999),  p.  27  el  pi.  I,  n°  3;  — 
.Sai'km:  et  Avmar»,  Fouilles  (i ^3 x),  p.  22  el  pi.  VI;  —  Lizop, 
Convenue,  p.  lt(\li   et  pi.  XXIX. 

Jeune  captive,  debout,  de  lace,  ie  cou  paré  d'un 
torques,  vêtue  d'une  tunique  sans  manches  et  d'une 
robe  longue,  les  pieds  nus.  La  tête  et  le  bras  droit  font 
défaut.  Une  natte  de  cheveux, couvrant  le  dos,  ne  permet 
pas  de  supposer  qu'il  puisse  s'agir  d'un  éphèbe.  M.  Sa- 
pène  pense  que  celte  statue  a  fait  partie  d'un  trophée 
auquel  appartiendrait  un  tronc  d'arbre  découvert  en 
même  temps.  Le  débris,  posé  sur  ce  tronc  d'arbre,  se 
rapporte  à  un  personnage,  vêtu  d'une  peau  de  bête,  qui 
ne  peut  être  qu'un  barbare  vaincu. 


7654.   Fragments   trouvés   en    19  39.  Au   Musée  de 
Comminges.  Marbre  de  Saint-Béat.  Hauteur,   1  m.  9.0. 

Photographie  communiquée  par  M.  B.  Sapène.  —    Lizoï-, 
Convenue,  p,  /198  et  pi.  XXXI 


Restes  d'une  femme  triton  sur  une  proue  de  navire. 
On  a  mis  au  jour,  à  Saint-Bertrand,  un   très  grand 


nombre  d'autres  fragments  (pieds,  bras,  mains,  etc. 
dont  il  n'a  pas  encore  été  possible  de  tirer  parti. 


7655  (=  7488).  À  ce  qui  est  dit,  tome  X,  page  1/I7, 
il  convient  d'ajouter  que  la  statue  a  été  restaurée  dans  la 


mesure  où  la  mise  au  jour  d'autres  débris  l'a  permis,  et 
que  le  piédestal,  brisé  du  côté  droit,  sur  lequel  elle 


SAINT-BEHTHA.ND  DE  COMMINGES. 


repose,  s'adapte  à  un  autre  fragment  qui  supporte  la 
base  d'un  tronc  d'arbre  ayant  fait  partie  d'un  trophée. 
Le  nez  n'est  pas  antique;  M.Lavedan  en  eût  souhaité 


une  restauration  «  plus  lieureusc  n.  L'arbre  ne  fait  pas 
corps  avec  le  fra}jmenl  de  bloc  qui  le  supporte.  11  laiit 
toutefois  noter  qu'il   correspond  assez  exactement  au 


tracé  d'une  exiavalion  circulaire  creusée  dans  ce  frag- 
ment. (Voirie  numéro  suivant.) 


7656.  Fragments  de  statue  trouvés  pour  la  plupart 
en  igaG.  Au  Musée  de  Comniinges.  Marbre  de  Saint- 
Béat.  Hauteur  probable  de  la  statue,  2  mètres. 


Pliolograpliie  communiquée    par   M.  Sa|)ène.   —   La\kda>, 
Lizop,  Sapkne,  Fouilles  (ittao-igog),  p.  ag  cl  pi.  Il,  n*  3.  — 
Sapè.ne  pt  Aymard,  Fouilles  (igSi),  p.  a3  et  pi.  VII,  n*"  a  el  '1.  — 
Lizop,  Convenae,  p.  igo  el  pi.  X.WII.  —  Ferri,  Lugdunum, 
p.  6  et  pi.  III,  n°  i3. 

Kmpereur  cuirassé:  l'épaule  gauche  est  couverte  d'un 
manteau  flottant  agrafé  du  côté  droit.  Sur  la  cuirasse. 


SAI.\T-15ERTI$Ai\D  DE  COMMINGES. 


par  (levant,  est  un  trophée  au  pied  duquel  sont  deux 
barbares  nus,  barbus,  agenouillés,  les  mains  liées  der- 
rière le  dos.  Des  masques  alternés  de  Gorgone  et  de  lion 
décorent  les  lambrequins.  Sur  une   statue  d'Auguste, 


conservée  au  Musée  du  Vatican,  la  cuirasse  de  l'empereur 
représente  la  Gaule  vaincue,  et  peut  faire  allusion  à  la 
révolte  des  Celtibériens,  en  l'an  21,  avant  notre  ère. 
(Cf.  Carcopino,  Comptes  rendus  de  l'Acad.  des  Inscript., 
1933,  p.  i58,  note  1.) 

Cet  empereur,  les  deux  captives,  le  captif  dont  il  a  été 
question  dans  le  tome  X  de  ce  Recueil,  sous  le  n°  7^89, 

BAS-RELIEFS.  —   Suppléments. 


et  un  autre  barbare  agenouillé  dont  on  ne  possède  que 
d'infimes  débris,  peuvent  avoir  fait  partie  d'un  même 
ensemble  qu'on  a  désigné  sous  le  nom  de  monument 
triomphal. 


Une  reconstitution  provisoire  de  cet  ensemble,  pro- 
posée par  M.  B.  Sapène,  est  au  Musée  de  Gonuningos, 
à  Saint-Bertrand. 

L'Empereur  est  représenté  à  une  certaine  hauteur, 
«contre  un  mur,  et,  devant  lui,  sur  une  même  ligne, 
sont  les  trophées  dont  on  possède  des  fragments  71.  Une 
disposition  quadrangulaire  semblerait  préférable;  le 
souverain,  supporté  par  un  piédestal,  aurait  dominé  les 
trophées  placés  aux  angles  du  soubassement;  mais, 
dans  cette  hypothèse,  beaucoup  de  débris  feraient 
défaut.  11  manquerait  encore  quatre  figures  de  captifs, 
si  l'on  admet  que  chaque  trophée  se  composait  de  deux 
personnages  séparés  par  un  tronc  d'arbre  ciiargé  de 
dépouilles. 

Il  se  pourrait,  d'ailleurs,  que  chaque  trophée  n'ait 
comporté  qu'un  seul  captif;  l'arbre,  par  sa  faible  éléva- 
tion ,  n'y  contredirait  pas. 


iHpnmun  xàtioxile. 


10  SAINT-BERTRAND  DE  COMMINGES,  VALCABRÈHE 

Au  Musée  (le  Cominingesjes  deux  caplifs  agenouillés 
sont  sépart'is  par  un  aii)rc,  trop  pelil  pour  avoir  pu 
servir  de  piédestal  à  la  slalue  de  l'empereur,  mais  plus 
liaul  cpie  les  arbres  des  deux  autres  trophées  mis  au 
jour.  Cet  arbre,  (|ui  ne  lait  pas  de  doute,  est  décoré  à 


la  partie  supérieure,  d'un  oiseau  dont  les  ailes  étaient 
éployées,  et  l'hypothèse  d'un  aigle  serait  bien  invrai- 
send)lahle  sur  un  trophée  où,  d'ordinaire,  ne  sont 
représentés  que  des  armes  et  des  vêtements  de 
vaincus. 


Je  croirais  volontiers  (|ue  l'empereur  honoré  à  ÏAig- 
duimm,  parles  statues  retrouvées,  est  Auguste,  après  ses 
victoires  d'abord,  ensuite  après  relies  d'Agrippa  de  l'an  i  ç) 
avant  notre  ère,  contre  les  Cantabres,  dont  les  chels 
s'entreluèrent,  tandis  que  la  population  survivante  était 
disséminée  dans  (les  pays  de  plaines.  (Ho.race,  Ep.,  I,  i  2.) 


7657  (=870).  Bloc  trouvé  à  Saint-JnsI  de\  alcahrère. 
Au  même  lieu ,  à  droite  de  la  porte  d'entr(''e  de  l'Eglise. 
Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m.  35;  largeur,  o  m.  ■yo. 

Gravure  lin5e  de  Mélivier.  —  R.  Métivier,  Monographie  de 
la  îimilique  de  Sainl-Jusl  de  Viilcnbr'ere.  (Toulouse.  1)^99;  in-8°), 
p.  33  et  pi.  IX. 


;^  K  // Miiipiiiiijj 


Bustes  de  huit  personnages  drapés.  Métivier  suppo-       porter  à   une  représentation   de   la   Cène,   mais   cette 
sait  que  la  sculpture  était  chrétienne,  et  pouvait  se  rap-    j    hypothèse  n'est  que  douteuse. 


7658.  Frajjiiienfs  de  statue  trouvés  en  1929.  Au 
iMusée  municipal.  Marl)ro  de  Saint-Béat.  La  statue  avait 
apparemment  i  m.  20  de  haut. 


SAINT-BEIiTI«A\D  DK  COMMINGES.  11 

Tète  humaine;   sous   la    mâchoire   est  une    hordure 
dentelée  qui  n'existe  ni  sur  les  côtés,  ni  par  derrière.  Je 


Pliotograi)liie  communi(|iiée  par  M.  B.  Sa  pêne.  —  Lavkuan. 
Lizop,  Sapène,  Fouilles  (i 920-1  g-jg),  p.  38  et  pi.  III,  11°  1.  — 
Fouilles {iç)^i),  p.  sa  et  pi.  VII,  11"  1  et  3.  —  Lizoï»,  Convenue, 
p.  498  et  pi.  XXXI. 

Victoire  drapée  marchant  à  droite.  Les  plis  du  vête- 
ment indiquent  un  déplacement  rapide.  Cette  déesse  est 
sans  doute  à  rapprocher  du  monument  impérial  qui  a 
dû  exister  à  Saint-Bertrand-de-Comminges.  De  ce  monu- 
ment proviennent  encore  deux  fragments  de  bronze,  l'un 
de  cuirasse  dorée,  l'autre  d'une  palme. 


7659.  Bloc  provenant,  dit-on,  de  Saint-Bertrand 
de  Comminges.  Autrefois  chez  MM.  Roqué  père  et  fils, 
industriels  à  Izaourt;  donné  au  Musée  de  Saint-Bertrand. 
Calcaire  commun.  Hauteur  actuelle,  0  m.  60;  largeur 
à  la  hase,  0  m.  3o;  épaisseur  moyeime,  o  m.  18. 

Pholo{jraphie  communiquée  par  M.  B.  Sapène.  —  [Galmetti: 
et  Aïmard],  Rapport  (1932),  p.  70  et  pi.  IX,  n°  5. 


ne  crois  pas  ([u'il  s'agisse  de  la  «représentation  schéma- 
tique d'une  barbe».  La  chevelure  est  faite, par  derrière, 
wde  sept  bourrelets  concentriques  au  visage  75.  Sculpture 
de  destination  inconnue;  probablement  de  l'époque  ro- 
maine. Les  trous  qui  sont  creusés  sur  la  poitrine  parais- 
sent modernes. 


7660  (=  7493).  Débris  de  plaquettes  trouvés  à  dille- 
rentes  époques  à  Saint-Bertrand  de  Comminges,  dans  la 
région  sud-ouest  de  l'ancienne  ville.  Au  Musée  de  Saint- 
Bertrand.  Argile  cuite.  Largeur  de  0  m.  10  ào  m  12; 
épaisseur,  de  o  m.  oa  ii  0  m.  oaS. 

[Galmette  cIAymardJ,  Rapport  )(j3a,p.So  et  pi.  VI,fig.3-4. 

—  De  Mklv,  Bull.  Ant.  Fr.,  1929,  p.  169  et  1 53;  193 1,  p.  90 

(gravures).   —    Lizop,   Convenae,   p.   5o8   et  pi.   XXXIV.   

B.  Sapkne.  Bull,  des  Ant.  de  France,  1933,  p.  lai  (gravures). 

—  M.  Brlston,  ibid.,  1985,  |).  85. 


12 


SAINT-BERTRAND  DE  COMMINGES. 


Selon  M.  de  Mélv,  il  s'agirait   A'encoljm   funéraires. 
M.  Lizop  a  proposé  de  lire  i'inscriplion  :  lu  hoc J\ifpiltna\ 


\     ' 


V, -f».  V%-  .,.. 


pukhriliiilo  cl  pxilrhrn  imaijo;  mais  M.  Sapène  ne  pense 
pas  que  le  mot /g^w/iHa  puisse  convenir  s  car  il  manque 
six  ou  sept  lettres  entre  la  lettre  y  et  Vin  qui  suivrait. 


Lugflunmn  Convenarum  fut  détruit  en   .585:  les  pla- 
quettes,  qui    sont  chrétiennes,   ne   seraient    pas,    par 


conséquent,     postérieures   aux    dernières    années     du 
vi'  siècle. 


7661.  Tète  colossale  en  quatre  fragments  trouvée  en 
ijjag.  Au  Musée  municipal.  Marbre  blanc.  Hauteur, 
0  m.  A 5. 

Pliolograpliie  communiquée  par  M.  B.  Sapène.  —  B.  S*pè>b, 
Découveries,  p.  a  et  pi.  I.  —  Caimette.  Rappori,  p.  34  et  pi.  XI!. 
—  Lizop.  Coiwenae,  p.  699  et  pi.  XWII.  —  Ferri.  Lugdunmn, 
p.  8  et  pi.,  fig.  3. 

Personnage  inconnu;  la  tète  est  féminine  ou  fémi- 
nisée. La  statue  d'où  provient  cette  tête  devait  avoir  de 
3  m.  i5  à  3  m.  60  de  haut.  La  chevelure  est  frisée  en 
mèches  relativement  courtes  et  présente  des  traces  de 


SAINT-BERTRAND  DE  COMMINGES. 


13 


polychromie.  Le  derrière  de  la  tête  est  plan.  Sur  le  som- 
met du  crâne,  plan  également,  est  une  mortaise  rectan- 


gulaire. M.  Ferri  y  reconnaît  un  portrait  d'Agrippine 
mère. 


7662  (-=  8G7).  Tablette  «à  peu  de  distance»  du 
bloc  n°  7667.  Marbre  blanc.  Hauteur,  o  m.  33;  lar- 
geur, 0  m.  9(). 


Gravure  tirée  de  Métivier.  —  R.  Métitier,  Monographie  de  la 
Basilique  de  Saint-Just  de  ]  alcabrère,  p.  îiB  et  pi.  IX. 


La  sculpture  est  très  fruste  ;  Métivier  y  voyait  rt  un  bon 
pasteur  ramenant,  sur  ses  épaules,  la  brebis  égarée». 


7663.    Fragment   de   frise   trouvé,    en     igai,    sur 
l'emplacement    du  forum.    Au    Musée    de   Comrainges. 
Marbre    de    Saint-Béat.    Hauteur,    0  m.   lia;    largeur, 
0  m.  75;  épaisseur,  0  m.  06. 


^<  ^V  f~' 


4 

y 


Pliotogiapliie  communiquée  par  M.  B.  Sapi-ne.  —  r.AVKDw,   |         Guirlande  et  bucrâne.  Le  marbre  présente  au  revers 
Lizoï.  etSAPÈîiE  Fouilles  (1920-1929),  p.  22  et  pi.  V,  n°  1.  |     une  mortaise  carrée  servant  à  le  fixer. 


lA 


7664.  Balnslrc  provoiianf  d'ArilièîJf.  Au  Aliisée  do 
Cominiiiji[<'s.  Marl)re  de  Saint-Béat.  Haiilciir,  o  m.  ^f»; 
larjjeiir  à  la  hase,  o  m.  90. 


VKDIKGK,  VALGAIJKEUE. 

une  treille  supportant  une  ({rappe  qu'elle  essaie  d'at- 
teindre. Le  bas  du  tableau  a  été  retaille.  Au-dessus,  la 
colonne  est  décorée,  sur  toute  sa  surface,  d'un  rinceau 
de  vigne  stvlisé.  La  pierre  a  pu  se  rapporter  au  culte 
de  Bacclius. 


7665  fCf.  8691.  Plusieurs  blocs  furent  arrachés,  en 
1928,  des  murailles  de  l'église  de  Saint-Just  de  Val- 
cabrère,  et  transportés  au  Musée  de  Toulouse,  où  ils 
sont  encore,  mais  dillicilement  accessibles.  N'ont  jamais 
été  catalogués  complètement.  Marbre  blanc. 


Plicilogreipliie  coiiiiiiiiiiii|ii(5c  par  M.  Sa|(èiie.  —  Lavedan, 
Lizoï'  et  Sai-ène,  Fouilles  (iy20-ir\-3V)),  pi.  WII,  n*  5.  — 
Lizop,  Convenne,  p.  487  et  pi.  XXXIIi. 

Sur  la  base,  un  homme  nu,  probablement  un  Satyre, 
menaçant  d'un  bAton  une  chèvre  qui  se  dresse  contre 


Gravures  tirées  de  Métivier.  —  R.  Mktivier,  Mono^aphie  de  la 
Basilique  de  Saint-Jusl  de  Valcnbrère,  p.  3<)  à  33,  p.  VI  à  Mil. 

Ces  blocs,  les  uns  hauts  de  o  m.  53;  les  autres  de 
o  m.  i3,  paraissent  provenir  de  deux  frises  différentes. 
On  y  remarque,  dit  Métivier,  des  rinceaux  w exécutés 
avec  une  vigueur  et  un  art  surprenant,  bien  supérieurs  à 


VALCABIIERE,  MONTMALHIN. 


15 


l'idi'e  qu'en  donne  noire  croquis  w.  Les  frises  à  décora- 
lion   guerrière    doivent   avoir   fait    partie   d'un    arc   de 


triomphe.  On  v  remarque  notamment  une  enseigne  mili- 
taire, des  l)arl)ares  prisonniers,  les  mains  liées  derrière 


le  dos,  et  des  têtes  imberbes  à  longue  chevelure.  (Cf.  à 
Narbonne,  t.  1,  n"'  ()()i  à  7  i  •^•) 


7666.  Bloc  quadrangulaire  trouvé  à  Montmaurin 
(Haute-Garonne),  «il  y  a  cinquante  ans  environ^,  par 
M.  iMirot,  maire  de  cette  commune.  A  Morigny  (Seine- 
et-Oise),  chez  M.  de  Sainl-Périer.  Pierre  commune. 
Hauteur,  0  m.  23  ;  largeur,  0  m.  uo  ;  épaisseur,  0  m.  1  6. 


Gravure  tirée  de  Saint-Périer.  —  Comte  de  Saint-Périer, 
Bull,  des  Ani.  de  France,  1997,  p.  064  (gravure).  —  Lantier, 
Deutsches  Archdol.  Institut,  Rom.-Germ.  Komm.,  Bericht,  igSo, 
p.  ifih. 


16  LUCHON,  SIUADAN,  SALÉGH.\.\ 

Visage  imberbe,  de  faible  relief,  le  front  bas,  les  yeux 
clos  et  proéminents,  le  nez  attaché  très  haut  brisé  à  la 
partie  inférieure.  Sculpture  pré-romaine  rappelant  celles 
d'Entremont.  On  aurait  aussi  trouvé  fi  Montmaurin  «une 
tête  d'homme,  en  marbre  blanc,  de  bonne  époque 
romaine,  encore  inédite»  [saim-i'Érieb]. 

7667.  Stèle  engagée  dans  la  iuçade  est  du  clocher 
au-dessus  du  porche  de  l'église  d'Izaourt  (Hautes-Pyré- 
nées).  Marbre  blanc.  Hauteur,    i  m.  o3. 


Photogiapliie»  cl  leitseignemenls  cuiuiiiuiiiques  par  M.  B.  Sa- 
pène.  —  Lizop,  Les  Convenue  (igSi),  p.  aoG,  noie  1 1  a. 

Bustes  drapés,  de  face,  de  deux  femmes:  au-dessous, 
un  cartoucbe  ayant  pu  contenir  une  inscription  peinte. 
Travail  soigné. 

7668.  Stèle  encastrée  dans  la  laçade  sud  du  clocher  de 
l'église  de  Siradan  (Hautes-Pyrénées).  Pierre  commune. 
Hauteur,  environ  o  m.  5o;    largeur,  environ  cm.  yo. 


Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  H .  Sa- 
pène.  —  Lizop,  Les  Convenue  (igSi).  p.  9o6,  noie  i  li. 


Buste  de  face  de  femme.  Bas-relief  funéraire. 


7669.  Stèle  engagée  dans  la  façade  de  l'église  du 
cimetière  de  Saléchan  (Hautes-Pyrénées).  Marbre  gris- 
bleuté  de  Saint-Béat.   Hauteur,    o  m.  ^5. 


Piiologra])liie  et  renseignements  communiqué  par  M.  B.  Sa- 
pène.  —  Lizop,  Les  Convenue  (ig."?!),  p.  aoG,  noie  t  la. 


NEUVY. 


17 


Bustes  sommaires,  de  face,  d'un  homme  barbu  et 
d'une  femme;  au-dessus,  trois  rosaces;  au-dessous,  deux 
oiseaux  affrontés  becquetant  chacun  une  grappe  de  raisin. 


7670.  Tète  trouvée,  dit-on,  dans  le  Midi  de  la 
France.  Etait,  en  192 g,  à  Paris,  dans  le  commerce. 
Bronze.  Hauteur,  environ  0  m.  9^. 


Photographies  communiquées  par  M.  Clément  Piatt,  19,  rue 
<les  Petits-Champs,  à  Paris. 

Antonin-le-Pieux. 


7671.  Fi'uginent  encastré  à  INeuvy-Saint-Sépulcre 
(Indre),  dans  une  construction.  Pierre  commune.  Hau- 
teur, environ  cm.  Zio;  largeur,  environ  1  mètre. 


^t^'^''^'" 


Photographii!    communiquée  par  Al.  ti.   Poiraut-Dosaix ,  ilo 
Clamart. 

BAS-FiEMEFS.  —  Supplémeitls. 


Monslics    iiianiis  i^(laii|)liiii   et   panthère    ailée).    I>e 
bloc  peut  provenir  d'un  triomphe  d'Amphitrite. 


IMritlMEltlK    >ATIO>ALE. 


18  BOYNE,  TULLE,  MOSTUEJOLS 

7672.  Autel,    avec    base    et    couronnement,    dans 


l'éjjlise  en  ruines  de  Pinet,  non  loin  de  Boyne,  à  12  ki- 
lomètres de  Millau  (Aveyron).  Pierre  commune.  Hau- 
teur, 1  m.  o3;  largeur  et  épaisseur,  o  m.  ij.3. 


Pholograpliie  communiquée  par  M.  Louis  Balsan,  de  Millau. 
—  EspÉR/iNOïKU,  Comptes  retidus  de  l'Académie  des  Inscriptions  et 
Belles-Lettres,  1929,  p.  ai 4  (gravure). 

Cet  autel,  païen  dans  le  principe,  est  décortî  sur 
une  de  ses  faces,  d'un  chrisme  entre  un  a  et  un  w. 


7673.  Fragment  de  groupe  trouve  en  1  ()3o,  à  Tulle, 
«dans  le  mur  de  l'ancien  château  des  Escaliers,  au- 


jourd'hui rue  Saint-Martial»,  [mar.].  Au  Musée.  Cal- 
caire oolithi(jue.  Hauteur,  0  m.  G7;  largeur,  o  m.  38; 
épaisseur,  o  m.  3o. 


Piiotograpiiie  communiquée  par  M.  B.  Marque.  —  B.  Marqi:e, 
Bull,  de  la  Soc.  des  Lettres  de  ta  Corrt;:e,  1901,  p.  4a. 

Enlèvement  de  Ganymède.  Par  une  de  ses  serres 
passée  sous  le  bras  gauche,  l'aigle  soulevait  l'enfant. 
Le  groupe  est  très  dégradé. 


7674.  Stèle  conservée  à  Mostuéjols,  canton  de  Pey- 
releau  (Aveyron),  où  elle  sert  de  piédestal  à  une  croix. 
Grès.  Hauteur,  1  m.  io:  largeur,  0  m.  90;  épaisseur, 
0  m.  87. 

Photographie  communiquée  par  M.  Louis  Balsan,  de  Millau. 
H.  i>E  Barral,  Mcm.  de  la  Soc.  archcol.  de  l'Aveyron,  t.  \  I  (i846), 
p.  4.3  t.  —  EsPKRANOiEt ,  Comptes  rendus  de  l'Aend.  des  Inscript. 
et  Belles-Lettres,  19-29,  p.  ai. '5. 


MOSTUEJOLS,  BE/VUMONT.  19 

Personnages    drapes,    ilebout,    de    face,    dans   une    |    époux  et  de  leur  fils.  Celui-ci,  à  droite,  parait,  de  la 
niche.  Monument  funéraire;  celui  probablement  de  deux       main  gauche,  tenir  un  rouleau  et,  de  la  droite,  serre  la 


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moin  droite  de  sa   mère.  Dans  le  fronton  de  la  stèle 
est  une  rosace. 


7675.  Bloc  vu  à  Beaumont  (  Puy-de-Dôme) ,  en  i  f)  a  6  , 
sur  le  revers  d'un  fossé,  par  M.  Audollent,  membre  de 
l'Institut;  transporté  à  Cournon,  chez  M.  Bonnabry,  et 


alors  indiqué  comme  trouvé,  en  décembre  i()3o,  au 
même  lieu,  dans  une  carrière  de  sable.  Pierre  com- 
mune. Hauteur,  cm.  g/i;  largeur,  om.  69;  épais- 
seur, 0  m.  2.5. 

Pliotogiapliie  communiquée  par  M.  le  docteur  Morlet,  de 
Vicliy.  —  >Ioi\iET,  Revue  archéot.,  19.31,  II,  p.  280  (gravure); 
ig.'îa ,  I,  p.  .'il 5. 

a. 


20 


BK AL  MONT. 


Écliassiers    affrontés,    séparés     par    un     bouquet    !    serpent  qui  leur  entoure  le  corps  et  les  mord  au  jabot, 
d'acanthe.  Ils  tiennent  ciiacun   dans  leur  bec  un  long    i    Au-dessous,  dans  un  second  registre,  un  bouc  couché, 


à  droite.  Ce  bloc  pourrait  provenir  d'un  temple  de  Mer- 
cure. Ou  connaît  d'autres  monuments  oîi  sont  repré- 


sentées des  hérons,  des  cigognes  ou  des  grues  (voir  les 
n'-ôôc),  570  et  827). 


21 


SUPPLEMENT  AU  TOME  III. 


TE\IPLE   DE   LA   SEI\E. 

(Cf.  Tome  11 1.  p.  :'.  1/4.) 

De  nouvelles  fouilles  furent  faites,  en  1996,  au  Temple  de  la  Seine,  par  M.  Henry  Corot,  sur 
l'initiative  du  docteur  Epery.  Elles  demeurèrent  à  peu  près  stériles  et  ne  firent  rencontrer  que  des 
traces  de  murs. 

Une  seconde  campagne,  aux  frais  de  l'Académie  de  Dijon,  eut  lieu  six  ans  plus  tard,  en  grande 

partie  sur  des  terrains  appartenant  à  la  ville  de  Paris.  On  trouva  un  béton  de  o  ni.  80  d'épaisseur, 

ayant   fait   partie  d'une   piscine,   qui    fut  à   peu   près  délimitée 

vers  la  fin  de  cette  campagne;  mais  on  découvrit  surtout  d'assez 

nombreux  ex-voto,  de    pierre  ou  de  bronze,  et  les  débris  d'une 

statue  d'Hercule. 

Une  troisième  campagne,  conduite  l'année  suivante,  sur  le 
territoire  de  la  commune  de  l'oncey,  porta  presque  entièrement 
sur  la  mise  à  nu  de  la  falaise  rocbeuse  qui  abritait  le  temple 
du  côté  de  l'Est.  M.  Corot  eut  alors  l'agréable  surprise  de  dé- 
couvrir, dans  une  cacbette,  deux  statuettes  de  bronze  (ci-après, 
n"'  7(576  et  7G77),  dont  l'une  surtout  est  remarquablement 
conservée   et   d'un  intérêt  tout  à  fait  exceptionnel. 

Ces  fouilles  de  igSS  furent  subventionnées  par  le  Ministère 
de  l'Education  nationale,  l'Institut  de  France  (Académie  des 
Inscriptions  et  Belles-Lettres),  l'Académie  de  Dijon  et  la  Société 
française  des  Fouilles  archéologiques. 

Les  photographies  du  Temple  de  la  Seine  dont  j'ai  fait  usage 
m'ont  été  communiquées,  fort  obligeamment,  par  M.  Corot. 

(Cf.,  sur  les  découvertes  du  Temple  de  la  Seine,  H.  Corot,  Comptes  rendus  del'Acad.  des  Inscript., 
1933,  p.  figo);  —  Les  bronzes  d'art  des  sources  de  la  Seine.  Dijon,  193/1;  in-8,  ifi  pages,  10  planches. 
(Extrait  (\('s  Mémoires  de  la  Commission  des  Antiquités  de  la  Côte-d'Or,  1933.  —  A.  Bla.nchet,  Monuments 
Piot   X\XIX(i93/l),pl.  IV-V). 


22 


TEMPLE  DE  LA  SEINE. 


7676.   Sliituette,  avec  barque  lui  servant  de  support    1    près  du  temple,  dans  une  cachette,  que  recouvrait  une 
et  soclo  de  forme  arrondie,  trouvée  le   i3  juin  igSS,    [    pierre  plate,  de  o  m.  8o  de  haut,  o  m.  70  de  Inrge  et 


't^-   -^  mm\ 


0  m.  1 4  d'épaisseur.  Au  Musée  arcliéolo(fi(|ue  do 
Dijon.  Bronze.  Hauteur  de  la  statuette,  0  m.  3o3. 
Dimensions  de  la  barque  :  hauteur,  o  m.  10;  longueur, 
0  m.  4o;  largeur  au  milieu,  0  m.  i3;  — dimensions 
du  socle  :  hauteur,  o  m.  07;  diamètre  à  la  partie  supé- 
rieure, 0  m.  io->;  à  la  base,  0  m.  i/15.  Poids  de  la 
statuette,  h  k.  o5o;  — de  la  barque,  3  k.  100;  —  du 
socle,  o  k.  iio.  —  Poids  total  de  l'objet  :  7  k.  56o. 
Belle  patine  verte.  La  statuette  était  soudée  à  l'étain 
sur  la  barque,  et  celle-ci  sur  le  socle. 

H.  Corot,  Le  Bien  public  (Journal  de  Dijon).  i4  juin  19.33 
(gravure)  =  Revue  archéol.,  19:13,  I,  p.  254  (gravure);  Comptes 
rendus  de  l'Acad.  des  Inscript.,  içf'i'i.  p.  991;  —  Les  bromes 
d'art  des  sources  de  ta  Seine,  p.  i3  et  pi.  VI  à  X.  —  Blaxciiet, 
Monum.  Piol,  1984,  pi.  IV. 

Déesse  debout,  vêtue  dune  robe  longue  et  d'un 
manteau,  coiffée  d'un  diadème,  chaussée,  les  mains 
tendues  en  avant,  mais  ne  tenant  aucun  attribuL  Les 
cheveux,  partagés  sur  le  milieu  du  front  en  deux 
boucles  qui  retombent,  une  de  chaque  côté,  sur  les 
épaules,  sont  coupés  courts  sur  la  nuque.  Le  diadème, 
légèrement  mutilé,  a  perdu  deux  des  six  globules  qui 
en  décoraient  le  bord  supérieur.  Les  oreilles  sont  cachées. 


TEMPLE  DE  LA  SEINE. 


23 


n 


TEMPLK  \)K  L\  SKINK 


Le  visage  est  gracieux,  bien  que  peu  soigné,  les  pru- 
nelles sont  indiquées  par  un  point.  La  manche  droite 
est  fendue  et  parée  de  crevés  que  séparent  des  fibules 
discoïdes.  La  robe  est  serrée  à  la  taille  par  une  cein- 
ture. Le  manteau,  jeté  sur  l'épaule  jjauche,  est  tendu 
par  des  plombs  et  drape  presque  tout  le  corps. 

La  statuette,  du  n'siècle  de  notre  ère  probablement,  est 
d'inspiration  grecque.  L'artiste,  sans  doute  gallo-romain . 
qui  l'a  produite,  paraît  n'avoir  refait  que  la  tête  du 
modèle  dont  il  s'est  servi. 

La  barque  est  en  forme  de  canard  dont  les  ailes  ni 
les  pattes  ne  sont  indiquées.  L'oiseau  tient  dans  son 
bec  uti  fruit  rond  que  M.  Corot  considère  comme  une 
baie  de  l'arbrisseau,  désigné  sous  le  nom  de  groseillier 


(les  Alpes,  très  commun  aux  sources  de  la  Seine.  La 
queue,  dont  les  plumes  sont  stylisées,  de  ce  canard  a 
été  déviée  de  sa  direction  primitive  par  un  choc  qui 
a  produit  une  fente  du  métal. 

Le  pont  de  celte  barque,  fondu  à  part,  est  orné 
d'un  petit  bordage  ajouré,  qui  diminue  de  hauteur 
d'arrière  en  avant,  et  a  subi  quelque  dommage. 

Le  socle,  d'ailleurs  assez  mince  et  de  forme  circulaire, 
est  brisé  en  plusieurs  fragments  qu'on  a  rapprochés. 

Pour  M.  Corot,  la  déesse  est  »me  image  de  la  Seine 
[Seijuanaj;  M.  Blancliet  y  voit  une  Abondance. 

7677.  Statuette  trouvée  en  lySS,  dans  la  cachette 
dont  il  vient  d'être  parlé  sous  le  nuaiéro  précédeui. 
Au  Musée  archéologi(|ue  de  Dijon.  Bronze.  Hauteur. 
0   m.   5i5.    La    statuette   était   posée    sur    un    socle 


rectangulaire  de  o  m.  oyb  de  haut,  o  m.  i  <i  de  large 
et  0  m.  1 1  5  d'épaisseur  à  la  partie  supérieure.  Poids 
de  cette  statuette,  6  k.  3oo:  —  du  socle,  i  k.  8oo. 


TEMPLE  DE  LA  SEINE. 


25 


Hauteur  totale  de  l'objet  :  o  m.  69;  poids  :  8  k.  100. 
Belle  patine  verte.  Le  bras  droit,  rompu  à  hauteur  de 
l'épaule,  a  été  rajusté  aux  temps  antiques:  les  doigts  de 
la  main  gauche  et  ceux  des  pieds  sont  mutilés, 

[Corot],  Le  Bien  public,  i/i  juin  19.S3  (gravure)  =  Revue 
Archèol.,  i().3;),  1,  |).  2  53  (grîivure);  —  Comples  rendus  de 
CAcad.  des  Inscript.,  igS.'i,  p.  990;  —  Les  bronzes  d'art  des 
sources  de  la  Seine,  p.  1 1  et  pi.  II  à  V.  —  Blanchkt,  Monum. 
/'io/,  XX\IV(  193/.),  pi.  V. 


Jeune  Satyre  nu,  debout,  imberbe,  levant  le  bras 
gauche.  Le  personnage  dont  la  face  est  particulièrement 
expressive,  a  des  oreilles  pointues,  des  cornes  naissantes, 
et,  sous  le  menton,  deux  glandes  de  bouc.  Une  ride 
profonde  lui  barre  le  front.  Les  pupilles  sont  indiquées. 
(Xïuvre  hellénistique,  peut-être  alexandrine,  faite  avec 
soin.  De  la  main  gauche,  le  Satyre  a  pu  tenir 
une  grappe  de  raisin  et,  de  l'autre  main  baissée, 
un   canthare;    mais  le  doute   reste   permis.   M.  Corol 


suppose  que  la  main  gauche  du  personnage  était  saisie 
par  un  crabe. 


7678.  Au  cours  des  fouilles  de  1982,  on  rencontra 
des  ex-voto  plus  ou  moins  mutilés  de  pierre  ou  de 
bronze,   rappelant  ceux   qui   avaient  été  mis  au  jour 

BAS-RELIEFS.  —  SuppléntenU. 


en  i838  (tome  111,  p.  827  de  ce  Recueil)  et  les  débris 
d'une  statue  d'Hercule  (voir  le  numéro  768!?).  Ces 
objets  sont  provisoirement  à  Poncey. 

Sur  la  gravure  ci-dessous ,  on  trouve  au  premier  rang, 
de  gauche  à  droite  :  un  buste  de  femme:  celui  d'un 
homme  barbu;  une  tête  de  déesse  (celle  peut-éire  d'une 
statue  de  Sequana);  deux  tètes  provenant  de  bustes,  et 


IJiritIHBBIR    NATIOTIALB. 


20 


TEMPLE   DE   LA    SEINE. 


la  léle  miitiléf  d'un  enfant  emmaillol/i;  —  au  seconil    |    tête    (hauteur  o   m.   i3)  assez  correctement    sculptée 
rang  on  remarque  de  droite  à  gauche,  un  fragment  de    l    dont  l'oreille  droite  est  percée  en  son  milieu  d'un  trou 


H^V-«i- 


rond  (probablement  l'ex-voto  d'une  femme);  un  doigt 
votif  sur  une  plaquette;  un  autre  fragment  de  tête  très 


dégradée;  une  main  à  demi-fermée:  un  pied  votif  et  une 
têle  dont  la  partie  postérieure  fait  défaut. 


TEMPLI-:    DE    LV   SKINE,    MONT    AUXOIS. 


27 


Les  autres  gravures  se  rapportent  aussi  à  des  frag- 
ments de  bustes,  à  des  jambes,  des  pieds,  des  doigts, 
des  mains,  etc. 

Sur  un  ex-voto,  sont  deux  mains  droites   ouvertes. 

H  ne  doit  pas  s'agir  de  l'ex-voto  de  deux  malades 
associés,  mais  [tlutùt  d'une  offrande  répétée,  pour  la 
rendre  plus  ellîcace.  (Voir  le  n"  giia.) 


7679.    Fragment  de  statue  trouvé  en    198 a.    Provi- 
soirement à  Poncey.  Hauteur,  0  m.  1 1;  largeur,  0  m.  1  ;). 


•IK 


^^   f 


Restes  d'un  personnage  portant  un  chien  paré  d'un 
collier.  Au  revers  est  le  disque  avec  bretelles  déjà  signalé 
comme  un  insigne  de  pèlerinage  (voirie  numéro  2^07). 


7680.  Ex-voto  trouvé  en  1981,  au  lieu  dit  la  Faii- 
drolle,  sur  le  Mont  Auxois.  Au  Musée  municipal  d'Alise. 
Pierre  commune.  Hauteur,  0  m.  35. 

EsPËRANDiEU,  Comptes  rendus  de  l'Acad.  des  Insci:  et  Belles- 
Lettres,  1981,  p.  4oo  (gravure);  Revue  des  Musées,  VI  (1982), 
|>.  38 1  (gravure). 

Buste  d'un  dieu  barbu,  sur  les  épaules  duquel  sont 
posées  deux  colombes  aiTrontées.    Le   Mont  Auxois   a 


fourni  d'autres  exemples   de  celle  figuration   qui  pour- 
rait se  rapporter  à  Jupiter  Sérapis.  (Voir  le   numéro 


768/1    et  les   numéros    2107,    935/i,    2355,    2377 
et  7380.) 


7681.  Torse  trouvé  en  1932,  aux  sources  de  la 
Seine.  Provisoirement  à  Poncey.  Pierre  commune.  Hau- 
teur, o  m.  35. 


Ex-voto.  On  a  aussi  trouvé,  au  temple  de  la  Seine,  les 
restes  d'un  sanglier  enserrant  une  tête  d'homme. 

4. 


28 


7682.  Débris  de  statue  trouvt's  en  igSa.  Provisoire- 
ment à  Ponccy.  Pierre  commune.  Hauteur  du  fragment 
de  tête,  cm.  ai. 


TEMPLK    Dli  LA   SEINE,    MONT  AL  VOIS. 

de  la  découverte;  moulages  aux  musées  d'Alise  et  de 
Saint-Germain-en-Layc.  Calcaire  assez  (in.  Hauteur, 
0  m.  ^3. 


r 


4 


Ces  débris,  dont  quelques-uns  très  petits,  sont  au 
nombre  de  douze.  Les  deux  principaux  se  rapportent  à 
une  griffe  de  lion  et  à  une  tête  coiffée  d'une  peau  d'ani- 
mal; un  autre  indique  une  massue  noueuse.  Hercule. 


7683.  Tablette  trouvée  à  Alise,  eu  igSîi,  au  leniple 
d'Apollon  lYlorilasgiis.  Au  Musée  Aksia.  Pierre  tendre 
commune.  Hauteur,  o  m.  a.'î. 


i^mAj:^ 


M>^  ' 


Pliolograpliie  communiijuee  par  M.  J.  Toutaiii.  -—  Toitaix, 
Pro'Alcxia,  Rapport  sur  les  fouilles  de  i^S-i  (sous  presse). 

Seins  de  femme;  ex-voto.  Une  autre  offrande,  presque 
fruste,  paraît  représenter  un  torse  de  femme  posé  aussi 
sur  une  tablette. 


7684.   Statue  trouvée,  on   igSi,  au  lieu  dit  la  Fan- 
droite,  sur  le  iMont  Auxois.  Provisoirement  chez  l'auteur 


EspRRANDiEi',  Comptes  rendus  de  l'Acad.  des  Inscript,  et  Belles- 
Lettres,  ig.')!,  p.  lîtjS  (gravure);  Revue  des  Musées,  M  (igSs), 
p.  ;!;ii  (gravure) —  A.  N.  \ewkll,  The  Dove-Diety  of  Aletia; 
and  Sernpis-Moriliisgiis  (sou»  presse).  —  J.  Toi  tain,  Bu//,  des 
Aiit.  de  Friiiice.  ii),36.  p.  176  (planche). 

Dieu  barbu,  debout,  de  face,  vêtu  d'une  timique 
par-dessus  laquelle  est  une  cuirasse,  et  d'un  manteau 
agrafé  sur  lepaule  droite,  couvrant  la  poitrine  et  le 
bras  gauche.  Le  personnage,  coiffé  d'une  couronne  mu- 


MONT  AIXOIS,  MELLECEY. 


29 


raie  ou  d'un  boisseau,  paraît  chaussé  et  a  les  jambes 
nues.  Les  mains  manquent;  celle  du  côté  droit  tenait 
un  attribut  torse,  sans  doute  une  laisse.  La  lête  du 
dieu  est  entre  deux  colombes  posées  sur  les  rameaux  d'un 
chêne  avec  glands;  à  sa  droite,  sur  le  sol,  est  assis  le 
chien  Cerbère  dont  les  pattes  antérieures  font  défaut. 


Probablement  Jupiter  Sérapis  de  préférence  à  Pluton. 
(Voir  le  n"  7680.) 

M.  Toutain  y  reconnaît  le  dieu  des  arbres. 

7685.  Ex-voto  trouvé,  en  igSi,  au  lieu  dit  la  Faii- 
*  drolli',  sur  le  Mont  Auxois.  Au  Musée  de  Sainl-Germain- 


en-Laye.  Bronze.  Hauteur,  0  m.  lA;  largeur,  0  m.  28 : 
épaisseur,  environ  o  m.  001. 

EspKRA-VDiEij .  Compte!!  muluH  de  l'Acad.  (ht  In.srr.  pt  Hdlcs- 
lelliva,  ig.'ii.  p.  AoQ  (gravure);  Revue  des  Munéea,  M  (1902), 
p.  33 1  (gravure). 

Homme  barbu,  vêtu  d'une  saie  avec  capuchon,  assis 
sur  un  coussin ,  dans  une  voilure  à  deux  roues  attelée 
d'une  jument  qu'il  conduit  vers  la  droite.  Cet  homme 
tient  de  la  main  droite  un  fouet;  de  l'autre  main  les 
rênes  de  son  attelage.  Celles-ci  passent  sur  un  jiorle- 
guide,  surmonté  d'un  pompon,  de  part  et  d'autre  diin 
collier  orné  de  même.  Au  dessus  de  l'image  est  l'inscrip- 
tion :  Dea{e)  Epon(à)e;  Saligenus,  Sollemiu'i^sj  fil[ius), 
r(plum)  s(olvi(j  l{il)ens)  [ni(erito)]. 

7686.  Fragment  de  stèle  trouvé  près  de  Mellecey. 
Au  même  lieu,  chez  M.  Albert  (irassard.  Pierre  com- 


mune. Hauteur,    o   m.  ^."5;   largeur,   o  m.  ."55;  épais- 
seur, o  m.  1  y. 


Pliotograpliie    cnmmuni(|uée    par    M.    Armand -Caillât. 
\j.  Armam>-()ai,i.iat,  HhII.  des  AnI.  de  France,  1928,  p.  ao6. 


30  MONT  AUXOIS,  MKLLEGEY. 

Télé  mutilée  à  chevelure  abondanle.  La  lèvre  supé-  7687.  Table  trouvée,  en    ig-'Ja,  à  la  l'nndrollr ,  sur 

rieure,   seule   apparente,    est    surmontée   d'une    forte  le  Mont  Anxois,  dans  le  sous-sol  d'une  habitation.    \u 

moustache.  M.  Arniand-Callial  est  d'avis  qu'il  pourrait  Musée  municipal   d'Mise.  Calcaire  coquillier.   Hauteur 

s'agir  d'un  dieu  au  maillet.  totale,  i  m.  30. 


1^. 


-  * 


\ 


'■7T   ..-T.. 


EspKRiNuiEii,  Comples  rendus  de  l'Acad.  des  Inscript.  et  lielle-s- 
IjCllres,  i().'5a,  p.  887  (gravure). 

Par  devant,  sur  le  pied  en  forme  d'autel  de  cette 
table,  est  un  Attis  dans  le  costume  et  la  pose  tradition- 
nels. Chaque  face  latérale  est  décorée  d'un  enfant  nu, 
debout,  de  face,  supporté  par  une  feuille  d'acanthe, 
paraissant  tenir  une  torche  renversée;  il  doit  s'agir  de 


Génies  funèbres.  Le  monument  paraît  funéraire  et  sa  pré- 
sence dans  un  sous-sol  est  surprenante:  mais  il  imporli' 
d'observer  qu'un  pied  de  table,  découvert  à  Hernilaninn, 
est  décoré  d'une  figure  d'Attis  semblable  à  celle  d'Alise. 


7688.  Stèle  retrouvée  en   1928,  à  Mellecey  (Côte- 
d'Urj,  «dans  le  mur  d'un  four  dépendant  d'une  pro- 


MELLECEY,  BOUZERON,  ALISE. 


31 


priélé  particulière».  Au  Musée  de  Chaion-sur-Saône. 
Pierre  commune.  Hauteur,  i  m.  /j3;  largeur,  o  m.  70; 
épaisseur,  o  m.  9.}. 


Pliolographù:  communiquée  par  M.  Armand-Calliat.  — 
lirii.uRD-IJBKHoi.i.KS,  liiill.  iles  Anl.  de  France,  i8(j.5,  p.  1/19.  — 
Armami-Oalliat,  Ihid.,  1928,  p.  ao4  (gravure). 

Homme  et  femme  debout,  de  face,  i'un  et  l'autre 
vêtus  d'une  tunique  longue  et  d'un  manteau.  La  femme 
tient  dans  la  main  droite,  devant  sa  poitrine,  un  gobelet; 
sa  main  gaucbe  est  sur  l'épaule  gaucbe  de  l'homme, 
(ielui-ci  porte  de  la  main  gauche  un  flacon.  Monument 
funéraire  de  deux  époux. 


7689.  Stèle  en  trois  fragments  trouvée  en  ip-^i,  à 
Bouzeron,  au  lieu  dit  le  Champ  de  hi  Velle,  dans  la  pro- 
priété de  M.  Sordet,  maire,  en  plantant  des  arbres 
fruitiers.  Au  même  lieu,  chez  M.  Sordet.  Pierre  com- 


mune. Hauteur,  0  m.  cjô;  largeur,  0  m.  /i5;  épaisseur, 
o  m.  08. 


Photographie  communiquée  par  M.  Ai'manil-Callial,  de  Livry. 

Femme  debout,  de  face,  dans  une  niche,  vêtue  d'une 
tunique  et  d'un  manteau,  tenant  de  la  main  droite, 
contre  sa  poitrine,  un  gobelet,  de  l'autre  main  peut-être 
une  serviette  [mappa).  Les  cheveux,  divisés  sur  le  milieu 
du  front  par  une  raie,  sont  ondulés  et  cachent  les 
oreilles.  Monument  funéraire. 


7690.  Bloc  en  deux  fragments,  trouvé  à  Alise,  en 
tgJa,  au  temple  d'Apollon  Movitasgm,  par  la  Société 
des  Sciences  de  Semur.  Au  Musée  Àleitia.  Pierre  com- 
mune. Hauteur,  0  m.  fîi. 

Pliolographie  communi(juée  par  M.  J.  Toulain,  président  de 
la  Société  des  Sciences  de  Semur.  —  Toitain,  Pro  Alesia,  Rap- 
jKirt  sur  les  fouilles  de  t(j3:i  (sous  presse). 


32 


ALISE. 


Buste  (le  femnic:   ex-voto.   Les   mêmes  fouilles  ont    !    t<He  manque,  et   celle  d'un  torse   presque   fnisle,  où 
produit  la  découverte  de  deux  autres  bustes,  dont  la    j    M.  Toutain  reconnaît,  à  gauche,  «le  mouvement  d'un 


bras  allongé  le  long  du  corps».  On  a  découvert  égale-    ]        7691.   Bloc   trouvé   à    Alise,  enUySa,   an    lempl' 
ment  quelques  ex-voto  de  bronze  représentant  des  yeux,    i    d'Apollon    Moritasfrtis,  par   la  Société  des   sciences  de 


u 


k 


~w 


Semur.  Au  Musée  Alesia.   Pierre   commune.   Hauteur, 
0  m.  076;  largeur,  o  m.  1 15. 


Pliotograpliie  communiquée  par  M.  J.  Toutain. 
Ex-voto  schématique  de  malade. 


ALISE,  GHAGNY. 


33 


7692.  Groupe  trouvé  en  ig^b,  à  Alise-Sainte- 
lîeine,  par  la  Société  des  sciences  de  Semur.  Au  Musée 
Alema.  Pierre  commune.  Hauteur,  o  m.  /la;  largeur, 
0  m.  38;  épaisseur,  o  m.  aS. 


Pliotog-rapliie  roniiiuiiiii|iiou  par  M.  J.  Toutain,  président  de 
la  Société  de  Semur.  — J.  ToiiT\iN,  Comptes  rendus  de  l'Acad.  des 
Inscript.,  igSS;  p.  897  (gravure);  Pro  Aksia  (sous  presse). 

Anguipède  assailli  par  laigle  de  Jupiter.  Le  dieu- 
cavalier  serait  remplacé  par  lui  attri])ut  qui  lui  con- 
vient. L'hypothèse  de  l'enlèvement  de  Ganvmède  ne 
semble  pas  possihle.  La  sculpture  n'est  ([u'ébauchéc;  et 
lisse  par  derrière. 


7693.  Statue  mutilée  trouvée  à  Chagny  en  1867, 
«dans  une  carrière  de  gravier  située  à  l'intersection  de 
la  roule  d'Arnay,  de  l'ancienne  route  impériale  de  (ihalon 
à  Dijon  et  du  chemin  de  1er  de  Paris  à  Lyon''.  Depuis 
t866  au  Musée  de  Chalon.  Pierre  commune.  Hauteur, 
o  m.  38;  longueur,  0  m.  5o. 

Photographie  communiquée  par  M.  Armaiid-Calliat. 
B.is-RtLitfs.  —  SiipplémcHls. 


Lion  accroupi;   la  tèle  est  en  partie  détruite/ Orne- 
ment funéraire.  La  sculpture  paraît  antique;  je  ne  pense 


^i 


^: 


pas  qu'il  s'agisse  d'une  œuvre  du  moyen  âge. 

7694.  Fragment  de  stèle  de  provenance  régionale. 
Au  Musée  de  Chalon.  Pierre  commvme.  Hauteur,  1  m.35; 
largeur,  o  m.  81  ;  épaisseur,  0  m.  18. 


Photographie  communiquée  par  M.  Armand-Galliat,  de  Livi-y. 


IMIT.IMEriB    KAT10>»I.K. 


3^ 


VERJUX, 


Homme  barbu  et  femme,  lun  et  l'autre  debout,  de 
face,  vôtiis  d'une  loufrue  tunique  el  dun  manteau. 
L  liomme  paraîl ,  dans  son  manteau,  porter  une  l)Oursr: 
la  femme,  aidée  par  son  compagnon,  lient  un  gobelcl. 
Tombe  de  deux  époux. 


CHALON. 

7695.  Kragmenis  trouvés  près  de  Verjiix,  probable- 
ment à  Ciel.  Au  Musée  de  Chalon.  Hauteur,  o  ni.  aa. 

Photographie  et  renseignements  communiques  par  M.  Ar- 
inand-Calliat.  —  ArmamhC^li.ht,  (jalaloffue  des  collect.  tiipid.  du 
Musée  de  Chnlon  (1986),  p.  i.3  (gravure). 


Tête  laurée  paraissant  féminine;  les  oreilles  sont 
cachées  en  partie.  Peut-être  Apollon,  mais  plutôt  une 
déesse.  M.  Armand-Galliat  dit  que  ce  fragment  «est 
l'un  des  morceaux  antiques  les  plus  remarquables  ([u'ait 
livrés  le  sol  chalonnais». 


7696.  Bloc  de  provenance  régionale.  Au  Musée  de 
Chalon.  Pierre  commune.  Hauteur,  o  m.  u3:  largeur, 
0  m.  39;  épaisseur,  0  m.  18. 


Photogi'a|)hïe  communiquée  par  M.  Armand-Caliial. 

Masque  grossier  de  fenune:  la  chevelure  est  hirsute; 
les  oreilles  sont  détachées.  Ornement  funéraire. 


7697.  Bloc  provenant  de  la  région  «le  Chalon.  Au 
Musée  de  Chalon.  Pierre  commune.  Hauteur,  o  m.  93; 
largeur  et  épaisseur,  o  m.  •3-. 


Photographie  comrauniquëe  par  M.  Armand-Caliial. 
verbiuix  de  la  Soc.  de  Chalon,  96  févr.  1 865. 

Masque  de  femme:  ornement  funéraire. 


-  Procès- 


SUPPLEMENTS  AUX  TOMES  IV  ET  V. 


7698.  Alltel  mutilé,  avec  base  et  couronnement, 
provenant  de  Thuis  (Ain).  Au  même  lieu,  dans  l'aban- 
don, contre  le  mur  d'un  jardin.  Pierre  commune.  Hau- 
teur, environ  i  m.  20. 

Renseignements  corainuni(|ué8  par  M.  E.  Dubois,  professeur 
honoraire  à  Confrançon  (Ain). 

Sur  une  des  faces  de  ce  monument  est  une  roue  à 
quatre  rais,  posée  debout  sur  un  petit  autel.  Au-dessus 
de  la  pierre  est  un  trou  rond.  Le  monument  n'a  pas 


d'inscription,  mais   une  dédicace  à  Jupiter  a  pu  être 
peinte. 


7699.  Tablette  trouvée,  en  lySo,  au  lieu  dit 
Entraigue,  commune  de  Gaubertin  (Loiret).  Au  Musée 
d'Orléans.  Pierre  commune.  Hauteur,  0  m.  35. 

Blanchet  [et  Banchereau],  Bull,  de*  Anl.  de  France,  igSi, 
p.  io3. 


<«**'- 


Epona  drapée,  assise,  à  droite,  sur  une  jument  mar- 
cbant  à  droite;  la  déesse  ne  tient  aucun  attribut;  son 
manteau  lui  entoure  la  tête  comme  d'un  nimbe. 


7700.  Sculpture  trouvée,  en  i()3o,  à  Soissons, 
«près  de  la  catliédrale,  au  cours  de  travaux  de  con- 
struction qui  ont  mis  l'ancien  mur  d'enceinte  à  décou- 


vert r    [bl.].    Au    Musée.    Pierre    commune.    Hauteur, 
1  m.  o5;  largeur,  0  m.  ."io;  épaisseur,  o  m.  liC^. 

Photographie  communiquée  par  M.  MetHing,  conservateur 
(In  Musée.  —  A.  Blanchet,  Comptes  rendus  de  l'Acad.  des  inscript., 
igSo,  p.  199  (gravure);  Bull,  des  Ant.  de  France,  ig.'ii, 
p.  98;  Notiziario  di  scavi  relativi  ail'  tinpero  romano  (Rome, 
1982),  p.  1 13. 


36 


Tricéphale   barbu  pos«^  sur  une  tablette,  dans  une 
niche;  au-dessous,  dans  un  second  registre,  une  tête  de 


SOISSOXS,  CHAUMONT,  KLFFIC  \i;i\. 

Femme  debout,  de  face,  dans  une  niclie,  vêtue  d'une 
tunique  longue,  tenant  :  de  la  main  droite  une  sorte  de 


bélier  et  un  coq.  L'identification  du  tricéphale  et  de 
Mercure  ne  fait  aucun  doute.  (Voir  les  n"'  3654  à 
3659.) 


7701.  Stèle  de  provenance  exacte  inconnue;  autre- 
fois à  Villiers-le-Sec  (Haute-Marne),  dans  le  jardin  du 
presbytère;  actuellement  au  Musée  de  Chaumont.  Pierre 
commune.  Hauteur,  0  m.  78;  largeur,  o  m.  68;  épais- 
seur, o  m.  58. 

Pholngiaphie  commiini(]iiée  par  M.  l'abbé  Drioux.  —  Pierre 
Gaitier,  Annales  de  lu  Soc.  d'hist.  et  d'archéol.  de  ChaumoiU,  IV 
(igti),  p.  38i.  —  Dbioiix,  Revue  archéol.,  1929,  II,  p.  16 
(gravure) 


sceptre  surmonté  «d'une  masse  dont  la  base  serait  hori- 
zontale et  le  sommet  arrondi»,  percée  d'une  ouverture  à 
peu  près  centrale;  de  la  main  gauche,  contre  sa  poi- 
trine, probablement  une  oUa.  A  ses  pieds,  du  côté  droit, 
peut-être  un  autre  vase;  du  côté  gauche  «un  objet  de 
forme  ronde»  en  lequel  il  semble  possible  de  reconnaître 
un  serpent,  M.  l'abbé  Drioux  pense  que  cette  stèle  se 
rapporte  à  la  déesse  Nantosvelta.  (Cf.  Recueil,  n""  hlx-i^, 
4566,  4568,  6000,  75:54.) 


7702.  Bloc  quadrangulaire  trouvé  près  d'Euffigneix 
(Hanlc-Marne).  Au  Musée  de  Chaumont.  Pierre  com- 
mune. Hauteur,  o  m.  38. 

A.  Blanchet,  Comptes  rendus  de  l'Acad.  des  insciipt.  et  hdles- 
htlres,  1999,  p.  3i8;  Monuments  Piol,  1981  (gravure);  Annales 


de  la  Soc.  hisl.  et  arcliéol.  de  Chauinonl  (igSi),  |).  3o  (gravure). 
—  R.  Lantiër,  Bericht  des  Arcliàol.  Inslituts,  XX  (igSo),  p.  i45 
et  ])l.  i5.  —  Cil.  Picard,  Revue  des  études  latines,  1980,  p.  365. 


EIFFIGNEIX,  REIMS,  L\\(.lli;S.  37 

Portrait  d'un  adolescent  à  chevelure  abondante;  les 
pupilles   sont  creusées   au   trépan.   L'œuvre  parait  du 


Fiijure  à  uii-corps  d'un  personnage  imberbe,  le  cou 
paré  d'un  torques,  un  sanglier  contre  son  corps.  Les 
bras  ne  sont  pas  indii[ués.  Uivinilé  celli(|ue  indéter- 
minée, paraissant  antérieure  à  la  conquête. 


7703.  Buste  trouvé  à  Reims,  en  1929,  chez 
M.  J.  Ville,  i3,  boulevard  Focb,  à  /i  m.  5o  de  profon- 
deur, en  construisant  des  caves  à  Champagne.  Appartient 
à  M.  Ville.  Marbre  blanc.  Hauteur,  o  m.  (i  1 . 

Photographie  communiquée  par  M.  Ville.  —  J.  Villh, 
Amtuaire-Bidl.  de  la  Soc.  des  Amis  du  vieux  Reims,  1929-1980, 
p.  160  et  pi.,  p.  i63  (tirage  à  part);  Revue  archéol.  (1930, 1), 
p.  364  (gravure). 


second  siècle.   Le  nez  et  le  menton  sont  mutilés.  La 
sculpture  reposait  sur  un  socle  à  base  carrée. 


7704.  Autel  trouvé  à  Langres,  faubourg  Saint-Gilles, 
en  i9a9.  Au  Musée  de  Langres;  moulage  au  Musée  de 
Saint-Germain.  Pierre  commune.  Hauteur,  o  m.  A5;  lar- 
geur à  la  base,  o  m.  96  ;  épaisseur,  0  m.  1  8. 

Photographies  communiquées  par  M.  l'abbé  Drioux.  — 
Drioix,  liull.  de  la  Soc.  liist.  et  archéol.  de  Langres,  X  (ig.'io), 
p.  1  (gravures).  —  Salomon  Rei.nach,  Bull,  archéol.,  igSi,  Pro- 
cès-verbaux, février,  p.  m  (gravures).  —  Driovx,  Cultes  indigènes 
det  Littgiins  (Pai-is  et  Langres,  1934,  in-8°),  p.  78  et  pi. Y. 

D'un  côté,  un  taureau,  les  cornes  bouletées.  Du  côté 
opposé,  un  personnage  barbu,  vêtu  d'une  tunique  courte 
et  d'un  manteau,  chaussé,  portant  de  la  main  droite  un 


38 


collier  (gaulois.  A  droite,  un  autre  personnage,  assez 
court-vélu  également,  déroulant  un   livre.  L'animal  et 


LANGRES,  SAINT-MICHi: L 

latérales.  Sur  les  corties  bonifiées  des  taureaux  (cf. 
S.  Rki.nach,  IJAnthrojmloiriu,  i8y(J,  p.  .ï53:  \V.  Ueo>>a, 
Revue  arch/'oL,  i  jji  7.  I,  p.  1  q/j).  L'influence  celtique  ne 
semble  pas  douteuse;  mais  l'idée  mystique  des  cornes 
bouletées  reste  obscure. 


7705.  Stèle  mutilée  trouvée,  en  lyay-  îi  Paris, 
gi,  boulevard  Saint-Micliel,  au  fond  d  un  puits.  Au 
Musée  Carnavalet.  Piern-  commune.  Hauteur,  om.  68; 
largeur,  o  m.  27. 


les    deux   hommes   (probablement    des   prêtres)    sont 
debout,  de  face,  dans  des  niches  cintrées,  à  colonnettes 


Photograpliie  conimuniqiuv  par  M.  A.  Blancliel.  —  Grimai lt. 
Commission  du  Vieux-Paris,  a5  juin  1927,  p.  5o  et  pi.  =  Sup- 
plément au  Bull,  municipal  officiel  de  la  ville  de  Paris,  n°  a8o, 
li  (léc.  1939. 


SOISSONS,  SCHIFFLANGE,  HEYEliST. 


39 


Homme  deboul,  de  face,  vêtu  d'une  tunique  serrée  à 
la  taille  par  une  ceinture,  paraissant  tenir  une  massue. 
Diiïicilement  Hercule. 


7706.  Stèle  en  plusieurs  fragnoents  trouvée  en  lya.'}, 
à  Soissons,  près  de  la  cathédrale,  ttau  cours  de  travaux 
de  construction  qui  ont  mis  l'ancien  mur  d'enceinte  à 
découvert;)  [bl,].  Au  Musée.  Pierre  commune.  Hauteur, 
1  m.  45;  larjjeur,  om.  99;  épaisseur,  o  m.  58. 


Photographie  communiquée  par  M.  Mettling.  —  A.  Blanciiet, 
Bull,  fies  Ant.  de  France,  igSi,  p.  98  (gravure). 

Homme  f>t  femme  debout,  face  à  face,  chaussés, 
entre  lesquels  est  un  enfant,  de  face,  tenant  de  la  main 
droite  un  ohiet  rond,  probablement  un  fruit.  Monument 
funéraire  de  deux  époux  et  de  leur  enfant.  Celui-ci  donne 
la  main  gaucbe  à  son  père. 


7707.   Stèle  trouvée  en   1980,  à  Schifllange,  près 
d'Escli   (Luxembourg),  au   lieu   dit    ttoy;  Slciigcrech  (la 


contrée  pierreuse)».  Ac(|uise  par  le  Musée  de  Luxem- 
bourg. Pierre  commune.  Hauteur,  0  m.  3 1  ;  largeur, 
o  m.  1  5  ;  épaisseur,  o  m.  08. 


««SI 


^ 


Photographie  communiquée  par  M.  P.  Medinger,  conservateur 
(lu  Musée  du  Luxeml)ourg. 

Personnage  nu,  debout,  de  face,  paraissant  appuyé, 
de  la  main  gauche,  sur  une  massue.  Peut-être  Hercule; 
mais  la  barbarie  de  la  sculpture  ne  permet  aucune  attri- 
bution certaine.  Il  peut  s'agir  aussi  d'un  dieu  local. 


7708.  Fragment  de  stèle  trouvé  trdans  la  forêt  de 
Heyerst,  au  sud  de  Saint-Louis».  Détruit.  Grès,  k Hau- 
teur (incomplète),  o  m.  G7;  largeur,  0  m.  70:  épais- 
seur, o  m.  32  »  [linck.]. 

Gravure  tirée  de  Linckenheld.  —  E.  Linckenhbld,  Deutsclus 
Arcliâol.  Inst.,  Rôm.-Genn.  Komm.,  liericlit  XVII  (i9a'7),p.  i3S 
(gravure):  Revue  des  Musées,  1927.  p.  309  (gravure).  — 
A.  Grknibr,  Annales  de  l'Est,  1 980 ,  p.  1 1 4. 

Mercure  nu,  debout  de  face,  tenant  de  la  main  droite 
une  bourse,  de  l'autre  main  un  caducée.  Le  bas-relief. 


M 


HKYERST,  METZ,  BITBURG. 


laissé  en  forêt,  «a  été  brisé  par  des  Vandales»  [grenier]. 
M.  Linckenheld  a  décrit,  depuis  kj^sO,  les  frafjraents  de 
deux  autres  bas-reliefs  analogues  "^de  Mercure  trouvés, 


.-Am^i  - 

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l'un  à  Oberhoff,  près  de  Pbalzbourg  (voir  le  n°  7035), 
l'autre  à  Dreiheilingen ,  près  de  Dabo.  (^Ehasslaiid , 
VII  [1997],  p.  18  et  igt).) 


7709.  Stèle  trouvée  à  Metz,  rue  Saulnerie,  en  1980. 
Au  Musée.  Pierre  commune.  Hauteur,  o  m.  90  ;  lar- 
geur, 0  m.  89;  épaisseur,  o  m.  96. 


Photographie  communiquée  par  M.  Glémeiil.  —  R.  Clament  , 
Annuaire  d'hinl.  et  d'nrthéol.  Ion:,  igSS,  p.  i35  (gravure). 


Homme  et  femme  debout,  de  face,  chaussés,  l'un  et 
l'autre  vêtus  d'une  tunique  longue  et  d'un  manteau,  f^a 
femme  porte  de  la  main  gauche  un  coffret;  l'homme  est 
barbu  et,  de  la  main  gauche  également,  lient  la  cour- 
roie d'un  autre  coffret.  Monument  funéraire  de  deux 
époux. 


7710.  Stèle  mutilée  trouvée,  en  igai,  à  Bitburg. 
Au  Musée  de  Trêves.  Grès.  Hauteur,  1  m.  09;  largeur, 
0  m.  ZiS;  épaisseur,  0  m.  34. 


Photographie  communiquée  par  M.  Emile  Kriiger.  —  Stfi- 
NER,  Trierer  Berichte,  1996,  p.  ao3  et  pi.  IX,  n°  1. 

Vulcain  debout,  de  face,  vêtu  d'une  cxomide,  chaussé 
de  hautes  bottines,  tenant  de  la  main  gauche  des  tenaill» - 
appuyées  contre  le  bras.  A  ses  pieds,  du  même  côté,  une 
enclume.  La  tète  manque.  De  la  main  droite  baissée,  le 
personnage  portait  peut-être  un  marteau.  Sur  le  socle 
de  la  siMe  l'inscription  :  In  h\onorem)  d(onnis)  d{irinae). 


BITBLHG,  BUITTEN. 


41 


7711.  Bloc  provenant  de  Bitburg.  Au  Musée  de 
Trêves.  Grès.  Hauteur,  o  m.  7/1;  largeur,  om.  .'Ja; 
épaisseur,  o  m.  3o. 

Photographies  communiquées  par  M.  Kriiger.  —  Steiner, 
Trière-  Beriehle,  1926,  p.  ao3  et  pi.  XI,  n°'  3-5. 


Divinités  nuL's,  sur  deux  des  faces;  déesse  assise  sur  la 
Iroisième;  la  quatrième  face  est  fruste.  On  remart|ue 
d'un  côté  deux  hommes  tenant  des  objets  peu  reconnais- 
sablés;  celui  de  gauche  a  les  jambes  croisées.  Du  côté 
gauche,  Bacchus,  tenant  de  la  main  gauche  un  thyise 


et,  de  la  droite,  nourrissant  une  panthère;  du  côté  droit, 
la  femme  assise  est  accompagnée  de  deux  personnages 
plus  petits  :  l'un  est  debout,  à  gauche,  et  vêtu  d'une 
robe  longue:  l'autre  est  tenu  des  deux  mains  par  la 
déesse.  Ce  bloc  ne  semble  pas  avoir  fait  partie  du  pié- 
destal d'une  colonne  supportant  un  groupe  du  dieu-cava- 
lier et  de  l'anguipède;  les  divinités  représentées  ne  sont 
pas  celles  que  l'on  rencontre  communément  à  cette 
place;  mais  il  peut  avoir  été  placé  entre  la  colonne  pro- 
prement dite  et  le  piédestal  qui  la  supportait. 


7712.  Fragment  de  statue  trouvé  à  Britten.  Au  Musée 
de  Trêves.  Grès.  Hauteur,  cm.  29;  longueur,  cm.  27; 
épaisseur,  o  m,  1  7. 

BAS-RELIEFS  —  SupplemenU, 


Photographie  communiquée   par  M,   Kriiger. 
Triercr  Beriehle,  igaô,  p.  ao5  (gravure). 


Steineb', 


Restes  d'un  groupe  du  dieu-cavalier  et  de  l'anguipède. 
Le  dieu  a  la  jambe  gauche  portée  en  arrière  de  sa  mon- 
ture. 


mi'r.IXZitll   SATIOXALE. 


ii  ItEIiVIS,  BHANDENBOURG 

7713.  Stèie  Irouvi'f  à  Reims,  en  i()32,  rdans  les 
travaux  de  reconstruclion  de  la  ville»  |dem.|.  Au  Musée 
des  Amis  du  Vieux  Reims.  Pierre  commune.  Hauteur, 
1  m.  5o. 


Enfant  nu ,  debout,  de  face,  les  c'paules  couvertes  d'un 
manteau  flottant  agrafé  du  côté  droit,  tenant  de  la  main 


Pliutographie  coniinuniqude  par  M.  Krafïï,  président  des  Amis 
du  Vieux  Reims.  —  Dkmaison,  Bull,  des  Ani.  de  France,  igSa, 

p.  l59. 

Femme  vêtue  d'une  tunique,  debout,  dans  une  niche. 
Au-dessus,  l'inscription  :  I}[iis)  M(anil)us);  Ibema  qui 
vijrsit  (wiios  xiiiii. 


TUA.  Stèle  mutilée  trouvée,  en  i[)a4,  à  Ritburg. 
Au  Musée  de  Trêves.  Grès.  Hauteur,  om.  ,'i8;  largeur, 
cm.  20 ;  épaisseur,  o  m.  i o. 

Phologi-apliie  communiquée  par  M.  Kriiger.  —  Steiver, 
Trierer  Berirhte,  ig-iO,  p.  aoû  et  pi.  I\,  u°  a. 


gauche,  et  pressant  contre  sa  poitrine,  une  grappe  de 
raisin.  Le  visage  est  mutilé. 


7715.  a  Bas-relief  encastré  dans  les  ruines  du  rhâleau 
de  Brandenbourg  (Duché  de  Luxembourg),  dans  l'un 
des  montants  de  la  porte  pour  laquelle  ou  a  utilisé,  au 
moyen  âge,  des  matériaux  antiques,  dont  deux  bases 
moulurées  et  deux  pierres  dont  la  surface  est  garnie  de 
feuilles  non  imbriquées.»  [dkh.]. 

Renseignements  communiqués  par  M.  Louis  Demaison,  cor- 
respondant de  l'Institut. 

(le  bas-relief  est  très  fruste;  on  y  distingue  vague- 
ment les  images  de  deux  hommes  nus  (|ui  parnis.sent  se 
combattre;  peut-être  Hercule  et  Antée.  Sur  la  face  laté- 
rale gauche,  pourrait  être  une  amphore  (d'autres  per- 
sonnes y  voient  un  poisson).  Sur  un  angle  est  un  masque 
grossièrement  sculpté. 


METZ,  GAULIiNG. 


43 


7716.  Stèle  mutilée  Irouvce  à  Melz,  rue  Saulnerie, 
en  iq3o.  Au  iMiisée.  Pierre  commune.  Hauteur,  o  m.  60; 
largeur,  o  m.  38;  épaisseur,  0  m.  ai. 


Pholognipliie  communiquée  par  M.  Glôment.  —  Clément, 
Ann.  d'hist.  H  d'nrchèoU  loir.,  igSS,  p.  35  (gravure). 


Femme  drapée,  de  face,  dans  une  niche  cintrée  à  la 
partie  supérieure,  paraissant,  de  la  main  gauche,  tenir 
un  coffret;  au-dessus  de  la  figure,  l'inscription  Belalullae. 
Monument  funéraire. 

Au  même  endroit,  une  autre  stèle  mise  au  jour  repré- 
sente deux  personnages  drapés,  très  dégradés  (deux  époux 
vraisemblablement)  et  les  restes  d'une  inscription.  Sur 
le  coté  droit  de  cette  stèle  est  une  ascia. 


7717.  Fragment  de  stèle,  trouvé  à  Carling  (iMoselle) 
et  provenant  probablement  du  Hiéraple.  Acquis  par  un 
antiquaire  de  Saint-Avoid.  Grès  blanchâtre.  Hauteur  et 
largeur,  o  m.  3i;  épaisseur,  cm.  10. 

Pliolograpliie  et  renseignements  communiqués  par  M.  E. 
Bergthol,  de  Carling.  —  Bergtuoi,  ,  Cahiers  d'archéol.  et  d'hist. 
d'Alsace,  1998-1929,  p.  i3o  (gravure). 

Deux  personnages  debout,  drapés  de  face,  dans 
une    niche,    paraissant  presser    chacun,    de    la    main 


gauche,  un   louleau   contre  leur  poitrine.   La  lèle  du        femme.  Il  s'agit  vraisemblablement  de  la  pierre  tombale 
personnage    de  droite  fait  défaut;  à   gauche    est  une       de  deux  époux. 

6 


hli  COCHEREN,  CAHLING. 

7718.  Tablelle  trouvée  à  Cocheren  (Moselle),  dans 
le  pignon  d'une  maison.  A  (iarling,  cliez  M.  E.  Berglhol, 
instituteur.  Pierre  commune.  Hauteur,  o  m.  3o;  lar- 
geur, o  m.  20;  épaisseur,  o  m.  oj. 


Photographie  communiquée  par  M.  E.  Berglhol.  —  Berothoi,, 
Une  nouvelle  Epoim  du  monl  Hérapcl,  1986,  p.  ."i  (gravure):  — 
Ein  mues  Epona-bild  von  Cocheren-Hérapel,  igSS,  p.  a  (gravure). 

Ëpona,  drapée,  de  profd,  montée  sur  une  jument 
marchant  à  droite.  La  pierre  pourrait  provenir  du  mont 
Hiéraple,  près  de  Cocheren. 


7719.  T(Me  mutilée  trouvée  à  Cocheren  (Moselle), 
dans  le  pignon  d'une  maison.  K  Carliiijj.  chez  M.  E. 
Ber/fthol ,  instituteur,  (irès  blanchâtre.  Hauteur,  o  m.  a^. 


Photographie  communiquée  par  M.  E.  Berglhol. 

Jeune  femme  à  coiffure  basse;  probablement  une 
divinité. 

7720.  Tète  provenant,  dit-on,  de  Jouy-aux-Arches 
(Moselle)  retirée  en  1980  à  Arry  du  mur  d'une  maison 
oii  elle  était  encastrée.  Au  Musée  de  Metz.  Calcaire  du 
pays.  Hauteur,  0  m.  9 5. 


Photographie  communiquée  par  M.  R.  Clément,  de  Metz.  — 
R.  Clément,  Ann.  de  la  Soc.  d'Iiist,  et  d'archéol.  ton:,  ig.'iS, 
p.  5a  (gravure"). 


Homme  jeune,  imberbe,  les  cheveuv  disposés  eu 
forme  de  couronne  autour  de  la  tète.  Probablement  un 
portrait,  i"  siècle. 


METZ,  CAULLNG,  BLANBliUG. 


A5 


7721.  Frugaienl  de  slèk'  trouvé  en  i;)3o  à  Metz, 
place  d'Armes,  dans  le  sous-sol  de  I ancien  corps  de 
garde.  Au  Musée.  Pierre  commune.  Hauteur,  o  m.  68. 


Pliotograpliie  communiquée  pai-  M.  iioger  Clément,  conser- 
vateur du  Musée  de  Metz.  —  R.  Clémext,  Annuaire  de  ta  Soc. 
d'hist.  et  d'archéol.  Ion:,  igSS,  p.  Sa  et  pl.,  n*  7. 

Femme  drapée,  assise  de  face,  dans  une  niche  tenant 
sur  ses  genoux,  de  la  main  droite,  peut-être  un  fuseau. 
Débris  de  monument  funéraire. 


7722.  'IT-te  trouvée  à  Carling  (Moselle)  et  provenant 
probablement  du  Iliéraple.  A  Carling,  chez  M.  E.  Berg- 
tiiol.  Grès.  Hauteur,  o  m.  21;  épaisseur,  0  m.  o5. 

i'hologiapliie  communiquée  par  M.  Berglhol.  —  Bergtiiol, 
Cahiers  d'archéol.  et  d'hist.  d'Alsace,  1928-1929,  p.  1 30  (gra- 
vure). 


Homme  barbu;  vraisemblablement   un   portrait.    La 
tète  paraît  détachée  d'un  bas-relief.  \m  pierre  est  «badi- 


geonnée de  brun-rouge,  montrant  les  traces  d'un  feu 
vif»  [bergt.]. 


7723.  Devant  de  sarcophage,  de  provenance  exacle 
inconnue,  conservé  à  Blanberg,  près  de  Sarreguemines, 
chez  M.  Weibel.  Marbre  blanc.  Hauteur,  cm.  46;  lon- 
gueur, 1  m.  tio;  épaisseur  de  la  cuve,  0  m.  09. 

Pliotogiaphie  communiquée  par  M.  Weibel. 

Ce  devant  de  sarcophage  est  identique,  ou  presque, 
à  celui  qui  se  trouvait  à  Lorenzo,  «fuori  le  mura»,  en 
1906  {Mélangr.'<  anhéol.  de  Home,  1906.  pl.  XIV  ;  S. 
Reinach,  llépvfl.  rcL,  HI,  p.  .3  20).  Certaines  ligures  se 
retrouvent  ailleurs.  (S.  Rkinach,  liéperl.  rel. ,l[ ,  p.  ^96, 
HI,  p.  à6  et  263).  Mais  c'est  le  mieux  conservé  de  tous, 
et  l'hypothèse  d'une  copie  moderne  ne  semble  pas  pos- 


A6 


BLANBKliG. 


sible.  Le  sujet  est  une  cérémonie  de  mariage.  Tous  les  per-  un  épLèbe  portant  un  volunu-n:  deux  jeunes  femmes  p ré- 
sonnages  sont  del)out  et  drapés;  on  rencontre  de  gauche  sentant  des  offrandes  (guirlande  de  fleurs  el  oiseau); 
à  droite  :  l'Abondance  tenant  une  corne  remplie  de  fruits;    |    une  scène  de  sacrifice  où  l'on  remarque  un  prêtre  offi- 


ciant debout  et  voilé  déposant  de  l'encens  sur  un  autel 
supportant  des  fruits,  un  enfant  conduisant  un  bélier 
(un  porc  à  Lorenzo),  un  joueur  de  flûte  et  un  assistant, 
l'un  et  l'autre  de  petite  taille  (enfants?);  le  fiancé;  sa 


future  femme;  la  (Iv.rlrortim  juiirito  en  présence  de 
l'Amour  et  de  Junon-,  enlin,  une  autre  femme.  Derrière 
les  assistants  au  sacrifice  est  un  cartouche  à  queues 
d'aronde  supporté  par  quatre  colonnettes. 


47 


SUPPLEMENT    AL    TOME    YL 


7724.   Bloc  mutilé  conservé ,  depuis  de  longues  an  nées , 
au  presbytère  de  Dudeldorf,  district  de  Bitburg;  actuel- 


lement au  Musée  de  Tièvcs.  Calcaire  commun.  Hauteur, 
om./io;  largeur,  0  m.  69;  épaisseur,  o  m.  68. 


Gravure  tirée  de  Kiuger.  —  E.  KRiicER,  Gennania,  XVII 
(1933),  p.  -19  (gravure). 

D'un  côté,  un  Amour  nu,  ailé,  tenant  de  la  main 
droite  une  grappe  de  raisin,  de  l'autre  main  soutenant 
une  (orbeiHc  remplie  de  fruits  (jue  transporte  un  per- 


sonnage nu,  de  plus  grande  taille.  Du  côté  gauche,  un 
autre  Amour,  nu  et  ailé,  tient  des  deux  mains  une  dra- 
perie, devant  un  lièvre  accroupi  tourné  vers  la  droite. 
Un  second  personnage,  dont  il  ne  reste  plus  que  des 
traces  peu  reconnaissables,   tenait,  derrière  ce  lièvre. 


A8 


THKVKS. 


un  pedum  levé  comme  pour  frapper.  Les  deuv  autres 
laces  sont  épunnelées.  La  pierre  a  été  creusée  en  forme 
d'auge. 


7725.  HIoc  quadranfjiilaire  trouvé  à  Trêves,  en  i  98  « , 
«an  der  Kralnienstrasse».  Au  Musée.  Grès.  Hauteur, 
0  m.  63;  larfjeur,  1  m.  o/i  ;  épaisseur,  1  m.  o  1 . 


Photographies  communiquées  par  M.  E.  Krfiger. —  E.  Krïgf.b, 
Trierei-  Zeltsclirifl,  VII  (1989),  p.  169,  et  pi.  XIV  et  XV;  Ger- 
mnnia,  XVII  (igS.I).  p.  a3  (gravures). 


Par  devant,  deux  hommes  barbus,  vêtus  d'une  saie, 
chaussés,  apportent  de  l'argent  à  deux  autres  person- 
nages.  L'un   de   ceux-ci,   assis  à  droite,   consulte  des 


THKVKS. 


4'.) 


tablettes  qu'il  tient  des  deux  mains;  son  compagnon 
verse  sur  un  comptoir  le  sac  d'aifjent  que  le  premier  des 
arrivants  vient  de  lui  donner;  celui-ci.  les  deux  mains 
sur  le  conqjtoir,  surveille  l'opération.  Le  second  arrivant 
a  son  sac  sur  l'épaule  droite. 


Sur  les  faces  laléralcs:  à  droite  est  un  homme  barbu, 
vêtu  d'une  saie,  assis  sur  une  voiture  à  deux  roues  atte- 
lée d'une  jument  qii'il  conduit  vers  la  gauche;  au 
second  plan  de  la  route  que  suit  la  voiture  esl  un  mil- 
liaire;  à  gauche,   deux  hommes  imberbes,  vêtus  d'une 


saie,  assis  en  face  l'un  de  l'autre,  chaussés,  jouent  à  ini 
jeu  de  dames,  dont  la  planchette  est  posée  sur  leurs 
genoux.  Un  troisième  personnage,  arrivant  du  côté 
gauche,  fait,  des  deux  mains,  un  geste  de  surprise.  La 
quatrième  face  est  lisse. 

Le  bloc,  orné  de  feuillages  au-dessous  et  au-dessus  des 
bas-reliefs,  doit  provenir  d'un  tombeau  comparable  aux 
monuments  funéraires  de  Neumagen. 

(Voir  les  n""  4o35  et  768.").). 


7726.  Tète  trouvée  à  Trêves,  ft  in  dtr  Friedensstrasse  n. 
Au  Musée.  Calcaire  jurassique.  Hauteur,  o  m.  1  '1  ; 
largeur,  o  m.  i3;  épaisseur,  o  m.  19. 


Gravure  tirée  de  Steiiier. 
(1929),!).  19/i. 

BAS-nEMEFS.  Suppléllll'lllt. 


Steinek.    Tiierer  Zeitsclir.,  IV 


.leune  femme  à  coill'ure  basse.   Sujet   indéterminé; 
peut-être  une   Déesse  mère;  mais  plus  vraisemblable- 


ment   un    portrait    provenant    d'une    statue    appuyée 


couln,'  un   mur. 


IMriJMKIllE    NATIONALE. 


50 


T ni: VI-: S.  kkll. 


7727.  Knjgmeiil  de  bloc  trouvé  à  Trêves,  en  1980, 
au  cimetière  de  Saint-Paulin.  Au  Musée,  firès.  Hauteur, 
o  m.  r>o;  largeur,  o  ni.  26;  épaisseur,  0  m.  \ti. 


Gravure  tirée  de  Sleiiier.  —  Steinkb,  Trictrr  Zeilschr.,  igSi, 
p.  i83. 

Oiseau  à  droite,  sur  un  rameau  de  vigne,  becquetant 
une  grappe  de  raisin.  M.  Stciner  est  d'avis  qu'il 
s'agit  d'un  fragment  de  sarcophage  chrétien.  (Voir  le 
n°7729. 


7728.  Groupe  mutile  provenant  de  Kell.  Au  Musée 
de  Trêves,  (jrès  rouge.  Hauteur,  0  m.  .{(i;  longueur, 
0  m.  5o;  épaisseur,  o  m.  19. 


V 


; 


Gravure  liiée  de  Steiner.  —  Steinkr,  Trierer  Zeilschr.,  IV 
('9^9)'  P-  »9^- 

Dieu-cavalier  et  anguipède.  Les  membres  antérieurs 
du  cheval  reposaient  sans  doute  sur  les  épaules  de 
l'angiiipède  dont  on  n'a  plus  que  les  jambes  serpen- 
lilormes. 


7729.  Fragment  de  blor  trouvé  à  Trêves,  en  1980, 
au  cimetière  de  Saint-Paulin.  Au  Musée.  Grès.  Hauteur, 
o  m.  95;  largeur,  0  m.  G6;  épaisseur,  o  m.  li. 


./ 


"■\rrt  "jcT*^" 


Gravure  tirée  de  Sleiiier.  —  Stkixkr,  Tiiirer  Zeilschr.,  1981 
p.  i83. 


Brebis  à  droite  et  restes,  peu  reconnaissables,  d'une 
autre    figure.    M.    Steiner   suppose   que   ce    fragment 


TREVKS.  FEHSCHWKILEli. 


51 


provient    d'an     sarcophage    chrétien.     (Voir    le     nu-    j        7730.   Tète  trouvée   à    Trêves,  îlommerstrasse,    en 
méro  7737.)  '9*"-  ^^u  Musée.  Marbre  blanc.  Hauteur,  o  m.  18. 


Gravure  tirée  de  Steiner 
(igSa),  |).  181. 


—  Steinkr,    Tricii'i-  Zcilschr.,  VU 


Dieu  indéterminé,  à  cheveux  longs;  peut-être  Bacchus 
jeune. 


7731.  Bloc  trouvé,  en  i(j.3o,  sur  le  plateau  de  Fer- 
schweiler.  Au  Musée  de  Trêves.  Grès.  Hauteur,  o  m.  63; 
largeur,  0  ni.  83;  épaisseur,  0  m.  81. 

Gravure  tirée  de  Steiner.  —  Steiner,  Trieret-  Zeilschr.,  taZt. 
p.  i83. 


/-/ 


Monument   funéraire   avec    bas-reliel'   en    l'orme    de    1        7732.   Autel  trouvé  à  Trêves,  «ini  |Mutterbausw,  en 
maison.  (Voir  le  n°  7/138).  |    1980.  Au  Musée  Haut.,  0  m.  08  ;  larg.,  0  m.  1  ■! . 


Gravure  tirée  de  Steiner.  —  K  1:1:  \  k  ,  Trierer  Zeilschr. ,  V I  (  1 9.3 1  ), 
p.  1.5.5  (gravure).  —  Steinkk,  ll/iiL,  VII  (19.39),  p.  181. 


U'un    côté,    l'inscription    : Matronis,  M(arcus) 

Val[('rius)  Cresceiis,  e.jiies  leçr(ionis)   ri    Vi[c[trix)],  corni 


52  TRKVKS,  LOKSCH. 

cularius.  .  .  .    Sur   les   faces   latérales,   à   droite    une 


patère,  à  gauche  un  gultus. 


7733.  Fragment  de  statue  trouvé  à  Trêves,  en  i  gSo. 
Au  Musée.  Pierre  comniune.  Hauteur,  o  m,  25  ;  largeur, 
cm.  19;  épaisseur,  o  m.  oç). 


Gravure  tirée  de  Sleiner.  —  Stkineb,  Trierer  Zeilschi:,  VII 
(igSa),  p.  99. 

Femme  drapée,  paraissant  tenir  une  palme.  Proba- 
blement une  Victoire. 


7734.  Fragment  de  slaluelle  trouvé  à  Trêves,  Alt- 
bachtal,  en  1929.  Au  Musée,  (irês  Hauteur,  o  m.  28; 
largeur,  0  m.  26;  épaisseur,  o  m.  16. 


Gravure  Urée  de  Steinei-.  —  Steiner,  Triirer  Zeilgrhr. ,  \\l 
(igSâ).  p.  i8i. 

Restes  d'un  homme  drapé.  Dieu  indéterminé;  peut- 
être  Svlvain. 


7735.  Bloc  provenant  de  Lôrsch.  Au  Musée  de  Trêves. 
Calcaire  commun.  Hauteur,  o  m.  60;  largeur,  1  m.  i3; 
épaisseur,  0  m.  66. 


(iraviire  tirée  de  Sleiner.  —  Steiner,   Triei-er  Zeitschr.,  I\ 
("J«9)'l'-  «9*^- 

Par  devant,  les  restes  de  deux  femmes  debout,  dra- 


pées de  face,  dans  une  niche:  à  leur  ilioite,  une  colonne 
et  un  pilastre  historié  où  l'on  remarque  des  person- 
nages nus  dans  un  rinceau.  Du  côté  gauche,  les  traces 


TFIKVES. 


53 


dune  autre  feinrnc  debout,  drapée,  dans  une  niclie  ;  à  1  7736.  Stèle  trouvée  à  Trêves,  Aitbachtal.  en  1928, 
sa  gauche,  un  pilastre  décoré  d'un  rinceau  de  vigne  I  Au  Muséo.  Hauteur,  0  m.  lia;  largeur,  o  m.  95; 
avec  grappes  de  raisin.  I    épaisseur,   0  m.  5o. 


Gravure  tirée  de  Loescheke.  —  Loeschcke,  DieErs/orclimifr  des 
Teiiiiii'lliezirkes  im  Allbiichlale  zu  7Hpr(  Berlin,  1928),  Vorbericht. 
—  Stkiner,  Trieivr  /.eilsrhr.,  IV  (1999),  p.  1  62  et  |>1.  XII. 

Eponn  drapée,  à  coiffure  basse,  assise,  à  droite,  sur 
une  jument  marchant  à  droite.  La  déesse  tient  devant 
<'lle,  de  la  main  droite,  une  corbeille  de  fruits. 


7737.  Table  trouvée  à  Trêves,  Aitbachtal,  en  1928. 
Au  Musée.  Pierre  commune.  Hauteur,  cm.  79  ;  largeur, 
0  m.  90;  épaisseur,  cm.  12. 

Gravure  tirée  de  Loesclicke.  —  Siegfried  Lobschckk,  Die 
Enforscliung  des  Tempelbeiirkes  ini  Altbachtale  zu  Trier  (Berlin. 
1998). —  Trierer  Zeitsclii: .  IV(i9a9).p.  lig  et  i63  et  pi.  \11L 


TRKVES. 


Buste  nu  de  Millirn  naissant,  soutenant,  de  la  main 
droite,  une  zone  circulaire  qui  l'entoure  et  sur  laquelle 


sont  représentés  les  signes  du  zodiaque;  de  l'autre  main, 
le  dieu  porte  un  globe.  A  chacun  des  angles  compris 


TRKVES. 


55 


entre  la  zone  et  deux  pilastres  avec  chapiteau  qui  bor- 
dent le  sujet  est  la  tète  d'un  vent.  Au-dessous  de  celle 
zone,  de  gauche  à  droite,  devant  un  rocher,  un 
corbeau,  un  serpent  sortant  du  rocher  et  un  chien 
assis  levant  la  tète.  Dans  un  second  registre,  au-dessus 
du  dieu,  un  canthare  entre  un  griiïon  et  les  attributs 
de  Mitlira.  Aux  angles  supérieurs  de  ce  registre,  à 
gauche  un  buste  du  soleil,  à  droite,  un  buste  très 
dégradé  de  la  lune. 


7738.  Bloc  trouvé  en  lySo  sur  le  plateau  de  Fer- 
schweiler.  Au  Musée  de  Trêves.  Grès.  Hauteur,  o  m.  dit  ; 
largeur  o  m.  (Ja;  épaisseur,  o  m.  87. 


Gravure  lirée  de  Steiner.  —  Stkixkr,  Trinrr  Zdtavhr..  lo.ii, 
p.  i83. 

Monument   funéraire   décoré  d'une  rosace  dans   un 
encadrement  triangulaire.  (A'oir  le  n°  7/126). 


7739.  Statue  mutilée  trouvée  à  Trêves,   Altbachtal, 
en   Mjây.  \u  Musée.  Marbre  blanc.  Hauteur,  1  m.  76. 

Giavure  tirée  de  Locsclicke.  —  I.okscfickk,  Ttiever  Zeilschr., 
'^  ('929)'  P-  ifi-^  et  19Ô  et  pi.  X. 

Diane  vêtue  d'une  tunique  courte,  serrée  au-dessous 
des  seins  et  relevée  autour  des   hanches,  chaussée  de 


brode(|uins,  les  jambes  nues.  A  sa  droite,  un  cerf  et  un 
chien.    La  sculpture  est  très  belle  et  paraît  inspirée  de 


l'art  grec.  Elh-  a  subi,  malheureusement  des  dégrada- 
lions  importantes. 


56 


MKILBUrcil,   THKVKS,   BRAGHTENDORF. 


7740.  ïéte  trouvée  près  de  Meilbriick  (arr.  de  Bit- 
burg),  en  i(j3o.  Au  Musée  de  Trêves.  Pierre  commune. 
Hauteur,  o  m.  65;  largeur,  o  m.  gy;  épaisseur,  o  m.  3o. 

E.  Krïger,  ProvinzialmmeuiH  Trier,  Jaliresl/cr.,  igSo,  p.  189 
el  PI.  IX. 

Attis  à  cheveux  longs,  coiffé  d'un  bonnet  conique. 
Ornement  funéraire. 


7741.  Fragment  de  statue  trouvé  à  Brachtendorf 
(arr.  de  Kongen)  en  igSo.  Au  Musée  de  Bonn.  Grès. 
Hauteur,  o  m.  90. 


Photographie  communiquée  pai-  le  Musée  de  Bonn. 

Abondance  assise,  drapée,  tenant,  de  la  main  gauche, 
une  corne  d'abondaticn. 


7742.  Statuette  mulilée  trouvée  à  Trêves,  Olewiger- 
strasse,  en  igSo.  Au  Musée.  Calcaire  jurassique.  Hau- 
teur, 0  m.  'ili;  largeur,  o  m.  18;  épaisseur,  0  m.  ili. 

Photographie  commiuiiquée  par  M.  K.  Kriiger. —  E.  Kriger, 
Provimialmuseum  Trier,  Jalire.ilier.,  1980,  p.  189  (gravure). 


Femme  assise,  drapée;  sans  doute  une  Matrone  ou 
une  Déesse  Mère. 


7743.    Tête  provenant  de  Brachtendorf.  Au   Musée 
de  Bonn.  Pierre  tendre  comniniie.  Ihinteur.  o  m.  a8. 


Photographies  commtiniijuées  par  le  Musée  de  Bonn. 


Dieu    imberbe     indéterminé    à   chevelure   bouclée; 
peut-éire  Mercure. 


BRACHTENDORF,  TRÊVES. 


57 


7744.    Tète  trouvée  à   Brachlendorf.  Au   Musée  de 
Bonn.  Grès  blanc.  Hauteur,  o  m.  ay. 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Bonn. 


Satyre;  ie  nez  est  mutilé  et  le  reste  du  visage  assez 
dégradé.  On  a  trouvé,  à  Brachlendorf,  de  nombreux 
débris,  qui  sont  conservés  au  Musée  de  Bonn,  et  dont  il 
n'a  pas  été  possible  de  tirer  parti  (fragments  de  létes, 


de  bras,  de  jambos,  etc.).  il  est  probable  qu'il  y  avait, 
en  ce  lieu,  un  temple  païen. 


7745.  Fragment  trouvé  à  Trêves,  dans  le  voisinage 
(le  l'église  Saint-Paulin.  Au  Musée.  Marbre  blanc.  Hau- 
teur, o  m.  /15;  largeur,  o  m.  4  i  ;  épaisseur,  de  o  m.  o6 
à  o  m.  1 3. 


E.  Krïgeb,  Pivvimialmuseum  Trier,  Jahresber.,  iQSo.p.  i88 
et  pi.  Vill ,  n»  1. 

Restes  d'une  figure  assise  de  Junon:  à  sa  droite,  un 
paon  au  pied  d'un  trépied.  Débris  d'un  bas-relief  repré- 
sentant le  jugement  de  Paris.  Au  revers,  le  bloc  est 
concave. 

Voir  le  n°  t  aie.  [Recueil,  II,  p.  a  i  6). 


BA9-REÏJEKS.  — --  SupplnnciHs. 


IMFRIMBIUB    lATlOHALB. 


59 


SUPPLEMENT   AU   TOME  Vil. 


ALZEY. 


En  iQ'JQ.  M.  Friedrich  lîeliii,  Conservateur  du  Musée  de  Mayence,  fut  amené  à  diriger  des  fouilles, 
à  Alzey,  à  l'intérieur  du  CasleUum,  dans  une  propriété  appartenant  à  M.  Heinrich  Korn.  Elles  produi- 
sirent la  mise  au  jour  d'un  grand  nombre  de  sculptures  et  de  fragments  architectoniques  qui  furent 
rencontrés  dans  les  fondations  sur  pilotis  de  l'église  de  Saint-Georges,  depuis  longtemps  abandonnée. 


BIBLIOGRAPHIE. 


Beh.n  (Friedrich).  .\euc'  A uigrabiingeii  im  KasteU  Alzey.  Mayence,  i93i;  in-i°,  a8   pages,  21    planches.  Kxtrait  de  la 
Mavnzer  Zeitschrijï,  t.  XXIV-XXV,  »  029-1930,  p.  71  à  99. 


7746.  Aiitol  nuitilé  trouvé  en  1929.  Au  Musée 
d'AIzey.  Grès.  H;nileiir,  o  m.  89;  liirgeur,  0  m.  53; 
épaisseur,  o  m.  3o. 


Photographie   (•(iniiiiiini(jiié(!    par   M.    Rciin.    —    F.   Behn, 
Mainzer  Zeitschr.,  X\IV-XXV  (ig-ig-ip.So),  p.  87  (gravure). 


D'un  côté,  une  femme  assise,  drapée  et  voilée,  tenant 
sur  ses  genoux  un  objet  indéterminé.  M.  Behn  voit,  en 
cette  femme,  ia  déesse  Sirona.  Du  côté  opposé  de  l'autel 
sont  d'ailleurs  les  restes  d'une  inscription  que  ce  savant 
a  lue  de  la  sorte  :  j4[ram]  Ap[ollin{]  l't S[ironae] ,  Pu[.  .  .] 
ntu[s.  .]  î>(o/Mm)  s{olvii)  l[{i'bem)  m{^en'lo)]. 


7747.  Bloc  cylindri(jne  trouvé  en  1929.  Au  Musée 
d'AIzey.  Pierre  commune.  Hauteur,  0  m.  46;  dia- 
mètre, o  m.  70. 


Photographies  communiquées  par  M.  Behn.  —  Bbh»,  Maimer 
Zeitschr.,  XXIV-XXV  (1929-1930),  p.  96  et  pi.  XXI,  n*  1, 

8. 


60 


ALZEY. 


Partie  supérieure  de  cinq  divinités  de  face.  On  ren- 
contre successivement,  de  gauche  à  droite  :  i.  La  Vic- 


toire, voilée  et  drapée,  les  oreilles  parées  de  boucles, 
tenant  de  la  main  gauche  une  palme  ou  un  rameau  de 


laurier;  a.  Mars,  casqué,  paraissant  cuirassé,  tenant  de 
la  [main  droite  une  lance,  le  fer  en  haut;  3.  Minerve 


casquée    et    drapée,    paraissant    voilée,    le    cou    paré 
il'un  collier  gaulois  (^torques),  tenant  de  la  main  droite 


une   lance,  le   fer  en   haut,   portant   sur  son   épaule 
gauche  une  chouelle;  li.  Vulcain,  coiffé  d'un  bonnet, 


vêtu  d'une  exomide,  tenant,  de  la  main  droite,  un  mar- 
teau; 6.  Neptune  nu,  voilé,  tenant  de  la  main  gauche 
un  trident.  Les  divinités  masculines  sont  imberlies. 
M.  Behn  suppose  que  le  bloc  a  fait  partie  d'une  colonne 
de  Jupiter. 


7748.   Chapiteau  trouvé  en  1929.  Au  Musée  d'Alzey. 
Pierre  commune.  Hauteur,  o  m.  ^8. 


Photog-rapliie  cominuni<|uée  par  M.  Behn.  —  Bkiin,  Maintcr 
Zeilschr.,  XXIV-XXV  (igag-igSo),  p.  91  (gravure). 

Sur  chaque  tailloir  est  un  buste  de  femme  supporté 
par  des  feuilles  d'acanthe.  Ce  chapiteau  provient  d'une 
colonne  de  Jupiter  dont  on  a  trouvé  d'autres  débris. 
Les  bustes  de  femmes  figurent  peut-être  les  Saisons. 


ALZE\. 


6t 


7749.   l'Vagment  de  statue  trouvé  en   1929.  Grès. 
Au  Musée  d'Alzey.  Hauteur,  0  m.  -h  ;  largeur,  0  m.  k-j. 


Photographie  fomniuniquée  par  M.  Behn. —  Behn,  Mainier 
Zeitschr.,  XXIV-XXV  (1999-1930),  p.  92  et  pi.  \XI,  n°  6. 


Jupiter,  ie  torse  nu,  les  jambes  couvertes  d  un  man- 
teau, porté  sur  ré|)aule  gauche,  assis  dans  un  fauteuil 
décoré  latéralement  :  à  droite,  d'une  roue;  à  gauche, 
d'un  aigle  avant  dans  son  bec  un  gros  anneau,  proha- 
blement  une  couronne.  La  tête,  les  bras  et  la  majeure 
partie  des  jambes  de  ce  dieu  font  défaut. 


7750.  Bloc  rectangulaire  avec  socle,  trouvé  en  1  9-i9. 
Au  Musée  d'Alzey.  Pierre  commune.  Hauteur,  0  ni.  99: 
largeur,  o  m.  58;  épaisseur,  0  m.  5/i. 

Pholo(ji'apliies  eomniunkjiiées  par  M.  Belin.  —  Bkh.n  ,  Maimer 
Zeitschr.,  XXIV-XXV  ^igag-igSo),  p.  f)4  et  pi.  XX,  ir  3. 


6-2 


ALZEY. 


Divinités  (Ichoiil,  de  face,  dans  des  niches,  entre 
deux  pilastres.  D'un  côté,  Junon  voilée,  les  oreilles 
parées  de  boucles,  vêtue  d'iuie  robe  transparente,  les 


épaules  couvertes  d'un  manteau  tloftaut,  les  jambes  croi- 
sées, tenant  de  la  main  gauche  un  sceptre,  s'appuyanl 
de  l'autre  main  sur  im  brù'e-parfums,  recouvert  d'une 


draperie.  A  droite.  Minerve  drapée  et  cas(|uée,  la  poi- 
trine parée  d'un  nias(|ue  ailé  de  Gorgone  avec  serpents 
noués  sous  le   menton,  tenant  de  la  main  droite  une 


lance,  s'appuvant  de  l'autre  main  sur  un  bouclier  ovale 
devant  le((uel  pourrait  être  un  serpent;  contre  son 
épaule  gauche,  le  socle  d'une  chouette  qui  a  disparu. 


ALZEY. 


G3 


A  gauche  Viilcjiin  iiiihcihe,  coiffé  dun  l)onnet  conique, 
vêtu  dun  court  jupon,  un  manteau  sur  le  bras  gauche, 
les  pieds  nus.  portant  de  la  main  gauche  probablement 


une  flèche;  derrière  le  dieu,  un  cerf  debout,  tourné  à 
gauche;  la  sculpture  a  conservé  ([uelques  restes  de  cou- 
leurs. Sur  la  quatrième  face,  Hercule  nu,  les  épaules 


couvertes  de  la  dépouille  du  lion,  un  arc  et  un  carquois 
en  bandoulière,  conduisant  vers  la  droite  le  chien  Cer- 
bère, brandissant  de  l'autre  main  une  massue.  Le  bloc 


a  dû  constituer  le  soubassement  d'une  colonne  suppor- 
tant une  statue  de  Jupiter  ou  un  groupe  du  dieu-cava- 
lier et  d'un  anguipède. 


U  ALZEY. 

7751.   Bloc    (jiiadrangulaiie    trouvé   en    1929.    Au  Divinités  debout,  de   face,  dans   des   niches.  D'un 

Musée  d'Aizev.  Grès.  Haut.,  o  ni.  90;  larg.,  o  m.  .53.  côté,  Junon,  drapée  et  voilée,  tenant  de  la  main  droite 

Photographies  communiquées  par  M.  Behn.  -  Bf.hn  ,  Mainter  "'"'  P'^t^''''  '  «'«  J'outre  main  un  sceptre  ;  derrière  chaque 

ZeitecÂr.,  XXIV-XXV  (1929-1980),  p.  9/1  e(  pi.  XX,  n°  5.  épaule,   un    ornement    qui    ressemble    à    un   serpent. 


À  droite  Apollon,  à  peu  près  nu,  vêtu  d'un  court 
jupon,  le  pied  gauche  sur  un  gradin,  tenant  de  la 
main  droite  probablement  un  plectre,  de  l'autre  main 


une  cithare  à  sept  cordes  qu'il  appuie  sur  son  genou; 
le  dieu  a  une  mèche  de  cheveux  sur  chaque  épaule. 
A  gauche.  Mercure  nu.  les  épaules  couvertes  d'un  man- 


ALZEY. 


65 


tcau   flottant  agrafé  du  côté  droit,  coiiïé  du  pétase, 
tenant  de  la  main  droite  une  bourse,  de  l'antre  main 


un   caducée   qu'il   appuie   contre   son   épaule.   Snrja 
quatrième  face,  Minerve,  casquée  et  drapée,  les  bras 


nus,  s'appuyant  de  la  main  droite  sur  une  lance,  de 
l'autre  main  sur  un  bouclier  ovale;  contre  son  épaule 
gauche,  une  chouette.  Le  bloc,  qui  a  dû  servir  de  sou- 

BAS-BEMEFS.  Supplpilirillê. 


bassement  à  une  colonne  supportant  une  statue  de 
Jupiter,  ou  un  groupe  du  dieu-cavalier  et  d'un  angui- 
pède,  a  conservé  des  restes  de  polychromie. 


tHritlMBRIC  >*Tlo:iALe. 


66 


ALZEY. 


7752.    HInr    (|ii;Hlr;ui{jul!iirfi    trouve    en    1929.    Au 
Musée  d'AIzey.  Grès.  Haut.,  0  m.  8/(  ;  Inrg.,  0  m.  65. 

Pliolojff.ipliies  conimiini(|iiées  pjir  M.  Belm.  —  Beiin,  Mainzer 
ZeiVwAr.,  XXIV-XXV  (kjîq-içSo),  p.  gi  et  pi.  XX,  n°  6. 


Divinités  debout,  de  face.  Par  devant,  Junon,  drapée 
et  voilée,  versant  le  contenu  d'une  patère  sur  la  flaniine 
d'un  autel  eu  forme  de  balustre.  A  droite,  Minerve, 
casquée  et  drapée,  la  poitrine  parée  du  gorgonéion, 


levant  la  main  droite,  qui  a  pu  tenir  une  lance  peinte, 
s'appuyant,   de  l'autre  main,  sur  un  bouclier  ovale; 


contre  son  épaule  gauche,  une  chouette.  Le  visage  de 
cette  déesse  et  celui  de  Junon  sont  mutilés.  A  gauche. 


ALZEY. 


67 


Mercure  nu,  les  épaules  et  le  bras  gauche  couverts 
d  un  manteau  agrafé  du  côté  droit,  coiflé  de  deux  ailes, 


tenant  de  la  main  droite  une  bourse,  de  l'autre  main 
un  caducée.  Sin-  la  (juatrième  face.  Hercule,  nu  aussi, 


l'épaule  et  le  bras  gauches  couverts  de  la  dépouille  du 
lion,  de  la  main  gauche  portant  des  pommes,  de  l'autre 


main  s'appuyant  sur  une  massue.  Le  bloc  a  dA  servir 
de  soubassement  à  (me  colonne  supportant  une  statue 


68 


ALZKY. 


de  Jupiter  ou  plutôt  un  (jroupe  (lu  dieu-cavalier  et  d'un  7753.    Bloc   (piadiangulaire,   trouve:'  en    1999.  Au 

anguipùdc.  Les  divinités  représentées  sont  celles  qu'on    j     Musée  d'AIzey.  Grès  grossier.  Hauteur,  0  in.  90;  lar- 
rencontre  le  plus  comuMuiément.  |     geur  et  épaisseur,  o  m.  ây. 


Pholounipliies  comiminuinéos  p.irM.  Behn.  —  Behn,  Matnter 
Zeilschr.,'\\\\-\\\  (19-19-1930),  p.  9/.  et  pi.  XX,  n'  4. 

Par  devant,  l'inscription  :  I{ovi)  o(iillmo)  m{a.rmo); 
Mùionius    Victor    Carmanisius.    [A]nnest    Cmst    Marlialts 


[cenluria?].  dr  .luo  pos{u]it  liolum)  s(olnï)  t{tbens]  l(aelui\ 
m{erilo).  À  droite  Mai-s  cuirassé,  la  lôte  nue,  tenant  de 
la  main  droite  une  lance,  s'appuyant  de  la  main 
gauclie  sur  un  bouclier.  A  gauche,  la  Fortune  drapée 


ALZEY. 


69 


s'appuyant  de  la  main  droite  sur  un  gouvernail,  tenant, 
de  liuilrc  main,  une  corne  d'abondance,  remplie  de 
fruits,  ([ii'elle  appuie  contre  son  i^paule.  Sur  la  ([ua- 
trième  face,  la  Victoire  ailée  et  drapée,  tenant  de  la 


main  droite  une  couronne,  de  l'autre  main  une  palme. 
Les  divinités  sont  debout,  dans  des  niches.  La  pierre 
a  servi  de  soubassement  à  une  colonne  de  Jupiter  ou 
du  cavalier  et  de  l'anguipède. 


7754.  Autel  avec  base  et  couronnement  trouvé  en 
lyuy.  Au  Musée  d'Alzey.  Grès.  Hauteur,  i  m.  lu; 
largeur,  o  m.  ^5;  épaisseur,  o  m.  67. 

Pliolographies  communiquées  p.nr  M.  Belin.  —  Behn,  Mainier 
ZriiHchr.,  XXIV-XXV  (1999-1980),  p.  9.S  et  [il.  XX,  n"  2. 


Par  devant,  Junon  drapée,  chaussée  et  voilée,  tenant 
de  la  main  droite  un  pan  de  son  manteau,  de  l'autre 
main  un  sceptre.  Sur  les  autres  faces.  Hercule  nu. 
A  gauche,  le  dieu  porte  de  la  main  droite  une  massue 
qu'il  appuie  sur  son  épaule,  et  tient  de  la  main  gauche 
le  chien  Cerbère  qu'il  conduit  vers  la  droite;  ses  épaules 
sont  couvertes  d'une  déiiouiile  de  lion  nouée  sous  le 


menton.  A  droite,  il  combat  l'hydre  de  Lei-ne,  (|u"il 
saisit,  de  la  main  gauche,  par  le  cou  et  contre 
laquelle,  de  lautre  main,  il  lève  sa  massue.  Sur  la 
quatrième  face,  le  rapt  des  pommes  d  or.  Hercule  porte 
sa  massue  sur  son  épaule  gauche  et  fait  face  au  dragon 
enroulé  autour  de  l'arbre.  11  ne  s'agit  pas  d'une  pierre 
dite  à  (|uatre  divinités,  supportant  une  colonne  soute- 


70 


ALZEY. 


■»► 


la 


ALZEY. 


71 


nant  une  statue  de  Jupiter  ou  du  dieu-cavalier  et  de 
l'anguipède,  mais  sans  doute  du  piédestal  d'une  statue 
d'Hercule. 


7755.  Bloc  rectangulaire  trouvé  en  i  929.  Au  Musée 
d'Alzey.  Grès.  Hauteur,  0  m.  85;  largeur,  0  m.  liU; 
épaisseur,  0  m.  36. 


Photographies  communiciuées  par  M.  Beh.i.  —  Bëhn,  Mainzer     \        Par  devant,  Junon  debout,  drapée,  chaussée  et  voi- 
Zea.chr.,  XXIV-XXV  (i9^9-t93o),  p.  83  et  pi.  XX,  „»  ,.  |  lée,  paraissant,  de  la  main  droite,  tenir  un  pan  de  son 


72 


ALZEY. 


manteau,  de  l'autre  main  porter  un  sceptre.  Sur  les 
trois  autres  faces,  Hercule  nu;  à  droite  le  dieu  dérobe 


les  pommes  d'or  que  garde  le  dragon  enroulé  autour  de 
l'arbre;  à  gauche,  il  sapprête   à   frapper  l'Hydre  de 


Lérnc  qu'il  tient  par  le  cou;  sur  la  quatrième   face, 
Hercule,  les  épaules  et  le   bras   gauche   couverts   de 


la  dépouille    du    lion,    sa    massue     appuyée    contre 
l'épaule,  tenant  en  laisse  le  chien  Cerbère,  qu'il  con- 


ALZEY. 


73 


<1iiit  vers  la  {fauclic  Comme  pour  le  n°  775/1,  il  ne 
s'agit  vraisemblablement  que  du  piédestal  d'une  statue 
d'Hercule. 


7756.  fragment  de  stèle  trouvé  en  1999.  Au  Musée 
d'AIzey.  Grès.  Hauteur,  0  m.  68;  largeur,  o  m.  5o; 
épaisseur,  0  m.  08. 


/ 


Ph()l()(j]"i|)liics  coiiiniiiniqiiées  par  M.  Bcliii.  —  Iïkiin,  Matnier 
Zeilschr.,  XXIV-XXV  (1999-1930),  p.  92  et  pi.  XXI,  n"  3. 

Divinités  debout,  de  face.  D  un  côté,  Vulcain,  vêtu 
d'une    exomide    et    d'un    tablier,   tenant    de    la    main 

Bis-BELiEi-s.  —  SupptémeiUt. 


droite  un  marteau  à  long  mancbe,  de  l'autre  main 
des  tenailles;  la  tête  et  les  pieds  du  dieu  font  défaut 
et  il  n'existe  aucune  trace  de  l'enclume.  Du  côté 
opposé,  Vénus  nue,   plus  petite  que    Vulcain,   tenant 


10 

tUrRIMIRlS    MTIOKALB. 


74 


ALZKY. 


de  lii  niaiii  ffîtiiche  levée  une  mèche  de  ses  cheveux; 
la  main  droite  et  les  pieds  manquent  et  le  bras  gauche 
est  mutilé. 


7757.  Fnijjmcnl  de  taldette  trouvé  en  «fjog.  Au 
Musée  d  Alzey.  Pierre  commune.  Hauteur,  o  m.  fA; 
largeur,  o  m.  là;  épaisseur,  o  m.  07. 


Gravure  tirée  de  Behii.  —  Fr.  Behn,  Vainz^r  Zeilschr. ,  XXI V- 
XXV  (1939-19:30),  p.  9:3. 


Restes  d'une  femme  debout,  drapée.  Déesse  indéter- 
minée. 


75 


SUPPLEMENT    AU    TOME    VIII. 


7758.  Cippe  mulilé  trouvé,  en  1981,  à  Nickenidi, 
à  1  fî  kilomè'ties  d'Andernach.  Au  Musée  de  Bonn. 
Calcaire  de  la  Moselle.  Hauteur,  i  m.  -y;  largeur, 
o  m.  75  ;  épaisseur,  0  m.  3q. 


Pliolograpliie  communiquée  par  le  Provinzialmuseum ,  «le 
Bonn.  — •  Eduard  Neiffer,  Gennania,  XVI  (igSa),  p.  as  ({Jia- 
vure)  et  98O,  et  pi.  XV.  —  Harald  Koetiie,  Revue  archèoL, 
i^?>-j,  II,  p.  207  (gravure). 


Femme  et  enfant  drapés  et  chaussés,  debout  de  face 
dans  une  niche  à  sommet  cintré;  les  côtés  de  celte  niche 
sont  décorés  d'un  rinceau.  La  femme  a  le  cou  paré  d'un 
collier,  des  bracelets  aux  poignets  et  trois  bagues  à  la 
main  gauche,  dont  une  au  dernier  doigt;  elle  donne  la 
main  à  son  enfant  qui,  par  sa  taille,  doit  être  jeune, 
mais  est  représenté  comme  un  homme.  Cet  enfant  tient, 
de  la  main  gauche,  un  rouleau.  11  s'agit,  sans  nui  doute, 
de  la  femme  et  du  fds  du  soldat  figuré  sur  les  cippes 
(|ui  sont  décrits  sous  le  numéro  suivant.  Cette  pierre 
et  les  deux  suivantes,  lisses  par  derrière,  ont  été 
rapprochées  par  M.  Eduard  NeufTer,  qui  les  a  com- 
plétées par  une  base,  partiellement  antique,  où  elles 
sont  encastrées,  et  par  un  ronronnement  sur  lequel  sont 
posés  deux  lions  et  un  sphinx. 


7759.  Cippe  mutilé  trouvé,  en  i(j3i,  à  Nickenich, 
en  même  tem[)s  que  le  précédent.  An  Musée  de  Bonn. 
Calcaire  de  la  Moselle.  Hauteur,  i  m.  8/1;  largeur, 
0  m.  79;  épaisseur,  de  o  m.  '.\o  à  gauche,  de  0  m.  33 
du  côté   opposé. 

Pliotogrnphies  communiquées  par  le  Poovimialmuseiim,  de 
Bonn.  —  Ednai'd  Neuffer,  Gennania,  XVI  (igSa),  p.  aa  (gra- 
vures) et  986,  pi.  XV. 

Homme  imberbe  drapé  et  chaussé,  debout  dans  une 
niche  à  sommet  cintré,  i'avant-dernier  doigt  de  la  main 
gauche  paré  d'une  bague.  La  partie  supérieure  de  la 
niche  est  bordée  d'une  torsade;  l'un  des  angles,  de  ce 
côté,  a  disparu;  l'autre  est  décoré  d'une  grande  feuille 
stylisée.  Des  faces  latérales,  celle  de  droite,  d'ailleurs 
incomplète,  est  unie;  l'autre  présente  des  sculptures, 
dans  deux  registres  superposés.  En  haut,  est  un  homme 
imberbe,  le  mort  (un  soldat  sans  apparence  d'épée), 
vtHu  d'une  longue  tunique  relevée  sur  les  côtés  et  main- 
tenue par  une  ceinture,  les  bras  rt  les  jambes  nus, 
l'épaule  gauche  et  la  poitrine  couvertes  d'un  manteau 
llottant;  le  personnage,  la  main  droite  levée  armée  d'une 
massue,  tient  de  l'autre  main  l'extrémité  d'une  grosse 

10. 


76 


NICKENICH. 


Il 


k\< 


'^j 


.  '>#  '  1 


3-  ■; 


chaîne  à  laquolle,  par  le  cou,  sont  allacliés  deux 
prisonniers,  qu'il  conduit  vers  la  droite.  Ceux-ci  sont 
imberbes  et  vôlus  d'une  sorte  de  camisole  de  force  qui 
leur  cache  les  bra-. 


On  a  trouvé,  en  outre  de  ce  cippe  et  de  celui  qui  est 
décrit  sous  le  numéro  précédent,  le  bas  d'un  autre  cippe 
sur  lequel  est  représentée  la  paitii;  inférieure,  moins  les 
pieds,  d'un  homme  debout  et  drapé  tenant,  de  la  main 
gauche,  un  rouleau  el,  de  l'autre  main,  saisissant  un 
pan  de  son  manteau.  M.  Ed.  NeulTer  suppose  que  les  trois 
monuments  proviennent  d'un  même  tombeau.  L'homme, 
dont  il  ne  reste  plus  (pi'un  fragment,  serait  le  fds  des 
deux  époux.  On  a  découvert  aussi  les  restes  de  deux 
statues  de  lion ,  ceux  d'un  sphinx  ailé,  et  d'une  inscription. 


77 

BOINN. 

(P.  ai8.^ 

Dans  le  courant  des  années  1928  à  i()3o,  des  fouilles  faites  par  M.  Hans  Lehner  ont  enrichi  le 
Musée  provincial  de  Bonn  d'un  nombre  considéi-ablc  de  monuments  antiques,  consacrés,  pour  la  plu- 
part, aux  Matrones  Aufaiiia?.  Ils  faisaient  partie  des  fondations  d'une  église  du  iv"  siècle,  sous  la  crypte 
de  la  cathédrale. 

BIBLIOGRAPHIE. 

Lf.h.ver  (Hans).  Romische  Sleindeiikmàler  von  lier  Boaiier  Munsterklrclu'.  Bonn,  1980;  in-S",  48  pages,  97  planches. 
(Extrait  du  Bonmr  Jahrhiiclier,  tome  CX.VXV,  p.  1  à  US). 

II.  Lehner  (Hans)  ot  W.  Bader.  Baiif>es<liirlil!irlie  Unlersuclmn/reii  am  Bonner  Munster,  Bonn,  1982;  in-S",  916  pages, 
50  planches.  (Extrait  du  Bonner  Jahrliiiclicr,  I.  C\\\VI-("i\\\VII,  1989,  p.  8  à  91  fi).  La  9°  partie  de  ce  travail,  due  à 
M.  Lehneb,  et  contenant  des  renseignements  compléni  ntairos  sur  les  objets  antiques  mis  au  jour,  commence  à  la  page  186. 


7760.   Autel   mutilé,   avec    base   et  couronnement, 
trouvé  en  1328.  Grès.  Hauteur,  1  m.  ho. 


l{ibcnlcs)  m{irito).  Entre  la  première  lifjne  et  les  deux 
lignes  suivantes  de  cette  inscription,  les  trois  Matrones, 
drapées  et  coiiïécs  comme  d'habitude,  assises  de  face, 
dans  une  niche,  sur  un  long  siège  qui  paraît  couvert 
d'une  draperie.  Elles  tiennent  chacune,  des  deux  mains, 
une  corbeille  de  fruits  sur  leurs  genoux.  Au-dessous  de 
l'inscription,  dans  une  autre  niche,  une  scène  de  sacri- 
lice,  en  présence  vraisemblablement  de  l'une  des 
Matrones.  Un  homme,  vêtu  à  la  romaine,  lient  de  la 


Piiotograpliies  communiquées  par  M.  H.  Lehnei'.  —  H.  Lehner, 
Bonner  Jahrb.,  GXXXV  (1980),  p.  1/.  et  pi.  XV. 

Par  devant,    l'inscription    :    [Mntronis   Aufa]nis, .  .  . 
Jul(ius)  Pomponiatius  vl  Bassiania  Ca[ll]a,  pro  se  et  suis, 


main  gauclie  un  objet  fruste  et,  de  l'autre  main,  verse  le 
contenu  d'une  patère  sur  la  flamme  d'un  autel.  Ine 
femme  drapée  et  deux  enfants  l'accompagnent.  Sur 
chaque  face  latérale,  des  personnages  debout,  dans  une 


78 


BONN. 


niche  :  h  gauche,  un  serviteur;  ù  droite,  deux  servantes, 
li'homme  et  l'une  des  servantes  tiennent  chacun  une 
cassette;  la  seconde  servante  porte  des  fruits.  (Voir  le 
n°  7762.) 


7761.  Aute!    mutilé,   avec    base   et   couronnement, 
trouvé  en  tfjuS.  Calcaire  à  grain  (in.  Hauteur,  1  m.  82. 

Photographies  communiquées  par  M.  H.  I^hner.  —  H.  Leiineb, 
Bonner  Jahrb.,  CXXXV  (igSo),  p.  1 1  et  pi.  VIII  cl  IX;  liiimisehe 


BONN. 


19 


Quarlahchr.,  1980,  p.  i5o  et  pi.  X  et  XI:  Im  Schritl  der  Zcit 
(supplément  de  la  G  a:  elle  (le  Cologne),  n°  /i3,  93  oclobrc  igS-J 
(gravures). 

Par    devant,    l'inscription     :    Malronis    Aufmiubvx , 
Qhiinlusj    Vetli'us   Sererus,   quaestor  c(olomae)    Ciiaudiac) 


Àiraè)  Ai^gripplneimum) ,  r{olum^  s{olvii}j  l{il>msj  m{crilo^, 
Macrlno  et  Ccho  vo{)i)s{ulibusy  Au-dessus,  trois  Mulrones, 
assises,  de  face  sur  un  siège  couvert  d'une  draperie, 
vêtues  d'une  robe  longue  serrée  à  la  taille  par  une  coin- 
lurc,  et  d'un  manteau.  Chacune  tient,  des  deux  mains. 


une  corbeille  de  fruits  sur  ses  genoux;  celle  du  milieu  a 
les  cheveux  flottants  et  les  pieds  sur  un  tabouret;  les 
deux  autres  sont  remarquables  par  le  développement  de 
leur  coiflure.  Au  second  plan,  derrière  le  dossier  du 
sièjje,  les  bustes  de  trois  jeunes  femmes,  dill'éremmenl 


coillées.  De  chaque  côté  du  siège,  les  restes  :  à  gauche 
d'un  homme,  à  droite  d'une  femme  appuyés  contre  une 
colonne.  Sur  chaque  face  latérale,  au-dessous  d'une  guir- 
lande sur  la(|uelle  est  un  oiseau,  une  autre  femme,  velue 
d'une  robe  longue  serrée  au-dessous  des  seins,  tenant  de 


80 


BONN. 


la  main  droite  une  guirlande  dispostîe  verlicalement,  de 
l'autre  main   une   corbeille   de   fruits. 
L'insci'iption  est  de  l'année  16^. 


7762.  Autel  mutilé,  avec  base  et  couronnement, 
trouvé  en  1929.  Calcaire  à  fjrain  fin.  Hauteur, 
1  m.  cj. 


Pliolograpliics communiquées  par  M.  H.  I.elmer.  —  H.  F.eiinkr  , 
lionner  Jahrb. ,  CXXXV  (1980),  p.  1 1  et  pi.  X. 

Par  devant,  entre  deux  tableaux,  l'inscription  :  Auja- 
nis,  C[ams)  Candidinius  Verus,  dec(urio)  cyoloniae)  C(lau- 
4iuc)  Ai^ae)  A(grippmensiunij , pro  se  et  suis,  i{olum)  s(oh'it) 
i{{bens^  m{erito).  Au-dessus  du  texte,  trois  Matrones  dra- 
pées, assises,  de  face,  entre  deux  Victoires  montées  cha- 
cune sur  un  globe.  Les  Matrones  tiennent  des  deux 
«nains,  sur  leurs  genoux,  des  fruits  contenus  dans  une 
c-orbeilie;  une  seule  déesse  est  intacte  et  remarquable 
par  le  développement  de  sa  coiffure;  la  partie  supérieure 
des  deux  autres  fait  défaut.  Le  haut  des  Victoires  manque 
également.  Au  second  plan,  on  remanjue  les  traces  d'une 
femme  drapée,  debout,  tenant  des  deux  mains,  devant 


elle,  une  corbeille  de  fruits.  Le  tableau  et  l'inscription 
sont  placés  entre  deux  pilastres  décorés  d'un  rinceau  de 
vigne  avec  grappes  de  raisin.  Au  bas,  le  second  tableau 
est  une  scène  de  sacrifice.  Le  dédicant,  drapé,  chaussé 
et  voilé,  verse  sur  un  autel  allumé  le  contenu  d'une 
patère;  il  est  accompagné  d'un  libtcen,  soufflant  dans  une 
tlûte  double,  et  de  deux  assistants;  l'un  tient  un  coffret  à 
parfum;  l'autre,  une  patère  et  une  burette.  Ils  ont  les 
jambes  nues  et  sont  vêtus  d'une  tunique.  Sur  chaque  face 
latérale,  d'autres  scènes.  À  droite,  un  homme  barbu,  le 
torse  et  les  jambes  nus,  les  reins  ceints  d'une  pièce 
d'étoffe,  s'occupe  d'un  chaudron  suspendu  par  une  cré- 
maillère au-dessus  d'un  foyer;  il  lient  de  la  main  droite 
un  objet  peu  distinct;  de  l'autre  main  une  écumoire  per- 


BONN". 


81 


I 


BAe-REi,iEFS,  —  Supplément». 


WriUHKIlie    XATiOXALK. 


82 


BONN, 


cée  de  six  trous.  À  gauche,  un  serviteur  imberbe,  vêtu    |    porte  sur  le  dos  un  goret  qu'il  tient  par  les  jambes  de 
d'une  tunique,  les  pieds  nus,  marche  vers  la  droite  et    i    derrière.  De  chaque  côté,  au-dessus  du  tableau  prin- 


cipal, entre  deux  pilastres  décorés  de  feuilles  stylisées, 
sont  :  à  droite  un  serviteur,  à  gauche  une  servante, 
debout  et  montés  sur  des  culots.  La  servante  porte  des 
fruits;  la  partie  supérieure  de  l'homme  a  disparu.  Leur 
vêtement  se  compose  d'une  tunique. 


7763.  Aulel  avec  base  et  couronnement,  trouvé  en 
i(j2y.  Grès.  Hauteur,  o  m.  jG. 


Photograpliie  communiquée  par  M.  H.  Lehiier.  —  II.  Lkuner, 
Donner  Jahrb.,  CXXXV  (igSo),  p.  lo  et  pi.  Vil. 


Par  défaut,  l'inscription  :  Matronis  Aufaniabiis,  M{ar- 
cm)  Albanius  Suptr,  mil{es)    leg[ionis)   I  Minerviae  f{iue) 


jUdclis),  v(otunij  slolvtt^  llibetis)  /«(crîVo).  Au-dessous,  le 
combat  d'un  légionnaire  cuirassé  cl  (■as(|ué  contre  un 
asiali([ue,  à  genoux,  qui  lui  demande  grâce.  Le  légion- 
naire tient  de  la  maiii  gauche  un  bouclier;  l'asiatique  a  le 
sien  derrière  lui.  Sur  chaque  face  latérale,  un  arbre. 


BONN.  83 

7764.   Autel    mutilé,   avec    base   et    couronnement, 
trouvé  en  lyJQ-  Grès.  Hauteur,  i  m.  ig. 


Pliolo{jr;i[)liie  ccmintiniquëe  par  M.  H.  Leiiner.  —  II.  Leiiner, 
Boiincr  Juin  II.,  CXXXV  (ig3o),  p.  la  et  pi.  XI. 


Il  I  l„'\„M  V  v.v 


•'%:^,       ■ 


■^.N 


l 


Par  devant,  l'inscription  :  Deabm  Aufanis,  T{itus) 
Macrimus  Tiliamis,  (Jpc{ur{o)  c{ohmae)  C(laudiae)  A{rae) 
Aifrn'ppmensium) ,  v{otum)  s{olvit)  I^ibens)  m(enlo),  [Se]rero 
et  Quuiliano  co(n)s(uUhus).  Au-dessus,  entre  deux  pilas- 


tres, les  trois  Matrones,  drapées  et  coiffées  comme  d'ha- 
bitude. Il  ne  semble  pas  qu'elles  aient  tenu  des  fruits. 
L'inscription  est  de  l'année  9  35.  Les  autres  faces  de 
l'autel  n'ont  aucune  décoration. 


tt. 


84 


BONN. 


7765.  Aulel  mutilé,  avec  base  et  couronnemcnl, 
trouvé,  pour  une  parlie  en  i  928;  pour  l'autre,  l'année 
suivante.  Grès.  Hauteur,  j  m.  75. 

Pli(ilo{fia|)l)ipscoinnmiiic|uces  par  M.  II.  Leliner.  —  H.  Leiimcu, 
Boulier  Jalirb.,  CXX,XV  (1980),  p.  7  et  pi.  II  et  111. 


Par  devant,  l'insrriplion  :  Malroiu's  Anfanialjvs,  pro 
salulf  sun.  Fla{vm)  Txherlmi,  Cl{audP)  Slmtoniri  kmili 
Augusti  [[]i'g{ton{s)  1  M[merria()  p('tw)  /[ùlelix)  (coinu.r), 
r{oliim)  s{olrit)  l[il}cns)  m(('rilo).  Dans  le  fronton,  un  vase 
entre  deux  oiseaux.  Du  côté  opposf-,  un  arbre  autour 


duquel  s'enroule  un  serpent.  Sur  chaque  face  latérale, 
une  esclave  debout,  vêtue  d'une  tunique,  les  cheveux 
flottants;  celle  de  droite  tient  un  broc;  l'autre  porte  sur 
soii  épaule  une  grappe  de  raisin. 


7766.  Autel  avec' base  et  couronnement,  trouvé  ci 
1  ()«î8.  Grès.  Hauteur,  1  m.  3o. 

Pholograpliies  communiquées  p;ii  M.  H.  Leliner.  —  H.  Lehneb 
Bonne,-  Jalirb.,  CWW  (ig^o),  p.  i3  et  pi.  XI  et  XH. 


BONN. 


85 


Par  devant,  l'inscriplion  :  Matroim  Aufam'abits ,  r(//u») 
Copom'us  Ter  tilts,  cires  Noricus,   v(olum)  s[okit)    l(ibens) 


mierito).  Au-dessus,  dans  une  niche,  entre  deux  colonnes 
les  trois  Matrones  drapées  et  coiffées  comme  d'habitude. 


86 


BONN. 


assises,  les  deux  extrêmes  placées  légèrement  de  profil, 
sur  un  long  siège  couvert  d'une  draperie.  Chacune  tient 
sur  ses  genoux  une  corbeille  remplie  de  fruits.  Sur  les 
faces  latérales  :  à  droite,  un  serviteur  debout,  les  jambes 
et  les  pieds  nus,  tetianl  des  deux  mains  une  guirlande; 
à  gauche,  une  servante,  figurée  de  même,  portant  une 
écharpe.  Derrière  chaque  personnage,  un  arbre  stylisé. 


7767.  Autel  mutilé,  avec  base  et  couronnement, 
trouvé  pour  une  partie  en  1998,  pour  l'autre  en  1929. 
Pierre  commune.  Hauteur,  1  m.  .3o. 

Photographies  communiquées  par  M.  II.  Lehner.  —  H.  Leiiner, 
nonner  Jahrk,  CXXXV  (1980),  p.  1 3  et  pi.  XIII;  Im  Schriu  der 
Zeit  (Supplément  à  la  Gatette  de  Cologne),  93  octobre  i93a 

(gravui'cs). 


Par  devant,  rinscriplion  :  Matroin's  Aufaniubus,  M{ar- 
eus)  Pompciius  Potcns,  conductor  ((fuadragpsmne)  Gallinrum 
et  porlus  Uroists,  l(tbensj  m(eriloy  Dans  le  fronton,  un 
nias(|ue  à  barbe  de  feuillage.  Sur  les  faces  latérales  : 
à  droite,  un  serviteur  imberbe,  à  gauche  une  servante, 


debout,  devant  un  arbre  stylisé.  L'homme,  vêtu  d'une 
tunique  et  d'un  court  manteau,  fient  de  la  main  droite 
baissée  une  grappe  de  raisin,  de  l'autreimain  une  cor- 
beille de  fruits  qu'il  presse  contre  sa  poitrine.  La  femme 
porte  de  la  main  gauche  une  corbeille  de  fruits  où  l'on 


BONN. 


87 


ri'connaît  des  pommes,  des  poires  et  une  grappe  de 
raisin.  La  quatrième  face  est  lisse;  son  fronton  est  décoré 
d'un  masque  à  barbe  de  feuiiiage. 


7768.  Autel,  en  deux  fragments,  avec  base  et  cou- 
roiinenienl.  Trachytc.  Hauteur,  i  m.  1 9  ;  largeur, 
o  m.  6  5  ;  épaisseur,  0  m.  26. 


Gravure  tirëe  de  Lehner.  —  H.  Leiiner,  Boniier  Jahrb., 
CXXXV{i93o).p.  6>pl.  I,n°  9. 

Par  devant,  l'inscription  :  Aufauiahus,  L{ucius)  Calpur- 
tiius  Proclus,  leg{alm)  Aiig{iisti)  legijonis)  I  M[inennac) 
piiae)  Jlidelis).  Sur  chaque  face  latérale,  un  arbre  autour 
duquel  s'enroule  un  long  serpent  humant,  à  ce  qu'il 


semble,  le  parfum  d'une  (leur.  Le  légat  L.  Galpurnius 
Proclus  est  déjà  connu  par  une  autre  inscription  de 
Bonn.  (C.  7./.. i  XIII,  8009.) 


7769.  Autel   mutilé,  avec   base    et   couronnement, 
trouvé  en  ig'*;).  Calcaire  à  grain  fin.  Hauteur,  1  na.  1 1. 


t^^^ll»» 


nimim 


7 


Photogi-aphies  communiquées  par  M.  II.  Lehner  —  H.  Lehner, 
lionner  Jahrb.,  CXX\V(i93o),  p.  i4  et  pi.  XIV. 

Par  devant,  l'inscription  :  Aii/aiiis,  L[ucius)  Srcundinius 
Sererus  et  C{aius)  Mctoriiùus  Froiilo  r{olum)  solverunt 
abeilles  mérita,  Cilone  II  et  Libone  co(^njs(^ulibus].  Sur 
chaque  face  latérale,  une  corne  d'abondance  remplie  de 
pommes  cl  d'épis  de  blé.  L'inscription  est  de  l'année  304 


I 


88 


BONN. 


D'autres  aulels  de  même  provenance  sont  pareillement 
ornés  sur  ies  côtés. 


7770.   Autel  très  mutilé,  avec  base  et  couronnement, 
trouve  en  1998.  Grès.  Hauteur,  environ  1  m.  60. 


Photograpliies  communiquées  par  M.  H.  Leliner.  —  H.  Lehner, 
Bomur  Jahrb.,  C\XXV  (1980),  p.  i5  et  pi.  XVII. 

Par  (levant,  l'inscription  :  Matronis  Aufaniabus,  pro 
sttltttc   L[ucii)  Novclli  Modesti  et  L[um)  Vecconi  Quartt; 


Uucius)  Vecconius  Quarlio  liotum)  s{olvi't)  l(il>ens)  m{mto). 
Au-dessous,  les  restes  d'une  scène  de  sacrifice.  Dans  le 
fronton,  un  canthare  vers  lequel  se  dirigent  deux  petits 
serpents.  Sur  chaque  face  latérale,  un  personnage  debout 


ileviint  un  arbre  sl\lisé  :  à  droilo,  un  serviteur  tenant  un 
l)roc;  à  gauche  une  servante,  l'un  et  l'autre  vêtus  d'une 
tuni(|ue  courte.  Ils  devaient  tenir  d'autres  objets  qu'une 
cassure  a  fait  disparaître.  Derrière  les  arbres  stylisés 
sont  :  d'un  côté  un  temple  rond  surmonté  d'une  coupole 
supportant  une  statue  de  Matrone  assise,  de  face,  tenant 
<les  fruits  sur  ses  genoux;  de  l'autre  côté,  une  porte  ou 
un  arc  de  triomphe  sur  lequel  est  une  statue  de  Matrone 


BONN.  89 

debout  portant  une  cassette.  T/autel,  dont  il  n'existe  plus 
que  des  fragments,  a  été  reconstitué. 


7771.   Autel  avec  base  et  couronnement,  trouvé  en 
1  ()9().  Calcaire  à  grain  fin.  Hauteur,  o  m.  9/1. 

Photographies  communiquées  p::r  M.  H.  Leiincr.  —  11.  Lkiiner, 
BomierJahrb.,  CXXXV  (i<j3o),  p.  iG  cl  pi.  Wlil. 


I 


•-îv 


Par  devant,  l'inscription  :  Malronh  iufaniahus,  T{itHs) 
Julnis  Titianus  libens.  Sur  chaque  face  latérale,  une 
Matrone  de  face,  debout,  drapée  et  chaussée.  Celle  de 
gauche  tient  devant  elle,  des  deux  mains,  une  longue 
corbeille  remplie  de  fruits;  sa  coiffure  est  celle  des 
déesses  extrêmes  de  la  Trinité  des  Matrones.  L'autre  a 

Ies  deux  mains  ramenées  devant  le  corps  et  lient  les  pans 
i  BAS-BEI.IEFS.  • —  SupplémenU. 


de  son  manteau;  ses  cheveux  sont  aplatis  sur  le  sommet 
de  la  tête. 

7772.  Autel  avec  base  et  couronnement,  trouvé  en 
1939.  Grès.  Hauteur,  1  m.  Sa. 

Pliologra()hies  communiquées  par  M.  H.  Lehner.  —  H.  Lehner  , 
Bonner  Jahrb.,  CXXXV  (1  gSo),  p.  7  et  pi.  IV  et  V. 

13 

iMrftiHBr.iE  >ATio:t*t.e. 


90 


BONN. 


Par  devant,  l'inscriplion  :  Matroiiis  Aufamabus,  T{jlus)  /(«e/j')»!(<'r»Vo).  Dans  le  fronton,  un  masque  barbu,  de  face; 
Slaliliiis  Proculiis,  prapffcliis  leifiioins)  I  M(inervifie)  j){iap)  au-dessus  du  couronnement,  deux  poires  et  deux  pommes. 
fudelis),  et  Sutoria  Via  cinis,  v{otum)  s{olveruiU)  li^tln'iites)        Uu  côlc  opposé,  un  arbre  du  tronc  duquel  sort  un  serpent. 


Sur  cet  arbre,  un  nid  contenant  quatre  [)elits  oiseaux:  au 
pied  de  l'arbre,  sur  des  rocbers,  trois  chèvres,  deux  sont 
debout,  la  troisième  est  couchée.  Sur  chaque  face  laté- 


rale, un  ornement  feuille,  surmonté  du  côté  droit  de 
deux  oiseaux,  du  côté  opposé  de  cinq  poires  ou  pommes. 
La  pierre  est  en  deux  fragments. 


J50NN 

7773.   Stèle  à  sommet  tiiangulaii-e,  trouvée  en  1929. 
Calcaire  commun.  Hauteur,  1  mèlre. 

II.Leiiner, 


91 


Photographies  communiquées  par  M.  II.  Lehner. 
Boniwr  Jalirb. ,  CXXV(l93o),  p.  91  cl  pi.  XXH. 


Mercure  et  un  oiïlciant  debout,  de  lace,  entre  deux 
pilastres  ornés  de  feuilles  stylisées,  dans  une  niche  à 
sommet  cintré.  Le  dieu,  coiffé  du  pélase,  nu,  les  épaules 
et  la  poitrine  couvertes  d'un  manteau,  tient  de  la  main 


"J-.^-       ë.  :À 


<*^ 


droite  une  bourse  posée  sur  la  tête  d'un  bélier  agenouillé, 
de  l'autre  main  un  caducée  qu'il  appuie  contre  son  bras; 
à  sa  gauche  est  une  tortue.  L'officiant,  légèrement  tourné 
vers  un  autel  allumé  en  lorme  de  balustre,  est  barbu, 
vêtu  d'une  tunique  et  d'un  manteau  flottant  et  voilé.  Il 
verse,  sur  l'autel,  le  contenu  d'une  patère.  Au  second 
plan,  entre  les  deux  personnages,  un  enfant  tenant  un 
coffret  dont  le  couvercle  est  relevé.  Cette  façon,  dont 


on  a  du  reste  différents  exemples  (voir  les  n"  7760 
et  7777),  de  figurer  le  dieu,  invisible  mais  présent, 
auquel  s'adresse  le  sacrifice,  est  à  remarquer.  Au- 
dessous  du  bas-relief,  l'inscription  :  Deo Meirinto  Grbrin- 
m'o.  Marais  Alpi[u]s  Grat[u]s  rotum  [sojlvil  libens  mertt(o\ 
pro  se  el  suis  omnibus.  Sur  chaque  face  latérale,  des 
feuilles  stylisées  sortant  d'un  vase  et  supportant  des 
fruits. 


92 


BONN. 


7774.  Fragment  de  lable,  trouvé  en  1929.  Calcaire 
tendre  à  grain  lin.  Hauteur,  0  m.  .3/)  ;  largeur,  0  m.  70; 
épaisseur,  0  m.  i.'5. 

Pliolographiecoinnninii|uce  par  M.  H.  Lclincr.  —  11.  I.ehner, 
Bonne,' Jahrb.,  CXXW  (i(j3o),  p.  19  el  pi.  XIX. 


Le  relief  com[)lct  devait  se  composer  des  trois  Matrones 
Aupniiiic.  (Impées  comme  d'h;il)itude,  tenant  des  fruits 
sur  leurs  genoux  et  assises,  do  face,  sur  un  trône  sup- 
porté par  un  piédestal.  Elles  étaient  placées  entre  deux 
groupes  d'adoratrices,  debout  et  drapées;  on  ne  comple 


plus  que  sept  femmes  du  côté  droit,  portant  chacune,  de 
la  main  gauclie,  probablement  une  corbeille  de  fruits,  et 
les  traces  d'une  seule  femme  du  côté  gauche.  En  haut  el 
latéralement,  la  pierre  est  brisée. 

Toutes  les  têtes  sont  dégradées  ou  font  défaut.  Le 
bas-relief  a  des  traces  de  couleur  rouge. 


7775.   Autel    mulilé,   avec   base   el   couronnement, 
trouvé  en  1929.  Grès  grisâtre.  Hauteur,  1  m.  28. 


II.  Leiiner. 
pi.  XIX. 


Bonner  Jahrb.,  GXXXV  (1980),   p.    19   et 


Par  devant,  les  restes  d'une  dédicace  aux  Matrones 
Ati/ain'ae.  Au-dessus,  ces  .Matrones  drapées  et  coiffées, 
comme  d'habiliiJe,  assises,  de  face,  dans  une  niche  et 
tenant  des  fruits  sur  leurs  genoux.  Dans  le  fronton  de 
l'autel,  un  masque  de  Méduse.  Toute  la  sculpture  est 
fort  dégradée. 


7776.   Fragment  de  statue,  trouvé  en   1928.  Grès. 
Hauteur,  0  m.  q3. 

l'Iiolograpliie  comninni(|iiée  |)ar  M.  H.  Lehner.  —  H.  Lkiineb, 
BonMer/oAri.,  CXXXVl-C\XXVll(i93o),  p.  liO  et  pi.  XXIV. 


Personnage  assis,  les  pieds  nus,  les  jambes  couvertes 
d'un  mnnieau.  La  statue  a  pu  faire  partie  d'une  colonne 


de  Jupiter,  mais  le  mancpie  daltrihuts  du  personnage 
est  regrettable. 

7777.   Autel  avec  base  et  couronnement,  trouvé  en 
1928.  Grès.  Hauteur,  1  m.  27. 


BONN. 


93 


Photographies  communiquées  par  M.  H.  Lelnier. 
BomierJahrb.,  CXXXV(i93o),  p.  i5  et  pi.  XVI. 


H.  Lehner,    '         Pîir  (lovant,  l'inscriplion  :  Malronis  Aufaiiiabus ,  Qluin- 
I    lus)  Qildlnius  Cel[s]us,  l[{bens)  m{erito).  Au-dessous,  dan<» 


L 


94 


BONN. 


une  niche  décorée  de  Inurier  et  (h?  deii\  roses,  les  Irois 
Miilrones,  drapées  et  roillées  comme  d'habilude,  assises 
de  face  sur  un  long  siège,  tenant  chacune,  sur  les 
genoux,  une  corbeille  de  fruits.  A  leur  gauche,  une  ser- 
vante debout,  de  face,  vêtue  d'une  robe  et  d'un  manteau, 
les  cheveux  llotlants,  tenant  peut-être  des  fruits.  Au-des- 
sous encore,  une  scène  de  sacrilice,  vraisemblablement 
en  présence  de  l'une  des  Matrones  à  coiffure  proémi- 
nente, qui  tend  la  main  droite  vers  un  olficiant;  celui-ci, 
vêtu  à  la  romaine,  est  îi  gauche  d'un  autel,  décoré  par 


devant  d'une  gui?"Iande.  Un  enfant,  de  face,  à  chevelure 
bouclée,  tenant  un  coiïret  ouvert,  est  placé  derrière  cet 
aulel,  qui  le  cache  en  partie.  Sur  chaque  face  latérale, 
un  laurier  avec  baies,  du  tronc  duquel  sort  un  serpent. 
Le  laurier  est  entouré  de  lierre. 


7778.   Fragment   de    statue,   trouvé   en    1929.   Au 
Musée.  Grès.  Hauteur,  cm.  2.^. 


Pliolngraphies  communiquées  par  M.  H.  Leliner.  —  H.  Lkhnf.r  , 
Bonner  Jahrb.,  GXXWI-CXXXVli  (1980),  p.  1A6  et  pi.  XXIII. 

Jupiter  nu,  assis,  les  jambes  couvertes  d'un  man- 
teau. Du  côté  opposé  un  personnage  nu,  debout,  de 
face,  les  épaules  couvertes  d'un  manteau;  Dieu  in- 
déterminé. 


7779.    Autel,    trouvé   en    1999.    Calcaire  commun 

Hauteur,  o  m.  6^. 

Pliolograpliie  communiquée  par  M.  H.  Lelincr.  —  H.  Leiixer, 
Honiirr  Jahrb.,  GXXXV  (jgSo),  p.  ao  el  pi.  XX. 

Mercure  debout,  nu,  de  face,  dans  une  niche,  coiffé 
du  pétase  ou  de  deux  ailes,  les  épaules  et  la  poitrine  cou- 


BONiN. 


95 


verles  d'un  manteau  flollant  agrafé  du  côlé  droit,  tenant 
<le  la   main  gauclic  un  caducëe,  de  l'autre  main   une 


bourse  posée  sur  la  tête  d'un  bélier;  à  sa  gauche  un  coq. 
Au-dessous  du  bas-relief,  l'inscription  :  Deo  Mpr{^curio) 


96 


Gebn'niio),  C(ams)  Vtclorius  Liberalis ,  riegolialor  creta- 
riu.i,  rlolnm)  s[olril)  l{jhens)w{crito).  Sur  chaque  face  lalé- 
i-iile,  un  laurier. 


BONN. 

7780.   Autel,  trouvé  en  i  92 g.  Grès.  Hauteur,  0  m.  (jT). 

riiotn{|rapliios  communiquées  par  M.  H.  Lehner. — ■  H.Lfiimkr, 
Bonmr  Jahrb.,  C\X\V  (1980),  p.  ao  et  pi.  X\I. 


Par  devant,  l'inscription  :  Mcrcvrw  Gcbrimo,  ex 
impierw)  ips{{us),  C{ams)  Anaillius  A(to  et  Anaillius  Atlo- 
mtts.pro  se  et  suis  I{ibenles)  m{erilo).  Au-dessus,  dans  une 
nich.;,  Mercure  nu,  de  face,  les  épaules  et  la  poilnne 
couvertes  d'un  manteau  flottant  agrafé  du  côté  droit, 
tenant  de  la  main  gauche  un  caducée;  d.-  l'autre  mnui 
une  hourse  posée  sur  la  têle  d'un  bélier;  à  la  gauche  du 
dieu,  un  coq.  Sur  les  faces  latérales  :  à  droite,  un  lau- 


rier au  pied  duquel  est  une  colombe;  à  gauche  une  corne 
d'abondance  contenant  une  pomme  de  pin,  des  poires  et 
des  fleurs. 


7781.  Stèle  mutilée,  trouvée  en  1929.  Grès.  Hau- 
teur, 0  m.  61. 

Photographie  communiquée  par  M.  H.  Lehner.  —  H.  Lehnei, 
Bonner  Jahrb.,  CXXXV  (1980),  p.  ai  et  pi.  XX. 


BONN. 


97 


I 

HE  Mercure  nu ,  debout,  de  lace,  les  épaules  et  la  poitrine 
couvertes  d'un  manteau  flottant  agrafé  du  côté  droit, 
dans  une  niche,  tenant  de  la  main  droite  un  caducée;  la 

BAS-BELiEFS.  —  Supplément». 


main  gauche  manque;  derrière  le  dieu,  un  bélier  couché, 
à  droite.  Au-dessous  du  bas-relief,  l'inscription  :  Mer- 
curio  Gebrinio,  M[arcus)   Cu[.  .  .]onius  Vtct\o]r,  pro  se  et 


I 


10 
UtPanUJUB   lATlOXALt. 


98 


BONN. 


su[is  v(^otumj\  s{olvit)  l{{bens)  m(erito).  Sur  clia(|ue   face 
latérale,  un  arbre. 


7782.  Autel   mutilé,   avec   base    et   couronnement 
trouvé  en  i  928.  Grès.  Hauteur,  0  m.  83. 


Photographie  communiquée  par  M.  H.  Lehner.  —  H.  Lehner  , 
Bonner  Jahrb.,  GXXXV  (1980),  p.  ai  el  pi.  XXIII. 

Dans  une  niche,  entre  deux  colonnes.  Mercure  nu, 
debout,  de  face,  les  épaules  et  la  poitrine  couvertes  d'un 


manteau  ilottant  agrafé  du  côté  droit,  tenant  de  la  maii 
droite  une  grosse  bourse,  de  l'autre  main  un  caducée 
à  la  droite  du  dieu,  un  bouc  debout;  à  sa  gauche,  ui 
coq.  Au-dessous  du  bas-relief,  l'inscription  :  Mercurn 


BONN. 


Gcbrinio,  Amandini  (duo)  Similis  et  Januarius  v(olum)  s(oltr- 
runl)  l(ibentes)  m[erito).  Sur  chaque  face  latérale,  un 
laurier. 


99 


7783.   Fragment  de  tablette   trouvé  en  1929.    Cal- 
caire commun.   Hauteur,  o  m.  82;  largeur,  0  m 
épaisseur,  cm.  06. 


ilx; 


^f    Photographies  communiquées  par  M.  H.  Lehner.  —  H.  Lehner  , 
Bonner  Jahrb.,  CXXXV(i93o),  p.  ai  et  PI.  XXVI. 

ID'un  côté,  dans  une  niche,  entre  deux  colonnes  torses, 
ne  figure  nue,  dont  la  tète  et  le  bras  gauche  manquent; 
i 


les  épaules  sont  couvertes  dun  manteau  flottant;  la 
main  droite  levée  tient  une  grosse  bourse  vers  laquelle 
se  dresse  un  serpent.  Deux  autres  bourses  sont  posées 
sur  le  sol,  l'une  entre  les  pieds  du  personnage,  l'autre  à 


i3. 


100 


BONN. 


sa  gauche.  Du  côté  oppose^,  les  restes  d'une  grande 
inscription  paraissant  beaucoup  plus  ancienne.  Peut-(îtrc 
Mercure. 


7784.  Statue  mutilée  trouvée  pour  une  partie  en 
iy-(8,  pour  l'autre  en  1929.  Calcaire  commun.  Hau- 
teur (incomplète),  o  m.  85. 


Photographie  communiquée  par  M.  H.  Lehner.  —  H.  Leiiner, 
Bonne»-  Jahrb.,  CXXXV  (1980),  p.  ai  et  pi.  XXIV. 

Silvain,  vêtu  d'une  tunique  courte  serrée  à  la  taille 
par  une  ceinture,  et  d'un   manteau  jeté  sur  l'épaule 


droite,  les  jambes  et  les  pieds  nus.  Le  dieu  dont  la  tête 
et  le  bras  gauche  manquent,  tient  de  la  main  droite  une 
serpe;  h  sa  gauche,  contre  un  rocher,  un  chien  assis, 
levant  la  tête. 


BONN. 


101 


7785.   Statue  mutilée  trouvée  en  i  g^S.  Calcaire  com- 
mun. Hauteur  (avec  le  socle),  o  m.  55. 


Photographie  communiquée  par  M.  H.  Lehner. —  H.  Lehxeb 
Bonne,-  Jahrh.,  GXXXV  (igSo),  p.  aa  et  pi.  XXIII. 

Pluton ,  vêtu  d'une  tunique  serrée  autour  des  reins  et 
d'un  manteau  flottant,  assis  de  face,  sur  un  trône;  le 
dieu,  dont  la  tête  et  la  main  droite  manquent,  tient  de 
la  main  gauche  un  attribut  peu  reconnaissable.  A  sa 
gauche,  les  restes  d'une  image  de  Cerbère.  Sur  le  socle 
est   l'inscription  :   Dis  infernis   Plutoni  et  Proscr(pviae) , 

^(uintus)  Jul{ius)  Agelam ,  veteranm  h'g({onis)  1  M{inerviae\ 
p{iii()  Hidelis), -pro  lumine  suo,  pro  salute  sua  \ê\t  Melelenis, 

[otum)  s{plvit)  l{ibem). 


7786.   Stèle  mutilée  trouvée  en  1998.  Calcaire  com- 
mun. Hauteur,  0  m.  Sa. 


Pliotographie  communiquée  par  M.  H,  Lehner.  —  H.  Lehner, 
Bonner  Jahrh. ,  GXXXV  (1980),  p.  ai  et  pi.  XXV. 

Déesse  drapée  assise  de  face,  le  pied  gauche  sur  un 
tabouret;  elle  tient  de  la  main  gauche  une  patère  et 
nourrit  un  chien,  de  l'autre  main  une  corbeille  de 
fruits  est  posée  sur  ses  genoux  :  la  sculpture  est  très 
dégradée.  Probablement  une  Déesse  mère. 


7787.  Bloc  mutilé  trouvé  en  1929.  Calcaire  com- 
mun. Hauteur  (incomplète),  0  m.  36;  largeur,  0  m.  ai; 
épaisseur,  ora.  ik. 

Photographies  communiquées  par  M.  IL  Lehner. —  H.  Lehxer. 
Entier  Jahrh.    GXXXV  (  igSo),  p.  a/i  et  pL  XXV. 


102 


BONN. 


D{5esse  assise,  de  face,  le  torse  nu,  les  jambes  enve-       manquent.  A  sa  gauche,  une  longue  palme;  à  sa  droite, 
loppées  d'une  draperie;  la  t^te,  les  mains  el  les  pieds    j    peut-être  le  tronc  d'un  arbre  dont  on  aperçoit  quelques 


feuilles.  Du  côté  opposé  de  la  figure,  deux  cornes  d'abon- 
dance en  sautoir,  contenant  des  épis  de  blé  dont  il  ne 
reste  plus  qu'une  partie;  de  ce  même  côté,  dans  un 
fronton  triangulaire,  une  grande  fleur  stylisée.  Pro- 
bablem'nt  Vénus. 


|7788.    Fragments  de  blocs    trouvés 
Musée.    Grès.    Hauteur    commune, 
0  m.  48  el  o  m.  ho. 


en   1929.  Au 
om.  35;   largeur. 


Photogi-aphies  communiquées  par  M.  H.  Leliner.  —  H.  Lkiiner  , 
BonnerJahrb.,  CXXXVI-GXXXVII  (1983),  p.  i/iSetpl.  XXI. 


BONN. 


103 


(   . 


^, 


Têtes  d'Amours,  de  face,  supportant  des  guirlandes       ments  de  frise  provenant  très  prob<iblement  d'une  même 
de  feuilles  et  de  fruits  avec  lemnisqiies  (lotlanis.  Frag-       décoration;  mais  les  sculptures  ne  sont  pas  identiques. 


lOA 


BONN 


7789.   Fragment  de  table  irouvé  en  iq 9 9.  Au  Musée.    I         Photographie  communiquée  par  M.  H.  Lehner.  —  H.  Leiiner, 
Grès.  Hauteur,  o  m.  1  5;  largeur,  0  m.  18.  Bonner  Jahrb.,  GXXXVI-CXXXVIl  (1983),  p.  i44  et  pi.  XXI. 


Amour  ailé,  debout,  nu,  à  droite,  paraissant  tenir 
un  carloucbe. 


7790.  Débris   d'autel  trouvés  en  ig^î).  Au  Musée. 
Grès.  Hauteur,  0  m.  AS  ;  largeur,  0  m.  Zio. 


Photographie  communiquée  par  M.  H.  Lehner. —  H.  Lbbner, 
Bonner  Jahrb.,  CXXXVI-CXXXVII  (1989),  p.  i45  et  pi.  XXVI. 


Mercure  nu,  debout,  de  face,  dans  une  niebe  entre 
deux  pilastres,  l'épaule  et  le  bras  gaucbes  couverts  d'un 


BONN. 


105 


manteau,  tenant  de  la  main  gauche  un  caducée.  Le  bras 
(Jioit  manque. 


7791.   Fragment  de  bloc  trouvé  en  1929.  Au  Musée 
Grès.  Hauteur,  0  m.  5o;  largeur,  0  m.  97. 


Pholojfraphies  communiquées  par  M.  H.  Lelmer.  —  H.  LeiiiSer  , 
Bonner  Jahrb.,  CXXXVI-CXXXVII  (igSa).  p.  liS  et  pi.  XX. 

Sur  chaque  face  lalérale,   est  une   femme   debout, 
drapée,  dans  une  niche,  paraissant,  d'une  main,  tenir 
une  offrande.  Probalemcnt  des  servantes. 
BAS-BELiïrs.  —  Supplémenli. 


7792.  Autel  avec  base  et  couronnement  trouvé  en 
1  998.  Tracbyte.  Hauteur,  0  m.  G7. 

Photographie  communiquée  par  M.  Oeimann,  conservateur 
au  Musée  de  Bonn.  —  H.  Leiiner,  Bomier  Jahrb.,  CXXXV 
(1980),  p.  aS  et  pi.  XX.VI. 

ili 

mPUlMBIllB   XATlOXilX. 


106 


Piir  (levant,   l'inscriplion  :    M[arcus)    V[....)  il/(....), 
oplio  {cenlurionis^  ■p{)-imi)  (h)aslal{{?),  l{ibms)  m{erko).  Au- 


BONN. 

dessous,  une  scène  de  sncrifice  :  Un  homme  barbu,    de- 
bout,  de  face,  vêtu   d'une  tunique  et    d'un   manteau, 


T/ 


paraît  verser  sur  un  autel  le  contenu  d'une  patère;  à  sa 
droite  est  une  femme  tenant,  des  deux  mains,  un  coffret. 


La  femme  (|ni  prend  part  à  une  cérémonie  religieuse 
pourrait  n'être  (|u'une  servante. 


BONN,  SIMPELVELD. 


107 


7793.   Fragment    de   statue   Irouvé    en    1929.   Au 
Musée.  Grès.  Hauteur,  0  m.  lio. 


Photographie  communiqiipe  par  M.  Lehncr.  —  H.  Leiiner, 
Bonne,- Jahrb.,  CXXXVI-CXXXVII  (1982),  p.  i45  et  pL  XXIV. 

Homme  nu,  debout,  de  face,  un  manteau  sur  lY'paule 
et  le  bras  gaucbes,  tenant  de  la  main  gauche  très  proba- 
blement un  caducée;  il  s'agirait  alors  de  Mercure.  (Voir 
le  numéro  suivant). 


7794.   Fragment    de    statue    Irouvé    en    1929.    Au 
Musée.  Grès.  Hauteur,  o  m.  36. 

Photographie  communiquée  par  M.  H.  Lehner. —  H.  Leiiner, 
Bonner  Jahrb.,  CXXXVI-CXXXVII  (19.39),  p.  i/i5  et  pi.  XXIV. 


Sculpture  analogue  à   celle  du   numéro  précédent; 
probablement  aussi    Mercure.    Ces   œuvres    paraissent 


lune  et  l'autre  d'inspiration  grecque  et,  peut-être,   de 
la  môme  main. 


7795.  Sarcophage  reclangulairc  mis  au  jour  à  Sim- 
pclveld,  en  19.30,  et  transporté  au  Musée  de  Leyde. 
Pierre  commune.  Longueur,  9  m.  '10;  largeur,  3  m.  t  0; 
hauteur,  0  m.  76. 

Photographies  commiiniquëes  par  M.  le  D' J.  H.  Holwerda. — 
J.  H.  Hoi.wERUA.  OiulhcidLunillge  Mededeelingen  uk' Srijksmuseum 
van  Otidheden  le  Leiden,  nouv.  sr^rie,  XII  (.«uppi.),  1981,  p.  37 
(gravures);  Revue  belge  d'archéol.  et  d'histoire  de  l'art ,\\  (19.33). 
p.  ii3  (gravures).  —  Fraiu  Ci  mont.  Comptes  rendus  de  l'Acad. 
des  Inscripl.  et  Belles-Lettres  (1981  ),  p.  aSi. 

À  l'intérieur  de  ce  sarcophage  est  un  mobilier  funé- 
raire d'un  intérêt  exceptionnel.  Il  contient,  sur  ses 
grandes  faces,  d'un  côté,  une  statue  de  la  morle,  à 

16. 


108 


BONN. 


3> 


BONN,  SIMPELVELD. 


109 


demi  couchée;  puis  deux  petites  images  de  maisons; 
enfin,  une  sorte  de  placard  composé  de  deux  niches 
juxtaposées  surmontées  d'une  troisième  de  moindres 
dimensions;  du  côté  opposé,  d'abord  un  meuble  rectan- 
gulaire supportant  trois  grands  brocs  à  une  seule  anse, 
de  verre  probablement;  ensuite  une  table  dont  les  pieds, 
en  forme  de  patte  de  lion,  sont  ornés  chacun  d'une  tête 
de  lion  également;   un    meuble  à  étagères   supportant 


encore  des  vases,  les  uns  de  forme  ronde,  les  autres  de 
forme  carrée,  et,  devant  ce  meuble,  deux  vases  à  une 
seule  anse  et  à  col  étroit;  un  placard  rectangulaire 
pourvu  de  deux  portes;  un  bloc  en  forme  de  niche; 
et,  finalement,  un  dernier  bloc  présentant  cinq  niches, 
dont  deux  à  la  partie  inférieure  et  trois  au-dessus. 

D'autres  objets  sont  appliqués  contre  les  petits  côtés 
de  la  sépulture.  Sur  l'un,  près  de  la  morte,  sont  un  fau- 


teuil rond  et  un  coffre  rectangulaire  avec  serrure;  du 
côté  opposé,  légèrement  dégradé,  on  rencontre  d'autres 
blocs  à  une  seule  niche. 

Mais  la  pièce  principale  de  ce  riche  mobilier  funé- 
I  aire  est  nécessairement  la  statue  cpi'il  accompagne.  La 
morte  —  une  jeune  femme  à  coiiïure  basse .  — -  est 
vêtue  d'une  robe  longue  et  enveloppée  dans  un  man- 
teau qui  lui  couvre  les  jambes;  elle  est  sur  un  lit  en 
forme  de  divan  et  s'<ippuie  du  bras  gauche  sur  un  cous- 
sin; elle  tient,  de  la  main  du  même  côté,  une  serviette 


[mappa),  et  a  le  bras  droit  allongé  contre  le  corps,  la 
main  placée  sur  le  genou. 

On  a  trouvé,  en  outre,  dans  la  tombe,  deux  bouteilles 
de  verre,  un  collier  de  seize  perles  de  verre,  une  boucle 
d'oreille,  une  broche,  un  miroir  d'argent  et  trois  bagues 
en  or,  dont  deux  h  chaton  et  l'autre  extérieurement  à 
pans  coupés  percés  à  jour  sur  lesquels  est  l'inscription  : 
Junoni  tncae.  Cette  sculpture  est  le  seul  exemple  connu 
d'une  morte  qui  s'est  fait  ensevelir  avec  sa  statue  el 
l'image  réduite  du  mobilier  de  sa  demeure. 


110 


BONN. 


7796.    Fra{i[ment,   d(;   pilastre    lrouv6  en    1929.   An 
Musée.  Grès.  Hauteur,  0  m.  3tj;  la^{Teu^  0  m.  i  9. 


Photographie  communiquée  pnr  M.  H.  Lehner. —  II.  Lkiinkii. 
BonnerJahrb.,C\X\Y\-U\\\\U  (igSa).  p.  i4G  ri  pi.  \\l. 

Homme  nu,  debout,  île  face.  Dieu  indéierminé. 


7797.   Bloc  mulilé  trouvé  en  1929.  Au  Nfusée.  Grès. 
Hauleur,  0  m.  /|8;  larjjeur,  o  m.  33. 


Photogr.iphie  communiqur'e  par  M.  H.  Leiinkr. —  H.  Lehxer. 
CoHHcr  J«/.//;..  CWXVI-CXXXVII  (19.32),  p.  i43  el  pi.  XX. 

Décoration  florale. 


SUPPLÉMENTS  JUSQU'EN   1937. 

BIBLIOGRAPHIE. 

I.  Ârmand-Calmat  (Louis).  Musée  de  Chaton;  calaloirue  des  collectons  lapidaires.  Chalon-sur-Saône,  1986,  in-8", 
56  pages,  9  planches. 

II.  GiiAUVEL  (A.)  et  P.  Vf viLLEVUiKK.  Les  thermes  romains  Aix-les- Bains.  Paris,  i()36,  in-8",  20  pages,  4  planches.  (Extrait 
du  Bulletin  monumental). 

III.  MicHON  (Et.)  L'aphrodite  du  Musée  de  Lyon  complétée  par  un  frapnent  de  Coré  du  Musée  de  l'Acropole  d'Athènes.  Paris, 
igSj,  in-8",  12  pages,  1  planche.  (Extrait  des  Comptes  rendus  de  ï Académie  des  Inscriptions  et  Belles-Lettres,  igSâ, 
p.  307). 

7798  (=81  t.  I.  et  p.  ^79;  t.  III,  p.  336,  et  t.  IX,  [  trouvé  à  Athènes  et  représente  une  Coré.  Le  regretté 
p.  90).   Le  lorse  de   «  rAphroilile  marseillaise»  a  été        HumlVv  Payne,  directeur  de  l'Ecole  anglaise  d'Athènes, 


a  découvert  une  partie  de  ce  torse  et  des  jambes  qui    1         Cf.  Et.  }\\aws ,  Comptes  rendus  de  l' Aead.  des  liucr.  et  Belles- 
le  complètent.  1    /-«"««,  i9-'>5' P- ^67  (gravure). 


112 


AVIGNON. 


7799  (=677/1).   ^^  "'^'  connu  que  la  face  principale 
de  l'autel  décrit  au  tome  IX,  page  i33.  Mais  les  trois 


autres  faces  sont  aussi   décorées  de  maillets,  et  c'est 
précisément  ce  qui  constitue  la  grande  rareté  de   la 


sculpture.  Le  dieu  tient,  de  la  main  gauche,  un  second 
objet,  peu  reconnaissable,  peut-être  un  couteau. 


Photographies  faisant  partie  des  CoUecUons  du   Palais  'du 
Roure,  à  Avignon. 


AVÈNE,  DONON. 


113 


7799.  Autel  trouvé  à  Avène  (Hérault)  depuis  quelques 
années.  Au  Bourquet  d'Orb,  chez  M.  ie  docteur  Brunel. 
Pierre  commune.  Hauteur,  environ  i  mètre;  largeur, 
G  m.  Ito;  épaisseur  incomplète. 

Photng-raphie  coiuimmiquée  par  M.  le  docteur  Brunel.  — 
Bkunel,  Bull.  arch.  de  Bciters,  ig.Sy,  'p.  65  (grav.). 


Cet  autel  se  rapporte  à  une  divinité  inconnue.  Une 
de  SCS  faces,  complètement  dégradée,  a  pu  contenir 
une  inscription;  les  autres  ont  des  attributs  diflici- 
lemenl  explicables. 

On  remarque,  sur  l'une  des  faces,  un  vase  à  deuv 
anses,  posé  sur  un  long  trépied;  du  côté  opposé,  un 


cercle  décoré  d'une  rosace  à  six  feuilles  et,  au-dessous, 
une  sorte  de  croix  feuillée,  dans  un  carré.  Sur  la  face 
intermédiaire,  un  disque  et  au-dessous,  une  figure  très 
nette,  mais  peu  reconnaissable  ressemblant  à  une 
entrave. 

