COLLECTION
DE
DOCUMENTS INEDITS
SUR L'HISTOIRE DE FRANCE
PUBLIES PAR LES SOINS
DU MINISTRE DE L'EDUCATION NATIONALE
^v/, 3s>o^3SS
il3T- H5S^,
Par arrêlé en da(c du lo août 1906, sur la proposilion de la Commission des Musées,
le Ministre de l'Insliuclion j)ul)ii<|ue et des Beaux-Arts a ordonné la publication, dans la Collec-
tion des documents inédits relatifs à l'histoire de France, du Recueil général des Bas-reliejs,
statues et bustes de la (laide romaine, par M. Emile Espkrandieu, correspondant de l'Institut et du
Comité des travaux historiques et scientifiques.
M. Salomon Ukinacii, membre de l'Institut et du Comité des travaux historiques et scienti-
fiques, conservateur du Musée des antiquités nationales de Saint-Germain-en-Lave, a été
nommé commissaire responsable de cette publication.
SE TROUVE A PARIS
À LA LIBRAIHIK ERIVEST LEROUX
nOUt.EVARD SAINT-GERMAIN, 108.
-^ii
r r
RECUEIL GENERAL
DES
BAS-RELIEFS, STATUES ET BUSTES
DE LA GAULE ROMAINE
PAR
EMILE ESPERANDIEU
MRJIBRE DE L'INSTITUT
TOME ONZIEME
SUPPLÉMENTS (SUITK)
PARIS
IMPRIMERIE NATIONALE
MDCGGCXXXVJIl
<
A GASTON DE BAR
DIRECTEUR HONORAIRE AU MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE
Ame Vexpression de ma profonde gratitude
Ém. E.
i5 juin 1987.
>
INTRODUCTION.
Il me paraît inutilo de dire qu'un recueil, comme celui des Bas-Rehefs,
ne sera jamais à jour. À chaque instant, des omissions ou de nouvelles
découvertes nécessiteront des suppléments.
L'ouvrage contient déjà beaucoup de ces suppléments, trop ])eut-être.
J'espérais que le tome X serait le dernier à en souffrir; mais moins d'un an
après sa publication on découvrait, sur les bords du Rhin, de si nombreuses
sculptures gallo-romaines, que je ne pouvais me dispenser d'en parler.
Elles ont, il est vrai, été décrites par les savants qui les ont recueillies et,
aux leurs, mon travail n'ajoutera que fort peu; mais je me devais de les faire
connaître à ceux de mes compatriotes qui les ignorent.
Les bronzes de la Seine, trouvés en igSS, et quelques autres pièces leur
sont jointes.
L'ensemble, c'est-à-dire le volume, paraîtra tardivement, faute de crédits,
.le n'aurai peut-être pas la satisfaction de l'accueillir; mais, du moins, je
ne laisserai pas à d'autres le soin de terminer un ouvrage inachevé.
J'ai à remercier les nombreuses personnes qui ont bien voulu faciliter ma
tâche en me fournissant les photographies dont j'avais besoin. Je ne citerai
que les noms de MM. les Conservateurs Hans Lehner et Oelmann (à Bonn);
Emil Krûger et Steiner (à Trêves); Fr. Behn (à Mayence) ; B. Sapène
(à Saint-Bertrand-de-Comminges); Armand-Galliat (à Chalon); mais ma
reconnaissance s'adresse à tous les collaborateurs qui me sont venus en aide.
Je dois aussi de la gratitude à M. Oury, qui est le seul, survivant des
compositeurs typographes que j'ai employés, et un souvenir à ceux qui l'ont
précédé.
J'adresse enfin nne dernière pensée à la mémoire de mes amis Salomon
Heinach et Camille Jullian qui auraient été heureux du travail, assez ardu,
entrepris d'après leurs conseils.
Ém. E.
2 9 novembre 19 .3 4.
SUPPLEMENT AU fOME PREMIER.
7647. Statue mutilée provenant, croit-on, de Ver-
nègues (Bouches-du-Rhône). Dessinée, en 1877, par le
peintre Jules Laurens. Disparue. Marbre.
;^:;^:^r/s- ^-^ '<-^
Gravure tirée de Forniigé. — Formigk, Congrès archvoL, 19.3a
(Aix). p. i5o (et pi. reproduisant le dessin de Jules Laurens).
Femme drapée; mais il ne s'agit probablement pas
d'une œuvre antique.
7648. Cippe en forme d'autel trouvé à Mmes, che-
min de Pissevin, en 1932. Au Musée. Pierre blanche
commune. Hauteur, 0 m. 90; largeur, 0 m. 10; épais-
seur, 0 m. 07.
Supplémenlt.
Femme vêtue d'une robe longue et dun manteau,
debout, de face, dans une niche. Elle parait tenir, de
la main droite, contre sa poitrine, un bouquet, de l'autre
main, rannenée de même devant le corps, un objet de
forme rectangulaire. Les jambes sont à peine indiquées;
toute la sculpture d'ailleurs est fort grossière ; les cheveux
forment un bourrelet coupé ras à hauteur des oreilles et
les yeux et la bouche sont figurés par des trous. Peut-
être une déesse; mais, préférablement, un monument
funéraire. (V'oir les numéros ^79 et /185.)
7649. Fragment de bloc trouvé à Nîmes, en 1929,
dans un jardin, route d'Alès, appartenant à M. Ricout.
BA»-nEUErS.
mmiiiBniB NiTioNiLE.
NIMES, VAISON, SAINT-MKMY-DK-PKOVENCE.
Au Musée (le Nîmes. Pierre commune. Hauteur, o m. 58 ;
largeur, o m. 85; épaisseur, o m, Ay.
Ësi'ÉRANDiEii, Comptes rendu» de l'Acad. des Inser. et Belles-
Letirvs, 1 ()•:!(). |>. '^lo (gravure).
A droite, dans une niclie,le l)usle d'une jeune femme,
à coiiïure basse, v«?tue d'une tunique et d'un manteau,
parée d'un collier, d'un bracelet et d'une bague portée au
quatrième doigt de la main gauche, tenant dans ses
bras un petit enfant debout sur la bordure de la niche.
Il est vêtu d'une tunique et, de la main gauche, saisit
un fruit rond ou un jouet que la femme serre contre sa
poitrine. A yauche, est un buste d'honune drapé dont la
tête manque; sa main gauche tient le pied d'une coupe
remplie de fruits sur lestpiels est son autre main. Au
milieu, au second plan, est une deuxième femme drapée
dont le visage fait aussi défaut; elle est, comme la pre-
mière, parée d'un collier, d'un bracelet et d'une bague,
et tient dans la main droite un fruit rond, probablement
une pomme. Reste d'nn monument funéraire. Le bloc
était dans la maçonnerie du rempart romain avec cinq
stèles présentant des inscriptions. Toutes ces pierres
furent utilisées pour la réparation d'une brèche.
7650. Buste double trouvé à Vaison, en i()39,sur
le versant oriental de la colline de Puvmin. Au Musée.
Marbre blanc. Hauteur, o m. a.^.
Piiotographies commuuiquées piir M. t'Alibé Sautel. —
[Saitkl], Bullelin des Amis de Vaison, n°* 8-9 (ig.Si-igSa), Sup-
plément (gravures).
Dun côté, Bacchus barbu; de l'autre, un jeune Satvre
à cornes naissantes; Ions deux couronnés de feuilles.
Bé
7650 n. Stèle mutilée trouvée en 1929 près de Saint-
mv-(
le-Provence,
dans les thermes de (Uanum. Au
SAJNT-RKMY-DE-PHO VENGE. NIMES.
Musée des AlpiUcs. Pierre commune. H;iuteur, o m. 28;
largeur, o m, 17; épaisseur, o m. 10.
Photogi'a|>hie communiquée par M. P. de Bi'uu, conservateur
du Musée des Alpiiles.
Buste, de face, de jeune femme, vêtue et voiiée,
tenant de la main droite une patère; à sa gauche, peut-
être un sceptre. Les oreilles sont parées de boucles.
Vraisemblablement le portrait d'une prétresse. Le haut
du visage est mutilé et la coiffure difficilement recou-
naissable. Art gréco-romain.
7651. Bloc provenant, dit-on, «des environs de
Nîmes». A Liège, chez M. le Professeur Brassinne,
3o,ruoNyssen. Pierre commune. Hauteur, om. 3o; lur-
^jeur, 0 m. 5o; épaisseur, o m. i5.
Photographies et ronseignements communiqués pr M. Bras-
sinne.
k NÎMES, MONTPELLIER.
Tricéphalc. Au milieu est une tête imberbe, sans \ aussi d'une femme; celle de droite est barbue. M. Bras-
doute de femme; à chaque extrémité du bloc, une autre sinne indique que «les yeux, les dents de la tête du
tôte[: cellej[de gauche est imberbe également et paraît milieu et certains détails sont marqués par des morceaux
de plomb insérés dans la pierre». Il ajoute que l'une
des tètes du tricéphale «semble recouverte d'une peau
de lionr.
7652. fragment de brique trouvé, en 1916, à
Sexiantio, près de Montpellier. A Béziers, chez M. Dc-
loupy. Terre cuite. Hauteur, o m. 08 ; largeur, 0 m. 1 0 :
épaisseur, o m. oq.
Photographie communiqut'e par M. Deloupy. — Esprrasdikd,
Comptes rendus de l'Aradémiedes Insrripl. et Belles- lA'Ilies, 1999,
p. 21 3. — Emile Bonnet, Monsiielieiisin I (tg.Si), p. 8a,
(gravure).
Chien courant au-dessus duquel est un oiseau à long
col. Le dessin est archaïque el peut remonter au vi" ou
au v' siècle. Art grec de style proto-corinthien. (Voir le
numéro 6897.)
SUPPLÉMENT AU TOME II.
LE COMMI^GES.
(CONVENAE.)
(Voir le tome II, p. i.)
lilliLIOGKAPHIK.
I. Lizop (Raymond). Les Convenae et les Consoranm. Toulouse el Paris, igSi; in-8°, 559 pages, 34 planches, deux
cartes (= Bihliolhèque méridionale publiée sous les auspices de la Faculté des Lettres de Toulouse, a" série, t. XXV); — Le
Comminges el le Coiiserans. Toulouse et Paris, igSi; in-8° 987 pages, 10 planches, 1 carte.
II. Lavedan (P.) et R. Uey. Ludion, Saint -Bei-trand-de-Comminges et la région. Toulouse, igSi; in-8°, 9 pages.
Actuellement, toutes les sculptures des anciennes collections d'Agos et de Gestas sont à Saint-
Bertrand , au Musée de Comminges.
SAIINT-BERTRAND DE COMMINGES.
(LVGDVNVM CONVENARVM.)
BIBLIOGRAPHIE.
i. Lizop (Ravmond). Découverte de nouvelles statues gallo-romaines à Saint-Berlrand-de-Comminges dans les Comptes rendus
tte l'Académie des Inscript, et Belles-Lettres, septembre 1996; — ine cité romaine dans les Pyrénées : Saint-Bertrand-de-
Comminges. (Extrait du Bulletin des Amitiés J'ranco-étranglres de l' Université de Toulouse, 1999, p. 59 à 59, gravures.)
II. Lavedan (P.), R. Lizop et B. Sapène. Les fouilles de Saint-Bertrand-de-Comminges; ic^ao-igag. Toulouse, 1999; in-'i°,
€)3 pages, 90 planches. (Extrait des Mémoires de la Société arcliéologiqiie du Midi de la France, t. XVII, 1930, p. 57
à 1 1 7 )
III. Sapène (Bertrand). Découvertes à Samt-Bertrand-de-Comminges , en i [)!>.(). Toulouse, 19.30; in-8°, 4 pages, 9 planches.
(Extrait du Bulletin des Amitiés franco-étrangères de l'Université de Toulouse, 1980, p. 166 à 168); — Découvertes à
Saint-Bertrandrde-Comminges , en içj3u. [Ihid., p. 24.3 à 945); — Les trophées impériaux de Liigdunum Convenaruni
h Saint-Bertrand de Comminges. Toulouse, i9;î9; in-8% 19 pages. (Extrait du Bulletin des Amitiés franco-étrangères, 1989
p. 34o à 35i.)
6 SAINT-BKHTUAND Uli CUMMl.NGES.
IV. Vymari) (A.) cl 15. Sai'k.nk. Itajijmil sur les fouilles de Saint-Bertrand de Comminges (Luyduiiuiii Convciiiiium). iijj;)-
jgSn. Toulouse, l'jSi; in-i", 3i) pajjes, 19 plaïuhes. (Extrait îles Mémoires de la Société arclicologitjue du Midi de lu
France, t. XVIII, «<).5;î, |». i à -Ja); — Rapport, etc., lySi. [Ihid., p. i3i à 1*^6.
V. Picard (Charles). Chronique de la sculpture étrusco-latine, III. Paris, iq.^o; in-8°, 32 page». (Extrait de la Revue de$
études latines, i()3o, p. 35i à 389); — Observations sur les statues de prisonniers et les trophées de Saint-lierirand de Com-
minjres. Paris, 1933; in-B", 20 pages. (Extrait des Comptes rendus de F Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, i<j33,
p. i38 à 109.)
VI. [HiTTEB (Haymontl)l, dans le journal V Illustration, numéro du ?i juillet iqSi.
VII. Ferri (Silvio). Lugdunum Convenarum; jrammenti di un trojeo di epoca Claudia. Kotne, i<j32; in-'i", lo pages^
4 planches; — Frammenii di iscritione con nomi di popoli Germanici nei Pirenei centrait. Rome, if)32; in-8". 5 pages.
(Extrait de la Reale Accademia nationale dei Lincei . Scienze morali, G" série, vol. VIII, l'asc. 7-12.)
VII. [Calmkttk (J.) et A. AymardJ. Rapport sur les fouilles de Saint-Bertrand-de-Comniinges (Lugdunum Convenarum)
en igSa. Toulouse, 1938; in-'i°. 77 |)ag('s. 9 planches.
Les Touilles faites à Sainl-Bertrand. sous la direction de M. B. Sapt'iic. depuis 1950 jusqu'à ce
jour, ont permis de reconnaître l'emplacement du forum de l'antique Lugdunutn Coiiveminim et d'en
déterminer les dimensions. 11 était de forme rectangulaire et mesurait nà mètres de long sur ^t mè-
tres de large.
J)e nombreux fragments de statues proviennent de ces fouilles. On a trouvé, notamment, les
débris de statues d'un empereur (voir p. () ) et de quatre captifs; malbeureusement, les fragments
rencontrés ne sulTisent pas pour reconstituer, de façon certaine, les monuments dont ils ont fait paitie.
On ne peut que se contentei-, pour l'instant, de décrire ces fragments, en attendant le jour où de
nouvelles découvertes permettront peut-être d'autres précisions.
SAINT-BERTRAND DE COMMINGES.
7€53. Fragmcnls de statue trouvés en 1929. Au
Musée de Gomminges. Marbre de Saint-Béat. Hauteur
de la statue reconstituée, 1 m. 35.
Pliolojj'iapliie communiquée pjir M. S;i|iènc. — Lavkdan,
Lizop, Sm'knk, Fouilles (1990-1999), p. 27 el pi. I, n° 3; —
.Sai'km: et Avmar», Fouilles (i ^3 x), p. 22 el pi. VI; — Lizop,
Convenue, p. lt(\li et pi. XXIX.
Jeune captive, debout, de lace, ie cou paré d'un
torques, vêtue d'une tunique sans manches et d'une
robe longue, les pieds nus. La tête et le bras droit font
défaut. Une natte de cheveux, couvrant le dos, ne permet
pas de supposer qu'il puisse s'agir d'un éphèbe. M. Sa-
pène pense que celte statue a fait partie d'un trophée
auquel appartiendrait un tronc d'arbre découvert en
même temps. Le débris, posé sur ce tronc d'arbre, se
rapporte à un personnage, vêtu d'une peau de bête, qui
ne peut être qu'un barbare vaincu.
7654. Fragments trouvés en 19 39. Au Musée de
Comminges. Marbre de Saint-Béat. Hauteur, 1 m. 9.0.
Photographie communiquée par M. B. Sapène. — Lizoï-,
Convenue, p, /198 et pi. XXXI
Restes d'une femme triton sur une proue de navire.
On a mis au jour, à Saint-Bertrand, un très grand
nombre d'autres fragments (pieds, bras, mains, etc.
dont il n'a pas encore été possible de tirer parti.
7655 (= 7488). À ce qui est dit, tome X, page 1/I7,
il convient d'ajouter que la statue a été restaurée dans la
mesure où la mise au jour d'autres débris l'a permis, et
que le piédestal, brisé du côté droit, sur lequel elle
SAINT-BEHTHA.ND DE COMMINGES.
repose, s'adapte à un autre fragment qui supporte la
base d'un tronc d'arbre ayant fait partie d'un trophée.
Le nez n'est pas antique; M.Lavedan en eût souhaité
une restauration « plus lieureusc n. L'arbre ne fait pas
corps avec le fra}jmenl de bloc qui le supporte. 11 laiit
toutefois noter qu'il correspond assez exactement au
tracé d'une exiavalion circulaire creusée dans ce frag-
ment. (Voirie numéro suivant.)
7656. Fragments de statue trouvés pour la plupart
en igaG. Au Musée de Comniinges. Marbre de Saint-
Béat. Hauteur probable de la statue, 2 mètres.
Pliolograpliie communiquée par M. Sa|)ène. — La\kda>,
Lizop, Sapkne, Fouilles (ittao-igog), p. ag cl pi. Il, n* 3. —
Sapè.ne pt Aymard, Fouilles (igSi), p. a3 et pi. VII, n*" a el '1. —
Lizop, Convenae, p. igo el pi. X.WII. — Ferri, Lugdunum,
p. 6 et pi. III, n° i3.
Kmpereur cuirassé: l'épaule gauche est couverte d'un
manteau flottant agrafé du côté droit. Sur la cuirasse.
SAI.\T-15ERTI$Ai\D DE COMMINGES.
par (levant, est un trophée au pied duquel sont deux
barbares nus, barbus, agenouillés, les mains liées der-
rière le dos. Des masques alternés de Gorgone et de lion
décorent les lambrequins. Sur une statue d'Auguste,
conservée au Musée du Vatican, la cuirasse de l'empereur
représente la Gaule vaincue, et peut faire allusion à la
révolte des Celtibériens, en l'an 21, avant notre ère.
(Cf. Carcopino, Comptes rendus de l'Acad. des Inscript.,
1933, p. i58, note 1.)
Cet empereur, les deux captives, le captif dont il a été
question dans le tome X de ce Recueil, sous le n° 7^89,
BAS-RELIEFS. — Suppléments.
et un autre barbare agenouillé dont on ne possède que
d'infimes débris, peuvent avoir fait partie d'un même
ensemble qu'on a désigné sous le nom de monument
triomphal.
Une reconstitution provisoire de cet ensemble, pro-
posée par M. B. Sapène, est au Musée de Gonuningos,
à Saint-Bertrand.
L'Empereur est représenté à une certaine hauteur,
«contre un mur, et, devant lui, sur une même ligne,
sont les trophées dont on possède des fragments 71. Une
disposition quadrangulaire semblerait préférable; le
souverain, supporté par un piédestal, aurait dominé les
trophées placés aux angles du soubassement; mais,
dans cette hypothèse, beaucoup de débris feraient
défaut. 11 manquerait encore quatre figures de captifs,
si l'on admet que chaque trophée se composait de deux
personnages séparés par un tronc d'arbre ciiargé de
dépouilles.
Il se pourrait, d'ailleurs, que chaque trophée n'ait
comporté qu'un seul captif; l'arbre, par sa faible éléva-
tion , n'y contredirait pas.
iHpnmun xàtioxile.
10 SAINT-BERTRAND DE COMMINGES, VALCABRÈHE
Au Musée (le Cominingesjes deux caplifs agenouillés
sont sépart'is par un aii)rc, trop pelil pour avoir pu
servir de piédestal à la slalue de l'empereur, mais plus
liaul cpie les arbres des deux autres trophées mis au
jour. Cet arbre, (|ui ne lait pas de doute, est décoré à
la partie supérieure, d'un oiseau dont les ailes étaient
éployées, et l'hypothèse d'un aigle serait bien invrai-
send)lahle sur un trophée où, d'ordinaire, ne sont
représentés que des armes et des vêtements de
vaincus.
Je croirais volontiers (|ue l'empereur honoré à ÏAig-
duimm, parles statues retrouvées, est Auguste, après ses
victoires d'abord, ensuite après relies d'Agrippa de l'an i ç)
avant notre ère, contre les Cantabres, dont les chels
s'entreluèrent, tandis que la population survivante était
disséminée dans (les pays de plaines. (Ho.race, Ep., I, i 2.)
7657 (=870). Bloc trouvé à Saint-JnsI de\ alcahrère.
Au même lieu , à droite de la porte d'entr(''e de l'Eglise.
Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 35; largeur, o m. ■yo.
Gravure lin5e de Mélivier. — R. Métivier, Monographie de
la îimilique de Sainl-Jusl de Viilcnbr'ere. (Toulouse. 1)^99; in-8°),
p. 33 et pi. IX.
;^ K // Miiipiiiiijj
Bustes de huit personnages drapés. Métivier suppo- porter à une représentation de la Cène, mais cette
sait que la sculpture était chrétienne, et pouvait se rap- j hypothèse n'est que douteuse.
7658. Frajjiiienfs de statue trouvés en 1929. Au
iMusée municipal. Marl)ro de Saint-Béat. La statue avait
apparemment i m. 20 de haut.
SAINT-BEIiTI«A\D DK COMMINGES. 11
Tète humaine; sous la mâchoire est une hordure
dentelée qui n'existe ni sur les côtés, ni par derrière. Je
Pliotograi)liie communi(|iiée par M. B. Sa pêne. — Lavkuan.
Lizop, Sapène, Fouilles (i 920-1 g-jg), p. 38 et pi. III, 11° 1. —
Fouilles {iç)^i), p. sa et pi. VII, 11" 1 et 3. — Lizoï», Convenue,
p. 498 et pi. XXXI.
Victoire drapée marchant à droite. Les plis du vête-
ment indiquent un déplacement rapide. Cette déesse est
sans doute à rapprocher du monument impérial qui a
dû exister à Saint-Bertrand-de-Comminges. De ce monu-
ment proviennent encore deux fragments de bronze, l'un
de cuirasse dorée, l'autre d'une palme.
7659. Bloc provenant, dit-on, de Saint-Bertrand
de Comminges. Autrefois chez MM. Roqué père et fils,
industriels à Izaourt; donné au Musée de Saint-Bertrand.
Calcaire commun. Hauteur actuelle, 0 m. 60; largeur
à la hase, 0 m. 3o; épaisseur moyeime, o m. 18.
Pholo{jraphie communiquée par M. B. Sapène. — [Galmetti:
et Aïmard], Rapport (1932), p. 70 et pi. IX, n° 5.
ne crois pas ([u'il s'agisse de la «représentation schéma-
tique d'une barbe». La chevelure est faite, par derrière,
wde sept bourrelets concentriques au visage 75. Sculpture
de destination inconnue; probablement de l'époque ro-
maine. Les trous qui sont creusés sur la poitrine parais-
sent modernes.
7660 (= 7493). Débris de plaquettes trouvés à dille-
rentes époques à Saint-Bertrand de Comminges, dans la
région sud-ouest de l'ancienne ville. Au Musée de Saint-
Bertrand. Argile cuite. Largeur de 0 m. 10 ào m 12;
épaisseur, de o m. oa ii 0 m. oaS.
[Galmette cIAymardJ, Rapport )(j3a,p.So et pi. VI,fig.3-4.
— De Mklv, Bull. Ant. Fr., 1929, p. 169 et 1 53; 193 1, p. 90
(gravures). — Lizop, Convenae, p. 5o8 et pi. XXXIV.
B. Sapkne. Bull, des Ant. de France, 1933, p. lai (gravures).
— M. Brlston, ibid., 1985, |). 85.
12
SAINT-BERTRAND DE COMMINGES.
Selon M. de Mélv, il s'agirait A'encoljm funéraires.
M. Lizop a proposé de lire i'inscriplion : lu hoc J\ifpiltna\
\ '
V, -f». V%- .,..
pukhriliiilo cl pxilrhrn imaijo; mais M. Sapène ne pense
pas que le mot /g^w/iHa puisse convenir s car il manque
six ou sept lettres entre la lettre y et Vin qui suivrait.
Lugflunmn Convenarum fut détruit en .585: les pla-
quettes, qui sont chrétiennes, ne seraient pas, par
conséquent, postérieures aux dernières années du
vi' siècle.
7661. Tète colossale en quatre fragments trouvée en
ijjag. Au Musée municipal. Marbre blanc. Hauteur,
0 m. A 5.
Pliolograpliie communiquée par M. B. Sapène. — B. S*pè>b,
Découveries, p. a et pi. I. — Caimette. Rappori, p. 34 et pi. XI!.
— Lizop. Coiwenae, p. 699 et pi. XWII. — Ferri. Lugdunmn,
p. 8 et pi., fig. 3.
Personnage inconnu; la tète est féminine ou fémi-
nisée. La statue d'où provient cette tête devait avoir de
3 m. i5 à 3 m. 60 de haut. La chevelure est frisée en
mèches relativement courtes et présente des traces de
SAINT-BERTRAND DE COMMINGES.
13
polychromie. Le derrière de la tête est plan. Sur le som-
met du crâne, plan également, est une mortaise rectan-
gulaire. M. Ferri y reconnaît un portrait d'Agrippine
mère.
7662 (-= 8G7). Tablette «à peu de distance» du
bloc n° 7667. Marbre blanc. Hauteur, o m. 33; lar-
geur, 0 m. 9().
Gravure tirée de Métivier. — R. Métitier, Monographie de la
Basilique de Saint-Just de ] alcabrère, p. îiB et pi. IX.
La sculpture est très fruste ; Métivier y voyait rt un bon
pasteur ramenant, sur ses épaules, la brebis égarée».
7663. Fragment de frise trouvé, en igai, sur
l'emplacement du forum. Au Musée de Comrainges.
Marbre de Saint-Béat. Hauteur, 0 m. lia; largeur,
0 m. 75; épaisseur, 0 m. 06.
^< ^V f~'
4
y
Pliotogiapliie communiquée par M. B. Sapi-ne. — r.AVKDw, | Guirlande et bucrâne. Le marbre présente au revers
Lizoï. etSAPÈîiE Fouilles (1920-1929), p. 22 et pi. V, n° 1. | une mortaise carrée servant à le fixer.
lA
7664. Balnslrc provoiianf d'ArilièîJf. Au Aliisée do
Cominiiiji[<'s. Marl)re de Saint-Béat. Haiilciir, o m. ^f»;
larjjeiir à la hase, o m. 90.
VKDIKGK, VALGAIJKEUE.
une treille supportant une ({rappe qu'elle essaie d'at-
teindre. Le bas du tableau a été retaille. Au-dessus, la
colonne est décorée, sur toute sa surface, d'un rinceau
de vigne stvlisé. La pierre a pu se rapporter au culte
de Bacclius.
7665 fCf. 8691. Plusieurs blocs furent arrachés, en
1928, des murailles de l'église de Saint-Just de Val-
cabrère, et transportés au Musée de Toulouse, où ils
sont encore, mais dillicilement accessibles. N'ont jamais
été catalogués complètement. Marbre blanc.
Plicilogreipliie coiiiiiiiiiiii|ii(5c par M. Sa|(èiie. — Lavedan,
Lizoï' et Sai-ène, Fouilles (iy20-ir\-3V)), pi. WII, n* 5. —
Lizop, Convenne, p. 487 et pi. XXXIIi.
Sur la base, un homme nu, probablement un Satyre,
menaçant d'un bAton une chèvre qui se dresse contre
Gravures tirées de Métivier. — R. Mktivier, Mono^aphie de la
Basilique de Saint-Jusl de Valcnbrère, p. 3<) à 33, p. VI à Mil.
Ces blocs, les uns hauts de o m. 53; les autres de
o m. i3, paraissent provenir de deux frises différentes.
On y remarque, dit Métivier, des rinceaux w exécutés
avec une vigueur et un art surprenant, bien supérieurs à
VALCABIIERE, MONTMALHIN.
15
l'idi'e qu'en donne noire croquis w. Les frises à décora-
lion guerrière doivent avoir fait partie d'un arc de
triomphe. On v remarque notamment une enseigne mili-
taire, des l)arl)ares prisonniers, les mains liées derrière
le dos, et des têtes imberbes à longue chevelure. (Cf. à
Narbonne, t. 1, n"' ()()i à 7 i •^•)
7666. Bloc quadrangulaire trouvé à Montmaurin
(Haute-Garonne), «il y a cinquante ans environ^, par
M. iMirot, maire de cette commune. A Morigny (Seine-
et-Oise), chez M. de Sainl-Périer. Pierre commune.
Hauteur, 0 m. 23 ; largeur, 0 m. uo ; épaisseur, 0 m. 1 6.
Gravure tirée de Saint-Périer. — Comte de Saint-Périer,
Bull, des Ani. de France, 1997, p. 064 (gravure). — Lantier,
Deutsches Archdol. Institut, Rom.-Germ. Komm., Bericht, igSo,
p. ifih.
16 LUCHON, SIUADAN, SALÉGH.\.\
Visage imberbe, de faible relief, le front bas, les yeux
clos et proéminents, le nez attaché très haut brisé à la
partie inférieure. Sculpture pré-romaine rappelant celles
d'Entremont. On aurait aussi trouvé fi Montmaurin «une
tête d'homme, en marbre blanc, de bonne époque
romaine, encore inédite» [saim-i'Érieb].
7667. Stèle engagée dans la iuçade est du clocher
au-dessus du porche de l'église d'Izaourt (Hautes-Pyré-
nées). Marbre blanc. Hauteur, i m. o3.
Photogiapliie» cl leitseignemenls cuiuiiiuiiiques par M. B. Sa-
pène. — Lizop, Les Convenue (igSi), p. aoG, noie 1 1 a.
Bustes drapés, de face, de deux femmes: au-dessous,
un cartoucbe ayant pu contenir une inscription peinte.
Travail soigné.
7668. Stèle encastrée dans la laçade sud du clocher de
l'église de Siradan (Hautes-Pyrénées). Pierre commune.
Hauteur, environ o m. 5o; largeur, environ cm. yo.
Photographie et renseignements communiqués par M. H . Sa-
pène. — Lizop, Les Convenue (igSi). p. 9o6, noie i li.
Buste de face de femme. Bas-relief funéraire.
7669. Stèle engagée dans la façade de l'église du
cimetière de Saléchan (Hautes-Pyrénées). Marbre gris-
bleuté de Saint-Béat. Hauteur, o m. ^5.
Piiologra])liie et renseignements communiqué par M. B. Sa-
pène. — Lizop, Les Convenue (ig."?!), p. aoG, noie t la.
NEUVY.
17
Bustes sommaires, de face, d'un homme barbu et
d'une femme; au-dessus, trois rosaces; au-dessous, deux
oiseaux affrontés becquetant chacun une grappe de raisin.
7670. Tète trouvée, dit-on, dans le Midi de la
France. Etait, en 192 g, à Paris, dans le commerce.
Bronze. Hauteur, environ 0 m. 9^.
Photographies communiquées par M. Clément Piatt, 19, rue
<les Petits-Champs, à Paris.
Antonin-le-Pieux.
7671. Fi'uginent encastré à INeuvy-Saint-Sépulcre
(Indre), dans une construction. Pierre commune. Hau-
teur, environ cm. Zio; largeur, environ 1 mètre.
^t^'^''^'"
Photographii! communiquée par Al. ti. Poiraut-Dosaix , ilo
Clamart.
BAS-FiEMEFS. — Supplémeitls.
Monslics iiianiis i^(laii|)liiii et panthère ailée). I>e
bloc peut provenir d'un triomphe d'Amphitrite.
IMritlMEltlK >ATIO>ALE.
18 BOYNE, TULLE, MOSTUEJOLS
7672. Autel, avec base et couronnement, dans
l'éjjlise en ruines de Pinet, non loin de Boyne, à 12 ki-
lomètres de Millau (Aveyron). Pierre commune. Hau-
teur, 1 m. o3; largeur et épaisseur, o m. ij.3.
Pholograpliie communiquée par M. Louis Balsan, de Millau.
— EspÉR/iNOïKU, Comptes retidus de l'Académie des Inscriptions et
Belles-Lettres, 1929, p. ai 4 (gravure).
Cet autel, païen dans le principe, est décortî sur
une de ses faces, d'un chrisme entre un a et un w.
7673. Fragment de groupe trouve en 1 ()3o, à Tulle,
«dans le mur de l'ancien château des Escaliers, au-
jourd'hui rue Saint-Martial», [mar.]. Au Musée. Cal-
caire oolithi(jue. Hauteur, 0 m. G7; largeur, o m. 38;
épaisseur, o m. 3o.
Piiotograpiiie communiquée par M. B. Marque. — B. Marqi:e,
Bull, de la Soc. des Lettres de ta Corrt;:e, 1901, p. 4a.
Enlèvement de Ganymède. Par une de ses serres
passée sous le bras gauche, l'aigle soulevait l'enfant.
Le groupe est très dégradé.
7674. Stèle conservée à Mostuéjols, canton de Pey-
releau (Aveyron), où elle sert de piédestal à une croix.
Grès. Hauteur, 1 m. io: largeur, 0 m. 90; épaisseur,
0 m. 87.
Photographie communiquée par M. Louis Balsan, de Millau.
H. i>E Barral, Mcm. de la Soc. archcol. de l'Aveyron, t. \ I (i846),
p. 4.3 t. — EsPKRANOiEt , Comptes rendus de l'Aend. des Inscript.
et Belles-Lettres, 19-29, p. ai. '5.
MOSTUEJOLS, BE/VUMONT. 19
Personnages drapes, ilebout, de face, dans une | époux et de leur fils. Celui-ci, à droite, parait, de la
niche. Monument funéraire; celui probablement de deux main gauche, tenir un rouleau et, de la droite, serre la
-'■ ''' ^âr\. ^
j»,»>*.i'
\
r
3* fy
moin droite de sa mère. Dans le fronton de la stèle
est une rosace.
7675. Bloc vu à Beaumont ( Puy-de-Dôme) , en i f) a 6 ,
sur le revers d'un fossé, par M. Audollent, membre de
l'Institut; transporté à Cournon, chez M. Bonnabry, et
alors indiqué comme trouvé, en décembre i()3o, au
même lieu, dans une carrière de sable. Pierre com-
mune. Hauteur, cm. g/i; largeur, om. 69; épais-
seur, 0 m. 2.5.
Pliotogiapliie communiquée par M. le docteur Morlet, de
Vicliy. — >Ioi\iET, Revue archéot., 19.31, II, p. 280 (gravure);
ig.'îa , I, p. .'il 5.
a.
20
BK AL MONT.
Écliassiers affrontés, séparés par un bouquet ! serpent qui leur entoure le corps et les mord au jabot,
d'acanthe. Ils tiennent ciiacun dans leur bec un long i Au-dessous, dans un second registre, un bouc couché,
à droite. Ce bloc pourrait provenir d'un temple de Mer-
cure. Ou connaît d'autres monuments oîi sont repré-
sentées des hérons, des cigognes ou des grues (voir les
n'-ôôc), 570 et 827).
21
SUPPLEMENT AU TOME III.
TE\IPLE DE LA SEI\E.
(Cf. Tome 11 1. p. :'. 1/4.)
De nouvelles fouilles furent faites, en 1996, au Temple de la Seine, par M. Henry Corot, sur
l'initiative du docteur Epery. Elles demeurèrent à peu près stériles et ne firent rencontrer que des
traces de murs.
Une seconde campagne, aux frais de l'Académie de Dijon, eut lieu six ans plus tard, en grande
partie sur des terrains appartenant à la ville de Paris. On trouva un béton de o ni. 80 d'épaisseur,
ayant fait partie d'une piscine, qui fut à peu près délimitée
vers la fin de cette campagne; mais on découvrit surtout d'assez
nombreux ex-voto, de pierre ou de bronze, et les débris d'une
statue d'Hercule.
Une troisième campagne, conduite l'année suivante, sur le
territoire de la commune de l'oncey, porta presque entièrement
sur la mise à nu de la falaise rocbeuse qui abritait le temple
du côté de l'Est. M. Corot eut alors l'agréable surprise de dé-
couvrir, dans une cacbette, deux statuettes de bronze (ci-après,
n"' 7(576 et 7G77), dont l'une surtout est remarquablement
conservée et d'un intérêt tout à fait exceptionnel.
Ces fouilles de igSS furent subventionnées par le Ministère
de l'Education nationale, l'Institut de France (Académie des
Inscriptions et Belles-Lettres), l'Académie de Dijon et la Société
française des Fouilles archéologiques.
Les photographies du Temple de la Seine dont j'ai fait usage
m'ont été communiquées, fort obligeamment, par M. Corot.
(Cf., sur les découvertes du Temple de la Seine, H. Corot, Comptes rendus del'Acad. des Inscript.,
1933, p. figo); — Les bronzes d'art des sources de la Seine. Dijon, 193/1; in-8, ifi pages, 10 planches.
(Extrait (\('s Mémoires de la Commission des Antiquités de la Côte-d'Or, 1933. — A. Bla.nchet, Monuments
Piot X\XIX(i93/l),pl. IV-V).
22
TEMPLE DE LA SEINE.
7676. Sliituette, avec barque lui servant de support 1 près du temple, dans une cachette, que recouvrait une
et soclo de forme arrondie, trouvée le i3 juin igSS, [ pierre plate, de o m. 8o de haut, o m. 70 de Inrge et
't^- -^ mm\
0 m. 1 4 d'épaisseur. Au Musée arcliéolo(fi(|ue do
Dijon. Bronze. Hauteur de la statuette, 0 m. 3o3.
Dimensions de la barque : hauteur, o m. 10; longueur,
0 m. 4o; largeur au milieu, 0 m. i3; — dimensions
du socle : hauteur, o m. 07; diamètre à la partie supé-
rieure, 0 m. io->; à la base, 0 m. i/15. Poids de la
statuette, h k. o5o; — de la barque, 3 k. 100; — du
socle, o k. iio. — Poids total de l'objet : 7 k. 56o.
Belle patine verte. La statuette était soudée à l'étain
sur la barque, et celle-ci sur le socle.
H. Corot, Le Bien public (Journal de Dijon). i4 juin 19.33
(gravure) = Revue archéol., 19:13, I, p. 254 (gravure); Comptes
rendus de l'Acad. des Inscript., içf'i'i. p. 991; — Les bromes
d'art des sources de ta Seine, p. i3 et pi. VI à X. — Blaxciiet,
Monum. Piol, 1984, pi. IV.
Déesse debout, vêtue dune robe longue et d'un
manteau, coiffée d'un diadème, chaussée, les mains
tendues en avant, mais ne tenant aucun attribuL Les
cheveux, partagés sur le milieu du front en deux
boucles qui retombent, une de chaque côté, sur les
épaules, sont coupés courts sur la nuque. Le diadème,
légèrement mutilé, a perdu deux des six globules qui
en décoraient le bord supérieur. Les oreilles sont cachées.
TEMPLE DE LA SEINE.
23
n
TEMPLK \)K L\ SKINK
Le visage est gracieux, bien que peu soigné, les pru-
nelles sont indiquées par un point. La manche droite
est fendue et parée de crevés que séparent des fibules
discoïdes. La robe est serrée à la taille par une cein-
ture. Le manteau, jeté sur l'épaule jjauche, est tendu
par des plombs et drape presque tout le corps.
La statuette, du n'siècle de notre ère probablement, est
d'inspiration grecque. L'artiste, sans doute gallo-romain .
qui l'a produite, paraît n'avoir refait que la tête du
modèle dont il s'est servi.
La barque est en forme de canard dont les ailes ni
les pattes ne sont indiquées. L'oiseau tient dans son
bec uti fruit rond que M. Corot considère comme une
baie de l'arbrisseau, désigné sous le nom de groseillier
(les Alpes, très commun aux sources de la Seine. La
queue, dont les plumes sont stylisées, de ce canard a
été déviée de sa direction primitive par un choc qui
a produit une fente du métal.
Le pont de celte barque, fondu à part, est orné
d'un petit bordage ajouré, qui diminue de hauteur
d'arrière en avant, et a subi quelque dommage.
Le socle, d'ailleurs assez mince et de forme circulaire,
est brisé en plusieurs fragments qu'on a rapprochés.
Pour M. Corot, la déesse est »me image de la Seine
[Seijuanaj; M. Blancliet y voit une Abondance.
7677. Statuette trouvée en lySS, dans la cachette
dont il vient d'être parlé sous le nuaiéro précédeui.
Au Musée archéologi(|ue de Dijon. Bronze. Hauteur.
0 m. 5i5. La statuette était posée sur un socle
rectangulaire de o m. oyb de haut, o m. i <i de large
et 0 m. 1 1 5 d'épaisseur à la partie supérieure. Poids
de cette statuette, 6 k. 3oo: — du socle, i k. 8oo.
TEMPLE DE LA SEINE.
25
Hauteur totale de l'objet : o m. 69; poids : 8 k. 100.
Belle patine verte. Le bras droit, rompu à hauteur de
l'épaule, a été rajusté aux temps antiques: les doigts de
la main gauche et ceux des pieds sont mutilés,
[Corot], Le Bien public, i/i juin 19.S3 (gravure) = Revue
Archèol., i().3;), 1, |). 2 53 (grîivure); — Comples rendus de
CAcad. des Inscript., igS.'i, p. 990; — Les bronzes d'art des
sources de la Seine, p. 1 1 et pi. II à V. — Blanchkt, Monum.
/'io/, XX\IV( 193/.), pi. V.
Jeune Satyre nu, debout, imberbe, levant le bras
gauche. Le personnage dont la face est particulièrement
expressive, a des oreilles pointues, des cornes naissantes,
et, sous le menton, deux glandes de bouc. Une ride
profonde lui barre le front. Les pupilles sont indiquées.
(Xïuvre hellénistique, peut-être alexandrine, faite avec
soin. De la main gauche, le Satyre a pu tenir
une grappe de raisin et, de l'autre main baissée,
un canthare; mais le doute reste permis. M. Corol
suppose que la main gauche du personnage était saisie
par un crabe.
7678. Au cours des fouilles de 1982, on rencontra
des ex-voto plus ou moins mutilés de pierre ou de
bronze, rappelant ceux qui avaient été mis au jour
BAS-RELIEFS. — SuppléntenU.
en i838 (tome 111, p. 827 de ce Recueil) et les débris
d'une statue d'Hercule (voir le numéro 768!?). Ces
objets sont provisoirement à Poncey.
Sur la gravure ci-dessous , on trouve au premier rang,
de gauche à droite : un buste de femme: celui d'un
homme barbu; une tête de déesse (celle peut-éire d'une
statue de Sequana); deux tètes provenant de bustes, et
IJiritIHBBIR NATIOTIALB.
20
TEMPLE DE LA SEINE.
la léle miitiléf d'un enfant emmaillol/i; — au seconil | tête (hauteur o m. i3) assez correctement sculptée
rang on remarque de droite à gauche, un fragment de l dont l'oreille droite est percée en son milieu d'un trou
H^V-«i-
rond (probablement l'ex-voto d'une femme); un doigt
votif sur une plaquette; un autre fragment de tête très
dégradée; une main à demi-fermée: un pied votif et une
têle dont la partie postérieure fait défaut.
TEMPLI-: DE LV SKINE, MONT AUXOIS.
27
Les autres gravures se rapportent aussi à des frag-
ments de bustes, à des jambes, des pieds, des doigts,
des mains, etc.
Sur un ex-voto, sont deux mains droites ouvertes.
H ne doit pas s'agir de l'ex-voto de deux malades
associés, mais [tlutùt d'une offrande répétée, pour la
rendre plus ellîcace. (Voir le n" giia.)
7679. Fragment de statue trouvé en 198 a. Provi-
soirement à Poncey. Hauteur, 0 m. 1 1; largeur, 0 m. 1 ;).
•IK
^^ f
Restes d'un personnage portant un chien paré d'un
collier. Au revers est le disque avec bretelles déjà signalé
comme un insigne de pèlerinage (voirie numéro 2^07).
7680. Ex-voto trouvé en 1981, au lieu dit la Faii-
drolle, sur le Mont Auxois. Au Musée municipal d'Alise.
Pierre commune. Hauteur, 0 m. 35.
EsPËRANDiEU, Comptes rendus de l'Acad. des Insci: et Belles-
Lettres, 1981, p. 4oo (gravure); Revue des Musées, VI (1982),
|>. 38 1 (gravure).
Buste d'un dieu barbu, sur les épaules duquel sont
posées deux colombes aiTrontées. Le Mont Auxois a
fourni d'autres exemples de celle figuration qui pour-
rait se rapporter à Jupiter Sérapis. (Voir le numéro
768/1 et les numéros 2107, 935/i, 2355, 2377
et 7380.)
7681. Torse trouvé en 1932, aux sources de la
Seine. Provisoirement à Poncey. Pierre commune. Hau-
teur, o m. 35.
Ex-voto. On a aussi trouvé, au temple de la Seine, les
restes d'un sanglier enserrant une tête d'homme.
4.
28
7682. Débris de statue trouvt's en igSa. Provisoire-
ment à Ponccy. Pierre commune. Hauteur du fragment
de tête, cm. ai.
TEMPLK Dli LA SEINE, MONT AL VOIS.
de la découverte; moulages aux musées d'Alise et de
Saint-Germain-en-Layc. Calcaire assez (in. Hauteur,
0 m. ^3.
r
4
Ces débris, dont quelques-uns très petits, sont au
nombre de douze. Les deux principaux se rapportent à
une griffe de lion et à une tête coiffée d'une peau d'ani-
mal; un autre indique une massue noueuse. Hercule.
7683. Tablette trouvée à Alise, eu igSîi, au leniple
d'Apollon lYlorilasgiis. Au Musée Aksia. Pierre tendre
commune. Hauteur, o m. a.'î.
i^mAj:^
M>^ '
Pliolograpliie communiijuee par M. J. Toutaiii. -— Toitaix,
Pro'Alcxia, Rapport sur les fouilles de i^S-i (sous presse).
Seins de femme; ex-voto. Une autre offrande, presque
fruste, paraît représenter un torse de femme posé aussi
sur une tablette.
7684. Statue trouvée, on igSi, au lieu dit la Fan-
droite, sur le iMont Auxois. Provisoirement chez l'auteur
EspRRANDiEi', Comptes rendus de l'Acad. des Inscript, et Belles-
Lettres, ig.')!, p. lîtjS (gravure); Revue des Musées, M (igSs),
p. ;!;ii (gravure) — A. N. \ewkll, The Dove-Diety of Aletia;
and Sernpis-Moriliisgiis (sou» presse). — J. Toi tain, Bu//, des
Aiit. de Friiiice. ii),36. p. 176 (planche).
Dieu barbu, debout, de face, vêtu d'une timique
par-dessus laquelle est une cuirasse, et d'un manteau
agrafé sur lepaule droite, couvrant la poitrine et le
bras gauche. Le personnage, coiffé d'une couronne mu-
MONT AIXOIS, MELLECEY.
29
raie ou d'un boisseau, paraît chaussé et a les jambes
nues. Les mains manquent; celle du côté droit tenait
un attribut torse, sans doute une laisse. La lête du
dieu est entre deux colombes posées sur les rameaux d'un
chêne avec glands; à sa droite, sur le sol, est assis le
chien Cerbère dont les pattes antérieures font défaut.
Probablement Jupiter Sérapis de préférence à Pluton.
(Voir le n" 7680.)
M. Toutain y reconnaît le dieu des arbres.
7685. Ex-voto trouvé, en igSi, au lieu dit la Faii-
* drolli', sur le Mont Auxois. Au Musée de Sainl-Germain-
en-Laye. Bronze. Hauteur, 0 m. lA; largeur, 0 m. 28 :
épaisseur, environ o m. 001.
EspKRA-VDiEij . Compte!! muluH de l'Acad. (ht In.srr. pt Hdlcs-
lelliva, ig.'ii. p. AoQ (gravure); Revue des Munéea, M (1902),
p. 33 1 (gravure).
Homme barbu, vêtu d'une saie avec capuchon, assis
sur un coussin , dans une voilure à deux roues attelée
d'une jument qu'il conduit vers la droite. Cet homme
tient de la main droite un fouet; de l'autre main les
rênes de son attelage. Celles-ci passent sur un jiorle-
guide, surmonté d'un pompon, de part et d'autre diin
collier orné de même. Au dessus de l'image est l'inscrip-
tion : Dea{e) Epon(à)e; Saligenus, Sollemiu'i^sj fil[ius),
r(plum) s(olvi(j l{il)ens) [ni(erito)].
7686. Fragment de stèle trouvé près de Mellecey.
Au même lieu, chez M. Albert (irassard. Pierre com-
mune. Hauteur, o m. ^."5; largeur, o m. ."55; épais-
seur, o m. 1 y.
Pliotograpliie cnmmuni(|uée par M. Armand -Caillât.
\j. Armam>-()ai,i.iat, HhII. des AnI. de France, 1928, p. ao6.
30 MONT AUXOIS, MKLLEGEY.
Télé mutilée à chevelure abondanle. La lèvre supé- 7687. Table trouvée, en ig-'Ja, à la l'nndrollr , sur
rieure, seule apparente, est surmontée d'une forte le Mont Anxois, dans le sous-sol d'une habitation. \u
moustache. M. Arniand-Callial est d'avis qu'il pourrait Musée municipal d'Mise. Calcaire coquillier. Hauteur
s'agir d'un dieu au maillet. totale, i m. 30.
1^.
- *
\
'■7T ..-T..
EspKRiNuiEii, Comples rendus de l'Acad. des Inscript. et lielle-s-
IjCllres, i().'5a, p. 887 (gravure).
Par devant, sur le pied en forme d'autel de cette
table, est un Attis dans le costume et la pose tradition-
nels. Chaque face latérale est décorée d'un enfant nu,
debout, de face, supporté par une feuille d'acanthe,
paraissant tenir une torche renversée; il doit s'agir de
Génies funèbres. Le monument paraît funéraire et sa pré-
sence dans un sous-sol est surprenante: mais il imporli'
d'observer qu'un pied de table, découvert à Hernilaninn,
est décoré d'une figure d'Attis semblable à celle d'Alise.
7688. Stèle retrouvée en 1928, à Mellecey (Côte-
d'Urj, «dans le mur d'un four dépendant d'une pro-
MELLECEY, BOUZERON, ALISE.
31
priélé particulière». Au Musée de Chaion-sur-Saône.
Pierre commune. Hauteur, i m. /j3; largeur, o m. 70;
épaisseur, o m. 9.}.
Pliolographù: communiquée par M. Armand-Calliat. —
lirii.uRD-IJBKHoi.i.KS, liiill. iles Anl. de France, i8(j.5, p. 1/19. —
Armami-Oalliat, Ihid., 1928, p. ao4 (gravure).
Homme et femme debout, de face, i'un et l'autre
vêtus d'une tunique longue et d'un manteau. La femme
tient dans la main droite, devant sa poitrine, un gobelet;
sa main gaucbe est sur l'épaule gaucbe de l'homme,
(ielui-ci porte de la main gauche un flacon. Monument
funéraire de deux époux.
7689. Stèle en trois fragments trouvée en ip-^i, à
Bouzeron, au lieu dit le Champ de hi Velle, dans la pro-
priété de M. Sordet, maire, en plantant des arbres
fruitiers. Au même lieu, chez M. Sordet. Pierre com-
mune. Hauteur, 0 m. cjô; largeur, 0 m. /i5; épaisseur,
o m. 08.
Photographie communiquée par M. Ai'manil-Callial, de Livry.
Femme debout, de face, dans une niche, vêtue d'une
tunique et d'un manteau, tenant de la main droite,
contre sa poitrine, un gobelet, de l'autre main peut-être
une serviette [mappa). Les cheveux, divisés sur le milieu
du front par une raie, sont ondulés et cachent les
oreilles. Monument funéraire.
7690. Bloc en deux fragments, trouvé à Alise, en
tgJa, au temple d'Apollon Movitasgm, par la Société
des Sciences de Semur. Au Musée Àleitia. Pierre com-
mune. Hauteur, 0 m. fîi.
Pliolographie communi(juée par M. J. Toulain, président de
la Société des Sciences de Semur. — Toitain, Pro Alesia, Rap-
jKirt sur les fouilles de t(j3:i (sous presse).
32
ALISE.
Buste (le femnic: ex-voto. Les mêmes fouilles ont ! t<He manque, et celle d'un torse presque fnisle, où
produit la découverte de deux autres bustes, dont la j M. Toutain reconnaît, à gauche, «le mouvement d'un
bras allongé le long du corps». On a découvert égale- ] 7691. Bloc trouvé à Alise, enUySa, an lempl'
ment quelques ex-voto de bronze représentant des yeux, i d'Apollon Moritasfrtis, par la Société des sciences de
u
k
~w
Semur. Au Musée Alesia. Pierre commune. Hauteur,
0 m. 076; largeur, o m. 1 15.
Pliotograpliie communiquée par M. J. Toutain.
Ex-voto schématique de malade.
ALISE, GHAGNY.
33
7692. Groupe trouvé en ig^b, à Alise-Sainte-
lîeine, par la Société des sciences de Semur. Au Musée
Alema. Pierre commune. Hauteur, o m. /la; largeur,
0 m. 38; épaisseur, o m. aS.
Pliotog-rapliie roniiiuiiiii|iiou par M. J. Toutain, président de
la Société de Semur. — J. ToiiT\iN, Comptes rendus de l'Acad. des
Inscript., igSS; p. 897 (gravure); Pro Aksia (sous presse).
Anguipède assailli par laigle de Jupiter. Le dieu-
cavalier serait remplacé par lui attri])ut qui lui con-
vient. L'hypothèse de l'enlèvement de Ganvmède ne
semble pas possihle. La sculpture n'est ([u'ébauchéc; et
lisse par derrière.
7693. Statue mutilée trouvée à Chagny en 1867,
«dans une carrière de gravier située à l'intersection de
la roule d'Arnay, de l'ancienne route impériale de (ihalon
à Dijon et du chemin de 1er de Paris à Lyon''. Depuis
t866 au Musée de Chalon. Pierre commune. Hauteur,
o m. 38; longueur, 0 m. 5o.
Photographie communiquée par M. Armaiid-Calliat.
B.is-RtLitfs. — SiipplémcHls.
Lion accroupi; la tèle est en partie détruite/ Orne-
ment funéraire. La sculpture paraît antique; je ne pense
^i
^:
pas qu'il s'agisse d'une œuvre du moyen âge.
7694. Fragment de stèle de provenance régionale.
Au Musée de Chalon. Pierre commvme. Hauteur, 1 m.35;
largeur, o m. 81 ; épaisseur, 0 m. 18.
Photographie communiquée par M. Armand-Galliat, de Livi-y.
IMIT.IMEriB KAT10>»I.K.
3^
VERJUX,
Homme barbu et femme, lun et l'autre debout, de
face, vôtiis d'une loufrue tunique el dun manteau.
L liomme paraîl , dans son manteau, porter une l)Oursr:
la femme, aidée par son compagnon, lient un gobelcl.
Tombe de deux époux.
CHALON.
7695. Kragmenis trouvés près de Verjiix, probable-
ment à Ciel. Au Musée de Chalon. Hauteur, o ni. aa.
Photographie et renseignements communiques par M. Ar-
inand-Calliat. — ArmamhC^li.ht, (jalaloffue des collect. tiipid. du
Musée de Chnlon (1986), p. i.3 (gravure).
Tête laurée paraissant féminine; les oreilles sont
cachées en partie. Peut-être Apollon, mais plutôt une
déesse. M. Armand-Galliat dit que ce fragment «est
l'un des morceaux antiques les plus remarquables ([u'ait
livrés le sol chalonnais».
7696. Bloc de provenance régionale. Au Musée de
Chalon. Pierre commune. Hauteur, o m. u3: largeur,
0 m. 39; épaisseur, 0 m. 18.
Photogi'a|)hïe communiquée par M. Armand-Caliial.
Masque grossier de fenune: la chevelure est hirsute;
les oreilles sont détachées. Ornement funéraire.
7697. Bloc provenant de la région «le Chalon. Au
Musée de Chalon. Pierre commune. Hauteur, o m. 93;
largeur et épaisseur, o m. •3-.
Photographie comrauniquëe par M. Armand-Caliial.
verbiuix de la Soc. de Chalon, 96 févr. 1 865.
Masque de femme: ornement funéraire.
- Procès-
SUPPLEMENTS AUX TOMES IV ET V.
7698. Alltel mutilé, avec base et couronnement,
provenant de Thuis (Ain). Au même lieu, dans l'aban-
don, contre le mur d'un jardin. Pierre commune. Hau-
teur, environ i m. 20.
Renseignements corainuni(|ué8 par M. E. Dubois, professeur
honoraire à Confrançon (Ain).
Sur une des faces de ce monument est une roue à
quatre rais, posée debout sur un petit autel. Au-dessus
de la pierre est un trou rond. Le monument n'a pas
d'inscription, mais une dédicace à Jupiter a pu être
peinte.
7699. Tablette trouvée, en lySo, au lieu dit
Entraigue, commune de Gaubertin (Loiret). Au Musée
d'Orléans. Pierre commune. Hauteur, 0 m. 35.
Blanchet [et Banchereau], Bull, de* Anl. de France, igSi,
p. io3.
<«**'-
Epona drapée, assise, à droite, sur une jument mar-
cbant à droite; la déesse ne tient aucun attribut; son
manteau lui entoure la tête comme d'un nimbe.
7700. Sculpture trouvée, en i()3o, à Soissons,
«près de la catliédrale, au cours de travaux de con-
struction qui ont mis l'ancien mur d'enceinte à décou-
vert r [bl.]. Au Musée. Pierre commune. Hauteur,
1 m. o5; largeur, 0 m. ."io; épaisseur, o m. liC^.
Photographie communiquée par M. MetHing, conservateur
(In Musée. — A. Blanchet, Comptes rendus de l'Acad. des inscript.,
igSo, p. 199 (gravure); Bull, des Ant. de France, ig.'ii,
p. 98; Notiziario di scavi relativi ail' tinpero romano (Rome,
1982), p. 1 13.
36
Tricéphale barbu pos«^ sur une tablette, dans une
niche; au-dessous, dans un second registre, une tête de
SOISSOXS, CHAUMONT, KLFFIC \i;i\.
Femme debout, de face, dans une niclie, vêtue d'une
tunique longue, tenant : de la main droite une sorte de
bélier et un coq. L'identification du tricéphale et de
Mercure ne fait aucun doute. (Voir les n"' 3654 à
3659.)
7701. Stèle de provenance exacte inconnue; autre-
fois à Villiers-le-Sec (Haute-Marne), dans le jardin du
presbytère; actuellement au Musée de Chaumont. Pierre
commune. Hauteur, 0 m. 78; largeur, o m. 68; épais-
seur, o m. 58.
Pholngiaphie commiini(]iiée par M. l'abbé Drioux. — Pierre
Gaitier, Annales de lu Soc. d'hist. et d'archéol. de ChaumoiU, IV
(igti), p. 38i. — Dbioiix, Revue archéol., 1929, II, p. 16
(gravure)
sceptre surmonté «d'une masse dont la base serait hori-
zontale et le sommet arrondi», percée d'une ouverture à
peu près centrale; de la main gauche, contre sa poi-
trine, probablement une oUa. A ses pieds, du côté droit,
peut-être un autre vase; du côté gauche «un objet de
forme ronde» en lequel il semble possible de reconnaître
un serpent, M. l'abbé Drioux pense que cette stèle se
rapporte à la déesse Nantosvelta. (Cf. Recueil, n"" hlx-i^,
4566, 4568, 6000, 75:54.)
7702. Bloc quadrangulaire trouvé près d'Euffigneix
(Hanlc-Marne). Au Musée de Chaumont. Pierre com-
mune. Hauteur, o m. 38.
A. Blanchet, Comptes rendus de l'Acad. des insciipt. et hdles-
htlres, 1999, p. 3i8; Monuments Piol, 1981 (gravure); Annales
de la Soc. hisl. et arcliéol. de Chauinonl (igSi), |). 3o (gravure).
— R. Lantiër, Bericht des Arcliàol. Inslituts, XX (igSo), p. i45
et ])l. i5. — Cil. Picard, Revue des études latines, 1980, p. 365.
EIFFIGNEIX, REIMS, L\\(.lli;S. 37
Portrait d'un adolescent à chevelure abondante; les
pupilles sont creusées au trépan. L'œuvre parait du
Fiijure à uii-corps d'un personnage imberbe, le cou
paré d'un torques, un sanglier contre son corps. Les
bras ne sont pas indii[ués. Uivinilé celli(|ue indéter-
minée, paraissant antérieure à la conquête.
7703. Buste trouvé à Reims, en 1929, chez
M. J. Ville, i3, boulevard Focb, à /i m. 5o de profon-
deur, en construisant des caves à Champagne. Appartient
à M. Ville. Marbre blanc. Hauteur, o m. (i 1 .
Photographie communiquée par M. Ville. — J. Villh,
Amtuaire-Bidl. de la Soc. des Amis du vieux Reims, 1929-1980,
p. 160 et pi., p. i63 (tirage à part); Revue archéol. (1930, 1),
p. 364 (gravure).
second siècle. Le nez et le menton sont mutilés. La
sculpture reposait sur un socle à base carrée.
7704. Autel trouvé à Langres, faubourg Saint-Gilles,
en i9a9. Au Musée de Langres; moulage au Musée de
Saint-Germain. Pierre commune. Hauteur, o m. A5; lar-
geur à la base, o m. 96 ; épaisseur, 0 m. 1 8.
Photographies communiquées par M. l'abbé Drioux. —
Drioix, liull. de la Soc. liist. et archéol. de Langres, X (ig.'io),
p. 1 (gravures). — Salomon Rei.nach, Bull, archéol., igSi, Pro-
cès-verbaux, février, p. m (gravures). — Driovx, Cultes indigènes
det Littgiins (Pai-is et Langres, 1934, in-8°), p. 78 et pi. Y.
D'un côté, un taureau, les cornes bouletées. Du côté
opposé, un personnage barbu, vêtu d'une tunique courte
et d'un manteau, chaussé, portant de la main droite un
38
collier (gaulois. A droite, un autre personnage, assez
court-vélu également, déroulant un livre. L'animal et
LANGRES, SAINT-MICHi: L
latérales. Sur les corties bonifiées des taureaux (cf.
S. Rki.nach, IJAnthrojmloiriu, i8y(J, p. .ï53: \V. Ueo>>a,
Revue arch/'oL, i jji 7. I, p. 1 q/j). L'influence celtique ne
semble pas douteuse; mais l'idée mystique des cornes
bouletées reste obscure.
7705. Stèle mutilée trouvée, en lyay- îi Paris,
gi, boulevard Saint-Micliel, au fond d un puits. Au
Musée Carnavalet. Piern- commune. Hauteur, om. 68;
largeur, o m. 27.
les deux hommes (probablement des prêtres) sont
debout, de face, dans des niches cintrées, à colonnettes
Photograpliie conimuniqiuv par M. A. Blancliel. — Grimai lt.
Commission du Vieux-Paris, a5 juin 1927, p. 5o et pi. = Sup-
plément au Bull, municipal officiel de la ville de Paris, n° a8o,
li (léc. 1939.
SOISSONS, SCHIFFLANGE, HEYEliST.
39
Homme deboul, de face, vêtu d'une tunique serrée à
la taille par une ceinture, paraissant tenir une massue.
Diiïicilement Hercule.
7706. Stèle en plusieurs fragnoents trouvée en lya.'},
à Soissons, près de la cathédrale, ttau cours de travaux
de construction qui ont mis l'ancien mur d'enceinte à
découvert;) [bl,]. Au Musée. Pierre commune. Hauteur,
1 m. 45; larjjeur, om. 99; épaisseur, o m. 58.
Photographie communiquée par M. Mettling. — A. Blanciiet,
Bull, fies Ant. de France, igSi, p. 98 (gravure).
Homme f>t femme debout, face à face, chaussés,
entre lesquels est un enfant, de face, tenant de la main
droite un ohiet rond, probablement un fruit. Monument
funéraire de deux époux et de leur enfant. Celui-ci donne
la main gaucbe à son père.
7707. Stèle trouvée en 1980, à Schifllange, près
d'Escli (Luxembourg), au lieu dit ttoy; Slciigcrech (la
contrée pierreuse)». Ac(|uise par le Musée de Luxem-
bourg. Pierre commune. Hauteur, 0 m. 3 1 ; largeur,
o m. 1 5 ; épaisseur, o m. 08.
««SI
^
Photographie communiquée par M. P. Medinger, conservateur
(lu Musée du Luxeml)ourg.
Personnage nu, debout, de face, paraissant appuyé,
de la main gauche, sur une massue. Peut-être Hercule;
mais la barbarie de la sculpture ne permet aucune attri-
bution certaine. Il peut s'agir aussi d'un dieu local.
7708. Fragment de stèle trouvé trdans la forêt de
Heyerst, au sud de Saint-Louis». Détruit. Grès, k Hau-
teur (incomplète), o m. G7; largeur, 0 m. 70: épais-
seur, o m. 32 » [linck.].
Gravure tirée de Linckenheld. — E. Linckenhbld, Deutsclus
Arcliâol. Inst., Rôm.-Genn. Komm., liericlit XVII (i9a'7),p. i3S
(gravure): Revue des Musées, 1927. p. 309 (gravure). —
A. Grknibr, Annales de l'Est, 1 980 , p. 1 1 4.
Mercure nu, debout de face, tenant de la main droite
une bourse, de l'autre main un caducée. Le bas-relief.
M
HKYERST, METZ, BITBURG.
laissé en forêt, «a été brisé par des Vandales» [grenier].
M. Linckenheld a décrit, depuis kj^sO, les frafjraents de
deux autres bas-reliefs analogues "^de Mercure trouvés,
.-Am^i -
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• ifi^^'
^k
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m.I'^-
^' ' -, i' "JE
kMà
l'un à Oberhoff, près de Pbalzbourg (voir le n° 7035),
l'autre à Dreiheilingen , près de Dabo. (^Ehasslaiid ,
VII [1997], p. 18 et igt).)
7709. Stèle trouvée à Metz, rue Saulnerie, en 1980.
Au Musée. Pierre commune. Hauteur, o m. 90 ; lar-
geur, 0 m. 89; épaisseur, o m. 96.
Photographie communiquée par M. Glémeiil. — R. Clament ,
Annuaire d'hinl. et d'nrthéol. Ion:, igSS, p. i35 (gravure).
Homme et femme debout, de face, chaussés, l'un et
l'autre vêtus d'une tunique longue et d'un manteau, f^a
femme porte de la main gauche un coffret; l'homme est
barbu et, de la main gauche également, lient la cour-
roie d'un autre coffret. Monument funéraire de deux
époux.
7710. Stèle mutilée trouvée, en igai, à Bitburg.
Au Musée de Trêves. Grès. Hauteur, 1 m. 09; largeur,
0 m. ZiS; épaisseur, 0 m. 34.
Photographie communiquée par M. Emile Kriiger. — Stfi-
NER, Trierer Berichte, 1996, p. ao3 et pi. IX, n° 1.
Vulcain debout, de face, vêtu d'une cxomide, chaussé
de hautes bottines, tenant de la main gauche des tenaill» -
appuyées contre le bras. A ses pieds, du même côté, une
enclume. La tète manque. De la main droite baissée, le
personnage portait peut-être un marteau. Sur le socle
de la siMe l'inscription : In h\onorem) d(onnis) d{irinae).
BITBLHG, BUITTEN.
41
7711. Bloc provenant de Bitburg. Au Musée de
Trêves. Grès. Hauteur, o m. 7/1; largeur, om. .'Ja;
épaisseur, o m. 3o.
Photographies communiquées par M. Kriiger. — Steiner,
Trière- Beriehle, 1926, p. ao3 et pi. XI, n°' 3-5.
Divinités nuL's, sur deux des faces; déesse assise sur la
Iroisième; la quatrième face est fruste. On remart|ue
d'un côté deux hommes tenant des objets peu reconnais-
sablés; celui de gauche a les jambes croisées. Du côté
gauche, Bacchus, tenant de la main gauche un thyise
et, de la droite, nourrissant une panthère; du côté droit,
la femme assise est accompagnée de deux personnages
plus petits : l'un est debout, à gauche, et vêtu d'une
robe longue: l'autre est tenu des deux mains par la
déesse. Ce bloc ne semble pas avoir fait partie du pié-
destal d'une colonne supportant un groupe du dieu-cava-
lier et de l'anguipède; les divinités représentées ne sont
pas celles que l'on rencontre communément à cette
place; mais il peut avoir été placé entre la colonne pro-
prement dite et le piédestal qui la supportait.
7712. Fragment de statue trouvé à Britten. Au Musée
de Trêves. Grès. Hauteur, cm. 29; longueur, cm. 27;
épaisseur, o m, 1 7.
BAS-RELIEFS — SupplemenU,
Photographie communiquée par M, Kriiger.
Triercr Beriehle, igaô, p. ao5 (gravure).
Steineb',
Restes d'un groupe du dieu-cavalier et de l'anguipède.
Le dieu a la jambe gauche portée en arrière de sa mon-
ture.
mi'r.IXZitll SATIOXALE.
ii ItEIiVIS, BHANDENBOURG
7713. Stèie Irouvi'f à Reims, en i()32, rdans les
travaux de reconstruclion de la ville» |dem.|. Au Musée
des Amis du Vieux Reims. Pierre commune. Hauteur,
1 m. 5o.
Enfant nu , debout, de face, les c'paules couvertes d'un
manteau flottant agrafé du côté droit, tenant de la main
Pliutographie coniinuniqude par M. Krafïï, président des Amis
du Vieux Reims. — Dkmaison, Bull, des Ani. de France, igSa,
p. l59.
Femme vêtue d'une tunique, debout, dans une niche.
Au-dessus, l'inscription : I}[iis) M(anil)us); Ibema qui
vijrsit (wiios xiiiii.
TUA. Stèle mutilée trouvée, en i[)a4, à Ritburg.
Au Musée de Trêves. Grès. Hauteur, om. ,'i8; largeur,
cm. 20 ; épaisseur, o m. i o.
Phologi-apliie communiquée par M. Kriiger. — Steiver,
Trierer Berirhte, ig-iO, p. aoû et pi. I\, u° a.
gauche, et pressant contre sa poitrine, une grappe de
raisin. Le visage est mutilé.
7715. a Bas-relief encastré dans les ruines du rhâleau
de Brandenbourg (Duché de Luxembourg), dans l'un
des montants de la porte pour laquelle ou a utilisé, au
moyen âge, des matériaux antiques, dont deux bases
moulurées et deux pierres dont la surface est garnie de
feuilles non imbriquées.» [dkh.].
Renseignements communiqués par M. Louis Demaison, cor-
respondant de l'Institut.
(le bas-relief est très fruste; on y distingue vague-
ment les images de deux hommes nus (|ui parnis.sent se
combattre; peut-être Hercule et Antée. Sur la face laté-
rale gauche, pourrait être une amphore (d'autres per-
sonnes y voient un poisson). Sur un angle est un masque
grossièrement sculpté.
METZ, GAULIiNG.
43
7716. Stèle mutilée Irouvce à Melz, rue Saulnerie,
en iq3o. Au iMiisée. Pierre commune. Hauteur, o m. 60;
largeur, o m. 38; épaisseur, 0 m. ai.
Pholognipliie communiquée par M. Glôment. — Clément,
Ann. d'hist. H d'nrchèoU loir., igSS, p. 35 (gravure).
Femme drapée, de face, dans une niche cintrée à la
partie supérieure, paraissant, de la main gauche, tenir
un coffret; au-dessus de la figure, l'inscription Belalullae.
Monument funéraire.
Au même endroit, une autre stèle mise au jour repré-
sente deux personnages drapés, très dégradés (deux époux
vraisemblablement) et les restes d'une inscription. Sur
le coté droit de cette stèle est une ascia.
7717. Fragment de stèle, trouvé à Carling (iMoselle)
et provenant probablement du Hiéraple. Acquis par un
antiquaire de Saint-Avoid. Grès blanchâtre. Hauteur et
largeur, o m. 3i; épaisseur, cm. 10.
Pliolograpliie et renseignements communiqués par M. E.
Bergthol, de Carling. — Bergtuoi, , Cahiers d'archéol. et d'hist.
d'Alsace, 1998-1929, p. i3o (gravure).
Deux personnages debout, drapés de face, dans
une niche, paraissant presser chacun, de la main
gauche, un louleau contre leur poitrine. La lèle du femme. Il s'agit vraisemblablement de la pierre tombale
personnage de droite fait défaut; à gauche est une de deux époux.
6
hli COCHEREN, CAHLING.
7718. Tablelle trouvée à Cocheren (Moselle), dans
le pignon d'une maison. A (iarling, cliez M. E. Berglhol,
instituteur. Pierre commune. Hauteur, o m. 3o; lar-
geur, o m. 20; épaisseur, o m. oj.
Photographie communiquée par M. E. Berglhol. — Berothoi,,
Une nouvelle Epoim du monl Hérapcl, 1986, p. ."i (gravure): —
Ein mues Epona-bild von Cocheren-Hérapel, igSS, p. a (gravure).
Ëpona, drapée, de profd, montée sur une jument
marchant à droite. La pierre pourrait provenir du mont
Hiéraple, près de Cocheren.
7719. T(Me mutilée trouvée à Cocheren (Moselle),
dans le pignon d'une maison. K Carliiijj. chez M. E.
Ber/fthol , instituteur, (irès blanchâtre. Hauteur, o m. a^.
Photographie communiquée par M. E. Berglhol.
Jeune femme à coiffure basse; probablement une
divinité.
7720. Tète provenant, dit-on, de Jouy-aux-Arches
(Moselle) retirée en 1980 à Arry du mur d'une maison
oii elle était encastrée. Au Musée de Metz. Calcaire du
pays. Hauteur, 0 m. 9 5.
Photographie communiquée par M. R. Clément, de Metz. —
R. Clément, Ann. de la Soc. d'Iiist, et d'archéol. ton:, ig.'iS,
p. 5a (gravure").
Homme jeune, imberbe, les cheveuv disposés eu
forme de couronne autour de la tète. Probablement un
portrait, i" siècle.
METZ, CAULLNG, BLANBliUG.
A5
7721. Frugaienl de slèk' trouvé en i;)3o à Metz,
place d'Armes, dans le sous-sol de I ancien corps de
garde. Au Musée. Pierre commune. Hauteur, o m. 68.
Pliotograpliie communiquée pai- M. iioger Clément, conser-
vateur du Musée de Metz. — R. Clémext, Annuaire de ta Soc.
d'hist. et d'archéol. Ion:, igSS, p. Sa et pl., n* 7.
Femme drapée, assise de face, dans une niche tenant
sur ses genoux, de la main droite, peut-être un fuseau.
Débris de monument funéraire.
7722. 'IT-te trouvée à Carling (Moselle) et provenant
probablement du Iliéraple. A Carling, chez M. E. Berg-
tiiol. Grès. Hauteur, o m. 21; épaisseur, 0 m. o5.
i'hologiapliie communiquée par M. Berglhol. — Bergtiiol,
Cahiers d'archéol. et d'hist. d'Alsace, 1928-1929, p. 1 30 (gra-
vure).
Homme barbu; vraisemblablement un portrait. La
tète paraît détachée d'un bas-relief. \m pierre est «badi-
geonnée de brun-rouge, montrant les traces d'un feu
vif» [bergt.].
7723. Devant de sarcophage, de provenance exacle
inconnue, conservé à Blanberg, près de Sarreguemines,
chez M. Weibel. Marbre blanc. Hauteur, cm. 46; lon-
gueur, 1 m. tio; épaisseur de la cuve, 0 m. 09.
Pliotogiaphie communiquée par M. Weibel.
Ce devant de sarcophage est identique, ou presque,
à celui qui se trouvait à Lorenzo, «fuori le mura», en
1906 {Mélangr.'< anhéol. de Home, 1906. pl. XIV ; S.
Reinach, llépvfl. rcL, HI, p. .3 20). Certaines ligures se
retrouvent ailleurs. (S. Rkinach, liéperl. rel. ,l[ , p. ^96,
HI, p. à6 et 263). Mais c'est le mieux conservé de tous,
et l'hypothèse d'une copie moderne ne semble pas pos-
A6
BLANBKliG.
sible. Le sujet est une cérémonie de mariage. Tous les per- un épLèbe portant un volunu-n: deux jeunes femmes p ré-
sonnages sont del)out et drapés; on rencontre de gauche sentant des offrandes (guirlande de fleurs el oiseau);
à droite : l'Abondance tenant une corne remplie de fruits; | une scène de sacrifice où l'on remarque un prêtre offi-
ciant debout et voilé déposant de l'encens sur un autel
supportant des fruits, un enfant conduisant un bélier
(un porc à Lorenzo), un joueur de flûte et un assistant,
l'un et l'autre de petite taille (enfants?); le fiancé; sa
future femme; la (Iv.rlrortim juiirito en présence de
l'Amour et de Junon-, enlin, une autre femme. Derrière
les assistants au sacrifice est un cartouche à queues
d'aronde supporté par quatre colonnettes.
47
SUPPLEMENT AL TOME YL
7724. Bloc mutilé conservé , depuis de longues an nées ,
au presbytère de Dudeldorf, district de Bitburg; actuel-
lement au Musée de Tièvcs. Calcaire commun. Hauteur,
om./io; largeur, 0 m. 69; épaisseur, o m. 68.
Gravure tirée de Kiuger. — E. KRiicER, Gennania, XVII
(1933), p. -19 (gravure).
D'un côté, un Amour nu, ailé, tenant de la main
droite une grappe de raisin, de l'autre main soutenant
une (orbeiHc remplie de fruits (jue transporte un per-
sonnage nu, de plus grande taille. Du côté gauche, un
autre Amour, nu et ailé, tient des deux mains une dra-
perie, devant un lièvre accroupi tourné vers la droite.
Un second personnage, dont il ne reste plus que des
traces peu reconnaissables, tenait, derrière ce lièvre.
A8
THKVKS.
un pedum levé comme pour frapper. Les deuv autres
laces sont épunnelées. La pierre a été creusée en forme
d'auge.
7725. HIoc quadranfjiilaire trouvé à Trêves, en i 98 « ,
«an der Kralnienstrasse». Au Musée. Grès. Hauteur,
0 m. 63; larfjeur, 1 m. o/i ; épaisseur, 1 m. o 1 .
Photographies communiquées par M. E. Krfiger. — E. Krïgf.b,
Trierei- Zeltsclirifl, VII (1989), p. 169, et pi. XIV et XV; Ger-
mnnia, XVII (igS.I). p. a3 (gravures).
Par devant, deux hommes barbus, vêtus d'une saie,
chaussés, apportent de l'argent à deux autres person-
nages. L'un de ceux-ci, assis à droite, consulte des
THKVKS.
4'.)
tablettes qu'il tient des deux mains; son compagnon
verse sur un comptoir le sac d'aifjent que le premier des
arrivants vient de lui donner; celui-ci. les deux mains
sur le conqjtoir, surveille l'opération. Le second arrivant
a son sac sur l'épaule droite.
Sur les faces laléralcs: à droite est un homme barbu,
vêtu d'une saie, assis sur une voiture à deux roues atte-
lée d'une jument qii'il conduit vers la gauche; au
second plan de la route que suit la voiture esl un mil-
liaire; à gauche, deux hommes imberbes, vêtus d'une
saie, assis en face l'un de l'autre, chaussés, jouent à ini
jeu de dames, dont la planchette est posée sur leurs
genoux. Un troisième personnage, arrivant du côté
gauche, fait, des deux mains, un geste de surprise. La
quatrième face est lisse.
Le bloc, orné de feuillages au-dessous et au-dessus des
bas-reliefs, doit provenir d'un tombeau comparable aux
monuments funéraires de Neumagen.
(Voir les n"" 4o35 et 768.").).
7726. Tète trouvée à Trêves, ft in dtr Friedensstrasse n.
Au Musée. Calcaire jurassique. Hauteur, o m. 1 '1 ;
largeur, o m. i3; épaisseur, o m. 19.
Gravure tirée de Steiiier.
(1929),!). 19/i.
BAS-nEMEFS. Suppléllll'lllt.
Steinek. Tiierer Zeitsclir., IV
.leune femme à coill'ure basse. Sujet indéterminé;
peut-être une Déesse mère; mais plus vraisemblable-
ment un portrait provenant d'une statue appuyée
couln,' un mur.
IMriJMKIllE NATIONALE.
50
T ni: VI-: S. kkll.
7727. Knjgmeiil de bloc trouvé à Trêves, en 1980,
au cimetière de Saint-Paulin. Au Musée, firès. Hauteur,
o m. r>o; largeur, o ni. 26; épaisseur, 0 m. \ti.
Gravure tirée de Sleiiier. — Steinkb, Trictrr Zeilschr., igSi,
p. i83.
Oiseau à droite, sur un rameau de vigne, becquetant
une grappe de raisin. M. Stciner est d'avis qu'il
s'agit d'un fragment de sarcophage chrétien. (Voir le
n°7729.
7728. Groupe mutile provenant de Kell. Au Musée
de Trêves, (jrès rouge. Hauteur, 0 m. .{(i; longueur,
0 m. 5o; épaisseur, o m. 19.
V
;
Gravure liiée de Steiner. — Steinkr, Trierer Zeilschr., IV
('9^9)' P- »9^-
Dieu-cavalier et anguipède. Les membres antérieurs
du cheval reposaient sans doute sur les épaules de
l'angiiipède dont on n'a plus que les jambes serpen-
lilormes.
7729. Fragment de blor trouvé à Trêves, en 1980,
au cimetière de Saint-Paulin. Au Musée. Grès. Hauteur,
o m. 95; largeur, 0 m. G6; épaisseur, o m. li.
./
"■\rrt "jcT*^"
Gravure tirée de Sleiiier. — Stkixkr, Tiiirer Zeilschr., 1981
p. i83.
Brebis à droite et restes, peu reconnaissables, d'une
autre figure. M. Steiner suppose que ce fragment
TREVKS. FEHSCHWKILEli.
51
provient d'an sarcophage chrétien. (Voir le nu- j 7730. Tète trouvée à Trêves, îlommerstrasse, en
méro 7737.) '9*"- ^^u Musée. Marbre blanc. Hauteur, o m. 18.
Gravure tirée de Steiner
(igSa), |). 181.
— Steinkr, Tricii'i- Zcilschr., VU
Dieu indéterminé, à cheveux longs; peut-être Bacchus
jeune.
7731. Bloc trouvé, en i(j.3o, sur le plateau de Fer-
schweiler. Au Musée de Trêves. Grès. Hauteur, o m. 63;
largeur, 0 ni. 83; épaisseur, 0 m. 81.
Gravure tirée de Steiner. — Steiner, Trieret- Zeilschr., taZt.
p. i83.
/-/
Monument funéraire avec bas-reliel' en l'orme de 1 7732. Autel trouvé à Trêves, «ini |Mutterbausw, en
maison. (Voir le n° 7/138). | 1980. Au Musée Haut., 0 m. 08 ; larg., 0 m. 1 ■! .
Gravure tirée de Steiner. — K 1:1: \ k , Trierer Zeilschr. , V I ( 1 9.3 1 ),
p. 1.5.5 (gravure). — Steinkk, ll/iiL, VII (19.39), p. 181.
U'un côté, l'inscription : Matronis, M(arcus)
Val[('rius) Cresceiis, e.jiies leçr(ionis) ri Vi[c[trix)], corni
52 TRKVKS, LOKSCH.
cularius. . . . Sur les faces latérales, à droite une
patère, à gauche un gultus.
7733. Fragment de statue trouvé à Trêves, en i gSo.
Au Musée. Pierre comniune. Hauteur, o m, 25 ; largeur,
cm. 19; épaisseur, o m. oç).
Gravure tirée de Sleiner. — Stkineb, Trierer Zeilschi:, VII
(igSa), p. 99.
Femme drapée, paraissant tenir une palme. Proba-
blement une Victoire.
7734. Fragment de slaluelle trouvé à Trêves, Alt-
bachtal, en 1929. Au Musée, (irês Hauteur, o m. 28;
largeur, 0 m. 26; épaisseur, o m. 16.
Gravure Urée de Steinei-. — Steiner, Triirer Zeilgrhr. , \\l
(igSâ). p. i8i.
Restes d'un homme drapé. Dieu indéterminé; peut-
être Svlvain.
7735. Bloc provenant de Lôrsch. Au Musée de Trêves.
Calcaire commun. Hauteur, o m. 60; largeur, 1 m. i3;
épaisseur, 0 m. 66.
(iraviire tirée de Sleiner. — Steiner, Triei-er Zeitschr., I\
("J«9)'l'- «9*^-
Par devant, les restes de deux femmes debout, dra-
pées de face, dans une niche: à leur ilioite, une colonne
et un pilastre historié où l'on remarque des person-
nages nus dans un rinceau. Du côté gauche, les traces
TFIKVES.
53
dune autre feinrnc debout, drapée, dans une niclie ; à 1 7736. Stèle trouvée à Trêves, Aitbachtal. en 1928,
sa gauche, un pilastre décoré d'un rinceau de vigne I Au Muséo. Hauteur, 0 m. lia; largeur, o m. 95;
avec grappes de raisin. I épaisseur, 0 m. 5o.
Gravure tirée de Loescheke. — Loeschcke, DieErs/orclimifr des
Teiiiiii'lliezirkes im Allbiichlale zu 7Hpr( Berlin, 1928), Vorbericht.
— Stkiner, Trieivr /.eilsrhr., IV (1999), p. 1 62 et |>1. XII.
Eponn drapée, à coiffure basse, assise, à droite, sur
une jument marchant à droite. La déesse tient devant
<'lle, de la main droite, une corbeille de fruits.
7737. Table trouvée à Trêves, Aitbachtal, en 1928.
Au Musée. Pierre commune. Hauteur, cm. 79 ; largeur,
0 m. 90; épaisseur, cm. 12.
Gravure tirée de Loesclicke. — Siegfried Lobschckk, Die
Enforscliung des Tempelbeiirkes ini Altbachtale zu Trier (Berlin.
1998). — Trierer Zeitsclii: . IV(i9a9).p. lig et i63 et pi. \11L
TRKVES.
Buste nu de Millirn naissant, soutenant, de la main
droite, une zone circulaire qui l'entoure et sur laquelle
sont représentés les signes du zodiaque; de l'autre main,
le dieu porte un globe. A chacun des angles compris
TRKVES.
55
entre la zone et deux pilastres avec chapiteau qui bor-
dent le sujet est la tète d'un vent. Au-dessous de celle
zone, de gauche à droite, devant un rocher, un
corbeau, un serpent sortant du rocher et un chien
assis levant la tète. Dans un second registre, au-dessus
du dieu, un canthare entre un griiïon et les attributs
de Mitlira. Aux angles supérieurs de ce registre, à
gauche un buste du soleil, à droite, un buste très
dégradé de la lune.
7738. Bloc trouvé en lySo sur le plateau de Fer-
schweiler. Au Musée de Trêves. Grès. Hauteur, o m. dit ;
largeur o m. (Ja; épaisseur, o m. 87.
Gravure lirée de Steiner. — Stkixkr, Trinrr Zdtavhr.. lo.ii,
p. i83.
Monument funéraire décoré d'une rosace dans un
encadrement triangulaire. (A'oir le n° 7/126).
7739. Statue mutilée trouvée à Trêves, Altbachtal,
en Mjây. \u Musée. Marbre blanc. Hauteur, 1 m. 76.
Giavure tirée de Locsclicke. — I.okscfickk, Ttiever Zeilschr.,
'^ ('929)' P- ifi-^ et 19Ô et pi. X.
Diane vêtue d'une tunique courte, serrée au-dessous
des seins et relevée autour des hanches, chaussée de
brode(|uins, les jambes nues. A sa droite, un cerf et un
chien. La sculpture est très belle et paraît inspirée de
l'art grec. Elh- a subi, malheureusement des dégrada-
lions importantes.
56
MKILBUrcil, THKVKS, BRAGHTENDORF.
7740. ïéte trouvée près de Meilbriick (arr. de Bit-
burg), en i(j3o. Au Musée de Trêves. Pierre commune.
Hauteur, o m. 65; largeur, o m. gy; épaisseur, o m. 3o.
E. Krïger, ProvinzialmmeuiH Trier, Jaliresl/cr., igSo, p. 189
el PI. IX.
Attis à cheveux longs, coiffé d'un bonnet conique.
Ornement funéraire.
7741. Fragment de statue trouvé à Brachtendorf
(arr. de Kongen) en igSo. Au Musée de Bonn. Grès.
Hauteur, o m. 90.
Photographie communiquée pai- le Musée de Bonn.
Abondance assise, drapée, tenant, de la main gauche,
une corne d'abondaticn.
7742. Statuette mulilée trouvée à Trêves, Olewiger-
strasse, en igSo. Au Musée. Calcaire jurassique. Hau-
teur, 0 m. 'ili; largeur, o m. 18; épaisseur, 0 m. ili.
Photographie commiuiiquée par M. K. Kriiger. — E. Kriger,
Provimialmuseum Trier, Jalire.ilier., 1980, p. 189 (gravure).
Femme assise, drapée; sans doute une Matrone ou
une Déesse Mère.
7743. Tête provenant de Brachtendorf. Au Musée
de Bonn. Pierre tendre comniniie. Ihinteur. o m. a8.
Photographies commtiniijuées par le Musée de Bonn.
Dieu imberbe indéterminé à chevelure bouclée;
peut-éire Mercure.
BRACHTENDORF, TRÊVES.
57
7744. Tète trouvée à Brachlendorf. Au Musée de
Bonn. Grès blanc. Hauteur, o m. ay.
Photographie communiquée par le Musée de Bonn.
Satyre; ie nez est mutilé et le reste du visage assez
dégradé. On a trouvé, à Brachlendorf, de nombreux
débris, qui sont conservés au Musée de Bonn, et dont il
n'a pas été possible de tirer parti (fragments de létes,
de bras, de jambos, etc.). il est probable qu'il y avait,
en ce lieu, un temple païen.
7745. Fragment trouvé à Trêves, dans le voisinage
(le l'église Saint-Paulin. Au Musée. Marbre blanc. Hau-
teur, o m. /15; largeur, o m. 4 i ; épaisseur, de o m. o6
à o m. 1 3.
E. Krïgeb, Pivvimialmuseum Trier, Jahresber., iQSo.p. i88
et pi. Vill , n» 1.
Restes d'une figure assise de Junon: à sa droite, un
paon au pied d'un trépied. Débris d'un bas-relief repré-
sentant le jugement de Paris. Au revers, le bloc est
concave.
Voir le n° t aie. [Recueil, II, p. a i 6).
BA9-REÏJEKS. — -- SupplnnciHs.
IMFRIMBIUB lATlOHALB.
59
SUPPLEMENT AU TOME Vil.
ALZEY.
En iQ'JQ. M. Friedrich lîeliii, Conservateur du Musée de Mayence, fut amené à diriger des fouilles,
à Alzey, à l'intérieur du CasleUum, dans une propriété appartenant à M. Heinrich Korn. Elles produi-
sirent la mise au jour d'un grand nombre de sculptures et de fragments architectoniques qui furent
rencontrés dans les fondations sur pilotis de l'église de Saint-Georges, depuis longtemps abandonnée.
BIBLIOGRAPHIE.
Beh.n (Friedrich). .\euc' A uigrabiingeii im KasteU Alzey. Mayence, i93i; in-i°, a8 pages, 21 planches. Kxtrait de la
Mavnzer Zeitschrijï, t. XXIV-XXV, » 029-1930, p. 71 à 99.
7746. Aiitol nuitilé trouvé en 1929. Au Musée
d'AIzey. Grès. H;nileiir, o m. 89; liirgeur, 0 m. 53;
épaisseur, o m. 3o.
Photographie (•(iniiiiiini(jiié(! par M. Rciin. — F. Behn,
Mainzer Zeitschr., X\IV-XXV (ig-ig-ip.So), p. 87 (gravure).
D'un côté, une femme assise, drapée et voilée, tenant
sur ses genoux un objet indéterminé. M. Behn voit, en
cette femme, ia déesse Sirona. Du côté opposé de l'autel
sont d'ailleurs les restes d'une inscription que ce savant
a lue de la sorte : j4[ram] Ap[ollin{] l't S[ironae] , Pu[. . .]
ntu[s. .] î>(o/Mm) s{olvii) l[{i'bem) m{^en'lo)].
7747. Bloc cylindri(jne trouvé en 1929. Au Musée
d'AIzey. Pierre commune. Hauteur, 0 m. 46; dia-
mètre, o m. 70.
Photographies communiquées par M. Behn. — Bbh», Maimer
Zeitschr., XXIV-XXV (1929-1930), p. 96 et pi. XXI, n* 1,
8.
60
ALZEY.
Partie supérieure de cinq divinités de face. On ren-
contre successivement, de gauche à droite : i. La Vic-
toire, voilée et drapée, les oreilles parées de boucles,
tenant de la main gauche une palme ou un rameau de
laurier; a. Mars, casqué, paraissant cuirassé, tenant de
la [main droite une lance, le fer en haut; 3. Minerve
casquée et drapée, paraissant voilée, le cou paré
il'un collier gaulois (^torques), tenant de la main droite
une lance, le fer en haut, portant sur son épaule
gauche une chouelle; li. Vulcain, coiffé d'un bonnet,
vêtu d'une exomide, tenant, de la main droite, un mar-
teau; 6. Neptune nu, voilé, tenant de la main gauche
un trident. Les divinités masculines sont imberlies.
M. Behn suppose que le bloc a fait partie d'une colonne
de Jupiter.
7748. Chapiteau trouvé en 1929. Au Musée d'Alzey.
Pierre commune. Hauteur, o m. ^8.
Photog-rapliie cominuni<|uée par M. Behn. — Bkiin, Maintcr
Zeilschr., XXIV-XXV (igag-igSo), p. 91 (gravure).
Sur chaque tailloir est un buste de femme supporté
par des feuilles d'acanthe. Ce chapiteau provient d'une
colonne de Jupiter dont on a trouvé d'autres débris.
Les bustes de femmes figurent peut-être les Saisons.
ALZE\.
6t
7749. l'Vagment de statue trouvé en 1929. Grès.
Au Musée d'Alzey. Hauteur, 0 m. -h ; largeur, 0 m. k-j.
Photographie fomniuniquée par M. Behn. — Behn, Mainier
Zeitschr., XXIV-XXV (1999-1930), p. 92 et pi. \XI, n° 6.
Jupiter, ie torse nu, les jambes couvertes d un man-
teau, porté sur ré|)aule gauche, assis dans un fauteuil
décoré latéralement : à droite, d'une roue; à gauche,
d'un aigle avant dans son bec un gros anneau, proha-
blement une couronne. La tête, les bras et la majeure
partie des jambes de ce dieu font défaut.
7750. Bloc rectangulaire avec socle, trouvé en 1 9-i9.
Au Musée d'Alzey. Pierre commune. Hauteur, 0 ni. 99:
largeur, o m. 58; épaisseur, 0 m. 5/i.
Pholo(ji'apliies eomniunkjiiées par M. Belin. — Bkh.n , Maimer
Zeitschr., XXIV-XXV ^igag-igSo), p. f)4 et pi. XX, ir 3.
6-2
ALZEY.
Divinités (Ichoiil, de face, dans des niches, entre
deux pilastres. D'un côté, Junon voilée, les oreilles
parées de boucles, vêtue d'iuie robe transparente, les
épaules couvertes d'un manteau tloftaut, les jambes croi-
sées, tenant de la main gauche un sceptre, s'appuyanl
de l'autre main sur im brù'e-parfums, recouvert d'une
draperie. A droite. Minerve drapée et cas(|uée, la poi-
trine parée d'un nias(|ue ailé de Gorgone avec serpents
noués sous le menton, tenant de la main droite une
lance, s'appuvant de l'autre main sur un bouclier ovale
devant le((uel pourrait être un serpent; contre son
épaule gauche, le socle d'une chouette qui a disparu.
ALZEY.
G3
A gauche Viilcjiin iiiihcihe, coiffé dun l)onnet conique,
vêtu dun court jupon, un manteau sur le bras gauche,
les pieds nus. portant de la main gauche probablement
une flèche; derrière le dieu, un cerf debout, tourné à
gauche; la sculpture a conservé ([uelques restes de cou-
leurs. Sur la quatrième face, Hercule nu, les épaules
couvertes de la dépouille du lion, un arc et un carquois
en bandoulière, conduisant vers la droite le chien Cer-
bère, brandissant de l'autre main une massue. Le bloc
a dû constituer le soubassement d'une colonne suppor-
tant une statue de Jupiter ou un groupe du dieu-cava-
lier et d'un anguipède.
U ALZEY.
7751. Bloc (jiiadrangulaiie trouvé en 1929. Au Divinités debout, de face, dans des niches. D'un
Musée d'Aizev. Grès. Haut., o ni. 90; larg., o m. .53. côté, Junon, drapée et voilée, tenant de la main droite
Photographies communiquées par M. Behn. - Bf.hn , Mainter "'"' P'^t^'''' ' «'« J'outre main un sceptre ; derrière chaque
ZeitecÂr., XXIV-XXV (1929-1980), p. 9/1 e( pi. XX, n° 5. épaule, un ornement qui ressemble à un serpent.
À droite Apollon, à peu près nu, vêtu d'un court
jupon, le pied gauche sur un gradin, tenant de la
main droite probablement un plectre, de l'autre main
une cithare à sept cordes qu'il appuie sur son genou;
le dieu a une mèche de cheveux sur chaque épaule.
A gauche. Mercure nu. les épaules couvertes d'un man-
ALZEY.
65
tcau flottant agrafé du côté droit, coiiïé du pétase,
tenant de la main droite une bourse, de l'antre main
un caducée qu'il appuie contre son épaule. Snrja
quatrième face, Minerve, casquée et drapée, les bras
nus, s'appuyant de la main droite sur une lance, de
l'autre main sur un bouclier ovale; contre son épaule
gauche, une chouette. Le bloc, qui a dû servir de sou-
BAS-BEMEFS. Supplpilirillê.
bassement à une colonne supportant une statue de
Jupiter, ou un groupe du dieu-cavalier et d'un angui-
pède, a conservé des restes de polychromie.
tHritlMBRIC >*Tlo:iALe.
66
ALZEY.
7752. HInr (|ii;Hlr;ui{jul!iirfi trouve en 1929. Au
Musée d'AIzey. Grès. Haut., 0 m. 8/( ; Inrg., 0 m. 65.
Pliolojff.ipliies conimiini(|iiées pjir M. Belm. — Beiin, Mainzer
ZeiVwAr., XXIV-XXV (kjîq-içSo), p. gi et pi. XX, n° 6.
Divinités debout, de face. Par devant, Junon, drapée
et voilée, versant le contenu d'une patère sur la flaniine
d'un autel eu forme de balustre. A droite, Minerve,
casquée et drapée, la poitrine parée du gorgonéion,
levant la main droite, qui a pu tenir une lance peinte,
s'appuyant, de l'autre main, sur un bouclier ovale;
contre son épaule gauche, une chouette. Le visage de
cette déesse et celui de Junon sont mutilés. A gauche.
ALZEY.
67
Mercure nu, les épaules et le bras gauche couverts
d un manteau agrafé du côté droit, coiflé de deux ailes,
tenant de la main droite une bourse, de l'autre main
un caducée. Sin- la (juatrième face. Hercule, nu aussi,
l'épaule et le bras gauches couverts de la dépouille du
lion, de la main gauche portant des pommes, de l'autre
main s'appuyant sur une massue. Le bloc a dA servir
de soubassement à (me colonne supportant une statue
68
ALZKY.
de Jupiter ou plutôt un (jroupe (lu dieu-cavalier et d'un 7753. Bloc (piadiangulaire, trouve:' en 1999. Au
anguipùdc. Les divinités représentées sont celles qu'on j Musée d'AIzey. Grès grossier. Hauteur, 0 in. 90; lar-
rencontre le plus comuMuiément. | geur et épaisseur, o m. ây.
Pholounipliies comiminuinéos p.irM. Behn. — Behn, Matnter
Zeilschr.,'\\\\-\\\ (19-19-1930), p. 9/. et pi. XX, n' 4.
Par devant, l'inscription : I{ovi) o(iillmo) m{a.rmo);
Mùionius Victor Carmanisius. [A]nnest Cmst Marlialts
[cenluria?]. dr .luo pos{u]it liolum) s(olnï) t{tbens] l(aelui\
m{erilo). À droite Mai-s cuirassé, la lôte nue, tenant de
la main droite une lance, s'appuyant de la main
gauclie sur un bouclier. A gauche, la Fortune drapée
ALZEY.
69
s'appuyant de la main droite sur un gouvernail, tenant,
de liuilrc main, une corne d'abondance, remplie de
fruits, ([ii'elle appuie contre son i^paule. Sur la ([ua-
trième face, la Victoire ailée et drapée, tenant de la
main droite une couronne, de l'autre main une palme.
Les divinités sont debout, dans des niches. La pierre
a servi de soubassement à une colonne de Jupiter ou
du cavalier et de l'anguipède.
7754. Autel avec base et couronnement trouvé en
lyuy. Au Musée d'Alzey. Grès. Hauteur, i m. lu;
largeur, o m. ^5; épaisseur, o m. 67.
Pliolographies communiquées p.nr M. Belin. — Behn, Mainier
ZriiHchr., XXIV-XXV (1999-1980), p. 9.S et [il. XX, n" 2.
Par devant, Junon drapée, chaussée et voilée, tenant
de la main droite un pan de son manteau, de l'autre
main un sceptre. Sur les autres faces. Hercule nu.
A gauche, le dieu porte de la main droite une massue
qu'il appuie sur son épaule, et tient de la main gauche
le chien Cerbère qu'il conduit vers la droite; ses épaules
sont couvertes d'une déiiouiile de lion nouée sous le
menton. A droite, il combat l'hydre de Lei-ne, (|u"il
saisit, de la main gauche, par le cou et contre
laquelle, de lautre main, il lève sa massue. Sur la
quatrième face, le rapt des pommes d or. Hercule porte
sa massue sur son épaule gauche et fait face au dragon
enroulé autour de l'arbre. 11 ne s'agit pas d'une pierre
dite à (|uatre divinités, supportant une colonne soute-
70
ALZEY.
■»►
la
ALZEY.
71
nant une statue de Jupiter ou du dieu-cavalier et de
l'anguipède, mais sans doute du piédestal d'une statue
d'Hercule.
7755. Bloc rectangulaire trouvé en i 929. Au Musée
d'Alzey. Grès. Hauteur, 0 m. 85; largeur, 0 m. liU;
épaisseur, 0 m. 36.
Photographies communiciuées par M. Beh.i. — Bëhn, Mainzer \ Par devant, Junon debout, drapée, chaussée et voi-
Zea.chr., XXIV-XXV (i9^9-t93o), p. 83 et pi. XX, „» ,. | lée, paraissant, de la main droite, tenir un pan de son
72
ALZEY.
manteau, de l'autre main porter un sceptre. Sur les
trois autres faces, Hercule nu; à droite le dieu dérobe
les pommes d'or que garde le dragon enroulé autour de
l'arbre; à gauche, il sapprête à frapper l'Hydre de
Lérnc qu'il tient par le cou; sur la quatrième face,
Hercule, les épaules et le bras gauche couverts de
la dépouille du lion, sa massue appuyée contre
l'épaule, tenant en laisse le chien Cerbère, qu'il con-
ALZEY.
73
<1iiit vers la {fauclic Comme pour le n° 775/1, il ne
s'agit vraisemblablement que du piédestal d'une statue
d'Hercule.
7756. fragment de stèle trouvé en 1999. Au Musée
d'AIzey. Grès. Hauteur, 0 m. 68; largeur, o m. 5o;
épaisseur, 0 m. 08.
/
Ph()l()(j]"i|)liics coiiiniiiniqiiées par M. Bcliii. — Iïkiin, Matnier
Zeilschr., XXIV-XXV (1999-1930), p. 92 et pi. XXI, n" 3.
Divinités debout, de face. D un côté, Vulcain, vêtu
d'une exomide et d'un tablier, tenant de la main
Bis-BELiEi-s. — SupptémeiUt.
droite un marteau à long mancbe, de l'autre main
des tenailles; la tête et les pieds du dieu font défaut
et il n'existe aucune trace de l'enclume. Du côté
opposé, Vénus nue, plus petite que Vulcain, tenant
10
tUrRIMIRlS MTIOKALB.
74
ALZKY.
de lii niaiii ffîtiiche levée une mèche de ses cheveux;
la main droite et les pieds manquent et le bras gauche
est mutilé.
7757. Fnijjmcnl de taldette trouvé en «fjog. Au
Musée d Alzey. Pierre commune. Hauteur, o m. fA;
largeur, o m. là; épaisseur, o m. 07.
Gravure tirée de Behii. — Fr. Behn, Vainz^r Zeilschr. , XXI V-
XXV (1939-19:30), p. 9:3.
Restes d'une femme debout, drapée. Déesse indéter-
minée.
75
SUPPLEMENT AU TOME VIII.
7758. Cippe mulilé trouvé, en 1981, à Nickenidi,
à 1 fî kilomè'ties d'Andernach. Au Musée de Bonn.
Calcaire de la Moselle. Hauteur, i m. -y; largeur,
o m. 75 ; épaisseur, 0 m. 3q.
Pliolograpliie communiquée par le Provinzialmuseum , «le
Bonn. — • Eduard Neiffer, Gennania, XVI (igSa), p. as ({Jia-
vure) et 98O, et pi. XV. — Harald Koetiie, Revue archèoL,
i^?>-j, II, p. 207 (gravure).
Femme et enfant drapés et chaussés, debout de face
dans une niche à sommet cintré; les côtés de celte niche
sont décorés d'un rinceau. La femme a le cou paré d'un
collier, des bracelets aux poignets et trois bagues à la
main gauche, dont une au dernier doigt; elle donne la
main à son enfant qui, par sa taille, doit être jeune,
mais est représenté comme un homme. Cet enfant tient,
de la main gauche, un rouleau. 11 s'agit, sans nui doute,
de la femme et du fds du soldat figuré sur les cippes
(|ui sont décrits sous le numéro suivant. Cette pierre
et les deux suivantes, lisses par derrière, ont été
rapprochées par M. Eduard NeufTer, qui les a com-
plétées par une base, partiellement antique, où elles
sont encastrées, et par un ronronnement sur lequel sont
posés deux lions et un sphinx.
7759. Cippe mutilé trouvé, en i(j3i, à Nickenich,
en même tem[)s que le précédent. An Musée de Bonn.
Calcaire de la Moselle. Hauteur, i m. 8/1; largeur,
0 m. 79; épaisseur, de o m. '.\o à gauche, de 0 m. 33
du côté opposé.
Pliotogrnphies communiquées par le Poovimialmuseiim, de
Bonn. — Ednai'd Neuffer, Gennania, XVI (igSa), p. aa (gra-
vures) et 986, pi. XV.
Homme imberbe drapé et chaussé, debout dans une
niche à sommet cintré, i'avant-dernier doigt de la main
gauche paré d'une bague. La partie supérieure de la
niche est bordée d'une torsade; l'un des angles, de ce
côté, a disparu; l'autre est décoré d'une grande feuille
stylisée. Des faces latérales, celle de droite, d'ailleurs
incomplète, est unie; l'autre présente des sculptures,
dans deux registres superposés. En haut, est un homme
imberbe, le mort (un soldat sans apparence d'épée),
vtHu d'une longue tunique relevée sur les côtés et main-
tenue par une ceinture, les bras rt les jambes nus,
l'épaule gauche et la poitrine couvertes d'un manteau
llottant; le personnage, la main droite levée armée d'une
massue, tient de l'autre main l'extrémité d'une grosse
10.
76
NICKENICH.
Il
k\<
'^j
. '># ' 1
3- ■;
chaîne à laquolle, par le cou, sont allacliés deux
prisonniers, qu'il conduit vers la droite. Ceux-ci sont
imberbes et vôlus d'une sorte de camisole de force qui
leur cache les bra-.
On a trouvé, en outre de ce cippe et de celui qui est
décrit sous le numéro précédent, le bas d'un autre cippe
sur lequel est représentée la paitii; inférieure, moins les
pieds, d'un homme debout et drapé tenant, de la main
gauche, un rouleau el, de l'autre main, saisissant un
pan de son manteau. M. Ed. NeulTer suppose que les trois
monuments proviennent d'un même tombeau. L'homme,
dont il ne reste plus (pi'un fragment, serait le fds des
deux époux. On a découvert aussi les restes de deux
statues de lion , ceux d'un sphinx ailé, et d'une inscription.
77
BOINN.
(P. ai8.^
Dans le courant des années 1928 à i()3o, des fouilles faites par M. Hans Lehner ont enrichi le
Musée provincial de Bonn d'un nombre considéi-ablc de monuments antiques, consacrés, pour la plu-
part, aux Matrones Aufaiiia?. Ils faisaient partie des fondations d'une église du iv" siècle, sous la crypte
de la cathédrale.
BIBLIOGRAPHIE.
Lf.h.ver (Hans). Romische Sleindeiikmàler von lier Boaiier Munsterklrclu'. Bonn, 1980; in-S", 48 pages, 97 planches.
(Extrait du Bonmr Jahrhiiclier, tome CX.VXV, p. 1 à US).
II. Lehner (Hans) ot W. Bader. Baiif>es<liirlil!irlie Unlersuclmn/reii am Bonner Munster, Bonn, 1982; in-S", 916 pages,
50 planches. (Extrait du Bonner Jahrliiiclicr, I. C\\\VI-("i\\\VII, 1989, p. 8 à 91 fi). La 9° partie de ce travail, due à
M. Lehneb, et contenant des renseignements compléni ntairos sur les objets antiques mis au jour, commence à la page 186.
7760. Autel mutilé, avec base et couronnement,
trouvé en 1328. Grès. Hauteur, 1 m. ho.
l{ibcnlcs) m{irito). Entre la première lifjne et les deux
lignes suivantes de cette inscription, les trois Matrones,
drapées et coiiïécs comme d'habitude, assises de face,
dans une niche, sur un long siège qui paraît couvert
d'une draperie. Elles tiennent chacune, des deux mains,
une corbeille de fruits sur leurs genoux. Au-dessous de
l'inscription, dans une autre niche, une scène de sacri-
lice, en présence vraisemblablement de l'une des
Matrones. Un homme, vêtu à la romaine, lient de la
Piiotograpliies communiquées par M. H. Lehnei'. — H. Lehner,
Bonner Jahrb., GXXXV (1980), p. 1/. et pi. XV.
Par devant, l'inscription : [Mntronis Aufa]nis, . . .
Jul(ius) Pomponiatius vl Bassiania Ca[ll]a, pro se et suis,
main gauclie un objet fruste et, de l'autre main, verse le
contenu d'une patère sur la flamme d'un autel. Ine
femme drapée et deux enfants l'accompagnent. Sur
chaque face latérale, des personnages debout, dans une
78
BONN.
niche : h gauche, un serviteur; ù droite, deux servantes,
li'homme et l'une des servantes tiennent chacun une
cassette; la seconde servante porte des fruits. (Voir le
n° 7762.)
7761. Aute! mutilé, avec base et couronnement,
trouvé en tfjuS. Calcaire à grain (in. Hauteur, 1 m. 82.
Photographies communiquées par M. H. I^hner. — H. Leiineb,
Bonner Jahrb., CXXXV (igSo), p. 1 1 et pi. VIII cl IX; liiimisehe
BONN.
19
Quarlahchr., 1980, p. i5o et pi. X et XI: Im Schritl der Zcit
(supplément de la G a: elle (le Cologne), n° /i3, 93 oclobrc igS-J
(gravures).
Par devant, l'inscription : Malronis Aufmiubvx ,
Qhiinlusj Vetli'us Sererus, quaestor c(olomae) Ciiaudiac)
Àiraè) Ai^gripplneimum) , r{olum^ s{olvii}j l{il>msj m{crilo^,
Macrlno et Ccho vo{)i)s{ulibusy Au-dessus, trois Mulrones,
assises, de face sur un siège couvert d'une draperie,
vêtues d'une robe longue serrée à la taille par une coin-
lurc, et d'un manteau. Chacune tient, des deux mains.
une corbeille de fruits sur ses genoux; celle du milieu a
les cheveux flottants et les pieds sur un tabouret; les
deux autres sont remarquables par le développement de
leur coiflure. Au second plan, derrière le dossier du
sièjje, les bustes de trois jeunes femmes, dill'éremmenl
coillées. De chaque côté du siège, les restes : à gauche
d'un homme, à droite d'une femme appuyés contre une
colonne. Sur chaque face latérale, au-dessous d'une guir-
lande sur la(|uelle est un oiseau, une autre femme, velue
d'une robe longue serrée au-dessous des seins, tenant de
80
BONN.
la main droite une guirlande dispostîe verlicalement, de
l'autre main une corbeille de fruits.
L'insci'iption est de l'année 16^.
7762. Autel mutilé, avec base et couronnement,
trouvé en 1929. Calcaire à fjrain fin. Hauteur,
1 m. cj.
Pliolograpliics communiquées par M. H. I.elmer. — H. F.eiinkr ,
lionner Jahrb. , CXXXV (1980), p. 1 1 et pi. X.
Par devant, entre deux tableaux, l'inscription : Auja-
nis, C[ams) Candidinius Verus, dec(urio) cyoloniae) C(lau-
4iuc) Ai^ae) A(grippmensiunij , pro se et suis, i{olum) s(oh'it)
i{{bens^ m{erito). Au-dessus du texte, trois Matrones dra-
pées, assises, de face, entre deux Victoires montées cha-
cune sur un globe. Les Matrones tiennent des deux
«nains, sur leurs genoux, des fruits contenus dans une
c-orbeilie; une seule déesse est intacte et remarquable
par le développement de sa coiffure; la partie supérieure
des deux autres fait défaut. Le haut des Victoires manque
également. Au second plan, on remanjue les traces d'une
femme drapée, debout, tenant des deux mains, devant
elle, une corbeille de fruits. Le tableau et l'inscription
sont placés entre deux pilastres décorés d'un rinceau de
vigne avec grappes de raisin. Au bas, le second tableau
est une scène de sacrifice. Le dédicant, drapé, chaussé
et voilé, verse sur un autel allumé le contenu d'une
patère; il est accompagné d'un libtcen, soufflant dans une
tlûte double, et de deux assistants; l'un tient un coffret à
parfum; l'autre, une patère et une burette. Ils ont les
jambes nues et sont vêtus d'une tunique. Sur chaque face
latérale, d'autres scènes. À droite, un homme barbu, le
torse et les jambes nus, les reins ceints d'une pièce
d'étoffe, s'occupe d'un chaudron suspendu par une cré-
maillère au-dessus d'un foyer; il lient de la main droite
un objet peu distinct; de l'autre main une écumoire per-
BONN".
81
I
BAe-REi,iEFS, — Supplément».
WriUHKIlie XATiOXALK.
82
BONN,
cée de six trous. À gauche, un serviteur imberbe, vêtu | porte sur le dos un goret qu'il tient par les jambes de
d'une tunique, les pieds nus, marche vers la droite et i derrière. De chaque côté, au-dessus du tableau prin-
cipal, entre deux pilastres décorés de feuilles stylisées,
sont : à droite un serviteur, à gauche une servante,
debout et montés sur des culots. La servante porte des
fruits; la partie supérieure de l'homme a disparu. Leur
vêtement se compose d'une tunique.
7763. Aulel avec base et couronnement, trouvé en
i(j2y. Grès. Hauteur, o m. jG.
Photograpliie communiquée par M. H. Lehiier. — II. Lkuner,
Donner Jahrb., CXXXV (igSo), p. lo et pi. Vil.
Par défaut, l'inscription : Matronis Aufaniabiis, M{ar-
cm) Albanius Suptr, mil{es) leg[ionis) I Minerviae f{iue)
jUdclis), v(otunij slolvtt^ llibetis) /«(crîVo). Au-dessous, le
combat d'un légionnaire cuirassé cl (■as(|ué contre un
asiali([ue, à genoux, qui lui demande grâce. Le légion-
naire tient de la maiii gauche un bouclier; l'asiatique a le
sien derrière lui. Sur chaque face latérale, un arbre.
BONN. 83
7764. Autel mutilé, avec base et couronnement,
trouvé en lyJQ- Grès. Hauteur, i m. ig.
Pliolo{jr;i[)liie ccmintiniquëe par M. H. Leiiner. — II. Leiiner,
Boiincr Juin II., CXXXV (ig3o), p. la et pi. XI.
Il I l„'\„M V v.v
•'%:^, ■
■^.N
l
Par devant, l'inscription : Deabm Aufanis, T{itus)
Macrimus Tiliamis, (Jpc{ur{o) c{ohmae) C(laudiae) A{rae)
Aifrn'ppmensium) , v{otum) s{olvit) I^ibens) m(enlo), [Se]rero
et Quuiliano co(n)s(uUhus). Au-dessus, entre deux pilas-
tres, les trois Matrones, drapées et coiffées comme d'ha-
bitude. Il ne semble pas qu'elles aient tenu des fruits.
L'inscription est de l'année 9 35. Les autres faces de
l'autel n'ont aucune décoration.
tt.
84
BONN.
7765. Aulel mutilé, avec base et couronnemcnl,
trouvé, pour une parlie en i 928; pour l'autre, l'année
suivante. Grès. Hauteur, j m. 75.
Pli(ilo{fia|)l)ipscoinnmiiic|uces par M. II. Leliner. — H. Leiimcu,
Boulier Jalirb., CXX,XV (1980), p. 7 et pi. II et 111.
Par devant, l'insrriplion : Malroiu's Anfanialjvs, pro
salulf sun. Fla{vm) Txherlmi, Cl{audP) Slmtoniri kmili
Augusti [[]i'g{ton{s) 1 M[merria() p('tw) /[ùlelix) (coinu.r),
r{oliim) s{olrit) l[il}cns) m(('rilo). Dans le fronton, un vase
entre deux oiseaux. Du côté opposf-, un arbre autour
duquel s'enroule un serpent. Sur chaque face latérale,
une esclave debout, vêtue d'une tunique, les cheveux
flottants; celle de droite tient un broc; l'autre porte sur
soii épaule une grappe de raisin.
7766. Autel avec' base et couronnement, trouvé ci
1 ()«î8. Grès. Hauteur, 1 m. 3o.
Pholograpliies communiquées p;ii M. H. Leliner. — H. Lehneb
Bonne,- Jalirb., CWW (ig^o), p. i3 et pi. XI et XH.
BONN.
85
Par devant, l'inscriplion : Matroim Aufam'abits , r(//u»)
Copom'us Ter tilts, cires Noricus, v(olum) s[okit) l(ibens)
mierito). Au-dessus, dans une niche, entre deux colonnes
les trois Matrones drapées et coiffées comme d'habitude.
86
BONN.
assises, les deux extrêmes placées légèrement de profil,
sur un long siège couvert d'une draperie. Chacune tient
sur ses genoux une corbeille remplie de fruits. Sur les
faces latérales : à droite, un serviteur debout, les jambes
et les pieds nus, tetianl des deux mains une guirlande;
à gauche, une servante, figurée de même, portant une
écharpe. Derrière chaque personnage, un arbre stylisé.
7767. Autel mutilé, avec base et couronnement,
trouvé pour une partie en 1998, pour l'autre en 1929.
Pierre commune. Hauteur, 1 m. .3o.
Photographies communiquées par M. II. Lehner. — H. Leiiner,
nonner Jahrk, CXXXV (1980), p. 1 3 et pi. XIII; Im Schriu der
Zeit (Supplément à la Gatette de Cologne), 93 octobre i93a
(gravui'cs).
Par devant, rinscriplion : Matroin's Aufaniubus, M{ar-
eus) Pompciius Potcns, conductor ((fuadragpsmne) Gallinrum
et porlus Uroists, l(tbensj m(eriloy Dans le fronton, un
nias(|ue à barbe de feuillage. Sur les faces latérales :
à droite, un serviteur imberbe, à gauche une servante,
debout, devant un arbre stylisé. L'homme, vêtu d'une
tunique et d'un court manteau, fient de la main droite
baissée une grappe de raisin, de l'autreimain une cor-
beille de fruits qu'il presse contre sa poitrine. La femme
porte de la main gauche une corbeille de fruits où l'on
BONN.
87
ri'connaît des pommes, des poires et une grappe de
raisin. La quatrième face est lisse; son fronton est décoré
d'un masque à barbe de feuiiiage.
7768. Autel, en deux fragments, avec base et cou-
roiinenienl. Trachytc. Hauteur, i m. 1 9 ; largeur,
o m. 6 5 ; épaisseur, 0 m. 26.
Gravure tirëe de Lehner. — H. Leiiner, Boniier Jahrb.,
CXXXV{i93o).p. 6>pl. I,n° 9.
Par devant, l'inscription : Aufauiahus, L{ucius) Calpur-
tiius Proclus, leg{alm) Aiig{iisti) legijonis) I M[inennac)
piiae) Jlidelis). Sur chaque face latérale, un arbre autour
duquel s'enroule un long serpent humant, à ce qu'il
semble, le parfum d'une (leur. Le légat L. Galpurnius
Proclus est déjà connu par une autre inscription de
Bonn. (C. 7./.. i XIII, 8009.)
7769. Autel mutilé, avec base et couronnement,
trouvé en ig'*;). Calcaire à grain fin. Hauteur, 1 na. 1 1.
t^^^ll»»
nimim
7
Photogi-aphies communiquées par M. II. Lehner — H. Lehner,
lionner Jahrb., CXX\V(i93o), p. i4 et pi. XIV.
Par devant, l'inscription : Aii/aiiis, L[ucius) Srcundinius
Sererus et C{aius) Mctoriiùus Froiilo r{olum) solverunt
abeilles mérita, Cilone II et Libone co(^njs(^ulibus]. Sur
chaque face latérale, une corne d'abondance remplie de
pommes cl d'épis de blé. L'inscription est de l'année 304
I
88
BONN.
D'autres aulels de même provenance sont pareillement
ornés sur ies côtés.
7770. Autel très mutilé, avec base et couronnement,
trouve en 1998. Grès. Hauteur, environ 1 m. 60.
Photograpliies communiquées par M. H. Leliner. — H. Lehner,
Bomur Jahrb., C\XXV (1980), p. i5 et pi. XVII.
Par (levant, l'inscription : Matronis Aufaniabus, pro
sttltttc L[ucii) Novclli Modesti et L[um) Vecconi Quartt;
Uucius) Vecconius Quarlio liotum) s{olvi't) l(il>ens) m{mto).
Au-dessous, les restes d'une scène de sacrifice. Dans le
fronton, un canthare vers lequel se dirigent deux petits
serpents. Sur chaque face latérale, un personnage debout
ileviint un arbre sl\lisé : à droilo, un serviteur tenant un
l)roc; à gauche une servante, l'un et l'autre vêtus d'une
tuni(|ue courte. Ils devaient tenir d'autres objets qu'une
cassure a fait disparaître. Derrière les arbres stylisés
sont : d'un côté un temple rond surmonté d'une coupole
supportant une statue de Matrone assise, de face, tenant
<les fruits sur ses genoux; de l'autre côté, une porte ou
un arc de triomphe sur lequel est une statue de Matrone
BONN. 89
debout portant une cassette. T/autel, dont il n'existe plus
que des fragments, a été reconstitué.
7771. Autel avec base et couronnement, trouvé en
1 ()9(). Calcaire à grain fin. Hauteur, o m. 9/1.
Photographies communiquées p::r M. H. Leiincr. — 11. Lkiiner,
BomierJahrb., CXXXV (i<j3o), p. iG cl pi. Wlil.
I
•-îv
Par devant, l'inscription : Malronh iufaniahus, T{itHs)
Julnis Titianus libens. Sur chaque face latérale, une
Matrone de face, debout, drapée et chaussée. Celle de
gauche tient devant elle, des deux mains, une longue
corbeille remplie de fruits; sa coiffure est celle des
déesses extrêmes de la Trinité des Matrones. L'autre a
Ies deux mains ramenées devant le corps et lient les pans
i BAS-BEI.IEFS. • — SupplémenU.
de son manteau; ses cheveux sont aplatis sur le sommet
de la tête.
7772. Autel avec base et couronnement, trouvé en
1939. Grès. Hauteur, 1 m. Sa.
Pliologra()hies communiquées par M. H. Lehner. — H. Lehner ,
Bonner Jahrb., CXXXV (1 gSo), p. 7 et pi. IV et V.
13
iMrftiHBr.iE >ATio:t*t.e.
90
BONN.
Par devant, l'inscriplion : Matroiiis Aufamabus, T{jlus) /(«e/j')»!(<'r»Vo). Dans le fronton, un masque barbu, de face;
Slaliliiis Proculiis, prapffcliis leifiioins) I M(inervifie) j){iap) au-dessus du couronnement, deux poires et deux pommes.
fudelis), et Sutoria Via cinis, v{otum) s{olveruiU) li^tln'iites) Uu côlc opposé, un arbre du tronc duquel sort un serpent.
Sur cet arbre, un nid contenant quatre [)elits oiseaux: au
pied de l'arbre, sur des rocbers, trois chèvres, deux sont
debout, la troisième est couchée. Sur chaque face laté-
rale, un ornement feuille, surmonté du côté droit de
deux oiseaux, du côté opposé de cinq poires ou pommes.
La pierre est en deux fragments.
J50NN
7773. Stèle à sommet tiiangulaii-e, trouvée en 1929.
Calcaire commun. Hauteur, 1 mèlre.
II.Leiiner,
91
Photographies communiquées par M. II. Lehner.
Boniwr Jalirb. , CXXV(l93o), p. 91 cl pi. XXH.
Mercure et un oiïlciant debout, de lace, entre deux
pilastres ornés de feuilles stylisées, dans une niche à
sommet cintré. Le dieu, coiffé du pélase, nu, les épaules
et la poitrine couvertes d'un manteau, tient de la main
"J-.^- ë. :À
<*^
droite une bourse posée sur la tête d'un bélier agenouillé,
de l'autre main un caducée qu'il appuie contre son bras;
à sa gauche est une tortue. L'officiant, légèrement tourné
vers un autel allumé en lorme de balustre, est barbu,
vêtu d'une tunique et d'un manteau flottant et voilé. Il
verse, sur l'autel, le contenu d'une patère. Au second
plan, entre les deux personnages, un enfant tenant un
coffret dont le couvercle est relevé. Cette façon, dont
on a du reste différents exemples (voir les n" 7760
et 7777), de figurer le dieu, invisible mais présent,
auquel s'adresse le sacrifice, est à remarquer. Au-
dessous du bas-relief, l'inscription : Deo Meirinto Grbrin-
m'o. Marais Alpi[u]s Grat[u]s rotum [sojlvil libens mertt(o\
pro se el suis omnibus. Sur chaque face latérale, des
feuilles stylisées sortant d'un vase et supportant des
fruits.
92
BONN.
7774. Fragment de lable, trouvé en 1929. Calcaire
tendre à grain lin. Hauteur, 0 m. .3/) ; largeur, 0 m. 70;
épaisseur, 0 m. i.'5.
Pliolographiecoinnninii|uce par M. H. Lclincr. — 11. I.ehner,
Bonne,' Jahrb., CXXW (i(j3o), p. 19 el pi. XIX.
Le relief com[)lct devait se composer des trois Matrones
Aupniiiic. (Impées comme d'h;il)itude, tenant des fruits
sur leurs genoux et assises, do face, sur un trône sup-
porté par un piédestal. Elles étaient placées entre deux
groupes d'adoratrices, debout et drapées; on ne comple
plus que sept femmes du côté droit, portant chacune, de
la main gauclie, probablement une corbeille de fruits, et
les traces d'une seule femme du côté gauche. En haut el
latéralement, la pierre est brisée.
Toutes les têtes sont dégradées ou font défaut. Le
bas-relief a des traces de couleur rouge.
7775. Autel mulilé, avec base el couronnement,
trouvé en 1929. Grès grisâtre. Hauteur, 1 m. 28.
II. Leiiner.
pi. XIX.
Bonner Jahrb., GXXXV (1980), p. 19 et
Par devant, les restes d'une dédicace aux Matrones
Ati/ain'ae. Au-dessus, ces .Matrones drapées et coiffées,
comme d'habiliiJe, assises, de face, dans une niche et
tenant des fruits sur leurs genoux. Dans le fronton de
l'autel, un masque de Méduse. Toute la sculpture est
fort dégradée.
7776. Fragment de statue, trouvé en 1928. Grès.
Hauteur, 0 m. q3.
l'Iiolograpliie comninni(|iiée |)ar M. H. Lehner. — H. Lkiineb,
BonMer/oAri., CXXXVl-C\XXVll(i93o), p. liO et pi. XXIV.
Personnage assis, les pieds nus, les jambes couvertes
d'un mnnieau. La statue a pu faire partie d'une colonne
de Jupiter, mais le mancpie daltrihuts du personnage
est regrettable.
7777. Autel avec base et couronnement, trouvé en
1928. Grès. Hauteur, 1 m. 27.
BONN.
93
Photographies communiquées par M. H. Lelnier.
BomierJahrb., CXXXV(i93o), p. i5 et pi. XVI.
H. Lehner, ' Pîir (lovant, l'inscriplion : Malronis Aufaiiiabus , Qluin-
I lus) Qildlnius Cel[s]us, l[{bens) m{erito). Au-dessous, dan<»
L
94
BONN.
une niche décorée de Inurier et (h? deii\ roses, les Irois
Miilrones, drapées et roillées comme d'habilude, assises
de face sur un long siège, tenant chacune, sur les
genoux, une corbeille de fruits. A leur gauche, une ser-
vante debout, de face, vêtue d'une robe et d'un manteau,
les cheveux llotlants, tenant peut-être des fruits. Au-des-
sous encore, une scène de sacrilice, vraisemblablement
en présence de l'une des Matrones à coiffure proémi-
nente, qui tend la main droite vers un olficiant; celui-ci,
vêtu à la romaine, est îi gauche d'un autel, décoré par
devant d'une gui?"Iande. Un enfant, de face, à chevelure
bouclée, tenant un coiïret ouvert, est placé derrière cet
aulel, qui le cache en partie. Sur chaque face latérale,
un laurier avec baies, du tronc duquel sort un serpent.
Le laurier est entouré de lierre.
7778. Fragment de statue, trouvé en 1929. Au
Musée. Grès. Hauteur, cm. 2.^.
Pliolngraphies communiquées par M. H. Leliner. — H. Lkhnf.r ,
Bonner Jahrb., GXXWI-CXXXVli (1980), p. 1A6 et pi. XXIII.
Jupiter nu, assis, les jambes couvertes d'un man-
teau. Du côté opposé un personnage nu, debout, de
face, les épaules couvertes d'un manteau; Dieu in-
déterminé.
7779. Autel, trouvé en 1999. Calcaire commun
Hauteur, o m. 6^.
Pliolograpliie communiquée par M. H. Lelincr. — H. Leiixer,
Honiirr Jahrb., GXXXV (jgSo), p. ao el pi. XX.
Mercure debout, nu, de face, dans une niche, coiffé
du pétase ou de deux ailes, les épaules et la poitrine cou-
BONiN.
95
verles d'un manteau flollant agrafé du côlé droit, tenant
<le la main gauclic un caducëe, de l'autre main une
bourse posée sur la tête d'un bélier; à sa gauche un coq.
Au-dessous du bas-relief, l'inscription : Deo Mpr{^curio)
96
Gebn'niio), C(ams) Vtclorius Liberalis , riegolialor creta-
riu.i, rlolnm) s[olril) l{jhens)w{crito). Sur chaque face lalé-
i-iile, un laurier.
BONN.
7780. Autel, trouvé en i 92 g. Grès. Hauteur, 0 m. (jT).
riiotn{|rapliios communiquées par M. H. Lehner. — ■ H.Lfiimkr,
Bonmr Jahrb., C\X\V (1980), p. ao et pi. X\I.
Par devant, l'inscription : Mcrcvrw Gcbrimo, ex
impierw) ips{{us), C{ams) Anaillius A(to et Anaillius Atlo-
mtts.pro se et suis I{ibenles) m{erilo). Au-dessus, dans une
nich.;, Mercure nu, de face, les épaules et la poilnne
couvertes d'un manteau flottant agrafé du côté droit,
tenant de la main gauche un caducée; d.- l'autre mnui
une hourse posée sur la têle d'un bélier; à la gauche du
dieu, un coq. Sur les faces latérales : à droite, un lau-
rier au pied duquel est une colombe; à gauche une corne
d'abondance contenant une pomme de pin, des poires et
des fleurs.
7781. Stèle mutilée, trouvée en 1929. Grès. Hau-
teur, 0 m. 61.
Photographie communiquée par M. H. Lehner. — H. Lehnei,
Bonner Jahrb., CXXXV (1980), p. ai et pi. XX.
BONN.
97
I
HE Mercure nu , debout, de lace, les épaules et la poitrine
couvertes d'un manteau flottant agrafé du côté droit,
dans une niche, tenant de la main droite un caducée; la
BAS-BELiEFS. — Supplément».
main gauche manque; derrière le dieu, un bélier couché,
à droite. Au-dessous du bas-relief, l'inscription : Mer-
curio Gebrinio, M[arcus) Cu[. . .]onius Vtct\o]r, pro se et
I
10
UtPanUJUB lATlOXALt.
98
BONN.
su[is v(^otumj\ s{olvit) l{{bens) m(erito). Sur clia(|ue face
latérale, un arbre.
7782. Autel mutilé, avec base et couronnement
trouvé en i 928. Grès. Hauteur, 0 m. 83.
Photographie communiquée par M. H. Lehner. — H. Lehner ,
Bonner Jahrb., GXXXV (1980), p. ai el pi. XXIII.
Dans une niche, entre deux colonnes. Mercure nu,
debout, de face, les épaules et la poitrine couvertes d'un
manteau ilottant agrafé du côté droit, tenant de la maii
droite une grosse bourse, de l'autre main un caducée
à la droite du dieu, un bouc debout; à sa gauche, ui
coq. Au-dessous du bas-relief, l'inscription : Mercurn
BONN.
Gcbrinio, Amandini (duo) Similis et Januarius v(olum) s(oltr-
runl) l(ibentes) m[erito). Sur chaque face latérale, un
laurier.
99
7783. Fragment de tablette trouvé en 1929. Cal-
caire commun. Hauteur, o m. 82; largeur, 0 m
épaisseur, cm. 06.
ilx;
^f Photographies communiquées par M. H. Lehner. — H. Lehner ,
Bonner Jahrb., CXXXV(i93o), p. ai et PI. XXVI.
ID'un côté, dans une niche, entre deux colonnes torses,
ne figure nue, dont la tète et le bras gauche manquent;
i
les épaules sont couvertes dun manteau flottant; la
main droite levée tient une grosse bourse vers laquelle
se dresse un serpent. Deux autres bourses sont posées
sur le sol, l'une entre les pieds du personnage, l'autre à
i3.
100
BONN.
sa gauche. Du côté oppose^, les restes d'une grande
inscription paraissant beaucoup plus ancienne. Peut-(îtrc
Mercure.
7784. Statue mutilée trouvée pour une partie en
iy-(8, pour l'autre en 1929. Calcaire commun. Hau-
teur (incomplète), o m. 85.
Photographie communiquée par M. H. Lehner. — H. Leiiner,
Bonne»- Jahrb., CXXXV (1980), p. ai et pi. XXIV.
Silvain, vêtu d'une tunique courte serrée à la taille
par une ceinture, et d'un manteau jeté sur l'épaule
droite, les jambes et les pieds nus. Le dieu dont la tête
et le bras gauche manquent, tient de la main droite une
serpe; h sa gauche, contre un rocher, un chien assis,
levant la tête.
BONN.
101
7785. Statue mutilée trouvée en i g^S. Calcaire com-
mun. Hauteur (avec le socle), o m. 55.
Photographie communiquée par M. H. Lehner. — H. Lehxeb
Bonne,- Jahrh., GXXXV (igSo), p. aa et pi. XXIII.
Pluton , vêtu d'une tunique serrée autour des reins et
d'un manteau flottant, assis de face, sur un trône; le
dieu, dont la tête et la main droite manquent, tient de
la main gauche un attribut peu reconnaissable. A sa
gauche, les restes d'une image de Cerbère. Sur le socle
est l'inscription : Dis infernis Plutoni et Proscr(pviae) ,
^(uintus) Jul{ius) Agelam , veteranm h'g({onis) 1 M{inerviae\
p{iii() Hidelis), -pro lumine suo, pro salute sua \ê\t Melelenis,
[otum) s{plvit) l{ibem).
7786. Stèle mutilée trouvée en 1998. Calcaire com-
mun. Hauteur, 0 m. Sa.
Pliotographie communiquée par M. H, Lehner. — H. Lehner,
Bonner Jahrh. , GXXXV (1980), p. ai et pi. XXV.
Déesse drapée assise de face, le pied gauche sur un
tabouret; elle tient de la main gauche une patère et
nourrit un chien, de l'autre main une corbeille de
fruits est posée sur ses genoux : la sculpture est très
dégradée. Probablement une Déesse mère.
7787. Bloc mutilé trouvé en 1929. Calcaire com-
mun. Hauteur (incomplète), 0 m. 36; largeur, 0 m. ai;
épaisseur, ora. ik.
Photographies communiquées par M. IL Lehner. — H. Lehxer.
Entier Jahrh. GXXXV ( igSo), p. a/i et pL XXV.
102
BONN.
D{5esse assise, de face, le torse nu, les jambes enve- manquent. A sa gauche, une longue palme; à sa droite,
loppées d'une draperie; la t^te, les mains el les pieds j peut-être le tronc d'un arbre dont on aperçoit quelques
feuilles. Du côté opposé de la figure, deux cornes d'abon-
dance en sautoir, contenant des épis de blé dont il ne
reste plus qu'une partie; de ce même côté, dans un
fronton triangulaire, une grande fleur stylisée. Pro-
bablem'nt Vénus.
|7788. Fragments de blocs trouvés
Musée. Grès. Hauteur commune,
0 m. 48 el o m. ho.
en 1929. Au
om. 35; largeur.
Photogi-aphies communiquées par M. H. Leliner. — H. Lkiiner ,
BonnerJahrb., CXXXVI-GXXXVII (1983), p. i/iSetpl. XXI.
BONN.
103
( .
^,
Têtes d'Amours, de face, supportant des guirlandes ments de frise provenant très prob<iblement d'une même
de feuilles et de fruits avec lemnisqiies (lotlanis. Frag- décoration; mais les sculptures ne sont pas identiques.
lOA
BONN
7789. Fragment de table irouvé en iq 9 9. Au Musée. I Photographie communiquée par M. H. Lehner. — H. Leiiner,
Grès. Hauteur, o m. 1 5; largeur, 0 m. 18. Bonner Jahrb., GXXXVI-CXXXVIl (1983), p. i44 et pi. XXI.
Amour ailé, debout, nu, à droite, paraissant tenir
un carloucbe.
7790. Débris d'autel trouvés en ig^î). Au Musée.
Grès. Hauteur, 0 m. AS ; largeur, 0 m. Zio.
Photographie communiquée par M. H. Lehner. — H. Lbbner,
Bonner Jahrb., CXXXVI-CXXXVII (1989), p. i45 et pi. XXVI.
Mercure nu, debout, de face, dans une niebe entre
deux pilastres, l'épaule et le bras gaucbes couverts d'un
BONN.
105
manteau, tenant de la main gauche un caducée. Le bras
(Jioit manque.