L'autel  est  orné  de  moulures  et  surmonté  d'un  prisme. 
Je  ne  connais  aucun  exemple  de  sculpture  qui  lui  soit 
comparable. 

BAS-REiiEFS.  —  Supplétneiitt. 


7800.  Stèle  trouvée  au  Donon  en  1986.  Restée  sur 
place.  Grès.  Hauteur  1  m.  76;  largeur,  cm.  70;  épais- 
seur, 0  m.  26. 

Photographie  communiquée  par  Mme  Lacour.  —  R.  Forbeb, 
Cahiers  d'Alsace  {i()ii']),  p.  i55  (gravure). 

Dieu  barbu,  de  face,  à  peu  près  nu,  ebaussé,  les 
épaules   couvertes    d'une   peau  d'animal   ornée  d'une 


(UlT.tMERa   KATIOMALC. 


lu 


DONO\,  STRASBOURG. 


t(5le  peut-cire  de  loup  au-dessous  de  la(|uelle  sont  sus- 
pendus des  fruits  ronds,  dont  une  pomme  de  pin  très 
bien  sculptée.  A  la  droite  du  dieu  est  un  cerf:  à  sa 
gauche  est  un  attribut  ressemblant  à  une  bâche.  Sur 
la  croupe  du  cerf,  un  oiseau  peu  apparent.  M.  Forrcr 
considère   que    le    personnage   représonle     Vvgesus    et 


renvoie  à  la  divinité  mentionnée  par  dom  Calmct, 
rappelée  plus  haut,  tome  VI,  n°  IthijG.  L"bypolhèse  est 
fort  possible;  il  ne  paraît  pas,  en  tout  cas,  qu'il  puisse 
s'agir  de  Mercure.  En  19 3 7,  on  a  retrouvé  les  pieds 
chaussés  du  dieu;  mais,  à  la  jambe  droite,  un  mor- 
ceau manque. 


7801.  Dalle  trouvée,  en  1987,  Fossé  des  tailleurs, 
n"  2,  à  Strasbourg,  encastrée  dans  la  tour  semi-circu- 
laire romaine  W  du  pian  Ferrer  (pi.  CVIII  de  son 
ouvrage  Argentorale).  Au  musée.  Pierre  commune. 
Hauteur,  1  m.  75  ;  largeur,  0  m.  7.3  ;  épaisseur, 
0  m.  ùli.  La  dalle  constituait  le  linteau  dune  poterne. 


Photographie  comimiiiiqiiéc  par  M.  lî.  Forrer,  ronservaleiir 
du  Musée  de  Strasbourg.  —  R.  Forrer.  Neuetle  Nachr.,  1987 
(sous  presse);  Cahiers  d'Alsace,  t.  XWIII  (19.38,  sous  presse). 


STRASBOURG,  ROUSSET. 


115 


Tronc  de  laurier,  fortement  évasé  vers  le  bas,  aux 
branches  duquel  sont  suspendues  deux  larges  tiges 
ou  des  bandelettes  paraissant  supporter  chacune  une 
syrinx.  Ces  tiges  ou  bandelettes  sont  en  ligne  brisée 
ressemblant  à  un  foudre.  L'une  s'arrête  en  pointe  près 
du  bas  de  la  dalle;  l'autre  semble  continuer.  La  sculp- 
ture  paraît    antique    et   sans   exemple,  mais   elle  est 


inexplicable.  M.  Forrer  suppose  qu'il  s'agit  non  de 
syrinx,  mais  des  mains  de  Jupiter  tenant  deux  foudres, 
et  les   dirigeant. 


7802.   Fragment  de  tablette  trouvé,    en    tgS/i,    à 
Rousset  (Bouches-du-Rhône),  au   quartier  de  Pascon. 


Au  même  lieu,  chez  le  propriétaire  du  terrain.  Marbre 
blanc.  Hauteur,  o  m.  5 o,  largeur,  o  m.  ao;  épaisseur, 
0  m.  o3. 


Photographie  communiquée  par  le  comte  H.  de  (^lérin- 
Ricard.  — De  Gérin-Ricvrd,  Provincia,  19.36,  p.  tafi  (gravure 
ici  reproduite). 


i.'i. 


116 


ROUSSET,  A1X-LES-BAI.\S,  NEUNHÀUSER-WALD. 


Bacchus,  imberbe,  nu,  de  profil  à  gaucbe,  coiffé 
d'une  abondante  chevelure  liée  en  chignon  sur  l'occiput, 
un  manteau  sur  l'épaule  gauche  passant  sur  l'avanl-bras 
du  môme  côté,  tenant  une  grappe  de  raisin;  la  main 
droite  et  les  jambes  manquent. 


7803.  Torse   de   femme  trouvé   à   Aix-les-Bains  en 
iqSq.  Au  Musée  d'Aix.  Marbre  gris.  Hauteur,  i  m.  2  5. 


Gravure  tirée  de  A.  Cliauvel  et  P.  Wiiilleumier.  —  A.  Chadvel 
et  P.  WuiLLEDMiF.B,  Les  thermes  romains  d' Aix-les-Bains,  igSG, 
p.  i6  et  pi.  II. 

Peut-ôtre  une  Muse.  Art  hellénisticjue. 


7804.  Stèle  trouvée,  en  i  gSA,  au  Neunbâuser-Wald, 
entre  Serrig  et  Greimeratli.  Au  Musée  de  Trêves.  Grès 
rouge.  Hauteur,  o  m.  /ig;  largeur,  cm.  ao;  épaisseur, 
0  m.  19. 


Gravure  tirée  du  Jnliresbericht  <lii  Musée  de  Trêves.  — 
E.  KrIjger  et  P.  Steiner,  Jahresber.,  1984,  p.  i56  et  pi.  XII, 
n"  I. 

Diane  vôtue  d'une  tunique  courte,  chaussée  de 
hautes  bottines,  debout,  de  face,  les  jambes  croisées, 
les  bras  nus,  un  carquois  en  bandoulière,  s'appuyant, 
de  la  main  gauche,  sur  un  arc. 


7805  (=tome  X,  7^61).  On  a  retrouvé  une  tête  qui 
s'adapte  au  torse  décrit  sous  ce  numéro,  mais  paraît 
plus  récente,  et  un  bras  gauche  ayant  tenu  une  épée. 


AIX-LES-BAINS,  GRUNEBERG. 


117 


M.  Wuilleumier  et  M.  Poulsen  pensent  qu'il  s'agit  d'un 
empereur;  peut-être  de  Constantin  I".  H  faut  toutefois 


observer  qu'on  ne  connaît  que  bien  peu  de  portraits  de 
cet  empereur  et  que  la  plupart  sont  douteux. 


Gravure  tirée  de  A.  Chauvel  et  P.  WiiiHeumier.  —  A.  Chacvel 
et  P.  WciLLEUMiEn,  Les  thermes  romains  d'Aix-les-Bains ,  (1986), 
p.  18  et  [)1.  III. 


7806.  Fragment  de  table  trouvé  à  Grûneberg,  près 
de  Trêves.  Au  Musée  de  Trêves.  Grès  rouge.  Hauteur. 
0  m.  54;  largeur,  0  m.  60;  épaisseur,  0  m.  19. 


118 


GRÛNEBERG,  AIX-LES-BAlNS. 


Photographie    communiquée    par    le    musée    de    Trêves. 
—  Steiner,  Jahresber.  Trier,  igS/i,  p.  i56  et  pi.  XIII,  n°  3. 


Restes  de  trois  hommes  tenant  des  fruits.  Du  côté 
droit,  une  femme  assise,  drapée,  ayant  sur  ses  genoux 


'4ai&> 


une  corbeille  contenant  aussi  des  fruits.  Le  bas- 
relief  est  analogue  à  certaines  des  sculptures  de 
Neumagen. 


7807.  Tète  de  femme  trouvée  à  Aix-les-Bains  en 
igSa.  Au  Musée.  Marbre  blanc.  Hauteur,  o  m.  iq; 
largeur,  o  m.  i6. 


Gravure  tirée  de  A.  Ghauvel  et  P.  Wuilleumier.  —  A.  Chadvbl    |         Les  cheveux,  cachant  les  oreilles,  sont  réunis  en  un 
et  P.  WuiLLKDMiER,  p.  i8  et  pi.  II.  gros  chignon  sur  la  nuque.  Art  hellénistique  du  ii' siècle. 


NIMES,  ARLES. 


11» 


7808.  Voussoir  d'une  voûte  trouvé,  en  juin  ig-îy, 
à  l'amphithéâtre  de  Nîmes,  en  avant  de  la  galerie  de 
i'attique.  Au  Musée.  Pierre  blanche  commune.  Hauteur, 


G  m.  35;  largeur,  o  m.  i3:  épaisseur  en  haut,  o  m.  aS; 
en  bas,  o  m.  07.  Ce  voussoir  était  en  place  et  bien 
apparent. 


■""srisr' 


Pholojjrapliies  communiquées  par  M.  Soulier,  correspondant 
de  V Eclair,  par  M.  Chauvel,  architecte  en  chef  des  monuments 
historiques,  et  par  M.  E.  Meaume,  entrepreneur,  29,  rue  de 
Silly,  à  Bouioçne-sur-Seine.  —  Espérandiku,  Comptes  rendus  de 
l'Acad.  des  Inscript,  et  Belles- Lettres ,  1987,  p.  '}.?>-j  ({gravure). 

Masque  en  relief  d'une  tète  imberbe  du  1"  siècle 
avant  notre  ère.  La  sculpture  est  indigène  et  doit  dater 
de  la  construction    du  monument,  ou  de  son  agran- 


dissement par  Auguste.  Dans  le  principe,  en  effet,  il 
est  probable  ([ue  les  galeries  extérieures  de  l'amphi- 
théâtre de  Mmes  n'existaient  pas. 


7809  (=  I  6()/i).   L'empereur  Auguste  n'est  pas  assis. 
M.  Fernand  Benoit,   conservateur   du  Musée  d'Arles, 


120 


ARLES,  ALISE. 


a  retrouvé  une  draperie  des  cuisses  qui  a  été  décou- 
verte, non  en  1783,  mais  en  i83/i,  et  qui  s'adapte 


ainsi  que  l'indique  la  gravure.  Le  fragment  de  slalue 
ne  mesure  plus  que  2  m.  3o;  la  slalue  complète,  dont 
on  possède  le  pied  droit,  pouvait  avoir  3  mètres  de 
haut.  La  tête  et  le  buste  sont  en  marbre.  La  draperie 
est  en  pierre  de  Lens  qui  était  peinte  de  couleur 
pourpre.  Il  manque  à  cette  draperie  des  fragments  dont 
la  perte  est  particulièrement  regrettable.  Le  bas  du 
torse  est  trop  apparent;  mais  la  draperie  le  cachait. 
Voir  t.  IX,  p.  266,  2'  colonne,  n"  169/1. 


7810.   Groupe  trouve,   en   1936,  au  Mont  Auxois, 
dans  un  puits.  An  Musée  Alisi'a.  Pierre  commune. 


Photographie  communiquée  par  M.  J.  Toutain. 
Pro  Alesia,  1987  (sous  presse). 


J.T 


OUTAIN, 


Dieu  et  déesse  assis.  L'homme  lient  peut-être  un 
sceptre.  La  femme  porle  des  fruits.  Les  deux  person- 
nages sont  velus.  Il  s'agit  du  groupe  éduen,  connu 
par  une  quarantaine  d'exemplaires  (cf.  Bull,  des  fouilles 
d'Alise,  I,  p.  Zio). 

Voirie  n''78i8. 


7811.  Pied  de  table  trouvé,  en  igS^,  sur  ie  Mont 
Auxois  (Champ  Plaige).  Au  Musée  municipal  d'Aiise. 
Pierre  tendre  commune.  Hauteur,  i  m.  o^;  largeur, 
o  m.  5A;  épaisseur,  o  m.  A8. 


MONT  AUXOIS,  CORTEVAIX,  DONON.  121 

un  collier  au<[uei  est  suspendue  une  clochette.  Probable- 
ment Priape  jeune. 


l'hotojjrapliie  par  Marcel  Maillard.  —  Espkrandiei  ,  Comptes 
rendus  de  t'Acad.  des  Inscripl.  et  Belles-Lettres,  igSy,  p.  807 
(gravure). 

Adolescent  debout  de  face,  les  cheveux  longs  et 
bouclés,  vêtu  d'une  tunique  relevée  par  devant,  tenant 
un   chat  devant  lui,  des   deux   mains.  L'animal  porte 

Bis-iiELiEFS.  —  Suppléments. 


7812.  Groupe  trouvé,  avant  1878,  à  Cortevaix 
(Saône-et-Loire).  Depuis  1986,  au  Musée  de  Tournus. 
Pierre  tendre  commune.  Hauteur,  0  m.  ko;  largeur. 
0  m.  3i;  épaisseur,  cm.  12. 


Gravure  tirée  du  Bull,  archéologique,  —  Jeaxton,  Bull,  archéo- 
logique (extrait  des  procès-verbaux  de  déc.  igSô,  p.  v  [gravure]). 

Dieu  et  déesse  assis;  ie  dieu  est  nu,  un  manteau  sur 
le  bras  et  la  jambe  gauches;  la  déesse  est  drapée.  Les 
têtes  mantjuent.  La  femme  porte,  de  la  main  gauche  une 
corne  d'abondance,  de  l'autre  main  une  patère;  elle  a 
une  gourde  à  sa  droite.  L'homme  s'appuie  sur  un  objet 
rond  (assiette  ou  gâteau)  posé  sur  une  colonnette.  Il  n'a 
pas  d'attribut.  Groupe  éduen  dont  il  existe  de  nombreux 
exemples. 


7813.  Fragment  trouvé,  en  igSy,  aux  fouilles  du 
Donon.  Au  même  lieu.  Grès.  Hauteur,  0  m.  58;  lar- 
geur, 0  m.  3/1. 

Photographie  communiquée  par  M™  Jules  Lacour,  directrice 
des  fouilles. 

16 

iwi-r.iHEnrB  kationali:. 


122 


DONON,  ALISE,  MONT  AFFRIQUE. 


Restes  d'un  groupe  du  dieu-cavalier  et  de  l'Anjjui- 
pè  le.  Ije  Donon  ;i  déjà   fourni   deux  exemples  de  ce 


groupe,  qui  sont  au  Musée  de  Strasbourg.  (Voir  t.  IX, 
n"'  79/14,  79/16.) 


7814.  Fragment  d'autel  trouvé,  en  1986,  an 
Mont  Aliri([ue,  en  Côle-d'Or.  A  Dijon,  chez  M.  Guvot, 
1,  rue  François-Rude.  Pierre  blanche  commune. 


'1î 


Pholograpliies  communiquées   par   M.   Guyot. 
Congrès  des  Sociétés  savantes,  1986  (sous  presse). 


Guyot, 


Divinités  sur  trois  des  taces;  la  (juatrième  est  lisse. 
Une  de  ces  divinités,  peut-élre  Vénus,  représente  ime 


HETTÂNGE-GRANDE,  DONON. 


123 


femme  nue,  croisant  les  jambes,  les  épaules  couvertes 
d'un  manteau.  Du  côté  opposé,  un  homme  nu,  c'{jalc- 
ment  un  manteau  sur  les  épaules,  tenant  de  la  main 
droite  une  liaste.  Sur  la  troisième  face,  un  personnage 
debout,  vêtu  d'une  tunique  et  d'un  long  manteau, 
tenant  aussi,  de  la  main  droite,  une  haste;  peut-être 
Mars.  Les  tètes  manquent  et  l'on  ne  distingue  pas 
(i  altribuls. 


7815.  Groupe  trouvé  en  ig.SS,  à  Hett ange-Grande, 
dans  Ji;  voisuiage  de  la  ferme  modèle  de  Suzance.  Au 
Musée  de  Metz.  Calcaire  commun.  Hauteur,  o  m.  63: 
largeur,  o  m.  98;  longueur,  0  m.  -jo. 


Photographie  communiquée  par  M.  Emile  Delort.  —  E.  De- 
i.ORT,  Le  Lorrain,  sG  mars  igSô;  Les  Cahiers  lorrains,  igSô, 
n"  8,  p.  118  (gravure). 

Lion  debout,  enserrant  une  tête  humaine.  Motif 
funéraire. 


Un  autre  carnassier  (lion  ou  griffon)  a  été  trouvé, 
la  même  année,  à  Moyenvic;  il  est  à  Château-Salins, 
chez  M.  le  docteur  Mangin,  et  dévore  aussi  une  tête 
humaine. 


7816.  Fragment  de  stèle  trouvé,  en  1937,  aux 
fouilles  du  Donon.  Au  même  lieu.  Grès.  Hauteur, 
1  m.  yô;  largeur,  o  m.  70;  épaisseur,  o  m.  /j5. 


Photographie  communiquée  par  M"*  Jules  Lacour,  directrice 
des  fouilles. 

Femme  drapée,   debout,   de   face.    Déesse  indéter- 
minée; la  tête  manque. 


7817.   Bloc  trouvé,  en   iqSy,  au  Donon.  Au  même 
lieu.  Grès.  Hauteur,  0  m.  65. 

Photographie  communiquée  par  M"*  Jules  Lacour,  directrice 
des  fouilles. 

16. 


124  DONON,  MONT  AUXOIS 

Urne  funéraire  en  forme  de  maison.  Les  environs  de 
Saverne  en  ont  beaucoup  fourni.  Le  Donon  en  a  déjà 


donné  deux.  H  existe,  sur  ces  urnes,  une  étude  par 
M.  Linckenheld. 


7818.  Groupe  trouvé,  en   1986,  au  Mont  Auxois. 
Au  Musée  Alesia.  Pierre  commune. 


Photographie  communiquée  par  M.  J.  Toutain.  —  J.  Toctaw, 
Pro  Alesia,  1987  (sous  presse). 

Dieu  et  déesse  assis.  Les  têtes  manquent.  (Voir  le 
n'78io.) 


INDEX. 


{SVI'PLEME\T  AU  TOME  X ,   PAGES   243  A  291.) 


Abondance,    77^1;    — ■    (Corne    d'),    77C9, 

7780,  7787. 
Adolescent,  7708,  7919. 
Adoratrices,   777^. 
Aigle,  7678,  7693,   77^9. 
Aix-les-Bains  (Savoie),   7808,  7806,  7807. 
Affrique  (Mont),  7814. 
Agrippine  mère,  7661. 
Alise  (Cote-d'Or),  7680,  7688,  7684,  7680, 

7G87,  7690,  7692,  7810,  7811,  7818. 
Aizey  (niiénanie),   77^6  à  7757. 
Amour  nu,   772Û;  —  ailé,   7782. 
Amphore,  771 5. 

Anguipède,  7692,  7712,  7816.  Voir  Cavalier. 
Antée  et  Hercule,  771 5. 
Antouin-le-Pieux,   7C70. 
«Aphrodite  marseillaise n,  7798. 
Apollon,  7751;  —  et  Sirona,   7746. 
Arhre,  7766,  7768,  7772,  7780. 
Ardiège  (Haute-Garonne),  7664. 
Arles  (Bouches-du-Rhône),  7809. 
Armes,  7665. 

Art  grec,  7602,  7676,  7677,  7789. 
Aida,  7715. 
Assistantes,  7761. 
Athènes  (Grèce),  7798. 
Atlis,  7687,  7740. 
Aufaniae  (Matrones),   7760    à   7772,    7774, 

'777S. 
Auguste,  7606,  7809. 
Avène  (Hérault),   7799. 

Bacchus,  7711,  7780,  780a. 

Balustre,   7664. 

Barque,  7676. 

Beaumont  (Puy-de-Dôme),   7675. 

Bélier  (Tête  de),   7700. 

Bitlnirg  (Rhénanie),  7710,  7711,  77l4. 

Blanberg  (Moselle),  7728. 

Bon  Pasteur,  7662. 

Bonn,  7760  à  7794. 

Bouc,  7675. 

Bouclier,   7665. 


Bourses  (Dieu  entre  trois),   7788. 

Bouzeron  (Cote-d'Or),  7689. 

Brachlendorf  (Rhénanie),  774i,  7748,  7744. 

Brandenbourg  (Luxembourg),   7715. 

Brebis,  7799. 

Brilten  (Rhénanie),   7712. 

Bronze,  7676,  7671. 

Bucràne,  76G2. 

Buste.  Voir  Homme,  Femme. 

Cadenas,   7802. 

Canard,  7676. 

Captif,  captive,  76.55,  7665,  7769. 

Carling  (Moselle),  7717,  7722. 

Cavalier   et  Anguipède,   7712,   7728,   7701, 

7762,  7754,  7811,  7814. 
Cène,  7657. 

Cerbère  (Chien),   7684,   7755. 
Chagny  (Saône-et-Loire),  7698. 
Ghalon  (Saône-et-Loire)     7694,  7695. 
Chapiteau,  7748. 
Charrette,   7685,   7726. 
Chat  (Adolescent  tenant  un),  7912. 
Chèvre,   7664,   7676,  777a. 
Chien  et  oiseau,  7652;   —   et  dieu,  7784. 
Chrisme,   767a. 
Cocheren  (Moselle),  7718. 
Colombe,  7679;  —  contre  un  laurier,  7780. 
Conducteur,  7694,  7725. 
Coq,  7700. 

Cortevaix  (Saône-et-Loire),  781a. 
Couronne,  7749. 
Cornes  bouletées,  7704. 
Cuirasse,   7G65. 

Dauphin,  7671. 

Décoration  florale,  7797. 

Déesse  nourrissant  un  chien,  7786. 

Diane,   7789,  7804. 

Dieu  celtique,  7701,  7704,  7705,  7707, 
7711,  7800,  780a;  —  et  déesse  assis, 
7810,  7818;  —  au  maillet,  7799;  | —  nu, 
7711,  7796;  entre  deux  colombes,  7680, 
7684;  —  tenant  un  serpent,  7788. 


Dieux  (Pierre  à  quatre),  775o,  7701,  775a. 
Donon  (Le),  7810,  7814,  7817. 
Dusseldorf  (Rhénanie),  7724. 

Kchassier,  7675. 
Empereur,  7()56,  7670. 
Enclume,  7710. 
lincolpia,  7660. 
Entrave,  7799. 

Epona,  7684,  7699,  7718,  7786. 
Euffigneix  (Haute-Marne),  7702. 
Ex-voto,  7678,  7681,  7690,  7691. 

Femme  (Tête  ou  Buste  de),  7661,  7686, 
7695,  7696,  7719,  7726,  7807;  — 
(Torse  de),  7650  a;  —  drapée,  7647, 
7648,   7718,   7721,   7757,    7791,   7818. 

Ferschweiler  (Rhénanie),  7781,  7788. 

Fortune,  7768. 

Foudre,   7800. 

Fruits   (Déesses   tenant   des).  Voir   Aufaniae. 

Ganymède,  7678. 

Gaubertin  (Loiret),   7699. 

Gebrinniut  (Mercure),    7778,    7777,    7779. 

7780. 
Génie,  7704,  7714. 
Gourde,   7818. 

Grappe  de  raisin,  7714,  77a4,  7727. 
Grec  (Art).  Voir  Art  grec. 
Groseillier,   7676. 
Griineberg  (Bhénanie),  7806. 
Guirlande   et   bucrânes,  7668;   —   et  tètes, 

7788. 

Hache,  7800. 

Hercule,  7688,  7705,  7707,  7763,  7764, 
7755;  —  (Travaux  d'),  7754,  7755. 

Hercule  et  Antée,  7710. 

Hetlange-Grande  (Moselle),  7817. 

Heyent  (Moselle),  7708. 

Hiéraple  (Moselle).  Voir  Carling. 

Homme  (Tète  ou  Buste  d"),  7659,  7665, 
7666,  7680,  7708,  7719,  77aa,  7726, 
7784,  7805;  —  debout,  771 J;  —  nu, 
7711,  7796;  —  et  taureau,  7704. 


126 


INDEX. 


Hydre  de  Lerue,  7706. 

Izaourt  (Hautes-Pyrénées),  7667,  7C87. 

Jeu  de  dames,   7726. 

Joueurs,  7725. 

Jouy-aux-Archcs  (Moselle),  7720. 

Junon,  77'i5,  7761,  7752,  7706,  7718. 

Jupiler,  77^9,  7763,  7776. 

Kell  (niiénanic),  77^8. 

Lapin,  7724. 
Lerne.  Voir  Hydre. 
Liège,  7651. 
Lièvre,   7724. 
Lion,  7693,  7759,  7817. 
Lôrch,  (Rhénanie),  7785. 
Lyon,  7798,  7815. 
Lune  (La),  77.37. 

Maillets,  7799- 

Maison   (Urne    en   forme   de),    7781,    7788, 

7819. 
Mariage  (Scène  de),   7728. 
Mars,  7747. 
Masque  barbare,   7808. 
Matrone,  7782,  7763.  Voir  Aufemae 
Meilbriick  (Rliénanie),   77/10. 
Mellecey  (Saône-et-Loire),  7686,  7688. 
Mercure,  7708,   77'i3,   7701,    77.52,    7777, 

7779,  7780,  7782,  7790,  779a  à  7796; 

—  (Sacrifice  à),  7778. 
Metz,  7709,  7715,  7816. 
Miliiaire,  772.'). 
Minerve,  77'' 7,  77">i,  773a. 
Mithra,  7787. 

Mobilier  funéraire  d'une  morte,  7796. 
Monstre  marin,   7O71. 
Monmaurin  (Haute-Garonne),  7666. 
Monument  funéraire.  Voir  Pierre  tombale. 
Morte  ensevelie  avec  son  mobilier,  7796. 
Mostuéjols  (Aveyron),  767^. 

Neptune,  7767. 

Neunhauser-Wald  (Rhénanie),  7806. 
Neuvy-Saint-Scpulcre  (Indre),  7671. 
Nickenich  (Rhénanie),  7768,  7769. 


Ninies,  7()/j8,  7(i'iy,  7808;  —  (Musée  de). 
76/18,  7649,  7808. 

Oiseau  et  chien,  7653. 

Panthère,  7671,  771 1. 

Paon,  7745. 

Pâlis,  7745. 

Paris,  7705. 

Peilum,   7724. 

Pèlerinage  flnsigne  de),  7679. 

Pinet  (Aveyron),  7673. 

Pierre  tombale  d'une  personne,  7648,  76C8, 
7689,  7718,  7716,  7759;  —  de  deux 
personnes,  7667,  7669,  7688,  7694, 
7709,  771.5,  7717,  7735,  7759;  —  de 
trois  personnes,   7649,  7674,  770C. 

Piuton  et  Proserpine,   7786. 

Polychromie,  7761. 

Poisson,   7715. 

Porc  (Homme  portant  un),  776a;  — 
(Homme  faisant  cuire  un),   776a. 

Prétresse,  7670  o. 

Priape  jeune,  781 1. 

Prisonniers,   7769. 

Proserpine  et  Piuton,  7785. 

Reims,   7708,   7713. 

Rinceau,   7666,   7783. 

Roue,  7698.      TtItCf 

Rousset  (Bouches-du-Rhône),  7803. 

Sacrifice  (Scène  de),  7728,  7760  à  77G2, 
7792;  —  (Le  Dieu  présent),  7778. 

Saint  -  Bertrand  -de  -  Gomminges  (  Haute  -Ga- 
ronne), 7653  à  7(j5C,  7668  i  7660, 
7661 ,  76G8. 

Saint  -  Jusl  -  de  -Valcabrère  (  Haute  -  Garonne  ) . 
76.57,  7662. 

Saint-Rémy  (Rouches-du-Rhône),  7660  n. 

Saisons  (Les),  7748. 

Saléchan  (Hautes-Pyrénées),  7669. 

Sanglier,   7702. 

Sarcophage,   7728,   7729,  7795. 

Satyre,  7600,  7664,  7677,   7744. 

SchilHange  (Luiembourg),  7707. 


Seine  (La),  7676  à  7679,  7681. 

Seqnana,  7676. 

Seins  votifs,   7688. 

Sernpii  (Jupiler),  7684. 

Serpent,  7787,  7765,  7768,  7772. 

Se.rUuitw  (Hérault),  765a. 

Silvain,   7784,   7784. 

Sirn|j('llel(l  (Hollande),   7793. 

Siradan  (Hautes-Pyrénées),  7668. 

Sirona,  7746. 

Soissons,   7700,  7706. 

Soldat  combattant,  7768. 

Soleil  (Le),  7787. 
Sphinx,  77.59, 
Statue,  7789,  7784. 
Statuette,  7677,  7678,  7742. 
Strasbourg,  7801. 

Taureau  à  cornes  boulelées,  7706. 

Tenaille,  7710. 

Télé  humaine.  Voir  Btute. 

Tluiis  (Ain),  7698. 

Torques,  7702. 

Tournas  (Musée  de),  7813. 

Trépied,   7799. 

Trêves,    7726,    7799,    7780,    7782,    7788, 

7734,  7786,  7787,   7789,    774a,   7745. 

7806. 
Tricéphale,  7661,  7700. 
Trophée,   7666,  7700. 
Tulle  (Corrèze),  7678. 

Vaison  (Musée  de),  7660. 

Vase  sur  un  trépied,  7799. 

Vénus,  7736,   7787. 

Vernègues  (Bouches-ilu-Rhône),  7667. 

Victoire,  765.5,    7788,   7747,    7738,    7762. 

Villiers-le-Sec  (Haute-Marne),  7701. 

l'ogeiut,  78o(r 

Voilure,  7699. 

Voêejpit,  780  ^r 

Vulcain,   7710,  7766. 

Weibel  (Collection),  7728. 

Zodiaque,   7787. 


RECUEIL  GÉNÉRAL 

DES 

BAS-RELIEFS,  STATUES  ET  BUSTES 

DE  LA  GAULE  ROMAINE 

PAR  EMILE  ESPÉRANDIEU 

MEMBRE    DE    T.'iNSTITUT 

SUITE  PUBLIÉE  PAR 

L'ACADEMIE  DES  INSCRIPTIONS  ET  BELLES-LETTRES 


TOME  DOUZIÈME 

SUPPLÉMENTS  (SUITE) 
PAR 

RAYMOND  LANTIER 

MEMBRE   DE   l'iNSTITUT 

CONSERVATEUR   EN   CHEF 

DU   MUSES   DES    ANTIQUITÉS   NATIONALES 


3û 


PRESSES    UNIVERSITAIRES    DE    FRANCE 


COLLECTION 

n, 

DE 


DOCUMENTS   INEDITS 

SUR  L'HISTOIRE  DE  FRANCE 


PUBLIÉS   PAB  LES   SOINS 


DU  MINISTRE  DE  L'ÉDUCATION  NATIONALE 

f-'2>^/  3 


.'î~  \^55  .-s 


RECUEIL  GÉNÉRAL 

DES 

BAS-RELIEFS,  STATUES  ET  BUSTES 
DE  LA  GAULE  ROMAINE 

PAR 

EMILE  ESPÉRANDIEU 

MEMBRE    DE    l'iNSTITUT 

SUITE  PUBLIÉE 
PAR 

L'ACADÉMIE  DES  INSCRIPTIONS  ET  BELLES-LETTRES 

TOME  DOUZIÈME 

SUPPLÉMENTS  (SUITE) 
PAR 

RAYMOND  LANTIER 

MEMBRE   DE   l'iNSTITUT 

CONSERVATEUR    EN    CHEF 

DU   MUSÉE  DES    ANTIQUITÉS    NATIONALES 


I 


PRESSES    UNIVERSITAIRES    DE    FRANCE 

108,  Boulevard  Saint-Geriiain,  PARIS 
1947 


DÉPÔT  LÉGAL 
1«  édition 3«  trimestre  1947 

TOUS  DROITS 

de  traduction,  dereproduction  et  d'adaptation 

réservés  pour  tous  pays 


A  CHARLES  PICARD, 


MEMBRE    DE    L  INSTITUT, 


Avec  Vexpression  de  ma  plus  amicale  gratitude. 


i 


R.  L. 


INTRODUCTION. 


Le  destin  d'une  publication,  comme  celle  du  Recueil,  est  de  rester  toujours  inachevée  :  découvertes  nouvelles, 
omissions  inévitables  au  long  d'une  enquête  de  cette  ampleur,  nécessitent  de  nouveaux  suppléments,  et  la  tâche 
de  l'auteur  n'est  jamais  entièrement  remplie.  Emile  Espérandieu  ne  l'ignorait  pas,  et  il  avait  tenu  à  souligner 
ce  caractère  de  son  œuvre,  dans  l'introduction  qu'il  écrivit  pour  le  dernier  volume  publié  de  son  vivant.  L'ultime 
satisfaction  lui  fut  accordée  de  n'avoir  pas  laissé  à  d'autres  le  soin  de  terminer  «  un  ouvrage  inachevé  ».  Mais  en 
marquant  ainsi  l'absence  forcée  de  conclusion  à  un  répertoire,  commencé  en  1905,  il  laissait  entendre,  avec  sa 
coutumière  discrétion,  le  souhait  inexprimé  de  ne  pas  le  voir  disparaître  tout  entier  après  lui. 

C'est  qu'aussi,  depuis  1934,  date  de  l'établissement  du  texte  pour  le  onzième  volume  des  Bas-reliefs,  les 
découvertes  de  sculptures  ont  été  très  nombreuses  sur  le  territoire  des  Gaules.  Les  sanctuaires  celtiques  de  la 
Provence,  aux  Caisses,  comme  à  Entremont,  ont  apporté  des  documents  qui  renouvellent  ce  que  l'on  pensait  connaître 
de  la  plastique  des  Celtes  et  de  ses  dates,  antérieurement  à  la  conquête  romaine.  L'apport  n'est  pas  moins 
important  à  la  suite  des  fouilles  qui  eurent  pour  théâtre  la  Belgique,  la  Suisse  et  la  Rhénanie.  En  France,  dans 
les  Musées  des  départements,  en  vVrles,  à  Saint-Remy-de-Provence,  à  Chalon-sur-Saône,  à  Guéret,  en  particulier, 
des  aménagements  nouveaux  et  des  regroupements  ont  permis  de  retrouver  des  monuments  ayant  échappé  aux 
précédents  inventaires  et  de  reconstituer  des  ensembles.  Il  en  est  de  même  de  la  publication  des  fascicules  de  la 
Forma  orbis  romani  pour  les  départements  de  la  Corse,  des  Basses-Alpes,  du  Var,  des  Bouches-du-Rhône,  du 
Vaucluse,  du  Gard  et  de  l'Aveyron  ;  elle  n'a  pas  été  sans  livrer  des  précisions  à  la  connaissance  de  la  statuaire 
gallo-romaine.  Dans  le  domaine  de  ces  études,  certains  travaux  —  celui  de  Lothar  Hahl  plus  spécialement  — 
autorisent  à  serrer  de  plus  près  la  chronologie  des  styles  dans  la  Gaule  et  la  Germanie  romaines. 

Devant  l'abondance  des  découvertes  et  les  progrès  réalisés  dans  l'histoire  de  la  plastique  gallo-romaine,  le 
devoir  était  tracé  :  dès  que  possible,  et  sans  tenir  compte  des  difficultés  de  l'heure,  mettre  en  train  la  préparation  d'un 
volume  de  suppléments.  Commencé  au  cours  de  l'année  1941,  le  travail  de  documentation  était  terminé  au  moment 
de  la  libération  de  Paris.  Il  restait  à  en  assurer  la  publication.  Le  ministre  de  l'Education  Nationale  ayant  autorisé 
l'Académie  des  Inscriptions  et  Belles-Lettres  à  poursuivre  l'édition  du  Recueil  général  des  bas-reliefs,  sculptures  et 
bustes  de  la  Gaule  romaine,  l'Académie  a  bien  voulu  m'en  confier  le  soin.' 

Les  difficultés  de  toutes  sortes,  auxquelles  se  heurte  aujourd'hui  l'impression  d'un  recueil  documentaire 
illustré,  en  réduisent  considérablement  l'ampleur  :  au  lieu  de  quelque  six  cents  monuments  nouveaux  que  devait 
compter  ce  douzième  volume  des  Bas-reliefs,  deux  cent  onze  seulement  ont  pu  y  trouver  place,  constituant  un 
supplément  nouveau  au  t.  I^r  du  Recueil  (Alpes-Maritimes,  Alpes  Cottiennes,  Narbonnaise).  Un  treizième  volume 
est  entièrement  prêt  et  sera  consacré  aux  suppléments  relatifs  aux  autres  provinces  de  la  Gaule,  ainsi  qu'aux  domaines 
helvétique,  rhénan  et  belge. 

Une  seule  modification  aura  été  apportée  à  la  présentation  de  l'ouvrage  :  l'illustration  a  été  reportée  sur 
des  planches  hors  texte,  groupées  à  la  fin  du  volume. 

On  pourra  s'étonner  de  la  place,  chaque  jour  de  plus  en  plus  importante,  prise,  dans  ces  pages,  par  les 
sculptures  antérieures  à  l'époque  romaine.  Bien  des  monuments  postérieurs  à  la  conquête  ne  peuvent,  en  effet, 
trouver  leur  explication  que  dans  la  survivance  ou  la  réapparition  de  tendances,  de  conceptions  —  voire  de 


VIII  INTRODUCTION. 

techniques  —  qui  remontent  aux  temps  de  l'indépendance.  De  même,  chaque  fois  que  cela  aura  été  possible,  je  n'ai 
pas  hésité  à  suggérer  des  comparaisons  ou  à  proposer  des  dates. 

Dans  les  circonstances  présentes,  la  réunion  d'une  documentation  aurait  été  impossible  sans  le  bienveillant 
concours  que  n'ont  cessé  de  me  procurer  les  conservateurs  de  nos  collections  publiques,  les  directeurs  des  chantiers 
de  fouilles,  et  les  archéologues.  J'ai  conscience  de  les  avoir  souvent  importunés  par  mes  demandes.  C'est  pour  moi 
un  agréable  devoir  de  leur  exprimer  toute  ma  gratitude  pour  l'aide  qu'ils  m'ont  si  largement  accordée.  Je  remercie 
tout  spécialement  MM.  F.  Benoit,  A.  Blanchet,  L.-A.  Bonnet,  D'  Coulouma,  J.  Formigé,  L.  Genillon,  Ph.  Héléna, 
A.  Jacques,  H.  Rolland,  J.  Taffanel,  A.  Vassy. 

Je  ne  saurais  enfin  oublier  tout  ce  que  je  dois  à  M.  Charles  Picard  pour  les  encouragements  qu'il  m'a  prodigués 
sans  compter.  Sans  lui,  je  n'aurais  certes  pas  osé  assumer  la  lourde  tâche  de  poursuivre  l'œuvre  d'Emile  Espérandieu. 
Ce  livre  doit  beaucoup  à  sa  science  et  à  l'amitié  qu'il  veut  bien  porter  à  son  auteur. 


Raymond  LANTIER. 


Musée  des  Antiquités  Nationales, 
Saint-Germain-en-Laye,  le  l^'  octobre  1945. 


ALPES-MARITIMES. 
TERRITOIRE  FRANÇAIS. 


VENGE,  CIMIEZ,  GAGNES,  OLBIA. 

(Voir  le  tome  I,  p.  7). 


7819.  Tête  trouvée,  peut-être  à  Fréjus  (Var)  [F.  Be- 
noit]. A  Antibes,  chez  M.  Edouard  Mutersse.  Marbre 
blanc.  Hauteur,  0  m.  12.  (PI.  I). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  F.  Benoit. 

Portrait  d'inconnu.  L'extrémité  du  nez  est  brisée. 
La  saillie  accentuée  du  menton  interdit  de  rechercher 
dans  cette  tête,  une  image  d'Auguste.  La  coiffure  et 
le  style  permettent  de  la  dater  du  i^''  siècle  de  notre  ère. 

Sur  ces  portraits,  rappelant  des  effigies  impériales 
ou  de  personnages  illustres,  voir  :  F.  Poulsen,  Revue 
archéologique,   1932,   2,   p.   44-76. 

7820.  Fragment  de  bas-relief,  provenant  peut-être 
d'un  sarcophage,  encastré  dans  une  muraille,  à  l'inté- 
rieur de  la  cathédrale  de  Vence  (Afpes-Maritimes). 
Marbre.  (PI.  I). 

Photographie  de  Paul  Goby,  communiquée  par  M.  Adrien 
Blanchet. 

Personnage  masculin,  debout,  de  face,  tenant  des 
deux  mains  un  volumen,  à  gauche  et  en  avant  de 
la  poitrine.  Il  est  vêtu  d'une  tunique  longue,  serrée 
à  la  taille.  Le  pan  d'une  draperie  retombe  de  l'épaule 
gauche  et  s'enroule  autour  du  poignet.  Les  pieds  sont 
chaussés  de  sandales.  Une  courte  barbe  encadre  le 
visage,  qui  est  mutilé.  Sur  le  front,  les  cheveux  sont 
disposés  en  deux  rangées  de  grosses  boucles  parallèles. 
Type  du  «  lecteur  »,  si  fréquemment  reproduit  sur  les 
monuments  funéraires.  (Voir  :  H.-I.  Marrou,  Mouatxèç 
àvYjp.  Etude  sur  les  scènes  de  la  vie  intellectuelle  figurant 
sur  les  monuments  funéraires  romains.  Grenoble,  1937). 

7821.  Fragment  de  statue,  encastré  dans  une 
muraille  de  la   cathédrale  de  Vence.   Pierre.   (PI.    I). 

Photographie  de  Paul  Goby,  communiquée  par  M.  Adrien 
Blanchet. 


Torse  de  personnage  drapé.  Le  bras  droit  sort  des 
plis  du  vêtement,  la  main  parait  appuyée  sur  la  poitrine. 

7822.  Fragment  de  statue  trouvé,  en  1941,  à 
Cimiez  (Alpes-Maritimes),  dans  les  terrains  de  la 
villa  Gavin  de  Coconato,  dans  une  des  tranchées 
creusées  vers  la  partie  Est  du  domaine.  A  Cimiez,  dans 
le  vestibule  de  la  villa.  Marbre.  Hauteur,  0  m.  26. 
(PI.  II). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  F.  Benoit. 

—  P.-M.  DuvAL,  Gallia,  t.  IV,  1946,  p.  123-124. 

Tête  de  femme,  très  mutUée.  Le  visage,  à  l'excep- 
tion de  l'œil  droit  a  complètement  disparu,  ainsi  que 
la  partie  postérieure  de  la  tête.  L'iris  de  l'œil  est 
incisé,  la  pupille  creusée  au  trépan.  La  chevelure 
retombe  derrière  les  oreilles  et  se  noue  dans  le  cou 
en  une  natte  très  plate,  ramenée  par  derrière  jusque 
sur  le  sommet  du  crâne.  La  naissance  de  la  natte,  non 
encore  tressée,  apparaît  sous  l'oreiUe. 

Portrait  de  femme,  que  l'ordonnance  des  cheveux 

—  adaptation  libre  de  la  coiffure,  portée  par  les  impé- 
ratrices entre  238  et  268  —  permet  de  dater  du 
second  tiers  du  iii^  siècle  après  J.-C. 

7823.  Fragment  de  statuette  trouvé,  en  1941,  à 
Gagnes  (Alpes-Maritimes),  au  quartier  de  Saint-Véran, 
dans  la  vallée  du  Loup.  Au  Musée  du  Vieux-Cagnes. 
Marbre.  Hauteur,  0  m.  19.  (PI.  II). 

Photographie  de  M.  L.  André-Bonnet.  —  F.  Benoit,  Gattia, 
2,  1943,  p.  283,  n.l. 

Tête  juvénile.  Le  nez,  les  yeux,  les  joues  et  le 
menton  sont  très  mutilés.  La  partie  postérieure  du 
crâne  manque.  Deux  grosses  mèches  de  la  chevelure 
retombent,  en  arrière  des  oreilles,  sur  les  épaules. 
Bacchus  jeune  (  ?),  plutôt  que  jeune  Satyre. 


BSPÉRANDIEU  —  XII. 


ALPES  COTTIENNES. 


CORSE. 

(CORSICA) 


(Voir  les  tomes  :  I,  p.  25  ;  II,  p.  446  ;  IX,  p.  123). 


7824.  Sarcophage  trouvé,  le  2  juillet  1938,  à  Ajac- 
cio,  lors  des  travaux  exécutés  dans  le  quartier  Nord 
de  la  ville,  en  bordure  du  cours  National  prolongé,  à 
peu  de  distance  des  pentes  de  Castel-Vecchio.  Au 
Musée  d'Ajaccio.  Marbre  de  Carrare.  Hauteur,  0  m.  55  ; 
longueur,  1  m.  85  ;  largeur,  0  m.  55.  (PI.  II). 

Photographie  communiquée  par  M.  F.  Benoit.  —  F.  Benoit, 
Bulletin  de  la  Société  nie.  des  Antiquaires  de  France,  1939,  p.  95-96. 

Au  centre,  revêtu  du  pallium,  désignant  de  la  main 
droite  le  volumen  qu'il  tient  de  l'autre  main,  le  défunt, 
debout  devant  une  draperie  que  tendent  derrière 
lui  deux  Génies  nus  ailés,  une  chlamyde  agrafée  sur 
la  poitrine  et  rejetée  en  arrière  des  épaules.  A  gauche, 


perché  sur  un  petit  autel,  un  oiseau  lève  la  tête  vers 
le  défunt  ;  celui-ci  est  entouré  par  les  Génies  des 
Saisons,  représentés  sous  la  forme  d'enfants  ailés,  la 
chlamyde  aux  épaules,  tenant  une  corbeille  de  la 
main  gauche.  Ils  se  distinguent  par  les  attributs  sui- 
vants :  chevreau  (Printemps),  taureau  (Eté),  rameau 
de  feuillage  et  Amour  tenant  un  canard  (Hiver),  lièvre 
(Automne).  A  cette  dernière  Saison,  est  associé 
Bacchus,  tenant  un  thyrse  et  une  grappe  de  raisins  ; 
près  de  lui,  la  panthère  ;  au  Printemps,  Hermès 
criophore,  vêtu  d'une  tunique  courte,  serrée  à  la  taiUe, 
et  chaussé  de  brodequins. 

Sur  le  symbolisme  funéraire  des  Saisons,  voir  : 
Franz  Cumont,  Recherches  sur  le  symbolisme  funéraire 
des  Romains,  1942,  p.  489  sqq. 


GAULE  NARBONNAISE. 


HYÈRES,  OLLIOULES,  TOULON. 

(Voir  tome  X,  p.  88). 


7825.  Bas-relief  mutilé  trouvé  à  Hyères,  au  quar- 
tier d'Almanarre,  sur  l'emplacement  d^Olbia  (Var).  Au 
Musée  d'Hyères.  Pierre  commune.  Hauteur,  0  m.  36  ; 
largeur,  0  m.  30  ;  épaisseur,  0  m.  13.  (PI.  II). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  F.  Benoit. 

A  droite.  Atlante  (  ?)  debout,  le  torse  nu,  un  caleçon 
court  et  plissé  serré  aux  hanches,  le  genou  droit  plié 
à  angle  droit.  La  grosse  face  lunaire  est  encadrée  par 
les  frisons  d'une  barbe  grossièrement  traitée  au  trépan. 
Les  avant-bras  et  les  jambes  manquent.  A  gauche, 
une  femme  debout,  le  torse  nu,  la  partie  inférieure 
du  corps,  brisée  aux  genoux,  est  enveloppée  dans  une 
draperie  dont  l'extrémité  supérieure  s'enroule  en  bour- 
relet autour  des  hanches.  Dans  les  mains,  ramenées 
à  la  hauteur  de  la  ceinture,  un  objet  indiscernable. 
La  partie  haute  de  la  chevelure  a  disparu. 

7826.  Fragments  de  statue  trouvés,  le  29  jan- 
vier 1854,  sur  Voppidum  qui  couronne  le  plateau  de 
La  Courtine,  à  OUioules  (Var).  Disparus.  Pierre 
blanche,  très  friable.  Hauteur,  0  m.  60  ;  largeur  aux 
épaules,  0  m.  30,  à  la  taille,  0  m.  22.  (PL  II). 

Dessin  extrait  des  papiers  de  B.  Blanc,  2^  cahier  :  ms.  n"  705 
de  la  Bibliothèque  Méjanes  d'Aix-en-Provence.  —  Photographie 
communiquée  par  M.  F.  Benoit.  —  F.  Benoit,  Vart  primitif  médi- 
terranéen de  la  vallée  du  Rhône.  La  sculpture,  p.  16,  fig.  2. 

Statue  cylindrique  de  type  xoaniforme,  arrondie  et 
rétrécie  en  bas,  où  elle  se  termine  par  un  petit  socle, 
haut  de  0  m.  05.  L'épaule  gauche,  bien  que  brisée, 
laisse  entrevoir  l'amorce  du  bras,  replié  sur  la  poitrine, 
tenant  une  ofl'rande,  pomme  ou  gâteau  rond.  A  la  base 
du  cou,  s'étale  une  collerette  plissée.  Deux  autres 
fragments  appartiennent  à  l'un  des  avant-bras  et  à  une 
main  tenant  un  objet  circulaire.  La  tête  manque.  Les 
cheveux  forment  nappe  sur  la  nuque.  Le  revers  est 
complètement  arasé.  Œu\Te  d'un  sculpteur  celtique, 
figurant  sans  doute  un  guerrier,  d'après  un  modèle 
archaïque.  Peut-être  II^  siècle  av.  J.-C. 

7827.  Fragment  de  statue  trouvé,  en  1929,  à  Toulon 
(Var),  lors  de  la  démolition  des  remparts,  dans  la  partie 


Ouest,  dite  rempart  de  Castigneau.  Au  Musée  du  Vieux- 
Toulon.  Calcaire  très  fin.  Hauteur,  0  m.  375.  (PI.  II). 

Photographie  communiquée  par  M.  Henry  RoUand.  —  H.  Rol- 
land, Bulletin  de  la  Société  nie.  des  Antiquaires  de  France,  1938, 
p.  198,  sur  le  type,  H.  Thiersch,  Artemis  Ephesia,  1935;  JBpen- 
dytes  und  Ephod,  1936. 

Torse  de  l'Artémis  d'Éphèse.  La  tête,  dont  la  cheve- 
lure s'encastrait  dans  une  alvéole,  ménagée  à  cet 
eflfet  entre  les  épaules  et  les  avant-bras,  manque. 
Au-dessus  d'une  triple  rangée  de  fausses  mamelles,  est 
disposé  un  pectoral  en  forme  de  croissant,  décoré  de 
quatre  figurines  de  femmes  drapées  se  donnant  la  main, 
dans  l'attitude  de  la  danse.  Le  corps  est  enfermé 
dans  une  gaîne  à  trois  panneaux,  divisés  chacun  en 
registres.  Au  dos,  la  tunique  forme  de  grands  plis 
symétriques.  Travail  hellénistique.  La  sculpture  est 
probablement  importée. 

7828.  Fragment  de  statue,  de  provenance  inconnue, 
ayant  autrefois  fait  partie  des  collections  de  la  ville 
de  Toulon  (Var).  Au  Musée  du  Vieux-Toulon.  Pierre 
commune.  Hauteur,  0  m.  62.  (PI.  III). 

Photographie  communiquée  par  M.  Henry  Rolland.  —  H.  Rol- 
land, Bulletin  de  la  Société  nie.  des  Antiquaires  de  France,  1938, 
p.  198. 

Buste  de  Mercure,  coiflfé  du  pétase  ;  les  ailerons  de  tête 
sont  ici  figurés  par  deux  petites  protubérances  en 
forme  de  bases  de  cornillons.  La  chevelure,  disposée 
en  grosses  mèches  symétriques  sur  le  front,  retombe 
sur  la  nuque  et  l'épaule  gauche.  Une  chlamyde, 
maintenue  par  une  fibule  ronde  sur  l'épaule  droite, 
couvre  l'épaule  gauche  et  la  poitrine,  laissant  nu  le 
bras  droit  disparu.  Le  bras  gauche,  lui-même  mutilé, 
légèrement  ramené  en  avant  du  corps,  tenait  un 
caducée,  dont  il  ne  reste  que  le  manche,  appuyé  sur 
l'épaule.  Travail  gallo-romain. 

7829.  «  Phylactère  »  rectangulaire  de  provenance 
inconnue.  Au  Musée  du  Vieux-Toulon.  Pierre  commune. 
Hauteur,  0  m.  38  ;  largeur,  0  m.  365  ;  épaisseur,  0  m.  16. 
(PI.  III). 

Photographie   communiquée   par   M.    Henry   Rolland. 


HYÈRES,  OLLIOULES,   TOULON. 


Dans  un  encadrement  déterminé  par  le  bord  réservé 
de  la  pierre,  personnage  grotesque  nu,  debout,  courant 
vers  la  droite,  les  épaules  rejetées  en  arrière,  le  ventre 
proéminent,  la  croupe  saillante.  La  tête,  trop  grosse 
pour  le  corps,  est  tournée  de  profil  à  gaucbe.  Il  est 
pourvu  d'un  phallus  énorme,  ondoyant  et  s'abaissant 
en  avant  vers  le  sol.  En  arrière,  les  testicules,  semble- 
t-il.  Des  deux  mains  levées,  l'homme  tient  par  les 
extrémités  un  long  bâton,  passé  derrière  le  cou,  et 
sur  lequel,  ailleurs,  on  verrait  s'appuyer  les  parties 
terminales  d'un  ou  deux  phallus  géants. 


La  plaque,  qui  était  destinée  à  être  encastrée,  à 
titre  A'' apotropaion,  dans  une  maison  grecque  de  la 
Provence,  appartient  à  une  série  de  représentations 
connues  par  des  reliefs  découverts  notamment  à  Délos, 
sur  l'Agora  de  Théophrastos,  et  à  Durazzo  (Alba- 
nie), ainsi  que  sur  une  lampe,  recueillie  à  Pompéi. 
Sur  les  reliefs,  voir  :  Ch.  Picard,  Albania,  n9  2, 
1927,  p.  24-27  ;  cf.  aussi  Dore  Levi,  Antioch-on-the- 
Orontes,  III,  1941,  p.  220  sqq.,  pour  les  mosaïques 
apparentées. 


AK. 


(COLONIA  JVLIA  AVGVSTA  AQVAE  SEXTIAE). 
(Voir  les  tomes  :  I,  p.  75  ;  II,  p.  451  ;  III,  p.  347  ;  IX,  p.  92  ;  X,  p.  125). 


7830.  Fragment  de  statue  trouvé,  dans  la  démo- 
lition d'un  mur,  au  Pavillon  de  Vendôme,  traverse 
de  l'Hôpital,  à  Aix  (Bouches-du-Rhône).  Au  Pavillon 
de  Vendôme,  à  Aix.  Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m.  27. 
(PI.  III). 

Photographie  communiquée  par  M.  F.  Benoit.  —  Forma  orbis 
romani.  V,  F.  Benoit,  Bouches-du-Rhône,  p.  72,  2. 

Tête  de  jeune  divinité.  Dans  la  chevelure,  sont 
disposés  des  fleurs  et  des  fruits.  Le  nez  et  la  lèvre 
supérieure  sont  mutilés.  Bacchus  jeune,  ou  Éros,  à 
couronne  florale. 

7831.  Fragment  de  statue  trouvé,  dans  la  démoli- 
tion d'un  mur,  au  Pavillon  de  Vendôme,  traverse  de 
l'Hôpital,  à  Aix.  Au  Pavillon  de  Vendôme,  à  Aix. 
Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m.  31.  (PI.  III). 

Photographie  communiquée  par  M.  F.  Benoit.  —  Forma  orbis 
romani.  V,  F.  Benoit,  Bouches-du-Rhône,  p.  72,  3. 


Tête  de  jeune  femme.  Une  couronne  de  feuillage 
est  posée  sur  la  chevelure,  séparée  en  deux  bandeaux 
lourds  et  ondulés,  de  part  et  d'autre  d'une  raie  médiane  ; 
un  épais  chignon  les  réunit  sur  la  nuque.  Le  nez  est 
mutilé.  L'exécution  de  la  chevelure  marque  certaine 
dérivation  éloignée  à  partir  d'un  modèle  praxitélien. 

7832.  Fragment  de  statue,  trouvé  dans  la  démoli- 
tion d'un  mur,  au  Pavillon  de  Vendôme,  traverse  de 
l'Hôpital,  à  Aix.  Au  Pavillon  de  Vendôme,  à  Aix. 
Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m.  31.  (PI.  III). 

Photographie  communiquée  par  M.  F.  Benoit.  —  Forma  orbis 
romani.  V,  F.  Benoit,  Bouches-du-Rhône,  p.  72,  4. 

Tête  d'homme  jeune,  le  regard  levé,  les  cheveux 
disposés  en  petites  boucles.  Le  caractère  humain  des 
oreilles  engage  à  reconnaître,  dans  ce  morceau,  la  repré- 
sentation d'un  Galate,  plutôt  que  celle  d'un  jeune 
Faune.  Il  y  a  à  l'origine,  semble-t-il,  un  modèle 
plus  ou  moins  scopasique. 


ENTREMONT  (1). 

(Voir  le  tome  I,  p.  83). 

A  3  kilomètres  d'Aix-en-Provence,  entre  la  route  de  Puyricaud  et  le  chemin  de  La  Lauve,  le  plateau 
d'Entremont  est  couronné  par  les  ruines  d'un  vaste  oppidum  des  Salyens.  La  première  découverte  de  sculptures,  sur  cet 
emplacement,  remonte  à  l'année  1817.  Malgré  le  grand  intérêt  de  ces  trouvailles,  aucune  exploration  méthodique 
du  site  ne  fut  entreprise,  et  il  a  fallu,  au  printemps  de  1943,  le  hasard  de  travaux  entrepris  sur  le  plateau,  au 
compte  de  l'armée  allemande  d'occupation,  pour  que  de  nouvelles  découvertes  fussent  effectuées. 

Dans  le  courant  du  mois  d'avril  1943,  des  ouvriers,  en  creusant  des  fondations  dans  la  partie  occidentale  de 
Voppidum,  mirent  au  jour  les  restes  d'une  construction  rectangulaire,  longue  et  étroite,  en  pierres  sèches,  appartenant 
peut-être  à  une  plateforme,  et,  à  quelque  distance  au-dessus,  les  ruines  d'une  petite  salle  à  abside.  Au  voisinage  de 
ces  vestiges,  et  en  trois  points  différents,  treize  fragments  de  statues  ou  de  bas-reliefs  ont  été  recueillis. 

Plutôt  que  des  figures  de  divinités,  ces  sculptures  représentent  les  images  des  héros,  groupées,  semble-t-il, 
dans  un  sanctuaire,  vers  lequel  menait  peut-être  une  sorte  de  voie  sacrée  :  sanctuaire  autour  duquel  se  déroulaient 
les  fêtes  et  se  célébrait  le  culte  des  ancêtres,  commémoration  et  aussi  expiation  de  la  mort  des  héros. 

Sanctuaire  et  statues  ont  été  volontairement  détruits,  lors  de  la  guerre  qui  amena  la  soumission  des  Salyens 
aux  armées  romaines,  en  125  avant  notre  ère.  Certains  détails  de  la  coiffure,  de  l'armement  et  de  la  parure  datent  ces 
monuments  d'une  époque  plus  voisine  du  troisième  quart  du  ii^  siècle  avant  J.-C.  que  du  premier.  Ces  manifestations 
d'un  art  préromain  représentent  une  tentative  des  imagiers  celtiques  pour  emprisonner  leurs  images  flottantes 
dans  les  contours  empruntés  aux  arts  de  la  Méditerranée,  plus  spécialement  à  l'Étrurie. 

Les  sculptures  sont  conservées  au  Musée  d'Aix-en-Provence. 

Les  fouilles  ont  repris  en  1945,  et  d'importantes  découvertes  nouvelles  ont  été  faites  déjà.  On  est  en  présence 
de  fragments  d'au  moins  douze  grandes  statues  de  taille,  dont  un  type  magnifique  de  guerrier  accroupi.  Des  éléments 
architectoniques  ont  été  aussi  découverts  ;  cf.  déjà  sur  une  partie  de  ces  récentes  trouvailles,  qui  continuent  ; 
F.  Benoit,  Comptes  rendus  de  VAcadémie  des  Inscriptions,  1946,  p.  395-408. 

BIBLIOGRAPHIE. 

I.  MÔBius,  Dit  Funde  von  Entremont.  Neue  Entdeckungen  keltischer  Kunst  in  der  Provence,  dans  Pariser  Zeitung,  30  décembre  1943. 
II.  F.  Benoit,  Statuaire  préromaine  d'Aix,  dans  Comptes  rendus  de  VAcadémie  des  Inscriptions  et  Belles-Lettres,  1943,  p.  474-486. 
IIL  Du  MÊME,  L'art  primitif  méditerranéen  de  la  vallée  du  Rhône.  La  sculpture,  1945,  p.  36-40. 
IV.  P.  Jacobsthal,  Imagery  in  Celtic  Art.  Sir  John  Ruhys  Mémorial  Lecture,  1941  (British  Academy). 
V.  Du  MÊME,  Early  Celtic  Art,  t.  II,  1944. 

VI.  Raymond  Lantier,  Découvertes  nouvelles  à  Entremont,  dans  Revue  archéologique,  1943,  2,  p.  141-151. 
VII.  Du  MÊME,  Les  sculptures  celtiques  d'Entremont,  dans  Beaux-Arts,  janvier  1943,  p.  3. 

VIII.  Du  MÊME,  Les  sculptures  du  plateau  d'Entremont,  dans  Revue  des  Beaux-Arts  de  France,  IX,  février-mars  1944,  p.  171-173. 
IX.  Du  MÊME,  Les  nouvelles  statues  d'Entremont,  dans  Monuments  Piot,  t.  40,  1944.  p.  87-106. 
X.  Ch.  Picard,  Pro  Arte,  44,  1945,  p.  319-326. 


(1)  La  graphie  Entremont  semble,  en  définitive,  devoir  *tre  préférée. 


ENTREMONT. 


7833.  Fragment  de  statue  trouvé  au  Nord-Est  de 
Voppidum,  à  quelque  distance  de  la  construction 
rectangulaire.  Calcaire  tendre.  Hauteur,  0  m.  355  ; 
largeur  aux  épaules,  0  m.  50  ;  à  la  taille,  0  m.  295.  Le 
revers  est  simplement  dégrossi.  (PI.  IV). 

F.  BENorr,  Comptes  rendus  de  V Académie  des  Inscriptionst 
1943,  p.  474,  n°  1.  —  Du  même,  Vart  primitif  méditerranéen..., 
pi.  XXXVIII  et  p.  37.  —  R.  Lantieb,  Revue  archéologique,  1943, 
2,  p.  143,  n»  2,  fig.  2.  —  Du  même,  Beaux-Arts,  1944,  p.  3.  — 
Du  MÊME,  Monuments  Piot,  t.  40,  1944,  p.  89-90,  fig.  1,  2.  — 
Ch.  Picard,  Pro  Ane,  1945,  p.  323-325,  fig.  9. 

Torse  viril,  brisé  un  peu  au-dessous  du  ventre.  Le 
bras  gauche  manque  au-dessus  du  coude.  La  poitrine 
et  le  ventre  sont  enserrés  dans  un  justaucorps  de  cuir 
ou  de  peau,  épousant  étroitement  la  musculature 
qu'indiquent,  sur  la  région  ombilicale,  trois  sillons 
tracés  en  arc  de  cercle.  Une  double  chaînette,  qui  cerne 
la  base  des  épaules,  descend  obliquement  le  long  des 
côtes  jusqu'à  la  partie  inférieure  de  la  cage  thora- 
cique  dont  elle  suit  la  courbure  et  détermine  une  sorte 
de  pectoral  ;  le  centre  était  occupé  par  un  ornement 
de  caractère  apotropaîque  :  une  double  spirale,  faite 
d'une  triple  chaînette  et  dont  les  enroulements  se 
terminent  par  trois  grosses  bossettes  circulaires.  Celle 
de  gauche,  ainsi  que  l'enroulement  de  la  spirale,  de 
ce  même  côté,  est  mutilée.  A  la  base  du  cou,  dont  il  ne 
reste  que  de  faibles  traces,  est  fixé  im  gros  torque  à 
tampons,  dont  on  ne  distingue  plus  que  la  forme  géné- 
rale. La  presque  totalité  de  son  décor  a  disparu,  à 
l'exception  des  filets  ondes  cernant  l'anneau.  Traces 
de  couleur  rouge  à  la  bordure  du  pectoral,  sur  la  poi- 
trine et  principalement  sur  le  bras  gauche,  où  elle  est 
étendue  en  un  fin  glacis. 

7834.  Fragment  de  statue  trouvé  vers  le  rebord 
occidental  du  plateau.  Calcaire  tendre.  Hauteur, 
0  m.  425  ;  largeur  aux  épaules,  0  m.  345,  à  la  taille, 
0  m.  256.  La  section  inférieure  du  bloc  affecte  la  forme 
d'un  rectangle,  arrondi  aux  extrémités.  Le  revers  est 
simplement  dégrossi.  (PI.  IV). 

F.  Benoit,  Comptes  rendus  de  l'Académie  des  Irvscriptions, 
1943,  p.  474,  a"  7.  —  Du  même,  Vart  primitif  méditerranéen..., 
pi.  XXXIX  et  p.  37.  —  R.  Lantier,  Revue  archéologique,  1943, 
2,  p.  141,  n"  1,  fig.  1.  —  Du  même,  Beaux-Arts,  janv.  1943, 
fig.  p.  3.  —  Du  même.  Revue  des  Beaux-Arts  de  France,  fig.,  p.  172. 
—  Du  même.  Monuments  Piot,  t.  40,  1944,  p.  90,  fig.  3,  4.  — 
Ch.  Picard,  Pro  Arte,  1945,  p.  323-325,  fig.  9. 

Torse  viril,  brisé  à  la  hauteur  des  aines.  A  gauche, 
une  large  cassure  affecte  la  partie  supérieure  de  la 
poitrine  ;  ainsi  que  l'épaule.  Sur  un  même  justaucorps 
de  cuir  ou  de  peau  (voir  :  n°  7833),  est  appliqué  le 
même  pectoral,  dont  seul  diffère  l'ornement  central  : 
dans  l'intervalle  de  deux  volutes  opposées  et  réimies 


à  la  base,  est  enserrée  une  tête  coupée,  les  yeux  clos, 
les  cheveux  ordonnés  en  mèches  parallèles  et  rejetées 
en  arrière,  au  delà  du  front.  La  surface  de  la  tête  a  été 
violemment  bûchée.  On  distingue  cependant  les  lourdes 
arcades  sourcilières  et  le  menton  à  l'ovale  accentué. 
Sux  les  volutes,  comme  sur  le  reste  du  torque  à  tam- 
pons, qui  entourait  la  base  du  cou,  une  suite  de  lignes 
ondées  figure  un  décor  incrusté  de  fils  métalliques. 
Sous  l'ornement  central,  et  au-dessus  des  volutes,  sont 
encore  visibles  les  directrices,  tracées  à  la  pointe  par 
le  sculpteur  lors  de  l'exécution  du  motif.  Traces  de 
couleur  rouge  sur  la  bordure  du  pectoral,  le  front,  les 
tempes  et  la  bouche  de  la  tête  coupée. 

7835.  Fragment  de  statue  trouvé  vers  le  rebord  occi- 
dental du  plateau.  Calcaire  tendre.  Hauteur,  0  m.  30  ; 
largeur  à  l'épaule,  0  m.  18  ;  diamètre  du  bras,  0  m.  11. 
(PI.  IV). 

F.  Benoit,  Comptes  rendus  de  VAcadémie  des  Inscriptions, 
1943,  p.  475,  n°  11.  —  Du  même.  L'art  primitif  méditerranéen..., 
pi.  XXXVIII.  —  R.  Lantier,  Revue  archéologique,  1942-3,  p.  144, 
n"  3,  fig.  3.  —  Du  même.  Monuments  Piot,  t.  40,  1944,  p.  90,  fig.  5. 

Epaule  et  extrémité  supérieure  du  torse  d'im.  per- 
sonnage viril,  semblable  aux  précédents.  Restes  de  la 
bordure  festonnée  du  pectoral.  Traces  de  couleur  rouge 
sur  la  face  interne  du  bras  et  la  bordure  du  pectoral. 

7836.  Fragment  de  statue  trouvé  vers  le  rebord 
occidental  du  plateau.  Calcaire  tendre.  Hauteur, 
0  m.  182  ;  largeur,  0  m.  191.  (PI.  IV). 

F.  Benoit,  Comptes  rendus  de  VAcadémie  des  Inscriptions, 
1943,  p.  475,  n°  12.  —  Du  même,  Uart  primitif  méditerranéen..., 
pi.  XXXVIII.  —  R.  Lantier,  Revue  archéologique,  1942-3,  2, 
p.  144,  n»  4,  fig.  3,  I.  —  Du  BIÊme,  Monuments  Piot,  t.  40,  1944, 
p.  90,  fig.  6,  I. 

Hanche  droite  de  personnage  viril,  semblable  aux 
précédents,  sur  laquelle  sont  appliquées  les  franges 
d'un  justaucorps,  recouvrant  la  partie  inférieure  du 
torse.  Contre  le  flanc,  fragment  du  fourreau  d'une 
grande  épée  de  La  Tène  H  (largeur,  0  m.  055).  Traces 
de  couleur  rouge  sur  les  franges  et  la  hanche. 

7837.  Fragment  de  statue  trouvé  vers  le  rebord 
occidental  du  plateau.  Calcaire  tendre.  Hauteur, 
0  m.  205  ;  largeur,  0  m.  208.  (PI.  IV). 

F.  Benoit,  Comptes  rendus  de  l'Académie  des  Inscriptions, 
1943,  p.  475,  n»  12.  — •  R.  Lantier,  Revue  archéologique,  1942-3, 
2,  p.  144,  no  5,  fig.  3,  2.  —  Du  même.  Monuments  Piot,  t.  40, 1944, 
p.  91,  fig.  6,  2. 

Semblable  au  précédent,  mais  sans  les  franges. 
Largeur  du  fourreau  :  en  haut,  0  m.  065,  en  bas, 
0  m.  055. 


8 


ENTREMONT. 


7838.  Fragment  de  statue,  trouvé  vers  le  rebord 
occidental  du  plateau.  Calcaire  tendre.  Hauteur, 
0  m.  20  ;  largeur,  0  m.  182.  (PI.  VII). 

F.  Benoit,  Comptes  rendus  de  VAcadémie  des  Inscriptions, 
1943,  p.  474,  n"  5.  —  R.  Lantier,  Revue  archéologique,  1942-3, 
p.  144,  n°  6.  —  Du  même,  Monuments  Piot,  t.  40,  1944,  p.  91,  n">  6. 

Fragment  de  torse  viril,  avec  bordure  de  chaînette, 
probablement  de  pectoral.  Traces  de  couleur  rouge 
sur  la  bordure. 

7839.  Fragment  de  statue  trouvé  vers  le  rebord  occi- 
dental du  plateau.  Calcaire  tendre.  Hauteur,  0  m.  20  ; 
largeur,  0  m.  135.  (PI.  VII). 

F.  Benoit,  Comptes  rendus  de  VAcadémie  des  Inscriptions' 
1943,  p.  475,  n"  13.  —  Du  même,  L'art  primitif  méditerranéen..., 
pi.  XXXVIII.  — •  R.  Lantier,  Revue  archéologique,  1942-3,  p.  144, 
n"  7,  fig.  4.  —  Du  même,  Monuments  Piot,  t.  40,  1944,  p.  91, 
n»  7,  fig.  7. 

Reposant  sur  un  débris  de  base,  partie  du  mollet 
droit  d'un  personnage  viril,  assis  les  jambes  repliées. 
Un  an-achement  a  mutilé  le  genou.  Traces  de  couleur 
rouge  carmin,  tirant  sur  le  brun,  au  mollet. 

7840.  Tête  virile,  casquée,  trouvée  à  quelque  dis- 
tance de  la  construction  rectangulaire.  Calcaire  tendre. 
Hauteur,  0  m.  325  ;  hauteur  du  visage,  0  m.  20  ; 
largeur  aux  tempes,  0  m.  138.  (PI.  V,  1-2). 

F.   Benoit,    Comptes   rendus   de   VAcadémie   des   Inscriptions, 

1943,  p.  474,  n"  2.  —  Du  même,  Vart  primitif  méditerranéen..., 
pi.  XLIII  et  p.  37.  —  R.  Lantier,  Revue  archéologique,  1942-3, 
p.  144-145,  n°  8,  fig.  5.  —  Du  même,  Beaux-Arts,  janv.  1944, 
fig.  p.  3.  —  Du  même.  Monuments  Piot,  t.  40,  1944,  p.  91-92, 
pi.  VII,  1,  2.  —  Du  même,  Revue  des  Beaux-Arts  de  France,  IX, 

1944,  fig.  p.  172.  —  Ch.  Picard,  Pro  Ane  1945,  p.  319,  fig.  3-4-5. 

Le  visage  allongé  et  ovale,  aux  pommettes  sail- 
lantes, est  mutilé.  Des  arrachements  ont  en  grande 
partie  détruit  la  racine,  l'arête  et  la  base  du  nez,  la 
pommette  et  l'arcade  sourcilière  gauche,  les  lèvres 
et  le  menton.  De  chaque  côté  des  narines  descendent 
deux  sillons  obliques,  fortement  marqués,  encadrant 
la  bouche,  à  la  lèvre  supérieure  relevée.  Les  yeux, 
grands  et  largement  fendus  en  amandes,  aux  pau- 
pières indiquées  par  deux  bourrelets,  s'enfoncent  sous 
de  profondes  arcades.  Le  front,  bombé,  est  en  partie 
recouvert  par  un  casque  de  cuir,  à  calotte  hémi- 
spérique.  Au  bourrelet  guilloché  qui  le  cerne,  sont 
attachés  de  larges  garde-joues  (long.,  0  m.  100  ; 
largeur,  0  m.  058)  et  un  étroit  couvre-nuque,  plaqué 
sur  l'occiput.  Le  cou  est  épais  et  puissant. 

7841.  Tête  d'homme  trouvée  à  quelque  distance 
de  la  construction  rectangulaire.  Calcaire  tendre.  Hau- 


teur, 0  m.  282  ;  hauteur  du  visage,  0  m.  214  ;  largeur, 
aux  tempes,  0  m.  156.  (PI.  V,  1-2). 

F.  Benoit,  Comptes  rendus  de  VAcadémie  des  Inscriptions, 
1943,  p.  475,  n"  8.  —  Du  même.  L'art  primitif  méditerranéen..., 
pi.  XLI.  —  R.  Lantier,  Revue  archéologique,  1942-3,  p.  145,  n°  9, 
fig.  6.  —  Du  même,  Beaux-Arts,  janv.  1944,  fig.  p.  3.  —  Du 
même.  Revue  des  Beaux-Arts  de  France,  IX,  1944,  fig.  p.  172.  — 
Du  MÊME,  Monuments  Piot,  t.  40,  1944,  p.  92,  pi.  VIII,  3,  4.  — 
Ch.  Picard,  Pro  Ane,  1945,  p.  319-320,  fig.  6-7. 

Le  côté  gauche  du  visage  est  très  mutilé  :  de  gros 
éclats  ont  entraîné  la  disparition  de  l'arcade  sourci- 
lière, de  la  région  temporale,  de  la  chevelure,  de  la 
joue  et  de  l'oreille.  La  partie  inférieure  du  nez  manque. 

Visage  carré  ;  joues  larges  aux  pommettes  saillantes, 
sous  lesquelles  se  devinent  de  puissants  maxillaires. 
La  bouche,  grande,  aux  lèvres  minces  et  ourlées, 
dessine  une  avance  marquée.  Le  menton  est  bas  et 
lourd.  Les  arcades  sourcilières  proéminentes  abritent 
deux  très  grands  yeux  ovales,  cernés  du  double  bour- 
relet des  paupières.  Le  front,  large  et  bombé,  est  en 
partie  masqué  par  la  chevelure,  di-ue  et  compacte, 
dont  les  mèches  parallèles,  largement  traitées  et  des- 
sinant comme  une  couronne  autour  du  visage,  sont 
rejetées  en  arrière  du  front  et  retombent  jusque  sur  la 
nuque.  Sur  les  côtés,  elles  forment,  autour  des  oreilles, 
une  suite  de  demi-cercles  concentriques.  Un  peu  en 
arrière  du  front,  un  gros  bandeau,  orné  d'un  décor 
de  fils  métalliques,  tordus,  enserre  la  chevelure,  passe 
derrière  les  oreilles  encercle  la  nuque  épaisse,  sur 
laquelle  il  maintient,  étroitement  appliquées,  les  extré- 
mités des  mèches. 

7842.  Tête  de  femme  trouvée  vers  le  rebord  occi- 
dental du  plateau.  Calcaire  tendre.  Hauteur,  0  m.  270  ; 
hauteur  du  visage,  0  m.  207  ;  largeur  aux  tempes, 
0  m.  14.  (PI.  VI). 

F.  Benoit,  Comptes  rendus  de  l'Académie  des  Inscriptions, 
1943,  p.  475,  n"  9.  —  Du  même,  L'art  primitif  méditerranéen..., 
pi.  XL,  p.  38.  —  R.  Lantier,  Revue  archéologique,  1942-3,  2, 
p.  145-146,  n"  10,  fig.  7.  —  Du  même,  Beaux-Arts,  janv.  1944, 
p.  3.  —  Du  MÊME,  Monuments  Piot,  t.  40,  1944,  p.  92-93,  pi.  IX, 
1,  2.  —  Du  l£ÊME,  Revue  des  Beaux-Arts  de  France,  IX,  1944, 
fig.  p.  172.  —  Ch.  Picard,  Pro  Ane,  1945,  p.  319,  fig.  1-2. 

Le  menton,  la  bouche,  ainsi  que  la  presque  totalité 
du  nez  et  des  arcades  sourcilières,  ont  disparu. 

Visage  ovale.  On  entrevoit  la  forte  ossature  de  la 
face  sous  l'empâtement  des  traits  qui  rappellent  de 
très  près  les  sculptures  n°^  7840  et  7841.  Les  yeux 
cependant  sont  plus  allongés,  les  paupières  moins 
fortement  ourlées.  Si  la  disposition  de  la  chevelure 
n'est  pas  très  différente  de  celle  de  la  tête  précédente, 
l'exécution  n'est  pas  la  même  :  plantées  bas  sur  le 
&ont,  de  petites  mèches  ondulées,  pressées  les  unes 


ENTREMONT. 


contre  les  autres,  dessinent,  depuis  les  oreilles,  un 
demi-cercle  encadrant  la  partie  supérieure  du  visage 
et  retombant  en  arrière  sur  la  nuque,  où  elles  s'ar- 
rêtent toutes  sur  une  même  ligne.  Dans  l'axe  des 
oreilles,  se  dresse,  sur  le  sommet  de  la  tête,  un  haut 
diadème,  en  forme  de  croissant  renversé,  probable- 
ment en  cheveux,  car  son  exécution  est  la  même  que 
celle  du  reste  de  la  chevelure.  Toute  la  surface  de  la 
pierre,  d'un  grain  très  fin,  était  recouverte,  au  moment 
de  la  découverte,  d'une  couche  de  couleur  rouge, 
aujourd'hui  presque  entièrement  disparue. 

7843.  Tête  de  femme,  voilée,  trouvée  à  quelque 
distance  de  la  construction  rectangulaire.  Calcaire 
tendre.  Hauteur,  0  m.  278  ;  hauteur  du  visage,  0  m.  191  ; 
largeur  aux  tempes,  0  m.  134.  (PI.  VI,  1-2). 

F.   Benoit,    Comptes   rendus   de  VAcadémie   des   Inscriptions, 

1943,  p.  475,  n°  3.  • —  Du  même,  Vart  primitif  méditerranéen.,., 
pi.  XLII  et  p.  38.  —  R.  Lantier,  Revue  archéologique,  1942-3, 
2,  p.  146,  n"  11,  fig.  8.  —  Du  même,  Beaux-Arts,  janv.  1944, 
p.  3.  —  Du  MÊME,  Monuments  Piot,  t.  40,  1944,  p.  93-94,  n°  11, 
pi.  IX,  3,  4.  —  Du  MÊME,  Revue  des  Beaux-Arts  de  France, 
IX,  1944,  fig.,  p.  172.  —  Ch.  Picard,  Pro  Arte,  p.  320,  324, 
fig.  8. 

Le  nez,  la  bouche  et  la  pointe  du  menton  ont  disparu. 

Face  large  et  lourde,  aux  pommettes  saillantes.  De 
part  et  d'autre  de  la  base  du  nez,  descendent  de  pro- 
fonds sillons  obliques,  encadrant  la  bouche  aux  lèvres 
épaisses  et  retombant  aux  commissures.  La  chevelure 
et  les  oreilles  sont  entièrement  dissimulées  sous  un 
voile  qui  encadre  le  visage,  épouse  les  formes  du 
crâne  et  retombe  sur  le  cou  et  sur  les  côtés.  Il  n'y  a 
pas  de  trace  de  peinture,  mais  le  visage  a  été  coloré 
accidentellement  par  un  oxyde  de  fer. 

7844.  Fraginent  de  table  ou  de  socle  (  ?)  trouvé  vers 
le  rebord  occidental  du  plateau.  Calcaire  tendre.  Lon- 
gueur de  la  face  sculptée,  0  m.  515  ;  du  revers,  0  m.  465  ; 
hauteur,  0  m.  20,  0  m.  21  ;  épaisseur,  0  m.  41.  Le  bloc, 
(iont  la  bordure  est  brisée  à  gauche,  est  légèrement 
cintré  à  l'extrémité  opposée.  (PI.  VII). 

F.  Benoit,  Comptes  rendus  de  VAcadémie  des  Inscriptions  et 
Belles-Lettres,  1943,  p.  475,  n°  10.  —  Du  même,  Vart  primitif  médi- 
terranéen..., pi.  V.  —  R.  Lantier,  Revue  archéologique,  1942-3, 
2,  p.  146,  n"  12,  fig.  9.  —  Du  même.  Monuments  Piot,  t.  40, 

1944,  p.  94,  fig.  10.  —  Du  même.  Revue  des  Beaux-Arts  de  France, 
t,  IX,  1944,  p.  171. 


Dans  un  encadrement  rectangulaire,  sur  une  plinthe 
étroite,  deux  bustes  de  femmes,  de  face,  représentées 
en  bas-reliefs,  dans  une  même  attitude.  Le  bras 
gauche  est  étendu  horizontalement,  l'avant-bras  dressé 
verticalement,  la  main  ouverte,  le  pouce  écarté  des 
autres  doigts,  appliquée  au  bandeau  inférieur  (geste 
de  sustension).  Le  bras  droit  replié  est  ramené  sur 
la  poitrine,  la  main  de  profil  à  la  hauteur  des  seins, 
tenant  un  attribut.  Sur  la  tranche  de  la  pierre  les 
doigts  sont  indiqués  (buste  de  gauche).  Un  seul  des 
attributs  subsiste  :  uir  lièvre,  assis  sur  la  main  de 
la  femme,  à  gauche,  les  pattes  antérieures  étendues  et 
reposant  sur  le  bras.  La  tête  de  l'animal,  qui  paraît 
inclinée  à  gauche,  est  brisée,  ainsi  que  les  longues 
oreilles  couchées'  en  arrière.  Une  longue  arête  en  relief 
dessine  l'échiné.  Les  épaules  et  la  poitrine  des  femmes 
sont  couvertes  d'un  vêtement  à  manches  courtes,  qui 
paraît  ouvert  à  la  partie  supérieure.  Les  visages  ont 
entièrement  disparu,  mais  on  en  peut  cependant 
reconnaître  la  forme  ovale  allongée.  De  la  disposition 
de  la  chevelure,  onne  distingue  plus  que  quelques  mèches 
parallèles  sur  le  front,  et  les  longues  tresses  qui,  sur  la 
figure  de  gauche,  tombent  à  droite  sur  la  poitrine,  et 
sur  celle  de  droite  semblent  s'allonger  dans  le  dos. 
Traces  de  couleur  rouge  sur  le  corps  du  lièvre,  repa- 
raissant plus  foncées  sur  les  vêtements.  Le  modelé  du 
corps  du  hèvre  est  très  poussé. 

7845.  Bétyle  (  ?)  trouvé  au  Nord,  dans  le  voisinage 
du  rempart.  Calcaire  tendre.  Hauteur,  0  m.  115  ;  hau- 
teur de  la  partie  sculptée,  0  m.  093  ;  diamètre,  0  m.  124. 
(PI.  VII). 

F.  Benoit,  Comptes  rendus  de  l'Académie  des  Inscriptions, 
1943,  p.  474,  n°  6.  —  R.  Lantier,  Revue  archéologique,  1942-3, 
p.  147,  no  13,  fig.  9.  —  Du  même.  Monuments  Piot,  t.  40,  1944, 
p.  94,  n»  13,  fig.  11. 

La  pièce,  de  forme  ovoïde,  est  recouverte  sur  une 
partie  de  la  surface  d'un  décor  curviligne,  spirales  et 
ornements  en  S,  disposés  à  l'intérieur  d'un  comparti- 
mentage en  carré. 

Sur  les  objets  de  cette  nature,  voir  :  Fr.  Henry, 
Uart  irlandais  du  VIII^  siècle  et  ses  origines,  dans 
Gazette  des  Beaux- Arts,  n"  140,  p.  131-133.  Il  faut 
noter  que  les  fouilles,  actuellement  en  cours,  font 
maintenant  découvrir  d'énormes  bracelets,  dont  le 
rehef  et  le  décor  sont  comparables. 


ESPÉRANDIEU 


10 


SAINT-REMY-DE-PROVENCE 

(GLANUM) 

ET  LOCALITÉS  DIVERSES  ENTRE  AIX,  MARSEILLE  ET  ARLES. 

(Voir  les  tomes  :  I,  p.  88  ;  IX,  p.  93). 

Les  collections  de  sculptures  du  Musée  des  Alpilles,  à  Saint-Remy-de-Provence,  encore  inexistantes  au  début 
de  ce  siècle,  se  sont  enrichies  des  monuments  découverts  dans  les  fouilles  qui  se  poursuivent,  depuis  vingt  ans,  sur 
le  site  de  Glanum. 

Dès  l'époque  de  La  Tène,  des  imagiers  celtiques  taillent  des  animaux  de  légende,  dans  la  pierre  des  carrières 
voisines  de  Glanum,  et,  au  i^""  siècle  avant  l'ère,  se  développent  des  ateliers  de  sculpteurs,  qui  ne  se  contentent 
pas  de  travailler  à  la  décoration  des  grands  monuments  du  «  Plateau  des  Antiques  »,  mais  contribuent  encore  à 
l'embellissement  des  demeures  gallo-romaines.  On  entrevoit,  dans  cette  région  qui  s'étend  entre  le  Rhône  et  les 
Pyrénées,  des  rapports  artistiques  étroits  avec  la  Péninsule  ibérique,  l'Étrurie  et  la  Sicile.  Ces  rapports  témoignent 
de  l'unité  de  civilisation  qui  règne  dans  le  bassin  occidental  depuis  le  second  âge  du  Fer. 

BIBLIOGRAPHIE 

I.  P.  DE  Brun,  Promenade  archéologique  dans  les  ruines  de  Glanum,  près  Saint-Remy-de-Provence,  cenvre  posthume,  publiée  par  les 
soins  du  chanoine  J.  Sautel.  Marseille,  1942,  pt.  in-B". 

II.  F.  Benoit,  L'art  primitif  méditerranéen  de  la  vallée  du  Rhône.  La  sculpture,  1945  ;  in-4<'. 

III.  Gabrielle  Fabhe,  Une  maison  à  péristyle  à  Glanum,  dans  Revue  des  Études  anciennes,  t.  XXXVI,  1934,  p.  367-379. 

IV.  Henri  Rolland,  La  maison  hellénistique  de  Glanon.  Bergerac,  J.  Castanet,  1932  ;  in-4°. 
V.  Du  MÊME,  Saint-Remy-de-Provence.  Bergerac,  J.  Castanet,  1943  ;  in-4o. 

VI.  Du  MÊME,  Les  fouilles  dans  la  basse  vallée  du  Rhône,  dans  Revue  des  Études  anciennes,  t.  XLV,  1943,  p.  80-90. 
VII.   Du  MÊME,  Fouilles  de  Glanum  (Saint-Remy-de-Provence).  Suppl.  à  Gallia,  1946. 


7846.  Fragment  de  bas-relief,  autrefois  sous  l'arc 
de  Saint-Remy-de-Provence,  puis  transporté  au  châ- 
teau de  Lagoy,  où  il  est  dressé  contre  la  façade  méri- 
dionale de  la  chapelle  de  Saint-Bonnet.  Pierre  calcaire. 
Hauteur,  1  m.  38  ;  largeur,  0  m.  51  ;  épaisseur,  0  m.  39. 
(PI.  VII). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  H.  Rol- 
land. —  Forma  orbis  romani.  V,  F.  Benoit,  Bouches-du-Rhône, 
p.  207,  n»  6. 

Femme  debout,  le  bras  droit  ramené  sur  la  poitrine, 
drapée  et  voilée.  La  sculpture  cernée,  comme  celle  des 
bas-reliefs  du  Mausolée  de  Saint-Remy,  appartenait 
à  un  monument  funéraire,  peut-être  celui  signalé  par 
le  P.  Dumont  :  «  Grandes  pierres  détachées  d'un 
ancien  mausolée  orné  de  pilastres  et  de  moulures, 
avec  bas-relief  d'un  homme  et  d'une  femme,  en 
tunique  et  toge,  sans  tête.  » 

Au  même  monument  pourrait  se  rattacher  un  cha- 
piteau corinthien,  avec  guirlandes  et  masque,  prove- 
nant de  la  plate-forme  des  Antiques  et  conservé  au 
Musée  des  Alpilles,  à  Saint-Remy. 


7847.  Statue  mutilée  trouvée  au  Mas  de  Cloud,  au 
quartier  du  Grès.  Au  Musée  des  Alpilles.  Molasse 
calcaire  dure.  Hauteur,  1  m.  78.  (PI.  VIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  H.  Rolland.  —  Gilles, 
Glanum,  p.  50.  —  Du  même.  Pays  d'Arles,  p.  375.  —  Forma  orbis 
romani.  V,  F.  Benoit,  Bouches-du-Rhône,  p.  212,  n°  534. 

Priape,  vêtu  d'im  manteau  long,  traînant  en  arrière 
jusqu'à  terre  et  relevé  en  avant  jusque  sur  le  ventre, 
oii  il  est  retenu  par  les  bras  qu'il  recouvre.  La  poche, 
ainsi  formée,  contenait  vraisemblablement  des  fruits 
disparus.  La  tête,  les  organes  génitaux,  ime  partie  du 
bras  droit  et  de  la  jambe  gauche  manquent. 

7848.  Statue  mutilée  trouvée,  vers  1926,  dans  les 
fouilles  du  dépotoir  de  Saint-Paul.  Au  Musée  des 
Alpilles.  Calcaire  tendre.  Hauteur,  0  m.  49.  (PI.  VIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  H.  Rolland.  —  Forma 
orbis  romani.  V,  F.  Benoit,  Bouches-du-Rhône,  p.  210,  n"  6. 

Priape  debout,  relevant  en  avant  des  deux  mains  la 
robe  dont  il  est  revêtu,  de  façon  à  découvrir  l'énorme 


SAINT-REMY-DE-PRO  VENCE. 


11 


attribut  qui  le  caractérise.  Dans  le  pli  du  vêtement, 
formant  une  vaste  poche,  sont  amoncelés  des  fruits 
et  des  légumes.  La  tête,  amovible,  ainsi  que  le  bras 
droit,  la  jambe  droite,  brisée  à  mi-mollet,  et  la  jambe 
gauche,  sectionnée  au  genou,  ont  disparu. 

7849.  Statuette  mutilée  trouvée,  en  1937,  dans  les 
fouilles  de  Glanum.  Au  Musée  des  Alpilles.  Marbre  blanc, 
légèrement  translucide.  Hauteur,  0  m.  148.  (PI.  VIII). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  H.  Rol- 
land. 

Priape  debout,  relevant  en  avant  des  deux  mains  la 
tunique  longue  dont  il  est  revêtu.  Dans  la  poche, 
formée  par  le  pli  du  vêtement,  des  fruits.  La  tête,  qui 
était  fixée  à  l'aide  d'un  tenon  de  bronze,  manque. 
Socle  rectangulaire.  Trace  de  peinture  rouge  sur  le 
vêtement.  Bon  travail  gallo-romain. 

7850.  Bas-relief  trouvé,  en  1937,  dans  les  fouilles 
de  Glanum.  Au  Musée  des  Alpilles.  Pierre  calcaire. 
Hauteur,  0  m.  48  ;  largeur,  0  m.  55  ;  épaisseur,  0  m.  053. 
(PL  IX). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  H.  Rol- 
land. —  H.  Ro^.LA^fD,  Fouilles  de  Glanum,  fig.  83  et  p.  103. 

Debout  sur  un  socle  et  de  face,  à  droite,  la  Fortune, 
à  gauche,  Mercure.  Le  dieu,  légèrement  tourné  vers 
la  droite,  est  coiffé  du  pétase  ailé.  Sur  l'épaule,  de  ce 
même  côté,  est  attachée,  par  une  fibule  ronde,  la  chla- 
myde,  qui  retombe  dans  le  dos  et  le  long  du  corps. 
Chaussures  à  talonnières  ailées.  Gros  caducée  au  bras 
gauche  et  bourse  dans  la  main  droite,  écartée  du  torse. 
La  Fortune  est  vêtue  d'une  longue  robe,  maintenue 
à  la  taille  par  une  ceinture  nouée  en  avant,  et  d'une 
tunique  à  manches.  La  chevelure,  séparée  en  deux 
bandeaux  ondulés  par  une  raie  médiane,  retombe 
en  nattes  sur  les  épaules.  De  la  main  droite,  elle  tient 
un  gouvernail,  dont  l'extrémité  inférieure  s'appuie  sur 
un  globe,  et  de  la  main  gauche,  une  grande  corne 
d'abondance,  dont  le  fût  est  orné  de  bandelettes 
entrecroisées.  Elle  est  remplie  de  fruits.  Sur  le  sol, 
entre  les  deux  personnages,  une  tortue,  de  face  :  à  la 
gauche  de  Mercure,  un  bouc  ou  chevreau  demi-couché, 
la  tête  de  profil  retournée  vers  le  dieu.  Travail  gallo- 
romain,  probablement  de  la  première  moitié  du  iii^  siècle 
apr.  J.-C.  ;  proportions  courtaudes.  Sur  ce  type  de  repré- 
sentations, voir  :  Lothar  Hahl,  Zur  Stilentwicklung  der 
provinzialrômischen  Plastik  in  Germanien  und  Gallien, 
p.  40-41.  Pour  la  tortue,  cf.  R.  Thouvenot,  Valentia 
Banassa,  1941,  pi.  X,  fig.  33  et  p.  90. 

7851.  Bas-relief  trouvé,  en  1937,  dans  les  fouilles 
de    Glanum,   Au   Musée   des   Alpilles.   Marbre   blanc. 


Hauteur,   0  m.  245  ;  largeur,   0  m.  345  ;  épaisseur, 
0  m.  04.  (PI.  IX). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  H.  Rol- 
land. —  H.  RoLLAPiD,  Fouilles  de  Glanum,  fig.  81  et  p.  102. 

Sur  un  terre-plein  incliné,  rocheux  et  fleuri,  Attis, 
quasi  nu,  repose  sur  le  côté  gauche,  le  haut  du  corps 
légèrement  soulevé  et  appuyé  sur  le  coude.  La  main 
droite,  ramenée  sur  le  devant  du  corps,  masque  la  muti- 
lation du  sexe,  la  main  gauche  tient  le  pedum.  Sur  les 
épaules  est  posé  un  manteau,  aux  plis  lourdement  indi- 
qués, qui  s'écarte  pour  flotter  au  delà  du  corps.  Un 
bonnet  phrygien  couvre  la  tête.  L'un  des  pieds  s'appuie 
contre  le  tronc  d'un  cyprès,  près  duquel  est  suspendue 
une  syrinx .  A  l'autre  extrémité  du  relief  se  dresse 
un  grand  pin,  flanqué  à  droite  d'un  second  pin  plus 
petit.  Aux  branches  du  premier  sont  attachées  une 
flûte  droite  et  une  flûte  recourbée.  Le  traitement 
des  végétaux  permet  de  reconnaître,  dans  le  bas- 
relief,  un  travail  indigène  de  basse  époque. 

On  rapprochera  un  relief,  récemment  découvert 
à  Ostie  (Franz  Cumont,  Comptes  rendus  de  V Académie 
des  Inscriptions  et  Belles-Lettres,  1945,  p.  411),  dans 
le  temple  de  la  Grande-Mère.  Il  fait  connaître  une 
représentation  toute  nouvelle  d'Attis  mourant  sous 
un  pin  ;  au  bord  de  la  rivière  Gallus,  entouré  des  ^ 
animaux  qui  lui  sont  familiers.  C'est  bien  le  même 
épisode  qui  est  reproduit  sur  le  bas-relief  de  Saint- 
Remy  :  le  terre-plein  incliné  correspond  à  la  berge 
de  la  rivière.  On  retrouve  également  le  pin,  au  pied 
duquel  est  étendu  le  dieu  mourant.  Seuls  manquent 
les   animaux. 

7852.  Fragment  de  plaque  trouvé,  en  1931,  dans 
le  déblaiement  des  thermes  de  Glanum.  Au  Musée 
des  Alpilles.  Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m.  28  ;  largeur, 
0  m.  24  ;  épaisseur,  0  m.  03.  (PI.  VIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  H.  Rolland.  —  Forma  orbis 
romani.  V,  F.  BENorr,  Bouches-du-Rhône,  p.  205,  n°  3,  p.  210, 
n0  23. 

Scène  erotique,  gravée  en  léger  relief.  Silvain  nu, 
ithyphallique,  s'avance  vers  la  droite,  tenant  de  la 
main  gauche  un  maillet  levé,  et  de  la  main  droite, 
— ramenée  en  arrière,  vm  vase  à  anse.  La  partie  supé- 
rieure du  corps  et  le  bras  ont  disparu.  En  face  de 
Silvain,  un  second  personnage,  également  nu,  dont 
seul  subsiste  le  bas  du  corps,  une  main  ramenée  en 
arrière  sur  la  fesse  gauche. 

De  malencontreuses  retouches  au  burin,  exécutées 
postérieurement  à  la  découverte,  donnent  à  ce  frag- 
ment un  aspect  fâcheux,  bien  que  l'authenticité  no 
soit  pas  discutable  [H.  Rolland]. 


12 


SAINT-REMY-DE-PROVENCE. 


7853.  Fragment  de  statuette  trouvé,  en  1936,  dans 
les  fouilles  de  Glanum.  Au  Musée  des  Alpilles.  Pierre 
commune.  Hauteur,  0  m.  22  ;  largeur,  0  m.  19.  (PI.  X). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  H.  Rol- 
land. 

Torse  viril,  brisé  à  la  hauteur  du  nombril.  La  tête 
et  les  deux  bras  manquent.  Les  extrémités  de  deux 
boucles  de  la  chevelure  descendent  sur  la  poitrine. 
L'amorce  du  bras  droit  paraît  indiquer  que  celui-ci 
était  relevé,  sans  doute  dans  la  pose  de  l'Apollon 
Lycien  de  Praxitèle,  alors  que  le  bras  gauche,  rap- 
proché le  long  du  corps,  était  quelque  peu  rejeté  en 
arrière.  Apollon  ou  Bacchus  (?).  Travail  gréco-romain. 

Le  fragment  est  à  comparer  avec  le  torse  de 
Bacchus  du  Musée  d'Arles  (É.,  t.  II,  p.  351,  no  2485). 

7854.  Fragment  de  statuette  trouvé,  en  1760,  dans 
un  vignoble,  auprès  de  l'arc  de  Saint-Remy.  Au  Musée 
d'Aix,  Marbre  blanc.    Hauteur,    0   m.    73.    (PI.   X). 

Photographie  communiquée  par  M.  H.  Rolland.  —  Millin, 
Voyage,  t.  II,  p.  259-262.  —  Gibeht,  Catalogue...,  p.  181,  n»  267. 
—  I.  Gilles,  Voies  romaines,  p.  27.  —  Forma  orbis  romanis.  V, 
F.  Benoit,  Bouches-du-Rhône,  p.  210,  n"  3. 

Torse  viril.  Une  nébride,  passant  sur  l'épaule  droite, 
barre  obliquement  la  poitrine.  Bacchus  ou  Faune. 
Bon  travail  gréco-romain. 

7855.  Tête  trouvée  dans  les  matériaux  provenant 
de  la  ferme  de  Longchamp,  au  domaine  de  Lagoy,  à 
Saint-Remy.  Collection  de  Lagoy.  Marbre  blanc.  Hau- 
teur, 0  m.  16.  (PI.  X). 

Photographie  communiquée  par  M.  F.  Benoit.  —  Forma  orbis 
romani.  V,  F.  Benoit,  Bouches-du-Rhône,  p.  214,  n°  536. 

Bacchus  mitréphoros.  La  chevelure,  ordonnée  en 
tresses  retombant  sur  l'épaule  gauche,  est  couronnée 
de  raisins  et  de  feuilles  de  lierre.  Le  front  est  en 
partie  voilé  par  un  large  bandeau.  Sur  ce  type,  voir  : 
Ch.  Picard,  Mélanges  Gustave  Glotz,  t.  II,  p.  707-724. 

Une  tête  de  Bacchus,  portant  la  mitre  frontale,  est 
conservée  au  Musée  d'Arles.  (Voir  n°  7933.) 

7856.  Tête  trouvée  au  cours  de  terrassements,  à 
l'Ouest  du  Mas  de  Saint-Paul,  près  du  ravin  longeant 
le  chantier  de  fouiUes  de  Glanum.  A  Saint-Remy, 
chez  M.  Chabal,  architecte.  Calcaire  tendre  local. 
Hauteur,  0  m.  085.  (PI.  X). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  H.  Rol- 
land. 

Homme  imberbe,  le  front  ceint  d'une  couronne  de 
lauriers.  Malgré  les  mutilations  de  la  partie  inférieure 


du  visage,  on  distingue  encore  les  deux  profonds 
sillons  dessinant  les  joues,  très  saillantes,  de  part  et 
d'autre  du  nez. 

Il  n'est  pas  assuré  qu'il  faille  reconnaître,  dans 
cette  tête,  une  image  impériale  de  Vespasien  ou  de 
Titus. 

7857.  Fragment  de  statue  trouvé,  en  1938,  dans  les 
fouilles  de  Glanum.  Au  Musée  des  Alpilles.  Pierre  cal- 
caire. Hauteur,  0  m.  27.  (PI.  X). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  H.  Rol- 
land. 

Tête  virile,  présentant  les  caractéristiques  de  la 
statuaire  gallo-romaine  :  front  bas,  couronné  par  une 
épaisse  chevelure,  arcades  sourcilières  épaisses,  men- 
ton lourd.  Le  nez  et  le  menton  sont  mutilés.  Vraisem- 
blablement, un  portrait. 

7858.  Fragments  d'ime  statue  plus  grande  que 
nature  trouvés,  en  1929,  dans  les  fouilles  de  Glanum, 
près  du  Monument  à  abside.  Au  Musée  des  Alpilles. 
Marbre  blanc.  Hauteurs,  0  m.  199,  0  m.  160.  (PI.  X). 

Photographie  communiquée  par  M.  H.  Rolland.  —  Forma  orbis 
romani,  V,  Bouches-du-Rhône,  p.  210,  n°  13. 

Main  droite  et  main  gauche,  brisées  aux  poignets 
et  mutilées  de  leurs  doigts.  A  la  même  statue,  appar- 
tenaient vraisemblablement  deux  doigts  d'un  pied 
droit  (hauteur,  0  m.  08). 

7859.  Fragment  de  statue  trouvé,  en  1931,  dans 
une  bouche  d'égout  de  la  rue  des  Thermes.  Au  Musée 
des    Alpilles.    Pierre   commune.    Hauteur,    0   m.    15. 

Très  usée.  Torse  de  petit  Génie.  Dans  le  dos,  l'amorce 
de  deux  ailes. 

7860.  Fragment  de  statue  trouvé,  en  1931,  dans  le 
déblaiement  des  thermes  de  Glanum.  Au  Musée  des 
Alpilles.  Pierre  commune.  Hauteur,  0  m.  19. 

Forma  orbis  romani,  V,  Bouches-du-Rhône,  p.  210,  n°  12. 

Très  usée.  Tête  virile  chauve,  avec  une  barbe 
courte  et  carrée.  Les  pupilles  sont  creusées. 

7861.  Masque,  ayant  servi  de  déversoir  à  la  fontaine 
alimentant  la  piscine  d'eau  froide  des  thermes  de 
Glanum.  Trouvé,  en  1934,  lors  du  dégagement  de  la 
piscine  et  remonté  sur  le  bord  occidental  du  bassin. 
M.  H.  Rolland  note  que  ce  grand  masque  était  primi- 
tivement placé  sur  le  rebord  septentrional  de  la  pis- 
cine, vers  l'angle  N.-O.,  là  où  les  substructions  compor- 
taient un  bâti  de  fondation,  vers  lequel  se  dirigeait 


SAINT-REMY-DE-PRO  VENCE. 


13 


» 


une  canalisation,  découverte  en  1931  et  1933,  et  portant 
la  marque  de  Martia(lis).  Pierre  calcaire.  Hauteur, 
0  m.  72  ;  largeur,  0  m.  72.  (PI.  XI). 

Photographie  communiquée  par  M.  H.  Rolland.  —  P.  de 
Brun,  Provincia,  1931,  p.  51  ;  Forma  orbis  romani,  V,  Bouches- 
du-Rhône,  p.  210,  n"  10.  —  H.  Rolland,  Fouilles  de  Glanum, 
fig.  42  et  p.  56. 

Tête  virile.  Le  visage  est  encadré  d'une  chevelure 
et  d'une  barbe  aux  boucles  tumultueuses,  s'entre- 
mêlant  l'une  et  l'autre,  et  dont  les  mèches  s'incurvent 
pour  imiter,  semble-t-il,  les  remous  de  l'eau.  La 
bouche,  arrondie,  est  largement  ouverte.  Les  pupilles 
sont  creusées.  La  moustache  et  le  bas  du  visage  sont 
mutilés. 

7862.  Stèle  trouvée,  en  1937,  dans  les  fouilles  de 
Glanum.  Au  Musée  des  Alpilles.  Calcaire  tendre. 
Hauteur,  0  m.  23  ;  largeur,  0  m.  15  ;  épaisseur,  0  m.  044. 
(PI.  XI). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  H.  Rol- 
land. 

Dans  une  niche,  Silvain  debout,  les  jambes  écartées, 
le  bras  droit  étendu,  la  main  gauche  levée  tenant  un 
maillet  à  long  manche  en  forme  de  béquille.  Il  est  vêtu 
d'une  tunique  courte.  Les  pieds  sont  chaussés.  Tra- 
vail indigène. 

7863.  Fragment  de  plaque  trouvé,  en  1937,  dans 
les  fouilles  de  Glanum.  Au  Musée  des  Alpilles.  Hau- 
teur, 0  m.  16  ;  largeur,  0  m.  10  ;  épaisseur,  0  m.  022. 
(PI.  XI). 

Photographie  et  renseignements  communiqué»  par  M.  H.  Rol- 
land. 

Sur  un  lit  à  haut  dossier  et  pied  mouluré,  une  femme 
est  à  demi  étendue,  la  tête  à  la  chevelure  retombant 
dans  le  dos,  appuyée  contre  le  montant  de  la  couche. 
Elle  est  vêtue  d'une  tunique  à  manches  courtes,  qui 
cache  l'épaule  gauche,  mais  découvre  maladroitement 
l'épaule  et  le  sein  droits.  Dans  le  bras  gauche  replié, 
elle  tient  un  petit  enfant  emmailloté.  La  main  droite 
et  la  partie  inférieure  du  corps  manquent. 

7864.  Bloc  quadrangulaire  trouvé,  en  1936,  dans 
les  fouilles  de  Glanum.  Au  Musée  des  Alpilles.  Pierre 
calcaire.  Hauteur,  0  m.  41  ;  largeur,  0  m.  19  ;  épais- 
seur, 0  m.  31.  (PI.  XI). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  H.  Rol- 
land. 

En  relief,  sur  le  bloc,  une  jambe  coupée  au-dessus 
du  genou.  Ex-voto  (?). 


7865.  Cippe  trouvé,  en  1937,  dans  les  fouilles  de 
Glanum.  A  Glanum,.  Calcaire  compact.  Hauteur, 
1  m.  20  ;  largeur,  0  m.  43  ;  épaisseur,  0  m.  33.  (PI.  XI). 

Photographie  communiquée  par  M.  H.  Rolland.  — H.  Rollakd, 
Gallia,  III,  1944,  p.  178,  n"  18.  —  Du  même.  Fouilles  de  Glanum, 
fig.  78  et  p.  97. 

Base  et  sommet  moulurés.  Le  couronnement  est 
flanqué  de  deux  volutes,  dont  les  extrémités  termi- 
nales sont  ornées  d'une  rosace.  Sur  la  face  principale, 
une  couronne  de  feuilles  de  chêne  à  lemnisques, 
ondulant  à  la  base  et  encadrant  un  motif  central  : 
deux  oreilles,  séparées  par  deux  rubans  passés  en 
sautoir.  A  la  partie  supérieure,  dédicace  :  Avribvs 
Lavreia  Pia  ministra.  Le  cippe  est  un  monument  du 
culte  de  Bona  Dea.  Les  oreilles  indiquent  que  la 
divinité  était  accessible  aux  prières.  On  rapprochera 
le  monument  de  celui,  conservé  au  Musée  d'Arles, 
et  portant  une  dédicace  à  la  Bonne  Déesse  (É.,  t.  I, 
p.  116,  nO  137). 

7866.  Autel  trouvé,  en  1937,  dans  les  fouilles  de 
Glanum.  Au  Musée  des  Alpilles.  Pierre  calcaire.  Hau- 
teur, 0  m.  385  ;  largeur,  0  m.  22  ;  épaisseur,  0  m.  12. 
(PI.  XII). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  H.  Rol- 
land. 

Imitation  grossière  d'un  «  autel  à  cornes  »,  à  base 
et  sommet  moulurés.  A  la  partie  supérieure,  une 
patère  entre  deux  rouleaux.  Sur  l'une  des  larges 
faces,  en  relief,  un  avant -bras,  dont  la  main  ouverte, 
la  paume  en  dehors,  est  pourvue  de  six  doigts  ;  à 
côté,  un  maillet.  Ex-voto  à  Silvain. 

7867.  Cippe  quadrangulaire  trouvé  en  1937,  dans 
les  fouilles  de  Glanum.  Au  Musée  des  AlpiUes.  Pierre 
calcaire.  Hauteur,  0  m.  51  ;  largeur,  à  la  base,  0  m.  325  ; 
épaisseur,  0  m.  27.  (PI.  XII). 

Photographie  commxiniquée  par  M.  H.  Rolland. 

Sur  la  face  antérieure,  grossièrement  gravé  au 
trait,  en  motif  irrégulier  de  palmette  peut-être,  la 
représentation  du  motif  oriental  de  l'Arbre  de  Vie. 
Moulures  au  sommet  et  à  la  base. 

7868.  Cippe  trouvé,  en  1937,  dans  les  fouilles  de 
Glanum,  à  proximité  d'une  inscription  votive  d'\m 
collège  de  Dendrophores.  Au  Musée  des  Alpilles. 
Pierre  calcaire.  Hauteur,  0  m.  41  ;  largeur,  0  m.  23  ; 
épaisseur,  0  m.  23.  (PI.  XII). 

Photographie  et  renseignements  communiqué»  par  M.  H.  Rol- 
land. 


14 


SAINT-REMY-DE-PROVENCE. 


Sur  l'une  des  faces,  une  grande  pomme  de  pin  en 
relief;  au-dessus,  départ  de  deux  guirlandes  se  pro- 
longeant sur  les  faces  latérales.  Travail  indigène  gros- 
sier. Cippc  votif  à  Cybèle. 

7869.  Autel  trouvé,  en  1937,  dans  les  fouilles  de 
Glanum.  Au  Musée  des  Alpilles.  Marbre  blanc.  Hau- 
teur, 0  m.  17  ;  largeur,  0  m.  072  ;  épaisseur,  0  m.  074. 
(PI.  XII). 

Photographie   communiquée   par  M.    H.    Rolland. 

Dé,  avec  sommet  et  base  moulurés,  surmonté  d'une 
pomme  de  pin.  Cippe  votif  à  Cybèle. 

7870.  Socle,  plutôt  qu'autel,  trouvé,  en  1937,  dans 
les  fouilles  de  Glanum.  Au  Musée  des  Alpilles.  Cal- 
caire tendre  local.  Hauteur,  0  m.  25  ;  largeur,  0  m.  13  ; 
épaisseur,  0  m.  09.  (PI.  XIII). 

Photographie  communiquée  par  M.   H.   Rolland. 

Brisé  à  la  partie  supérieure.  Au  milieu  de  la  face 
antérieure,  debout  sur  un  petit  socle  rectangulaire, 
coupant  la  moulure  inférieure,  prêtre  debout,  de  face, 
la  tête  recouverte  par  un  pan  de  la  toge,  tenant  dans 
la  main  droite  abaissée  une  patère,  dans  la  gauche, 
légèrement  relevée,  une  longue  hampe,  dont  l'une  des 
extrémités  repose  sur  le  sol. 

7871.  Autel  trouvé,  en  1937,  dans  les  fouilles  de 
Glanum.  Au  Musée  des  AlpiUes.  Calcaire  local.  Hau- 
teur, 0  m.  44  ;  largeur,  0  m.  18  ;  épaisseur,  0  m.  23. 
(PI.  XIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  H.  Rolland. 

Sur  un  socle  quadrangulaire,  flanqué  de  deux  tenons 
latéraux,  tête  de  femme  de  face,  d'expression  sévère, 
la  chevelure  séparée  en  deux  bandeaux  ondulés  enca- 
drant le  visage  jusqu'à  la  hauteur  des  oreilles,  ornées 
de  pendants.  Hermès  de  la  Bonne  Déesse  [h.  Rolland]. 

7872.  Bloc  quadrangulaire  trouvé  dans  les  fouilles 
de  Glanum.  Au  Musée  des  Alpilles.  Pierre  commune. 
Hauteur,  0  m.  65  ;  largeur,  0  m.  25  ;  épaisseur,  0  m.  34. 
(PI.  XIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  H.  Rolland. 

Tête  de  lion  de  face,  encadrée  de  la  crinière,  la 
gueule  ouverte,  la  langue  pendante,  reposant  sur  une 
patte  stylisée,  comprenant  une  partie  sphérique,  cor- 
respondant au  genou,  et,  au-dessous,  les  quatre  doigts, 
armés  de  leurs  griflfes.  Pied  de  table. 

7873.  Bloc  quadrangulaire  trouvé,  en  1935,  dans  les 


fouilles  de  Glanum.  A  Glanum.  Pierre  calcaire. 
Hauteur,  0  m.  41  ;  largeur,  0  m.  17;  épaisseur,  0  m.  27. 
(PI.  XIII). 

Photographie  conmiuniquée  par  M.  H.  Rolland. 

Patte  de  griffon.  Le  genou  arrondi,  très  saillant,  est 
couvert  d'écaillés.  A  la  partie  inférieure,  restes  d'une 
main  dont  on  perçoit  encore  le  départ  des  doigts. 
Pied  de  siège. 

7874.  Déversoir  trouvé  à  Glanum.  Au  Musée.  Pierre 
commune.  Hauteur,  0  m.  29  ;  longueur,  0  m.  48  ; 
épaisseur,  0  m.  38.  (PI.  XIV). 

Photographie  communiquée  par  M.  H.  Rolland.  —  P.  Jacob- 
STHAL,  Jahrbuch  des  deutschen  archàolog.  Instituts.  Archàolog. 
Anzeiger,  1930,  col.  230,  fig.  14-15.  —  P.  de  Brun,  Glano,  p.  20.  — 
H.  Rolland,  Saint-Remy-de-Provence,  p.  45,  53.  —  F.  Benoit, 
Arles  dans  la  civilisation  méditerranéenne,  p.  28,  n.  2.  —  Forma 
orbis  romani.  V,  Du  même,  Bouches-du-Rhône,  p.  210,  n°  47.  — 
Du  MÊME,  Uart  primitif  méditerranéen...,  pi.  XIX,  2  et  p.  30. 

Tête  de  monstre  léonin,  au  mufle  exagérément 
allongé,  brisé  au-dessus  des  naseaux.  Deux  traits 
incisés  marquent  l'emplacement  des  moustaches.  La 
crinière  est  traitée  à  la  manière  d'une  chevelure,  en 
mèches  parallèles,  ondulant  au-dessus  des  grands  yeux 
en  amandes,  sans  pupilles,  et  rejetée  en  arrière  sur 
le  haut  de  la  tête,  pour  retomber  jusque  sous  le  cou 
du  monstre.  Travail  celtique  du  ii^  siècle  avant 
notre  ère. 

7875.  Fragment  d'acrotère  trouvé  dans  un  mur 
des  communs  du  Parc  Mistral-Bernard.  Pierre  cal- 
caire. Hauteur,  0  m.  35  ;  largeur,  0  m.  42.  (PI.  XIII). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  H.  Rol- 
land. 

Masque  viril  barbu,  la  bouche  ouverte.  Le  visage 
est  encadré  par  de  lourdes  tresses  de  cheveux  stylisés, 
d'autres  plus  courts  retombent  sur  le  front. 

7876.  Fragment  de  table  trouvé  à  Glanum.  Au 
Musée.  Pierre  calcaire  dure.  Hauteur,  0  m.  60  ;  lar- 
geur, 0  m.  25  ;  épaisseur,  0  m.  16.  (PI.  XIII). 

Photographie  conmiuniquée  par  M.  H.  Rolland. 

Dans  un  encadrement  mouluré,  rameau  de  lierre 
serpentant,*  avec  corymbes.  Bon  travail. 

7877.  Fragment  de  table  trouvé  à  Glanum.  Au 
Musée.  Pierre  calcaire  dure.  Hauteur,  0  m.  46  ;  lar- 
geur, 0  m.  51  ;  épaisseur,  0  m.  16.  (PI.  XIV). 

Photographie  communiquée  par  M.  H.  Rolland. 

Bordure  de  larges  rinceaux  se  poursuivant  sur  la 
tranche  de  la  table. 


SAINT-REMY-DE-PRO  VENCE. 


15 


7878.  Fronton  et  caisson-soffite  mutilés  d'un  laraire 
trouvés  dans  une  maison  romaine  de  Glanum,  déblayée 
en  1937.  En  place,  à  Glanum.  Pierre  calcaire.  Hauteur 
du  fronton,  0  m.  43  ;  largeur  du  soffite,  0  m.  98  ;  pro- 
fondeur, 0  m.  68.  (PI.  XV). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  H.  Rol- 
land. —  H.  RoLI^AND,  Fouilles  de  Glanum,  fig.  67  et  p.  87. 

Au  milieu  du  fronton,  couronne  de  lauriers  avec 
lemnisque.  Moulure  décorée  de  palmettes  et  de  feuilles 
d'acanthes  ;  acrotères  ornés  de  volutes  aux  extré- 
mités. Le  champ  du  soffite  est  divisé,  par  de  larges 
croisillons,  en  caissons  carrés,  contenant  alternative- 
ment une  rosace  à  six  pétales  et  un  fleuron  à  huit 
feuilles,  grandes  et  petites. 

M.  H.  Rolland  fait  remarquer  que  ce  travail,  du 
i^r  siècle  de  notre  ère,  est  inspiré  de  la  décoration  de  la 
voûte  de  l'arc  de  triomphe  de  Saint-Remy  (É.,  t.  I, 
p.  89,  nO  111)  ;  cf.  aussi  le  fragment  de  caisson  du 
«  Temple  de  Diane  »,  à  Nîmes.  Ce  thème  ornemental 
a  subsisté  dans  l'architecture  régionale,  au  moins 
jusqu'au  xvi^  siècle. 

7879.  Hermès  trouvé,  en  1937,  dans  les  fouilles  de 
Glanum.  A  Glanum.  Pierre  calcaire  dure.  Hauteur, 
0  m.  76  ;  largeur,  0  m.  29  ;  épaisseur,  0  m.  28. 

Renseignements  communiqués  par  M.  H.  Rolland. 

Très  usé.  Bloc  quadrangulaire,  flanqué  en  haut  de 
deux  tenons,  aminci  à  la  base  terminée  par  une  mou- 
lure, et  surmonté  d'une  tête  humaine  barbue,  dont  la 
face  a  entièrement  disparu.  Sur  le  fût,  à  la  hauteur  du 
sexe,  palmette  de  forme  phallique.  Deux  attaches 
métalliques  à  la  partie  supérieure.  Peut-être,  un  pied 
de  table. 

7880.  Bas-relief,  sculpté  en  faible  relief  par  champ- 
levé,  sur  le  talus  du  fossé  creusé  dans  le  rocher,  sur  la 
face  Est  de  la  forteresse  celtique  des  Bringasses,  aux 
Baux  (Bouches-du-Rhône).  Au  Musée  d'Arles.  Pierre 
commune.  Hauteur,  0  m.  15  ;  largeur,  0  m.  11.  (PI. XV). 

Photographie  communiquée  par  M.  F.  Benoit.  —  F.  Benoit, 
Préhistoire,  t.  y,  1936,  p.  136  (figure). —  Forma  orbis  romani.  V, 
Du  MÊME,  Bouches-du-Rhône,  p.  203,  n°  521,  5. 

Chef  de  décapité  (  ?).  Les  yeux  clos  sont  indiqués  par  le 
double  trait  en  relief  des  paupières.  Un  éclat,  à  droite, 
a  entraîné  la  disparition  d'une  partie  du  menton. 
Visage  osseux. 

7881.  Fragment  encastré  dans  le  mur  d'angle  de  la 
ferme  du  Cabaret,  au  Sud  de  l'église  de  Saint-Jean-de- 
Garguier  (Bouches-du-Rhône).  Pierre  commune.  Lon- 
gueur, environ  0  m.  80.  (PI.  XIV). 


Photographie  communiquée  par  M.  F.  Benoit.  —  Forma  orbit 
romani.  V,  F.  Benoit,  Bouches-du-Rhône,  p.  6,  n"  20. 

Avant-train  de  lion,  du  type  de  ceux  des  Baux  et  de 
Servane  (voir  :  n°  7889).  La  face  est  mutilée. 

7882.  Fragment  trouvé  à  Eyragnes  (Bouches-du- 
Rhône),  «  en  creusant  un  puits  »  [f.  benoît].  Au 
Musée  de  Saint-Remy-de-Provence.  Pierre  commune. 
Hauteur,  0  m.  18.  (PI.  XIV). 

Photographie  communiquée  par  M.  H.  Rolland.  —  Forma  orbis 
romani.  V,  F.  Benoit,  Bouches-du-Rhône,  p.  216,  n»  544. 

Tête  virile  à  la  chevelure  disposée  en  boucles,  front 
bas  et  nez  fortement  busqué.  Les  pupilles  sont  indi- 
quées. Le  bas  du  visage  manque  depuis  la  bouche. 

7883.  Tête  trouvée,  en  1937,  «  dans  un  tas  de  cail- 
loux »,  au  quartier  de  Notre-Dame-du-Plan,  au  Sud-Est 
de  Mallemort,  près  de  Vergon  (Bouches-du-Rhône). 
Provient  peut-être  de  Vernègues  [f.  benoît].  Au 
Musée  d'Arles.  Pierre  calcaire.  Hauteur,  0  m.  40. 
(PL  XVI). 

F.  Benoit,  Revue  archéologique,  1940,  I,  p.  66,  n.  1. 

Bacchus  jeune  (  ?).  La  surface  de  la  pierre  est  arasée 
et  le  visage,  à  l'exception  de  l'oeil  gauche,  a  presque 
entièrement  disparu.  La  chevelure,  ramassée  en  un 
chignon  sur  la  nuque,  est  entourée  d'une  couronne  de 
pampres  et  de  grappes  de  raisins  retombant  sur  les 
oreilles.  Travail  grossier  au  trépan. 

M.  F.  Benoit  remarque  que  ce  type  de  coifiure  est 
fréquent  sur  les  représentations  de  Bacchus,  dans  cette 
région  de  la  Provence. 

7884.  Tête  trouvée,  en  1937,  dans  les  fouilles  de  la 
meunerie  gallo-romaine  de  Barbegale,  près  d'Arles 
(Bouches-du-Rhône),  au  niveau  de  la  chambre  de 
meunerie  n°  6,  sur  la  face  orientale.  Au  Musée  d'Arles. 
Pierre  calcaire.  Hauteur,  0  m.  32.  (PI.  XVI). 

F.  Benoit,  Revue  archéologique,  1940,  I,  p.  66. 

Bacchus  imberbe.  La  chevelure,  nouée  sur  la  nuque 
en  un  chignon  proéminent,  est  couronnée  de  pampres 
et  de  grappes  de  raisins,  retombant  jusque  sur  les 
oreilles.  Le  nez  et  la  bouche  sont  mutilés. 

7885.  Statue  mutilée  trouvée,  en  1935,  en  labourant 
une  terre  au  Mas  de  Brunet,  en  Camargue  (Bouches-du- 
Rhône),  dans  un  champ  riche  en  tessons  de  pote- 
rie gallo-romaine.  Au  Museon  Arlaten,  salle  de  la 
Camargue,  en  Arles.  Pierre  calcaire.  Hauteur,  0  m.  66. 
(PI.  XV). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  F.  Benoit. 


16 


SAINT-REMY-DE-PROVENCE. 


Torse  (d'empereur  ?)  cuirassé  avec  pallium.  La 
tête,  les  avant-bras  et  les  jambes  manquent.  La 
cuirasse,  bordée  d'une  triple  rangée  d'écaillés,  porte 
des  lambrequins  couvrant  les  bras  et  le  haut  des 
cuisses. 

7886.  Autel  trouvé  au  Mas  de  Vintimille,  commune 
de  Saint-Étienne-du-Grès  (Bouches-du-Rhône).  A  Arles 
chez  M.  Maurice  d'Oléon,  rue  du  Cloître.  Pierre  cal- 
caire. Hauteur,  0  m.  95  ;  largeur,  0  m.  56  ;  épaisseur, 
0  m.  40.  (PI.  XVI). 

Photograirtiie  communiquée  par  M.  F.  Benoit.  —  Forma  orbis 
romani.  V,  F.  Benoit,  Bouches-du-Rhône,  p.  221,  n»  571.  — 
Du  MÊME,  Bulletin  archéologique  du  Comité,  1938-40,  p.  103, 
487-489,  pi.  VIII. 

Autel  votif  à  Silvain.  Sur  la  face  antérieure,  en  bas- 
relief,  Silvain  debout,  la  chevelure  hirsute,  vêtu  d'une 
tunique  serrée  à  la  taille  et  retombant  à  mi-cuisses, 
un  sagum,  agrafé  sur  l'épaule  droite  et  retombant  à 
côté  du  corps,  tenait  deux  attributs  disparus  :  dans  la 
main  gauche  le  maillet,  dans  l'autre  main  Voila.  A 
gauche  du  dieu,  un  chien  s'avance  en  gambadant. 
Sur  les  faces  latérales,  deux  grands  maillets.  La  partie 
supérieure  de  l'autel  est  ornée  de  larges  moulures  et 
terminée  par  deux  coussinets.  Travail  indigène. 

7887.  Cippe,  servant  de  bénitier  dans  la  chapelle 
de  Saint-Biaise,  commune  de  Saint-Mitre  (Bouches-du- 
Rhône).  Calcaire  coquillier.  Hauteur,  1  m.  30  ;  largeur 
à  la  base,  0  m.  54  ;  épaisseur,  0  m.  42.  (PI.  XVII). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  H.  Rol- 
land. 

Sur  l'un  des  grands  côtés,  une  ascia  couchée,  le 
tranchant  vers  le  bas.  Sur  le  motif  de  Vascia,  cf. 
H.  WuiLLEUMiER,  Revue  de  Vhistoire  des  Religions, 
1944,  II,  p.  40  sqq. 

7888.  Acrotère  trouvé  dans  les  champs,  sur  le  ver- 
sant Sud  de  Voppidum  des  Caisses,  à  Mouriès  (Bouches- 
du-Rhône).  Au  château  de  Servane,  où  il  est  incor- 
poré dans  la  décoration  d'une  fontaine.  Pierre  cal- 
caire. Hauteur,  Cm.  83  ;  largeur  du  socle,  0  m.  60. 
(PL  XVIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  F.  Benoit.  —  P.  DE  Brun, 
Provincia,  XIII,  1933,  p.  164.  —  Forma  orbis  romani.  V, 
F.  BENOrr,  Bouches-du-Rhône,  p.  118,  n°  393. 

Seule  la  partie  supérieure  du  masque  est  antique. 
Tête  d'Hercule,  coiifé  de  la  peau  de  lion,  le  mufle 
dressé  au-dessus  du  crâne.  Les  pattes,  garnies  de  leurs 
griifes,  retombent  de  chaque  côté  de  la  barbe,  courte  - 
et  bouclée.  La  bouche  est  entr'ouverte.  Ornement 
de  monument  funéraire. 


7889.  Fragments  d'un  groupe  mutilé,  trouvés  au 
domaine  de  Servane,  à  Mouriès.  Au  Château  de  Ser- 
vane, oii  ils  ont  été  incorporés  dans  la  décoration 
d'une  fontaine.  Pierre  calcaire  du  pays.  Hauteur, 
0  m.  45  ;  largeurs,  0  m.  38,  0  m.  39.  (PI.  XVII). 

Photographies  communiquées  par  M.  H.  Rolland.  —  P.  de 
Brun,  Provincia,  XIII,  1933,  p.  163,  pi.  II,  III.  —  Forma  orbis 
romani.  V,  F.  Benoit,  Bouches-du-Rhône,  p.  118,  n"  393.  — 
Du  même,  Arles  dans  la  civilisation  méditerranéenne,  p.  28,  n.  2. 
—  Du  MÊME,  L'art  primitif  méditerranéen...,  pi.  XIX,  3  et  p.  30. 

Corps  mutilés  de  deux  lions  debout,  peut-être  dévo- 
rants. Les  quatre  pattes  et  la  mâchoire  inférieure 
manquent.  Les  têtes,  puissantes,  sont  entourées  d'une 
épaisse  crinière,  traitée  en  mèches  triangulaires,  recou- 
pées d'un  nombre  égal  de  rainures.  Les  côtes  sont 
figurées  en  creux.  Les  deux  félins  étaient  destinés  à 
faire  pendant,  leurs  longues  queues,  avant  de  se 
recourber  sur  le  dos,  passant  tantôt  sous  la  cuisse 
droite,  tantôt  sous  la  cuisse  gauche. 

De  même  que  les  lions  de  la  Fontaine  de  l'Arcoule 
(É.,  t.  III,  p.  364,  no  2520),  des  Baux  (É.,  t.  IH, 
p.  359,  n"  2505),  en  Gaule,  de  Baena,  de  Bocairente  et 
de  Mérida,  en  Espagne  méridionale,  les  lions  de  Ser- 
vane appartiennent  à  la  civilisation  du  second  âge  du 
Fer.  Les  origines  de  ce  type,  dans  le  bassin  occidental 
de  la  Méditerranée,  doivent  être  recherchées  en  Italie 
méridionale,  en  Sicile  et  en  Étruric  (voir  :  A.  Garcia 
Y  Bellido,  La  Vicha  de  Balazote,  dans  Archiva  espanol 
de  arte  y  arqueôlogia,  n»  21,  1934,  p.  249-270). 

7890.  Statue  trouvée  à  Mouriès,  peut-être  vers  le 
quartier  des  Baumettes.  Au  Musée  d'Arles.  Hauteur, 
0  m.  37  ;  longueur,  0  m.  47.  (PI.  XVIII). 

Photographie  conmiuniquée  par  M.  F.  Benoit.  —  Forma  orbis 
romani.  V,  F.  Benoit,  Bouches-du-Rhône,  p.  118,  n°  ?,:)3.  —  Du 
MÊME,  L'art  primitif  méditerranéen...,  pi.  XIX,  5  et  p.  30. 

Sphinx  femelle,  ailé,  accroupi  sur  une  base  qui  se 
relève  en  avant  en  forme  de  coquille,  sur  le  rebord  de 
laquelle  le  monstre  pose  les  deux  mains.  La  tête  et  les 
pattes  manquent. 

Sur  l'interprétation  du  motif,  cf.  Marie  Delcourt, 
Œdipe  (Bibl.  Faculté  Liège,  fasc.  104),  1944. 

7891.  Fragment  de  bas-relief  trouvé  à  Mouriès,  au 
quartier  des  Baumettes,  à  la  bergerie  Ramadou.  Au 
Musée  d'Arles.  Pierre  commune.  Longueur,  0  m.  47  ; 
largeur,  0  m.  20  ;  épaisseur,  0  m.  27.  (PI.  XVIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  F.  Benoit.  —  Forma  orbis 
romani.  V,  F.  Benoit,  Bouches-du-Rhône,  n"  393.  —  Du  même, 
L'art  primitif  méditerranéen...,  pi.  XIX,  5  et  p.  30. 

Aile  de  sphinx. 


17 


SANCTUAIRE  PRÉROMAIN  DES  CAISSES. 

(Cne  DE  MOURIÈS,  BOUCHES-DU-RHONE). 

Les  fouilles  de  l'oppidum  des  Caisses,  au  nord  de  Mouriès,  sur  l'un  des  contreforts  méridionaux  de  la  chaîne 
des  Alpilles,  face  à  la  plaine  de  la  Crau,  ont  amené  la  découverte  de  stèles  funéraires  et  de  fragments  d'architecture, 
ornés  de  représentations  gravées,  ayant  appartenu  à  un  sanctuaire  hallstattien,  dressé  au  milieu  des  tombeaux, 
remployés  dans  la  construction  du  rempart  occidental  de  la  forteresse,  contemporaine  de  la  pénétration  des  Celtes 
dans  la  vallée  du  Rhône. 

Ces  stèles  et  linteaux  ont  été  façonnés  dans  un  calcaire  coquiller,  extrait  d'une  carrière  située  à  proximité 
du  plateau  des  Caisses,  mais  dont  l'emplacement  reste  à  préciser.  Le  trait  est  obtenu  par  une  simple  incision,  ou  par 
piquetage  avec  une  pointe  mousse  de  bronze.  On  relève  deux  groupes  de  gravures,  d'importance  inégale  :  l'un  à 
sujets  purement  géométriques,  de  tradition  énéolithique  ;  l'autre,  comprenant  des  représentations  de  chevaux,  de 
cavaliers,  d'un  oiseau,  de  caractère  schématique,  se  rattache  aux  figurations  gravées  sur  les  vases  hallstattiens 
de  l'Europe  centrale.  Des  rapprochements  sont  également  à  établir  avec  les  gravures  rupestres  provençales,  les 
pétroglyphes  italiens  et  les  images  gravées  sur  les  stèles  posthaUstattiennes  de  l'Espagne  centrale. 

Les  monuments  figurés  sont  conservés  au  Musée  d'Arles.  Leurs  photographies  m'ont  été  obligeamment 
communiquées  par  M.  Femand  Benoit. 

BIBLIOGRAPHIE. 

I.  Femand  Benoit.  Complet  rendus  de  l'Académie  des  Inscriptions  et  Belles-Lettres,  1939,  p.  621-623. 
II.  Du  MÊHE.  L'art  primitif  méditerranéen  de  la  vaUée  du  Rhône.  La  sculpture,  1945,  p.  24-25,  pi.  VIII-XI. 


7892.  Pilier  pyramidal,  entier.  Hauteur,  1  m.  80  ; 
largeurs  :  à  la  base,  0  m.  36,  0  m.  32,  au  sommet, 
0  m.  29,  0  m.  23.  Sommet  arrondi  et  poli,  angles  chan- 
freinés,  avec  encoches.  (PI.  XVIII). 

Gravures  sur  les  quatre  faces,  complètement  effacées 
à  la  partie  supérieure.  Six  chevaux  superposés  dans  le 
sens  horizontal  sur  une  face  ;  cavalier  et  cheval,  dans 
le  sens  de  l'axe,  sur  la  seconde  et  la  troisième  ;  des- 
sins effacés  sur  la  quatrième. 

7893.  Pilier  pyramidal,  incomplet  à  la  base.  Hau- 
teur, 0  m.  80  ;  largeurs  :  à  la  base,  0  m.  23  sur  trois  des 
côtés  ;  G  m.  20  sur  le  quatrième.  Sommet  arrondi, 
0  m.  19,  0  m.  21,  0  m.  20.  (PI.  XVIII). 

Gravures  sur  les  quatre  faces,  principalement  dans 
le  sens  horizontal,  mais  aussi  dans  celui  de  l'axe  : 
chevaux,  cavaliers  et  personnage,  tenant  un  disque, 
debout  à  côté  d'un  oiseau.  L'un  des  chevaux  est 
excisé  par  une  taille  «  en  cuvette  »,  détonnant  le 
sujet  et  donnant,  sans  la  moindre  saillie,  une  appa- 
rence de  relief. 

7894.  Pilier  pyramidal,  brisé  en  deux  morceaux, 
incomplet  dans  le  bas.  Hauteur,  1  m.  54  ;  largeurs  : 
à  la  base,  0  m.  32  ;  au  sommet,  0  m.  25.  Sommet 


arrondi  aux  angles,  qui  sont  chanfreinés.  (PI.  XIX). 
Gravures  sur  trois  des  faces,  indistinctement  placées 
dans  le  sens  horizontal  ou  dans  celui  de  l'axe.  Sur 
l'une  d'elles,  deux  grandes  figures  de  cavaliers,  repré- 
sentés par  une  croix,  le  cheval  en  relief  par  champlevé. 
Le  bras  droit  du  cavalier  tient  une  sorte  de  bouclier 
rectangulaire,  analogue  à  ceux  figurés  sur  les  signes 
anthropomorphes  du  Valais. 

7895.  Pilier  pyramidal,  à  base  équarrie.  Hauteur, 
1  m.  20  ;  largeurs  :  à  la  base,  0  m.  40,  0  m.  31  ;  au 
sommet,  0  m.  27,  0  m.  22.  A  la  partie  supérieure, 
cupule  mutilée  à  la  cuvette.  Snr  l'une  des  faces,  échan- 
crure  en  forme  de  double  niche  avec  saillant  médian 
(0  m.  24  X    0  m.  20).  Sur  une  autre  face,  cupules. 

La  face,  la  plus  étroite,  est  décorée  de  deux  gravures 
de  chevaux,  de  type  filiforme,  tracés  dans  le  sens  de  l'axe. 

7896.  Pilier  pyramidal,  incomplet  en  haut  et  en 
bas.  Hauteur,  0  m.  60  ;  largeurs  :  à  la  base,  0  m.  36  ; 
au  sommet,  0  m.  30.  (PI.  XVIII). 

Sur  l'une  des  faces,  cavaliers  de  grandes  dimensions 
(hauteur,  0  m.  35).  Le  cou  et  la  tête  du  cheval  sont 
redressés  verticalement,  par  faute  de  place  pour  les 
développer.  Cupules. 


SSPâRAMDOlU  —  Xlt. 


18 


SANCTUAIRE  PRÉROMAIN  DES   CAISSES. 


7897.  Pilier  pyramidal,  incomplet  en  haut  et  en  bas. 
Hauteur,  0  m.  30  ;  largeurs  :  à  la  base,  0  m.  30, 0  m.  28  ; 
au  sommet,  0  m.  28,  0  m.  25.  (PI.  XIX). 

Sur  une  des  faces,  gravure  en  piqueté  d'un  cavalier, 
disposé  en  diagonale  par  rapport  à  l'axe  de  la  stèle. 

7898.  Pilier  pyramidal  incomplet  en  haut  et  en  bas. 
Hauteur,  0  m.  53  ;  largeurs  :  à  la  base,  Om.  25,  Om.  25; 
au  sommet,  0  m.  24,  0  m.  22. 

Gravures  eflfacées  sur  une  face.  Chevaux. 

7899.  Pilier  pyramidal,  incomplet  en  haut  et  en  bas. 
Hauteur,  0  m.  95  ;  largeurs  :  à  la  base,  0  m.  30,  0  m.  27  ; 
au  sommet,  0  m.  25,  0  m.  23.  (PI.  XIX). 

Sur  l'une  des  faces,  dans  le  sens  de  l'axe,  grande 
figure  de  cavalier  (longueur,  0  m.  34),  brandissant  un 
javelot.  La  queue  du  cheval  est  trop  longue. 

7900.  Pilier  pyramidal,  incomplet  dans  le  bas.  Hau- 
teur, 0  m.  80  ;  largeurs  :  à  la  base,  0  m.  32,  0  m.  30  ; 
au  sommet,  0  m.  28,  0  m.  26.  (PI.  XIX). 

Sur  une  des  faces,  chevaux  dans  le  sens  de  l'axe,  la 
plupart  filiformes. 

7901.  Pilier  incomplet.  Hauteur,  1  m.  20  ;  largeurs  : 
à  la  base,  0  m.  38,  0  m.  35  ;  au  sommet,  0  m.  35, 
0  m.  30.  (PI.  XIX). 

Équidé  filiforme  à  longues  pattes  et  dessin  pecti- 
forme,  à  quatre  dents  parallèles,  surmonté  d'une 
longue  haste,  flanquée,  vers  le  milieu,  de  deux  petites 
cupules,  dont  l'une,  à  gauche,  est  encadrée  dans  un 
rectangle.  Celle  de  droite  est  mutilée.  A  l'extrémité  de 
la  haste,  traces  d'une  autre  cupule. 

7902.  Pilier  incomplet.  Hauteur,  1  m.  16  ;  largeurs  : 
0  m.  33,  0  m.  28. 

Gravure  très  efi"acée  de  chevaux  sur  une  face,  dans 
le  sens  de  l'axe. 

7903.  Partie  inférieure  d'une  stèle,  dont  la  base 
s'élargit  par  une  gorge.  Hauteur,  0  m.  51  ;  largeurs  : 
à  la  base,  0  m.  31  ;  au  sommet,  0  m.  22  ;  épaisseur, 
0  m.  16.  (PI.  XIX). 

Cavalier,  dont  la  tête  manque,  passant  à  gauche. 

7904.  Partie  inférieure  d'une  stèle,  dont  la  face 
postérieure  est  brisée.  Hauteur,  0  m.  30  ;  largeurs, 
0  m.  36,  0  m.  27.  (PI.  XX). 

Gravure  de  cavalier,  le  bras  dressé,  brandissant  un 
javelot. 


7905.  Fragment  de  stèle  chanfreinée,  brisée  à  la 
partie  postérieure.  Hauteur,  0  m.  27  ;  largeur,  0  m.  28. 
(PI.  XX). 

Cavalier  filiforme,  passant  à  gauche,  et  écusson,  en 
forme  de  rectangle,  plus  étroit  au  sommet  qu'à  la 
base,  recoupé  à  gauche  par  deux  lignes  intérieures 
verticales  et  surmonté  d'une  petite  cupule. 

7906.  Fragment  de  pilier  pyramidal.  Hauteur, 
0  m.  53  ;  largeurs  :  à  la  base,  0  m.  24,  0  m.  25  ;  au  som- 
met, 0  m.  24,  0  m.  23.  (PI.  XX). 

Sur  l'une  des  faces,  chevaux  superposés,  passant 
tantôt  à  droite,  tantôt  à  gauche. 

7907.  Fragment  de  pilier  rectangulaire,  avec  trou 
de  mortaise  carré  pour  l'encastrement  d'un  linteau 
à  la  partie  supérieure.  Hauteur,  0  m.  52  ;  largeurs, 
0  m.  30,  0  m.  27.  (PI.  XX). 

Sur  une  des  faces,  cheval  de  profil  à  gauche. 

7908.  Linteau  chanfreiné,  incomplet  aux  deux  extré- 
mités et  brisé  en  deux  morceaux.  Longueur,  1  m.  30  ; 
largeur,  0  m.  26  ;  épaisseur,  0  m.  33.  (PI.  XX). 

F.  Benoit,  L'art  primitif  méditerranéen...,  pi.  X,  2. 

Six  chevaux  marchant  vers  la  gauche  processionnel- 
lement  et  occupant  le  champ  entier  de  la  frise.  A  l'ex- 
trémité gauche,  en  sens  opposé,  un  cheval  tourné  vers 
la  droite  et  à  un  plan  légèrement  supérieur.  Devant 
lui,  un  animal  de  taille  plus  petite,  dont  la  tête  semble 
s'intercaler  dans  le  cou  du  premier  cheval,  dans  l'atti- 
tude d'un  poulain  près  de  sa  mère. 

7909.  Partie  gauche  d'un  linteau  chanfreiné.  Lon- 
gueur, 0  m.  87  ;  largeur,  0  m.  27  ;  épaisseur,  0  m.  27. 
(PL  XX). 

F.  BENOrr,  L'ort  primitif  méditerranéen...,  pi.  X,  1. 

A  l'extrémité  droite,  cheval  gravé  tourné  vers  la 
droite.  Il  semble  que  ce  motif  reproduise  une  frise  de 
composition  semblable  à  la  précédente,  mais  en  sens 
inverse. 

7910.  Fragment  de  linteau  (?).  Les  arêtes  sont 
coupées  par  une  gorge  entaillée  à  angle  droit.  Lon- 
gueur, 0  m.  55  ;  largeur,  0  m.  32  ;  épaisseur,  0  m.  32. 
(PI.  XX). 

Sur  une  des  faces,  cheval  gravé.  Sur  la  face  opposée, 
cupules  intentionnellement  groupées.  Dessins  très  eflfa- 
cés  d'équidés  à  la  face  supérieure. 


19 


ORGON. 

(URGO,  ORGO). 


(Voir 


les  tomes  :  I,  p.  103,  n"  123  ;  III,  p.  360,  a9  2510  ;  IX,  p.  99,  n"  6698,  p.  100,  n»  6701). 


A  Orgon  (Bouches-du-Rhône),  sur  la  colline  du  Grand-Couvent,  s'étendent  les  ruines  d'un  oppidum  celtique 
du  second  âge  du  Fer.  Au  bas  de  l'escarpement  septentrional,  Isidore  Gilles  recueillit,  au  siècle  dernier,  les  fragments 
d'une  frise  de  terre  cuite,  ayant  appartenu  à  la  décoration  d'un  lieu  de  culte  indigène  qui  avait  précédé,  sur  cet 
emplacement,  un  sanctuaire  gallo-romain,  dédié  à  Jupiter  Taranoos.  Ces  petits  monuments,  de  même  que  les  briques 
de  Substantion  (Ê.,  t.  IX,  p.  158,  n»  6827  ;  XI,  p.  4,  n"  7652),  représentent  une  étape  de  la  plastique  des  Celtes, 
à  une  époque  qui  ne  saurait  être  antérieure  à  la  deuxième  période  du  second  âge  du  Fer  (La  Tène  II).  Le  motif  de 
l'animal  retournant  la  tête,  qui  se  retrouve  sur  la  stèle  de  Robernier  (É.,  t.  I,  p.  9,  n"  10),  est  une  copie  barbare 
d'un  prototype  orientalisant,  fréquent  sur  les  céramiques  d'Asie  Mineure  et  d'Êtrurie.  Sur  les  plaques  de  Substantion 
et  d'Orgon,  la  présence  de  cervidés  et  de  chiens,  parfois  figurés  en  sens  inverse,  et  d'une  volute  ionique,  révèle 
l'influence  d'un  modèle  étranger,  sans  doute  introduit,  dans  la  Gaule  méridionale,  par  l'intermédiaire  de  l'Étrurie. 
De  même  que  les  carrousels  des  frises  thasiennes  conservaient  l'allure  de  fêtes  sacrées,  les  poursuites  de  cervidés 
par  des  chiens  et  des  chasseurs,  armés  de  la  lance,  sur  les  plaques  d'Orgon  reproduisent,  en  l'éternisant,  un  rituel. 
Mais,  à  Thasos,  comme  à  Orgon,  la  chasse  symbolique,  menée  sous  les  yeux  de  la  divinité,  n'est  pas  conduite  par 
des  dieux,  mais  par  des  héros.  (Sur  ces  représentations  de  carrousels  et  de  chasses  mythiques,  voir  :  Ch.  Picard, 
Monuments  Piot,  38,  1941,  p.  55-92). 

BIBLIOGRAPHIE. 

I.  Isidore  Gilles,  Le  pays  d''Arîes,  p.  319-320. 

II.  Forma  orbis  romani.  V,  Femand  Benoit,  Bouches-du-Rhône,  p.  196,  n"  491,  p.  197,  n°  492  (bibliographie), 
m.  Du  MÊME,  L'art  primitif  méditerranéen  de  la  vallée  du  Rhône.  La  sculpture,  1945,  p.  20  et  pi.  Vil. 
IV.  R.  Demangel,  La  frise  ionique,  1933,  p.  190-191,  435-436  :  Sextantio  (Substantion). 

V.  Raymond  Lantieb,  Bulletin  de  la  Société  nationale  des  Antiquaires  de  France,  séance  du  22  novembre  1944. 


7911.  Fragment  de  plaque  de  revêtement.  Avignon, 
Musée  Calvet.  (PI.  XXI). 

F.  Benoit,  Vart  primitif  méditerranéen...,  pi.  VII,  4. 

Au  registre  supérieur,  de  gauche  à  droite  :  avant- 
train,  cou  et  tête  d'un  cerf  marchant  à  droite  ;  au 
centre,  deux  personnages  debout,  dont  la  silhouette 
seule  subsiste  :  à  droite,  une  femme,  vêtue  d'une 
longue  robe,  descendant  jusqu'aux  pieds,  le  bras 
gauche  replié,  la  main  posée  sur  la  hanche,  l'avant- 
bras  droit  tendu  vers  un  homme,  marchant  à  droite, 
dans  la  direction  de  la  femme,  à  laquelle  il  semble 
présenter  un  objet  indiscernable.  A  l'extrémité  droite, 
un  homme  debout,  les  jambes  écartées,  vêtu  d'une 
tunique  descendant  à  mi-cuisses,  tenant  des  deux 
mains  une  lance,  chasseur.  Au  registre  inférieur,  la 
métope  centrale  est  occupée  par  les  silhouettes  assez 
peu  distinctes  d'un  cerf  passant  à  droite,  suivi  d'un 
chien  tournant  la  tête  vers  la  croupe  d'un  quadrupède, 
dont  seule  une  partie  de  l'avant-train  a  été  figurée. 
Aux  deux  extrémités,  à  gauche,  le  museau  du  quadru- 


pède ;  à  droite,  l'arrière-train  d'un  cerf.  La  scène  reste 
inexpliquée,  au  registre  supérieur. 

7912.  Fragment  de  plaque  de  revêtement.  Au  Musée 
de  Saint-Remy-de-Provence.  (PI.  XXI). 

Photographie  communiquée  par  M.  H.  Rolland. 

F.  Benoit,  L'art  primitif  méditerranéen...,  pi.  VII,  6. 

Au  registre  supérieur,  cerf  marchant  à  droite,  suivi 
d'un  chien,  la  tête  de  profil  tournée  vers  la  croupe,  une 
longue  queue  s'enroulant  en  S  entre  les  pattes  arrière, 
l'échiné  profondément  creusée.  Au  registre  inférieur, 
en  retrait  et  séparé  du  précédent  par  un  bandeau  plat, 
deux  chasseurs  debout,  brisés  à  mi-corps,  légèrement 
penchés  en  avant  et  tenant  des  deux  mains  une  lance. 
Les  empreintes,  mal  venues,  ne  laissent  apparaître 
que   la   silhouette   des   personnages   et   des   animaux. 

7913.  Fragment  de  plaque  de  revêtement.  Avignon, 
Musée  Calvet.  (PL  XXI). 

F.  Benoit^  Uart  primitif  méditerranéen...,  pi.  VII,  2. 


20 


ORGON. 


Chasseur  marchant  à  droite,  tenant  des  deux  mains 
une  lance.  Il  porte  une  tunique  courte,  descendant  à 
mi-cuisses,  peut-être  serrée  à  la  taille  par  une  ceinture. 
Les  brisures  de  la  plaque  ont  entraîné  la  disparition  du 
sommet  de  la  tête  et  des  pieds. 

7914.  Fragment  du  registre  supérieur  d'une  plaque 
de  revêtement.  Avignon,  Musée  Calvet.  (PI.  XXI). 

F.  Benoit,  L^art  primitif  méditerranéen.,.,  pi.  VII,  5. 

Cerf  passant  à  droite,  suivi  d'un  chien,  la  tête 
tournée  de  profil  vers  la  croupe.  Brisé  à  mi-corps. 

7915.  Fragment  du  registre  supérieur  d'ime  plaque 
de   revêtement.    Avignon,  Musée  Calvet.  (PI.   XXI). 

F.  Benoit,  L''art  primitif  méditerranéen...,  pi.  VII,  3. 

Deux  chiens  semblables  aux  précédents.  L'animal, 
placé  à  l'extrémité  gauche  du  fragment  et  dont  le  cou, 
le  poitrail  et  les  pattes  antérieures  ont  disparu,  a  été 
estampé  à  l'envers. 

7916.  Fragment  de  plaque  de  revêtement.  Avignon, 
Musée  Calvet.  (PI.  XXI). 

F.  Benoit,  L'art  primitif  méditerranéen...,  pi.  VII,  1. 

Dans  une  métope  rectangulaire,  cerf  passant  à 
gauche.  L'empreinte  est  mal  venue  :  les  pattes  anté- 
rieures manquent  depuis  le  genou. 

7917.  Fragment  du  registre  inférieur  d'une  plaque 
de  revêtement.  Avignon,   Musée   Calvet.   (PI.  XXI). 


Cerf  passant  à  droite.  Au-dessus,  assez  effacée,  une 
ligne  de  postes. 

7918.  Fragment  du  registre  inférieur  d'une  plaque 
de    revêtement.    Musée    de    Saint-Remy-de-Provence. 

Dans  un  encadrement  rectangulaire,  à  gauche,  peut- 
être  la  jambe  et  le  pied  d'un  personnage,  tourné  vers 
la  gauche. 

7919.  Fragment  du  registre  inférieur  d'une  placjue 
de  revêtement.  Avignon,  Musée  Calvet. 

Dans  un  rectangle,  motif  décoratif  constitué  par 
plusieurs  groupes  de  lignes  parallèles,  obliques  à  deux 
droites,  se  coupant  à  angle  droit. 

Un  décor  identique  est  reproduit  sur  deux  des 
plaques  de  revêtement,  découvertes  à  Substantion. 
(É.,  t.  IX,  p.  158,  no  6827). 

7920.  Fragment  du  registre  inférieur  d'une  plaque 
de  revêtement.  Avignon,  Musée  Calvet. 

Sous  le  bandeau  séparant  les  deux  registres,  une 
ligne  de  dents  de  loup. 

7921.  Fragment  d'une  plaque  de  revêtement.  Avi- 
gnon, Musée  Calvet. 

Séparés  par  un  bandeau  plat,  deux  groupes  de  deux 
cercles  concentriques  à  point  central. 

7922.  Fragment  de  plaque  de  revêtement.  Avignon, 
Musée  Calvet. 

Au  registre  inférieur,  sous  le  bandeau,  alignement 
de  cercles. 


21 


ARLES. 

(COLONIA  JULIA  PATERNA  ARELATENSIUM  SEXTANORUM). 
(Voir  les  tomes  :  I,  p.  114  ;  II,  p.  452  ;  III,  p.  361  ;  IX,  p.  101  ;  X,  p.  129;  XI,  p.  119). 

Au  cours  de  ces  dernières  années,  le  Musée  lapidaire  de  l'église  Sainte-Anne  a  subi  une  transformation 
complète.  Les  collections  païennes  et  chrétiennes  ont  été  séparées,  celles-ci  étant  désormais  installées  dems  la 
chapelle  des  Jésuites.  Ces  travaux  de  reclassement  ont  permis  de  retrouver  de  nombreux  fragments  de  sculptures, 
ayant  échappé  aux  précédents  inventaires,  et  de  reconstituer  un  certain  nombre  de  statues.  Les  photographies  m'ont 
été  obligeamment  communiquées  par  M.  Femand  Benoit. 

BIBLIOGRAPHIE. 

I.  Femand  Benoit,  Le  Musée  îopi^ira  d'Arles.  Collections  publiques  de  France.  Memoranda.  Parit,  Henri  Laureni,  1936  ;  pt.  ln-4», 
64  pages. 

II.  Ferma  orbis  romani,  V,  DU  MÊME,  Bouches-du-Bhône,  p.  127-190. 


7923.  Statuette  mutilée.  Au  Musée.  Marbre  blanc. 
Hauteur,  0  m.  41.  (PI.  XXII). 

Salomon  Reinach,  Rép.  stat.,  III,  p.  1114,  n»  10.  —  F.  BENorr, 
Le  Musée  lapidaire  d'Arles,  p.  32  (photo). 

Torse  et  bassin  de  Vénus  nue,  brisé  au-dessus  du  nom- 
bril et  aux  genoux.  Bon  travail  d'époque  hellénistique. 

7924.  Statuette  mutilée  trouvée  sur  les  Lices,  lors 
de  la  démolition  des  anciens  remparts.  Au  Musée. 
Marbre  blanc,  en  partie  rouillé  par  des  tenons  de  fer 
d'époque  ancienne.  Hauteur,  0  m.  188.  (PI.  XXII). 

Amour  nu,  debout,  la  tête  levée.  La  chevelure,  dont 
les  mèches  sont  traitées  au  trépan,  retombe  sur  les 
épaules.  La  tête  est  disproportionnée  par  rapport 
au  corps.  Les  bras  et  les  jambes  manquent.  Travail 
local. 

7925.  Fragment  de  statuette.  Au  Musée.  Marbre 
blanc.  Hauteur,  0  m.  32  ;  largeur,  0  m.  19.  (PI.  XXII). 

Torse  d'homme,  brisé  au-dessus  des  genoux.  Les 
bras  manquent.  Un  manteau  passe  sur  l'épaule  gauche, 
laissant  la  poitrine  découverte.  A  droite,  l'arrachement 
d'un  tronc  d'arbre  (?). 

7926.  Fragment  de  statue,  ayant  appartenu  à  la 
collection  d'Antoine  Agard  qui  la  mentionne  (Discours 
et  rôle  des  médailles  et  autres  antiquitéez...,  Paris,  1611), 
avec  une  autre  statue  qui  a  disparu.  Le  dessin  a  été 
conservé  par  Lantelme  de  Romieu  et  Rebattu.  Au 
Musée.  Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m.  42.  (PI.  XXII). 

Fornui  orbis  romani.  V,  F.  Benoit,  Bouches-du-Rh6ne,  p.  153, 1. 


Torse  d'homme  nu,  brisé  au  bras  et  au  bassin. 
Peut-être  Bacchus. 

7927.  Fragment  de  statue,  autrefois  encastré  dans 
le  mur  de  la  maison  du  chanoine  Compagnon,  au  Sud- 
Ouest  de  l'amphithéâtre.  Au  Musée.  Marbre  blanc. 
Longueur  totale,  0  m.  36,  de  la  main,  0  m.  18  ;  hauteur 
du  tenon,  0  m.  17.  (PI.  XXII). 

Forma  orbis  romani.  V,  F.  Benoit,  Bouches-du-RMne,  p.  136, 
no  4. 

Main  de  Jupiter,  fermée  sur  le  foudre  et  prolongée 
par  un  épais  tenon  d'encastrement. 

Sur  cette  forme  très  curieuse  de  la  «  main  divine  », 
voir  :  H.  Seyrig,  Syria,  t.  XX,  1939,  p.  189-194. 

7928.  Statue  mutilée  trouvée,  en  deux  fragments, 
la  partie  supérieure  au  cours  de  travaux  exécutés  sur 
la  place  du  Forum,  devant  la  façade  du  temple  du 
Capitole,  la  partie  inférieure  retrouvée  au  Musée, 
en  1937.  Au  Musée.  Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m.  73. 
(PI.  XXIII). 

Forma  orbis  romani.  V,  F.  Benoit,  Bouches-du-Rh6ne,  p.  139,  9. 

Minerve  debout,  vêtue  d'une  longue  robe  et  d'une 
tunique  courte,  serrée  à  la  taille  par  un  cordon.  Sur 
la  poitrine,  l'égide  à  tête  de  Méduse  ailée  et  serpents, 
nouée  sous  le  menton.  La  tête  et  les  bras  manquent. 
Aux  pieds,  à  droite,  acrotère  décoré  de  palmettes. 
L'existence  d'un  tenon,  à  gauche,  laisse  supposer 
l'existence  du  bouclier.  Il  y  avait  eu,  ainsi,  un  souvenir 
assez  grossier  du  type  célèbre  de  l'Athéna  à  l'acanthe 


22 


ARLES. 


de  l'Héphaistion  d'Athènes,  œuvre  d'Alcamène  (cf. 
l'Athéna  de  Cherchai  :  Ch.  Picard,  Manuel  d'' Archéo- 
logie grecque.  La  sculpture.  Période  classique,  II,  2, 
p.  576,  fig.  236.  Travail  local. 

Une  autre  réplique,  inédite,  à  Ostie,  moins  l'acanthe 
(magasin  du  Musée). 

7929.  Statue  mutilée  trouvée,  en  1870,  à  une  pro- 
fondeur de  7  mètres,  en  construisant  la  culée  du  pont 
de  Trinquetaille,  sur  la  rive  gauche  du  Rhône,  avenue 
Frédéric-Mistral.  Au  Musée.  Pierre  calcaire.  Hauteur, 
1  m.  15.  (PI.  XXIII). 

F.  Benoit,  Le  Musée  lapidaire  d'Arles,  p.  14.  —  Forma  orbis 
romani.  V,  Du  même,  Bouches-du-Rhône,  p.  151,  n"  37. 

Torse  d'homme  drapé  dans  une  toge,  la  main  droite 
ramenée  en  avant  du  corps,  à  la  hauteur  de  la  ceinture. 
La  tête,  la  main  gauche,  et  les  jambes  manquent. 
Statue  de  personnage  municipal.  Travail  dur  et 
médiocre  ;  plis  secs  et  heurtés,   ii^  siècle   apr.   J.-C. 

7930.  Statue  mutilée  trouvée,  en  1935,  en  creusant 
une  fosse  dans  le  cimetière,  près  de  la  route,  face  à  la 
tour  Nord  de  la  porte  d'Auguste  [f.  benoît].  Pierre 
calcaire.  Hauteur,  1  m.  52.  (PI.  XXII). 

F.  Benoit,  Le  Muséelapidaire  d'Arles,  p.  14, 40  (photo). — Forma 
orbis  romani.  V,  Du  même,  Bouches-du-Rhône,  p.  162,  rfi  116  B. 

Femme  debout,  drapée  dans  un  long  himation  tom- 
bant en  plis  réguliers.  La  main  droite  maintient  les 
plis  ramenés  sur  la  poitrine.  La  tête,  la  main  gauche 
et  les  pieds  manquent.  Statue  municipale,  de  type 
hellénistique,  reproduisant  un  prototype  du  iv^  siècle 
avant  J.-C.  Travail  assez  bon,  bien  que  grêle. 

Sur  ces  types  féminins,  cf.  :  R.  Horn,  Weibliche 
Gewandstatuen  in  der  hellenistischen  Plastik,  2^  suppl. 
des  Rômische  Mitteilungen,  1931. 

7931.  Statue  mutilée  trouvée,  en  1931,  parmi  des 
matériaux  de  remploi,  sur  l'emplacement  de  l'ancienne 
église  de  Saint-Georges-le-Fabrégolier,  au  Sud  du  pavil- 
lon du  concierge  du  théâtre  antique.  Au  Musée.  Pierre 
calcaire.  Hauteur,  1  m.  80  ;  longueur  du  socle,  0  m.  61  ; 
largeur,  0  m.  45.  (PI.  XXII). 

Forma  orbis  romani.  V,  F.  Benoit,  Bouches-du-Rhône,  p.  149, 
n"  12. 

Femme  debout  sur  un  socle  rectangulaire,  vêtue 
d'une  longue  robe  qui  descend  jusques  sur  les  pieds 
chaussés  et  sur  laquelle  est  posé  un  manteau  formant 
écharpe  à  droite.  Le  bras  gauche  retombe  le  long  du 
corps,  le  bras  droit  est  ramené  sur  la  poitrine,  sous 
le  manteau.  La  tête  manque.  Statue  municipale. 
II®  siècle  apr.  J.-C. 


7932.  Fragment  de  statue.  Au  Musée.  Marbre  blanc. 
Hauteur,  0  m.  27  ;  épaisseur,  0  m.  12.  (PI.  XXII). 

Buste  de  jeune  homme,  brisé  aux  hanches.  Sur  une 
tunique  est  posé  un  manteau,  agrafé  sur  l'épaule 
droite  et  retombant  sur  le  côté  gauche  du  corps,  dont  il 
est  écarté  par  le  mouvement  du  bras.  La  tête  et  les 
bras  manquent. 

7933.  Tête  trouvée,  en  1788,  dans  les  fouilles  du 
théâtre.  Au  Musée.  Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m.  29. 
(PI.  XXIV). 

Cette  tête  doit  être  identifiée  avec  celle  figurée, 
en  1789,  sur  la  gravure  de  Guibert  pour  le  P.  Dumont, 
Description  des  anciens  monuments  d^Arles,  parue  à  la 
suite  de  l'ouvrage  de  Noble-Lalauzière,  Abrégé 
chronologique  de  l'histoire  d'Arles,  Arles,  1808.  Elle  a 
été  reproduite  dans  Millin,  Atlas,  pi.  LXIX,  8.  —  ■ 
Forma  orbis  romani.  V,  F.  Benoit,  Bouches-du-Rhône, 
p.  134,  no  12. 

Bacchus  mitréphoros,  de  type  pathétique.  La  che- 
velure, qui  retombe  sur  les  oreiUes  et  se  noue  sur  la 
nuque  en  un  chignon  proéminent,  est  couronnée  de 
pampres  et  de  grappes  de  raisins.  Sur  le  front  est 
placée  une  mitra.  Les  yeux  sont  scopasiques.  Le  nez, 
la  bouche  et  le  menton  ont  subi  des  arrachements. 
Travail  au  foret  du  ii^  siècle  de  notre  ère. 

Sur  le  type,  cf.  :  Ch.  Picard,  Mélanges  Gustave 
Glotz,  t.  II,  p.  707-724. 

Une  tête  de  Bacchus,  portant  la  mitre  frontale,  a  été 
découverte  à  Saint-Remy-de-Provence  (voir  plus  haut, 
no  7855). 

7934.  Fragment  d'hermès  double.  Au  Musée.  Marbre 
blanc.  Hauteur,  0  m.  10.  (PL  XXIV). 

Deux  têtes  accolées,  très  mutilées  :  l'une  barbue, 
l'autre  imberbe.  Peut-être  une  représentation  de  Bac- 
chus Dimorphos. 

7935.  Tête  de  femme.  Au  Musée.  Marbre  de  Paros 
ou  des  Iles.  Hauteur,  0  m.  20.  (PI.  XXIV). 

Divinité  féminine  dont  la  coiflfure,  ramenée  sur  le 
sommet  de  la  tête,  est  entourée  d'une  couronne  de 
fleurs.  Le  bandeau  frontal  semble  indiquer  un  person- 
nage dionysiaque  :  Ariadne,  peut-être.  Les  iris  sont 
travaillés. 

7936.  Fragment  trouvé,  en  1876,  à  Trinquetaille, 
sur  le  chemin  qui  longe  la  voie  ferrée  de  Lunel,  presque 
à  fleur  de  terre.  Au  Musée.  Marbre  blanc.  Hauteur, 
0  m.  10.  (PI.  XXIV). 

Forma  orbis  romani.  V,  F.  BENOIT,  Bouches-du-Rhône,  p.  176, 
n°  2  et  fig.  9 


ARLES. 


23 


Tête  de  divinité  fluviale,  de  Poséidon,  ou  d'Héraclès 
couronnée  de  lauriers.  La  surface  est  fortement  cor- 
rodée et  toute  la  partie  médiane  du  visage  a  disparu. 

7937.  Tête  de  femme  trouvée,  en  1342,  dans  les 
fouilles  du  théâtre.  Au  Musée.  Marbre  blanc.  Hau- 
teur, 0  m.  135.  (PI.  XXIV). 

Forma  orbis  romani.  V,  F.  Benoit,  Bouches-du-Rhône,  p.  134, 
n"  22. 

Les  cheveux,  grossièrement  travaillés  au  trépan, 
sont  séparés,  par  une  raie  médiane,  en  deux  bandeaux 
ondulés  et  surmontés  d'un  diadème.  Derrière  la  nuque, 
en  réserve,  un  tenon  de  marbre  pour  l'encastrement  de 
la  figure.  La  décoration  de  la  scène  du  théâtre  étant 
contemporaine  de  l'époque  augustéenne,  la  tête  ne 
peut  en  avoir  fait  partie. 

7938.  Tête.  Au  Musée.  Marbre  blanc.  Hauteur, 
0  m.  13.  (PI.  XXV). 

Personnage  au  nez  camard,  avec  de  gros  yeux  sail- 
lants, surmontés  de  sourcils  incisés,  les  oreilles  termi- 
nées en  pointe,  comme  les  Satyres.  Les  joues  sont 
gonflées.  La  chevelure,  rejetée  en  arrière,  est  disposée 
en  mèches  irrégulières.  Dieu  du  Vent. 

Sur  ces  représentations,  cf.  :  Franz  Cumont,  Revue 
archéologique,  1939,  I,  p.  33,  n.  3. 

7939.  Tête  trouvée,  en  1939,  dans  les  fouilles  de 
l'aile  septentrionale  des  cryptoportiques,  à  l'Ouest 
des  substructions  du  temple,  au  niveau  supérieur  des 
déblais.  Au  Musée.  Marbre  de  Carrare.  Hauteur, 
0  m.  40.  (PI.  XXV). 

La  partie  postérieure  de  la  tête  a  été  sciée  vertica- 
lement, peut-être  à  une  époque  ancienne.  Elle  porte 
deux  trous  de  fixation  (profondeur,  0  m.  06  ;  diamètre, 
0  m.  015),  pratiqués  l'un  horizontalement  à  la  nais- 
sance de  la  nuque,  l'autre  en  dessous,  et  ayant  servi 
à  fixer  la  tête  sur  un  support.  La  tranche  a  été  polie 
jusqu'au  trou  de  fixation  horizontal;  la  partie  infé- 
rieure est  ciselée.  Peut-être  s'agit-il  d'un  portrait 
adapté  à  une  statue  ou  à  un  buste,  peut-être  aussi 
d'un  haut-relief. 

Début  du  i^r  siècle  apr.  J.-C.  portrait  d'un  person- 
nage de  la  famille  impériale,  peut-être  Caius  César, 
fils  de  Julie  et  d'Agrippa  [f.  benoît]  ;  voir  sur  ces 
portraits,  notamment  :  F.  Poulsen,  Sculptures  antiques 
Musées  des  espagnols,  fig.  71  et  72. 

7940.  Tête  ayant  appartenu  à  la  collection  Dieu- 
donné.  Au  Musée.  Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m.  145. 
(PI.  XXVI). 


Portrait  d'un  personnage  au  visage  osseux,  les  ehe- 
veux  disposés  en  petites  mèches  courtes.  La  pointe 
du  nez  est  brisée.  On  s'accorde  à  dater  les  portrait» 
dont  la  chevelure  est  ainsi  ordonnée  des  dernières 
années  du  i^''  siècle  av.  J.-C. 

7941.  Tête.  Au  Musée.  Pierre  commune.  Hauteur, 
0  m.  24.  (PI.  XXVI). 

La  chevelure,  qui  descend  assez  bas  sur  le  front  ridé, 
est  rejetée  en  arrière.  La  partie  inférieure  du  nez  et  le 
bas  du  visage  manquent.  Éclats  dans  la  chevelure  et 
aux  oreilles.  La  tête  était  adossée.  Travail  indigène 
du  i^""  siècle  après  J.-C.  Sur  ce  type  de  chevelure,  cf.  : 
R.  Lantier,  Monuments  Piot,  t.  31,  1931  ;  p.  23-38. 

7942.  Tête  provenant  sans  doute  des  fouilles  du 
théâtre  [f.  benoît].  Au  Musée.  Marbre  jaunâtre.  Hau- 
teur, G  m.  13.  (PL  XXV). 

Empereur  lauré,  peut-être  Vespasien.  Les  pupilles 
sont  indiquées.  Éclats  aux  lèvres  et  au  nez. 

7943.  Tête  trouvée  dans  l'enceinte  du  temple  du 
Génie  de  la  colonie  [j.  FORMIGÉ].  Au  Musée.  Pierre 
commune.  Hauteur,  0  m.  20.  (PI.  XXVI). 

Personnage  masculin,  le  bas  du  visage  encadré  par 
une  barbe  touflue,  divisée  sur  le  menton  par  une  raie 
médiane.  Le  nez  est  mutilé.  Par  sa  projection  en 
avant,  le  fragment  paraît  avoir  appartenu  à  un  groupe. 
Travail  local  du  iii^  siècle. 

7944.  Tête.  Au  Musée.  Pierre  calcaire.  Hauteur, 
0  m.  22  ;  épaisseur  0  m.  12.  (PI.  XXVI). 

Tête  de  guerrier,  casquée,  en  ronde-bosse.  Les  para- 
gnathides  sont  indiquées  par  des  traits  gravés.  Le 
visage  est  afi'reusement  mutilé. 

Le  fragment  appartenait  vraisemblablement  à  une 
frise  de  guerriers,  décorant  peut-être  un  mausolée 
ou  un  arc  de  triomphe.  Sur  les  têtes  de  ce  type,  voir  : 
A.  Schulten,  Archàologisches  Anzeiger,  155,  1940, 
col.  101-102  et  fig.  9-10  ;  R.  Thouvenot,  Essai  sur  la 
province  romaine  de  Bétique,  p.  606  et  fig.  130. 

7945.  Fragment  trouvé,  en  1942,  au  cours  de  la 
réfection  du  dallage  en  marbre  de  l'orchestre,  au 
théâtre.  Au  Musée.  Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m.  19. 
(PI.  XXVII). 

Tête  d'éphèbe,  brisée  verticalement  dans  le  sens  de 
l'épaisseur.  La  chevelure  est  entourée  d'un  bandeau 
passant  derrière  l'oreille. 

7946.  Tête.  Au  Musée.  Marbre  blanc.  Hauteur, 
0  m.  23.  (PI.  XXVII). 


24 


ARLES. 


Portrait  d'homme,  les  cheveux  disposés  en  courtes 
mèches.  La  face  est  très  mutilée.  De  même  que  la  tête 
précédente,  ceUe-ci  a  été  sectionnée  eu  deux  morceaux 
dont  seule  subsiste  la  partie  portant  le  visage.  Il  paraît 
bien  que  cette  opération  ait  été  faite  pour  une  trans- 
formation du  monument,  comme  en  témoigne  la  pré- 
sence d'un  tenon  de  fer  encore  engagé  dans  un  trou  de 
fixation  (diamètre,  0  m.  015)  pratiqué  au  revers.  Bon 
travail  du  i^""  siècle  de  notre  ère. 

7947.  Tête  provenant  peut-être  du  dégagement, 
en  1841,  des  maisons  situées  au  Sud-Ouest  de  l'amphi- 
théâtre. Au  Musée.  Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m.  38. 
(PI.  XXVII). 

Fr.  HUAHD,  Bibliothèque  d'Arles,  ms.  789.  —  Forma  orbis 
romani.  V,  F.  Benoit,  Bouches-du-Rh6ne,  p.  149,  n°  15,  3. 

Tête  d'homme,  dont  la  presque  totalité  de  la  face 
a  disparu.  La  chevelure  est  disposée  en  mèches  courtes 
et  frisées.  Bon  travail  du  i^''  siècle  de  notre  ère. 

7948.  Tête.  Au  Musée.  Pierre  commune.  Hauteur, 
0  m.  265.  (PI.  XXVII). 

Tête  de  femme,  dont  la  chevelure,  séparée  en  deux 
bandeaux  ondulés  et  réunis  en  un  chignon  sur  la 
nuque,  est  maintenue  par  un  ruban  entourant  le  som- 
met du  crâne.  Le  nez  est  brisé. 

7949.  Tête.  Au  Musée.  Pierre  commune.  Hauteur, 
0  m.  25.  (PI.  XXVII). 

Portrait  de  femme,  dont  la  coiffure  en  «  nid 
d'abeilles  »  indique  l'époque  flavienne.  Le  front,  le 
nez  et  le  menton  sont  mutilés. 

7950.  Tête  de  femme.  Au  Musée.  Pierre  commune. 
Hauteur,  0  m.  23.  (PI.  XXVIII). 

Très  mutilée.  Les  cheveux  sont  noués  en  un  chignon 
bas  sur  la  nuque. 

7951.  Tête  colossale  trouvée  au  théâtre,  au 
xviiie  siècle.  Au  Musée.  Marbre  blanc.  Hauteur, 
0  m.  38.  (PI.  XXVII). 

Forma  orbis  romani.  V,  F.  Benoit,  Bouches-du-RhOne,  p.  134, 
no  38. 

Le  nez  et  la  partie  inférieure  du  visage  sont  mutilés. 
La  chevelure,  séparée  par  une  raie  médiane,  retombe 
en  grosses  mèches  ondulées  sur  les  oreilles.  La  partie 
postérieure  de  la  tête  manque. 

M.  F.  Benoit  propose  de  reconnaître,  dans  cette 
sculpture,  la  tête  de  Diane,  décrite  en  1784,  comme 
encastrée  dans  la  maison  de  M.  Bœuf,  notaire,  atte- 
nante au  monastère  de  la  Miséricorde  (Théâtre  antique). 


d'après  le  P.  Dumont  (Notes  manuscrites.  Bibliothèque 
d'Arles,  ms.  601,  IV,  p.  142  et  148). 

7952.  Fragments  de  statues.  Au  Musée.  Marbre 
blanc.  (PL  XXVIII). 

I.  Main  gauche  d'homme  tenant  un  sceptre  ;  un 
anneau  est  passé  au  quatrième  doigt.  Longueur, 
0  m.   10. 

IL  Main  gauche  à  demi  fermée,  tenant  un  pli  de 
vêtement.  Longueur,  0  m.  11. 

III.  Main  gauche  d'homme  tenant  un  sceptre. 
Longueur,  0  m.  11. 

IV.  Main  d'homme  tenant  un  sceptre.  Longueur, 
0  m.  09. 

7953.  Fragment  de  sculpture.  Au  Musée.  Marbre 
blanc.  Hauteur,  Om.  09;  longueur,  Om.  08.  (PI.  XXVIII). 

Avant-train  de  lion.  La  crinière  est  disposée  en 
mèches  parallèles  et  striées,  formant  collerette.  La 
représentation  se  rattache  à  celle  des  félins,  découverts 
dans  la  région  des  Alpilles  (voir  :  nos  7881,  7889). 

7954.  Fragment  de  stèle  trouvé,  en  1919,  en  creusant 
une  cave  à  l'angle  des  rues  de  l'Hôpital  et  des  Arènes. 
Au  Musée.  Marbre  de  Paros  ou  des  Iles.  Longueur, 
0  m.  24  ;  épaisseur,  0  m.  09.  (PI.  XXVIII). 

Forma  orbis  romani.  Y,  F.  Benoit,  Bouches-du-Rhône,  p.  151, 
u"  33. 

A  la  partie  supérieure,  la  base  du  premier  registre 
et  l'arrachement  du  motif  placé  à  droite.  Au  second 
registre,  lion  assis  tourné  à  gauche  ;  à  ses  côtés,  un 
petit  personnage  debout,  la  tête  peut-être  coiffée  du 
bonnet  phrygien,  les  bras  écartés  du  corps,  brisé  aux 
hanches.  Ce  bas-relief,  difficile  à  interpréter,  se  rap- 
porte peut-être  au  culte  de  Cybèle. 

7955.  Fragment  de  frise  trouvé  dans  les  maté- 
riaux de  remploi  utilisés  pour  la  construction  du  mur 
de  basse  époque,  adossé  au  théâtre.  Au  Musée.  Hau- 
teur, 0  m.  27  ;  longueur,  0  m.  65  ;  épaisseur,  0  m.  40. 
(PI.  XXVIII). 

Forma  orbis  romani.  V,  F.  Benoit,  Bouches-du-RMne,  p.  129. 

Deux  têtes  d'hommes  de  trois  quarts  à  gauche.  Che- 
velures courtes  à  la  mode  du  i^""  siècle  de  notre  ère. 
Pupilles  creusées. 

Ces  fragments  sont  à  rapprocher  de  ceux  publiés, 
t.  I,  p.  127-129,  nO  155,  157,  159,  et  provenant  d'un 
arc  de  triomphe.  Les  têtes  sont  cernées  d'un  trait, 
comme  sur  les  frises  des  monuments  de  Saint-Remy- 
de-Provence. 


ARLES. 


25 


7956.  Fragment  de  frise  trouvé,  en  1912,  dans  les 
fouilles  du  monument  à  exèdre,  situé  dans  la  cour  du 
Museon  Arlaten.  Au  Musée.  Pierre  commune.  Hau- 
teur, 0  m.  38  ;  épaisseur,  0  m.  50  ;  longueur,  0  m.  76. 
(PI.  XXIX). 

L.-A.  CoNSTANS,  Arles  antique,  p.  232.  —  Forma  orbis  romani. 
V,  F.  Benoit,  Bouches-du-Rhône,  p.  139,  n"  10. 

Sur  le  bloc,  qui  appartenait  à  la  décoration  d'un 
arc  de  triomphe,  sont  représentés  des  armes  et  des 
équipements  gaulois.  On  remarque,  de  gauche  à  droite  : 
des  vêtements,  la  face  interne  d'un  bouclier,  un  casque, 
tine  draperie,  un  faisceau  de  lances  et  un  pommeau 
d'épée,  une  tête  coupée  de  guerrier  coiffé  d'un  casque 
à  paragnathides,  un  bouclier  orné  d'un  décor  de 
volutes,  comme  les  boucliers  de  l'arc  d'Orange.  Voir 
un  fragment  semblable  :  É.,  t.  IX,  p.  106,  n»  6715. 

7957.  Frise  trouvée,  vers  1932,  dans  les  fouilles  du 
cryptoportique.  Au  Musée.  Pierre  calcaire.  Longueur, 
1  m.  90  ;  hauteur,  0  m.  57  ;  épaisseur,  0  m.  80. 
(PL  XXIX). 

Forma  orbis  romani.  V,  F.  Benoit,  Bouches-du-Rhône,  p.  138, 
n°  8. 

Aux  deux  extrémités,  aigles  au  repos  tenant  dans 
leurs  becs  les  bandelettes  d'une  guirlande  de  fruits, 
parmi  lesquels  des  grenades,  des  raisins,  des  épis  de 
blé.  Au  centre,  un  fouet. 

Le  fragment  appartient  à  un  ensemble  décoratif, 
provenant  d'un  même  monument,  dont  plusieurs  mor- 
ceaux avaient  été  précédemment  découverts  dans  les 
fouilles  du  rempart,  près  de  la  porte  de  l'Aure  (É.,  t.  I, 
p.  129,  no  160  ;  p.  132,  n^  162  ;  p.  164,  n"  219). 

7958.  (=  6722).  Frise,  brisée  en  quatre  morceaux, 
dont  les  deux  premiers  ont  été  trouvés,  en  1824,  lors 
de  la  démolition  du  rempart  de  basse  époque  adossé 
au  théâtre,  les  deux  autres  dans  le  rempart  de  Vauban, 
en  1912.  Au  Musée.  Pierre  commune.  Longueurs  : 
0  m.  36,  0  m.  97,  0  m.  88,  0  m.  75  ;  hauteur,  0  m.  44  ; 
épaisseur,  0  m.  80.  (PI.  XXIX). 

Guirlandes  de  fleurs  et  de  fruits,  rattachées,  à  droite, 
à  un  chapiteau  d'angle  et  soutenues  par  un  Amour, 
dont  il  ne  subsiste  plus  que  le  torse  et  les  jambes. 
Au-dessus   des   guirlandes,   deux   masques   tragiques. 

7859.  Fragment  de  bas-relief  trouvé  dans  la  démo- 
lition du  rempart  de  basse  époque  adossé  au  théâtre. 
Au  Musée.  Pierre  calcaire.  Hauteur,  0  m.  33  ;  largeur, 
0  m.  43  ;  épaisseur,  0  m.  18.  (PI.  XXIX). 

Lièvre  de  profil.  Travail  au  trépan.  Fragment  avec 
chèvre.   L'un  et  l'autre  morceau  appartiennent  à  la 

ESPÉRANDIEU  —  XII. 


décoration   d'un   arc   de  triomphe.   Voir   :   É.,  t.   I, 

p.  159,  no  209. 

7960.  Fragment  d'architecture,  jadis  encastré  dans 
une  dépendance  du  couvent  des  Minimes,  aux  Alis- 
camps.  Au  Musée.  Pierre  commune.  Longueur,  0  m.  60  ; 
hauteur,  0  m.  36  ;  épaisseur,  0  m.  19.  (PI.  XXIX). 

A  gauche,  un  dauphin  ;  à  droite,  la  queue  d'un 
Triton  ou  d'un  monstre  marin.  Un  fragment  du  même 
monument,  présentant  un  décor  semblable,  avait  été 
trouvé  dans  les  fouilles  du  rempart,  près  de  la  porte 
de  l'Aure  (É.,  t.  I,  p.  163,  no  218). 

7961.  Fragment  d'architecture  trouvé,  en  1825, 
lors  de  la  destruction  du  rempart.  Au  Musée.  Pierre 
calcaire.  Hauteur,  0  m.  42  ;  largeur,  0  m.  70  ;  épais- 
seur, 0  m.  30.  (PI.  XXX). 

Console  avec  décor  de  peltes,  de  gouttelettes  et  de  rin- 
ceaux. Au-dessous,  deux  boucliers  d'amazones.  Le  frag- 
ment appartient  à  la  décoration  d'un  arc  de  triomphe. 

7962.  Fragment  de  tympan  d'arcade  trouvé  dans  les 
fouilles  des  cryptoportiques.  Au  Musée.  Pierre  calcaire. 
Hauteur,  0  m.  32  ;  épaisseur,  0  m.  19.  (PI.  XXX). 

Forma  orbis  romani.  V,  F.  Benoit,  Bouches-du-Rhône,  p.  138, 
n»  8. 

Rameau  de  feuillage. 

7963.  Fragment  de  cippe  funéraire  trouvé,  en  1905, 
dans  les  fouilles  du  vicomte  Gaston  de  Luppé,  à  Trin- 
quetaille.  Collection  du  vicomte  Gaston  de  Luppé,  en 
Arles.  Pierre  commune.  Hauteur,  0  m.  47  ;  largeur, 
0  m.  58  ;  épaisseur,  0  m.  23.  (PI.  XXX). 

Forma  orbis  romani.  V,  F.  Benoit,  Bouches-du-Rhône,  p.  154, 

n»  25. 

Sur  la  face  antérieure,  imbrications.  Sur  le  rouleau 
central,  fleuron  flanqué  de  rosaces  à  cinq  pétales, 
répétées  sur  les  deux  rouleaux  latéraux. 

7964.  Sarcophage  d'enfant,  acheté  à  Marseille.  Col- 
lection du  vicomte  Gaston  de  Luppé,  en  Arles.  Marbre 
blanc.  Longueur,  1  m.  10  ;  largeur,  0  m.  33  ;  épaisseur, 
0  m.  27.  (PI.  XXX). 

Forma  orbis  romani.  V,  F.  Benoit,  Bouches-du-Rhône,  p.  154, 
oP  25. 

Sur  la  face  antérieure  de  la  cuve,  deux  registres 
rectangulaires,  décorés  de  strigiles,  encadrant  un  motif 
central  :  Éros  et  Psyché.  A  chaque  angle.  Génie  funé- 
raire éteignant  une  torche.  Sur  le  côté  gauche,  orné 
d'un  griflfon  ailé,  une  croix  grecque  pattée  a  été  gravée 
aux  temps  chrétiens. 


26 


ARLES. 


7965.  Fragment  de  sarcophage  trouvé  au  cours  de 
travaux  exécutés  dans  le  jardin  de  l'hôtel  de  Luppé. 
Collection  du  vicomte  de  Luppé,  en  Arles.  Marbre 
blanc.  Longueur,  0  m.  24  ;  largeur,  0  m.  20  ;  épaissetir, 
0  m.  08.  (PL  XXX). 

Forma  orbis  romani.  V,  F.  Benoit,  Bouches-du'Rhône,  p.  188, 
no  9. 

Partie  inférieure  d'un  corps  de  femme  drapée,  dans 
lequel  M.  F.  Benoit  propose  de  reconnaître  Séléné 
descendant  de  son  char. 

7966.  Fragment  d'angle  de  sarcophage.  Au  Musée. 
Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m.  20  ;  largeur,  0  m.  17  ; 
épaisseur,  0  m.  05.  (PI.  XXX). 

Mascaron.  Tête  juvénile,  la  bouche  entr'ouverte,  la 
chevelure  bouclée.  Au  revers,  en  relief  méplat,  un 
motif  effacé. 

7967.  Fragment  de  sarcophage.  Au  Musée.  Marbre 
blanc.  Hauteur,  0  m.  29  ;  largeur,  0  m.  26  ;  épaisseur, 
0  m.  10.  (PI.  XXX). 

Torse  d'Amour  nu,  un  manteau  rejeté  sur  l'épaule 
gauche.  La  tête,  les  bras,  les  cuisses  et  les  jambes 
manquent. 

7968.  Angle  droit  de  sarcophage.  Marbre  blanc.  Au 
Musée.  Hauteur,  0  m.  33  ;  longueurs  :  face  principale 
(gauche),  0  m.  13,  latérale  (droite),  0  m.  27  ;  épaisseur, 
0  m.  13.  (PI.  XXXI). 

Sur  la  face  principale,  tête  d'Amour,  la  chevelure 
bouclée,  sous  la  moulure  profilée  de  la  cuve.  Sur  la 
face  latérale.  Amour  endormi,  le  menton  appuyé  dans 
la  main  gauche. 

La  découverte  de  ces  fragments  permet  d'authen- 
tifier le  sarcophage  disparu  de  l'hôtel  de  ville  d'Arles, 
représentant  des  Amours  endormis,  qui  n'était  connu 
que  par  les  dessins  de  Dumont  (É.,  1. 1,  p.  166,  n»  227). 

7969.  Fragment  de  sarcophage.  Au  Musée.  Marbre 
blanc.  Hauteur,  0  m.  25  ;  largeur,  0  m.  30.  (PI.  XXX). 

Amour  nu,  le  bras  droit  levé,  un  manteau  rejeté  sur 
l'épaule  gauche.  Le  torse,  modelé  avec  soin,  est  brisé 
à  la  ceinture.  La  tête  est  mutilée. 

7970.  Fragment  de  sarcophage  trouvé,  en  1939, 
dans  les  fouilles  de  l'aile  Nord  des  cryptoportiques, 
à  l'Ouest  des  substructions  du  temple  et  dans  la 
couche  superficielle.  Au  Musée.  Marbre  blanc.  Hau- 
teur, 0  m.  24  ;  largeur,  0  m.  21  ;  épaisseur,  0  m.  18. 
(PI.  XXX). 

Tête  d'Amour  endormi,  le  front  appuyé  dans  la 
main  gauche.  Les  cheveux  sont  bouclés. 

7971.  Fragment  de  sarcophage  trouvé,  en  1939,  dans 


les  fouilles  de  l'areo  du  cimetière  des  Aliscamps,  à 
l'Ouest  du  portail  de  Saint-Honorat.  Au  Musée.  Marbre 
de  Carrare.  Hauteur,  0  m.  38  ;  longueur,  0  m.  32  ; 
épaisseur,  0  m.  12.  (PI.  XXXI). 

F.  Benoit,  Bulletin  monumental,  1938,  p.  338. 

Génie  funéraire  nu,  un  manteau  rejeté  sur  l'épaule 
gauche,  marchant  à  droite.  Les  jambes  et  les  bras 
manquent.  Chevelure  traitée  au  trépan.  A  droite,  le 
pied  et  l'extrémité  terminale  de  la  draperie  d'une 
Victoire  accostant  un  médaillon.  Travail  du  début 
du  iv^  siècle  de  notre  ère. 

7972.  Fragment  de  sarcophage.  Au  Musée.  Marbre 
blanc.  Hauteur,  0  m.  33  ;  largeur,  0  m.  19  ;  épaisseur, 
0  m.  10.  (PI.  XXXI). 

Femme  debout,  vêtue  d'une  tunique  longue,  sans  man- 
ches, appuyée  sur  un  cippe.  Muse,  ou  figure  funéraire. 

7973.  Fragment  de  sarcophage.  Au  Musée.  Marbre 
blanc.  Hauteur,  0  m.  34  ;  largeur,  0  m.  10  ;  épaisseur, 
0  m.  10.  (PI.  XXXI). 

Torse  de  femme  tournée  à  droite,  vêtue  d'une  robe 
sans  manches,  serrée  sous  les  seins  et  d'un  manteau 
noué  sous  le  ventre. 

7974.  Fragment  de  sarcophage.  Au  Musée.  Marbre 
blanc.  Hauteur,  0  m.  35  ;  largeur,  0  m.  23  ;  épaisseur, 
0  m.  18.  (PI.  XXXI). 

Partie  supérieure  du  corps  d'une  femme  drapée, 
vêtue  d'une  timique  à  manches,  couvrant  l'épaule  et 
la  naissance  du  bras  droit.  Brisée  aux  hanches  et  à  la 
moitié  de  l'avant-bras  gauche.  L'autre  bras  manque. 

7975.  Angle  de  sarcophage  (?).  Au  Musée.  Marbre 
blanc.  Hauteur,  0  m.  20  ;  largeur,  0  m.  12  ;  épaisseur, 
0  m.  17.  (PI.  XXXI). 

A  gauche,  tête  d'un  personnage  barbu,  inclinée 
horizontalement.  A  droite,  épaule  d'un  personnage 
barbu. 

7976.  Couvercle  de  sarcophage  trouvé  aux  Aliscamps, 
dans  la  chapelle  de  Saint-Genès.  Au  Musée  chrétien. 
Marbre.  Longueur,  0  m.  72  ;  largeur,  0  m.  19. 
(PI.  XXXII). 

F.  Benoit,  Bulletin  de  la  Société  des  Antiquaires  de  France, 
1938,  p.  180-183. 

Dauphins  nageant  dans  la  mer,  affrontés  de  part  et 
d'autre  d'un  trident.  Sur  les  dauphins,  placés  au 
milieu  et  à  droite,  l'inscription  funéraire  :  Hic  conditus 
jacet  nomine  Toïosanus,  proconsulis  dolor. 

Sur  le  motif  des  dauphins  affrontés  de  part  et  d'autre 
d'un  trident,  voir  :  Ch.  Picard,  Syria,  XIV,  1933, 
p.  318-321. 


27 


AVIGNON. 

(AVENNIO). 
(Voir  les  tome»  :  I,  p.  67  ;  III,  p.  374). 


7977.  Fragment  de  statue  trouvé  en  Avignon,  rue  des 
Encans,  à  environ  3  mètres  de  profondeur  sous  le  sol,  en 
construisant  la  maison  de  M.  Poisson.  Au  Musée 
d'Arles.  Marbre  de  Saint-Béat.  Hauteur,  0  m.  11  ; 
largeur,  0  m.  15.  (PI.  XXXII). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  F.  Benoit. 

Extrémité  terminale  de  pied  gauche  d'homme, 
chaussé  d'une  sandale,  dont  il  ne  subsiste  plus  que  la 
bande  de  cuir  affleurant  les  doigts.  Le  petit  orteil 
manque.  Imitation  d'un  ornement  métallique  sur  la 
sandale.  Le  pied  repose  sur  une  double  plinthe. 


7978.  Fragment  de  sculpture  trouvé  à  Savoillans- 
Reillannette  (Vaucluse),  sur  le  versant  Nord-Est  du 
mont  Ventoux.  A  Avignon,  chez  M.  Sylvain  Gagnière. 
Mollasse  burdigalienne.  Hauteur,  0  m.  40  ;  longueur, 

0  m.  62  ;  largeur,  0  m.  58.  (PI.  XXXII). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  Silvain 
Gagnière.  —  F.  Benoit,  L'art  primitif  méditerranéen...,  pi.  XIX, 

1  et  p.  30. 

Tête  de  lion  dévorant,  la  gueule  ouverte.  La 
mâchoire  inférieure  a  disparu.  La  crinière  est  ordonnée, 
sur  le  sommet  de  la  tête  et  sur  la  nuque,  en  grosses 
ondulations.  Lion  funéraire  de  travail  indigène. 


28 


ORANGE. 

(COLONIA  FIRMA  JVLIA  SECVNDANORVM  ARAVSIO). 
(Voir  les  tomes  :  I,  p.  182  ;  IX,  p.  117). 

Les  travaux  de  dégagement  exécutés  au  théâtre  antique,  en  1931,  sous  la  direction  de  M.  Jules  Formigé,  ont 
amené  la  découverte,  dans  la  fosse  du  rideau,  d'un  très  grand  nombre  d'éléments  sculptés,  ayant  appartenu  à  la 
décoration  de  la  scène.  Ces  divers  fragments  ont  été  remis  en  place,  lorsque  cela  a  été  possible,  ou  sont  conservés 
soit  au  théâtre  même,  soit  au  musée.  Leurs  photographies  m'ont  été  obligeamment  communiquées  par  M.  J.  Formigé. 

BIBLIOGRAPHIE. 

I.  Jules  Formigé,  Comptes  rendus  de  l'Académie  des  Inscriptions  et  Belles-Lettres,  1932,  p.  56-57. 
II.  Du  MÊME,  Association  Guillaume  Budé.  Congrès  de  Nîmes,  1932,  p.  117  et  suiv. 

III.  Du  MÊME,  Théâtre  d'Orange  (  Vaucluse) .  Notes  sur  la  scène,  dans  Mémoires  présentés  par  divers  savants  à  l'Académie  des  Inscriptions 
et  Belles-Lettres,  t.  XIII,  II^  partie,  1933,  p.  697-712. 

IV.  Raymond  Lapitier,  Au  Théâtre  gréco-romain  d'Orange,  dans  Revue  Archéologique,  1946,  2,  p.  101-103. 


7979.  Fragments  d'une  statue  colossale  provenant 
de  la  niche  centrale  du  mur  de  fond  de  scène,  où  elle 
sera  replacée.  Marbre  blanc.  Hauteur,  3  m.  55. 
(PI.  XXXIII). 

J.  Formigé,  Mémoires  présentés  par  divers  savants...,  t.  XIII, 
II»  part.,  1933,  p.  709.  —  Du  même.  Bulletin  de  la  Société  nie. 
des  Antiquaires  de  France,  1942,  p.  48-49.  —  R.  Lantier,  Revue 
Archéologique,  1946,  2,  p.  102-103. 

1.  Naissance  du  cou  et  du  bras  droit,  partie  supé- 
rieure du  torse  d'un  empereur  cuirassé,  brisé  à  la 
ceinture.  Hauteur,  0  m.  60.  Le  buste  se  détachait 
sur  un  ample  manteau,  maintenu  sur  l'épaule  droite 
par  une  grosse  fibule  circulaire  et  serré  à  la  taille  par 
une  ceinture,  dont  le  nœud  dissimule  en  partie  les  deux 
griffons,  ornant  le  devant  de  la  cuirasse.  A  droite, 
sous  la  fibule,  des  rubans,  terminés  par  un  gland, 
sortent  du  rebord  du  manteau.  Ligne  de  festons 
autour  des  emmanchures. 

2.  Lambrequins  et  franges  semi-circulaires,  conser- 
vés sur  la  hanche  gauche  et  sur  le  côté  droit  jusque 
vers  le  milieu  du  corps.  Hauteurs,  0  m.  25,  0  m.  14. 

3.  Fragments  des  plis  du  manteau.  Hauteurs, 
0  m.  20,  0  m.  14. 

4.  Fragments  du  repli  du  manteau  sur  l'épaule 
gauche.  Longueur,  0  m.  12. 

5.  Bras  droit  replié  et  dressé.  Hauteur  au  coude. 
Cm.  40  ;  longueur  de  l'avant-bras,  0  m.  25.  Traces 
de  couleur  verte,  provenant  du  contact  avec  une 
pièce  de  bronze  et  qui  se  poursuivent  sur  le  côté  droit 
de  la  cuirasse. 

6.  Amorce  du  bras,  coude  et  fragment  du  bras 
gauche.  Longueur,  0  m.  29.   De  ce  côté  du  corps. 


retombent,  du  manteau,  les  enroulements  d'un  ruban, 
entourant  le  poignet  et  dont  les  extrémités  retombent 
librement.  La  main  en  partie  conservée,  avec  le  pouce, 
l'annulaire  et  l'auriculaire,  était  fermée,  paume  en 
dessus,  sur  un  volumen,  dont  il  ne  reste  qu'un  petit 
fragment.  Longueur,  0  m.  18. 

7.  Partie  inférieure  du  moUet  gauche  et  extrémité 
supérieure  de  la  chaussure.  Genou  et  partie  supérieure 
du  moUet.  Modelé  et  exécution  très  soignée.  Hauteurs, 
0  m.  25,  0  m.  20. 

8.  Jambe  et  pied  gauche,  chaussé  de  brodequins, 
avec  décor  d'une  tête  de  félin,  la  gueule  ouverte.  Le 
pied  soulevé,  la  jambe  repliée  et  un  peu  en  retrait, 
le  genou  porté  en  avant,  sont  adossés  au  reste  d'un 
motif,  très  mutilé,  dans  lequel  on  distingue  les  restes 
d'une  draperie  et  une  partie  lisse,  correspondant  à  la 
cuisse,  recouverte  de  braies,  d'un  second  personnage, 
agenouillé  près  de  l'empereur. 

Le  groupe  reposait  sur  un  socle  rectangulaire,  dont 
il  ne  subsiste  plus  que  des  débris  informes. 

Ces  divers  fragments  ont  été  incorporés  dans  une 
reconstitution,  en  ciment,  de  la  statue  impériale, 
d'après  les  indications  de  M.  Jules  Formigé.  La  tête 
qui  n'a  pas  été  retrouvée,  est  simplement  silhouettée. 
L'existence  d'un  fragment  du  corps  d'un  second  per- 
sonnage et  les  dimensions  du  socle  indiquent,  sans 
contestation  possible,  que  le  monument  était  cons- 
titué par  deux  statues,  l'une  représentant  l'empereur 
Auguste,  l'autre  un  prisonnier  barbare,  agenouillé 
à  sa  droite.  On  rapprochera  du  groupe  du  théâtre 
d'Orange,  celui  découvert  à  Pola,  où  près  d'un  empe- 
reur, dont  il  ne  reste  que  les  pieds,  chaussés  de  brode- 


ORANGE. 


29 


quins,  un  prisonnier  barbare  est  figuré,  un  genou  en 
terre,  à  droite.  (P.  von  Bienkowski,  Wiener  Suidien, 
t.  XXXIV,  1912,  p.  272-281  ;  Revue  archéologique, 
1913,  I,  p.  107-108  et  fig.  1.)  Il  ne  serait  pas  impossible 
qu'à  Orange,  le  prisonnier  fût  adossé  à  un  motif 
disparu,  dont  on  pourrait  reconnaître  les  traces  dans 
l'arrachement  circulaire,  aux  lèvres  accentuées,  qui 
apparaît  un  peu  en  arrière  du  coude  droit  de  l'empereur. 

7980.  Fragment  de  statue.  Disparu.  Mfirbre  blanc. 
(PI.  XXXIII). 

J.  FoRMiGÉ,  Mémoires  présentés  par  divers  savants...,  t.  XIII, 
II«  part.,  1933.  p.  709. 

Tête  de  jeune  Faune,  aux  oreilles  caprines.  Sur  les 
mèches  serpentantes  de  la  chevelure,  reposent  les 
enroulements  d'un  corps  de  dauphin.  Ornement  de 
fontaine  (?).  i"  siècle  après  notre  ère. 

7981.  Fragments  de  la  frise,  placée  au  théâtre, 
au-dessus  de  la  porte  royale,  sur  le  mur  fermant  la 
scène.  Une  partie  de  la  frise  a  été  reconstituée  et 
remise  en  place,  au  théâtre,  par  les  soins  de  M.  J.  For- 
migé.  Moulages  au  Musée  des  Antiquités  Natio- 
nales de  Saint-Germain-en-Laye.  Marbre  blanc.  Frag- 
ments reconstitués  :  hauteur,  0  m.  76  ;  longueur, 
2  m.  22.  Fragments  isolés  :  hauteur.  Cm.  76  ;  lon- 
gueur, 0  m.  75.  (PI.  XXXIII,  XXIV,  XXXV). 

J.  FoRMlGÉ,  Comptes  rendus  de  V Académie  des  Inscriptions  et 
Belles-Lettres,  1932,  p.  57.  —  Du  même.  Mémoires  présentés  par 
divers  savants...,  t.  XIII,  II"  part.,  1933,  p.  708.  —  Du  même, 
Bulletin  de  la  Société  nie.  des  Antiquaires  de  France,  1942,  p.  45. 

Dans  un  encadrement  constitué,  à  la  partie  supé- 
rieure par  un  bandeau,  orné  d'un  chapelet  et  d'un  rang 
d'oves,  à  la  partie  inférieure  par  un  simple  listel.  Cen- 
taures barbus  ou  imberbes,  marchant  à  droite  ou  à 
gauche,  le  torse  de  face. 

1.  Centaure  barbu,  portant  un  chevreau  sur  les 
épaules.  La  croupe,  ainsi  que  la  jambe  antérieure 
gauche,  manquent. 

2.  Centaure  imberbe,  une  draperie  retombant  de 
l'épaule  gauche,  sur  laquelle  repose  une  branche  de 
pin  stylisée,  avec  deux  pommes,  maintenue  dans  la 
main.  Le  bras  droit  est  étendu,  la  main  en  direction 
de  la  croupe.  La  jambe  postérieure  droite  est  brisée 
entre  la  cuisse  et  le  sabot. 

3.  Semblable.  De  la  main  droite,  le  Centaure  tire 
un  bouc  par  les  cornes.  Le  bras  gauche,  la  jambe 
antérieure  droite  et  la  queue  ont  disparu. 

4.  Centaure  barbu,  le  bras  droit  étendu,  tenant 
dans  la  main  droite  un  lièvre  suspendu  par  les  pattes 
de  derrière.  Le  bras  droit  brisé  retombait  le  long  du 
torse.  Les  jambes  ont  en  partie  disparu. 


5.  Centaure  imberbe,  le  torse  vu  de  dos,  la  tête  de 
profil,  tenant  des  deux  mains  un  trident. 

6.  Centaure  barbu,  portant  la  main  à  la  chevelure. 
Le  bras  droit  retombe  le  long  du  torse.  Les  jambes 
sont  brisées  à  gauche. 

7.  Corps  et  torse  d'un  Centaure  barbu,  portant  sur 
l'épaule  gauche  une  branche  de  pin  stylisée,  à  laquelle 
deux  pommes  sont  attachées. 

8.  Corps  et  torse  d'un  Centaure  barbu,  jouant  de  la 
lyre.  La  tête,  les  bras  et  les  jambes  sont  brisées  (É.,  1. 1, 
p.  184,  no  250,  I). 

9.  Torse,  croupe  et  jambes  brisées  d'un  Centaure 
barbu,  tenant  dans  la  main  droite,  qui  retombe,  un 
dard  à  pointe  triangulaire.  Les  restes  d'une  peau  de 
panthère  voltigent  en  arrière,  au-dessus  de  la  croupe. 

10.  Poitrail,  corps  et  croupe  d'un  Centaure,  avec 
l'extrémité  d'une  peau  de  panthère. 

11.  Dos  et  partie  de  l'avant-train  d'un  Centaure, 
le  bras  gauche,  tendu  en  avant,  tient  un  objet  dont  il 
ne  reste  plus   que   l'extrémité  terminale  indistincte. 

Les  formes,  très  accentuées,  indiquent  que  les  reliefs 
devaient  être  vus  à  distance.  Début  du  i^r  siècle  de 
notre  ère. 

7982.  Fragments  d'une  frise,  ayant  appartenu  à  la 
décoration  de  la  scène.  Au  théâtre  antique.  Moulages 
au  Musée  des  Antiquités  Nationales  de  Saint-Germain- 
en-Laye.  Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m.  78  ;  largeur, 
0  m.  40.  (PI.  XXXV). 

J.  Formigé,  Comptes  rendus  de  l'Académie  des  Inscriptions  et 
Belles-Lettres,  1932,  p.  57.  —  Du  même.  Mémoires  présentés  par 
divers  savants...,  t.  XIII,  II»  part.,  1933,  p.  708. 

1.  Centauresse  marchant  à  droite.  De  la  main 
droite  levée,  elle  drape  l'étofie  transparente  qui  barre 
obliquement  sa  poitrine  depuis  l'épaule.  La  main 
gauche  est  ramenée  sous  les  seins.  La  tête  est  brisée. 
La  chevelure  est  disposée  en  bandeaux  ondulés,  séparés 
par  une  raie  médiane. 

Espérandieu  avait  publié  (t.  I,  p.  184,  n»  247)  la 
partie  supérieure  de  cette  plaque  comme  représentant 
«  une  femme  se  drapant  ».  La  découverte  de  nouveaux 
fragments,  appartenant  à  la  croupe  et  à  l'extrémité 
des  jambes,  ne  permet  plus  de  douter  que  le  relief 
appartienne  à  une  frise  de  Centauresse. 

2.  Torse,  croupe  et  sabot  antérieur  gauche  d'ime 
Centauresse,  marchant  à  gauche.  Une  draperie  trans- 
parente barre  obliquement  la  poitrine  depuis  l'épaule 
droite,  passant  sous  le  bras  gauche,  dont  la  main 
s'applique  sous  les  seins.  Début  du  l^r  siècle  avant 
notre  ère. 

7983.  Fragments  d'une  frise,  ayant  appartenu  à  la 


30 


ORANGE. 


partie  centrale  de  la  décoration  de  la  scène.  Au  théâtre 
antique.  Marbre  blanc.  (PL  XXXV). 

J.  FORMIGÉ,  Comptes  rendus  de  V Académie  des  Inscriptions  et 
Belles-Lettres,  1932,  p.  57.  —  Du  même,  Mémoires  présentés  par 
divers  savants,  t.  XIII,  II»  part.,  1933,  p.  708.  —  Du  même. 
Bulletin  de  la  Société  nie  des  Antiquaires  de  France,  1942,  p.  46. 
—  Ch.  Picard,  Mémorial  des  études  latines,  p.  585. 

1.  Partie  supérieure  du  torse  d'une  Ménade,  vêtue 
d'une  tunique  longue,  sans  manches,  tenant  dans  la 
main  gauche  étendue  un  bouclier  d'Amazone.  Bas  de 
la  jambe  et  pied  droit  du  même  personnage. 

2.  Partie  inférieure  du  corps  d'un  dieu  jeune, 
brisé  sous  le  nombril.  Aux  chevilles  sont  attachées  de 
petites  ailes.  En  arrière,  les  plis  d'une  draperie. 
Frise  de  Persée  combattant  le  thiase  dyonisiaque 
[cH.  picard].  Cf.  Revue  archéologique,  1946,  2,  p.  101- 
102,  n.  3. 

3.  Main  gauche,  jambe  et  pieds  d'une  Ménade, 
vêtue  d'une  tunique  longue. 

Ces  fragments  appartenaient  peut-être  au  deuxième 
ordre,  placé  au-dessus  de  la  porte  royale  [j.  formigé]. 
On  en  rapprochera  les  fragments  publiés  par  Espé- 
RANDiEU,  t.  I,  p.  186,  nos  253,  254.  Début  du  ler  siècle 
de  notre  ère. 

7984.  Fragments  d'une  frise,  ayant  appartenu  à  la 
décoration  de  la  scène.  Au  théâtre  antique.  Marbre 
blanc.  (PL  XXXVII). 


J.  Formigé,  Mémoires  présentis  par  divers  savants...,  t.  XIII, 
II«  part.,  1933,  p.  708. 

Dans  un  panneau,  délimité  à  la  partie  supérieure 
par  un  bandeau  plat,  feuilles  de  chêne  et  glands,  frag- 
ment de  coupe  chargée  de  fruits,  masques  barbus  et 
cornus,  tête  de  vieillard,  brisée  sous  la  bouche,  main 
fermée  sur  une  anse,  peut-être  une  corne  d'abondance. 
Début  du  i^""  siècle  de  notre  ère. 

7985.  Panneau  ayant  appartenu  à  la  décoration  de  la 
scène.  Au  théâtre  antique.  Marbre  blanc.  (PI.  XXXVII). 

J.  Formigé,  Mémoires  présentés  par  divers  savants...,  t.  XIII, 
11=   part.,    1933,   p.   708-709. 

Dans  un  encadrement  rectangulaire  mouluré,  à 
bordure  de  rais  de  cœur,  deux  aigles  soutenaient,  de 
leurs  becs,  une  guirlande  de  fruits  et  de  lauriers.  Les 
serres  se  ferment  sur  un  foudre.  Début  du  i^""  siècle 
après  J.-C. 

7986.  Fragment  de  bas-relief.  Au  théâtre  antique. 
Marbre  blanc.   (PI.  XXXVI). 

Panse  et  croupe  d'un  bélier.  Début  du  i^''  siècle 
après  J.-C. 

7987.  Quatre  volutes  d'angles  d'un  chapiteau.  Au 
théâtre  antique.  Marbre  blanc.  (PI.  XXXVI). 

De  l'acanthe,  jaillit  le  haut  du  corps,  la  tête  et  le 
bras  gauche  d'un  Amour.  Le  visage  a  disparu. 


31 


VAISON. 

(VASIO). 

(Voir  les  tomes  :  I,  p.  212  ;  III,  p.  385  ;  IX,  p.  120  ;  X,  p.  136). 

L'exploration  du  quartier  de  La  Villasse,  en  faisant  connaître  un  ensemble  urbain  particulièrement  important, 
avec  sa  basilique  civile,  ses  rues  bordées  de  boutiques  et  ses  riches  demeures  privées,  a  fourni  de  nombreux  fragments 
de  sculptures  et  de  bas-reliefs,  dont  les  clichés  m'ont  été  obligeamment  communiqués  par  M.  le  Chanoine  J.  Sautel. 
Les  monuments  sont  conservés  au  Musée  de  Yaison. 

BIBLIOGRAPHIE. 

Chanoine  Joseph  Sautel,  Vaison  dans  Vantiquité.  Suppléments  ;  Travaux  et  recherches  de  1927  à  1940  :  T.  I.  Histoire  et  description  de 
la  cité.  —  T.  II.  Catalogue  des  objets  romains  trouvés  à  Vaison  et  dans  son  territoire.  —  Recueil  documentaire  illustré.  Supplément  :  1927-1940. 
Avignon,  1940. 


7988.  Fragment  de  statue  trouvé,  en  1935,  au  quar- 
tier de  La  Villasse,  dans  les  ruines  situées  autour  de  la 
basilique  civile,  près  de  la  rue  centrale.  Marbre  blauc. 
Hauteur,  0  m.  29.  (PI.  XXXVII). 

J.  Sautel,  Vaison  dans  Vantiquité,  t.  II,  p.  23,  n<>  2343.  — 
Recueil  documentaire,  pi.  VI,  3-4. 

Torse  d'un  Centaure.  Une  nébride,  passant  sur 
l'épaule  droite,  traverse  obliquement  la  poitrine.  La 
tête  et  les  bras  manquent.  A  la  partie  inférieure  du 
torse,  départ  du  corps  de  cheval. 

7989.  Fragment  de  statue  trouvé,  en  1929,  sur  le 
versant  occidental  de  Puymin,  dans  les  dépendances 
du  prétoire.  Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m.  30  ;  largeur, 
0  m.  22.  (PI.  XXXVTI). 

J.  Sautel,  Vaison  dans  Vantiquité,  t.  II,  p.  22,  n°  2338.  — 
Recueil  documentaire,  pi.  VIII,  3. 

Partie  supérieure  d'un  torse  couvert  d'écaillés  imbri- 
quées. A  gauche,  tête  de  femme,  la  chevelure  divisée 
en  mèches  serpentantes,  en  arrière  queue  de  poisson. 
A  droite,  un  serpent,  disposé  comme  une  banderole. 
Peut-être  une  divinité  des  eaux. 

7990.  Statue  brisée  en  trois  fragments,  trouvée  au 
théâtre.  A  Vaison,  dans  le  vestibule  dallé  de  la  Maison 
du  Buste  d'Argent.  Mollasse  marine  de  Beaumont. 
Hauteur,  1  m.  80.  (PI.  XXXVIII). 

J.  Sautel,  Vaison  dans  Vantiquité,  t.  II,  p.  32,  n"  2372.  — 
Recueil  documentaire,  pi.  XI,  2. 

Personnage  municipal  debout  et  drapé.  La  tête,  les 
avant-bras  et  les  pieds  manquent. 


7991.  Fragment  de  statue  trouvé,  en  1933,  dans  les 
maisons  de  rapport  du  versant  oriental  du  Puymin, 
au  milieu  des  ruines  de  Vinsula  IV.  Marbre  rose  veiné. 
Hauteur,  0  m.  42.  (PI.  XXXVIII). 

J.  Sautel,  Vaison  dans  Vantiquité,  t.  II,  p.  23,  n°  2341.  — 
Recueil  documentaire,  pi.  VII,  2. 

Partie  inférieure  du  corps  d'un  personnage  drapé 
et  agenouillé.  Sur  une  plinthe,  jambe  droite  et  pied, 
chaussé  de  sandales,  brisé  un  peu  en  avant  des  doigts. 
Sur  la  jambe  et  en  arrière,  les  plis  du  vêtement. 

7992.  Fragment  de  statue  trouvé,  en  1932,  dans  les 
ruines  des  maisons  de  rapport  du  versant  oriental 
de  Puymin,  insula  IV.  Marbre.  Hauteur,  0  m.  31. 
(PI.  XXXVII). 

J.  Sautel,  Vaison  dans  Vantiquité,  t.  II,  p.  23-24,  n"  2344. 
—  Recueil  documentaire,  pi.  VII,  1. 

Partie  inférieure  du  corps  d'un  personnage  age- 
nouillé. Le  pied  droit  est  replié,  la  jambe  manque.  La 
jambe  gauche  semble  entourée  d'une  sorte  de  molletière. 
Une  lanière  de  sandale  est  encore  visible  sur  le  pied. 
En  arrière,  traces  d'une  draperie,  grossièrement  traitée. 

7993.  Fragment  de  statue  trouvée,  en  1933,  sur  le 
versant  oriental  de  Puymin,  dans  les  ruines  des  mai- 
sons de  rapport.  Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m.  17. 
(PI.  XXXVIII). 

J.  Sautel,  Vaison  dans  Vantiquité,  t.  II,  p.  22,  n°  2339.  — 
Recueil  documentaire,  pi.  IX,  2. 

Sur  un  socle  mouluré,  les  extrémités  de  deux  pieds 
et  les  plis  d'un  vêtement  long. 


32 


VAISON. 


7994.  Tête  trouvée,  en  1935,  au  quartier  de  La 
Villasse,  au  milieu  du  dallage  de  l'allée  centrale. 
Mollasse  marine  de  Beaumont.  Hauteur,  0  m.  27. 
(PI.  XXXVIII). 

J.  Sautel,  Vaison  dans  V antiquité,  t.  II,  p.  33,  n"  2376.  — 
Recueil  documentaire,  pi.  XIII,  2. 

Tête  d'homme,  les  cheveux  et  la  barbe  disposés  en 
mèches  sinueuses.  Le  nez  et  la  partie  supérieure  du 
crâne  sont  brisés.  L'oreille  capriuc  indiquerait  un 
Satyre  ou  un  Faune. 

7995.  Tête  trouvée,  en  1935,  au  quartier  de  La  Vil- 
lasse,  dans  la  première  boutique  située  près  de  la 
Maison  du  Buste  ea  Argent.  Marbre  blanc.  Hauteur, 
0  m.  30.  (PJ.  XXXVIII). 

J.  Sautel,  Vaison  dans  Vantiquité,  t.  II,  p.  19,  n»  2328.  — 
Recueil  documentaire,  pi.  VII,  1. 

Portrait  d'inconnu.  Le  visage,  à  l'expression  sévère, 
est  couturé  de  rides.  La  chevelure  s'ordonne  en  cou- 
ronne autour  de  la  calvitie.  Le  nez  est  brisé  et  ^a  sur- 
face du  marbre  très  usée. 

7996.  Tête  trouvée,  en  1935,  au  quartier  de  La  Vil- 
lasse,  dans  l'égout  de  la  rue  centrale.  Marbre  blanc. 
Hauteur,  0  m.  26.  (PI.  XXXVIII). 

J.  Sautel,  Vaison  dans  l'antiquité,  t.  II,  p.  20,  n"  2331.  — 
Recueil  documentaire,  pi.  VI,  2. 

Portrait  d'inconnu.  Le  côté  droit  du  visage  a  disparu. 
Face  osseuse,  grande  bouche  aux  lèvres  minces  ;  che- 
veluie,  aux  mèches  drues  et  compactés,  disposée  ea 
calotte. 


7997.  Fragment  de  statuette  trouvé  en  1932,  dans 
les  ruines  des  maisons  de  rapport  de  Vinsula  IV. 
Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m.  19  ;  largeur,  0  m.  25. 
(PI.  XXXIX). 

J.  Sautel,  Vaison  dans  l'antiquité,  t.  II,  p.  24-25,  n"  2248. 

—  Recueil  documentaire,  pi.  IX,  1. 

Bélier.  La  tête  et  les  pattes  manquent,  i^""  siècle 
après  J.-C.  Voir  :  É.,  t.  XII,  n"  7967. 

7998.  Bloc  carré  trouvé,  en  1934,  au  quartier  de  La 
Villasse,  dans  le  péristyle  de  la  maison  du  Buste 
en  Argent.  Mollasse  marine  de  Beaumont.  Hauteur, 
0  m.  35  ;  largeur,  0  m.  27  ;  épaisseur,  0  m.  023. 
(PI.  XXXIX). 

J.  Sautel,  Vaison  dans  l'antiquité,  t.  II,  p.  32-33,  n"   2374. 

—  Recueil  documentaire,  pi.  XII,  1-2. 

Génie  anguipède   (géant  ?)  de  face,  à  genoux,  les 


jambes  écartées,  prolongées  par  des  queues  enroulées. 
Les  bras  étendus  soutenaient  une  corniche  mutilée.  La 
tête  et  la  partie  supérieure  du  corps  ont  disparu. 

7999.  Fragment  de  bas-relief  trouvé,  en  1935,  au 
quartier  de  La  Villasse,  dans  les  pièces  situées  à  l'angle 
Nord-Ouest  du  péristyle  de  la  maison  du  Buste  en 
Argent.  A  Vaison,  dans  cette  demeure,  à  l'intérieur 
de  l'une  des  salles  du  tablinum.  Mollasse  marine  de 
Beaumont.  Hauteur,  0  m.  59  ;  largeur,  0  m.  58  ; 
épaisseur,  0  m.  28.  (PI.  XXXIX). 

J.  Sautel,  Vaison  dans  l'antiquité,  t.  II,  p.  34,  n<>  2380.  — 
Recueil  documentaire,  pi.  XII,  4. 

Partie  inférieure  du  corps  d'un  homme  nu,  debout, 
brisé  à  la  hauteur  du  nombril  et  des  genoux.  Sur  le 
côté  gauche,  les  restes  d'une  draperie.  Les  contours 
sont  cernés. 

8000.  Fragment  de  bas-relief  trouvé,  en  1939,  au 
quartier  de  La  Villasse,  dans  les  fouilles  du  terrain 
Fondacci.  Mollasse  marine  de  Beaumont.  Hauteur, 
0  m.  55  ;  largeur,  0  m.  65  ;  épaisseur,  0  m.  043. 
(PI.  XXXIX). 

J.  Sautel,  Vaison  dans  l'antiquité,  t.  II,  p.  35,  n"  2381.  — 
Recueil  documentaire,  pi.  XII,  3. 

Partie  inférieure  du  corps  d'un  personnage,  vêtu 
d'une  robe  longue.  «  A  droite,  un  jeune  enfant  est 
saisi  par  les  pieds,  probablement  par  ce  personnage  » 
[j.  sautel].  Rulief  cerné. 

8001.  Autel  trouvé,  en  1936,  au  quartier  de  La  Vil- 
lasse, dans  la  galerie  orientale  de  la  maison  du  Buste 
en  Argent.  Mollasse  marine  de  Beaumont.  Hauteur, 
0  m.  31  ;  largeurs,  0  m.  22,  0  m.  17,  0  m.  20  ;  épais- 
seurs, 0  m.  21,  0  m.  16,  0  m.  18.  (PI.  XL). 

J.  Sautel,  Vaison  dans  Varuiquité,  t.  II,  p.  66,  n°  2502.  — 
Recueil  documentaire,  pi.  XIII,  1. 

Sur  la  face  antérieure  du  dé,  Vulcain  debout,  vêtu 
de  Vexomis  qui  laisse  à  nu  l'épaule  et  le  côté  droit  de 
la  poitrine,  tenant  dans  la  main  droite  un  marteau 
au-dessus  d'une  enclume.  Le  bras  gauche  retombe 
le  long  du  corps,  la  main  appuyée  sur  un  objet  allongé, 
dans  lequel  on  reconnaîtra  une  interprétation  du 
motif  des  tenailles.  Travail  indigène. 

8002.  Applique  trouvée,  en  1936,  au  quartier  de  La 
ViUasse,  dans  une  pièce  située  à  l'est  de  Voecus  de  la 
maison  du  Buste  en  Argent.  Marbre  blanc.  Hauteur, 
0  m.  22  ;  largeur,  0  m.  17.  (PI.  XL). 

J.  Sautel,  Vaison  dans  l'antiquité,  t.  II,  p.  31,  n°  2371.  — 
Recueil  documentaire,  pi.  VIII,  4. 


VA  I  SON. 


33 


Enfant  accroupi  sur  le  ventre,  les  jambes  repliées, 
le  bras  gauche  relevé  sur  la  tête.  Trou  de  suspension 
au  revers. 

8003.  Oscillum  trouvé,  en  1935,  au  quartier  de  La 
Villasse,  dans  la  galerie  orientale  de  l'atrium  à  colonnes 
de  la  maison  du  Buste  en  Argent.  Marbre  blanc. 
Diamètre,  0  m.  26  ;  épaisseur,  0  m.  35.  (PI.  XL). 

J.  Sautel,  Vaison  dans  l'antiquité,  t.  II,  p.  26,  n°  2353.  — 
Recueil  documentaire,  pi.  IX,  4. 

Sur  une  dés  faces  :  masque  de  personnage  barbu, 
à  la  chevelure  hérissée,  retenue  par  un  bandeau  pas- 
sant derrière  l'oreille  ;  en  avant,  un  objet  ovale.  Au 
revers  :  masque  à  chevelure  calamistrée.  L'une  des 
courbes  du  croissant  se  termine  par  une  tête  de  rapace. 

8004.  Fragment  d'oscillum  trouvé,  en  1935,  au  quar- 
tier de  La  Villasse,  dans  la  maison  du  Buste  en  Argent, 
près  de  l'entrée  conduisant  à  la  galerie  de  l'atrium  à 


colonnes.  Marbre  blanc.  Diamètre,  0  m.  19  ;  épaisseur, 
0  m,  026.  (PI.  XL). 

J.  Sautel,  Vaison  dans  l'antiquité,  t.  II,  p.  26,  n°  2354.  — 
Recueil  documentaire,  pi.  IX,  3. 

Sur  une  face  :  lièvre  mangeant  les  fruits  étages 
dans  une  haute  corbeille  en  vannerie.  Au  revers  : 
deux  dauphins  nageant. 

8005.  Pied  de  table  (cartibulum)  trouvé,  en  1934, 
au  quartier  de  La  Villasse^  au  centre  du  péristyle  de 
la  maison  du  Buste  en  Argent.  A  Vaison,  sur  le  rebord 
du  bassin  de  ce  même  péristyle.  Mollasse  marine  de 
Beaumont.  Hauteur,  0  m.  54  ;  largeur  à  la  partie 
supérieure,  0  m.  32.  (PI.  XL). 

J.  Sautel,  Vaison  dans  l'antiquité,  t.  II,  p.  69,  n°  2605.  — 
Recueil  documentaire,  pi.  XIII,  4. 

Tête  joufflue  au  nez  camard,  surmontée  d'une 
épaisse  chevelure  bouclée  :  Vent  ?  Le  pied  est  constitué 
par  une  patte  de  lion. 


KSPÊRANDIEU 


34 


VIENNE. 

(COLONIA  IVLIA  VIENNA  ALLOBROGUM). 
(Voir  les  tomes  :  I,  p.  249  ;  III,  p.  395  ;  IX,  p.  136  ;  X,  p.  235). 

Les  fouilles  qui  se  poursuivent,  principalement  au  théâtre  et  sur  l'emplacement  de  l'ancien  hôpital,  à  Vienne, 
ont  amené  la  découverte  de  nouvelles  et  importantes  sculptures  ayant  appartenu  à  la  décoration  des  édifices  antiques. 
Elles  ont  été  déposées  au  Musée  lapidaire  de  Vienne.  Leurs  phoJ:ographies  m'ont  été  obligeamment  communiquées 
par  M.  A.  Vassy. 


8006.  Statue  mutilée,  trouvée,  en  1938,  dans  le 
Rhône.  Marbre  pentélique.  Hauteur,  1  mètre.  (PI.  XLI). 

Vénus  nue,  debout,  le  buste  incliné  en  avant.  Brisée 
en  cinq  morceaux.  La  tête,  les  bras  et  les  jambes 
manquent.  Bon  travail. 

8007.  Statue  mutilée  trouvée,  en  1937,  au  théâtre, 
sxii  l'emplacement  de  la  scène.  Marbre  blanc  grec. 
Hauteur,  1  m.  60  ;  largeur,  0  m.  70.  (PI.  XLI). 

Caryatide,  brisée  aux  épaules  et  à  mi-jambes.  La 
partie  droite  du  corps  et  les  bras  ont  disparu.  La 
jeune  femme  porte  le  peplos,  serré  à  la  taille,  plaquant 
sur  la  cuisse  et  la  jambe  gauche,  légèrement  portée 
en  avant. 

8008.  Fragment  de  statue  trouvé,  en  1937,  au 
théâtre,  sur  l'emplacement  de  la  scène.  Marbre  blanc 
grec.  Hauteur,  0  m.  28  ;  largeur,  0  m.  26.  (PI.  XLI). 

Partie  supérieure  de  la  tête  d'une  jeime  femme, 
ayant  vraisemblablement  appartenu  à  la  statue  pré- 
cédente. Brisée  sous  les  yeux  et  à  gauche.  Sur  la  che- 
velure qu'une  raie  médiane  sépare  en  deux  bandeaux 
ondulés,  est  posé  un  large  bandeau  appartenant  à  la 
coiffure  disparue. 

Recueillis  sur  l'emplacement  de  la  scène,  ces  deux 
lourds  fragments  ne  devaient  pas  être  très  éloignés 
de  leur  emplacement  primitif.  Il  parait  alors  logique 
d'admettre  qu'ils  appartenaient  à  la  décoration  de  la 
frons  scaenae. 

La  découverte  des  restes  d'une  grande  Caryatide,  en 
marbre  grec,  imitant  de  près  celles  de  la  Tribune  de 
l'Érechtheion  d'Athènes,  a  suggéré  à  M.  Ch.  Picard, 
des  rapprochements  qu'il  a  bien  voulu  me  commu- 
niquer : 

Pline  (N.  H.,  1.  36,  chap.  37  (38)  a  signalé  qn'Agrip- 
pae  Pantheum  decoravit  Diogenes  Atheniensis  ;  il  ajoute  : 
Dio gènes  ejus  caryatides  probantur  inter  pauca  operum. 
Diogénès,  d'après  Pline,  avait  fait  aussi  pour  le 
Panthéon,  consacré  en  25  avant  J.-C,  des  statues  de 


fronton,  dont  Pline  laisse  à  penser  qu'elles  n'étaient 
pas  moins  belles,  mais  que,  placés  loin  de  la  vue,  elles 
ont  eu  moins  de  célébrité  que  les  Caryatides.  Or,  les 
Caryatides  de  Diogénès  l'Athénien,  à  Rome,  n'étaient 
certainement  pas  des  originaux  :  leur  succès  devait 
tenir  précisément  à  ce  qu'elles  ne  s'écartaient  guère, 
comme  celles  de  Vienne,  des  œuvres  illustres  d'Athènes, 
dont  l'étude  était  recommandée  aux  artistes  latins. 
On  a  déjà  suggéré  (Ch.  Picard,  U Acropole  d^ Athènes,  le 
Plateau  supérieur,  rËrechtheion,  les  Annexes  Sud,  1932, 
p.  31,  n.  3  (à  g.))  que  les  Romains  ayant  fait  rçstaurer 
l'Érechtheion,  notamment  sur  la  façade  Ouest,  du 
vivant  de  Diogénès,  et  probablement  par  des  mains 
athéniennes,  leurs  artistes  avaient  eu  toutes  les  occa- 
sions d'examiner  de  près,  et  de  copier  au  besoin,  les 
célèbres  statues  de  Corai,  en  place  à  Athènes.  Elles 
étaient  devenues  aussi  célèbres  à  Rome,  où  on  en  a 
retrouvé,  pour  plusieurs  époques  différentes,  les  imi- 
tations plus  ou  moins  fidèles.  (Max.  Collignon, 
Monuments  Plot,  t.  10,  1903,  p.  130  et  suiv.  — 
P.  Graindor,  Athènes  sous  Auguste,  1927,  p.  226 
et  suiv.) 

Diogénès  l'Athénien,  qui  avait  été  choisi  à  Rome, 
avant  25,  pour  sculpter  la  décoration  d'un  monument 
important,  a-t-il  été  aussi  l'artiste  qui  aurait  décoré 
d'abord  le  théâtre  de  Vienne  ?  Il  est  tentant  d'y  songer, 
le  théâtre  ayant  été  commencé  au  temps  de  César 
et  son  achèvement  se  plaçant  sous  le  règne  d'Auguste. 
Ceci  pourrait  expliquer  l'importance  exceptionnelle 
de  la  sculpture  d'inspiration  hellénistique  dans  le 
grand  et  beau  théâtre  de  la  colonie,  rivale  de  Lyon. 

8009.  Tête  trouvée  à  l'angle  formé  par  la  place  qui 
s'étend  devant  le  temple  de  Livie  et  l'égout.  Marbre 
blanc.  Hauteur,  0  m.  29.  (PI.  XLII). 

Photographie  communiquée  par  M.  Jules  Formigê. 

Tête  de  femme,  brisée  au  cou.  Le  nez  est  mutilé  à 
l'arête  et  à  la  base.  Les  cheveux,  séparés  en  deux 


VIENNE. 


35 


bandeaux  ondulés  par  une  raie  médiane,  sont  relevés, 
au  sommet  de  la  tête,  en  un  large  chignon  de  bouclettes. 

8010.  Tête  trouvée  dans  le  Rhône,  en  1938.  Marbre 
blanc.  Hauteur,  0  m.  28  ;  largeur,  0  m.  16.  (PI.  XLI). 

Apollon-Hélios.  Une  couronne  radiée  est  posée  sur 
la  chevelure,  dont  les  mèches  épaisses  sont  travail- 
lées au  trépan.  Un  gros  éclat  a  entraîné  la  dispari- 
tion de  la  partie  du  visage  comprise  entre  l'œil  gauche 
et  la  joue  droite. 

8011.  Fragment  de  statuette  trouvé  dans  le  Rhône, 
en  même  temps  qu'un  bras  brisé  et  des  fragments  de 
draperie  que  M.  A.  Vassy  suppose  avoir  fait  partie 
d'un  même  ensemble.  Bronze.  Hauteur,  0  m.  20. 
(PI.  XLII). 

Tête  et  cou  d'une  statuette  de  jeune  homme.  La 
chevelure  est  disposée  en  petites  bouclettes  ondulées, 
assez  courtes  et  dégageant  le  front.  Le  bas  du  visage 
est  lourd.  Les  pupilles  sont  creuses.  Fonte  gallo- 
romaine  massive,  d'assez  basse  époque. 

8012.  Fragment  de  bas-relief  trouvé,  en  1937,  au 
théâtre,  dans  la  fosse  du  rideau.  Marbre  blanc.  Hau- 
teur, 0  m.  30  ;  largeur,  0  m.  50.  (PI.  XLII). 

Sur  les  plis  d'une  draperie  retombant  en  arrière, 
se  détache  le  corps  d'un  homme  nu,  debout,  brisé  sous 
les  pectoraux  et  à  mi-jambes,  le  bras  gauche,  écarté  et 
en  flexion,  le  dos  de  la  main,  les  doigts  repliés,  appuyé 
sur  la  hanche.  L'autre  main  est  fermée  sur  la  hampe 
noueuse  d'un  attribut  mutilé,  qui  reposait  contre  la 
saignée  :  Héraclès  jeune  à  la  massue. 

8013.  Fragment  de  bas-relief  trouvé,  en  1937,  au 
théâtre,  dans  la  fosse  du  rideau.  Brisé  en  trois  mor- 
ceaux. Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m.  70  ;  largeur, 
0  m.  82.  (PI.  XLIII). 

Personnage  présentant  dans  la  main  levée  une 
patère  et  tenant  sous  le  bras  gauche  un  bélier,  dont 
les  pattes  ont  disparu.  La  toison,  autour  du  cou,  est  tra- 
vaillée au  trépan.  Scène  d'offrande  dont  il  ne  reste  plus 
qu'un  faible  fragment  du  corps  du  personnage  et  ses  bras. 

8014.  Fragment  de  bas -relief  trouvé,  en  1940,  sur 
l'emplacement  de  l'ancien  hôpital,  au  pied  du  grand 
Portique  (?)  romain,  encore  conservé  et  visible.  Mar- 
bre blanc  de  Carrare.  Hauteur  max.,  0  m.  94  ;  longueur 
max.,  0  m.  63  ;  épaisseur,  0  m.  13.  En  haut,  taille 
oblique,  qui  montre  que  la  plaque  s'incrustait  dans 
un  ensemble  et  qu'elle  devait  servir  soit  dans  un  fron- 
ton, soit  de  décor  de  rampe,  pour  l'accès  vers  un 
autel  (?).  (PI.    XLIII). 

On  ne  peut  savoir  actuellement  si  la  plaque  est 


complète  à  gauche  ;  il  y  avait  sûrement  de  ce  côté 
une  partie  importante  de  la  représentation  :  un  sacri- 
fice de  culte  phrygien,  comme  il  semble. 

P.  WuiLLEUMlER,  Bulletin  des  Musées  de  France,  XI,  n"  3, 
1946,  p.  29-30.  —  Du  même,  Association  lyonnaise  de  recherches 
archéologiques,  1946,  p.  2  sqq.,  pi.  I.  —  Du  même.  Comptes  rendus 
de  VAcadémie  des  Inscriptions,  1946,  p.  192  sqq.  — ■  Du  MÊME, 
Bulletin  de  la  Société  nie.  des  Antiquaires  de  France,  séance 
du  3  avril  1946.  —  Ch.  PiCAKD,  Revue  archéologique,  1946,  II, 
p.  159-162. 

Au  centre  :  un  personnage  féminin,  debout  et  de 
profil  à  gauche,  la  tête  couronnée  et  voilée,  une 
bague  à  l'annulaire,  tenant  de  la  main  gauche  une 
courte  torche  enflammée  et,  semble-t-il,  une  haste 
brisée  ;  dans  l'autre  main,  des  tiges  de  pavot.  Le  corps 
est  en  partie  masqué  par  deux  jeunes  hommes  debout, 
vêtus  d'une  tunique  courte,  serrée  et  relevée  à  la 
taille,  aux  pieds  chaussés  de  sandales,  et  dont  les 
visages  ont  disparu.  Celui  de  gauche,  de  face,  la  tête 
penchée  et  ceinte  d'un  bandeau,  l'avant-bras  droit 
brisé  et  tendu  en  avant,  fait  une  libation  sur  un  autel 
qui  a  disparu.  La  main  gauche,  très  mutilée,  est  rame- 
née sur  la  poitrine,  tenant  un  objet  disparu,  coquille 
ou  corbeille.  La  jambe  droite  et  le  pied  gauche 
manquent.  L'autre  personnage,  à  droite,  est  figuré 
de  dos,  le  bras  gauche  retombant  le  long  du  corps, 
la  main  fermée,  la  paume  en  dehors,  tenant  une  ser- 
viette. Dans  le  champ,  un  bonnet  phrygien  à  jugulaire, 
un  bâton  d'augure,  la  crosse  en  bas,  et  un  oiseau  volant 
à  droite. 

M.  P.  Wuilleumier  avait  proposé  de  reconnaître,  dans 
le  bas-relief,  l'inauguration  du  flaminat  luventutis 
municipal  par  Cn.  et  L.  César,  principes  luventutis, 
rapprochant  VAra  Pacis  et  deux  reliefs,  datés  de 
l'an  II  après  J.-C.  Mais,  M.  Charles  Picard  a  suggéré 
une  toute  autre  interprétation.  La  pièce  faisait  partie 
d'un  ensemble  monumental,  décor  d'un  fronton  d'une 
rampe  (face  supérieure  oblique),  et  le  sacrifice  doit  avoir 
été  célébré  pour  un  culte  phrygien,  car  il  y  avait 
jadis,  à  gauche,  un  arbre  d'Attis  d'oii  pend,  accroché, 
le  pedum  (et  non  lituus)  et  où  perchait  l'oiseau.  On 
voit  aussi  le  bonnet  et  la  flûte  (sous  le  bonnet)  du 
favori  de  Cybèle.  La  scène  était  développée  vers  la 
gauche.  Il  est  douteux  que  le  relief  soit  antérieur  à 
l'époque  de  Claude. 

8015.  (=  416).  Fragments  de  la  frise  décorant  le 
pulpitum  du  théâtre,  trouvés  dans  la  fosse  du  rideau. 
Marbre  blanc.  (PI.  XLIV). 

1.  Fragment  d'angle,  décoré  sur  l'une  des  faces 
d'une  tête  de  vieillard,  dionysiaque,  la  barbe  disposée 
en  longues  papillottes  parallèles.   Rais  de  cœur  for- 


36 


VIENNE. 


mant   bordure   à   la   partie   supérieure   du    fragment. 
Hauteur,  0  m.  24  ;  largeur,  0  m.  24  ;  épaisseur,  0  m.  20. 

2.  Deux  lionnes  marchant  à  droite,  la  tête  de  face. 
Du  second  animal,  il  ne  reste  plus  que  l'arrière-train. 
A  l'extrémité  droite,  sur  un  socle  rectangulaire  mou- 
luré, une  coupe  à  pied  bas,  flanquée  de  deux  anses 
à  poucier,  chargée  de  raisins  et  de  pommes.  Rais  de 
cœur  formant  bordure  à  la  partie  supérieure.  Hau- 
teur, 0  m.  24  ;  largeur,  0  m.  44  ;  épaisseur,  0  m.  20. 

3.  Lion  et  avant-train  d'un  second  lion,  marchant 
à  gauche.  Dans  les  crinières  stylisées,  trou  d'encastre- 
ment pour  un  ornement  métallique  disparu.  A  gauche, 
la  queue  d'un  troisième  lion.  Hauteur,  0  m.  20  ;  lar- 
geur, 0  m.  51  ;  épaisseur,  0  m.  20. 

4.  Chien  de  profil  à  droite,  arcbouté  sur  les  pattes 
antérieures,  le  museau  levé,  la  gueule  entr'ouverte, 
les  oreilles  couchées.  Sur  le  dos  et  le  ventre,  une  ligne 
d'incisions  marque  le  pelage.  Rais  de  cœur,  formant 
bordure  à  la  partie  supérieure.  Hauteur,  0  m.  24  ; 
largeur,  0  m.  48  ;  épaisseur,  0  m.  20. 

5.  Avant-corps  de  chien,  dans  la  même  attitude  que 
le  précédent.  Hauteur,  0  m.  20  ;  largeur,  0  m.  25 
épaisseur,  0  m.  20. 

6.  Taureau  marchant  à  gauche,  la  tête  de  face 
L'arrière- train  est  brisé,  siinsi  que  la  corne,  à  droite 
Fragment  de  la  bordure  supérieure,  avec  rais  de  cœur 
Hauteur,  0  m.  24  ;  longueur,  0  m.  25  ;  épaisseur,  0  m.  20 

7.  Bouc  de  profil  à  gauche.  Rais  de  cœur  formant 
bordure  à  la  partie  supérieure.  Hauteur,  0  m.  25 
largeur,  0  m.  32  ;  épaisseur,  0  m.  20. 

8.  Semblable.  La  tête  et  les  pattes  antérieures 
manquent.  Hauteur,  0  m.  20  ;  largeur,  0  m.  26  ; 
épaisseur,  0  m.  20. 

9.  Bouc  marchant  à  droite.  Les  pattes  postérieures 
sont  brisées.  Hauteur,  0  m.  24  ;  largeur,  0  m.  32  ; 
épaisseur,  0  m.  20. 

10.  Fragment  d'angle.  Sur  l'une  des  faces,  avant- 
train  de  taureau  ;  sur  l'autre,  tête  de  taureau.  A  la 
partie  supérieure,  restes  des  rais  de  cœur  de  la  bordure. 
Hauteur,  0  m.  24  ;  largeur,  0  m.  30  ;  épaisseur,  0  m.  20. 

L'usage  de  ces  décors  a  été  découvert  par  M.  J.  For- 
migé. 

8016.  Fragments  d'accoudoirs  et  de  pieds  de  sièges, 
trouvés  au  théâtre,  dans  l'orchestre,  en  1936.  Brèche 
rose.  Hauteurs,  0  m.  17,  0  m.  19,  0  m.  20  ;  largeurs, 
0  m.  075,  0  m.  080,  0  m.  95,  0  m.  10.  (PI.  XLIII). 

J.  FOBMIGÊ,  Revue  archéologique,  1944,  I,  p.  24. 

Rangée  supérieure  :  accoudoirs  de  sièges,  décorés 
de  feuillages  ou  d'une  tête  de  félin. 

Rangée  inférieure  :  pieds  de  siège  en  forme  de  pattes 
de  lion  ou  de  grifi"on. 


8017.  Fragments  de  console  supportant  la  frise  du 
pidpitum,  trouvés  au  théâtre.  Marbre  blanc.  Hau- 
teurs, 0  m.  16,  0  m.  19  ;  largeurs,  0  m.  28,  0  m.  35, 

0  m.  40.  (PI.  XLIV). 

Entre  deux  bandeaux,  décorés  de  gouttelettes  et 
d'oves,  fleurons  d'acanthes. 

8018.  Fragments  de  chapiteaux  trouvés  au  théâtre, 
sur  l'emplacement  d'un  temple  (d'Apollon  ?)  élevé 
au  sommet  de  la  cavea.  Hauteurs,  0  m.  25,  0  m.  25  ; 
largeurs,  0  m.  28,  0  m.  37.  Pierre  calcaire.  (PI.  XLV). 

Corps  de  serpents,  enroulés  autour  du  montant 
d'un  trépied,  orné  d'une  ligne  de  postes. 

8019.  Chapiteau  quadrangulaire,  brisé  en  deux  mor- 
ceaux, ayant  appartenu  à  un  temple  d'Apollon  (du 
théâtre  ?).  Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m.  45  ;  largeur, 

1  m.  15.  (PI.  XLIV). 

Les  deux  volutes  sont  formées  chacune  par  les 
queues  tournées  en  spirales  de  deux  serpents  pythons, 
enlacés  dans  le  trépied,  et  dont  les  têtes  se  redressent, 
une  de  chaque  côté,  au  milieu  du  tailloir.  Sur  le  tré- 
pied est  une  tête  de  Méduse,  en  partie  disparue.  La 
coupe  du  trépied  est  ornée  de  godrons.  Deux  rameaux 
d'acanthes  à  la  partie  supérieure.  (Voir  :  É.,  t.  I, 
p.  270-271,  n08  379-381). 

8020.  Fragment  de  chapiteau  ayant  appartenu  à  un 
temple  d'Apollon.  Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m.  55  ; 
largeur,  0  m.  65.  (PI.  XLV). 

Le  fragment  est  identique  à  celui  publié  :  É.,  t.  I, 
p.  271,  no  382. 

8021.  Fragments  de  bas-relief,  encastré  à  l'envers 
au-dessus  de  la  porte  de  la  chapelle  de  Saint-Pierre- 
aux-Liens,  à  Colonzelles,  près  de  Grignan  (Drôme). 
Pierre  commune.  (PI.  XLV). 

Photographie  communiquée  par  M.  L.  Gcnillon.  —  A.  Ai.lM£B, 
Bulletin  de  la  Société  départementale  d'archéologie  et  de  statistique 
de  la  Drôme,  t.  VI,  1871-1872,  p.  377.  —  Lacroix,  L'arrondisse- 
ment de  Montélimard,  t.  II,  guppL,  p.  404.  —  Espérandieu, 
Recueil...,  t.  I,  p.  246,  n.  1. 

A  droite,  tête  et  épaules  d'un  homme,  vêtu  d'une 
tunique,  dont  la  partie  supérieure  s'enroide  autour 
du  cou.  Dans  la  main  droite,  il  tient  probablement 
un  fouet.  En  avant,  une  double  rangée  de  tonneaux  de 
bois,  attachés  par  des  liens  aux  deux  extrémités.  De  la 
rangée  supérieure,  il  ne  subsiste  plus  que  les  extrémités 
des  tonneaux.  Derrière  le  personnage,  ime  colonne. 
Scène  de  transport  de  marchandises,  sur  im  monument 
funéraire. 


VIENNE. 


37 


8022.  Cippe  trouvé,  en  1938,  à  Jongieux  (Savoie), 
par  M.  J.-B.  Morel,  sur  le  plateau  de  Saint-Romain, 
près  de  La  Croix-de-Mission.  Au  château  de  Lucey, 
chez  M.  J.-B.  Morel.  Marbre.  Hauteur,  0  m.  49  ; 
largeur,  0  m.  21  ;  épaisseur,  0  m.  85.  (PI.  XLV). 

Photographie  communiquée  par  M.  André  Jacques.  —  J.-B.  Mo- 
rel, Bulletin  de  VAcadémie  delphinale,  t.  11-12,  2«  sér.,  1940-1, 
p.  59-60,  fig.  1.  —  P.  WuiLLEUMiEH,  Comptes  rendus  de  VAcadémie 
des  Inscriptions  et  Belles-Lettres,  1942,  p.  189.  —  Du  même, 
Gallia,  1. 1,  1943,  fasc.  I,  p.  175-161,  fig.  14-15.  —  J.  Cahcopino, 
Comptes  rendus  de  VAcadémie  des  Inscriptions  et  Belles-Lettres, 
1942,  p.  189-190.  —  Année  épigraphique,  1945,  n"  73. 

Sur  la  face  antérieure,  dans  un  encadrement  mou- 
luré, Silvain  debout  sur  une  éminence  rocheuse.  Dans 
le  bras  gauche  plié,  il  tient,  à  la  hauteur  de  l'épaule, 
un  liknon,  d'où  émerge  un  phallus  dressé,  semble-t-il. 
Le  bras  droit  retombe  le  long  du  corps,  la  main  tenant 
par  l'anse  une  situle  ronde,  à  petit  pied  circulaire,  de 
type  italique.  La  tête  est  couronnée  de  pin,  et  une  barbe 
touflFue  encadre  le  visage.  Un  pagne,  noué  en  avant 
du  corps,  entoure  les  reins.  Le  costume,  la  nature  des 
attributs,  aussi  bien  que  la  fermeté  de  l'exécution, 
permettent  de  reconnaître,  dans  ce  relief,  une  œuvre 
importée  d'Italie  au  ii^  siècle  de  notre  ère.  Sur  les  deux 
petits  côtés,  dans  un  encadrement  mouluré.  Un  double 
thyrse,  orné  de  festons. 

Le  monument  a  été  retaillé  au  vi^  siècle  de  notre  ère, 
et  porte  au  dos  l'épitaphe  d'une  chrétienne,  morte 
en  528  :  In  hoc  tumuîo  jacet  religiosa  f(e)m(ina) 
Valho  (?),  q(uae)  vixit  ann(os)  LVIII,  obiit  XVI 
[kfaïendasj]  ian(uarias),  Cet(h)e(g)o  v(iro)  [cflaris- 
simo)]  c(onsule). 

8023.  Partie  supérieure  d'un  chenet  trouvé  à  Col- 
lias  (Gard),  sur  le  plateau  de  Laval.  A  CoUias,  dans  la 
collection  de  M.  l'Abbé  Bayol.  Terre  cuite.  Hauteur, 
0  m.  105  ;  largeur,  0  m.  145.  (PI.  XL VI). 

Photographie  communiquée  par  M.  l'Abbé  Bayol.  —  R.  Lan- 
TIEH,  Bulletin  archéologique  du  Comité,  1936,  p.  176-177  et  pi.  I,  3. 

Tête  de  chien,  le  front  allongé  et  bas,  le  museau  bus- 
qué. Sur  la  nuque  et  le  cou,  cercles  imprimés  disposés 
sur  deux  bandes  parallèles.  Traces  d'un  enduit  noir. 

8024.  Partie  supérieure  d'un  chenet  trouvé  à  Uzès 
(Gard).   A  CoUias,   dans  la  collection  de  M.  l'Abbé 


Bayol.  Terre  cuite.  Hauteur,  0  m.  18  ;  largeur,  0  m.  17. 
(PL  XLVI). 

Photographie  communiquée  par  M.  l'Abbé  Bayol.  —  R.  Lan- 
TiEH,  Bulletin  archéologique  du  Comité,  1936,  p.  176  et  pi.  I,  2. 

Tête  de  chien,  aux  oreilles  coupées  droites,  la  gueule 
eatr'ouverte,  laissîuit  voir  la  denture.  Sur  le  cou,  de 
profonds  sillons,  striés  de  fines  cannelures  ;  sous  le 
menton  et  à  la  base  du  cou,  entailles  assez  profon- 
dément marquées  à  l'ébauchoir.  Traces  de  couleur 
rouge. 

8025.  Clé  de  voûte  trouvée,  en  1935,  à  Béziers 
(Hérault),  lors  des  travaux  de  déblaiement  effectués 
pour  le  percement  de  la  rue  venant  rejoindre  le  che- 
min de  Bessan,  en  face  le  Grand  Hôpital,  dans  le 
terrain  Genre.  Au  Musée  de  Béziers.  Pierre  commime. 
Hauteur,  0  m.  50  ;  largeur,  0  m.  37  ;  épaisseur,  0  m.  28. 
(PI.  XLVI). 

Photographie  communiquée  par  le  D'  Coulouma.  —  D'  J.  Cou- 
LOUMA,  Cahiers  d'histoire  et  d'archéologie,  t.  VII,  1937,  p.  220. 

Tête  de  Satyre  barbu,  entre  deux  cornes  d'abon- 
dance, chargées  de  fruits  ronds  et  entrecroisées  à 
leurs  extrémités  terminales. 

La  clé  de  voûte  appartient  à  un  monument  funéraire 
de  la  fin  du  ii^  siècle  de  notre  ère,  dont  quelques 
autres  éléments  d'architecture  ont  été  recueillis  en 
même  temps  sur  cet  emplacement. 

8026.  Colonne  plantée  en  terre,  au  lieudit  «  Le 
Chemin-de-Ronde  »,  au  pied  du  versant  septentrional 
de  la  colline  de  Magalas  (Hérault),  et  à  l'intersection 
de  la  route  de  Murviel  à  Rouhan  et  du  chemin  du  Thou. 
Pierre  commune.  Hauteur,  env.  1  mètre  au-dessus 
du  sol.  (PI.  XLVI). 

J.  CocLOUMA,  Gallia,  1. 1, 1943,  fasc.  I,  p.  225-227. 

Le  fût  circulaire,  qui  s'amincit  à  la  partie  supérieure, 
terminée  par  im  bourrelet,  est  surmonté  d'un  chapi- 
teau, orné  des  figures  en  relief  d'un  bélier  aux  cornes 
enroulées  et  de  deux  têtes  humaines,  du  type  des 
chefs  de  décapités.  Ces  sculptures,  très  mutilées, 
appartiennent  à  l'art  celtique  de  la  fin  du  i*''  siècle 
avant  J.-C.  ou  du  début  du  i^'  siècle  de  notre  ère. 


38 


NARBONNE. 

(COLONIA  JULIA  PATERNA  CLAUDIA  NARBO  MARTIUS). 
(Voir  les  tomes  :  I,  p.  355  ;  IX,  p.  182  ;  X,  p.  191). 


8027.  Statue  mutilée  trouvée,  au  mois  de  fé- 
vrier 1938,  dans  les  travaux  de  déblaiement  pour 
l'établissement  du  boulevard  de  1848,  à  Narbonne 
(Aude).  Au  Musée  lapidaire  de  Narbonne.  Marbre 
blanc.  Hauteur,  1  m.  40  ;  largeur  du  socle,  0  m.  60. 
(PL  XL VI). 

Photographie  communiquée  par  M.  Philippe  Héléna.  —  Sama- 
RUC,  Bulletin  de  la  Commission  archéologique  de  Narbonne,  t.  XIX, 
II»  part.,  1937-1938,  p.  LXXI-LXXIV.  —  A.  Gkeniek,  Bul- 
letin de  la  Société  des  Antiquaires  de  France,  1938,  p.  142. 

Partie  inférieure  d'une  statue  de  femme,  brisée  à  la 
ceinture,  debout  sur  un  socle  rectangulaire.  EUe  est 
vêtue  d'une  robe  à  draperie  transparente,  qui  retombe 
en  plis  étages  sur  le  devant  du  corps.  Les  pieds  sont 
chaussés.  Muse  ou  Pudicitia. 

La  statue  dérive  d'un  modèle  hellénistique  de  bon 
style,  comme  la  Cléopâtre  de  Délos  (vers  138  avant 
J.-C),  ou  la  Muse  de  Lindos  (Blinkenberg,  Mélanges 
Fr.  Poulsen,  p.  157). 

8028.  Couvercle  de  sarcophage  trouvé,  le 
16  mars  1938,  dans  les  fouilles  de  M.  Th.  Héléna,  sur 
l'emplacement  du  boulevard  de  1848.,  à  Narbonne. 
Au  Musée  lapidaire  de  Narbonne.  Pierre  commune. 
Hauteur,  1  m.  97  ;  largeur,  0  m.  68.  (PI.  XLVI). 

Photographie  communiquée  par  M.  Philippe  Héléna.  — 
P.  Caillabd  et  A.  Sigal,  Bulletin  de  la  Commission  archéolo- 
gique de  Narbonne,  t.  XIX,  2,  1937-1938,  p.  Lxxui-Lxxiv.  — 
Année   épigraphique,    1940,    n°   25. 

Le  couvercle,  en  forme  de  p/isme  triangulaire, 
flanqué  à  chaque  angle  d'une  demi-sphère  en  saillie, 
porte,  sculpté,  sur  la  face  intérieure,  l'image  de  la 
défunte,  représentée  à  mi-corps,  dans  une  niche  à 
fronton  triangulaire,  supporté  par  deux  colonnes  à 
chapiteaux  lotiformes.  De  la  main  gauche,  chargée  de 
bagues,  elle  tient  un  codex,  dont  la  tranche  repose  sur 


le  rebord  inférieur  de  la  niche.  Le  bras  droit  est  ployé 
à  angle  aigu,  la  main  fermée  sur  un  pli  du  vêtement. 
Les  cheveux  divisés  par  une  raie  médiane,  en  deux 
bandeaux  ondulés,  retombent  en  arrière  sur  la  nuque. 
En  dessous,  l'épitaphe  :  Se  viva  j  Marcia  M(arci) 
f(ilia)  j  Donata  I  Ofentina  Medijolanesi  commiune  exs 
parte  tertiaj  cum  Q(uinto)  Pescennio  Q(uinti)  ffilio)  /  et 
T(ito)  Valerio  T(iti)  f(ilio)  j  Titullo. 

8029.  Fragment  de  statuette  trouvée  à  Beaucaire, 
lors  des  travaux  de  creusement  du  canal  du  Midi. 
Collection  du  vicomte  Gaston  de  Luppé,  en  Arles. 
Pierre  commune.  Hauteur,  0  m.  38.  (PI.  XLVI). 

Photographie  communiquée  par  M.  F.  Benoit.  —  Réveillé  de 
Beauregard,  Promenades  dans  la  ville  de  Tarascon,  Aix,  1892, 
p.  158.  —  Forma  orbis  romani.  V,  F.  Benoit,  Bouches-du-Rhône, 
p.  154,  n"  25. 

Partie  inférieure  du  corps  d'un  jeune  Faune,  brisé 
à  la  hauteur  des  hanches  et  des  genoux. 

8030.  Stèle  trouvée,  en  1936,  au  Cayla  de  Mailhac 
(Aude).  A  Mailhac,  collection  Taffanel.  Mollasse  gré- 
seuse. Hauteur,  0  m.  32  ;  largeur,  0  m.  22.  (PI.  XL  VU). 

Odette  et  Jean  Taffanel,  Le  Cayla  de  Mailhac  (Aude).  Car- 
cassonne,  1938,  p.  38  et  fig.  37.  —  Philippe  Héléna,  Les  origines 
de  Narbonne,  p.  236  et  fig.  141. 

Un  dé  cubique  supporte  une  amorce  de  colonne  semi- 
cylindrique,  assez  grossièrement  taillée,  sur  laquelle 
sont  sculptés,  en  relief  plat,  opposés  sur  chaque  face, 
deux  chefs  de  décapités.  Au  milieu,  un  arrachement 
semble  indiquer  l'emplacement  d'un  motif  disparu. 
L'un  des  côtés  est  légèrement  concave. 

Le  monument  est  à  rapprocher  du  pilier  découvert 
en  Wurtemberg  et  conservé  au  Musée  de  Carlsruhe. 
(R.  Knorr,   Germania,  t.  V,  1921,  p.  11-13,  fig.  1). 


39 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 


TOME  PREMIER. 


ALPES  MARITIMES. 
ROBERNIER. 

P.  9,  n°  10.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Femand  Benoit,  L'art 
primitif  méditerranéen  de  la  vallée  du  Rhône.  La  sculpture,  1945, 
p.  25,  pi.  1  à  3. 

M.  F.  Benoit  donne  une  description  nouvelle  de  la  stèle  :  sur 
l'une  des  faces  est  gravée  une  jument  avec  son  poulain  ;  sur  une 
autre,  associés  à  des  rouelles  concentriques,  un  svastika  et  un 
animal  accroupi,  la  tête  tournée  en  arrière,  sans  doute  un  lion.  Le 
motif  de  l'animal,  la  tête  tournée  vers  l'arrière,  reparaît  sur  les 
plaques  de  revêtement,  en  terre  cuite,  de  Substantion  et  d'Orgon, 
ce  qui  révèle  l'introduction  d'un  modèle  étranger,  apporté  dans 
la  Gaule  méridionale  par  l'intermédiaire  de  l'Étrurie. 

LA  TURBIE. 

P.  10,  no  14.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  S.  Femandez  Gimenez, 
Revue  des  Études  anciennes,  t.  XXXV,  1933,  p.  164-168  et  pi.  I-IIL 
Le  Trophée  des  Alpes.  An  VI  avant  J.-C.  26  avril  1934.  Publié 
par  l'Institut  des  fouilles  de  Provence  et  des  Préalpes  (1934).  — 
J.  FOBMIGÉ,  La  Turbie,  dans  Congrès  archéologique,  de  France 
XCV^  session,  Aix-en-Provence  et  Nice,  1932,  p.  309-320.  — 
Nino  Lamboglia,  Il  Trofeo  di  Auguste  alla  Turbia,  Bordighera, 
1939.  —  C.  Carducci,  Il  substrato  ligure  nelle  sculture  romane  del 
Piemonte  e  délia  Liguria,  dans  Rivista  Ingauna  e  Intemelia,  1941, 
p.  72-75  et  fig.  3-4.  —  Du  même,  Il  substrato  ligure  nelle 
sculture  romane  del  Piemonte  e  délia  Liguria,  dans  Rivista 
Ingauna  e  Intemelia,  1941,  p.  75-77  et  fig.  5-8.  —  J.-C.  FOK- 
HIGÉ,  dans  Comptes  rendus  de  VAcadémie  des  Inscriptions  et 
Belles-Lettres,  1910,  p.  76-87,  509-516. 

Le  Trophée  des  Alpes,  restauré  par  M.  Jules  Formigé,  comprend 
trois  parties  distinctes  :  un  soubassement  sur  lequel  se  développe 
une  grande  inscription,  couronnée  de  deux  Victoires  et  flanquée 
de  deux  trophées  ;  une  colonnade  dorique  avec  socle,  piédestaux 
et  attique,  avec  niches  pour  des  statues  ;  une  pyramide  à  gradins 
circulaires,  servant  de  base  à  une  statue  d'Auguste,  accostée  de 
deux  captifs.  Des  escaliers  relient  ces  divers  étages  et  donnent 
accès  à  la  salle  qui,  vraisemblablement,  occupait  l'intérieur  de 
la  pyramide. 

Au  cours  des  travaux  de  déblaiement  du  monument,  de  nom- 
breux fragments  de  sculptures  ont  été  recueillis,  permettant  la 
reconstitution  des  deux  trophées,  encadrant  l'inscription.  Ce  sont 
deux  bas-reliefs,  en  marbre  de  Carrare,  constitués  par  cinq  assises  : 
hauteur,  4  m.  73  ;  largeur,  3  m.  36  ;  saillie  des  sculptures,  0  m.  443. 
(PI.  XLVn,  14,  1). 

Bas-relief,  placé  à  droite  de  Vinscription.  —  De  part  et  d'autre 
d'un  trophée,  deux  Barbares  sont  agenouillés  :  à  droite,  un  homme, 
les  mains  liées  derrière  le  dos,  vêtu  d'une  tunique  et  de  braies, 
le  genou  gauche  en  terre  ;  à  gauche,  une  captive,  dans  la  même 
attitude,  les  mains  attachées  en  avant,  une  épaisse  chevelure 
tombant  sur  les  épaules,  le  corps  enveloppé  dans  une  longue 
robe,  regarde  en  direction  du  trophée,  composé  d'un  tronc  d'ar- 
bre, servant  de  support  à  une  tunique,  barrée  par  un  ceinturon, 


auquel  sont  suspendus  les  restes  d'une  épée  courte  et  que  recou- 
vre un  manteau.  Au  faîte  est  un  casque  rond,  de  chaque  côté 
duquel  sont  attachés  par  des  courroies  deux  boucliers  losangiques. 
Celui  de  gauche  est  très  mutilé.  En  arrière  sont  disposés  deux 
faisceaux  de  lances,  encadrant  une  double  hache  emmanchée, 
puis  une  enseigne  et  trois  trompettes  terminées  par  des  têtes 
d'animaux  fantastiques.  Au  tronc  d'arbre,  très  mutilé,  étaient 
attachées  des  armes,  sans  doute  des  épées. 

Bas-relief,  placé  à  gauche  de  Vinscription.  (PL  XLVII,  14,  2).  — 
Toute  la  partie  du  trophée,  sur  la  largeur  de  l'assise  supérieure, 
a  disparu,  à  l'exception  d'une  partie  du  boucher,  à  gauche.  Le 
tronc  d'arbre,  auquel  sont  suspendues  deux  épées  et  une  corne, 
supportait  une  tunique,  serrée  à  la  hauteur  de  la  taille  par  ime 
ceinture,  supportant  une  épée  et  que  recourve  un  manteau  fermé 
en  avant  par  une  fibule  ronde.  De  chaque  côté  sont  représentés 
deux  Barbares  agenouillés  :  à  droite,  une  captive,  les  mains 
attachées  devant  le  corps,  qui  est  enveloppé  d'une  robe,  déga- 
geant le  sein  gauche  ;  de  l'autre  côté,  un  homme,  le  torse  nu,  les 
mains  liées  derrière  le  dos. 

Contrairement  à  l'opinion  émise  par  M.  J.  Formigé  sur  l'origine 
italienne  des  bas-reliefs,  C.  Carducci  propose  de  reconnaître  dans 
leur  exécution  la  main  de  sculpteurs  indigènes.  En  dehors  de 
toutes  préoccupations  politiques,  qui  auraient  conduit  à  confier 
l'exécution  du  monument  à  une  main-d'œuvre  locale,  il  fait 
remarquer  que  les  artistes  ont  été  impuissants  à  animer  cette 
décoration  :  les  plis  des  tuniques  retombent  lourdement  et  les 
draperies    reproduisent    inlassablement    le    même    mouvement 


ALPES  COTTIENNES. 

SUSE. 

P.  13  n"  16.  Ajouter  à  la  bibhographie  :  Emil  KbUCER,  Die 
gallischen  und  germanischen  Dioskuren  dans  Trierer  Zeitschrift, 
t.  15,  1940,  p.  10,  n°  6  (figure).  —  Lothar  Hahl,  Zur  Stillent- 
uiicklung  der  provinzialrômischen  Plastik  in  Germanienund  Gallien, 
1937,  p.  13,  56,  pi.  1,3.  Le  monument  peut  être  daté  des  années9/8 
avant  notre  ère. 

CORSE. 

P.  25.  Ajouter  à  la  biliographie  :  Forma  orbis  romani.  Carte 
archéologique  de  la  Gaule  romaine,  dressée  sous  la  direction  de 
M.  Adrien  Blanchet.  Fasc.  IIL  Carte  et  texte  du  département  de 
la  Corse,  préparée  par  M.  Ambroise  Ambrosi,  Paris,  1933. 

GAULE  NARBONNAISE. 

ANTIBES. 

P.  29.  Ajouter  h  la  bibliographie  :  Forma  orbis  romani.  Carte 
archéologique  de  la  Gaule  romaine,  dressée  sous  la  direction  de 
M.  Adrien  Blanchet.  Fasc.  l.  Partie  orientale  (carte)  et  texte 
complet  du  département  des  Alpes-Maritimes,  par  M.  Paul  CouissiN. 
Paris,  1931. 


40 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 


p.  29-32,  n°  24.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  P.  CouiSSIN  et 
D'  DONNADIEU,  Egitna  et  le  monument  de  Biot,  dans  Revue 
archéologique,  1931,  I,  p.  69-101. 

Les  treize  blocs,  empilés  les  uns  sur  les  autres  au  jardin  public 
de  Juan-les-Pins,  vont  être  transportés  au  Musée  d'Antibes,  en 
vue  de  la  reconstitution  du  monument  qui  parait  avoir  fait  partie 
du  revêtement  d'un  mur  à  ouvertures.  Tout  est  gaulois  dans  le 
décor,  qui  serait  inspiré  des  trophées-monceaux,  avec  boucliers  à 
la  partie  inférieure.  Par  sa  technique,  absence  d'incisions  cernant 
les  contours,  le  monument  est  antérieur  aux  arcs  de  triomphe  de 
Saint-Remy  et  d'Orange.  Il  serait  l'œuvre  d'un  sculpteur  du  pays 
antipohtain  ou  nicéen,  après  154  avant  J.-C,  et  se  rapporterait  à 
la  première  victoire  remportée  par  les  Romains  sur  le  sol  de  la 
Gaule  :  celle  de  Q.  Opimius  sur  les  Ligures  Oxybiens  et  Déciates 
de  la  région  du  lac  de  Vaugrenier,  ancien  port  des  Oxybiens 
(POLYBE,  38,  8). 

FRÉJUS. 

P.  33.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Forma  orbis  romani.  Carte 
archéologique  de  la  Gaule  romaine,  dressée  sous  la  direction  de 
M.  Adrien  Blanchet.  Fasc.  II,  Carte  (partie  orientale)  et  texte 
complet  du  département  du  Var,  préparés  par  M.  CouissiN  avec  la 
collaboration  de  M.  le  D^  A.  Donnadieu  et  de  M.  Paul  Goby, 
terminés  par  le  directemr  avec  la  collaboration  du  comte  Henry 
DE  GÉHiN-RiCARD.  —  Fasc.  IV,  Carte  de  la  partie  occidentale  du 
département  du  Var  et  de  la  partie  orientale  du  département  des 
Bouches-du-Rhône,  d'après  les  recherches  de  M.  Paul  CouissiN, 
Henry  DE  Gébin-Ricard  et  Femand  Benoit.  Paris,  1934.  — 
Fasc.  VI,  Carte  et  texte  complet  du  département  des  Basses-Alpes, 
préparés  par  le  comte  Henry  de  Gérim-Ricard,  terminés  par  le 
directeiu:.  Paris,  1937. 

VACHERES. 

P.  38,  n"  35.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  F.  Benoit,  Uart 
primitif  méditerranéen  de  la  vallée  du  Rhône.  La  sculpture,  pi.  XLIV, 
XLV  et  p.  38. 

LA  GAYOLLE. 

P.  41,  n°  40.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  Et.  Michon,  dans 
Bulletin  de  la  Société  des  antiquaires  de  France,- 1922,  p.  329-334. 
—  Mgr  WiLPERT,  /  sarcofagi  antichi,  dans  Monumenti  delVantichità 
cristiana,  t.  I,  1929,  p.  7  et  pi.  I,  3. 

MARSEILLE. 

P.  46.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Forma  orbis  romani.  Carte 
archéologique  de  la  Gaule  romaine,  dressée  sous  la  direction  de 
M.  Adrien  Blanchet.  Fasc.  V,  Carte  (partie  occidentale)  et  texte 
complet  du  département  des  Bouches-du-Rhône,  par  M.  Femand 
Benoit.  Paris,  1936. 

P.  48-52,  n°  49.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  F.  BENOIT,  L'art 
primitif  méditerranéen  dans  la  vallée  du  Rhône.  La  sculpture, 
pi.  I-II  et  p.  13-14. 

P.  53,  n°  50.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Emile  Cahen,  Les 
monuments  gallo-grecs  et  gallo-romains.  Basse-Provence.  Bouches- 
du-Rhône.  Encyclopédie  départemental,  t.  IV,  p.  68-69,  pi.  XIV,  I. 

P.  53-54,  n"  51-52.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  p.  69. 

P.  54,  n°  53.  Un  catalogue  des  représentations  figurées  du  Dieu 
au  maillet  a  été  dressé  par  M.  P.  Lambrechts,  Contribution  à  l'étude 
des  divinités  celtiques  (Rijksimiversiteit  te  Gent.  Werken  uitge- 
geven  door  de  Faculteit  van  de  Wijsbegeerte  en  Letteren, 
93e  Aflevering.  Bruges,  1942),  p.  101,  n.  1,  2,  3. 

P.  56,  n°  57.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  É.  Cahen,  op.  cit.,  p.  69. 

P.  57,  no  59.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  p.  102,  pi.  XXII,3. 

P.  58,  n°  61.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  p.  103. 

P.  60,  n°  64.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  p.  105,  pi.  XXII,  5. 


P.  62,  n°  68.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  p.103. 

P.  65,  n"  72.  M.  Charles  Picard  a  bien  voxJu  me  signaler  l'appa- 
rition, sur  le  marché  des  antiquités,  en  ItaUe,  d'un  bas-reUef  en 
marbre  donné  comme  trouvé  fortuitement  par  un  paysan,  au 
cours  de  travaux  agricoles,  et  qui  reproduit,  trait  pour  trait,  le 
monument  consersé  au  Musée  d'Aix-en-Provence,  donné  comme 
«  apporté  de  MarseiUe  •,  par  Fauris  de  Saint-Vincens.  L'une 
et  l'autre  de  ces  pièces  sont  certainement  sorties  de  la  même 
officine  de  faussaire,  et  l'on  doit,  sans  doute,  tenir  pour  des  faux, 
exécutés  en  série,  les  deux  bas-reUefs. 

P.  66,  u9  74.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  Ê.  Cahen,  op.  cit.,  p.  69. 

P.  66,  n°  75.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  p.  70. 

AIX. 

P.  78,  n°  96.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  Emil  Khûger,  Die 
gallischen  und  germanischen  Dioskuren,  dans  Trierer  Zeitschrift, 
t.  15,  1940,  p.  Il,  n"  15. 

P.  80,  n"  99.  Ajouter  à  la  bibUographie.  É.  Cahen,  op.  cit.,  p.  72. 

P.  82,  nO  104.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  ibid.,  p.  72,  pi.  XII,  I. 

P.  83,  n"  105.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  Edouard  Aude,  Le 
Musée  d'Aix-en-Provence  (Collections  pubUques  de  France,  Memo- 
randa).  Paris,  1921,  p.  21  (figure).  —  É.  Cahen,  op.  cit.,  p.  19-23. 
—  C.  Carducci,  //  substrato  ligure  nelle  sculture  romane  dd 
Piemonte  e  délia  Liguria,  dans  Rivista  Ingauna  e  Intemelia,  1941, 
p.  68-71  et  fig.  2.  —  F.  Benoit,  op.  cit.,  pi.  XXIX,  2. 

P.  84,  n"  105,  2  6.  Ajouter  â  la  bibUographie  :  F.  Benoit,  op.  cit., 
pL  XXI,  I  et  p.  32. 

P.  85,  n°  105,  2.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  F.  Benoit,  op.  cit., 
XV,  2. 

M.  F.  Benoit  propose  de  reconnaître  dans  cette  représentation 
l'image  d'un  personnage  debout  devant  la  porte  d'un  tombeau. 

P.  86,  n°  108.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  F.  Benoit,  op.  cit., 
pi.  XXXIII,  2. 

P.  86,  n»  107.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  É.  Aude,  op.  cit., 
p.  22  (figure).  —  É.  Cahen,  op.  cit.,  pi.  II,  I.  —  Ënùle  Espéran- 
DIEU,  L'art  ibéro-celte  ou  ibéro-ligure  en  Languedoc  et  en  Provence, 
dans  Monuments  Piot,  t.  39,  1929,  p.  74,  fig.  5,  6. 

P.  86,  n"  108.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  Paul  Jacobsthax, 
Early  Celtic  Art,  p.  165,  5  et  pi.  5. 

SAINT-REMY-DE-PROVENCE. 

P.  89,  n°  111.  Un  bloc  d'architrave  ou  de  corniche,  provenant 
vraisemblablement  de  l'arc  de  triomphe,  au-dessous  duquel  il 
avait  été  longtemps  conservé,  est  déposé  près  de  la  chapelle  de 
Saint-Bonnet,  au  château  de  Lagoy  (Bouches-du-Rhône). 

P.  92,  n»  114.  Ajouter  à  la  biUographie  :  É.  Cahen,  op.  cit., 
p.  82-85,  pi.  XV,  XXVI.  —  Lothar  Hahl,  Zur  Stilentwicklung 
der  provinzialrômischen  Plastik  in  Germanien  und  Gallien,  p.  12. 

E.  Garger  (Die  kunstgeschichtliche  Stellung  des  Reliefs  am 
Juliendenkmal  von  Saint-Remy,  dans  Rômische  Mitteilungen, 
t.  52,  1937,  p.  1-44,  pi.  II)  suppose  que  le  monument  des  Jules 
n'était  pas  un  tombeau  à  l'origine.  Il  n'aurait  été  que  postérieu- 
rement affecté  à  pareil  usage,  et  son  inscription  daterait  du 
temps  de  cette  transformation,  aux  li^-iii"  siècles.  On  souscrira 
difficilement  aux  conclusions  de  l'auteur. 

P.  96,  n°  114.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  Françoij  ChamOUX, 
Sur  un  bas-relief  du  mausolée  de  Saint-Remy,  dans  Comptes  rendus 
de  l'Académie  des  Inscriptions  et  Belles-Lettres,  1945,  p.  177-183. 

Les  bas-reUefs  de  la  face  méridionale  du  mausolée  représentent 
deux  scènes  distinctes  :  à  droite,  la  chasse  de  Méléagre  ;  à  gauche, 
le  massacre  des  fils  de  Niobê,  au  cours  d'une  chasse  dans  les  forêts 
de  Cithéron. 

Par  les  caractères  de  souplesse  du  dessin,  l'audace  des  raccour- 
cis, le  goût  de  l'action  violente  et  du  pathétique,  la  composition 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 


41 


semble  inspirée,  par  l'intermédiaire  de  «  cahiers  de  modèles  »,  des 
grandes  œuvres  de  la  peinture  grecque  du  iv^  siècle  avant  notre 
ère. 

LES  BAUX. 

P.  98,  n"  115.  ajouter  à  la  bibliographie  :É.  Cahen,  op.  cit.,  p.  59. 

P.  99,  n°  117.  Une  gouache  (pi.  XLVIII),  exécutée  au  milieu  du 
siècle  dernier,  reproduit  l'ensemble  du  bloc  de  rocher,  portant  le 
monument  funéraire  des  Gaie.  M.  Adrien  Blanchet  en  a  fait  don  au 
Musée  des  Antiquités  Nationales. 

SAINT-CHAMAS. 

P.  100,  n"  118.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  É.  Cahen,  op.  cit., 
p.  66,  pi.  XI,  3. 

NOVES. 

P.  102,  n"  121.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  F.  Benoit,  op.  cit., 
pi.  XX-XXI  et  p.  30. 

ORGON. 

P.  103,  n°  123.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  É.  Cahen,  op.  cit., 
p.  8-9,  pi.  II,  6.  —  R.  Battaglia,  Sulla  distibuzione  geografica 
délie  statue-menhirs.  Contrihuto  alVetnologia  dei  Liguri,  dans  Studi 
Etruschi,  t.  VII,  1933,  p.  14-16  et  fig.  5.  —  Octobon,  Enquête 
sur  les  figurations  néo-énéolithiques  :  statues-menhirs,  stèles  gravées, 
dalles  sculptées,  dans  i?eiiue  anthropologique,  1931,  p.  367  et  suiv., 
465  et  suiv. 

Il  s'agit  de  stèles  anthropomorphes,  contemporaines  de 
l'Enéolithique. 

SAINT-JULIEN-LÈS-MARTIGUES. 

P.  104,  n°  124.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Henry  Rolland, 
Saint-Remy-de-Provence.  Bergerac,  1934,  p.  89.  —  H.  de  Gérin- 
Ricabd,  Comptes  rendus  de  V Académie  des  Inscriptions  et  Belles- 
Lettres,  1938,  p.  515-516.  —  Du  même.  Notes  archéologiques.  I. 
Le  monument  romain  de  Saint-Julien-lès-Martigues,  dans  Pro- 
vincia,  t.  XIX,  1939,  p.  95-98.  —  A.  Grenier,  Revue  des  Études 
anciennes,  1942,  p.  270-271.  —  Charles  Picard,  Keuue  des  Éludes 
latines,  t.  XIX,  1941,  p.  323.  —  Du  même.  Le  bas-relief  de  Saint- 
Julien-lès-Martigues,  dans  Comptes  rendus  de  l'Académie  des  Ins- 
criptions et  Belles-Lettres,  1943,  p.  439-458. 

M.  Henry  de  Gérin-Ricard  proposait  de  reconnaître,  dans  ce 
bas-reUef,  les  restes  d'un  monument  funéraire  romain,  en  forme 
de  mausolée,  à  plan  carré,  probablement  élevé  par  la  famille  des 
Pisini,  dont  les  autels  votifs  ont  été  recueiUis  dans  le  voisinage. 
La  scène  représentée  serait  la  «  Chasse  d'Hippolyte  >  :  dans  les 
personnages,  assis  au  centre  de  la  composition,  il  reconnaît  Phèdre 
et  une  servante  ;  l'im  des  cavaliers,  en  cotte  de  mailles,  serait 
Hippolyte,  tenant  son  cheval  et  recevant  le  message. 

Cette  interprétation  a  été  justement  réfutée  par  M.  Charles 
Picard.  Le  monument  est  un  bas-reUef  funéraire,  dû  aux  membres 
d'une  famille  locale,  et  dont  on  possède  la  presque  totahté.  Les 
deux  personnages,  assis  dans  l'axe,  sont  un  togatus  et  son  épouse, 
figurant  le  couple  conjugal  qu'on  a  voulu  honorer.  Au  fond,  les 
deux  silhouettes  plus  petites,  derrière  les  parents  et  entre  eux, 
représentent  les  enfants  du  ménage.  Sur  le  même  plan  que  les 
parents  assis,  deux  figures  d'adultes  debout,  des  togati,  autant 
que  permet  d'en  juger  l'état  du  reUef.  Aux  ailes,  deux  cavaliers 
près  de  leurs  chevaux,  l'un  eu  cotte  de  mailles  etpallium  flottant  ; 
l'autre  portant  un  drapé  arrêté  au-dessous  du  genou.  Ce  sont  les 
Dioscures,  et  le  monument  est  à  ajouter  aux  listes  dressées  par 
M.  E.  Krûger  (Trierer  Zeitschrift,  t.  15,  1940,  p.  8  sqq.  ; 
t.  16/17,  1941/2,  p.  1  sqq.). 

Comme   l'avait  bien  vu   Emile   Espérandieu,   il   s'agit   d'une 

ESPÉRANDIEU  Xll. 


réunion  de  famille,  équivalent,  en  Provence,  des  scènes  figurées 
en  pays  trévire,  sur  les  monuments  d'Arlon  (É.,  t.  V,  p.  267, 
n»  4097)  et  de  Nikenich  (É.,  t.  XI,  p.  75,  n»  7758).  L'hypothèse 
d'une  construction  de  caractère  funéraire  n'est  peut-être  pas  à 
écarter,  tout  au  moins  celle  d'une  tour,  rappelant  la  Tour  Magne, 
à  Nîmes.  Quant  à  la  date,  augustéenne  —  d'après  M.  H.  de  Gérin- 
Ricard  —  elle  doit  être  reculée,  au  moins  jusqu'au  temps  de 
César.  La  technique  des  «  contours  cernés  »  apparaît  en  effet, 
comme  un  procédé  caractéristique  des  ateUers  gallo-grecs  et 
gallo-romains  travaillant,  en  Basse-Provence,  au  cours  du 
l^'  siècle  avant  notre  ère.  Des  fouilles  devaient  être  menées 
en  cet  endroit  par  M.  F.  Benoit,  pour  éclaircir  la  question  de  la 
forme  du  monument.  En  octobre  1946,  elles  ont  prouvé  que  le 
monument  n'était  pas  fondé,  et  qu'il  avait  été  déplacé,  comme 
M.  Ch.  Picard  l'avait  soupçonné  justement.  Il  n'y  a  pas  de  tour. 
L'emplacement  primitif  du  relief  aurait  été  à  200  mètres  au  S. 
dans  le  vallon  (communication  de  M.  F.  Benoit). 

VERNÈGUES. 

P.  105,  n"  127.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  É.  Cahen,  op.  cit., 
p.  71. 

ROQUEPERTUSE. 

P.  107,  n"  131.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  É.  Cahen,  op.  cit., 
p.  17-19.  —  R.  Lantier,  Les  nouvelles  statues  d'Antremont,  dans 
Monuments  Piot,  t.  40,  1944,  p.  103,  fig.  103.  —  Emile  Espé- 
randieu, L'art  ibéro-ligure  ou  celto-ligure  en  Languedoc  et  en 
Provence,  dans  Monuments  Piot,  t.  39,  1929,  fig.  7.  —  Moretti, 
//  guerriero  italico  di  Capestrano,  p.  14,  fig.  11.  —  Paul  Jacobs- 
THAL,  Early  Celtic  Art,  p.  165,  4  et  pi.  3. 

TRINQUETAILLE. 

P.  109,  n"  133.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  É.  Cahen,  op.  cit., 
pi.  XXI,  I. 

ARLES. 

P.  116,  n°  137.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  É.  Cahen,  op.  cit., 
pi.  XVI,  I. 

P.  117,  n"  138.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  pi.  XVIII, 
3,  4.  —  Jules  FORMIGÉ,  L'autel  aux  Cygnes  d'Arles  et  la  thymélé 
des  théâtres  gallo-romains,  dans  Revue  archéologique,  1944,  I, 
p.  33  et  fig.  8. 

P.  118,  n°  139.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  É.  Cahen,  op.  cit., 
p.  78,  pL  XVII,  I.  —  J.  FoRMiGÉ,  op.  cit.,  p.  31-33  et  fig.  7. 

Dans  la  décoration  du  théâtre  d'Arles,  les  deux  autels  occupaient 
les  deux  niches  circulaires  du  pulpitum  antérieur. 

P.  118,  n"  140.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  É.  Cahen,  op.  cit., 
p.  80,  pi.  XVII,  2.  —  J.  FoRMiGÉ,  op.  cit.,  p.  26-30  (figures). 

M.  J.  Formigé  propose  de  reconnaître  dans  cet  autel,  décoré 
sur  ses  quatre  faces,  la  thymélé,  placée  au  centre  de  l'orchestre 
du  théâtre.  Le  couronnement  présente  une  surface  rugueuse,  visi- 
blement préparée  pour  porter  un  objet,  vraisemblablement  une 
statuette,  peut-être  de  Dionysos,  que  l'on  y  plaçait  aux  jours  de 
fêtes.  Le  monument,  par  sa  décoration,  autant  que  par  le  choix 
des  motifs,  palmes  et  cygnes,  appartient  à  l'époque  d'Auguste. 

P.  120,  n°  142.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  É.  Cahen,  op.  cit., 
p.  71,  pi.  XIV,  2. 

P.  121,  n"  143.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  P.  Jacobsthal, 
Journal  of  Hellenic  Studies,  t.  59,  1939,  p.  69  et  suiv.  —  Ch.  Pi- 
card, Revue  archéologique,  1945,  2,  p.  138,  n.  2. 

La  statue  pubUée  dans  les  planches  de  l'ouvrage  du  P.  Du- 
MONT,  avait  été  trouvée  entre  la  porte  de  Laure  et  la  porte  Agnel, 
c'est-à-dire  sur  un  terrain  où  furent  mises  au  jour  des  tombes  de 
l'époque  augustêeime.  Elle  avait  fait  partie  de  la  décoration  du 


42 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 


théâtre  et  appartenait  à  un  ensemble  de  représentations  inspirées 
par  le  répertoire  dramatique.  M.  Ch.  Picard  envisage  la  possibi- 
lité de  transferts  de  statues  de  calcaire  du  théâtre,  mi-grandeur 
nature,  vers  la  périphérie  de  la  ville,  à  telle  date  qu'on  ne  peut 
encore  préciser. 

P.  121,  n»  144.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  ibid.,  p.  182. 

P.  122,  n»  145.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  p.  77, 
pi.  XIII,  2. 

P.  123,  nO  148.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  p.  82. 

P.  124,  n»  149.  Ajouter  à  la  bibhographie  :  ibid.,  p.  82. 

P.  124,  a°  150.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  ibid.,  p.  81. 

P.   125,  a°  151.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  ibid.,  p.  82. 

P.  126,  no  153.  Ajouter  à  la  bibhographie  :  ibid.,  p.  82, 
pi.  XX,  3. 

P.  126,  n»  154.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  p.  82, 
pi.  XX,  3. 

P.  127,  n»  155.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  p.  85, 
pi.  XX,  2. 

P.  127,  n°  157.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  p.  81. 

P.  128,  n"  158.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  p.  82, 
pi.  XX,  1. 

P.  128,  no  159.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  p.  82. 

P.  129,  n»  160.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  p.  81, 
pi.  XI,  5.  —  F.  Benoit,  op.  cit.,  pi.  XXV -XXVII  et  p.  35. 

P.  129,  no  161.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  p.  102.  — 
Franz  Cumont,  Recherches  sur  le  symbolisme  funéraire  des  Romains, 
1942,  p.  81  et  pi.  IV,  I.  —  I.  Marhou,  Mousikos  anêr,  n°  104. 

Contrairement  à  l'opinion  de  W.  Froehner  (Sculpture  du  Louvre, 
a°  490),   les   Dioscures   représentent   les   deux   sphères   célestes. 

I.  Marrou,  op.  cit.,  p.  70,  n»  61  ;  p.  104,  n»  104.  —  Franz 
Cumont,  op.  cit.,  p.  312,  318,  324  et  fig.  73. 

P.  132,  n°  162.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  p.  72. 

P.  133,  n°  166.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  p.  166, 
pi.  XXI,  2,  4. 

P.    136,   n°   168.   Ajouter  à   la  bibUographie   :   ibid.,  p.    104. 

P.  137,  n°  169.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  E.  KbÛger,  Dit 
gallischen  und  die  germanischen  Dioskuren,  in  Trierer  Zeitschrift, 
t.  15,  1940,  p.  II,  n"  14  (figure). 

P.  138,  n"  170.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  É.  Cahen,  op.  cit., 
p.  104,  pi.  XXII,  2. 

P.  139,  n°  173.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  p.  97.  — 
Franz  Cumont,  op.  cit.,  p.  455,  n.  3. 

P.  141,  n»  175.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  p.  104, 
pi.  XXII,  6.  —  F"'ranz  Cumont,  op.  cit.,  p.  450. 

Le  sarcophage  est  à  rapprocher  de  celui  de  Saint-Ludre,  à 
Déols,  mais  le  couvercle  a  disparu. 

P.  142,  nû  176.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  p.  103. 

P.  146,  n°  181.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  p.  103. 

P.  149,  n"  184.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  p.  98, 
pi.  XXI,  6. 

P.  150,  nO  186.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  p.  98, 
pi.  XXI,  5. 

P.   152,  nO  192.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  p.  97. 

P.  153,  n»  193.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  p.  72.  — 
Lothar  Hahl,  Zur  Stilenttvicklung  der  provinzialrômischen  Plastik 
in  Germanien  und  Gallien,  p.  19,  n.  71. 

Le  monument  ne  peut  être  daté  de  l'époque  d'Auguste. 

P.  154,  n"  196.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  p.  72, 
pi.  XII,  2. 

P.  155,  n°  197.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  p.  72, 
pi.  XIII,  6. 

P.  158,  n°  206.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  p.  79, 
pL  XX,  4. 


P.  159,  n»  207.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  p.  73, 
pi.  XIX,  2. 

P.  159,  nO  208.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  p.  80, 
pi.  XVI,  4. 

P.  160,  n°  210.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  p.  79, 
pi.  XVI,  2,  3. 

P.   161,  n"  213.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  p.  80. 

P.   162,  n°  215.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  p.  81. 

P.   164,  n°  219.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  p.  81. 

P.   164,  n»  220.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  p.  81. 

AVIGNON. 

P.  167.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  Forma  orbis  romani.  Carte 
archéologique  de  la  Gaule  romaine,  dressée  sous  la  direction  de 
M.  Adrien  Blanchet.  Fasc.  VII,  Carte  et  texte  complet  du  dépar- 
tement de  Vaucluse,  par  M.  le  Chanoine  Joseph  Sautel.  Paris,  1939. 

CARPENTRAS. 

P.  178,  n°  243.  Ajouter  à  la  bibUographie  Lothar  Hahl,  op.  cit., 
p.  19,  n.  71. 

ORANGE. 

P.  188,  n°  260.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  Lothar  Hahl,  op.  cit., 
p.  12.  —  Jean  Charbonneaux,  Bulletin  archéologique  du  Comité, 
P.-V.  novembre  1943,  p.  ix-xvi. 

Les  monuments  d'Orange  ont  donné  Ueu  à  des  recherches 
qui  permettent  de  préciser  certains  détails  de  leur  décoration. 
On  avait  déjà  attiré  l'attention  sur  les  différences  marquées,  qui 
séparent  des  œuvres  pergaméniennes  les  reUefs  de  l'arc  de 
triomphe,  et  obligent  à  admettre  l'existence  d'intennédiaires. 
Dans  la  surcharge  et  la  confusion,  qu'il  faut  mettre  au  compte 
des  tailleurs  de  pierre  indigènes,  plusieurs  figures  se  détachent 
qui  font  songer  à  quelque  modèle  de  grand  style.  M.  J.  Char- 
bonneaux s'est  attaché  à  rechercher  à  quel  prototype  fut  emprunté 
le  guerrier  nu,  vu  de  dos,  qui  se  dresse  au  premier  plan  de  la  frise 
septentrionale,  le  corps  incliné  à  gauche,  prêt  à  frapper  de  son 
épée  le  cavalier  romain  qui  lui  fait  face  à  l'arrière-plan.  Ce  motif 
reparaît  sur  le  sarcophage  Amendola  et  fait  partie  du  répertoire 
des  sculpteurs  heUénistiques.  On  le  trouve,  en  effet,  sur  la  frise 
de  Magnésie  du  Méandre  (Louvre)  et  il  est  alors  possible  d'entre- 
voir la  manière  dont  les  tailleurs  d'images  de  l'arc  d'Orange  et  les 
sculpteurs  de  sarcophages  ont  utilisé  les  modèles  grecs.  Il  n'y  eût 
pas  imitation  directe.  Les  répertoires  dont  se  servaient  les  pra- 
ticiens de  l'époque  gallo-romaine,  comportaient  «  plutôt  que  des 
reproductions  de  compositions  plus  ou  moins  vastes,  des  séries 
de  types  empruntés  à  divers  modèles  grecs  et  utiUsables  à  toutes 
fins  •.  Les  fabricants  de  celtomachies  de  l'époque  romaine  les 
ont  adaptés  avec  plus  ou  moins  de  bonheur,  suivant  les  besoins, 
et  au  moyen  de  quelques  modifications  de  détails,  les  introduisant 
librement  dans  des  compositions  variées.  Certains  de  ces  types 
ont  été  transposés  de  la  ronde-bosse  dans  le  bas-reUef. 

MORNAS. 

P.  206,  n»  262.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  F.  Benoit,  op.  cit., 
pi.  XVI,  2  et  p.  29. 

MONDRAGON. 

P.  209,  n»  271.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  F.  BENOIT,  op.  cit., 
pi.  XLIV  et  p.  38. 

VAISON. 

P.  220-222,  n°  290.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  Silvio  Ferri, 
dans  Hittoria,  1935  (extrt.).  Dans  un  compte  rendu  du  mémoire 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 


43 


de  F.  PoULSEN,  sur  les  sculptures  antiques  des  musées  de  province 
espagnols,  l'auteur  reproduit  accessoirement  le  bas-relief  de  la 
scène  de  sacrifice,  découvert  à  Vaison. 

P.  226,  n°  299.  Un  catalogue  des  monuments  figurés  du  Dieu 
celtique  à  la  roue  a  été  dressé  par  M.  P.  Lambbechts,  Contributions 
à  Vétude  des  divinités  celtiques,  p.  67-70. 

VIENNE. 

P.  252,  n°  340.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Emil  Kbuger, 
Trierer  Zeitschrift,  t.  IS,  1940,  p.  Il,  n°  18  (figure).  —  Franz  Cumont, 
op.  cit.,  p.  70. 

NIMES. 

P.  291-295.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  É.  Espérandieu,  Réper- 
toire archéologique  du  département  du  Gard.  Époque  gallo-romaine. 
Fédération  historique  du  Languedoc  méditerranéen  et  du  Rous- 
sillon.  Montpellier,  1934.  —  Forma  orbis  romani.  Carte  archéolo- 
gique de  la  Gaule  romaine,  dressée  sous  la  direction  de  M.  Adrien 
Blanchet.  Fasc.  VIII.  Texte  complet  du  département  du  Gard, 
préparé  par  M.  Louis,  complété  et  terminé  par  le  directeur. 
Paris,  1941. 

P.  295,  n°  427.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Emile  Espérandieu, 
L'art  ibêro-ligure  ou  ibéro-celte  en  Languedoc  et  en  Provence,  dans 
Monuments  Piot,  t.  39,  1929,  p.  70,  fig.  1.  —  F.  Benoit,  op.  cit., 
pi.  XXXI  et  p.  34. 

P.  298,  n°  433.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Franz  Cumont, 
op.  cit.,  p.  151  et  fig.  22. 

P.  312,  n°  464.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  W.  Schleiermacher, 
Ein  neuer  Attribut  von  Epona,  dans  Germania,  t.  26,  1942, 
p.  134. 

P.  312,  n"  465.  Le  monument  est  contemporain  de  la  période 
des  Flaviens  (F.  KuTSCH,  Schumacher  Festschrift,  p.  276.  —  Lothar 
Hahl,  op.  cit.,  p.  50,  pi.  24). 

P.  320,  n°  481.  Le  monument  appartient  peut-être  au  début  de 
l'Empire  (Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  45). 

P.  320,  n"  482.  Le  monument  peut  être  daté  de  la  période  flavio- 
trajane  (Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  15,  n.  47). 

P.  325,  n"  493.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  K.  RONCZEWSKI, 
Rômische  Mitteilungen,  45,  1930,  p.  59-79  ;  cf.  surtout  p.  77, 
fig.  13  et  p.  79.  L'auteur  signale  la  dispersion  de  ces  chapiteaux 
dans  le  Sud  de  la  Gaule  à  l'époque  impériale,  et  aussi  dans  le 
Nord.  P.  79,  n"  1,  il  relève  les  chapiteaux  ornés  de  bustes,  publiés 


dans  le  Recueil  :  I,  n»  409,  493,  529  ;  IV,  n°  2905,  2944,  3338  ; 
V,  3746,  3839,  4090,  4466  ;  VI,  4875,  5093,  5238  ;  VII,  5520, 
5803  ;  VIII,  6038. 

R.  signale  surtout  le  célèbre  chapiteau  de  Nîmes  (fig.  13),  son 
décor  d'oves  (et  non  de  végétaux  !)  :  E.  I,  p.  325,  n"  493)  ;  — 
Le  Musée  lapidaire  de  Nîmes,  1924,  p.  61  ;  cf.  J.  Duhm,  Baukunst 
der  Etrusker,  2,  p.  66.  —  Sur  le  quatrième  côté,  décor  riche  en 
feuilles  d'acanthes. 

R.  mentionne  encore  un  chapiteau  à  bustes  de  femmes,  de 
Nîmes,  qu'E.  a  seulement  mentionné  à  propos  du  n"  493,  et 
qu'il  faut  dater  plus  ancien  que  le  n»  493,  peut-être  de  l'art  italique 
de  la  République. 

SAINT-GILLES. 

P.  326,  n°  496.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  Franz  Cumont, 
op.  cit.,  p.  203. 

NAGES. 

P.  335,  n"  515.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  F.  Benoit,  op.  cit., 
pi.  XIV. 

BÉZIERS. 

P.  341.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Emile  Bonnet,  Répertoire 
archéologique  du  département  de  VHérault.  Époque  gallo-romaine. 
Fédération  historique  du  Languedoc  méditerranéen  et  du  Rous- 
sillon.  Montpellier,  1933. 

P.  345,  n"  354,  p.  346,  n»  356,  p.  348,  n°  540,  p.  341,  n»  541. 
Ces  divers  monuments  peuvent  être  rapportés  à  l'époque  précé- 
dant immédiatement  le  règne  des  Flaviens  (Lothar  Hahl,  op.  cit., 
p.  15,  n.  45). 

NARBONNE. 

P.  359-361.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  D'  Courant  et  Philippe 
HÉLÉNA,  Répertoire  archéologique  du  département  de  l'Aude.  Période 
gallo-romaine.  Fédération  historique  du  Languedoc  méditerranéen 
et  du  Roussillon.  Montpellier,  1935. 

P.  369,  n°  572.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  KuTSCH,  Schumacher 
Festschrift,  p.  276. 

Le  monument  peut  être  daté  du  règne  de  Claude. 

P.  408,  n"  652.  Période  augustéenne  {ibid.,  p.  276). 

P.  409,  n"  653.  Période  augustéenne  (ibid.,  p.  276). 

P.  412,  no  663.  Début  du  l«r  siècle  de  notre  ère  {ibid.,  p.  276). 


45 


INDEX  ALPHABÉTIQUE. 

(LES  CHIFFRES  RENVOIENT  AUX  NUMÉROS  DES  SCULPTURES). 


Acanthe,  7878,  7887,  8017,  8020. 

Acrotère,  7875,  7878,  7888,  7928,  7987. 

Agard  (collection  Antoine),  7928. 

Aigle,  7957,  7985. 

Aix  (Bouches-du-Rhône),  7830  à  7832.  — 
(Musée  d'),  7833  à  7845. 

Ajaccio  (Corse),  7824. 

Aliscamps  (Les),  7960,  7871,  7976. 

Almauarre.  Voir  :  Hyères. 

Amour,  7824,  7830,  7924,  7958,  7964,  7967, 
7969,  7987  ;  —  endormi,  7968,  7970  ;  — 
soutenant  une  guirlande,  7958  ;  —  tenant 
un  canard,  7824  ;  —  et  Psyché,  7964. 

Antibes  (Alpes-Maritimes),  7819. 

Apollon,  8010. 

Apotropaion,  7829,  7833,  7834. 

Applique,  8002. 

Arbre  (Tronc  d'),  7926  ;  —  de  Vie,  7867. 

Arc.  Voir  Diane. 

Arc  de  triomphe,  7955,  7956,  7957,  7961. 

Ariadne,  7935. 

Arles  (Bouches-du-Rhône),  7923,  7928,  7930 
à  7935,  7937  à  7976.  Voir  :  Aliscamps 
(Les)  et  Trinquetaille.  —  (Musée  d'), 
7880,  7883,  7884,  7890  à  7910,  7920,  7926, 
7936,  7977,  8029. 

Artémis.  Voir  :  Diane. 

Ascia,  7887. 

Atlante,  7825,  7998,  8020. 

Attis,   7851. 

Auguste,  7979. 

Aure  (Porte  de  1').  Voir  :  Arles. 

Auribus,  7865. 

Autel,  7824,  7869,  7871,  7883,  7884,  7886, 
7889,  7272,  8001  ;  —  à  cornes,  7866. 

Avennio.  Voir  :  Avignon. 

Avignon  (Vaucluse),  7977. 

Bacchus,  7823,  7824,  7853,  7854,  7884,  7926  ; 

—  Dimorphes,  7934  ;  —  jeune,  7830  ;  — 

Mitrephoros,  7855,  7933. 
Bague,  7952,  8028. 
Bandeau   de   chevelure,    7841,    7848,   7855, 

7945,  8003,  8008. 
Bandelettes,  7957. 

Barbegalle    (Bouches-du-Rhône),    7884. 
Bâton,  7829  ;  —  d'augure,  8014. 
Bancaire  (Bouches-du-Rhône),  8029. 
Baux  (Les)  :  voir  Bringanes  (Les). 
Bayol  (Collection  de  l'abbé),  8023,  8024. 


Beaumettes  (Quartier  des).  Voir  :  Mouriis. 
Bélier,  7850,  7980,  7981,  7997,  8013,  8015, 

8026.  Voir  :  Mercure. 
Bétyle,  7845. 
Béziers  (Hérault),  8025. 
Blé.  Voir  :  épi. 
Bona  Dca,  7865,  7871. 
Bonnet  :  —  de  flamine,  8014  ;  —  phrygien, 

7851,  7954. 
Bossette,  7833. 
Bouclier,  7894,  7928,  7956  ;  —  d'amazone, 

7961,  7983. 
Bourse.  Voir  :  Mercure. 
Braies,  7978. 

Bringasses  (Les,  Bouches-du-Rhône),   7880. 
Brodequins,  7824,  7979. 
Bronze,  8011. 
Buste,  7932. 
Buste  en  Argent  (Maison  du).  Voir  :  Vaison. 

Cabaret  (Ferme  du).  Voir  :  Saint-Jean-de- 

Garguier. 
Caducée.  Voir  :  Mercure. 
Gagnes  (Alpes-Maritimes),  7823. 
Caisses  (Les,  Bouches-du-Rhône),  7888,  7892 

à  7910. 
Caissons,  7878. 
Caius  Caesar,  7939. 
Caleçon,  7825. 
Calvet  (Musée),   7911,   7913   à   7817,   7919 

à  7922. 
Camargue,  7885. 
Canard,  7824. 
Carquois.  Voir  :  Diane. 
Cartibulum.  Voir  :  pied  de  table. 
Caryatide,  8007,  8008. 
Casque,  7944,  7956  ;  —  de  cuir,  7840. 
Castel-Vecchio.  Voir  :  Ajaccio. 
Castigneau   (Rempart   de).   Voir   :    Toulon. 
CavaUer,   7892   à   7895,   7897,   7899,   7903, 

7904,  7906. 
Cayla  (Le).  Voir  :  Mailhac. 
Centaure,  7981,  7988. 
Centauresse,  7882. 

Cercles,  7922,  8023  ;  —  concentriques,  7921. 
Cerf,  7911,  7912,  7914,  7916,  7917. 
C  et  (h)e(go)  v(iro)  [c(larissimo)]  c(onsule), 

8022. 
Chabal  (CoUection),  7856. 
Chaînette,  7833,  7834. 


Chapiteau  :  d'angle,  7958  ;  —  à  personnage, 

7846,  8026  ;  —  lotiforme,  8028  ;  —  orné 

d'un  trépied  et  de  serpents,  8018  à  8020. 
Char,  7965. 

Chasseur,  7911  à  7913. 
Chaussures  à  talonnières,  7850. 
Chêne  (FeuiUe  de),  7865,  7984. 
Chenet,  8023,  8024. 
Cheval,  7892  à  7910.  Voir  :  cavalier. 
Chèvre,  7959. 
Chevreau,  7824,  7981. 
Chien,  7886,  7911,  7912,  7914,  7915,  8015, 

8023,  8024. 
Chlamyde,  7824.  Voir  :  Mercure. 
Cimiez  (Alpes-Maritimes),  7822. 
Cippe,  7865,  7867,  7868,  7887,  7963,  8022. 
Clé  de  voûte,  8025. 
Cloud  (Mas  de).  Voir  :  Saint-Remy-de-Pro- 

vence. 
Cocher,  8021. 
Codex,  8028. 

Coiffure  en  nid  d'abeilles,  7949. 
Collerette,  7826. 
Collias  (Gard),  8023,  8024. 
Colonia  Firma  Jvlia  Secvndanorvm  Aravsio. 

Voir  :  Orange. 
Colonia  Jvlia  Avgvsta  Aqvae  Sextiae.  Voir  : 

Aix. 
Colonia  Jvlia  Paterna  Ardatensivm.  Voir  : 

Arles. 
Colonia  Jvlia  Paterna  Narho  Martivs.  Voir  : 

Narbonne. 
Colonia   Jvlia    Vienna   Allobrogvm.    Voir    : 

Vienne. 
Colonne,  8021,  8026,  8030. 
Colonzelles  (Drôme),  8021. 
Console,  7961,  8017. 
Consul,  8022. 

Contours   cernés,   7846,   7955,    7999,   8000. 
Coquille,  7890. 
Corbeau,  8014. 
Corbeille,  7825,  8004. 
Corne  d'abondance,  7850,  7984,  8025. 
Coupe,  7984,  8015. 
Couronne,   7831,   7856,    7883,    7936,    7939, 

8010  ;  —  à  lemnisques,  7865,  7878. 
Courtine  (La).  Voir  :  OUioules. 
Croix  grecque,  7964. 
Croix  de  Mission  (La).  Voir  :  Jongieux. 
Cuirasse,  7885,  7979. 


46 


INDEX  ALPHABÉTIQUE. 


Cupule»,  7895,  7896,  7901,  7905,  7910. 
Cybèle,  7868  ;  —  (culte  de),  7905,  7910,  7954. 
Cyprès,  7851. 

Danseur,  7983. 

Danseuse,  7827,  7983. 

Dard,  7981. 

Dauphin,  7960,  7976,  7980,  8004. 

Dé,  7869. 

Décor  curviligne,  7845. 

Délos,  7829. 

Dendrophores,  7868. 

Dents  de  loup,  7920. 

Déversoir,  7861,  7874. 

Diane,  7951  ;  —  d'Éphèse,  7827. 

Diadème,  7937  ;  —  de  cheveux,  7842. 

Dieudonné  (collection),  7939. 

Dieu  :  fluvial,  7936,  7984  ;  —  du  Vent,  7938. 

Dionysos.  Voir  :  Bacchus. 

Disque,  7893. 

Durazzo  (Albanie),  7829. 

Ëcusson,  7905. 

Égide.  Voir  :  Minerve. 

Éminence  rocheuse,  8022. 

Empereur  :  cuirassé,  7885,  7979  ;  —  lauré, 

7934. 
Enclume,  8001. 

Enfant,  8000,   8002  ;  —  au  maillot,  7863. 
Entremont  (Bouches-du-Rhône),  7833  à  7845. 
Épée,  7956. 
Épi,  7957. 

Éphèbe  (Tête  d'),  7945,  7966,  8011. 
Ëros.  Voir  :  ^mour. 
Exomis.  Voir  :  Vulcain. 
Ex-voto,  7866. 
Eyragnes  (Bouches-du-Rhône),  7882. 

Faune,  7854,  7980,  7994,  8029. 

Félin  (tête  de),  7979,  8016. 

Femme  :  buste  de,  7844  ;  —  couchée,  7863  . 

—  debout,  drapée,  7825,  7842,  7846,  7911', 
7930,  7931,  7971,  7974;  —  debout,  le 
torse  nu,  7824  ;  —  debout,  appuyée  sur  vm 
autel,  7972  ;  —  (tête  de),  7822,  7842,  7871. 
7937,  7948,  7949,  7950,  7989,  8008,  8009  ; 

—  (tête  de),  couronnée  de  feuillage,  7831  ; 

—  (tête  de,  voilée),  7843,  7846. 
Feuillage,  7831  ;  —  (rameau  de),  7824,  7962, 

7989. 
Fibule,  7828,  7850,  7979. 
Fleur,  7830,  7957,  7958. 
Fleuron,  7878,  7963. 
Flûte,   7851. 

Fontaine   (Ornement   de),    7861,    7874. 
Fortune  (La),  7850  ;  —  et  Mercure,  7850. 
Foudre,  7927,  7970. 
Fouet,  7957,  8021. 
Fourreau  d'épée,  7836,  7837. 


Franges,  7836. 

Fréjus  (Var),  7819. 

Frise,  7855,  7858,  7944,  7956,  7957,  7981, 

7982,  7983,  7984,  8015. 
Fronton,  7878. 
Fruits,  7830,  7847  à  7850,  7857,  7858,  7884, 

7985,  8004,  8025. 

Gagnère  (Collection  Sylvain),  7978. 
Galate,  7832. 
Gâteau,  7826. 

Gavin  de  Coconate  (collection),  7822. 
Génie  :  —  ailé,  7859  ;  —  funéraire,  7824, 
7864,  7971  ;  —  tenant  une  draperie,  7825. 
Gland,  7872,  7984. 

Glanum.  Voir  :  Saint-Remy-de-Provence. 
Globe,  7850. 
Godrons,  8019. 
Gouttelettes,  7961,  8017. 
Gouvernail,  7850. 
Gravure  piquetée,  7897. 
Grifi'on,  7964,  7979  ;  —  (patte  de),  7873, 8016. 
Grignan.  Voir  :  Colonzelles. 
Grotesque,  7829. 
Guerrier  (Tête  de),  7944. 
Guirlande,  7868,  7957,  7958,  7985. 

Hampe,  7878. 
Hercule,  7888. 

Héros  celtique,  7826,  7833  à  7843. 
Hermès.  Voir  :  Mercure. 
Himation,  7930. 

Homme  :  —  nu,  7999  ;  —  agenouillé,  7991, 
7992  ;  —  assis,  les  jambe»  repliées,  7939  ; 

—  debout,  7821,  8000  ;  —  en  toge,  7929, 
•    7990  ;  —  tenant  un  disque,  7893  ;  —  7999  ; 

—  (tête  d'),  7819,  7823,  7832,  7841,  7851, 
7856,  7857,  7860,  7861,  7882,  7933,  7940, 
7941,  7942,  7944,  7946,  7947,  7955,  7975, 
7976,  7994,  7996,  8004. 

Hyères,  7825. 

Imbrications,  7963. 

Jambe  :  coupée,  7864  ;  —  et  pied,  7919. 

Javelot,  7899,  7904. 

Jongieux  (Savoie),  8022. 

Jupiter,  7927. 

Justaucorps,  7833,  7834,  7846. 

Lagoy  (Château  de).  Voir  :  Saint'Remy-d«- 

Provence. 
Lambrequins  :  voir  cuirasse. 
Lance,  7911  à  7913,  7956. 
Laraire,  7878. 
Laureia  Pia,  7865. 
Lauriers,  7856,  7936,  7985. 
Laval  (Plateau  de,  Gard),  8023. 
Lecteur,  7820,  7825. 
Légumes,  7848. 


Lierre,  7855,  7876. 

Lièvre,  7824,  7844,  7959,  7981,  8004. 

Lignes  directrices,  7834. 

Liknon,  8022. 

Linteau,  7908  à  7910. 

Lion,  7881,  7889,  7953,  7954,  7978,  8015; 

—  (mufle  de),  7872,  7874  ;  —  (patte  de), 
7872,  8005,  8016,  7872,  7874. 

Lionne,  8015. 

Lit,  7863. 

Longchamp  (Ferme  de).  Voir  :  Saint-Remy- 
de-Provence. 

Loup  (Vallée  du).  Voir  :  Gagnes. 

Lucey.  Voir  :  Jongieux. 

Luppé  (Collection  Gaston  de),  7963  à  7965, 
8029. 

Lyre,  7981.  Voir  :  Apolhn. 

Magalas  (Hérault),  8026. 

Mailhac  (Aude),  8030. 

Maillet,  7852,  7862,  7866.  7886. 

Main,  7858,  7952  ;  —  à  six  doigts,  7866  ; 

—  tenant  le  foudre,  7927  ;  —  tenant  une 
anse,  7972. 

Mallemort    (Bouches-du-Rhône),    7883. 

Marcia  Donata  Ofentina,  8028. 

Marguerite.  Voir  :  Rosace. 

MarseiUe,  7964. 

Marteau,  8001. 

Martialis,  7861. 

Mas  de  Brunet  (Bouches-du-Rhône),  7885. 

Ma»   de    Cloud   (Bouches-du-Rhône),    7847. 

Mas    de    Vintimille.    Voir    :    Saint- Etienne- 

du-Grès. 
Mascaron,  7966. 
Masque  cornu,  7984. 
Masque  tragique,  7956. 
Masque  viril,  7861,  7875,  8003,  8004. 
Médaillon,  7971. 
Mediolanesi  commune,  8028. 
Méduse  (Tête  de),  8019,  8020. 
Mercure,  7828,   7850  ;  —  criophore,  7824  ; 

—  et  la  Fortune,  7850. 
Minerve,  7928. 
Ministra,  7865. 
Mitra,  7933. 
Molletière,  7992. 

Morel   (Collection  J.-B.).   Voir   :   Jongieux. 
Monument  funéraire,  7846,  8004,  8008. 
Mouriès    (Bouches-du-Rhône),    7889,    7890, 

7891.  Voir  :  Les  Caisses. 
Muse,  7972,  8027. 
Museon  Ariaten,  7885,  7956. 

Narbonne  (Aude),  8027,  8028. 
Nébride,  7854,  7988. 
Neptune,  7936. 

Notre-Dame-du-Plan  (Quartier  de).  Voir  : 
Mallemort. 


INDEX  ALPHABÉTIQUE, 


47 


Oiseau,  7824,  7893  ;  —  perché  sur  un  autel, 

7825. 
Oléon  (Collection  Maurice  d'),  7886. 
Olbia.  Voir  :  Hyères. 
Olla,  7825,  7886. 
Ollioules  (Var),  7826. 
Orange  (Vaucluse),  7979  à  7987. 
Oreilles,  7865. 
Orgo.  Voir  :  Orgon. 

Orgon    (Bouches-du-Rhône),    7911     à    7922. 
Oscillum,  8003,  8004. 
Oves,  7980,  8017. 

Pagne,  8022. 

Pallium,  7824,  7885,  7928. 

Palmette,  7819,  7878,  7879,  7928. 

Pampres  (Couronne  de),  7883,  7884. 

Panthère,  7824  ;  —  (peau  de),  7981. 

Paragnathides.  Voir  :  casque. 

Patère,  7866,  7870,  8013. 

Pectiforme,  7901. 

Pectoral,  7827  7833,  7834,  7835,  7838. 

Pedum,  7851. 

Peltes.  Voir  :  bouclier  d^ Amazone. 

Peplos,  8007. 

Pétase.  Voir  :  Mercure. 

Phallus,  7829,  8022.  Voir  :  Priape. 

Pied,  7858,  7993  ;  —  chaussé  de  sandales, 

7977,  7998. 
PiUer,  7892  à  7903,  7907. 
Pin,   7851,   8022  ;   —   (branche  de),   7981  ; 

—  (pomme  de),  7868,  7869. 
Plaque  de  revêtement,  7911  à  7921. 
Poisson,  7989. 
Pomme,  7826,  8015. 
Pompei,  7829. 
Poulain,  7908. 
Poséidon.  Voir  :  Neptune, 
Postes  (Lignes  de),  7919. 
Priape,  7847  à  7849. 
Prêtre,  7870,  8004. 
Prisonnier  barbare,  7979. 
Psyché,  7964. 
Pudicitia,  8027. 
Puymin  (Quartier  de).  Voir  :  Vaiion. 

Q(vintvs)  Pescennivs,  8028. 

Rais  de  cœur,  7985,  8015. 

Raisins,  7824,  7855,  7883,  7884,  7933,  7957, 

8003,  8015. 
Ramadou  (Bergerie  du),  7891. 
Rapace,  8003. 
Religiosaf(e)m(ina),  8022. 
Rihanette.  Voir  :  Ventoux  (Mont). 
Rinceau,  7877,  7961. 
Rosace,  7865,  7878,  7963. 

Sacrificateur,  8014. 
Sagum,  7886. 


Saint-Biaise  (Chapelle  de).  Voir  :  Saint- 
Mitre. 

Saint-Bonnet  (Chapelle  de).  Voir  :  Saint- 
Remy -de-Provence. 

Saint-Étienne-du-Grès  (Bouches-du-Rhône), 
7886. 

Saint-Genès.    Voir    :    Aliscamps    (Les). 

Saint-Georges-le-Fabrégolier.    Voir    :    Arles. 

Saint-Germain-en-I.aye  (Musée  des  Antiqui- 
tés Nationales  de),  7981. 

Saint-Jean-de-Garguier  (Bouches-du-Rhône), 
7881. 

Saint-Mitre    (Bouches-du-Rhône),    7887. 

Saint-Paul  (Dépotoir  de).  Voir  :  Saint-Remy- 
de-Provence. 

Saint-Pierre-aux-Liens.  Voir  :  Colonzelles. 

Saint-Remy  -  de  -  Provence  (  Bouches  -  du  - 
Rhône),  7846  à  7879  ;  —  (Musée  de), 
7847  à  7860,  7862  à  7864,  7866  à  7872, 
7874,  7876,  7877,  7882. 

Saint-Romain.  Voir  :  Jongieux. 

Saint-Véran   (Quartier   de).   Voir   :    Gagnes. 

Saisons  (Les),  7824. 

Sandales,  7977,  7991,  7992,  8014. 

Sarcophage,  7820,  7824,  7964  à  7976;  — 
(couvercle  de),  8028. 

Satyre,  7994,  8025. 

Savoillans-Reillannette,  7978. 

Scène  :  —  erotique,  7852  ;  —  d'offrande, 
8013  ;  —  de  sacrifice,  9014  ;  —  de  trans- 
port, 8021. 

Sceptre,  7952. 

Séléué,  7965. 

Serpent,  7889,  8018  à  8020. 

Servane.  Voir  :  Mouriès. 

Siège  :  (pied  de),  7873,  8016  ;  —  accoudoir 
de),   8016. 

Silvain,  7862,  7866,  7886,  7952,  8022. 

Situle,  8022. 

Socle,  7870,  7871. 

Soffite,  7878. 

Sphère  (Demi-),  8028. 

Sphinge,  7890. 

Sphinx  :  aile  de,  7891. 

Spirale,  7833,  7845. 

Statue  :  cylindrique,  7826  ;  —  de  bronze, 
8011  ;  —  municipale,  7916,  7929,  7930  ; 
—  peinte,  7833  à  7836,  7838,  7842,  7844, 
7849,  8023,  8024. 

Stèle,  7865,  7903,  7904,  7905,  7954,  8030. 

Strigile,  7964. 

Syrinx,  7851. 

Table  (Pied  de),  7872,  7879,  7887,  8005. 

Taffanel  (Collection),  8030. 

Taille  en  cuvette,  7893. 

Taureau,  7824,  8015. 

Tenailles,  8001. 

Tenon  :  en  bronze,  7849  ;  —  en  fer,  7834, 


Terre  cuite,  8023,  8024. 

Terre-plein  rocheux,  7851. 

Tête   :   barbue,    7861,    7879,    7933,    7975; 

—  eu  bronze,  8011  ;  —  casquée,  7840, 
7932,  7944  ;  —  chauve,  7869  ;  —  colossale, 
7951  ;  —  coupée,  7834,  7956,  8026,  8030  ; 

—  de  divinité,  7830  ;  —  couronnée,  7831, 
7871  ;  —  diadémée,  7937  ;  —  joufflue, 
8005  ;  —  juvénile,  7966  ;  —  de  vieillard, 
7984  ;  —  voilée,  7843. 

Thyrse,  7824,  8022. 

Titus,  7856. 

Titus  Valerivs  Titvllus,  8028. 

Toge,  7870. 

Tolosanvs,  Proconsvlis  dolor,  7976. 

Tonneau,  8021. 

Torche,  7964. 

Torque,  7833,  7834. 

Torse  :  —  d'homme  nu,  7820,  7853,  7859 

—  d'homme    drapé,    7853,   7925,    7932 

—  d'homme  en  justaucorps,  7833  à  7839 

—  d'empereur,  7885  ;  —  de  femme,  7973, 
7974  ;  —  couvert  d'écaillés,  7989. 

Tortue,  7850. 

Toulon  (Var),  7827  ;  —  (Musée  du  Vieux- 
Toulon),  7828,  7829. 
Trépied,  8018  à  8020. 
Trident,  7976,  7981. 
Trinquetaille,  7929,  7936,  7941,  7963. 
Triton,  7960. 

Trophée  d'armes.   Voir  :   Arc  de  triomphe. 
Tympan,  7962. 

Urgo.  Voir  :  Orgon. 
Uzès  (Gard),  8024. 

Valho,  8022. 

Vaison  (Vaucluse),  7888  à  8005. 

Vase  à  anse,  7852. 

Vasio.  Voir  :  Vaison. 

Vence  (Alpes-Maritimes),  7820,  7821. 

Vendôme  (Pavillon  de).  Voir  :  Aix. 

Vent.  Voir  :  Dieu. 

Ventoux  (Mont).  Voir  :  Savoillans-Reillan- 
nette. 

Vénus,  7923,  8006. 

Vemègues    (Le,   Bouches-du-Rhône),    7883. 

Vergon.  Voir  :  Mallemort. 

Vespasien,  7856,  7942. 

Vêtements,  7956. 

Victoire  (La),  7971. 

Vieillard  dionysiaque,  8015. 

ViUasse    (Quartier    de    la).    Voir    :    Vaison. 

Vienne  (Isère),  8006  à  8020. 

Voile,  7843. 

Volumen,  7820,  7824,  7979. 

Volutes,  7834,  7956  ;  —  d'angle  de  chapi- 
teau, 7987  ;  —  ornée»  de  rosaces,  7865. 

Vulcain,  8001. 


1947.  —  Imprimerie  des  Presses  Universitaires  de  France.  —  Vendôme  (France) 
ÉDIT.  N»  21117  IMP.  N»  11115 


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8018,  2 


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PI.  XLVI 


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RECUEIL    GENERAL 


DES 


BAS-RELIEFS,  STATUES  ET  BUSTES 

DE  LA  GAULE  ROMAINE 


PAR  EMILE  ESPERANDIEU 

MEMBRE   DE    l'iNSTITUT 

SUITE  PUBLIÉE  PAR 

L'ACADÉMIE    DES    INSCRIPTIONS   ET  BELLES-LETTRES 


TOME  TREIZIEME 

SUPPLÉMENTS    (SUITE) 
PAR 

RAYMOND  LANTIER 

MEMBRE    DE    l'iNSTITUT 

CONSERVATEUR  EN  CHEF 

DU   MUSÉE   DES   ANTIQUITÉS   NATIONALES 


PRESSES   UNIVERSITAIRES   DE  FRANCE 


COLLECTION 

DE 


DOCUMENTS  INEDITS 

SUR  L'fflSTOIRE  DE  FRANCE 


PUBLrES   PAR  LES  SOIKS 


DU  MINISTRE   DE  L'ÉDUCATION   NATIONALE 


RECUEIL    GENERAL 

DES 

BAS-RELIEFS,  STATUES  ET  BUSTES 
DE  LA  GAULE  ROMAINE 

PAR 

EMILE  ESPÉRANDIEU 

MEMBRE   DE    L'INSTITUT 

SUITE   PUBLIÉE 
PAR 

L'ACADÉMIE  DES  INSCRIPTIONS  ET  BELLES-LETTRES 


TOME  TREIZIEME 

SUPPLÉMENTS    (SUITE) 
PAR 

RAYMOND  LANTIER 

MEMBRE    DE    t'iNSTITUT 

CONSERVATEUR    EN    CHEF 

DU   MUSÉE   DES   ANTIQUITÉS    NATIONALES 


PRESSES  UNIVERSITAIRES  DE  FRANCE 

108,  Boulevard  Saint-Germain,  PARIS 
1949 


DÉPÔT  LÉGAL 
V*  édition      3*  trimestre  1949 

TOUS  DROITS 

de  traduction,  de  reproduction  et  d'adaptation 

réservés  pour  tous  pay» 


A  MONSIEUR  RENÉ  DUSSAUD, 


SECRETAIRE    PERPETUEL   DE    L  ACADEMIE    DES    INSCRIPTIONS    ET    BELLES-LETTRES 


Hommage  de  gratitude  et  d'amitié 


R.  L. 


INTRODUCTION. 


J'avais  espéré,  avec  ce  treizième  volume,  pouvoir  terminer  la  publication  des  suppléments  à  ce  Recueil. 
J'ai  dû,  cette  fois  encore,  réduire  considérablement  l'ampleur  de  ce  nouveau  tome  et  le  limiter  aux  sculptures 
recueillies  dans  les  provinces  d'Aquitaine  et  de  Lyonnaise  (territoire  occupé  par  les  Eduens).  L'ensemble  de 
ces  documents  constitue  les  nouveaux  suppléments  aux  tomes  II  et  III  de  l'ouvrage  d'Emile  Espérandieu. 

L'apport  est  important  :  deux  cent  soixante-quinze  monuments.  Mais  ce  ne  sont  pas  tant  les  fouilles 
entreprises  à  Saint-Bertrand-de-Comminges,  à  Saint-Béat,  à  Saint-Plancard,  au  théâtre  romain  de  Lyon 
à  Alésia  et  au  temple  des  sources  de  la  Seine,  qui  ont  fait  connaître  le  plus  grand  nombre  de  documents,  que 
les  opérations  de  reclassement  et  de  réinstallation  des  collections  publiques  des  départements,  principalement 
aux  Musées  de  Guéret  et  de  Chalon-sur-Saône.  Les  enquêtes  poursuivies  par  MM.  J.-J.  Hatt,  A.  Colombet 
et  E.  Thévenot,  dans  le  Comminges  et  en  Bourgogne,  ainsi  que  l'exposition  d'art  celtique  et  gallo-romain, 
tenue  à  Nevers  au  mois  d'avril  1946,  ont  révélé  un  certain  nombre  de  monuments  qui  avaient  jusqu'alors 
échappé  aux  recherches. 

D'autres  volumes  sont  en  préparation.  Il  donneront  les  suppléments  aux  tomes  IV  à  XI  et  au  volume 
complémentaire  de  la  Germanie  romaine,  publié  en  dehors  de  la  collection.  On  se  propose  d'y  ajouter  les 
sculptures  qui  seront  découvertes  en  Provence,  en  Aquitaine  et  dans  la  Lyonnaise  orientale. 

Ce  treizième  volume  n'aurait  pu  être  mené  à  bien  sans  l'aide  efficace  que  n'ont  jamais  cessé  de  me 
procurer  les  directeurs  des  collections  publiques  ou  des  chantiers  de  fouilles,  ainsi  que  tous  ceux  qui  s'intéressent 
au  passé  de  leur  province.  Que  MM.  AJlard,  L.  Armand-Calliat,  L.  Balsan,  A.  Beurdeley,  E.  Brody  de  Lamothe, 
P.  Burgaud,  M.  Clouet,  A.  Colombet,  P.  Courtault,  F.  Delage,  Fr.  Eygun,  Ch.  Fabre,  G.  Fouet,  P.  Foumier, 
J.  Fromageot-Giraudet,  R.  Gauchery,  J.-J.  Hatt,  J.  Hubert,  G.  Janicaud,  M.  Labrousse,  P.  Lebel,  Négrier, 
J.-A.  Palet,  Et.  Patte,  A.  Sabatier,  B.  Sapène,  E.  Thévenot,  J.  Toutain,  E.  Violet,  P.  WuUleumier,  veuillent 
bien  trouver  ici  l'expression  de  ma  sincère  gratitude. 

Raymoisd  LANTIER. 


Musée  des  Antiquités  Nationales, 
Saint-Germain-en-Laye,  le  11  juin  1947. 


SUPPLÉMENT  AU  TOME  IL 


AQUITAINE. 

(AQUITANIA). 


LE  COMMINGES. 

(CONVENAE). 
(Voir  les  tomes  :  I,  p.  3  ;  XI,  p.  16). 

Le  Musée  de  CommiDges,  à  Saint-Bertrand-de-Comminges  (Haute-Garonne),  a  entrepris  le  regrou- 
pement des  collections  particulières,  entre  lesquelles  étaient  dispersés  les  monuments  de  la  sculpture  gallo- 
romaine  découverts  dans  le  pays.  Il  s'est  rendu  acquéreur,  en  1931,  de  l'ancienne  collection  d'Agos,  alors  en 
possession  du  marquis  de  Gestas,  et,  en  1942,  de  celle  formée  par  Trey-Signalès  à  Saint-Bertrand-de-Comminges 
et  aux  alentours  de  la  cité. 

Les  Musées  de  Comminges,  de  Toulouse  et  de  Luchon,  conservent  un  certain  nombre  d'exemplaires  de 
curieux  monuments  funéraires,  pour  la  plupart  découverts  dans  les  hautes  vallées  pyrénéennes  :  stèles  de  type 
romain  de  la  fin  du  i^''  siècle  et  du  début  du  ii^  après  J.-C,  plaques  et  urnes  cinéraires,  fabriquées  en  série  au 
commencement  du  ii^  siècle,  ornées  de  motifs  romains  (milieu  du  il®  siècle),  et  dont  la  décoration  s'inspire  de  la 
maison  indigène  ;  toits  d'auges  funéraires,  portant  l'image  du  Soleil  ou  de  la  roue  solaire  ;  auges  et  plaques 
funéraires  avec  représentations  semblables  et  les  bustes  des  défunts  sous  des  arcatures  ;  stèles  à  frontons 
triangulaires  (m®  siècle).  L'intérêt  de  ces  figurations  est  de  reproduire  toute  la  gamme  des  ornementations 
funéraires  romaines,  mais  simplifiées  et  schématisées  par  des  artisans  indigènes,  ayant  conservé  les  traditions 
des  imagiers  gaulois  du  second  âge  du  Fer.  Ils  renseignent  encore  sur  la  longue  survivance,  aux  i^^'et  il®  siècles, 
de  certaines  croyances  celtiques,  plaçant  le  séjour  d'outre-tombe  dans  les  régions  sidérales,  sur  les  mythes  de 
la  transmigration  des  âmes,  et  témoignent,  au  cours  des  il®  et  m®  siècles,  de  l'importance  prise  par  des  commu- 
nautés de  caractère  à  la  fois  professionnel,  cultuel  et  funéraire. 

Les  photographies  de  ces  monuments  m'ont  été  obligeamment  communiquées  par  M.  J.-J.  Hatt. 

BIBLIOGRAPHIE. 

I.  J.-J.  Hatt,  Sur  quelques  monuments  funéraires  gallo-romains  des  Pyrénées,  dans  Revue  archéologique,  1941,  I,  p.  58-68 
(figures). 

II.  Du  MÊME,  Les  monuments  funéraires  gallo-romains  du  Comminges  et  du  Couserans,  dans  Annales  du  Midi,  t.  LIV-LV, 
1945,  p.  169-254,  pi.  I-XIX. 


GSPÉRANDIBU 


LE  COMMINGES. 


8031.  Stèle  à  fronton  triargulaire,  trouvée  à 
Marigaac  (Haute-Garonne).  Au  Musée  de  Toulouse. 
Pierre  calcaire  tendre.  Hauteur,  1  m.  95  ;  largeur, 
0  m.  90  ;  épaisseur,  0  m.  95.  (PI.  I). 

H.  Graillot,  Comptes  rendus  de  l'Académie  des  Inscriptions 
et  Belles-Lettres,  1921,  p.  156  (figure).  —  J.-J.  Hatt,  Annales 
du  Midi,  t.  LIV-LV,  1945,  p.  171,  n»  1,  fig.  1. 

Bustes  d'un  homme  et  d'une  femme.  La  coiffure 
de  celle-ci  est  étagée  en  une  pyramide  légèrement 
débordante,  avec  bouclettes  postiches  à  la  mode 
flavienne.  Un  coUier  entoure  le  cou.  Sous  les  por- 
traits des  défunts,  l'épitaphe  :  Galus  Adjj/nl/j  et 
Teixossix/j.  H(ic)  s(iti)  s(unt).  Fin  du  i^r  siècle 
après  J.-C. 

8032.  Stèle  funéraire  incomplète,  trouvée  à  Lom- 
brès  (Haute-Garonne).  A  Lombrès,  dans  l'église. 
Marbre.  Hauteur,  0  m.  70  ;  largeur,  0  m.  40.  (PI.  I). 

J.    Sacaze,    Inscriptions    antiques    des    Pyrénées,    n"    453. 

—  J.-J.  Hatt,  Annales  du  Midi,  t.  LIV-LV,  1945,  p.  175, 
n"  7,  pi.  II,  B.  7. 

Des  trois  bustes  qui  devaient,  à  l'origine,  décorer 
le  cippe,  deux  seids  subsistent,  très  mutilés.  Le 
visage  de  la  femme  a  presque  entièrement  disparu. 
Elle  était  coiflFée  en  bandeaux  ondulés,  séparés  par 
une  raie  médiane.  La  tête  de  l'homme,  aux  traits 
énergiques,  est  mieux  conservée.  Les  personnages 
portent  une  tunique  aux  plis  schématisés.  L'exé- 
cution témoigne  d'une  certaine  gaucherie  :  les  oreilles 
sont  trop  petites  et  mal  placées,  les  pupilles  creusées 
au  trépan.  Sous  les  portraits  des  défunts,  l'épita- 
phe :  ...  Bonnae  Rustici  f(iliae).  Tau  [rinus]  (?), 
Rus  [ticiffilius)].  Début  du  ii^  siècle  après  J.-C. 

8033.  Dalle  ayant  formé  la  façade  d'une  urne 
cinéraire,  trouvée  à  Génos  (Haute-Garonne).  A 
Génos.  Marbre.  Hauteur,  0  m.  82  ;  largeur,  0  m.  71  ; 
épaisseur,  G  m.  12.  (PI.  I). 

J.    Sacaze,    Inscriptions    antiques    des    Pyrénées,    n"    263. 

—  J.-J.  Hatt,  Annales  du  Midi,  t.  LIV-LV,  1945,  p.  177, 
n°  14,  pi.  IV,  C.  II. 

Porte  à  quatre  caissons  moulurés,  entre  deux 
pilastres  cannelés,  surmontés  de  deux  bustes  minus- 
cides  de  facture  très  grossière.  Au-dessus  de  la  porte, 
dans  un  cartouche  rectangulaire,  l'épitaphe  :  Attilia, 
Attixsis  jfilia  sibi/  et  Juliano  Paulli  f(ilio)  marito. 
Début  du  11^  siècle  après  J.-C. 

8034.  Plaque  funéraire,  trouvée  à  Cazarilh-Las- 
pènes  (Haute-Garonne).  A  Cazarilh-Laspènes,  dans 
le  mur  de  l'église.  Marbre.  Hauteur,  0  m.  64  ;  lar- 
geur, 0  m.  52  ;  épaisseur,  0  m.  11.  (PI.  I). 


J.    Sacaze,    Inscriptions    antiques    des    Pyrénées,    n.°    341. 

—  C.  /.  L.,  t.  XIII,  n»  341.  —  J.-J.  Hatt,  Annales  du  Midi, 
t.  LIV-LV,  1945,  p.  184,  n"  29,  pi.  V,  E.  29. 

Porte  flanquée  de  deux  pilastres,  ornés  de  spirales, 
réunis  par  une  torsade,  dans  laquelle  M.  J.-J.  Hatt 
propose  de  reconnaître  la  représentation  d'un  linteau 
de  maison  celtibérienne.  Demi-cercles  gravés.  Dans 
un  encadrement  mouluré,  l'épitaphe  :  D(is)  Mfani- 
bus)//  C(laudio)  Laeto  j  et  Erese  j  ni  Hais  j  conis. 
Milieu  du  ii"^  siècle  après  J.-C. 

8035.  Plaque  funéraire,  trouvée  à  Antigaac 
(Haute-Garonne).  A  Antigaac,  au-dessus  de  la  porte 
de  l'église.  Marbre.  Hauteur,  0  m.  61  ;  largeur, 
0  m.  47.  (PL  II). 

J.    Sacaze,    Inscriptions    antiques    des    Pyrénées,    n"    343. 

—  J.-J.  Hatt,  Annales  du  Midi,  t.  LIV-LV,  1945,  p.  185, 
n0  33. 

Porte  flanquée  de  deux  pilastres,  ornés  de  canne- 
lures, réunis  par  une  quadruple  moulure,  et  de 
chapiteaux  corinthiens,  dont  les  feuilles  sont  traitées 
en  forme  de  palmes.  Rosace  au-dessous  d'un  car- 
touche carré  renfermant  l'épitaphe  :  D(is)  Mfani- 
bus)  j  Andoste  j  nno  An  j  dosi  Biho  j  xus  f(ilius). 
Milieu  du  li^  siècle  après  J.-C. 

8036.  Plaque  funéraire  trouvée  à  Guchan  (Haute- 
Garonne).  A  Guchan,  dans  le  mur  du  cimetière. 
Marbre.  Hauteur,  0  m.  59  ;  largeur,  0  m.  48  ;  épais- 
seur, 0  m.  08.  (PI.  II). 

J.-J.  Hatt,  Revue  archéologique,  1941,  I,  p.  67,  fig.,  II  a. 

—  Du  MÊME,  Annales  du,  Midi,  t.  LIV-LV,  1945,  p.   186, 
no  35,  pi.  V,  E.  35. 

Porte  flanquée  de  deux  pilastres,  ornés  de  diago- 
nales dans  des  compartiments  rectangulaires  ;  cha- 
piteaux traités  en  forme  de  palmettes.  D'un  canthare 
à  panse  godronnée,  jaillit  une  vigne,  dont  les  enrou- 
lements enserrent  un  cartouche  carré,  renfermant 
une  épitaphe,  en  grande  partie  illisible,  et  accosté 
de  deux  rosaces  à  six  pétales.  A  la  partie  inférieure 
des  ceps  pendent  deux  grappes  de  raisins  que  pico- 
rent deux  colombes.  Milieu  du  ii*^  siècle  après  J.-C. 

Un  motif  semblable  est  reproduit  sur  une  plaque 
d'Avezac  (E.  t.  II,  p.  14,  aP  855). 

8037.  Auge  cinéraire  trouvée  à  Ilheu  (Haute- 
Garonne).  A  Ilheu,  devant  l'église.  Marbre.  Hauteur, 
0  m.  45  ;  largeur,  0  m.  40  ;  épaisseur,  0  m.  72. 
(PI.  II). 

J.-J.  Hatt,  Annales  du.  Midi,  t.  LIV-LV,  1945,  p.  186, 
no  39,  pi.  IV,  F.  39. 


LE  COMMINGES. 


Dans  un  encadrement  d'oves,  bouclier  d'Ama- 
zone terminé  par  des  têtes  d'oiseaux,  et  losanges. 
Milieu  du  ii^  siècle  après  J.-C. 

8038.  Fragment  de  la  partie  antérieure  d'une 
auge  cinéraire  trouvé  à  Saint-Pé  d'Ardet  (Haute- 
Garonne).  A  Saint-Pé  d'Ardet,  contre  l'église.  Mar- 
bre. Hauteur,  0  m.  51  ;  largexir,  0  m.  45  ;  profon- 
deur, 0  m.  40.  (PI.  II). 

J.-J.  Hatt.  Annales  du  Midi,  t.  LIV-LV,  1945,  p.  187, 
n°  40,  pi.  VI,  F.  40. 

Sous  un  cartouche  rectangulaire,  bouclier  d'Ama- 
zone terminé  aux  extrémités  par  des  têtes  d'oiseaux 
baguées.  Dans  les  circonférences  déterminées  par 
ce  motif,  croix.  Spirales  à  la  bordure.  Milieu  du 
lie  siècle  après  J.-C. 

8039.  Fragment  de  la  partie  antérieure  d'une  auge 
cinéraire  trouvé  à  Saint-Pé  d'Ardet.  A  Saint-Pé 
d'Ardet,  près  de  l'église.  Marbre.  Hauteur,  0  m.  50  ; 
largeur,  0  m.  45  ;  profondeur,  0  m.  53.  (PI.  III). 

J.-J.   Hatt,  Jîetiue  archéologique,   1941,   I,  p.   68,   fig.    12. 

—  Du  MÊME,  Annales  du  Midi,  t.  LIV-LV,   1945,  p.   158, 
n»  46,  pi.  VI,  F.  46. 

Dans  un  encadrement  rectangulaire,  déterminé 
par  un  motif  denticulé,  bouclier  d'Amazone  terminé 
par  quatre  têtes  d'oiseaux,  picorant  deux  grappes 
de  raisins,  dont  les  ceps  jaillissent  du  centre  du 
bouclier.  Ornement  en  forme  d'X,  entre  les  protomes 
d'oiseaux.  Milieu  du  ii^  siècle  après  J.-C. 

8040.  Plaque  ayant  servi  de  façade  à  une  auge 
cinéraire  trouvée  à  Trébons  (Haute-Garonne).  A 
Trébons,  dans  le  cimetière,  au  pied  de  la  croix. 
Marbre.  Hauteur,  0  m.  49  ;  largeur,  0  m.  56  ;  épais- 
seur, 0  m.  09.  (PI.  III). 