7791. Fragment de bloc trouvé en 1929. Au Musée
Grès. Hauteur, 0 m. 5o; largeur, 0 m. 97.
Pholojfraphies communiquées par M. H. Lelmer. — H. LeiiiSer ,
Bonner Jahrb., CXXXVI-CXXXVII (igSa). p. liS et pi. XX.
Sur chaque face lalérale, est une femme debout,
drapée, dans une niche, paraissant, d'une main, tenir
une offrande. Probalemcnt des servantes.
BAS-BELiïrs. — Supplémenli.
7792. Autel avec base et couronnement trouvé en
1 998. Tracbyte. Hauteur, 0 m. G7.
Photographie communiquée par M. Oeimann, conservateur
au Musée de Bonn. — H. Leiiner, Bomier Jahrb., CXXXV
(1980), p. aS et pi. XX.VI.
ili
mPUlMBIllB XATlOXilX.
106
Piir (levant, l'inscriplion : M[arcus) V[....) il/(....),
oplio {cenlurionis^ ■p{)-imi) (h)aslal{{?), l{ibms) m{erko). Au-
BONN.
dessous, une scène de sncrifice : Un homme barbu, de-
bout, de face, vêtu d'une tunique et d'un manteau,
T/
paraît verser sur un autel le contenu d'une patère; à sa
droite est une femme tenant, des deux mains, un coffret.
La femme (|ni prend part à une cérémonie religieuse
pourrait n'être (|u'une servante.
BONN, SIMPELVELD.
107
7793. Fragment de statue Irouvé en 1929. Au
Musée. Grès. Hauteur, 0 m. lio.
Photographie communiqiipe par M. Lehncr. — H. Leiiner,
Bonne,- Jahrb., CXXXVI-CXXXVII (1982), p. i45 et pL XXIV.
Homme nu, debout, de face, un manteau sur lY'paule
et le bras gaucbes, tenant de la main gauche très proba-
blement un caducée; il s'agirait alors de Mercure. (Voir
le numéro suivant).
7794. Fragment de statue Irouvé en 1929. Au
Musée. Grès. Hauteur, o m. 36.
Photographie communiquée par M. H. Lehner. — H. Leiiner,
Bonner Jahrb., CXXXVI-CXXXVII (19.39), p. i/i5 et pi. XXIV.
Sculpture analogue à celle du numéro précédent;
probablement aussi Mercure. Ces œuvres paraissent
lune et l'autre d'inspiration grecque et, peut-être, de
la môme main.
7795. Sarcophage reclangulairc mis au jour à Sim-
pclveld, en 19.30, et transporté au Musée de Leyde.
Pierre commune. Longueur, 9 m. '10; largeur, 3 m. t 0;
hauteur, 0 m. 76.
Photographies commiiniquëes par M. le D' J. H. Holwerda. —
J. H. Hoi.wERUA. OiulhcidLunillge Mededeelingen uk' Srijksmuseum
van Otidheden le Leiden, nouv. sr^rie, XII (.«uppi.), 1981, p. 37
(gravures); Revue belge d'archéol. et d'histoire de l'art ,\\ (19.33).
p. ii3 (gravures). — Fraiu Ci mont. Comptes rendus de l'Acad.
des Inscripl. et Belles-Lettres (1981 ), p. aSi.
À l'intérieur de ce sarcophage est un mobilier funé-
raire d'un intérêt exceptionnel. Il contient, sur ses
grandes faces, d'un côté, une statue de la morle, à
16.
108
BONN.
3>
BONN, SIMPELVELD.
109
demi couchée; puis deux petites images de maisons;
enfin, une sorte de placard composé de deux niches
juxtaposées surmontées d'une troisième de moindres
dimensions; du côté opposé, d'abord un meuble rectan-
gulaire supportant trois grands brocs à une seule anse,
de verre probablement; ensuite une table dont les pieds,
en forme de patte de lion, sont ornés chacun d'une tête
de lion également; un meuble à étagères supportant
encore des vases, les uns de forme ronde, les autres de
forme carrée, et, devant ce meuble, deux vases à une
seule anse et à col étroit; un placard rectangulaire
pourvu de deux portes; un bloc en forme de niche;
et, finalement, un dernier bloc présentant cinq niches,
dont deux à la partie inférieure et trois au-dessus.
D'autres objets sont appliqués contre les petits côtés
de la sépulture. Sur l'un, près de la morte, sont un fau-
teuil rond et un coffre rectangulaire avec serrure; du
côté opposé, légèrement dégradé, on rencontre d'autres
blocs à une seule niche.
Mais la pièce principale de ce riche mobilier funé-
I aire est nécessairement la statue cpi'il accompagne. La
morte — une jeune femme à coiiïure basse . — - est
vêtue d'une robe longue et enveloppée dans un man-
teau qui lui couvre les jambes; elle est sur un lit en
forme de divan et s'<ippuie du bras gauche sur un cous-
sin; elle tient, de la main du même côté, une serviette
[mappa), et a le bras droit allongé contre le corps, la
main placée sur le genou.
On a trouvé, en outre, dans la tombe, deux bouteilles
de verre, un collier de seize perles de verre, une boucle
d'oreille, une broche, un miroir d'argent et trois bagues
en or, dont deux h chaton et l'autre extérieurement à
pans coupés percés à jour sur lesquels est l'inscription :
Junoni tncae. Cette sculpture est le seul exemple connu
d'une morte qui s'est fait ensevelir avec sa statue el
l'image réduite du mobilier de sa demeure.
110
BONN.
7796. Fra{i[ment, d(; pilastre lrouv6 en 1929. An
Musée. Grès. Hauteur, 0 m. 3tj; la^{Teu^ 0 m. i 9.
Photographie communiquée pnr M. H. Lehner. — II. Lkiinkii.
BonnerJahrb.,C\X\Y\-U\\\\U (igSa). p. i4G ri pi. \\l.
Homme nu, debout, île face. Dieu indéierminé.
7797. Bloc mulilé trouvé en 1929. Au Nfusée. Grès.
Hauleur, 0 m. /|8; larjjeur, o m. 33.
Photogr.iphie communiqur'e par M. H. Leiinkr. — H. Lehxer.
CoHHcr J«/.//;.. CWXVI-CXXXVII (19.32), p. i43 el pi. XX.
Décoration florale.
SUPPLÉMENTS JUSQU'EN 1937.
BIBLIOGRAPHIE.
I. Ârmand-Calmat (Louis). Musée de Chaton; calaloirue des collectons lapidaires. Chalon-sur-Saône, 1986, in-8",
56 pages, 9 planches.
II. GiiAUVEL (A.) et P. Vf viLLEVUiKK. Les thermes romains Aix-les- Bains. Paris, i()36, in-8", 20 pages, 4 planches. (Extrait
du Bulletin monumental).
III. MicHON (Et.) L'aphrodite du Musée de Lyon complétée par un frapnent de Coré du Musée de l'Acropole d'Athènes. Paris,
igSj, in-8", 12 pages, 1 planche. (Extrait des Comptes rendus de ï Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, igSâ,
p. 307).
7798 (=81 t. I. et p. ^79; t. III, p. 336, et t. IX, [ trouvé à Athènes et représente une Coré. Le regretté
p. 90). Le lorse de « rAphroilile marseillaise» a été HumlVv Payne, directeur de l'Ecole anglaise d'Athènes,
a découvert une partie de ce torse et des jambes qui 1 Cf. Et. }\\aws , Comptes rendus de l' Aead. des liucr. et Belles-
le complètent. 1 /-«"««, i9-'>5' P- ^67 (gravure).
112
AVIGNON.
7799 (=677/1). ^^ "'^' connu que la face principale
de l'autel décrit au tome IX, page i33. Mais les trois
autres faces sont aussi décorées de maillets, et c'est
précisément ce qui constitue la grande rareté de la
sculpture. Le dieu tient, de la main gauche, un second
objet, peu reconnaissable, peut-être un couteau.
Photographies faisant partie des CoUecUons du Palais 'du
Roure, à Avignon.
AVÈNE, DONON.
113
7799. Autel trouvé à Avène (Hérault) depuis quelques
années. Au Bourquet d'Orb, chez M. ie docteur Brunel.
Pierre commune. Hauteur, environ i mètre; largeur,
G m. Ito; épaisseur incomplète.
Photng-raphie coiuimmiquée par M. le docteur Brunel. —
Bkunel, Bull. arch. de Bciters, ig.Sy, 'p. 65 (grav.).
Cet autel se rapporte à une divinité inconnue. Une
de SCS faces, complètement dégradée, a pu contenir
une inscription; les autres ont des attributs diflici-
lemenl explicables.
On remarque, sur l'une des faces, un vase à deuv
anses, posé sur un long trépied; du côté opposé, un
cercle décoré d'une rosace à six feuilles et, au-dessous,
une sorte de croix feuillée, dans un carré. Sur la face
intermédiaire, un disque et au-dessous, une figure très
nette, mais peu reconnaissable ressemblant à une
entrave.
L'autel est orné de moulures et surmonté d'un prisme.
Je ne connais aucun exemple de sculpture qui lui soit
comparable.
BAS-REiiEFS. — Supplétneiitt.
7800. Stèle trouvée au Donon en 1986. Restée sur
place. Grès. Hauteur 1 m. 76; largeur, cm. 70; épais-
seur, 0 m. 26.
Photographie communiquée par Mme Lacour. — R. Forbeb,
Cahiers d'Alsace {i()ii']), p. i55 (gravure).
Dieu barbu, de face, à peu près nu, ebaussé, les
épaules couvertes d'une peau d'animal ornée d'une
(UlT.tMERa KATIOMALC.
lu
DONO\, STRASBOURG.
t(5le peut-cire de loup au-dessous de la(|uelle sont sus-
pendus des fruits ronds, dont une pomme de pin très
bien sculptée. A la droite du dieu est un cerf: à sa
gauche est un attribut ressemblant à une bâche. Sur
la croupe du cerf, un oiseau peu apparent. M. Forrcr
considère que le personnage représonle Vvgesus et
renvoie à la divinité mentionnée par dom Calmct,
rappelée plus haut, tome VI, n° IthijG. L"bypolhèse est
fort possible; il ne paraît pas, en tout cas, qu'il puisse
s'agir de Mercure. En 19 3 7, on a retrouvé les pieds
chaussés du dieu; mais, à la jambe droite, un mor-
ceau manque.
7801. Dalle trouvée, en 1987, Fossé des tailleurs,
n" 2, à Strasbourg, encastrée dans la tour semi-circu-
laire romaine W du pian Ferrer (pi. CVIII de son
ouvrage Argentorale). Au musée. Pierre commune.
Hauteur, 1 m. 75 ; largeur, 0 m. 7.3 ; épaisseur,
0 m. ùli. La dalle constituait le linteau dune poterne.
Photographie comimiiiiqiiéc par M. lî. Forrer, ronservaleiir
du Musée de Strasbourg. — R. Forrer. Neuetle Nachr., 1987
(sous presse); Cahiers d'Alsace, t. XWIII (19.38, sous presse).
STRASBOURG, ROUSSET.
115
Tronc de laurier, fortement évasé vers le bas, aux
branches duquel sont suspendues deux larges tiges
ou des bandelettes paraissant supporter chacune une
syrinx. Ces tiges ou bandelettes sont en ligne brisée
ressemblant à un foudre. L'une s'arrête en pointe près
du bas de la dalle; l'autre semble continuer. La sculp-
ture paraît antique et sans exemple, mais elle est
inexplicable. M. Forrer suppose qu'il s'agit non de
syrinx, mais des mains de Jupiter tenant deux foudres,
et les dirigeant.
7802. Fragment de tablette trouvé, en tgS/i, à
Rousset (Bouches-du-Rhône), au quartier de Pascon.
Au même lieu, chez le propriétaire du terrain. Marbre
blanc. Hauteur, o m. 5 o, largeur, o m. ao; épaisseur,
0 m. o3.
Photographie communiquée par le comte H. de (^lérin-
Ricard. — De Gérin-Ricvrd, Provincia, 19.36, p. tafi (gravure
ici reproduite).
i.'i.
116
ROUSSET, A1X-LES-BAI.\S, NEUNHÀUSER-WALD.
Bacchus, imberbe, nu, de profil à gaucbe, coiffé
d'une abondante chevelure liée en chignon sur l'occiput,
un manteau sur l'épaule gauche passant sur l'avanl-bras
du môme côté, tenant une grappe de raisin; la main
droite et les jambes manquent.
7803. Torse de femme trouvé à Aix-les-Bains en
iqSq. Au Musée d'Aix. Marbre gris. Hauteur, i m. 2 5.
Gravure tirée de A. Cliauvel et P. Wiiilleumier. — A. Chadvel
et P. WuiLLEDMiF.B, Les thermes romains d' Aix-les-Bains, igSG,
p. i6 et pi. II.
Peut-ôtre une Muse. Art hellénisticjue.
7804. Stèle trouvée, en i gSA, au Neunbâuser-Wald,
entre Serrig et Greimeratli. Au Musée de Trêves. Grès
rouge. Hauteur, o m. /ig; largeur, cm. ao; épaisseur,
0 m. 19.
Gravure tirée du Jnliresbericht <lii Musée de Trêves. —
E. KrIjger et P. Steiner, Jahresber., 1984, p. i56 et pi. XII,
n" I.
Diane vôtue d'une tunique courte, chaussée de
hautes bottines, debout, de face, les jambes croisées,
les bras nus, un carquois en bandoulière, s'appuyant,
de la main gauche, sur un arc.
7805 (=tome X, 7^61). On a retrouvé une tête qui
s'adapte au torse décrit sous ce numéro, mais paraît
plus récente, et un bras gauche ayant tenu une épée.
AIX-LES-BAINS, GRUNEBERG.
117
M. Wuilleumier et M. Poulsen pensent qu'il s'agit d'un
empereur; peut-être de Constantin I". H faut toutefois
observer qu'on ne connaît que bien peu de portraits de
cet empereur et que la plupart sont douteux.
Gravure tirée de A. Chauvel et P. WiiiHeumier. — A. Chacvel
et P. WciLLEUMiEn, Les thermes romains d'Aix-les-Bains , (1986),
p. 18 et [)1. III.
7806. Fragment de table trouvé à Grûneberg, près
de Trêves. Au Musée de Trêves. Grès rouge. Hauteur.
0 m. 54; largeur, 0 m. 60; épaisseur, 0 m. 19.
118
GRÛNEBERG, AIX-LES-BAlNS.
Photographie communiquée par le musée de Trêves.
— Steiner, Jahresber. Trier, igS/i, p. i56 et pi. XIII, n° 3.
Restes de trois hommes tenant des fruits. Du côté
droit, une femme assise, drapée, ayant sur ses genoux
'4ai&>
une corbeille contenant aussi des fruits. Le bas-
relief est analogue à certaines des sculptures de
Neumagen.
7807. Tète de femme trouvée à Aix-les-Bains en
igSa. Au Musée. Marbre blanc. Hauteur, o m. iq;
largeur, o m. i6.
Gravure tirée de A. Ghauvel et P. Wuilleumier. — A. Chadvbl | Les cheveux, cachant les oreilles, sont réunis en un
et P. WuiLLKDMiER, p. i8 et pi. II. gros chignon sur la nuque. Art hellénistique du ii' siècle.
NIMES, ARLES.
11»
7808. Voussoir d'une voûte trouvé, en juin ig-îy,
à l'amphithéâtre de Nîmes, en avant de la galerie de
i'attique. Au Musée. Pierre blanche commune. Hauteur,
G m. 35; largeur, o m. i3: épaisseur en haut, o m. aS;
en bas, o m. 07. Ce voussoir était en place et bien
apparent.
■""srisr'
Pholojjrapliies communiquées par M. Soulier, correspondant
de V Eclair, par M. Chauvel, architecte en chef des monuments
historiques, et par M. E. Meaume, entrepreneur, 29, rue de
Silly, à Bouioçne-sur-Seine. — Espérandiku, Comptes rendus de
l'Acad. des Inscript, et Belles- Lettres , 1987, p. '}.?>-j ({gravure).
Masque en relief d'une tète imberbe du 1" siècle
avant notre ère. La sculpture est indigène et doit dater
de la construction du monument, ou de son agran-
dissement par Auguste. Dans le principe, en effet, il
est probable ([ue les galeries extérieures de l'amphi-
théâtre de Mmes n'existaient pas.
7809 (= I 6()/i). L'empereur Auguste n'est pas assis.
M. Fernand Benoit, conservateur du Musée d'Arles,
120
ARLES, ALISE.
a retrouvé une draperie des cuisses qui a été décou-
verte, non en 1783, mais en i83/i, et qui s'adapte
ainsi que l'indique la gravure. Le fragment de slalue
ne mesure plus que 2 m. 3o; la slalue complète, dont
on possède le pied droit, pouvait avoir 3 mètres de
haut. La tête et le buste sont en marbre. La draperie
est en pierre de Lens qui était peinte de couleur
pourpre. Il manque à cette draperie des fragments dont
la perte est particulièrement regrettable. Le bas du
torse est trop apparent; mais la draperie le cachait.
Voir t. IX, p. 266, 2' colonne, n" 169/1.
7810. Groupe trouve, en 1936, au Mont Auxois,
dans un puits. An Musée Alisi'a. Pierre commune.
Photographie communiquée par M. J. Toutain.
Pro Alesia, 1987 (sous presse).
J.T
OUTAIN,
Dieu et déesse assis. L'homme lient peut-être un
sceptre. La femme porle des fruits. Les deux person-
nages sont velus. Il s'agit du groupe éduen, connu
par une quarantaine d'exemplaires (cf. Bull, des fouilles
d'Alise, I, p. Zio).
Voirie n''78i8.
7811. Pied de table trouvé, en igS^, sur ie Mont
Auxois (Champ Plaige). Au Musée municipal d'Aiise.
Pierre tendre commune. Hauteur, i m. o^; largeur,
o m. 5A; épaisseur, o m. A8.
MONT AUXOIS, CORTEVAIX, DONON. 121
un collier au<[uei est suspendue une clochette. Probable-
ment Priape jeune.
l'hotojjrapliie par Marcel Maillard. — Espkrandiei , Comptes
rendus de t'Acad. des Inscripl. et Belles-Lettres, igSy, p. 807
(gravure).
Adolescent debout de face, les cheveux longs et
bouclés, vêtu d'une tunique relevée par devant, tenant
un chat devant lui, des deux mains. L'animal porte
Bis-iiELiEFS. — Suppléments.
7812. Groupe trouvé, avant 1878, à Cortevaix
(Saône-et-Loire). Depuis 1986, au Musée de Tournus.
Pierre tendre commune. Hauteur, 0 m. ko; largeur.
0 m. 3i; épaisseur, cm. 12.
Gravure tirée du Bull, archéologique, — Jeaxton, Bull, archéo-
logique (extrait des procès-verbaux de déc. igSô, p. v [gravure]).
Dieu et déesse assis; ie dieu est nu, un manteau sur
le bras et la jambe gauches; la déesse est drapée. Les
têtes mantjuent. La femme porte, de la main gauche une
corne d'abondance, de l'autre main une patère; elle a
une gourde à sa droite. L'homme s'appuie sur un objet
rond (assiette ou gâteau) posé sur une colonnette. Il n'a
pas d'attribut. Groupe éduen dont il existe de nombreux
exemples.
7813. Fragment trouvé, en igSy, aux fouilles du
Donon. Au même lieu. Grès. Hauteur, 0 m. 58; lar-
geur, 0 m. 3/1.
Photographie communiquée par M™ Jules Lacour, directrice
des fouilles.
16
iwi-r.iHEnrB kationali:.
122
DONON, ALISE, MONT AFFRIQUE.
Restes d'un groupe du dieu-cavalier et de l'Anjjui-
pè le. Ije Donon ;i déjà fourni deux exemples de ce
groupe, qui sont au Musée de Strasbourg. (Voir t. IX,
n"' 79/14, 79/16.)
7814. Fragment d'autel trouvé, en 1986, an
Mont Aliri([ue, en Côle-d'Or. A Dijon, chez M. Guvot,
1, rue François-Rude. Pierre blanche commune.
'1î
Pholograpliies communiquées par M. Guyot.
Congrès des Sociétés savantes, 1986 (sous presse).
Guyot,
Divinités sur trois des taces; la (juatrième est lisse.
Une de ces divinités, peut-élre Vénus, représente ime
HETTÂNGE-GRANDE, DONON.
123
femme nue, croisant les jambes, les épaules couvertes
d'un manteau. Du côté opposé, un homme nu, c'{jalc-
ment un manteau sur les épaules, tenant de la main
droite une liaste. Sur la troisième face, un personnage
debout, vêtu d'une tunique et d'un long manteau,
tenant aussi, de la main droite, une haste; peut-être
Mars. Les tètes manquent et l'on ne distingue pas
(i altribuls.
7815. Groupe trouvé en ig.SS, à Hett ange-Grande,
dans Ji; voisuiage de la ferme modèle de Suzance. Au
Musée de Metz. Calcaire commun. Hauteur, o m. 63:
largeur, o m. 98; longueur, 0 m. -jo.
Photographie communiquée par M. Emile Delort. — E. De-
i.ORT, Le Lorrain, sG mars igSô; Les Cahiers lorrains, igSô,
n" 8, p. 118 (gravure).
Lion debout, enserrant une tête humaine. Motif
funéraire.
Un autre carnassier (lion ou griffon) a été trouvé,
la même année, à Moyenvic; il est à Château-Salins,
chez M. le docteur Mangin, et dévore aussi une tête
humaine.
7816. Fragment de stèle trouvé, en 1937, aux
fouilles du Donon. Au même lieu. Grès. Hauteur,
1 m. yô; largeur, o m. 70; épaisseur, o m. /j5.
Photographie communiquée par M"* Jules Lacour, directrice
des fouilles.
Femme drapée, debout, de face. Déesse indéter-
minée; la tête manque.
7817. Bloc trouvé, en iqSy, au Donon. Au même
lieu. Grès. Hauteur, 0 m. 65.
Photographie communiquée par M"* Jules Lacour, directrice
des fouilles.
16.
124 DONON, MONT AUXOIS
Urne funéraire en forme de maison. Les environs de
Saverne en ont beaucoup fourni. Le Donon en a déjà
donné deux. H existe, sur ces urnes, une étude par
M. Linckenheld.
7818. Groupe trouvé, en 1986, au Mont Auxois.
Au Musée Alesia. Pierre commune.
Photographie communiquée par M. J. Toutain. — J. Toctaw,
Pro Alesia, 1987 (sous presse).
Dieu et déesse assis. Les têtes manquent. (Voir le
n'78io.)
INDEX.
{SVI'PLEME\T AU TOME X , PAGES 243 A 291.)
Abondance, 77^1; — ■ (Corne d'), 77C9,
7780, 7787.
Adolescent, 7708, 7919.
Adoratrices, 777^.
Aigle, 7678, 7693, 77^9.
Aix-les-Bains (Savoie), 7808, 7806, 7807.
Affrique (Mont), 7814.
Agrippine mère, 7661.
Alise (Cote-d'Or), 7680, 7688, 7684, 7680,
7G87, 7690, 7692, 7810, 7811, 7818.
Aizey (niiénanie), 77^6 à 7757.
Amour nu, 772Û; — ailé, 7782.
Amphore, 771 5.
Anguipède, 7692, 7712, 7816. Voir Cavalier.
Antée et Hercule, 771 5.
Antouin-le-Pieux, 7C70.
«Aphrodite marseillaise n, 7798.
Apollon, 7751; — et Sirona, 7746.
Arhre, 7766, 7768, 7772, 7780.
Ardiège (Haute-Garonne), 7664.
Arles (Bouches-du-Rhône), 7809.
Armes, 7665.
Art grec, 7602, 7676, 7677, 7789.
Aida, 7715.
Assistantes, 7761.
Athènes (Grèce), 7798.
Atlis, 7687, 7740.
Aufaniae (Matrones), 7760 à 7772, 7774,
'777S.
Auguste, 7606, 7809.
Avène (Hérault), 7799.
Bacchus, 7711, 7780, 780a.
Balustre, 7664.
Barque, 7676.
Beaumont (Puy-de-Dôme), 7675.
Bélier (Tête de), 7700.
Bitlnirg (Rhénanie), 7710, 7711, 77l4.
Blanberg (Moselle), 7728.
Bon Pasteur, 7662.
Bonn, 7760 à 7794.
Bouc, 7675.
Bouclier, 7665.
Bourses (Dieu entre trois), 7788.
Bouzeron (Cote-d'Or), 7689.
Brachlendorf (Rhénanie), 774i, 7748, 7744.
Brandenbourg (Luxembourg), 7715.
Brebis, 7799.
Brilten (Rhénanie), 7712.
Bronze, 7676, 7671.
Bucràne, 76G2.
Buste. Voir Homme, Femme.
Cadenas, 7802.
Canard, 7676.
Captif, captive, 76.55, 7665, 7769.
Carling (Moselle), 7717, 7722.
Cavalier et Anguipède, 7712, 7728, 7701,
7762, 7754, 7811, 7814.
Cène, 7657.
Cerbère (Chien), 7684, 7755.
Chagny (Saône-et-Loire), 7698.
Ghalon (Saône-et-Loire) 7694, 7695.
Chapiteau, 7748.
Charrette, 7685, 7726.
Chat (Adolescent tenant un), 7912.
Chèvre, 7664, 7676, 777a.
Chien et oiseau, 7652; — et dieu, 7784.
Chrisme, 767a.
Cocheren (Moselle), 7718.
Colombe, 7679; — contre un laurier, 7780.
Conducteur, 7694, 7725.
Coq, 7700.
Cortevaix (Saône-et-Loire), 781a.
Couronne, 7749.
Cornes bouletées, 7704.
Cuirasse, 7G65.
Dauphin, 7671.
Décoration florale, 7797.
Déesse nourrissant un chien, 7786.
Diane, 7789, 7804.
Dieu celtique, 7701, 7704, 7705, 7707,
7711, 7800, 780a; — et déesse assis,
7810, 7818; — au maillet, 7799; | — nu,
7711, 7796; entre deux colombes, 7680,
7684; — tenant un serpent, 7788.
Dieux (Pierre à quatre), 775o, 7701, 775a.
Donon (Le), 7810, 7814, 7817.
Dusseldorf (Rhénanie), 7724.
Kchassier, 7675.
Empereur, 7()56, 7670.
Enclume, 7710.
lincolpia, 7660.
Entrave, 7799.
Epona, 7684, 7699, 7718, 7786.
Euffigneix (Haute-Marne), 7702.
Ex-voto, 7678, 7681, 7690, 7691.
Femme (Tête ou Buste de), 7661, 7686,
7695, 7696, 7719, 7726, 7807; —
(Torse de), 7650 a; — drapée, 7647,
7648, 7718, 7721, 7757, 7791, 7818.
Ferschweiler (Rhénanie), 7781, 7788.
Fortune, 7768.
Foudre, 7800.
Fruits (Déesses tenant des). Voir Aufaniae.
Ganymède, 7678.
Gaubertin (Loiret), 7699.
Gebrinniut (Mercure), 7778, 7777, 7779.
7780.
Génie, 7704, 7714.
Gourde, 7818.
Grappe de raisin, 7714, 77a4, 7727.
Grec (Art). Voir Art grec.
Groseillier, 7676.
Griineberg (Bhénanie), 7806.
Guirlande et bucrânes, 7668; — et tètes,
7788.
Hache, 7800.
Hercule, 7688, 7705, 7707, 7763, 7764,
7755; — (Travaux d'), 7754, 7755.
Hercule et Antée, 7710.
Hetlange-Grande (Moselle), 7817.
Heyent (Moselle), 7708.
Hiéraple (Moselle). Voir Carling.
Homme (Tète ou Buste d"), 7659, 7665,
7666, 7680, 7708, 7719, 77aa, 7726,
7784, 7805; — debout, 771 J; — nu,
7711, 7796; — et taureau, 7704.
126
INDEX.
Hydre de Lerue, 7706.
Izaourt (Hautes-Pyrénées), 7667, 7C87.
Jeu de dames, 7726.
Joueurs, 7725.
Jouy-aux-Archcs (Moselle), 7720.
Junon, 77'i5, 7761, 7752, 7706, 7718.
Jupiler, 77^9, 7763, 7776.
Kell (niiénanic), 77^8.
Lapin, 7724.
Lerne. Voir Hydre.
Liège, 7651.
Lièvre, 7724.
Lion, 7693, 7759, 7817.
Lôrch, (Rhénanie), 7785.
Lyon, 7798, 7815.
Lune (La), 77.37.
Maillets, 7799-
Maison (Urne en forme de), 7781, 7788,
7819.
Mariage (Scène de), 7728.
Mars, 7747.
Masque barbare, 7808.
Matrone, 7782, 7763. Voir Aufemae
Meilbriick (Rliénanie), 77/10.
Mellecey (Saône-et-Loire), 7686, 7688.
Mercure, 7708, 77'i3, 7701, 77.52, 7777,
7779, 7780, 7782, 7790, 779a à 7796;
— (Sacrifice à), 7778.
Metz, 7709, 7715, 7816.
Miliiaire, 772.').
Minerve, 77'' 7, 77">i, 773a.
Mithra, 7787.
Mobilier funéraire d'une morte, 7796.
Monstre marin, 7O71.
Monmaurin (Haute-Garonne), 7666.
Monument funéraire. Voir Pierre tombale.
Morte ensevelie avec son mobilier, 7796.
Mostuéjols (Aveyron), 767^.
Neptune, 7767.
Neunhauser-Wald (Rhénanie), 7806.
Neuvy-Saint-Scpulcre (Indre), 7671.
Nickenich (Rhénanie), 7768, 7769.
Ninies, 7()/j8, 7(i'iy, 7808; — (Musée de).
76/18, 7649, 7808.
Oiseau et chien, 7653.
Panthère, 7671, 771 1.
Paon, 7745.
Pâlis, 7745.
Paris, 7705.
Peilum, 7724.
Pèlerinage flnsigne de), 7679.
Pinet (Aveyron), 7673.
Pierre tombale d'une personne, 7648, 76C8,
7689, 7718, 7716, 7759; — de deux
personnes, 7667, 7669, 7688, 7694,
7709, 771.5, 7717, 7735, 7759; — de
trois personnes, 7649, 7674, 770C.
Piuton et Proserpine, 7786.
Polychromie, 7761.
Poisson, 7715.
Porc (Homme portant un), 776a; —
(Homme faisant cuire un), 776a.
Prétresse, 7670 o.
Priape jeune, 781 1.
Prisonniers, 7769.
Proserpine et Piuton, 7785.
Reims, 7708, 7713.
Rinceau, 7666, 7783.
Roue, 7698. TtItCf
Rousset (Bouches-du-Rhône), 7803.
Sacrifice (Scène de), 7728, 7760 à 77G2,
7792; — (Le Dieu présent), 7778.
Saint - Bertrand -de - Gomminges ( Haute -Ga-
ronne), 7653 à 7(j5C, 7668 i 7660,
7661 , 76G8.
Saint - Jusl - de -Valcabrère ( Haute - Garonne ) .
76.57, 7662.
Saint-Rémy (Rouches-du-Rhône), 7660 n.
Saisons (Les), 7748.
Saléchan (Hautes-Pyrénées), 7669.
Sanglier, 7702.
Sarcophage, 7728, 7729, 7795.
Satyre, 7600, 7664, 7677, 7744.
SchilHange (Luiembourg), 7707.
Seine (La), 7676 à 7679, 7681.
Seqnana, 7676.
Seins votifs, 7688.
Sernpii (Jupiler), 7684.
Serpent, 7787, 7765, 7768, 7772.
Se.rUuitw (Hérault), 765a.
Silvain, 7784, 7784.
Sirn|j('llel(l (Hollande), 7793.
Siradan (Hautes-Pyrénées), 7668.
Sirona, 7746.
Soissons, 7700, 7706.
Soldat combattant, 7768.
Soleil (Le), 7787.
Sphinx, 77.59,
Statue, 7789, 7784.
Statuette, 7677, 7678, 7742.
Strasbourg, 7801.
Taureau à cornes boulelées, 7706.
Tenaille, 7710.
Télé humaine. Voir Btute.
Tluiis (Ain), 7698.
Torques, 7702.
Tournas (Musée de), 7813.
Trépied, 7799.
Trêves, 7726, 7799, 7780, 7782, 7788,
7734, 7786, 7787, 7789, 774a, 7745.
7806.
Tricéphale, 7661, 7700.
Trophée, 7666, 7700.
Tulle (Corrèze), 7678.
Vaison (Musée de), 7660.
Vase sur un trépied, 7799.
Vénus, 7736, 7787.
Vernègues (Bouches-ilu-Rhône), 7667.
Victoire, 765.5, 7788, 7747, 7738, 7762.
Villiers-le-Sec (Haute-Marne), 7701.
l'ogeiut, 78o(r
Voilure, 7699.
Voêejpit, 780 ^r
Vulcain, 7710, 7766.
Weibel (Collection), 7728.
Zodiaque, 7787.
RECUEIL GÉNÉRAL
DES
BAS-RELIEFS, STATUES ET BUSTES
DE LA GAULE ROMAINE
PAR EMILE ESPÉRANDIEU
MEMBRE DE T.'iNSTITUT
SUITE PUBLIÉE PAR
L'ACADEMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES
TOME DOUZIÈME
SUPPLÉMENTS (SUITE)
PAR
RAYMOND LANTIER
MEMBRE DE l'iNSTITUT
CONSERVATEUR EN CHEF
DU MUSES DES ANTIQUITÉS NATIONALES
3û
PRESSES UNIVERSITAIRES DE FRANCE
COLLECTION
n,
DE
DOCUMENTS INEDITS
SUR L'HISTOIRE DE FRANCE
PUBLIÉS PAB LES SOINS
DU MINISTRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE
f-'2>^/ 3
.'î~ \^55 .-s
RECUEIL GÉNÉRAL
DES
BAS-RELIEFS, STATUES ET BUSTES
DE LA GAULE ROMAINE
PAR
EMILE ESPÉRANDIEU
MEMBRE DE l'iNSTITUT
SUITE PUBLIÉE
PAR
L'ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES
TOME DOUZIÈME
SUPPLÉMENTS (SUITE)
PAR
RAYMOND LANTIER
MEMBRE DE l'iNSTITUT
CONSERVATEUR EN CHEF
DU MUSÉE DES ANTIQUITÉS NATIONALES
I
PRESSES UNIVERSITAIRES DE FRANCE
108, Boulevard Saint-Geriiain, PARIS
1947
DÉPÔT LÉGAL
1« édition 3« trimestre 1947
TOUS DROITS
de traduction, dereproduction et d'adaptation
réservés pour tous pays
A CHARLES PICARD,
MEMBRE DE L INSTITUT,
Avec Vexpression de ma plus amicale gratitude.
i
R. L.
INTRODUCTION.
Le destin d'une publication, comme celle du Recueil, est de rester toujours inachevée : découvertes nouvelles,
omissions inévitables au long d'une enquête de cette ampleur, nécessitent de nouveaux suppléments, et la tâche
de l'auteur n'est jamais entièrement remplie. Emile Espérandieu ne l'ignorait pas, et il avait tenu à souligner
ce caractère de son œuvre, dans l'introduction qu'il écrivit pour le dernier volume publié de son vivant. L'ultime
satisfaction lui fut accordée de n'avoir pas laissé à d'autres le soin de terminer « un ouvrage inachevé ». Mais en
marquant ainsi l'absence forcée de conclusion à un répertoire, commencé en 1905, il laissait entendre, avec sa
coutumière discrétion, le souhait inexprimé de ne pas le voir disparaître tout entier après lui.
C'est qu'aussi, depuis 1934, date de l'établissement du texte pour le onzième volume des Bas-reliefs, les
découvertes de sculptures ont été très nombreuses sur le territoire des Gaules. Les sanctuaires celtiques de la
Provence, aux Caisses, comme à Entremont, ont apporté des documents qui renouvellent ce que l'on pensait connaître
de la plastique des Celtes et de ses dates, antérieurement à la conquête romaine. L'apport n'est pas moins
important à la suite des fouilles qui eurent pour théâtre la Belgique, la Suisse et la Rhénanie. En France, dans
les Musées des départements, en vVrles, à Saint-Remy-de-Provence, à Chalon-sur-Saône, à Guéret, en particulier,
des aménagements nouveaux et des regroupements ont permis de retrouver des monuments ayant échappé aux
précédents inventaires et de reconstituer des ensembles. Il en est de même de la publication des fascicules de la
Forma orbis romani pour les départements de la Corse, des Basses-Alpes, du Var, des Bouches-du-Rhône, du
Vaucluse, du Gard et de l'Aveyron ; elle n'a pas été sans livrer des précisions à la connaissance de la statuaire
gallo-romaine. Dans le domaine de ces études, certains travaux — celui de Lothar Hahl plus spécialement —
autorisent à serrer de plus près la chronologie des styles dans la Gaule et la Germanie romaines.
Devant l'abondance des découvertes et les progrès réalisés dans l'histoire de la plastique gallo-romaine, le
devoir était tracé : dès que possible, et sans tenir compte des difficultés de l'heure, mettre en train la préparation d'un
volume de suppléments. Commencé au cours de l'année 1941, le travail de documentation était terminé au moment
de la libération de Paris. Il restait à en assurer la publication. Le ministre de l'Education Nationale ayant autorisé
l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres à poursuivre l'édition du Recueil général des bas-reliefs, sculptures et
bustes de la Gaule romaine, l'Académie a bien voulu m'en confier le soin.'
Les difficultés de toutes sortes, auxquelles se heurte aujourd'hui l'impression d'un recueil documentaire
illustré, en réduisent considérablement l'ampleur : au lieu de quelque six cents monuments nouveaux que devait
compter ce douzième volume des Bas-reliefs, deux cent onze seulement ont pu y trouver place, constituant un
supplément nouveau au t. I^r du Recueil (Alpes-Maritimes, Alpes Cottiennes, Narbonnaise). Un treizième volume
est entièrement prêt et sera consacré aux suppléments relatifs aux autres provinces de la Gaule, ainsi qu'aux domaines
helvétique, rhénan et belge.
Une seule modification aura été apportée à la présentation de l'ouvrage : l'illustration a été reportée sur
des planches hors texte, groupées à la fin du volume.
On pourra s'étonner de la place, chaque jour de plus en plus importante, prise, dans ces pages, par les
sculptures antérieures à l'époque romaine. Bien des monuments postérieurs à la conquête ne peuvent, en effet,
trouver leur explication que dans la survivance ou la réapparition de tendances, de conceptions — voire de
VIII INTRODUCTION.
techniques — qui remontent aux temps de l'indépendance. De même, chaque fois que cela aura été possible, je n'ai
pas hésité à suggérer des comparaisons ou à proposer des dates.
Dans les circonstances présentes, la réunion d'une documentation aurait été impossible sans le bienveillant
concours que n'ont cessé de me procurer les conservateurs de nos collections publiques, les directeurs des chantiers
de fouilles, et les archéologues. J'ai conscience de les avoir souvent importunés par mes demandes. C'est pour moi
un agréable devoir de leur exprimer toute ma gratitude pour l'aide qu'ils m'ont si largement accordée. Je remercie
tout spécialement MM. F. Benoit, A. Blanchet, L.-A. Bonnet, D' Coulouma, J. Formigé, L. Genillon, Ph. Héléna,
A. Jacques, H. Rolland, J. Taffanel, A. Vassy.
Je ne saurais enfin oublier tout ce que je dois à M. Charles Picard pour les encouragements qu'il m'a prodigués
sans compter. Sans lui, je n'aurais certes pas osé assumer la lourde tâche de poursuivre l'œuvre d'Emile Espérandieu.
Ce livre doit beaucoup à sa science et à l'amitié qu'il veut bien porter à son auteur.
Raymond LANTIER.
Musée des Antiquités Nationales,
Saint-Germain-en-Laye, le l^' octobre 1945.
ALPES-MARITIMES.
TERRITOIRE FRANÇAIS.
VENGE, CIMIEZ, GAGNES, OLBIA.
(Voir le tome I, p. 7).
7819. Tête trouvée, peut-être à Fréjus (Var) [F. Be-
noit]. A Antibes, chez M. Edouard Mutersse. Marbre
blanc. Hauteur, 0 m. 12. (PI. I).
Photographie et renseignements communiqués par M. F. Benoit.
Portrait d'inconnu. L'extrémité du nez est brisée.
La saillie accentuée du menton interdit de rechercher
dans cette tête, une image d'Auguste. La coiffure et
le style permettent de la dater du i^'' siècle de notre ère.
Sur ces portraits, rappelant des effigies impériales
ou de personnages illustres, voir : F. Poulsen, Revue
archéologique, 1932, 2, p. 44-76.
7820. Fragment de bas-relief, provenant peut-être
d'un sarcophage, encastré dans une muraille, à l'inté-
rieur de la cathédrale de Vence (Afpes-Maritimes).
Marbre. (PI. I).
Photographie de Paul Goby, communiquée par M. Adrien
Blanchet.
Personnage masculin, debout, de face, tenant des
deux mains un volumen, à gauche et en avant de
la poitrine. Il est vêtu d'une tunique longue, serrée
à la taille. Le pan d'une draperie retombe de l'épaule
gauche et s'enroule autour du poignet. Les pieds sont
chaussés de sandales. Une courte barbe encadre le
visage, qui est mutilé. Sur le front, les cheveux sont
disposés en deux rangées de grosses boucles parallèles.
Type du « lecteur », si fréquemment reproduit sur les
monuments funéraires. (Voir : H.-I. Marrou, Mouatxèç
àvYjp. Etude sur les scènes de la vie intellectuelle figurant
sur les monuments funéraires romains. Grenoble, 1937).
7821. Fragment de statue, encastré dans une
muraille de la cathédrale de Vence. Pierre. (PI. I).
Photographie de Paul Goby, communiquée par M. Adrien
Blanchet.
Torse de personnage drapé. Le bras droit sort des
plis du vêtement, la main parait appuyée sur la poitrine.
7822. Fragment de statue trouvé, en 1941, à
Cimiez (Alpes-Maritimes), dans les terrains de la
villa Gavin de Coconato, dans une des tranchées
creusées vers la partie Est du domaine. A Cimiez, dans
le vestibule de la villa. Marbre. Hauteur, 0 m. 26.
(PI. II).
Photographie et renseignements communiqués par M. F. Benoit.
— P.-M. DuvAL, Gallia, t. IV, 1946, p. 123-124.
Tête de femme, très mutUée. Le visage, à l'excep-
tion de l'œil droit a complètement disparu, ainsi que
la partie postérieure de la tête. L'iris de l'œil est
incisé, la pupille creusée au trépan. La chevelure
retombe derrière les oreilles et se noue dans le cou
en une natte très plate, ramenée par derrière jusque
sur le sommet du crâne. La naissance de la natte, non
encore tressée, apparaît sous l'oreiUe.
Portrait de femme, que l'ordonnance des cheveux
— adaptation libre de la coiffure, portée par les impé-
ratrices entre 238 et 268 — permet de dater du
second tiers du iii^ siècle après J.-C.
7823. Fragment de statuette trouvé, en 1941, à
Gagnes (Alpes-Maritimes), au quartier de Saint-Véran,
dans la vallée du Loup. Au Musée du Vieux-Cagnes.
Marbre. Hauteur, 0 m. 19. (PI. II).
Photographie de M. L. André-Bonnet. — F. Benoit, Gattia,
2, 1943, p. 283, n.l.
Tête juvénile. Le nez, les yeux, les joues et le
menton sont très mutilés. La partie postérieure du
crâne manque. Deux grosses mèches de la chevelure
retombent, en arrière des oreilles, sur les épaules.
Bacchus jeune ( ?), plutôt que jeune Satyre.
BSPÉRANDIEU — XII.
ALPES COTTIENNES.
CORSE.
(CORSICA)
(Voir les tomes : I, p. 25 ; II, p. 446 ; IX, p. 123).
7824. Sarcophage trouvé, le 2 juillet 1938, à Ajac-
cio, lors des travaux exécutés dans le quartier Nord
de la ville, en bordure du cours National prolongé, à
peu de distance des pentes de Castel-Vecchio. Au
Musée d'Ajaccio. Marbre de Carrare. Hauteur, 0 m. 55 ;
longueur, 1 m. 85 ; largeur, 0 m. 55. (PI. II).
Photographie communiquée par M. F. Benoit. — F. Benoit,
Bulletin de la Société nie. des Antiquaires de France, 1939, p. 95-96.
Au centre, revêtu du pallium, désignant de la main
droite le volumen qu'il tient de l'autre main, le défunt,
debout devant une draperie que tendent derrière
lui deux Génies nus ailés, une chlamyde agrafée sur
la poitrine et rejetée en arrière des épaules. A gauche,
perché sur un petit autel, un oiseau lève la tête vers
le défunt ; celui-ci est entouré par les Génies des
Saisons, représentés sous la forme d'enfants ailés, la
chlamyde aux épaules, tenant une corbeille de la
main gauche. Ils se distinguent par les attributs sui-
vants : chevreau (Printemps), taureau (Eté), rameau
de feuillage et Amour tenant un canard (Hiver), lièvre
(Automne). A cette dernière Saison, est associé
Bacchus, tenant un thyrse et une grappe de raisins ;
près de lui, la panthère ; au Printemps, Hermès
criophore, vêtu d'une tunique courte, serrée à la taiUe,
et chaussé de brodequins.
Sur le symbolisme funéraire des Saisons, voir :
Franz Cumont, Recherches sur le symbolisme funéraire
des Romains, 1942, p. 489 sqq.
GAULE NARBONNAISE.
HYÈRES, OLLIOULES, TOULON.
(Voir tome X, p. 88).
7825. Bas-relief mutilé trouvé à Hyères, au quar-
tier d'Almanarre, sur l'emplacement d^Olbia (Var). Au
Musée d'Hyères. Pierre commune. Hauteur, 0 m. 36 ;
largeur, 0 m. 30 ; épaisseur, 0 m. 13. (PI. II).
Photographie et renseignements communiqués par M. F. Benoit.
A droite. Atlante ( ?) debout, le torse nu, un caleçon
court et plissé serré aux hanches, le genou droit plié
à angle droit. La grosse face lunaire est encadrée par
les frisons d'une barbe grossièrement traitée au trépan.
Les avant-bras et les jambes manquent. A gauche,
une femme debout, le torse nu, la partie inférieure
du corps, brisée aux genoux, est enveloppée dans une
draperie dont l'extrémité supérieure s'enroule en bour-
relet autour des hanches. Dans les mains, ramenées
à la hauteur de la ceinture, un objet indiscernable.
La partie haute de la chevelure a disparu.
7826. Fragments de statue trouvés, le 29 jan-
vier 1854, sur Voppidum qui couronne le plateau de
La Courtine, à OUioules (Var). Disparus. Pierre
blanche, très friable. Hauteur, 0 m. 60 ; largeur aux
épaules, 0 m. 30, à la taille, 0 m. 22. (PL II).
Dessin extrait des papiers de B. Blanc, 2^ cahier : ms. n" 705
de la Bibliothèque Méjanes d'Aix-en-Provence. — Photographie
communiquée par M. F. Benoit. — F. Benoit, Vart primitif médi-
terranéen de la vallée du Rhône. La sculpture, p. 16, fig. 2.
Statue cylindrique de type xoaniforme, arrondie et
rétrécie en bas, où elle se termine par un petit socle,
haut de 0 m. 05. L'épaule gauche, bien que brisée,
laisse entrevoir l'amorce du bras, replié sur la poitrine,
tenant une ofl'rande, pomme ou gâteau rond. A la base
du cou, s'étale une collerette plissée. Deux autres
fragments appartiennent à l'un des avant-bras et à une
main tenant un objet circulaire. La tête manque. Les
cheveux forment nappe sur la nuque. Le revers est
complètement arasé. Œu\Te d'un sculpteur celtique,
figurant sans doute un guerrier, d'après un modèle
archaïque. Peut-être II^ siècle av. J.-C.
7827. Fragment de statue trouvé, en 1929, à Toulon
(Var), lors de la démolition des remparts, dans la partie
Ouest, dite rempart de Castigneau. Au Musée du Vieux-
Toulon. Calcaire très fin. Hauteur, 0 m. 375. (PI. II).
Photographie communiquée par M. Henry RoUand. — H. Rol-
land, Bulletin de la Société nie. des Antiquaires de France, 1938,
p. 198, sur le type, H. Thiersch, Artemis Ephesia, 1935; JBpen-
dytes und Ephod, 1936.
Torse de l'Artémis d'Éphèse. La tête, dont la cheve-
lure s'encastrait dans une alvéole, ménagée à cet
eflfet entre les épaules et les avant-bras, manque.
Au-dessus d'une triple rangée de fausses mamelles, est
disposé un pectoral en forme de croissant, décoré de
quatre figurines de femmes drapées se donnant la main,
dans l'attitude de la danse. Le corps est enfermé
dans une gaîne à trois panneaux, divisés chacun en
registres. Au dos, la tunique forme de grands plis
symétriques. Travail hellénistique. La sculpture est
probablement importée.
7828. Fragment de statue, de provenance inconnue,
ayant autrefois fait partie des collections de la ville
de Toulon (Var). Au Musée du Vieux-Toulon. Pierre
commune. Hauteur, 0 m. 62. (PI. III).
Photographie communiquée par M. Henry Rolland. — H. Rol-
land, Bulletin de la Société nie. des Antiquaires de France, 1938,
p. 198.
Buste de Mercure, coiflfé du pétase ; les ailerons de tête
sont ici figurés par deux petites protubérances en
forme de bases de cornillons. La chevelure, disposée
en grosses mèches symétriques sur le front, retombe
sur la nuque et l'épaule gauche. Une chlamyde,
maintenue par une fibule ronde sur l'épaule droite,
couvre l'épaule gauche et la poitrine, laissant nu le
bras droit disparu. Le bras gauche, lui-même mutilé,
légèrement ramené en avant du corps, tenait un
caducée, dont il ne reste que le manche, appuyé sur
l'épaule. Travail gallo-romain.
7829. « Phylactère » rectangulaire de provenance
inconnue. Au Musée du Vieux-Toulon. Pierre commune.
Hauteur, 0 m. 38 ; largeur, 0 m. 365 ; épaisseur, 0 m. 16.
(PI. III).
Photographie communiquée par M. Henry Rolland.
HYÈRES, OLLIOULES, TOULON.
Dans un encadrement déterminé par le bord réservé
de la pierre, personnage grotesque nu, debout, courant
vers la droite, les épaules rejetées en arrière, le ventre
proéminent, la croupe saillante. La tête, trop grosse
pour le corps, est tournée de profil à gaucbe. Il est
pourvu d'un phallus énorme, ondoyant et s'abaissant
en avant vers le sol. En arrière, les testicules, semble-
t-il. Des deux mains levées, l'homme tient par les
extrémités un long bâton, passé derrière le cou, et
sur lequel, ailleurs, on verrait s'appuyer les parties
terminales d'un ou deux phallus géants.
La plaque, qui était destinée à être encastrée, à
titre A'' apotropaion, dans une maison grecque de la
Provence, appartient à une série de représentations
connues par des reliefs découverts notamment à Délos,
sur l'Agora de Théophrastos, et à Durazzo (Alba-
nie), ainsi que sur une lampe, recueillie à Pompéi.
Sur les reliefs, voir : Ch. Picard, Albania, n9 2,
1927, p. 24-27 ; cf. aussi Dore Levi, Antioch-on-the-
Orontes, III, 1941, p. 220 sqq., pour les mosaïques
apparentées.
AK.
(COLONIA JVLIA AVGVSTA AQVAE SEXTIAE).
(Voir les tomes : I, p. 75 ; II, p. 451 ; III, p. 347 ; IX, p. 92 ; X, p. 125).
7830. Fragment de statue trouvé, dans la démo-
lition d'un mur, au Pavillon de Vendôme, traverse
de l'Hôpital, à Aix (Bouches-du-Rhône). Au Pavillon
de Vendôme, à Aix. Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 27.
(PI. III).
Photographie communiquée par M. F. Benoit. — Forma orbis
romani. V, F. Benoit, Bouches-du-Rhône, p. 72, 2.
Tête de jeune divinité. Dans la chevelure, sont
disposés des fleurs et des fruits. Le nez et la lèvre
supérieure sont mutilés. Bacchus jeune, ou Éros, à
couronne florale.
7831. Fragment de statue trouvé, dans la démoli-
tion d'un mur, au Pavillon de Vendôme, traverse de
l'Hôpital, à Aix. Au Pavillon de Vendôme, à Aix.
Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 31. (PI. III).
Photographie communiquée par M. F. Benoit. — Forma orbis
romani. V, F. Benoit, Bouches-du-Rhône, p. 72, 3.
Tête de jeune femme. Une couronne de feuillage
est posée sur la chevelure, séparée en deux bandeaux
lourds et ondulés, de part et d'autre d'une raie médiane ;
un épais chignon les réunit sur la nuque. Le nez est
mutilé. L'exécution de la chevelure marque certaine
dérivation éloignée à partir d'un modèle praxitélien.
7832. Fragment de statue, trouvé dans la démoli-
tion d'un mur, au Pavillon de Vendôme, traverse de
l'Hôpital, à Aix. Au Pavillon de Vendôme, à Aix.
Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 31. (PI. III).
Photographie communiquée par M. F. Benoit. — Forma orbis
romani. V, F. Benoit, Bouches-du-Rhône, p. 72, 4.
Tête d'homme jeune, le regard levé, les cheveux
disposés en petites boucles. Le caractère humain des
oreilles engage à reconnaître, dans ce morceau, la repré-
sentation d'un Galate, plutôt que celle d'un jeune
Faune. Il y a à l'origine, semble-t-il, un modèle
plus ou moins scopasique.
ENTREMONT (1).
(Voir le tome I, p. 83).
A 3 kilomètres d'Aix-en-Provence, entre la route de Puyricaud et le chemin de La Lauve, le plateau
d'Entremont est couronné par les ruines d'un vaste oppidum des Salyens. La première découverte de sculptures, sur cet
emplacement, remonte à l'année 1817. Malgré le grand intérêt de ces trouvailles, aucune exploration méthodique
du site ne fut entreprise, et il a fallu, au printemps de 1943, le hasard de travaux entrepris sur le plateau, au
compte de l'armée allemande d'occupation, pour que de nouvelles découvertes fussent effectuées.
Dans le courant du mois d'avril 1943, des ouvriers, en creusant des fondations dans la partie occidentale de
Voppidum, mirent au jour les restes d'une construction rectangulaire, longue et étroite, en pierres sèches, appartenant
peut-être à une plateforme, et, à quelque distance au-dessus, les ruines d'une petite salle à abside. Au voisinage de
ces vestiges, et en trois points différents, treize fragments de statues ou de bas-reliefs ont été recueillis.
Plutôt que des figures de divinités, ces sculptures représentent les images des héros, groupées, semble-t-il,
dans un sanctuaire, vers lequel menait peut-être une sorte de voie sacrée : sanctuaire autour duquel se déroulaient
les fêtes et se célébrait le culte des ancêtres, commémoration et aussi expiation de la mort des héros.
Sanctuaire et statues ont été volontairement détruits, lors de la guerre qui amena la soumission des Salyens
aux armées romaines, en 125 avant notre ère. Certains détails de la coiffure, de l'armement et de la parure datent ces
monuments d'une époque plus voisine du troisième quart du ii^ siècle avant J.-C. que du premier. Ces manifestations
d'un art préromain représentent une tentative des imagiers celtiques pour emprisonner leurs images flottantes
dans les contours empruntés aux arts de la Méditerranée, plus spécialement à l'Étrurie.
Les sculptures sont conservées au Musée d'Aix-en-Provence.
Les fouilles ont repris en 1945, et d'importantes découvertes nouvelles ont été faites déjà. On est en présence
de fragments d'au moins douze grandes statues de taille, dont un type magnifique de guerrier accroupi. Des éléments
architectoniques ont été aussi découverts ; cf. déjà sur une partie de ces récentes trouvailles, qui continuent ;
F. Benoit, Comptes rendus de VAcadémie des Inscriptions, 1946, p. 395-408.
BIBLIOGRAPHIE.
I. MÔBius, Dit Funde von Entremont. Neue Entdeckungen keltischer Kunst in der Provence, dans Pariser Zeitung, 30 décembre 1943.
II. F. Benoit, Statuaire préromaine d'Aix, dans Comptes rendus de VAcadémie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1943, p. 474-486.
IIL Du MÊME, L'art primitif méditerranéen de la vallée du Rhône. La sculpture, 1945, p. 36-40.
IV. P. Jacobsthal, Imagery in Celtic Art. Sir John Ruhys Mémorial Lecture, 1941 (British Academy).
V. Du MÊME, Early Celtic Art, t. II, 1944.
VI. Raymond Lantier, Découvertes nouvelles à Entremont, dans Revue archéologique, 1943, 2, p. 141-151.
VII. Du MÊME, Les sculptures celtiques d'Entremont, dans Beaux-Arts, janvier 1943, p. 3.
VIII. Du MÊME, Les sculptures du plateau d'Entremont, dans Revue des Beaux-Arts de France, IX, février-mars 1944, p. 171-173.
IX. Du MÊME, Les nouvelles statues d'Entremont, dans Monuments Piot, t. 40, 1944. p. 87-106.
X. Ch. Picard, Pro Arte, 44, 1945, p. 319-326.
(1) La graphie Entremont semble, en définitive, devoir *tre préférée.
ENTREMONT.
7833. Fragment de statue trouvé au Nord-Est de
Voppidum, à quelque distance de la construction
rectangulaire. Calcaire tendre. Hauteur, 0 m. 355 ;
largeur aux épaules, 0 m. 50 ; à la taille, 0 m. 295. Le
revers est simplement dégrossi. (PI. IV).
F. BENorr, Comptes rendus de V Académie des Inscriptionst
1943, p. 474, n° 1. — Du même, Vart primitif méditerranéen...,
pi. XXXVIII et p. 37. — R. Lantieb, Revue archéologique, 1943,
2, p. 143, n» 2, fig. 2. — Du même, Beaux-Arts, 1944, p. 3. —
Du MÊME, Monuments Piot, t. 40, 1944, p. 89-90, fig. 1, 2. —
Ch. Picard, Pro Ane, 1945, p. 323-325, fig. 9.
Torse viril, brisé un peu au-dessous du ventre. Le
bras gauche manque au-dessus du coude. La poitrine
et le ventre sont enserrés dans un justaucorps de cuir
ou de peau, épousant étroitement la musculature
qu'indiquent, sur la région ombilicale, trois sillons
tracés en arc de cercle. Une double chaînette, qui cerne
la base des épaules, descend obliquement le long des
côtes jusqu'à la partie inférieure de la cage thora-
cique dont elle suit la courbure et détermine une sorte
de pectoral ; le centre était occupé par un ornement
de caractère apotropaîque : une double spirale, faite
d'une triple chaînette et dont les enroulements se
terminent par trois grosses bossettes circulaires. Celle
de gauche, ainsi que l'enroulement de la spirale, de
ce même côté, est mutilée. A la base du cou, dont il ne
reste que de faibles traces, est fixé im gros torque à
tampons, dont on ne distingue plus que la forme géné-
rale. La presque totalité de son décor a disparu, à
l'exception des filets ondes cernant l'anneau. Traces
de couleur rouge à la bordure du pectoral, sur la poi-
trine et principalement sur le bras gauche, où elle est
étendue en un fin glacis.
7834. Fragment de statue trouvé vers le rebord
occidental du plateau. Calcaire tendre. Hauteur,
0 m. 425 ; largeur aux épaules, 0 m. 345, à la taille,
0 m. 256. La section inférieure du bloc affecte la forme
d'un rectangle, arrondi aux extrémités. Le revers est
simplement dégrossi. (PI. IV).
F. Benoit, Comptes rendus de l'Académie des Irvscriptions,
1943, p. 474, a" 7. — Du même, Vart primitif méditerranéen...,
pi. XXXIX et p. 37. — R. Lantier, Revue archéologique, 1943,
2, p. 141, n" 1, fig. 1. — Du même, Beaux-Arts, janv. 1943,
fig. p. 3. — Du même. Revue des Beaux-Arts de France, fig., p. 172.
— Du même. Monuments Piot, t. 40, 1944, p. 90, fig. 3, 4. —
Ch. Picard, Pro Arte, 1945, p. 323-325, fig. 9.
Torse viril, brisé à la hauteur des aines. A gauche,
une large cassure affecte la partie supérieure de la
poitrine ; ainsi que l'épaule. Sur un même justaucorps
de cuir ou de peau (voir : n° 7833), est appliqué le
même pectoral, dont seul diffère l'ornement central :
dans l'intervalle de deux volutes opposées et réimies
à la base, est enserrée une tête coupée, les yeux clos,
les cheveux ordonnés en mèches parallèles et rejetées
en arrière, au delà du front. La surface de la tête a été
violemment bûchée. On distingue cependant les lourdes
arcades sourcilières et le menton à l'ovale accentué.
Sux les volutes, comme sur le reste du torque à tam-
pons, qui entourait la base du cou, une suite de lignes
ondées figure un décor incrusté de fils métalliques.
Sous l'ornement central, et au-dessus des volutes, sont
encore visibles les directrices, tracées à la pointe par
le sculpteur lors de l'exécution du motif. Traces de
couleur rouge sur la bordure du pectoral, le front, les
tempes et la bouche de la tête coupée.
7835. Fragment de statue trouvé vers le rebord occi-
dental du plateau. Calcaire tendre. Hauteur, 0 m. 30 ;
largeur à l'épaule, 0 m. 18 ; diamètre du bras, 0 m. 11.
(PI. IV).
F. Benoit, Comptes rendus de VAcadémie des Inscriptions,
1943, p. 475, n° 11. — Du même. L'art primitif méditerranéen...,
pi. XXXVIII. — R. Lantier, Revue archéologique, 1942-3, p. 144,
n" 3, fig. 3. — Du même. Monuments Piot, t. 40, 1944, p. 90, fig. 5.
Epaule et extrémité supérieure du torse d'im. per-
sonnage viril, semblable aux précédents. Restes de la
bordure festonnée du pectoral. Traces de couleur rouge
sur la face interne du bras et la bordure du pectoral.
7836. Fragment de statue trouvé vers le rebord
occidental du plateau. Calcaire tendre. Hauteur,
0 m. 182 ; largeur, 0 m. 191. (PI. IV).
F. Benoit, Comptes rendus de VAcadémie des Inscriptions,
1943, p. 475, n° 12. — Du même, Uart primitif méditerranéen...,
pi. XXXVIII. — R. Lantier, Revue archéologique, 1942-3, 2,
p. 144, n» 4, fig. 3, I. — Du BIÊme, Monuments Piot, t. 40, 1944,
p. 90, fig. 6, I.
Hanche droite de personnage viril, semblable aux
précédents, sur laquelle sont appliquées les franges
d'un justaucorps, recouvrant la partie inférieure du
torse. Contre le flanc, fragment du fourreau d'une
grande épée de La Tène H (largeur, 0 m. 055). Traces
de couleur rouge sur les franges et la hanche.
7837. Fragment de statue trouvé vers le rebord
occidental du plateau. Calcaire tendre. Hauteur,
0 m. 205 ; largeur, 0 m. 208. (PI. IV).
F. Benoit, Comptes rendus de l'Académie des Inscriptions,
1943, p. 475, n» 12. — • R. Lantier, Revue archéologique, 1942-3,
2, p. 144, no 5, fig. 3, 2. — Du même. Monuments Piot, t. 40, 1944,
p. 91, fig. 6, 2.
Semblable au précédent, mais sans les franges.
Largeur du fourreau : en haut, 0 m. 065, en bas,
0 m. 055.
8
ENTREMONT.
7838. Fragment de statue, trouvé vers le rebord
occidental du plateau. Calcaire tendre. Hauteur,
0 m. 20 ; largeur, 0 m. 182. (PI. VII).
F. Benoit, Comptes rendus de VAcadémie des Inscriptions,
1943, p. 474, n" 5. — R. Lantier, Revue archéologique, 1942-3,
p. 144, n° 6. — Du même, Monuments Piot, t. 40, 1944, p. 91, n"> 6.
Fragment de torse viril, avec bordure de chaînette,
probablement de pectoral. Traces de couleur rouge
sur la bordure.
7839. Fragment de statue trouvé vers le rebord occi-
dental du plateau. Calcaire tendre. Hauteur, 0 m. 20 ;
largeur, 0 m. 135. (PI. VII).
F. Benoit, Comptes rendus de VAcadémie des Inscriptions'
1943, p. 475, n" 13. — Du même, L'art primitif méditerranéen...,
pi. XXXVIII. — • R. Lantier, Revue archéologique, 1942-3, p. 144,
n" 7, fig. 4. — Du même, Monuments Piot, t. 40, 1944, p. 91,
n» 7, fig. 7.
Reposant sur un débris de base, partie du mollet
droit d'un personnage viril, assis les jambes repliées.
Un an-achement a mutilé le genou. Traces de couleur
rouge carmin, tirant sur le brun, au mollet.
7840. Tête virile, casquée, trouvée à quelque dis-
tance de la construction rectangulaire. Calcaire tendre.
Hauteur, 0 m. 325 ; hauteur du visage, 0 m. 20 ;
largeur aux tempes, 0 m. 138. (PI. V, 1-2).
F. Benoit, Comptes rendus de VAcadémie des Inscriptions,
1943, p. 474, n" 2. — Du même, Vart primitif méditerranéen...,
pi. XLIII et p. 37. — R. Lantier, Revue archéologique, 1942-3,
p. 144-145, n° 8, fig. 5. — Du même, Beaux-Arts, janv. 1944,
fig. p. 3. — Du même. Monuments Piot, t. 40, 1944, p. 91-92,
pi. VII, 1, 2. — Du même, Revue des Beaux-Arts de France, IX,
1944, fig. p. 172. — Ch. Picard, Pro Ane 1945, p. 319, fig. 3-4-5.
Le visage allongé et ovale, aux pommettes sail-
lantes, est mutilé. Des arrachements ont en grande
partie détruit la racine, l'arête et la base du nez, la
pommette et l'arcade sourcilière gauche, les lèvres
et le menton. De chaque côté des narines descendent
deux sillons obliques, fortement marqués, encadrant
la bouche, à la lèvre supérieure relevée. Les yeux,
grands et largement fendus en amandes, aux pau-
pières indiquées par deux bourrelets, s'enfoncent sous
de profondes arcades. Le front, bombé, est en partie
recouvert par un casque de cuir, à calotte hémi-
spérique. Au bourrelet guilloché qui le cerne, sont
attachés de larges garde-joues (long., 0 m. 100 ;
largeur, 0 m. 058) et un étroit couvre-nuque, plaqué
sur l'occiput. Le cou est épais et puissant.
7841. Tête d'homme trouvée à quelque distance
de la construction rectangulaire. Calcaire tendre. Hau-
teur, 0 m. 282 ; hauteur du visage, 0 m. 214 ; largeur,
aux tempes, 0 m. 156. (PI. V, 1-2).
F. Benoit, Comptes rendus de VAcadémie des Inscriptions,
1943, p. 475, n" 8. — Du même. L'art primitif méditerranéen...,
pi. XLI. — R. Lantier, Revue archéologique, 1942-3, p. 145, n° 9,
fig. 6. — Du même, Beaux-Arts, janv. 1944, fig. p. 3. — Du
même. Revue des Beaux-Arts de France, IX, 1944, fig. p. 172. —
Du MÊME, Monuments Piot, t. 40, 1944, p. 92, pi. VIII, 3, 4. —
Ch. Picard, Pro Ane, 1945, p. 319-320, fig. 6-7.
Le côté gauche du visage est très mutilé : de gros
éclats ont entraîné la disparition de l'arcade sourci-
lière, de la région temporale, de la chevelure, de la
joue et de l'oreille. La partie inférieure du nez manque.
Visage carré ; joues larges aux pommettes saillantes,
sous lesquelles se devinent de puissants maxillaires.
La bouche, grande, aux lèvres minces et ourlées,
dessine une avance marquée. Le menton est bas et
lourd. Les arcades sourcilières proéminentes abritent
deux très grands yeux ovales, cernés du double bour-
relet des paupières. Le front, large et bombé, est en
partie masqué par la chevelure, di-ue et compacte,
dont les mèches parallèles, largement traitées et des-
sinant comme une couronne autour du visage, sont
rejetées en arrière du front et retombent jusque sur la
nuque. Sur les côtés, elles forment, autour des oreilles,
une suite de demi-cercles concentriques. Un peu en
arrière du front, un gros bandeau, orné d'un décor
de fils métalliques, tordus, enserre la chevelure, passe
derrière les oreilles encercle la nuque épaisse, sur
laquelle il maintient, étroitement appliquées, les extré-
mités des mèches.
7842. Tête de femme trouvée vers le rebord occi-
dental du plateau. Calcaire tendre. Hauteur, 0 m. 270 ;
hauteur du visage, 0 m. 207 ; largeur aux tempes,
0 m. 14. (PI. VI).
F. Benoit, Comptes rendus de l'Académie des Inscriptions,
1943, p. 475, n" 9. — Du même, L'art primitif méditerranéen...,
pi. XL, p. 38. — R. Lantier, Revue archéologique, 1942-3, 2,
p. 145-146, n" 10, fig. 7. — Du même, Beaux-Arts, janv. 1944,
p. 3. — Du MÊME, Monuments Piot, t. 40, 1944, p. 92-93, pi. IX,
1, 2. — Du l£ÊME, Revue des Beaux-Arts de France, IX, 1944,
fig. p. 172. — Ch. Picard, Pro Ane, 1945, p. 319, fig. 1-2.
Le menton, la bouche, ainsi que la presque totalité
du nez et des arcades sourcilières, ont disparu.
Visage ovale. On entrevoit la forte ossature de la
face sous l'empâtement des traits qui rappellent de
très près les sculptures n°^ 7840 et 7841. Les yeux
cependant sont plus allongés, les paupières moins
fortement ourlées. Si la disposition de la chevelure
n'est pas très différente de celle de la tête précédente,
l'exécution n'est pas la même : plantées bas sur le
&ont, de petites mèches ondulées, pressées les unes
ENTREMONT.
contre les autres, dessinent, depuis les oreilles, un
demi-cercle encadrant la partie supérieure du visage
et retombant en arrière sur la nuque, où elles s'ar-
rêtent toutes sur une même ligne. Dans l'axe des
oreilles, se dresse, sur le sommet de la tête, un haut
diadème, en forme de croissant renversé, probable-
ment en cheveux, car son exécution est la même que
celle du reste de la chevelure. Toute la surface de la
pierre, d'un grain très fin, était recouverte, au moment
de la découverte, d'une couche de couleur rouge,
aujourd'hui presque entièrement disparue.
7843. Tête de femme, voilée, trouvée à quelque
distance de la construction rectangulaire. Calcaire
tendre. Hauteur, 0 m. 278 ; hauteur du visage, 0 m. 191 ;
largeur aux tempes, 0 m. 134. (PI. VI, 1-2).
F. Benoit, Comptes rendus de VAcadémie des Inscriptions,
1943, p. 475, n° 3. • — Du même, Vart primitif méditerranéen.,.,
pi. XLII et p. 38. — R. Lantier, Revue archéologique, 1942-3,
2, p. 146, n" 11, fig. 8. — Du même, Beaux-Arts, janv. 1944,
p. 3. — Du MÊME, Monuments Piot, t. 40, 1944, p. 93-94, n° 11,
pi. IX, 3, 4. — Du MÊME, Revue des Beaux-Arts de France,
IX, 1944, fig., p. 172. — Ch. Picard, Pro Arte, p. 320, 324,
fig. 8.
Le nez, la bouche et la pointe du menton ont disparu.
Face large et lourde, aux pommettes saillantes. De
part et d'autre de la base du nez, descendent de pro-
fonds sillons obliques, encadrant la bouche aux lèvres
épaisses et retombant aux commissures. La chevelure
et les oreilles sont entièrement dissimulées sous un
voile qui encadre le visage, épouse les formes du
crâne et retombe sur le cou et sur les côtés. Il n'y a
pas de trace de peinture, mais le visage a été coloré
accidentellement par un oxyde de fer.
7844. Fraginent de table ou de socle ( ?) trouvé vers
le rebord occidental du plateau. Calcaire tendre. Lon-
gueur de la face sculptée, 0 m. 515 ; du revers, 0 m. 465 ;
hauteur, 0 m. 20, 0 m. 21 ; épaisseur, 0 m. 41. Le bloc,
(iont la bordure est brisée à gauche, est légèrement
cintré à l'extrémité opposée. (PI. VII).
F. Benoit, Comptes rendus de VAcadémie des Inscriptions et
Belles-Lettres, 1943, p. 475, n° 10. — Du même, Vart primitif médi-
terranéen..., pi. V. — R. Lantier, Revue archéologique, 1942-3,
2, p. 146, n" 12, fig. 9. — Du même. Monuments Piot, t. 40,
1944, p. 94, fig. 10. — Du même. Revue des Beaux-Arts de France,
t, IX, 1944, p. 171.
Dans un encadrement rectangulaire, sur une plinthe
étroite, deux bustes de femmes, de face, représentées
en bas-reliefs, dans une même attitude. Le bras
gauche est étendu horizontalement, l'avant-bras dressé
verticalement, la main ouverte, le pouce écarté des
autres doigts, appliquée au bandeau inférieur (geste
de sustension). Le bras droit replié est ramené sur
la poitrine, la main de profil à la hauteur des seins,
tenant un attribut. Sur la tranche de la pierre les
doigts sont indiqués (buste de gauche). Un seul des
attributs subsiste : uir lièvre, assis sur la main de
la femme, à gauche, les pattes antérieures étendues et
reposant sur le bras. La tête de l'animal, qui paraît
inclinée à gauche, est brisée, ainsi que les longues
oreilles couchées' en arrière. Une longue arête en relief
dessine l'échiné. Les épaules et la poitrine des femmes
sont couvertes d'un vêtement à manches courtes, qui
paraît ouvert à la partie supérieure. Les visages ont
entièrement disparu, mais on en peut cependant
reconnaître la forme ovale allongée. De la disposition
de la chevelure, onne distingue plus que quelques mèches
parallèles sur le front, et les longues tresses qui, sur la
figure de gauche, tombent à droite sur la poitrine, et
sur celle de droite semblent s'allonger dans le dos.
Traces de couleur rouge sur le corps du lièvre, repa-
raissant plus foncées sur les vêtements. Le modelé du
corps du hèvre est très poussé.
7845. Bétyle ( ?) trouvé au Nord, dans le voisinage
du rempart. Calcaire tendre. Hauteur, 0 m. 115 ; hau-
teur de la partie sculptée, 0 m. 093 ; diamètre, 0 m. 124.
(PI. VII).
F. Benoit, Comptes rendus de l'Académie des Inscriptions,
1943, p. 474, n° 6. — R. Lantier, Revue archéologique, 1942-3,
p. 147, no 13, fig. 9. — Du même. Monuments Piot, t. 40, 1944,
p. 94, n» 13, fig. 11.
La pièce, de forme ovoïde, est recouverte sur une
partie de la surface d'un décor curviligne, spirales et
ornements en S, disposés à l'intérieur d'un comparti-
mentage en carré.
Sur les objets de cette nature, voir : Fr. Henry,
Uart irlandais du VIII^ siècle et ses origines, dans
Gazette des Beaux- Arts, n" 140, p. 131-133. Il faut
noter que les fouilles, actuellement en cours, font
maintenant découvrir d'énormes bracelets, dont le
rehef et le décor sont comparables.
ESPÉRANDIEU
10
SAINT-REMY-DE-PROVENCE
(GLANUM)
ET LOCALITÉS DIVERSES ENTRE AIX, MARSEILLE ET ARLES.
(Voir les tomes : I, p. 88 ; IX, p. 93).
Les collections de sculptures du Musée des Alpilles, à Saint-Remy-de-Provence, encore inexistantes au début
de ce siècle, se sont enrichies des monuments découverts dans les fouilles qui se poursuivent, depuis vingt ans, sur
le site de Glanum.
Dès l'époque de La Tène, des imagiers celtiques taillent des animaux de légende, dans la pierre des carrières
voisines de Glanum, et, au i^"" siècle avant l'ère, se développent des ateliers de sculpteurs, qui ne se contentent
pas de travailler à la décoration des grands monuments du « Plateau des Antiques », mais contribuent encore à
l'embellissement des demeures gallo-romaines. On entrevoit, dans cette région qui s'étend entre le Rhône et les
Pyrénées, des rapports artistiques étroits avec la Péninsule ibérique, l'Étrurie et la Sicile. Ces rapports témoignent
de l'unité de civilisation qui règne dans le bassin occidental depuis le second âge du Fer.
BIBLIOGRAPHIE
I. P. DE Brun, Promenade archéologique dans les ruines de Glanum, près Saint-Remy-de-Provence, cenvre posthume, publiée par les
soins du chanoine J. Sautel. Marseille, 1942, pt. in-B".
II. F. Benoit, L'art primitif méditerranéen de la vallée du Rhône. La sculpture, 1945 ; in-4<'.
III. Gabrielle Fabhe, Une maison à péristyle à Glanum, dans Revue des Études anciennes, t. XXXVI, 1934, p. 367-379.
IV. Henri Rolland, La maison hellénistique de Glanon. Bergerac, J. Castanet, 1932 ; in-4°.
V. Du MÊME, Saint-Remy-de-Provence. Bergerac, J. Castanet, 1943 ; in-4o.
VI. Du MÊME, Les fouilles dans la basse vallée du Rhône, dans Revue des Études anciennes, t. XLV, 1943, p. 80-90.
VII. Du MÊME, Fouilles de Glanum (Saint-Remy-de-Provence). Suppl. à Gallia, 1946.
7846. Fragment de bas-relief, autrefois sous l'arc
de Saint-Remy-de-Provence, puis transporté au châ-
teau de Lagoy, où il est dressé contre la façade méri-
dionale de la chapelle de Saint-Bonnet. Pierre calcaire.
Hauteur, 1 m. 38 ; largeur, 0 m. 51 ; épaisseur, 0 m. 39.
(PI. VII).
Photographie et renseignements communiqués par M. H. Rol-
land. — Forma orbis romani. V, F. Benoit, Bouches-du-Rhône,
p. 207, n» 6.
Femme debout, le bras droit ramené sur la poitrine,
drapée et voilée. La sculpture cernée, comme celle des
bas-reliefs du Mausolée de Saint-Remy, appartenait
à un monument funéraire, peut-être celui signalé par
le P. Dumont : « Grandes pierres détachées d'un
ancien mausolée orné de pilastres et de moulures,
avec bas-relief d'un homme et d'une femme, en
tunique et toge, sans tête. »
Au même monument pourrait se rattacher un cha-
piteau corinthien, avec guirlandes et masque, prove-
nant de la plate-forme des Antiques et conservé au
Musée des Alpilles, à Saint-Remy.
7847. Statue mutilée trouvée au Mas de Cloud, au
quartier du Grès. Au Musée des Alpilles. Molasse
calcaire dure. Hauteur, 1 m. 78. (PI. VIII).
Photographie communiquée par M. H. Rolland. — Gilles,
Glanum, p. 50. — Du même. Pays d'Arles, p. 375. — Forma orbis
romani. V, F. Benoit, Bouches-du-Rhône, p. 212, n° 534.
Priape, vêtu d'im manteau long, traînant en arrière
jusqu'à terre et relevé en avant jusque sur le ventre,
oii il est retenu par les bras qu'il recouvre. La poche,
ainsi formée, contenait vraisemblablement des fruits
disparus. La tête, les organes génitaux, ime partie du
bras droit et de la jambe gauche manquent.
7848. Statue mutilée trouvée, vers 1926, dans les
fouilles du dépotoir de Saint-Paul. Au Musée des
Alpilles. Calcaire tendre. Hauteur, 0 m. 49. (PI. VIII).
Photographie communiquée par M. H. Rolland. — Forma
orbis romani. V, F. Benoit, Bouches-du-Rhône, p. 210, n" 6.
Priape debout, relevant en avant des deux mains la
robe dont il est revêtu, de façon à découvrir l'énorme
SAINT-REMY-DE-PRO VENCE.
11
attribut qui le caractérise. Dans le pli du vêtement,
formant une vaste poche, sont amoncelés des fruits
et des légumes. La tête, amovible, ainsi que le bras
droit, la jambe droite, brisée à mi-mollet, et la jambe
gauche, sectionnée au genou, ont disparu.
7849. Statuette mutilée trouvée, en 1937, dans les
fouilles de Glanum. Au Musée des Alpilles. Marbre blanc,
légèrement translucide. Hauteur, 0 m. 148. (PI. VIII).
Photographie et renseignements communiqués par M. H. Rol-
land.
Priape debout, relevant en avant des deux mains la
tunique longue dont il est revêtu. Dans la poche,
formée par le pli du vêtement, des fruits. La tête, qui
était fixée à l'aide d'un tenon de bronze, manque.
Socle rectangulaire. Trace de peinture rouge sur le
vêtement. Bon travail gallo-romain.
7850. Bas-relief trouvé, en 1937, dans les fouilles
de Glanum. Au Musée des Alpilles. Pierre calcaire.
Hauteur, 0 m. 48 ; largeur, 0 m. 55 ; épaisseur, 0 m. 053.
(PL IX).
Photographie et renseignements communiqués par M. H. Rol-
land. — H. Ro^.LA^fD, Fouilles de Glanum, fig. 83 et p. 103.
Debout sur un socle et de face, à droite, la Fortune,
à gauche, Mercure. Le dieu, légèrement tourné vers
la droite, est coiffé du pétase ailé. Sur l'épaule, de ce
même côté, est attachée, par une fibule ronde, la chla-
myde, qui retombe dans le dos et le long du corps.
Chaussures à talonnières ailées. Gros caducée au bras
gauche et bourse dans la main droite, écartée du torse.
La Fortune est vêtue d'une longue robe, maintenue
à la taille par une ceinture nouée en avant, et d'une
tunique à manches. La chevelure, séparée en deux
bandeaux ondulés par une raie médiane, retombe
en nattes sur les épaules. De la main droite, elle tient
un gouvernail, dont l'extrémité inférieure s'appuie sur
un globe, et de la main gauche, une grande corne
d'abondance, dont le fût est orné de bandelettes
entrecroisées. Elle est remplie de fruits. Sur le sol,
entre les deux personnages, une tortue, de face : à la
gauche de Mercure, un bouc ou chevreau demi-couché,
la tête de profil retournée vers le dieu. Travail gallo-
romain, probablement de la première moitié du iii^ siècle
apr. J.-C. ; proportions courtaudes. Sur ce type de repré-
sentations, voir : Lothar Hahl, Zur Stilentwicklung der
provinzialrômischen Plastik in Germanien und Gallien,
p. 40-41. Pour la tortue, cf. R. Thouvenot, Valentia
Banassa, 1941, pi. X, fig. 33 et p. 90.
7851. Bas-relief trouvé, en 1937, dans les fouilles
de Glanum, Au Musée des Alpilles. Marbre blanc.
Hauteur, 0 m. 245 ; largeur, 0 m. 345 ; épaisseur,
0 m. 04. (PI. IX).
Photographie et renseignements communiqués par M. H. Rol-
land. — H. RoLLAPiD, Fouilles de Glanum, fig. 81 et p. 102.
Sur un terre-plein incliné, rocheux et fleuri, Attis,
quasi nu, repose sur le côté gauche, le haut du corps
légèrement soulevé et appuyé sur le coude. La main
droite, ramenée sur le devant du corps, masque la muti-
lation du sexe, la main gauche tient le pedum. Sur les
épaules est posé un manteau, aux plis lourdement indi-
qués, qui s'écarte pour flotter au delà du corps. Un
bonnet phrygien couvre la tête. L'un des pieds s'appuie
contre le tronc d'un cyprès, près duquel est suspendue
une syrinx . A l'autre extrémité du relief se dresse
un grand pin, flanqué à droite d'un second pin plus
petit. Aux branches du premier sont attachées une
flûte droite et une flûte recourbée. Le traitement
des végétaux permet de reconnaître, dans le bas-
relief, un travail indigène de basse époque.
On rapprochera un relief, récemment découvert
à Ostie (Franz Cumont, Comptes rendus de V Académie
des Inscriptions et Belles-Lettres, 1945, p. 411), dans
le temple de la Grande-Mère. Il fait connaître une
représentation toute nouvelle d'Attis mourant sous
un pin ; au bord de la rivière Gallus, entouré des ^
animaux qui lui sont familiers. C'est bien le même
épisode qui est reproduit sur le bas-relief de Saint-
Remy : le terre-plein incliné correspond à la berge
de la rivière. On retrouve également le pin, au pied
duquel est étendu le dieu mourant. Seuls manquent
les animaux.
7852. Fragment de plaque trouvé, en 1931, dans
le déblaiement des thermes de Glanum. Au Musée
des Alpilles. Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 28 ; largeur,
0 m. 24 ; épaisseur, 0 m. 03. (PI. VIII).
Photographie communiquée par M. H. Rolland. — Forma orbis
romani. V, F. BENorr, Bouches-du-Rhône, p. 205, n° 3, p. 210,
n0 23.
Scène erotique, gravée en léger relief. Silvain nu,
ithyphallique, s'avance vers la droite, tenant de la
main gauche un maillet levé, et de la main droite,
— ramenée en arrière, vm vase à anse. La partie supé-
rieure du corps et le bras ont disparu. En face de
Silvain, un second personnage, également nu, dont
seul subsiste le bas du corps, une main ramenée en
arrière sur la fesse gauche.
De malencontreuses retouches au burin, exécutées
postérieurement à la découverte, donnent à ce frag-
ment un aspect fâcheux, bien que l'authenticité no
soit pas discutable [H. Rolland].
12
SAINT-REMY-DE-PROVENCE.
7853. Fragment de statuette trouvé, en 1936, dans
les fouilles de Glanum. Au Musée des Alpilles. Pierre
commune. Hauteur, 0 m. 22 ; largeur, 0 m. 19. (PI. X).
Photographie et renseignements communiqués par M. H. Rol-
land.
Torse viril, brisé à la hauteur du nombril. La tête
et les deux bras manquent. Les extrémités de deux
boucles de la chevelure descendent sur la poitrine.
L'amorce du bras droit paraît indiquer que celui-ci
était relevé, sans doute dans la pose de l'Apollon
Lycien de Praxitèle, alors que le bras gauche, rap-
proché le long du corps, était quelque peu rejeté en
arrière. Apollon ou Bacchus (?). Travail gréco-romain.
Le fragment est à comparer avec le torse de
Bacchus du Musée d'Arles (É., t. II, p. 351, no 2485).
7854. Fragment de statuette trouvé, en 1760, dans
un vignoble, auprès de l'arc de Saint-Remy. Au Musée
d'Aix, Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 73. (PI. X).
Photographie communiquée par M. H. Rolland. — Millin,
Voyage, t. II, p. 259-262. — Gibeht, Catalogue..., p. 181, n» 267.
— I. Gilles, Voies romaines, p. 27. — Forma orbis romanis. V,
F. Benoit, Bouches-du-Rhône, p. 210, n" 3.
Torse viril. Une nébride, passant sur l'épaule droite,
barre obliquement la poitrine. Bacchus ou Faune.
Bon travail gréco-romain.
7855. Tête trouvée dans les matériaux provenant
de la ferme de Longchamp, au domaine de Lagoy, à
Saint-Remy. Collection de Lagoy. Marbre blanc. Hau-
teur, 0 m. 16. (PI. X).
Photographie communiquée par M. F. Benoit. — Forma orbis
romani. V, F. Benoit, Bouches-du-Rhône, p. 214, n° 536.
Bacchus mitréphoros. La chevelure, ordonnée en
tresses retombant sur l'épaule gauche, est couronnée
de raisins et de feuilles de lierre. Le front est en
partie voilé par un large bandeau. Sur ce type, voir :
Ch. Picard, Mélanges Gustave Glotz, t. II, p. 707-724.
Une tête de Bacchus, portant la mitre frontale, est
conservée au Musée d'Arles. (Voir n° 7933.)
7856. Tête trouvée au cours de terrassements, à
l'Ouest du Mas de Saint-Paul, près du ravin longeant
le chantier de fouiUes de Glanum. A Saint-Remy,
chez M. Chabal, architecte. Calcaire tendre local.
Hauteur, 0 m. 085. (PI. X).
Photographie et renseignements communiqués par M. H. Rol-
land.
Homme imberbe, le front ceint d'une couronne de
lauriers. Malgré les mutilations de la partie inférieure
du visage, on distingue encore les deux profonds
sillons dessinant les joues, très saillantes, de part et
d'autre du nez.
Il n'est pas assuré qu'il faille reconnaître, dans
cette tête, une image impériale de Vespasien ou de
Titus.
7857. Fragment de statue trouvé, en 1938, dans les
fouilles de Glanum. Au Musée des Alpilles. Pierre cal-
caire. Hauteur, 0 m. 27. (PI. X).
Photographie et renseignements communiqués par M. H. Rol-
land.
Tête virile, présentant les caractéristiques de la
statuaire gallo-romaine : front bas, couronné par une
épaisse chevelure, arcades sourcilières épaisses, men-
ton lourd. Le nez et le menton sont mutilés. Vraisem-
blablement, un portrait.
7858. Fragments d'ime statue plus grande que
nature trouvés, en 1929, dans les fouilles de Glanum,
près du Monument à abside. Au Musée des Alpilles.
Marbre blanc. Hauteurs, 0 m. 199, 0 m. 160. (PI. X).
Photographie communiquée par M. H. Rolland. — Forma orbis
romani, V, Bouches-du-Rhône, p. 210, n° 13.
Main droite et main gauche, brisées aux poignets
et mutilées de leurs doigts. A la même statue, appar-
tenaient vraisemblablement deux doigts d'un pied
droit (hauteur, 0 m. 08).
7859. Fragment de statue trouvé, en 1931, dans
une bouche d'égout de la rue des Thermes. Au Musée
des Alpilles. Pierre commune. Hauteur, 0 m. 15.
Très usée. Torse de petit Génie. Dans le dos, l'amorce
de deux ailes.
7860. Fragment de statue trouvé, en 1931, dans le
déblaiement des thermes de Glanum. Au Musée des
Alpilles. Pierre commune. Hauteur, 0 m. 19.
Forma orbis romani, V, Bouches-du-Rhône, p. 210, n° 12.
Très usée. Tête virile chauve, avec une barbe
courte et carrée. Les pupilles sont creusées.
7861. Masque, ayant servi de déversoir à la fontaine
alimentant la piscine d'eau froide des thermes de
Glanum. Trouvé, en 1934, lors du dégagement de la
piscine et remonté sur le bord occidental du bassin.
M. H. Rolland note que ce grand masque était primi-
tivement placé sur le rebord septentrional de la pis-
cine, vers l'angle N.-O., là où les substructions compor-
taient un bâti de fondation, vers lequel se dirigeait
SAINT-REMY-DE-PRO VENCE.
13
»
une canalisation, découverte en 1931 et 1933, et portant
la marque de Martia(lis). Pierre calcaire. Hauteur,
0 m. 72 ; largeur, 0 m. 72. (PI. XI).
Photographie communiquée par M. H. Rolland. — P. de
Brun, Provincia, 1931, p. 51 ; Forma orbis romani, V, Bouches-
du-Rhône, p. 210, n" 10. — H. Rolland, Fouilles de Glanum,
fig. 42 et p. 56.
Tête virile. Le visage est encadré d'une chevelure
et d'une barbe aux boucles tumultueuses, s'entre-
mêlant l'une et l'autre, et dont les mèches s'incurvent
pour imiter, semble-t-il, les remous de l'eau. La
bouche, arrondie, est largement ouverte. Les pupilles
sont creusées. La moustache et le bas du visage sont
mutilés.
7862. Stèle trouvée, en 1937, dans les fouilles de
Glanum. Au Musée des Alpilles. Calcaire tendre.
Hauteur, 0 m. 23 ; largeur, 0 m. 15 ; épaisseur, 0 m. 044.
(PI. XI).
Photographie et renseignements communiqués par M. H. Rol-
land.
Dans une niche, Silvain debout, les jambes écartées,
le bras droit étendu, la main gauche levée tenant un
maillet à long manche en forme de béquille. Il est vêtu
d'une tunique courte. Les pieds sont chaussés. Tra-
vail indigène.
7863. Fragment de plaque trouvé, en 1937, dans
les fouilles de Glanum. Au Musée des Alpilles. Hau-
teur, 0 m. 16 ; largeur, 0 m. 10 ; épaisseur, 0 m. 022.
(PI. XI).
Photographie et renseignements communiqué» par M. H. Rol-
land.
Sur un lit à haut dossier et pied mouluré, une femme
est à demi étendue, la tête à la chevelure retombant
dans le dos, appuyée contre le montant de la couche.
Elle est vêtue d'une tunique à manches courtes, qui
cache l'épaule gauche, mais découvre maladroitement
l'épaule et le sein droits. Dans le bras gauche replié,
elle tient un petit enfant emmailloté. La main droite
et la partie inférieure du corps manquent.
7864. Bloc quadrangulaire trouvé, en 1936, dans
les fouilles de Glanum. Au Musée des Alpilles. Pierre
calcaire. Hauteur, 0 m. 41 ; largeur, 0 m. 19 ; épais-
seur, 0 m. 31. (PI. XI).
Photographie et renseignements communiqués par M. H. Rol-
land.
En relief, sur le bloc, une jambe coupée au-dessus
du genou. Ex-voto (?).
7865. Cippe trouvé, en 1937, dans les fouilles de
Glanum. A Glanum,. Calcaire compact. Hauteur,
1 m. 20 ; largeur, 0 m. 43 ; épaisseur, 0 m. 33. (PI. XI).
Photographie communiquée par M. H. Rolland. — H. Rollakd,
Gallia, III, 1944, p. 178, n" 18. — Du même. Fouilles de Glanum,
fig. 78 et p. 97.
Base et sommet moulurés. Le couronnement est
flanqué de deux volutes, dont les extrémités termi-
nales sont ornées d'une rosace. Sur la face principale,
une couronne de feuilles de chêne à lemnisques,
ondulant à la base et encadrant un motif central :
deux oreilles, séparées par deux rubans passés en
sautoir. A la partie supérieure, dédicace : Avribvs
Lavreia Pia ministra. Le cippe est un monument du
culte de Bona Dea. Les oreilles indiquent que la
divinité était accessible aux prières. On rapprochera
le monument de celui, conservé au Musée d'Arles,
et portant une dédicace à la Bonne Déesse (É., t. I,
p. 116, nO 137).
7866. Autel trouvé, en 1937, dans les fouilles de
Glanum. Au Musée des Alpilles. Pierre calcaire. Hau-
teur, 0 m. 385 ; largeur, 0 m. 22 ; épaisseur, 0 m. 12.
(PI. XII).
Photographie et renseignements communiqués par M. H. Rol-
land.
Imitation grossière d'un « autel à cornes », à base
et sommet moulurés. A la partie supérieure, une
patère entre deux rouleaux. Sur l'une des larges
faces, en relief, un avant -bras, dont la main ouverte,
la paume en dehors, est pourvue de six doigts ; à
côté, un maillet. Ex-voto à Silvain.
7867. Cippe quadrangulaire trouvé en 1937, dans
les fouilles de Glanum. Au Musée des AlpiUes. Pierre
calcaire. Hauteur, 0 m. 51 ; largeur, à la base, 0 m. 325 ;
épaisseur, 0 m. 27. (PI. XII).
Photographie commxiniquée par M. H. Rolland.
Sur la face antérieure, grossièrement gravé au
trait, en motif irrégulier de palmette peut-être, la
représentation du motif oriental de l'Arbre de Vie.
Moulures au sommet et à la base.
7868. Cippe trouvé, en 1937, dans les fouilles de
Glanum, à proximité d'une inscription votive d'\m
collège de Dendrophores. Au Musée des Alpilles.
Pierre calcaire. Hauteur, 0 m. 41 ; largeur, 0 m. 23 ;
épaisseur, 0 m. 23. (PI. XII).
Photographie et renseignements communiqué» par M. H. Rol-
land.
14
SAINT-REMY-DE-PROVENCE.
Sur l'une des faces, une grande pomme de pin en
relief; au-dessus, départ de deux guirlandes se pro-
longeant sur les faces latérales. Travail indigène gros-
sier. Cippc votif à Cybèle.
7869. Autel trouvé, en 1937, dans les fouilles de
Glanum. Au Musée des Alpilles. Marbre blanc. Hau-
teur, 0 m. 17 ; largeur, 0 m. 072 ; épaisseur, 0 m. 074.
(PI. XII).
Photographie communiquée par M. H. Rolland.
Dé, avec sommet et base moulurés, surmonté d'une
pomme de pin. Cippe votif à Cybèle.
7870. Socle, plutôt qu'autel, trouvé, en 1937, dans
les fouilles de Glanum. Au Musée des Alpilles. Cal-
caire tendre local. Hauteur, 0 m. 25 ; largeur, 0 m. 13 ;
épaisseur, 0 m. 09. (PI. XIII).
Photographie communiquée par M. H. Rolland.
Brisé à la partie supérieure. Au milieu de la face
antérieure, debout sur un petit socle rectangulaire,
coupant la moulure inférieure, prêtre debout, de face,
la tête recouverte par un pan de la toge, tenant dans
la main droite abaissée une patère, dans la gauche,
légèrement relevée, une longue hampe, dont l'une des
extrémités repose sur le sol.
7871. Autel trouvé, en 1937, dans les fouilles de
Glanum. Au Musée des AlpiUes. Calcaire local. Hau-
teur, 0 m. 44 ; largeur, 0 m. 18 ; épaisseur, 0 m. 23.
(PI. XIII).
Photographie communiquée par M. H. Rolland.
Sur un socle quadrangulaire, flanqué de deux tenons
latéraux, tête de femme de face, d'expression sévère,
la chevelure séparée en deux bandeaux ondulés enca-
drant le visage jusqu'à la hauteur des oreilles, ornées
de pendants. Hermès de la Bonne Déesse [h. Rolland].
7872. Bloc quadrangulaire trouvé dans les fouilles
de Glanum. Au Musée des Alpilles. Pierre commune.
Hauteur, 0 m. 65 ; largeur, 0 m. 25 ; épaisseur, 0 m. 34.
(PI. XIII).
Photographie communiquée par M. H. Rolland.
Tête de lion de face, encadrée de la crinière, la
gueule ouverte, la langue pendante, reposant sur une
patte stylisée, comprenant une partie sphérique, cor-
respondant au genou, et, au-dessous, les quatre doigts,
armés de leurs griflfes. Pied de table.
7873. Bloc quadrangulaire trouvé, en 1935, dans les
fouilles de Glanum. A Glanum. Pierre calcaire.
Hauteur, 0 m. 41 ; largeur, 0 m. 17; épaisseur, 0 m. 27.
(PI. XIII).
Photographie conmiuniquée par M. H. Rolland.
Patte de griffon. Le genou arrondi, très saillant, est
couvert d'écaillés. A la partie inférieure, restes d'une
main dont on perçoit encore le départ des doigts.
Pied de siège.
7874. Déversoir trouvé à Glanum. Au Musée. Pierre
commune. Hauteur, 0 m. 29 ; longueur, 0 m. 48 ;
épaisseur, 0 m. 38. (PI. XIV).
Photographie communiquée par M. H. Rolland. — P. Jacob-
STHAL, Jahrbuch des deutschen archàolog. Instituts. Archàolog.
Anzeiger, 1930, col. 230, fig. 14-15. — P. de Brun, Glano, p. 20. —
H. Rolland, Saint-Remy-de-Provence, p. 45, 53. — F. Benoit,
Arles dans la civilisation méditerranéenne, p. 28, n. 2. — Forma
orbis romani. V, Du même, Bouches-du-Rhône, p. 210, n° 47. —
Du MÊME, Uart primitif méditerranéen..., pi. XIX, 2 et p. 30.
Tête de monstre léonin, au mufle exagérément
allongé, brisé au-dessus des naseaux. Deux traits
incisés marquent l'emplacement des moustaches. La
crinière est traitée à la manière d'une chevelure, en
mèches parallèles, ondulant au-dessus des grands yeux
en amandes, sans pupilles, et rejetée en arrière sur
le haut de la tête, pour retomber jusque sous le cou
du monstre. Travail celtique du ii^ siècle avant
notre ère.
7875. Fragment d'acrotère trouvé dans un mur
des communs du Parc Mistral-Bernard. Pierre cal-
caire. Hauteur, 0 m. 35 ; largeur, 0 m. 42. (PI. XIII).
Photographie et renseignements communiqués par M. H. Rol-
land.
Masque viril barbu, la bouche ouverte. Le visage
est encadré par de lourdes tresses de cheveux stylisés,
d'autres plus courts retombent sur le front.
7876. Fragment de table trouvé à Glanum. Au
Musée. Pierre calcaire dure. Hauteur, 0 m. 60 ; lar-
geur, 0 m. 25 ; épaisseur, 0 m. 16. (PI. XIII).
Photographie conmiuniquée par M. H. Rolland.
Dans un encadrement mouluré, rameau de lierre
serpentant,* avec corymbes. Bon travail.
7877. Fragment de table trouvé à Glanum. Au
Musée. Pierre calcaire dure. Hauteur, 0 m. 46 ; lar-
geur, 0 m. 51 ; épaisseur, 0 m. 16. (PI. XIV).
Photographie communiquée par M. H. Rolland.
Bordure de larges rinceaux se poursuivant sur la
tranche de la table.
SAINT-REMY-DE-PRO VENCE.
15
7878. Fronton et caisson-soffite mutilés d'un laraire
trouvés dans une maison romaine de Glanum, déblayée
en 1937. En place, à Glanum. Pierre calcaire. Hauteur
du fronton, 0 m. 43 ; largeur du soffite, 0 m. 98 ; pro-
fondeur, 0 m. 68. (PI. XV).
Photographie et renseignements communiqués par M. H. Rol-
land. — H. RoLI^AND, Fouilles de Glanum, fig. 67 et p. 87.
Au milieu du fronton, couronne de lauriers avec
lemnisque. Moulure décorée de palmettes et de feuilles
d'acanthes ; acrotères ornés de volutes aux extré-
mités. Le champ du soffite est divisé, par de larges
croisillons, en caissons carrés, contenant alternative-
ment une rosace à six pétales et un fleuron à huit
feuilles, grandes et petites.
M. H. Rolland fait remarquer que ce travail, du
i^r siècle de notre ère, est inspiré de la décoration de la
voûte de l'arc de triomphe de Saint-Remy (É., t. I,
p. 89, nO 111) ; cf. aussi le fragment de caisson du
« Temple de Diane », à Nîmes. Ce thème ornemental
a subsisté dans l'architecture régionale, au moins
jusqu'au xvi^ siècle.
7879. Hermès trouvé, en 1937, dans les fouilles de
Glanum. A Glanum. Pierre calcaire dure. Hauteur,
0 m. 76 ; largeur, 0 m. 29 ; épaisseur, 0 m. 28.
Renseignements communiqués par M. H. Rolland.
Très usé. Bloc quadrangulaire, flanqué en haut de
deux tenons, aminci à la base terminée par une mou-
lure, et surmonté d'une tête humaine barbue, dont la
face a entièrement disparu. Sur le fût, à la hauteur du
sexe, palmette de forme phallique. Deux attaches
métalliques à la partie supérieure. Peut-être, un pied
de table.
7880. Bas-relief, sculpté en faible relief par champ-
levé, sur le talus du fossé creusé dans le rocher, sur la
face Est de la forteresse celtique des Bringasses, aux
Baux (Bouches-du-Rhône). Au Musée d'Arles. Pierre
commune. Hauteur, 0 m. 15 ; largeur, 0 m. 11. (PI. XV).
Photographie communiquée par M. F. Benoit. — F. Benoit,
Préhistoire, t. y, 1936, p. 136 (figure). — Forma orbis romani. V,
Du MÊME, Bouches-du-Rhône, p. 203, n° 521, 5.
Chef de décapité ( ?). Les yeux clos sont indiqués par le
double trait en relief des paupières. Un éclat, à droite,
a entraîné la disparition d'une partie du menton.
Visage osseux.
7881. Fragment encastré dans le mur d'angle de la
ferme du Cabaret, au Sud de l'église de Saint-Jean-de-
Garguier (Bouches-du-Rhône). Pierre commune. Lon-
gueur, environ 0 m. 80. (PI. XIV).
Photographie communiquée par M. F. Benoit. — Forma orbit
romani. V, F. Benoit, Bouches-du-Rhône, p. 6, n" 20.
Avant-train de lion, du type de ceux des Baux et de
Servane (voir : n° 7889). La face est mutilée.
7882. Fragment trouvé à Eyragnes (Bouches-du-
Rhône), « en creusant un puits » [f. benoît]. Au
Musée de Saint-Remy-de-Provence. Pierre commune.
Hauteur, 0 m. 18. (PI. XIV).
Photographie communiquée par M. H. Rolland. — Forma orbis
romani. V, F. Benoit, Bouches-du-Rhône, p. 216, n» 544.
Tête virile à la chevelure disposée en boucles, front
bas et nez fortement busqué. Les pupilles sont indi-
quées. Le bas du visage manque depuis la bouche.
7883. Tête trouvée, en 1937, « dans un tas de cail-
loux », au quartier de Notre-Dame-du-Plan, au Sud-Est
de Mallemort, près de Vergon (Bouches-du-Rhône).
Provient peut-être de Vernègues [f. benoît]. Au
Musée d'Arles. Pierre calcaire. Hauteur, 0 m. 40.
(PL XVI).
F. Benoit, Revue archéologique, 1940, I, p. 66, n. 1.
Bacchus jeune ( ?). La surface de la pierre est arasée
et le visage, à l'exception de l'oeil gauche, a presque
entièrement disparu. La chevelure, ramassée en un
chignon sur la nuque, est entourée d'une couronne de
pampres et de grappes de raisins retombant sur les
oreilles. Travail grossier au trépan.
M. F. Benoit remarque que ce type de coifiure est
fréquent sur les représentations de Bacchus, dans cette
région de la Provence.
7884. Tête trouvée, en 1937, dans les fouilles de la
meunerie gallo-romaine de Barbegale, près d'Arles
(Bouches-du-Rhône), au niveau de la chambre de
meunerie n° 6, sur la face orientale. Au Musée d'Arles.
Pierre calcaire. Hauteur, 0 m. 32. (PI. XVI).
F. Benoit, Revue archéologique, 1940, I, p. 66.
Bacchus imberbe. La chevelure, nouée sur la nuque
en un chignon proéminent, est couronnée de pampres
et de grappes de raisins, retombant jusque sur les
oreilles. Le nez et la bouche sont mutilés.
7885. Statue mutilée trouvée, en 1935, en labourant
une terre au Mas de Brunet, en Camargue (Bouches-du-
Rhône), dans un champ riche en tessons de pote-
rie gallo-romaine. Au Museon Arlaten, salle de la
Camargue, en Arles. Pierre calcaire. Hauteur, 0 m. 66.
(PI. XV).
Photographie et renseignements communiqués par M. F. Benoit.
16
SAINT-REMY-DE-PROVENCE.
Torse (d'empereur ?) cuirassé avec pallium. La
tête, les avant-bras et les jambes manquent. La
cuirasse, bordée d'une triple rangée d'écaillés, porte
des lambrequins couvrant les bras et le haut des
cuisses.
7886. Autel trouvé au Mas de Vintimille, commune
de Saint-Étienne-du-Grès (Bouches-du-Rhône). A Arles
chez M. Maurice d'Oléon, rue du Cloître. Pierre cal-
caire. Hauteur, 0 m. 95 ; largeur, 0 m. 56 ; épaisseur,
0 m. 40. (PI. XVI).
Photograirtiie communiquée par M. F. Benoit. — Forma orbis
romani. V, F. Benoit, Bouches-du-Rhône, p. 221, n» 571. —
Du MÊME, Bulletin archéologique du Comité, 1938-40, p. 103,
487-489, pi. VIII.
Autel votif à Silvain. Sur la face antérieure, en bas-
relief, Silvain debout, la chevelure hirsute, vêtu d'une
tunique serrée à la taille et retombant à mi-cuisses,
un sagum, agrafé sur l'épaule droite et retombant à
côté du corps, tenait deux attributs disparus : dans la
main gauche le maillet, dans l'autre main Voila. A
gauche du dieu, un chien s'avance en gambadant.
Sur les faces latérales, deux grands maillets. La partie
supérieure de l'autel est ornée de larges moulures et
terminée par deux coussinets. Travail indigène.
7887. Cippe, servant de bénitier dans la chapelle
de Saint-Biaise, commune de Saint-Mitre (Bouches-du-
Rhône). Calcaire coquillier. Hauteur, 1 m. 30 ; largeur
à la base, 0 m. 54 ; épaisseur, 0 m. 42. (PI. XVII).
Photographie et renseignements communiqués par M. H. Rol-
land.
Sur l'un des grands côtés, une ascia couchée, le
tranchant vers le bas. Sur le motif de Vascia, cf.
H. WuiLLEUMiER, Revue de Vhistoire des Religions,
1944, II, p. 40 sqq.
7888. Acrotère trouvé dans les champs, sur le ver-
sant Sud de Voppidum des Caisses, à Mouriès (Bouches-
du-Rhône). Au château de Servane, où il est incor-
poré dans la décoration d'une fontaine. Pierre cal-
caire. Hauteur, Cm. 83 ; largeur du socle, 0 m. 60.
(PL XVIII).
Photographie communiquée par M. F. Benoit. — P. DE Brun,
Provincia, XIII, 1933, p. 164. — Forma orbis romani. V,
F. BENOrr, Bouches-du-Rhône, p. 118, n° 393.
Seule la partie supérieure du masque est antique.
Tête d'Hercule, coiifé de la peau de lion, le mufle
dressé au-dessus du crâne. Les pattes, garnies de leurs
griifes, retombent de chaque côté de la barbe, courte -
et bouclée. La bouche est entr'ouverte. Ornement
de monument funéraire.
7889. Fragments d'un groupe mutilé, trouvés au
domaine de Servane, à Mouriès. Au Château de Ser-
vane, oii ils ont été incorporés dans la décoration
d'une fontaine. Pierre calcaire du pays. Hauteur,
0 m. 45 ; largeurs, 0 m. 38, 0 m. 39. (PI. XVII).
Photographies communiquées par M. H. Rolland. — P. de
Brun, Provincia, XIII, 1933, p. 163, pi. II, III. — Forma orbis
romani. V, F. Benoit, Bouches-du-Rhône, p. 118, n" 393. —
Du même, Arles dans la civilisation méditerranéenne, p. 28, n. 2.
— Du MÊME, L'art primitif méditerranéen..., pi. XIX, 3 et p. 30.
Corps mutilés de deux lions debout, peut-être dévo-
rants. Les quatre pattes et la mâchoire inférieure
manquent. Les têtes, puissantes, sont entourées d'une
épaisse crinière, traitée en mèches triangulaires, recou-
pées d'un nombre égal de rainures. Les côtes sont
figurées en creux. Les deux félins étaient destinés à
faire pendant, leurs longues queues, avant de se
recourber sur le dos, passant tantôt sous la cuisse
droite, tantôt sous la cuisse gauche.
De même que les lions de la Fontaine de l'Arcoule
(É., t. III, p. 364, no 2520), des Baux (É., t. IH,
p. 359, n" 2505), en Gaule, de Baena, de Bocairente et
de Mérida, en Espagne méridionale, les lions de Ser-
vane appartiennent à la civilisation du second âge du
Fer. Les origines de ce type, dans le bassin occidental
de la Méditerranée, doivent être recherchées en Italie
méridionale, en Sicile et en Étruric (voir : A. Garcia
Y Bellido, La Vicha de Balazote, dans Archiva espanol
de arte y arqueôlogia, n» 21, 1934, p. 249-270).
7890. Statue trouvée à Mouriès, peut-être vers le
quartier des Baumettes. Au Musée d'Arles. Hauteur,
0 m. 37 ; longueur, 0 m. 47. (PI. XVIII).
Photographie conmiuniquée par M. F. Benoit. — Forma orbis
romani. V, F. Benoit, Bouches-du-Rhône, p. 118, n° ?,:)3. — Du
MÊME, L'art primitif méditerranéen..., pi. XIX, 5 et p. 30.
Sphinx femelle, ailé, accroupi sur une base qui se
relève en avant en forme de coquille, sur le rebord de
laquelle le monstre pose les deux mains. La tête et les
pattes manquent.
Sur l'interprétation du motif, cf. Marie Delcourt,
Œdipe (Bibl. Faculté Liège, fasc. 104), 1944.
7891. Fragment de bas-relief trouvé à Mouriès, au
quartier des Baumettes, à la bergerie Ramadou. Au
Musée d'Arles. Pierre commune. Longueur, 0 m. 47 ;
largeur, 0 m. 20 ; épaisseur, 0 m. 27. (PI. XVIII).
Photographie communiquée par M. F. Benoit. — Forma orbis
romani. V, F. Benoit, Bouches-du-Rhône, n" 393. — Du même,
L'art primitif méditerranéen..., pi. XIX, 5 et p. 30.
Aile de sphinx.
17
SANCTUAIRE PRÉROMAIN DES CAISSES.
(Cne DE MOURIÈS, BOUCHES-DU-RHONE).
Les fouilles de l'oppidum des Caisses, au nord de Mouriès, sur l'un des contreforts méridionaux de la chaîne
des Alpilles, face à la plaine de la Crau, ont amené la découverte de stèles funéraires et de fragments d'architecture,
ornés de représentations gravées, ayant appartenu à un sanctuaire hallstattien, dressé au milieu des tombeaux,
remployés dans la construction du rempart occidental de la forteresse, contemporaine de la pénétration des Celtes
dans la vallée du Rhône.
Ces stèles et linteaux ont été façonnés dans un calcaire coquiller, extrait d'une carrière située à proximité
du plateau des Caisses, mais dont l'emplacement reste à préciser. Le trait est obtenu par une simple incision, ou par
piquetage avec une pointe mousse de bronze. On relève deux groupes de gravures, d'importance inégale : l'un à
sujets purement géométriques, de tradition énéolithique ; l'autre, comprenant des représentations de chevaux, de
cavaliers, d'un oiseau, de caractère schématique, se rattache aux figurations gravées sur les vases hallstattiens
de l'Europe centrale. Des rapprochements sont également à établir avec les gravures rupestres provençales, les
pétroglyphes italiens et les images gravées sur les stèles posthaUstattiennes de l'Espagne centrale.
Les monuments figurés sont conservés au Musée d'Arles. Leurs photographies m'ont été obligeamment
communiquées par M. Femand Benoit.
BIBLIOGRAPHIE.
I. Femand Benoit. Complet rendus de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1939, p. 621-623.
II. Du MÊHE. L'art primitif méditerranéen de la vaUée du Rhône. La sculpture, 1945, p. 24-25, pi. VIII-XI.
7892. Pilier pyramidal, entier. Hauteur, 1 m. 80 ;
largeurs : à la base, 0 m. 36, 0 m. 32, au sommet,
0 m. 29, 0 m. 23. Sommet arrondi et poli, angles chan-
freinés, avec encoches. (PI. XVIII).
Gravures sur les quatre faces, complètement effacées
à la partie supérieure. Six chevaux superposés dans le
sens horizontal sur une face ; cavalier et cheval, dans
le sens de l'axe, sur la seconde et la troisième ; des-
sins effacés sur la quatrième.
7893. Pilier pyramidal, incomplet à la base. Hau-
teur, 0 m. 80 ; largeurs : à la base, 0 m. 23 sur trois des
côtés ; G m. 20 sur le quatrième. Sommet arrondi,
0 m. 19, 0 m. 21, 0 m. 20. (PI. XVIII).
Gravures sur les quatre faces, principalement dans
le sens horizontal, mais aussi dans celui de l'axe :
chevaux, cavaliers et personnage, tenant un disque,
debout à côté d'un oiseau. L'un des chevaux est
excisé par une taille « en cuvette », détonnant le
sujet et donnant, sans la moindre saillie, une appa-
rence de relief.
7894. Pilier pyramidal, brisé en deux morceaux,
incomplet dans le bas. Hauteur, 1 m. 54 ; largeurs :
à la base, 0 m. 32 ; au sommet, 0 m. 25. Sommet
arrondi aux angles, qui sont chanfreinés. (PI. XIX).
Gravures sur trois des faces, indistinctement placées
dans le sens horizontal ou dans celui de l'axe. Sur
l'une d'elles, deux grandes figures de cavaliers, repré-
sentés par une croix, le cheval en relief par champlevé.
Le bras droit du cavalier tient une sorte de bouclier
rectangulaire, analogue à ceux figurés sur les signes
anthropomorphes du Valais.
7895. Pilier pyramidal, à base équarrie. Hauteur,
1 m. 20 ; largeurs : à la base, 0 m. 40, 0 m. 31 ; au
sommet, 0 m. 27, 0 m. 22. A la partie supérieure,
cupule mutilée à la cuvette. Snr l'une des faces, échan-
crure en forme de double niche avec saillant médian
(0 m. 24 X 0 m. 20). Sur une autre face, cupules.
La face, la plus étroite, est décorée de deux gravures
de chevaux, de type filiforme, tracés dans le sens de l'axe.
7896. Pilier pyramidal, incomplet en haut et en
bas. Hauteur, 0 m. 60 ; largeurs : à la base, 0 m. 36 ;
au sommet, 0 m. 30. (PI. XVIII).
Sur l'une des faces, cavaliers de grandes dimensions
(hauteur, 0 m. 35). Le cou et la tête du cheval sont
redressés verticalement, par faute de place pour les
développer. Cupules.
SSPâRAMDOlU — Xlt.
18
SANCTUAIRE PRÉROMAIN DES CAISSES.
7897. Pilier pyramidal, incomplet en haut et en bas.
Hauteur, 0 m. 30 ; largeurs : à la base, 0 m. 30, 0 m. 28 ;
au sommet, 0 m. 28, 0 m. 25. (PI. XIX).
Sur une des faces, gravure en piqueté d'un cavalier,
disposé en diagonale par rapport à l'axe de la stèle.
7898. Pilier pyramidal incomplet en haut et en bas.
Hauteur, 0 m. 53 ; largeurs : à la base, Om. 25, Om. 25;
au sommet, 0 m. 24, 0 m. 22.
Gravures eflfacées sur une face. Chevaux.
7899. Pilier pyramidal, incomplet en haut et en bas.
Hauteur, 0 m. 95 ; largeurs : à la base, 0 m. 30, 0 m. 27 ;
au sommet, 0 m. 25, 0 m. 23. (PI. XIX).
Sur l'une des faces, dans le sens de l'axe, grande
figure de cavalier (longueur, 0 m. 34), brandissant un
javelot. La queue du cheval est trop longue.
7900. Pilier pyramidal, incomplet dans le bas. Hau-
teur, 0 m. 80 ; largeurs : à la base, 0 m. 32, 0 m. 30 ;
au sommet, 0 m. 28, 0 m. 26. (PI. XIX).
Sur une des faces, chevaux dans le sens de l'axe, la
plupart filiformes.
7901. Pilier incomplet. Hauteur, 1 m. 20 ; largeurs :
à la base, 0 m. 38, 0 m. 35 ; au sommet, 0 m. 35,
0 m. 30. (PI. XIX).
Équidé filiforme à longues pattes et dessin pecti-
forme, à quatre dents parallèles, surmonté d'une
longue haste, flanquée, vers le milieu, de deux petites
cupules, dont l'une, à gauche, est encadrée dans un
rectangle. Celle de droite est mutilée. A l'extrémité de
la haste, traces d'une autre cupule.
7902. Pilier incomplet. Hauteur, 1 m. 16 ; largeurs :
0 m. 33, 0 m. 28.
Gravure très efi"acée de chevaux sur une face, dans
le sens de l'axe.
7903. Partie inférieure d'une stèle, dont la base
s'élargit par une gorge. Hauteur, 0 m. 51 ; largeurs :
à la base, 0 m. 31 ; au sommet, 0 m. 22 ; épaisseur,
0 m. 16. (PI. XIX).
Cavalier, dont la tête manque, passant à gauche.
7904. Partie inférieure d'une stèle, dont la face
postérieure est brisée. Hauteur, 0 m. 30 ; largeurs,
0 m. 36, 0 m. 27. (PI. XX).
Gravure de cavalier, le bras dressé, brandissant un
javelot.
7905. Fragment de stèle chanfreinée, brisée à la
partie postérieure. Hauteur, 0 m. 27 ; largeur, 0 m. 28.
(PI. XX).
Cavalier filiforme, passant à gauche, et écusson, en
forme de rectangle, plus étroit au sommet qu'à la
base, recoupé à gauche par deux lignes intérieures
verticales et surmonté d'une petite cupule.
7906. Fragment de pilier pyramidal. Hauteur,
0 m. 53 ; largeurs : à la base, 0 m. 24, 0 m. 25 ; au som-
met, 0 m. 24, 0 m. 23. (PI. XX).
Sur l'une des faces, chevaux superposés, passant
tantôt à droite, tantôt à gauche.
7907. Fragment de pilier rectangulaire, avec trou
de mortaise carré pour l'encastrement d'un linteau
à la partie supérieure. Hauteur, 0 m. 52 ; largeurs,
0 m. 30, 0 m. 27. (PI. XX).
Sur une des faces, cheval de profil à gauche.
7908. Linteau chanfreiné, incomplet aux deux extré-
mités et brisé en deux morceaux. Longueur, 1 m. 30 ;
largeur, 0 m. 26 ; épaisseur, 0 m. 33. (PI. XX).
F. Benoit, L'art primitif méditerranéen..., pi. X, 2.
Six chevaux marchant vers la gauche processionnel-
lement et occupant le champ entier de la frise. A l'ex-
trémité gauche, en sens opposé, un cheval tourné vers
la droite et à un plan légèrement supérieur. Devant
lui, un animal de taille plus petite, dont la tête semble
s'intercaler dans le cou du premier cheval, dans l'atti-
tude d'un poulain près de sa mère.
7909. Partie gauche d'un linteau chanfreiné. Lon-
gueur, 0 m. 87 ; largeur, 0 m. 27 ; épaisseur, 0 m. 27.
(PL XX).
F. BENOrr, L'ort primitif méditerranéen..., pi. X, 1.
A l'extrémité droite, cheval gravé tourné vers la
droite. Il semble que ce motif reproduise une frise de
composition semblable à la précédente, mais en sens
inverse.
7910. Fragment de linteau (?). Les arêtes sont
coupées par une gorge entaillée à angle droit. Lon-
gueur, 0 m. 55 ; largeur, 0 m. 32 ; épaisseur, 0 m. 32.
(PI. XX).
Sur une des faces, cheval gravé. Sur la face opposée,
cupules intentionnellement groupées. Dessins très eflfa-
cés d'équidés à la face supérieure.
19
ORGON.
(URGO, ORGO).
(Voir
les tomes : I, p. 103, n" 123 ; III, p. 360, a9 2510 ; IX, p. 99, n" 6698, p. 100, n» 6701).
A Orgon (Bouches-du-Rhône), sur la colline du Grand-Couvent, s'étendent les ruines d'un oppidum celtique
du second âge du Fer. Au bas de l'escarpement septentrional, Isidore Gilles recueillit, au siècle dernier, les fragments
d'une frise de terre cuite, ayant appartenu à la décoration d'un lieu de culte indigène qui avait précédé, sur cet
emplacement, un sanctuaire gallo-romain, dédié à Jupiter Taranoos. Ces petits monuments, de même que les briques
de Substantion (Ê., t. IX, p. 158, n» 6827 ; XI, p. 4, n" 7652), représentent une étape de la plastique des Celtes,
à une époque qui ne saurait être antérieure à la deuxième période du second âge du Fer (La Tène II). Le motif de
l'animal retournant la tête, qui se retrouve sur la stèle de Robernier (É., t. I, p. 9, n" 10), est une copie barbare
d'un prototype orientalisant, fréquent sur les céramiques d'Asie Mineure et d'Êtrurie. Sur les plaques de Substantion
et d'Orgon, la présence de cervidés et de chiens, parfois figurés en sens inverse, et d'une volute ionique, révèle
l'influence d'un modèle étranger, sans doute introduit, dans la Gaule méridionale, par l'intermédiaire de l'Étrurie.
De même que les carrousels des frises thasiennes conservaient l'allure de fêtes sacrées, les poursuites de cervidés
par des chiens et des chasseurs, armés de la lance, sur les plaques d'Orgon reproduisent, en l'éternisant, un rituel.
Mais, à Thasos, comme à Orgon, la chasse symbolique, menée sous les yeux de la divinité, n'est pas conduite par
des dieux, mais par des héros. (Sur ces représentations de carrousels et de chasses mythiques, voir : Ch. Picard,
Monuments Piot, 38, 1941, p. 55-92).
BIBLIOGRAPHIE.
I. Isidore Gilles, Le pays d''Arîes, p. 319-320.
II. Forma orbis romani. V, Femand Benoit, Bouches-du-Rhône, p. 196, n" 491, p. 197, n° 492 (bibliographie),
m. Du MÊME, L'art primitif méditerranéen de la vallée du Rhône. La sculpture, 1945, p. 20 et pi. Vil.
IV. R. Demangel, La frise ionique, 1933, p. 190-191, 435-436 : Sextantio (Substantion).
V. Raymond Lantieb, Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France, séance du 22 novembre 1944.
7911. Fragment de plaque de revêtement. Avignon,
Musée Calvet. (PI. XXI).
F. Benoit, Vart primitif méditerranéen..., pi. VII, 4.
Au registre supérieur, de gauche à droite : avant-
train, cou et tête d'un cerf marchant à droite ; au
centre, deux personnages debout, dont la silhouette
seule subsiste : à droite, une femme, vêtue d'une
longue robe, descendant jusqu'aux pieds, le bras
gauche replié, la main posée sur la hanche, l'avant-
bras droit tendu vers un homme, marchant à droite,
dans la direction de la femme, à laquelle il semble
présenter un objet indiscernable. A l'extrémité droite,
un homme debout, les jambes écartées, vêtu d'une
tunique descendant à mi-cuisses, tenant des deux
mains une lance, chasseur. Au registre inférieur, la
métope centrale est occupée par les silhouettes assez
peu distinctes d'un cerf passant à droite, suivi d'un
chien tournant la tête vers la croupe d'un quadrupède,
dont seule une partie de l'avant-train a été figurée.
Aux deux extrémités, à gauche, le museau du quadru-
pède ; à droite, l'arrière-train d'un cerf. La scène reste
inexpliquée, au registre supérieur.
7912. Fragment de plaque de revêtement. Au Musée
de Saint-Remy-de-Provence. (PI. XXI).
Photographie communiquée par M. H. Rolland.
F. Benoit, L'art primitif méditerranéen..., pi. VII, 6.
Au registre supérieur, cerf marchant à droite, suivi
d'un chien, la tête de profil tournée vers la croupe, une
longue queue s'enroulant en S entre les pattes arrière,
l'échiné profondément creusée. Au registre inférieur,
en retrait et séparé du précédent par un bandeau plat,
deux chasseurs debout, brisés à mi-corps, légèrement
penchés en avant et tenant des deux mains une lance.
Les empreintes, mal venues, ne laissent apparaître
que la silhouette des personnages et des animaux.
7913. Fragment de plaque de revêtement. Avignon,
Musée Calvet. (PL XXI).
F. Benoit^ Uart primitif méditerranéen..., pi. VII, 2.
20
ORGON.
Chasseur marchant à droite, tenant des deux mains
une lance. Il porte une tunique courte, descendant à
mi-cuisses, peut-être serrée à la taille par une ceinture.
Les brisures de la plaque ont entraîné la disparition du
sommet de la tête et des pieds.
7914. Fragment du registre supérieur d'une plaque
de revêtement. Avignon, Musée Calvet. (PI. XXI).
F. Benoit, L^art primitif méditerranéen.,., pi. VII, 5.
Cerf passant à droite, suivi d'un chien, la tête
tournée de profil vers la croupe. Brisé à mi-corps.
7915. Fragment du registre supérieur d'ime plaque
de revêtement. Avignon, Musée Calvet. (PI. XXI).
F. Benoit, L''art primitif méditerranéen..., pi. VII, 3.
Deux chiens semblables aux précédents. L'animal,
placé à l'extrémité gauche du fragment et dont le cou,
le poitrail et les pattes antérieures ont disparu, a été
estampé à l'envers.
7916. Fragment de plaque de revêtement. Avignon,
Musée Calvet. (PI. XXI).
F. Benoit, L'art primitif méditerranéen..., pi. VII, 1.
Dans une métope rectangulaire, cerf passant à
gauche. L'empreinte est mal venue : les pattes anté-
rieures manquent depuis le genou.
7917. Fragment du registre inférieur d'une plaque
de revêtement. Avignon, Musée Calvet. (PI. XXI).
Cerf passant à droite. Au-dessus, assez effacée, une
ligne de postes.
7918. Fragment du registre inférieur d'une plaque
de revêtement. Musée de Saint-Remy-de-Provence.
Dans un encadrement rectangulaire, à gauche, peut-
être la jambe et le pied d'un personnage, tourné vers
la gauche.
7919. Fragment du registre inférieur d'une placjue
de revêtement. Avignon, Musée Calvet.
Dans un rectangle, motif décoratif constitué par
plusieurs groupes de lignes parallèles, obliques à deux
droites, se coupant à angle droit.
Un décor identique est reproduit sur deux des
plaques de revêtement, découvertes à Substantion.
(É., t. IX, p. 158, no 6827).
7920. Fragment du registre inférieur d'une plaque
de revêtement. Avignon, Musée Calvet.
Sous le bandeau séparant les deux registres, une
ligne de dents de loup.
7921. Fragment d'une plaque de revêtement. Avi-
gnon, Musée Calvet.
Séparés par un bandeau plat, deux groupes de deux
cercles concentriques à point central.
7922. Fragment de plaque de revêtement. Avignon,
Musée Calvet.
Au registre inférieur, sous le bandeau, alignement
de cercles.
21
ARLES.
(COLONIA JULIA PATERNA ARELATENSIUM SEXTANORUM).
(Voir les tomes : I, p. 114 ; II, p. 452 ; III, p. 361 ; IX, p. 101 ; X, p. 129; XI, p. 119).
Au cours de ces dernières années, le Musée lapidaire de l'église Sainte-Anne a subi une transformation
complète. Les collections païennes et chrétiennes ont été séparées, celles-ci étant désormais installées dems la
chapelle des Jésuites. Ces travaux de reclassement ont permis de retrouver de nombreux fragments de sculptures,
ayant échappé aux précédents inventaires, et de reconstituer un certain nombre de statues. Les photographies m'ont
été obligeamment communiquées par M. Femand Benoit.
BIBLIOGRAPHIE.
I. Femand Benoit, Le Musée îopi^ira d'Arles. Collections publiques de France. Memoranda. Parit, Henri Laureni, 1936 ; pt. ln-4»,
64 pages.
II. Ferma orbis romani, V, DU MÊME, Bouches-du-Bhône, p. 127-190.
7923. Statuette mutilée. Au Musée. Marbre blanc.
Hauteur, 0 m. 41. (PI. XXII).
Salomon Reinach, Rép. stat., III, p. 1114, n» 10. — F. BENorr,
Le Musée lapidaire d'Arles, p. 32 (photo).
Torse et bassin de Vénus nue, brisé au-dessus du nom-
bril et aux genoux. Bon travail d'époque hellénistique.
7924. Statuette mutilée trouvée sur les Lices, lors
de la démolition des anciens remparts. Au Musée.
Marbre blanc, en partie rouillé par des tenons de fer
d'époque ancienne. Hauteur, 0 m. 188. (PI. XXII).
Amour nu, debout, la tête levée. La chevelure, dont
les mèches sont traitées au trépan, retombe sur les
épaules. La tête est disproportionnée par rapport
au corps. Les bras et les jambes manquent. Travail
local.
7925. Fragment de statuette. Au Musée. Marbre
blanc. Hauteur, 0 m. 32 ; largeur, 0 m. 19. (PI. XXII).
Torse d'homme, brisé au-dessus des genoux. Les
bras manquent. Un manteau passe sur l'épaule gauche,
laissant la poitrine découverte. A droite, l'arrachement
d'un tronc d'arbre (?).
7926. Fragment de statue, ayant appartenu à la
collection d'Antoine Agard qui la mentionne (Discours
et rôle des médailles et autres antiquitéez..., Paris, 1611),
avec une autre statue qui a disparu. Le dessin a été
conservé par Lantelme de Romieu et Rebattu. Au
Musée. Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 42. (PI. XXII).
Fornui orbis romani. V, F. Benoit, Bouches-du-Rh6ne, p. 153, 1.
Torse d'homme nu, brisé au bras et au bassin.
Peut-être Bacchus.
7927. Fragment de statue, autrefois encastré dans
le mur de la maison du chanoine Compagnon, au Sud-
Ouest de l'amphithéâtre. Au Musée. Marbre blanc.
Longueur totale, 0 m. 36, de la main, 0 m. 18 ; hauteur
du tenon, 0 m. 17. (PI. XXII).
Forma orbis romani. V, F. Benoit, Bouches-du-RMne, p. 136,
no 4.
Main de Jupiter, fermée sur le foudre et prolongée
par un épais tenon d'encastrement.
Sur cette forme très curieuse de la « main divine »,
voir : H. Seyrig, Syria, t. XX, 1939, p. 189-194.
7928. Statue mutilée trouvée, en deux fragments,
la partie supérieure au cours de travaux exécutés sur
la place du Forum, devant la façade du temple du
Capitole, la partie inférieure retrouvée au Musée,
en 1937. Au Musée. Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 73.
(PI. XXIII).
Forma orbis romani. V, F. Benoit, Bouches-du-Rh6ne, p. 139, 9.
Minerve debout, vêtue d'une longue robe et d'une
tunique courte, serrée à la taille par un cordon. Sur
la poitrine, l'égide à tête de Méduse ailée et serpents,
nouée sous le menton. La tête et les bras manquent.
Aux pieds, à droite, acrotère décoré de palmettes.
L'existence d'un tenon, à gauche, laisse supposer
l'existence du bouclier. Il y avait eu, ainsi, un souvenir
assez grossier du type célèbre de l'Athéna à l'acanthe
22
ARLES.
de l'Héphaistion d'Athènes, œuvre d'Alcamène (cf.
l'Athéna de Cherchai : Ch. Picard, Manuel d'' Archéo-
logie grecque. La sculpture. Période classique, II, 2,
p. 576, fig. 236. Travail local.
Une autre réplique, inédite, à Ostie, moins l'acanthe
(magasin du Musée).
7929. Statue mutilée trouvée, en 1870, à une pro-
fondeur de 7 mètres, en construisant la culée du pont
de Trinquetaille, sur la rive gauche du Rhône, avenue
Frédéric-Mistral. Au Musée. Pierre calcaire. Hauteur,
1 m. 15. (PI. XXIII).
F. Benoit, Le Musée lapidaire d'Arles, p. 14. — Forma orbis
romani. V, Du même, Bouches-du-Rhône, p. 151, n" 37.
Torse d'homme drapé dans une toge, la main droite
ramenée en avant du corps, à la hauteur de la ceinture.
La tête, la main gauche, et les jambes manquent.
Statue de personnage municipal. Travail dur et
médiocre ; plis secs et heurtés, ii^ siècle apr. J.-C.
7930. Statue mutilée trouvée, en 1935, en creusant
une fosse dans le cimetière, près de la route, face à la
tour Nord de la porte d'Auguste [f. benoît]. Pierre
calcaire. Hauteur, 1 m. 52. (PI. XXII).
F. Benoit, Le Muséelapidaire d'Arles, p. 14, 40 (photo). — Forma
orbis romani. V, Du même, Bouches-du-Rhône, p. 162, rfi 116 B.
Femme debout, drapée dans un long himation tom-
bant en plis réguliers. La main droite maintient les
plis ramenés sur la poitrine. La tête, la main gauche
et les pieds manquent. Statue municipale, de type
hellénistique, reproduisant un prototype du iv^ siècle
avant J.-C. Travail assez bon, bien que grêle.
Sur ces types féminins, cf. : R. Horn, Weibliche
Gewandstatuen in der hellenistischen Plastik, 2^ suppl.
des Rômische Mitteilungen, 1931.
7931. Statue mutilée trouvée, en 1931, parmi des
matériaux de remploi, sur l'emplacement de l'ancienne
église de Saint-Georges-le-Fabrégolier, au Sud du pavil-
lon du concierge du théâtre antique. Au Musée. Pierre
calcaire. Hauteur, 1 m. 80 ; longueur du socle, 0 m. 61 ;
largeur, 0 m. 45. (PI. XXII).
Forma orbis romani. V, F. Benoit, Bouches-du-Rhône, p. 149,
n" 12.
Femme debout sur un socle rectangulaire, vêtue
d'une longue robe qui descend jusques sur les pieds
chaussés et sur laquelle est posé un manteau formant
écharpe à droite. Le bras gauche retombe le long du
corps, le bras droit est ramené sur la poitrine, sous
le manteau. La tête manque. Statue municipale.
II® siècle apr. J.-C.
7932. Fragment de statue. Au Musée. Marbre blanc.
Hauteur, 0 m. 27 ; épaisseur, 0 m. 12. (PI. XXII).
Buste de jeune homme, brisé aux hanches. Sur une
tunique est posé un manteau, agrafé sur l'épaule
droite et retombant sur le côté gauche du corps, dont il
est écarté par le mouvement du bras. La tête et les
bras manquent.
7933. Tête trouvée, en 1788, dans les fouilles du
théâtre. Au Musée. Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 29.
(PI. XXIV).
Cette tête doit être identifiée avec celle figurée,
en 1789, sur la gravure de Guibert pour le P. Dumont,
Description des anciens monuments d^Arles, parue à la
suite de l'ouvrage de Noble-Lalauzière, Abrégé
chronologique de l'histoire d'Arles, Arles, 1808. Elle a
été reproduite dans Millin, Atlas, pi. LXIX, 8. — ■
Forma orbis romani. V, F. Benoit, Bouches-du-Rhône,
p. 134, no 12.
Bacchus mitréphoros, de type pathétique. La che-
velure, qui retombe sur les oreiUes et se noue sur la
nuque en un chignon proéminent, est couronnée de
pampres et de grappes de raisins. Sur le front est
placée une mitra. Les yeux sont scopasiques. Le nez,
la bouche et le menton ont subi des arrachements.
Travail au foret du ii^ siècle de notre ère.
Sur le type, cf. : Ch. Picard, Mélanges Gustave
Glotz, t. II, p. 707-724.
Une tête de Bacchus, portant la mitre frontale, a été
découverte à Saint-Remy-de-Provence (voir plus haut,
no 7855).
7934. Fragment d'hermès double. Au Musée. Marbre
blanc. Hauteur, 0 m. 10. (PL XXIV).
Deux têtes accolées, très mutilées : l'une barbue,
l'autre imberbe. Peut-être une représentation de Bac-
chus Dimorphos.
7935. Tête de femme. Au Musée. Marbre de Paros
ou des Iles. Hauteur, 0 m. 20. (PI. XXIV).
Divinité féminine dont la coiflfure, ramenée sur le
sommet de la tête, est entourée d'une couronne de
fleurs. Le bandeau frontal semble indiquer un person-
nage dionysiaque : Ariadne, peut-être. Les iris sont
travaillés.
7936. Fragment trouvé, en 1876, à Trinquetaille,
sur le chemin qui longe la voie ferrée de Lunel, presque
à fleur de terre. Au Musée. Marbre blanc. Hauteur,
0 m. 10. (PI. XXIV).
Forma orbis romani. V, F. BENOIT, Bouches-du-Rhône, p. 176,
n° 2 et fig. 9
ARLES.
23
Tête de divinité fluviale, de Poséidon, ou d'Héraclès
couronnée de lauriers. La surface est fortement cor-
rodée et toute la partie médiane du visage a disparu.
7937. Tête de femme trouvée, en 1342, dans les
fouilles du théâtre. Au Musée. Marbre blanc. Hau-
teur, 0 m. 135. (PI. XXIV).
Forma orbis romani. V, F. Benoit, Bouches-du-Rhône, p. 134,
n" 22.
Les cheveux, grossièrement travaillés au trépan,
sont séparés, par une raie médiane, en deux bandeaux
ondulés et surmontés d'un diadème. Derrière la nuque,
en réserve, un tenon de marbre pour l'encastrement de
la figure. La décoration de la scène du théâtre étant
contemporaine de l'époque augustéenne, la tête ne
peut en avoir fait partie.
7938. Tête. Au Musée. Marbre blanc. Hauteur,
0 m. 13. (PI. XXV).
Personnage au nez camard, avec de gros yeux sail-
lants, surmontés de sourcils incisés, les oreilles termi-
nées en pointe, comme les Satyres. Les joues sont
gonflées. La chevelure, rejetée en arrière, est disposée
en mèches irrégulières. Dieu du Vent.
Sur ces représentations, cf. : Franz Cumont, Revue
archéologique, 1939, I, p. 33, n. 3.
7939. Tête trouvée, en 1939, dans les fouilles de
l'aile septentrionale des cryptoportiques, à l'Ouest
des substructions du temple, au niveau supérieur des
déblais. Au Musée. Marbre de Carrare. Hauteur,
0 m. 40. (PI. XXV).
La partie postérieure de la tête a été sciée vertica-
lement, peut-être à une époque ancienne. Elle porte
deux trous de fixation (profondeur, 0 m. 06 ; diamètre,
0 m. 015), pratiqués l'un horizontalement à la nais-
sance de la nuque, l'autre en dessous, et ayant servi
à fixer la tête sur un support. La tranche a été polie
jusqu'au trou de fixation horizontal; la partie infé-
rieure est ciselée. Peut-être s'agit-il d'un portrait
adapté à une statue ou à un buste, peut-être aussi
d'un haut-relief.
Début du i^r siècle apr. J.-C. portrait d'un person-
nage de la famille impériale, peut-être Caius César,
fils de Julie et d'Agrippa [f. benoît] ; voir sur ces
portraits, notamment : F. Poulsen, Sculptures antiques
Musées des espagnols, fig. 71 et 72.
7940. Tête ayant appartenu à la collection Dieu-
donné. Au Musée. Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 145.
(PI. XXVI).
Portrait d'un personnage au visage osseux, les ehe-
veux disposés en petites mèches courtes. La pointe
du nez est brisée. On s'accorde à dater les portrait»
dont la chevelure est ainsi ordonnée des dernières
années du i^'' siècle av. J.-C.
7941. Tête. Au Musée. Pierre commune. Hauteur,
0 m. 24. (PI. XXVI).
La chevelure, qui descend assez bas sur le front ridé,
est rejetée en arrière. La partie inférieure du nez et le
bas du visage manquent. Éclats dans la chevelure et
aux oreilles. La tête était adossée. Travail indigène
du i^"" siècle après J.-C. Sur ce type de chevelure, cf. :
R. Lantier, Monuments Piot, t. 31, 1931 ; p. 23-38.
7942. Tête provenant sans doute des fouilles du
théâtre [f. benoît]. Au Musée. Marbre jaunâtre. Hau-
teur, G m. 13. (PL XXV).
Empereur lauré, peut-être Vespasien. Les pupilles
sont indiquées. Éclats aux lèvres et au nez.
7943. Tête trouvée dans l'enceinte du temple du
Génie de la colonie [j. FORMIGÉ]. Au Musée. Pierre
commune. Hauteur, 0 m. 20. (PI. XXVI).
Personnage masculin, le bas du visage encadré par
une barbe touflue, divisée sur le menton par une raie
médiane. Le nez est mutilé. Par sa projection en
avant, le fragment paraît avoir appartenu à un groupe.
Travail local du iii^ siècle.
7944. Tête. Au Musée. Pierre calcaire. Hauteur,
0 m. 22 ; épaisseur 0 m. 12. (PI. XXVI).
Tête de guerrier, casquée, en ronde-bosse. Les para-
gnathides sont indiquées par des traits gravés. Le
visage est afi'reusement mutilé.
Le fragment appartenait vraisemblablement à une
frise de guerriers, décorant peut-être un mausolée
ou un arc de triomphe. Sur les têtes de ce type, voir :
A. Schulten, Archàologisches Anzeiger, 155, 1940,
col. 101-102 et fig. 9-10 ; R. Thouvenot, Essai sur la
province romaine de Bétique, p. 606 et fig. 130.
7945. Fragment trouvé, en 1942, au cours de la
réfection du dallage en marbre de l'orchestre, au
théâtre. Au Musée. Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 19.
(PI. XXVII).
Tête d'éphèbe, brisée verticalement dans le sens de
l'épaisseur. La chevelure est entourée d'un bandeau
passant derrière l'oreille.
7946. Tête. Au Musée. Marbre blanc. Hauteur,
0 m. 23. (PI. XXVII).
24
ARLES.
Portrait d'homme, les cheveux disposés en courtes
mèches. La face est très mutilée. De même que la tête
précédente, ceUe-ci a été sectionnée eu deux morceaux
dont seule subsiste la partie portant le visage. Il paraît
bien que cette opération ait été faite pour une trans-
formation du monument, comme en témoigne la pré-
sence d'un tenon de fer encore engagé dans un trou de
fixation (diamètre, 0 m. 015) pratiqué au revers. Bon
travail du i^"" siècle de notre ère.
7947. Tête provenant peut-être du dégagement,
en 1841, des maisons situées au Sud-Ouest de l'amphi-
théâtre. Au Musée. Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 38.
(PI. XXVII).
Fr. HUAHD, Bibliothèque d'Arles, ms. 789. — Forma orbis
romani. V, F. Benoit, Bouches-du-Rh6ne, p. 149, n° 15, 3.
Tête d'homme, dont la presque totalité de la face
a disparu. La chevelure est disposée en mèches courtes
et frisées. Bon travail du i^'' siècle de notre ère.
7948. Tête. Au Musée. Pierre commune. Hauteur,
0 m. 265. (PI. XXVII).
Tête de femme, dont la chevelure, séparée en deux
bandeaux ondulés et réunis en un chignon sur la
nuque, est maintenue par un ruban entourant le som-
met du crâne. Le nez est brisé.
7949. Tête. Au Musée. Pierre commune. Hauteur,
0 m. 25. (PI. XXVII).
Portrait de femme, dont la coiffure en « nid
d'abeilles » indique l'époque flavienne. Le front, le
nez et le menton sont mutilés.
7950. Tête de femme. Au Musée. Pierre commune.
Hauteur, 0 m. 23. (PI. XXVIII).
Très mutilée. Les cheveux sont noués en un chignon
bas sur la nuque.
7951. Tête colossale trouvée au théâtre, au
xviiie siècle. Au Musée. Marbre blanc. Hauteur,
0 m. 38. (PI. XXVII).
Forma orbis romani. V, F. Benoit, Bouches-du-RhOne, p. 134,
no 38.
Le nez et la partie inférieure du visage sont mutilés.
La chevelure, séparée par une raie médiane, retombe
en grosses mèches ondulées sur les oreilles. La partie
postérieure de la tête manque.
M. F. Benoit propose de reconnaître, dans cette
sculpture, la tête de Diane, décrite en 1784, comme
encastrée dans la maison de M. Bœuf, notaire, atte-
nante au monastère de la Miséricorde (Théâtre antique).
d'après le P. Dumont (Notes manuscrites. Bibliothèque
d'Arles, ms. 601, IV, p. 142 et 148).
7952. Fragments de statues. Au Musée. Marbre
blanc. (PL XXVIII).
I. Main gauche d'homme tenant un sceptre ; un
anneau est passé au quatrième doigt. Longueur,
0 m. 10.
IL Main gauche à demi fermée, tenant un pli de
vêtement. Longueur, 0 m. 11.
III. Main gauche d'homme tenant un sceptre.
Longueur, 0 m. 11.
IV. Main d'homme tenant un sceptre. Longueur,
0 m. 09.
7953. Fragment de sculpture. Au Musée. Marbre
blanc. Hauteur, Om. 09; longueur, Om. 08. (PI. XXVIII).
Avant-train de lion. La crinière est disposée en
mèches parallèles et striées, formant collerette. La
représentation se rattache à celle des félins, découverts
dans la région des Alpilles (voir : nos 7881, 7889).
7954. Fragment de stèle trouvé, en 1919, en creusant
une cave à l'angle des rues de l'Hôpital et des Arènes.
Au Musée. Marbre de Paros ou des Iles. Longueur,
0 m. 24 ; épaisseur, 0 m. 09. (PI. XXVIII).
Forma orbis romani. Y, F. Benoit, Bouches-du-Rhône, p. 151,
u" 33.
A la partie supérieure, la base du premier registre
et l'arrachement du motif placé à droite. Au second
registre, lion assis tourné à gauche ; à ses côtés, un
petit personnage debout, la tête peut-être coiffée du
bonnet phrygien, les bras écartés du corps, brisé aux
hanches. Ce bas-relief, difficile à interpréter, se rap-
porte peut-être au culte de Cybèle.
7955. Fragment de frise trouvé dans les maté-
riaux de remploi utilisés pour la construction du mur
de basse époque, adossé au théâtre. Au Musée. Hau-
teur, 0 m. 27 ; longueur, 0 m. 65 ; épaisseur, 0 m. 40.
(PI. XXVIII).
Forma orbis romani. V, F. Benoit, Bouches-du-RMne, p. 129.
Deux têtes d'hommes de trois quarts à gauche. Che-
velures courtes à la mode du i^"" siècle de notre ère.
Pupilles creusées.
Ces fragments sont à rapprocher de ceux publiés,
t. I, p. 127-129, nO 155, 157, 159, et provenant d'un
arc de triomphe. Les têtes sont cernées d'un trait,
comme sur les frises des monuments de Saint-Remy-
de-Provence.
ARLES.
25
7956. Fragment de frise trouvé, en 1912, dans les
fouilles du monument à exèdre, situé dans la cour du
Museon Arlaten. Au Musée. Pierre commune. Hau-
teur, 0 m. 38 ; épaisseur, 0 m. 50 ; longueur, 0 m. 76.
(PI. XXIX).
L.-A. CoNSTANS, Arles antique, p. 232. — Forma orbis romani.
V, F. Benoit, Bouches-du-Rhône, p. 139, n" 10.
Sur le bloc, qui appartenait à la décoration d'un
arc de triomphe, sont représentés des armes et des
équipements gaulois. On remarque, de gauche à droite :
des vêtements, la face interne d'un bouclier, un casque,
tine draperie, un faisceau de lances et un pommeau
d'épée, une tête coupée de guerrier coiffé d'un casque
à paragnathides, un bouclier orné d'un décor de
volutes, comme les boucliers de l'arc d'Orange. Voir
un fragment semblable : É., t. IX, p. 106, n» 6715.
7957. Frise trouvée, vers 1932, dans les fouilles du
cryptoportique. Au Musée. Pierre calcaire. Longueur,
1 m. 90 ; hauteur, 0 m. 57 ; épaisseur, 0 m. 80.
(PL XXIX).
Forma orbis romani. V, F. Benoit, Bouches-du-Rhône, p. 138,
n° 8.
Aux deux extrémités, aigles au repos tenant dans
leurs becs les bandelettes d'une guirlande de fruits,
parmi lesquels des grenades, des raisins, des épis de
blé. Au centre, un fouet.
Le fragment appartient à un ensemble décoratif,
provenant d'un même monument, dont plusieurs mor-
ceaux avaient été précédemment découverts dans les
fouilles du rempart, près de la porte de l'Aure (É., t. I,
p. 129, no 160 ; p. 132, n^ 162 ; p. 164, n" 219).
7958. (= 6722). Frise, brisée en quatre morceaux,
dont les deux premiers ont été trouvés, en 1824, lors
de la démolition du rempart de basse époque adossé
au théâtre, les deux autres dans le rempart de Vauban,
en 1912. Au Musée. Pierre commune. Longueurs :
0 m. 36, 0 m. 97, 0 m. 88, 0 m. 75 ; hauteur, 0 m. 44 ;
épaisseur, 0 m. 80. (PI. XXIX).
Guirlandes de fleurs et de fruits, rattachées, à droite,
à un chapiteau d'angle et soutenues par un Amour,
dont il ne subsiste plus que le torse et les jambes.
Au-dessus des guirlandes, deux masques tragiques.
7859. Fragment de bas-relief trouvé dans la démo-
lition du rempart de basse époque adossé au théâtre.
Au Musée. Pierre calcaire. Hauteur, 0 m. 33 ; largeur,
0 m. 43 ; épaisseur, 0 m. 18. (PI. XXIX).
Lièvre de profil. Travail au trépan. Fragment avec
chèvre. L'un et l'autre morceau appartiennent à la
ESPÉRANDIEU — XII.
décoration d'un arc de triomphe. Voir : É., t. I,
p. 159, no 209.
7960. Fragment d'architecture, jadis encastré dans
une dépendance du couvent des Minimes, aux Alis-
camps. Au Musée. Pierre commune. Longueur, 0 m. 60 ;
hauteur, 0 m. 36 ; épaisseur, 0 m. 19. (PI. XXIX).
A gauche, un dauphin ; à droite, la queue d'un
Triton ou d'un monstre marin. Un fragment du même
monument, présentant un décor semblable, avait été
trouvé dans les fouilles du rempart, près de la porte
de l'Aure (É., t. I, p. 163, no 218).
7961. Fragment d'architecture trouvé, en 1825,
lors de la destruction du rempart. Au Musée. Pierre
calcaire. Hauteur, 0 m. 42 ; largeur, 0 m. 70 ; épais-
seur, 0 m. 30. (PI. XXX).
Console avec décor de peltes, de gouttelettes et de rin-
ceaux. Au-dessous, deux boucliers d'amazones. Le frag-
ment appartient à la décoration d'un arc de triomphe.
7962. Fragment de tympan d'arcade trouvé dans les
fouilles des cryptoportiques. Au Musée. Pierre calcaire.
Hauteur, 0 m. 32 ; épaisseur, 0 m. 19. (PI. XXX).
Forma orbis romani. V, F. Benoit, Bouches-du-Rhône, p. 138,
n» 8.
Rameau de feuillage.
7963. Fragment de cippe funéraire trouvé, en 1905,
dans les fouilles du vicomte Gaston de Luppé, à Trin-
quetaille. Collection du vicomte Gaston de Luppé, en
Arles. Pierre commune. Hauteur, 0 m. 47 ; largeur,
0 m. 58 ; épaisseur, 0 m. 23. (PI. XXX).
Forma orbis romani. V, F. Benoit, Bouches-du-Rhône, p. 154,
n» 25.
Sur la face antérieure, imbrications. Sur le rouleau
central, fleuron flanqué de rosaces à cinq pétales,
répétées sur les deux rouleaux latéraux.
7964. Sarcophage d'enfant, acheté à Marseille. Col-
lection du vicomte Gaston de Luppé, en Arles. Marbre
blanc. Longueur, 1 m. 10 ; largeur, 0 m. 33 ; épaisseur,
0 m. 27. (PI. XXX).
Forma orbis romani. V, F. Benoit, Bouches-du-Rhône, p. 154,
oP 25.
Sur la face antérieure de la cuve, deux registres
rectangulaires, décorés de strigiles, encadrant un motif
central : Éros et Psyché. A chaque angle. Génie funé-
raire éteignant une torche. Sur le côté gauche, orné
d'un griflfon ailé, une croix grecque pattée a été gravée
aux temps chrétiens.
26
ARLES.
7965. Fragment de sarcophage trouvé au cours de
travaux exécutés dans le jardin de l'hôtel de Luppé.
Collection du vicomte de Luppé, en Arles. Marbre
blanc. Longueur, 0 m. 24 ; largeur, 0 m. 20 ; épaissetir,
0 m. 08. (PL XXX).
Forma orbis romani. V, F. Benoit, Bouches-du'Rhône, p. 188,
no 9.
Partie inférieure d'un corps de femme drapée, dans
lequel M. F. Benoit propose de reconnaître Séléné
descendant de son char.
7966. Fragment d'angle de sarcophage. Au Musée.
Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 20 ; largeur, 0 m. 17 ;
épaisseur, 0 m. 05. (PI. XXX).
Mascaron. Tête juvénile, la bouche entr'ouverte, la
chevelure bouclée. Au revers, en relief méplat, un
motif effacé.
7967. Fragment de sarcophage. Au Musée. Marbre
blanc. Hauteur, 0 m. 29 ; largeur, 0 m. 26 ; épaisseur,
0 m. 10. (PI. XXX).
Torse d'Amour nu, un manteau rejeté sur l'épaule
gauche. La tête, les bras, les cuisses et les jambes
manquent.
7968. Angle droit de sarcophage. Marbre blanc. Au
Musée. Hauteur, 0 m. 33 ; longueurs : face principale
(gauche), 0 m. 13, latérale (droite), 0 m. 27 ; épaisseur,
0 m. 13. (PI. XXXI).
Sur la face principale, tête d'Amour, la chevelure
bouclée, sous la moulure profilée de la cuve. Sur la
face latérale. Amour endormi, le menton appuyé dans
la main gauche.
La découverte de ces fragments permet d'authen-
tifier le sarcophage disparu de l'hôtel de ville d'Arles,
représentant des Amours endormis, qui n'était connu
que par les dessins de Dumont (É., 1. 1, p. 166, n» 227).
7969. Fragment de sarcophage. Au Musée. Marbre
blanc. Hauteur, 0 m. 25 ; largeur, 0 m. 30. (PI. XXX).
Amour nu, le bras droit levé, un manteau rejeté sur
l'épaule gauche. Le torse, modelé avec soin, est brisé
à la ceinture. La tête est mutilée.
7970. Fragment de sarcophage trouvé, en 1939,
dans les fouilles de l'aile Nord des cryptoportiques,
à l'Ouest des substructions du temple et dans la
couche superficielle. Au Musée. Marbre blanc. Hau-
teur, 0 m. 24 ; largeur, 0 m. 21 ; épaisseur, 0 m. 18.
(PI. XXX).
Tête d'Amour endormi, le front appuyé dans la
main gauche. Les cheveux sont bouclés.
7971. Fragment de sarcophage trouvé, en 1939, dans
les fouilles de l'areo du cimetière des Aliscamps, à
l'Ouest du portail de Saint-Honorat. Au Musée. Marbre
de Carrare. Hauteur, 0 m. 38 ; longueur, 0 m. 32 ;
épaisseur, 0 m. 12. (PI. XXXI).
F. Benoit, Bulletin monumental, 1938, p. 338.
Génie funéraire nu, un manteau rejeté sur l'épaule
gauche, marchant à droite. Les jambes et les bras
manquent. Chevelure traitée au trépan. A droite, le
pied et l'extrémité terminale de la draperie d'une
Victoire accostant un médaillon. Travail du début
du iv^ siècle de notre ère.
7972. Fragment de sarcophage. Au Musée. Marbre
blanc. Hauteur, 0 m. 33 ; largeur, 0 m. 19 ; épaisseur,
0 m. 10. (PI. XXXI).
Femme debout, vêtue d'une tunique longue, sans man-
ches, appuyée sur un cippe. Muse, ou figure funéraire.
7973. Fragment de sarcophage. Au Musée. Marbre
blanc. Hauteur, 0 m. 34 ; largeur, 0 m. 10 ; épaisseur,
0 m. 10. (PI. XXXI).
Torse de femme tournée à droite, vêtue d'une robe
sans manches, serrée sous les seins et d'un manteau
noué sous le ventre.
7974. Fragment de sarcophage. Au Musée. Marbre
blanc. Hauteur, 0 m. 35 ; largeur, 0 m. 23 ; épaisseur,
0 m. 18. (PI. XXXI).
Partie supérieure du corps d'une femme drapée,
vêtue d'une timique à manches, couvrant l'épaule et
la naissance du bras droit. Brisée aux hanches et à la
moitié de l'avant-bras gauche. L'autre bras manque.
7975. Angle de sarcophage (?). Au Musée. Marbre
blanc. Hauteur, 0 m. 20 ; largeur, 0 m. 12 ; épaisseur,
0 m. 17. (PI. XXXI).
A gauche, tête d'un personnage barbu, inclinée
horizontalement. A droite, épaule d'un personnage
barbu.
7976. Couvercle de sarcophage trouvé aux Aliscamps,
dans la chapelle de Saint-Genès. Au Musée chrétien.
Marbre. Longueur, 0 m. 72 ; largeur, 0 m. 19.
(PI. XXXII).
F. Benoit, Bulletin de la Société des Antiquaires de France,
1938, p. 180-183.
Dauphins nageant dans la mer, affrontés de part et
d'autre d'un trident. Sur les dauphins, placés au
milieu et à droite, l'inscription funéraire : Hic conditus
jacet nomine Toïosanus, proconsulis dolor.
Sur le motif des dauphins affrontés de part et d'autre
d'un trident, voir : Ch. Picard, Syria, XIV, 1933,
p. 318-321.
27
AVIGNON.
(AVENNIO).
(Voir les tome» : I, p. 67 ; III, p. 374).
7977. Fragment de statue trouvé en Avignon, rue des
Encans, à environ 3 mètres de profondeur sous le sol, en
construisant la maison de M. Poisson. Au Musée
d'Arles. Marbre de Saint-Béat. Hauteur, 0 m. 11 ;
largeur, 0 m. 15. (PI. XXXII).
Photographie et renseignements communiqués par M. F. Benoit.
Extrémité terminale de pied gauche d'homme,
chaussé d'une sandale, dont il ne subsiste plus que la
bande de cuir affleurant les doigts. Le petit orteil
manque. Imitation d'un ornement métallique sur la
sandale. Le pied repose sur une double plinthe.
7978. Fragment de sculpture trouvé à Savoillans-
Reillannette (Vaucluse), sur le versant Nord-Est du
mont Ventoux. A Avignon, chez M. Sylvain Gagnière.
Mollasse burdigalienne. Hauteur, 0 m. 40 ; longueur,
0 m. 62 ; largeur, 0 m. 58. (PI. XXXII).
Photographie et renseignements communiqués par M. Silvain
Gagnière. — F. Benoit, L'art primitif méditerranéen..., pi. XIX,
1 et p. 30.
Tête de lion dévorant, la gueule ouverte. La
mâchoire inférieure a disparu. La crinière est ordonnée,
sur le sommet de la tête et sur la nuque, en grosses
ondulations. Lion funéraire de travail indigène.
28
ORANGE.
(COLONIA FIRMA JVLIA SECVNDANORVM ARAVSIO).
(Voir les tomes : I, p. 182 ; IX, p. 117).
Les travaux de dégagement exécutés au théâtre antique, en 1931, sous la direction de M. Jules Formigé, ont
amené la découverte, dans la fosse du rideau, d'un très grand nombre d'éléments sculptés, ayant appartenu à la
décoration de la scène. Ces divers fragments ont été remis en place, lorsque cela a été possible, ou sont conservés
soit au théâtre même, soit au musée. Leurs photographies m'ont été obligeamment communiquées par M. J. Formigé.
BIBLIOGRAPHIE.
I. Jules Formigé, Comptes rendus de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1932, p. 56-57.
II. Du MÊME, Association Guillaume Budé. Congrès de Nîmes, 1932, p. 117 et suiv.
III. Du MÊME, Théâtre d'Orange ( Vaucluse) . Notes sur la scène, dans Mémoires présentés par divers savants à l'Académie des Inscriptions
et Belles-Lettres, t. XIII, II^ partie, 1933, p. 697-712.
IV. Raymond Lapitier, Au Théâtre gréco-romain d'Orange, dans Revue Archéologique, 1946, 2, p. 101-103.
7979. Fragments d'une statue colossale provenant
de la niche centrale du mur de fond de scène, où elle
sera replacée. Marbre blanc. Hauteur, 3 m. 55.
(PI. XXXIII).
J. Formigé, Mémoires présentés par divers savants..., t. XIII,
II» part., 1933, p. 709. — Du même. Bulletin de la Société nie.
des Antiquaires de France, 1942, p. 48-49. — R. Lantier, Revue
Archéologique, 1946, 2, p. 102-103.
1. Naissance du cou et du bras droit, partie supé-
rieure du torse d'un empereur cuirassé, brisé à la
ceinture. Hauteur, 0 m. 60. Le buste se détachait
sur un ample manteau, maintenu sur l'épaule droite
par une grosse fibule circulaire et serré à la taille par
une ceinture, dont le nœud dissimule en partie les deux
griffons, ornant le devant de la cuirasse. A droite,
sous la fibule, des rubans, terminés par un gland,
sortent du rebord du manteau. Ligne de festons
autour des emmanchures.
2. Lambrequins et franges semi-circulaires, conser-
vés sur la hanche gauche et sur le côté droit jusque
vers le milieu du corps. Hauteurs, 0 m. 25, 0 m. 14.
3. Fragments des plis du manteau. Hauteurs,
0 m. 20, 0 m. 14.
4. Fragments du repli du manteau sur l'épaule
gauche. Longueur, 0 m. 12.
5. Bras droit replié et dressé. Hauteur au coude.
Cm. 40 ; longueur de l'avant-bras, 0 m. 25. Traces
de couleur verte, provenant du contact avec une
pièce de bronze et qui se poursuivent sur le côté droit
de la cuirasse.
6. Amorce du bras, coude et fragment du bras
gauche. Longueur, 0 m. 29. De ce côté du corps.
retombent, du manteau, les enroulements d'un ruban,
entourant le poignet et dont les extrémités retombent
librement. La main en partie conservée, avec le pouce,
l'annulaire et l'auriculaire, était fermée, paume en
dessus, sur un volumen, dont il ne reste qu'un petit
fragment. Longueur, 0 m. 18.
7. Partie inférieure du moUet gauche et extrémité
supérieure de la chaussure. Genou et partie supérieure
du moUet. Modelé et exécution très soignée. Hauteurs,
0 m. 25, 0 m. 20.
8. Jambe et pied gauche, chaussé de brodequins,
avec décor d'une tête de félin, la gueule ouverte. Le
pied soulevé, la jambe repliée et un peu en retrait,
le genou porté en avant, sont adossés au reste d'un
motif, très mutilé, dans lequel on distingue les restes
d'une draperie et une partie lisse, correspondant à la
cuisse, recouverte de braies, d'un second personnage,
agenouillé près de l'empereur.
Le groupe reposait sur un socle rectangulaire, dont
il ne subsiste plus que des débris informes.
Ces divers fragments ont été incorporés dans une
reconstitution, en ciment, de la statue impériale,
d'après les indications de M. Jules Formigé. La tête
qui n'a pas été retrouvée, est simplement silhouettée.
L'existence d'un fragment du corps d'un second per-
sonnage et les dimensions du socle indiquent, sans
contestation possible, que le monument était cons-
titué par deux statues, l'une représentant l'empereur
Auguste, l'autre un prisonnier barbare, agenouillé
à sa droite. On rapprochera du groupe du théâtre
d'Orange, celui découvert à Pola, où près d'un empe-
reur, dont il ne reste que les pieds, chaussés de brode-
ORANGE.
29
quins, un prisonnier barbare est figuré, un genou en
terre, à droite. (P. von Bienkowski, Wiener Suidien,
t. XXXIV, 1912, p. 272-281 ; Revue archéologique,
1913, I, p. 107-108 et fig. 1.) Il ne serait pas impossible
qu'à Orange, le prisonnier fût adossé à un motif
disparu, dont on pourrait reconnaître les traces dans
l'arrachement circulaire, aux lèvres accentuées, qui
apparaît un peu en arrière du coude droit de l'empereur.
7980. Fragment de statue. Disparu. Mfirbre blanc.
(PI. XXXIII).
J. FoRMiGÉ, Mémoires présentés par divers savants..., t. XIII,
II« part., 1933. p. 709.
Tête de jeune Faune, aux oreilles caprines. Sur les
mèches serpentantes de la chevelure, reposent les
enroulements d'un corps de dauphin. Ornement de
fontaine (?). i" siècle après notre ère.
7981. Fragments de la frise, placée au théâtre,
au-dessus de la porte royale, sur le mur fermant la
scène. Une partie de la frise a été reconstituée et
remise en place, au théâtre, par les soins de M. J. For-
migé. Moulages au Musée des Antiquités Natio-
nales de Saint-Germain-en-Laye. Marbre blanc. Frag-
ments reconstitués : hauteur, 0 m. 76 ; longueur,
2 m. 22. Fragments isolés : hauteur. Cm. 76 ; lon-
gueur, 0 m. 75. (PI. XXXIII, XXIV, XXXV).
J. FoRMlGÉ, Comptes rendus de V Académie des Inscriptions et
Belles-Lettres, 1932, p. 57. — Du même. Mémoires présentés par
divers savants..., t. XIII, II" part., 1933, p. 708. — Du même,
Bulletin de la Société nie. des Antiquaires de France, 1942, p. 45.
Dans un encadrement constitué, à la partie supé-
rieure par un bandeau, orné d'un chapelet et d'un rang
d'oves, à la partie inférieure par un simple listel. Cen-
taures barbus ou imberbes, marchant à droite ou à
gauche, le torse de face.
1. Centaure barbu, portant un chevreau sur les
épaules. La croupe, ainsi que la jambe antérieure
gauche, manquent.
2. Centaure imberbe, une draperie retombant de
l'épaule gauche, sur laquelle repose une branche de
pin stylisée, avec deux pommes, maintenue dans la
main. Le bras droit est étendu, la main en direction
de la croupe. La jambe postérieure droite est brisée
entre la cuisse et le sabot.
3. Semblable. De la main droite, le Centaure tire
un bouc par les cornes. Le bras gauche, la jambe
antérieure droite et la queue ont disparu.
4. Centaure barbu, le bras droit étendu, tenant
dans la main droite un lièvre suspendu par les pattes
de derrière. Le bras droit brisé retombait le long du
torse. Les jambes ont en partie disparu.
5. Centaure imberbe, le torse vu de dos, la tête de
profil, tenant des deux mains un trident.
6. Centaure barbu, portant la main à la chevelure.
Le bras droit retombe le long du torse. Les jambes
sont brisées à gauche.
7. Corps et torse d'un Centaure barbu, portant sur
l'épaule gauche une branche de pin stylisée, à laquelle
deux pommes sont attachées.
8. Corps et torse d'un Centaure barbu, jouant de la
lyre. La tête, les bras et les jambes sont brisées (É., 1. 1,
p. 184, no 250, I).
9. Torse, croupe et jambes brisées d'un Centaure
barbu, tenant dans la main droite, qui retombe, un
dard à pointe triangulaire. Les restes d'une peau de
panthère voltigent en arrière, au-dessus de la croupe.
10. Poitrail, corps et croupe d'un Centaure, avec
l'extrémité d'une peau de panthère.
11. Dos et partie de l'avant-train d'un Centaure,
le bras gauche, tendu en avant, tient un objet dont il
ne reste plus que l'extrémité terminale indistincte.
Les formes, très accentuées, indiquent que les reliefs
devaient être vus à distance. Début du i^r siècle de
notre ère.
7982. Fragments d'une frise, ayant appartenu à la
décoration de la scène. Au théâtre antique. Moulages
au Musée des Antiquités Nationales de Saint-Germain-
en-Laye. Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 78 ; largeur,
0 m. 40. (PI. XXXV).
J. Formigé, Comptes rendus de l'Académie des Inscriptions et
Belles-Lettres, 1932, p. 57. — Du même. Mémoires présentés par
divers savants..., t. XIII, II» part., 1933, p. 708.
1. Centauresse marchant à droite. De la main
droite levée, elle drape l'étofie transparente qui barre
obliquement sa poitrine depuis l'épaule. La main
gauche est ramenée sous les seins. La tête est brisée.
La chevelure est disposée en bandeaux ondulés, séparés
par une raie médiane.
Espérandieu avait publié (t. I, p. 184, n» 247) la
partie supérieure de cette plaque comme représentant
« une femme se drapant ». La découverte de nouveaux
fragments, appartenant à la croupe et à l'extrémité
des jambes, ne permet plus de douter que le relief
appartienne à une frise de Centauresse.
2. Torse, croupe et sabot antérieur gauche d'ime
Centauresse, marchant à gauche. Une draperie trans-
parente barre obliquement la poitrine depuis l'épaule
droite, passant sous le bras gauche, dont la main
s'applique sous les seins. Début du l^r siècle avant
notre ère.
7983. Fragments d'une frise, ayant appartenu à la
30
ORANGE.
partie centrale de la décoration de la scène. Au théâtre
antique. Marbre blanc. (PL XXXV).
J. FORMIGÉ, Comptes rendus de V Académie des Inscriptions et
Belles-Lettres, 1932, p. 57. — Du même, Mémoires présentés par
divers savants, t. XIII, II» part., 1933, p. 708. — Du même.
Bulletin de la Société nie des Antiquaires de France, 1942, p. 46.
— Ch. Picard, Mémorial des études latines, p. 585.
1. Partie supérieure du torse d'une Ménade, vêtue
d'une tunique longue, sans manches, tenant dans la
main gauche étendue un bouclier d'Amazone. Bas de
la jambe et pied droit du même personnage.
2. Partie inférieure du corps d'un dieu jeune,
brisé sous le nombril. Aux chevilles sont attachées de
petites ailes. En arrière, les plis d'une draperie.
Frise de Persée combattant le thiase dyonisiaque
[cH. picard]. Cf. Revue archéologique, 1946, 2, p. 101-
102, n. 3.
3. Main gauche, jambe et pieds d'une Ménade,
vêtue d'une tunique longue.
Ces fragments appartenaient peut-être au deuxième
ordre, placé au-dessus de la porte royale [j. formigé].
On en rapprochera les fragments publiés par Espé-
RANDiEU, t. I, p. 186, nos 253, 254. Début du ler siècle
de notre ère.
7984. Fragments d'une frise, ayant appartenu à la
décoration de la scène. Au théâtre antique. Marbre
blanc. (PL XXXVII).
J. Formigé, Mémoires présentis par divers savants..., t. XIII,
II« part., 1933, p. 708.
Dans un panneau, délimité à la partie supérieure
par un bandeau plat, feuilles de chêne et glands, frag-
ment de coupe chargée de fruits, masques barbus et
cornus, tête de vieillard, brisée sous la bouche, main
fermée sur une anse, peut-être une corne d'abondance.
Début du i^"" siècle de notre ère.
7985. Panneau ayant appartenu à la décoration de la
scène. Au théâtre antique. Marbre blanc. (PI. XXXVII).
J. Formigé, Mémoires présentés par divers savants..., t. XIII,
11= part., 1933, p. 708-709.
Dans un encadrement rectangulaire mouluré, à
bordure de rais de cœur, deux aigles soutenaient, de
leurs becs, une guirlande de fruits et de lauriers. Les
serres se ferment sur un foudre. Début du i^"" siècle
après J.-C.
7986. Fragment de bas-relief. Au théâtre antique.
Marbre blanc. (PI. XXXVI).
Panse et croupe d'un bélier. Début du i^'' siècle
après J.-C.
7987. Quatre volutes d'angles d'un chapiteau. Au
théâtre antique. Marbre blanc. (PI. XXXVI).
De l'acanthe, jaillit le haut du corps, la tête et le
bras gauche d'un Amour. Le visage a disparu.
31
VAISON.
(VASIO).
(Voir les tomes : I, p. 212 ; III, p. 385 ; IX, p. 120 ; X, p. 136).
L'exploration du quartier de La Villasse, en faisant connaître un ensemble urbain particulièrement important,
avec sa basilique civile, ses rues bordées de boutiques et ses riches demeures privées, a fourni de nombreux fragments
de sculptures et de bas-reliefs, dont les clichés m'ont été obligeamment communiqués par M. le Chanoine J. Sautel.
Les monuments sont conservés au Musée de Yaison.
BIBLIOGRAPHIE.
Chanoine Joseph Sautel, Vaison dans Vantiquité. Suppléments ; Travaux et recherches de 1927 à 1940 : T. I. Histoire et description de
la cité. — T. II. Catalogue des objets romains trouvés à Vaison et dans son territoire. — Recueil documentaire illustré. Supplément : 1927-1940.
Avignon, 1940.
7988. Fragment de statue trouvé, en 1935, au quar-
tier de La Villasse, dans les ruines situées autour de la
basilique civile, près de la rue centrale. Marbre blauc.
Hauteur, 0 m. 29. (PI. XXXVII).
J. Sautel, Vaison dans Vantiquité, t. II, p. 23, n<> 2343. —
Recueil documentaire, pi. VI, 3-4.
Torse d'un Centaure. Une nébride, passant sur
l'épaule droite, traverse obliquement la poitrine. La
tête et les bras manquent. A la partie inférieure du
torse, départ du corps de cheval.
7989. Fragment de statue trouvé, en 1929, sur le
versant occidental de Puymin, dans les dépendances
du prétoire. Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 30 ; largeur,
0 m. 22. (PI. XXXVTI).
J. Sautel, Vaison dans Vantiquité, t. II, p. 22, n° 2338. —
Recueil documentaire, pi. VIII, 3.
Partie supérieure d'un torse couvert d'écaillés imbri-
quées. A gauche, tête de femme, la chevelure divisée
en mèches serpentantes, en arrière queue de poisson.
A droite, un serpent, disposé comme une banderole.
Peut-être une divinité des eaux.
7990. Statue brisée en trois fragments, trouvée au
théâtre. A Vaison, dans le vestibule dallé de la Maison
du Buste d'Argent. Mollasse marine de Beaumont.
Hauteur, 1 m. 80. (PI. XXXVIII).
J. Sautel, Vaison dans Vantiquité, t. II, p. 32, n" 2372. —
Recueil documentaire, pi. XI, 2.
Personnage municipal debout et drapé. La tête, les
avant-bras et les pieds manquent.
7991. Fragment de statue trouvé, en 1933, dans les
maisons de rapport du versant oriental du Puymin,
au milieu des ruines de Vinsula IV. Marbre rose veiné.
Hauteur, 0 m. 42. (PI. XXXVIII).
J. Sautel, Vaison dans Vantiquité, t. II, p. 23, n° 2341. —
Recueil documentaire, pi. VII, 2.
Partie inférieure du corps d'un personnage drapé
et agenouillé. Sur une plinthe, jambe droite et pied,
chaussé de sandales, brisé un peu en avant des doigts.
Sur la jambe et en arrière, les plis du vêtement.
7992. Fragment de statue trouvé, en 1932, dans les
ruines des maisons de rapport du versant oriental
de Puymin, insula IV. Marbre. Hauteur, 0 m. 31.
(PI. XXXVII).
J. Sautel, Vaison dans Vantiquité, t. II, p. 23-24, n" 2344.
— Recueil documentaire, pi. VII, 1.
Partie inférieure du corps d'un personnage age-
nouillé. Le pied droit est replié, la jambe manque. La
jambe gauche semble entourée d'une sorte de molletière.
Une lanière de sandale est encore visible sur le pied.
En arrière, traces d'une draperie, grossièrement traitée.
7993. Fragment de statue trouvée, en 1933, sur le
versant oriental de Puymin, dans les ruines des mai-
sons de rapport. Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 17.
(PI. XXXVIII).
J. Sautel, Vaison dans Vantiquité, t. II, p. 22, n° 2339. —
Recueil documentaire, pi. IX, 2.
Sur un socle mouluré, les extrémités de deux pieds
et les plis d'un vêtement long.
32
VAISON.
7994. Tête trouvée, en 1935, au quartier de La
Villasse, au milieu du dallage de l'allée centrale.
Mollasse marine de Beaumont. Hauteur, 0 m. 27.
(PI. XXXVIII).
J. Sautel, Vaison dans V antiquité, t. II, p. 33, n" 2376. —
Recueil documentaire, pi. XIII, 2.
Tête d'homme, les cheveux et la barbe disposés en
mèches sinueuses. Le nez et la partie supérieure du
crâne sont brisés. L'oreille capriuc indiquerait un
Satyre ou un Faune.
7995. Tête trouvée, en 1935, au quartier de La Vil-
lasse, dans la première boutique située près de la
Maison du Buste ea Argent. Marbre blanc. Hauteur,
0 m. 30. (PJ. XXXVIII).
J. Sautel, Vaison dans Vantiquité, t. II, p. 19, n» 2328. —
Recueil documentaire, pi. VII, 1.
Portrait d'inconnu. Le visage, à l'expression sévère,
est couturé de rides. La chevelure s'ordonne en cou-
ronne autour de la calvitie. Le nez est brisé et ^a sur-
face du marbre très usée.
7996. Tête trouvée, en 1935, au quartier de La Vil-
lasse, dans l'égout de la rue centrale. Marbre blanc.
Hauteur, 0 m. 26. (PI. XXXVIII).
J. Sautel, Vaison dans l'antiquité, t. II, p. 20, n" 2331. —
Recueil documentaire, pi. VI, 2.
Portrait d'inconnu. Le côté droit du visage a disparu.
Face osseuse, grande bouche aux lèvres minces ; che-
veluie, aux mèches drues et compactés, disposée ea
calotte.
7997. Fragment de statuette trouvé en 1932, dans
les ruines des maisons de rapport de Vinsula IV.
Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 19 ; largeur, 0 m. 25.
(PI. XXXIX).
J. Sautel, Vaison dans l'antiquité, t. II, p. 24-25, n" 2248.
— Recueil documentaire, pi. IX, 1.
Bélier. La tête et les pattes manquent, i^"" siècle
après J.-C. Voir : É., t. XII, n" 7967.
7998. Bloc carré trouvé, en 1934, au quartier de La
Villasse, dans le péristyle de la maison du Buste
en Argent. Mollasse marine de Beaumont. Hauteur,
0 m. 35 ; largeur, 0 m. 27 ; épaisseur, 0 m. 023.
(PI. XXXIX).
J. Sautel, Vaison dans l'antiquité, t. II, p. 32-33, n" 2374.
— Recueil documentaire, pi. XII, 1-2.
Génie anguipède (géant ?) de face, à genoux, les
jambes écartées, prolongées par des queues enroulées.
Les bras étendus soutenaient une corniche mutilée. La
tête et la partie supérieure du corps ont disparu.
7999. Fragment de bas-relief trouvé, en 1935, au
quartier de La Villasse, dans les pièces situées à l'angle
Nord-Ouest du péristyle de la maison du Buste en
Argent. A Vaison, dans cette demeure, à l'intérieur
de l'une des salles du tablinum. Mollasse marine de
Beaumont. Hauteur, 0 m. 59 ; largeur, 0 m. 58 ;
épaisseur, 0 m. 28. (PI. XXXIX).
J. Sautel, Vaison dans l'antiquité, t. II, p. 34, n<> 2380. —
Recueil documentaire, pi. XII, 4.
Partie inférieure du corps d'un homme nu, debout,
brisé à la hauteur du nombril et des genoux. Sur le
côté gauche, les restes d'une draperie. Les contours
sont cernés.
8000. Fragment de bas-relief trouvé, en 1939, au
quartier de La Villasse, dans les fouilles du terrain
Fondacci. Mollasse marine de Beaumont. Hauteur,
0 m. 55 ; largeur, 0 m. 65 ; épaisseur, 0 m. 043.
(PI. XXXIX).
J. Sautel, Vaison dans l'antiquité, t. II, p. 35, n" 2381. —
Recueil documentaire, pi. XII, 3.
Partie inférieure du corps d'un personnage, vêtu
d'une robe longue. « A droite, un jeune enfant est
saisi par les pieds, probablement par ce personnage »
[j. sautel]. Rulief cerné.
8001. Autel trouvé, en 1936, au quartier de La Vil-
lasse, dans la galerie orientale de la maison du Buste
en Argent. Mollasse marine de Beaumont. Hauteur,
0 m. 31 ; largeurs, 0 m. 22, 0 m. 17, 0 m. 20 ; épais-
seurs, 0 m. 21, 0 m. 16, 0 m. 18. (PI. XL).
J. Sautel, Vaison dans Varuiquité, t. II, p. 66, n° 2502. —
Recueil documentaire, pi. XIII, 1.
Sur la face antérieure du dé, Vulcain debout, vêtu
de Vexomis qui laisse à nu l'épaule et le côté droit de
la poitrine, tenant dans la main droite un marteau
au-dessus d'une enclume. Le bras gauche retombe
le long du corps, la main appuyée sur un objet allongé,
dans lequel on reconnaîtra une interprétation du
motif des tenailles. Travail indigène.
8002. Applique trouvée, en 1936, au quartier de La
ViUasse, dans une pièce située à l'est de Voecus de la
maison du Buste en Argent. Marbre blanc. Hauteur,
0 m. 22 ; largeur, 0 m. 17. (PI. XL).
J. Sautel, Vaison dans l'antiquité, t. II, p. 31, n° 2371. —
Recueil documentaire, pi. VIII, 4.
VA I SON.
33
Enfant accroupi sur le ventre, les jambes repliées,
le bras gauche relevé sur la tête. Trou de suspension
au revers.
8003. Oscillum trouvé, en 1935, au quartier de La
Villasse, dans la galerie orientale de l'atrium à colonnes
de la maison du Buste en Argent. Marbre blanc.
Diamètre, 0 m. 26 ; épaisseur, 0 m. 35. (PI. XL).
J. Sautel, Vaison dans l'antiquité, t. II, p. 26, n° 2353. —
Recueil documentaire, pi. IX, 4.
Sur une dés faces : masque de personnage barbu,
à la chevelure hérissée, retenue par un bandeau pas-
sant derrière l'oreille ; en avant, un objet ovale. Au
revers : masque à chevelure calamistrée. L'une des
courbes du croissant se termine par une tête de rapace.
8004. Fragment d'oscillum trouvé, en 1935, au quar-
tier de La Villasse, dans la maison du Buste en Argent,
près de l'entrée conduisant à la galerie de l'atrium à
colonnes. Marbre blanc. Diamètre, 0 m. 19 ; épaisseur,
0 m, 026. (PI. XL).
J. Sautel, Vaison dans l'antiquité, t. II, p. 26, n° 2354. —
Recueil documentaire, pi. IX, 3.
Sur une face : lièvre mangeant les fruits étages
dans une haute corbeille en vannerie. Au revers :
deux dauphins nageant.
8005. Pied de table (cartibulum) trouvé, en 1934,
au quartier de La Villasse^ au centre du péristyle de
la maison du Buste en Argent. A Vaison, sur le rebord
du bassin de ce même péristyle. Mollasse marine de
Beaumont. Hauteur, 0 m. 54 ; largeur à la partie
supérieure, 0 m. 32. (PI. XL).
J. Sautel, Vaison dans l'antiquité, t. II, p. 69, n° 2605. —
Recueil documentaire, pi. XIII, 4.
Tête joufflue au nez camard, surmontée d'une
épaisse chevelure bouclée : Vent ? Le pied est constitué
par une patte de lion.
KSPÊRANDIEU
34
VIENNE.
(COLONIA IVLIA VIENNA ALLOBROGUM).
(Voir les tomes : I, p. 249 ; III, p. 395 ; IX, p. 136 ; X, p. 235).
Les fouilles qui se poursuivent, principalement au théâtre et sur l'emplacement de l'ancien hôpital, à Vienne,
ont amené la découverte de nouvelles et importantes sculptures ayant appartenu à la décoration des édifices antiques.
Elles ont été déposées au Musée lapidaire de Vienne. Leurs phoJ:ographies m'ont été obligeamment communiquées
par M. A. Vassy.
8006. Statue mutilée, trouvée, en 1938, dans le
Rhône. Marbre pentélique. Hauteur, 1 mètre. (PI. XLI).
Vénus nue, debout, le buste incliné en avant. Brisée
en cinq morceaux. La tête, les bras et les jambes
manquent. Bon travail.
8007. Statue mutilée trouvée, en 1937, au théâtre,
sxii l'emplacement de la scène. Marbre blanc grec.
Hauteur, 1 m. 60 ; largeur, 0 m. 70. (PI. XLI).
Caryatide, brisée aux épaules et à mi-jambes. La
partie droite du corps et les bras ont disparu. La
jeune femme porte le peplos, serré à la taille, plaquant
sur la cuisse et la jambe gauche, légèrement portée
en avant.
8008. Fragment de statue trouvé, en 1937, au
théâtre, sur l'emplacement de la scène. Marbre blanc
grec. Hauteur, 0 m. 28 ; largeur, 0 m. 26. (PI. XLI).
Partie supérieure de la tête d'une jeime femme,
ayant vraisemblablement appartenu à la statue pré-
cédente. Brisée sous les yeux et à gauche. Sur la che-
velure qu'une raie médiane sépare en deux bandeaux
ondulés, est posé un large bandeau appartenant à la
coiffure disparue.
Recueillis sur l'emplacement de la scène, ces deux
lourds fragments ne devaient pas être très éloignés
de leur emplacement primitif. Il parait alors logique
d'admettre qu'ils appartenaient à la décoration de la
frons scaenae.
La découverte des restes d'une grande Caryatide, en
marbre grec, imitant de près celles de la Tribune de
l'Érechtheion d'Athènes, a suggéré à M. Ch. Picard,
des rapprochements qu'il a bien voulu me commu-
niquer :
Pline (N. H., 1. 36, chap. 37 (38) a signalé qn'Agrip-
pae Pantheum decoravit Diogenes Atheniensis ; il ajoute :
Dio gènes ejus caryatides probantur inter pauca operum.
Diogénès, d'après Pline, avait fait aussi pour le
Panthéon, consacré en 25 avant J.-C, des statues de
fronton, dont Pline laisse à penser qu'elles n'étaient
pas moins belles, mais que, placés loin de la vue, elles
ont eu moins de célébrité que les Caryatides. Or, les
Caryatides de Diogénès l'Athénien, à Rome, n'étaient
certainement pas des originaux : leur succès devait
tenir précisément à ce qu'elles ne s'écartaient guère,
comme celles de Vienne, des œuvres illustres d'Athènes,
dont l'étude était recommandée aux artistes latins.
On a déjà suggéré (Ch. Picard, U Acropole d^ Athènes, le
Plateau supérieur, rËrechtheion, les Annexes Sud, 1932,
p. 31, n. 3 (à g.)) que les Romains ayant fait rçstaurer
l'Érechtheion, notamment sur la façade Ouest, du
vivant de Diogénès, et probablement par des mains
athéniennes, leurs artistes avaient eu toutes les occa-
sions d'examiner de près, et de copier au besoin, les
célèbres statues de Corai, en place à Athènes. Elles
étaient devenues aussi célèbres à Rome, où on en a
retrouvé, pour plusieurs époques différentes, les imi-
tations plus ou moins fidèles. (Max. Collignon,
Monuments Plot, t. 10, 1903, p. 130 et suiv. —
P. Graindor, Athènes sous Auguste, 1927, p. 226
et suiv.)
Diogénès l'Athénien, qui avait été choisi à Rome,
avant 25, pour sculpter la décoration d'un monument
important, a-t-il été aussi l'artiste qui aurait décoré
d'abord le théâtre de Vienne ? Il est tentant d'y songer,
le théâtre ayant été commencé au temps de César
et son achèvement se plaçant sous le règne d'Auguste.
Ceci pourrait expliquer l'importance exceptionnelle
de la sculpture d'inspiration hellénistique dans le
grand et beau théâtre de la colonie, rivale de Lyon.
8009. Tête trouvée à l'angle formé par la place qui
s'étend devant le temple de Livie et l'égout. Marbre
blanc. Hauteur, 0 m. 29. (PI. XLII).
Photographie communiquée par M. Jules Formigê.
Tête de femme, brisée au cou. Le nez est mutilé à
l'arête et à la base. Les cheveux, séparés en deux
VIENNE.
35
bandeaux ondulés par une raie médiane, sont relevés,
au sommet de la tête, en un large chignon de bouclettes.
8010. Tête trouvée dans le Rhône, en 1938. Marbre
blanc. Hauteur, 0 m. 28 ; largeur, 0 m. 16. (PI. XLI).
Apollon-Hélios. Une couronne radiée est posée sur
la chevelure, dont les mèches épaisses sont travail-
lées au trépan. Un gros éclat a entraîné la dispari-
tion de la partie du visage comprise entre l'œil gauche
et la joue droite.
8011. Fragment de statuette trouvé dans le Rhône,
en même temps qu'un bras brisé et des fragments de
draperie que M. A. Vassy suppose avoir fait partie
d'un même ensemble. Bronze. Hauteur, 0 m. 20.
(PI. XLII).
Tête et cou d'une statuette de jeune homme. La
chevelure est disposée en petites bouclettes ondulées,
assez courtes et dégageant le front. Le bas du visage
est lourd. Les pupilles sont creuses. Fonte gallo-
romaine massive, d'assez basse époque.
8012. Fragment de bas-relief trouvé, en 1937, au
théâtre, dans la fosse du rideau. Marbre blanc. Hau-
teur, 0 m. 30 ; largeur, 0 m. 50. (PI. XLII).
Sur les plis d'une draperie retombant en arrière,
se détache le corps d'un homme nu, debout, brisé sous
les pectoraux et à mi-jambes, le bras gauche, écarté et
en flexion, le dos de la main, les doigts repliés, appuyé
sur la hanche. L'autre main est fermée sur la hampe
noueuse d'un attribut mutilé, qui reposait contre la
saignée : Héraclès jeune à la massue.
8013. Fragment de bas-relief trouvé, en 1937, au
théâtre, dans la fosse du rideau. Brisé en trois mor-
ceaux. Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 70 ; largeur,
0 m. 82. (PI. XLIII).
Personnage présentant dans la main levée une
patère et tenant sous le bras gauche un bélier, dont
les pattes ont disparu. La toison, autour du cou, est tra-
vaillée au trépan. Scène d'offrande dont il ne reste plus
qu'un faible fragment du corps du personnage et ses bras.
8014. Fragment de bas -relief trouvé, en 1940, sur
l'emplacement de l'ancien hôpital, au pied du grand
Portique (?) romain, encore conservé et visible. Mar-
bre blanc de Carrare. Hauteur max., 0 m. 94 ; longueur
max., 0 m. 63 ; épaisseur, 0 m. 13. En haut, taille
oblique, qui montre que la plaque s'incrustait dans
un ensemble et qu'elle devait servir soit dans un fron-
ton, soit de décor de rampe, pour l'accès vers un
autel (?). (PI. XLIII).
On ne peut savoir actuellement si la plaque est
complète à gauche ; il y avait sûrement de ce côté
une partie importante de la représentation : un sacri-
fice de culte phrygien, comme il semble.
P. WuiLLEUMlER, Bulletin des Musées de France, XI, n" 3,
1946, p. 29-30. — Du même, Association lyonnaise de recherches
archéologiques, 1946, p. 2 sqq., pi. I. — Du même. Comptes rendus
de VAcadémie des Inscriptions, 1946, p. 192 sqq. — ■ Du MÊME,
Bulletin de la Société nie. des Antiquaires de France, séance
du 3 avril 1946. — Ch. PiCAKD, Revue archéologique, 1946, II,
p. 159-162.
Au centre : un personnage féminin, debout et de
profil à gauche, la tête couronnée et voilée, une
bague à l'annulaire, tenant de la main gauche une
courte torche enflammée et, semble-t-il, une haste
brisée ; dans l'autre main, des tiges de pavot. Le corps
est en partie masqué par deux jeunes hommes debout,
vêtus d'une tunique courte, serrée et relevée à la
taille, aux pieds chaussés de sandales, et dont les
visages ont disparu. Celui de gauche, de face, la tête
penchée et ceinte d'un bandeau, l'avant-bras droit
brisé et tendu en avant, fait une libation sur un autel
qui a disparu. La main gauche, très mutilée, est rame-
née sur la poitrine, tenant un objet disparu, coquille
ou corbeille. La jambe droite et le pied gauche
manquent. L'autre personnage, à droite, est figuré
de dos, le bras gauche retombant le long du corps,
la main fermée, la paume en dehors, tenant une ser-
viette. Dans le champ, un bonnet phrygien à jugulaire,
un bâton d'augure, la crosse en bas, et un oiseau volant
à droite.
M. P. Wuilleumier avait proposé de reconnaître, dans
le bas-relief, l'inauguration du flaminat luventutis
municipal par Cn. et L. César, principes luventutis,
rapprochant VAra Pacis et deux reliefs, datés de
l'an II après J.-C. Mais, M. Charles Picard a suggéré
une toute autre interprétation. La pièce faisait partie
d'un ensemble monumental, décor d'un fronton d'une
rampe (face supérieure oblique), et le sacrifice doit avoir
été célébré pour un culte phrygien, car il y avait
jadis, à gauche, un arbre d'Attis d'oii pend, accroché,
le pedum (et non lituus) et où perchait l'oiseau. On
voit aussi le bonnet et la flûte (sous le bonnet) du
favori de Cybèle. La scène était développée vers la
gauche. Il est douteux que le relief soit antérieur à
l'époque de Claude.
8015. (= 416). Fragments de la frise décorant le
pulpitum du théâtre, trouvés dans la fosse du rideau.
Marbre blanc. (PI. XLIV).
1. Fragment d'angle, décoré sur l'une des faces
d'une tête de vieillard, dionysiaque, la barbe disposée
en longues papillottes parallèles. Rais de cœur for-
36
VIENNE.
mant bordure à la partie supérieure du fragment.
Hauteur, 0 m. 24 ; largeur, 0 m. 24 ; épaisseur, 0 m. 20.
2. Deux lionnes marchant à droite, la tête de face.
Du second animal, il ne reste plus que l'arrière-train.
A l'extrémité droite, sur un socle rectangulaire mou-
luré, une coupe à pied bas, flanquée de deux anses
à poucier, chargée de raisins et de pommes. Rais de
cœur formant bordure à la partie supérieure. Hau-
teur, 0 m. 24 ; largeur, 0 m. 44 ; épaisseur, 0 m. 20.
3. Lion et avant-train d'un second lion, marchant
à gauche. Dans les crinières stylisées, trou d'encastre-
ment pour un ornement métallique disparu. A gauche,
la queue d'un troisième lion. Hauteur, 0 m. 20 ; lar-
geur, 0 m. 51 ; épaisseur, 0 m. 20.
4. Chien de profil à droite, arcbouté sur les pattes
antérieures, le museau levé, la gueule entr'ouverte,
les oreilles couchées. Sur le dos et le ventre, une ligne
d'incisions marque le pelage. Rais de cœur, formant
bordure à la partie supérieure. Hauteur, 0 m. 24 ;
largeur, 0 m. 48 ; épaisseur, 0 m. 20.
5. Avant-corps de chien, dans la même attitude que
le précédent. Hauteur, 0 m. 20 ; largeur, 0 m. 25
épaisseur, 0 m. 20.
6. Taureau marchant à gauche, la tête de face
L'arrière- train est brisé, siinsi que la corne, à droite
Fragment de la bordure supérieure, avec rais de cœur
Hauteur, 0 m. 24 ; longueur, 0 m. 25 ; épaisseur, 0 m. 20
7. Bouc de profil à gauche. Rais de cœur formant
bordure à la partie supérieure. Hauteur, 0 m. 25
largeur, 0 m. 32 ; épaisseur, 0 m. 20.
8. Semblable. La tête et les pattes antérieures
manquent. Hauteur, 0 m. 20 ; largeur, 0 m. 26 ;
épaisseur, 0 m. 20.
9. Bouc marchant à droite. Les pattes postérieures
sont brisées. Hauteur, 0 m. 24 ; largeur, 0 m. 32 ;
épaisseur, 0 m. 20.
10. Fragment d'angle. Sur l'une des faces, avant-
train de taureau ; sur l'autre, tête de taureau. A la
partie supérieure, restes des rais de cœur de la bordure.
Hauteur, 0 m. 24 ; largeur, 0 m. 30 ; épaisseur, 0 m. 20.
L'usage de ces décors a été découvert par M. J. For-
migé.
8016. Fragments d'accoudoirs et de pieds de sièges,
trouvés au théâtre, dans l'orchestre, en 1936. Brèche
rose. Hauteurs, 0 m. 17, 0 m. 19, 0 m. 20 ; largeurs,
0 m. 075, 0 m. 080, 0 m. 95, 0 m. 10. (PI. XLIII).
J. FOBMIGÊ, Revue archéologique, 1944, I, p. 24.
Rangée supérieure : accoudoirs de sièges, décorés
de feuillages ou d'une tête de félin.
Rangée inférieure : pieds de siège en forme de pattes
de lion ou de grifi"on.
8017. Fragments de console supportant la frise du
pidpitum, trouvés au théâtre. Marbre blanc. Hau-
teurs, 0 m. 16, 0 m. 19 ; largeurs, 0 m. 28, 0 m. 35,
0 m. 40. (PI. XLIV).
Entre deux bandeaux, décorés de gouttelettes et
d'oves, fleurons d'acanthes.
8018. Fragments de chapiteaux trouvés au théâtre,
sur l'emplacement d'un temple (d'Apollon ?) élevé
au sommet de la cavea. Hauteurs, 0 m. 25, 0 m. 25 ;
largeurs, 0 m. 28, 0 m. 37. Pierre calcaire. (PI. XLV).
Corps de serpents, enroulés autour du montant
d'un trépied, orné d'une ligne de postes.
8019. Chapiteau quadrangulaire, brisé en deux mor-
ceaux, ayant appartenu à un temple d'Apollon (du
théâtre ?). Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 45 ; largeur,
1 m. 15. (PI. XLIV).
Les deux volutes sont formées chacune par les
queues tournées en spirales de deux serpents pythons,
enlacés dans le trépied, et dont les têtes se redressent,
une de chaque côté, au milieu du tailloir. Sur le tré-
pied est une tête de Méduse, en partie disparue. La
coupe du trépied est ornée de godrons. Deux rameaux
d'acanthes à la partie supérieure. (Voir : É., t. I,
p. 270-271, n08 379-381).
8020. Fragment de chapiteau ayant appartenu à un
temple d'Apollon. Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 55 ;
largeur, 0 m. 65. (PI. XLV).
Le fragment est identique à celui publié : É., t. I,
p. 271, no 382.
8021. Fragments de bas-relief, encastré à l'envers
au-dessus de la porte de la chapelle de Saint-Pierre-
aux-Liens, à Colonzelles, près de Grignan (Drôme).
Pierre commune. (PI. XLV).
Photographie communiquée par M. L. Gcnillon. — A. Ai.lM£B,
Bulletin de la Société départementale d'archéologie et de statistique
de la Drôme, t. VI, 1871-1872, p. 377. — Lacroix, L'arrondisse-
ment de Montélimard, t. II, guppL, p. 404. — Espérandieu,
Recueil..., t. I, p. 246, n. 1.
A droite, tête et épaules d'un homme, vêtu d'une
tunique, dont la partie supérieure s'enroide autour
du cou. Dans la main droite, il tient probablement
un fouet. En avant, une double rangée de tonneaux de
bois, attachés par des liens aux deux extrémités. De la
rangée supérieure, il ne subsiste plus que les extrémités
des tonneaux. Derrière le personnage, ime colonne.
Scène de transport de marchandises, sur im monument
funéraire.
VIENNE.
37
8022. Cippe trouvé, en 1938, à Jongieux (Savoie),
par M. J.-B. Morel, sur le plateau de Saint-Romain,
près de La Croix-de-Mission. Au château de Lucey,
chez M. J.-B. Morel. Marbre. Hauteur, 0 m. 49 ;
largeur, 0 m. 21 ; épaisseur, 0 m. 85. (PI. XLV).
Photographie communiquée par M. André Jacques. — J.-B. Mo-
rel, Bulletin de VAcadémie delphinale, t. 11-12, 2« sér., 1940-1,
p. 59-60, fig. 1. — P. WuiLLEUMiEH, Comptes rendus de VAcadémie
des Inscriptions et Belles-Lettres, 1942, p. 189. — Du même,
Gallia, 1. 1, 1943, fasc. I, p. 175-161, fig. 14-15. — J. Cahcopino,
Comptes rendus de VAcadémie des Inscriptions et Belles-Lettres,
1942, p. 189-190. — Année épigraphique, 1945, n" 73.
Sur la face antérieure, dans un encadrement mou-
luré, Silvain debout sur une éminence rocheuse. Dans
le bras gauche plié, il tient, à la hauteur de l'épaule,
un liknon, d'où émerge un phallus dressé, semble-t-il.
Le bras droit retombe le long du corps, la main tenant
par l'anse une situle ronde, à petit pied circulaire, de
type italique. La tête est couronnée de pin, et une barbe
touflFue encadre le visage. Un pagne, noué en avant
du corps, entoure les reins. Le costume, la nature des
attributs, aussi bien que la fermeté de l'exécution,
permettent de reconnaître, dans ce relief, une œuvre
importée d'Italie au ii^ siècle de notre ère. Sur les deux
petits côtés, dans un encadrement mouluré. Un double
thyrse, orné de festons.
Le monument a été retaillé au vi^ siècle de notre ère,
et porte au dos l'épitaphe d'une chrétienne, morte
en 528 : In hoc tumuîo jacet religiosa f(e)m(ina)
Valho (?), q(uae) vixit ann(os) LVIII, obiit XVI
[kfaïendasj] ian(uarias), Cet(h)e(g)o v(iro) [cflaris-
simo)] c(onsule).
8023. Partie supérieure d'un chenet trouvé à Col-
lias (Gard), sur le plateau de Laval. A CoUias, dans la
collection de M. l'Abbé Bayol. Terre cuite. Hauteur,
0 m. 105 ; largeur, 0 m. 145. (PI. XL VI).
Photographie communiquée par M. l'Abbé Bayol. — R. Lan-
TIEH, Bulletin archéologique du Comité, 1936, p. 176-177 et pi. I, 3.
Tête de chien, le front allongé et bas, le museau bus-
qué. Sur la nuque et le cou, cercles imprimés disposés
sur deux bandes parallèles. Traces d'un enduit noir.
8024. Partie supérieure d'un chenet trouvé à Uzès
(Gard). A CoUias, dans la collection de M. l'Abbé
Bayol. Terre cuite. Hauteur, 0 m. 18 ; largeur, 0 m. 17.
(PL XLVI).
Photographie communiquée par M. l'Abbé Bayol. — R. Lan-
TiEH, Bulletin archéologique du Comité, 1936, p. 176 et pi. I, 2.
Tête de chien, aux oreilles coupées droites, la gueule
eatr'ouverte, laissîuit voir la denture. Sur le cou, de
profonds sillons, striés de fines cannelures ; sous le
menton et à la base du cou, entailles assez profon-
dément marquées à l'ébauchoir. Traces de couleur
rouge.
8025. Clé de voûte trouvée, en 1935, à Béziers
(Hérault), lors des travaux de déblaiement effectués
pour le percement de la rue venant rejoindre le che-
min de Bessan, en face le Grand Hôpital, dans le
terrain Genre. Au Musée de Béziers. Pierre commime.
Hauteur, 0 m. 50 ; largeur, 0 m. 37 ; épaisseur, 0 m. 28.
(PI. XLVI).
Photographie communiquée par le D' Coulouma. — D' J. Cou-
LOUMA, Cahiers d'histoire et d'archéologie, t. VII, 1937, p. 220.
Tête de Satyre barbu, entre deux cornes d'abon-
dance, chargées de fruits ronds et entrecroisées à
leurs extrémités terminales.
La clé de voûte appartient à un monument funéraire
de la fin du ii^ siècle de notre ère, dont quelques
autres éléments d'architecture ont été recueillis en
même temps sur cet emplacement.
8026. Colonne plantée en terre, au lieudit « Le
Chemin-de-Ronde », au pied du versant septentrional
de la colline de Magalas (Hérault), et à l'intersection
de la route de Murviel à Rouhan et du chemin du Thou.
Pierre commune. Hauteur, env. 1 mètre au-dessus
du sol. (PI. XLVI).
J. CocLOUMA, Gallia, 1. 1, 1943, fasc. I, p. 225-227.
Le fût circulaire, qui s'amincit à la partie supérieure,
terminée par im bourrelet, est surmonté d'un chapi-
teau, orné des figures en relief d'un bélier aux cornes
enroulées et de deux têtes humaines, du type des
chefs de décapités. Ces sculptures, très mutilées,
appartiennent à l'art celtique de la fin du i*'' siècle
avant J.-C. ou du début du i^' siècle de notre ère.
38
NARBONNE.
(COLONIA JULIA PATERNA CLAUDIA NARBO MARTIUS).
(Voir les tomes : I, p. 355 ; IX, p. 182 ; X, p. 191).
8027. Statue mutilée trouvée, au mois de fé-
vrier 1938, dans les travaux de déblaiement pour
l'établissement du boulevard de 1848, à Narbonne
(Aude). Au Musée lapidaire de Narbonne. Marbre
blanc. Hauteur, 1 m. 40 ; largeur du socle, 0 m. 60.
(PL XL VI).
Photographie communiquée par M. Philippe Héléna. — Sama-
RUC, Bulletin de la Commission archéologique de Narbonne, t. XIX,
II» part., 1937-1938, p. LXXI-LXXIV. — A. Gkeniek, Bul-
letin de la Société des Antiquaires de France, 1938, p. 142.
Partie inférieure d'une statue de femme, brisée à la
ceinture, debout sur un socle rectangulaire. EUe est
vêtue d'une robe à draperie transparente, qui retombe
en plis étages sur le devant du corps. Les pieds sont
chaussés. Muse ou Pudicitia.
La statue dérive d'un modèle hellénistique de bon
style, comme la Cléopâtre de Délos (vers 138 avant
J.-C), ou la Muse de Lindos (Blinkenberg, Mélanges
Fr. Poulsen, p. 157).
8028. Couvercle de sarcophage trouvé, le
16 mars 1938, dans les fouilles de M. Th. Héléna, sur
l'emplacement du boulevard de 1848., à Narbonne.
Au Musée lapidaire de Narbonne. Pierre commune.
Hauteur, 1 m. 97 ; largeur, 0 m. 68. (PI. XLVI).
Photographie communiquée par M. Philippe Héléna. —
P. Caillabd et A. Sigal, Bulletin de la Commission archéolo-
gique de Narbonne, t. XIX, 2, 1937-1938, p. Lxxui-Lxxiv. —
Année épigraphique, 1940, n° 25.
Le couvercle, en forme de p/isme triangulaire,
flanqué à chaque angle d'une demi-sphère en saillie,
porte, sculpté, sur la face intérieure, l'image de la
défunte, représentée à mi-corps, dans une niche à
fronton triangulaire, supporté par deux colonnes à
chapiteaux lotiformes. De la main gauche, chargée de
bagues, elle tient un codex, dont la tranche repose sur
le rebord inférieur de la niche. Le bras droit est ployé
à angle aigu, la main fermée sur un pli du vêtement.
Les cheveux divisés par une raie médiane, en deux
bandeaux ondulés, retombent en arrière sur la nuque.
En dessous, l'épitaphe : Se viva j Marcia M(arci)
f(ilia) j Donata I Ofentina Medijolanesi commiune exs
parte tertiaj cum Q(uinto) Pescennio Q(uinti) ffilio) / et
T(ito) Valerio T(iti) f(ilio) j Titullo.
8029. Fragment de statuette trouvée à Beaucaire,
lors des travaux de creusement du canal du Midi.
Collection du vicomte Gaston de Luppé, en Arles.
Pierre commune. Hauteur, 0 m. 38. (PI. XLVI).
Photographie communiquée par M. F. Benoit. — Réveillé de
Beauregard, Promenades dans la ville de Tarascon, Aix, 1892,
p. 158. — Forma orbis romani. V, F. Benoit, Bouches-du-Rhône,
p. 154, n" 25.
Partie inférieure du corps d'un jeune Faune, brisé
à la hauteur des hanches et des genoux.
8030. Stèle trouvée, en 1936, au Cayla de Mailhac
(Aude). A Mailhac, collection Taffanel. Mollasse gré-
seuse. Hauteur, 0 m. 32 ; largeur, 0 m. 22. (PI. XL VU).
Odette et Jean Taffanel, Le Cayla de Mailhac (Aude). Car-
cassonne, 1938, p. 38 et fig. 37. — Philippe Héléna, Les origines
de Narbonne, p. 236 et fig. 141.
Un dé cubique supporte une amorce de colonne semi-
cylindrique, assez grossièrement taillée, sur laquelle
sont sculptés, en relief plat, opposés sur chaque face,
deux chefs de décapités. Au milieu, un arrachement
semble indiquer l'emplacement d'un motif disparu.
L'un des côtés est légèrement concave.
Le monument est à rapprocher du pilier découvert
en Wurtemberg et conservé au Musée de Carlsruhe.
(R. Knorr, Germania, t. V, 1921, p. 11-13, fig. 1).
39
ADDITIONS ET CORRECTIONS.
TOME PREMIER.
ALPES MARITIMES.
ROBERNIER.
P. 9, n° 10. Ajouter à la bibliographie : Femand Benoit, L'art
primitif méditerranéen de la vallée du Rhône. La sculpture, 1945,
p. 25, pi. 1 à 3.
M. F. Benoit donne une description nouvelle de la stèle : sur
l'une des faces est gravée une jument avec son poulain ; sur une
autre, associés à des rouelles concentriques, un svastika et un
animal accroupi, la tête tournée en arrière, sans doute un lion. Le
motif de l'animal, la tête tournée vers l'arrière, reparaît sur les
plaques de revêtement, en terre cuite, de Substantion et d'Orgon,
ce qui révèle l'introduction d'un modèle étranger, apporté dans
la Gaule méridionale par l'intermédiaire de l'Étrurie.
LA TURBIE.
P. 10, no 14. Ajouter à la bibliographie : S. Femandez Gimenez,
Revue des Études anciennes, t. XXXV, 1933, p. 164-168 et pi. I-IIL
Le Trophée des Alpes. An VI avant J.-C. 26 avril 1934. Publié
par l'Institut des fouilles de Provence et des Préalpes (1934). —
J. FOBMIGÉ, La Turbie, dans Congrès archéologique, de France
XCV^ session, Aix-en-Provence et Nice, 1932, p. 309-320. —
Nino Lamboglia, Il Trofeo di Auguste alla Turbia, Bordighera,
1939. — C. Carducci, Il substrato ligure nelle sculture romane del
Piemonte e délia Liguria, dans Rivista Ingauna e Intemelia, 1941,
p. 72-75 et fig. 3-4. — Du même, Il substrato ligure nelle
sculture romane del Piemonte e délia Liguria, dans Rivista
Ingauna e Intemelia, 1941, p. 75-77 et fig. 5-8. — J.-C. FOK-
HIGÉ, dans Comptes rendus de VAcadémie des Inscriptions et
Belles-Lettres, 1910, p. 76-87, 509-516.
Le Trophée des Alpes, restauré par M. Jules Formigé, comprend
trois parties distinctes : un soubassement sur lequel se développe
une grande inscription, couronnée de deux Victoires et flanquée
de deux trophées ; une colonnade dorique avec socle, piédestaux
et attique, avec niches pour des statues ; une pyramide à gradins
circulaires, servant de base à une statue d'Auguste, accostée de
deux captifs. Des escaliers relient ces divers étages et donnent
accès à la salle qui, vraisemblablement, occupait l'intérieur de
la pyramide.
Au cours des travaux de déblaiement du monument, de nom-
breux fragments de sculptures ont été recueillis, permettant la
reconstitution des deux trophées, encadrant l'inscription. Ce sont
deux bas-reliefs, en marbre de Carrare, constitués par cinq assises :
hauteur, 4 m. 73 ; largeur, 3 m. 36 ; saillie des sculptures, 0 m. 443.
(PI. XLVn, 14, 1).
Bas-relief, placé à droite de Vinscription. — De part et d'autre
d'un trophée, deux Barbares sont agenouillés : à droite, un homme,
les mains liées derrière le dos, vêtu d'une tunique et de braies,
le genou gauche en terre ; à gauche, une captive, dans la même
attitude, les mains attachées en avant, une épaisse chevelure
tombant sur les épaules, le corps enveloppé dans une longue
robe, regarde en direction du trophée, composé d'un tronc d'ar-
bre, servant de support à une tunique, barrée par un ceinturon,
auquel sont suspendus les restes d'une épée courte et que recou-
vre un manteau. Au faîte est un casque rond, de chaque côté
duquel sont attachés par des courroies deux boucliers losangiques.
Celui de gauche est très mutilé. En arrière sont disposés deux
faisceaux de lances, encadrant une double hache emmanchée,
puis une enseigne et trois trompettes terminées par des têtes
d'animaux fantastiques. Au tronc d'arbre, très mutilé, étaient
attachées des armes, sans doute des épées.
Bas-relief, placé à gauche de Vinscription. (PL XLVII, 14, 2). —
Toute la partie du trophée, sur la largeur de l'assise supérieure,
a disparu, à l'exception d'une partie du boucher, à gauche. Le
tronc d'arbre, auquel sont suspendues deux épées et une corne,
supportait une tunique, serrée à la hauteur de la taille par ime
ceinture, supportant une épée et que recourve un manteau fermé
en avant par une fibule ronde. De chaque côté sont représentés
deux Barbares agenouillés : à droite, une captive, les mains
attachées devant le corps, qui est enveloppé d'une robe, déga-
geant le sein gauche ; de l'autre côté, un homme, le torse nu, les
mains liées derrière le dos.
Contrairement à l'opinion émise par M. J. Formigé sur l'origine
italienne des bas-reliefs, C. Carducci propose de reconnaître dans
leur exécution la main de sculpteurs indigènes. En dehors de
toutes préoccupations politiques, qui auraient conduit à confier
l'exécution du monument à une main-d'œuvre locale, il fait
remarquer que les artistes ont été impuissants à animer cette
décoration : les plis des tuniques retombent lourdement et les
draperies reproduisent inlassablement le même mouvement
ALPES COTTIENNES.
SUSE.
P. 13 n" 16. Ajouter à la bibhographie : Emil KbUCER, Die
gallischen und germanischen Dioskuren dans Trierer Zeitschrift,
t. 15, 1940, p. 10, n° 6 (figure). — Lothar Hahl, Zur Stillent-
uiicklung der provinzialrômischen Plastik in Germanienund Gallien,
1937, p. 13, 56, pi. 1,3. Le monument peut être daté des années9/8
avant notre ère.
CORSE.
P. 25. Ajouter à la biliographie : Forma orbis romani. Carte
archéologique de la Gaule romaine, dressée sous la direction de
M. Adrien Blanchet. Fasc. IIL Carte et texte du département de
la Corse, préparée par M. Ambroise Ambrosi, Paris, 1933.
GAULE NARBONNAISE.
ANTIBES.
P. 29. Ajouter h la bibliographie : Forma orbis romani. Carte
archéologique de la Gaule romaine, dressée sous la direction de
M. Adrien Blanchet. Fasc. l. Partie orientale (carte) et texte
complet du département des Alpes-Maritimes, par M. Paul CouissiN.
Paris, 1931.
40
ADDITIONS ET CORRECTIONS.
p. 29-32, n° 24. Ajouter à la bibliographie : P. CouiSSIN et
D' DONNADIEU, Egitna et le monument de Biot, dans Revue
archéologique, 1931, I, p. 69-101.
Les treize blocs, empilés les uns sur les autres au jardin public
de Juan-les-Pins, vont être transportés au Musée d'Antibes, en
vue de la reconstitution du monument qui parait avoir fait partie
du revêtement d'un mur à ouvertures. Tout est gaulois dans le
décor, qui serait inspiré des trophées-monceaux, avec boucliers à
la partie inférieure. Par sa technique, absence d'incisions cernant
les contours, le monument est antérieur aux arcs de triomphe de
Saint-Remy et d'Orange. Il serait l'œuvre d'un sculpteur du pays
antipohtain ou nicéen, après 154 avant J.-C, et se rapporterait à
la première victoire remportée par les Romains sur le sol de la
Gaule : celle de Q. Opimius sur les Ligures Oxybiens et Déciates
de la région du lac de Vaugrenier, ancien port des Oxybiens
(POLYBE, 38, 8).
FRÉJUS.
P. 33. Ajouter à la bibliographie : Forma orbis romani. Carte
archéologique de la Gaule romaine, dressée sous la direction de
M. Adrien Blanchet. Fasc. II, Carte (partie orientale) et texte
complet du département du Var, préparés par M. CouissiN avec la
collaboration de M. le D^ A. Donnadieu et de M. Paul Goby,
terminés par le directemr avec la collaboration du comte Henry
DE GÉHiN-RiCARD. — Fasc. IV, Carte de la partie occidentale du
département du Var et de la partie orientale du département des
Bouches-du-Rhône, d'après les recherches de M. Paul CouissiN,
Henry DE Gébin-Ricard et Femand Benoit. Paris, 1934. —
Fasc. VI, Carte et texte complet du département des Basses-Alpes,
préparés par le comte Henry de Gérim-Ricard, terminés par le
directeiu:. Paris, 1937.
VACHERES.
P. 38, n" 35. Ajouter à la bibliographie : F. Benoit, Uart
primitif méditerranéen de la vallée du Rhône. La sculpture, pi. XLIV,
XLV et p. 38.
LA GAYOLLE.
P. 41, n° 40. Ajouter à la bibUographie : Et. Michon, dans
Bulletin de la Société des antiquaires de France,- 1922, p. 329-334.
— Mgr WiLPERT, / sarcofagi antichi, dans Monumenti delVantichità
cristiana, t. I, 1929, p. 7 et pi. I, 3.
MARSEILLE.
P. 46. Ajouter à la bibliographie : Forma orbis romani. Carte
archéologique de la Gaule romaine, dressée sous la direction de
M. Adrien Blanchet. Fasc. V, Carte (partie occidentale) et texte
complet du département des Bouches-du-Rhône, par M. Femand
Benoit. Paris, 1936.
P. 48-52, n° 49. Ajouter à la bibliographie : F. BENOIT, L'art
primitif méditerranéen dans la vallée du Rhône. La sculpture,
pi. I-II et p. 13-14.
P. 53, n° 50. Ajouter à la bibliographie : Emile Cahen, Les
monuments gallo-grecs et gallo-romains. Basse-Provence. Bouches-
du-Rhône. Encyclopédie départemental, t. IV, p. 68-69, pi. XIV, I.
P. 53-54, n" 51-52. Ajouter à la bibUographie : ibid., p. 69.
P. 54, n° 53. Un catalogue des représentations figurées du Dieu
au maillet a été dressé par M. P. Lambrechts, Contribution à l'étude
des divinités celtiques (Rijksimiversiteit te Gent. Werken uitge-
geven door de Faculteit van de Wijsbegeerte en Letteren,
93e Aflevering. Bruges, 1942), p. 101, n. 1, 2, 3.
P. 56, n° 57. Ajouter à la bibUographie : É. Cahen, op. cit., p. 69.
P. 57, no 59. Ajouter à la bibUographie : ibid., p. 102, pi. XXII,3.
P. 58, n° 61. Ajouter à la bibUographie : ibid., p. 103.
P. 60, n° 64. Ajouter à la bibUographie : ibid., p. 105, pi. XXII, 5.
P. 62, n° 68. Ajouter à la bibUographie : ibid., p.103.
P. 65, n" 72. M. Charles Picard a bien voxJu me signaler l'appa-
rition, sur le marché des antiquités, en ItaUe, d'un bas-reUef en
marbre donné comme trouvé fortuitement par un paysan, au
cours de travaux agricoles, et qui reproduit, trait pour trait, le
monument consersé au Musée d'Aix-en-Provence, donné comme
« apporté de MarseiUe •, par Fauris de Saint-Vincens. L'une
et l'autre de ces pièces sont certainement sorties de la même
officine de faussaire, et l'on doit, sans doute, tenir pour des faux,
exécutés en série, les deux bas-reUefs.
P. 66, u9 74. Ajouter à la bibUographie : Ê. Cahen, op. cit., p. 69.
P. 66, n° 75. Ajouter à la bibUographie : ibid., p. 70.
AIX.
P. 78, n° 96. Ajouter à la bibUographie : Emil Khûger, Die
gallischen und germanischen Dioskuren, dans Trierer Zeitschrift,
t. 15, 1940, p. Il, n" 15.
P. 80, n" 99. Ajouter à la bibUographie. É. Cahen, op. cit., p. 72.
P. 82, nO 104. Ajouter à la bibliographie : ibid., p. 72, pi. XII, I.
P. 83, n" 105. Ajouter à la bibUographie : Edouard Aude, Le
Musée d'Aix-en-Provence (Collections pubUques de France, Memo-
randa). Paris, 1921, p. 21 (figure). — É. Cahen, op. cit., p. 19-23.
— C. Carducci, // substrato ligure nelle sculture romane dd
Piemonte e délia Liguria, dans Rivista Ingauna e Intemelia, 1941,
p. 68-71 et fig. 2. — F. Benoit, op. cit., pi. XXIX, 2.
P. 84, n" 105, 2 6. Ajouter â la bibUographie : F. Benoit, op. cit.,
pL XXI, I et p. 32.
P. 85, n° 105, 2. Ajouter à la bibUographie : F. Benoit, op. cit.,
XV, 2.
M. F. Benoit propose de reconnaître dans cette représentation
l'image d'un personnage debout devant la porte d'un tombeau.
P. 86, n° 108. Ajouter à la bibUographie : F. Benoit, op. cit.,
pi. XXXIII, 2.
P. 86, n» 107. Ajouter à la bibUographie : É. Aude, op. cit.,
p. 22 (figure). — É. Cahen, op. cit., pi. II, I. — Ënùle Espéran-
DIEU, L'art ibéro-celte ou ibéro-ligure en Languedoc et en Provence,
dans Monuments Piot, t. 39, 1929, p. 74, fig. 5, 6.
P. 86, n" 108. Ajouter à la bibUographie : Paul Jacobsthax,
Early Celtic Art, p. 165, 5 et pi. 5.
SAINT-REMY-DE-PROVENCE.
P. 89, n° 111. Un bloc d'architrave ou de corniche, provenant
vraisemblablement de l'arc de triomphe, au-dessous duquel il
avait été longtemps conservé, est déposé près de la chapelle de
Saint-Bonnet, au château de Lagoy (Bouches-du-Rhône).
P. 92, n» 114. Ajouter à la biUographie : É. Cahen, op. cit.,
p. 82-85, pi. XV, XXVI. — Lothar Hahl, Zur Stilentwicklung
der provinzialrômischen Plastik in Germanien und Gallien, p. 12.
E. Garger (Die kunstgeschichtliche Stellung des Reliefs am
Juliendenkmal von Saint-Remy, dans Rômische Mitteilungen,
t. 52, 1937, p. 1-44, pi. II) suppose que le monument des Jules
n'était pas un tombeau à l'origine. Il n'aurait été que postérieu-
rement affecté à pareil usage, et son inscription daterait du
temps de cette transformation, aux li^-iii" siècles. On souscrira
difficilement aux conclusions de l'auteur.
P. 96, n° 114. Ajouter à la bibUographie : Françoij ChamOUX,
Sur un bas-relief du mausolée de Saint-Remy, dans Comptes rendus
de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1945, p. 177-183.
Les bas-reUefs de la face méridionale du mausolée représentent
deux scènes distinctes : à droite, la chasse de Méléagre ; à gauche,
le massacre des fils de Niobê, au cours d'une chasse dans les forêts
de Cithéron.
Par les caractères de souplesse du dessin, l'audace des raccour-
cis, le goût de l'action violente et du pathétique, la composition
ADDITIONS ET CORRECTIONS.
41
semble inspirée, par l'intermédiaire de « cahiers de modèles », des
grandes œuvres de la peinture grecque du iv^ siècle avant notre
ère.
LES BAUX.
P. 98, n" 115. ajouter à la bibliographie :É. Cahen, op. cit., p. 59.
P. 99, n° 117. Une gouache (pi. XLVIII), exécutée au milieu du
siècle dernier, reproduit l'ensemble du bloc de rocher, portant le
monument funéraire des Gaie. M. Adrien Blanchet en a fait don au
Musée des Antiquités Nationales.
SAINT-CHAMAS.
P. 100, n" 118. Ajouter à la bibliographie : É. Cahen, op. cit.,
p. 66, pi. XI, 3.
NOVES.
P. 102, n" 121. Ajouter à la bibliographie : F. Benoit, op. cit.,
pi. XX-XXI et p. 30.
ORGON.
P. 103, n° 123. Ajouter à la bibliographie : É. Cahen, op. cit.,
p. 8-9, pi. II, 6. — R. Battaglia, Sulla distibuzione geografica
délie statue-menhirs. Contrihuto alVetnologia dei Liguri, dans Studi
Etruschi, t. VII, 1933, p. 14-16 et fig. 5. — Octobon, Enquête
sur les figurations néo-énéolithiques : statues-menhirs, stèles gravées,
dalles sculptées, dans i?eiiue anthropologique, 1931, p. 367 et suiv.,
465 et suiv.
Il s'agit de stèles anthropomorphes, contemporaines de
l'Enéolithique.
SAINT-JULIEN-LÈS-MARTIGUES.
P. 104, n° 124. Ajouter à la bibliographie : Henry Rolland,
Saint-Remy-de-Provence. Bergerac, 1934, p. 89. — H. de Gérin-
Ricabd, Comptes rendus de V Académie des Inscriptions et Belles-
Lettres, 1938, p. 515-516. — Du même. Notes archéologiques. I.
Le monument romain de Saint-Julien-lès-Martigues, dans Pro-
vincia, t. XIX, 1939, p. 95-98. — A. Grenier, Revue des Études
anciennes, 1942, p. 270-271. — Charles Picard, Keuue des Éludes
latines, t. XIX, 1941, p. 323. — Du même. Le bas-relief de Saint-
Julien-lès-Martigues, dans Comptes rendus de l'Académie des Ins-
criptions et Belles-Lettres, 1943, p. 439-458.
M. Henry de Gérin-Ricard proposait de reconnaître, dans ce
bas-reUef, les restes d'un monument funéraire romain, en forme
de mausolée, à plan carré, probablement élevé par la famille des
Pisini, dont les autels votifs ont été recueiUis dans le voisinage.
La scène représentée serait la « Chasse d'Hippolyte > : dans les
personnages, assis au centre de la composition, il reconnaît Phèdre
et une servante ; l'im des cavaliers, en cotte de mailles, serait
Hippolyte, tenant son cheval et recevant le message.
Cette interprétation a été justement réfutée par M. Charles
Picard. Le monument est un bas-reUef funéraire, dû aux membres
d'une famille locale, et dont on possède la presque totahté. Les
deux personnages, assis dans l'axe, sont un togatus et son épouse,
figurant le couple conjugal qu'on a voulu honorer. Au fond, les
deux silhouettes plus petites, derrière les parents et entre eux,
représentent les enfants du ménage. Sur le même plan que les
parents assis, deux figures d'adultes debout, des togati, autant
que permet d'en juger l'état du reUef. Aux ailes, deux cavaliers
près de leurs chevaux, l'un eu cotte de mailles etpallium flottant ;
l'autre portant un drapé arrêté au-dessous du genou. Ce sont les
Dioscures, et le monument est à ajouter aux listes dressées par
M. E. Krûger (Trierer Zeitschrift, t. 15, 1940, p. 8 sqq. ;
t. 16/17, 1941/2, p. 1 sqq.).
Comme l'avait bien vu Emile Espérandieu, il s'agit d'une
ESPÉRANDIEU Xll.
réunion de famille, équivalent, en Provence, des scènes figurées
en pays trévire, sur les monuments d'Arlon (É., t. V, p. 267,
n» 4097) et de Nikenich (É., t. XI, p. 75, n» 7758). L'hypothèse
d'une construction de caractère funéraire n'est peut-être pas à
écarter, tout au moins celle d'une tour, rappelant la Tour Magne,
à Nîmes. Quant à la date, augustéenne — d'après M. H. de Gérin-
Ricard — elle doit être reculée, au moins jusqu'au temps de
César. La technique des « contours cernés » apparaît en effet,
comme un procédé caractéristique des ateUers gallo-grecs et
gallo-romains travaillant, en Basse-Provence, au cours du
l^' siècle avant notre ère. Des fouilles devaient être menées
en cet endroit par M. F. Benoit, pour éclaircir la question de la
forme du monument. En octobre 1946, elles ont prouvé que le
monument n'était pas fondé, et qu'il avait été déplacé, comme
M. Ch. Picard l'avait soupçonné justement. Il n'y a pas de tour.
L'emplacement primitif du relief aurait été à 200 mètres au S.
dans le vallon (communication de M. F. Benoit).
VERNÈGUES.
P. 105, n" 127. Ajouter à la bibliographie : É. Cahen, op. cit.,
p. 71.
ROQUEPERTUSE.
P. 107, n" 131. Ajouter à la bibliographie : É. Cahen, op. cit.,
p. 17-19. — R. Lantier, Les nouvelles statues d'Antremont, dans
Monuments Piot, t. 40, 1944, p. 103, fig. 103. — Emile Espé-
randieu, L'art ibéro-ligure ou celto-ligure en Languedoc et en
Provence, dans Monuments Piot, t. 39, 1929, fig. 7. — Moretti,
// guerriero italico di Capestrano, p. 14, fig. 11. — Paul Jacobs-
THAL, Early Celtic Art, p. 165, 4 et pi. 3.
TRINQUETAILLE.
P. 109, n" 133. Ajouter à la bibliographie : É. Cahen, op. cit.,
pi. XXI, I.
ARLES.
P. 116, n° 137. Ajouter à la bibliographie : É. Cahen, op. cit.,
pi. XVI, I.
P. 117, n" 138. Ajouter à la bibUographie : ibid., pi. XVIII,
3, 4. — Jules FORMIGÉ, L'autel aux Cygnes d'Arles et la thymélé
des théâtres gallo-romains, dans Revue archéologique, 1944, I,
p. 33 et fig. 8.
P. 118, n° 139. Ajouter à la bibliographie : É. Cahen, op. cit.,
p. 78, pL XVII, I. — J. FoRMiGÉ, op. cit., p. 31-33 et fig. 7.
Dans la décoration du théâtre d'Arles, les deux autels occupaient
les deux niches circulaires du pulpitum antérieur.
P. 118, n" 140. Ajouter à la bibUographie : É. Cahen, op. cit.,
p. 80, pi. XVII, 2. — J. FoRMiGÉ, op. cit., p. 26-30 (figures).
M. J. Formigé propose de reconnaître dans cet autel, décoré
sur ses quatre faces, la thymélé, placée au centre de l'orchestre
du théâtre. Le couronnement présente une surface rugueuse, visi-
blement préparée pour porter un objet, vraisemblablement une
statuette, peut-être de Dionysos, que l'on y plaçait aux jours de
fêtes. Le monument, par sa décoration, autant que par le choix
des motifs, palmes et cygnes, appartient à l'époque d'Auguste.
P. 120, n° 142. Ajouter à la bibliographie : É. Cahen, op. cit.,
p. 71, pi. XIV, 2.
P. 121, n" 143. Ajouter à la bibUographie : P. Jacobsthal,
Journal of Hellenic Studies, t. 59, 1939, p. 69 et suiv. — Ch. Pi-
card, Revue archéologique, 1945, 2, p. 138, n. 2.
La statue pubUée dans les planches de l'ouvrage du P. Du-
MONT, avait été trouvée entre la porte de Laure et la porte Agnel,
c'est-à-dire sur un terrain où furent mises au jour des tombes de
l'époque augustêeime. Elle avait fait partie de la décoration du
42
ADDITIONS ET CORRECTIONS.
théâtre et appartenait à un ensemble de représentations inspirées
par le répertoire dramatique. M. Ch. Picard envisage la possibi-
lité de transferts de statues de calcaire du théâtre, mi-grandeur
nature, vers la périphérie de la ville, à telle date qu'on ne peut
encore préciser.
P. 121, n» 144. Ajouter à la bibliographie : ibid., p. 182.
P. 122, n» 145. Ajouter à la bibUographie : ibid., p. 77,
pi. XIII, 2.
P. 123, nO 148. Ajouter à la bibUographie : ibid., p. 82.
P. 124, n» 149. Ajouter à la bibhographie : ibid., p. 82.
P. 124, a° 150. Ajouter à la bibliographie : ibid., p. 81.
P. 125, a° 151. Ajouter à la bibliographie : ibid., p. 82.
P. 126, no 153. Ajouter à la bibhographie : ibid., p. 82,
pi. XX, 3.
P. 126, n» 154. Ajouter à la bibUographie : ibid., p. 82,
pi. XX, 3.
P. 127, n» 155. Ajouter à la bibUographie : ibid., p. 85,
pi. XX, 2.
P. 127, n° 157. Ajouter à la bibUographie : ibid., p. 81.
P. 128, n" 158. Ajouter à la bibUographie : ibid., p. 82,
pi. XX, 1.
P. 128, no 159. Ajouter à la bibUographie : ibid., p. 82.
P. 129, n» 160. Ajouter à la bibUographie : ibid., p. 81,
pi. XI, 5. — F. Benoit, op. cit., pi. XXV -XXVII et p. 35.
P. 129, no 161. Ajouter à la bibUographie : ibid., p. 102. —
Franz Cumont, Recherches sur le symbolisme funéraire des Romains,
1942, p. 81 et pi. IV, I. — I. Marhou, Mousikos anêr, n° 104.
Contrairement à l'opinion de W. Froehner (Sculpture du Louvre,
a° 490), les Dioscures représentent les deux sphères célestes.
I. Marrou, op. cit., p. 70, n» 61 ; p. 104, n» 104. — Franz
Cumont, op. cit., p. 312, 318, 324 et fig. 73.
P. 132, n° 162. Ajouter à la bibUographie : ibid., p. 72.
P. 133, n° 166. Ajouter à la bibUographie : ibid., p. 166,
pi. XXI, 2, 4.
P. 136, n° 168. Ajouter à la bibUographie : ibid., p. 104.
P. 137, n° 169. Ajouter à la bibUographie : E. KbÛger, Dit
gallischen und die germanischen Dioskuren, in Trierer Zeitschrift,
t. 15, 1940, p. II, n" 14 (figure).
P. 138, n" 170. Ajouter à la bibUographie : É. Cahen, op. cit.,
p. 104, pi. XXII, 2.
P. 139, n° 173. Ajouter à la bibUographie : ibid., p. 97. —
Franz Cumont, op. cit., p. 455, n. 3.
P. 141, n» 175. Ajouter à la bibUographie : ibid., p. 104,
pi. XXII, 6. — F"'ranz Cumont, op. cit., p. 450.
Le sarcophage est à rapprocher de celui de Saint-Ludre, à
Déols, mais le couvercle a disparu.
P. 142, nû 176. Ajouter à la bibUographie : ibid., p. 103.
P. 146, n° 181. Ajouter à la bibUographie : ibid., p. 103.
P. 149, n" 184. Ajouter à la bibUographie : ibid., p. 98,
pi. XXI, 6.
P. 150, nO 186. Ajouter à la bibUographie : ibid., p. 98,
pi. XXI, 5.
P. 152, nO 192. Ajouter à la bibUographie : ibid., p. 97.
P. 153, n» 193. Ajouter à la bibUographie : ibid., p. 72. —
Lothar Hahl, Zur Stilenttvicklung der provinzialrômischen Plastik
in Germanien und Gallien, p. 19, n. 71.
Le monument ne peut être daté de l'époque d'Auguste.
P. 154, n" 196. Ajouter à la bibUographie : ibid., p. 72,
pi. XII, 2.
P. 155, n° 197. Ajouter à la bibUographie : ibid., p. 72,
pi. XIII, 6.
P. 158, n° 206. Ajouter à la bibUographie : ibid., p. 79,
pL XX, 4.
P. 159, n» 207. Ajouter à la bibUographie : ibid., p. 73,
pi. XIX, 2.
P. 159, nO 208. Ajouter à la bibUographie : ibid., p. 80,
pi. XVI, 4.
P. 160, n° 210. Ajouter à la bibUographie : ibid., p. 79,
pi. XVI, 2, 3.
P. 161, n" 213. Ajouter à la bibUographie : ibid., p. 80.
P. 162, n° 215. Ajouter à la bibUographie : ibid., p. 81.
P. 164, n° 219. Ajouter à la bibUographie : ibid., p. 81.
P. 164, n» 220. Ajouter à la bibUographie : ibid., p. 81.
AVIGNON.
P. 167. Ajouter à la bibUographie : Forma orbis romani. Carte
archéologique de la Gaule romaine, dressée sous la direction de
M. Adrien Blanchet. Fasc. VII, Carte et texte complet du dépar-
tement de Vaucluse, par M. le Chanoine Joseph Sautel. Paris, 1939.
CARPENTRAS.
P. 178, n° 243. Ajouter à la bibUographie Lothar Hahl, op. cit.,
p. 19, n. 71.
ORANGE.
P. 188, n° 260. Ajouter à la bibUographie : Lothar Hahl, op. cit.,
p. 12. — Jean Charbonneaux, Bulletin archéologique du Comité,
P.-V. novembre 1943, p. ix-xvi.
Les monuments d'Orange ont donné Ueu à des recherches
qui permettent de préciser certains détails de leur décoration.
On avait déjà attiré l'attention sur les différences marquées, qui
séparent des œuvres pergaméniennes les reUefs de l'arc de
triomphe, et obligent à admettre l'existence d'intennédiaires.
Dans la surcharge et la confusion, qu'il faut mettre au compte
des tailleurs de pierre indigènes, plusieurs figures se détachent
qui font songer à quelque modèle de grand style. M. J. Char-
bonneaux s'est attaché à rechercher à quel prototype fut emprunté
le guerrier nu, vu de dos, qui se dresse au premier plan de la frise
septentrionale, le corps incliné à gauche, prêt à frapper de son
épée le cavalier romain qui lui fait face à l'arrière-plan. Ce motif
reparaît sur le sarcophage Amendola et fait partie du répertoire
des sculpteurs heUénistiques. On le trouve, en effet, sur la frise
de Magnésie du Méandre (Louvre) et il est alors possible d'entre-
voir la manière dont les tailleurs d'images de l'arc d'Orange et les
sculpteurs de sarcophages ont utilisé les modèles grecs. Il n'y eût
pas imitation directe. Les répertoires dont se servaient les pra-
ticiens de l'époque gallo-romaine, comportaient « plutôt que des
reproductions de compositions plus ou moins vastes, des séries
de types empruntés à divers modèles grecs et utiUsables à toutes
fins •. Les fabricants de celtomachies de l'époque romaine les
ont adaptés avec plus ou moins de bonheur, suivant les besoins,
et au moyen de quelques modifications de détails, les introduisant
librement dans des compositions variées. Certains de ces types
ont été transposés de la ronde-bosse dans le bas-reUef.
MORNAS.
P. 206, n» 262. Ajouter à la bibUographie : F. Benoit, op. cit.,
pi. XVI, 2 et p. 29.
MONDRAGON.
P. 209, n» 271. Ajouter à la bibUographie : F. BENOIT, op. cit.,
pi. XLIV et p. 38.
VAISON.
P. 220-222, n° 290. Ajouter à la bibUographie : Silvio Ferri,
dans Hittoria, 1935 (extrt.). Dans un compte rendu du mémoire
ADDITIONS ET CORRECTIONS.
43
de F. PoULSEN, sur les sculptures antiques des musées de province
espagnols, l'auteur reproduit accessoirement le bas-relief de la
scène de sacrifice, découvert à Vaison.
P. 226, n° 299. Un catalogue des monuments figurés du Dieu
celtique à la roue a été dressé par M. P. Lambbechts, Contributions
à Vétude des divinités celtiques, p. 67-70.
VIENNE.
P. 252, n° 340. Ajouter à la bibliographie : Emil Kbuger,
Trierer Zeitschrift, t. IS, 1940, p. Il, n° 18 (figure). — Franz Cumont,
op. cit., p. 70.
NIMES.
P. 291-295. Ajouter à la bibliographie : É. Espérandieu, Réper-
toire archéologique du département du Gard. Époque gallo-romaine.
Fédération historique du Languedoc méditerranéen et du Rous-
sillon. Montpellier, 1934. — Forma orbis romani. Carte archéolo-
gique de la Gaule romaine, dressée sous la direction de M. Adrien
Blanchet. Fasc. VIII. Texte complet du département du Gard,
préparé par M. Louis, complété et terminé par le directeur.
Paris, 1941.
P. 295, n° 427. Ajouter à la bibliographie : Emile Espérandieu,
L'art ibêro-ligure ou ibéro-celte en Languedoc et en Provence, dans
Monuments Piot, t. 39, 1929, p. 70, fig. 1. — F. Benoit, op. cit.,
pi. XXXI et p. 34.
P. 298, n° 433. Ajouter à la bibliographie : Franz Cumont,
op. cit., p. 151 et fig. 22.
P. 312, n° 464. Ajouter à la bibliographie : W. Schleiermacher,
Ein neuer Attribut von Epona, dans Germania, t. 26, 1942,
p. 134.
P. 312, n" 465. Le monument est contemporain de la période
des Flaviens (F. KuTSCH, Schumacher Festschrift, p. 276. — Lothar
Hahl, op. cit., p. 50, pi. 24).
P. 320, n° 481. Le monument appartient peut-être au début de
l'Empire (Lothar Hahl, op. cit., p. 45).
P. 320, n" 482. Le monument peut être daté de la période flavio-
trajane (Lothar Hahl, op. cit., p. 15, n. 47).
P. 325, n" 493. Ajouter à la bibliographie : K. RONCZEWSKI,
Rômische Mitteilungen, 45, 1930, p. 59-79 ; cf. surtout p. 77,
fig. 13 et p. 79. L'auteur signale la dispersion de ces chapiteaux
dans le Sud de la Gaule à l'époque impériale, et aussi dans le
Nord. P. 79, n" 1, il relève les chapiteaux ornés de bustes, publiés
dans le Recueil : I, n» 409, 493, 529 ; IV, n° 2905, 2944, 3338 ;
V, 3746, 3839, 4090, 4466 ; VI, 4875, 5093, 5238 ; VII, 5520,
5803 ; VIII, 6038.
R. signale surtout le célèbre chapiteau de Nîmes (fig. 13), son
décor d'oves (et non de végétaux !) : E. I, p. 325, n" 493) ; —
Le Musée lapidaire de Nîmes, 1924, p. 61 ; cf. J. Duhm, Baukunst
der Etrusker, 2, p. 66. — Sur le quatrième côté, décor riche en
feuilles d'acanthes.
R. mentionne encore un chapiteau à bustes de femmes, de
Nîmes, qu'E. a seulement mentionné à propos du n" 493, et
qu'il faut dater plus ancien que le n» 493, peut-être de l'art italique
de la République.
SAINT-GILLES.
P. 326, n° 496. Ajouter à la bibUographie : Franz Cumont,
op. cit., p. 203.
NAGES.
P. 335, n" 515. Ajouter à la bibliographie : F. Benoit, op. cit.,
pi. XIV.
BÉZIERS.
P. 341. Ajouter à la bibliographie : Emile Bonnet, Répertoire
archéologique du département de VHérault. Époque gallo-romaine.
Fédération historique du Languedoc méditerranéen et du Rous-
sillon. Montpellier, 1933.
P. 345, n" 354, p. 346, n» 356, p. 348, n° 540, p. 341, n» 541.
Ces divers monuments peuvent être rapportés à l'époque précé-
dant immédiatement le règne des Flaviens (Lothar Hahl, op. cit.,
p. 15, n. 45).
NARBONNE.
P. 359-361. Ajouter à la bibliographie : D' Courant et Philippe
HÉLÉNA, Répertoire archéologique du département de l'Aude. Période
gallo-romaine. Fédération historique du Languedoc méditerranéen
et du Roussillon. Montpellier, 1935.
P. 369, n° 572. Ajouter à la bibUographie : KuTSCH, Schumacher
Festschrift, p. 276.
Le monument peut être daté du règne de Claude.
P. 408, n" 652. Période augustéenne {ibid., p. 276).
P. 409, n" 653. Période augustéenne (ibid., p. 276).
P. 412, no 663. Début du l«r siècle de notre ère {ibid., p. 276).
45
INDEX ALPHABÉTIQUE.
(LES CHIFFRES RENVOIENT AUX NUMÉROS DES SCULPTURES).
Acanthe, 7878, 7887, 8017, 8020.
Acrotère, 7875, 7878, 7888, 7928, 7987.
Agard (collection Antoine), 7928.
Aigle, 7957, 7985.
Aix (Bouches-du-Rhône), 7830 à 7832. —
(Musée d'), 7833 à 7845.
Ajaccio (Corse), 7824.
Aliscamps (Les), 7960, 7871, 7976.
Almauarre. Voir : Hyères.
Amour, 7824, 7830, 7924, 7958, 7964, 7967,
7969, 7987 ; — endormi, 7968, 7970 ; —
soutenant une guirlande, 7958 ; — tenant
un canard, 7824 ; — et Psyché, 7964.
Antibes (Alpes-Maritimes), 7819.
Apollon, 8010.
Apotropaion, 7829, 7833, 7834.
Applique, 8002.
Arbre (Tronc d'), 7926 ; — de Vie, 7867.
Arc. Voir Diane.
Arc de triomphe, 7955, 7956, 7957, 7961.
Ariadne, 7935.
Arles (Bouches-du-Rhône), 7923, 7928, 7930
à 7935, 7937 à 7976. Voir : Aliscamps
(Les) et Trinquetaille. — (Musée d'),
7880, 7883, 7884, 7890 à 7910, 7920, 7926,
7936, 7977, 8029.
Artémis. Voir : Diane.
Ascia, 7887.
Atlante, 7825, 7998, 8020.
Attis, 7851.
Auguste, 7979.
Aure (Porte de 1'). Voir : Arles.
Auribus, 7865.
Autel, 7824, 7869, 7871, 7883, 7884, 7886,
7889, 7272, 8001 ; — à cornes, 7866.
Avennio. Voir : Avignon.
Avignon (Vaucluse), 7977.
Bacchus, 7823, 7824, 7853, 7854, 7884, 7926 ;
— Dimorphes, 7934 ; — jeune, 7830 ; —
Mitrephoros, 7855, 7933.
Bague, 7952, 8028.
Bandeau de chevelure, 7841, 7848, 7855,
7945, 8003, 8008.
Bandelettes, 7957.
Barbegalle (Bouches-du-Rhône), 7884.
Bâton, 7829 ; — d'augure, 8014.
Bancaire (Bouches-du-Rhône), 8029.
Baux (Les) : voir Bringanes (Les).
Bayol (Collection de l'abbé), 8023, 8024.
Beaumettes (Quartier des). Voir : Mouriis.
Bélier, 7850, 7980, 7981, 7997, 8013, 8015,
8026. Voir : Mercure.
Bétyle, 7845.
Béziers (Hérault), 8025.
Blé. Voir : épi.
Bona Dca, 7865, 7871.
Bonnet : — de flamine, 8014 ; — phrygien,
7851, 7954.
Bossette, 7833.
Bouclier, 7894, 7928, 7956 ; — d'amazone,
7961, 7983.
Bourse. Voir : Mercure.
Braies, 7978.
Bringasses (Les, Bouches-du-Rhône), 7880.
Brodequins, 7824, 7979.
Bronze, 8011.
Buste, 7932.
Buste en Argent (Maison du). Voir : Vaison.
Cabaret (Ferme du). Voir : Saint-Jean-de-
Garguier.
Caducée. Voir : Mercure.
Gagnes (Alpes-Maritimes), 7823.
Caisses (Les, Bouches-du-Rhône), 7888, 7892
à 7910.
Caissons, 7878.
Caius Caesar, 7939.
Caleçon, 7825.
Calvet (Musée), 7911, 7913 à 7817, 7919
à 7922.
Camargue, 7885.
Canard, 7824.
Carquois. Voir : Diane.
Cartibulum. Voir : pied de table.
Caryatide, 8007, 8008.
Casque, 7944, 7956 ; — de cuir, 7840.
Castel-Vecchio. Voir : Ajaccio.
Castigneau (Rempart de). Voir : Toulon.
CavaUer, 7892 à 7895, 7897, 7899, 7903,
7904, 7906.
Cayla (Le). Voir : Mailhac.
Centaure, 7981, 7988.
Centauresse, 7882.
Cercles, 7922, 8023 ; — concentriques, 7921.
Cerf, 7911, 7912, 7914, 7916, 7917.
C et (h)e(go) v(iro) [c(larissimo)] c(onsule),
8022.
Chabal (CoUection), 7856.
Chaînette, 7833, 7834.
Chapiteau : d'angle, 7958 ; — à personnage,
7846, 8026 ; — lotiforme, 8028 ; — orné
d'un trépied et de serpents, 8018 à 8020.
Char, 7965.
Chasseur, 7911 à 7913.
Chaussures à talonnières, 7850.
Chêne (FeuiUe de), 7865, 7984.
Chenet, 8023, 8024.
Cheval, 7892 à 7910. Voir : cavalier.
Chèvre, 7959.
Chevreau, 7824, 7981.
Chien, 7886, 7911, 7912, 7914, 7915, 8015,
8023, 8024.
Chlamyde, 7824. Voir : Mercure.
Cimiez (Alpes-Maritimes), 7822.
Cippe, 7865, 7867, 7868, 7887, 7963, 8022.
Clé de voûte, 8025.
Cloud (Mas de). Voir : Saint-Remy-de-Pro-
vence.
Cocher, 8021.
Codex, 8028.
Coiffure en nid d'abeilles, 7949.
Collerette, 7826.
Collias (Gard), 8023, 8024.
Colonia Firma Jvlia Secvndanorvm Aravsio.
Voir : Orange.
Colonia Jvlia Avgvsta Aqvae Sextiae. Voir :
Aix.
Colonia Jvlia Paterna Ardatensivm. Voir :
Arles.
Colonia Jvlia Paterna Narho Martivs. Voir :
Narbonne.
Colonia Jvlia Vienna Allobrogvm. Voir :
Vienne.
Colonne, 8021, 8026, 8030.
Colonzelles (Drôme), 8021.
Console, 7961, 8017.
Consul, 8022.
Contours cernés, 7846, 7955, 7999, 8000.
Coquille, 7890.
Corbeau, 8014.
Corbeille, 7825, 8004.
Corne d'abondance, 7850, 7984, 8025.
Coupe, 7984, 8015.
Couronne, 7831, 7856, 7883, 7936, 7939,
8010 ; — à lemnisques, 7865, 7878.
Courtine (La). Voir : OUioules.
Croix grecque, 7964.
Croix de Mission (La). Voir : Jongieux.
Cuirasse, 7885, 7979.
46
INDEX ALPHABÉTIQUE.
Cupule», 7895, 7896, 7901, 7905, 7910.
Cybèle, 7868 ; — (culte de), 7905, 7910, 7954.
Cyprès, 7851.
Danseur, 7983.
Danseuse, 7827, 7983.
Dard, 7981.
Dauphin, 7960, 7976, 7980, 8004.
Dé, 7869.
Décor curviligne, 7845.
Délos, 7829.
Dendrophores, 7868.
Dents de loup, 7920.
Déversoir, 7861, 7874.
Diane, 7951 ; — d'Éphèse, 7827.
Diadème, 7937 ; — de cheveux, 7842.
Dieudonné (collection), 7939.
Dieu : fluvial, 7936, 7984 ; — du Vent, 7938.
Dionysos. Voir : Bacchus.
Disque, 7893.
Durazzo (Albanie), 7829.
Ëcusson, 7905.
Égide. Voir : Minerve.
Éminence rocheuse, 8022.
Empereur : cuirassé, 7885, 7979 ; — lauré,
7934.
Enclume, 8001.
Enfant, 8000, 8002 ; — au maillot, 7863.
Entremont (Bouches-du-Rhône), 7833 à 7845.
Épée, 7956.
Épi, 7957.
Éphèbe (Tête d'), 7945, 7966, 8011.
Ëros. Voir : ^mour.
Exomis. Voir : Vulcain.
Ex-voto, 7866.
Eyragnes (Bouches-du-Rhône), 7882.
Faune, 7854, 7980, 7994, 8029.
Félin (tête de), 7979, 8016.
Femme : buste de, 7844 ; — couchée, 7863 .
— debout, drapée, 7825, 7842, 7846, 7911',
7930, 7931, 7971, 7974; — debout, le
torse nu, 7824 ; — debout, appuyée sur vm
autel, 7972 ; — (tête de), 7822, 7842, 7871.
7937, 7948, 7949, 7950, 7989, 8008, 8009 ;
— (tête de), couronnée de feuillage, 7831 ;
— (tête de, voilée), 7843, 7846.
Feuillage, 7831 ; — (rameau de), 7824, 7962,
7989.
Fibule, 7828, 7850, 7979.
Fleur, 7830, 7957, 7958.
Fleuron, 7878, 7963.
Flûte, 7851.
Fontaine (Ornement de), 7861, 7874.
Fortune (La), 7850 ; — et Mercure, 7850.
Foudre, 7927, 7970.
Fouet, 7957, 8021.
Fourreau d'épée, 7836, 7837.
Franges, 7836.
Fréjus (Var), 7819.
Frise, 7855, 7858, 7944, 7956, 7957, 7981,
7982, 7983, 7984, 8015.
Fronton, 7878.
Fruits, 7830, 7847 à 7850, 7857, 7858, 7884,
7985, 8004, 8025.
Gagnère (Collection Sylvain), 7978.
Galate, 7832.
Gâteau, 7826.
Gavin de Coconate (collection), 7822.
Génie : — ailé, 7859 ; — funéraire, 7824,
7864, 7971 ; — tenant une draperie, 7825.
Gland, 7872, 7984.
Glanum. Voir : Saint-Remy-de-Provence.
Globe, 7850.
Godrons, 8019.
Gouttelettes, 7961, 8017.
Gouvernail, 7850.
Gravure piquetée, 7897.
Grifi'on, 7964, 7979 ; — (patte de), 7873, 8016.
Grignan. Voir : Colonzelles.
Grotesque, 7829.
Guerrier (Tête de), 7944.
Guirlande, 7868, 7957, 7958, 7985.
Hampe, 7878.
Hercule, 7888.
Héros celtique, 7826, 7833 à 7843.
Hermès. Voir : Mercure.
Himation, 7930.
Homme : — nu, 7999 ; — agenouillé, 7991,
7992 ; — assis, les jambe» repliées, 7939 ;
— debout, 7821, 8000 ; — en toge, 7929,
• 7990 ; — tenant un disque, 7893 ; — 7999 ;
— (tête d'), 7819, 7823, 7832, 7841, 7851,
7856, 7857, 7860, 7861, 7882, 7933, 7940,
7941, 7942, 7944, 7946, 7947, 7955, 7975,
7976, 7994, 7996, 8004.
Hyères, 7825.
Imbrications, 7963.
Jambe : coupée, 7864 ; — et pied, 7919.
Javelot, 7899, 7904.
Jongieux (Savoie), 8022.
Jupiter, 7927.
Justaucorps, 7833, 7834, 7846.
Lagoy (Château de). Voir : Saint'Remy-d«-
Provence.
Lambrequins : voir cuirasse.
Lance, 7911 à 7913, 7956.
Laraire, 7878.
Laureia Pia, 7865.
Lauriers, 7856, 7936, 7985.
Laval (Plateau de, Gard), 8023.
Lecteur, 7820, 7825.
Légumes, 7848.
Lierre, 7855, 7876.
Lièvre, 7824, 7844, 7959, 7981, 8004.
Lignes directrices, 7834.
Liknon, 8022.
Linteau, 7908 à 7910.
Lion, 7881, 7889, 7953, 7954, 7978, 8015;
— (mufle de), 7872, 7874 ; — (patte de),
7872, 8005, 8016, 7872, 7874.
Lionne, 8015.
Lit, 7863.
Longchamp (Ferme de). Voir : Saint-Remy-
de-Provence.
Loup (Vallée du). Voir : Gagnes.
Lucey. Voir : Jongieux.
Luppé (Collection Gaston de), 7963 à 7965,
8029.
Lyre, 7981. Voir : Apolhn.
Magalas (Hérault), 8026.
Mailhac (Aude), 8030.
Maillet, 7852, 7862, 7866. 7886.
Main, 7858, 7952 ; — à six doigts, 7866 ;
— tenant le foudre, 7927 ; — tenant une
anse, 7972.
Mallemort (Bouches-du-Rhône), 7883.
Marcia Donata Ofentina, 8028.
Marguerite. Voir : Rosace.
MarseiUe, 7964.
Marteau, 8001.
Martialis, 7861.
Mas de Brunet (Bouches-du-Rhône), 7885.
Ma» de Cloud (Bouches-du-Rhône), 7847.
Mas de Vintimille. Voir : Saint- Etienne-
du-Grès.
Mascaron, 7966.
Masque cornu, 7984.
Masque tragique, 7956.
Masque viril, 7861, 7875, 8003, 8004.
Médaillon, 7971.
Mediolanesi commune, 8028.
Méduse (Tête de), 8019, 8020.
Mercure, 7828, 7850 ; — criophore, 7824 ;
— et la Fortune, 7850.
Minerve, 7928.
Ministra, 7865.
Mitra, 7933.
Molletière, 7992.
Morel (Collection J.-B.). Voir : Jongieux.
Monument funéraire, 7846, 8004, 8008.
Mouriès (Bouches-du-Rhône), 7889, 7890,
7891. Voir : Les Caisses.
Muse, 7972, 8027.
Museon Ariaten, 7885, 7956.
Narbonne (Aude), 8027, 8028.
Nébride, 7854, 7988.
Neptune, 7936.
Notre-Dame-du-Plan (Quartier de). Voir :
Mallemort.
INDEX ALPHABÉTIQUE,
47
Oiseau, 7824, 7893 ; — perché sur un autel,
7825.
Oléon (Collection Maurice d'), 7886.
Olbia. Voir : Hyères.
Olla, 7825, 7886.
Ollioules (Var), 7826.
Orange (Vaucluse), 7979 à 7987.
Oreilles, 7865.
Orgo. Voir : Orgon.
Orgon (Bouches-du-Rhône), 7911 à 7922.
Oscillum, 8003, 8004.
Oves, 7980, 8017.
Pagne, 8022.
Pallium, 7824, 7885, 7928.
Palmette, 7819, 7878, 7879, 7928.
Pampres (Couronne de), 7883, 7884.
Panthère, 7824 ; — (peau de), 7981.
Paragnathides. Voir : casque.
Patère, 7866, 7870, 8013.
Pectiforme, 7901.
Pectoral, 7827 7833, 7834, 7835, 7838.
Pedum, 7851.
Peltes. Voir : bouclier d^ Amazone.
Peplos, 8007.
Pétase. Voir : Mercure.
Phallus, 7829, 8022. Voir : Priape.
Pied, 7858, 7993 ; — chaussé de sandales,
7977, 7998.
PiUer, 7892 à 7903, 7907.
Pin, 7851, 8022 ; — (branche de), 7981 ;
— (pomme de), 7868, 7869.
Plaque de revêtement, 7911 à 7921.
Poisson, 7989.
Pomme, 7826, 8015.
Pompei, 7829.
Poulain, 7908.
Poséidon. Voir : Neptune,
Postes (Lignes de), 7919.
Priape, 7847 à 7849.
Prêtre, 7870, 8004.
Prisonnier barbare, 7979.
Psyché, 7964.
Pudicitia, 8027.
Puymin (Quartier de). Voir : Vaiion.
Q(vintvs) Pescennivs, 8028.
Rais de cœur, 7985, 8015.
Raisins, 7824, 7855, 7883, 7884, 7933, 7957,
8003, 8015.
Ramadou (Bergerie du), 7891.
Rapace, 8003.
Religiosaf(e)m(ina), 8022.
Rihanette. Voir : Ventoux (Mont).
Rinceau, 7877, 7961.
Rosace, 7865, 7878, 7963.
Sacrificateur, 8014.
Sagum, 7886.
Saint-Biaise (Chapelle de). Voir : Saint-
Mitre.
Saint-Bonnet (Chapelle de). Voir : Saint-
Remy -de-Provence.
Saint-Étienne-du-Grès (Bouches-du-Rhône),
7886.
Saint-Genès. Voir : Aliscamps (Les).
Saint-Georges-le-Fabrégolier. Voir : Arles.
Saint-Germain-en-I.aye (Musée des Antiqui-
tés Nationales de), 7981.
Saint-Jean-de-Garguier (Bouches-du-Rhône),
7881.
Saint-Mitre (Bouches-du-Rhône), 7887.
Saint-Paul (Dépotoir de). Voir : Saint-Remy-
de-Provence.
Saint-Pierre-aux-Liens. Voir : Colonzelles.
Saint-Remy - de - Provence ( Bouches - du -
Rhône), 7846 à 7879 ; — (Musée de),
7847 à 7860, 7862 à 7864, 7866 à 7872,
7874, 7876, 7877, 7882.
Saint-Romain. Voir : Jongieux.
Saint-Véran (Quartier de). Voir : Gagnes.
Saisons (Les), 7824.
Sandales, 7977, 7991, 7992, 8014.
Sarcophage, 7820, 7824, 7964 à 7976; —
(couvercle de), 8028.
Satyre, 7994, 8025.
Savoillans-Reillannette, 7978.
Scène : — erotique, 7852 ; — d'offrande,
8013 ; — de sacrifice, 9014 ; — de trans-
port, 8021.
Sceptre, 7952.
Séléué, 7965.
Serpent, 7889, 8018 à 8020.
Servane. Voir : Mouriès.
Siège : (pied de), 7873, 8016 ; — accoudoir
de), 8016.
Silvain, 7862, 7866, 7886, 7952, 8022.
Situle, 8022.
Socle, 7870, 7871.
Soffite, 7878.
Sphère (Demi-), 8028.
Sphinge, 7890.
Sphinx : aile de, 7891.
Spirale, 7833, 7845.
Statue : cylindrique, 7826 ; — de bronze,
8011 ; — municipale, 7916, 7929, 7930 ;
— peinte, 7833 à 7836, 7838, 7842, 7844,
7849, 8023, 8024.
Stèle, 7865, 7903, 7904, 7905, 7954, 8030.
Strigile, 7964.
Syrinx, 7851.
Table (Pied de), 7872, 7879, 7887, 8005.
Taffanel (Collection), 8030.
Taille en cuvette, 7893.
Taureau, 7824, 8015.
Tenailles, 8001.
Tenon : en bronze, 7849 ; — en fer, 7834,
Terre cuite, 8023, 8024.
Terre-plein rocheux, 7851.
Tête : barbue, 7861, 7879, 7933, 7975;
— eu bronze, 8011 ; — casquée, 7840,
7932, 7944 ; — chauve, 7869 ; — colossale,
7951 ; — coupée, 7834, 7956, 8026, 8030 ;
— de divinité, 7830 ; — couronnée, 7831,
7871 ; — diadémée, 7937 ; — joufflue,
8005 ; — juvénile, 7966 ; — de vieillard,
7984 ; — voilée, 7843.
Thyrse, 7824, 8022.
Titus, 7856.
Titus Valerivs Titvllus, 8028.
Toge, 7870.
Tolosanvs, Proconsvlis dolor, 7976.
Tonneau, 8021.
Torche, 7964.
Torque, 7833, 7834.
Torse : — d'homme nu, 7820, 7853, 7859
— d'homme drapé, 7853, 7925, 7932
— d'homme en justaucorps, 7833 à 7839
— d'empereur, 7885 ; — de femme, 7973,
7974 ; — couvert d'écaillés, 7989.
Tortue, 7850.
Toulon (Var), 7827 ; — (Musée du Vieux-
Toulon), 7828, 7829.
Trépied, 8018 à 8020.
Trident, 7976, 7981.
Trinquetaille, 7929, 7936, 7941, 7963.
Triton, 7960.
Trophée d'armes. Voir : Arc de triomphe.
Tympan, 7962.
Urgo. Voir : Orgon.
Uzès (Gard), 8024.
Valho, 8022.
Vaison (Vaucluse), 7888 à 8005.
Vase à anse, 7852.
Vasio. Voir : Vaison.
Vence (Alpes-Maritimes), 7820, 7821.
Vendôme (Pavillon de). Voir : Aix.
Vent. Voir : Dieu.
Ventoux (Mont). Voir : Savoillans-Reillan-
nette.
Vénus, 7923, 8006.
Vemègues (Le, Bouches-du-Rhône), 7883.
Vergon. Voir : Mallemort.
Vespasien, 7856, 7942.
Vêtements, 7956.
Victoire (La), 7971.
Vieillard dionysiaque, 8015.
ViUasse (Quartier de la). Voir : Vaison.
Vienne (Isère), 8006 à 8020.
Voile, 7843.
Volumen, 7820, 7824, 7979.
Volutes, 7834, 7956 ; — d'angle de chapi-
teau, 7987 ; — ornée» de rosaces, 7865.
Vulcain, 8001.
1947. — Imprimerie des Presses Universitaires de France. — Vendôme (France)
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RECUEIL GENERAL
DES
BAS-RELIEFS, STATUES ET BUSTES
DE LA GAULE ROMAINE
PAR EMILE ESPERANDIEU
MEMBRE DE l'iNSTITUT
SUITE PUBLIÉE PAR
L'ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES
TOME TREIZIEME
SUPPLÉMENTS (SUITE)
PAR
RAYMOND LANTIER
MEMBRE DE l'iNSTITUT
CONSERVATEUR EN CHEF
DU MUSÉE DES ANTIQUITÉS NATIONALES
PRESSES UNIVERSITAIRES DE FRANCE
COLLECTION
DE
DOCUMENTS INEDITS
SUR L'fflSTOIRE DE FRANCE
PUBLrES PAR LES SOIKS
DU MINISTRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE
RECUEIL GENERAL
DES
BAS-RELIEFS, STATUES ET BUSTES
DE LA GAULE ROMAINE
PAR
EMILE ESPÉRANDIEU
MEMBRE DE L'INSTITUT
SUITE PUBLIÉE
PAR
L'ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES
TOME TREIZIEME
SUPPLÉMENTS (SUITE)
PAR
RAYMOND LANTIER
MEMBRE DE t'iNSTITUT
CONSERVATEUR EN CHEF
DU MUSÉE DES ANTIQUITÉS NATIONALES
PRESSES UNIVERSITAIRES DE FRANCE
108, Boulevard Saint-Germain, PARIS
1949
DÉPÔT LÉGAL
V* édition 3* trimestre 1949
TOUS DROITS
de traduction, de reproduction et d'adaptation
réservés pour tous pay»
A MONSIEUR RENÉ DUSSAUD,
SECRETAIRE PERPETUEL DE L ACADEMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES
Hommage de gratitude et d'amitié
R. L.
INTRODUCTION.
J'avais espéré, avec ce treizième volume, pouvoir terminer la publication des suppléments à ce Recueil.
J'ai dû, cette fois encore, réduire considérablement l'ampleur de ce nouveau tome et le limiter aux sculptures
recueillies dans les provinces d'Aquitaine et de Lyonnaise (territoire occupé par les Eduens). L'ensemble de
ces documents constitue les nouveaux suppléments aux tomes II et III de l'ouvrage d'Emile Espérandieu.
L'apport est important : deux cent soixante-quinze monuments. Mais ce ne sont pas tant les fouilles
entreprises à Saint-Bertrand-de-Comminges, à Saint-Béat, à Saint-Plancard, au théâtre romain de Lyon
à Alésia et au temple des sources de la Seine, qui ont fait connaître le plus grand nombre de documents, que
les opérations de reclassement et de réinstallation des collections publiques des départements, principalement
aux Musées de Guéret et de Chalon-sur-Saône. Les enquêtes poursuivies par MM. J.-J. Hatt, A. Colombet
et E. Thévenot, dans le Comminges et en Bourgogne, ainsi que l'exposition d'art celtique et gallo-romain,
tenue à Nevers au mois d'avril 1946, ont révélé un certain nombre de monuments qui avaient jusqu'alors
échappé aux recherches.
D'autres volumes sont en préparation. Il donneront les suppléments aux tomes IV à XI et au volume
complémentaire de la Germanie romaine, publié en dehors de la collection. On se propose d'y ajouter les
sculptures qui seront découvertes en Provence, en Aquitaine et dans la Lyonnaise orientale.
Ce treizième volume n'aurait pu être mené à bien sans l'aide efficace que n'ont jamais cessé de me
procurer les directeurs des collections publiques ou des chantiers de fouilles, ainsi que tous ceux qui s'intéressent
au passé de leur province. Que MM. AJlard, L. Armand-Calliat, L. Balsan, A. Beurdeley, E. Brody de Lamothe,
P. Burgaud, M. Clouet, A. Colombet, P. Courtault, F. Delage, Fr. Eygun, Ch. Fabre, G. Fouet, P. Foumier,
J. Fromageot-Giraudet, R. Gauchery, J.-J. Hatt, J. Hubert, G. Janicaud, M. Labrousse, P. Lebel, Négrier,
J.-A. Palet, Et. Patte, A. Sabatier, B. Sapène, E. Thévenot, J. Toutain, E. Violet, P. WuUleumier, veuillent
bien trouver ici l'expression de ma sincère gratitude.
Raymoisd LANTIER.
Musée des Antiquités Nationales,
Saint-Germain-en-Laye, le 11 juin 1947.
SUPPLÉMENT AU TOME IL
AQUITAINE.
(AQUITANIA).
LE COMMINGES.
(CONVENAE).
(Voir les tomes : I, p. 3 ; XI, p. 16).
Le Musée de CommiDges, à Saint-Bertrand-de-Comminges (Haute-Garonne), a entrepris le regrou-
pement des collections particulières, entre lesquelles étaient dispersés les monuments de la sculpture gallo-
romaine découverts dans le pays. Il s'est rendu acquéreur, en 1931, de l'ancienne collection d'Agos, alors en
possession du marquis de Gestas, et, en 1942, de celle formée par Trey-Signalès à Saint-Bertrand-de-Comminges
et aux alentours de la cité.
Les Musées de Comminges, de Toulouse et de Luchon, conservent un certain nombre d'exemplaires de
curieux monuments funéraires, pour la plupart découverts dans les hautes vallées pyrénéennes : stèles de type
romain de la fin du i^'' siècle et du début du ii^ après J.-C, plaques et urnes cinéraires, fabriquées en série au
commencement du ii^ siècle, ornées de motifs romains (milieu du il® siècle), et dont la décoration s'inspire de la
maison indigène ; toits d'auges funéraires, portant l'image du Soleil ou de la roue solaire ; auges et plaques
funéraires avec représentations semblables et les bustes des défunts sous des arcatures ; stèles à frontons
triangulaires (m® siècle). L'intérêt de ces figurations est de reproduire toute la gamme des ornementations
funéraires romaines, mais simplifiées et schématisées par des artisans indigènes, ayant conservé les traditions
des imagiers gaulois du second âge du Fer. Ils renseignent encore sur la longue survivance, aux i^^'et il® siècles,
de certaines croyances celtiques, plaçant le séjour d'outre-tombe dans les régions sidérales, sur les mythes de
la transmigration des âmes, et témoignent, au cours des il® et m® siècles, de l'importance prise par des commu-
nautés de caractère à la fois professionnel, cultuel et funéraire.
Les photographies de ces monuments m'ont été obligeamment communiquées par M. J.-J. Hatt.
BIBLIOGRAPHIE.
I. J.-J. Hatt, Sur quelques monuments funéraires gallo-romains des Pyrénées, dans Revue archéologique, 1941, I, p. 58-68
(figures).
II. Du MÊME, Les monuments funéraires gallo-romains du Comminges et du Couserans, dans Annales du Midi, t. LIV-LV,
1945, p. 169-254, pi. I-XIX.
GSPÉRANDIBU
LE COMMINGES.
8031. Stèle à fronton triargulaire, trouvée à
Marigaac (Haute-Garonne). Au Musée de Toulouse.
Pierre calcaire tendre. Hauteur, 1 m. 95 ; largeur,
0 m. 90 ; épaisseur, 0 m. 95. (PI. I).
H. Graillot, Comptes rendus de l'Académie des Inscriptions
et Belles-Lettres, 1921, p. 156 (figure). — J.-J. Hatt, Annales
du Midi, t. LIV-LV, 1945, p. 171, n» 1, fig. 1.
Bustes d'un homme et d'une femme. La coiffure
de celle-ci est étagée en une pyramide légèrement
débordante, avec bouclettes postiches à la mode
flavienne. Un coUier entoure le cou. Sous les por-
traits des défunts, l'épitaphe : Galus Adjj/nl/j et
Teixossix/j. H(ic) s(iti) s(unt). Fin du i^r siècle
après J.-C.
8032. Stèle funéraire incomplète, trouvée à Lom-
brès (Haute-Garonne). A Lombrès, dans l'église.
Marbre. Hauteur, 0 m. 70 ; largeur, 0 m. 40. (PI. I).
J. Sacaze, Inscriptions antiques des Pyrénées, n" 453.
— J.-J. Hatt, Annales du Midi, t. LIV-LV, 1945, p. 175,
n" 7, pi. II, B. 7.
Des trois bustes qui devaient, à l'origine, décorer
le cippe, deux seids subsistent, très mutilés. Le
visage de la femme a presque entièrement disparu.
Elle était coiflFée en bandeaux ondulés, séparés par
une raie médiane. La tête de l'homme, aux traits
énergiques, est mieux conservée. Les personnages
portent une tunique aux plis schématisés. L'exé-
cution témoigne d'une certaine gaucherie : les oreilles
sont trop petites et mal placées, les pupilles creusées
au trépan. Sous les portraits des défunts, l'épita-
phe : ... Bonnae Rustici f(iliae). Tau [rinus] (?),
Rus [ticiffilius)]. Début du ii^ siècle après J.-C.
8033. Dalle ayant formé la façade d'une urne
cinéraire, trouvée à Génos (Haute-Garonne). A
Génos. Marbre. Hauteur, 0 m. 82 ; largeur, 0 m. 71 ;
épaisseur, G m. 12. (PI. I).
J. Sacaze, Inscriptions antiques des Pyrénées, n" 263.
— J.-J. Hatt, Annales du Midi, t. LIV-LV, 1945, p. 177,
n° 14, pi. IV, C. II.
Porte à quatre caissons moulurés, entre deux
pilastres cannelés, surmontés de deux bustes minus-
cides de facture très grossière. Au-dessus de la porte,
dans un cartouche rectangulaire, l'épitaphe : Attilia,
Attixsis jfilia sibi/ et Juliano Paulli f(ilio) marito.
Début du 11^ siècle après J.-C.
8034. Plaque funéraire, trouvée à Cazarilh-Las-
pènes (Haute-Garonne). A Cazarilh-Laspènes, dans
le mur de l'église. Marbre. Hauteur, 0 m. 64 ; lar-
geur, 0 m. 52 ; épaisseur, 0 m. 11. (PI. I).
J. Sacaze, Inscriptions antiques des Pyrénées, n.° 341.
— C. /. L., t. XIII, n» 341. — J.-J. Hatt, Annales du Midi,
t. LIV-LV, 1945, p. 184, n" 29, pi. V, E. 29.
Porte flanquée de deux pilastres, ornés de spirales,
réunis par une torsade, dans laquelle M. J.-J. Hatt
propose de reconnaître la représentation d'un linteau
de maison celtibérienne. Demi-cercles gravés. Dans
un encadrement mouluré, l'épitaphe : D(is) Mfani-
bus)// C(laudio) Laeto j et Erese j ni Hais j conis.
Milieu du ii"^ siècle après J.-C.
8035. Plaque funéraire, trouvée à Antigaac
(Haute-Garonne). A Antigaac, au-dessus de la porte
de l'église. Marbre. Hauteur, 0 m. 61 ; largeur,
0 m. 47. (PL II).
J. Sacaze, Inscriptions antiques des Pyrénées, n" 343.
— J.-J. Hatt, Annales du Midi, t. LIV-LV, 1945, p. 185,
n0 33.
Porte flanquée de deux pilastres, ornés de canne-
lures, réunis par une quadruple moulure, et de
chapiteaux corinthiens, dont les feuilles sont traitées
en forme de palmes. Rosace au-dessous d'un car-
touche carré renfermant l'épitaphe : D(is) Mfani-
bus) j Andoste j nno An j dosi Biho j xus f(ilius).