J.-J.  Hatt,  Revue  archéologique,   1945,  I,  p.  61,  fig.  5  a. 

—  Du  MÊME,  Annales  du  Midi,  t.   LIV-LV,   1945,  p.   186, 
n»  48,  pL  XI,  G.  48. 

Dans  un  encadrement  de  demi-cercles,  détermi- 
nant des  festons  sux  les  côtés  longs,  représentation 
d'\me  maison  à  toit  débordant.  Les  caissons  moulu- 
rés de  la  façade  sont  inspirés  de  la  porte  du  tombeau. 
Le  modèle  est  emprunté  à  l'iconographie  romaine. 
De  chaque  côté  du  toit,  deux  rosaces  à  quatre 
pétales.  Milieu  du  ii^  siècle  après  J.-C. 

8041.  Fragment  d'auge  cinéraire  trouvé  à  Saléchan 
(Haute-Garonne).  A  Saléchan,  dans  le  mur  extérieur 
de  l'église.  Marbre.  Hauteur,  0  m.  56  ;  largeur, 
G  m.  32  ;  profondeur,  0  m.  26.  (PI.  III). 


J.-J.   Hatt,  Revue  archéologique,   1941,   I,  p.   61,   fig.   6. 

—  Du  MÊME,  Annales  du  Midi,  t.   LIV-LV,   1945,  p.   189, 
n°  49,  fig.  5,  G.  49. 

Dans  un  encadrement  de  dents  de  loup,  la  repré- 
sentation d'une  porte.  Gravure  au  trait.  Milieu  du 
11^  siècle  après  J.-C. 

8042.  Auge  cinéraire  trouvée  à  Luchon  (Haute- 
Garonne).  Musée  de  Luchon.  Marbre.  Hauteur, 
0  m.  49  ;  largeur,  0  m.  42  ;  profondeur,  0  m.  68. 
(PI.  III). 

R.  Lizop  et  DE  GoHSSE,  Quelques  inscriptions  inédites  du 
Musée  de  Luchon,  p.  11-12.  —  J.-J.  Hatt,  Revue  archéologique, 
1941,  I,  p.  61,  fig.  5  6.  —  Du  MÊME,  Annales  du  Midi,  t.  LIV- 
LV,  1945,  p.  189,  n»  50,  pi.  XI,  G.  50. 

Dans  un  encadrement  de  deux  demi-circonférences 
qui,  en  se  coupant,  déterminent  un  décor  de  festons, 
un  cartouche  rectangulaire  renferme  la  représenta- 
tion d'un  toit  de  maison  ou  de  cabane.  A  l'intérieur, 
une  rosace  à  six  pétales.  Au-dessous,  deux  autres 
rosaces,  inscrites  dans  un  triple  cercle.  Sous  le  car- 
touche deux  demi-circonférences.  Milieu  du  H^  siècle 
après  J.-C. 

8043.  Toit  d'auge  cinéraire  trouvé  à  Cambous 
(Haute-Garonne).  A  Cambous,  chez  M.  Joseph  Lau- 
rent. Calcaire  compact.  Hauteur,  0  m.  28  ;  largeur, 
0  m.  30  ;  profondeur,  0  m.  75.  (PI.  IV). 

J.-J.  Hatt,  Annales  du  Midi,  t.  LIV-LV,  1945,  p.  189, 
n°  51,  pi.  X,  H.  51. 

A  l'une  des  extrémités,  deux  têtes  mutilées,  aux 
arcades  sourcUières  proéminentes,  au  menton  lourd 
et  saillant,  coiffées  d'un  bonnet  conique  recouvrant 
la  moitié  du  front. 

M.  J.-J.  Hatt  pense  que  ce  monument  est  anté- 
rieur, ou  contemporain,  de  la  conquête  romaine.  Il 
le  rapproche  d'un  menhir,  découvert  dans  la  région 
de  Sacoué,  et  d'un  cube  de  pierre  de  Valcabrère, 
placé  à  proximité  d'une  source,  l'un  et  l'autre 
décorés  de  têtes  humaines  du  même  type. 

8044.  Toit  d'auge  cinéraire  arrondi  trouvé  à 
Luchon.  Au  Musée  de  Luchon.  Marbre.  Hauteur, 
0  m.  28  ;  largeur,  0  m.  47  ;  profondeur,  0  m.  58. 
(PI.  III). 

J.    Sagaze,    Inscriptions    antiques    des    Pyrénées,    n°    318. 

—  J.-J.  Hatt,  Annales  du  Midi,  t.  LIV-LV,  1945,  p.  192, 
no  59,  pi.  XIII,  H.  59. 

Sous  une  arcature,  les  bustes  de  deux  défunts. 
Travail  indigène  grossier.  Iii^  siècle  après  J.-C. 


LE  COMMINGES. 


8045.  Toit  d'auge  cinéraire  trouvé  à  Saint-Ber- 
trand-de-Comminges.  Le  monumeut  était  chez  M.  de 
Broqueville,  antiquaire,  à  Saint-Bertrand-de-Com- 
minges.  Marbre.  Hauteur,  0  m.  27  ;  largeur,  0  m.  54  ; 
profondeur,  0  m.  30.  (PI.  IV). 

J.-J.  Hatt,  Annales  du  Midi,  t.  LIV-LV,  1945,  p.  193, 
n»  63,  pi.  XX,  H.  63. 

Sous  une  arcature,  les  bustes  des  deux  défunts, 
la  cheveliure  disposée  en  mèches  parallèles  rejetées 
en  arrière.  Sur  la  poitrine  de  l'un  des  personnages, 
pendentif  cordiforme.  De  chaque  côté  des  bustes, 
un  oiseau,  une  hache  et  un  maillet.  Dans  l'ornement, 
en  forme  de  tresse,  qui  sépare  les  deux  images, 
M.  J.-J.  Hatt  propose  de  reconnaître  une  réminis- 
cence de  la  coquille  ornant  les  niches  des  monuments 
funéraires  romains.  Style  indigène,  iii^  siècle  après 
J.-C. 

8046.  Fragment  de  toit  d'auge  cinéraire  trouvé  à 
Saint-Pé  d'Ardet.  A  Saint-Pé  d'Ardet,  dans  le  mon- 
tant de  la  porte  de  l'église,  à  droite.  Marbre.  Hauteur, 
0  m.  24  ;  largeur,  0  m.  45  ;  profondeur,  0  m.  23. 
(PL  IV). 

J.-J.  Hatt,  Annales  du  Midi,  t.  LIV-LV,  1945,  p.  194, 
no  66,  pi.  XIII,  H.  66. 

Sous  une  arcature,  les  bustes  des  deux  défunts, 
aux  visages  presque  complètement  ejffacés.  Le  monu- 
ment, brisé  à  gauche,  comportait  au  moins  trois 
bustes,  iii^  siècle  après  J.-C. 

8047.  Toit  d'auge  cinéraire  trouvé  à  Cier-de- 
Luchon  (Haute-Garonne).  A  Cier-de-Luchon,  chez 
M.  Laurent  Brice.  Marbre.  Hauteur,  0  m.  30  ; 
largeur,  0  m.  52.  (PL  IV). 

J.-J.  Hatt,  Annales  du  Midi,  t.  LIV-LV,  1945,  p.  194, 
n»  67,  pi.  XIII,  H.  67. 

Sous  une  arcature,  les  bustes  des  trois  défunts. 
Art  indigène,  iii^  siècle  après  J.-C. 

8048.  Toit  d'auge  cinéraire  triangulaire  trouvé  à 
Garin  (Haute-Garonne).  Dans  le  mur  extérieur  de 
la  chapelle  de  Saint-Pé  de  la  Moraine.  Marbre. 
(PL  V). 

Tête  de  Méduse  stylisée,  figurant  le  Soleil,  sur- 
montée d'une  sorte  de  coiffe  à  sommet  triangulaire, 
dans  laquelle  M.  J.-J.  Hatt  reconnaît  la  déformation 
du  motif  des  deux  dauphins,  accompagnant  la  tête 
de  la  Gorgone.  Une  sorte  de  collier  à  grosses  boules 
encadre  le  bas  du  visage.  Style  indigène.  ïii^  siècle 
après  J.-C. 


8049.  Toit  d'auge  cinéraire  triangulaire  trouvé  à 
Ben  que  (Haute-Garonne).  A  Montauban-de-Luchon, 
chez  M.  Ballarin.  Marbre.  Hauteur,  0  m.  27  ;  largeur, 
0  m.  58  ;  profondeur,  1  m.  09.  (PL  V). 

J.-J.  Hatt,  Revue  archéologique,  1941,  I,  p.  63,  fig.  8  a. 
—  Du  MÊME,  Annales  du  Midi,  t.  LIV-LV,  1945,  p.  195, 
no  70.  pi.  VII,  I.  70. 

Tête  du  Soleil,  la  chevelure  disposée  en  mèches 
parallèles  et  rejetées  en  arrière.  Elle  est  percée  d'une 
ouverture  médiane  circulaire  et  surmontée  d'un 
ornement  triangulaire,  d'où  retombent  de  chaque 
côté,  un  large  ruban  onde.  Une  sorte  de  collier,  fait 
de  grosses  boules  encadre  le  bas  du  visage,  flanqué, 
dans  le  bas,  de  deux  rosaces  à  quatre  pétales,  ins- 
crites dans  un  cercle.  Style  indigène,  in^  siècle 
après  J.-C. 

M.  J.-J.  Hatt  reconnaît  dans  ces  stylisations  le 
même  motif  de  la  tête  de  Gorgone,  flanquée  de 
deux  dauphins. 

8050.  Auge  cinéraire  trouvée  à  Loures-Barousse 
(Haute-Garonne).  Dans  la  cour  de  l'hôtel  de  France, 
à  Saint-Bertrand-de-Comminges.  Marbre.  Hauteur, 
0  m.  50  ;  largeur,  0  m.  40  ;  profondeur,  0  m.  67.  (PL  V). 

J.-J.  Hatt,  Annales  du  Midi,  t.  LIV-LV,  1945,  p.  197, 
n"  74,  pi.  VIII,  I.  74. 

Rosaces  et  demi-cercles  gravés.  lu®  siècle  après 
J.-C. 

8051.  Auge  cinéraire  trouvée  à  Sammuran  (Haute- 
Garonne).  A  Sammuran,  dans  le  mur  extérieur  de 
l'église.  Marbre.  Hauteur,  0  m.  60  ;  largeur,  0  m.  45  ; 
profondeur,  0  m.  69.  (PL  V). 

J.-J.  Hatt,  Annales  du  Midi,  t.  LIV-LV,  1945,  p.  197, 
n"  75,  pi.  IX,  L  75. 

Dans  un  encadrement  de  demi- circonférences,  qui, 
en  se  coupant,  déterminent  un  décor  de  festons,  sur 
trois  des  côtés,  le  quatrième  étant  limité  par  trois 
demi-cercles  concentriques,  un  cartouche  rectangu- 
laire est  divisé  en  deux  compartiments  :  au  registre 
supérieur,  rosace  à  six  pétales,  inscrite  dans  un 
cercle  ;  le  registre  inférieiir  est  barré  par  deux  dia- 
gonales, cantonnées  de  demi-cercles  concentriques, 
iii^  siècle  après  J.-C. 

8052.  Auge  cinéraire  trouvée  à  Bachos-Binos 
(Haute-Garonne).  A  Bachos-Binos,  dans  le  mur 
extérieur  du  cimetière.  Marbre.  Hauteur,  0  m.  40  ; 
largeur,  0  m.  37  ;  profondeur,  0  m.  72.  (PL  V). 

J.-J.  Hatt,  Annales  du  Midi,  t.  LIV-LV,  1945,  p.  197, 
u»  76,  pi.  IX,  J.  76. 


LE  COMMINGES. 


Dans  un  cartouche  carré,  une  rouelle.  Bordure  de 
spirales,  iii^  siècle  après  J.-C. 

8053.  Plaque  funéraire  trouvée  à  Saint-Pé  de  la 
Moraine  (Haute-Garonne).  A  Saint-Pé  de  la  Moraine, 
à  l'intérieur  de  la  chapelle  de  Saint-Pé.  Marbre. 
Hauteur,  0  m.  38  ;  largeur,  0  m.  49  ;  épaisseur, 
0  m.  07.  (PI.  VI). 

J.-J.  Hatt,  Revue  archéologique,  1941,  I,  p.  63,  fig.  9. 
—  Du  MÊME,  annales  du  Midi,  t.  LIV-LV,  1945,  p.  198, 
n»  78,  pi.  XVI,  K.  78. 

Dans  un  cadre  rectangulaire,  divisé  en  deux 
compartiments  par  une  traverse  médiane  à  fleuron 
central,  terminé  en  haut  par  une  pointe,  quatre 
bustes  :  deux  d'hommes  et  deux  de  femmes.  Des 
figures  du  registre  inférieur,  seules  subsistent  les 
têtes  brisées  au  ras  du  menton.  Les  femmes,  placées 
à  gauche,  ont  la  chevelure  disposée  en  larges  ondu- 
lations stylisées  et  couvrant  en  partie  le  front.  De 
grands  anneaux  circulaires  sont  attachés  aux  oreilles. 
Les  hommes,  à  droite,  portent  les  cheveux  ordonnés 
en  mèches  rigides  et  parallèles  rejetées  en  arrière. 
Le  très  large  encadrement  est  décoré  de  spirales  sur 
les  côtés  longs,  et  deux  rosaces  encadrent,  à  la  partie 
supérieure,  un  motif  central  semi-circulaire,  bordé 
d'oves.  Ili^  siècle  après  J.-C. 

8054.  Auge  cinéraire  trouvée  à  Garin  (Haute- 
Garonne).  A  l'intérieur  de  la  chapelle  de  Saint-Pé  de 
la  Moraine.  Marbre.  Hauteur,  0  m.  40  ;  largeur, 
0  m.  30  ;  profondeur,  0  m.  51.  (PI.  VI). 

J.-J.  Hatt,  Annales  du  Midi,  t.  LIV-LV,  1945,  p.  198, 
n»  80,  pi.  XVII,  K.  80. 

Dans  une  niche  rectangulaire,  bordée  de  dents  de 
loup  :  au  registre  supérieur,  les  bustes  de  deux  dé- 
funts, deux  hommes,  le  visage  encadré  par  une 
barbe  coupée  court,  vêtus  d'une  tunique  échancrée 
en  demi-cercle  à  la  naissance  de  la  poitrine  et  dont 
les  plis  verticaux  sont  indiqués  par  deux  traits  paral- 
lèles. Au  registre  inférieur,  séparé  du  premier  par 
une  double  moulure,  deux  rosaces  à  six  pétales, 
inscrites  dans  un  cercle.  Brisé  à  la  partie  supérieure 
et  au  côté  droit,  iii^  siècle  après  J.-C. 

8055.  Auge  cinéraire  trouvée  à  Garin.  A  l'exté- 
rieur de  la  chapelle  de  Saint-Pé  de  la  Moraine. 
Marbre.  Hauteur,  0  m.  40  ;  largeur,  0  m.  30  ;  pro- 
fondeur, 0  m.  53.  (PI.  VI). 

J.-J.  Hatt,  Annales  du  Midi,  t.  LIV-LV,  1945,  p.  198, 
n»  81,  pL  XVII,  K.  81. 


Deux  bustes,  dont  les  visages  ont  disparu. 
L'homme,  à  droite,  porte  une  tunique,  aux  plis 
disposés  obliquement.  Le  vêtement  de  la  femme, 
à  gauche,  est  échancré  en  demi-cercle  à  la  partie 
supérieure  et  deux  plis  retombent  verticalement  en 
avant  de  la  poitrine.  Au  registre  inférieur,  deux 
compartiments  carrés  renfermant  un  motif  cruci- 
forme. lU®  siècle  après  J.-C. 

8056.  Fragment  d'auge  cinéraire  trouvé  à  Luchon. 
Au  Musée  de  Luchon.  Marbre.  Hauteur,  0  m.  38  ; 
largeur,  0  m.  32  ;  profondeur,  0  m.  30.  (Pi.  VI). 

J.-J.  Hatt,  Annales  du  Midi,  t.  LIV-LV,  1945,  p.  199, 
n"  83,  pi.  XVI,  K.  83. 

Deux  bustes  funéraires,  dont  les  visages  sont 
mutilés.  Tuniques  échancrées  en  demi-cercle  à  la 
naissance  de  la  poitrine,  iii^  siècle  après  J.-C. 

8057.  Fragment  d'auge  cinéraire  trouvé  à  Luchon. 
Au  Musée  de  Luchon.  Marbre.  Hauteur,  0  m.  25, 
(PI.  VI). 

J.-J.  Hatt,  Annales  du  Midi,  t.  LIV-LV,  1945,  p.  199, 
n°  84,  pi.  XVI,  K.  84. 

Dans  une  niche,  dont  le  sommet  disparu  était 
supporté  par  un  pilastre  cannelé,  à  chapiteau  en 
forme  de  palmette,  buste  de  femme.  Des  anneaux 
sont  suspendus  aux  oreilles.  Iil^  siècle  après  J.-C. 

8058.  Auge  cinéraire  trouvée  à  Arguénos  (Haute- 
Garonne).  A  Arguénos,  dans  le  mur  extérieur  de 
l'église.  Marbre.  Hauteur,  0  m.  60  ;  largeur,  0  m.  43  ; 
profondeur,  0  m.  80.  (PI.  VI). 

J.  Sacaze,  Inscriptions  antiques  des  Pyrénées,  p.  317. 
—  J.-J.  Hatt,  Annales  du  Midi,  t.  LIV-LV,  1945,  p.  199, 
n»  85,  pi.  K.  85. 

Dans  un  encadrement  de  dents  de  loup,  sur  les 
côtés  longs,  de  demi-cercles  concentriques,  sur  les 
petits  côtés,  les  bustes,  très  eflfacés,  de  trois  person- 
nages. Le  buste,  placé  au  centre,  paraît  être  celui 
d'un  enfant.  Au-dessus,  disque  à  ombQic  (patère  ?). 
Iil^  siècle  après  J.-C. 

8059.  Auge  cinéraire  trouvée  à  Saint- Aventin 
(Haute-Garonne).  A  Saint- Aventin,  dans  le  mur  Sud 
de  l'église.  Marbre.  Hauteur,  0  m.  56  ;  largeur, 
0  m.  36  ;  épaisseur,  0  m.  09.  (PI.  VI). 

Deux  bustes  funéraires  :  à  droite,  un  homme,  le 
torse  recouvert  par  un  vêtement  drapé,  dont  les 
plis  barrent  obliquement  la  poitrine,  la  chevelure 
disposée  en  mèches  parallèles  rejetées  en   arrière. 


LE  COMMINGES. 


A  gauche,  une  femme,  vêtue  d'une  robe  échancrée 
en  demi-cercle  à  la  naissance  de  la  poitrine  et  dessi- 
nant deux  plis  verticaux  sur  le  devant  du  torse.  Elle 
est  coiffée  en  bandeaux,  iil^  siècle  après  J.-C. 

8060.  Partie  antérieure  d'une  auge  funéraire  trou- 
vée à  Saint-Martory  (Haute-Garonne).  Disparue. 
Marbre.  (PI.  VII). 

D'après  un  dessin  de  Trey-Signalès.  —  J.-J.  Hatt,  Revue 
archéologique,  1941,  I,  p.  65,  fig.  10  a.  —  Du  même.  Annales 
du  Midi,  t.  LIV-LV,  1945,  p.  200,  n»  89,  pi.  XVIII,  K.  89. 

A  la  partie  supérieure,  trois  personnages  debout, 
à  mi-corps  :  à  gauche,  un  homme,  la  main  droite 
ramenée  sur  la  poitrine,  tenant  un  gobelet  disparu  ; 
au  centre  et  en  retrait,  un  enfant,  vêtu  d'une  tunique 
longue  ;  à  droite,  une  femme,  une  cruche  à  anse 
dans  la  main  droite  et,  dans  l'autre  main,  appliquée 
sur  le  devant  du  corps,  une  hampe  terminée  par  un 
motif  trilobé.  Au  registre  inférieur,  dans  un  encadre- 
ment festonné,  cantonné  de  demi-circonférences, 
cercles  concentriques,  iii^  siècle  après  J.-C. 

8061.  Auge  cinéraire  trouvée  à  Saint-Aventin 
(Haute-Garonne).  A  Saint-Aventin,  dans  le  mur  Sud 
de  l'église.  Marbre.  Hauteur,  0  m.  55  ;  largeur, 
0  m.  43  ;  profondeur,  0  m.  85.  (PL  VII). 

J.-J.  Hatt,  Annales  du  Midi,  t.  LIV-LV,  1945,  p.  200, 
n»  90,  pi.  XIV,  K.  90. 

Dans  une  niche  à  sommet  arrondi,  deux  bustes  : 
à  gauche,  femme,  vêtue  d'une  tunique  à  empiècement 
scapulaire  ;  à  droite,  homme  en  toge.  Au-dessous, 
deux  rosaces  florales,  inscrites  dans  trois  cercles 
concentriques,  iii^  siècle  après  J.-C. 

8062.  Auge  cinéraire  trouvée  à  Garin.  A  Saint- 
Pé  de  la  Moraine,  dans  le  mur  extérieur  de  l'église. 
Marbre  blanc.  Largeur,  0  m.  35.  (PI.  VII). 

PuiG  Y  Cadafalch,  Falguera,  Goday,  Uarquitectura  roma- 
nica  a  Catalunva,  p.  246,  fig.  305.  — ■  J.-J.  Hatt,  Annales 
du  Midi,  t.  LIV-LV,  1945,  p.  201,  n»  93,  pi.  XXII,  L.  93. 

Dans  une  niche  à  sommet  cintré,  supportée  par 
deux  colonnes  à  chapiteaux  corinthiens  et  flanquée 
de  feuillages  dans  les  écoinçons,  deux  bustes  :  à  droite, 
un  homme,  le  bas  du  visage  encadré  par  une  courte 
barbe  ;  à  gauche,  xme  femme,  le  torse  recouvert  d'une 
tunique  échancrée  en  demi-cercle  à  la  base  du  cou. 
Sur  le  socle  et  à  la  base  du  monument,  décor  de  demi- 
circonférences  concentriques,  lll^  siècle  après  J.-C. 

8063.  Plaque  funéraire  trouvée  à  Cazarflh-Las- 
pènes  (Haute-Garonne).  A  Cazarilh-Laspènes,  dans  le 
mur  extérieur  de  l'église.  Marbre.  (PI.  VII). 


J.  Sacaze,  Inscriptions  antiques  des  Pyrénées,  p.  423  (figure). 
—  J.-J.  Hatt,  Annales  du  Midi,  t.  LIV-LV,  1945,  p.  201, 
n»  94,  pi.  XXI,  L.  201. 

Plaque  à  fronton  triangulaire,  orné  en  son  milieu 
d'une  rosace  à  quatre  pétales.  Bordures  de  demi- 
cercles  gravés,  formant  festons.  Dans  une  niche  à 
arcature,  supportée  par  deux  colonnes  à  chapiteaux 
corinthiens  stylisés,  buste  de  femme,  la  chevelure 
disposée  en  godrons  et  recouvrant  presque  entière- 
ment le  front.  Deux  gros  pendants,  en  forme  de 
disques,  sont  attachés  aux  oreilles.  Au-dessous  du 
buste,  rosace  à  six  pétales,  inscrite  dans  un  cercle, 
iii^  siècle  après  J.-C. 

8064.  Auge  cinéraire.  Ancienne  collection  d'Agos. 
Au  Musée  de  Commit?  ges,  à  Saint-Bertrand-de- 
Comminges.  Marbre.  Hauteur,  0  m.  60  ;  largeur, 
0  m.  41  ;  profondeur,  0  m.  75.  (PI.  VII). 

Rapport  sur  les  fouilles  de  Saint-Bertrand-de-Comminges 
en  1931,  p.  57,  n»  2,  pi.  XIII,  I.  —  J.-J.  Hatt,  Annales  du 
Midi,  p.  203,  n»  101,  pi.  XXI,  L.  101. 

Dans  un  encadrement,  bordé  d'un  décor  de  festons 
sur  les  côtés  longs  et  de  demi-circonférences  sur  les 
petits  côtés,  une  niche  à  sommet  cintré,  supporté 
par  deux  colonnettes  à  base  et  à  chapiteaux  corin- 
thiens stylisés,  à  l'intérieur  de  laquelle  est  placé  un 
buste  d'homme,  la  chevelure  disposée  en  mèches 
parallèles,  rejetées  en  arrière.  Le  visage  est  mutilé. 
Sous  la  niche,  dans  un  encadrement  carré,  quatre 
demi-circonférences.  III^  siècle  après  J.-C. 

8065.  Auge  cinéraire  trouvée  à  Saint-Pé  d'Ardet 
(Haute-Garonne).  A  Saint-Pé  d'Ardet  à  l'intérieur 
de  l'église.  Marbre.  Hauteur,  0  m.  45  ;  largeur, 
0  m.  35.  (PL  VIII). 

J.-J.  Hatt,  annales  du  Midi,  t.  LIV-LV,  1945,  p.  203, 
n»  102,  pi.  XXVI,  L.  102. 

Dans  une  niche  à  arcature  circulaire,  supportée 
par  deux  colonnes  à  chapiteaux  corinthiens  stylisés, 
buste  d'homme,  le  bas  du  visage  encadré  par  une 
courte  barbe,  la  chevelxire  disposée  en  mèches  paral- 
lèles, rejetées  en  arrière.  Sous  le  buste,  deux  rec- 
tangles avec  diagonales  gravées  ;  au-dessous,  deux 
rosaces  à  quatre  pétales,  iii^  siècle  après  J.-C. 

8066.  Plaque  funéraire  trouvée  à  Saint- Jean-de- 
Loras  (Haute-Garonne).  A  Saint- Jean-de-Loras,  dans 
le  mur  d'une  écurie.  Marbre.  Hauteur,  0  m.  61  ; 
largeur,  0  m.  40  ;  épaisseur,  0  m.  05.  (PL  VIII). 

Revue  de  Comminges,  1922,  p.  155.  J.-J.  Hatt,  Anmdes  du 
Midi,  t.  LIV-LV,  1945,  p.  204,  n»  103,  pL  XXII,  L.  103. 


LE  COMMINGES. 


La  partie  supérieure  de  la  plaque  est  brisée.  Dans 
une  niche  à  arcature,  supportée  par  deux  colonnes 
à  chapiteaux  corinthiens  stylisés,  buste  d'homme 
mutilé.  Au-dessous,  deux  rosaces  à  quatre  pétales 
et  bouton  central.  Bordure  de  demi-circonférences 
dessinant  un  feston,  iii^  siècle  après  J.-C. 

8067.  Fragment  de  la  partie  antérieure  d'une  auge 
funéraire.  Ancienne  collection  d'Agos,  au  Musée  de 
Comminges.  Marbre.  Hauteur,  0  m.  54  ;  largeur, 
0  m.  41  ;  profondeur,  0  m.  60.  (Pi.  VIII). 

Rapport  sur  les  fouilles  de  Saint-Bertrand-de-Comminges 
en  1931,  p.  57,  n"  1,  pi.  XIII,  I.  —  J.-J.  Hatt,  Annales  du 
Midi,  t.  LIV-LV,  1945,  p.  204,  n"  104,  pi.  XXIV,  M.  104. 

Dans  une  doTible  niche  à  arcatures  supportées  par 
des  pilastres  cannelés,  les  bustes  des  défunts  :  à 
droite,  un  homme,  le  bas  du  visage  encadré  par  une 
courte  barbe,  la  chevelure  disposée  en  mèches  paral- 
lèles, rejetées  en  arrière  ;  à  gauche,  une  femme,  dont 
la  partie  gauche  du  front  a  disparu  avec  le  gros 
éclat  de  la  pierre,  qui  mutile  l'auge  de  ce  côté.  Elle 
est  vêtue  d'une  tunique,  sur  le  devant  de  laquelle 
retombent  deux  plis  verticaux.  Le  visage  osseux 
offre  un  menton  proéminent  et  lourd,  un  nez  long  et 
tordu.  La  chevelure  est  disposée  en  deux  gros 
bandeaux  ondulés,  séparés  par  une  raie  médiane. 
Sous  les  bustes,  deux  rosaces  à  six  pétales,  iii^  siècle 
après  J.-C. 

8068.  Auge  cinéraire  trouvée  à  Saint-Aventin 
(Haute-Garonne).  A  Saint-Aventin,  dans  le  mur 
extérieur  de  l'église.  Marbre.  Hauteur,  G  m.  30  ; 
largeur,  0  m.  34.  (PI.  VIII). 

J.-J.  Hatt,  Annales  du  Midi,  t.  LIV-LV,  1945,  p.  204, 
no  105,  pi.  XXIII,  K.  105. 

Sous  deux  arcatures,  supportées  par  trois  piliers, 
les  bustes  mutilés  de  deux  défunts.  A  la  bordure, 
demi-cercles  concentriques,  iii^  siècle  après  J.-C. 

8069.  Auge  funéraire  trouvée  au  Prieuré  d'Arnes 
(Haute-Garonne).  A  Valentine,  chez  M.  Soume. 
Marbre.  Hauteur,  0  m.  77  ;  largeur  de  la  cuve,  0  m.  36  ; 
largeur,  0  m.  54  ;  épaisseur,  0  m.  69.  (PL  VIII). 

J.-J.  Hatt,  Revue  archéologique,  1941,  I,  p.  58,  fig.  2. 
—  Annales  du  Midi,  t.  LIV-LV,  1945,  p.  205,  n"  106,  pi.  XXIII, 
M.  106. 

La  face  antérieure  de  la  cuve  et  du  couvercle  est 
décorée  de  bas-reliefs.  Cuve  :  sous  une  double  arca- 
ture, supportée  par  trois  colonnes  à  base  et  chapi- 
teaux corinthiens  stylisés,  deux  bustes  aux  visages 
osseux  :  à  droite,  personnage  à  la  chevelure  disposée 


en  mèches  parallèles,  rejetées  en  arrière.  Les  cheveux 
ne  sont  pas  indiqués  sur  la  tête  du  personnage,  à 
gauche.  Dans  le  fronton  trapézoïdal,  buste  semblable, 
accosté  de  part  et  d'autre  de  deux  rosaces  à  quatre 
pétales.  Éclats  à  la  base  de  la  cuve  et  à  l'angle 
supérieur  gauche  du  couvercle,  m^  siècle  après  J.-C. 

8070.  Auge  cinéraire  trouvée  à  Garin.  A  Saint-Pé 
de  la  Moraine,  à  l'extérieur  de  la  chapelle.  Marbre. 
Hauteur,  0  m.  54  ;  largeur,  0  m.  49  ;  profondeur, 
0  m.  30.  (PI.  IX). 

J.-J.  Hatt,  Annales  du  Midi,  t.  LIV-LV,  1945,  p.  205, 
no  108,  pi.  XXV,  N.  108. 

Sous  une  double  arcatiu-e,  les  bustes  des  deux 
défunts  :  à  droite,  un  homme,  la  chevelure  disposée 
en  mèches  parallèles,  rejetée  en  arrière  ;  à  gauche  une 
femme,  dont  les  cheveux  semblent  ordonnés  en  ban- 
deaux séparés  par  une  raie  médiane.  Sur  les  côtés, 
demi-circonférences  gravées,  déterminant  un  feston, 
iii'^  siècle  après  J.-C. 

8071.  Auge  cinéraire  trouvée  à  Saint-Pé  d'Ardet. 
A  Saint-Pé  d'Ardet,  à  l'intérieur  de  l'église.  Marbre. 
Hauteur,  0  m.  47  ;  largeur,  0  m.  40.  (PI.  IX). 

J.-J.  Hatt,  Annales  du  Midi,  t.  LIV-LV,  1945,  p.  206, 
noll2,pl.  XXVI,  N.  112. 

Sous  deux  arcatures,  deux  bustes  très  mutilés. 
Au-dessous,  cartouche  carré.  Sur  les  côtés,  décor  de 
losanges  gravés.  Iii^  siècle  après  J.-C. 

8072.  Auge  cinéraire  trouvée  à  Saint-Paul  d'Oueil 
(Haute-Garonne).  A  Saint-Paul  d'Oueil,  à  la  clé  de 
V  jûte  de  la  porte  de  l'église.  Pierre  calcaire.  Hauteur, 
0  m.  44  ;  largeur,  0  m.  30  ;  profondeur,  0  m.  20. 
(PI.  IX). 

J.-J.  Hatt,  Annales  du  Midi,  t.  LIV-LV,  1945,  p.  206, 
n°  113,  pi.  XXV,  N.  113. 

Sous  deux  arcatures,  deux  bustes.  Au-dessus, 
rosace  à  quatre  pétales,  flanquée  de  deux  demi- 
circonférences  et  surmontée  d'une  grande  rosace 
en  partie  disparue.  Sur  les  côtés,  demi-circonférences 
gravées,  déterminant  un  feston,  m^  siècle  après 
J.-C. 

8073.  Stèle  de  provenance  régionale.  Au  Musée  de 
Toulouse.  Marbre.  (PI.  IX). 

PuiG  Y  Cadafalch,  Falguera,  Goday,  L'arquitectura  roma- 
nica  a  Catalunya,  p.  246,  fig.  306.  —  J.-J.  Hatt,  Annales  du 
Midi,  t.  LIV-LV,  1945,  p.  207,  n»  115,  pi.  XXIX,  O.  115. 


8 


LE  COMMINGES. 


Sous  un  fronton  triangulaire,  décoré  de  deux 
rosaces  gravées,  et  sous  un  bandeau  décoré  de  festons 
incisés,  deux  bustes.  Au-dessous,  une  excavation 
rectangulaire  pratiquée  pour  recevoir  les  cendres, 
me  siècle  après  J.-C. 

8074.  (  =  886).  Stèle  trouvée  à  Vignec  (Haute- 
Garonne).  Au  Musée  de  Luchon.  Marbre.  Hauteur, 
1  m.  11  ;  largeur,  0  m.  40  ;  épaisseur,  0  m.  30. 
(PI.  IX). 

J.-J.  Hatt,  Annales  du  Midi,  t.  LIV-LV,  p.  207,  n»  116, 
pi.  XXVIII,  O.  116. 

Dans  un  fronton  triangulaire,  deux  bustes  très 
mutilés.  Au-dessous,  dans  un  cartouche  rectangu- 
laire, l'inscription.  A  la  partie  inférieure  de  la  stèle, 
une  excavation  rectangulaire,  pratiquée  pour  rece- 
voir les  cendres,  iii^  siècle  après  J.-C. 

8075.  Fragment  de  stèle  trouvée  à  Benqué- 
Dessous  (Haute-Garonne).  A  Benqué-Dessous,  dans 
le  mur  extérieur  de  l'église.  Marbre.  Hauteur,  0  m.  84  ; 
largeur,  0  m.  41.  (PI.  X). 

J.  Sacaze,  Inscriptions  antiques  des  Pyrénées,  n°  368. 
—  J.-J.  Hatt,  Annales  du  Midi,  t.  LIV-LV,  1945,  p.  208, 
n"  120,  pi.  XXVII,  O.  120. 

Brisée  à  la  partie  supérieure.  Cinq  bustes  disposés 
sur  deux  registres  :  deux  au  registre  supérieur,  trois 
au  registre  inférieur,  disposés  sous  cinq  arcatures. 
Le  personnage  central  du  registre  inférieur,  une 
femme,  porte  des  anneaux  d'oreilles.  A  la  partie 
inférieure  de  la  stèle,  une  excavation  rectangulaire, 
me  siècle  après  J.-C. 

8076.  Fragment  de  stèle  trouvé  à  Sacoué  (Haute- 
Garonne).  Disparu.  (PI.  X). 

D'après  un  croquis  d'un  carnet  de  Trey-Signalès,  appar- 
tenant à  M.  B.  Sapène.  —  J.-J.  Hatt,  Annales  du  Midi, 
t.  LIV-LV,  1945,  p.  208,  n»  119,  fig.  O.  9. 

Sous  une  arcature,  buste  du  défunt.  Au-dessous, 
une  tenaille  de  forgeron  et  un  marteau.  Bordure  de 
demi-circonférences  concentriques,  me  siècle  après 
J.-C. 

8077.  Fragment  d'auge  cinéraire,  encastré  dans 
un  contrefort  de  l'église  de  Générest  (Haute-Ga- 
ronne). Pierre  calcaire.  (PI.  X). 

D'après  un  dessin  de  Mme  J.-J.  Hatt.  —  Barry,  Inscrip- 
tions inédites  des  Pyrénées,  p.  153.  —  J.-J.  Hatt,  Annales  du 
Midi,  t.  LIV-LV,  1945,  p.  209,  n"  122,  fig.  P.  10. 


Dans  un  encadrement  rectangulaire,  scie  de  bûche- 
ron, doloire  et  hache.  Au-dessous,  spirales,  me  siè- 
cle après  J.-C. 

8078.  Tête  trouvée  à  Montmaurin  (Haute-Ga- 
ronne), dans  les  ruines  d'une  viUa  gallo-romaine,  au 
bord  de  la  Save.  A  Montmaurin,  chez  M.  Mire. 
Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m.  25.  (PI.  X). 

Renseignements  communiqués  par  le  Comte  R.  de  Saint- 
Périer.  Photographie  commimiquée  par  M.  Michel  Labrousse.  — 
Michel  Lahrousse,  Gallia,  t.  V,  2,  p.  473,  fig.  9. 

Portrait  d'homme.  La  chevelure,  aux  mèches 
légèrement  ondées  et  épaisses,  est  disposée  en  calotte 
recouvrant  presque  entièrement  le  front  et  les  oreilles. 
La  bouche  est  petite,  les  lèvres  minces,  le  cou  puis- 
sant. L'extrémité  du  nez  est  brisée.  Début  du 
ler  siècle  après  J.-C. 

8079.  Bas-relief  mutilé  trouvé  à  Montmatirin, 
dans  les  ruines  d'une  villa  gallo-romaine,  sur  les 
bords  de  la  Save.  Autel.  A  Montmaurin,  chez  M.  Miro. 
Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m.  30  ;  largeur,  0  m.  21  ; 
épaisseur,  0  m.  10,  0  m.  11.  (PI.  X). 

Renseignements  et  photographie  communiqués  par  M.  Mi- 
chel Labrousse.  —  Michel  Labrousse,  Gallia  t.  V,  2,  p.  473, 
fig.  8. 

Dieu  au  Maillet,  debout,  de  face,  le  bras  gauche 
ramené  sur  la  poitrine,  l'avant-bras  droit  étendu,  un 
maillet  dans  la  main.  Il  est  vêtu  d'une  tunique 
descendant  à  mi-cuisses  et  à  manches  courtes.  Les 
pieds  semblent  chaussés.  Restes  d'une  moulure  à  la 
partie  supérieure. 

8080.  Fragment  de  bas-relief  trouvé  à  Montmau- 
rin, dans  les  ruines  d'une  villa  gallo-romaine,  aux 
bords  de  la  Save.  Autre  face  de  l'autel  n°  8079. 
A  Montmatirin,  chez  M.  Miro.  Marbre  blanc.  Hauteur 
0  m.  30  ;  largeur,  0  m.  21  ;  épaisseur,  0  m.  10, 0  m.  11. 
(PI.  X). 

Renseignements  et  photographie  communiqués  par  M.  Mi- 
chel Labrousse.  —  Michel  Labrousse,  Gallia,  t.  V,  2,  p.  473, 
fig.  8. 

Attis  debout,  coiffé  du  bonnet  phrygien,  vêtu 
d'une  tunique  plissée  à  partir  de  la  ceinture,  les 
jambes  croisées,  la  tête  reposant  dans  la  main 
droite.  Restes  d'une  moulure  à  la  partie  supé- 
rieure. 


SAINT-BERTRAND-DE-COMMINGES. 

(LVGDUNVM  CONVENARVM). 

(Voir  leB  tomes  :  IX,  p.  203  ;  X,  p.  147  ;  XI,  p.  5). 

Les  fouilles  qui  se  poursuivent  à  Saint-Bertrand-de-Comminges,  principalement  dans  la  ville  basse, 
permettent  de  retracer  les  grandes  étapes  de  l'histoire  monumentale  de  la  cité.  Le  plus  ancien  établissement 
gallo-romain,  environ  72  avant  J.-C,  a  été  retrouvé  au  quartier  des  Vignettes,  au  Nord-Est  de  l'agglomération. 
Au  temps  d'Auguste,  une  première  campagne  de  constructions  est  représentée  par  l'édification  du  forum,  du 
temple,  des  trophées,  des  portiques  et  d'un  premier  établissement  de  bains.  Le  début  du  n^  siècle  est  caractérisé 
par  de  très  importants  travaux  de  restauration  au  forum,  gravement  endommagé  par  les  troubles  qui  survinrent 
sous  le  règne  de  Néron.  A  l'angle  septentrional  de  la  place,  s'élèvent,  sur  les  anciennes  substructions  julio- 
claudiennes,  de  nouveaux  thermes.  On  est  alors  en  présence  d'un  grand  ensemble  monumental,  de  même 
construction  et  de  même  époque,  comprenant  forum,  temple,  thermes,  péribole,  et  miême  théâtre,  représentant 
peut-être  le  sanctuaire  fédéral  des  Novempopuli.  Dans  le  même  temps,  la  ville  atteint  un  important 
développement.  A  la  suite  d'événements,  encore  peu  connus,  au  cours  de  la  première  moitié  du  m®  siècle, 
la  vUle  basse,  ravagée,  est  abandonnée.  A  la  fin  du  siècle  et  dans  les  premières  années  du  iv^,  un  nouvel 
effort  de  construction  est  entrepris  :  c'est  l'époque  à  laquelle  doivent  se  placer  les  substructions  les  plus 
récentes.  En  409,  Lvgdvnvm  Convenarvm  est  détruite  par  les  Vandales.  Le  site  ne  fut  pas  cependant 
abandonné  :  des  églises  et  des  monastères  sont  alors  restaurés,  mais  des  cimetières  occupent  certains  quartiers 
de  l'ancienne  cité. 

BIBLIOGRAPHIE. 

I.  Commission  des  fouilles  de  Saint-Bertrand-de-Comminges  (LVGDVNVM  CONVENARVM).  Rapport  sur  les  fouilles  de 
Saint-Bertrand-de-Comminges  de  1933  à  1938.  Première  Partie,  dans  Mémoires  de  la  Société  archéologique  du  Midi  de  la  France,  t.  XX, 
1940,  p.  39-99,  pi.  I-XII  ;  —  Deuxième  partie,  dans  ibid.,  t.  XX,  1943,  p.  207-246,  pi.  XXII-XXVI  ;  —  Troisième,  quatrième  et 
cinquième  parties,  dans  ibid.,  t.  XXI,  1945,  p.  15-87,  pi.  I-XXII. 

II.  J.  Zeiller,  Rapport  sur  les  fouilles  de  Saint-Bertrand-de-Comminges,  dans  Comptes  rendus  de  V Académie  des  Inscriptions 
et  Belles-Lettres,  1941,  p.  278-285. 

III.  Raymond  Lantier,  A  Saint-Bertrand-de-Comminges,  dans  Revue  archéologique,  1941,  2,  p.  164-166  ;  1946,  2,  p.  103-104  ; 
—  Recherches  archéologiques  en  Gaule,  dans  GaUia,  II,  1943,  p.  256-257. 


8081.  Fragment  de  statue  trouvé  dans  le  voisi- 
nage du  vieux  cimetière,  aux  abords  immédiats  de 
la  chapelle  de  Saint- Julien  et  de  la  basilique  chré- 
tienne. Ancienne  collection  Trey-Signalès.  Au  Musée 
de  Comminges.  Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m.  30. 
(PL  XI). 

Photographie  communiquée  par  M.  B.  Sapène.  —  J.  Sacaze, 
Inscriptions  antiques  des  Pyrénées,  p.  168,  n°  2.  —  R.  LiZOP, 
Les  Convenae  et  les  Consorani,  p.  484. 

Torse  viril,  brisé  à  la  naissance  des  cuisses  et  à  la 
partie  inférieure  de  la  poitrine.  Sur  la  cuisse  droite, 
extrémité  d'une  patte  d'animal.  Travail  au  trépan. 

8082.  Fragment  de  statue.  Ancienne  collection 
d'Agos.  Peut-être  de  provenance  locale.  Au  Musée 
de  Comminges.  Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m.  27  ; 
largeur,  0  m.  20  ;  épaisseur,  0  m.  12.  (PI.  XI). 

ESPÊRANDIBU  —  XIII. 


Photographie  communiquée  par  M.  B.  Sapène.  —  Catalogue 
de  la  collection  d'Agos,  n°  12.  —  Rapport  sur  les  fouilles  de 
Saint-Bertrand-de-Comminges  en  1931,  p.  56,  n"  1.  — R.  LiZOP, 
Les  Convenae  et  les  Consorani,  p.  485. 

Partie  inférieure  du  torse  et  cuisses  d'un  person- 
nage viril,  brisé  à  la  hauteur  du  ventre  et  des  genoux. 
Le  sexe  a  disparu. 

8083.  Statuette  mutilée  trouvée  «  au  cours  de 
travaux  de  réparation  et  d'aménagement  exécutés 
à  un  immeuble  de  la  place  de  la  Cathédrale,  en  1933, 
pour  l'installation  d'une  Maison  du  Tourisme  ». 
Au  Musée  de  Comminges.  Marbre  blanc.  Hauteur, 
0  m.  25.  (PI.  XI). 

Photographie  communiquée  par  M.  B.  Sapène.  —  Mémoire* 
de  la  Société  archéologique  du  Midi  de  la  France,  t.  XXI, 
1945,  p.  83-84,  pL  XX,  36. 


w 


SAINT-BERTRAND-DE-COMMINGES. 


La  tête  et  la  partie  inférieure  du  corps  manquent. 
Divinité  féminine  drapée,  tenant  de  la  main  droite 
un  gros  serpent  à  trois  têtes,  dont  les  replis  enserrent 
le  corps  du  personnage.  Dans  la  main  gauche,  une 
coupe,  dans  laquelle  un  deuxième  serpent,  passant 
sous  le  bras  gauche,  s'abreuve.  De  ce  même  côté, 
un  troisième  serpent  enlace  les  reins  de  la  divinité, 
sa  tête  apparaissant  sous  la  coupe  et  le  bras  gauche. 
Un  quatrième  serpent,  plus  petit,  se  glisse  sous  le 
bras  droit,  sa  tête  à  la  hauteur  du  serpent  buvant 
dans  la  coupe.  Sous  la  main  droite,  au  niveau  du 
ventre,  la  tête  d'un  cinquième  serpent.  Un  sixième 
ophidien  allonge  la  tête  sur  l'épaule  droite.  En 
arrière,  sur  les  épaules  les  restes  d'une  chevelure 
abondante. 

8084.  Dix-sept  fragments  d'une  statue  colossale 
trouvée,  en  1930,  au  forum,  près  de  la  partie  méri- 
dionale du  mur  à  redans.  Au  Musée  de  Comminges. 
Largeur  du  torse,  0  m.  60.  (PL  XI). 

Photographie  communiquée  par  M.  B.  Sapène,  —  Mémoires 
de  la  Société  archéologique  du  Midi  de  la  France,  t.  XVII, 
1930,  p.  91. 

Statue  d'empereuj-,  le  torse  nu,  une  large  draperie 
retombant  de  l'épaule  gauche. 

8085.  Fragments  d'une  statue  colossale  trouvée, 
en  1926,  au  forum.  Au  Musée  de  Comminges.  Mar- 
bre blanc  avec  traces  de  couleur  rouge.  Hauteur, 
1  m.  34.  (PI.  XII). 

Photographie  communiquée  par  M.  B.  Sapène.  —  P.  Lave- 
DAN,  R.  Lizop,  B.  Sapène,  Les  fouilles  de  Saint-Bertrand-de- 
Comminges  (1920-1929),  p.  30. 

Personnage  municipal,  drapé  dans  la  toge,  dont 
on  reconnaît,  sur  la  poitrine,  l'amorce  du  sinus. 
Brisé  à  la  hauteur  des  cuisses. 

Peut-être  faut-il  rapprocher  de  ce  fragment  une 
base,  précédemment  découverte  et  sur  laquelle  sont 
figurés  deux  pieds  chaussés. 

8086.  Fragment  de  statue  trouvé  au  chantier  de 
la  Basilique  chrétienne,  en  1913.  Marbre  blanc. 
Hauteur,  0  m.  19.  (PI.  XII). 

Partie  supérieure  du  torse  et  amorce  du  cou  d'un 
personnage  drapé. 

8087.  Fragment  de  statue  trouvé  au  forum,  en 
1936.  Au  Musée  de  Comminges.  Marbre  blanc. 
Hauteur,  0  m.  23.  (PI.  XII). 

Photographie  communiquée  par  M.  B.  Sapène. 


Tête  d'homme.  Le  visage  a  disparu.  La  chevelure 
est  disposée  en  petites  mèches  ondulées.  A  la  hauteur 
de  l'oreille,  l'une  d'elles  dessine  un  accroche-cœur. 

8088.  Fragment  de  statue  de  provenance  locale. 
Ancienne  collection  Trey-Signalès.  Au  Musée  de 
Comminges.  Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m..  11. 
(PI.  XII). 

Photographie  communiquée  par  M.  B.  Sapène. 

Tête  de  femme,  les  cheveux  coiffés  en  bandeaux. 
Le  visage  est  très  mutilé  :  le  nez  a  presque  entière- 
ment disparu,  ainsi  que  le  menton.  Nombreux  éclats 
dans  la  chevelure. 

8089.  Fragment  de  statue  de  provenance  locale. 
Ancienne  collection  Trey-Sigaalès.  Au  Musée  de 
Comminges.  Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m.  20. 
(PI.  XII). 

Photographie  communiquée  par  M.  B.  Sapène. 

Tête  d'homme,  la  chevelure  coupée  court.  Le 
nez  et  la  partie  inférieure  du  visage,  brisée  au  men- 
ton, ont  disparu. 

8090.  Fragment  de  statue  trouvé,  en  1924,  à 
200  mètres  à  l'Est  du  forum.  Au  Musée  de  Comminges. 
Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m.  08  ;  longueur,  0  m.  013  ; 
épaisseur,  0  m.  093.  (PI.  XIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  B.  Sapène. 

Main  tenant  un  bâton. 

8091.  Fragment  de  statue  de  provenance  locale. 
Ancienne  collection  d'Agos.  Au  Musée  de  Comminges. 
Marbre  blanc.  Longueur,  0  m.  18  ;  largeur,  0  m.  19. 
(PI.  XIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  B.  Sapène.  —  Rapport 
sur  les  fouilles  de  Saint-Bertrand-de-Comminges  en  1931,  p.  56, 
n»  8. 

Main  gauche.  Les  doigts  sont  brisés. 

8092.  Fragment  de  statue  de  provenance  locale. 
Ancienne  collection  d'Agos.  Au  Musée  de  Comminges. 
Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m.  11  ;  largeur,  0  m.  18. 
(PI.  XIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  B.  Sapène.  —  Rapport 
sur  les  fouilles  de  Saint-Bertrand-de-Comminges,  en  1931,  p.  56, 
n0  9. 

Main  droite  fermée  sur  un  fragment  de  hampe. 

8093.  Fragment  de  statue  de  provenance  locale. 
Ancienne  collection  d'Agos.  Au  Musée  de  Commin- 


SAINT-BERTRAND-DE-COMMINGES. 


11 


ges.    Marbre   blanc.    Hauteur,    0   m.    07  ;   largeur, 
0  m.  08.  (PI.  XIII). 

Rapport  sur  les  fouilles  de  Saint-Bertrand-de-Comminges 
en  1931,  p.  56,  n"  10. 

Fragment  de  main  fermée  sur  un  objet  indéter- 
miné. 

8094.  Buste  trouvé,  en  1932,  dans  la  partie  non 
encore  fouillée  du  chantier  de  la  villa  romaine, 
située  à  200  mètres  au  Nord  du  forum.  Au  Musée  de 
Comminges.  Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m.  35. 
(PL  XIII). 

Rapport  sur  les  fouilles  de  Saint-Bertrand-de-Comminges 
en  1932,  p.  69-70,  pi.  IX,  4. 

Toute  la  partie  inférieure  du  visage,  depuis  le 
nez  jusqu'au  menton,  est  disparue.  La  base  et  le 
revers  ont  été  grossièrement  piqués  pour  l'encas- 
trement dans  ime  niche. 

8095.  Fragment  de  stèle.  Au  Cabinet  des  Médailles, 
à  Paris,  Calcaire  tendre.  Hauteur,  0  m.  124.  (PI.  XIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  Jean  Babelon. 

Tête  de  femme,  à  l'ovale  allongé,  le  menton  proé- 
minent, le  nez  très  petit,  les  yeux  fendus  en  amande. 
Le  visage  est  encadré  par  une  chevelure  dont  les 
mèches  sont  rendues  par  des  festons. 

8096.  Fragment  de  statuette  trouvé  «  dans  les 
couches  profondes  du  frigidarium  »  aux  thermes 
du  forum.  Au  Musée  de  Comminges.  Pierre  calcaire. 
Hauteur,  0  m.  23  ;  largeur,  0  m.  13  ;  épaisseur, 
0  m.  17.  (PI.  XIV). 

Rapport  sur  les  fouilles  de  Saint-Bertrand-de-Comminges 
de  1933  à  1938,  II«  Partie,  p.  282,  pi.  XXXII,  20. 

Tête  de  bélier.  Les  enroulements  des  cornes  sont 
indiqués  par  de  grosses  hachures,  tantôt  verticales, 
tantôt  horizontales. 

8097.  Fragment  de  bas-relief,  donné  comme  trouvé 
à  Sain t-Bertrand-de-Commir  ges.  Au  Musée  des  An- 
tiquités Nationales  de  Saint-Germain-en-Laye.  Mar- 
bre blanc.  Hauteur,  0  m.  25.  (PI.  XIV). 

Raymond  Lantieb,  Bulletin  des  Musées,  XI,  n"  2,  1946, 
p.  28  (figure). 

Tête  de  femme,  brisée  un  peu  au-dessous  de  la 
naissance  du  cou.  La  partie  supérieure  de  la  cheve- 
lure manque.  Quelques  éclats  à  la  surface  du  marbre 
au  front  et  au-dessus  de  l'œil  droit.  Légèrement 
incliné  à  gauche,  le  visage  offre  des  formes  pleines. 


Sur  la  chevelure,  séparée  en  deux  bandeaux  ondulés 
par  une  raie  médiane,  est  posé  un  voile,  dont  il  ne 
reste  plus  qu'une  faible  partie  à  droite,  sur  le  haut 
de  la  tête.  Un  pan,  aux  plis  largement  traités, 
retombe  sur  le  côté  gauche,  en  arrière  du  visage. 

L'expression  alanguie,  voire  mélancolique,  n'est 
pas  sans  rappeler  la  tête  voilée  du  Musée  de  Mérida 
(Espagne)  (R.  Lantier,  Monuments  Piot,  t.  XXII, 
1918,  p.  175-178).  Le  fragment  appartenait  à  un 
ensemble  décoratif,  probablement  contemporain  du 
règne  d'Hadrien. 

8098.  Fragment  de  bas-relief  trouvé  dans  la  pro- 
priété du  D''  Saule,  en  1932.  Au  Musée  de  Commin- 
ges. Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m.  108  ;  largeur, 
0  m.  136  ;  épaisseur,  0  m.  034.  (PL  XIV). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  B.  Sa- 
pène. 

Personnage  nu,  debout,  la  jambe  gauche  repliée 
à  angle  droit,  reposant  sur  tm  quartier  de  roche, 
sur  lequel  est  dressé  un  hennés,  dont  il  ne  reste  que 
le  socle  et  la  partie  inférieure  de  la  gaîne,  brisée  à  la 
hauteur  du  phallus.  Le  personnage  soutient  de  la 
main  droite  le  pied  d'un  vase  à  panse  ovoïde. 
Autour  du  bras,  les  enroulements  d'un  large  bra- 
celet. Scène  d'offrande. 

8099.  Autel  trouvé  à  proximité  du  forum.  Au 
Musée  de  Comminges.  Marbre  blanc.  Hauteur, 
0  m.  16  ;  largeur,  0  m.  12  ;  épaisseur,  0  m.  105. 
(PL  XV). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  B.  Sa- 
pène. 

Le  monument  est  brisé  en  deux  morceaux.  Im- 
portants éclats  à  droite.  Le  relief  est  fortement 
arasé.  Sur  la  face  antérieure,  cheval  marchant  à 
droite,  la  tête  tournée  de  face  et  inclinée.  Sur  le 
petit  côté,  à  droite,  patère.  Évidemment  cylin- 
drique à  la  partie  supérieure. 

8100.  Fragment  d'autel  de  provenance  locale. 
Ancienne  collection  d'Agos.  Au  Musée  de  Commin- 
ges. Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m.  26  ;  largeur, 
0  m.  12  ;  épaisseur,  0  m.  17.  (PL  XV). 

Photographie  communiquée  par  M.  B.  Sapène.  —  J.  Sacaze, 
Inscriptions  antiques  des  Pyrénées,  p.  194,  n°  122. 

Dans  l'acrotère,  à  droite,  masque  grossier.  Dédi- 
cace à  I(ovi)  O(ptimo)  [M  (aximo)]  Gem... 

8101.  Fragment  de  la  paroi  antérieure  d'une  auge 
funéraire  de  provenance  locale.   Ancienne   collée- 


12 


SA  INT-BER  TRA  ND-DE-  COMMIN  GES. 


tion  Trey-Signalès.  Au  Musée  de  Commiiiges.  Mar- 
bre blanc.  Hauteur,  0  m.  39  ;  largeur,  0  m.  34  ; 
épaisseur,  0  m.  28.  (PI.  XV). 

Photographie  communiquée  par  M.  B.  Sapène.  —  J.  Sacaze, 
Inscriptions  antiques  des  Pyrénées,  p.  169. 

Sous  une  arcature,  en  faible  relief,  tête  d'homme 
brisée  au  menton  et  dont  on  distingue  plus  que  la 
racine  du  nez,  les  yeux  et  la  chevelure,  ordonnée  en 
mèches  rigides  et  parallèles,  rejetées  en  arrière. 
Au-dessus  de  l'arcature,  décor  gravé  :  rosace  à  six 
branches  inscrite  dans  un  cercle,  flanqué  de  cir- 
conférences qui  se  coupent  et  deux  rosaces  à  six 
pétales. 

8102.  Fragment  de  la  partie  supérieure  d'une 
auge  funéraire  de  provenance  locale.  Ancienne  col- 
lection Trey-Signalès.  Au  Musée  de  Comminges. 
Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m.  36  ;  largeur,  0  m.  24  ; 
épaisseur,  0  m.  20.  (PI.  XV). 

Photographie  communiquée  par  M.  B.  Sapène. 

Partie  droite  d'une  niche  à  sommet  cintré,  sup- 
porté par  une  colonnette  à  chapiteau.  Au-dessus, 
les  restes  de  cercles  concentriques.  La  surface  du 
marbre  est  arasée. 

8103.  Antéfixe  de  grand  monument  de  provenance 
locale.  Ancienne  collection  d'Agos.  Au  Musée  de 
Comminges.  Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m.  48  ; 
largeur,  0  m.  32  ;  épaisseur,  0  m.  09.  (PI.  XV). 

Photographie  communiquée  par  M.  B.  Sapène.  —  Rapport 
sur  les  fouilles  de  Saint-Bertrand-de-Comminges  en  1931,  p.  51, 
n°  7. 

Au  centre,  tête  de  déesse,  la  chevelure  disposée  en 
bandeaux  ondulés,  couronnée  d'une  palmette  qui 
s'achève,  dans  le  bas,  à  droite  et  à  gauche,  par  deux 
volutes. 

i 

8104.  Fragment  de  corniche  trouvé,  en  1931,  à 

l'Ouest  de  la  basilique  chrétienne.  Au  Musée  de 
Comminges.  Marbre  blanc.  Longueur,  0  m.  21  ; 
largeur,  0  m.  19  ;  épaisseur,  0  m.  17.  (PI.  XVI). 

Photographie  communiquée  par  M.  B.  Sapène.  —  Rapport 
sur  les  fouilles  de  Saint-Bertrand-de-Comminges  en  1931,  v,  45, 
pi.  IX,  2. 

Sous  un  triple  bandeau  à  profil  rectangulaire,  un 
triglyphe  et  une  métope  :  masque  féminin  au  visage 
arrondi,  au  nez  large  et  écrasé,  les  yeux  ovales  et 
clos.  Deux  profonds  sillons  partent  obliquement  de 
la  base  du  nez.  La  chevelure,  disposée  en  calotte 
plate,  est  indiquée  par  des  stries  obliques  sur  le  front 
et  les  côtés.  Travail  indigène. 


8105.  Fragment  de  frise  octogonale  trouvé,  en 
1935,  au  Nord  du  forum,  à  l'angle  d'un  decumanus. 
Au  Musée  de  Comminges.  Marbre  blanc.  Longueur 
de  la  partie  décorée,  0  m.  83  ;  hauteur,  0  m.  35  ; 
épaisseur,  0  m.  38.  (PI.  XVI). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  B.  Sa- 
pène. 

Rinceaux  d'acanthes.  L'extrémité  gauche  est  en- 
tièrement arasée. 


8106.  Fragment  de  bas-relief.  Ancienne  collection 
d'Agos.  Au  Musée  de  Commirges.  Marbre  blanc. 
Hauteur,  0  m.  27  ;  largeur,  0  m.  13  ;  épaissexir, 
0  m.  06.  (PI.  XVI). 

Photographie  communiquée  par  M.  B.  Sapène.  —  Rapport 
sur  les  fouilles  de  Saint-Bertrand-de-Comminges  en  1931,  p.  56, 
no2. 

A  gauche,  un  personnage  debout,  vêtu  d'une 
tunique  serrée  à  la  taUle  par  une  ceinture  et 
dégageant  la  cuisse  gauche.  Le  visage  a  disparu.  De 
la  main  gauche,  il  tient  le  bras  droit  d'un  petit 
personnage  nu,  très  mutilé.  Au-dessus  de  celui-ci, 
un  fragment  de  draperie. 

8107.  Fragment  de  statue.  Ancienne  collection 
Trey-Sigaalès.  Au  Musée  de  Comminges.  Marbre 
blanc.  Hauteur,  0  m.  30.  (PI.  XVI). 

Photographie  communiquée  par  M.  B.  Sapène. 

Peut-être  un  enfant  emmailloté. 

8108.  Fragment  de  bas-relief.  Ancienne  collection 
Trey-Sigaalès.  Au  Musée  de  Comminges.  Marbre 
blanc.  Hauteur,  0  m.  30.  (PI.  XVI). 

Photographie  communiquée  par  M.  B.  Sapène. 

Tête,  cou  et  amorce  du  buste  d'un  personnage 
masculin.  De  gros  éclats  ont  entraîné  la  disparition 
du  visage  depuis  la  racine  du  nez  jusqu'au  menton. 
Grands  yeux  obliques,  front  bas  et  chevetrx  disposés 
en  ondulations  parallèles  siu:  les  côtés. 

8109.  Buste.  Ancienne  collection  d'Agos.  Musée 
de  Comminges.  Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m.  46. 
(PI.  XVII). 

Photographie  communiquée  par  M.  B.  Sapène.  —  Rapport 
sur  les  fouilles  de  Saint-Bertrand-de-Comminges  en  1931,  p.  56, 
a°  3,  pi.  XII,  I. 

Femme.  Le  cou,  large  et  épais,  supporte  une  tête 
ronde  et  massive,  aux  traits  fortement  accentués.  La 


SAINT-BERTRAND-DE-COMMINGES. 


13 


chevelure,  disposée  en  bandeaux  ondulés,  séparés 
par  une  raie  médiane,  est  surmontée  de  feuillages  (?) 
imbriqués.  Travail  indigène.  Buste  funéraire. 

8110.  Tête.  Ancienne  collection  d'Agos.  Musée 
de  Comminges.  Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m.  22. 
(PI.  XVII). 

Photographie  communiquée  par  M.  B.  Sapène.  —  Rapport 
SUT  les  fouilles  de  Saint-Bertrand-de-Comminges  en  1931,  p.  56, 
nO  1,  pi.  XII,  2. 

Homme.  La  chevelure  est  rejetée  en  arrière. 
Menton  lourd  et  proéminent.  Visage  ridé.  Travail 
indigène.  Buste  funéraire. 

8111.  Tête.  Ancienne  collection  d'Agos.  Au 
Musée  de  Comminges.  Marbre  blanc.  Hauteur, 
0  m.  26.  (PL  XVII). 

Photographie  communiquée  par  M.  B.  Sapène.  —  Rapport 
sur  les  fouilles  de  Saint-Bertrand-de-Comminges  en  1931,  p.  56, 
n»  5,  pi.  XII,  3. 

Homme.  L'usure  du  marbre  a  entraîné  un  afiFai- 
blissement  marqué  des  traits  du  visage,  devenus  peu 
distincts.  Travail  indigène.  Buste  funéraire. 

8112.  Tête.  Provenance  locale.  Musée  de  Com- 
minges. Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m.  22.  (PI.  XVII). 

Photographie  communiquée  par  M.  B.  Sapène.  —  Rapport 
sur  les  fouilles  de  Saint-Bertrand-de-Comminges  en  1931,  p.  56, 
n°  6,  pi.  XII,  4. 

Homme.  Les  mèches  de  la  chevelure,  rigides  et 
parallèles,  sont  rejetées  en  arrière.  Travail  indigène. 
Buste  funéraire. 

8113.  Buste  funéraire.  Ancienne  collection  d'Agos. 
Au  Musée  de  Conuninges.  Marbre  blanc.  Hauteur, 
0  m.  40.  (PI.  XVII). 

Photographie  comraïuniquée  par  M.  B.  Sapène.  —  Rapport 
sur  les  fouilles  de  Saint-Bertrand-de-Comminges  en  1931,  p.  56, 
n»  7,  pi.  XII,  5. 

Homme.  La  presque-totalité  du  visage  a  disparu. 
Travail  indigène. 

8114.  Antéfixe.  Ancienne  collection  d'Agos.  Au 
Musée  de  Comminges.  Pierre  calcaire.  Longueur, 
0  m.  46  ;  largeur,  0  m.  24  ;  épaisseur,  0  m.  08. 
(PI.  XVII). 

Photographie  communiquée  par  M.  B.  Sapène.  —  Rapport  sur 
les  fouilles  de  Saint-Bertrand-de-Comminges  en  1931,  p.  57,  n"  5, 


Tête  de  femme,  les  yeux  clos.  La  chevelure,  dis- 
posée en  mèches  divergentes,  est  surmontée  d'une 
haute  palmette  stylisée. 

Voir  :  E.,  t.  II,  p.  115,  n»  1054. 

8115.  Antéfixe.  Ancienne  collection  d'Agos.  Au 
Musée  de  Comminges.  Pierre  calcaire.  Hauteur, 
0  m.  45  ;  largeur,  0  m.  20  ;  épaisseur,  0  m.  07. 
(PI.  XVII). 

Photographie  communiquée  par  M.  B.  Sapène.  —  Rapport 
sur  les  fouilles  de  Saint-Bertrand-de-Comminges  en  1931,  p.  57. 

Tête  de  femme.  La  chevelure,  disposée  en  mèches 
divergentes,  est  surmontée  d'une  haute  palmette 
stylisée. 

8116.  Antéfixe,  trouvée  au  domaine  d'Agos, 
à  Tibiray  (Haute-Garonne).  Ancienne  collection 
d'Agos.  Au  Musée  de  Comminges.  Marbre  blanc. 
Hauteur,  0  m.  45  ;  largeur,  0  m.  27  ;  épaisseur, 
0  m.  10.  (PI.  XVII). 

Photographie  communiquée  par  M.  B.  Sapène.  —  Rapport 
sur  les  fouilles  de  Saint-Bertrand-de-Comminges  en  1931, 
p.  57. 

Tête  de  femme,  surmontée  d'une  palmette  stylisée, 
accostée  de  deux  volutes. 


8117.  Antéfixe  trouvée,  peut-être,  à  Martres- 
Tolosanes  (Haute-Garonne).  Ancienne  collection  d'A- 
gos. Au  Musée  de  Comminges.  Marbre  blanc.  Hau- 
teur, 0  m.  40  ;  largeur,  0  m.  24  ;  épaisseur,  0  m.  13. 
(PI.  XVIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  B.  Sapène.  —  Rapport 
sur  les  fouilles  de  SairU-Bertrand-de-Comminges  en  1931, 
p.  57. 

Tête  de  femme,  les  cheveux  disposés  en  mèches 
parallèles  au-dessus  du  front  et  surmontés  d'une 
palmette  stylisée. 

8118.  Fragment  d'autel  trouvé  à  Ardiège  (Haute- 
Garonne).  En  dépôt  au  Musée  de  Comminges. 
Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m.  11  ;  largeur,  0  m.  09  ; 
épaisseur,  0  m.  07.  (PI.  XVIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  B.  Sapène. 

Personnage  assis,  drapé,  tenant  des  deux  mains 
un  arbre  au  feuillage  stylisé.  La  tête  manque. 
Ex-voto  à  un  Dieu- Arbre. 


14 


SAINT-BÉAT. 

SANCTUAIRE    DES    CARRIÈRES    DE    MARBRE. 


Au  cours  de  l'exploitation  d'une  nouvelle  carrière  de  marbre,  située  à  la  base  septentrionale  de  la 
montagne  d'Arrie,  sur  la  rive  gauche  de  la  Garonne  et  en  bordure  de  la  route  de  Cierp,  on  a  mis  au  jour, 
pendant  l'été  de  1946,  au  lieu  dit  «  Malh  de  las  Figuras  »,  ensevelis  sous  une  masse  d'éboulis,  les  vestiges 
d'un  petit  sanctuaire  gallo-romain,  installésurunfrontdetailleabaEdonné,  aune  vingtaine  de  mètres  au-dessus 
de  la  vallée  et  en  contre-bas  de  la  carrière  romaine  Rap.  Face  au  Nord,  rompant  l'abrupt  de  la  montagne,  une 
paroi  de  marbre  bleuté  est  en  partie  couverte  de  gravures,  dix-huit  bustes  ou  têtes  de  divinités,  rudement 
entaillés  dans  le  rocher  (fin  il®  et  m®  s.).  Au-dessous,  la  partie  centrale  de  la  masse  rocheuse  est  creusée,  à  hauteur 
d'homme,  d'une  suite  d'alvéoles  rectangulaires,  à  parois  verticales,  destinées  à  recevoir  de  petits  autels  votifs. 
D'autres  ex-voto  avaient  été  dressés  sur  des  socles,  en  avant  des  niches.  Quarante  autels,  ou  fragments  d'autels, 
ont  été  retrouvés  :  quatre  sont  dédiés  à  un  dieu  local,  Erriapus,  deux  à  Silvain,  un  à  une  divinité  inconnue.  Les 
céramiques  et  les  verreries,  recueillies  sur  l'emplacement  du  sanctuaire,  permettent  de  dater  l'ensemble  de  ces 
découvertes  depuis  la  fin  du  i^r  gjècle  après  J.-C.  jusqu'au  début  du  m®  siècle.  Au  mois  de  janvier  1947,  un 
éboulement  a  entraîné  la  disparition  de  ce  curieux  lieu  de  culte  et  de  la  plupart  des  monuments  qu'il  abritait. 

Les  photographies  m'ont  été  obligeamment  communiquées  par  M.  B.  Sapène. 

BIBLIOGRAPHIE. 

I.  Bertrand  Sapêne,  Autels  votifs,  atelier  de  marbriers  et  sanctuaire  gallo-romains,  découverts  à  Saint-Béat  (Haute- Garonne), 
dans  i?ei!z»e  de  Comminges,  4o  trimestre,  1946,  p.  283-325. 

II.  Michel  Labrousse,  Un  sanctuaire  rupestre  gallo-romain  dans  les  Pyrénées,  dans  Mélanges  Charles  Picard,  t.  II,  p.  481-521 
(Revue  archéologique,  1948,  2  ). 

III.  Du  MÊME,  Saint-Béat  (Haute-Garonne),  dans  Gallia,  t.  V,  2,  1947,  p.  474-475. 


8119.  Buste  gravé,  dominant  le  «  Malh  de  las 
Figuras  ».  Hauteur,  environ,  0  m.  10.  (PI.  XVIII). 

B.  Sapène,  Revue  de  Comminges,  1946,  p.  316,  fig.  16-17. 

L'exécution  est  des  plus  rudimentaires  :  visage 
triangulaire  très  mutilé,  où  l'on  ne  distingue  plus 
que  les  vestiges  du  nez  et  de  l'arcade  sourcilière 
gauche.  Fin  des  ii®  et  m®  siècles. 

8120.  Buste,  à  la  partie  Est  du  «  Malh  de  las 
Figuras  ».  Hauteur,  environ,  0  m.  10.  (PI.  XVIII). 

B.  Sapène,  Revue  de  Comminges,  1946,  p.  316,  fig.  18.  — 
Michel  Labrousse,  Revue  archéologique,  1948,  2,  p.  488-489. 

Buste  d'homme,  grossièrement  entaillé.  Deux 
cavités  allongées,  deux  traits  verticaux  et  une  rai- 
nure horizontale  marquent  l'emplacement  des  yeux 
et  de  la  bouche.  La  chevelure  est  indiquée  par  une 
suite  de  petites  incisions  obliques,  le  buste  par  un 
rectangle. 

Les  mêmes  simplifications  du  visage  et  du  buste 
reparaissent  sur  les  monuments  funéraires  de  la 
région  de  Comminges.  Fin  des  ii®  et  iii^  siècles. 


8121.  Tête  et  buste  au  «  Malh  de  las  Figuras  ». 
(PI.  XVIII). 

B.  Sapène,  Revue  de  Comminges,  1946,  p.  316,  fig.  9. 

Tête  circulaire  et  buste  en  forme  de  rectangle. 

8122.  Autel.  Marbre.  Hauteur,  0  m.  47  ;  largeur  : 
à  la  base,  0  m.  245,  au  fût  :  0  m.  185  ;  épaisseur, 
0  m.  145,  0  m.  20.  (PI.  XIX). 

B.  Sapène,  Revue  de  Comminges,  1946,  p.  303-307,  n»  19, 
fig.  10.  —  Michel  Labrousse,  Revue  archéologique,  1948, 
2,  p.  502-509,  fig.  4-5. 

Sur  la  face  antérieure,  à  l'intérieur  d'ime  niche 
rectangulaire,  Silvain  debout,  de  face,  représenté 
sous  l'aspect  d'un  homme  âgé,  le  corps  lourd  et 
trapu,  les  jambes  courtes  et  épaisses,  le  visage  mutilé, 
dissimulé  par  la  chevelure  Ion  gue,  la  barbe  et  la  mous- 
tache. Il  est  vêtu  d'une  double  tunique  à  manches 
courtes,  descendant  jusqu'aux  genoux  et  serrée  à  la 
taille.  Un  manteau  est  jeté  sur  l'épaule  gauche.  Le 
dieu  tient  une  serpe  dans  la  main  gauche  et  un 
objet  indétermiixé,  peut-être  un  vase,  dans  l'autre 


SAINT-BÉAT. 


15 


main.  Sur  le  socle,  l'inscription  :  Natalis  Martialis  j 
et  Sintus  officinator(es)  j  cum  suis  colegis  j  v(o- 
tum)  s(olverunt)  l(ibenter)  m(erito). 

Sur  le  petit  côté  gauche  de  l'autel  :  au  registre 
supérieur,  un  marbrier,  vêtu  d'une  tunique  courte, 
le  corps  incliné  en  avant,  brandit  des  deux  mains 
un  marteau  à  piquer  qu'il  s'apprête  à  abattre  sur 
le  bloc  de  pierre,  placé  devant  lui,  à  sa  droite.  Au 
registre  inférieur  un  Amour  nu  et  ailé,  un  ciseau 
dans  la  main  gauche,  un  marteau  dans  l'autre  main, 
se  dispose  à  sculpter  le  bloc  placé  devant  lui. 

Sur  le  petit  côté  droit  de  l'autel  :  au  registre 
supérieur,  buste  de  divinité,  d'exécution  très  gros- 
sière, entourée  de  feuillages  et  de  branchages,  dans 
lesquels  on  peut  reconnaître  des  rameaux  et  des 
pommes  de  pin.  En  avant  du  buste  im.  autel,  et  de 
chaque  côté  de  celui-là,  M.  B.  Sapène  croit  pouvoir 
distinguer  les  représentations  d'une  tortue  et  d'un 
coq  et  propose  de  voir  dans  le  buste  une  image  de 
Mercure.  Cette  identification  est  contredite  par  la 
présence,  au  registre  inférieur,  d'un  bélier,  passant 
à  gauche,  et  l'on  serait  plutôt  tenté  de  rapporter  le 
buste  à  SUvain,  figuré,  sur  cette  face,  en  tant  que 
protecteur  des  troupeaux  et  de  la  végétation. 

La  corniche  moulurée  de  l'autel  était  décorée  de 
rais  de  cœur  disparus,  le  tore  et  la  base  de  perles  et 
de  pirouettes,  surmontées,  sur  la  doucine,  de  feuilles 
trilobées.  Sur  les  pilastres,  encadrant  la  niche 
centrale,  rinceaux  spiraliformes  (ii^  siècle  ap.  J.-C). 

8123.  Partie  supérieure  d'un  autel.  Marbre  blanc. 
Hauteur,  0  m.  21  ;  largeur,  0  m.  15.  (PI.  XIX). 

B.  Sapène,  Revue  de  Comminges,  1946,  p.  311,  n"  28, 
fig.  12.  —  M.  Labrousse,  Revue  archéologique,  1948,  p.  509, 
fig.  6. 

Sur  la  face  principale,  dans  une  niche  à  sommet 
arrondi,  Silvain  ou  Erriapus,  debout,  de  face,  vêtu 
d'une   timique,   un    maUlet    dans   la   main   droite, 


dressée  à  la  hauteur  de  la  ceinture.  Brisé  à  la  hau- 
teur des  seins.  Le  coiironnement  de  l'autel  est  orné 
d'une  torsade  et  de  rosaces  à  quatre  pétales  dans 
les  acrotères  (ii^  siècle  après  J.-C.). 

8124.  Autel.  Au  musée  de  Comminges.  Marbre 
blanc.  Hauteur,  0  m.  60  ;  largeur,  0  m.  175  ;  épais- 
seur, 0  m.  12.  (PI.  XIX). 

B.  Sapène,  Revue  de  Comminges,  1946,  p.  296-298,  n»  10, 

fig.  8. 

A  la  corniche,  torsade  et  rosaces  à  quatre  pétales 
sur  les  acrotères.  Sur  les  petits  côtés,  œnochoé  à 
panse  godronnée  et  patère.  Sur  la  face  antérieure, 
l'inscription  :  Deo  Eri  j  apo  Vincen  j  tius  pro 
salu  I  tem  suam  et  /  suorum  j  v(otum)  so  /  Ivet  feli  j 
citer  (ii^  siècle  après  J.-C). 

8125.  Autel.  Au  musée  de  Comminges.  Marbre 
blanc.  Hauteur,  0  m.  41  ;  largeur,  0  m.  17  ;  épais- 
seur, 0  m.  15.  (PL  XIX). 

B.  Sapène,  Revue  de  Comminges,  1946,  p.  300,  n°  14,  fig.  9. 

Le  couronnement  est  entouré  d'une  torsade,  deux 
rosaces  à  quatre  pétales  sur  les  acrotères.  Sur  la 
face  antérieure,  l'inscription  :  Erriapo  j  deo  j  Gom- 
fera  j  ni  posue  j  runt  j  v(otum)  s(olverunt)  l(iben- 
tes)  m(erito)  (ii^  siècle  après  J.-C). 

8126.  Partie  supérieure  d'un  autel.  Marbre  blanc. 
(PI.  XIX). 

B.  Sapène,  Revue  de  Comminges,  1946,  p.  35. 

Le  couronnement  est  entouré  d'une  torsade,  deux 
rosaces  à  quatre  pétales  sur  les  acrotères.  Sur  la 
face  antérieure,  cartouche  rectangulaire,  à  encadre- 
ment mouluré,  probablement  destiné  à  recevoir  ime 
inscription  tracée  au  pinceau,  (ii^  siècle  après  J.C). 


16 


SAINT-PLANCARD. 


Au  cours  des  fouilles  entreprises  à  Saint-Plan card  (Haute-Garonne),  on  a  découvert,  en  remploi  dans 
le  mur  occidental  de  la  chapelle  de  Saint- Jean  (n"  8127-8130)  et  dans  la  muraille  du  cimetière  (n°  8131),  des 
fragments  de  bas-reliefs  et  de  statues,  actuellement  déposés  à  l'intérieur  de  la  chapelle  de  Saint- Jean. 

Les  photographies  m'ont  été  obligeamment  communiquées  par  M.  Georges  Fouet. 

BIBLIOGRAPHIE. 

I.  Jean  Laff ARGUE  et  Georges  Fouet,  Peintures  romanes.  Vestiges  gallo-romains  à  Saint- Plancard  (Haute- Garonne),  Toulouse, 
Privât,  1948,  m-4o  (fig.). 

II.  Michel  LabboUS'^e,  Saint- Plancard  ( Haute- Garonne) ,  dans  Gallia,  t.  V,  2,  1947,  p.  474. 


8127.  Stèle.  Marbre  blanc.  Hauteur,  1  m.  20; 
largeur,  0  m.  50  ;  épaisseur,  0  m.  23.  (PI.  XX). 

J.  Laff ARGUE  et  G.  Fouet,  Peintures  romanes.  Vestiges  gallo- 
romains...,  p.  86-87. 

Mars  Sutugius,  debout,  de  face,  dans  une  niche 
à  sommet  triangulaire,  brisée  à  droite.  Le  dieu  porte 
une  cuirasse  à  lambrequins  et  à  épaidières.  Au  côté 
gauche,  est  attachée  une  épée  à  pommeau  cir- 
culaire, dans  un  fourreau.  Un  bouclier  circulaire  est 
attaché  au  bras  droit.  L'autre  bras  manque.  La  tête 
est  couverte  d'un  casque  sur  la  coiflfure  disposée  en 
calotte.  A  la  partie  supérieure  de  la  stèle,  le  nom  de 
la  divinité  :  Sut  j  ugio  ;  sur  le  socle,  la  suite  de  la 
dédicace  :  d(eo)  /  ...  us,  Burusi  ffilius)  /  (ex) 
voto  patris.  Sur  le  petit  côté,  à  gauche,  dans  une 
niche,  à  sommet  arrondi,  buste  d'homme  de  face, 
de  travail  indigène. 

8128.  Fragment  de  statue.  Marbre  blanc.  Hauteur, 
0  m.  48  ;  largeur,  0  m.  34  ;  épaisseur  0  m.  16.  (PI.  XX). 

J.  Laffargue  et  G.  Fouet,  Peintures  murales.  Vestiges 
gallo-romains...,  p.  88. 

Torse  d'homme,  revêtu  d'une  cuirasse  à  lambre- 
quins. Sur  l'épaule  gauche,  une  draperie,  retombant 
sur  le  côté  du  corps.  La  poitrine  est  barrée  par  un 
cingulum. 

8129.  Statue  mutilée.  Pierre  calcaire.  Hauteur, 
0  m.  81  ;  largeur  0  m.  36  ;  épaisseur,  0  m.  16.  (PI.  XX), 


J.  Laffarcue  et  G.  Fouet,  Peintures  murales.  Vestiges 
gallo-romains,..,  p.  99. 

Personnage  municipal,  assis,  drapé  dans  la  toge. 
L'avant -bras  droit  est  replié  à  angle  droit,  la  main  à 
la  hauteur  de  la  poitrine.  La  tête  et  le  bras  gauche, 
encastrés  dans  des  cuvettes  cylindriques,  et  les  pieds 
manquent. 

8130.  Fragment  de  statue.  Pierre  calcaire.  Hau- 
teur, 0  m.  25  ;  largeur,  0  m.  35  ;  épaisseur,  0  m.  20. 
(PI.  XX). 

J.  Laffargue  et  G.  Fouet,  Peintures  murales.  Vestiges 
gallo-romains...,  p.  99. 

Partie  médiane  du  corps  d'un  personnage  en 
toge,  la  main  droite  ramenée  à  la  hauteur  de  la 
ceinture. 

8131.  Stèle   funéraire.   Marbre   blanc.    Hauteur, 

0  m.  44  ;  largeur,  0  m.   28  ;  épaisseur,  0  m.   24. 

(PI.  XXI). 

> 
J.   Laffargue  et  G.  Fouet,   Peintures  murales.    Vestiges 
gallo-romains...,  p.   97. 

Dans  une  niche  à  som.met  arrondi,  le  buste  du 
défunt,  très  grossièrement  exécuté.  A  la  partie 
supérieure,  encadrant  le  buste  :  D(is)  M(anihus). 
Sur  la  base  :  Cuctilionia  j  C(aii)  filia  j  marito  ca  / 
rissimo... 


17 


TAREES. 

(Voir  le  tome  II,  p.  107). 


8132.  Masque,  provenant  probablement  d'un  sanc- 
tuaire montagnard  pyrénéen.  Au  Musée  du  Jardin 
Massey,  à  Tarbes.  Moulage  au  Musée  des  Anti- 
quités Nationales  de  Saint-G^rmain-en-Laye.  Tôle 
de  bronze.  Hauteur,  0  m.  17  ;  largeur  aux  yeux, 
0  m.  12,  à  la  bouche,  0  m.  10  ;  épaisseur,  0  m.  001. 
(PI.  XXI). 

Salomon  Reinach,  Bronzes  figurés  de  la  Gaule  romaine, 
figure  à  la  p.  8.  —  Raymond  Lantier,  Monuments  Piot, 
t.  XXXVII,  1939,  p.  105-107,  pi.  IX. 

La  partie  médiane  du  nez  a  disparu  dans  toute 
sa  longueur.  A  droite  de  la  bouche,  une  cassure 
s'étend  sur  la  partie  inférieure  de  la  joue  et  se  perd 
dans  la  barbe.  La  chevelure  est  criblée  de  petits 
trous.  A  la  technique  du  repoussé,  le  visage  doit 
son  aspect  quasi-lunaire.  Les  joues  sont  larges  et 
rondes  ;  le  nez  droit  ;  les  yeux,  énormes  et  fortement 
obliques,  étaient  jadis  incrustés  d'émail  ou  de  pâtes 
de  verre,  disposés  dans  deux  petites  cuvettes  ména- 
gées au  revers  de  la  figure.  Sur  les  paupières,  en 
forte  saille,  les  cils  sont  figurés  par  un  dessin  en 
forme  de  feuilles  de  fougère.  Sous  le  nez,  deux 
légers  enfoncements  du  métal  marquent  l'empla- 
cement des  narines,  d'où  retombent,  gauchement 
tracés,  deux  sillons  parallèles  venant  se  raccorder 
au  demi-cercle  encadrant  la  bouche  petite,  aux 
lèvres  épaisses.  Le  bas  du  visage  disparaît  sous  une 
courte  barbe,  indiquée  tantôt  par  des  lignes  ondées, 
verticales  ou  horizontales,  tantôt  sous  la  lèvre  et 
le  menton,  par  des  ébauches  de  festons.  A  la  hauteur 
des  maxillaires,  une  ligne  hachurée  en  limite  étroi- 
tement le  tracé  qui,   aux  extrémités  du  masque. 


s'interrompt  brusquement,  laissant  libre  une  mince 
bande  de  métal  pour  le  raccordement  avec  la  pièce 
occipitale,  aujourd'hui  disparue.  La  chevelure,  ob- 
tenue par  un  repliement  en  quart  de  cercle  de 
l'extrémité  supérieure  de  la  pièce,  recouvre  entiè- 
rement le  front.  De  la  masse  des  cheveux,  fortement 
stylisés,  seules  subsistent  deux  rangées  de  spirales 
doubles,  irrégulièrement  disposées,  dont  les  enrou- 
lements s'opposent  d'un  étage  à  l'autre.  Les  inter- 
valles entre  les  spires  et  la  racine  sont  remplis  de 
stries  en  forme  de  virgules.  Le  cou  est  remplacé  par 
une  sorte  de  douille,  ouverte  en  arrière,  évasée  en 
avant,  servant  au  montage  de  la  tête  de  cette 
divinité  celtique  sur  un  mannequin  ou  sur  un 
corps  de  métal.  Environ  III^  siècle  avant  J.-C. 

8133.  Fragment  de  bas-relief  trouvé  à  Jaunac, 
commune  de  Trébiran  (Hautes-Pyrénées).  Ancienne 
collection  d'Agos.  Au  Musée  de  Comminges.  Mar- 
bre blanc.  Hauteur,  0  m.  18  ;  largeur,  0  m.  135  ; 
épaisseur,  0  m.  07.  (PI.  XXII) 

Photographie  et  renseignement  communiqués  par  M.  B.  Sa- 

pène. 

Partie  supérieure  d'un  corps  de  femme,  brisé  en 
deux  parties  à  la  base  du  cou.  Visage  ovale,  aux 
larges  pommettes,  au  nez  gros  et  court,  aux  grands 
yeux  aux  lourdes  paupières.  Dans  la  chevelure, 
séparée  sur  le  sommet  de  la  tête  par  une  raie  mé- 
diane et  disposée  en  grosses  ondulations,  sont  dis- 
posés des  pampres  et  des  raisins.  Deux  larges  ban- 
delettes retombent  de  chaque  côté  sur  le  devant  de 
la  poitrine. 


ESPÉBANDIEU  ■ 


XIII. 


18 


BORDEAUX. 

(BURDIGALA). 
(Voir  les  tomes  :  II,  p.  110  ;  IX,  p.  206). 


8134.  Statue  trouvée  à  Bordeaux,  en  1933  et 
1937,  devant  le  quai  Louis  XVIII,  par  le  travers  de 
la  Bourse  Maritime,  dans  la  Gironde.  Au  Musée 
lapidaire.  Pierre  tendre  des  carrières  de  Bourg  ou 
de  Roque  de  Thau.  Hauteur,  1  m.  80.  (PI.  XXII). 

P.  CouRTAULT,  Comptes  rendus  de  VAcadémie  des  Inscrip- 
tions, 1933,  p.  357-358.  —  Du  même.  Revue  historique  de  Bor- 
deaux, 1934,  p.  37-39,  fig.  ;  1937,  p.  38. 

Brisée  en  deux  morceaux.  Homme  debout,  vêtu 
d'une  tunique  à  manches  courtes  et  de  la  toge.  Le 
bras  droit  ramené  sur  la  poitrine,  la  main  tenant  le 
pan  qui  retombe  de  l'épaule  gauche.  Le  bras  gauche, 
ployé  à  angle  droit  et  recouvert  par  les  plis  de  la 
toge,  est  brisé  au-dessus  du  poignet.  Les  pieds  sont 
chaussés.  A  la  partie  postérieure  du  cou,  à  la  hauteur 
de  la  nuque,  une  pièce  de  fer  est  scellée  au  plomb 
dans  la  pierre.  La  tête  manque.  Persormage  muni- 
cipal. La  statue  reproduit  la  même  attitude,  mais 
inversée,  de  la  statue  n^  1095. 

8135.  Tête  trouvée,  au  mois  de  mai  1924,  à 
Bordeaux,  rue  de  Grassi,  lors  de  la  démolition  de  la 
maison  qui  portait  le  n"  25.  Au  Musée  lapidaire. 
Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m.  76,  (PI.  XXII). 

P.  CouHTAULT,  iievue  historique  de  Bordeaux,  1924,  p.  258- 
261, 

Portrait  d'homme  âgé,  imberbe,  au  visage  osseux 
et  ridé.  La  chevelure  est  disposée  en  petites  boucles 
plates.  Un  large  éclat,  en  sautant,  a  entraîné  la 
disparition  de  la  pointe  du  nez.  La  face  postérieure 
de  la  tête  a  été  arasée  de  façon  à  supprimer  la  partie 
arrière  du  crâne.  Des  trous  de  goujons  ont  été  percés 
au  sommet  de  la  tête  pour  permettre  la  fixation  du 
fragment  au  mur  de  l'hôtel  du  conseiller  au  Parle- 
ment, Florimond  de  Rocmond,  où  la  pièce  était 
conservée  au  XYiii^  siècle. 

8136.  Tête  trouvée,  environ  1865-1868,  à  Bor- 
deaux, lors  des  travaux  de  percement  du  coiirs 
d'Alsace-Lorraine.  Au  Musée  des  Antiquités  INatio- 
nales  de  Saiut-Germain-en-Lave.  Bronze.  Hauteur, 
0  m.  226.  (PI.  XXIII). 


R.  Lantier,  Monuments  Piot,  t.  XXXI,  1931,  p.  23-38, 
pi.  IV. 

Personnage  jeune  et  imberbe.  Le  visage  arrondi 
offre  des  traits  accentués  :  nez  droit,  formant  à 
l'arête  un  méplat  prononcé;  joues  larges  et  pleines; 
bouche  petite,  relevée  légèrement  à  gauche,  lèvre 
supérieure  proéminente  ;  arcades  sourcilières  pro- 
fondes, abritant  de  grands  yeux  en  amandes,  aux 
paupières  ourlées  ;  pupilles  indiquées  par  une  petite 
dépression.  Le  front  bas  est  en  grande  partie  masqué 
par  la  chevelure,  drue  et  compacte,  dont  les  mèches, 
largement  traitées  et  séparées  par  une  raie  médiane, 
s'arrêtent  sur  une  ligne  légèrement  incurvée.  En 
arrière,  les  cheveux,  plus  sommairement  indiqués, 
rayonnent  sur  l'occiput,  et  de  cette  masse  se  déta- 
chent deux  longues  mèches,  passant  au-dessus  des 
oreilles  et  plaquant  sur  les  joues.  Portrait  de  jeune 
chef  aquitain.  Fonte  indigène  du  i^'  siècle  après 
J.-C. 

Le  bronze,  d'une  belle  patine  brune,  avait  été 
jadis  recouvert  d'une  couche  de  dorure  au  mercure. 
Nombreuses  soufflures,  principalement  dans  la  che- 
velure, masquées  par  des  pièces  rapportées. 

8137.  Fragment  de  statue  trouvé  probablement 
au  Petit-Corbin,  château  de  Saint-André,  à  Saint- 
Georges  de  Montagne,  près  de  Libourne  (Gironde). 
Au  Musée  de  Libourne.  Pierre  calcaire  dure  de 
provenance  locale.  Hauteur,  0  m.  33.  (PI.  XXIII). 

Henri  de  Sarrau,  Revue  historique  et  archéologique  du 
Libournais,  3«  et  4«  trimestres,  1947,  p.  336-345. 

Tête  de  jeune  homme,  au  visage  plein,  les  pom- 
mettes saillantes.  La  chevelure  est  disposée  en 
larges  mèches,  dessinant  des  ondulations.  Sur  le 
front,  en  partie  couvert,  les  cheveux  dessinent  des 
festons.  La  pointe  du  nez  est  brisée  ;  éclats  aux 
lèvres  et  au  menton.  Sur  le  sommet  de  la  tête,  une 
main  posée  sur  la  chevelure. 

La  tête  appartenait  à  un  groupe,  figurant  une 
divinité  funéraire,  la  main  ou  les  mains  reposant 
sur  une  ou  deux  têtes  humaines.  Bon  travail  indi- 
gène. 


19 


AGEN. 

(AGINNVM,  NITIOBROGES.) 

(Voir  les  tomes  :  II,  p.  225,  461  ;  III,  p.  455). 


8138.  Tête  trouvée  à  Agen  (Lot-et-Garonne).  Au 
Musée  d'Agen.  Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m.  32. 
(PI.  XXIII). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  Allard. 

Portrait  d'homme,  les  cheveux  coupés  courts.  De 
profonds  sillons  sur  les  joues  et  de  chaque  côté  du 
nez,  qui  a  disparu,  i^""  siècle  après  J.-C. 

8139.  Fragment  de  statue  trouvé  à  Soudiniac-Ro- 
quefail  (Lot-et-Garonne).  Au  Musée  d'Agen.  Pierre 
commune.  Hauteur,  0  m.  56.  (PI.  XXIV). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  Allard. 


Partie  inférieure  d'un  torse  d'homme  nu,  brisé 
à  la  ceinture  et  aux  genoux.  Sur  la  hanche  droite, 
un  arrachement  marque  l'emplacement  d'un  motif 
disparu. 

8140.  Fragment  de  statue  trouvé  à  Cos  (Tarn-et- 
Garonne).  Au  Musée  de  Montauban.  Marbre  blanc. 
Hauteur,  1  m.  25.  (PL  XXIV). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  Allard. 

Torse  d'un  personnage  municipal  en  toge,  le  bras 
droit  enveloppé  dans  la  draperie  et  ramené  sur  la 
poitrine.  Brisé  sous  les  genoux. 


20 


SAINTES. 

(SANTONI). 


(Voir  le  tome  II,  p.  258  ;  X,  p.  148). 


8141.  Fragment  de  statue  trouvé  «  dans  la  partie 
la  plus  voisine  des  thermes  de  Saint-Saloine  et 
touchant  le  mur  du  cimetière  de  Saint- Venant  à 
l'Est  »  [M.  Clouet].  Au  Musée  archéologique  de 
Saintes.  Marbre  blanc  à  patine  rougeâtre,  d'origine 
argileuse.  Hauteur,  0  m.  255.  (PI.  XXIV). 

Photographie  communiquée  par  M.  M.  Clouet.  —  M.  ClOUET, 
Recueil  de  la  Commission  des  Arts  et  Monuments  Historiques  de 
la  Charente- Inférieure,  t.  XXII,  1940,  p.  18.  —  Du  même, 
Revue  de  Saintonge  et  d'Aunis,  nouv.  sér.,  l'*  livr.,  1943, 
p.  35  (figure). 

Partie  inférieure  d'im  corps  de  femme,  œuvre 
d'assez  bon  travail.  Il  ne  reste  plus  que  le  ventre  et 
la  naissance  du  bassin. 

8142.  Fragment  de  statuette,  trouvée  dans  une 
fosse  gallo-romaine,  sur  le  coteau  des  Arènes  «  sur  le 
côté  gauche  de  la  rue  Bourignon,  lorsqu'on  se  rend 
à  l'amphithéâtre  »  [M.  Clouet].  A  Saintes,  chez 
M.  Toumeux.  Calcaire  blanc.  Hauteur,  0  m.  15. 
(PI.  XXV). 

Photographie  communiquée  par  M.  M.  Clouet.  —  M.  Clouet, 
Revue  de  Saintonge  et  d'Aunis,  nouv.  sér.,  l'«  livr.,  1943, 
p.  42  (figure). 

Partie  supérieure  d'une  statuette  de  divinité 
féminine,  brisée  à  mi-corps.  Les  traits  du  visage  et 
la  chevelure  sont  indiqués  par  des  incisions  assez 
profondes.  Le  nez  est  court,  élargi  à  la  base,  le  menton 
lourd  et  épais.  Un  bandeau  maintient,  à  la  partie 
supérieure  du  front,  les  cheveux  disposés  en  grosses 
mèches  rigides,  encadrant  le  visage  et  retombant  sur 
les  épaules  et  la  nuque.  Un  torque  tubulaire  entoure 
le  cou.  Le  bras  droit  est  plié  à  angle  droit  ;  la  main, 
disparue,  était  ramenée  sur  la  poitrine.  Le  bras 
gauche  manque.  Peut-être  une  Déesse  Mère. 

8143.  Bloc  rectangulaire  d'une  frise  dorique  (mé- 
tope) trouvé,  en  1930,  dans  les  ruines  du  ctistrum 
gallo-romain,  et  provenant  des  ruines  d'un  temple 
périptère  ou  pseudo-périptère,  détruit  lors  du  perce- 
ment du  cours  National,  en  1815.  Au  Musée  archéo- 
logique de  Saintes.  Pierre  commune  du  pays.  Hau- 
teur, environ  0  m.  70  ;  largeur,  environ  0  m.  70  ; 
épaisseur,  0  m.  45.  (Voir  :  E.,t.  II,  p.  282,  n»  1364.) 
(PL  XXV). 


Photographie  communiquée  par  M.  M.  Clouet.  —  Ch.  Dan- 
GIBEAUD,  Mediolanum  Santonum.  Le  Municipe,  p.  51-54  ; 
—  Les  Ruines,  p.  47. 

Au  centre,  dans  un  encadrement  circulaire,  orné 
de  godrons,  tête  de  Gorgone.  Le  sculpteur  a  voulu 
imiter  une  antéfixe  à  la  (îorgone.  Un  triglyphe  à 
droite  et  le  départ  d'un  second  à  gauche. 

8144.  Bloc  rectangulaire  de  frise  dorique  (métope) 
trouvé,  en  1930,  dans  la  muraille  du  castrum  gallo- 
romain  et  provenant  des  ruines  d'un  temple  périp- 
tère ou  pseudo-périptère,  détruit  lors  du  percement 
du  cours  National,  en  1815.  Au  Musée  archéologique 
de  Saintes.  Pierre  commune  du  pays.  Hauteur, 
environ,  0  m.  70  ;  longueur,  1  m.  69  ;  épaisseur, 
0  m.  45.  (Voir  :  E.,  t.  II,  p.  282, n»  1364).  (PI.  XXVI). 

Photographie  communiquée  par  M.  M.  Clouet.  —  Ch.  Dan- 
GiBEAUD,  Mediolanum  Santonum.  Le  Municipe,  p.  54  (ornement 
à  la  couverture). 

Au  centre,  double  fleuron  composé  de  cinq  feuilles 
de  lierre  et  d'acanthe.  Triglyphes  de  chaque  côté. 
Ce  décor  floral,  dans  les  caissons  ou  les  métopes, 
rappelle  ceux  de  la  Tholos  d'Épidaure. 

8145.  Croupe  trouvé  dans  la  salle  n°  3  de  la 
villa  gallo-romaine  de  La  Vergnée,  à  Romegoux 
(Charente-Maritime).  A  La  Vallée,  chez  M.  P.  Bur- 
gaud.  Pierre  commune.  Hauteur,  0  m.  24  ;  largeur, 
0  m.  28  ;  épaisseur,  0  m.  21.  (PI.  XXVI). 

Photographie  communiquée  par  M.  P.  Burgaud.  —  Paulette 
et  Paul  Burgaud,  Revue  archéologique,  1940,  2,  p.  59,  fig.  3. 

Dieu  et  déesse  assis  sur  un  siège  à  haut  dossier, 
pourvu  d'accoudoirs.  Le  dieu  est  nu,  les  deux  mains 
croisées  sur  les  cuisses.  La  déesse  est  vêtue  d'une 
longue  robe,  dont  les  plis  sont  indiqués,  sur  la 
poitrine,  par  des  incisions  horizontales,  entre  les 
jambes  par  des  chevrons.  Les  mains  reposent  sur 
les  cuisses  et,  à  gauche,  une  corne  d'abondance  est 
appuyée  contre  le  dossier  du  siège.  Les  têtes  et  la 
partie  supérieure  de  la  corne  d'abondance  manquent. 

Le  groupe  est  parmi  les  plus  grossières  de  ces 
représentations.  C'est,  avec  le  monument  de  Saintes 
(E.,  t.  Il,  p.  260,  no  1319),  le  seul  exemplaire  de  ce 
type,  trouvé  chez  les  Saintons. 


SAINTES. 


21 


8146.  Bloc  mutilé  trouvé  dans  le  puits  de  la  villa 
gallo-romaine  de  La  Vergnée,  à  Romegoux  (Cha- 
rente-Maritime). A  La  Vallée,  chez  M.  P.  Burgaud. 
Pierre  commune.  Hauteur,  0  m.  19  ;  largeur,  0  m.  12  ; 
épaisseur,  0  m.  12.  (PI.  XXVI). 

Photographie  de  M.  G.  Guérineau.  —  Paulette  et  Paul 
Burgaud,  Revue  archéologique,  1940,  2,  p.  59. 

Divinité  assise  dans  un  siège  à  dossier,  les  mains 
reposant  sur  les  accoudoirs.  La  tête  et  les  pieds 
manquent.  Il  s'agit  plutôt  que  d'une  divinité  mas- 
culine, d'une  Déesse  Mère,  ces  représentations  étant 
assez  nombreuses  dans  le  pays  des  Saintons. 

8147.  Fragment  de  statue  trouvé,  vers  1900,  dans 
la  grotte  de  la  Vierge,  au  Roc  de  Sers  (Charente), 
par  le  D""  Henri-Martin.  Disparu.  Pierre  calcaire. 
(PI.  XXVII). 


Photographie  du  D'  Henri-Martin.  —  R.  Lantier,  Bulletin 
de  la  Société  nat.  des  Antiquaires  de  France,  1936,  p.  218-220. 
—  Du  MÊME,  Monuments  Piot,  t.  XL,  1944,  p.  108,  fig.  12. 

Torse  de  guerrier  (héros  celtique),  le  bras  droit  en 
léger  repli,  retombant  en  avant  du  corps  à  la  hauteur 
de  la  ceinture,  le  bras  gauche  brisé  à  l'épaule, 
l'avant-bras  appliqué  sur  le  ventre,  parallèlement 
à  l'autre  bras.  Le  torse  est  recouvert  d'un  justau- 
corps de  cuir  ou  de  peau,  orné  sur  la  poitrine  d'un 
décor  métallique  qui,  suivant  la  courbure  de  la 
cage  thoracique,  détermine  une  sorte  de  pectoral  ou 
de  plastron.  Le  même  motif  se  retrouve  sur  les 
statues  de  héros  celtiques,  découvertes  à  Entre- 
mont (E.,  t.  XII,  p.  7,  n°8  7833-7834),  contemporains 
de  la  fin  de  la  deuxième  période  de  la  Tène.  La  par- 
tie inférieure  du  tronc  a  été  sommairement  dressée, 
plutôt  pour  un  encastrement  dans  un  second  bloc 
que  pour  servir  de  socle. 


22 


POITIERS. 

(LIMONVM  PICTONVM). 

(Voir  les  tomes  :  II,  p.  294  ;  IX,  p.  220). 


8148.  Statuette  mutilée  trouvée  à  Poitiers,  entre 
le  n"  8  ter  et  le  n"  15,  qui  lui  fait  vis-à-vis,  de  la  rue 
de  l'Ancienne  Comédie.  Au  Musée  de  l'Échevinage, 
à  Poitiers.  Pierre  commune.  Hauteur,  0.  m.  40. 
(PI.  XXVII). 

Photographie  communiquée  par  M.  Fr.  Eygun.  —  Ginot, 
BiiUetin  de  la  Société  des  Antiquaires  de  l'Ouest,  5^  sér.,  t.  YI, 
1924,  p.  504-505. 

Déesse  assise  sur  un  siège  sans  dossier.  La  tête  et 
les  bras  manquent.  Sur  le  genou  droit  est  placée  une 
corbeille  ronde,  chargée  de  fleurs  ou  de  fruits.  Sur  le 
genou  gauche  surélevé  —  le  pied  repose  sur  un 
tabouret  carré  —  l'extrémité  terminale  d'une 
corne  d'abondance.  La  déesse  porte  une  longue  robe 
descendant  jusqu'aux  pieds  chaussés,  et  une  tuni- 
que, serrée  sous  les  seins  par  un  bandeau.  Déesse 
Mère  ou  Abondance. 

8149.  Statue  trouvée,  brisée  en  trois  fragments,  à 
Poitiers,  dans  les  fondations  de  la  maison  n°  15, 
rue  des  Écossais,  entre  l'angle  de  la  rue  Jacques  de 
Grailly  et  la  porte  de  l'immeuble.  A  Poitiers,  chez 
M.  Fr.  Eygun.  Pierre  commune.  Hauteur,  0  m.  54. 
(PI.  XXVII). 

Photographie  communiquée  par  M.  Fr.  Eygun.  —  Fr.  Eygun, 
Bulletin  archéologique  du  Comité,  1934-1935,  p.  564-565, 
pi.  XIII. 

Déesse  Mère  assise.  Le  bras  droit  et  la  partie 
médiane  du  corps  manquent.  La  main  gauche  tient 
une  corne  d'abondance  appuyée  contre  la  hanche. 
A  droite,  un  arrachement  marque  l'emplacement 
d'un  attribut  disparu,  corbeille,  patère  ou  fruit, 
placé  dans  la  main  droite.  Elle  est  vêtue  d'une 
longue  robe  plissée  et,  sur  la  chevelure,  divisée  en 
deux  gros  bandeaux  ondulés,  séparés  par  une  raie 
médiane,  est  placé  un  voile,  qui  retombe  en  avant 
sur  les  épaules.  Autour  du  cou,  un  torque  torsadé. 
Les  pieds  sont  chaussés.  Le  visage  est  rond,  le  nez 
gros  et  court,  les  yeux  larges,  abrités  sous  d'épaisses 
arcades  sourcilières.  Travail  indigène. 

8150.  Bloc  quadrangnlaire  trouvé  dans  les  fonda- 
tions de  la  maison  n°  4,  rue  Jacques-de-Grailly,  à 


Poitiers.  Chez  M.  Fr.  Eygun,  à  Poitiers.  Pierre 
commune.  Hauteur,  0  m.  225  ;  largeiu,  0  m.  17  ; 
épaisseur,  0  m.  10.  (PI.  XXVIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  Fr.  Eygun.  —  Fr.  Eygun, 
Bulletin  archéologique  du  Comité,  1934-1935,  p.  563-564. 

Déesse  nue,  assise.  La  tête  manque.  Les  seins 
sont  indiqués.  A  la  base  du  cou,  en  arrière  du  bloc, 
une  petite  masse  striée  correspond  aux  restes  de  la 
chevelure.  Le  bras  droit  tient  un  objet  en  forme  de 
corbeille  haute.  Le  bras  gauche  s'appuie  sur  l'épaule 
d'un  enfant,  qui  paraît  emmailloté.  Sur  l'épaule 
gauche  est  gravée  une  sorte  d'épaulette,  et  à  la  base, 
dans  un  cartouche,  une  inscription  de  deux  lignes, 
que  M.  Fr.  Eygun  propose  de  lire  :  ...  VSTARI  ... 
Travail  indigène.  Vraisemblablement,  Cérès  ou  Dé- 
méter,  à  cause  de  la  corbeille. 

8151.  Fragment  de  statue,  jadis  encastré  dans  la 
cloison  de  façade  d'un  four  de  campagne,  voisin  de 
la  maison  Barbarin,  à  Mazaire,  commune  de  Saint- 
Pierre-de-Maillé  (Vienne).  A  la  maison  d'école  de 
Saint-Pierre-de-Maillé.  Pierre  commune.  Hauteur, 
0  m.  50.  (PI.  XXVIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  Et.  Patte.  —  A.  Gbenier, 
Revue  des  Études  Anciennes,  1936,  p.  424. 

Torse  d'un  personnage  viril,  brisé  aux  cuisses. 
Éclats  sur  le  côté  gauche.  Une  draperie  couvre  la 
poitrine  et  le  ventre,  passant  sur  l'épaule  gauche  et 
retombant  en  plis  verticaux  le  long  du  torse,  depuis 
l'épaule  droite. 

8152.  Fragment  de  statue,  jadis  encastré  dans  la 
cloison  de  façade  d'un  four  de  campagne,  voisin  de 
la  maison  Barbarin,  à  Mazaire,  commune  de  Saint- 
Pierre-de-Maillé.  A  la  maison  d'école  de  Saint-Pierre- 
de-Maillé.  Pierre  commune.  Hauteur,  0  m.  51. 
(PL  XXVIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  Et.  Patte.  —  Et.  Patte, 
Buttetin  de  la  Société  des  Antiquaires  de  l'Ouest,  t.  X,  1935, 
p.  675-676.  —  A.  Grenier,  Revue  des  Études  anciennes,  1936, 
p.  424. 


POITIERS. 


2d 


Homme  debout,  brisé  aux  épaules  et  aux  genoux, 
vêtu  d'un  justaucorps,  serré  à  la  taille  par  un  large 
ceinturon,  par-dessus  lequel  est  posé  un  manteau, 
dont  les  plis  retombent  du  côté  droit.  Probablement 
la  statue  d'un  chef  indigène. 

8153.  Fragment  de  statue,  jadis  encastré  dans  la 
cloison  de  façade  d'un  four  de  campagne,  voisin  de 
la  maison  Barbarin,  à  Mazaire,  commune  de  Saint- 
Pierre-de-Maillé.  A  la  maison  d'école  de  Saint- 
Fierre-de-Maillé.  Pierre  commune.  Hauteur,  0.  m  185. 
(PI.  XXVIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  Et.  Patte.  —  Et.  Patte, 
Bulletin  de  la  Société  des  Antiquaires  de  l'Ouest,  t.  X,  1935, 
p.  673-675. 

Tête  de  lion.  La  crinière  est  rendue  par  des  mèches 
lancéolées  et  striées.   Peut-être  un  lion  funéraire. 

8154.  Base  de  statue  jadis  encastrée  dans  la  cloison 
de  façade  d'un  four  de  campagne,  voisin  de  la 
maison   Barbarin,  à  Mazaire,    commune  de  Saint- 


Pierre-de-Maillé.  A  la  maison  d'école  de  Saint-Pierre- 
de-Maillé.  Pierre  commune.  Hauteur,  0  m.  22  ; 
épaisseur,  0  m.  13.  (PI.  XXVIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  Et.  Patte.  —  Et.  Patte, 
BuUetin  de  la  Société  des  Antiquaires  de  l'Ouest,  t.  X,  1935, 
p.  673. 

Sur  une  plinthe  trapézoïdale,  les  extrémités  ter- 
minales des  quatre  pattes  d'un  lion  accroupi  ;  entre 
elles,  étendue,  la  queue  de  l'animal.  Peut-être  la 
partie  inférieure  du  monument  dont  la  tête  est 
reproduite  sous  le  numéro  précédent. 

8155.  Fragment  de  sculpture  trouvé  à  Sanxay 
(Vienne),  au  cours  de  déblaiements  sur  l'emplace- 
ment du  temple.  A  Poitiers,  chez  M.  Négrier.  Pierre 
commune.  Hauteur,  0  m.  127.  (PI.  XXIX). 

Photographie  communiquée  par  M.  Négrier. 

Sabot  de  cheval  et  extrémité  inférieure  du  patu- 
ron, ayant  appartenu  à  une  statue  équestre.  Indi- 
cation des  poils  à  la  naissance  du  sabot. 


24 


BOURGES. 

(BITVRIGES  CVBI). 

(Voir  les  tomes  :  II,  p.  320,  468  ;  IX,  p.  222). 


8156.  Fragment  de  stèle  funéraire,  utilisée  pour  la 
fabrication  de  la  partie  correspondant  à  remplace- 
ment de  la  tête  d'un  sarcophage,  trouvé  dans  le 
vieux  cimetière  d'Allichamps  (Cher),  au  mois  de 
septembre  1942.  Dans  le  jardin  de  La  Châtelette,  à 
Bruère-Allichamps,  chez  M.  Edouard  Brody  de 
Lamotte.  Pierre  commune.  Hauteur,  0  m.  98  ; 
largeur,  0  m.  56  ;  épaisseur,  0  m.  40.  (PI.  XXIX). 

Photographie  communiquée  par  M.  E.  Brody  de  Lamotte. 

Stèle  double.  La  partie  portant  l'inscription  a  été 
évidée  lors  de  la  transformation  en  sarcophage,  et 
le  sommet  arrondi.  Sur  l'une  des  faces  :  dans  une 
niche  à  sommet  cintré,  supporté  par  deux  pilastres, 
à  chapiteaux  corinthiens,  homme  à  mi-corps,  vêtu 
d'une  tunique  à  manches  longues,  tenant  dans  la 
main  droite  un  tranchet  et  dans  l'autre  main  une 
forme  de  chaussure.  Stèle  funéraire  d'un  cordonnier. 
Sur  l'autre  face  :  buste  de  femme  dans  une  niche 
rectangidaire.  Le  buste  est  indiqué  par  un  rectangle 
arrondi  à  la  hauteur  des  épaules.  Visage  ovale  au 
menton  en  galoche.  La  chevelure,  disposée  en  ban- 
deaux, séparés  par  une  raie  médiane,  projette  en 
arrière  de  la  tête  et  à  droite  une  grosse-mèche  oblique. 
L'exécution  de  ce  buste  est  bien  plus  grossière  que 
celle  de  l'autre  face. 

8157.  Fragment  de  stèle,  trouvé  dans  le  vieux 
cimetière  d'Allichamps,  au  mois  d'octobre  1941. 
Dans  le  jardin  de  La  Châtelette,  à  Bruère-Allichamps, 
chez  M.  Edouard  Brody  de  Lamotte.  Pierre  commune. 
Hauteur,  0  m.  72  ;  largeur,  0  m.  31  ;  épaisseur, 
0  m.  08.  (PI.  XXIX). 


Photographie  communiquée  par  M.  R.  Gauchery. 

Vase  à  panse  ovoïde  à  pied,  d'où  sortent  des 
flammes.  A  droite,  les  rayons  d'un  soleil. 


8158.  Stèle  placée  au-dessus  de  la  porte  d'un 
enclos,  à  Mouhers  (Indre),  en  bordure  du  chemin 
allant  du  château  de  Limanges  à  la  route  de  Cluis, 
a  environ  3  kilomètres  au  Nord-Est  de  Neuvy- 
Saint-Sépulchre.  Pierre  dure.  Hauteur,  0  m.  45. 
(PL  XXX). 

Photographie  et  renseignements  conununiqués  par  M.  Jean 
Hubert. 

Dans  une  niche  à  sommet  arrondi,  personnage 
paraissant  assis,  les  jambes  repliées  sous  le  bassin. 
Du  visage,  il  ne  subsiste  plus  que  la  bouche,  profon- 
dément entaillée  dans  la  pierre. 


8159.  Pilastre,  postérieurement  transformé  en 
cuve,  trouvé  à  Ferrières-sur-Sichon  (Allier).  A  Fer- 
rières-sur-Sichon.  Pierre  commune.  Hauteur,  1  m.  20  ; 
largeur,  0  m.  45.    (PI.  XXX). 

Photographies  et  renseignements  communiqués  par  M.  André 
Beurdeley. 

Sur  deux  des  faces,  deux  motifs  décoratifs,  imitant 
les  enseignes  des  légions.  L'im  est  sommé  d'un  oiseau 
de  profil.  A  la  partie  médiane  de  l'autre,  est  adossé 
na  Génie  nu,  marchant  à  gauche,  la  tête  tournée  à 
droite. 


LIMOGES. 

(LEMOVICES). 

(Voir  le  tome  II,  p.  384). 


8160.  Autel  à  quatre  faces,  dressé  au  bord  d'un 
vieux  chemin,  près  du  hameau  de  Verneuil-Moû- 
thiers,  canton  de  Le  Dorât  (Haute- Vienne),  à  l'entrée 
du  terrain  où  était  établi  jadis  le  cimetière  de  l'an- 
cienne paroisse  de  Moûthiers.  Il  servait  de  soubas- 
sement à  la  croix  du  cimetière,  et  pourrait  provenir 
des  ruines  gallo-romaines  situées  au  lieu  dit  La  Fa, 
à  environ  1.800  mètres  de  Moûthiers.  Granit.  Hau- 
teur, 1  m.  52  ;  largeur  des  faces  sculptées,  0  m.  68, 
0  m.  66.  (PI.  XXXI). 

Photographie  communiquée  par  M.  Frank  Delage.  —  F.  Dé- 
lace, Bulletin  archéologique  du  Comité,  1934-1935,  p.  509-513, 
pi.  IX-X.  —  Du  MÊME,  Bulletin  de  la  Société  archéologique  du 
Limousin,  t.  LXXIX,  1942,  p.  362-365  ;  —  LXXIII,  1946, 
p.  213-218. 

Dé  rectangulaire.  A  la  partie  supérieure,  entable- 
ment composé  d'un  bandeau  à  gorge  et  à  chanfrein 
concave.  A  la  base,  demi-tore  en  saillie.  Les  bas- 
reliefs,  sculptés  sur  les  quatre  faces,  ont  beaucoup 
souffert  et  ont  perdu  toute  netteté. 

Face  1  :  Deux  personnages  debout.  Le  plus  grand 
est  vêtu  d'une  robe  descendant  jusqu'aux  pieds.  La 
chevelure  semble  retomber  sur  les  épaules.  A  sa 
gauche,  un  personnage  plus  petit,  dont  il  ne  subsiste 
que  l'épaide  et  le  bras  gauche,  la  partie  supérieure 
des  jambes  et  les  pieds.  Il  paraît  porter  une  tunique 
dépassant  les  genoux.  —  Face  2  :  Personnage  debout. 
Sur  la  chevelure  courte  est  placée  une  coiffure  tron- 
conique  (?).  Le  corps  est  enveloppé  dans  une  tunique 
descendant  jusqu'à  mi-jambes.  Le  bras  gauche  est 
ramené  sur  la  poitrine.  L'autre  bras  maintient  un 
objet  oval,  bourse  (?).  —  Face  3  :  deux  personnages 


debout.  Le  plus  grand,  à  la  chevelure  longue,  aurait 
peut-être  le  bas  du  corps  enveloppé  dans  une  drape- 
rie, comme  semblerait  l'indiquer  le  renflement  dis- 
posé obliquement  à  la  hauteur  de  la  ceinture.  Le 
haut  du  torse  serait  nu.  De  la  tête,  seule  subsiste  la 
chevelure.  Le  bras  droit  est  ramené  sur  le  devant  du 
corps,  à  la  hauteur  de  la  ceinture.  L'autre  bras 
retombe  le  long  du  torse,  la  main  semblant  tenir  la 
main  droite  d'un  petit  personnage  placé  à  droite. 
Celui-ci  est  nu.  Le  sexe  n'est  pas  indiqué.  La  tête 
est  écrasée.  —  Face  4  :  personnage  debout  ;  le  corps 
enveloppé  dans  un  vêtement  long.  Dans  le  bras 
droit,  ramené  vers  la  gauche,  peut-être  un  petit 
animal,  la  tête  dressée.  Aux  pieds  du  personnage, 
un  chien  assis,  tourné  à  gauche.  A  l'extrémité  du 
museau  apparaît  un  objet  cylindrique,  en  contact 
avec  la  main  gauche  du  personnage,  peut-être  une 
tasse  dans  laquelle  s'abreuve  l'animal. 

L'état  de  dégradation  des  bas-reliefs  rend  parti- 
culièrement difficile  tout  essai  d'interprétation.  On 
rapprochera  cependant  cet  autel  de  celui,  découvert 
à  Lamerey,  près  de  Dompierre  (Vosges)  (E.,  t.  VI, 
p.  148,  nO  4797),  sur  lequel  sont  représentés  Hercule, 
un  dieu  imberbe,  une  divinité  ayant  à  ses  pieds  un 
chien  couché  et  une  autre  divinité  tenant  une  bourse. 
Des  ressemblances  plus  marquées  rattachent  le  bas- 
relief  de  la  quatrième  face  à  une  série  d'images  de 
dieux  chasseurs.  Par  analogie  avec  la  statue  du 
Touget  (E.,  t.  II,  p.  11,  n°  1054),  l'animal  figuré 
dans  les  bras  du  personnage  pourrait  être  un  lièvre. 
Les  chiens,  nourris  ou  abreuvés  par  un  dieu  chas- 
seur, se  retrouvent  sur  l'autel  de  Liversay  (E.,  t.  II, 
p.  284),  n°  1368  et  d'Autun  (E.,  t.  III,  p.  54,  n»  1814). 


ESPÉRANDIEU 


26 


GUÉRET. 

Les  collections  lapidaires  du  Musée  de  Guéret  (Creuse)  se  sont  enrichies  d'une  série  de  statues  de 
divinités,  rudement  exécutées  dans  le  granit  du  pays  par  les  tailleurs  de  pierre  gallo-romains.  L'intérêt  de  ces 
représentations  est  d'offrir  plus  qu'un  reflet  des  traditions  de  la  sculpture  celtique  aux  temps  de  l'indépendance. 
Un  pareil  conservatisme  s'explique  par  l'isolement  de  cette  région,  peu  fertile,  placée  à  l'écart  des  grandes 
voies  de  communications. 

Les  photographies  m'ont  été  obligeamment  communiquées  par  le  D''  Georges  Janicaud. 

BIBLIOGRAPHIE. 

I.  D'  Georges  Janicaud,  La  Creuse  préhistorique,  gallo-romaine  et  barbare.  Volume  du  Centenaire  de  la  Société  des  Sciences 
naturelles  et  archéologiques  de  la  Creuse,  1932,  p.  92-141. 

II.  Du  MÊME,  Statues  locales  en  granit  de  divinités  gallo-romaines,  dans  Mémoires  de  la  Société  des  Sciences  naturelles  et  archéo- 
logiques de  la  Creuse,  t.  XXVI,  1937,  p.  449-472. 

Du  MÊME,  Mélanges  archéologiques,  dans  ibid,.  t.  XXVII,  1939,  p.  167-189. 


8161.  Statue  trouvée,  en  1885,  à  Védignat,  com- 
mune d'Ars  (Creuse),  dans  un  vieux  mur.  Au  Musée 
de  Guéret.  Granit  à  mica  blanc.  Hauteur,  0  m.  47. 
(PI.  XXX). 

D'  G.  Janicaud,  Mémoires  de  la  Société  des  Sciences  naturelles 
et  archéologiques  de  la  Creuse,  t.  XXVI,  1937,  p.  464-466. 

Dieu  au  serpent.  Le  torse  cylindrique,  légèrement 
aplati  en  avant,  est  coupé  à  la  hauteur  du  pubis.  Le 
dos  est  arrondi  et  lisse  ;  la  tête  sphérique,  au  visage 
plat  et  carré.  Les  yeux  et  les  plis  naso-géniens  sont 
rendus  par  des  sillons  profondément  creusés.  La 
bouche  n'est  pas  indiquée.  Sur  la  tempe  droite,  que 
surmonte  peut-être  une  corne,  s'applique  la  tête 
d'un  serpent,  dont  le  corps  s'enroule  en  spirale  au- 
tour du  cou,  caché  par  un  torque  à  boutons.  Le  bras 
droit,  orné  de  bracelets  au-dessus  du  coude  et  du 
poignet,  est  plié  à  angle  droit,  la  main  ramenée  sur 
la  poitrine,  présentant  un  objet  rond,  plutôt  im 
torque  qu'une  coupe  ou  une  bourse.  Le  bras  gauche 
est  placé  vers  l'ombilic,  la  main  tenant  une  bourse. 

8162.  Statue  mutilée  trouvée,  vers  1840,  dans  les 
ruines  d'importantes  substructions  gallo-romaines, 
au  lieu  dit  «  La  Gruyère  »,  village  d'Ahys,  commune 
de  Saint-Sulpice-lès-Champs  (Creuse).  Au  Musée  de 
Guéret.  Granit.  Hauteur,  1  m.  45.  (PI.  XXXII). 

Dr  G.  Janicaud,  Mémoires  de  la  Société  des  Sciences  naturelles 
et  archéologiques  de  la  Creuse,  t.  XXVI,  1937,  p.  458-459. 

Divinité  masculine  nue,  debout.  Sur  l'épaule  gau- 
che, l'extrémité  antérieure  d'un  manteau  qui  re- 
tombe en  arrière  jusqu'à  mi-cuisse.  Sur  la  cuisse 
gauche,  un  arrachement  marque  l'emplacement  d'un 


attribut  disparu,  qui  pourrait  être  un  caducée.  La 
tête,  le  cou,  les  bras,  les  jambes  et  les  pieds  manquent. 
Peut-être  Mercure. 

8163.  Torse  de  statue  trouvé,  vers  1858,  à  Bridiers, 
près  de  La  Souterraine  (Creuse),  dans  les  ruines  de 
la  station  gallo-romaine  de  Bretum.  Au  Musée  de 
Guéret.  Granulite.  Hauteur,  0  m.  57.  (PI.  XXXII). 

D"'  G.  Janicaud,  Mémoires  de  la  Société  des  Sciences  naturelles 
et  archéologiques  de  la  Creuse,  t.  XXVI,  1937,  p.  453-455. 

Jupiter  à  la  roue,  nu,  debout,  le  poids  du  corps 
reposant  sur  la  jambe  gauche.  L'avant-bras  gauche 
en  demi- flexion,  appuyé  sur  une  roue,  dont  il  ne 
reste  plus  qu'une  faible  partie  de  la  jante  et  les 
quatre  rayons  disposés  en  croix.  A  la  base  du  cou, 
une  pendeloque  martelée  était  suspendue  à  un  collier 
disparu.  Un  arrachement,  à  la  hauteur  de  l'épaule 
droite,  marque  l'emplacement  d'un  attribut  disparu. 
La  tête,  le  cou,  le  bras  droit,  la  main  gauche  et  les 
pieds  manquent. 

Le  D''  G.  Janicaud  observe  que  la  statue,  malgré 
ses  mutilations,  est  la  meilleure  pièce  de  ce  genre 
recueillie  dans  le  département  de  la  Creuse.  Les 
formes  rondes,  un  peu  grasses,  les  proportions,  à 
l'exception  de  celles  du  bras  gauche,  sont  exactement 
rendues. 

8164.  Groupe  trouvé,  en  1882,  dans  le  jardin  de 
M.  Boudot,  à  Crozant  (Creuse),  parmi  de  nombreux 
vestiges  d'époque  romaine.  Dans  le  parc  de  la  mar- 
quise de  Clugny,  à  Crozant.  Granulite.  Hauteur, 
0  m.  80  ;  largeur,  0  m.  30  ;  épaisseur,  0  m.  27. 
(PI.  XXXII). 


GUÉRET. 


27 


Abbé  Le  Rouzier,  Histoire  Mustrée  de  Croxant,  Limoges, 
1905,  p.  8.  —  D'  G.  Janicaud,  Mémoires  de  la  Société  des 
Sciences  naturelles  et  archéologiques  de  la  Creuse,  t.  XXVI, 
1937,  p.  469-471. 

Déesse  Mère  et  trois  jeunes  enfants,  debout  à  ses 
pieds.  La  partie  supérieure  du  corps  de  la  déesse 
manque,  brisé  au-dessous  de  la  naissance  des  seins, 
énormes  et  retombant  jusque  sva  le  ventre.  Sur  le 
côté  droit  est  sommairement  indiqué  un  bras  grêle 
et  difforme,  terminé  par  une  large  main,  aux  doigts 
étalés  et  sans  jointures.  La  partie  inférieure  du  corps 
est  entièrement  masquée  par  les  trois  enfants  :  le 
plus  grand,  au  milieu,  lève  les  deux  bras  vers  les  seins 
de  la  déesse  ;  le  plus  petit,  à  gauche,  croise  les  bras 
sur  le  ventre.  Les  faces  lunaires,  aux  traits  simple- 
ment indiqués  par  des  incisions,  les  torses  et  les 
membres  rudimentaires  sont  d'une  exécution  très 
grossière.  Les  pieds  des  quatre  personnages  ont 
disparu  avec  la  partie  inférieure  du  monument. 

8165.  Statue  trouvée,  en  1843,  près  du  Mesnil, 
commune  de  Chauchet  (Creuse),  dans  les  ruines  d'un 
établissement  gallo-romain.  Au  Musée  de  Guéret. 
Granulite  à  gros  cristaux  d'orthose  et  de  quartz 
gris.  Hauteur,  1  m.  18  ;  hauteur  de  la  figure,  0  m.  90  ; 
hauteur  du  socle,  0  m.  28.  (PL  XXXII). 

D'  G.  Janicaud,  Mémoires  de  la  Société  des  Sciences  naturelles 
et  archéologiques  de  la  Creuse,  t.  XXVI,  1937,  p.  466-467. 

Déesse  Mère,  assise  sur  un  siège  à  bras  et  à  dossier 
arrondi.  Le  sommet  du  crâne  et  la  face  ont  disparu. 
La  chevelure,  ou  un  voile,  retombe  dans  le  dos  et 
sur  les  épaules.  De  chaque  côté  du  visage,  deux 
longues  tresses  descendent  sur  les  épaules.  Les 
avant-bras  sont  appuyés  aux  accoudoirs  du  siège, 
et  les  mains,  disparues,  reposaient  sur  les  genoux. 
Un  important  arrachement,  sur  l'emplacement  de 
la  main  gauche,  marque  la  place  d'un  attribut,  ou 
peut-être  d'un  enfant  assis  sur  les  genoux  de  la  déesse 
[D'  G.  Janicaud].  A  la  base  du  cou,  un  bourrelet 
correspond  au  col  d'xme  longue  robe  collante  des- 
cendant jusqu'aux  pieds  chaussés. 

8166.  Fragment  de  statue  trouvé,  vers  1900,  à  La 
Villette,  commune  d'Issoudun  (Creuse),  «  tout  près 
de  la  voie  romaine  de  Limoges  à  Autun  par  Ahun, 
Evaux  et  Néris,  parmi  des  restes  importants  de- 
constructions  d'époque  romaine»  [D''  G.  Janicaud]. 
A  Guéret,  chez  Mme  Rouseau-Sauvanet.  Granit. 
Hauteur,  0  m.  25.  (PI.  XXXII). 

D' G.  Janicaud,  Mémoires  de  la  Sociétés  des  Sciences  naturelles 
et  archéologiques  de  la  Creuse,  t.  XXVI,  1937,  p.  453,  pi.  II, 
fig.  8. 


Tête  ♦irile.  Un  collier  de  barbe,  taillée  courte, 
encadre  le  visage.  La  chevelure  est  disposée  en  grosses 
boucles  parallèles.  A  droite,  une  saillie  irrégulière 
marque  l'emplacement  d'un  attribut  disparu,  peut- 
être  une  roue.  Là  surface  de  la  pierre  est  fortement 
corrodée. 

Le  D""  G.  Janicaud  propose  de  reconnaître  ime 
tête  de  Jupiter. 

8167.  Fragment  de  statue  trouvé,  en  1861,  près 
du  hameau  de  Villerégnier,  commune  de  Saint- 
Yrieix-des-Bois  (Creuse),  parmi  des  restes  de  cons- 
tructions gallo-romaines.  Au  Musée  de  Guéret.  Gra- 
nulite. Hauteur,  0  m.  68.  (PI.  XXXIII). 

D'  G.  Janicaud,  Mémoires  de  la  Société  des  Sciences  naturelles 
et  archéologiques  de  la  Creuse,  t.  XXVI,  1937,  p.  459-460, 
pi.  II,  5. 

Torse.  Une  draperie  barre  obliquement  le  haut  de 
la  poitrine,  couvre  les  deux  épaules  et  le  bras  gauche, 
collé  au  corps.  L'avant-bras  droit,  brisé  à  quelques 
centimètres  du  coude,  semble  se  diriger  vers  le  bas 
et  en  avant. 

8168.  Statue  brisée  en  deux  fragments,  trouvée 
au  château  de  Mainsat  (Creuse),  où  elle  avait  été 
remployée  «  pour  servir  de  base  aux  poteaux  d'angle 
d'un  petit  hangar  »  [D''  G.  Janicaud].  Dans  le  parc 
du  château  de  Mainsat.  Granulite.  Hauteur,  0  m.  95  ; 
dimensions  du  socle  :  largeur,  0  m.  48  ;  longueur, 
0  m.  80  ;  épaisseur,  0  m.  09.  (PI.  XXXIII). 

D'  G.  Janicaud,  Mémoires  de  la  Société  des  Sciences  naturelles 
et  archéologiques  de  la  Creuse,  t.  XXVII,  1939,  p.  174-176. 

Sur  un  socle  rectangulaire,  arrondi  aux  angles, 
est  assise  une  sphinge  à  corps  de  lionne,  ailes  d'aigle 
et  tête  de  femme.  Les  pattes  antérieures,  une 
partie  de  la  poitrine,  l'aile  droite  et  la  queue  man- 
quent. La  tête,  dont  les  lèvres  et  le  nez  ont  disparu, 
est  couronnée  d'une  épaisse  chevelure,  séparée  par 
une  raie  médiane  en  deux  bandeaux  ondulés,  et 
réunis  en  un  chignon  épais  au  sommet  du  crâne.  Le 
cou  est  gros  et  court,  le  corps  puissant  et  fortement 
arqué.  De  chaque  côté,  sous  le  ventre,  quatre  ma- 
melles gonflées.  Les  pattes  postérieures,  pourvues  de 
griffes,  s'agrippent  fortement  sur  le  bord  du  socle. 

8169.  Fragment  de  statue  trouvé  dans  le  caJda- 
rium  des  thermes  gallo-romains  d'Évaux-les-Bains 
(Creuse).  Au  Musée  de  Guéret.  Pierre  commime.  Hau- 
teur, 0  m.  10.  (PL  XXXIII). 

D'  G.  Janicaud,  Mémoires  de  la  Société  des  Sciences  natu- 
relies  et  archéologiques  de  la  Creuse,  t.  XXV,  1934,  p.  22  (figure). 


28 


GUÉRET. 


Tête  d'homme.  Le  bas  du  visage  est  encadré  par 
une  barbe  coupée  court. 

8170.  Fragment  de  statue  trouvé  dans  les  thermes 
gallo-romains  d'Évaux-les-Bains.  AU  Musée  de  Gué- 
ret.  Bronze.  (PI.  XXXIII). 

D'  G.  Janicaud,  Mémoires  de  la  Société  des  Sciences  naturelles 
et  archéologiques  de  la  Creuse,  t.  XXV,  1934,  p.  22  (figure). 

Cou  et  épaules  d'une  figure  nue  de  grandeur  natu- 
relle, faite  de  morceaux  séparés,  rapprochés  et  soudés 
ensemble. 

8171.  Fragment  de  chapiteau  historié  trouvé  dans 
les  thermes  gallo-romains  d'Evaux-les-Bains.  Au 
Musée  de  Guéret.  Pierre  commune.  Hauteur,  0  m.  33. 
(PI.  XXXIII). 

D'  G.  Janicaud,  Mémoires  de  la  Société  des  Sciences  naturelles 
et  archéologiques  de  la  Creuse,  t.  XXV,  1934,  p.  20.  —  P.  MÉBI- 
ïlÉE,  Correspondance  générale,  t.  III,  1841-2,  p.  92. 

Sur  le  tympan,  figure  d'applique  en  haut  relief  : 
femme  nue,  debout,  portant  la  main  gauche  à  sa 
chevelure,  disposée  en  mèches  ondulées  et  parallèles, 
dans  le  geste  de  l'Anadyomène.  La  partie  inférieure 
du  corps,  depuis  le  ventre,  manque.  Le  bras  droit 
est  brisé,  et  de  l'autre  bras.  U  ne  reste  qu'un  faible 
fragment  à  l'épaule. 

8172.  Fragment  de  chapiteau  historié  trouvé  dans 
les  thermes  gallo-romedns  d'Évaux-les-Bains.  Au 
Musée  de  Guéret.  Pierre  commune.  Hauteur.  0  m.  22. 
(PI.  XXXIV). 

D'  G.  Janicaud,  Mémoires  de  la  Société  des  Sciences  naturelles 
et  archéologiques  de  la  Creuse,  t.  XXV,  1934,  p.  21  (figure). 

Partie  inférieure  d'un  corps  de  femme,  vêtue  d'une 
longue  robe  à  larges  plis.  Les  pieds  sont  chaussés. 

8173.  Bas-relief  encastré  à  la  base  du  mur  méri- 
dional du  clocher  de  Toulx-Sainte-Croix  (Creuse), 
entre  les  deux  contreforts.  Granulite.  Longueur, 
1  m.  60  ;  largeur,  0  m.  40.  (PI.  XXXIV). 

D'  G.  Janicaud,  Mémoires  de  la  Société  des  Sciences  naturelles 
et  archéologiques  de  la  Creuse,  t.  XXVII,  1939,  p.  176-177. 

Personnage  nu,  debout.  La  tête  paraît  tournée 
vers  la  droite.  Le  bras  gauche,  plié  à  angle  droit, 
tient  un  objet  disparu,  bourse  (?).  Les  traits  du 
visage  et  de  la  jambe  gauche  manquent.  Le  bras 
droit  est  indistinct.  Peut-être  Mercure. 

8174.  Déversoir.  Sur  un  mur,  à  Toulx-Sainte- 
Croix.  Granit.  Hauteur,  0  m.  35  ;  largeur,  0  m.  30  ; 
épaisseur,  0  m.  28.  (PI.  XXXIV). 


Mufle  de  lion,  en  très  mauvais  état  de  conser- 
vation. 

8175.  Fragment  trouvé  à  Lavaud,  commune  de 
Toulx-Sainte-Croix.  Conservé  sur  place.  Granit.  Lon- 
gueur, 0  m.  30.  (PI.  XXXIV). 

D'  G.  Janicaud,  Mémoires  de  la  Société  des  Sciences  naturelles 
et  archéologiques  de  la  Creuse,  t.  XXVI,  1936,  p.  47  ; — t.  XXVII, 
1939,  p.  177. 

Tête  de  bélier.  La  silhouette  générale  de  la  tête  et 
les  cornes,  seides,  sont  indiquées. 

8176.  Fragment  trouvé  à  Lavaud,  dans  un  vieux 
mur.  Conservé  sur  place.  Granit.  Longueur,  0  m.  30. 
(PI.  XXXIV). 

D^  G.  Janicaud,  Mémoires  de  la  Société  des  Sciences  naturelles 
et  archéologiques  de  la  Creuse,  t.  XXVII,  1939,  p.  177-178. 

Semblable. 

8177.  Stèle  encastrée  dans  un  mur  à  La  Couche- 
zotte  (Creuse).  Granulite.  Hauteur,  0  m.  96  ;  lar- 
geur, 0  m.  50  ;  épaisseur,  0  m.  15.  (PI.  XXXIV). 

D'  G.  Janicaud,  Mémoires  de  la  Société  des  Sciences  naturelles 
et  archéologiques  de  la  Creuse,  t.  XXIV,  1935,  p.  230. 

Dans  une  niche  à  sommet  cintré,  surmonté  d'un 
gros  bandeau,  personnage  debout,  vêtu  d'une  tuni- 
que courte,  les  mains  ramenées  sur  le  devant  de  la 
poitrine  et  tenant  un  objet  indistinct.  De  la  tête,  seuls 
les  yeux  et  les  oreilles  sont  visibles.  Stèle  funéraire. 

8178.  Pierre  d'angle.  Dans  le  parc  du  château  de 
Moisse,  commune  de  Bétête  (Creuse).  Granit.  Lon- 
gueur, 0  m.  50  ;  largeur,  0  m.  37  ;  épaisseur,  0  m.  21. 
(PI.  XXXV). 

D'  G.  Janicaud,  Mémoires  de  la  Société  des  Sciences  naturetUs 
et  archéologiques  de  la  Creuse,  t..  XXVII,  1939,  p.  180. 

Dans  une  niche  rectangulaire,  à  contours  moulurés, 
femme  debout,  les  jambes  arc-boutées  sur  les  genoux. 
Elle  est  vêtue  d'une  longue  robe  dont  le  mouvement 
est  indiqué  par  quatre  larges  plis  horizontaux, 
serrés  à  la  taille  par  une  ceinture  à  plis  verticaux 
bouffants,  et  plaquant  sur  la  poitrine.  La  tête,  dont 
les  traits  sont  simplement  incisés,  présente  les  carac- 
téristiques de  l'art  des  imagiers  celtiques.  La  cheve- 
lure est  disposée  en  demi-cercle  autour  de  la  partie 
supérieure  du  crâne. 

8179.  Pierre  d'angle  d'entablement  trouvée  à 
Ahun  (Creuse).  Au  Musée  de  Guéret.  Granit.  Lon- 
gueur, 1  m.  13  ;  largeur,  0  m.  31  ;  épaisseur,  0  m.  27. 
(PI.  XXXV). 


GUÊRET. 


29 


D'  G.  Janicaud,  Mémoires  de  la  Société  des  Sciences  naturelles 
et  archéologiques  de  la  Creuse,  t.  XXVII,  1939,  p.  178-179. 

Bandeaux  plats  et  doucine  aplatie,  surmontée 
d'une  rangée  d'ornements  piriformes  (oves).  La  face 
inférieure  porte,  dans  un  encadrement  rectangulaire, 
un  personnage  nu,  très  grossièrement  exécuté,  les 
jambes  fléchies,  les  bras  arc-boutés  sur  les  genoux. 
Le  sommet  de  la  tête,  dont  les  traits  ne  sont  pas 
figurés,  touche  la  bordure.  Atlante. 

8180.  Base  de  statue  trouvée,  en  octobre  1930,  sur 
le  territoire  de  la  commune  de  Saint-Goussaud 
(Creuse),  «  devant  le  mur  de  pierres  sèches  qui 
sépare  le  vieux  chemin  (l'antique  voie  romaine  de 
Lyon  à  Saintes)  des  champs  où  il  devait  retrouver 
les  ruines  de  Praetoriumv  [Tt^  G.  Janicaud].  Réem- 
ployé comme  moellon  dans  une  construction  du  bourg 
de  Saint-Goussaud.  Grandeur  naturelle.  (PI.  XXXV). 

Abbé  Dahuer,  Mémoires  de  la  Société  des  Sciences  naturelles 
et  archéologiques  de  la  Creuse,  t.  XIII,  p.  451  ;  t.  XIV, 
p.  200.  —  Dr  G.  Janicaud,  ibid.,  t.  XXVI,  1937,  p.  471, 
pi.  II,  10. 

Sur  une  base  rectangidaire,  à  droite  d'un  autel, 
dont  il  ne  reste  que  la  base  moulurée  et  l'amorce  du 
pied  quadrangulaire,  deux  pieds,  chaussés  de  san- 
dales. 

8181.  Fragments  de  statue  trouvés,  vers  1860, 
dans  les  fouilles  du  Pont-de-Jouer,  commune  de 
Saint-Goussaud.  Au  Musée  de  Guéret.  Tête  :  hau- 


teur, 0  m.  20  ;  —  main  :  largeur,  0  m.  16  ;  longueur, 

0  m.  22.  (PI.  XXXV). 

jy  G.  Janicaud,  Mémoires  de  la  Société  des  Sciences  naturelles 
et  archéologiques  de  la  Creuse,  t.  XXVI,  1937,  p.  456-458. 

Statue  colossale  de  Mercure  qui,  d'après  les  dimen- 
sions des  deux  fragments  conservés,  la  tête  et  la 
main  droite,  devait  atteindre  une  hauteur  totale  de 
près  de  3  mètres.  La  tête  est  brisée  au-dessus  des 
paupières  inférieures.  Le  nez  a  disparu  presque 
entièrement.  Le  visage  offre  un  ovale  régulier,  les 
lèvres  et  le  menton  sont  bien  dessinés.  De  la  main 
droite,  fermée  sur  une  bourse  dont  il  ne  subsiste  plus 
que  l'extrémité  supérieure,  l'auriculaire  manque. 
Sur  la  face  palmaire  du  poignet  et  du  talon  de  la 
main,  une  surface  d'arrachement  indique  que  la 
main  reposait  sur  la  poitrine. 

8182.  Statue  mutilée  trouvée  dans  un  mur  en 
pierres  sèches,  à  l'Ouest  de  la  route  d'Ahun  à  Saint- 
Sidpice-lès-Champs  (I.  C.  n»  7),  entre  les  hameaux  de 
Lalérisse  et  de  Champs,  et  sur  le  territoire  de  ce 
dernier.  Au  Musée  de  Guéret.  Granulite.  Hauteur, 

1  m.  04.  (PI.  XXXV). 

D'  G.  Janicaud,  Mémoires  de  la  Société  des  Sciences  naturelles 
et  archéologiques  de  la  Creuse,  t.  XXIV,  1935,  p.  632  ;  t.  XXVI, 
1937,  p.  455-456.  —  Du  même.  Revue  archéologique,  1946, 
I,  p.  81-82. 

Déesse  Mère  nue,  debout,  tenant  contre  sa  poitrine 
un  enfant  emmailloté.  La  tête  et  les  jambes  man- 
quent. 


30 


CLERMONT-FERRAND  ET  LE   TERRITOIRE  ARVERNE. 

(AVGUSTONEMETVM,  ARVERNI). 
(Voir  les  tomes  :  II,  p.  391  ;  IX,  p.  257). 


8183.  Fragment  de  bas-relief  trouvé  à  Clermont- 
Ferrand  (Puy-de-Dôme),  au  cours  de  la  démolition 
de  constructions  situées  à  l'angle  de  la  rue  Boirot  et 
de  la  rue  Tour-de-la-Monnaie.  Au  Musée  Bargouin, 
à  Clermont-Ferrand.  Arkose.  Hauteur,  1  m.  ;  lar- 
geur, 0  m.  68  ;  épaisseur,  0  m.  40.  (PI.  XXXVI). 

Photographie  communiquée  par  M.  P.  Foumier.  —  Bulletin 
historique  et  scientifique  de  l'Auvergne,  1940,  p.  133-134. 

Trophée  de  boucliers  entassés  :  bouclier  d'Ama- 
zone, décoré  de  feuillages  ;  extrémité  d'un  bouclier 
hexagonal,  orné  de  fleurons  ;  fragment  d'un  bouclier 
en  forme  d'écu,  décor  de  plaquettes  lancéolées  ter- 
minées par  un  bouton. 

Le  fragment  appartient  à  un  monument  triomphal 
du  1^''  siècle  de  notre  ère.  Le  bouclier  hexagonal  est 
du  même  type  que  ceux  reproduits  sur  l'arc  de 
triomphe  d'Orange,  et  le  bouclier  en  forme  d'écu  se 
retrouve  sur  un  bas-relief  de  Vaison  (E.,  t.  I,  p.  220, 
n»  289). 

8184.  Fragments  d'une  balustrade  trouvés  dans  le 
temple  de  Gergovie  (Puy-de-Dôme).  Au  Musée  de  La 
Hutte,  à  Gergovie.  Pierre  commime.  (PI.  XXXVII). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par 
M.    P.    Fournier. 

Feuillages  et  volutes. 

8185.  Fragments  d'antéfixe  trouvés  à  G«rgovie, 
sous  le  béton  de  la  cella  du  temple  Sud  et  dans  un 
tas  de  pierres,  au  même  endroit,  avant  les  fouilles. 
(PL  XXXV). 

Photographie  communiquée  par  M.  P.  Foumier.  —  A(lbert) 
G(henieii),  Gallia,  n»  2,  1943,  p.  82,  fig.  II. 

Partie  supérieure  d'un  masque  de  Gorgone,  et 
joue  droite. 

8186.  Groupe  trouvé,  le  13  mars  1939,  dans  la 
sablière  de  La  Grave,  sur  une  colline  dominant  le 


village  de  Nés  chers  (Puy-de-Dôme),  à  l'intérieur  d'une 
cachette,  protégée  par  un  blocage  en  pierres  sèches. 
Au  Musée  de  Vichy.  Moulage  au  Musée  des  Anti- 
quités Nationales  de  Saint-Germain-en-Laye.  Pierre 
commune.  Hauteur,  0  m.  94  ;  largeur,  0  m.  72. 
(PL  XXXVI). 

D'  A.  MOBLET,  Statue  ô  Vhippophore  découverte  à  Neschers, 
Vichy,  1939.  —  Du  même,  jEsculape,  mai  1939.  —  Du  même. 
Triptyque  de  mythologie  gauloise.  Les  dieux  solaires  découverts 
au  pays  des  Arvernes  (Neschers,  Lussat,  Égliseneuve),  Vichy, 
1939.  —  Du  MÊME,  Vichy  gallo-romain,  Clermont-Ferrand, 
1942,  p.  131-141.  —  R.  Lantier,  Revue  archéologique,  1939, 
I,  p.  276-278. 

Le  groupe  du  dieu-cavalier  au  géant  repose  sur 
une  plinthe  rectangulaire,  irrégulièrement  taillée. 
Le  cheval,  cabré  sur  les  membres  postérieurs,  est 
supporté  par  le  géant,  soutenant  l'avant-train  sur 
les  épaules  et  maintenant  la  patte  droite  de  la  main 
ramenée  vers  la  tempe.  Le  corps  de  l'étalon  est 
disproportionné,  l'arrière-main  bien  trop  faible.  En- 
tre les  oreilles  minuscules,  une  touffe  de  crins.  La 
crinière  courte  ondule  sur  l'encolure.  Le  harnache- 
ment se  compose  d'ime  têtière,_  d'une  bride,  d'un 
frontal,  d'une  sous-barbe,  d'un  longe-poitrail  et 
d'un  avaloir,  ornés  de  franges  de  cuir.  Une  selle  à 
trousquin  est  décorée  de  carrés  et  de  dents  de  loup. 
Le  dieu- cavalier,  le  bas  du  visage  en  partie  caché 
par  une  courte  barbe,  les  cheveux  rejetés  en  arrière, 
tient  les  rênes  de  la  main  gauche.  Le  bras  droit 
disparu,  dont  la  main  seule  subsiste,  brandissait 
peut-être  le  foudre.  Il  porte  une  cuirasse,  étroite- 
ment appliquée  sur  le  torse  et  que  termine,  sur  les 
cuisses,  Tin  jupon  plissé.  Le  géant,  représenté  à  mi- 
corps,  montre  un  visage  démesuré,  à  la  large  face 
lunaire,  ridée  au  front,  aux  yeux  globuleux,  au  nez 
camard,  dépourvu  de  tout  système  pileux.  L'attitude 
est  entièrement  différente  de  celle  adoptée  sur  les 
autres  groupes  du  dieu-cavalier  au  géant.  Normale- 
ment la  tête  du  porteur  devrait  apparaître  entre  les 
deux  jambes  antérieures  du  cheval  :  ici,  elle  occupe 
l'emplacement  de  la  poitrine,  et  toute  trace  de  cou 
a  disparu.  Travail  indigène. 


31 


LE  ROUERGUE. 

(RVTENI). 
(Voir  le  tome  II,  p.  410). 


8187.  Statuette  trouvée  à  Rodez  (Aveyron),  en 
1938,  lors  de  la  construction  d'un  nouveau  pavillon 
à  l'hôpital.  Au  Musée  Fenaille,  à  Rodez.  Grès 
blanchâtre.  Hauteur,  0  m.  56  ;  largeur,  0  m.  28  ; 
épaisseur,  0  m.  18.  (PI.  XXXVII). 

Photographie  communiquée  par  M.  L.  Balsan.  —  Procès- 
verbaux  de  la  Société  des  lettres,  sciences  et  arts  de  VAveyron, 
t.  XXXIII,  1938,  p.  368.  —  L.  Balsan,  Revue  archéologique, 
1947,  1,  p.  92-95. 

Divinité  nue,  assise  les  jambes  repliées  sous  le 
bassin,  les  deux  bras  ramenés  en  avant  de  la  poi- 
trine, les  mains  tenant  un  objet  circulaire,  très 
probablement  un  torque.  De  chaque  côté  de  la  tête 
et  en  arrière,  deux  cornes  de  bélier  superposées.  La 
tête,  énorme  et  ronde,  repose  presque  directement 
sur  les  épaules.  Le  visage  offre  toutes  les  caracté- 


ristiques des  sculptures  celtiques  :  front  bas,  arcades 
sourcilières  épaisses,  grands  yeux  obliques,  menton 
massif  et  lourd. 

Sur  les  représentations  de  ces  divinités,  voir  : 
R.  Lantier,  Monuments  Piot,  t.  XXXIV,  1931, 
p.  35-58.  —  P.  Lambrechts,  Contributions  à  V étude 
des  divinités  celtiques,  Bruges,  1942,  p.  21-32. 

8188.  Masque  trouvé  à  La  Serre,  près  de  Labastide- 
l'Évêque  (Aveyron).  Conservé  sur  place.  Granit. 
Hauteur,  0  m.  60  ;  largeur,  0  m.  25.  (PI.  XXXVII). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  Ch.  Fa- 
bre. 

Masque  tragique.  Le  nez  est  brisé.  La  chevelure, 
disposée  en  mèches  parallèles,  est  dressée  verticale- 
ment au-dessus  du  front.  Les  pupilles  sont  creusées. 


33 


SUPPLÉMENT  AU  TOME  III. 


LYONNAISE. 

(PROVINCIA  LVGDVNENSIS). 


LYON. 

(COLONIA  COPIA  CLAVDIA  AVGVSTA  LVGDVNVM). 

(Voir  les  tomes  :  III,  p.  3  ;  IX,  p.  267). 

Sur  la  colline  de  Fourvière,  à  Lyon,  les  fouilles,  commencées  en  1935,  ont  amené  la  découverte  d'un  théâtre 
et  d'un  odéon  d'époque  gallo-romaine.  Au  cours  des  travaux,  vm  certain  nombre  de  sculptures  ont  été  mises  au 
jour,  sur  l'emplacement  de  la  scène  du  théâtre,  à  la  décoration  de  laquelle  elles  appartenaient. 

Les  photographies  de  ces  pièces  m'ont  été  obligeamment  communiquées  par  M.  Pierre  Wuilleumier 
directeur  des  fouilles  de  Fourvière. 

BIBLIOGRAPHIE. 

I.  Pierre  Wuilleumier,  Congrès  archéologique  de  France,  XCVIH"  session,  Lyon  et  Mâcon,  1935,  p.  9-49. 

II.  Du  MÊME,  Revue  des  Études  anciennes,  t.  LU,  1941,  p.  56-62. 

III.  Du  MÊME,  Les  fouilles  de  Fourvière,  Lyon,  1943  (figures). 


8189.  Fragments  d'une  statue,  trouvée  entre  le 
théâtre  et  l'odéon.  Au  théâtre.  Marbre.  Hauteur, 
environ  2  m.  40.  (PI.  XXXVIII). 

P.  Wuilleumier,  Association  lyonnaise  de  recherches  archéo- 
logiques, compte  rendu,  1946,  p.  10  (figure). 

Partie  inférieure  d'une  statue  de  femme  debout, 
brisée  à  la  hauteur  de  la  ceinture  et  faite  de  deux  blocs 
striés  pour  l'adhérence,  réunis  par  des  tenons.  Sur 
une  robe,  plaquant  sur  la  jambe  droite,  portée  en 
avant,  et  prononçant  en  arrière  de  grands  plis  verti- 
caux, est  posé  un  manteau.  Les  pieds  sont  chaussés. 
La  statue  était  destinée  à  être  adossée. 

8190.  Fragment  de  statue  trouvée,  au  mois  de 
septembre  1940,  au  théâtre.  Au  théâtre.  Marbre 
blanc.  Hauteur,  1  m.  05.  (PI.  XXXIX). 

P.  Wuilleumier,  Revue  des  études  anciennes,  t.  XLIII, 
1941,  p.  61.  —  Du  MÊME,  Fouilles  de  Fourvière,  p.  12,  fig.  12. 

Torse  de  femme,  drapé  dans  une  étoffe  légère  qui, 
maintenue  à  la  taille  par  une  étroite  ceinture,  plaque 
sur  le  ventre  et  les  cuisses,  dont  elle  laisse  apparaître 
les  formes,  tandis  que,  eur  la  poitrine  et  les  côtés, 

ESPÉRANDIEU  —  XIII. 


elle  s'ordonne  en  plis  harmonieux.  Brisé  à  mi-jambes. 
Le  côté  droit  de  la  poitrine  manque.  Art  hellénistique. 

8191.  Fragment  de  statuette,  trouvé  en  1938. 
Au  Théâtre.  Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m.  40. 
(PI.  XXXIX). 

Torse  d'homme,  probablement  assis.  A  droite, 
amorce  de  la  cuisse.  Le  dos  de  la  statuette  n'est  pas 
travaillé. 

8192.  Torse  de  statuette.  Au  Théâtre.  Marbre 
blanc.  Hauteur,  0  m.  20.  (PI.  XXXIX). 

Partie  supérieure  d'un  torse  brisé  à  la  hauteur  de 
la  ceinture.  Sur  l'épaule  droite,  une  fibule  ronde 
maintient  une  draperie  qui  retombe  en  avant  sur 
la  poitrine  et  flotte  dans  le  dos. 

8193.  Fragment  de  sculpture.  Au  théâtre.  Marbre 
blanc.  Hauteur,  0  m.  25.  (PI.  XL). 

Partie  supérieure  d'une  tête  féminine  plus  grande 
que  nature,  brisée  au-dessus  de  la  racine  du  nez,  dont 
il  ne  subsiste  que  les  narines.  La  bouche,  aux  lèvres 
finement  ourlées,  est  entr'ouverte.  Les  joues  et  le 
menton  sont  fermement  modelés. 


34 


LYON. 


8194.  Fragment  da  statue,  trouvé  en  1942.  Au 
théâtre.  Marbre  blanc.  Largeur,  0  m.  18.  (PI.  XL). 

P.  WuiLLEUMiER,  Congrès  archéologique  de  France,  XCVIIII 
1935,  p.  45. 

Partie  supérieure  d'une  tête  casquée,  brisée  à  la 
hauteur  des  yeux.  Les  boucles  de  la  chevelure  et  les 
sourcils  sont  indiqués  au  trépan. 

8195.  Tête  trouvée,  en  1942.  Au  théâtre.  Marbre 
blanc.  Hauteur,  0  m.  20.  (PI.  XLI). 

La  partie  supérieure  rapportée  a  disparu,  ainsi 
que  le  nez  et  le  maxillaire  gauche.  Une  courte  barbe 
frisée  cerne  la  joue  droite.  De  la  bouche  entr'ouverte 
sort  l'extrémité  de  la  langue. 

81%.  Fragment  de  statue,  trouvé  en  1937.  Au 
théâtre.  Pierre.  Hauteur,  0  m.  10.  (PI.  XXXIX). 

Tête  imberbe,  brisée  sous  le  cou.  La  chevelure, 
plantée  bas  sur  le  front,  est  rejetée  en  arrière.  De 
lourdes  arcades  sourcilières  abritent  de  grands  yeux 
aux  lourds  paupières.  Le  nez  est  court  et  fort  ;  les 
lèvres  épaisses.  L'arrière  de  la  tête  n'est  pas  tra- 
vaillé. 

8197.  Fragment  de  statue  trouvé,  en  1942. 
Au  théâtre.  Marbre  blanc.  Longueur,  0  m.  14. 
(PI.  XXXIX). 

Main  brisée  au-dessus  du  poignet.  Un  disque  est 
placé  entre  le  pouce  et  les  doigts  étendus. 

8198.  Fragment  de  statue  trouvé,  en  1937.  Pierre 
commune.  Au  théâtre.  Hauteur,  0  m.  10  ;  longueur, 
0  m.  105.  (PI.  XXXIX). 

Jambe  et  pied. 

8199.  Fragment  de  statue  trouvé  en  1937.  Au 
théâtre.  Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m.  35  ;  largeur, 
0  m.  30.  (PI.  XXXIX). 

Pied  chaussé  d'un  cothurne. 

8200.  Fragment  de  statue  trouvé  en  1939.  Au 
théâtre.  Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m.  58  ;  largeur, 
0  m.  50.  (PI.  XXXIX). 

Draperie. 

8201.  Fragment  de  statue.  Au  théâtre.  Bronze. 
Longueur,  0  m.  70.  (PI.  XLI). 

Draperie. 

8202.  Fragment  de  sculpture.  Au  théâtre.  Marbre 
blanc.  Hauteur,  0  m.  32  ;  diamètre  extérieur,  0  m.  25  ; 
diamètre  intérieur,  0  m.  21.  (PI.  XLI). 

P.  WuiLLEUMlER,  Revue  des  études  anciennes,  t.  XLII, 
1941,  p.  61.  —  Du  MtME,  Fouilhs  de  Fourvière,  p.  12,  fig.  11. 


Casque  de  forme  attique,  creux  à  l'intérieur, 
destiné  peut-être  à  orner  une  tête  de  Minerve.  Il 
est  décoré  de  deux  griffons  sur  les  côtés  et  de  rosaces 
au  pourtour. 

M.  P.  Wuilleumier  fait  remarquer  que  ce  type  de 
casque  est  connu  par  des  monuments  figurés  plus 
que  par  des  originaux. 

8203.  Fragment  de  statue  trouvé  en   1937.  Au 

théâtre.  Marbre  blanc.  Hauteur,  0  m.  88.  (PI.  XLI). 

P.  Wuilleumier,  Congrès  archéologique  de  France,  XCVIII, 
1935,  p.  45.  —  Du  MÊME,  Fouilles  de  Fourvière,  p.  12. 

Tronc  d'arbre  noueux,  support  d'une  statue  dont 
il  reste  une  cheville. 

8204.  Fragment  d'applique  trouvé  en  1937.  Pierre. 
Au  théâtre.  Largeur,  0  m.  10.  (PI.  XLII). 

Tête  de  félin  stylisée.  La  partie  inférieiire  du 
mufle  manque. 

8205.  Fragment  décoratif  trouvé  en  1937.  Au 
théâtre.  Marbre.  Hauteur,  0  m.  12  ;  largeur,  0  m.  14. 
(PI.  XLII). 

Limace. 

8206.  Applique  percée  de  deux  trous  pour  la 
suspension.  Au  théâtre.  Plâtre  coloré  et  doré.  Lar- 
geur, 0  m.  13  ;  hauteur,  0  m.  10  ;  épaisseur,  0  m.  03. 
(PI.  XLII). 

P.  Wuilleumier,  Congrès  archéologique  de  France,  XCVIII, 
1935,  p.  45.  —  Du  MÊME,  Fouilles  de  Fourvière,  p.  12,  fig.  14. 

Masque  comique  couronné  de  bandelettes  et  de 
pampres,  dans  un  décor  d'oves,  de  lotus,  de  volutes 
et  d'acanthes. 

8207.  Statue  trouvée  à  Sainte-Colombe  (Rhône), 
«  parmi  les  ruines  des  thermes  romains  appelés  le 
Palais  du  Miroir  »  [P.  Wuilleumier].  Au  château 
de  Chazaux,  près  de  Mâcon,  chez  M.  Jean  Michoud. 
Marbre  jaiinâtre  à  gros  grain.  Hauteur,  1  m.  18. 
(PI.  XLII). 

P.  Wuilleumier,  Gallia,  n»  4,  1946,  p.  195-198  (figure). 

Nymphe  debout  sur  un  petit  socle  arrondi,  le 
corps  penché  en  avant,  reposant  sur  la  jambe  droite, 
l'autre  jambe  pliée  et  un  peu  en  retrait.  Une  draperie 
nouée  sous  le  ventre,  tombe  en  longs  plis  jusqu'aux 
pieds.  Le  haut  du  corps  est  nu.  La  tête,  aux  yeux  en 
amandes,  à  la  bouche  entr'ouverte,  est  légèrement 
inclinée  vers  la  droite.  La  chevelure,  disposée  en 
deux  bandeaux  ondulés,  séparés  par  une  raie  mé- 
diane, et  maintenue  par  un  bandeau,  est  ramassée  en 
im  gros  chignon  sur  la  nuque.  Les  bras  brisés  au- 
dessus  du  coude,  devaient  tenir  une  vasque,  m®  siè- 
cle après  J.-C. 


35 


EDUENS. 

(AEDVI). 


AITUN. 

(AVGVSTODVTÏVM). 

(Vmr  ks  tomes  :  m,  p.  SI  ;  IX,  p.  2T7). 


8208.  Stèle  trouvée,  en  1935,  à  Saint-Symphorien 
d'Autun  (Saône-et-Loire).  Au  Musée  lapidaire  d'An- 
tun.  Grès.  Hauteur,  1  m.  30  ;  largeur,  0  m.  65  ; 
épaisseur,  0  m.  25.  (PI.  XLII). 

J.  BoËL,  Mémoires  de  la  SmàéU  éimame,  t.  XLVII,  1839. 
p.  493  ;  t.  XL VIII,  1940,  p.  421. 

Dans  une  niche  à  sommet  triangulaire,  buste  de 
femme  de  face,  vêtue  d'une  tunique,  dont  un  pan 
retombe  sur  l'épaule  gauche.  Dans  la  main  gauche, 
un  gobelet  à  pied  élevé,  dont  la  coupe  manque  ;  dans 
l'autre  main,  un  petit  chien.  Sur  la  plinthe,  à  gauche, 
un  second  petit  chien.  Le  nez.  le  menton,  et  la  cheve- 
lure, ordonnée  en  deux  bandeaux  ondulés,  séparés 
par  une  raie  médiane,  sont  mutilés.  Stèle  funéraire. 

8209.  Fragment  de  statue  de  provenance  locale. 
Au  Musée  lapidaire  d'Autun.  Marbre  blanc.  Hau- 
teur, 0  m.  28  ;  largeur,  0  m.  19.  (PI.  XLII). 

Photographie  et  renseignements  commoniqnés  par  iL  A.  Co- 
lombet. 

Personnage  drapé,  brisé  au-dessous  de  la  ceinture 
et  à  la  naissance  des  cuisses.  Un  pan  du  manteau 
retombe  du  bras  gauche,  probablement  levé  et  étendu. 

8210.  Applique  de  provenance  locale.  Au  Musée 
lapidaire  d'Autun.  Pierre  calcaire.  Hauteur,  0  m.  22. 
(PI.  XLII). 

Photographie  communiquée  par  M.  A.  Colombet.  —  A,  Co- 
LOMBET,  Mémoires  de  la  Société  éduenne,  t.  50,  1947,  p.  34-35 

(figure). 

Tête  de  femme,  la  chevelure  disposée  en  bandeaux 
ondulés,  séparés  par  une  raie  médiane  et  dressée 
en  deux  grosses  coques  au  sommet  du  crâne.  Partie 
postérieure  lisse. 

8211.  Fragment  de  statue  ou  de  modillon  trouvé 
à  Autun,  en   1846.  Au  Musée  lapidaire  d'Autun. 


Pierre  calcaire.  Hauteur.  0  m.  15  ;  largeur,  0  m.  09  ; 
épaisseur.  0  m.  14.  (PL  XLII). 

Photographie  communiquée  par  M.  A.  Colombet.  —  Mi- 
■wm  tk  la  Société  éduenne,  t.  I.  p.  3T3.  —  A.  Colombet, 
Mémoires  de  la  Société  éduenne,  t.  50,  1947,  p.  36. 

Tête  de  femme,  la  chevelure  formant  bouclettes, 
est  surmontée  d'une  couronne  murale.  La  surface 
de  la  pierre  est  très  endommagée.  Tutèle  (?). 

8212.  Fragment  d'applique,  de  provenance  locale. 
Au  Musée  lapidaire  d'Autun.  Pierre  calcaire.  Hau- 
teur, 0  m.  23.  (PI.  XLII. 

Photographie  communiquée  par  M.  \.  Colombet. 

Partie  antérieure  d'une  tête  de  femme,  le  visage 
encadré  par  la  chevelure,  relevée  en  bandeaux  au 
sommet  du  front. 

8213.  Stèleen  forme  debomedeprovenancelocale. 
Au  Musée  lapidaire  d'Autun.  Pierre  commune.  Hau- 
teur, 0  m.  22  ;  largeur,  0  m.  08  ;  épaisseur,  0  m.  07. 
(PL  XLII). 

Photographie  communiquée  par  M.  A.  Colombet.  —  A.  Co- 
lombet, Mémoires  de  la  Société  éduenne,  t.  50,  1947,  p.  33. 

Tête  grossière,  sculptée  en  creux.  Le  nez  est  rendu 
par  une  barre  verticale,  la  chevelure  par  des  incisions 
parallèles. 

8214.  Hermès  double  de  provenance  locale.  Au 
Musée  lapidaire  d'Autun.  Pierre  commime.  Hauteur, 
0  m.  12.  (PI.  XLIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  A.  Colombet.  —  A.  Co- 
lombet, Mémoires  de  la  Société  éduenne,  t.  50,  1947,  p.  34. 

Deux  têtes  accolées  l'ime  à  l'autre  par  l'arrière  des 
crânes.  Figure  ailée,  les  oreilles  dissimulées  par  une 
tresse  de  la  chevelure  ;  visage  ovale  encadré  par 
les  ondulations  de  la  coiffure.  A  la  partie  supérieure, 
cavité  carrée.  • 


36 


BEAUNE,   CHALON-SUR-SAONE 

(BELENO,   CABILLONVM) 

ET  PARTIE  DU  TERRITOIRE  ÉDUEN 
COMPRISE  ENTRE  LA  SAÔNE,  LA  LOIRE  ET  L'ARROUX. 

(Voir  les  tomes  :  III,  p.    123  ;  IX,  p.  279  ;  X,  p.  158.) 


8215.  Stèle  encastrée  dans  le  mur  du  cimetière 
d'Aubigny-la-Ronce  (Côte-d'Or).  Pierre  commune. 
Hauteur,  1  m.  10  ;  largeur,  0  m.  45.  (PI.  XLIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  A.  Colombet.  —  Bul- 
LIOT  et  TraoLLiER,  Mission...  de  Saint-Martin,  p.  184.  — 
E.  Thévenot,  Annales  de  Bourgogne,  1939,  p.  184. 

Dans  une  niche  à  sommet  cintré,  une  femme 
debout,  vêtue  d'une  tunique  à  larges  manches  pen- 
dantes, tenant  de  la  main  droite  un  gobelet,  de 
l'autre  main,  peut-être  un  coffret.  La  chevelure  est 
disposée  en  une  haute  calotte  de  grosses  ondulations 
parallèles.  L'obliquité  des  yeux  et  l'ovale  du  visage 
sont  particulièrement  marqués.  Stèle  funéraire. 