Milieu du li^ siècle après J.-C.
8036. Plaque funéraire trouvée à Guchan (Haute-
Garonne). A Guchan, dans le mur du cimetière.
Marbre. Hauteur, 0 m. 59 ; largeur, 0 m. 48 ; épais-
seur, 0 m. 08. (PI. II).
J.-J. Hatt, Revue archéologique, 1941, I, p. 67, fig., II a.
— Du MÊME, Annales du, Midi, t. LIV-LV, 1945, p. 186,
no 35, pi. V, E. 35.
Porte flanquée de deux pilastres, ornés de diago-
nales dans des compartiments rectangulaires ; cha-
piteaux traités en forme de palmettes. D'un canthare
à panse godronnée, jaillit une vigne, dont les enrou-
lements enserrent un cartouche carré, renfermant
une épitaphe, en grande partie illisible, et accosté
de deux rosaces à six pétales. A la partie inférieure
des ceps pendent deux grappes de raisins que pico-
rent deux colombes. Milieu du ii*^ siècle après J.-C.
Un motif semblable est reproduit sur une plaque
d'Avezac (E. t. II, p. 14, aP 855).
8037. Auge cinéraire trouvée à Ilheu (Haute-
Garonne). A Ilheu, devant l'église. Marbre. Hauteur,
0 m. 45 ; largeur, 0 m. 40 ; épaisseur, 0 m. 72.
(PI. II).
J.-J. Hatt, Annales du. Midi, t. LIV-LV, 1945, p. 186,
no 39, pi. IV, F. 39.
LE COMMINGES.
Dans un encadrement d'oves, bouclier d'Ama-
zone terminé par des têtes d'oiseaux, et losanges.
Milieu du ii^ siècle après J.-C.
8038. Fragment de la partie antérieure d'une
auge cinéraire trouvé à Saint-Pé d'Ardet (Haute-
Garonne). A Saint-Pé d'Ardet, contre l'église. Mar-
bre. Hauteur, 0 m. 51 ; largexir, 0 m. 45 ; profon-
deur, 0 m. 40. (PI. II).
J.-J. Hatt. Annales du Midi, t. LIV-LV, 1945, p. 187,
n° 40, pi. VI, F. 40.
Sous un cartouche rectangulaire, bouclier d'Ama-
zone terminé aux extrémités par des têtes d'oiseaux
baguées. Dans les circonférences déterminées par
ce motif, croix. Spirales à la bordure. Milieu du
lie siècle après J.-C.
8039. Fragment de la partie antérieure d'une auge
cinéraire trouvé à Saint-Pé d'Ardet. A Saint-Pé
d'Ardet, près de l'église. Marbre. Hauteur, 0 m. 50 ;
largeur, 0 m. 45 ; profondeur, 0 m. 53. (PI. III).
J.-J. Hatt, Jîetiue archéologique, 1941, I, p. 68, fig. 12.
— Du MÊME, Annales du Midi, t. LIV-LV, 1945, p. 158,
n» 46, pi. VI, F. 46.
Dans un encadrement rectangulaire, déterminé
par un motif denticulé, bouclier d'Amazone terminé
par quatre têtes d'oiseaux, picorant deux grappes
de raisins, dont les ceps jaillissent du centre du
bouclier. Ornement en forme d'X, entre les protomes
d'oiseaux. Milieu du ii^ siècle après J.-C.
8040. Plaque ayant servi de façade à une auge
cinéraire trouvée à Trébons (Haute-Garonne). A
Trébons, dans le cimetière, au pied de la croix.
Marbre. Hauteur, 0 m. 49 ; largeur, 0 m. 56 ; épais-
seur, 0 m. 09. (PI. III).
J.-J. Hatt, Revue archéologique, 1945, I, p. 61, fig. 5 a.
— Du MÊME, Annales du Midi, t. LIV-LV, 1945, p. 186,
n» 48, pL XI, G. 48.
Dans un encadrement de demi-cercles, détermi-
nant des festons sux les côtés longs, représentation
d'\me maison à toit débordant. Les caissons moulu-
rés de la façade sont inspirés de la porte du tombeau.
Le modèle est emprunté à l'iconographie romaine.
De chaque côté du toit, deux rosaces à quatre
pétales. Milieu du ii^ siècle après J.-C.
8041. Fragment d'auge cinéraire trouvé à Saléchan
(Haute-Garonne). A Saléchan, dans le mur extérieur
de l'église. Marbre. Hauteur, 0 m. 56 ; largeur,
G m. 32 ; profondeur, 0 m. 26. (PI. III).
J.-J. Hatt, Revue archéologique, 1941, I, p. 61, fig. 6.
— Du MÊME, Annales du Midi, t. LIV-LV, 1945, p. 189,
n° 49, fig. 5, G. 49.
Dans un encadrement de dents de loup, la repré-
sentation d'une porte. Gravure au trait. Milieu du
11^ siècle après J.-C.
8042. Auge cinéraire trouvée à Luchon (Haute-
Garonne). Musée de Luchon. Marbre. Hauteur,
0 m. 49 ; largeur, 0 m. 42 ; profondeur, 0 m. 68.
(PI. III).
R. Lizop et DE GoHSSE, Quelques inscriptions inédites du
Musée de Luchon, p. 11-12. — J.-J. Hatt, Revue archéologique,
1941, I, p. 61, fig. 5 6. — Du MÊME, Annales du Midi, t. LIV-
LV, 1945, p. 189, n» 50, pi. XI, G. 50.
Dans un encadrement de deux demi-circonférences
qui, en se coupant, déterminent un décor de festons,
un cartouche rectangulaire renferme la représenta-
tion d'un toit de maison ou de cabane. A l'intérieur,
une rosace à six pétales. Au-dessous, deux autres
rosaces, inscrites dans un triple cercle. Sous le car-
touche deux demi-circonférences. Milieu du H^ siècle
après J.-C.
8043. Toit d'auge cinéraire trouvé à Cambous
(Haute-Garonne). A Cambous, chez M. Joseph Lau-
rent. Calcaire compact. Hauteur, 0 m. 28 ; largeur,
0 m. 30 ; profondeur, 0 m. 75. (PI. IV).
J.-J. Hatt, Annales du Midi, t. LIV-LV, 1945, p. 189,
n° 51, pi. X, H. 51.
A l'une des extrémités, deux têtes mutilées, aux
arcades sourcUières proéminentes, au menton lourd
et saillant, coiffées d'un bonnet conique recouvrant
la moitié du front.
M. J.-J. Hatt pense que ce monument est anté-
rieur, ou contemporain, de la conquête romaine. Il
le rapproche d'un menhir, découvert dans la région
de Sacoué, et d'un cube de pierre de Valcabrère,
placé à proximité d'une source, l'un et l'autre
décorés de têtes humaines du même type.
8044. Toit d'auge cinéraire arrondi trouvé à
Luchon. Au Musée de Luchon. Marbre. Hauteur,
0 m. 28 ; largeur, 0 m. 47 ; profondeur, 0 m. 58.
(PI. III).
J. Sagaze, Inscriptions antiques des Pyrénées, n° 318.
— J.-J. Hatt, Annales du Midi, t. LIV-LV, 1945, p. 192,
no 59, pi. XIII, H. 59.
Sous une arcature, les bustes de deux défunts.
Travail indigène grossier. Iii^ siècle après J.-C.
LE COMMINGES.
8045. Toit d'auge cinéraire trouvé à Saint-Ber-
trand-de-Comminges. Le monumeut était chez M. de
Broqueville, antiquaire, à Saint-Bertrand-de-Com-
minges. Marbre. Hauteur, 0 m. 27 ; largeur, 0 m. 54 ;
profondeur, 0 m. 30. (PI. IV).
J.-J. Hatt, Annales du Midi, t. LIV-LV, 1945, p. 193,
n» 63, pi. XX, H. 63.
Sous une arcature, les bustes des deux défunts,
la cheveliure disposée en mèches parallèles rejetées
en arrière. Sur la poitrine de l'un des personnages,
pendentif cordiforme. De chaque côté des bustes,
un oiseau, une hache et un maillet. Dans l'ornement,
en forme de tresse, qui sépare les deux images,
M. J.-J. Hatt propose de reconnaître une réminis-
cence de la coquille ornant les niches des monuments
funéraires romains. Style indigène, iii^ siècle après
J.-C.
8046. Fragment de toit d'auge cinéraire trouvé à
Saint-Pé d'Ardet. A Saint-Pé d'Ardet, dans le mon-
tant de la porte de l'église, à droite. Marbre. Hauteur,
0 m. 24 ; largeur, 0 m. 45 ; profondeur, 0 m. 23.
(PL IV).
J.-J. Hatt, Annales du Midi, t. LIV-LV, 1945, p. 194,
no 66, pi. XIII, H. 66.
Sous une arcature, les bustes des deux défunts,
aux visages presque complètement ejffacés. Le monu-
ment, brisé à gauche, comportait au moins trois
bustes, iii^ siècle après J.-C.
8047. Toit d'auge cinéraire trouvé à Cier-de-
Luchon (Haute-Garonne). A Cier-de-Luchon, chez
M. Laurent Brice. Marbre. Hauteur, 0 m. 30 ;
largeur, 0 m. 52. (PL IV).
J.-J. Hatt, Annales du Midi, t. LIV-LV, 1945, p. 194,
n» 67, pi. XIII, H. 67.
Sous une arcature, les bustes des trois défunts.
Art indigène, iii^ siècle après J.-C.
8048. Toit d'auge cinéraire triangulaire trouvé à
Garin (Haute-Garonne). Dans le mur extérieur de
la chapelle de Saint-Pé de la Moraine. Marbre.
(PL V).
Tête de Méduse stylisée, figurant le Soleil, sur-
montée d'une sorte de coiffe à sommet triangulaire,
dans laquelle M. J.-J. Hatt reconnaît la déformation
du motif des deux dauphins, accompagnant la tête
de la Gorgone. Une sorte de collier à grosses boules
encadre le bas du visage. Style indigène. ïii^ siècle
après J.-C.
8049. Toit d'auge cinéraire triangulaire trouvé à
Ben que (Haute-Garonne). A Montauban-de-Luchon,
chez M. Ballarin. Marbre. Hauteur, 0 m. 27 ; largeur,
0 m. 58 ; profondeur, 1 m. 09. (PL V).
J.-J. Hatt, Revue archéologique, 1941, I, p. 63, fig. 8 a.
— Du MÊME, Annales du Midi, t. LIV-LV, 1945, p. 195,
no 70. pi. VII, I. 70.
Tête du Soleil, la chevelure disposée en mèches
parallèles et rejetées en arrière. Elle est percée d'une
ouverture médiane circulaire et surmontée d'un
ornement triangulaire, d'où retombent de chaque
côté, un large ruban onde. Une sorte de collier, fait
de grosses boules encadre le bas du visage, flanqué,
dans le bas, de deux rosaces à quatre pétales, ins-
crites dans un cercle. Style indigène, in^ siècle
après J.-C.
M. J.-J. Hatt reconnaît dans ces stylisations le
même motif de la tête de Gorgone, flanquée de
deux dauphins.
8050. Auge cinéraire trouvée à Loures-Barousse
(Haute-Garonne). Dans la cour de l'hôtel de France,
à Saint-Bertrand-de-Comminges. Marbre. Hauteur,
0 m. 50 ; largeur, 0 m. 40 ; profondeur, 0 m. 67. (PL V).
J.-J. Hatt, Annales du Midi, t. LIV-LV, 1945, p. 197,
n" 74, pi. VIII, I. 74.
Rosaces et demi-cercles gravés. lu® siècle après
J.-C.
8051. Auge cinéraire trouvée à Sammuran (Haute-
Garonne). A Sammuran, dans le mur extérieur de
l'église. Marbre. Hauteur, 0 m. 60 ; largeur, 0 m. 45 ;
profondeur, 0 m. 69. (PL V).
J.-J. Hatt, Annales du Midi, t. LIV-LV, 1945, p. 197,
n" 75, pi. IX, L 75.
Dans un encadrement de demi- circonférences, qui,
en se coupant, déterminent un décor de festons, sur
trois des côtés, le quatrième étant limité par trois
demi-cercles concentriques, un cartouche rectangu-
laire est divisé en deux compartiments : au registre
supérieur, rosace à six pétales, inscrite dans un
cercle ; le registre inférieiir est barré par deux dia-
gonales, cantonnées de demi-cercles concentriques,
iii^ siècle après J.-C.
8052. Auge cinéraire trouvée à Bachos-Binos
(Haute-Garonne). A Bachos-Binos, dans le mur
extérieur du cimetière. Marbre. Hauteur, 0 m. 40 ;
largeur, 0 m. 37 ; profondeur, 0 m. 72. (PL V).
J.-J. Hatt, Annales du Midi, t. LIV-LV, 1945, p. 197,
u» 76, pi. IX, J. 76.
LE COMMINGES.
Dans un cartouche carré, une rouelle. Bordure de
spirales, iii^ siècle après J.-C.
8053. Plaque funéraire trouvée à Saint-Pé de la
Moraine (Haute-Garonne). A Saint-Pé de la Moraine,
à l'intérieur de la chapelle de Saint-Pé. Marbre.
Hauteur, 0 m. 38 ; largeur, 0 m. 49 ; épaisseur,
0 m. 07. (PI. VI).
J.-J. Hatt, Revue archéologique, 1941, I, p. 63, fig. 9.
— Du MÊME, annales du Midi, t. LIV-LV, 1945, p. 198,
n» 78, pi. XVI, K. 78.
Dans un cadre rectangulaire, divisé en deux
compartiments par une traverse médiane à fleuron
central, terminé en haut par une pointe, quatre
bustes : deux d'hommes et deux de femmes. Des
figures du registre inférieur, seules subsistent les
têtes brisées au ras du menton. Les femmes, placées
à gauche, ont la chevelure disposée en larges ondu-
lations stylisées et couvrant en partie le front. De
grands anneaux circulaires sont attachés aux oreilles.
Les hommes, à droite, portent les cheveux ordonnés
en mèches rigides et parallèles rejetées en arrière.
Le très large encadrement est décoré de spirales sur
les côtés longs, et deux rosaces encadrent, à la partie
supérieure, un motif central semi-circulaire, bordé
d'oves. Ili^ siècle après J.-C.
8054. Auge cinéraire trouvée à Garin (Haute-
Garonne). A l'intérieur de la chapelle de Saint-Pé de
la Moraine. Marbre. Hauteur, 0 m. 40 ; largeur,
0 m. 30 ; profondeur, 0 m. 51. (PI. VI).
J.-J. Hatt, Annales du Midi, t. LIV-LV, 1945, p. 198,
n» 80, pi. XVII, K. 80.
Dans une niche rectangulaire, bordée de dents de
loup : au registre supérieur, les bustes de deux dé-
funts, deux hommes, le visage encadré par une
barbe coupée court, vêtus d'une tunique échancrée
en demi-cercle à la naissance de la poitrine et dont
les plis verticaux sont indiqués par deux traits paral-
lèles. Au registre inférieur, séparé du premier par
une double moulure, deux rosaces à six pétales,
inscrites dans un cercle. Brisé à la partie supérieure
et au côté droit, iii^ siècle après J.-C.
8055. Auge cinéraire trouvée à Garin. A l'exté-
rieur de la chapelle de Saint-Pé de la Moraine.
Marbre. Hauteur, 0 m. 40 ; largeur, 0 m. 30 ; pro-
fondeur, 0 m. 53. (PI. VI).
J.-J. Hatt, Annales du Midi, t. LIV-LV, 1945, p. 198,
n» 81, pL XVII, K. 81.
Deux bustes, dont les visages ont disparu.
L'homme, à droite, porte une tunique, aux plis
disposés obliquement. Le vêtement de la femme,
à gauche, est échancré en demi-cercle à la partie
supérieure et deux plis retombent verticalement en
avant de la poitrine. Au registre inférieur, deux
compartiments carrés renfermant un motif cruci-
forme. lU® siècle après J.-C.
8056. Fragment d'auge cinéraire trouvé à Luchon.
Au Musée de Luchon. Marbre. Hauteur, 0 m. 38 ;
largeur, 0 m. 32 ; profondeur, 0 m. 30. (Pi. VI).
J.-J. Hatt, Annales du Midi, t. LIV-LV, 1945, p. 199,
n" 83, pi. XVI, K. 83.
Deux bustes funéraires, dont les visages sont
mutilés. Tuniques échancrées en demi-cercle à la
naissance de la poitrine, iii^ siècle après J.-C.
8057. Fragment d'auge cinéraire trouvé à Luchon.
Au Musée de Luchon. Marbre. Hauteur, 0 m. 25,
(PI. VI).
J.-J. Hatt, Annales du Midi, t. LIV-LV, 1945, p. 199,
n° 84, pi. XVI, K. 84.
Dans une niche, dont le sommet disparu était
supporté par un pilastre cannelé, à chapiteau en
forme de palmette, buste de femme. Des anneaux
sont suspendus aux oreilles. Iil^ siècle après J.-C.
8058. Auge cinéraire trouvée à Arguénos (Haute-
Garonne). A Arguénos, dans le mur extérieur de
l'église. Marbre. Hauteur, 0 m. 60 ; largeur, 0 m. 43 ;
profondeur, 0 m. 80. (PI. VI).
J. Sacaze, Inscriptions antiques des Pyrénées, p. 317.
— J.-J. Hatt, Annales du Midi, t. LIV-LV, 1945, p. 199,
n» 85, pi. K. 85.
Dans un encadrement de dents de loup, sur les
côtés longs, de demi-cercles concentriques, sur les
petits côtés, les bustes, très eflfacés, de trois person-
nages. Le buste, placé au centre, paraît être celui
d'un enfant. Au-dessus, disque à ombQic (patère ?).
Iil^ siècle après J.-C.
8059. Auge cinéraire trouvée à Saint- Aventin
(Haute-Garonne). A Saint- Aventin, dans le mur Sud
de l'église. Marbre. Hauteur, 0 m. 56 ; largeur,
0 m. 36 ; épaisseur, 0 m. 09. (PI. VI).
Deux bustes funéraires : à droite, un homme, le
torse recouvert par un vêtement drapé, dont les
plis barrent obliquement la poitrine, la chevelure
disposée en mèches parallèles rejetées en arrière.
LE COMMINGES.
A gauche, une femme, vêtue d'une robe échancrée
en demi-cercle à la naissance de la poitrine et dessi-
nant deux plis verticaux sur le devant du torse. Elle
est coiffée en bandeaux, iil^ siècle après J.-C.
8060. Partie antérieure d'une auge funéraire trou-
vée à Saint-Martory (Haute-Garonne). Disparue.
Marbre. (PI. VII).
D'après un dessin de Trey-Signalès. — J.-J. Hatt, Revue
archéologique, 1941, I, p. 65, fig. 10 a. — Du même. Annales
du Midi, t. LIV-LV, 1945, p. 200, n» 89, pi. XVIII, K. 89.
A la partie supérieure, trois personnages debout,
à mi-corps : à gauche, un homme, la main droite
ramenée sur la poitrine, tenant un gobelet disparu ;
au centre et en retrait, un enfant, vêtu d'une tunique
longue ; à droite, une femme, une cruche à anse
dans la main droite et, dans l'autre main, appliquée
sur le devant du corps, une hampe terminée par un
motif trilobé. Au registre inférieur, dans un encadre-
ment festonné, cantonné de demi-circonférences,
cercles concentriques, iii^ siècle après J.-C.
8061. Auge cinéraire trouvée à Saint-Aventin
(Haute-Garonne). A Saint-Aventin, dans le mur Sud
de l'église. Marbre. Hauteur, 0 m. 55 ; largeur,
0 m. 43 ; profondeur, 0 m. 85. (PL VII).
J.-J. Hatt, Annales du Midi, t. LIV-LV, 1945, p. 200,
n» 90, pi. XIV, K. 90.
Dans une niche à sommet arrondi, deux bustes :
à gauche, femme, vêtue d'une tunique à empiècement
scapulaire ; à droite, homme en toge. Au-dessous,
deux rosaces florales, inscrites dans trois cercles
concentriques, iii^ siècle après J.-C.
8062. Auge cinéraire trouvée à Garin. A Saint-
Pé de la Moraine, dans le mur extérieur de l'église.
Marbre blanc. Largeur, 0 m. 35. (PI. VII).
PuiG Y Cadafalch, Falguera, Goday, Uarquitectura roma-
nica a Catalunva, p. 246, fig. 305. — ■ J.-J. Hatt, Annales
du Midi, t. LIV-LV, 1945, p. 201, n» 93, pi. XXII, L. 93.
Dans une niche à sommet cintré, supportée par
deux colonnes à chapiteaux corinthiens et flanquée
de feuillages dans les écoinçons, deux bustes : à droite,
un homme, le bas du visage encadré par une courte
barbe ; à gauche, xme femme, le torse recouvert d'une
tunique échancrée en demi-cercle à la base du cou.
Sur le socle et à la base du monument, décor de demi-
circonférences concentriques, lll^ siècle après J.-C.
8063. Plaque funéraire trouvée à Cazarflh-Las-
pènes (Haute-Garonne). A Cazarilh-Laspènes, dans le
mur extérieur de l'église. Marbre. (PI. VII).
J. Sacaze, Inscriptions antiques des Pyrénées, p. 423 (figure).
— J.-J. Hatt, Annales du Midi, t. LIV-LV, 1945, p. 201,
n» 94, pi. XXI, L. 201.
Plaque à fronton triangulaire, orné en son milieu
d'une rosace à quatre pétales. Bordures de demi-
cercles gravés, formant festons. Dans une niche à
arcature, supportée par deux colonnes à chapiteaux
corinthiens stylisés, buste de femme, la chevelure
disposée en godrons et recouvrant presque entière-
ment le front. Deux gros pendants, en forme de
disques, sont attachés aux oreilles. Au-dessous du
buste, rosace à six pétales, inscrite dans un cercle,
iii^ siècle après J.-C.
8064. Auge cinéraire. Ancienne collection d'Agos.
Au Musée de Commit? ges, à Saint-Bertrand-de-
Comminges. Marbre. Hauteur, 0 m. 60 ; largeur,
0 m. 41 ; profondeur, 0 m. 75. (PI. VII).
Rapport sur les fouilles de Saint-Bertrand-de-Comminges
en 1931, p. 57, n» 2, pi. XIII, I. — J.-J. Hatt, Annales du
Midi, p. 203, n» 101, pi. XXI, L. 101.
Dans un encadrement, bordé d'un décor de festons
sur les côtés longs et de demi-circonférences sur les
petits côtés, une niche à sommet cintré, supporté
par deux colonnettes à base et à chapiteaux corin-
thiens stylisés, à l'intérieur de laquelle est placé un
buste d'homme, la chevelure disposée en mèches
parallèles, rejetées en arrière. Le visage est mutilé.
Sous la niche, dans un encadrement carré, quatre
demi-circonférences. III^ siècle après J.-C.
8065. Auge cinéraire trouvée à Saint-Pé d'Ardet
(Haute-Garonne). A Saint-Pé d'Ardet à l'intérieur
de l'église. Marbre. Hauteur, 0 m. 45 ; largeur,
0 m. 35. (PL VIII).
J.-J. Hatt, annales du Midi, t. LIV-LV, 1945, p. 203,
n» 102, pi. XXVI, L. 102.
Dans une niche à arcature circulaire, supportée
par deux colonnes à chapiteaux corinthiens stylisés,
buste d'homme, le bas du visage encadré par une
courte barbe, la chevelxire disposée en mèches paral-
lèles, rejetées en arrière. Sous le buste, deux rec-
tangles avec diagonales gravées ; au-dessous, deux
rosaces à quatre pétales, iii^ siècle après J.-C.
8066. Plaque funéraire trouvée à Saint- Jean-de-
Loras (Haute-Garonne). A Saint- Jean-de-Loras, dans
le mur d'une écurie. Marbre. Hauteur, 0 m. 61 ;
largeur, 0 m. 40 ; épaisseur, 0 m. 05. (PL VIII).
Revue de Comminges, 1922, p. 155. J.-J. Hatt, Anmdes du
Midi, t. LIV-LV, 1945, p. 204, n» 103, pL XXII, L. 103.
LE COMMINGES.
La partie supérieure de la plaque est brisée. Dans
une niche à arcature, supportée par deux colonnes
à chapiteaux corinthiens stylisés, buste d'homme
mutilé. Au-dessous, deux rosaces à quatre pétales
et bouton central. Bordure de demi-circonférences
dessinant un feston, iii^ siècle après J.-C.
8067. Fragment de la partie antérieure d'une auge
funéraire. Ancienne collection d'Agos, au Musée de
Comminges. Marbre. Hauteur, 0 m. 54 ; largeur,
0 m. 41 ; profondeur, 0 m. 60. (Pi. VIII).
Rapport sur les fouilles de Saint-Bertrand-de-Comminges
en 1931, p. 57, n" 1, pi. XIII, I. — J.-J. Hatt, Annales du
Midi, t. LIV-LV, 1945, p. 204, n" 104, pi. XXIV, M. 104.
Dans une doTible niche à arcatures supportées par
des pilastres cannelés, les bustes des défunts : à
droite, un homme, le bas du visage encadré par une
courte barbe, la chevelure disposée en mèches paral-
lèles, rejetées en arrière ; à gauche, une femme, dont
la partie gauche du front a disparu avec le gros
éclat de la pierre, qui mutile l'auge de ce côté. Elle
est vêtue d'une tunique, sur le devant de laquelle
retombent deux plis verticaux. Le visage osseux
offre un menton proéminent et lourd, un nez long et
tordu. La chevelure est disposée en deux gros
bandeaux ondulés, séparés par une raie médiane.
Sous les bustes, deux rosaces à six pétales, iii^ siècle
après J.-C.
8068. Auge cinéraire trouvée à Saint-Aventin
(Haute-Garonne). A Saint-Aventin, dans le mur
extérieur de l'église. Marbre. Hauteur, G m. 30 ;
largeur, 0 m. 34. (PI. VIII).
J.-J. Hatt, Annales du Midi, t. LIV-LV, 1945, p. 204,
no 105, pi. XXIII, K. 105.
Sous deux arcatures, supportées par trois piliers,
les bustes mutilés de deux défunts. A la bordure,
demi-cercles concentriques, iii^ siècle après J.-C.
8069. Auge funéraire trouvée au Prieuré d'Arnes
(Haute-Garonne). A Valentine, chez M. Soume.
Marbre. Hauteur, 0 m. 77 ; largeur de la cuve, 0 m. 36 ;
largeur, 0 m. 54 ; épaisseur, 0 m. 69. (PL VIII).
J.-J. Hatt, Revue archéologique, 1941, I, p. 58, fig. 2.
— Annales du Midi, t. LIV-LV, 1945, p. 205, n" 106, pi. XXIII,
M. 106.
La face antérieure de la cuve et du couvercle est
décorée de bas-reliefs. Cuve : sous une double arca-
ture, supportée par trois colonnes à base et chapi-
teaux corinthiens stylisés, deux bustes aux visages
osseux : à droite, personnage à la chevelure disposée
en mèches parallèles, rejetées en arrière. Les cheveux
ne sont pas indiqués sur la tête du personnage, à
gauche. Dans le fronton trapézoïdal, buste semblable,
accosté de part et d'autre de deux rosaces à quatre
pétales. Éclats à la base de la cuve et à l'angle
supérieur gauche du couvercle, m^ siècle après J.-C.
8070. Auge cinéraire trouvée à Garin. A Saint-Pé
de la Moraine, à l'extérieur de la chapelle. Marbre.
Hauteur, 0 m. 54 ; largeur, 0 m. 49 ; profondeur,
0 m. 30. (PI. IX).
J.-J. Hatt, Annales du Midi, t. LIV-LV, 1945, p. 205,
no 108, pi. XXV, N. 108.
Sous une double arcatiu-e, les bustes des deux
défunts : à droite, un homme, la chevelure disposée
en mèches parallèles, rejetée en arrière ; à gauche une
femme, dont les cheveux semblent ordonnés en ban-
deaux séparés par une raie médiane. Sur les côtés,
demi-circonférences gravées, déterminant un feston,
iii'^ siècle après J.-C.
8071. Auge cinéraire trouvée à Saint-Pé d'Ardet.
A Saint-Pé d'Ardet, à l'intérieur de l'église. Marbre.
Hauteur, 0 m. 47 ; largeur, 0 m. 40. (PI. IX).
J.-J. Hatt, Annales du Midi, t. LIV-LV, 1945, p. 206,
noll2,pl. XXVI, N. 112.
Sous deux arcatures, deux bustes très mutilés.
Au-dessous, cartouche carré. Sur les côtés, décor de
losanges gravés. Iii^ siècle après J.-C.
8072. Auge cinéraire trouvée à Saint-Paul d'Oueil
(Haute-Garonne). A Saint-Paul d'Oueil, à la clé de
V jûte de la porte de l'église. Pierre calcaire. Hauteur,
0 m. 44 ; largeur, 0 m. 30 ; profondeur, 0 m. 20.
(PI. IX).
J.-J. Hatt, Annales du Midi, t. LIV-LV, 1945, p. 206,
n° 113, pi. XXV, N. 113.
Sous deux arcatures, deux bustes. Au-dessus,
rosace à quatre pétales, flanquée de deux demi-
circonférences et surmontée d'une grande rosace
en partie disparue. Sur les côtés, demi-circonférences
gravées, déterminant un feston, m^ siècle après
J.-C.
8073. Stèle de provenance régionale. Au Musée de
Toulouse. Marbre. (PI. IX).
PuiG Y Cadafalch, Falguera, Goday, L'arquitectura roma-
nica a Catalunya, p. 246, fig. 306. — J.-J. Hatt, Annales du
Midi, t. LIV-LV, 1945, p. 207, n» 115, pi. XXIX, O. 115.
8
LE COMMINGES.
Sous un fronton triangulaire, décoré de deux
rosaces gravées, et sous un bandeau décoré de festons
incisés, deux bustes. Au-dessous, une excavation
rectangulaire pratiquée pour recevoir les cendres,
me siècle après J.-C.
8074. ( = 886). Stèle trouvée à Vignec (Haute-
Garonne). Au Musée de Luchon. Marbre. Hauteur,
1 m. 11 ; largeur, 0 m. 40 ; épaisseur, 0 m. 30.
(PI. IX).
J.-J. Hatt, Annales du Midi, t. LIV-LV, p. 207, n» 116,
pi. XXVIII, O. 116.
Dans un fronton triangulaire, deux bustes très
mutilés. Au-dessous, dans un cartouche rectangu-
laire, l'inscription. A la partie inférieure de la stèle,
une excavation rectangulaire, pratiquée pour rece-
voir les cendres, iii^ siècle après J.-C.
8075. Fragment de stèle trouvée à Benqué-
Dessous (Haute-Garonne). A Benqué-Dessous, dans
le mur extérieur de l'église. Marbre. Hauteur, 0 m. 84 ;
largeur, 0 m. 41. (PI. X).
J. Sacaze, Inscriptions antiques des Pyrénées, n° 368.
— J.-J. Hatt, Annales du Midi, t. LIV-LV, 1945, p. 208,
n" 120, pi. XXVII, O. 120.
Brisée à la partie supérieure. Cinq bustes disposés
sur deux registres : deux au registre supérieur, trois
au registre inférieur, disposés sous cinq arcatures.
Le personnage central du registre inférieur, une
femme, porte des anneaux d'oreilles. A la partie
inférieure de la stèle, une excavation rectangulaire,
me siècle après J.-C.
8076. Fragment de stèle trouvé à Sacoué (Haute-
Garonne). Disparu. (PI. X).
D'après un croquis d'un carnet de Trey-Signalès, appar-
tenant à M. B. Sapène. — J.-J. Hatt, Annales du Midi,
t. LIV-LV, 1945, p. 208, n» 119, fig. O. 9.
Sous une arcature, buste du défunt. Au-dessous,
une tenaille de forgeron et un marteau. Bordure de
demi-circonférences concentriques, me siècle après
J.-C.
8077. Fragment d'auge cinéraire, encastré dans
un contrefort de l'église de Générest (Haute-Ga-
ronne). Pierre calcaire. (PI. X).
D'après un dessin de Mme J.-J. Hatt. — Barry, Inscrip-
tions inédites des Pyrénées, p. 153. — J.-J. Hatt, Annales du
Midi, t. LIV-LV, 1945, p. 209, n" 122, fig. P. 10.
Dans un encadrement rectangulaire, scie de bûche-
ron, doloire et hache. Au-dessous, spirales, me siè-
cle après J.-C.
8078. Tête trouvée à Montmaurin (Haute-Ga-
ronne), dans les ruines d'une viUa gallo-romaine, au
bord de la Save. A Montmaurin, chez M. Mire.
Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 25. (PI. X).
Renseignements communiqués par le Comte R. de Saint-
Périer. Photographie commimiquée par M. Michel Labrousse. —
Michel Lahrousse, Gallia, t. V, 2, p. 473, fig. 9.
Portrait d'homme. La chevelure, aux mèches
légèrement ondées et épaisses, est disposée en calotte
recouvrant presque entièrement le front et les oreilles.
La bouche est petite, les lèvres minces, le cou puis-
sant. L'extrémité du nez est brisée. Début du
ler siècle après J.-C.
8079. Bas-relief mutilé trouvé à Montmatirin,
dans les ruines d'une villa gallo-romaine, sur les
bords de la Save. Autel. A Montmaurin, chez M. Miro.
Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 30 ; largeur, 0 m. 21 ;
épaisseur, 0 m. 10, 0 m. 11. (PI. X).
Renseignements et photographie communiqués par M. Mi-
chel Labrousse. — Michel Labrousse, Gallia t. V, 2, p. 473,
fig. 8.
Dieu au Maillet, debout, de face, le bras gauche
ramené sur la poitrine, l'avant-bras droit étendu, un
maillet dans la main. Il est vêtu d'une tunique
descendant à mi-cuisses et à manches courtes. Les
pieds semblent chaussés. Restes d'une moulure à la
partie supérieure.
8080. Fragment de bas-relief trouvé à Montmau-
rin, dans les ruines d'une villa gallo-romaine, aux
bords de la Save. Autre face de l'autel n° 8079.
A Montmatirin, chez M. Miro. Marbre blanc. Hauteur
0 m. 30 ; largeur, 0 m. 21 ; épaisseur, 0 m. 10, 0 m. 11.
(PI. X).
Renseignements et photographie communiqués par M. Mi-
chel Labrousse. — Michel Labrousse, Gallia, t. V, 2, p. 473,
fig. 8.
Attis debout, coiffé du bonnet phrygien, vêtu
d'une tunique plissée à partir de la ceinture, les
jambes croisées, la tête reposant dans la main
droite. Restes d'une moulure à la partie supé-
rieure.
SAINT-BERTRAND-DE-COMMINGES.
(LVGDUNVM CONVENARVM).
(Voir leB tomes : IX, p. 203 ; X, p. 147 ; XI, p. 5).
Les fouilles qui se poursuivent à Saint-Bertrand-de-Comminges, principalement dans la ville basse,
permettent de retracer les grandes étapes de l'histoire monumentale de la cité. Le plus ancien établissement
gallo-romain, environ 72 avant J.-C, a été retrouvé au quartier des Vignettes, au Nord-Est de l'agglomération.
Au temps d'Auguste, une première campagne de constructions est représentée par l'édification du forum, du
temple, des trophées, des portiques et d'un premier établissement de bains. Le début du n^ siècle est caractérisé
par de très importants travaux de restauration au forum, gravement endommagé par les troubles qui survinrent
sous le règne de Néron. A l'angle septentrional de la place, s'élèvent, sur les anciennes substructions julio-
claudiennes, de nouveaux thermes. On est alors en présence d'un grand ensemble monumental, de même
construction et de même époque, comprenant forum, temple, thermes, péribole, et miême théâtre, représentant
peut-être le sanctuaire fédéral des Novempopuli. Dans le même temps, la ville atteint un important
développement. A la suite d'événements, encore peu connus, au cours de la première moitié du m® siècle,
la vUle basse, ravagée, est abandonnée. A la fin du siècle et dans les premières années du iv^, un nouvel
effort de construction est entrepris : c'est l'époque à laquelle doivent se placer les substructions les plus
récentes. En 409, Lvgdvnvm Convenarvm est détruite par les Vandales. Le site ne fut pas cependant
abandonné : des églises et des monastères sont alors restaurés, mais des cimetières occupent certains quartiers
de l'ancienne cité.
BIBLIOGRAPHIE.
I. Commission des fouilles de Saint-Bertrand-de-Comminges (LVGDVNVM CONVENARVM). Rapport sur les fouilles de
Saint-Bertrand-de-Comminges de 1933 à 1938. Première Partie, dans Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France, t. XX,
1940, p. 39-99, pi. I-XII ; — Deuxième partie, dans ibid., t. XX, 1943, p. 207-246, pi. XXII-XXVI ; — Troisième, quatrième et
cinquième parties, dans ibid., t. XXI, 1945, p. 15-87, pi. I-XXII.
II. J. Zeiller, Rapport sur les fouilles de Saint-Bertrand-de-Comminges, dans Comptes rendus de V Académie des Inscriptions
et Belles-Lettres, 1941, p. 278-285.
III. Raymond Lantier, A Saint-Bertrand-de-Comminges, dans Revue archéologique, 1941, 2, p. 164-166 ; 1946, 2, p. 103-104 ;
— Recherches archéologiques en Gaule, dans GaUia, II, 1943, p. 256-257.
8081. Fragment de statue trouvé dans le voisi-
nage du vieux cimetière, aux abords immédiats de
la chapelle de Saint- Julien et de la basilique chré-
tienne. Ancienne collection Trey-Signalès. Au Musée
de Comminges. Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 30.
(PL XI).
Photographie communiquée par M. B. Sapène. — J. Sacaze,
Inscriptions antiques des Pyrénées, p. 168, n° 2. — R. LiZOP,
Les Convenae et les Consorani, p. 484.
Torse viril, brisé à la naissance des cuisses et à la
partie inférieure de la poitrine. Sur la cuisse droite,
extrémité d'une patte d'animal. Travail au trépan.
8082. Fragment de statue. Ancienne collection
d'Agos. Peut-être de provenance locale. Au Musée
de Comminges. Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 27 ;
largeur, 0 m. 20 ; épaisseur, 0 m. 12. (PI. XI).
ESPÊRANDIBU — XIII.
Photographie communiquée par M. B. Sapène. — Catalogue
de la collection d'Agos, n° 12. — Rapport sur les fouilles de
Saint-Bertrand-de-Comminges en 1931, p. 56, n" 1. — R. LiZOP,
Les Convenae et les Consorani, p. 485.
Partie inférieure du torse et cuisses d'un person-
nage viril, brisé à la hauteur du ventre et des genoux.
Le sexe a disparu.
8083. Statuette mutilée trouvée « au cours de
travaux de réparation et d'aménagement exécutés
à un immeuble de la place de la Cathédrale, en 1933,
pour l'installation d'une Maison du Tourisme ».
Au Musée de Comminges. Marbre blanc. Hauteur,
0 m. 25. (PI. XI).
Photographie communiquée par M. B. Sapène. — Mémoire*
de la Société archéologique du Midi de la France, t. XXI,
1945, p. 83-84, pL XX, 36.
w
SAINT-BERTRAND-DE-COMMINGES.
La tête et la partie inférieure du corps manquent.
Divinité féminine drapée, tenant de la main droite
un gros serpent à trois têtes, dont les replis enserrent
le corps du personnage. Dans la main gauche, une
coupe, dans laquelle un deuxième serpent, passant
sous le bras gauche, s'abreuve. De ce même côté,
un troisième serpent enlace les reins de la divinité,
sa tête apparaissant sous la coupe et le bras gauche.
Un quatrième serpent, plus petit, se glisse sous le
bras droit, sa tête à la hauteur du serpent buvant
dans la coupe. Sous la main droite, au niveau du
ventre, la tête d'un cinquième serpent. Un sixième
ophidien allonge la tête sur l'épaule droite. En
arrière, sur les épaules les restes d'une chevelure
abondante.
8084. Dix-sept fragments d'une statue colossale
trouvée, en 1930, au forum, près de la partie méri-
dionale du mur à redans. Au Musée de Comminges.
Largeur du torse, 0 m. 60. (PL XI).
Photographie communiquée par M. B. Sapène, — Mémoires
de la Société archéologique du Midi de la France, t. XVII,
1930, p. 91.
Statue d'empereuj-, le torse nu, une large draperie
retombant de l'épaule gauche.
8085. Fragments d'une statue colossale trouvée,
en 1926, au forum. Au Musée de Comminges. Mar-
bre blanc avec traces de couleur rouge. Hauteur,
1 m. 34. (PI. XII).
Photographie communiquée par M. B. Sapène. — P. Lave-
DAN, R. Lizop, B. Sapène, Les fouilles de Saint-Bertrand-de-
Comminges (1920-1929), p. 30.
Personnage municipal, drapé dans la toge, dont
on reconnaît, sur la poitrine, l'amorce du sinus.
Brisé à la hauteur des cuisses.
Peut-être faut-il rapprocher de ce fragment une
base, précédemment découverte et sur laquelle sont
figurés deux pieds chaussés.
8086. Fragment de statue trouvé au chantier de
la Basilique chrétienne, en 1913. Marbre blanc.
Hauteur, 0 m. 19. (PI. XII).
Partie supérieure du torse et amorce du cou d'un
personnage drapé.
8087. Fragment de statue trouvé au forum, en
1936. Au Musée de Comminges. Marbre blanc.
Hauteur, 0 m. 23. (PI. XII).
Photographie communiquée par M. B. Sapène.
Tête d'homme. Le visage a disparu. La chevelure
est disposée en petites mèches ondulées. A la hauteur
de l'oreille, l'une d'elles dessine un accroche-cœur.
8088. Fragment de statue de provenance locale.
Ancienne collection Trey-Signalès. Au Musée de
Comminges. Marbre blanc. Hauteur, 0 m.. 11.
(PI. XII).
Photographie communiquée par M. B. Sapène.
Tête de femme, les cheveux coiffés en bandeaux.
Le visage est très mutilé : le nez a presque entière-
ment disparu, ainsi que le menton. Nombreux éclats
dans la chevelure.
8089. Fragment de statue de provenance locale.
Ancienne collection Trey-Sigaalès. Au Musée de
Comminges. Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 20.
(PI. XII).
Photographie communiquée par M. B. Sapène.
Tête d'homme, la chevelure coupée court. Le
nez et la partie inférieure du visage, brisée au men-
ton, ont disparu.
8090. Fragment de statue trouvé, en 1924, à
200 mètres à l'Est du forum. Au Musée de Comminges.
Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 08 ; longueur, 0 m. 013 ;
épaisseur, 0 m. 093. (PI. XIII).
Photographie communiquée par M. B. Sapène.
Main tenant un bâton.
8091. Fragment de statue de provenance locale.
Ancienne collection d'Agos. Au Musée de Comminges.
Marbre blanc. Longueur, 0 m. 18 ; largeur, 0 m. 19.
(PI. XIII).
Photographie communiquée par M. B. Sapène. — Rapport
sur les fouilles de Saint-Bertrand-de-Comminges en 1931, p. 56,
n» 8.
Main gauche. Les doigts sont brisés.
8092. Fragment de statue de provenance locale.
Ancienne collection d'Agos. Au Musée de Comminges.
Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 11 ; largeur, 0 m. 18.
(PI. XIII).
Photographie communiquée par M. B. Sapène. — Rapport
sur les fouilles de Saint-Bertrand-de-Comminges, en 1931, p. 56,
n0 9.
Main droite fermée sur un fragment de hampe.
8093. Fragment de statue de provenance locale.
Ancienne collection d'Agos. Au Musée de Commin-
SAINT-BERTRAND-DE-COMMINGES.
11
ges. Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 07 ; largeur,
0 m. 08. (PI. XIII).
Rapport sur les fouilles de Saint-Bertrand-de-Comminges
en 1931, p. 56, n" 10.
Fragment de main fermée sur un objet indéter-
miné.
8094. Buste trouvé, en 1932, dans la partie non
encore fouillée du chantier de la villa romaine,
située à 200 mètres au Nord du forum. Au Musée de
Comminges. Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 35.
(PL XIII).
Rapport sur les fouilles de Saint-Bertrand-de-Comminges
en 1932, p. 69-70, pi. IX, 4.
Toute la partie inférieure du visage, depuis le
nez jusqu'au menton, est disparue. La base et le
revers ont été grossièrement piqués pour l'encas-
trement dans ime niche.
8095. Fragment de stèle. Au Cabinet des Médailles,
à Paris, Calcaire tendre. Hauteur, 0 m. 124. (PI. XIII).
Photographie communiquée par M. Jean Babelon.
Tête de femme, à l'ovale allongé, le menton proé-
minent, le nez très petit, les yeux fendus en amande.
Le visage est encadré par une chevelure dont les
mèches sont rendues par des festons.
8096. Fragment de statuette trouvé « dans les
couches profondes du frigidarium » aux thermes
du forum. Au Musée de Comminges. Pierre calcaire.
Hauteur, 0 m. 23 ; largeur, 0 m. 13 ; épaisseur,
0 m. 17. (PI. XIV).
Rapport sur les fouilles de Saint-Bertrand-de-Comminges
de 1933 à 1938, II« Partie, p. 282, pi. XXXII, 20.
Tête de bélier. Les enroulements des cornes sont
indiqués par de grosses hachures, tantôt verticales,
tantôt horizontales.
8097. Fragment de bas-relief, donné comme trouvé
à Sain t-Bertrand-de-Commir ges. Au Musée des An-
tiquités Nationales de Saint-Germain-en-Laye. Mar-
bre blanc. Hauteur, 0 m. 25. (PI. XIV).
Raymond Lantieb, Bulletin des Musées, XI, n" 2, 1946,
p. 28 (figure).
Tête de femme, brisée un peu au-dessous de la
naissance du cou. La partie supérieure de la cheve-
lure manque. Quelques éclats à la surface du marbre
au front et au-dessus de l'œil droit. Légèrement
incliné à gauche, le visage offre des formes pleines.
Sur la chevelure, séparée en deux bandeaux ondulés
par une raie médiane, est posé un voile, dont il ne
reste plus qu'une faible partie à droite, sur le haut
de la tête. Un pan, aux plis largement traités,
retombe sur le côté gauche, en arrière du visage.
L'expression alanguie, voire mélancolique, n'est
pas sans rappeler la tête voilée du Musée de Mérida
(Espagne) (R. Lantier, Monuments Piot, t. XXII,
1918, p. 175-178). Le fragment appartenait à un
ensemble décoratif, probablement contemporain du
règne d'Hadrien.
8098. Fragment de bas-relief trouvé dans la pro-
priété du D'' Saule, en 1932. Au Musée de Commin-
ges. Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 108 ; largeur,
0 m. 136 ; épaisseur, 0 m. 034. (PL XIV).
Photographie et renseignements communiqués par M. B. Sa-
pène.
Personnage nu, debout, la jambe gauche repliée
à angle droit, reposant sur tm quartier de roche,
sur lequel est dressé un hennés, dont il ne reste que
le socle et la partie inférieure de la gaîne, brisée à la
hauteur du phallus. Le personnage soutient de la
main droite le pied d'un vase à panse ovoïde.
Autour du bras, les enroulements d'un large bra-
celet. Scène d'offrande.
8099. Autel trouvé à proximité du forum. Au
Musée de Comminges. Marbre blanc. Hauteur,
0 m. 16 ; largeur, 0 m. 12 ; épaisseur, 0 m. 105.
(PL XV).
Photographie et renseignements communiqués par M. B. Sa-
pène.
Le monument est brisé en deux morceaux. Im-
portants éclats à droite. Le relief est fortement
arasé. Sur la face antérieure, cheval marchant à
droite, la tête tournée de face et inclinée. Sur le
petit côté, à droite, patère. Évidemment cylin-
drique à la partie supérieure.
8100. Fragment d'autel de provenance locale.
Ancienne collection d'Agos. Au Musée de Commin-
ges. Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 26 ; largeur,
0 m. 12 ; épaisseur, 0 m. 17. (PL XV).
Photographie communiquée par M. B. Sapène. — J. Sacaze,
Inscriptions antiques des Pyrénées, p. 194, n° 122.
Dans l'acrotère, à droite, masque grossier. Dédi-
cace à I(ovi) O(ptimo) [M (aximo)] Gem...
8101. Fragment de la paroi antérieure d'une auge
funéraire de provenance locale. Ancienne collée-
12
SA INT-BER TRA ND-DE- COMMIN GES.
tion Trey-Signalès. Au Musée de Commiiiges. Mar-
bre blanc. Hauteur, 0 m. 39 ; largeur, 0 m. 34 ;
épaisseur, 0 m. 28. (PI. XV).
Photographie communiquée par M. B. Sapène. — J. Sacaze,
Inscriptions antiques des Pyrénées, p. 169.
Sous une arcature, en faible relief, tête d'homme
brisée au menton et dont on distingue plus que la
racine du nez, les yeux et la chevelure, ordonnée en
mèches rigides et parallèles, rejetées en arrière.
Au-dessus de l'arcature, décor gravé : rosace à six
branches inscrite dans un cercle, flanqué de cir-
conférences qui se coupent et deux rosaces à six
pétales.
8102. Fragment de la partie supérieure d'une
auge funéraire de provenance locale. Ancienne col-
lection Trey-Signalès. Au Musée de Comminges.
Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 36 ; largeur, 0 m. 24 ;
épaisseur, 0 m. 20. (PI. XV).
Photographie communiquée par M. B. Sapène.
Partie droite d'une niche à sommet cintré, sup-
porté par une colonnette à chapiteau. Au-dessus,
les restes de cercles concentriques. La surface du
marbre est arasée.
8103. Antéfixe de grand monument de provenance
locale. Ancienne collection d'Agos. Au Musée de
Comminges. Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 48 ;
largeur, 0 m. 32 ; épaisseur, 0 m. 09. (PI. XV).
Photographie communiquée par M. B. Sapène. — Rapport
sur les fouilles de Saint-Bertrand-de-Comminges en 1931, p. 51,
n° 7.
Au centre, tête de déesse, la chevelure disposée en
bandeaux ondulés, couronnée d'une palmette qui
s'achève, dans le bas, à droite et à gauche, par deux
volutes.
i
8104. Fragment de corniche trouvé, en 1931, à
l'Ouest de la basilique chrétienne. Au Musée de
Comminges. Marbre blanc. Longueur, 0 m. 21 ;
largeur, 0 m. 19 ; épaisseur, 0 m. 17. (PI. XVI).
Photographie communiquée par M. B. Sapène. — Rapport
sur les fouilles de Saint-Bertrand-de-Comminges en 1931, v, 45,
pi. IX, 2.
Sous un triple bandeau à profil rectangulaire, un
triglyphe et une métope : masque féminin au visage
arrondi, au nez large et écrasé, les yeux ovales et
clos. Deux profonds sillons partent obliquement de
la base du nez. La chevelure, disposée en calotte
plate, est indiquée par des stries obliques sur le front
et les côtés. Travail indigène.
8105. Fragment de frise octogonale trouvé, en
1935, au Nord du forum, à l'angle d'un decumanus.
Au Musée de Comminges. Marbre blanc. Longueur
de la partie décorée, 0 m. 83 ; hauteur, 0 m. 35 ;
épaisseur, 0 m. 38. (PI. XVI).
Photographie et renseignements communiqués par M. B. Sa-
pène.
Rinceaux d'acanthes. L'extrémité gauche est en-
tièrement arasée.
8106. Fragment de bas-relief. Ancienne collection
d'Agos. Au Musée de Commirges. Marbre blanc.
Hauteur, 0 m. 27 ; largeur, 0 m. 13 ; épaissexir,
0 m. 06. (PI. XVI).
Photographie communiquée par M. B. Sapène. — Rapport
sur les fouilles de Saint-Bertrand-de-Comminges en 1931, p. 56,
no2.
A gauche, un personnage debout, vêtu d'une
tunique serrée à la taUle par une ceinture et
dégageant la cuisse gauche. Le visage a disparu. De
la main gauche, il tient le bras droit d'un petit
personnage nu, très mutilé. Au-dessus de celui-ci,
un fragment de draperie.
8107. Fragment de statue. Ancienne collection
Trey-Sigaalès. Au Musée de Comminges. Marbre
blanc. Hauteur, 0 m. 30. (PI. XVI).
Photographie communiquée par M. B. Sapène.
Peut-être un enfant emmailloté.
8108. Fragment de bas-relief. Ancienne collection
Trey-Sigaalès. Au Musée de Comminges. Marbre
blanc. Hauteur, 0 m. 30. (PI. XVI).
Photographie communiquée par M. B. Sapène.
Tête, cou et amorce du buste d'un personnage
masculin. De gros éclats ont entraîné la disparition
du visage depuis la racine du nez jusqu'au menton.
Grands yeux obliques, front bas et chevetrx disposés
en ondulations parallèles siu: les côtés.
8109. Buste. Ancienne collection d'Agos. Musée
de Comminges. Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 46.
(PI. XVII).
Photographie communiquée par M. B. Sapène. — Rapport
sur les fouilles de Saint-Bertrand-de-Comminges en 1931, p. 56,
a° 3, pi. XII, I.
Femme. Le cou, large et épais, supporte une tête
ronde et massive, aux traits fortement accentués. La
SAINT-BERTRAND-DE-COMMINGES.
13
chevelure, disposée en bandeaux ondulés, séparés
par une raie médiane, est surmontée de feuillages (?)
imbriqués. Travail indigène. Buste funéraire.
8110. Tête. Ancienne collection d'Agos. Musée
de Comminges. Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 22.
(PI. XVII).
Photographie communiquée par M. B. Sapène. — Rapport
SUT les fouilles de Saint-Bertrand-de-Comminges en 1931, p. 56,
nO 1, pi. XII, 2.
Homme. La chevelure est rejetée en arrière.
Menton lourd et proéminent. Visage ridé. Travail
indigène. Buste funéraire.
8111. Tête. Ancienne collection d'Agos. Au
Musée de Comminges. Marbre blanc. Hauteur,
0 m. 26. (PL XVII).
Photographie communiquée par M. B. Sapène. — Rapport
sur les fouilles de Saint-Bertrand-de-Comminges en 1931, p. 56,
n» 5, pi. XII, 3.
Homme. L'usure du marbre a entraîné un afiFai-
blissement marqué des traits du visage, devenus peu
distincts. Travail indigène. Buste funéraire.
8112. Tête. Provenance locale. Musée de Com-
minges. Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 22. (PI. XVII).
Photographie communiquée par M. B. Sapène. — Rapport
sur les fouilles de Saint-Bertrand-de-Comminges en 1931, p. 56,
n° 6, pi. XII, 4.
Homme. Les mèches de la chevelure, rigides et
parallèles, sont rejetées en arrière. Travail indigène.
Buste funéraire.
8113. Buste funéraire. Ancienne collection d'Agos.
Au Musée de Conuninges. Marbre blanc. Hauteur,
0 m. 40. (PI. XVII).
Photographie comraïuniquée par M. B. Sapène. — Rapport
sur les fouilles de Saint-Bertrand-de-Comminges en 1931, p. 56,
n» 7, pi. XII, 5.
Homme. La presque-totalité du visage a disparu.
Travail indigène.
8114. Antéfixe. Ancienne collection d'Agos. Au
Musée de Comminges. Pierre calcaire. Longueur,
0 m. 46 ; largeur, 0 m. 24 ; épaisseur, 0 m. 08.
(PI. XVII).
Photographie communiquée par M. B. Sapène. — Rapport sur
les fouilles de Saint-Bertrand-de-Comminges en 1931, p. 57, n" 5,
Tête de femme, les yeux clos. La chevelure, dis-
posée en mèches divergentes, est surmontée d'une
haute palmette stylisée.
Voir : E., t. II, p. 115, n» 1054.
8115. Antéfixe. Ancienne collection d'Agos. Au
Musée de Comminges. Pierre calcaire. Hauteur,
0 m. 45 ; largeur, 0 m. 20 ; épaisseur, 0 m. 07.
(PI. XVII).
Photographie communiquée par M. B. Sapène. — Rapport
sur les fouilles de Saint-Bertrand-de-Comminges en 1931, p. 57.
Tête de femme. La chevelure, disposée en mèches
divergentes, est surmontée d'une haute palmette
stylisée.
8116. Antéfixe, trouvée au domaine d'Agos,
à Tibiray (Haute-Garonne). Ancienne collection
d'Agos. Au Musée de Comminges. Marbre blanc.
Hauteur, 0 m. 45 ; largeur, 0 m. 27 ; épaisseur,
0 m. 10. (PI. XVII).
Photographie communiquée par M. B. Sapène. — Rapport
sur les fouilles de Saint-Bertrand-de-Comminges en 1931,
p. 57.
Tête de femme, surmontée d'une palmette stylisée,
accostée de deux volutes.
8117. Antéfixe trouvée, peut-être, à Martres-
Tolosanes (Haute-Garonne). Ancienne collection d'A-
gos. Au Musée de Comminges. Marbre blanc. Hau-
teur, 0 m. 40 ; largeur, 0 m. 24 ; épaisseur, 0 m. 13.
(PI. XVIII).
Photographie communiquée par M. B. Sapène. — Rapport
sur les fouilles de SairU-Bertrand-de-Comminges en 1931,
p. 57.
Tête de femme, les cheveux disposés en mèches
parallèles au-dessus du front et surmontés d'une
palmette stylisée.
8118. Fragment d'autel trouvé à Ardiège (Haute-
Garonne). En dépôt au Musée de Comminges.
Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 11 ; largeur, 0 m. 09 ;
épaisseur, 0 m. 07. (PI. XVIII).
Photographie communiquée par M. B. Sapène.
Personnage assis, drapé, tenant des deux mains
un arbre au feuillage stylisé. La tête manque.
Ex-voto à un Dieu- Arbre.
14
SAINT-BÉAT.
SANCTUAIRE DES CARRIÈRES DE MARBRE.
Au cours de l'exploitation d'une nouvelle carrière de marbre, située à la base septentrionale de la
montagne d'Arrie, sur la rive gauche de la Garonne et en bordure de la route de Cierp, on a mis au jour,
pendant l'été de 1946, au lieu dit « Malh de las Figuras », ensevelis sous une masse d'éboulis, les vestiges
d'un petit sanctuaire gallo-romain, installésurunfrontdetailleabaEdonné, aune vingtaine de mètres au-dessus
de la vallée et en contre-bas de la carrière romaine Rap. Face au Nord, rompant l'abrupt de la montagne, une
paroi de marbre bleuté est en partie couverte de gravures, dix-huit bustes ou têtes de divinités, rudement
entaillés dans le rocher (fin il® et m® s.). Au-dessous, la partie centrale de la masse rocheuse est creusée, à hauteur
d'homme, d'une suite d'alvéoles rectangulaires, à parois verticales, destinées à recevoir de petits autels votifs.
D'autres ex-voto avaient été dressés sur des socles, en avant des niches. Quarante autels, ou fragments d'autels,
ont été retrouvés : quatre sont dédiés à un dieu local, Erriapus, deux à Silvain, un à une divinité inconnue. Les
céramiques et les verreries, recueillies sur l'emplacement du sanctuaire, permettent de dater l'ensemble de ces
découvertes depuis la fin du i^r gjècle après J.-C. jusqu'au début du m® siècle. Au mois de janvier 1947, un
éboulement a entraîné la disparition de ce curieux lieu de culte et de la plupart des monuments qu'il abritait.
Les photographies m'ont été obligeamment communiquées par M. B. Sapène.
BIBLIOGRAPHIE.
I. Bertrand Sapêne, Autels votifs, atelier de marbriers et sanctuaire gallo-romains, découverts à Saint-Béat (Haute- Garonne),
dans i?ei!z»e de Comminges, 4o trimestre, 1946, p. 283-325.
II. Michel Labrousse, Un sanctuaire rupestre gallo-romain dans les Pyrénées, dans Mélanges Charles Picard, t. II, p. 481-521
(Revue archéologique, 1948, 2 ).
III. Du MÊME, Saint-Béat (Haute-Garonne), dans Gallia, t. V, 2, 1947, p. 474-475.
8119. Buste gravé, dominant le « Malh de las
Figuras ». Hauteur, environ, 0 m. 10. (PI. XVIII).
B. Sapène, Revue de Comminges, 1946, p. 316, fig. 16-17.
L'exécution est des plus rudimentaires : visage
triangulaire très mutilé, où l'on ne distingue plus
que les vestiges du nez et de l'arcade sourcilière
gauche. Fin des ii® et m® siècles.
8120. Buste, à la partie Est du « Malh de las
Figuras ». Hauteur, environ, 0 m. 10. (PI. XVIII).
B. Sapène, Revue de Comminges, 1946, p. 316, fig. 18. —
Michel Labrousse, Revue archéologique, 1948, 2, p. 488-489.
Buste d'homme, grossièrement entaillé. Deux
cavités allongées, deux traits verticaux et une rai-
nure horizontale marquent l'emplacement des yeux
et de la bouche. La chevelure est indiquée par une
suite de petites incisions obliques, le buste par un
rectangle.
Les mêmes simplifications du visage et du buste
reparaissent sur les monuments funéraires de la
région de Comminges. Fin des ii® et iii^ siècles.
8121. Tête et buste au « Malh de las Figuras ».
(PI. XVIII).
B. Sapène, Revue de Comminges, 1946, p. 316, fig. 9.
Tête circulaire et buste en forme de rectangle.
8122. Autel. Marbre. Hauteur, 0 m. 47 ; largeur :
à la base, 0 m. 245, au fût : 0 m. 185 ; épaisseur,
0 m. 145, 0 m. 20. (PI. XIX).
B. Sapène, Revue de Comminges, 1946, p. 303-307, n» 19,
fig. 10. — Michel Labrousse, Revue archéologique, 1948,
2, p. 502-509, fig. 4-5.
Sur la face antérieure, à l'intérieur d'ime niche
rectangulaire, Silvain debout, de face, représenté
sous l'aspect d'un homme âgé, le corps lourd et
trapu, les jambes courtes et épaisses, le visage mutilé,
dissimulé par la chevelure Ion gue, la barbe et la mous-
tache. Il est vêtu d'une double tunique à manches
courtes, descendant jusqu'aux genoux et serrée à la
taille. Un manteau est jeté sur l'épaule gauche. Le
dieu tient une serpe dans la main gauche et un
objet indétermiixé, peut-être un vase, dans l'autre
SAINT-BÉAT.
15
main. Sur le socle, l'inscription : Natalis Martialis j
et Sintus officinator(es) j cum suis colegis j v(o-
tum) s(olverunt) l(ibenter) m(erito).
Sur le petit côté gauche de l'autel : au registre
supérieur, un marbrier, vêtu d'une tunique courte,
le corps incliné en avant, brandit des deux mains
un marteau à piquer qu'il s'apprête à abattre sur
le bloc de pierre, placé devant lui, à sa droite. Au
registre inférieur un Amour nu et ailé, un ciseau
dans la main gauche, un marteau dans l'autre main,
se dispose à sculpter le bloc placé devant lui.
Sur le petit côté droit de l'autel : au registre
supérieur, buste de divinité, d'exécution très gros-
sière, entourée de feuillages et de branchages, dans
lesquels on peut reconnaître des rameaux et des
pommes de pin. En avant du buste im. autel, et de
chaque côté de celui-là, M. B. Sapène croit pouvoir
distinguer les représentations d'une tortue et d'un
coq et propose de voir dans le buste une image de
Mercure. Cette identification est contredite par la
présence, au registre inférieur, d'un bélier, passant
à gauche, et l'on serait plutôt tenté de rapporter le
buste à SUvain, figuré, sur cette face, en tant que
protecteur des troupeaux et de la végétation.
La corniche moulurée de l'autel était décorée de
rais de cœur disparus, le tore et la base de perles et
de pirouettes, surmontées, sur la doucine, de feuilles
trilobées. Sur les pilastres, encadrant la niche
centrale, rinceaux spiraliformes (ii^ siècle ap. J.-C).
8123. Partie supérieure d'un autel. Marbre blanc.
Hauteur, 0 m. 21 ; largeur, 0 m. 15. (PI. XIX).
B. Sapène, Revue de Comminges, 1946, p. 311, n" 28,
fig. 12. — M. Labrousse, Revue archéologique, 1948, p. 509,
fig. 6.
Sur la face principale, dans une niche à sommet
arrondi, Silvain ou Erriapus, debout, de face, vêtu
d'une timique, un maUlet dans la main droite,
dressée à la hauteur de la ceinture. Brisé à la hau-
teur des seins. Le coiironnement de l'autel est orné
d'une torsade et de rosaces à quatre pétales dans
les acrotères (ii^ siècle après J.-C.).
8124. Autel. Au musée de Comminges. Marbre
blanc. Hauteur, 0 m. 60 ; largeur, 0 m. 175 ; épais-
seur, 0 m. 12. (PI. XIX).
B. Sapène, Revue de Comminges, 1946, p. 296-298, n» 10,
fig. 8.
A la corniche, torsade et rosaces à quatre pétales
sur les acrotères. Sur les petits côtés, œnochoé à
panse godronnée et patère. Sur la face antérieure,
l'inscription : Deo Eri j apo Vincen j tius pro
salu I tem suam et / suorum j v(otum) so / Ivet feli j
citer (ii^ siècle après J.-C).
8125. Autel. Au musée de Comminges. Marbre
blanc. Hauteur, 0 m. 41 ; largeur, 0 m. 17 ; épais-
seur, 0 m. 15. (PL XIX).
B. Sapène, Revue de Comminges, 1946, p. 300, n° 14, fig. 9.
Le couronnement est entouré d'une torsade, deux
rosaces à quatre pétales sur les acrotères. Sur la
face antérieure, l'inscription : Erriapo j deo j Gom-
fera j ni posue j runt j v(otum) s(olverunt) l(iben-
tes) m(erito) (ii^ siècle après J.-C).
8126. Partie supérieure d'un autel. Marbre blanc.
(PI. XIX).
B. Sapène, Revue de Comminges, 1946, p. 35.
Le couronnement est entouré d'une torsade, deux
rosaces à quatre pétales sur les acrotères. Sur la
face antérieure, cartouche rectangulaire, à encadre-
ment mouluré, probablement destiné à recevoir ime
inscription tracée au pinceau, (ii^ siècle après J.C).
16
SAINT-PLANCARD.
Au cours des fouilles entreprises à Saint-Plan card (Haute-Garonne), on a découvert, en remploi dans
le mur occidental de la chapelle de Saint- Jean (n" 8127-8130) et dans la muraille du cimetière (n° 8131), des
fragments de bas-reliefs et de statues, actuellement déposés à l'intérieur de la chapelle de Saint- Jean.
Les photographies m'ont été obligeamment communiquées par M. Georges Fouet.
BIBLIOGRAPHIE.
I. Jean Laff ARGUE et Georges Fouet, Peintures romanes. Vestiges gallo-romains à Saint- Plancard (Haute- Garonne), Toulouse,
Privât, 1948, m-4o (fig.).
II. Michel LabboUS'^e, Saint- Plancard ( Haute- Garonne) , dans Gallia, t. V, 2, 1947, p. 474.
8127. Stèle. Marbre blanc. Hauteur, 1 m. 20;
largeur, 0 m. 50 ; épaisseur, 0 m. 23. (PI. XX).
J. Laff ARGUE et G. Fouet, Peintures romanes. Vestiges gallo-
romains..., p. 86-87.
Mars Sutugius, debout, de face, dans une niche
à sommet triangulaire, brisée à droite. Le dieu porte
une cuirasse à lambrequins et à épaidières. Au côté
gauche, est attachée une épée à pommeau cir-
culaire, dans un fourreau. Un bouclier circulaire est
attaché au bras droit. L'autre bras manque. La tête
est couverte d'un casque sur la coiflfure disposée en
calotte. A la partie supérieure de la stèle, le nom de
la divinité : Sut j ugio ; sur le socle, la suite de la
dédicace : d(eo) / ... us, Burusi ffilius) / (ex)
voto patris. Sur le petit côté, à gauche, dans une
niche, à sommet arrondi, buste d'homme de face,
de travail indigène.
8128. Fragment de statue. Marbre blanc. Hauteur,
0 m. 48 ; largeur, 0 m. 34 ; épaisseur 0 m. 16. (PI. XX).
J. Laffargue et G. Fouet, Peintures murales. Vestiges
gallo-romains..., p. 88.
Torse d'homme, revêtu d'une cuirasse à lambre-
quins. Sur l'épaule gauche, une draperie, retombant
sur le côté du corps. La poitrine est barrée par un
cingulum.
8129. Statue mutilée. Pierre calcaire. Hauteur,
0 m. 81 ; largeur 0 m. 36 ; épaisseur, 0 m. 16. (PI. XX),
J. Laffarcue et G. Fouet, Peintures murales. Vestiges
gallo-romains,.., p. 99.
Personnage municipal, assis, drapé dans la toge.
L'avant -bras droit est replié à angle droit, la main à
la hauteur de la poitrine. La tête et le bras gauche,
encastrés dans des cuvettes cylindriques, et les pieds
manquent.
8130. Fragment de statue. Pierre calcaire. Hau-
teur, 0 m. 25 ; largeur, 0 m. 35 ; épaisseur, 0 m. 20.
(PI. XX).
J. Laffargue et G. Fouet, Peintures murales. Vestiges
gallo-romains..., p. 99.
Partie médiane du corps d'un personnage en
toge, la main droite ramenée à la hauteur de la
ceinture.
8131. Stèle funéraire. Marbre blanc. Hauteur,
0 m. 44 ; largeur, 0 m. 28 ; épaisseur, 0 m. 24.
(PI. XXI).
>
J. Laffargue et G. Fouet, Peintures murales. Vestiges
gallo-romains..., p. 97.
Dans une niche à som.met arrondi, le buste du
défunt, très grossièrement exécuté. A la partie
supérieure, encadrant le buste : D(is) M(anihus).
Sur la base : Cuctilionia j C(aii) filia j marito ca /
rissimo...
17
TAREES.
(Voir le tome II, p. 107).
8132. Masque, provenant probablement d'un sanc-
tuaire montagnard pyrénéen. Au Musée du Jardin
Massey, à Tarbes. Moulage au Musée des Anti-
quités Nationales de Saint-G^rmain-en-Laye. Tôle
de bronze. Hauteur, 0 m. 17 ; largeur aux yeux,
0 m. 12, à la bouche, 0 m. 10 ; épaisseur, 0 m. 001.
(PI. XXI).
Salomon Reinach, Bronzes figurés de la Gaule romaine,
figure à la p. 8. — Raymond Lantier, Monuments Piot,
t. XXXVII, 1939, p. 105-107, pi. IX.
La partie médiane du nez a disparu dans toute
sa longueur. A droite de la bouche, une cassure
s'étend sur la partie inférieure de la joue et se perd
dans la barbe. La chevelure est criblée de petits
trous. A la technique du repoussé, le visage doit
son aspect quasi-lunaire. Les joues sont larges et
rondes ; le nez droit ; les yeux, énormes et fortement
obliques, étaient jadis incrustés d'émail ou de pâtes
de verre, disposés dans deux petites cuvettes ména-
gées au revers de la figure. Sur les paupières, en
forte saille, les cils sont figurés par un dessin en
forme de feuilles de fougère. Sous le nez, deux
légers enfoncements du métal marquent l'empla-
cement des narines, d'où retombent, gauchement
tracés, deux sillons parallèles venant se raccorder
au demi-cercle encadrant la bouche petite, aux
lèvres épaisses. Le bas du visage disparaît sous une
courte barbe, indiquée tantôt par des lignes ondées,
verticales ou horizontales, tantôt sous la lèvre et
le menton, par des ébauches de festons. A la hauteur
des maxillaires, une ligne hachurée en limite étroi-
tement le tracé qui, aux extrémités du masque.
s'interrompt brusquement, laissant libre une mince
bande de métal pour le raccordement avec la pièce
occipitale, aujourd'hui disparue. La chevelure, ob-
tenue par un repliement en quart de cercle de
l'extrémité supérieure de la pièce, recouvre entiè-
rement le front. De la masse des cheveux, fortement
stylisés, seules subsistent deux rangées de spirales
doubles, irrégulièrement disposées, dont les enrou-
lements s'opposent d'un étage à l'autre. Les inter-
valles entre les spires et la racine sont remplis de
stries en forme de virgules. Le cou est remplacé par
une sorte de douille, ouverte en arrière, évasée en
avant, servant au montage de la tête de cette
divinité celtique sur un mannequin ou sur un
corps de métal. Environ III^ siècle avant J.-C.
8133. Fragment de bas-relief trouvé à Jaunac,
commune de Trébiran (Hautes-Pyrénées). Ancienne
collection d'Agos. Au Musée de Comminges. Mar-
bre blanc. Hauteur, 0 m. 18 ; largeur, 0 m. 135 ;
épaisseur, 0 m. 07. (PI. XXII)
Photographie et renseignement communiqués par M. B. Sa-
pène.
Partie supérieure d'un corps de femme, brisé en
deux parties à la base du cou. Visage ovale, aux
larges pommettes, au nez gros et court, aux grands
yeux aux lourdes paupières. Dans la chevelure,
séparée sur le sommet de la tête par une raie mé-
diane et disposée en grosses ondulations, sont dis-
posés des pampres et des raisins. Deux larges ban-
delettes retombent de chaque côté sur le devant de
la poitrine.
ESPÉBANDIEU ■
XIII.
18
BORDEAUX.
(BURDIGALA).
(Voir les tomes : II, p. 110 ; IX, p. 206).
8134. Statue trouvée à Bordeaux, en 1933 et
1937, devant le quai Louis XVIII, par le travers de
la Bourse Maritime, dans la Gironde. Au Musée
lapidaire. Pierre tendre des carrières de Bourg ou
de Roque de Thau. Hauteur, 1 m. 80. (PI. XXII).
P. CouRTAULT, Comptes rendus de VAcadémie des Inscrip-
tions, 1933, p. 357-358. — Du même. Revue historique de Bor-
deaux, 1934, p. 37-39, fig. ; 1937, p. 38.
Brisée en deux morceaux. Homme debout, vêtu
d'une tunique à manches courtes et de la toge. Le
bras droit ramené sur la poitrine, la main tenant le
pan qui retombe de l'épaule gauche. Le bras gauche,
ployé à angle droit et recouvert par les plis de la
toge, est brisé au-dessus du poignet. Les pieds sont
chaussés. A la partie postérieure du cou, à la hauteur
de la nuque, une pièce de fer est scellée au plomb
dans la pierre. La tête manque. Persormage muni-
cipal. La statue reproduit la même attitude, mais
inversée, de la statue n^ 1095.
8135. Tête trouvée, au mois de mai 1924, à
Bordeaux, rue de Grassi, lors de la démolition de la
maison qui portait le n" 25. Au Musée lapidaire.
Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 76, (PI. XXII).
P. CouHTAULT, iievue historique de Bordeaux, 1924, p. 258-
261,
Portrait d'homme âgé, imberbe, au visage osseux
et ridé. La chevelure est disposée en petites boucles
plates. Un large éclat, en sautant, a entraîné la
disparition de la pointe du nez. La face postérieure
de la tête a été arasée de façon à supprimer la partie
arrière du crâne. Des trous de goujons ont été percés
au sommet de la tête pour permettre la fixation du
fragment au mur de l'hôtel du conseiller au Parle-
ment, Florimond de Rocmond, où la pièce était
conservée au XYiii^ siècle.
8136. Tête trouvée, environ 1865-1868, à Bor-
deaux, lors des travaux de percement du coiirs
d'Alsace-Lorraine. Au Musée des Antiquités INatio-
nales de Saiut-Germain-en-Lave. Bronze. Hauteur,
0 m. 226. (PI. XXIII).
R. Lantier, Monuments Piot, t. XXXI, 1931, p. 23-38,
pi. IV.
Personnage jeune et imberbe. Le visage arrondi
offre des traits accentués : nez droit, formant à
l'arête un méplat prononcé; joues larges et pleines;
bouche petite, relevée légèrement à gauche, lèvre
supérieure proéminente ; arcades sourcilières pro-
fondes, abritant de grands yeux en amandes, aux
paupières ourlées ; pupilles indiquées par une petite
dépression. Le front bas est en grande partie masqué
par la chevelure, drue et compacte, dont les mèches,
largement traitées et séparées par une raie médiane,
s'arrêtent sur une ligne légèrement incurvée. En
arrière, les cheveux, plus sommairement indiqués,
rayonnent sur l'occiput, et de cette masse se déta-
chent deux longues mèches, passant au-dessus des
oreilles et plaquant sur les joues. Portrait de jeune
chef aquitain. Fonte indigène du i^' siècle après
J.-C.
Le bronze, d'une belle patine brune, avait été
jadis recouvert d'une couche de dorure au mercure.
Nombreuses soufflures, principalement dans la che-
velure, masquées par des pièces rapportées.
8137. Fragment de statue trouvé probablement
au Petit-Corbin, château de Saint-André, à Saint-
Georges de Montagne, près de Libourne (Gironde).
Au Musée de Libourne. Pierre calcaire dure de
provenance locale. Hauteur, 0 m. 33. (PI. XXIII).
Henri de Sarrau, Revue historique et archéologique du
Libournais, 3« et 4« trimestres, 1947, p. 336-345.
Tête de jeune homme, au visage plein, les pom-
mettes saillantes. La chevelure est disposée en
larges mèches, dessinant des ondulations. Sur le
front, en partie couvert, les cheveux dessinent des
festons. La pointe du nez est brisée ; éclats aux
lèvres et au menton. Sur le sommet de la tête, une
main posée sur la chevelure.
La tête appartenait à un groupe, figurant une
divinité funéraire, la main ou les mains reposant
sur une ou deux têtes humaines. Bon travail indi-
gène.
19
AGEN.
(AGINNVM, NITIOBROGES.)
(Voir les tomes : II, p. 225, 461 ; III, p. 455).
8138. Tête trouvée à Agen (Lot-et-Garonne). Au
Musée d'Agen. Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 32.
(PI. XXIII).
Photographie et renseignements communiqués par M. Allard.
Portrait d'homme, les cheveux coupés courts. De
profonds sillons sur les joues et de chaque côté du
nez, qui a disparu, i^"" siècle après J.-C.
8139. Fragment de statue trouvé à Soudiniac-Ro-
quefail (Lot-et-Garonne). Au Musée d'Agen. Pierre
commune. Hauteur, 0 m. 56. (PI. XXIV).
Photographie et renseignements communiqués par M. Allard.
Partie inférieure d'un torse d'homme nu, brisé
à la ceinture et aux genoux. Sur la hanche droite,
un arrachement marque l'emplacement d'un motif
disparu.
8140. Fragment de statue trouvé à Cos (Tarn-et-
Garonne). Au Musée de Montauban. Marbre blanc.
Hauteur, 1 m. 25. (PL XXIV).
Photographie et renseignements communiqués par M. Allard.
Torse d'un personnage municipal en toge, le bras
droit enveloppé dans la draperie et ramené sur la
poitrine. Brisé sous les genoux.
20
SAINTES.
(SANTONI).
(Voir le tome II, p. 258 ; X, p. 148).
8141. Fragment de statue trouvé « dans la partie
la plus voisine des thermes de Saint-Saloine et
touchant le mur du cimetière de Saint- Venant à
l'Est » [M. Clouet]. Au Musée archéologique de
Saintes. Marbre blanc à patine rougeâtre, d'origine
argileuse. Hauteur, 0 m. 255. (PI. XXIV).
Photographie communiquée par M. M. Clouet. — M. ClOUET,
Recueil de la Commission des Arts et Monuments Historiques de
la Charente- Inférieure, t. XXII, 1940, p. 18. — Du même,
Revue de Saintonge et d'Aunis, nouv. sér., l'* livr., 1943,
p. 35 (figure).
Partie inférieure d'im corps de femme, œuvre
d'assez bon travail. Il ne reste plus que le ventre et
la naissance du bassin.
8142. Fragment de statuette, trouvée dans une
fosse gallo-romaine, sur le coteau des Arènes « sur le
côté gauche de la rue Bourignon, lorsqu'on se rend
à l'amphithéâtre » [M. Clouet]. A Saintes, chez
M. Toumeux. Calcaire blanc. Hauteur, 0 m. 15.
(PI. XXV).
Photographie communiquée par M. M. Clouet. — M. Clouet,
Revue de Saintonge et d'Aunis, nouv. sér., l'« livr., 1943,
p. 42 (figure).
Partie supérieure d'une statuette de divinité
féminine, brisée à mi-corps. Les traits du visage et
la chevelure sont indiqués par des incisions assez
profondes. Le nez est court, élargi à la base, le menton
lourd et épais. Un bandeau maintient, à la partie
supérieure du front, les cheveux disposés en grosses
mèches rigides, encadrant le visage et retombant sur
les épaules et la nuque. Un torque tubulaire entoure
le cou. Le bras droit est plié à angle droit ; la main,
disparue, était ramenée sur la poitrine. Le bras
gauche manque. Peut-être une Déesse Mère.
8143. Bloc rectangulaire d'une frise dorique (mé-
tope) trouvé, en 1930, dans les ruines du ctistrum
gallo-romain, et provenant des ruines d'un temple
périptère ou pseudo-périptère, détruit lors du perce-
ment du cours National, en 1815. Au Musée archéo-
logique de Saintes. Pierre commune du pays. Hau-
teur, environ 0 m. 70 ; largeur, environ 0 m. 70 ;
épaisseur, 0 m. 45. (Voir : E.,t. II, p. 282, n» 1364.)
(PL XXV).
Photographie communiquée par M. M. Clouet. — Ch. Dan-
GIBEAUD, Mediolanum Santonum. Le Municipe, p. 51-54 ;
— Les Ruines, p. 47.
Au centre, dans un encadrement circulaire, orné
de godrons, tête de Gorgone. Le sculpteur a voulu
imiter une antéfixe à la (îorgone. Un triglyphe à
droite et le départ d'un second à gauche.
8144. Bloc rectangulaire de frise dorique (métope)
trouvé, en 1930, dans la muraille du castrum gallo-
romain et provenant des ruines d'un temple périp-
tère ou pseudo-périptère, détruit lors du percement
du cours National, en 1815. Au Musée archéologique
de Saintes. Pierre commune du pays. Hauteur,
environ, 0 m. 70 ; longueur, 1 m. 69 ; épaisseur,
0 m. 45. (Voir : E., t. II, p. 282, n» 1364). (PI. XXVI).
Photographie communiquée par M. M. Clouet. — Ch. Dan-
GiBEAUD, Mediolanum Santonum. Le Municipe, p. 54 (ornement
à la couverture).
Au centre, double fleuron composé de cinq feuilles
de lierre et d'acanthe. Triglyphes de chaque côté.
Ce décor floral, dans les caissons ou les métopes,
rappelle ceux de la Tholos d'Épidaure.
8145. Croupe trouvé dans la salle n° 3 de la
villa gallo-romaine de La Vergnée, à Romegoux
(Charente-Maritime). A La Vallée, chez M. P. Bur-
gaud. Pierre commune. Hauteur, 0 m. 24 ; largeur,
0 m. 28 ; épaisseur, 0 m. 21. (PI. XXVI).
Photographie communiquée par M. P. Burgaud. — Paulette
et Paul Burgaud, Revue archéologique, 1940, 2, p. 59, fig. 3.
Dieu et déesse assis sur un siège à haut dossier,
pourvu d'accoudoirs. Le dieu est nu, les deux mains
croisées sur les cuisses. La déesse est vêtue d'une
longue robe, dont les plis sont indiqués, sur la
poitrine, par des incisions horizontales, entre les
jambes par des chevrons. Les mains reposent sur
les cuisses et, à gauche, une corne d'abondance est
appuyée contre le dossier du siège. Les têtes et la
partie supérieure de la corne d'abondance manquent.
Le groupe est parmi les plus grossières de ces
représentations. C'est, avec le monument de Saintes
(E., t. Il, p. 260, no 1319), le seul exemplaire de ce
type, trouvé chez les Saintons.
SAINTES.
21
8146. Bloc mutilé trouvé dans le puits de la villa
gallo-romaine de La Vergnée, à Romegoux (Cha-
rente-Maritime). A La Vallée, chez M. P. Burgaud.
Pierre commune. Hauteur, 0 m. 19 ; largeur, 0 m. 12 ;
épaisseur, 0 m. 12. (PI. XXVI).
Photographie de M. G. Guérineau. — Paulette et Paul
Burgaud, Revue archéologique, 1940, 2, p. 59.
Divinité assise dans un siège à dossier, les mains
reposant sur les accoudoirs. La tête et les pieds
manquent. Il s'agit plutôt que d'une divinité mas-
culine, d'une Déesse Mère, ces représentations étant
assez nombreuses dans le pays des Saintons.
8147. Fragment de statue trouvé, vers 1900, dans
la grotte de la Vierge, au Roc de Sers (Charente),
par le D"" Henri-Martin. Disparu. Pierre calcaire.
(PI. XXVII).
Photographie du D' Henri-Martin. — R. Lantier, Bulletin
de la Société nat. des Antiquaires de France, 1936, p. 218-220.
— Du MÊME, Monuments Piot, t. XL, 1944, p. 108, fig. 12.
Torse de guerrier (héros celtique), le bras droit en
léger repli, retombant en avant du corps à la hauteur
de la ceinture, le bras gauche brisé à l'épaule,
l'avant-bras appliqué sur le ventre, parallèlement
à l'autre bras. Le torse est recouvert d'un justau-
corps de cuir ou de peau, orné sur la poitrine d'un
décor métallique qui, suivant la courbure de la
cage thoracique, détermine une sorte de pectoral ou
de plastron. Le même motif se retrouve sur les
statues de héros celtiques, découvertes à Entre-
mont (E., t. XII, p. 7, n°8 7833-7834), contemporains
de la fin de la deuxième période de la Tène. La par-
tie inférieure du tronc a été sommairement dressée,
plutôt pour un encastrement dans un second bloc
que pour servir de socle.
22
POITIERS.
(LIMONVM PICTONVM).
(Voir les tomes : II, p. 294 ; IX, p. 220).
8148. Statuette mutilée trouvée à Poitiers, entre
le n" 8 ter et le n" 15, qui lui fait vis-à-vis, de la rue
de l'Ancienne Comédie. Au Musée de l'Échevinage,
à Poitiers. Pierre commune. Hauteur, 0. m. 40.
(PI. XXVII).
Photographie communiquée par M. Fr. Eygun. — Ginot,
BiiUetin de la Société des Antiquaires de l'Ouest, 5^ sér., t. YI,
1924, p. 504-505.
Déesse assise sur un siège sans dossier. La tête et
les bras manquent. Sur le genou droit est placée une
corbeille ronde, chargée de fleurs ou de fruits. Sur le
genou gauche surélevé — le pied repose sur un
tabouret carré — l'extrémité terminale d'une
corne d'abondance. La déesse porte une longue robe
descendant jusqu'aux pieds chaussés, et une tuni-
que, serrée sous les seins par un bandeau. Déesse
Mère ou Abondance.
8149. Statue trouvée, brisée en trois fragments, à
Poitiers, dans les fondations de la maison n° 15,
rue des Écossais, entre l'angle de la rue Jacques de
Grailly et la porte de l'immeuble. A Poitiers, chez
M. Fr. Eygun. Pierre commune. Hauteur, 0 m. 54.
(PI. XXVII).
Photographie communiquée par M. Fr. Eygun. — Fr. Eygun,
Bulletin archéologique du Comité, 1934-1935, p. 564-565,
pi. XIII.
Déesse Mère assise. Le bras droit et la partie
médiane du corps manquent. La main gauche tient
une corne d'abondance appuyée contre la hanche.
A droite, un arrachement marque l'emplacement
d'un attribut disparu, corbeille, patère ou fruit,
placé dans la main droite. Elle est vêtue d'une
longue robe plissée et, sur la chevelure, divisée en
deux gros bandeaux ondulés, séparés par une raie
médiane, est placé un voile, qui retombe en avant
sur les épaules. Autour du cou, un torque torsadé.
Les pieds sont chaussés. Le visage est rond, le nez
gros et court, les yeux larges, abrités sous d'épaisses
arcades sourcilières. Travail indigène.
8150. Bloc quadrangnlaire trouvé dans les fonda-
tions de la maison n° 4, rue Jacques-de-Grailly, à
Poitiers. Chez M. Fr. Eygun, à Poitiers. Pierre
commune. Hauteur, 0 m. 225 ; largeiu, 0 m. 17 ;
épaisseur, 0 m. 10. (PI. XXVIII).
Photographie communiquée par M. Fr. Eygun. — Fr. Eygun,
Bulletin archéologique du Comité, 1934-1935, p. 563-564.
Déesse nue, assise. La tête manque. Les seins
sont indiqués. A la base du cou, en arrière du bloc,
une petite masse striée correspond aux restes de la
chevelure. Le bras droit tient un objet en forme de
corbeille haute. Le bras gauche s'appuie sur l'épaule
d'un enfant, qui paraît emmailloté. Sur l'épaule
gauche est gravée une sorte d'épaulette, et à la base,
dans un cartouche, une inscription de deux lignes,
que M. Fr. Eygun propose de lire : ... VSTARI ...
Travail indigène. Vraisemblablement, Cérès ou Dé-
méter, à cause de la corbeille.
8151. Fragment de statue, jadis encastré dans la
cloison de façade d'un four de campagne, voisin de
la maison Barbarin, à Mazaire, commune de Saint-
Pierre-de-Maillé (Vienne). A la maison d'école de
Saint-Pierre-de-Maillé. Pierre commune. Hauteur,
0 m. 50. (PI. XXVIII).
Photographie communiquée par M. Et. Patte. — A. Gbenier,
Revue des Études Anciennes, 1936, p. 424.
Torse d'un personnage viril, brisé aux cuisses.
Éclats sur le côté gauche. Une draperie couvre la
poitrine et le ventre, passant sur l'épaule gauche et
retombant en plis verticaux le long du torse, depuis
l'épaule droite.
8152. Fragment de statue, jadis encastré dans la
cloison de façade d'un four de campagne, voisin de
la maison Barbarin, à Mazaire, commune de Saint-
Pierre-de-Maillé. A la maison d'école de Saint-Pierre-
de-Maillé. Pierre commune. Hauteur, 0 m. 51.
(PL XXVIII).
Photographie communiquée par M. Et. Patte. — Et. Patte,
Buttetin de la Société des Antiquaires de l'Ouest, t. X, 1935,
p. 675-676. — A. Grenier, Revue des Études anciennes, 1936,
p. 424.
POITIERS.
2d
Homme debout, brisé aux épaules et aux genoux,
vêtu d'un justaucorps, serré à la taille par un large
ceinturon, par-dessus lequel est posé un manteau,
dont les plis retombent du côté droit. Probablement
la statue d'un chef indigène.
8153. Fragment de statue, jadis encastré dans la
cloison de façade d'un four de campagne, voisin de
la maison Barbarin, à Mazaire, commune de Saint-
Pierre-de-Maillé. A la maison d'école de Saint-
Fierre-de-Maillé. Pierre commune. Hauteur, 0. m 185.
(PI. XXVIII).
Photographie communiquée par M. Et. Patte. — Et. Patte,
Bulletin de la Société des Antiquaires de l'Ouest, t. X, 1935,
p. 673-675.
Tête de lion. La crinière est rendue par des mèches
lancéolées et striées. Peut-être un lion funéraire.
8154. Base de statue jadis encastrée dans la cloison
de façade d'un four de campagne, voisin de la
maison Barbarin, à Mazaire, commune de Saint-
Pierre-de-Maillé. A la maison d'école de Saint-Pierre-
de-Maillé. Pierre commune. Hauteur, 0 m. 22 ;
épaisseur, 0 m. 13. (PI. XXVIII).
Photographie communiquée par M. Et. Patte. — Et. Patte,
BuUetin de la Société des Antiquaires de l'Ouest, t. X, 1935,
p. 673.
Sur une plinthe trapézoïdale, les extrémités ter-
minales des quatre pattes d'un lion accroupi ; entre
elles, étendue, la queue de l'animal. Peut-être la
partie inférieure du monument dont la tête est
reproduite sous le numéro précédent.
8155. Fragment de sculpture trouvé à Sanxay
(Vienne), au cours de déblaiements sur l'emplace-
ment du temple. A Poitiers, chez M. Négrier. Pierre
commune. Hauteur, 0 m. 127. (PI. XXIX).
Photographie communiquée par M. Négrier.
Sabot de cheval et extrémité inférieure du patu-
ron, ayant appartenu à une statue équestre. Indi-
cation des poils à la naissance du sabot.
24
BOURGES.
(BITVRIGES CVBI).
(Voir les tomes : II, p. 320, 468 ; IX, p. 222).
8156. Fragment de stèle funéraire, utilisée pour la
fabrication de la partie correspondant à remplace-
ment de la tête d'un sarcophage, trouvé dans le
vieux cimetière d'Allichamps (Cher), au mois de
septembre 1942. Dans le jardin de La Châtelette, à
Bruère-Allichamps, chez M. Edouard Brody de
Lamotte. Pierre commune. Hauteur, 0 m. 98 ;
largeur, 0 m. 56 ; épaisseur, 0 m. 40. (PI. XXIX).
Photographie communiquée par M. E. Brody de Lamotte.
Stèle double. La partie portant l'inscription a été
évidée lors de la transformation en sarcophage, et
le sommet arrondi. Sur l'une des faces : dans une
niche à sommet cintré, supporté par deux pilastres,
à chapiteaux corinthiens, homme à mi-corps, vêtu
d'une tunique à manches longues, tenant dans la
main droite un tranchet et dans l'autre main une
forme de chaussure. Stèle funéraire d'un cordonnier.
Sur l'autre face : buste de femme dans une niche
rectangidaire. Le buste est indiqué par un rectangle
arrondi à la hauteur des épaules. Visage ovale au
menton en galoche. La chevelure, disposée en ban-
deaux, séparés par une raie médiane, projette en
arrière de la tête et à droite une grosse-mèche oblique.
L'exécution de ce buste est bien plus grossière que
celle de l'autre face.
8157. Fragment de stèle, trouvé dans le vieux
cimetière d'Allichamps, au mois d'octobre 1941.
Dans le jardin de La Châtelette, à Bruère-Allichamps,
chez M. Edouard Brody de Lamotte. Pierre commune.
Hauteur, 0 m. 72 ; largeur, 0 m. 31 ; épaisseur,
0 m. 08. (PI. XXIX).
Photographie communiquée par M. R. Gauchery.
Vase à panse ovoïde à pied, d'où sortent des
flammes. A droite, les rayons d'un soleil.
8158. Stèle placée au-dessus de la porte d'un
enclos, à Mouhers (Indre), en bordure du chemin
allant du château de Limanges à la route de Cluis,
a environ 3 kilomètres au Nord-Est de Neuvy-
Saint-Sépulchre. Pierre dure. Hauteur, 0 m. 45.
(PL XXX).
Photographie et renseignements conununiqués par M. Jean
Hubert.
Dans une niche à sommet arrondi, personnage
paraissant assis, les jambes repliées sous le bassin.
Du visage, il ne subsiste plus que la bouche, profon-
dément entaillée dans la pierre.
8159. Pilastre, postérieurement transformé en
cuve, trouvé à Ferrières-sur-Sichon (Allier). A Fer-
rières-sur-Sichon. Pierre commune. Hauteur, 1 m. 20 ;
largeur, 0 m. 45. (PI. XXX).
Photographies et renseignements communiqués par M. André
Beurdeley.
Sur deux des faces, deux motifs décoratifs, imitant
les enseignes des légions. L'im est sommé d'un oiseau
de profil. A la partie médiane de l'autre, est adossé
na Génie nu, marchant à gauche, la tête tournée à
droite.
LIMOGES.
(LEMOVICES).
(Voir le tome II, p. 384).
8160. Autel à quatre faces, dressé au bord d'un
vieux chemin, près du hameau de Verneuil-Moû-
thiers, canton de Le Dorât (Haute- Vienne), à l'entrée
du terrain où était établi jadis le cimetière de l'an-
cienne paroisse de Moûthiers. Il servait de soubas-
sement à la croix du cimetière, et pourrait provenir
des ruines gallo-romaines situées au lieu dit La Fa,
à environ 1.800 mètres de Moûthiers. Granit. Hau-
teur, 1 m. 52 ; largeur des faces sculptées, 0 m. 68,
0 m. 66. (PI. XXXI).
Photographie communiquée par M. Frank Delage. — F. Dé-
lace, Bulletin archéologique du Comité, 1934-1935, p. 509-513,
pi. IX-X. — Du MÊME, Bulletin de la Société archéologique du
Limousin, t. LXXIX, 1942, p. 362-365 ; — LXXIII, 1946,
p. 213-218.
Dé rectangulaire. A la partie supérieure, entable-
ment composé d'un bandeau à gorge et à chanfrein
concave. A la base, demi-tore en saillie. Les bas-
reliefs, sculptés sur les quatre faces, ont beaucoup
souffert et ont perdu toute netteté.
Face 1 : Deux personnages debout. Le plus grand
est vêtu d'une robe descendant jusqu'aux pieds. La
chevelure semble retomber sur les épaules. A sa
gauche, un personnage plus petit, dont il ne subsiste
que l'épaide et le bras gauche, la partie supérieure
des jambes et les pieds. Il paraît porter une tunique
dépassant les genoux. — Face 2 : Personnage debout.
Sur la chevelure courte est placée une coiffure tron-
conique (?). Le corps est enveloppé dans une tunique
descendant jusqu'à mi-jambes. Le bras gauche est
ramené sur la poitrine. L'autre bras maintient un
objet oval, bourse (?). — Face 3 : deux personnages
debout. Le plus grand, à la chevelure longue, aurait
peut-être le bas du corps enveloppé dans une drape-
rie, comme semblerait l'indiquer le renflement dis-
posé obliquement à la hauteur de la ceinture. Le
haut du torse serait nu. De la tête, seule subsiste la
chevelure. Le bras droit est ramené sur le devant du
corps, à la hauteur de la ceinture. L'autre bras
retombe le long du torse, la main semblant tenir la
main droite d'un petit personnage placé à droite.
Celui-ci est nu. Le sexe n'est pas indiqué. La tête
est écrasée. — Face 4 : personnage debout ; le corps
enveloppé dans un vêtement long. Dans le bras
droit, ramené vers la gauche, peut-être un petit
animal, la tête dressée. Aux pieds du personnage,
un chien assis, tourné à gauche. A l'extrémité du
museau apparaît un objet cylindrique, en contact
avec la main gauche du personnage, peut-être une
tasse dans laquelle s'abreuve l'animal.
L'état de dégradation des bas-reliefs rend parti-
culièrement difficile tout essai d'interprétation. On
rapprochera cependant cet autel de celui, découvert
à Lamerey, près de Dompierre (Vosges) (E., t. VI,
p. 148, nO 4797), sur lequel sont représentés Hercule,
un dieu imberbe, une divinité ayant à ses pieds un
chien couché et une autre divinité tenant une bourse.
Des ressemblances plus marquées rattachent le bas-
relief de la quatrième face à une série d'images de
dieux chasseurs. Par analogie avec la statue du
Touget (E., t. II, p. 11, n° 1054), l'animal figuré
dans les bras du personnage pourrait être un lièvre.
Les chiens, nourris ou abreuvés par un dieu chas-
seur, se retrouvent sur l'autel de Liversay (E., t. II,
p. 284), n° 1368 et d'Autun (E., t. III, p. 54, n» 1814).
ESPÉRANDIEU
26
GUÉRET.
Les collections lapidaires du Musée de Guéret (Creuse) se sont enrichies d'une série de statues de
divinités, rudement exécutées dans le granit du pays par les tailleurs de pierre gallo-romains. L'intérêt de ces
représentations est d'offrir plus qu'un reflet des traditions de la sculpture celtique aux temps de l'indépendance.
Un pareil conservatisme s'explique par l'isolement de cette région, peu fertile, placée à l'écart des grandes
voies de communications.
Les photographies m'ont été obligeamment communiquées par le D'' Georges Janicaud.
BIBLIOGRAPHIE.
I. D' Georges Janicaud, La Creuse préhistorique, gallo-romaine et barbare. Volume du Centenaire de la Société des Sciences
naturelles et archéologiques de la Creuse, 1932, p. 92-141.
II. Du MÊME, Statues locales en granit de divinités gallo-romaines, dans Mémoires de la Société des Sciences naturelles et archéo-
logiques de la Creuse, t. XXVI, 1937, p. 449-472.
Du MÊME, Mélanges archéologiques, dans ibid,. t. XXVII, 1939, p. 167-189.
8161. Statue trouvée, en 1885, à Védignat, com-
mune d'Ars (Creuse), dans un vieux mur. Au Musée
de Guéret. Granit à mica blanc. Hauteur, 0 m. 47.
(PI. XXX).
D' G. Janicaud, Mémoires de la Société des Sciences naturelles
et archéologiques de la Creuse, t. XXVI, 1937, p. 464-466.
Dieu au serpent. Le torse cylindrique, légèrement
aplati en avant, est coupé à la hauteur du pubis. Le
dos est arrondi et lisse ; la tête sphérique, au visage
plat et carré. Les yeux et les plis naso-géniens sont
rendus par des sillons profondément creusés. La
bouche n'est pas indiquée. Sur la tempe droite, que
surmonte peut-être une corne, s'applique la tête
d'un serpent, dont le corps s'enroule en spirale au-
tour du cou, caché par un torque à boutons. Le bras
droit, orné de bracelets au-dessus du coude et du
poignet, est plié à angle droit, la main ramenée sur
la poitrine, présentant un objet rond, plutôt im
torque qu'une coupe ou une bourse. Le bras gauche
est placé vers l'ombilic, la main tenant une bourse.
8162. Statue mutilée trouvée, vers 1840, dans les
ruines d'importantes substructions gallo-romaines,
au lieu dit « La Gruyère », village d'Ahys, commune
de Saint-Sulpice-lès-Champs (Creuse). Au Musée de
Guéret. Granit. Hauteur, 1 m. 45. (PI. XXXII).
Dr G. Janicaud, Mémoires de la Société des Sciences naturelles
et archéologiques de la Creuse, t. XXVI, 1937, p. 458-459.
Divinité masculine nue, debout. Sur l'épaule gau-
che, l'extrémité antérieure d'un manteau qui re-
tombe en arrière jusqu'à mi-cuisse. Sur la cuisse
gauche, un arrachement marque l'emplacement d'un
attribut disparu, qui pourrait être un caducée. La
tête, le cou, les bras, les jambes et les pieds manquent.
Peut-être Mercure.
8163. Torse de statue trouvé, vers 1858, à Bridiers,
près de La Souterraine (Creuse), dans les ruines de
la station gallo-romaine de Bretum. Au Musée de
Guéret. Granulite. Hauteur, 0 m. 57. (PI. XXXII).
D"' G. Janicaud, Mémoires de la Société des Sciences naturelles
et archéologiques de la Creuse, t. XXVI, 1937, p. 453-455.
Jupiter à la roue, nu, debout, le poids du corps
reposant sur la jambe gauche. L'avant-bras gauche
en demi- flexion, appuyé sur une roue, dont il ne
reste plus qu'une faible partie de la jante et les
quatre rayons disposés en croix. A la base du cou,
une pendeloque martelée était suspendue à un collier
disparu. Un arrachement, à la hauteur de l'épaule
droite, marque l'emplacement d'un attribut disparu.
La tête, le cou, le bras droit, la main gauche et les
pieds manquent.
Le D'' G. Janicaud observe que la statue, malgré
ses mutilations, est la meilleure pièce de ce genre
recueillie dans le département de la Creuse. Les
formes rondes, un peu grasses, les proportions, à
l'exception de celles du bras gauche, sont exactement
rendues.
8164. Groupe trouvé, en 1882, dans le jardin de
M. Boudot, à Crozant (Creuse), parmi de nombreux
vestiges d'époque romaine. Dans le parc de la mar-
quise de Clugny, à Crozant. Granulite. Hauteur,
0 m. 80 ; largeur, 0 m. 30 ; épaisseur, 0 m. 27.
(PI. XXXII).
GUÉRET.
27
Abbé Le Rouzier, Histoire Mustrée de Croxant, Limoges,
1905, p. 8. — D' G. Janicaud, Mémoires de la Société des
Sciences naturelles et archéologiques de la Creuse, t. XXVI,
1937, p. 469-471.
Déesse Mère et trois jeunes enfants, debout à ses
pieds. La partie supérieure du corps de la déesse
manque, brisé au-dessous de la naissance des seins,
énormes et retombant jusque sva le ventre. Sur le
côté droit est sommairement indiqué un bras grêle
et difforme, terminé par une large main, aux doigts
étalés et sans jointures. La partie inférieure du corps
est entièrement masquée par les trois enfants : le
plus grand, au milieu, lève les deux bras vers les seins
de la déesse ; le plus petit, à gauche, croise les bras
sur le ventre. Les faces lunaires, aux traits simple-
ment indiqués par des incisions, les torses et les
membres rudimentaires sont d'une exécution très
grossière. Les pieds des quatre personnages ont
disparu avec la partie inférieure du monument.
8165. Statue trouvée, en 1843, près du Mesnil,
commune de Chauchet (Creuse), dans les ruines d'un
établissement gallo-romain. Au Musée de Guéret.
Granulite à gros cristaux d'orthose et de quartz
gris. Hauteur, 1 m. 18 ; hauteur de la figure, 0 m. 90 ;
hauteur du socle, 0 m. 28. (PL XXXII).
D' G. Janicaud, Mémoires de la Société des Sciences naturelles
et archéologiques de la Creuse, t. XXVI, 1937, p. 466-467.
Déesse Mère, assise sur un siège à bras et à dossier
arrondi. Le sommet du crâne et la face ont disparu.
La chevelure, ou un voile, retombe dans le dos et
sur les épaules. De chaque côté du visage, deux
longues tresses descendent sur les épaules. Les
avant-bras sont appuyés aux accoudoirs du siège,
et les mains, disparues, reposaient sur les genoux.
Un important arrachement, sur l'emplacement de
la main gauche, marque la place d'un attribut, ou
peut-être d'un enfant assis sur les genoux de la déesse
[D' G. Janicaud]. A la base du cou, un bourrelet
correspond au col d'xme longue robe collante des-
cendant jusqu'aux pieds chaussés.
8166. Fragment de statue trouvé, vers 1900, à La
Villette, commune d'Issoudun (Creuse), « tout près
de la voie romaine de Limoges à Autun par Ahun,
Evaux et Néris, parmi des restes importants de-
constructions d'époque romaine» [D'' G. Janicaud].
A Guéret, chez Mme Rouseau-Sauvanet. Granit.
Hauteur, 0 m. 25. (PI. XXXII).
D' G. Janicaud, Mémoires de la Sociétés des Sciences naturelles
et archéologiques de la Creuse, t. XXVI, 1937, p. 453, pi. II,
fig. 8.
Tête ♦irile. Un collier de barbe, taillée courte,
encadre le visage. La chevelure est disposée en grosses
boucles parallèles. A droite, une saillie irrégulière
marque l'emplacement d'un attribut disparu, peut-
être une roue. Là surface de la pierre est fortement
corrodée.
Le D"" G. Janicaud propose de reconnaître ime
tête de Jupiter.
8167. Fragment de statue trouvé, en 1861, près
du hameau de Villerégnier, commune de Saint-
Yrieix-des-Bois (Creuse), parmi des restes de cons-
tructions gallo-romaines. Au Musée de Guéret. Gra-
nulite. Hauteur, 0 m. 68. (PI. XXXIII).
D' G. Janicaud, Mémoires de la Société des Sciences naturelles
et archéologiques de la Creuse, t. XXVI, 1937, p. 459-460,
pi. II, 5.
Torse. Une draperie barre obliquement le haut de
la poitrine, couvre les deux épaules et le bras gauche,
collé au corps. L'avant-bras droit, brisé à quelques
centimètres du coude, semble se diriger vers le bas
et en avant.
8168. Statue brisée en deux fragments, trouvée
au château de Mainsat (Creuse), où elle avait été
remployée « pour servir de base aux poteaux d'angle
d'un petit hangar » [D'' G. Janicaud]. Dans le parc
du château de Mainsat. Granulite. Hauteur, 0 m. 95 ;
dimensions du socle : largeur, 0 m. 48 ; longueur,
0 m. 80 ; épaisseur, 0 m. 09. (PI. XXXIII).
D' G. Janicaud, Mémoires de la Société des Sciences naturelles
et archéologiques de la Creuse, t. XXVII, 1939, p. 174-176.
Sur un socle rectangulaire, arrondi aux angles,
est assise une sphinge à corps de lionne, ailes d'aigle
et tête de femme. Les pattes antérieures, une
partie de la poitrine, l'aile droite et la queue man-
quent. La tête, dont les lèvres et le nez ont disparu,
est couronnée d'une épaisse chevelure, séparée par
une raie médiane en deux bandeaux ondulés, et
réunis en un chignon épais au sommet du crâne. Le
cou est gros et court, le corps puissant et fortement
arqué. De chaque côté, sous le ventre, quatre ma-
melles gonflées. Les pattes postérieures, pourvues de
griffes, s'agrippent fortement sur le bord du socle.
8169. Fragment de statue trouvé dans le caJda-
rium des thermes gallo-romains d'Évaux-les-Bains
(Creuse). Au Musée de Guéret. Pierre commime. Hau-
teur, 0 m. 10. (PL XXXIII).
D' G. Janicaud, Mémoires de la Société des Sciences natu-
relies et archéologiques de la Creuse, t. XXV, 1934, p. 22 (figure).
28
GUÉRET.
Tête d'homme. Le bas du visage est encadré par
une barbe coupée court.
8170. Fragment de statue trouvé dans les thermes
gallo-romains d'Évaux-les-Bains. AU Musée de Gué-
ret. Bronze. (PI. XXXIII).
D' G. Janicaud, Mémoires de la Société des Sciences naturelles
et archéologiques de la Creuse, t. XXV, 1934, p. 22 (figure).
Cou et épaules d'une figure nue de grandeur natu-
relle, faite de morceaux séparés, rapprochés et soudés
ensemble.
8171. Fragment de chapiteau historié trouvé dans
les thermes gallo-romains d'Evaux-les-Bains. Au
Musée de Guéret. Pierre commune. Hauteur, 0 m. 33.
(PI. XXXIII).
D' G. Janicaud, Mémoires de la Société des Sciences naturelles
et archéologiques de la Creuse, t. XXV, 1934, p. 20. — P. MÉBI-
ïlÉE, Correspondance générale, t. III, 1841-2, p. 92.
Sur le tympan, figure d'applique en haut relief :
femme nue, debout, portant la main gauche à sa
chevelure, disposée en mèches ondulées et parallèles,
dans le geste de l'Anadyomène. La partie inférieure
du corps, depuis le ventre, manque. Le bras droit
est brisé, et de l'autre bras. U ne reste qu'un faible
fragment à l'épaule.
8172. Fragment de chapiteau historié trouvé dans
les thermes gallo-romedns d'Évaux-les-Bains. Au
Musée de Guéret. Pierre commune. Hauteur. 0 m. 22.
(PI. XXXIV).
D' G. Janicaud, Mémoires de la Société des Sciences naturelles
et archéologiques de la Creuse, t. XXV, 1934, p. 21 (figure).
Partie inférieure d'un corps de femme, vêtue d'une
longue robe à larges plis. Les pieds sont chaussés.
8173. Bas-relief encastré à la base du mur méri-
dional du clocher de Toulx-Sainte-Croix (Creuse),
entre les deux contreforts. Granulite. Longueur,
1 m. 60 ; largeur, 0 m. 40. (PI. XXXIV).
D' G. Janicaud, Mémoires de la Société des Sciences naturelles
et archéologiques de la Creuse, t. XXVII, 1939, p. 176-177.
Personnage nu, debout. La tête paraît tournée
vers la droite. Le bras gauche, plié à angle droit,
tient un objet disparu, bourse (?). Les traits du
visage et de la jambe gauche manquent. Le bras
droit est indistinct. Peut-être Mercure.
8174. Déversoir. Sur un mur, à Toulx-Sainte-
Croix. Granit. Hauteur, 0 m. 35 ; largeur, 0 m. 30 ;
épaisseur, 0 m. 28. (PI. XXXIV).
Mufle de lion, en très mauvais état de conser-
vation.
8175. Fragment trouvé à Lavaud, commune de
Toulx-Sainte-Croix. Conservé sur place. Granit. Lon-
gueur, 0 m. 30. (PI. XXXIV).
D' G. Janicaud, Mémoires de la Société des Sciences naturelles
et archéologiques de la Creuse, t. XXVI, 1936, p. 47 ; — t. XXVII,
1939, p. 177.
Tête de bélier. La silhouette générale de la tête et
les cornes, seides, sont indiquées.
8176. Fragment trouvé à Lavaud, dans un vieux
mur. Conservé sur place. Granit. Longueur, 0 m. 30.
(PI. XXXIV).
D^ G. Janicaud, Mémoires de la Société des Sciences naturelles
et archéologiques de la Creuse, t. XXVII, 1939, p. 177-178.
Semblable.
8177. Stèle encastrée dans un mur à La Couche-
zotte (Creuse). Granulite. Hauteur, 0 m. 96 ; lar-
geur, 0 m. 50 ; épaisseur, 0 m. 15. (PI. XXXIV).
D' G. Janicaud, Mémoires de la Société des Sciences naturelles
et archéologiques de la Creuse, t. XXIV, 1935, p. 230.
Dans une niche à sommet cintré, surmonté d'un
gros bandeau, personnage debout, vêtu d'une tuni-
que courte, les mains ramenées sur le devant de la
poitrine et tenant un objet indistinct. De la tête, seuls
les yeux et les oreilles sont visibles. Stèle funéraire.
8178. Pierre d'angle. Dans le parc du château de
Moisse, commune de Bétête (Creuse). Granit. Lon-
gueur, 0 m. 50 ; largeur, 0 m. 37 ; épaisseur, 0 m. 21.
(PI. XXXV).
D' G. Janicaud, Mémoires de la Société des Sciences naturetUs
et archéologiques de la Creuse, t.. XXVII, 1939, p. 180.
Dans une niche rectangulaire, à contours moulurés,
femme debout, les jambes arc-boutées sur les genoux.
Elle est vêtue d'une longue robe dont le mouvement
est indiqué par quatre larges plis horizontaux,
serrés à la taille par une ceinture à plis verticaux
bouffants, et plaquant sur la poitrine. La tête, dont
les traits sont simplement incisés, présente les carac-
téristiques de l'art des imagiers celtiques. La cheve-
lure est disposée en demi-cercle autour de la partie
supérieure du crâne.
8179. Pierre d'angle d'entablement trouvée à
Ahun (Creuse). Au Musée de Guéret. Granit. Lon-
gueur, 1 m. 13 ; largeur, 0 m. 31 ; épaisseur, 0 m. 27.
(PI. XXXV).
GUÊRET.
29
D' G. Janicaud, Mémoires de la Société des Sciences naturelles
et archéologiques de la Creuse, t. XXVII, 1939, p. 178-179.
Bandeaux plats et doucine aplatie, surmontée
d'une rangée d'ornements piriformes (oves). La face
inférieure porte, dans un encadrement rectangulaire,
un personnage nu, très grossièrement exécuté, les
jambes fléchies, les bras arc-boutés sur les genoux.
Le sommet de la tête, dont les traits ne sont pas
figurés, touche la bordure. Atlante.
8180. Base de statue trouvée, en octobre 1930, sur
le territoire de la commune de Saint-Goussaud
(Creuse), « devant le mur de pierres sèches qui
sépare le vieux chemin (l'antique voie romaine de
Lyon à Saintes) des champs où il devait retrouver
les ruines de Praetoriumv [Tt^ G. Janicaud]. Réem-
ployé comme moellon dans une construction du bourg
de Saint-Goussaud. Grandeur naturelle. (PI. XXXV).
Abbé Dahuer, Mémoires de la Société des Sciences naturelles
et archéologiques de la Creuse, t. XIII, p. 451 ; t. XIV,
p. 200. — Dr G. Janicaud, ibid., t. XXVI, 1937, p. 471,
pi. II, 10.
Sur une base rectangidaire, à droite d'un autel,
dont il ne reste que la base moulurée et l'amorce du
pied quadrangulaire, deux pieds, chaussés de san-
dales.
8181. Fragments de statue trouvés, vers 1860,
dans les fouilles du Pont-de-Jouer, commune de
Saint-Goussaud. Au Musée de Guéret. Tête : hau-
teur, 0 m. 20 ; — main : largeur, 0 m. 16 ; longueur,
0 m. 22. (PI. XXXV).
jy G. Janicaud, Mémoires de la Société des Sciences naturelles
et archéologiques de la Creuse, t. XXVI, 1937, p. 456-458.
Statue colossale de Mercure qui, d'après les dimen-
sions des deux fragments conservés, la tête et la
main droite, devait atteindre une hauteur totale de
près de 3 mètres. La tête est brisée au-dessus des
paupières inférieures. Le nez a disparu presque
entièrement. Le visage offre un ovale régulier, les
lèvres et le menton sont bien dessinés. De la main
droite, fermée sur une bourse dont il ne subsiste plus
que l'extrémité supérieure, l'auriculaire manque.
Sur la face palmaire du poignet et du talon de la
main, une surface d'arrachement indique que la
main reposait sur la poitrine.
8182. Statue mutilée trouvée dans un mur en
pierres sèches, à l'Ouest de la route d'Ahun à Saint-
Sidpice-lès-Champs (I. C. n» 7), entre les hameaux de
Lalérisse et de Champs, et sur le territoire de ce
dernier. Au Musée de Guéret. Granulite. Hauteur,
1 m. 04. (PI. XXXV).
D' G. Janicaud, Mémoires de la Société des Sciences naturelles
et archéologiques de la Creuse, t. XXIV, 1935, p. 632 ; t. XXVI,
1937, p. 455-456. — Du même. Revue archéologique, 1946,
I, p. 81-82.
Déesse Mère nue, debout, tenant contre sa poitrine
un enfant emmailloté. La tête et les jambes man-
quent.
30
CLERMONT-FERRAND ET LE TERRITOIRE ARVERNE.
(AVGUSTONEMETVM, ARVERNI).
(Voir les tomes : II, p. 391 ; IX, p. 257).
8183. Fragment de bas-relief trouvé à Clermont-
Ferrand (Puy-de-Dôme), au cours de la démolition
de constructions situées à l'angle de la rue Boirot et
de la rue Tour-de-la-Monnaie. Au Musée Bargouin,
à Clermont-Ferrand. Arkose. Hauteur, 1 m. ; lar-
geur, 0 m. 68 ; épaisseur, 0 m. 40. (PI. XXXVI).
Photographie communiquée par M. P. Foumier. — Bulletin
historique et scientifique de l'Auvergne, 1940, p. 133-134.
Trophée de boucliers entassés : bouclier d'Ama-
zone, décoré de feuillages ; extrémité d'un bouclier
hexagonal, orné de fleurons ; fragment d'un bouclier
en forme d'écu, décor de plaquettes lancéolées ter-
minées par un bouton.
Le fragment appartient à un monument triomphal
du 1^'' siècle de notre ère. Le bouclier hexagonal est
du même type que ceux reproduits sur l'arc de
triomphe d'Orange, et le bouclier en forme d'écu se
retrouve sur un bas-relief de Vaison (E., t. I, p. 220,
n» 289).
8184. Fragments d'une balustrade trouvés dans le
temple de Gergovie (Puy-de-Dôme). Au Musée de La
Hutte, à Gergovie. Pierre commime. (PI. XXXVII).
Photographie et renseignements communiqués par
M. P. Fournier.
Feuillages et volutes.
8185. Fragments d'antéfixe trouvés à G«rgovie,
sous le béton de la cella du temple Sud et dans un
tas de pierres, au même endroit, avant les fouilles.
(PL XXXV).
Photographie communiquée par M. P. Foumier. — A(lbert)
G(henieii), Gallia, n» 2, 1943, p. 82, fig. II.
Partie supérieure d'un masque de Gorgone, et
joue droite.
8186. Groupe trouvé, le 13 mars 1939, dans la
sablière de La Grave, sur une colline dominant le
village de Nés chers (Puy-de-Dôme), à l'intérieur d'une
cachette, protégée par un blocage en pierres sèches.
Au Musée de Vichy. Moulage au Musée des Anti-
quités Nationales de Saint-Germain-en-Laye. Pierre
commune. Hauteur, 0 m. 94 ; largeur, 0 m. 72.
(PL XXXVI).
D' A. MOBLET, Statue ô Vhippophore découverte à Neschers,
Vichy, 1939. — Du même, jEsculape, mai 1939. — Du même.
Triptyque de mythologie gauloise. Les dieux solaires découverts
au pays des Arvernes (Neschers, Lussat, Égliseneuve), Vichy,
1939. — Du MÊME, Vichy gallo-romain, Clermont-Ferrand,
1942, p. 131-141. — R. Lantier, Revue archéologique, 1939,
I, p. 276-278.
Le groupe du dieu-cavalier au géant repose sur
une plinthe rectangulaire, irrégulièrement taillée.
Le cheval, cabré sur les membres postérieurs, est
supporté par le géant, soutenant l'avant-train sur
les épaules et maintenant la patte droite de la main
ramenée vers la tempe. Le corps de l'étalon est
disproportionné, l'arrière-main bien trop faible. En-
tre les oreilles minuscules, une touffe de crins. La
crinière courte ondule sur l'encolure. Le harnache-
ment se compose d'ime têtière,_ d'une bride, d'un
frontal, d'une sous-barbe, d'un longe-poitrail et
d'un avaloir, ornés de franges de cuir. Une selle à
trousquin est décorée de carrés et de dents de loup.
Le dieu- cavalier, le bas du visage en partie caché
par une courte barbe, les cheveux rejetés en arrière,
tient les rênes de la main gauche. Le bras droit
disparu, dont la main seule subsiste, brandissait
peut-être le foudre. Il porte une cuirasse, étroite-
ment appliquée sur le torse et que termine, sur les
cuisses, Tin jupon plissé. Le géant, représenté à mi-
corps, montre un visage démesuré, à la large face
lunaire, ridée au front, aux yeux globuleux, au nez
camard, dépourvu de tout système pileux. L'attitude
est entièrement différente de celle adoptée sur les
autres groupes du dieu-cavalier au géant. Normale-
ment la tête du porteur devrait apparaître entre les
deux jambes antérieures du cheval : ici, elle occupe
l'emplacement de la poitrine, et toute trace de cou
a disparu. Travail indigène.
31
LE ROUERGUE.
(RVTENI).
(Voir le tome II, p. 410).
8187. Statuette trouvée à Rodez (Aveyron), en
1938, lors de la construction d'un nouveau pavillon
à l'hôpital. Au Musée Fenaille, à Rodez. Grès
blanchâtre. Hauteur, 0 m. 56 ; largeur, 0 m. 28 ;
épaisseur, 0 m. 18. (PI. XXXVII).
Photographie communiquée par M. L. Balsan. — Procès-
verbaux de la Société des lettres, sciences et arts de VAveyron,
t. XXXIII, 1938, p. 368. — L. Balsan, Revue archéologique,
1947, 1, p. 92-95.
Divinité nue, assise les jambes repliées sous le
bassin, les deux bras ramenés en avant de la poi-
trine, les mains tenant un objet circulaire, très
probablement un torque. De chaque côté de la tête
et en arrière, deux cornes de bélier superposées. La
tête, énorme et ronde, repose presque directement
sur les épaules. Le visage offre toutes les caracté-
ristiques des sculptures celtiques : front bas, arcades
sourcilières épaisses, grands yeux obliques, menton
massif et lourd.
Sur les représentations de ces divinités, voir :
R. Lantier, Monuments Piot, t. XXXIV, 1931,
p. 35-58. — P. Lambrechts, Contributions à V étude
des divinités celtiques, Bruges, 1942, p. 21-32.
8188. Masque trouvé à La Serre, près de Labastide-
l'Évêque (Aveyron). Conservé sur place. Granit.
Hauteur, 0 m. 60 ; largeur, 0 m. 25. (PI. XXXVII).
Photographie et renseignements communiqués par M. Ch. Fa-
bre.
Masque tragique. Le nez est brisé. La chevelure,
disposée en mèches parallèles, est dressée verticale-
ment au-dessus du front. Les pupilles sont creusées.
33
SUPPLÉMENT AU TOME III.
LYONNAISE.
(PROVINCIA LVGDVNENSIS).
LYON.
(COLONIA COPIA CLAVDIA AVGVSTA LVGDVNVM).
(Voir les tomes : III, p. 3 ; IX, p. 267).
Sur la colline de Fourvière, à Lyon, les fouilles, commencées en 1935, ont amené la découverte d'un théâtre
et d'un odéon d'époque gallo-romaine. Au cours des travaux, vm certain nombre de sculptures ont été mises au
jour, sur l'emplacement de la scène du théâtre, à la décoration de laquelle elles appartenaient.
Les photographies de ces pièces m'ont été obligeamment communiquées par M. Pierre Wuilleumier
directeur des fouilles de Fourvière.
BIBLIOGRAPHIE.
I. Pierre Wuilleumier, Congrès archéologique de France, XCVIH" session, Lyon et Mâcon, 1935, p. 9-49.
II. Du MÊME, Revue des Études anciennes, t. LU, 1941, p. 56-62.
III. Du MÊME, Les fouilles de Fourvière, Lyon, 1943 (figures).
8189. Fragments d'une statue, trouvée entre le
théâtre et l'odéon. Au théâtre. Marbre. Hauteur,
environ 2 m. 40. (PI. XXXVIII).
P. Wuilleumier, Association lyonnaise de recherches archéo-
logiques, compte rendu, 1946, p. 10 (figure).
Partie inférieure d'une statue de femme debout,
brisée à la hauteur de la ceinture et faite de deux blocs
striés pour l'adhérence, réunis par des tenons. Sur
une robe, plaquant sur la jambe droite, portée en
avant, et prononçant en arrière de grands plis verti-
caux, est posé un manteau. Les pieds sont chaussés.
La statue était destinée à être adossée.
8190. Fragment de statue trouvée, au mois de
septembre 1940, au théâtre. Au théâtre. Marbre
blanc. Hauteur, 1 m. 05. (PI. XXXIX).
P. Wuilleumier, Revue des études anciennes, t. XLIII,
1941, p. 61. — Du MÊME, Fouilles de Fourvière, p. 12, fig. 12.
Torse de femme, drapé dans une étoffe légère qui,
maintenue à la taille par une étroite ceinture, plaque
sur le ventre et les cuisses, dont elle laisse apparaître
les formes, tandis que, eur la poitrine et les côtés,
ESPÉRANDIEU — XIII.
elle s'ordonne en plis harmonieux. Brisé à mi-jambes.
Le côté droit de la poitrine manque. Art hellénistique.
8191. Fragment de statuette, trouvé en 1938.
Au Théâtre. Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 40.
(PI. XXXIX).
Torse d'homme, probablement assis. A droite,
amorce de la cuisse. Le dos de la statuette n'est pas
travaillé.
8192. Torse de statuette. Au Théâtre. Marbre
blanc. Hauteur, 0 m. 20. (PI. XXXIX).
Partie supérieure d'un torse brisé à la hauteur de
la ceinture. Sur l'épaule droite, une fibule ronde
maintient une draperie qui retombe en avant sur
la poitrine et flotte dans le dos.
8193. Fragment de sculpture. Au théâtre. Marbre
blanc. Hauteur, 0 m. 25. (PI. XL).
Partie supérieure d'une tête féminine plus grande
que nature, brisée au-dessus de la racine du nez, dont
il ne subsiste que les narines. La bouche, aux lèvres
finement ourlées, est entr'ouverte. Les joues et le
menton sont fermement modelés.
34
LYON.
8194. Fragment da statue, trouvé en 1942. Au
théâtre. Marbre blanc. Largeur, 0 m. 18. (PI. XL).
P. WuiLLEUMiER, Congrès archéologique de France, XCVIIII
1935, p. 45.
Partie supérieure d'une tête casquée, brisée à la
hauteur des yeux. Les boucles de la chevelure et les
sourcils sont indiqués au trépan.
8195. Tête trouvée, en 1942. Au théâtre. Marbre
blanc. Hauteur, 0 m. 20. (PI. XLI).
La partie supérieure rapportée a disparu, ainsi
que le nez et le maxillaire gauche. Une courte barbe
frisée cerne la joue droite. De la bouche entr'ouverte
sort l'extrémité de la langue.
81%. Fragment de statue, trouvé en 1937. Au
théâtre. Pierre. Hauteur, 0 m. 10. (PI. XXXIX).
Tête imberbe, brisée sous le cou. La chevelure,
plantée bas sur le front, est rejetée en arrière. De
lourdes arcades sourcilières abritent de grands yeux
aux lourds paupières. Le nez est court et fort ; les
lèvres épaisses. L'arrière de la tête n'est pas tra-
vaillé.
8197. Fragment de statue trouvé, en 1942.
Au théâtre. Marbre blanc. Longueur, 0 m. 14.
(PI. XXXIX).
Main brisée au-dessus du poignet. Un disque est
placé entre le pouce et les doigts étendus.
8198. Fragment de statue trouvé, en 1937. Pierre
commune. Au théâtre. Hauteur, 0 m. 10 ; longueur,
0 m. 105. (PI. XXXIX).
Jambe et pied.
8199. Fragment de statue trouvé en 1937. Au
théâtre. Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 35 ; largeur,
0 m. 30. (PI. XXXIX).
Pied chaussé d'un cothurne.
8200. Fragment de statue trouvé en 1939. Au
théâtre. Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 58 ; largeur,
0 m. 50. (PI. XXXIX).
Draperie.
8201. Fragment de statue. Au théâtre. Bronze.
Longueur, 0 m. 70. (PI. XLI).
Draperie.
8202. Fragment de sculpture. Au théâtre. Marbre
blanc. Hauteur, 0 m. 32 ; diamètre extérieur, 0 m. 25 ;
diamètre intérieur, 0 m. 21. (PI. XLI).
P. WuiLLEUMlER, Revue des études anciennes, t. XLII,
1941, p. 61. — Du MtME, Fouilhs de Fourvière, p. 12, fig. 11.
Casque de forme attique, creux à l'intérieur,
destiné peut-être à orner une tête de Minerve. Il
est décoré de deux griffons sur les côtés et de rosaces
au pourtour.
M. P. Wuilleumier fait remarquer que ce type de
casque est connu par des monuments figurés plus
que par des originaux.
8203. Fragment de statue trouvé en 1937. Au
théâtre. Marbre blanc. Hauteur, 0 m. 88. (PI. XLI).
P. Wuilleumier, Congrès archéologique de France, XCVIII,
1935, p. 45. — Du MÊME, Fouilles de Fourvière, p. 12.
Tronc d'arbre noueux, support d'une statue dont
il reste une cheville.
8204. Fragment d'applique trouvé en 1937. Pierre.
Au théâtre. Largeur, 0 m. 10. (PI. XLII).
Tête de félin stylisée. La partie inférieiire du
mufle manque.
8205. Fragment décoratif trouvé en 1937. Au
théâtre. Marbre. Hauteur, 0 m. 12 ; largeur, 0 m. 14.
(PI. XLII).
Limace.
8206. Applique percée de deux trous pour la
suspension. Au théâtre. Plâtre coloré et doré. Lar-
geur, 0 m. 13 ; hauteur, 0 m. 10 ; épaisseur, 0 m. 03.
(PI. XLII).
P. Wuilleumier, Congrès archéologique de France, XCVIII,
1935, p. 45. — Du MÊME, Fouilles de Fourvière, p. 12, fig. 14.
Masque comique couronné de bandelettes et de
pampres, dans un décor d'oves, de lotus, de volutes
et d'acanthes.
8207. Statue trouvée à Sainte-Colombe (Rhône),
« parmi les ruines des thermes romains appelés le
Palais du Miroir » [P. Wuilleumier]. Au château
de Chazaux, près de Mâcon, chez M. Jean Michoud.
Marbre jaiinâtre à gros grain. Hauteur, 1 m. 18.
(PI. XLII).
P. Wuilleumier, Gallia, n» 4, 1946, p. 195-198 (figure).
Nymphe debout sur un petit socle arrondi, le
corps penché en avant, reposant sur la jambe droite,
l'autre jambe pliée et un peu en retrait. Une draperie
nouée sous le ventre, tombe en longs plis jusqu'aux
pieds. Le haut du corps est nu. La tête, aux yeux en
amandes, à la bouche entr'ouverte, est légèrement
inclinée vers la droite. La chevelure, disposée en
deux bandeaux ondulés, séparés par une raie mé-
diane, et maintenue par un bandeau, est ramassée en
im gros chignon sur la nuque. Les bras brisés au-
dessus du coude, devaient tenir une vasque, m® siè-
cle après J.-C.
35
EDUENS.
(AEDVI).
AITUN.
(AVGVSTODVTÏVM).
(Vmr ks tomes : m, p. SI ; IX, p. 2T7).
8208. Stèle trouvée, en 1935, à Saint-Symphorien
d'Autun (Saône-et-Loire). Au Musée lapidaire d'An-
tun. Grès. Hauteur, 1 m. 30 ; largeur, 0 m. 65 ;
épaisseur, 0 m. 25. (PI. XLII).
J. BoËL, Mémoires de la SmàéU éimame, t. XLVII, 1839.
p. 493 ; t. XL VIII, 1940, p. 421.
Dans une niche à sommet triangulaire, buste de
femme de face, vêtue d'une tunique, dont un pan
retombe sur l'épaule gauche. Dans la main gauche,
un gobelet à pied élevé, dont la coupe manque ; dans
l'autre main, un petit chien. Sur la plinthe, à gauche,
un second petit chien. Le nez. le menton, et la cheve-
lure, ordonnée en deux bandeaux ondulés, séparés
par une raie médiane, sont mutilés. Stèle funéraire.
8209. Fragment de statue de provenance locale.
Au Musée lapidaire d'Autun. Marbre blanc. Hau-
teur, 0 m. 28 ; largeur, 0 m. 19. (PI. XLII).
Photographie et renseignements commoniqnés par iL A. Co-
lombet.
Personnage drapé, brisé au-dessous de la ceinture
et à la naissance des cuisses. Un pan du manteau
retombe du bras gauche, probablement levé et étendu.
8210. Applique de provenance locale. Au Musée
lapidaire d'Autun. Pierre calcaire. Hauteur, 0 m. 22.
(PI. XLII).
Photographie communiquée par M. A. Colombet. — A, Co-
LOMBET, Mémoires de la Société éduenne, t. 50, 1947, p. 34-35
(figure).
Tête de femme, la chevelure disposée en bandeaux
ondulés, séparés par une raie médiane et dressée
en deux grosses coques au sommet du crâne. Partie
postérieure lisse.
8211. Fragment de statue ou de modillon trouvé
à Autun, en 1846. Au Musée lapidaire d'Autun.
Pierre calcaire. Hauteur. 0 m. 15 ; largeur, 0 m. 09 ;
épaisseur. 0 m. 14. (PL XLII).
Photographie communiquée par M. A. Colombet. — Mi-
■wm tk la Société éduenne, t. I. p. 3T3. — A. Colombet,
Mémoires de la Société éduenne, t. 50, 1947, p. 36.
Tête de femme, la chevelure formant bouclettes,
est surmontée d'une couronne murale. La surface
de la pierre est très endommagée. Tutèle (?).
8212. Fragment d'applique, de provenance locale.
Au Musée lapidaire d'Autun. Pierre calcaire. Hau-
teur, 0 m. 23. (PI. XLII.
Photographie communiquée par M. \. Colombet.
Partie antérieure d'une tête de femme, le visage
encadré par la chevelure, relevée en bandeaux au
sommet du front.
8213. Stèleen forme debomedeprovenancelocale.
Au Musée lapidaire d'Autun. Pierre commune. Hau-
teur, 0 m. 22 ; largeur, 0 m. 08 ; épaisseur, 0 m. 07.
(PL XLII).
Photographie communiquée par M. A. Colombet. — A. Co-
lombet, Mémoires de la Société éduenne, t. 50, 1947, p. 33.
Tête grossière, sculptée en creux. Le nez est rendu
par une barre verticale, la chevelure par des incisions
parallèles.
8214. Hermès double de provenance locale. Au
Musée lapidaire d'Autun. Pierre commime. Hauteur,
0 m. 12. (PI. XLIII).
Photographie communiquée par M. A. Colombet. — A. Co-
lombet, Mémoires de la Société éduenne, t. 50, 1947, p. 34.
Deux têtes accolées l'ime à l'autre par l'arrière des
crânes. Figure ailée, les oreilles dissimulées par une
tresse de la chevelure ; visage ovale encadré par
les ondulations de la coiffure. A la partie supérieure,
cavité carrée. •
36
BEAUNE, CHALON-SUR-SAONE
(BELENO, CABILLONVM)
ET PARTIE DU TERRITOIRE ÉDUEN
COMPRISE ENTRE LA SAÔNE, LA LOIRE ET L'ARROUX.
(Voir les tomes : III, p. 123 ; IX, p. 279 ; X, p. 158.)
8215. Stèle encastrée dans le mur du cimetière
d'Aubigny-la-Ronce (Côte-d'Or). Pierre commune.
Hauteur, 1 m. 10 ; largeur, 0 m. 45. (PI. XLIII).
Photographie communiquée par M. A. Colombet. — Bul-
LIOT et TraoLLiER, Mission... de Saint-Martin, p. 184. —
E. Thévenot, Annales de Bourgogne, 1939, p. 184.
Dans une niche à sommet cintré, une femme
debout, vêtue d'une tunique à larges manches pen-
dantes, tenant de la main droite un gobelet, de
l'autre main, peut-être un coffret. La chevelure est
disposée en une haute calotte de grosses ondulations
parallèles. L'obliquité des yeux et l'ovale du visage
sont particulièrement marqués. Stèle funéraire.
8216. Stèle trouvée à Cussy-la-Colonne (Côte-
d'Or), à proximité de la colonne [Pasumot]. A
Cussy-la-Colonne, chez M. Clerc. Pierre commune.
Hauteur, 0 m. 90 ; largeur, 0 m. 40. (PL XLIII).
Photographie communiquée par M. A. .Colombet. — Gw-
VAUD, Dissertation sur la colonne de Cussy, 1865, p. 65 (d'après
les notes de Pasumot). — MlLUN, Voyage dans les départements
du Midi de la France, 1807, t. I, p. 290 ; Adas, pi. XVII.
— Baudot, Mémoires de la Commission des antiquités du dépar-
tement de la Côte-d'Or, t. III, p. 330.
Dans une niche à sommet triangulaire, une femme
debout, vêtue d'une robe et d'une tunique tombant
jusqu'au sol. Dans la main droite, une coupe ; dans
l'autre main, un flacon. Stèle funéraire.
8217. Stèle trouvée à Cussy-la-Colonne, à proxi-
mité de la colonne [Pasumot]. A Cussy-la-Colonne,
chez M. Clerc. Hauteur, 1 m. ; largeur, 0 m. 50.
(PI. XLIII).
Photographie communiquée par M. A. Colombet. — Gri-
VAUD, Dissertation sur la colonne de Cussy, p. 65. — Millin,
■ Voyage dans les départements du Midi de la France, t. 1, p. 290 ;
Atlas, pi. XVII. — Baudot, Mémoires de la Commission des
Antiquités du département de la Côte-d'Or, t. III, p. 330.
Dans une niche à sommet cintré, une femme de-
bout, vêtue d'une robe et d'une tunique à larges
manches. Dans la main droite, un gobelet ; dans
l'autre main, un flacon. Stèle funéraire.
8218. Stèle trouvée au lieu-dit « Champijean ».
Dans le mur d'une grange à Santosse (Côte-d'Or),
chez M. Papillon. Pierre commune. Hauteur, 0 m. 40 ;
largeur, 0m.40. (PI. XLIII).
Photographie communiquée par M. A. Colombet. — E. Thé-
venot, BuUetin de la Société d'archéologie de Beaune, 1937-
1940, p. 46 ; 1941-1942, p. 30. — Du même. Annales de Bour-
gogne, 1938, p. 75. — Mémoires de la Commission des antiquités
du département de la Côte-d'Or, t. XXII, 1, 1941, p. 157-158.
Dans une niche à sommet cintré, dieu et déesse
assis sur un siège à dossier. L'un et l'autre portent
une longue robe aux plis sommairement tracés. Les
visages sont mutilés. La déesse, à droite, tient une
patère reposant sur le genou droit ; de l'autre main,
elle semble s'appuyer sur l'épaule du dieu, dont la
main gauche est posée sur la partie supérieure d'une
corne d'abondance, appuyée verticalement sur le
sol. La main droite senable tenir un vase contre la
poitrine. Groupe éduen du dieu et de la déesse assis.
8219. Fragment de stèle, encastré dans le mur
d'une maison à Santosse (Côte-d'Or), chez M. Tain-
turier. Pierre commune. Hauteur, 0 m. 30 ; largeur,
0 m. 20. (PI. XLIV).
Photographie communiquée par M. A. Colombet. — E. Thé-
venot, Annales de Bourgogne, 1938, p. 75.
Dans une niche à sommet cintré, dont l'arc seul
subsiste, le buste d'un personnage très mutilé, aux
oreilles fortement écartées. Stèle funéraire.
8220. Fragment de stèle trouvé au Bolar, com-
mune de Nuits-Saint-C^eorges (Côte-d'Or), dans les
ruines d'un sanctuaire, peut-être de Minerve. A
Nuits-Saint-(>«orges, chez M. Albert Vauthier. Pierre
commune. Hauteur, 0 m. 19 ; largeur, 0 m. 14.
(PI. XLIV).
Photographie communiquée par M. A. Colombet.
BEAUNE, CHALON-SUR-SAONE.
37
Le sommet cintré de la stèle est brisé à droite.
Tête de divinité féminine, au visage lourd et épais.
Sur la chevelure, disposée en gros bandeaux ondulés
et séparés par une raie médiane, est posé un casque
à calotte circulaire, dont le cimier est constitué par
un fleuron à trois branches. Peut-être Minerve.
Travail local.
8221. Relief d'applique trouvé au Bolar, au pied
de l'un des édifices du forum. A Nuits-Saint-Georges,
chez M. Vacherot. Pierre calcaire. Hauteur, 0 m. 30.
(PI. XLIV).
Photographie communiquée par M. A. Colombet. — E. Ber-
trand et E. GuYOT, Bulletin archéologique du Comité, 1932-
1933, p. 630, pi. XI. — J.-B. Mercier. Le Progrès de la Côte-
d'Or, feuille du 24 novembre 1937.
Tête de femme, les cheveux torsadés relevés sur le
sommet du crâne, que surmonte un cube de pierre,
plutôt un modiUon de corniche ou d'entablement
qu'une couronne murale.
8222. Fragment de relief d'applique trouvé au
Bolar. A Nuits-Saint-Georges, chez M. Vauthier.
Pierre commune. Hauteur, 0 m. 16 ; largeur, 0 m. 14.
(PI. XLIV).
Photographie communiquée par M. A. Colombet.
Tête de femme, brisée en deux morceaux. La
face postérieure est plane. Sur la chevelure est posée
une couronne de feuilles lancéolées et de quatre-
feuilles. Nymphe ou Génie bachique. Travail au
trépan.
8223. Fragment de bas-relief, brisé en plusieurs
morceaux, trouvé au Bolar. A Nuits-Saint-Georges,
chez M. Vacherot. Pierre commune. Hauteur, 0 m. 25 ;
largeur, 0 m. 10. (PI. XLIV).
Photographie communiquée par M. A. Colombet.
Femme nue, debout, de face. Le bras droit re-
tombe le long du corps ; la main gauche s'appuie sur
une niche, dans laquelle est figuré un petit enfant
nu. La bras droit est brisé au coude. Il manque le
mollet droit et le pied gauche. Les visages ont pres-
que entièrement disparu.
8224. Fragment de statue trouvé au Bolar, sur
l'emplacement d'un cimetière antique. A Nuits-
Saint-Georges, chez M. Vauthier. Pierre commune.
Hauteur, 0 m. 12 ; largeur, 0 m. 06. (PI. XLIV).
Photographie conununiquêe par M. A. Colombet.
Main tenant une torche enflammée.
8225. Fragment de frise trouvé au Bolar. A Nuits-
Saint-Georges, chez M. Vauthier. Pierre commune.
Hauteur, 0 m. 08 ; largeur, 0 m. 05. (PI. XLIV).
Photographie communiquée par M. A. Colombet.
Buste de petit Amoiu-, le bras gauche levé. Au-
dessus, ornement foliacé.
8226. Fragment de stèle trouvé au Bolar. A Nuits-
Saint-Georges, chez M. Vauthier. Pierre commime.
Hauteur, 0 m. 22 ; largeur, 0 m. 35. (PI. XLIV).
Photographie communiquée par M. A Colombet.
Deux bras repliés, la main tenant une herminette,
appuyée sur une enclum.e. Stèle funéraire d'un arti-
san travaillant le bois.
8227. Bas-relief trouvé, en démolissant un vieux
bâtiment, près de la ferme de La Bussière, commune
de Gilly-lès-Citeaux (Côte-d'Or). A La Bussière,
chez MM. Gibourd-Blussaud frères. Calcaire gréseux.
Hauteur, 0 m. 32 ; largeur à la base, 0 m. 35 ;
épaisseur, 0 m. 08, 0 m. 10. (PI. XLV).
Photographie communiquée par M. J. Fromageot-Girodet.
— A. Colombet, Bulletin de la Société nationale des Antiquaires
de France, 1944, p. 211-218.
Epona assise sur une jument marchant à droite,
les pieds reposant sur l'échiné d'un poulain, mar-
chant à gauche. Elle est vêtue d'une robe longue,
serrée à la taille par une ceinture. En arrière de la
chevelure, disposée en lourdes masses encadrant le
visage, est posé un voile, dont le pli vertical retombe
sur le devant du corps, à droite, jusqu'entre les
genoux. Du côté opposé, le voile dessine, assez
gauchement, une auréole autour de la déesse. Dans
la main gauche, qui maintient contre l'épaule une
corne d'abondance, chargée de fruits, est placée tme
large bride reliée au mors. De l'autre main, abaissée
vers la croupe de la jument, elle tient une patère
vers laquelle le jeime poulain dresse la tête. L'exé-
cution du relief est médiocre, en particulier dans le
rendu de la monture dont la tête ressemble plus à
une tête de bovidé qu'à une tête de cheval. Le pied
antérieur gauche de la cavale repose sur un bloc de
rocher, position qui se retrouve sur quelques-unes
des stèles d'Épona, recueillies en pays éduen. (E.,
t. III, nO 2117 ; t. X, n» 7513).
8228. Stèle autrefois encastrée dans la maçonnerie
d'une vieille maison à Prémeaux (Côte d'Or). Actuel-
lement à Couchey. Pierre commune. Hauteur,
0 m. 55 ; largeur, 0 m. 35. (PI. XLV).
38
BEAUNE, CHALON-SUR-SAONE.
BeAUDOT, Mémoires de la Commission des antiquités du dépar-
tement de la Côte-d'Or, t. XVIII, 1926, p. cxxviii. — Ratinet,
ibid., t. XIX, 1927, p. 85-86.
Dans un encadrement, deux jambes coupées au-
dessus des genoux. Les chevilles sont attachées
l'une à l'autre par un lien. Les pieds reposent sur un
socle semi circulaire. Aux deux tiers du relief, un
bandeau rectangulaire délimite un second registre,
occupé par un sanglier assez mal conservé, passant
à droite. Sur le bandeau, l'inscription : E D V
ALERV. Ex-voto.
8229. Déversoir, encastré dans la muraille d'une
fontaine publique, au hameau de Mandelot, com-
mune de Mavilly (Côte-d'Or). La pièce proviendrait
du sanctuaire dans lequel ont été découverts les
autels. Pierre commune. Hauteur, 0 m. 50 ; largeur,
0 m. 45. (PI. XLVI).
Photographie communiquée par M. A. Colombet. — P. Guil-
lemot, Excursions archéologiques dans les montagnes éduennea,
Dijon, 1853, p. 44. — Bullot et Thiollier, Mission... de
Saint-Martin, p. 134-135.
Tête d'adolescent, les joues gonflées, la chevelure
disposée en petites mèches bouclées et ondulées.
Sous les oreilles, deux grappes de fruits et de feuil-
lages. La partie inférieure du visage, sous la bouche,
qui sert de déversoir, manque. Génie bachique (?).
8230. Déversoir encastré dans une muraille du
château de Mandelot, à Mavilly. Même provenance
probable. Pierre commune. Hauteur, 0 m. 35 ;
largeur, 0 m. 30. (PI. XLV).
Photographie communiquée par M. A. Colombet. — P. Guil-
lemot, Excursions archéologiques dans les montagnes éduennes,
p. 44. — BuLLiOT et Thiollier, Mission... de Saint-Martin,
p. 134-135.
Masque tragique, les yeux grands ouverts, le
visage et la bouche entourés par les mèches serpen-
tantes de la chevelure et de la barbe.
8231. Déversoir encastré dans une muraille du
château de Mandelot, à Mavilly. Même provenance
probable. Pierre commune. Hauteur, 0 m. 30 ; lar-
geur, G m. 30. (PI. XLV).
Photographie communiquée par M. A. Colombet. — P. Guil-
lemot, Excursions archéologiques dans les montagnes éduennes,
p. 44. — BuLLiOT et Thiollier, Mission... de Saint-Martin,
p. 134-135.
Tête de lion, encadrée par les mèches de la cri-
nière. A l'emplacement des oreilles, deux rosaces
circulaires. La partie inférieure du mufle est mutilée.
8232. Déversoir encastré dans une muraille du
château de Mandelot, à Mavilly. Même provenance
probable. Pierre commune. Hauteur, Om. 35 ; lar-
geur, 0 m. 35. (PI. XLV).
Photographie communiquée par M. A. Colombet. — P. Guil-
lemot, Excursions archéologiques dans les montagnes éduennes,
p. 44. — BuLLiOT et Thiollier, Mission... de Saint-Martin,
p. 134-135.
Tête de lion, la gueule ouverte.
8233. Déversoir encastré dans une muraille du
château de Mandelot, à Mavilly. Même provenance
probable. Pierre commune. Hauteur, 0 m. 30 ;
largeur, 0 m. 30. (PI. XLIV).
Photographie communiquée par M. A. Colombet. — P. Guil-
lemot, Excursions archéologiques dans les montagnes éduennes,
p. 44. — BuLLiOT et Thiollier, Mission... de Saint-Martin,
p. 134-135.
Tête de lion, dont la crinière est rendue par de
grosses boucles parallèles.
8234. Chapiteau, surmonté d'un groupe équestre,
trouvé, en 1863, dans les fouilles de la villa gallo-
romaine des Chauzeaux, commune de Meursault
(Côte-d'Or). Au Musée de Beaune. Pierre commune.
Hauteur, 0 m. 69 ; largeur, 0 m. 42. (PI. XLVI).
Dessin de M. Guy Gaudron, d'après une photographie
communiquée par M. Emile Thévenot. — Aubertin, Quelques
renseignements sur le musée archéologique de Beaune, 1880,
p. 40. — Répertoire archéologique de la Côte-d'Or, 1880, p. 40.
— Rossignol, Mémoires de la Commission des antiquités du
département de la Côte-d'Or, t. II, p. 71-83. — Changarnier,
Mémoires de la Société archéologique de Beaune, 1909, p. 194-
195. — E. Thévenot, ibid., 1937-1940, p. 85-95.
La partie inférieure du monument est constituée
par un chapiteau, dont la corbeille est décorée de
feuilles d'acanthes recourbées sous les angles ; « sur
chaque face deux folioles, détachées de la tige prin-
cipale, s'infléchissent vers le centre et se touchent
par leurs volutes que réunit un bandeau ; l'espace
laissé libre au-dessus est orné d'une grande rosace »
[E. Thévenot]. Le revers du chapiteau est traité
avec moins de soin et la rosace n'est qu'épanuelée.
Le côté droit est très mutilé. La partie inférieure est
creuséepour l'encastrement d'un large tenon pratiqué
dans le fût d'un pilastre ou d'une colonne. Sur le
chapiteau est accroupi un quadrupède, dont l'avant-
corps est brisé, les pattes repliées le long du ventre,
du côté gauche, dissimulées sous le ventre, du côté
droit. La partie postérieure de l'animal est à peine
dégrossie. Une masse volumineuse d'où retombe,
jusque sur le chapiteau, une draperie, semble appar-
BEA UNE, CHALON-SUR-SA ONE.
39
tenir à uii personnage assis sur le dos de l'animal, les
jambes parallèles au ventre de la monture.
M. E. Thévenot propose de reconnaître, dans ces
débris informes, les restes d'une Epona, assise à
gauche sur une jument accroupie, dont la tête était
tournée du même côté, surmontant un pilastre
rectangulaire, adossé à une muraille. Le groupe des
Chauzeaux permettrait d'expliquer le mode de
présentation de certaines figures d'Epona, dressées
sur un pilastre, en pays éduen.
8235. Stèle trouvée à Allerey (Côte-d'Or), au
lieu-dit « Le Buisson de la Cloche » [Courtépée].
Actuellement encastré dans le mur de la façade Est
du presbytère, au-dessus d'une porte donnant accès
dans les jardins. Pierre commune. Longueur, environ
0 m. 50 ; hauteur, environ 0 m. 35. (PL XLVI).
Photographie communiquée par M. E. Thévenot. — Cour-
tépée et BÉGUILLET, Description générale et particulière du
duché de Bourgogne, 2" éd., t. IV, p. 118. — E. Thévenot,
Mémoires de la Société éduenne, n. sér., t. XLVIII, 1939,
p. 361-368. — A. Grenier, Bulletin de la Société nationale des
Antiquaires de France, 1940, p. 209-211 (figure).
Epona, nue jusqu'à la ceinture, les jambes entou-
rées d'une draperie, est étendue sur le dos d'une
jument marchant à droite. Le buste est de face ; la
tête de profil, tournée vers la droite, est surmontée
d'une épaisse chevelure, tombant en torsade sur
l'épaule gauche et couronnée de fleurs ou de feuilla-
ges. Le bras droit est étendu vers le cou de la mon-
ture, sur lequel il repose. Le bras gauche est brisé,
mais le mouvement est encore reconnaissable : il
était allongé le long du corps, la main tenant peut-
être une patère. De la jument, à la silhouette mas-
sive, les deux jambes postérieures sont brisées, ainsi
que la jambe antérieure droite. La gauche, beaucoup
trop petite, est pliée à angle droit, le sabot reposant
sur une pierre ou un support plat. Sous la jument est
couché un poulain. Au-dessus de la croupe, une
cassure assez récente de l'angle supérieur de la
pierre a entraîné la disparition de la partie supé-
rieure du corps d'un personnage, probablement le
palefrenier. Voir E., t. V, p. 418-419, n" 4355 4356.
Le bas-relief d' Allerey fait connaître un type peu
fréquent dans l'iconographie d'Épona, généralement
vêtue et assise sju la cavale.
8236. Stèle de provenance locale, encastrée dans
le mur d'une maison à Saint-Pierre-en-Vaux (Côte-
d'Or), chez M. Charreaux. Pierre commune. Hau-
teur, 0 m. 60 ; largeur, 0 m. 40. (PI. XLVI).
Photographie communiquée par M. A. Colombet.
Dans une niche à sommet arrondi, une femme
debout, les avant-bras repliés sur la poitrine, la
main droite tenant un gobelet. Le corps trapu est
proportionnellement trop court pour la tête énorme,
aux traits grossièrement indiqués. Stèle funéraire.
8237. Partie supérieure d'une stèle trouvée, en
1939, sur le territoire de Bessey-en-Chaume (Côte-
d'Or), au lieu-dit « En Trie ». A Bessey-en-Chaume,
chez M. Cugnet. Pierre commune. Hauteur, 0 m. 35 ;
largeur, 0 m. 40. (PI. XLVI).
Photographie communiquée par M. A. Colombet. — A. Co-
lombet, Mémoires de la Commission des antiquités du dépar-
tement de la Côte-d'Or, t. XXII, 1940, 1941, p. 92.
Dans une niche à sommet triangulaire, une tête
d'homme, le bas du visage encadré par une courte
barbe. La chevelure est disposée en une épaisse
calotte, dont les mèches, à peine indiquées, étaient
rejetées en arrière. A la naissance de la poitrine,
l'échancrure de la tunique est ornée de la représen-
tation d'ime broderie. Les yeux sont clos. Bon tra-
vail indigène. Stèle funéraire.
8238. Stèle de provenance locale, encastrée dans
le mur de la maison de M. Jagneaux, à Grosbois-les-
Mazerottes, commune de Corgengoux (Côte-d'Or).
Pierre commune. Hauteur, 0 m. 80 ; largeiu-, 0 m. 50.
La stèle a été recouverte de peinture à une époque
récente. (PI. XLVI).
Photographie communiquée par M. A. Colombet. — Mal-
I.ARD, Mémoires de la Commission des antiquités du département
de la Côte-d'Or, t. X, p. Lxc. — E. Thévenot, Mémoires de la
Société d'archéologie de Beaune, 1942 (extrait).
Dans une niche, une femme debout, vêtue d'une tu-
nique à larges manches et tombant jusqu'au sol. Dans
la main droite, un gobelet ; dans l'autre main, un mi-
roir, bordé de cercles concentriques. Stèle funéraire.
8239. Stèle en forme de pilastre, trouvée, croit-on,
au champ des Barres, dans les ruines d'une impor-
tante villa gallo-romaine. Elle est encastrée dans
une muraille de la maison de Mme Moreau, à Coefl"an,
commune de ChampignoUes-les-Hospitaliers (Côte-
d'Or). Pierre commune. Hauteur, 0 m. 70 ; largeur,
0 m. 25. (PI. XLVI).
Photographie conununiquée par M. A. Colombet. — La stèle
est peut-être la « figure gauloise », signalée par Courtépée,
Description générale et particulière du duché de Bourgogne,
t. II, p. 313.
Divinité (?) debout, vêtue d'une longue robe. De
la partie inférieure du corps, bûchée par le maçon,
on ne distingue que les pieds, très courts. Le visage
plat est sommairement traité. Quelques restes de
la chevelure.
40
CHALON-SUR-SAONE ET LE CHALONNAIS.
(Voir les tomes III, p. 196 ; XI, p. 33).
La réorganisation des collections lapidaires du Musée de Ghalon et la publication d'un répertoire
archéologique permettent de compléter l'inventaire des sculptures et bas-reliefs gallo-romains du Chalonnais.
Les photographies des monuments m'ont été obligeamment communiquées par M. L. Armand-Calliat.
BIBLIOGRAPHIE.
I. Louis Armand-Calliat, Musée de Chalon. Catalogue des collections lapidaires. Chalon-sur-Saône, 1936, in-S".
II. Du MÊME, Le Chalonnais gallo-romain. Répertoire des découvertes archéologiques faites dans l'arrondissement de Chalon.
Chalon-sur-Saône, Société d'histoire et d'archéologie, 1937, in-8°.
8240. Fragment de statue ou de haut-relief,
trouvé, au mois de mai 1882, à Chalon-sur-Saône,
au chemin du Guidon, aujourd'hui rue Caribaldi. Au
Musée de Chalon. Pierre commune. Hauteur, Cm. 20.
(PI. XLVII).
L. Abhamd-Caixiat, Le Chalonnais gallo-romain, p. 65-66.
Personnage viril debout, brisé à mi-cuisses. La
tête et les bras manquent. Il est nu, debout, un
manteau jeté sur l'épaule et le côté gauche de la
poitrine.
8241. Fragment de statue trouvé, en 1924, à
Chalon-sur-Saône, rue du Collège, dans la muraille
du castrum, près de l'ancienne tour de Marcilly.
Au Musée de Chalon. Pierre commune. Hauteur,
0 m. 31. (PI. XLVII).
Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Chalon,
t. XIII, 1925, p. XXIII. — J. Roy-Chevrier, Le Musée Denon,
p. 2. — L. Ahmand-Calliat, Musée de Chalon. Catalogue des
collections lapidaires, p. 13, n° 6. — Du MÊME, Le Chalonnais
gallo-romain, p. 58, pi. IV.
Tête de femme, les cheveux séparés en deux gros
bandeaux ondulés par une raie médiane, tracée au
milieu du crâne. De larges éclats ont entraîné la
disparition de la presque totalité du nez, de la bouche
et de l'œil droit.
8242. Fragment de stèle trouvé, en 1882, à Chalon-
sur-Saône, au chemin du Guidon, dans les terrains
de la tuilerie Brill-Heitchlin. Au Musée de Chalon.
Pierre commime. Hauteur, 0 m. 24 ; largeur, 0 m. 35 ;
épaisseur, 0 m. 19. (PI. XLVII).
L. Armand-Calliat, Musée de Chalon. Catalogue des collec-
tions lapidaires, p. 22, n° 35. — Du MÊME, Le Chalonnais gallo-
romain, p. 66, pi. XIV.
Dans une niche à sommet cintré, portant l'ins-
cription : [D(is) J(ul)] ia Marcia M(anibus), restes
de la tête d'une femme, chevelure et front.
8243. Fragment de stèle trouvé, en 1851, à Chalon-
sur-Saône, « dans les anciens murs de l'enceinte
gallo-romaine ». Au Musée de Chalon. Pierre com-
mune. Hauteur, 0 m. 20; largeur, 0 m. 11, épaisseur,
0 m. 10. (PI. XLVIII).
L. Armand-Calliat, Musée de Chalon. Catalogue des collec-
tions lapidaires, p. 20, n» 26. — Du même. Le Chalonnais gallo-
romain, p. 53.
Main droite tenant un gobelet.
8244. Bas-relief trouvé, en 1846, à Chalon-sur-
Saône, au Châtelet, dans « une muraille gallo-
romaine, formée de débris de monuments anciens »
[Niepce]. Au Musée de Chalon. Pierre commune.
Hauteur, 0 m. 30 ; largeur, 0 m. 57 ; épaisseur,
0 m. 52. (PI. XLVIII).
L. Niepce, Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie
de Chalon, t. II, 1850, p. 20, 24, pi. 3. — L. Armand-Calliat,
Musée de Chalon. Catalogue des collections lapidaires, p. 35,
n» 91 (figure).
Près d'un arbre à trois branches, deux quadru-
pèdes \ équidés ?) paissant. Le côté droit du bloc est
orné d'une représentation analogue, mais très usée.
M. L. Armand-Calliat signale la rareté des bas-
reliefs gallo-romains avec représentations de pay-
sages et d'animaux. II attire l'attention sur les
rapprochements qui peuvent être faits avec d'autres
reliefs. (E., n»» 1650, 1651, 5821, 6330, 6926).
8245. Fragment d'architecture trouvé à Chalon-
sur-Saône. Au Musée de Chalon. Pierre commime.
CHALON-SUR-SAONE ET LE CHALONNAIS.
41
Hauteur, 0 m. 56 ; largeur, 0 m. 60 ; épaisseur,
0 m. 32. (PI. XLVIII).
A gauche, bouclier d'amazone.
8246. Fragment de stèle funéraire trouvé à Cha-
lon-sur-Saône, au chemin du Guidon. Au Musée de
Chalon. Pierre commune. Hauteur, 0 m. 28 ; largeur,
0 m. 20 ; épaisseur, 0 m. 10. (PI. XLVIII).
L. Armand-Calliat, Musée de Chalon. Catalogue des collec-
tions lapidaires, p. 22, n° 34. — Du UÊHE, Le Chalonnais gaUo-
romain, p. 66.
Partie supérieure d'une niche avec tête de femme,
de face, la chevelure divisée en deux bandeaux.
8247. Stèle trouvée à Ouzoux (Saône-et-Loire).
Au hameau du Port, dans le mur d'une grange.
Pierre commune. Hauteur, 0 m. 25 ; largeur, 0 m. 20.
(PI. XLVIII).
L. Armapto-Calliat, Le Chalonnais gallo-romain, p. 208,
pi. XXI.
Épona, vêtue d'une tunique serrée à la taille par
une ceinture, assise à droite sur une jument mar-
chant à droite. Les attributs sont indistincts. Entre
les pattes de la monture, qui est bridée, un poulain
à gauche, levant la tête pour téter.
8248. Stèle â sommet cintré, encastrée à Saint-
Martin-sous-Montaigu (Saône-et-Loire), dans la mai-
son de M. Michelet. Pierre commune. Hauteur,
0 m. 30 ; largeur, 0 m. 28. (PI. XL VII).
L. Armand-Calliat, Le Chalonnais gallo-romain, p. 250,
pi. XXIX.
Épona assise à droite sur ime jument marchant à
droite, et tenant de la main droite un attribut assez
indistinct, patère ou corbeille. La main gauche
s'appuie sur l'encolure de la jument qui est enrênée.
La déesse, dont la coiffure est relevée en un nœud au
sommet de la tête, est vêtue d'une longue tunique,
serrée à la taille par une ceinture. Entre les jambes
de la jument, un poidain, levant la tête à gauche
pour téter.
8249. Bas-relief, trouvé au mois de mai 1933, à
Saint-Jean-des-Vignes (Saône-et-Loire), au lieudit
« La Teppe Salomon ». A Saint-Jean-des-Vignes,
chez M. Sereau. Pierre commune. Hauteur, 0 m. 26 ;
largeur, 0 m. 15 ; épaisseur, 0 m. 10. (PI. XLIX).
L. Armand-Calliat, Bulletin de la Société nationale des
Antiquaires de France, 1933, p. 161-163. — Du MÊME, Le Cha-
lonnais gallo-romain, p. 239-240, pi. XIX.
ESPÉRA NDIEU XIIT.
Dieu au maillet imberbe, la chevelure disposée en
mèches parallèles rejetées en arrière, assis dans un
fauteuil à haut dossier cintré, dont les côtés longs
sont ornés de losanges ou de chevrons, gravés au
trait. De la main gauche, il tient une patère et, de
l'autre main, le manche d'un maillet mutilé, dont
l'extrémité inférieure repose sur l'accoudoir du
siège. Il est vêtu d'une tunique courte, à manches
larges, serrée à la taille par ime ceinture. Les pieds
sont chaussés. Décor de lignes horizontales au sou-
bassement.
8250. Fragment de statuette trouvé à Saint-
Boil (Saône-et-Loire), au lieudit « Près de la source».
A Givry, chez M. L. Armand-Calliat. Pierre com-
mune. Hauteur, 0 m. 12. (PI, XLIX).
L. Armand-Calliat, Le Chalonnais gallo-romain, p. 222,
pi. XXVI.
Tête d'homme imberbe, la chevelure disposée en
mèches parallèles rejetées en arrière et retombant
jusque sur les épaules. La partie du visage et le nez
sont très mutilés.
8251. Fragment de bas-relief trouvé à RuUy
(Saône-et-Loire), au lieudit Raboursay, avant 1850.
A Rully, chez Mlle Buscaillon. Marbre blanc. Hau-
teur, 0 m. 31 ; largeur, 0 m. 12. Un trou de fixa-
tion a été pratiqué au trépan à mi-hauteur de la
plaque. (PI. XLIX).
L. Armand-Calliat, Le Chalonnais gallo-romain, p. 219,
pi. XXIV.
Buste de femme de profil à gauche. Une bonne
partie du front et du nez a disparu. Le nez était
épaté à la base, les lèvres grosses. La chevelure,
disposée en deux bandeaux serrés par un lien, est
réunie en un chignon sur la nuque. La main gauche,
les doigts repliés sur la paume, s'appuie sous le
menton. Le personnage porte une tunique à man-
ches, formant un gros bourrelet qui passe sur l'épaule
gauche.
8252. Statuette trouvée à Rully, lieudit Rabour-
say. A Rully, chez Mlle Buscaillon. Pierre volcanique
noire. Hauteur, 0 m. 34. (PI. XLIX).
A. Perrot-Dabot, Rully, 1922, p. 12. — L. Armand-
Calliat. Le Chalonnais gcUlo-romain, p. 219, pi. XXII.
Esclave accroupi et mis à la cangue. Les mains
reposent sur les genoux. La tête est énorme. Les
pieds et les mains sont brisés. Travail local.
6
42
CHALON-SUR-SAONE ET LE CHALONNAIS.
8253. Stèle trouvée à RuUy, lieudit Raboursay.
A Rully, chez Mlle Buscaillon. Pierre commune.
Hauteur, 1 m. 20 ; largeur, 0 m. 49 ; épaisseur,
0 m. 15. (PI. L).
L. Arhand-Calliat, Le Chalonnais gallo-romain, p. 219,
pi. XXIII.
Dans une niche à arcature cintrée au sommet,
surmontée d'un fronton triangidaire, renfermant
une rosace à six pétales, un homme debout, vêtu
d'une tunique et d'un manteau à larges manches,
tenant de la main droite un gobelet et, de l'autre
main, une pomme et une grappe de raisins. Le bas
du visage est fruste. La chevelure, disposée en
mèches parjJlèles, est rejetée en arrière. Stèle funé-
raire d'un vigneron. Gros éclats enlevés sur les côtés.
8254. Stèle mutilée trouvée, en 1945, dans un
jardin de Chauviré (Saône-et-Loire). Au Musée de
Chalon. Grès. Hauteur, 0 m. 76 ; largeur, 0 m. 035 ;
épaissexir, 0 m. 07. (PI. L).
Renseignements communiqués par M. L. Armand-Calliat.
Femme debout dans une niche à sommet arrondi,
vêtue d'une tunique longue, tenant dans la main
droite probablement une grappe de raisins et, dans
l'autre main, une bourse ou un oiseau.
8255. Fragment de stèle trouvé à Rully, au lieu-
dit Raboursay, avant 1850. A Rully, dans le mur
d'une maison de la Grand'Rue, chez M. Laurent.
Pierre conamune. Hauteur, 0 m. 35 ; largeur, 0 m. 56.
(PI. L).
PequéGNOT, Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie
de Chalon, t. II, 1850, p. 170, n" 3. — L. Armand-Calliat,
Le Chalonnais gallo-romain, p. 219, pi. XXIV.
Dans une niche à sommet arrondi, buste de femme
dont la chevelure est divisée en deux larges bandeaux
par une raie médiane. La partie supérieure du vête-
ment est indiquée par des traits gravés. Stèle funé-
raire.
8256. Stèle trouvée, en 1840, à Aluze, hameau
d'Aubigny (Saône-et-Loire), dans le jardin de
M. Moyne. Au Musée de Chalon. Pierre commune.
Hauteur, 1 m. 67 ; largeur, 0 m. 60. (PI. L).
[Devaucoux], Autun archéologique, 1848, p. 226. — Rossi-
gnol, Histoire de Beaune, p. 24. — Canat, Mémoires de la
Société d'histoire et d'archéologie de Chalon, t. III, IP part.,
1853, n" 9. — Allmer, Revve épigraphique, t. III, n° 900.
— C. I. L., t. XIII, n" 2633. — L. Armand-Calliat, Musée de
Chalon, Catalogue des collections lapidaires, p. 30, n° 61.
— Du MÊME, Le Chalonnais gallo-romain, p. 86-87.
Dans un cartouche carré, chien passant à droite.
Au-dessous, inscription funéraire : D(is) Mani(hus)
I Tartiniae Floren / tianae, cives Sueba / (e) Ni-
creti (s), vixit a(nn)is XVI.
8257. Fragment de statue trouvé, en 1835, à
Sercy (Saône-et-Loire), « en creusant les fondations
d'un bâtiment » [Monnier], chez M. Legros. A
Sercy, chez Mlle Legros. Marbre blanc. Longueur
0 m. 31. (PL LI).
L. Armand-Calliat, Le Chalonnais gallo-romain, p. 272.
— Monnier, Statistique tf» Saône-et-Loire, 1938, p. 272.
Pied droit. Une cuisse appartenant à la même
statue, découverte au même endroit, n'a pas été
retrouvée.
8258. Fragments de sculpture trouvés à Demigny
(Saône-et-Loire), au lieudit « Les Chazeaux ». Au
Musée de Chalon. Pierre commune. Longueurs,
0 m. 11, 0 m. 09, 0 m. 08, 0 m. 10, 0 m. 16. (PI. LI).
L. Armand-Calliat, Le Chalonnais gallo-romain, p. 134-135.
o) Trois mains, dont l'une fermée sur l'extrémité
terminale d'une corne d'abondance. — b) Pied
chaussé de sandales. — c) Jambe de femme ou d'ado-
lescent. — d) Fragment de chevelure.
8259. Fragments divers de sculptures trouvés à
Demigny, au lieudit « Les Chazeaux ». Au Musée
de Chalon. Pierre. Hauteurs, 0 m. 05, 0 m. 16,
0 m. 15. (PI. LI).
Renseignements communiqués par M. L. Armand-Calliat.
a) Tronc d'arbre. — b) Fragments de bras ou de
cuisse. — c) Base de colonnette.
8260. Stèle trouvée, en 1548, par « des pastres et
enfants gardans le beslail, dans le fond de la rivière
de Saône », entre Chalon et Tournus, « du costé
de l'Empire [rive gauche] vis-à-vis le portail de
Turcy », actuellement Thorey, à l'écart de Saint-
Germain-du-Plain. Le monument, utilisé comme
borne de pêche, dès le Xiii^ siècle, a disparu. Pierre
commune. Hauteur, 1 m. 30 ; largeur, 0 m. 65 ;
épaisseur, 0 m. 32. (PI. LI).
Gravure tirée de Pierre Gnénin. — P. de Saint- Julœn
de Belleville, De l'origine des Bourguignons, Paris, 1581,
p. 523. — Bertaut, L'illustre Orbendale, Chalon, 1662, t. I,
Description du Chalonnais, p. 4. — Pierre-François Chifflet,
Histoire de Tournus, Dijon, 1664, p. 238. — Pierre GuÉNiN,
Nouvelle histoire de Tournus, Dijon, 1733, p. 225. — Mercure
de France, avril 1733, p. 682. — Léopold Nikpce, Histoire du
CHALON-SUR-SAONE ET LE CHALONNAIS.
43
canton de Sennecey, t. II, p. 10-11. — E. Meulcen, Histoire
de Tournus, p. 40. — H. CuHÉ, Saint- Philibert de Tournus,
p. 109, 111. — L. Armand-Calliat, Mémoires de la Société
historique et archéologique de Chalon, 1928-1929, p. 127. — Du
MÊME, Le Chalonnais gallo-romain, p. 230.
Dans une double niche à sommet cintré : à droite,
un homme debout, vêtu d'une tunique plissée et
d'un manteau, la main droite, ramenée devant la
poitrine, tient im objet brisé qui pourrait être le
goulot d'un flacon. A gauche, une femme, portant
une robe longue sur laquelle est posée une tunique,
serrée à la taille par une ceinture. Dans les mains,
ramenées sur la poitrine, un canard et une grande
patère à manche.
Malgré la fantaisie du dessinateur, qui a défiguré
nettement l'original, habitude d'ailleurs caracté-
ristique des artistes reproduisant des objets archéo-
logiques pendant le xvii® siècle, on reconnaîtra,
sans crainte d'erreur, dans ce dessin, l'image d'une
stèle funéraire portant les effigies d'un couple gallo-
romain.
8261. Fragment de stèle encastré, à Saint-Gilles
(Saône-et-Loire) dans la façade de la maison Marinot
Bony. Pierre commune. Hauteur, 0 m. 38 ; largeur,
0 m. 35. (PL LI).
Renseignements communiqués par M. L. Armand-Calliat.
Dans une niche à arcature, surmontée d'un fron-
ton triangulaire, un buste d'homme, brisé à droite,
les cheveux disposés en mèches parallèles. Stèle
funéraire.
8262. Stèle mutilée trouvée à Chamilly (Saône-et-
Loire), en 1874. Au Musée de Chalon. Grès. Hauteur,
0 m. 72 ; largeur, 0 m. 60 ; épaisseur, 0 m. 20.
(P1.LI).
J. Chevbieb. Musée de Chalon. Rapport sur le développement
des collections, 1878, p. 19. — L. Ahmand-Calliat, Musée de
Chalon. Catalogue des collections lapidaires, p. 21, n" 31. — Du
MÊME, Le Chalonnais gallo-romain, p. 105.
Chevrier croyait reconnaître, dans le groupe de
trois ou quatre personnages debout, figurés sur la
stèle « une famille composée du père, de la mère et
d'un ou deux enfants ». Le monument serait alors
à rapprocher de la stèle de Pierre-Écrite. (E., t. III,
p. 230, no 2209). [L. Armand-Calliat].
8263. Stèle trouvée, en 1858, à Denuevy (Saône-
et-Loire), près de l'église, dans un cimetière où elle
servait de couvercle à un sarcophage. A Dennevy,
dans le jardin de M. Masson. Grès. Hauteur, 1 m. 60.
(PI. LU).
L. Armand-Calliat, Le Chalonnais gallo-romain, p. 137,
pi. XVII.
Femme debout, vêtue d'une tunique qui descend
jusqu'aux pieds et sur laquelle est posé un manteau.
Le visage est encadré par les boucles d'ime opulente
chevelure, ramenée sur le sommet de la tête en un
chignon à triple étage. Un vase est placé dans la
main droite ; l'autre main tient un panier d'osier sur
le devant du corps. Stèle funéraire.
8264. Fragment de stèle, naguère encastré à
Dracy-le-Fort (Saône-et-Loire), dans une dépen-
dance de la maison de M. Bacherot. Au Musée de
Chalon. Pierre commune. Hauteur, 0 m. 72 ; lar-
geur, 0 m. 23 ; épaisseur, 0 m. 25. (PI. LU).
Renseignements communiqpiés par M. L. Armand-Calliat.
Tête d'homme.
8265. Statue mutilée trouvée, en 1928, à Cham-
pagny-sur-Uxelles (Saône-et-Loire), au lieudit « Le
Chemin de Saint-Jacques ». A Champagny, chez
M. Lefranc. Pierre commune. Longueur, 1 m. 35 ;
hauteur, 0 m. 65. (PI. LU).
G. Jeanton, Annuaire de l'Académie de Mâcon, 1928-1929,
p. XXX. Du MÊME, Bulletin archéologique du Comité, 1928-1929,
p. 216-127. — L. Abbiand-Calliat, Le Chdonnais gaUo-
romain, p. 107.
Lionne couchée. Le mufle, les pattes, la queue et
une partie du corps manquent. La crinière est indi-
quée par ime suite de traits parallèles ou de quarts
de cercles profondément gravés.
La statue est à rapprocher des lions funéraires
du Midi de la Gaule. (E., t. XII, p. 15, n» 7881 ;
p. 16, no 7889).
8266. Fragment de statue trouvé, en 1928, à
Champagny-sur-Uxelles, au lieudit « Le Chemin
de Saint- Jacques ». Disparu. (PI. LU).
Renseignements communiqués par M. L. Armand-Calliat.
Tête et partie du poitrail d'une lionne, semblable
à la précédente.
8267. Fragment de chenet trouvé au lieudit « La
Ville d'Allery », ou « Le Champ des Bois », commune
de La Chapelle-du-Mont-de-France (Saône-et-Loire).
Au Musée de Saint-Bonnet-de-Joux. Terre cuite.
Hauteur, 0 m. 09. (PI. LU).
Photographie communiquée par M. Gabriel Jeanton. —
R. Lantieb, Bulletin archéologiqtte du Comité, 1936-1937,
p. 176, pi. I, I.
44
CHALON-SUR-SAONE ET LE CHALONNAIS.
Tête de bélier, brisée à la naissance du cou. Le
modelé du mufle, les cornes spiralées tém.oignent
d'une exacte observation de la nature. Un éclat a
entraîné la disparition de l'œil droit.
8268. Tête trouvée à Saint-Bonnet-de- Joux (Saône-
et-Loire), au Bois des Hauts. Au Musée de Saint-
Bonnet-de- Joux. Grès. Hauteur, 0 m. 30. (PI. LU).
Photographie et renseignements communiqués par M. A. Sa-
batier.
Tête d'homme, les cheveux disposés en mèches
rigides et rejetées en arrière. Le nez, le menton et
la nuque sont brisés. Travail indigène.
8269. Statue mutilée trouvée, en 1905, à La Pom-
meraye, commune de Viry (Saône-et-Loire), « dans
une haie, près d'une source, non loin d'une ancienne
chapelle, au lieudit « Les Broyards » [A. Sabatier].
A CharoUes, chez M. Robin, dans la cour. Grès.
Hauteur, 1 m. 50. (PI. LU).
Photographie et renseignements communiqués par M. A. Sa-
batier.
Homme debout, brisé aux épaules et aux genoux.
Sur un vêtement long, à manches, est posé un man-
teau, peut-être à capuchon, retombant à mi-corps.
La main gauche, dont quatre énormes doigts sont
visibles, est ramenée sur le devant de la poitrine.
Travail indigène.
8270. Tête trouvée à La Pommeraye, dans un
tas de cailUoux. A Charolles, chez M. Robin, où elle
a été fixée arbitrairement sur les épaules de la
statue n» 8269. Grès. Hauteur, 0 m. 22. (PI. LUI).
Photographie et renseignements communiqués par M. A. Sa-
batier.
Tête d'homme, les cheveux ordonnés en mèches
rigides et parallèles, rejetées en arrière. Le nez est
brisé. Travail indigène.
8271. Tête trouvée dans la fontaine de Bénetin,
à Sennecé-lès-Mâcon (Saône-et-Loire). A Chazoux,
par Hurigny, chez M. E. Violet. Pierre calcaire.
Hauteur, 1 m. 34. (PI. LUI).
Photographie communiquée par M. E. Violet. — Annale»
de l'Académie de Mâcon, t. XXXIII, 1938, p. 146-150.
La surface de la pierre est fortement usée. Le nez
a presque entièrement disparu, et on ne distingue
plus l'ordonnance de la coiffure. La tête est donnée,
sans raisons valables, comme ayant appartenu à
une statue de Bacchus.
45
NEVERS ET PARTIE DU TERRITOIRE ÉDUEN
COMPRISE ENTRE L'ARROUX, LA LOIRE ET L'ARMANÇON.
(Voir le tome III, p. 218).
8272. Table (cartihulum) trouvée, en 1935, à
Nevers (Nièvre), rue Saint-Martin, lors de travaux
de voierie. A Nevers, provisoirement au Musée
municipal Frédéric Blandin. Pierre commune. Hau-
teur, 0 m. 76 ; largeur au tailloir, 0 m. 30. (PI. LUI).
Photographie communiquée par M. Jacques-A. Palet.
— A. Desforges, Mémoires de la Société académique du
Nivernais, t. XXXVII, 1935, p. 135. — J.-A. Palet, Exposi-
tion nivernaise d'arts celtique et gallo-romain, Nevers, 1946,
p. 44, no 180.
Sur le pied support de la table est figuré un her-
maphrodite nu, debout, tenant dans la main gauche
une draperie, qui recouvre la cuisse et retombe entre
les jambes brisées au-dessus de la cheville. Un large
bracelet entoure le bras droit, dont l'avant-bras man-
que. Le visage rond, aux traits enfantins, est encadré
par les boucles compliquées d'une chevelure, nouée
bas sur la nuque, et de laquelle deux grosses
torsades retombent en avant de chaque côté du cou
jusqu'à la naissance de la poitrine.
8273. Fragment de statue trouvé à Magny-Cours
(Nièvre), en 1869. Au Musée £irchéologique de Nevers.
Pierre. Hauteur, 0 m. 285 ; largeur, 0 m. 16. (PI. LUI).
Photographie communiquée par M. Jacques-A. Palet. —
Bulletin de la Société nivernaise des lettres, sciences et arts,
t. VI, p. 260-263. — J.-A. Palet, Exposition nivernaise, p. 50,
n" 196.
Tête d'homme jeune, dont la partie droite a
presque entièrement disparu. La chevelure, disposée
en calotte, est en partie recouverte par un capuchon,
bordé d'un liseré.
8274. Bas-relief trouvé à Cosne-sur- Loire (Nièvre),
dans le déblaiement d'un immeuble sinistré en 1940.
Collection de M. Etienne Testard. Pierre. Hauteur,
0 m. 285 ; largeur, 0 m. 13. (PI. LIV).
J.-A. Palet, Exposition nivernaise, p. 69, n° 266.
Dans tme niche à sommet arrondi, divinité très
mutilée, assise, vêtue d'une longue robe, une corne
d'abondance dans la main gauche, peut-être une
patère dans l'autre main. Déesse Mère.
8275. Fragment de statue trouvé, en 1854, à
Avril-sur-Loire (Nièvre), en creusant le bief d'iui
moulin, aujourd'hui détruit, situé à une trentaine
de mètres de l'abside de l'église du village, elle-même
édifiée sur l'emplacement d'une villa gallo-romaine.
Au Musée archéologique de Nevers. Pierre commune.
Hauteur, 0 m. 35 ; longueur, 0 m. 70 ; épaisseur,
0 m. 25. (PI. LIV).
Photographie communiquée par M. E. Thévenot. — Bulletin
de la Société nivernaise des lettres, sciences et arts, 1854, p. 33-
36 (figure). — Catalogue du Musée de Nevers, n" 25. — E. Thé-
venot, Mémoires de la Commission des antiquités du départe-
ment de la Côte-d'Or, t. XXI, fasc. III-IV, 1938-1939, p. 477-
480. • — J.-A. Palet, Exposition nivernaise, p. 46, n° 186.
Tête de cheval. Le museau, l'œil et les oreilles
sont brisés. Il ne subsiste plus qu'une faible partie
de l'encolure et de la crinière soigneusement tressée.
Le harnachement, qui comporte des cavités pour
l'insertion d'ornements métalliques disparus, se com-
pose du frontal, de l'arrêt de tête passé derrière les
oreilles, du montant réunissant les deux pièces au
mors, de la sous-gorge, sous la ganache, et de la
muserolle. Musculature et harnais sont d'une exé-
cution soignée.
Avec ce fragment furent recueillis les restes d'tme
statue d'homme : épaule droite, poitrine et partie
de l'abdomen, aujourd'hui disparus. M. E. Thévenot
propose de reconnaître dans ces morceaux de sculp-
ture, les fragments d'un groupe du dieu-cavalier
au géant anguipède, couroimant une colonne, dres-
sée au bord de la Loire.
8276. Fragments de statue trouvés au lieudit « La
Corvée de Sancenay », à deux kilomètres au Sud-
Ouest de Saint-Révérien (Nièvre), entre les hameaux
de Sancenay et de Feuille. Disparus. Pierre.
BopaAHD, Mémoire sur les ruines d'une vUla gallo-Tomaine
existant dans les forêts de Compierre et de Saint-Révérien,
Clamecy, 1842. — E. Thévenot, Mémoires de la Commission
des antiquités du déparlement de la Côte-d'Or, t. XXI, fasc. III-
IV, 1838-1939, p. 472-475.
Débris du corps d'un cheval, « pouvant être sur-
montés d'un cavalier, car on a reconnu sur ces
46
NE VERS ET PARTIE DU TERRITOIRE ÊDUEN.
débris des traces de bride». [E. Thévenot]. Colonne
au dieu-cavalier et au géant anguipède.
8277. Statuette trouvée aux environs de Brinon-
sur-Beuvron. Au Musée de Clamecy. Pierre de liais.
Hauteur, 0 m. 33. (PI. LIV),
J.-A. Palet, Exposition nivernaiae, p. 48, n" 191 bia.
Dieu au maillet, debout, vêtu d'une tunique
courte, tenant un maillet de la main gauche et un
vase dans l'autre main.
8278. Statuette trouvée à quatre kilomètres de
Saxdieu (Côte-d'Or), sur la route d'Autun. Au Musée
des Antiquités Nationales de Saint-G«nnain-en-
Laye. Granit du Morvan. Hauteur, 1 m. 10.
(PI. LIV).
Bloc quadrangulaire, dégrossi à la hauteur de la
tête en forme de boule. Le nez est indiqué par une
barrette verticale. Le bras droit, plié à angle droit,
est ramené sur le devant du corps, la main appliquée
sur la poitrine.
47
ENTRAINS.
(INTARANVM).
(Voir le tome III, p. 246).
8279. Fragment de bas-relief trouvé à Entrains
(Nièvre). Au Musée de Clamecy. Pierre commune.
Hauteur, 0 m. 20 ; largeur, 0 m. 27 ; épaisseur,
0 m. 13 (PI. LIV).
J.-A. Palet, Exposition nivernaîse d'arts celticpie et gàUo-
romain, p. 46, u" 187.
Tête du Soleil, la chevelure bouclée entourée
de rayons. A droite, un corbeau. Bas-relief mi-
thriaque.
8280. Fragment de sculpture trouvé en 1840. Au
Musée archéologique de Nevers. Pierre. Hauteur,
0 m. 15 ; longueur, 0 m. 47 ; épaisseur, 0 m. 20.
(PL LIV).
Album Hivernais, t. I, pi. 85. — J.-A. Palet, Exposition
nivernaise..., p. 42, n° 172.
Socle rectangidaire sur lequel sont figurées les
serres d'un aigle disparu. Au-dessous, sur la plinthe,
l'inscription : Avg(vsto) sac(rum) /.
48
AUXOIS.
(MANDVBII).
ALISE-SAINTE-REINE.
(ALÉSIA).
(Voir les tomes : III, p. 290 ; IX, p. 295 ; XI, p. 27, 214).
8281. Fragment de statuette trouvé au lieu dit
« Le Cimetière Saiiit-Père », aux abords du marché.
Au Musée d'Alise. Marbre blanc. Hauteur, Om. 115.
(PL LV).
Photographie et renseignements communiqués par M. J. Tou-
tain.
Partie inférieure d'un torse de femme, brisé au-
dessus du nombril et à la hauteur des genoux.
Vénus (?).
8282. Statuette mutilée trouvée dans un puits,
situé près de la voie romaine traversant d'Est en
Ouest la ville antique. Au Musée d'Alise. Pierre
calcaire. Hauteur, 0 m. 39. (PL LV).
Photographie et renseignements communiqués par M. J. Tou-
tain.
Dieu au maillet. La tête, le bras et la jambe
gauches, ainsi que le pied droit manquent. Le bras
droit est légèrement écarté du corps, la main appuyée
sur un petit autel brûle-parfums. De la main gauche,
le dieu tenait un maillet, dont il ne reste plus qu'un
court fragment de la longue hampe. Il est vêtu d'une
tunique courte, serrée à la taille et retroussée, sur
laquelle est posé un manteau, passant sur l'épaule
droite et retombant à gauche sur l'avant-bras et en
arrrière du corps.
8283. Fragment de bas-relief trouvé dans un puits,
au lieu dit « En-Surelot ». Au Musée d'Alise. Pierre
calcaire. Hauteur, 0 m. 10; largeur, Om. 16. (PI. LV).
Photographie communiquée par M. J. Toutain. — J. Tou-
TAiN, Pro Alesia, n"» 51-52, 1929, p. 72-73.
Partie inférieure du corps d'un Dieu au maillet
debout. Seuls subsistent les jambes, l'extrémité de
la hampe du maillet et l'avant-train d'un chien.
8284. Fragment d'un groupe trouvé au lieu dit « Le
Cimetière Saint-Père », près du marché. Au Musée
d'Alise. Pierre calcaire. Hauteur, 0 m. 33. (PI. LV).
Photographie et renseignements communiqués par M. J. Tou-
tain.
Le fragment appartient à un groupe du dieu et de
la déesse assis sur tm siège à haut dossier. Le dieu est
vêtu d'un manteau à col formant bourrelet, couvrant
entièrement la jambe droite et dont l'extrémité
opposée repose sur le genou gauche, sur lequel
s'appuie l'extrémité terminale d'une grosse hampe,
maintenue dans la main gauche, plutôt une corne
d'abondance mal comprise qu'un bâton. La partie
supérieure de l'attribut manque. L'érosion de la
pierre a entraîné la disparition des traits du visage
et de la chevelure.
8285. Partie inférieure d'un bloc rectangulaire,
sculpté sur trois de ses faces, trouvé au lieudit « La
FandroUe », dans les déblais accumulés au-dessus
d'une hutte gauloise. Au Musée d'Alise. Pierre.
Hauteur, 0 m. 41 ; largeur, Om. 50, 0 m. 45 (PI. LVI).
Photographie et renseignements communiquéspar M. J. Tou-
tain.
Sur la face antérieure, partie inférieure du corps
d'un personnage, peut-être féminin, sans doute assis,
dont les jambes sont recouvertes par l'extrémité
d'une ample robe plissée. Sur les deux faces latérales,
les jambes brisées de deux personnages debout. Les
pieds sont chaussés. La partie postérieure du bloc
était incurvée de façon à pouvoir être adossée à une
colonne.
8286. Fragment de statue trouvé, en 1944, dans
une butte de terre, située entre les ruines d'un petit
ALISE-SAINTE-REINE.
49
temple à plan gréco-romain et celles du monument
aux trois absides. Au Musée d'Alise. Pierre calcaire
de Til-Châtel. Hauteur, 0 m. 17 ; largeur, 0 m. 14,
0 m. 10. (PI. LVI).
Photographie communiquée par M. J. Toutain. — J. ToB-
TAIN, Bulletin archéologique du Comité, procès- verbaux, 12 mars
1945.
Tête de divinité masculine. La chevelure abon-
dante est ordonnée en trois masses superposées. Une
barbe touflFue, sur laquelle retombent les extrémités
d'une grosse moustache, encadre la partie inférieure
du visage. Le nez est court, élargi à la base. Les yeux
sont enfoncés sous les arcades sourcilières. Travail
indigène. Dis Pater ou le Dieu au maillet.
8287. Fragment de sculpture trouvé dans la cour
qui précède à l'Est la basilique civile, au lieu dit « Le
Cimetière Saint-Père ». Au Musée d'Alise. Pierre
calcaire. Hauteur, Om. 13. (PI. LVI).
Photographie et renseignements communiqués par M. J. Tou-
tain.
Tête d'homme imberbe. Les yetix sont clos.
8288. Statuette trouvée au lieu dit « Le Cimetière
Saint-Père », aux abords du marché. Au Musée
d'Alise. Pierre calcaire. Longueur, 0 m. 07. (PI. LVII).
Photographie et renseignements communiqués par M. J. Tou-
tain.
Colombe. La tête et les pattes manquent.
8289. Fragment de stèle trouvé lors des travaux
effectués à la chapelle de La Roche d'Y, à Montigny-
sur-Armançon (Côte-d'Or). Encastré au-dessus de
la porte de la chapelle, à côté de deux autres reliefs
précédemment découverts sur le même emplace-
ment. (E., t. m, p. 314, n» 2402). Pierre commune.
Hauteur, 0 m. 12 ; largeur, 0 m. 21 ; épaisseur,
0 m. 14. (PI. LVII).
Photographie communiquée par M. l'abbé Millot. — L. Ber-
THOUD et A. VrrTENET, Bulletin mensuel de la Société des
Sciences naturelles et historiques de Semur, 1929, p. ucni.
Tête humaine de face, de style gaulois, encadrée
de chaque côté par deux torsades.
Ces divers ex-voto proviennent d'un sanctuaire de
source, situé près de Massigny-lès-Vitteaux.
BSPÉRANDIEU
50
TEMPLE DE LA SEINE.
(Voir les tomes : III, p. 314 ; XI. pp. 21).
Lee fouilles du Temple de la Seine ont été poursuivies par Henry Corot jusqu'en 1939. Elles ont amené
la découverte de la grande piscine, située à l'Ouest du sanctuaire et dont la forme irrégulière s'explique par
l'existence de constructions antérieures. Au cours des travaux, de nouveaux ex-voto, des fragments de sculptures
ont été découverts, provisoirement rassemblés à Poncey.
Les photographies de ces monuments, faites par Henry Corot, m'ont été obligeamment commiuniquées
par M. Gabriel Grémaud.
BIBLIOGRAPHIE.
I. G. Dhioux, Cultes indigines des Lingons, Langres, 1934, p. 126.
II. Henri Corot, Au temple de la Dea Sequana. Cinqcampagnes de fouilles, dans Annales de Bourgogne, t. VII, 1935, p. 358-362.
III. Du MÊME, La grande piscine de la Dea Sequana, dans ibid., t. X, 1938, p. 197.
IV. Du MÊME, Les fouillées des sources de la Seine, dans Mémoires de la Commission des antiquités du département de la Côle-d'Or,
t. XXI, fasc. MI, 1936-1937, p. 176-179.
V. Du MÊME, Les fouilles du Temple de la Seine, dans Revue archéologique, 1940, 1, p. 110-111.
VI. Du MÊME, Les fouilles du Temple de la Seine en 1939, dans Mémoires de la Commission des antiquités du département de
la Côte-d'Or, t. XXII, fasc. I, 1940-1941, p. 129-134.
8290. Fragment de statuette trouvé en 1937.
Pierre commune. (PI. LVII).
H. Corot, Annales de Bourgogne, t. X, 1938, p. 197. —E. Thé-
VENOT, Mémoires de la Commission des antiquités du dépar-
tement de la Côte-d'Or, t. XXI, fasc. III-IV, 1938-1939, p. 498
(figure).
Avant-train d'un sanglier terrassant le génie an-
guipède. Des groupes analogues ont été découverts en
Germanie romaine, sur lesquels le sanglier remplace
le dieu-cavalier. (E., t. X, p. 70, n° 7366 ; — Ger-
manie romaine, p. 35, u9 46).
8291. Fragment d'un groupe équestre. Pierre
commune. Hauteur, 0 m. 10 ; 0 m. 045. (PI. LVII).
H. Corot, Annales de Bourgogne, t. X, 1938, p. 197.
Sabot d'un pied antérieur et extrémité de la
jambe postérieure d'un cheval, reposant sur un
rocher. De nombreux et menus débris des membres
et du ventre de l'animal ont été également recueillis.
8292. Fragment de sculpture. Au Musée de Dijon.
Pierre commune. Hauteur, 0 m. 43. (PI. LVII).
H. Corot, Annales de Bourgogne, t. X, 1938, p. 197-198.
Corne d'abondance, brisée à la base. A la partie
supérieure, figues, grenades et fruits plus grands
que nature.
8293. Fragment de sculpture. Pierre commune.
Hauteur, 0 m. 275 ; épaisseur, 0 m. 185. (PI. LVIII).
H. Corot, Annales de Bourgogne, t. X, 1938, p. 197.
Mufle de bovidé. H. Corot rapproche ce fragment
d'un autre morceau, qui aurait pu appartenir à la
même sculpture, et représente la mèche du fouet de
la queue de l'animal.
8294. Stèle trouvée, en 1938, dans l'escalier condui-
sant du temple à la piscine. Au Musée de Dij on. Pierre
commune. Hauteur, 0 m. 82 ; largeur, 0 m. 31 ; épais-
seur, 0 m. 11. (PI. LVIII).
H. Corot, Anruiles de Bourgogne, t. X, 1938, p. 193.
Dans une niche rectangulaire, personnage debout,
vêtu d'une tunique, descendant jusqu'aux pieds
chaussés, en plis rigides et parallèles. La tunique de
dessus est rabattue en bourrelet autour du cou. Dans
la main droite, ramenée devant la poitrine, un objet
rond, probablement un fruit. La chevelure est disposée
en mèches rigides et parallèles, rejetées en arrière.
Une stèle semblable a été précédemment décou-
verte dans le sanctuaire. (E., t. III, p. 318, n» 2409).
8295. Stèle mutilée trouvée dans l'escalier condui-
sant du temple à la piscine. Pierre commune. Hau-
teur, 0 m. 78 ; largeur, 0 m. 36 ; épaisseur, 0 m. 13.
(PI. LVIII).
H. Corot, Annales de Bourgogne, t. X, 1938, p. 193.
Homme debout dans une niche à sommet arrondi.
Il porte une tunique longue à manches courtes. Le
bras droit est allongé le long du corps, la main
tenant une bourse ; l'autre main est ramenée sur la
poitrine. La chevelure est ordonnée en mèches
TEMPLE DE LA SEINE.
51
rigides et parallèles. (Voir E., t. III, p. 324, n° 2425 ;
p. 328, nO 2436).
8296. Stèle mutilée trouvée dans l'escalier condui-
sant du temple à la piscine. Pierre commune. Hau-
teur, 0 m. 71. ; largeur, 0 m. 39 ; épaisseur, 0 m. 11.
(PI. LVIII).
K. Corot, Annales de Bourgogne, t. X, 1938, p. 193.
Homme debout dans une niche, le bras droit
allongé le long du corps, tenant une bourse dans la
main gauche, ramenée sur la poitrine. Il porte une
tunique longue à plis réguliers, sur laquelle est posé
un manteau à manches courtes. La tête, l'épaule
droite et la partie inférieure du corps, depuis le
bassin, ont disparu.
8297. Partie inférieure de la stèle n» 8296. Pierre
commune. Hauteur, 0 m. 45 ; largeur, 0 m. 41 ; épais-
seur, 0 m. 14. (PI. LVIII).
Extrémité inférieure de tunique p lissée et deux
pieds chaussés.
8298. Fragment de stèle trouvé dans l'escalier
conduisant du temple à la piscine. Pierre commune.
Hauteur, 0 m. 57 ; largeur, 0 m. 40 ; épaisseur, 0 m. 12.
(PI. LVIII).
Homme debout dans une niche, vêtu d'une tunique
longue à plis réguliers, sur laquelle est posé un man-
teau à manches courtes. Le bras droit est allongé lelong
du corps, lamain gauche, ramenée sur la poitrine, tient
une bourse. Brisé sous les épaules et à la ceinture.
8299. Stèle trouvée, en 1934, dans le temple,
contre la falaise rocheuse. Pierre commune. Hau-
teur, 0 m. 57 ; largeur, 0 m. 15. (PI. LVIII).
Personnage debout, le corps enveloppé dans une
étoffe qui semble couvrir également le sommet de
la tête et descend jusqu'aux genoux. Brisée à droite.
8300. Tête en ronde-bosse trouvée en préparant
l'assiette du nouveau chemin d'accès en aval de la
source principale, à l'Ouest du talweg et à 0 m. 35
environ de celui-ci. Au Musée de Dijon. Pierre
commune. Hauteur, 0 m. 25. (PI. LVIII).
Photographie communiquée par M. P. Lebel. — M. PÉn-
SONNIER, Mémoires de la Commission des antiquités du dépar-
tement de la Côte-d'Or, t. XIX, 1927-1932, p. 199.
Tête d'homme, affligé d'une grosse tumeur der-
rière l'oreille droite. Un coup de pioche malen-
contreux a entraîné la disparition de la partie supé-
rieure de l'excroissance. La chevelure et la barbe
courte sont traitées au trépan ; ainsi que les pupilles
et les oreilles. Sur le sommet du crâne, trois trous.
profonds de 0 m. 02, étaient destinés à assurer la
fixation sur luie paroi de cet ex-voto de malade.
8301. Fragment de buste en bas-relief trouvé en
1939. Pierre commune. (PI. LIX).
H. Corot, Revue archéologique, 1940, 1, p. 110. — Du MÊME,
Mémoires de la Commission des antiquités du département de
la Côte-d'Or, t. XXII, fasc. 1, 1940-1941, p. 132 et fig. p. 133.
Tête de femme, brisée au cou. L'oreille gauche et
la chevelure de ce même côté ont disparu. Le nez
est fortement arasé, la bouche grande, la lèvre infé-
rieure épaisse. Les cheveux sont disposés en petites
ondulations, les yeux clos.
H. Corot proposait de reconnaître dans le monu-
ment l'ex-voto « d'une malade atteinte de la chassie
(lippitudo) . Les yeux sont clos, fort probablement
par suite de la sérosité qui a collé les deux paupières
l'une à l'autre ».
8302. Fragment de sculpture. Pierre commune.
Hauteur, 0 m. 15. (PI. LIX).
Tête d'homme. Les traits du visage sont presque
entièrement effacés. La chevelure est ordonnée en
petites bouclettes superposées. Ex-voto.
8303. Fragment de sculpture. Pierre commune.
Hauteur, 0 m. 13. (PI. LIX).
Tête de femme. La chevelure, divisée par une raie
médiane, dessine des ondulations parallèles. La
surface de la pierre est corrodée. Le nez et le menton
sont brisés.
8304. Fragment de sculpture. Pierre commune.
Longueur, 0 m. 07. (PI. LIX).
Main tenant un reptile.
8305. Bas-relief. Pierre commune. Diamètre,
0 m. 08. (PI. LIX).
Sein disposé sur un fond uni. Ex-Voto. (Voir E.,
t. III, p. 334, no 2449).
8306. Fragments de sculptures trouvés au bas de
la source. Au Musée de Dijon. Moulages au Musée
des Antiquités Nationales de Saint-Germain-en-
Laye. Pierre tendre. Hauteurs, 0 m. 285 ; 0 m. 185 ;
0 m. 175 ; 0 m. 165. (PI. LIX).
H. Corot, Mémoires de la Commission des antiquités du dépar-
tement de la Côte-d'Or, t. XXI, fasc. I-II, 1936-1937, p. 178
(figures). — P. Lebel, ibid., p. 181-183.
Ex-voto découpés en forme d'étrier et représen-
tant, sous une forme fortement schématisée, deux
mains, les doigts au contact par leurs extrémi-
tés, tenant un fruit rond, vraisemblablement ime
pomme.
53
ADDITIONS ET CORRECTIONS.
TOME IL
AQUITAINE.
LE COMMINGES.
P. 6, n° 843. Ajouter à la bibliographie : J.-J. Hatt, Les
monuments funéraiTes gaUo-Tomains du Comminges et du Cou-
serans, dans Annales du Midi, t. LIV-LV, 1945, p. 180, n" 23,
fig. 4. — F. Benoit, Des chevaux de Mourus aux chevaux de
Roquepertuse, dans Préhistoire, X, 1948, p. 184. — Contami-
nation du type de la Néréide, par rapport aux représentations
du cheval marin et d'Êpona. Début du II* siècle après J.-C.
« La stèle d'un art populaire réaliste, figure le défunt
emporté vers l'Outre-tombe, sur un cheval au galop, dans un
paysage qui associe le monde astral, rouelles et rosaces, si
souvent figurées sur les stèles funéraires d'époque romaine,
à l'Océan personnifié par un taureau anguipède, cornu, comme
l'Éridan de VirgUe (Georg., IV, 35). »
P. 12, n" 850 sqq. Ajouter à la bibliographie : F. Benoit,
Des chevaux de Mouriès aux chevaux de Roquepertuse, dans
Préhistoire, X, 1948, p. 205, n" 4.
Le défunt est parfois figuré en adorant.
P. 14, n° 855. Ajouter à la bibliographie : J.-J. Hatt, op. cit.,
p. 177, n» 15, fig. 3. — Début du ll« siècle après J.-C.
P. 14, n" 857. Ajouter à la bibliographie : J.-J. Hatt, op. cit.,
p. 174, n» 4, pi. I B, 4. — Début du ll« siècle après J.-C.
P. 23, n» 877. Ajouter à la bibliographie : J.-J. Hatt, op. cit.,
p. 175, n» 8 ; p. 220. — Début du n« siècle après J.-C.
P. 23, o9 878. Ajouter à la bibliographie : J.-J. Hatt, op. cit.,
p. 173, n» 2, fig. 2. — Fin du l«^ siècle après J.-C.
P. 23, n° 879. Ajouter à la bibliographie : J.-J. Hatt, op. cit.,
p. 182, n° 24. — Milieu du ii» siècle après J.-C.
P. 25, nO 882. Ajouter à la bibliographie : J.-J. Hatt, op. cit.,
p. 205, n» 109. — iii« siècle après J.-C.
P. 25, n» 883. Ajouter à la bibliographie : J.-J. Hatt, op. cit.,
p. 202, n° 97. — A. Colombet, Les divinités aux oiseaux en
Gaule et le Dieu aux colombes d'Alésia, dans Mélanges Charles
Picard, Revue archéologique, 1948, 1, p. 227.
P. 26, n" 884. Ajouter à la bibliographie : J.-J. Hatt, op. cit.,
p. 201, n" 92. — Faussement attribué à la période des grandes
Invasions, par L. GiscHiA, R. Mazenod, J. Verkier, Les arts
primitifs français, pi. 34. — lll^ siècle après J.-C.
P. 26, n° 885. Ajouter à la bibliographie : J.-J. Hatt, op. cit.,
p. 175, n" 6, pi. II b, 6. — Début du u* siècle après J.-C.
P. 27, n» 888. Ajouter à la bibliographie : J.-J. Hatt, op. cit.,
p. 197, n° 77. — Faussement attribué à la période des grandes
Invasions par Jiilius Baum, La sculpture figurale en Europe à
l'époque mérovingienne (1937), p. 108, pi. LXIII, fig. 106, et
par L. GiscHiA, L. Mazenod et J. Verrier, op. cit., pi. 35.
— m* siècle après J.-C.
P. 28, n» 889. Ajouter à la bibliographie : J.-J. Hatt, op. cit.,
p. 199, n» 86. — m« siècle après J.-C.
P. 28, n° 890. Ajouter à la bibliographie : J.-J. Hatt, op. cit.,
p. 200, n» 91. — m» siècle après J.-C.
MARTRES-TOLOSANES.
P. 98, n° 1019. Ajouter à la bibliographie : J.-J. Hatt, op. cit.,
p. 184, n° 30. — Milieu du ll» siècle après J.-C.
PYRÉNÉES.
P. 104, n" 1032. Ajouter à la bibliographie : J.-J. Hatt,
op. cit., p. 202, n" 95. — lii« siècle après J.-C.
P. 104, n» 1033. Ajouter à la bibliographie : J.-J. Hatt,
. op. cit., p. 206, n» 110. — m" siècle après J.-C.
LÉZIGNAN.
P. 107, n° 1038. Ajouter à la bibliographie : C. F. KUTSCH,
Schumacher Festschrift, p. 276. — Époque augustéenne.
P. 105, n" 1039. Ajouter à la bibliographie : J.-J. Hatt,
op. cit., p. 193, n" 62. — m* siècle après J.-C.
AUCH.
P. 111, n<> 1046. Ajouter à la bibliographie : C. F. KuTSCH,
op. cit., p. 276. Époque augustéenne.
LE TOUGET.
P. 115, n° 1054. Ajouter à la bibliographie : Raymond Lan-
TIER, Tête d'un jeune chef aquitain, dans Monuments Piot,
t. XXXI, 1931, p. 11, fig. 6. — Du MÊME, Les nouvelles sculp-
tures d'Antremont, dans ibid., t. XL, 1944, p. 103-104.
AUCH.
P. 115, n" 1055. Un catalogue des monuments figurés du
Dieu tricéphale a été dressé par M. P. Lambrechts, Contribu-
tions à l'étude des divinités celtiques (1942), p. 33-36.
BORDEAUX.
P. 140, n" 1084. Époque augustéenne. C. F. KuTSCH, op. cit.,
p. 276.
P. 141, n" 1085. Époque augustéenne. C. F. KtrrscH. op. cit.,
p. 276.
P. 146, n" 1094. ii-in« siècle après J.-C. C. F. Kutsch,
op. cit., p. 276.
P. 146, n" 1095. Il» siècle après J.-C. C. F. Kutsch, op. cit.,
p. 276.
P. 157, n" 1113. Peut être daté du règne de Marc-Aurèle.
L. Habl, Zur Stilentwicklung der provinsialrômischen Plcatik
in Germanien und Gcdlien, p. 34, n. 9.
P. 158, n" 1118. Environ le règne de Marc-Aurèle. L. Habl,
op. cit., p. 34, n. 9.
P. 159, n° 1120. Époque d'Hadrien. L. Hahl, op. cit.,
p. 34, n. 6.
P. 164, a" 1128. Après l'an 170 de notre ère. L. Hahi.,
op. cit., p. 34.
P. 171, n» 1143. Environ le règne de Marc-Aurèle. L. Hahl,
op. cit., p. 34, n. 9.
54
ADDITIONS ET CORRECTIONS.
P. 174, n° 1150. Environ le règne de Marc-Aurèle. L. Hahl,
op. cit., p. 34, n. 9.
P. 177, n° 1158. Époque d'Hadrien. L. Hahl, op. cit.,
p. 34, n. 6.
P. 179, n» 1162, 1163. Époque d'Hadrien. L. Hahl, op.
cit., p. 34, n. 6.
P. 186, n" 1178. Environ le règne de Marc-Aurèle. L. Hahi,
op. cit., p. 34, n. 9.
LE PETIT-CORBIN.
P. 223, n° 1249. Ajouter à la bibliographie : Henri DE Sarrau,
Le Jupiter à Vanguipède du Petit-Corbin. Extrait de la Revue
historique et archéologique du Libournais, n°' 29, 30, 31,
Liboume, 1940, in-S», 46 p.
Le bas-relief n'est pas perdu. Découvert au Petit-Corbin,
en 1845, il fut transporté au domaine du Thil, à Veyres (Gi-
ronde). Il est maintenant conservé au Musée de Liboume.
Photographie communiquée par M. H. de Sarrau (PI. LX).
Pierre calcaire du pays. Hauteur totale, 1 m. 06 ; largeurs,
0 m. 40, 0 m. 46 ; épaisseur, 0 m. 28. Base : hauteur, 0 m. 13 ;
longueur, 0 m. 46.
Sur les représentations du groupe du Jupiter à l'anguipède,
sur lesquelles l'image du dieu est réduite à la figuration d'une
jambe, voir : Frank Delage, Le Jupiter de Jioux, dans Bulletin
de la Société archéologique et historique du Limousin, t. LXXXI V,
1932, p. 219-235.
AGEN.
P. 226, n" 1254. Ajouter à la bibliographie : A. Colombet,
Les divinités aux oiseaux en Gaule et le dieu aux colombes d^ Alise,
dans Mélanges Charles Picard, Revue archéologique, 1948, 1,
p. 225-227.
MAS D'AGENAIS.
P. 228, n° 1259. Ajouter à la bibliographie : A. de Champeaux
et Héron de Villefosse, dans Musée archéologique, t. II,
1877, p. 97-102.
PÉRIGUEUX.
P. 236, n° 1267. Ajoiuer à la bibliographie : Franz Cumont,
Recherches sur le symbolisme funéraire des Romains, p. 220.
P. 242, n" 1278. Ajouter à la bibliographie : Franz CuMONT,
op. cit., p. 215, n. 14.
P. 243, n° 1283. Ajouter à la bibliographie : Franz Cumont,
op. cit., pi. XVII, 2.
SAINTES.
P. 260, n° 1319. Ajouter à la bibliographie : P. Lambrechts,
Contributions à Vitude des divinités celtiques, p. 23, n. 11,
fig. 14. — Transition de la période préflavienne à la période
flavienne. L. Hahl, op. cit., p. 45.
P. 262, n" 1322. Transition de la période préflavienne à la
période flavienne. L. Hahl, op. cit., p. 45.
P. 266, n° 1328. Transition de la période préflavienne à la
période flavienne. L. Hahl, op. cit., p. 45.
P. 278. n° 1355. Époque tardive flaviano-trajane. L. Hahl,
op. cit., p. 38.
P. 282, n° 1363. Ajouter à la bibliographie : Fr. Poulsen,
Rômische Privatportràts und Prinzenhildnisse (Det Kgl. Danske
Videnskabemesselskab. Archaeol.-Kunsthistoriske Meddelelser,
t. II, 5, Copenhague, 1939).
SANXAY.
P. 317, n" 1427. Ajouter à la bibliographie : Fr. Eygun,
Liste des objets recueillis à Sanxay par le R. P. de la Croix,
dans Gallia, 2, 1944, p. 100-102, fig. 6.
BOURGES.
P. 336, n° 1467. Ajouter à la bibliographie : Franz Cumont,
Recherches sur le symbolisme funéraire des Romains, p. 215,
n. 16.
P. 337, n" 1470. Ajouter à la bibliographie : Franz CuMONT,
op. cit., p. 215, n. 16.
LA TERNE.
P. 287, n" 1375. Ajouter à la bibliographie : F. Benoit,
Des chevaux de Mouriès aux chevaux de Roquepertuse, dans
Préhistoire, t. X, 1948, p. 179, n" 5. M. F. Benoit attire l'at-
tention sur la présence de la croix en sautoir, motif celtique de
valeur funéraire.
P. 350, n" 1502. Ajouter à la bibliographie : Franz CuMONT,
op. cit., p. 215, n. 16.
P. 254, n° 1512. Ajouter à la bibliographie : Franz CuMONT,
op. cit., p. 215, n. 16.
P. 354, a° 1513. Ajouter à la bibliographie : Franz Cumont,
op. cit., p. 216, n. 16. fig. 44.
P. 355, n° 1515. Ajouter à la bibliographie : Franz Cumont,
op. cit., p. 215, n. 16.
ALLEAN.
P. 359, n" 1525. Ajouter à la bibliographie : Franz CuMONT,
op. cit., p. 215, n. 15.
P. 359, n" 1526. Ajouter à la bibliographie : Franz CuMONT,
op. cit., p. 215, n. 15.
P. 360, n» 1528. Ajouter à la bibliographie : Frank Delage,
Bulletin de la Société historique et archéologique du Limousin,
t. LXXXIV, 1932, p. 219-235.
P. 364, n» 1538. Ajouter à la bibliographie : Franz Cumont,
op. cit., pi. XVII, 3.
P. 365, n» 1540. Ajouter à la bibliographie : Franz CuMONT,
op. cit., pi. XVII, 2.
NÉRIS.
P. 375, n° 1564. Un catalogue de» monuments figurés du dieu
et de la déesse assis a été dressé par M. P. Lambrechts, Contri-
butions à Vétude des divinités celtiques, p. 117, n. 1.
P. 375, n" 1565. Ajouter à la bibliographie : L" Illustration,
n» 5116, 29 mars 1941, p. 331 (figure).
P. 376, n° 1566. Ajouter à la bibliographie : Madeleine Mas-
SOUL, Musée de Néris. Sculptures gauloises et gallo-romaines,
dans Bulletin des Musées de France, t. III, 1931, p. 38.
P. 378, n» 1571. Le jeune homme tiendrait dans la main
gauche un serpent et, dans l'autre main, la hampe d'un thyrse
(?). M. Massoul, op. cit., p. 38-39.
P. 379, n» 1573. Un catalogue des monuments figiu-és du
Dieu au serpent a été dressé par M. P. Lambrechts, Contribu-
tions à l'étude des divinités celtiques, p. 45-47.
P. 383, n° 1579. La divinité ne ramènerait pas de la main
droite un pan de son manteau, mais tiendrait un serpent.
M. Massoul, op. cit., p. 39.
P. 383, n° 1580. Il n'y a aucune raison de reconnaître dans
le monument l'image d'vm malade tenant un gobelet dans la
main droite. M. Massoul, op. cit., p. 39.
LIMOGES.
P. 384, n" 1581. Ajouter à la bibliographie : Frank Delage,
Le Jupiter de Jioux, dans Bulletin de la Société historique et
archéologique du Limousin, t. LXXXIV, 1932, p. 219-235.
LE ROUERGUE.
P. 410. Ajouter à la bibliographie : Forma orbis romani.
Carte archéologiqtte de la Gaule romaine, dressée sous la direction
de M. Adrien Blanchet, membre de l'Institut. Carte et texte
ADDITIONS ET CORRECTIONS.
55
complet du département de VAveyron, préparés par M. Emile
Bonnet, complétés et terminés par le Directeur, Fasc. 9. Paris,
1944.
P. 410-415, n» 1631 à 1636. Ajouter à la bibliographie :
Forma orbis romani, fasc. 9, p. 41 (Adr. Bl(anchet)).
P. 414, n° 1641. Ajouter à la bibliographie : ibid., p. 42.
P. 416, n" 1645. Ajouter à la bibliographie : ibid., p. 42.
M. A. Blanchet signale l'existence d'un fragment de statue-
menhir, au domaine de « La Vemière », cne de Montagne, dont
on ne distingue plus que le vêtement.
CAHORS.
P. 418, n» 1648. Ajouter à la bibliographie : Franz CuMONT,
op. cit., p. 450. M. F. CuMONT signale la parenté des scènes de
chasse du monument avec celles représentées sur le sarcophage
de Déols (E., II, p. 372, n" 1560).
ÉVENOS.
P. 448, n" 1689. Ajouter à la bibliographie : F. Benoit,
Des chevaux de Mouriès aux chevaux de Roquepertuse, dans
Préhistoire, t. X, 1948, p. 184, n" 4 ; plutôt que Mars, le per-
sonnage représente est un adorant, levant la main gauche dans
un geste rituel.
AGEN.
P. 461, nO 1712. Époque claudienne. C. F. KuTSCH, Schuma-
cher Festschrift, p. 216.
P. 462, n» 1713. Époque claudiemie. Ibid., p. 216.
MAILLEZAIS.
P. 466, n" 1722. Ajouter à la bibliographie : Franz CuMONT,
op. cit., p. 215, n. 13.
LE GÉVAUDAN.
P. 477, n" 1733. Ajouter à la bibliographie : M. Balmelle,
Répertoire archéologique du département de la Lozère. Période
gallo-romaine, 1937, p. 24-29. — F. Benoit, Un monument
« préchrétien» du Bas-Empire : le mausolée de Lanuéjols (Lozère),
dans Bulletin monumental, t. C, 1941, p. 119-132. — Voir
contra : J. Formige, Bulletin de la Société nationale des anti-
quaires de France, 1942, p. 78-82.
TOME m.
LYONNAISE.
LYON.
P. 8, n° 1738. Ajouter à la bibliographie : Lothar Hahl,
Zur Stilentwicklung der provinzialrômischen Plastik in Germa-
nien und Gallien, p. 23, n. 99 a.
P. 8, n" 1739. Ajouter à la bibliographie : ibid., p. 23, n. 99 a.
P. 9, n" 1740. Ajouter à la bibliographie : ibid., p. 23, n. 99 a.
P. 16, n° 1755. Ajouter à la bibliographie : H. Dragendorff,
Der Altar der Roma und des Augustus in Lugdunum, dans
Jahrbuch des deutschen archàologischen Instituts, t. 52, 1937,
p. 111-119. — Ch. Picard, Revue des études latines, 1938,
p. 280-282. — L'autel est incontestablement de style grec,
peut-être attique, de la seconde moitié du ll^ siècle, et aurait
été importé à Lyon dans l'antiquité. L'auteur rappelle qu'on
aurait trop tendance actuellement à sous-estimer les influences
directes de l'art grec sur les provinces de la Gaule romaine,
au profit de celles qui arrivaient d'Italie, après l'établissement
des nouveaux passages transalpins.
P. 18, n" 1758. Ajouter à la bibliographie : H. Dragendorff,
op. cit. — De même que l'^ra Pacis, l'autel de Rome et d'Au-
guste, à Lyon, devait être entouré d'un mur d'enceinte décoré,
où la guirlande de chêne des plaques lyonnaises pourrait
prendre place, de préférence sur la face intérieure.
P. 32, n" 1780. Ajouter à la bibliographie : L. Hahl, op. cit.,
p. 30, n. 126. — Le monument peut être rapporté au rv* siècle
de notre ère.
P. 40, n" 1799. Ajouter à la bibliographie : Heinz Kahler,
Die rômischen Pfeilengrabmàler, dans Bonner Jahrbiicher,
t. 139, 1934, p. 145-172, pi. V.
FEURS.
P. 46, n° 1981. C. Phaschniker, Oesterreisiches Jahreshefte,
t. XXX, 1937, p. 111-134. La statuette lyonnaise de l'ancienne
collection Artaud évoquerait la statue cultuelle du Jupiter du
capitole de Sopron, assis sur un trône richement décoré (environ
82 avant J.-C).
TERRITOIRE DES ÉDUENS.
P. 70, n" 1851. Dans un mémoire, publié dans le Bulletin de
la Société nationale des Antiquaires de France, 1944, p. 214-217,
M. Albert Colombet donne la liste des vingt-deux figurations
d'Épona, découvertes dans le département de la Côte-d'Or. Les
stèles, statuettes et autre figures d'Épona avaient été précé-
demment recensées, pour cette même région, par Henry Corot,
dans la Revue des Musées, t. IV, 1931, p. 206 (carte).
P. 102, n" 1934. Ajouter à la bibliographie : Fr. Cumont,
Recherches sur le symbolisme funéraire des Romains, p. 216,
n. 20.
P. 114, n» 1965. Ajouter à la bibliographie : ibid., p. 216,
n. 20.
P. 116, n° 270. Ajouter à la bibliographie : ibid., p. 216, n. 20.
P. 117, n» 1975. Ajouter à la bibliographie : ibid., p. 216, n. 20.
P. 119, n° 1981. Ajouter à la bibliographie : N. Garnier,
Le domaine et les collections de Philibert de la Mare à Conternon,
dans Mémoires de la Commission des Antiquités du département
de la Côte-d'Or, t. XVII, p. 14. — A. DE Charmasse, Revue
éduenne, t. XI, 1912, p. 219.
P. 128, n" 2001. Maitranceau est situé sur le territoire de la
commune de Meloisey. Ajouter à la bibliographie : Mémoires
de la Commission des antiquités du département de la Côte-d'Or,
1874-1875, p. LXVII. — Bulliot, Mission... de Saint-Martin,
p. 137, fig. 64 ; p. 169, fig. 96.
P. 139, n° 2030. Six autres stèles ont été découvertes à La
Rochepot, près de la fontaine Larrey, vers la fin du XDC® siècle.
Elles ont disparu. E. ThÉvenot, Annales de Bourgogne,
t. XVII, 1945, p. 69.
P. 140, n" 2032. Ajouter à la bibliographie : E. Thévenot,
La colonne antique de Cussy. Projet de restitution, dans Mémoires
de la Commission des antiquités du département de la Côte-d'Or,
t. XXI, fasc. I-II, 1936-1937, p. 200-213. — Du même. Les
monuments et le cube de Jupiter à VAnguipède dans la cité des
56
ADDITIONS ET CORRECTIONS.
Êduens, dans ibid., t. XXI, fasc. III-IV, 1938-1939, p. 428-431.
Le chapiteau antique, sur lequel était posé le groupe équestre
gît au pied de la colonne. Il y a lieu de le remettre en place et
de supprimer le chapiteau moderne.
P. 144, n" 2033. Ajouter à la bibliographie : Mémoires de la
Commission des antiquités du département de la Côte-d'Or,
t. XV, p. V.
P. 146, n° 2038. Il ne s'agit pas de Manteux, mais de Nan-
teux. — Ajouter à la bibliographie : Le Bien Public (Dijon),
23 juillet 1898 : d'après l'auteur de l'article, les quatre divinités
représentées seraient : Minerve, Apollon, Neptune et Mars.
— Mémoires de la Commission des antiquités du département de
la Côte-d'Or, t. XIII, 1898-1899, p. Lxxiii. — E. Thévenot,
ibid., t. XXI, fasc. III-IV, 1938-1939, p. 495, 3.
P. 149, n" 2042. Ajouter à la bibliographie : V. Affre, Apollo
medicus, dans Mémoires de la Société archéologique de Beaune,
1895, p. 149. — Utinet, Culte des eaux, dans Bulletin d'ftis-
toire... du diocèse de Dijon, 1889. — E. Thévenot, Bulletin de
la Société archéologique de Beaune, 4-1-1941.
P. 150, n° 2043. Ajouter à la bibliographie : E. Thévenot,
Mémoires de la CoTnmission des Antiquités du département de
la Côte-d'Or, t. XXIII, fasc. 1, 1940-1941, p. 155-158.
P. 151, n° 2045. Ajouter à la bibliographie : Morelot,
Mémoires de V Académie de Dijon, 1844, Lettres, p. 209. —
Protat, Mémoires de la Commission des Antiquités du départe-
ment de la Côte-d'Or, t. IV, 1843-1854, p. xxvi.
P. 152, n" 2046. Ajouter à la bibliographie : Bigarre, His-
toire de Chorey, 1875, p. 140.
P. 153, no 2048. Ajouter à la bibliographie : Pro Alesia, 1915,
p. 77-78. Bertrand et Guyot, Les découvertes archéologiques de
la bourgade gallo-romaine de Bolar, dans Bulletin archéologique
du ComiU, 1932-1933, p. 628.
P.155, n° 2051. Le groupe a été découvert au Bolar. — Ajou-
ter à la bibliographie : Bertrand et Guyot, op. cit., p. 627,
no 11.
P. 157, n" 2058, Ajouter à la bibliographie : Bertrand et
Guyot, Bulletin archéologique du Comité, 1932-1933, p. 633,
pL XIII.
P. 158, n" 2060. Ajouter à la bibliographie : Bertrand et
Guyot, op. cit., p. 628.
P. 159, n" 2062. Ajouter à la bibliographie : Bulliot et
Thiollier, Mission... de Saint-Martin, p. 113, fig. 56.
P. 159, n" 2069. La stèle a été trouvée à Baubigny, et non
pas à Saint-Romain. (Buluot et Thiollier, op. cit., p. 140-
141).
P. 151, n" 2067. Ajouter à la bibliographie : E. Thévenot,
Quelques remarques nouvelles sur les autels de Mavilly, dans
Mémoires de la Société éduenne, 49, 1942, p. 3551.
P. 168, n" 2068. Ajouter à la bibliographie : A. Veau,
Notes et documents sur Auxey-Duresses, p. 35 ; fontaine Saint-
Ploto.
P. 170, n° 2072. Ajouter à la bibliographie : E. Thévenot,
Quelqites remarques nouvelles sur les autels de Mavilly, dans
Mémoires de la Société éduenne, t. 49, 1944, p. 35-51.
P. 174, n° 2080. Ajouter à la bibliographie : W. Schleier-
HACHER, Ein neuer Attribut von Epona, dans Germania, t. 26,
1942, p. 134.
P. 177, n" 2085. Ajouter & la bibliographie : E. Thévenot,
Mémoires de la Commission des antiquités du département de la
Côte-d'Or, t. XXI, fasc. III-IV, 1938-1939, p. 431-440.
Un répertoire des représentations du Dieu cavalier au géant
anguipède a été dressé par M. P. Lambrechts, Contributions
à l'étude des divinités celtiques, p. 98-99.
P. 186, no 2108. Époque du Bas-Empire (C. F. Kutsch,
Schumacher Festschrift, p. 216).
P. 186, n" 2109. Ajouter à la bibliographie : A. Colobibet,
Les divinités aux oiseaux en Gaule et le dieu aux colombes d'Alise,
dans Mélanges Ch. Picard, Revue archéologique, 1948, 1, p. 225.
P. 187, n° 2110 ; t. X, p. 161. La stèle a été trouvée à Saint-
Hilaire. Elle est encastrée dans un mur de la maison Chandelux,
rue de Chaumont, à Fontaines (Saône-et-Loire). L. Armand-
Calliat, Le Chalonnais gallo-romain, p. 151.
P. 188, n° 2113. La stèle disparue, jadis encastrée dans un
mur de la métairie de la Serve, provient de Saint-Romain, et
non pas de Volnay. (E. Thévenot, Bulletin de la Société archéo-
logique de Beaune, 1941, 18 décembre.)
P. 192, n" 2124. La stèle a été trouvée à Charrecey, où elle
était encastrée dans la façade d'une maison. Elle a été vendue,
vers 1880, au Musée d'Autun. (L. Armand-Calliat, Le Oia-
lonnais gallo-romain, p. 115.)
P. 193, n" 2125. Ajouter à la bibliographie : E. Thévenot,
Mémoires de la Commission des antiquités du département de la
Côte-d'Or, t. XXI, fasc. III-IV, 1938-1939, p. 480-484.
P. 193-194, n"» 2126, 2127. Ajouter à la bibliographie :
Mémoires de la Société éduenne, t. XLVIII, 1936, p. 99-10.
P. 195, n° 2130. La stèle a été trouvée, le 20 mars 1856, près
de la fontaine d'Argent, presque au sommet de la montagne
de la Grande-Chaume, en défrichant un champ.
Ajouter à la bibliographie : Carnot, Mémoires de la Commis-
sion des antiquités du département de la Côte-d'Or, t. IV, p. LVin.
P. 199, n° 2137. Le bas-relief, aujourd'hui perdu, a été trouvé
à Saint-Jean-des-Vignes, au cours de fouilles conduites par
la société d'archéologie locale. (L. Armand-Calliat, Le
Chalonnais gallo-romain, p. 80).
P. 205, n» 2150. Ajouter à la bibliographie : L. Hahl, Zur
Stilentteicklung der provinzialrômischen Plastik in Germanien
und Gallien, p. 245, n. 44. — Le monument peut être daté
antérieurement à l'époque des Flaviens.
P. 209, n° 2160. Il a paru nécessaire de donner une nouvelle
image (PI. LX) permettant de se rendre mieux compte de l'arme-
ment du gladiateur samnite : des fasciae entourent les cuisses ;
une manica, qui semble de cuir, protège le bras droit, tandis que
l'autre bras est nu. Le casque enveloppe la tête, cache la bouche,
le nez et le menton, presque jusqu'à la naissance du cou. Ce
n'est pas un jupon que porte le gladiateur, mais un caleçon
retenu par une large ceinture. (L. Armand-Calliat, Musée
de Chalon. Catalogue des collections lapidaires, p. 13, n" 8).
M. F. Benoit (Préhistoire, X, 1948, p. 199). M. Renard (Des
sculptures celtiques aux sculptures médiévales. Fauves andro-
phages, dans Hommages à Joseph Bidez et à Franz Cumont,
coll. Latomus II, p. 282-283), signalent le caractère funéraire
de la représentation.
P. 214-217, nos 2170-2178. Ajouter à la bibliographie :
Bulliot, Découverte d'un temple de Mercure, dans BuUetin de
la Société nie des Antiquaires de France, 1874, p. 49.
P. 224, n» 2193. Ajouter à la bibliographie : E. Thévenot,
Mémoires de la Commission des Antiquités du département de
la Côf!-d'Or, t. XXI, fasc. III-IV, 1938-1939, p. 470-472.
P. 229, n" 2206. Ajouter à la bibliographie : F. Benoit,
Des chevaux de Mouriès aux chevaux de Roquepertuse, dans
Préhistoire, t. X, 1948, p. 182, n° 3. Le relief se rattache plutôt
au mythe celtique du voyage de l'âme par delà l'Océan.
P. 229, n° 2208. Ajouter à la bibliographie : L. Hahl,
op. cit., p. 48. — Adrian N, Newell, The dove-deity of Aesia
and Serapis — Moritasgus, dans Revue archéologique, 1939,
2, p. 138. — A. Benoit, Des chevaux de Mouriès aux chevaux
de Roquepertuse, dans Préhistoire, X, 1948, p. 197. —
A. Colombet, Les divinités aux oiseaux en Gaule et le dieu aux
colombes d'Alise, dans Mélanges Charles Picard, t. I, p. 226
(= Revue archéologique, 1948, 1).
ADDITIONS ET CORRECTIONS.
La fonction de l'oiseau est ici psychopompe pltis qu'ora-
culaire, ainsi que le prouve sur ce laraire, l'association avec
le dieu au maillet. — Deuxième moitié du ni« siècle de notre ère.
P. 231, n" 2211. Ajouter à la bibliographie : E. Thévenot,
op. cit., p. 496.
P. 238, n" 224. Ajouter à la bibliographie : A. CoiOMBET,
Les divinités aux oiseaux en Gaule et le dieu aux colombes
d'Alise, dans Mélanges Charles Picard, Revue archéologique,
1948, I, p. 226.
P. 245, n° 2249. Ajouter à la bibliographie : Silvio Ferri,
II Numen Augusti diAvallonela probabile attivita de Zenodoro
nelle Gallie. Rome, 1933, 12 p., 17 fig. — F. Poulsen, Académie
danoise. Bulletin d'archéologie et d'histoire de l'art, t. I, 1933,
p. 23, n" 8 (figure). — Ch. Picard, Revue des études latines,
XII, p. 191.
La statue représenterait un empereur divinisé et aurait pour
auteur un Grec, Zénodore qtii, vers l'an 55, travaillait au Mer-
cure du Puy-de-Dôme, ou quelque praticien de son école.
P. 249, n" 2249. Ajouter à la bibliographie : L. Hahl, op.
cit., p. 48. — Deuxième moitié du lli^ siècle de notre ère.
P. 252, n° 2255, 2256 ; p. 255, n° 2263 ; p. 257, n» 2269.
Ajouter à la bibliographie : L. Hahl, op. cit., p. 46. — Entrains
paraît avoir été un centre industriel important au milieu du
III^ siècle après J.-C.
P. 266, n" 2292, Peut-être l^^^ siècle après J.-C. (C. F. KoTSCH,
Schumacher Festschrift, p. 276).
P. 266, nO 2293. Ajouter à la bibliographie : E. Thévenot,
Mémoires de la Commission des antiquités du département de
la Côte-d'Or, t. XXI, fasc. III-IV, 1938-1939, p. 469-470.
P. 266, n» 2295. Ajouter à la bibliographie : F. Benoit,
Des chevaux de Mouriès aux chevaux de Roquepertuse dans
Préhistoire, t. X, 1948, p. 188, n» 4.
Le mort serait tiré par l'oreille par une divinité psycho-
pompe (Hercule ?)
ENTRAINS.
P. 272, n" 2309. Ajouter à la bibhographie : F. BENOIT,
Des chevaux de Mouriès aux chevaux de Roquepertuse, dans
Préhistoire, X, 1948, p. 188, n. 3.
Le défunt est souvent représenté sous les traits de la divinité
protectrice.
P. 278, n» 2323. Ajouter à la bibliographie : E. Thévenot,
op. cit., p. 464-469.
AUXOIS.
P. 280, n° 2235. Ajouter à la bibliographie : E. Thévenot,
Un monument inédit d'Êpona conservé au Musée de Beaune,
dans Mémoires de la Société d'archéologie de Beaune, 1937-1940,
p. 91, n. 1. — E. Kroger, Trierer Zeitschrift, t. 16-17, 1941-
1942, p. 25, no 64 (figure).
P. 280, n» 2327. Ajouter à la bibliographie : Potey, Mémoires
de la ComrrUssion des antiquités du département de la Côte-d'Or,
t. XIV, p. CLXXXIV.
P. 281, n» 2328. Ajouter à la bibliographie, ibid.
P. 282, n" 2332. Ajouter à la bibliographie : G. Drioux,
Cultes indigènes des Lingons, 1934, p. 71.
P. 283, n» 2333. Ajouter à la bibliographie : H. Corot,
Bulletin de la Société des sciences de Semur, 1906-7, p. xxxvill,
cette stèle aurait été trouvée à Vausuzon.
P. 284, n» 2335. Ajouter à la bibliographie : L. Hahl, op.
cit., p. 48. Deuxième moitié du lll^ siècle de notre ère. —
E. Thévenot, Mémoires de la Société d'archéologie de Beaune,
1937-1940, p. 91, n. 1.
BSPÉRANDIEU - XIII.
P. 284, n" 2337. Ajouter à la bibliographie : H. Beaune,
Mémoires de la Commission des antiquités du département de
la Côte-d'Or, t. V, 1857-1858, p. xxiv.
P. 285, n" 2338. Le monument a été trouvé « à 50 mètres du
fossé séparant la partie où est le donjon de la partie où est la
chapelle ». (Potey, Mémoires de la Commission des antiquités
du département de la Côte-d'Or, t. XIV, p. cxxx, CLXXiv).
— Ajouter à la bibliographie : G. Drioux, Cultes indigènes des
Lingons, p. 46, n" 9. — E. Thévenot, Mémoires de la Commis-
sion des antiquités du département de la Côte-d'Or, t. XXI,
fasc. III-IV, 1938-1939, p. 497.
P. 287, n" 2340. Ajouter à la bibliographie : Nesle, Album
du Chatillonnais, p. 12 et pi. XXXI-XXXII, fig. 14. —
G. Drioux, op. cit., p. 85.
P. 238, n" 2341. D'après Mignard, cette statue aurait été
trouvée sur les bords de la Digenne, ruisseau qui traverse
Essarois et se jette dans l'Ource. Il ne peut donc s'agir de la
ferme de La Vincinte, près d'Amay-le-Duc. Bulliot et ThioUier
ont certainement confondu cette statue avec celle qui porte
le n" 2343. Renseignements communiqués par MM. A. Colombet
et G. Grémaud. — Ajouter à la bibliographie : G. Drioux,
op. cit., p. 112.
P. 288, n» 2342. Il faut lire : pi. XXXI-XXXIII, fig. 11 ;
et non : pi. XXXVIII.
P. 289, n" 2344. Ajouter à la bibliographie : Bruey, Mémoires
de la Commission des antiquités du département de la Côte-d'Or,
t. XV, p. cxv.
P. 292, n" 2349. Ajouter à la bibliographie : J. TouTAIN,
Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France,
1943-1944, p. 343-353.
La déesse représentée serait Herecura.
P. 293, n" 2350. Ajouter à la bibliographie : L. Hahl, op.
cit., p. 46. — Époque des Flaviens.
P. 293, n» 2351. Ajouter à la bibliographie : E. KRtJGEH,
Trierer Zeitschrift, t. 15, 1940, p. 22-23 (figure).
P. 294, n» 2353. Ajouter à la bibliographie : H. Corot,
« Le Bien Public », Dijon, 30 octobre 1907. N. Chabeuf, ibid.,
3 novembre 1907.
P. 295, no 2354. Ajouter à la bibliographie : Adrian N. Ne-
well, The Dove-Deity of Alesia, dans Revue archéologique,
1939, 2, p. 133. — F. Benoit, Des chevaux de Mouriès aux
chevaux de Roquepertuse, dans Préhistoire, X, 1948, p. 197,
206, 210.
La valeur chtonienne des têtes coupées ou bustes d'Alésia,
accostés de deux colombes, est afifirmêe par la découverte, dans
le même site, d'une statuette de divinité infernale, accompa-
gnée de Cerbère, sur les épaules de laquelle sont posées deux
colombes. Sans doute les têtes coupées de Bourgogne, accos-
tées de deux colombes, n'ont-elles d'autres signification que
l'idée de l'envol du défunt vers le ciel.
P. 295, n° 2355. Ajouter à la bibliographie : A. Colombet,
Les divinités aux oiseaux en Gaule et le dieu aux colombes d'Alise.
dans Mélanges Charles Picard, I, p. 225, Revue archéolo-
gique, 1948, I. — Adrian A. Newell, The dove-deity of
Alesia and serapis-Moritasgus, AeMS Revue archéologique, 1939,
2, p. 134.
P. 296, n» 2356. Ajouter à la bibliographie : N. Chabeup,
op. cit., 30 octobre 1907. — H. Corot, ibid., 3 novembre 1907.
Épona tiendrait une patère à bords relevés et non une cou-
ronne (A. Colombet).
P. 301, n» 2367. Ajouter à la bibliographie : F. Benoit,
Des chevaux de Nouriès aux chevaux de Roquepertuse, dans Pré-
histoire, X, 1948, p. 207-208 ; J. Renard, op. cit., p. 283.
P. 305, n° 2377. Ajouter à la bibliographie : A. Colombet,
Les divinités aux oiseaux en Gaule et le dieu aux colombes d'Alise,
8
58
ADDITIONS ET CORRECTIONS.
dans Mélanges Charles Picard, Revue archéologique, 1948, I,
p. 225. — A. N. Newell, Revue archéologique, 1939, 2, p. 132.
P. 306, n" 2381. Ajouter à la bibliographie : M. Chassainc,
Bulletin de la Société préhistorique française, t. XLII, 1945,
p. 102-104.
MASSIGNY-LES-VITTEAUX.
P. 310-311, n<» 2392, 2393. Ajouter à la bibliographie :
F. Benoit, Des chevaux de Mouriès aux chevaux de Roqueper-
tuse, dans Préhistoire, t. X, 1948, p. 164, n° 3. Les personnages
assis des sanctuaires bourguignons représenteraient des dévots.
SAINT-CASSIEN.
P. 314, n" 2402. Ajouter à la bibliographie : F. Benoit,
Des chevaux de Mouriès aux chevaux de Roquepertuse, dans
Préhistoire, X, 1948, p. 208.
Les deux bustes, surmontant les deux autels, placés de part
et d'autres du défunt, paraissent représenter les divinités pro-
tectrices du mort.
GAULE NARBONNAISE.
AIX.
P. 348, n" 2479. Ajouter à la bibliographie : Prosper MÉRI-
MÉE, Correspondance générale, éd. Maurice Parturier, t. III,
1841-1843, p. 195-196 :
Lettre n» 691, à Vitet. Marseille, 24 juillet [1842].
« ... On a cependant trouvé dant les premières tranchées une
assez jolie statuette que M. Lenormant verra sans doute avec
plaisir. On doit la mouler et l'envoyer à l'Académie, c'est le
meilleur parti, car la décrire n'est pas chose aisée : figure juvé-
nile, sans tête ; sexe incertain ; tenant de la main gauche un
objet indéterminé ; le haut du corps nu ; à droite, un autel,
surmonté d'un objet incompréhensible, autour duquel s'enroule
un serpent. Hauteur environ 25 centimètres, travail très gros-
sier et de la décadence... »
P. 350, n° 2484. Le fragment de statue a été retrouvé, en
1785, à Saint-Remy-de-Provence, et donné au Musée d'Aix
par le marquis de Lagoy. Un moulage contemporain de la
donation existe au Musée de Saint-Remy, (MiLLm, Voyage...,
t. II, p. 233. — H. Rolland, Saint-Remy-de-Provence, p. 71.)
LES BAUX.
P. 359, n» 2505, Ajouter à la bibliographie : F. Benoit,
Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France, 1930,
p. 120 ; — Du MÊME, Arles dans la civilisation méditerranéenne
(V« Congrès du Rhône, Arles, 1930), p. 196 ; — Du même. Des
chevaux de Mouriès aux chevaux de Roquepertuse, dans Préhis-
toire, X, 1948, p. 198 ; M. Renard, op. cit. p. 278-279.
VERNEGUES.
P. 359, n" 2506. Ajouter à la bibliographie : J. Formicê, Le
Vernègues, dans Congrès archéologique de France, XCV* session,
Aix-en-Provence et Nice, 1932, p. 144-156.
ARLES.
P. 368, n° 2530. Ajouter à la bibliographie : Prosper Mé-
rimée, Correspondance générale, éd. Maurice Parturier, t. III,
1841-1843, p. 226, à Honoré Clair :« ... Depuis votre dernière
lettre, je n'ai reçu aucutne nouvelle de la vieille usufruitière
de Montmajor, ni de la tête de Diane, ni de l'enquête d'ex-
propriation... «Le 2 janvier 1842, Prosper Mérimée remercie
Honoré Clair des moulages de la tête de Diane (ibid., p. 268).
APT.
P. 381, n° 2558. Ajouter à la bibliographie : L. Hahl, op.
cit., p. 46. — Transition entre les périodes préflavienne et
flavienne.
VIENNE.
P. 400-401, n" 2601. Ajouter à la bibliographie : Charles
Picard, La Némésis-Tyché de Vienne (Isère), dans GaUia,
t. V, 2, 1947, p. 259-270.
Il ne s'agit pas de la représentation de la divinité protectrice
de la ville de Vienne, mais d'une image de Némésis-Tyché,
que la ressemblance avec la statue de Déméter, découverte
à Carthage (Musée du Bardo) permet de rattacher à un
prototype du iv* siècle.
Comme d'autres sculptures, la statue n'était pas au « Palais du
Miroir, dans sa place originelle, le « Palais du Miroir » ayant
servi de refuge, à Vienne, pour les statues du paganisme romain.
NIMES.
P. 422, n» 2648. Ajouter à la bibliographie : Ad. Greifen-
HAGEN, Rômische Mitteilungen, t. 52, 1937, p. 227-244.
P. 438, n° 2688. i" siècle après J.-C. C. F. Kutsch, Schuma-
cher Festschrift, p. 276.
AQUITAINE.
P. 459, no» 2739, 2740 ; p. 460, n»» 2742, 2743. Ajouter à la
bibliographie : L. Hahl, op. cit., p. 35. — Vers le milieu du
m* siècle après J.-C.
TERRITOIRE ARVERNE.
P. 466, n» 2751. Ajouter à la bibliographie : E. KRecER,
Trierer Zei«scAri/j, t. 15, 1940, p. 24, n° 36 (figure).
P. 467, n° 2755. Ajouter à la bibliographie : E. KruGER,
op. cit., t. 16-17, 1941-1942, p. 4, n" 37 (figure).
59
INDEX ALPHABÉTIQUE.
(LES CHIFFRES RENVOIENT AUX NUMÉROS DES SCULPTURES).
Acanthe, 8105, 8234.
Accoudoirs, 8145.
Agen (Lot-et-Garonne), 8138 ; — Mu-
sée d', 8139.
Agos (collection d'), 8064, 8067, 8082,
8091 à 8093, 8100, 8103, 8106, 8109
à 8111, 8113 à 8117, 8133; — do-
maine d', 8116.
Ahun (Creuse), 8179.
Aigle (Serres d'), 8280.
Alésia. Voir : Alise- Sainte-Reine.
Alise-Sainte-Reine (Côte-d'Or), 8281 &
8288.
Allerey (Côte-d'Or), 8235.
Aluze (Saône-et-Loire), 8256.
Amour, 8122, 8225.
Andosteano, Andosi Bihoxus f(Hius),
8035.
Antéfixe, 8103, 8114, 8116, 8117, 8185.
Antignac (Haute-Garonne), 8035.
Applique, 8026, 8210.
Arbre, 8344 ; — (dieu), 8118 ; — (tronc
d'), 8023, 8259.
Arcature, 8044 à 8047.
Ardiège (Haute-Garonne), 8118.
Arguènos (Haute-Garonne), 8058.
Ames (Prieuré d', Haute-Garonne), 8069.
Atlante, 8179.
Attilia, Attixsisffilia), 8033.
Attis, 8080.
Aubigny. Voir : Aluze (Saône-et-Loire).
Aubigny-la-Ronce (Côte-d'Or), 8215.
Auge cinéraire, 8037 à 8040, 8042, 8050,
8052, 8054 à 8062, 8064, 8065, 8067
à 8072 ; — (toit d'), 8043 à 8049, 8077,
8101, 8102.
Augustodunum. Voir : Aittun.
Auguitonemetum. Voir : Clermont-Fer-
rand.
Autel, 8099, 8100, 8118, 8122, 8126, 8180,
8282 ; — à quatre faces, 8160.
Autun (Saône-et-Loire), 8208 à 8211 ; —
Musée d', 8209 à 8214.
Avril-sur-Loire (Nièvre), 8275.
Bachos-Binos (Haute-Garonne), 8052.
Balustrade, 8184.
Bandelettes, 8206.
Béleno. Voir : Beaune.
Bélier, 8096, 8122, 8175, 8176 ; — tête
de, 8267.
Bénetin (Fontaine de). Voir : Sennecé-lïs-
Mâcon (Saône-et-Loire).
Benqué (Haute-Garonne), 8049, 8075.
Bessey-en-Chaume (Côte-'dOr), 8237.
Betête (Creuse), 8178.
Bolar (Le, Côte-d'Or), 8220 à 8226.
Bonae, Ruatici f(Uiae), 8032.
Bonnet : conique, 8043 ; — phrygien,
8080.
Bordeaux (Gironde), 8134 à 8136.
Boucles d'oreilles, 8053, 8057, 8063,
8275.
Bouclier, 8127 ; — d'Amazone, 8037,
8038, 8039, 8113, 8245 ; — en forme
d'écu, 8183 ; — hexagonal, 8183.
Bourg (Carrière de, Gironde), 8134.
Bourse, 8160, 8161, 8173, 8181, 8254,
8295 à 8297.
Bovidé (Mufle de), 8293.
Bracelet, 8098, 8161, 8272.
Bretum. Voir : Bridiers (Creuse).
Bridiers (Creuse), 8163.
Brinon-sur-Beuvron (Nièvre), 8278.
Broyards (Les). Voir : La Pommeraye
(Saône-et-Loire).
Bmère-Allichamps (Cher), 8156, 8157.
Buisson-de-la-Cloche (Le). Voir : Allerey
(Côte-d'Or).
Burdigala. Voir : Bordeaux (Gironde).
Bussière (Ferme de la), Côte-d'Or, 8227.
Cabinet des Médailles, Paris, 8095.
Caducée, 8162.
Caissons, 8033, 8040.
Cambous (Haute-Garonne), 8043.
Canard, 8260.
Cangue, 8252.
Canthare, 8036.
Capuchon, 8273.
Carrés, 8186.
Casque, 8127, 8202, 8220.
Cartibulum. Voir : table.
Cartouche, 8033, 8035, 8036, 8038, 8042,
8052, 8071, 8074, 8126.
Cazarilh-Laspènes (EUute-Garonne), 8034,
8063.
Cérès, 8150.
Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), 8240
à 8246 ; — Musée de, 8254, 8256, 8258,
8259, 8262, 8264.
Chamilly (Saône-et-Loire), 8262.
Champ des Barres (Villa gallo-romaine
du, Côte-d'Or), 8239.
Champ des Bois (Le, Saône-et-Loire).
Voir : Chapelle du Mont-de-France {La,
Saône-et-Loire).
Champagny-sur-Uxelles (Saône-et-Loire),
8265, 8266.
Champs (Creuse), 8182.
Chapelle du Mont-de-France (La, Saône-
et-Loire), 8267.
Chapiteau, 8171, 8172, 8234.
Charolles (Saône-et-Loire), 8269, 8270.
Chassie, 8301.
Châtelette (La). Voir : Bruire-Allichamps
(Cher).
Chauchet (Creuse), 8165.
Chauviré (Saône-et-Loire), 8254.
Chauzeaux (Villa gallo-romaine des, Cô-
te-d'Or), 8234.
Chazeaux (Châtean des, Saône-et-Loire),
8207.
Chazoux (Saône-et-Loire), 8271.
Chef gaulois, 8152.
Chemin de Saint- Jacques (Le). Voir : Cham-
pagny-sur-Uxelles (Saône-et-Loire).
Chenet, 8267.
Cheval, 8099, 8244, 8275, 8276 ; har-
nachement du —, 8086, 8227, 8275 ;
— sabot de —, 8155, 8291.
Chevrons, 8249.
Chien, 8160, 8208, 8256, 8283.
Cier-de-Luchon (Haute-Garonne), 8047.
Cingulum, 8128.
Circonférences (Demi-), 8042, 8050, 8051,
8058, 8062 à 8064, 8066, 8068, 8070,
8072.
Clamecy (Musée de, Nièvre), 8278, 8279.
Claudius Laetus, 8034.
Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), 8183.
Coeffan (Côte-d'Or), 8239.
Coffret, 8215.
ColUer, 8031, 8048, 8049.
Colombe, 8036, 8288.
Colonne, 8062, 8063, 8064, 8066, 8069,
8102.
60
INDEX ALPHABÉTIQUE.
Comminges (Le), 8031 à 8080 ; — Musée
de, 8064, 8067, 8081 à 8194, 8198 à
8118, 8133.
Coq, 8122.
Coquille, 8045.
Corbeau, 8279.
CorbeiUe, 8149, 8150.
Cordonnier, 8156.
Corne d'abondance, 8145, 8148, 8149,
8218, 8227, 8284, 9293.
Corniche, 8104.
Corvée de Sancenay (La). Voir : Saint-
Révérien (Nièvre).
Cos (Tam-et-Garonne), 8140.
Cosnes-sur-Loire (Nièvre), 8274.
Couchey (Côte-d'Or), 8228.
Couchezotte (La, Creuse), 8177.
Coupe, 8083, 8216.
Couronne, 8222 ; — murale, 8211.
Croix, 8038 ; — de Saint-André, 8039.
Crozant (Creuse), 8164.
Cruche à anse, 8060.
CuctUiona, C(aii) f(ilia), 8131.
Cuirasse, 8127, 8128, 8186.
Cussy-la-Colonne (Côte-d'Or), 8216, 8217.
Dalle, 8033.
Dauphins, 8048.
Déesse (Tête de), 8103.
Déesse Mère, 8142, 8146, 8148, 8149, 8164,
8165, 8182.
Déméter, 8150.
Demigny (Saône-et-Loire), 8258, 8259.
Dennevy (Saône-et-Loire), 8263.
Dents de loup, 8041, 8186.
Déversoir, 8174, 8229 à 8233.
Diagonales, 8036, 8039, 8065.
Dieu celtique assis les jambes repliées,
8127.
Dieu chasseur, 8160.
Dieu au maillet, 8079, 8278, 8282, 8283,
8286 ; assis, 8249.
Dieu au serpent, 8161.
Dieu-cavalier au géant anguipède (Groupe
du), 8186, 8187, 8276.
Dieu et déesse assis (Groupe du), 8145,
8218, 8284.
Disque, 8197.
Doloire, 8077.
Dorât (Le). Voir : VerneuU-Moûthien
(Haute- Vienne).
Dracy-le-Fort (Saône-et-Loire), 8264.
Draperie, 8200, 8201.
E d V... AUnt, 8228.
Empiècement scapulaire, 8061.
Enclume, 8226.
Enfant, 8150, 8164, 8165 ; — emmailloté,
8107, 8182 ; — nu, 8223 ; — buste d',
8058, 8060.
Enseigne légionnaire, 8159.
Entrains (Nièvre), 8279, 8280.
En Surelot. Voir : Alise-Sainte-Reine (Cô-
te-d'Or).
En Trie. Voir : Bessey -en-Chaume (Côte-
d'Or).
Épée, 8127.
Épona, 8227, 8234, 8235, 8247, 8248.
Époux, 8260.
Eresini Halsconis, 8034.
Erriapus, 8123, 8124, 8125.
Esclave, 8252.
Évaux-les-Bains (Creuse), 8169 à 8172.
Ex-voto, 8300 à 8306.
Fa (La). Voir : Verneuil-Moûthiers (Hau-
te-Vienne).
FandroUe (La). Voir : Alise-Sainte-Reine
(Côte-d'Or).
Fauteuil, 8249.
Félin (Tête de), 8204.
Femme assise, 8285 ; — (buste de), 8030,
8031, 8053, 8055, 8057, 8059, 8060,
8061, 8062, 8063, 8067, 8070, 8075,
8109, 8156, 8208, 8251, 8255 ; — debout,
8133, 8141, 8215, 8216, 8236, 8238,
8254, 8263; — drapée, 8172, 8178,
8189 ; — (masque de), 8104 ; — nue,
8171, 8223; — (tête de), 8088, 8095,
8114, 8115, 8116, 8117, 8193, 8210,
8212, 8221, 8241, 8242, 8246, 8301,
8303 ; — voilée (tête de), 8097 ; —
(torse de), 8190.
Ferrières-sur-Sichon (Allier), 8159.
Festons, 8039, 8040, 8042, 8051, 8058,
8064, 8066, 8070, 8073.
Feuillages, 8183, 8184, 8229, 8235.
Feuilles trilobées, 8122.
Figues, 8292.
Flacon, 8216, 8217 ; — (goulot de),
8260.
Fleurs, 8148, 8235.
Fleurons, 8133, 8220.
Forme de cordonnier, 8156.
Franges de cuir, 8186.
Fruits, 8148, 8229, 8292, 8294.
Frise, 8105 ; — dorique, 8143, 8144.
Galus Ad... n, 8031.
Garin (Haute-Garonne), 8048, 8054, 8055,
8062, 8070.
Génie : anguipède, 8290 ; — bachique,
8222, 8229 ; — nu, 8159.
Gergovie (Puy-de-Dôme), 8184, 8185.
Générest (Haute-Garonne), 8077.
Génos (Haute-Garonne), 8033.
Gilly-Iès-Citeaux. Voir : La Bussihe (Cô-
te-d'Or).
Gobelet, 8060, 8208, 8215, 8217, 8236,
8238.
Godrons, 8143.
Gorgengoux. Voir Grosbois-les-Maierot-
tes (Côte-d'Or).
Gorgone, 8048, 8049, 8143, 8144, 8185.
Grenade, 8292.
Griffon, 8202.
Grosbois-Ies-Mazerottes (Côte-d'Or), 8238.
Groupe familial, 8262.
Gruyère (La, Creuse), 8162.
Guchan (Haute-Garonne), 8036.
Guéret (Creuse) (Musée de), 8161 à 8163,
8165, 8167, 8169 à 8172, 8179, 8182.
Guerrier celtique, 8147.
Hache, 8045, 8077.
Hampe, 8060.
Hermaphrodite, 8272.
Hermès, 8214.
Herminette, 8226.
Homme : assis les jambes repliées, 8158 ;
— (buste d'), 8030, 8031, 8032, 8044,
8045, 8046, 8047, 8053, 8054, 8055,
8056, 8058, 8059, 8060, 8061, 8062,
8064, 8065 à 8076, 8094, 8113, 8119 à
8121, 8127, 8131, 8219, 8261 ; — de-
bout, 8177, 8269 ; — drapé, 8106, 8160,
8239 ; — nu, 8098 ; — (tête d'), 8043,
8078, 8087, 8090, 8101, 8118, 8110,
8111, 8112, 8135, 8138, 8195, 8196,
8213, 8250, 8264, 8268, 8270, 8271,
8273, 8287, 8289, 8301 ; — tête barbue,
8169, 8237, 8300 ; — casquée, 8194 ; —
de jeune homme, 8137 ; — torse d',
8081, 8082, 8086, 8139, 8140, 8151,
8167, 8170, 8190, 8191, 8208, 8240.
Ilheu (Haute-Garonne), 8037.
Intaranum. Voir : Entrains (Nièvre).
Jambe, 8198, 8228, 8258.
Jaunac (Hautes-Pyrénées), 8133.
J(ovi) O(ptimo) M(aximo), 8100.
Julio Marcia, 8243.
Julianus, Paulli f(Uius), 8033.
Jument. Voir : Êpona.
Jupiter à la roue, 8163 ; — tête de, 8166.
Justaucorps, 8147, 8152.
Labastide-I'Évêque (Aveyron), 8188.
Lavaud (Creuse), 8175, 8176.
Liboume (Gironde), 8137.
Lièvre, 8160.
Limace, 8205.
Lion : fimêraire, 8153, 8154 ; — mufle
de —, 8174 ; — tête de —, 8231 à 8233.
INDEX ALPHABÉTIQUE.
61
Lionne, 8265, 8266.
Lippitudo. Voir : choisie.
Loculus, 8073, 8074, 8075.
Lombrès (Haute-Garonne), 8032.
Losanges, 8071, 8249.
Loures-Barousse (Haute-Garonne), 8050.
Lotus, 8206.
Luchon (Haute-Garonne), 8042, 8044,
8056, 8057 ; — Musée de —, 8074.
Lugdunum. Voir : Lyon (Rhône).
Lugdunum Convenarum. Voir : Saint-
Bertrand-de-Comminges (Haute-Garon-
ne).
Lyon (Rhône), 8189 à 8206.
Malh de las Figuras. Voir : Saint-Béat
(Haute-Garonne).
Maillet. Voir : Dieu au maillet.
Main, 8197 ; — fermée sur une corne
d'abondance, 8259 ; — posée sur une
tête d'homme, 8137 ; — tenant un
bâton, 8090, 8091, 8093 ; — - tenant un
gobelet, 8243 ; — tenant un reptile,
8304 ; — tenant une torche enflammée,
8224.
Mainsat (Creuse), 8168.
Maison, 8040 ; — toit de — , 8042.
Mandelot (Château de). Voir : Maviily
(Côte-d'Or).
Marbrier, 8122.
Marignac (Haute-Garonne), 8031.
Mars Sutugius, 8127.
Marteau, 8076 ; à piquer, 8122.
Martres-Tolosanes (Haute-Garonne), 81 17.
Masque, 8100 ; — de divinité celtique en
bronze repoussé, 8132 ; — comique,
8206 ; — tragique, 8188, 8230.
Maviily (Côte-d'Or), 8229 à 8233.
Mazaire (Vienne), 8151 à 8154.
Mercure, 8162, 8173, 8181.
Meursault. Voir : Chauzeaux (Les) (Côte-
d'Or).
Minerve, 8220.
Miroir, 8238.
Montauban (Musée de), 8140.
Montigny-sur-Armançon (Côte-d'Or),
8289.
Montmauiin (Haute -Garonne), 8078 à
8080.
Monument triomphal, 8183.
Mouhers (Indre), 8158.
Moulure, 8035.
Musée des Antiquités Nationales, 8097,
8132, 8136, 8186, 8277.
Natalis Martialis, 8122.
Neschers (Puy-de-Dôme), 8186.
Nevers (Nièvre), 8272, 8273 ; — Musée de,
8280.
Nicretis, civis Suehae, 8256.
Nuits - Saint - Georges. Voir : Bolar {Le,
Côte-d'Or).
Nymphe, 8207, 8222.
Oenochoé, 8124.
Officinator(es), 8122.
Oiseau, 8045, 8159, 8254.
Ouzoux (Saône-et-Loire), 8247.
Oves, 8179.
Palefrenier, 8235.
Palmette, 8103, 8114, 8116, 8117.
Pampres, 8133, 8206.
Panier, 8263.
Patère, 8058, 8099, 8121, 8149, 8218,
8227, 8248, 8260, 8274.
Paysage, 8244.
Pectoral, 8147.
Pèlerin, 8294 à 8299.
Pendentif cordiforme, 8045.
Perles et pirouettes, 8122.
Personnage municipal, 8085, 8129, 8130,
8134.
Petit-Corbin (Le, Gironde), 8137.
Pied, 8257 ; — chaussé d'un cothurne,
8199 ; — de sandales, 8180.
Pierre (Bloc de), 8122, 8123.
Pilastre, 8033, 8034, 8035, 8057, 8067,
8156, 8159.
Pilier, 8068.
Pin : — branche de — , 8122 ; pommes
de —, 8122.
Plaque funéraire, 8034 à 8036, 8053, 8063,
8066.
Plâtre doré et peint, 8206.
Poitiers (Vienne), 8148 à 8151.
Pomme, 8252, 8306.
Pommeraye (La, Saône-et-Loire), 8269,
8270.
Pont-de-Jouer (Saône-et-Loire), 8181.
Port (Hameau du, Saône-et-Loire), 8247.
Porte, 8033 à 8036, 8041.
Poulain. Voir : Êpona,
Prémeaux (Côte-d'Or), 8228.
Raboursay. Voir : Rully (SaÔne-et-Loire).
Rais de cœur, 8122.
Raisins, 8036, 8039, 8135, 8253, 8254.
Rayons, 8212.
Rinceaux, 8122.
Roc de Sers (Le, Charente), 8147.
Roche d'Y (La). Voir : Montigny-sur-
Armançon (Côte-d'Or).
Rocher, 8227, 8291.
Rocmond (Collection Florimond de),
8135.
Rodez (Aveyron), 8187.
Romegoux. Voir : Vergnie {La, Charente-
Maritime).
Rosace, 8035, 8040, 8042, 8049 à 8051,
8053, 8054, 8061, 8063, 8066, 8067,
8069, 8072, 8073, 8101, 8123, 8124,
8125, 8126, 8222, 8231, 8234, 8253.
Roque de Thau (Carrière de la, Gironde),
8134.
Roue, 8163, 8166.
Rouelle, 8052.
RuUy (Saône-et-Loire), 8251 à 8253, 8255.
Sacoué (Haute-Garonne), 8043, 8076.
Santosse (Côte-d'Or), 8218, 8219.
Saint - Aventin (Haute - Garonne), 8059,
8061, 8068.
Saint-Béat (Haute-Garonne), 8119 à 8126.
Saint - Bertrand - de - Comminges (Haute -
Garonne), 8045, 8064, 8081 à 8115.
Saint-Boil (Saône-et-Loire), 8250.
Saint-Bonnet-de-Joux (Saône - et - Loire),
8168.
Saint-Germain-en-Laye. Voir : Musée des
Antiquités nationales.
Saint - Georges - de - Montagne (Gironde),
Voir : Petit-Corbin (Le).
Saint-Gilles (Saône-et-Loire), 8261.
Saint-Goussaud (Creuse), 8180, 8181.
Saint - Jean - de - Loras (Haute - Garonne),
8066.
Saint - Jean - des - Vignes (Saône-et-Loire),
8249.
Saint- Julien (Chapelle de). Voir : Saint-
Plancard (Haute-Garonne).
Saint - Martin - sous - Montagne (Saône-et-
Loire), 8248.
Saint-Martory (Haute-Garonne), 8060.
Saint - Paul d'Oueil (Haute - Garonne),
8072.
Saint-Pé d'Ardet (Haute-Garonne), 8038,
8039, 8046, 8065, 8071.
Saint-Pé de la Moraine (Haute-Garonne),
8048, 8053, 8070.
Saint-Père (Cimetière). Voir : Alise-Sain-
te-Reine (Côte-d'Or).
Saint-Pierre-de-Maillé (Vienne). Voir :
Mazaire (Vienne).
Saint-Pierre-en-Vaux (Côte-d'Or), 8236.
Saint-Plancard (Haute-Garonne), 8127 à
8131.
Saint-Révérien (Nièvre), 8276.
Saint-Sulpice-les-Champs. Voir : Gruyère
{La, Creuse).
Saint- Yriex-des-Bois. Voir : ViUerégnier
(Creuse).
Sainte-Colombe (Rhône), 8207.
Saintes (Charente-Maritime), 8141 à 8144.
Salêcban (Haute-Garonne), 8041.
62
INDEX ALPHABÉTIQUE.
Sammuran (Haute-Garonne), 8051.
Sanglier, 8228, 8290.
Sanxay (Vienne), 8155.
Saulieu (Côte-d'Or), 8277.
Save (La), 8071 à 8080.
Scène d'offrande, 8098.
Scie, 8077.
Sein, 8305.
Seine (Temple de la), 8290 à 8306.
Selle, 8186.
Sennecé-Iès-Mâcon (Sa6ne-et-Loire), 8271.
Sercy (Saône-et-Loire), 8257.
Serpe, 8122.
Serpent, 8083.
Serre (La, Aveyron), 8188.
Siège à haut dossier, 8145, 8146, 8165.
Silvain, 8128, 8123.
Sintus, 8112.
Soleil, 8048, 8049 ; — rayons du—, 8157;
tête du —, 8279.
Soudiniac - Roquefait (Lot - et - Garonne),
8139.
Sphinge, 8168.
Spirales, 8034, 8038, 8052, 8053, 8077.
Statue colossale, 8024 ; — peinte, 8085.
Stèle funéraire, 8031, 8073 à 8076, 8131,
8177, 8208, 8215 à 8219, 8236 à 8238,
8242, 8243, 8246, 8247, 8253, 8254,
8255, 8260, 8261 à 8264.
Table, 8272.
Tarbes (Hautes-Pyrénées), 8132.
Tartinia Florentiana, 8256.
Tasse, 8160.
Tau[rinus], Rus[tici ffiliua)], 8032.
Teixossix..., 8031.
Tenaille, 8076.
Teppe Salomon (La). Voir : Saint-Jean-
des- Vignes (Saône-et-Lorre).
Testard (Collection Etienne), 8274.
Tête de jeune chef aquitain, 8136.
Thorey (Saône-et-Loire), 8260.
Tibiray (Haute-Garonne), 8116.
Torche, 8224.
Torque, 8142, 8149, 8161, 8187.
Torsade, 8034, 8124 à 8126.
Tortue, 8122.
Toulouse (Musée de), 8031, 8073.
Toulx-Sainte-Croix (Crevise), 8173, 8174.
Tranchet, 8156.
Trébiran (Hautes-Pyrénées). Voir : Jau-
nac,
Trébons (Haute-Garonne), 8040.
Tresse, 8045.
Trey - Signalés (Collection, 8088, 8089,
8101, 8107, 8108).
Triglyphe, 8104, 8143.
Tvimeur, 8300.
Tunique à larges manches, 8217, 8238.
Tutèle, 8211.
... us BuTunf(ilitis), 8127.
... ustari ..., 8150.
Valcabrère (Haute-Garonne), 8043.
Valentine (Haute-Garonne), 8069.
Vase, 8098, 8122, 8218, 8263 ; — ovoïde
à pied, 8157.
Vasque, 8207.
Védignat (Creuse), 8161.
Vénus, 8281.
Vergnée (La, Charente-Maritime), 8145,
8146.
Vemeuil-Moùthiers (Haute-Vienne), 8160.
Vichy (Musée de), 8186.
Vierge (Grotte de la). Voir : Roc de Sers
(Charente).
Vigne, 8036.
Vignec (Haute-Garonne), 8074.
Vigneron, 8253.
Ville d'Allery (La). Voir : ChapeUe du
Mont-de-France {La, Saône-et-Loire).
Villerégnier (Creuse), 8167.
Villette (La, Creuse), 8166.
Vincentius, 8124.
Viry. Voir : Pommeraye {La, Saône-et-
Loire).
Volute, 8184, 8206.
1949. — Imprimerie des Presses Universitaires de France. — Vendôme (France)
ÉDIT. N° 22.038 IMP. N° 11.918
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RECUEIL GENERAL
DES
BAS-RELIEFS, STATUES ET BUSTES
DE LA GALLE ROMAINE
PAR EMILE ESPÉRANDIEU
MEMBRE DE l'iNSTITUT
SVITE PUBLIÉE PAR
L'ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES
TOME QUATORZIEME
SUPPLÉMENTS (SUITE)
PAR
RAYMOND LANTIER
MEMBRE DE L'iNSTITUT
CONSERVATEUR EN CHEF
DU MUSÉE DES ANTIQUITÉS NATIONALES
PRESSES UNIVERSITAIRES DE FRANCE
COLLECTION
DE
DOCUMENTS INÉDITS
SUR L'HISTOIRE DE FRANCE
PUBLIÉS PAB LES SOINS
DU MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE
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RECUEIL GENERAL
DES
BAS-RELIEFS, STATUES ET BUSTES
DE LA GAULE ROMAINE
PAR
EMILE ESPÉRANDIEU
MEMBRE DE l'iNSTITUT
SUITE PUBLIÉE
PAR
L'ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES
TOME QUATORZIÈME
SUPPLÉMENTS (SUITE)
PAR
RAYMOND LANTIER
MEMBRE DE L'iNSTITUT
CONSERVATEUR EN CHEF
DU MUSÉE DES ANTIQUITÉS NATIONALES
OUVRAGE PUBLIÉ AVEC LE CONCOURS
DO CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
PRESSES UNIVERSITAIRES DE FRANCE
108, Boulevard Saint-Germain, PARIS
1955
DEPOT LÉGAL
!■■« édition 1<" trimestre 1955
TOUS DROITS
de traduction, de reproduction et d'adaptation
réservés pour tous pays
A LA MÉMOIRE DE MAURICE BESNIER,
PROFESSEUR A LA FACULTÉ DES LETTRES DE l'uNIVERSITÉ DE CAEN (1873-1933).
Son élève,
R. L.
INTRODUCTION.
Avec ce quatorzième volume, dans lequel ont été réunis les nouveaux m.onument8 trouvés dans les
anciennes provinces de Lyonnaise, de Belgique et de Germanie, se termine la première série des suppléments
à ce Recueil, commencée avec le tome IX par Emile Espérandieu.
Dans un quinzième volume, dont la documentation est en grande partie réunie et qu'il suffira de
tenir à jour, je me propose de reproduire les sculptures, découvertes depuis la publication des tomes XII,
XIII et XIV.
De même que pour les deux suppléments que j'ai déjà donnés, je n'aurais pu conduire ma tâche à
bonne fin, si je n'avais rencontré la plus efficace des collaborations auprès des conservateurs des collections
publiques d'Allemagne, de Belgique, de France, de Hollande et de Sxiisse, aussi bien que de tous les
archéologues qui s'intéressent aux antiquités de la Gaule romaine.
Je ne saurais nommer ici tous ceux qui m'ont prêté leur constant et obligeant appui dans la préparation
de ce quatorzième volume. Qu'ils veuillent bien agréer les assurances de ma très sincère gratitude.
Raymond LANTIER.
Musée des Antiquités Nationales,
Saint-Germain-en-Laye, le 31 août 1950.
SUPPLÉMENT AU TOME IV.
LYONNAISE.
(PROVINCIA LVGDVNENSIS)
(suite).
SENONS.
(SENONES).
SENS.
(AGEDINCVM).
(Voir les tomes : IV, p. 3 ; IX, p. 329).
8307. Fragment de frise très mutilé trouvé, lors
des travaux de construction d'égouts, rue Abélard,
entre les immeubles n°8 7 et 9. Le bloc avait été
remployé dans la construction d'un édifice de basse
époque, comportant un pavement de mosaïque à
décor géométrique. Au Musée archéologique de Sens.
Calcaire blanc tendre. Longueur de la partie déco-
rée, 0 m. 18 ; hauteur, 0 m. 12. (PL I).
Photographie de M. A. Bret. Renseignements communiqués
par MM. J. Coudray et P. Parruzot.
A gauche, un bouclier d'Amazone, brisé à gauche
et à la partie supérieure. A droite, les restes d'un
ornement incurvé.
8308. Fragment de tambour de colonne trouvé
lors de travaux de construction d'égouts, rue du
Général AUix, face au n" 15. Il reposait sur la sur-
face de roulement d'une voie antique, à 1 m. 50
sous le sol moderne. Au Musée archéologique de
Sens. Calcaire blanc tendre. Hauteur, 0 m. 40 ; dia-
mètre, 0 m. 45. (PI. I).
ESPÉRANDIEU XIV.
Photographie de M. A. Bret. Renseignements communiqués
par MM. J. Coudray et P. Parruzot.
Séparés en compartiments losangiques par de
larges bandelettes nouées et suspendus à des rubans,
la partie terminale d'une corne d'abondance et un
bouclier d'Amazone brisé.
Les reliefs se détachent sur un fond de couleur
verte.
8309. Fragment de fût de colonne trouvé, lors des
travaux de construction d'égouts, rue Drapés, face
au nO 9, dans un remblai, ainsi que d'autres maté-
riaux de construction, fûts de colonnes, modillons.
Au Musée archéologique de Sens. Calcaire blanc
tendre. Hauteur, 0 m. 90 ; diamètre, 0 m. 30.
(PI. I).
Photographie de M. A. Bret. Renseignements communiqués
par M. J. Coudray et P. Parruzot.
Décor de feuillages arasés et de marguerites à
quatre pétales.
1
AUXERRE.
(AVTESSIODVRVM).
(Voir le tome IV, p. 75).
8310. Statue de provenance locale. Elle a été
placée à une date indéterminée dans le jardin de la
ville, à Saint-Martin, près du pont de la Tournelle,
sur la rive droite de l'Yonne. Calcaire compact.
Hauteur, 1 m. 06. (PI. II).
Photographie et renseignements conmiuniquês par M. René
Louis.
Personnage municipal, debout sur un socle rec-
tangulaire, drapé dans la toge. La tête et les mains
ont disparu.
La statue est aujourd'hui adossée à un pilier de
la seconde moitié du xii^ siècle, seul reste de l'église
abbatiale de Saint-Martin, détruite au xvi^ siècle.
8311. Stèle brisée, encastrée dans le mur d'une
maison du boulevard Vauban, en face de l'Usine à
Gaz, détruite par le bombardement du 15 juin 1940.
Au Musée d'Auxerre. Calcaire jaunâtre tendre. Hau-
teur, 0 m. 53 ; largeur, 0 m. 40. (PI. III).
Photographie et renseignements commmiiqués par M. René
Louis.
Dans une niche à sommet arrondi, personnage de
face, vêtu d'une tunique à manches longues, tenant
dans la main droite, ramenée sur le devant de la
poitrine, un marteau de tailleur de pierre. Stèle
funéraire d'un artisan. Travail local.
8312. Stèle brisée trouvée à la suite du bombar-
dement du 15 juin 1940. Au Musée d'Auxerre. Cal-
caire jaunâtre. Hauteur, 0 m. 27 ; largeur, 0 m. 18.