8216.  Stèle  trouvée  à  Cussy-la-Colonne  (Côte- 
d'Or),  à  proximité  de  la  colonne  [Pasumot].  A 
Cussy-la-Colonne,  chez  M.  Clerc.  Pierre  commune. 
Hauteur,  0  m.  90  ;  largeur,  0  m.  40.  (PL  XLIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  A.  .Colombet.  —  Gw- 
VAUD,  Dissertation  sur  la  colonne  de  Cussy,  1865,  p.  65  (d'après 
les  notes  de  Pasumot).  —  MlLUN,  Voyage  dans  les  départements 
du  Midi  de  la  France,  1807,  t.  I,  p.  290  ;  Adas,  pi.  XVII. 
—  Baudot,  Mémoires  de  la  Commission  des  antiquités  du  dépar- 
tement de  la  Côte-d'Or,  t.  III,  p.  330. 

Dans  une  niche  à  sommet  triangulaire,  une  femme 
debout,  vêtue  d'une  robe  et  d'une  tunique  tombant 
jusqu'au  sol.  Dans  la  main  droite,  une  coupe  ;  dans 
l'autre  main,  un  flacon.  Stèle  funéraire. 

8217.  Stèle  trouvée  à  Cussy-la-Colonne,  à  proxi- 
mité de  la  colonne  [Pasumot].  A  Cussy-la-Colonne, 
chez  M.  Clerc.  Hauteur,  1  m.  ;  largeur,  0  m.  50. 
(PI.  XLIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  A.  Colombet.  —  Gri- 

VAUD,  Dissertation  sur  la  colonne  de  Cussy,  p.  65.  —  Millin, 

■  Voyage  dans  les  départements  du  Midi  de  la  France,  t.  1,  p.  290  ; 

Atlas,  pi.  XVII.  —  Baudot,  Mémoires  de  la  Commission  des 

Antiquités  du  département  de  la  Côte-d'Or,  t.  III,   p.  330. 

Dans  une  niche  à  sommet  cintré,  une  femme  de- 
bout, vêtue  d'une  robe  et  d'une  tunique  à  larges 


manches.  Dans  la  main  droite,  un  gobelet  ;   dans 
l'autre  main,  un  flacon.  Stèle  funéraire. 

8218.  Stèle  trouvée  au  lieu-dit  «  Champijean  ». 
Dans  le  mur  d'une  grange  à  Santosse  (Côte-d'Or), 
chez  M.  Papillon.  Pierre  commune.  Hauteur,  0  m.  40 ; 
largeur,  0m.40.  (PI.  XLIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  A.  Colombet.  —  E.  Thé- 
venot, BuUetin  de  la  Société  d'archéologie  de  Beaune,  1937- 
1940,  p.  46  ;  1941-1942,  p.  30.  —  Du  même.  Annales  de  Bour- 
gogne, 1938,  p.  75.  —  Mémoires  de  la  Commission  des  antiquités 
du  département  de  la  Côte-d'Or,  t.  XXII,  1,  1941,  p.  157-158. 

Dans  une  niche  à  sommet  cintré,  dieu  et  déesse 
assis  sur  un  siège  à  dossier.  L'un  et  l'autre  portent 
une  longue  robe  aux  plis  sommairement  tracés.  Les 
visages  sont  mutilés.  La  déesse,  à  droite,  tient  une 
patère  reposant  sur  le  genou  droit  ;  de  l'autre  main, 
elle  semble  s'appuyer  sur  l'épaule  du  dieu,  dont  la 
main  gauche  est  posée  sur  la  partie  supérieure  d'une 
corne  d'abondance,  appuyée  verticalement  sur  le 
sol.  La  main  droite  senable  tenir  un  vase  contre  la 
poitrine.  Groupe  éduen  du  dieu  et  de  la  déesse  assis. 

8219.  Fragment  de  stèle,  encastré  dans  le  mur 
d'une  maison  à  Santosse  (Côte-d'Or),  chez  M.  Tain- 
turier.  Pierre  commune.  Hauteur,  0  m.  30  ;  largeur, 
0  m.  20.  (PI.  XLIV). 

Photographie  communiquée  par  M.  A.  Colombet.  —  E.  Thé- 
venot, Annales  de  Bourgogne,  1938,  p.  75. 

Dans  une  niche  à  sommet  cintré,  dont  l'arc  seul 
subsiste,  le  buste  d'un  personnage  très  mutilé,  aux 
oreilles  fortement  écartées.  Stèle  funéraire. 

8220.  Fragment  de  stèle  trouvé  au  Bolar,  com- 
mune de  Nuits-Saint-C^eorges  (Côte-d'Or),  dans  les 
ruines  d'un  sanctuaire,  peut-être  de  Minerve.  A 
Nuits-Saint-(>«orges,  chez  M.  Albert  Vauthier.  Pierre 
commune.  Hauteur,  0  m.  19  ;  largeur,  0  m.  14. 
(PI.  XLIV). 

Photographie  communiquée  par  M.  A.  Colombet. 


BEAUNE,  CHALON-SUR-SAONE. 


37 


Le  sommet  cintré  de  la  stèle  est  brisé  à  droite. 
Tête  de  divinité  féminine,  au  visage  lourd  et  épais. 
Sur  la  chevelure,  disposée  en  gros  bandeaux  ondulés 
et  séparés  par  une  raie  médiane,  est  posé  un  casque 
à  calotte  circulaire,  dont  le  cimier  est  constitué  par 
un  fleuron  à  trois  branches.  Peut-être  Minerve. 
Travail  local. 

8221.  Relief  d'applique  trouvé  au  Bolar,  au  pied 
de  l'un  des  édifices  du  forum.  A  Nuits-Saint-Georges, 
chez  M.  Vacherot.  Pierre  calcaire.  Hauteur,  0  m.  30. 
(PI.  XLIV). 

Photographie  communiquée  par  M.  A.  Colombet.  —  E.  Ber- 
trand et  E.  GuYOT,  Bulletin  archéologique  du  Comité,  1932- 
1933,  p.  630,  pi.  XI.  —  J.-B.  Mercier.  Le  Progrès  de  la  Côte- 
d'Or,  feuille  du  24  novembre  1937. 

Tête  de  femme,  les  cheveux  torsadés  relevés  sur  le 
sommet  du  crâne,  que  surmonte  un  cube  de  pierre, 
plutôt  un  modiUon  de  corniche  ou  d'entablement 
qu'une  couronne  murale. 

8222.  Fragment  de  relief  d'applique  trouvé  au 
Bolar.  A  Nuits-Saint-Georges,  chez  M.  Vauthier. 
Pierre  commune.  Hauteur,  0  m.  16  ;  largeur,  0  m.  14. 
(PI.  XLIV). 

Photographie  communiquée  par  M.  A.  Colombet. 

Tête  de  femme,  brisée  en  deux  morceaux.  La 
face  postérieure  est  plane.  Sur  la  chevelure  est  posée 
une  couronne  de  feuilles  lancéolées  et  de  quatre- 
feuilles.  Nymphe  ou  Génie  bachique.  Travail  au 
trépan. 

8223.  Fragment  de  bas-relief,  brisé  en  plusieurs 
morceaux,  trouvé  au  Bolar.  A  Nuits-Saint-Georges, 
chez  M.  Vacherot.  Pierre  commune.  Hauteur,  0  m.  25  ; 
largeur,  0  m.  10.  (PI.  XLIV). 

Photographie  communiquée  par  M.  A.  Colombet. 

Femme  nue,  debout,  de  face.  Le  bras  droit  re- 
tombe le  long  du  corps  ;  la  main  gauche  s'appuie  sur 
une  niche,  dans  laquelle  est  figuré  un  petit  enfant 
nu.  La  bras  droit  est  brisé  au  coude.  Il  manque  le 
mollet  droit  et  le  pied  gauche.  Les  visages  ont  pres- 
que entièrement  disparu. 

8224.  Fragment  de  statue  trouvé  au  Bolar,  sur 
l'emplacement  d'un  cimetière  antique.  A  Nuits- 
Saint-Georges,  chez  M.  Vauthier.  Pierre  commune. 
Hauteur,  0  m.  12  ;  largeur,  0  m.  06.  (PI.  XLIV). 

Photographie  conununiquêe  par  M.  A.  Colombet. 

Main  tenant  une  torche  enflammée. 


8225.  Fragment  de  frise  trouvé  au  Bolar.  A  Nuits- 
Saint-Georges,  chez  M.  Vauthier.  Pierre  commune. 
Hauteur,  0  m.  08  ;  largeur,  0  m.  05.  (PI.  XLIV). 

Photographie  communiquée  par  M.  A.  Colombet. 

Buste  de  petit  Amoiu-,  le  bras  gauche  levé.  Au- 
dessus,  ornement  foliacé. 

8226.  Fragment  de  stèle  trouvé  au  Bolar.  A  Nuits- 
Saint-Georges,  chez  M.  Vauthier.  Pierre  commime. 
Hauteur,  0  m.  22  ;  largeur,  0  m.  35.  (PI.  XLIV). 

Photographie  communiquée  par  M.  A  Colombet. 

Deux  bras  repliés,  la  main  tenant  une  herminette, 
appuyée  sur  une  enclum.e.  Stèle  funéraire  d'un  arti- 
san travaillant  le  bois. 

8227.  Bas-relief  trouvé,  en  démolissant  un  vieux 
bâtiment,  près  de  la  ferme  de  La  Bussière,  commune 
de  Gilly-lès-Citeaux  (Côte-d'Or).  A  La  Bussière, 
chez  MM.  Gibourd-Blussaud  frères.  Calcaire  gréseux. 
Hauteur,  0  m.  32  ;  largeur  à  la  base,  0  m.  35  ; 
épaisseur,  0  m.  08,  0  m.  10.  (PI.  XLV). 

Photographie  communiquée  par  M.  J.  Fromageot-Girodet. 
—  A.  Colombet,  Bulletin  de  la  Société  nationale  des  Antiquaires 
de  France,  1944,  p.  211-218. 

Epona  assise  sur  une  jument  marchant  à  droite, 
les  pieds  reposant  sur  l'échiné  d'un  poulain,  mar- 
chant à  gauche.  Elle  est  vêtue  d'une  robe  longue, 
serrée  à  la  taille  par  une  ceinture.  En  arrière  de  la 
chevelure,  disposée  en  lourdes  masses  encadrant  le 
visage,  est  posé  un  voile,  dont  le  pli  vertical  retombe 
sur  le  devant  du  corps,  à  droite,  jusqu'entre  les 
genoux.  Du  côté  opposé,  le  voile  dessine,  assez 
gauchement,  une  auréole  autour  de  la  déesse.  Dans 
la  main  gauche,  qui  maintient  contre  l'épaule  une 
corne  d'abondance,  chargée  de  fruits,  est  placée  tme 
large  bride  reliée  au  mors.  De  l'autre  main,  abaissée 
vers  la  croupe  de  la  jument,  elle  tient  une  patère 
vers  laquelle  le  jeime  poulain  dresse  la  tête.  L'exé- 
cution du  relief  est  médiocre,  en  particulier  dans  le 
rendu  de  la  monture  dont  la  tête  ressemble  plus  à 
une  tête  de  bovidé  qu'à  une  tête  de  cheval.  Le  pied 
antérieur  gauche  de  la  cavale  repose  sur  un  bloc  de 
rocher,  position  qui  se  retrouve  sur  quelques-unes 
des  stèles  d'Épona,  recueillies  en  pays  éduen.  (E., 
t.  III,  nO  2117  ;  t.  X,  n»  7513). 

8228.  Stèle  autrefois  encastrée  dans  la  maçonnerie 
d'une  vieille  maison  à  Prémeaux  (Côte  d'Or).  Actuel- 
lement à  Couchey.  Pierre  commune.  Hauteur, 
0  m.  55  ;  largeur,  0  m.  35.  (PI.  XLV). 


38 


BEAUNE,   CHALON-SUR-SAONE. 


BeAUDOT,  Mémoires  de  la  Commission  des  antiquités  du  dépar- 
tement de  la  Côte-d'Or,  t.  XVIII,  1926,  p.  cxxviii.  —  Ratinet, 
ibid.,  t.  XIX,  1927,  p.  85-86. 

Dans  un  encadrement,  deux  jambes  coupées  au- 
dessus  des  genoux.  Les  chevilles  sont  attachées 
l'une  à  l'autre  par  un  lien.  Les  pieds  reposent  sur  un 
socle  semi  circulaire.  Aux  deux  tiers  du  relief,  un 
bandeau  rectangulaire  délimite  un  second  registre, 
occupé  par  un  sanglier  assez  mal  conservé,  passant 
à  droite.  Sur  le  bandeau,  l'inscription  :  E  D  V 
ALERV.  Ex-voto. 

8229.  Déversoir,  encastré  dans  la  muraille  d'une 
fontaine  publique,  au  hameau  de  Mandelot,  com- 
mune de  Mavilly  (Côte-d'Or).  La  pièce  proviendrait 
du  sanctuaire  dans  lequel  ont  été  découverts  les 
autels.  Pierre  commune.  Hauteur,  0  m.  50  ;  largeur, 
0  m.  45.  (PI.  XLVI). 

Photographie  communiquée  par  M.  A.  Colombet.  —  P.  Guil- 
lemot, Excursions  archéologiques  dans  les  montagnes  éduennea, 
Dijon,  1853,  p.  44.  —  Bullot  et  Thiollier,  Mission...  de 
Saint-Martin,  p.  134-135. 

Tête  d'adolescent,  les  joues  gonflées,  la  chevelure 
disposée  en  petites  mèches  bouclées  et  ondulées. 
Sous  les  oreilles,  deux  grappes  de  fruits  et  de  feuil- 
lages. La  partie  inférieure  du  visage,  sous  la  bouche, 
qui  sert  de  déversoir,  manque.  Génie  bachique  (?). 

8230.  Déversoir  encastré  dans  une  muraille  du 
château  de  Mandelot,  à  Mavilly.  Même  provenance 
probable.  Pierre  commune.  Hauteur,  0  m.  35  ; 
largeur,  0  m.  30.  (PI.  XLV). 

Photographie  communiquée  par  M.  A.  Colombet.  —  P.  Guil- 
lemot, Excursions  archéologiques  dans  les  montagnes  éduennes, 
p.  44.  —  BuLLiOT  et  Thiollier,  Mission...  de  Saint-Martin, 
p.  134-135. 

Masque  tragique,  les  yeux  grands  ouverts,  le 
visage  et  la  bouche  entourés  par  les  mèches  serpen- 
tantes de  la  chevelure  et  de  la  barbe. 

8231.  Déversoir  encastré  dans  une  muraille  du 
château  de  Mandelot,  à  Mavilly.  Même  provenance 
probable.  Pierre  commune.  Hauteur,  0  m.  30  ;  lar- 
geur, G  m.  30.  (PI.  XLV). 

Photographie  communiquée  par  M.  A.  Colombet.  —  P.  Guil- 
lemot, Excursions  archéologiques  dans  les  montagnes  éduennes, 
p.  44.  —  BuLLiOT  et  Thiollier,  Mission...  de  Saint-Martin, 
p.  134-135. 

Tête  de  lion,  encadrée  par  les  mèches  de  la  cri- 
nière. A  l'emplacement  des  oreilles,  deux  rosaces 
circulaires.  La  partie  inférieure  du  mufle  est  mutilée. 


8232.  Déversoir  encastré  dans  une  muraille  du 
château  de  Mandelot,  à  Mavilly.  Même  provenance 
probable.  Pierre  commune.  Hauteur,  Om.  35  ;  lar- 
geur, 0  m.  35.  (PI.  XLV). 

Photographie  communiquée  par  M.  A.  Colombet.  —  P.  Guil- 
lemot, Excursions  archéologiques  dans  les  montagnes  éduennes, 
p.  44.  —  BuLLiOT  et  Thiollier,  Mission...  de  Saint-Martin, 
p.   134-135. 

Tête  de  lion,  la  gueule  ouverte. 

8233.  Déversoir  encastré  dans  une  muraille  du 
château  de  Mandelot,  à  Mavilly.  Même  provenance 
probable.  Pierre  commune.  Hauteur,  0  m.  30  ; 
largeur,  0  m.  30.  (PI.  XLIV). 

Photographie  communiquée  par  M.  A.  Colombet.  —  P.  Guil- 
lemot, Excursions  archéologiques  dans  les  montagnes  éduennes, 
p.  44.  —  BuLLiOT  et  Thiollier,  Mission...  de  Saint-Martin, 
p.   134-135. 

Tête  de  lion,  dont  la  crinière  est  rendue  par  de 
grosses  boucles  parallèles. 

8234.  Chapiteau,  surmonté  d'un  groupe  équestre, 
trouvé,  en  1863,  dans  les  fouilles  de  la  villa  gallo- 
romaine  des  Chauzeaux,  commune  de  Meursault 
(Côte-d'Or).  Au  Musée  de  Beaune.  Pierre  commune. 
Hauteur,  0  m.  69  ;  largeur,  0  m.  42.  (PI.  XLVI). 

Dessin  de  M.  Guy  Gaudron,  d'après  une  photographie 
communiquée  par  M.  Emile  Thévenot.  —  Aubertin,  Quelques 
renseignements  sur  le  musée  archéologique  de  Beaune,  1880, 
p.  40.  —  Répertoire  archéologique  de  la  Côte-d'Or,  1880,  p.  40. 
—  Rossignol,  Mémoires  de  la  Commission  des  antiquités  du 
département  de  la  Côte-d'Or,  t.  II,  p.  71-83.  —  Changarnier, 
Mémoires  de  la  Société  archéologique  de  Beaune,  1909,  p.  194- 
195.  —  E.  Thévenot,  ibid.,  1937-1940,  p.  85-95. 

La  partie  inférieure  du  monument  est  constituée 
par  un  chapiteau,  dont  la  corbeille  est  décorée  de 
feuilles  d'acanthes  recourbées  sous  les  angles  ;  «  sur 
chaque  face  deux  folioles,  détachées  de  la  tige  prin- 
cipale, s'infléchissent  vers  le  centre  et  se  touchent 
par  leurs  volutes  que  réunit  un  bandeau  ;  l'espace 
laissé  libre  au-dessus  est  orné  d'une  grande  rosace  » 
[E.  Thévenot].  Le  revers  du  chapiteau  est  traité 
avec  moins  de  soin  et  la  rosace  n'est  qu'épanuelée. 
Le  côté  droit  est  très  mutilé.  La  partie  inférieure  est 
creuséepour  l'encastrement  d'un  large  tenon  pratiqué 
dans  le  fût  d'un  pilastre  ou  d'une  colonne.  Sur  le 
chapiteau  est  accroupi  un  quadrupède,  dont  l'avant- 
corps  est  brisé,  les  pattes  repliées  le  long  du  ventre, 
du  côté  gauche,  dissimulées  sous  le  ventre,  du  côté 
droit.  La  partie  postérieure  de  l'animal  est  à  peine 
dégrossie.  Une  masse  volumineuse  d'où  retombe, 
jusque  sur  le  chapiteau,  une  draperie,  semble  appar- 


BEA  UNE,  CHALON-SUR-SA ONE. 


39 


tenir  à  uii  personnage  assis  sur  le  dos  de  l'animal,  les 
jambes  parallèles  au  ventre  de  la  monture. 

M.  E.  Thévenot  propose  de  reconnaître,  dans  ces 
débris  informes,  les  restes  d'une  Epona,  assise  à 
gauche  sur  une  jument  accroupie,  dont  la  tête  était 
tournée  du  même  côté,  surmontant  un  pilastre 
rectangulaire,  adossé  à  une  muraille.  Le  groupe  des 
Chauzeaux  permettrait  d'expliquer  le  mode  de 
présentation  de  certaines  figures  d'Epona,  dressées 
sur  un  pilastre,  en  pays  éduen. 

8235.  Stèle  trouvée  à  Allerey  (Côte-d'Or),  au 
lieu-dit  «  Le  Buisson  de  la  Cloche  »  [Courtépée]. 
Actuellement  encastré  dans  le  mur  de  la  façade  Est 
du  presbytère,  au-dessus  d'une  porte  donnant  accès 
dans  les  jardins.  Pierre  commune.  Longueur,  environ 
0  m.  50  ;  hauteur,  environ  0  m.  35.  (PL  XLVI). 

Photographie  communiquée  par  M.  E.  Thévenot.  —  Cour- 
tépée et  BÉGUILLET,  Description  générale  et  particulière  du 
duché  de  Bourgogne,  2"  éd.,  t.  IV,  p.  118.  —  E.  Thévenot, 
Mémoires  de  la  Société  éduenne,  n.  sér.,  t.  XLVIII,  1939, 
p.  361-368.  —  A.  Grenier,  Bulletin  de  la  Société  nationale  des 
Antiquaires  de  France,  1940,  p.  209-211  (figure). 

Epona,  nue  jusqu'à  la  ceinture,  les  jambes  entou- 
rées d'une  draperie,  est  étendue  sur  le  dos  d'une 
jument  marchant  à  droite.  Le  buste  est  de  face  ;  la 
tête  de  profil,  tournée  vers  la  droite,  est  surmontée 
d'une  épaisse  chevelure,  tombant  en  torsade  sur 
l'épaule  gauche  et  couronnée  de  fleurs  ou  de  feuilla- 
ges. Le  bras  droit  est  étendu  vers  le  cou  de  la  mon- 
ture, sur  lequel  il  repose.  Le  bras  gauche  est  brisé, 
mais  le  mouvement  est  encore  reconnaissable  :  il 
était  allongé  le  long  du  corps,  la  main  tenant  peut- 
être  une  patère.  De  la  jument,  à  la  silhouette  mas- 
sive, les  deux  jambes  postérieures  sont  brisées,  ainsi 
que  la  jambe  antérieure  droite.  La  gauche,  beaucoup 
trop  petite,  est  pliée  à  angle  droit,  le  sabot  reposant 
sur  une  pierre  ou  un  support  plat.  Sous  la  jument  est 
couché  un  poulain.  Au-dessus  de  la  croupe,  une 
cassure  assez  récente  de  l'angle  supérieur  de  la 
pierre  a  entraîné  la  disparition  de  la  partie  supé- 
rieure du  corps  d'un  personnage,  probablement  le 
palefrenier.  Voir  E.,  t.  V,  p.  418-419,  n"  4355  4356. 

Le  bas-relief  d' Allerey  fait  connaître  un  type  peu 
fréquent  dans  l'iconographie  d'Épona,  généralement 
vêtue  et  assise  sju  la  cavale. 

8236.  Stèle  de  provenance  locale,  encastrée  dans 
le  mur  d'une  maison  à  Saint-Pierre-en-Vaux  (Côte- 
d'Or),  chez  M.  Charreaux.  Pierre  commune.  Hau- 
teur, 0  m.  60  ;  largeur,  0  m.  40.  (PI.  XLVI). 

Photographie  communiquée  par  M.  A.  Colombet. 


Dans  une  niche  à  sommet  arrondi,  une  femme 
debout,  les  avant-bras  repliés  sur  la  poitrine,  la 
main  droite  tenant  un  gobelet.  Le  corps  trapu  est 
proportionnellement  trop  court  pour  la  tête  énorme, 
aux  traits  grossièrement  indiqués.  Stèle  funéraire. 

8237.  Partie  supérieure  d'une  stèle  trouvée,  en 
1939,  sur  le  territoire  de  Bessey-en-Chaume  (Côte- 
d'Or),  au  lieu-dit  «  En  Trie  ».  A  Bessey-en-Chaume, 
chez  M.  Cugnet.  Pierre  commune.  Hauteur,  0  m.  35  ; 
largeur,  0  m.  40.  (PI.  XLVI). 

Photographie  communiquée  par  M.  A.  Colombet.  —  A.  Co- 
lombet, Mémoires  de  la  Commission  des  antiquités  du  dépar- 
tement de  la   Côte-d'Or,  t.   XXII,  1940,  1941,  p.  92. 

Dans  une  niche  à  sommet  triangulaire,  une  tête 
d'homme,  le  bas  du  visage  encadré  par  une  courte 
barbe.  La  chevelure  est  disposée  en  une  épaisse 
calotte,  dont  les  mèches,  à  peine  indiquées,  étaient 
rejetées  en  arrière.  A  la  naissance  de  la  poitrine, 
l'échancrure  de  la  tunique  est  ornée  de  la  représen- 
tation d'ime  broderie.  Les  yeux  sont  clos.  Bon  tra- 
vail indigène.  Stèle  funéraire. 

8238.  Stèle  de  provenance  locale,  encastrée  dans 
le  mur  de  la  maison  de  M.  Jagneaux,  à  Grosbois-les- 
Mazerottes,  commune  de  Corgengoux  (Côte-d'Or). 
Pierre  commune.  Hauteur,  0  m.  80  ;  largeiu-,  0  m.  50. 
La  stèle  a  été  recouverte  de  peinture  à  une  époque 
récente.  (PI.  XLVI). 

Photographie  communiquée  par  M.  A.  Colombet.  —  Mal- 
I.ARD,  Mémoires  de  la  Commission  des  antiquités  du  département 
de  la  Côte-d'Or,  t.  X,  p.  Lxc.  —  E.  Thévenot,  Mémoires  de  la 
Société  d'archéologie  de  Beaune,  1942  (extrait). 

Dans  une  niche,  une  femme  debout,  vêtue  d'une  tu- 
nique à  larges  manches  et  tombant  jusqu'au  sol.  Dans 
la  main  droite,  un  gobelet  ;  dans  l'autre  main,  un  mi- 
roir, bordé  de  cercles  concentriques.  Stèle  funéraire. 

8239.  Stèle  en  forme  de  pilastre,  trouvée,  croit-on, 
au  champ  des  Barres,  dans  les  ruines  d'une  impor- 
tante villa  gallo-romaine.  Elle  est  encastrée  dans 
une  muraille  de  la  maison  de  Mme  Moreau,  à  Coefl"an, 
commune  de  ChampignoUes-les-Hospitaliers  (Côte- 
d'Or).  Pierre  commune.  Hauteur,  0  m.  70  ;  largeur, 
0  m.  25.  (PI.  XLVI). 

Photographie  conununiquée  par  M.  A.  Colombet.  —  La  stèle 
est  peut-être  la  «  figure  gauloise  »,  signalée  par  Courtépée, 
Description  générale  et  particulière  du  duché  de  Bourgogne, 
t.  II,  p.  313. 

Divinité  (?)  debout,  vêtue  d'une  longue  robe.  De 
la  partie  inférieure  du  corps,  bûchée  par  le  maçon, 
on  ne  distingue  que  les  pieds,  très  courts.  Le  visage 
plat  est  sommairement  traité.  Quelques  restes  de 
la  chevelure. 


40 


CHALON-SUR-SAONE  ET  LE  CHALONNAIS. 

(Voir  les  tomes  III,  p.  196  ;  XI,  p.  33). 

La  réorganisation  des  collections  lapidaires  du  Musée  de  Ghalon  et  la  publication  d'un  répertoire 

archéologique  permettent  de  compléter  l'inventaire  des  sculptures  et  bas-reliefs  gallo-romains  du  Chalonnais. 

Les  photographies  des  monuments  m'ont  été  obligeamment  communiquées  par  M.  L.  Armand-Calliat. 

BIBLIOGRAPHIE. 

I.  Louis  Armand-Calliat,  Musée  de  Chalon.  Catalogue  des  collections  lapidaires.  Chalon-sur-Saône,  1936,  in-S". 
II.  Du  MÊME,  Le  Chalonnais  gallo-romain.  Répertoire  des  découvertes  archéologiques  faites  dans  l'arrondissement  de  Chalon. 
Chalon-sur-Saône,  Société  d'histoire  et  d'archéologie,  1937,  in-8°. 


8240.  Fragment  de  statue  ou  de  haut-relief, 
trouvé,  au  mois  de  mai  1882,  à  Chalon-sur-Saône, 
au  chemin  du  Guidon,  aujourd'hui  rue  Caribaldi.  Au 
Musée  de  Chalon.  Pierre  commune.  Hauteur,  Cm.  20. 
(PI.  XLVII). 

L.  Abhamd-Caixiat,  Le  Chalonnais  gallo-romain,  p.  65-66. 

Personnage  viril  debout,  brisé  à  mi-cuisses.  La 
tête  et  les  bras  manquent.  Il  est  nu,  debout,  un 
manteau  jeté  sur  l'épaule  et  le  côté  gauche  de  la 
poitrine. 

8241.  Fragment  de  statue  trouvé,  en  1924,  à 
Chalon-sur-Saône,  rue  du  Collège,  dans  la  muraille 
du  castrum,  près  de  l'ancienne  tour  de  Marcilly. 
Au  Musée  de  Chalon.  Pierre  commune.  Hauteur, 
0  m.  31.  (PI.  XLVII). 

Mémoires  de  la  Société  d'histoire  et  d'archéologie  de  Chalon, 
t.  XIII,  1925,  p.  XXIII.  —  J.  Roy-Chevrier,  Le  Musée  Denon, 
p.  2.  —  L.  Ahmand-Calliat,  Musée  de  Chalon.  Catalogue  des 
collections  lapidaires,  p.  13,  n°  6.  —  Du  MÊME,  Le  Chalonnais 
gallo-romain,  p.  58,  pi.  IV. 

Tête  de  femme,  les  cheveux  séparés  en  deux  gros 
bandeaux  ondulés  par  une  raie  médiane,  tracée  au 
milieu  du  crâne.  De  larges  éclats  ont  entraîné  la 
disparition  de  la  presque  totalité  du  nez,  de  la  bouche 
et  de  l'œil  droit. 

8242.  Fragment  de  stèle  trouvé,  en  1882,  à  Chalon- 
sur-Saône,  au  chemin  du  Guidon,  dans  les  terrains 
de  la  tuilerie  Brill-Heitchlin.  Au  Musée  de  Chalon. 
Pierre  commime.  Hauteur,  0  m.  24  ;  largeur,  0  m.  35  ; 
épaisseur,  0  m.  19.  (PI.  XLVII). 

L.  Armand-Calliat,  Musée  de  Chalon.  Catalogue  des  collec- 
tions lapidaires,  p.  22,  n°  35.  —  Du  MÊME,  Le  Chalonnais  gallo- 
romain,  p.  66,  pi.  XIV. 


Dans  une  niche  à  sommet  cintré,  portant  l'ins- 
cription :  [D(is)  J(ul)]  ia  Marcia  M(anibus),  restes 
de  la  tête  d'une  femme,  chevelure  et  front. 

8243.  Fragment  de  stèle  trouvé,  en  1851,  à  Chalon- 
sur-Saône,  «  dans  les  anciens  murs  de  l'enceinte 
gallo-romaine  ».  Au  Musée  de  Chalon.  Pierre  com- 
mune. Hauteur,  0  m.  20;  largeur,  0  m.  11,  épaisseur, 
0  m.  10.  (PI.  XLVIII). 

L.  Armand-Calliat,  Musée  de  Chalon.  Catalogue  des  collec- 
tions lapidaires,  p.  20,  n»  26.  —  Du  même.  Le  Chalonnais  gallo- 
romain,  p.  53. 

Main  droite  tenant  un  gobelet. 

8244.  Bas-relief  trouvé,  en  1846,  à  Chalon-sur- 
Saône,  au  Châtelet,  dans  «  une  muraille  gallo- 
romaine,  formée  de  débris  de  monuments  anciens  » 
[Niepce].  Au  Musée  de  Chalon.  Pierre  commune. 
Hauteur,  0  m.  30  ;  largeur,  0  m.  57  ;  épaisseur, 
0  m.  52.  (PI.  XLVIII). 

L.  Niepce,  Mémoires  de  la  Société  d'histoire  et  d'archéologie 
de  Chalon,  t.  II,  1850,  p.  20,  24,  pi.  3.  —  L.  Armand-Calliat, 
Musée  de  Chalon.  Catalogue  des  collections  lapidaires,  p.  35, 
n»  91  (figure). 

Près  d'un  arbre  à  trois  branches,  deux  quadru- 
pèdes \  équidés  ?)  paissant.  Le  côté  droit  du  bloc  est 
orné  d'une  représentation  analogue,  mais  très  usée. 

M.  L.  Armand-Calliat  signale  la  rareté  des  bas- 
reliefs  gallo-romains  avec  représentations  de  pay- 
sages et  d'animaux.  II  attire  l'attention  sur  les 
rapprochements  qui  peuvent  être  faits  avec  d'autres 
reliefs.  (E.,  n»»  1650,  1651,  5821,  6330,  6926). 

8245.  Fragment  d'architecture  trouvé  à  Chalon- 
sur-Saône.  Au  Musée  de  Chalon.  Pierre  commime. 


CHALON-SUR-SAONE  ET  LE  CHALONNAIS. 


41 


Hauteur,  0  m.  56  ;  largeur,  0  m.  60  ;   épaisseur, 
0  m.  32.  (PI.  XLVIII). 

A  gauche,  bouclier  d'amazone. 

8246.  Fragment  de  stèle  funéraire  trouvé  à  Cha- 
lon-sur-Saône, au  chemin  du  Guidon.  Au  Musée  de 
Chalon.  Pierre  commune.  Hauteur,  0  m.  28  ;  largeur, 
0  m.  20  ;  épaisseur,  0  m.  10.  (PI.  XLVIII). 

L.  Armand-Calliat,  Musée  de  Chalon.  Catalogue  des  collec- 
tions lapidaires,  p.  22,  n°  34.  —  Du  UÊHE,  Le  Chalonnais  gaUo- 
romain,  p.  66. 

Partie  supérieure  d'une  niche  avec  tête  de  femme, 
de  face,  la  chevelure  divisée  en  deux  bandeaux. 

8247.  Stèle  trouvée  à  Ouzoux  (Saône-et-Loire). 
Au  hameau  du  Port,  dans  le  mur  d'une  grange. 
Pierre  commune.  Hauteur,  0  m.  25  ;  largeur,  0  m.  20. 
(PI.  XLVIII). 

L.  Armapto-Calliat,  Le  Chalonnais  gallo-romain,  p.  208, 
pi.  XXI. 

Épona,  vêtue  d'une  tunique  serrée  à  la  taille  par 
une  ceinture,  assise  à  droite  sur  une  jument  mar- 
chant à  droite.  Les  attributs  sont  indistincts.  Entre 
les  pattes  de  la  monture,  qui  est  bridée,  un  poulain 
à  gauche,  levant  la  tête  pour  téter. 

8248.  Stèle  â  sommet  cintré,  encastrée  à  Saint- 
Martin-sous-Montaigu  (Saône-et-Loire),  dans  la  mai- 
son de  M.  Michelet.  Pierre  commune.  Hauteur, 
0  m.  30  ;  largeur,  0  m.  28.  (PI.  XL VII). 

L.  Armand-Calliat,  Le  Chalonnais  gallo-romain,  p.  250, 
pi.  XXIX. 

Épona  assise  à  droite  sur  ime  jument  marchant  à 
droite,  et  tenant  de  la  main  droite  un  attribut  assez 
indistinct,  patère  ou  corbeille.  La  main  gauche 
s'appuie  sur  l'encolure  de  la  jument  qui  est  enrênée. 
La  déesse,  dont  la  coiffure  est  relevée  en  un  nœud  au 
sommet  de  la  tête,  est  vêtue  d'une  longue  tunique, 
serrée  à  la  taille  par  une  ceinture.  Entre  les  jambes 
de  la  jument,  un  poidain,  levant  la  tête  à  gauche 
pour  téter. 

8249.  Bas-relief,  trouvé  au  mois  de  mai  1933,  à 
Saint-Jean-des-Vignes  (Saône-et-Loire),  au  lieudit 
«  La  Teppe  Salomon  ».  A  Saint-Jean-des-Vignes, 
chez  M.  Sereau.  Pierre  commune.  Hauteur,  0  m.  26  ; 
largeur,  0  m.  15  ;  épaisseur,  0  m.  10.  (PI.  XLIX). 

L.  Armand-Calliat,  Bulletin  de  la  Société  nationale  des 
Antiquaires  de  France,  1933,  p.  161-163.  —  Du  MÊME,  Le  Cha- 
lonnais gallo-romain,  p.  239-240,  pi.  XIX. 

ESPÉRA  NDIEU    XIIT. 


Dieu  au  maillet  imberbe,  la  chevelure  disposée  en 
mèches  parallèles  rejetées  en  arrière,  assis  dans  un 
fauteuil  à  haut  dossier  cintré,  dont  les  côtés  longs 
sont  ornés  de  losanges  ou  de  chevrons,  gravés  au 
trait.  De  la  main  gauche,  il  tient  une  patère  et,  de 
l'autre  main,  le  manche  d'un  maillet  mutilé,  dont 
l'extrémité  inférieure  repose  sur  l'accoudoir  du 
siège.  Il  est  vêtu  d'une  tunique  courte,  à  manches 
larges,  serrée  à  la  taille  par  ime  ceinture.  Les  pieds 
sont  chaussés.  Décor  de  lignes  horizontales  au  sou- 
bassement. 

8250.  Fragment  de  statuette  trouvé  à  Saint- 
Boil  (Saône-et-Loire),  au  lieudit  «  Près  de  la  source». 
A  Givry,  chez  M.  L.  Armand-Calliat.  Pierre  com- 
mune. Hauteur,  0  m.  12.  (PI,  XLIX). 

L.  Armand-Calliat,  Le  Chalonnais  gallo-romain,  p.  222, 
pi.  XXVI. 

Tête  d'homme  imberbe,  la  chevelure  disposée  en 
mèches  parallèles  rejetées  en  arrière  et  retombant 
jusque  sur  les  épaules.  La  partie  du  visage  et  le  nez 
sont  très  mutilés. 

8251.  Fragment  de  bas-relief  trouvé  à  RuUy 
(Saône-et-Loire),  au  lieudit  Raboursay,  avant  1850. 
A  Rully,  chez  Mlle  Buscaillon.  Marbre  blanc.  Hau- 
teur, 0  m.  31  ;  largeur,  0  m.  12.  Un  trou  de  fixa- 
tion a  été  pratiqué  au  trépan  à  mi-hauteur  de  la 
plaque.  (PI.  XLIX). 

L.  Armand-Calliat,  Le  Chalonnais  gallo-romain,  p.  219, 
pi.  XXIV. 

Buste  de  femme  de  profil  à  gauche.  Une  bonne 
partie  du  front  et  du  nez  a  disparu.  Le  nez  était 
épaté  à  la  base,  les  lèvres  grosses.  La  chevelure, 
disposée  en  deux  bandeaux  serrés  par  un  lien,  est 
réunie  en  un  chignon  sur  la  nuque.  La  main  gauche, 
les  doigts  repliés  sur  la  paume,  s'appuie  sous  le 
menton.  Le  personnage  porte  une  tunique  à  man- 
ches, formant  un  gros  bourrelet  qui  passe  sur  l'épaule 
gauche. 

8252.  Statuette  trouvée  à  Rully,  lieudit  Rabour- 
say. A  Rully,  chez  Mlle  Buscaillon.  Pierre  volcanique 
noire.  Hauteur,  0  m.  34.  (PI.  XLIX). 

A.  Perrot-Dabot,  Rully,  1922,  p.  12.  —  L.  Armand- 
Calliat.  Le  Chalonnais  gcUlo-romain,  p.  219,  pi.  XXII. 

Esclave  accroupi  et  mis  à  la  cangue.  Les  mains 
reposent  sur  les  genoux.  La  tête  est  énorme.  Les 
pieds  et  les  mains  sont  brisés.  Travail  local. 

6 


42 


CHALON-SUR-SAONE  ET  LE  CHALONNAIS. 


8253.  Stèle  trouvée  à  RuUy,  lieudit  Raboursay. 
A  Rully,  chez  Mlle  Buscaillon.  Pierre  commune. 
Hauteur,  1  m.  20  ;  largeur,  0  m.  49  ;  épaisseur, 
0  m.  15.  (PI.  L). 

L.  Arhand-Calliat,  Le  Chalonnais  gallo-romain,  p.  219, 
pi.  XXIII. 

Dans  une  niche  à  arcature  cintrée  au  sommet, 
surmontée  d'un  fronton  triangidaire,  renfermant 
une  rosace  à  six  pétales,  un  homme  debout,  vêtu 
d'une  tunique  et  d'un  manteau  à  larges  manches, 
tenant  de  la  main  droite  un  gobelet  et,  de  l'autre 
main,  une  pomme  et  une  grappe  de  raisins.  Le  bas 
du  visage  est  fruste.  La  chevelure,  disposée  en 
mèches  parjJlèles,  est  rejetée  en  arrière.  Stèle  funé- 
raire d'un  vigneron.  Gros  éclats  enlevés  sur  les  côtés. 

8254.  Stèle  mutilée  trouvée,  en  1945,  dans  un 
jardin  de  Chauviré  (Saône-et-Loire).  Au  Musée  de 
Chalon.  Grès.  Hauteur,  0  m.  76  ;  largeur,  0  m.  035  ; 
épaissexir,  0  m.  07.  (PI.  L). 

Renseignements  communiqués  par  M.  L.  Armand-Calliat. 

Femme  debout  dans  une  niche  à  sommet  arrondi, 
vêtue  d'une  tunique  longue,  tenant  dans  la  main 
droite  probablement  une  grappe  de  raisins  et,  dans 
l'autre  main,  une  bourse  ou  un  oiseau. 

8255.  Fragment  de  stèle  trouvé  à  Rully,  au  lieu- 
dit  Raboursay,  avant  1850.  A  Rully,  dans  le  mur 
d'une  maison  de  la  Grand'Rue,  chez  M.  Laurent. 
Pierre  conamune.  Hauteur,  0  m.  35  ;  largeur,  0  m.  56. 
(PI.  L). 

PequéGNOT,  Mémoires  de  la  Société  d'histoire  et  d'archéologie 
de  Chalon,  t.  II,  1850,  p.  170,  n"  3.  —  L.  Armand-Calliat, 
Le  Chalonnais  gallo-romain,  p.  219,  pi.  XXIV. 

Dans  une  niche  à  sommet  arrondi,  buste  de  femme 
dont  la  chevelure  est  divisée  en  deux  larges  bandeaux 
par  une  raie  médiane.  La  partie  supérieure  du  vête- 
ment est  indiquée  par  des  traits  gravés.  Stèle  funé- 
raire. 

8256.  Stèle  trouvée,  en  1840,  à  Aluze,  hameau 
d'Aubigny  (Saône-et-Loire),  dans  le  jardin  de 
M.  Moyne.  Au  Musée  de  Chalon.  Pierre  commune. 
Hauteur,  1  m.  67  ;  largeur,  0  m.  60.  (PI.  L). 

[Devaucoux],  Autun  archéologique,  1848,  p.  226.  —  Rossi- 
gnol, Histoire  de  Beaune,  p.  24.  —  Canat,  Mémoires  de  la 
Société  d'histoire  et  d'archéologie  de  Chalon,  t.  III,  IP  part., 
1853,  n"  9.  —  Allmer,  Revve  épigraphique,  t.  III,  n°  900. 

—  C.  I.  L.,  t.  XIII,  n"  2633.  —  L.  Armand-Calliat,  Musée  de 
Chalon,   Catalogue   des   collections   lapidaires,   p.    30,    n°    61. 

—  Du  MÊME,  Le  Chalonnais  gallo-romain,  p.  86-87. 


Dans  un  cartouche  carré,  chien  passant  à  droite. 
Au-dessous,  inscription  funéraire  :  D(is)  Mani(hus) 
I  Tartiniae  Floren  /  tianae,  cives  Sueba  /  (e)  Ni- 
creti  (s),  vixit  a(nn)is  XVI. 

8257.  Fragment  de  statue  trouvé,  en  1835,  à 
Sercy  (Saône-et-Loire),  «  en  creusant  les  fondations 
d'un  bâtiment  »  [Monnier],  chez  M.  Legros.  A 
Sercy,  chez  Mlle  Legros.  Marbre  blanc.  Longueur 
0  m.  31.  (PL  LI). 

L.  Armand-Calliat,  Le  Chalonnais  gallo-romain,  p.  272. 
—  Monnier,  Statistique  tf»  Saône-et-Loire,  1938,  p.  272. 

Pied  droit.  Une  cuisse  appartenant  à  la  même 
statue,  découverte  au  même  endroit,  n'a  pas  été 
retrouvée. 

8258.  Fragments  de  sculpture  trouvés  à  Demigny 
(Saône-et-Loire),  au  lieudit  «  Les  Chazeaux  ».  Au 
Musée  de  Chalon.  Pierre  commune.  Longueurs, 
0  m.  11,  0  m.  09,  0  m.  08,  0  m.  10,  0  m.  16.  (PI.  LI). 

L.  Armand-Calliat,  Le  Chalonnais  gallo-romain,  p.  134-135. 

o)  Trois  mains,  dont  l'une  fermée  sur  l'extrémité 
terminale  d'une  corne  d'abondance.  —  b)  Pied 
chaussé  de  sandales.  —  c)  Jambe  de  femme  ou  d'ado- 
lescent. —  d)  Fragment  de  chevelure. 

8259.  Fragments  divers  de  sculptures  trouvés  à 
Demigny,  au  lieudit  «  Les  Chazeaux  ».  Au  Musée 
de  Chalon.  Pierre.  Hauteurs,  0  m.  05,  0  m.  16, 
0  m.  15.  (PI.  LI). 

Renseignements  communiqués  par  M.  L.  Armand-Calliat. 

a)  Tronc  d'arbre.  —  b)  Fragments  de  bras  ou  de 
cuisse.  —  c)  Base  de  colonnette. 

8260.  Stèle  trouvée,  en  1548,  par  «  des  pastres  et 
enfants  gardans  le  beslail,  dans  le  fond  de  la  rivière 
de  Saône  »,  entre  Chalon  et  Tournus,  «  du  costé 
de  l'Empire  [rive  gauche]  vis-à-vis  le  portail  de 
Turcy  »,  actuellement  Thorey,  à  l'écart  de  Saint- 
Germain-du-Plain.  Le  monument,  utilisé  comme 
borne  de  pêche,  dès  le  Xiii^  siècle,  a  disparu.  Pierre 
commune.  Hauteur,  1  m.  30  ;  largeur,  0  m.  65  ; 
épaisseur,  0  m.  32.  (PI.  LI). 

Gravure  tirée  de  Pierre  Gnénin.  —  P.  de  Saint- Julœn 
de  Belleville,  De  l'origine  des  Bourguignons,  Paris,  1581, 
p.  523.  —  Bertaut,  L'illustre  Orbendale,  Chalon,  1662,  t.  I, 
Description  du  Chalonnais,  p.  4.  —  Pierre-François  Chifflet, 
Histoire  de  Tournus,  Dijon,  1664,  p.  238.  —  Pierre  GuÉNiN, 
Nouvelle  histoire  de  Tournus,  Dijon,  1733,  p.  225.  —  Mercure 
de  France,  avril  1733,  p.  682.  —  Léopold  Nikpce,  Histoire  du 


CHALON-SUR-SAONE  ET  LE  CHALONNAIS. 


43 


canton  de  Sennecey,  t.  II,  p.  10-11.  —  E.  Meulcen,  Histoire 
de  Tournus,  p.  40.  —  H.  CuHÉ,  Saint- Philibert  de  Tournus, 
p.  109,  111.  —  L.  Armand-Calliat,  Mémoires  de  la  Société 
historique  et  archéologique  de  Chalon,  1928-1929,  p.  127.  —  Du 
MÊME,   Le    Chalonnais    gallo-romain,    p.    230. 

Dans  une  double  niche  à  sommet  cintré  :  à  droite, 
un  homme  debout,  vêtu  d'une  tunique  plissée  et 
d'un  manteau,  la  main  droite,  ramenée  devant  la 
poitrine,  tient  im  objet  brisé  qui  pourrait  être  le 
goulot  d'un  flacon.  A  gauche,  une  femme,  portant 
une  robe  longue  sur  laquelle  est  posée  une  tunique, 
serrée  à  la  taille  par  une  ceinture.  Dans  les  mains, 
ramenées  sur  la  poitrine,  un  canard  et  une  grande 
patère  à  manche. 

Malgré  la  fantaisie  du  dessinateur,  qui  a  défiguré 
nettement  l'original,  habitude  d'ailleurs  caracté- 
ristique des  artistes  reproduisant  des  objets  archéo- 
logiques pendant  le  xvii®  siècle,  on  reconnaîtra, 
sans  crainte  d'erreur,  dans  ce  dessin,  l'image  d'une 
stèle  funéraire  portant  les  effigies  d'un  couple  gallo- 
romain. 

8261.  Fragment  de  stèle  encastré,  à  Saint-Gilles 
(Saône-et-Loire)  dans  la  façade  de  la  maison  Marinot 
Bony.  Pierre  commune.  Hauteur,  0  m.  38  ;  largeur, 
0  m.  35.  (PL  LI). 

Renseignements  communiqués  par  M.  L.  Armand-Calliat. 

Dans  une  niche  à  arcature,  surmontée  d'un  fron- 
ton triangulaire,  un  buste  d'homme,  brisé  à  droite, 
les  cheveux  disposés  en  mèches  parallèles.  Stèle 
funéraire. 

8262.  Stèle  mutilée  trouvée  à  Chamilly  (Saône-et- 
Loire),  en  1874.  Au  Musée  de  Chalon.  Grès.  Hauteur, 
0  m.  72  ;  largeur,  0  m.  60  ;  épaisseur,  0  m.  20. 
(P1.LI). 

J.  Chevbieb.  Musée  de  Chalon.  Rapport  sur  le  développement 
des  collections,  1878,  p.  19.  —  L.  Ahmand-Calliat,  Musée  de 
Chalon.  Catalogue  des  collections  lapidaires,  p.  21,  n"  31.  —  Du 
MÊME,  Le  Chalonnais  gallo-romain,  p.  105. 

Chevrier  croyait  reconnaître,  dans  le  groupe  de 
trois  ou  quatre  personnages  debout,  figurés  sur  la 
stèle  «  une  famille  composée  du  père,  de  la  mère  et 
d'un  ou  deux  enfants  ».  Le  monument  serait  alors 
à  rapprocher  de  la  stèle  de  Pierre-Écrite.  (E.,  t.  III, 
p.  230,  no  2209).  [L.  Armand-Calliat]. 

8263.  Stèle  trouvée,  en  1858,  à  Denuevy  (Saône- 
et-Loire),  près  de  l'église,  dans  un  cimetière  où  elle 
servait  de  couvercle  à  un  sarcophage.  A  Dennevy, 
dans  le  jardin  de  M.  Masson.  Grès.  Hauteur,  1  m.  60. 
(PI.  LU). 


L.  Armand-Calliat,  Le  Chalonnais  gallo-romain,  p.  137, 
pi.  XVII. 

Femme  debout,  vêtue  d'une  tunique  qui  descend 
jusqu'aux  pieds  et  sur  laquelle  est  posé  un  manteau. 
Le  visage  est  encadré  par  les  boucles  d'ime  opulente 
chevelure,  ramenée  sur  le  sommet  de  la  tête  en  un 
chignon  à  triple  étage.  Un  vase  est  placé  dans  la 
main  droite  ;  l'autre  main  tient  un  panier  d'osier  sur 
le  devant  du  corps.  Stèle  funéraire. 

8264.  Fragment  de  stèle,  naguère  encastré  à 
Dracy-le-Fort  (Saône-et-Loire),  dans  une  dépen- 
dance de  la  maison  de  M.  Bacherot.  Au  Musée  de 
Chalon.  Pierre  commune.  Hauteur,  0  m.  72  ;  lar- 
geur, 0  m.  23  ;  épaisseur,  0  m.  25.  (PI.  LU). 

Renseignements  communiqpiés  par  M.  L.  Armand-Calliat. 

Tête  d'homme. 

8265.  Statue  mutilée  trouvée,  en  1928,  à  Cham- 
pagny-sur-Uxelles  (Saône-et-Loire),  au  lieudit  «  Le 
Chemin  de  Saint-Jacques  ».  A  Champagny,  chez 
M.  Lefranc.  Pierre  commune.  Longueur,  1  m.  35  ; 
hauteur,  0  m.  65.  (PI.  LU). 

G.  Jeanton,  Annuaire  de  l'Académie  de  Mâcon,  1928-1929, 
p.  XXX.  Du  MÊME,  Bulletin  archéologique  du  Comité,  1928-1929, 
p.  216-127.  —  L.  Abbiand-Calliat,  Le  Chdonnais  gaUo- 
romain,  p.  107. 

Lionne  couchée.  Le  mufle,  les  pattes,  la  queue  et 
une  partie  du  corps  manquent.  La  crinière  est  indi- 
quée par  ime  suite  de  traits  parallèles  ou  de  quarts 
de  cercles  profondément  gravés. 

La  statue  est  à  rapprocher  des  lions  funéraires 
du  Midi  de  la  Gaule.  (E.,  t.  XII,  p.  15,  n»  7881  ; 
p.  16,  no  7889). 

8266.  Fragment  de  statue  trouvé,  en  1928,  à 
Champagny-sur-Uxelles,  au  lieudit  «  Le  Chemin 
de  Saint- Jacques  ».  Disparu.  (PI.  LU). 

Renseignements  communiqués  par  M.  L.  Armand-Calliat. 

Tête  et  partie  du  poitrail  d'une  lionne,  semblable 
à  la  précédente. 

8267.  Fragment  de  chenet  trouvé  au  lieudit  «  La 
Ville  d'Allery  »,  ou  «  Le  Champ  des  Bois  »,  commune 
de  La  Chapelle-du-Mont-de-France  (Saône-et-Loire). 
Au  Musée  de  Saint-Bonnet-de-Joux.  Terre  cuite. 
Hauteur,  0  m.  09.  (PI.  LU). 

Photographie  communiquée  par  M.  Gabriel  Jeanton.  — 
R.  Lantieb,  Bulletin  archéologiqtte  du  Comité,  1936-1937, 
p.  176,  pi.  I,  I. 


44 


CHALON-SUR-SAONE  ET  LE  CHALONNAIS. 


Tête  de  bélier,  brisée  à  la  naissance  du  cou.  Le 
modelé  du  mufle,  les  cornes  spiralées  tém.oignent 
d'une  exacte  observation  de  la  nature.  Un  éclat  a 
entraîné  la  disparition  de  l'œil  droit. 

8268.  Tête  trouvée  à  Saint-Bonnet-de- Joux  (Saône- 
et-Loire),  au  Bois  des  Hauts.  Au  Musée  de  Saint- 
Bonnet-de- Joux.  Grès.  Hauteur,  0  m.  30.  (PI.  LU). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  A.  Sa- 
batier. 

Tête  d'homme,  les  cheveux  disposés  en  mèches 
rigides  et  rejetées  en  arrière.  Le  nez,  le  menton  et 
la  nuque  sont  brisés.  Travail  indigène. 

8269.  Statue  mutilée  trouvée,  en  1905,  à  La  Pom- 
meraye,  commune  de  Viry  (Saône-et-Loire),  «  dans 
une  haie,  près  d'une  source,  non  loin  d'une  ancienne 
chapelle,  au  lieudit  «  Les  Broyards  »  [A.  Sabatier]. 
A  CharoUes,  chez  M.  Robin,  dans  la  cour.  Grès. 
Hauteur,  1  m.  50.  (PI.  LU). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  A.  Sa- 
batier. 

Homme  debout,  brisé  aux  épaules  et  aux  genoux. 
Sur  un  vêtement  long,  à  manches,  est  posé  un  man- 
teau, peut-être  à  capuchon,  retombant  à  mi-corps. 


La  main  gauche,  dont  quatre  énormes  doigts  sont 
visibles,  est  ramenée  sur  le  devant  de  la  poitrine. 
Travail  indigène. 

8270.  Tête  trouvée  à  La  Pommeraye,  dans  un 
tas  de  cailUoux.  A  Charolles,  chez  M.  Robin,  où  elle 
a  été  fixée  arbitrairement  sur  les  épaules  de  la 
statue  n»  8269.  Grès.  Hauteur,  0  m.  22.  (PI.  LUI). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  A.  Sa- 
batier. 

Tête  d'homme,  les  cheveux  ordonnés  en  mèches 
rigides  et  parallèles,  rejetées  en  arrière.  Le  nez  est 
brisé.  Travail  indigène. 

8271.  Tête  trouvée  dans  la  fontaine  de  Bénetin, 
à  Sennecé-lès-Mâcon  (Saône-et-Loire).  A  Chazoux, 
par  Hurigny,  chez  M.  E.  Violet.  Pierre  calcaire. 
Hauteur,  1  m.  34.  (PI.  LUI). 

Photographie  communiquée  par  M.  E.  Violet.  —  Annale» 
de  l'Académie  de  Mâcon,  t.  XXXIII,  1938,  p.  146-150. 

La  surface  de  la  pierre  est  fortement  usée.  Le  nez 
a  presque  entièrement  disparu,  et  on  ne  distingue 
plus  l'ordonnance  de  la  coiffure.  La  tête  est  donnée, 
sans  raisons  valables,  comme  ayant  appartenu  à 
une  statue  de  Bacchus. 


45 


NEVERS  ET  PARTIE  DU  TERRITOIRE  ÉDUEN 
COMPRISE  ENTRE  L'ARROUX,  LA   LOIRE  ET  L'ARMANÇON. 


(Voir  le  tome  III,  p.  218). 


8272.  Table  (cartihulum)  trouvée,  en  1935,  à 
Nevers  (Nièvre),  rue  Saint-Martin,  lors  de  travaux 
de  voierie.  A  Nevers,  provisoirement  au  Musée 
municipal  Frédéric  Blandin.  Pierre  commune.  Hau- 
teur, 0  m.  76  ;  largeur  au  tailloir,  0  m.  30.  (PI.  LUI). 

Photographie  communiquée  par  M.  Jacques-A.  Palet. 
—  A.  Desforges,  Mémoires  de  la  Société  académique  du 
Nivernais,  t.  XXXVII,  1935,  p.  135.  —  J.-A.  Palet,  Exposi- 
tion nivernaise  d'arts  celtique  et  gallo-romain,  Nevers,  1946, 
p.  44,  no  180. 

Sur  le  pied  support  de  la  table  est  figuré  un  her- 
maphrodite nu,  debout,  tenant  dans  la  main  gauche 
une  draperie,  qui  recouvre  la  cuisse  et  retombe  entre 
les  jambes  brisées  au-dessus  de  la  cheville.  Un  large 
bracelet  entoure  le  bras  droit,  dont  l'avant-bras  man- 
que. Le  visage  rond,  aux  traits  enfantins,  est  encadré 
par  les  boucles  compliquées  d'une  chevelure,  nouée 
bas  sur  la  nuque,  et  de  laquelle  deux  grosses 
torsades  retombent  en  avant  de  chaque  côté  du  cou 
jusqu'à  la  naissance  de  la  poitrine. 

8273.  Fragment  de  statue  trouvé  à  Magny-Cours 
(Nièvre),  en  1869.  Au  Musée  £irchéologique  de  Nevers. 
Pierre.  Hauteur,  0  m.  285  ;  largeur,  0  m.  16.  (PI.  LUI). 

Photographie  communiquée  par  M.  Jacques-A.  Palet.  — 
Bulletin  de  la  Société  nivernaise  des  lettres,  sciences  et  arts, 
t.  VI,  p.  260-263.  —  J.-A.  Palet,  Exposition  nivernaise,  p.  50, 
n"  196. 

Tête  d'homme  jeune,  dont  la  partie  droite  a 
presque  entièrement  disparu.  La  chevelure,  disposée 
en  calotte,  est  en  partie  recouverte  par  un  capuchon, 
bordé  d'un  liseré. 

8274.  Bas-relief  trouvé  à  Cosne-sur- Loire  (Nièvre), 
dans  le  déblaiement  d'un  immeuble  sinistré  en  1940. 
Collection  de  M.  Etienne  Testard.  Pierre.  Hauteur, 
0  m.  285  ;  largeur,  0  m.  13.  (PI.  LIV). 

J.-A.  Palet,  Exposition  nivernaise,  p.  69,  n°  266. 

Dans  tme  niche  à  sommet  arrondi,  divinité  très 
mutilée,  assise,  vêtue  d'une  longue  robe,  une  corne 
d'abondance  dans  la  main  gauche,  peut-être  une 
patère  dans  l'autre  main.  Déesse  Mère. 


8275.  Fragment  de  statue  trouvé,  en  1854,  à 
Avril-sur-Loire  (Nièvre),  en  creusant  le  bief  d'iui 
moulin,  aujourd'hui  détruit,  situé  à  une  trentaine 
de  mètres  de  l'abside  de  l'église  du  village,  elle-même 
édifiée  sur  l'emplacement  d'une  villa  gallo-romaine. 
Au  Musée  archéologique  de  Nevers.  Pierre  commune. 
Hauteur,  0  m.  35  ;  longueur,  0  m.  70  ;  épaisseur, 
0  m.  25.  (PI.  LIV). 

Photographie  communiquée  par  M.  E.  Thévenot.  —  Bulletin 
de  la  Société  nivernaise  des  lettres,  sciences  et  arts,  1854,  p.  33- 
36  (figure).  —  Catalogue  du  Musée  de  Nevers,  n"  25.  —  E.  Thé- 
venot, Mémoires  de  la  Commission  des  antiquités  du  départe- 
ment de  la  Côte-d'Or,  t.  XXI,  fasc.  III-IV,  1938-1939,  p.  477- 
480.  • —  J.-A.  Palet,  Exposition  nivernaise,  p.  46,  n°  186. 

Tête  de  cheval.  Le  museau,  l'œil  et  les  oreilles 
sont  brisés.  Il  ne  subsiste  plus  qu'une  faible  partie 
de  l'encolure  et  de  la  crinière  soigneusement  tressée. 
Le  harnachement,  qui  comporte  des  cavités  pour 
l'insertion  d'ornements  métalliques  disparus,  se  com- 
pose du  frontal,  de  l'arrêt  de  tête  passé  derrière  les 
oreilles,  du  montant  réunissant  les  deux  pièces  au 
mors,  de  la  sous-gorge,  sous  la  ganache,  et  de  la 
muserolle.  Musculature  et  harnais  sont  d'une  exé- 
cution soignée. 

Avec  ce  fragment  furent  recueillis  les  restes  d'tme 
statue  d'homme  :  épaule  droite,  poitrine  et  partie 
de  l'abdomen,  aujourd'hui  disparus.  M.  E.  Thévenot 
propose  de  reconnaître  dans  ces  morceaux  de  sculp- 
ture, les  fragments  d'un  groupe  du  dieu-cavalier 
au  géant  anguipède,  couroimant  une  colonne,  dres- 
sée au  bord  de  la  Loire. 

8276.  Fragments  de  statue  trouvés  au  lieudit  «  La 
Corvée  de  Sancenay  »,  à  deux  kilomètres  au  Sud- 
Ouest  de  Saint-Révérien  (Nièvre),  entre  les  hameaux 
de  Sancenay  et  de  Feuille.  Disparus.  Pierre. 

BopaAHD,  Mémoire  sur  les  ruines  d'une  vUla  gallo-Tomaine 
existant  dans  les  forêts  de  Compierre  et  de  Saint-Révérien, 
Clamecy,  1842.  —  E.  Thévenot,  Mémoires  de  la  Commission 
des  antiquités  du  déparlement  de  la  Côte-d'Or,  t.  XXI,  fasc.  III- 
IV,  1838-1939,  p.  472-475. 

Débris  du  corps  d'un  cheval,  «  pouvant  être  sur- 
montés d'un  cavalier,  car  on  a  reconnu  sur  ces 


46 


NE  VERS  ET  PARTIE  DU  TERRITOIRE  ÊDUEN. 


débris  des  traces  de  bride».  [E.  Thévenot].  Colonne 
au  dieu-cavalier  et  au  géant  anguipède. 

8277.  Statuette  trouvée  aux  environs  de  Brinon- 
sur-Beuvron.  Au  Musée  de  Clamecy.  Pierre  de  liais. 
Hauteur,  0  m.  33.  (PI.  LIV), 

J.-A.  Palet,  Exposition  nivernaiae,  p.  48,  n"  191  bia. 

Dieu  au  maillet,  debout,  vêtu  d'une  tunique 
courte,  tenant  un  maillet  de  la  main  gauche  et  un 
vase  dans  l'autre  main. 


8278.  Statuette  trouvée  à  quatre  kilomètres  de 
Saxdieu  (Côte-d'Or),  sur  la  route  d'Autun.  Au  Musée 
des  Antiquités  Nationales  de  Saint-G«nnain-en- 
Laye.  Granit  du  Morvan.  Hauteur,  1  m.  10. 
(PI.  LIV). 

Bloc  quadrangulaire,  dégrossi  à  la  hauteur  de  la 
tête  en  forme  de  boule.  Le  nez  est  indiqué  par  une 
barrette  verticale.  Le  bras  droit,  plié  à  angle  droit, 
est  ramené  sur  le  devant  du  corps,  la  main  appliquée 
sur  la  poitrine. 


47 


ENTRAINS. 

(INTARANVM). 
(Voir  le  tome  III,  p.  246). 


8279.  Fragment  de  bas-relief  trouvé  à  Entrains 
(Nièvre).  Au  Musée  de  Clamecy.  Pierre  commune. 
Hauteur,  0  m.  20  ;  largeur,  0  m.  27  ;  épaisseur, 
0  m.  13  (PI.  LIV). 

J.-A.  Palet,  Exposition  nivernaîse  d'arts  celticpie  et  gàUo- 
romain,  p.  46,  u"  187. 

Tête  du  Soleil,  la  chevelure  bouclée  entourée 
de  rayons.  A  droite,  un  corbeau.  Bas-relief  mi- 
thriaque. 


8280.  Fragment  de  sculpture  trouvé  en  1840.  Au 
Musée  archéologique  de  Nevers.  Pierre.  Hauteur, 
0  m.  15  ;  longueur,  0  m.  47  ;  épaisseur,  0  m.  20. 
(PL  LIV). 

Album  Hivernais,  t.  I,  pi.  85.  —  J.-A.  Palet,  Exposition 
nivernaise...,  p.  42,  n°  172. 

Socle  rectangidaire  sur  lequel  sont  figurées  les 
serres  d'un  aigle  disparu.  Au-dessous,  sur  la  plinthe, 
l'inscription  :  Avg(vsto)  sac(rum)  /. 


48 


AUXOIS. 

(MANDVBII). 

ALISE-SAINTE-REINE. 

(ALÉSIA). 

(Voir  les  tomes  :  III,  p.  290  ;  IX,  p.  295  ;  XI,  p.  27,  214). 


8281.  Fragment  de  statuette  trouvé  au  lieu  dit 
«  Le  Cimetière  Saiiit-Père  »,  aux  abords  du  marché. 
Au  Musée  d'Alise.  Marbre  blanc.  Hauteur,  Om.  115. 
(PL  LV). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  J.  Tou- 
tain. 

Partie  inférieure  d'un  torse  de  femme,  brisé  au- 
dessus  du  nombril  et  à  la  hauteur  des  genoux. 
Vénus  (?). 

8282.  Statuette  mutilée  trouvée  dans  un  puits, 
situé  près  de  la  voie  romaine  traversant  d'Est  en 
Ouest  la  ville  antique.  Au  Musée  d'Alise.  Pierre 
calcaire.  Hauteur,  0  m.  39.  (PL  LV). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  J.  Tou- 
tain. 

Dieu  au  maillet.  La  tête,  le  bras  et  la  jambe 
gauches,  ainsi  que  le  pied  droit  manquent.  Le  bras 
droit  est  légèrement  écarté  du  corps,  la  main  appuyée 
sur  un  petit  autel  brûle-parfums.  De  la  main  gauche, 
le  dieu  tenait  un  maillet,  dont  il  ne  reste  plus  qu'un 
court  fragment  de  la  longue  hampe.  Il  est  vêtu  d'une 
tunique  courte,  serrée  à  la  taille  et  retroussée,  sur 
laquelle  est  posé  un  manteau,  passant  sur  l'épaule 
droite  et  retombant  à  gauche  sur  l'avant-bras  et  en 
arrrière  du  corps. 

8283.  Fragment  de  bas-relief  trouvé  dans  un  puits, 
au  lieu  dit  «  En-Surelot  ».  Au  Musée  d'Alise.  Pierre 
calcaire.  Hauteur,  0  m.  10;  largeur,  Om.  16.  (PI.  LV). 

Photographie  communiquée  par  M.  J.  Toutain.  —  J.  Tou- 
TAiN,  Pro  Alesia,  n"»  51-52,  1929,  p.  72-73. 

Partie  inférieure  du  corps  d'un  Dieu  au  maillet 
debout.  Seuls  subsistent  les  jambes,  l'extrémité  de 
la  hampe  du  maillet  et  l'avant-train  d'un  chien. 


8284.  Fragment  d'un  groupe  trouvé  au  lieu  dit  «  Le 
Cimetière  Saint-Père  »,  près  du  marché.  Au  Musée 
d'Alise.  Pierre  calcaire.  Hauteur,  0  m.  33.  (PI.  LV). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  J.  Tou- 
tain. 

Le  fragment  appartient  à  un  groupe  du  dieu  et  de 
la  déesse  assis  sur  tm  siège  à  haut  dossier.  Le  dieu  est 
vêtu  d'un  manteau  à  col  formant  bourrelet,  couvrant 
entièrement  la  jambe  droite  et  dont  l'extrémité 
opposée  repose  sur  le  genou  gauche,  sur  lequel 
s'appuie  l'extrémité  terminale  d'une  grosse  hampe, 
maintenue  dans  la  main  gauche,  plutôt  une  corne 
d'abondance  mal  comprise  qu'un  bâton.  La  partie 
supérieure  de  l'attribut  manque.  L'érosion  de  la 
pierre  a  entraîné  la  disparition  des  traits  du  visage 
et  de  la  chevelure. 

8285.  Partie  inférieure  d'un  bloc  rectangulaire, 
sculpté  sur  trois  de  ses  faces,  trouvé  au  lieudit  «  La 
FandroUe  »,  dans  les  déblais  accumulés  au-dessus 
d'une  hutte  gauloise.  Au  Musée  d'Alise.  Pierre. 
Hauteur,  0  m.  41  ;  largeur,  Om.  50,  0  m.  45  (PI.  LVI). 

Photographie  et  renseignements  communiquéspar  M.  J.  Tou- 
tain. 

Sur  la  face  antérieure,  partie  inférieure  du  corps 
d'un  personnage,  peut-être  féminin,  sans  doute  assis, 
dont  les  jambes  sont  recouvertes  par  l'extrémité 
d'une  ample  robe  plissée.  Sur  les  deux  faces  latérales, 
les  jambes  brisées  de  deux  personnages  debout.  Les 
pieds  sont  chaussés.  La  partie  postérieure  du  bloc 
était  incurvée  de  façon  à  pouvoir  être  adossée  à  une 
colonne. 

8286.  Fragment  de  statue  trouvé,  en  1944,  dans 
une  butte  de  terre,  située  entre  les  ruines  d'un  petit 


ALISE-SAINTE-REINE. 


49 


temple  à  plan  gréco-romain  et  celles  du  monument 
aux  trois  absides.  Au  Musée  d'Alise.  Pierre  calcaire 
de  Til-Châtel.  Hauteur,  0  m.  17  ;  largeur,  0  m.  14, 
0  m.  10.  (PI.  LVI). 

Photographie  communiquée  par  M.  J.  Toutain.  —  J.  ToB- 

TAIN,  Bulletin  archéologique  du  Comité,  procès- verbaux,  12  mars 
1945. 

Tête  de  divinité  masculine.  La  chevelure  abon- 
dante est  ordonnée  en  trois  masses  superposées.  Une 
barbe  touflFue,  sur  laquelle  retombent  les  extrémités 
d'une  grosse  moustache,  encadre  la  partie  inférieure 
du  visage.  Le  nez  est  court,  élargi  à  la  base.  Les  yeux 
sont  enfoncés  sous  les  arcades  sourcilières.  Travail 
indigène.  Dis  Pater  ou  le  Dieu  au  maillet. 

8287.  Fragment  de  sculpture  trouvé  dans  la  cour 
qui  précède  à  l'Est  la  basilique  civile,  au  lieu  dit  «  Le 
Cimetière  Saint-Père  ».  Au  Musée  d'Alise.  Pierre 
calcaire.  Hauteur,  Om.  13.  (PI.  LVI). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  J.  Tou- 
tain. 

Tête  d'homme  imberbe.  Les  yetix  sont  clos. 


8288.  Statuette  trouvée  au  lieu  dit  «  Le  Cimetière 
Saint-Père  »,  aux  abords  du  marché.  Au  Musée 
d'Alise.  Pierre  calcaire.  Longueur,  0  m.  07.  (PI.  LVII). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  J.  Tou- 
tain. 

Colombe.  La  tête  et  les  pattes  manquent. 


8289.  Fragment  de  stèle  trouvé  lors  des  travaux 
effectués  à  la  chapelle  de  La  Roche  d'Y,  à  Montigny- 
sur-Armançon  (Côte-d'Or).  Encastré  au-dessus  de 
la  porte  de  la  chapelle,  à  côté  de  deux  autres  reliefs 
précédemment  découverts  sur  le  même  emplace- 
ment. (E.,  t.  m,  p.  314,  n»  2402).  Pierre  commune. 
Hauteur,  0  m.  12  ;  largeur,  0  m.  21  ;  épaisseur, 
0  m.  14.  (PI.  LVII). 

Photographie  communiquée  par  M.  l'abbé  Millot.  —  L.  Ber- 
THOUD  et  A.  VrrTENET,  Bulletin  mensuel  de  la  Société  des 
Sciences  naturelles  et  historiques  de  Semur,  1929,  p.  ucni. 

Tête  humaine  de  face,  de  style  gaulois,  encadrée 
de  chaque  côté  par  deux  torsades. 

Ces  divers  ex-voto  proviennent  d'un  sanctuaire  de 
source,  situé  près  de  Massigny-lès-Vitteaux. 


BSPÉRANDIEU 


50 


TEMPLE  DE   LA   SEINE. 

(Voir  les  tomes  :  III,  p.  314  ;  XI.  pp.  21). 

Lee  fouilles  du  Temple  de  la  Seine  ont  été  poursuivies  par  Henry  Corot  jusqu'en  1939.  Elles  ont  amené 
la  découverte  de  la  grande  piscine,  située  à  l'Ouest  du  sanctuaire  et  dont  la  forme  irrégulière  s'explique  par 
l'existence  de  constructions  antérieures.  Au  cours  des  travaux,  de  nouveaux  ex-voto,  des  fragments  de  sculptures 
ont  été  découverts,  provisoirement  rassemblés  à  Poncey. 

Les  photographies  de  ces  monuments,  faites  par  Henry  Corot,  m'ont  été  obligeamment  commiuniquées 
par  M.  Gabriel  Grémaud. 

BIBLIOGRAPHIE. 

I.  G.  Dhioux,  Cultes  indigines  des  Lingons,  Langres,  1934,  p.  126. 
II.  Henri  Corot,  Au  temple  de  la  Dea  Sequana.  Cinqcampagnes  de  fouilles,  dans  Annales  de  Bourgogne,  t.  VII,  1935,  p.  358-362. 

III.  Du  MÊME,  La  grande  piscine  de  la  Dea  Sequana,  dans  ibid.,  t.  X,  1938,  p.  197. 

IV.  Du  MÊME,  Les  fouillées  des  sources  de  la  Seine,  dans  Mémoires  de  la  Commission  des  antiquités  du  département  de  la  Côle-d'Or, 
t.  XXI,  fasc.  MI,  1936-1937,  p.  176-179. 

V.  Du  MÊME,  Les  fouilles  du  Temple  de  la  Seine,  dans  Revue  archéologique,  1940, 1,  p.  110-111. 

VI.  Du  MÊME,  Les  fouilles  du  Temple  de  la  Seine  en  1939,  dans  Mémoires  de  la  Commission  des  antiquités  du  département  de 
la  Côte-d'Or,  t.  XXII,  fasc.  I,  1940-1941,  p.  129-134. 


8290.  Fragment  de  statuette  trouvé  en  1937. 
Pierre  commune.  (PI.  LVII). 

H.  Corot,  Annales  de  Bourgogne,  t.  X,  1938,  p.  197. —E.  Thé- 
VENOT,  Mémoires  de  la  Commission  des  antiquités  du  dépar- 
tement de  la  Côte-d'Or,  t.  XXI,  fasc.  III-IV,  1938-1939,  p.  498 
(figure). 

Avant-train  d'un  sanglier  terrassant  le  génie  an- 
guipède.  Des  groupes  analogues  ont  été  découverts  en 
Germanie  romaine,  sur  lesquels  le  sanglier  remplace 
le  dieu-cavalier.  (E.,  t.  X,  p.  70,  n°  7366  ;  —  Ger- 
manie romaine,  p.  35,  u9  46). 

8291.  Fragment  d'un  groupe  équestre.  Pierre 
commune.  Hauteur,  0  m.  10  ;  0  m.  045.  (PI.  LVII). 

H.  Corot,  Annales  de  Bourgogne,  t.  X,  1938,  p.  197. 

Sabot  d'un  pied  antérieur  et  extrémité  de  la 
jambe  postérieure  d'un  cheval,  reposant  sur  un 
rocher.  De  nombreux  et  menus  débris  des  membres 
et  du  ventre  de  l'animal  ont  été  également  recueillis. 

8292.  Fragment  de  sculpture.  Au  Musée  de  Dijon. 
Pierre  commune.  Hauteur,  0  m.  43.  (PI.  LVII). 

H.  Corot,  Annales  de  Bourgogne,  t.  X,  1938,  p.  197-198. 

Corne  d'abondance,  brisée  à  la  base.  A  la  partie 
supérieure,  figues,  grenades  et  fruits  plus  grands 
que  nature. 

8293.  Fragment  de  sculpture.  Pierre  commune. 
Hauteur,  0  m.  275  ;  épaisseur,  0  m.  185.  (PI.  LVIII). 

H.  Corot,  Annales  de  Bourgogne,  t.  X,  1938,  p.  197. 


Mufle  de  bovidé.  H.  Corot  rapproche  ce  fragment 
d'un  autre  morceau,  qui  aurait  pu  appartenir  à  la 
même  sculpture,  et  représente  la  mèche  du  fouet  de 
la  queue  de  l'animal. 

8294.  Stèle  trouvée,  en  1938,  dans  l'escalier  condui- 
sant du  temple  à  la  piscine.  Au  Musée  de  Dij  on.  Pierre 
commune.  Hauteur,  0  m.  82  ;  largeur,  0  m.  31  ;  épais- 
seur, 0  m.  11.  (PI.  LVIII). 

H.  Corot,  Anruiles  de  Bourgogne,  t.  X,  1938,  p.  193. 

Dans  une  niche  rectangulaire,  personnage  debout, 
vêtu  d'une  tunique,  descendant  jusqu'aux  pieds 
chaussés,  en  plis  rigides  et  parallèles.  La  tunique  de 
dessus  est  rabattue  en  bourrelet  autour  du  cou.  Dans 
la  main  droite,  ramenée  devant  la  poitrine,  un  objet 
rond,  probablement  un  fruit.  La  chevelure  est  disposée 
en  mèches  rigides  et  parallèles,  rejetées  en  arrière. 

Une  stèle  semblable  a  été  précédemment  décou- 
verte dans  le  sanctuaire.  (E.,  t.  III,  p.  318,  n»  2409). 

8295.  Stèle  mutilée  trouvée  dans  l'escalier  condui- 
sant du  temple  à  la  piscine.  Pierre  commune.  Hau- 
teur, 0  m.  78  ;  largeur,  0  m.  36  ;  épaisseur,  0  m.  13. 
(PI.  LVIII). 

H.  Corot,  Annales  de  Bourgogne,  t.  X,  1938,  p.  193. 

Homme  debout  dans  une  niche  à  sommet  arrondi. 
Il  porte  une  tunique  longue  à  manches  courtes.  Le 
bras  droit  est  allongé  le  long  du  corps,  la  main 
tenant  une  bourse  ;  l'autre  main  est  ramenée  sur  la 
poitrine.    La    chevelure    est    ordonnée    en    mèches 


TEMPLE  DE   LA   SEINE. 


51 


rigides  et  parallèles.  (Voir  E.,  t.  III,  p.  324,  n°  2425  ; 
p.  328,  nO  2436). 

8296.  Stèle  mutilée  trouvée  dans  l'escalier  condui- 
sant du  temple  à  la  piscine.  Pierre  commune.  Hau- 
teur, 0  m.  71.  ;  largeur,  0  m.  39  ;  épaisseur,  0  m.  11. 
(PI.  LVIII). 

K.  Corot,  Annales  de  Bourgogne,  t.  X,  1938,  p.  193. 

Homme  debout  dans  une  niche,  le  bras  droit 
allongé  le  long  du  corps,  tenant  une  bourse  dans  la 
main  gauche,  ramenée  sur  la  poitrine.  Il  porte  une 
tunique  longue  à  plis  réguliers,  sur  laquelle  est  posé 
un  manteau  à  manches  courtes.  La  tête,  l'épaule 
droite  et  la  partie  inférieure  du  corps,  depuis  le 
bassin,  ont  disparu. 

8297.  Partie  inférieure  de  la  stèle  n»  8296.  Pierre 
commune.  Hauteur,  0  m.  45  ;  largeur,  0  m.  41  ;  épais- 
seur, 0  m.  14.  (PI.  LVIII). 

Extrémité  inférieure  de  tunique  p  lissée  et  deux 
pieds  chaussés. 

8298.  Fragment  de  stèle  trouvé  dans  l'escalier 
conduisant  du  temple  à  la  piscine.  Pierre  commune. 
Hauteur,  0  m.  57  ;  largeur,  0  m.  40  ;  épaisseur,  0  m.  12. 
(PI.  LVIII). 

Homme  debout  dans  une  niche,  vêtu  d'une  tunique 
longue  à  plis  réguliers,  sur  laquelle  est  posé  un  man- 
teau à  manches  courtes.  Le  bras  droit  est  allongé  lelong 
du  corps, lamain  gauche,  ramenée  sur  la  poitrine,  tient 
une  bourse.  Brisé  sous  les  épaules  et  à  la  ceinture. 

8299.  Stèle  trouvée,  en  1934,  dans  le  temple, 
contre  la  falaise  rocheuse.  Pierre  commune.  Hau- 
teur, 0  m.  57  ;  largeur,  0  m.  15.  (PI.  LVIII). 

Personnage  debout,  le  corps  enveloppé  dans  une 
étoffe  qui  semble  couvrir  également  le  sommet  de 
la  tête  et  descend  jusqu'aux  genoux.  Brisée  à  droite. 

8300.  Tête  en  ronde-bosse  trouvée  en  préparant 
l'assiette  du  nouveau  chemin  d'accès  en  aval  de  la 
source  principale,  à  l'Ouest  du  talweg  et  à  0  m.  35 
environ  de  celui-ci.  Au  Musée  de  Dijon.  Pierre 
commune.  Hauteur,  0  m.  25.  (PI.  LVIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  P.  Lebel.  —  M.  PÉn- 
SONNIER,  Mémoires  de  la  Commission  des  antiquités  du  dépar- 
tement de  la  Côte-d'Or,  t.  XIX,  1927-1932,  p.  199. 

Tête  d'homme,  affligé  d'une  grosse  tumeur  der- 
rière l'oreille  droite.  Un  coup  de  pioche  malen- 
contreux a  entraîné  la  disparition  de  la  partie  supé- 
rieure de  l'excroissance.  La  chevelure  et  la  barbe 
courte  sont  traitées  au  trépan  ;  ainsi  que  les  pupilles 
et  les  oreilles.  Sur  le  sommet  du  crâne,  trois  trous. 


profonds  de  0  m.  02,  étaient  destinés  à  assurer  la 
fixation  sur  luie  paroi  de  cet  ex-voto  de  malade. 

8301.  Fragment  de  buste  en  bas-relief  trouvé  en 
1939.  Pierre  commune.  (PI.  LIX). 

H.  Corot,  Revue  archéologique,  1940, 1,  p.  110.  —  Du  MÊME, 
Mémoires  de  la  Commission  des  antiquités  du  département  de 
la  Côte-d'Or,  t.  XXII,  fasc.  1,  1940-1941,  p.  132  et  fig.  p.  133. 

Tête  de  femme,  brisée  au  cou.  L'oreille  gauche  et 
la  chevelure  de  ce  même  côté  ont  disparu.  Le  nez 
est  fortement  arasé,  la  bouche  grande,  la  lèvre  infé- 
rieure épaisse.  Les  cheveux  sont  disposés  en  petites 
ondulations,  les  yeux  clos. 

H.  Corot  proposait  de  reconnaître  dans  le  monu- 
ment l'ex-voto  «  d'une  malade  atteinte  de  la  chassie 
(lippitudo) .  Les  yeux  sont  clos,  fort  probablement 
par  suite  de  la  sérosité  qui  a  collé  les  deux  paupières 
l'une  à  l'autre  ». 

8302.  Fragment  de  sculpture.  Pierre  commune. 
Hauteur,  0  m.  15.  (PI.  LIX). 

Tête  d'homme.  Les  traits  du  visage  sont  presque 
entièrement  effacés.  La  chevelure  est  ordonnée  en 
petites  bouclettes  superposées.  Ex-voto. 

8303.  Fragment  de  sculpture.  Pierre  commune. 
Hauteur,  0  m.  13.  (PI.  LIX). 

Tête  de  femme.  La  chevelure,  divisée  par  une  raie 
médiane,  dessine  des  ondulations  parallèles.  La 
surface  de  la  pierre  est  corrodée.  Le  nez  et  le  menton 
sont  brisés. 

8304.  Fragment  de  sculpture.  Pierre  commune. 
Longueur,  0  m.  07.  (PI.  LIX). 

Main  tenant  un  reptile. 

8305.  Bas-relief.  Pierre  commune.  Diamètre, 
0  m.  08.  (PI.  LIX). 

Sein  disposé  sur  un  fond  uni.  Ex-Voto.  (Voir  E., 
t.  III,  p.  334,  no  2449). 

8306.  Fragments  de  sculptures  trouvés  au  bas  de 
la  source.  Au  Musée  de  Dijon.  Moulages  au  Musée 
des  Antiquités  Nationales  de  Saint-Germain-en- 
Laye.  Pierre  tendre.  Hauteurs,  0  m.  285  ;  0  m.  185  ; 
0  m.  175  ;  0  m.  165.  (PI.  LIX). 

H.  Corot,  Mémoires  de  la  Commission  des  antiquités  du  dépar- 
tement de  la  Côte-d'Or,  t.  XXI,  fasc.  I-II,  1936-1937,  p.  178 
(figures).  —  P.  Lebel,  ibid.,  p.  181-183. 

Ex-voto  découpés  en  forme  d'étrier  et  représen- 
tant, sous  une  forme  fortement  schématisée,  deux 
mains,  les  doigts  au  contact  par  leurs  extrémi- 
tés, tenant  un  fruit  rond,  vraisemblablement  ime 
pomme. 


53 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 


TOME  IL 


AQUITAINE. 


LE  COMMINGES. 

P.  6,  n°  843.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  J.-J.  Hatt,  Les 
monuments  funéraiTes  gaUo-Tomains  du  Comminges  et  du  Cou- 
serans,  dans  Annales  du  Midi,  t.  LIV-LV,  1945,  p.  180,  n"  23, 
fig.  4.  —  F.  Benoit,  Des  chevaux  de  Mourus  aux  chevaux  de 
Roquepertuse,  dans  Préhistoire,  X,  1948,  p.  184.  —  Contami- 
nation du  type  de  la  Néréide,  par  rapport  aux  représentations 
du  cheval  marin  et  d'Êpona.  Début  du  II*  siècle  après  J.-C. 

«  La  stèle  d'un  art  populaire  réaliste,  figure  le  défunt 
emporté  vers  l'Outre-tombe,  sur  un  cheval  au  galop,  dans  un 
paysage  qui  associe  le  monde  astral,  rouelles  et  rosaces,  si 
souvent  figurées  sur  les  stèles  funéraires  d'époque  romaine, 
à  l'Océan  personnifié  par  un  taureau  anguipède,  cornu,  comme 
l'Éridan  de  VirgUe  (Georg.,  IV,  35).  » 

P.  12,  n"  850  sqq.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  F.  Benoit, 
Des  chevaux  de  Mouriès  aux  chevaux  de  Roquepertuse,  dans 
Préhistoire,  X,  1948,  p.  205,  n"  4. 

Le  défunt  est  parfois  figuré  en  adorant. 

P.  14,  n°  855.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  J.-J.  Hatt,  op.  cit., 
p.  177,  n»  15,  fig.  3.  —  Début  du  ll«  siècle  après  J.-C. 

P.  14,  n"  857.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  J.-J.  Hatt,  op.  cit., 
p.  174,  n»  4,  pi.  I  B,  4.  —  Début  du  ll«  siècle  après  J.-C. 

P.  23,  n»  877.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  J.-J.  Hatt,  op.  cit., 
p.  175,  n»  8  ;  p.  220.  —  Début  du  n«  siècle  après  J.-C. 

P.  23,  o9  878.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  J.-J.  Hatt,  op.  cit., 
p.  173,  n»  2,  fig.  2.  —  Fin  du  l«^  siècle  après  J.-C. 

P.  23,  n°  879.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  J.-J.  Hatt,  op.  cit., 
p.  182,  n°  24.  —  Milieu  du  ii»  siècle  après  J.-C. 

P.  25,  nO  882.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  J.-J.  Hatt,  op.  cit., 
p.  205,  n»  109.  —  iii«  siècle  après  J.-C. 

P.  25,  n»  883.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  J.-J.  Hatt,  op.  cit., 
p.  202,  n°  97.  —  A.  Colombet,  Les  divinités  aux  oiseaux  en 
Gaule  et  le  Dieu  aux  colombes  d'Alésia,  dans  Mélanges  Charles 
Picard,  Revue  archéologique,  1948,  1,  p.  227. 

P.  26,  n"  884.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  J.-J.  Hatt,  op.  cit., 
p.  201,  n"  92.  —  Faussement  attribué  à  la  période  des  grandes 
Invasions,  par  L.  GiscHiA,  R.  Mazenod,  J.  Verkier,  Les  arts 
primitifs  français,  pi.  34.  —  lll^  siècle  après  J.-C. 

P.  26,  n°  885.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  J.-J.  Hatt,  op.  cit., 
p.  175,  n"  6,  pi.  II  b,  6.  —  Début  du  u*  siècle  après  J.-C. 

P.  27,  n»  888.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  J.-J.  Hatt,  op.  cit., 
p.  197,  n°  77.  —  Faussement  attribué  à  la  période  des  grandes 
Invasions  par  Jiilius  Baum,  La  sculpture  figurale  en  Europe  à 
l'époque  mérovingienne  (1937),  p.  108,  pi.  LXIII,  fig.  106,  et 
par  L.  GiscHiA,  L.  Mazenod  et  J.  Verrier,  op.  cit.,  pi.  35. 
—  m*  siècle  après  J.-C. 

P.  28,  n»  889.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  J.-J.  Hatt,  op.  cit., 
p.  199,  n»  86.  —  m«  siècle  après  J.-C. 

P.  28,  n°  890.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  J.-J.  Hatt,  op.  cit., 
p.  200,  n»  91.  —  m»  siècle  après  J.-C. 


MARTRES-TOLOSANES. 

P.  98,  n°  1019.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  J.-J.  Hatt,  op.  cit., 
p.  184,  n°  30.  —  Milieu  du  ll»  siècle  après  J.-C. 

PYRÉNÉES. 

P.  104,  n"  1032.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  J.-J.  Hatt, 
op.  cit.,  p.  202,  n"  95.  —  lii«  siècle  après  J.-C. 

P.   104,  n»  1033.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  J.-J.  Hatt, 
.   op.  cit.,  p.  206,  n»  110.  —  m"  siècle  après  J.-C. 

LÉZIGNAN. 

P.  107,  n°  1038.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  C.  F.  KUTSCH, 
Schumacher  Festschrift,  p.  276.  —  Époque  augustéenne. 

P.  105,  n"  1039.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  J.-J.  Hatt, 
op.  cit.,  p.  193,  n"  62.  —  m*  siècle  après  J.-C. 

AUCH. 

P.  111,  n<>  1046.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  C.  F.  KuTSCH, 
op.  cit.,  p.  276.  Époque  augustéenne. 

LE  TOUGET. 

P.  115,  n°  1054.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Raymond  Lan- 
TIER,  Tête  d'un  jeune  chef  aquitain,  dans  Monuments  Piot, 
t.  XXXI,  1931,  p.  11,  fig.  6.  —  Du  MÊME,  Les  nouvelles  sculp- 
tures d'Antremont,  dans  ibid.,  t.  XL,  1944,  p.  103-104. 

AUCH. 

P.  115,  n"  1055.  Un  catalogue  des  monuments  figurés  du 
Dieu  tricéphale  a  été  dressé  par  M.  P.  Lambrechts,  Contribu- 
tions à  l'étude  des  divinités  celtiques  (1942),  p.  33-36. 

BORDEAUX. 

P.  140,  n"  1084.  Époque  augustéenne.  C.  F.  KuTSCH,  op.  cit., 
p.  276. 

P.  141,  n"  1085.  Époque  augustéenne.  C.  F.  KtrrscH.  op.  cit., 
p.  276. 

P.  146,  n"  1094.  ii-in«  siècle  après  J.-C.  C.  F.  Kutsch, 
op.  cit.,  p.  276. 

P.  146,  n"  1095.  Il»  siècle  après  J.-C.  C.  F.  Kutsch,  op.  cit., 
p.  276. 

P.  157,  n"  1113.  Peut  être  daté  du  règne  de  Marc-Aurèle. 
L.  Habl,  Zur  Stilentwicklung  der  provinsialrômischen  Plcatik 
in  Germanien  und  Gcdlien,  p.  34,  n.  9. 

P.  158,  n"  1118.  Environ  le  règne  de  Marc-Aurèle.  L.  Habl, 
op.  cit.,  p.  34,  n.  9. 

P.  159,  n°  1120.  Époque  d'Hadrien.  L.  Hahl,  op.  cit., 
p.  34,  n.  6. 

P.  164,  a"  1128.  Après  l'an  170  de  notre  ère.  L.  Hahi., 
op.  cit.,  p.  34. 

P.  171,  n»  1143.  Environ  le  règne  de  Marc-Aurèle.  L.  Hahl, 
op.  cit.,  p.  34,  n.  9. 


54 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 


P.  174,  n°  1150.  Environ  le  règne  de  Marc-Aurèle.  L.  Hahl, 
op.  cit.,  p.  34,  n.  9. 

P.  177,  n°  1158.  Époque  d'Hadrien.  L.  Hahl,  op.  cit., 
p.  34,  n.  6. 

P.  179,  n»  1162,  1163.  Époque  d'Hadrien.  L.  Hahl,  op. 
cit.,  p.  34,  n.  6. 

P.  186,  n"  1178.  Environ  le  règne  de  Marc-Aurèle.  L.  Hahi, 
op.  cit.,  p.  34,  n.  9. 

LE  PETIT-CORBIN. 

P.  223,  n°  1249.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Henri  DE  Sarrau, 
Le  Jupiter  à  Vanguipède  du  Petit-Corbin.  Extrait  de  la  Revue 
historique  et  archéologique  du  Libournais,  n°'  29,  30,  31, 
Liboume,  1940,  in-S»,  46  p. 

Le  bas-relief  n'est  pas  perdu.  Découvert  au  Petit-Corbin, 
en  1845,  il  fut  transporté  au  domaine  du  Thil,  à  Veyres  (Gi- 
ronde). Il  est  maintenant  conservé  au  Musée  de  Liboume. 
Photographie  communiquée  par  M.  H.  de  Sarrau  (PI.  LX). 

Pierre  calcaire  du  pays.  Hauteur  totale,  1  m.  06  ;  largeurs, 
0  m.  40,  0  m.  46  ;  épaisseur,  0  m.  28.  Base  :  hauteur,  0  m.  13  ; 
longueur,  0  m.  46. 

Sur  les  représentations  du  groupe  du  Jupiter  à  l'anguipède, 
sur  lesquelles  l'image  du  dieu  est  réduite  à  la  figuration  d'une 
jambe,  voir  :  Frank  Delage,  Le  Jupiter  de  Jioux,  dans  Bulletin 
de  la  Société  archéologique  et  historique  du  Limousin,  t.  LXXXI V, 
1932,  p.  219-235. 

AGEN. 

P.  226,  n"  1254.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  A.  Colombet, 
Les  divinités  aux  oiseaux  en  Gaule  et  le  dieu  aux  colombes  d^ Alise, 
dans  Mélanges  Charles  Picard,  Revue  archéologique,  1948,  1, 
p.  225-227. 

MAS  D'AGENAIS. 

P.  228,  n°  1259.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  A.  de  Champeaux 
et  Héron  de  Villefosse,  dans  Musée  archéologique,  t.  II, 
1877,  p.  97-102. 

PÉRIGUEUX. 

P.  236,  n°  1267.  Ajoiuer  à  la  bibliographie  :  Franz  Cumont, 
Recherches  sur  le  symbolisme  funéraire  des  Romains,  p.  220. 

P.  242,  n"  1278.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Franz  CuMONT, 
op.  cit.,  p.  215,  n.  14. 

P.  243,  n°  1283.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Franz  Cumont, 
op.  cit.,  pi.  XVII,  2. 

SAINTES. 

P.  260,  n°  1319.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  P.  Lambrechts, 
Contributions  à  Vitude  des  divinités  celtiques,  p.  23,  n.  11, 
fig.  14.  —  Transition  de  la  période  préflavienne  à  la  période 
flavienne.  L.  Hahl,  op.  cit.,  p.  45. 

P.  262,  n"  1322.  Transition  de  la  période  préflavienne  à  la 
période  flavienne.  L.  Hahl,  op.  cit.,  p.  45. 

P.  266,  n°  1328.  Transition  de  la  période  préflavienne  à  la 
période  flavienne.  L.  Hahl,  op.  cit.,  p.  45. 

P.  278.  n°  1355.  Époque  tardive  flaviano-trajane.  L.  Hahl, 
op.  cit.,  p.  38. 

P.  282,  n°  1363.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Fr.  Poulsen, 
Rômische  Privatportràts  und  Prinzenhildnisse  (Det  Kgl.  Danske 
Videnskabemesselskab.  Archaeol.-Kunsthistoriske  Meddelelser, 
t.  II,  5,  Copenhague,  1939). 

SANXAY. 

P.  317,  n"  1427.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Fr.  Eygun, 
Liste  des  objets  recueillis  à  Sanxay  par  le  R.  P.  de  la  Croix, 
dans  Gallia,  2, 1944,  p.  100-102,  fig.  6. 


BOURGES. 

P.  336,  n°  1467.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Franz  Cumont, 
Recherches  sur  le  symbolisme  funéraire  des  Romains,  p.  215, 
n.  16. 

P.  337,  n"  1470.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Franz  CuMONT, 
op.  cit.,  p.  215,  n.  16. 

LA  TERNE. 

P.  287,  n"  1375.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  F.  Benoit, 
Des  chevaux  de  Mouriès  aux  chevaux  de  Roquepertuse,  dans 
Préhistoire,  t.  X,  1948,  p.  179,  n"  5.  M.  F.  Benoit  attire  l'at- 
tention sur  la  présence  de  la  croix  en  sautoir,  motif  celtique  de 
valeur  funéraire. 

P.  350,  n"  1502.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Franz  CuMONT, 
op.  cit.,  p.  215,  n.  16. 

P.  254,  n°  1512.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Franz  CuMONT, 
op.  cit.,  p.  215,  n.  16. 

P.  354,  a°  1513.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Franz  Cumont, 
op.  cit.,  p.  216,  n.  16.   fig.  44. 

P.  355,  n°  1515.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Franz  Cumont, 
op.  cit.,  p.  215,  n.  16. 

ALLEAN. 

P.  359,  n"  1525.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Franz  CuMONT, 
op.  cit.,  p.  215,  n.  15. 

P.  359,  n"  1526.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Franz  CuMONT, 
op.  cit.,  p.  215,  n.  15. 

P.  360,  n»  1528.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Frank  Delage, 
Bulletin  de  la  Société  historique  et  archéologique  du  Limousin, 
t.  LXXXIV,  1932,  p.  219-235. 

P.  364,  n»  1538.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Franz  Cumont, 
op.  cit.,  pi.  XVII,  3. 

P.  365,  n»  1540.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Franz  CuMONT, 
op.  cit.,  pi.  XVII,  2. 

NÉRIS. 

P.  375,  n°  1564.  Un  catalogue  de»  monuments  figurés  du  dieu 
et  de  la  déesse  assis  a  été  dressé  par  M.  P.  Lambrechts,  Contri- 
butions à  Vétude  des  divinités  celtiques,  p.  117,  n.  1. 

P.  375,  n"  1565.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  L" Illustration, 
n»  5116,  29  mars  1941,  p.  331  (figure). 

P.  376,  n°  1566.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Madeleine  Mas- 
SOUL,  Musée  de  Néris.  Sculptures  gauloises  et  gallo-romaines, 
dans  Bulletin  des  Musées  de  France,  t.  III,  1931,  p.  38. 

P.  378,  n»  1571.  Le  jeune  homme  tiendrait  dans  la  main 
gauche  un  serpent  et,  dans  l'autre  main,  la  hampe  d'un  thyrse 
(?).  M.  Massoul,  op.  cit.,  p.  38-39. 

P.  379,  n»  1573.  Un  catalogue  des  monuments  figiu-és  du 
Dieu  au  serpent  a  été  dressé  par  M.  P.  Lambrechts,  Contribu- 
tions à  l'étude  des  divinités  celtiques,  p.  45-47. 

P.  383,  n°  1579.  La  divinité  ne  ramènerait  pas  de  la  main 
droite  un  pan  de  son  manteau,  mais  tiendrait  un  serpent. 
M.  Massoul,  op.  cit.,  p.  39. 

P.  383,  n°  1580.  Il  n'y  a  aucune  raison  de  reconnaître  dans 
le  monument  l'image  d'vm  malade  tenant  un  gobelet  dans  la 
main  droite.  M.  Massoul,  op.  cit.,  p.  39. 

LIMOGES. 

P.  384,  n"  1581.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Frank  Delage, 
Le  Jupiter  de  Jioux,  dans  Bulletin  de  la  Société  historique  et 
archéologique  du  Limousin,  t.  LXXXIV,  1932,  p.  219-235. 

LE  ROUERGUE. 

P.  410.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Forma  orbis  romani. 
Carte  archéologiqtte  de  la  Gaule  romaine,  dressée  sous  la  direction 
de  M.  Adrien  Blanchet,  membre  de  l'Institut.  Carte  et  texte 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 


55 


complet  du  département  de  VAveyron,  préparés  par  M.  Emile 
Bonnet,  complétés  et  terminés  par  le  Directeur,  Fasc.  9.  Paris, 
1944. 

P.  410-415,  n»  1631  à  1636.  Ajouter  à  la  bibliographie  : 
Forma  orbis  romani,  fasc.  9,  p.  41  (Adr.  Bl(anchet)). 

P.  414,  n°  1641.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  ibid.,  p.  42. 

P.  416,  n"  1645.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  ibid.,  p.  42. 

M.  A.  Blanchet  signale  l'existence  d'un  fragment  de  statue- 
menhir,  au  domaine  de  «  La  Vemière  »,  cne  de  Montagne,  dont 
on  ne  distingue  plus  que  le  vêtement. 

CAHORS. 

P.  418,  n»  1648.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Franz  CuMONT, 
op.  cit.,  p.  450.  M.  F.  CuMONT  signale  la  parenté  des  scènes  de 
chasse  du  monument  avec  celles  représentées  sur  le  sarcophage 
de  Déols  (E.,  II,  p.  372,  n"  1560). 

ÉVENOS. 

P.  448,  n"  1689.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  F.  Benoit, 
Des  chevaux  de  Mouriès  aux  chevaux  de  Roquepertuse,  dans 


Préhistoire,  t.  X,  1948,  p.  184,  n"  4  ;  plutôt  que  Mars,  le  per- 
sonnage représente  est  un  adorant,  levant  la  main  gauche  dans 
un  geste  rituel. 

AGEN. 

P.  461,  nO  1712.  Époque  claudienne.  C.  F.  KuTSCH,  Schuma- 
cher Festschrift,  p.  216. 

P.  462,  n»  1713.  Époque  claudiemie.  Ibid.,  p.  216. 

MAILLEZAIS. 

P.  466,  n"  1722.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Franz  CuMONT, 
op.  cit.,  p.  215,  n.  13. 

LE  GÉVAUDAN. 

P.  477,  n"  1733.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  M.  Balmelle, 
Répertoire  archéologique  du  département  de  la  Lozère.  Période 
gallo-romaine,  1937,  p.  24-29.  —  F.  Benoit,  Un  monument 
«  préchrétien»  du  Bas-Empire  :  le  mausolée  de  Lanuéjols  (Lozère), 
dans  Bulletin  monumental,  t.  C,  1941,  p.  119-132.  —  Voir 
contra  :  J.  Formige,  Bulletin  de  la  Société  nationale  des  anti- 
quaires de  France,  1942,  p.  78-82. 


TOME  m. 


LYONNAISE. 


LYON. 

P.  8,  n°  1738.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Lothar  Hahl, 
Zur  Stilentwicklung  der  provinzialrômischen  Plastik  in  Germa- 
nien  und  Gallien,  p.  23,  n.  99  a. 

P.  8,  n"  1739.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  ibid.,  p.  23,  n.  99  a. 

P.  9,  n"  1740.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  ibid.,  p.  23,  n.  99  a. 

P.  16,  n°  1755.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  H.  Dragendorff, 
Der  Altar  der  Roma  und  des  Augustus  in  Lugdunum,  dans 
Jahrbuch  des  deutschen  archàologischen  Instituts,  t.  52,  1937, 
p.  111-119.  —  Ch.  Picard,  Revue  des  études  latines,  1938, 
p.  280-282.  —  L'autel  est  incontestablement  de  style  grec, 
peut-être  attique,  de  la  seconde  moitié  du  ll^  siècle,  et  aurait 
été  importé  à  Lyon  dans  l'antiquité.  L'auteur  rappelle  qu'on 
aurait  trop  tendance  actuellement  à  sous-estimer  les  influences 
directes  de  l'art  grec  sur  les  provinces  de  la  Gaule  romaine, 
au  profit  de  celles  qui  arrivaient  d'Italie,  après  l'établissement 
des  nouveaux  passages  transalpins. 

P.  18,  n"  1758.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  H.  Dragendorff, 
op.  cit.  —  De  même  que  l'^ra  Pacis,  l'autel  de  Rome  et  d'Au- 
guste, à  Lyon,  devait  être  entouré  d'un  mur  d'enceinte  décoré, 
où  la  guirlande  de  chêne  des  plaques  lyonnaises  pourrait 
prendre  place,  de  préférence  sur  la  face  intérieure. 

P.  32,  n"  1780.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  L.  Hahl,  op.  cit., 
p.  30,  n.  126.  —  Le  monument  peut  être  rapporté  au  rv*  siècle 
de  notre  ère. 

P.  40,  n"  1799.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Heinz  Kahler, 
Die  rômischen  Pfeilengrabmàler,  dans  Bonner  Jahrbiicher, 
t.  139,  1934,  p.  145-172,  pi.  V. 

FEURS. 

P.  46,  n°  1981.  C.  Phaschniker,  Oesterreisiches  Jahreshefte, 
t.  XXX,  1937,  p.  111-134.  La  statuette  lyonnaise  de  l'ancienne 
collection  Artaud  évoquerait  la  statue  cultuelle  du  Jupiter  du 
capitole  de  Sopron,  assis  sur  un  trône  richement  décoré  (environ 
82  avant  J.-C). 


TERRITOIRE  DES  ÉDUENS. 

P.  70,  n"  1851.  Dans  un  mémoire,  publié  dans  le  Bulletin  de 
la  Société  nationale  des  Antiquaires  de  France,  1944,  p.  214-217, 
M.  Albert  Colombet  donne  la  liste  des  vingt-deux  figurations 
d'Épona,  découvertes  dans  le  département  de  la  Côte-d'Or.  Les 
stèles,  statuettes  et  autre  figures  d'Épona  avaient  été  précé- 
demment recensées,  pour  cette  même  région,  par  Henry  Corot, 
dans  la  Revue  des  Musées,  t.  IV,  1931,  p.  206  (carte). 

P.  102,  n"  1934.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Fr.  Cumont, 
Recherches  sur  le  symbolisme  funéraire  des  Romains,  p.  216, 
n.  20. 

P.  114,  n»  1965.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  ibid.,  p.  216, 
n.  20. 

P.  116,  n°  270.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  ibid.,  p.  216,  n.  20. 

P.  117,  n»  1975.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  ibid.,  p.  216,  n.  20. 

P.  119,  n°  1981.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  N.  Garnier, 
Le  domaine  et  les  collections  de  Philibert  de  la  Mare  à  Conternon, 
dans  Mémoires  de  la  Commission  des  Antiquités  du  département 
de  la  Côte-d'Or,  t.  XVII,  p.  14.  —  A.  DE  Charmasse,  Revue 
éduenne,  t.  XI,  1912,  p.  219. 

P.  128,  n"  2001.  Maitranceau  est  situé  sur  le  territoire  de  la 
commune  de  Meloisey.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Mémoires 
de  la  Commission  des  antiquités  du  département  de  la  Côte-d'Or, 
1874-1875,  p.  LXVII.  — Bulliot,  Mission...  de  Saint-Martin, 
p.  137,  fig.  64  ;  p.  169,  fig.  96. 

P.  139,  n°  2030.  Six  autres  stèles  ont  été  découvertes  à  La 
Rochepot,  près  de  la  fontaine  Larrey,  vers  la  fin  du  XDC®  siècle. 
Elles  ont  disparu.  E.  ThÉvenot,  Annales  de  Bourgogne, 
t.  XVII,  1945,  p.  69. 

P.  140,  n"  2032.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  E.  Thévenot, 
La  colonne  antique  de  Cussy.  Projet  de  restitution,  dans  Mémoires 
de  la  Commission  des  antiquités  du  département  de  la  Côte-d'Or, 
t.  XXI,  fasc.  I-II,  1936-1937,  p.  200-213.  —  Du  même.  Les 
monuments  et  le  cube  de  Jupiter  à  VAnguipède  dans  la  cité  des 


56 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 


Êduens,  dans  ibid.,  t.  XXI,  fasc.  III-IV,  1938-1939,  p.  428-431. 

Le  chapiteau  antique,  sur  lequel  était  posé  le  groupe  équestre 
gît  au  pied  de  la  colonne.  Il  y  a  lieu  de  le  remettre  en  place  et 
de  supprimer  le  chapiteau  moderne. 

P.  144,  n"  2033.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Mémoires  de  la 
Commission  des  antiquités  du  département  de  la  Côte-d'Or, 
t.  XV,  p.  V. 

P.  146,  n°  2038.  Il  ne  s'agit  pas  de  Manteux,  mais  de  Nan- 
teux.  —  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Le  Bien  Public  (Dijon), 
23  juillet  1898  :  d'après  l'auteur  de  l'article,  les  quatre  divinités 
représentées  seraient  :  Minerve,  Apollon,  Neptune  et  Mars. 
—  Mémoires  de  la  Commission  des  antiquités  du  département  de 
la  Côte-d'Or,  t.  XIII,  1898-1899,  p.  Lxxiii.  —  E.  Thévenot, 
ibid.,  t.  XXI,  fasc.  III-IV,  1938-1939,  p.  495,  3. 

P.  149,  n"  2042.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  V.  Affre,  Apollo 
medicus,  dans  Mémoires  de  la  Société  archéologique  de  Beaune, 
1895,  p.  149.  —  Utinet,  Culte  des  eaux,  dans  Bulletin  d'ftis- 
toire...  du  diocèse  de  Dijon,  1889.  —  E.  Thévenot,  Bulletin  de 
la  Société  archéologique  de  Beaune,  4-1-1941. 

P.  150,  n°  2043.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  E.  Thévenot, 
Mémoires  de  la  CoTnmission  des  Antiquités  du  département  de 
la  Côte-d'Or,  t.  XXIII,  fasc.  1,  1940-1941,  p.  155-158. 

P.  151,  n°  2045.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Morelot, 
Mémoires  de  V Académie  de  Dijon,  1844,  Lettres,  p.  209.  — 
Protat,  Mémoires  de  la  Commission  des  Antiquités  du  départe- 
ment de  la  Côte-d'Or,  t.  IV,  1843-1854,  p.  xxvi. 

P.  152,  n"  2046.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Bigarre,  His- 
toire de  Chorey,  1875,  p.  140. 

P.  153,  no  2048.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Pro  Alesia,  1915, 
p.  77-78.  Bertrand  et  Guyot,  Les  découvertes  archéologiques  de 
la  bourgade  gallo-romaine  de  Bolar,  dans  Bulletin  archéologique 
du  ComiU,  1932-1933,  p.  628. 

P.155,  n°  2051.  Le  groupe  a  été  découvert  au  Bolar.  —  Ajou- 
ter à  la  bibliographie  :  Bertrand  et  Guyot,  op.  cit.,  p.  627, 
no  11. 

P.  157,  n"  2058,  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Bertrand  et 
Guyot,  Bulletin  archéologique  du  Comité,  1932-1933,  p.  633, 
pL  XIII. 

P.  158,  n"  2060.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Bertrand  et 
Guyot,  op.  cit.,  p.  628. 

P.  159,  n"  2062.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Bulliot  et 
Thiollier,  Mission...  de  Saint-Martin,  p.  113,  fig.  56. 

P.  159,  n"  2069.  La  stèle  a  été  trouvée  à  Baubigny,  et  non 
pas  à  Saint-Romain.  (Buluot  et  Thiollier,  op.  cit.,  p.  140- 
141). 

P.  151,  n"  2067.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  E.  Thévenot, 
Quelques  remarques  nouvelles  sur  les  autels  de  Mavilly,  dans 
Mémoires  de  la  Société  éduenne,  49,  1942,  p.  3551. 

P.  168,  n"  2068.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  A.  Veau, 
Notes  et  documents  sur  Auxey-Duresses,  p.  35  ;  fontaine  Saint- 
Ploto. 

P.  170,  n°  2072.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  E.  Thévenot, 
Quelqites  remarques  nouvelles  sur  les  autels  de  Mavilly,  dans 
Mémoires  de  la  Société  éduenne,  t.  49,  1944,  p.  35-51. 

P.  174,  n°  2080.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  W.  Schleier- 
HACHER,  Ein  neuer  Attribut  von  Epona,  dans  Germania,  t.  26, 
1942,  p.  134. 

P.  177,  n"  2085.  Ajouter  &  la  bibliographie  :  E.  Thévenot, 
Mémoires  de  la  Commission  des  antiquités  du  département  de  la 
Côte-d'Or,  t.  XXI,  fasc.  III-IV,  1938-1939,  p.  431-440. 

Un  répertoire  des  représentations  du  Dieu  cavalier  au  géant 
anguipède  a  été  dressé  par  M.  P.  Lambrechts,  Contributions 
à  l'étude  des  divinités  celtiques,  p.  98-99. 

P.  186,  no  2108.  Époque  du  Bas-Empire  (C.  F.  Kutsch, 
Schumacher  Festschrift,  p.  216). 


P.  186,  n"  2109.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  A.  Colobibet, 
Les  divinités  aux  oiseaux  en  Gaule  et  le  dieu  aux  colombes  d'Alise, 
dans  Mélanges  Ch.  Picard,  Revue  archéologique,  1948,  1,  p.  225. 

P.  187,  n°  2110  ;  t.  X,  p.  161.  La  stèle  a  été  trouvée  à  Saint- 
Hilaire.  Elle  est  encastrée  dans  un  mur  de  la  maison  Chandelux, 
rue  de  Chaumont,  à  Fontaines  (Saône-et-Loire).  L.  Armand- 
Calliat,  Le  Chalonnais  gallo-romain,  p.  151. 

P.  188,  n°  2113.  La  stèle  disparue,  jadis  encastrée  dans  un 
mur  de  la  métairie  de  la  Serve,  provient  de  Saint-Romain,  et 
non  pas  de  Volnay.  (E.  Thévenot,  Bulletin  de  la  Société  archéo- 
logique de  Beaune,  1941,  18  décembre.) 

P.  192,  n"  2124.  La  stèle  a  été  trouvée  à  Charrecey,  où  elle 
était  encastrée  dans  la  façade  d'une  maison.  Elle  a  été  vendue, 
vers  1880,  au  Musée  d'Autun.  (L.  Armand-Calliat,  Le  Oia- 
lonnais  gallo-romain,  p.  115.) 

P.  193,  n"  2125.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  E.  Thévenot, 
Mémoires  de  la  Commission  des  antiquités  du  département  de  la 
Côte-d'Or,  t.  XXI,  fasc.  III-IV,  1938-1939,  p.  480-484. 

P.  193-194,  n"»  2126,  2127.  Ajouter  à  la  bibliographie  : 
Mémoires  de  la  Société  éduenne,  t.  XLVIII,  1936,  p.  99-10. 

P.  195,  n°  2130.  La  stèle  a  été  trouvée,  le  20  mars  1856,  près 
de  la  fontaine  d'Argent,  presque  au  sommet  de  la  montagne 
de  la  Grande-Chaume,  en  défrichant  un  champ. 

Ajouter  à  la  bibliographie  :  Carnot,  Mémoires  de  la  Commis- 
sion des  antiquités  du  département  de  la  Côte-d'Or,  t.  IV,  p.  LVin. 

P.  199,  n°  2137.  Le  bas-relief,  aujourd'hui  perdu,  a  été  trouvé 
à  Saint-Jean-des-Vignes,  au  cours  de  fouilles  conduites  par 
la  société  d'archéologie  locale.  (L.  Armand-Calliat,  Le 
Chalonnais  gallo-romain,  p.  80). 

P.  205,  n»  2150.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  L.  Hahl,  Zur 
Stilentteicklung  der  provinzialrômischen  Plastik  in  Germanien 
und  Gallien,  p.  245,  n.  44.  —  Le  monument  peut  être  daté 
antérieurement  à  l'époque  des  Flaviens. 

P.  209,  n°  2160.  Il  a  paru  nécessaire  de  donner  une  nouvelle 
image  (PI.  LX)  permettant  de  se  rendre  mieux  compte  de  l'arme- 
ment du  gladiateur  samnite  :  des  fasciae  entourent  les  cuisses  ; 
une  manica,  qui  semble  de  cuir,  protège  le  bras  droit,  tandis  que 
l'autre  bras  est  nu.  Le  casque  enveloppe  la  tête,  cache  la  bouche, 
le  nez  et  le  menton,  presque  jusqu'à  la  naissance  du  cou.  Ce 
n'est  pas  un  jupon  que  porte  le  gladiateur,  mais  un  caleçon 
retenu  par  une  large  ceinture.  (L.  Armand-Calliat,  Musée 
de  Chalon.  Catalogue  des  collections  lapidaires,  p.  13,  n"  8). 
M.  F.  Benoit  (Préhistoire,  X,  1948,  p.  199).  M.  Renard  (Des 
sculptures  celtiques  aux  sculptures  médiévales.  Fauves  andro- 
phages,  dans  Hommages  à  Joseph  Bidez  et  à  Franz  Cumont, 
coll.  Latomus  II,  p.  282-283),  signalent  le  caractère  funéraire 
de  la  représentation. 

P.  214-217,  nos  2170-2178.  Ajouter  à  la  bibliographie  : 
Bulliot,  Découverte  d'un  temple  de  Mercure,  dans  BuUetin  de 
la  Société  nie  des  Antiquaires  de  France,  1874,  p.  49. 

P.  224,  n»  2193.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  E.  Thévenot, 
Mémoires  de  la  Commission  des  Antiquités  du  département  de 
la  Côf!-d'Or,  t.  XXI,  fasc.  III-IV,  1938-1939,  p.  470-472. 

P.  229,  n"  2206.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  F.  Benoit, 
Des  chevaux  de  Mouriès  aux  chevaux  de  Roquepertuse,  dans 
Préhistoire,  t.  X,  1948,  p.  182,  n°  3.  Le  relief  se  rattache  plutôt 
au  mythe  celtique  du  voyage  de  l'âme  par  delà  l'Océan. 

P.  229,  n°  2208.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  L.  Hahl, 
op.  cit.,  p.  48.  —  Adrian  N,  Newell,  The  dove-deity  of  Aesia 
and  Serapis  —  Moritasgus,  dans  Revue  archéologique,  1939, 
2,  p.  138.  —  A.  Benoit,  Des  chevaux  de  Mouriès  aux  chevaux 
de  Roquepertuse,  dans  Préhistoire,  X,  1948,  p.  197.  — 
A.  Colombet,  Les  divinités  aux  oiseaux  en  Gaule  et  le  dieu  aux 
colombes  d'Alise,  dans  Mélanges  Charles  Picard,  t.  I,  p.  226 
(=  Revue  archéologique,  1948,  1). 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 


La  fonction  de  l'oiseau  est  ici  psychopompe  pltis  qu'ora- 
culaire,  ainsi  que  le  prouve  sur  ce  laraire,  l'association  avec 
le  dieu  au  maillet.  —  Deuxième  moitié  du  ni«  siècle  de  notre  ère. 

P.  231,  n"  2211.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  E.  Thévenot, 
op.  cit.,  p.  496. 

P.  238,  n"  224.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  A.  CoiOMBET, 
Les  divinités  aux  oiseaux  en  Gaule  et  le  dieu  aux  colombes 
d'Alise,  dans  Mélanges  Charles  Picard,  Revue  archéologique, 
1948,  I,  p.  226. 

P.  245,  n°  2249.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Silvio  Ferri, 
II  Numen  Augusti  diAvallonela  probabile  attivita  de  Zenodoro 
nelle  Gallie.  Rome,  1933,  12  p.,  17  fig.  —  F.  Poulsen,  Académie 
danoise.  Bulletin  d'archéologie  et  d'histoire  de  l'art,  t.  I,  1933, 
p.  23,  n"  8  (figure).  —  Ch.  Picard,  Revue  des  études  latines, 
XII,  p.  191. 

La  statue  représenterait  un  empereur  divinisé  et  aurait  pour 
auteur  un  Grec,  Zénodore  qtii,  vers  l'an  55,  travaillait  au  Mer- 
cure du  Puy-de-Dôme,  ou  quelque  praticien  de  son  école. 

P.  249,  n"  2249.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  L.  Hahl,  op. 
cit.,  p.  48.  —  Deuxième  moitié  du  lli^  siècle  de  notre  ère. 

P.  252,  n°  2255,  2256  ;  p.  255,  n°  2263  ;  p.  257,  n»  2269. 
Ajouter  à  la  bibliographie  :  L.  Hahl,  op.  cit.,  p.  46.  —  Entrains 
paraît  avoir  été  un  centre  industriel  important  au  milieu  du 
III^  siècle  après  J.-C. 

P.  266,  n"  2292,  Peut-être  l^^^  siècle  après  J.-C.  (C.  F.  KoTSCH, 
Schumacher  Festschrift,  p.  276). 

P.  266,  nO  2293.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  E.  Thévenot, 
Mémoires  de  la  Commission  des  antiquités  du  département  de 
la  Côte-d'Or,  t.  XXI,  fasc.  III-IV,  1938-1939,  p.  469-470. 

P.  266,  n»  2295.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  F.  Benoit, 
Des  chevaux  de  Mouriès  aux  chevaux  de  Roquepertuse  dans 
Préhistoire,  t.  X,  1948,  p.  188,  n»  4. 

Le  mort  serait  tiré  par  l'oreille  par  une  divinité  psycho- 
pompe (Hercule  ?) 

ENTRAINS. 

P.  272,  n"  2309.  Ajouter  à  la  bibhographie  :  F.  BENOIT, 
Des  chevaux  de  Mouriès  aux  chevaux  de  Roquepertuse,  dans 
Préhistoire,  X,  1948,  p.  188,  n.  3. 

Le  défunt  est  souvent  représenté  sous  les  traits  de  la  divinité 
protectrice. 

P.  278,  n»  2323.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  E.  Thévenot, 
op.  cit.,  p.  464-469. 

AUXOIS. 

P.  280,  n°  2235.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  E.  Thévenot, 
Un  monument  inédit  d'Êpona  conservé  au  Musée  de  Beaune, 
dans  Mémoires  de  la  Société  d'archéologie  de  Beaune,  1937-1940, 
p.  91,  n.  1.  —  E.  Kroger,  Trierer  Zeitschrift,  t.  16-17,  1941- 
1942,  p.  25,  no  64  (figure). 

P.  280,  n»  2327.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Potey,  Mémoires 
de  la  ComrrUssion  des  antiquités  du  département  de  la  Côte-d'Or, 

t.  XIV,  p.  CLXXXIV. 

P.  281,  n»  2328.  Ajouter  à  la  bibliographie,  ibid. 

P.  282,  n"  2332.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  G.  Drioux, 
Cultes  indigènes  des  Lingons,  1934,  p.  71. 

P.  283,  n»  2333.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  H.  Corot, 
Bulletin  de  la  Société  des  sciences  de  Semur,  1906-7,  p.  xxxvill, 
cette  stèle  aurait  été  trouvée  à  Vausuzon. 

P.  284,  n»  2335.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  L.  Hahl,  op. 
cit.,  p.  48.  Deuxième  moitié  du  lll^  siècle  de  notre  ère.  — 
E.  Thévenot,  Mémoires  de  la  Société  d'archéologie  de  Beaune, 
1937-1940,  p.  91,  n.   1. 

BSPÉRANDIEU    -    XIII. 


P.  284,  n"  2337.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  H.  Beaune, 
Mémoires  de  la  Commission  des  antiquités  du  département  de 
la  Côte-d'Or,  t.  V,  1857-1858,  p.  xxiv. 

P.  285,  n"  2338.  Le  monument  a  été  trouvé  «  à  50  mètres  du 
fossé  séparant  la  partie  où  est  le  donjon  de  la  partie  où  est  la 
chapelle  ».  (Potey,  Mémoires  de  la  Commission  des  antiquités 
du  département  de  la  Côte-d'Or,  t.  XIV,  p.  cxxx,  CLXXiv). 
—  Ajouter  à  la  bibliographie  :  G.  Drioux,  Cultes  indigènes  des 
Lingons,  p.  46,  n"  9.  —  E.  Thévenot,  Mémoires  de  la  Commis- 
sion des  antiquités  du  département  de  la  Côte-d'Or,  t.  XXI, 
fasc.  III-IV,  1938-1939,  p.  497. 

P.  287,  n"  2340.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Nesle,  Album 
du  Chatillonnais,  p.  12  et  pi.  XXXI-XXXII,  fig.  14.  — 
G.  Drioux,  op.  cit.,  p.  85. 

P.  238,  n"  2341.  D'après  Mignard,  cette  statue  aurait  été 
trouvée  sur  les  bords  de  la  Digenne,  ruisseau  qui  traverse 
Essarois  et  se  jette  dans  l'Ource.  Il  ne  peut  donc  s'agir  de  la 
ferme  de  La  Vincinte,  près  d'Amay-le-Duc.  Bulliot  et  ThioUier 
ont  certainement  confondu  cette  statue  avec  celle  qui  porte 
le  n"  2343.  Renseignements  communiqués  par  MM.  A.  Colombet 
et  G.  Grémaud.  —  Ajouter  à  la  bibliographie  :  G.  Drioux, 
op.  cit.,  p.  112. 

P.  288,  n»  2342.  Il  faut  lire  :  pi.  XXXI-XXXIII,  fig.  11  ; 
et  non  :  pi.  XXXVIII. 

P.  289,  n"  2344.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Bruey,  Mémoires 
de  la  Commission  des  antiquités  du  département  de  la  Côte-d'Or, 
t.  XV,  p.  cxv. 

P.  292,  n"  2349.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  J.  TouTAIN, 
Bulletin  de  la  Société  nationale  des  Antiquaires  de  France, 
1943-1944,  p.  343-353. 

La  déesse  représentée  serait  Herecura. 

P.  293,  n"  2350.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  L.  Hahl,  op. 
cit.,  p.  46.  —  Époque  des  Flaviens. 

P.  293,  n»  2351.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  E.  KRtJGEH, 
Trierer  Zeitschrift,  t.  15,  1940,  p.  22-23  (figure). 

P.  294,  n»  2353.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  H.  Corot, 
«  Le  Bien  Public  »,  Dijon,  30  octobre  1907.  N.  Chabeuf,  ibid., 
3  novembre  1907. 

P.  295,  no  2354.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Adrian  N.  Ne- 
well, The  Dove-Deity  of  Alesia,  dans  Revue  archéologique, 
1939,  2,  p.  133.  —  F.  Benoit,  Des  chevaux  de  Mouriès  aux 
chevaux  de  Roquepertuse,  dans  Préhistoire,  X,  1948,  p.  197, 
206,    210. 

La  valeur  chtonienne  des  têtes  coupées  ou  bustes  d'Alésia, 
accostés  de  deux  colombes,  est  afifirmêe  par  la  découverte,  dans 
le  même  site,  d'une  statuette  de  divinité  infernale,  accompa- 
gnée de  Cerbère,  sur  les  épaules  de  laquelle  sont  posées  deux 
colombes.  Sans  doute  les  têtes  coupées  de  Bourgogne,  accos- 
tées de  deux  colombes,  n'ont-elles  d'autres  signification  que 
l'idée  de  l'envol  du  défunt  vers  le  ciel. 

P.  295,  n°  2355.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  A.  Colombet, 
Les  divinités  aux  oiseaux  en  Gaule  et  le  dieu  aux  colombes  d'Alise. 
dans  Mélanges  Charles  Picard,  I,  p.  225,  Revue  archéolo- 
gique, 1948,  I.  —  Adrian  A.  Newell,  The  dove-deity  of 
Alesia  and  serapis-Moritasgus,  AeMS  Revue  archéologique,  1939, 

2,  p.  134. 

P.  296,  n»  2356.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  N.  Chabeup, 
op.  cit.,  30  octobre  1907.  —  H.  Corot,  ibid.,  3  novembre  1907. 
Épona  tiendrait  une  patère  à  bords  relevés  et  non  une  cou- 
ronne (A.  Colombet). 

P.  301,  n»  2367.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  F.  Benoit, 
Des  chevaux  de  Nouriès  aux  chevaux  de  Roquepertuse,  dans  Pré- 
histoire, X,  1948,  p.  207-208  ;  J.  Renard,  op.  cit.,  p.  283. 

P.  305,  n°  2377.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  A.  Colombet, 
Les  divinités  aux  oiseaux  en  Gaule  et  le  dieu  aux  colombes  d'Alise, 

8 


58 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 


dans  Mélanges  Charles  Picard,  Revue  archéologique,  1948,  I, 
p.  225.  —  A.  N.  Newell,  Revue  archéologique,  1939,  2,  p.  132. 
P.  306,  n"  2381.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  M.  Chassainc, 
Bulletin  de  la  Société  préhistorique  française,  t.  XLII,  1945, 
p.  102-104. 

MASSIGNY-LES-VITTEAUX. 

P.  310-311,  n<»  2392,  2393.  Ajouter  à  la  bibliographie  : 
F.  Benoit,  Des  chevaux  de  Mouriès  aux  chevaux  de  Roqueper- 
tuse,  dans  Préhistoire,  t.  X,  1948,  p.  164,  n°  3.  Les  personnages 
assis  des  sanctuaires  bourguignons  représenteraient  des  dévots. 

SAINT-CASSIEN. 

P.  314,  n"  2402.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  F.  Benoit, 
Des  chevaux  de  Mouriès  aux  chevaux  de  Roquepertuse,  dans 
Préhistoire,  X,  1948,  p.  208. 

Les  deux  bustes,  surmontant  les  deux  autels,  placés  de  part 
et  d'autres  du  défunt,  paraissent  représenter  les  divinités  pro- 
tectrices du  mort. 

GAULE  NARBONNAISE. 

AIX. 

P.  348,  n"  2479.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Prosper  MÉRI- 
MÉE, Correspondance  générale,  éd.  Maurice  Parturier,  t.  III, 
1841-1843,  p.  195-196  : 

Lettre  n»  691,  à  Vitet.  Marseille,  24  juillet  [1842]. 

« ...  On  a  cependant  trouvé  dant  les  premières  tranchées  une 
assez  jolie  statuette  que  M.  Lenormant  verra  sans  doute  avec 
plaisir.  On  doit  la  mouler  et  l'envoyer  à  l'Académie,  c'est  le 
meilleur  parti,  car  la  décrire  n'est  pas  chose  aisée  :  figure  juvé- 
nile, sans  tête  ;  sexe  incertain  ;  tenant  de  la  main  gauche  un 
objet  indéterminé  ;  le  haut  du  corps  nu  ;  à  droite,  un  autel, 
surmonté  d'un  objet  incompréhensible,  autour  duquel  s'enroule 
un  serpent.  Hauteur  environ  25  centimètres,  travail  très  gros- 
sier et  de  la  décadence...  » 

P.  350,  n°  2484.  Le  fragment  de  statue  a  été  retrouvé,  en 
1785,  à  Saint-Remy-de-Provence,  et  donné  au  Musée  d'Aix 
par  le  marquis  de  Lagoy.  Un  moulage  contemporain  de  la 
donation  existe  au  Musée  de  Saint-Remy,  (MiLLm,  Voyage..., 
t.  II,  p.  233.  —  H.  Rolland,  Saint-Remy-de-Provence,  p.  71.) 

LES  BAUX. 

P.  359,  n»  2505,  Ajouter  à  la  bibliographie  :  F.  Benoit, 
Bulletin  de  la  Société  nationale  des  Antiquaires  de  France,  1930, 
p.  120  ;  —  Du  MÊME,  Arles  dans  la  civilisation  méditerranéenne 
(V«  Congrès  du  Rhône,  Arles,  1930),  p.  196  ;  —  Du  même.  Des 
chevaux  de  Mouriès  aux  chevaux  de  Roquepertuse,  dans  Préhis- 
toire, X,  1948,  p.  198  ;  M.  Renard,  op.  cit.  p.  278-279. 


VERNEGUES. 

P.  359,  n"  2506.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  J.  Formicê,  Le 
Vernègues,  dans  Congrès  archéologique  de  France,  XCV*  session, 
Aix-en-Provence  et  Nice,  1932,  p.  144-156. 

ARLES. 

P.  368,  n°  2530.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Prosper  Mé- 
rimée, Correspondance  générale,  éd.  Maurice  Parturier,  t.  III, 
1841-1843,  p.  226,  à  Honoré  Clair  :«  ...  Depuis  votre  dernière 
lettre,  je  n'ai  reçu  aucutne  nouvelle  de  la  vieille  usufruitière 
de  Montmajor,  ni  de  la  tête  de  Diane,  ni  de  l'enquête  d'ex- 
propriation... «Le  2  janvier  1842,  Prosper  Mérimée  remercie 
Honoré  Clair  des  moulages  de  la  tête  de  Diane  (ibid.,  p.  268). 

APT. 

P.  381,  n°  2558.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  L.  Hahl,  op. 
cit.,  p.  46.  —  Transition  entre  les  périodes  préflavienne  et 
flavienne. 

VIENNE. 

P.  400-401,  n"  2601.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Charles 
Picard,  La  Némésis-Tyché  de  Vienne  (Isère),  dans  GaUia, 
t.  V,  2,  1947,  p.  259-270. 

Il  ne  s'agit  pas  de  la  représentation  de  la  divinité  protectrice 
de  la  ville  de  Vienne,  mais  d'une  image  de  Némésis-Tyché, 
que  la  ressemblance  avec  la  statue  de  Déméter,  découverte 
à  Carthage  (Musée  du  Bardo)  permet  de  rattacher  à  un 
prototype  du  iv*  siècle. 

Comme  d'autres  sculptures,  la  statue  n'était  pas  au  «  Palais  du 
Miroir,  dans  sa  place  originelle,  le  «  Palais  du  Miroir  »  ayant 
servi  de  refuge,  à  Vienne,  pour  les  statues  du  paganisme  romain. 

NIMES. 

P.  422,  n»  2648.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Ad.  Greifen- 
HAGEN,  Rômische  Mitteilungen,  t.  52,  1937,  p.  227-244. 

P.  438,  n°  2688.  i"  siècle  après  J.-C.  C.  F.  Kutsch,  Schuma- 
cher Festschrift,  p.  276. 

AQUITAINE. 

P.  459,  no»  2739,  2740  ;  p.  460,  n»»  2742,  2743.  Ajouter  à  la 
bibliographie  :  L.  Hahl,  op.  cit.,  p.  35.  —  Vers  le  milieu  du 
m*  siècle  après  J.-C. 

TERRITOIRE  ARVERNE. 

P.  466,  n»  2751.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  E.  KRecER, 
Trierer  Zei«scAri/j,  t.  15,  1940,  p.  24,  n°  36  (figure). 

P.  467,  n°  2755.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  E.  KruGER, 
op.  cit.,  t.  16-17,  1941-1942,  p.  4,  n"  37  (figure). 


59 


INDEX  ALPHABÉTIQUE. 

(LES  CHIFFRES  RENVOIENT  AUX  NUMÉROS  DES  SCULPTURES). 


Acanthe,  8105,  8234. 

Accoudoirs,  8145. 

Agen  (Lot-et-Garonne),  8138  ;  —  Mu- 
sée d',  8139. 

Agos  (collection  d'),  8064,  8067,  8082, 
8091  à  8093,  8100,  8103,  8106,  8109 
à  8111,  8113  à  8117,  8133;  —  do- 
maine d',  8116. 

Ahun  (Creuse),  8179. 

Aigle  (Serres  d'),  8280. 

Alésia.  Voir  :  Alise- Sainte-Reine. 

Alise-Sainte-Reine  (Côte-d'Or),  8281  & 
8288. 

Allerey  (Côte-d'Or),  8235. 

Aluze  (Saône-et-Loire),  8256. 

Amour,  8122,   8225. 

Andosteano,  Andosi  Bihoxus  f(Hius), 
8035. 

Antéfixe,  8103,  8114,  8116,  8117,  8185. 

Antignac  (Haute-Garonne),  8035. 

Applique,  8026,  8210. 

Arbre,  8344  ;  —  (dieu),  8118  ;  —  (tronc 
d'),  8023,  8259. 

Arcature,  8044  à  8047. 

Ardiège  (Haute-Garonne),  8118. 

Arguènos  (Haute-Garonne),  8058. 

Ames  (Prieuré  d',  Haute-Garonne),  8069. 

Atlante,  8179. 

Attilia,  Attixsisffilia),  8033. 

Attis,  8080. 

Aubigny.  Voir  :  Aluze  (Saône-et-Loire). 

Aubigny-la-Ronce  (Côte-d'Or),  8215. 

Auge  cinéraire,  8037  à  8040,  8042,  8050, 
8052,  8054  à  8062,  8064,  8065,  8067 
à  8072  ;  —  (toit  d'),  8043  à  8049,  8077, 
8101,  8102. 

Augustodunum.  Voir  :  Aittun. 

Auguitonemetum.  Voir  :  Clermont-Fer- 
rand. 

Autel,  8099,  8100,  8118,  8122,  8126,  8180, 
8282  ;  —  à  quatre  faces,  8160. 

Autun  (Saône-et-Loire),  8208  à  8211  ;  — 
Musée  d',  8209  à  8214. 

Avril-sur-Loire  (Nièvre),  8275. 

Bachos-Binos  (Haute-Garonne),  8052. 
Balustrade,  8184. 
Bandelettes,  8206. 
Béleno.  Voir  :  Beaune. 


Bélier,  8096,  8122,  8175,  8176  ;  —  tête 

de,  8267. 
Bénetin  (Fontaine  de).  Voir  :  Sennecé-lïs- 

Mâcon  (Saône-et-Loire). 
Benqué  (Haute-Garonne),  8049,  8075. 
Bessey-en-Chaume  (Côte-'dOr),  8237. 
Betête  (Creuse),  8178. 
Bolar  (Le,  Côte-d'Or),  8220  à  8226. 
Bonae,  Ruatici  f(Uiae),  8032. 
Bonnet   :    conique,   8043  ;    —  phrygien, 

8080. 
Bordeaux  (Gironde),  8134  à  8136. 
Boucles    d'oreilles,    8053,     8057,     8063, 

8275. 
Bouclier,    8127  ;    —    d'Amazone,    8037, 

8038,  8039,  8113,  8245  ;  —  en  forme 

d'écu,  8183  ;  —  hexagonal,  8183. 
Bourg  (Carrière  de,  Gironde),  8134. 
Bourse,   8160,   8161,   8173,   8181,   8254, 

8295  à  8297. 
Bovidé  (Mufle  de),  8293. 
Bracelet,  8098,  8161,  8272. 
Bretum.  Voir  :  Bridiers  (Creuse). 
Bridiers  (Creuse),  8163. 
Brinon-sur-Beuvron  (Nièvre),  8278. 
Broyards    (Les).    Voir   :  La    Pommeraye 

(Saône-et-Loire). 
Bmère-Allichamps  (Cher),  8156,  8157. 
Buisson-de-la-Cloche  (Le).  Voir  :  Allerey 

(Côte-d'Or). 
Burdigala.  Voir  :  Bordeaux  (Gironde). 
Bussière  (Ferme  de  la),  Côte-d'Or,  8227. 

Cabinet  des  Médailles,  Paris,  8095. 

Caducée,  8162. 

Caissons,  8033,  8040. 

Cambous  (Haute-Garonne),  8043. 

Canard,  8260. 

Cangue,  8252. 

Canthare,  8036. 

Capuchon,  8273. 

Carrés,  8186. 

Casque,  8127,  8202,  8220. 

Cartibulum.  Voir  :  table. 

Cartouche,  8033,  8035,  8036,  8038,  8042, 

8052,  8071,  8074,  8126. 
Cazarilh-Laspènes  (EUute-Garonne),  8034, 

8063. 
Cérès,  8150. 


Chalon-sur-Saône  (Saône-et-Loire),  8240 
à  8246  ;  —  Musée  de,  8254,  8256,  8258, 
8259,  8262,  8264. 

Chamilly  (Saône-et-Loire),  8262. 

Champ  des  Barres  (Villa  gallo-romaine 
du,  Côte-d'Or),  8239. 

Champ  des  Bois  (Le,  Saône-et-Loire). 
Voir  :  Chapelle  du  Mont-de-France  {La, 
Saône-et-Loire). 

Champagny-sur-Uxelles  (Saône-et-Loire), 
8265,  8266. 

Champs  (Creuse),  8182. 

Chapelle  du  Mont-de-France  (La,  Saône- 
et-Loire),  8267. 

Chapiteau,  8171,  8172,  8234. 

Charolles  (Saône-et-Loire),  8269,  8270. 

Chassie,  8301. 

Châtelette  (La).  Voir  :  Bruire-Allichamps 
(Cher). 

Chauchet  (Creuse),  8165. 

Chauviré  (Saône-et-Loire),  8254. 

Chauzeaux  (Villa  gallo-romaine  des,  Cô- 
te-d'Or), 8234. 

Chazeaux  (Châtean  des,  Saône-et-Loire), 
8207. 

Chazoux  (Saône-et-Loire),  8271. 

Chef  gaulois,  8152. 

Chemin  de  Saint- Jacques  (Le).  Voir  :  Cham- 
pagny-sur-Uxelles (Saône-et-Loire). 

Chenet,  8267. 

Cheval,  8099,  8244,  8275,  8276  ; har- 
nachement du  —,  8086,  8227,  8275  ; 
—  sabot  de  —,  8155,  8291. 

Chevrons,  8249. 

Chien,  8160,  8208,  8256,  8283. 

Cier-de-Luchon   (Haute-Garonne),    8047. 

Cingulum,  8128. 

Circonférences  (Demi-),  8042,  8050,  8051, 
8058,  8062  à  8064,  8066,  8068,  8070, 
8072. 

Clamecy  (Musée  de,  Nièvre),  8278,  8279. 

Claudius  Laetus,  8034. 

Clermont-Ferrand  (Puy-de-Dôme),  8183. 

Coeffan  (Côte-d'Or),  8239. 

Coffret,  8215. 

ColUer,  8031,  8048,  8049. 

Colombe,  8036,  8288. 

Colonne,  8062,  8063,  8064,  8066,  8069, 
8102. 


60 


INDEX  ALPHABÉTIQUE. 


Comminges  (Le),  8031  à  8080  ;  —  Musée 

de,  8064,  8067,  8081  à  8194,  8198  à 

8118,  8133. 
Coq,  8122. 
Coquille,  8045. 
Corbeau,  8279. 
CorbeiUe,  8149,  8150. 
Cordonnier,  8156. 
Corne    d'abondance,    8145,    8148,    8149, 

8218,  8227,  8284,  9293. 
Corniche,  8104. 
Corvée  de  Sancenay  (La).  Voir  :  Saint- 

Révérien  (Nièvre). 
Cos  (Tam-et-Garonne),  8140. 
Cosnes-sur-Loire  (Nièvre),  8274. 
Couchey  (Côte-d'Or),  8228. 
Couchezotte  (La,  Creuse),  8177. 
Coupe,  8083,  8216. 
Couronne,  8222  ;  —  murale,  8211. 
Croix,  8038  ;  —  de  Saint-André,  8039. 
Crozant  (Creuse),  8164. 
Cruche  à  anse,  8060. 
CuctUiona,  C(aii)  f(ilia),  8131. 
Cuirasse,  8127,  8128,  8186. 
Cussy-la-Colonne  (Côte-d'Or),  8216,  8217. 

Dalle,  8033. 

Dauphins,  8048. 

Déesse  (Tête  de),  8103. 

Déesse  Mère,  8142,  8146, 8148, 8149,  8164, 

8165,  8182. 
Déméter,  8150. 

Demigny   (Saône-et-Loire),    8258,    8259. 
Dennevy  (Saône-et-Loire),  8263. 
Dents  de  loup,  8041,  8186. 
Déversoir,  8174,  8229  à  8233. 
Diagonales,  8036,  8039,  8065. 
Dieu  celtique   assis  les  jambes  repliées, 

8127. 
Dieu  chasseur,  8160. 
Dieu  au  maillet,  8079,  8278,  8282,  8283, 

8286  ; assis,  8249. 

Dieu  au  serpent,  8161. 

Dieu-cavalier  au  géant  anguipède  (Groupe 

du),  8186,  8187,  8276. 
Dieu  et  déesse  assis  (Groupe  du),  8145, 

8218,  8284. 
Disque,  8197. 
Doloire,  8077. 
Dorât   (Le).    Voir    :    VerneuU-Moûthien 

(Haute- Vienne). 
Dracy-le-Fort  (Saône-et-Loire),  8264. 
Draperie,  8200,  8201. 

E  d  V...  AUnt,  8228. 

Empiècement  scapulaire,  8061. 

Enclume,  8226. 

Enfant,  8150,  8164,  8165  ;  —  emmailloté, 


8107,  8182  ;  —  nu,  8223  ;  —  buste  d', 
8058,  8060. 

Enseigne  légionnaire,  8159. 

Entrains  (Nièvre),  8279,  8280. 

En  Surelot.  Voir  :  Alise-Sainte-Reine  (Cô- 
te-d'Or). 

En  Trie.  Voir  :  Bessey -en-Chaume  (Côte- 
d'Or). 

Épée,  8127. 

Épona,  8227,  8234,  8235,  8247,  8248. 

Époux,  8260. 

Eresini  Halsconis,  8034. 

Erriapus,  8123,  8124,  8125. 

Esclave,  8252. 

Évaux-les-Bains  (Creuse),  8169  à  8172. 

Ex-voto,  8300  à  8306. 

Fa  (La).  Voir  :  Verneuil-Moûthiers  (Hau- 
te-Vienne). 

FandroUe  (La).  Voir  :  Alise-Sainte-Reine 
(Côte-d'Or). 

Fauteuil,  8249. 

Félin  (Tête  de),  8204. 

Femme  assise,  8285  ;  —  (buste  de),  8030, 
8031,   8053,   8055,   8057,   8059,    8060, 

8061,  8062,  8063,  8067,  8070,  8075, 
8109, 8156, 8208, 8251,  8255  ;  — debout, 
8133,  8141,  8215,  8216,  8236,  8238, 
8254,  8263;  —  drapée,  8172,  8178, 
8189  ;  —  (masque  de),  8104  ;  —  nue, 
8171,  8223;  —  (tête  de),  8088,  8095, 
8114,  8115,  8116,  8117,  8193,  8210, 
8212,  8221,  8241,  8242,  8246,  8301, 
8303  ;  —  voilée  (tête  de),  8097  ;  — 
(torse  de),  8190. 

Ferrières-sur-Sichon  (Allier),  8159. 
Festons,  8039,   8040,  8042,  8051,  8058, 

8064,  8066,  8070,  8073. 
Feuillages,  8183,  8184,  8229,  8235. 
Feuilles  trilobées,  8122. 
Figues,  8292. 
Flacon,    8216,    8217  ;    —    (goulot    de), 

8260. 
Fleurs,  8148,  8235. 
Fleurons,  8133,  8220. 
Forme  de  cordonnier,  8156. 
Franges  de  cuir,  8186. 
Fruits,  8148,  8229,  8292,  8294. 
Frise,  8105  ;  —  dorique,  8143,  8144. 

Galus  Ad...  n,  8031. 

Garin  (Haute-Garonne),  8048,  8054,  8055, 

8062,  8070. 

Génie  :  anguipède,  8290  ;  —  bachique, 

8222,  8229  ;  —  nu,  8159. 
Gergovie  (Puy-de-Dôme),  8184,  8185. 
Générest  (Haute-Garonne),  8077. 
Génos  (Haute-Garonne),  8033. 


Gilly-Iès-Citeaux.  Voir  :  La  Bussihe  (Cô- 
te-d'Or). 

Gobelet,  8060,  8208,  8215,  8217,  8236, 
8238. 

Godrons,  8143. 

Gorgengoux.  Voir  Grosbois-les-Maierot- 
tes  (Côte-d'Or). 

Gorgone,  8048,  8049,  8143,  8144,  8185. 

Grenade,  8292. 

Griffon,  8202. 

Grosbois-Ies-Mazerottes  (Côte-d'Or),  8238. 

Groupe  familial,  8262. 

Gruyère  (La,  Creuse),  8162. 

Guchan  (Haute-Garonne),  8036. 

Guéret  (Creuse)  (Musée  de),  8161  à  8163, 
8165,  8167,  8169  à  8172,  8179,  8182. 

Guerrier  celtique,  8147. 

Hache,  8045,  8077. 

Hampe,  8060. 

Hermaphrodite,  8272. 

Hermès,  8214. 

Herminette,  8226. 

Homme  :  assis  les  jambes  repliées,  8158  ; 
—  (buste  d'),  8030,  8031,  8032,  8044, 
8045,  8046,  8047,  8053,  8054,  8055, 
8056,  8058,  8059,  8060,  8061,  8062, 
8064,  8065  à  8076,  8094,  8113,  8119  à 
8121,  8127,  8131,  8219,  8261  ;  —  de- 
bout, 8177,  8269  ;  —  drapé,  8106,  8160, 
8239  ;  —  nu,  8098  ;  —  (tête  d'),  8043, 
8078,  8087,  8090,  8101,  8118,  8110, 
8111,  8112,  8135,  8138,  8195,  8196, 
8213,  8250,  8264,  8268,  8270,  8271, 
8273,  8287,  8289,  8301  ;  —  tête  barbue, 
8169,  8237,  8300  ;  —  casquée,  8194  ;  — 
de  jeune  homme,  8137  ;  —  torse  d', 
8081,  8082,  8086,  8139,  8140,  8151, 
8167,  8170,  8190,  8191,  8208,  8240. 

Ilheu  (Haute-Garonne),  8037. 
Intaranum.  Voir  :  Entrains  (Nièvre). 

Jambe,  8198,  8228,  8258. 

Jaunac  (Hautes-Pyrénées),  8133. 

J(ovi)  O(ptimo)  M(aximo),  8100. 

Julio  Marcia,  8243. 

Julianus,  Paulli  f(Uius),  8033. 

Jument.  Voir  :  Êpona. 

Jupiter  à  la  roue,  8163  ;  —  tête  de,  8166. 

Justaucorps,  8147,  8152. 

Labastide-I'Évêque  (Aveyron),  8188. 
Lavaud  (Creuse),  8175,  8176. 
Liboume  (Gironde),  8137. 
Lièvre,  8160. 
Limace,  8205. 

Lion  :  fimêraire,  8153,  8154  ;  —  mufle 
de  —,  8174  ;  —  tête  de  —,  8231  à  8233. 


INDEX  ALPHABÉTIQUE. 


61 


Lionne,  8265,  8266. 

Lippitudo.  Voir  :  choisie. 

Loculus,  8073,  8074,  8075. 

Lombrès  (Haute-Garonne),  8032. 

Losanges,  8071,  8249. 

Loures-Barousse  (Haute-Garonne),  8050. 

Lotus,  8206. 

Luchon  (Haute-Garonne),  8042,  8044, 
8056,  8057  ;  —  Musée  de  —,  8074. 

Lugdunum.  Voir  :  Lyon  (Rhône). 

Lugdunum  Convenarum.  Voir  :  Saint- 
Bertrand-de-Comminges  (Haute-Garon- 
ne). 

Lyon  (Rhône),  8189  à  8206. 

Malh  de  las  Figuras.  Voir  :  Saint-Béat 
(Haute-Garonne). 

Maillet.  Voir  :  Dieu  au  maillet. 

Main,  8197  ;  —  fermée  sur  une  corne 
d'abondance,  8259  ;  —  posée  sur  une 
tête  d'homme,  8137  ;  —  tenant  un 
bâton,  8090,  8091,  8093  ;  — -  tenant  un 
gobelet,  8243  ;  —  tenant  un  reptile, 
8304  ;  —  tenant  une  torche  enflammée, 
8224. 

Mainsat  (Creuse),  8168. 

Maison,  8040  ;  —  toit  de  — ,  8042. 

Mandelot  (Château  de).  Voir  :  Maviily 
(Côte-d'Or). 

Marbrier,  8122. 

Marignac  (Haute-Garonne),  8031. 

Mars  Sutugius,  8127. 

Marteau,  8076  ; à  piquer,  8122. 

Martres-Tolosanes  (Haute-Garonne),  81 17. 

Masque,  8100  ;  —  de  divinité  celtique  en 
bronze  repoussé,  8132  ;  —  comique, 
8206  ;  —  tragique,  8188,  8230. 

Maviily  (Côte-d'Or),  8229  à  8233. 

Mazaire  (Vienne),  8151  à  8154. 

Mercure,  8162,  8173,  8181. 

Meursault.  Voir  :  Chauzeaux  (Les)  (Côte- 
d'Or). 

Minerve,  8220. 

Miroir,  8238. 

Montauban  (Musée  de),  8140. 

Montigny-sur-Armançon  (Côte-d'Or), 
8289. 

Montmauiin  (Haute -Garonne),  8078  à 
8080. 

Monument  triomphal,  8183. 

Mouhers  (Indre),  8158. 

Moulure,  8035. 

Musée  des  Antiquités  Nationales,  8097, 
8132,  8136,  8186,  8277. 

Natalis  Martialis,  8122. 
Neschers  (Puy-de-Dôme),  8186. 
Nevers  (Nièvre),  8272,  8273  ;  —  Musée  de, 
8280. 


Nicretis,  civis  Suehae,  8256. 

Nuits  -  Saint  -  Georges. Voir    :    Bolar    {Le, 

Côte-d'Or). 
Nymphe,  8207,  8222. 

Oenochoé,  8124. 
Officinator(es),  8122. 
Oiseau,  8045,  8159,  8254. 
Ouzoux  (Saône-et-Loire),  8247. 
Oves,  8179. 

Palefrenier,  8235. 

Palmette,  8103,  8114,  8116,  8117. 

Pampres,  8133,  8206. 

Panier,  8263. 

Patère,   8058,    8099,    8121,   8149,   8218, 

8227,  8248,  8260,  8274. 
Paysage,  8244. 
Pectoral,  8147. 
Pèlerin,  8294  à  8299. 
Pendentif  cordiforme,  8045. 
Perles  et  pirouettes,  8122. 
Personnage  municipal,  8085,  8129,  8130, 

8134. 
Petit-Corbin  (Le,  Gironde),  8137. 
Pied,  8257  ;  —  chaussé   d'un   cothurne, 

8199  ;  —  de  sandales,  8180. 
Pierre  (Bloc  de),  8122,  8123. 
Pilastre,  8033,   8034,  8035,  8057,  8067, 

8156,  8159. 
Pilier,  8068. 
Pin  :  —  branche  de  — ,  8122  ;  pommes 

de  —,  8122. 
Plaque  funéraire,  8034  à  8036,  8053,  8063, 

8066. 
Plâtre  doré  et  peint,  8206. 
Poitiers  (Vienne),  8148  à  8151. 
Pomme,  8252,  8306. 
Pommeraye   (La,   Saône-et-Loire),   8269, 

8270. 
Pont-de-Jouer  (Saône-et-Loire),  8181. 
Port  (Hameau  du,  Saône-et-Loire),  8247. 
Porte,  8033  à  8036,  8041. 
Poulain.  Voir  :  Êpona, 
Prémeaux  (Côte-d'Or),  8228. 

Raboursay.  Voir  :  Rully  (SaÔne-et-Loire). 

Rais  de  cœur,  8122. 

Raisins,  8036,  8039,  8135,  8253,  8254. 

Rayons,  8212. 

Rinceaux,  8122. 

Roc  de  Sers  (Le,  Charente),  8147. 

Roche  d'Y  (La).  Voir  :  Montigny-sur- 
Armançon  (Côte-d'Or). 

Rocher,  8227,  8291. 

Rocmond  (Collection  Florimond  de), 
8135. 

Rodez  (Aveyron),  8187. 


Romegoux.  Voir  :  Vergnie  {La,  Charente- 
Maritime). 

Rosace,  8035,  8040,  8042,  8049  à  8051, 
8053,  8054,  8061,  8063,  8066,  8067, 
8069,  8072,  8073,  8101,  8123,  8124, 
8125,  8126,  8222,  8231,  8234,  8253. 

Roque  de  Thau  (Carrière  de  la,  Gironde), 
8134. 

Roue,  8163,  8166. 

Rouelle,  8052. 

RuUy  (Saône-et-Loire),  8251  à  8253,  8255. 

Sacoué  (Haute-Garonne),  8043,  8076. 

Santosse  (Côte-d'Or),  8218,  8219. 

Saint  -  Aventin    (Haute  -  Garonne),    8059, 

8061,  8068. 
Saint-Béat  (Haute-Garonne),  8119  à  8126. 
Saint  -  Bertrand  -  de  -  Comminges   (Haute  - 

Garonne),  8045,  8064,  8081  à  8115. 
Saint-Boil  (Saône-et-Loire),  8250. 
Saint-Bonnet-de-Joux  (Saône  -  et  -  Loire), 

8168. 
Saint-Germain-en-Laye.  Voir  :  Musée  des 

Antiquités  nationales. 
Saint  -  Georges  -  de  -  Montagne    (Gironde), 

Voir  :  Petit-Corbin  (Le). 
Saint-Gilles  (Saône-et-Loire),  8261. 
Saint-Goussaud  (Creuse),  8180,  8181. 
Saint  -  Jean  -  de  -  Loras  (Haute  -  Garonne), 

8066. 
Saint  -  Jean  -  des  -  Vignes  (Saône-et-Loire), 

8249. 
Saint- Julien  (Chapelle  de).  Voir  :  Saint- 

Plancard  (Haute-Garonne). 
Saint  -  Martin  -  sous  -  Montagne  (Saône-et- 
Loire),  8248. 
Saint-Martory  (Haute-Garonne),  8060. 
Saint  -  Paul     d'Oueil    (Haute  -  Garonne), 

8072. 
Saint-Pé  d'Ardet  (Haute-Garonne),  8038, 

8039,  8046,  8065,  8071. 
Saint-Pé  de  la  Moraine  (Haute-Garonne), 

8048,  8053,  8070. 
Saint-Père  (Cimetière).  Voir  :  Alise-Sain- 
te-Reine (Côte-d'Or). 
Saint-Pierre-de-Maillé    (Vienne).    Voir    : 

Mazaire  (Vienne). 
Saint-Pierre-en-Vaux   (Côte-d'Or),   8236. 
Saint-Plancard  (Haute-Garonne),  8127  à 

8131. 
Saint-Révérien  (Nièvre),  8276. 
Saint-Sulpice-les-Champs.  Voir  :  Gruyère 

{La,  Creuse). 
Saint- Yriex-des-Bois.  Voir  :   ViUerégnier 

(Creuse). 
Sainte-Colombe  (Rhône),  8207. 
Saintes  (Charente-Maritime),  8141  à  8144. 
Salêcban  (Haute-Garonne),  8041. 


62 


INDEX  ALPHABÉTIQUE. 


Sammuran  (Haute-Garonne),  8051. 

Sanglier,  8228,  8290. 

Sanxay  (Vienne),  8155. 

Saulieu  (Côte-d'Or),  8277. 

Save  (La),  8071  à  8080. 

Scène  d'offrande,  8098. 

Scie,  8077. 

Sein,  8305. 

Seine  (Temple  de  la),  8290  à  8306. 

Selle,  8186. 

Sennecé-Iès-Mâcon  (Sa6ne-et-Loire),  8271. 

Sercy  (Saône-et-Loire),  8257. 

Serpe,  8122. 

Serpent,  8083. 

Serre  (La,  Aveyron),  8188. 

Siège  à  haut  dossier,  8145,  8146, 8165. 

Silvain,  8128,  8123. 

Sintus,  8112. 

Soleil,  8048,  8049  ;  —  rayons  du—,  8157; 

tête  du  —,  8279. 
Soudiniac  -  Roquefait   (Lot  -  et  -  Garonne), 

8139. 
Sphinge,  8168. 

Spirales,  8034,  8038,  8052,  8053,  8077. 
Statue  colossale,  8024  ;  —  peinte,  8085. 
Stèle  funéraire,  8031,  8073  à  8076,  8131, 

8177,  8208,  8215  à  8219,  8236  à  8238, 

8242,   8243,   8246,   8247,   8253,   8254, 

8255,  8260,  8261  à  8264. 


Table,  8272. 

Tarbes  (Hautes-Pyrénées),  8132. 

Tartinia  Florentiana,  8256. 

Tasse,  8160. 

Tau[rinus],  Rus[tici  ffiliua)],  8032. 

Teixossix...,  8031. 

Tenaille,  8076. 

Teppe  Salomon  (La).  Voir  :  Saint-Jean- 

des-  Vignes  (Saône-et-Lorre). 
Testard  (Collection  Etienne),  8274. 
Tête  de  jeune  chef  aquitain,  8136. 
Thorey  (Saône-et-Loire),  8260. 
Tibiray  (Haute-Garonne),  8116. 
Torche,  8224. 

Torque,  8142,  8149,  8161,  8187. 
Torsade,  8034,  8124  à  8126. 
Tortue,  8122. 

Toulouse  (Musée  de),  8031,  8073. 
Toulx-Sainte-Croix  (Crevise),  8173,  8174. 
Tranchet,  8156. 
Trébiran  (Hautes-Pyrénées).  Voir  :  Jau- 

nac, 
Trébons  (Haute-Garonne),  8040. 
Tresse,  8045. 
Trey  -  Signalés    (Collection,    8088,    8089, 

8101,  8107,  8108). 
Triglyphe,  8104,  8143. 
Tvimeur,  8300. 
Tunique  à  larges  manches,  8217,  8238. 


Tutèle,  8211. 

...  us  BuTunf(ilitis),  8127. 
...  ustari  ...,  8150. 

Valcabrère  (Haute-Garonne),  8043. 

Valentine  (Haute-Garonne),  8069. 

Vase,  8098,  8122,  8218,  8263  ;  —  ovoïde 
à  pied,  8157. 

Vasque,  8207. 

Védignat  (Creuse),  8161. 

Vénus,  8281. 

Vergnée  (La,  Charente-Maritime),   8145, 
8146. 

Vemeuil-Moùthiers  (Haute-Vienne),  8160. 

Vichy  (Musée  de),  8186. 

Vierge  (Grotte  de  la).  Voir  :  Roc  de  Sers 
(Charente). 

Vigne,  8036. 

Vignec  (Haute-Garonne),  8074. 

Vigneron,  8253. 

Ville   d'Allery   (La).  Voir  :   ChapeUe  du 
Mont-de-France    {La,    Saône-et-Loire). 

Villerégnier  (Creuse),  8167. 

Villette  (La,  Creuse),  8166. 
Vincentius,  8124. 

Viry.  Voir  :   Pommeraye  {La,  Saône-et- 
Loire). 

Volute,  8184,  8206. 


1949.  —  Imprimerie  des  Presses  Universitaires  de  France.  —  Vendôme  (France) 
ÉDIT.  N°  22.038  IMP.  N°  11.918 


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8295 


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RECUEIL  GENERAL 

DES 

BAS-RELIEFS,  STATUES  ET  BUSTES 

DE  LA  GALLE  ROMAINE 

PAR   EMILE   ESPÉRANDIEU 

MEMBRE    DE   l'iNSTITUT 

SVITE  PUBLIÉE  PAR 

L'ACADÉMIE    DES    INSCRIPTIONS    ET    BELLES-LETTRES 


TOME  QUATORZIEME 

SUPPLÉMENTS    (SUITE) 
PAR 

RAYMOND  LANTIER 

MEMBRE    DE   L'iNSTITUT 

CONSERVATEUR    EN    CHEF 

DU   MUSÉE    DES   ANTIQUITÉS    NATIONALES 


PRESSES   UNIVERSITAIRES  DE  FRANCE 


COLLECTION 

DE 

DOCUMENTS  INÉDITS 

SUR  L'HISTOIRE  DE  FRANCE 

PUBLIÉS  PAB   LES   SOINS 

DU  MINISTÈRE  DE   L'ÉDUCATION  NATIONALE 


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RECUEIL  GENERAL 

DES 


BAS-RELIEFS,  STATUES  ET  BUSTES 
DE  LA  GAULE  ROMAINE 

PAR 

EMILE   ESPÉRANDIEU 

MEMBRE     DE     l'iNSTITUT 

SUITE    PUBLIÉE 
PAR 

L'ACADÉMIE    DES    INSCRIPTIONS    ET   BELLES-LETTRES 

TOME   QUATORZIÈME 

SUPPLÉMENTS  (SUITE) 
PAR 

RAYMOND   LANTIER 

MEMBRE     DE     L'iNSTITUT 

CONSERVATEUR     EN     CHEF 

DU    MUSÉE    DES    ANTIQUITÉS    NATIONALES 


OUVRAGE    PUBLIÉ    AVEC    LE    CONCOURS 
DO   CENTRE    NATIONAL    DE    LA    RECHERCHE    SCIENTIFIQUE 


PRESSES   UNIVERSITAIRES   DE   FRANCE 

108,  Boulevard  Saint-Germain,  PARIS 
1955 


DEPOT  LÉGAL 
!■■«  édition 1<"  trimestre  1955 

TOUS  DROITS 

de  traduction,  de  reproduction  et  d'adaptation 

réservés  pour  tous  pays 


A  LA  MÉMOIRE  DE  MAURICE  BESNIER, 

PROFESSEUR   A    LA   FACULTÉ    DES    LETTRES    DE    l'uNIVERSITÉ    DE    CAEN    (1873-1933). 


Son  élève, 
R.  L. 


INTRODUCTION. 


Avec  ce  quatorzième  volume,  dans  lequel  ont  été  réunis  les  nouveaux  m.onument8  trouvés  dans  les 
anciennes  provinces  de  Lyonnaise,  de  Belgique  et  de  Germanie,  se  termine  la  première  série  des  suppléments 
à  ce  Recueil,  commencée  avec  le  tome  IX  par  Emile  Espérandieu. 

Dans  un  quinzième  volume,  dont  la  documentation  est  en  grande  partie  réunie  et  qu'il  suffira  de 
tenir  à  jour,  je  me  propose  de  reproduire  les  sculptures,  découvertes  depuis  la  publication  des  tomes  XII, 
XIII  et  XIV. 

De  même  que  pour  les  deux  suppléments  que  j'ai  déjà  donnés,  je  n'aurais  pu  conduire  ma  tâche  à 
bonne  fin,  si  je  n'avais  rencontré  la  plus  efficace  des  collaborations  auprès  des  conservateurs  des  collections 
publiques  d'Allemagne,  de  Belgique,  de  France,  de  Hollande  et  de  Sxiisse,  aussi  bien  que  de  tous  les 
archéologues  qui  s'intéressent  aux  antiquités  de  la  Gaule  romaine. 

Je  ne  saurais  nommer  ici  tous  ceux  qui  m'ont  prêté  leur  constant  et  obligeant  appui  dans  la  préparation 
de  ce  quatorzième  volume.  Qu'ils  veuillent  bien  agréer  les  assurances  de  ma  très  sincère  gratitude. 


Raymond  LANTIER. 


Musée  des  Antiquités  Nationales, 
Saint-Germain-en-Laye,  le  31  août  1950. 


SUPPLÉMENT  AU  TOME  IV. 


LYONNAISE. 

(PROVINCIA   LVGDVNENSIS) 

(suite). 


SENONS. 

(SENONES). 

SENS. 

(AGEDINCVM). 

(Voir  les  tomes  :  IV,  p.  3  ;  IX,  p.  329). 


8307.  Fragment  de  frise  très  mutilé  trouvé,  lors 
des  travaux  de  construction  d'égouts,  rue  Abélard, 
entre  les  immeubles  n°8  7  et  9.  Le  bloc  avait  été 
remployé  dans  la  construction  d'un  édifice  de  basse 
époque,  comportant  un  pavement  de  mosaïque  à 
décor  géométrique.  Au  Musée  archéologique  de  Sens. 
Calcaire  blanc  tendre.  Longueur  de  la  partie  déco- 
rée, 0  m.  18  ;  hauteur,  0  m.  12.  (PL  I). 

Photographie  de  M.  A.  Bret.  Renseignements  communiqués 
par  MM.  J.  Coudray  et  P.  Parruzot. 

A  gauche,  un  bouclier  d'Amazone,  brisé  à  gauche 
et  à  la  partie  supérieure.  A  droite,  les  restes  d'un 
ornement  incurvé. 

8308.  Fragment  de  tambour  de  colonne  trouvé 
lors  de  travaux  de  construction  d'égouts,  rue  du 
Général  AUix,  face  au  n"  15.  Il  reposait  sur  la  sur- 
face de  roulement  d'une  voie  antique,  à  1  m.  50 
sous  le  sol  moderne.  Au  Musée  archéologique  de 
Sens.  Calcaire  blanc  tendre.  Hauteur,  0  m.  40  ;  dia- 
mètre, 0  m.  45.  (PI.  I). 

ESPÉRANDIEU   XIV. 


Photographie  de  M.  A.  Bret.  Renseignements  communiqués 
par  MM.  J.  Coudray  et  P.  Parruzot. 

Séparés  en  compartiments  losangiques  par  de 
larges  bandelettes  nouées  et  suspendus  à  des  rubans, 
la  partie  terminale  d'une  corne  d'abondance  et  un 
bouclier  d'Amazone  brisé. 

Les  reliefs  se  détachent  sur  un  fond  de  couleur 
verte. 

8309.  Fragment  de  fût  de  colonne  trouvé,  lors  des 
travaux  de  construction  d'égouts,  rue  Drapés,  face 
au  nO  9,  dans  un  remblai,  ainsi  que  d'autres  maté- 
riaux de  construction,  fûts  de  colonnes,  modillons. 
Au  Musée  archéologique  de  Sens.  Calcaire  blanc 
tendre.  Hauteur,  0  m.  90  ;  diamètre,  0  m.  30. 
(PI.  I). 

Photographie  de  M.  A.  Bret.  Renseignements  communiqués 
par  M.  J.  Coudray  et  P.  Parruzot. 

Décor  de  feuillages  arasés  et  de  marguerites  à 
quatre  pétales. 

1 


AUXERRE. 

(AVTESSIODVRVM). 
(Voir  le  tome  IV,  p.  75). 


8310.  Statue  de  provenance  locale.  Elle  a  été 
placée  à  une  date  indéterminée  dans  le  jardin  de  la 
ville,  à  Saint-Martin,  près  du  pont  de  la  Tournelle, 
sur  la  rive  droite  de  l'Yonne.  Calcaire  compact. 
Hauteur,  1  m.  06.  (PI.  II). 

Photographie  et  renseignements  conmiuniquês  par  M.  René 
Louis. 

Personnage  municipal,  debout  sur  un  socle  rec- 
tangulaire, drapé  dans  la  toge.  La  tête  et  les  mains 
ont  disparu. 

La  statue  est  aujourd'hui  adossée  à  un  pilier  de 
la  seconde  moitié  du  xii^  siècle,  seul  reste  de  l'église 
abbatiale  de  Saint-Martin,  détruite  au  xvi^  siècle. 

8311.  Stèle  brisée,  encastrée  dans  le  mur  d'une 
maison  du  boulevard  Vauban,  en  face  de  l'Usine  à 
Gaz,  détruite  par  le  bombardement  du  15  juin  1940. 
Au  Musée  d'Auxerre.  Calcaire  jaunâtre  tendre.  Hau- 
teur, 0  m.  53  ;  largeur,  0  m.  40.  (PI.  III). 

Photographie  et  renseignements  commmiiqués  par  M.  René 
Louis. 


Dans  une  niche  à  sommet  arrondi,  personnage  de 
face,  vêtu  d'une  tunique  à  manches  longues,  tenant 
dans  la  main  droite,  ramenée  sur  le  devant  de  la 
poitrine,  un  marteau  de  tailleur  de  pierre.  Stèle 
funéraire  d'un  artisan.  Travail  local. 

8312.  Stèle  brisée  trouvée  à  la  suite  du  bombar- 
dement du  15  juin  1940.  Au  Musée  d'Auxerre.  Cal- 
caire jaunâtre.  Hauteur,  0  m.  27  ;  largeur,  0  m.  18. 
(PI.  III). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  René 
Louis. 