(PI. III).
Photographie et renseignements communiqués par M. René
Louis.
Dans une niche à sommet arrondi, petit person-
nage nu, debout, le bras droit ramené sur le ventre,
l'autre bras retombant le long du corps, un objet
indéterminé dans la main. Travail indigène.
Il est probable que l'une et l'autre stèles provien-
nent du cimetière gallo-romain du Mont-Artre
(Mons Autricus), nécropole suburbaine A''Autessio-
durum, dont l'emplacement n'est éloigné que de
200 mètres des lieux de découverte des stèles.
SAINT-PÈRE-SOUS-VÉZELAY.
Les ruines de l'agglomération gallo-romaine de Vercelliticus s'échelonnent sur la rive gauche de la
Cure, entre le village actuel de Saint-Père-sous-Vézelay et le moulin de Seiglan. Dans le village même, au
lieu-dit « Derrière les Halles », on découvrit, au siècle dernier, les ruines d'un temple. Depuis 1935, la Société
des Fouilles archéologiques et des Monuments historiques de l'Yonne poursuit l'exploration de thermes
doubles aux Fontaines-Salées, sur les bords de la Cure, et d'un fanum de sources au lieu-dit « La Corvée
Saint- Jean ».
BIBLIOGRAPHIE.
I. Abbé Plissibr, Notice historique sur Saint-Père, dans Bulletin de la Société des Sciences de V Yonne, 1902 et 1903.
II. René Louis, Les fouilles de Saint-Père-sous-Vézelay (de 1934 à 1936), dans Revue des questions historiques, t. LXV, 1937,
p. 65-85.
III. Du MÊME, L'exploration archéologique de Vézelay. Les thermes des Fontaines-Salées, dans Les Monuments historiques de
la France, t. III, 1938, p. 65-75.
IV. Du MÊME, Les thermes gallo-romains des Fontaines-Salées à Saint-Père-sous-Vézelay (Yonne), Quatrième campagne de
fouilles (11 août-19 septembre 1937), dans Revue archéologique, 1938, I, p. 233-318.
V. Du MÊME, Les fouilles des Fontaines-Salêes en 1942 : les thermes, le « temple de Sources » et les puits à cuvelage de bois, dans
Gallia, t. I, 2, 1943, p. 27-70.
VI. Robert Dauvergne, Une habitation du IV^ siècle dans les ruines des thermes aux Fontaines-Salées, commune de Saint-
Père-sous-Vézelay et de Foissy-lès-Vézelay, Paris, 1942, in-S".
8313. Fragment de statue trouvé, en 1898, en
creusant les fondations d'une grange, près de la
maison Soliveau, au lieu-dit « Derrière la Halle »,
à 50 mètres environ au Nord-Ouest de l'église Notre-
Dame, dans le village de Saint-Père-sous-Vézelay,
au milieu des ruines d'un édifice gallo-romain. Au
Musée Leblanc-Davau, à Auxerre. Marbre blanc.
Hauteur, 0 m. 09. (PI. III).
Photographie communiquée par M. René Louis. — René
Louis, Revue archéologique, 1938, I, p. 243. — Du MÊME, Les
Monuments historiques de la France, t. III, 1938, p. 67.
Tête de femme, brisée sous le menton. Le nez est
très mutilé. La chevelure, divisée en deux bandeaux
ondulés, est réunie en un épais chignon sur le som-
met de la tête. Peut-être Vénus.
La pièce, d'un bon travail, a été datée du i^^ siècle
avant l'ère [Etienne Michon]. Dans le rendu des
yeux, en particulier, se fait sentir le faire de la
sculpture grecque d'inspiration praxitélienne [Char-
les Picard].
8314. Fragment d'un bas-relief très mutilé trouvé,
au mois de septembre 1937, dans un ancien lit de la
Cure, au Nord-Est des thermes gallo-romains. Pro-
visoirement à Foissy-lès-Vézelay, chez M^ Wafflart.
Pierre commune. Hauteur, 0 m. 80 ; largeur,
0 m. 40. (PL IV).
Photographie communiquée par M. René Louis. — R. Louis,
Gallia, t. I, 2, 1943, p. 54-55, fig. 54.
Partie inférieure, faite de deux assises, d'une
stèle. Divinité, probablement masculine, debout
dans une niche, le corps enveloppé dans de lourdes
draperies. Dans le bras gauche, les restes d'une
corne d'abondance. Dans la main droite, les tron-
çons d'une hampe. Divinité de la source des Fon-
taines-Salées {?).
8315. Fragment de statue trouvé, en 1938, dans
les thermes gallo-romains. Au Musée de la Société
des Fouilles archéologiques de l'Yonne, à Foissy-
lès-Vézelay. Pierre commune. (PI. III).
Photographie communiquée par M. René Louis. — R. LouiS,
Revue archéologique, 1938, I, p. 298-299.
Buste de femme, vêtue d'une tunique courte.
Diane (?). Mais est-ce bien une représentation de
draperie qui est figurée sur ce bloc ?
SAINT-PÈRE-SOUS- VÉZELA Y.
8316. Fragment d'ex-voto trouvé, en 1935, dans
les thermes gallo-romains. Au Musée de la Société
des Fouilles archéologiques de l'Yonne, à Foissy-
lès-Vézelay. Pierre commune. Longueur, 0 m. 065.
(PL IV).
Photographie communiquée par M. René Louis. — R. Louis,
Revue archéologique, 1938, L P- 297. — Du même, Bulletin
de la Société nationale des Antiquaires de France, 1938, p. 129
et fig. 4.
Main tenant un objet rond, fruit ou gâteau. Brisée
au-dessous du poignet.
8317. Fragment d'ex-voto trouvé, en 1935, dans
les thermes gallo-romains. Au Musée de la Société
des Fouilles archéologiques de l'Yonne, à Foissy-
lès-Vézelay. Pierre commune. Longueur, 0 m. 12.
(PI. IV).
Photographie communiquée par M. René Louis. — R. Louis,
Revue archéologique, 1938, I, p. 297. — Du même, Bulletin
de la Société nationale des Antiquaires de France, 1938, p. 129
et fig. 4.
Phallus. L'un des testicules manque. Trou de sus-
pension.
ORLÉANS.
(GENABVM, ENSUITE AVRELIANI).
(Voir le tome IV, p. 112).
8318. Statuette brisée trouvée, au début de l'été
de 1947, un peu en aval d'Orléans, à une centaine
de mètres du champ de courses de l'Ile-Arraut, au
lieu-dit « Canche Montigny », sur la rive gauche de
la Loire, dans une décharge publique, constituée par
des déblais provenant des quartiers bombardés de
la ville. La statuette pourrait être originaire du
quartier d'Orléans, situé entre les rues Bannier et de
la République, derrière l'Hôtel de la Rotonde. Au
Musée historique d'Orléans. Calcaire à grain assez
fin, légèrement craquelé et rougeâtre. Hauteur
0 m. 60. (PI. IV).
Photographie et renseignements communiqués par M. Michel
Le Pesant. — René Louis, Gallia, t. VI, I, 1946, p. 248
(figure).
Mercure nu, debout. Les avant-bras, les cuisses,
les jambes et le sexe sont brisés. Une draperie, posée
sur les épaules, entoure le cou, barre obhquement la
poitrine et, de l'avant-bras gauche, retombe en
larges plis le long du corps. De ce même côté, le dieu
tient le caducée, dont l'extrémité supérieure et la
hampe ont disparu. Sur la chevelure, rendue par
des alignements de grosses perles, est posé le pétase
dont les ailes manquent. Travail indigène, comme
le prouve l'exécution de la chevelure et du visage,
au front bas, avec de lourdes arcades sourcilières,
abritant de gros yeux globuleux à pupilles poncti-
formes, nez droit et menton lourd.
A droite, un tenon brisé marque l'emplacement
d'un support disparu.
TOURS.
(CAESARODVNVM, TVRONES).
(Voir le tome IV, p. 122).
8319. Statuette anthropoïde trouvée dans un
champ, à Pauvrelay, commune de Paulmy (Indre-
et-Loire). A Pouvrelay, chez le comte de Sarrazin.
Pierre commune. Hauteur, 0 m. 71 ; largeur,
0 m. 29. (PI. V).
Photographie communiquée par le baron Henry Auvray.
— Henry Auvray, Bulletin trimestriel de la Société archéolo-
gique de Tours, 2» sem. 1939, 1^^ trim. 1940 (figure). —
E. MONTROT, Bulletin de la Société préhistorique française,
t. XXXVII, 1940, p. 153.
La base de la stèle est taUlée en forme de borne
pour être fichée en terre. Personnage mascizlin de-
bout, les mains, dont la droite comporte six doigts,
appliquées à plat sur la poitrine. Tête ronde, aux
gros yeux clos. Un torque à boutons entoure le cou.
Le sexe est indiqué.
Le torque précise qu'il s'agit d'une image de divi-
nité. Le monument est à rapprocher des statuettes
anthropomorphes trouvées à Jarnac (E., t. II,
p. 288, no 1379) et sur le Mont-Auxois (E., t. III,
p. 306, no 2381).
8320. Chenet trouvé lors des fouilles exécutées à
Tours, dans les substructions du monastère de
Saint-Venant, place de La Granchère. Au Musée de
Tours. Terre cuite. (PI. V).
Photographie communiquée par le baron Henry Auvray.
— Henry Auvray, Bulletin trimestriel de la Société archéolo-
gique de Touraine, t. XXVII, 1941, p. 145.
Tête et encolure de bélier. La toison est indiquée
par des pointillés et des feuilles de fougères profon-
dément incisés.
VENETI, OSISMI, CORIOSOLITES, REDONES, UNELU.
(Voir le tome IV, p. 153).
8321. Buste trouvé à l'Ouest de Toulhouet, com-
mune de La Vraie-Croix (Morbihan). Au Musée de
Vannes. Granulite. Hauteur, 1 mètre. (PL V).
Photographie communiquée par M. Baudré. — P. Mahsille,
Bulletin de la Société polymathique du Morbihan, 1939, p. 30-31.
Pilier quadrangulaire, surmonté d'une tête de
femme. Un bandeau de cheveux encadre le visage,
de celui-là part une mèche qui, après avoir contourné
les oreilles, rejoint le chignon. Travail local.
8322. Statuette brisée trouvée à Locronan (Finis-
tère). Actuellement chez M. Yves Poreye, à Woluwe-
Bruxelles. Granulite. Hauteur, 0 m. 40 (PI. V).
Photographie communiquée par M. Breuer.
Femme nue, debout, brisée à la hauteur des
épaides et des genoux. Le bras droit a disparu. Les
avant-bras étaient repUés à angle droit, les mains
ramenées sur la poitrine. Travail local grossier.
VIEUX, LISIEUX, BAYEUX.
(VIDVCASSES, LEXOVII, BAIOCASSES).
(Voir le tome IV, p. 162).
8323. Statue trouvée, en 1943, à Saint- Aubin- sur-
Mer (Calvados), au lieu-dit « Le Camp des Ro-
mains », au cours de travaux de fortification exé-
cutés par l'armée allemande d'occupation. La sta-
tue, brisée en trois morceaux, avait été précipitée
dans un puits, creusé sur l'emplacement d'un /anum,
auquel avait succédé, au ii^ siècle après J.-C, une
villa à galerie façade, flanquée aux deux extrémités
de deux avant-corps en saUlie. Au Musée de la So-
ciété des Antiquaires de Normandie à Caen. Pierre
calcaire jaune clair. Hauteur, 1 m. 40. (PI. VI).
Photographies communiquées par M. Yves Béquignon. —
MObius, Archàologischer Anzeiger, 1943, col. 139. — Du
MÊME, Parizer Zeitung, 2 avril 1944. — Yves BÉQUIGNON,
Bulletin de la Société des Antiquaires de Normandie, t. XLIX,
1942-1945, p. 433-437 et pi. I. — Josef Martin, Wurtzburger
Jahrbiicher, t. I, 1946, p. 388. — Yves Béquignon, Monu-
ments Piot, t. XLIII, 1948, p. 83-97 (figures).
Déesse Mère, assise sur un siège à dossier légère-
ment incurvé, dépassant quelque peu la hauteur de
la taille du personnage, les genoux écartés et les
deux pieds plus rapprochés. Elle est vêtue d'une
stola phssée, à manches demi-longues, ouverte en
demi-cercle à la naissance de la poitrine et retenue
aux épaules par une agrafe. Par-dessus, jetée sur
l'épaule gauche, une palla dessine de grands plis en
éventail, formant trois plans, régiiUèrement espacés,
descendant jusqu'aux pieds, chaussés de sandales
très effilées et retenues en leur milieu par une lanière
de cuir. Entre les genoux retombent les extrémités
d'une étroite ceinture, terminée par des franges.
Dans le dos, les plis du manteau ne sont plus indi-
qués que par des incisions. En arrière de la tête,
au-dessus du cou, une saillie de la pierre prononce
un fort bourrelet de profil arrondi, qui pourrait
peut-être avoir appartenu à un capuchon, bien
qu'il n'y ait aucune trace d'arrachements, ou à une
sorte de collerette.
De la tête, trop petite par rapport au corps, et
dont la partie inférieure, depuis la bouche, a dis-
paru, il ne reste plus que l'arête du nez, les gros
yeux, la pupille marquée par un trou de foret,
aux lourdes paupières, abritées sous de larges
arcades sourcilières. Les cheveux, séparés en deux
bandeaux recouvrant le haut des oreilles et dont
deux mèches retombent de part et d'autre des
épaules, semblent coiffés d'une sorte de calotte demi-
sphérique, couvrant le sommet du crâne et retenue
par un diadème, dont la décoration, disposée en
métopes, consiste en une rosette à quatre pétales
et, sur les côtés, en oves et fleurs styUsées.
Les mains sont brisées, mais les arrachements,
subsistant sur la poitrine et l'épaule gauche, per-
mettent de restituer les attributs de la déesse : une
grande patère dans la main droite et dans le bras
gauche, incliné vers le bas, une corne d'abondance,
dont la partie supérieure reposait sur l'épaule.
De cette corne retombaient, sur le bassin et les
genoux, deux grandes bandelettes ondidées, aux-
quelles s'accrochent deux jeunes enfants placés de
part et d'autre de la déesse et levant la tête vers
elle : à droite, une fiUette, vêtue d'une tunique serrée
à la ceinture, présentant de la main gauche un objet
rond, vraisemblablement une patère de petite di-
mension ; dans le dos et sur les deirx épaules, retom-
bent cinq boucles de la chevelure, disparue avec la
tête. A gauche, un garçonnet, portant une tunique
à longs plis verticaux, dont la tête manque égale-
ment, dans un mouvement enfantin de protection,
saisit de la main droite, un pan du manteau de
la Mère. Des deux mains libres, disparues, les en-
fants pouvaient maintenir les bandelettes attachées
à la corne d'abondance.
La statue, œuvre d'un tailleur d'images gaulois,
reproduit un thème qui se retrouve sur les figures
de Déesses Mères découvertes à Naix-aux-Forges
(E., t. VI, p. 89, no 4678) et à Cologne (ibid., t. VIII,
p. 333, no 6420), également flanquées de deux en-
fants. Par comparaison avec la Déesse Mère de Som-
merécourt (ibid., t. VI, p. 164, n» 4831), que l'on
peut dater de l'époque pré-flavienne (Lothar Hahl,
Zur Stillentwicklung der provinzialrômischen Plastik
in Germanien und Gallien, p. 45), la statue de Saint-
Aubin-sur-Mer peut être datée de la fin du i*'' siècle
de notre ère. De telles œuvres laissent prévoir les
œuvres des imagiers romans de Toulouse et de
Moissac.
VIEUX, LISIEUX, BAYEUX.
8324. Bloc à quatre faces trouvé à Lisieux (Cal-
vados), dans la cathédrale, entre le mois de jan-
vier 1618 et le mois de décembre 1619. Disparu.
Pierre commune. Hauteur, 2 m. 20. (PI. VII).
Dessins reproduits d'après le manuscrit français n" 9530,
fol. 69-71, de la Bibliothèque Nationale. Photographies com-
muniquées par M. Georges Huard. — Louis Dubois, Histoire
de Lisieux, t. II, p. 344-345. — Georges Huahd, Bulletin
de la Société nationale des Antiquaires de France, 1943, p. 30.
Ces dessins, qui avaient été envoyés à Peiresc par
le peintre lexovien Marin Bourgeois, malgré leur
apparente précision, ne reproduisent que bien im-
parfaitement les sctdptures originales que Peiresc
désigne, sous le nom, impropre, d'^ra lexoviens(is).
Face 1. Trois personnages, debout : de gauche
à droite, une femme nue, de dos, la chevelure
retombant sur l'épaule gauche, tenant dans la main
droite abaissée une palme. Au centre, une femme
nue de face, les cheveux disposés en grosses mèches
tombant autour du visage, la main droite ramenée
sur la poitrine à la hauteur des seins, le bras gauche
écarté du corps, masquant en partie un jeune
homme dont on ne voit que le buste et la tête.
S'agit-il de la représentation du Jugement de Paris,
où deux des déesses seulement seraient figurées,
ainsi que sur les médaillons décorant les vases de
Lezoux ?
Face 2. Mercure debout, la chlamyde barrant la
poitrine et retombant sur le bras gauche levé, dans
la main un bracelet-bourse, dans le bras droit
coudé, le caducée tenu dans la main fermée et
placée obliquement sur la poitrine. Assis à ses
pieds, à droite, un quadrupède, au pied d'un arbre
à feuUles lancéolées (bouc mal interprété par le
dessinateur ?).
FoA^e 3. Homme nu, debout, imberbe, le bras droit
levé, brandissant une arme disparue. A droite,
l'avant-train d'un sanglier. Hercule et le sanglier
d'Erymanthe.
Face 4. HerciUe nu, barbu, de face, la massue
dans la main droite. Dans l'angle supérieur à gauche,
une Victoire tenant une palme et une couronne.
ESPÉRANDIEU
10
ÉVREUX.
(MEDIOLANVM, AVLERCI EBUROVICES).
(Voir le tome IV, p. 169).
8325. Masque trouvé, au milieu du xix^ siècle,
dans la « basilique », à Cracouville-le-Viel-Evreux
(Eure). Au Musée d'Évreux. Tôle de bronze. Hau-
teur, 0 m. 235 ; largeur, 0 m. 260. (PI. VIII).
Théodose Bonnin, Antiquités des Êburoviques, pi. XXVII
à la page 15. — Otto Benndorf, Antike Geschicluhelme und
Sepulchralmasken, p. 37, fig. 3. — Raymond Laktieb, Monu-
ments Piot, t. XXXVII, 1939, p. 107-108.
La presque totalité de la chevelure a disparu. La
pointe et la base du nez manquent. La face est
gravement endommagée par de multiples perfora-
tions. La pièce est travaillée au repoussé.
Le cou est remplacé par ime collerette, ornée dans
le bas d'une rangée de petites bossettes, séparées par
des barrettes verticales. Les yeux, légèrement obli-
ques, ont les pupilles évidées et devaient être incrus-
tés d'émail ou de pâtes de verre. La chevelure est
figurée par de petites spirales.
8326. Fragments d'une statue monumentale de
femme, trouvée dans les ruines d'un important
fanum, à Cracouville-le-Viel-Évreux, contemporain
du 1®"^ siècle de notre ère. Au Musée d'Évreux.
Pierre commune. (PI. VIII).
Photographies communiquées par M. Marcel Baudot. —
Marcel Baudot, Bulletin de la Société normande d^Êtudes
préhistoriques, 1934-1935, p. 68-95.
1. Deux doigts, dont un pouce (longueur, 0 m. 04,
0 m. 07) ; — 2, 3, 4, fragments du bras (longueurs.
0 m. 12, 0 m. 14, 0 m. 14) ; — 5, épaule (0 m. 18 X
X 0 m. 15) ; — 6, chevelure (largeur, 0 m. 10) ; —
7, 8, vêtement plissé (0 m. 18 X 0 m. 09).
8327. Fragments de statue. Pierre commune. Bras
et draperie. (PI. VIII).
8328. Fragments de vasques. Calcaire à cérithes.
Feuillages stylisés. (PL VIII).
8329. Dalle. Calcaire. Longueur, 0 m. 14 ; hau-
teur, 0 m. 15. (PI. VIII).
M. Baudot, Bulletin de la Société normande d'Études préhis-
toriques, 1934-1935, p. 88.
Dessin grossier, gravé à la pointe, dans lequel
M. M. Baudot propose, mais sans preuves, de voir
le plan schématique d'un temple.
8330. Chapiteau corinthien trouvé à Évreux
(Eure), dans les fondations du rempart du m^ siècle
de notre ère, au pont de la route de Grenoble, au
mois d'avril 1947. Au Musée d Évreux. Pierre cal-
caire locale. Hauteur, 0 m. 76 ; diamètre, 2 m. 10.
(PI. IX).
Photographie communiquée par Mme Anne-M. Baudot.
Sur un fond de feuilles d'acanthes, se détache un
masque tragique de style baroque.
11
PARIS.
(LVTECIA, PARISII).
(Voir le tome IV, p. 204).
La grande salle du Palais des Thermes de l'Hôtel de Cluny était décorée, à la retombée des voûtes,
de huit consoles monolithes sculptées. Quatre ont disparu, trois subsistent en place, l'une presque entière,
les autres gravement mutilées. La présence d'échafaudages, nécessités par des travaux d'entretien des
parties hautes de la salle, a permis une étude précise de ces décorations.
Les photographies m'ont été obligeamment communiquées par M. P.-M. Duval.
BIBLIOGRAPHIE.
I. Paul-Marie Duval, Les proues de navires dua Palais des Thermes» de Paris, dans Comptes rendus de l'Académie des Inscrip-
tions et Belles-Lettres, 1946, p. 123-138.
II. Du MÊME, Proues de navires de Paris, dans Gallia, t. V, 1, 1947, p. 123-142.
III. M. Durand-Lefebvre, Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France, 1945-1947, p. 33-35, pi. I, 2.
8331 (= 3204). Console soutenant, sur le mur
Nord, la retombée de la voûte d'arête à sa jonction
avec le berceau latéral, à l'angle de la salle et de la
piscine. Calcaire assez grossier. Largeur de la face,
1 m. 18 ; hauteur de la face, 0 m. 92 ; longueur en
queue, 1 m. 87 ; longueur de la partie décorée,
1 m. 12 ; saillie de la proue, 0 m. 50. La pierre n'est
engagée dans le mur que sur les quatre cinquièm.es
de sa longueur. (PL IX, X).
P.-M. Duval, Comptes rendus de l'Académie des Inscriptions
et Belles-Lettres, 1946, p. 210-212. — Du même, Gallia, t. V,
I, 1947, p. 128-129.
La proue ventrue est décorée de deux Tritons, un
sur chaque flanc, tenant, l'un de la main droite,
l'autre de la main gauche, une rame, dont le manche
repose sur la saignée du coude. Tous les deux souf-
flent dans une longue trompe dressée, qu'ils main-
tiennent, tantôt dans la main droite, tantôt dans la
main gauche. Au sommet de la proue, dans un évi-
dement de la pierre, est pratiquée une petite ouver-
ture carrée, destinée au scellement d'un ornement
métallique. De part et d'autre de la coque sont dis-
posées obliquement deux rames, entre elles et la
coque nagent deux dauphins. Au-dessus des rames
courent les préceintes et les bastingages. Sur le bord
de gauche (2) se dessine nettement le premier croi-
sillon du bastingage, au-dessus duquel on distingue
un casque de face, avec son panache, et peut-être
également de face, des cuirasses chargés à bord du
navire. Sur le côté droit (3), avec préceinte et
bastingage à quatre croisUlons, quatre rames, incli-
nées vers l'arrière, sont indiquées par des inci-
sions. A l'intérieur du navire, deux paquets Hés,
lances ou javelots, voisinent avec peut-être deux
jambières, figurées de profil, l'une portant des an-
neaux vers le haut, un bouclier rond, un casque
avec son panache, l'un et l'autre de face. Un gros
poisson nage parallèlement au sens de la marche du
navire.
8332. Semblable. Calcaire assez grossier. Sur le
mur Nord de la salle. Largeur, 1 m. 20 ; hauteur,
0 m. 92 ; longueur en queue, 1 m. 72 ; longueur de
la partie décorée, 0 m. 98 ; « sur la face, la partie
sculptée a été diminuée en hauteur par un évide-
ment occupant toute la largeur destinée à recevoir
toute la retombée de la voûte, ce qui réduit la hau-
teur visible et sculptée à 0 m. 77 » [P.-M. Duval].
(PI. X).
P.-M. Duval, Gallia, t. V, I, 1947, p. 129-130.
La proue est, de face, plus évasée que la précé-
dente et porte au sommet deux trous de scellement,
dont l'un contient, au fond, des restes de métal. A
la base de la coque, les trois ou quatre lattes infé-
rieures de la carène ont été reproduites en léger
relief. Deux Tritons ornent également la proue,
mais seuls subsistent quelques fragments de ce décor
en relief. La moitié gauche de la sculpture a disparu.
A droite, on distingue la rame oblique en léger
12
PARIS.
relief, ainsi que les restes de la préceinte et du bas-
tingage. Un seul objet, vraisemblablement une cui-
rasse, est figuré sur le navire. Sur le bord droit : une
rame en relief, la préceinte et le bastingage avec
l'amorce d'un croisillon et, au-dessus du bastingage,
les restes d'un objet indéterminé. Sur le long côté
droit, au-dessous de la préceinte et du bastingage,
dont trois des croisillons sont conservés, neuf rames
sont représentées, dont sept en bas-relief, et deux
peut-être en creux, dirigées vers l'arrière. Le charge-
ment se compose de deux paquets liés, lances ou
javelots, puis d'un objet massif indéterminé. Un
gros poisson nage parallèlement à la marche du
navire.
8333. Semblable. Calcaire assez grossier, 0 m. 90 X
X 0 m. 90 ; saillie de la proue, 0 m. 35.
P.-M. DuvAL, Gallia, t. V, I, 1947, p. 126-127.
Proue large et ventrue, à base pointue, décorée
de deux figures de Tritons, en grande partie dispa-
rues. Au sommet, brisé, deux trous carrés, destinés
au scellement d'un ornement de métal. A gauche,
en relief, une rame tronquée à la base. Au-dessus du
profil du bastingage, un bouclier rond. A droite,
traces de la préceinte et du bastingage et la face
interne d'une rame disposée obliquement. Sur le
bord droit, vu de côté : la rame de droite, l'amorce
de la préceinte et du bastingage, puis un bouclier
rond.
8334. Semblable. Sur le mur Sud de la salle. Cal-
caire assez grossier. 0 m. 90 X 0 m. 90.
P.-M. DuvAL, Gallia, t. V, I, 1947, p. 126.
Très mutilée. Traces de sculptures dans la moitié
gauche et sur le bord, à droite. A gauche, une rame
en relief, brisée à l'extrémité inférieure et disposée
obliquement à la coque. Au-dessus une préceinte
très saillante, surmontée d'un bastingage à croisil-
lons, puis une pièce indistincte du chargement. Au
sommet de la proue apparaît un objet massif et
tronqué dans le haut. Sur le bord droit : les restes
du bastingage à croisillons, en partie disparu, au-
dessous la préceinte ; à la partie supérieure, un
objet indéterminable.
8335. Semblable. Calcaire assez grossier. 0 m. 90 X
X 0 m. 90.
P.-M. DuvAL, Gallia, t. V, I, 1947, p. 126.
Sur la moitié droite, en bonne partie érodée, le
profil d'une proue.
8336 (= 3161). Petite proue de navire, trouvée,
vers 1862 dans l'ancienne Cour des Comptes, au
Sud-Ouest de la Sainte-Chapelle et déposée au Musée
Carnavalet. Egarée depuis, elle a été retrouvée par
Mme Durand-Lefebvre, en 1941. Pierre blanche res-
semblant à du marbre, dont on trouve l'analogue à
Bourré (Oise). Hauteur, 0 m. 22 ; largeur, 0 m. 32 ;
largeur, 0 m. 25. (PI. X).
Photographie communiquée par Mme M. Durand-Lefebvre.
— M. Durand-Lefebvre, Bulletin de la Société nationale des
Antiquaires de France, 1945-1947, p. 33-35. — P.-M. Duval,
Gallia, t. V, I, 1947, p. 139-140.
Bloc architectonique, dont la queue est brisée,
fait pour être engagé dans une paroi. La proue, trop
petite pour supporter la retombée d'une voûte,
constituait plutôt un ornement fixé dans un monu-
ment, situé sur l'emplacement de la découverte. Au
sommet, un trou de scellement carré marque la place
d'un ornement disparu.
A la base de la proue s'attachait un éperon dis-
paru. Une mince préceinte double est surmontée
d'un bastingage à croisillons. Une même scène se
déroule sur les deux flancs : Centaure marin, à tête
barbue et longs cheveux, portant des cornes, peut-
être des pinces de homard, le bras droit levé, la
main ouverte, la gauche tenant une patère. Sur sa
croupe est assise une femme, vue de dos, la main
gauche levée au-dessus de la tête, soutenant un
voile retombant le long de son côté gauche, en lais-
sant le dos à découvert, puis passant sous elle, et
venant couvrir ses genoux, Néréide ou Amphitrite.
Le couple est précédé d'un Amour, Vumbella dans la
main gauche, les jambes croisées, la tête tournée
vers le Centaure marin, i^r siècle après J.-C.
8337. Statuette trouvée, vers 1845, dans la Juine,
à son passage dans le parc du château de Mesnil-
Voisin, commune de Bouray (Seine-et-Oise). Au
Musée des Antiquités Nationales de Saint-Germain-
en-Laye. Tôle et fonte de bronze. Hauteur, 0 m. 42.
(PI. XI).
A. HÉRON DE ViLLEFOSSE, Mémoires de la Société nationale
des Antiquaires de France, t. LXXXIII, 1913, p. 244-274. —
Raymond Laptiieh, Monuments Piot, t. XXXIX, 1934, p. 35-
58. — Du MÊME, Bulletin des Musées de France, t. VI, 1934,
p. 105-106. — P. Lahbrechts, Contribution à Véttule des
divinités celtiques, p. 21.
La statuette était primitivement faite de six
pièces indépendantes les unes des autres : deux
plaques de métal pour chaque face du tronc et des
membres inférieurs ; deux cylindres pour les bras
qui n'ont pas été retrouvés ; deux plaques fondues,
PARIS.
13
assez épaisses, constituant l'une le visage et la
partie antérieure du cou, l'autre l'occiput et la
nuque. Ces divers morceaux avaient été soudés, les
coutures dissimulées par de petites baguettes de
métal. Le travail a été assez maladroitement exé-
cuté : la surface du métal est parsemée de soufflures,
obstruées au moyen de rivets. Des réparations ont
été faites dans l'Antiquité : pose d'une agrafe sous
le bras droit et d'une plaquette rectangulaire au bas
des reins.
Divinité masculine assise les jambes repliées sous
le torse et sommairement indiquées. Le bassin dispa-
rait complètement et les jambes qui, normalement,
devraient être repliées sous les cuisses, sont pla-
quées en avant, la gauche ramenée sur la droite.
Les bras devaient retomber le long du corps, les
mains reposant sur les cuisses et tenant probable-
ment un attribut, torque, bourse ou serpent. On
peut se demander si le dieu n'était pas vêtu d'un
justaucorps de cuir ou de peau. Un torque entoure
le cou.
A la partie supérieure du torse, les deux feuilles
de métal se terminent par une sorte de collerette
assez haute, servant de support aux pièces mobiles
constituant la tête, dont le visage et la coiffure
reproduisent les caractères des ateliers indigènes,
travaillant en Caule aux n^ et i^"" siècles avant notre
ère : visage allongé, nez droit et proéminent, menton
relevant de la pointe, arcades sourcUières énormes,
abritant de grands yeux en matières rapportées,
pâte de verre bleu foncé pour la pupille, blanche pour
la sclérotique. Le front bas est presque entièrement
recouvert par les mèches de la chevelure rejetée en
arrière et retombant sur la nuque en deux étages,
La multitude des stries, gravées sur les mèches,
contribue à donner à la chevelure un aspect cala-
mistré caractéristique.
8338. Fragment de stèle trouvé dans un jardin, à
Saint-Germain-lès-Arpajon (Seine-et-Oise). Dans la
collection du comte René de Saint-Périer, au châ-
teau de Morigny. Grès très siliceux. Hauteur,
0 m. 46 ; largeur, 0 m. 36. (PI. XI).
Photographie et renseignements communiqués par M. R. de
Saint-Périer.
Partie supérieure d'une stèle funéraire très muti-
lée. Dans une niche à sommet arrondi, une femme
debout, brisée à mi-corps. Les traits du visage,
ainsi que les ondulations de la chevelure, ont dis-
paru. Le bras droit est ramené sur la robe, en avant
de la poitrine, la main tenant un gobelet.
14
VERTAULT.
(VICUS VERTILLENSIS).
(Voir les tomes : IV, p. 330 ; XI, p. 344).
8339. Groupe trouvé à Vertault (Côte-d'Or),
« dans une entaille de maison, à la pointe Nord du
plateau ». Au Musée de Châtillon-sur-Seine. Calcaire
blanc du pays. Hauteur, 0 m. 45 ; largeur, 0 m. 23.
(PI. XI).
Photographie communiquée par M. R. Joffroy. — H. Lo-
RIMY, Revue des Musées, n° 24, 1930, p. 171 (figure).
Deux Déesses Mères, assises sur un siège à dossier
légèrement incurvé, tenant, l'une de la main droite,
l'autre de la main gauche, ramenées sur la poitrine,
une petite corbeille de fruits. Les deux autres bras
sont brisés au coude et la tête de la déesse, à droite,
manque. L'une et l'autre sont vêtues d'une robe
descendant jusqu'aux pieds chaussés, et dessinant
sur le torse de grands pUs concaves, verticaux et
parallèles depuis les genoux. A la base du cou,
l'échancrure de la robe est bordée d'une collerette.
Le personnage sans tête porte un bracelet au-dessus
du coude gauche.
La rudesse de l'exécution, aussi bien des corps
que de la tête qui subsiste, entourée d'une chevelure
aux mèches gaufrées, dénote une fabrication locale
de ce groupe, qui repose sur un socle grossièrement
mouluré.
8340. Autel ou socle trouvé à Vertault, « dans une
excavation du sol » [H. Lorimy]. Au Musée de Châ-
tillon-sur-Seine. Calcaire à grain fin jaunâtre. Hau-
teur, 0 m. 14 ; largeur à la base, 0 m. 09. (PI. XI).
Photographie communiquée par M. R. Joffroy. — H. Lo-
BiMY, iievue des Musées, n° 34, 1931, p. 314 (figure).
Sur chacune des quatre faces, encadré en haut et
en bas par une ligne de rais de cœur, un oiseau
(aigle ?), de profil à gauche. Brisé à la partie
supérieure gauche.
8341. Fragment de pilastre trouvé à Vertault. Au
Musée de Châtillon-sur-Seine. Calcaire blanc du
pays. Hauteur, 0 m. 60 ; largeur, 0 m. 42 ; épais-
seur, 0 m. 20. (PL XI).
Photographie et renseignements communiqués par M. R. Jof-
froy.
Au sommet d'un pilastre à corniche moulurée,
couché sur un socle rectangulaire, bon funéraire, les
pattes antérieures étendues et repliées, la queue
passant sous la croupe pour ressortir, à droite, en
avant de la patte postérieure. La tête et le cou du
félin ont disparu.
8342. Fragment de cippe trouvé dans le Châtil-
lonnais. Au Musée de Châtillon-sur-Seine. Calcaire
blanc. Hauteur, 0 m. 60 ; largeur, 0 m. 40 ; épais-
seur, 0 m. 30. (PI. XII).
Photographie et renseignements communiqués par M. R. Jof-
froy.
Partie supérieure du corps d'un personnage mas-
culin, brisé un peu au-dessus des hanches, la poi-
trine nue, une draperie retombant de l'épaide
gauche, le long du torse. La tête, au visage complè-
tement arasé, était tournée de trois quarts à droite.
La chevelure, dont les détails ont complètement dis-
paru, paraît avoir été ramenée en une mèche épaisse
sur l'occiput.
15
DIJON ET LOCALITÉS DIVERSES,
AU SUD DU PLATEAU DE LANGRES.
(Voir les tomes : IV, p. 370 ; X, p. 165).
8343. Fragment de bas-relief trouvé, au mois
d'août 1948, à Dijon, rue Amiral-Ronsin, lors du
creusement d'une tranchée. Au Musée archéologique
de Dijon. Pierre calcaire. Hauteur, 0 m. 56 ; lon-
gueur, 0 m. 75 ; épaisseur, 0 m. 44. (PI. XII).
Photographie communiquée par M. Albert Colombet. —
A. Colombet, Annales de Bourgogne, t. XIX, 1947, p. 227.
Dans un encadrement à bandeau plat : à gauche,
une cuirasse à lambrequins ; à droite, un bouclier
d'Amazone, puis un bouclier convexe, orné d'une
rosace. Entre les deux boucliers, une lame d'épée.
Traces de couleur rouge sur le bas-relief.
8344. Fragment de bas-relief provenant du cas-
trum de Dijon. Au Musée archéologique de Dijon.
Fonds Baudot. Pierre calcaire. Hauteur, 0 m. 52 ;
largeur, 0 m. 60 ; épaisseur, 0 m. 11. (PL XII).
Photographie et renseignements communiqués par M. A. Co-
lombet.
Buste de femme nue. Les cheveux sont rassem-
blés au-dessus de la nuque en un volumineux chi-
gnon. Le visage est très mutilé.
8345. Fragment de sculpture trouvé, d'après la
tradition locale, dans les ruines d'une villa gallo-
romaine, au lieu-dit « Le Bâmont », près d'une source
thermale. Dans le mur d'une maison, entre Ruffey-
lès-Dijon et le hameau d'Échérey (Côte-d'Or). Pierre
blanche. Hauteur, environ, 0 m. 25.
Tête d'adolescent ou de femme, les cheveux dis-
posés en bandeaux sur le sommet du crâne. Le nez
est mutilé.
8346. Stèle trouvée « il y a soixante-cinq ans envi-
ron sur le territoire de la commune de Saulon-la-
Rue, à 12 kilomètres au Sud-Est de Dijon, au voi-
sinage du tracé de la grande voie romaine qui, de
Chalon-sur-Saône, conduisait à Trêves par Langres
et Metz » [J. Toutain]. A Villotte-Saint-Seine, dans
la collection Tardivon. Oolithe. Hauteur, 1 mètre ;
largeur, 0 m. 45 ; épaisseur, 0 m. 12. (PL XII).
Photographie communiquée par M. Jules Toutain. —
J. Toutain, Bulletin archéologique du Comité, 1942, p. 381-383
et pi. XVIII.
Stèle arrondie à sa partie supérieure. Le revers
est simplement dégrossi. Dans une niche, arrondie
également au sommet, une déesse debout, de face,
vêtue d'une robe descendant jusqu'aux pieds et
serrée à la taille. La manche droite, seule visible,
s'arrête au coude. Une draperie retombe de l'épaule
gauche sur le devant du corps, où elle dessine trois
plis à la hauteur des cuisses. La chevelure, séparée
en deux bandeaux par une raie médiane, est sur-
montée d'une haute coiffure composée d'arceaux
allongés, couronne tourelée ou modius. Dans la
main droite, une patère ; dans le bras gauche, une
corne d'abondance. Debout sur le sol, à gauche de
la déesse, un paon de face. Junon.
8347. Statuette trouvée en creusant une tranchée
sur la route de Ruffy, au Nord de Dijon, au lieu-dit
« Les Petites Houettes », face à l'immeuble portant
le n° 18, sur le tracé de la voie d'Agrippa. Au Musée
archéologique de Dijon. Pierre d'Asnières. Hauteur
avec le socle, 0 m. 85 ; hauteur du personnage,
0 m. 75. (PL XIII).
Photographie communiquée par M. Gabriel Grémaud. —
G. Grémaud, Mémoire de la Commission des Antiquités du
département de la Côte-d'Or, t. XXI, fasc. I-II, 1936-1937,
p. 141-142 (figure).
Génie nu, debout, ailé, semblant se préparer à
prendre son essort. La statuette, brisée à coups de
pic, lors de la découverte, a beaucoup souffert : la
tête, les bras et le pied droit ont disparu. Le per-
sonnage était adossé à mi-corps contre un bloc rec-
tangulaire.
8348. Stèle trouvée à Soirans (Côte-d'Or), au lieu-
dit « Derrière le Meix de la Cure », en aménageant
une source. A Longeault, chez Mlle E. Bartet. Pierre
commune. Hauteur, 0 m. 45. (PL XIII).
Photographie communiquée par M. Gabriel Grémaud. —
G. Grémaud, Mémoires de la Commission des Antiquités du
dépariement de la Côte-d'Or, t. XXI, fasc. I-II, 1936-1937,
p. 180 ; III-IV, p. 231.
Stèle à sommet cintré brisé. Personnage masculin
nu, debout. La partie supérieure de la tête est mu-
tilée, particulièrement à gauche, ainsi que le bras et
la jambe de ce même côté. Le bras droit est replié,
la main paraît s'appuyer sur un objet indistinct,
placé sur une base ou sur un autel.
M. G. Grémaud propose de reconnaître, dans ce
relief, une image d'Hercule jeune ou de Bacchus.
17
SUPPLÉMENT AU TOME V.
BELGIQUE.
(PREMIÈRE PARTIE).
RÊMES.
(REMI).
REIMS
(DVROCORTORVM).
ET RÉGION COMPRISE ENTRE L'AISNE, LA VESLE ET LA MARNE.
(Voir les tomes : V, p. 2 ; IX, p. 35 ; XI, p. 37).
8349. Tête de statue trouvée, en 1800, à Reims
(Marne), dans les fondations d'une maison voisine
de l'ancienne Porte aux Ferrons. La tête est en
marbre noir, le buste en plâtre. La pièce a fait
partie des collections du chanoine Brégeat. A la
vente du cabinet de cet amateur, elle fut achetée
par un étranger et, depuis, sa trace est perdue. Hau-
teur, 7 pieds, 8 pouces. (PI. XIII).
Dessin de Germain ou de Clouet, encarté dans le manus-
crit n° 1672, folio 109, de la Bibliothèque municipale de
Reims. — Pavillon-Pierrard, Dissertation sur d'ancierines
sépultures, p. 12. — Charles Sarrazin, Bulletin de la Société
archéologique champenoise, t. XXVIII, 1934, p. 12-18 (figure).
Tête de dieu, le visage encadré par une barbe
annelée et une abondante chevelure. Jupiter, Es-
culape, ou peut-être Sérapis ?
8350. Stèle triangulaire trouvée à Ay (Marne),
dans la berge de la Marne. A Villevenard, dans la
collection Rolland. Pierre commune. Hauteur,
0 m. 42 ; largeur à la base, 0 m. 25. (PI. XIII, XIV).
Photographie communiquée par M. Pierre Hue. — J. Fro-
HOLS, Bulletin de la Société archéologique champenoise,t, XXXII,
1938, p. 166.
Sur chacune des trois faces, trois bas-reliefs re-
présentant, dans une niche, deux têtes d'hommes
ESPÉRANDIEU XIV.
barbus et une tête d'homme imberbe, la chevelure
disposée en mèches parallèles et rejetées en arrière
sur le crâne. A la partie supérieure, dans les angles,
trois têtes de béliers prophylactiques ; au centre, un
anneau ouvert, mutilé, qui pourrait bien être un
torque. A la base, trou de scellement carré. La stèle
se rapporte probablement au culte du Dieu Tricé-
phale, dont les représentations sont fréquentes en
Champagne.
Les béliers prophylactiques se retrouvent sur une
stèle delphique : celle d'Euthycharthidès de Naxos,
associé à des têtes de Gorgone (Charles Picard, Ma-
nuel d'archéologie grecque. La sculpture, I, p. 569 et
fig. 70, p. 212).
8351. Deux bustes trouvés, en 1939, à Blaise-sous-
Hauteville (Marne), au lieu-dit « Les Champs le
Saule ». A Blaise-sous-Hauteville, chez M. Deseulis.
Pierre commune. Hauteurs, 0 m. 35 à 0 m. 37 ;
largeurs à la base, 0 m. 30 à 0 m. 38. (PI. XIV).
Photographie et renseignements communiqués par M. André
Loppin.
Bustes funéraires de femmes. Les cheveux dispo-
sés en deux bandeaux ondulés et réunis en un
chignon retombant sur la nuque. Les visages ont
été arrachés par le passage des socs des charrues.
18
SENLIS.
(AVGVSTOMAGVS, SILVANECTES).
(Voir le tome V, p. 118).
8352. Fragment d'une frise du temple de Jupiter,
trouvé à Senlis, dans les soubassements de l'enceinte
gallo-romaine, au côté Nord de la Porte de Reims.
Au Musée du Haubergier, à Senlis. Calcaire du pays.
Hauteur, 0 m. 71 ; largeur, 0 m. 47. (PL XIV).
Photographie communiquée par M. G. Matherat. — Petit,
Comité archéologique de Senlis, t. VII, 1869-1871, pi. XLV.
Partie inférieure du corps d'un homme debout, la
jambe gauche de profil ; la jambe droite écartée et
brisée sous le genou. L'extrémité d'une tunique
courte retombe sur les cuisses.
8353 (= 3848). Fragment d'une frise du temple
de Jupiter à Senlis. Même provenance. Au Musée du
Haubergier. Calcaire du pays. Hauteur, 0 m. 71 ;
largeur, 0 m. 88. (PI. XIV).
Photographie communiquée par M. G. Matherat.
Bélier marin. La partie antérieure de la poitrine
manque.
8354. Fragment d'une frise du temple de Jupiter
à Senlis. Même provenance. Au Musée du Hauber-
gier. Calcaire du pays. Hauteur, 0 m. 71 ; largeur,
0 m. 51. (PI. XV).
Photographie communiquée par M. G. Matherat.
Queue de dragon marin. Au-dessous de l'extré-
mité terminale, la silhouette, très eflfacée d'un
Amour voltigeant.
Les fragments 8352 à 8354 appartenaient à une
frise, sur laquelle se déroulait l'épisode des Noces de
Neptune et d'Amphitrite.
8355. Voussoir d'arc provenant du temple de
Jupiter à Senlis, trouvé dans les assises du mur
d'enceinte gallo-romain, à côté de la Porte de
Reims. Au Musée du Haubergier. Calcaire du pays.
Hauteur, 0 m. 51 ; largeur, 0 m. 68 ; épaisseur,
0 m. 61. (PL XV).
Photographies et renseignements communiqués par M. G. Ma-
therat.
Le voussoir, sculpté sur les trois faces, est très
mutilé. Seules quelques traces du décor subsistent
sur la face postérieure : feuillages, torsades, oves et
fleurs carrées stylisées. Assez bon travail.
8356. Fragments d'un voussoir d'arc provenant
du temple de Jupiter à Senlis, trouvé dans les assises
du mur d'enceinte gallo-romain, à côté de la Porte
de Reims. Au Musée du Haubergier. Calcaire du
pays. Hauteur, 0 m. 52 ; largeur, 0 m. 78. (PL XV).
Photographie et renseignements communiqués par M. G. Ma-
therat.
Décor de croisillons renfermant un fleuron. Fleurs
stylisées.
8357. Coussinet d'arcade trouvé, en 1949, dans
les fouilles au vieux château de Senlis, dans les sou-
bassements d'une tour de l'enceinte gallo-romaine.
Au dépôt régional d'antiquités. Prieuré de Saint-
Maurice, à Senlis. Hauteur, 0 m. 74 ; largeur,
0 m. 112 ; épaisseur, 0 m. 49. (PL XV).
Photographie et renseignements communiqués par M. G. Ma-
therat.
Le fragment est sculpté sur les deux faces et
rehaussé de peintures : flots, coquilles, rais de cœur,
feuillages stylisés. I^' siècle après J.-C.
8358. Fragment de modillon, trouvé en 1949, au
vieux château de Senlis. Au dépôt régional d'anti-
quités. Calcaire jaunâtre du pays. Longueur,
0 m. 42 ; largeur, 0 m. 22 ; épaisseur, 0 m. 13.
(PL XV).
Photographie et renseignements communiqués par M. G. Ma-
therat.
Décor de feuillages.
8359. Modèle de moule trouvé à Senlis, lors de la
reconstruction d'un immeuble, situé à l'angle de la
rue du Châtel et de la rue de la Chancellerie (cadas-
tre : Sion H n^ 203) « derrière un mur de cave
médiévale et, coupé par celle-ci, un important tron-
SENLIS.
19
çon de large caniveau antique, bordé des dalles
usées d'une rue enfouie de V ancienne Augustomagus »
[G. Matherat]. Dans une poche de magma noir à
poteries rouges sigillées. Bloc cubique de calcaire à
grain très fin, analogue à la pierre lithographique.
Largeur, 0 m. 134 ; hauteur, 0 m. 132 ; épaisseur,
0 m. 072. Au dépôt régional d'antiquités. (PI. XVI).
G. Matherat, Bulletin mensuel de la Société d'Histoire et
d'Archéologie de Senlis, 1948, p. 74. — Du même, Bulletin de
la Société nationale des Antiquaires de France, 1948, p. 139.
La face antérieure, seule sculptée, porte, dans un
cadre de 0 m. 107 de côté, la représentation d'une
levrette bondissant au-dessus d'une touffe d'herbes
à feuilles lancéolées. Un collier à anneaux et cabo-
chons entoure le cou.
La face postérieure est seulement débrutie, mais
égalisée. Trois des faces latérales sont lisses ; la qua-
trième, à gauche, se présente sous forme de cassure,
comme si un autre motif avait, autrefois, prolongé
la pièce de ce côté. Les faces supérieure et infé-
rieure présentent, chacune, une mortaise rectangu-
laire avec trou central, en regard dans l'axe de la
pierre ; le tout, du côté de la base, dénote le mode
de fixation.
Au-dessus de Tanimal, marque en cursives ro-
maines (?).
Travail antérieur au ii^ siècle.
20
BEAUVAIS.
(CAESAROMAGVS, BELLOVACI).
(Voir le tome V, p. 154).
8360. Fragment de colonnette trouvé à Beauvais,
« dans un amas de terres rapportées à 2 mètres de
profondeur. L'emplacement est à situer à 7 mètres
au Nord de la rue du Théâtre et à 140 mètres du
cours actuel du Thérain (rive orientale), dans une
fouille pratiquées dans les bâtiments de UOise libé-
rée ». Au Musée de Beauvais. Pierre calcaire. Hau-
teur, 0 m. 17 ; diamètre, 0 m. 125. (PI. XVI).
Photographie et renseignements communiqués par M. Ro-
bert Lemaire.
Dans un décor de pampres, deux oiseaux ajSirontés
picorent des raisins.
8361. Fragment de colonnette trouvé à Beauvais
sur le même emplacement. Au Musée de Beauvais.
Pierre calcaire. Hauteur, 0 m. 28 ; diamètre, 0 m. 13.
(PI. XVI).
Photographie et renseignements communiqués par M. Ro-
bert Lemaire.
Dans des écussons, déterminés par les entrecroi-
sements d'un ruban, pampres et lièvre de profil à
gauche.
8362. Socle et fût de colonne brisés trouvés à
Beauvais sur le même emplacement. Au Musée de
Beauvais. Hauteur totale, 0 m. 445 ; largeur du
socle, 0 m. 238. (PI. XVI).
Photographie et renseignements communiqués par M. Ro-
bert Lemaire.
Socle à trois tores, supportant un fût de colonne,
décoré à la partie inférieure de feuilles d'acanthes,
au-dessus desquelles se dressent des feuillages styli-
sés dressés verticalement.
21
AMIENS.
(SAMAROBRIVA).
(Voir le» tomes : V, p. 160 ; IX, p. 356).
8363. Fragment de sculpture, trouvé en 1948, à
Amiens, rue de l'Amiral-Courbet, dans un blocage
de maçonnerie. Au Musée d'Amiens. Pierre calcaire.
Hauteur, 0 m. 27 ; largeur, 0 m. 17 ; épaisseur,
0 m. 17. (PI. XVII).
Photographie et renseignements communiqués par
M. J. Heurgon.
Tête de femme. De gros éclats ont entraîné la
disparition de la partie inférieure du visage. Les
cheveux, séparés par une raie médiane, sont rame-
nés sur le sommet de la tête en un chignon, ceint
d'une bandelette, et retombent en lourdes ondula-
tions jusque sur le cou.
8364. Fragment de haut-relief trouvé à Amiens,
remployé dans la maçonnerie d'une chappe en bé-
ton, dans un édifice antique de la rue de Beauvais.
Pierre calcaire. Au Musée d'Amiens. Hauteur,
0 m. 22 ; largeur, 0 m. 29. (PI. XVII).
Photographie communiqpiée par M. J. Heurgon. ■
GON, Gallia, VII, 1949, 1, p. 106 (figure).
-J. Heur-
Tête de femme, au visage large et arrondi, forte-
ment érodé en surface. Les yeux, aux lourdes pau-
pières, ont la pupille marquée par une petite cupule.
La chevelure était séparée en deux bandeaux par
une raie médiane. Le fragment appartient peut-être
au même ensemble sculptural, découvert à proxi-
mité de ce même emplacement en 1920 (P. M. Sa-
GNEZ, Pro Alesia, t. IX-X, 1925, p. 5, fig. 6).
8365. Fragment de statue trouvé sur le même
emplacement. Pierre calcaire. Hauteur, 0 m. 32 ;
largeur, 0 m. 17. (PI. XVII).
Photographie communiquée par M. J. Heurgon. — J. Heub-
GON, Gallia, VII, 1949, 1, p. 106.
Main gauche fermée et partie de l'avant-bras.
22
BAVAY.
(BAGACVM, NERVII).
(Voir les tomes : V, p. 187 ; IX, p. 358 ; X, p. 170).
L'exploration des ruines de Bavay (Nord), trop longtemps négligée, est entrée dans une phase
active. Les destructions, dont la malheureuse cité fut la victime, au cours de la dernière guerre, ont permis
d'envisager vin vaste programme de dégagements, portant sur le grand monument, vraisemblablement des
thermes d'époque sévérienne, adossé à l'enceinte gallo-romaine de basse époque. De nombreuses découvertes
ont été faites en divers points de la cité, et principalement dans les sablières qui l'entourent.
Les photographies m'ont été obligeamment communiquées par M. l'abbé H. Biévelet.
BIBLIOGRAPHIE.
I. Abbé Henri Biévelet, L'exploration archéologique de Bavay, dans Gallia, t. I, 2, 1943, p. 159-189.
II. Du MÊME, L'exploration archéologique de Bavay, dans ibid., t. V, 2, 1947, p. 301-317.
III. Jac({ues Heuhgon, Les fouilles de Bavay, dans L'Antiquité classique, 1946, p. 313-314.
IV. Charles Picard, Le grand édifice de Bavay, dans Revue archéologique, 1950, I, p. 200-204.
8366. Statuette brisée trouvée, le 27 janvier 1944,
dans les fouilles des thermes. Au Musée de Bavay.
Pierre blanche grisâtre. Hauteur, 0 m. 60 ; largeur,
à la partie supérieure, 0 m. 250 ; à la partie infé-
rieure, 0 m. 34. (PI. XVIII).
Abbé H. Biévelet, Gallia, t. V, 2, 1947, p. 317.
Femme debout, brisée aux épaules et à mi-
jambes. Elle est vêtue d'une longue robe plissée,
serrée sous les seins par une étroite ceinture, et
d'un manteau drapé, retombant de l'épaule gauche
sur l'avant-bras et traversant obliquement, sur le
devant du corps, le bassin et les cuisses. Les avant-
bras ont disparu. Près de la jambe gauche, un bloc
mutUé marque l'emplacement d'une pièce disparue.
8367. Tête trouvée en bordure de la rue des Gom-
meries, à l'Est de la zone des fouilles (fouilles
de 1943). Au Musée de Bavay. Pierre blanche. Hau-
teur, 0 m. 25 ; largeur, 0 m. 21. (PI. XVIII),
Abbé H. Biévelet, Gallia, t. V, 2, 1947, p. 317.
Jupiter. Un éclat a fait disparaître le côté gauche
de la barbe. Sur la chevelure, dont les mèches
épaisses sont traitées au trépan, est posée une cou-
ronne de lauriers. Les pupilles sont creuses. L'extré-
mité du nez est brisée.
8368. Tête trouvée, au mois de mai 1927, à
30 mètres de la chapelle Delbove, sur le côté gauche
du chemin d'Audignies, dans la propriété de M. Ju-
lien Quevy. Perdue en gare d'Amiens, lors des bom-
bardements aériens du mois de mai 1940. Pierre
blanche d'Avesnes-le-Sec. Hauteur, 0 m. 22 ; lar-
geur, 0 m. 17. (PI. XVIII).
M. Hénault, Pro Nervia, t. IV, p. 94 ; t. V, p. 57.
Tête de femme, coiffée en grosses nattes tordues
et roulées autour de la tête. La surface de la pierre
est très usée. Le nez est brisé. Visage rond.
8369. Tête trouvée, en 1935, près de l'église de
Louvignies. Au Musée de Bavay. Pierre blanche.
Hauteur, 0 m. 20 ; largeur, 0 m. 16. (PI. XVIII).
Renseignements communiqués par M. l'abbé H. Biévelet.
Tête de femme, au front démesuré et bombé, à
l'ovale fortement accentué, au nez épaté et aplati,
fortement arrasé. La bouche est petite, les lèvres
grosses. Les yeux, enfoncés sous de lourdes arcades
sourcilières, semblent clos. Les oreilles sont atta-
chées trop haut. La chevelure semble recouverte
d'un voile retombant en arrière. Travail indigène.
8370. Bas-relief mutilé trouvé, le 28 janvier 1944,
dans les fouilles des thermes. Au Musée de Bavay.
Pierre blanche. Hauteur, 0 m. 370 ; largeur, 0 m. 20.
(PI. XIX).
Stèle à fronton triangidaire, brisée dans le bas et
à gauche. Diane, debout, de face, vêtue d'une tu-
nique descendant au-dessus des genoux et formant
bourrelet à la ceinture. Sur le devant de la poitrine,
deux larges bretelles, enserrant les épaules, s'entre-
croisent et sont maintenues, à leur point d'intersec-
tion, par la représentation d'un ornement métal-
lique de forme rectangulaire. Le bras droit est
étendu, l'avant-bras dressé, la main portée vers le
couvercle conique d'un carquois, suspendu dans le
BAVA Y.
23
dos. Le bras gauche est brisé. Au-dessus de Pépaule,
de ce même côté, l'extrémité supérieure d'un arc.
L'exécution du visage, au menton massif et proémi-
nent, au nez court et épaté, aux lourdes arcades
sourcilières, indique nettement le faire d'un imagier
indigène. Les pieds sont brisés au-dessus de la che-
ville et, près du mollet droit, on distingue l'œil et
les bois d'un cerf.
8371. Fragment de bas-relief très mutilé trouvé
dans les déblais retirés des fouilles exécutées en 1943,
dans la zone occidentale. Au Musée de Bavay.
Pierre calcaire. Hauteur, 0 m. 255 ; largeur maxi-
mum, 0 m. 175. (PI. XIX).
Abondance tenant dans le bras gauche une corne
d'abondance, chargée de fruits. Elle porte une tu-
nique ouverte à la naissance du cou, dessinant sur
la poitrine de gros plis obliques. Le visage a pres-
que entièrement disparu, ainsi que toute la partie
supérieure du corps depuis la taille.
8372. Fragments de frises trouvés à l'aplomb du
mur intérieur de l'enceinte, à 97 mètres de l'angle
formé par le front Ouest et la courtine (fouilles
de 1938 et 1939). Au Musée de Bavay. Pierre blan-
che. Hauteur, 0 m. 35 ; largeur, 0 m. 19. (PI. XIX).
Abbé H. BiÉVELET, Gallia, t. I, 1943, fasc. 2. p. 184-185,
fig. 23-25.
Rinceaux d'acanthes, desquels jaUlissent le torse
d'un joueur de flûte (1), une pomme de pin (2) et
une tête de grotesque (3).
8373. Buste trouvé sur l'actuelle frontière franco-
belge, peut-être à Bavay. Au Musée des Antiquités
Nationales de Saint-Germain-en-Laye. Cristal de
roche. Hauteur, 0 m. 162. (PI. XX).
Raymond Lapïtieb, Monuments Piot, t. XXXVIII, 1940,
p. 129-146.
Faustine l'Ancienne. Le visage ferme, aux joues
pleines, est caractérisé par la petitesse de la bouche,
bien modelée, mais pincée, à la lèvre inférieure
quelque peu avançante. Les grands yeux, aux lour-
des paupières, s'abritent sous de larges arcades
sourcilières. Le front, haut est en partie recouvert
par les ondulations d'une abondante chevelure que
partage une raie médiane. De la naissance de la
nuque, part une grosse natte, qui remonte en arrière
pour s'enrouler par trois fois au sommet de la tête
en un lourd et épais chignon. En avant des oreilles,
deux bouclettes dessinent un petit accroche-cœur.
Quelques frisons retombent sur la nuque. Sur le
torse, taillé en forme de grosse navette convexe,
deux demi-globes, en assez fort relief, occupent
l'emplacement des seins, dont les auréoles sont indi-
quées par deux minuscules dépressions. Avant la
restauration, le buste était très mutUé. Une brisure
l'avait, dès l'Antiquité, atteint au point le plus fra-
gile, le cou, le séparant en deux morceaux. C'est
alors que l'on pratiqua, à travers la tête un étroit
canal pour le passage d'une tige de métal, réunissant
les deux parties de l'objet. D'autres perforations,
modernes celles-là, traversent le torse, et un emploi
abusif de la meule amena la disparition de ce qui
restait encore du cou. Quant à la tête, elle a été
amputée de toute sa partie postérieure. Le visage
n'a pas été plus respecté : le nez mutilé a subi une
grossière retaille en triangle, si ridiculement conduite
que le profil est désormais concave. Le cou a été
refait en plexiglas.
Primitivement, le buste était monté sur un sup-
port métallique, dont l'armature passait par les deux
perforations traversant obliquement le torse, légè-
rement au-dessoiis de l'emplacement des épaules.
8374. Autel à quatre faces trouvé, en 1922, à Ber-
meraing (Nord), sur la terre dite « Le Trou au
Beurre », dans un puits. Disparu. Pierre blanche
d'Avesnes-le-Sec. Hauteur, 0 m. 44 ; largeur,
0 m. 25. (PI. XX).
M. HÉNAULT, Pto Nervia, t. III, 1927, p. 329-331 (figiires).
Dans des niches, séparées par des colonnettes
torsadées, sont figurées en pied quatre divinités :
Hercule, la main appuyée sur la massue ; — Mars,
la tête couverte d'un casque à arête médiane, un
glaive dans la main droite, un bouclier rond à umbo
central dans l'autre main ; — Mercure, la tête coiffée
du pétase, une bourse dans la main gauche, peut-
être un caducée dans l'autre main ; — Vénus, nue,
les deux mains ramenées sur le ventre. Les visages
sont mutilés.
8375. Fragments de sculpture trouvé à Berme-
raing, réutilisés dans la construction du Puits au
Beurre. Disparus. Pierre blanche d'Avesnes-le-Sec.
(PI. XX).
M. HÉNAULT, Pto Nervia, t. III, 1927, p. 332 (figure).
1. Femme nue, la main droite levée à la hauteur
de la chevelure disposée en côtes de melon, l'autre
main ramenée sous les seins, Vénus ( ?), et dauphins
nageant à gauche. Bordure inférieure torsadée.
2. Deux paons affrontés de part et d'autre d'un
disque. Même bordure inférieure.
24
MAESTRICHT.
(Voir le tome V, p. 202).
8376. Fragment de statue, trouvé dans les déblais
romains de l'église Notre-Dame, à Maëstricht. Au
Musée de Maëstricht. Marbre blanc. Hauteur,
0 m. 11. (PI. XXI).
Photographie communiquée par M. H. Brunsting. —
C. Leemans, Romeinsche Oudheten te Maastricht, 1843, p. 37,
pi. VI, I.
Tête de jeune homme. La chevelure ordonnée en
calotte, dont les mèches ramenées en avant recou-
vrent en partie les oreilles, rappelle l'époque de
Trajan.
8377. Fragment de bas-relief, trouvé en 1840,
dans les ruines d'un édifice romain de la Stokstraat,
à Maëstricht. Au Musée de Maëstricht. Pierre cal-
caire. Hauteur, 0 m. 30 ; largeur, 0 m. 28 ; épais-
seur, 0 m. 19. (PI. XXI).
Photographie communiquée par M. H. Brunsting. —
C. Leemans, Romeinsche Oudheten te Maastricht, p. 45,
pi. III, 7.
Partie inférieure du torse, cuisses, genoux et
amorce de la jambe d'un personnage drapé.
8378. Deux fragments d'un bloc aux quatre divi-
nités trouvé à Maëstricht. Au Musée de Maëstricht.
Pierre calcaire. Hauteur, 0 m. 42 ; largeur, 0 m. 90.
(PI. XXII).
Photographie communiquée par M. H. Brunsting. — De
Monumenten van Geschiedenis en Kunst in de Provincie Lim-
burg, I, J. H. W. GOOSSENS, De Monumenten in de gemeente
Maastricht, fig. 28, 29.
1. Dans un encadrement de pilastre, orné d'écaillés
imbriquées, à gauche partie supérieure du corps
d'une divinité, le visage en partie disparu, encadré
par une barbe frisée. Le modelé des épaules est
cerné d'un trait profond.
2. Dans un encadrement de pilastres, dont le
décor a disparu, au centre, partie supérieure du
torse et partie inférieure de la tête d'une divinité,
le bras droit retombant le long du corps, l'autre bras
légèrement coudé.
8379. Fragment de bas-relief, encastré dans un mur
de l'église Saint-Servais à Maëstricht. Marbre blanc.
Hauteur, 0 m. 78 ; largeur, 0 m. 33. (PI. XXIII).
Photographie communiquée par M. H. Brunsting. —
C. Leeuans, Romeinsche Oudheten te Maastricht, p. 37, pi. VI, I.
Homme nu marchant à gauche, le torse incliné,
le poids du corps portant sur la jambe gauche, la
droite ramenée en arrière, le pied reposant sur la
pointe. Le personnage paraît porter une poutre ( ?)
sur l'épaule droite. Le bras gauche manque.
8380. Fragment de stèle, encastré dans un mur
de l'église Saint-Servais à Maëstricht. Pierre calcaire.
Hauteur, 0 m. 46 ; largeur, 0 m. 78 ; épaisseur,
0 m. 25. (PI. XXIII).
Photographie communiquée par M. H. Brunsting. —
J. H. W. GoossENS, De Monumenten in de gemeente Maa-
stricht, fig. 23.
Partie supérieure d'une stèle à sommet rectan-
gulaire. Dans une niche, terminée par une coquille,
flanquée aux angles de deux figures de Capricornes,
de part et d'autre d'un motif central, fait d'ime
rosace accostée de deux palmettes, se déroulait une
scène de banquet funéraire, dont il ne subsiste plus
que la tête des deux personnages. A gauche, mort
hérolsé, dont le visage a entièrement disparu, la
chevelure disposée en mèches parallèles rejetées en
arrière, les épaules couvertes par une robe formant
de gros plis autour du cou. A droite, la tête d'un
serviteur, couverte d'une calotte.
Le monument est à rapprocher de la stèle du
banquet funèbre du Musée de Leyde (E., t. IX,
p. 76, no 6669),
8381. Fragment de colonne trouvé à Maëstricht.
Au Musée de Maëstricht. Pierre calcaire. Hauteur,
1 mètre. (PL XXIII).
Photographie communiquée par M. H. Brunsting. —
C. Leemans, Romeinsche Oudheten te Maastricht, fig. 33.
Décoration de feuillages imbriqués.
25
TRÉVIRES.
(TREVERI).
(Voir lei tomes : V, p. 211 ; VI, p. 318 ; IX, p. 363).
8382. Statue trouvée dans le castellum de Bru-
nehaut, à Liberchies (Hainaut), sur la voie de Bavay
à Cologne, en 1931. Aux Musées royaux d'art et
d'histoire de Bruxelles. Calcaire jurassique blanc.
Hauteur, 1 m. 70. (PL XXIII).
Photographie communiquée par M. Jacques Breuer. —
Baron DE LoË, Belgique ancienne. Catalogue descriptif et rai-
sonné. III, Période romaine, p. 347 (figure). — J. Breuer,
Bulletin des Musées royaux d'art et d'histoire, 1931, p. 102 et
fig. 4. — H. Van de Weerd, L'Antiquité classique, t. I, 1932,
p. 349.
Femme debout, le bras droit replié, la main tenant
peut-être un fruit. Sur la robe, retombe un voile
couvrant le sommet de la tête et la nuque. Vraisem-
blablement la Déesse Mère du vicus romain des
Bons-Villers, situé à quelques centaines de mètres
du castrum. Le revers n'est pas travaillé.
8383. Fragment de bas-relief trouvé à Elewijt
(Brabant). Au Musée de Malines. Calcaire blanc très
friable. Hauteur, 0 m. 09. (PI. XXV).
L'Antiquité classique, t. VIII, 1939, p. 226, pi. XXI. —
Ch. Picard, Revue des Études latines, 1941, p. 326.
Partie inférieure d'un torse de femme, recouvert
d'une tunique courte, serrée et relevée à la taille.
Brisé aux genoux. Le revers n'est pas travaillé et
la figurine, plutôt plate, appartient à un bas-relief.
Diane.
ESPÉRANOIEU •
26
BUZENOL.
(PROVINCE DU LUXEMBOURG).
Au lieu-dit Montauban ou Château-des-Quatre-Fils-Aymon, les Musées royaux d'art et d'histoire
de Bruxelles ont fouillé, en 1913 et en 1914, les ruines d'un fortin du iv^ siècle après J.-C, élevé sur
l'emplacement d'une forteresse celtique du second âge du Fer. Enfouis aux deux extrémités du vallum, ou
bien utilisés dans les fondations de la tour, d'importants fragments de bas-reliefs, appartenant à des
monuments funéraires, ont été recueillis et déposés dans les collections des Musées royaux d'art et d'histoire.
Quelques-uns ont pu être reconstitués graphiquement : autel et pilier funéraire du type de Neumagen.
Il semble que, par comparaison, avec certaines sculptures de la région trévire, on puisse dater quelques-uns
des bas-reliefs de Buzenol des années 165 à 190 de notre ère.
Les photographies m'ont été obligeamment communiquées par M. Jacques Breuer.
BIBLIOGRAPHIE.
I. E. Rahir, Vingt-cinq années de recherches..., Bruxelles, 1928, p. 190-195.
IL Congrès national des Sciences, Bruxelles, 1930, p. 978-986.
m. Baron DE LoË, Musées royaux d'art et d'histoire, Belgique ancienne. Catalogue descriptif et raisonné. III, La période romaine,
Bruxelles, 1937, p. 348-354.
IV. M.-E. Mariën, Les monuments funéraires de Buzenol, dans Bulletin des Musées royaux d'art et d'histoire, 3' série, t. XV,
1943 et 1944, extrait.
V. Du MÊME, L'Antiquité classique, t. XII, 1943, p. 115-116.
VI. Du MÊME, La sculpture à l'époque romaine, Bruxelles, 1945.
8384. Bloc rectangulaire trouvé dans la tour. Cal-
caire gréseux. Longueur, 1 m. 20 ; largeur, 0 m. 63 ;
épaisseur, 0 m. 57. (PI. XXIV).
De Loë, Belgique ancienne, t. III, p. 350-351, fig. 153. —
M.-E. Mabiën, Les monuments funéraires de Buzenol, p. 36-38.
Scène de pesée de marchandises, dont la partie
supérieure seule est conservée. Trois personnages
debout, brisés à la hauteur de la ceinture, entourant
une balance romaine, avec son contrepoids et ses
chaînes, suspendue à une poutre par deux tenons.
Deux hommes en vis-à-vis et tournés de trois
quarts vers le spectateur, maintiennent à deux mains
les chaînes de la balance, faites de deux barres mé-
talliques réunies par un anneau. Ils sont vêtus d'une
robe serrée à la ceinture, à manches relevées par un
pli au-dessus du poignet. A gauche, un peu en re-
trait, un personnage, au corps replet, paraît plus
âgé. Il note sur une tablette qu'il serre contre sa
poitrine, les résultats de l'opération, à l'aide d'un
stylet. Il porte également une tunique à manches,
ouverte sur un vêtement de dessous. Les visages et
les chevelures sont indistincts.
8385. Fragment de frise. Calcaire gréseux. Hau-
teur, 0 m. 59 ; longueur, 0 m. 88 ; épaisseur, 0 m. 555.
(PI. XXIV).
De Loë, Belgique ancienne, t. III, p. 350, n° 56, fig. 152.
— M.-E. Mariën, Les monuments funéraires de Buzenol, p. 38,
fig. 26.
Scène à quatre personnages : deux accoudés à
une table, l'un assis dans un fauteuil en osier der-
rière lequel se dresse un quatrième personnage.
Peut-être une scène de repas funéraire.
8386. Fragment de pilier trouvé dans la tour. Cal-
caire gréseux. Hauteur, 0 m. 475 ; longueur, 0 m. 98 ;
épaisseur, 0 m. 58. (PI. XXV).
De Loë, Belgique ancienne, t. III, p. 354, fig. 65. — M.-E. Ma-
riën, Les monuments funéraires de Buzenol, p. 38-39, fig. 28.
Les deux faces latérales portent chacune sur leur
moitié inférieure la représentation de deux scènes :
laboureur portant le cucullus, l'avant-bras droit
tendu, la main tenant un aiguillon. A gauche, partie
du corps d'un cheval attelé à une charrue ; — cocher
conduisant une charrette à ridelles d'osier. Les deux
bas-reliefs, très mutilés ne laissent plus apparaître
que des silhouettes.
8387. Bloc cubique, retaillé, trouvé dans les fon-
dations de la tour. Calcaire gréseux. 0 m. 81 X
X 0 m. 62. (PI. XXVI).
BUZENOL.
27
De Loë, Belgique ancienne, t. III, p. 349, n" 49. — M.-E. Ma-
HIËN, Les monuments funéraires de Buzenol, p. 38, fig. 27.
La surface de la pierre, très abîmée, laisse entre-
voir les restes d'un personnage, assis dans un fau-
teuil d'osier, tenant sur la main un petit veau.
Restes d'une autre main, le pouce reposant sur le
médius, l'index en flexion.
8388. Fragments d'un pilier funéraire, orné de bas-
reliefs sur trois de ses faces. Trouvé dans le vallum.
Hauteur, 0 m. 55 ; largeur, 0 m. 60. (PI. XXVI,
XXVII).
De Loë, Belgique ancienne, t. III, p. 351-352, u" 60, fig. 155-
156. — M.-E. Mariën, Les monuments funéraires de Busenol,
p. 45-46, fig. 34.
1. Face antérieure : portrait des deux époux, dont
la partie supérieure du corps et les pieds manquent.
A gauche, la femme de face, vêtue d'une robe sur
laquelle retombe un manteau, la main gauche rame-
née sur le ventre. A droite, l'homme, vêtu d'un
manteau à manches.
2. Face latérale droite : dans une niche, dont le
sommet est orné de la représentation d'une coquille,
un homme debout, plus petit que les précédents,
vêtu d'un manteau assez long pourvu de manches
et d'une tunique formant bourrelet à l'encolure. De
la main gauche, il tient un rouleau, de l'autre main,
des tablettes. Le nez et le côté droit du visage ont
disparu. La chevelure, dont la partie supérieure
manque, était ordonnée en gros rouleaux.
3. Face latérale gauche : femme debout devant le
même baldaquin en coquille, vêtue d'un manteau
drapé et d'une tunique. Un pan du manteau retombe
sur l'avant-bras gauche, un autre est ramené sur la
tête, en forme de voile. De la main gauche, elle
maintenait un objet, très mutilé, peut-être une cas-
sette à bijoux. Le visage et la partie supérieure de
la tête manquent. De chaque côté, les restes des
gros bandeaux de la chevelure. La coquille était
flanquée de feuilles d'acanthes.
8389. Bloc quadrangulaire trouvé dans le vallum.
Pilier funéraire. Calcaire gréseux. 0 m. 135 X 0 m. 82
(PI. XXVIII).
De Loë, Belgique ancienne, t. III, p. 350, n" 54. — M.-E. Ma-
KIÈN, Les monuments funéraires de Buzenol, p. 14, fig. 6.
Dans une niche, homme debout, dont l'épaule
gauche seule est conservée. Il est légèrement tourné
vers l'intérieur de la niche et porte un vêtement
sans manches, plaquant sur l'épaule. A droite, siu-
le pilastre, petit personnage nu, très mutilé, debout
sur un socle, la jambe droite portée en avant, le
bras droit levé et replié vers la tête disparue.
8390. Bloc rectangulaire, brisé en deux morceaux,
trouvé dans le vallum. Calcaire gréseux. Longueur,
0 m. 95 ; largeur, 0 m. 67 ; épaisseur, 0 m. 60.
(PI. XXVIII).
De Loë, Belgique ancienne, t. III, p. 350, n" 59, fig. 154.
— M.-E. Mariën, Les monuments funéraires de Buzenol, p. 14,
fig. 6.
Dans une niche, buste d'un personnage masculin,
vêtu d'un manteau ample, tenant une bourse dans
la main droite, l'avant-bras replié sur la poitrine. A
gauche, sur le pilastre, un petit personnage, dont il
ne reste plus que la jambe gauche et la moitié de
la jambe droite. En avant, l'extrémité d'une rame
et un objet indéterminé.
Les blocs n08 8389 et 8390 appartiennent à un
même pilier funéraire. L'un et l'autre constituaient
l'extrémité de l'une des assises supérieures gauches
de la niche occupant la face principale et à l'inté-
rieur de laquelle étaient représentées les images des
défunts.
8391. Fragment de pilier funéraire trouvé dans
le vallum. Bloc de calcaire gréseux. Trou de louve
au côté droit. Hauteur, 0 m. 43 ; largeur, 0 m. 725 ;
épaisseur, 0 m. 45. (PI. XXIX).
De Loë, Belgique ancienne, t. III, p. 350, n" 49. — M.-E. Ma-
riën, Les monuments funéraires de Buzenol, p. 24, fig. 13.
Torse d'homme, tenant de la main droite les plis
de la toge. A droite, l'épaule gauche d'un personnage
plus petit. Les dimensions du premier personnage
sont plus grandes que nature. Le deuxième person-
nage représente vraisemblablement l'épouse, tenant
peut-être les restes d'un coflret à bijoux.
8392. Fragment de pilier funéraire trouvé dans le
vallum. Bloc de calcaire gréseux. Hauteur, 0 m. 61 ;
largeur, 0 m. 865 ; longueur, 1 mètre. (PI. XXIX).
De Loë, Belgique ancienne, t. III, p. 351, n" 58. — M.-E. Ma-
riën, Les monuments funéraires de Buzenol, p. 28-29, fig. 18.
Partie inférieure du corps d'un personnage mas-
cidin, brisé à la hauteur des cuisses, la jambe droite
portée en avant, la gauche écartée, le pied légère-
ment soulevé et en retrait. Il est vêtu d'une tunique
descendant au genou. Les pieds sont chaussés. Angle
inférieur du pilier funéraire.
28
BUZENOL.
8393. Bloc rectangulaire, brisé en coin à la partie
inférieure gauche, trouvé dans le vallum. Calcaire
gréseux. Longueur, 1 m. 15 ; largeur, 0 m. 40 ;
épaisseur, 0 m. 66. (PI. XXX).
De Loë, Belgique ancienne, t. III, p. 354, n° 67.
Torse d'homme, brisé dans le bas et à gauche. Il
porte un manteau à capuchon. La main droite est
ramenée sur le devant du corps. Le visage, dont la
partie inférieure seule subsiste, a disparu avec les
arrachements de la pierre. Fragment de pilier funé-
raire.
8394. Fragment de pilier funéraire. Calcaire gré-
seux. Hauteur, 1 m. 20 ; largeur, 0 m. 60 ; épaisseur,
0 m. 40. (PI. XXX).
De Loë, Belgique ancienne, t. III, p. 353-354, n° 64, fig. 160.
— M.-E. Mahiën, Les monuments funéraires de Buxenol, p. 27,
fig. 15.
A droite, partie supérieure du corps d'un person-
nage masculin, vêtu d'un manteau, la main droite
ramenée à plat sur la poitrine. L'annulaire et l'auri-
culaire sont brisés. De gros éclats ont entraîné la
disparition de la face. Au-dessus de l'épaule, les plis
d'une tenture. A gauche, sur le pilastre, Génie funé-
raire, assis dans une attitude pensive, la tête, à la
chevelure toufiPue, appuyée dans la main droite, le
coude reposant sur le genou, tandis que le pied pose
sur un rocher. L'autre jambe, très allongée, a en
grande partie disparu.
8395. Fragment de pilier funéraire, trouvé dans
le vallum. Calcaire gréseux. Longueur, 0 m. 68 ; hau-
teur, 0 m. 285 ; épaisseur, 0 m. 795. (PI. XXX).
De Loë, Belgique ancienne, t. III, p. 349, n° 50. — M.-E. Ma-
RIËN, Les monuments funéraires de Buxenol, p. 46, fig. 35.
Sur une étagère et à côté, rouleaux d'étoffes
pliées.
8396. Bloc rectangulaire. Calcaire gréseux. Lon-
gueur, 0 m. 80 ; hauteur, 0 m. 595 ; épaisseur,
0 m. 54. (PL XXXI).
De Loë, Belgique ancienne, t. III, p. 349, n° 52, fig. 150.
— M.-E. Mariën, Les monuments funéraires de Buxenol, p. 22,
fig. 9.
Au-dessus d'un bandeau profilé, brisé, composé
d'un listel disparu, d'un quart de cercle, de deux
listels en retrait et d'un congé, grecque dans un enca-
drement, formé d'une bande lisse.
8397. Bloc rectangulaire. Calcaire gréseux. Lon-
gueur, Dm. 75 ; hauteur, 0 m. 75 ; épaisseur,
0 m. 30. (PI. XXXI).
De Loë, Belgique ancienne, t. III, p. 349, fig. 151. —
M.-E. Mariën, Les monuments funéraires de Buxenol, p. 40,
fig. 30.
Partie de la frise d'une stèle funéraire. Pilastre à
décor de feuilles imbriquées et décor losange. Début
du II® siècle de notre ère.
8398. Fragment de pilier funéraire trouvé dans le
vallum. Loculus pour les urnes. Calcaire gréseux
Longueur, 0 m. 90 ; hauteur, 0 m. 60. (PI. XXXII)
De Loë, Belgique ancienne, t. III, p. 353, n° 62, fig. 157
158. — J. Breuer, Annales de l'Académie royale d'Archéologie
de Belgique, LXXVII, 7» sér., t. VII, p. 43-44. — M.-E. Ma
RIËN, Les monuments funéraires de Buxenol, p. 30-31, fig. 21
Sur les petits côtés, au-dessus d'un décor de feuil'
lages très mutilé, deux Amours nus, soutenant une
guirlande. Le mouvement est rendu avec violence
l'une des jambes est pliée, l'autre tendue, et les deux
petits personnages s'appuient sur un bâton. Le
large ruban qui entoure Vinfula, retombe oblique-
ment en avant et, en arrière, se redresse en deux
grosses coques obliques. Sur la face antérieure, le
même décor de feuillages est reproduit, au-dessous
de l'épitaphe de Maius et de Lutissia Résilia.
8399. Fragment d'autel funéraire trouvé dans le
vallum. Calcaire gréseux. Longueur, 0 m. 775 ; hau-
teur, 0 m. 36 ; épaisseur, 0 m. 60. (PL XXXII,
XXXIII).
De Loë, Belgique ancienne, t. III, p. 363, n" 51. — M.-E. Ma-
riën, Les monuments funéraires de Buxenol, p. 3-7, fig. 2.
Couronnement décoré de deux rouleaux ornés de
feuillages imbriqués, maintenus en arrière par un
large ruban plat. En avant, les rouleaux sont décorés
de rosaces à quatre pétales, assez irrégulières, re-
liées entre elles par une sorte de fronton à rampants
infléchis. La décoration repose sur un socle, portant
un encadrement sur trois de ces côtés.
Deuxième moitié du ii® siècle de notre ère, ou
premier quart du m® siècle.
8400. Fragment d'enceinte funéraire trouvé dans
le vallum. Calcaire gréseux. Hauteur, 1 m. 15 ; lar-
geur à la base, 0 m. 55 ; épaisseur : à la base, 0 m. 35 ;
au sommet, 0 m. 28. (PL XXIII).
De Loë, Belgique ancienne, t. III, p. 353, n» 63, fig. 159.
— M.-E. Mariën, Les monuments funéraires de Buxenol, p. 50,
fig. 37.
BUZENOL.
29
Dans un encadrement rectangulaire, déterminé
par un bandeau plat, feuillages imbriqués. Ëclats à
l'angle supérieur gauche.
8401. Tête de statuette trouvée à Robelmont
(Luxembourg), dans la villa gallo-romaine des Sar-
rasins. Aux Musées royaux d'art et d'histoire de
Bruxelles. Grès de Virton. Hauteur, 0 m. 098.
(PI. XXXIII).
L'Antiquité classique, t. VIII, 1939 ; Archéologie, p. 6,
pi. I, 2. — Ch. Picard, Revue des Études latines, 1941,
p. 326.
Tête de femme diadémée. Les cheveux, partagés
par une raie médiane, sont disposées en grosses on-
dulations entourant le visage, cachant les oreilles et
probablement noués sur la nuque. Du diadème, un
voile retombe en arrière de la tête. Junon (?).
ne siècle de notre ère.
30
TRÊVES.
(TREVERI).
(Voir les tome» : V, p. 211 ; VI, p. 213 ; X, p. 175, 204; XI, p. 53).
8402. Tête trouvée San Barbara Ufer, en remploi
dans un mur moderne. Au Musée de Trêves. Pierre
commune. Hauteur, 0 m. 22. (PI. XXXIII).
Photographie communiquée par le Musée de Trêves. —
Trierer Zeitschrift, t. XIII, 1938, p. 248, fig. 21. — Ch. Picard,
Revue des Études latines, 1941, p. 294.
Divinité masculine, le bas du visage encadré par
une barbe courte et touffue, moustache. La cheve-
lure, plantée bas sur le front, entoure la partie supé-
rieure de la tête d'une haute couronne de boucles
sommairement indiquées. Visage carré, aux traits
fortement accentués. Le nez, la bouche et la cheve-
lure sur le front, ont été endommagés lors de la
réutilisation du monument. Bon travail de l'époque
fiavieune.
8403. Bas-relief mutilé trouvé, en 1938, près de
l'amphithéâtre, « bei der Kanalisation der Sickinger-
strasse ». Au Musée de Trêves. Pierre commune.
Hauteur, 0 m. 40 ; largeur, 0 m. 33 ; épaisseur,
0 m. 032. (PI. XXXIV).
Photographie communiquée par le Musée de Trêves. —
H. Kœthe, Trierer Zeitschrift, t. XIV, 1939, p. 239, fig. 24.
Deux Déesses Mères assises sur un banc. La plus
petite, à gauche, dont la jambe droite est quelque
peu en retrait, passe le bras gauche sur l'épaule de
sa voisine. Elle tient une pomme dans la main droite
posée sur le genou. La plus grande, dont l'avant-
bras gauche a disparu, soutient de la main droite
un plateau chargé de fruits placé sur ses genoux.
L'une et l'autre portent une tunique longue plissée,
serrée sous les seins par un lien, et un manteau
ouvert en avant, couvrant les genoux et retombant,
à gauche, en un pli drapé. Les têtes et les pieds
manquent. Le revers est brut.
Bon exemplaire de sculpture provinciale au troi-
sième quart du i^' siècle de notre ère.
8404. Statuette mutilée trouvée à Saint-Mathias,
Valeriusstrasse. Au Musée de Trêves. Pierre com-
mune. Disparue. (PI. XXXIV).
Photographie communiquée par le Musée de Trêves. —
Bonner Jahrbucher, H. 130, 1925, p. 354. — H. Kœthe,
Trierer Zeitschrift, t. XIII, 1938, p. 196, fig. 2. — Ch. Picard,
Revue des Études latines, 1941, p. 294.
Jeune garçon debout, drapé dans la toge, l'avant-
bras droit ramené sur la poitrine, la main tenant un
pli du vêtement. Au-dessus des seins, sur la robe de
dessous, deux bretelles croisées et réunies par un
motif circulaire. Les pieds sont chaussés. La tête et
le pied gauche manquent. La main est mutilée. A
gauche, dans le bas, un petit socle carré. Époque
claudienne.
8405. Plaque de revêtement trouvée Thebàer-
strasse, n°* 59-61, dans un cimetière du Moyen âge,
où elle avait été utilisée comme couvercle d'une
tombe d'enfant. Au Musée de Trêves. Marbre noir.
Hauteur, 1 m. 20 ; largeur, 0 m. 60. (PI. XXXIV).
Photographie communiquée par le Musée de Trêves. —
Trierer Zeitschrift, t. XIII, 1938, p. 250, fig. 24.
Le décor est constitué par deux panneaux rectan-
gulaires moulurés, disposés dans le sens de la hau-
teur, au registre supérieur, dans celui de la largeur,
au registre inférieur. Le premier renferme deux
bouclierg d'Amazone, réunis sur les côtés par un
quart de cercle, au centre par un losange. Le second
est occupé par deux carrés, dont les côtés sont cons-
titués par des lignes courbes, renfermant un motif
triangulaire.
La plaque, qui appartenait à la décoration d'un
édifice du Bas-Empire, est le seul exemplaire d'un
revêtement de ce genre qui ait été retrouvé dans
son intégrité. Sur ces décors, voir : Kremker, Die
trierer Kaiserthermen, t. I, p. 306 et suiv.
31
TRÊVES.
SANCTUAIRE DE L'ALTBACHTAL.
La vaste « cité divine », découverte au Sud des thermes impériaiix, dans la partie méridionale de
Trêves, a des origines anciennes qui remontent au début de l'ère chrétienne : aux constructions primitives
en bois, succèdent des édifices de pierre et, jusqu'à l'époque des Antonins, on assiste à un accroissement
continu du lieu de culte. Autour de Ritona, les dieux honorés, Vorio, Epona, les Déesses Mères, témoignent
de la persistance de la piété locale des fidèles. Au cours de la lutte entre Septime-Sévère et Albinus, la « cité
divine » disparaît violemment. Entre 205 et 275 après J.-C, les ruines sont relevées et des aménagements
nouveaux apparaissent : la rotonde et la chapelle à l'Ouest du Temple de Ritona sont remplacées par un
sanctuaire de Mercure. Vers 337, une fois encore, la « cité divine » est ravagée. Le règne de Julien marque
une nouvelle résurrection, mais de courte durée.
Les photographies m'ont été obligeamment communiquées par le Musée de Trêves.
BIBLIOGRAPHIE.
Der Tempdbezirk im Albachtale su Trier. Herausgegeben von Siegfried LoESCHKE, Heft. I. Planausschnitt. Ritonatempel
und Umgebung, bearbeitet von Erich GoSE, Ludwig HussoNG, Wilhem JovY und Siegfried Loeschke. Text und Tafeln. Berlin,
1938. — Heft 2, Planausschnitt 2. Die bahndurschnittenen Tempel und Umgebung, bearbeitet von Ericb GoSE, Ludwig HussONG,
Wilbem JovY und Siegfried Loeschke. Zwei BeitrSge von Hemnann Mylius. Text und Tafeln. Berlin, 1942.
8406. Base de statue, trouvée dans la chapelle de
Mercure. Grès rouge. Hauteur, 0 m. 55 ; largeur,
0 m. 29 ; épaisseur, 0 m. 30. (PI. XXXIV).
Der Tempelbezirk im Albachtale zu Trier, I, p. 51, n° 2 a,
pi. 20, I.
Sur une base profilée, les pieds d'une statue de
Mercure debout et la partie inférieure d'un bouc
placé en arrière du dieu. Sur la face antérieure du
socle, l'inscription : In hfonorenj d(omus) d(ivinae)
deo Mercurio, Securius Severus, v(otum) s(olvit)
l(ibens) mferito).
8407. Fragments de statue trouvés dans la cha-
pelle de Mercure. Calcaire jurassique. (PI. XXXV).
Tempelbezirk .... I, p. 55, nP^ 2, 3, pi. 21, 2, 4.
1. Tête, cou, épaules et bras d'un géant, ayant
appartenu à un groupe de Jupiter au Géant angui-
pède, la bouche ouverte, encadrée par une courte
barbe (longueur du visage, 0 m. 08).
2. Sabot du cheval (hauteur, 0 m. 10).
8408. Fragment de tête trouvé près du temple de
Ritona. Calcaire jurassique. Largeur environ, 0 m. 25
(PI. XXXV).
Tempdbezirk ..., I, p. 55, n° 4, p. 22, 5.
Partie supérieure de la tête d'un Géant anguipède,
brisée sous les yeux, au front lourd et fuyant, que
cerne une couronne de boucles. Nez élargi à l'attache
et yeux profondément enfoncés sous les orbites.
Groupe de Jupiter au Géant anguipède.
8409. Fragment de bas-relief trouvé près de la
chapelle d'Épona. Grès blanc. Hauteur, 0 m. 48 ;
largeur, 0 m. 48 ; épaisseur, 0 m. 17. (PI. XXXV).
Tempelbezirk ..., I, p. 56, n" 8, pi. 21, 8.
Dans une niche brisée à environ la moitié de sa
hauteur, Épona, assise à droite sur une jument mar-
chant à droite. Elle est vêtue d'une robe qui l'en-
serre comme dans un sac. La tête de l'animal, la
partie supérieure du corps de la déesse manquent.
8410. Fragment de bas-relief trouvé dans la rue,
près du temple de Ritona. Calcaire. Hauteur,
0 m. 35 ; largeur, 0 m. 43 ; épaisseur, 0 m. 20.
(PI. XXXV).
Tempelbezirk .... I, p. 55, n» 2, pi. 22, 6.
Partie supérieure du corps d'une danseuse, agi-
tant un voile de la main droite au-dessus de la tête.
Elle est vêtue d'une tunique dégageant le haut de
la poitrine et maintenue par une fibule ronde, ou
un bouton, à la naissance des bras. La chevelure.
32
TRÊVES.
séparée par une raie médiane, forme, en avant du
front, deux rouleaux terminés par deux courtes
nattes sur les épaules. Les pupilles sont indiquées.
Le nez et le bas du visage ont été endommagés par
des éclats. Le côté droit de la figure manque.
8411. Fragment de bas-relief trouvé près de la
chapelle de Mercure H. Calcaire jurassique. Hau-
teur, 0 m. 115. (PI. XXXV).
Tempelbesirk ..., H. I, p. 59, n» 1, pi. 21, 9.
Portrait de vieillard, imberbe, à l'ovale accentué,
aux lèvres épaisses. Sur le front en coupole et ridé,
une couronne de boucles de cheveux. Brisé à la nais-
sance du cou.
8412. Fragment de bas-relief, encastré dans un
mur près du temple de Ritona. Calcaire jurassique.
Hauteur, 0 m. 13. (PL XXXV).
Tempelbexirk .... H. I, p. 56, vfi 12, pi. 26, 1.
Torse de femme nue, brisé en biseau sous les seins
et à mi-cuisses.
8413. Fragment de bas-relief trouvé près du tem-
ple de Ritona. Calcaire jurassique. Longueur,
0 m. 26. (PI. XXXV).
Tempelbexirk ..., H. I, p. 57, n" 18, pi. 22, 4.
Deux mains tenant un bloc de rocher qui, d'après
leur position, devait être porté sur la tête.
8414. Plaque votive trouvée dans les déblais des
murs de la cella du temple de Ritona. Marbre blanc.
Longueur, 0 m. 23. (PI. XXXVl).
Tempelbexirk ..., H. I, p. 57, n° 21, pi. 22, 1.
Deux plantes de pieds gravées.
8415. Fragment de sculpture trouvé à l'Est de la
chapelle de Mercure H. Calcaire jurassique. Hau-
teur, 0 m. 10. (PI. XXXVI).
Tempelbexirk ..., H. I, p. 57, n" 24, pi. 21, 7.
Partie antérieure du corps d'un coq : cou, poitrine
et ailes. Les plumes sont indiquées au trait. Le corps
de l'animal avait été exécuté en deux parties, réu-
nies par un tenon de fer.
8416. Fragment de base de statue trouvée près du
pilier de Vorio. Calcaire jurassique. Longueur,
0 m. 26. (PI. XXXVI).
Tempelbexirk .... H. I, p. 57, n" 22, pi. 21, 3.
Fragment d'un corps de serpent enroulé.
8417. Fragment d'architrave, trouvé près du
temple de Ritona. Calcaire. Longueur, 1 m. 17 ;
largeur, 0 m. 44 ; épaisseur, 0 m. 30. (PI. XXXVI).
Tempelbexirk .... H. I, p. 60, n° 4, pi. 23, 3.
A la partie supérieure court une frise d'armes :
boucliers d'Amazone, boucliers ronds de face, de
profil et de revers, visière, casque rond à crête et
feuille latérale, jambières, épées.
8418. Fragment de bas-relief trouvé près du tem-
ple de Ritona. Calcaire jurassique. Hauteur, 0 m. 44 ;
largeur, 0 m. 43 ; épaisseur, 0 m. 23. (PI. XXXVI).
Tempelbexirk ..., H. I, p. 60, n° 1, pi. 28, 8.
Pilastre cannelé, surmonté d'un chapiteau compo-
site, dont la corbeille est décorée de feuilles d'acan-
thes. Au-dessous, rais de cœur.
8419. Bas-relief mutilé trouvé à Môhn (cercle de
Trier-Land), au Môhner-Berg, sur l'emplacement
d'un sanctuaire. A fait partie de la collection KnoU.
Au Musée de Trêves. Pierre commune. Hauteur,
0 m. 40. (PI. XXXVII).
Trierer Zeitschrift, t. 13, 1938, p. 256, fig. 27.
Dans une niche, Apollon nu, debout, le bras droit
écarté du corps, la main à demi-fermée reposant sur
le montant droit d'une lyre, placée sur un petit
autel, flanqué de deux tores à la partie supérieure.
Le relief est brisé en biseau à la partie supérieure.
Manquent le cou, la tête, l'épaule et le bras gauche,
la main tenant le plectre, le sexe. La main droite
est mutUée, ainsi que le montant gauche de la lyre.
Dans le bas, à gauche, les traces d'un animal
(chien ?) tournant la tête vers le dieu.
Le relief reproduit le type de l'Apollon de Liver-
pool et celui des Apollons de bronze du pays éduen.
8420. Haut-relief, découvert à 3 km. 800 à l'Ouest-
Sud-Ouest de l'église de Schillingen (cercle de Trier-
Land). Au Musée de Trêves. Grès rouge. Hauteur,
0 m. 26. (PI. XXXVII).
Photographie communiquée par le Musée de Trêves. —
Trierer Zeitschrift, t. 14, 1939, p. 247-248 et fig. 29.
Tête d'homme. Le nez et le menton sont brisés.
La chevelure, plantée bas sur le front, est disposée
en mèches irrégulières et bouflfantes, rejetées en
arrière et dégageant les oreilles. Travail indigène de
basse époque.
TRÊVES.
33
8421. Bas-reliefs mutilés, ayant appartenu à un
monument funéraire, trouvé à Igel, à la sortie occi-
dentale du village, au cours de travaux militaires.
Au Musée de Trêves. Pierre calcaire. Hauteur,
0 m. 60 ; largeur, 0 m. 90 ; épaisseur, 0 m. 90.
(PI. XXXVIII).
Trierer Zeitschrift, t. 16-17, 1941-1942, p. 228-229 et pi. 30,
2 ; 31, 1-2.
Sur la face antérieure, de part et d'autre d'un
pilier en forme de candélabre, deux Génies nus ailés,
le poids du corps reposant sur l'une des jambes
tendue, l'autre repliée, les bras levés, soutiennent
des deux mains un motif disparu, vraisemblable-
ment l'inscription. Sur la face orientale de la pierre,
d'un canthare à panse godronnée, le col orné de
motifs trapézoïdaux réunis par un lien à rosace
centrale, jaillissent des rinceaux d'acanthes et des
sarments de vignes avec grappes de raisins que pico-
rent deux oiseaux, placés aux angles inférieurs du
relief. Sur la face occidentale, le même motif, mais
simplement épannelé.
8422. Bloc trouvé à Aulenbach (cercle de Baumhol-
der). Au Musée de Trêves. Grès rouge. Longueur,
0 m. 47 ; largeur, 0 m. 27. (PI. XXXVI).
Photographie communiquée par le Musée de Trêves. —
Trierer Zeitschrift, t. 12, 1937, p. 288 et fig. 24.
Amour ailé, nu, la tête tournée vers la gauche, le
bras droit tendu en avant, marchant à droite au
milieu de feuilles d'acanthes stylisées. A gauche,
restes d'une bordure rectangulaire.
8423. Bloc d'angle d'un monument funéraire,
trouvé à Bethingen (cercle de Saarburg). A Bethin-
gen, sur la place, en avant de la chapelle. Pierre
commune. Hauteur, 0 m. 90, (PI. XXXVIII).
Photographie communiquée par le Musée de Trêves. —
E. Krûger, Bonrier Jahrbucher, Heft 127, 1922, p. 302. —
Trierer Zeitschrift, t. 14, 1939, p. 248-249 et fig. 30.
Sur la face antérieure : à l'une des extrémités,
pied droit chaussé d'un personnage masculin ; à
l'extrémité opposée, enfant nu. Sur les côtes du pi-
lastre : un brûle-parfum à panse godronnée et
feuilles d'acanthes. Sur le socle, méandres et, peut-
être, une frise d'animaux marins.
8424. Acrotère trouvée à Biidlicherbrûck, dans les
travaux de fondation de la nouvelle route condui-
sant au pont sur la Dhron. Au Musée de Trêves.
Grès. Hauteur, 0 m. 35. (PI. XXXIX).
ESPÉRANDIEU — XIV.
Photographie communiquée par le Musée de Trêves. —
Germania, t. 18, 1934, p. 57, et fig. 17.
Tête de femme, brisée à la naissance du menton.
Les pupilles sont creusées et les sourcils indiqués
par de petites incisions, parallèles. La bouche est
grande, les lèvres épaisses, l'inférieure légèrement
avancée. La chevelure est disposée en trois nattes
parallèles encadrant le visage. Éclats à l'extrémité
du nez.
8425. Stèle votive, trouvée « am Grossen Weiher-
damm », entre Ludweiler et Lauterbach (Cercle de
Sarrebriick). Au Musée de Sarrebriick. Grès jaune
rougeâtre. Hauteur, 0 m, 50. (PI. XXXIX),
Photographie communiquée par M. W. Schleiermacher. —
W. Schleiermacher, Germania, t. 26, 1942, p. 132, pi. 23, 1.
Dans une niche en forme de pyramide tronquée,
dont le rebord est orné d'une guirlande de lauriers,
Epona, assise à droite sur une jument marchant à
droite. Un objet, en forme de massue, mais dans
lequel il faut reconnaître la représentation défigurée
d'une corne d'abondance, est placée dans le bras
droit. La main gauche est posée derrière la tête de
la monture. A l'exception de la tête de la déesse,
dont la chevelure est disposée en grosses mèches
parallèles, la sculpture est très grossièrement exé-
cutée.
8426. Stèle votive, trouvée « am Grossen Weiher-
damm », entre Ludweiler et Lauterbach. Au Musée
de Sarrebriick. Grès jaune rougeâtre. Hauteur,
0 m. 45. (PI, XXXIX),
Photographie communiquée par M. W. Schleiermacher. —
W. Schleiermacher, Germania, t. 26, 1942, p. 133, pi. 23, 2.
Dans une niche à sommet cintré, Épona assise à
droite sur une jument marchant à droite. La tête
de la déesse, celle de la monture, la jambe antérieure
droite et la jambe postérieure gauche de l'animal
sont arasées. La déesse ne paraît pas assise sur la
jument, mais appuyée, à droite, contre le flanc. De
la main droite, elle tient, non pas un sceptre, mais
une hampe terminée par une pointe. M. W. Schleier-
macher propose de reconnaître, dans cet objet, un
aiguillon, comme en utilisent les pâtres, les labou-
reurs et les conducteurs (voir E., t. II, n° 2080 ;
t. IV, no 3467 ; t. VI, n» 5175 ; t. VII, n" 5727),
En pays mosellan, on constate une certaine tendance
à donner, pour attributs aux divinités, des objets
ou des instruments de caractère indigène.
34
TRÊVES.
8427. Stèle votive, trouvée « am Grossen Weiher-
damm », entre Ludweiler et Lauterbach. Au Musée
de Sarrebrûck. Grès jaune rougeâtre. Hauteur,
0 m. 43. (PI. XXXIX).
Photographie communiquée par M. W. Schleiermacher. —
W. Schleiermacher, Germania, t. 26, 1942, p. 133, pi. 23, 3.
Dans une niche à sommet arrondi, Epona assise
à califourchon sur une jument marchant à droite,
tenant peut-être une patère dans la main droite
ramenée sur la croupe. L'autre main est posée sur
la crinière. Les membres antérieurs de la monture
sont mutilés et les jambes postérieures ont disparu.
On notera des disproportions accentuées entre les
volumes de la tête, couronné d'une haute chevelure
à deux étages de tresses sur le sommet du crâne,
et la jambe trop longue ramenée en arrière.
8428. Stèle votive, trouvée « am Grossen Weiher-
damm », entre Ludweiler et Lauterbach. Au Musée
de Sarrebrûck. Grès jaune rougeâtre. Hauteur,
0 m. 295. (PI. XL).
Photographie communiquée par M. W. Schleiermacher. —
W. Schleiermacher, Germania, t. 26, 1942, p. 133, pi. 23, 4.
Dans une niche à fronton triangulaire, flanquée
aux angles supérieurs d'ornements triangulaires,
profondément incisés, Epona assise à droite sur une
jument marchant à droite, s'appuie de la main
gauche sur la tête de sa monture et de l'autre main
levée tient une hampe, terminée dans le bas par une
sorte de spatule. La partie antérieure de la tête et
la jambe droite de l'animal manquent.
Faut-il reconnaître dans l'instrument terminé par
une sorte de spatule, une houlette de pâtre ? L'exé-
cution de ce bas-relief diffère de celle des précédents
par un certain souci dans le rendu des détails : plis
de la longue robe de la déesse ; crinière de la jument.
8429. Stèle mutilée, trouvée « am Grossen Weiher-
damm », entre Ludweiler et Lauterbach. Au Musée
de Sarrebrûck. Grès jaune rougeâtre. Hauteur,
0 m. 32. (PI. XL).
Photographie communiquée par M. W. Schleiermacher. —
W. Schleiermacher, Germania, t. 26, 1942, p. 133, n<> 5,
pi. 23, 5.
Dans une niche à sommet cintré, Épona assise à
droite sur une jument marchant à droite. De la
déesse, il ne subsiste plus que la tête et les pieds ;
de la monture, que la tête, une partie de la croupe
et trois des sabots.
8430. Fragment de bas-relief, trouvé à Jûngke-
rath. A Gérolstein, Heimatsmuseum, Villa Sarabodis.
Grès rouge. Hauteur, 0 m. 50 ; largeur, 0 m. 96 ;
épaisseur, 0 m. 97. (PI. XL).
H. Kœthe, Trierer Zeitschrift, t. 11, 1936, Beiheft, p. 88,
et fig. 8.
Partie supérieure droite de l'angle postérieur d'un
monument funéraire. Cavalier passant sous l'arc
d'une porte, soutenu par un pilier à chapiteau. Les
têtes du cheval et du cavalier, les corps brisés à
mi-poitraU et à la ceinture, manquent. Le person-
nage porte une tunique, sur laquelle est posée un
manteau court à capuchon. Traces de polychromie :
couleur bleu clair et verte, sur fond blanc. Sur la
face opposée, rosettes réunies par des bandelettes.
Dans les angles, rosaces à trois pétales.
8431. Fragment de monument funéraire, bas-
relief, trouvé à Jûngkerath « im Schutt bei Turm H ».
Au Musée de Trêves. Grès. Hauteur, 0 m. 40 ; lar-
geur, G m. 29. (PI. XL).
H. Kœthe, Trierer Zeitschrift, t. 11, 1936, Beiheft, p. 86,
fig. 6.
Moitié droite de la partie supérieure du corps d'un
personnage masculin drapé, debout, l'avant-bras ra-
mené sur la poitrine et tenant peut-être un objet.
8432. Fragment de bas-relief, trouvé à Jûngke-
rath, dans les fondations de la tour B. Au Musée de
Trêves. Grès rouge. Hauteur, 0 m. 29 ; largeur,
0 m. 31. (PI. XL).
H. Kœthe, Trierer Zeitschrift, t. 11, 1936, Beiheft, p. 88,
fig. 8.
Angle supérieur droit d'un monument funéraire.
Dans un cadre rectangulaire, amphore vinaire, avec
clissage d'osier et bouchon.
3S
HOCHSCHEID.
(CERCLE DE BERNKASTEL).
Au lieu-dit « Heiliggeist », à Hochscheid, près de l'une des sources du Koppelbach qui descend de
l'un des sommets de l'Idarkopf, s'étendent les ruines d'un petit temple à cella carrée, entouré d'un portique.
Au centre du sanctuaire, un petit bassin reçoit l'eau de la source, amenée par une canalisation. Les inscriptions
et les sculptures recueillies font connaître que le temple de source était consacré à Apollon et à Sirona. Le
mobilier cultuel comportait également un certain nombre de figurines en terre cuite, découvertes près de la
source : Apollon lyricine, Minerve, Diane, Vénus, SUvain, Fortune, Déesses Mères, enfant au maillot. Le
temple, élevé sur un emplacement occupé dès la seconde moitié du i^' siècle avant J.-C, fut fréquenté des
fidèles pendant les ii^ et me siècles de notre ère. Les sculptures sont conservées au Musée de Trêves, qui
m'a obligeamment communiqué les photographies.
BIBLIOGIUPHIE.
V. VON Massow, Der Hunsruck, 1939, p. 150 et suiv.
W. Dehn, Trierer Zeitschrift, t. 15, 1940, p. 71, pi. 21-22.
Du MÊME, Rheinische Vorzeit in Wort und Bild, t. 5, 1940, p. 81, et fig. 2.
Du MÊME, Ein Quellheiligtum des Apollo und der Sirona bei Hochscheid, Kr. Bemkastel, dans Germania, t. 25, 1941, p. 104-
111 et pi. 14-15.
8433. Statue mutilée trouvée dans une couche de
débris, non loin de l'entrée de la cella. Pierre calcaire
de Tholeyer. Hauteur environ, 1 m. 38. (PI. XLI).
W. Dehn, Trierer Zeitschrift, t. 15, 1940, p. 71, pi. 22 ;
— Germania, t. 25, 1941, p. 109, pi. 15.
Apollon nu, debout, sur un socle, la jambe droite
ramenée devant le mollet gauche, le bras gauche
écarté du corps, coudé à angle aigu, la main repliée,
la paume reposant sur le sommet d'une lyre, placée
sur le sommet de la tête d'un grifiFon ailé, à crinière
et barbiche, tourné à gauche. Le bras droit est
replié derrière la tête, la main portée en arrière de
la couronne de lauriers, posée sur le sommet du
crâne. Sur l'épaule gauche, l'enroulement d'une dra-
perie brisée, retombant en arrière, sur le côté. Le
visage, aux traits juvéniles, est encadré par les
mèches de la chevelure ramenées en arrière et de
laquelle deux boucles ondulent en avant, sur les
épaules. La main gauche, le pied et le bas de la
jambe droite, la jambe gauche depuis la moitié du
mollet jusqu'à la cheville, le muffle et les pattes du
griffon, la branche gauche de la lyre manquent. Un
gros éclat affecte le côté droit de la poitrine. Environ
le milieu du ii^ siècle après J.-C. Le type est dérivé
de l'Apollon Lycien.
8434. Fragments d'une statue très mutilée d'Apol-
lon, plus grande qpie nature, trouvés dans une couche
de débris, non loin de l'entrée de la cella. Pierre cal-
caire de Tholeyer.
W. Dehn, Trierer Zeitschrift, t. 15, 1940, p. 71 ;
mania, t. 25, 1941, p. 109.
Ger-
Main droite tenant une lyre ; bras, jambe, pied.
8435. Haut-relief trouvé, brisé en deux morceaux,
à l'intérieur de la cella, au voisinage de la capture
de la source. Pierre calcaire de Tholeyer. Hauteur,
1 m. 20. (PL XLI).
W. Dehn, Trierer Zeitschrift, t. 15, 1940, p. 71, pi. 21 ;
— Germania, t. 25, 1941, p. 109, pi. 14.
Sirona debout, adossée à une stèle à sommet dé-
coupé. La partie inférieure du corps manque depuis
les genoux. Dans la main gauche, la déesse tient une
petite patère, contenant trois œufs (?) qu'elle pré-
sente à un serpent enroulé autour de son avant-bras
droit et qu'elle maintient de la main, dont l'index
s'appuie sur l'un des œufs. Le médius et l'annulaire
sont brisés. Elle est vêtue d'une tunique longue,
plissée, à manches courtes, serrée sous les seins. Une
36
HOCHSCHEID.
draperie s'enroule autour du poignet gauche et re-
tombe en biais sur le devant du corps. Sur la che-
velure, disposée en bandeaux ondes, séparés par
une raie médiane, est posé un diadème surmonté
d'un cabochon en son milieu. L'exécution du
visage, dont les yeux ont les pupilles indiquées,
est très voisine de celle de la statue d'Apollon
(n° 8433). Les deux statues sortent d'un même
atelier, travaillant vers le milieu du ii® siècle de
notre ère.
8436. Tête, trouvée dans le voisinage de la source
calcaire de Tholeyer. Hauteur, 0 m. 26. (PI. XLII).
W. Dehn, Trierer Zeitschrifi, t. 15, 1940, p. 71 ; — Ger-
mania, t. 25, 1941, p. 109.
Sirona. La chevelure, divisée en deux bandeaux
ondulés par une raie médiane et ramenée en chignon
en arrière de la tête, est surmontée d'un diadème
sommé d'un cabochon. L'exécution de la tête, la
disposition de la chevelure sont les mêmes que sur
la statue précédente.
37
MÉDIOMATRIQUES.
(MEDIOMATRICI).
METZ.
(DIVODVRVM).
(Voir les tomes : V, p. 379 ; IX, p. 371).
8437. Fragments d'un groupe trouvé, en 1933, à
Uckange (Moselle), dans les fouilles eflFectuées par
l'Administration des Ponts et Chaussées, au Sud-
Est de l'agglomération, pour la construction des
remblais d'accès aux nouveaux ponts sur la Moselle.
Au Musée lapidaire de Metz. Calcaire grossier blanc.
Longueur, 0 m. 92 ; hauteur, 0 m. 62. (PI. XLII).
R. Clément, Annuaire de la Société d'Histoire et d'Archéo-
logie de la Lorraine, LXV, 1936, p. 157-159 (figures). —
M. Toussaint, Répertoire archéologique du département de la
Moselle (période gallo-romaine), p. 238.
Groupe du Dieu cavalier à l'Anguipède, très mu-
tilé. Du dieu subsistent : la tête barbue (hauteur,
0 m. 17), brisée sous la lèvre inférieure ; la main
gauche qui tenait les rênes ; la partie inférieure du
torse et les jambes, sectionnées au-dessous du ge-
nou ; du vêtement, il ne reste que les plis inférieurs
du manteau et l'extrémité du jupon de la cuirasse.
Le cheval, dont les pattes et la queue rapportées
manquent, était représenté se dressant à l'avant,
probablement supporté par le géant, dont on ne
possède plus que la tête au rictus douloureux. Le
harnachement, très complet, était orné de phalères.
Sous la phalère, suspendue au poitrail, un croissant
renversé.
8438. Stèle mutilée, trouvée à Metz, rue des Murs,
dans la muraille de l'enceinte gallo-romaine, en 1938.
Au Musée lapidaire de Metz. Calcaire oolithique du
pays. Hauteur, 1 m. 02 ; largeur, 0 m. 55 ; épais-
seur, 0 m. 48. (PI. XLIII).
Photographie communiquée par M. André Bellard. — ■
R. Clément, Annuaire de la Société d'Histoire et d'Archéologie
de la Lorraine, t. LXV, 1939, p. 208 (figure). — M. Toussaint,
Répertoire archéologique du département de la Moselle (période
gallo-romaine), p. 149-151.
Dans une niche à sommet cintré, homme debout,
vêtu d'une tunique descendant au genou, plissée
dans le bas. De la main droite, il s'appuie sur une
longue hampe, ayant supporté un motif disparu, et
de la main gauche, retombant le long du corps, il
tient un sac double. Les cheveux, disposés en mèches
parallèles, sont rejetés en arrière, et une courte
barbe encadre le visage. Monument funéraire.
La partie supérieure de la stèle a été retaillée et
de l'inscription funéraire, il ne reste que la seconde
ligne : Carnatidio Gaioli.
8439. Stèle mutilée trouvée à Metz, rue des Murs,
dans la muraille de l'enceinte gallo-romaine. Au
Musée lapidaire de Metz. Calcaire oolithique de la
région. Hauteur, 0 m. 55 ; largeur, 0 m. 45 ; épais-
seur, 0 m. 26. (PI. XLIII).
Photographie communiquée par M. André Bellard. —
R. Clément, Annuaire de la Société d'Histoire et d'Archéologie
de la Lorraine, t. LXV, 1939, p. 209 (figure).
Dans une niche à sommet cintré et fronton trian-
gulaire, supporté par deux pilastres et flanquée
d'acrotères, jeune femme debout, brisée à la hau-
teur des genoux, tenant un petit enfant au maillot.
Elle est vêtue d'une tunique à manches, serrée sous
les seins. Les cheveux, séparés par une raie médiane,
sont disposés en gros bandeaux ondulés. Sur le côté
gauche de la stèle, une ascia, gravée en creux. Mo-
nument funéraire.
8440. Stèle trouvée, en 1938, à Metz, rue des Murs,
dans la muraille de l'enceinte gallo-romaine. Au
Musée lapidaire de Metz. Calcaire oolithique de la
région. Hauteur, 0 m. 37 ; largeur, 0 m. 17 ; épais-
seur, 0 m. 09. (PI. XLIII).
38
METZ.
Photographie communiquée par M. André Bellard. —
R. Clément, Annuaire de la Société d'Histoire et d'Archéologie
de la Lorraine, t. LXV, 1939, p. 210 (figure).
Sous un fronton triangulaire, femme à mi-corps,
de face, le poignet droit appuyé sur un bandeau pas-
sant en écharpe autour du cou, la main placée sur la
poitrine. La tête ronde, aux larges oreilles, touche
la base du fronton. La chevelure, plate sur le som-
met du crâne, se poursuit sur les côtés par des ban-
deaux. A gauche, en avant du corps, une corbeUle
remplie de fruits. Monument funéraire.
8441. Stèle trouvée à Metz, en 1935, a à l'occasion
des fouilles pratiquées pour les constructions nou-
velles de l'École Industrielle, dans la partie bordant
la rue de Verdun, en face de l'église Sainte-Thérèse ».
Au Musée lapidaire de Metz. Calcaire. Hauteur,
0 m. 57 ; largeur, 0 m. 43 ; épaisseur, 0 m. 31,
(PI. XLIII).
Photographie communiquée par M. André Bellard. —
R. Clément, Annuaire de la Société d^Histoire et d^Archêologie
de la Lorraine, t. LXV, 1939, p. 160-161 (figure).
Dans une niche à sommet légèrement cintré et à
fronton triangulaire, supporté par deux pilastres,
personnage, peut-être un enfant, vêtu d'une tunique
courte, tenant dans la main droite un objet indéter-
miné. Le visage a complètement disparu. Dans le
fronton, l'épitaphe : D(is) M(anihus) Lupio Eusta-
chio. Au bas du monument funéraire, est pratiquée
une petite ouverture, large de 0 m. 02. L'arrière de
la stèle est galbé, suivant une courbure à grand
rayon. Ses côtés rectdignes n'ont qu'environ quel-
ques centimètres d'épaisseur et sont, ainsi que le
dessus, striés de brettelures au marteau.
8442. Stèle trouvée, en 1938, à Metz, rue des
Murs, dans la muraille de l'enceinte gallo-romaine.
Au Musée lapidaire de Metz. Calcaire oolithique de
la région. Hauteur, 1 m. 40 ; largeur, 0 m. 93 ;
épaisseur, 0 m. 32. (PL XLIII).
Photographie communiquée par M. André BeUard. —
R. Clément, Annuaire de la Société d^Histoire et d'Archéologie
de la Lorraine, t. LXV, 1939, p. 211 (figure).
Dalle à sommet cintré, dont la partie supérieure
est occupée par l'épitaphe : D(is) M(anihus) Ca-
riano Belliani ffilioj et Felici Cariani f(ilio) Bellia-
nus Boudilli et Augusta Crobi f(ilia) patres p(e)-
c(unia). Au-dessous, la représentation des instru-
ments de travail d'un forgeron : au registre infé-
rieur, une enclume, un cabestan ou une roue, et un
petit tonnelet ; au registre supérieur, suspendus à
une traverse, trois masses ou marteaux, une paire
de tenailles et une ascia. Monument funéraire d'un
forgeron, appartenant à une série de stèles avec
représentations d'outillages artisanaux, particulières
au Pays Trévire. (E., t. VI, nos 5006, 5226, 5227).
8443. Stèle, trouvée en 1933, dans une sablière,
située au Sud de la gare d'Augny (Moselle). Au
Musée lapidaire de Metz. Pierre calcaire. Hauteur,
0 m. 78 ; largeur, 0 m. 43.
R. Clément, Annuaire de la Société d'Histoire et d'Archéo-
logie de la Lorraine, t. LXV, 1936, p. 157.
Stèle très usée, à sommet triangulaire, flanquée
de deux acrotères. Dans une niche, femme debout,
vêtue d'une tunique et d'un manteau, un objet
indéterminable dans la main gauche.
39
SUPPLÉMENT AU TOME VI.
BELGIQUE.
(DEUXIÈME PARTIE).
LEUQUES.
(LEVCI).
SAINT-LAURENT-SUR-OTHAIN.
(Voir le tome VI, p. 75).
A la smte de découvertes effectuées sur la pente du Châtelet, à Saint-Laurent-sur-Othain (Meuse),
des fouilles, entreprises sur le site, en 1929 et 1939, ont fait connsûtre les substructions d'un petit ouvrage
fortifié du iii^ siècle après J.-C, à angles saillants, dépourvu de tours. Dans la maçonnerie, on découvrit,
en remploi, un certain nombre de sculptures d'art moseUan, probablement du ii^ siècle de notre ère.
Les photographies m'ont été obligeamment communiquées par MM. Brun et Delangle.
BIBLIOGRAPHIE.
I. Georges Chenet, Pierres sculptées gallo-romaines de Saint-Laurent-sur-Othain (Meuse), dans iievue des Musées, n° 26,
1930, p. 45-49 (figures).
II. Maurice Toussaint, Répertoire archéologique du département de la Meuse (Période gallo-romaine), p. 121-124.
8444. Fragment de sculpture, trouvé dans le mur
de la forteresse. Au Musée de Verdun. Pierre cal-
caire. Hauteur, 0 m. 17. (PI. XLIV).
G. Chenet, Revue des Musées, n<> 26, 1930, p. 48 (figure).
— M. Toussaint, Répertoire... Meuse, p. 123.
Tête d'éphèbe, le nez et la bouche sont mutilés ;
une partie de la nuque manque. La chevelure est
ordonnée en larges boucles ondées, et au sommet du
crâne, une ouverture était, semble-t-il, destinée à
l'insertion d'un ornement métallique, « nimbe ou
rayons ». [G. Chenet].
8445. Fragment de sculpture trouvé dans le mur
de la forteresse. Au Musée de Verdun. Pierre cal-
caire. Hauteur, 0 m. 15. (PI. XLIV).
G. Chenet, Revue des Musées, n° 26, 1930, p. 48 (figure).
— Maurice Toussaint, Répertoire... Meuse, p. 123.
Tête d'homme. La chevelure est rejetée en arrière.
La face, large, offre une certaine rudesse. Le nez est
droit, élargi à la base, la bouche arquée, les yeux
abrités sous de lourdes arcades sourcilières. Gaulois
ou Barbare.
Au-dessus de la tête, vm large tenon appartient
au monument auquel la tête paraît avoir servi de
support.
8446. Fragment de sculpture trouvé dans un
puits. Au Musée de Verdun. Pierre calcaire. Hau-
teur, 0 m. 12. (PI. XLIV).
G. Chenet, Revue des Musées, n" 26, 1930, p. 48 (figure).
— M. Toussaint, Répertoire... Meuse, p. 122.
40
SAINT-LA URENT-S UR-OTHAIN.
Tête de jeune homme, la chevelure disposée en
grosses boucles encadrant le visage. Le nez est
mutilé à l'arête. Génie ?
8447. Fragment de statue trouvé dans un puits.
Au Musée de Verdun. Pierre calcaire.
G. Chenet, Revue des Musées, n° 26, 1930, p. 48 (figure).
— M. Toussaint, Répertoire... Meuse, p. 122.
Jambe humaine, en ronde bosse, sensiblement
plus grande que nature.
8448. Fragment de stèle trouvé dans le mur de
la forteresse. Au Musée de Verdun. Pierre calcaire.
Hauteur, 0 m. 17 ; largeur, 0 m. 30 ; épaisseur,
0 m. 15. (PI. XLIV).
G. Chenet, Revue des Musées, n° 26, 1930, p. 46 (figure).
— M. Toussaint, Répertoire... Meuse, p. 123.
Partie supérieure d'une stèle funéraire. Dans un
encadrement rectangulaire, un homme debout, brisé
à mi-corps, vêtu d'une tunique à manches. Le bas
du visage est encadré par une barbe courte et touf-
fue. La chevelure est disposée en mèches parallèles
et rejetées en arrière. Au-dessus du personnage, est
suspendue une balance romaine. Traces de couleur
rouge à la surface. Stèle d'un marchand.
8449. Fragment de bas-reHef trouvé dans le cime-
tière barbare, oii il avait été utUisé pour recouvrir
une tombe. Collection de M. Léon Brun, à Homé-
court. Pierre calcaire. Hauteur, 0 m. 46 ; largeur,
0 m. 40 ; épaisseur, 0 m. 20. (PI. XLIV).
G. Chenet, Revue des Musées, n° 26, 1930, p. 45 (figures).
— M. Toussaint, Répertoire... Meuse, p. 122.
La pièce appartient à un décor d'architecture.
Sur l'une des faces, une volute ajourée. Les trois
autres faces sont occupées par un Satyre nu, debout,
jouant de la double flûte ; par une danseuse nue, le
poids du corps reposant sur la jambe gauche, l'autre
jambe fléchie presque à angle droit, le pied appuyé
contre l'encadrement du relief. La chevelure dessine
une couronne couvrant les oreilles et que surmonte
un chignon à triple étage. Sur la face du bloc opposé
au Satyre, danseur nu, vu de dos aux trois quarts,
le bras gauche étendu, l'avant-bras levé, presque en-
tièrement disparu. Le poids du corps repose sur la
jambe gauche, l'autre jambe légèrement fléchie est
portée en arrière. Un large éclat a entraîné la dis-
parition de la partie postérieure de la tête.
8450. Fragment de bas-relief ayant recouvert l'ori-
fice d'un puits. Au Musée de Verdun. Pierre cal-
caire. Longueur, 1 mètre ; largeur, 0 m. 70 ; épais-
seur, 1 m. 29. (PI. XLV).
G. Chenet, Revue des Musées, n" 21, 1929, p. 88-89 (figure) ;
n" 26, 1930, p. 45. — M. Toussaint, Répertoire archéologique...
Meuse, p. 122.
Bucrâne et bandelettes, sous un bandeau de feuil-
lages stylisés. Fragment du socle d'un moniunent
funéraire.
41
LA ROMANETTE, A VELOSNES (MEUSE).
La Romanette est un camp, du type de l'éperon barré, réutilisé entre le i^' et le rv^ siècle après J.-C.
Des travaux de fortification, entrepris par le Génie militaire sur cet emplacement, en 1935, mirent au jour,
à l'intérieur de l'enceinte, un petit temple à cella carrée, avec galerie et autel. Dans un puits, situé à l'extrémité
méridionale du camp, on recueillit un certain nombre de fragments et de bas-reliefs, déposés au Musée de
Verdun.
Les photographies m'ont été obligeamment communiquées par M. Delangle.
BIBLIOGRAPHIE.
I. M. Delangle, Le camp retranché de La Romanette à Velosnes, dans Bulletin de la Société des Naturalistes et Archéologues
du Nord de la Meuse, t. XLVII, 1935, n"" 3-4, p. 56-65.
II. G. Chenet, Le fanum de La Romanette à Velosnes, dans ibid., 1936, p. 65-76.
III. Maurice Toussaint, Répertoire archéologique^ du département de la Meuse (Période gallo-romaine), 1946, p. 118-119.
8451. Statuette. Calcaire blanc jaunâtre. Hau-
teur, 0 m. 70. (PI. XLV).
M. Delangle, Bulletin de la Société des Naturalistes et
Archéologues du Nord de la Meuse, 1939, p. 62-63. — G. Che-
net, ibid., p. 76 (figure).
Victoire debout. Les bras et les jambes manquent.
La tête est détachée et un large éclat a emporté le
nez, l'œil, la bouche et la joue, à droite. La cheve-
lure, disposée en bandeaux ondulés, retombe en
arrière sur le cou. Sur une robe, fendue en avant et
qui laisse apparaître la cuisse gauche, retombent les
deux étages de gros volants tuyautés et superposés
d'une tunique courte, serrée sous les seins par une
cordelière. Une palme, brisée dans le haut, est
plaquée contre l'épaule gauche.
8452. Bloc quadrangulaire. Calcaire blanc jau-
nâtre. Longueur, 0 m. 63 ; hauteurs, 0 m. 17,
0 m. 22 ; épaisseur, 0 m. 42. Disparu. (PI. XLV).
Dessin du lieutenant Jacqueline.
Sur l'une des faces, à l'intérieur d'une niche à
sommet cintré, partie supérieure d'un corps de
femme, vêtu d'une tunique, le bras droit étendu
dans le prolongement de l'épaule.
8453. Fragment de bas-relief. Calcaire blanc jau-
nâtre. Longueur, 0 m. 57 ; hauteur, 0 m. 34 ; épais-
seur, 0 m. 15. (PI. XLV).
Sur la tranche de la pierre, deux monstres à torse
humain, dont la partie inférieure du corps se ter-
mine par les enroulements d'un corps de serpent.
Les têtes manquent. Monument funéraire.
8454. Fragment de bas-relief. Disparu. Calcaire
blanc jaunâtre. Hauteur, 0 m. 80 ; largeur, 0 m. 24 ;
épaisseur, 0 m. 72. (PL XLV).
Dessin du lieutenant Jacqueline.
Deux ballots cordés. A la partie supérieure, roue
à douze rayons, avec umbo central. Monument
funéraire.
ESPÉRANDIEU
42
TOUL.
(Voir le tome VI, p. 108).
8455. Stèle brisée, trouvée à Toul, dans l'enceinte
du castrum, à la suite du bombardement de 1940.
Au Musée de Toul. Pierre calcaire. Hauteur,
0 m. 67 ; largeur, 0 m. 70. (PI. XLVI).
Abbé J. Choux, Gallia, VII, 1, 1949, p. 97 (figure).
Mercure nu, debout, de face, dans une niche car-
rée, tenant dans le bras gauche le caducée. Brisé en
deux parties. Le bras droit et la partie inférieure du
corps ont disparu. Un large éclat a entraîné la des-
truction de la totalité du visage.
8456. Bas-relief mutilé, trouvé dans le puits n" 1.
Au Musée de Toul. Pierre. Hauteur, 0 m. 42 ; lar-
geur, 0 m. 49. (PI. XLVI).
Abbé J. Choux, GaUia, VII, I, 1949, p. 97-98 (figure).
Triade de divinités masculines. Au centre, assis
sur un trône, peut-être Zeus, le bas du corps recou-
vert d'une draperie, le pied gauche reposant sur un
coussin. Dans la main gauche, retombante, il tient
un attribut indistinct. La tête et l'avant-bras droit
manquent. A droite, Gad Syrien, debout, le bas du
corps drapé dans un manteau retombant dans le
dos et s'enroulant autour du bras gauche, dont la
main tient une corne d'abondance. A ses pieds,
un globe. La jambe gauche est brisée à mi-hauteur
du mollet. A gauche, également debout, une troi-
sième divinité masculine, le bas du corps drapé,
l'avant-bras gauche enroulé dans la draperie. La
tête, le bras droit, la jambe gauche et le pied
droit ont disparu. Ces divinités sont chaussées de
brodequins.
43
LOCALITÉS DIVERSES DE LA HAUTE-LORRAINE.
(Voir le tome VI, p. 131).
8457. Partie supérieure d'un autel votif, trouvé
en remploi dans une muraille de la villa gallo-
romaine d'Auzéville (Meuse), au lieu-dit « Sur le
Moulin ». Au Musée des Antiquités Nationales de
Saint-Germain-en-Laye. Calcaire corallien compact.
Largeur, 0 m. 65 ; hauteur, 0 m. 46 ; épaisseur,
0 m. 46. (PI. XLVI).
G. Chenet, Revue des Musées, t. V, 1930, p. 109, fig. 4-5.
— M. Toussaint, Répertoire archéologique du département de
la Meuse (Période gallo-romaine), p. 152.
Dans une niche à sommet arrondi, supportée par
deux pilastres, partie supérieure d'un corps de fem-
me, brisé au-dessus des seins, le bras droit levé, la
main tenant une draperie. Sur la chevelure, séparée
en deux bandeaux ondulés par une raie médiane,
est posé un diadème. Deux mèches de cheveux re-
tombent en avant sur le cou. La face latérale, à
gauche, a été aplanie. Du côté opposé, sous une arca-
ture, partie droite de la tête et du buste d'un per-
sonnage, vêtu d'une tunique à plis, très mutUé.
8458. Fragment de bas-relief trouvé au champ
Lécaillon, à Auzéville. Autrefois conservé chez l'abbé
Giland, au presbytère d'Auzéville. Disparu. Pierre.
G. Chenet, Revue des Musées, 1930, p. 109 (figure).
Homme nu, debout de face, les jambes écartées,
les bras ramenés sur le ventre. La pierre a pu faire
partie du monument décrit sous le n" 8457. [G. Che-
net].
8459. Bas-relief, de provenance vosgienne, ayant
fait partie de la collection A. Voulot. Au Musée des
Antiquités Nationales de Saint-Germain-en-Laye.
Plaque de terre cuite. Hauteur, 0 m. 28 ; largeur,
0 m. 29. (PI. XLVII).
Raymond Lantier, Bulletin des Musées de France, t. XI,
1946, décembre, p. 31-32.
Dans un édicule à triple arcature, supporté par
deux colonnes dressées sur des socles carrés, sont
représentés debout, de face. Mercure, Minerve et
Apollon. A droite, Mercure, coiflFé du pétase, est nu,
une chlamyde fixée sur l'épaule droite par une
fibule ronde, barre obliquement la poitrine et couvre
en partie le bras gauche, dont la main s'appuie sur
le caducée, reposant sur le sol par son extrémité
inférieure. Le bras droit retombe parallèlement au
corps, la main fermée sur une grosse bourse. Au
centre. Minerve, un casque posé sur sa longue che-
velure, vêtue d'une tunique longue sans manches,
descendant jusqu'aux pieds chaussés, et sur laquelle
est posé un manteau retombant sur le côté gauche
du corps, tient de la main droite levée une lance,
dont le fer n'est pas figuré et s'appuie de l'autre
main sur un bouclier ovale, dont le revers laisse
apercevoir le manipule. Contre l'épaule gauche de
la déesse, les traces d'une chouette. A l'extrémité
gauche du panneau, Apollon, nu, le poids du corps
reposant sur la jambe gauche, la droite légèrement
fléchie, le pied reposant sur le sol par les doigts,
tient la lyre dans le bras gauche. L'autre bras est
plié à angle droit sur la poitrine, la main pinçant
les cordes de l'instrument. La chevelure, séparée par
une raie médiane, se répand sur les épaules. Au
revers du tableau est estampée une marque de coro-
plathe complètement écrasée et illisible.
Travail d'un atelier indigène de la Gaule orientale
de la première moitié du iii^ siècle après J.-C.
Le monument est à rapprocher d'une suite de
plaques, généralement en grès, sur lesquelles on
retrouve l'association : Mercure, Minerve, Apollon
(E., n° 5701). Parfois, ce dernier est remplacé par
Vulcain (E., nos 5753, 6019) et, sur la plaque de
Rheinzabern (E., n° 5924), apparaît le groupement :
Apollon, Junon, Vulcain, Minerve et Mercure. L'aire
de répartition de ces plaques est localisée à la Ger-
manie romaine (Steetfeld, Nassenfels) (E., Germanie
romaine, no» 370, 709) et à la vallée du Rhin.
8460. Fragment de sculpture, recueilli par M. l'ab-
bé Albizer, chez un habitant de Lerrain (Vosges).
Au presbytère de Jézonville. Grès sableux des Vos-
ges. Hauteur, G m. 12. (PI. XLVII).
Bulletin de la Société archéologique champenoise, t. XXXII,
1928, p. 115-116.
Tête d'homme de style celtique, les yeux profon-
dément enfoncés sous de lourdes arcades sourci-
lières, nez droit à large méplat, bouche entr'ouverte
encadrée par une moustache et une barbe courte.
La chevelure est disposée en mèches parallèles, re-
jetées en arrière. Travail indigène.
44
LOCALITÉS DIVERSES DE LA HAUTE-LORRAINE
8461. Fragment de stèle trouvé à Jézonville (Vos-
ges), au lieu-dit « Gomand ». Au presbytère de Jézon-
ville. Grès bigarré local. Hauteur, 0 m. 50 ; largeur,
0 m. 46 ; épaisseur, 0 m. 13. (PL XLVIII).
Photographie communiquée par M. l'abbé Albizer. —
J. Fromols, Bulletin de la Société archéologique champenoise,
t. XXXIII, 1939, p. 22. — M. Toussaint, Répertoire archéo-
logique du département des Vosges (Période gallo-romaine),
p. 31.
Torse d'un personnage masculin, vêtu d'une tu-
nique à manches longues, tenant dans la main droite
une bourse, dans l'autre main une cruche, dont
l'anse est visible. Stèle funéraire d'un vigneron.
8462. Tête trouvée, à 2 mètres de profondeur,
dans les substructions de la chapelle Saint- Rémy, à
Hannogne (Ardennes). A Bray-Hannogne-Saint-
Rémy, dans la collection J. Carlier. Pierre com-
mune. Hauteur, 0 m. 075. (PI. XLVIII).
Photographie communiquée par M. J. Carlier. — J. Car-
lier, Bulletin de la Société archéologique champenoise, t. XXXII,
1938, p. 29 (figure).
Homme au cou épais et trapu, le visage rond, le
front bas, les yeux largement ouverts, la bouche
souriante. La chevelure, ordonnée en grosses mèches
parallèles, retombe en arrière sur la nuque. Le nez
et le front, à gauche, sont mutilés. Travail indigène.