Dans  une  niche  à  sommet  arrondi,  petit  person- 
nage nu,  debout,  le  bras  droit  ramené  sur  le  ventre, 
l'autre  bras  retombant  le  long  du  corps,  un  objet 
indéterminé  dans  la  main.  Travail  indigène. 

Il  est  probable  que  l'une  et  l'autre  stèles  provien- 
nent du  cimetière  gallo-romain  du  Mont-Artre 
(Mons  Autricus),  nécropole  suburbaine  A''Autessio- 
durum,  dont  l'emplacement  n'est  éloigné  que  de 
200  mètres  des  lieux  de  découverte  des  stèles. 


SAINT-PÈRE-SOUS-VÉZELAY. 


Les  ruines  de  l'agglomération  gallo-romaine  de  Vercelliticus  s'échelonnent  sur  la  rive  gauche  de  la 
Cure,  entre  le  village  actuel  de  Saint-Père-sous-Vézelay  et  le  moulin  de  Seiglan.  Dans  le  village  même,  au 
lieu-dit  «  Derrière  les  Halles  »,  on  découvrit,  au  siècle  dernier,  les  ruines  d'un  temple.  Depuis  1935,  la  Société 
des  Fouilles  archéologiques  et  des  Monuments  historiques  de  l'Yonne  poursuit  l'exploration  de  thermes 
doubles  aux  Fontaines-Salées,  sur  les  bords  de  la  Cure,  et  d'un  fanum  de  sources  au  lieu-dit  «  La  Corvée 
Saint- Jean  ». 

BIBLIOGRAPHIE. 

I.  Abbé  Plissibr,  Notice  historique  sur  Saint-Père,  dans  Bulletin  de  la  Société  des  Sciences  de  V  Yonne,  1902  et  1903. 

II.  René  Louis,  Les  fouilles  de  Saint-Père-sous-Vézelay  (de  1934  à  1936),  dans  Revue  des  questions  historiques,  t.  LXV,  1937, 
p.  65-85. 

III.  Du  MÊME,  L'exploration  archéologique  de  Vézelay.  Les  thermes  des  Fontaines-Salées,  dans  Les  Monuments  historiques  de 
la  France,  t.  III,  1938,  p.  65-75. 

IV.  Du  MÊME,  Les  thermes  gallo-romains  des  Fontaines-Salées  à  Saint-Père-sous-Vézelay  (Yonne),  Quatrième  campagne  de 
fouilles  (11  août-19  septembre  1937),  dans  Revue  archéologique,  1938,  I,  p.  233-318. 

V.  Du  MÊME,  Les  fouilles  des  Fontaines-Salêes  en  1942  :  les  thermes,  le  «  temple  de  Sources  »  et  les  puits  à  cuvelage  de  bois,  dans 
Gallia,  t.  I,  2,  1943,  p.  27-70. 

VI.  Robert  Dauvergne,  Une  habitation  du  IV^  siècle  dans  les  ruines  des  thermes  aux  Fontaines-Salées,  commune  de  Saint- 
Père-sous-Vézelay  et  de  Foissy-lès-Vézelay,  Paris,  1942,  in-S". 


8313.  Fragment  de  statue  trouvé,  en  1898,  en 
creusant  les  fondations  d'une  grange,  près  de  la 
maison  Soliveau,  au  lieu-dit  «  Derrière  la  Halle  », 
à  50  mètres  environ  au  Nord-Ouest  de  l'église  Notre- 
Dame,  dans  le  village  de  Saint-Père-sous-Vézelay, 
au  milieu  des  ruines  d'un  édifice  gallo-romain.  Au 
Musée  Leblanc-Davau,  à  Auxerre.  Marbre  blanc. 
Hauteur,  0  m.  09.  (PI.  III). 

Photographie  communiquée  par  M.  René  Louis.  —  René 
Louis,  Revue  archéologique,  1938,  I,  p.  243.  —  Du  MÊME,  Les 
Monuments  historiques  de  la  France,  t.  III,  1938,  p.  67. 

Tête  de  femme,  brisée  sous  le  menton.  Le  nez  est 
très  mutilé.  La  chevelure,  divisée  en  deux  bandeaux 
ondulés,  est  réunie  en  un  épais  chignon  sur  le  som- 
met de  la  tête.  Peut-être  Vénus. 

La  pièce,  d'un  bon  travail,  a  été  datée  du  i^^  siècle 
avant  l'ère  [Etienne  Michon].  Dans  le  rendu  des 
yeux,  en  particulier,  se  fait  sentir  le  faire  de  la 
sculpture  grecque  d'inspiration  praxitélienne  [Char- 
les Picard]. 

8314.  Fragment  d'un  bas-relief  très  mutilé  trouvé, 
au  mois  de  septembre  1937,  dans  un  ancien  lit  de  la 
Cure,  au  Nord-Est  des  thermes  gallo-romains.  Pro- 


visoirement à  Foissy-lès-Vézelay,  chez  M^  Wafflart. 
Pierre  commune.  Hauteur,  0  m.  80  ;  largeur, 
0  m.  40.  (PL  IV). 

Photographie  communiquée  par  M.  René  Louis.  —  R.  Louis, 
Gallia,  t.  I,  2,  1943,  p.  54-55,  fig.  54. 

Partie  inférieure,  faite  de  deux  assises,  d'une 
stèle.  Divinité,  probablement  masculine,  debout 
dans  une  niche,  le  corps  enveloppé  dans  de  lourdes 
draperies.  Dans  le  bras  gauche,  les  restes  d'une 
corne  d'abondance.  Dans  la  main  droite,  les  tron- 
çons d'une  hampe.  Divinité  de  la  source  des  Fon- 
taines-Salées {?). 

8315.  Fragment  de  statue  trouvé,  en  1938,  dans 
les  thermes  gallo-romains.  Au  Musée  de  la  Société 
des  Fouilles  archéologiques  de  l'Yonne,  à  Foissy- 
lès-Vézelay.  Pierre  commune.  (PI.  III). 

Photographie  communiquée  par  M.  René  Louis.  —  R.  LouiS, 
Revue  archéologique,  1938,  I,  p.  298-299. 

Buste  de  femme,  vêtue  d'une  tunique  courte. 
Diane  (?).  Mais  est-ce  bien  une  représentation  de 
draperie  qui  est  figurée  sur  ce  bloc  ? 


SAINT-PÈRE-SOUS-  VÉZELA  Y. 


8316.  Fragment  d'ex-voto  trouvé,  en  1935,  dans 
les  thermes  gallo-romains.  Au  Musée  de  la  Société 
des  Fouilles  archéologiques  de  l'Yonne,  à  Foissy- 
lès-Vézelay.  Pierre  commune.  Longueur,  0  m.  065. 
(PL  IV). 

Photographie  communiquée  par  M.  René  Louis.  —  R.  Louis, 
Revue  archéologique,  1938,  L  P-  297.  —  Du  même,  Bulletin 
de  la  Société  nationale  des  Antiquaires  de  France,  1938,  p.  129 
et  fig.  4. 

Main  tenant  un  objet  rond,  fruit  ou  gâteau.  Brisée 
au-dessous  du  poignet. 


8317.  Fragment  d'ex-voto  trouvé,  en  1935,  dans 
les  thermes  gallo-romains.  Au  Musée  de  la  Société 
des  Fouilles  archéologiques  de  l'Yonne,  à  Foissy- 
lès-Vézelay.  Pierre  commune.  Longueur,  0  m.  12. 
(PI.  IV). 

Photographie  communiquée  par  M.  René  Louis.  —  R.  Louis, 
Revue  archéologique,  1938,  I,  p.  297.  —  Du  même,  Bulletin 
de  la  Société  nationale  des  Antiquaires  de  France,  1938,  p.  129 

et   fig.   4. 

Phallus.  L'un  des  testicules  manque.  Trou  de  sus- 
pension. 


ORLÉANS. 

(GENABVM,   ENSUITE   AVRELIANI). 
(Voir  le  tome  IV,  p.  112). 


8318.  Statuette  brisée  trouvée,  au  début  de  l'été 
de  1947,  un  peu  en  aval  d'Orléans,  à  une  centaine 
de  mètres  du  champ  de  courses  de  l'Ile-Arraut,  au 
lieu-dit  «  Canche  Montigny  »,  sur  la  rive  gauche  de 
la  Loire,  dans  une  décharge  publique,  constituée  par 
des  déblais  provenant  des  quartiers  bombardés  de 
la  ville.  La  statuette  pourrait  être  originaire  du 
quartier  d'Orléans,  situé  entre  les  rues  Bannier  et  de 
la  République,  derrière  l'Hôtel  de  la  Rotonde.  Au 
Musée  historique  d'Orléans.  Calcaire  à  grain  assez 
fin,  légèrement  craquelé  et  rougeâtre.  Hauteur 
0  m.  60.  (PI.  IV). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  Michel 
Le  Pesant.  —  René  Louis,  Gallia,  t.  VI,  I,  1946,  p.  248 
(figure). 


Mercure  nu,  debout.  Les  avant-bras,  les  cuisses, 
les  jambes  et  le  sexe  sont  brisés.  Une  draperie,  posée 
sur  les  épaules,  entoure  le  cou,  barre  obhquement  la 
poitrine  et,  de  l'avant-bras  gauche,  retombe  en 
larges  plis  le  long  du  corps.  De  ce  même  côté,  le  dieu 
tient  le  caducée,  dont  l'extrémité  supérieure  et  la 
hampe  ont  disparu.  Sur  la  chevelure,  rendue  par 
des  alignements  de  grosses  perles,  est  posé  le  pétase 
dont  les  ailes  manquent.  Travail  indigène,  comme 
le  prouve  l'exécution  de  la  chevelure  et  du  visage, 
au  front  bas,  avec  de  lourdes  arcades  sourcilières, 
abritant  de  gros  yeux  globuleux  à  pupilles  poncti- 
formes,  nez  droit  et  menton  lourd. 

A  droite,  un  tenon  brisé  marque  l'emplacement 
d'un  support  disparu. 


TOURS. 

(CAESARODVNVM,  TVRONES). 
(Voir  le  tome  IV,  p.  122). 


8319.  Statuette  anthropoïde  trouvée  dans  un 
champ,  à  Pauvrelay,  commune  de  Paulmy  (Indre- 
et-Loire).  A  Pouvrelay,  chez  le  comte  de  Sarrazin. 
Pierre  commune.  Hauteur,  0  m.  71  ;  largeur, 
0  m.  29.  (PI.  V). 

Photographie  communiquée  par  le  baron  Henry  Auvray. 
—  Henry  Auvray,  Bulletin  trimestriel  de  la  Société  archéolo- 
gique de  Tours,  2»  sem.  1939,  1^^  trim.  1940  (figure).  — 
E.  MONTROT,  Bulletin  de  la  Société  préhistorique  française, 
t.  XXXVII,  1940,  p.  153. 

La  base  de  la  stèle  est  taUlée  en  forme  de  borne 
pour  être  fichée  en  terre.  Personnage  mascizlin  de- 
bout, les  mains,  dont  la  droite  comporte  six  doigts, 
appliquées  à  plat  sur  la  poitrine.  Tête  ronde,  aux 
gros  yeux  clos.  Un  torque  à  boutons  entoure  le  cou. 
Le  sexe  est  indiqué. 


Le  torque  précise  qu'il  s'agit  d'une  image  de  divi- 
nité.  Le  monument  est  à  rapprocher  des  statuettes 
anthropomorphes  trouvées  à  Jarnac  (E.,  t.  II, 
p.  288,  no  1379)  et  sur  le  Mont-Auxois  (E.,  t.  III, 
p.  306,  no  2381). 

8320.  Chenet  trouvé  lors  des  fouilles  exécutées  à 
Tours,  dans  les  substructions  du  monastère  de 
Saint-Venant,  place  de  La  Granchère.  Au  Musée  de 
Tours.  Terre  cuite.  (PI.  V). 

Photographie  communiquée  par  le  baron  Henry  Auvray. 
—  Henry  Auvray,  Bulletin  trimestriel  de  la  Société  archéolo- 
gique de  Touraine,  t.  XXVII,  1941,  p.  145. 

Tête  et  encolure  de  bélier.  La  toison  est  indiquée 
par  des  pointillés  et  des  feuilles  de  fougères  profon- 
dément incisés. 


VENETI,  OSISMI,  CORIOSOLITES,  REDONES,  UNELU. 


(Voir  le  tome  IV,  p.  153). 


8321.  Buste  trouvé  à  l'Ouest  de  Toulhouet,  com- 
mune de  La  Vraie-Croix  (Morbihan).  Au  Musée  de 
Vannes.  Granulite.  Hauteur,  1  mètre.  (PL  V). 

Photographie  communiquée  par  M.  Baudré.  —  P.  Mahsille, 
Bulletin  de  la  Société polymathique  du  Morbihan,  1939,  p.  30-31. 

Pilier  quadrangulaire,  surmonté  d'une  tête  de 
femme.  Un  bandeau  de  cheveux  encadre  le  visage, 
de  celui-là  part  une  mèche  qui,  après  avoir  contourné 
les  oreilles,  rejoint  le  chignon.  Travail  local. 


8322.  Statuette  brisée  trouvée  à  Locronan  (Finis- 
tère). Actuellement  chez  M.  Yves  Poreye,  à  Woluwe- 
Bruxelles.  Granulite.  Hauteur,  0  m.  40  (PI.  V). 

Photographie  communiquée  par  M.  Breuer. 

Femme  nue,  debout,  brisée  à  la  hauteur  des 
épaides  et  des  genoux.  Le  bras  droit  a  disparu.  Les 
avant-bras  étaient  repUés  à  angle  droit,  les  mains 
ramenées  sur  la  poitrine.  Travail  local  grossier. 


VIEUX,  LISIEUX,  BAYEUX. 

(VIDVCASSES,  LEXOVII,  BAIOCASSES). 
(Voir  le  tome  IV,  p.  162). 


8323.  Statue  trouvée,  en  1943,  à  Saint- Aubin- sur- 
Mer  (Calvados),  au  lieu-dit  «  Le  Camp  des  Ro- 
mains »,  au  cours  de  travaux  de  fortification  exé- 
cutés par  l'armée  allemande  d'occupation.  La  sta- 
tue, brisée  en  trois  morceaux,  avait  été  précipitée 
dans  un  puits,  creusé  sur  l'emplacement  d'un /anum, 
auquel  avait  succédé,  au  ii^  siècle  après  J.-C,  une 
villa  à  galerie  façade,  flanquée  aux  deux  extrémités 
de  deux  avant-corps  en  saUlie.  Au  Musée  de  la  So- 
ciété des  Antiquaires  de  Normandie  à  Caen.  Pierre 
calcaire  jaune  clair.  Hauteur,  1  m.  40.  (PI.  VI). 

Photographies  communiquées  par  M.  Yves  Béquignon.  — 
MObius,  Archàologischer  Anzeiger,  1943,  col.  139.  —  Du 
MÊME,  Parizer  Zeitung,  2  avril  1944.  —  Yves  BÉQUIGNON, 
Bulletin  de  la  Société  des  Antiquaires  de  Normandie,  t.  XLIX, 
1942-1945,  p.  433-437  et  pi.  I.  —  Josef  Martin,  Wurtzburger 
Jahrbiicher,  t.  I,  1946,  p.  388.  —  Yves  Béquignon,  Monu- 
ments Piot,  t.  XLIII,  1948,  p.  83-97  (figures). 

Déesse  Mère,  assise  sur  un  siège  à  dossier  légère- 
ment incurvé,  dépassant  quelque  peu  la  hauteur  de 
la  taille  du  personnage,  les  genoux  écartés  et  les 
deux  pieds  plus  rapprochés.  Elle  est  vêtue  d'une 
stola  phssée,  à  manches  demi-longues,  ouverte  en 
demi-cercle  à  la  naissance  de  la  poitrine  et  retenue 
aux  épaules  par  une  agrafe.  Par-dessus,  jetée  sur 
l'épaule  gauche,  une  palla  dessine  de  grands  plis  en 
éventail,  formant  trois  plans,  régiiUèrement  espacés, 
descendant  jusqu'aux  pieds,  chaussés  de  sandales 
très  effilées  et  retenues  en  leur  milieu  par  une  lanière 
de  cuir.  Entre  les  genoux  retombent  les  extrémités 
d'une  étroite  ceinture,  terminée  par  des  franges. 
Dans  le  dos,  les  plis  du  manteau  ne  sont  plus  indi- 
qués que  par  des  incisions.  En  arrière  de  la  tête, 
au-dessus  du  cou,  une  saillie  de  la  pierre  prononce 
un  fort  bourrelet  de  profil  arrondi,  qui  pourrait 
peut-être  avoir  appartenu  à  un  capuchon,  bien 
qu'il  n'y  ait  aucune  trace  d'arrachements,  ou  à  une 
sorte  de  collerette. 

De  la  tête,  trop  petite  par  rapport  au  corps,  et 
dont  la  partie  inférieure,  depuis  la  bouche,  a  dis- 
paru, il  ne  reste  plus  que  l'arête  du  nez,  les  gros 
yeux,  la  pupille  marquée  par  un  trou  de  foret, 
aux  lourdes  paupières,  abritées  sous  de  larges 
arcades  sourcilières.  Les  cheveux,  séparés  en  deux 


bandeaux  recouvrant  le  haut  des  oreilles  et  dont 
deux  mèches  retombent  de  part  et  d'autre  des 
épaules,  semblent  coiffés  d'une  sorte  de  calotte  demi- 
sphérique,  couvrant  le  sommet  du  crâne  et  retenue 
par  un  diadème,  dont  la  décoration,  disposée  en 
métopes,  consiste  en  une  rosette  à  quatre  pétales 
et,  sur  les  côtés,  en  oves  et  fleurs  styUsées. 

Les  mains  sont  brisées,  mais  les  arrachements, 
subsistant  sur  la  poitrine  et  l'épaule  gauche,  per- 
mettent de  restituer  les  attributs  de  la  déesse  :  une 
grande  patère  dans  la  main  droite  et  dans  le  bras 
gauche,  incliné  vers  le  bas,  une  corne  d'abondance, 
dont  la  partie  supérieure  reposait  sur  l'épaule. 
De  cette  corne  retombaient,  sur  le  bassin  et  les 
genoux,  deux  grandes  bandelettes  ondidées,  aux- 
quelles s'accrochent  deux  jeunes  enfants  placés  de 
part  et  d'autre  de  la  déesse  et  levant  la  tête  vers 
elle  :  à  droite,  une  fiUette,  vêtue  d'une  tunique  serrée 
à  la  ceinture,  présentant  de  la  main  gauche  un  objet 
rond,  vraisemblablement  une  patère  de  petite  di- 
mension ;  dans  le  dos  et  sur  les  deirx  épaules,  retom- 
bent cinq  boucles  de  la  chevelure,  disparue  avec  la 
tête.  A  gauche,  un  garçonnet,  portant  une  tunique 
à  longs  plis  verticaux,  dont  la  tête  manque  égale- 
ment, dans  un  mouvement  enfantin  de  protection, 
saisit  de  la  main  droite,  un  pan  du  manteau  de 
la  Mère.  Des  deux  mains  libres,  disparues,  les  en- 
fants pouvaient  maintenir  les  bandelettes  attachées 
à  la  corne  d'abondance. 

La  statue,  œuvre  d'un  tailleur  d'images  gaulois, 
reproduit  un  thème  qui  se  retrouve  sur  les  figures 
de  Déesses  Mères  découvertes  à  Naix-aux-Forges 
(E.,  t.  VI,  p.  89,  no  4678)  et  à  Cologne  (ibid.,  t.  VIII, 
p.  333,  no  6420),  également  flanquées  de  deux  en- 
fants. Par  comparaison  avec  la  Déesse  Mère  de  Som- 
merécourt  (ibid.,  t.  VI,  p.  164,  n»  4831),  que  l'on 
peut  dater  de  l'époque  pré-flavienne  (Lothar  Hahl, 
Zur  Stillentwicklung  der  provinzialrômischen  Plastik 
in  Germanien  und  Gallien,  p.  45),  la  statue  de  Saint- 
Aubin-sur-Mer  peut  être  datée  de  la  fin  du  i*''  siècle 
de  notre  ère.  De  telles  œuvres  laissent  prévoir  les 
œuvres  des  imagiers  romans  de  Toulouse  et  de 
Moissac. 


VIEUX,  LISIEUX,  BAYEUX. 


8324.  Bloc  à  quatre  faces  trouvé  à  Lisieux  (Cal- 
vados), dans  la  cathédrale,  entre  le  mois  de  jan- 
vier 1618  et  le  mois  de  décembre  1619.  Disparu. 
Pierre  commune.  Hauteur,  2  m.  20.  (PI.  VII). 

Dessins  reproduits  d'après  le  manuscrit  français  n"  9530, 
fol.  69-71,  de  la  Bibliothèque  Nationale.  Photographies  com- 
muniquées par  M.  Georges  Huard.  —  Louis  Dubois,  Histoire 
de  Lisieux,  t.  II,  p.  344-345.  —  Georges  Huahd,  Bulletin 
de  la  Société  nationale  des  Antiquaires  de  France,  1943,  p.  30. 

Ces  dessins,  qui  avaient  été  envoyés  à  Peiresc  par 
le  peintre  lexovien  Marin  Bourgeois,  malgré  leur 
apparente  précision,  ne  reproduisent  que  bien  im- 
parfaitement les  sctdptures  originales  que  Peiresc 
désigne,  sous  le  nom,  impropre,  d'^ra  lexoviens(is). 

Face  1.  Trois  personnages,  debout  :  de  gauche 
à  droite,  une  femme  nue,  de  dos,  la  chevelure 
retombant  sur  l'épaule  gauche,  tenant  dans  la  main 
droite  abaissée  une  palme.  Au  centre,  une  femme 
nue  de  face,  les  cheveux  disposés  en  grosses  mèches 
tombant  autour  du  visage,  la  main  droite  ramenée 
sur  la  poitrine  à  la  hauteur  des  seins,  le  bras  gauche 


écarté  du  corps,  masquant  en  partie  un  jeune 
homme  dont  on  ne  voit  que  le  buste  et  la  tête. 
S'agit-il  de  la  représentation  du  Jugement  de  Paris, 
où  deux  des  déesses  seulement  seraient  figurées, 
ainsi  que  sur  les  médaillons  décorant  les  vases  de 
Lezoux  ? 

Face  2.  Mercure  debout,  la  chlamyde  barrant  la 
poitrine  et  retombant  sur  le  bras  gauche  levé,  dans 
la  main  un  bracelet-bourse,  dans  le  bras  droit 
coudé,  le  caducée  tenu  dans  la  main  fermée  et 
placée  obliquement  sur  la  poitrine.  Assis  à  ses 
pieds,  à  droite,  un  quadrupède,  au  pied  d'un  arbre 
à  feuUles  lancéolées  (bouc  mal  interprété  par  le 
dessinateur  ?). 

FoA^e  3.  Homme  nu,  debout,  imberbe,  le  bras  droit 
levé,  brandissant  une  arme  disparue.  A  droite, 
l'avant-train  d'un  sanglier.  Hercule  et  le  sanglier 
d'Erymanthe. 

Face  4.  HerciUe  nu,  barbu,  de  face,  la  massue 
dans  la  main  droite.  Dans  l'angle  supérieur  à  gauche, 
une  Victoire  tenant  une  palme  et  une  couronne. 


ESPÉRANDIEU 


10 


ÉVREUX. 

(MEDIOLANVM,  AVLERCI  EBUROVICES). 
(Voir  le  tome  IV,  p.  169). 


8325.  Masque  trouvé,  au  milieu  du  xix^  siècle, 
dans  la  «  basilique  »,  à  Cracouville-le-Viel-Evreux 
(Eure).  Au  Musée  d'Évreux.  Tôle  de  bronze.  Hau- 
teur, 0  m.  235  ;  largeur,  0  m.  260.  (PI.  VIII). 

Théodose  Bonnin,  Antiquités  des  Êburoviques,  pi.  XXVII 
à  la  page  15.  —  Otto  Benndorf,  Antike  Geschicluhelme  und 
Sepulchralmasken,  p.  37,  fig.  3.  —  Raymond  Laktieb,  Monu- 
ments Piot,  t.  XXXVII,  1939,  p.  107-108. 

La  presque  totalité  de  la  chevelure  a  disparu.  La 
pointe  et  la  base  du  nez  manquent.  La  face  est 
gravement  endommagée  par  de  multiples  perfora- 
tions. La  pièce  est  travaillée  au  repoussé. 

Le  cou  est  remplacé  par  ime  collerette,  ornée  dans 
le  bas  d'une  rangée  de  petites  bossettes,  séparées  par 
des  barrettes  verticales.  Les  yeux,  légèrement  obli- 
ques, ont  les  pupilles  évidées  et  devaient  être  incrus- 
tés d'émail  ou  de  pâtes  de  verre.  La  chevelure  est 
figurée  par  de  petites  spirales. 

8326.  Fragments  d'une  statue  monumentale  de 
femme,  trouvée  dans  les  ruines  d'un  important 
fanum,  à  Cracouville-le-Viel-Évreux,  contemporain 
du  1®"^  siècle  de  notre  ère.  Au  Musée  d'Évreux. 
Pierre  commune.  (PI.  VIII). 

Photographies  communiquées  par  M.  Marcel  Baudot.  — 
Marcel  Baudot,  Bulletin  de  la  Société  normande  d^Êtudes 
préhistoriques,  1934-1935,  p.  68-95. 

1.  Deux  doigts,  dont  un  pouce  (longueur,  0  m.  04, 
0  m.  07)  ;  —  2,  3,  4,  fragments  du  bras  (longueurs. 


0  m.  12,  0  m.  14,  0  m.  14)  ;  —  5,  épaule  (0  m.  18  X 
X  0  m.  15)  ;  —  6,  chevelure  (largeur,  0  m.  10)  ;  — 
7,  8,  vêtement  plissé  (0  m.  18  X  0  m.  09). 

8327.  Fragments  de  statue.  Pierre  commune.  Bras 
et  draperie.  (PI.  VIII). 

8328.  Fragments  de  vasques.  Calcaire  à  cérithes. 
Feuillages  stylisés.  (PL  VIII). 

8329.  Dalle.  Calcaire.  Longueur,  0  m.  14  ;  hau- 
teur, 0  m.  15.  (PI.  VIII). 

M.  Baudot,  Bulletin  de  la  Société  normande  d'Études  préhis- 
toriques, 1934-1935,  p.  88. 

Dessin  grossier,  gravé  à  la  pointe,  dans  lequel 
M.  M.  Baudot  propose,  mais  sans  preuves,  de  voir 
le  plan  schématique  d'un  temple. 

8330.  Chapiteau  corinthien  trouvé  à  Évreux 
(Eure),  dans  les  fondations  du  rempart  du  m^  siècle 
de  notre  ère,  au  pont  de  la  route  de  Grenoble,  au 
mois  d'avril  1947.  Au  Musée  d  Évreux.  Pierre  cal- 
caire locale.  Hauteur,  0  m.  76  ;  diamètre,  2  m.  10. 
(PI.  IX). 

Photographie  communiquée  par  Mme  Anne-M.  Baudot. 

Sur  un  fond  de  feuilles  d'acanthes,  se  détache  un 
masque  tragique  de  style  baroque. 


11 


PARIS. 

(LVTECIA,  PARISII). 
(Voir  le  tome  IV,  p.  204). 


La  grande  salle  du  Palais  des  Thermes  de  l'Hôtel  de  Cluny  était  décorée,  à  la  retombée  des  voûtes, 
de  huit  consoles  monolithes  sculptées.  Quatre  ont  disparu,  trois  subsistent  en  place,  l'une  presque  entière, 
les  autres  gravement  mutilées.  La  présence  d'échafaudages,  nécessités  par  des  travaux  d'entretien  des 
parties  hautes  de  la  salle,  a  permis  une  étude  précise  de  ces  décorations. 

Les  photographies  m'ont  été  obligeamment  communiquées  par  M.  P.-M.  Duval. 

BIBLIOGRAPHIE. 

I.  Paul-Marie  Duval,  Les  proues  de  navires  dua  Palais  des  Thermes»  de  Paris,  dans  Comptes  rendus  de  l'Académie  des  Inscrip- 
tions et  Belles-Lettres,   1946,  p.   123-138. 

II.  Du  MÊME,  Proues  de  navires  de  Paris,  dans  Gallia,  t.  V,  1,  1947,  p.  123-142. 

III.  M.  Durand-Lefebvre,  Bulletin  de  la  Société  nationale  des  Antiquaires  de  France,  1945-1947,  p.  33-35,  pi.  I,  2. 


8331  (=  3204).  Console  soutenant,  sur  le  mur 
Nord,  la  retombée  de  la  voûte  d'arête  à  sa  jonction 
avec  le  berceau  latéral,  à  l'angle  de  la  salle  et  de  la 
piscine.  Calcaire  assez  grossier.  Largeur  de  la  face, 
1  m.  18  ;  hauteur  de  la  face,  0  m.  92  ;  longueur  en 
queue,  1  m.  87  ;  longueur  de  la  partie  décorée, 
1  m.  12  ;  saillie  de  la  proue,  0  m.  50.  La  pierre  n'est 
engagée  dans  le  mur  que  sur  les  quatre  cinquièm.es 
de  sa  longueur.  (PL  IX,  X). 

P.-M.  Duval,  Comptes  rendus  de  l'Académie  des  Inscriptions 
et  Belles-Lettres,  1946,  p.  210-212.  —  Du  même,  Gallia,  t.  V, 
I,  1947,  p.  128-129. 

La  proue  ventrue  est  décorée  de  deux  Tritons,  un 
sur  chaque  flanc,  tenant,  l'un  de  la  main  droite, 
l'autre  de  la  main  gauche,  une  rame,  dont  le  manche 
repose  sur  la  saignée  du  coude.  Tous  les  deux  souf- 
flent dans  une  longue  trompe  dressée,  qu'ils  main- 
tiennent, tantôt  dans  la  main  droite,  tantôt  dans  la 
main  gauche.  Au  sommet  de  la  proue,  dans  un  évi- 
dement  de  la  pierre,  est  pratiquée  une  petite  ouver- 
ture carrée,  destinée  au  scellement  d'un  ornement 
métallique.  De  part  et  d'autre  de  la  coque  sont  dis- 
posées obliquement  deux  rames,  entre  elles  et  la 
coque  nagent  deux  dauphins.  Au-dessus  des  rames 
courent  les  préceintes  et  les  bastingages.  Sur  le  bord 
de  gauche  (2)  se  dessine  nettement  le  premier  croi- 
sillon du  bastingage,  au-dessus  duquel  on  distingue 
un  casque  de  face,  avec  son  panache,  et  peut-être 
également  de  face,  des  cuirasses  chargés  à  bord  du 
navire.   Sur  le   côté   droit   (3),    avec    préceinte    et 


bastingage  à  quatre  croisUlons,  quatre  rames,  incli- 
nées vers  l'arrière,  sont  indiquées  par  des  inci- 
sions. A  l'intérieur  du  navire,  deux  paquets  Hés, 
lances  ou  javelots,  voisinent  avec  peut-être  deux 
jambières,  figurées  de  profil,  l'une  portant  des  an- 
neaux vers  le  haut,  un  bouclier  rond,  un  casque 
avec  son  panache,  l'un  et  l'autre  de  face.  Un  gros 
poisson  nage  parallèlement  au  sens  de  la  marche  du 
navire. 

8332.  Semblable.  Calcaire  assez  grossier.  Sur  le 
mur  Nord  de  la  salle.  Largeur,  1  m.  20  ;  hauteur, 
0  m.  92  ;  longueur  en  queue,  1  m.  72  ;  longueur  de 
la  partie  décorée,  0  m.  98  ;  «  sur  la  face,  la  partie 
sculptée  a  été  diminuée  en  hauteur  par  un  évide- 
ment  occupant  toute  la  largeur  destinée  à  recevoir 
toute  la  retombée  de  la  voûte,  ce  qui  réduit  la  hau- 
teur visible  et  sculptée  à  0  m.  77  »  [P.-M.  Duval]. 
(PI.  X). 

P.-M.  Duval,  Gallia,  t.  V,  I,  1947,  p.  129-130. 

La  proue  est,  de  face,  plus  évasée  que  la  précé- 
dente et  porte  au  sommet  deux  trous  de  scellement, 
dont  l'un  contient,  au  fond,  des  restes  de  métal.  A 
la  base  de  la  coque,  les  trois  ou  quatre  lattes  infé- 
rieures de  la  carène  ont  été  reproduites  en  léger 
relief.  Deux  Tritons  ornent  également  la  proue, 
mais  seuls  subsistent  quelques  fragments  de  ce  décor 
en  relief.  La  moitié  gauche  de  la  sculpture  a  disparu. 
A  droite,   on  distingue  la  rame   oblique  en  léger 


12 


PARIS. 


relief,  ainsi  que  les  restes  de  la  préceinte  et  du  bas- 
tingage. Un  seul  objet,  vraisemblablement  une  cui- 
rasse, est  figuré  sur  le  navire.  Sur  le  bord  droit  :  une 
rame  en  relief,  la  préceinte  et  le  bastingage  avec 
l'amorce  d'un  croisillon  et,  au-dessus  du  bastingage, 
les  restes  d'un  objet  indéterminé.  Sur  le  long  côté 
droit,  au-dessous  de  la  préceinte  et  du  bastingage, 
dont  trois  des  croisillons  sont  conservés,  neuf  rames 
sont  représentées,  dont  sept  en  bas-relief,  et  deux 
peut-être  en  creux,  dirigées  vers  l'arrière.  Le  charge- 
ment se  compose  de  deux  paquets  liés,  lances  ou 
javelots,  puis  d'un  objet  massif  indéterminé.  Un 
gros  poisson  nage  parallèlement  à  la  marche  du 
navire. 

8333.  Semblable.  Calcaire  assez  grossier,  0  m.  90  X 
X  0  m.  90  ;  saillie  de  la  proue,  0  m.  35. 

P.-M.  DuvAL,  Gallia,  t.  V,  I,  1947,  p.  126-127. 

Proue  large  et  ventrue,  à  base  pointue,  décorée 
de  deux  figures  de  Tritons,  en  grande  partie  dispa- 
rues. Au  sommet,  brisé,  deux  trous  carrés,  destinés 
au  scellement  d'un  ornement  de  métal.  A  gauche, 
en  relief,  une  rame  tronquée  à  la  base.  Au-dessus  du 
profil  du  bastingage,  un  bouclier  rond.  A  droite, 
traces  de  la  préceinte  et  du  bastingage  et  la  face 
interne  d'une  rame  disposée  obliquement.  Sur  le 
bord  droit,  vu  de  côté  :  la  rame  de  droite,  l'amorce 
de  la  préceinte  et  du  bastingage,  puis  un  bouclier 
rond. 

8334.  Semblable.  Sur  le  mur  Sud  de  la  salle.  Cal- 
caire assez  grossier.  0  m.  90  X  0  m.  90. 

P.-M.  DuvAL,  Gallia,  t.  V,  I,  1947,  p.  126. 

Très  mutilée.  Traces  de  sculptures  dans  la  moitié 
gauche  et  sur  le  bord,  à  droite.  A  gauche,  une  rame 
en  relief,  brisée  à  l'extrémité  inférieure  et  disposée 
obliquement  à  la  coque.  Au-dessus  une  préceinte 
très  saillante,  surmontée  d'un  bastingage  à  croisil- 
lons, puis  une  pièce  indistincte  du  chargement.  Au 
sommet  de  la  proue  apparaît  un  objet  massif  et 
tronqué  dans  le  haut.  Sur  le  bord  droit  :  les  restes 
du  bastingage  à  croisillons,  en  partie  disparu,  au- 
dessous  la  préceinte  ;  à  la  partie  supérieure,  un 
objet  indéterminable. 

8335.  Semblable.  Calcaire  assez  grossier.  0  m.  90  X 
X  0  m.  90. 

P.-M.  DuvAL,  Gallia,  t.  V,  I,  1947,  p.  126. 

Sur  la  moitié  droite,  en  bonne  partie  érodée,  le 
profil  d'une  proue. 


8336  (=  3161).  Petite  proue  de  navire,  trouvée, 
vers  1862  dans  l'ancienne  Cour  des  Comptes,  au 
Sud-Ouest  de  la  Sainte-Chapelle  et  déposée  au  Musée 
Carnavalet.  Egarée  depuis,  elle  a  été  retrouvée  par 
Mme  Durand-Lefebvre,  en  1941.  Pierre  blanche  res- 
semblant à  du  marbre,  dont  on  trouve  l'analogue  à 
Bourré  (Oise).  Hauteur,  0  m.  22  ;  largeur,  0  m.  32  ; 
largeur,  0  m.  25.  (PI.  X). 

Photographie  communiquée  par  Mme  M.  Durand-Lefebvre. 
—  M.  Durand-Lefebvre,  Bulletin  de  la  Société  nationale  des 
Antiquaires  de  France,  1945-1947,  p.  33-35.  —  P.-M.  Duval, 
Gallia,  t.  V,  I,  1947,  p.  139-140. 

Bloc  architectonique,  dont  la  queue  est  brisée, 
fait  pour  être  engagé  dans  une  paroi.  La  proue,  trop 
petite  pour  supporter  la  retombée  d'une  voûte, 
constituait  plutôt  un  ornement  fixé  dans  un  monu- 
ment, situé  sur  l'emplacement  de  la  découverte.  Au 
sommet,  un  trou  de  scellement  carré  marque  la  place 
d'un  ornement  disparu. 

A  la  base  de  la  proue  s'attachait  un  éperon  dis- 
paru. Une  mince  préceinte  double  est  surmontée 
d'un  bastingage  à  croisillons.  Une  même  scène  se 
déroule  sur  les  deux  flancs  :  Centaure  marin,  à  tête 
barbue  et  longs  cheveux,  portant  des  cornes,  peut- 
être  des  pinces  de  homard,  le  bras  droit  levé,  la 
main  ouverte,  la  gauche  tenant  une  patère.  Sur  sa 
croupe  est  assise  une  femme,  vue  de  dos,  la  main 
gauche  levée  au-dessus  de  la  tête,  soutenant  un 
voile  retombant  le  long  de  son  côté  gauche,  en  lais- 
sant le  dos  à  découvert,  puis  passant  sous  elle,  et 
venant  couvrir  ses  genoux,  Néréide  ou  Amphitrite. 
Le  couple  est  précédé  d'un  Amour,  Vumbella  dans  la 
main  gauche,  les  jambes  croisées,  la  tête  tournée 
vers  le  Centaure  marin,  i^r  siècle  après  J.-C. 

8337.  Statuette  trouvée,  vers  1845,  dans  la  Juine, 
à  son  passage  dans  le  parc  du  château  de  Mesnil- 
Voisin,  commune  de  Bouray  (Seine-et-Oise).  Au 
Musée  des  Antiquités  Nationales  de  Saint-Germain- 
en-Laye.  Tôle  et  fonte  de  bronze.  Hauteur,  0  m.  42. 
(PI.  XI). 

A.  HÉRON  DE  ViLLEFOSSE,  Mémoires  de  la  Société  nationale 
des  Antiquaires  de  France,  t.  LXXXIII,  1913,  p.  244-274.  — 
Raymond  Laptiieh,  Monuments  Piot,  t.  XXXIX,  1934,  p.  35- 
58.  —  Du  MÊME,  Bulletin  des  Musées  de  France,  t.  VI,  1934, 
p.  105-106.  —  P.  Lahbrechts,  Contribution  à  Véttule  des 
divinités  celtiques,  p.  21. 

La  statuette  était  primitivement  faite  de  six 
pièces  indépendantes  les  unes  des  autres  :  deux 
plaques  de  métal  pour  chaque  face  du  tronc  et  des 
membres  inférieurs  ;  deux  cylindres  pour  les  bras 
qui  n'ont  pas  été  retrouvés  ;  deux  plaques  fondues, 


PARIS. 


13 


assez  épaisses,  constituant  l'une  le  visage  et  la 
partie  antérieure  du  cou,  l'autre  l'occiput  et  la 
nuque.  Ces  divers  morceaux  avaient  été  soudés,  les 
coutures  dissimulées  par  de  petites  baguettes  de 
métal.  Le  travail  a  été  assez  maladroitement  exé- 
cuté :  la  surface  du  métal  est  parsemée  de  soufflures, 
obstruées  au  moyen  de  rivets.  Des  réparations  ont 
été  faites  dans  l'Antiquité  :  pose  d'une  agrafe  sous 
le  bras  droit  et  d'une  plaquette  rectangulaire  au  bas 
des  reins. 

Divinité  masculine  assise  les  jambes  repliées  sous 
le  torse  et  sommairement  indiquées.  Le  bassin  dispa- 
rait complètement  et  les  jambes  qui,  normalement, 
devraient  être  repliées  sous  les  cuisses,  sont  pla- 
quées en  avant,  la  gauche  ramenée  sur  la  droite. 
Les  bras  devaient  retomber  le  long  du  corps,  les 
mains  reposant  sur  les  cuisses  et  tenant  probable- 
ment un  attribut,  torque,  bourse  ou  serpent.  On 
peut  se  demander  si  le  dieu  n'était  pas  vêtu  d'un 
justaucorps  de  cuir  ou  de  peau.  Un  torque  entoure 
le  cou. 

A  la  partie  supérieure  du  torse,  les  deux  feuilles 
de  métal  se  terminent  par  une  sorte  de  collerette 
assez  haute,  servant  de  support  aux  pièces  mobiles 
constituant  la  tête,  dont  le  visage  et  la  coiffure 
reproduisent  les  caractères  des  ateliers  indigènes, 


travaillant  en  Caule  aux  n^  et  i^""  siècles  avant  notre 
ère  :  visage  allongé,  nez  droit  et  proéminent,  menton 
relevant  de  la  pointe,  arcades  sourcUières  énormes, 
abritant  de  grands  yeux  en  matières  rapportées, 
pâte  de  verre  bleu  foncé  pour  la  pupille,  blanche  pour 
la  sclérotique.  Le  front  bas  est  presque  entièrement 
recouvert  par  les  mèches  de  la  chevelure  rejetée  en 
arrière  et  retombant  sur  la  nuque  en  deux  étages, 
La  multitude  des  stries,  gravées  sur  les  mèches, 
contribue  à  donner  à  la  chevelure  un  aspect  cala- 
mistré caractéristique. 

8338.  Fragment  de  stèle  trouvé  dans  un  jardin,  à 
Saint-Germain-lès-Arpajon  (Seine-et-Oise).  Dans  la 
collection  du  comte  René  de  Saint-Périer,  au  châ- 
teau de  Morigny.  Grès  très  siliceux.  Hauteur, 
0  m.  46  ;  largeur,  0  m.  36.  (PI.  XI). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  R.  de 
Saint-Périer. 

Partie  supérieure  d'une  stèle  funéraire  très  muti- 
lée. Dans  une  niche  à  sommet  arrondi,  une  femme 
debout,  brisée  à  mi-corps.  Les  traits  du  visage, 
ainsi  que  les  ondulations  de  la  chevelure,  ont  dis- 
paru. Le  bras  droit  est  ramené  sur  la  robe,  en  avant 
de  la  poitrine,  la  main  tenant  un  gobelet. 


14 


VERTAULT. 

(VICUS  VERTILLENSIS). 

(Voir  les  tomes  :  IV,  p.  330  ;  XI,  p.  344). 


8339.  Groupe  trouvé  à  Vertault  (Côte-d'Or), 
«  dans  une  entaille  de  maison,  à  la  pointe  Nord  du 
plateau  ».  Au  Musée  de  Châtillon-sur-Seine.  Calcaire 
blanc  du  pays.  Hauteur,  0  m.  45  ;  largeur,  0  m.  23. 
(PI.  XI). 

Photographie  communiquée  par  M.  R.  Joffroy.  —  H.  Lo- 
RIMY,  Revue  des  Musées,  n°  24,  1930,  p.  171  (figure). 

Deux  Déesses  Mères,  assises  sur  un  siège  à  dossier 
légèrement  incurvé,  tenant,  l'une  de  la  main  droite, 
l'autre  de  la  main  gauche,  ramenées  sur  la  poitrine, 
une  petite  corbeille  de  fruits.  Les  deux  autres  bras 
sont  brisés  au  coude  et  la  tête  de  la  déesse,  à  droite, 
manque.  L'une  et  l'autre  sont  vêtues  d'une  robe 
descendant  jusqu'aux  pieds  chaussés,  et  dessinant 
sur  le  torse  de  grands  pUs  concaves,  verticaux  et 
parallèles  depuis  les  genoux.  A  la  base  du  cou, 
l'échancrure  de  la  robe  est  bordée  d'une  collerette. 
Le  personnage  sans  tête  porte  un  bracelet  au-dessus 
du  coude  gauche. 

La  rudesse  de  l'exécution,  aussi  bien  des  corps 
que  de  la  tête  qui  subsiste,  entourée  d'une  chevelure 
aux  mèches  gaufrées,  dénote  une  fabrication  locale 
de  ce  groupe,  qui  repose  sur  un  socle  grossièrement 
mouluré. 

8340.  Autel  ou  socle  trouvé  à  Vertault,  «  dans  une 
excavation  du  sol  »  [H.  Lorimy].  Au  Musée  de  Châ- 
tillon-sur-Seine. Calcaire  à  grain  fin  jaunâtre.  Hau- 
teur, 0  m.  14  ;  largeur  à  la  base,  0  m.  09.  (PI.  XI). 

Photographie  communiquée  par  M.  R.  Joffroy.  —  H.  Lo- 
BiMY,  iievue  des  Musées,  n°  34,  1931,  p.  314  (figure). 


Sur  chacune  des  quatre  faces,  encadré  en  haut  et 
en  bas  par  une  ligne  de  rais  de  cœur,  un  oiseau 
(aigle  ?),  de  profil  à  gauche.  Brisé  à  la  partie 
supérieure  gauche. 

8341.  Fragment  de  pilastre  trouvé  à  Vertault.  Au 
Musée  de  Châtillon-sur-Seine.  Calcaire  blanc  du 
pays.  Hauteur,  0  m.  60  ;  largeur,  0  m.  42  ;  épais- 
seur, 0  m.  20.  (PL  XI). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  R.  Jof- 
froy. 

Au  sommet  d'un  pilastre  à  corniche  moulurée, 
couché  sur  un  socle  rectangulaire,  bon  funéraire,  les 
pattes  antérieures  étendues  et  repliées,  la  queue 
passant  sous  la  croupe  pour  ressortir,  à  droite,  en 
avant  de  la  patte  postérieure.  La  tête  et  le  cou  du 
félin  ont  disparu. 

8342.  Fragment  de  cippe  trouvé  dans  le  Châtil- 
lonnais.  Au  Musée  de  Châtillon-sur-Seine.  Calcaire 
blanc.  Hauteur,  0  m.  60  ;  largeur,  0  m.  40  ;  épais- 
seur, 0  m.  30.  (PI.  XII). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  R.  Jof- 
froy. 

Partie  supérieure  du  corps  d'un  personnage  mas- 
culin, brisé  un  peu  au-dessus  des  hanches,  la  poi- 
trine nue,  une  draperie  retombant  de  l'épaide 
gauche,  le  long  du  torse.  La  tête,  au  visage  complè- 
tement arasé,  était  tournée  de  trois  quarts  à  droite. 
La  chevelure,  dont  les  détails  ont  complètement  dis- 
paru, paraît  avoir  été  ramenée  en  une  mèche  épaisse 
sur  l'occiput. 


15 


DIJON  ET  LOCALITÉS  DIVERSES, 
AU  SUD  DU  PLATEAU  DE  LANGRES. 

(Voir  les  tomes  :  IV,  p.  370  ;  X,  p.  165). 


8343.  Fragment  de  bas-relief  trouvé,  au  mois 
d'août  1948,  à  Dijon,  rue  Amiral-Ronsin,  lors  du 
creusement  d'une  tranchée.  Au  Musée  archéologique 
de  Dijon.  Pierre  calcaire.  Hauteur,  0  m.  56  ;  lon- 
gueur, 0  m.  75  ;  épaisseur,  0  m.  44.  (PI.  XII). 

Photographie  communiquée  par  M.  Albert  Colombet.  — 
A.  Colombet,  Annales  de  Bourgogne,  t.  XIX,  1947,  p.  227. 

Dans  un  encadrement  à  bandeau  plat  :  à  gauche, 
une  cuirasse  à  lambrequins  ;  à  droite,  un  bouclier 
d'Amazone,  puis  un  bouclier  convexe,  orné  d'une 
rosace.  Entre  les  deux  boucliers,  une  lame  d'épée. 
Traces  de  couleur  rouge  sur  le  bas-relief. 

8344.  Fragment  de  bas-relief  provenant  du  cas- 
trum  de  Dijon.  Au  Musée  archéologique  de  Dijon. 
Fonds  Baudot.  Pierre  calcaire.  Hauteur,  0  m.  52  ; 
largeur,  0  m.  60  ;  épaisseur,  0  m.  11.  (PL  XII). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  A.  Co- 
lombet. 

Buste  de  femme  nue.  Les  cheveux  sont  rassem- 
blés au-dessus  de  la  nuque  en  un  volumineux  chi- 
gnon. Le  visage  est  très  mutilé. 

8345.  Fragment  de  sculpture  trouvé,  d'après  la 
tradition  locale,  dans  les  ruines  d'une  villa  gallo- 
romaine,  au  lieu-dit  «  Le  Bâmont  »,  près  d'une  source 
thermale.  Dans  le  mur  d'une  maison,  entre  Ruffey- 
lès-Dijon  et  le  hameau  d'Échérey  (Côte-d'Or).  Pierre 
blanche.  Hauteur,  environ,  0  m.  25. 

Tête  d'adolescent  ou  de  femme,  les  cheveux  dis- 
posés en  bandeaux  sur  le  sommet  du  crâne.  Le  nez 
est  mutilé. 

8346.  Stèle  trouvée  «  il  y  a  soixante-cinq  ans  envi- 
ron sur  le  territoire  de  la  commune  de  Saulon-la- 
Rue,  à  12  kilomètres  au  Sud-Est  de  Dijon,  au  voi- 
sinage du  tracé  de  la  grande  voie  romaine  qui,  de 
Chalon-sur-Saône,  conduisait  à  Trêves  par  Langres 
et  Metz  »  [J.  Toutain].  A  Villotte-Saint-Seine,  dans 
la  collection  Tardivon.  Oolithe.  Hauteur,  1  mètre  ; 
largeur,  0  m.  45  ;  épaisseur,  0  m.  12.  (PL  XII). 

Photographie  communiquée  par  M.  Jules  Toutain.  — 
J.  Toutain,  Bulletin  archéologique  du  Comité,  1942,  p.  381-383 
et  pi.  XVIII. 

Stèle  arrondie  à  sa  partie  supérieure.  Le  revers 
est  simplement  dégrossi.  Dans  une  niche,  arrondie 


également  au  sommet,  une  déesse  debout,  de  face, 
vêtue  d'une  robe  descendant  jusqu'aux  pieds  et 
serrée  à  la  taille.  La  manche  droite,  seule  visible, 
s'arrête  au  coude.  Une  draperie  retombe  de  l'épaule 
gauche  sur  le  devant  du  corps,  où  elle  dessine  trois 
plis  à  la  hauteur  des  cuisses.  La  chevelure,  séparée 
en  deux  bandeaux  par  une  raie  médiane,  est  sur- 
montée d'une  haute  coiffure  composée  d'arceaux 
allongés,  couronne  tourelée  ou  modius.  Dans  la 
main  droite,  une  patère  ;  dans  le  bras  gauche,  une 
corne  d'abondance.  Debout  sur  le  sol,  à  gauche  de 
la  déesse,  un  paon  de  face.  Junon. 

8347.  Statuette  trouvée  en  creusant  une  tranchée 
sur  la  route  de  Ruffy,  au  Nord  de  Dijon,  au  lieu-dit 
«  Les  Petites  Houettes  »,  face  à  l'immeuble  portant 
le  n°  18,  sur  le  tracé  de  la  voie  d'Agrippa.  Au  Musée 
archéologique  de  Dijon.  Pierre  d'Asnières.  Hauteur 
avec  le  socle,  0  m.  85  ;  hauteur  du  personnage, 
0  m.  75.  (PL  XIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  Gabriel  Grémaud.  — 
G.  Grémaud,  Mémoire  de  la  Commission  des  Antiquités  du 
département  de  la  Côte-d'Or,  t.  XXI,  fasc.  I-II,  1936-1937, 
p.  141-142  (figure). 

Génie  nu,  debout,  ailé,  semblant  se  préparer  à 
prendre  son  essort.  La  statuette,  brisée  à  coups  de 
pic,  lors  de  la  découverte,  a  beaucoup  souffert  :  la 
tête,  les  bras  et  le  pied  droit  ont  disparu.  Le  per- 
sonnage était  adossé  à  mi-corps  contre  un  bloc  rec- 
tangulaire. 

8348.  Stèle  trouvée  à  Soirans  (Côte-d'Or),  au  lieu- 
dit  «  Derrière  le  Meix  de  la  Cure  »,  en  aménageant 
une  source.  A  Longeault,  chez  Mlle  E.  Bartet.  Pierre 
commune.  Hauteur,  0  m.  45.  (PL  XIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  Gabriel  Grémaud.  — 
G.  Grémaud,  Mémoires  de  la  Commission  des  Antiquités  du 
dépariement  de  la  Côte-d'Or,  t.  XXI,  fasc.  I-II,  1936-1937, 
p.  180  ;  III-IV,  p.  231. 

Stèle  à  sommet  cintré  brisé.  Personnage  masculin 
nu,  debout.  La  partie  supérieure  de  la  tête  est  mu- 
tilée, particulièrement  à  gauche,  ainsi  que  le  bras  et 
la  jambe  de  ce  même  côté.  Le  bras  droit  est  replié, 
la  main  paraît  s'appuyer  sur  un  objet  indistinct, 
placé  sur  une  base  ou  sur  un  autel. 

M.  G.  Grémaud  propose  de  reconnaître,  dans  ce 
relief,  une  image  d'Hercule  jeune  ou  de  Bacchus. 


17 


SUPPLÉMENT  AU  TOME  V. 


BELGIQUE. 

(PREMIÈRE    PARTIE). 

RÊMES. 

(REMI). 


REIMS 

(DVROCORTORVM). 

ET  RÉGION  COMPRISE  ENTRE  L'AISNE,  LA  VESLE  ET  LA  MARNE. 


(Voir  les  tomes  :  V,  p.  2  ;  IX,  p.  35  ;  XI,  p.  37). 


8349.  Tête  de  statue  trouvée,  en  1800,  à  Reims 
(Marne),  dans  les  fondations  d'une  maison  voisine 
de  l'ancienne  Porte  aux  Ferrons.  La  tête  est  en 
marbre  noir,  le  buste  en  plâtre.  La  pièce  a  fait 
partie  des  collections  du  chanoine  Brégeat.  A  la 
vente  du  cabinet  de  cet  amateur,  elle  fut  achetée 
par  un  étranger  et,  depuis,  sa  trace  est  perdue.  Hau- 
teur, 7  pieds,  8  pouces.  (PI.  XIII). 

Dessin  de  Germain  ou  de  Clouet,  encarté  dans  le  manus- 
crit n°  1672,  folio  109,  de  la  Bibliothèque  municipale  de 
Reims.  —  Pavillon-Pierrard,  Dissertation  sur  d'ancierines 
sépultures,  p.  12.  —  Charles  Sarrazin,  Bulletin  de  la  Société 
archéologique  champenoise,  t.  XXVIII,  1934,  p.  12-18  (figure). 

Tête  de  dieu,  le  visage  encadré  par  une  barbe 
annelée  et  une  abondante  chevelure.  Jupiter,  Es- 
culape,  ou  peut-être  Sérapis  ? 

8350.  Stèle  triangulaire  trouvée  à  Ay  (Marne), 
dans  la  berge  de  la  Marne.  A  Villevenard,  dans  la 
collection  Rolland.  Pierre  commune.  Hauteur, 
0  m.  42  ;  largeur  à  la  base,  0  m.  25.  (PI.  XIII,  XIV). 

Photographie  communiquée  par  M.  Pierre  Hue.  —  J.  Fro- 
HOLS,  Bulletin  de  la  Société  archéologique  champenoise,t,  XXXII, 
1938,  p.  166. 

Sur  chacune  des  trois  faces,  trois  bas-reliefs  re- 
présentant, dans  une  niche,  deux  têtes  d'hommes 

ESPÉRANDIEU  XIV. 


barbus  et  une  tête  d'homme  imberbe,  la  chevelure 
disposée  en  mèches  parallèles  et  rejetées  en  arrière 
sur  le  crâne.  A  la  partie  supérieure,  dans  les  angles, 
trois  têtes  de  béliers  prophylactiques  ;  au  centre,  un 
anneau  ouvert,  mutilé,  qui  pourrait  bien  être  un 
torque.  A  la  base,  trou  de  scellement  carré.  La  stèle 
se  rapporte  probablement  au  culte  du  Dieu  Tricé- 
phale,  dont  les  représentations  sont  fréquentes  en 
Champagne. 

Les  béliers  prophylactiques  se  retrouvent  sur  une 
stèle  delphique  :  celle  d'Euthycharthidès  de  Naxos, 
associé  à  des  têtes  de  Gorgone  (Charles  Picard,  Ma- 
nuel  d'archéologie  grecque.  La  sculpture,  I,  p.  569  et 
fig.  70,  p.  212). 

8351.  Deux  bustes  trouvés,  en  1939,  à  Blaise-sous- 
Hauteville  (Marne),  au  lieu-dit  «  Les  Champs  le 
Saule  ».  A  Blaise-sous-Hauteville,  chez  M.  Deseulis. 
Pierre  commune.  Hauteurs,  0  m.  35  à  0  m.  37  ; 
largeurs  à  la  base,  0  m.  30  à  0  m.  38.  (PI.  XIV). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  André 
Loppin. 

Bustes  funéraires  de  femmes.  Les  cheveux  dispo- 
sés en  deux  bandeaux  ondulés  et  réunis  en  un 
chignon  retombant  sur  la  nuque.  Les  visages  ont 
été  arrachés  par  le  passage  des  socs  des  charrues. 


18 


SENLIS. 

(AVGVSTOMAGVS,  SILVANECTES). 

(Voir  le  tome  V,  p.  118). 


8352.  Fragment  d'une  frise  du  temple  de  Jupiter, 
trouvé  à  Senlis,  dans  les  soubassements  de  l'enceinte 
gallo-romaine,  au  côté  Nord  de  la  Porte  de  Reims. 
Au  Musée  du  Haubergier,  à  Senlis.  Calcaire  du  pays. 
Hauteur,  0  m.  71  ;  largeur,  0  m.  47.  (PL  XIV). 

Photographie  communiquée  par  M.  G.  Matherat.  —  Petit, 
Comité  archéologique  de  Senlis,  t.  VII,  1869-1871,  pi.  XLV. 

Partie  inférieure  du  corps  d'un  homme  debout,  la 
jambe  gauche  de  profil  ;  la  jambe  droite  écartée  et 
brisée  sous  le  genou.  L'extrémité  d'une  tunique 
courte  retombe  sur  les  cuisses. 

8353  (=  3848).  Fragment  d'une  frise  du  temple 
de  Jupiter  à  Senlis.  Même  provenance.  Au  Musée  du 
Haubergier.  Calcaire  du  pays.  Hauteur,  0  m.  71  ; 
largeur,  0  m.  88.  (PI.  XIV). 

Photographie  communiquée  par  M.  G.  Matherat. 

Bélier  marin.  La  partie  antérieure  de  la  poitrine 
manque. 

8354.  Fragment  d'une  frise  du  temple  de  Jupiter 
à  Senlis.  Même  provenance.  Au  Musée  du  Hauber- 
gier. Calcaire  du  pays.  Hauteur,  0  m.  71  ;  largeur, 
0  m.  51.  (PI.  XV). 

Photographie  communiquée  par  M.  G.  Matherat. 

Queue  de  dragon  marin.  Au-dessous  de  l'extré- 
mité terminale,  la  silhouette,  très  eflfacée  d'un 
Amour  voltigeant. 

Les  fragments  8352  à  8354  appartenaient  à  une 
frise,  sur  laquelle  se  déroulait  l'épisode  des  Noces  de 
Neptune  et  d'Amphitrite. 

8355.  Voussoir  d'arc  provenant  du  temple  de 
Jupiter  à  Senlis,  trouvé  dans  les  assises  du  mur 
d'enceinte  gallo-romain,  à  côté  de  la  Porte  de 
Reims.  Au  Musée  du  Haubergier.  Calcaire  du  pays. 
Hauteur,  0  m.  51  ;  largeur,  0  m.  68  ;  épaisseur, 
0  m.  61.  (PL  XV). 

Photographies  et  renseignements  communiqués  par  M.  G.  Ma- 
therat. 


Le  voussoir,  sculpté  sur  les  trois  faces,  est  très 
mutilé.  Seules  quelques  traces  du  décor  subsistent 
sur  la  face  postérieure  :  feuillages,  torsades,  oves  et 
fleurs  carrées  stylisées.  Assez  bon  travail. 

8356.  Fragments  d'un  voussoir  d'arc  provenant 
du  temple  de  Jupiter  à  Senlis,  trouvé  dans  les  assises 
du  mur  d'enceinte  gallo-romain,  à  côté  de  la  Porte 
de  Reims.  Au  Musée  du  Haubergier.  Calcaire  du 
pays.  Hauteur,  0  m.  52  ;  largeur,  0  m.  78.  (PL  XV). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  G.  Ma- 
therat. 

Décor  de  croisillons  renfermant  un  fleuron.  Fleurs 

stylisées. 

8357.  Coussinet  d'arcade  trouvé,  en  1949,  dans 
les  fouilles  au  vieux  château  de  Senlis,  dans  les  sou- 
bassements d'une  tour  de  l'enceinte  gallo-romaine. 
Au  dépôt  régional  d'antiquités.  Prieuré  de  Saint- 
Maurice,  à  Senlis.  Hauteur,  0  m.  74  ;  largeur, 
0  m.  112  ;  épaisseur,  0  m.  49.  (PL  XV). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  G.  Ma- 
therat. 

Le  fragment  est  sculpté  sur  les  deux  faces  et 
rehaussé  de  peintures  :  flots,  coquilles,  rais  de  cœur, 
feuillages  stylisés.  I^'  siècle  après  J.-C. 

8358.  Fragment  de  modillon,  trouvé  en  1949,  au 
vieux  château  de  Senlis.  Au  dépôt  régional  d'anti- 
quités. Calcaire  jaunâtre  du  pays.  Longueur, 
0  m.  42  ;  largeur,  0  m.  22  ;  épaisseur,  0  m.  13. 
(PL  XV). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  G.  Ma- 
therat. 

Décor  de  feuillages. 

8359.  Modèle  de  moule  trouvé  à  Senlis,  lors  de  la 
reconstruction  d'un  immeuble,  situé  à  l'angle  de  la 
rue  du  Châtel  et  de  la  rue  de  la  Chancellerie  (cadas- 
tre :  Sion  H  n^  203)  «  derrière  un  mur  de  cave 
médiévale  et,  coupé  par  celle-ci,  un  important  tron- 


SENLIS. 


19 


çon  de  large  caniveau  antique,  bordé  des  dalles 
usées  d'une  rue  enfouie  de  V ancienne  Augustomagus  » 
[G.  Matherat].  Dans  une  poche  de  magma  noir  à 
poteries  rouges  sigillées.  Bloc  cubique  de  calcaire  à 
grain  très  fin,  analogue  à  la  pierre  lithographique. 
Largeur,  0  m.  134  ;  hauteur,  0  m.  132  ;  épaisseur, 
0  m.  072.  Au  dépôt  régional  d'antiquités.  (PI.  XVI). 

G.  Matherat,  Bulletin  mensuel  de  la  Société  d'Histoire  et 
d'Archéologie  de  Senlis,  1948,  p.  74.  —  Du  même,  Bulletin  de 
la  Société  nationale  des  Antiquaires  de  France,  1948,  p.  139. 

La  face  antérieure,  seule  sculptée,  porte,  dans  un 
cadre  de  0  m.  107  de  côté,  la  représentation  d'une 
levrette  bondissant  au-dessus  d'une  touffe  d'herbes 


à  feuilles  lancéolées.  Un  collier  à  anneaux  et  cabo- 
chons entoure  le  cou. 

La  face  postérieure  est  seulement  débrutie,  mais 
égalisée.  Trois  des  faces  latérales  sont  lisses  ;  la  qua- 
trième, à  gauche,  se  présente  sous  forme  de  cassure, 
comme  si  un  autre  motif  avait,  autrefois,  prolongé 
la  pièce  de  ce  côté.  Les  faces  supérieure  et  infé- 
rieure présentent,  chacune,  une  mortaise  rectangu- 
laire avec  trou  central,  en  regard  dans  l'axe  de  la 
pierre  ;  le  tout,  du  côté  de  la  base,  dénote  le  mode 
de  fixation. 

Au-dessus  de  Tanimal,  marque  en  cursives  ro- 
maines (?). 

Travail  antérieur  au  ii^  siècle. 


20 


BEAUVAIS. 

(CAESAROMAGVS,  BELLOVACI). 
(Voir  le  tome  V,  p.  154). 


8360.  Fragment  de  colonnette  trouvé  à  Beauvais, 
«  dans  un  amas  de  terres  rapportées  à  2  mètres  de 
profondeur.  L'emplacement  est  à  situer  à  7  mètres 
au  Nord  de  la  rue  du  Théâtre  et  à  140  mètres  du 
cours  actuel  du  Thérain  (rive  orientale),  dans  une 
fouille  pratiquées  dans  les  bâtiments  de  UOise  libé- 
rée ».  Au  Musée  de  Beauvais.  Pierre  calcaire.  Hau- 
teur, 0  m.  17  ;  diamètre,  0  m.  125.  (PI.  XVI). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  Ro- 
bert Lemaire. 

Dans  un  décor  de  pampres,  deux  oiseaux  ajSirontés 
picorent  des  raisins. 

8361.  Fragment  de  colonnette  trouvé  à  Beauvais 
sur  le  même  emplacement.  Au  Musée  de  Beauvais. 
Pierre  calcaire.  Hauteur,  0  m.  28  ;  diamètre,  0  m.  13. 
(PI.  XVI). 


Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  Ro- 
bert  Lemaire. 

Dans  des  écussons,  déterminés  par  les  entrecroi- 
sements d'un  ruban,  pampres  et  lièvre  de  profil  à 
gauche. 

8362.  Socle  et  fût  de  colonne  brisés  trouvés  à 
Beauvais  sur  le  même  emplacement.  Au  Musée  de 
Beauvais.  Hauteur  totale,  0  m.  445  ;  largeur  du 
socle,  0  m.  238.  (PI.  XVI). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  Ro- 
bert Lemaire. 

Socle  à  trois  tores,  supportant  un  fût  de  colonne, 
décoré  à  la  partie  inférieure  de  feuilles  d'acanthes, 
au-dessus  desquelles  se  dressent  des  feuillages  styli- 
sés dressés  verticalement. 


21 


AMIENS. 

(SAMAROBRIVA). 
(Voir  le»  tomes  :  V,  p.  160  ;  IX,  p.  356). 


8363.  Fragment  de  sculpture,  trouvé  en  1948,  à 
Amiens,  rue  de  l'Amiral-Courbet,  dans  un  blocage 
de  maçonnerie.  Au  Musée  d'Amiens.  Pierre  calcaire. 
Hauteur,  0  m.  27  ;  largeur,  0  m.  17  ;  épaisseur, 
0  m.  17.  (PI.  XVII). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par 
M.  J.  Heurgon. 

Tête  de  femme.  De  gros  éclats  ont  entraîné  la 
disparition  de  la  partie  inférieure  du  visage.  Les 
cheveux,  séparés  par  une  raie  médiane,  sont  rame- 
nés sur  le  sommet  de  la  tête  en  un  chignon,  ceint 
d'une  bandelette,  et  retombent  en  lourdes  ondula- 
tions jusque  sur  le  cou. 

8364.  Fragment  de  haut-relief  trouvé  à  Amiens, 
remployé  dans  la  maçonnerie  d'une  chappe  en  bé- 
ton, dans  un  édifice  antique  de  la  rue  de  Beauvais. 
Pierre  calcaire.  Au  Musée  d'Amiens.  Hauteur, 
0  m.  22  ;  largeur,  0  m.  29.  (PI.  XVII). 


Photographie  communiqpiée  par  M.  J.  Heurgon.  ■ 
GON,  Gallia,  VII,  1949,  1,  p.  106  (figure). 


-J.  Heur- 


Tête  de  femme,  au  visage  large  et  arrondi,  forte- 
ment érodé  en  surface.  Les  yeux,  aux  lourdes  pau- 
pières, ont  la  pupille  marquée  par  une  petite  cupule. 
La  chevelure  était  séparée  en  deux  bandeaux  par 
une  raie  médiane.  Le  fragment  appartient  peut-être 
au  même  ensemble  sculptural,  découvert  à  proxi- 
mité de  ce  même  emplacement  en  1920  (P.  M.  Sa- 
GNEZ,  Pro  Alesia,  t.  IX-X,  1925,  p.  5,  fig.  6). 

8365.  Fragment  de  statue  trouvé  sur  le  même 
emplacement.  Pierre  calcaire.  Hauteur,  0  m.  32  ; 
largeur,  0  m.  17.  (PI.  XVII). 

Photographie  communiquée  par  M.  J.  Heurgon.  —  J.  Heub- 
GON,  Gallia,  VII,  1949,  1,  p.  106. 

Main  gauche  fermée  et  partie  de  l'avant-bras. 


22 


BAVAY. 

(BAGACVM,  NERVII). 
(Voir  les  tomes  :  V,  p.  187  ;  IX,  p.  358  ;  X,  p.  170). 

L'exploration  des  ruines  de  Bavay  (Nord),  trop  longtemps  négligée,  est  entrée  dans  une  phase 
active.  Les  destructions,  dont  la  malheureuse  cité  fut  la  victime,  au  cours  de  la  dernière  guerre,  ont  permis 
d'envisager  vin  vaste  programme  de  dégagements,  portant  sur  le  grand  monument,  vraisemblablement  des 
thermes  d'époque  sévérienne,  adossé  à  l'enceinte  gallo-romaine  de  basse  époque.  De  nombreuses  découvertes 
ont  été  faites  en  divers  points  de  la  cité,  et  principalement  dans  les  sablières  qui  l'entourent. 

Les  photographies  m'ont  été  obligeamment  communiquées  par  M.  l'abbé  H.  Biévelet. 

BIBLIOGRAPHIE. 

I.  Abbé  Henri  Biévelet,  L'exploration  archéologique  de  Bavay,  dans  Gallia,  t.  I,  2,  1943,  p.  159-189. 

II.  Du  MÊME,  L'exploration  archéologique  de  Bavay,  dans  ibid.,  t.  V,  2,  1947,  p.  301-317. 

III.  Jac({ues  Heuhgon,  Les  fouilles  de  Bavay,  dans  L'Antiquité  classique,  1946,  p.  313-314. 

IV.  Charles  Picard,  Le  grand  édifice  de  Bavay,  dans  Revue  archéologique,  1950,  I,  p.  200-204. 


8366.  Statuette  brisée  trouvée,  le  27  janvier  1944, 
dans  les  fouilles  des  thermes.  Au  Musée  de  Bavay. 
Pierre  blanche  grisâtre.  Hauteur,  0  m.  60  ;  largeur, 
à  la  partie  supérieure,  0  m.  250  ;  à  la  partie  infé- 
rieure, 0  m.  34.  (PI.  XVIII). 

Abbé  H.  Biévelet,  Gallia,  t.  V,  2,  1947,  p.  317. 

Femme  debout,  brisée  aux  épaules  et  à  mi- 
jambes.  Elle  est  vêtue  d'une  longue  robe  plissée, 
serrée  sous  les  seins  par  une  étroite  ceinture,  et 
d'un  manteau  drapé,  retombant  de  l'épaule  gauche 
sur  l'avant-bras  et  traversant  obliquement,  sur  le 
devant  du  corps,  le  bassin  et  les  cuisses.  Les  avant- 
bras  ont  disparu.  Près  de  la  jambe  gauche,  un  bloc 
mutUé  marque  l'emplacement  d'une  pièce  disparue. 

8367.  Tête  trouvée  en  bordure  de  la  rue  des  Gom- 
meries,  à  l'Est  de  la  zone  des  fouilles  (fouilles 
de  1943).  Au  Musée  de  Bavay.  Pierre  blanche.  Hau- 
teur, 0  m.  25  ;  largeur,  0  m.  21.  (PI.  XVIII), 

Abbé  H.  Biévelet,  Gallia,  t.  V,  2,  1947,  p.  317. 

Jupiter.  Un  éclat  a  fait  disparaître  le  côté  gauche 
de  la  barbe.  Sur  la  chevelure,  dont  les  mèches 
épaisses  sont  traitées  au  trépan,  est  posée  une  cou- 
ronne de  lauriers.  Les  pupilles  sont  creuses.  L'extré- 
mité du  nez  est  brisée. 

8368.  Tête  trouvée,  au  mois  de  mai  1927,  à 
30  mètres  de  la  chapelle  Delbove,  sur  le  côté  gauche 
du  chemin  d'Audignies,  dans  la  propriété  de  M.  Ju- 
lien Quevy.  Perdue  en  gare  d'Amiens,  lors  des  bom- 
bardements aériens  du  mois  de  mai  1940.  Pierre 
blanche  d'Avesnes-le-Sec.  Hauteur,  0  m.  22  ;  lar- 
geur, 0  m.  17.  (PI.  XVIII). 


M.  Hénault,  Pro  Nervia,  t.  IV,  p.  94  ;  t.  V,  p.  57. 

Tête  de  femme,  coiffée  en  grosses  nattes  tordues 
et  roulées  autour  de  la  tête.  La  surface  de  la  pierre 
est  très  usée.  Le  nez  est  brisé.  Visage  rond. 

8369.  Tête  trouvée,  en  1935,  près  de  l'église  de 
Louvignies.  Au  Musée  de  Bavay.  Pierre  blanche. 
Hauteur,  0  m.  20  ;  largeur,  0  m.  16.  (PI.  XVIII). 

Renseignements  communiqués  par  M.  l'abbé  H.  Biévelet. 

Tête  de  femme,  au  front  démesuré  et  bombé,  à 
l'ovale  fortement  accentué,  au  nez  épaté  et  aplati, 
fortement  arrasé.  La  bouche  est  petite,  les  lèvres 
grosses.  Les  yeux,  enfoncés  sous  de  lourdes  arcades 
sourcilières,  semblent  clos.  Les  oreilles  sont  atta- 
chées trop  haut.  La  chevelure  semble  recouverte 
d'un  voile  retombant  en  arrière.  Travail  indigène. 

8370.  Bas-relief  mutilé  trouvé,  le  28  janvier  1944, 
dans  les  fouilles  des  thermes.  Au  Musée  de  Bavay. 
Pierre  blanche.  Hauteur,  0  m.  370  ;  largeur,  0  m.  20. 
(PI.  XIX). 

Stèle  à  fronton  triangidaire,  brisée  dans  le  bas  et 
à  gauche.  Diane,  debout,  de  face,  vêtue  d'une  tu- 
nique descendant  au-dessus  des  genoux  et  formant 
bourrelet  à  la  ceinture.  Sur  le  devant  de  la  poitrine, 
deux  larges  bretelles,  enserrant  les  épaules,  s'entre- 
croisent et  sont  maintenues,  à  leur  point  d'intersec- 
tion, par  la  représentation  d'un  ornement  métal- 
lique de  forme  rectangulaire.  Le  bras  droit  est 
étendu,  l'avant-bras  dressé,  la  main  portée  vers  le 
couvercle  conique  d'un  carquois,  suspendu  dans  le 


BAVA  Y. 


23 


dos.  Le  bras  gauche  est  brisé.  Au-dessus  de  Pépaule, 
de  ce  même  côté,  l'extrémité  supérieure  d'un  arc. 
L'exécution  du  visage,  au  menton  massif  et  proémi- 
nent, au  nez  court  et  épaté,  aux  lourdes  arcades 
sourcilières,  indique  nettement  le  faire  d'un  imagier 
indigène.  Les  pieds  sont  brisés  au-dessus  de  la  che- 
ville et,  près  du  mollet  droit,  on  distingue  l'œil  et 
les  bois  d'un  cerf. 

8371.  Fragment  de  bas-relief  très  mutilé  trouvé 
dans  les  déblais  retirés  des  fouilles  exécutées  en  1943, 
dans  la  zone  occidentale.  Au  Musée  de  Bavay. 
Pierre  calcaire.  Hauteur,  0  m.  255  ;  largeur  maxi- 
mum, 0  m.  175.  (PI.  XIX). 

Abondance  tenant  dans  le  bras  gauche  une  corne 
d'abondance,  chargée  de  fruits.  Elle  porte  une  tu- 
nique ouverte  à  la  naissance  du  cou,  dessinant  sur 
la  poitrine  de  gros  plis  obliques.  Le  visage  a  pres- 
que entièrement  disparu,  ainsi  que  toute  la  partie 
supérieure  du  corps  depuis  la  taille. 

8372.  Fragments  de  frises  trouvés  à  l'aplomb  du 
mur  intérieur  de  l'enceinte,  à  97  mètres  de  l'angle 
formé  par  le  front  Ouest  et  la  courtine  (fouilles 
de  1938  et  1939).  Au  Musée  de  Bavay.  Pierre  blan- 
che. Hauteur,  0  m.  35  ;  largeur,  0  m.  19.  (PI.  XIX). 

Abbé  H.  BiÉVELET,  Gallia,  t.  I,  1943,  fasc.  2.  p.  184-185, 
fig.  23-25. 

Rinceaux  d'acanthes,  desquels  jaUlissent  le  torse 
d'un  joueur  de  flûte  (1),  une  pomme  de  pin  (2)  et 
une  tête  de  grotesque  (3). 

8373.  Buste  trouvé  sur  l'actuelle  frontière  franco- 
belge,  peut-être  à  Bavay.  Au  Musée  des  Antiquités 
Nationales  de  Saint-Germain-en-Laye.  Cristal  de 
roche.  Hauteur,  0  m.  162.  (PI.  XX). 

Raymond  Lapïtieb,  Monuments  Piot,  t.  XXXVIII,  1940, 
p.  129-146. 

Faustine  l'Ancienne.  Le  visage  ferme,  aux  joues 
pleines,  est  caractérisé  par  la  petitesse  de  la  bouche, 
bien  modelée,  mais  pincée,  à  la  lèvre  inférieure 
quelque  peu  avançante.  Les  grands  yeux,  aux  lour- 
des paupières,  s'abritent  sous  de  larges  arcades 
sourcilières.  Le  front,  haut  est  en  partie  recouvert 
par  les  ondulations  d'une  abondante  chevelure  que 
partage  une  raie  médiane.  De  la  naissance  de  la 
nuque,  part  une  grosse  natte,  qui  remonte  en  arrière 
pour  s'enrouler  par  trois  fois  au  sommet  de  la  tête 
en  un  lourd  et  épais  chignon.  En  avant  des  oreilles, 
deux  bouclettes  dessinent  un  petit  accroche-cœur. 
Quelques  frisons  retombent  sur  la  nuque.  Sur  le 


torse,  taillé  en  forme  de  grosse  navette  convexe, 
deux  demi-globes,  en  assez  fort  relief,  occupent 
l'emplacement  des  seins,  dont  les  auréoles  sont  indi- 
quées par  deux  minuscules  dépressions.  Avant  la 
restauration,  le  buste  était  très  mutUé.  Une  brisure 
l'avait,  dès  l'Antiquité,  atteint  au  point  le  plus  fra- 
gile, le  cou,  le  séparant  en  deux  morceaux.  C'est 
alors  que  l'on  pratiqua,  à  travers  la  tête  un  étroit 
canal  pour  le  passage  d'une  tige  de  métal,  réunissant 
les  deux  parties  de  l'objet.  D'autres  perforations, 
modernes  celles-là,  traversent  le  torse,  et  un  emploi 
abusif  de  la  meule  amena  la  disparition  de  ce  qui 
restait  encore  du  cou.  Quant  à  la  tête,  elle  a  été 
amputée  de  toute  sa  partie  postérieure.  Le  visage 
n'a  pas  été  plus  respecté  :  le  nez  mutilé  a  subi  une 
grossière  retaille  en  triangle,  si  ridiculement  conduite 
que  le  profil  est  désormais  concave.  Le  cou  a  été 
refait  en  plexiglas. 

Primitivement,  le  buste  était  monté  sur  un  sup- 
port métallique,  dont  l'armature  passait  par  les  deux 
perforations  traversant  obliquement  le  torse,  légè- 
rement au-dessoiis  de  l'emplacement  des  épaules. 

8374.  Autel  à  quatre  faces  trouvé,  en  1922,  à  Ber- 
meraing  (Nord),  sur  la  terre  dite  «  Le  Trou  au 
Beurre  »,  dans  un  puits.  Disparu.  Pierre  blanche 
d'Avesnes-le-Sec.  Hauteur,  0  m.  44  ;  largeur, 
0  m.  25.  (PI.  XX). 

M.  HÉNAULT,  Pto  Nervia,  t.  III,  1927,  p.  329-331  (figiires). 

Dans  des  niches,  séparées  par  des  colonnettes 
torsadées,  sont  figurées  en  pied  quatre  divinités  : 
Hercule,  la  main  appuyée  sur  la  massue  ;  —  Mars, 
la  tête  couverte  d'un  casque  à  arête  médiane,  un 
glaive  dans  la  main  droite,  un  bouclier  rond  à  umbo 
central  dans  l'autre  main  ;  —  Mercure,  la  tête  coiffée 
du  pétase,  une  bourse  dans  la  main  gauche,  peut- 
être  un  caducée  dans  l'autre  main  ;  —  Vénus,  nue, 
les  deux  mains  ramenées  sur  le  ventre.  Les  visages 
sont  mutilés. 

8375.  Fragments  de  sculpture  trouvé  à  Berme- 
raing,  réutilisés  dans  la  construction  du  Puits  au 
Beurre.  Disparus.  Pierre  blanche  d'Avesnes-le-Sec. 
(PI.  XX). 

M.  HÉNAULT,  Pto  Nervia,  t.  III,  1927,  p.  332  (figure). 

1.  Femme  nue,  la  main  droite  levée  à  la  hauteur 
de  la  chevelure  disposée  en  côtes  de  melon,  l'autre 
main  ramenée  sous  les  seins,  Vénus  (  ?),  et  dauphins 
nageant  à  gauche.  Bordure  inférieure  torsadée. 

2.  Deux  paons  affrontés  de  part  et  d'autre  d'un 
disque.  Même  bordure  inférieure. 


24 


MAESTRICHT. 

(Voir  le  tome  V,  p.  202). 


8376.  Fragment  de  statue,  trouvé  dans  les  déblais 
romains  de  l'église  Notre-Dame,  à  Maëstricht.  Au 
Musée  de  Maëstricht.  Marbre  blanc.  Hauteur, 
0  m.  11.  (PI.  XXI). 

Photographie  communiquée  par  M.  H.  Brunsting.  — 
C.  Leemans,  Romeinsche  Oudheten  te  Maastricht,  1843,  p.  37, 
pi.  VI,  I. 

Tête  de  jeune  homme.  La  chevelure  ordonnée  en 
calotte,  dont  les  mèches  ramenées  en  avant  recou- 
vrent en  partie  les  oreilles,  rappelle  l'époque  de 
Trajan. 

8377.  Fragment  de  bas-relief,  trouvé  en  1840, 
dans  les  ruines  d'un  édifice  romain  de  la  Stokstraat, 
à  Maëstricht.  Au  Musée  de  Maëstricht.  Pierre  cal- 
caire. Hauteur,  0  m.  30  ;  largeur,  0  m.  28  ;  épais- 
seur, 0  m.  19.  (PI.  XXI). 

Photographie  communiquée  par  M.  H.  Brunsting.  — 
C.  Leemans,  Romeinsche  Oudheten  te  Maastricht,  p.  45, 
pi.  III,  7. 

Partie  inférieure  du  torse,  cuisses,  genoux  et 
amorce  de  la  jambe  d'un  personnage  drapé. 

8378.  Deux  fragments  d'un  bloc  aux  quatre  divi- 
nités trouvé  à  Maëstricht.  Au  Musée  de  Maëstricht. 
Pierre  calcaire.  Hauteur,  0  m.  42  ;  largeur,  0  m.  90. 
(PI.  XXII). 

Photographie  communiquée  par  M.  H.  Brunsting.  —  De 
Monumenten  van  Geschiedenis  en  Kunst  in  de  Provincie  Lim- 
burg,  I,  J.  H.  W.  GOOSSENS,  De  Monumenten  in  de  gemeente 
Maastricht,  fig.  28,   29. 

1.  Dans  un  encadrement  de  pilastre,  orné  d'écaillés 
imbriquées,  à  gauche  partie  supérieure  du  corps 
d'une  divinité,  le  visage  en  partie  disparu,  encadré 
par  une  barbe  frisée.  Le  modelé  des  épaules  est 
cerné  d'un  trait  profond. 

2.  Dans  un  encadrement  de  pilastres,  dont  le 
décor  a  disparu,  au  centre,  partie  supérieure  du 
torse  et  partie  inférieure  de  la  tête  d'une  divinité, 
le  bras  droit  retombant  le  long  du  corps,  l'autre  bras 
légèrement  coudé. 


8379.  Fragment  de  bas-relief,  encastré  dans  un  mur 
de  l'église  Saint-Servais  à  Maëstricht.  Marbre  blanc. 
Hauteur,  0  m.  78  ;  largeur,  0  m.  33.  (PI.  XXIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  H.  Brunsting.  — 
C.  Leeuans,  Romeinsche  Oudheten  te  Maastricht,  p.  37,  pi.  VI,  I. 

Homme  nu  marchant  à  gauche,  le  torse  incliné, 
le  poids  du  corps  portant  sur  la  jambe  gauche,  la 
droite  ramenée  en  arrière,  le  pied  reposant  sur  la 
pointe.  Le  personnage  paraît  porter  une  poutre  (  ?) 
sur  l'épaule  droite.  Le  bras  gauche  manque. 

8380.  Fragment  de  stèle,  encastré  dans  un  mur 
de  l'église  Saint-Servais  à  Maëstricht.  Pierre  calcaire. 
Hauteur,  0  m.  46  ;  largeur,  0  m.  78  ;  épaisseur, 

0  m.  25.  (PI.  XXIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  H.  Brunsting.  — 
J.  H.  W.  GoossENS,  De  Monumenten  in  de  gemeente  Maa- 
stricht, fig.  23. 

Partie  supérieure  d'une  stèle  à  sommet  rectan- 
gulaire. Dans  une  niche,  terminée  par  une  coquille, 
flanquée  aux  angles  de  deux  figures  de  Capricornes, 
de  part  et  d'autre  d'un  motif  central,  fait  d'ime 
rosace  accostée  de  deux  palmettes,  se  déroulait  une 
scène  de  banquet  funéraire,  dont  il  ne  subsiste  plus 
que  la  tête  des  deux  personnages.  A  gauche,  mort 
hérolsé,  dont  le  visage  a  entièrement  disparu,  la 
chevelure  disposée  en  mèches  parallèles  rejetées  en 
arrière,  les  épaules  couvertes  par  une  robe  formant 
de  gros  plis  autour  du  cou.  A  droite,  la  tête  d'un 
serviteur,  couverte  d'une  calotte. 

Le  monument  est  à  rapprocher  de  la  stèle  du 
banquet  funèbre  du  Musée  de  Leyde  (E.,  t.  IX, 
p.  76,  no  6669), 

8381.  Fragment  de  colonne  trouvé  à  Maëstricht. 
Au  Musée  de  Maëstricht.  Pierre  calcaire.  Hauteur, 

1  mètre.  (PL  XXIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  H.  Brunsting.  — 
C.  Leemans,  Romeinsche  Oudheten  te  Maastricht,  fig.  33. 

Décoration  de  feuillages  imbriqués. 


25 


TRÉVIRES. 

(TREVERI). 

(Voir  lei  tomes  :  V,  p.  211  ;  VI,  p.  318  ;  IX,  p.  363). 


8382.  Statue  trouvée  dans  le  castellum  de  Bru- 
nehaut,  à  Liberchies  (Hainaut),  sur  la  voie  de  Bavay 
à  Cologne,  en  1931.  Aux  Musées  royaux  d'art  et 
d'histoire  de  Bruxelles.  Calcaire  jurassique  blanc. 
Hauteur,  1  m.  70.  (PL  XXIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  Jacques  Breuer.  — 
Baron  DE  LoË,  Belgique  ancienne.  Catalogue  descriptif  et  rai- 
sonné. III,  Période  romaine,  p.  347  (figure).  —  J.  Breuer, 
Bulletin  des  Musées  royaux  d'art  et  d'histoire,  1931,  p.  102  et 
fig.  4.  —  H.  Van  de  Weerd,  L'Antiquité  classique,  t.  I,  1932, 
p.  349. 

Femme  debout,  le  bras  droit  replié,  la  main  tenant 
peut-être  un  fruit.  Sur  la  robe,  retombe  un  voile 
couvrant  le  sommet  de  la  tête  et  la  nuque.  Vraisem- 
blablement la  Déesse  Mère  du  vicus  romain  des 


Bons-Villers,  situé  à  quelques  centaines  de  mètres 
du  castrum.  Le  revers  n'est  pas  travaillé. 

8383.  Fragment  de  bas-relief  trouvé  à  Elewijt 
(Brabant).  Au  Musée  de  Malines.  Calcaire  blanc  très 
friable.  Hauteur,  0  m.  09.  (PI.  XXV). 

L'Antiquité  classique,  t.  VIII,  1939,  p.  226,  pi.  XXI.  — 
Ch.  Picard,  Revue  des  Études  latines,  1941,  p.  326. 

Partie  inférieure  d'un  torse  de  femme,  recouvert 
d'une  tunique  courte,  serrée  et  relevée  à  la  taille. 
Brisé  aux  genoux.  Le  revers  n'est  pas  travaillé  et 
la  figurine,  plutôt  plate,  appartient  à  un  bas-relief. 
Diane. 


ESPÉRANOIEU  • 


26 


BUZENOL. 

(PROVINCE  DU  LUXEMBOURG). 

Au  lieu-dit  Montauban  ou  Château-des-Quatre-Fils-Aymon,  les  Musées  royaux  d'art  et  d'histoire 
de  Bruxelles  ont  fouillé,  en  1913  et  en  1914,  les  ruines  d'un  fortin  du  iv^  siècle  après  J.-C,  élevé  sur 
l'emplacement  d'une  forteresse  celtique  du  second  âge  du  Fer.  Enfouis  aux  deux  extrémités  du  vallum,  ou 
bien  utilisés  dans  les  fondations  de  la  tour,  d'importants  fragments  de  bas-reliefs,  appartenant  à  des 
monuments  funéraires,  ont  été  recueillis  et  déposés  dans  les  collections  des  Musées  royaux  d'art  et  d'histoire. 

Quelques-uns  ont  pu  être  reconstitués  graphiquement  :  autel  et  pilier  funéraire  du  type  de  Neumagen. 
Il  semble  que,  par  comparaison,  avec  certaines  sculptures  de  la  région  trévire,  on  puisse  dater  quelques-uns 
des  bas-reliefs  de  Buzenol  des  années  165  à  190  de  notre  ère. 

Les  photographies  m'ont  été  obligeamment  communiquées  par  M.  Jacques  Breuer. 

BIBLIOGRAPHIE. 

I.  E.  Rahir,   Vingt-cinq  années  de  recherches...,  Bruxelles,  1928,  p.  190-195. 
IL  Congrès  national  des  Sciences,  Bruxelles,  1930,  p.  978-986. 

m.  Baron  DE  LoË,  Musées  royaux  d'art  et  d'histoire,  Belgique  ancienne.  Catalogue  descriptif  et  raisonné.  III,  La  période  romaine, 
Bruxelles,   1937,  p.  348-354. 

IV.  M.-E.  Mariën,  Les  monuments  funéraires  de  Buzenol,  dans  Bulletin  des  Musées  royaux  d'art  et  d'histoire,  3'  série,  t.  XV, 
1943  et   1944,  extrait. 

V.  Du  MÊME,  L'Antiquité  classique,  t.  XII,  1943,  p.  115-116. 

VI.  Du  MÊME,  La  sculpture  à  l'époque  romaine,  Bruxelles,  1945. 


8384.  Bloc  rectangulaire  trouvé  dans  la  tour.  Cal- 
caire gréseux.  Longueur,  1  m.  20  ;  largeur,  0  m.  63  ; 
épaisseur,  0  m.  57.  (PI.  XXIV). 

De  Loë,  Belgique  ancienne,  t.  III,  p.  350-351,  fig.  153.  — 
M.-E.  Mabiën,  Les  monuments  funéraires  de  Buzenol,  p.  36-38. 

Scène  de  pesée  de  marchandises,  dont  la  partie 
supérieure  seule  est  conservée.  Trois  personnages 
debout,  brisés  à  la  hauteur  de  la  ceinture,  entourant 
une  balance  romaine,  avec  son  contrepoids  et  ses 
chaînes,  suspendue  à  une  poutre  par  deux  tenons. 
Deux  hommes  en  vis-à-vis  et  tournés  de  trois 
quarts  vers  le  spectateur,  maintiennent  à  deux  mains 
les  chaînes  de  la  balance,  faites  de  deux  barres  mé- 
talliques réunies  par  un  anneau.  Ils  sont  vêtus  d'une 
robe  serrée  à  la  ceinture,  à  manches  relevées  par  un 
pli  au-dessus  du  poignet.  A  gauche,  un  peu  en  re- 
trait, un  personnage,  au  corps  replet,  paraît  plus 
âgé.  Il  note  sur  une  tablette  qu'il  serre  contre  sa 
poitrine,  les  résultats  de  l'opération,  à  l'aide  d'un 
stylet.  Il  porte  également  une  tunique  à  manches, 
ouverte  sur  un  vêtement  de  dessous.  Les  visages  et 
les  chevelures  sont  indistincts. 

8385.  Fragment  de  frise.  Calcaire  gréseux.  Hau- 
teur, 0  m.  59  ;  longueur,  0  m.  88  ;  épaisseur,  0  m.  555. 
(PI.  XXIV). 


De  Loë,  Belgique  ancienne,  t.  III,  p.  350,  n°  56,  fig.  152. 
—  M.-E.  Mariën,  Les  monuments  funéraires  de  Buzenol,  p.  38, 
fig.  26. 

Scène  à  quatre  personnages  :  deux  accoudés  à 
une  table,  l'un  assis  dans  un  fauteuil  en  osier  der- 
rière lequel  se  dresse  un  quatrième  personnage. 
Peut-être  une  scène  de  repas  funéraire. 

8386.  Fragment  de  pilier  trouvé  dans  la  tour.  Cal- 
caire gréseux.  Hauteur,  0  m.  475  ;  longueur,  0  m.  98  ; 
épaisseur,  0  m.  58.  (PI.  XXV). 

De  Loë,  Belgique  ancienne,  t.  III,  p.  354,  fig.  65.  —  M.-E.  Ma- 
riën, Les  monuments  funéraires  de  Buzenol,  p.  38-39,  fig.  28. 

Les  deux  faces  latérales  portent  chacune  sur  leur 
moitié  inférieure  la  représentation  de  deux  scènes  : 
laboureur  portant  le  cucullus,  l'avant-bras  droit 
tendu,  la  main  tenant  un  aiguillon.  A  gauche,  partie 
du  corps  d'un  cheval  attelé  à  une  charrue  ;  —  cocher 
conduisant  une  charrette  à  ridelles  d'osier.  Les  deux 
bas-reliefs,  très  mutilés  ne  laissent  plus  apparaître 
que  des  silhouettes. 

8387.  Bloc  cubique,  retaillé,  trouvé  dans  les  fon- 
dations de  la  tour.  Calcaire  gréseux.  0  m.  81  X 
X  0  m.  62.  (PI.  XXVI). 


BUZENOL. 


27 


De  Loë,  Belgique  ancienne,  t.  III,  p.  349,  n"  49.  —  M.-E.  Ma- 
HIËN,  Les  monuments  funéraires  de  Buzenol,  p.  38,  fig.  27. 

La  surface  de  la  pierre,  très  abîmée,  laisse  entre- 
voir les  restes  d'un  personnage,  assis  dans  un  fau- 
teuil d'osier,  tenant  sur  la  main  un  petit  veau. 
Restes  d'une  autre  main,  le  pouce  reposant  sur  le 
médius,  l'index  en  flexion. 

8388.  Fragments  d'un  pilier  funéraire,  orné  de  bas- 
reliefs  sur  trois  de  ses  faces.  Trouvé  dans  le  vallum. 
Hauteur,  0  m.  55  ;  largeur,  0  m.  60.  (PI.  XXVI, 
XXVII). 

De  Loë,  Belgique  ancienne,  t.  III,  p.  351-352,  u"  60,  fig.  155- 
156.  —  M.-E.  Mariën,  Les  monuments  funéraires  de  Busenol, 
p.  45-46,  fig.  34. 

1.  Face  antérieure  :  portrait  des  deux  époux,  dont 
la  partie  supérieure  du  corps  et  les  pieds  manquent. 
A  gauche,  la  femme  de  face,  vêtue  d'une  robe  sur 
laquelle  retombe  un  manteau,  la  main  gauche  rame- 
née sur  le  ventre.  A  droite,  l'homme,  vêtu  d'un 
manteau  à  manches. 

2.  Face  latérale  droite  :  dans  une  niche,  dont  le 
sommet  est  orné  de  la  représentation  d'une  coquille, 
un  homme  debout,  plus  petit  que  les  précédents, 
vêtu  d'un  manteau  assez  long  pourvu  de  manches 
et  d'une  tunique  formant  bourrelet  à  l'encolure.  De 
la  main  gauche,  il  tient  un  rouleau,  de  l'autre  main, 
des  tablettes.  Le  nez  et  le  côté  droit  du  visage  ont 
disparu.  La  chevelure,  dont  la  partie  supérieure 
manque,  était  ordonnée  en  gros  rouleaux. 

3.  Face  latérale  gauche  :  femme  debout  devant  le 
même  baldaquin  en  coquille,  vêtue  d'un  manteau 
drapé  et  d'une  tunique.  Un  pan  du  manteau  retombe 
sur  l'avant-bras  gauche,  un  autre  est  ramené  sur  la 
tête,  en  forme  de  voile.  De  la  main  gauche,  elle 
maintenait  un  objet,  très  mutilé,  peut-être  une  cas- 
sette à  bijoux.  Le  visage  et  la  partie  supérieure  de 
la  tête  manquent.  De  chaque  côté,  les  restes  des 
gros  bandeaux  de  la  chevelure.  La  coquille  était 
flanquée  de  feuilles  d'acanthes. 

8389.  Bloc  quadrangulaire  trouvé  dans  le  vallum. 
Pilier  funéraire.  Calcaire  gréseux.  0  m.  135  X  0  m.  82 
(PI.  XXVIII). 

De  Loë,  Belgique  ancienne,  t.  III,  p.  350,  n"  54.  —  M.-E.  Ma- 
KIÈN,  Les  monuments  funéraires  de  Buzenol,  p.  14,  fig.  6. 

Dans  une  niche,  homme  debout,  dont  l'épaule 
gauche  seule  est  conservée.  Il  est  légèrement  tourné 
vers  l'intérieur  de  la  niche  et  porte  un  vêtement 
sans  manches,  plaquant  sur  l'épaule.  A  droite,  siu- 


le  pilastre,  petit  personnage  nu,  très  mutilé,  debout 
sur  un  socle,  la  jambe  droite  portée  en  avant,  le 
bras  droit  levé  et  replié  vers  la  tête  disparue. 

8390.  Bloc  rectangulaire,  brisé  en  deux  morceaux, 
trouvé  dans  le  vallum.  Calcaire  gréseux.  Longueur, 
0  m.  95  ;  largeur,  0  m.  67  ;  épaisseur,  0  m.  60. 
(PI.  XXVIII). 

De  Loë,  Belgique  ancienne,  t.  III,  p.  350,  n"  59,  fig.  154. 
—  M.-E.  Mariën,  Les  monuments  funéraires  de  Buzenol,  p.  14, 
fig.  6. 

Dans  une  niche,  buste  d'un  personnage  masculin, 
vêtu  d'un  manteau  ample,  tenant  une  bourse  dans 
la  main  droite,  l'avant-bras  replié  sur  la  poitrine.  A 
gauche,  sur  le  pilastre,  un  petit  personnage,  dont  il 
ne  reste  plus  que  la  jambe  gauche  et  la  moitié  de 
la  jambe  droite.  En  avant,  l'extrémité  d'une  rame 
et  un  objet  indéterminé. 

Les  blocs  n08  8389  et  8390  appartiennent  à  un 
même  pilier  funéraire.  L'un  et  l'autre  constituaient 
l'extrémité  de  l'une  des  assises  supérieures  gauches 
de  la  niche  occupant  la  face  principale  et  à  l'inté- 
rieur de  laquelle  étaient  représentées  les  images  des 
défunts. 

8391.  Fragment  de  pilier  funéraire  trouvé  dans 
le  vallum.  Bloc  de  calcaire  gréseux.  Trou  de  louve 
au  côté  droit.  Hauteur,  0  m.  43  ;  largeur,  0  m.  725  ; 
épaisseur,  0  m.  45.  (PI.  XXIX). 

De  Loë,  Belgique  ancienne,  t.  III,  p.  350,  n"  49.  —  M.-E.  Ma- 
riën, Les  monuments  funéraires  de  Buzenol,  p.  24,  fig.  13. 

Torse  d'homme,  tenant  de  la  main  droite  les  plis 
de  la  toge.  A  droite,  l'épaule  gauche  d'un  personnage 
plus  petit.  Les  dimensions  du  premier  personnage 
sont  plus  grandes  que  nature.  Le  deuxième  person- 
nage représente  vraisemblablement  l'épouse,  tenant 
peut-être  les  restes  d'un  coflret  à  bijoux. 

8392.  Fragment  de  pilier  funéraire  trouvé  dans  le 
vallum.  Bloc  de  calcaire  gréseux.  Hauteur,  0  m.  61  ; 
largeur,  0  m.  865  ;  longueur,  1  mètre.  (PI.  XXIX). 

De  Loë,  Belgique  ancienne,  t.  III,  p.  351,  n"  58.  —  M.-E.  Ma- 
riën, Les  monuments  funéraires  de  Buzenol,  p.  28-29,  fig.  18. 

Partie  inférieure  du  corps  d'un  personnage  mas- 
cidin,  brisé  à  la  hauteur  des  cuisses,  la  jambe  droite 
portée  en  avant,  la  gauche  écartée,  le  pied  légère- 
ment soulevé  et  en  retrait.  Il  est  vêtu  d'une  tunique 
descendant  au  genou.  Les  pieds  sont  chaussés.  Angle 
inférieur  du  pilier  funéraire. 


28 


BUZENOL. 


8393.  Bloc  rectangulaire,  brisé  en  coin  à  la  partie 
inférieure  gauche,  trouvé  dans  le  vallum.  Calcaire 
gréseux.  Longueur,  1  m.  15  ;  largeur,  0  m.  40  ; 
épaisseur,  0  m.  66.  (PI.  XXX). 

De  Loë,  Belgique  ancienne,  t.  III,  p.  354,  n°  67. 

Torse  d'homme,  brisé  dans  le  bas  et  à  gauche.  Il 
porte  un  manteau  à  capuchon.  La  main  droite  est 
ramenée  sur  le  devant  du  corps.  Le  visage,  dont  la 
partie  inférieure  seule  subsiste,  a  disparu  avec  les 
arrachements  de  la  pierre.  Fragment  de  pilier  funé- 
raire. 


8394.  Fragment  de  pilier  funéraire.  Calcaire  gré- 
seux. Hauteur,  1  m.  20  ;  largeur,  0  m.  60  ;  épaisseur, 
0  m.  40.  (PI.  XXX). 

De  Loë,  Belgique  ancienne,  t.  III,  p.  353-354,  n°  64,  fig.  160. 

—  M.-E.  Mahiën,  Les  monuments  funéraires  de  Buxenol,  p.  27, 
fig.  15. 

A  droite,  partie  supérieure  du  corps  d'un  person- 
nage masculin,  vêtu  d'un  manteau,  la  main  droite 
ramenée  à  plat  sur  la  poitrine.  L'annulaire  et  l'auri- 
culaire sont  brisés.  De  gros  éclats  ont  entraîné  la 
disparition  de  la  face.  Au-dessus  de  l'épaule,  les  plis 
d'une  tenture.  A  gauche,  sur  le  pilastre,  Génie  funé- 
raire, assis  dans  une  attitude  pensive,  la  tête,  à  la 
chevelure  toufiPue,  appuyée  dans  la  main  droite,  le 
coude  reposant  sur  le  genou,  tandis  que  le  pied  pose 
sur  un  rocher.  L'autre  jambe,  très  allongée,  a  en 
grande  partie  disparu. 

8395.  Fragment  de  pilier  funéraire,  trouvé  dans 
le  vallum.  Calcaire  gréseux.  Longueur,  0  m.  68  ;  hau- 
teur, 0  m.  285  ;  épaisseur,  0  m.  795.  (PI.  XXX). 

De  Loë,  Belgique  ancienne,  t.  III,  p.  349,  n°  50.  —  M.-E.  Ma- 
RIËN,  Les  monuments  funéraires  de  Buxenol,  p.  46,  fig.  35. 

Sur  une  étagère  et  à  côté,  rouleaux  d'étoffes 
pliées. 

8396.  Bloc  rectangulaire.  Calcaire  gréseux.  Lon- 
gueur, 0  m.  80  ;  hauteur,  0  m.  595  ;  épaisseur, 
0  m.  54.  (PL  XXXI). 

De  Loë,  Belgique  ancienne,  t.  III,  p.  349,  n°  52,  fig.  150. 

—  M.-E.  Mariën,  Les  monuments  funéraires  de  Buxenol,  p.  22, 
fig.  9. 

Au-dessus  d'un  bandeau  profilé,  brisé,  composé 
d'un  listel  disparu,  d'un  quart  de  cercle,  de  deux 
listels  en  retrait  et  d'un  congé,  grecque  dans  un  enca- 
drement, formé  d'une  bande  lisse. 


8397.  Bloc  rectangulaire.  Calcaire  gréseux.  Lon- 
gueur, Dm.  75  ;  hauteur,  0  m.  75  ;  épaisseur, 
0  m.  30.  (PI.  XXXI). 

De  Loë,  Belgique  ancienne,  t.  III,  p.  349,  fig.  151.  — 
M.-E.  Mariën,  Les  monuments  funéraires  de  Buxenol,  p.  40, 
fig.  30. 

Partie  de  la  frise  d'une  stèle  funéraire.  Pilastre  à 
décor  de  feuilles  imbriquées  et  décor  losange.  Début 
du  II®  siècle  de  notre  ère. 

8398.  Fragment  de  pilier  funéraire  trouvé  dans  le 
vallum.  Loculus  pour  les  urnes.  Calcaire  gréseux 
Longueur,  0  m.  90  ;  hauteur,  0  m.  60.  (PI.  XXXII) 

De  Loë,  Belgique  ancienne,  t.  III,  p.  353,  n°  62,  fig.  157 
158.  —  J.  Breuer,  Annales  de  l'Académie  royale  d'Archéologie 
de  Belgique,  LXXVII,  7»  sér.,  t.  VII,  p.  43-44.  —  M.-E.  Ma 
RIËN,  Les  monuments  funéraires  de  Buxenol,  p.  30-31,  fig.  21 

Sur  les  petits  côtés,  au-dessus  d'un  décor  de  feuil' 
lages  très  mutilé,  deux  Amours  nus,  soutenant  une 
guirlande.  Le  mouvement  est  rendu  avec  violence 
l'une  des  jambes  est  pliée,  l'autre  tendue,  et  les  deux 
petits  personnages  s'appuient  sur  un  bâton.  Le 
large  ruban  qui  entoure  Vinfula,  retombe  oblique- 
ment en  avant  et,  en  arrière,  se  redresse  en  deux 
grosses  coques  obliques.  Sur  la  face  antérieure,  le 
même  décor  de  feuillages  est  reproduit,  au-dessous 
de  l'épitaphe  de  Maius  et  de  Lutissia  Résilia. 

8399.  Fragment  d'autel  funéraire  trouvé  dans  le 
vallum.  Calcaire  gréseux.  Longueur,  0  m.  775  ;  hau- 
teur, 0  m.  36  ;  épaisseur,  0  m.  60.  (PL  XXXII, 
XXXIII). 

De  Loë,  Belgique  ancienne,  t.  III,  p.  363,  n"  51.  —  M.-E.  Ma- 
riën, Les  monuments  funéraires  de  Buxenol,  p.  3-7,  fig.  2. 

Couronnement  décoré  de  deux  rouleaux  ornés  de 
feuillages  imbriqués,  maintenus  en  arrière  par  un 
large  ruban  plat.  En  avant,  les  rouleaux  sont  décorés 
de  rosaces  à  quatre  pétales,  assez  irrégulières,  re- 
liées entre  elles  par  une  sorte  de  fronton  à  rampants 
infléchis.  La  décoration  repose  sur  un  socle,  portant 
un  encadrement  sur  trois  de  ces  côtés. 

Deuxième  moitié  du  ii®  siècle  de  notre  ère,  ou 
premier  quart  du  m®  siècle. 

8400.  Fragment  d'enceinte  funéraire  trouvé  dans 
le  vallum.  Calcaire  gréseux.  Hauteur,  1  m.  15  ;  lar- 
geur à  la  base,  0  m.  55  ;  épaisseur  :  à  la  base,  0  m.  35  ; 
au  sommet,  0  m.  28.  (PL  XXIII). 

De  Loë,  Belgique  ancienne,  t.  III,  p.  353,  n»  63,  fig.  159. 
—  M.-E.  Mariën,  Les  monuments  funéraires  de  Buxenol,  p.  50, 
fig.  37. 


BUZENOL. 


29 


Dans  un  encadrement  rectangulaire,  déterminé 
par  un  bandeau  plat,  feuillages  imbriqués.  Ëclats  à 
l'angle  supérieur  gauche. 

8401.  Tête  de  statuette  trouvée  à  Robelmont 
(Luxembourg),  dans  la  villa  gallo-romaine  des  Sar- 
rasins. Aux  Musées  royaux  d'art  et  d'histoire  de 
Bruxelles.  Grès  de  Virton.  Hauteur,  0  m.  098. 
(PI.  XXXIII). 


L'Antiquité  classique,  t.  VIII,  1939  ;  Archéologie,  p.  6, 
pi.  I,  2.  —  Ch.  Picard,  Revue  des  Études  latines,  1941, 
p.  326. 

Tête  de  femme  diadémée.  Les  cheveux,  partagés 
par  une  raie  médiane,  sont  disposées  en  grosses  on- 
dulations entourant  le  visage,  cachant  les  oreilles  et 
probablement  noués  sur  la  nuque.  Du  diadème,  un 
voile  retombe  en  arrière  de  la  tête.  Junon  (?). 

ne  siècle  de  notre  ère. 


30 


TRÊVES. 

(TREVERI). 
(Voir  les  tome»  :  V,  p.  211  ;  VI,  p.  213  ;  X,  p.  175,  204;  XI,  p.  53). 


8402.  Tête  trouvée  San  Barbara  Ufer,  en  remploi 
dans  un  mur  moderne.  Au  Musée  de  Trêves.  Pierre 
commune.  Hauteur,  0  m.  22.  (PI.  XXXIII). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Trêves.  — 
Trierer  Zeitschrift,  t.  XIII,  1938,  p.  248,  fig.  21.  —  Ch.  Picard, 
Revue  des  Études  latines,  1941,  p.  294. 

Divinité  masculine,  le  bas  du  visage  encadré  par 
une  barbe  courte  et  touffue,  moustache.  La  cheve- 
lure, plantée  bas  sur  le  front,  entoure  la  partie  supé- 
rieure de  la  tête  d'une  haute  couronne  de  boucles 
sommairement  indiquées.  Visage  carré,  aux  traits 
fortement  accentués.  Le  nez,  la  bouche  et  la  cheve- 
lure sur  le  front,  ont  été  endommagés  lors  de  la 
réutilisation  du  monument.  Bon  travail  de  l'époque 
fiavieune. 

8403.  Bas-relief  mutilé  trouvé,  en  1938,  près  de 
l'amphithéâtre,  «  bei  der  Kanalisation  der  Sickinger- 
strasse  ».  Au  Musée  de  Trêves.  Pierre  commune. 
Hauteur,  0  m.  40  ;  largeur,  0  m.  33  ;  épaisseur, 
0  m.  032.  (PI.  XXXIV). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Trêves.  — 
H.  Kœthe,  Trierer  Zeitschrift,  t.  XIV,  1939,  p.  239,  fig.  24. 

Deux  Déesses  Mères  assises  sur  un  banc.  La  plus 
petite,  à  gauche,  dont  la  jambe  droite  est  quelque 
peu  en  retrait,  passe  le  bras  gauche  sur  l'épaule  de 
sa  voisine.  Elle  tient  une  pomme  dans  la  main  droite 
posée  sur  le  genou.  La  plus  grande,  dont  l'avant- 
bras  gauche  a  disparu,  soutient  de  la  main  droite 
un  plateau  chargé  de  fruits  placé  sur  ses  genoux. 
L'une  et  l'autre  portent  une  tunique  longue  plissée, 
serrée  sous  les  seins  par  un  lien,  et  un  manteau 
ouvert  en  avant,  couvrant  les  genoux  et  retombant, 
à  gauche,  en  un  pli  drapé.  Les  têtes  et  les  pieds 
manquent.  Le  revers  est  brut. 

Bon  exemplaire  de  sculpture  provinciale  au  troi- 
sième quart  du  i^'  siècle  de  notre  ère. 


8404.  Statuette  mutilée  trouvée  à  Saint-Mathias, 
Valeriusstrasse.  Au  Musée  de  Trêves.  Pierre  com- 
mune. Disparue.  (PI.  XXXIV). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Trêves.  — 
Bonner  Jahrbucher,  H.  130,  1925,  p.  354.  —  H.  Kœthe, 
Trierer  Zeitschrift,  t.  XIII,  1938,  p.  196,  fig.  2.  —  Ch.  Picard, 
Revue  des  Études  latines,  1941,  p.  294. 

Jeune  garçon  debout,  drapé  dans  la  toge,  l'avant- 
bras  droit  ramené  sur  la  poitrine,  la  main  tenant  un 
pli  du  vêtement.  Au-dessus  des  seins,  sur  la  robe  de 
dessous,  deux  bretelles  croisées  et  réunies  par  un 
motif  circulaire.  Les  pieds  sont  chaussés.  La  tête  et 
le  pied  gauche  manquent.  La  main  est  mutilée.  A 
gauche,  dans  le  bas,  un  petit  socle  carré.  Époque 
claudienne. 

8405.  Plaque  de  revêtement  trouvée  Thebàer- 
strasse,  n°*  59-61,  dans  un  cimetière  du  Moyen  âge, 
où  elle  avait  été  utilisée  comme  couvercle  d'une 
tombe  d'enfant.  Au  Musée  de  Trêves.  Marbre  noir. 
Hauteur,  1  m.  20  ;  largeur,  0  m.  60.  (PI.  XXXIV). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Trêves.  — 
Trierer  Zeitschrift,  t.  XIII,  1938,  p.  250,  fig.  24. 

Le  décor  est  constitué  par  deux  panneaux  rectan- 
gulaires moulurés,  disposés  dans  le  sens  de  la  hau- 
teur, au  registre  supérieur,  dans  celui  de  la  largeur, 
au  registre  inférieur.  Le  premier  renferme  deux 
bouclierg  d'Amazone,  réunis  sur  les  côtés  par  un 
quart  de  cercle,  au  centre  par  un  losange.  Le  second 
est  occupé  par  deux  carrés,  dont  les  côtés  sont  cons- 
titués par  des  lignes  courbes,  renfermant  un  motif 
triangulaire. 

La  plaque,  qui  appartenait  à  la  décoration  d'un 
édifice  du  Bas-Empire,  est  le  seul  exemplaire  d'un 
revêtement  de  ce  genre  qui  ait  été  retrouvé  dans 
son  intégrité.  Sur  ces  décors,  voir  :  Kremker,  Die 
trierer  Kaiserthermen,  t.  I,  p.  306  et  suiv. 


31 


TRÊVES. 

SANCTUAIRE  DE  L'ALTBACHTAL. 


La  vaste  «  cité  divine  »,  découverte  au  Sud  des  thermes  impériaiix,  dans  la  partie  méridionale  de 
Trêves,  a  des  origines  anciennes  qui  remontent  au  début  de  l'ère  chrétienne  :  aux  constructions  primitives 
en  bois,  succèdent  des  édifices  de  pierre  et,  jusqu'à  l'époque  des  Antonins,  on  assiste  à  un  accroissement 
continu  du  lieu  de  culte.  Autour  de  Ritona,  les  dieux  honorés,  Vorio,  Epona,  les  Déesses  Mères,  témoignent 
de  la  persistance  de  la  piété  locale  des  fidèles.  Au  cours  de  la  lutte  entre  Septime-Sévère  et  Albinus,  la  «  cité 
divine  »  disparaît  violemment.  Entre  205  et  275  après  J.-C,  les  ruines  sont  relevées  et  des  aménagements 
nouveaux  apparaissent  :  la  rotonde  et  la  chapelle  à  l'Ouest  du  Temple  de  Ritona  sont  remplacées  par  un 
sanctuaire  de  Mercure.  Vers  337,  une  fois  encore,  la  «  cité  divine  »  est  ravagée.  Le  règne  de  Julien  marque 
une  nouvelle  résurrection,  mais  de  courte  durée. 

Les  photographies  m'ont  été  obligeamment  communiquées  par  le  Musée  de  Trêves. 

BIBLIOGRAPHIE. 

Der  Tempdbezirk  im  Albachtale  su  Trier.  Herausgegeben  von  Siegfried  LoESCHKE,  Heft.  I.  Planausschnitt.  Ritonatempel 
und  Umgebung,  bearbeitet  von  Erich  GoSE,  Ludwig  HussoNG,  Wilhem  JovY  und  Siegfried  Loeschke.  Text  und  Tafeln.  Berlin, 
1938.  —  Heft  2,  Planausschnitt  2.  Die  bahndurschnittenen  Tempel  und  Umgebung,  bearbeitet  von  Ericb  GoSE,  Ludwig  HussONG, 
Wilbem  JovY  und  Siegfried  Loeschke.  Zwei  BeitrSge  von  Hemnann  Mylius.  Text  und  Tafeln.  Berlin,  1942. 


8406.  Base  de  statue,  trouvée  dans  la  chapelle  de 
Mercure.  Grès  rouge.  Hauteur,  0  m.  55  ;  largeur, 
0  m.  29  ;  épaisseur,  0  m.  30.  (PI.  XXXIV). 

Der  Tempelbezirk  im  Albachtale  zu  Trier,  I,  p.  51,  n°  2  a, 
pi.  20,  I. 

Sur  une  base  profilée,  les  pieds  d'une  statue  de 
Mercure  debout  et  la  partie  inférieure  d'un  bouc 
placé  en  arrière  du  dieu.  Sur  la  face  antérieure  du 
socle,  l'inscription  :  In  hfonorenj  d(omus)  d(ivinae) 
deo  Mercurio,  Securius  Severus,  v(otum)  s(olvit) 
l(ibens)  mferito). 

8407.  Fragments  de  statue  trouvés  dans  la  cha- 
pelle de  Mercure.  Calcaire  jurassique.  (PI.  XXXV). 

Tempelbezirk  ....  I,  p.  55,  nP^  2,  3,  pi.  21,  2,  4. 

1.  Tête,  cou,  épaules  et  bras  d'un  géant,  ayant 
appartenu  à  un  groupe  de  Jupiter  au  Géant  angui- 
pède,  la  bouche  ouverte,  encadrée  par  une  courte 
barbe  (longueur  du  visage,  0  m.  08). 

2.  Sabot  du  cheval  (hauteur,  0  m.  10). 

8408.  Fragment  de  tête  trouvé  près  du  temple  de 
Ritona.  Calcaire  jurassique.  Largeur  environ,  0  m.  25 
(PI.  XXXV). 

Tempdbezirk  ...,  I,  p.  55,  n°  4,  p.  22,  5. 


Partie  supérieure  de  la  tête  d'un  Géant  anguipède, 
brisée  sous  les  yeux,  au  front  lourd  et  fuyant,  que 
cerne  une  couronne  de  boucles.  Nez  élargi  à  l'attache 
et  yeux  profondément  enfoncés  sous  les  orbites. 
Groupe  de  Jupiter  au  Géant  anguipède. 

8409.  Fragment  de  bas-relief  trouvé  près  de  la 
chapelle  d'Épona.  Grès  blanc.  Hauteur,  0  m.  48  ; 
largeur,  0  m.  48  ;  épaisseur,  0  m.  17.  (PI.  XXXV). 

Tempelbezirk  ...,  I,  p.  56,  n"  8,  pi.  21,  8. 

Dans  une  niche  brisée  à  environ  la  moitié  de  sa 
hauteur,  Épona,  assise  à  droite  sur  une  jument  mar- 
chant à  droite.  Elle  est  vêtue  d'une  robe  qui  l'en- 
serre comme  dans  un  sac.  La  tête  de  l'animal,  la 
partie  supérieure  du  corps  de  la  déesse  manquent. 

8410.  Fragment  de  bas-relief  trouvé  dans  la  rue, 
près  du  temple  de  Ritona.  Calcaire.  Hauteur, 
0  m.  35  ;  largeur,  0  m.  43  ;  épaisseur,  0  m.  20. 
(PI.  XXXV). 

Tempelbezirk  ....  I,  p.  55,  n»  2,  pi.  22,  6. 

Partie  supérieure  du  corps  d'une  danseuse,  agi- 
tant un  voile  de  la  main  droite  au-dessus  de  la  tête. 
Elle  est  vêtue  d'une  tunique  dégageant  le  haut  de 
la  poitrine  et  maintenue  par  une  fibule  ronde,  ou 
un  bouton,  à  la  naissance  des  bras.  La  chevelure. 


32 


TRÊVES. 


séparée  par  une  raie  médiane,  forme,  en  avant  du 
front,  deux  rouleaux  terminés  par  deux  courtes 
nattes  sur  les  épaules.  Les  pupilles  sont  indiquées. 
Le  nez  et  le  bas  du  visage  ont  été  endommagés  par 
des  éclats.  Le  côté  droit  de  la  figure  manque. 

8411.  Fragment  de  bas-relief  trouvé  près  de  la 
chapelle  de  Mercure  H.  Calcaire  jurassique.  Hau- 
teur, 0  m.  115.  (PI.  XXXV). 

Tempelbesirk  ...,  H.  I,  p.  59,  n»  1,  pi.  21,  9. 

Portrait  de  vieillard,  imberbe,  à  l'ovale  accentué, 
aux  lèvres  épaisses.  Sur  le  front  en  coupole  et  ridé, 
une  couronne  de  boucles  de  cheveux.  Brisé  à  la  nais- 
sance du  cou. 

8412.  Fragment  de  bas-relief,  encastré  dans  un 
mur  près  du  temple  de  Ritona.  Calcaire  jurassique. 
Hauteur,  0  m.  13.  (PL  XXXV). 

Tempelbexirk  ....  H.  I,  p.  56,  vfi  12,  pi.  26,  1. 

Torse  de  femme  nue,  brisé  en  biseau  sous  les  seins 
et  à  mi-cuisses. 

8413.  Fragment  de  bas-relief  trouvé  près  du  tem- 
ple de  Ritona.  Calcaire  jurassique.  Longueur, 
0  m.  26.  (PI.  XXXV). 

Tempelbexirk  ...,  H.  I,  p.  57,  n"  18,  pi.  22,  4. 

Deux  mains  tenant  un  bloc  de  rocher  qui,  d'après 
leur  position,  devait  être  porté  sur  la  tête. 

8414.  Plaque  votive  trouvée  dans  les  déblais  des 
murs  de  la  cella  du  temple  de  Ritona.  Marbre  blanc. 
Longueur,  0  m.  23.  (PI.  XXXVl). 

Tempelbexirk  ...,  H.  I,  p.  57,  n°  21,  pi.  22,  1. 
Deux  plantes  de  pieds  gravées. 

8415.  Fragment  de  sculpture  trouvé  à  l'Est  de  la 
chapelle  de  Mercure  H.  Calcaire  jurassique.  Hau- 
teur, 0  m.  10.  (PI.  XXXVI). 

Tempelbexirk  ...,  H.  I,  p.  57,  n"  24,  pi.  21,  7. 

Partie  antérieure  du  corps  d'un  coq  :  cou,  poitrine 
et  ailes.  Les  plumes  sont  indiquées  au  trait.  Le  corps 
de  l'animal  avait  été  exécuté  en  deux  parties,  réu- 
nies par  un  tenon  de  fer. 

8416.  Fragment  de  base  de  statue  trouvée  près  du 
pilier  de  Vorio.  Calcaire  jurassique.  Longueur, 
0  m.  26.  (PI.  XXXVI). 

Tempelbexirk  ....  H.  I,  p.  57,  n"  22,  pi.  21,  3. 
Fragment  d'un  corps  de  serpent  enroulé. 


8417.  Fragment  d'architrave,  trouvé  près  du 
temple  de  Ritona.  Calcaire.  Longueur,  1  m.  17  ; 
largeur,  0  m.  44  ;  épaisseur,  0  m.  30.  (PI.  XXXVI). 

Tempelbexirk  ....  H.  I,  p.  60,  n°  4,  pi.  23,  3. 

A  la  partie  supérieure  court  une  frise  d'armes  : 
boucliers  d'Amazone,  boucliers  ronds  de  face,  de 
profil  et  de  revers,  visière,  casque  rond  à  crête  et 
feuille  latérale,  jambières,  épées. 

8418.  Fragment  de  bas-relief  trouvé  près  du  tem- 
ple de  Ritona.  Calcaire  jurassique.  Hauteur,  0  m.  44  ; 
largeur,  0  m.  43  ;  épaisseur,  0  m.  23.  (PI.  XXXVI). 

Tempelbexirk  ...,  H.  I,  p.  60,  n°  1,  pi.  28,  8. 

Pilastre  cannelé,  surmonté  d'un  chapiteau  compo- 
site, dont  la  corbeille  est  décorée  de  feuilles  d'acan- 
thes. Au-dessous,  rais  de  cœur. 


8419.  Bas-relief  mutilé  trouvé  à  Môhn  (cercle  de 
Trier-Land),  au  Môhner-Berg,  sur  l'emplacement 
d'un  sanctuaire.  A  fait  partie  de  la  collection  KnoU. 
Au  Musée  de  Trêves.  Pierre  commune.  Hauteur, 
0  m.  40.  (PI.  XXXVII). 

Trierer  Zeitschrift,  t.  13,  1938,  p.  256,  fig.  27. 

Dans  une  niche,  Apollon  nu,  debout,  le  bras  droit 
écarté  du  corps,  la  main  à  demi-fermée  reposant  sur 
le  montant  droit  d'une  lyre,  placée  sur  un  petit 
autel,  flanqué  de  deux  tores  à  la  partie  supérieure. 
Le  relief  est  brisé  en  biseau  à  la  partie  supérieure. 
Manquent  le  cou,  la  tête,  l'épaule  et  le  bras  gauche, 
la  main  tenant  le  plectre,  le  sexe.  La  main  droite 
est  mutUée,  ainsi  que  le  montant  gauche  de  la  lyre. 
Dans  le  bas,  à  gauche,  les  traces  d'un  animal 
(chien  ?)  tournant  la  tête  vers  le  dieu. 

Le  relief  reproduit  le  type  de  l'Apollon  de  Liver- 
pool  et  celui  des  Apollons  de  bronze  du  pays  éduen. 

8420.  Haut-relief,  découvert  à  3  km.  800  à  l'Ouest- 
Sud-Ouest  de  l'église  de  Schillingen  (cercle  de  Trier- 
Land).  Au  Musée  de  Trêves.  Grès  rouge.  Hauteur, 
0  m.  26.  (PI.  XXXVII). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Trêves.  — 
Trierer  Zeitschrift,  t.  14,  1939,  p.  247-248  et  fig.  29. 

Tête  d'homme.  Le  nez  et  le  menton  sont  brisés. 
La  chevelure,  plantée  bas  sur  le  front,  est  disposée 
en  mèches  irrégulières  et  bouflfantes,  rejetées  en 
arrière  et  dégageant  les  oreilles.  Travail  indigène  de 
basse  époque. 


TRÊVES. 


33 


8421.  Bas-reliefs  mutilés,  ayant  appartenu  à  un 
monument  funéraire,  trouvé  à  Igel,  à  la  sortie  occi- 
dentale du  village,  au  cours  de  travaux  militaires. 
Au  Musée  de  Trêves.  Pierre  calcaire.  Hauteur, 
0  m.  60  ;  largeur,  0  m.  90  ;  épaisseur,  0  m.  90. 
(PI.  XXXVIII). 

Trierer  Zeitschrift,  t.  16-17,  1941-1942,  p.  228-229  et  pi.  30, 
2  ;  31,  1-2. 

Sur  la  face  antérieure,  de  part  et  d'autre  d'un 
pilier  en  forme  de  candélabre,  deux  Génies  nus  ailés, 
le  poids  du  corps  reposant  sur  l'une  des  jambes 
tendue,  l'autre  repliée,  les  bras  levés,  soutiennent 
des  deux  mains  un  motif  disparu,  vraisemblable- 
ment l'inscription.  Sur  la  face  orientale  de  la  pierre, 
d'un  canthare  à  panse  godronnée,  le  col  orné  de 
motifs  trapézoïdaux  réunis  par  un  lien  à  rosace 
centrale,  jaillissent  des  rinceaux  d'acanthes  et  des 
sarments  de  vignes  avec  grappes  de  raisins  que  pico- 
rent deux  oiseaux,  placés  aux  angles  inférieurs  du 
relief.  Sur  la  face  occidentale,  le  même  motif,  mais 
simplement  épannelé. 

8422.  Bloc  trouvé  à  Aulenbach  (cercle  de  Baumhol- 
der).  Au  Musée  de  Trêves.  Grès  rouge.  Longueur, 
0  m.  47  ;  largeur,  0  m.  27.  (PI.  XXXVI). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Trêves.  — 
Trierer  Zeitschrift,  t.  12,  1937,  p.  288  et  fig.  24. 

Amour  ailé,  nu,  la  tête  tournée  vers  la  gauche,  le 
bras  droit  tendu  en  avant,  marchant  à  droite  au 
milieu  de  feuilles  d'acanthes  stylisées.  A  gauche, 
restes  d'une  bordure  rectangulaire. 

8423.  Bloc  d'angle  d'un  monument  funéraire, 
trouvé  à  Bethingen  (cercle  de  Saarburg).  A  Bethin- 
gen,  sur  la  place,  en  avant  de  la  chapelle.  Pierre 
commune.  Hauteur,  0  m.  90,  (PI.  XXXVIII). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Trêves.  — 
E.  Krûger,  Bonrier  Jahrbucher,  Heft  127,  1922,  p.  302.  — 
Trierer  Zeitschrift,  t.  14,  1939,  p.  248-249  et  fig.  30. 

Sur  la  face  antérieure  :  à  l'une  des  extrémités, 
pied  droit  chaussé  d'un  personnage  masculin  ;  à 
l'extrémité  opposée,  enfant  nu.  Sur  les  côtes  du  pi- 
lastre :  un  brûle-parfum  à  panse  godronnée  et 
feuilles  d'acanthes.  Sur  le  socle,  méandres  et,  peut- 
être,  une  frise  d'animaux  marins. 

8424.  Acrotère  trouvée  à  Biidlicherbrûck,  dans  les 
travaux  de  fondation  de  la  nouvelle  route  condui- 
sant au  pont  sur  la  Dhron.  Au  Musée  de  Trêves. 
Grès.  Hauteur,  0  m.  35.  (PI.  XXXIX). 

ESPÉRANDIEU  —  XIV. 


Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Trêves.  — 
Germania,  t.  18,  1934,  p.  57,  et  fig.  17. 

Tête  de  femme,  brisée  à  la  naissance  du  menton. 
Les  pupilles  sont  creusées  et  les  sourcils  indiqués 
par  de  petites  incisions,  parallèles.  La  bouche  est 
grande,  les  lèvres  épaisses,  l'inférieure  légèrement 
avancée.  La  chevelure  est  disposée  en  trois  nattes 
parallèles  encadrant  le  visage.  Éclats  à  l'extrémité 
du  nez. 


8425.  Stèle  votive,  trouvée  «  am  Grossen  Weiher- 
damm  »,  entre  Ludweiler  et  Lauterbach  (Cercle  de 
Sarrebriick).  Au  Musée  de  Sarrebriick.  Grès  jaune 
rougeâtre.  Hauteur,  0  m,  50.  (PI.  XXXIX), 

Photographie  communiquée  par  M.  W.  Schleiermacher.  — 
W.  Schleiermacher,  Germania,  t.  26,  1942,  p.  132,  pi.  23,  1. 

Dans  une  niche  en  forme  de  pyramide  tronquée, 
dont  le  rebord  est  orné  d'une  guirlande  de  lauriers, 
Epona,  assise  à  droite  sur  une  jument  marchant  à 
droite.  Un  objet,  en  forme  de  massue,  mais  dans 
lequel  il  faut  reconnaître  la  représentation  défigurée 
d'une  corne  d'abondance,  est  placée  dans  le  bras 
droit.  La  main  gauche  est  posée  derrière  la  tête  de 
la  monture.  A  l'exception  de  la  tête  de  la  déesse, 
dont  la  chevelure  est  disposée  en  grosses  mèches 
parallèles,  la  sculpture  est  très  grossièrement  exé- 
cutée. 

8426.  Stèle  votive,  trouvée  «  am  Grossen  Weiher- 
damm  »,  entre  Ludweiler  et  Lauterbach.  Au  Musée 
de  Sarrebriick.  Grès  jaune  rougeâtre.  Hauteur, 
0  m.  45.  (PI,  XXXIX), 

Photographie  communiquée  par  M.  W.  Schleiermacher.  — 
W.  Schleiermacher,  Germania,  t.  26,  1942,  p.  133,  pi.  23,  2. 

Dans  une  niche  à  sommet  cintré,  Épona  assise  à 
droite  sur  une  jument  marchant  à  droite.  La  tête 
de  la  déesse,  celle  de  la  monture,  la  jambe  antérieure 
droite  et  la  jambe  postérieure  gauche  de  l'animal 
sont  arasées.  La  déesse  ne  paraît  pas  assise  sur  la 
jument,  mais  appuyée,  à  droite,  contre  le  flanc.  De 
la  main  droite,  elle  tient,  non  pas  un  sceptre,  mais 
une  hampe  terminée  par  une  pointe.  M.  W.  Schleier- 
macher propose  de  reconnaître,  dans  cet  objet,  un 
aiguillon,  comme  en  utilisent  les  pâtres,  les  labou- 
reurs et  les  conducteurs  (voir  E.,  t.  II,  n°  2080  ; 
t.  IV,  no  3467  ;  t.  VI,  n»  5175  ;  t.  VII,  n"  5727), 
En  pays  mosellan,  on  constate  une  certaine  tendance 
à  donner,  pour  attributs  aux  divinités,  des  objets 
ou  des  instruments  de  caractère  indigène. 


34 


TRÊVES. 


8427.  Stèle  votive,  trouvée  «  am  Grossen  Weiher- 
damm  »,  entre  Ludweiler  et  Lauterbach.  Au  Musée 
de  Sarrebrûck.  Grès  jaune  rougeâtre.  Hauteur, 
0  m.  43.  (PI.  XXXIX). 

Photographie  communiquée  par  M.  W.  Schleiermacher.  — 
W.  Schleiermacher,  Germania,  t.  26,  1942,  p.  133,  pi.  23,  3. 

Dans  une  niche  à  sommet  arrondi,  Epona  assise 
à  califourchon  sur  une  jument  marchant  à  droite, 
tenant  peut-être  une  patère  dans  la  main  droite 
ramenée  sur  la  croupe.  L'autre  main  est  posée  sur 
la  crinière.  Les  membres  antérieurs  de  la  monture 
sont  mutilés  et  les  jambes  postérieures  ont  disparu. 
On  notera  des  disproportions  accentuées  entre  les 
volumes  de  la  tête,  couronné  d'une  haute  chevelure 
à  deux  étages  de  tresses  sur  le  sommet  du  crâne, 
et  la  jambe  trop  longue  ramenée  en  arrière. 

8428.  Stèle  votive,  trouvée  «  am  Grossen  Weiher- 
damm  »,  entre  Ludweiler  et  Lauterbach.  Au  Musée 
de  Sarrebrûck.  Grès  jaune  rougeâtre.  Hauteur, 
0  m.  295.  (PI.  XL). 

Photographie  communiquée  par  M.  W.  Schleiermacher.  — 
W.  Schleiermacher,  Germania,  t.  26,  1942,  p.  133,  pi.  23,  4. 

Dans  une  niche  à  fronton  triangulaire,  flanquée 
aux  angles  supérieurs  d'ornements  triangulaires, 
profondément  incisés,  Epona  assise  à  droite  sur  une 
jument  marchant  à  droite,  s'appuie  de  la  main 
gauche  sur  la  tête  de  sa  monture  et  de  l'autre  main 
levée  tient  une  hampe,  terminée  dans  le  bas  par  une 
sorte  de  spatule.  La  partie  antérieure  de  la  tête  et 
la  jambe  droite  de  l'animal  manquent. 

Faut-il  reconnaître  dans  l'instrument  terminé  par 
une  sorte  de  spatule,  une  houlette  de  pâtre  ?  L'exé- 
cution de  ce  bas-relief  diffère  de  celle  des  précédents 
par  un  certain  souci  dans  le  rendu  des  détails  :  plis 
de  la  longue  robe  de  la  déesse  ;  crinière  de  la  jument. 

8429.  Stèle  mutilée,  trouvée  «  am  Grossen  Weiher- 
damm  »,  entre  Ludweiler  et  Lauterbach.  Au  Musée 
de  Sarrebrûck.  Grès  jaune  rougeâtre.  Hauteur, 
0  m.  32.  (PI.  XL). 

Photographie  communiquée  par  M.  W.  Schleiermacher.  — 
W.  Schleiermacher,  Germania,  t.  26,  1942,  p.  133,  n<>  5, 
pi.  23,  5. 


Dans  une  niche  à  sommet  cintré,  Épona  assise  à 
droite  sur  une  jument  marchant  à  droite.  De  la 
déesse,  il  ne  subsiste  plus  que  la  tête  et  les  pieds  ; 
de  la  monture,  que  la  tête,  une  partie  de  la  croupe 
et  trois  des  sabots. 


8430.  Fragment  de  bas-relief,  trouvé  à  Jûngke- 
rath.  A  Gérolstein,  Heimatsmuseum,  Villa  Sarabodis. 
Grès  rouge.  Hauteur,  0  m.  50  ;  largeur,  0  m.  96  ; 
épaisseur,  0  m.  97.  (PI.  XL). 

H.  Kœthe,  Trierer  Zeitschrift,  t.  11,  1936,  Beiheft,  p.  88, 
et  fig.  8. 

Partie  supérieure  droite  de  l'angle  postérieur  d'un 
monument  funéraire.  Cavalier  passant  sous  l'arc 
d'une  porte,  soutenu  par  un  pilier  à  chapiteau.  Les 
têtes  du  cheval  et  du  cavalier,  les  corps  brisés  à 
mi-poitraU  et  à  la  ceinture,  manquent.  Le  person- 
nage porte  une  tunique,  sur  laquelle  est  posée  un 
manteau  court  à  capuchon.  Traces  de  polychromie  : 
couleur  bleu  clair  et  verte,  sur  fond  blanc.  Sur  la 
face  opposée,  rosettes  réunies  par  des  bandelettes. 
Dans  les  angles,  rosaces  à  trois  pétales. 


8431.  Fragment  de  monument  funéraire,  bas- 
relief,  trouvé  à  Jûngkerath  «  im  Schutt  bei  Turm  H  ». 
Au  Musée  de  Trêves.  Grès.  Hauteur,  0  m.  40  ;  lar- 
geur, G  m.  29.  (PI.  XL). 

H.  Kœthe,  Trierer  Zeitschrift,  t.  11,  1936,  Beiheft,  p.  86, 
fig.  6. 

Moitié  droite  de  la  partie  supérieure  du  corps  d'un 
personnage  masculin  drapé,  debout,  l'avant-bras  ra- 
mené sur  la  poitrine  et  tenant  peut-être  un  objet. 

8432.  Fragment  de  bas-relief,  trouvé  à  Jûngke- 
rath, dans  les  fondations  de  la  tour  B.  Au  Musée  de 
Trêves.  Grès  rouge.  Hauteur,  0  m.  29  ;  largeur, 
0  m.  31.  (PI.  XL). 

H.  Kœthe,  Trierer  Zeitschrift,  t.  11,  1936,  Beiheft,  p.  88, 
fig.  8. 

Angle  supérieur  droit  d'un  monument  funéraire. 
Dans  un  cadre  rectangulaire,  amphore  vinaire,  avec 
clissage  d'osier  et  bouchon. 


3S 


HOCHSCHEID. 

(CERCLE  DE  BERNKASTEL). 

Au  lieu-dit  «  Heiliggeist  »,  à  Hochscheid,  près  de  l'une  des  sources  du  Koppelbach  qui  descend  de 
l'un  des  sommets  de  l'Idarkopf,  s'étendent  les  ruines  d'un  petit  temple  à  cella  carrée,  entouré  d'un  portique. 
Au  centre  du  sanctuaire,  un  petit  bassin  reçoit  l'eau  de  la  source,  amenée  par  une  canalisation.  Les  inscriptions 
et  les  sculptures  recueillies  font  connaître  que  le  temple  de  source  était  consacré  à  Apollon  et  à  Sirona.  Le 
mobilier  cultuel  comportait  également  un  certain  nombre  de  figurines  en  terre  cuite,  découvertes  près  de  la 
source  :  Apollon  lyricine,  Minerve,  Diane,  Vénus,  SUvain,  Fortune,  Déesses  Mères,  enfant  au  maillot.  Le 
temple,  élevé  sur  un  emplacement  occupé  dès  la  seconde  moitié  du  i^'  siècle  avant  J.-C,  fut  fréquenté  des 
fidèles  pendant  les  ii^  et  me  siècles  de  notre  ère.  Les  sculptures  sont  conservées  au  Musée  de  Trêves,  qui 
m'a  obligeamment  communiqué  les  photographies. 

BIBLIOGIUPHIE. 

V.  VON  Massow,  Der  Hunsruck,  1939,  p.  150  et  suiv. 
W.  Dehn,  Trierer  Zeitschrift,  t.  15,  1940,  p.  71,  pi.  21-22. 
Du  MÊME,  Rheinische  Vorzeit  in  Wort  und  Bild,  t.  5,  1940,  p.  81,  et  fig.  2. 

Du  MÊME,  Ein  Quellheiligtum  des  Apollo  und  der  Sirona  bei  Hochscheid,  Kr.  Bemkastel,  dans  Germania,  t.  25,  1941,  p.  104- 
111  et  pi.  14-15. 


8433.  Statue  mutilée  trouvée  dans  une  couche  de 
débris,  non  loin  de  l'entrée  de  la  cella.  Pierre  calcaire 
de  Tholeyer.  Hauteur  environ,  1  m.  38.  (PI.  XLI). 

W.  Dehn,  Trierer  Zeitschrift,  t.  15,  1940,  p.  71,  pi.  22  ; 
—  Germania,  t.  25,  1941,  p.  109,  pi.  15. 

Apollon  nu,  debout,  sur  un  socle,  la  jambe  droite 
ramenée  devant  le  mollet  gauche,  le  bras  gauche 
écarté  du  corps,  coudé  à  angle  aigu,  la  main  repliée, 
la  paume  reposant  sur  le  sommet  d'une  lyre,  placée 
sur  le  sommet  de  la  tête  d'un  grifiFon  ailé,  à  crinière 
et  barbiche,  tourné  à  gauche.  Le  bras  droit  est 
replié  derrière  la  tête,  la  main  portée  en  arrière  de 
la  couronne  de  lauriers,  posée  sur  le  sommet  du 
crâne.  Sur  l'épaule  gauche,  l'enroulement  d'une  dra- 
perie brisée,  retombant  en  arrière,  sur  le  côté.  Le 
visage,  aux  traits  juvéniles,  est  encadré  par  les 
mèches  de  la  chevelure  ramenées  en  arrière  et  de 
laquelle  deux  boucles  ondulent  en  avant,  sur  les 
épaules.  La  main  gauche,  le  pied  et  le  bas  de  la 
jambe  droite,  la  jambe  gauche  depuis  la  moitié  du 
mollet  jusqu'à  la  cheville,  le  muffle  et  les  pattes  du 
griffon,  la  branche  gauche  de  la  lyre  manquent.  Un 
gros  éclat  affecte  le  côté  droit  de  la  poitrine.  Environ 
le  milieu  du  ii^  siècle  après  J.-C.  Le  type  est  dérivé 
de  l'Apollon  Lycien. 


8434.  Fragments  d'une  statue  très  mutilée  d'Apol- 
lon, plus  grande  qpie  nature,  trouvés  dans  une  couche 
de  débris,  non  loin  de  l'entrée  de  la  cella.  Pierre  cal- 
caire de  Tholeyer. 


W.  Dehn,  Trierer  Zeitschrift,  t.  15,  1940,  p.  71  ; 
mania,  t.  25,  1941,  p.  109. 


Ger- 


Main  droite  tenant  une  lyre  ;  bras,  jambe,  pied. 

8435.  Haut-relief  trouvé,  brisé  en  deux  morceaux, 
à  l'intérieur  de  la  cella,  au  voisinage  de  la  capture 
de  la  source.  Pierre  calcaire  de  Tholeyer.  Hauteur, 
1  m.  20.  (PL  XLI). 

W.  Dehn,  Trierer  Zeitschrift,  t.  15,  1940,  p.  71,  pi.  21  ; 
—  Germania,  t.  25,  1941,  p.  109,  pi.  14. 

Sirona  debout,  adossée  à  une  stèle  à  sommet  dé- 
coupé. La  partie  inférieure  du  corps  manque  depuis 
les  genoux.  Dans  la  main  gauche,  la  déesse  tient  une 
petite  patère,  contenant  trois  œufs  (?)  qu'elle  pré- 
sente à  un  serpent  enroulé  autour  de  son  avant-bras 
droit  et  qu'elle  maintient  de  la  main,  dont  l'index 
s'appuie  sur  l'un  des  œufs.  Le  médius  et  l'annulaire 
sont  brisés.  Elle  est  vêtue  d'une  tunique  longue, 
plissée,  à  manches  courtes,  serrée  sous  les  seins.  Une 


36 


HOCHSCHEID. 


draperie  s'enroule  autour  du  poignet  gauche  et  re- 
tombe en  biais  sur  le  devant  du  corps.  Sur  la  che- 
velure, disposée  en  bandeaux  ondes,  séparés  par 
une  raie  médiane,  est  posé  un  diadème  surmonté 
d'un  cabochon  en  son  milieu.  L'exécution  du 
visage,  dont  les  yeux  ont  les  pupilles  indiquées, 
est  très  voisine  de  celle  de  la  statue  d'Apollon 
(n°  8433).  Les  deux  statues  sortent  d'un  même 
atelier,  travaillant  vers  le  milieu  du  ii®  siècle  de 
notre  ère. 


8436.  Tête,  trouvée  dans  le  voisinage  de  la  source 
calcaire  de  Tholeyer.  Hauteur,  0  m.  26.  (PI.  XLII). 

W.  Dehn,  Trierer  Zeitschrifi,  t.  15,  1940,  p.  71  ;  —  Ger- 
mania,  t.  25,  1941,  p.  109. 

Sirona.  La  chevelure,  divisée  en  deux  bandeaux 
ondulés  par  une  raie  médiane  et  ramenée  en  chignon 
en  arrière  de  la  tête,  est  surmontée  d'un  diadème 
sommé  d'un  cabochon.  L'exécution  de  la  tête,  la 
disposition  de  la  chevelure  sont  les  mêmes  que  sur 
la  statue  précédente. 


37 


MÉDIOMATRIQUES. 

(MEDIOMATRICI). 


METZ. 

(DIVODVRVM). 
(Voir  les  tomes  :  V,  p.  379  ;  IX,  p.  371). 


8437.  Fragments  d'un  groupe  trouvé,  en  1933,  à 
Uckange  (Moselle),  dans  les  fouilles  eflFectuées  par 
l'Administration  des  Ponts  et  Chaussées,  au  Sud- 
Est  de  l'agglomération,  pour  la  construction  des 
remblais  d'accès  aux  nouveaux  ponts  sur  la  Moselle. 
Au  Musée  lapidaire  de  Metz.  Calcaire  grossier  blanc. 
Longueur,  0  m.  92  ;  hauteur,  0  m.  62.  (PI.  XLII). 

R.  Clément,  Annuaire  de  la  Société  d'Histoire  et  d'Archéo- 
logie de  la  Lorraine,  LXV,  1936,  p.  157-159  (figures).  — 
M.  Toussaint,  Répertoire  archéologique  du  département  de  la 
Moselle  (période  gallo-romaine),  p.  238. 

Groupe  du  Dieu  cavalier  à  l'Anguipède,  très  mu- 
tilé. Du  dieu  subsistent  :  la  tête  barbue  (hauteur, 
0  m.  17),  brisée  sous  la  lèvre  inférieure  ;  la  main 
gauche  qui  tenait  les  rênes  ;  la  partie  inférieure  du 
torse  et  les  jambes,  sectionnées  au-dessous  du  ge- 
nou ;  du  vêtement,  il  ne  reste  que  les  plis  inférieurs 
du  manteau  et  l'extrémité  du  jupon  de  la  cuirasse. 
Le  cheval,  dont  les  pattes  et  la  queue  rapportées 
manquent,  était  représenté  se  dressant  à  l'avant, 
probablement  supporté  par  le  géant,  dont  on  ne 
possède  plus  que  la  tête  au  rictus  douloureux.  Le 
harnachement,  très  complet,  était  orné  de  phalères. 
Sous  la  phalère,  suspendue  au  poitrail,  un  croissant 
renversé. 

8438.  Stèle  mutilée,  trouvée  à  Metz,  rue  des  Murs, 
dans  la  muraille  de  l'enceinte  gallo-romaine,  en  1938. 
Au  Musée  lapidaire  de  Metz.  Calcaire  oolithique  du 
pays.  Hauteur,  1  m.  02  ;  largeur,  0  m.  55  ;  épais- 
seur, 0  m.  48.  (PI.  XLIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  André  Bellard.  — ■ 
R.  Clément,  Annuaire  de  la  Société  d'Histoire  et  d'Archéologie 
de  la  Lorraine,  t.  LXV,  1939,  p.  208  (figure).  —  M.  Toussaint, 
Répertoire  archéologique  du  département  de  la  Moselle  (période 
gallo-romaine),  p.  149-151. 


Dans  une  niche  à  sommet  cintré,  homme  debout, 
vêtu  d'une  tunique  descendant  au  genou,  plissée 
dans  le  bas.  De  la  main  droite,  il  s'appuie  sur  une 
longue  hampe,  ayant  supporté  un  motif  disparu,  et 
de  la  main  gauche,  retombant  le  long  du  corps,  il 
tient  un  sac  double.  Les  cheveux,  disposés  en  mèches 
parallèles,  sont  rejetés  en  arrière,  et  une  courte 
barbe  encadre  le  visage.  Monument  funéraire. 

La  partie  supérieure  de  la  stèle  a  été  retaillée  et 
de  l'inscription  funéraire,  il  ne  reste  que  la  seconde 
ligne  :  Carnatidio  Gaioli. 

8439.  Stèle  mutilée  trouvée  à  Metz,  rue  des  Murs, 
dans  la  muraille  de  l'enceinte  gallo-romaine.  Au 
Musée  lapidaire  de  Metz.  Calcaire  oolithique  de  la 
région.  Hauteur,  0  m.  55  ;  largeur,  0  m.  45  ;  épais- 
seur, 0  m.  26.  (PI.  XLIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  André  Bellard.  — 
R.  Clément,  Annuaire  de  la  Société  d'Histoire  et  d'Archéologie 
de  la  Lorraine,  t.  LXV,  1939,  p.  209  (figure). 

Dans  une  niche  à  sommet  cintré  et  fronton  trian- 
gulaire, supporté  par  deux  pilastres  et  flanquée 
d'acrotères,  jeune  femme  debout,  brisée  à  la  hau- 
teur des  genoux,  tenant  un  petit  enfant  au  maillot. 
Elle  est  vêtue  d'une  tunique  à  manches,  serrée  sous 
les  seins.  Les  cheveux,  séparés  par  une  raie  médiane, 
sont  disposés  en  gros  bandeaux  ondulés.  Sur  le  côté 
gauche  de  la  stèle,  une  ascia,  gravée  en  creux.  Mo- 
nument funéraire. 

8440.  Stèle  trouvée,  en  1938,  à  Metz,  rue  des  Murs, 
dans  la  muraille  de  l'enceinte  gallo-romaine.  Au 
Musée  lapidaire  de  Metz.  Calcaire  oolithique  de  la 
région.  Hauteur,  0  m.  37  ;  largeur,  0  m.  17  ;  épais- 
seur, 0  m.  09.  (PI.  XLIII). 


38 


METZ. 


Photographie  communiquée  par  M.  André  Bellard.  — 
R.  Clément,  Annuaire  de  la  Société  d'Histoire  et  d'Archéologie 
de  la  Lorraine,  t.  LXV,   1939,  p.  210  (figure). 

Sous  un  fronton  triangulaire,  femme  à  mi-corps, 
de  face,  le  poignet  droit  appuyé  sur  un  bandeau  pas- 
sant en  écharpe  autour  du  cou,  la  main  placée  sur  la 
poitrine.  La  tête  ronde,  aux  larges  oreilles,  touche 
la  base  du  fronton.  La  chevelure,  plate  sur  le  som- 
met du  crâne,  se  poursuit  sur  les  côtés  par  des  ban- 
deaux. A  gauche,  en  avant  du  corps,  une  corbeUle 
remplie  de  fruits.  Monument  funéraire. 

8441.  Stèle  trouvée  à  Metz,  en  1935,  a  à  l'occasion 
des  fouilles  pratiquées  pour  les  constructions  nou- 
velles de  l'École  Industrielle,  dans  la  partie  bordant 
la  rue  de  Verdun,  en  face  de  l'église  Sainte-Thérèse  ». 
Au  Musée  lapidaire  de  Metz.  Calcaire.  Hauteur, 
0  m.  57  ;  largeur,  0  m.  43  ;  épaisseur,  0  m.  31, 
(PI.  XLIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  André  Bellard.  — 
R.  Clément,  Annuaire  de  la  Société  d^Histoire  et  d^Archêologie 
de  la  Lorraine,  t.  LXV,  1939,  p.  160-161  (figure). 

Dans  une  niche  à  sommet  légèrement  cintré  et  à 
fronton  triangulaire,  supporté  par  deux  pilastres, 
personnage,  peut-être  un  enfant,  vêtu  d'une  tunique 
courte,  tenant  dans  la  main  droite  un  objet  indéter- 
miné. Le  visage  a  complètement  disparu.  Dans  le 
fronton,  l'épitaphe  :  D(is)  M(anihus)  Lupio  Eusta- 
chio.  Au  bas  du  monument  funéraire,  est  pratiquée 
une  petite  ouverture,  large  de  0  m.  02.  L'arrière  de 
la  stèle  est  galbé,  suivant  une  courbure  à  grand 
rayon.  Ses  côtés  rectdignes  n'ont  qu'environ  quel- 
ques centimètres  d'épaisseur  et  sont,  ainsi  que  le 
dessus,  striés  de  brettelures  au  marteau. 


8442.  Stèle  trouvée,  en  1938,  à  Metz,  rue  des 
Murs,  dans  la  muraille  de  l'enceinte  gallo-romaine. 
Au  Musée  lapidaire  de  Metz.  Calcaire  oolithique  de 
la  région.  Hauteur,  1  m.  40  ;  largeur,  0  m.  93  ; 
épaisseur,  0  m.  32.  (PL  XLIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  André  BeUard.  — 
R.  Clément,  Annuaire  de  la  Société  d^Histoire  et  d'Archéologie 
de  la  Lorraine,  t.  LXV,  1939,  p.  211  (figure). 

Dalle  à  sommet  cintré,  dont  la  partie  supérieure 
est  occupée  par  l'épitaphe  :  D(is)  M(anihus)  Ca- 
riano  Belliani  ffilioj  et  Felici  Cariani  f(ilio)  Bellia- 
nus  Boudilli  et  Augusta  Crobi  f(ilia)  patres  p(e)- 
c(unia).  Au-dessous,  la  représentation  des  instru- 
ments de  travail  d'un  forgeron  :  au  registre  infé- 
rieur, une  enclume,  un  cabestan  ou  une  roue,  et  un 
petit  tonnelet  ;  au  registre  supérieur,  suspendus  à 
une  traverse,  trois  masses  ou  marteaux,  une  paire 
de  tenailles  et  une  ascia.  Monument  funéraire  d'un 
forgeron,  appartenant  à  une  série  de  stèles  avec 
représentations  d'outillages  artisanaux,  particulières 
au  Pays  Trévire.  (E.,  t.  VI,  nos  5006,  5226,  5227). 

8443.  Stèle,  trouvée  en  1933,  dans  une  sablière, 
située  au  Sud  de  la  gare  d'Augny  (Moselle).  Au 
Musée  lapidaire  de  Metz.  Pierre  calcaire.  Hauteur, 
0  m.  78  ;  largeur,  0  m.  43. 

R.  Clément,  Annuaire  de  la  Société  d'Histoire  et  d'Archéo- 
logie de  la  Lorraine,  t.  LXV,  1936,  p.  157. 

Stèle  très  usée,  à  sommet  triangulaire,  flanquée 
de  deux  acrotères.  Dans  une  niche,  femme  debout, 
vêtue  d'une  tunique  et  d'un  manteau,  un  objet 
indéterminable  dans  la  main  gauche. 


39 


SUPPLÉMENT  AU  TOME  VI. 


BELGIQUE. 

(DEUXIÈME    PARTIE). 

LEUQUES. 

(LEVCI). 

SAINT-LAURENT-SUR-OTHAIN. 

(Voir  le  tome  VI,  p.  75). 

A  la  smte  de  découvertes  effectuées  sur  la  pente  du  Châtelet,  à  Saint-Laurent-sur-Othain  (Meuse), 
des  fouilles,  entreprises  sur  le  site,  en  1929  et  1939,  ont  fait  connsûtre  les  substructions  d'un  petit  ouvrage 
fortifié  du  iii^  siècle  après  J.-C,  à  angles  saillants,  dépourvu  de  tours.  Dans  la  maçonnerie,  on  découvrit, 
en  remploi,  un  certain  nombre  de  sculptures  d'art  moseUan,  probablement  du  ii^  siècle  de  notre  ère. 

Les  photographies  m'ont  été  obligeamment  communiquées  par  MM.  Brun  et  Delangle. 

BIBLIOGRAPHIE. 

I.  Georges  Chenet,  Pierres  sculptées  gallo-romaines  de  Saint-Laurent-sur-Othain  (Meuse),  dans  iievue  des  Musées,  n°  26, 
1930,  p.  45-49  (figures). 

II.  Maurice  Toussaint,  Répertoire  archéologique  du  département  de  la  Meuse  (Période  gallo-romaine),  p.  121-124. 


8444.  Fragment  de  sculpture,  trouvé  dans  le  mur 
de  la  forteresse.  Au  Musée  de  Verdun.  Pierre  cal- 
caire. Hauteur,  0  m.  17.  (PI.  XLIV). 

G.  Chenet,  Revue  des  Musées,  n<>  26,  1930,  p.  48  (figure). 
—  M.  Toussaint,  Répertoire...  Meuse,  p.  123. 

Tête  d'éphèbe,  le  nez  et  la  bouche  sont  mutilés  ; 
une  partie  de  la  nuque  manque.  La  chevelure  est 
ordonnée  en  larges  boucles  ondées,  et  au  sommet  du 
crâne,  une  ouverture  était,  semble-t-il,  destinée  à 
l'insertion  d'un  ornement  métallique,  «  nimbe  ou 
rayons  ».  [G.  Chenet]. 

8445.  Fragment  de  sculpture  trouvé  dans  le  mur 
de  la  forteresse.  Au  Musée  de  Verdun.  Pierre  cal- 
caire. Hauteur,  0  m.  15.  (PI.  XLIV). 


G.  Chenet,  Revue  des  Musées,  n°  26,  1930,  p.  48  (figure). 

—  Maurice  Toussaint,  Répertoire...  Meuse,  p.  123. 

Tête  d'homme.  La  chevelure  est  rejetée  en  arrière. 
La  face,  large,  offre  une  certaine  rudesse.  Le  nez  est 
droit,  élargi  à  la  base,  la  bouche  arquée,  les  yeux 
abrités  sous  de  lourdes  arcades  sourcilières.  Gaulois 
ou  Barbare. 

Au-dessus  de  la  tête,  vm  large  tenon  appartient 
au  monument  auquel  la  tête  paraît  avoir  servi  de 
support. 

8446.  Fragment  de  sculpture  trouvé  dans  un 
puits.  Au  Musée  de  Verdun.  Pierre  calcaire.  Hau- 
teur, 0  m.  12.  (PI.  XLIV). 

G.  Chenet,  Revue  des  Musées,  n"  26,  1930,  p.  48  (figure). 

—  M.  Toussaint,  Répertoire...  Meuse,  p.  122. 


40 


SAINT-LA  URENT-S  UR-OTHAIN. 


Tête  de  jeune  homme,  la  chevelure  disposée  en 
grosses  boucles  encadrant  le  visage.  Le  nez  est 
mutilé  à  l'arête.  Génie  ? 


8447.  Fragment  de  statue  trouvé  dans  un  puits. 
Au  Musée  de  Verdun.  Pierre  calcaire. 

G.  Chenet,  Revue  des  Musées,  n°  26,  1930,  p.  48  (figure). 

—  M.  Toussaint,  Répertoire...  Meuse,  p.  122. 

Jambe  humaine,  en  ronde  bosse,  sensiblement 
plus  grande  que  nature. 

8448.  Fragment  de  stèle  trouvé  dans  le  mur  de 
la  forteresse.  Au  Musée  de  Verdun.  Pierre  calcaire. 
Hauteur,  0  m.  17  ;  largeur,  0  m.  30  ;  épaisseur, 
0  m.  15.  (PI.  XLIV). 

G.  Chenet,  Revue  des  Musées,  n°  26,  1930,  p.  46  (figure). 

—  M.  Toussaint,  Répertoire...  Meuse,  p.  123. 

Partie  supérieure  d'une  stèle  funéraire.  Dans  un 
encadrement  rectangulaire,  un  homme  debout,  brisé 
à  mi-corps,  vêtu  d'une  tunique  à  manches.  Le  bas 
du  visage  est  encadré  par  une  barbe  courte  et  touf- 
fue. La  chevelure  est  disposée  en  mèches  parallèles 
et  rejetées  en  arrière.  Au-dessus  du  personnage,  est 
suspendue  une  balance  romaine.  Traces  de  couleur 
rouge  à  la  surface.  Stèle  d'un  marchand. 

8449.  Fragment  de  bas-reHef  trouvé  dans  le  cime- 
tière barbare,  oii  il  avait  été  utUisé  pour  recouvrir 
une  tombe.  Collection  de  M.  Léon  Brun,  à  Homé- 


court.  Pierre  calcaire.  Hauteur,  0  m.  46  ;  largeur, 
0  m.  40  ;  épaisseur,  0  m.  20.  (PI.  XLIV). 

G.  Chenet,  Revue  des  Musées,  n°  26,  1930,  p.  45  (figures). 
—  M.  Toussaint,  Répertoire...  Meuse,  p.  122. 

La  pièce  appartient  à  un  décor  d'architecture. 
Sur  l'une  des  faces,  une  volute  ajourée.  Les  trois 
autres  faces  sont  occupées  par  un  Satyre  nu,  debout, 
jouant  de  la  double  flûte  ;  par  une  danseuse  nue,  le 
poids  du  corps  reposant  sur  la  jambe  gauche,  l'autre 
jambe  fléchie  presque  à  angle  droit,  le  pied  appuyé 
contre  l'encadrement  du  relief.  La  chevelure  dessine 
une  couronne  couvrant  les  oreilles  et  que  surmonte 
un  chignon  à  triple  étage.  Sur  la  face  du  bloc  opposé 
au  Satyre,  danseur  nu,  vu  de  dos  aux  trois  quarts, 
le  bras  gauche  étendu,  l'avant-bras  levé,  presque  en- 
tièrement disparu.  Le  poids  du  corps  repose  sur  la 
jambe  gauche,  l'autre  jambe  légèrement  fléchie  est 
portée  en  arrière.  Un  large  éclat  a  entraîné  la  dis- 
parition de  la  partie  postérieure  de  la  tête. 

8450.  Fragment  de  bas-relief  ayant  recouvert  l'ori- 
fice d'un  puits.  Au  Musée  de  Verdun.  Pierre  cal- 
caire. Longueur,  1  mètre  ;  largeur,  0  m.  70  ;  épais- 
seur, 1  m.  29.  (PI.  XLV). 

G.  Chenet,  Revue  des  Musées,  n"  21,  1929,  p.  88-89  (figure)  ; 
n"  26,  1930,  p.  45.  —  M.  Toussaint,  Répertoire  archéologique... 
Meuse,  p.  122. 

Bucrâne  et  bandelettes,  sous  un  bandeau  de  feuil- 
lages stylisés.  Fragment  du  socle  d'un  moniunent 
funéraire. 


41 


LA  ROMANETTE,  A  VELOSNES  (MEUSE). 

La  Romanette  est  un  camp,  du  type  de  l'éperon  barré,  réutilisé  entre  le  i^'  et  le  rv^  siècle  après  J.-C. 
Des  travaux  de  fortification,  entrepris  par  le  Génie  militaire  sur  cet  emplacement,  en  1935,  mirent  au  jour, 
à  l'intérieur  de  l'enceinte,  un  petit  temple  à  cella  carrée,  avec  galerie  et  autel.  Dans  un  puits,  situé  à  l'extrémité 
méridionale  du  camp,  on  recueillit  un  certain  nombre  de  fragments  et  de  bas-reliefs,  déposés  au  Musée  de 
Verdun. 

Les  photographies  m'ont  été  obligeamment  communiquées  par  M.  Delangle. 

BIBLIOGRAPHIE. 

I.  M.  Delangle,  Le  camp  retranché  de  La  Romanette  à  Velosnes,  dans  Bulletin  de  la  Société  des  Naturalistes  et  Archéologues 
du  Nord  de  la  Meuse,  t.  XLVII,  1935,  n""  3-4,  p.  56-65. 

II.  G.  Chenet,  Le  fanum  de  La  Romanette  à  Velosnes,  dans  ibid.,  1936,  p.  65-76. 

III.  Maurice  Toussaint,  Répertoire  archéologique^ du  département  de  la  Meuse  (Période  gallo-romaine),  1946,  p.  118-119. 


8451.  Statuette.  Calcaire  blanc  jaunâtre.  Hau- 
teur, 0  m.  70.  (PI.  XLV). 

M.  Delangle,  Bulletin  de  la  Société  des  Naturalistes  et 
Archéologues  du  Nord  de  la  Meuse,  1939,  p.  62-63.  —  G.  Che- 
net, ibid.,  p.  76  (figure). 

Victoire  debout.  Les  bras  et  les  jambes  manquent. 
La  tête  est  détachée  et  un  large  éclat  a  emporté  le 
nez,  l'œil,  la  bouche  et  la  joue,  à  droite.  La  cheve- 
lure, disposée  en  bandeaux  ondulés,  retombe  en 
arrière  sur  le  cou.  Sur  une  robe,  fendue  en  avant  et 
qui  laisse  apparaître  la  cuisse  gauche,  retombent  les 
deux  étages  de  gros  volants  tuyautés  et  superposés 
d'une  tunique  courte,  serrée  sous  les  seins  par  une 
cordelière.  Une  palme,  brisée  dans  le  haut,  est 
plaquée  contre  l'épaule  gauche. 

8452.  Bloc  quadrangulaire.  Calcaire  blanc  jau- 
nâtre. Longueur,  0  m.  63  ;  hauteurs,  0  m.  17, 
0  m.  22  ;  épaisseur,  0  m.  42.  Disparu.  (PI.  XLV). 

Dessin  du  lieutenant  Jacqueline. 


Sur  l'une  des  faces,  à  l'intérieur  d'une  niche  à 
sommet  cintré,  partie  supérieure  d'un  corps  de 
femme,  vêtu  d'une  tunique,  le  bras  droit  étendu 
dans  le  prolongement  de  l'épaule. 

8453.  Fragment  de  bas-relief.  Calcaire  blanc  jau- 
nâtre. Longueur,  0  m.  57  ;  hauteur,  0  m.  34  ;  épais- 
seur, 0  m.  15.  (PI.  XLV). 

Sur  la  tranche  de  la  pierre,  deux  monstres  à  torse 
humain,  dont  la  partie  inférieure  du  corps  se  ter- 
mine par  les  enroulements  d'un  corps  de  serpent. 
Les  têtes  manquent.  Monument  funéraire. 

8454.  Fragment  de  bas-relief.  Disparu.  Calcaire 
blanc  jaunâtre.  Hauteur,  0  m.  80  ;  largeur,  0  m.  24  ; 
épaisseur,  0  m.  72.  (PL  XLV). 

Dessin  du  lieutenant  Jacqueline. 

Deux  ballots  cordés.  A  la  partie  supérieure,  roue 
à  douze  rayons,  avec  umbo  central.  Monument 
funéraire. 


ESPÉRANDIEU 


42 


TOUL. 

(Voir  le  tome  VI,  p.  108). 


8455.  Stèle  brisée,  trouvée  à  Toul,  dans  l'enceinte 
du  castrum,  à  la  suite  du  bombardement  de  1940. 
Au  Musée  de  Toul.  Pierre  calcaire.  Hauteur, 
0  m.  67  ;  largeur,  0  m.  70.  (PI.  XLVI). 

Abbé  J.  Choux,  Gallia,  VII,  1,  1949,  p.  97  (figure). 

Mercure  nu,  debout,  de  face,  dans  une  niche  car- 
rée, tenant  dans  le  bras  gauche  le  caducée.  Brisé  en 
deux  parties.  Le  bras  droit  et  la  partie  inférieure  du 
corps  ont  disparu.  Un  large  éclat  a  entraîné  la  des- 
truction de  la  totalité  du  visage. 

8456.  Bas-relief  mutilé,  trouvé  dans  le  puits  n"  1. 
Au  Musée  de  Toul.  Pierre.  Hauteur,  0  m.  42  ;  lar- 
geur, 0  m.  49.  (PI.  XLVI). 

Abbé  J.  Choux,  GaUia,  VII,  I,  1949,  p.  97-98  (figure). 


Triade  de  divinités  masculines.  Au  centre,  assis 
sur  un  trône,  peut-être  Zeus,  le  bas  du  corps  recou- 
vert d'une  draperie,  le  pied  gauche  reposant  sur  un 
coussin.  Dans  la  main  gauche,  retombante,  il  tient 
un  attribut  indistinct.  La  tête  et  l'avant-bras  droit 
manquent.  A  droite,  Gad  Syrien,  debout,  le  bas  du 
corps  drapé  dans  un  manteau  retombant  dans  le 
dos  et  s'enroulant  autour  du  bras  gauche,  dont  la 
main  tient  une  corne  d'abondance.  A  ses  pieds, 
un  globe.  La  jambe  gauche  est  brisée  à  mi-hauteur 
du  mollet.  A  gauche,  également  debout,  une  troi- 
sième divinité  masculine,  le  bas  du  corps  drapé, 
l'avant-bras  gauche  enroulé  dans  la  draperie.  La 
tête,  le  bras  droit,  la  jambe  gauche  et  le  pied 
droit  ont  disparu.  Ces  divinités  sont  chaussées  de 
brodequins. 


43 


LOCALITÉS  DIVERSES  DE  LA  HAUTE-LORRAINE. 


(Voir  le  tome  VI,  p.  131). 


8457.  Partie  supérieure  d'un  autel  votif,  trouvé 
en  remploi  dans  une  muraille  de  la  villa  gallo- 
romaine  d'Auzéville  (Meuse),  au  lieu-dit  «  Sur  le 
Moulin  ».  Au  Musée  des  Antiquités  Nationales  de 
Saint-Germain-en-Laye.  Calcaire  corallien  compact. 
Largeur,  0  m.  65  ;  hauteur,  0  m.  46  ;  épaisseur, 
0  m.  46.  (PI.  XLVI). 

G.  Chenet,  Revue  des  Musées,  t.  V,  1930,  p.  109,  fig.  4-5. 
—  M.  Toussaint,  Répertoire  archéologique  du  département  de 
la  Meuse  (Période  gallo-romaine),  p.  152. 