8463. Bas-relief trouvé à Carignan (Ardennes),
lors de travaux de construction à l'angle des routes
Mézières-Montmédy et Mouzon-Tremblois, à peu de
distance de l'église, avec deux chapiteaux corin-
thiens et des fragments de colonnes. Au Musée de
Mézières. Calcaire à grain grossier. Hauteur, 0 m. 62 ;
largeur, 0 m. 39 ; épaisseur, 0 m. 15. (PI. XLVIII).
Photographie communiquée par M. R. Robinet. — R. Ro-
binet, Le Rimbaldien. Revue ardennaise de culture et d'études,
n» 16, 1949, p. 26-27.
Dans un encadrement rectangulaire, portant les
traces d'une inscription presque entièrement effacée.
Mercure debout, coiffé du pétase, porte une chla-
myde, attachée sur l'épaule droite par une grosse
fibule ronde décorée et dont un pan retombe sur
l'avant-bras gauche. Le bras droit est écarté du
corps, la main fermée sur la hampe, en partie brisée
d'un caducée, dont l'extrémité supérieure repose sur
la poitrine. De l'autre main. Mercure soutient l'en-
fant Bacchus, assis dans le pan de la chlamyde et
qui tend la main gauche. Entre les jambes du dieu.
légèrement écartées, la droite portée en avant, une
tortue ; près de l'autre jambe, un coq.
Le relief se rattache à un groupe de sculptures
représentant Mercure portant Bacchus enfant, su-
jet très en faveur dans la Gaule orientale : monu-
ments du Hiéraple (E., n° 4471), de Hatrize (E.,
no 4413), de Lhore (E., n» 4491), de Sparbach (E.,
no 5569).
8464. Bas-relief mutilé trouvé à Saint-Marceau
(Ardennes). Au Musée de Mézières. Pierre calcaire.
Hauteur, 0 m. 50 ; largeur, 0 m. 30. (PI. XLVIII).
Photographie et renseignements communiqués par M. R. Ro-
binet.
Mercure debout, de face, une chlamyde retombant
sur le côté gauche du corps, la main droite appuyée
sur une tête de bélier, l'extrémité du caducée dans
l'autre main. La tête et les épaules manquent.
8465. Stèle funéraire trouvée à Librecy (Arden-
nes), au lieu-dit « La Petite Charbonnière ». Conser-
vée sur place. Grès. Hauteur, 1 m. 40 ; largeur,
0 m. 72. (PI. XLIX).
Photographie et renseignements communiqués par M. Jules
Carlier.
Stèle en forme de maison à sommet triangulaire.
Dans une niche cintrée à la partie supérieure, deux
époux l'un à côté de l'autre. L'un des personnages
tient sur la poitrine un objet indéterminable. La
surface est fortement érodée.
8466. Chapiteau trouvé à Voncq (Ardennes) et
transporté dans l'église de la localité. Hauteur,
0 m. 90. (PI. XLIX).
Photographie communiquée par M. Dubiest. — J. Fro-
MOLS, Bulletin de la Société archéologique champenoise,
t. XXXIII, 1939, p. 9.
La corbeille est décorée de deux rangées de
feuilles d'acanthes et de quatre têtes très mutilées.
Plutôt qu'à une colonne du dieu au géant anguipède,
le chapiteau paraît avoir appartenu à la décoration
d'un édifice, temple ou tombeau.
Sur ce type de chapiteaux, voir : H. Herbig, Der
korintische-dorischen Tempeln in Forum von Paes-
tum. Denkmâler antiker Architektur, t. VII. Ce mo-
dèle, originaire de la Grande Grèce, d'où il s'est ré-
pandu jusqu'à Tarquinies, Pérouse et Nîmes, appa-
raît, environ 90 avant l'ère, dans la décoration du
temple au forum de Paestum.
45
SUPPLÉMENT AU TOME VIL
GAULE GERMANIQUE.
I. - GERMANIE SUPÉRIEURE.
SÉQUANES.
(SEQUANI).
BESANÇON.
(VESONTIO).
(Voir les tomes : VII, p. 4 ; X, p. 6).
A. Castan, dans sa fouille du pseudo-théâtre, tout près du puits antique, « à 2 mètres au-dessus du
pavé de l'ancienne église Saint- Jean-Baptiste », découvrit une série de bas-reliefs, dont le Recueil n'a encore
publié que quelques exemplaires (E. a9^ 5283-5285, 5288), et qui appartiennent vraisemblablement à la
décoration d'un même édifice, peut-être le château d'eau d'Arcier. « Ces fragments » — écrivait Castan —
« sont enchâssés dans un groupe qui se trouve en avant de notre estrade ».
M. Louis Lerat a fait extraire ces reliefs (1948) de ce massif composite et les a exposés, au Musée de
Besançon, dans la nouvelle salle des sculptures gallo-romaines, auprès d'autres bas-reliefs, eux-mêmes encastrés
dans un assemblage composite. Les photographies et les renseignements m'ont été obligeamment commu-
niqués par M. L. Lerat.
BIBLIOGRAPHIE.
A. Castan, Mémoires de la Société d^Êmulation du Douhs, 1872, p. 477-478.
8467. Fragment de bas-relief, brisé à droite et à gau-
che. Pierre commune. Hauteur, 0 m. 82 ; épaisseur,
0 m. 40. Trou de mortaise, 0 m. 06 X 0 m. 06).
(PI. XLIX).
Au-dessus de l'arcade, sur un sol pierreux, partie
inférieure d'une figure féminine drapée, le pied droit
légèrement relevé ; à l'arrière-plan, partie de l'orbe
interne d'un bouclier. Minerve ou Rome. Devant le
personnage, une jambe nue. Sur l'autre face, au-
dessus de l'arcade, un feston.
8468. Fragment de bas-relief. Pierre commune.
Hauteur, 0 m. 85 ; longueur, 0 m. 64 ; épaisseur,
0 m. 55. Trou de mortaise (0 m. 125 X 0 m. 003
à 0 m. 05). (PI. XLIX).
46
BESANÇON.
Arête gauche intacte avec anathyrose. D'un côté :
jambe nue fléchie, conservée jusqu'au haut du mol-
let ; en arrière, une souche d'arbre d'où sort un
rameau fleuri. De l'autre côté : feston.
8469. Semblable. Pierre commune. Hauteur,
0 m. 585 ; longueur, 0 m. 74 ; épaisseur, 0 m. 48.
(PI. L).
Sur une face : partie supérieure du corps d'une
Victoire ailée, de face, la tête tournée vers l'épaule
gauche et inclinée, le bras gauche étendu, la cheve-
lure ondée retombant en un chignon sur la nuque.
Elle est vêtue d'un péplum agrafé sur l'épaule gauche
et très échancré sur la poitrine. Sur l'autre face :
Dieu fluvial barbu, une couronne de feuillages dans
la chevelure, assis, le torse de face, la jambe droite
relevée et pliée, le bras levé et plié, maintenant une
orne d'où l'eau jaillit.
8470. Bas-reliefs composites, trouvés dans les fon-
dations du couvent des Minimes, près de la Porte
Notre-Dame (actuelle Gendarmerie). Jadis, dans le
jardin de M. de Jallerange. Au Musée. Les deux bas-
reliefs n'appartiennent pas à un même ensemble. Le
second de ces fragments provient vraisemblable-
ment d'un sarcophage. Pierre. Longueur, 0 m. 80 ;
hauteur, 0 m. 40 ; épaisseur, 0 m. 125. (PI. L).
Deux bas-reliefs, séparés par un ressaut vertical
et tournés en sens inverse. 1. Amour tenant une
épée dans son fourreau, de face, le torse incliné vers
la droite, la tête, disparue, tournée vers l'épaule
droite. Le corps est brisé à mi-cuisse. — 2. Attis
assis, le bras droit appuyé sur les genoux, la tête
penchée et reposant sur la main gauche. Il porte
une tunique boufi"ant au-dessus de la ceinture. Sur
la tête, un bonnet phrygien, dont manque l'apex.
Derrière le personnage, partie supérieure d'une tor-
che, à gauche, les traces d'un demi-croissant.
8471. Fragment de sculpture, trouvé dans le
Doubs. Ancienne collection Champy. Marbre. Hau-
teur, 0 m. 075. (PI. L).
Tête d'homme avec moustaches. Dans la cheve-
lure, forée de nombreux trous de trépan, est posée
un bandeau. Les pupilles sont indiquées.
8472. Fragment de statue trouvé rue Gustave-
Courbet. Marbre. Hauteur, 0 m. 13. (PI. L).
Femme nue. Vénus (?). Brisée à la taille et aux
genoux.
8473. Buste. Provenance inconnue. Jadis « conser-
vée dans la bibliothèque léguée pour la ville en 1694,
par le président Boizot » (A. Castan, Catalogue,
p. 142, nO 19). Marbre. Hauteur, 0 m. 18. (PI. L).
Buste de fillette. La chevelure est enfermée dans
un serre-tête, qui enveloppe toute la partie arrière
du crâne et prend appui à l'avant par un cordon.
Sur le sommet de la tête, une ouverture, dans le
serre-tête, laisse échapper un nœud de cheveux. Le
visage est nettement dissymétrique.
8474. Fragment de sctdptuxe. Pierre. Hauteur,
0 m. 135. (PI. LI).
Tête féminine, dont il ne subsiste que le masque.
Profil très écrasé. Toute la partie postérieure est
brisée.
8475. Fragment de stèle funéraire. Pierre. Hau-
teur, 0 m. 18 ; largeur, 0 m. 32 ; épaisseur de la
plaque, 0 m. 10 ; du cadre, 0 m. 14. (PI. LI).
Tête masculine, la chevelure disposée en mèches
parallèles, couvrant la presque totalité du front ;
oreilles décollées. Restes de l'encadrement latéral à
droite.
8476. Fragment de stèle. Pierre. Hauteur, 0 m. 50 ;
largeur, 0 m. 52 ; épaisseur, 0 m. 235. (PI. LI).
Dans une niche à fronton, accosté de deux volutes
et orné d'un croissant en son milieu, restes du buste
d'un personnage masculin, dont on ne distingue plus
que les épaules et les plis du vêtement. La tête était
peut-être pourvue de cornes ou d'ailerons.
8477. Fragment de bas-relief, trouvé peut-être à
Osselle (Doubs). Au Musée de Besançon. Marbre de
Paros. Hauteur, 0 m. 195 ; largeur, 0 m. 185 ; épais-
seur, 0 m. 06. (PI. LI).
Photographie et renseignements communiqués par M. L. Le-
rat.
Centaure barbu, la chevelure rejetée en arrière,
galopant à droite au-dessus d'un personnage, vêtu
d'une chlamyde, tombé à terre, un bouclier ovale
dans le bras gauche tendu en avant. Le bras droit,
replié vers la ceinture, devait tenir une arme dis-
parue avec la main. Le bas du corps et le visage
du personnage tombé manquent, ainsi que les jam-
bes postérieures et le bras gauche du Centaure.
BESANÇON.
47
8478. Fragment de bas-relief, trouvé peut-être à
Osselle (Doubs). Au Musée de Besançon. Marbre de
Parcs. Hauteur, 0 m. 153 ; largeur, 0 m. 165 ; épais-
seur, 0 m. 065. (PI. LI).
Photographie et renseignements communiqués par M. L. Le-
rat.
Personnage debout, drapé, faisant une libation
avec une patère sur un autel en forme de thymia-
thérion, où brûle une flamme. La tête, la partie
supérieure du torse et les pieds manquent.
8479. Fragment de bas-relief. Provenance incon-
nue. Au Musée de Besançon. Marbre. Hauteur,
0 m. 097 ; largeur, 0 m. 067 ; épaisseur, 0 m. 080.
(PI. LU).
Photographie et renseignements communiqués par M. L. Le-
rat.
Tête de jeune Faune ( ?), au nez camard brisé,
aux lèvres épaisses et surmontée d'une épaisse che-
velure.
8480. Fragment de bas-relief. Provenance incon-
nue. Au Musée de Besançon. Marbre. Hauteur,
0 m. 08. (PI. LU).
Photographie et renseignements communiqués par M. L. Le-
rat.
Tête d'homme, brisée aux arcades sourcilières. A
droite, extrémité de la chevelure.
8481. Fragment de bas-relief. Provenance incon-
nue. Au Musée de Besançon. Marbre. Hauteur,
0 m. 095 ; largeur, 0 m. 087 ; épaisseur, 0 m. 07.
(PI. LU).
Photographie et renseignements communiqués par M. L. Le-
rat.
Tête de femme. La surface du marbre est forte-
ment corrodée. La chevelure ondulée est enserrée
dans un bandeau au sommet du crâne.
8482. Buste trouvé dans le Doubs. Au Musée de
Besançon. Tuf. Hauteur, 0 m. 30 ; largeur, 0 m. 13.
(PI. LU).
Photographie et renseignements communiqués par M. L. Le-
rat.
Portrait d'homme à large visage, au menton épais.
Le nez est gros, les yeux, grands, surmontés de lour-
des arcades sourcilières. Une couronne de cheveux
ras entoure le crâne. Sur l'épaule gauche, le pan
d'une draperie. L'épaule droite est brisée.
48
MANDEURE.
(EPAMANDVODVRUM).
(Voir le tome VII, p. 38).
Les photographies et les renseignements m'ont été obligeamment communiqués par M. L. Lerat.
8483. Fragment de scvilpture. Au Musée de Mont-
béliard. Pierre. Hauteur, 0 m. 41. (PI. LU).
Tête de Jupiter de type pathétique, dérivé d'un
modèle hellénistique. Manquent la partie supérieure
du front et la calotte crânienne qui étaient rapportées.
8484. Statuette. Pierre. Au Musée de Montbéliard.
Hauteur, 0 m. 55. (PL LUI).
Déesse Mère assise dans un fauteuil à haut dos-
sier, aux bras recouverts de coussinets, les pieds
reposant sur un tabouret mouluré. Elle est vêtue
d'un manteau rabattu derrière la tête, formant
voile. Sur chaque épaule, une fibule ; une rouelle
suspendue sous l'épaule droite ; bracelets aux poi-
gnets. La main droite, mutilée, tenait un attribut
indistinct. Dans la main gauche, une patère, conte-
nant un gâteau, repose sur le genou.
8485. Fragment de base ou d'autel. Au Musée de
Montbéliard. Pierre. Hauteur, 0 m. 45 ; largeur,
0 m. 32. (PI. LUI).
Deux faces seulement portent des sculptures.
1. Mercure, debout, de face, la partie inférieure du
corps se détachant sur le fond formé par la chla-
myde ; fragment du caducée dans la main gauche ;
bourse pendant de la main droite. A droite du dieu,
une tortue. — 2. Partie inférieure d'un personnage,
vêtu d'une tunique tombant au-dessus du genou ;
une œnochoé dans la main gauche, peut-être un
rhjrton dans l'autre main.
8486. Fragment de base trouvé à Neuchâtel, près
de Pont-de-Roide (Doubs). Au Musée de Montbé-
liard. Pierre. Hauteur, 0 m. 95 ; largeur, 0 m. 305,
0 m. 28. (PI. LUI).
Sur deux des faces, une même scène est représen-
tée : personnage juvénile debout, de face, la tête
tournée vers l'épaule gauche. La plus grande partie
du visage, la partie supérieure du bras droit et le
bas de la jambe manquent. Il est vêtu d'une tunique
courte et, des deux mains, croisées sur la hanche
gauche, tient par les pattes de derrière un lapin,
dont la plus grande partie du corps retombe sur
l'autre côté de la base, sur laquelle un chien de
chasse, dont les pattes antérieures prennent appui
sur un objet indistinct, dresse son museau pointu
vers la tête du lapin. Sur l'autre face, un second
chien, placé devant la jambe droite du personnage,
lève la tête vers les mains tenant le lapin.
Dieu chasseur. Le relief est à rapprocher de celui
figuré sur l'autel de Lamerey (Vosges) (E., n° 4797)
et des images de dieux chasseurs d'Épinal (E.,
no 4896) et du Touget (Gers) (E., n» 1050).
8487. Fragments de frise décorative. Au Musée
de Montbéliard et à Valentigney (Doubs), dans le
jardin du D'' Marcel Duvernoy. Pierre. Longueur,
1 m. 75, 1 m. 45 ; hauteurs, 0 m. 40, 0 m. 75.
(PI. LIV).
Armes diverses, dont des boucliers. On peut se
demander si ces fragments sont antiques.
49
HELVÈTES.
(HELVETII).
NYON.
(COLONIA JVLIA EQVESTRIS NOVIODUNVM).
(Voir le tome VII, p. 82).
8488. Fragment de sculpture trouvé en remploi
dans un mur du château de Nyon. Au Musée de
Nyon. Calcaire du Jura. Hauteur, 0 m. 37. (PI. LIV).
W. Deonna, Uart suisse des origines à nos jours. Exposition
de Genève, 1943, p. 24, n° 145. — Du même, Vart romain en
Suisse, fig. 79. — Ur-Schweiz, t. 9, 1947, n° 2, p. 27, fig. 15.
Tête de Jupiter. Les cheveux et la barbe sont
traités au trépan en larges mèches. Le nez est brisé
à l'arête et à la base. D'après un prototype hellé-
nistique.
8489. Fragment de haut-relief, en remploi dans
la tour dite de César. Moulage au Musée de Nyon.
Calcaire du Jura. Hauteur, 1 m. 05. (PI. LV).
Photographie communiquée par M. E. Pellichet. — W. Deon-
na, Sculpture romaine de Nyon (Suisse), dans Indicateur
d'antiquités suisses, 1924, p. 207-211.
Attis debout. La partie inférieure du corps, depuis
la ceinture, manque. L'avant-bras gauche offre une
surface plane qui paraît avoir été sciée. Il est vêtu
d'une tunique à manches longues, serrée à la cein-
ture, et d'un manteau attaché sur l'épaule droite.
Un bonnet conique, à rubans retombant sur les
épaules, est posé sur la tête, appuyée sur le bras
gauche dressé verticalement et soutenu par l'autre
bras, appliqué horizontalement sur la poitrine. Des
éclats, en sautant, ont endommagé le nez et l'œil
droit. Fin du i^r ou début du ii^ siècle de notre ère.
8490. Fragment de sculpture trouvé rue du Vieux-
Marché. Au Musée de Nyon. Marbre. Hauteur,
0 m. 187. (PI. LV).
Photographie communiquée par M. E. Pellichet.
Torse de Silène. Dans le dos, les restes d'une
draperie.
ESPÉRANDIF.U XFV.
8491. Hermès bifrons trouvé avenue VioUier. Au
Musée de Nyon. Marbre. Hauteur, 0 m. 23. (PI. LVI).
Photographie communiquée par M. E. Pellichet. — W. Deon-
na, Exposition de Genève, p. 24, n» 150. — Du même. L'on
romain en Suisse, fig. 74.
Tête de Dionysos, la barbe calamistrée selon la
mode archaïsante, et tête de femme (Ariadne ?), la
chevelure disposée en lourds bandeaux ondulés,
dont les mèches, retombant sur les épaules, sont
accolées à celles du dieu. Un même bandeau ceinture
les chevelures au sommet du front. Eclats à la
pointe du nez. La pièce est brisée à la hauteur de
la naissance de la poitrine.
8492. Fragment de sculpture de provenance locale.
Au Musée de Nyon. Calcaire du Jura. Longueur,
0 m. 377. (PI. LV).
Photographie communiquée par M. E. Pellichet.
Partie du corps d'un lion mithriaque, autour du-
quel s'enroulent les tronçons d'un serpent. Le pelage
est indiqué par de larges mèches sur chaque flanc.
A l'intérieur d'un petit triangle en creux, un scor-
pion a été gravé.
8493. Fragment de statue trouvé à la sortie de
Nyon, au lieu-dit « La Banderolle », dans la pro-
priété Stœcklin de Luc, en élargissant la voie can-
tonale nO 1, en direction de Lausanne. Au Musée de
Nyon. Marbre originaire du Sud des Alpes. Hauteur,
0 m. 27. (PI. LVII).
Photographie communiquée par M. E. Pellichet. — Ur-
Schweiz, t. III, 1939, p. 57, fig. 39. — Revue historique vau-
doise, 1939, p. 319 (figure). — XXXI^ Rapport de la Société
suisse de Préhistoire, 1940, p. 118. — Genava, t. XIX, 1941,
p. 171, n" 3. — W. Deonna, Exposition de Genève, p. 24,
no 154. — Du MÊME, L'art romain en Suisse, fig. 75.
7
so
NYON.
Tête de Julia Domna, peut-être copie d'un mo-
dèle officiel.
8494. Fragment de sculpture trouvé dans la
Grande-Rue. Au Musée de Nyon. Marbre. Hauteur,
0 m. 18. (PI. LVII).
Photographie communiquée par M. E. PeUichet. — W. Deon-
NA, Exposition de Genève, p. 24, n" 151. — Du même. L'art
romain en Suisse, fig. 78.
Tête de jeune homme imberbe, la chevelure dis-
posée en mèches parallèles rejetées en arrière.
i^"" siècle de notre ère. Vraisemblablement un por-
trait, de même que la tête en bronze, découverte à
Prilly, près de Lausanne (E., n° 5383).
8495. Fragment de statue de provenance locale.
Au Musée de Nyon. Calcaire crayeux de-Bourgogne.
Hauteur, 0 m. 105. (PI. LVIII).
Photographie communiquée par M. E. Pellichet.
Partie supérieure d'une tête féminine brisée sous
le nez et de chaque côté. La chevelure mutilée est
séparée par une raie médiane.
8496. Fragment de demi-ronde-bosse de prove-
nance locale. Au Musée de Nyon. Calcaire du Jura.
0 m. 205 X 0 m. 150. (PI. LVIII).
Photographie communiquée par M. E. Pellichet.
Partie supérieure d'une tête de cheval et fragment
de bride.
8497. Stèle trouvée Grande-Rue. Au Musée
de Nyon. Calcaire du Jura. Hauteur, 0 m. 372.
(PL LVIII).
Photographie communiquée par M. E. PeIKchet.
Tête d'homme de face, très mutilée, reposant sur
un piédestal rectangulaire, portant la dédicace :
MercuT(ius) \ v(otum) s(olvit) l(ihens) m(erito) |
I Ocellio. Ex-voto à Mercure. Travail indigène.
8498. Stèle brisée, trouvée en remploi à l'église
Notre-Dame. Au Musée de Nyon. Calcaire du Jura.
Hauteur, 0 m. 60. (PI. LVIII).
Photographie communiquée par M. E. PeIKchet.
Dans une niche à sommet cintré, partie supérieure
d'un corps de femme, brisé à la hauteur du ventre,
vêtue d'une tunique, serrée à la taille par une cein-
ture et agrafée sur l'épaule droite. Les traits du
visage et la coiffure ont presque entièrement disparu.
8499. Fragment de frise, trouvé en remploi place
du Marché. Au Musée de Nyon. Calcaire du Jura.
(PI. LVIII).
Dans les enroulements d'une acanthe avec baies,
deux petits quadrupèdes.
51
AVENCHES.
(AVENTICVM).
(Voir le tome VII, p. 89).
8500. Buste trouvé, le 19 avrU 1939, dans la vase
d'un cloaque romain, près de la colonne du temple,
au lieu-dit « Le Cigognier ». Au Musée d'Avenches.
Or. Hauteur, 0 m. 334 ; titre 22 carats ; poids après
restauration, 1 kg. 589,54. (PI. LIX).
Photographie Boissonnas, communiquée par M. J. Beau-
quier. — Illustrated London News, 6 mai 1939. — XXXI» Rap-
port de la Société suisse de Préhistoire, 1939, p. 24, pi. II. —
Ur-Schweiz, 3 mai 1939, p. 1-3. — E. Vogt, Archàologisches
Institut des deutschen Reiches, Bericht iiber den VI international
Kongress fur Archdologie, Berlin, 21-26 August 1939, p. 495.
— P. SCHATZMANN, ZeitschriftfUr schweizerischeArchàologie und
Kunstgeschichte, II, 1940, p. 69-93, pi. XXV-XXVI. —
W. Deonna, Exposition de Genève, p. 18, n" 79. — Du même,
Vart romain en Suisse, pi. XLVII. — ■ Ch. Picard, Revue
des Études latines, 1941, p. 305-306.
Buste de Marc-Aurèle, aux deux tiers du naturel,
travaillé au repoussé, revêtu de la cuirasse à écailles,
ornée d'un Gorgoneion, et du paludamentum, placé
sur l'épaule gauche. Quelques rivets d'or, encore en
place, fixaient au buste, une tunique probablement
de cuir. L'épaulière ne porte aucun insigne.
« Il peut s'agir d'un portrait tardif de l'empereur
philosophe, datant des dernières années de sa vie,
quand il était déjà oppressé par la maladie et le
poids des guerres difficiles contre les Marcomans »
[Ch. Picard]. On est en présence d'une effigie pos-
thume, exécutée alors que Marc-Aurèle, déjà divus,
bénéficiait de l'apothéose, émanant de l'un de ces
ateliers d'orfèvres locaux, déjà connus sur place, où
persistaient, à la fin du ii^ siècle de notre ère, les
traditions de l'art celtique : front bas, énormes
arcades sourcilières, nez droit, élargi à la base. Fin
du 11^ siècle.
La découverte d'Avenches fait connaître l'un de
ces bustes impériaux, signalés dans les textes an-
ciens, mais que leur matière précieuse vouait le plus
souvent à la destruction.
8501. Applique trouvée, en 1940, au lieu-dit « Le
Pastlac », près du Cigognier, dans la tranchée ou-
verte pour découvrir le mur extérieur du portique
du temple, du côté du Sud-Est. Au Musée d'Aven-
ches. Bronze doré. Hauteur, 0 m. 15 ; épaisseur,
0 m. 004-0 m. 005. (PI. LIX).
Photographie Boissonnas, communiquée par M. J. Beau-
quier. — W. Deonna, Association Pro Aventico, bulle-
tin nO XIV, 1943, p. 53-61, pi. XIII.
Tête de jeune Barbare, vraisemblablement un
Gaulois, dont le profil droit devait seul être appa-
rent. L'œil droit, oblique et abaissé vers l'extérieur,
est à demi fermé. L'œil gauche, qui devait être ca-
ché, n'a pas été modelé. Le nez, court, aplati à
l'arête, s'élargit à la base. La bouche, aux lèvres
épaisses, est fermée, les commissures abaissées. La
chevelure, partagée par une raie médiane, retombe en
larges mèches parallèles et plates presque sur le cou.
Il se dégage « un pathétique triste et morne »
[W. Deonna] de ce visage de mort, au regard
vitreux, à la bouche désabusée.
L'applique était destinée à être fixée au moyen
d'un gros clou, conservé au sommet de la pièce,
peut-être sur l'une des portes du temple du Cigo-
gnier. W. Deonna propose d'y reconnaître alors
l'image d'une tête coupée, ii^ siècle de notre ère.
8502. Fragment de statue colossale, trouvée dans
l'égout traversant la cour du Cigognier, entre les
deux murs méridionaux. Bronze doré. Longueur
totale, 0 m. 65 ; de la main, 0 m. 25 ; du médius,
0 m. 16.
Genava, t. XIX, 1941, p. 132, n° 4. — Ur-Schweix,
t. III, nos 3.4^ 1939^ p_ 49^ fig. 24. — Association Pro Aventico,
buUetin n" XIV, 1943, p. 19, 55, n» 3, pi. V, 2.
Bras et main droite, les trois premiers doigts
étendus, l'index brisé. Sur l'avant-bras, l'extrémité
du paludamentum,
8503. Statue trouvée au pied de la tour du Mar-
ché. Au Musée d'Avenches. Pierre commune. Hau-
teur, 0 m. 75. (PI. LX).
Photographie communiquée par M. J. Beauquier. —
W. Deonna, L'art romain en Suisse, fig. 92.
Lion et taureau. Assis sur une plinthe rectangu-
laire, les pattes antérieures appuyées et étendues sur
une tête de taureau. La queue passe entre les mem-
bres postérieurs et retombe à droite, passant sur la
patte jusque sur la plinthe. Monument funéraire.
52
AVENCHES.
8504. Fragment trouvé au Cigognier. Au Musée
d'Avenches. Calcaire du Jura. Hauteur, 0 m. 35.
(PI. LX).
Photographie Boissonnas, communiquée par M. J. Beau-
quier. — Ur-Schweit, t. II, 1939, p. 57 (figure). — XXX" Rap-
port de la Société suisse de Préhistoire, t. XXXVI, pi. III, 2.
— W. Deonna, L'art romain en Suisse, fig. 81.
Tête d'homme barbu, appartenant à une série
connue par des exemplaires antérieurs (E., n" 5402).
8505. Fragment de la partie supérieure de la cor-
niche du temple du Cigognier. Musée d'Avenches.
Calcaire dur. Hauteur, 1 mètre ; longueur, 0 m. 96 ;
épaisseur, 0 m. 58. (PI. LXI).
Photographie communiquée par M. J. Beauquier.
Panthères marines assises, affrontées de part et
d'autre d'un canthare à panse godronnée, un rang
de perlettes à mi-hauteur du col. Feuilles d'acanthes
au bandeau inférieur. Lignes de postes au bandeau
supérieur.
Le fragment fait partie du décor architectural du
temple (E., nf» 5418, 5419).
8506. Statue mutilée, trouvée à Soleure, a il y a
quelque cent ans ». Au Musée historique de Soleure.
Marbre de Carrare. Hauteur, 0 m. 73. (PI. LXI).
Photographie communiquée par le Musée historique de
Soleure. — W. Deonna, L'art romain en Suisse, fig. 71.
Vénus nue, debout sur un socle, le bras gauche
légèrement ployé, la main disparue était placée à la
hauteur du bas-ventre. Le bras droit est brisé sous
l'épaule. La chevelure est séparée par une raie mé-
diane en deux bandeaux ondulés, dont les extré-
mités retombent en deux boucles sur les épaules.
53
STRASBOURG
(ARGENTORATVM).
ET LOCALITES DIVERSES
DE LA BASSE-ALSACE (BAS-RHIN)
DACHSTEIN.
(Voir les tomes : VII, p. 141 ; X, p. 14).
A l'Ouest de Strasbourg, dans la plaine de Bruche, tout près du promontoire subvosgien de la région
de Molsheim, au Nord du château de Dachstein, dans le parc du baron Bernard de Tiirckheim, les fondations
d'une tour forte, édifiée au iv^ siècle de notre ère, volontairement évacuée et incendiée par ses occupants,
ont donné un autel anépigraphe, un bas-relief et des stèles funéraires, prélevées sur des constructions romaines
et dans un cimetière des ii^ et iii^ siècles.
Les photographies m'ont été obUgeamment communiquées par M. J.-J. Hatt.
BIBLIOGRAPHIE.
I. Robert Forher, Découverte d'une tour forte évacuée et brûlée à la fin de Vépoque romaine, dans Comptes rendus de l'Académie
des Inscriptions et Belles-Lettres, 1940, 176-181.
II. Du MÊME, Découverte à Dachstein d'une tour forte évacuée et brûlée à la fin de Vépoçpte romaine, dans Cahiers d'archéologie
et d'histoire d'Alsace, n°^ 121-147, 1940-1946, p. 205-220 (figures).
8507. Fragment de bas-relief. Au Musée de Stras-
bourg. Grès rose. Hauteur, 0 m. 27 ; largeur,
0 m. 42 ; épaisseur, 0 m, 65. (PI. LXI).
R. FORRER, Comptes rendus de l'Académie des Inscrip-
tions..., 1940, p. 177. — Du MÊME, Cahiers d'archéologie et
d'histoire d'Alsace, 1940-46, p. 206-207.
Dans un encadrement à bords plats, tête juvénile.
Les boucles de la chevelure sont maintenues par un
étroit ruban. A droite, dans le champ, l'extrémité
enrubannée d'un thyrse. Personnage du thiase ba-
chique. 11^ siècle de notre ère.
8508. Fragment de stèle funéraire. Au Musée de
Strasbourg. Grès rose. Hauteur, 0 m. 735 ; largeur,
0 m. 78 ; épaisseur, 0 m. 23. (PI. LXII).
R. FoRRER, Comptes rendus..., 1940, p. 177. — Du même.
Cahiers..., 1940-46, p. 207.
Dans une niche, dont la coupole est en forme de
coquille, deux têtes mutilées : à gauche, tête de
femme, les cheveux disposés en épais bandeaux ; à
droite, tête d'homme, la chevelure ordonnée en
mèches parallèles rejetées en arrière. La partie supé-
rieure de la stèle est occupée par un cartouche,
flanqué de deux putti, tenant d'une main l'un le
cartouche, l'autre une couronne. Tous les deux ont
la chevelure disposée en mèches parallèles rejetées
en arrière. Dans le cartouche, l'épitaphe : D(is)
M(anihus) | Marcelli \ no et Paulli | nae. Travail
indigène du ii^ siècle de notre ère.
8509. Stèle funéraire. Au Musée de Strasbourg.
Grès rose. Hauteur, 0 m. 92 ; largeur, G m. 78 ;
épaisseur, G m. 24. (PI. LXII).
R. FoRRER, Comptes rendus..., 1940, p. 177. — Du MÊME,
Cahiers..., 1940-46, p. 207.
Dans une niche rectangulaire, deux têtes d'hom-
mes, portant moustache et barbe courte, la cheve-
lure disposée en mèches parallèles et rejetées en
arrière. Au-dessous, l'épitaphe : D(is) M(anibus) \
I Loconi I et Crohio \ Tutul(us) fil(ius) bfenemeren-
tibus) f(ecit). Brisée à la partie inférieure. Travail
indigène du ii^ siècle de notre ère.
54
DACHSTEIN.
8510. Fragment très mutilé de stèle funéraire. Au
Musée de Strasbourg. Grès rose. Hauteur, 1 mètre ;
largeur, 0 m. 60 ; épaisseur, 0 m. 68.
R. FoRRER, Cahiers..., 1940-46, p. 207-208.
Partie inférieure du corps de trois personnages
debout : couple et enfant, celui-ci vêtu d'une tunique
courte, arrêtée au genou. Travail indigène du
11^ siècle de notre ère.
8511. Bas-relief mutilé, trouvé dans une maison
du village de Mertzwiller, sur la route de Neubourg
(Bas-Rhin). Au Musée de Niederbronn. Grès blanc.
Hauteur, 0 m. 45 ; largeur, 0 m. 38 ; épaisseur,
0 m. 10. (PL LXIII).
Ad. Malye, Cahiers d'archéologie et d'histoire d'Alsace,
n»» 93-98, 1933, p. 117.
Dans une niche, dont le sommet a disparu, à
gauche, Diane, debout, vêtue d'une tunique courte,
l'avant-bras gauche levé, la main tenant un arc. Le
bras droit retombe le long du corps, la main posée
sur la tête d'un quadrupède, chien ou biche. De
multiples éclats ont mutilé le corps depuis les seins.
Le bras gauche est ramené sur la poitrine ; l'autre
bras est légèrement écarté du corps. Deux mèches
retombent de la chevelure sur le cou. La partie
supérieure des têtes manque. A droite, Apollon de-
bout, les jambes légèrement écartées, appuyé de la
main gauche sur la lyre. Deux boucles de la cheve-
lure retombent sur la nuque. Tout ce côté du relief
est fortement endommagé.
8512. Fragment de bas-relief trouvé en forêt de
Tœgelsbuch, à 2 kilomètres environ de Niederbronn,
à gauche de la route menant à Jaegerthal. Au Musée
de Niederbronn. Grès rougeâtre. Hauteur, 0 m. 38 ;
épaisseur, 0 m. 17. (PI. LXIII).
Ad. Malye, Cahiers d'archéologie et d'histoire d'Alsace,
nos 93.98, 1933, p. us (figure).
Mercure debout, brisé au-dessous des seins. Le
bras gauche a disparu ; il ne reste que l'amorce de
l'autre bras. Le dieu est coiffé du pétase ailé.
8513. Fragment de bas-relief trouvé à la limite
des communes d'Eckbolsheim et de Kœnigshoffen
(Bas- Rhin), rue de la Couronne. Au Musée de Stras-
bourg. Grès. Hauteur, 0 m. 45 ; largeur, 0 m. 17 ;
épaisseur, 0 m. 30. (PI. LXIII).
R. FoRRER, Cahiers d'archéologie et d'histoire d'Alsace, 1927,
p. 64-67, fig. 38 ; — Strasbourg-Argentorate, p. cxui. —
G. Sauer, Cahiers d'archéologie et d'histoire d'Alsace, 1938,
p. 213-214, fig. 46.
Extrémité supérieure d'une corne d'abondance,
entourée d'un double bourrelet torsadé et chargée
de pommes. Ce fragment appartient à la base du
buste, publié sous le n" 7608.
8514. Stèle découverte à Oberhalslach (Bas-Rhin).
Au Musée de Strasbourg. Grès rouge. Hauteur,
2 m. 05 ; largeur, 0 m. 75 ; épaisseur, 0 m. 19,
0 m. 20. (PI. LXIII).
R. FORRER, Cahiers d'archéologie et d'histoire d'Alsace,
nO' 117-120, 1939, p. 33-50. — G. Behrens, Germania, t. 24,
1940, p. 202-212. — R. Lantier, Revue archéologique, 1940,
I, p. 108-109 ; 1941, 2, p. 282.
Sous une double arcature, un couple debout. A
droite, l'homme, un collier de barbe encadrant le
bas du visage, les cheveux disposés en mèches
rigides et parallèles rejetées en arrière, porte un
manteau sur une tunique descendant un peu au-
dessous des genoux. Un torque est passé autour du
cou. Entre le pouce et l'index de la main droite,
ramenée sur la poitrine, il tient un petit gobelet à
pied circulaire. Dans l'autre main est placée la poi-
gnée d'un bâton qui retombe obliquement le long
du manteau, à gauche. La femme, à gauche, la che-
velure divisée en deux bandeaux par une raie mé-
diane et, en grande partie, cachée par un bonnet
rond, est vêtue d'une tunique à manches larges,
retombant sur une robe descendant jusqu'aux che-
villes et serrée à la taille par une ceinture. Les
épaules sont couvertes par un mantelet passant en
écharpe sur la poitrine et terminé aux deux extré-
mités par deux pompons de laine. Elle tient, dans
la main droite, un petit flacon à panse circulaire,
col élancé et anse ; dans l'autre main, un sac rond,
à anse, dans l'ouverture duquel apparaissent des
baies rondes. Les pieds des personnages sont chaus-
sés.
Au-dessus de la tête de la femme est ménagée une
petite ouverture quadrangulaire, dans laquelle était
encore fiché, au moment de la découverte, un clou
de fer, destiné à supporter un appareil qui, de son
vivant, devait cacher l'image de celle qui avait sur-
vécu à son mari. A la partie inférieure de la stèle,
une petite ouverture traverse entièrement la pierre,
comme sur les stèles-maisons.
Le même costume de la femme et le même sac
rond apparaissent sur une stèle de Heidelsburg
(E., t. VIII, p. 41, nO 5938), que l'on peut dater du
troisième tiers du iii^ siècle après J.-C. (L. Hahl,
Zur Stilentwicklung der provinzialrômischen Plastik
in Germanien und GoUien, p. 43, n. 58).
55
MAYENCE.
(MOGONTIACVM).
(Voir les tomes : VII, p. 261 ; X, p. 27).
8515. Tête trouvée à l'angle de la Goldgrube
et de l'Hechtsheimerstrasse. Au Musée de la ville
de Mayence, disparue depuis la guerre. Pierre
commune. (PL LXIV).
Photographie communiquée par le Musée de Mayence. —
Behn, Mainzer Zeitschrift, t. XXXII, 1937, p. 140-141 et
fig. 7.
Tête de femme. Le nez a disparu. La chevelure,
séparée sur le sommet du crâne par une raie et re-
tombant en grosses mèches parallèles sur les côtés,
n'est pas indiquée sur le reste de la tête. Les pu-
pilles sont creusées, i^'' siècle après J.-C.
8516. Bas-relief mutilé, trouvé, en 1939, « am
Leichhof », au Sud du chœur occidental de la
cathédrale. Au Musée de Mayence. Pierre calcaire
jaunâtre. Hauteur, 0 m. 37 ; largeur, 0 m. 51 ;
épaisseur, 0 m. 23. (PI. LXIV, LXV).
Photographie communiquée par le Musée de Mayence. —
G. Behrens, Mainzer Zeitschrift, t. XXXIV, 1939, p. 105 et
fig. 1-2.
Trois Déesses Mères assises sur un banc à haut
dossier et accoudoirs, orné de panneaux rectangu-
laires tracés sur les petits côtés. Les têtes manquent
et, à l'exception du personnage central qui tient un
petit quadrupède sur les genoux, de larges éclats
ont fait disparaître presque entièrement les deux
autres déesses, qui portaient des corbeilles.
8517 (= 7354). Fragments de bas-relief trouvés
dans les anciennes murailles « auf dem Kâstrich ».
Ils semblent provenir du camp légionnaire et
avoir appartenu à la décoration du prétoire. Au
Musée de Mayence. Grès. Hauteur, 1 m. 10 ;
longueurs, 0 m. 78, 0 m. 99. (PI. LXV).
Photographies communiquées par le Musée de Mayence.
— G. Behrens, Germania, t. 26, 1942, p. 36-38 et pi. 4. —
R. Knohh, ibid., p. 154-155 et fig. 1-2.
Deux cornes d'abondance, remplies de pommes
entourant une grosse pomme de pin et d'où retom-
bent des épis et des grappes de raisins, sont flan-
quées de deux Capricornes, dont la tête a disparu.
La partie postérieure de l'animal se termine par le
corps écailleux et la queue d'un poisson, pourvu de
nageoires ventrales. Les pattes antérieures brisées
reposaient sur un motif circulaire disparu, proba-
blement un médaillon renfermant une image impé-
riale.
Par le style, comme par l'exécution, les reliefs
sont étroitement apparentés à ceux de la colonne de
Jupiter à Mayence et appartiennent au règne de
Néron. Plutôt qu'à la décoration d'un fronton, ils
semblent se rattacher à l'ornementation des écoin-
çons d'un arc.
8518 (= 7364). Fragments de bas-relief ayant
appartenu à un fronton, trouvés sur le même em-
placement que les reliefs précédents. Au Musée de
Mayence. Grès. Hauteur, 0 m. 73 ; largeur, 0 m. 32,
0 m. 35. (PI. LXVI).
Photographies communiquées par le Musée de Mayence.
— G. Behrens, Germania, t. 26, 1942, p. 38-39 et pi. 5.
Au-dessus d'un ornement central, en forme de
bouclier circulaire, flanqué de chaque côté de deux
Capricornes, dont il ne subsiste plus, à gauche,
qu'un fragment de l'avant-train et la patte anté-
rieure droite posée sur le rebord du motif central, à
droite que la tête de l'animal au corps de poisson,
se dresse un homme nu, brisé à mi-corps, le torse
puissamment musclé ; la tête aux traits fortement
accentués, surmontée d'une épaisse chevelure dis-
posée en grosses mèches bouclées, repose directe-
ment sur les épaules. La partie inférieure du corps
depuis les hanches manque. M. G. Behrens suggère
de reconnaître dans ce personnage un Mars foulant
aux pieds les boucliers ennemis.
Les reliefs, par leur style et les caractères de leur
exécution, sont contemporains des scidptures de la
colonne de Jupiter à Mayence.
8519. Couronnement d'autel, trouvé à Mayence.
Au Musée de Mayence. Grès. Hauteur, 0 m. 45 ;
largeur, 0 m. 21. (PI. LXVI).
Photographie communiquée par le Musée de Mayence. —
G. Behrens, Germania, t. 26, 1942, p. 39 et fig. 2.
56
MAYENCE.
Rinceaux et feuilles d'acanthe, i^' siècle après
J.-C. Le décor est à rapprocher de celui de l'autel
des Statii, à Aquilée (G. Brussin, Nuovi monumenti
di Aquileia, 1941, p. 18, fig. 3 ; p. 20, fig. 6 et 6 a).
8520. Fragment de stèle funéraire, brisé en deux
morceaux, trouvé dans une muraille de la cave de
la maison, située Quintingasse n° 10. Au Musée de
Mayence. Pierre commune. Hauteur, 1 m. 50 ;
largeur, 0 m. 60. (PI. LXVII).
Photographie communiquée par le Musée de Mayence. —
G. Behrens, Mainzer Zeitsckrift, t. XXVI, 1932, p. 104;
t. XXXIII, 1938, p. 33-34, fig. 8.
A la partie supérieure, dans une niche, les jambes
d'un homme drapé. A gauche, un ornement foliacé.
Au-dessous, l'inscription : D(is) M(anihus) Aur(e-
lius) GeTm(a)n[us\ m(iles) coh(ortis) Pr(aetoriae)
c(enturia) Casti natione D\a\cus lectus ex [Ifegio-
ne)] XIII factus d[is]ges(tor) armor(um) stfipen-
diorum) VI mil(itavit) ann(os) VI... Hères factus
est Marce[llus com]manipulus) v(ivus) f(ecit) s(ibi)
b(onae) mfemoriae).
8521. Stèle funéraire trouvée, Schlesische Strasse,
nO 20, à proximité du fort Stahlberg. Au Musée de
Mayence. Pierre commune. Hauteur, 1 m. 50 ; lar-
geur, 0 m. 56 ; épaisseur, 0 m. 26. (PI. LXVII).
Photographie communiquée par le Musée de Mayence. —
G. Behrens, Mainzer Zeitschrift, t. XXXI, 1936, p. 85-86,
pi. VI, 3 ; t. XXXIII, 1938, p. 32.
A la partie médiane du couronnement, un pyra-
midon. Au-dessous, dans un encadrement rectangu-
laire, de gauche à droite : un double miroir, un
peigne à deux rangées de dents, deux petits flacons
à parfums à panse ronde. Au-dessous, dans un cadre
mouluré, l'inscription : Paulla Ti(heri) Juli Selvani,
ex c(o)horte Sur(orum), anno(rum) XXIIX. H(ic)
s(ita) e(st). (H)ospes si vacum est tumuli cognas-
cere cassus, perlege, nam mortis JHH caussa dolenda
fuit die Togo nunc iuvenis : sit tibi terra levis.
8522. Stèle funéraire brisée, trouvée à Weisenau.
Au Musée de Mayence. Pierre calcaire. Hauteur,
0 m. 89 ; largeur, 0 m. 42. (PI. LXVII).
G. Behrens, Germania, t. 26, 1942, p. 40-42, fig. 3. —
Du MÊME, Mainzer Zeitschrift, 37/38, 1942/43, p. 28.
Dans le fronton triangulaire, accosté de deux
demi-acrotères, une rosace florale. Au-dessous, dans
un cadre rectangulaire, l'inscription : Pradus Sarni
f(ilius) mil(es) ex cohfortej VII Breucorum anfno'
rum) XXV stip(endiorum) IIII h(ic) s(itus) e(st).
57
SELZEN.
(CERCLE D'OPPENHEIM, HESSE RHÉNANE).
En 1935, lors des travaux de régularisation du cours de la Selz, on mit au jour les fragments de plusieure
monuments funéraires gallo-romains, utilisés dans le pavage d'un gué, situé à l'Ouest du pont traversant
le cours d'eau, en direction de la gare du chemin de fer de Selzen-Hahnheim. De même que la stèle de BIussus
(E., t. VII, p. 327, nO 5815), ces monuments sont l'œuvre d'un même atelier de sculpteurs rhénans, travaillant
sous le règne de Claude.
Les stèles sont conservées au Musée central romano-germanique de Mayence, qui m'a obligeamment
communiqué les photographies.
BIBLIOGRAPHIE.
Hans Klumbach, Rômische Grabsteine von Selzen (Rheinhessen), dans Mainzer Zeitschrift, t. XXXI, 1936, p. 33-39.
Lothar Hahl, Zur Stilentwicklung der provinzialrômischen Plastik in Germanien und Gallien, p. 14, n. 43.
8523. Stèle. Pierre commune. Hauteur, 1 m. 74 ;
largeur, 0 m. 90 ; épaisseur, 0 m. 35. (PI. LXVIII).
H. Klumbach, Mainzer Zeitschrift, t. XXXI, 1936, p. 34-
35 et pi. I, 1.
La surface des reliefs est fortement corrodée.
Dans une niche à sommet en forme de coquille, pro-
bablement surmontée d'une figure de couronnement
disparue, sphinx ou lion, une famille de trois per-
sonnes : au centre, debout, une figure de fillette, le
visage et le cou réduits à l'état de simples silhouet-
tes. On distingue cependant, à la hauteur des oreilles,
les enroulements d'une chevelure ramenée en ar-
rière. Le costume se compose d'une robe à manches
courtes qui, sur la poitrine, dessine de gros plis
semi-circulaires et sur laquelle est posé un manteau
passant en écharpe de l'épaule gauche à la hanche
droite, pour s'enrouler autour de l'avant-bras. Un
collier est passé autour du cou. La main droite
tient une corbeille ou un sac à anse ; l'autre main
est dissimulée sous les plis du manteau. La partie
supérieure du corps est cachée par la figure du père
et de la mère, assis à droite et à gauche de leur
enfant et dont il ne subsiste plus que les silhouettes.
Sur les petits côtés, deux figures dansantes, de-
bout sur un autel, orné sur la face antérieure de
deux personnages : à droite, un Attis debout, de
face, les jambes croisées, la tunique courte serrée à
la taille, le manteau retombant en arrière, en partie
effacé : à gauche, également debout, un personnage,
dans le même costume que l'état de conservation
de la pierre ne permet pas d'identifier. A la partie
supérieure, les restes d'une arcature, à laquelle est
ESPÉRAiroiEU XIV.
suspendu un bouclier d'Amazone décoré d'un feuil-
lage. A droite, une danseuse, vêtue d'un chiton sans
manches dont la partie inférieure est entraînée dans
le mouvement de la danse. Le bras droit a disparu
avec tout le reste du corps de ce côté. Elle agitait
au-dessus de la tête un voile, retombant en demi-
cercle à gauche où il est maintenu par l'autre main.
A gauche, un Satyre, reconnaissable à sa petite
queue, vêtu d'une nébride, tenant un bâton dans
la main droite et, peut-être un thyrse dans l'autre
main, disparue avec le côté droit de la poitrine. Le
poids du corps repose sur la pointe du pied gauche,
la jambe droite est rejetée en arrière.
8524. Stèle. Pierre commune. Hauteur, 1 m. 74 ;
largeur, 1 m. 01 ; épaisseur, 0 m. 25. (PI. LXVIII).
H. Klumbach, Mainzer Zeitschrift, t. XXI, 1936, p. 33-34
et pi. I, 4. — G. Behhens, ibid., t. XXXIII, 1938, p. 38. —
A. Grenier, JRetiue des Études anciennes, t. XXXIX, 1937,
p. 60.
La partie supérieure de la stèle a disparu, entraî-
nant la perte de la tête du personnage central, assis
sur un siège à pieds tournés, les mains fermées et
posées sur les genoux, tenant dans la droite une
fleur, dans la gauche un petit chien. Il est vêtu
d'une tunique plissée et d'un manteau qui barre
obliquement la poitrine et retombe en avant depuis
l'épaule gauche sur laquelle il est maintenu par une
fibule. A droite, une femme debout, le corps enve-
loppé dans une robe longue, formant corsage sur la
poitrine qu'une fibule retient aux épaules et que
recouvre un manteau ramené en avant du corps à
58
SELZEN.
la hauteur de la ceinture et dans lequel se dissimule
la main droite. Un fuseau et une quenouille sont
placés dans l'autre main. Autour du cou est sus-
pendu un collier à pendentif. Le visage et la cheve-
lure sont arasés. A gauche, une fillette, également
debout, le visage est très mutilé, la chevelure nattée.
Sur une longue robe est posé un manteau dont les
plis sont maintenus par la main gauche. Dans l'autre
main, peut-être un petit oiseau. La partie supérieure
de la niche était probablement ornée d'une coquille.
La haute base ne porte pas d'inscription, mais
entre les pieds du personnage assis, on lit : vticvs,
ou iCTisvs, ou bien encore CYTISVS, tracé au pinceau.
8525. Stèle brisée. Pierre commune. Hauteur,
0 m. 90 ; largeur, 0 m. 70 ; épaisseur, 0 m. 28.
(PL LXVIII).
H. Klumbach, Mainzer Zeitschrift, t. XXXI, 1936,
p. 37-38, fig. 5.
Partie supérieure d'une stèle à fronton triangu-
laire portant en bas-relief la représentation de deux
époux debout, de face dans une niche à arcature en
forme de coquille. Les visages et les cous ont dis-
paru, et toute la partie inférieure des corps, depuis
les jambes, manque. A gauche, l'épouse, entière-
ment enveloppée dans les plis d'un manteau cou-
vrant le bras droit dont la main, ramenée sur la
poitrine, tient peut-être un oiseau. Dans l'autre
main, un objet carré qui pourrait être une tablette.
Un peu en retrait, à droite, l'époux portant un
curieux vêtement, composé d'un justaucorps en
cuir ou en peau (?) recouvrant la poitrine et les
avant-bras et dont l'extrémité inférieure barre obli-
quement le devant du corps qu'une étoffe retom-
bant à gros plis recouvre dans le bas. Sur l'épaule
gauche, une sorte de manteau aux franges duquel
sont suspendus de petits disques. Dans la main
gauche, placée le long du corps, un objet rond et
plat. Le bras droit, passe derrière les épaules de la
femme, la main retenant l'extrémité du manteau.
8526. Fragment de stèle. Pierre commune. Hau-
teur, 2 m. 35 ; largeur, 0 m. 82 ; épaisseur, 0 m. 37.
(PI. LXVIII).
H. Klumbach, Mainter Zeitschrift, t. XXXI, 1936, p. 38,
fig. 6.
Partie droite d'une stèle. Homme debout, les
pieds chaussés de hautes bottines, le corps enve-
loppé dans les plis d'un manteau. Toute la surface
de la pierre est profondément piquetée.
8527. Fragment de stèle. Pierre commune. Hau-
teur, 0 m. 40 ; largeur, 0 m. 32. (PI. LXVIII).
H. Klumbach, Mainzer Zeitschrift, t. XXXI, 1936, p. 35-36.
Partie inférieure du torse d'un personnage assis,
vêtu d'une tunique sur laquelle est posée un man-
teau dont les plis s'étendent en arc-de-cercle entre
les genoux. La main droite, posée sur le giron, tient
un objet rond, peut-être une pomme. Autour du
poignet, est passé un bracelet. A gauche, arrache-
ments d'un second personnage.
Il n'est pas exclu que le fragment n'appartienne
au relief précédent dont la surface est très mutilée.
8528. Fragment de stèle. Pierre commune. Hau-
teur, 0 m. 30 ; largeur, 0 m. 52 ; épaisseur, 0 m. 08.
(PI. LXIX).
H. Klumbach, Mainzer Zeitschrift, t. XXXI, 1936, p. 35-
36 et pi. I, 4.
Deux pieds chaussés reposent sur un tabouret
dont le cadre est constitué par deux montants ho-
rizontaux supportés par des pieds tournés. Entre le
pied gauche et la bordure de la stèle, les restes de
l'un des pieds du siège. A gauche, un roquet, un
collier à pendentif autour du cou, lève la tête en
direction de son maître.
8529. Partie supérieure d'une stèle. Pierre com-
mune. Hauteur, 0 m. 48 ; geur, 0 m. 61 ; épais-
seur, 0 m. 18. (PI. LXIX).
H. Klumbach, Mainzer Zeitschrift, t. XXXI, 1936, p. 39.
— G. Behbens, ibid., t. XXXIV, 1938, p. 38 (figures).
Dans un fronton triangulaire, une double rosace
et des feuilles d'acanthe. Rosettes et acrotères dans
les écoinçons. Au-dessous, dans un cadre rectangu-
laire mouluré, l'inscription : Sutta Cantilii f(iUus ou
ilia) Aniu ...
8530. Fragment de bandeau trouvé à Planig, dans
une maison sise Belzgasse n^ 19. Dans la muraOle.
Longueur, 0 m. 77 ; largeur, 0 m. 30. (PI. LXIX).
Photographie communiquée par le Musée de Mayence. —
Mainzer Zeitschrift, t. XXVIII, 1933, p. 79 et fig. 10.
Deux griffons affrontés de part et d'autre d'un
canthare à panse godronnée. Du griffon de droite,
il ne subsiste plus, fortement arasés, que la tête et
l'avant-train. Fragment de monument funéraire.
59
SPIRE.
RÉGION COMPRISE ENTRE LA QUEICH ET L'ISENACH.
(NOVIOMAGVS NEMETVM).
(Voir les tomes : VIII, p. 51 ; X, p. 107, 183).
8531. Bloc quadrangulaire trouvé à GanglofiF,
dans le cimetière. Au Musée de Spire. Grès. Hauteur,
0 m. 88 ; largeur, 0 m. 55. (PL LXIX, LXX).
Photographie commumquée par le Musée de Spire. —
Sprater, Germania, t. 19, 1935, p. 71 et fig. 16.
Quatre divinités debout, de face. 1. Jupiter nu,
imberbe, élevant la roue de la main droite et s'ap-
puyant de l'autre main sur la hampe d'un sceptre. —
2. Hercule barbu, nu, la peau du lion sur le bras
gauche, la main tenant la massue. De l'autre main,
il semble verser sur un autel le contenu d'une patère.
— 3. Vtdcain barbu, vêtu de l'exomis qui laisse à
nu le côté droit de la poitrine et les genoux. Le bras
droit est replié, la main ramenée à la hauteur de
l'épaule tenait un marteau disparu. Le bras gauche
retombe le long du corps ; dans la main, les tenailles
reposant sur l'enclume. — 4. Junon. La déesse, dia-
démée et vêtue, sur la tunique, d'un manteau ouvert
en triangle sur la poitrine, s'appuie sur un sceptre
de la main gauche dressée à la hauteur du visage.
De l'autre main, elle verse le contenu d'une patère
sur un petit autel. Les surfaces de la pierre sont
fortement corrodées, plus particulièrement aux
visages.
8532. Statuette brisée, trouvée à Heidenfels, entre
Landstuhl et Kindsbach. Au Musée de Spire. Grès.
Hauteur, 0 m. 37. (PI. LXXI).
Photographie communiquée par le Musée de Spire. —
Klein, Germania, t. 16, 1932, p. 324 ; t. 17, 1933, pi. 9, 1.
Homme debout, le genou gauche porté en avant,
tenant une lance dans la main droite et s'appuyant
de l'autre main sur un bouclier circulaire à umbo
central. Le torse est drapé dans un manteau, dessi-
nant une pointe en avant du corps et dans le dos.
Il est maintenu sur l'épaule droite par une fibule
ronde. Les plis sont indiqués par des traits profon-
dément incisés, déterminant, en avant, une sorte
d'écusson.
60
UBIENS.
(UBII).
RÉGION COMPRISE ENTRE LA MOSELLE ET LA NAHE.
(Voir le tome VIII, p. 159).
8533. Statuette brisée, trouvée à Boppard (cercle
de Saint-Goar), Hindenburgstrasse no 48, à 13 mètres
environ de l'intersection du mur occidental de l'en-
ceinte. Au Musée provincial rhénan de Bonn. Pierre
commune. Hauteur, 0 m. 50. (PI. LXXI).
Photographie communiquée par le Musée de Bonn. — Bon-
ner Jahrbûcker, Heft 146, 1941, p. 218, 327 et pi. 46, 3-4.
Dadophore debout sur une base rectangulaire,
adossé à un rocher ou à un tronc d'arbre, la jambe
droite disparue ramenée devant la gauche. Dans la
main gauche, il tient une tête de taureau appuyée
contre la poitrine. Dans la main droite disparue,
ainsi que le bras, était placée une torche. Le costume
est composé d'un pantalon long, d'une tunique
courte à manches collantes, terminées au poignet
par un double bourrelet, et d'un manteau noué
par devant et retombant en arrière dans le dos.
Traces de réparations anciennes sur le cou. La tête
manque.
61
COBLENCE.
(CONFLVENTES).
(Voir le tome VIII, p. 198).
8534. Fragment de stèle, trouvé à Coblence, sous
le poste des sapeurs-pompiers, à 1 m. 50 de profon-
deur, dans les fondations de la vieille enceinte. Au
Musée de Coblence. Calcaire commun. Hauteur,
0 m. 80 ; largeur, 0 m. 60 ; épaisseur, 0 m. 35.
(PI. LXXII).
Photographie communiquée par le Musée de Coblence. —
Adam Gûnther, Bonnet JahrbUcher, Heft 142, 1937, p. 55,
no 31 à pi. 16, 1.
Torse d'un soldat debout, de face, vêtu d'une
tunique relevée sur les côtés et sur laquelle est posé
un manteau flottant couvrant la poitrine et les
épaules. Le torse est protégé par une cuirasse, bordée
de franges à l'extrémité inférieure et aux emman-
chures. Deux ceinturons, garnis de plaques de métal
décorées de rosettes, supportent, à droite, une épée,
à gauche, un poignard. Sur le ventre, six lanières de
cuir, également revêtues de métal. Le bras gauche
retombe le long du corps, la main tenant un bouclier
entièrement disparu. Le bras droit manque.
Le fragment reproduit, presque sans modifica-
tions, la même posture et le même équipement que
ceux figurés sur la stèle d'Andernach (E., t. VIII,
p. 216, no 6213).
Près l'année 70 de notre ère (Lothar Hahl, Zur
Stilentwicklung der provinzialrômischen Plastik in
Germanien und Gallien, p. 18).
62
BONN, REMAGEN, ZULPICH, BILLIG
(BONNA, RIGOMAGVS, JVLIACVM, TOLBIACVM, VICVS BELGICA).
ET RÉGION COMPRISE ENTRE L'AHR,
LA ROER ET LE CONFLUENT DE L'ERFT.
(Voir les tomes : VIII, p. 218 ; X, p. 216 ; XI, p. 77).
8535. Fragments de bas-reliefs, trouvés à Bonn,
en 1935, dans une fontaine romaine, lors de l'éta-
blissement de canalisations sur la Dietrich-Eckart
Allée, à 72 mètres de l'angle formé par les Sieben-
gebirgstrasse et Lôwenburgerstrasse. Au Musée de
Bonn. Pierre calcaire. (PI. LXXII, LXXIII).
Photographies communiquées par le Musée de Bonn. —
Bonner Jahrbùcher, Heft 142, 1937, p. 194 et pi. 49, 3, 50, 1-4.
1. (0 m. 18 X 0 m. 20). Tête d'homme de face,
aux traits fortement accentués : bouche aux lèvres
charnues, surmontées d'une moustache et encadrées
par une barbe courte. Les pupilles sont indiquées.
Sur la chevelure épaisse, ordonnée en grosses mèches
qui recouvrent en partie le front, est posé un voile,
retombant un peu en arrière sur le côté droit de la
tête. Le nez est brisé à l'arête.
2. (0 m. 15 X 0 m. 20). Tête d'homme, le bas du
visage encadré par une barbe courte, moustaches.
Sur la chevelure, disposée en lourdes mèches, est
posé un voile retombant en arrière sur le côté gau-
che. Le nez est brisé.
3. (0 m. 26 X 0 m. 18). Tête de jeune homme
imberbe. Les pupilles sont indiquées. La pointe du
nez est brisée. La chevelure paraît frisée.
4. (0 m. 25 X 0 m. 25). Tête de jeune homme aux
lèvres épaisses. Une chevelure bouclée encadre le
visage. Le nez est brisé.
5. Dans une niche rectangulaire, la partie infé-
rieure du corps d'un personnage drapé, les pieds
chaussés de sandales.
Ces divers fragments appartiennent peut-être aux
restes de la décoration d'un arc de triomphe.
8536. Face antérieure du bloc n» 7791 (t. XI,
p. 105), trouvé dans la cathédrale. Au Musée de
Bonn. Grès. Hauteur, 0 m. 53 ; largeur, 0 m. 28 ;
épaisseur, 0 m. 26. (PI. LXXIII).
Photographie communiquée par le Musée de Bonn. —
Bonner Jahrbùcher, Heft 136/137, 1932, p. 146, no 89, et
pi. 20 b.
Junon ( ?) debout dans une niche, le corps hanche
à droite, appuyée de la main gauche sur un long
sceptre, une coquille dans la main droite abaissée
et légèrement tendue en avant. Elle porte une robe
ajustée à la taille, ouverte en triangle sur la poitrine.
Un diadème est posé sur le sommet de la tête. En
arrière retombe un voile, retenu sur le bras gauche.
Une large bandelette descend de l'oreille droite jus-
qu'à la ceinture. Brisée à mi-jambes. Des éclats ont
entraîné la disparition du visage et de la coiflFure.
8537. Fragment de bas-relief, trouvé dans la ca-
thédrale. Au Musée de Bonn. Pierre calcaire. Hau-
teur, 0 m. 31 ; largeur, 0 m. 14 ; épaisseur, 0 m. 12.
(PI. LXXIII).
Photographie communiquée par le Musée de Bonn. —
Bonner Jahrbùcher, Heft 136/137, 1932, p. 151, n° 116 et
pi. 22 c.
A droite, reste de la niche dans laquelle est repré-
sentée une femme debout, vêtue d'une robe ajustée
et serrée à la taille. La main droite qui sort d'une
manche large, est ramenée sur la poitrine et fermée
sur l'extrémité d'une draperie retombant de l'épaule
gauche. Brisée aux épaules, aux genoux et sur le
côté droit.
8538. Partie inférieure d'un grand monument
votif, trouvé dans la cathédrale. Au Musée de Bonn.
Pierre calcaire. Hauteur, 0 m. 40 ; longueur, 1 m. 05 ;
épaisseur, 0 m. 30. (PI. LXXIV).
Photographie communiquée par le Musée de Bonn, —
Bonner Jahrbùcher, Heft 136/137, 1932, p. 147, n" 92 et
pi. 26 d.
Sur une base moulurée, la partie inférieure d'un
bas-relief très mutilé et portant des traces de feu.
Près de la bordure, un mouton, de profil à gauche,
à côté, la partie inférieure du corps d'un homme
drapé et, devant lui, les jambes d'un deuxième per-
sonnage marchant à gauche.
BONN, REMAGEN, ZULPICH, BILLIG.
63
8539. Fragment de sculpture, trouvé dans la ca-
thédrale. Au Musée de Bonn. Pierre calcaire. Lon-
gueur, 0 m. 18. (PI. LXXIV).
Photographie communiquée par le Musée de Bonn. —
Bonner Jahrbucher, Heft 136/137, 1932, p. 145, n» 79, et
pi. 25 a.
Partie supérieure d'une corbeille remplie de fruits
qu'une Déesse Mère maintenait sur ses genoux, la
main gauche placée à l'extrémité, l'autre main repo-
sant, les doigts étendus, l'index écarté parmi les
fruits. Les avant-bras sont brisés au-dessus des poi-
gnets. Restes du manteau sur le poignet gauche.
8540. Fragment de fronton, trouvé dans la cathé-
drale. Au Musée de Bonn. Pierre calcaire. Hauteur,
0 m. 24 ; largeur, 0 m. 20 ; épaisseur, 0 m. 07.
(PI. LXXIV).
Photographie communiquée par le Musée de Bonn. —
Bonner Jahrbucher, Heft 136/137, 1932, p. 155, pi. 21 e.
Fragment de guirlande inachevée, ou dont le
décor était peint.
8541. Fragment de bas-relief trouvé dans la ca-
thédrale. Au Musée de Bonn. Pierre calcaire. Hau-
teur, 0 m. 50 ; largeur, 0 m. 14 ; épaisseur, 0 m. 16.
(PI. LXXIV).
Photographie communiquée par le Musée de Bonn. —
Bonner Jahrbucher, Heft 136/137, 1932, p. 151, n° 112 et
pi. 28 a.
A droite, restes d'une corne d'abondance ; à
gauche, une fleur à quatre pétales, suspendue à une
longue tige sinueuse.
8542. Fragment de pilier sculpté, trouvé dans la
cathédrale. Au Musée de Bonn. Pierre calcaire. Hau-
teur, 0 m. 60 ; largeur, 0 m. 20 ; épaisseur, 0 m. 17.
(PI. LXXV).
Photographie communiquée par le Musée de Bonn. —
Bonner Jahrbucher, Heft 136/137, 1932, p. 147, n° 90 et
pi. 22 a.
A la partie supérieure, feuilles stylisées. Sous le
bandeau, dans un encadrement rectangulaire, rin-
ceaux de vignes et raisins parmi lesquels picore un
oiseau.
8543. Partie supérieure d'un autel, trouvée dans
la cathédrale. Au Musée de Bonn. Pierre calcaire.
Hauteur, 0 m. 21 ; largeur, 0 m. 20 ; épaisseur,
0 m. 23. (PL LXXV).
Photographie communiquée par le Musée de Bonn. —
Bonner Jahrbucher, Heft 136/137, 1932, p. 150, a° 107 et
pi. 21 d.
Angle droit d'un fronton triangtilaire, à l'intérieur
duquel est figurée une corbeille renversée d'où retom-
bent six pommes. Au-dessus, acrotère en forme de
tête humaine. A la partie inférieure du fragment,
traces de la niche à l'intérieur de laquelle était une
représentation figurée.
8544. Fragment de bas-relief, trouvé dans la ca-
thédrale. Au Musée de Bonn. Pierre calcaire. Hau-
teur, 0 m. 46 ; largeur, 0 m. 45 ; épaisseur, 0 m. 35.
(PI. LXXV).
Photographie communiquée par le Musée de Bonn. —
Bonner Jahrbucher, Heft 136/137, 1932, p. 150, n° 106 et
pi. 27 /.
Partie supérieure de la face latérale d'un monu-
ment à sommet en forme de toit supporté par une
architrave que soutient un pilastre orné d'un fleu-
ron. Entre le pilastre et l'architrave, décor de
feuilles de laurier.
8545. Fragment d'un édicule en forme de temple,
trouvé dans la cathédrale. Au Musée de Bonn.
Pierre calcaire. Hauteur, 0 m. 21 ; largeur, 0 m. 60 ;
épaisseur, 0 m. 42. (PI. LXXV).
Photographie communiquée par le Musée de Bonn. —
Bonner Jahrbucher, Heft 136/137, 1932, p. 150, n» 105 et
pi. 27 o.
Fronton triangulaire, flanqué d'acrotères aux
deux extrémités. Trous de fixation pour des acro-
tères faîtières disparues. L'appareillage des dalles ou
des tuiles de la toiture est indiqué par des incisions
disposées en losange.
8546. Ébauche de statue trouvée dans la ville. Au
Musée de Bonn. Pierre calcaire. Hauteur, 0 m. 625.
(PI. LXXV).
Photographie communiquée par le Musée de Bonn. —
Bonner Jahrbucher, Heft 146, 1941, p. 371 et pi. 46, 2.
Figure de divinité masculine, peut-être Mercure
avec le bélier, la bourse et le caducée, ou bien un
Génie avec une corne d'abondance, versant le con-
tenu d'une patère sur un autel. La nudité des
jambes interdit de rechercher dans cette ébauche
une image de déesse, telle la Fortune. Sur la partie
antérieure du socle, un cartouche est réservé pour
la gravure d'une inscription.
64
BONN, REMAGEN, ZULPICH, BILLIG.
8547. Autel trouvé en avant du camp légionnaire.
Au Musée de Bonn. Tuf. Hauteur, 0 m. 53 ; largeur,
0 m. 39 ; épaisseur, 0 m. 28. (PI. LXXVI).
Photographie communiquée par le Musée de Bomi. —
Bonner Jahrbucher, Heft 146, 1941, pi. 52, 2.
Brisé au milieu en deux morceaux. Haut socle
mouluré. Le couronnement a disparu. Sur les petits
côtés : à droite, une patère à umbo central, autour
duquel rayonnent les feuilles d'une rosace ; à gauche,
un vase à libation à panse ovoïde, col haut, bec à
déversoir et anse. Sur la face antérieure, l'inscrip-
tion : Sabinus lib(ertus) L(ucii) Petroni Nepot[is]
[centurionis ?] leg(ionis) XXI p. .. [et cum Sa]turnina
Apollini v(otum) s(olvit) l(ihens) m(erito).
8548. Tête trouvée à Harzheim (cercle de Schlei-
den), à l'Est de la voie romaine et à 400 mètres au
Nord de la cote 4551 (Flur 35, « In oberen Saals-
busch », Parz. 109). Au Musée de Bonn. Hauteur,
0 m. 175. (PI. LXXVI).
Photographie communiquée par le Musée de Bonn. —
Bonner Jahrbucher, Heft 146, 1941, p. 335, pi. 45, 1-2.
Jupiter. Le nez est brisé. Au revers, traces an-
ciennes de sciage. La chevelure est disposée en ran-
gées de grosses boucles superposées, ainsi que la
barbe.
8549. Autel votif trouvé, le 20 avril 1844, dans
un sarcophage dont il constituait le couvercle avec
deux autres pierres, au lieu-dit « Heerstrasse », près
de Piitzdorf, à Aldenhoven (cercle de Jiilich). Au
Musée de Bonn. Pierre calcaire jaune. Hauteur,
0 m. 88 ; largeur, 0 m. 47 ; épaisseur, 0 m. 25.
(PI. LXXVII).
Photographie communiquée par le Musée de Bonn. —
Bonner Jahrbucher, Heft 5, 1846, p. 339; Heft 83, 1887,
p. 150, no 309; Heft 140/141, 1936, p. 450, pi. XIII, 1 ;
— C. I. L., XIII, 7860.
Sur les petits côtés, une corne d'abondance, char-
gée de fruits ronds, sans doute des pommes, dont
la base est faite d'une gaine en forme de fleuron,
terminée dans le bas par un bouton. Elle est accos-
tée, à droite, d'un croissant de lune (?) ; à gauche,
d'une roue à dix rayons mutilée. Sur la face anté-
rieure, l'inscription : Junonihus M(arcus) Aemilius
Genialispro se et Aemilius Avita et Lupula liberis svis,
8550. Partie supérieure d'une colonne à chapiteau
circulaire, trouvée près de Weilerswist (cercle d'Eus-
kirchen), dans la sablière « am Swisterberg ». Au
Musée de Bonn. Pierre calcaire. Hauteur, 0 m. 44.
(PI. LXXVII).
Photographie communiquée par le Musée de Bonn. —
Bonner Jahrbucher, Heft 133, 1927, p. 273 ; Heft 142, 1937,
p. 193-194 et pi. 49, 2.
Adossée à l'une des faces de la colonne, ornée
d'un décor de feuilles imbriquées, partie supérieure
d'un torse de femme, brisé au-dessous de la ceinture.
Dans la main droite une cruche à anse ; dans l'autre
main une patère. Elle est vêtue d'une robe bordée
à la naissance du cou, dégageant entièrement le bras
droit et couvrant le bras gauche. Le visage et la
chevelure ont disparu.
8551. Stèle funéraire brisée à la partie inférieure,
trouvée à Kierdorf (cercle d'Euskirchen), sur les
terrains de la société houillère Ville. Au Musée de
Bonn. Pierre commune. Hauteur, 0 m. 80 ; largeur,
0 m. 57 ; épaisseur, 0 m. 16. (PI. LXXVIII).
Photographie communiquée par le Musée de Bonn. —
Bonner Jahrbucher, Heft 136/137, 1932, p. 343 et pi. LXII, 3.
A la partie supérieure, une guirlande et deux
oiseaux afl'rontés de part et d'autre d'une rosace.
Au-dessous, dans une niche rectangulaire allongée,
trois têtes de face, dont les visages ont disparu.
L'un des personnages porte une coiffure aux grosses
mèches rigides, rejetées en arrière. De chaque côté
de la niche, un torque. Au-dessous, l'inscription :
A. VolsoniusA.f. ClaPaulusvet(eranus) ex leg(ione)
I h(ic) s(itus) efst) Vimpa C ... D ... Première moitié
du i®^ siècle avant J.-C.
8552. Fragment de stèle funéraire, trouvé à Zûl-
pich (cercle d'Euskirchen), à l'angle formé par
la Miinsterstrasse et la Kôlnstrasse, au voisinage
immédiat de la voie romaine. Au Musée de
Ziilpich. Grès. Longueur, 1 m. 50 ; largeur, 0 m. 52.
(PI. LXXVIII).
Photographie communiquée par le Musée de Bonn. —
Von Petrikovits, Bonner Jahrbucher, Heft 143/144, 1939,
p. 440, et pi. 61, 2.
Partie médiane d'un torse d'homme debout, brisé
sous les seins et à la hauteur des genoux, dans l'atti-
tude classique de 1' « écrivain », la main gauche,
ramenée sur la poitrine et tenant un livre qu'il
devait désigner de l'autre main. Il est vêtu d'une
tunique longue sur laquelle est passé un manteau à
larges manches. De chaque côté du personnage, deux
enfants nus dansant, brisés à mi-corps, le bras
gauche levé, la main tenant une grappe de fruits
ronds. Dans les compartiments supérieurs, le bas
BONN, REMAGEN, ZULPICH, BILLIG.
65
des jambes et les pieds de deux autres petits
danseurs. Sur le côté gauche de la stèle, on
retrouve les mêmes figures mutilées de danseurs.
Stèle funéraire. Le bloc avait été utilisé pour une
corniche.
8553. Stèle mutilée trouvée à Uebach-Palenberg
(cercle de Geilenkirchen-Heinsberg), dans la sablière
Lehnen, à 300 mètres au Nord-Est de l'église, dans
la clôture d'un cimetière franc à tombes plates. Au
Musée provincial rhénan de Bonn. Grès rouge. Hau-
teur, 1 m. 06 ; largeur, 0 m. 56 ; épaisseur, 0 m. 28.
(PL LXXIX).
Photographie communiquée par le Musée de Bonn. —
Kehsten, Bonner Jahrbiicher, Heft 146, 1941, p. 359, et
pi. 49, 1.
Dans un cartouche rectangulaire, à la partie infé-
rieure de la stèle, un oiseau dont la tête manque,
peut-être un paon, debout sur une guirlande de
fruits. A la partie supérieure, l'inscription : D(is)
M(anibus) Holdaniae. Sur les petits côtés : deux
lauriers arborescents stylisés. Stèle funéraire.
8554. Stèle mutilée trouvée à Uebach-Palenberg,
dans la sablière Lehnen, à 300 mètres au Nord-Est
de l'église, dans la clôture d'un cimetière franc à
tombes plates. Au Musée provincial rhénan de Bonn.
Grès rouge. Hauteur, 1 m. 34 ; largeur, 0 m. 60 ;
épaisseur, 0 m. 29. (PI. LXXIX).
Photographie communiquée par le Musée de Bonn. —
Kersten, Bonner Jahrbiicher, Heft, 146/147, 1941, p. 359
et pi. 49, 2.
Sur la face antérieure, l'inscription : Dis Mfani-
bus) 1 Kriomathin \ a Animula | Severio Vero | coniugi
dul I cissimo \f (aciendum) c(uravit). Sur les petits
côtés, deux lauriers arborescents stylisés.
ESPÉRANDIEU — XIV.
66
COLOGNE.
(COLONIA CLAUDIA AUGUSTA AGRIPPINENSIUM).
(Voir les tomes : VIII, p. 306; X, p. 110).
8555. Autel trouvé Caecilienstrasse, dans la cour
de l'Hôpital civil. Au Wallraf-Richartzmuseum.
Pierre commune. Hauteur, 0 m. 8 ; largeur,
0 m. 42 ; épaisseur, 0 m. 26. (PI. LXXX).
Photographie communiquée par le Wallraf-Richartzmuseum.
— Fr. Fremersdorf, Bonner Jahrbiicher, Heft 146, 1941,
p. 422 et pi. 78, 1-4.
Autel dédié à Jupiter. Sur la face antérieure, l'ins-
cription : IfoviJ O(ptimo) Mfaximo). Au bandeau
supérieur, en avant et en arrière, les restes de trois
petits bustes très mutilés. Au milieu de la table, un
fruit. Sur la face postérieure retombe une draperie,
semblable à celle figurée sur la statuette de Jupiter,
découverte dans le temple de Kleinen Griechen-
markt. Sur les petits côtés : debout sur une console,
ornée de feuilles d'acanthes, à droite, un porteur
d'offrandes, vêtu d'une tunique descendant aux
genoux, tenant une bourse dans la main droite et
maintenant sur l'épaule gauche une amphore ; à
gauche, porteuse d'offrandes, vêtue d'une longue
robe à manches longues, serrée à la taille, le bras
droit retombant le long du corps, une serviette dans
la main ; dans l'autre main, une quenouille.
8556. Stèle funéraire trouvée, en 1939, Ulmen-
allee n° 130. Au Wallraf-Richartzmuseum. Pierre
calcaire. Hauteur, 2 m. 30 ; largeur, 0 m. 77 ; épais-
seur, 0 m. 36. (PI. LXXXI).
Photographie communiquée par le Wallraf-Richartzmu-
seum. — Wilhem Reusch, Germania, t. 25, 1941, p. 98-104
et pi. 11-12.
A la partie inférieure, en relief méplat, combat de
deux gladiateurs : à gauche, en posture d'attaque,
un oplomachus, le corps protégé jusqu'aux genoux
par un bouclier semi-circulaire (scutum) tenu dans
le bras gauche, l'épée courte (gladius) dans la main
droite, le bras entouré de la manica. U est vêtu d'un
caleçon (suhligaculum), serré à la taille par une
ceinture (halteus). La tête est couverte d'un casque
(galea), surmonté d'un panache de plumes. A droite,
un gladiateur thrace, dans la même attitude, le
corps protégé jusqu'aux genoux par un petit bou-
clier (parmaj, tenu dans la main droite. Dans
l'autre main, la sica, le sabre thraco-illyrien. Aux
jambes, les ocrea. Sur la tête, un casque à visière
fermée et à panache de plumes, dont le cimier paraît
terminé par une tête d'animal.
Le relief porte des traces de repentirs : primitive-
ment le gladiateur, à droite, était représenté tenant
la sica dans la main droite et le bouclier dans l'autre
main. Le raclage de la sica a laissé une trace en
forme de croissant.
Au-dessus de la scène de combat, dans un enca-
drement rectangulaire, l'épitaphe : Aquilo C(ai) et
M(arci) Versulati(or)um l(ibertus) h(ic) s(itus)
efst) patToni p(ientissimi) f(aciendum) c(uraverunt)
et Murano l(iberto).
Le couronnement de la stèle reproduit le motif
fréquent sur les tombes gallo-romaines de la vallée
du Rhin : un sphinx entre deux lions, les pattes
antérieures maintenant une tête de bélier. Le sphinx
à tête de femme, aux cheveux légèrement ondulés,
a le visage mutilé. Seule, la partie antérieure des
corps est traitée en ronde-bosse, la partie postérieure
étant exécutée en bas-relief.
Sur les deux petits côtés apparaissent des motifs
de caractère apotropaïque, disposés dans un enca-
drement rectangulaire : à gauche, un griffon à cri-
nière, au repos, la patte antérieure gauche dressée,
rappelant un prototype grec ; à droite, un chien de
profil à gauche, la tête tournée vers l'échiné, les pattes
de devant arc-boutées sur le sol, l'arrière-train rele-
vé, la queue redressée en demi-cercle.
Stèle funéraire d'un gladiateur, probablement
d'origine germanique, qui se rattache à « l'art des
soldats » et que le peu de profondeur des niches et
la faible saillie des reliefs permettent de dater de la
période antérieure aux Flaviens (Lothar Hahl, Zut
Stilentwickïung der provinzialrômischeh Plastik in
Germanien und Gallien, p. 12. — E. Gerster, Mit-
telrheinische Bildhauerverkstetten in I Jahrhundert
nach Christus, p. 60-86).
8557. Fragment de stèle trouvé, en 1934, Aache-
nerstrasse n^ 69. Au Wallraf-Richartzmuseum. Pierre
calcaire à grain fin. Hauteur, G m. 28 ; largeur,
0 m. 20 ; épaisseur, 0 m. 09. (PI. LXXXII).
COLOGNE.
67
Photographie communiquée par le Wallraf-Richartzmu-
seum. — Fr. Fremersdorf, Germania, t. 19, 1935, p. 135,
n» 12 et pi. 11, 3.
Dans un encadrement formé gauche par les
restes d'un étroit listel, la partie inférieure d'un
buste, probablement de femme, vêtue d'une robe
dont les plis sont nettement entaillés dans la pierre.
Les deux mains, la droite en léger repli, la gauche
sur laquelle retombe un pli du vêtement, tenant
une feuille lancéolée à large tige, reposent sur la
plinthe. Au-dessous, l'inscription : ... licus [ami]
cis suis.
8558. Sarcophage trouvé Jakobstrasse, dans le
jardin du couvent des Augustins. Au Wallraf-
Richartzmuseum. Tuf. Longueur, 2 m. 13 ; hauteur,
0 m. 60 ; épaisseur, 0 m. 80. (PI. LXXXII).
Photographie communiquée par le Wallraf-Richartzmu-
seum. — Fr. Fremersdorf, Germania, t. 19, 1935, p. 134,
n" 8, pi. 11, 1.
Sur la face antérieure de la cuve, deux Amours
nus, grossièrement exécutés, soutiennent des deux
mains un cartouche rectangulaire, dont les petits
côtés, taillés en accolades, se terminent en haut et
en bas par deux volutes. Dans le cartouche, l'ins-
cription : Decci(a)e Maternfaje Decci Fruendi quon-
dam decurionis Cfoloniae) C(laudiae) A (rae) A (grip-
pinensium) filiae Deccivs Certilianus frater et Julia
Vera neptia eius hfejr(edes) secvndo (sic) volumtatem
t(estamento) f(aciendum) c(uraverunt).
Travail d'un atelier local, caractérisé par le motif
des cartouches soutenus par deux Amours (E.,
t. VIII, p. 344, no 6437 ; p. 378, no 6488).
8559. Partie supérieure d'une stèle trouvée sur
l'emplacement de l'Hôtel central des Postes. Au
Wallraf-Richartzmuseum. Pierre calcaire à grain
fin. Hauteur, 0 m. 46 ; largeur, 0 m. 44 ; épaisseur,
0 m. 15. (PI. LXXXII).
Photographie communiquée par le Wallraf-Richartzmu-
seum. — Fr. Fremersdorf, Germania, t. 19, 1935, p. 133,
n" 6, pi. 11, 4.
A la partie supérieure, dans un fronton triangu-
laire, une double rosette florale, sur un fond de
feuilles d'acanthes. Dans les écoinçons, feuilles d'a-
canthes d'oii sortent trois acrotères, entre lesquelles
s'insinuent les replis d'une bandelette ondulant vers
le sommet du fronton. Au-dessous, l'inscription :
Aniceto P. Graecinti Albani ser[vo].
Début du i^' siècle de notre ère.
69
SUPPLÉMENT AU TOME IX.
GAULE GERMANIQUE.
(TROISIÈME PARTIE).
BATAVES, CANNINEFATES. MARSES, FRISONS.
(BATAVI, CANNINEFATES, MARSACI, FRISAVONES, FRISII).
(Voir tome IX, p. 40).
8560. Fragments de monument funéraire trouvé
à Heerlen dans les thermes romains. Au Musée
de Leyde. Pierre calcaire. Longueur, 0 m. 735 ;
hauteur, 0 m. 60 ; épaisseur, 0 m. 435, 0 m, 85.
(PI. LXXXIII).
Photographie et renseignements communiqués par
M. H. Brunsting.
1. A gauche, torse d'homme drapé ; à droite, pi-
lastre avec feuilles d'acanthes. — 2. Partie supé-
rieure du corps et pied droit d'une femme, dan-
seuse (?) ; à droite, canthare à panse godronnée,
une couronne de feuillages lancéolés au col et
acanthe, qui se retrouve sur la face latérale.
8561. Fragment de stèle funéraire trouvé à Heer-
len, dans les thermes romains. Au Musée de Leyde.
Grès du pays. Longueur, 0 m. 70 ; hauteur, 0 m. 47 ;
épaisseur, 0 m. 25. (PI. LXXXIII).
Photographie et renseignements communiqués par
M. H. Brunsting.
Dans une niche brisée, ornée de feuillages sur le
côté long, personnage assis, dont il ne subsiste plus
que la jambe et le pied gauches, ainsi que la partie
inférieure du vêtement. Le siège est recouvert d'une
étoffe dessinant de gros plis incurvés. A la partie
inférieure, l'épitaphe : AMULLUAE | ... idavvo m ( ...
MAFOB I ...AVVE 1 ...E.
8562. Fragment de statue trouvé à Vœrendaal,
près de Heerlen, en 1917. Au Musée de Maestricht,
Hauteur, 0 m. 33 ; largeur, 0 m. 22. (PI. LXXXIV).
Photographie et renseignements communiqués par
M. H. Brunsting.
Tête féminine. La chevelure, disposée en une
double rangée de coquilles recouvrant en partie le
front, est réunie en tresses sur le sommet du crâne.
Les pupilles sont indiquées par un trou au trépan.
La pointe du nez est brisée. Diane (?).
8563. Fragment de statue trouvé à Wessen (Lim-
bourg hollandais), dans les ruines de la tour occiden-
tale de l'église, détruite au cours de la dernière
guerre. Au Musée de Leyde. Pierre commune. Hau-
teur, 0 m. 44. (PI. LXXXIV).
Photographie communiquée par M. P. Glazema. — P. Cla-
ZEMA, Publications de la Société historique et archéologique dans
le Limbourg, t. LXXXIII, p. 244. — P. Hombert, American
Journal of archaelogy, t. 52, 1948, p. 220 ; t. 53, 1949, p. 173.
Brisé en deux morceaux. Divinité féminine assise.
La tête et les jambes manquent. Une draperie couvre
les cuisses et les jambes et s'enroule autour du bras
gauche. De ce même côté, les restes d'une corbeille
remplie de fruits, dont la partie supérieure, seule,
est conservée. Déesse Mère.
70
BATAVES, CANNINEFATES. MARSACI, FRISONS.
8564. Fragment de base ou d'autel trouvé, en 1883,
dans le mur de l'église romane à Saint-Odiliënberg,
près de Rœrmond. Disparu. (PI. LXXXIII).
Photographie communiquée par M. H. Brunsting. — Litho-
graphie extraite de J. Habets, Over eene romeinsche Ara te
Odiliënberg bij Rœrmond, dans Verslagen en Mededeelingen
der Koninglijke Académie van Wetenschappen, Afdeeling Let-
terkunde, III Reeks, 1885, p. 73, pi. II-III. — Hertlein,
Juppiter- Gigantensàulen, p. 53.
Fragment d'une pierre aux quatre divinités.
1. Minerve debout, le bras droit dressé tenant la
lance. A droite, sur une colonne, la chouette. —
2. Apollon avec la lyre.
8565. Fragment de statue trouvé à Melenborg,
près de Rœrmond. Au Musée de Leyde. Pierre cal-
caire. Longueur, 0 m. 60. (PI. LXXXIV).
Photographie communiquée par M. H. Brunsting. —
J. H. HoLWERDA, Musée de Leyde, Catalogue, p. 288, n" 40.
Peau, tête et pattes de la dépouille du lion, ayant
appeirtenu à une statue d'Hercule.
8566. Fragment d'un autel funéraire trouvé,
en 1926, sur la rive droite de la Meuse, à Lottum,
commune de Grubbenvorst, au Nord de Venloo.
Pierre calcaire. Hauteur, 0 m. 53 ; largeur, 0 m. 20 ;
épaisseur, 0 m. 07. (PI. LXXXV).
Photographie communiquée par M. H. Brunsting. —
J. H. A. MiALARET, De Monumenten van Geschiedenis en Kunst
in de Provincie Limburg, II, Nord Limburg, p. 66, fig. 215.
Face latérale gauche. A la partie supérieure, fron-
ton triangulaire, renfermant une marguerite à trois
pétales. Corne d'abondance, brisée à la base, chargée
de fruits et d'épis.
8567. Fragment de bas-relief funéraire, trouvé à
Cuyk. Encastré dans la maçonnerie d'une tour du
xv^ siècle, élevée sur l'emplacement d'un édifice
romain du IV® siècle. Pierre calcaire. Environ gran-
deur nature. (PI. LXXXV).
Photographie et renseignements communiqués par
M. H. Brunsting.
Tête de face, la chevelure ordonnée en plis gau-
frés. Les pupilles sont indiquées.
71
NIMÈGUE.
(COLONIA ULPIA NOVIOMAGUS, FORUM HADRIANI, ou PRAETORIUM AGRIPPINAE).
(Voir le tome IX, p. 42).
8568. Fragment d'autel ou de base, trouvé à Ni-
mègue au cours des fouilles de 1934. Au Musée de
Leyde. Pierre calcaire. Hauteur, 0 m. 475 ; diamètre,
0 m. 18. (PI. LXXXV).
Photographie communiquée par M. H. Brunsting. —
J. H. HoLWERDA, Musée de Leyde; Catalogue, p. 228, n° 45.
Pierre aux quatre divinités. Apollon et Mars (?).
8569. Stèle, anciennement conservée dans la col-
lection Guyot à Nimègue. La provenance de Ni-
mègue est incertaine. Au Musée de Leyde. Marbre
pentélique. Hauteur, 0 m. 25 ; largeur, 0 m. 11 ;
épaisseur, 0 m. 06. (PI. LXXXV).
Photographie commumquée par M. H. Brunsting, —
J. H. HoLWERDA, Musée de Leyde, Catahgue, p. 228, n" 46.
Dans une niche à sommet cintré, sur les côtés
longs de laquelle se déroule une « inscription gnos-
tiquf », femme nue, debout, la main droite ramenée
sur les seins, l'autre main cachant le sexe. Une
accolade marque le nez et les sourcils, les yeux sont
figurés par deux grosses circonférences en léger
relief, la bouche par un trait incurvé.
8570. Fragment de statue trouvé dans le camp de
la X^ légion. La provenance n'est pas certaine. An-
ciennement conservé dans la collection Gildemees-
ter. Au Musée de Leyde. Marbre. Hauteur, 0 m. 25.
(PI. LXXXVI).
Photographie communiquée par M. H. Brunsting. —
W. C. Braat, Oudheidkundige Mededeelingen, 1939, p. 24.
Portrait d'un homme âgé, le visage ridé, donné
comme celui de Jules César. La pointe du nez
manque.
8571. Fragment de monument funéraire trouvé à
Nimègue, dans les fondations du château Valkof,
démoli en 1796. Au Musée municipal de Nimègue.
Pierre calcaire. (PI. LXXXVL 1).
Photographie communiquée par M. H. Brogges. — Cata-
logue du Musée de Nimègue, XV, 354.
A droite d'un cartouche, ayant renfermé l'épi-
taphe disparue, les restes d'un personnage masculin
debout, probablement un soldat romain, d'après
une aquarelle exécutée, en 1809, par H. Hoggers et
conservée au Musée de Nimègue. (PI. LXXXVI, 2).
8572. Fragment d'un autel trouvé à Nimègue
en 1931. Au Musée de Nimègue. Pierre calcaire.
(PI. LXXXVII).
Photographie communiquée par M. J. Brunsting. — Compte
Tendu du Musée municipal, 1931, p. 5.
Partie supérieure avec deux tores latéraux et
globe central. Fruits sur les petits côtés. Sur la face
principale, la dédicace : Matr | ibus | sive | Matronis.
8573. Autel trouvé à Zennewijnen, près de Tiel,
en 1930. Au Musée de Leyde. Pierre calcaire. Hau-
teur, 0 m. 925 ; largeur, 0 m. 48 ; épaisseur, 0 m. 17.
(PI. LXXXVIII).
Photographie communiquée par M. H. Brunsting. —
A. OxÉ, Ein rômisches Weihedenkmal fiir eine germanische
Gôttin, dans Oudheidkundige Mededeelingen, N. R., XII, 1931,
p. 5-12.
Dans une niche à sommet triangulaire, déesse
debout, vêtue d'une tunique courte, le bras droit
levé, l'autre bras retombant le long du corps et
maintenant un pli du vêtement. A sa droite,
un chien. Sur le soubassement, la dédicace : De \
I aefise ?) \ Nfejbucaege | Ulp(ius) Filinus p(rimi)
p(ilaris) trihun(us) \ \leg(ionis)] XXX V(lpiae)
V(iitricis) Severian(a)e | [Alexandrinae] [ar]am
cum (a)ede sua a se | [re]fecit. V(otum) s(olvit)
l(ibens) mferitoj imp(eratore) | d(omino) nfostro)
Severo [Alexandre] Aug(usto) co(n)s(uleJ]. 222 de
notre ère.
Sur les côtes, feuilles de vignes et grappes de
raisins ; acanthes.
8574. Stèle funéraire, très mutilée, trouvée, en
1938, à Lobith. A la mairie de Lobith. Pierre. Hau-
teur, 0 m. 79 ; largeur, 0 m. 65. (PI. LXXXVII).
Photographie communiquée par M. H. Brunsting. ^
VoLLGRAFT, Mededeelingen der Koninklijke Nedertandsche
Akademie van Wetenschappen, Afd. Letterkunde, N. R., Deell,
1938, p. 555. — J. H. Holwerda, Germania, t. 23, 1939,
p. 31. — A. W. Byvanck, Nederland in den Romeinschen
tijd, II, 1943, p. 392.
Pieds d'un soldat debout, à la partie supérieure
du monument. Au-dessous, dans un cartouche rec-
tangulaire, l'épitaphe : M Manlius (ou Mallius) \
I M(arci) f(ilius) Galer(ia) Genua \ mik(s) le-
g(ionis) I (centuriae) Rusonis \ annofrumj XXXV,
stip(endioTum) XVI \ Carvio ad molem \ sepuUus
est. Ex test(amento) \ heredes duo f(aciendum) c(ura-
verunt).
Le texte mentionne le môle de Drusus et le nom
de lieu Carvio (Tab. Peut., Carvone).
72
VECHTEN.
(Voir le tome IX, p. 75).
8575. Fragment de statue trouvé à Vechten,
en 1870. Au Musée de Leyde. Pierre calcaire. Hau-
teur, 0 m. 215 ; largeur, 0 m. 10. (PI. LXXXIX).
Photographie communiquée par M. H. Brunsting. —
J. H. HoLWERDA, Catalogue, p. 228, n» 44.
Tête de Jupiter.
8576. Fragment de sculpture trouvé à Vechten-
Fectio, en 1947, dans les débris remplissant le fossé
du castellum en tuf, daté des années 210-260 de
notre ère. Au Musée de Leyde. Hauteur, 0 m. 18.
(PI. LXXXIX, XC).
Photographie communiquée par M. A. E. Van Giffen.
Tête de divinité masculine, assise sur un trône,
dont il ne subsiste plus que la partie supérieure du
dossier, ornée à l'arrière de deux volutes. La partie
inférieure du visage est encadrée par les lourdes
boucles parallèles de la barbe et de la moustache.
Sur la chevelure, disposée en grosses boucles paral-
lèles, maintenues par un bandeau, était placé un
modius, dont l'arrachement seul subsiste. Sérapis ( ?).
73
GERMANIE ROMAINE.
BADE.
(CIVITAS AURELIA AQUENSIS).
(Voir : Germanie romaine, p. 292).
MŒRSCH.
(BADE).
Au cours de l'exploration d'une sablière, à St. Johann (canton de Môrsch, près d'Ettlingen), au mois
de juillet 1939, on mit au jour un puits maçonné qui avait été comblé, à une date qui ne peut être postérieure
à 260 après J.-C, avec des fragments de statues et de bas-reliefs qu'un autel, recueilli sur le même empla-
cement, fait connaître comme représentant les statues de culte d'un sanctuaire dédié, antérieurement à 213
de notre ère, à Mercure et à Maia, par Lucius Cornélius Augurinus, decurio civitatis Aquensis. Un second
sanctuaire existait également à cet endroit, mais on ignore l'emplacement occupé par l'un et l'autre de ces
lieux de culte qui devaient probablement s'élever au voisinage de la sablière, près du croisement des voies
romaines, mettent en communication le limes avec la Rétie.
Les sculptures ainsi découvertes sont l'œuvre de tailleurs de pierres du pays, d'une exécution peu
soignée. EUes sont conservées au Musée d'Ettlingen. Les photographies m'ont été obligeamment communiquées
par M. Joseph Alfs.
BIBLIOGRAPHIE.
Joseph Alfs, Rômische Skulpturen von Môrsch bei Ettlingen (Baden), dans Germania, t. 25, 1941, p. 111-120.
8577. Fragments d'une statue de Mercure. Grès.
Probablement grandeur nature. (PI. XCI).
J. Alfs, Germania, t. 25, 1941, p. 115-117, pi. 19, 2-5.
Mercure debout. Quatre fragments ont été retrou-
vés : 1, Base (largeur, 0 m. 58 ; hauteur, 0 m. 12 ;
épaisseur, 0 m. 30). Deux pieds nus, le gauche, un
peu en retrait, repose sur une carapace de tortue.
Un léger ressaut paraît marquer l'emplacement de
l'extrémité terminale de la hampe d'un caducée.
Tout à fait à droite, les traces d'un sabot marquent
l'emplacement occupé par un bélier. — 2, Fragment
de jambe droite, brisée au genou et au-dessus de la
cheville. En arrière, tête de bélier, penchée en avant
et partie de l'avant-train. — 3, Fragment du bras
droit, brisé en deux morceaux. — 4, Tête de Mer-
cure, coiffée du pétase posé sur une rangée de grosses
bouclettes parallèles. L'extrémité inférieure du nez
est brisée, ainsi que la bouche. Grands yeux globu-
leux. Menton épais et lourd.
ESPÉRANDIEU XIV.
8578. Stèle ou bas-relief, brisé en trois morceaux.
Grès. Hauteur, 0 m. 46 ; largeur moyenne, 0 m. 31 ;
épaisseur, en haut, 0 m. 04 ; en bas, 0 m. 020.
(PI. XCI).
J. Alfs, Germania, t. 25, 1941, p. 115, pi. 18, 2.
Brisé à droite et dans le haut. Mercure nu, debout,
la tête coiffée du pétase, tournée vers la gauche. La
chlamyde, posée sur l'épaule, retombe sur le côté
gauche de la poitrine et sur l'avant-bras tendu en
avant, la main tenant le caducée par son extrémité
terminale. Dans l'autre main, une bourse reposant
entre les cornes d'un bélier, couché sur le sol aux
pieds du dieu. A sa gauche, un coq, placé légèrement
en dehors du champ de la stèle. Dans le fond, assez
indistinct, un petit édicule avec colonne et, à la
hauteur des épaules de Mercure, une architrave.
8579. Stèle brisée. Grès. Hauteur, 0 m. 69 ; lar-
geur, 0 m. 40 ; épaisseur, 0 m. 045. (PI. XCI).
10
7»
MŒRSCH.
J. Alps, Germania, t. 25, 1941, p. 114-115, pi. 18, 1.
Haut-relief. Mercure nu, debout, brisé aux genoux,
les bras retombant naturellement le long du corps,
tenant la bourse dans la main droite, dans l'autre
main le caducée dont l'extrémité terminale est main-
tenue entre le pouce et les autres doigts, le fût repo-
sant dans le bras, l'autre extrémité appuyée contre
la chlamyde dont les plis réguliers retombent sur
l'épaule et le bras. Sur la chevelure, disposée en
couronne de bouclettes stylisées, est posé le pétase
dont le sommet, les ades, ainsi que la bourse dépas-
sent le ch.-imp de la stèle contre laquelle est adossée
la figure ont disparu. Travail de stylisation compli-
quée dans le rendu du caducée et de mollesse dans
l'exécution de la musculature.
8580. Fragments de statue. Grès. Hauteurs,
0 m. 144, 0 m. 30. (PI. XCII).
J. AtFS, Gemumia, t. 25, 1941, p. 117, pi. 20, 1-2.
Partie supérieure d'une corne d'abondance, rem-
plie de fruits ; main gauche enserrant du pouce et
de l'auriculaire l'extrémité terminale d'une corne
d'abondance, les trois autres doigts étendus sur le fût.
L'index et l'annulaire portent des anneaux gemmés.
Fragments d'une statue de la Fortune.
8581. Statuette mutilée. Grès. Hauteur, 0 m. 55.
(PI. XCII).
J. Aus, Germania, t. 25, 1941, p. 117-118, pi. 20, 3-4.
Amour étendu sur ses ailes déployées et en partie
brisées, les avant-bras repliés derrière la tête. Le
bras droit et la jambe coudée à angle aigu, le pied
appuyé contre le genou gauche, manquent. Bien
que non destiné à être vu, le revers est travaillé.
L'exécution du modelé du corps et du visage, aux
traits empâtés dans les chairs, est grossier. Les yeux
sont ouverts et de simples incisions marquent les
empennes des ailes.
75
BRETTEN.
(BADE).
Au Sud-Est de Bretten, au lieu-dit « Hâssloch » et à 300 mètres environ du carrefour des routes Bretten-
Knittlingen, G. Wôrner explora, en 1885, un petit temple à cella carrée, entouré d'un portique à piliers de
bois supportant la toiture. Dans les décombres du fanum, un certain nombre de statues de culte et de bas-
reliefs, contemporains du ii^ siècle de notre ère, furent recueillis, ainsi que des objets en bronze, dont un
brûle-parfum, des outils en fer, des éléments de coUiers en verre et des monnaies de bronze, dont une de
Faustine l'Ancienne. De même qu'à Hochscheid (voir p. 35), le temple était situé au voisinage d'une source.
Les sculptures et les bas-reliefs, dont les photographies m'ont été obligeamment communiquées par
M. Joseph Alfs, sont conservés au Musée de Bretten.
BIBLIOGRAPHIE.
Emst Wagner, Fudstâtten und Funde aus vorgeschichtlicher, rômischer und alamannisch-fTÔnkischer Zeh im GTossherxogtunt
Baden. B. II, Das badische Unterland, p. 103-104.
Joseph Alfs, Ein gallo-rômischer Tempd bei Bretten (Baden), dans Germania, t. 24, 1940, p. 128-140, pi. 26-28.
8582. Bas-relief brisé en treize morceaux. Grès.
Longueur, 1 m. 06 ; largeur, Cm. 76 ; épaisseur,
0 m. 036. (PI. XCIII).
J. Alfs, Germania, t. 24, 1940, p. 131-133, pi. 26, 5.
Dans un encadrement rectangulaire mouluré,
quatre divinités debout, de face. De gauche à droite :
Mercure nu, une chlamyde retombant de l'épaule
sur le côté gauche du corps, le caducée dans le bras
gauche, la bourse dans la main droite, l'avant-bras
légèrement écarté. Au-dessous, la tête et le cou d'un
bélier, couché aux pieds du dieu. Les jambes sont
brisées, la gauche au-dessous du genou, la droite à
mi-mollet. — Rosmerta tenant de la main droite le
caducée dont l'extrémité supérieure repose sur le
sol, dans l'autre main, ramenée à la hauteur de la
ceinture, la bourse. Elle est vêtue d'une longue robe
et d'un manteau enroulé autour des hanches et de
l'avant-bras droit. Son extrémité retombe sur le
côté gauche. Sur la chevelure aux mèches stylisées
et disposées en couronne, est placé un diadème. Le
visage est mutilé. Toute la partie droite du torse et
les bras manquent. — Partie inférieure du corps,
brisé à la hauteur de la ceinture et à mi-jambes
d'une divinité féminine, tenant de la main gauche
une corne d'abondance, un attribut indistinct dans
l'autre main retombant le long du corps. Elle porte
une longue robe et un manteau formant bourrelet à
la hauteur des hanches. La présence de la corne
d'abondance et la disposition des draperies rendent
vraisemblable l'attribution de ce fragment à une
image de la Fortune. — Du quatrième personnage
féminin, à droite, il reste le côté droit de la poitrine,
couvert par une légère draperie qu'une fibule cir-
culaire fixe sur l'épaule, laissant le bras nu, et la tête
sur la chevelure de laquelle est posée une couronne,
ou qui est peut-être recouverte d'une coiffure. La
position du bras indique que la figure était tournée
vers la droite. M. J. Alfs propose de reconnaître dans
cette dernière divinité une Victoire, et fait remar-
quer que le bas-relief présente, pour la première fois,
l'association de Mercure et de trois divinités fémi-
nines.
8583. Fragments de bas-relief. Grès. Longueur,
0 m. 395 ; hauteur, 0 m. 30. (PI. XCIII).
J. Alfs, Germania, t. 24, 1940, p. 134-135, pi. 27, 4.
Dans un encadrement rectangulaire, trois Déesses
Mères assises, de face, les pieds chaussés posés sur
un tabouret rectangulaire, chacune d'elles à l'inté-
rieur d'une niche en grande partie disparue, formant
une sorte de baldaquin. Entre les genoux, repose
une corbeille contenant des fruits ronds que la
Déesse Mère, placée à gauche, maintient des deux
mains. Les deux autres personnages soutiennent la
corbeille de la main droite, l'autre main repose sur
le genou, à plat. Le vêtement se compose d'une robe
longue descendant jusqu'aux pieds, aux plis symé-
76
BRETTEN.
triquement ordonnés, que recouvre un voile ou un
manteau.
Trois fragments seulement ont été retrouvés :
1, angle supérieur droit ; 2, 3, partie inférieure du
corps des déesses, brisé à gauche à la hauteur de la
ceinture, au centre, coupé en biais sous les seins. Du
personnage, à droite, il ne subsiste plus que le frag-
ment central, depuis la ceinture jusqu'à mi-jambes.
8584. Fragments d'une statuette de Mercure.
Grès. Hauteur, environ 0 m. 40. (PI. XCIII, XCIV).
J. Alfs, Germania, t. 24, 1940, p. 134, pi. 26, 2, 3.
De la statuette représentant le dieu debout sur
une base rectangulaire, la chlamyde retombant de
l'épaule sur le côté gauche du corps, le caducée dans
le bras gauche, un bouc couché à ses pieds,
il ne subsiste plus que la base avec les deux
pieds et la tête de l'animal (hauteur, 0 m. 065).
8585. Fragment de statuette. Grès. Longueur,
0 m. 135. (PI. XCIV).
J. AiFS, Germania, t. 24, 1940, p. 134, pi. 26, 4.
Bras et main droite fermée sur une bourse. Frag-
ment de statuette de Mercure ou de Rosmerta.
8586. Tête de femme mutilée. Grès. Hauteur,
0 m. 185. (PI. XCIV).
J. AlFS, Germania, t. 24, 1940, p. 135-136, pi. 27, 1.
Les cheveux sont disposés en bandeaux ondulés,
séparés par une raie médiane. Les paupières sont
indiquées avec soin. Le nez, la bouche et le côté
droit du visage ont disparu.
8587. Bas-relief votif brisé en deux morceaux.
Grès. Hauteur, 0 m. 30. (PI. XCIV).
J. Au?s, Germania, t. 24, 1940, p. 135, pi. 27, 2.
Enfant emmailloté dans une étoffe ne laissant
apparaître que la tête et maintenue par une bande
enroulée.
8588. Fragment de bas-relief. Grès. Hauteur,
0 m. 08. (PI. XCIV).
J. Alfs, Germania, t. 24, 1940, p. 135, pi. 27, 3.
Partie inférieure du corps d'un enfant emmailloté.
Les extrémités des pieds sortent des langes.
8589. Fragment de statuette, trouvé dans les
fouilles d'une villa gallo-romaine, à Laufenburg
(Bade). Au Musée de Stuttgart. Grès. Hauteur,
0 m. 149. (PI. XCV).
Photographie communiquée par M. Emst Samesreuther. —
E. Samesreuther, Germania, t. 24, 1940, p. 35 et fig. 3.
Tête et buste de femme, brisé à la hauteur des
seins. La chevelure, divisée par une raie médiane,
retombe en deux grosses boucles sur les épaules. Le
revers n'est pas travaillé. Elle paraît vêtue d'une
robe, dont le col forme un léger bourrelet à la nais-
sance du cou. Le nez et la chevelure à droite sont
brisés. Les traits du visage reproduisent le faire des
tailleurs de pierre celtiques : traits empâtés dans
les chairs, menton épais, grands yeux à la pupille
indiquée, enfouis sous de puissantes arcades sourci-
lières, sourcils soulignés par un trait de ciseau. Les
mèches de la chevelure sont rendues par de pro-
fondes incisions parallèles.
A quelque distance de la tête, on recueillit une
petite tête de taureau, en grès, en très mauvais état
de conservation. Hauteur, 0 m. 062.
77
STUTTGART
ET RÉGION COMPRISE ENTRE L'ENZ,
LE HAUT NECKAR, LA WUTACH ET LE RfflN.
(Voir Germanie romaine : p. 320).
8590. Fragment de bas-relief, encastré dans le
mur d'un jardin, chez M. Queva, à Oggersheim.
Grès. Hauteur, 0 m. 64 ; largeur, 0 m. 70. (PI. XCV).
Photographie communiquée par M. W. Schleiennacher. —
Karl Kreuter, Heimat-Blàtter fiir Ludwigshafen am Rhein
und Umgebung, 1936, n° 1.
Mercure nu, debout, brisé à la hauteur des aines,
coiffé du pétase, une chlamyde retombant sur
l'épaule gauche et couvrant le bras dans lequel est
placé le caducée, dont la partie supérieure seule est
conservée. L'avant-bras gauche manque. Le bras
droit est écarté du corps et la main disparue tenait
la bourse.
8591. Haut-relief mutilé trouvé à Bondorf, dans
une fosse à déchets attenante à une officine de po-
tiers, utilisée à la fin du ii^ siècle de notre ère. Au
Musée de Stuttgart. Grès de Rottenburg. Hauteur,
0 m. 56 ; largeur, 0 m. 37 ; épaisseur, 0 m. 09.
(PI. XCV).
Photographie communiquée par le Musée de Stuttgart. —
H. Stall, Germania, t. 18, 1934, p. 231 et fig. 16. — O. Paret,
Fundberichte aus Schwaben, N. F., VIII, p. 98.
Mercure debout. Les jambes brisées, la droite à
mi-cuisse, la gauche au genou, manquent. Un man-
teau, agrafé sur l'épaule droite par une fibule ronde,
couvre la poitrine et retombe en arrière dans le dos.
Dans le bras gauche, l'extrémité supérieure du ca-
ducée dont la hampe a disparu avec la main qui la
tenait. Le bras droit, écarté du corps, est brisé en
avant du poignet. La main devait tenir la bourse.
8592. Statuette trouvée, en 1931, au bord de
l'Echaz, sur la rive gauche, à environ 600 mètres de
son confluent avec le Neckar. Au Musée de Stutt-
gart. Pierre calcaire. Hauteur, 0 m. 74. (PI. XCVI).
Photographie communiquée par le Musée de Stuttgart. —
P. Gœssler, Germania, t. XVII, 1932, p. 201 et pi. 10, 1-2.
Diane chasseresse debout sur une base rectangu-
laire. Un long séjour dans un milieu aqueux a cor-
rodé la surface de la pierre, entraînant la disparition
de la partie droite du visage. Brisée au-dessus de
l'épaule gauche. Le revers n'est pas travaillé. Le
poids du corps repose sur la jambe droite, la jambe
gauche portée en avant. La chevelure, disposée en
boucles rigides sur le sommet de la tête, retombe de
chaque côté du visage. Sur un chiton à gros plis,
descendant jusqu'aux genoux, est posé un manteau
court, passant de l'épaule droite en travers de la
poitrine, remontant sur l'épaule gauche et retom-
bant dans le dos. De la main droite, eUe maintient
un arc contre le devant du corps, tandis que de
l'autre main elle saisit une flèche dans le carquois,
suspendu dans le dos par une courroie. Deux ani-
maux, probablement un chien et un lièvre, sont
placés de part et d'autre des jambes de la déesse.
— La statuette appartient au même laraire qui
renfermait une figurine de la Victoire, découverte
à 150 mètres plus loin (E., Germanie romaine,
p. 394, n° 627). Sur l'association de Diane et de la
Victoire, voir Drexel, 14. Bericht rômisch-germ.
Kommission, 1922, p. 50, n. 245.
8593. Stèle brisée en trois morceaux, trouvée,
en 1933, à Walheim, au Nord-Ouest de Kastell. Au
Musée de Stuttgart. Grès argileux. Hauteur,
0 m. 325. (PI. XCVI).
Photographie communiquée par le Musée de Stuttgart. —
O. Paret, Fundberichte aus Schwaben, N. F., VIII, p. 117 ;
— Germania, t. 18, 1934, p. 63, fig. 22.
Fortune debout, la main gauche abaissée tenant
le gouvernail. Une corne d'abondance dans le bras
gauche. Elle est vêtue d'une robe, descendant jus-
qu'aux pieds chaussés, par-dessus laquelle est posé
un manteau. La presque totalité du corps et le men-
ton ont disparu. Les deux tiers du socle rectangu-
laire manquent.
La pierre avait été recouverte d'un enduit de
couleur blanche, sur lequel se détachent, en rouge
brun, les sourcils et les pupilles, les cheveux, séparés
en bandeaux ondulés par une raie médiane, les plis
du vêtement et Pédicule à fronton triangulaire sur
lequel apparait la figure en bas-relief.
78
CANNSTATT.
(CASTELLUM N" 59).
(Voir Germanie romaine : p. 345).
8594. Bloc hexagonal trouvé à Cannstatt, dans
une fontaine, lieu-dit « auf der Steig ». Au Musée
de Stuttgart. Grès. Hauteur, 0 m. 66 ; largeur,
0 m. 40. (PI. XCVII).
Photographie communiquée par le Musée de Stuttgart. —
P. Gœssleh, Germania, t. 17, 1932, p. 204. — O. Pahet,
Fundberichte ans Schwaben, N. F., VII, 1931, p. 46.
Dans six profondes niches, de gauche à droite :
1. Sol, la chlamyde sur l'épaule droite, couronné de
rayons, tenant dans la main droite levée une torche,
dans l'autre main une patère. — 2. Luna, vêtue
d'une longue robe en forme de péplum, serrée à la
taUle et maintenue dans la main gauche ; une torche
dans l'autre main. — 3. Mars nu, une coiffure en
forme de casque sur la tête, tenant la lance de la
main droite, l'autre main appuyée sur le bouclier.
— 4. Mercure portant la chlamyde, le caducée dans
le bras gauche, la bourse dans la main tom-
bant le long du corps dont la partie inférieure a
disparu. — 5. Jupiter nu, la barbe et les cheveux
bouclés, tenant la lance dans la main droite et le
foudre dans l'autre main. — 6. Vénus nue, l'avant-
bras droit replié derrière la hanche, un miroir dans
la main gauche levée à la hauteur du visage. Divi-
nités des jours de la semaine dont six seulement sont
figurées.
8595. Autel trouvé à Cannstatt, dans une fon-
taine, lieu-dit « auf der Steig ». Au Musée de Stutt-
gart. Grès. Hauteur, 1 m. 14 ; largeur, 0 m. 41 ;
épaisseur, 0 m. 34. (PI. XCVIII).
Photographie communiquée par le Musée de Stuttgart. —
P. Gœssleh, Germania, t. 17, 1932, p. 203. — O. Paret,
Fundberichte aus Schwaben, N. F., VII, 1931, p. 46.
Sur la face antérieure, dont le sommet est flanqué
de deux volutes, dédicace à Jupiter : / (ovi) Ofpti-
mo) Mfaximo) Paterni(us) Aprilis Crescens v(o-
tum) s(olvit) l(aetus) l(ihens) m(erito). Sur les deux
petits côtés, deux figures assez effacées : à gauche,
Saturne, probablement barbu, voilé, tenant dans la
main gauche une corne d'abondance et s'appuyant
de l'autre main sur un gouvernail. A droite, un
Génie debout, nu, la chlamyde sur l'épaule gauche,
une corne d'abondance dans le bras gauche et de
l'autre main faisant une libation sur un autel à
l'aide d'une patère.
79
OEHRINGEN.
(Voir Germanie romaine, p. 421).
8596. Stèle rectangulaire trouvée, en 1932, au
Sud-Ouest de Bûrgkastell. Au Musée d'Ohringen.
Grès argileux. Hauteur, 0 m. 38 ; largeur, 0 m. 40 ;
épaisseur, 0 m. 065. (PI. XCVI).
Photographie communiquée par le Musée de Stuttgart. —
O. Paret, Fundberichte aus Schivaben, N. F., VIII, 1932,
p. 53 ; — Germania, t. 17, 1933, p. 232 et fig. 22.
Dans un cadre rectangulaire, trois divinités de-
bout, de face. De gauche à droite : Mercure nu,
coiffé du pétase, la chlamyde sur l'épaule et le bras
gauche, le caducée dans la main ; le bras droit,
écarté du corps, la main tombante, tenant une bourse
qui repose entre les cornes d'un bouc, couché aux
pieds du dieu. Un éclat a emporté le menton de
Mercure. Au milieu. Minerve drapée et casquée, la
lance dans la main gauche et s'appuyant de l'autre
main sur un bouclier. Ensuite, Apollon nu, la main
droite, ramenée sur la poitrine, tenant le plectre ; le
bras gauche retombe le long du corps, la main posée
sur la lyre qui n'est pas figurée. Les chevelures sont
rendues par de petites boucles stylisées disposées en
couronne. Sculpture, d'un faire rude, œuvre d'un
sculpteur indigène de la deuxième moitié du
iii^ siècle après J.-C. (Voir Lothar Hahl, Zur Stil-
entwicklujig der provinzialrômischen Platik in Ger-
manien und Gallien, p. 43). On rapprochera ce bas-
relief de celui découvert à Stettfeld. (E., Germanie
romaine, p. 237, n° 370).
8597. Stèle trouvée, en 1932, au Sud-Ouest de
Biirgkastell. Au Musée d'Ohringen. Grès argileux.
Hauteur, 0 m. 32 ; largeur, 0 m. 22 ; épaisseur,
0 m. 07. (PI. XCVI).
Photographie communiquée par le Musée de Stuttgart. —
O. Paret, Fundberichte aus Schwaben, N. F., 1932, p. 53 ;
— Germania, t. 17, 1933, p. 252.
Dans un encadrement rectangulaire, Vulcain de-
bout, vêtu de l'exomis, qui laisse à nu le côté droit
de la poitrine et les genoux. Le bras droit est replié,
la main ramenée à la hauteur des seins, tenant le
marteau dont le manche s'appuie à l'épaule. Le bras
gauche, est plié à angle droit, la main pendante main-
tenant les tenailles qui reposent sur l'enclume. Une
courte barbe encadre le visage. La chevelure est
ramenée en une mèche pointant sur le sommet du
crâne.
81
ADDITIONS ET CORRECTIONS.
TOME IV.
SENONS.
P. 4, nO 2756. Ajouter à la bibliographie : E. KbOgbr,
Trierer Zeitschrift, t. 15, 1940, p. 23, n» 33 (figure).
P. 6, n° 2760. Ajouter à la bibliographie : J.-J. Hatt, Orfè-
vreries hellénistiques, céramique et sculpture hellénistiques, dans
Mélanges Charles Picard = Revue archéologique, 1948, I,
p. 433.
Les personnages du cycle d'Iphigénie, reproduits sur l'autel
funéraire de Sens, au lil^ siècle, ont inspiré les potiers Dexter
et Censor, travaillant à Trêves dans le même temps. Leurs
poinçons reproduisent, à l'envers, les motifs de Sens, qui repa-
raissent également sur un cratère néo-attique de Bal£ik, décoré
au repoussé. De même que pour les reliefs qui se déroulent
aux flancs des vases arrétins, les emprunts n'ont pas été
directement faits à la grande sculpture, mais par les intermé-
diaires de surmoulages, exécutés sur des orfèvreries. Ces décors
céramiques, que l'on peut souvent dater avec une assez
grande précision, fournissent de précieux éléments à la chro-
nologie de la statuaire gallo-romaine.
P. 13, nos 2770, 2771. Ajouter à la bibliographie : Lothar
Hahl, Zur Stilentwicklung der provinzialrômischen Plastik in
Germanien und Gallien, p. 48. Deuxième moitié du ii® siècle
de notre ère.
P. 50. Ajouter à la bibliographie : Franz CuMONT, Recherches
sur le symbolisme funéraire des Romains, p. 216, n° 23.
VILLY.
P. 92, n° 2917. Ajouter à la bibliographie : Revue historique
et archéologique du Libournais, 1948, p. 21-22.
AUXERRE.
P. 96, n» 2927. La statue a été mise en dépôt an Musée
du Louvre.
RAMBOUILLET.
P. 110, no 2956. Ajouter à la bibliographie : Jean Babelon,
Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France,
1941, p. 115.
TOURS.
P. 122, n" 2989. Ajouter à la bibUographie : Franz Cumont,
op. cit., p. 216, n" 21.
ANGERS.
P. 139, n" 3002. Ajouter à la bibliographie : F. KuTSCH,
Schumacher Festschrift, p. 276. I'"' siècle après J.-C.
NANTES.
P. 150, n" 3022. Ajouter à la bibliographie : Franz CuMONT,
op. cit., p. 216, n° 22.
P. 161, n" 3039. Le monument a été découvert en 1850,
en démolissant un talus.
ESPÉRANDIEU XIV.
ROUEN.
p. 175. Ajouter à la bibliographie : Louis Deglatigny,
Inventaire archéologique de la Seine- Inférieure. Période gallo-
romaine. Évreux, 1931. — Du même. Additions et corrections.
Évreux, 1931.
PARIS.
P. 207, n» 3132. Ajouter à la bibliographie : Lothar Hahl,
op. cit., p. 14 et pi. 5, 1. — E. Khûgeb, Trierer Zeitschrift,
t. 15, 1940, p. 23, no 34 (figure) ; t. 16/17, 1941, p. 3-4.
P. 223, n° 3143. L'autel n'a pas été trouvé, comme l'indique
Espérandieu d'après Grivaud de La Vincelle (Antiquités
gauloises et romaines... Jardin du Palais du Sénat, 1807,
p. 231-232), dans la « pile de l'ancien Pont au Change ». Le
même Grivaud de La Vincelle précise d'ailleurs que le monu-
ment a été découvert « lors de la construction d'un bâtiment
contigu au Palais de Justice, vis-à-vis le chevet de la Sainte-
Chapelle » (Recueil de monuments antiques ... ancienne Gaule,
1817, t. II, p. 124-125, pi. XV, 1-4). Il cite Passumot, ingénieur
du Roi, qui avait donné dans le Journal de Paris, du mardi
14 septembre 1784, n° 2058, p. 1092, des précisions dont,
semble-t-il, on ne saurait douter. L'autel aurait été trouvé, le
27 août 1 784, « parmi les matériaux qui venaient d'être tirés
des fondations antiques placées à environ 10 pieds en terre ».
Ajouter à la bibliographie : Salomon Reinach, Catalogue
illustré du Musée des Antiquités Nationcdes, t. I, p. 114-115.
L'auteur indique que le monument a été découvert « derrière
la Sainte-Chapelle », en 1784.
P. 227, n° 3146. Ajouter à la bibliographie : André PlGA-
NIOL, Comptes rendus de V Académie des Inscriptions et Bdles-
Lettres, 1937, p. 206-207.
M. A. Piganiol reprend l'étude des deux figures parisiennes,
dont l'attribution à Julien l'Apostat avait été abandonnée. La
condamnation lui semble trop rigoureuse. Certains textes per-
mettent, en eflfet, de conjecturer que Juhen a porté, d'abord
à Athènes, puis en Grèce, la couronne d'agonothète, avec
laquelle il est représenté sur ces effigies.
P. 250, n° 3138. Ajouter à la bibUographie : F. KuTSCH,
Schumacher Festschrift, p. 276. I"" siècle de notre ère.
LINGONS.
P. 267. Ajouter à la bibliographie : Georges Drioux, Cultes
indigènes des Lingons. Paris, Langres, 1934.
P. 271, n° 3224. Le monument n'a pas été trouvé au Bas
des Fourches. L'indication donnée par le catalogue est fausse.
G. Drioux, Bulletin archéologique du Comité, 1936-1937,
p. 483.
P. 273, n° 3228. Ajouter à la bibliographie : Franz Cumont,
op. cit., p. 225, n. 3 et fig. 46.
On pourrait croire à une influence mithriaque, si, sur les
monuments de ce culte, la Lune n'était régulièrement placée
à droite et le Soleil à gauche.
11
82
ADDITIONS ET CORRECTIONS.
P. 274, n" 3220. Ajouter à la bibliographie : F. KuTSCH,
Schumacher Festsckrift, p. 276. Règne de Claude.
P. 275, n° 3232. Le monument a été trouvé au Bas des
Fourches, et non au n" 15 de la rue Gambetta, à Langres.
G. Drioux, Bulletin archéologique du Comité, 1936-1937,
p. 483.
Ajouter à la bibliographie : W. Schleiermacheh, Ein neues
Attribut fur Epona, dans Germania, t. 26, 1942, p. 154.
P. 294, n° 3272. Ajouter à la bibliographie : Revue historique
et archéologique du Liboumais, 1948, p. 21-22.
P. 299, n° 3280. Ajouter à la bibhographie : Lothar Hahl,
op. cit., p. 33. Le monument peut être daté entre les années 160
et 170 après J.-C.
P. 304, n° 3293. Ajouter à la bibliographie : Franz CuMONT,
op. cit., p. 216-217, no 28.
P. 307, no 3301. Ajouter à la bibliographie : Franz Cdmont,
op. cit., p. 216.
P. 311, n" 3317. Ajouter à la bibliographie : Franz Cumont,
op. cit., p. 216. Sous les acrotères, sandales ?
P. 314, n" 3326. Ajouter à la bibhographie : Franz Cumont,
op. cit., p. 216.
P. 318, n° 3338. Ajouter à la bibliographie, Franz CuMomr,
ibid., p. 216.
P. 323, n° 3351. Ajouter à la bibliographie : Franz Cumont,
ibid., p. 217.
VERTAULT.
P. 331. Ajouter à la bibliographie : Georges Drioux, Cultes
indigènes des Lingons. Paris, Langres, 1934.
P. 335, u» 3376. Ajouter à la bibliographie : G. Drioux,
op. cit., p. 112.
P. 336, n° 3377. Ajouter à la bibliographie : ibid., p. 109.
P. 338, no 3382. Ajouter à la bibUographie : ibid., p. 101.
P. 340, uo 3385. Ajouter à la bLbUographie : ibid., p. 94.
CHÂTILLONNAIS.
P. 344, no 3394. Ajouter à la bibliographie : A. Colombet,
Mémoires de la Société êduenne, t. L, 1947-, p. 38.
P. 352, n" 3410. Ajouter à la bibliographie : Le ChâtUlonnais
et l'Auxois, 1909.
P. 353, Essarois. Ajouter à la bibliographie : G. Drioux,
op. cit.
DIJON.
P. 380, no 3455. Ajouter à la bibliographie : Fétu, Mémoires
de la Commission des Antiquités du département de la Côte-
d'Or, t. XIII, 1896-1897, p. xlii. — Morillot, ibid., p. ucxxm.
— Porcherot, ibid., p. 228. — D'Arbaumont, ibid., t. XIV,
1898-1899, p. en. — Henri Corot, ibid.. Comptes rendus,
novembre-décembre 1924, p. xlvi. — Le Bien public, 12 oc-
tobre 1896. — G. Drioux, op. cit., p. 48. — M. Porcherot,
Mémoires de la Commission des Antiquités du département de la
Côte-d'Or, t. XIII, 1896-1897, p. 230-232, pense que la tête
découverte avec la statue représente la déesse Sirona.
P. 382, no 3458, et p. 385, n» 3464. Ajouter à la bibhogra-
phie : P. Quarré, Un curieux monument de la Renaissajice.
Le bas-relief des Triumvirs à Dijon, et Annales de Bourgogne,
t. XX, 1948, p. 132-136.
Le bas-relief a été transporté, en 1942, au Musée de Dijon.
Le monument n'est certainement pas antique, mais l'œuvre
d'un atelier de sculpture travaillant à Dijon au xvi« siècle.
P. 386, n° 3467. Ajouter à la bibUographie : W. Schij:ier-
HACHER, Ein neues Attribut fiir Epona, dans Germania, t. 26,
1942, p. 134.
P. 390, no 3474. Peut-être daté environ 240-250 après J.-C.
Lothar Hahi,, op. cit., p. 35.
P. 399, 402, 406, 417, 439, n"» 3493, 3500, 3513, 3600, 3601.
Ajouter à la bibliographie : M. Garnier, Le domaine et les
collections de Philibert de La Mare à Conternon, dans Mémoires
de la Commission des Antiquités du département de la Côte-d'Or,
t. XVIII, p. 15 sqq.
P. 422, nO 3555. Ajouter à la bibUographie : d'Arbaumont,
Catalogue..., n° 148.
P. 426, n° 3567. Le monument est contemporain du dernier
quart du li« siècle de notre ère. Lothar Hahl, op. cit., p. 46.
Ajouter à la bibUographie, op. cit., p. 101.
P. 432, n" 3584. Ajouter à la bibliographie : A. CoLOHBET,
Mémoires de la Société éduenne, t. L, 1947, p. 37.
P. 434, n° 3586. Ajouter à la bibUographie : A. Colohbet,
Les divinités aux oiseaux, le dieu aux colombes d'Alise, dans
Mélanges Charles Picard = Revue archéologique, 1948, I,
p. 228.
P. 435, n" 3588. Ajouter à la bibUographie : Revue des
Musées, n" 27, p. 66 (figure).
P. 437, n° 3595. Ajouter à la bibUographie : G. Drioux,
op. cit., p. 6.
P. 446, n° 3617. Ajouter à la bibUographie : Mémoires de
la Commission des Antiquités du département de la Côte-d'Or,
t. VI, 1862-1863, p. 41.
P. 447, Temple de Beire-le-Châtel. Ajouter à la bibUographie :
G. Drioux, op. cit., p. 82.
P. 452, n° 3636. Ajouter à la bibUographie : A. Colombet,
Revue archéologique, 1948, I, p. 228.
TOME V.
RÈMES.
P. 5, n" 3653. Ajouter à la bibUographie : H. Kœthe, Revue
archéologique, 1937, 2, p. 216.
P. 18, n" 3666. Le monument est daté de l'année 232
après J.-C. (Lothar Hahl, Zur Stilentwicklung provinzialrômi-
schen Plastik in Germanien und Gallien, p. 42).
P. 22, n° 3667. Fin du ii« siècle après J.-C. (Lothar Hahl,
op. cit., p. 34).
P. 37, n" 3680. Ajouter à la bibUographie : Revue historique
et archéologique du Liboumais, 194, p. 21-22.
P. 44, n» 3693. Avant la fin du ni» siècle après J.-C. (Lothar
Hahl, op. cit., p. 48).
P. 53, n" 3717. Avant le miUen du ni» siècle après J.-C.
(Lothar Hahl, op. cit., p. 48).
P. 54, n° 3720. Avant le miUeu du m» siècle après J.-C.
(Lothar Hahl, ibid.).
P. 55, 56, nos 3722-3725. Avant le miUeu du ni« siècle
après J.-C. (Lothar Hahl, ibid.).
P. 56-57, nos 3727-3729. Avant le miUeu du m» siècle
après J.-C. (Lothar Hahl, ibid.).
ADDITIONS ET CORRECTIONS.
83
p. 59, n" 3735. Avant le milieu du lll^ siècle après J.-C.
(Lothar Hahl, op. cit., ibid.).
P. 60-61, n° 3738. Tombes militaires du rv^* siècle de notre
ère. (Lothar Hahl, op. cit., p. 30, n. 126. — H. Kœthe, Revue
archéologique, 1937, 2, p. 230).
P. 165-166, n<" 3940-3943. Ces monuments peuvent être
attribués au rv* siècle de notre ère. (Harald Kœthe, op. cit.,
p. 30, n. 126).
AMIENS.
P. 160. Ajouter à la bibliographie : Germaine Deneck, Les
origines de la civilisation dans le Nord de la France, dans
Mémoires de la Commission départementale des Monuments
historiques du Pas-de-Calais, t. IV, fasc. 2, 1943.
P. 165, n" 3941. Ajouter à la bibliographie : G. Deneck,
op. cit., pi. après p. 208.
P. 166, Dp 3843. Le personnage ne tient pas une lance, mais
l'emblème indique son titre d'imogini/er (A. Bianchet,
Congrès archéologique de France, Amiens, 1936, p. 628). Le
cippe peut être daté du iv'' siècle de notre ère. (Lothar Hahl,
op. cit., p. 30, n. 126).
P. 167, n" 3944. Ajouter à la bibliographie : G. Deneck,
op. cit., pi. et la p. 208. — Silvio Ferri, Osservazioni a un
monumento funerario di Amiens, dans Latomus, t. VIII, 1949,
p. 275-280 (figure). L'auteur propose de ramener ce monument
à l'époque trajane, plutôt que de le faire descendre à la fin
du iii^ siècle.
Le vieillard n'est pas imberbe, mais porte barbe et mous-
tache.
La stèle représente un sujet caractéristique de la sculpture
funéraire trévire : le père et la mère sous les traits de vieillards,
et le fils, un jeune homme, prématurément disparu.
BELGIQUE.
P. 189, n° 3980. Ajouter à la bibliographie : Baron DE LoË,
Musées royaux d^art et d''histoire. Belgique ancienne. Catalogue
descriptif et raisonné, t. III, Période romaine, p. 339, u° 18.
P. 189, no 3982. Ajouter à la bibliographie : ibid., p. 313-
314, n» 83, fig. 127.
P. 190, no 3984. Ajouter à la bibUographie : ibid., p. 339,
no 20.
P. 192, n» 3985. Ajouter à la bibliographie : ibid., p. 339,
nO 21.
P. 194, n" 3990. Ajouter à la bibliographie : ibid., p. 317-
319, n» 89, fig. 132-133.
P. 196. Ajouter à la bibliographie : ibid,
P. 196, n° 3995. Ajouter à la bibUographie : ibid., p. 312,
no 83, fig. 127.
P. 197, n" 3997. Ajouter à la bibliographie : ibid., p. 344,
n" 42.
P. 202, n" 4003. Le bloc sculpté, contrairement à la des-
cription donnée, comporte une quatrième face, décorée d'un
bas-relief représentant, dans une niche à sommet cintré une
divinité debout, de face, une draperie tombant de l'épaule
gauche, enroulée sur le bras gauche et le poignet, dont la main
est mutilée, et couvre le côté gauche du corps jusqu'au genou.
L'autre bras retombe, légèrement écarté du torse, au-dessous
de lui. Une sphère repose sur un rocher. La tête, dont le visage
a disparu, paraît couverte d'un bonnet phrygien. (PI. XCIX).
J. W. GooSENS, De Monumenten van Geschiedenis en Kunst
in de Provincie Limburg, I, De MonumerUen in de gemeente
Maastricht, p. 45, fig. 27.
P. 207, n" 4007. Ajouter à la bibliographie : DE LoË, Bel-
gique ancienne, t. III, p. 315-316, n° 86, fig. 130.
P. 208, n» 4008. Ajouter à la bibliographie : ibid., p. 340, n» 5.
P. 212. Ajouter à la bibliographie : A. Bebtran, Les fouilles
d'Arlon en 1936, dans Annuaire de la Société des Amis des
Musées dans le Grand-Duché de Luxembourg, 1937, p. 93-102.
P. 218, n° 4019. Ajouter à la bibliographie : DE LoË, op. cit.,
p. 338, n° 8.
P. 227, n° 4035. Ajouter à la bibliographie : ibid., p. 337, n» 4.
P. 229, n° 4040. Ajouter à la bibliographie : H. Kœthe,
Revue archéologique, 1937, 2, p. 124, fig. 8. — De Loë, op. cit.,
p. 337, n» 3.
P. 240, n° 4049. Ajouter à la bibliographie : DE LoË, op. cit.,
p. 337, n° 7. — R. de Mayer, Interprétation d'un relief romain
d'Arlon, dans Bulletin trimestriel de l'Institut archéologique de
Luxembourg, 1938, p. 16-19. Une nouvelle interprétation du
bas-relief est proposée : brasseur, ou son intendant, goûtant
la bière avant la mise en futailles. La scène se rattacherait à
d'autres représentations relatives à la fabrication de la bière
(E., 4125, 4136).