Dans  une  niche  à  sommet  arrondi,  supportée  par 
deux  pilastres,  partie  supérieure  d'un  corps  de  fem- 
me, brisé  au-dessus  des  seins,  le  bras  droit  levé,  la 
main  tenant  une  draperie.  Sur  la  chevelure,  séparée 
en  deux  bandeaux  ondulés  par  une  raie  médiane, 
est  posé  un  diadème.  Deux  mèches  de  cheveux  re- 
tombent en  avant  sur  le  cou.  La  face  latérale,  à 
gauche,  a  été  aplanie.  Du  côté  opposé,  sous  une  arca- 
ture,  partie  droite  de  la  tête  et  du  buste  d'un  per- 
sonnage, vêtu  d'une  tunique  à  plis,  très  mutUé. 

8458.  Fragment  de  bas-relief  trouvé  au  champ 
Lécaillon,  à  Auzéville.  Autrefois  conservé  chez  l'abbé 
Giland,  au  presbytère  d'Auzéville.  Disparu.  Pierre. 

G.  Chenet,  Revue  des  Musées,  1930,  p.  109  (figure). 

Homme  nu,  debout  de  face,  les  jambes  écartées, 
les  bras  ramenés  sur  le  ventre.  La  pierre  a  pu  faire 
partie  du  monument  décrit  sous  le  n"  8457.  [G.  Che- 
net]. 

8459.  Bas-relief,  de  provenance  vosgienne,  ayant 
fait  partie  de  la  collection  A.  Voulot.  Au  Musée  des 
Antiquités  Nationales  de  Saint-Germain-en-Laye. 
Plaque  de  terre  cuite.  Hauteur,  0  m.  28  ;  largeur, 
0  m.  29.  (PI.  XLVII). 

Raymond  Lantier,  Bulletin  des  Musées  de  France,  t.  XI, 
1946,  décembre,  p.  31-32. 

Dans  un  édicule  à  triple  arcature,  supporté  par 
deux  colonnes  dressées  sur  des  socles  carrés,  sont 
représentés  debout,  de  face.  Mercure,  Minerve  et 
Apollon.  A  droite,  Mercure,  coiflFé  du  pétase,  est  nu, 
une  chlamyde  fixée  sur  l'épaule  droite  par  une 
fibule  ronde,  barre  obliquement  la  poitrine  et  couvre 
en  partie  le  bras  gauche,  dont  la  main  s'appuie  sur 
le  caducée,  reposant  sur  le  sol  par  son  extrémité 


inférieure.  Le  bras  droit  retombe  parallèlement  au 
corps,  la  main  fermée  sur  une  grosse  bourse.  Au 
centre.  Minerve,  un  casque  posé  sur  sa  longue  che- 
velure, vêtue  d'une  tunique  longue  sans  manches, 
descendant  jusqu'aux  pieds  chaussés,  et  sur  laquelle 
est  posé  un  manteau  retombant  sur  le  côté  gauche 
du  corps,  tient  de  la  main  droite  levée  une  lance, 
dont  le  fer  n'est  pas  figuré  et  s'appuie  de  l'autre 
main  sur  un  bouclier  ovale,  dont  le  revers  laisse 
apercevoir  le  manipule.  Contre  l'épaule  gauche  de 
la  déesse,  les  traces  d'une  chouette.  A  l'extrémité 
gauche  du  panneau,  Apollon,  nu,  le  poids  du  corps 
reposant  sur  la  jambe  gauche,  la  droite  légèrement 
fléchie,  le  pied  reposant  sur  le  sol  par  les  doigts, 
tient  la  lyre  dans  le  bras  gauche.  L'autre  bras  est 
plié  à  angle  droit  sur  la  poitrine,  la  main  pinçant 
les  cordes  de  l'instrument.  La  chevelure,  séparée  par 
une  raie  médiane,  se  répand  sur  les  épaules.  Au 
revers  du  tableau  est  estampée  une  marque  de  coro- 
plathe  complètement  écrasée  et  illisible. 

Travail  d'un  atelier  indigène  de  la  Gaule  orientale 
de  la  première  moitié  du  iii^  siècle  après  J.-C. 

Le  monument  est  à  rapprocher  d'une  suite  de 
plaques,  généralement  en  grès,  sur  lesquelles  on 
retrouve  l'association  :  Mercure,  Minerve,  Apollon 
(E.,  n°  5701).  Parfois,  ce  dernier  est  remplacé  par 
Vulcain  (E.,  nos  5753,  6019)  et,  sur  la  plaque  de 
Rheinzabern  (E.,  n°  5924),  apparaît  le  groupement  : 
Apollon,  Junon,  Vulcain,  Minerve  et  Mercure.  L'aire 
de  répartition  de  ces  plaques  est  localisée  à  la  Ger- 
manie romaine  (Steetfeld,  Nassenfels)  (E.,  Germanie 
romaine,  no»  370,  709)  et  à  la  vallée  du  Rhin. 

8460.  Fragment  de  sculpture,  recueilli  par  M.  l'ab- 
bé Albizer,  chez  un  habitant  de  Lerrain  (Vosges). 
Au  presbytère  de  Jézonville.  Grès  sableux  des  Vos- 
ges. Hauteur,  G  m.  12.  (PI.  XLVII). 

Bulletin  de  la  Société  archéologique  champenoise,  t.  XXXII, 
1928,  p.  115-116. 

Tête  d'homme  de  style  celtique,  les  yeux  profon- 
dément enfoncés  sous  de  lourdes  arcades  sourci- 
lières,  nez  droit  à  large  méplat,  bouche  entr'ouverte 
encadrée  par  une  moustache  et  une  barbe  courte. 
La  chevelure  est  disposée  en  mèches  parallèles,  re- 
jetées en  arrière.  Travail  indigène. 


44 


LOCALITÉS  DIVERSES  DE  LA   HAUTE-LORRAINE 


8461.  Fragment  de  stèle  trouvé  à  Jézonville  (Vos- 
ges), au  lieu-dit  «  Gomand  ».  Au  presbytère  de  Jézon- 
ville. Grès  bigarré  local.  Hauteur,  0  m.  50  ;  largeur, 
0  m.  46  ;  épaisseur,  0  m.  13.  (PL  XLVIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  l'abbé  Albizer.  — 
J.  Fromols,  Bulletin  de  la  Société  archéologique  champenoise, 
t.  XXXIII,  1939,  p.  22.  —  M.  Toussaint,  Répertoire  archéo- 
logique du  département  des  Vosges  (Période  gallo-romaine), 
p.  31. 

Torse  d'un  personnage  masculin,  vêtu  d'une  tu- 
nique à  manches  longues,  tenant  dans  la  main  droite 
une  bourse,  dans  l'autre  main  une  cruche,  dont 
l'anse  est  visible.  Stèle  funéraire  d'un  vigneron. 

8462.  Tête  trouvée,  à  2  mètres  de  profondeur, 
dans  les  substructions  de  la  chapelle  Saint- Rémy,  à 
Hannogne  (Ardennes).  A  Bray-Hannogne-Saint- 
Rémy,  dans  la  collection  J.  Carlier.  Pierre  com- 
mune. Hauteur,  0  m.  075.  (PI.  XLVIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  J.  Carlier.  —  J.  Car- 
lier, Bulletin  de  la  Société  archéologique  champenoise,  t.  XXXII, 
1938,  p.  29  (figure). 

Homme  au  cou  épais  et  trapu,  le  visage  rond,  le 
front  bas,  les  yeux  largement  ouverts,  la  bouche 
souriante.  La  chevelure,  ordonnée  en  grosses  mèches 
parallèles,  retombe  en  arrière  sur  la  nuque.  Le  nez 
et  le  front,  à  gauche,  sont  mutilés.  Travail  indigène. 

8463.  Bas-relief  trouvé  à  Carignan  (Ardennes), 
lors  de  travaux  de  construction  à  l'angle  des  routes 
Mézières-Montmédy  et  Mouzon-Tremblois,  à  peu  de 
distance  de  l'église,  avec  deux  chapiteaux  corin- 
thiens et  des  fragments  de  colonnes.  Au  Musée  de 
Mézières.  Calcaire  à  grain  grossier.  Hauteur,  0  m.  62  ; 
largeur,  0  m.  39  ;  épaisseur,  0  m.  15.  (PI.  XLVIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  R.  Robinet.  —  R.  Ro- 
binet, Le  Rimbaldien.  Revue  ardennaise  de  culture  et  d'études, 
n»  16,  1949,  p.  26-27. 

Dans  un  encadrement  rectangulaire,  portant  les 
traces  d'une  inscription  presque  entièrement  effacée. 
Mercure  debout,  coiffé  du  pétase,  porte  une  chla- 
myde,  attachée  sur  l'épaule  droite  par  une  grosse 
fibule  ronde  décorée  et  dont  un  pan  retombe  sur 
l'avant-bras  gauche.  Le  bras  droit  est  écarté  du 
corps,  la  main  fermée  sur  la  hampe,  en  partie  brisée 
d'un  caducée,  dont  l'extrémité  supérieure  repose  sur 
la  poitrine.  De  l'autre  main.  Mercure  soutient  l'en- 
fant Bacchus,  assis  dans  le  pan  de  la  chlamyde  et 
qui  tend  la  main  gauche.  Entre  les  jambes  du  dieu. 


légèrement  écartées,  la  droite  portée  en  avant,  une 
tortue  ;  près  de  l'autre  jambe,  un  coq. 

Le  relief  se  rattache  à  un  groupe  de  sculptures 
représentant  Mercure  portant  Bacchus  enfant,  su- 
jet très  en  faveur  dans  la  Gaule  orientale  :  monu- 
ments du  Hiéraple  (E.,  n°  4471),  de  Hatrize  (E., 
no  4413),  de  Lhore  (E.,  n»  4491),  de  Sparbach  (E., 
no  5569). 

8464.  Bas-relief  mutilé  trouvé  à  Saint-Marceau 
(Ardennes).  Au  Musée  de  Mézières.  Pierre  calcaire. 
Hauteur,  0  m.  50  ;  largeur,  0  m.  30.  (PI.  XLVIII). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  R.  Ro- 
binet. 

Mercure  debout,  de  face,  une  chlamyde  retombant 
sur  le  côté  gauche  du  corps,  la  main  droite  appuyée 
sur  une  tête  de  bélier,  l'extrémité  du  caducée  dans 
l'autre  main.  La  tête  et  les  épaules  manquent. 

8465.  Stèle  funéraire  trouvée  à  Librecy  (Arden- 
nes), au  lieu-dit  «  La  Petite  Charbonnière  ».  Conser- 
vée sur  place.  Grès.  Hauteur,  1  m.  40  ;  largeur, 
0  m.  72.  (PI.  XLIX). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  Jules 
Carlier. 

Stèle  en  forme  de  maison  à  sommet  triangulaire. 
Dans  une  niche  cintrée  à  la  partie  supérieure,  deux 
époux  l'un  à  côté  de  l'autre.  L'un  des  personnages 
tient  sur  la  poitrine  un  objet  indéterminable.  La 
surface  est  fortement  érodée. 

8466.  Chapiteau  trouvé  à  Voncq  (Ardennes)  et 
transporté  dans  l'église  de  la  localité.  Hauteur, 
0  m.  90.  (PI.  XLIX). 

Photographie  communiquée  par  M.  Dubiest.  —  J.  Fro- 
MOLS,  Bulletin  de  la  Société  archéologique  champenoise, 
t.  XXXIII,  1939,  p.  9. 

La  corbeille  est  décorée  de  deux  rangées  de 
feuilles  d'acanthes  et  de  quatre  têtes  très  mutilées. 
Plutôt  qu'à  une  colonne  du  dieu  au  géant  anguipède, 
le  chapiteau  paraît  avoir  appartenu  à  la  décoration 
d'un  édifice,  temple  ou  tombeau. 

Sur  ce  type  de  chapiteaux,  voir  :  H.  Herbig,  Der 
korintische-dorischen  Tempeln  in  Forum  von  Paes- 
tum.  Denkmâler  antiker  Architektur,  t.  VII.  Ce  mo- 
dèle, originaire  de  la  Grande  Grèce,  d'où  il  s'est  ré- 
pandu jusqu'à  Tarquinies,  Pérouse  et  Nîmes,  appa- 
raît, environ  90  avant  l'ère,  dans  la  décoration  du 
temple  au  forum  de  Paestum. 


45 


SUPPLÉMENT  AU  TOME  VIL 


GAULE  GERMANIQUE. 

I.  -   GERMANIE   SUPÉRIEURE. 

SÉQUANES. 

(SEQUANI). 

BESANÇON. 

(VESONTIO). 
(Voir  les  tomes  :  VII,  p.  4  ;  X,  p.  6). 


A.  Castan,  dans  sa  fouille  du  pseudo-théâtre,  tout  près  du  puits  antique,  «  à  2  mètres  au-dessus  du 
pavé  de  l'ancienne  église  Saint- Jean-Baptiste  »,  découvrit  une  série  de  bas-reliefs,  dont  le  Recueil  n'a  encore 
publié  que  quelques  exemplaires  (E.  a9^  5283-5285,  5288),  et  qui  appartiennent  vraisemblablement  à  la 
décoration  d'un  même  édifice,  peut-être  le  château  d'eau  d'Arcier.  «  Ces  fragments  »  —  écrivait  Castan  — 
«  sont  enchâssés  dans  un  groupe  qui  se  trouve  en  avant  de  notre  estrade  ». 

M.  Louis  Lerat  a  fait  extraire  ces  reliefs  (1948)  de  ce  massif  composite  et  les  a  exposés,  au  Musée  de 
Besançon,  dans  la  nouvelle  salle  des  sculptures  gallo-romaines,  auprès  d'autres  bas-reliefs,  eux-mêmes  encastrés 
dans  un  assemblage  composite.  Les  photographies  et  les  renseignements  m'ont  été  obligeamment  commu- 
niqués par  M.  L.  Lerat. 

BIBLIOGRAPHIE. 

A.  Castan,  Mémoires  de  la  Société  d^Êmulation  du  Douhs,  1872,  p.  477-478. 


8467.  Fragment  de  bas-relief,  brisé  à  droite  et  à  gau- 
che. Pierre  commune.  Hauteur,  0  m.  82  ;  épaisseur, 
0  m.  40.  Trou  de  mortaise,  0  m.  06  X  0  m.  06). 
(PI.  XLIX). 

Au-dessus  de  l'arcade,  sur  un  sol  pierreux,  partie 
inférieure  d'une  figure  féminine  drapée,  le  pied  droit 
légèrement  relevé  ;  à  l'arrière-plan,  partie  de  l'orbe 
interne  d'un  bouclier.  Minerve  ou  Rome.  Devant  le 


personnage,  une  jambe  nue.  Sur  l'autre  face,  au- 
dessus  de  l'arcade,  un  feston. 


8468.  Fragment  de  bas-relief.  Pierre  commune. 
Hauteur,  0  m.  85  ;  longueur,  0  m.  64  ;  épaisseur, 
0  m.  55.  Trou  de  mortaise  (0  m.  125  X  0  m.  003 
à  0  m.  05).  (PI.  XLIX). 


46 


BESANÇON. 


Arête  gauche  intacte  avec  anathyrose.  D'un  côté  : 
jambe  nue  fléchie,  conservée  jusqu'au  haut  du  mol- 
let ;  en  arrière,  une  souche  d'arbre  d'où  sort  un 
rameau  fleuri.  De  l'autre  côté  :  feston. 

8469.  Semblable.  Pierre  commune.  Hauteur, 
0  m.  585  ;  longueur,  0  m.  74  ;  épaisseur,  0  m.  48. 
(PI.  L). 

Sur  une  face  :  partie  supérieure  du  corps  d'une 
Victoire  ailée,  de  face,  la  tête  tournée  vers  l'épaule 
gauche  et  inclinée,  le  bras  gauche  étendu,  la  cheve- 
lure ondée  retombant  en  un  chignon  sur  la  nuque. 
Elle  est  vêtue  d'un  péplum  agrafé  sur  l'épaule  gauche 
et  très  échancré  sur  la  poitrine.  Sur  l'autre  face  : 
Dieu  fluvial  barbu,  une  couronne  de  feuillages  dans 
la  chevelure,  assis,  le  torse  de  face,  la  jambe  droite 
relevée  et  pliée,  le  bras  levé  et  plié,  maintenant  une 
orne  d'où  l'eau  jaillit. 

8470.  Bas-reliefs  composites,  trouvés  dans  les  fon- 
dations du  couvent  des  Minimes,  près  de  la  Porte 
Notre-Dame  (actuelle  Gendarmerie).  Jadis,  dans  le 
jardin  de  M.  de  Jallerange.  Au  Musée.  Les  deux  bas- 
reliefs  n'appartiennent  pas  à  un  même  ensemble.  Le 
second  de  ces  fragments  provient  vraisemblable- 
ment d'un  sarcophage.  Pierre.  Longueur,  0  m.  80  ; 
hauteur,  0  m.  40  ;  épaisseur,  0  m.  125.  (PI.  L). 

Deux  bas-reliefs,  séparés  par  un  ressaut  vertical 
et  tournés  en  sens  inverse.  1.  Amour  tenant  une 
épée  dans  son  fourreau,  de  face,  le  torse  incliné  vers 
la  droite,  la  tête,  disparue,  tournée  vers  l'épaule 
droite.  Le  corps  est  brisé  à  mi-cuisse.  —  2.  Attis 
assis,  le  bras  droit  appuyé  sur  les  genoux,  la  tête 
penchée  et  reposant  sur  la  main  gauche.  Il  porte 
une  tunique  boufi"ant  au-dessus  de  la  ceinture.  Sur 
la  tête,  un  bonnet  phrygien,  dont  manque  l'apex. 
Derrière  le  personnage,  partie  supérieure  d'une  tor- 
che, à  gauche,  les  traces  d'un  demi-croissant. 

8471.  Fragment  de  sculpture,  trouvé  dans  le 
Doubs.  Ancienne  collection  Champy.  Marbre.  Hau- 
teur, 0  m.  075.  (PI.  L). 

Tête  d'homme  avec  moustaches.  Dans  la  cheve- 
lure, forée  de  nombreux  trous  de  trépan,  est  posée 
un  bandeau.  Les  pupilles  sont  indiquées. 

8472.  Fragment  de  statue  trouvé  rue  Gustave- 
Courbet.  Marbre.  Hauteur,  0  m.  13.  (PI.  L). 

Femme  nue.  Vénus  (?).  Brisée  à  la  taille  et  aux 
genoux. 


8473.  Buste.  Provenance  inconnue.  Jadis  «  conser- 
vée dans  la  bibliothèque  léguée  pour  la  ville  en  1694, 
par  le  président  Boizot  »  (A.  Castan,  Catalogue, 
p.   142,  nO  19).  Marbre.  Hauteur,  0  m.  18.  (PI.  L). 

Buste  de  fillette.  La  chevelure  est  enfermée  dans 
un  serre-tête,  qui  enveloppe  toute  la  partie  arrière 
du  crâne  et  prend  appui  à  l'avant  par  un  cordon. 
Sur  le  sommet  de  la  tête,  une  ouverture,  dans  le 
serre-tête,  laisse  échapper  un  nœud  de  cheveux.  Le 
visage  est  nettement  dissymétrique. 

8474.  Fragment  de  sctdptuxe.  Pierre.  Hauteur, 
0  m.  135.  (PI.  LI). 

Tête  féminine,  dont  il  ne  subsiste  que  le  masque. 
Profil  très  écrasé.  Toute  la  partie  postérieure  est 
brisée. 


8475.  Fragment  de  stèle  funéraire.  Pierre.  Hau- 
teur, 0  m.  18  ;  largeur,  0  m.  32  ;  épaisseur  de  la 
plaque,  0  m.  10  ;  du  cadre,  0  m.  14.  (PI.  LI). 

Tête  masculine,  la  chevelure  disposée  en  mèches 
parallèles,  couvrant  la  presque  totalité  du  front  ; 
oreilles  décollées.  Restes  de  l'encadrement  latéral  à 
droite. 


8476.  Fragment  de  stèle.  Pierre.  Hauteur,  0  m.  50  ; 
largeur,  0  m.  52  ;  épaisseur,  0  m.  235.  (PI.  LI). 

Dans  une  niche  à  fronton,  accosté  de  deux  volutes 
et  orné  d'un  croissant  en  son  milieu,  restes  du  buste 
d'un  personnage  masculin,  dont  on  ne  distingue  plus 
que  les  épaules  et  les  plis  du  vêtement.  La  tête  était 
peut-être  pourvue  de  cornes  ou  d'ailerons. 

8477.  Fragment  de  bas-relief,  trouvé  peut-être  à 
Osselle  (Doubs).  Au  Musée  de  Besançon.  Marbre  de 
Paros.  Hauteur,  0  m.  195  ;  largeur,  0  m.  185  ;  épais- 
seur, 0  m.  06.  (PI.  LI). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  L.  Le- 
rat. 

Centaure  barbu,  la  chevelure  rejetée  en  arrière, 
galopant  à  droite  au-dessus  d'un  personnage,  vêtu 
d'une  chlamyde,  tombé  à  terre,  un  bouclier  ovale 
dans  le  bras  gauche  tendu  en  avant.  Le  bras  droit, 
replié  vers  la  ceinture,  devait  tenir  une  arme  dis- 
parue avec  la  main.  Le  bas  du  corps  et  le  visage 
du  personnage  tombé  manquent,  ainsi  que  les  jam- 
bes postérieures  et  le  bras  gauche  du  Centaure. 


BESANÇON. 


47 


8478.  Fragment  de  bas-relief,  trouvé  peut-être  à 
Osselle  (Doubs).  Au  Musée  de  Besançon.  Marbre  de 
Parcs.  Hauteur,  0  m.  153  ;  largeur,  0  m.  165  ;  épais- 
seur, 0  m.  065.  (PI.  LI). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  L.  Le- 


rat. 

Personnage  debout,  drapé,  faisant  une  libation 
avec  une  patère  sur  un  autel  en  forme  de  thymia- 
thérion,  où  brûle  une  flamme.  La  tête,  la  partie 
supérieure  du  torse  et  les  pieds  manquent. 

8479.  Fragment  de  bas-relief.  Provenance  incon- 
nue. Au  Musée  de  Besançon.  Marbre.  Hauteur, 
0  m.  097  ;  largeur,  0  m.  067  ;  épaisseur,  0  m.  080. 
(PI.  LU). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  L.  Le- 
rat. 

Tête  de  jeune  Faune  (  ?),  au  nez  camard  brisé, 
aux  lèvres  épaisses  et  surmontée  d'une  épaisse  che- 
velure. 

8480.  Fragment  de  bas-relief.  Provenance  incon- 
nue. Au  Musée  de  Besançon.  Marbre.  Hauteur, 
0  m.  08.  (PI.  LU). 


Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  L.  Le- 
rat. 

Tête  d'homme,  brisée  aux  arcades  sourcilières.  A 
droite,  extrémité  de  la  chevelure. 

8481.  Fragment  de  bas-relief.  Provenance  incon- 
nue. Au  Musée  de  Besançon.  Marbre.  Hauteur, 
0  m.  095  ;  largeur,  0  m.  087  ;  épaisseur,  0  m.  07. 
(PI.  LU). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  L.  Le- 
rat. 

Tête  de  femme.  La  surface  du  marbre  est  forte- 
ment corrodée.  La  chevelure  ondulée  est  enserrée 
dans  un  bandeau  au  sommet  du  crâne. 

8482.  Buste  trouvé  dans  le  Doubs.  Au  Musée  de 
Besançon.  Tuf.  Hauteur,  0  m.  30  ;  largeur,  0  m.  13. 
(PI.  LU). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par  M.  L.  Le- 
rat. 

Portrait  d'homme  à  large  visage,  au  menton  épais. 
Le  nez  est  gros,  les  yeux,  grands,  surmontés  de  lour- 
des arcades  sourcilières.  Une  couronne  de  cheveux 
ras  entoure  le  crâne.  Sur  l'épaule  gauche,  le  pan 
d'une  draperie.  L'épaule  droite  est  brisée. 


48 


MANDEURE. 

(EPAMANDVODVRUM). 

(Voir  le  tome  VII,  p.  38). 

Les  photographies  et  les  renseignements  m'ont  été  obligeamment  communiqués  par  M.  L.  Lerat. 


8483.  Fragment  de  scvilpture.  Au  Musée  de  Mont- 
béliard.  Pierre.  Hauteur,  0  m.  41.  (PI.  LU). 

Tête  de  Jupiter  de  type  pathétique,  dérivé  d'un 
modèle  hellénistique.  Manquent  la  partie  supérieure 
du  front  et  la  calotte  crânienne  qui  étaient  rapportées. 

8484.  Statuette.  Pierre.  Au  Musée  de  Montbéliard. 
Hauteur,  0  m.  55.  (PL  LUI). 

Déesse  Mère  assise  dans  un  fauteuil  à  haut  dos- 
sier, aux  bras  recouverts  de  coussinets,  les  pieds 
reposant  sur  un  tabouret  mouluré.  Elle  est  vêtue 
d'un  manteau  rabattu  derrière  la  tête,  formant 
voile.  Sur  chaque  épaule,  une  fibule  ;  une  rouelle 
suspendue  sous  l'épaule  droite  ;  bracelets  aux  poi- 
gnets. La  main  droite,  mutilée,  tenait  un  attribut 
indistinct.  Dans  la  main  gauche,  une  patère,  conte- 
nant un  gâteau,  repose  sur  le  genou. 

8485.  Fragment  de  base  ou  d'autel.  Au  Musée  de 
Montbéliard.  Pierre.  Hauteur,  0  m.  45  ;  largeur, 
0  m.  32.  (PI.  LUI). 

Deux  faces  seulement  portent  des  sculptures. 
1.  Mercure,  debout,  de  face,  la  partie  inférieure  du 
corps  se  détachant  sur  le  fond  formé  par  la  chla- 
myde  ;  fragment  du  caducée  dans  la  main  gauche  ; 
bourse  pendant  de  la  main  droite.  A  droite  du  dieu, 
une  tortue.  —  2.  Partie  inférieure  d'un  personnage, 
vêtu  d'une  tunique  tombant  au-dessus  du  genou  ; 
une  œnochoé  dans  la  main  gauche,  peut-être  un 
rhjrton  dans  l'autre  main. 


8486.  Fragment  de  base  trouvé  à  Neuchâtel,  près 
de  Pont-de-Roide  (Doubs).  Au  Musée  de  Montbé- 
liard. Pierre.  Hauteur,  0  m.  95  ;  largeur,  0  m.  305, 

0  m.  28.  (PI.  LUI). 

Sur  deux  des  faces,  une  même  scène  est  représen- 
tée :  personnage  juvénile  debout,  de  face,  la  tête 
tournée  vers  l'épaule  gauche.  La  plus  grande  partie 
du  visage,  la  partie  supérieure  du  bras  droit  et  le 
bas  de  la  jambe  manquent.  Il  est  vêtu  d'une  tunique 
courte  et,  des  deux  mains,  croisées  sur  la  hanche 
gauche,  tient  par  les  pattes  de  derrière  un  lapin, 
dont  la  plus  grande  partie  du  corps  retombe  sur 
l'autre  côté  de  la  base,  sur  laquelle  un  chien  de 
chasse,  dont  les  pattes  antérieures  prennent  appui 
sur  un  objet  indistinct,  dresse  son  museau  pointu 
vers  la  tête  du  lapin.  Sur  l'autre  face,  un  second 
chien,  placé  devant  la  jambe  droite  du  personnage, 
lève  la  tête  vers  les  mains  tenant  le  lapin. 

Dieu  chasseur.  Le  relief  est  à  rapprocher  de  celui 
figuré  sur  l'autel  de  Lamerey  (Vosges)  (E.,  n°  4797) 
et  des  images  de  dieux  chasseurs  d'Épinal  (E., 
no  4896)  et  du  Touget  (Gers)  (E.,  n»  1050). 

8487.  Fragments  de  frise  décorative.  Au  Musée 
de  Montbéliard  et  à  Valentigney  (Doubs),  dans  le 
jardin  du  D''  Marcel  Duvernoy.  Pierre.  Longueur, 

1  m.  75,  1  m.  45  ;  hauteurs,  0  m.  40,  0  m.  75. 
(PI.  LIV). 

Armes  diverses,  dont  des  boucliers.  On  peut  se 
demander  si  ces  fragments  sont  antiques. 


49 


HELVÈTES. 

(HELVETII). 

NYON. 

(COLONIA  JVLIA  EQVESTRIS  NOVIODUNVM). 
(Voir  le  tome  VII,  p.  82). 


8488.  Fragment  de  sculpture  trouvé  en  remploi 
dans  un  mur  du  château  de  Nyon.  Au  Musée  de 
Nyon.  Calcaire  du  Jura.  Hauteur,  0  m.  37.  (PI.  LIV). 

W.  Deonna,  Uart  suisse  des  origines  à  nos  jours.  Exposition 
de  Genève,  1943,  p.  24,  n°  145.  —  Du  même,  Vart  romain  en 
Suisse,  fig.  79.  —  Ur-Schweiz,  t.  9,  1947,  n°  2,  p.  27,  fig.  15. 

Tête  de  Jupiter.  Les  cheveux  et  la  barbe  sont 
traités  au  trépan  en  larges  mèches.  Le  nez  est  brisé 
à  l'arête  et  à  la  base.  D'après  un  prototype  hellé- 
nistique. 

8489.  Fragment  de  haut-relief,  en  remploi  dans 
la  tour  dite  de  César.  Moulage  au  Musée  de  Nyon. 
Calcaire  du  Jura.  Hauteur,  1  m.  05.  (PI.  LV). 

Photographie  communiquée  par  M.  E.  Pellichet.  —  W.  Deon- 
na, Sculpture  romaine  de  Nyon  (Suisse),  dans  Indicateur 
d'antiquités  suisses,  1924,  p.  207-211. 

Attis  debout.  La  partie  inférieure  du  corps,  depuis 
la  ceinture,  manque.  L'avant-bras  gauche  offre  une 
surface  plane  qui  paraît  avoir  été  sciée.  Il  est  vêtu 
d'une  tunique  à  manches  longues,  serrée  à  la  cein- 
ture, et  d'un  manteau  attaché  sur  l'épaule  droite. 
Un  bonnet  conique,  à  rubans  retombant  sur  les 
épaules,  est  posé  sur  la  tête,  appuyée  sur  le  bras 
gauche  dressé  verticalement  et  soutenu  par  l'autre 
bras,  appliqué  horizontalement  sur  la  poitrine.  Des 
éclats,  en  sautant,  ont  endommagé  le  nez  et  l'œil 
droit.  Fin  du  i^r  ou  début  du  ii^  siècle  de  notre  ère. 

8490.  Fragment  de  sculpture  trouvé  rue  du  Vieux- 
Marché.  Au  Musée  de  Nyon.  Marbre.  Hauteur, 
0  m.  187.  (PI.  LV). 

Photographie  communiquée  par  M.  E.  Pellichet. 

Torse  de  Silène.  Dans  le  dos,  les  restes  d'une 
draperie. 

ESPÉRANDIF.U  XFV. 


8491.  Hermès  bifrons  trouvé  avenue  VioUier.  Au 
Musée  de  Nyon.  Marbre.  Hauteur,  0  m.  23.  (PI.  LVI). 

Photographie  communiquée  par  M.  E.  Pellichet.  —  W.  Deon- 
na, Exposition  de  Genève,  p.  24,  n»  150.  —  Du  même.  L'on 
romain  en  Suisse,  fig.  74. 

Tête  de  Dionysos,  la  barbe  calamistrée  selon  la 
mode  archaïsante,  et  tête  de  femme  (Ariadne  ?),  la 
chevelure  disposée  en  lourds  bandeaux  ondulés, 
dont  les  mèches,  retombant  sur  les  épaules,  sont 
accolées  à  celles  du  dieu.  Un  même  bandeau  ceinture 
les  chevelures  au  sommet  du  front.  Eclats  à  la 
pointe  du  nez.  La  pièce  est  brisée  à  la  hauteur  de 
la  naissance  de  la  poitrine. 

8492.  Fragment  de  sculpture  de  provenance  locale. 
Au  Musée  de  Nyon.  Calcaire  du  Jura.  Longueur, 
0  m.  377.  (PI.  LV). 

Photographie  communiquée  par  M.  E.  Pellichet. 

Partie  du  corps  d'un  lion  mithriaque,  autour  du- 
quel s'enroulent  les  tronçons  d'un  serpent.  Le  pelage 
est  indiqué  par  de  larges  mèches  sur  chaque  flanc. 
A  l'intérieur  d'un  petit  triangle  en  creux,  un  scor- 
pion a  été  gravé. 

8493.  Fragment  de  statue  trouvé  à  la  sortie  de 
Nyon,  au  lieu-dit  «  La  Banderolle  »,  dans  la  pro- 
priété Stœcklin  de  Luc,  en  élargissant  la  voie  can- 
tonale nO  1,  en  direction  de  Lausanne.  Au  Musée  de 
Nyon.  Marbre  originaire  du  Sud  des  Alpes.  Hauteur, 
0  m.  27.  (PI.  LVII). 

Photographie  communiquée  par  M.  E.  Pellichet.  —  Ur- 
Schweiz,  t.  III,  1939,  p.  57,  fig.  39.  —  Revue  historique  vau- 
doise,  1939,  p.  319  (figure).  —  XXXI^  Rapport  de  la  Société 
suisse  de  Préhistoire,  1940,  p.  118.  —  Genava,  t.  XIX,  1941, 
p.  171,  n"  3.  —  W.  Deonna,  Exposition  de  Genève,  p.  24, 
no  154.  —  Du  MÊME,  L'art  romain  en  Suisse,  fig.  75. 

7 


so 


NYON. 


Tête  de  Julia  Domna,  peut-être  copie  d'un  mo- 
dèle officiel. 

8494.  Fragment  de  sculpture  trouvé  dans  la 
Grande-Rue.  Au  Musée  de  Nyon.  Marbre.  Hauteur, 
0  m.  18.  (PI.  LVII). 

Photographie  communiquée  par  M.  E.  PeUichet.  —  W.  Deon- 
NA,  Exposition  de  Genève,  p.  24,  n"  151.  —  Du  même.  L'art 
romain  en  Suisse,  fig.  78. 

Tête  de  jeune  homme  imberbe,  la  chevelure  dis- 
posée en  mèches  parallèles  rejetées  en  arrière. 
i^""  siècle  de  notre  ère.  Vraisemblablement  un  por- 
trait, de  même  que  la  tête  en  bronze,  découverte  à 
Prilly,  près  de  Lausanne  (E.,  n°  5383). 

8495.  Fragment  de  statue  de  provenance  locale. 
Au  Musée  de  Nyon.  Calcaire  crayeux  de-Bourgogne. 
Hauteur,  0  m.  105.  (PI.  LVIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  E.  Pellichet. 

Partie  supérieure  d'une  tête  féminine  brisée  sous 
le  nez  et  de  chaque  côté.  La  chevelure  mutilée  est 
séparée  par  une  raie  médiane. 

8496.  Fragment  de  demi-ronde-bosse  de  prove- 
nance locale.  Au  Musée  de  Nyon.  Calcaire  du  Jura. 
0  m.  205  X  0  m.  150.  (PI.  LVIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  E.  Pellichet. 


Partie  supérieure  d'une  tête  de  cheval  et  fragment 
de  bride. 

8497.  Stèle  trouvée  Grande-Rue.  Au  Musée 
de  Nyon.  Calcaire  du  Jura.  Hauteur,  0  m.  372. 
(PL  LVIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  E.  PeIKchet. 

Tête  d'homme  de  face,  très  mutilée,  reposant  sur 
un  piédestal  rectangulaire,  portant  la  dédicace  : 
MercuT(ius)  \  v(otum)  s(olvit)  l(ihens)  m(erito)  | 
I  Ocellio.  Ex-voto  à  Mercure.  Travail  indigène. 

8498.  Stèle  brisée,  trouvée  en  remploi  à  l'église 
Notre-Dame.  Au  Musée  de  Nyon.  Calcaire  du  Jura. 
Hauteur,  0  m.  60.  (PI.  LVIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  E.  PeIKchet. 

Dans  une  niche  à  sommet  cintré,  partie  supérieure 
d'un  corps  de  femme,  brisé  à  la  hauteur  du  ventre, 
vêtue  d'une  tunique,  serrée  à  la  taille  par  une  cein- 
ture et  agrafée  sur  l'épaule  droite.  Les  traits  du 
visage  et  la  coiffure  ont  presque  entièrement  disparu. 

8499.  Fragment  de  frise,  trouvé  en  remploi  place 
du  Marché.  Au  Musée  de  Nyon.  Calcaire  du  Jura. 
(PI.  LVIII). 

Dans  les  enroulements  d'une  acanthe  avec  baies, 
deux  petits  quadrupèdes. 


51 


AVENCHES. 

(AVENTICVM). 
(Voir  le  tome  VII,  p.  89). 


8500.  Buste  trouvé,  le  19  avrU  1939,  dans  la  vase 
d'un  cloaque  romain,  près  de  la  colonne  du  temple, 
au  lieu-dit  «  Le  Cigognier  ».  Au  Musée  d'Avenches. 
Or.  Hauteur,  0  m.  334  ;  titre  22  carats  ;  poids  après 
restauration,  1  kg.  589,54.  (PI.  LIX). 

Photographie  Boissonnas,  communiquée  par  M.  J.  Beau- 
quier.  —  Illustrated  London  News,  6  mai  1939.  —  XXXI»  Rap- 
port de  la  Société  suisse  de  Préhistoire,  1939,  p.  24,  pi.  II.  — 
Ur-Schweiz,  3  mai  1939,  p.  1-3.  —  E.  Vogt,  Archàologisches 
Institut  des  deutschen  Reiches,  Bericht  iiber  den  VI  international 
Kongress  fur  Archdologie,  Berlin,  21-26  August  1939,  p.  495. 
—  P.  SCHATZMANN,  ZeitschriftfUr  schweizerischeArchàologie  und 
Kunstgeschichte,  II,  1940,  p.  69-93,  pi.  XXV-XXVI.  — 
W.  Deonna,  Exposition  de  Genève,  p.  18,  n"  79.  —  Du  même, 
Vart  romain  en  Suisse,  pi.  XLVII.  — ■  Ch.  Picard,  Revue 
des  Études  latines,  1941,  p.  305-306. 

Buste  de  Marc-Aurèle,  aux  deux  tiers  du  naturel, 
travaillé  au  repoussé,  revêtu  de  la  cuirasse  à  écailles, 
ornée  d'un  Gorgoneion,  et  du  paludamentum,  placé 
sur  l'épaule  gauche.  Quelques  rivets  d'or,  encore  en 
place,  fixaient  au  buste,  une  tunique  probablement 
de  cuir.  L'épaulière  ne  porte  aucun  insigne. 

«  Il  peut  s'agir  d'un  portrait  tardif  de  l'empereur 
philosophe,  datant  des  dernières  années  de  sa  vie, 
quand  il  était  déjà  oppressé  par  la  maladie  et  le 
poids  des  guerres  difficiles  contre  les  Marcomans  » 
[Ch.  Picard].  On  est  en  présence  d'une  effigie  pos- 
thume, exécutée  alors  que  Marc-Aurèle,  déjà  divus, 
bénéficiait  de  l'apothéose,  émanant  de  l'un  de  ces 
ateliers  d'orfèvres  locaux,  déjà  connus  sur  place,  où 
persistaient,  à  la  fin  du  ii^  siècle  de  notre  ère,  les 
traditions  de  l'art  celtique  :  front  bas,  énormes 
arcades  sourcilières,  nez  droit,  élargi  à  la  base.  Fin 
du  11^  siècle. 

La  découverte  d'Avenches  fait  connaître  l'un  de 
ces  bustes  impériaux,  signalés  dans  les  textes  an- 
ciens, mais  que  leur  matière  précieuse  vouait  le  plus 
souvent  à  la  destruction. 

8501.  Applique  trouvée,  en  1940,  au  lieu-dit  «  Le 
Pastlac  »,  près  du  Cigognier,  dans  la  tranchée  ou- 
verte pour  découvrir  le  mur  extérieur  du  portique 
du  temple,  du  côté  du  Sud-Est.  Au  Musée  d'Aven- 
ches. Bronze  doré.  Hauteur,  0  m.  15  ;  épaisseur, 
0  m.  004-0  m.  005.  (PI.  LIX). 


Photographie  Boissonnas,  communiquée  par  M.  J.  Beau- 
quier.  —  W.  Deonna,  Association  Pro  Aventico,  bulle- 
tin nO  XIV,  1943,  p.  53-61,  pi.  XIII. 

Tête  de  jeune  Barbare,  vraisemblablement  un 
Gaulois,  dont  le  profil  droit  devait  seul  être  appa- 
rent. L'œil  droit,  oblique  et  abaissé  vers  l'extérieur, 
est  à  demi  fermé.  L'œil  gauche,  qui  devait  être  ca- 
ché, n'a  pas  été  modelé.  Le  nez,  court,  aplati  à 
l'arête,  s'élargit  à  la  base.  La  bouche,  aux  lèvres 
épaisses,  est  fermée,  les  commissures  abaissées.  La 
chevelure,  partagée  par  une  raie  médiane,  retombe  en 
larges  mèches  parallèles  et  plates  presque  sur  le  cou. 

Il  se  dégage  «  un  pathétique  triste  et  morne  » 
[W.  Deonna]  de  ce  visage  de  mort,  au  regard 
vitreux,  à  la  bouche  désabusée. 

L'applique  était  destinée  à  être  fixée  au  moyen 
d'un  gros  clou,  conservé  au  sommet  de  la  pièce, 
peut-être  sur  l'une  des  portes  du  temple  du  Cigo- 
gnier. W.  Deonna  propose  d'y  reconnaître  alors 
l'image  d'une  tête  coupée,  ii^  siècle  de  notre  ère. 

8502.  Fragment  de  statue  colossale,  trouvée  dans 
l'égout  traversant  la  cour  du  Cigognier,  entre  les 
deux  murs  méridionaux.  Bronze  doré.  Longueur 
totale,  0  m.  65  ;  de  la  main,  0  m.  25  ;  du  médius, 
0  m.  16. 

Genava,  t.  XIX,  1941,  p.  132,  n°  4.  —  Ur-Schweix, 
t.  III,  nos  3.4^  1939^  p_  49^  fig.  24.  —  Association  Pro  Aventico, 
buUetin  n"  XIV,  1943,  p.  19,  55,  n»  3,  pi.  V,  2. 

Bras  et  main  droite,  les  trois  premiers  doigts 
étendus,  l'index  brisé.  Sur  l'avant-bras,  l'extrémité 
du  paludamentum, 

8503.  Statue  trouvée  au  pied  de  la  tour  du  Mar- 
ché. Au  Musée  d'Avenches.  Pierre  commune.  Hau- 
teur, 0  m.  75.  (PI.  LX). 

Photographie  communiquée  par  M.  J.  Beauquier.  — 
W.  Deonna,  L'art  romain  en  Suisse,  fig.  92. 

Lion  et  taureau.  Assis  sur  une  plinthe  rectangu- 
laire, les  pattes  antérieures  appuyées  et  étendues  sur 
une  tête  de  taureau.  La  queue  passe  entre  les  mem- 
bres postérieurs  et  retombe  à  droite,  passant  sur  la 
patte  jusque  sur  la  plinthe.  Monument  funéraire. 


52 


AVENCHES. 


8504.  Fragment  trouvé  au  Cigognier.  Au  Musée 
d'Avenches.  Calcaire  du  Jura.  Hauteur,  0  m.  35. 
(PI.  LX). 

Photographie  Boissonnas,  communiquée  par  M.  J.  Beau- 
quier.  —  Ur-Schweit,  t.  II,  1939,  p.  57  (figure).  —  XXX"  Rap- 
port de  la  Société  suisse  de  Préhistoire,  t.  XXXVI,  pi.  III,  2. 
—  W.  Deonna,  L'art  romain  en  Suisse,  fig.  81. 

Tête  d'homme  barbu,  appartenant  à  une  série 
connue  par  des  exemplaires  antérieurs  (E.,  n"  5402). 

8505.  Fragment  de  la  partie  supérieure  de  la  cor- 
niche du  temple  du  Cigognier.  Musée  d'Avenches. 
Calcaire  dur.  Hauteur,  1  mètre  ;  longueur,  0  m.  96  ; 
épaisseur,  0  m.  58.  (PI.  LXI). 

Photographie  communiquée  par  M.  J.  Beauquier. 

Panthères  marines  assises,  affrontées  de  part  et 
d'autre  d'un  canthare  à  panse  godronnée,  un  rang 


de  perlettes  à  mi-hauteur  du  col.  Feuilles  d'acanthes 
au  bandeau  inférieur.  Lignes  de  postes  au  bandeau 
supérieur. 

Le  fragment  fait  partie  du  décor  architectural  du 
temple  (E.,  nf»  5418,  5419). 

8506.  Statue  mutilée,  trouvée  à  Soleure,  a  il  y  a 
quelque  cent  ans  ».  Au  Musée  historique  de  Soleure. 
Marbre  de  Carrare.  Hauteur,  0  m.  73.  (PI.  LXI). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  historique  de 
Soleure.  —  W.  Deonna,  L'art  romain  en  Suisse,  fig.  71. 

Vénus  nue,  debout  sur  un  socle,  le  bras  gauche 
légèrement  ployé,  la  main  disparue  était  placée  à  la 
hauteur  du  bas-ventre.  Le  bras  droit  est  brisé  sous 
l'épaule.  La  chevelure  est  séparée  par  une  raie  mé- 
diane en  deux  bandeaux  ondulés,  dont  les  extré- 
mités retombent  en  deux  boucles  sur  les  épaules. 


53 


STRASBOURG 

(ARGENTORATVM). 


ET  LOCALITES  DIVERSES 
DE  LA  BASSE-ALSACE  (BAS-RHIN) 


DACHSTEIN. 

(Voir  les  tomes  :  VII,  p.  141  ;  X,  p.  14). 

A  l'Ouest  de  Strasbourg,  dans  la  plaine  de  Bruche,  tout  près  du  promontoire  subvosgien  de  la  région 
de  Molsheim,  au  Nord  du  château  de  Dachstein,  dans  le  parc  du  baron  Bernard  de  Tiirckheim,  les  fondations 
d'une  tour  forte,  édifiée  au  iv^  siècle  de  notre  ère,  volontairement  évacuée  et  incendiée  par  ses  occupants, 
ont  donné  un  autel  anépigraphe,  un  bas-relief  et  des  stèles  funéraires,  prélevées  sur  des  constructions  romaines 
et  dans  un  cimetière  des  ii^  et  iii^  siècles. 

Les  photographies  m'ont  été  obUgeamment  communiquées  par  M.  J.-J.  Hatt. 

BIBLIOGRAPHIE. 

I.  Robert  Forher,  Découverte  d'une  tour  forte  évacuée  et  brûlée  à  la  fin  de  Vépoque  romaine,  dans  Comptes  rendus  de  l'Académie 
des  Inscriptions  et  Belles-Lettres,  1940,  176-181. 

II.  Du  MÊME,  Découverte  à  Dachstein  d'une  tour  forte  évacuée  et  brûlée  à  la  fin  de  Vépoçpte  romaine,  dans  Cahiers  d'archéologie 
et  d'histoire  d'Alsace,  n°^  121-147,  1940-1946,  p.  205-220  (figures). 


8507.  Fragment  de  bas-relief.  Au  Musée  de  Stras- 
bourg. Grès  rose.  Hauteur,  0  m.  27  ;  largeur, 
0  m.  42  ;  épaisseur,  0  m,  65.  (PI.  LXI). 

R.  FORRER,  Comptes  rendus  de  l'Académie  des  Inscrip- 
tions..., 1940,  p.  177.  —  Du  MÊME,  Cahiers  d'archéologie  et 
d'histoire  d'Alsace,  1940-46,  p.  206-207. 

Dans  un  encadrement  à  bords  plats,  tête  juvénile. 
Les  boucles  de  la  chevelure  sont  maintenues  par  un 
étroit  ruban.  A  droite,  dans  le  champ,  l'extrémité 
enrubannée  d'un  thyrse.  Personnage  du  thiase  ba- 
chique. 11^  siècle  de  notre  ère. 

8508.  Fragment  de  stèle  funéraire.  Au  Musée  de 
Strasbourg.  Grès  rose.  Hauteur,  0  m.  735  ;  largeur, 
0  m.  78  ;  épaisseur,  0  m.  23.  (PI.  LXII). 

R.  FoRRER,  Comptes  rendus...,  1940,  p.  177.  —  Du  même. 
Cahiers...,   1940-46,  p.   207. 

Dans  une  niche,  dont  la  coupole  est  en  forme  de 
coquille,  deux  têtes  mutilées  :  à  gauche,  tête  de 
femme,  les  cheveux  disposés  en  épais  bandeaux  ;  à 
droite,   tête   d'homme,   la   chevelure   ordonnée   en 


mèches  parallèles  rejetées  en  arrière.  La  partie  supé- 
rieure de  la  stèle  est  occupée  par  un  cartouche, 
flanqué  de  deux  putti,  tenant  d'une  main  l'un  le 
cartouche,  l'autre  une  couronne.  Tous  les  deux  ont 
la  chevelure  disposée  en  mèches  parallèles  rejetées 
en  arrière.  Dans  le  cartouche,  l'épitaphe  :  D(is) 
M(anihus)  |  Marcelli  \  no  et  Paulli  |  nae.  Travail 
indigène  du  ii^  siècle  de  notre  ère. 

8509.  Stèle  funéraire.  Au  Musée  de  Strasbourg. 
Grès  rose.  Hauteur,  0  m.  92  ;  largeur,  G  m.  78  ; 
épaisseur,  G  m.  24.  (PI.  LXII). 

R.  FoRRER,  Comptes  rendus...,  1940,  p.  177.  —  Du  MÊME, 
Cahiers...,   1940-46,  p.   207. 

Dans  une  niche  rectangulaire,  deux  têtes  d'hom- 
mes, portant  moustache  et  barbe  courte,  la  cheve- 
lure disposée  en  mèches  parallèles  et  rejetées  en 
arrière.  Au-dessous,  l'épitaphe  :  D(is)  M(anibus)  \ 
I  Loconi  I  et  Crohio  \  Tutul(us)  fil(ius)  bfenemeren- 
tibus)  f(ecit).  Brisée  à  la  partie  inférieure.  Travail 
indigène  du  ii^  siècle  de  notre  ère. 


54 


DACHSTEIN. 


8510.  Fragment  très  mutilé  de  stèle  funéraire.  Au 
Musée  de  Strasbourg.  Grès  rose.  Hauteur,  1  mètre  ; 
largeur,  0  m.  60  ;  épaisseur,  0  m.  68. 

R.  FoRRER,  Cahiers...,  1940-46,  p.  207-208. 

Partie  inférieure  du  corps  de  trois  personnages 
debout  :  couple  et  enfant,  celui-ci  vêtu  d'une  tunique 
courte,  arrêtée  au  genou.  Travail  indigène  du 
11^  siècle  de  notre  ère. 

8511.  Bas-relief  mutilé,  trouvé  dans  une  maison 
du  village  de  Mertzwiller,  sur  la  route  de  Neubourg 
(Bas-Rhin).  Au  Musée  de  Niederbronn.  Grès  blanc. 
Hauteur,  0  m.  45  ;  largeur,  0  m.  38  ;  épaisseur, 
0  m.  10.  (PL  LXIII). 

Ad.  Malye,  Cahiers  d'archéologie  et  d'histoire  d'Alsace, 
n»»  93-98,  1933,  p.   117. 

Dans  une  niche,  dont  le  sommet  a  disparu,  à 
gauche,  Diane,  debout,  vêtue  d'une  tunique  courte, 
l'avant-bras  gauche  levé,  la  main  tenant  un  arc.  Le 
bras  droit  retombe  le  long  du  corps,  la  main  posée 
sur  la  tête  d'un  quadrupède,  chien  ou  biche.  De 
multiples  éclats  ont  mutilé  le  corps  depuis  les  seins. 
Le  bras  gauche  est  ramené  sur  la  poitrine  ;  l'autre 
bras  est  légèrement  écarté  du  corps.  Deux  mèches 
retombent  de  la  chevelure  sur  le  cou.  La  partie 
supérieure  des  têtes  manque.  A  droite,  Apollon  de- 
bout, les  jambes  légèrement  écartées,  appuyé  de  la 
main  gauche  sur  la  lyre.  Deux  boucles  de  la  cheve- 
lure retombent  sur  la  nuque.  Tout  ce  côté  du  relief 
est  fortement  endommagé. 

8512.  Fragment  de  bas-relief  trouvé  en  forêt  de 
Tœgelsbuch,  à  2  kilomètres  environ  de  Niederbronn, 
à  gauche  de  la  route  menant  à  Jaegerthal.  Au  Musée 
de  Niederbronn.  Grès  rougeâtre.  Hauteur,  0  m.  38  ; 
épaisseur,  0  m.  17.  (PI.  LXIII). 

Ad.  Malye,  Cahiers  d'archéologie  et  d'histoire  d'Alsace, 
nos  93.98,  1933,  p.  us  (figure). 

Mercure  debout,  brisé  au-dessous  des  seins.  Le 
bras  gauche  a  disparu  ;  il  ne  reste  que  l'amorce  de 
l'autre  bras.  Le  dieu  est  coiffé  du  pétase  ailé. 

8513.  Fragment  de  bas-relief  trouvé  à  la  limite 
des  communes  d'Eckbolsheim  et  de  Kœnigshoffen 
(Bas- Rhin),  rue  de  la  Couronne.  Au  Musée  de  Stras- 
bourg. Grès.  Hauteur,  0  m.  45  ;  largeur,  0  m.  17  ; 
épaisseur,  0  m.  30.  (PI.  LXIII). 

R.  FoRRER,  Cahiers  d'archéologie  et  d'histoire  d'Alsace,  1927, 
p.  64-67,  fig.  38  ;  —  Strasbourg-Argentorate,  p.  cxui.  — 
G.  Sauer,  Cahiers  d'archéologie  et  d'histoire  d'Alsace,  1938, 
p.  213-214,  fig.  46. 


Extrémité  supérieure  d'une  corne  d'abondance, 
entourée  d'un  double  bourrelet  torsadé  et  chargée 
de  pommes.  Ce  fragment  appartient  à  la  base  du 
buste,  publié  sous  le  n"  7608. 

8514.  Stèle  découverte  à  Oberhalslach  (Bas-Rhin). 
Au  Musée  de  Strasbourg.  Grès  rouge.  Hauteur, 
2  m.  05  ;  largeur,  0  m.  75  ;  épaisseur,  0  m.  19, 
0  m.  20.  (PI.  LXIII). 

R.  FORRER,  Cahiers  d'archéologie  et  d'histoire  d'Alsace, 
nO'  117-120,  1939,  p.  33-50.  —  G.  Behrens,  Germania,  t.  24, 
1940,  p.  202-212.  —  R.  Lantier,  Revue  archéologique,  1940, 
I,  p.  108-109  ;  1941,  2,  p.  282. 

Sous  une  double  arcature,  un  couple  debout.  A 
droite,  l'homme,  un  collier  de  barbe  encadrant  le 
bas  du  visage,  les  cheveux  disposés  en  mèches 
rigides  et  parallèles  rejetées  en  arrière,  porte  un 
manteau  sur  une  tunique  descendant  un  peu  au- 
dessous  des  genoux.  Un  torque  est  passé  autour  du 
cou.  Entre  le  pouce  et  l'index  de  la  main  droite, 
ramenée  sur  la  poitrine,  il  tient  un  petit  gobelet  à 
pied  circulaire.  Dans  l'autre  main  est  placée  la  poi- 
gnée d'un  bâton  qui  retombe  obliquement  le  long 
du  manteau,  à  gauche.  La  femme,  à  gauche,  la  che- 
velure divisée  en  deux  bandeaux  par  une  raie  mé- 
diane et,  en  grande  partie,  cachée  par  un  bonnet 
rond,  est  vêtue  d'une  tunique  à  manches  larges, 
retombant  sur  une  robe  descendant  jusqu'aux  che- 
villes et  serrée  à  la  taille  par  une  ceinture.  Les 
épaules  sont  couvertes  par  un  mantelet  passant  en 
écharpe  sur  la  poitrine  et  terminé  aux  deux  extré- 
mités par  deux  pompons  de  laine.  Elle  tient,  dans 
la  main  droite,  un  petit  flacon  à  panse  circulaire, 
col  élancé  et  anse  ;  dans  l'autre  main,  un  sac  rond, 
à  anse,  dans  l'ouverture  duquel  apparaissent  des 
baies  rondes.  Les  pieds  des  personnages  sont  chaus- 
sés. 

Au-dessus  de  la  tête  de  la  femme  est  ménagée  une 
petite  ouverture  quadrangulaire,  dans  laquelle  était 
encore  fiché,  au  moment  de  la  découverte,  un  clou 
de  fer,  destiné  à  supporter  un  appareil  qui,  de  son 
vivant,  devait  cacher  l'image  de  celle  qui  avait  sur- 
vécu à  son  mari.  A  la  partie  inférieure  de  la  stèle, 
une  petite  ouverture  traverse  entièrement  la  pierre, 
comme  sur  les  stèles-maisons. 

Le  même  costume  de  la  femme  et  le  même  sac 
rond  apparaissent  sur  une  stèle  de  Heidelsburg 
(E.,  t.  VIII,  p.  41,  nO  5938),  que  l'on  peut  dater  du 
troisième  tiers  du  iii^  siècle  après  J.-C.  (L.  Hahl, 
Zur  Stilentwicklung  der  provinzialrômischen  Plastik 
in  Germanien  und  GoUien,  p.  43,  n.  58). 


55 


MAYENCE. 

(MOGONTIACVM). 

(Voir  les  tomes  :  VII,  p.  261  ;  X,  p.  27). 


8515.  Tête  trouvée  à  l'angle  de  la  Goldgrube 
et  de  l'Hechtsheimerstrasse.  Au  Musée  de  la  ville 
de  Mayence,  disparue  depuis  la  guerre.  Pierre 
commune.  (PL  LXIV). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Mayence.  — 
Behn,  Mainzer  Zeitschrift,  t.  XXXII,  1937,  p.  140-141  et 
fig.  7. 

Tête  de  femme.  Le  nez  a  disparu.  La  chevelure, 
séparée  sur  le  sommet  du  crâne  par  une  raie  et  re- 
tombant en  grosses  mèches  parallèles  sur  les  côtés, 
n'est  pas  indiquée  sur  le  reste  de  la  tête.  Les  pu- 
pilles sont  creusées,  i^''  siècle  après  J.-C. 

8516.  Bas-relief  mutilé,  trouvé,  en  1939,  «  am 
Leichhof  »,  au  Sud  du  chœur  occidental  de  la 
cathédrale.  Au  Musée  de  Mayence.  Pierre  calcaire 
jaunâtre.  Hauteur,  0  m.  37  ;  largeur,  0  m.  51  ; 
épaisseur,  0  m.  23.  (PI.  LXIV,  LXV). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Mayence.  — 
G.  Behrens,  Mainzer  Zeitschrift,  t.  XXXIV,  1939,  p.  105  et 
fig.  1-2. 

Trois  Déesses  Mères  assises  sur  un  banc  à  haut 
dossier  et  accoudoirs,  orné  de  panneaux  rectangu- 
laires tracés  sur  les  petits  côtés.  Les  têtes  manquent 
et,  à  l'exception  du  personnage  central  qui  tient  un 
petit  quadrupède  sur  les  genoux,  de  larges  éclats 
ont  fait  disparaître  presque  entièrement  les  deux 
autres  déesses,  qui  portaient  des  corbeilles. 

8517  (=  7354).  Fragments  de  bas-relief  trouvés 
dans  les  anciennes  murailles  «  auf  dem  Kâstrich  ». 
Ils  semblent  provenir  du  camp  légionnaire  et 
avoir  appartenu  à  la  décoration  du  prétoire.  Au 
Musée  de  Mayence.  Grès.  Hauteur,  1  m.  10  ; 
longueurs,  0  m.  78,  0  m.  99.  (PI.  LXV). 

Photographies  communiquées  par  le  Musée  de  Mayence. 
—  G.  Behrens,  Germania,  t.  26,  1942,  p.  36-38  et  pi.  4.  — 
R.  Knohh,  ibid.,  p.  154-155  et  fig.  1-2. 

Deux  cornes  d'abondance,  remplies  de  pommes 
entourant  une  grosse  pomme  de  pin  et  d'où  retom- 
bent des  épis  et  des  grappes  de  raisins,  sont  flan- 
quées de  deux  Capricornes,  dont  la  tête  a  disparu. 


La  partie  postérieure  de  l'animal  se  termine  par  le 
corps  écailleux  et  la  queue  d'un  poisson,  pourvu  de 
nageoires  ventrales.  Les  pattes  antérieures  brisées 
reposaient  sur  un  motif  circulaire  disparu,  proba- 
blement un  médaillon  renfermant  une  image  impé- 
riale. 

Par  le  style,  comme  par  l'exécution,  les  reliefs 
sont  étroitement  apparentés  à  ceux  de  la  colonne  de 
Jupiter  à  Mayence  et  appartiennent  au  règne  de 
Néron.  Plutôt  qu'à  la  décoration  d'un  fronton,  ils 
semblent  se  rattacher  à  l'ornementation  des  écoin- 
çons  d'un  arc. 

8518  (=  7364).  Fragments  de  bas-relief  ayant 
appartenu  à  un  fronton,  trouvés  sur  le  même  em- 
placement que  les  reliefs  précédents.  Au  Musée  de 
Mayence.  Grès.  Hauteur,  0  m.  73  ;  largeur,  0  m.  32, 
0  m.  35.  (PI.  LXVI). 

Photographies  communiquées  par  le  Musée  de  Mayence. 
—  G.  Behrens,  Germania,  t.  26,  1942,  p.  38-39  et  pi.  5. 

Au-dessus  d'un  ornement  central,  en  forme  de 
bouclier  circulaire,  flanqué  de  chaque  côté  de  deux 
Capricornes,  dont  il  ne  subsiste  plus,  à  gauche, 
qu'un  fragment  de  l'avant-train  et  la  patte  anté- 
rieure droite  posée  sur  le  rebord  du  motif  central,  à 
droite  que  la  tête  de  l'animal  au  corps  de  poisson, 
se  dresse  un  homme  nu,  brisé  à  mi-corps,  le  torse 
puissamment  musclé  ;  la  tête  aux  traits  fortement 
accentués,  surmontée  d'une  épaisse  chevelure  dis- 
posée en  grosses  mèches  bouclées,  repose  directe- 
ment sur  les  épaules.  La  partie  inférieure  du  corps 
depuis  les  hanches  manque.  M.  G.  Behrens  suggère 
de  reconnaître  dans  ce  personnage  un  Mars  foulant 
aux  pieds  les  boucliers  ennemis. 

Les  reliefs,  par  leur  style  et  les  caractères  de  leur 
exécution,  sont  contemporains  des  scidptures  de  la 
colonne  de  Jupiter  à  Mayence. 

8519.  Couronnement  d'autel,  trouvé  à  Mayence. 
Au  Musée  de  Mayence.  Grès.  Hauteur,  0  m.  45  ; 
largeur,  0  m.  21.  (PI.  LXVI). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Mayence.  — 
G.  Behrens,  Germania,  t.  26,  1942,  p.  39  et  fig.  2. 


56 


MAYENCE. 


Rinceaux  et  feuilles  d'acanthe,  i^'  siècle  après 
J.-C.  Le  décor  est  à  rapprocher  de  celui  de  l'autel 
des  Statii,  à  Aquilée  (G.  Brussin,  Nuovi  monumenti 
di  Aquileia,  1941,  p.  18,  fig.  3  ;  p.  20,  fig.  6  et  6  a). 

8520.  Fragment  de  stèle  funéraire,  brisé  en  deux 
morceaux,  trouvé  dans  une  muraille  de  la  cave  de 
la  maison,  située  Quintingasse  n°  10.  Au  Musée  de 
Mayence.  Pierre  commune.  Hauteur,  1  m.  50  ; 
largeur,  0  m.  60.  (PI.  LXVII). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Mayence.  — 
G.  Behrens,  Mainzer  Zeitsckrift,  t.  XXVI,  1932,  p.  104; 
t.  XXXIII,  1938,  p.  33-34,  fig.  8. 

A  la  partie  supérieure,  dans  une  niche,  les  jambes 
d'un  homme  drapé.  A  gauche,  un  ornement  foliacé. 
Au-dessous,  l'inscription  :  D(is)  M(anihus)  Aur(e- 
lius)  GeTm(a)n[us\  m(iles)  coh(ortis)  Pr(aetoriae) 
c(enturia)  Casti  natione  D\a\cus  lectus  ex  [Ifegio- 
ne)]  XIII  factus  d[is]ges(tor)  armor(um)  stfipen- 
diorum)  VI  mil(itavit)  ann(os)  VI...  Hères  factus 
est  Marce[llus  com]manipulus)  v(ivus)  f(ecit)  s(ibi) 
b(onae)  mfemoriae). 

8521.  Stèle  funéraire  trouvée,  Schlesische  Strasse, 
nO  20,  à  proximité  du  fort  Stahlberg.  Au  Musée  de 


Mayence.  Pierre  commune.  Hauteur,  1  m.  50  ;  lar- 
geur, 0  m.  56  ;  épaisseur,  0  m.  26.  (PI.  LXVII). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Mayence.  — 
G.  Behrens,  Mainzer  Zeitschrift,  t.  XXXI,  1936,  p.  85-86, 
pi.  VI,  3  ;  t.  XXXIII,  1938,  p.  32. 

A  la  partie  médiane  du  couronnement,  un  pyra- 
midon.  Au-dessous,  dans  un  encadrement  rectangu- 
laire, de  gauche  à  droite  :  un  double  miroir,  un 
peigne  à  deux  rangées  de  dents,  deux  petits  flacons 
à  parfums  à  panse  ronde.  Au-dessous,  dans  un  cadre 
mouluré,  l'inscription  :  Paulla  Ti(heri)  Juli  Selvani, 
ex  c(o)horte  Sur(orum),  anno(rum)  XXIIX.  H(ic) 
s(ita)  e(st).  (H)ospes  si  vacum  est  tumuli  cognas- 
cere  cassus,  perlege,  nam  mortis  JHH  caussa  dolenda 
fuit  die  Togo  nunc  iuvenis  :  sit  tibi  terra  levis. 

8522.  Stèle  funéraire  brisée,  trouvée  à  Weisenau. 
Au  Musée  de  Mayence.  Pierre  calcaire.  Hauteur, 
0  m.  89  ;  largeur,  0  m.  42.  (PI.  LXVII). 

G.  Behrens,  Germania,  t.  26,  1942,  p.  40-42,  fig.  3.  — 
Du  MÊME,  Mainzer  Zeitschrift,  37/38,  1942/43,  p.  28. 

Dans  le  fronton  triangulaire,  accosté  de  deux 
demi-acrotères,  une  rosace  florale.  Au-dessous,  dans 
un  cadre  rectangulaire,  l'inscription  :  Pradus  Sarni 
f(ilius)  mil(es)  ex  cohfortej  VII  Breucorum  anfno' 
rum)  XXV  stip(endiorum)  IIII  h(ic)  s(itus)  e(st). 


57 


SELZEN. 

(CERCLE  D'OPPENHEIM,  HESSE  RHÉNANE). 

En  1935,  lors  des  travaux  de  régularisation  du  cours  de  la  Selz,  on  mit  au  jour  les  fragments  de  plusieure 
monuments  funéraires  gallo-romains,  utilisés  dans  le  pavage  d'un  gué,  situé  à  l'Ouest  du  pont  traversant 
le  cours  d'eau,  en  direction  de  la  gare  du  chemin  de  fer  de  Selzen-Hahnheim.  De  même  que  la  stèle  de  BIussus 
(E.,  t.  VII,  p.  327,  nO  5815),  ces  monuments  sont  l'œuvre  d'un  même  atelier  de  sculpteurs  rhénans,  travaillant 
sous  le  règne  de  Claude. 

Les  stèles  sont  conservées  au  Musée  central  romano-germanique  de  Mayence,  qui  m'a  obligeamment 
communiqué  les  photographies. 

BIBLIOGRAPHIE. 

Hans  Klumbach,  Rômische  Grabsteine  von  Selzen  (Rheinhessen),  dans  Mainzer  Zeitschrift,  t.  XXXI,  1936,  p.  33-39.  

Lothar  Hahl,  Zur  Stilentwicklung  der  provinzialrômischen  Plastik  in  Germanien  und  Gallien,  p.  14,  n.  43. 


8523.  Stèle.  Pierre  commune.  Hauteur,  1  m.  74  ; 
largeur,  0  m.  90  ;  épaisseur,  0  m.  35.  (PI.  LXVIII). 

H.  Klumbach,  Mainzer  Zeitschrift,  t.  XXXI,  1936,  p.  34- 
35  et  pi.  I,  1. 

La  surface  des  reliefs  est  fortement  corrodée. 
Dans  une  niche  à  sommet  en  forme  de  coquille,  pro- 
bablement surmontée  d'une  figure  de  couronnement 
disparue,  sphinx  ou  lion,  une  famille  de  trois  per- 
sonnes :  au  centre,  debout,  une  figure  de  fillette,  le 
visage  et  le  cou  réduits  à  l'état  de  simples  silhouet- 
tes. On  distingue  cependant,  à  la  hauteur  des  oreilles, 
les  enroulements  d'une  chevelure  ramenée  en  ar- 
rière. Le  costume  se  compose  d'une  robe  à  manches 
courtes  qui,  sur  la  poitrine,  dessine  de  gros  plis 
semi-circulaires  et  sur  laquelle  est  posé  un  manteau 
passant  en  écharpe  de  l'épaule  gauche  à  la  hanche 
droite,  pour  s'enrouler  autour  de  l'avant-bras.  Un 
collier  est  passé  autour  du  cou.  La  main  droite 
tient  une  corbeille  ou  un  sac  à  anse  ;  l'autre  main 
est  dissimulée  sous  les  plis  du  manteau.  La  partie 
supérieure  du  corps  est  cachée  par  la  figure  du  père 
et  de  la  mère,  assis  à  droite  et  à  gauche  de  leur 
enfant  et  dont  il  ne  subsiste  plus  que  les  silhouettes. 

Sur  les  petits  côtés,  deux  figures  dansantes,  de- 
bout sur  un  autel,  orné  sur  la  face  antérieure  de 
deux  personnages  :  à  droite,  un  Attis  debout,  de 
face,  les  jambes  croisées,  la  tunique  courte  serrée  à 
la  taille,  le  manteau  retombant  en  arrière,  en  partie 
effacé  :  à  gauche,  également  debout,  un  personnage, 
dans  le  même  costume  que  l'état  de  conservation 
de  la  pierre  ne  permet  pas  d'identifier.  A  la  partie 
supérieure,  les  restes  d'une  arcature,  à  laquelle  est 

ESPÉRAiroiEU  XIV. 


suspendu  un  bouclier  d'Amazone  décoré  d'un  feuil- 
lage. A  droite,  une  danseuse,  vêtue  d'un  chiton  sans 
manches  dont  la  partie  inférieure  est  entraînée  dans 
le  mouvement  de  la  danse.  Le  bras  droit  a  disparu 
avec  tout  le  reste  du  corps  de  ce  côté.  Elle  agitait 
au-dessus  de  la  tête  un  voile,  retombant  en  demi- 
cercle  à  gauche  où  il  est  maintenu  par  l'autre  main. 
A  gauche,  un  Satyre,  reconnaissable  à  sa  petite 
queue,  vêtu  d'une  nébride,  tenant  un  bâton  dans 
la  main  droite  et,  peut-être  un  thyrse  dans  l'autre 
main,  disparue  avec  le  côté  droit  de  la  poitrine.  Le 
poids  du  corps  repose  sur  la  pointe  du  pied  gauche, 
la  jambe  droite  est  rejetée  en  arrière. 

8524.  Stèle.  Pierre  commune.  Hauteur,  1  m.  74  ; 
largeur,  1  m.  01  ;  épaisseur,  0  m.  25.  (PI.  LXVIII). 

H.  Klumbach,  Mainzer  Zeitschrift,  t.  XXI,  1936,  p.  33-34 
et  pi.  I,  4.  —  G.  Behhens,  ibid.,  t.  XXXIII,  1938,  p.  38.  — 
A.  Grenier,  JRetiue  des  Études  anciennes,  t.  XXXIX,  1937, 
p.  60. 

La  partie  supérieure  de  la  stèle  a  disparu,  entraî- 
nant la  perte  de  la  tête  du  personnage  central,  assis 
sur  un  siège  à  pieds  tournés,  les  mains  fermées  et 
posées  sur  les  genoux,  tenant  dans  la  droite  une 
fleur,  dans  la  gauche  un  petit  chien.  Il  est  vêtu 
d'une  tunique  plissée  et  d'un  manteau  qui  barre 
obliquement  la  poitrine  et  retombe  en  avant  depuis 
l'épaule  gauche  sur  laquelle  il  est  maintenu  par  une 
fibule.  A  droite,  une  femme  debout,  le  corps  enve- 
loppé dans  une  robe  longue,  formant  corsage  sur  la 
poitrine  qu'une  fibule  retient  aux  épaules  et  que 
recouvre  un  manteau  ramené  en  avant  du  corps  à 


58 


SELZEN. 


la  hauteur  de  la  ceinture  et  dans  lequel  se  dissimule 
la  main  droite.  Un  fuseau  et  une  quenouille  sont 
placés  dans  l'autre  main.  Autour  du  cou  est  sus- 
pendu un  collier  à  pendentif.  Le  visage  et  la  cheve- 
lure sont  arasés.  A  gauche,  une  fillette,  également 
debout,  le  visage  est  très  mutilé,  la  chevelure  nattée. 
Sur  une  longue  robe  est  posé  un  manteau  dont  les 
plis  sont  maintenus  par  la  main  gauche.  Dans  l'autre 
main,  peut-être  un  petit  oiseau.  La  partie  supérieure 
de  la  niche  était  probablement  ornée  d'une  coquille. 
La  haute  base  ne  porte  pas  d'inscription,  mais 
entre  les  pieds  du  personnage  assis,  on  lit  :  vticvs, 
ou  iCTisvs,  ou  bien  encore  CYTISVS,  tracé  au  pinceau. 

8525.  Stèle  brisée.  Pierre  commune.  Hauteur, 
0  m.  90  ;  largeur,  0  m.  70  ;  épaisseur,  0  m.  28. 
(PL  LXVIII). 

H.  Klumbach,  Mainzer  Zeitschrift,  t.  XXXI,  1936, 
p.  37-38,  fig.  5. 

Partie  supérieure  d'une  stèle  à  fronton  triangu- 
laire portant  en  bas-relief  la  représentation  de  deux 
époux  debout,  de  face  dans  une  niche  à  arcature  en 
forme  de  coquille.  Les  visages  et  les  cous  ont  dis- 
paru, et  toute  la  partie  inférieure  des  corps,  depuis 
les  jambes,  manque.  A  gauche,  l'épouse,  entière- 
ment enveloppée  dans  les  plis  d'un  manteau  cou- 
vrant le  bras  droit  dont  la  main,  ramenée  sur  la 
poitrine,  tient  peut-être  un  oiseau.  Dans  l'autre 
main,  un  objet  carré  qui  pourrait  être  une  tablette. 
Un  peu  en  retrait,  à  droite,  l'époux  portant  un 
curieux  vêtement,  composé  d'un  justaucorps  en 
cuir  ou  en  peau  (?)  recouvrant  la  poitrine  et  les 
avant-bras  et  dont  l'extrémité  inférieure  barre  obli- 
quement le  devant  du  corps  qu'une  étoffe  retom- 
bant à  gros  plis  recouvre  dans  le  bas.  Sur  l'épaule 
gauche,  une  sorte  de  manteau  aux  franges  duquel 
sont  suspendus  de  petits  disques.  Dans  la  main 
gauche,  placée  le  long  du  corps,  un  objet  rond  et 
plat.  Le  bras  droit,  passe  derrière  les  épaules  de  la 
femme,  la  main  retenant  l'extrémité  du  manteau. 

8526.  Fragment  de  stèle.  Pierre  commune.  Hau- 
teur, 2  m.  35  ;  largeur,  0  m.  82  ;  épaisseur,  0  m.  37. 
(PI.  LXVIII). 

H.  Klumbach,  Mainter  Zeitschrift,  t.  XXXI,  1936,  p.  38, 
fig.  6. 

Partie  droite  d'une  stèle.  Homme  debout,  les 
pieds  chaussés  de  hautes  bottines,  le  corps  enve- 
loppé dans  les  plis  d'un  manteau.  Toute  la  surface 
de  la  pierre  est  profondément  piquetée. 


8527.  Fragment  de  stèle.  Pierre  commune.  Hau- 
teur, 0  m.  40  ;  largeur,  0  m.  32.  (PI.  LXVIII). 

H.  Klumbach,  Mainzer  Zeitschrift,  t.  XXXI,  1936,  p.  35-36. 

Partie  inférieure  du  torse  d'un  personnage  assis, 
vêtu  d'une  tunique  sur  laquelle  est  posée  un  man- 
teau dont  les  plis  s'étendent  en  arc-de-cercle  entre 
les  genoux.  La  main  droite,  posée  sur  le  giron,  tient 
un  objet  rond,  peut-être  une  pomme.  Autour  du 
poignet,  est  passé  un  bracelet.  A  gauche,  arrache- 
ments d'un  second  personnage. 

Il  n'est  pas  exclu  que  le  fragment  n'appartienne 
au  relief  précédent  dont  la  surface  est  très  mutilée. 


8528.  Fragment  de  stèle.  Pierre  commune.  Hau- 
teur, 0  m.  30  ;  largeur,  0  m.  52  ;  épaisseur,  0  m.  08. 
(PI.  LXIX). 

H.  Klumbach,  Mainzer  Zeitschrift,  t.  XXXI,  1936,  p.  35- 
36  et  pi.  I,  4. 

Deux  pieds  chaussés  reposent  sur  un  tabouret 
dont  le  cadre  est  constitué  par  deux  montants  ho- 
rizontaux supportés  par  des  pieds  tournés.  Entre  le 
pied  gauche  et  la  bordure  de  la  stèle,  les  restes  de 
l'un  des  pieds  du  siège.  A  gauche,  un  roquet,  un 
collier  à  pendentif  autour  du  cou,  lève  la  tête  en 
direction  de  son  maître. 


8529.  Partie  supérieure  d'une  stèle.  Pierre  com- 
mune. Hauteur,  0  m.  48  ;  geur,  0  m.  61  ;  épais- 
seur, 0  m.  18.  (PI.  LXIX). 

H.  Klumbach,  Mainzer  Zeitschrift,  t.  XXXI,  1936,  p.  39. 
—  G.  Behbens,  ibid.,  t.  XXXIV,  1938,  p.  38  (figures). 

Dans  un  fronton  triangulaire,  une  double  rosace 
et  des  feuilles  d'acanthe.  Rosettes  et  acrotères  dans 
les  écoinçons.  Au-dessous,  dans  un  cadre  rectangu- 
laire mouluré,  l'inscription  :  Sutta  Cantilii  f(iUus  ou 
ilia)  Aniu  ... 


8530.  Fragment  de  bandeau  trouvé  à  Planig,  dans 
une  maison  sise  Belzgasse  n^  19.  Dans  la  muraOle. 
Longueur,  0  m.  77  ;  largeur,  0  m.  30.  (PI.  LXIX). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Mayence.  — 
Mainzer  Zeitschrift,  t.  XXVIII,  1933,  p.  79  et  fig.  10. 

Deux  griffons  affrontés  de  part  et  d'autre  d'un 
canthare  à  panse  godronnée.  Du  griffon  de  droite, 
il  ne  subsiste  plus,  fortement  arasés,  que  la  tête  et 
l'avant-train.  Fragment  de  monument  funéraire. 


59 


SPIRE. 

RÉGION  COMPRISE  ENTRE  LA  QUEICH  ET  L'ISENACH. 
(NOVIOMAGVS  NEMETVM). 

(Voir  les  tomes  :  VIII,  p.  51  ;  X,  p.  107,  183). 


8531.  Bloc  quadrangulaire  trouvé  à  GanglofiF, 
dans  le  cimetière.  Au  Musée  de  Spire.  Grès.  Hauteur, 
0  m.  88  ;  largeur,  0  m.  55.  (PL  LXIX,  LXX). 

Photographie  commumquée  par  le  Musée  de  Spire.  — 
Sprater,  Germania,  t.  19,  1935,  p.  71  et  fig.  16. 

Quatre  divinités  debout,  de  face.  1.  Jupiter  nu, 
imberbe,  élevant  la  roue  de  la  main  droite  et  s'ap- 
puyant  de  l'autre  main  sur  la  hampe  d'un  sceptre.  — 
2.  Hercule  barbu,  nu,  la  peau  du  lion  sur  le  bras 
gauche,  la  main  tenant  la  massue.  De  l'autre  main, 
il  semble  verser  sur  un  autel  le  contenu  d'une  patère. 
—  3.  Vtdcain  barbu,  vêtu  de  l'exomis  qui  laisse  à 
nu  le  côté  droit  de  la  poitrine  et  les  genoux.  Le  bras 
droit  est  replié,  la  main  ramenée  à  la  hauteur  de 
l'épaule  tenait  un  marteau  disparu.  Le  bras  gauche 
retombe  le  long  du  corps  ;  dans  la  main,  les  tenailles 
reposant  sur  l'enclume.  —  4.  Junon.  La  déesse,  dia- 
démée  et  vêtue,  sur  la  tunique,  d'un  manteau  ouvert 
en  triangle  sur  la  poitrine,  s'appuie  sur  un  sceptre 
de  la  main  gauche  dressée  à  la  hauteur  du  visage. 


De  l'autre  main,  elle  verse  le  contenu  d'une  patère 
sur  un  petit  autel.  Les  surfaces  de  la  pierre  sont 
fortement  corrodées,  plus  particulièrement  aux 
visages. 

8532.  Statuette  brisée,  trouvée  à  Heidenfels,  entre 
Landstuhl  et  Kindsbach.  Au  Musée  de  Spire.  Grès. 
Hauteur,  0  m.  37.  (PI.  LXXI). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Spire.  — 
Klein,  Germania,  t.  16,  1932,  p.  324  ;  t.  17,  1933,  pi.  9,  1. 

Homme  debout,  le  genou  gauche  porté  en  avant, 
tenant  une  lance  dans  la  main  droite  et  s'appuyant 
de  l'autre  main  sur  un  bouclier  circulaire  à  umbo 
central.  Le  torse  est  drapé  dans  un  manteau,  dessi- 
nant une  pointe  en  avant  du  corps  et  dans  le  dos. 
Il  est  maintenu  sur  l'épaule  droite  par  une  fibule 
ronde.  Les  plis  sont  indiqués  par  des  traits  profon- 
dément incisés,  déterminant,  en  avant,  une  sorte 
d'écusson. 


60 


UBIENS. 

(UBII). 

RÉGION  COMPRISE  ENTRE  LA  MOSELLE  ET  LA  NAHE. 

(Voir  le  tome  VIII,  p.  159). 


8533.  Statuette  brisée,  trouvée  à  Boppard  (cercle 
de  Saint-Goar),  Hindenburgstrasse  no  48,  à  13  mètres 
environ  de  l'intersection  du  mur  occidental  de  l'en- 
ceinte. Au  Musée  provincial  rhénan  de  Bonn.  Pierre 
commune.  Hauteur,  0  m.  50.  (PI.  LXXI). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Bonn.  —  Bon- 
ner  Jahrbûcker,  Heft  146,  1941,  p.  218,  327  et  pi.  46,  3-4. 

Dadophore  debout  sur  une  base  rectangulaire, 
adossé  à  un  rocher  ou  à  un  tronc  d'arbre,  la  jambe 


droite  disparue  ramenée  devant  la  gauche.  Dans  la 
main  gauche,  il  tient  une  tête  de  taureau  appuyée 
contre  la  poitrine.  Dans  la  main  droite  disparue, 
ainsi  que  le  bras,  était  placée  une  torche.  Le  costume 
est  composé  d'un  pantalon  long,  d'une  tunique 
courte  à  manches  collantes,  terminées  au  poignet 
par  un  double  bourrelet,  et  d'un  manteau  noué 
par  devant  et  retombant  en  arrière  dans  le  dos. 
Traces  de  réparations  anciennes  sur  le  cou.  La  tête 
manque. 


61 


COBLENCE. 

(CONFLVENTES). 
(Voir  le  tome  VIII,  p.  198). 


8534.  Fragment  de  stèle,  trouvé  à  Coblence,  sous 
le  poste  des  sapeurs-pompiers,  à  1  m.  50  de  profon- 
deur, dans  les  fondations  de  la  vieille  enceinte.  Au 
Musée  de  Coblence.  Calcaire  commun.  Hauteur, 
0  m.  80  ;  largeur,  0  m.  60  ;  épaisseur,  0  m.  35. 
(PI.  LXXII). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Coblence.  — 
Adam  Gûnther,  Bonnet  JahrbUcher,  Heft  142,  1937,  p.  55, 
no  31   à  pi.   16,  1. 

Torse  d'un  soldat  debout,  de  face,  vêtu  d'une 
tunique  relevée  sur  les  côtés  et  sur  laquelle  est  posé 
un  manteau  flottant  couvrant  la  poitrine  et  les 
épaules.  Le  torse  est  protégé  par  une  cuirasse,  bordée 


de  franges  à  l'extrémité  inférieure  et  aux  emman- 
chures. Deux  ceinturons,  garnis  de  plaques  de  métal 
décorées  de  rosettes,  supportent,  à  droite,  une  épée, 
à  gauche,  un  poignard.  Sur  le  ventre,  six  lanières  de 
cuir,  également  revêtues  de  métal.  Le  bras  gauche 
retombe  le  long  du  corps,  la  main  tenant  un  bouclier 
entièrement  disparu.  Le  bras  droit  manque. 

Le  fragment  reproduit,  presque  sans  modifica- 
tions, la  même  posture  et  le  même  équipement  que 
ceux  figurés  sur  la  stèle  d'Andernach  (E.,  t.  VIII, 
p.  216,  no  6213). 

Près  l'année  70  de  notre  ère  (Lothar  Hahl,  Zur 
Stilentwicklung  der  provinzialrômischen  Plastik  in 
Germanien  und  Gallien,  p.  18). 


62 


BONN,  REMAGEN,  ZULPICH,  BILLIG 

(BONNA,  RIGOMAGVS,  JVLIACVM,  TOLBIACVM,  VICVS  BELGICA). 

ET  RÉGION  COMPRISE  ENTRE  L'AHR, 
LA  ROER  ET  LE  CONFLUENT  DE  L'ERFT. 

(Voir  les  tomes  :  VIII,  p.  218  ;  X,  p.  216  ;  XI,  p.  77). 


8535.  Fragments  de  bas-reliefs,  trouvés  à  Bonn, 
en  1935,  dans  une  fontaine  romaine,  lors  de  l'éta- 
blissement de  canalisations  sur  la  Dietrich-Eckart 
Allée,  à  72  mètres  de  l'angle  formé  par  les  Sieben- 
gebirgstrasse  et  Lôwenburgerstrasse.  Au  Musée  de 
Bonn.  Pierre  calcaire.  (PI.  LXXII,  LXXIII). 

Photographies  communiquées  par  le  Musée  de  Bonn.  — 
Bonner  Jahrbùcher,  Heft  142,  1937,  p.  194  et  pi.  49,  3,  50, 1-4. 

1.  (0  m.  18  X  0  m.  20).  Tête  d'homme  de  face, 
aux  traits  fortement  accentués  :  bouche  aux  lèvres 
charnues,  surmontées  d'une  moustache  et  encadrées 
par  une  barbe  courte.  Les  pupilles  sont  indiquées. 
Sur  la  chevelure  épaisse,  ordonnée  en  grosses  mèches 
qui  recouvrent  en  partie  le  front,  est  posé  un  voile, 
retombant  un  peu  en  arrière  sur  le  côté  droit  de  la 
tête.  Le  nez  est  brisé  à  l'arête. 

2.  (0  m.  15  X  0  m.  20).  Tête  d'homme,  le  bas  du 
visage  encadré  par  une  barbe  courte,  moustaches. 
Sur  la  chevelure,  disposée  en  lourdes  mèches,  est 
posé  un  voile  retombant  en  arrière  sur  le  côté  gau- 
che. Le  nez  est  brisé. 

3.  (0  m.  26  X  0  m.  18).  Tête  de  jeune  homme 
imberbe.  Les  pupilles  sont  indiquées.  La  pointe  du 
nez  est  brisée.  La  chevelure  paraît  frisée. 

4.  (0  m.  25  X  0  m.  25).  Tête  de  jeune  homme  aux 
lèvres  épaisses.  Une  chevelure  bouclée  encadre  le 
visage.  Le  nez  est  brisé. 

5.  Dans  une  niche  rectangulaire,  la  partie  infé- 
rieure du  corps  d'un  personnage  drapé,  les  pieds 
chaussés  de  sandales. 

Ces  divers  fragments  appartiennent  peut-être  aux 
restes  de  la  décoration  d'un  arc  de  triomphe. 

8536.  Face  antérieure  du  bloc  n»  7791  (t.  XI, 
p.  105),  trouvé  dans  la  cathédrale.  Au  Musée  de 
Bonn.  Grès.  Hauteur,  0  m.  53  ;  largeur,  0  m.  28  ; 
épaisseur,  0  m.  26.  (PI.  LXXIII). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Bonn.  — 
Bonner  Jahrbùcher,  Heft  136/137,  1932,  p.  146,  no  89,  et 
pi.   20   b. 


Junon  (  ?)  debout  dans  une  niche,  le  corps  hanche 
à  droite,  appuyée  de  la  main  gauche  sur  un  long 
sceptre,  une  coquille  dans  la  main  droite  abaissée 
et  légèrement  tendue  en  avant.  Elle  porte  une  robe 
ajustée  à  la  taille,  ouverte  en  triangle  sur  la  poitrine. 
Un  diadème  est  posé  sur  le  sommet  de  la  tête.  En 
arrière  retombe  un  voile,  retenu  sur  le  bras  gauche. 
Une  large  bandelette  descend  de  l'oreille  droite  jus- 
qu'à la  ceinture.  Brisée  à  mi-jambes.  Des  éclats  ont 
entraîné  la  disparition  du  visage  et  de  la  coiflFure. 

8537.  Fragment  de  bas-relief,  trouvé  dans  la  ca- 
thédrale. Au  Musée  de  Bonn.  Pierre  calcaire.  Hau- 
teur, 0  m.  31  ;  largeur,  0  m.  14  ;  épaisseur,  0  m.  12. 
(PI.  LXXIII). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Bonn.  — 
Bonner  Jahrbùcher,  Heft  136/137,  1932,  p.  151,  n°  116  et 
pi.  22  c. 

A  droite,  reste  de  la  niche  dans  laquelle  est  repré- 
sentée une  femme  debout,  vêtue  d'une  robe  ajustée 
et  serrée  à  la  taille.  La  main  droite  qui  sort  d'une 
manche  large,  est  ramenée  sur  la  poitrine  et  fermée 
sur  l'extrémité  d'une  draperie  retombant  de  l'épaule 
gauche.  Brisée  aux  épaules,  aux  genoux  et  sur  le 
côté  droit. 

8538.  Partie  inférieure  d'un  grand  monument 
votif,  trouvé  dans  la  cathédrale.  Au  Musée  de  Bonn. 
Pierre  calcaire.  Hauteur,  0  m.  40  ;  longueur,  1  m.  05  ; 
épaisseur,  0  m.  30.  (PI.  LXXIV). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Bonn,  — 
Bonner  Jahrbùcher,  Heft  136/137,  1932,  p.  147,  n"  92  et 
pi.  26  d. 

Sur  une  base  moulurée,  la  partie  inférieure  d'un 
bas-relief  très  mutilé  et  portant  des  traces  de  feu. 
Près  de  la  bordure,  un  mouton,  de  profil  à  gauche, 
à  côté,  la  partie  inférieure  du  corps  d'un  homme 
drapé  et,  devant  lui,  les  jambes  d'un  deuxième  per- 
sonnage marchant  à  gauche. 


BONN,  REMAGEN,  ZULPICH,  BILLIG. 


63 


8539.  Fragment  de  sculpture,  trouvé  dans  la  ca- 
thédrale. Au  Musée  de  Bonn.  Pierre  calcaire.  Lon- 
gueur, 0  m.  18.  (PI.  LXXIV). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Bonn.  — 
Bonner  Jahrbucher,  Heft  136/137,  1932,  p.  145,  n»  79,  et 
pi.  25  a. 

Partie  supérieure  d'une  corbeille  remplie  de  fruits 
qu'une  Déesse  Mère  maintenait  sur  ses  genoux,  la 
main  gauche  placée  à  l'extrémité,  l'autre  main  repo- 
sant, les  doigts  étendus,  l'index  écarté  parmi  les 
fruits.  Les  avant-bras  sont  brisés  au-dessus  des  poi- 
gnets. Restes  du  manteau  sur  le  poignet  gauche. 

8540.  Fragment  de  fronton,  trouvé  dans  la  cathé- 
drale. Au  Musée  de  Bonn.  Pierre  calcaire.  Hauteur, 
0  m.  24  ;  largeur,  0  m.  20  ;  épaisseur,  0  m.  07. 
(PI.  LXXIV). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Bonn.  — 
Bonner  Jahrbucher,  Heft  136/137,  1932,  p.  155,  pi.  21  e. 

Fragment  de  guirlande  inachevée,  ou  dont  le 
décor  était  peint. 

8541.  Fragment  de  bas-relief  trouvé  dans  la  ca- 
thédrale. Au  Musée  de  Bonn.  Pierre  calcaire.  Hau- 
teur, 0  m.  50  ;  largeur,  0  m.  14  ;  épaisseur,  0  m.  16. 
(PI.  LXXIV). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Bonn.  — 
Bonner  Jahrbucher,  Heft  136/137,  1932,  p.  151,  n°  112  et 
pi.  28  a. 

A  droite,  restes  d'une  corne  d'abondance  ;  à 
gauche,  une  fleur  à  quatre  pétales,  suspendue  à  une 
longue  tige  sinueuse. 

8542.  Fragment  de  pilier  sculpté,  trouvé  dans  la 
cathédrale.  Au  Musée  de  Bonn.  Pierre  calcaire.  Hau- 
teur, 0  m.  60  ;  largeur,  0  m.  20  ;  épaisseur,  0  m.  17. 
(PI.  LXXV). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Bonn.  — 
Bonner  Jahrbucher,  Heft  136/137,  1932,  p.  147,  n°  90  et 
pi.  22  a. 

A  la  partie  supérieure,  feuilles  stylisées.  Sous  le 
bandeau,  dans  un  encadrement  rectangulaire,  rin- 
ceaux de  vignes  et  raisins  parmi  lesquels  picore  un 
oiseau. 


8543.  Partie  supérieure  d'un  autel,  trouvée  dans 
la  cathédrale.  Au  Musée  de  Bonn.  Pierre  calcaire. 
Hauteur,  0  m.  21  ;  largeur,  0  m.  20  ;  épaisseur, 
0  m.  23.  (PL  LXXV). 


Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Bonn.  — 
Bonner  Jahrbucher,  Heft  136/137,  1932,  p.  150,  a°  107  et 
pi.  21  d. 

Angle  droit  d'un  fronton  triangtilaire,  à  l'intérieur 
duquel  est  figurée  une  corbeille  renversée  d'où  retom- 
bent six  pommes.  Au-dessus,  acrotère  en  forme  de 
tête  humaine.  A  la  partie  inférieure  du  fragment, 
traces  de  la  niche  à  l'intérieur  de  laquelle  était  une 
représentation  figurée. 

8544.  Fragment  de  bas-relief,  trouvé  dans  la  ca- 
thédrale. Au  Musée  de  Bonn.  Pierre  calcaire.  Hau- 
teur, 0  m.  46  ;  largeur,  0  m.  45  ;  épaisseur,  0  m.  35. 
(PI.  LXXV). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Bonn.  — 
Bonner  Jahrbucher,  Heft  136/137,  1932,  p.  150,  n°  106  et 
pi.  27  /. 

Partie  supérieure  de  la  face  latérale  d'un  monu- 
ment à  sommet  en  forme  de  toit  supporté  par  une 
architrave  que  soutient  un  pilastre  orné  d'un  fleu- 
ron. Entre  le  pilastre  et  l'architrave,  décor  de 
feuilles  de  laurier. 

8545.  Fragment  d'un  édicule  en  forme  de  temple, 
trouvé  dans  la  cathédrale.  Au  Musée  de  Bonn. 
Pierre  calcaire.  Hauteur,  0  m.  21  ;  largeur,  0  m.  60  ; 
épaisseur,  0  m.  42.  (PI.  LXXV). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Bonn.  — 
Bonner  Jahrbucher,  Heft  136/137,  1932,  p.  150,  n»  105  et 
pi.  27  o. 

Fronton  triangulaire,  flanqué  d'acrotères  aux 
deux  extrémités.  Trous  de  fixation  pour  des  acro- 
tères  faîtières  disparues.  L'appareillage  des  dalles  ou 
des  tuiles  de  la  toiture  est  indiqué  par  des  incisions 
disposées  en  losange. 

8546.  Ébauche  de  statue  trouvée  dans  la  ville.  Au 
Musée  de  Bonn.  Pierre  calcaire.  Hauteur,  0  m.  625. 
(PI.  LXXV). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Bonn.  — 
Bonner  Jahrbucher,  Heft  146,  1941,  p.  371  et  pi.  46,  2. 

Figure  de  divinité  masculine,  peut-être  Mercure 
avec  le  bélier,  la  bourse  et  le  caducée,  ou  bien  un 
Génie  avec  une  corne  d'abondance,  versant  le  con- 
tenu d'une  patère  sur  un  autel.  La  nudité  des 
jambes  interdit  de  rechercher  dans  cette  ébauche 
une  image  de  déesse,  telle  la  Fortune.  Sur  la  partie 
antérieure  du  socle,  un  cartouche  est  réservé  pour 
la  gravure  d'une  inscription. 


64 


BONN,  REMAGEN,  ZULPICH,  BILLIG. 


8547.  Autel  trouvé  en  avant  du  camp  légionnaire. 
Au  Musée  de  Bonn.  Tuf.  Hauteur,  0  m.  53  ;  largeur, 
0  m.  39  ;  épaisseur,  0  m.  28.  (PI.  LXXVI). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Bomi.  — 
Bonner  Jahrbucher,  Heft  146,  1941,  pi.  52,  2. 

Brisé  au  milieu  en  deux  morceaux.  Haut  socle 
mouluré.  Le  couronnement  a  disparu.  Sur  les  petits 
côtés  :  à  droite,  une  patère  à  umbo  central,  autour 
duquel  rayonnent  les  feuilles  d'une  rosace  ;  à  gauche, 
un  vase  à  libation  à  panse  ovoïde,  col  haut,  bec  à 
déversoir  et  anse.  Sur  la  face  antérieure,  l'inscrip- 
tion :  Sabinus  lib(ertus)  L(ucii)  Petroni  Nepot[is] 
[centurionis  ?]  leg(ionis)  XXI p. ..  [et  cum  Sa]turnina 
Apollini  v(otum)  s(olvit)  l(ihens)  m(erito). 

8548.  Tête  trouvée  à  Harzheim  (cercle  de  Schlei- 
den),  à  l'Est  de  la  voie  romaine  et  à  400  mètres  au 
Nord  de  la  cote  4551  (Flur  35,  «  In  oberen  Saals- 
busch  »,  Parz.  109).  Au  Musée  de  Bonn.  Hauteur, 
0  m.  175.  (PI.  LXXVI). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Bonn.  — 
Bonner  Jahrbucher,  Heft  146,  1941,  p.  335,  pi.  45,  1-2. 

Jupiter.  Le  nez  est  brisé.  Au  revers,  traces  an- 
ciennes de  sciage.  La  chevelure  est  disposée  en  ran- 
gées de  grosses  boucles  superposées,  ainsi  que  la 
barbe. 


8549.  Autel  votif  trouvé,  le  20  avril  1844,  dans 
un  sarcophage  dont  il  constituait  le  couvercle  avec 
deux  autres  pierres,  au  lieu-dit  «  Heerstrasse  »,  près 
de  Piitzdorf,  à  Aldenhoven  (cercle  de  Jiilich).  Au 
Musée  de  Bonn.  Pierre  calcaire  jaune.  Hauteur, 
0  m.  88  ;  largeur,  0  m.  47  ;  épaisseur,  0  m.  25. 
(PI.  LXXVII). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Bonn.  — 
Bonner  Jahrbucher,  Heft  5,  1846,  p.  339;  Heft  83,  1887, 
p.  150,  no  309;  Heft  140/141,  1936,  p.  450,  pi.  XIII,  1  ; 
—  C.  I.  L.,  XIII,  7860. 

Sur  les  petits  côtés,  une  corne  d'abondance,  char- 
gée de  fruits  ronds,  sans  doute  des  pommes,  dont 
la  base  est  faite  d'une  gaine  en  forme  de  fleuron, 
terminée  dans  le  bas  par  un  bouton.  Elle  est  accos- 
tée, à  droite,  d'un  croissant  de  lune  (?)  ;  à  gauche, 
d'une  roue  à  dix  rayons  mutilée.  Sur  la  face  anté- 
rieure, l'inscription  :  Junonihus  M(arcus)  Aemilius 
Genialispro  se  et  Aemilius  Avita  et  Lupula  liberis  svis, 

8550.  Partie  supérieure  d'une  colonne  à  chapiteau 
circulaire,  trouvée  près  de  Weilerswist  (cercle  d'Eus- 


kirchen),  dans  la  sablière  «  am  Swisterberg  ».  Au 
Musée  de  Bonn.  Pierre  calcaire.  Hauteur,  0  m.  44. 
(PI.  LXXVII). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Bonn.  — 
Bonner  Jahrbucher,  Heft  133,  1927,  p.  273  ;  Heft  142,  1937, 
p.  193-194  et  pi.  49,  2. 

Adossée  à  l'une  des  faces  de  la  colonne,  ornée 
d'un  décor  de  feuilles  imbriquées,  partie  supérieure 
d'un  torse  de  femme,  brisé  au-dessous  de  la  ceinture. 
Dans  la  main  droite  une  cruche  à  anse  ;  dans  l'autre 
main  une  patère.  Elle  est  vêtue  d'une  robe  bordée 
à  la  naissance  du  cou,  dégageant  entièrement  le  bras 
droit  et  couvrant  le  bras  gauche.  Le  visage  et  la 
chevelure  ont  disparu. 

8551.  Stèle  funéraire  brisée  à  la  partie  inférieure, 
trouvée  à  Kierdorf  (cercle  d'Euskirchen),  sur  les 
terrains  de  la  société  houillère  Ville.  Au  Musée  de 
Bonn.  Pierre  commune.  Hauteur,  0  m.  80  ;  largeur, 
0  m.  57  ;  épaisseur,  0  m.  16.  (PI.  LXXVIII). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Bonn.  — 
Bonner  Jahrbucher,  Heft  136/137,  1932,  p.  343  et  pi.  LXII,  3. 

A  la  partie  supérieure,  une  guirlande  et  deux 
oiseaux  afl'rontés  de  part  et  d'autre  d'une  rosace. 
Au-dessous,  dans  une  niche  rectangulaire  allongée, 
trois  têtes  de  face,  dont  les  visages  ont  disparu. 
L'un  des  personnages  porte  une  coiffure  aux  grosses 
mèches  rigides,  rejetées  en  arrière.  De  chaque  côté 
de  la  niche,  un  torque.  Au-dessous,  l'inscription  : 
A.  VolsoniusA.f.  ClaPaulusvet(eranus)  ex  leg(ione) 
I h(ic)  s(itus)  efst)  Vimpa  C ...  D  ...  Première  moitié 
du  i®^  siècle  avant  J.-C. 

8552.  Fragment  de  stèle  funéraire,  trouvé  à  Zûl- 
pich  (cercle  d'Euskirchen),  à  l'angle  formé  par 
la  Miinsterstrasse  et  la  Kôlnstrasse,  au  voisinage 
immédiat  de  la  voie  romaine.  Au  Musée  de 
Ziilpich.  Grès.  Longueur,  1  m.  50  ;  largeur,  0  m.  52. 
(PI.  LXXVIII). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Bonn.  — 
Von  Petrikovits,  Bonner  Jahrbucher,  Heft  143/144,  1939, 
p.  440,  et  pi.  61,  2. 

Partie  médiane  d'un  torse  d'homme  debout,  brisé 
sous  les  seins  et  à  la  hauteur  des  genoux,  dans  l'atti- 
tude classique  de  1'  «  écrivain  »,  la  main  gauche, 
ramenée  sur  la  poitrine  et  tenant  un  livre  qu'il 
devait  désigner  de  l'autre  main.  Il  est  vêtu  d'une 
tunique  longue  sur  laquelle  est  passé  un  manteau  à 
larges  manches.  De  chaque  côté  du  personnage,  deux 
enfants  nus  dansant,  brisés  à  mi-corps,  le  bras 
gauche  levé,  la  main  tenant  une  grappe  de  fruits 
ronds.  Dans  les  compartiments  supérieurs,  le  bas 


BONN,  REMAGEN,  ZULPICH,  BILLIG. 


65 


des  jambes  et  les  pieds  de  deux  autres  petits 
danseurs.  Sur  le  côté  gauche  de  la  stèle,  on 
retrouve  les  mêmes  figures  mutilées  de  danseurs. 
Stèle  funéraire.  Le  bloc  avait  été  utilisé  pour  une 
corniche. 

8553.  Stèle  mutilée  trouvée  à  Uebach-Palenberg 
(cercle  de  Geilenkirchen-Heinsberg),  dans  la  sablière 
Lehnen,  à  300  mètres  au  Nord-Est  de  l'église,  dans 
la  clôture  d'un  cimetière  franc  à  tombes  plates.  Au 
Musée  provincial  rhénan  de  Bonn.  Grès  rouge.  Hau- 
teur, 1  m.  06  ;  largeur,  0  m.  56  ;  épaisseur,  0  m.  28. 
(PL  LXXIX). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Bonn.  — 
Kehsten,  Bonner  Jahrbiicher,  Heft  146,  1941,  p.  359,  et 
pi.  49,  1. 

Dans  un  cartouche  rectangulaire,  à  la  partie  infé- 
rieure de  la  stèle,  un  oiseau  dont  la  tête  manque, 


peut-être  un  paon,  debout  sur  une  guirlande  de 
fruits.  A  la  partie  supérieure,  l'inscription  :  D(is) 
M(anibus)  Holdaniae.  Sur  les  petits  côtés  :  deux 
lauriers  arborescents  stylisés.  Stèle  funéraire. 

8554.  Stèle  mutilée  trouvée  à  Uebach-Palenberg, 
dans  la  sablière  Lehnen,  à  300  mètres  au  Nord-Est 
de  l'église,  dans  la  clôture  d'un  cimetière  franc  à 
tombes  plates.  Au  Musée  provincial  rhénan  de  Bonn. 
Grès  rouge.  Hauteur,  1  m.  34  ;  largeur,  0  m.  60  ; 
épaisseur,  0  m.  29.  (PI.  LXXIX). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Bonn.  — 
Kersten,  Bonner  Jahrbiicher,  Heft,  146/147,  1941,  p.  359 
et  pi.  49,  2. 

Sur  la  face  antérieure,  l'inscription  :  Dis  Mfani- 
bus)  1  Kriomathin  \  a  Animula  |  Severio  Vero  |  coniugi 
dul  I  cissimo  \f  (aciendum)  c(uravit).  Sur  les  petits 
côtés,  deux  lauriers  arborescents  stylisés. 


ESPÉRANDIEU  —  XIV. 


66 


COLOGNE. 

(COLONIA  CLAUDIA  AUGUSTA  AGRIPPINENSIUM). 

(Voir  les  tomes  :  VIII,  p.  306;  X,  p.  110). 


8555.  Autel  trouvé  Caecilienstrasse,  dans  la  cour 
de  l'Hôpital  civil.  Au  Wallraf-Richartzmuseum. 
Pierre  commune.  Hauteur,  0  m.  8  ;  largeur, 
0  m.  42  ;  épaisseur,  0  m.  26.  (PI.  LXXX). 

Photographie  communiquée  par  le  Wallraf-Richartzmuseum. 
—  Fr.  Fremersdorf,  Bonner  Jahrbiicher,  Heft  146,  1941, 
p.  422  et  pi.  78,   1-4. 

Autel  dédié  à  Jupiter.  Sur  la  face  antérieure,  l'ins- 
cription :  IfoviJ  O(ptimo)  Mfaximo).  Au  bandeau 
supérieur,  en  avant  et  en  arrière,  les  restes  de  trois 
petits  bustes  très  mutilés.  Au  milieu  de  la  table,  un 
fruit.  Sur  la  face  postérieure  retombe  une  draperie, 
semblable  à  celle  figurée  sur  la  statuette  de  Jupiter, 
découverte  dans  le  temple  de  Kleinen  Griechen- 
markt.  Sur  les  petits  côtés  :  debout  sur  une  console, 
ornée  de  feuilles  d'acanthes,  à  droite,  un  porteur 
d'offrandes,  vêtu  d'une  tunique  descendant  aux 
genoux,  tenant  une  bourse  dans  la  main  droite  et 
maintenant  sur  l'épaule  gauche  une  amphore  ;  à 
gauche,  porteuse  d'offrandes,  vêtue  d'une  longue 
robe  à  manches  longues,  serrée  à  la  taille,  le  bras 
droit  retombant  le  long  du  corps,  une  serviette  dans 
la  main  ;  dans  l'autre  main,  une  quenouille. 

8556.  Stèle  funéraire  trouvée,  en  1939,  Ulmen- 
allee  n°  130.  Au  Wallraf-Richartzmuseum.  Pierre 
calcaire.  Hauteur,  2  m.  30  ;  largeur,  0  m.  77  ;  épais- 
seur, 0  m.  36.  (PI.  LXXXI). 

Photographie  communiquée  par  le  Wallraf-Richartzmu- 
seum. —  Wilhem  Reusch,  Germania,  t.  25,  1941,  p.  98-104 
et  pi.  11-12. 

A  la  partie  inférieure,  en  relief  méplat,  combat  de 
deux  gladiateurs  :  à  gauche,  en  posture  d'attaque, 
un  oplomachus,  le  corps  protégé  jusqu'aux  genoux 
par  un  bouclier  semi-circulaire  (scutum)  tenu  dans 
le  bras  gauche,  l'épée  courte  (gladius)  dans  la  main 
droite,  le  bras  entouré  de  la  manica.  U  est  vêtu  d'un 
caleçon  (suhligaculum),  serré  à  la  taille  par  une 
ceinture  (halteus).  La  tête  est  couverte  d'un  casque 
(galea),  surmonté  d'un  panache  de  plumes.  A  droite, 
un  gladiateur  thrace,  dans  la  même  attitude,  le 
corps  protégé  jusqu'aux  genoux  par  un  petit  bou- 
clier   (parmaj,   tenu   dans   la   main   droite.   Dans 


l'autre  main,  la  sica,  le  sabre  thraco-illyrien.  Aux 
jambes,  les  ocrea.  Sur  la  tête,  un  casque  à  visière 
fermée  et  à  panache  de  plumes,  dont  le  cimier  paraît 
terminé  par  une  tête  d'animal. 

Le  relief  porte  des  traces  de  repentirs  :  primitive- 
ment le  gladiateur,  à  droite,  était  représenté  tenant 
la  sica  dans  la  main  droite  et  le  bouclier  dans  l'autre 
main.  Le  raclage  de  la  sica  a  laissé  une  trace  en 
forme  de  croissant. 

Au-dessus  de  la  scène  de  combat,  dans  un  enca- 
drement rectangulaire,  l'épitaphe  :  Aquilo  C(ai)  et 
M(arci)  Versulati(or)um  l(ibertus)  h(ic)  s(itus) 
efst)  patToni  p(ientissimi)  f(aciendum)  c(uraverunt) 
et  Murano  l(iberto). 

Le  couronnement  de  la  stèle  reproduit  le  motif 
fréquent  sur  les  tombes  gallo-romaines  de  la  vallée 
du  Rhin  :  un  sphinx  entre  deux  lions,  les  pattes 
antérieures  maintenant  une  tête  de  bélier.  Le  sphinx 
à  tête  de  femme,  aux  cheveux  légèrement  ondulés, 
a  le  visage  mutilé.  Seule,  la  partie  antérieure  des 
corps  est  traitée  en  ronde-bosse,  la  partie  postérieure 
étant  exécutée  en  bas-relief. 

Sur  les  deux  petits  côtés  apparaissent  des  motifs 
de  caractère  apotropaïque,  disposés  dans  un  enca- 
drement rectangulaire  :  à  gauche,  un  griffon  à  cri- 
nière, au  repos,  la  patte  antérieure  gauche  dressée, 
rappelant  un  prototype  grec  ;  à  droite,  un  chien  de 
profil  à  gauche,  la  tête  tournée  vers  l'échiné,  les  pattes 
de  devant  arc-boutées  sur  le  sol,  l'arrière-train  rele- 
vé, la  queue  redressée  en  demi-cercle. 

Stèle  funéraire  d'un  gladiateur,  probablement 
d'origine  germanique,  qui  se  rattache  à  «  l'art  des 
soldats  »  et  que  le  peu  de  profondeur  des  niches  et 
la  faible  saillie  des  reliefs  permettent  de  dater  de  la 
période  antérieure  aux  Flaviens  (Lothar  Hahl,  Zut 
Stilentwickïung  der  provinzialrômischeh  Plastik  in 
Germanien  und  Gallien,  p.  12.  —  E.  Gerster,  Mit- 
telrheinische  Bildhauerverkstetten  in  I  Jahrhundert 
nach  Christus,  p.  60-86). 

8557.  Fragment  de  stèle  trouvé,  en  1934,  Aache- 
nerstrasse  n^  69.  Au  Wallraf-Richartzmuseum.  Pierre 
calcaire  à  grain  fin.  Hauteur,  G  m.  28  ;  largeur, 
0  m.  20  ;  épaisseur,  0  m.  09.  (PI.  LXXXII). 


COLOGNE. 


67 


Photographie  communiquée  par  le  Wallraf-Richartzmu- 
seum.  —  Fr.  Fremersdorf,  Germania,  t.  19,  1935,  p.  135, 
n»  12  et  pi.  11,  3. 

Dans  un  encadrement  formé  gauche  par  les 
restes  d'un  étroit  listel,  la  partie  inférieure  d'un 
buste,  probablement  de  femme,  vêtue  d'une  robe 
dont  les  plis  sont  nettement  entaillés  dans  la  pierre. 
Les  deux  mains,  la  droite  en  léger  repli,  la  gauche 
sur  laquelle  retombe  un  pli  du  vêtement,  tenant 
une  feuille  lancéolée  à  large  tige,  reposent  sur  la 
plinthe.  Au-dessous,  l'inscription  :  ...  licus  [ami] 
cis  suis. 

8558.  Sarcophage  trouvé  Jakobstrasse,  dans  le 
jardin  du  couvent  des  Augustins.  Au  Wallraf- 
Richartzmuseum.  Tuf.  Longueur,  2  m.  13  ;  hauteur, 
0  m.  60  ;  épaisseur,  0  m.  80.  (PI.  LXXXII). 

Photographie  communiquée  par  le  Wallraf-Richartzmu- 
seum.  —  Fr.  Fremersdorf,  Germania,  t.  19,  1935,  p.  134, 
n"  8,  pi.  11,  1. 

Sur  la  face  antérieure  de  la  cuve,  deux  Amours 
nus,  grossièrement  exécutés,  soutiennent  des  deux 
mains  un  cartouche  rectangulaire,  dont  les  petits 
côtés,  taillés  en  accolades,  se  terminent  en  haut  et 
en  bas  par  deux  volutes.  Dans  le  cartouche,  l'ins- 


cription :  Decci(a)e  Maternfaje  Decci  Fruendi  quon- 
dam  decurionis  Cfoloniae)  C(laudiae)  A  (rae)  A  (grip- 
pinensium)  filiae  Deccivs  Certilianus  frater  et  Julia 
Vera  neptia  eius  hfejr(edes)  secvndo  (sic)  volumtatem 
t(estamento)  f(aciendum)  c(uraverunt). 

Travail  d'un  atelier  local,  caractérisé  par  le  motif 
des  cartouches  soutenus  par  deux  Amours  (E., 
t.  VIII,  p.  344,  no  6437  ;  p.  378,  no  6488). 

8559.  Partie  supérieure  d'une  stèle  trouvée  sur 
l'emplacement  de  l'Hôtel  central  des  Postes.  Au 
Wallraf-Richartzmuseum.  Pierre  calcaire  à  grain 
fin.  Hauteur,  0  m.  46  ;  largeur,  0  m.  44  ;  épaisseur, 
0  m.  15.  (PI.  LXXXII). 

Photographie  communiquée  par  le  Wallraf-Richartzmu- 
seum. —  Fr.  Fremersdorf,  Germania,  t.  19,  1935,  p.  133, 
n"  6,  pi.  11,  4. 

A  la  partie  supérieure,  dans  un  fronton  triangu- 
laire, une  double  rosette  florale,  sur  un  fond  de 
feuilles  d'acanthes.  Dans  les  écoinçons,  feuilles  d'a- 
canthes d'oii  sortent  trois  acrotères,  entre  lesquelles 
s'insinuent  les  replis  d'une  bandelette  ondulant  vers 
le  sommet  du  fronton.  Au-dessous,  l'inscription  : 
Aniceto  P.   Graecinti  Albani  ser[vo]. 

Début  du  i^'  siècle  de  notre  ère. 


69 


SUPPLÉMENT  AU  TOME  IX. 


GAULE  GERMANIQUE. 

(TROISIÈME    PARTIE). 


BATAVES,  CANNINEFATES.  MARSES,  FRISONS. 

(BATAVI,  CANNINEFATES,  MARSACI,  FRISAVONES,  FRISII). 

(Voir  tome  IX,  p.  40). 


8560.  Fragments  de  monument  funéraire  trouvé 
à  Heerlen  dans  les  thermes  romains.  Au  Musée 
de  Leyde.  Pierre  calcaire.  Longueur,  0  m.  735  ; 
hauteur,  0  m.  60  ;  épaisseur,  0  m.  435,  0  m,  85. 
(PI.  LXXXIII). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par 
M.  H.  Brunsting. 

1.  A  gauche,  torse  d'homme  drapé  ;  à  droite,  pi- 
lastre avec  feuilles  d'acanthes.  —  2.  Partie  supé- 
rieure du  corps  et  pied  droit  d'une  femme,  dan- 
seuse (?)  ;  à  droite,  canthare  à  panse  godronnée, 
une  couronne  de  feuillages  lancéolés  au  col  et 
acanthe,  qui  se  retrouve  sur  la  face  latérale. 

8561.  Fragment  de  stèle  funéraire  trouvé  à  Heer- 
len, dans  les  thermes  romains.  Au  Musée  de  Leyde. 
Grès  du  pays.  Longueur,  0  m.  70  ;  hauteur,  0  m.  47  ; 
épaisseur,  0  m.  25.  (PI.  LXXXIII). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par 
M.  H.  Brunsting. 

Dans  une  niche  brisée,  ornée  de  feuillages  sur  le 
côté  long,  personnage  assis,  dont  il  ne  subsiste  plus 
que  la  jambe  et  le  pied  gauches,  ainsi  que  la  partie 
inférieure  du  vêtement.  Le  siège  est  recouvert  d'une 
étoffe  dessinant  de  gros  plis  incurvés.  A  la  partie 
inférieure,  l'épitaphe  :  AMULLUAE  |  ...  idavvo  m  (  ... 

MAFOB    I    ...AVVE    1    ...E. 


8562.  Fragment  de  statue  trouvé  à  Vœrendaal, 
près  de  Heerlen,  en  1917.  Au  Musée  de  Maestricht, 
Hauteur,  0  m.  33  ;  largeur,  0  m.  22.  (PI.  LXXXIV). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par 
M.  H.  Brunsting. 

Tête  féminine.  La  chevelure,  disposée  en  une 
double  rangée  de  coquilles  recouvrant  en  partie  le 
front,  est  réunie  en  tresses  sur  le  sommet  du  crâne. 
Les  pupilles  sont  indiquées  par  un  trou  au  trépan. 
La  pointe  du  nez  est  brisée.  Diane  (?). 


8563.  Fragment  de  statue  trouvé  à  Wessen  (Lim- 
bourg  hollandais),  dans  les  ruines  de  la  tour  occiden- 
tale de  l'église,  détruite  au  cours  de  la  dernière 
guerre.  Au  Musée  de  Leyde.  Pierre  commune.  Hau- 
teur, 0  m.  44.  (PI.  LXXXIV). 

Photographie  communiquée  par  M.  P.  Glazema.  —  P.  Cla- 
ZEMA,  Publications  de  la  Société  historique  et  archéologique  dans 
le  Limbourg,  t.  LXXXIII,  p.  244.  —  P.  Hombert,  American 
Journal  of  archaelogy,  t.  52,  1948,  p.  220  ;  t.  53,  1949,  p.  173. 

Brisé  en  deux  morceaux.  Divinité  féminine  assise. 
La  tête  et  les  jambes  manquent.  Une  draperie  couvre 
les  cuisses  et  les  jambes  et  s'enroule  autour  du  bras 
gauche.  De  ce  même  côté,  les  restes  d'une  corbeille 
remplie  de  fruits,  dont  la  partie  supérieure,  seule, 
est  conservée.  Déesse  Mère. 


70 


BATAVES,   CANNINEFATES.    MARSACI,  FRISONS. 


8564.  Fragment  de  base  ou  d'autel  trouvé,  en  1883, 
dans  le  mur  de  l'église  romane  à  Saint-Odiliënberg, 
près  de  Rœrmond.  Disparu.  (PI.  LXXXIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  H.  Brunsting.  —  Litho- 
graphie extraite  de  J.  Habets,  Over  eene  romeinsche  Ara  te 
Odiliënberg  bij  Rœrmond,  dans  Verslagen  en  Mededeelingen 
der  Koninglijke  Académie  van  Wetenschappen,  Afdeeling  Let- 
terkunde,  III  Reeks,  1885,  p.  73,  pi.  II-III.  —  Hertlein, 
Juppiter- Gigantensàulen,  p.  53. 

Fragment    d'une    pierre    aux    quatre    divinités. 

1.  Minerve  debout,  le  bras  droit  dressé  tenant  la 
lance.  A  droite,  sur  une  colonne,  la  chouette.  — 

2.  Apollon  avec  la  lyre. 

8565.  Fragment  de  statue  trouvé  à  Melenborg, 
près  de  Rœrmond.  Au  Musée  de  Leyde.  Pierre  cal- 
caire. Longueur,  0  m.  60.  (PI.  LXXXIV). 

Photographie  communiquée  par  M.  H.  Brunsting.  — 
J.  H.  HoLWERDA,  Musée  de  Leyde,  Catalogue,  p.  288,  n"  40. 

Peau,  tête  et  pattes  de  la  dépouille  du  lion,  ayant 
appeirtenu  à  une  statue  d'Hercule. 


8566.  Fragment  d'un  autel  funéraire  trouvé, 
en  1926,  sur  la  rive  droite  de  la  Meuse,  à  Lottum, 
commune  de  Grubbenvorst,  au  Nord  de  Venloo. 
Pierre  calcaire.  Hauteur,  0  m.  53  ;  largeur,  0  m.  20  ; 
épaisseur,  0  m.  07.  (PI.  LXXXV). 

Photographie  communiquée  par  M.  H.  Brunsting.  — 
J.  H.  A.  MiALARET,  De  Monumenten  van  Geschiedenis  en  Kunst 
in  de  Provincie  Limburg,  II,  Nord  Limburg,  p.  66,  fig.  215. 

Face  latérale  gauche.  A  la  partie  supérieure,  fron- 
ton triangulaire,  renfermant  une  marguerite  à  trois 
pétales.  Corne  d'abondance,  brisée  à  la  base,  chargée 
de  fruits  et  d'épis. 

8567.  Fragment  de  bas-relief  funéraire,  trouvé  à 
Cuyk.  Encastré  dans  la  maçonnerie  d'une  tour  du 
xv^  siècle,  élevée  sur  l'emplacement  d'un  édifice 
romain  du  IV®  siècle.  Pierre  calcaire.  Environ  gran- 
deur nature.  (PI.  LXXXV). 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par 
M.  H.  Brunsting. 

Tête  de  face,  la  chevelure  ordonnée  en  plis  gau- 
frés. Les  pupilles  sont  indiquées. 


71 


NIMÈGUE. 

(COLONIA  ULPIA  NOVIOMAGUS,  FORUM  HADRIANI,  ou  PRAETORIUM  AGRIPPINAE). 

(Voir  le  tome  IX,  p.  42). 


8568.  Fragment  d'autel  ou  de  base,  trouvé  à  Ni- 
mègue  au  cours  des  fouilles  de  1934.  Au  Musée  de 
Leyde.  Pierre  calcaire.  Hauteur,  0  m.  475  ;  diamètre, 
0  m.  18.  (PI.  LXXXV). 

Photographie  communiquée  par  M.  H.  Brunsting.  — 
J.  H.  HoLWERDA,  Musée  de  Leyde;  Catalogue,  p.  228,  n°  45. 

Pierre  aux  quatre  divinités.  Apollon  et  Mars  (?). 

8569.  Stèle,  anciennement  conservée  dans  la  col- 
lection Guyot  à  Nimègue.  La  provenance  de  Ni- 
mègue  est  incertaine.  Au  Musée  de  Leyde.  Marbre 
pentélique.  Hauteur,  0  m.  25  ;  largeur,  0  m.  11  ; 
épaisseur,  0  m.  06.  (PI.  LXXXV). 

Photographie  commumquée  par  M.  H.  Brunsting,  — 
J.  H.  HoLWERDA,  Musée  de  Leyde,  Catahgue,  p.  228,  n"  46. 

Dans  une  niche  à  sommet  cintré,  sur  les  côtés 
longs  de  laquelle  se  déroule  une  «  inscription  gnos- 
tiquf  »,  femme  nue,  debout,  la  main  droite  ramenée 
sur  les  seins,  l'autre  main  cachant  le  sexe.  Une 
accolade  marque  le  nez  et  les  sourcils,  les  yeux  sont 
figurés  par  deux  grosses  circonférences  en  léger 
relief,  la  bouche  par  un  trait  incurvé. 

8570.  Fragment  de  statue  trouvé  dans  le  camp  de 
la  X^  légion.  La  provenance  n'est  pas  certaine.  An- 
ciennement conservé  dans  la  collection  Gildemees- 
ter.  Au  Musée  de  Leyde.  Marbre.  Hauteur,  0  m.  25. 
(PI.  LXXXVI). 

Photographie  communiquée  par  M.  H.  Brunsting.  — 
W.   C.  Braat,   Oudheidkundige  Mededeelingen,   1939,  p.   24. 

Portrait  d'un  homme  âgé,  le  visage  ridé,  donné 
comme  celui  de  Jules  César.  La  pointe  du  nez 
manque. 

8571.  Fragment  de  monument  funéraire  trouvé  à 

Nimègue,  dans  les  fondations  du  château  Valkof, 

démoli  en  1796.  Au  Musée  municipal  de  Nimègue. 

Pierre  calcaire.  (PI.  LXXXVL  1). 

Photographie  communiquée  par  M.  H.  Brogges.  —  Cata- 
logue du  Musée  de  Nimègue,  XV,  354. 

A  droite  d'un  cartouche,  ayant  renfermé  l'épi- 
taphe  disparue,  les  restes  d'un  personnage  masculin 
debout,  probablement  un  soldat  romain,  d'après 
une  aquarelle  exécutée,  en  1809,  par  H.  Hoggers  et 
conservée  au  Musée  de  Nimègue.  (PI.  LXXXVI,  2). 

8572.  Fragment  d'un  autel  trouvé  à  Nimègue 
en  1931.  Au  Musée  de  Nimègue.  Pierre  calcaire. 
(PI.  LXXXVII). 


Photographie  communiquée  par  M.  J.  Brunsting.  —  Compte 
Tendu  du  Musée  municipal,  1931,  p.  5. 

Partie  supérieure  avec  deux  tores  latéraux  et 
globe  central.  Fruits  sur  les  petits  côtés.  Sur  la  face 
principale,  la  dédicace  :  Matr  |  ibus  |  sive  |  Matronis. 

8573.  Autel  trouvé  à  Zennewijnen,  près  de  Tiel, 
en  1930.  Au  Musée  de  Leyde.  Pierre  calcaire.  Hau- 
teur, 0  m.  925  ;  largeur,  0  m.  48  ;  épaisseur,  0  m.  17. 
(PI.  LXXXVIII). 

Photographie  communiquée  par  M.  H.  Brunsting.  — 
A.  OxÉ,  Ein  rômisches  Weihedenkmal  fiir  eine  germanische 
Gôttin,  dans  Oudheidkundige  Mededeelingen,  N.  R.,  XII,  1931, 
p.  5-12. 

Dans  une  niche  à  sommet  triangulaire,  déesse 
debout,  vêtue  d'une  tunique  courte,  le  bras  droit 
levé,  l'autre  bras  retombant  le  long  du  corps  et 
maintenant  un  pli  du  vêtement.  A  sa  droite, 
un  chien.  Sur  le  soubassement,  la  dédicace  :  De  \ 
I  aefise  ?)  \  Nfejbucaege  |  Ulp(ius)  Filinus  p(rimi) 
p(ilaris)  trihun(us)  \  \leg(ionis)]  XXX  V(lpiae) 
V(iitricis)  Severian(a)e  |  [Alexandrinae]  [ar]am 
cum  (a)ede  sua  a  se  |  [re]fecit.  V(otum)  s(olvit) 
l(ibens)  mferitoj  imp(eratore)  |  d(omino)  nfostro) 
Severo  [Alexandre]  Aug(usto)  co(n)s(uleJ].  222  de 
notre  ère. 

Sur  les  côtes,  feuilles  de  vignes  et  grappes  de 
raisins  ;  acanthes. 

8574.  Stèle  funéraire,  très  mutilée,  trouvée,  en 
1938,  à  Lobith.  A  la  mairie  de  Lobith.  Pierre.  Hau- 
teur, 0  m.  79  ;  largeur,  0  m.  65.  (PI.  LXXXVII). 

Photographie  communiquée  par  M.  H.  Brunsting.  ^ 
VoLLGRAFT,  Mededeelingen  der  Koninklijke  Nedertandsche 
Akademie  van  Wetenschappen,  Afd.  Letterkunde,  N.  R.,  Deell, 
1938,  p.  555.  —  J.  H.  Holwerda,  Germania,  t.  23,  1939, 
p.  31.  —  A.  W.  Byvanck,  Nederland  in  den  Romeinschen 
tijd,  II,  1943,  p.  392. 

Pieds  d'un  soldat  debout,  à  la  partie  supérieure 
du  monument.  Au-dessous,  dans  un  cartouche  rec- 
tangulaire, l'épitaphe  :  M  Manlius  (ou  Mallius)  \ 
I  M(arci)  f(ilius)  Galer(ia)  Genua  \  mik(s)  le- 
g(ionis)  I  (centuriae)  Rusonis  \  annofrumj  XXXV, 
stip(endioTum)  XVI  \  Carvio  ad  molem  \  sepuUus 
est.  Ex  test(amento)  \  heredes  duo  f(aciendum)  c(ura- 
verunt). 

Le  texte  mentionne  le  môle  de  Drusus  et  le  nom 
de  lieu  Carvio  (Tab.  Peut.,  Carvone). 


72 


VECHTEN. 

(Voir  le  tome  IX,  p.  75). 


8575.  Fragment  de  statue  trouvé  à  Vechten, 
en  1870.  Au  Musée  de  Leyde.  Pierre  calcaire.  Hau- 
teur, 0  m.  215  ;  largeur,  0  m.  10.  (PI.  LXXXIX). 

Photographie  communiquée  par  M.  H.  Brunsting.  — 
J.  H.  HoLWERDA,  Catalogue,  p.  228,  n»  44. 

Tête  de  Jupiter. 

8576.  Fragment  de  sculpture  trouvé  à  Vechten- 
Fectio,  en  1947,  dans  les  débris  remplissant  le  fossé 
du  castellum  en  tuf,  daté  des  années  210-260  de 


notre  ère.  Au  Musée  de  Leyde.  Hauteur,  0  m.  18. 
(PI.  LXXXIX,  XC). 

Photographie  communiquée  par  M.  A.  E.  Van  Giffen. 

Tête  de  divinité  masculine,  assise  sur  un  trône, 
dont  il  ne  subsiste  plus  que  la  partie  supérieure  du 
dossier,  ornée  à  l'arrière  de  deux  volutes.  La  partie 
inférieure  du  visage  est  encadrée  par  les  lourdes 
boucles  parallèles  de  la  barbe  et  de  la  moustache. 
Sur  la  chevelure,  disposée  en  grosses  boucles  paral- 
lèles, maintenues  par  un  bandeau,  était  placé  un 
modius,  dont  l'arrachement  seul  subsiste.  Sérapis  (  ?). 


73 


GERMANIE  ROMAINE. 

BADE. 

(CIVITAS  AURELIA  AQUENSIS). 

(Voir  :   Germanie  romaine,  p.  292). 


MŒRSCH. 

(BADE). 


Au  cours  de  l'exploration  d'une  sablière,  à  St.  Johann  (canton  de  Môrsch,  près  d'Ettlingen),  au  mois 
de  juillet  1939,  on  mit  au  jour  un  puits  maçonné  qui  avait  été  comblé,  à  une  date  qui  ne  peut  être  postérieure 
à  260  après  J.-C,  avec  des  fragments  de  statues  et  de  bas-reliefs  qu'un  autel,  recueilli  sur  le  même  empla- 
cement, fait  connaître  comme  représentant  les  statues  de  culte  d'un  sanctuaire  dédié,  antérieurement  à  213 
de  notre  ère,  à  Mercure  et  à  Maia,  par  Lucius  Cornélius  Augurinus,  decurio  civitatis  Aquensis.  Un  second 
sanctuaire  existait  également  à  cet  endroit,  mais  on  ignore  l'emplacement  occupé  par  l'un  et  l'autre  de  ces 
lieux  de  culte  qui  devaient  probablement  s'élever  au  voisinage  de  la  sablière,  près  du  croisement  des  voies 
romaines,  mettent  en  communication  le  limes  avec  la  Rétie. 

Les  sculptures  ainsi  découvertes  sont  l'œuvre  de  tailleurs  de  pierres  du  pays,  d'une  exécution  peu 
soignée.  EUes  sont  conservées  au  Musée  d'Ettlingen.  Les  photographies  m'ont  été  obligeamment  communiquées 
par  M.  Joseph  Alfs. 

BIBLIOGRAPHIE. 

Joseph  Alfs,  Rômische  Skulpturen  von  Môrsch  bei  Ettlingen  (Baden),  dans  Germania,  t.  25,  1941,  p.  111-120. 


8577.  Fragments  d'une  statue  de  Mercure.  Grès. 
Probablement  grandeur  nature.  (PI.  XCI). 

J.  Alfs,  Germania,  t.  25,  1941,  p.  115-117,  pi.  19,  2-5. 

Mercure  debout.  Quatre  fragments  ont  été  retrou- 
vés :  1,  Base  (largeur,  0  m.  58  ;  hauteur,  0  m.  12  ; 
épaisseur,  0  m.  30).  Deux  pieds  nus,  le  gauche,  un 
peu  en  retrait,  repose  sur  une  carapace  de  tortue. 
Un  léger  ressaut  paraît  marquer  l'emplacement  de 
l'extrémité  terminale  de  la  hampe  d'un  caducée. 
Tout  à  fait  à  droite,  les  traces  d'un  sabot  marquent 
l'emplacement  occupé  par  un  bélier.  —  2,  Fragment 
de  jambe  droite,  brisée  au  genou  et  au-dessus  de  la 
cheville.  En  arrière,  tête  de  bélier,  penchée  en  avant 
et  partie  de  l'avant-train.  —  3,  Fragment  du  bras 
droit,  brisé  en  deux  morceaux.  —  4,  Tête  de  Mer- 
cure, coiffée  du  pétase  posé  sur  une  rangée  de  grosses 
bouclettes  parallèles.  L'extrémité  inférieure  du  nez 
est  brisée,  ainsi  que  la  bouche.  Grands  yeux  globu- 
leux. Menton  épais  et  lourd. 

ESPÉRANDIEU  XIV. 


8578.  Stèle  ou  bas-relief,  brisé  en  trois  morceaux. 
Grès.  Hauteur,  0  m.  46  ;  largeur  moyenne,  0  m.  31  ; 
épaisseur,  en  haut,  0  m.  04  ;  en  bas,  0  m.  020. 
(PI.  XCI). 

J.  Alfs,  Germania,  t.  25,  1941,  p.  115,  pi.  18,  2. 

Brisé  à  droite  et  dans  le  haut.  Mercure  nu,  debout, 
la  tête  coiffée  du  pétase,  tournée  vers  la  gauche.  La 
chlamyde,  posée  sur  l'épaule,  retombe  sur  le  côté 
gauche  de  la  poitrine  et  sur  l'avant-bras  tendu  en 
avant,  la  main  tenant  le  caducée  par  son  extrémité 
terminale.  Dans  l'autre  main,  une  bourse  reposant 
entre  les  cornes  d'un  bélier,  couché  sur  le  sol  aux 
pieds  du  dieu.  A  sa  gauche,  un  coq,  placé  légèrement 
en  dehors  du  champ  de  la  stèle.  Dans  le  fond,  assez 
indistinct,  un  petit  édicule  avec  colonne  et,  à  la 
hauteur  des  épaules  de  Mercure,  une  architrave. 

8579.  Stèle  brisée.  Grès.  Hauteur,  0  m.  69  ;  lar- 
geur, 0  m.  40  ;  épaisseur,  0  m.  045.  (PI.  XCI). 

10 


7» 


MŒRSCH. 


J.  Alps,  Germania,  t.  25,  1941,  p.  114-115,  pi.  18,  1. 

Haut-relief.  Mercure  nu,  debout,  brisé  aux  genoux, 
les  bras  retombant  naturellement  le  long  du  corps, 
tenant  la  bourse  dans  la  main  droite,  dans  l'autre 
main  le  caducée  dont  l'extrémité  terminale  est  main- 
tenue entre  le  pouce  et  les  autres  doigts,  le  fût  repo- 
sant dans  le  bras,  l'autre  extrémité  appuyée  contre 
la  chlamyde  dont  les  plis  réguliers  retombent  sur 
l'épaule  et  le  bras.  Sur  la  chevelure,  disposée  en 
couronne  de  bouclettes  stylisées,  est  posé  le  pétase 
dont  le  sommet,  les  ades,  ainsi  que  la  bourse  dépas- 
sent le  ch.-imp  de  la  stèle  contre  laquelle  est  adossée 
la  figure  ont  disparu.  Travail  de  stylisation  compli- 
quée dans  le  rendu  du  caducée  et  de  mollesse  dans 
l'exécution  de  la  musculature. 

8580.  Fragments  de  statue.  Grès.  Hauteurs, 
0  m.  144,  0  m.  30.  (PI.  XCII). 

J.  AtFS,  Gemumia,  t.  25,  1941,  p.  117,  pi.  20,  1-2. 


Partie  supérieure  d'une  corne  d'abondance,  rem- 
plie de  fruits  ;  main  gauche  enserrant  du  pouce  et 
de  l'auriculaire  l'extrémité  terminale  d'une  corne 
d'abondance,  les  trois  autres  doigts  étendus  sur  le  fût. 
L'index  et  l'annulaire  portent  des  anneaux  gemmés. 
Fragments  d'une  statue  de  la  Fortune. 

8581.  Statuette  mutilée.  Grès.  Hauteur,  0  m.  55. 
(PI.  XCII). 

J.  Aus,  Germania,  t.  25,  1941,  p.  117-118,  pi.  20,  3-4. 

Amour  étendu  sur  ses  ailes  déployées  et  en  partie 
brisées,  les  avant-bras  repliés  derrière  la  tête.  Le 
bras  droit  et  la  jambe  coudée  à  angle  aigu,  le  pied 
appuyé  contre  le  genou  gauche,  manquent.  Bien 
que  non  destiné  à  être  vu,  le  revers  est  travaillé. 

L'exécution  du  modelé  du  corps  et  du  visage,  aux 
traits  empâtés  dans  les  chairs,  est  grossier.  Les  yeux 
sont  ouverts  et  de  simples  incisions  marquent  les 
empennes  des  ailes. 


75 


BRETTEN. 

(BADE). 

Au  Sud-Est  de  Bretten,  au  lieu-dit  «  Hâssloch  »  et  à  300  mètres  environ  du  carrefour  des  routes  Bretten- 
Knittlingen,  G.  Wôrner  explora,  en  1885,  un  petit  temple  à  cella  carrée,  entouré  d'un  portique  à  piliers  de 
bois  supportant  la  toiture.  Dans  les  décombres  du  fanum,  un  certain  nombre  de  statues  de  culte  et  de  bas- 
reliefs,  contemporains  du  ii^  siècle  de  notre  ère,  furent  recueillis,  ainsi  que  des  objets  en  bronze,  dont  un 
brûle-parfum,  des  outils  en  fer,  des  éléments  de  coUiers  en  verre  et  des  monnaies  de  bronze,  dont  une  de 
Faustine  l'Ancienne.  De  même  qu'à  Hochscheid  (voir  p.  35),  le  temple  était  situé  au  voisinage  d'une  source. 

Les  sculptures  et  les  bas-reliefs,  dont  les  photographies  m'ont  été  obligeamment  communiquées  par 
M.  Joseph  Alfs,  sont  conservés  au  Musée  de  Bretten. 

BIBLIOGRAPHIE. 

Emst  Wagner,  Fudstâtten  und  Funde  aus  vorgeschichtlicher,  rômischer  und  alamannisch-fTÔnkischer  Zeh  im   GTossherxogtunt 
Baden.  B.  II,  Das  badische  Unterland,  p.  103-104. 

Joseph  Alfs,  Ein  gallo-rômischer  Tempd  bei  Bretten  (Baden),  dans  Germania,  t.  24,  1940,  p.  128-140,  pi.  26-28. 


8582.  Bas-relief  brisé  en  treize  morceaux.  Grès. 
Longueur,  1  m.  06  ;  largeur,  Cm.  76  ;  épaisseur, 
0  m.  036.  (PI.  XCIII). 

J.  Alfs,  Germania,  t.  24,  1940,  p.  131-133,  pi.  26,  5. 

Dans  un  encadrement  rectangulaire  mouluré, 
quatre  divinités  debout,  de  face.  De  gauche  à  droite  : 
Mercure  nu,  une  chlamyde  retombant  de  l'épaule 
sur  le  côté  gauche  du  corps,  le  caducée  dans  le  bras 
gauche,  la  bourse  dans  la  main  droite,  l'avant-bras 
légèrement  écarté.  Au-dessous,  la  tête  et  le  cou  d'un 
bélier,  couché  aux  pieds  du  dieu.  Les  jambes  sont 
brisées,  la  gauche  au-dessous  du  genou,  la  droite  à 
mi-mollet.  —  Rosmerta  tenant  de  la  main  droite  le 
caducée  dont  l'extrémité  supérieure  repose  sur  le 
sol,  dans  l'autre  main,  ramenée  à  la  hauteur  de  la 
ceinture,  la  bourse.  Elle  est  vêtue  d'une  longue  robe 
et  d'un  manteau  enroulé  autour  des  hanches  et  de 
l'avant-bras  droit.  Son  extrémité  retombe  sur  le 
côté  gauche.  Sur  la  chevelure  aux  mèches  stylisées 
et  disposées  en  couronne,  est  placé  un  diadème.  Le 
visage  est  mutilé.  Toute  la  partie  droite  du  torse  et 
les  bras  manquent.  —  Partie  inférieure  du  corps, 
brisé  à  la  hauteur  de  la  ceinture  et  à  mi-jambes 
d'une  divinité  féminine,  tenant  de  la  main  gauche 
une  corne  d'abondance,  un  attribut  indistinct  dans 
l'autre  main  retombant  le  long  du  corps.  Elle  porte 
une  longue  robe  et  un  manteau  formant  bourrelet  à 
la  hauteur  des  hanches.  La  présence  de  la  corne 
d'abondance  et  la  disposition  des  draperies  rendent 


vraisemblable  l'attribution  de  ce  fragment  à  une 
image  de  la  Fortune.  —  Du  quatrième  personnage 
féminin,  à  droite,  il  reste  le  côté  droit  de  la  poitrine, 
couvert  par  une  légère  draperie  qu'une  fibule  cir- 
culaire fixe  sur  l'épaule,  laissant  le  bras  nu,  et  la  tête 
sur  la  chevelure  de  laquelle  est  posée  une  couronne, 
ou  qui  est  peut-être  recouverte  d'une  coiffure.  La 
position  du  bras  indique  que  la  figure  était  tournée 
vers  la  droite.  M.  J.  Alfs  propose  de  reconnaître  dans 
cette  dernière  divinité  une  Victoire,  et  fait  remar- 
quer que  le  bas-relief  présente,  pour  la  première  fois, 
l'association  de  Mercure  et  de  trois  divinités  fémi- 


nines. 


8583.  Fragments  de  bas-relief.  Grès.  Longueur, 
0  m.  395  ;  hauteur,  0  m.  30.  (PI.  XCIII). 

J.  Alfs,  Germania,  t.  24,  1940,  p.  134-135,  pi.  27,  4. 

Dans  un  encadrement  rectangulaire,  trois  Déesses 
Mères  assises,  de  face,  les  pieds  chaussés  posés  sur 
un  tabouret  rectangulaire,  chacune  d'elles  à  l'inté- 
rieur d'une  niche  en  grande  partie  disparue,  formant 
une  sorte  de  baldaquin.  Entre  les  genoux,  repose 
une  corbeille  contenant  des  fruits  ronds  que  la 
Déesse  Mère,  placée  à  gauche,  maintient  des  deux 
mains.  Les  deux  autres  personnages  soutiennent  la 
corbeille  de  la  main  droite,  l'autre  main  repose  sur 
le  genou,  à  plat.  Le  vêtement  se  compose  d'une  robe 
longue  descendant  jusqu'aux  pieds,  aux  plis  symé- 


76 


BRETTEN. 


triquement  ordonnés,  que  recouvre  un  voile  ou  un 
manteau. 

Trois  fragments  seulement  ont  été  retrouvés  : 
1,  angle  supérieur  droit  ;  2,  3,  partie  inférieure  du 
corps  des  déesses,  brisé  à  gauche  à  la  hauteur  de  la 
ceinture,  au  centre,  coupé  en  biais  sous  les  seins.  Du 
personnage,  à  droite,  il  ne  subsiste  plus  que  le  frag- 
ment central,  depuis  la  ceinture  jusqu'à  mi-jambes. 

8584.  Fragments  d'une  statuette  de  Mercure. 
Grès.  Hauteur,  environ  0  m.  40.  (PI.  XCIII,  XCIV). 

J.  Alfs,  Germania,  t.  24,  1940,  p.  134,  pi.  26,  2,  3. 

De  la  statuette  représentant  le  dieu  debout  sur 
une  base  rectangulaire,  la  chlamyde  retombant  de 
l'épaule  sur  le  côté  gauche  du  corps,  le  caducée  dans 
le  bras  gauche,  un  bouc  couché  à  ses  pieds, 
il  ne  subsiste  plus  que  la  base  avec  les  deux 
pieds  et  la  tête  de  l'animal  (hauteur,  0  m.  065). 

8585.  Fragment  de  statuette.  Grès.  Longueur, 
0  m.  135.  (PI.  XCIV). 

J.  AiFS,   Germania,  t.  24,  1940,  p.  134,  pi.  26,  4. 

Bras  et  main  droite  fermée  sur  une  bourse.  Frag- 
ment de  statuette  de  Mercure  ou  de  Rosmerta. 

8586.  Tête  de  femme  mutilée.  Grès.  Hauteur, 
0  m.  185.  (PI.  XCIV). 

J.  AlFS,  Germania,  t.  24,  1940,  p.  135-136,  pi.  27,  1. 

Les  cheveux  sont  disposés  en  bandeaux  ondulés, 
séparés  par  une  raie  médiane.  Les  paupières  sont 
indiquées  avec  soin.  Le  nez,  la  bouche  et  le  côté 
droit  du  visage  ont  disparu. 

8587.  Bas-relief  votif  brisé  en  deux  morceaux. 
Grès.  Hauteur,  0  m.  30.  (PI.  XCIV). 


J.  Au?s,  Germania,  t.  24,  1940,  p.  135,  pi.  27,  2. 

Enfant  emmailloté  dans  une  étoffe  ne  laissant 
apparaître  que  la  tête  et  maintenue  par  une  bande 
enroulée. 

8588.  Fragment  de  bas-relief.  Grès.  Hauteur, 
0  m.  08.  (PI.  XCIV). 

J.  Alfs,  Germania,  t.  24,  1940,  p.  135,  pi.  27,  3. 

Partie  inférieure  du  corps  d'un  enfant  emmailloté. 
Les  extrémités  des  pieds  sortent  des  langes. 


8589.  Fragment  de  statuette,  trouvé  dans  les 
fouilles  d'une  villa  gallo-romaine,  à  Laufenburg 
(Bade).  Au  Musée  de  Stuttgart.  Grès.  Hauteur, 
0  m.  149.  (PI.  XCV). 

Photographie  communiquée  par  M.  Emst  Samesreuther.  — 
E.  Samesreuther,  Germania,  t.  24,  1940,  p.  35  et  fig.  3. 

Tête  et  buste  de  femme,  brisé  à  la  hauteur  des 
seins.  La  chevelure,  divisée  par  une  raie  médiane, 
retombe  en  deux  grosses  boucles  sur  les  épaules.  Le 
revers  n'est  pas  travaillé.  Elle  paraît  vêtue  d'une 
robe,  dont  le  col  forme  un  léger  bourrelet  à  la  nais- 
sance du  cou.  Le  nez  et  la  chevelure  à  droite  sont 
brisés.  Les  traits  du  visage  reproduisent  le  faire  des 
tailleurs  de  pierre  celtiques  :  traits  empâtés  dans 
les  chairs,  menton  épais,  grands  yeux  à  la  pupille 
indiquée,  enfouis  sous  de  puissantes  arcades  sourci- 
lières,  sourcils  soulignés  par  un  trait  de  ciseau.  Les 
mèches  de  la  chevelure  sont  rendues  par  de  pro- 
fondes incisions  parallèles. 

A  quelque  distance  de  la  tête,  on  recueillit  une 
petite  tête  de  taureau,  en  grès,  en  très  mauvais  état 
de  conservation.  Hauteur,  0  m.  062. 


77 


STUTTGART 

ET  RÉGION  COMPRISE  ENTRE  L'ENZ, 

LE  HAUT  NECKAR,  LA  WUTACH  ET  LE  RfflN. 

(Voir  Germanie  romaine  :  p.  320). 


8590.  Fragment  de  bas-relief,  encastré  dans  le 
mur  d'un  jardin,  chez  M.  Queva,  à  Oggersheim. 
Grès.  Hauteur,  0  m.  64  ;  largeur,  0  m.  70.  (PI.  XCV). 

Photographie  communiquée  par  M.  W.  Schleiennacher.  — 
Karl  Kreuter,  Heimat-Blàtter  fiir  Ludwigshafen  am  Rhein 
und  Umgebung,  1936,  n°  1. 

Mercure  nu,  debout,  brisé  à  la  hauteur  des  aines, 
coiffé  du  pétase,  une  chlamyde  retombant  sur 
l'épaule  gauche  et  couvrant  le  bras  dans  lequel  est 
placé  le  caducée,  dont  la  partie  supérieure  seule  est 
conservée.  L'avant-bras  gauche  manque.  Le  bras 
droit  est  écarté  du  corps  et  la  main  disparue  tenait 
la  bourse. 

8591.  Haut-relief  mutilé  trouvé  à  Bondorf,  dans 
une  fosse  à  déchets  attenante  à  une  officine  de  po- 
tiers, utilisée  à  la  fin  du  ii^  siècle  de  notre  ère.  Au 
Musée  de  Stuttgart.  Grès  de  Rottenburg.  Hauteur, 
0  m.  56  ;  largeur,  0  m.  37  ;  épaisseur,  0  m.  09. 
(PI.  XCV). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Stuttgart.  — 
H.  Stall,  Germania,  t.  18, 1934,  p.  231  et  fig.  16.  —  O.  Paret, 
Fundberichte  aus  Schwaben,  N.  F.,  VIII,  p.  98. 

Mercure  debout.  Les  jambes  brisées,  la  droite  à 
mi-cuisse,  la  gauche  au  genou,  manquent.  Un  man- 
teau, agrafé  sur  l'épaule  droite  par  une  fibule  ronde, 
couvre  la  poitrine  et  retombe  en  arrière  dans  le  dos. 
Dans  le  bras  gauche,  l'extrémité  supérieure  du  ca- 
ducée dont  la  hampe  a  disparu  avec  la  main  qui  la 
tenait.  Le  bras  droit,  écarté  du  corps,  est  brisé  en 
avant  du  poignet.  La  main  devait  tenir  la  bourse. 

8592.  Statuette  trouvée,  en  1931,  au  bord  de 
l'Echaz,  sur  la  rive  gauche,  à  environ  600  mètres  de 
son  confluent  avec  le  Neckar.  Au  Musée  de  Stutt- 
gart. Pierre  calcaire.  Hauteur,  0  m.  74.  (PI.  XCVI). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Stuttgart.  — 
P.  Gœssler,  Germania,  t.  XVII,  1932,  p.  201  et  pi.  10,  1-2. 

Diane  chasseresse  debout  sur  une  base  rectangu- 
laire. Un  long  séjour  dans  un  milieu  aqueux  a  cor- 
rodé la  surface  de  la  pierre,  entraînant  la  disparition 


de  la  partie  droite  du  visage.  Brisée  au-dessus  de 
l'épaule  gauche.  Le  revers  n'est  pas  travaillé.  Le 
poids  du  corps  repose  sur  la  jambe  droite,  la  jambe 
gauche  portée  en  avant.  La  chevelure,  disposée  en 
boucles  rigides  sur  le  sommet  de  la  tête,  retombe  de 
chaque  côté  du  visage.  Sur  un  chiton  à  gros  plis, 
descendant  jusqu'aux  genoux,  est  posé  un  manteau 
court,  passant  de  l'épaule  droite  en  travers  de  la 
poitrine,  remontant  sur  l'épaule  gauche  et  retom- 
bant dans  le  dos.  De  la  main  droite,  eUe  maintient 
un  arc  contre  le  devant  du  corps,  tandis  que  de 
l'autre  main  elle  saisit  une  flèche  dans  le  carquois, 
suspendu  dans  le  dos  par  une  courroie.  Deux  ani- 
maux, probablement  un  chien  et  un  lièvre,  sont 
placés  de  part  et  d'autre  des  jambes  de  la  déesse. 

—  La  statuette  appartient  au  même  laraire  qui 
renfermait  une  figurine  de  la  Victoire,  découverte 
à  150  mètres  plus  loin  (E.,  Germanie  romaine, 
p.  394,  n°  627).  Sur  l'association  de  Diane  et  de  la 
Victoire,  voir  Drexel,  14.  Bericht  rômisch-germ. 
Kommission,  1922,  p.  50,  n.  245. 

8593.  Stèle  brisée  en  trois  morceaux,  trouvée, 
en  1933,  à  Walheim,  au  Nord-Ouest  de  Kastell.  Au 
Musée  de  Stuttgart.  Grès  argileux.  Hauteur, 
0  m.  325.  (PI.  XCVI). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Stuttgart.  — 
O.  Paret,  Fundberichte  aus  Schwaben,  N.  F.,  VIII,  p.  117  ; 

—  Germania,  t.   18,  1934,  p.  63,  fig.  22. 

Fortune  debout,  la  main  gauche  abaissée  tenant 
le  gouvernail.  Une  corne  d'abondance  dans  le  bras 
gauche.  Elle  est  vêtue  d'une  robe,  descendant  jus- 
qu'aux pieds  chaussés,  par-dessus  laquelle  est  posé 
un  manteau.  La  presque  totalité  du  corps  et  le  men- 
ton ont  disparu.  Les  deux  tiers  du  socle  rectangu- 
laire manquent. 

La  pierre  avait  été  recouverte  d'un  enduit  de 
couleur  blanche,  sur  lequel  se  détachent,  en  rouge 
brun,  les  sourcils  et  les  pupilles,  les  cheveux,  séparés 
en  bandeaux  ondulés  par  une  raie  médiane,  les  plis 
du  vêtement  et  Pédicule  à  fronton  triangulaire  sur 
lequel  apparait  la  figure  en  bas-relief. 


78 


CANNSTATT. 

(CASTELLUM  N"  59). 
(Voir  Germanie  romaine  :  p.  345). 


8594.  Bloc  hexagonal  trouvé  à  Cannstatt,  dans 
une  fontaine,  lieu-dit  «  auf  der  Steig  ».  Au  Musée 
de  Stuttgart.  Grès.  Hauteur,  0  m.  66  ;  largeur, 
0  m.  40.  (PI.  XCVII). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Stuttgart.  — 
P.  Gœssleh,  Germania,  t.  17,  1932,  p.  204.  —  O.  Pahet, 
Fundberichte  ans  Schwaben,  N.  F.,  VII,  1931,  p.  46. 

Dans  six  profondes  niches,  de  gauche  à  droite  : 
1.  Sol,  la  chlamyde  sur  l'épaule  droite,  couronné  de 
rayons,  tenant  dans  la  main  droite  levée  une  torche, 
dans  l'autre  main  une  patère.  —  2.  Luna,  vêtue 
d'une  longue  robe  en  forme  de  péplum,  serrée  à  la 
taUle  et  maintenue  dans  la  main  gauche  ;  une  torche 
dans  l'autre  main.  —  3.  Mars  nu,  une  coiffure  en 
forme  de  casque  sur  la  tête,  tenant  la  lance  de  la 
main  droite,  l'autre  main  appuyée  sur  le  bouclier. 
—  4.  Mercure  portant  la  chlamyde,  le  caducée  dans 
le  bras  gauche,  la  bourse  dans  la  main  tom- 
bant le  long  du  corps  dont  la  partie  inférieure  a 
disparu.  —  5.  Jupiter  nu,  la  barbe  et  les  cheveux 
bouclés,  tenant  la  lance  dans  la  main  droite  et  le 
foudre  dans  l'autre  main.  —  6.  Vénus  nue,  l'avant- 
bras  droit  replié  derrière  la  hanche,  un  miroir  dans 


la  main  gauche  levée  à  la  hauteur  du  visage.  Divi- 
nités des  jours  de  la  semaine  dont  six  seulement  sont 
figurées. 

8595.  Autel  trouvé  à  Cannstatt,  dans  une  fon- 
taine, lieu-dit  «  auf  der  Steig  ».  Au  Musée  de  Stutt- 
gart. Grès.  Hauteur,  1  m.  14  ;  largeur,  0  m.  41  ; 
épaisseur,  0  m.  34.  (PI.  XCVIII). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Stuttgart.  — 
P.  Gœssleh,  Germania,  t.  17,  1932,  p.  203.  —  O.  Paret, 
Fundberichte  aus  Schwaben,  N.  F.,  VII,  1931,  p.  46. 

Sur  la  face  antérieure,  dont  le  sommet  est  flanqué 
de  deux  volutes,  dédicace  à  Jupiter  :  /  (ovi)  Ofpti- 
mo)  Mfaximo)  Paterni(us)  Aprilis  Crescens  v(o- 
tum)  s(olvit)  l(aetus)  l(ihens)  m(erito).  Sur  les  deux 
petits  côtés,  deux  figures  assez  effacées  :  à  gauche, 
Saturne,  probablement  barbu,  voilé,  tenant  dans  la 
main  gauche  une  corne  d'abondance  et  s'appuyant 
de  l'autre  main  sur  un  gouvernail.  A  droite,  un 
Génie  debout,  nu,  la  chlamyde  sur  l'épaule  gauche, 
une  corne  d'abondance  dans  le  bras  gauche  et  de 
l'autre  main  faisant  une  libation  sur  un  autel  à 
l'aide  d'une  patère. 


79 


OEHRINGEN. 

(Voir  Germanie  romaine,  p.  421). 


8596.  Stèle  rectangulaire  trouvée,  en  1932,  au 
Sud-Ouest  de  Bûrgkastell.  Au  Musée  d'Ohringen. 
Grès  argileux.  Hauteur,  0  m.  38  ;  largeur,  0  m.  40  ; 
épaisseur,  0  m.  065.  (PI.  XCVI). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Stuttgart.  — 
O.  Paret,  Fundberichte  aus  Schivaben,  N.  F.,  VIII,  1932, 
p.  53  ;  —  Germania,  t.  17,  1933,  p.  232  et  fig.  22. 

Dans  un  cadre  rectangulaire,  trois  divinités  de- 
bout, de  face.  De  gauche  à  droite  :  Mercure  nu, 
coiffé  du  pétase,  la  chlamyde  sur  l'épaule  et  le  bras 
gauche,  le  caducée  dans  la  main  ;  le  bras  droit, 
écarté  du  corps,  la  main  tombante,  tenant  une  bourse 
qui  repose  entre  les  cornes  d'un  bouc,  couché  aux 
pieds  du  dieu.  Un  éclat  a  emporté  le  menton  de 
Mercure.  Au  milieu.  Minerve  drapée  et  casquée,  la 
lance  dans  la  main  gauche  et  s'appuyant  de  l'autre 
main  sur  un  bouclier.  Ensuite,  Apollon  nu,  la  main 
droite,  ramenée  sur  la  poitrine,  tenant  le  plectre  ;  le 
bras  gauche  retombe  le  long  du  corps,  la  main  posée 
sur  la  lyre  qui  n'est  pas  figurée.  Les  chevelures  sont 
rendues  par  de  petites  boucles  stylisées  disposées  en 
couronne.  Sculpture,  d'un  faire  rude,  œuvre  d'un 
sculpteur    indigène    de    la    deuxième    moitié    du 


iii^  siècle  après  J.-C.  (Voir  Lothar  Hahl,  Zur  Stil- 
entwicklujig  der  provinzialrômischen  Platik  in  Ger- 
manien  und  Gallien,  p.  43).  On  rapprochera  ce  bas- 
relief  de  celui  découvert  à  Stettfeld.  (E.,  Germanie 
romaine,  p.  237,  n°  370). 

8597.  Stèle  trouvée,  en  1932,  au  Sud-Ouest  de 
Biirgkastell.  Au  Musée  d'Ohringen.  Grès  argileux. 
Hauteur,  0  m.  32  ;  largeur,  0  m.  22  ;  épaisseur, 
0  m.  07.  (PI.  XCVI). 

Photographie  communiquée  par  le  Musée  de  Stuttgart.  — 
O.  Paret,  Fundberichte  aus  Schwaben,  N.  F.,  1932,  p.  53  ; 
—  Germania,  t.  17,  1933,  p.  252. 

Dans  un  encadrement  rectangulaire,  Vulcain  de- 
bout, vêtu  de  l'exomis,  qui  laisse  à  nu  le  côté  droit 
de  la  poitrine  et  les  genoux.  Le  bras  droit  est  replié, 
la  main  ramenée  à  la  hauteur  des  seins,  tenant  le 
marteau  dont  le  manche  s'appuie  à  l'épaule.  Le  bras 
gauche,  est  plié  à  angle  droit,  la  main  pendante  main- 
tenant les  tenailles  qui  reposent  sur  l'enclume.  Une 
courte  barbe  encadre  le  visage.  La  chevelure  est 
ramenée  en  une  mèche  pointant  sur  le  sommet  du 
crâne. 


81 


ADDITIONS   ET   CORRECTIONS. 


TOME  IV. 


SENONS. 

P.  4,  nO  2756.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  E.  KbOgbr, 
Trierer  Zeitschrift,  t.  15,  1940,  p.  23,  n»  33  (figure). 

P.  6,  n°  2760.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  J.-J.  Hatt,  Orfè- 
vreries hellénistiques,  céramique  et  sculpture  hellénistiques,  dans 
Mélanges  Charles  Picard  =  Revue  archéologique,  1948,  I, 
p.  433. 

Les  personnages  du  cycle  d'Iphigénie,  reproduits  sur  l'autel 
funéraire  de  Sens,  au  lil^  siècle,  ont  inspiré  les  potiers  Dexter 
et  Censor,  travaillant  à  Trêves  dans  le  même  temps.  Leurs 
poinçons  reproduisent,  à  l'envers,  les  motifs  de  Sens,  qui  repa- 
raissent également  sur  un  cratère  néo-attique  de  Bal£ik,  décoré 
au  repoussé.  De  même  que  pour  les  reliefs  qui  se  déroulent 
aux  flancs  des  vases  arrétins,  les  emprunts  n'ont  pas  été 
directement  faits  à  la  grande  sculpture,  mais  par  les  intermé- 
diaires de  surmoulages,  exécutés  sur  des  orfèvreries.  Ces  décors 
céramiques,  que  l'on  peut  souvent  dater  avec  une  assez 
grande  précision,  fournissent  de  précieux  éléments  à  la  chro- 
nologie de  la  statuaire  gallo-romaine. 

P.  13,  nos  2770,  2771.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Lothar 
Hahl,  Zur  Stilentwicklung  der  provinzialrômischen  Plastik  in 
Germanien  und  Gallien,  p.  48.  Deuxième  moitié  du  ii®  siècle 
de  notre  ère. 

P.  50.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Franz  CuMONT,  Recherches 
sur  le  symbolisme  funéraire  des  Romains,  p.  216,  n°  23. 

VILLY. 

P.  92,  n°  2917.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Revue  historique 
et  archéologique  du  Libournais,  1948,  p.  21-22. 

AUXERRE. 

P.  96,  n»  2927.  La  statue  a  été  mise  en  dépôt  an  Musée 
du  Louvre. 

RAMBOUILLET. 

P.  110,  no  2956.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Jean  Babelon, 
Bulletin  de  la  Société  nationale  des  Antiquaires  de  France, 
1941,  p.  115. 

TOURS. 

P.  122,  n"  2989.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  Franz  Cumont, 
op.  cit.,  p.   216,  n"  21. 

ANGERS. 

P.  139,  n"  3002.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  F.  KuTSCH, 
Schumacher  Festschrift,  p.  276.  I'"'  siècle  après  J.-C. 

NANTES. 

P.  150,  n"  3022.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Franz  CuMONT, 
op.  cit.,  p.  216,  n°  22. 

P.  161,  n"  3039.  Le  monument  a  été  découvert  en  1850, 
en  démolissant  un  talus. 

ESPÉRANDIEU   XIV. 


ROUEN. 

p.  175.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Louis  Deglatigny, 
Inventaire  archéologique  de  la  Seine- Inférieure.  Période  gallo- 
romaine.  Évreux,  1931.  —  Du  même.  Additions  et  corrections. 
Évreux,  1931. 

PARIS. 

P.  207,  n»  3132.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Lothar  Hahl, 
op.  cit.,  p.  14  et  pi.  5,  1.  —  E.  Khûgeb,  Trierer  Zeitschrift, 
t.  15,  1940,  p.  23,  no  34  (figure)  ;  t.  16/17,  1941,  p.  3-4. 

P.  223,  n°  3143.  L'autel  n'a  pas  été  trouvé,  comme  l'indique 
Espérandieu  d'après  Grivaud  de  La  Vincelle  (Antiquités 
gauloises  et  romaines...  Jardin  du  Palais  du  Sénat,  1807, 
p.  231-232),  dans  la  «  pile  de  l'ancien  Pont  au  Change  ».  Le 
même  Grivaud  de  La  Vincelle  précise  d'ailleurs  que  le  monu- 
ment a  été  découvert  «  lors  de  la  construction  d'un  bâtiment 
contigu  au  Palais  de  Justice,  vis-à-vis  le  chevet  de  la  Sainte- 
Chapelle  »  (Recueil  de  monuments  antiques  ...  ancienne  Gaule, 
1817,  t.  II,  p.  124-125,  pi.  XV,  1-4).  Il  cite  Passumot,  ingénieur 
du  Roi,  qui  avait  donné  dans  le  Journal  de  Paris,  du  mardi 
14  septembre  1784,  n°  2058,  p.  1092,  des  précisions  dont, 
semble-t-il,  on  ne  saurait  douter.  L'autel  aurait  été  trouvé,  le 
27  août  1 784,  «  parmi  les  matériaux  qui  venaient  d'être  tirés 
des  fondations  antiques  placées  à  environ  10  pieds  en  terre  ». 

Ajouter  à  la  bibliographie  :  Salomon  Reinach,  Catalogue 
illustré  du  Musée  des  Antiquités  Nationcdes,  t.  I,  p.  114-115. 
L'auteur  indique  que  le  monument  a  été  découvert  «  derrière 
la  Sainte-Chapelle  »,  en  1784. 

P.  227,  n°  3146.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  André  PlGA- 
NIOL,  Comptes  rendus  de  V Académie  des  Inscriptions  et  Bdles- 
Lettres,  1937,  p.  206-207. 

M.  A.  Piganiol  reprend  l'étude  des  deux  figures  parisiennes, 
dont  l'attribution  à  Julien  l'Apostat  avait  été  abandonnée.  La 
condamnation  lui  semble  trop  rigoureuse.  Certains  textes  per- 
mettent, en  eflfet,  de  conjecturer  que  Juhen  a  porté,  d'abord 
à  Athènes,  puis  en  Grèce,  la  couronne  d'agonothète,  avec 
laquelle  il  est  représenté  sur  ces  effigies. 

P.  250,  n°  3138.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  F.  KuTSCH, 
Schumacher  Festschrift,  p.  276.  I""  siècle  de  notre  ère. 

LINGONS. 

P.  267.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Georges  Drioux,  Cultes 
indigènes  des  Lingons.  Paris,  Langres,  1934. 

P.  271,  n°  3224.  Le  monument  n'a  pas  été  trouvé  au  Bas 
des  Fourches.  L'indication  donnée  par  le  catalogue  est  fausse. 
G.  Drioux,  Bulletin  archéologique  du  Comité,  1936-1937, 
p.  483. 

P.  273,  n°  3228.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Franz  Cumont, 
op.  cit.,  p.  225,  n.  3  et  fig.  46. 

On  pourrait  croire  à  une  influence  mithriaque,  si,  sur  les 
monuments  de  ce  culte,  la  Lune  n'était  régulièrement  placée 
à  droite  et  le  Soleil  à  gauche. 

11 


82 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 


P.  274,  n"  3220.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  F.  KuTSCH, 
Schumacher  Festsckrift,  p.  276.  Règne  de  Claude. 

P.  275,  n°  3232.  Le  monument  a  été  trouvé  au  Bas  des 
Fourches,  et  non  au  n"  15  de  la  rue  Gambetta,  à  Langres. 
G.  Drioux,  Bulletin  archéologique  du  Comité,  1936-1937, 
p.  483. 

Ajouter  à  la  bibliographie  :  W.  Schleiermacheh,  Ein  neues 
Attribut  fur  Epona,  dans  Germania,  t.  26,  1942,  p.  154. 

P.  294,  n°  3272.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Revue  historique 
et  archéologique  du  Liboumais,  1948,  p.  21-22. 

P.  299,  n°  3280.  Ajouter  à  la  bibhographie  :  Lothar  Hahl, 
op.  cit.,  p.  33.  Le  monument  peut  être  daté  entre  les  années  160 
et  170  après  J.-C. 

P.  304,  n°  3293.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Franz  CuMONT, 
op.  cit.,  p.  216-217,  no  28. 

P.  307,  no  3301.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Franz  Cdmont, 
op.  cit.,  p.  216. 

P.  311,  n"  3317.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Franz  Cumont, 
op.  cit.,  p.  216.  Sous  les  acrotères,  sandales  ? 

P.  314,  n"  3326.  Ajouter  à  la  bibhographie  :  Franz  Cumont, 
op.  cit.,  p.   216. 

P.  318,  n°  3338.  Ajouter  à  la  bibliographie,  Franz  CuMomr, 
ibid.,  p.   216. 

P.  323,  n°  3351.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Franz  Cumont, 
ibid.,   p.   217. 

VERTAULT. 

P.  331.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Georges  Drioux,  Cultes 
indigènes  des  Lingons.  Paris,  Langres,  1934. 

P.  335,  u»  3376.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  G.  Drioux, 
op.  cit.,  p.  112. 

P.  336,  n°  3377.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  ibid.,  p.  109. 

P.  338,  no  3382.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  p.  101. 

P.  340,  uo  3385.  Ajouter  à  la  bLbUographie  :  ibid.,  p.  94. 

CHÂTILLONNAIS. 

P.  344,  no  3394.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  A.  Colombet, 
Mémoires  de  la  Société  êduenne,  t.  L,  1947-,  p.  38. 

P.  352,  n"  3410.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Le  ChâtUlonnais 
et  l'Auxois,  1909. 

P.  353,  Essarois.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  G.  Drioux, 
op.  cit. 

DIJON. 

P.  380,  no  3455.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Fétu,  Mémoires 
de  la  Commission  des  Antiquités  du  département  de  la  Côte- 


d'Or,  t.  XIII,  1896-1897,  p.  xlii.  —  Morillot,  ibid.,  p.  ucxxm. 
—  Porcherot,  ibid.,  p.  228.  —  D'Arbaumont,  ibid.,  t.  XIV, 
1898-1899,  p.  en.  —  Henri  Corot,  ibid..  Comptes  rendus, 
novembre-décembre  1924,  p.  xlvi.  —  Le  Bien  public,  12  oc- 
tobre 1896.  —  G.  Drioux,  op.  cit.,  p.  48.  —  M.  Porcherot, 
Mémoires  de  la  Commission  des  Antiquités  du  département  de  la 
Côte-d'Or,  t.  XIII,  1896-1897,  p.  230-232,  pense  que  la  tête 
découverte  avec  la  statue  représente  la  déesse  Sirona. 

P.  382,  no  3458,  et  p.  385,  n»  3464.  Ajouter  à  la  bibhogra- 
phie :  P.  Quarré,  Un  curieux  monument  de  la  Renaissajice. 
Le  bas-relief  des  Triumvirs  à  Dijon,  et  Annales  de  Bourgogne, 
t.  XX,  1948,  p.  132-136. 

Le  bas-relief  a  été  transporté,  en  1942,  au  Musée  de  Dijon. 
Le  monument  n'est  certainement  pas  antique,  mais  l'œuvre 
d'un  atelier  de  sculpture  travaillant  à  Dijon  au  xvi«  siècle. 
P.  386,  n°  3467.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  W.  Schij:ier- 
HACHER,  Ein  neues  Attribut  fiir  Epona,  dans  Germania,  t.  26, 
1942,  p.  134. 

P.  390,  no  3474.  Peut-être  daté  environ  240-250  après  J.-C. 
Lothar  Hahi,,  op.  cit.,  p.  35. 

P.  399,  402,  406,  417,  439,  n"»  3493,  3500,  3513,  3600,  3601. 
Ajouter  à  la  bibliographie  :  M.  Garnier,  Le  domaine  et  les 
collections  de  Philibert  de  La  Mare  à  Conternon,  dans  Mémoires 
de  la  Commission  des  Antiquités  du  département  de  la  Côte-d'Or, 
t.  XVIII,  p.  15  sqq. 

P.  422,  nO  3555.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  d'Arbaumont, 
Catalogue...,  n°  148. 

P.  426,  n°  3567.  Le  monument  est  contemporain  du  dernier 
quart  du  li«  siècle  de  notre  ère.  Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  46. 
Ajouter  à  la  bibUographie,  op.  cit.,  p.  101. 
P.  432,  n"  3584.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  A.  CoLOHBET, 
Mémoires  de  la  Société  éduenne,  t.  L,  1947,  p.  37. 

P.  434,  n°  3586.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  A.  Colohbet, 
Les  divinités  aux  oiseaux,  le  dieu  aux  colombes  d'Alise,  dans 
Mélanges  Charles  Picard  =  Revue  archéologique,  1948,  I, 
p.  228. 

P.  435,  n"  3588.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  Revue  des 
Musées,  n"  27,  p.  66  (figure). 

P.  437,  n°  3595.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  G.  Drioux, 
op.  cit.,  p.  6. 

P.  446,  n°  3617.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  Mémoires  de 
la  Commission  des  Antiquités  du  département  de  la  Côte-d'Or, 
t.  VI,  1862-1863,  p.  41. 

P.  447,  Temple  de  Beire-le-Châtel.  Ajouter  à  la  bibUographie  : 
G.  Drioux,  op.  cit.,  p.  82. 

P.  452,  n°  3636.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  A.  Colombet, 
Revue  archéologique,  1948,  I,  p.  228. 


TOME  V. 


RÈMES. 

P.  5,  n"  3653.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  H.  Kœthe,  Revue 
archéologique,  1937,  2,  p.  216. 

P.  18,  n"  3666.  Le  monument  est  daté  de  l'année  232 
après  J.-C.  (Lothar  Hahl,  Zur  Stilentwicklung  provinzialrômi- 
schen  Plastik  in  Germanien  und  Gallien,  p.  42). 

P.  22,  n°  3667.  Fin  du  ii«  siècle  après  J.-C.  (Lothar  Hahl, 
op.  cit.,  p.  34). 

P.  37,  n"  3680.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  Revue  historique 
et  archéologique  du  Liboumais,  194,  p.  21-22. 


P.  44,  n»  3693.  Avant  la  fin  du  ni»  siècle  après  J.-C.  (Lothar 
Hahl,  op.  cit.,  p.  48). 

P.  53,  n"  3717.  Avant  le  miUen  du  ni»  siècle  après  J.-C. 
(Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  48). 

P.  54,  n°  3720.  Avant  le  miUeu  du  m»  siècle  après  J.-C. 
(Lothar  Hahl,  ibid.). 

P.  55,  56,  nos  3722-3725.  Avant  le  miUeu  du  ni«  siècle 
après  J.-C.  (Lothar  Hahl,  ibid.). 

P.  56-57,  nos  3727-3729.  Avant  le  miUeu  du  m»  siècle 
après  J.-C.  (Lothar  Hahl,  ibid.). 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 


83 


p.  59,  n"  3735.  Avant  le  milieu  du  lll^  siècle  après  J.-C. 
(Lothar  Hahl,  op.  cit.,  ibid.). 

P.  60-61,  n°  3738.  Tombes  militaires  du  rv^*  siècle  de  notre 
ère.  (Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  30,  n.  126.  —  H.  Kœthe,  Revue 
archéologique,  1937,  2,  p.  230). 

P.  165-166,  n<"  3940-3943.  Ces  monuments  peuvent  être 
attribués  au  rv*  siècle  de  notre  ère.  (Harald  Kœthe,  op.  cit., 
p.  30,  n.  126). 

AMIENS. 

P.  160.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germaine  Deneck,  Les 
origines  de  la  civilisation  dans  le  Nord  de  la  France,  dans 
Mémoires  de  la  Commission  départementale  des  Monuments 
historiques  du  Pas-de-Calais,  t.  IV,  fasc.  2,  1943. 

P.  165,  n"  3941.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  G.  Deneck, 
op.  cit.,  pi.  après  p.  208. 

P.  166,  Dp  3843.  Le  personnage  ne  tient  pas  une  lance,  mais 
l'emblème  indique  son  titre  d'imogini/er  (A.  Bianchet, 
Congrès  archéologique  de  France,  Amiens,  1936,  p.  628).  Le 
cippe  peut  être  daté  du  iv''  siècle  de  notre  ère.  (Lothar  Hahl, 
op.  cit.,  p.  30,  n.  126). 

P.  167,  n"  3944.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  G.  Deneck, 
op.  cit.,  pi.  et  la  p.  208.  —  Silvio  Ferri,  Osservazioni  a  un 
monumento  funerario  di  Amiens,  dans  Latomus,  t.  VIII,  1949, 
p.  275-280  (figure).  L'auteur  propose  de  ramener  ce  monument 
à  l'époque  trajane,  plutôt  que  de  le  faire  descendre  à  la  fin 
du  iii^  siècle. 

Le  vieillard  n'est  pas  imberbe,  mais  porte  barbe  et  mous- 
tache. 

La  stèle  représente  un  sujet  caractéristique  de  la  sculpture 
funéraire  trévire  :  le  père  et  la  mère  sous  les  traits  de  vieillards, 
et  le  fils,  un  jeune  homme,  prématurément  disparu. 

BELGIQUE. 

P.  189,  n°  3980.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Baron  DE  LoË, 
Musées  royaux  d^art  et  d''histoire.  Belgique  ancienne.  Catalogue 
descriptif  et  raisonné,  t.  III,  Période  romaine,  p.  339,  u°  18. 

P.  189,  no  3982.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  ibid.,  p.  313- 
314,  n»  83,  fig.  127. 

P.  190,  no  3984.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  p.  339, 
no  20. 

P.  192,  n»  3985.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  ibid.,  p.  339, 
nO  21. 

P.  194,  n"  3990.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  ibid.,  p.  317- 
319,  n»  89,  fig.  132-133. 

P.  196.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  ibid, 

P.  196,  n°  3995.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  p.  312, 
no  83,  fig.  127. 

P.  197,  n"  3997.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  ibid.,  p.  344, 
n"  42. 

P.  202,  n"  4003.  Le  bloc  sculpté,  contrairement  à  la  des- 
cription donnée,  comporte  une  quatrième  face,  décorée  d'un 
bas-relief  représentant,  dans  une  niche  à  sommet  cintré  une 
divinité  debout,  de  face,  une  draperie  tombant  de  l'épaule 
gauche,  enroulée  sur  le  bras  gauche  et  le  poignet,  dont  la  main 
est  mutilée,  et  couvre  le  côté  gauche  du  corps  jusqu'au  genou. 
L'autre  bras  retombe,  légèrement  écarté  du  torse,  au-dessous 
de  lui.  Une  sphère  repose  sur  un  rocher.  La  tête,  dont  le  visage 
a  disparu,  paraît  couverte  d'un  bonnet  phrygien.  (PI.  XCIX). 
J.  W.  GooSENS,  De  Monumenten  van  Geschiedenis  en  Kunst 
in  de  Provincie  Limburg,  I,  De  MonumerUen  in  de  gemeente 
Maastricht,  p.  45,  fig.  27. 

P.  207,  n"  4007.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  DE  LoË,  Bel- 
gique ancienne,  t.  III,  p.  315-316,  n°  86,  fig.  130. 


P.  208,  n»  4008.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  ibid.,  p.  340,  n»  5. 

P.  212.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  A.  Bebtran,  Les  fouilles 

d'Arlon  en  1936,  dans  Annuaire  de  la  Société  des  Amis  des 

Musées  dans  le  Grand-Duché  de  Luxembourg,  1937,  p.  93-102. 

P.  218,  n°  4019.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  DE  LoË,  op.  cit., 

p.  338,  n°  8. 

P.  227,  n°  4035.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  ibid.,  p.  337,  n»  4. 
P.  229,  n°  4040.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  H.  Kœthe, 
Revue  archéologique,  1937,  2,  p.  124,  fig.  8.  —  De  Loë,  op.  cit., 
p.  337,  n»  3. 

P.  240,  n°  4049.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  DE  LoË,  op.  cit., 
p.  337,  n°  7.  —  R.  de  Mayer,  Interprétation  d'un  relief  romain 
d'Arlon,  dans  Bulletin  trimestriel  de  l'Institut  archéologique  de 
Luxembourg,  1938,  p.  16-19.  Une  nouvelle  interprétation  du 
bas-relief  est  proposée  :  brasseur,  ou  son  intendant,  goûtant 
la  bière  avant  la  mise  en  futailles.  La  scène  se  rattacherait  à 
d'autres  représentations  relatives  à  la  fabrication  de  la  bière 
(E.,  4125,  4136). 

P.  241,  n"  4053.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  DE  LoË,  op.  cit., 
p.  338,  n"  10.  —  M.  E.  Mariën,  Les  monuments  funéraires 
d'Arlon,  dans  Annales  de  l'Institut  archéologique  de  Luxem- 
bourg, t.  LXXVI,  1945,  p.  84-85.  —  Du  même,  La  sculpture 
à  l'époque  romaine.  Bruxelles,  1945,  pi.  XXII.  —  M.  Renard, 
La  Louve  androphage  d'Arlon,  dans  Latomus,  t.  VIII,  1949, 
p.  254-262. 

Les  dimensions  du  monument  sont  à  rétablir  ainsi  :  largeur, 
0  m.  72  ;  hauteur,  0  m.  72  ;  épaisseur,  0  m.  60.  L'ensemble 
devait  présenter  une  hauteur  totale  de  1  m.  60.  n»  siècle 
après  J.-C. 

Ce  type  iconographique  est  parvenu  dans  la  Gaule  septen- 
trionale par  l'intermédiaire  de  la  vallée  du  Rhône.  Son  origine 
est  à  rechercher  en  Étrurie. 

P.  280,  n°  4118.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  DE  LoË,  op.  cit., 
p.  343,  n"  37. 

P.  290,  n°  4130.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  p.  342, 
n°  35. 

P.  292,  n»  4132.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  ibid.,  p.  342, 
n°  33.  —  E.  Thévenot,  Mémoires  de  la  Commission  des  Anti- 
quités du  département  de  la  Côte-d'Or,  t.  XXI,  fasc  III-IV, 
1938-1939,  p.  497. 

P.  295,  n"  4133.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  DE  LoË,  op.  cit., 
p.  342,  no  34. 

P.  297,  n»  4134.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  p.  341, 
no  31. 

P.  298,  n»  4137.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  p.  342, 
n»  36. 

P.  284,  nO  4126.  L'image  de  Cérès  ou  de  Diane  serait  à  rat- 
tacher à  l'école  de   sculpture  qui  a  produit  la  colonne  de 
Mayence.  (H.  Kœthe,  op.  cit.,  p.  21 1.  —  L.  Hahl,  op.  cit.,  p.  41). 
P.   292,  n"  4132.   Le  monument  a  bien  été  découvert  à 
Semond. 

Ajouter  à  la  bibliographie  :  BuLLiOT  et  Thiollier,  Mis- 
sion..., 106.  —  G.  Drioux,  Cultes  indigènes  des  Lingons,  p.  46. 
—  MiGNARD,  Excursions  archéologiques,  dans  Nesle,  Statis- 
tique monumentale  ...  de  l'arrondissement  de  Châtillon-sur-Seine, 
pi.  XXXI-XXXII.  —  E.  Thévenot,  Mémoires  de  la  Commis- 
sion des  Antiquités  du  département  de  la  Côte-d'Or,  t.  XXI, 
fasc.  III-IV,  1938-1939,  p.  497. 

P.  335,  n°  4195.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  E.  Krûgeb, 
Germania,  t.  23,  1939,  p.  252-254,  fig.  1. 

Je  donne  (pi.  XCIX)  une  meilleure  photographie  du  bas- 
relief,  communiquée  par  le  Musée  de  Luxembourg. 

P.  340,  n°  4208.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  DE  LoË,  op.  cit., 
p.  341,  n"  28. 


84 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 


P.  370,  n°  4273.  Le  monument  peut  être  daté  environ  200  de 
notre  ère,  et  représente  le  style  des  sculpteurs  trévires  au 
Luxembourg.  (H.  Kœthe,  op.  cit.,  p.  224). 

MÉDIOMATRIQUES. 

P.  377.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Maurice  Toussaint, 
Répertoire  archéologique  du  département  de  la  Moselle  (période 
gallo-romaine).  Nancy,  1940. 

P.  379.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Maurice  Toussaint, 
Metz  à  l'époque  gallo-romaine,  Metz,  1948. 

P.  392,  n"  4303.  Environ  199  de  notre  ère.  (L.  Hahl,  op.  cit., 
p.  23,  n.  99  o). 

P.  400,  no  4313.  Environ  250  de  notre  ère.  (H.  Kœthe, 
op.  cit.,  p.  226). 

P.  416-419,  n08  4350-4356.  Les  bas-reliefs  d'Epona  ont  été 
trouvés  dans  un  cimetière  gallo-romain.  M.  Toussaint,  Metz 
à  Vépoque  gallo-romaine,  p.  109-110. 

P.  420,  n°  4359.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  E.  KhûGER, 
Trierer  Zeitschrift,  t.  15,  1940,  p.  22,  n»  50  (figure). 

P.  424,  n"  4367.  La  frise  de  losanges  sur  l'archivolte  est 
traitée  dans  le  goût  de  l'époque  de  La  Tène.  Le  monvunent 
est  certainement  l'un  des  plus  anciens  parmi  les  stèles  funé- 
raires, trouvées  dans  la  zone  militaire  et  peut  être  daté  ap- 


proximativement par  la  coiffure  de  la  femme  des  années  50 
à  60  de  notre  ère.  (H.  Kœthe,  op.  cit.,  p.  204). 

P.  452,  n°  4425.  Dernier  quart  du  II*  siècle  de  notre  ère. 
(L.  Hahl,  op.  cit.,  p.  39). 

P.  460,  n"  4429.  Le  monument  serait  contemporain  de 
l'époque  constantinienne.  (H.  Kœthe,  op.  cit.,  p.  232). 

P.  462,  u°  4433.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana.  Ein  Bilder-Atlas,  IV,  Die  Weihedenkmàler,  1928, 
p.  52,  pi.  XXXL  5. 

P.  462,  n°  4435.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  A.  Colombet, 
Revue  archéologique,  1948,  l,  p.  227.  —  W.  Deonna,  Genava, 
1941,  p.  122. 

P.  472,  n°  4461.  Provient  de  Cappel,  canton  de  Saint-Avold, 
arrondissement  de  Forbach. 

P.  479,  n°  4474.  Le  rocher  scvdpté  se  trouve  sur  le  territoire 
de  Roppeviller,  canton  de  Bitche,  et  non  sur  celui  d'Eppen- 
brunn  (Palatinat). 

P.  479,  n»  4475.  Milieu  du  iii«  siècle  de  notre  ère.  (L.  Hahl, 
op.  cit.,  p.  47). 

P.  483,  n°  4485.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  IH,  Die  Grabdenkmàler,  p.  54,  pi.  XLIH,  2-5. 

P.  491,  n"  4495.  Entre  les  années  164-181  de  notre  ère 
(L.  Hahl,  op.  cit.,  p.  39). 


TOME  VI. 


METTERSHEIM. 

P.  14,  no  4530.  Le  groupe  a  été  trouvé  près  d'une  mare. 

LE  KEMPEL. 

P.  16.  Au  lieu  de  4536,  lire  :  4537. 

P.  17,  n°  4539.  Le  monument  provient,  non  de  Hultenhau- 
sen  (canton  de  Phalsbourg),  mais  de  Garrebourg  (canton  de 
Phalsbourg). 

HOMMERT. 

P.  22.  Au  Ueu  de  4549,  lire  :  4551. 

Ajouter  à  la  bibliographie  :  Franz  Cumont,  Recherches  sur 
le  symbolisme  funéraire  des  Romains,  p.  127,  n°  29. 

SARREBOURG. 

P.  28,  n"  4563.  Environ  255  de  notre  ère.  (Lothar  Hahl, 
Zur  StilentivicMung  der  provinzialrômischen  Plastik  in  Ger- 
manien  und   Gallien,  p.  24,  n.  99  d). 

P.  35,  n°  4566.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania  romana, 
t.  III,  p.  59,  pi.  XXVI,  2.  —  A.  Colombet,  Revue  archéolo- 
gique, 1948,  I,  p.  227. 

P.  37,  n°  4568.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  A.  Colombet, 
op.  cit.,  p.  227. 

LE  DONON. 

P.  47,  n°  4585.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  E.  Linckelheld, 
Deux  nouvelles  stèles  du«  Dieu  au  Cerf»  du  Donon,  dans  Mé- 
moires de  la  Société  nationale  des  Antiquaires  de  France, 
t.  LXXXI,  1944,  p.  174-175. 

«  En  réalité,  le  dieu  porte  une  ascia,  semblable  à  celle  de  la 
nouvelle  stèle  (E.,  n°  7800)  ;  cette  ascia  est  même  bien  visible 
sur  le  dessin  reproduit.  L'animal  qui  accompagne  le  dieu  n'est 
pas  un  bouc,  mais  un  cerf,  en  tout  pareil  à  celui  de  la  nouvelle 
stèle.  Il  n'est  pas  à  gauche  du  dieu,  mais  bien  représenté  der- 


rière lui  dans  toute  sa  longueur,  comme  sur  notre  stèle.  Les 
cornes  sont  particulièrement  bien  reconnaissables.  Le  dieu 
tient,  comme  ici,  sa  main  droite  entre  les  bois  du  cerf.  La 
pierre  est  trop  effritée  pour  laisser  reconnaître  les  autres 
détails.  Malgré  ces  mutilations,  nous  sommes  en  droit  de 
voir,  dans  ce  monument,  un  doublet  de  la  nouvelle  stèle.  » 
[E.  Linckelheld]. 

VERDUN. 

P.  65,  n°  4628.  Après  l'an  200  de  notre  ère.  (L.  Hahl,  op.  cit., 
p.  40). 

LEUQUES. 

P.  76,  n»  4650.  Entre  211  et  222  de  notre  ère.  (L.  Hahl, 
op.  cit.,  p.  27). 

P.  89,  n"  4678.  i*''  siècle  de  notre  ère.  La  statue  peut  être 
comparée  à  une  Madone  romane.  Le  corps  est  divisé  en  plans 
remplis,  bombés  et  étirés.  Les  draperies  enveloppent  les 
formes  ou  ne  les  laissent  apparaître  que  comme  des  éléments 
secondaires.  On  retrouve  également  la  même  tendance  à 
l'ornementation  qui  permet  de  rapprocher  la  statue  de  celles 
du  tombeau  de  Nickenich  (E.,  n»'  7758,  7859  ;  voir  pi.  CV). 
H.  Kœthe,  Revue  archéologique,  1937,  2,  p.  210. 

TOUL. 

P.  110,  n°  4712.  Environ  les  trente  premières  années  du 
111°  siècle  de  notre  ère.  (L.  Hahl,  op.  cit.,  p.  35). 

ÉPINAL. 

P.  121.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Maurice  Toussaint, 
Répertoire  archéologique  du  département  des  Vosges  (période 
gallo-romaine).  Ëpinal,  1948. 

P.  132,  n"  4764.  Le  monument  a  été  trouvé  à  Harol  (Vosges). 
(M.  Toussaint,  Répertoire  ...  Vosges,  p.  35). 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 


85 


P.  133,  no  4766.  Le  monutaent  a  été  trouvé  à  Escles  (Vosges). 
(M.  Toussaint,  op.  cit.,  p.  27). 

P.  140,  n"  4780.  Le  monument  a  été  trouvé  à  Charmois- 
rOrgueilleux  (Vosges).  (M.  Toussaint,  op.  cit.,  p.  20). 

LE  GRAND-MALDHEUX. 

P.  147,  n"  4795.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  A.  Colombet, 
op.  cit.,  226. 

XERTIGNY. 

P.  151,  n°  4800.  Le  fragment  fait  double  emploi  avec  le 
n"  4762.  Les  fragments  ont  été  trouvés  entre  Uriménil  et 
Uzemain. 

DARNAY. 

P.  158,  n°  4815.  Lire  :  lieu-dit  «  La  Hutte»,  commune  de 
Hennezel.  (M.  Toussaint,  op.  cit.,  p.  30). 

MONTHREUX-SUR-SAÔNE. 

P.  160,  n°  4822.  Le  monument  a  été  trouvé  à  Moblots, 
près  de  Monthreux-sur-Saône.  M.  Toussaint,  op.  cit.,  p.  43. 

P.  165,  n°  4832.  Le  monument  a  été  trouvé  à  Harol.  (M.  Tous- 
saint, op.  cit.,  p.  35). 

MONTAGNE  DE  SION. 

P.  165,  n°  4835.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  J.  Fromols, 
Bulletin  de  la  Société  archéologique  champenoise,  1930,  p.  18. 
—  R.  Lantier,  Revue  archéologique,  1940,  I,  p.  263-264.  — 
L.  Ombredanne,  Les  hermaphrodites  et  la  chirurgie,  Paris, 
1939,  p.  6-10,  fig.  2,  5. 

P.  168,  n»  4839.  Début  de  l'Empire.  (L.  Hahl,  op.  cit.,  p.  44). 

SOULOSSE. 

P.  172,  n°  4845.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  L.  Hahl,  op. 
cit.,  p.  23,  n.  99  a. 

P.  173,  n°  4846.  Comme  le  repas  de  paysans  de  Neumagen 
(E.,  n"  5155  et  t.  IX,  p.  406),  que  l'on  peut  dater  des  années  250- 
275  de  notre  ère,  la  stèle  marque  une  renaissance  des  modes 
nationales.  (H.  Koethe,  op.  cit.,  p.  227). 

P.  186,  n"  4869.  Après  250  de  notre  ère.  (L.  Hahl,  op.  cit., 
p.  31,  n.  126). 

P.  194,  no  4887.  Après  230  de  notre  ère.  (I6i<i.,  p.  31,  n.  126). 

GRAND. 

P.  197,  n»  4892.  Le  monument  représente  l'apparition  du 
tableau  de  mœurs  qui  sera  très  en  faveur,  dans  l'art  sépulcral, 
à  partir  de  la  seconde  moitié  du  li^  siècle  de  notre  ère.  — 
(H.  Kcethe,  op.  cit.,  p.  216). 

Le  monument  peut  être  daté  avant  164. 

P.  202,  n»  4898.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  F.  BENOrr, 
La  victoire  sur  la  mort  et  le  symbolisme  funéraire  de  l'Angui- 
pède,  dans  Latomus,  t.  VIII,  1949,  p.  274. 

Sur  le  monument  à  l'Anguipède,  image  de  la  mort  et  per- 
sonnification de  l'Océan,  conducteur  du  mort,  est  substitué 
un  Génie  ailé,  précédant  le  cheval  et  porteur  du  trait  de 
foudre,  vainqueur  de  la  mort  et  véritable  démon  conducteur, 
évoquant  l'ange  étrusque  de  la  mort. 

TRÊVES. 

P.  214.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Josef  Steinhausen, 
Archàologische  Siedelungskunde  des  Trierer  Landes.  Trêves, 
1936.  • —  Du  MÊME,  Archàologische  Karte  der  Rheinprovint. 
T.  I,  Halbblatt  fiir  rheinische  Geschichtskunde,  XII.  Bonn, 
1932.  —  Siegfried  Lœschke,  Denkmàler  von  Weinbau  aus  der 
Zeit  Rômerkerrschaft  am  Mosel,  Saar  und  Ruuier.  Trêves,  1933. 


P.  215,  n°  4916  et  t.  IX,  p.  387.  Le  monument,  que  l'on 
peut  rattacher  à  la  période  des  années  70-80,  garde  des  traces 
de  l'influence  celtique  dans  le  rendu  de  la  draperie.  (H.  Kœthe, 
op.  cit.,  p.  212). 

P.  216,  n°  4917.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  P.  Lambrechts, 
Recherches  nouvelles  sur  la  colonne  du  dieu  cavalier  au  géant 
anguipède,  dans  Bulletin  de  l'Académie  royale  de  Belgique, 
classe  des  Lettres,  1948,  p.  535-548. 

P.  221,  n°  4925.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Der  Tempel- 
bexirk  im  Altbachtale  %u  Trier,  herausgegeben  von  Siegfried 
Lœschcke.  Heft  I,  Planausschnitt.  Ritonatempel  und  Umge- 
bung,  bearbeitet  von  Erich  GoSE,  Ludwig  HussONG,  Wilhem 
JovY  und  Siegfried  Lœschcke,  p.  82  et  pi.  17,  1. 

P.  222,  no  4927.  Ibid.,  p.  83,  n°  3  et  pi.  18,  1  a-d. 

P.  223,  n"  4929.  Ëpoque  préflavienne.  (Lothar  Habl,  op. 
cit.,  p.  37). 

P.  227,  n"  4935.  Fin  de  la  période  flavienne  (ibid.,  p.  37). 
H.  Kœthe,  p.  293. 

P.  231,  n°  4941.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Der  Tempei- 
besirk  im  Altbachtale  sa  Trier.  Heft  I,  p.  85-86,  n"  6  et  pi.  17, 
2  ;  20,  1,  2. 

P.  234,  n"  4951.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania, 
1935,  p.  262.  —  J.  TouTAiN,  B.  S.  N.  A.  Fr.,  1944,  p.  346. 

P.  233,  n»  4947.  Ibid.,  p.  84,  n»  5  et  pi.  19,  1  a,  b. 

P.  242,  n°  4970.  Ces  reliefs,  représentant  un  combat  de 
Gaulois  dans  le  goût  des  Galatomachies  hellénistiques,  sont 
contemporains  de  l'époque  des  Flaviens.  (H.  Kœthe,  Revue 
archéologique,  1937,  2,  p.   216  et  fig.  6). 

P.  243,  n"  4971.  Ce  piédestal,  qui  peut  être  daté  de  la  pre- 
mière moitié  du  l'^''  siècle  après  J.-C,  est  traité  suivant  la 
technique  des  sculpteurs  sur  bois,  bien  que  tentant  de  se 
conformer  à  un  modèle  romain.  (H.  Kœthe,  op.  cit.,  p.  204 
et  fig.  1). 

P.  244,  n"  4974.  Vers  300  après  J.-C.  (ibid.,  p.  231). 

P.  259,  n°  5009.  Pour  la  datation  de  la  scidpture  et  son  déve- 
loppement en  pays  trévire,  on  devra  tenir  compte  des  dates 
nouvelles  que  Harald  Kœthe  (Germania,  t.  20,  1936, 
p.  27  sqq.)  propose  pour  la  fondation  de  la  ville  de  Trêves 
qu'il  attribue  à  Claude,  en  41  après  J.-C.  Auparavant,  il  n'exis- 
tait qu'un  camp,  d'où  les  stèles  militaires.  Mais,  dès  45,  la 
cité  est  désignée  comme  florissante  par  Pomponius  Mêla. 
(A.  Grenier,  Comptes  rendus  de  VAcadémie  des  Inscriptions 
et  Belles-Lettres,  1936,  p.  166). 

P.  262,  n"  5017.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  W.  Schleier- 
HACHER,  Studien  an  GOttertypen  der  rômischen  Rkeinprovint, 
dans  23.  Bericht  der  rôm.  germ.  Kommission,  1933,  pi.  II,  A. 

P.  271,  n»  5035.  Environ  164  après  J.-C.  (Lothar  Hahl, 
op.  cit.,  p.  46). 

P.  287,  n"  5083  ;  t.  X,  p.  210,  n°  7595.  Le  monument 
de  la  Charlottenau,  le  temple  de  Champlieu  (E.,  3803-3840), 
les  thermes  de  Sens  (E.,  2850),  la  Porte  Noire  à  Besan- 
çon (E.,  5270),  peuvent  être  rapportés  à  la  période  entre 
les  années  130  et  170  environ,  pendant  laquelle  prennent 
naissance  de  grandes  architectures  où  les  murs,  les  colonnes, 
les  piliers  sont  recouverts  d'ime  texture  d'ornements  en  relief 
très  variés.  (H.  Kœthe,  Revue  archéologique,  1937,  2,  p.  214- 
215). 

P.  290,  n"  5091.  Le  sujet  représenté  est  Danaé,  dans  le 
style  de  l'époque  d'Hadrien,  attendant,  en  compagnie  d'im 
Êros,  son  divin  amant.  (H.  Kœthe,  op.  cit.,  216  et  fig.  5). 

THELEY. 

P.  301,  n»  5116.  Après  250  de  notre  ère.  (Lothar  Hahl, 
op.  cit.,  p.  43). 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 


SCHWARZERDEN. 

P.  305,  n°  5119.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania  to- 
mana,  t.  III,  p.  53,  pi.  XL,  1. 

SAINT-WENDEL. 

P.  308,  no  5123.  Le  relief  représente  une  scène  d'expertise 
d'étoffes.  Il  offre  un  exemple  caractéristique  du  style  des 
ateliers  trévires  dans  lequel  dominent  les  proportions  trapues 
pour  les  figures  humaines.  C'est  aussi  une  des  premières  mani- 
festations de  cet  art,  peu  avant  la  première  moitié  du  il^  siècle. 
(H.  Kœthe,  Revue  archéologique,  1937,  2,  p.  221). 

RUWERTHAL. 

P.  313,  n°  5133.  La  femme  porte  une  coiffure  à  la  mode 
à'Ulpia  Severina  et  de  Gcderia  Severa.  Fin  du  m®  siècle  après 
J.-C.  (H.  Kœthe,  op.  cit.,  p.  230). 

KENN. 

P.  314,  n»  5135.  Époque  d'Hadrien.  (Ibid.,  p.  316). 

RINZENBERG. 

P.  315,  n°  5136.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania  ro- 
mana,  t.  IV,  p.  52,  pi.  XXXI,  2. 

SCHWARZENDEN. 

P.  316,  n"  5139.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania  ro- 
mana,  t.  FV,  p.  52,  pi.  XXXI,  3.  Deuxième  moitié  du  m"  siècle 
après  J.-C.  (Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  48). 

NEUMAGEN. 

P.  319  ;  t.  IX,  p.  403.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  W.  VON 
Massow,  Die  Grabmàler  von  Neumagen.  Rômische  Denkmàler 
der  Mosell  und  der  angrenzenden  Gebiete.  Band  II.  Berlin,  1932. 

P.  320,  n"  5142.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
Tomana,  t.  III,  p.  53,  pi.  XXXVIII,  2.  —  Lothar  Hahl, 
op.  cit.,  p.  35.  —  H.  Kœthe,  Revue  archéologique,  1937,  2, 
p.  224-226. 

Aux  environs  de  230  après  J.-C. 

P.  335,  n"  5147.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania  ro- 
mana,  t.  III,  p.  55,  XL VII,  1.  —  H.  Kœthe,  op.  cit.,  p.  226. 

La  femme,  à  gauche,  porte  une  coiffure  à  la  mode  des 
environs  de  l'année  230  aprè  J.-C. 

P.  337,  n°  5148.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
Tomana,  t.  III,  p.  53,  pi.  XL,  2. 

Un  peu  avant  la  moitié  du  n^  siècle  après  J.-C.  (H.  Kœthe, 
Revue  archéologique,  1937,  2,  p.  222). 

P.  343,  n°  5149.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  53,  pi.  XXXVIII,  4.  —  H.  Kœthe,  op.  cit., 
p.  222.  Entre  160  et  180  après  J.-C. 

P.  348,  n°  5150.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  52,  pi.  XXXVII,  1.  —  Lothar  Hahl,  op. 
cit.,  p.  23,  pi.  8.  —  H.  Kœthe,  Revue  archéologique,  1937, 
2,  p.   214. 

Les  reliefs  que  l'on  classe  généralement  au  temps  d'Hadrien, 
doivent  être  ramenés  à  la  fin  du  l^'  siècle,  ou  au  début  du  n^, 
car  ils  sont  encore  très  voisins  de  la  Fortune  de  Mayence, 
qui  date  des  années  90  après  J.-C.  environ. 

P.  360,  n°  5155.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  52,  pi.  XXXVIII,  1.  Après  le  milieu  du 
ni«  siècle  de  notre  ère.  (Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  36). 

P.  362,  n°  5155.  Ces  reUefs  marquent,  vers  le  milieu  du 
ni^  siècle  après  J.-C,  une  sorte  de  renaissance  des  modes 
celtiques,  en  particulier  dans  le  traitement  des  chevelures 
longues,  à  la  gauloise.  (H.  Kœthe,  Revue  archéologique,  1937, 
2,  p.  227-228  et  fig.  9). 


P.  364,  n°  5139.  Dans  les  draperies  se  manifeste  l'influence, 
d'un  atelier  mayençais.  (H.  Kœthe,  op.  cit.,  p.  211). 

P.  374,  n"  5175.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  53,  pi.  XL,  4.  —  H.  Kotthe,  op.  cit.,  p.  226. 
—  W.  Schleiermacheh,  Germania,  t.  26,  1942,  p.  134.  Début 
du  lu^  siècle  de  notre  ère. 

P.  386,  n°  5193.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  53,  pi.  XXXIX,  2.  Début  du  m»  siècle 
de  notre  ère. 

mOhn. 

P.  409,  n°  5229.  Antérieurement  à  l'avènement  des  Flaviens. 
(Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  35,  n.  25). 

EHRANG. 

P.  412,  n°  5233.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  IV,  p.  32,  pi.  VI,  5. 

WINTERSDORF. 

P.  419,  n"  5237.  Environ  l'an  300  après  J.-C.  (Lothar  Hahl 
op.  cit.,  p.  36  ;  —  H.  Kœthe,  Revue  archéologique,  1937,  2, 
p.  231). 

jtJNKERATH. 

P.  422,  n"  5243.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  H.  Kœthe, 
Strassendorf  und  Kastell  bei  Jiingkerath,  dans  Trier er  Zeit- 
schrift,  t.  II,  1936,  Beiblatt,  p.  82-90  (figures). 

Trouvé  dans  l'assise  supérieure  de  la  tour  B.  —  Deuxième 
moitié  du  n«  siècle  après  J.-C. 

P.  428,  no  5251.  Je  donne  (pi.  C)  la  photographie  de  la 
sculpture,  dont  un  dessin  seul  avait  été  publié. 

Ajouter  à  la  bibUographie  :  H.  Kœthe,  Trierer  Zeitschrift, 
1936,  p.  84  et  pi.  3.  Le  monument  que  l'onpeut  difficilement  ratta- 
cher à  un  groupe  du  dieu  cavalier  à  l'anguipède,  semble  plutôt 
devoir  être  attribué  à  la  tombe  d'un  cavalier  auxiliaire.  Par 
le  style,  il  peut  être  daté  de  la  seconde  moitié  du  II*  siècle 
après  J.-C. 

P.  432,  n"  5261.  Je  donne  (pi.  CI)  la  photographie  complète 
du  fragment,  trouvé  dans  la  tour  B. 

P.  434,  n°  5263.  Première  moitié  du  IV*  siècle  après  J.-C. 
(H.  Kœthe,  Revue  archéologique,  1937,  2,  p.  222-223  et  fig.  10). 

P.  435,  n"  5265.  Deuxième  moitié  du  il*  siècle  après  J.-C. 
(H.  Kœthe,  Trierer  Zeitschrift,  1936,  p.  88-89  et  pi.  6,  1-2). 

P.  436,  n°  5266.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  H.  Kœthe, 
op.  cit.,  p.  85-86  et  pi.  5,  2. 

P.  436,  n"  5267.  Je  donne  (pi.  CI)  une  photographie  du 
fragment  de  sculpture,  dont  seul  un  dessin  avait  été  pviblié. 
Trouvé  dans  les  fondations  de  la  tour  B.  Il*  siècle  après  J.-C. 
(H.  Kœthe,  Trierer  Zeitschrift,  1936,  p.  87-88,  pi.  4,  2). 

IGEL. 

P.  437,  n*  5368.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  34,  pi.  XXVII,  2-5.  (Lothar  Hahl,  op. 
cit.,  p.  36). 

Le  monument  se  place  après  le  milieu  du  lll*  siècle  de 
notre  ère. 

P.  437,  n°  5268.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  49-51,  pi.  XXXIV-XXXV.  —  P.  Clemen, 
Kunstdenkmàler  der  Rheinprovinz,  t.  X. 

P.  453,  n"  5268.  Sur  une  face  est  représentée  l'apothéose 
d'Hercule  qui,  par  un  symbolisme  transparent,  figure  l'hé- 
rolsation  du  défunt,  ou  plus  généralement  la  destinée  de  l'âme 
qui,  avec  l'aide  des  puissances  célestes,  atteint  le  séjour  des 
bienheureux.  (F.  Cumont,  op.  cit.,  p.  174-175,  p.  28,  n.  1  ; 
p.  98  ;  p.  402,  n.  3). 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 


87 


TOME  VII. 


BESANÇON. 

P.  28,  n"  5271.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Franz  CuMONT, 
Recherches  sur  le  symbolisme  funéraire  des  Romaijis,  p.  216, 
n.  26. 

Le  Musée  de  Besançon  conserve  d'autres  stèles  de  même 
forme,  avec  le  même  croissant  lunaire  au  centre.  La  prove- 
nance n'est  pas  encore  certaine.  [L.  Lerat]. 

P.  28,  n"  5272.  Un  viel  inventaire  du  Musée  précise  le  lieu 
de  la  découverte  :  cour  des  Frères  de  Marie  (Institution  Saint- 
Jean),  près  de  l'actuel  square  Castan.  Renseignement  com- 
muniqué par  M.  L.  Lerat. 

P.  29,  n"  5275.  Le  monument  aurait  été  trouvé  à  Jallerange 
(Doubs).  [L.  Lerat]. 

P.  32,  n"  5278.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Vaissieb,  Mé- 
moires  de  la  Société  d'Émulation  du  Doubs,  1903-04,  p.  131-137. 

P.  33,  n"  5279.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  F.  CuMOPn', 
op.  cit.,  p.  216,  n.  27. 

P.  34,  n"  5281.  L'indication  «  trouvée  à  La  Viotte  »  est 
erronée.  Les  deux  têtes  ont  été  acquises,  en  1852,  avec  l'en- 
semble de  la  collection  Champy.  Elles  avaient  appartenu  à 
l'ancien  Cabinet  Riduet.  Le  plus  ancien  inventaire  du  Musée 
indique  «  trouvées  dans  le  Doubs  »,  comme  la  plupart  des 
objets  de  cette  collection.  [L.  Lerat]. 

P.  36,  n"  5287.  Plutôt  qu'une  bandelette,  le  petit  person- 
nage tient  une  cnémide  et  se  rattache  aux  représentations  des 
Amours  jouant  avec  des  armes.  [L.  Lerat], 

MANDEURE. 

P.  38,  n"  5290.  Le  fragment  est  actuellement  conservé  chez 
M.  Grisey,  cafetier,  à  Mandeure.  Renseignement  de  M.  Du- 
vemoy,  communiqué  par  M.  L.  Lerat. 

BOURBONNE-LES-BAINS. 

P.  44,  n°  5304.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  F.  Cumont, 
op.  cit.,  p.  216,  n.  27. 

LUXEUIL. 

P.  49.  Les  monuments  ne  proviennent  ni  de  l'établissement 

hermal,  ni  de  ses  abords  immédiats,  mais  ont  été  découverts, 

en  1845  et  1847,  remployés  dans  les  fondations  de  l'enceinte 

médiévale.  Abbé  J.  Roussel,  Luxovium,  Paris,  1924,  p.  110 

et  suiv. 

P.  57,  n°  5330.  A  dater  entre  les  années  150  et  160  de  notre 
ère.  (L.  Hahl,  Zur  Stilentwicklung  der  provinzialrômischen 
Plastik  in  Germanien  und  Gallien,  p.  33). 

P.  59,  n°  5333.  Les  trois  fragments  disparus  de  la  partie 
supérieure  du  monument  ont  été  retrouvés  par  M.  L.  Lerat. 

P.  64,  n"  5347.  Les  sculptures  en  bois,  figurées  à  la  page  65, 
ire  rangée,  n°'  1  et  2,  2^  rangée,  n»  3,  ont  été  volées  posté- 
rieurement à  1939.  [L.  Lerat]. 

P.  67,  n"  5354,  Le  monument  n'est  pas  conservé  à  l'éta- 
blissement thermal,  mais  dans  la  cour  de  M.  Chamagne,  Espla- 
nade du  Chêne,  à  Luxeuil,  ainsi  que  la  partie  supérieure  d'une 
stèle,  avec  tête,  et  un  fragment  de  relief  représentant  Mercure 
dont  la  tête  et  les  pieds  manquent,  le  tout  en  très  mauvais 
état.  [L.  Lerat]. 

P.  68,  n°  5337.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  F.  Benoit,  La 
victoire  sur  la  mort  et  le  symbolisme  funéraire  de  Vanguipède, 
dans  Latomus,  t.  VIII,  1949,  p.  74, 


Jupiter,  portant  le  costunxe  militaire,  est  dissocié  du  défunt, 
nu,  qu'il  soulève  de  terre,  appuyé  au  flanc  de  sa  monture, 
l'entraînant  vers  l'outre-tombe,  tandis  que  le  cheval  pose  ses 
sabots  antérieurs  sur  un  anguipède  hippophore. 

P.  78,  n"  5373.  Le  monument  a  été  retrouvé,  par  M.  L.  Le- 
rat, dans  les  réserves  du  Musée  de  Besançon  et  il  est  exposé 
dans  les  salles  de  sculptures  gallo-romaines. 

HELVÈTES. 

P.  81.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Fr.  Staheijn,  Die  Schweiz 
in  rômischer  Zeit,  2»  éd.,  1931.  —  W.  Deonna,  L'art  suisse 
des  origines  à  nos  jours.  Exposition.  Ville  de  Genève.  Musée 
d'art  et  d'histoire,  Genève,  1943.  —  Du  même.  L'art  romain 
en  Suisse,  Genève,  1944. 

P.  82,  n»  5382.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  W.  Deonna, 
Ville  de  Genève.  Musée  d'art  et  d'histoire.  Choix  de  monuments 
de  l'art  antique,  Genève,  1923,  fig.  22.  —  Du  même.  L'art 
romain  en  Suisse,  fig.  73. 

Œuvre  archaïsante  du  l^'  siècle  de  notre  ère,  moins  un 
portrait  qu'une  image  idéalisée  de  divinité  féminine,  peut-être 
Isis  à  laquelle  on  donne  volontiers  cette  coiffure,  dont  les 
boucles  en  tire-bouchon,  alignées  en  deux  rangées  sur  le  front, 
rappellent  les  dispositions  en  usage  à  la  fin  du  vi^  et  au  début 
du  v^  siècle  avant  notre  ère.  [W,  Deonna], 

P,  84,  n°  5384.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  W.  Deonna, 
La  divinité  aux  Oiseaux  de  Martigny  et  d'Avenches,  dans  Ge- 
nava,  t.  XIX,  1941,  p.  120.  —  Du  même.  Exposition  à  Genève, 
p.  23,  n"  137.  —  A,  Colohbet,  Revue  archéologique,  1948, 
1,  p,  227. 

P.  88,  n"  5389.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  W.  Deonna, 
L'art  romain  en  Suisse,  fig.  85. 

P.  88,  n"  5390.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  F.  CumOnt, 
op.  cit.,  p.  216,  n.  24.  —  F.  Stahelin,  Die  Schwei»  in  rômischer 
Zeit,  p.  528,  fig.  159. 

P.  95,  a°  5402.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  W.  Deonna, 
L'art  romain  en  Suisse,  fig.  84. 

P.  104,  n"  5428.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  ibid.,  fig.  72. 

P.  107,  n"  5433.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  42,  pi.  XI,  3. 

P.  109,  n"  5437.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  W.  Deonna, 
Genava,  t.  XIX,  1941,  p.  120.  —  Du  même.  Exposition  Genève, 
p,  23,  n»  137, 

P,  117,  n"  5449,  Ajouter  à  la  bibUographie  :  W,  Schijiier- 
HACHER,  Ein  neues  Attribut  fUr  Epona,  dans  Germania,  t,  26, 
1942,  p.  134. 

rauraques  et  TRIBOQUES. 

P.  119,  n"  5470.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Fromols,  Une 
réplique  du  héros-cavalier  tkrace  à  Belfort,  dans  Revue  archéolo- 
gique, 1946,  I,  p.  229-231. 

P.  130,  n»  5472.  Après  200  de  notre  ère,  (L,  Hahl,  op.  cit., 
p,  40). 

P.  134,  n°  5477.  Environ  le  troisième  tiers  du  m*  siècle  de 
notre  ère.  (Ibid.,  p.  43). 

P.  140,  n°  5530  ;  t.  X,  p.  15-16.  Ajouter  à  la  bibliographie  : 
Ernest  Will,  Le  bas-relief  mithriaque  de  Strasbourg-Kœnigs- 
hojfen,  dans  Revue  archéologique,  1950,  I,  p.  66-85. 


88 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 


Avec  le  secours  qu'apportent  les  monuments  mithriaques 
de  la  région  rhénane,  l'auteur  tente  de  retrouver,  au  moins 
partiellement,  l'ordonnance  des  scènes  décorant  les  encadre- 
ments du  bas-relief  de  Strasbourg.  Sur  le  pilier  de  droite,  la 
succession  peut  être  ainsi  restituée  :  de  haut  en  bas,  Mithra 
portant  le  taureau  ;  Mithra  traînant  le  taureau  ;  lion  ;  Sol 
agenouillé  devant  Mithra  ;  alliance  des  deux  dieux  ;  apo- 
théose :  Mithra  sur  le  char  de  Sol.  —  Sur  le  pilier  de  gauche  : 
Mithra  dans  l'arbre  ;  Mithra  coupant  la  branche  ;  naissance  ; 
gigantomachie  ;  Jupiter,  Saturne.  —  Sur  la  frise  :  Mithra  ;  le 
banquet  ;  l'assemblée  des  dieux  ;  incendie  de  la  maison  du 
taureau  ;  capture  du  taureau. 

P.  144,  n"  5493.  Le  monument  est  traité  dans  un  style 
élégant,  rare  dans  les  sculptures  des  ateliers  trévires,  mais 
qxii  apparaît  en  Alsace  et  en  Belgique,  environ  200  après  J.-C. 
(H.  KcETHE,  Revue  archéologique,  1937,  2,  p.  224). 

P.  146,  n"  5495.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  27,  pi.  I,  1.  —  Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  14, 
pi.  2,  1.  —  E.  W.  Gerster,  Mittelrkeinische  Bildhauer  Werk- 
stàtten  im  I.  JiJirundert  nach  Christus,  p.  52-59. 

Entre  les  années  13  et  43  après  J.-C. 

Atelier  de  Musius. 

P.  147,  n°  5496.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  34,  pi.  IX,  2.  —  Lothar  Hahl,  op.  cit., 
p.  30,  n.  126,  pi.  23,  1. 

La  fibule  ronde  et  bombée  permet  de  rapporter  la  stèle 
au  iv^  siècle  après  J.-C. 

P.  148,  n"  5499.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  39,  pi.  XIV,  2.  —  W.  Schleiermacher, 
Einneues  Attribut  fiir  Epona,  dans  Germania,  26,  1942,  p.  134. 

P.  154,  n°  5510.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  R.  Delbruck, 
Spàtrômiscke  Kaiserportrâts,  Berlin,  1933,  p.  173-174.  — 
H.  Kœthe,  Revue  archéologique,  1937,  2,  p.  234-235. 

P.  164,  n°  5530.  Début  de  l'époque  des  Antonins.  (Lothar 
Hahl,  op.  cit.,  p.  24,  n.  102.  —  F.  Cumont,  op.  cit.,  p.  173). 

P.  166-168,  n08  5534,  5535.  Environ  150  après  J.-C. 
(H.  KcETHE,  op.  cit.,  p.  216). 

P.  169,  n"  5538.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  IV,  p.  58,  pi.  XXXV,  4. 

P.  171.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  E.  Khûger,  Trierer 
Zeitschrift,  t.  16/17,  1941-42,  p.  26,  n°  59  (figure). 

P.  183,  n»  5563.  Après  200  de  notre  ère.  (Lothar  Hahl, 
op.  cit.,  p.  40). 

P.  186,  n»  5566.  Entre  les  années  211  et  222  après  J.-C. 
(Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  27). 

P.  192,  n"  5579.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  IV,  p.  42,  pi.  XVII,  4. 

P.  224,  n»  5656.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  L.  Hahl,  op. 
cit.,  p.  25,  n.  99  6. 

P.  242,  n"  5693.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  F.  Cumont, 
op.  cit.,  p.  173. 

P.  247,  u°  5701.  iil<=  siècle  de  notre  ère.  (L.  Hahl,  op.  cit., 
p.  42). 

MAYENCE. 

P.  261.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Ernst  Wilhem  Gerster, 
Mittelrheinische  Bildhauerwerkstàtten  im  I  Jahrhundert  nach 
Christus.  Bonn,  1938. 

Dans  cet  essai,  l'auteur  a  tenté  de  grouper  par  ateliers  un 
certain  nombre  de  monuments  funéraires,  d'après  le  style  et 
la  technique.  Il  reconnaît  l'existence  de  six  de  ces  ateliers, 
ayant  travaillé  en  Rhénanie,  entre  10  et  100  de  notre  ère  : 
en  Germanie  supérieure,  ateliers  de  Caelius,  de  Niger  et  de 


Durius.  Parallèlement  aux  recherches  de  Lothar  Hahl,  ce* 
travaux  préparatoires,  malgré  leur  part  d'incertitude  —  et 
même  leur  arbitraire  —  sont  appelés  à  donner  de  fructueux 
résultats  dans  le  classement  d'un  matériel  souvent  trop 
négligé. 

P.  263,  no  5724.  Après  200  de  notre  ère.  (Lothar  Hahl, 
op.  cit.,  p.  40). 

P.  266,  n"  5726.  La  figure  peut  être  datée  environ  90  après 
J.-C,  d'après  la  disposition  de  la  chevelure  en  toupet,  aiix 
cheveux  bouclés,  portée  par  les  impératrices  Julia  et  Domitia. 
(H.  Kœthe,  Revue  archéologique,  1937,  2,  p.  213). 

P.  267,  n°  5727.  Le  monument  appartient  à  la  fin  de  la 
période  trajane.  (Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  38). 

Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania  romana,  t.  IV,  p.  31, 
pi.  VI,  1. 

P.  272,  n"  5728.  Le  monument  peut  être  rapporté  à  l'an- 
née 225  après  J.-C.  (Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  27,  pi.  14,  3  sqq.). 

P.  273,  n°  5729.  Époque  préflavienne.  (Lothar  Hahl,  op. 
cit.,  p.  37). 

P.  274,  n"  5730.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Lothar  Hahl, 
op.  cit.,  p.  26,  pi.  14,  1  sqq. 

P.  281,  n"  5739.  Dernier  quart  du  li«  siècle  après  J.-C. 
(Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  46). 

P.  281,  n°  5740.  Le  monument  appartient  à  l'époque  pré- 
flavienne. (Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  37). 

P.  282,  n"  5742.  Époque  des  Flaviens.  (Lothar  Hahl,  op. 
cit.,  p.  37). 

P.  286,  n"  5748.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  IV,  p.  34,  pi.  VII,  5. 

P.  287,  n°  5751.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Ernst  RiNK, 
Der  Genius  eines  Kaisers  auf  einem  rômischen  Relief  in  Mains, 
dans  Mainzer  Zeitschrift,  t.  XXIX,  1934,  p.  26-27. 

Ce  n'est  pas  Junon,  ou  l'Abondance,  tenant  une  corne 
d'abondance  et  faisant  une  libation  sur  un  autel,  mais  le  Génie 
de  l'empereur. 

P.  288,  n°  5752.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  W.  Schleier- 
macher,  Studien  an  Gôttertypen  der  rômischen  Rheinprovinzen, 
dans  23.  Bericht  der  rôm.  germ.  Kommission,  1933,  pi.  10,  2. 

P.  294,  n°  5757.  Époque  préflavienne.  (Lothar  Hahl,  op. 
cit.,  p.  37). 

P.  294,  n"  5758.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Lothar  Hahl, 
op.  cit.,  p.  23,  n.  99  6.  —  E.  Krûger,  Trierer  Zeitschrift, 
t.  16/17,  1941-42,  p.  22. 

P.  299,  n»  5769.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Lothar  Hahl, 
op.  cit.,  p.  30. 

P.  299,  n°  5770.  Époque  de  Néron  (?).  (Lothar  Hahl,  op. 
cit.,  p.  45). 

P.  300,  n»  5774.  Début  de  l'époque  des  Flaviens.  (Lothar 
Hahl,  op.  cit.,  p.   17). 

P.  301,  n"  5775.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  F.  CuMONT, 
op.  cit.,  p.  150,  fig.  20. 

Le  souffle  impétueux  est  matérialisé  par  une  sorte  de  cornet 
qui  sort  des  lèvres  et  va  en  s'élargissant. 

P.  302,  n"  5776.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  E.  KrûGER, 
Trierer  Zeitschrift,  t.   16/17,   1941-42,  p.   23,  n°  54  (figure). 

P.  303,  n"  5778.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Lothar  Hahl, 
op.  cit.,  p.  40.  —  E.  Kruger,  op.  cit.,  p.  26,  n"  60. 

Après  l'année  200  de  notre  ère. 

P.  304,  n"  5779.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  E.  KrOgeh, 
op.  cit.,  p.  23,  n"  53  (figure). 

P.  306,  n"  5784.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  34,  pi.  VIII,  3.  —  E.  Gerster,  op.  cU., 
p.  52-59. 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 


89 


Atelier  de  Musius.  Entre  les  années  40  et  45   après  J.-C. 

P.  307,  n°  5785.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Gemiania 
Tomana,  t.  III,  p.  33,  pi.  VII,  1.  • —  Lothar  Hahl,  op.  cit., 
p.  17.  —  E.  Geksteb,  op.  cit.,  p.  97,  99. 

Avant  l'année  89  après  J.-C.  Atelier  d'Annauso.  (E.  Gers- 
TER,  op.  cit.,  p.  96,  98). 

P.  307,  n»  5786.  Avant  l'année  74  après  J.-C.  (Lothar 
Hahl,  op.  cit.,  p.  17). 

P.  310,  n»  5787.  Environ  20-30  après  J.-C.  (E.  Gekster, 
op.  cit.,  p.  52-59). 

P.  310,  n"  5788.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
Tomana,  t.  III,  p.  33,  pi.  VIII,  1.  —  Lothar  Hahl,  op.  cit., 
p.  17,  pi.  5,  2.  —  E.  Gerster,  op.  cit.,  p.  52-59. 

Époque  julio-claudienne.  Atelier  de  Musius. 

P.  311,  n"  5789.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  34,  pi.  VIII,  4.  —  Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  15, 
n.  44. 

Avant  la  période  des  Flaviens.  Entre  les  années  5  et  12 
après  J.-C.  Atelier  de  Musius.  (E.  Gebster,  op.  cit.,  p.  52-55). 

P.  311,  n°  5790.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  32,  pi.  V,  3.  —  A.  OxÉ,  in  Schumacher- 
Festschrift,  1930,  p.  302,  fig.  1.  —  E.  Gebsteb,  op.  cit.,  p.  52- 
59.  —  Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  14. 

Entre  les  années  13  et  43. 

P.  313,  n°  5792.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  31,  pi.  V,  1.  —  Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  17. 

Début  de  l'époque  des  Flaviens  (70-92  avant  J.-C). 

P.  315,  n°  5795.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  41,  pi.  XIX,  2.  —  E.  Gerster,  op.  cit., 
p.   52-55.   Environ   30-40.   Atelier  de  Musius. 

P.  317,  n°  5798.  Époque  des  Flaviens.  (Lothar  Hahl,  op. 
cit.,  p.  14,  22.  —  E.  Gerster,  op.  cit.,  p.  77,  85). 

P.  318,  n»  5799.  Entre  les  années  70  et  90.  (Lothar  Hahl, 
op.  cit.,  p.  17). 

P.  319,  n"  5800.  Début  de  l'époque  des  Flaviens.  (Lothar 
Hahl,  op.  cit.,  p.  21,  n.  85). 

P.  319,  no  5801.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  28,  pi.  II,  2.  —  Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  15, 
n.  44. 

Avant  l'avènement  des  Flaviens  :  entre  5  et  12  ap.  J.-C. 
(E.  Gerster,  op.  cit.,  p.  52-59). 

P.  322,  n°  5804.  Environ  40-45  après  J.-C.  Atelier  de  Mu- 
sius. (E.  Gerster,  op.  cit.,  p.  52-59). 

P.  322,  n»  5805.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  42,  pi.  XXI,  1. 

Avant  l'année  43   après  J,-C. 

P.  322,  n"  5806.  Environ  12-17  après  J.-C.  Atelier  de  Mu- 
sius. (E.  Gerster,  op.  cit.,  p.  52-55). 

P.  323,  n"  5807.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  28,  pi.  II,  1.  —  Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  14. 

Entre  les  années  13  et  43. 

P.  325,  n°  5812.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  43,  pi.  XXII,  4.  Atelier  de  Musius.  Envi- 
ron 12  après  J.-C.  (E.  Gerster,  op.  cit.,  p.  52-55). 

P.  326,  n°  5813.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  42,  pi.  XX,  1.  —  Lothar  Hahl,  op.  cit., 
p.  45. 

Avant  l'époque  des  Flaviens.  Peut-être  entre  5-12  après  J.-C. 
(E.  Gerster,  op.  cit.,  p.  52-55). 

P.  327,  n"  5815.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  39-40,  pi.  XV,  1,  2.  —  Lothar  Hahl,  op.  cit., 
p.   14,  n.  43.  —  G.  Behrens,  Provinsialrômische   Grabsteine 

ESPÉRANDIEU  XIV. 


mit  Verhiillung  der  Kôpfe  der  noch  Lebenden,  dans  Germa- 
nia, t.  24,  1940,  p.  209-212  ;  —  Maimer  Zeitschrift,  1927, 
p.  41   sqq. 

L'image  des  personnages  représentés  sur  la  stèle,  mais 
encore  vivants  était  cachée  par  un  appareil  dont  les  trous  de 
fixation  sont  encore  visibles  autour  des  visages. 

La  stèle  est  contemporaine  du  règne  de  Claude. 

P.  329-332,  no8  5816-5819,  5822.  Début  de  l'époque  des 
Flaviens.  (Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.   17). 

P.  333,  n"  5823.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  40,  pi.  XVI,  1.  —  E.  Gerster,  op.  cit., 
p.  75,  82.  Atelier  d'Annaius.  35-43  après  J.-C. 

P.  334,  n"  5824.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  39,  pi.  XIV,  3.  —  E.  Gerster,  op.  cit., 
p.  52-55.  Ateher  de  Musius.  Entre  30  et  40  après  J.-C. 

P.  334,  n»  5824.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  G.  Behrens, 
Germania,  t.  16,  1932,  p.  32. 

P.  336,  n"  5826.  MiUeu  du  iii"  siècle  après  J.-C.  (Lothar 
Hahl,  op.  cit.,  p.  47). 

P.  336,  n"  5827.  Environ  160  après  J.-C.  (Lothar  Hahl 
op.  cit.,  p.  23,  n.  99  d). 

P.  339,  n"  5829.  Début  de  l'époque  des  Flaviens.  (Lothar 
Hahl,  op.  cit.,  p.  17). 

P.  340,  n°  5833.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.   III,  p.   53,  pi.  XXXIX,  3-5. 

P.  341,  n"  5834.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  37,  pi.  XII,  4,  6. 

P.  342,  n"  5835.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  30,  pi.  III,  3.  —  Lothar  Hahl,  op.  cit., 
p.  14,  pi.  2,  1.  —  E.  Gerster,  op.  cit.,  p.  75,  83. 

Entre  les  années  13  et  43  avant  J.-C. 

P.  344,  n»  5838.  Entre  les  années  70  et  90  après  J.-C. 
(Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  19,  pi.  3,  3.  —  E.  Gerster,  op. 
cit.,  p.  77,  85.  —  CuMONT,  Recherches,  p.  435,  fig.  89). 

P.  346,  n°  5840.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  31,  pi.  IV,  5.  —  Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  16. 

Époque  de  Vespasien. 

P.  347,  n°  5841.  Entre  70  et  80  après  J.-C.  (E.  Gehster, 
op.  cit.,  p.  97,  99). 

P.  349,  n"  5847.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  35,  pi.  X,  1. 

P.  350,  n°  5850.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  30,  pi.  IV,  2.  —  Lothar  Hahl,  op.  cit., 
p.  16,  pi.  4,  2.  —  H.  Kœthe,  Revue  archéologique,  1937,  2, 
p.  211. 

Le  monument,  qui  peut  être  daté  de  l'époque  de  Vespasien, 
a  subi,  particuhèrement  dans  l'exécution  des  draperies,  l'in- 
fluence de  l'atelier  mayençais  de  la  Colonne. 

P.  352,  n"  5852.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  33,  pi.  VII,  3.  —  Lothar  Hahl,  op.  cit., 
p.  17,  pi.  5,  2.  —  E.  Gerster,  op.  cit.,  p.  77,  85. 

Peut  être  de  l'époque  de  Néron. 

P.  354,  n"  5854.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  34,  pi.  IX,  1.  —  Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  17. 

Entre  les  années  70  et  75  après  J.-C. 

P.  358,  n"  5860.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  38,  pi.  XIII,  5.  —  Lothar  Hahl,  op.  cit., 
p.  17. 

Entre  les  années  70  et  78  après  J.-C. 

P.  358,  n»  5861.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  28,  pi.  I,  3.  —  E.  Gerster,  op.  cit.,  p.  52- 
55.  Atelier  de  Musius.  Environ  20-30  après  J.-C. 

12 


90 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 


P.  359,  n°  5862.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Lothar  Hahl, 
op.  cit.,  p.  29,  pi.  21,  2. 

P.  363,  no  5866.  170  après  J.-C.  (Lothar  Hahl,  op.  cit., 
p.  25,  pi.  12). 

P.  365,  n"  5867.  Entre  les  aimées  70  et  90  (?).  (Lothar 
Hahl,  op.  cit.,  p.  21,  n.  85). 

P.  365,  n"  5868.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  41,  pi.  XVIII,  5. 

P.  366,  n°  5870.  Atelier  d'Annaius.  Entre  45  et  50  après 
J.-C.  (£.  Gebster,  op.  cit.,  p.  75,  83). 


P.  367,  no  5873.  Fin  du  il«  siècle  ou  début  du  nie  siècle 
après  J.-C.  (Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  39). 

P.  369,  n°  5875.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  42,  pi.  XXI,  2. 

P.  377,  n»  5887  et  t.  X,  p.  93.  Ajouter  à  la  bibliographie  : 
Germania  romana,  t.  IV,  p.  28-30,  pi.  I-V,  2.  —  Lothar  Hahl, 
op.  cit.,  p.  15,  pi.  3,  2.  —  H.  Kœthe,  Revue  archéologique, 
1937,  2,  p.  211.  —  W.  Schleiermacheb,  Germania,  26,  1942, 
p.  134. 

Entre  les  années  54  et  58  après  J.-C. 


TOME  VIII. 


NÉMÉTES. 

P.  5,  n°  5893.  Environ  240  après  J.-C.  (Lothar  Hahl,  Zur 
Stilentwicklung  der  provinzialrômischen  Plastik  in  Germanien 
und  Gallien,  p.  41). 

P.  12,  n"  5907.  Après  200  de  notre  ère.  (Lothar  Hahl, 
op.  cit.,  p.  40). 

P.  15,  no  5910.  Après  200  de  notre  ère.  (Lothar  Hahl, 
op.  cit.,  p.  40). 

P.  31,  n°  5924.  m»  siècle  après  J.-C.  (Lothar  Hahl,  op.  cit., 
p.  42,  pL  21,  1). 

VALLÉE  DE  L'ERBACH  ET  SES  AFFLUENTS. 

P.  41,  n"  5938.  Troisième  tiers  du  m«  siècle  après  J.-C. 
(Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  43,  n.  58). 

P.  41,  n"  5939.  Troisième  tiers  du  m^  siècle  de  notre  ère. 
(Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  43). 

P.  43,  n°  5940.  Troisième  tiers  du  nje  siècle  de  notre  ère. 
(Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  43). 

P.  46,  n°  5942.  Milieu  du  m"  siècle  après  J.-C.  (Lothar 
Hahl,  op.  cit.,  p.  48). 

SPIRE   ET  RÉGION   COMPRISE  ENTRE   LA   QUEICH 
ET  L'ISNACH. 

P.  51,  n°  5953.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  E.  Khûger, 
Trierer  ZeUschrift,  t.   16/17,  1941-42,  p.  24,  n»  56. 

P.  53,  a°  5955.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania  romana, 
t.  III,  p.  40,  pi.  XVI,  2.  —  Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  43,  n.  58. 
—  E.  Gersteh,  op.  cit.,  p.  52-55. 

!«'  siècle  après  J.-C.  Atelier  de  Musius.  15  après  J.-C. 

P.  63,  n»  5973.  Après  l'an  200  de  notre  ère.  (Lothar  Hahl, 
op.  cit.,  p.  40). 

P.  63,  no  5974.  Troisième  tiers  du  m»  siècle  après  J.-C. 
(Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  43). 

P.  66,  n»  5980.  Après  l'an  200  de  notre  ère.  (Lothar  Hahl, 
op.  cit.,  p.  40). 

P.  72,  n°  5988.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  E.  Krugeb, 
Trierer  Zeitschrift,  t.   16/17,  1941-42,  p.  29. 

P.  76,  no  5993.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Lothar  Hahl, 
op.  cit.,  p.  25,  pi.  13,  1.  —  H.  Kœthe,  Revue  archéologique, 
1937,  2,  p.  221. 

Le  monument  offre  un  style  «  massif»,  qui  règne  encore  aux 
environs  de  l'année  181. 

VANGIONS. 

P.  90,  n°  6011.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania  romana, 
t.  III,  p.  35,  pi.  X,  3.  —  Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  17.  — 
E.  Gersteh,  op.  cit.,  p.  52-55. 

Avant  l'année  50  après  J.-C.  et  peut-être  en  43. 


P.  92,  n"  6014.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania  romana, 
t.  III,  p.  32,  pi.  VI,  4.  —  Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  15,  n.  44. 

Avant  l'avènement  des  Flaviens. 

P.  94,  n»  6016.  Avant  l'avènement  des  Flaviens.  (Lothar 
Hahl,  op.  cit.,  p.  15,  n.  44). 

P.  96,  n°  6018.  Avant  l'avènement  des  Flaviens.  Atelier 
d'Annauso.  (Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  15,  n.  44.  —  E.  Gersteh, 
op.  cit.,  p.  97,  98). 

P.  106,  n»  6040.  Milieu  du  ni»  siècle  après  J.-C.  (Lothar 
Hahl,  op.  cit.,  p.  48). 

P.  106,  n°  6041.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  E.  Kruger, 
Trierer  Zeitschrift,  t.   16/17,   1941-42,  p.   25,  n°  58  (figure). 

P.  106,  n"  6044.  rv»  siècle  après  J.-C.  (Lothar  Hahl,  op.  cit., 
p.  30,  n.  126). 

P.  115,  no  6062.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Lothar  Hahl, 
op.  cit.,  p.  23,  n.  99  a. 

VALLÉE  DU  GLAN  ET  SES  AFFLUENTS. 

P.  123,  n°  6067.  Troisième  tiers  du  me  siècle  après  J.-C. 
(Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  43). 

P.  126,  n°  6074.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  IV,  p.  51,  pi.  XXX,  2. 

P.  133,  n"  6078.  me  siècle  après  J.-C.  (Lothar  Hahl,  op. 
cit.,  p.  42). 

P.  136,  no  6082.  me  siècle  après  J.-C.  (Lothar  Hahl,  op. 
cit.,  p.  42). 

P.  146,  n"  6098.  Troisième  tiers  du  me  siècle  après  J.-C. 
(Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  43). 

P.  150,  n»  6108.  Époque  de  Trajan.  (Lothar  Hahl,  op. 
cit.,  p.  38). 

P.  154,  n"  6117.  Troisième  tiers  du  m*  siècle  après  J.-C. 
(Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  43). 

UBIÈNS. 

P.  158,  a°  6121.  Probablement  période  claudienne. 
(F.  KuTSCH,  in  Schumacher  Festschrift,  p.  276). 

P.  160,  n»  6124.  Environ  240  après  J.-C.  (Lothar  Hahl, 
op.  cit.,  p.  41). 

P.  161,  no  6125.  Avant  les  années  42-61  après  J.-C.  (Lothar 
Hahl,  op.  cit.,  p.  14,  n.  40,  pi.  4,  1.  —  E.  Gersteh,  op.  cit., 
p.  75,  83).  Atelier  d'Annaius. 

P.  163,  no  6126.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  43,  pi.  XXI,  3. 

P.  167,  n"  6136.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  30,  pi.  IV,  1.  —  Lothar  Hahl,  op.  cit., 
p.  15,  n.  44.  —  E.  Gersteh,  op.  cit.,  p.  75,  83. 

Avant  l'avènement  des  Flaviens  ;  environ  43-50  après  J.-C. 
Atelier  d'Annaius. 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 


91 


P.  168,  n°  6137.  Avant  l'avènement  des  Flaviens.  (Lothar 
Hahl,  op.  cit.,  p.  15,  n.  44.  —  E.  Gerster,  op.  cit.,  p.  75,  83). 
Entre  43  et  50.  Atelier  d'Annaius. 

P.  169,  n"  6138.  Époque  de  Claude.  (Lothar  Hahl,  op.  cit., 
p.  14,  n.  43). 

P.  172,  n"  6144.  Entre  les  années  170  et  180  après  J.-C. 
(Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  39). 

Ebert,  Reallexikon  der  Vorgeschichte,  s.  v.,  Sankt  Goarstein. 
—  Bonner  Jahrbûcher,  Heft  145,  1940,  p.  195,  pi.  36-37. 

Le  monument  a  été  transporté  au  Musée  de  Bonn.  Lors  de 
son  enlèvement,  on  a  pu  constater  que  le  pilier  reposait  sur 
un  soubassement,  ayant  la  forme  d'une  demi-sphère. 

P.  191,  n"  6170.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  G.  Behrens, 
Germania,  t.  16,  1932,  p.  34,  fig.  6  ;  essai  de  reconstitution 
avec  la  tête  placée  au  sommet  du  pilier.  —  H.  Kœthe,  Revue 
archéologique,  1937,  2,  p.  203-204. 

Le  pilier  de  Pfalzfeld  «  est  probablement  la  reproduction 
en  pierre  d'un  revêtement  métallique  d'un  pilier  de  bois,  car 
le  style  n'est  pas  celui  de  la  sculpture  sur  bois.  Le  monument, 
qu'on  n'a  pas  encore  réussi  à  interpréter,  portait  sur  sa  partie 
supérieure,  aujourd'hui  perdue,  une  tête  humaine.  Le  fait  de 
la  reproduction  en  pierre  pourrait  bien  indiquer  le  commen- 
cement d'une  influence  de  la  sculpture  romaine  importée, 
quoique  le  style  appartienne  encore  entièrement  à  l'époque  de 
La  Tène  ».  [H.  Kœthe]. 

P.  192,  n"  6171.  Avant  l'avènement  des  Flaviens.  (Lothar 
Hahl,  op.  cit.,  p.  37). 

P.  195,  n°  6177.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  IV,  p.  34,  pi.  VIII,  1. 

P.  198,  n°  6179.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  E.  KrOger, 
Trierer  Zeitschrift,  t.   16/17,   1941-42,  p.   18,  n"  46  (figure). 

KOBLENTZ   ET  LA   RÉGION   COMPRISE    ENTRE  LA 
MOSELLE  ET  L'AHR. 

P.  198.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Adam  Gûntheb,  Das 
rômische  Kobleng,  dans  Bonner  Jahrbûcher,  Heft  142,  1937, 
p.  35-76. 

P.  201,  no  6184  (=  5770).  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Adam 
Gunther,  Das  rômische  Koblenz,  dans  Bonner  Jahrbûcher, 
Heft  142,  p.  54-55,  pi.  17-18.  —  E.  Krugeh,  Ein  rômischer 
Familie  Grabstein  in  Koblenz,  dans  Festchrift  fur  August  Oxé, 
1938,  p.  128-134  (figures).  Photographie  communiquée  par  le 
Musée  de  Coblence.  (PI.  Cil). 

Le  décor  est  divisé  en  deux  registres  par  un  bandeau  sur 
lequel  est  gravée  l'épitaphe.  En  haut,  dans  une  niche  dont  le 
sommet  est  orné  de  la  représentation  d'une  coquille,  flanquée 
de  feuilles  d'acanthes  dans  les  écoinçons,  trois  personnages 
sont  réunis  :  à  droite,  une  femme  est  assise,  vêtue  à  la  romaine 
d'une  robe  dont  les  plis  retombent  sur  les  pieds  chaussées  de 
bottines  à  bouts  efillés.  Sur  le  même  banc,  au  centre,  un  homme, 
portant  autour  du  cou  le  foulard  indigène  et  une  tunique  des- 
cendant à  la  cheville.  Visage  et  cheveux  ont  disparu.  A  gauche, 
assis  dans  un  fauteuil  à  pieds  tournés,  les  pieds  chaussés  posés 
sur  un  tabouret  bas,  un  jeune  homme  tient  un  volume  déployé 
sur  les  genoux.  En  avant  de  lui,  une  table  pliante.  Au  registre 
inférieur,  les  bustes  de  cinq  jeunes  filles,  la  chevelure  retom- 
bant en  arrière  sur  les  épaules  de  chaque  côté  du  cou,  autour 
duquel  est  passé  un  collier,  portant  parfois  en  pendentif,  un 
anneau  ou  un  disque.  Elles  tiennent  dans  la  main  droite  un 
éventail  ou  une  fleur.  Sur  les  petits  côtés  de  la  stèle,  debout 
sur  les  feuillages,  issus  d'un  arbre,  un  Attis,  en  costume 
thrace,  le  menton  reposant  dans  la  main,  dans  l'attitude  de  la 
tristesse.  Au-dessus,  un  grand  bouclier  d'amazone,  orné  d'une 


feuille,  auquel  sont  suspendus  en  diagonale  deux  autres  bou- 
cliers d'amazone  plus  petits. 

Première  moitié  du  l"  siècle  après  J.-C. 

P.  202,  n»  6186.  AjoMer  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  56,  pi.  XLVIII,  4.  —  Adam  GtJNTHEH, 
Bonner  Jahrbûcher,  Heft  142,  1937,  pi.  16. 

P.  202,  n»  6189.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Adam  Gun- 
ther, op.  cit.,  p.  53  et  pi.  16,  1.  La  tête  a  été  trouvée  à  Co- 
blence, Florinspfefi'engasse,  au  cours  de  travaux  d'édihté. 

P.  203,  no  6190.  Entre  les  années  130  et  160  après  J.-C. 
(Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  138). 

P.  212,  n"  6207.  Ajouter  à  la  bibliographie,  Germania  romana, 
t.  III,  p.  38,  pi.  XIII,  1.  —  Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  22. 

Époque  des  Flaviens. 

P.  215,  n"  6211.  Entre  les  années  170  et  180  après  J.-C. 
(Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  39). 

P.  215,  n»  6212.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  DE  LoË,  Bd- 
gique  ancienne,  t.  III,  p.  343,  n"  39. 

P.  216,  n"  6213.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  E.  Gersteh, 
op.  cit.,  p.  75,  84.  Milieu  du  i""'  siècle  après  J.-C. 

Atelier  d'Annaius.  Environ  50  après  J.-C. 

P.  217,  n»  6214.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Helmuth 
ScHOPPE,  Ein  griechischer  Vorbild  fur  Kôlner  TerrakoUen, 
dans   Germania,  t.  22,  1930,  p.  240-244. 

BONN  ET  LA  RÉGION  COMPRISE,  ENTRE  L'AHR,  LE 
ROER  ET  LE  CONFLUENT  DE  L'ERP. 

P.  218-219.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  F.  Œlmann,  Das 
rheinische  Landesmuseum  in  Bonn.  Seine  Enluiicklung  und 
Aufgaben.  Festschrift,  1936. 

P.  220,  n"  6220.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  V,  pi.  VIII,  4,  p.  35. 

P.  230,  n"  6239,  6240.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  E.  KBtJ- 
GEH,  Trierer  Zeitschrift,  t.  16/17,  1941-42,  p.  20,  n»  51  (figure). 

P.  234,  n°  6248.  Avant  l'année  42  de  notre  ère.  (E.  Gers- 
ter, op.  cit.,  p.  109-111.  —  L.  Hahl,  op.  cit.,  p.  17). 

P.  236,  n"  6251.  Entre  les  années  30  et  60  de  noUe  ère. 
(E.  Gersteh,  op.  cit.,  p.  109). 

P.  237,  no  6252.  Entre  les  années  43  et  50  de  noUe  ère. 
(Ibid.,  p.  109,  110). 

P.  237,  n°  6253.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  30,  pi.  III,  4.  —  L.  Hahl,  op.  cit.,  p.  14. 
—  E.  Gerster,  op.  cit.,  p.  109,  110. 

Entre  les  années  40  et  70  de  notre  ère. 

P.  238,  n°  6254.  Entre  les  années  43  et  50  de  notre  ère. 
(E.  Gerster,  op.  cit.,  p.  109,  111). 

P.  239,  n°  6255.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  38,  pi.  XIII,  2.  —  Lothar  Hahl,  op.  cit., 
p.  15,  n.  44.  —  E.  Gerster,  op.  cit.,  p.  109,  110. 

Avant  l'époque  des  Flaviens,  entre  60  et  65  après  J.-C. 

P.  241,  n"  6257.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  31,  pi.  IV,  4.  —  E.  Gerster,  op.  cit.,  p.  109, 
111. 

Entre  les  années  50  et  70  après  J.-C. 

P.  241,  n°  6259.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  28,  pi.  II,  3.  —  Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  15t 
n.  45.  —  E.  Gerster,  op.  cit.,  p.  78,  84. 

Avant  l'avènement  des  Flaviens,  et  peut-être  entre  les 
années  35  et  42  avant  J.-C.  ;  50  à  60,  selon  E.  W.  Gerster. 

P.  243,  n°  6262.  Après  l'année  100  de  notre  ère,  mais  avant 
le  règne  d'Hadrien.  (Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  20,  pi.  6,  4). 

P.  244,  no  6264.  Probablement  en  101  de  notre  ère.  (Lothar 
Hahl,  op.  cit.,  p.  20,  pi.  6,  3). 


92 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 


P.  245,  n»  6265.  Environ  43-50  après  J.-C.  (E.  Gehsteh, 
op.  cit.,  p.  109,  110). 

P.  247,  n"  6268.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  35,  pi.  X,  4.  —  Lothar  Habl,  op.  cit.,  p.  21, 
n.  85.  —  E.  Gersteh,  op.  cit.,  p.  76,  84. 

Début  de  l'époque  des  Flavieng  :  entre  50  et  60.  Atelier 
d'Annaius. 

P.  247,  no  6269.  Entre  43  et  50  après  J.-C.  (E.  Gebster, 
op.  cit.,  p.  109,  110). 

P.  247,  n"  6270.  Entre  les  années  70  et  90  après  J.-C.  (Lothar 
Hahl,  op.  cit.,  p.  21,  n.  85). 

P.  249,  n°  6273  (et  non  :  6373).  Entre  les  années  70  et  90  (?) 
(Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  21,  n.  85). 

Atelier  de  Caelius,  environ  20-30  de  notre  ère.  (Gerster, 
op.  cit.,  p.  31-33). 

P.  250,  n»  6275.  Début  de  la  période  des  Flaviens.  (Lothar 
Hahl,  op.  cit.,  p.  21,  n.  85). 

P.  252,  n"  6282.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  32,  pi.  VI,  1.  —  Wilhem  Zwikker,  Bemer- 
kungen  su  den  rômischen  Heeresfahnen  in  der  àlteren  Kaiserzeit, 
dans  27.  Bericht  der  rôm.  germanischen  Kommission,  1937, 
p.  16,  pi.  I,  2.  —  Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  15,  n.  44.  —  E.  Gers- 
ter, op.  cit.,  p.  109,  111. 

Avant  ravènement  des  Flaviens,  environ  57  après  J.-C. 

P.  253,  n°  6283.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  32,  pi.  VI,  3.  —  Lothar  Hahl,  op.  cit., 
p.  15,  n.  44.  —  E.  Gerster,  op.  cit.,  p.  109,  110. 

Avant  l'avènement  des  Flaviens.  Environ  43-50  après  J.-C. 

P.  254,  n»  6284.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  38,  pi.  XII,  5. 

P.  255,  n°  6286.  Avant  l'avènement  des  Flaviens.  (Lothar 
Hahl,  op.  cit.,  p.  37,  n.  29). 

P.  257,  n"  6289.  Avant  l'avènement  des  Flaviens.  (Lothar 
Hahl,  op.  cit.,  p.  15,  n.  44.  —  E.  Gerster,  op.  cit.,  p.  109, 
110). 

P.  258,  n"  6292.  Avant  l'avènement  des  Flaviens,  entre  60 
et  65  après  J.-C.  (Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  15,  n.  44.  —  E.  Gers- 
ter, op.  cit.,  p.  109,  111). 

P.  262,  no  6300.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  44,  pi.  XXIII,  6. 

P.  263,  n°  6303.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  40,  pi.  XVII,  2. 

P.  266,  n"  6307.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  IV,  p.  46,  pi.  XXII,  1.  —  Lothar  Hahl,  op.  cit., 
p.  27,  pi.  II,  1.  —  H.  Kœthe,  Revue  archéologique,  1937,  2, 
p.  220. 

Deuxième  décade  du  ll»   siècle  après  J.-C. 

P.  271,  n°  6316.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Bonner  Jahr- 
bucher,  Heft  145,  1940,  p.  196,  pi.  38.  —  Lothar  Hahl,  op. 
cit.,  p.  38. 

Le  monument,  que  l'on  peut  dater  environ  164  après  J.-C, 
est  entré  dans  les  collections  du  Musée  de  Bonn. 

P.  274,  n"  6320.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Gennania 
romana,  t.  III,  p.  38,  pi.  XIII,  6.  —  Lothar  Hahl,  op.  cit., 
p.  15,  n.  44.  —  E.  Gerster,  op.  cit.,  p.  76,  85. 

Avant  l'avènement  des  Flaviens  ;  entre  50  et  60  après  J.-C. 
Atelier  d'Annaius. 

P.  276,  n°  6321.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  54,  pi.  XLIII,  1.  —  Lothar  Hahl,  op.  cit., 
p.  34. 

Environ  le  dernier  tiers  du  ii«  siècle  après  J.-C. 

P.  279,  n»  6330.  Début  de  la  période  des  Antonins.  (Lothar 
Hahl,  op.  cit.,  p.  23,  n.  99  d). 

P.   282,  n°  6335.  Ajouter  à  la  bibliographie  :    Germania 


romana,  t.  IV,  p.  57,  pi.  XXXV,  1.  —  Lothar  Hahl,  op.  cit., 
p.  23,  n.  99  d.  —  H.  Kœthe,  Revue  archéologique,  1937,  2, 
p.  216. 

De  même  que  le  précédent  monument,  le  relief  peut  être 
daté  de  l'année   150  avant  J.-C. 

P.  281,  n"  6333.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  IV,  p.  50,  pi.  XXVII,  2. 

P.  283,  n°  6336.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  IV,  p.  46,  pi.  XXII,  3.  —  Alfons  M.  Beck,  Die 
lateinischen  Offenbarungsinschriften  des  rômischen  Germaniens. 
Ein  Beitrag  sur  Volskunde  unserer  Urfahren,  dans  Mainser 
Zeitschrift,  t.  XXXI,  1931,  p.  24  (figure).  —  Lothar  Hahl, 
op.  cit.,  p.  51. 

Environ  170  après  J.-C. 

P.  284,  n°  6337.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  IV,  p.  34,  pi.  VIII,  2. 

P.  285,  n°  6338.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  IV,  p.  42,  pi.  XVII,  3. 

P.  286,  n"  6349.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  IV,  p.  46,  pi.  XXII,  2. 

P.  287,  n°  6342.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  W.  Schleier- 
macher,  Studien  sur  Gôttertypen  der  rômischen  Rheinprovinzen, 
dans  23.  Bericht  der  rômisch,  germanischen  Kommission,  1933, 
p.  16. 

P.  294,  no  6355.  Environ  230/240  après  J.-C.  (Lothar 
Hahl,  op.  cit.,  p.  53). 

P.  296,  n°  6358.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  IV,  p.  46,  pi.  XXII,  4. 

P.  301,  nO  6369.  Entre  les  années  70  et  90  après  J.-C.  (Lothar 
Hahl,  op.  cit.,  p.  54). 

COLOGNE. 

P.  310,  n"  6384.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  IV,  p.  41,  pi.  XVI,  5. 

P.  315,  no  6390.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  IV,  p.  40,  pi.  XVI,  3. 

P.  317,  no  6393.  Entre  les  années  164  et  181.  (Lothar  Hahl, 
op.  cit.,  p.  39). 

P.  320,  n»  6398.  Je  donne  (pi.  CIII)  une  meilleure  photogra- 
phie que  celle  publiée  précédemment.  Photographie  commu- 
niquée par  le  Musée  de  Bonn. 

Le  monument  est  entré  par  échange  avec  le  Musée  de 
Cologne,  dans  les  collections  du  Musée  de  Bonn.  (Bonner 
Jahrbucher,  Heft  143/144,  1939,  p.  333,  pi.  61,   1. 

Hauteur,  0  m.  226  ;  largeur,  0  m.  250  ;  épaisseur,  0  m.  45. 

P.  323,  n°  6402.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  IV,  p.  53,  pi.  XXXII,  4. 

P.  326,  n»  6407.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  IV,  p.  35,  pi.  IX,  2.  —  Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  38. 

Entre  les  années  130  et  160  après  J.-C. 

P.  330,  n°  6412.  Environ  170  après  J.-C.  (Lothar  Hahl, 
op.  cit.,  p.  51). 

P.  331,  n"  6413.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  IV,  p.  42,  pi.  XVIII,  3. 

P.  332,  n"  6416.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Lothar  Hahl, 
op.  cit.,  p.  23,  n.  99  a. 

P.  333,  no  6420.  Deuxième  quart  du  in«  siècle  après  J.-C. 
(Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  47). 

P.  335,  n"  6425.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  IV,  p.  37,  pi.  XII,  3. 

P.  336,  n°  6426.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  56,  pi.  XLVIII,  2. 

P.  337,  n»  6428.  Peut-être  entre  les  années  35  et  42  après  J.-C. 
(Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  17). 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 


93 


P.  340,  n°  6434.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  IV,  p.  39,  pi.  XV,  9. 

P.  341,  n°  6435.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  44,  pi.  XXV,  3.  —  E.  Gersteh,  op.  cit., 
p.  97,  99. 

Entre  70  et  80  après  J.-C. 

P.  342,  no  6436.  Entre  50  et  70  après  J.-C.  (E.  Gersteb, 
op.  cit.,  p.  97,  98). 

P.  345,  n°  6439.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  E.  KrCger, 
Zwei  Darstellungen  der  germanischen  GSttin  Vagdavercustis, 
dans  Germania,  t.  22,  1938,  p.  100-104.  —  Lothar  Hahl, 
op.  cit.,  p.  104.  —  H.  Kœthe,  Revue  archéologique,  1937,  2, 
p.  220. 

Germania  romana,  t.  IV,  p.  48,  pi.  XXV,  3.  — •  Hennann 
ScHNiTZ,  Die  Weihung  eines  Gardeprâfekten  an  die  Dea  Vagda- 
vercustis, dans   Germania,  t.  24,  1940,  p.  255-266. 

L'autel  a  été  consacré  entre  les  années  165  et  167  après  J.-C. 

P.  345,  n"  6440.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  41,  pi.  XVIII,  4.  —  Lothar  Hahl,  op.  cit., 
p.  18.  —  E.  Gerster,  op.  cit.,  p.  77,  86. 

Entre  les  années  70  et  90  après  J.-C. 

P.  346,  n"  6441.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  IV,  p.  43,  pi.  XVIII,  5. 

P.  347,  n°  6443.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  29,  pi.  II,  4.  —  E.  Gerster,  op.  cit.,  p.  31-33. 

Atelier  de  Caelius.   35   après  J.-C. 

P.  348,  n»  6446.  Entre  les  années  10  et  35  après  J.-C; 
peut-être  20  après  J.-C.  (Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  14,  pi.  2,  3. 
—  E.  Gerster,  op.  cit.,  p.  31-33). 

P.  349,  n"  6447.  Fin  du  règne  de  Néron  et  début  du  règne 
de  Vespasien.  (Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  19,  pi.  6,  2.  — 
E.  Gerster,  op.  cit.,  p.  97,  98). 

P.  350,  no  6448.  Entre  70  et  80  après  J.-C.  (E.  Gerster, 
op.  cit.,  p.  97,  99). 

P.  351,  n»  6449.  Après  Hadrien.  (Lothar  Hahl,  op.  cit., 
p.   21,  n.   98). 

P.  352,  n"  6450.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  40,  pi.  XVI,  3.  —  Lothar  Hahl,  op.  cit., 
p.  14. 

Le  monument  peut  être  daté  de  la  période  comprise  entre 
les  années  10  et  35  après  J.-C.  ;  et  plutôt  avant  42. 

P.  353,  n°  6452.  Entre  les  années  10  et  35  après  J.-C. 
(Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  14.  —  E.  Gerster,  op.  cit.,  p.  31-33). 

P.  354,  n"  6454.  Entre  les  années  70  et  90  après  J.-C. 
(Lothar  Hahl,  op.  cit.,  21,  n.  85.  —  E.  Gerster,  op.  cit., 
p.  97,  99). 

P.  356,  n»  6455.  Début  de  l'époque  des  Flaviens.  (Lothar 
Hahl,  op.  cit.,  p.  21,  n.  85.  —  E.  Gerster,  op.  cit.,  p.  120). 

P.  357,  no  6456.  Environ  92  après  J.-C.  (E.  Gerster,  op. 
cU.,  p.  121,  130-131). 

P.  357,  n"  6457.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  35,  pi.  XI,  3.  —  W.  Schleiermacher, 
Studien   an    Gottertypen   der  rômischen   Rheinprovinzen,    dans 


23.  Bericht  der  rOmisch-germanischen  Kommission,  1933, 
pi.  15,  2.  —  Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  20,  pi.  7,  1. 

Entre  les  années  89  et  104  après  J.-C. 

P.  360,  no  6460.  Début  de  l'époqne  des  Flaviens.  (Lothar, 
Hahl,  op.  cit.,  p.  21,  n.  85). 

P.  361,  n"  6463.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  35,  pi.  XI,  2.  —  Lothar  Hahl,  op.  cit., 
p.  20.  —  E.  Gerster,  op.  cit.,  p.  121. 

Entre  les  années  70  et  90,  plutôt  vers  la  fin  de  l'époque 
des  Flaviens. 

P.  363,  no  6466.  Entre  les  années  70  et  92  après  J.-C. 
(E.  Gerster,  op.  cit.,  p.  121.  —  Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  19). 

P.  364,  n"  6467.  85  après  J.-C.  (E.  Gerster,  op.  cit.,  p.  120). 

P.  365,  n"  6468.  Environ  30-40  après  J.-C.  Atelier  de 
Musius.  (E.  Gerster,  op.  cit.,  p.  52-55). 

P.  366,  n"  6469.  Début  de  la  période  des  Flaviens.  (Lothar 
Hahl,  op.  cit.,  p.  21,  n.  85). 

P.  368,  n"  6472.  Début  de  la  période  des  Flaviens.  (Lothar 
Hahl,  op.  cit.,  p.  21,  n.  85.  —  E.  Gerster,  op.  cit.,  p.  97,  98). 

P.  370,  n°  6478.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  41,  pi.  XVIII,  1. 

P.  371,  n°  6479.  Première  moitié  du  ni»  siècle  après  J.-C. 
(Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  24,  n.  99  d). 

P.  374,  n"  6483.  Fin  de  la  période  des  Flaviens.  (Lothar  Hahl, 
op.  cit.,  p.  19,  n.  71  ;  p.  20.  —  E.  Gerster,  op.  cit.,  p.  121). 

P.  379,  n"  6488.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  55,  pi.  XLVIII,  1. 

P.  379,  n"  6489.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  42,  pi.  XIX,  3. 

P.  382,  n"  6495.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  40,  pi.  XVII,  6. 

P.  383,  n°  6497.  Entre  les  années  30  et  35  après  J.-C 
(E.  Gerster,  op.  cit.,  p.  31-33). 

P.  383,  n"  6498.  Entre  les  années  70  et  90  après  J.-C. 
(Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  21,  n.  85). 

P.  384,  n°  6499.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  40,  pi.  XVII,  4. 

P.  387,  n°  6506.  Entre  les  années  220  et  230.  (Lothar 
Hahl,  op.  cit.,  p.  53). 

P.  388,  n»  6508.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  E.  KrOgeb, 
Trierer  Zeitschrift,  t.  16/17,   1941-42,  p.   20,  n»  49  (figure). 

P.  389,  n°  6510.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  41,  pi.  XVIII,  6.  —  E.  Gersteb,  op.  cU., 
p.   31-33. 

Atelier  de  Caelius.  20-30  après  J.-C. 

P.  393,  n"  6250.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  43,  pi.  XXI,  4. 

P.  396,  n°  6528.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  IV,  p.  62,  pi.  XLII,  3. 

P.  407,  n"  6555.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  III,  p.  44,  pi.  XXV,  2. 

P.  411,  n»  6559.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania 
romana,  t.  IV,  p.  46,  pi.  XXIII,  2. 


TOME  IX. 


AIX-LA-CHAPELLE  ET  LA  RÉGION  COMPRISE  ENTRE 

LA  MEUSE  ET  LA  ROER. 

P.  10,  n°  6575.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania  romana, 
t.  III,  p.  2,  pi.  V,  2. 

Le  mobilier  funéraire  permet  de  dater  le  monument  du 
début  du  II*  siècle  après  J.-C.  Le  traitement  souple  et  tran- 
quille du  vêtement  paraît  contemporain  de  la  fin  de  la  période 


trajane  et  des  premières  années  du  règne  d'Hadrien.  (H.  Kœthe, 
Revue  archéologique,  1937,  2,  p.  213-214. —  Lothar  Hahl,  Zur 
Stilentwicklung  der  provinxialrômischen  Plastik  in  Germanien 
und  Gallien,  p.  18,  pi.  4,  4). 

Le  monument  est  entré,  par  échange  avec  le  Musée  de 
Neuss,  dans  le»  collections  du  Musée  de  Bonn.  (Bonner  Jahr- 
biUher,  Heft  143/144,  1939,  p.  333  et  pi.  60). 


94 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 


XANTEN  ET  LA  RÉGION  COMPRISE  ENTRE  L'ERFT 
LA  MEUSE  ET  LE  RHIN  JUSQU'AU  VAHAL. 

P.  15,  no  6577.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania  romana, 
t.  IV,  p.  32,  pi.  VI,  6.  —  Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  28,  pi.  17,  3. 

P.  16,  nO  6578.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  Germania  romana, 
t.  IV,  p.  30,  pi.  V.  —  Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  28,  pi.  17,  1. 

P.  18,  no  6581.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania  romana, 
t.  III,  p.  28,  pi.  I,  2.  —  Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  13.  —E.  Gebs- 
TEB,  Mittelrheinische  Bildhauenverkstàtte  im  I.  Jahrhundert, 
n.  Chr.,  p.  31-33. 

Après  l'année  9  de  notre  ère. 

P.  21,  no  6583.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania  romana 
t.  IV,  p.  39,  pi.  XV,  6.  —  Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  27. 

Entre  les  années  222  et  235  après  J.-C. 

P.  23,  no  6589.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  Germania  romana, 
t.  III,  p.  35,  pi.  XL  1.  —  Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  21,  n.87. 

Fin  de  la  période  des  Flaviens. 

P.  25,  no  6592.  Règne  de  Claude.  (Lothar  Hahl,  op.  cit., 
p.  18,  n.  68).  ^ 

P.  29,  no  6597.  Avant  l'avènement  des  Flaviens,  entre  50 
et  60  après  J.-C.  (Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  15,  n.  44.  —  E.  Gers, 
TER,  op.  cit.,  p.  76,  84). 

P.  33,  no  6606.  Milieu  du  m«  siècle.  (Lothar  Hahl,  op.  cit., 
p.  47). 

P.  33,  no  6607.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Germania  romana, 
t.  III,  p.  40,  pi.  XVII,  3.  —  Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  13. 
—  E.  Gerster,  op.  cit.,  p.  31-33. 

Entre  les  années  10  et  43  après  J.-C.  Avant  l'année  17. 
[E.  Gerster]. 

BATAVES,  CANNINÉFATES,  MARSES,  FRISONS. 

P.  25,  no  6610.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  H.  Harden- 
BEHG,  Uautel  de  Mercure  Arveme  à  Horn,  dans  V Antiquité 
classique,  t.  XV,  1946,  p.  5-42. 

P.  43-44,  nos  6618  à  6621.  Les  monuments  ont  été  trouvés 
à  une  date  mconnue.  Ils  ne  figuraient  pas  dans  la  coUection 
de  Smetms.  Ils  ont  été  mentionnés  pour  la  première  fois  dans  : 
In  DE  Betouw,  De  castris  veteribus,  p.  â6.  (Renseignement 
commumqué  par  M.  Daniels). 

P.  44,  no  6623.  Le  monument  a  été  trouvé  à  une  date  in- 
connue. Gravure  dans  Smetius,  Antiquitates  Neomagenses 
(1678),  p.  66  et  frontispice.  Il  a  fait  partie  de  la  collection 
de  bmetms.  (Renseignement  communiqué  par  M.  Daniels) 
P  45  no  6624.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  J.  H.  Holwerda, 
Uudheidkundige  Mededeelingen,  N.  R.,  t.  VI,  1925,  p.  80-94 
P.  46^  no  6625.  La  main  fermée  a  été  trouvée 'également 
sur  le  Hunerberg,  mais  antérieurement  et  non  sur  le  même 
emplacement  que  le  fragment  d'Attis.  Abeleven  et  Buleved 
Catalogue,  B.  A.  L,  12.  (Renseignement  commumqué  par 
M.  Daniels).  *^ 

P.  48,  no  6627.  La  pièce  a  été  trouvée  lors  de  la  démolition 

du  château  Valkkof,  de  même  que  les  monuments  nos  6626, 

6628,  en  1796.  (Renseignement  communiqué  par  M.  Daniels)! 

P.  49,  nO  6629.  La  provenance  est  inconnue.  (Renseignement 

commumqué  par  M.  Daniels). 

P.  50,  no  6630.  Lire  :  6631. 

P.  51,  no  6634.  Découverte  lors  des  fouilles  de  C  J  Reo 
^NS  et  C.  Leemans,  en  1834,  sur  l'emplacement  du  fort 
Krayenhofif,  près  de  Nimègue,  dans  les  fondations  d'un  grand 
édiface  mdéterminé  d'Ulpia  Noviomagus. 

P.  51,  no  6635.  Le  monument  a  été  découvert  à  Heerlen 
de  même  que  le  no  6670,  et  non  à  Nimègue.  (Renseignement 
commumqué  par  M.  H.  Brunsting). 


P.  51,  no  6636.  Le  monument  a  été  extrait  des  fondation» 
d  un  mur,  près  de  la  tour  principale  du  château  de  Volkhof. 
(Renseignement  commumqué  par  M.  Daniels). 

P.  76,  nO  6668.  La  disposition  des  fragments  est  inexacte. 
(Voir  la  lithographie  pubhée  dans  W.  Pleyte,  Nederlandsche 
Oudheden,  Batavia,  pi.  XI,  2  a,  b).  Guirlande  entre  deux 
médaillons  ;  à  droite,  xme  grande  figure  assise  (?)  ;  au  centre, 
quatre  figures  plus  petites,  dont  une  fileuse  avec  quenouiuè 
et  fuseau  ;  à  gauche,  peut-être  un  second  personnage.  Sur  la 
face  latérale  droite  du  monument  funéraire  :  une  grande 
figure  masculine  nue,  peut-être  Jupiter  avec  le  foudre  et  la 
lance.   [H.  Brunsting]. 

P.  76,  n»  6669.  Le  nom  officiel  du  village  est  Dodewaard. 

Fin    de   la   période   flavienne.   (L.   Hahl,  op.  cit.,  p.   21, 

pl.    /,   Zlf, 

P.  77,  no  6671.  Le  petit  autel  a  été  rettouvé  (Pl.  CIII).  Sur 
chaque  côté,  un  arbre  stylisé.  Trouvé,  en  1870,  dans  le  castellum 
romain.  Hauteur,  0  m.  27  ;  largeur,  0  m.  245;  épaisseur, 
0  m.  08.  (Renseignement  communiqué  par  M.  Brunsting). 

P.  77,  no  6673.  Le  monument  a  été  trouvé  dans  le  castellum 
romain  de  Fectio.  Au  Moyen  âge  :  Wiltenbourg.  (Renseigne- 
ment communiqué  par  M.  H.  Brunsting). 

Après  le  règne  d'Hadrien.  (L.  Hahl,  op.  cit.,  p.  21,  n.  89). 

P.  77,  no  6673.  Même  provenance. 

P.  82,  no  6680.  Même  provenance. 

NARBONNAISE. 

P.  87,  n"  6685.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Franz  Cumont, 
La  stèle  au  danseur  d'Antibes  et  son  décor  végétal.  Étude  sur 
le  symbolisme  funéraire  des  plantes.  Paris,  1942. 

La  reproduction  donnée  sous  le  no  6685,  d'après  un  moulage 
et  «  détourée  »,  peut  induire  en  erreur.  Le  registre  inférieur 
était  complété  par  deux  signes  qui  ont  disparu  de  la  gravure. 
A.U  delà  des  moulures  dessinant  un  arc  de  chaque  côté,  on 
distingue  une  étoile  à  six  rayons,  intacte  à  gauche  et  mutilée, 
mais  encore  bien  distincte  à  droite  (p.  35)  ;  à  la  partie  supé- 
rieure, un  tronc  qui  va  en  s'élargissant  au  ras  du  sol.  La  forme 
conique  de  la  rainure  qu'il  soutient  est  celle  du  cyprès  pyra- 
midal, dont  la  pointe  a  disparu  en  partie  par  suite  de  la  muti- 
lation du  monument  (p.  33). 

La  partie  la  mieux  conservée,  sous  l'épitaphe,  montre  un 
vase  sans  anses  d'où  sortent  deux  tiges  terminées  par  une 
feuille  de  lierre  (p.  5).  M.  de  La  Souchère  propose  d'y  voir  : 
ce  Le  filet  ou  réticule  fermé  par  une  coulisse  terminée  par 
deux  glands,  dans  lesquels  le  pantomime  mettait  ses  objeU 
de  toilette,  en  somme  les  armes  parlantes  du  danseur»  (p.  5). 
P.  96,  no  6693.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  P.  de  Brun, 
Les  dieux  de  Glano  et  de  Glanum  près  Saint-Remy-de-Provence, 
dans  Provincia,  t.  XV,  1935,  p.  249-250  et  pl.  L  —  Ch.  Picard, 
Revue  des  Études  latines,  1938,  p.  375. 

P.  100,  no  6701.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  E.  Cohen,  Les 
monuments  de  l'art  gallo-grec  et  gallo-romain  en  Basse-Provence, 
p.  15,  pl.  IV,  fig.  3. 

P.  105,  no  6711.  Ce  qui  reste  de  la  statue,  découverte  à 
Arles,  en  1750,  est  conservé  au  Musée  de  Saint-Remy-de- 
Provence,  et  non  à  celui  d'Arles.  Elle  avait  été  transportée 
au  château  de  Lagoy,  où  elle  fut  brisée  pendant  la  Révolu- 
tion. Un  fragment,  bas  de  jambe  et  extrémité  de  chaussure, 
se  trouve  encore  dans  la  chapelle  Saint-Bonnet,  au  château 
de  Lagoy. 

Ajouter  à  la  bibliographie  :  Héron  DE  Villefosse,  Bulletin 
de  la  Société  nationale  des  Antiquaires  de  France,  1908,  p.  227. 
—  FOR.  F.  Benoit,  Bouches-du-Rhône,  fasc.  V,  p.  152. 
no  43. 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 


95 


p.  104,  n"  6707.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  P.  Jacobsthal, 
Journal  of  hellenic  Studies,  t.  59,  1939,  p.  69  et  suiv.  — 
Ch.  Picard,  Revue  archéologique,  1945,  2,  p.  135-137. 

Par  les  dimensions,  le  type,  la  technique  du  dos  et  de  la 
base,  la  Niobide  d'Arles  est  à  rapprocher  de  la  statue  de 
Médée,  tenant  un  glaive  et  s'apprêtant  à  massacrer  ses  enfants. 
Exécutées  en  calcaire  commun,  quoique  de  couleur  différente, 
M.  Jacobsthal  suppose,  avec  vraisemblance,  que  l'une  et 
l'autre  statue  pourraient  bien  provenir  du  théâtre  d'Arles,  où 
elles  auraient  constitué,  dans  des  niches,  comme  une  galerie 
d'images  dramatiques,  illustrant  les  plus  fameuses  tragédies 
du  répertoire  classique.  Elles  appartiendraient  alors  toutes  les 
deux  à  la  décoration  du  théâtre  d'époque  augustéenne  dont 
les  fouilles  ont  fait  connaître  l'importance  et  la  richesse. 
(E.,  t.  I,  p.  117-119,  nos  137-140). 

P.  126,  n»  6759.  Début  du  !«'  siècle  de  notre  ère.  (F.  KuTSCH, 
Schumacher  Festschrift,  p.  276). 

P.  142,  n"  6796.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  W.  Deonna, 
L'art  romain  en  Suisse,  fig.  48.  Apollon. 

P.  143,  n"  6798.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  ibid.,  fig.  60. 

P.  156,  n"  6823.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Franz  Cumont, 
Recherches  sur  le  symbolisme  funéraire  des  Romains,  p.  214, 
226  et  fig.  226. 

P.  183,  n"  6881.  Le  monument  a  été  trouvé  dans  la  plaine 
basse  de  Roquefort,  quartier  de  La  Courtine,  en  1893. 

P.  184,  n"  6885.  Trouvé  à  Bizanet,  en  1842. 

P.  186,  n"  6888.  Trouvé  dans  le  terrain  de  Gaussan,  par- 
celle 139  de  la  section  D  du  plan  cadastral  de  Bizanet,  au 
lieu-dit  «  Saint-Estèbe  »,  en  1904. 

P.  188,  n°  6894.  La  pièce  est  d'origine  inconnue.  Supprimer 
a  trouvée  à  Lézignan»,  et«  Tournal,  Catalogue,  p.  87,  n°  395». 

P.  188,  n°  6896.  La  statue  a  été  trouvée  aux  Amarates, 
près  de  Narbonne.  Calcaire  oolithique.  Hauteur,  1  m.  47. 
(Tournal,  Catalogue,  p.  86,  n°  386). 

Le  rendu  de  la  draperie  tendrait  à  démontrer  que  le  style 
des  draperies  de  Nikenich  et  de  Naix  ne  s'est  pas  propagé 
dans  l'Est  de  la  Gaule  sans  avoir  passé  par  la  Provence. 
(H.  Kœthe,  Revue  archéologique,  1937,  2,  p.  210). 

P.  189,  n°  6899.  Supprimer  :  «  Tournal,  Catalogue,  p.  87, 
n°  394  ». 

P.  193,  n"  6907.  Début  du  i^"^  siècle.  (F.  Kutsch,  op.  cit., 
p.  276). 

P.  201,  n"  6918.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  J.-J.  Hatt, 
Les  monuments  funéraires  gallo-romains  du  Comminges  et  du 
Couserans,  dans  Annales  du  Midi,  LIV-LV,  1945,  p.  206, 
n°  111. 

P.  201,  n»  6919.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  ibid.,  p.  187, 
no  41. 

P.  201,  nO  6920.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  ibid.,  p.  208, 
n»  118. 

P.  207,  n°  6932.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  L.  Hahl,  op. 
cit.,  p.  29,  n.  21. 

P.  211,  n°  6940.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  F.  KuTSCH, 
op.  cit.,  p.  276.  Début  du  i"'  siècle. 

PÊRIGUEUX. 

P.  216,  218  ;  nos  5953^  5954^  5953.  Ajouter  à  la  bibliographie 
F.  CuMONT,  op.  cit.,  p.  215,  n.  14. 

P.  218,  n°  6958.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  ibid.,  p.  220. 

SAINT-AMBROIX-SUR-ARNON. 

P.  232-253,  nos  6991-7017.  L'ensemble  des  stèles  peut  être 
daté  environ  le  premier  quart  du  iii^  siècle  de  notre  ère. 
(L.  Hahl,  op.  cit.,  35). 


P.  254,  n°  7020.  Photographie  communiquée  par  le  D''  Jani- 
caud.  Dans  le  fronton,  boucher  d'Amazone.  (PL  C). 

P.  258,  n"  7033.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  P.  Lahbrechts, 
Latomus,  t.  VIII,  1949,  p.  156,  n.  3. 

L'homme  drapé,  les  jambes  repUées,  serait  un  cavalier. 

P.  260,  no  7038.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  P.-F.  FoUB- 
NIEB,  Antiquités  gallo-romaines  de  Varennes-sur-Usson,  dans 
Bulletin  de  la  Société  historique  et  scientifique  de  VAuvergne, 
t.  LVII,  1937,  p.  59-67. 

LE  ROUERGUE. 

P.  263,  n»  7047.  Je  publie  (pi.  C)  ime  photographie  de 
la  stèle,  découverte  en  1863,  à  La  Graufesenque  et  conservée 
au  Musée  de  Millau.  La  tête,  placée  dans  l'arcature,  est  celle 
d'une  femme. 

Photographie  et  renseignements  communiqués  par 
M.  L.  Balsan. 

P.  281,  n"  7077.  L'original  est  conservé  au  château  de 
Liemais,  chez  M.  Ballivat,  et  non  pas  à  Autun,  au  Musée  de 
la  Société  Éduenne.   [A.  Colombet]. 

BLIGNY-SUR-BEAUNE. 

P.  281,  n"  7079.  Persomnfication  de  la  ville,  toute  proche, 
de  Beaune.  (A.  Colombet,  Mémoires  de  la  Société  éduenne, 
t.  L,  1947,  p.  37). 

P.  282,  n°  7083.  Lire  «  Royer  ». 

P.  288,  no  7095.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Héron  DE  Vn.- 
lefosse.  Bulletin  archéologique  du  Comité,  1916,  p.  18-22.  — 
GuÉNEAU,  Mémoires  de  la  Société  académique  du  Nivernais, 
t.  XXL  1919,  p.  1. 

P.  291,  n"  7098.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  G.  Drioox, 
Cultes  indigènes  des  Lingons,  p.  45  (figure).  —  E.  Thévenot, 
Mémoires  de  la  Commission  des  Antiquités  du  département  de 
la  Côte-d-Or,  t.  XVI,  fasc.  III-IV,  1938-1939,  p.  497. 

P.  292,  n»  7101.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  E.  Thévenot, 
op.  cit.,  p.  461-464. 

P.  345,  n"  7184.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Ménard, 
Excursions  dans  la  Bourgogne  septentrionale,  1872,  p.  57. 

P.  362,  n»  7220.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  DE  LoË,  Bel. 
gique  ancienne,  t.  III,  p.  321,  n°  92,  fig.  135. 

P.  363,  no  7221.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  ibid.,  p.  316- 
317,  n"  87,  fig.  131. 

P.  380,  n°  7249.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  G.  Behhens, 
Germania,  t.  23,  1939,  p.  59,  fig.  7. 

P.  382,  n"  7252.  Environ  le  début  du  règne  de  Marc-Aurèle. 
(Lothar  Hahl,  op.  cit.,  p.  34,  n.  6). 

P.  396,  n°  7267.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  Archàdogischea 
Jahrbuch,  t.  50,  p.  220,  fig.  24.  —  Germania,  t.  21,  1937, 
p.  250-253.  —  Revue  archéologique,  1937,  2,  p.  226.  Athlète. 

P.  401,  no  7270.  Fin  de  la  période  préflavienne.  (Lothax 
Hahl,  op.  cit.,  p.  45). 

BITBURG. 

P.  414,  n»  7278.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  F.  CuMONT, 
op.  cit.,  p.  217,  n.  30. 

WELSCHBILLIG. 

P.  415,  n"  7279.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  Harald  Kœthe, 
Jahrbuch  des  deutschen  archàologisches  Institut,  t.  50,  1935, 
p.  196-237,  44  fig.  (bibUographie  complète)  ;  —  Revue  archéo- 
logique, 1937,  2,  p.  234-239. 

L'étang  de  Welschbillig,  dans  son  ensemble,  ne  peut  avoir 
été  construit  qu'après  275,  c'est-à-dire  postérieurement  l'in- 
vasion. Situé  dans  un  domaine  impérial,  il  aurait  été  creusé  et 


96 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 


décoré,  entre  367  et  381,  époque  pendant  laquelle  les  empereurs 
Valentinien  I^'  et  Gratien  ont  résidé  à  Trêves.  Il  témoigne 
du  goût  de  cette  période  pour  l'emploi  des  entourages  avec 
balustrades  de  pierre  et  piliers  à  hermès.  Un  autre  élément 
de  datation  est  donné  par  la  comparaison  avec  un  portrait 
de  femme  de  Kônigshofen  (t.  IX,  p.  420,  n"  10),  qui  est  posté- 
rieur au  milieu  du  iv°  siècle. 


Les  hermès  comprennent  des  figures  divines  :  Zeus,  Hermès, 
Bacchus  jeune,  Héraclès,  Mars,  une  déesse  (?)  ;  des  person- 
nages :  «  philosophes  »,  stratèges  hellénistiques.  Cinq  e£Bgie» 
de  gardes  du  corps  portent  le  torque  et  la  btdla  de  la  noblesse 
germanique.  Certaines  têtes  sont  coiffées  à  la  celtique.  D'autres 
portent  les  cheveux  courts,  peignés  en  franges  régulières. 
L'un  semble  être  un  Dace,  plutôt  qu'un  Triboque. 


TOME  X. 


MAYENCE. 

P.  12,  n»  7292.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  W.  Deonna, 
fort  romain  en  Suisse,  fig.  70.  Hauteur,  1   m.  55. 

P.  58,  n»  7338.  Entre  les  années  213  et  217  après  J.-C. 
(Lothar  Hahl,  Zur  Stilentioicklung  provinzialrômischen  Plastik 
in  Germanien  und  Gallien,  p.  23,  n.  99  a). 

P.  66,  n"  7358.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Lothar  Hahl, 
op.  cit.,  p.  23,  n.  99  a. 

P.  73,  n»  7372.  Environ  240  après  J.-C.  (Lothar  Hahl, 
op.  cit.,  p.  41). 

P.  77,  n°  7381.  Probablement  contemporain  du  règne  de 
Claude.  (F.  KuTSCH,  Schumacher  Festschrift,  p.  276). 

P.  90,  n°  7411.  Début  de  l'époque  des  Flaviens.  (Lothar 
Hahl,  op.  cit.,  p.  21,  n.  85). 

NARBONNAISE. 

P.  129,  n"  7445.  La  tête  de  cheval  n'appartient  pas  à  l'anse 
décorative  d'un  vase,  mais  à  la  partie  supérieure  d'un  chenet. 
(Raymond  Lantier,  Bulletin  archéologique  du  Comité,  1936, 
p.  176-177.  —  F.  Benoit,  Préhistoire,  X,  1948,  p.  159). 

P.  131,  n"  7449.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  J.  Sautel, 
Les  découvertes  archéologiques  de  Vaison-la-Romaine,  de  1907 
à  1937,  Avignon,  1937,  p.  67  et  fig.  45  ;  —  Mélanges  Radet, 
Bordeaux,  1940,  p.  660-670  ;  —  Vaison  dans  l'Antiquité, 
t.  I  :  Histoire  et  description  de  la  cité,  Avignon,  1941,  p.  101, 
108  ;  Recueil  documentaire  illustré,  pi.  LXVII, 

P.  139,  n°  7470.  Règne  de  Claude.  (F.  Kutsch,  Schumacher 
Festschrift,  p.  276). 

AQUITAINE. 

P.  154,  n»  7502.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  D'  G.  Japti- 
CAUD,  Mémoires  de  la  Société  des  Sciences  naturelles  et  archéo- 
logiques de  la  Creuse,  t.  XXVI,  1937,  p.  451-453. 

La  statue  dont  je  donne  une  meilleure  photographie 
(pi.  CIV),  communiquée  par  le  D'  G.  Janicaud,  est  entrée 
dans  les  collections  du  Musée  de  Guéret.  Le  petit  personnage 
n'est  pas  comme  le  suggérait  Espérandieu,  un  anguipède, 
mais  une  petite  image  féminine  dont  les  membres  inférieurs 
sont  repliés.  Le  pied  gauche  seul  est  visible. 

SANTENAY. 

P.  160,  n°  7513.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  E.  Thévenot, 
Les  monuments  et  le  culte  d'Ëpona  chez  les  Êduens,  dans  L'An- 
tiquité classique,  t.  XVIII,  p.  387,  n.  2.  Lire  :  poulain  tétant. 

LYONNAISE. 

P.  162,  n°  7515.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Mémoire  de 
la  Commission  des  Antiquités  du  département  de  la  Côte-d'Or, 
t.  XVIII,  p.  cxxi. 

P.  167,  n°  7526.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  G.  Drioux, 
Cultes  indigènes  des  Lingons,  p.  61.  —  Mémoires  de  la  Com- 
mission des  Antiquités  du  département  de  lu  Côte-d'Or,  t.  XVIII, 
p.  xc. 


BELGIQUE. 

P.  170,  n"  7531.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  J.  Toutain, 
Bulletin  de  la  Société  nationale  des  Antiquaires  de  France, 
1944,  p.  343-353. 

La  statuette  est  entrée  dans  les  collections  du  Musée  de 
Mariemont  (Belgique). 

P.  176,  n"  7537.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Der  Tempel- 
bezirk  im  Altbachtale  zu  Trier.  Heft  I.  Planausschnitt.  Ritona- 
tempel  und  Umgebung,  p.  52,  n°  3,  pi.  20,  6. 

P.  176,  n»  7538.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  J.  Toutain, 
Bulletin  de  la  Société  nationale  des  Antiquaires  de  France, 
1944,  p.  346. 

GAULE  GERMANIQUE. 

P.  183,  n"  7545.  Ajouter  à  la  bibhographie  :  Lothar  Hahl, 
op.cit.,p.  30.  —  n.H.Œ'lBV,  Revue  archéologique,  1937,  2,  p.  233. 

Le  monument  doit  être  daté  du  23  janvier  325  après  J.-C. 

P.  198,  n°  7572.  Époque  constantinienne.  (Lothar  Hahl, 
op.  cit.,  p.  48). 

P.  202,  n»  7581.  Époque  de  Claude.  (Lothar  Hahl,  op.  cit., 
p.   14,  n.   43). 

P.  205,  n°  7586.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Der  Tempel- 
bezirk  im  Altbachtale  zu  Trier.  Heft  1,  p.  55,  n°  1,  pi.  19,  1. 

P.  210,  n»  7597.  Ajouter  à  la  bibhographie  :  H.  Kœthe, 
Revue  archéologique,  1937,  p.  210. 

La  chevelure  de  la  femme  qui  se  fait  accommoder,  avec  ses 
nattes  ramenées  en  avant  jusqu'au  milieu  de  la  tête,  comme 
sur  les  effigies  des  monnaies  frappées  au  nom  de  l'impératrice 
TranquilUna,  à  partir  de  241,  permet  de  dater  le  monument 
entre  les  années  241  et  275  après  J.-C. 

P.  211,  n°  7599.  Première  moitié  du  lll^  siècle  de  notre  ère. 
(H.  Kœthe,  Trierer  Zeitschrift,  t.  II,  1936  ;  Beiblatt,  p.  87, 
pi.  3,  3. 

P.  213,  n"  7602.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Der  Tempel- 
bezirk  im  Altbachtale  zu  Trier,  Heft  1,  p.  55,  n°  5,  pi.  21,  1. 

P.  217,  n°  7606.  Ajouter  à  la  bibhographie  :  R.  Forrer, 
Cahiers  d'archéologie  et  d'histoire  d'Alsace,  1927,  p.  64-67, 
fig.  36.  —  Du  même,  Strasbourg-Argentorate,  pi.  CXIII.  — 
C.  Sauer,  Cahiers  d'archéologie  et  d'histoire  d'Alsace,  1938, 
p.  214,  fig.  46. 

P.  220,  n"  7614.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  E.  Espéran- 
dieu, Revue  des  Musées,  1928.  —  Du  même.  Monuments  Piot, 
t.  30,  1929,  p.  69-76.  —  R.  Lantier,  XX.  Bericht  der  rômisch- 
germanischen  Kommission,  1930,  pi.  44.  —  F.  Benoit,  Préhis- 
toire, t.  X,  1948,  p.  158. 

Le  buste  ne  peut  être  placé  au  delà  du  m®  siècle  avant 
notre  ère.  Cette  date  est  donnée  par  les  sépultures  de  Sainte- 
Anastasie  et  de  Russan  (Marbacum),  contemporaines  de  cette 
époque  (F.  de  Saint- Venant,  Les  derniers  Arécomiques,  dans 
Bulletin  archéologique  du  Comité,  1897,  p.  13,  54). 

P.  238,  n"  7642.  Le  bras  droit  de  la  statuette  a  été  retrouvé 
et  remis  en  place. 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 


97 


TOME  XL 


SAINT-BERTRAND-DE-COMMINGES. 

P.  7,  n°'  7653-7656.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Ch.  Picard, 
Comptes  rendus  de  V Académie  des  Inscriptions  et  Belles-Lettres, 
1941,  p.  285-291.  —  Gilbert-Ch.  Picabd,  ibid.,  1942,  p.  8-17. 
—  Du  MÊME,  Trophées  d''Auguste  à  Saint-Bertrand-de-Com- 
minges,  dans  Mémoires  de  la  Société  archéologique  du  Midi  de 
la  France,  t.  XXI,  1947,  52  p.,  3  pi.,  2  fig. 

Les  recherches  nouvelles  de  M.  Gilbert-Ch.  Picard  ont  per- 
mis de  reconstituer  l'ensemble  des  trophées  et  de  préciser 
leur  date. 

Au  centre,  un  trophée  naval,  constitué  par  un  arbre  contre  le- 
quel s'adosse  le  pilier  à  la  Tritonesse,  dominant  une  proue  de  na- 
vire. A  ce  même  ensemble,  on  doit  rattacher  le  pilier  servant 
de  support  à  un  aigle  debout  sur  un  globe  et  que  dépasse  l'arbre 
en  hauteur.  Sur  les  côtés,  des  mortaises  indiquent  l'emplace- 
ment d'armes  de  bronze,  fixées  à  la  partie  inférieure.  Pareille 
reconstitution  interdit  alors  de  rattacher  à  ce  trophée  les  deux 
statues  de  captifs,  qu'il  est  impossible  d'associer  à  un  trophée 
nautique  ;  mais  deux  autres  mortaises  pourraient  convenir  à 
l'appui  de  deux  statues  agenouillées,  encadrées  de  deux  Vic- 
toires. A  droite  et  à  gauche  de  ce  premier  ensemble,  se  dres- 
saient le  trophée  gaulois,  avec  une  image  de  captive,  et  le 
trophée  espagnol,  avec  la  statue  du  captif.  Comme  l'une  et 
l'autre  de  ces  figures  ne  sont  pas  faites  pour  être  vues  de  dos, 
on  ne  peut  les  placer  sur  une  même  ligne  qu'en  adossant  leurs 
bases  à  un  mur  et  l'on  est  conduit  à  situer  les  trophées,  non 
sur  l'area  primitive  du  forum,  mais  sur  le  podium  du  temple,  à 
l'abri  du  portique.  On  sait  que  le  monument  était  entièrement 
détruit  dès  l'année  100  de  notre  ère,  et  l'on  possède  de  bonnes 
raisons  pour  proposer  de  placer  son  érection  entre  27  et  20 
avant  J.-C,  en  rapport  avec  l'un  des  deux  voyages  d'Auguste 
en  Gaule,  en  26-25,  et  plutôt  même  en  25.  Sainl-Bertrand- 
de-Comminges  était  une  ville  frontière,  à  la  limite  des  pays 
vaincus  par  les  armes  romaines,  les  trophées  ont  été  détruits 
au  cours  d'un  raid,  entre  65  et  la  guerre  civile  de  68,  d'où 
l'abandon  et  la  protection  de  certains  de  ses  éléments  dans 
ane  favissa.  Avec  ingéniosité,  Gilbert-Ch.  Picard  rapproche  de 
la  théorie  de  la  victoire  impériale,  établie  par  J.  Gagé,  les  orne- 
ments du  trophée  naval  sur  lequel  la  Tritonesse  et  l'aigle  sont 
l'expression  symbolique  d'idées  religieuses  précises.  Le  tro- 
phée nautique  ne  commémore  certainement  pas,  en  pleine 
montagne,  un  combat  naval  livré  à  proximité.  La  place  d'hon- 
neur qu'il  occupe  dans  l'ensemble  monumental  rappelle  que 
le  prince,  auquel  il  avait  été  dédié,  avait  dû  l'origine  de  sa 
fortune  à  une  victoire  sur  mer.  Or,  le  seul  empereur  qui  rem- 
plit cette  condition  est  Octave,  vainqueur  d'Antoine  à  Actium. 
Le  trophée  de  Saint-Bertrand-de-Comminges  ne  fut  pas  le 
seul  à  rappeler  cette  victoire  miraculeuse  et  révélatrice  :  on 
en  rapprochera  les  antéfixes  de  Bonn  et  du  Musée  des  Thermes, 
reproduisant  des  revers  monétaires.  Mais,  ce  n'est  pas  seule- 
ment Actium  qui  est  commémoré,  mais  en  même  temps  une 
victoire  sur  les  Barbares  nordiques,  de  même  que  sur  l'anté- 
fixe  de  Bonn,  où,  sur  la  hampe  soutenant  le  trophée,  est 
figurée  une  carnyx.  La  même  association  a  été  faite  par  le 
céramiste  et  le  sculpteur.  On  ne  saurait  dénier  une  action  de 
l'art  hellénistique  dans  l'allure  classicisante  augustéenne  des 
trophées  de  Saint-Bertrand-de-Comminges.  L'ordonnance  en 
trois  groupes  rappelle,  plus  ou  moins,  celle  de  plusieurs  monu- 

ESPÊRANDIEU   XIV. 


ments  pergaméniens.  G.-Ch.  Picard  suppose  que  le  sculpteur 
de  Saint-Bertrand  a  eu  connaissance  directe  des  procédés  des 
écoles  grecques,  où  il  aurait  sans  doute  reçu  sa  formation.  Le 
trophée  naval  peut  alors  être  rattaché  à  des  prototypes  cer- 
tains, les  monnaies  athéniennes  de  186  :  à  Épidaure,  un  ex-voto 
était  fait  d'une  proue  naviguant  sur  les  flots,  surmontée  d'une 
Nikè  couronnant  un  trophée.  On  connaît  des  bases  en  forme 
de  proue,  avant  et  après  la  Victoire  de  Samothrace.  Le  motif 
est  d'origine  hellénistique,  mais  c'est  à  Rome  qu'il  a  connu  la 
plus  grande  fortune. 

ARVERNES. 

P.  19,  u"  7675.  Ajouter  à  la  bibUographie  :  P.-J.  Fodrnieh, 
Bulletin  historique  et  scientifique  de  l'Auvergne,  1931,  p.  78  ; 
1932,  p.  116-117.  —  D'  A.  Mohlet,  Tryptique  de  mythologie 
gauloise  :  les  trois  Dieux  solaires  découverts  au  pays  des  Arvernes, 
Vichy,  1939,  p.  12,  n»  9  ;  —  Vichy  gaulois,  Clermont-Ferrand, 
1942,  p.  129-136. 

La  découverte  n'a  pas  été  faite  au  Beaumont,  mais  à  Qer- 
mont-Ferraud,  rue  Étienne-Dolet,  autrement  dit  ancienne  rue 
de  Beaumont.  Elle  a  été  signalée  pour  la  première  fois,  le 
12  mai  1926,  à  la  séance  de  la  Société  des  Amis  de  l'Université 
de  Clermont  {Revue  d'Auvergne,  t.  XLL  1926,  p.  218).  La 
pièce  a  été  publiée  pour  la  première  fois  par  le  D''  BoucHE- 
REAU  dans  le  Bulletin  de  la  Société  d'Histoire  naturelle  d'Au- 
vergne, juin  1927,  p.  37-42. 

Le  bas-relief  est  conservé  dans  la  collection  du  D'  Morlet, 
à  Vichy. 

P.  11,  n"  7660  (=  7493).  Il  s'agit  pas  d'oeuvres  d'art  cel- 
tiques, mais  de  plaques  de  terre  cuite  wisigothiques.  Un  nouvel 
exemplaire  a  été  découvert,  à  la  partie  supérieure  duquel  sont 
représentés  les  symboles  chrétiens  de  la  patère  accostée  de 
deux  colombes.  La  tête  représenterait  l'image  du  Christ 
imberbe. 

Ajouter  à  la  bibliographie  :  Rapport  sur  les  fouilles  de  Saint- 
Bertrand-de-Comminges  (Lugdunum  Convenarum),  de  1933 
à  1938,  Première  Partie,  p.  74,  n"  9. 

P.  16,  n°  7667.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  J.-J.  Hatt,  An- 
nales du  Midi,  LIV-LV,  1945,  p.  176,  n"  5,  pi.  I  B  5.  —  Dé- 
but du  11^  siècle  de  notre  ère. 

P.  16,  n"  7668.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  ibid.,  p.  176, 
n"  13.  —  Début  du  ll^  siècle  de  notre  ère. 

P.  16,  n"  7669.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  ibid.,  p.  187,  oP  42. 

P.  25,  n"  7678.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  H.  Corot,  An- 
nales de  Bourgogne,  t.  X,  1938,  p.  197. 

Dans  la  dernière  rangée  d'ex-voto,  reproduits  page  26,  à 
droite,  l'auteur  croyait  pouvoir  reconnaître  l'ex-voto  d'un 
malade  atteint  de  surdité.  Il  interprétait  ainsi  la  perforation 
pratiquée  sur  l'emplacement  de  l'oreille  droite.  Pareille  inter- 
prétation est  sujette  à  révision. 

P.  28,  no  7684.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Adrian  A.  Newell, 
The  Dove  Deity  of  Alesia  and  Serapis-Moritasgus,  dans  Revue 
archéologique,  1939,  2,  p.  133  (figure).  —  Ch.  Picard,  Revue 
des  Études  latines,  1941,  p.  322. 

Le  dieu  ainsi  représenté  serait  Moritasgus,  dieu  du  Prin- 
temps à  la  colombe,  qui,  après  avoir  été  assimilé  à  Apollon, 

13 


98 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 


devint  Sérapis  Moritasgus.  Son  type  local,  sans  doute  très 
primitif,  évoquerait  certains  rapprochements  avec  le  Zeus 
Dodonéen  des  Pélasges. 

P.  33,  n°  7692.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  E.  Thévenot, 
Mémoires  de  la  Commission  des  Antiquités  du  département  de 
la  CÔte-d'Or,  t.  XXX,  fasc.  III-IV,  1939,  p.  497.  —  P.  Lam- 
BRECHTS,  Bulletin  de  VAcadémie  royale  de  Belgique,  classe  des 
Lettres,  1948,  p.  547. 

P.  34,  n°  7695.  La  photographie  donnée  sous  ce  numéro 
est  celle  de  la  tête  de  femme,  découverte  à  Aix-les-Bains, 
reproduite  sous  le  n"  7807. 

Je  donne  ici  (pi.  CIV)  la  photographie  de  la  tête  laurée, 
découverte  «  Aux  Champs  de  Ciel  »,  commune  de  Verjux  (Saône- 
et-Loire),  dont  je  dois  la  communication  à  M.  L.  Armand- 
Calliat.  L'influence  d'un  modèle  grec  est  très  marquée. 

P.  35,  nP  7798.  Au  lieu  de  Thuis  (Ain),  lire  Lhuis  (Ain). 

P.  35,  n"  7700.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  René  Louis, 
Bulletin  de  la  Société  nationale  des  Antiquaires  de  France, 
1938,  p.  160-170. 

P.  36,  n°  7702.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Adrien  Blan- 
CHET,  dans  Mélanges  Cumont,  t.  I,  1936,  p.  101-106.  — 
L.  Armand-Calliat,  A  propos  du  dieu  Bacon,  dans  Annales 
de  Bourgogne,  1941,  p.  27-30. 

P.  41,  n°  7711.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  A.  Colombet, 
Mémoires  de  la  Société  éduenne,  t.  L,  1947,  p.  37. 

P.  48,  n"  7725.  Ajouter  à  la  bibhographie  :  P.  Steiner, 
Rômisches  Brettspiel...  aus  Trier,  dans  Saalburg  Jahrbuch, 
t.  IX,  p.  34-35,  pi.  19,  1-2. 

P.  53,  n"  7736.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Der  Tempel- 
bezirk  im  Altbachtale  zu  Trier,  Heft  I,  p.  56,  p.  19,  2. 

P.  59,  n"  7746.  Ajouter  a  la  bibliographie  :  G.  Behrens, 
Rômische  Steininschriften  aus  Maim  und  Rheinhessen,  dans 
Mainzer  Zeitschrift,  t.  XXXIII,  1938,  p.  41,  n»  9. 

Lire  ainsi  l'inscription  :  A...  \  Ap\ollini\  \  et  S\ironaé\  \ 
I  P.    V  (...)niu  s  I  us... 

P.  53,  n»  7737.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  F.  CuMONT, 
op.  cit.,  p.  173. 

P.  64,  n»  7751.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  G.  Behrens, 
op.  cit.,  p.  39-40,  n°  5  (figure). 

P.  75,  nos  7758,  7759.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  L.  Weis- 
GERBER,  Zur  Inschrift  von  Nikenich,  dans  Germania,  t.  17, 
1933,  p.  14-22.  —  H.  Kœthe,  Revue  archéologique,  1937,  2, 
p.  206-207,  fig.  2.  —  L.  Hahl,  op.  cit.,  p.  14,  n.  43.  — 
F.  KuTSCH,  Die  Inschrift  von  Nikenich..,  dans  Mainzer  Zeit- 
schrift, 1937,  p.  97-98.  —  A.  Grenier,  Revue  des  Études 
anciennes,  1939,  p.  33.  —  E.  Gerster,  op.  cit.,  p.  75-78. 

Époque  de  Claude. 

D'après  l'inscription  gravée  sur  un  cippe,  découvert  à 
4  mètres  au  Sud  du  monument,  celui-ci  serait  la  tombe  de 
Contuida  Esucconis  Jî(lio),  Silvano  Ategnissa  f(ilius)  h(eres) 
ex  tes(tamento)  f(ecit). 

Je  publie  la  photographie  (pi.  CV)  de  la  reconstitution 
du  monument,  au  Musée  de  Bonn.  Photographie  commu- 
niquée par  M.  E.  Neuffer. 


BONN. 

P.  77-110,  n08  7760-7797.  Ajouter  à  la  bibhographie  : 
H.  Kœthe,  Revue  archéologique,  1937,  2,  p.  218-219. 

Le  monument  le  plus  ancien  date  de  l'aimée  164  après  J.-C, 
le  plus  récent  d'environ  l'année  210. 

P.  78,  nO  7761.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Emst  Bickel, 
Die  Matronenhaube  an  Niederrhein  als  Fruchtbarkeitszeremo- 
nial  im-  Vegetationskult,  dans  Bonner  Jahrbiicher,  Heft  143/144, 
1939,  p.  209-220  et  pi.  32,  1.  —  Lothar  Hahl,  Die  Bedeutung 
des  Scheitelschmuckes  des  mittleren  Gôttin  aufden  Niedergerma- 
nischen  Matronenaltàren,  dans  Archâologisches  Institut  des 
deutschen  Reiches.  Bericht  iiber  den  VI  intern,  Kongress  fiir 
Archàologie,  Berlin  21/26  Aug.  1939,  p.  564-565. 

P.  83,  n°  7764.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Lothar  Hahl, 
op.  cit.,  p.  51,  pi.  II,  3. 

P.  107,  n»  7795.  Ajouter  à  la  bibhographie  :  J.  Holwerda, 
Archâologisches  Jahrbuch,  Arch.  Anzeiger,  t.  48,  1933,  col.  56- 
75  (figures).  —  R.  Leopold,  Bollettino  di  studi  mediterranei, 
t.  II,  n°  5,  p.  7  (figures).  —  J.  Holwerda,  Revue  belge  d''archéo- 
logie,  1932,  p.  113-127  (figures). 

P.  112,  no  7799.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  D'  S.  Soubei- 
ran.  L'autel  d'Avène  (Hérault)  et  son  interprétation,  dans 
Cahiers  d'histoire  et  d'archéologie,  t.  XII,  1948,  p.  3-5. 

Autel  bachique,  sur  lequel  on  recoimaît  patère  et  crotales  ; 
—  canthare,  thyrse  ;  —  pain  mystique. 

P.  113,  qo  7800.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  P.  GÉMS, 
Recherches  archéologiques  faites  sur  le  m^)nt  Donon  depuis  1934, 
dans  Les  monuments  historiques  de  la  France,  t.  IV,  1934, 
p.  33-42.  —  E.  LiNCKENHELD,  Deux  nouvelles  statues  du«  Dieu 
au  Cerf  fi  du  Donon,  dans  Mémoires  de  la  Société  nationale  des 
Antiquaires  de  France,  t.  LXXXI,  1944,  p.  171-191. 

P.  119,  n»  7809.  Ajouter  à  la  bibhographie  :  F.  Benoit, 
Comptes  rendus  de  l'Académie  des  Inscriptions  et  Belles-Lettres, 
1937,  p.  70  ;  —  La  statue  d'Auguste  du  Musée  d'Arles,  dans 
Monuments  Piot,  t.  36,  1938,  p.  67-80  et  pi.  IV.  —  Ch.  Picard, 
Revue  des  Études  latines,  1937,  p.  354-355.  —  Fr.  Poulsen, 
Rômische  Privatportràts  und  Prinzenbildnisse  (Det  Kgl.  Danske 
Videnskabemes  selskab.  Archaeol.-Kunstoriske  Meddelelser, 
t.  II,  5).  Copenhague,  1939.  —  J.  Formicé,  Bulletin  de  la 
Société  nationale  des  Antiquaires  de  France,  1943,  p.   50-51. 

Tout  en  acceptant  le  nouveau  principe  de  présentation,  de 
sérieuses  réserves  ont  été  faites  quant  à  ce  nouvel  assemblage. 
Il  est  difficile  de  ne  pas  admettre  que  la  totalité  de  la  statue 
n'ait  pas  été  exécutée  en  marbre.  L'œuvre  devait  atteindre 
plus  de  3  mètres  de  hauteur  et  faire  «  pendant  »  dans  le  décor 
du  théâtre  avec  une  image  de  Livie,  mais  qui  n'est,  certes, 
pas  représentée  par  la  tête  qu'indique  M.  F.  Benoit. 

P.  121,  n»  7811.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Ch.  Picard, 
Revue  des  Études  latines,  1941,  p.  324,  n.  4. 

Plutôt  qu'un  chat,  on  peut  se  demander  s'il  ne  s'agit  pas 
d'un  chien  à  la  queue  «  en  trompette  ». 

P.  122,  a°  7814.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  Emm.  GCYOT, 
Sanctuaire  de  source,  dans  le  Bulletin  archéologique  du  Comité, 
1936-1937,  p.  495-499  et  pi.  XIII. 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 


99 


TOME  XII. 


AIX-EN-PROVENCE. 

P.  5,  n°  7831.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  F.  Benoit,  Re- 
cherches archéologiques  dans  la  région  d'Aix-en-Provence.  II,  La 
maison  à  double  péristyle  du  Jardin  de  Grossi.. .,  dans  Gallia, 
V,  1947,  p.  119-120,  fig.  11. 

SAINT-REMY-DE-PROVENCE. 

P.  11,  n"  7851.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  R.  Lantieh, 
Bulletin  de  la  Société  nationale  des  Antiquaires  de  France, 
1945-1947,  p.   157-158. 

ORANGE. 

P.  29,  n"  7981.  La  jambe  postérieure  droite  est  à  supprimer. 
P.  29,  n"  7981,  6.  Le  Centaure  porte  sur  l'épaule  droite 


une    corbeille,    maintenue   par  le  bras  droit  coudé  à  angle 
droit. 

P.  29,  n"  7982,  1.  Ce  n'est  pas  une  Centauresse,  mais  un 
Centaure,  portant  peut-être  des  fruits  dans  un  pan  de  son 
vêtement. 

VIENNE. 

P.  34,  n"  8006.  Le  torse  a  été  trouvé  «  face  au  petit  chemin 
qui  conduit  à  la  plaine  et  sur  l'emplacement  probable  d'un 
pont  romain  ».  A.  Vassy  et  J.  RuF,  Découverte  d'un  torse  de 
Vénus  en  marbre  dans  le  Rhône  à  Saint-Romain-en-Gal,  dans 
Rhodania,  t.  20-22,  1938-1946,  p.  43-44. 

P.  36,  n°  8010.  La  tête  d'ApoUon-Hélios  a  été  trouvée  sur 
le  même  emplacement  que  le  n°  8006.  Ibid.,  p.  43-44. 


TOME  XIII. 


p.  16,  n"  8127.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  D''  Gaubert, 
Revue  du  Touring-Cluh  de  France,  n°  595,  avril  1950,  p.  67- 
68  (figure). 

P.  39,  n°  8235.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  P.  Lambrechts, 
La  colonne  du  Dieu  Cavalier  au  Géant  anguipède  et  les  cultes 
des  sources,  dans  Latomus,  t.  VIII,  1949,  p.  152-153. 


Épona,  couchée  et  non  assise  sur  le  cheval,  le  corps  drapé,  la 
tête  ornée  de  feuillages  ou  de  fleurs  disposées  en  couronne,  est 
représentée  dans  l'attitude  classique  d'une  source  personnifiée. 

P.  48,  u"  8286.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  J.  Toutain, 
Les  fouilles  d'Alésia  de  1944  à  1947,  dans  Gallia,  t.  V,  1, 1948, 
p.  99  (figure). 


GERMANIE  ROMAINE  (D. 


p.  45,  n"  79.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  F.  Cumont, 
Recherches  sur  le  symbolisme  funéraire  des  Romains,  p.  217, 
n.  31. 

p.  131,  n"  198.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  J.  Toutain, 
Bulletin  de  la  Société  nationale  des  Antiquaires  de  France, 
1944,  p.  348. 

P.  204,  n"  328.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  ibid.,  p.  346. 

P.  221,  n"  352.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  W.  Schleier- 
MACHER,    Un  par  de  divinidades  infernales,  dans   Corona  de 


Estudios  que  la  sociedad  espanola  de  antropologia,  etnografia 
dedica  a  sus  martires  ...,  Madrid,  1941,  p.  335-340. 

P.  254,  n°  399.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  F.  Cumont, 
op.  cit.,  p.  217,  n.  31. 

P.  358,  n"  560.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  J.  Toutain, 
op.  cit.,  p.  346. 

P.  359,  n°  562.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  ibid. 

P.  360,  n°  364.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  ibid. 

P.  363,  n"  369.  Ajouter  à  la  bibliographie  :  ibid. 


(1)   Volume  publié  hors  série  sous  le  titre  :  Recueil  général  des  bas-reliefs,  statues  et  bustes  de  la  Germanie  romaine,  Paris-Bruxelles, 
Van  Œst,  1931. 


101 


INDEX  ALPHABÉTIQUE. 

(LES  CHIFFRES  RENVOIENT  AUX  NUMÉROS  DES  SCULPTURES). 


Abondance,  8371. 

Acanthes,  8362,  8372,  8388,  8418,  8466, 
8499,  8519,  8529,  8555,  8559,  8573. 

Acrotère,  8529. 

Agedincum.   Voir  :  Sens  (Yonne). 

Aigle,  8340. 

Aiguillon,  8456. 

Aldenhoven  (Allemagne),  8549. 

Altbachtal  (sanctuaire  de  1'),  8406  à  8418. 
«   Am   Grosseran   Weiherdamm  »   (Alle- 
magne), 8425  à  8429. 

Amiens  (Somme),  8363,  8364,  8365. 

Amour,  8354,  8398,  8422,  8470,  8558, 
8591. 

Amphitrite,  8336. 

Amphore,  8555  ;  clissée,  8432. 

Antulluae,  8561. 

Aniceto  P.   Gracinti  Albani  servo,  8559. 

Animaux  marins,  8423. 

Apollon,  8424,  8419,  8433,  8434,  8564, 
8568,  8596. 

Applique,  8501. 

Aquilo  Cai  et  M(arci)  Versulatiorum 
libertus,  8556. 

Arbre  (souche  d'),  8468. 

Arc,  8370,  8511,  8592. 

Ariadne,  8391. 

Ascia,  8439,  8442. 

Attis,  8470,  8489,  8523. 

Augny  (Moselle),  8443. 

Augusta  Crobi  /.,  8407. 

Augustomagus.  Voir  :  Senlis  (Oise). 

Aulenbach  (Allemagne),  8452. 

Autel,  8374,  8399,  8419,  8457,  8478,  8485, 
8523,  8531,  8547,  8549,  8555,  8568, 
8572,  8573,  8595. 

Aurelius  Germanus,  miles  coh.praet.,  8520. 

Autessiodurum.   Voir  :  Auxerre  (Yonne). 

Avenches  (Suisse),  8500  à  8505. 

Auxerre  (Yonne),  8310,  8311,  8312  ;  mu- 
sée d'  — ,  8313. 

Ay  (Marne),  8350. 

Auzéville  (Meuse),  8457,  8458. 

Bacchus,   8348,   8491  ;   —   enfant,   8428. 
BagcKum.  Voir  :  Bavay  (Nord). 
Bague,  8580. 

Balance  romaine,  8384,  8413. 
Baldaquin,  8583. 


Ballots  cordés,  8419. 

Bâmont  (Le,  Côte-d'Or),  8345. 

Banc,  8403,  8516,  8583. 

Bandelette,  8308,  8323,  8450,  8451,  8536, 

8589. 
Banquet  funéraire,  8380,  8385. 
Barbare,  8501. 

Bastingage,  8331,  8332,  8333,  8334. 
Bâton,  8514. 
Bavay  (Nord),  8366,   8367,   8368,   8370, 

8371,  8372,  8373  ;  musée  de  —,  8379. 
Beauvais  (Oise),  8360,  8361,  8362. 
BéUer,   8436,    8546,    8577,    8582,    8596; 

—  marin,  8353  ;  tête  de  —,  8320,  8419, 
8556. 

Bellianus  Boudilli  /.,  8407. 

Bermeraing  (Nord),  8374,  8375. 

Besançon  (Doubs),  8467  à  8472,  8474 
à  8476  ;  musée  de  —,  8477  à  8481. 

Bethingen  (Allemagne),   8423. 

Blaise-sous-Hauteville  (Marne),  8351. 

Bonn  (Allemagne),  8535  à  8547  ;  musée 
de  —,  8533,  8548,  8549,  8550,  8551, 
8553,  8554. 

Bondorf  (Allemagne),  8591. 

Bonnet  phrygien,  8470. 

Boppard  (Allemagne),  8533. 

Boucher,  8487,  8556,  8594,  8596  ;  —  d'A- 
mazone, 8307,  8308,  8405,  8417,  8523  ; 

—  convexe,  8343  ;  —  ovale,  8459,  8477  ; 

—  rond,  8331,  8333,  8374,  8417,  8532. 
Bouray  (Seine-et-Oise),  8337. 

Bourse,   8337,   8390,   8461,   8555.   Voir  : 

Mercure. 
Bracelet,   8339,   8484,   8527  ;  —  bourse. 

Voir  :  Mercure. 
Bras,  8326,  8327. 
Bretelles,  8370,  8404. 
Bretten  (Bade),  8582  à  8588. 
Bride,  8496. 
Brodequin,  8456. 
Brûle-parfum,  8423. 

Brunehaut  (Castellum  de,  Belgique),  8382. 
Bucrâne,  8450,  8499. 
Budlicherbrûck  (Allemagne),  8420. 
Biirgkastel  (AUemagne),  8596,  8597. 
Buste,  8555  ;  —  de  fillette,  8473. 
Buzenol  (Luxembourg  belge),  8384  à  8400. 


Cabestan,  8442. 

Caducée.  Voir  :  Mercure. 

Caesarodunum.  Voir  :  Tours  (Indre-et- 
Loire). 

Caesaromagvs.  Voir  :  Beauvais  (Oise). 

Calotte,  8380. 

Camp  des  Romains  (Le).  Voir  :  Saint- 
Aubin-sur-Mer  (Calvados). 

Canche-Montigny.  Voir  :  Orléans  (Loiret). 

Cannstatt  (Allemagne),  8594,  8595. 

Canthare,  8421,  8505,  8530,  8560. 

Capricorne,  8380,  8517,  8518. 

Cartouche,  8558. 

Cariano  Belliani,  8442. 

Carignan  (Ardenues),  8428. 

Carnavalet  (Musée),  8336. 

Camitidio  Gaioli,  8438. 

Carquois,  8370,  8592. 

Carré,  8405. 

Carvio,  8574. 

Casque,  8331,  8374,  8421,  8459. 

Cassette  à  bijoux,  8388,  8391. 

CavaUer,  8430. 

Ceinturon,  8534. 

Centaure,  8477  ;  —  marin,  8336. 

Cerituria  Rusonis,  8574. 

Cerf,  8370. 

Champ  Lecaillon.  Voir  :  Auséville  (Meuse). 

Chapiteau  corinthien,  8330. 

Charrette,  8386. 

Charrue,  8386. 

Château  des  Quatre-Fils-Aymon.  Voir  : 
Buzenol  (Luxembourg  Belge). 

Châtelet  (Le).  Voir  :  Sainl-Laurent-sur- 
Othain  (Meuse). 

Châtillon-sur-Seine  (Musée  de),  8339, 
8340,  8341,  8342. 

Châtillonnais,  8342. 

Chenet,  8320. 

Cheval,  8386,  8402,  8437,  8496.  Voir  : 
Epona. 

Chien,  8524,  8528,  8556,  8573,  8592. 

Chiton,  8523,  8592. 

Chlamyde,  8477.  Voir  :  Mercure. 

Chouette,  8459,  8564. 

Cigognier  (Le).  Voir  :  Avenches  (Suisse). 

Coblence  (Allemagne),  8534. 

Cocher,  8386. 


102 


INDEX  ALPHABÉTIQUE. 


CokoTs  VII  Breucorum,  8522. 

Cohors  Surorvm,  8521. 

Collier,  8339,  8524,  8528,  8563. 

Cologne,  8555  à  8559. 

Colonie    Claudia    Ara    Agrippinensium, 

8558. 
Colonia  Iulia  Equestris  Noviodunum.  Voir  : 

Nyon. 
Colonne,  8308,  8309,  8381,  8550. 
Colonnctte,  8360,  8361. 
Confluentes.  Voir  :  Coblence  (Allemagne). 
Console,   8331,   8332,   8333,   8334,   8337, 

8555. 
Coq,  8463,  8415,  8578. 
Coquille,  8380,  8443,  8508,  8523,  8524, 

8525. 
Corbeille,  8440,  8539,  8543,  8582. 
Corne    d'abondance,    8308,    8314,    8323, 

8370,   8455,   8513,    8517,   8541,   8549, 

8566,  8580,  8582,  8593,  8595. 
Corvée    Saint-Jean    (La).    Voir    :    Saint- 

Père-sous-  Vézelay  (Yonne). 
Couronne,    8324,    8482  ;    —    de    laurier, 

8367  ;  —  tourelée,  8346. 
Coussinet  d'arcade,  8357. 
Cracouville-le-Viel-Évreux    (Eure),    8325 

à  8329. 
Cristal  de  roche,  8373. 
Croisillons,  8338. 
Cruche,  8461,  8550. 
Cucullus,  8386,  8393. 
Cuirasse,  8331,  8332,  8341,  8437,  8534. 
Cuyk  (Hollande),  8567. 

Dachstein  (Bas-Rhin),  8507  à  8510. 

Dadophore,  8533. 

Danseuse,  8449,  8410,  8523,  8560. 

Dauphins,  8331,  8375. 

Deccius  Sertilianus,  8556. 

Decciae  Maternae  Decci  Fruendi,  8558. 

Déesse  Mère,  8323,  8339,  8433,  8484, 
8516,  8539,  8563,  8583. 

Derrière  la  Halle.  Voir  :  Saint-Père-sous- 
Vêzelay  (Yonne). 

Diadème,  8323,  8401,  8457,  8436,  8482, 
8531,  8536. 

Diane,  8315,  8370,  8383,  8462,  8511, 
8592. 

Dieu  :  —  assis  les  jambes  repliées,  8337  ; 
—  cavalier  au  géant  anguipède,  8437, 
8407,  8408  ;  —  chasseur,  8486  ;  —  flu- 
vial, 8469  ;  —  de  source,  8314  ;  —  tri- 
céphale,  8350. 

Dijon  (Côte-d'Or),  8343,  8344;  musée 
de  —,  8343,  8344,  8347. 

Divodurum.  Voir  :  Metz  (Moselle). 

Doigts,  8326. 

Dragon  marin,  8354. 

Dvrocortorvm.  Voir  :  Reims  (Marne). 


Ébauche  de  statue,  8546. 

Écailles,  8376. 

Ëchaz  (rivière  de  1',  Allemagne),  8592. 

Écrivain,  8552. 

Édicule,  8578. 

Elewijt  (Brabant),  8383. 

Enclume,  8442,  8597. 

Enfant,  8323,  8406,  8453,  8510  ;  —  dan- 
seur, 8552  ;  —  emmailloté,  8404,  8507, 
8588. 

EpamanduoduTvm.  Voir  :  Mandeure 
(Doubs). 

Épée,  8344,  8470,  8534. 

Éperon  de  navire,  8336. 

Épi,  8517,  8566. 

Épona,  8409,  8425,  8426,  8427,  8428, 
8429. 

Époux,  8388,  8391,  8440,  8509,  8510, 
8514,  8523,  8524,  8525,  8527. 

Esculape,  8349. 

Étagère,  8395. 

Évreux,  8325,  8330. 

Exomis,  8531,  8597. 

Ex-voto,  8316,  8317. 

Faune,  8479. 

Faustine  l'Ancienne,  8373. 

Fauteuil,  8484  ;  —  d'osier,  8385,  8387. 

Femme,  8323,  8326,  8366;  —  drapée, 
8338,  8418,  8440,  8443,  8408,  8457, 
8538,  8550,  8557  ;  —  nue,  8322,  8442, 
8569  ;  buste  de  —,  8589  ;  buste  funé- 
raire de  — ,  8351. 

Feston,  8467,  8468. 

Feuillage,  8355,  8358,  8362,  8381,  8397, 
8398,  8399,  8400,  8450,  8542,  8550; 

—  stylisé,  8328. 

Fibule,  8428,  8410,  8484,  8524,  8582. 

Figures  funéraires  voilées,  8514. 

Fillette,  8523. 

Flacon,  8514  ;  —  à  parfums,  8521. 

Flèche,  8592. 

Fleur,  8355,  8356,  8524,  8541. 

Flûte  (Double-),  8449. 

Foissy-lès- Vézelay  (Yonne),  8314  ;  musée 

de  —,  8315,  8316,  8317. 
Fontaines-Salées  (Les).  Voir  :  Saint-Père- 

sous- Vézelay  (Yonne). 
Forgeron,  8402. 
Fortune,  8580,  8582,  8593. 
Frise,  8307,  8352,  8353,  8354,  8372,  8384  : 

—  d'armes,  8417,  8487. 
Fronton,  8540. 

Fruit,  8316,  8370,  8403,  8440,  8539,  8552, 

8563,  8566,  8593. 
Fuseau,  8524. 

Gad,  8456. 

Gangloff  (AUemagne),  8531. 


Garçon,  8404. 

Gâteau,  8316,  8484. 

Gaulois,  8445. 

Genabum.  Voir  :  Orléans  (Loiret). 

Génie  :  8347,  8394,  8421,  8446,  8595. 

Gladiateur,  8556. 

Globe,  8456,  8572. 

Gobelet,  8338,  8514. 

Gomand.  Voir  :  Jêzonville  (Vosges). 

Gorgoneion,  8500. 

Gouvernail,  8593,  8595. 

Grecque,  8396. 

Griffon,  8413,  8530,  8556. 

Grotesque,  8372. 

Guirlande,  8398,  8410,  8499,  8551. 

Hannogne  (Ardennes),  8462. 

Harzheim  (Allemagne),  8548. 

Heerlen  (Hollande),  8560,  8561. 

Heidenfels  (Allemagne),  8532. 

Herbe,  8539. 

Hercule,  8324,  8348,  8374,  8531. 

Hermès  double,  8391. 

Hochscheid  (Allemagne),  8433  à  8436. 

Homme  :  —  assis,  8501  ;  —  debout, 
8352,  8531  ;  —  drapé,  8342,  8377,  8431. 
8438,  8457,  8520,  8526,  8535,  8538, 
8560  ;  —  nu,  8324,  8378,  8379,  8389, 
8390,  8458  ;  buste  d'— ,  8476,  8482. 

Houlette,  8428. 

Igel  (Allemagne),  8451. 
Infula,   8398. 

Jambe  nue,  8468. 

Jambière,  8331. 

Jêzonville  (Vosges),  8460,  8461. 

Joueur  de  flûte,  8372. 

Jugement  de  Paris,  8324. 

Jiingkerath  (Allemagne),  8430  à  8432. 

Julia  Domna,  8494. 

Junon,  8346,  8401,  8521,  8536. 

Junonibus,  8549. 

Jupiter,   8349,   8367,   8456,   8413,   8418, 

8531,  8548  ;  tête  de  —,  8575. 
Justaucorps,  8337,  8525. 

Kiedorf  (Allemagne),  8551. 
Kriomathina  Animula,  8554. 

Laboureur,  8386. 

Lance,    8331,    8332,    8459,    8532,    8564, 

8594,  8596. 
Lapin,  8486. 

Laufenburg  (Bade),  8589. 
Laurier  :  —  arborescent,  8554  ;  couronne 

de  —,  8433  ;  feuiUe  de  —,  8544. 
Legio  I,  8574. 
Legio    XXX    Ulpia    Severiana    Alexan- 

driana,  8573. 


INDEX  ALPHABÉTIQUE. 


103 


Lerrain  (Vosges),  8459. 

Levrette,  8539. 

Leyde  (Hollande)  (Musée  de),  8560,  8561, 

8563,   8565,   8568,   8569,   8570,    8573, 

8575,  8576. 
Liberchies  (Belgique).  Voir  :  Brunehaut. 
Librecy  (Ardennes),  8465. 
Lièvre,  8592. 
Lion,   8556  ;   —  funéraire,   8341,   8503  ; 

dépouille  de  —,  8565  ;  —  mithriaque, 

8492. 
Lisieux  (Calvados),  8324. 
Lobith  (Hollande),  8574. 
Locronan  (Finistère),  8322. 
Longeault  (Côte-d'Or),  8348. 
Losange,  8405. 
Lottum  (Hollande),  8568. 
Louvignies  (Nord),  8369. 
Luna,  8594. 

Lune  (croissant  de),  8549. 
Lupio  Eustachio,  8441. 
Lutetia.  Voir  :  Paris. 
Lutissia  Résilia,  8398. 
Lyre,  8419,  8433,  8434,  8459,  8564,  8596. 

Maëstricht  (Hollande),  8376  à  8381  ; 
musée  de  — ,  8562. 

Main,  8316,  8365,  8413,  8502,  8585,  8598. 

Mandeure  (Doubs),  8483  à  8486. 

Manlius   Marci  f.   Galeria  Genua,   8574. 

Marc-Aurèle,  8500. 

Marcellino,  8508. 

Marcus  jSmilius  Genialis,  8549. 

Marguerite,  8309,  8566. 

Mars,  8374,  8568,  8594. 

Marteau,  8531,  8597  ;  —  de  tailleur  de 
pierre,  8597. 

Masque  :  —  en  bronze,  8325  ;  — ■  tragi- 
que, 8330. 

Massue,  8374,  8442,  8531. 

Matribus  sive  Matronis,  8572. 

Mayence  (Allemagne),  8515  à  8522  ;  mu- 
sée de  —,  8523,  8525,  8526,  8527,  8528, 
8529,  8530. 

Mediolanum.  Voir  :  Évreux  (Eure). 

Melenborg  (Hollande),  8565. 

Mercure,  8318,  8324,  8374,  8406,  8455, 
8459,  8469,  8463,  8485,  8513,  8546, 
8577,  8578,  8579,  8582,  8584,  8591, 
8594. 

Mesnil- Voisin  (château  de),  8337. 

Metz  (Moselle),  8438  à  8442. 

Mézières  (Ardennes)  (Musée  de),  8463, 
8464. 

Minerve,  8459,  8467,  8564,  8596. 

Miroir,  8521. 

Modillon,  8558. 

Modius,  8576. 


Mœrsch  (Bade),  8577  à  8581. 

Mogontiacum.  Voir  :  Mayence  (Alle- 
magne). 

Mohn  (Allemagne),  8449. 

Monstres,  8454. 

Montauban  (Luxembourg  Belge).  Voir  : 
Buzenol, 

Montbéliard  (Doubs)  (Musée  de),  8484, 
8485,  8486,  8487. 

Moule,  8359. 

Mouton,  8538. 

Murano,  8556. 

Musée  des  Antiquités  Nationales,  8337, 
8373,  8457. 

Nebucaege  (Dea),  8573. 

Nébride,  8523. 

Néréide,  8336. 

Niederbronn  (Musée  de),  8511,  8512. 

Nimègue  (Hollande),  8568  à  8572  ;  musée 

de  —,  8571,  8572. 
Nyon  (Suisse),  8488  à  8499. 

Oberhalslach  (Bas-Rhin),  8514. 
Œringen  (Musée  d' — ,  Allemagne),  8596, 

8597. 
Œnochoé,  8584. 
Œuf,  8415. 

Oggersheim  (Allemagne),  8590. 
Oiseau,   8360,    8421,    8524,    8525,    8542, 

8551,  8553. 
Oplomachus,  8556. 
Or,  8500. 

Orléans  (Loiret),  8318. 
Osselle  (Doubs),  8477,  8478. 
Oves,  8355. 

Palme,  8451. 

Palmette,  8380. 

Paludamentum,  8500,  8502. 

Pampres,  8360. 

Panache,  8331. 

Panneaux,  8405. 

Paon,  8346,  8375. 

Paris,  8331  à  8336. 

Parma,  8556. 

Pâte  de  verre,  8337. 

Patère,   8323,    8336,    8427,   8435,    8478, 

8484,  8531,  8547,  8550,  8594,  8595. 
Paternus  Aprilis  Crescens,  8595. 
Paulla  Tiberi  luli  Silvani,  8521. 
Pauvrelay  (Indre-et-Loire),  8319. 
Peigne,  8521. 
Péplum,  8469. 
Personnage    :    —    faisant    une   libation, 

8478  ;  —  municipal,  8310  ;  —  du  thiase 

bachique,  8507. 
Pesée  de  marchandises,  8384. 
Pétase.  Voir  :  Mercure. 


Petites-Houettes  (Les,  Côte-d'Or),  8347. 

Phalère,  8437. 

Phallus,  8317. 

Pied  chaussé,  8423. 

Pilastre,  8341  ;  —  cannelé,  8418. 

Pilier  funéraire,  8386,  8388,  8389,  8391, 
8394,  8395,  8398. 

Plan  de  temple,  8329. 

Planig  (Allemagne),  8350. 

Plante  de  pied,  8414. 

Plaque  :  —  votive,  8444  ;  —  de  revête- 
ment, 8405. 

Plateau,  8433. 

Plectre,  8596. 

Poignard,  8534. 

Poisson,  8331,  8332. 

Polychromie,  8308,  8343,  8448,  8557, 
8593. 

Pomme,  8463,  8513,  8543.  8549  ;  —  de 
pin,  8372. 

Porte  monumentale,  8430. 

Porteur  d'oflfrande,  8555. 

Postes,  8505. 

Poutre,  8379. 

Pradus  Sarni  /.,  8522. 

Précintes,  8331  à  8334. 

Primipilaire,  8573. 

Proue,  8331  à  8336. 

Putti,  8508. 

Pyramidon,  8521. 

Quadrupède,  8516. 
Quenouille,  8524,  8555. 

Rais  de  cœur,  8340,  8448. 

Raisin,  8360,  8361,  8517,  8573. 

Rame,  8331,  8332,  8333,  8334,  8390. 

Rameau  fleuri,  8468. 

Reims  (Marne),  8349. 

Rhyton,  8485. 

Ridelle  d'osier,  8386. 

Robelmont  (Luxembourg  belge),  8401. 

Rocher  (tête  de),  8413. 

Rœrmond  (Hollande),  8564. 

Romanette  (La,  Meuse),  8451  à  8454. 

Rome,  8467. 

Rosace,   8380,   8399,   8522,   8529,   8547, 

8551,  8559. 
Rosmerta,  8582. 
Roue,  8454,  8531,  8549. 
Rouelle,  8484. 
Rouleau  d'étoffe,  8395. 
Ruban,  8308,  8361. 

Sabinus  libertus  L.  Petronii  Nepotis,  8547. 
Sac,  8514  ;  —  double,  8438. 
Saint-Aubin-sur-Mer  (Calvados),  8323. 
Saint-Germain-en-Laye.  Voir  :  Musée  des 
Antiquités  Nationales. 


104 


INDEX  ALPHABÉTIQUE. 


Saint  -  Germain  -  lès  -  Arpajon  (Seine  -  et  - 
Oise),  8338. 

Saint-Laurent-sur-Othain  (Meuse),  8454 
à  8450. 

Saint-Marceau  (Ardennes),  8464. 

Saint-Père-sous-Vézelay  (Yonne),  8313 
à  8317. 

Samarobriva.  Voir  :  Amiens  (Somme). 

Sandales,  8323. 

Sanglier,  8324. 

Sarcophage,  8558. 

Sarrasins  (villa  des).  Voir  :  Robelmont 
(Belgique). 

Sarrebriick  (Musée  de,  Allemagne),  8425 
à  8429. 

Saturne,  8595. 

Satumina  Apollini,  8547. 

Satyre,  8449,  8523. 

Saulou-la-Rue  (Côte-d'Or),  8346. 

Sceptre,  8531,  8536. 

SchiUingen  (Allemagne),  8540. 

Scorpion,  8491. 

Selzen  (Hesse  rhénane),  8523  à  8529. 

Senlis  (Oise),  8352  à  8359. 

Sens  (Yonne),  8307,  8308,  8309. 

Sérapis,  8349,  8576. 

Serpent,  8416,  8435,  8491. 

Serre-tête,  8473. 

Serviette,  8555. 

Sévère-Alexandre,  8573. 

Severio   Viro,  8554. 

Sica,  8556. 

Siège  à  dossier,  8323,  8339. 

Silène,  8490. 

Sirona,   8435,  8436. 

Soirans  (Côte-d'Or),  8348. 

Sol,  8594. 

Soldat,  8534,  8571,  8574. 

Soleure  (Suisse),  8506. 

Sphinx,  8556. 

Spire  (Allemagne)  (Musée  de),  8531,  8532. 

Stèle,  8314,  8346,  8348,  8470,  8568  ;  —  fu- 
néraire, 8311,  8312,  8338,  8342,  8397, 
8438,  8439,  8440,  8441,  8442,  8443, 


8475,  8498,  8508,  8509,  8520,  8522, 
8523,  8524,  8525,  8527,  8528,  8551, 
8553,  8556,  8557,  8559,  8561  ;  —  mai- 
son, 8430. 

Stola,   8323. 

Strasbourg  (Bas-Rhin)  (Musée  de),  8507 
à  8510,  8513,  8514. 

Stuttgart  (Allemagne)  (Musée  de),  8589, 
8591,  8592,  8593,  8594,  8595. 

Stylet,  8384. 

Subligaculum,  8556. 

Sutta  CantUiif.,  8529. 

Table,  8555. 

Tablette,  8384,  8388,  8525. 

Tabouret,  8484,  8528. 

Tailleur  de  pierre,  8311. 

Taureau  (tête  de),  8503,  8533,  8589. 

Tenailles,  8442,  8531,  8597. 

Tête  :  —  d'adolescent,  8345,  8376,  8424, 
8444,  8535  ;  —  barbue,  8402,  8460, 
8504,  8505,  8535  ;  —  coupée,  8501  ; 
—  de  divinité,  8378  ;  —  de  femme, 
8313,  8360,  8363,  8368,  8369,  8424, 
8474,  8481, 8515,  8562,  8586  ;  —  d'hom- 
me, 8420,  8462,  8471,  8475,  8480,  8497, 
8567. 

Thymiatérion,  8478. 

Thyrse,  8507,  8523. 

Tœgelbuch  (forêt  de),  8512. 

Toiture,  8545. 

Torche,  8470,  8533,  8594. 

Torque,  8319,  8337,  8350,  8514. 

Tortue,  8428,  8485,  8577. 

Torsades,  8355. 

Trêves  (AUemagne),  8402  à  8418  ;  musée 
de  —,  8419,  8420,  8421,  8422,  8424, 
8430,  8431,  8432. 

Triade,  8456,  8459,  8596. 

Triton,  8331,  8332,  8333. 

Trompe,  8331. 

Trône,  8320,  8576. 

Toul  (Meurthe-et-MoseUe),  8420,  8421. 

Toulhouet  (Morbihan),  8321. 


Tours  (Indre-et-Loire),  8320. 
Tutulus,  8509. 

Uckange,  8437. 

Uebach-Palenberg  (Allemagne),  8553, 

8554. 
Ulpius  Filinus,  8573. 
Umbella,  8336. 
Urne,  8469. 

Valentigney  (Doubs),  8487. 

Vannes  (Morbihan)  (Musée  de),  8321. 

Vase  à  libation,  8547. 

Vasque,  8328. 

Veau,  8387. 

Vechten  (Hollande),  8575,  8576. 

Velosnes  (Meuse).  Voir  :  Romanette  (La). 

Vénus,  8313,  8374,  8375,  8471,  8506. 

Vercelliacus.  Voir  :  Saint  -  Père  -  sous  - 
Vézelay  (Yonne). 

Vertault  (Côte-d'Or),  8339,  8340,  8341. 

Vesontio.  Voir  :  Besançon  (Doubs). 

Vétéran,  8551. 

Victoire,  8324,  8451,  8469,  8582. 

Vicus  Vertelliensis.  Voir  :  Vertault  (Côte- 
d'Or). 

Vieillard,  8411,  8570. 

Vigne,  8421,  8542. 

Vigneron,  8426. 

Villotte-sur-Seine  (Côte-d'Or),  8346. 

Visière,  8417. 

Vœrendaal  (Hollande),  8562. 

Voile,  8369,  8401,  8410,  8536. 

Voncq  (Ardennes),  8431. 

Voussoir  d'arc,  8355,  8356. 

Vulcain,  8531,  8597. 

Walheim  (Allemagne),  8593. 
Weilervist  (Allemagne),  8550. 
Wertzwiller  (Allemagne),  8511. 
Wessen  (Hollande),  8563. 
Woluwe-Bruxelles  (Belgique),  8322. 

Zennewijnen  (Hollande),  8573. 
Zeus.  Voir  :  Jupiter. 
Ziilpich  (Allemagne),  8552. 


1955.  —  Imprimerie  des  Presses  Universitaires  de  France. 
ÊDIT.  N«  23.507 


Vendôme  (France) 
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t.11 


Espérandieu,  Emile 

Hecueil  général  des 
bas-reliefs  de  la  Gaule 
romaine 


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