P. 241, n" 4053. Ajouter à la bibUographie : DE LoË, op. cit.,
p. 338, n" 10. — M. E. Mariën, Les monuments funéraires
d'Arlon, dans Annales de l'Institut archéologique de Luxem-
bourg, t. LXXVI, 1945, p. 84-85. — Du même, La sculpture
à l'époque romaine. Bruxelles, 1945, pi. XXII. — M. Renard,
La Louve androphage d'Arlon, dans Latomus, t. VIII, 1949,
p. 254-262.
Les dimensions du monument sont à rétablir ainsi : largeur,
0 m. 72 ; hauteur, 0 m. 72 ; épaisseur, 0 m. 60. L'ensemble
devait présenter une hauteur totale de 1 m. 60. n» siècle
après J.-C.
Ce type iconographique est parvenu dans la Gaule septen-
trionale par l'intermédiaire de la vallée du Rhône. Son origine
est à rechercher en Étrurie.
P. 280, n° 4118. Ajouter à la bibliographie : DE LoË, op. cit.,
p. 343, n" 37.
P. 290, n° 4130. Ajouter à la bibUographie : ibid., p. 342,
n° 35.
P. 292, n» 4132. Ajouter à la bibliographie : ibid., p. 342,
n° 33. — E. Thévenot, Mémoires de la Commission des Anti-
quités du département de la Côte-d'Or, t. XXI, fasc III-IV,
1938-1939, p. 497.
P. 295, n" 4133. Ajouter à la bibUographie : DE LoË, op. cit.,
p. 342, no 34.
P. 297, n» 4134. Ajouter à la bibUographie : ibid., p. 341,
no 31.
P. 298, n» 4137. Ajouter à la bibUographie : ibid., p. 342,
n» 36.
P. 284, nO 4126. L'image de Cérès ou de Diane serait à rat-
tacher à l'école de sculpture qui a produit la colonne de
Mayence. (H. Kœthe, op. cit., p. 21 1. — L. Hahl, op. cit., p. 41).
P. 292, n" 4132. Le monument a bien été découvert à
Semond.
Ajouter à la bibliographie : BuLLiOT et Thiollier, Mis-
sion..., 106. — G. Drioux, Cultes indigènes des Lingons, p. 46.
— MiGNARD, Excursions archéologiques, dans Nesle, Statis-
tique monumentale ... de l'arrondissement de Châtillon-sur-Seine,
pi. XXXI-XXXII. — E. Thévenot, Mémoires de la Commis-
sion des Antiquités du département de la Côte-d'Or, t. XXI,
fasc. III-IV, 1938-1939, p. 497.
P. 335, n° 4195. Ajouter à la bibUographie : E. Krûgeb,
Germania, t. 23, 1939, p. 252-254, fig. 1.
Je donne (pi. XCIX) une meilleure photographie du bas-
relief, communiquée par le Musée de Luxembourg.
P. 340, n° 4208. Ajouter à la bibUographie : DE LoË, op. cit.,
p. 341, n" 28.
84
ADDITIONS ET CORRECTIONS.
P. 370, n° 4273. Le monument peut être daté environ 200 de
notre ère, et représente le style des sculpteurs trévires au
Luxembourg. (H. Kœthe, op. cit., p. 224).
MÉDIOMATRIQUES.
P. 377. Ajouter à la bibliographie : Maurice Toussaint,
Répertoire archéologique du département de la Moselle (période
gallo-romaine). Nancy, 1940.
P. 379. Ajouter à la bibliographie : Maurice Toussaint,
Metz à l'époque gallo-romaine, Metz, 1948.
P. 392, n" 4303. Environ 199 de notre ère. (L. Hahl, op. cit.,
p. 23, n. 99 o).
P. 400, no 4313. Environ 250 de notre ère. (H. Kœthe,
op. cit., p. 226).
P. 416-419, n08 4350-4356. Les bas-reliefs d'Epona ont été
trouvés dans un cimetière gallo-romain. M. Toussaint, Metz
à Vépoque gallo-romaine, p. 109-110.
P. 420, n° 4359. Ajouter à la bibliographie : E. KhûGER,
Trierer Zeitschrift, t. 15, 1940, p. 22, n» 50 (figure).
P. 424, n" 4367. La frise de losanges sur l'archivolte est
traitée dans le goût de l'époque de La Tène. Le monvunent
est certainement l'un des plus anciens parmi les stèles funé-
raires, trouvées dans la zone militaire et peut être daté ap-
proximativement par la coiffure de la femme des années 50
à 60 de notre ère. (H. Kœthe, op. cit., p. 204).
P. 452, n° 4425. Dernier quart du II* siècle de notre ère.
(L. Hahl, op. cit., p. 39).
P. 460, n" 4429. Le monument serait contemporain de
l'époque constantinienne. (H. Kœthe, op. cit., p. 232).
P. 462, u° 4433. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana. Ein Bilder-Atlas, IV, Die Weihedenkmàler, 1928,
p. 52, pi. XXXL 5.
P. 462, n° 4435. Ajouter à la bibliographie : A. Colombet,
Revue archéologique, 1948, l, p. 227. — W. Deonna, Genava,
1941, p. 122.
P. 472, n° 4461. Provient de Cappel, canton de Saint-Avold,
arrondissement de Forbach.
P. 479, n° 4474. Le rocher scvdpté se trouve sur le territoire
de Roppeviller, canton de Bitche, et non sur celui d'Eppen-
brunn (Palatinat).
P. 479, n» 4475. Milieu du iii« siècle de notre ère. (L. Hahl,
op. cit., p. 47).
P. 483, n° 4485. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. IH, Die Grabdenkmàler, p. 54, pi. XLIH, 2-5.
P. 491, n" 4495. Entre les années 164-181 de notre ère
(L. Hahl, op. cit., p. 39).
TOME VI.
METTERSHEIM.
P. 14, no 4530. Le groupe a été trouvé près d'une mare.
LE KEMPEL.
P. 16. Au lieu de 4536, lire : 4537.
P. 17, n° 4539. Le monument provient, non de Hultenhau-
sen (canton de Phalsbourg), mais de Garrebourg (canton de
Phalsbourg).
HOMMERT.
P. 22. Au Ueu de 4549, lire : 4551.
Ajouter à la bibliographie : Franz Cumont, Recherches sur
le symbolisme funéraire des Romains, p. 127, n° 29.
SARREBOURG.
P. 28, n" 4563. Environ 255 de notre ère. (Lothar Hahl,
Zur StilentivicMung der provinzialrômischen Plastik in Ger-
manien und Gallien, p. 24, n. 99 d).
P. 35, n° 4566. Ajouter à la bibliographie : Germania romana,
t. III, p. 59, pi. XXVI, 2. — A. Colombet, Revue archéolo-
gique, 1948, I, p. 227.
P. 37, n° 4568. Ajouter à la bibliographie : A. Colombet,
op. cit., p. 227.
LE DONON.
P. 47, n° 4585. Ajouter à la bibliographie : E. Linckelheld,
Deux nouvelles stèles du« Dieu au Cerf» du Donon, dans Mé-
moires de la Société nationale des Antiquaires de France,
t. LXXXI, 1944, p. 174-175.
« En réalité, le dieu porte une ascia, semblable à celle de la
nouvelle stèle (E., n° 7800) ; cette ascia est même bien visible
sur le dessin reproduit. L'animal qui accompagne le dieu n'est
pas un bouc, mais un cerf, en tout pareil à celui de la nouvelle
stèle. Il n'est pas à gauche du dieu, mais bien représenté der-
rière lui dans toute sa longueur, comme sur notre stèle. Les
cornes sont particulièrement bien reconnaissables. Le dieu
tient, comme ici, sa main droite entre les bois du cerf. La
pierre est trop effritée pour laisser reconnaître les autres
détails. Malgré ces mutilations, nous sommes en droit de
voir, dans ce monument, un doublet de la nouvelle stèle. »
[E. Linckelheld].
VERDUN.
P. 65, n° 4628. Après l'an 200 de notre ère. (L. Hahl, op. cit.,
p. 40).
LEUQUES.
P. 76, n» 4650. Entre 211 et 222 de notre ère. (L. Hahl,
op. cit., p. 27).
P. 89, n" 4678. i*'' siècle de notre ère. La statue peut être
comparée à une Madone romane. Le corps est divisé en plans
remplis, bombés et étirés. Les draperies enveloppent les
formes ou ne les laissent apparaître que comme des éléments
secondaires. On retrouve également la même tendance à
l'ornementation qui permet de rapprocher la statue de celles
du tombeau de Nickenich (E., n»' 7758, 7859 ; voir pi. CV).
H. Kœthe, Revue archéologique, 1937, 2, p. 210.
TOUL.
P. 110, n° 4712. Environ les trente premières années du
111° siècle de notre ère. (L. Hahl, op. cit., p. 35).
ÉPINAL.
P. 121. Ajouter à la bibliographie : Maurice Toussaint,
Répertoire archéologique du département des Vosges (période
gallo-romaine). Ëpinal, 1948.
P. 132, n" 4764. Le monument a été trouvé à Harol (Vosges).
(M. Toussaint, Répertoire ... Vosges, p. 35).
ADDITIONS ET CORRECTIONS.
85
P. 133, no 4766. Le monutaent a été trouvé à Escles (Vosges).
(M. Toussaint, op. cit., p. 27).
P. 140, n" 4780. Le monument a été trouvé à Charmois-
rOrgueilleux (Vosges). (M. Toussaint, op. cit., p. 20).
LE GRAND-MALDHEUX.
P. 147, n" 4795. Ajouter à la bibliographie : A. Colombet,
op. cit., 226.
XERTIGNY.
P. 151, n° 4800. Le fragment fait double emploi avec le
n" 4762. Les fragments ont été trouvés entre Uriménil et
Uzemain.
DARNAY.
P. 158, n° 4815. Lire : lieu-dit « La Hutte», commune de
Hennezel. (M. Toussaint, op. cit., p. 30).
MONTHREUX-SUR-SAÔNE.
P. 160, n° 4822. Le monument a été trouvé à Moblots,
près de Monthreux-sur-Saône. M. Toussaint, op. cit., p. 43.
P. 165, n° 4832. Le monument a été trouvé à Harol. (M. Tous-
saint, op. cit., p. 35).
MONTAGNE DE SION.
P. 165, n° 4835. Ajouter à la bibliographie : J. Fromols,
Bulletin de la Société archéologique champenoise, 1930, p. 18.
— R. Lantier, Revue archéologique, 1940, I, p. 263-264. —
L. Ombredanne, Les hermaphrodites et la chirurgie, Paris,
1939, p. 6-10, fig. 2, 5.
P. 168, n» 4839. Début de l'Empire. (L. Hahl, op. cit., p. 44).
SOULOSSE.
P. 172, n° 4845. Ajouter à la bibliographie : L. Hahl, op.
cit., p. 23, n. 99 a.
P. 173, n° 4846. Comme le repas de paysans de Neumagen
(E., n" 5155 et t. IX, p. 406), que l'on peut dater des années 250-
275 de notre ère, la stèle marque une renaissance des modes
nationales. (H. Koethe, op. cit., p. 227).
P. 186, n" 4869. Après 250 de notre ère. (L. Hahl, op. cit.,
p. 31, n. 126).
P. 194, no 4887. Après 230 de notre ère. (I6i<i., p. 31, n. 126).
GRAND.
P. 197, n» 4892. Le monument représente l'apparition du
tableau de mœurs qui sera très en faveur, dans l'art sépulcral,
à partir de la seconde moitié du li^ siècle de notre ère. —
(H. Kcethe, op. cit., p. 216).
Le monument peut être daté avant 164.
P. 202, n» 4898. Ajouter à la bibliographie : F. BENOrr,
La victoire sur la mort et le symbolisme funéraire de l'Angui-
pède, dans Latomus, t. VIII, 1949, p. 274.
Sur le monument à l'Anguipède, image de la mort et per-
sonnification de l'Océan, conducteur du mort, est substitué
un Génie ailé, précédant le cheval et porteur du trait de
foudre, vainqueur de la mort et véritable démon conducteur,
évoquant l'ange étrusque de la mort.
TRÊVES.
P. 214. Ajouter à la bibliographie : Josef Steinhausen,
Archàologische Siedelungskunde des Trierer Landes. Trêves,
1936. • — Du MÊME, Archàologische Karte der Rheinprovint.
T. I, Halbblatt fiir rheinische Geschichtskunde, XII. Bonn,
1932. — Siegfried Lœschke, Denkmàler von Weinbau aus der
Zeit Rômerkerrschaft am Mosel, Saar und Ruuier. Trêves, 1933.
P. 215, n° 4916 et t. IX, p. 387. Le monument, que l'on
peut rattacher à la période des années 70-80, garde des traces
de l'influence celtique dans le rendu de la draperie. (H. Kœthe,
op. cit., p. 212).
P. 216, n° 4917. Ajouter à la bibliographie : P. Lambrechts,
Recherches nouvelles sur la colonne du dieu cavalier au géant
anguipède, dans Bulletin de l'Académie royale de Belgique,
classe des Lettres, 1948, p. 535-548.
P. 221, n° 4925. Ajouter à la bibliographie : Der Tempel-
bexirk im Altbachtale %u Trier, herausgegeben von Siegfried
Lœschcke. Heft I, Planausschnitt. Ritonatempel und Umge-
bung, bearbeitet von Erich GoSE, Ludwig HussONG, Wilhem
JovY und Siegfried Lœschcke, p. 82 et pi. 17, 1.
P. 222, no 4927. Ibid., p. 83, n° 3 et pi. 18, 1 a-d.
P. 223, n" 4929. Ëpoque préflavienne. (Lothar Habl, op.
cit., p. 37).
P. 227, n" 4935. Fin de la période flavienne (ibid., p. 37).
H. Kœthe, p. 293.
P. 231, n° 4941. Ajouter à la bibliographie : Der Tempei-
besirk im Altbachtale sa Trier. Heft I, p. 85-86, n" 6 et pi. 17,
2 ; 20, 1, 2.
P. 234, n" 4951. Ajouter à la bibliographie : Germania,
1935, p. 262. — J. TouTAiN, B. S. N. A. Fr., 1944, p. 346.
P. 233, n» 4947. Ibid., p. 84, n» 5 et pi. 19, 1 a, b.
P. 242, n° 4970. Ces reliefs, représentant un combat de
Gaulois dans le goût des Galatomachies hellénistiques, sont
contemporains de l'époque des Flaviens. (H. Kœthe, Revue
archéologique, 1937, 2, p. 216 et fig. 6).
P. 243, n" 4971. Ce piédestal, qui peut être daté de la pre-
mière moitié du l'^'' siècle après J.-C, est traité suivant la
technique des sculpteurs sur bois, bien que tentant de se
conformer à un modèle romain. (H. Kœthe, op. cit., p. 204
et fig. 1).
P. 244, n" 4974. Vers 300 après J.-C. (ibid., p. 231).
P. 259, n° 5009. Pour la datation de la scidpture et son déve-
loppement en pays trévire, on devra tenir compte des dates
nouvelles que Harald Kœthe (Germania, t. 20, 1936,
p. 27 sqq.) propose pour la fondation de la ville de Trêves
qu'il attribue à Claude, en 41 après J.-C. Auparavant, il n'exis-
tait qu'un camp, d'où les stèles militaires. Mais, dès 45, la
cité est désignée comme florissante par Pomponius Mêla.
(A. Grenier, Comptes rendus de VAcadémie des Inscriptions
et Belles-Lettres, 1936, p. 166).
P. 262, n" 5017. Ajouter à la bibliographie : W. Schleier-
HACHER, Studien an GOttertypen der rômischen Rkeinprovint,
dans 23. Bericht der rôm. germ. Kommission, 1933, pi. II, A.
P. 271, n» 5035. Environ 164 après J.-C. (Lothar Hahl,
op. cit., p. 46).
P. 287, n" 5083 ; t. X, p. 210, n° 7595. Le monument
de la Charlottenau, le temple de Champlieu (E., 3803-3840),
les thermes de Sens (E., 2850), la Porte Noire à Besan-
çon (E., 5270), peuvent être rapportés à la période entre
les années 130 et 170 environ, pendant laquelle prennent
naissance de grandes architectures où les murs, les colonnes,
les piliers sont recouverts d'ime texture d'ornements en relief
très variés. (H. Kœthe, Revue archéologique, 1937, 2, p. 214-
215).
P. 290, n" 5091. Le sujet représenté est Danaé, dans le
style de l'époque d'Hadrien, attendant, en compagnie d'im
Êros, son divin amant. (H. Kœthe, op. cit., 216 et fig. 5).
THELEY.
P. 301, n» 5116. Après 250 de notre ère. (Lothar Hahl,
op. cit., p. 43).
ADDITIONS ET CORRECTIONS.
SCHWARZERDEN.
P. 305, n° 5119. Ajouter à la bibliographie : Germania to-
mana, t. III, p. 53, pi. XL, 1.
SAINT-WENDEL.
P. 308, no 5123. Le relief représente une scène d'expertise
d'étoffes. Il offre un exemple caractéristique du style des
ateliers trévires dans lequel dominent les proportions trapues
pour les figures humaines. C'est aussi une des premières mani-
festations de cet art, peu avant la première moitié du il^ siècle.
(H. Kœthe, Revue archéologique, 1937, 2, p. 221).
RUWERTHAL.
P. 313, n° 5133. La femme porte une coiffure à la mode
à'Ulpia Severina et de Gcderia Severa. Fin du m® siècle après
J.-C. (H. Kœthe, op. cit., p. 230).
KENN.
P. 314, n» 5135. Époque d'Hadrien. (Ibid., p. 316).
RINZENBERG.
P. 315, n° 5136. Ajouter à la bibliographie : Germania ro-
mana, t. IV, p. 52, pi. XXXI, 2.
SCHWARZENDEN.
P. 316, n" 5139. Ajouter à la bibliographie : Germania ro-
mana, t. FV, p. 52, pi. XXXI, 3. Deuxième moitié du m" siècle
après J.-C. (Lothar Hahl, op. cit., p. 48).
NEUMAGEN.
P. 319 ; t. IX, p. 403. Ajouter à la bibliographie : W. VON
Massow, Die Grabmàler von Neumagen. Rômische Denkmàler
der Mosell und der angrenzenden Gebiete. Band II. Berlin, 1932.
P. 320, n" 5142. Ajouter à la bibliographie : Germania
Tomana, t. III, p. 53, pi. XXXVIII, 2. — Lothar Hahl,
op. cit., p. 35. — H. Kœthe, Revue archéologique, 1937, 2,
p. 224-226.
Aux environs de 230 après J.-C.
P. 335, n" 5147. Ajouter à la bibliographie : Germania ro-
mana, t. III, p. 55, XL VII, 1. — H. Kœthe, op. cit., p. 226.
La femme, à gauche, porte une coiffure à la mode des
environs de l'année 230 aprè J.-C.
P. 337, n° 5148. Ajouter à la bibliographie : Germania
Tomana, t. III, p. 53, pi. XL, 2.
Un peu avant la moitié du n^ siècle après J.-C. (H. Kœthe,
Revue archéologique, 1937, 2, p. 222).
P. 343, n° 5149. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 53, pi. XXXVIII, 4. — H. Kœthe, op. cit.,
p. 222. Entre 160 et 180 après J.-C.
P. 348, n° 5150. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 52, pi. XXXVII, 1. — Lothar Hahl, op.
cit., p. 23, pi. 8. — H. Kœthe, Revue archéologique, 1937,
2, p. 214.
Les reliefs que l'on classe généralement au temps d'Hadrien,
doivent être ramenés à la fin du l^' siècle, ou au début du n^,
car ils sont encore très voisins de la Fortune de Mayence,
qui date des années 90 après J.-C. environ.
P. 360, n° 5155. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 52, pi. XXXVIII, 1. Après le milieu du
ni« siècle de notre ère. (Lothar Hahl, op. cit., p. 36).
P. 362, n° 5155. Ces reUefs marquent, vers le milieu du
ni^ siècle après J.-C, une sorte de renaissance des modes
celtiques, en particulier dans le traitement des chevelures
longues, à la gauloise. (H. Kœthe, Revue archéologique, 1937,
2, p. 227-228 et fig. 9).
P. 364, n° 5139. Dans les draperies se manifeste l'influence,
d'un atelier mayençais. (H. Kœthe, op. cit., p. 211).
P. 374, n" 5175. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 53, pi. XL, 4. — H. Kotthe, op. cit., p. 226.
— W. Schleiermacheh, Germania, t. 26, 1942, p. 134. Début
du lu^ siècle de notre ère.
P. 386, n° 5193. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 53, pi. XXXIX, 2. Début du m» siècle
de notre ère.
mOhn.
P. 409, n° 5229. Antérieurement à l'avènement des Flaviens.
(Lothar Hahl, op. cit., p. 35, n. 25).
EHRANG.
P. 412, n° 5233. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. IV, p. 32, pi. VI, 5.
WINTERSDORF.
P. 419, n" 5237. Environ l'an 300 après J.-C. (Lothar Hahl
op. cit., p. 36 ; — H. Kœthe, Revue archéologique, 1937, 2,
p. 231).
jtJNKERATH.
P. 422, n" 5243. Ajouter à la bibliographie : H. Kœthe,
Strassendorf und Kastell bei Jiingkerath, dans Trier er Zeit-
schrift, t. II, 1936, Beiblatt, p. 82-90 (figures).
Trouvé dans l'assise supérieure de la tour B. — Deuxième
moitié du n« siècle après J.-C.
P. 428, no 5251. Je donne (pi. C) la photographie de la
sculpture, dont un dessin seul avait été publié.
Ajouter à la bibUographie : H. Kœthe, Trierer Zeitschrift,
1936, p. 84 et pi. 3. Le monument que l'onpeut difficilement ratta-
cher à un groupe du dieu cavalier à l'anguipède, semble plutôt
devoir être attribué à la tombe d'un cavalier auxiliaire. Par
le style, il peut être daté de la seconde moitié du II* siècle
après J.-C.
P. 432, n" 5261. Je donne (pi. CI) la photographie complète
du fragment, trouvé dans la tour B.
P. 434, n° 5263. Première moitié du IV* siècle après J.-C.
(H. Kœthe, Revue archéologique, 1937, 2, p. 222-223 et fig. 10).
P. 435, n" 5265. Deuxième moitié du il* siècle après J.-C.
(H. Kœthe, Trierer Zeitschrift, 1936, p. 88-89 et pi. 6, 1-2).
P. 436, n° 5266. Ajouter à la bibliographie : H. Kœthe,
op. cit., p. 85-86 et pi. 5, 2.
P. 436, n" 5267. Je donne (pi. CI) une photographie du
fragment de sculpture, dont seul un dessin avait été pviblié.
Trouvé dans les fondations de la tour B. Il* siècle après J.-C.
(H. Kœthe, Trierer Zeitschrift, 1936, p. 87-88, pi. 4, 2).
IGEL.
P. 437, n* 5368. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 34, pi. XXVII, 2-5. (Lothar Hahl, op.
cit., p. 36).
Le monument se place après le milieu du lll* siècle de
notre ère.
P. 437, n° 5268. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 49-51, pi. XXXIV-XXXV. — P. Clemen,
Kunstdenkmàler der Rheinprovinz, t. X.
P. 453, n" 5268. Sur une face est représentée l'apothéose
d'Hercule qui, par un symbolisme transparent, figure l'hé-
rolsation du défunt, ou plus généralement la destinée de l'âme
qui, avec l'aide des puissances célestes, atteint le séjour des
bienheureux. (F. Cumont, op. cit., p. 174-175, p. 28, n. 1 ;
p. 98 ; p. 402, n. 3).
ADDITIONS ET CORRECTIONS.
87
TOME VII.
BESANÇON.
P. 28, n" 5271. Ajouter à la bibliographie : Franz CuMONT,
Recherches sur le symbolisme funéraire des Romaijis, p. 216,
n. 26.
Le Musée de Besançon conserve d'autres stèles de même
forme, avec le même croissant lunaire au centre. La prove-
nance n'est pas encore certaine. [L. Lerat].
P. 28, n" 5272. Un viel inventaire du Musée précise le lieu
de la découverte : cour des Frères de Marie (Institution Saint-
Jean), près de l'actuel square Castan. Renseignement com-
muniqué par M. L. Lerat.
P. 29, n" 5275. Le monument aurait été trouvé à Jallerange
(Doubs). [L. Lerat].
P. 32, n" 5278. Ajouter à la bibliographie : Vaissieb, Mé-
moires de la Société d'Émulation du Doubs, 1903-04, p. 131-137.
P. 33, n" 5279. Ajouter à la bibliographie : F. CuMOPn',
op. cit., p. 216, n. 27.
P. 34, n" 5281. L'indication « trouvée à La Viotte » est
erronée. Les deux têtes ont été acquises, en 1852, avec l'en-
semble de la collection Champy. Elles avaient appartenu à
l'ancien Cabinet Riduet. Le plus ancien inventaire du Musée
indique « trouvées dans le Doubs », comme la plupart des
objets de cette collection. [L. Lerat].
P. 36, n" 5287. Plutôt qu'une bandelette, le petit person-
nage tient une cnémide et se rattache aux représentations des
Amours jouant avec des armes. [L. Lerat],
MANDEURE.
P. 38, n" 5290. Le fragment est actuellement conservé chez
M. Grisey, cafetier, à Mandeure. Renseignement de M. Du-
vemoy, communiqué par M. L. Lerat.
BOURBONNE-LES-BAINS.
P. 44, n° 5304. Ajouter à la bibliographie : F. Cumont,
op. cit., p. 216, n. 27.
LUXEUIL.
P. 49. Les monuments ne proviennent ni de l'établissement
hermal, ni de ses abords immédiats, mais ont été découverts,
en 1845 et 1847, remployés dans les fondations de l'enceinte
médiévale. Abbé J. Roussel, Luxovium, Paris, 1924, p. 110
et suiv.
P. 57, n° 5330. A dater entre les années 150 et 160 de notre
ère. (L. Hahl, Zur Stilentwicklung der provinzialrômischen
Plastik in Germanien und Gallien, p. 33).
P. 59, n° 5333. Les trois fragments disparus de la partie
supérieure du monument ont été retrouvés par M. L. Lerat.
P. 64, n" 5347. Les sculptures en bois, figurées à la page 65,
ire rangée, n°' 1 et 2, 2^ rangée, n» 3, ont été volées posté-
rieurement à 1939. [L. Lerat].
P. 67, n" 5354, Le monument n'est pas conservé à l'éta-
blissement thermal, mais dans la cour de M. Chamagne, Espla-
nade du Chêne, à Luxeuil, ainsi que la partie supérieure d'une
stèle, avec tête, et un fragment de relief représentant Mercure
dont la tête et les pieds manquent, le tout en très mauvais
état. [L. Lerat].
P. 68, n° 5337. Ajouter à la bibliographie : F. Benoit, La
victoire sur la mort et le symbolisme funéraire de Vanguipède,
dans Latomus, t. VIII, 1949, p. 74,
Jupiter, portant le costunxe militaire, est dissocié du défunt,
nu, qu'il soulève de terre, appuyé au flanc de sa monture,
l'entraînant vers l'outre-tombe, tandis que le cheval pose ses
sabots antérieurs sur un anguipède hippophore.
P. 78, n" 5373. Le monument a été retrouvé, par M. L. Le-
rat, dans les réserves du Musée de Besançon et il est exposé
dans les salles de sculptures gallo-romaines.
HELVÈTES.
P. 81. Ajouter à la bibliographie : Fr. Staheijn, Die Schweiz
in rômischer Zeit, 2» éd., 1931. — W. Deonna, L'art suisse
des origines à nos jours. Exposition. Ville de Genève. Musée
d'art et d'histoire, Genève, 1943. — Du même. L'art romain
en Suisse, Genève, 1944.
P. 82, n» 5382. Ajouter à la bibliographie : W. Deonna,
Ville de Genève. Musée d'art et d'histoire. Choix de monuments
de l'art antique, Genève, 1923, fig. 22. — Du même. L'art
romain en Suisse, fig. 73.
Œuvre archaïsante du l^' siècle de notre ère, moins un
portrait qu'une image idéalisée de divinité féminine, peut-être
Isis à laquelle on donne volontiers cette coiffure, dont les
boucles en tire-bouchon, alignées en deux rangées sur le front,
rappellent les dispositions en usage à la fin du vi^ et au début
du v^ siècle avant notre ère. [W, Deonna],
P, 84, n° 5384. Ajouter à la bibliographie : W. Deonna,
La divinité aux Oiseaux de Martigny et d'Avenches, dans Ge-
nava, t. XIX, 1941, p. 120. — Du même. Exposition à Genève,
p. 23, n" 137. — A, Colohbet, Revue archéologique, 1948,
1, p, 227.
P. 88, n" 5389. Ajouter à la bibliographie : W. Deonna,
L'art romain en Suisse, fig. 85.
P. 88, n" 5390. Ajouter à la bibliographie : F. CumOnt,
op. cit., p. 216, n. 24. — F. Stahelin, Die Schwei» in rômischer
Zeit, p. 528, fig. 159.
P. 95, a° 5402. Ajouter à la bibliographie : W. Deonna,
L'art romain en Suisse, fig. 84.
P. 104, n" 5428. Ajouter à la bibUographie : ibid., fig. 72.
P. 107, n" 5433. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 42, pi. XI, 3.
P. 109, n" 5437. Ajouter à la bibliographie : W. Deonna,
Genava, t. XIX, 1941, p. 120. — Du même. Exposition Genève,
p, 23, n» 137,
P, 117, n" 5449, Ajouter à la bibUographie : W, Schijiier-
HACHER, Ein neues Attribut fUr Epona, dans Germania, t, 26,
1942, p. 134.
rauraques et TRIBOQUES.
P. 119, n" 5470. Ajouter à la bibliographie : Fromols, Une
réplique du héros-cavalier tkrace à Belfort, dans Revue archéolo-
gique, 1946, I, p. 229-231.
P. 130, n» 5472. Après 200 de notre ère, (L, Hahl, op. cit.,
p, 40).
P. 134, n° 5477. Environ le troisième tiers du m* siècle de
notre ère. (Ibid., p. 43).
P. 140, n° 5530 ; t. X, p. 15-16. Ajouter à la bibliographie :
Ernest Will, Le bas-relief mithriaque de Strasbourg-Kœnigs-
hojfen, dans Revue archéologique, 1950, I, p. 66-85.
88
ADDITIONS ET CORRECTIONS.
Avec le secours qu'apportent les monuments mithriaques
de la région rhénane, l'auteur tente de retrouver, au moins
partiellement, l'ordonnance des scènes décorant les encadre-
ments du bas-relief de Strasbourg. Sur le pilier de droite, la
succession peut être ainsi restituée : de haut en bas, Mithra
portant le taureau ; Mithra traînant le taureau ; lion ; Sol
agenouillé devant Mithra ; alliance des deux dieux ; apo-
théose : Mithra sur le char de Sol. — Sur le pilier de gauche :
Mithra dans l'arbre ; Mithra coupant la branche ; naissance ;
gigantomachie ; Jupiter, Saturne. — Sur la frise : Mithra ; le
banquet ; l'assemblée des dieux ; incendie de la maison du
taureau ; capture du taureau.
P. 144, n" 5493. Le monument est traité dans un style
élégant, rare dans les sculptures des ateliers trévires, mais
qxii apparaît en Alsace et en Belgique, environ 200 après J.-C.
(H. KcETHE, Revue archéologique, 1937, 2, p. 224).
P. 146, n" 5495. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 27, pi. I, 1. — Lothar Hahl, op. cit., p. 14,
pi. 2, 1. — E. W. Gerster, Mittelrkeinische Bildhauer Werk-
stàtten im I. JiJirundert nach Christus, p. 52-59.
Entre les années 13 et 43 après J.-C.
Atelier de Musius.
P. 147, n° 5496. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 34, pi. IX, 2. — Lothar Hahl, op. cit.,
p. 30, n. 126, pi. 23, 1.
La fibule ronde et bombée permet de rapporter la stèle
au iv^ siècle après J.-C.
P. 148, n" 5499. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 39, pi. XIV, 2. — W. Schleiermacher,
Einneues Attribut fiir Epona, dans Germania, 26, 1942, p. 134.
P. 154, n° 5510. Ajouter à la bibliographie : R. Delbruck,
Spàtrômiscke Kaiserportrâts, Berlin, 1933, p. 173-174. —
H. Kœthe, Revue archéologique, 1937, 2, p. 234-235.
P. 164, n° 5530. Début de l'époque des Antonins. (Lothar
Hahl, op. cit., p. 24, n. 102. — F. Cumont, op. cit., p. 173).
P. 166-168, n08 5534, 5535. Environ 150 après J.-C.
(H. KcETHE, op. cit., p. 216).
P. 169, n" 5538. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. IV, p. 58, pi. XXXV, 4.
P. 171. Ajouter à la bibliographie : E. Khûger, Trierer
Zeitschrift, t. 16/17, 1941-42, p. 26, n° 59 (figure).
P. 183, n» 5563. Après 200 de notre ère. (Lothar Hahl,
op. cit., p. 40).
P. 186, n» 5566. Entre les années 211 et 222 après J.-C.
(Lothar Hahl, op. cit., p. 27).
P. 192, n" 5579. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. IV, p. 42, pi. XVII, 4.
P. 224, n» 5656. Ajouter à la bibliographie : L. Hahl, op.
cit., p. 25, n. 99 6.
P. 242, n" 5693. Ajouter à la bibliographie : F. Cumont,
op. cit., p. 173.
P. 247, u° 5701. iil<= siècle de notre ère. (L. Hahl, op. cit.,
p. 42).
MAYENCE.
P. 261. Ajouter à la bibliographie : Ernst Wilhem Gerster,
Mittelrheinische Bildhauerwerkstàtten im I Jahrhundert nach
Christus. Bonn, 1938.
Dans cet essai, l'auteur a tenté de grouper par ateliers un
certain nombre de monuments funéraires, d'après le style et
la technique. Il reconnaît l'existence de six de ces ateliers,
ayant travaillé en Rhénanie, entre 10 et 100 de notre ère :
en Germanie supérieure, ateliers de Caelius, de Niger et de
Durius. Parallèlement aux recherches de Lothar Hahl, ce*
travaux préparatoires, malgré leur part d'incertitude — et
même leur arbitraire — sont appelés à donner de fructueux
résultats dans le classement d'un matériel souvent trop
négligé.
P. 263, no 5724. Après 200 de notre ère. (Lothar Hahl,
op. cit., p. 40).
P. 266, n" 5726. La figure peut être datée environ 90 après
J.-C, d'après la disposition de la chevelure en toupet, aiix
cheveux bouclés, portée par les impératrices Julia et Domitia.
(H. Kœthe, Revue archéologique, 1937, 2, p. 213).
P. 267, n° 5727. Le monument appartient à la fin de la
période trajane. (Lothar Hahl, op. cit., p. 38).
Ajouter à la bibliographie : Germania romana, t. IV, p. 31,
pi. VI, 1.
P. 272, n" 5728. Le monument peut être rapporté à l'an-
née 225 après J.-C. (Lothar Hahl, op. cit., p. 27, pi. 14, 3 sqq.).
P. 273, n° 5729. Époque préflavienne. (Lothar Hahl, op.
cit., p. 37).
P. 274, n" 5730. Ajouter à la bibliographie : Lothar Hahl,
op. cit., p. 26, pi. 14, 1 sqq.
P. 281, n" 5739. Dernier quart du li« siècle après J.-C.
(Lothar Hahl, op. cit., p. 46).
P. 281, n° 5740. Le monument appartient à l'époque pré-
flavienne. (Lothar Hahl, op. cit., p. 37).
P. 282, n" 5742. Époque des Flaviens. (Lothar Hahl, op.
cit., p. 37).
P. 286, n" 5748. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. IV, p. 34, pi. VII, 5.
P. 287, n° 5751. Ajouter à la bibliographie : Ernst RiNK,
Der Genius eines Kaisers auf einem rômischen Relief in Mains,
dans Mainzer Zeitschrift, t. XXIX, 1934, p. 26-27.
Ce n'est pas Junon, ou l'Abondance, tenant une corne
d'abondance et faisant une libation sur un autel, mais le Génie
de l'empereur.
P. 288, n° 5752. Ajouter à la bibliographie : W. Schleier-
macher, Studien an Gôttertypen der rômischen Rheinprovinzen,
dans 23. Bericht der rôm. germ. Kommission, 1933, pi. 10, 2.
P. 294, n° 5757. Époque préflavienne. (Lothar Hahl, op.
cit., p. 37).
P. 294, n" 5758. Ajouter à la bibliographie : Lothar Hahl,
op. cit., p. 23, n. 99 6. — E. Krûger, Trierer Zeitschrift,
t. 16/17, 1941-42, p. 22.
P. 299, n» 5769. Ajouter à la bibliographie : Lothar Hahl,
op. cit., p. 30.
P. 299, n° 5770. Époque de Néron (?). (Lothar Hahl, op.
cit., p. 45).
P. 300, n» 5774. Début de l'époque des Flaviens. (Lothar
Hahl, op. cit., p. 17).
P. 301, n" 5775. Ajouter à la bibliographie : F. CuMONT,
op. cit., p. 150, fig. 20.
Le souffle impétueux est matérialisé par une sorte de cornet
qui sort des lèvres et va en s'élargissant.
P. 302, n" 5776. Ajouter à la bibliographie : E. KrûGER,
Trierer Zeitschrift, t. 16/17, 1941-42, p. 23, n° 54 (figure).
P. 303, n" 5778. Ajouter à la bibliographie : Lothar Hahl,
op. cit., p. 40. — E. Kruger, op. cit., p. 26, n" 60.
Après l'année 200 de notre ère.
P. 304, n" 5779. Ajouter à la bibliographie : E. KrOgeh,
op. cit., p. 23, n" 53 (figure).
P. 306, n" 5784. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 34, pi. VIII, 3. — E. Gerster, op. cU.,
p. 52-59.
ADDITIONS ET CORRECTIONS.
89
Atelier de Musius. Entre les années 40 et 45 après J.-C.
P. 307, n° 5785. Ajouter à la bibliographie : Gemiania
Tomana, t. III, p. 33, pi. VII, 1. • — Lothar Hahl, op. cit.,
p. 17. — E. Geksteb, op. cit., p. 97, 99.
Avant l'année 89 après J.-C. Atelier d'Annauso. (E. Gers-
TER, op. cit., p. 96, 98).
P. 307, n» 5786. Avant l'année 74 après J.-C. (Lothar
Hahl, op. cit., p. 17).
P. 310, n» 5787. Environ 20-30 après J.-C. (E. Gekster,
op. cit., p. 52-59).
P. 310, n" 5788. Ajouter à la bibliographie : Germania
Tomana, t. III, p. 33, pi. VIII, 1. — Lothar Hahl, op. cit.,
p. 17, pi. 5, 2. — E. Gerster, op. cit., p. 52-59.
Époque julio-claudienne. Atelier de Musius.
P. 311, n" 5789. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, 34, pi. VIII, 4. — Lothar Hahl, op. cit., p. 15,
n. 44.
Avant la période des Flaviens. Entre les années 5 et 12
après J.-C. Atelier de Musius. (E. Gebster, op. cit., p. 52-55).
P. 311, n° 5790. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 32, pi. V, 3. — A. OxÉ, in Schumacher-
Festschrift, 1930, p. 302, fig. 1. — E. Gebsteb, op. cit., p. 52-
59. — Lothar Hahl, op. cit., p. 14.
Entre les années 13 et 43.
P. 313, n° 5792. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 31, pi. V, 1. — Lothar Hahl, op. cit., p. 17.
Début de l'époque des Flaviens (70-92 avant J.-C).
P. 315, n° 5795. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 41, pi. XIX, 2. — E. Gerster, op. cit.,
p. 52-55. Environ 30-40. Atelier de Musius.
P. 317, n° 5798. Époque des Flaviens. (Lothar Hahl, op.
cit., p. 14, 22. — E. Gerster, op. cit., p. 77, 85).
P. 318, n» 5799. Entre les années 70 et 90. (Lothar Hahl,
op. cit., p. 17).
P. 319, n" 5800. Début de l'époque des Flaviens. (Lothar
Hahl, op. cit., p. 21, n. 85).
P. 319, no 5801. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 28, pi. II, 2. — Lothar Hahl, op. cit., p. 15,
n. 44.
Avant l'avènement des Flaviens : entre 5 et 12 ap. J.-C.
(E. Gerster, op. cit., p. 52-59).
P. 322, n° 5804. Environ 40-45 après J.-C. Atelier de Mu-
sius. (E. Gerster, op. cit., p. 52-59).
P. 322, n» 5805. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 42, pi. XXI, 1.
Avant l'année 43 après J,-C.
P. 322, n" 5806. Environ 12-17 après J.-C. Atelier de Mu-
sius. (E. Gerster, op. cit., p. 52-55).
P. 323, n" 5807. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 28, pi. II, 1. — Lothar Hahl, op. cit., p. 14.
Entre les années 13 et 43.
P. 325, n° 5812. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 43, pi. XXII, 4. Atelier de Musius. Envi-
ron 12 après J.-C. (E. Gerster, op. cit., p. 52-55).
P. 326, n° 5813. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 42, pi. XX, 1. — Lothar Hahl, op. cit.,
p. 45.
Avant l'époque des Flaviens. Peut-être entre 5-12 après J.-C.
(E. Gerster, op. cit., p. 52-55).
P. 327, n" 5815. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 39-40, pi. XV, 1, 2. — Lothar Hahl, op. cit.,
p. 14, n. 43. — G. Behrens, Provinsialrômische Grabsteine
ESPÉRANDIEU XIV.
mit Verhiillung der Kôpfe der noch Lebenden, dans Germa-
nia, t. 24, 1940, p. 209-212 ; — Maimer Zeitschrift, 1927,
p. 41 sqq.
L'image des personnages représentés sur la stèle, mais
encore vivants était cachée par un appareil dont les trous de
fixation sont encore visibles autour des visages.
La stèle est contemporaine du règne de Claude.
P. 329-332, no8 5816-5819, 5822. Début de l'époque des
Flaviens. (Lothar Hahl, op. cit., p. 17).
P. 333, n" 5823. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 40, pi. XVI, 1. — E. Gerster, op. cit.,
p. 75, 82. Atelier d'Annaius. 35-43 après J.-C.
P. 334, n" 5824. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 39, pi. XIV, 3. — E. Gerster, op. cit.,
p. 52-55. Ateher de Musius. Entre 30 et 40 après J.-C.
P. 334, n» 5824. Ajouter à la bibliographie : G. Behrens,
Germania, t. 16, 1932, p. 32.
P. 336, n" 5826. MiUeu du iii" siècle après J.-C. (Lothar
Hahl, op. cit., p. 47).
P. 336, n" 5827. Environ 160 après J.-C. (Lothar Hahl
op. cit., p. 23, n. 99 d).
P. 339, n" 5829. Début de l'époque des Flaviens. (Lothar
Hahl, op. cit., p. 17).
P. 340, n° 5833. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 53, pi. XXXIX, 3-5.
P. 341, n" 5834. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 37, pi. XII, 4, 6.
P. 342, n" 5835. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 30, pi. III, 3. — Lothar Hahl, op. cit.,
p. 14, pi. 2, 1. — E. Gerster, op. cit., p. 75, 83.
Entre les années 13 et 43 avant J.-C.
P. 344, n» 5838. Entre les années 70 et 90 après J.-C.
(Lothar Hahl, op. cit., p. 19, pi. 3, 3. — E. Gerster, op.
cit., p. 77, 85. — CuMONT, Recherches, p. 435, fig. 89).
P. 346, n° 5840. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 31, pi. IV, 5. — Lothar Hahl, op. cit., p. 16.
Époque de Vespasien.
P. 347, n° 5841. Entre 70 et 80 après J.-C. (E. Gehster,
op. cit., p. 97, 99).
P. 349, n" 5847. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 35, pi. X, 1.
P. 350, n° 5850. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 30, pi. IV, 2. — Lothar Hahl, op. cit.,
p. 16, pi. 4, 2. — H. Kœthe, Revue archéologique, 1937, 2,
p. 211.
Le monument, qui peut être daté de l'époque de Vespasien,
a subi, particuhèrement dans l'exécution des draperies, l'in-
fluence de l'atelier mayençais de la Colonne.
P. 352, n" 5852. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 33, pi. VII, 3. — Lothar Hahl, op. cit.,
p. 17, pi. 5, 2. — E. Gerster, op. cit., p. 77, 85.
Peut être de l'époque de Néron.
P. 354, n" 5854. Ajouter à la bibUographie : Germania
romana, t. III, p. 34, pi. IX, 1. — Lothar Hahl, op. cit., p. 17.
Entre les années 70 et 75 après J.-C.
P. 358, n" 5860. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 38, pi. XIII, 5. — Lothar Hahl, op. cit.,
p. 17.
Entre les années 70 et 78 après J.-C.
P. 358, n» 5861. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 28, pi. I, 3. — E. Gerster, op. cit., p. 52-
55. Atelier de Musius. Environ 20-30 après J.-C.
12
90
ADDITIONS ET CORRECTIONS.
P. 359, n° 5862. Ajouter à la bibliographie : Lothar Hahl,
op. cit., p. 29, pi. 21, 2.
P. 363, no 5866. 170 après J.-C. (Lothar Hahl, op. cit.,
p. 25, pi. 12).
P. 365, n" 5867. Entre les aimées 70 et 90 (?). (Lothar
Hahl, op. cit., p. 21, n. 85).
P. 365, n" 5868. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 41, pi. XVIII, 5.
P. 366, n° 5870. Atelier d'Annaius. Entre 45 et 50 après
J.-C. (£. Gebster, op. cit., p. 75, 83).
P. 367, no 5873. Fin du il« siècle ou début du nie siècle
après J.-C. (Lothar Hahl, op. cit., p. 39).
P. 369, n° 5875. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 42, pi. XXI, 2.
P. 377, n» 5887 et t. X, p. 93. Ajouter à la bibliographie :
Germania romana, t. IV, p. 28-30, pi. I-V, 2. — Lothar Hahl,
op. cit., p. 15, pi. 3, 2. — H. Kœthe, Revue archéologique,
1937, 2, p. 211. — W. Schleiermacheb, Germania, 26, 1942,
p. 134.
Entre les années 54 et 58 après J.-C.
TOME VIII.
NÉMÉTES.
P. 5, n° 5893. Environ 240 après J.-C. (Lothar Hahl, Zur
Stilentwicklung der provinzialrômischen Plastik in Germanien
und Gallien, p. 41).
P. 12, n" 5907. Après 200 de notre ère. (Lothar Hahl,
op. cit., p. 40).
P. 15, no 5910. Après 200 de notre ère. (Lothar Hahl,
op. cit., p. 40).
P. 31, n° 5924. m» siècle après J.-C. (Lothar Hahl, op. cit.,
p. 42, pL 21, 1).
VALLÉE DE L'ERBACH ET SES AFFLUENTS.
P. 41, n" 5938. Troisième tiers du m« siècle après J.-C.
(Lothar Hahl, op. cit., p. 43, n. 58).
P. 41, n" 5939. Troisième tiers du m^ siècle de notre ère.
(Lothar Hahl, op. cit., p. 43).
P. 43, n° 5940. Troisième tiers du nje siècle de notre ère.
(Lothar Hahl, op. cit., p. 43).
P. 46, n° 5942. Milieu du m" siècle après J.-C. (Lothar
Hahl, op. cit., p. 48).
SPIRE ET RÉGION COMPRISE ENTRE LA QUEICH
ET L'ISNACH.
P. 51, n° 5953. Ajouter à la bibliographie : E. Khûger,
Trierer ZeUschrift, t. 16/17, 1941-42, p. 24, n» 56.
P. 53, a° 5955. Ajouter à la bibliographie : Germania romana,
t. III, p. 40, pi. XVI, 2. — Lothar Hahl, op. cit., p. 43, n. 58.
— E. Gersteh, op. cit., p. 52-55.
!«' siècle après J.-C. Atelier de Musius. 15 après J.-C.
P. 63, n» 5973. Après l'an 200 de notre ère. (Lothar Hahl,
op. cit., p. 40).
P. 63, no 5974. Troisième tiers du m» siècle après J.-C.
(Lothar Hahl, op. cit., p. 43).
P. 66, n» 5980. Après l'an 200 de notre ère. (Lothar Hahl,
op. cit., p. 40).
P. 72, n° 5988. Ajouter à la bibliographie : E. Krugeb,
Trierer Zeitschrift, t. 16/17, 1941-42, p. 29.
P. 76, no 5993. Ajouter à la bibliographie : Lothar Hahl,
op. cit., p. 25, pi. 13, 1. — H. Kœthe, Revue archéologique,
1937, 2, p. 221.
Le monument offre un style « massif», qui règne encore aux
environs de l'année 181.
VANGIONS.
P. 90, n° 6011. Ajouter à la bibliographie : Germania romana,
t. III, p. 35, pi. X, 3. — Lothar Hahl, op. cit., p. 17. —
E. Gersteh, op. cit., p. 52-55.
Avant l'année 50 après J.-C. et peut-être en 43.
P. 92, n" 6014. Ajouter à la bibliographie : Germania romana,
t. III, p. 32, pi. VI, 4. — Lothar Hahl, op. cit., p. 15, n. 44.
Avant l'avènement des Flaviens.
P. 94, n» 6016. Avant l'avènement des Flaviens. (Lothar
Hahl, op. cit., p. 15, n. 44).
P. 96, n° 6018. Avant l'avènement des Flaviens. Atelier
d'Annauso. (Lothar Hahl, op. cit., p. 15, n. 44. — E. Gersteh,
op. cit., p. 97, 98).
P. 106, n» 6040. Milieu du ni» siècle après J.-C. (Lothar
Hahl, op. cit., p. 48).
P. 106, n° 6041. Ajouter à la bibliographie : E. Kruger,
Trierer Zeitschrift, t. 16/17, 1941-42, p. 25, n° 58 (figure).
P. 106, n" 6044. rv» siècle après J.-C. (Lothar Hahl, op. cit.,
p. 30, n. 126).
P. 115, no 6062. Ajouter à la bibliographie : Lothar Hahl,
op. cit., p. 23, n. 99 a.
VALLÉE DU GLAN ET SES AFFLUENTS.
P. 123, n° 6067. Troisième tiers du me siècle après J.-C.
(Lothar Hahl, op. cit., p. 43).
P. 126, n° 6074. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. IV, p. 51, pi. XXX, 2.
P. 133, n" 6078. me siècle après J.-C. (Lothar Hahl, op.
cit., p. 42).
P. 136, no 6082. me siècle après J.-C. (Lothar Hahl, op.
cit., p. 42).
P. 146, n" 6098. Troisième tiers du me siècle après J.-C.
(Lothar Hahl, op. cit., p. 43).
P. 150, n» 6108. Époque de Trajan. (Lothar Hahl, op.
cit., p. 38).
P. 154, n" 6117. Troisième tiers du m* siècle après J.-C.
(Lothar Hahl, op. cit., p. 43).
UBIÈNS.
P. 158, a° 6121. Probablement période claudienne.
(F. KuTSCH, in Schumacher Festschrift, p. 276).
P. 160, n» 6124. Environ 240 après J.-C. (Lothar Hahl,
op. cit., p. 41).
P. 161, no 6125. Avant les années 42-61 après J.-C. (Lothar
Hahl, op. cit., p. 14, n. 40, pi. 4, 1. — E. Gersteh, op. cit.,
p. 75, 83). Atelier d'Annaius.
P. 163, no 6126. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 43, pi. XXI, 3.
P. 167, n" 6136. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 30, pi. IV, 1. — Lothar Hahl, op. cit.,
p. 15, n. 44. — E. Gersteh, op. cit., p. 75, 83.
Avant l'avènement des Flaviens ; environ 43-50 après J.-C.
Atelier d'Annaius.
ADDITIONS ET CORRECTIONS.
91
P. 168, n° 6137. Avant l'avènement des Flaviens. (Lothar
Hahl, op. cit., p. 15, n. 44. — E. Gerster, op. cit., p. 75, 83).
Entre 43 et 50. Atelier d'Annaius.
P. 169, n" 6138. Époque de Claude. (Lothar Hahl, op. cit.,
p. 14, n. 43).
P. 172, n" 6144. Entre les années 170 et 180 après J.-C.
(Lothar Hahl, op. cit., p. 39).
Ebert, Reallexikon der Vorgeschichte, s. v., Sankt Goarstein.
— Bonner Jahrbûcher, Heft 145, 1940, p. 195, pi. 36-37.
Le monument a été transporté au Musée de Bonn. Lors de
son enlèvement, on a pu constater que le pilier reposait sur
un soubassement, ayant la forme d'une demi-sphère.
P. 191, n" 6170. Ajouter à la bibliographie : G. Behrens,
Germania, t. 16, 1932, p. 34, fig. 6 ; essai de reconstitution
avec la tête placée au sommet du pilier. — H. Kœthe, Revue
archéologique, 1937, 2, p. 203-204.
Le pilier de Pfalzfeld « est probablement la reproduction
en pierre d'un revêtement métallique d'un pilier de bois, car
le style n'est pas celui de la sculpture sur bois. Le monument,
qu'on n'a pas encore réussi à interpréter, portait sur sa partie
supérieure, aujourd'hui perdue, une tête humaine. Le fait de
la reproduction en pierre pourrait bien indiquer le commen-
cement d'une influence de la sculpture romaine importée,
quoique le style appartienne encore entièrement à l'époque de
La Tène ». [H. Kœthe].
P. 192, n" 6171. Avant l'avènement des Flaviens. (Lothar
Hahl, op. cit., p. 37).
P. 195, n° 6177. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. IV, p. 34, pi. VIII, 1.
P. 198, n° 6179. Ajouter à la bibliographie : E. KrOger,
Trierer Zeitschrift, t. 16/17, 1941-42, p. 18, n" 46 (figure).
KOBLENTZ ET LA RÉGION COMPRISE ENTRE LA
MOSELLE ET L'AHR.
P. 198. Ajouter à la bibliographie : Adam Gûntheb, Das
rômische Kobleng, dans Bonner Jahrbûcher, Heft 142, 1937,
p. 35-76.
P. 201, no 6184 (= 5770). Ajouter à la bibliographie : Adam
Gunther, Das rômische Koblenz, dans Bonner Jahrbûcher,
Heft 142, p. 54-55, pi. 17-18. — E. Krugeh, Ein rômischer
Familie Grabstein in Koblenz, dans Festchrift fur August Oxé,
1938, p. 128-134 (figures). Photographie communiquée par le
Musée de Coblence. (PI. Cil).
Le décor est divisé en deux registres par un bandeau sur
lequel est gravée l'épitaphe. En haut, dans une niche dont le
sommet est orné de la représentation d'une coquille, flanquée
de feuilles d'acanthes dans les écoinçons, trois personnages
sont réunis : à droite, une femme est assise, vêtue à la romaine
d'une robe dont les plis retombent sur les pieds chaussées de
bottines à bouts efillés. Sur le même banc, au centre, un homme,
portant autour du cou le foulard indigène et une tunique des-
cendant à la cheville. Visage et cheveux ont disparu. A gauche,
assis dans un fauteuil à pieds tournés, les pieds chaussés posés
sur un tabouret bas, un jeune homme tient un volume déployé
sur les genoux. En avant de lui, une table pliante. Au registre
inférieur, les bustes de cinq jeunes filles, la chevelure retom-
bant en arrière sur les épaules de chaque côté du cou, autour
duquel est passé un collier, portant parfois en pendentif, un
anneau ou un disque. Elles tiennent dans la main droite un
éventail ou une fleur. Sur les petits côtés de la stèle, debout
sur les feuillages, issus d'un arbre, un Attis, en costume
thrace, le menton reposant dans la main, dans l'attitude de la
tristesse. Au-dessus, un grand bouclier d'amazone, orné d'une
feuille, auquel sont suspendus en diagonale deux autres bou-
cliers d'amazone plus petits.
Première moitié du l" siècle après J.-C.
P. 202, n» 6186. AjoMer à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 56, pi. XLVIII, 4. — Adam GtJNTHEH,
Bonner Jahrbûcher, Heft 142, 1937, pi. 16.
P. 202, n» 6189. Ajouter à la bibliographie : Adam Gun-
ther, op. cit., p. 53 et pi. 16, 1. La tête a été trouvée à Co-
blence, Florinspfefi'engasse, au cours de travaux d'édihté.
P. 203, no 6190. Entre les années 130 et 160 après J.-C.
(Lothar Hahl, op. cit., p. 138).
P. 212, n" 6207. Ajouter à la bibliographie, Germania romana,
t. III, p. 38, pi. XIII, 1. — Lothar Hahl, op. cit., p. 22.
Époque des Flaviens.
P. 215, n" 6211. Entre les années 170 et 180 après J.-C.
(Lothar Hahl, op. cit., p. 39).
P. 215, n» 6212. Ajouter à la bibliographie : DE LoË, Bd-
gique ancienne, t. III, p. 343, n" 39.
P. 216, n" 6213. Ajouter à la bibliographie : E. Gersteh,
op. cit., p. 75, 84. Milieu du i""' siècle après J.-C.
Atelier d'Annaius. Environ 50 après J.-C.
P. 217, n» 6214. Ajouter à la bibliographie : Helmuth
ScHOPPE, Ein griechischer Vorbild fur Kôlner TerrakoUen,
dans Germania, t. 22, 1930, p. 240-244.
BONN ET LA RÉGION COMPRISE, ENTRE L'AHR, LE
ROER ET LE CONFLUENT DE L'ERP.
P. 218-219. Ajouter à la bibliographie : F. Œlmann, Das
rheinische Landesmuseum in Bonn. Seine Enluiicklung und
Aufgaben. Festschrift, 1936.
P. 220, n" 6220. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. V, pi. VIII, 4, p. 35.
P. 230, n" 6239, 6240. Ajouter à la bibliographie : E. KBtJ-
GEH, Trierer Zeitschrift, t. 16/17, 1941-42, p. 20, n» 51 (figure).
P. 234, n° 6248. Avant l'année 42 de notre ère. (E. Gers-
ter, op. cit., p. 109-111. — L. Hahl, op. cit., p. 17).
P. 236, n" 6251. Entre les années 30 et 60 de noUe ère.
(E. Gersteh, op. cit., p. 109).
P. 237, no 6252. Entre les années 43 et 50 de noUe ère.
(Ibid., p. 109, 110).
P. 237, n° 6253. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 30, pi. III, 4. — L. Hahl, op. cit., p. 14.
— E. Gerster, op. cit., p. 109, 110.
Entre les années 40 et 70 de notre ère.
P. 238, n° 6254. Entre les années 43 et 50 de notre ère.
(E. Gerster, op. cit., p. 109, 111).
P. 239, n° 6255. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 38, pi. XIII, 2. — Lothar Hahl, op. cit.,
p. 15, n. 44. — E. Gerster, op. cit., p. 109, 110.
Avant l'époque des Flaviens, entre 60 et 65 après J.-C.
P. 241, n" 6257. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 31, pi. IV, 4. — E. Gerster, op. cit., p. 109,
111.
Entre les années 50 et 70 après J.-C.
P. 241, n° 6259. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 28, pi. II, 3. — Lothar Hahl, op. cit., p. 15t
n. 45. — E. Gerster, op. cit., p. 78, 84.
Avant l'avènement des Flaviens, et peut-être entre les
années 35 et 42 avant J.-C. ; 50 à 60, selon E. W. Gerster.
P. 243, n° 6262. Après l'année 100 de notre ère, mais avant
le règne d'Hadrien. (Lothar Hahl, op. cit., p. 20, pi. 6, 4).
P. 244, no 6264. Probablement en 101 de notre ère. (Lothar
Hahl, op. cit., p. 20, pi. 6, 3).
92
ADDITIONS ET CORRECTIONS.
P. 245, n» 6265. Environ 43-50 après J.-C. (E. Gehsteh,
op. cit., p. 109, 110).
P. 247, n" 6268. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 35, pi. X, 4. — Lothar Habl, op. cit., p. 21,
n. 85. — E. Gersteh, op. cit., p. 76, 84.
Début de l'époque des Flavieng : entre 50 et 60. Atelier
d'Annaius.
P. 247, no 6269. Entre 43 et 50 après J.-C. (E. Gebster,
op. cit., p. 109, 110).
P. 247, n" 6270. Entre les années 70 et 90 après J.-C. (Lothar
Hahl, op. cit., p. 21, n. 85).
P. 249, n° 6273 (et non : 6373). Entre les années 70 et 90 (?)
(Lothar Hahl, op. cit., p. 21, n. 85).
Atelier de Caelius, environ 20-30 de notre ère. (Gerster,
op. cit., p. 31-33).
P. 250, n» 6275. Début de la période des Flaviens. (Lothar
Hahl, op. cit., p. 21, n. 85).
P. 252, n" 6282. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 32, pi. VI, 1. — Wilhem Zwikker, Bemer-
kungen su den rômischen Heeresfahnen in der àlteren Kaiserzeit,
dans 27. Bericht der rôm. germanischen Kommission, 1937,
p. 16, pi. I, 2. — Lothar Hahl, op. cit., p. 15, n. 44. — E. Gers-
ter, op. cit., p. 109, 111.
Avant ravènement des Flaviens, environ 57 après J.-C.
P. 253, n° 6283. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 32, pi. VI, 3. — Lothar Hahl, op. cit.,
p. 15, n. 44. — E. Gerster, op. cit., p. 109, 110.
Avant l'avènement des Flaviens. Environ 43-50 après J.-C.
P. 254, n» 6284. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 38, pi. XII, 5.
P. 255, n° 6286. Avant l'avènement des Flaviens. (Lothar
Hahl, op. cit., p. 37, n. 29).
P. 257, n" 6289. Avant l'avènement des Flaviens. (Lothar
Hahl, op. cit., p. 15, n. 44. — E. Gerster, op. cit., p. 109,
110).
P. 258, n" 6292. Avant l'avènement des Flaviens, entre 60
et 65 après J.-C. (Lothar Hahl, op. cit., p. 15, n. 44. — E. Gers-
ter, op. cit., p. 109, 111).
P. 262, no 6300. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 44, pi. XXIII, 6.
P. 263, n° 6303. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 40, pi. XVII, 2.
P. 266, n" 6307. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. IV, p. 46, pi. XXII, 1. — Lothar Hahl, op. cit.,
p. 27, pi. II, 1. — H. Kœthe, Revue archéologique, 1937, 2,
p. 220.
Deuxième décade du ll» siècle après J.-C.
P. 271, n° 6316. Ajouter à la bibliographie : Bonner Jahr-
bucher, Heft 145, 1940, p. 196, pi. 38. — Lothar Hahl, op.
cit., p. 38.
Le monument, que l'on peut dater environ 164 après J.-C,
est entré dans les collections du Musée de Bonn.
P. 274, n" 6320. Ajouter à la bibliographie : Gennania
romana, t. III, p. 38, pi. XIII, 6. — Lothar Hahl, op. cit.,
p. 15, n. 44. — E. Gerster, op. cit., p. 76, 85.
Avant l'avènement des Flaviens ; entre 50 et 60 après J.-C.
Atelier d'Annaius.
P. 276, n° 6321. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 54, pi. XLIII, 1. — Lothar Hahl, op. cit.,
p. 34.
Environ le dernier tiers du ii« siècle après J.-C.
P. 279, n» 6330. Début de la période des Antonins. (Lothar
Hahl, op. cit., p. 23, n. 99 d).
P. 282, n° 6335. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. IV, p. 57, pi. XXXV, 1. — Lothar Hahl, op. cit.,
p. 23, n. 99 d. — H. Kœthe, Revue archéologique, 1937, 2,
p. 216.
De même que le précédent monument, le relief peut être
daté de l'année 150 avant J.-C.
P. 281, n" 6333. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. IV, p. 50, pi. XXVII, 2.
P. 283, n° 6336. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. IV, p. 46, pi. XXII, 3. — Alfons M. Beck, Die
lateinischen Offenbarungsinschriften des rômischen Germaniens.
Ein Beitrag sur Volskunde unserer Urfahren, dans Mainser
Zeitschrift, t. XXXI, 1931, p. 24 (figure). — Lothar Hahl,
op. cit., p. 51.
Environ 170 après J.-C.
P. 284, n° 6337. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. IV, p. 34, pi. VIII, 2.
P. 285, n° 6338. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. IV, p. 42, pi. XVII, 3.
P. 286, n" 6349. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. IV, p. 46, pi. XXII, 2.
P. 287, n° 6342. Ajouter à la bibliographie : W. Schleier-
macher, Studien sur Gôttertypen der rômischen Rheinprovinzen,
dans 23. Bericht der rômisch, germanischen Kommission, 1933,
p. 16.
P. 294, no 6355. Environ 230/240 après J.-C. (Lothar
Hahl, op. cit., p. 53).
P. 296, n° 6358. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. IV, p. 46, pi. XXII, 4.
P. 301, nO 6369. Entre les années 70 et 90 après J.-C. (Lothar
Hahl, op. cit., p. 54).
COLOGNE.
P. 310, n" 6384. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. IV, p. 41, pi. XVI, 5.
P. 315, no 6390. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. IV, p. 40, pi. XVI, 3.
P. 317, no 6393. Entre les années 164 et 181. (Lothar Hahl,
op. cit., p. 39).
P. 320, n» 6398. Je donne (pi. CIII) une meilleure photogra-
phie que celle publiée précédemment. Photographie commu-
niquée par le Musée de Bonn.
Le monument est entré par échange avec le Musée de
Cologne, dans les collections du Musée de Bonn. (Bonner
Jahrbucher, Heft 143/144, 1939, p. 333, pi. 61, 1.
Hauteur, 0 m. 226 ; largeur, 0 m. 250 ; épaisseur, 0 m. 45.
P. 323, n° 6402. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. IV, p. 53, pi. XXXII, 4.
P. 326, n» 6407. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. IV, p. 35, pi. IX, 2. — Lothar Hahl, op. cit., p. 38.
Entre les années 130 et 160 après J.-C.
P. 330, n° 6412. Environ 170 après J.-C. (Lothar Hahl,
op. cit., p. 51).
P. 331, n" 6413. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. IV, p. 42, pi. XVIII, 3.
P. 332, n" 6416. Ajouter à la bibliographie : Lothar Hahl,
op. cit., p. 23, n. 99 a.
P. 333, no 6420. Deuxième quart du in« siècle après J.-C.
(Lothar Hahl, op. cit., p. 47).
P. 335, n" 6425. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. IV, p. 37, pi. XII, 3.
P. 336, n° 6426. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 56, pi. XLVIII, 2.
P. 337, n» 6428. Peut-être entre les années 35 et 42 après J.-C.
(Lothar Hahl, op. cit., p. 17).
ADDITIONS ET CORRECTIONS.
93
P. 340, n° 6434. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. IV, p. 39, pi. XV, 9.
P. 341, n° 6435. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 44, pi. XXV, 3. — E. Gersteh, op. cit.,
p. 97, 99.
Entre 70 et 80 après J.-C.
P. 342, no 6436. Entre 50 et 70 après J.-C. (E. Gersteb,
op. cit., p. 97, 98).
P. 345, n° 6439. Ajouter à la bibliographie : E. KrCger,
Zwei Darstellungen der germanischen GSttin Vagdavercustis,
dans Germania, t. 22, 1938, p. 100-104. — Lothar Hahl,
op. cit., p. 104. — H. Kœthe, Revue archéologique, 1937, 2,
p. 220.
Germania romana, t. IV, p. 48, pi. XXV, 3. — • Hennann
ScHNiTZ, Die Weihung eines Gardeprâfekten an die Dea Vagda-
vercustis, dans Germania, t. 24, 1940, p. 255-266.
L'autel a été consacré entre les années 165 et 167 après J.-C.
P. 345, n" 6440. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 41, pi. XVIII, 4. — Lothar Hahl, op. cit.,
p. 18. — E. Gerster, op. cit., p. 77, 86.
Entre les années 70 et 90 après J.-C.
P. 346, n" 6441. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. IV, p. 43, pi. XVIII, 5.
P. 347, n° 6443. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 29, pi. II, 4. — E. Gerster, op. cit., p. 31-33.
Atelier de Caelius. 35 après J.-C.
P. 348, n» 6446. Entre les années 10 et 35 après J.-C;
peut-être 20 après J.-C. (Lothar Hahl, op. cit., p. 14, pi. 2, 3.
— E. Gerster, op. cit., p. 31-33).
P. 349, n" 6447. Fin du règne de Néron et début du règne
de Vespasien. (Lothar Hahl, op. cit., p. 19, pi. 6, 2. —
E. Gerster, op. cit., p. 97, 98).
P. 350, no 6448. Entre 70 et 80 après J.-C. (E. Gerster,
op. cit., p. 97, 99).
P. 351, n» 6449. Après Hadrien. (Lothar Hahl, op. cit.,
p. 21, n. 98).
P. 352, n" 6450. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 40, pi. XVI, 3. — Lothar Hahl, op. cit.,
p. 14.
Le monument peut être daté de la période comprise entre
les années 10 et 35 après J.-C. ; et plutôt avant 42.
P. 353, n° 6452. Entre les années 10 et 35 après J.-C.
(Lothar Hahl, op. cit., p. 14. — E. Gerster, op. cit., p. 31-33).
P. 354, n" 6454. Entre les années 70 et 90 après J.-C.
(Lothar Hahl, op. cit., 21, n. 85. — E. Gerster, op. cit.,
p. 97, 99).
P. 356, n» 6455. Début de l'époque des Flaviens. (Lothar
Hahl, op. cit., p. 21, n. 85. — E. Gerster, op. cit., p. 120).
P. 357, no 6456. Environ 92 après J.-C. (E. Gerster, op.
cU., p. 121, 130-131).
P. 357, n" 6457. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 35, pi. XI, 3. — W. Schleiermacher,
Studien an Gottertypen der rômischen Rheinprovinzen, dans
23. Bericht der rOmisch-germanischen Kommission, 1933,
pi. 15, 2. — Lothar Hahl, op. cit., p. 20, pi. 7, 1.
Entre les années 89 et 104 après J.-C.
P. 360, no 6460. Début de l'époqne des Flaviens. (Lothar,
Hahl, op. cit., p. 21, n. 85).
P. 361, n" 6463. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 35, pi. XI, 2. — Lothar Hahl, op. cit.,
p. 20. — E. Gerster, op. cit., p. 121.
Entre les années 70 et 90, plutôt vers la fin de l'époque
des Flaviens.
P. 363, no 6466. Entre les années 70 et 92 après J.-C.
(E. Gerster, op. cit., p. 121. — Lothar Hahl, op. cit., p. 19).
P. 364, n" 6467. 85 après J.-C. (E. Gerster, op. cit., p. 120).
P. 365, n" 6468. Environ 30-40 après J.-C. Atelier de
Musius. (E. Gerster, op. cit., p. 52-55).
P. 366, n" 6469. Début de la période des Flaviens. (Lothar
Hahl, op. cit., p. 21, n. 85).
P. 368, n" 6472. Début de la période des Flaviens. (Lothar
Hahl, op. cit., p. 21, n. 85. — E. Gerster, op. cit., p. 97, 98).
P. 370, n° 6478. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 41, pi. XVIII, 1.
P. 371, n° 6479. Première moitié du ni» siècle après J.-C.
(Lothar Hahl, op. cit., p. 24, n. 99 d).
P. 374, n" 6483. Fin de la période des Flaviens. (Lothar Hahl,
op. cit., p. 19, n. 71 ; p. 20. — E. Gerster, op. cit., p. 121).
P. 379, n" 6488. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 55, pi. XLVIII, 1.
P. 379, n" 6489. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 42, pi. XIX, 3.
P. 382, n" 6495. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 40, pi. XVII, 6.
P. 383, n° 6497. Entre les années 30 et 35 après J.-C
(E. Gerster, op. cit., p. 31-33).
P. 383, n" 6498. Entre les années 70 et 90 après J.-C.
(Lothar Hahl, op. cit., p. 21, n. 85).
P. 384, n° 6499. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 40, pi. XVII, 4.
P. 387, n° 6506. Entre les années 220 et 230. (Lothar
Hahl, op. cit., p. 53).
P. 388, n» 6508. Ajouter à la bibliographie : E. KrOgeb,
Trierer Zeitschrift, t. 16/17, 1941-42, p. 20, n» 49 (figure).
P. 389, n° 6510. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 41, pi. XVIII, 6. — E. Gersteb, op. cU.,
p. 31-33.
Atelier de Caelius. 20-30 après J.-C.
P. 393, n" 6250. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 43, pi. XXI, 4.
P. 396, n° 6528. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. IV, p. 62, pi. XLII, 3.
P. 407, n" 6555. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. III, p. 44, pi. XXV, 2.
P. 411, n» 6559. Ajouter à la bibliographie : Germania
romana, t. IV, p. 46, pi. XXIII, 2.
TOME IX.
AIX-LA-CHAPELLE ET LA RÉGION COMPRISE ENTRE
LA MEUSE ET LA ROER.
P. 10, n° 6575. Ajouter à la bibliographie : Germania romana,
t. III, p. 2, pi. V, 2.
Le mobilier funéraire permet de dater le monument du
début du II* siècle après J.-C. Le traitement souple et tran-
quille du vêtement paraît contemporain de la fin de la période
trajane et des premières années du règne d'Hadrien. (H. Kœthe,
Revue archéologique, 1937, 2, p. 213-214. — Lothar Hahl, Zur
Stilentwicklung der provinxialrômischen Plastik in Germanien
und Gallien, p. 18, pi. 4, 4).
Le monument est entré, par échange avec le Musée de
Neuss, dans le» collections du Musée de Bonn. (Bonner Jahr-
biUher, Heft 143/144, 1939, p. 333 et pi. 60).
94
ADDITIONS ET CORRECTIONS.
XANTEN ET LA RÉGION COMPRISE ENTRE L'ERFT
LA MEUSE ET LE RHIN JUSQU'AU VAHAL.
P. 15, no 6577. Ajouter à la bibliographie : Germania romana,
t. IV, p. 32, pi. VI, 6. — Lothar Hahl, op. cit., p. 28, pi. 17, 3.
P. 16, nO 6578. Ajouter à la bibUographie : Germania romana,
t. IV, p. 30, pi. V. — Lothar Hahl, op. cit., p. 28, pi. 17, 1.
P. 18, no 6581. Ajouter à la bibliographie : Germania romana,
t. III, p. 28, pi. I, 2. — Lothar Hahl, op. cit., p. 13. —E. Gebs-
TEB, Mittelrheinische Bildhauenverkstàtte im I. Jahrhundert,
n. Chr., p. 31-33.
Après l'année 9 de notre ère.
P. 21, no 6583. Ajouter à la bibliographie : Germania romana
t. IV, p. 39, pi. XV, 6. — Lothar Hahl, op. cit., p. 27.
Entre les années 222 et 235 après J.-C.
P. 23, no 6589. Ajouter à la bibUographie : Germania romana,
t. III, p. 35, pi. XL 1. — Lothar Hahl, op. cit., p. 21, n.87.
Fin de la période des Flaviens.
P. 25, no 6592. Règne de Claude. (Lothar Hahl, op. cit.,
p. 18, n. 68). ^
P. 29, no 6597. Avant l'avènement des Flaviens, entre 50
et 60 après J.-C. (Lothar Hahl, op. cit., p. 15, n. 44. — E. Gers,
TER, op. cit., p. 76, 84).
P. 33, no 6606. Milieu du m« siècle. (Lothar Hahl, op. cit.,
p. 47).
P. 33, no 6607. Ajouter à la bibliographie : Germania romana,
t. III, p. 40, pi. XVII, 3. — Lothar Hahl, op. cit., p. 13.
— E. Gerster, op. cit., p. 31-33.
Entre les années 10 et 43 après J.-C. Avant l'année 17.
[E. Gerster].
BATAVES, CANNINÉFATES, MARSES, FRISONS.
P. 25, no 6610. Ajouter à la bibliographie : H. Harden-
BEHG, Uautel de Mercure Arveme à Horn, dans V Antiquité
classique, t. XV, 1946, p. 5-42.
P. 43-44, nos 6618 à 6621. Les monuments ont été trouvés
à une date mconnue. Ils ne figuraient pas dans la coUection
de Smetms. Ils ont été mentionnés pour la première fois dans :
In DE Betouw, De castris veteribus, p. â6. (Renseignement
commumqué par M. Daniels).
P. 44, no 6623. Le monument a été trouvé à une date in-
connue. Gravure dans Smetius, Antiquitates Neomagenses
(1678), p. 66 et frontispice. Il a fait partie de la collection
de bmetms. (Renseignement communiqué par M. Daniels)
P 45 no 6624. Ajouter à la bibliographie : J. H. Holwerda,
Uudheidkundige Mededeelingen, N. R., t. VI, 1925, p. 80-94
P. 46^ no 6625. La main fermée a été trouvée 'également
sur le Hunerberg, mais antérieurement et non sur le même
emplacement que le fragment d'Attis. Abeleven et Buleved
Catalogue, B. A. L, 12. (Renseignement commumqué par
M. Daniels). *^
P. 48, no 6627. La pièce a été trouvée lors de la démolition
du château Valkkof, de même que les monuments nos 6626,
6628, en 1796. (Renseignement communiqué par M. Daniels)!
P. 49, nO 6629. La provenance est inconnue. (Renseignement
commumqué par M. Daniels).
P. 50, no 6630. Lire : 6631.
P. 51, no 6634. Découverte lors des fouilles de C J Reo
^NS et C. Leemans, en 1834, sur l'emplacement du fort
Krayenhofif, près de Nimègue, dans les fondations d'un grand
édiface mdéterminé d'Ulpia Noviomagus.
P. 51, no 6635. Le monument a été découvert à Heerlen
de même que le no 6670, et non à Nimègue. (Renseignement
commumqué par M. H. Brunsting).
P. 51, no 6636. Le monument a été extrait des fondation»
d un mur, près de la tour principale du château de Volkhof.
(Renseignement commumqué par M. Daniels).
P. 76, nO 6668. La disposition des fragments est inexacte.
(Voir la lithographie pubhée dans W. Pleyte, Nederlandsche
Oudheden, Batavia, pi. XI, 2 a, b). Guirlande entre deux
médaillons ; à droite, xme grande figure assise (?) ; au centre,
quatre figures plus petites, dont une fileuse avec quenouiuè
et fuseau ; à gauche, peut-être un second personnage. Sur la
face latérale droite du monument funéraire : une grande
figure masculine nue, peut-être Jupiter avec le foudre et la
lance. [H. Brunsting].
P. 76, n» 6669. Le nom officiel du village est Dodewaard.
Fin de la période flavienne. (L. Hahl, op. cit., p. 21,
pl. /, Zlf,
P. 77, no 6671. Le petit autel a été rettouvé (Pl. CIII). Sur
chaque côté, un arbre stylisé. Trouvé, en 1870, dans le castellum
romain. Hauteur, 0 m. 27 ; largeur, 0 m. 245; épaisseur,
0 m. 08. (Renseignement communiqué par M. Brunsting).
P. 77, no 6673. Le monument a été trouvé dans le castellum
romain de Fectio. Au Moyen âge : Wiltenbourg. (Renseigne-
ment communiqué par M. H. Brunsting).
Après le règne d'Hadrien. (L. Hahl, op. cit., p. 21, n. 89).
P. 77, no 6673. Même provenance.
P. 82, no 6680. Même provenance.
NARBONNAISE.
P. 87, n" 6685. Ajouter à la bibliographie : Franz Cumont,
La stèle au danseur d'Antibes et son décor végétal. Étude sur
le symbolisme funéraire des plantes. Paris, 1942.
La reproduction donnée sous le no 6685, d'après un moulage
et « détourée », peut induire en erreur. Le registre inférieur
était complété par deux signes qui ont disparu de la gravure.
A.U delà des moulures dessinant un arc de chaque côté, on
distingue une étoile à six rayons, intacte à gauche et mutilée,
mais encore bien distincte à droite (p. 35) ; à la partie supé-
rieure, un tronc qui va en s'élargissant au ras du sol. La forme
conique de la rainure qu'il soutient est celle du cyprès pyra-
midal, dont la pointe a disparu en partie par suite de la muti-
lation du monument (p. 33).
La partie la mieux conservée, sous l'épitaphe, montre un
vase sans anses d'où sortent deux tiges terminées par une
feuille de lierre (p. 5). M. de La Souchère propose d'y voir :
ce Le filet ou réticule fermé par une coulisse terminée par
deux glands, dans lesquels le pantomime mettait ses objeU
de toilette, en somme les armes parlantes du danseur» (p. 5).
P. 96, no 6693. Ajouter à la bibliographie : P. de Brun,
Les dieux de Glano et de Glanum près Saint-Remy-de-Provence,
dans Provincia, t. XV, 1935, p. 249-250 et pl. L — Ch. Picard,
Revue des Études latines, 1938, p. 375.
P. 100, no 6701. Ajouter à la bibliographie : E. Cohen, Les
monuments de l'art gallo-grec et gallo-romain en Basse-Provence,
p. 15, pl. IV, fig. 3.
P. 105, no 6711. Ce qui reste de la statue, découverte à
Arles, en 1750, est conservé au Musée de Saint-Remy-de-
Provence, et non à celui d'Arles. Elle avait été transportée
au château de Lagoy, où elle fut brisée pendant la Révolu-
tion. Un fragment, bas de jambe et extrémité de chaussure,
se trouve encore dans la chapelle Saint-Bonnet, au château
de Lagoy.
Ajouter à la bibliographie : Héron DE Villefosse, Bulletin
de la Société nationale des Antiquaires de France, 1908, p. 227.
— FOR. F. Benoit, Bouches-du-Rhône, fasc. V, p. 152.
no 43.
ADDITIONS ET CORRECTIONS.
95
p. 104, n" 6707. Ajouter à la bibliographie : P. Jacobsthal,
Journal of hellenic Studies, t. 59, 1939, p. 69 et suiv. —
Ch. Picard, Revue archéologique, 1945, 2, p. 135-137.
Par les dimensions, le type, la technique du dos et de la
base, la Niobide d'Arles est à rapprocher de la statue de
Médée, tenant un glaive et s'apprêtant à massacrer ses enfants.
Exécutées en calcaire commun, quoique de couleur différente,
M. Jacobsthal suppose, avec vraisemblance, que l'une et
l'autre statue pourraient bien provenir du théâtre d'Arles, où
elles auraient constitué, dans des niches, comme une galerie
d'images dramatiques, illustrant les plus fameuses tragédies
du répertoire classique. Elles appartiendraient alors toutes les
deux à la décoration du théâtre d'époque augustéenne dont
les fouilles ont fait connaître l'importance et la richesse.
(E., t. I, p. 117-119, nos 137-140).
P. 126, n» 6759. Début du !«' siècle de notre ère. (F. KuTSCH,
Schumacher Festschrift, p. 276).
P. 142, n" 6796. Ajouter à la bibliographie : W. Deonna,
L'art romain en Suisse, fig. 48. Apollon.
P. 143, n" 6798. Ajouter à la bibliographie : ibid., fig. 60.
P. 156, n" 6823. Ajouter à la bibliographie : Franz Cumont,
Recherches sur le symbolisme funéraire des Romains, p. 214,
226 et fig. 226.
P. 183, n" 6881. Le monument a été trouvé dans la plaine
basse de Roquefort, quartier de La Courtine, en 1893.
P. 184, n" 6885. Trouvé à Bizanet, en 1842.
P. 186, n" 6888. Trouvé dans le terrain de Gaussan, par-
celle 139 de la section D du plan cadastral de Bizanet, au
lieu-dit « Saint-Estèbe », en 1904.
P. 188, n° 6894. La pièce est d'origine inconnue. Supprimer
a trouvée à Lézignan», et« Tournal, Catalogue, p. 87, n° 395».
P. 188, n° 6896. La statue a été trouvée aux Amarates,
près de Narbonne. Calcaire oolithique. Hauteur, 1 m. 47.
(Tournal, Catalogue, p. 86, n° 386).
Le rendu de la draperie tendrait à démontrer que le style
des draperies de Nikenich et de Naix ne s'est pas propagé
dans l'Est de la Gaule sans avoir passé par la Provence.
(H. Kœthe, Revue archéologique, 1937, 2, p. 210).
P. 189, n° 6899. Supprimer : « Tournal, Catalogue, p. 87,
n° 394 ».
P. 193, n" 6907. Début du i^"^ siècle. (F. Kutsch, op. cit.,
p. 276).
P. 201, n" 6918. Ajouter à la bibliographie : J.-J. Hatt,
Les monuments funéraires gallo-romains du Comminges et du
Couserans, dans Annales du Midi, LIV-LV, 1945, p. 206,
n° 111.
P. 201, n» 6919. Ajouter à la bibliographie : ibid., p. 187,
no 41.
P. 201, nO 6920. Ajouter à la bibliographie : ibid., p. 208,
n» 118.
P. 207, n° 6932. Ajouter à la bibliographie : L. Hahl, op.
cit., p. 29, n. 21.
P. 211, n° 6940. Ajouter à la bibliographie : F. KuTSCH,
op. cit., p. 276. Début du i"' siècle.
PÊRIGUEUX.
P. 216, 218 ; nos 5953^ 5954^ 5953. Ajouter à la bibliographie
F. CuMONT, op. cit., p. 215, n. 14.
P. 218, n° 6958. Ajouter à la bibliographie : ibid., p. 220.
SAINT-AMBROIX-SUR-ARNON.
P. 232-253, nos 6991-7017. L'ensemble des stèles peut être
daté environ le premier quart du iii^ siècle de notre ère.
(L. Hahl, op. cit., 35).
P. 254, n° 7020. Photographie communiquée par le D'' Jani-
caud. Dans le fronton, boucher d'Amazone. (PL C).
P. 258, n" 7033. Ajouter à la bibUographie : P. Lahbrechts,
Latomus, t. VIII, 1949, p. 156, n. 3.
L'homme drapé, les jambes repUées, serait un cavalier.
P. 260, no 7038. Ajouter à la bibUographie : P.-F. FoUB-
NIEB, Antiquités gallo-romaines de Varennes-sur-Usson, dans
Bulletin de la Société historique et scientifique de VAuvergne,
t. LVII, 1937, p. 59-67.
LE ROUERGUE.
P. 263, n» 7047. Je publie (pi. C) ime photographie de
la stèle, découverte en 1863, à La Graufesenque et conservée
au Musée de Millau. La tête, placée dans l'arcature, est celle
d'une femme.
Photographie et renseignements communiqués par
M. L. Balsan.
P. 281, n" 7077. L'original est conservé au château de
Liemais, chez M. Ballivat, et non pas à Autun, au Musée de
la Société Éduenne. [A. Colombet].
BLIGNY-SUR-BEAUNE.
P. 281, n" 7079. Persomnfication de la ville, toute proche,
de Beaune. (A. Colombet, Mémoires de la Société éduenne,
t. L, 1947, p. 37).
P. 282, n° 7083. Lire « Royer ».
P. 288, no 7095. Ajouter à la bibliographie : Héron DE Vn.-
lefosse. Bulletin archéologique du Comité, 1916, p. 18-22. —
GuÉNEAU, Mémoires de la Société académique du Nivernais,
t. XXL 1919, p. 1.
P. 291, n" 7098. Ajouter à la bibliographie : G. Drioox,
Cultes indigènes des Lingons, p. 45 (figure). — E. Thévenot,
Mémoires de la Commission des Antiquités du département de
la Côte-d-Or, t. XVI, fasc. III-IV, 1938-1939, p. 497.
P. 292, n» 7101. Ajouter à la bibliographie : E. Thévenot,
op. cit., p. 461-464.
P. 345, n" 7184. Ajouter à la bibliographie : Ménard,
Excursions dans la Bourgogne septentrionale, 1872, p. 57.
P. 362, n» 7220. Ajouter à la bibliographie : DE LoË, Bel.
gique ancienne, t. III, p. 321, n° 92, fig. 135.
P. 363, no 7221. Ajouter à la bibliographie : ibid., p. 316-
317, n" 87, fig. 131.
P. 380, n° 7249. Ajouter à la bibUographie : G. Behhens,
Germania, t. 23, 1939, p. 59, fig. 7.
P. 382, n" 7252. Environ le début du règne de Marc-Aurèle.
(Lothar Hahl, op. cit., p. 34, n. 6).
P. 396, n° 7267. Ajouter à la bibUographie : Archàdogischea
Jahrbuch, t. 50, p. 220, fig. 24. — Germania, t. 21, 1937,
p. 250-253. — Revue archéologique, 1937, 2, p. 226. Athlète.
P. 401, no 7270. Fin de la période préflavienne. (Lothax
Hahl, op. cit., p. 45).
BITBURG.
P. 414, n» 7278. Ajouter à la bibliographie : F. CuMONT,
op. cit., p. 217, n. 30.
WELSCHBILLIG.
P. 415, n" 7279. Ajouter à la bibUographie : Harald Kœthe,
Jahrbuch des deutschen archàologisches Institut, t. 50, 1935,
p. 196-237, 44 fig. (bibUographie complète) ; — Revue archéo-
logique, 1937, 2, p. 234-239.
L'étang de Welschbillig, dans son ensemble, ne peut avoir
été construit qu'après 275, c'est-à-dire postérieurement l'in-
vasion. Situé dans un domaine impérial, il aurait été creusé et
96
ADDITIONS ET CORRECTIONS.
décoré, entre 367 et 381, époque pendant laquelle les empereurs
Valentinien I^' et Gratien ont résidé à Trêves. Il témoigne
du goût de cette période pour l'emploi des entourages avec
balustrades de pierre et piliers à hermès. Un autre élément
de datation est donné par la comparaison avec un portrait
de femme de Kônigshofen (t. IX, p. 420, n" 10), qui est posté-
rieur au milieu du iv° siècle.
Les hermès comprennent des figures divines : Zeus, Hermès,
Bacchus jeune, Héraclès, Mars, une déesse (?) ; des person-
nages : « philosophes », stratèges hellénistiques. Cinq e£Bgie»
de gardes du corps portent le torque et la btdla de la noblesse
germanique. Certaines têtes sont coiffées à la celtique. D'autres
portent les cheveux courts, peignés en franges régulières.
L'un semble être un Dace, plutôt qu'un Triboque.
TOME X.
MAYENCE.
P. 12, n» 7292. Ajouter à la bibliographie : W. Deonna,
fort romain en Suisse, fig. 70. Hauteur, 1 m. 55.
P. 58, n» 7338. Entre les années 213 et 217 après J.-C.
(Lothar Hahl, Zur Stilentioicklung provinzialrômischen Plastik
in Germanien und Gallien, p. 23, n. 99 a).
P. 66, n" 7358. Ajouter à la bibliographie : Lothar Hahl,
op. cit., p. 23, n. 99 a.
P. 73, n» 7372. Environ 240 après J.-C. (Lothar Hahl,
op. cit., p. 41).
P. 77, n° 7381. Probablement contemporain du règne de
Claude. (F. KuTSCH, Schumacher Festschrift, p. 276).
P. 90, n° 7411. Début de l'époque des Flaviens. (Lothar
Hahl, op. cit., p. 21, n. 85).
NARBONNAISE.
P. 129, n" 7445. La tête de cheval n'appartient pas à l'anse
décorative d'un vase, mais à la partie supérieure d'un chenet.
(Raymond Lantier, Bulletin archéologique du Comité, 1936,
p. 176-177. — F. Benoit, Préhistoire, X, 1948, p. 159).
P. 131, n" 7449. Ajouter à la bibliographie : J. Sautel,
Les découvertes archéologiques de Vaison-la-Romaine, de 1907
à 1937, Avignon, 1937, p. 67 et fig. 45 ; — Mélanges Radet,
Bordeaux, 1940, p. 660-670 ; — Vaison dans l'Antiquité,
t. I : Histoire et description de la cité, Avignon, 1941, p. 101,
108 ; Recueil documentaire illustré, pi. LXVII,
P. 139, n° 7470. Règne de Claude. (F. Kutsch, Schumacher
Festschrift, p. 276).
AQUITAINE.
P. 154, n» 7502. Ajouter à la bibliographie : D' G. Japti-
CAUD, Mémoires de la Société des Sciences naturelles et archéo-
logiques de la Creuse, t. XXVI, 1937, p. 451-453.
La statue dont je donne une meilleure photographie
(pi. CIV), communiquée par le D' G. Janicaud, est entrée
dans les collections du Musée de Guéret. Le petit personnage
n'est pas comme le suggérait Espérandieu, un anguipède,
mais une petite image féminine dont les membres inférieurs
sont repliés. Le pied gauche seul est visible.
SANTENAY.
P. 160, n° 7513. Ajouter à la bibliographie : E. Thévenot,
Les monuments et le culte d'Ëpona chez les Êduens, dans L'An-
tiquité classique, t. XVIII, p. 387, n. 2. Lire : poulain tétant.
LYONNAISE.
P. 162, n° 7515. Ajouter à la bibliographie : Mémoire de
la Commission des Antiquités du département de la Côte-d'Or,
t. XVIII, p. cxxi.
P. 167, n° 7526. Ajouter à la bibliographie : G. Drioux,
Cultes indigènes des Lingons, p. 61. — Mémoires de la Com-
mission des Antiquités du département de lu Côte-d'Or, t. XVIII,
p. xc.
BELGIQUE.
P. 170, n" 7531. Ajouter à la bibliographie : J. Toutain,
Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France,
1944, p. 343-353.
La statuette est entrée dans les collections du Musée de
Mariemont (Belgique).
P. 176, n" 7537. Ajouter à la bibliographie : Der Tempel-
bezirk im Altbachtale zu Trier. Heft I. Planausschnitt. Ritona-
tempel und Umgebung, p. 52, n° 3, pi. 20, 6.
P. 176, n» 7538. Ajouter à la bibliographie : J. Toutain,
Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France,
1944, p. 346.
GAULE GERMANIQUE.
P. 183, n" 7545. Ajouter à la bibhographie : Lothar Hahl,
op.cit.,p. 30. — n.H.Œ'lBV, Revue archéologique, 1937, 2, p. 233.
Le monument doit être daté du 23 janvier 325 après J.-C.
P. 198, n° 7572. Époque constantinienne. (Lothar Hahl,
op. cit., p. 48).
P. 202, n» 7581. Époque de Claude. (Lothar Hahl, op. cit.,
p. 14, n. 43).
P. 205, n° 7586. Ajouter à la bibliographie : Der Tempel-
bezirk im Altbachtale zu Trier. Heft 1, p. 55, n° 1, pi. 19, 1.
P. 210, n» 7597. Ajouter à la bibhographie : H. Kœthe,
Revue archéologique, 1937, p. 210.
La chevelure de la femme qui se fait accommoder, avec ses
nattes ramenées en avant jusqu'au milieu de la tête, comme
sur les effigies des monnaies frappées au nom de l'impératrice
TranquilUna, à partir de 241, permet de dater le monument
entre les années 241 et 275 après J.-C.
P. 211, n° 7599. Première moitié du lll^ siècle de notre ère.
(H. Kœthe, Trierer Zeitschrift, t. II, 1936 ; Beiblatt, p. 87,
pi. 3, 3.
P. 213, n" 7602. Ajouter à la bibliographie : Der Tempel-
bezirk im Altbachtale zu Trier, Heft 1, p. 55, n° 5, pi. 21, 1.
P. 217, n° 7606. Ajouter à la bibhographie : R. Forrer,
Cahiers d'archéologie et d'histoire d'Alsace, 1927, p. 64-67,
fig. 36. — Du même, Strasbourg-Argentorate, pi. CXIII. —
C. Sauer, Cahiers d'archéologie et d'histoire d'Alsace, 1938,
p. 214, fig. 46.
P. 220, n" 7614. Ajouter à la bibliographie : E. Espéran-
dieu, Revue des Musées, 1928. — Du même. Monuments Piot,
t. 30, 1929, p. 69-76. — R. Lantier, XX. Bericht der rômisch-
germanischen Kommission, 1930, pi. 44. — F. Benoit, Préhis-
toire, t. X, 1948, p. 158.
Le buste ne peut être placé au delà du m® siècle avant
notre ère. Cette date est donnée par les sépultures de Sainte-
Anastasie et de Russan (Marbacum), contemporaines de cette
époque (F. de Saint- Venant, Les derniers Arécomiques, dans
Bulletin archéologique du Comité, 1897, p. 13, 54).
P. 238, n" 7642. Le bras droit de la statuette a été retrouvé
et remis en place.
ADDITIONS ET CORRECTIONS.
97
TOME XL
SAINT-BERTRAND-DE-COMMINGES.
P. 7, n°' 7653-7656. Ajouter à la bibliographie : Ch. Picard,
Comptes rendus de V Académie des Inscriptions et Belles-Lettres,
1941, p. 285-291. — Gilbert-Ch. Picabd, ibid., 1942, p. 8-17.
— Du MÊME, Trophées d''Auguste à Saint-Bertrand-de-Com-
minges, dans Mémoires de la Société archéologique du Midi de
la France, t. XXI, 1947, 52 p., 3 pi., 2 fig.
Les recherches nouvelles de M. Gilbert-Ch. Picard ont per-
mis de reconstituer l'ensemble des trophées et de préciser
leur date.
Au centre, un trophée naval, constitué par un arbre contre le-
quel s'adosse le pilier à la Tritonesse, dominant une proue de na-
vire. A ce même ensemble, on doit rattacher le pilier servant
de support à un aigle debout sur un globe et que dépasse l'arbre
en hauteur. Sur les côtés, des mortaises indiquent l'emplace-
ment d'armes de bronze, fixées à la partie inférieure. Pareille
reconstitution interdit alors de rattacher à ce trophée les deux
statues de captifs, qu'il est impossible d'associer à un trophée
nautique ; mais deux autres mortaises pourraient convenir à
l'appui de deux statues agenouillées, encadrées de deux Vic-
toires. A droite et à gauche de ce premier ensemble, se dres-
saient le trophée gaulois, avec une image de captive, et le
trophée espagnol, avec la statue du captif. Comme l'une et
l'autre de ces figures ne sont pas faites pour être vues de dos,
on ne peut les placer sur une même ligne qu'en adossant leurs
bases à un mur et l'on est conduit à situer les trophées, non
sur l'area primitive du forum, mais sur le podium du temple, à
l'abri du portique. On sait que le monument était entièrement
détruit dès l'année 100 de notre ère, et l'on possède de bonnes
raisons pour proposer de placer son érection entre 27 et 20
avant J.-C, en rapport avec l'un des deux voyages d'Auguste
en Gaule, en 26-25, et plutôt même en 25. Sainl-Bertrand-
de-Comminges était une ville frontière, à la limite des pays
vaincus par les armes romaines, les trophées ont été détruits
au cours d'un raid, entre 65 et la guerre civile de 68, d'où
l'abandon et la protection de certains de ses éléments dans
ane favissa. Avec ingéniosité, Gilbert-Ch. Picard rapproche de
la théorie de la victoire impériale, établie par J. Gagé, les orne-
ments du trophée naval sur lequel la Tritonesse et l'aigle sont
l'expression symbolique d'idées religieuses précises. Le tro-
phée nautique ne commémore certainement pas, en pleine
montagne, un combat naval livré à proximité. La place d'hon-
neur qu'il occupe dans l'ensemble monumental rappelle que
le prince, auquel il avait été dédié, avait dû l'origine de sa
fortune à une victoire sur mer. Or, le seul empereur qui rem-
plit cette condition est Octave, vainqueur d'Antoine à Actium.
Le trophée de Saint-Bertrand-de-Comminges ne fut pas le
seul à rappeler cette victoire miraculeuse et révélatrice : on
en rapprochera les antéfixes de Bonn et du Musée des Thermes,
reproduisant des revers monétaires. Mais, ce n'est pas seule-
ment Actium qui est commémoré, mais en même temps une
victoire sur les Barbares nordiques, de même que sur l'anté-
fixe de Bonn, où, sur la hampe soutenant le trophée, est
figurée une carnyx. La même association a été faite par le
céramiste et le sculpteur. On ne saurait dénier une action de
l'art hellénistique dans l'allure classicisante augustéenne des
trophées de Saint-Bertrand-de-Comminges. L'ordonnance en
trois groupes rappelle, plus ou moins, celle de plusieurs monu-
ESPÊRANDIEU XIV.
ments pergaméniens. G.-Ch. Picard suppose que le sculpteur
de Saint-Bertrand a eu connaissance directe des procédés des
écoles grecques, où il aurait sans doute reçu sa formation. Le
trophée naval peut alors être rattaché à des prototypes cer-
tains, les monnaies athéniennes de 186 : à Épidaure, un ex-voto
était fait d'une proue naviguant sur les flots, surmontée d'une
Nikè couronnant un trophée. On connaît des bases en forme
de proue, avant et après la Victoire de Samothrace. Le motif
est d'origine hellénistique, mais c'est à Rome qu'il a connu la
plus grande fortune.
ARVERNES.
P. 19, u" 7675. Ajouter à la bibUographie : P.-J. Fodrnieh,
Bulletin historique et scientifique de l'Auvergne, 1931, p. 78 ;
1932, p. 116-117. — D' A. Mohlet, Tryptique de mythologie
gauloise : les trois Dieux solaires découverts au pays des Arvernes,
Vichy, 1939, p. 12, n» 9 ; — Vichy gaulois, Clermont-Ferrand,
1942, p. 129-136.
La découverte n'a pas été faite au Beaumont, mais à Qer-
mont-Ferraud, rue Étienne-Dolet, autrement dit ancienne rue
de Beaumont. Elle a été signalée pour la première fois, le
12 mai 1926, à la séance de la Société des Amis de l'Université
de Clermont {Revue d'Auvergne, t. XLL 1926, p. 218). La
pièce a été publiée pour la première fois par le D'' BoucHE-
REAU dans le Bulletin de la Société d'Histoire naturelle d'Au-
vergne, juin 1927, p. 37-42.
Le bas-relief est conservé dans la collection du D' Morlet,
à Vichy.
P. 11, n" 7660 (= 7493). Il s'agit pas d'oeuvres d'art cel-
tiques, mais de plaques de terre cuite wisigothiques. Un nouvel
exemplaire a été découvert, à la partie supérieure duquel sont
représentés les symboles chrétiens de la patère accostée de
deux colombes. La tête représenterait l'image du Christ
imberbe.
Ajouter à la bibliographie : Rapport sur les fouilles de Saint-
Bertrand-de-Comminges (Lugdunum Convenarum), de 1933
à 1938, Première Partie, p. 74, n" 9.
P. 16, n° 7667. Ajouter à la bibliographie : J.-J. Hatt, An-
nales du Midi, LIV-LV, 1945, p. 176, n" 5, pi. I B 5. — Dé-
but du 11^ siècle de notre ère.
P. 16, n" 7668. Ajouter à la bibliographie : ibid., p. 176,
n" 13. — Début du ll^ siècle de notre ère.
P. 16, n" 7669. Ajouter à la bibliographie : ibid., p. 187, oP 42.
P. 25, n" 7678. Ajouter à la bibliographie : H. Corot, An-
nales de Bourgogne, t. X, 1938, p. 197.
Dans la dernière rangée d'ex-voto, reproduits page 26, à
droite, l'auteur croyait pouvoir reconnaître l'ex-voto d'un
malade atteint de surdité. Il interprétait ainsi la perforation
pratiquée sur l'emplacement de l'oreille droite. Pareille inter-
prétation est sujette à révision.
P. 28, no 7684. Ajouter à la bibliographie : Adrian A. Newell,
The Dove Deity of Alesia and Serapis-Moritasgus, dans Revue
archéologique, 1939, 2, p. 133 (figure). — Ch. Picard, Revue
des Études latines, 1941, p. 322.
Le dieu ainsi représenté serait Moritasgus, dieu du Prin-
temps à la colombe, qui, après avoir été assimilé à Apollon,
13
98
ADDITIONS ET CORRECTIONS.
devint Sérapis Moritasgus. Son type local, sans doute très
primitif, évoquerait certains rapprochements avec le Zeus
Dodonéen des Pélasges.
P. 33, n° 7692. Ajouter à la bibliographie : E. Thévenot,
Mémoires de la Commission des Antiquités du département de
la CÔte-d'Or, t. XXX, fasc. III-IV, 1939, p. 497. — P. Lam-
BRECHTS, Bulletin de VAcadémie royale de Belgique, classe des
Lettres, 1948, p. 547.
P. 34, n° 7695. La photographie donnée sous ce numéro
est celle de la tête de femme, découverte à Aix-les-Bains,
reproduite sous le n" 7807.
Je donne ici (pi. CIV) la photographie de la tête laurée,
découverte « Aux Champs de Ciel », commune de Verjux (Saône-
et-Loire), dont je dois la communication à M. L. Armand-
Calliat. L'influence d'un modèle grec est très marquée.
P. 35, nP 7798. Au lieu de Thuis (Ain), lire Lhuis (Ain).
P. 35, n" 7700. Ajouter à la bibliographie : René Louis,
Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France,
1938, p. 160-170.
P. 36, n° 7702. Ajouter à la bibliographie : Adrien Blan-
CHET, dans Mélanges Cumont, t. I, 1936, p. 101-106. —
L. Armand-Calliat, A propos du dieu Bacon, dans Annales
de Bourgogne, 1941, p. 27-30.
P. 41, n° 7711. Ajouter à la bibliographie : A. Colombet,
Mémoires de la Société éduenne, t. L, 1947, p. 37.
P. 48, n" 7725. Ajouter à la bibhographie : P. Steiner,
Rômisches Brettspiel... aus Trier, dans Saalburg Jahrbuch,
t. IX, p. 34-35, pi. 19, 1-2.
P. 53, n" 7736. Ajouter à la bibliographie : Der Tempel-
bezirk im Altbachtale zu Trier, Heft I, p. 56, p. 19, 2.
P. 59, n" 7746. Ajouter a la bibliographie : G. Behrens,
Rômische Steininschriften aus Maim und Rheinhessen, dans
Mainzer Zeitschrift, t. XXXIII, 1938, p. 41, n» 9.
Lire ainsi l'inscription : A... \ Ap\ollini\ \ et S\ironaé\ \
I P. V (...)niu s I us...
P. 53, n» 7737. Ajouter à la bibliographie : F. CuMONT,
op. cit., p. 173.
P. 64, n» 7751. Ajouter à la bibliographie : G. Behrens,
op. cit., p. 39-40, n° 5 (figure).
P. 75, nos 7758, 7759. Ajouter à la bibliographie : L. Weis-
GERBER, Zur Inschrift von Nikenich, dans Germania, t. 17,
1933, p. 14-22. — H. Kœthe, Revue archéologique, 1937, 2,
p. 206-207, fig. 2. — L. Hahl, op. cit., p. 14, n. 43. —
F. KuTSCH, Die Inschrift von Nikenich.., dans Mainzer Zeit-
schrift, 1937, p. 97-98. — A. Grenier, Revue des Études
anciennes, 1939, p. 33. — E. Gerster, op. cit., p. 75-78.
Époque de Claude.
D'après l'inscription gravée sur un cippe, découvert à
4 mètres au Sud du monument, celui-ci serait la tombe de
Contuida Esucconis Jî(lio), Silvano Ategnissa f(ilius) h(eres)
ex tes(tamento) f(ecit).
Je publie la photographie (pi. CV) de la reconstitution
du monument, au Musée de Bonn. Photographie commu-
niquée par M. E. Neuffer.
BONN.
P. 77-110, n08 7760-7797. Ajouter à la bibhographie :
H. Kœthe, Revue archéologique, 1937, 2, p. 218-219.
Le monument le plus ancien date de l'aimée 164 après J.-C,
le plus récent d'environ l'année 210.
P. 78, nO 7761. Ajouter à la bibliographie : Emst Bickel,
Die Matronenhaube an Niederrhein als Fruchtbarkeitszeremo-
nial im- Vegetationskult, dans Bonner Jahrbiicher, Heft 143/144,
1939, p. 209-220 et pi. 32, 1. — Lothar Hahl, Die Bedeutung
des Scheitelschmuckes des mittleren Gôttin aufden Niedergerma-
nischen Matronenaltàren, dans Archâologisches Institut des
deutschen Reiches. Bericht iiber den VI intern, Kongress fiir
Archàologie, Berlin 21/26 Aug. 1939, p. 564-565.
P. 83, n° 7764. Ajouter à la bibliographie : Lothar Hahl,
op. cit., p. 51, pi. II, 3.
P. 107, n» 7795. Ajouter à la bibhographie : J. Holwerda,
Archâologisches Jahrbuch, Arch. Anzeiger, t. 48, 1933, col. 56-
75 (figures). — R. Leopold, Bollettino di studi mediterranei,
t. II, n° 5, p. 7 (figures). — J. Holwerda, Revue belge d''archéo-
logie, 1932, p. 113-127 (figures).
P. 112, no 7799. Ajouter à la bibliographie : D' S. Soubei-
ran. L'autel d'Avène (Hérault) et son interprétation, dans
Cahiers d'histoire et d'archéologie, t. XII, 1948, p. 3-5.
Autel bachique, sur lequel on recoimaît patère et crotales ;
— canthare, thyrse ; — pain mystique.
P. 113, qo 7800. Ajouter à la bibliographie : P. GÉMS,
Recherches archéologiques faites sur le m^)nt Donon depuis 1934,
dans Les monuments historiques de la France, t. IV, 1934,
p. 33-42. — E. LiNCKENHELD, Deux nouvelles statues du« Dieu
au Cerf fi du Donon, dans Mémoires de la Société nationale des
Antiquaires de France, t. LXXXI, 1944, p. 171-191.
P. 119, n» 7809. Ajouter à la bibhographie : F. Benoit,
Comptes rendus de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres,
1937, p. 70 ; — La statue d'Auguste du Musée d'Arles, dans
Monuments Piot, t. 36, 1938, p. 67-80 et pi. IV. — Ch. Picard,
Revue des Études latines, 1937, p. 354-355. — Fr. Poulsen,
Rômische Privatportràts und Prinzenbildnisse (Det Kgl. Danske
Videnskabemes selskab. Archaeol.-Kunstoriske Meddelelser,
t. II, 5). Copenhague, 1939. — J. Formicé, Bulletin de la
Société nationale des Antiquaires de France, 1943, p. 50-51.
Tout en acceptant le nouveau principe de présentation, de
sérieuses réserves ont été faites quant à ce nouvel assemblage.
Il est difficile de ne pas admettre que la totalité de la statue
n'ait pas été exécutée en marbre. L'œuvre devait atteindre
plus de 3 mètres de hauteur et faire « pendant » dans le décor
du théâtre avec une image de Livie, mais qui n'est, certes,
pas représentée par la tête qu'indique M. F. Benoit.
P. 121, n» 7811. Ajouter à la bibliographie : Ch. Picard,
Revue des Études latines, 1941, p. 324, n. 4.
Plutôt qu'un chat, on peut se demander s'il ne s'agit pas
d'un chien à la queue « en trompette ».
P. 122, a° 7814. Ajouter à la bibliographie : Emm. GCYOT,
Sanctuaire de source, dans le Bulletin archéologique du Comité,
1936-1937, p. 495-499 et pi. XIII.
ADDITIONS ET CORRECTIONS.
99
TOME XII.
AIX-EN-PROVENCE.
P. 5, n° 7831. Ajouter à la bibliographie : F. Benoit, Re-
cherches archéologiques dans la région d'Aix-en-Provence. II, La
maison à double péristyle du Jardin de Grossi.. ., dans Gallia,
V, 1947, p. 119-120, fig. 11.
SAINT-REMY-DE-PROVENCE.
P. 11, n" 7851. Ajouter à la bibliographie : R. Lantieh,
Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France,
1945-1947, p. 157-158.
ORANGE.
P. 29, n" 7981. La jambe postérieure droite est à supprimer.
P. 29, n" 7981, 6. Le Centaure porte sur l'épaule droite
une corbeille, maintenue par le bras droit coudé à angle
droit.
P. 29, n" 7982, 1. Ce n'est pas une Centauresse, mais un
Centaure, portant peut-être des fruits dans un pan de son
vêtement.
VIENNE.
P. 34, n" 8006. Le torse a été trouvé « face au petit chemin
qui conduit à la plaine et sur l'emplacement probable d'un
pont romain ». A. Vassy et J. RuF, Découverte d'un torse de
Vénus en marbre dans le Rhône à Saint-Romain-en-Gal, dans
Rhodania, t. 20-22, 1938-1946, p. 43-44.
P. 36, n° 8010. La tête d'ApoUon-Hélios a été trouvée sur
le même emplacement que le n° 8006. Ibid., p. 43-44.
TOME XIII.
p. 16, n" 8127. Ajouter à la bibliographie : D'' Gaubert,
Revue du Touring-Cluh de France, n° 595, avril 1950, p. 67-
68 (figure).
P. 39, n° 8235. Ajouter à la bibliographie : P. Lambrechts,
La colonne du Dieu Cavalier au Géant anguipède et les cultes
des sources, dans Latomus, t. VIII, 1949, p. 152-153.
Épona, couchée et non assise sur le cheval, le corps drapé, la
tête ornée de feuillages ou de fleurs disposées en couronne, est
représentée dans l'attitude classique d'une source personnifiée.
P. 48, u" 8286. Ajouter à la bibliographie : J. Toutain,
Les fouilles d'Alésia de 1944 à 1947, dans Gallia, t. V, 1, 1948,
p. 99 (figure).
GERMANIE ROMAINE (D.
p. 45, n" 79. Ajouter à la bibliographie : F. Cumont,
Recherches sur le symbolisme funéraire des Romains, p. 217,
n. 31.
p. 131, n" 198. Ajouter à la bibliographie : J. Toutain,
Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France,
1944, p. 348.
P. 204, n" 328. Ajouter à la bibliographie : ibid., p. 346.
P. 221, n" 352. Ajouter à la bibliographie : W. Schleier-
MACHER, Un par de divinidades infernales, dans Corona de
Estudios que la sociedad espanola de antropologia, etnografia
dedica a sus martires ..., Madrid, 1941, p. 335-340.
P. 254, n° 399. Ajouter à la bibliographie : F. Cumont,
op. cit., p. 217, n. 31.
P. 358, n" 560. Ajouter à la bibliographie : J. Toutain,
op. cit., p. 346.
P. 359, n° 562. Ajouter à la bibliographie : ibid.
P. 360, n° 364. Ajouter à la bibliographie : ibid.
P. 363, n" 369. Ajouter à la bibliographie : ibid.
(1) Volume publié hors série sous le titre : Recueil général des bas-reliefs, statues et bustes de la Germanie romaine, Paris-Bruxelles,
Van Œst, 1931.
101
INDEX ALPHABÉTIQUE.
(LES CHIFFRES RENVOIENT AUX NUMÉROS DES SCULPTURES).
Abondance, 8371.
Acanthes, 8362, 8372, 8388, 8418, 8466,
8499, 8519, 8529, 8555, 8559, 8573.
Acrotère, 8529.
Agedincum. Voir : Sens (Yonne).
Aigle, 8340.
Aiguillon, 8456.
Aldenhoven (Allemagne), 8549.
Altbachtal (sanctuaire de 1'), 8406 à 8418.
« Am Grosseran Weiherdamm » (Alle-
magne), 8425 à 8429.
Amiens (Somme), 8363, 8364, 8365.
Amour, 8354, 8398, 8422, 8470, 8558,
8591.
Amphitrite, 8336.
Amphore, 8555 ; clissée, 8432.
Antulluae, 8561.
Aniceto P. Gracinti Albani servo, 8559.
Animaux marins, 8423.
Apollon, 8424, 8419, 8433, 8434, 8564,
8568, 8596.
Applique, 8501.
Aquilo Cai et M(arci) Versulatiorum
libertus, 8556.
Arbre (souche d'), 8468.
Arc, 8370, 8511, 8592.
Ariadne, 8391.
Ascia, 8439, 8442.
Attis, 8470, 8489, 8523.
Augny (Moselle), 8443.
Augusta Crobi /., 8407.
Augustomagus. Voir : Senlis (Oise).
Aulenbach (Allemagne), 8452.
Autel, 8374, 8399, 8419, 8457, 8478, 8485,
8523, 8531, 8547, 8549, 8555, 8568,
8572, 8573, 8595.
Aurelius Germanus, miles coh.praet., 8520.
Autessiodurum. Voir : Auxerre (Yonne).
Avenches (Suisse), 8500 à 8505.
Auxerre (Yonne), 8310, 8311, 8312 ; mu-
sée d' — , 8313.
Ay (Marne), 8350.
Auzéville (Meuse), 8457, 8458.
Bacchus, 8348, 8491 ; — enfant, 8428.
BagcKum. Voir : Bavay (Nord).
Bague, 8580.
Balance romaine, 8384, 8413.
Baldaquin, 8583.
Ballots cordés, 8419.
Bâmont (Le, Côte-d'Or), 8345.
Banc, 8403, 8516, 8583.
Bandelette, 8308, 8323, 8450, 8451, 8536,
8589.
Banquet funéraire, 8380, 8385.
Barbare, 8501.
Bastingage, 8331, 8332, 8333, 8334.
Bâton, 8514.
Bavay (Nord), 8366, 8367, 8368, 8370,
8371, 8372, 8373 ; musée de —, 8379.
Beauvais (Oise), 8360, 8361, 8362.
BéUer, 8436, 8546, 8577, 8582, 8596;
— marin, 8353 ; tête de —, 8320, 8419,
8556.
Bellianus Boudilli /., 8407.
Bermeraing (Nord), 8374, 8375.
Besançon (Doubs), 8467 à 8472, 8474
à 8476 ; musée de —, 8477 à 8481.
Bethingen (Allemagne), 8423.
Blaise-sous-Hauteville (Marne), 8351.
Bonn (Allemagne), 8535 à 8547 ; musée
de —, 8533, 8548, 8549, 8550, 8551,
8553, 8554.
Bondorf (Allemagne), 8591.
Bonnet phrygien, 8470.
Boppard (Allemagne), 8533.
Boucher, 8487, 8556, 8594, 8596 ; — d'A-
mazone, 8307, 8308, 8405, 8417, 8523 ;
— convexe, 8343 ; — ovale, 8459, 8477 ;
— rond, 8331, 8333, 8374, 8417, 8532.
Bouray (Seine-et-Oise), 8337.
Bourse, 8337, 8390, 8461, 8555. Voir :
Mercure.
Bracelet, 8339, 8484, 8527 ; — bourse.
Voir : Mercure.
Bras, 8326, 8327.
Bretelles, 8370, 8404.
Bretten (Bade), 8582 à 8588.
Bride, 8496.
Brodequin, 8456.
Brûle-parfum, 8423.
Brunehaut (Castellum de, Belgique), 8382.
Bucrâne, 8450, 8499.
Budlicherbrûck (Allemagne), 8420.
Biirgkastel (AUemagne), 8596, 8597.
Buste, 8555 ; — de fillette, 8473.
Buzenol (Luxembourg belge), 8384 à 8400.
Cabestan, 8442.
Caducée. Voir : Mercure.
Caesarodunum. Voir : Tours (Indre-et-
Loire).
Caesaromagvs. Voir : Beauvais (Oise).
Calotte, 8380.
Camp des Romains (Le). Voir : Saint-
Aubin-sur-Mer (Calvados).
Canche-Montigny. Voir : Orléans (Loiret).
Cannstatt (Allemagne), 8594, 8595.
Canthare, 8421, 8505, 8530, 8560.
Capricorne, 8380, 8517, 8518.
Cartouche, 8558.
Cariano Belliani, 8442.
Carignan (Ardenues), 8428.
Carnavalet (Musée), 8336.
Camitidio Gaioli, 8438.
Carquois, 8370, 8592.
Carré, 8405.
Carvio, 8574.
Casque, 8331, 8374, 8421, 8459.
Cassette à bijoux, 8388, 8391.
CavaUer, 8430.
Ceinturon, 8534.
Centaure, 8477 ; — marin, 8336.
Cerituria Rusonis, 8574.
Cerf, 8370.
Champ Lecaillon. Voir : Auséville (Meuse).
Chapiteau corinthien, 8330.
Charrette, 8386.
Charrue, 8386.
Château des Quatre-Fils-Aymon. Voir :
Buzenol (Luxembourg Belge).
Châtelet (Le). Voir : Sainl-Laurent-sur-
Othain (Meuse).
Châtillon-sur-Seine (Musée de), 8339,
8340, 8341, 8342.
Châtillonnais, 8342.
Chenet, 8320.
Cheval, 8386, 8402, 8437, 8496. Voir :
Epona.
Chien, 8524, 8528, 8556, 8573, 8592.
Chiton, 8523, 8592.
Chlamyde, 8477. Voir : Mercure.
Chouette, 8459, 8564.
Cigognier (Le). Voir : Avenches (Suisse).
Coblence (Allemagne), 8534.
Cocher, 8386.
102
INDEX ALPHABÉTIQUE.
CokoTs VII Breucorum, 8522.
Cohors Surorvm, 8521.
Collier, 8339, 8524, 8528, 8563.
Cologne, 8555 à 8559.
Colonie Claudia Ara Agrippinensium,
8558.
Colonia Iulia Equestris Noviodunum. Voir :
Nyon.
Colonne, 8308, 8309, 8381, 8550.
Colonnctte, 8360, 8361.
Confluentes. Voir : Coblence (Allemagne).
Console, 8331, 8332, 8333, 8334, 8337,
8555.
Coq, 8463, 8415, 8578.
Coquille, 8380, 8443, 8508, 8523, 8524,
8525.
Corbeille, 8440, 8539, 8543, 8582.
Corne d'abondance, 8308, 8314, 8323,
8370, 8455, 8513, 8517, 8541, 8549,
8566, 8580, 8582, 8593, 8595.
Corvée Saint-Jean (La). Voir : Saint-
Père-sous- Vézelay (Yonne).
Couronne, 8324, 8482 ; — de laurier,
8367 ; — tourelée, 8346.
Coussinet d'arcade, 8357.
Cracouville-le-Viel-Évreux (Eure), 8325
à 8329.
Cristal de roche, 8373.
Croisillons, 8338.
Cruche, 8461, 8550.
Cucullus, 8386, 8393.
Cuirasse, 8331, 8332, 8341, 8437, 8534.
Cuyk (Hollande), 8567.
Dachstein (Bas-Rhin), 8507 à 8510.
Dadophore, 8533.
Danseuse, 8449, 8410, 8523, 8560.
Dauphins, 8331, 8375.
Deccius Sertilianus, 8556.
Decciae Maternae Decci Fruendi, 8558.
Déesse Mère, 8323, 8339, 8433, 8484,
8516, 8539, 8563, 8583.
Derrière la Halle. Voir : Saint-Père-sous-
Vêzelay (Yonne).
Diadème, 8323, 8401, 8457, 8436, 8482,
8531, 8536.
Diane, 8315, 8370, 8383, 8462, 8511,
8592.
Dieu : — assis les jambes repliées, 8337 ;
— cavalier au géant anguipède, 8437,
8407, 8408 ; — chasseur, 8486 ; — flu-
vial, 8469 ; — de source, 8314 ; — tri-
céphale, 8350.
Dijon (Côte-d'Or), 8343, 8344; musée
de —, 8343, 8344, 8347.
Divodurum. Voir : Metz (Moselle).
Doigts, 8326.
Dragon marin, 8354.
Dvrocortorvm. Voir : Reims (Marne).
Ébauche de statue, 8546.
Écailles, 8376.
Ëchaz (rivière de 1', Allemagne), 8592.
Écrivain, 8552.
Édicule, 8578.
Elewijt (Brabant), 8383.
Enclume, 8442, 8597.
Enfant, 8323, 8406, 8453, 8510 ; — dan-
seur, 8552 ; — emmailloté, 8404, 8507,
8588.
EpamanduoduTvm. Voir : Mandeure
(Doubs).
Épée, 8344, 8470, 8534.
Éperon de navire, 8336.
Épi, 8517, 8566.
Épona, 8409, 8425, 8426, 8427, 8428,
8429.
Époux, 8388, 8391, 8440, 8509, 8510,
8514, 8523, 8524, 8525, 8527.
Esculape, 8349.
Étagère, 8395.
Évreux, 8325, 8330.
Exomis, 8531, 8597.
Ex-voto, 8316, 8317.
Faune, 8479.
Faustine l'Ancienne, 8373.
Fauteuil, 8484 ; — d'osier, 8385, 8387.
Femme, 8323, 8326, 8366; — drapée,
8338, 8418, 8440, 8443, 8408, 8457,
8538, 8550, 8557 ; — nue, 8322, 8442,
8569 ; buste de —, 8589 ; buste funé-
raire de — , 8351.
Feston, 8467, 8468.
Feuillage, 8355, 8358, 8362, 8381, 8397,
8398, 8399, 8400, 8450, 8542, 8550;
— stylisé, 8328.
Fibule, 8428, 8410, 8484, 8524, 8582.
Figures funéraires voilées, 8514.
Fillette, 8523.
Flacon, 8514 ; — à parfums, 8521.
Flèche, 8592.
Fleur, 8355, 8356, 8524, 8541.
Flûte (Double-), 8449.
Foissy-lès- Vézelay (Yonne), 8314 ; musée
de —, 8315, 8316, 8317.
Fontaines-Salées (Les). Voir : Saint-Père-
sous- Vézelay (Yonne).
Forgeron, 8402.
Fortune, 8580, 8582, 8593.
Frise, 8307, 8352, 8353, 8354, 8372, 8384 :
— d'armes, 8417, 8487.
Fronton, 8540.
Fruit, 8316, 8370, 8403, 8440, 8539, 8552,
8563, 8566, 8593.
Fuseau, 8524.
Gad, 8456.
Gangloff (AUemagne), 8531.
Garçon, 8404.
Gâteau, 8316, 8484.
Gaulois, 8445.
Genabum. Voir : Orléans (Loiret).
Génie : 8347, 8394, 8421, 8446, 8595.
Gladiateur, 8556.
Globe, 8456, 8572.
Gobelet, 8338, 8514.
Gomand. Voir : Jêzonville (Vosges).
Gorgoneion, 8500.
Gouvernail, 8593, 8595.
Grecque, 8396.
Griffon, 8413, 8530, 8556.
Grotesque, 8372.
Guirlande, 8398, 8410, 8499, 8551.
Hannogne (Ardennes), 8462.
Harzheim (Allemagne), 8548.
Heerlen (Hollande), 8560, 8561.
Heidenfels (Allemagne), 8532.
Herbe, 8539.
Hercule, 8324, 8348, 8374, 8531.
Hermès double, 8391.
Hochscheid (Allemagne), 8433 à 8436.
Homme : — assis, 8501 ; — debout,
8352, 8531 ; — drapé, 8342, 8377, 8431.
8438, 8457, 8520, 8526, 8535, 8538,
8560 ; — nu, 8324, 8378, 8379, 8389,
8390, 8458 ; buste d'— , 8476, 8482.
Houlette, 8428.
Igel (Allemagne), 8451.
Infula, 8398.
Jambe nue, 8468.
Jambière, 8331.
Jêzonville (Vosges), 8460, 8461.
Joueur de flûte, 8372.
Jugement de Paris, 8324.
Jiingkerath (Allemagne), 8430 à 8432.
Julia Domna, 8494.
Junon, 8346, 8401, 8521, 8536.
Junonibus, 8549.
Jupiter, 8349, 8367, 8456, 8413, 8418,
8531, 8548 ; tête de —, 8575.
Justaucorps, 8337, 8525.
Kiedorf (Allemagne), 8551.
Kriomathina Animula, 8554.
Laboureur, 8386.
Lance, 8331, 8332, 8459, 8532, 8564,
8594, 8596.
Lapin, 8486.
Laufenburg (Bade), 8589.
Laurier : — arborescent, 8554 ; couronne
de —, 8433 ; feuiUe de —, 8544.
Legio I, 8574.
Legio XXX Ulpia Severiana Alexan-
driana, 8573.
INDEX ALPHABÉTIQUE.
103
Lerrain (Vosges), 8459.
Levrette, 8539.
Leyde (Hollande) (Musée de), 8560, 8561,
8563, 8565, 8568, 8569, 8570, 8573,
8575, 8576.
Liberchies (Belgique). Voir : Brunehaut.
Librecy (Ardennes), 8465.
Lièvre, 8592.
Lion, 8556 ; — funéraire, 8341, 8503 ;
dépouille de —, 8565 ; — mithriaque,
8492.
Lisieux (Calvados), 8324.
Lobith (Hollande), 8574.
Locronan (Finistère), 8322.
Longeault (Côte-d'Or), 8348.
Losange, 8405.
Lottum (Hollande), 8568.
Louvignies (Nord), 8369.
Luna, 8594.
Lune (croissant de), 8549.
Lupio Eustachio, 8441.
Lutetia. Voir : Paris.
Lutissia Résilia, 8398.
Lyre, 8419, 8433, 8434, 8459, 8564, 8596.
Maëstricht (Hollande), 8376 à 8381 ;
musée de — , 8562.
Main, 8316, 8365, 8413, 8502, 8585, 8598.
Mandeure (Doubs), 8483 à 8486.
Manlius Marci f. Galeria Genua, 8574.
Marc-Aurèle, 8500.
Marcellino, 8508.
Marcus jSmilius Genialis, 8549.
Marguerite, 8309, 8566.
Mars, 8374, 8568, 8594.
Marteau, 8531, 8597 ; — de tailleur de
pierre, 8597.
Masque : — en bronze, 8325 ; — ■ tragi-
que, 8330.
Massue, 8374, 8442, 8531.
Matribus sive Matronis, 8572.
Mayence (Allemagne), 8515 à 8522 ; mu-
sée de —, 8523, 8525, 8526, 8527, 8528,
8529, 8530.
Mediolanum. Voir : Évreux (Eure).
Melenborg (Hollande), 8565.
Mercure, 8318, 8324, 8374, 8406, 8455,
8459, 8469, 8463, 8485, 8513, 8546,
8577, 8578, 8579, 8582, 8584, 8591,
8594.
Mesnil- Voisin (château de), 8337.
Metz (Moselle), 8438 à 8442.
Mézières (Ardennes) (Musée de), 8463,
8464.
Minerve, 8459, 8467, 8564, 8596.
Miroir, 8521.
Modillon, 8558.
Modius, 8576.
Mœrsch (Bade), 8577 à 8581.
Mogontiacum. Voir : Mayence (Alle-
magne).
Mohn (Allemagne), 8449.
Monstres, 8454.
Montauban (Luxembourg Belge). Voir :
Buzenol,
Montbéliard (Doubs) (Musée de), 8484,
8485, 8486, 8487.
Moule, 8359.
Mouton, 8538.
Murano, 8556.
Musée des Antiquités Nationales, 8337,
8373, 8457.
Nebucaege (Dea), 8573.
Nébride, 8523.
Néréide, 8336.
Niederbronn (Musée de), 8511, 8512.
Nimègue (Hollande), 8568 à 8572 ; musée
de —, 8571, 8572.
Nyon (Suisse), 8488 à 8499.
Oberhalslach (Bas-Rhin), 8514.
Œringen (Musée d' — , Allemagne), 8596,
8597.
Œnochoé, 8584.
Œuf, 8415.
Oggersheim (Allemagne), 8590.
Oiseau, 8360, 8421, 8524, 8525, 8542,
8551, 8553.
Oplomachus, 8556.
Or, 8500.
Orléans (Loiret), 8318.
Osselle (Doubs), 8477, 8478.
Oves, 8355.
Palme, 8451.
Palmette, 8380.
Paludamentum, 8500, 8502.
Pampres, 8360.
Panache, 8331.
Panneaux, 8405.
Paon, 8346, 8375.
Paris, 8331 à 8336.
Parma, 8556.
Pâte de verre, 8337.
Patère, 8323, 8336, 8427, 8435, 8478,
8484, 8531, 8547, 8550, 8594, 8595.
Paternus Aprilis Crescens, 8595.
Paulla Tiberi luli Silvani, 8521.
Pauvrelay (Indre-et-Loire), 8319.
Peigne, 8521.
Péplum, 8469.
Personnage : — faisant une libation,
8478 ; — municipal, 8310 ; — du thiase
bachique, 8507.
Pesée de marchandises, 8384.
Pétase. Voir : Mercure.
Petites-Houettes (Les, Côte-d'Or), 8347.
Phalère, 8437.
Phallus, 8317.
Pied chaussé, 8423.
Pilastre, 8341 ; — cannelé, 8418.
Pilier funéraire, 8386, 8388, 8389, 8391,
8394, 8395, 8398.
Plan de temple, 8329.
Planig (Allemagne), 8350.
Plante de pied, 8414.
Plaque : — votive, 8444 ; — de revête-
ment, 8405.
Plateau, 8433.
Plectre, 8596.
Poignard, 8534.
Poisson, 8331, 8332.
Polychromie, 8308, 8343, 8448, 8557,
8593.
Pomme, 8463, 8513, 8543. 8549 ; — de
pin, 8372.
Porte monumentale, 8430.
Porteur d'oflfrande, 8555.
Postes, 8505.
Poutre, 8379.
Pradus Sarni /., 8522.
Précintes, 8331 à 8334.
Primipilaire, 8573.
Proue, 8331 à 8336.
Putti, 8508.
Pyramidon, 8521.
Quadrupède, 8516.
Quenouille, 8524, 8555.
Rais de cœur, 8340, 8448.
Raisin, 8360, 8361, 8517, 8573.
Rame, 8331, 8332, 8333, 8334, 8390.
Rameau fleuri, 8468.
Reims (Marne), 8349.
Rhyton, 8485.
Ridelle d'osier, 8386.
Robelmont (Luxembourg belge), 8401.
Rocher (tête de), 8413.
Rœrmond (Hollande), 8564.
Romanette (La, Meuse), 8451 à 8454.
Rome, 8467.
Rosace, 8380, 8399, 8522, 8529, 8547,
8551, 8559.
Rosmerta, 8582.
Roue, 8454, 8531, 8549.
Rouelle, 8484.
Rouleau d'étoffe, 8395.
Ruban, 8308, 8361.
Sabinus libertus L. Petronii Nepotis, 8547.
Sac, 8514 ; — double, 8438.
Saint-Aubin-sur-Mer (Calvados), 8323.
Saint-Germain-en-Laye. Voir : Musée des
Antiquités Nationales.
104
INDEX ALPHABÉTIQUE.
Saint - Germain - lès - Arpajon (Seine - et -
Oise), 8338.
Saint-Laurent-sur-Othain (Meuse), 8454
à 8450.
Saint-Marceau (Ardennes), 8464.
Saint-Père-sous-Vézelay (Yonne), 8313
à 8317.
Samarobriva. Voir : Amiens (Somme).
Sandales, 8323.
Sanglier, 8324.
Sarcophage, 8558.
Sarrasins (villa des). Voir : Robelmont
(Belgique).
Sarrebriick (Musée de, Allemagne), 8425
à 8429.
Saturne, 8595.
Satumina Apollini, 8547.
Satyre, 8449, 8523.
Saulou-la-Rue (Côte-d'Or), 8346.
Sceptre, 8531, 8536.
SchiUingen (Allemagne), 8540.
Scorpion, 8491.
Selzen (Hesse rhénane), 8523 à 8529.
Senlis (Oise), 8352 à 8359.
Sens (Yonne), 8307, 8308, 8309.
Sérapis, 8349, 8576.
Serpent, 8416, 8435, 8491.
Serre-tête, 8473.
Serviette, 8555.
Sévère-Alexandre, 8573.
Severio Viro, 8554.
Sica, 8556.
Siège à dossier, 8323, 8339.
Silène, 8490.
Sirona, 8435, 8436.
Soirans (Côte-d'Or), 8348.
Sol, 8594.
Soldat, 8534, 8571, 8574.
Soleure (Suisse), 8506.
Sphinx, 8556.
Spire (Allemagne) (Musée de), 8531, 8532.
Stèle, 8314, 8346, 8348, 8470, 8568 ; — fu-
néraire, 8311, 8312, 8338, 8342, 8397,
8438, 8439, 8440, 8441, 8442, 8443,
8475, 8498, 8508, 8509, 8520, 8522,
8523, 8524, 8525, 8527, 8528, 8551,
8553, 8556, 8557, 8559, 8561 ; — mai-
son, 8430.
Stola, 8323.
Strasbourg (Bas-Rhin) (Musée de), 8507
à 8510, 8513, 8514.
Stuttgart (Allemagne) (Musée de), 8589,
8591, 8592, 8593, 8594, 8595.
Stylet, 8384.
Subligaculum, 8556.
Sutta CantUiif., 8529.
Table, 8555.
Tablette, 8384, 8388, 8525.
Tabouret, 8484, 8528.
Tailleur de pierre, 8311.
Taureau (tête de), 8503, 8533, 8589.
Tenailles, 8442, 8531, 8597.
Tête : — d'adolescent, 8345, 8376, 8424,
8444, 8535 ; — barbue, 8402, 8460,
8504, 8505, 8535 ; — coupée, 8501 ;
— de divinité, 8378 ; — de femme,
8313, 8360, 8363, 8368, 8369, 8424,
8474, 8481, 8515, 8562, 8586 ; — d'hom-
me, 8420, 8462, 8471, 8475, 8480, 8497,
8567.
Thymiatérion, 8478.
Thyrse, 8507, 8523.
Tœgelbuch (forêt de), 8512.
Toiture, 8545.
Torche, 8470, 8533, 8594.
Torque, 8319, 8337, 8350, 8514.
Tortue, 8428, 8485, 8577.
Torsades, 8355.
Trêves (AUemagne), 8402 à 8418 ; musée
de —, 8419, 8420, 8421, 8422, 8424,
8430, 8431, 8432.
Triade, 8456, 8459, 8596.
Triton, 8331, 8332, 8333.
Trompe, 8331.
Trône, 8320, 8576.
Toul (Meurthe-et-MoseUe), 8420, 8421.
Toulhouet (Morbihan), 8321.
Tours (Indre-et-Loire), 8320.
Tutulus, 8509.
Uckange, 8437.
Uebach-Palenberg (Allemagne), 8553,
8554.
Ulpius Filinus, 8573.
Umbella, 8336.
Urne, 8469.
Valentigney (Doubs), 8487.
Vannes (Morbihan) (Musée de), 8321.
Vase à libation, 8547.
Vasque, 8328.
Veau, 8387.
Vechten (Hollande), 8575, 8576.
Velosnes (Meuse). Voir : Romanette (La).
Vénus, 8313, 8374, 8375, 8471, 8506.
Vercelliacus. Voir : Saint - Père - sous -
Vézelay (Yonne).
Vertault (Côte-d'Or), 8339, 8340, 8341.
Vesontio. Voir : Besançon (Doubs).
Vétéran, 8551.
Victoire, 8324, 8451, 8469, 8582.
Vicus Vertelliensis. Voir : Vertault (Côte-
d'Or).
Vieillard, 8411, 8570.
Vigne, 8421, 8542.
Vigneron, 8426.
Villotte-sur-Seine (Côte-d'Or), 8346.
Visière, 8417.
Vœrendaal (Hollande), 8562.
Voile, 8369, 8401, 8410, 8536.
Voncq (Ardennes), 8431.
Voussoir d'arc, 8355, 8356.
Vulcain, 8531, 8597.
Walheim (Allemagne), 8593.
Weilervist (Allemagne), 8550.
Wertzwiller (Allemagne), 8511.
Wessen (Hollande), 8563.
Woluwe-Bruxelles (Belgique), 8322.
Zennewijnen (Hollande), 8573.
Zeus. Voir : Jupiter.
Ziilpich (Allemagne), 8552.
1955. — Imprimerie des Presses Universitaires de France.
ÊDIT. N« 23.507
Vendôme (France)
IMP. N« 13.746
8309
8307
8308,1
8308,2
PI. II
8310,1
8310,2
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PI. IV
8321,1
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Espérandieu, Emile
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